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V. 2
DICTIONNAIRE
DES TERMES USITÉS
Pak;s
XES SCIENCES NATURELLES-
dBxs Lx nÈmm LisHAnK.
aÉaÉBAI.BTiaOirO«mA»ail«iCN»QVIUBiVITAimS, conpr»^
nant le MUIÉI MilBÉlTâ , la flOfifilIfflUM TiâWBQK , celle da MVIÉmi D'US-
TOBftB XATmUUU et les découTertet récentes det TOjageun, par L -C. KiiBsa,
attaché au M aséum d^Hitloire naturelle. Ce magnifiqoe ouTrage'tera publié par liTrai-
sons, compotéea chacune de 6 planches in-8, graTëei et coloiiées arec le plut grand toin,
et I i a feuilles de texte papier Télin grand raisin. Prix de chaque lÎTraison in-8 : 6 fr.
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Une liTtaison sera publiée tous les ao jours. 3 sont en Tente.
MOTKOQMMmM MS QÉnfUKWê et genres Toisins , formant dans les familles de
Iialreille, la <timion des Scarabées MélitophQes; pabH. Gost et A. Pucbbboh, mem-
bres de la Société Entomologique de France. Cet ouvrage sera publié en i5 livraisons ,
qui paraîtront de mois en mois. Chaque livraison Imprimée sur papier grand raisin, con-
tiendra 5 planches in-8 gravées et coloriées avec le plus grand soin, représentant environ
3o espèce^, et le teste «orrefpondant. Prix de chaque livniaoïi x 6 fr.
Les livrmt^ns 1-3 soêU em venAs.
accompagnées de Conridéralions relatives à Thistoire naturelle et à la classification des
Intecics, par M. LéoN Duroua, D. M. P., correspondant de PInslitut et de rAcadémio
royale de Médecine. I^rie, i833, mi-4« Mrec 19 belles planches gravées : a5 fr.
aBOBBBOHBS WA VAMAVMm BV BM HÉHlllOBWiaiBl DB DOTÉBm-
TS8 BSnOBS D'IirSBOmS , par L.-L. Ltohbt , publiées par M. W. De Haav, con-
servateur du Muséum d*Hisloire naturelle de Lejde. Paria, i83a, a parties in-4, accom-
pagnées de 54 planches gravées. fy> fr.
BHGHBAcaaB lus L'oscAmsATioir viBTÉnuui DM omiriTAoÉa , ras
ARACmriDBS BT DBS IBSBOTBS , par J.-B. ROBIKXAU DuTom , D. M. Paris , i8a8,
in-S, fig. 6 fr. 5b c.
DiUl'IOBWAlBB BUBOMMÉ DBS «BBMBS DB SOVAmQUB BV BBS rAMOUB
BAT VRBIXBS « contenant Tétymologie et la description détaillée de tous les organes ,
leur synonymie et la définition des adjectift qui servent à les décrire, sniri d^un vocabu-
laire des termes grecs et latins les plus généralement employés dans la glossologie bo'
ta nique , par H. Lecoq , prof. d*hist. nat. et directeur du jardin botanique de Glermont-
Ferrand , et J. Juillet , D. M. P. Paris , i83i , i fort. vol. in-8. 9 fr.
BOUVBAV STSTBBD DB <!■■■■■■■ QBBABIftPB , fondé sur de nouvelles méthodes
d'observation, par F.-V. RA5P4IL, accompagné de la planches gravées et coloriées. Pa-
ris, l833, un fort vol. in-8. ■• fi**
FLDBA SâTiTilflâ , seu Eoumentio plantaram in Galliâ sponte nascentinm, secun-
dum Linnvanum système digeslarum , addita familiarum naturalium synopsis auctore
J.-L.-A. Loiseleub-Dbslohgchamps. Editio secunda, ancta et emendata, cnm tabulis
zxxi. Paris , i8a8, a vol. in-8. 16 fr.
BBGBBBCBBB AHATOHIQ1IBS BT PBTSIOftOOIQlIBS SUB lA SVBUUTUBB IB-
TnKB DBS ABIBU.m BT DBS VteÉTAUZ BT SVB LBDB MOTIUTÉ , par M. Du-
TBOGHET , D. IL P., membre de Tlaititut de France. Paria , i8a4 1 ^'^'^ • *^*^ ^*^'
planches. 4^***
BBBBTO&OOIB OV OVOLOOIB BUMAIBB , contenant Thistoire descriptive et
iconographique de l*œuf humain , par A.-L. VxLPBAU , chirurgien de Thôpital de la
Pitié, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris, accompagné de l5 plane,
dessinées et lithographiécs avec le plus grand soin , par A. Gba,sal. Paris , i833 , i v.
in-fol. aSfr.
mPBXMBBXB DB G0880B ,
Rae Saint •Germain dri Pré* , 9.
ni
DICTIONNAIRE
RAISONNÉ, ÉTYMOLOGIQUE, SYNOHYBflQUE ET POLYGLOTTE ,
DES TERMES
USITES DANS LES
SCIENCES NATURELLES,
COMPBBVAMT
L*ANATOMIB , l'hISTOIRB NATURELLE ET LA PHYSIOLOGIE GÉNiRALBS ,
l'astronomie y LA BOTANIQUE» LA CHIMIB , LA GÉOGRAPHIE PHYSIQUE ,
LA GÉOLOGIB , LA MINÂRALOGIB » LA PHYSIQUB ET LA ZOOLOGIE ;
PAR A.-Jr.-L. JOVRDAN,
BOCTBva BV «Idisi M , MtMBftB OB LA i.iaio«-D'aoirH>aK , DB« kcxnim*m» bb iiioaeiBB »B var» , bbs
•OIBBSBt DB TOBIV , DBS «UIBBCB* , BBI.I.BS-liBrTBaB BT ABTf DB BOVBV BT BB CABB , DBS SOCIBTM PBTtlCO*
■ IbiOA&B BB MOMOO, MIBiBAUMIQOB o'séflk , b'biSTBIBB VATWtBIiLB SB BBlBBLBBBa, B*AOBICai.TnRB UB
«■A&OflS BT b'obI.£aB«, BB« BBAVI>ABT1 »* BABB, CtS.
Profeetb physiographiam çut colit, uilo
paeto metam perfections cognitionis felicitis
non aitingely quàm si aliqiiot diex terminis
perdiseendis tribuerit.
TOME SECOND.
-z
PARIS,
J.-B. BAILLIÈRE,
I.IBAAIBE DE 1,'aCADÉMIE BOTALE DE MÉOECrHE ,
■us DE l'ccolk DK MéoiCIIfB, r* i3 Hs ;
LOHDftES, IIÊUE MllSOn, 219, tECEKT-STBEET;
1834,
DICTIONNAIRE
DES TERMES USITÉS
DANS
LES SCIENCES NATURELLES.
L.
LABELLE^ s. m., îabelltan; C/n*
terlippcj Uppchen (oll.) ; laùdlo (it.).
Division inierîcarc d'uo périgone bi-
labicy et plus parliculiërement de
l'enveloppe florale des Orchidées.
liABELLÉ, adj. , laùeliatus, La
Naiica labeliaia est ainsi appelée par-
ce ipe son bord gauche s'avance sous
la forme d'une lame calleuse qui re-
couvre en partie l'ombih'c.
LABIAL, adj., labialis ( labium ,
lèvre ) ; qui a rapport aux lèvres. On
appelle palpes labiaux , dans les in-
sectes, deux filets articulés et mobi-
les qui s'insèrent sur la languette , a
l'extrémité de son articulation avec
le menton ; segment labial , dans
les GhétopodeSf d'après Blainvilic,
l'un des cinq anneaux cépfaaliqaes de
ces animaux 9 celui qui constitue la
lèvre supérieure. Le Glycine labialis
est ainsi appelé parce que sa carène
est divisée en deux pétales adhérens
nar le sommet, ce qui fait paraître
la fleur labiée.
LABLlLES,adj. cts. f. pi., La-^
biales. Nom donné par Lamarck à
une tribu de la famille des Cimicides,
comprenant des insectes hémiptères
ir. 1
dont la lèvre supérieure est longue et
se prolonge bien au delà du museau.
LABIATIFLOBE, adj. , labiaUflo^
rus ( labium , lèvre , flos y fleur) . Se
dit de la calathide^ du disque et de la
couronne des Sjnanthérées y lorsqu'ils
se composent de corolles divisées en
deux lèvres inégales.
LABIATIFLOBES, adj. et s.f.pl.,
Labiatijlorœ, Nom donné par Can-
dolle à un groupe de la famille des
Sjnanthérées , comprenant celles de
ces plantes qui ont les corolles , sur-
tout celles du disque, divisées en
deux lèvres inégales. Ce groupe , ap-
pelé Chénanthophorées par Lagasca et
Perdieiées jOLT Sprengcl « n'est point
admis par Cassini , Kunth et Lessing.
Sous le nom de LabiatiJIores , Bart-
ling désigne une classe de plantes ,
comprenant celles qui ont des fleurs
irrégulières, la plupart du temps la-
biées.
LABIATIFOBIIE ; adj., labittti-
jormis { labium j lèvre, forma , for-
me). Se dit des corolles de Synan*
tbérées qui se rapprochent de celles
des labiatiOores , sans avoir précisé-
ment la mêmç forme.
a LABI
lABUiTtÇm, f . f. , h^atio ( la^
bium, lèvre). Terme dont L.-C.
Richard s'est servi pour désigner I'cd-
Bemble des considérations relatives
aux divisions des ^)tcfs et des oo-^
rolles partagés en inanière de lèvres.
LABroOPHOBE, adj. | lahidopho^
rus OaSi^y tenaille, ^cp*»» porter);
qui porte des tenailles à l'extrémité
de l'abdomen. Ex. Asilus labido^
ph$fu9 .
LABlDOnEg , adj. et ». tti. pU ,
Labidoura ( Xa^ic , tenaille , ovpÀ ,
queue). Nom donné par Duméril ^
une famille de l'ordre des Orihopiè-
res 9 comprenant les Forficules, qui
ont le corps terminé par des espèces
de tenailles. L. Dufour a fait un or-
dre de cette famille | qui répond aux
Dermaptères de Kirby et aux Forfi-
oilniiea de Latreille.
UàBSÊff adj. 9 labiaius ; lippig
ifXi.) ; labiated (angK) ; laàiaiA (it.).
Se dit , en botanique ^ d'une coroU»
moaopélale dont le tube est plus ou
moins covrbé , la gorge dilatée , et
le limbe divisé en deux lobes priacî*
paux 9 disposés l'un au dessus de l'au*
Ire y comme deux lèvres. H. Cassini
dottne cette épitbète, dans les Sy-
Bantbérées^ dumcoroUes dont le limbe
se partare siftpérieurement en deux
lèvres , doniroxterae on postérieure
comprend les trois cinquièmes y et
l'interne ou antérieure les deux au-
tres cinquièmes du contour. En zoo-
logie y le mot lubié est employé pour
désigner des animaux qui ont des lè-
vres remarquables par leur grandeur
et leur épaisseur ( ex. Ursus labia'^
Iff/) , ou des lèvres autrement colo-
rées que le reste dq corps ( ex. i>»-
cotyles kAiatus ) .
LABIÉES, adj. et s. f. pi. i La-
hittia* Nom donné par Tourneiort et
Ouiart ii une classe , par Jossieu et
tous les botanistes inodernes à une
famille de plantes i comprenant celle»
^ ont les ileun bilabiées»
LABY
fiAHIÎJg, adj., /a|iZ£r, debiKs {îabo^
chanceler). Synonyme peu usité de
caduc ^ dont on s'est quelquefois servi
pour désigner la coiffe des mousses ,
quand elle tombe aisément.
LABBE y s. m. , labrum; Le/ze ,
Oberlippe (ail.). Nom donné par
Jlliger k la lèvre supérieure dans les
f ammiferes ; par les entomologistes,
d'après Savigny , à l'une des pièces
4e k bouche des insectes , que l'on
appelle aussi lèvre supérieure ; par
les conchyliologistes , an bord ex-
terne des coquilles univalves.
LABRETO, adj. , labrosus. Se dit
d'une coquille qui a le bord externe
de l'ouverture épais ou renversé. Ex.
Scarabus labrosus^ Pupa labrosa,
LABROIDES, adj. et s. m. pi. ,
Labroîdes, Nom donné par Cuvicr ,
Latreille et Eichwald 4 une famille
de l'ordre des poissons acanlhopté-*
pygiena , par fikiaviUe à une tribu
de la i«imille des Labro* Percoxdes ,
par Ficinus et Garus à une tribu de
la famiUe des &ternopitérygiens or*
thosemes , ayant pouv type le genre
Labnu.
LA^AO^ALATEV,. adj« , lairo^ ,
palatinus. Straasdonne œtte épîthète
à une large ttpophyse que produit le
bord supérieur du labre , et qui se
prolonge sur le chaperon , où elle se
trouve contenue dans la membrane
du palais.
I«ABBO-PEBCOIDl»^ adj. et s.
m. pi . , Labro'Pereoldeê. Nom donné
par filoinville & une famille de l'or-
dre des poissons tboraciques , qui a
pour type les genres Labrus et
Perça,
LABYRINl^BIPmaK^adj., laby^
rinthiformis ; laberintiforme ( it. )
( labfrinthuê , hbyrintho , forma ,
forme). Se dit d'un corps qui offre
à sa surface des sillons tortueux. Ex.
Dœdalus iabf rinthiformis,
LABYRINTHUH'B, adj. , labrrin^
HUcus { hb/rinthui f hbymknp ) f
LiCE
ÎQÎ a des plis ou des sillons tortacnx.
X. Gf)rphis lnhjrrmUUcUf
LAC y s. m. , lacus; Ufimx S€e{$M.}i
lake (angl,) ;lago (i|.). Amas d'oçiu
donce ou salée , de dimensions trèl^
variables , qui lantàt re^ît des cours
d'eau et donne naissance à d^autres ,
lantôl en produit saut en vecevoir i
et quelquefois aussi en reçoit sans
an produire aucun.
I4ACCATE 9 Sr in« y lac€Uâ. G«nr«
de sels {laek*mr4 Salze , ail.) , qui
lon^ produits par la combinaison do
Facide laccique avec les bases sali-*
fiahlaa.
ULCCIFiAfi 9 adjea* 9 lacmferuê^
(laccaj laque, /iro, porter); qui
prodoîi de la laque. Ex, Çroêon /ac-
LACCINE 9 a* f * 9 lacdnm ; iMci'»^
dKq^(all*) (/<k:««, laque), l^om doua-
ne par JooB à une snbstaoce parli«-
culièie qu'il a retirée de la laque en
grains j^t quedepuia Unverdorben
a ohtenw pins pore.
LAGCIWE 9 adj. , iacckus. Kom >
jl*ttn aeida ( léaehlmrs , ail.)) ^o«
lohn a relire de la laque cfti bâtons.
LACiaJÉ 9 ad). , loêerus, laceruius^
iUacertUus ; zerrisjen , urstizt ,
n^sMitzi (ail.) \ êquareiai^ (it.) ;
qui offre des divisions irrégulières
semblables à des décbirures , comme
les s^fules de VArenaria ryira , les
feuièUs du Ranitaculus iacertut et du
P-êJofgwumn hcerum > la UguU du
framus mollis,
LAGiKWnEM, adj. et s. m. pi. »
Lacertœ , Lacerti , Laceriini, Nom
donné par Cuviert Goldfnaa , La-
treille f Fieinus et Carus k nne fa-
mille de l'ordre des reptiles sauriens ,
q«i a pour tjpc le genre Laceria.
liAGERTIFORBICS , adj. et s. m.
pi. , Lacerti/ormes {lacerta, lézard ,
forma ^ forme). Nom donné par La-
trcille f Fieinus et Gnrus à une divi<*
aîoH de l'ordre écs Sauriens , corn-
panant ceux ^ui reaiembloul au |é<"
tACI 3
sard « c'e»t-&«-dtre qui' ont quatre pat-
tes propres à la course , jamais trés*
éloignccs et pentadactyles.
LAGJSitTINIDES^ adj. et s. m. pi.,
Lacertinidœ, Gray désigne sous ce
nom nne famille de reptiles sauriens y
qui a pour type le genre Laeerta,
LACERTOIDES 9 adj. et s. m. pi.,
Lacertoïdea j Lacertoîdes {laeerta ,
lézard , lUoc , restemblance ). Nom
donné par jllainville, Fitzinger et
Ëichwdid à une famille de reptiles
sauriens , ayante genre Z4iceitta pour
type.
I«ACiIi:9 adj., Uuau^ remiséUs,
languidus, eneruis; xpûapoç ; seUaff^
lockcr^4^iUaufig(^9XL.)\ loose(9ingi.);
lasso (it.). Se dit , en botanique et en
zoologie, des parties qui laissent en—
tf^elles un intenralfté plus ou moins
grand ; de Vépi , quand les fleurs sont
distantes (ex. Trighchinlasiflorum);
de la pardcule (ex: Rhynchospora
buea f Trickodiam UuB^rum)^ de
V ombelle (ex. jithcananîha latifoUa)
et du corymke ( ex. Chrysanthemwn
eofpnbiferum ) , Ionise les pédon-
cules s'écartent beaucoup les uns des
antres ; du comAetif^ qfumd il est
assez long pour empêcher que les lo-
bes de l'anthèra ne se touchent ( ex.
Melîssa grandiflora ) ; des plumes ,
quand ^les ont des barbules tr^-
Tisîbles, qui cependant ne s'acero-
chent |)oint ensemble, Comme celles
des bypocondres de Foîaeau de Para-
dis , et celles des couvertures infé-
rieures des Cicognea -qui fotumissent
les marabona.
LACiMlÉ9 adj. , laemùiius ; eînr'
geschnitien gesehlitti , gerissen ,
zerschlitzt , zipfelig (ail.) ; frasta^
gUato , sbrandellalo ( ît. ) ( Xa/ic ,
coupure ) ; qui est découpé inégale-
ment en longues lanières de forme
irrégnlière , comme VariUe du Race"*
nula , les feidlles du Dipiacus lact"
matus , du Kalanchoe laciniata et du
CheUdoniwn l^iniit^um | les pétales
1
4 LACR
du Tridiosanîhâs laciniosa et du
Dianihus plumarius ^ le stigmate da
XflophyUa, les stipules du Medi-
cago orbicuiaris , la surface de la
Patella laeinhsa.
LACINIFLORB, ad). , iacMflorus
( IcLcinia , f ranf^e , fios , fleur ) 4 <{ut
a Jes pétales fraDgës. Ex. Hedipnois
laciniflora,
LAGinaFOUÉ^adj. , Uteini/olius;
schlitzbUittrig (ail.) {iacinio^ divi-
ser y folium , feuille )• Se dit d'uoe
plante qui a les feuilles laciniées. £z«
Phlomis lacinkUa.
I^ACINSPOBIIE, ad^., lacinifor-^
mis (lacinia 9 fraoge , forma ,.fomie).
Épilhètc donnée par Kirbj aux té^
gules des insectes , quand elles sont
longues y irrégulières, et qu'elles res*
semblent ^ une petite frange de cha«
que côté du tronc. Ex. Lithosia.
LACnVIUfiE^ subst. f. , lacinia ;
Einschnittf Auschnltt^ Zip/*lf Fetze
(ail.)* Découpure étroite , profonde
et'irrégulière.
L ACIKLIJB 9 s. f . , iaeinuia. Hoff-
mann appelle ^nsi la pointe infléchie
des pétales des OmLellîfères.
LAGIN|]LE^ lacthulatasy lacinw-
losus ; qui est garni de divisions ir-
régulières. Ex.FurcularialacimUataf
Spongla îaclnulosa.
hMCJATÈMÈXA , ad), et s. f. pi. ,
Lacistemete, Nom donné par Martius
à une tribu de la famille des Urticécs,
par Kuntbà une famille de; plantes ,
ajant pour type le genre Lacistema,
LAGRYUAIiy adject. , lacrjrmalis
(tacr/ma^ larme). Le Tremella la--
crymalis a reçu ce. nom parce qu'il
Oit d*abord globuleqx et ensuite con«
flucnt.
LAGRYMIFOBBIZ ^ adj. , lacrymi-
Jormùt {lacryma^ larme, forma , for-
me). On appelle coulée lacrymiforme
ou en nappe , celle qui part d'une
ouverture placée sur un terrain à
peu près plat ou légèrement bombé.,
mais en pente ^ et qui s'épanche d'un
LACT
seul côté, en s'élargissant , ce qui
est le cas ordinaire des laves sortant
des flancs d'un cône volcanique.
I^AGTAIRE, adj. , lactarius ( Idc ,
lait ). Épithète donnée à quelques
Agarics qui fournissent un suc laiteux
ou lactescent ( ex. Jgaricus lacti'^
fluus). Plusieurs bolets sontaussi dans
ce cas.
LAGTATE9 s. m., hctas. Genre
de sek {milcksaure Salze , ail.) , qui
sont produits par la combinaison de
Facide lactique avec les bases sali-
fiables.
LAGTATION , s. f . , lactatio ( lac ,
lait ). Synonyme XaUûûtementn Voyez
ce mot.
LAOTÉ9 ad). , lacteus , gaiactû-
Tes ; ya^xnxoc , TatXaxTiyoc ; milch*
weiss (ail.) ; latteo (it.) ; qui est d'un
blanc semblable à celui du lait (ex.
Elaps lacteus , RueUia lactea, Ventu
galactites). On appelle voie lactée
{circulas lacteus; Atilchstr^e, ail.)
une bande irrégulière qu'on «perçoit
au ciel , dans les nuits sereines, qui
le traverse en coupant l*écliptique vers
les deux solstices , et dont la lueur
blanchâtre et laiteuse est produite
par un nombre si prodigieux d'étoiles
que Herschel en a compté plus de
cinquante mille dans une bande de
trente d^rés de long sur deux de
large , ce qui fait seize cent sotxanle-
cinq âpercevables par degré carré.
LAGTÉIPENNE9 adj. , lacteipen"
nis {lacteus, laiteux , penna^ aile) ;
Îii a les ailes d'un blanc laiteux. Ex.
asypogon lacteipennis.
LAGT£SG£NGE,s. f. , lactescen'-
tia; Milchen (ail.) ; lattescenza (it.)
{lac, Mi). Qualité d'un liquide quel-
conque qui est trouble , blanc j et
ressemble à du lait.
LAGTESGENT, adj., lactescens ,
lactarius, lactifluus ; milchgeùcnd f
milchend ( ail. ) ; latlcsccnle ( it. ).
Se dit des plantes qui contien-
nent un suc laiteux (ex. Lactuca
LACU
virosa K et des coquilles eu antres
corps dont la couleur est le blanc de
laît (ex. Limacella lacUscens).
I^ACHFÉRE , adject. , laetiferus
{lac, lait 9 fero, porter)'; qui con-
tient un suc laiteux.
LAGTIFLORE , adj. , lactiflorus
( laeteus, hiienx ^/los, fleur). Dont
les fleurs sont d'un blanc de lait. Ex.
Astragàbu lactiflorus.
LACTIQUE 9 adj. , laeiicus (:lac,
lait). Nom d'un acide ( MUchsàure,
ail. ) qui a clé dëcouyert par Scbeele.
Bouillon - Lagrange et L. Gmelin
l'ont regardé comme de l'acide ace-
tique intimement combiné aycc une
matière animale. Berzeliua persiste k
le considérer comme un acide parti-
culier. On le trouve dans le lait et
dans tous les liquides du corps bu-
main , libre ou combiné avec des
bases « et il . paraît exister aussi
dans la plupart des classes du règne
animal.
LAGTIVOBE^ adj., îactiporus {lac^
lait 9 liorOi déyorer); qui vit de lait,
comme l'enfant nouveau-né.
LAGTUGÉliS^ adject. ets. f. pi. ,
Laeiuceœ, Nom donné par D. Don à
une tribu de la famille des Cbicora-
cées , par H. Cassini k une tribu de
celle des Sjnantbérées , par Lessing
à une sous-tribu de la tribu des Gbi-
coracées » ayant pour tjpe le genre
Lactuea.
LAGTDGIQUE^ adj.^ laetaticus.
Nom d'un acide {jLactxtcasâure y ail.),
encore douteux , que P£tff a cru re-
connaître dans le suc du Lactnca ori-
rosa.
LAGIJNAIRE^ adj. , lacanaris. Se
dit, en minéralogie, d'un assemblage
de cristaux qui, ayant la forme de
cubes ou de parallélipipèdes rectan-
gles , se réunissent par groupes , lais-
sant entr'eiix des intervalles plus ou
moins sensibles. Ex. Plomb sulfuré
aniimonifere lacunaire»
liAGWE, s. f.y lacuna; {XXi^;
LAGO 5
Lucke (alL). On donne ce nom à des
cavités pleines d'air qu'on trouve dans
le tissu cellulaire de certaines plantes,
. particulièrement de celles qui sont
aquatiques , et dont on ne connaît
encore Dieu ni le mode de formation ,
ni les usages.
LAGVNEUX 9 adj . , lacunosus ; ver»
tieft, grossgrabigj tle/grabig (ùW.);
40bssato (it.) ; qui offre ou contient
Jes lacunes , comme la surface
de la Telhjra lacunata , la eoquille
du Mytilus lacunatus , le noyau du
Coeculus lacunosus , le dessous des
feuilles du yiUarsla lacunosa. En
botanique , ce mot est synonyme de
bulle, quand on l'employé en parlant
d'une surface.
LAGœTRAL. f^o/ez LACnSTRS.
LAGUSTBE, adj. , lacustris , la*
custralis ( lacus , lac). Se dit des
Slantes ( ex. Littorella lacustris ) ou
es animaux ( ex. u^iu^/o^/ociufW^)
qui vivent dans les lacs ou au bord
aes lacs.
LADANIFERE , adj. , ladardférus
( ladanum , ladanum, /^''o, porter);
qui produit du ladanum. Ex. Gstus
lanianiferus*
LAGA5GIn£E9 9 adj. et s. f. pi., La-
gascineœ. Nom donne par Reicben-
bacb à une section de la famille des
Ecbinopées, qui a pour type le genre
I/igàscea*
LAGÉNIFOBlfE » adj. ^ lagenijor'
mis ; flaschenformig (ail.) (Jagena,
bouteille , forma , forme ) ; qui a
la forme d'une bouteille , comme le
pépon du Cucurbita hgenaria, ou le
fourreau de la Fistulana lagenula.
LAGEB9TROÉMIÉES, adj. ets. f.
pi., Lagerstroemieœ, Nom don né par
Gandolle à une tribu de la famille des
Lythrariées , quia pour type le genre
iMgerstroemia.
LAGOGÉPHAIiE ^ adj. , lagoeepha-
lus (}ayiiç, lièvre, xe^otih , tète ). Se
dit d'un animal dont la tète a été
comparée à celle du lièvre ^ parce que
6 LAIN
làlévrtfopërieorèeftt rendu* èitâ«li>c.
Ex* Gohius lûgocMhalus^
LAGOGRAPHIC9 •« f. I iagogrùF^
pkia (Xoeytà^, lierre^ 7P^f«*9 écrire).
fiisÇoîredu lièvre* Titre d'un ouvrage
publié par WaUntig es 1619, et
d'un autre par PauUini ^ en 169t.
LAGOP!E f adj. , lagopodus , iâgo^
pus ( XoT»; I lièvre , iroOc , pied ) *, qui
a le» pieds garnis de poilê , comme le
liévro. Ex. j^pis lagopôda, Bombpc
lagopus*
LAQUUIRES ^ ndjeet. et I. F. pi. ,
fsOgriarÙB. Nom donné par Cuvier,
Latrt'ille , Lamarck et Eichwald à
une tribu de la famille des Goléoptt'^res
Tracbélides, qui a pour type le genre
Lagria,
LAGUNE, a. f.', palus; rlvovoç ;
Lâche (ail.); lagoûn (ongl.)» Flaque
d'eau dans un terrain marécageux.
LAQURE, adj., laguftts (XoT^f,
lièvre, ôupà , queue) ; qui a la queue
garnie de poils (ex. Lêtnnus lagurus),
ou Textrémitc de l'abdomen terminée
par un pinceau de poils (ex. Pùllyxe'
nus lagurus),
LAGURINÉ», adj. «té. f. pi., Lâr
gurinœ. Nom donné par Link à une
tribu de la famille des Graminées ,
qui a pour type le genre Lagurus,,
LAINE 9 s. f. , iana; tptw ; ft^oHe
(ail.); (voo/z'angl.); Inna (it.)« On ap-
pelle ainsi les poils longs , épais et
frisés de quelques roammirérrs , par-
ticulièrement des moutons^ et Un dif-
vct composé de poils longs ^ mons ,
coucbés ou entrecroisés', qui couvre
certaines plantes (ex. Férbuscum
Thapsus).
LAINEUX, adj. , lanatus^ lanofusy
ianœus y i^c^^n; ; wûlUff , woUhaarig
(ail.); qui est couvert detongs poi»
touchés et mous, imitant de la laine ,
comme les épisàxx Chêttospora lanatA,
\e^ fouilles AvLjffolcus tanatus et du
Stachjrs lanala, la graine dtt Gossy^
pium , le péricarpe de VAlyssum
cfyptatwn f la tige en Stachys ger^»
LAIT
màMcë, ltMt«slesp«rfieéda.
lunaius, du Lnsùfpt^on lanauun tt
de VUneMrm lanesa , le eoi^i de ta
Doti^pe lanaitti Le Pofyporus tanaus
eet atnsi appelé parce qu'il edtdtspt^
en plaques ayant leur base tomme du
velours.
LAIT 9 ë. m. y lae; y£kA ; Mil(^
(B\U);miik (angl.); ta(tè{t%.). Liquide
blanc ^ opaque et sUcfé, que secrè^
tent les glandes mammaires des fc^
melles de mammifères. On donne
aussi ce nom à la liqueur louche et
émulsive que do.iuent un grand nom-
bre de plantes , telles que les Pana-
véracécs , les Apôcynées, ks Sapotées,
la plupart des Ëupborbiacées , des
Artocirpées , des Gampanulacées et
dei Cbicoracées. Ces laits Végétaujc
sont dus pour la plupart à des résines
ou à des gômmes-^résioes tenues eu
euspen^ion dans Teau, Quelques uns
(ex. Tabernœmdniana edubs) peu-
vent servir d'aliment, après avoir été
tournis à la euiséon. Certains même
se rapprochent du lait proprement
dit, sous le rapport de la composition ;
tels sont celui du Catien Papaya et
surtout celui du Galaetodendron,
LAtTANCB* r&yez LiitX.
LAftC , s. f., lacteapHlpa^ lactés;
Fisthmileh (ail.). On appelle ninsi les
testicules des poissons.
i LAlTEUKf adj. s làefêus , laeti"
fluus; milchig (ail.). Se dit des
plantes qui contiennent un suc blanc
eomperdbte au lait.
LAITIER 5 s. m. } Schlaeke (ail.) ;
dross (atigl* )- Matière vitreuse qui
se forme quand on traite les minerais
de fer dans les hauts fourneaux , et
qu^on appelle ainsi k cause de son as-
pect blanchâtre et opalin , semblable
h celui du lait. On donne aasst val«-
gnirement ce nom k des champignons
qui , lorsqu'on les casse, laissent
échapper un sue blanc (ex. Agàricus
nccator) ou jamie (ex. Jgaricus de*
liciosus)*
LAME
ïïéAMEf Si f., laminai kunna;
SXaaiut, i PlatU (ail.) j phu (angU),
On désigne sons ce nooi 9 dans les
corpUes poljpétales, la partie éva*
sée de chaque pétale 9 jusqu'à l'oo'*
glel^ et on le donne aussi quel-
auefois k la portion étalée et mince
es feuilles plates, La lame proligèrê
(lamina proUgera; Brutplatte^ Keimf
plalU, ail. ) est, saluant AchariuS|
un organe mince , coloré , lisse ^
qu'on troure dansî|oift les apothé-
eîons de lichens, nu {ex,Opegraphe)f
eotouré d'un perithécion (ex. f^er*'
racatia ) y ou bordé ( ex. Parmelia),
liAHEIiliAIBE y adj, , Uunellaris.
Se dit 9 en minéralogie 9 d'un corps
dont la cassure offre une multitude
de facettes brillantes 9 dirigées dans
tous les sens^ de manière ii donner
l'idée d'un assemblage de petites la^
.mes entassées confusément les uoef
enr les autres ( ex. Amphibole lam^
iaire )•
LAMELLE ^ ad j . , lameUa ; Pldti^
ehenj Bliktehen(M..). Nom donné
par Lînk à tous les organes minets
des végétaux j quand ils sont fermesi
par Mirbel aux appendices pétaloJH*
des qui naissent sur eertaioes corcd-»
les, dans la gorge des Rhoétodendnm^
dans l'intérieur du tube des Hjrdro'^
pkjfUum 9 sous la lèvre inférieure à»
Drûeoeephaiumpeltatumf parH. Ge^
sini aux appendices du clinanthe des
SyBanthérées qui sont courts 9 épais ^
cbamus et lammés ; par beau€0up.4f
botanistes à la membrane plissée tft
îmitant les feuillets d'au Ûyre^ tpi
garnit le dessous du «bepftau def
Agarics.
LAMELLE f adj.9 lainMHiU > ^
mulosas / pliUtrig ( alJ. ) • V^ ^^
gfH*nÉ ou cMD|iosé oè lameUea 9 de p^
Silea kmes. jânUmnes kuMlléluf
telles dopt les araîtksksont distincts $
et peuvent s'épanouir ou se femet
49Mmii^ les braneb^ 0mn évotlai]^ ou
lo^feuSlM é'm Uj¥ifo ( ex« Meklpm
LÀUE 7
tha) ; am^ itmelUf celui cpia ter-r
mine un appendice composé de deui^
ou de plusieurs lamés réunies (ex.
Sauterelle) i eomiiile lameUée^ celle
h la surface de laquelle ou aperçois
des lao^elles transverses » écartées les
unes des autres.
LAMELLES^ adj. et s. 91. pi. y
Lamellata* Nom donné par LatreiUe
À une famille de l'ordre des Peltoco-
cblidcs cyclobrancbes ^ comprenant
ceux dont la eoauille se compose de
plusieurs pièces aisposées.eo une rati«
gée longitudinale.
LAMELLEDXy adject., faine/fo/u/;
Se dit de la cassure d'un minéiral ^
lorsqu'elle présente unesurface plane
et lisse; d'une eoquiUe biyàk^ej quand
sa surface bffre des sillons qm ^ au
lien d'être obtus et élargis à la base ^
sont relevés en lames plus on moîng
aiaceS) plus ou moins saillantes >
^ US ou moins nombreuses (ex. Car*
dium lamêlhium\\ de Vepertah
4'uûe coquille ttnifaliêe , lorsqile ses
élémeiis te aisposent en forme do
stries concentriques à un sommiçt
presque margtmd ( ex. Buedna).
LAMELLlERANCœ» 9 adj. et. $V
Îl. pi. 9 LamellUranehii , LamMi^
ranchUUa {lametta > lamelle» fe)iy^
SUR, branchies). Nom dDUie pat
lainville k un ordre dé là classe def
Âfeépfcalnphiyes ^ eomptenant ceux
qui ont las omUeU^eu grandes la^
IlifH demi-binra^ires^ disposées éymë^
trifueùlenif an nombre de deutt
pliîras t de fllaupi» coté dû corps.
V MM3BUM:emmy mM. et t.: mi
pL 9 Lamellicornes ( umeUa, lamelle^
çùrma 9 -cAtm^yi Hbm dcMué pafr Gu-
yiarii La^toatk; LaStciUè ^ Dukért 1
al Eioh!wald U -um fiuniUe de Tordre
des GolâOptèBtSf eempeensnil cèuit
d6 ifet ioaeetetf <piioa« les anterioes
termitiéet parnaesBatse lameUée osi
ffluiUttée.
~ liAJMELUFÂBB^ adj« i lameOife^
nu. {ImmtitflnmUk/firo^ psrter}}
8 LAME
qui porte deii lamelles t comme le
clintuUhe de certaines Synasthérëes ,
la gorge de la corolle de quelques
plantée (ex. Nerium Oiearider)^ la
coquille de la f^enerupa lamettifera.
LAliEfXIFÈIIES^ adject. et s. m.
pi., LameUifera, Lamellosa. Nom
donné par Lamarck, Lamouroux,
Schweigger, Latreille et Ëîchwald à
une section de Pordre des Polypiers
Îrtcrre^x , comprenant cenx qui of-
rent des étoiles lamellenses ou des
sillons ondes et garnis de lamea.
LAllELLIFOIUME,adj. , lamelli^
Jormisj iameiiajbrmis ; plâttcben"
ariigy pUiltckenformig (alL) ( &-
mella, liimelle, /orm£t , forme). Se
dît , en minéralogie , d'an cristal qui
s'est aplati en forme de lame n'of«^
frant que de petites dimensions (ex.
MUià), On donne aussi cette épithète,
dans les Sjnantkérécà , aux collée^
îeursj quand ils sont en forme de
petites lames (ex. Gundelià)*
LAAiELUOÈIUB, adj. , lameUiger^
UuneUigertu ( lameUa , lamelle , are-
ro j porter ) ; qui porte des lamelles.
1/jirdea lamelligera a la tige de cha-
que plume terminée par une étroite
lame cornée qui dépasse les barbes.
La Nerds lametUgera a les drres
tentaculaîres de ses appendices corn-
primés et foliacés.
LAMELLIPàDES 9 adj. et s. m. pi. ,
LameUipedes ( làmella^ lamelle, pes^
pied ). Kom donné par Lamarck à
une section de l'ordre des Gonchi-
f ères dimjaires , comprenant ceilx de
ces mollusques qui ont le pied aplati
çt lamelUforme.
I.All£LLai09TRES ^ adj. et s. m.
pi. , LameUirostres ( lamella , lame ,
rosirum , bec). Nom donné par Cu-
vier y Latreille et Lesson à une fa-
mille de Tordre des Oiseaux plmi-
pèdes 9 comprenant ceux dont le beç
a les bords gnrnîs de lamelles ou de
dents nombreuses et rangées réguliè-
rement. f^o/e^LiMMMÀs^»omsmi».
LAMI
LAHELLOHSGHUTEIJt ^ adj. , la*
mello-schUtosus. Se dit de la structure
des minéraux , quand ceux-ci sont
fissiles par plaques, c'est-è-dire ré-
sultent de l accumulation d'une mul-
titude de petites lamelles qui ont été
déposées à plat , soit seules, soit en
même temps que des matières terreu-
ses , sableuses , cristallines même ,
de diverses sortes. Ex. Schiste argl^
leux.
LAHEUiCftdBENTÉSyadj., £a-
mellosodentaii {lamellosus^ lamel-
leux, i/en^^ deot). Nom donné par
lUiger , Charles Bonaparte et Eich-
'wald à une famille de l'ordre des Oi-
seaux palmipèdes, qui répond aux La-
mellîrostres de Guvier, aux Serriros-
tres ou Prionoramphes de Duméril f
aux Dermarhynques de Vieillot et
Ranzani , aux Anserides de Goldfuss,
aux Gol jmbiens ailés de Blaînville ,
et qui comprend des oiseaux dont le
bec est garni de petites lames sur le
bord.
LAMAIRKflj adj. et s. m. pi., La*
miaria. Nom donné par Guvier , La-
treille et Eichwald ii une tribu de la
famille des Coléoptères longîcomes 9
qui a pour type le genre Linia.
LAMINAIRE, adj . , lamtnarU ( /«-
mina , lame ) . Se dit , en minéralogie,
d'un corps qui est composé de lames
parallèles plus ou moins étendues.
Ex. Chaux carbonatie laminaire.
LAMINAfilAGAES, adj. et s. f.
Îl. , Laminariaceof, Nom donné par
leicbenbach à une tribu delà famille
des Fucoïdées , qui a pour type le
genre Laminaria*
LAMINARIÉES, adj. et s. f. pi. ,
Laminarieœ. Nom donné par Agardh
à une section de l'ordre des Focoï—
dées , par Greville et Bory ^ un or-
dre ou à Une section de la famille des
Algues , ayant pour type le geinre
Laminaria,
LAMINÉ 9 adj. , laminatus {lami^
na , lame }. Su forme de lame , com-
LAMP
me les enûses de certains insectes.
Ex. Haliplus.
LAMINIPOlIllEyad)., laminifor^
mis ( lamina y lame , forma, fonne).
Se dit , en minéralogie , d'un cristal
oui est aplati en forme de lame
aont les nords sont irrëguliers. £i.
Quart laminiforme.
LAMNAIRE, adj., lamnaris; na^
geîfàrmig (alL) {lamina, lame).
Illiger appelle ongles lamnaires ceux
qui sont plats y larges , tronqués ou
arrondis en devant , et qui couvrent
eus ou moins la face supérieure de
phalange onguéale. Ce sont les
ongles proprement dits.
LAMAIE f s. f . , lamna; Nagel (ail.)
{ lamina, lame). Nom donné par
Illiger aux ongles proprement dits ,
ou ongles lamnaires.
XiAMNÉ, ad}. 9 lamnaius ; genageU
(ail.). Un (ioigi Uunné est , pour Illi-
ger y un doigt couvert à son extré-
mité d'un ongle proprement dit.
LAMNONÛVÉS, adj. et s. m. pi. ,
Lamnunguia (lamina j lame 9 unguis,
ongle). Nom donné par Illiger à une
famille de l'ordre des Mammifères
multongulés, comprenant ceux qui
ont des ongles lamnaires ^ comme le
Daman»
LABIPATE y 9. m. , lampas. Genre
de sels (Jiampasaure.Sahey ail.)/ qui
résultent de la combinaison de l'acide
lampique avec les bases salifiables.
IiAllPI^£ y Adj. , lampicus. Nom
donné par Daniel à un acide ( Lam^
pensàure^ ail.) qui se produit par
l'action d'un fil de platine incan-
descent placé au dessus d'une lampe
4 esprit de vin , et qui parait être une
combinaison de l'acide acétique avec
une partie des élémens de l'alcool ,
dont on ne peut le séparer.
JUUIPOCABPE, adj., lampocar-
pus (^ofiiro*^ luire, xapitèc) fruit);
qui a des fruits luisans. Ex. Juneus
lampocarpus*
IiABlrôOPSy adjccl.) lampropus
LANC 9
f^i^pk r brillant , iroi% , pied); qui a
le pied ou le stipe brillant. Ëx.
Âgaricus lampropus.
LAMPROPHYLLÉES , adj. et s. f.
ÏA.y Lan^rophrUeof ÇXoiuirpoç y bril-
ant, fu)>oyy feuille). Nom donné
par Bartling à une classe comprenant
des plantes généralement remarqua-
bles par leurs feuilles lissea et lui-
santes , comme les Caroelliacées , les
Ternstroémiacées et les'Chlénacées.
LAJm^ANÉES , adj. et s. f. pi. ,
Lampsaneœ. Nom donné par H. Gas-
sini à un. groupe de la section des
Lactucées crépidées, par Lessing à
une sous-tribu de la tribu des Cbico-
racées , ayant pour type le genre
Lampsana.
LABIPYRIDES , adj. et s. m. pU,
Lampyrides. Nom donné par Guyier,
Latreille et Eichwald à une tribu de
ta famille des Coléoptères serricornes^
qui a pour type le genre Lampyris.
LAJMYIUQBS , adj . €t s. f . pi. ^ £a-
myrea* Nom donné par B. Gassmi et
Reichenbach à une section de la tribu
des Garduinéc^ , qui a pour type le
genre Lam)rra..
LANCÉOLÉ , adject. , Itmceolatus ,
lanceolaris ; lanzettlich, lanzettfor'^
mig (ail.) [lancea, lance). Se dît
d'une partie quelconque qqi est étroite
et dont les bords se courbent un peu ,
de manière à produire une longue
ellipse y dont les deux extrémités sont
rétrécies en pointe , et k présenter en
quelque sorte l'apparence d'un fer de
lance, comme les anthères du (7e-
rinthe major , les bractées du Mo^
narda diaj-ma , les cot^rlédons du
f^itis vinifera , les/euilles du Zetf-
copogon lanceoUuus , du Metrosideros
lanceolata , de VIxora lanceolaria et
de VOEdmannia lancea, les pétioles
AnBambusa arundinacea , les pétales
de VHyperieum montanum , les jrpa-
tkdles du Dactylis glomerata, les
spathelUdes duBromus inermis, les
simules du Podaliria austraUsj les
lo LANG
iùlei dd qoelque» NoeiHftt le éoréekt
de la plap«rt des Brenies ^ la nageoire
caudale du Gobius lanceolaius , le
coffjs dtt Derostoma tanceokuum,
hANCtOhàs^ adjr^t 8. m. pi.,
JLanceolata» Nom dooné parLatreiUë
à uqe famille de Poisieps ootmaux
apodes , cemprenaDt ceux qui ont le
corps lanoédlé*
liAKCIFÉRE , adject. , lancifoms
(^îaneea, lance, ferù, porter). Le
Phaneus lancifer est ainsi nommé
parce qu'il porte sur la tête une
longue eome simple et anguleuse^
I.ANCIPOUÉ, fidJM lancifoUuSj
iancciefoUus; lanztttbiattrig (ail.)
( hmcea , lance , foUum ^ feuille ) ; qui
a les feuilles ou les divisions dès
feuilles lanééolëes. Ex. Glfcin» lan~
eifolia , Sium laneifolium , Tephrà^
4ia hxncemfoUa , Pierospermum lan^
ceafoliunu
LANCIFORME , ad}. , landformit
( bmcen , knce , forma ^ forme) ; qui
a la forme d'une lance. Le Sauroce^
phabts lanci/ormis est ainsi nommé à
cause de la forme comprimée , angu-
laire et tranchaute de ses dents, qui
ressemblent un peu à tin fer de lance
très*-raccourci.
LANDE ^ s. f. , sabidetum, eriee*
lum; x^ptfoç ; Heidei^\.)\ heith (angl.).
Tcrraîo , généralement pilât , dont le
aol «menacé et cofovert de flaques
d'eau stagnante, ne laisse régéter
aucune plante , ou ne produit que des
végétaux grêles et rabougrb. L^s
steppes de l'Asie sont des espèces de
landes.
LANGtJE, s. f. , linguà; 7>âffor«,
jkSatroi.; Zunge (alL); tongite (an^h);
lingua (it.). Organe charnu, ^mé^
trique et le plus souvent mobile , qui
est placé dans la bopcbe de tous les^
animaux vertébrés. Straus donne ce
nom à une petite masse cbamue et
mobile qui se trouve dans l'intérieur
de la bouche des insectes , sur le nn—
lieu ds méntoft j ek qoi est
LANI
q«atre lobes. Qnelquas mleait) Ckt*
vier et Fabricius entr'autres , l'ap-
pliquent aussi à la trompe spirale des
Lépidoptères, que d'autres otit ap»
pelée spirilangue.
LAIveUETTE , subst. l. , iigula.
yÏMffadpwf} Zângekken (ail.). On
appelle ainsi : i^ en botanique 4 la
liffule ( collarè^ Ridiard ; Btatthâut^
cA^n(aI].)| Unguetta, striscia (it.)
ou l'appendtte membraneux qui cou-
ronne la gatne des feuilles , dans les
Graminées ; dVprès Jacqnin , les ap-
pendices ( ^ccn^e , ail.) qui partent
du bas du capuchon des Stapelia ^ al-
ternent avec les itomes, et sont ételés
sur la corolle ; l'appendice long et
étroit {fiandblûmchen , ail.) qaepr<l-
duit le tube des corolles de cerlarnés
Sjnanthérées, en ee prolongeant d'um
teul côté; ^ en xoologîe, d'après
Straus , la seconde dès deux piècei de
la lèvre des insectes, qui est jikfcée
au devant du menton , dont elle pa*
ratt être le prolongement.
LANGOUBtlNEi, adj. et s. f. pi. ,
Paéinurinlj Langoustini.Hom dcnmé
par Latreille è une tribu de la famîHè
des Crustacés décapodes itiacroures,
^ui a pour tjpe le genre Langmute.
LANUDÉS, adj. et si m. pi. , Ld-
niadœ^ LaniL Nom sous lequel Yi*
gors désigne une tribu de la famille
des Dentirostre», Goldfuss ètLesson
une fhmille de l'ordre des Passereaux,
ayant pour type le genre LamW.
hàNlANÈAj adj. et s. m. pi. , La^
niana, -Nom donné pitr Swainson è tm
groupe de la tribu dés Laniadés, qui
renferme le genre Lardus.
LANIÊBE , s. f. Candolle propose
de donner ee nom, exprimant trè»-
bien leur nature , aux lobes des feuilles
des Palmiers, qui, en efFet, avant
ou -après l'épanouissement, se dé-
chirent naturellement jusqu'à une
plus ou moins grande profondeur,
par les progrès de l'âge.
JUAMmÈKB , ^j hmiferusf ^o->
LAPI
ffifùc (lana , laine, yêro ^ perUr)} qui
est chargé de villosités semblables à
de la laine. Ex* Mamillaria iamgerd.
LANIFLOREy adject. ^ lani^rm
ilanMf laine I ^o/, fleur) ; qui a les
«ure laineuses, comme les décpu-
pures du limbe de la eoroUe de l'Às^
clepias iant/lora le sont à leur £âté
interne.
LANIGÈRE , adj. y laniger , lani^
gerus {lana y laine, gsro^ porter);
qui porte uu duvet ou un poil épais,
comparable à de la laine i copime les
feuilles de Y Anacampserùs lanigera
et de VAlfssum lanigerum , les /e->
gumes du Crtisus lanigerus , les rtf-
meàux du Leptospermum lanigerum^
le cor/i/ du Culex laniger* Le if oa*-
gurus ianîger et la Didelphis lani'^
géra a le pelage laineux , de même
Ïue le Criceius laniger, qui est le
'binchilla des fourreun.
liANIFÉDB, adj. » lanipes {lana,
laine t /i«i| pi^); qui a les pieds
velus f couverts de poils fins , longs
et serrés. Ex» TrûhopoJa lanipes*
LANITENTBE, adj. , lanù^eniris
{lana, laine, venter^ ventre)} qui
a le ventre laineux. £x« Empis la^
nwenirit.
LANUGICOIilliE, adj., lanugkùr^
nis {lanugo, duvet, cornu, wtne);
qui a les antennes laudgioeuses. £<•
X)rniladês lamigicomis»
hkNVQmBVX^ adject.) Uuukgino^
sus; xy^^} lèoirf (angU)} fetr^
woUig (ail.); qui a l'apparence de
la laine, qui est couvert 4® poils
ajant Taspect de la laioe. Ex. Cistus
lanuginosus , Berzelia lanuglnosa ,
Pkifydrwn ùmuginosum.
liANULKUX^ adj. , lanuksus {la-
na, laine). Le Betula lanulosa est
ainsi appelé à cause de ses feuilles
velues.
LAF^IODE , adj.) lapîciius {iapU,
pierre, eœdo, traacber). La f^ene*
rupa lapicàla est aiosi nommée parce
qu'alla s'éteUit duM las iatarstioai
LAPL 1 f
daa roches madrépdriquesi et qu'o»
a supposé qu'elle creusait les reiraitaa
habitées par elle ; la f^nusina lapi"
cida , parce qu'dU trouve cette e^
quille^ à l'état fossile, dansttu calcaire
compact d'eau douce»
LAPIDAIRBy adjedt.) lapidarim
{ lapis, pierre). Le Bondnts lapida^
riiis est ainsi appelé parca qu'il fait
UM nid entre lies |^ierres«
LAnOEWERTf adj. , tapiJeseens,
lapideus ; steinharl (ail.) {lapis,
pierre) } qtli a la dureté de la pierre.
Polypier iaoidescenii Ex. Diekùta*
maria lapiaescensh
LAPQlICCMiE» adjett. t lapidicéUu
{lapis, pierre ) co/o« habiter )< Lii
Cluèiêtta lapidicola doit ee iiom à éb
qu'elle ceiistruil sa deflaenre sous des
pierres.
LAPIDIFICATIdll^ a. fM Ixtpldifi''
4saiiof àlroXiO•a^) StêiherMettgttng
(allé). GoUversion en pierre.
IiAPlDIFIQDB, ad).^ lapiiificui, l4-
pïdescendo aptus {lapis , piei^re 4 fio^
è\H fait). Autrefois on aomettait un
sttCj une mûtièré lapidi/lqme, pour ex-
pliquer la formation dés pierres. Oh
pourrait donner ee nom aux eaux efaar*
gces de sels peu solubles, qu'elles abau*
ddnpent ai .4:men t à la stirtaeé deft edrps
qu'on y plonge^ de maitiére à couvrir
oeox-rei d'une croûte pierreusCi
I« APIUfiCH 9 adject. 9 hpUlosus
{lapillus^ petit caillou). Se dit d'un
fruit dans la duur ou la (lulpe diiquel
on trouve des concrétions, souvent
irés-dures , que le vulgaire appelle
des pierres 1 et qui ^ larsqu'èlleâ soiit
abondantes ^ valent à 06 trait le «oih
de carrièrûi «
IiAPILLIFdiiaiE , adject. , hfilli^
formis{lapUlus^ petit caillou ^^rmf,
fbrmc ) ; qui a la fornte de pietites
pierres , qui <*st en petiU grains. Ex*
Pumite lapilliforifte.
LAPLAGÉ£8, adject. at s. f. pL,
LapUceœ. Nom donné par Candolla
aune tribo de la fanilk desTeru^
la LÂRM
ttroémiacées ^ qui a pour type legcnre
Laplaeeeu .
• LAFLYSI^S^ adject. e\ s. f. pi. ,
Lapfysiœ, Nom donné par Lamarck à
une famHlede Mollusques Gastéro-
podes Hydrobranches , qui a pour
type le genre Laplysia.
LAPPAGÉ, aaj. , fappaceus ; qui
est courbé en pointe d'barae^on à l'ex-
trémité , comme les bractées de Tin-
volncre de VÂrctium Lappa; ou qui
est garni de pointes bameçonnées ,
comme le péricarpe du Myosotis lap»
pula et du Tourretia lappacta* Voy^
GlO€HIDÉ.
LAnPAGINÉES^ adj. et s. f. pi.,
LappaginecR. Nom donné par Link
à une tribu de la famille dea Grami-
nées , qui a pour t^pe le genre Zap-
pago.
LAADIZABALÉES, adj . et s. f . pi. ,
Lardizabalœ* Nom donné par Can-
.doUe â une tribu de la famille des
Ménispermées., qui a pour type le
genre Lardizabala,
LABIDÉS, adj. et s. m. pi. , Let-
rida. Nom donné par Vigors à une
famille de Tordre des oiseaux pal-
mipèdes , qui a pour type le genre
Larus,
LABlfAIRE, adj. , lacrymœfor^
mis. Mirbel donne celte épitbète aux
graines qui , orbiculaires à la base ,
se rétrécissent insensiblement , et se
terminent en une pointe alcmgée , de
manière qu'elles ressemblent à une
larme. Ex. Pjrus*
LABAfE, s. f. , letcryma; Tkràne
(ail.). Trinius appelle ainsi un fruit
formé par des semences enfermées
dans une enveloppe générale qui s*est
endurcie et a pris là consistance de la
pierre. Ex. Coix lacrjrma.
LARMIEB , s. m. ^ Jbssa s. sut»
cusiacrymalis; Tkrànen'Grube(ii\\,);
eyef^eins (angl.). On appelle ainsi des
sacs membraneux , à parois garnies
de follicules , sécrétant une humeur
épaisse , onctueuse et noirâtre , qui
LARY
sont sîtnés dans une fosse sous-orbî-
taire de l*os maxillaire , s'ouvrent
dehors par une fente longitudinale de
la peau , et ne s'observent que dans
certaines espèces de cerb (ex* Cervus
Jtlces) et aantilopes (ex. Aniilope
Saiga ). On donne aussi le nom de
larmiers à de petits enfoncemens qui
se remarquent dans l'angle interne aes
yeux du cheval.
LARRADiES , adject. et s. m. pi. ,
Larradœ, Nom donné par Leach à
une famille d'insectes HyménoptèreSy
qui a pour type le^ genre Larra.
LARRATES9 adject. et s. m. pi. ,
Larratie, Nom sous lequel Latreitle
désigne une tribu de la famille des
Hyménoptères Porte- Aiguillons fouis-
seurs, ayant pour type le genre Larra.
LARVE 9 s. f., lan^a; vu^fn. Premier
état des insectes^ celui dans lequel ils se
trouvent après lebr sortie de l'œuf ,
parce qu'à cette époque leur forme
est pour ainsi dire déguisée ou mas-
quée. On donne quelquefois le même
nom , par analogie , aux reptiles ba-
traciens qui sont ehcore dans la pre-
mière période de leur existence , ou
à l'état de têtard. P^ojez ce mot.
LARVIGOLE , adject., larvicolus
{tarifa, larve» colo, habiter); qui
vit dans le corps des larves , comme
la larve du Phryxe larvicola*
LARYIFORME , adj. ; lannformis
( lari'a, larve , forma , forme ) ; qui
ressemble h une larve d'insecte ( ex.
Cr)'ptoplax iar(fiformis)j par la forme
générale de son corps.
LÀRYIPARE9 adject. , larpiparus
( larpa, larve , paro , engendrer). Se
dit des insectes qui pondent non des
œufs , mais des larves. Ex. Mùsca ,
jéphis.
LARYNGOSTOMES, adj. et s. m.
pi., Laryngostomata ( ^pvyÇ, la-
rynx, ordfAJc, bouche). Nom donné
par Latreillc à un type d'animaux
articulés , comprenant ceux qui ,
comme les Néréidées y ont une bouche
LASI
qui consUte uniquement en nne
trompe rétractile formée par I'ocsq-
pLoge.
LARYNX 9 8. m. , larynx ; HpMyli ;
Luftr'ôhrenkopf (ail.) ; iarince (it.).
Appareil producteur de la voix , chez
les mammifères et les oiseaux.
LASIANTHE , adject. , lasianihus
Cidatoç , velu 9 Si^tBoç, fleur) ; qui a
des fleurs velues , comine sont les
calices du Gordonia lasianthus , du
Capparis lasianthaei de l'Hélianthe^
mum lasianthum.
LASIOG AEP£ 9 adj . , Uuioearpus^
(Hatoç I velu 9 xapiros , fruit) ; qui
a des fruits velus. Ex. Tauscheria
lasîocarpa ,^ Rubus lasioearpus, 4^0-
lanum tasiocarpum,
LASIOۃP0ALE , adj. , losioce^
phalus (Xdéaioc, velu y'xifoXq, tête) ;
qui a les fleurs disposées en oapitules
velus. Ex. Trifblium lasiocepnàlum*
LASIOGLOTTE , adj. ylasioglotlU
( >aaioc , velu , 7>ôi»TTa , langue) ; qui
porte des légumes velus. Ex. Aslra^
galus lasioglottis,
LASIOPE 9 adj • ,. lasippus ( iLbRrcoç,"
velu , TTovc 9 pied ) ; quf a le pied
ou le stip» velu. Ex. Peziza la^
siopus.
LASIOPÉTALÉES 9 adject. et s. f.
pi. 9 LasiopetaUœ. Nom donné par
Gay, CandoUe et Kunth à une tribu
de la famille des Bjttnériacées, qui a
pour tjpe le genre Lajiopêtahim,
LASIOPTÊliE) adj., lasiopterus
( lifftoç y velu , nripov , aile ) ; qui
a les ailes velues. Ex. Vesp&riUio
lasiopterus» '
LASIOSPERHE^ adj. , lasiosper-^
mus {\'x^iti^ 9 velu) airipp^ , graine);
qui a dès fruits velus. Ex. J'tcroce"
phalus lasiospermus.
LASIOSTACHinÊ^adj. , lasiosta--
clifs ( Xi^co; , velu , tnàyy^ , épi ) ;
qui a les fleurs disposées en épis velus.
Ex. Pedicuiaris (asioslachj-s,
ijISlPÈDE, adj. y lasipes ( Xi-
LATÊ
i3
orioc i velu , pes , pied) ; qui à les
pattes velues. Ex. Asiîus lasipes.
LASIUEE, adj. ^ lasiurus ( Xa9to«,
velu , oOpà , queue ) ; qui a la queue
(ex. F'espertilio lasiurus ) ou les pé-
doncules ( ex. ViUarsia lasiurus )
velus.
liATENT^ adj. , îaUns } veràor^
gen (ail.) ( lateo , être caiché) ^qnî
estcaclié,i)n appelle calorique latent
celui qui, étant combiné intimement
avec la substance des corps , disparait
à nos sens et n'agit plus sur le ther-
momètre. Turpin appelle embryons
latens^ dans les plantes^ des corps
reproducteurs qqi ne se développent
que par des causes inattendues , et
donnent liieu aux bourgeons adven-
tifs ; ces embryons , visibles dans les
végétaux simples , qui ne possèdent
ps d'antre mode de reproduction ,
invisibles y. quoique existâns , dans
ceux qui ont des nœuds vitaux et
des sexes , sont nus , épars. et nichés '
dans toutes lés parties du tissu cel-
lulaire vivant de la plante ; fertiles
sans fécondation , ils peuvent ïe
développer en un scion , une épine
ou une fleur.
LATÉRAL ^ adj. , lateralis ; sei^
tenstandig (M.) {latusy côté). Se
dit : 1^ en botanique , d'une partie
qui est située sur le côté d'nneautre ;
anthère latérale , celle qui est atta-
cCée d'un seul côté du filet (ex. Canna
ùuUca ) ; cotylédon latéral^ celui qui
ne tient qu'à un seul côté dublastè-
me (ex. Graminées); embryon laté"
ra/y. celui qui est rejeté tout d'un
côte de la graine ( ex. Polygonwn
scandens) ; nerçfures latérales , celles
qui partent des nervures longitudi-
nales do& feuilles , pour se diriger
vers les bords; ra^/ica/!ffia/^ra/«9 celle
qui est tournée vers.un point péri-
sphérique autre que la base ou le 80m«
met de la graitie (ex. Commelina ) ;
stigmate latéral , celui qui est placé
sur le côté dustjle ou dc.rovaire (ex*
i4 LATÉ
ytriewM glêMHêmêa) l' âtipulés laté^
ralêê , cQUet qui sont placées sor la
tige des deux 6Àt& de la base du pé-
tiole (ex. DiHa) ; style iaiéral, <^lai
qui est hofi de la direetioD de l'axe
vertieal de l*ovairo (ex. Dapkne).
H^ En zoologie ; d'une partie qui est
plaoée sur le o5lé y oomme Votwerfure
de la coquille du BuKmus laéerûKs ,
9a las «Mil# de la charnière d*une
«•quille bivalve 9 quand elles sont
filaeéos le long de la lunule eu "du
coftelet et suivent la direetion du
bord* Se dit aussi d'un insee^e dont
k eenelet diffère des autres parties
dneorps par sa eolemtion (ex. Ca*
retkra laêertâiê ).
LATÉRAI^S^adK |t s. f. pi., La-
' ierales. Nom donne^par Blajnvitle à
une famille de l'ordre des coquilles
inultivalves ^ con^prenant ccllci dont
les valves sont appliquées lalérqle-
ment et libres,
XiiTÉaiFLOlUS, adj. , laieriflonu
seUenfflfUhig (»\U){i4Hus^ coté ^JIos,
^eur ) i qui a les fleurs latérales. Ëx.
. yi^iaiannia lateriflora^ Choretrum
lateriflorwn,
I^ATÉlWQI^li > ad]., hUerifilùts
iiatns, eàlé^folium « feuille )• Mir-
bel donne eeite épithèle aux fleurs
qui paissent k ooié de .feuilles non
epposéea. Ex^ Jlropa phjrsaloides.
IiATÈ1IIfiilADB8/a^j.et s. m. et f.
pi. , Laterigradœ ( iatus , côté , gra^
dior^ marcher). Nom donné par Ro^
bineau-Desvoid^r aux Crustacés Dé-
capodes Bracbiures^ par Latreille à
tine tribu de la famille des Aranétdes,
comprenant des animaux qui mar-
chent aussi bieu de côté qu'en avaut
et on arrière.
LATÉBINER^^ > aJj»% lateriner-'
ffus; seitenneryigj seitenrîppig (alL)
( lauis , côté, nerfusy nerf). Se dit des
feuilles dont les nervures partent de
ia médiane, et se dirigent soit hori-
LATl
Mrft ohlSquement vers le sommet (ex.
Amomum Zerumbet).
LATÉRISÈTES, adject. et s. f.
pl.^ Lateriselœ {iatus, côté, seta^
soie). Mom donné par Duménl à
une famille de l'ordre des Diptères ,
comprenant ceux qui ont un poil
isolé sur le côté des autennes. f^oyes
Ché'toloxes.
LAI^X, s. m., htex; Flûssig^
kelt (b11.)« Ce nom est douné par
Bernhardi au Uquide qui humecte le
stigmate dçs plaples , par Schullz aa
suc laiteux des végétaux lactescens ,
Gr quelques botanistes au mucus gé—
vineux qui renferme les corpuscu-
les reproducteurs de certains cham-
pignons ^ par exemple du Phallus
imfUidêciu.
LATIBAABE, adj. , iattbarbmnu
(/(CtfiiJ,lar«e,W^tf, barbe); qui a
une barbe large, comme celle du Cer-
eopithecuS laùbarhatus , qui est éten-
' due latéralement en forme d'ailes.
LATIGAPITÉ, adj.S laOcûpifoims
( Iatus , large j caput , tète ) ; qui a une
large tête. Bx. rfatrix laiieapitatus^
LAÏIGAVDE , adj. , laùeaudatus
{kuusj large, cauda^ queue); %fai
a une large queue. Ex. Birgus lati'^
couda , Molnssus laticaudatus,
LATICIFÂRE , adj. , Imtkiferus
( latex , latex , fero , porter ). Epi—
ihètc donnée par Sohollx aux vais-
seaux qui contiennent et charrient le
suc laiieux des plantes lactcaoentes.
LATICOLLE9 9idy^ taiicoilis {la--
iusy large , coUum, col); qui a le col
ou le corselet large. Ex. Bruckus la^
iicoUis»
LATIGOItNE, adj. , laticorms (Ai-
tus , large , cornu , corne ) ; qui a les
antennes larges. Ex. Musca laiicw^
fiis , Phyllosoma Uuicorne,
LATICOSTÉ , adject., lalîcostaias
{lotus ^ l»rge, Costa ^ côtcj; qui est
marqué de larges côtes. Ex« Pectet^
ioticos lotus,
LATiD£NTé , ad j . ^ icttidetis {h tus.
LAÎt
Uffgûf dttù, dent); qui « des dents
larges. Les dents molaires da Masie»
don iaiideAs sont trâs-krges.
LATIFIXmB, «dj. , iatijiorus (fa-
Uis, krgEy^j, fleqr); qui a des
fleurs amples. Ex. Ipomœa iatijfora.
• LATtrOUÉ , iijecï, , ' Idtifolius ;
hnîtbidttrig (ail.) (^làtus^ large •
foHttmy feuille); qm a des' feuilles
larges. Ex. Lonchocarpiu taùfolius ,
H^eûsia Uai/oiia | Brachjrsema hti-
foimm,
LATILABRE , adj* , hiUaèris (Ask
hUf large, U^rum^ Ijabr^); qni a
un labre large. Ex. Clausilia latih"*
LATOfANE y adj. y jatànanus ( I0-
lit^y large, jR^ifcf, laaiii ). 8e -dit
d'un cmstacé qui a les mains ou les
serres largts.
LATIPÉDE^ adj. , htipes (lattis ,
large 9 pes , pied). Se dit d'un insecte
qui a les pattes élargies , comme tes
cuisses postérieures de là Musca la'-^
tipes et du Scarabœus lalipes.
LATiPEBINB, adj. , tatipemus {ta*
tus j Urge, penruif aî!e, plume);
2 ai a les ailes larges (ex, Trypeta
itipennif) , ou des plumes élargies ,
comme ïH)rmsmjra latipennis ^ doat
trois ou (|tt8tre des grandes pennes de
l'aile ont le tuyau dilaté, aplati et
courbé vers son milieu. Les élytreS
du Mahhùuu latifennis sont plus
larges que le corselet.
LAXIPimi^^ad). , Uaipinnus- (lo-
tus , large , pinna , nageoire ). L»
MoUiaîsia lattpùuui est ainsi appelée
à caisse de la largeur de sa nageoire
candflile et de ses pectorales:
LAXmàia, adj. , Intirematus (la^
tus, large, rema^ rame); qui a les
pattes aplaûes en larges rames , oom-
me les crustacés des^ genres Popiunus
t^McUuia.
lAxmÈmB»^ ad)., et s» m. pl«,
Latiremcui. Nom donné par Laeépièdo
i uneseeiiMde lu aki^ des Oiseaux |
LAUR
tS
eomprenant èeux qui ont les doigts
néunis par une large membrane.
LATIROSTRE, adj. , Uoirosiris
(latus , large , rostrum, bec ); qui a
le bec large. Ex. Jntkrièus latiros»
tris, Teiiina htlirostra.
LATIRMABS) adj. et s. m. pi. ,
Latirostr.es, '^om donné par Latreîlte,
Blainville, Duméril, Ficjnus et Ga*
vas à une fiimille de l'ordre d^
Grin^lpeurs, par Vieillot et RanÉani
à une famille de celui des Ëchassiers^
eomprenant des oiseaux qui ont le
bec large et peu élevé.
LAnSEFTÉ^adj. , htisepius(h^
tus y large , sepium , cloison ). Épi-
tfaéte donnée parOeindolle niulc Crue!-
lières qui oi^t la cloison large et ovale,
avec les valves courtes j planes ou
ooneaves , s'onvrant longtlndinale—
ment. Ex. Lunarift,
liATffiDJQCÉ y adj. , htisiliqttus ^
hltisiliquosus; qui a des sîliques larges.
Ex. Galaxialatisiliqua^ PoireêialatU
siHquosa , PUuutrrum tatiîili^uum,
LATITVDE , 9. f . , latiiudo ; Brtiite
(ail.). Hauteur du p6le, ou arc dut
méridien compris entre l'équi^tenr et
le zénith ; distance d*un point de
la Terre à l'équatcur, comptée sur le
méridien. On distingue la latitude
en australe et horéah^ suivant qu'on
la mesure sur rbémîsphère méri*
dional on septentrional.
LATaONOlS'AmE, adj.^bfrun^
culariUs ( htruncularia , damier )•
LeFragiiaria latruncularia doit ce
nom à ce que ses articulations sont
marnuées , sur le miKeu , d'un point
carre , qui se détache après la leçon-
dation , en sorte que le tout ressem-
ble un peu à un damicn
LATU9GVLE y sûbst. f. , îatuscula
( latus , côté ) . Nom donné par Hofl*- ,
mann aux faces latérales par lesquel-
les se réunissent les deux péricarpes
qui forment le fruit des Orobeili-*
feres.
LAVRINE^ s, f. , laurina, Bomis^
i6
LAXI
tre Appelle ainâi une substance cristal-
line particulière , qu'ail a trouvée dans
les baies du laurier.
I^URÉBSy adj. et s. f. pi. , Lau-
reœ. Nom sous lequel Reichenbacb
désigne une section de la famille des
Laurinées ^ qui renferme le genre
Lawus.
LAURINÉES , adject. et s. f . pi. ,
Laurineœ , LaurL Famille de plantes,
ainsi nommée par Yei^tenât, qui a
pourtjpe le genre Laurus.
liAUVINE. f^cjèZ AVALANCHK.
LATAN6E. ^o/ez Avalahchb.
LATATÉRÉËS , adj. et s. f. pi. ,
LafoUreœ, Nom djonné par Jleicnen-
bach à une section de la famille .des
Malvacéesy qui' a pour tjpe le genre
Layatera,
LAVE , s. f. , lai^a ( derall. laufen,
couler). Nom générique de toutes les
substances minérales qui, ayant été
fondues par Taction des feux volca-
niques, sont sorties de la terre , et
se sont répandues à sa surface , sous
la forme de courans embrasés.
LAVEUR j adj. , lotor. Le Proéyon
lotor est ainsi appelé , parce qu'on a
prétendu , ce qui est faux , qu'il avait
l'babitude de détremper ses alimens
dans Teau avant de les manger.
LAVIQUEy adj. 9 iat^icus {lapa^
lave )• Nqm donné par Broogniart à
un groupe de terrains volcaniques ,
comprenant ceux qui sont le résultat
d'une liquéfaction par Faction du
feu. ..
LATOISIÉRÉES, adj. et s. f. pi. ,
iMçoisierea, Nom donné par Can-
dolle à une secliou de la famille des
Mélastomacées , qui a - pour type le
genre Lavoisieta*
LAXIGOSTÉ, adject. , laxicostatus
{laxuSf lâcbe, costa^ côte); qui est
garni de côtes écartées. Ex. Ammo»
nites laxicosta,
LAMFLORE , adject. , laxi/forui
{îaxusy lâche, flqs ^ fleur); qui a
les fleurs écartées les unes des autres»
LÉGU
Ex* Lupinus laxiflorus^ Ddba laxi*
flora j Delphinùan laxiflonan.
LAXIFOLIJÉ, adject., laxi/oiùu
( laxus , lâc)ie jfolium , feuille ) ; qui
a les feuilles éôirtées. Ex. Dicranam
îaxifyUum,
LÉGANORÉES 9 adj. et a. f . pi. ,
Lecanorea, Tribu de la famille des
Lichens , qui a poiir type le genre
Leçanora,
LéClDÉAGÉES 9 ad}: et s. f. pi.,
Leçideticeœ. Nom donné parReîcnen-
bacb à une section de k fÎBimiile des
Lichens, qui a-pour type le ^vitc Le*
•cidea.
LÉGDOÉES , adj. et s. f. pi. , Le-
cidéœ. Tribu de 1 ordre des Xiicbens
gastérothalames , qni a pour type le
cenre Lecidea* Zenker a établi une
famille sous ce nom, maïs avec une
autrç circonscription.
LÉCIDINÉE9 , adj, et s. f. pi., Ze-
cidinœ. Nom donné par Pries à une
tribu de Lichens , qui a pour type le
genre Ltcidea,
LÉGYTHIDEES, adj. et s. f. pi. ,
L^cythideœ. Poiteau a établi sous ce
nom une famille 4e plantes, dont
Gandolle fait une tribu de celle des
Myrtacées , et qui a le genre Lecy-'-
ihis pour type.
LÉÉAGÉ£»9adj. et s. f. pi., Leea-
etœ. Tribu de la famille des Ampé-
lidées , que Gandolle a établie , -et qui
a pour type le genre Leea.
LÉOfOMNAIRE 9 adject Huber a
^nné cette épithète aux espètes de
fourmis qui , conraie la Sanguine,
vivent de rapine , et se réunissent en
légions pour aller attaquer les espèces
qu'elles se proposent de. dépouiller
et d'asservir.
LÉGNOTIDÉES, adj. et s. f. pl. ,
Legnotideof. Nom donné par Bartling
à une tribu de lu famille des Rhizo«-
phorécs , qui a ppur type le genre
Legnoiis* ^
LÉGUME. Foyez GotJssB.
LÉIO
LÉmiINAIRE , adj., lêgwninaris
(legumen^ lé^me). L-^G. Richard
donnait cette épithète à la déhiscenoe
des périciirpes , quand elle se fait par.
une suture marginale*
LÉGUMINE, s* f., Itgumina [le^
fumen , légume). Nom donné por.
rnconnot à la matière végéto-opi-
male que Einhof a extraite des légu-
mes V et qui paraît ^tre intermédiaire
entre le gluten et Talbumine végétale,
LÉGIMIlVEimBS, ad}, et s. f. pi.,
Leguminosœ ( legumen , légume )•
Nom donné par Royen, Ouyart et
Agardh ^ une classe, par Jossiéu et
tous les botanistes à une famille de
plantes , comprenant celles qui ont
pour fruit une gousse ou un legttme.
LÉ6VMINIFOBME ^ adj. , legumi-
nifùrmis ( legiunen , légume ^forma^
forme ) ; qui a la forme d'un légu-
me , comme les camares du Delplù-^
nium legaminiforme.
LÉGimiNODE , s. m., legumino^
dium; Hûisenkranz (ail.). Nom don-
né par Agardh à un fruit composé
de plusieurs légumes attachés sur une
même base • dans une même fleur. *
£z. Cœsalpinia dtgyna.
LÉIANTHÈRE, adj., leiantherus
(Xtiof , lisse , àyOqpo;, fleuri); qui a
des anthères lisses. £x« Eriodendrum
leiantherum*
LEIMONITES 9 adj. et s. m. pU,
Leimom'ies (^iipliy, pré). Nom don-
né pr Vieillot & une famille de l'or*
dre des Sylvains , comprenant des oi*
•eaut qui vivent dans les prés.
LÉIOGABPE 9 adjcct. , Uioearpus
( >iîoç, lisse, xs^irèç, fruit); qui a
des fruits lisses. Ex. Heylandia leio»
earpa, Panîcum Iciocarpum.
LÉIOGÉPBALE^ adj. , Uiocepha^
lus (^Î9c, lisse, M^pâ()L]9, tôte); qui a
la tête ou le chapeau lisse. Ex. Jiga'*,
ricus ieiocephaius,
LÉIODEBMES , adj. et s. m. pi. ,,
Leiodermata (Xtîoc, lisse, ifpfia, peau).
Nom, donné par Bory à une famille
ir.
LEMN 17.
de Tordre des Ophidiens» empr*«>
nant ceux de ces reptiles qui ont la
peau nue et sans écailles.
LÉIOPE , adj. , leîopus (Xicoc, lisse,
wovc , pied ) ; qui a le pied ou le stipe
Usse. Ex. NelaUum liapu».
LÉIOPHYIXE, 9ià\^.^leiofhyUus>
( Xcîoc , lisse , ^>i>sv , feuille) ; qui a
des feuilles lissas. Ex. NUsoÙahio^
phyUa^ Gaiiam Uiophflbtm.
LÉlOPUiE, adj. , Uiopilu$ (l^oc,
lisse , lukfi^ y chapeau) ; qui a le eha—
peiau glabre et lisse. Ex. Agarieus
leiopilus*
LÉIOHiAQUE, adj., ieioplaeun
(lito;, lisse, ivXd(, plaque); qui
forme des plaques très«-lisses , comme
le champignon appelé Conhphora Uio*
plaça,
LÉIOPOUES, adject. et s. m. ph,
Leiapoma {Idaçj lisse ^ irâfue, oper*
eu le ). Nom donné par Dumérîl à une
famille de l'ordre aes Poissons holo-
branches , comprenant ceux dont les
opercules ne portent ni épines ni
dentelures.
IJÈIOSPERIIE9 adj*, ieiospermus
(Xtio;, lisse, cnrlpput, graine); qui
a des graines lisses. Ex. SchoberiaUio*
iperma , Galùnn leiospermum.
LÉI08TAGHYË 9 adj . , teiosiactyiu
(hUi^^ lisse , ortLXJk » épi ) ; qui a les
épis lisses , c'est-à-dire les glumea
Îui les composent lisses et glabres.
Ix. Tristackyaleiostachya.
LÉIOTRIQDB 9 adject., Uiothrkus^
Oêl^y liise, e^{, cheveu). Nom
donné par Bory aux espèces d'hommea
qui ont les cheveux plats et unis.
L<lllANIÉEI^,adj. et s. f. pK, Lt^
numieœ. Nom donné par Agardh à
une tribu de la famille des Algues,
qui a pour type le genre Lemania.
IiEMiNACÉES , adj. et s. f. pi. ,
Lemnac0a. Nom donné par Rudol—
phi à une famille do plantes , qui a.
pour type le genre Lemna*,
LEMNÉEft^ adj. et s. f. pIm 2*^">*
neœ* Reichenbach désigne sous ce
SI
'
r8 LEND
Rowb fûBiiMe de planiefl <fd a le
genre Lmnha pour type.
LEMNÎSQliE 9 subtt. m.^ lemnUcm
(kijKyi^oç, ruban). On nomme ofnsT de
petits Appendices , d'eue ferme extrê-
mement vamble, cpi'on ébeervè dans
oertaînes espèces de Tsenîa ( ex • Tania
dentwidata)j snr le bord antérieur ou
postérieur des orifices laitétaux , qui
naissent x|ae1qaefois dv bord même de
rarticoiation , et dent on ne connaît
point encore l'usafe.
liélfODIPODEd^ ad}.' et s. m.p!.,
Lœmodipoda (XacfAoc, gorge, iroO;,
pîed)« Nom dlmoé par Cuvier, La-
treille et Eiebwald à nn ordre de la
elaase des Gruslacéa | comprenant
ceux dont ia télé est confondue avec
le premier segment thoraciaue , et
pdrte les quatre pieds antérieurs ,
tkL les analogues des ^piatre premieis
fîeds-mdchoires.
LÉMODIPOt^IPORlf E ) adj. , la-
madipodiformù. Épithète par laquelle
Kirbj daigne l^s larves hexapodes, k
longues antennes , qui ont le corps
alongé el snbcjlindrique , le second
segment du tronc plus long auè lés
autres , et la paire antérieure de pat>«
tes séparée des autres par un inter-
valle. JBx. Phasma.
Ii^alUBIDBSyadj. et s. m. pl.,Le-
mttridœ. Nom donné par Graj à une
famille de Tordre des Mammifères
primates , qui a pour tjpe le genre
I<É]|IIJBIENd 9 adject. et s. m. pi. ,
Lemurini , Lémures. Nom donné par
Desmarest , Tiedemann , Latreilie ,
Ficinus el Carus ù une famille de la
dnsse des Mammifères , qui a pour
tjpe le genre Lemur,
LENMGÈRE ^ adject. ^ lendigeras
{Uns, lente, geroj porter). Se dit
d*une plante (ex. Fucus lendigerus) ou
d'un polypier (ex. Serialaria kndige^
ra), qui offre à sa surface de petits tu*
bcTcûles, de petits renBemens vé»
ficoloM , odmparablea à des lente»»
LEmB6LAltIEB&9 aJÇ. et s. f.
pi. , Lentibularie(È. Nom J'une fa-
mille déplantes^ établie par L.-C. Ri*
cbard, quia pour type le genre (7/ri-
cularioy jadis appelé Leniibuldria
par Gesner et Rivimis. R. Brown
nomme cette famille UlricuUnées.
LENTlCELLE,s. f., lentlcella.la^
ticida, lens;Rindenhôckerchen{M.)
(^iensy lentille). CandoUe désigne,
sous ce nom. ,^ peignant assez bien ,
leur forme , des taches rousses et ov»
les qui se vojenl sur Técorce dea
branches des arbres , au dessous
de l'épiderme desquelles se trouve un
amas pulvérulent , et d'où , suivant
lui , sortent les racines auxquelles les
branches donnent naissance , soit na-
turellement à l'air (ex. Rhus)^ soit
quand on les plonge dans de l'eau , ou
qu'on les enfonce dans un sol humide.
Ces taches étaient appelées glandes
lenticulaires par GueUard, ei, pores
corticaux par Dupetit-Thouars.
LENTIGELL^., ^ày^Untieeliatus;
rindenhockerig j rindenwàrzig (ali.);
qui est muni de lentioellcs.
LENTICULAdœ , adj., lentîcula^
rùj lerUiculatusy rotundato^compres»
stts^^aoioiiiiji ; tmsenf(')rmig{tk\\.);len'
iicoltrre (it. ) (Jens, lentille ). Se dit ,
enminëralogie , d*un crc^/a/provenant
d'un autre cristal qui , par une suUe
des arrondissemens qu'ont subis ses'
faces, et ses arêtes , imite la forme'
d'une lentille (ex. Vhaxix carboinaiéé
lenticulaire). On donne cette épîlhèle,*
en botanique, aux 6nrtics qui sont
convexes des deux cotés , ou au moins
du côté libre, et arrondîeâ dans lent
pourtour^ comme les feuilles dû Bos^
siaa ientieularis , les glandes du Pso^
raiea glandittosUy les graines de YEr^
çutnLens ; en zoologie , aux coquilles
dont la forme se rapproche de celle
dune lentille (ex. Orbuiites lenticu^
iata , Nummulitcs leniiculus); ou aux
animtittx dont le corps présente , daoi'
ÎÉPk LÉPI t9
mû tusentkle , me ferme lentiWatre • tiHÊWOÈHlË 9 s. f* > lepiâena (kénoçy
(«X. Dipiolepis'ieniîcularéjt), tunique , xivoz , vide )• Nom donné
LENTICULE, f^ojrez LEftriCELtE. par L.-C. Richard à la glume cali-
LENTiPàREf ad j., iêntiferus / Un- wnfk\e des Graminéea, f^cyez Gltob.
sênira^end(a\\,) {Uns, lentille ,fero, liÉPiaANTHÉE» , adj. et a. f . pi./
porter ). Le Fnka iênii/kra repré^* Lepidantheùi ( Xurtc 9 ëcaille , ^oç ,
aente uae espèce àt coupe , ao fond de fleur ). Manjuis emploje ce motpour
laquelle aont placés pbtietiv récâp- désigner les i^lautes squamiflores. .
taclesca forme de leotilles» • LÉHDINÉBft) ad), et s. f. pi. ,
LENTIGÂABy Adj^t. , l&Uêgeruii Lepidinem.l^om ébnnê par Gandolle
(lensy leotiUe^-^#ro y porter) ; qui aune trîbu de la famille des Gruci*-*
porte dès lentilles , comme le Par^ fères , qui a pour tjpe le genre £e^
meUa ientigerA-, dont hs «apules piditim. -^
sont lenticulairts. IiéNMOnènS, ad], et s. m.
LÉONTOPOUE^^ «dj. , lêùn40p<H* pi. > Lepidùmtem (lincic, écaille , irri-
iiiuj ( ]lmiv , lioa, liiGc , :pîed )• Lbs p^v , aile). GhîrtfHe donnait ce nom
aux Lépidoptères, Fofez ce mot.
feuilles et les tiges velues du Fihgo
leontopodium Ixml lait «oa^ier à
t
LÉPflKMSAinr Ae» , ad), et s. f.
nne patte de lion. pi., Lepidoearyêœ. Nom donné par
LÉmf OPOOIÉIPS^ adj. et s. t. MaHtus à nne trfbn de la famille des
. f Leoniopodieœ. I^om donné par Palmiers , qui a -pour tjpe le genre
I. Cassînt à une division du groupe Lepidocarfutn, - *
des In niées gnapbalîées sériptitéas , LÉPIDOCÈRE, adj. , lepiiocerus
qui a pour tjpe le genre lAont^pa^ ( \%rà^ , écaille^ %i^ , corne) ; qui a
iùim. les antennes bérissées' de poils courts
liÊONUBE^ %à\^^lêomurus {"ïiim» , en formé de petites écailles. Ex. Toxo-
lion » ovpà , queue ). Le Hornstedtia phera Upidocera. ^
teonurus a été Appelé ainsi parce que LÉPIBOLAIBE , adj ., lepidoiaris ;
ses tiges sont longues et garnies de qui est garni d'écaillés, comme les
feuilles ciliées , d'un jaune doré , ce 'rayons du Pecten lepidoiaris,
2ue ]ps a fait comparer à la queue LÉPIBOPODE 9 adj. , lepidopus
\tfi lion. ('Xmc , écaille , itovt , pied). Un rep-
uéPABOEM , adj. et s. m. jp!ur , t1*e saurien {É^pogus Upidopus) a
L&pades , Lepadldea. Nom donné llfs jAeés remplacés extérieurement
par Blainvilie à noe fatoîlle de la par doint- petites plaques écailleuses..
olusedea Némalopodes^ par Eichtrald L'ÉPIDOPHYLLE , ^à], , lepido"^
à une fanriUe^le celle des Tfaérozoai- pfifUus (Wt;, écaille, fûXXov, feuille);
ses^ajaot^onr tjpe le genre Lepas, qui a tes feuilles en forme d'écaillés,
LÉPADIFÈRE 5 adj. , Itpadifems' on à peu près. Ex. Scepinia lepido^
fXfir&;,> coquille, yiro^ porter). La phrHa,
Gorgonia Upadifera est ainsi appelée ' lApIDOPHYLLIÂES^ adj. et s. f.
k cause -de 8^ rameaux garnis de pa- pi. , Lepidopfy-ltèœ. Nom donné par
pilles réfléchies et comme imbriquées H. Cassini à un groupe de In section
4'écailles. , des Astérées solidagînécs , qui a pour
LÉPALE , s. m. , iepalum. Bonal type le genre Lepidophjrlltim,
donne ce nom à des écailles qu'on LÉPIDOPOMES^ adj. et s. m. pi.,
Tott k là base des organes mMes, dans Lepidopoma ( UnU , écaille , ?râpa «
MHaî nei «lanles^ «t dont Tensemble* opercule). Nom donné par DumérîL
(onstittt? le lépitum» #^/s cemot. k tine fcmiille do Tordre des poissoa9
ao htn
holobranclies , comprenant ceux qui
pat les opercule» couverts d*écaîUes.
LÉPIDOPTÈRE, adj., lepidople^
rus (Wi«, écaille, vripov , aile) ; qui
a les ailes parsemées d'écaillés , comme
VElaUrùpidopUrus, dont les élytres
offrent des écailles d'un jaune doré y
appliquées sur un fond roux.
liiPIDOPTiÈRES , adj . et s. m. pi. ,
Lepldoptera, (Xtiric, écaille , irrtpov y
•île )• Nom donné par tous les natu-
ralistes depuis Linné » excepté Fabri-
cius , qui les appelle Glossaiês ^ et
Glairville , qui les nomme Lépidkh-
fières f à un ordre de la classe des
insectes, comprenant ceux qui ont
quatre ailes couvertes de petites
écailles tellement fines qu'elles res-
semblent À de la poussière.
L£PIDOPTÉROLOGI£ , s. f . , ie^
pidopteroiogîa(Xinïçj écaille, irrfpoy,
aile, ^oyoç, discours ). Traité sur les
insectes lépidoptères.
LÉPIDOPTÉROLOGIQVE ,adject,'
iepidoplerologicus ; qui a rapport à
la lepidoptérolqgie.
LÉPIDQPTÉROLOGUE , s. m. ,
lepidopterologus. Naturaliste qui se
livre spécialement à l'étude des lé«
pîdoptéres.
LÉPIDOTE, adject. , lepidotm ;
schUdrig , schuljerig (ail.) (>,wi« ,
ecaille);qui est garni d'écaillés, comme
ks feuilles de VHibbertia kpidota , ou
le corps du Tabanus Upidotus ^ dont
les écailles d'un verd doré ressortent
sur un fond noir. Le GoiupUrus le--
pidûtus et le Platjomus perlepidus
sont également charges d'écaillés,
L£PISM£,8. m. , Icplsma (Xiitw-
fw , pelure ). Candollc désigne sous
ce nom des espèces d'écaillés mem-
braneuses ou uu peu charnues , qui se
trouvent à )a base dis ovaires, d«ins
les Aquilcgia , et qui paraissent élrc
ou des élamines avortées, ou des ex-
pansions du torus.
LÉPKlilÈNEâ, adj. et s. m. pi. ,
Lepismeœ , Lepismente. Nom donne
LEPt
par CuTÎer a une famîUe de Tordre
des Thjsanoures , a jant pour type le
genre Lepisma»
liPISURE, adj. , ieptsiinu(U7àç,
ecaïUe, oOpà, queue). Le Diacope
Upiswuê a la nageoire caudale cou-
verte de petites écailles.
LÉPCmiDES, adj: et s. m. plur.,
Leporidœ. Nom donné par Graj à
une famille de Tordre des Mammifères
rongeurs , qui a pour type le genre
Lepus.
LÉPORINS) adj. et s. m. pi. , U^
porini. Sous ce nom Desmarcst et La-
treille désignent une famille de Mam-
mifères, ayant le genre £epi« pour
LÉPRABIÉE89 adj. et s. f. pi. ,
Leprarîœ. Nom donné par Pries k
une famille de l'ordre des Lichens
ooniothalames , qui a pour type le
genre Lepraria,
LÉPRÉEft, adj. et s. f. pi. , Le-
prem. Nom donné par Zenkér à une
tribu de la famille des Lichens, qui
a pour type le genre Lepra.
LÉPREUX, adject. , leprosus. Un
cbampigoon {Erîneum teprasum) est
amsi nommé parce qu'il forme de
larges croûtes compactes .
LEPTACANTHE , adj. , kptacan^
thus ( XfiffTo; , mince , ocNoevQoe, épine);
qui a des épines minces et grêles. Ex.
Rondeletùi leptacantha*
LEPTANTHE, adj. , leptanthus
(X«7w&«, mince, avOoc, fleur); qui
a de petites (leurs. Ex. LoranÛiUs
leptanthus,
LEPTIOESyadj. ets. m. pi. , Lep-
iides. Nom donné par Latreille et
Macquart à une îribu, par Wiede-
mann à une famille de Tordre des
insectes diptères, ayant pour type
le genre Leptis.
LEPTOCARPE,adi., leptocarpus
(X«ïrT6;, mince, xapTroç, fruit); qui
a diîs fruits grêles et longs. Ex.
Sesbania leptoearpa.
LEPT
LEPTOG AULE 9 adj. , leptooauiis
( ïimoç , iDÎtice ^ xsev^ô; , tige ) ; qui
a la tige gréie. Ex. Astragatiu kp^
iocauUs.
I.EPTO€ÉraLIIJE^ adj. , teptœe^
phalus ( ^irroç , milice , xif xX:^9 fête);
qui a une petite léte (ex. Trimesur-
rus iepiocephaius) , ou un petit cha-
peau ( ex. Polyporus leptocephalus )•
LÉPTOCÉPHALES ^ adj. et s. m.
pi. , Leptocephala, Nom donné jpar
4joMfu8S y Fiejaus et Carus à une
famille de l'ordre des poissons Gast^
roplérygiens , comprenant ceux de
ces animaux qiii ont la télé étroite.
LEPTODAGTYLE , adj. , lepto^
dactylus ( Xiirro; , mince , ^axTu>o( ,
^oigOy jui A les doigts longs et très-
minces. iiH.Arctomjrs leptodadj-lus.
LEPTODAGTYLES , adj, et s. m.
fl. , Leptodactjfla* Nom donné pnr
Uiger a une famille de l'ordre des
Mammifères poUicates , comprenant
ceux qui ont le doigt du milieu des
pattes de devant alongé et très-gréle*
LEPTODONTE , adject., leplodon
(>tirro;, mince, o^oC;, dent); qui
a de très-petites dents , comme celles
du péristome du TVeissia leptodon.
. LEPTOMITÉESy adj. et s. f. pi. ,
Lepiomîteœ. Nom donné par Agardh
à une famille de l'ordre des Confer-
TOidécs , par Rcicheubach à une di-
vision de la tribu des Batrachosper-
mées, ajant pour type le genre Lep*
tomitus.
XEPTOPÉl!AIiE , adj. , lepfopettt"
lus (XiTrrô; , étroit , Triralov , pélale );
qui a des pétales étroits. Ex. Dian-
thus leptopetalus^ Unona Uptopetala,
LEPTOPE , adj. , UptopusQ47tro;^
mince , itoxiç , pied ) ; qui a un pied
ou un stîpe alongé et grcle. Ex.
Hj'dnum ieptopus.
LEPTOPHINÉS , adj! et s. m. pi. ,
.LepUfphina* Nom donné par T. Bell
un groupe de serpens , qui a pour
tjpe le geure LeplophiSf
LEPT ai
LÉPT0PHYLLE.5 adj., Uplûpkfi^
lus; kUinblàilrig (ail.) (^CYrrôç,
étroit, ^>Xov, feuille); qui a des
feuilles minces et étroites (ex. Chti»
ranthus leptoprliyllus) , de petites fo-
lioles (ex. j4stragalus leptophyUus)j
ou des feuilles divisées en lobes très*
grêles (ex. Saxifraga leptophj-lla,
Helosciadium hptophylbim),
LEPTOPODE , adj. , lepiopodus
(Xtirfo;, mince, irovc , pied) ; qui a
un pied mince , comme le Laminaria
leptopoda , dont la fronde tient k un
stipe grêle et cylindrique.
LEPTOPODES 9 adj. et s. m. pl.^
Leptopoda ( Xcrr^c, mince, irovc*,
pied). Nom donné par Gray à un
ordre de la classe desConchophores,
correspondant aux Coocfaifêres di«*
myaires ténmpides de Lamarck. /^oy*
ce mot.
IiEPTOPTÈRE 9 adj. , lepîopterus
(>f7tTÔç, grêle, itWpw, aile); quia
de petites ailçs, comme les expan*
sions qui garnissent de chaque côté
la tête dé V Ascaris lêpioptera,
LEPTORAMPHES , adj. et s. m.
pi. , Leptoramphi ( >c7rTÔ( , mince ,
piifiToc, beo). Nom donné par D«h>
méril à une famille de Tordre des
Passereaux , comprenant des oiseanr
qui ont le bec long et étroit. \
LEPTOBHINE 9 adj. , leptorhinas
(>cfrrô;, mince , piv , nez). LeJttiiio-
ceros leptorhinus a les narines noa
cloisonnées, simples et étroites.
LEPTORHIZE, adj. , leptorhizuê
(itirtoc, grêle, ^ix^i, racine); qui a
des rncines grêles. Ex. Agaricus
Icptorhtzus ^ Jonidium leptorhizum*
LEPTORHINQUE^ adject., lepto^
rh^nchAs (^tttoç, étroit, pv7X»«»
b^ ) ; qui a un bec étroit et mince.
Ex. Inachas kplorhynehus.
LEPTOSÉPALE , adject*^ hptost"
palus ; qui a des sépales étroits et
linéaires. Ex. Callha lepiosêpala.
LEPTOSO]lfES9,adj. cl s. m. pi.,
Le.piosonù y Lepiosomata ( )i3rTÔ« 9
ftft LBRI
jBÎace, ^fiûï| corps}. .NdBi dosné
par Duméril à une famille de Tordre
des Poisson^holobranches ; par Gold^
^iss « Fîcioaa et Carus à une famille
de Tordre des Poissons sternoptery-
{ieas ; par BlaittviUe à plusieurs fa»
milles diverses de poissons , coaapre-
luuit oeoz de ces animaux qui ont le
corps comprimé et très-mince.
LEPTOSPEBME ;^d}. , Upiosper-^
mas (^tiTTo;^ grélOf «ircppui, «raine);
qwi a de très-petites grainea, £x.
PhAte^ias lepiospernutss*
LEPTOSPEuifâBS , adj. et s. i.
jA*j Leptospermeœ. Nom donné par
CandoUe k une tribu de la famille
des Mjrtacées , qui à pour t jpe k
^(QMre Le/pi04permum*
JLBPrOraA(»YÉ9 adj., l^^ith-
.c%ru^ (>firTÔtf étroit, vtàxyç, épi);
qui a des épis grêles. Ex. CoccuUu
y'iscum kptostaeh^um*
LEPTOSTYLEy adj.» lepioUfàis
(hnricp grêle t rrù^, stj^lo); qui a
un stjle filiforme. Ex. Erysimum
hptostjrlum,
. LEPTUBE ) ad j . , lûpturus (Vcirr o; ,
■iince , ovpa , queue) ; qui a la queue
mince. Ex. LoUgo leplura , Tnchm--
ruskptutui»
LEPTUBÂTESy adj. et 4. m. pJ.,
hép^HTêUB» Ndm donné par Latreille
et fiicbwald i une tribu de la famille
•ées G>léoptëres longicomest qui a
pour type le genre Leptitnu
LEPTYNITE^ adject., lep^niles
(Wtvvô», amincir); nom donné par
Ifaiîy à une variété de feldspath ,
auquel son état d'atténuation donne
un aspect analogne à celui du grès.
liS^YEOPirt'TE , s. m. , lepp-c-^
pkytumÇkÊ^^^èn^^ écailleux, futoi»,
plante), l^ém donné par Keckcraux
• piatotes dont le fruit ooaiqiie est fornic
d'éoailtaA, au aux Cooifères.
UËBIÉE89 ad), et s. f. pi., Lt"
ncoi. Nom' donné par Leasing ^ une
«ms^tribu de k tiibu des Mutisia-
LEUC
eéea f 4|w a pour ijpe Xt-wM^'Leri^,
LERNEIFOBMfiS 9 ad§. et a. m.
pi., Lernœifêrmes (lemma^ lefnéoi
forma ^ forme). Nom donné par €q«
vier et Latreille & une Camilfe de
l'ordre des CraatàeésaipbonostomeS|
comprenant ceux dont le oorps est
presque cylindrique , ce qui» leur
.donne l'apparence d'un ver.
LÉSIGQLLBy adject , knicêlUs
(^lœsus , blessé , colium , col ) ; qui a
le col ou k corselet profondément siW
loooé. Ex. Herpxysiiau ImsicoUis^
LagosLomus cmsiéoUis^
LEWEACÉEfty adj. et s« C pi.,
Leskeaçea» Nom donné par Reiclien-
bach a une tribu de k famille des
Mousses , qui a pour type k genre
Leskea ou Leskia.
LÉTHIFÈRES , ad], et s. m. pi.,
Lethiferes [lethum, mort, Jero,
porter). Nom donné par BlaînviUe à
une section de la familk des Reptiles
ophidiens apodes , comprenant ceux
qui sont armés de crocnets à venin.
LEllCANTHE, adj., Uucatuhus;
weissUulhig , weissblumg (ail.) (kv-
xôc, blanc , «ydoç , fleur) ; qui a des
fleurs blanches. Ex. Cytisus Uucan"
ihus , Pagesia UucoRtha.
USVCANTVÈMB 9 adj ., hucanih^-
mus (Xiuxo;, blanc, av6o<, fleur);
qui a ks fleurs blam bes. Ex. ChrjT'^
santhemum leucanthemum.
LECCANTUÉBE 9 adj., huoan^
therus (Âcuxôc, blanc, àvOÎipo;, fleuri);
qui a les aalhères bknchcs. Ex.
JSrica leucanthera.
LEUCÉTHIOPIE , s. f . , Uucœ-
lldopia (Xiuxo;, blauc, aidi&>|;, nègre).
Elal dans lequel la peau ou ks ap-
pendices épidermoïdcs qui la recou-
vrent sont de couleur blanche chez
lin animal dans l'espèce duquel oet
état de choses n'est poiat ordinaire*
L EVGINB , s. f. , hutina (>«»«€»
Uanc). Nom donné pur finioonont
à une substanoe bknciie , ^u'on pb-
LEUC
fimi eo Ir^iUnt la géUtine par Ta-
cidasulfuriqoe.
Uepkarus ( Xivxi; , Uaoc , ^^fopov »
{Mupiére) ; qui a les paupt^es blan*
(Uuxoc , blanc , xotpirÂc, fruit); qui a
des fruits blancs , comme les baies du
Miconia leufiocarpa. Las légumes du
Gaiaclia Leucocarpa sont d'un bknc
argenté dans .le premier âge.
LEUCOr^PilAfiF» adj. , kuc^eer
phalus (Uuxocyblanc, xtfaXi» tête).
Se dit d'une plante qui a des fleurs
blanches réunies en capitules (ex.
Acacia leuçocephald) >ou en ombelles
Irës-serrées (ex. Hydroeo^h leuco-'
cephala); d'un ehampîgnon qui a le
«bapeau Uanc (ex. Jgaricui latco^
pephalus ) ; d'un mamnnfère ( ex«
Delphinus hucocephalus , PUkeeia
ieucoc^Wa), d'un oiseau (ex* Tan^
talus hucocephalus, Loxia leucoce^
phala^ TurJus alhicapiUus, Musci'
ccfa albicajttUa, Dacelo albîciÙa,
Tur^u alùiceps, Pipra leucoeapiUa)^
ou d'un insecte ( ex. Coccinella leur
^oeephala ) ,. qui a la téie blanche.
UBUCOGÈPS) a^jr, kuccteertts
(Xfvxoc, blanc f^p«€^oome); quia
les antennes blanebes. Ex. MelmJa
ieucœera,
usiiGQcanoTJuraiv^ ^^jm '^wa^
croiaphus (^suxôcy blanc, i^MOfoc,
tempe) ; qui a les tempes blanches^
comme le TrochUus le^cacnOapkms ,
dont la tête offre de chaque oôté une
bandelette blanehâtre , étendue de
rœîl i l!occipot«
. I^^liCQDJBRlIE 9 adj . , leucodermuà
(>cuxK» blanc, 'sppty p^n); quia
la peau blanehe, comme l'Ôcid^iu
leucodermm^ dont tes parties inféneu'*
ces et ktcirales du corps aont d'un
blanc brillant.
l4EIICaBiQNIX» adj.t leueodonf
leucodontes {Xrsuèç^ blanc , o^^ûcy
LEUC fi
conune les incisives du Sorex lêuco^
don le sont dans le jeune âge; qui
a des ninces garnies à leur bord in-
terne de dentelures blanches 9 <v»inmy
le Pprtunus leueodonies.
LEUCOGASTltS 9 adj. , leucogas^
ter {liMiA^ j blanc , 'parn^ » ventre).
Se dit d'un mammifère (ex. Hjrdra-^
mjrs leucogaster) , d'un «oiseau (ex.
Ardea Ipucôgasier , 6al6uia Uiseo^
eastra , Cormoranus alàùfenier } f
d'un I^Qptile ( ex •Nairix kmcogastêr) ,
qui a le ventre blanc.
LEVCOGNAPaALB , adj.» leuca^
gnaphalus ( Xnaoc , blane , j^énfoÈkof y
bourre ). Se dit d'un oiseau qui a \b
duvet blanc et les plumes d'nne autre
couleur. Ex. CorvusUucognaphabu^
IJE^OCWRAIOll!: 9 «dject. , leuéiO*
gramma ( Xivxoc , blanc , Tpa^ifts^
ligne) ; qui a des lignes ou des raies
blanches sur le corps ( ex. SaUUus
leuc^gramma)f ou sur les étjUtts (ex#
Periulus leucogramnau ).
LEUGOGBAPHE 9 ad j . , leuepgr^
phus {yawniç , Uaiie , ^fpdb^ , écrire )•
jLe Ou'duusleacpgraphusMêeèteaA»
les marquées de. lineamena ^ai|cs 9
qui imitent des caraotëres d'écriture»
La Ceiania leMeographa à ses 41ytre$
marquées de bandes transiKersalcè
blanches.
LEUCOUMOB, adj. , leueaiomaM
( "ktweèç , blanc » Xâpa, bcgpdnve) ; qm
^t bordé de blanc , comme le Pezîui
leueoioma, dont la cnpule offre une
bordure de flocons blancs.
lifiliCQLYXBS 9 adi. et b. m. pL ^
ixucokfies (Xnxôcy blanc I Mo* 9 dis-'
soudre ). Mem donné piar Ampère <à
une cUsse.de corps snnpkS| par
Boudant à nne classe.de sabslanoef
minérales , comprenant des corps qnif
en se dissolvant danslef -aeidesiiieo-^
lores , ne donnent que des sololioné
sans oodeor.
lAlCOlàXiB 9 adKeet. 9 i^Kom^ifltf
(]isugeJCf bkne9*f«ÛoiC9 noir). Dont
la couleur se compose d'tt ttié|iuig9
tt4 LEUC
de blanc et de noir. Ex. Monaulus
hucomèianiu ^ Columèa Icueomela^
Totémus melanoUucus f Cetonialeu-'
comelona*
LEUGONOTE 9 adject. ^ leuconoiui
(>ivxQ<i blanc I vmtoc , dos). Se dit
d'une plante qui a les feuilles blan-
ches en dessous (ex. Potentilla leu-
conota) , ou d'un animal qui a le dos
blanc (ex. Coiiiu ieuconotus , Picus
(eueonotês ).
USMJOOIPATBMB 9 s. f. , leucopaihki
(><vxoc 9 blanc , iràOcç, maladie). État
d'un animal qui , pur vice primitif de
conformation , a la peau d'un blanc
de lait,
LEUCOPHE, adject.^ leucophœiu
( 'ktWKÀç |. blanc , faiô; , brun ). Dont la
couleur se compose d'un mélange de
blanc et de brun. £x. Totanus leuco'
phœus, OUffa leucophaa.
LEUGOPHRE9 adject., leucophrys
()itv9io€, blanc 9 ofpiiÇf sourcil); qui
a les sourcils blancs. Ex» Circus leu^»
cophiys,
LEVGOPHTHALUE, adject. , feu-
cophthabKuu ( >cuxo{ , bianc , of OeO^oc ,
CBil) ; qui a les jeux blancs. Ex. La^-
TUS UueopkUiàûnas.
tEUGOPHYIXS^adj., hucophyl
bu (kvjMc, blanc, fûXXov, feuille);
Se dit d'une plante qui a les feuilles
«ouyeiies d'un duvet Manc ( ex. Lu-
jnnus Uucophjrlbu, Potentilla leaco*
phjrUa, Cam^etum leucophyUum) ^
d'un champignon qui a les feuillets
blancs ( ex. jigaricus laceophyU
tus ) y d'un animal qui porte 6n ban-
deau et des taches de couleur blanche
(ex. CalanUta leucophjrilatus),
l'EUCCMPHiE, adject. , leucopUus
f Xivxoc » blanc , sriXoç , chapeau). Épi*
inèta donnée à un champignon dont
le chapeau est Uanc Ex. jég^ricus
ieucopilfis.
LEUCOPLEURE, adj., Uucopleu^
rus (^vai;, blanc, «>cv.iov , cola);
^i a les cAtés blancs. Èx. PatcUa
iwcopl0urii.
LEUG
LECCOPODE, adj. ; Uucûpodus,
leucopodius ( Xcvxo; , blanc , iroOç ^
pied). Se dit d*ub champignon qui a
le stipe blanc (ex. Stemonitis Uuco^
pallia ) ; d'une plante dont les pétioles
sont blancs, comme ceux de VOxjr^
tropis ieucopoda^ qut persistent et blan-
chissent après la chute des feuilles;
d'un oiseau dont les pieds sont blanca
(ex. Hœmatopus leucopodius),
LEIJGOP06E , adject. , LeucoBogus
(>evxo(y blanc, «tutuv, barbe); qui
a la, barbe ou le menton de couleur
blanche. Ex. Turdus leucopogus,
LEUGOPROCTE , adj. , leucoprois
tus ()nxo;, blanc, irjMixTo;, der-
rière) . Se dit d'un insecte qui a l'ex-
trémité de Tabdomen blanche. Ex.
Anthomya leueoprœta.
LEUGOPRYMNE , adject., ieaco^
prjrmnus ( Xiuxoç , blanc , irpv^voc ,
si«crum) ; qui a les fesses ou le haut de
la cuisse de couleur blanche. Ex. Cer*
eopithecus leucoprjrmnus.
LEUGOPS, «dj. , leueops ().tvxôc,
blanc , &p , œil ) ; qui a l'œil blanc
ou entouré de blanc. Ex. Sjrlîfia leu^
cops.
LEUGOPTÈRE, adj., Uueopterus
(>cvxô;, blanc, irrcpov, aile). Se dit
d'une plante qui a les ailes de ses
fruits ' blanches (ex. Hakea Uuco^
ptcra)y d'un oiseau (cx« Totanus
leucopterus^ jérdea leucoptera)^ ou
d'un insecte (ex. Musca kueoptera)^
qui a les ailes blanches.
LBliGOPE, adj., leueopus (>iv-
aôc) blanc, iroCç, pied); qui a les
pieds blancs. Ejc. Mus Uucopus,
LEllGOPYGE , adject. , Uucopygus
(>tvxcc, blanc, iruT^^ derrière). Se
dit d'un insecte qui a l'extrémité de
labdomen blanche, Ex. Asihu leu*-
copj^gus, Toxopkora leucopyga,
LEUGOPYttE , adj. , leucopyrus
(Xctixo;, blanc, irvpoc, fnitt) ; qui a
des fruits blancs, ffx. Fluggea lêU"
copyrus,
li£UGOPYRIiaE>adj. v^ttco^r^
LEUC
l>A«/ (XivkÔ; , blanc, ^rvjSpôcy roux).
Dont la couleur se compose d*iin mé-
lauge de blanc et de roux* Ex. RaU
Uu leucùjyjrrrhas.
LEUGORAIIPHE9 adj. y kucoram-^
phus (>nxô;y blanc, pipfoc, bec);
«ui a le museau blanc. Ëx. Delphinus
teueoramphus.
LEUGORHIEE, adj., Uucorhizus
(>ivxô(, blanc, pt|;a, racine); qui a
des racines blanches. Ex. Ludwigia
leueorkiia, Rheum îeueorhizum.
L£tJCOBHYNQlJE , adj., leuco^
rk)rnchus (Xcvxoç , blanc , pvy^oç , bec) ;
qui a le bec blanc. Ex. Lanius leuco»
rfynekos , jikedû leucorhjrncha.
LBUCORRHÉ, v^è]. ^ ïeueorrhous
(Xcvxô;, blanc, p/«i, couler); quia
le croupion et les parties inférieures
du corps de couleur blaqche. Ex.
Uirundo leucorrhoa.
LEUCOSANTHE , adj., leucosari'
ihus (Xitfxôc, blanc, ÇsvOôc, jaune).
UAgaricus Uucosanthiu a le chapean
blanc et le sttpe jaune.
LEUGOSIDÉESy adj. et s. f. pi. ,
Leueosideœ. Nom dooné par Leach
à une famille de l'ordre des Crustacés
décapodes, qui a pour tjpe le genre
Leucosia,
LBUGOSPEIUIE, adj. , leucosper^
nuis (Itvxo;, blanc, oirtpfut, graine);
qui a des frnils blancs. Ex. Glycine
ÛMicosperma y Seseli teucofpermum.
LEVGOSraLE, adj. , ieucospitus
( Wxo;, blanc, 9irî^o;, tache) ; qui a
des taches blanches. Ex. Leptocerus
ieucospilus , Laphria leucospiia. *
LEVGOSTÈGOE, adj. , leucostegus
(>cv«o<, blanc, 9TC719, couver(ure).
iJOmalia leucostefa a ses urnes oli-
Tâtres Gonrertes d un opercule blanc.
LEIJC06TICTE 9 adj. , Itucostictus
(>ivxoc 9 blanc , 9Ttxto« , pointillé ) ;
qui est pai'semé de taches blanches ,
eoairae les élyires du ifypsonotiu
ieucùstictus.
LEVCOSTINIQVE9 adj., ieucostU
meus(h^it^'j UmiO| vtvf^f poim).
LEVE a5
Épithète donnée par C(^dier aux
roches ' pétroÂiliceuses composées de
cristaux microscopiques entrelacés,
dont la coupe offre autant de petits
points blancs.
LE€G0ST01IE ^ adj. , ieucostomui
i^vxoç, blanc, 9t^, bouche). Se
it d'une mousse qui a le péristome
blanc (ex. Zrgotrichia leucostoma)^
d'une coquille dont l'ouverture est
blanche (ex. Ranella leueostoma)^
d'un insecte qui a la bouche blanche
(ex. jépis ieîuostoma).
|<£UGOTE 9 adj. , leueotîs ( >rixo; ,
blanc , ov; , oreille ) ; qui a les oreilles
blanches. Ex. Fringilla Uucotis.
LEUCOTBIQUE , adj. , leucotri'
chus ( ><vxoc , blanc , 0p4 y poil ) ; qoi
est garni de poils blancs. Ex. Pezizà
leueotricha.
LEVGOXYLE , adj. , leucoxy-tus
(^uxôc , blanc , ÇvXov , bois) ; qui a le
bois blanc. Ex. Fitex leucoxjlum,
Bîgnonia leucos^lon»
LEDGOZONÉ) adj., leucoionius,
leucozonalis ( Xivxoc , blanc , (uvii ,
zone); qui offre des zones ou des
bandes circulaires blanches. Ex. j4pis
îeucozonia , TurUneila leucozonalis*
LEUGURE 9 ad j . , leueunu ( >ivxoc »
blanc , owpà , queue) ; qui a la queue
blanche. Ex. Chetodon leucurusj
Fringilla leucura,
LEVANT, s. m. , orie/w ; «rotraW;
Morgen (ail.) ; east (ang).). Partie du
ciel où le Soleil apparaît le matin sur
l'horizon et semble se lever.
liEVEBy s. m., ortus; àyotro>4,
iiriToX:^; Aufgangj Axifstehen (M.)i
ri se (angl.); orto (il.)- Aoparitîon
d'un astre au dessus du côte oriental
de l'horizon , c'est-k-dîre des poinU
de la terre ou de la mer où la vue se
trouve limitée vers l'orient.
LÉVIGAVDE9 eAy , lœ^^ieaudatiu
( laris , lisse , cauda , queue ) ; qui a
la queue lisse. Ex. Palinurus ArW-
cauda,
I/ÉVIGOIXE^ adj. y levicoUls {la^
1
^Q LEVR
w , lÛM^ eoffum, ool) ; qui • le col
ou le corselet lisse. Ex. Cj'las^lqu'i-'
coilis^ , Apion IcBf^icoUe,
LÉVICOSTÉ 9 adj. , lœuicostfilu^
( laf^is , bsse , costa , cdte) ; qui est
jnuni de cotes lisses. £x. f^eMriaa^
da lat/icosUt.
LÉVIFOLIÉ , ad]. , lœt^îfolàu (la-
pis, lisse, foliumy feuille) ; qui a
les feuilles, lisses. £x. Piper lœt^ifo»
lium.
LÉVIPÊDE. adj. , la!tfipes(tœyis^
lisse , pesj piea)) qui a les pieds lisses.
Daos 1 Empis lai^ipfSf les cuisses pos-
térieures ne sqot poîot sillonaees ^
comme dans V Empis sulcata.
LÉyiRHYNQUE, adj. , lapirfy-n-'
chus ( lœyis , lisse , ^uy^^o^ , bec ); qui
a le bec lisse. Ex. Palœmon lapirkyn-
chus.
I4ÉVIROSTBES9 adj. et s. m. pi. ,
Ite^irostres (lattis, léger, tostrum,
bec ). Nom donné par Du méril à une
famille de l'ordre «des Grimpeurs,
coiapreoaât des oiseaux qui ont; le
bec léger.
fij^vigs, g. f. , labium^ labrum;
yMÏkoç.Oa donne ce nom : i° en bo-
tanique ( labium ; Lippe , Ltfze ,
ail. ; lip , aogl. : labbro , it.) aux deux
içlies^irincipaux d'un calice et dVne
corolle Jbilahiés pu personés , et on les
distingue en lèvre supérieure {labium
supêrius; Oberlifpe, ail.) et lèpre
i^féri€ure {Uiiium inferius j fJnter^
lippe f ail. ) , suivant leur position à
l'égard de |a fleur. La première est
souvent appelée , d'après Rivin ,
çasçitè. La seconde est ausM nommée
parBJvio barbe ^ par Link lèvre tout
eourt (labium) » par R. Brown labelle.
L'espace vide compris entre les deux
lèvces porte le nom de ^or^^ (rictus;
Rachen^ aÙ.). :»<* En zoologie (labrum^
labium j X*^^ < l'W^.y *''* )> ^^ ''^P^^
cutanés qui entourent la bouche des
MaaMnifères , et qu'on distingue éga-
lement en lèpre supérieure (^labiua^
4up€r^S Q^rUppc^ aJL; «jy^-r
ÎJAT
lip , ADgl. ), et lèpre inférieure {h^
bium ir^erius} Unierlippe, ail. ; ua-
der^lipjBu^. ) , d'apr^leur situation
par rapport au sommet de la téie.
lUiger appdle .la première labrum
j^lâifze^ allO» ®^ 1* seconde labiut^
i Lippe , alU ). On donneauisi le nom
ne lèpres aux deux bords de l'ouver-
ture dVnc coquille uni valve, dont
celui qui couvre la columelle fojrme
la lèpre interne ou gauche (labium
inUrius, labium sinistrum^ labium;
innere Lippe ^ linke lippe j al|. )» ®^
Vautre la Icpre externe ou droite ( /a-
bium escterius , labium dejetrum , /«-
brumj àussjwe Lippe ^ rechte Lippe,
ail.). On l'applique également aux
bords d'une coquille bivalve qui aon^
compris dans le corselet. Enfin, cher
les insectes, on le donne aux pièces
impaires qui forment la bouche eu
devant et en arrière, du coté du front
et de. la ganache; la première de ces
pièces est la lèpre supérieure, on
labre ( labium superU/ks , labrum ;
Oberlippe, ail.); ia seconde est la
lèpre inférieure (^labium inferius^ la-
bium; UtUerUppej ail. ). L'ouvertui;!^
comprise entre les lèvres écartées w
ouvertes est appelée rictus (Muad^
.qffhung) , dans les Maipinifères.
.LEYSÉIUÉX$9 adj. et s. f. (d.«
Lejrserea 9 Lejrseriees. Nom douiit
par B. Cassini a un |^ppe de U AQÇr
tion des Inulées gnapbaliées , par Là-
sing .à une sous-tribu de la tribu des
Sénécionidées , ayant pour Kjfp lé
genre L^sem.
XjABâsS , adj. et s. f. pi. » £ia-
beœ. ^om donné par H. Gissini et
Lessing à une sous-*tribtt de la .trib^
des Yernouiées, qui a pour ty|ie 1^
|;enre Liabum.
IMSIQUE, adj., liasiBUs. Nom
donné par OuMjius à un groupe die
terrains dont la roche qui fait le typ9
a été nommée lias par les géologue^
auglais.
UBR
r» Nom doDoé par L.«G,
Richard à aae seclioa de la familU
iki Synantliérées y par-Hw Casaini à
|iD« Mçtioa de la tnbu dea Ëupato^
riacééa, ajant pour tjpe le geure
Liatrù,
LIBELLVLINES , adj. el a. f. p)^,
Ubellulina. Nom donné par La-
mark f Latreille» Duméril , Goldfuaai
Eichwold I Ficinua el Cama ^ une fa-
mille de l'ordre dea loaectea né?ro-
ptérea, fpti a pour type le geoœ Lin
ieUula*
UBEIXULOIDES^ ad], et a. m.
pL, LibeUuhtde^. Laiehartiog doo'-
vail ce nom à toua les îoaecU'a né^
vropièrea, parée qu'ils ressemblent
plus ou moins aux libellules.
LIBER, s* m., liùer; Bast (ail.);
Ubro ( il.)* Nom collectif dea couches
eorticalea les plus pouTellest qui leur
a été donné , soi! parce que , dans
plusieurs arbres i ellesse détacheut les
joaea des autrea, comme les feailleU
•d'un livre , a»it parée que jadis celte
partie de l'éeorce aenrait à faire du
papier*
UBÉRÉ, adj. , Uhtralus {liber ^
ISb^ ). Se dil , en botanique, d une
partie qui adhère i mae autre « mais
4|ul s'en sépare a une cerlaine * hau-
teur , comme les filets dea étammiis
d'une Senr aj^anlhérée, qui se déta-
chent du tube de la corolle^ i la
meslié » aine trois quarts , etc. de aa
.longueur.
LIBÉRISQUAW , ad]. « iiienscuo'
um4 (liber ^ libre, squama\ écaiUe).
Synonjaie de iAorîsoiépide f dont
H. Casaîni se sert pour désigner le
péricline dea Sjnanlhérées , quand
les squames en sont librrs.
UBJMNSU, adj., libuUnosut
(^«Méfe, dérèglement), ho If acacus
libîdinosus est ainsi nommé k cauae
de réaoraae turgescence oue les par«
4kii |;énitaks de la femelle acqaiè<-
nmtà l'époque du rnl*
UBRATION, subst. f. , VkrêtiQS
Sehwoiàung (ail.) {lAr^^hi^xu^v).
Les astronomes donnent ce oom^ uo4
aprte dç balancement de la Lune , qu^
fait que noua apercevons tantpt pfuf
et t^Dlôt moins des bords ^u disquç
dç cet astre,, et qui lient àplusieunf
causes \ à ce que la révolution de I4
Lune sur elle-même veni l'ouept se
faisant dans le même bps de tempf
nue celle autour de la Terrç verf
lest, l'un de ces moove^^ns dé^
tourne autant de sa surface que l'auf?
tre en présente à nos yeus , ce quf
constitue la i'bration en longitude ,
découverte par Galilée , et dont l'am-
ptitude est de huit degrés; à ce quç
l'axe de la Lune étaqt incliné u^r le
plan de son orbite , on voit plus oi|
moins de 9çs régions polaires en def
temps difierens , d'oii résult^ç la iU^
hration en latitude j dont l'amplitudç
est de cinq degrés quin^ minutes ;
enfin à ce que, chaque jour, la aituar
iion de l'obseryateur pbange , en rair
aon des différentes aituationa qu'4
reçoit par le monvenyfnt rotatoire df
la Terre. Outre celte libratioa appa«
rente, qui tiept à une pure iUusW]^
d'optique, on en admet. enisope <ln^
phjaique , qu'on ex|dique en admetr
tant uoe jjTégularité daps la foni^
jonde , ou an moins 4<^ns la densité
4e la Lune^ qui fait que ra.t|recljioj^
de la Terre occasiooe de petites, per?
turbations périodiques dans sa rotar
U8RB , adj*, fiiery Atvr^oc \fr^
(«11. ) ; free ,(aogl. ) ; Uberç (it. ) j
qui ne tient à rien» On em|)loje e^
mot : ^° eu physique* he ,aUoriquç
libre est celui qui , ne se trouvant
point engagé dans des combioaisona
avec les corps j-agit sur le thermomè-
tre .et sur nos orjga^es , «t produit
tous les phénomènes de la /tj^mpérar
turc, a^ En minéralogie. 0n appelle
libres les erislaus ac^culaina, âonque
les aiguilles groupées ^ant distinctes
l«s wea de5 aiitre#(ex. ^^<^>
Â8
LICE
3° En botanique. Amande libre , celle
dont la surface n'«dJ;ière point i l'en-
Teloppe qui la recouvre (ex. Phaseo*
lus); calice lihre^ celui qui n'a pas
d'adhérences avec Fovaire ; cloisons
libres , celles qui sont lormées par un
placentaire devenant libre au moment
de la déhisccnce ; embryons » libres ,
les graines , d'après Dupetit-Thouars
et Turpin , qui les définiâsent ainsi :
corps reproducteurs fécondés, tuni--
qués , rarement nuds , nés de la par-
tie la plus terminale de la plante mè-
re^ vivant par elle jusqu'au mo-
ment de la fécondation , époque à la-
quelle ils s'isolent dans l'intérieur du
sac ovulaire, devenant des lorS des
éo fans-plantes, se nourrissant, par
les pores de toute leur surface , du
fluide endospermique dans lequel ils
nagent , et offrant déjà la ligne mé-
diane ou point de départ qui sert à
distinguer les deux systèmes dont
se compose l'être végétal ; destinés à
se délacber de la mère^ et i aller
former plus^ loin une aggrégation
nouvelle , abrités par plusieurs enve-
loppes protectrices, ils sont le der-
nier et le plus imparfait des produits
de la végétation. E lamines libres ,
celles qui ne tiennent ensemble ni
par les filets ni par les anthères ; in^-
dupie libre , celle qui ne fait point
corps avec le fruit ( ex. Rosa^\ nec"
taire libre , celui qui naît sous l'o-
vaire , sans faire corps avec lut ;
opùire librcj celui qui n'a aucune
adhérence soit avec le péfianthe sim«
pie , soit avec le calice ; placentaire
libre , celui qui est totalement déta-
ché du péricarpe , et qui ne tient à
rien après la déhisccnce (ex. Ptan^
tago). 4^ En zoologie. On appelle
doigts libres j dans les oiseaux , ceux
qui sont entièrement séparés jus-
qu'à leur articnlation avec le tarse.
LIGËOIDES9 adj. et s. m. pi.,
Uccoîdès, Nom donné par Fries k
iXne famille de l'ordre de» Ga8lro<*
LICH
mycèted trichospermesi qili a pour
Ijpe le genre Licea,
LIGHÉNATE , s. m. , lickenas.
Genre de sels {^lichensaure S aise ,
ail.) , qni résultent de la combinai*
son de l'acide licliéuique avec les
bases salifiables.
LIGHÉNÉES, adj. et s. f. pi. ,
ZJcheneœ , Uehenes. Famille de
plantes, réunies par Linné enunsenl
genre appelé Lichen , qui successive-
ment est devenu un ordre de la classe
des Cryptogames , dans le sjstèaie
de Wîlldenow , puis une cohorte de
la classe des algues pour Fries,
ou une classe d'acotylédonea pour
Agardh, et dont l'histoire a été éclair*
cîe par les travaux d'Âcharîns »
Meyer , Fries , Eschweiler , Fe© et
Wallroth.
LI€HÉNEV\ y adject. , lichenosus.
Fries désigne sous le nom à* Algues
lickéneuses {Algœ lichenàsœ) une
sous-cinsse de la classe des Algues ,
comprenant celles de dis plantes qui
vivent à l'air, et divisée par lui en
deux ordres ou cohortes , les Lichens
et les Byssacées, •
UGHÉNIGOLE , adj., //c^e/t/^/o/
( lichen, lichen , colo , habiter J ; qui
vit sur les lichens^ 'comme le Sphœ-'
ria lichenicola sur les apothécies des
Lecanora salicina et erythrella»
LICHÉNIFOfttlE , adj., licheni-
fermis j[ lichen ,' lichen , jorma , for-
me ) ; qui a la forme d'un lichen. Ex*
Spongia licheniformis,
LIGHÉNIQUEy adj., lichenicus.
Nom d'un acide {JUchensàure y ail.)
particulier, que Pfaff a découvert
dans le Cetraria islandica,
LIGHÉNI¥OIIB , adj., lichenii^o^
rus ( lichen , lichen , varo , dévorer) ;
qui mange les lichens. HtX^Limeuc li^
cheniporus.
UGIIÉNOGRAPHE , adj. et s. m. ,
licfienographus. Botaniste qui s'oc-
cupe sptcialement de l'histoire des
Lichens.
LIGA
UGHENOGBAPHIE , s. f. , Hthé^
nographia (^tip^nv, lichen, 7P^?^ 9
écrire). Partie de Ja botanique qui
traile spécialement des licheni» ; ou-
vrage sur, cette branche de la science
des végétaux-
LIGHÉNOGRAPHIQUË , adj., li^^
chenographictu ; qui a rapport à la
lichénographie. Sj^stèmeUeliénogra''
phique,
LICHÉNOIDE 9 adject. , lichenoides,
(Xff^y^ lichen y li^oc, ressemblance);
qui a de la ressemblance avec un li-
chen. Ex. Eschara lichenoides.
LIGHÉNOIDES, adj. et s. m. pi. ,
lÀchenoidea. Nom donné par Agardh
k une famille de l'ordre des Confer-
voïdées I comprenant celles qui res-
semblent à des lichens. On donne
aussi cette épithéte aux Hépatiques
qui ont le port de certains lichens.
XlClaéNOLOGIE , s. f . , licheno-
logia (Acc;^x<vy lichen, >070c, dis^
cours). Traité sur les lichens.
LIGHÉIVOLOGUE , s. m. Natura^-
liste qui s'occupe des lichens.
UGHCVËES ^ adj. et s. f. pi. ,
lichineœ. Nom donné par Greville à
un ordre de la famille des Algues ^
qui a jpour tjpe le genre Lichina»
LIE 9 adj. y Ugatus, Se dit , d'après
Mirbel, in pollen^ quand ses grains
sont comme liés ou attachés ensemble
par des fils. Ex. Azalea viscosa,
LI£GEU\, adj. , suberostu ; ^lùi^
inç ; korkartîg (ail.). Sjnonjme de
subéreux , qui a été proposé par
L.-C. Richard.
LIEtin, adject. , Ugans ; xusanh-
menspinnend (ail. ), Réaumur appe-
lait chenilles lieuses celles qui lient
ensemble plusieurs feuilles ou fleurs
déplantes , pour en former un paquet^
dont elles habitent les vides.
LIGAMENT, s. m. , ligameniùm ;
evv^coTfftoc ; Band (al). ) ( Ugo , lier )•
On appelle ainsi , en conchyliologie ,
une masse de substance solide et d'ap-
parence cornée , qui sert à réunir so«
UGIf
a«
lidem«nt les deux valves (d'une co-»
Îuille bivalve , et à les ouvrir peu-^
ant la vie de l'animal.
LIGNATILE , adj. , Ugnatilis ( fi^.
gnum^hois); qui vit sur le bois,
comme certains champignons (ex»
Jgaricus Ugnatilis).
LKrNE , s. f. , linea; ^popiAÎ;,. Se dit^^
en histoire naturelle « d'une cov|leur
étendue en longueur , qui a< partçut
une largeur égale , mais peu eonsidé*
rable.
UGNÉ, adj. , ligimus. £pilhèt^
donnée par L.-G< Richard a^x par-
ties des végétaux qui sont marquées
de lignes fines , simples , parallèles •
d'une couleur dificrente de celle oui
fait le fond , et aux feuilles dont les
nervures latérales sont fréquentes «
parallèles, déliées. Ou exvploje pîus
copimunément , dans le premier cas ,'
le terme de lînéolé j et dans le second
celui de j/riV.
UGNEUX 9 adj. , Ugnosus ; (uXtvoc ,
\SkHi9iï^ ; holzig ( aU. ) ^ Ugneous
^ngl) ; ùgnosQ (i^O ; qui a rapport aui
bois. Lecorps /^n^zu^estla partiedela
tige eu de la racine des plantes dioo-f
tjiédones qui se trouve comprise entre
la moelle et l'écorce. Les chimistes ,
en la considérant eomme principe
immédiat àes végétaux , l'appellenl
simplement ligneux ^ d'après Four-
croy. Couches Mgrkeuses f zones qui
se forment successivement autour dé
la moelle y dans les dicotylédones ^
et qui sont- visibles, sur leur coupe
transversale | oii elles produisent des
cercles concentriques. Fihres ligneu^
ses j celles aui sont dures , £ermes ,
solides, et dont l'ensemble constitue
le bois. Plantes ligneuses^ celles dont
les tiges et les branches , d'abord fui-
bles, copnme celles des plantes herba*
cées, forment un bois solide , et végè-
tent pendant un nombre d'années plus
ou moins considérable. Racine lignei^
sty celle qui est de la nature du bois,
comme dans la plupart des arbres. Tige
36
LlGîî
UjgneOiè'i ténê<)tli forMe ttn bois 9ù*
Hde, et vît plusieurs années (cjc.
jéslragalus h'gnosus). Ligneux se dit
ftiissi de pitiiei qui ont la consîstatice
•t le tissu 4û Bois , comme la cupule
4es stitibUes du Pinus pined , le pérU
carpe du. Ceusia /Ijlula , \c phcét^
Éture du Swieienià Mahttgoniy la
ipathe AtL Pkcenix^ dacfyliferm,
LimiICeLlS 9 êà]. , lifrnlcôtas {ïù
^num,^l>^i mI»^ èftbtier). Ëpithètto
donnée à certaines coquilles bivalves
^ûi étabfiss^thnir séjour dans le bois.
OGMBM) adj. el s. tn. pi. , £^
pitits {Ugmtm^ bohi). Motn dontl(g
par GniboUrt à tine famille de €0m«
posés ^ef nftires orgaoiques ^ ayant le
lois pour type.
LIGiarERlB', adj. , Itgni/eruJ (ft-
gnnmy hohjfiroj porter ). Se dit
des branches qui ne aonuent que du
bois, sans fleurs, ni fruits.
LIGNIFORMEy adj. , Ugmtfortfdi
{tignmn, bofs, fermait forme).
Épitbète dbni^y en minéralogie,
It un corps dont les filamensqui le
i-ônslittfcttt par leur «ssembbge, Mut
téllemétat eïitfcifacés qoe le totft res-L
semble à certains bois. Ex. Asbtsit
Ugtdforme.
LR»«iyC! 9 s. f. , %nma. CandoUe
^ ^posê tdPsTppeler aiust le H^etix..
. lIÛNtFBnDE, adj. , Sgn^crdtts
f^ÏÏgmim^ bôls,ï)crrfo, ruiner); qui
ihiirie et dMViih le bois. Ëx. Cossài
tignipcrda, ' ' ' '
LIGl^ltJsVs. th. ^Hgnita. Gdibôurt:
désigne sôtis Oe.uom le bois ou la li->-
gnîuew '
LlGI^IVORliB, adj. et S. m. pK ,
Hgnîuora. Nom donné par Dnméril \
une famille de l'ordre des Coléoptè-
res, comprenant ceux de ces insectes
dont les larves se développent dans
rintériear du bols, et oui ,' 5* Télat
parfait, conservent leS mêmes mteurs.
LlCrMItOins 9 adjecl. , lighiroàu^
'(if/iM/ii,boîs, todo^ ronger). Gui-
pdtftl rtppello j;mm9 h'gnrrodd un
UGtJ
produit particulier qu'on frouve ddns
les gommes du Sénégal et de l'Inde,
et qui est formé de gomme solnble
semblable à la gomme arabique et
de bois rongé par des insectes.
UGVIACÈ , adj . , ligalaceus; hlalt-
hauuhenartig (ail.') j qui a la forme
d'une ligule.
UQVLAms, adj; , ïîgularis. Se
dit de parties qui sont longues et li^
Iléaires , comme les bractées du Ce-
phitlis UguîarU^ les pètides de 1'^-
fiàna iigalaris. Le Passiffôra Ugtdoh
ris a ses pétioles cbafgés d'appen-
dices eu fbrme de lanières.
IfGinûE, s. f. , ligûla. On nomme
Ainèi le petit appendice lamellaire
oui çarnit la gatne des Graminées , à
1 endroit où elle s'unit avec la lame
dek feuille ( Blàttkâuïéhtn , M.) ;
les fleurettes ligulées des Sjnanthé*
fées ( Bàmiblûmchen , ail. ) ; un or-
Satie appendiculaire qui existedaftsIeS
eurs des Stapelia (Zunge, Zûnget-
then , ail. ). Les zoologistes donnent
ce nom ^ d'après Latreitle, à la lèvre
inférieure des insécteft , pièce unique^
placée en arriére de h boucbe , ou à
Topposite de la* lèvte supérieure J
d'après Blainville, aux cirres un pèct
ftlongés qui se vojent à la.mftrge de
ta gaine ou dia tubercule plus ou
moins saillant dans Tin térieur duquel
sont portés les pinceaux de soies des
Gbétopodes.
LUxtLÉ, adj., ligulatus; hand-
formig (alK); qui "a la foï^me d'une
bandelette, c'est-à-dire qui offre
deux bortfs presque parallèles, c6m-
ine les feuilles do Picridium Ugula-^
tum, on les ramifications de^ la fronde
du Desmarcstîu llgulata; qui s'a-
lon^e d'un seul côté | et forme ainsi
une espèce de languette, comme tes
corolluks du' Taraxacum. Corolle
tigidée est synonyme de demi-fleu^
ron,
LIGtLTFÊRJE , adj. , liguVfemi
[flgttia^ ligule , jfîta , porter). Cau-i
LÎLl
d^ appelle àhisî les fietirs eoin|:>o-
âées qoi sont devenues doubles par la
permutation de leurs corolles en lan-
guettes alongées. Ex. Aster chinen-
âhi J
LIG'ULIFLORE^ adj.., ligàMorus
{llgula , ligule , flos , fîeur ). Se di t ,
d'après H. Cassniii de la couronne
des Sjnénihérièi , lorsqu'elle est
composée de fleurs à eohdles Iîgu16ês.
UGVUFOLIÉ, adj.y ligulœfdliuJf
(lituta^ )i Aile , /olàim , feuille ) ; qui
« de^ feuilfès linéaires. Ex. Eryn^
gium Ugulafhlium.
UGVtÂfÙMÊEj adj. , ligullfor-^
mis {ligula , ligule, ybrmfl, îotmt\
Se dit d'une corolle indélerminëe a^
Sjmanthérée , d'après H. Gassitii ,
quand elle se* rapproche des corolles
ligulées pont ?n forme,
LIÛUSIMlVIÊfiSy adj. et s. f. pi. ,
Ugustrinœ. Nom donné par BartHog
I une classe de Plantes , qui a pour
type le genre Lxgustrum , et qui ren-
ferme les ftimilles des Jasmiiides et
des Oléiûées.
LIfrAS , ad) . ^ lllaceus , Ktacinus ;
Klablaii (ail.). Bleu clair , qui tourne
•Q rougeâtre. Ex. Mactra litacea ,-
Cjrtherea liiacina.'
lilLIACÈ 9 lidj. , Ullaceus ; Xciptyoç ;'
ISienformîg (ail.); gîgUàceo, gîglioso
(It) [liliimy lis). Se dit d'une co-
rolle à trois ou à six pétales, ou mo-
ndpélale A ttois ou siï divisions , qui
n'a point de calice , çonTme celle du
IMinm j du Taltpa , du Ifyacin^*
Hius.
LILUCÉËS , adj. et s. f. pLj ^'-
Uaeedk, Nom donné par Royen, Tour-'
nefort et Guiart â une' classe, par
Jussieù à une Aimille de plantes ^
ayant pour type le genre Liltum.
ULmLOKB /aùitct. , liUiflorus'
ilHium^ lis, fios^ Qeur). Dont la
netir Ressemble à celte dti lis, comme'
celle du Lathenalia lililftofA , qà?
a la tiiêmv couleur et presque k
mémt forme.
LIMB Sf
tltlIFtCtelES , adj. et s. f. pi. »
tÀUi/lùres, Nom donné par Agardh
2 une classe de plantes crypto-coty-*
lédones, comprenant celles dont les
fleurs ont plus ou moins de ressema
blance avec le lîji , comme les Aspa->*
raginées , les Asphodélées • les Coro-^
nariées ou Liliacées, les Yëratrces ^'
les Commélinées, les Pontédéréesj
lèis lyioscof Inées , les Hémodorces ^
les Tridées et les Nafcissées.
LUnFOftlIE^ adjecL ^ UHiformts
( lîUum , lî« , forma , forme ) ; qui a
la ferme d'un lis. Ex. Encrùius lilii-^
Jhrtnis , Phalangîum lîliastrum»
LIliA<ÏÉS, adj. et s. m. pi. , £/-
fnacea. Noin donné par Mcnk'e à'
une famille dé Tordre des Gastéro-^*
podes cœlopnés , ayant le genre Li^
itiax pour typé.
LIHACIEKS, adf. et i. m. pi. ^
LiMacil, Lamarck désigne sous ce
nom une Rimille de l'ordre des Mol*
lusques gastéropodes , qui a le genre
Umaâ: pour type.
LIMAClFÔlÛMË^adj. , timacifor'-
Mis (Umax , limoce ^ forma, forme )j^
qui a la forme d'Une limace f comme
le corps.de Fanimal de la Testacctlo.
Kirby donne cette épîtliéte aux larves
herbivores , apodes , ou à^ties trcs^
courtes, qui ont le corps bvale ou
obovale et alongé , comn^e celui du
Tenthfedo'cerasi, '
^ tlIfâCJNÉS, adj. et'u. m'. pl.,|
Limacina. Nom donné par Élainvillé
If une fn mille de ' l'ordre des Para-
c#pBûlophores pulniobrancbes, qui H
pour type le genre Limax*
LtMACOIDES^ âdj.'cts. m. pt. ,^
Ltmacoldea. Nom doiiné par Gold-'
Aiss, Ficinus et Carus à un ordre de
la famille des Entbelmintbes, compre-
nant les vers intestinaux plats , qui
ressemblent grossièrement à des li^,
iAâcés«.
' tlHIBAtnS, adj., limbaris {tim^
Susy limbe) ; qufa rapport aulimbe^
expansion timlaire d uiie corolle, '
I
3s LIMI
LIIIBfi} subst. m. , Umius; 9^i*
PoXoc; Saum, Rand {^M.) \ Umh
(aDgl.); lembo (it). On appelle ainsi
la partie sypérieuk'e., ordinaîreroeni
évasée et garnie de découpures plos
on moins profonde» , des calices m(^
nosépales; la partie supérieure des
corolles monopétale^ , à partir de U
orge; la partie des feuilles ou fo-
ioles qui est fondée par l'épanouis-
Aement des fibres^ ou, en d'autres
termes , tout ce qui « dans la feuille,
n'est point le pétiole; la circonfé-
rence des valves d'une coquille bi-
valve, depuis le disque jusqu'au
bord. ÏÀmbe est svnonyme de dis^
que, en parlant dune feuille ; mais
u ne l'est plus, quand on parle
d'une coqnille.
LOIBIFÈREV adject., limbiferus
( limbus , limbe « Jero.^ porter ); qui
porte un limbe. La Mitra limbîferati
le bord de ses derniers tours blanc et
un peu aplati.
LniBOlUÉES, adj. et s. f. plur.^
Limhùriea^ Nom donné par Fries à
une tribu de Lîcbens idiothalames ,
qui a pour type le genre Limhoria.
LIMBOBINÉES, adj^ et s. f. pi. ,
Limhorina, Nam donné par Beicben-
bach à un groupe de la famille des
Lichens, qui a pour type le genre.
lÀmboria,
LtlIEBOIS ) adj. et s. m. pi. , Xy»
lolrogt. Nom donné par Latrcillc à
une tribu de Is^ famille des Coléoptè-
res serricornes , comprenant ceux
qui vivent babitùellemeot dans le
bois.
LQfICOLEjt adj., limicotus (h"
mus y limon , colo , habiter ) ; qui se
plaît dans le limon , dans les marais
bourbeux. Ex. Battus Umicolaé
I^naCOLESy adj. et s. m. pi. ,
Lifnieolœ, Nom donné par lUiger ,
Goldfuss , Ranzani , Eichwald et
G. Bonaparte à une famille d'oiseaux
Echassiers , compi^naot ceux qui se
plaisent dans lea terrains marécageux.
UMN
UMIFOBME^adject., Umifirmii
flima , lime , forma , forme ) ; qui a
a forme d'une lime , comme r£a-
nice4^ Umiformis , k cause des mame-
lons coniques et courts qui garnissant
sou polypier.
LBMNACiS, adj. et s. m. pi. ,
léîmnacea. Nom donné par Blaioville
à une famille de l'ordre des Palmo-
branches , qui i^ pour type le genre
lÀmnaa.
LimVALBGTOHESy adj. et s. m.
pi. , LimnaUciores ( ^tyq , étang ,
àlire^ , coq ) . Nom donné par J.-A .
Ritgen à une famille d'oiseaux de
marécages , comprenant ceux qui t
comme les Phalaropus , ressemblent
aux Gallinacés sous certains rapports.
LIMNARPACES , adi. et s. m. pi.,
Limnarpaces ( yi^nk , étang , âpintÇ ,
ravisseur). Nom donné par J.-A.
Ritgen à une famille d'oiseaux do
marécages , comprenant les Echas-
siers qui vivent de chasse et de proie.
UMNÉAGÉS 9 adj. et s. m. plur. ,
Limnœacea, Nom donné par Menke
& une famille de l'ordre des Gasté-
ropodes cœlopoés , qui a pour type le
genre LÀmnœus.
LIMNÉENS, adj. et s. m. plur. ,
léimnei. Nom donné pr Lamarck à
une famille de l'ordre des Mollus-
ques trachélipodes , qui a pour type
le genre LinuiiBus.
LCtfiVEBf IGOLYMBES 9 adj. et s.
m. plur. , lÀ/nnemieoljrmbi ( Xîuvq ,
étang , Sfiitavc , demi , «oXvji^c « plon-
geon). Nom donné par J.-A. Ritgeu
à une famille d'oiseaux de marccag^es,
comprenfint ocux qui ont l'habitude
de plonger à demi dans l'eau.
LIHINÉOPHILES j adj. et s. m, pi. ,
Limnegphiles ( Xipvig , étang , f îXiw ,
aimer ). Nom donné par Hartmann
à une division des Gastéropodes ,
comprenant ceux qui , comme les
Limnaus , vivent dans les étangs.
LlMKIZÉTÈRESy adj. et s. m. pi.,
j^ûnnû^/ere/ (>tfiv)9 , étang, Cote*» y
LtMN
«hefcber). Nom donné par J.-A*
Ritgén à. un sous-ordrc d'okeaox de
marécages , comprenant cenx qui
cherckent lear nourritui^e dans • îed
eatrz stagnantes.
LOAlOÉATÈRES^adj. ets^m. pi.,
Umnohaieres (Xt^tv»}, étang, pat^p,
mafcbear)é Nom donné à une lamihe
d'oiseaux cckassiers, conjprebant ceux
3UÎ marchent sur le bord des eaux
ormantes. -
LnfNOGLEPrES, adj* et s. m.
plnr. y lAmnocleptts QcfAV)? 9 étang ,
x^tTTTfti, voler) . Nom donné par J,-^.
B.itgen à une famille d'oiseaux de
marécages , comprenant les EcVas-
siers (|ni vivent de cbasse et de proie*
LlilNO€OGHLU>ES9 adj. et s. m.
pi. , .LimnoeocAlides (Xcp», étang ,
rnjçÂç y coquille).. Nom donné par
Latreille à une faïuille de l'ordre des
Gastéropodes pulinoiiés, comprenant
cenx qui vivent dans i^ eaux ;iiR-
gnantes.
LIMNOGOLYMBES, adj. et s. m.
pi. , Limnùcolymbi ( >i|ivY}.,^ étang ,
TcoXva^oçt plongeon). Nom donné par
J.-A. Ritgen aune famille d'oiseaux
de marécages , comprenant Les plon-
geons par excellence.
UMNOPROMBS , w^. et s. m. pi.»
Limnodromi (I^vti, étang , ^o^oç 1
course). Nom donné par J.-^A. Rit-
gen à une famille d'oiseaux de maré-
cages y comprenant cçux qui ont de
longues jambetf propres k la course.
LIMNONÉOSSBS , adj. et s^ m.
plur. , Umnoneossi {XiyiVTn^ i\9n^y
VC0990Ç , poussin ).. Nom donné par
J.-Â. Ritgen à un sous-ordre d'oi-
seaux de -marécages , qui comprend
les poules d'eau.
LniKOPHILES , adj. et s. m. pi. ,
Ldmàophila ( lipn ^ étang , f iXiôi ,
aimer }. Nom donné parHehke.àun
sous-ordre de l'ordre des Gastéropo-
des ccelopncs , comprenant ceux qui
vivent dans \es eaux des mar«tis.
UMNOPOLYPES, adj. cts,m. pi..
If.
um
33
Limmpotj^i{ >fp„ , étang,. woWffov;,
polype). Nom donné par La treille ,
Ficinus et Carus à «ne fnmille de
l'ordre des Poljpes Bracbiostomes ,
comprenant ceux qui ont le corps
mou , gélatineux et qui vivent dans
les eaux stac^nantes.
LIMlfOPTèNES , ndj. et s. m. pL,
Limnopteni (>t|*vu , étang , ttttîvo; ^
volatile). Norti donné par J.-A, Rit-
gen à un sous-ordre de l'ordre des
Mjdaloruitbes , comprenant les oi-
seaux qui vivent dans les endroits
marécageux.
UMNORTHOPTÉBIES , adj. et s.
m . pi • i Limnorikopteni ( >ipv)] , étangs
mOo; , droit , im9vô< , volatile)! Nom
donné par J.-A. Ritgen à une fa-
mille d'oiseaux écbassiers , compre-
nant ceux qui ont le bc6 droit et qui
volent bien.
LimbDORÉ^S, adj. et a. f. pU ,
Lùnodoreœ. Nom donné par J. Lind-
lej et A. Ricbard à une tribu de la
famille des Orcbidées , qui a pour
type le genre Limoeforum,
LIMON ^ subst. m. , lirnus; t>vç;
Scklamm ( ail. ) ; lime ( angl. ). Les
géologues appellent ainsi unç' terre
argileuse alluviale, qui est rarement
assez pure pour qu'on puisse la con-
sidérer comme une véritable. argile.
LIilONEIIXy adj. , limosus ; Uvu-
9ni ; sthlammig^M. ) ; mtiddy (angl.)
{linWy limob) . Brongnîart donne cetl c
épitbète 9 un groupe de terrains , com-
Ï prenant cenx qui sont composés de
imons argileux^ marneux ou sablon-
neux , soit séparés , soit réunis. Les
botanistes rappliquent à des plantes
qui croissent dans les terrains fan-
geux (ex. Bhychanthera Umosa t
MicroUcia limnobiùs ).
LIMOâfiLtlSS 9 adj. et s. f. pi. ,
JJmoseliœ, Nom donné par Robi-
neau-l>esvoidy h une tribu de la fa-
mille desMjodaircs mcsotnydcs , qui
a pour type le genre Limosia^
Ll!lfPIDIPEN.\E 9 .adj. , Vmpidi^
3
34
LÏNÉ
permis ( Umpîdus^cbklr^pênna, aile) ;
qui a les ailes claires. Ek. Pkorocera
Umpîdipenn is,
LUlUODiBS , adj. et 8.. m. pi. ,
LimulidtB, Nom donoépar Leach à
une famille d^Ëntomostracés» quia
pour type le genre Limalus»
LBItLIENS. adj. et s. m. pi. , JJ-
mulii. Blaîn ville désigne sous ce nom
une faipille de Tordre des Décapodes
acères^ ajaot pourtype le genre Lî-
mulus.
tlNAGÉES, adj. et s. f. pi., Zt-
naceœ. Nom donné par quelques bo-
tanistes à la famille des Linçes, f^ojrez
ce mot. , ^ '
UNDERIVIAG'ÉES 9 adj. et &. f.
pi., Linderniaceœ. Section de la fa-
mille des • Scrofulariées y admise. par
Reichenbach , et ^ui a pour type le
genre Lindernia,
UNE AIRE , adj , , linefirls ; 7pafiftt-
xoc ; linealisck , Unealfôrmig , iniien-
formiç {M» )X linecL , lignes); qui est
alooge , égalëmeqt étroit dai\s toute sa
longueur , et à côtés parallèles ,€omme
V abdomen de YAsilas linearis y les
ailes inférieures de la Panorpe de Cosy
les anthères . du TrilUum sessile ,
la capsuk du CHelidonium ma/us ^
la coquille du Solen vagina , les co-
tyléaons de VHieractum glaucum \
le corps du Lahrus Unear\s et du
Stenosoma- lineare , le- corselet de
quelques Mantes , Usfeuiilesda Tri-
selaria linearis et du Leucospermum
lineare , le Jiile du FtAà , \fi légume
du Latliyrus NissoUa^Acs pétales du
Fraxinus Ornus , la sllique du Tur-
ritis hirsuta , le spadix, du Zostera
marina y la spùthelle à€VOryza sa^
Uva y le stigmate du Sparganium
erectum , les stipules du Malus corn-
munis; \e% folioles de V Acacia ii^
nearis»
LINÉABIFOLIÉ , adj. , Unearifo-
lias; linienblUttrig (ail.) {linearis- y
Jinéairè y/olium^ feuille ) ; qui a des
feuilles linéaires. Ex, Astragalus li^
LING
nearifolius y Kleinia linearifolia ,
Bupleurum linearifoliwn.
Ëjr^ÉARILOBÉ, adj. y UnewUoha'
tus ( linearis , linéaire , lobus , lobe) ;
qui a des feuilles partagées ëb lobes
linéaires. Ex. Clematis lineariloha.
Géranium linearilobum*
LINÉATIFOUÉ^adj. , lineaiifo-
lius {îineatus'y rayé^ foUum , feuille);
qui a des feuilles dont les nervures mar-
chent parallèlement de la base an
sommet , comme des Ugnes. Ex.
Rhus lîneatifoUa*
. Lunées, adj. ets.l. pU, LùU4f.
.Famille de plantes i qui a pour type
le genre Linum,
LINÉOLAIRE ^adject. y lineolaris
f^linea > ligne); qui ressemble à un
simple trait , comme - le sljrle du
Commeiina communis*
LËNÈOhÉ ^iadj . , lineolatus ( linçay
ligne); qui est marq^é de raies , de
petites lignes colorées. Ex. Trochus
lineatus y Mohodonta (ineata ; Ccri^'
thium lineatum , Rotella lineolata ,
. Succinum lineolatum 9 Mitra nexUis.
LimGOTIEORME, adj. Les géolo-
.gufes appelléiit coulée lingoti/orme
celle qui , partant d'une outerture
placée dans an vallon , à son origine ,
ou sur ses bords y . s'épanche en se
moulant sur le fond de ce vallon.
LINOUIFÊRE) ad), y Unguiferus
( Ungua y langue , fera , porter ).
UHdix linguijera est munie d'un
appendice linguiforme blanc adné à
sa columelle.
LINGIJIFOLIE 9 adj . ^ Unguœfolius;
zungenblUttrig (ail.) {Ungua, langue,
folium, feuille); qui a des feuilles
lin gui formes* Éx. Crassula linguœ^
Jolia,
LCVGUIFORME, adj., linguifor^
mis; zurigenformig (ail.) {lingiia,
langue^ forma, .îàxm€)\ qui rassem-
ble à la langue par sa forme , comme
les feuilles du Mesembryanthemum
linguiforme, la coquille deVOstrea
Ungua et dé la Petricola linguatula.
LIQU
UNCWISIIGES, adj. et s. m. pi.,
lÀnguisuga (lingua, langue, sugo,
•iacer). rlom donné par Latreille à
aft division des insectes édentés ,
comprenant ceux dont rextrémité de
la (lèvre inférieore forme nne langue
propre k sucer, ou les Hyménoptères.
LINGVLAGÉS, adj. et s. m. pi.,
UngMdaceajLingùla* Nom donné par
Blainvillet Ëichwald et Mènke à
une famille de la- classe des Bra-
chîopodes , qui a pour type le genre
LùigukL
LINGULAIRE9 adject., Unguîaris
{lingua, langue); qui a la forme d'une
langue. E*x. Ostrèa Unguîaris,*
LINGULÉ 9 adj ., lingaUttus ; qui a
la forme d'une lancée , connné Tes-
Îiansion du tube ae là ' corolle de
*j4ristoU>chia clê^tatitis ^ les feuilles
du Tillandsia lingulatay lés folioles du
Triopteris lingulata\ la coquille de la
Fuùella lingulata.
UNISQUE^ s.' m. y lirdstus ^MàS"
che (ftll.) (^tviffiEoç, cordonnet). Nom
soua lequel lUiger désîgilè lès aréo-
les , ordinairement régulières, de Fé-
piSerme corné des^ pattes des oiseaux,
quand cet épidémie c^t réticulé.
tilNTéAIR^ 9 ad j . , iintearius ( //n«
teum , linge). Le Lagetta Untearia a
sa seconde éçorce , entre l'aubier et
récorde extérieure, composée deplu-
*#Biears coocfaeï minces, form^pt un
réseau clair et blanc , qiïi ressemble à
tine belle gâte ^ ce qui i'a fait appeler
bois à dentelle. Le Tetronyckus lin--
tearius enveloppe les* plantes d'une
toile fine eft blaéche.
IJNTÉIFOMIE^ adj. {ùnteum,
HngeyfùrmOy forme); qui a' la forme
d'un paquet de linge. £x. [Spongia
Mntei/brmis,
UPASIDES^ adj. et s. m. pi., Li-
parides. Nom donné par Latrcille à
nn groupe de la tribu dés Gharanso-
vites , qui a pour type le genre Li^
paris.
LIQUiiXIONy s. (.yliqualio ; xîify; ;
LISS 35
Seigerh^S9igerung(jsJ\.), Fusion d'un
alliage métallique ou d'un composé de
plusieurs métaux.
LIQUÉFACTION, s. f., liai^clio;
tkÇu'; Flussigwerden , sMmeizen
(alL). Réduction d'un solide ou d'un
gnz ^à l'état liquide.
LIQUÉFIABLE, adj., liquahihs ;
T7jxTo< ; zerfliessbar (ail.); qui est sus-
ceptible de se réduire à l'état liquide.
. LIQUEUiV, s. f., Uquor; vypôv ,
vypétTiç ^Flûssigkeit (ail.) . Synonyme
àe^liquide, mais peu usité en ce sens,
à moins qu'il ne s'ag4ssed*un' liquide
alcoolique.
LIQUIDE, adj.' et s. m., liquidas;
fiiissîg (àll.). On donne cette épitbèle
aux corps qui ne manifestent immédia-
tement au toucber qu'une faible ré*
si&tance, assez sensible cependant
pour indiquer leur présence , même
dans l'état de repos, et dont les mo-
lécules sont assez mobiles sur elles-
»
mêmes pour céder à la plus légère
pression ou impulsion.
LIQUIDITÉ, subst. tjUquiditas;
Flûssigkeit {M,) ; Uquidness (angl.).
Etat de ce qui est liquide.
. LIREtLE , s . f . , l/relia; Strichlein
(alL) (liro , sillonner). Apotbécion ou
réceptacle sessile ^ qui. contient des
ély très pbly spermes. Ex. Opegrapha,
tlRELLEUX, adj., lirellosus Çiro,
sillonner); qui offre de petits sillons
linéaireSé Ex. Dœdalea lirellosa,
LIRELLitORME , adj. , lirellœfor-
mis {lirella, WteWe ^ forma , forme);
qui a la forme d'une lirellc , comme
le disque des -Graphidées.
LIRIODENDRINE , s. f;» lirioden^
drina. Principe balsamique amer, qui
a été extrait par Emniet de l'écorcc
fraîche des racines du lAriodendron
tuUpifera.
LISSE, adj., lœins ^ lœvigatus ;
l*îoç; cAcn, glatt (ail.); sleck, soff
(angl.); llscio , let^igato (\t*) , Se dit
de tout corps dont la surface est très-
unie, et n'offre eucv(ne protubcratKe f
36 LITH
aucane dq>ressîon , aucune trace de
poîls : coaimo la coquille du Fusus
lœpigatus, de la Pjruîa lat^igataet
du Oïdium lœ^^igatunt, le corselet
des mkitceris , les feuilles du Spiraa
lawigaia et du Silphiian Itrtfigalum,
les graines du Melampjrrum art^ense^
les tiges du Géranium lucidùm , les
rttricules àupolUnda F'icia hirsuia.
On appelle ^«ùir lisses , dans les ia*
«ectes y deux ou trois points luisans
et convexes , qui sont placés à la
partie supërîeur£ et un t>eu posté-
rieure de la tête , sod$ oraînaircment
disposés en triangle , et représentent
des espèces de petits yeux'.
LIT, s.* {m. , lectus; Bell (ail. ) ;
hed (angl.). Espace de terre qui est
recouvert par un cours d'eau (a/-
çeus; TGcfpoc). Face inférieure d'un
filoii. Masse de matières minérales
qui se trouve interposée en stratiQca-
lion concordante entré des couches,
et qui offre une grande étendue , avec
un parallélisme sensible des deux sur-
faces (impoiài; S chichi, ail. ; mole ,
angl.).
LITHIASIQIJE I adj. , lilhiasicus
(^doc, pierre). Épithète donnée par
Scheele à l'acide uriqûe. Voyez ce
mot.
LITHIATE. V^ez Urate.
LITHINE , s.fT, liikina (^îOioc ,
pierreux ). Oxide de lithium, décou-
vert en 1818" par Arfedson» qui
a été appelé ainsi parce que c'est le
seul alcali minéral qui se rencontre
exclusivement dans le rogne mi-
néral.
LITHIQUE y adj. , iUhicus, Dans la
nomenclature chimique de Berzclius ,
cette épithète est donnée aux sels
qui ont pour base le lithium, son
sulfure ou son oxide. Elle l'avait été
par Scheele k l'acide qu'on nomme
aujourd'hui urique , parce que ce
composé est trcs«commùn dans les
concrétions uritiaircs.
UTlinJM y 8. m., lithium. Mclal
LITH
eticore peu connu, qui n*a été vu qoe
par Davy.
LITHODOME, adj. , lithodomus/kL-
dd^opoc ( ^doc , pierre , ^cpi , ccm-
truire). Épithète donnée k des coquil-
les bivalves qu'on trouve dans des
pierres plus ou moins dures, que
leurs aninûlux parviennent à percer
par des moyens qui nous sent in-
connus.
LITHOÉCIEN , adject. , Uthœcius
(XiOoc, pierre, oucoc, babitttion ).
Épithète donnée par Wallroth aux
lichens qui croissent sur les pierres.
UtHOGÉNE , s. m», lithogemum
( ^Qoç , pierre , fvréé» , produire).
Mansuy appelait ain^ un fluide ineu-
bateur , l'agent inconnu , dit-il , qni
a tenu en dissolution Ja pâte lapidî-
fique dans laquelle ont été pétrifiés
les fossiles.
LITHOGÉNÉSIB , s. f . , Ulhoge^
nesla (XîOoç , pierre, Ttvscric, généra-
tion). Partie de la minéralogie dont
l'objet est de rechercher les lois qui
président'à la foi'mation des substan-
ces pierreuses.
UTHOGONnaQUE , adj., Uthù^
gbnimicus (^iOoc , pierre, ywi , pro-
création). Épithète donnée par Wall-
rpth aux lichejis qui croissent sur
les pierres.
UTHOGRiiPAlE, s. f. , Ulhogra^
phia (XiOoç, pierre, 7pâf«»9 écrire)^
Traité sur les pîerrer.
LITHOLOGIE , S. f. , lithologia
(MOoç, pierre, XÔ70;, discours).
Traité des pierres.
LITHOMAIIGE ,.adj. et s. f. Épi-
thète donnée à une variété d'aigle ,
qu'on a' comparée à de la moelle, et
qu'on appelle aussi moelle de pierre.
LITHOPHAGE , adj. , lithophagus
(XtôoCf pierre, ?fl^*»» manger). On
a donné cette épithète aux coquilles
j}i valves qu'od trouve logées dans des
pierres ou leurs animaux ont pra-
tiqué des trous. Ex. Modiola liiho^
phaga.
Lai
LITO
UTHOPHAGES , adj« et s. m.
)1. , Lilhophaga. 14 om donné par
jamarck à une famille de l'ordre des
Conchifères dimjaires Icnuîpèdes ,
comprenant ceux de ces animaux qui
parviennent à percer les rochers cal-
caires pour s*j établir des demeures.
LITHOPHILE, ddj. (XiOoç, pierre,
fcXi*i, aimer ). Sedit d'une plante qni
croit sur les rochers (ex. Soholewskla
îithophila) ^ ou d'un insecte t|uî vit
dans les endroits pierreux (ex. Eïmis
Ulhophila).
UTHOPHYTE, s. m., litkoplijton
(^Oo; , pierre, fvrov, plante). Nom
fort anciennement donne aux polj-
pièrs calcaires, ou même cornas ^ et
qui .vient de ce t|ue , penBant long-
temps^ OD a l'égalé ces corps com-
me des espèces de pierres végétan-
tes; ou comme des plantes ayant
un tissu aussi solide que celui de la
pierre.
UTHOPBYTES, adj. et. s. m.
pi. , Uthophyta. Nom donné par
Linaé à un ordre de la disse des
Vers , par Guvier et Schweigger à
une tribu de la lamiUe des Poljpiers
corticaux , - comprenant ceux de ces
animaux qui ont un axe intérieur
pierreux et fixé.
LIÏfiOSPratME^ adj. , iùltosper-
mus ( )iOoç , pierre ; oir^&« , graine );
qui a des fruits durs et comme pier-
reux. Ex. Scleria lUhospermaé
LITHOZOAia^^adj. et s. m. pi.,
JL(>/ioxaa (XtOos, pierre, (a^ov, ani-
mal). Nom donné par Goldfuss , Fici-
nus et Carus II un ordre de la classe
des Protozoaires, par Bory à une
classe du règne Psjcfaodiaire , com-
prenant des formes animales indéter-
minées qui recouvrent des supports
inorganiques entièrement pierreux ,
fabriqués par elles.
UTOTHÉCIEIVS, adj. et s. m. pi.,
Litotkecii f Xito; , simple, 0)jr.i] , étui).
Nom donne par Marquis à une section
de Tordre des Chainprguons gymno-'
LITU 3;
carpes 9 comprenant ceux dont les
scminules sont placées sur une mem-
brane fructifère qui se résout en'
gelée.
LrrRAllIÊTlkE>» s. m., litrame^
Iruni (XiTpa, livre , lut^itù , mesurer).
Nom donné par Hare à un instrument
déjà indiquç parltfusschenbrock , et
décrit par Scannegali sous celui de
kjrgrohlimax , et par Mester, soua
celui de pankjrdrqmètre , à l'aide du-
quel on- peut , dit-on , mesurer la
pesanteur spécifique des liquides avcë
une grande exactitude.
LITTORAL, àdj. , lUtoralis, Uilo-
reus y riparius {littus^ rivage). Se
dit des plantes qui croissent, sur le
bord des eaux , principalement des
fleuves y des rivières et des lacs (ex.
Erodium iUtoreum, CorrigiolaliUo*
ralis) , et des animaux qu ori trouve
sur les bords dé la mer (ex. Cyclo»
pUrus littoreus , Orclustia iiilorea ) ,
ou qui vivent pàrûiileS' piaules litto-
rales ( ex. Limnophera UitortUis ,
Bembulion littorale).
LITTORALES , adj. et s. f. pi. ,
Littorales, Nom donné par Lamarck
à une tribu de la famille des Cimici-
des , comprenant des insectes hémi-
Î^tbres qui vivent habituellement dans
e voisiuagc do l'eau , sans en habiter
ni rinléricur , ni la surface.
L)[TTORAU\,àdj. et s. m. pi..
Littorales. Nom donné par lUigcr et
Eichwald a une famille de l'ordre des
Oiseaux coureurs , Qomprenaiit ceux
qui vi vent sur les rivages .
LITTURÉ, adj., litturatus; qui
est marqué de lignes colorées, ajunt
quelque ressemblance avec des carac*
tères d'écriture. Voyez Ecrit.
LITUAGÉS, adj. et s. m. pi. , L/-
luacea. Nom donné par Blainville à
une famille de l'ordre des Céplialo-
phores poljthalaniacés» qui a pour
type le genre LituoXa.
LTrUOLÉES, adj. et s. f. pi. , L/-
iùolœ* Nom donné par Lauiarck â
\
38 LOAS
une famille de l'ordre des Mollusques
céphalopodes, ayant le genre Lituola
pour type.
LI¥ID£ j adj. , Midus , Iwens; xe-
Xe^yoç; bUifarbig (ail. } ; oui est d'un
N^ gris foncé, tirant sur le violet , ou d'un
" YÎolet sale, ou d'une teinte înlermé-
dîaire entre le rôuge et le noir. Ex.
Hellebàriis Ihidus, Sanguinotaria
Iwida , Melania lifescens , Agarlcus
puUus^
LIVRÉE 5 5. f ; ' On appelle ainsi ,
dans les Mammifères , le pelage que
portent^ durant la première année,
beaucoup Au ruminans et quelques
carnassiers , et qui se fait remaix]|uer
par des mouchetures ou des bandes
régulièrement disposées, dont la
teinte est en général plus claire. que
celle du fond.
UVBET, s. m. , iiher. On donne
quelquefois ce nom , en botanique ,
au liber, Voy^ ce mot.
LIXITESy adj. et s. m. pi. , Llxi-»
tes. Nom donné par Latreille à un
groupe de la tribu des Oharansonites,
qui a pour type le genre Lixtts,
LKIVUTION , s. iP. , lixhiatîo;
j4uslaugung (vi[\,) (lixîi^ia, lessive).
Opération k l'aide de laquelle on en-
lève à des cendres les sels alcalins
qu'elles peuvent conteiiîr^ en les les-
sivant, c'est-à-dire en les traitant
par l'eau.
LmVlEL, adj. , lixiciosuj ; aus'
gelaugt (ail.). Celte expression , peu
usitée aujourd'hui , servait autrefois
à désigner les sels que l'on obtient en
lessivant les cendres des végétaux.
LOASACÉES, adject. et s. f. pi.,
Loasaccœ, Nom doûné par Rcichen—
bach à une famille de plantes, ayant
pour type le genre Loasa , et qui se
subdivise en trois sections, les Loa-
sées,. les Turncrées et les Fouquié-
rées.
LOASÉ£S^ adj. et s. f. pi. , Loa-
seœ. Fauiilk de platiles» établie par
LOBI
Jussieu, qui a pour type le genre
Loasa.
LOBE , iobus; Xo^ô^; Lappen (ait.).
Portion arrondie et saillante d'mii or-
gane où d'un corps quelconque. Les
botanistes donnent ce nom aux coty-
lédons ^ aux poches de l'anthëre y aux
découpures des feuilles, quand ils
sont larges. Le lobe de Toreille est
l'éminence molle et arrondie qui ter*-
mine en bas le pavillon de cette der-
nière y chez l'homme*
LOBÉ 9 adj., lobatiuj lAppigj ge»
lappt ( ail. ) ; lobato ( it. ) ; qui est
partagé en lobes , comme Vabdomen
de quelques pous , le corselet de plu-
sieurs cétoines , le noyau du ' Guet^
tarda ipeciosa , le pollen jdu LimodfH
ru/hy le regmate du Dictamnus alhus^
On appelle cotylédons lobés j ceux
qui sont divisés jusqu'à la moitié ,'et
même plus profondément, en portions
d'une ampleur notable (ex. Jugions
regia)\ doigts lobé^^ dans lesoiseauX|
ceux qui sont entourés , chacun iso-
lément, d'une membrane qui s'élar-
git i^ mesure qu'elle s'approche de
leur extrémité , et qui n'a ni festons
ni découpures sur les bords (ex.
Pkalaropuj loùatus ) \ feuilles lobées^
celles Qont les incisions pénètrent
peu à peu jusqu'à la moitié de la lame,
et forment des découpures élargien
(ex. Mon^onla lobata) ; périanthe
lobé , celui dont les Lirges découpu-
res égalent au moins sa moitié en
longueur (ex. iVcrc<j.ru^); ptacen-»
taire lobé , celui qui forme des saillies
épaisses dans la cavité péricarpienne
(ex. Hyoscyamùs)^
LOBÉLIA€ËES, îfdj. et s. f. pi. ,
Lobpliaceœ, Famille de plantes , éta-
blie par Jussieu , qui a pour type le
genre Lobclia,
LOBIJ^FÉBE , adj. , lobifer ( Iobus ,
lobo,/tfro, porter). Le Cheïronomus
lobifer est «tinsi appelé parce qu'il
porte une petite élév-ation sur le mr'
1
LOCH
lieu de la base des segmens de son
abdomen.
liOBIQLEy s. m. , hhiolus.Qnh^
pelle ainsi Içs petites pièces on laniè-
res qui se voyent au bord du thalle
des Lichens , quand leur forme ap-
proche de celle des feuilles.
LOBU^DE t adj. , lobipes (lobus ,
lobe , pes , pied) ; qui porte des ap-
pendices foliacés en forroé- de lobes ,
comme ceuif' qu'on voit aux pattes
de derrière de la Mantis lobipes,
liOBSPÉDES, adj.et s. tn, pi. ,
Lobipedes, Nom donne par Illigérv
C. Bonaparte, Lesson et Eichwaldi
une famille de Tordre des Échassiers,
comprenant ceux de ces oiseaux dont
les aoîgts antérieurs sont garhis à la
base^d'nn repli membraneux qni oc-
cupe la longueur de la première pha*
lange , et se continue , de chaque
côté du doîgf , en une bordure éien<«
due jusqu'à Tonglc.
liOBDLAIBE 9 adj. , lobuiaris; qui
est partagé en lobes. UAchias lobtt-
loris a son bord interne divisé exi trois
lobes.
liÔBVLC, s . m . , lobulusj Lnppchen
(ail.). Mirbel donne ce nom 'à un
radiment de feuille dont l'embrjon
des plantes moiiocotjlédones est quel-
quefois mnni , qui se développe do
côté opposé au cotylédon , et qui re^
présente imparfaitement un stizond
cotylédon. Kirby l'applique à une -
ou plusieurs portions arrondies de la
base des ailes , séparées du reste par
des fissures , qu'on observe particu-
lièrement dans les Mus et des , mais
qui se voyent aussi aux ailes inférieu-
res des Hyménoptères.
LOBULIÉ, ndjw , lobuialtts ; qui est
muni de lobes uienibraueux , comme
la Nereis lôhuiata.
LO€ELf.E, s. f., locelius. L.-C,
Richard appelle aiiisi hi cavtlé paiv
tielle de chacune des loges d<? 1 an-
thère , dans lea Orchidées.
&OGS06O;MPail,(idject. y ioek&^
LOCU 39
gomphus (>oxocj centurie, yoft^ioç,
dent). Epithète donnée par C.-G.
Ehrenberg aux Infusoires rotifèreç
dont chacune des mâchoires 41 la for-
me d'un étrier 9ur leqnel sont éten-
dues plus de deux dents, qui y tien-
nent à la fois par la base et par le
sommet. Ex. Megalotrocha,
XOCOHOTEOl y adj. ; quîsert on
qui contribue à la locomotion. Or-
gane locomoteur ^ faculté locomotrice.
LOCOMOTION , s. f. , locomotio ;
Ortsbewegung (ail.) {locus ^ lieu,
ntopeo , mpuver). Action par laquelle
les corps organisés se transportent
d'un lieu dans un autre.
LOGI/LAiftE, «dject., loculafis ;
fachrig (ail. ) ; qui est partage en
plusieiirs loges.
LOGUiAMENTElK^adj., locula"
mentosus ; fiickerig (ail.); qui est
divisé intérieurement en plusieurs
cavités ou loges , par des cloisons
transversales,
LOGULATIOIV , s. f.Ëtat de ce qui
est divisé intérieureihent en plusieurs
cavités. Loculaiion d'un fruit, '
LOCUIjE, s. f. , Iccula, Bonne-
maison appelle ainsi des corps tubn-
leux de diverses formes , interposés
6u emboîtés , distincts du séparés par
des cloisons , qu'admet dans sa tex-
ture un tissu membraneux oU géla-
tineux offert par la fronde de certai-
nes hydrophyles.
LOCULÉ9 adj.; loculatus ;Hocida^
mentosus; ^ieifîiehrig (ail.). Dont
l'intérieur est divisé en plusieurs ca-
vités ou loj^s.
LOGULÉES 5 ad] . et s. f. pi. , Zo-
culatœ. Nom donné par-Bonnemaison
à une division de la famille des Jly-
drophytes , comprenant celles qui
offrent des locales.
• MjOV!i}ht^J\^viô],yh''ttiosus; fttch-
artigyfilchfig (ail.). Épîlhète don-
née-par Mlrbel ^ tout organe végét.^1
^jof est creux et partagé en plusieurs
cavités par des diapliragmcs
comme
'4 i LOGA
Ites feuîUes^ du Junciu articulatus i
les pétioles de YEryngium cornicur'
lalum. Le Hypsonoius hcuJosus a ses
éljtres chargées, de points profondé-
jnent cfeusës,
LOCULIGIDEy adj. , locuUcidus
(loculus , loge, ci'eo ,. diviser). On
donne ce nom à la déhUçerue qui
s'effectue par le milieu des loges d'un
péricarpe , le loug de la nervure dor-^
sale ou lis;ne moyenne du dos du car^
pelle. C est un dés six modes de
déhisceuce de quelques uns des fruits
multicarpellaires où les deux faces
rentrantes des carpelles sont .telle-
ment soudées ensemble , qu'elles ne
peuvetit pas se séparer. £x. Tiliaté^s,
LOCUSTAIRES, adj. et s. m. pi.»
ïéOcuslœ j Locustaricty Locusiaricié
Nom donné par Lamarck., Latreille,
Goldfuss , Eichwald, Ficinus et Carus
a une famille de Tordre des insectes
orthoptères , qui a pour typele genre
Locusta.
LOCUSTE 9 s. f. , iocusia , jpiculdj
Grasàhrcbea (ail.). Bay, Micfaeli ,
Scheuclizer, Touruefprt et Palisot-
Beau vois appellent ainsi ^ dans les
Graminées , chaque petit paquet ,
tôrmé d'une ou de deux glumes, en-
tourant une ou plusieurs fleurs com-
posées cbacmie de pail^ttes , d'éta—
mines et d'un ovaire.
LOCUSTES 9 5. f. pL, Lociutœ.
Nom dtané par Cavier à une section
de la classe des Crustacés , qu'il a tiré
de celui de Locusia sous lequel les
Latins désignaient les crustacés les
plus remarquables (langoustes) de
celte division.
LODICULE , subst. f. , lodicida;
Deckspehe (ail.) {lodix^ couverture).
Palisot-Beauvois et Trînius désignent
sous ce nom les écailles des Grami-
nées. Voyez Gldme.
LOGANIACÉES, adj. ets. f. pi. ,
Loganiaceœ, Lindiey désigne sous oe
nom la famille ^es Loganiées.
hOQàmÉE» f adj. et s. f. jplar. ,
LOMÀ
Loganieœ, Famille de plantes , éta*
blie par R. Brown , qui a pour type
le genre Logania,
LOUE , s. m« , loculus , loculamen*
tum^ theca; oIxit^astiov ; Fach (ail.).
Cavité simple ou multiple qui existe
dans l'anthère , l'ovaire , le péricarpe.
LOGËTTE^s. f., loculus. U. Cas-
sini appelle ainsi chacune des deux
cavités auxquelles une petite cloison
très-mobile donne lieu dans chaque
loge de l'anthère des Synanthérées.
LOLUCÉES, adj. et s. f. plur. ,
Loliçcea. Nom donné par Link et
Reichénbach h une tribu- de la fa-
mille àêk Gra^ainées , quia pour type
le genre Loliwn,
LOLIGOIDES9 ^dj. et s. m. pir »
Loligoîdea, Nom donné par Lesueur
à une famille de Céphalopodes ^ .qui
a pour type le genre Loligo.
LOlfA^subst. m., loma; lAya;
Zehensaum. Illiger appelle ainsi la
membrane qui s'étend touUe long de
chaque coté des dôigVs , dans certaines
espèce^ d'oiseaux.
LOMASTOllE^adj. , lomaslomus
( Xvjxa^ bord ^ fraoge,^OTO|jLdé, bouche).
Ifom donné par Férussac et Menke
à une section du genre Hélix , com-
prenant les espèces, qui ont le limbe
réfléchi.
LOMATCV, adj. , lomatinus ; g^e-
. sàumt (alL). Épithète / donnée par
Illiger aiix doigts des Mammifères et
des oiseaux , quand ils sept bordés
d^uae membrane latérale.
LOH^TOCARPE ,adj. , hmatocor-
pus ( Xû^x 9 bord , xo^iro; , fruit ) ;
qui a des fruits plats y entourés d'un
rebord épaiaisi. Ex. Acacia lomato^
carpa.
LOM ATOPHYLLE 9 ad). , lomaio^
phjrlbu ( Xûpc , botd^ f wXXoy« feuille);
qui a les bords de sa feuille d'une
autre nature que le reste de la lame,
comme le Juncus lomatophrlius f
dont les feoiUefontu^ reboni tn^na*
parent, j
LOMB
£0flUT0RmzÉE9, adj. et s. f.
pi. y Lomatorilizea (}iSi^^ bord, ûiÇot,
radne). Nom donné par Reichenbach
a la aectioD dé la famille dea Grucîfè*
res^ que Candblle désigne sous celui
de Pleurorhizëcs.
LOMBAIRE 9 adj. , bunharisy lum"
halis {iumbiUy rein); qui. appar-
tient aux lombes. On appelle piumes
lombaires celles^ qui ' garnissent les
lombes de Foîseau*
LOMBES 9 i. r. pi., tumbi; ^éa^ ;
Lenden (ail.) ; ioins (angl.). Partie
postérieure de Tabdoroen , qui est si-
tuée entre la base de la poitrine et le
sommet du bassin.
LOHBRIGAL9 adj., lumbricalis
( iumbriciu , Ver de terre) ; qui a de
la ressemblance avec un lombric , -
avec un ver de terre. Ex. F'ermetiu
lumbricalis»
LOMBRICIFORMES, adj. et s. m.
ÎiL , Lumbrîcifoirmia ( iumbricus ,
ombric ^ forma, forme)^ Nom donnr
par Latreille à une faucille de l'ordre
des Holothu rides apodes , compre-
nant ceux de ces animaux qui , pae
la forme de leur Corps , se rappro-
chent des lombrics.
LOmRICINÉS ,adj. et s. m.' pi.,
Lumhricinœ , Lumbrici, Nom donné
par Lamarck , Savigny et Eichwald
à une famille de rordre des Annelides
apodes-, par Latreille k une famille
de Tordre des Amtelides enlérobran-
cbes , par Blaînville à une famille de
l'ordre des Chétopodes bomomérés ,
ayant pour type le genre Lumbri^
eus,
liOMBRICOIDE, adj. , lumbricoi-r
des 9 lumbricoideus {Iumbricus , lom*
bric , ct^o(, ressemblance ) ; qui a la
forme d'un lombric. £x. Siscaris
lumbricoides , Cœcilia liunbricoidea,
LOMBRIGOIDES9. adj. et s. m.
É, Lumbricoida. Nom donné par
treille à on ordre de la classe des
Elmintbogomes , comprenant ceux
de ces anioMiu auxquels I« forme
LONG
4r
de leur corps donne quelque ressem-
blance avec les lombrics.
LOMÉNTAGÉ , adj., lomeniaceus;
gUedhàlsenariiff (]iill.)^Épithëte don*
née par Candolleà uneyèuiV/edontla
nervure du milieu ne se ramîGe que
pour donner naissance au limbe ,
mais se coupe d'espace en espace par
des articulations , de manière à faire
paraître la feuille formée de plusieurs
pièces placées bout à bout (e^ . Citrus
jiurantium) \ d'une gousse produite
par une feuille carpellairc ployée en
long SUT elle-même , dont les deux
moitiés sont albngées et à peu près
planes , et les graines fort espacées ,
quand la portion comprise entre celles-
ci se développe moins que celle qui
est sur elles , de sorte que la gousse
offre çà et là des dilatations et des ré-
Irécisscmens assez -prononcés ( ex.
Hippocrepis ). Willdeno^ appelait
cettesortedc gousse lomentum {G lied"
hu'se^ ail.).
LOMENTAGÉES9 adj. et s. f. pi.,
Lomentaceœ. Nom donné par Linné
à une famille de plantes , correspon-»
dant à la tribu des Gésalpinées dans
les. Légu mineuse» , et comprenant
celles dont les fleurs sent TéguKëres ;
ET Caudûlle aux Crucifères dont les
lits se divisent transversalement en
articles monospermes. Ex. Cakile,
I.ONGHOPHYLLE9 adj. , lonçhtH
phyllus (>^)T>}, lance, fv>X»y, feuille);
qui a des feuilles très-longues*^ lî-
néafres et un peu lancéolées. Ex.
Calymperes bnchophjllum»
LOIVGHOSTOME9 adj. , lonchosta-
mus ( 'kôyjfin , lancp » orôftot, boucbe) ;
qui a l'ouverture où la boucbé lan-
céolée , comme la coquille du Caro^
colla lonchoslonia»
LONGIBRAGTÉTÉ ; adj., longi^
braeteatus; qui a de longues bractées.
Ex. Loranihus longibracteaius,
LONGIGARPE , adj., longicarpus;
qui a le carpe très-^long. ^x^ Micijr*
rit Ungicarpus*
4^
LONG
liONGIGAUDE 9 adi. , longicauda-
tas , longicaudiu ( longus , long ,
couda , queue ).; qui a la queue lon-
gue ( ex. Mvlossus longicai^datus ,
Condjrlura longicaudqta , Sciurus
magnicaudatus), heFusus longi^
cauda a la coquille prolongée en une
longue pointe. Le Slercoraruis lon-^
gicaudus offre deux longues plumes
intermédiaires à sa queue. La Salpa
longicauda est ainsi nommée à cause
de la longueur de ses deux appen-
dices ; la Copipkora longicauda ,
parce qu'elle a un oviscapte ( rès-long ;
Vjigaricus longtcaudus , parce qu'il a
uu très-long stipe.
LOx\GIGAUDES , a.dj. et s. m. pi. ,
Longicaudati, Nom donné parBIain-
ville à une famille de l'ordre des oi-
seaux marcheurs , comprenant ceux
qui ont'la queue longue^
LONGIGAULE, ûdj. , longicaulù
(^longus , long , caulis , tige ) { qui
a la tige longue. Ex. Ranunouius
longicaulù.
LONGICOLLE, adj. , longicoiUs
( longus j long , cotlum , col } ; qui a
le col ( cx« jEm)^s longicolla) ou le
corselet (ex. ^poderàs longicollis)
long. Se dit aussi d'une mousse qui a
des urnes en forme de poire très—
alongée (ex. Eremodon longicoUus)i
' LOKGtCOBKEy adj. , iongicornis
( longus , long , cornu f corne ) ; qui
a de longues antennes. Ex. Çpbrio
Iongicornis.
LONGIG0R\ES, adj.els. m. pi. ,
JLongicornes. Nom donné par Cuvier,
Latreille et Eichwald'à une famille
de l'ordre des Coléoplcres, compre-
nant ceux de ces animaux mii ont les
antennes aussi longues ou même plus
longues que le corps.
LOKGICOSTÉ 9 adj. , hngicostatus
{longus^ lonf>9 cosla, côle); qui
est marqué de longues côtes. Ex. Pa*
tella longicosta.
LOi'VGIGRVnE , adj>, longicruris
( longus, long y crus^ cuisse ); qui a
WSiG
de lonc^ucs cuisses. hàLaminariahn-
gicruns est ainsi appelé à cause de soq
pied long et trës-mince, que termine
une longue et Inrse lame festonce.
LQlVGIGDSPIDE,adj., longlcuspU
( longus , long , cuspis , pointe) ; qui
est armé de longues pointes. Ex.
Spongia hngicuspis,
LONGIQÊPINEUX^ adj., longispi'-
nostis {hnguSyldn^f spina^ épine);
qui porl« de longues épines. £x«
Trochus longispina,
LONGIFLpRE, adj. , longifiorus ^
langblûthig (ail.) {longus j long,
Jhs , fleur ) ; qui a des fleurs lon-
gues, Ex. Eccremocarpus. lan^^i/Io"
rus, Jf^urmbca hngiflorùy PetargO"
nittm iongi/lorum.'
LONGfFOLIÉ , adj. , longifolius f
langbliittrig ( ail. ) ( longus , long ,yb-
liumy feuille);' qui a des feuilles lon-
gues. Ex. Rhamnuslongifolius^Saxl-
fraga longifolia^ Uropetalum ton-
gijolium.
XONGILABRES , adj. et s. f. pi. ,
Longilaiira [longas ^ l^^i^^» lubruni^
labre). î^oqi donné par Latreille et
Eichwald à une tribu de la famille det
Géocorises , comprenant ceusi de c^
Hémiptères qui ont le labre long et
subule.
LONGHiOBÉ , ad]. , longilobattis
( longus , long , lobus , lobe ) ; qui a
des lobes alougcs , comme les reuil<*
les du Clematis longiloba»
LOXGUIAIVE , adj. , longimanus
{longus , long , manus y maiu). $e dît
d'un mammifère qui a de longues
mains ( ex. Taphozous longimanus ),
d\in crustncé qui a de longues pinces
( ex. Lambrus longimanus) , d'un
insecte qui a les pattes de devant
plus longues que les autres (ex.X<7-
thrus longimanus , Limnobia longi^
mcina), /
LONGIPALPE , adj . , tàngipalpis
{longus, long, palpUSj palpe) ; qui
a de longs palpesj Ex. Glossina loii^
gipalpis.
LONG
LONGIPALPES , adj. et s. m. pi. >
LongipalpL Nom donné par Guvier ,
Latreille et Etchwald à une tribu do
la finniUe des Coléoptères firachélr^
très, comprenant ceux qui ont les
palpes maxillaires presque tfussi longs
que la tète. '
LONGIPÉDE 9 adj. , îongipes{ hn*
gusj long, pes ^ pied)'; q^î n de
longues pattes (ex. Portunus longi-^
pes ) , de longs tarses (éx. Miro /on-
gipes ) , ou des pédoncules très-longs
(ex. Pai^etia lùngip'es),
LONGIPÊDES, odj. et s. m. pK ,
Longipedes, Nom donné par ScopoU
k un oindre de la classe des Oiseaux )
comprenant <ieux qui ont les pat ter
très-longues.
LONGIPÉDONCVUÉ , adj. , longi^
pedunculatus(iongUr^ Ipog^pejuri''
eulusj pédoncule); qui a de longs
pédoncules. Ex. toron thus longipe^
dunculatus, Lathyrus longepeaun'
eulatus.
LOîVGIPENNES , adj. et s. m, pi. ,
Longipennes ( longus , long , penna ^
aile)4 Nom donné par Guvier , La-
treille , Ouméril'^ G. Bonaparte , FI-
cinus, Garus et Lessdn à une famille
de Tordre des Oiseaux palmipèdes ,
comprenant ceux dont les ailes très-
Ion rues dépassent la queue , ou 9out
égales à elle , et répondant aux Ma«
croptères de Blainville , aux Pélngiens
etSjphorbinins de Vieillot, aux Hy-
drocbélidones de Goldfuss , aux
Longipennes et Tubinaires dllliger et
d'Ëichwald.
LONGIPÉTIOLÉ , adj., longipe^
tiolatus; langgestielt (aîl.) (longus^
long, p«/io/2£^/ pétiole) ; qui a ses
ûears supportées par de longs pétior
les. Ex. Panax iongipetiolatum»
LONGIPÉTALE, adj., longipe-
talus ( longus , long , petalum 9 p^
taie); quia des pétales très- longs.
Ex. Silène longipetala.
U»GIPIMNB, ridj., hngipinnis
{longus j loDg^ pinnaj nageoire) ;
LONG 43
qui a de larges nageoires, Ex« Holo"
centrwn longipinne.
LONGIRDSTRE , adj. , longiros^
iris y longirosiratus ( longus , long ,
rostrunif bec); qui a im bec long
(ex. Sitia longirostra , Cinnjrris Ion'-
girostratus) , un museau très-pro—
lëngé (ex. Crocodilus longifostris ^
Chetodon longirostris y Carapuslôn^r
girostratus, Arrhenodes longiroslris,
Apion longirostre). Se dit aussi d'une
mousse dont l'opercule est subulé |
long et droit , en forme de bec ( ex.
Grïmmia longirostris j Slerig^nan"
dhum longirostrum )•
L0fNGIIlOSTRE9 , adj. et &. m.
pi. , Langirostres j Longirostrata*
Nom donné par Latreille , Ficinus et
Garus à une famille de l'ordre des
Mammifères édentés , .comprenant
ceuic qui ont le museau très-alongé \
par Guvier ,. Latreille , Blniqville ,
Ficinus et Garùs à une famille de
l'ordre des Échassiers , dans laquelle
sont rangés des oiseaux qui ont le bec
long et grêle; par Latreille aune
division de la tribu des Gbaransonites,
comprenant ceux dont le bec est
long.
LONGISCAPfey adj., longiscapus
( longus , long , scapus , bampe ) \
Îui a des banipes (rés-longues. Ex.
^rimula longiscapd,
' J.p^GîStVE yttâ].y loiigisetus {lon-
gus y long, setdy soie) ; aiii a de
longues soies. Se dit d'une (jrnminée
dont les épillets sont entourés d'un
in volucre composé de très-longs filets
(ex. Gymnotrix longiscta) , d'une
mousse donl le^ urnes sont portées
pai^dc longs pédoncules {ex^^Dicra^
num longisetum)yA^Mtkt piaule dont
les légumes sont garnis de très-lon-
gues soies (ex. Jidtsmia longiscta) ,
d'un diptère dont les antetînes por-
tent une longue spie (ex. Dcxia Ion-
giseta)y d'un animal qui a Textrcmité
du corps garnie de longues soies ^ex.
Fftrctûaria hngi^eta).
44 LONG
LONGISILIQVBra 9 adj. , longisiU-
quosas {fongus , long » siliqua , si-
lique); qui a des siiiques longues.
Et. Erysimum longîsiliquosum^
LONGISPINIILEUX ^ adj, , longir-
spimdosus {longus^^ long, spina 9
epioe ) . Le Mesembryaiukemum lonr-
gispinulum est ainsi oppelé parce que^
ses feuilles mortes^ qui persbtent j
prennent l'aspect de longues épines«
LONGISTYLE , adj^ , longistjlus ,
longistjrUs (iongiis y long, sljrlus j
stjlc). Se dit d'une plante qui a des
styles tfèsr1<>iigs (ex. Qsmorhtza Ion-
gistjrlis y Thalictrum longistylim) j
ou d'un insecte qui a un long style à
rextrémité de Tabdomen , comme la
femelle de VAsilus longistylus. '
LONGITUDE, is. f., longUudo;
Lange (ail.). On appielle longitude
des astres^ leur distance au premier
point du Bélier, prise selon l'ordre
des signes ; tùngilude d'un Ueù^ l'an«
ffle que le méridien passant par ce
lieu fait avec ui^ autre méridien
qu'ouest convenu de prendre- pour
terme de comparaison. Ce dernier est
à peu près généralement aujourd'hui
celui de Paris ou celui 'de Green—
wich /entre lesquels if 7 a 20° 2,0' de
différence. Il serait à désirer qu'on
s'accordât à prendre celui du Pic de
Ténérifie ^ qui , d'après Hutnboldt ,
se trouve à 18° 69' 54'' de Paris.
Une différence de 1 5 degrés dans la
longitude en produit une d'une heure
dans le temps. . .
LOIGITUDIN4L , adj. , longitudi-^
nalis. Se dit de toute partie qui se di-
rige patallèlement à l'axe de l'organe
auquel elle appartient; cloisons lon-
gitudinales ^ celles qui s'étendent dc<
la base au sommet du péricarpe (ex.
Ruellia oi^alay^ Link jes appelle sèp^
ium. F'alpes longitudinales ^ celles
dont la suture est parallèle à l'axe du
péricarpe. JJ necoquille bivalve est dite
longitudinale ^ toutes Ijësfobque l'es^
pace coknprÎA entre !«« crochets et le
Ï.OPH
milieu du bord inférieur est plasgrand
que celui qui se trouve compris dans
un diamètre opposé (ex. Myûlus).
LONGIVAJUQLEUX, adj., longi^
tnzricpsus {longus ,-long , varix^ va-
rice ). La Marginella longiporicosa
est ainsi appelée parce que la varice
de son bord ^ droit se prolonge jus»
qu'au sommet de; la spire.
LQNGOPSYLLE, adj.,/on^o/7&j/-
lus {longus f long y fuÛov, feuille);
qui a des feuilLçs très-longues. Ex.
Crjrphium longoplyyUum»
LOKICÉBAG££S. Fojez Lomcé-p
BÉES.
LOXIGÉnÉfS, adj. ,et s. f. pi. ,
Lonicereœ. Nom don hé par Candolle
a une tribu de la famille des Capri-
foliacées; qui a pourtjpe le genre
Lonioera.
LONSION, subst. masc. Dupélit-
Thouars appelle ainsi les sions qui
sont trés-aiongés par l'effet de l'é-
cartcmcnt des mcri thalles.
I^OPHÀNTHE, adj. y lophanlhus
(Xofoç, aigrette y crête, âvOoc^, fleiîr).
Le Metrosideros lophanilia a de Ion-*
gués étamincs qui font de son épi
floral une sorte d'élégant panache.
Les corolles obliques et presque en-
tièrement renversées dé VHjrsopus
lophanthus ressemblent à la crête a u a .
casque. .
LOPHIDES 9 adject. ci s. m. pi. ,
Lophides, Nom donné par LatreiUe,
Fiçinùs et.Carus k une famille de
poissons, qui a pour type le genre
Lophius,
LOPHIOIDES 9 adj. et s* m. pi. ,
Lophioides. Nom donné par Eiehwald
à une famiUedc poissons osseux, ayant
le genre Lophius pour type.
LOPHlONOTESy adj^ ets. mr pi. ,
Lophionotes {'koftà , crinière, y<ûrQc ,
dos }• Nom donné par Duméril à une
famille de poissons osseux holobran-
chcs , comprenant ceaU qui ont la
nageoire du dos très-longue.
LOP0IRÉB0 « adject, et $. L pi. 5
LORA
tûphirea, Lophirœ, Vota donné par
D. Don ù une section' do la famille
des Diplérocarpéès , qui a pour type
le genre Lophira , et que Sweet
considère comme une famille parti-
culière.
' LOPHOBRANGHES , adi.>et s. m.
pi. , Lophobranchia , LophotranchU
(iLôfoç , aigrette , P^ày^ici , jbranchieâ ).
Nom donné par Cuvier , Latreille et
Eichwald à. un ordre de poissons os-
seux l' comprenant ceux dont les bran-
chies sont en forme de petites houppes
et disposées parpaireste long désarma
branchiaux.
LOPHOGONE^ adj. , hphogontu
(>ofelc y aigrette , «yuytà , anffle)^ qui
a des angles frangés en forme de
crêtes y comme la tige 4e i'J^up^or^ia
liOPnOTE, adj. » iophoies; ^^o^a»-
Toc (Xôfoç y aigrette ) ; qui- porte une
huppe sur la tête. Ex. Falco lo*
photes.
LOPHYROPVSv adj. et s. m. pi. ,
Lophyropoda ( Xo^poç ^ en panache* ,
iroîîc, pied). Nom donné par Lcach
•et Eichwald à une famille et par
Cuvier i une section de l'ordre des
E|itomostrac& , par Latreille à un
ordre de la classe des Crustacés , com-
prenant ceux qui ont les pieds plus
ou moins cylindriques on coniques et
ciliés.
LOQUETTH, s. f. Barbeu-D,a-
bourg appelait ainsi Yépillel des Gra-
minées.
LORANTHAGÉES , adject. et s. f.
pi. y Loranthaceae^ Loranthea , Lo^
ranthideœ. Famille de plantes, établie
par Jussieu , mais que L.-C. Richard
avait proposée avant lui » sous le nom
de yUcoidées y et qui a pour type le
genre LoranUuu.
LORANTHÉES; f^oyez LoRAir-
TlUOéSS.
LQOaANTHtDÉES. ^o/«zLoAAic-
THAGÉES.
LORE } •• f . I lora ( hrum y cbuT'^
LORI 45
roie )• Nom donné par Scopoli à la
partie eaulescente , filamenteuse et
aphylle des lichens filamenteux et des
conferves; par Kirby à une pièce
particulière qu'on observe dans la
. bouche de quelques insectes (ex. Ify-
ménoptèns) , et sur laquelle porte ie
menton.
. LOAlCAIREy adject., lorlearius,
loreus {loruoij courroie). LaSpon^
gia loricalis est ainsi appelée à cause
de ses rameaux lisses et étroits
comme.des lanières; XtFupus loreus,
parce que sa fronde dichotomc res-
semble a un paquet de cordes ou de
courroies.
LORIGULÉ9 adj. , lorieidatus (h-
rum , eourroie)* Se dit d'un polypier
qui est très-ramcux et qui a des ra-
mificalions longues et grêles. Ex.
Cellaria loriculala.
LORIFOLIÉ , adject. , lonfoUus
( lorum, courroie , foUum , feuille ) ;
Iqui a des fcuillestres-longues et sem-
blables à des courroies. Ex. 'Crùiùm
lorifoUum,
LORIPàpE» adj. ,. &r{)7ej (/brum,
courroie, pi;<f, pied), he Leptocerus
îoripes a les pattes antérieures garnies
d'une dent alongée.
LORIQI^ , s. f. , hrica ; Panzer
(ail.) ( lontm ,^cuîr }. Mirbel nomme
ainsi ce fie (Seriner appelait testa y
c'est-à-dire la pellicuIe,ordf nairement
lisse et écailleuse , qui garnit la sur-
face extérieure de la graine.
LORIQUÉ9 adj.> loricatus. Se dit
d'une a/itande', quand elle est re-
con verte d'une lorique (ex. Eroteum
'jmdulatum) ; du j^miir d'un insecte,
d'après Kirby , quand son disque est
couvert d'une doidile série de lignes
obliques, simulant une cotte de maille
' ^ex. Locusta).
LOBIQtÉS , adject. et s. m. pi. ,
Loricaia,' Nom donné par Herrem à
un ordre de la classe des amphibies ,
comprenant ceux de ces animaux qui
46 lOÎO
ont le Corps couvert d^uue cuirasse de
plaqués osseuses. .
LonULC', s. m. , lorulum, Acba-
>îus appelle ainsi le tLalle des Ijcbens
filamenteux ou rameux.
LORVilI, s. m., lorum f Zugel
(ail.)* Illiger appelle ainsi , dans Jes
oiseaux, une bande dépouillée de
• plumes on -col orcé oui , cbez certains
de CCS aniknaux 9 s étend, de chaque
côté , depuis la racine du bec iusqu*à
rœii. ^ ^
LOTÊES j.ad]. et ». f. pi. , LoUœ.
Nom donné por Candolle à nne tribu
de la famille des Légumineuses , oui
a pour tjpe le genre Lotus i j .'
LOTOPIÏAGE , adj. , lotophagiu;
^o»rof xyoç (}.6)to( , lotus ^ oiyon , man-
ger) ; qui se nourrit de lotus ou de
lotos. On a crû long-tèmps que le lotos
des anciens Lotophdgçs d'Afrique était
le fruit dû Diojpjrros Lotus; Desfon-
laines a prouvé qu'il appartenait au
Ziziphus Lotus/
LOUPS , s.- m. pi. , Lufl, Sous ce
noni,.déjà emplôjé jdans le même
' sens j)nr Degeer , Lamarcl^ désigne
liné tribu de Ta famille des Aranéiaes,
comprenant ceux de ces animaux qiii
chassent et attrapent leur proie à la
course.
LOXAI^THÉRJB ., 'aJj. , loxantherus
,(XoÇô(, oblique y àvBïifioç, anthère*);
qui a les anthères obliques. Les an-
thères du Loranthzus loxàntherus sont
insérées par le milieu de leur dos à
Texlrémilé infléchie des filamens.
LOXIADES , adject. çt s. ni. pi. ,
Loxiadà. Nom donné parVigors à
une tribu de la famille des Conî-
rostres, qui a pour tjpe le genre
Lùxia.
LOXODROMlSMi: , s. m. , hxo^
dromismus ( >ogôç , oblique , ^jdowoç ,
tourse).. Homboldt appelle loxodro^
misme des couches dn globe terrestre
leur parallélisme uniforme , direction
dont ic type se manifeste sersibic-
. LUCU
ment at^ milieu de toutes les perturi
bâtions partielles.
LUCAlVtDESy adj. et s. m. pK ,
Lucanides. Nom donné par Cuvier,
Lamarck , Latreille , Goldfuss, £îch-
wald ,, Ftcinus et Ganisàune triba
de la famille des Coléoptères lamelli-
cornes , , qui a pour type le genre
Lucanus,
U]ClACi»9 ad}, et s. m. pi. ,
Luciacea» Nom donné par Menke à
une famille de la dassqdesTuniciers,
correspondant aux Lucies coniposées
ae Savigny , et comprenant le genre
Pjrosêmu.
LUCIDES , adj. et s. m. pi. , Lu-
cida» Nom donné par Macleayàune
famille de la^ classe des Tuniçiers ,
correspondant à celle des Luciacécs.
LUCIES 9 S. f, pi., t^uda. Fom
donné par Latreille et Savigny à une
famille de Fbrdre des Tuniciers Té-
thydes , comprenant ceux de ces
animaux qui répandent de la clarté
dans les eaux qu'ils habitent.
LUCÎFLGÉ , adj. , lucifugus {lux,
lumière ^fugio , fuir); qui fuît la lu-
mière. Ex, A garicus lucifugus, Ara^
nea lucifuga, Termes bicifugum.
LIJCIFUGES, adj. et s. m. pL ,
LucifugL Nom donné par Scopoll à
une tribu de |a classe des Insectes,
correspondant à l'ordre des Aptères de
Linné , «l par Duméril à une famille
4' Insectes coléoptères , comprenait
ceux qui fuyent la clarté du jour.
I^UCaiÉES, adject. et s. f. pi. ,
Lucîliœ, Nom donné par H. Cassini
à un groupe de la section des Inulées
Gnapimliées ) qui a pour type le genre
Làcilia, * .
LUCIIVOCTE 5 adject. , lucinociis
(^luxj lumière, nox , nuit). Can-
dolle se sert de cette épithètè pour
désigner les plantes dont 1rs fleurs ne
s'ouvrent que la nuit et se ferment au
jour.
, LUCmiÉES 5 adj. ql s. f, pi. , La-
ciimece. Nom donné par llcichc'nbach
LUMI
à tinc section de la famîlte des Sa-
])otacées , qtti a pour tjpe lé genre
Lucuma,
LtlSAIVT, adj., /wrc«^, luci'du^\,
lûtidus , nitens , splenden^; ortln-jw;;
gliinzend (ail. ) ; shirting (angl. );
lucido (it. )• Se dit duo corps .dont
la Surface renvoyé 1.» lumiôre, com-
me un métal poli ou une cbose ver-
nissée. Ex. Dtassiis relucens^ Monas
mica , Orçhesia micans, Xjrlophagus
Ulucéns , 'Podophilns luçesccns , P/e-
Tomys nitidus, Lampyri^ corùsca, V.
Brillant.
LUMlËRE , s. f., lumen y lux; çwç^;
IJcht (ail.) ; lighl (angl. ) ; luce (it.).
Cotise qui rend les objets Susceptibles
de se manifester là nobs par 1 inter-
médiaire du sens de la vue, et qui
dépend , d'aprèâ Descafles, Hujgeus
et Euler , d'un mouvement vibratoire
imprimé par les corps lumineux k un
fluide Subtil répanun dans l'espace;
d'après Newton , d'une nralîère im-
pondérable qui 'éipane de ces mêmes
corps. IlbemeV a prouvé , en 1675 ,
que la lumiôre du Soleil nous arrive
en ô' i3'\ ce qui fait 79,5;^a Ifeues,
de 2000 toises , par seconde. Wol las-
ton a reconnu que l'intensité de la
himîère solaire égale c<4le de 5563
bougies à un pied de distance , que
celle de la pleine Lune n'est que
de ^~ de celle d'une bougie à la
même distance , que par conséquent
ta lumière solaire est 801,07a fois
Î lins forte qne la lunaire, et que 1%
-.tme réfléchît environ ; de la lumicï;e
qui tombe sur «Ile. Ses expériences
portent à croire aussi que la lumière'
de Sinus est 20,000 millions de fdîs
moins forte que celle du Soleil. Cds
riechercbes, faites sur une plus grande
échelle, pourraient peut-être con-
dttireà quelques conclusions touchant
le volume et la distance des étoiles.
Les expéri* nccs de Howard ont pour
în première fois^ étobl} positivement
que la lumière de là Lune afTccte no-
LTJNA 47
tablement des thermoscopes três-sen*
sibles.
»
LtlMINEUX , adj. , iuminosus ; ^m-
Ttivo; ; leucht€nd{d\\,), hes corps lu-^
mlnèux sont ceux qui peuvent par eux-
inémes nou^ manifester leur exis-
tence en ^e mettant en communication
avec notre organe de fa vue. Dans le
systèmes de la matérialité de la lu-
mière , on appelle rayon lumineux
chaque ligne droite menée d'un point
lumineux quelconque à l'œil.
LUNA.IRE, adj., lunaris; erÉXjîvtaxoç.
On appelle 7720/^ lunaire le temps que la
Lune employé pour revenir soit a la
même position par rapport ^u So-
leil ( mois s/nôdiqùe , qui est de
!i9i.53o588;2i5=:29}. i2h:44' 2"
^7 ) ; soit à là même longitude comp-
tée de l'équinbxe mobile ( mois tro^
pique ou périodique, qui est de
!i7j:32i5824i8 — 2'3^j.7h.4y4''3);
soit àja même position par rapport
aux étoiles (mois sidéral ^ qui est
de 27J. 321661423 =27 j. 7 h; 47'
ï 1" 5 ) ; soit à son at>ogëe [ mois anO'
malistique^t^m est de 27 j» 1 3b. 18'
54" ) ; soit enfin à l'un de se* nœuds
{ mois, draconiiique , qui est de 27 j.
5* h . 5' 3S' }. . L'année lunaire j ou
de ydouze mois sjnodiques ., en
usage chez tous' les j^cuples qui
prôfesserit l'islamisme , , se compose
de 354 jours, et de 3S5^uand le pro-
duit de l'année lunaire astronomique
s est assez accumulé ' pour valoir
un jour entier , qu'on intercale.
Le cycle luntiire est un intervalle
de 6795j.3g 1 08. que dure la révolu»-
'tion sidérale des nà;iids de la Lune»
ou le tem progrès lequel les nouvelles
Lunes et les 9l<^^^lcs phases qui les
suivent reviennent aux mêmes jours
de l'année. Cotte période, fort en
usagç chez les Grecs, a été découverte
par Melon.— 'L'épithète de lunaire a
été donnée, en histoire naturelle ^ à
des minéraux dont la couleur a paru
imppelcr celte de kl lumière de la Lunc;
48 ' /LUNE
Gomme le feldspath chatoyant , qa*oa
appelle spath lunaire ; a des plantes
qai ont quelque partie en forme de
croissant ^ comme les folioles du Bo'
trychium lunare; à des aùiroaux qui
sont dans le même cas , comme le
Copris iunaris, dont le chaperon est
échancré en devant , jou qui portent
en devant une lâche colorée en forme
de lunule ( ex Noctua Iunaris ) , ou
de croissant (ex. Bodîanus iunaris).
LUNAISON 9 s. f . y Mondswancfiung
(ail. }• Intervalle de temps qqî. s'é-
coule entré deux phases identiques
de la Lune. C'est 'la même' chose que
le mois synodique de cet astre.
LIJNARIFOLIÉ 9 adj. , lanarifolîus
( luna I 1 une 9 foliwn , feuille ) ; qui
a des feuilles orbîculairês ou à peu
près. Ex. Hibiscus lunarifolius»
LIJNK 9 s. f. y Luna;aM;)fn ; Mond
(ail.) } Moon (angl.). Planëte secon-
daire,satellite de laTerre,aulour de la-
quelle elle décrit d'orient en occident,
avec une vitesse variable et sujette à
des bseillatîons périodiques , dont la
valeur moyenne est de 1 3** 1 0' 35" 027
eni un jour solaire moyen, uneejliôse
dont l'excentricité est de o,o54855a,
et l'inclinaison sur le plan de l'éclipti-
que de 5^ 1 44 1 4* ^ distance moyen-
ne de la Lune À la Terre est de 85, 748
lieues > son rayon de 590 lieues^ sa
circonférence de a,5oo lieues à peu
près , sa surface —^ de celle de la
terre, son volume j^ de celui de cette
planète , sa. masse ■^~ , et sa densité
;7^ de celles de la terre. Le signe
astronomique de la Lune est C •
LUNÉ^.adj., lunatus; mondrâr-^
mtg (âll.).Se dit, en botanique, d'unç
partie qui est orbici^pre , comme
les gousses du Plerocarpus lunatus ,
ou l^qui a 1a forme de croissant ,
comme la sUique du Mathiola lunu"
ta, \e$ feuilles àéVHedfsarum ves"
. periUlonis, la/rondeia Pvijstichum
lonMtis; en zoplogie, d'un animal
qui. a quelque partie de. son corps
LUNU
échancrée en demi -lune, comme
Vabdçmen de la Milesia lunata , oa
qui porte une tache en croissant,
comme on en voit une sur chaque
joue du Cebus lunatus ^ sur la poî-*
trine du Pslttacus tUnatus.
LUNETTE, adj. , perspicîUatus f
conspicilUttus» ■ Épitbète donné» à
quelques animaux dont les yeux sont
entourés d'uil espace nud ( eXi^ Pe/e-
canus conspicillatus)^ on autrement
colorés que le reste de la tête (ex.
Turdus perspicillatusj ^Aj^as pers»
picillata)^ ce qu'otis a comparé à une
paire de lunettes. La Ntùa vufgaris
porte sur le col un trait noir dont la
forme imite assez exactement celle
d'une lunette.
LUNIFÉl^ 9 Adj . , îuniferus {luna^
lune 9 fero , porter), fi* Urceoiaria
luni/efàetl ainsi appelée parce qu'elle
a la forme d'une demi-lune.
LVNI-^OlAlRE , adj., îuni^sola^
ris; qui a rapport k la Lune et au S<h
leil. On appeUc./ii£to//o/t lum-solaire
le petit changement , l'espèce d'oscil-
lation dans l obliquité'de Técliptique
et la position des ^quiûpxes, qui tient
au dérangement de l'équateur causé
par l'attraction de la Lune et par ûoe
action semblable, mais pins faible, que
produit celle du Soleil. Vannée luni^
solaire est celle dans laquelle on a
égard simultanément au eours de la
, Luné et à la marche du Soleil, comme
autrefois chez les Grecs , et, encore
aujourd'hui chez les Juifs. Outre les
Jouze mois dont se compose l'année
lunaire , elle en admet de temps en
' temps un treizième , dont le mode
d'inlercalation a varié. Les chrétiens
ne se servent de cette année que pour
. la détermination de leur fôte de Pâ-
ques , réglée par l'équnioxe du prin-
temps et par la pleine Lune qui vient
immédiatement après, <;'est-à-dire
par le Soleil et la Luné à la. fois.
L|}NULAItU&9adj% , lunularis; qoi
a la forme d'une demi-lune 1 comme
LUT
Vanitf de la Cjîherea bmularis.
LUNULE 9 8. f • , iunùla. Bruguîè-
jres, Draparoaud , Lamarck et autres
ont appelé ainsi une dépression qui se
voit assez soorent an dessous ae la
coari>are des eroehets des coquilles
bivalves , et dont chaque valve pré-
sente la moitié.
LUNULE 9 adj. , iumUatus. Se dit ,
en histoire naturelle y d'une partie
qui estlaree , échaoerée d'un côté et
arrondie de Fautre, en manière de
croissant ^ comme les feuilles de
YHjrdroeotjrle lunaia, le corselet de
quelques punaises ; oa qui présente
une tache colorée , en forme de crois -
aant , eoAimé on en voit uue au des-
sous de chaque œil du Spart^ius lunw
iaius^ et 8ur chaque opercule du
Léobrus iwmiaius.
LUPULIN 9 adj. , lupulifuu ( /upu*
lus f hotthlon ) ; qui imite le houblon ,
comme le Johnsonia lupulina par ses
épis t le Medicago- lupulina par ses
capitules floraux.
LUPULINE ) s. f. , lupulina. Nom
donné par Yves à une substance
amèropartieulièrei qu'il a découverte
dans les cônes deVHumulus lupulus.
LURIDE 9 adj., luridus, luridatus;
schmutziggeib (all.).Épithète donnée
à une couleur désagréable, qui se
rapproche dé celle du cuivre jaune y
ou du jaune sale et brunâtre ', comme
celle de la corolle du Hjroscyamus ni'
fer, et du chapeau de Vjégaricus lu-^
riÂu.
LURIDESy adj. ets. t. pl.^LuriJa.
Nom donné par Linné ii une famille,
comprenant des plantes dont les cou-
kurs sombres et livides annoncent en
général des propriétés vénéneuses ou
dangereuses.
LUT 9 s. m.^ >lulum ; Kitt (ail.).
Les chimistes appellent ainsi des com-
positions pâteuses qu'ils appliquent
aux ouvertures des appareils pour les
boucher, et dont ils ont plusieurs
espèces appropriées aux diverses cir-
II.
LYCft 49
oonslanees de froid , de chaleur ou
d'humidité que ces appareils doivent
subir.
LUTÉIOOLLE, adj., iuteicoUis {lu-
teus , jaune , collum , col) ; qui a le
corselet jaune. Ex. Mirïs luuicoUis»
LUTÉICORNE, adj., luteicornis
( biteus , jaune , cornu , corne ); qui
a les antennes jaunes. Ex^ Leptura
luteicornis.
LUTÉIPENNE, tiâl , luteipenhis
{luteus, jaune, pentjM, aile); qui a
les ailes jaunes. Ex* Trichoda lutei^
pennis,
LUTÉOCiPHALE , adj. , luleoce-
phahu ( hiieus , jaune , xtfaXij , tète);
qui a la tête jaune. Ex. Muscicapa
ûiteocephala.
UrrÉOLINE ^ s. r., luieolina. Nom
donné par Ghevreul k la matière co-
lorante jaune de la gaude {Reseda
hiteola ).
LUTIPâDE,adj., /tf«>e< (/tt/««j,
jaune , pes^ pied); qui a les pattes
jaunes. Ex. Asilus- lutipes^ Hylemj'a
butipes,
LUTB£OG£PHALE,adj., lutreo-
cephalus (luira ^ loutre, xcfaXsî ,
tète). Dont la tête ressemble â celle
de la loutre , pour la forme. Ex*
Mustela lutreocephala,
LUTRIGOLE , adj., lutricoltu {lu^
tumy boue, xolo^ habiter )v; qui vit
dans la vase. Ex. Lutricola corn'-
pressa.
LU1UBIANT> adject. , luxurians;
ûppig (ail.); lussureggiante (it. )
On a appelé ainsi les fleura dans les-
quelles la surabondance des sucs
nourriciers fait accroître la corolle aux
dépens des organes de la fructification.
LYGHNIDIÈ, adject., tychmdiatiu
(^Lv^vic , lampe ). Se dit , d'après Kir-
by , de la téte.d'un insecte , quand la
partie antérieure se prolonge en une
sorte de bec qui , ditH>n , répand de
la lumière pendant la nuit, circon-
stance que nie Maximilien de Neu*
iried. Ex. Fulgora.
4
3o
XYGO
LYGCNUUPmB, I. f . , Ifcographia
( Xvxoc y loup , Tpif» , écrire ). Traité
sur le loup. G.-F, Paullini a pul^ié
.UD ouvrage sous ce titre en 1694.
LYGOPEADAGl££S , «dj. et s. f.
pi. « Jéjrcoperdacea* Nom donné par
A» Brongniart à une famille de Cham-
pignons^ qui a pour t jpe le genre Ly-
coperdon,
LYGOPERDINéES, adj. ot s. f.
gL , Ljràoperdùuçe , Ljreoperdinei.
om donné par A. Brongniart k une
aeclioB de la famille et de la tribu< des
Ljcoperdacées , et par Frîes à u^e
^ tribu de la famille des Gastrom jces
trichospermes , ayant pour type le
genre Ljrcopenlon,
LYGOPERDONÉES , adj. et s. f.
•pi. y Lfcoperdonea, Nom donné par
Hécatà un groupe de la famille . des
CharopigQons, qui a pour type le genre
Lycoperdon,
LYCOPODUCÉHS; adj. et s. f.
pi. , hycopodiaced. Nom par lequel
Reichenbach désigne une iamille de
plantes, établie par Swartz, qui a
pour type le genre Ljrcopodium.^oxi"
ling le donne à la seule famille qu'il
admette dans sa classe des Lycopo*
.dinées*
LYGOPODINÉES , adj. et s. f. pi.,
Lfcopodineœ. Nom donné par Swartz
à^une famUle de plantes , qui ji pour
type le genre Ljrcopodium , et que
Bartling a érigée en classe.
LYGOaiENNES , adj. et s. f. pi. ,
Ljrcorianm,. Nom donné par Savigny
à une section de la famille des Néréi-
des, ayant pour type le genre Ly--
coris. .
XYMBN^ adj. , fydîanus. Cette
ép tbète a été donnée à uYie espèce
de cornéenne^ qui est la pierre de
touche des lapidaires , parce que les
anciens la tiraient de la Lydie , d-ou
elle ne rient plus aujourd'hui , car
ce sont la Saxe , la Bohême et la Sî-^
lé:sie qui nous la fournissent. '
LYGODYSODéAGÉESS adj. et s. f.
LYRE
P^M Lygoâjrsodeactœ. Nom doMié
par BartUng à une famille de plantes ,
qui a pour type le genre Lygodysodea.
LYGOPHILES) adj. et s. m. pi. ,
Lj-gophUes ( \^ , obscurité , f£>it* ,
aimer ). Nom donné par Duménl à
une famille de Tordra des Coléeptérea,
comprenant ceux de ces insectes qui
afiectîonnent les lieux obscurs.
LYGQPCM>ES9 adj. et s. m. pi. ,
I^gopodes ( ïijn , obscurité , «rovç ,
pied ). Nom donné par C. Bonaparte
à une famille de l'ordbre des oiseaux
palmipèdes » comprenant ceux dont
les pattes sont entièrement cachées
dans le corps.
LYMPHATI^^IJE , adj. , lympkati^
€us ( lympha , eau). CandoUe appelle
vaisseaux Ij-mphailaues ^ dans les
plantes^ ceux qui renterment des sues
«queux peu ou point élaborés, et qui
sont assez analogues aux vaisseaux
lymphatiques des animaux. Ce sont
les vaisseaux sét^eux de Duhamel ,
les vaisseaux pneumatiques deBern-
hardi. Un entozoairo (Hamuiaria
fy-mphaiica ) a été nommé d^si parce
que Treutler a cru le voir ité k la
psroi interne des vaisseaux lymnkiH
tiques.
LYMPHIVORE, adj. , (rwMiVom,
W'/nphoy lymphe , voro , dévorer).
Clark donne cette épithète à une fa-
mille d'OËstres , dont les larves vivent
de sucs lymphatiques.
LYRATIFIDE , adj. , kyratifidus ;
leyerspqitig (ail.) ( lyra, lyre, findo,
fendre). Epithète qu'on donne quel-
quefois aux feuilles lyrées.
LYRE , adj. , fyratus; leierformlg
(alK) ; lirato (it.). Se dit d'une/iîai7/e
dont les lobes inÉérieurSy divisés pres-
que jusqu'à la nervure , sont petits
en comparaison du lobe terminal,
qui est três-ample (ex. f^tUéja /r-
rala , Pithosilliunfyratum). Le Àc-
gaderma lyra est ainsi appelé à cause
de la forme qu'affecte sa feùiHe na-
sale , et le Menum l/rrata , parce
4m lf0 fiamêêieM queue leat i\§*
posées de manière à représeDier une
hpe.
hVKtwùUJky adljeel. , lYraféltuf
{ Imu y ivre , /ûiium , feniile ) ; qui
a les feoiues Ijréa. B>. Passi/hr^
IjrrœfoUa.
.' LYMFOiniE) adject. , hriformis
( ()^ra , }yTe,f9rma , (bme); qui a la
mne d'une Ijre y cemme Us feuilles
de VArahis Ijrajblia.
aoudre )• Brengnîart désigne sous
)e nom de terrains fysiens , une classe
d^ terrains , eomprenant ceux qui se
sont formés par voie de dissolution
eUmlqne.
MACH 5r
L TSniA^GBIÉES adj. et ».t pi. ;
Ljrsimachieœ. Famille de plantes i
qui a pour type le genre Lj-simu^
éhh. J
LYTHOTHèQIflBS^ adj* et 01A^
pi. ^ Ljrthoiheci ()»« , dissoudre ,
Mxn^ boîte). Nom donné par Per-
soon à une section de Tordre des
champignons gjmnocarpes^ compte-'
nant ceux dont la membrane semi«J
nifère dégénère en pulpe. *
LYTfiBARIÉlS9 , adj. et s. f. pi. ^
Lyihrarieie, Famille de plantes, ayant
pour type le genre Ljrthrwn , que Jf us-^
sien a depuis nommée SaUcariées ,
et qui a été appelée Cuiycanthèmes^t
Yentenat , SaUcarinées par lank^
Hé
MACÉRAHIIN » s. f. , maceratio >
T^Ç^ ; Zerwetchung (alU). Opération
qqt consiste à traiter une substance
organique par un liquide dont la tem-
pérature ne soit pas pins élevée que
celle de Tatmosplière. Oq donne le
même nom au produit de cette opé-
ration, cVst-à-dire au liquide chargé
des principes qu'il a pu extraire,
MACH^mS^ s. m., màcharU ;
Sçhmelzleiste (ail.) (voty^jufiç > rasoir).
Nom donné pr Iliiger aux lignes
saillantes que rémail forme sur la
surface trituranle d'une dent compo«
sée qui a été usée par la mastication.
' ILICHAOIiaÉES^adj. et s. f. pi. ,
Hachaonieœ, Nom donné par Ricnard
à une tribu de la Camille des Rubia-
^ées , qui a pour type le genre Ma^^
ékaonitL . ^ .
MACBELIEB y adj. « mo/am. Epi-
ibète donnée quelquefois , et surtout
dans le langage vulgaire , aux dents
molaires.
. MACHINAL.^ ad}^ , mechamc^f ;
qui résulte dé l'action a une macbine.
Se dit de tous les mouvcmens auxquels
hi Tolonté ne prend point de part.
A ce titre la plupart des rnooTcamepA
vitaux méritent d'être appelés ainsi*
MAGHOIBE . s. f. , mancilla; «ug*
7«l»y; Kicfer, KimUade (ail. }s J4m
(angl.) ; nuucilla (it. ). On appelle
ainsi les pièces osseuses qui f apportent
les dents chez les animaux vertébrés^
et on les distingue en mâchoire «ttfi#»
rieure ( masiila j. mamdièuU âupe^
riar; Obtrkkfcr^ Oberkinniade, alU)
et mâchoire icférieure ( m^c^Ua s.
nuuulibula injerior / . UrUerkUfw f
Vnterkianladej Minnladef ail*)* v*^eï-
quefois on désigne la preitiière sou^
le nom de mâchoire ( maxiUa ) et U
seconde.sous celui de mandièuie (jpiPi-
dibuLa)y ce qui s'applique également
aux deux portions dabec des oiseaux..
Dans les insectes , k nom de mâ^
chaires est donné à des parties» de ior^
jx^e et d'origine très-diverses , qui
servent à diviser les alimens , çoiit
disposées par paires , eCse mevvei^i ,
non pas de haut en bas , comme ehes
les Mamnûfèrea » mais tranaversale*
ment. Au. cou traire de ce, qui a lieu
chez C.ÇS derniers , ce sont ici les mâ-
choires supérieures qu'on appelle
5) MACR
mandihuks , ei les idférieoreft qu'on
nooime mâchoires*
' lf4GIF0BBlE 9 ad]. > maciformis
( macis , mad» , forma , formé ); cjuî
]^84|bUe au macis , pour la forme et
la couleur^ Ex. Parmeliamaciformis*
' liAGlJl 5 adj. Rome de LUle âton^-
naît eeite épiihéte aux cristaux for*
mes de deux moitiés dont la supé-
rieure semble avoir subi une demî-
révolutioD sur riaférieure ; mais le
nom de mâcle ayant été appliqué à
une espèce minérale , Haiiy a rem-
placé cette désignation d'un mode
particulier de structure par celle de
hémitrope. Cependant on l'emploie
" encore quelquefois.
itfACLIFÈRB) adj.; qui contient
de la mAcle.
MAÇON 9 adj* , cœmentarius. Cette
éptthèteest donnée par Huber à cer-
taines fourmis ( ex. Formica fusca )
<|ai se construisent des habitatîons^
plus ou moins solides avec de la ferre,
qu'elles réduisent eu une sorte de
mortier. La Mjrgale cœmentaria a été
Kppelée ainsi pour le même motif.
MAGQVARTIDÉIIS, adj. et s. f.
^.^ Macquartidœ^ Nom donné par
Aobineau-Desvoidv à une section de
la bmille des Mvodaires cfalyptérées ,
qui a pour type te genre Aïacquartia.
UAGRAGANTHE , adj. ^ macra^
éOnthtu Qxxxpocy grand, oxftvOa, épine);
(pli a de grandes** et fortes épines. £x.
Mehcactus macracanthus y Gleditsia
mactacantha.
MAGRADèlVE, adj., macradeniu
( ^9fxpôc 9 grand , otiiiit j glande ) ; qui
a de grandes glandes , comme celles
qu'on voit à la base 'des pétioles du
Cassia macradena , ou celles qui gar-
nissent le calice du Banisieria macra*
dtna,
MACBiEPYRIlYNQUES, adj. et s. m.
pi. , Macrœpyrhynchi (fMcxpo;, grand ,
altrv; , haut, p^T^o'; , bec ). Nom don^p*-
né par J«<-A. Ritgen à une famille de
l'orAre des Ancistropôdes , compre-
MACR
nant des oiseaux qui ont le bec gtind
et élevé.
MAGRAIHTRE , adj. , macranihus
(fioxpôc, grand , ocvOo^, fleur ) ; qui a
de grande fleurs. Ex. Lfmicera ma--
cranilia , Echifiospermum nuicran^
ihum.
MAGROBOTRYVE , adj. , macro^
boirjrs Quol^ grand, ^pvc, grappe);
qui a de grandes grappes« £x. Etbt^
macrohotrys.
HAGRORRANGHE , adj. , maero^
hrancfuus (fiaxpoc $ grand , ppéffx}"^ f
branchies ) ; qui a de grandes et Ion»
gués brancbies. Ex. EoUdia macros
branchia,
HAGROGALYGÉ j adj. , mOer^
caijx (fioxpo;, grand, xaXuÇ, calice);
qui a un grand calice. Ex. Primtda
macrocafyx.
HAGROGARPEy adj., maerocar^
pus; grossfrùchiig (ail.) (fuexpoç,
grand , xâ^ôç , fruit) ; qui a de grands
fruits ( ex. Panaxmacrocarpus, Tra-
gia macrocarpos, Jacquinta macro '»
carpa, Leptospermum macrocarpon),
ou de grosses urnes ( ex. Leptosto^
mum macrocarpon),
MAGROGÉPHALE', adj. , macro^
cephalus ; pMcxpoxefaX)c Qxaxpoc, gnind,
MfoùA , tête). Épithëte donnée , en
botanique , d*après L.-C. Richard ,
aux tmhryàns dont les cotylédons'
sontsoudâ en un corps beaucoup plus
gros que le reste ; en zoologie , à des
animaux qui ont la tête très-grosse
fex. Gobiusmacrocephalus 9 Engrau^
lis macrocephala , Caiodon macro^
cephahtm).
MACnOGÉPHALES ^ adj. et s. m.
pi. , MacrocephaU. Nom sous lequel
Debuch désignait une tribu d'Ammo-*
nées , renfermant celles dont les tours
de spire augmentent si rapidement
que le dernier embrassé ordinaire-
ment tous les autres.
MACROGÉPHALIfi , s. f. , macro-
cephalia ( ^axpo; ^ grand, xt^aXii,'
t£te). Genre do dcvîatîonsorgtiniquesy
MÀCR
comprenant celles qui sont caraclé«
•risées par la grosseur excessive de la
4ête.
MAGnOCÂlIE^ adj., macroeerus
( /unepoç y grand , xi/mi; y corne ). Se
dit d'une plante qui a un éperon
très-*longf en forme de corne (ex.
Viola niacroceras , Habenarùi ma^
troceratis) , et d'un insecte qui a les
antennes trës-Iongues ( ex* Èumenu
macroeerus , Laphria macrocera)^ on
trés-pileuses (ex. JJmnobia macro^
cera). ' •
IIACROCERQUE , ad). ^ macro^
cercus ; fiaxpôvipxoc ( fiocxpô; y tfrnnd ,
xlpxoc 9 queue ) ; qui a une longue
queue. Ex. Dierunu macrocercus*
MàCROCHÉmiB ^ s. f., macrO'
choira ( fuexpo; , grand , ^cip , main ).
Genre de déviations organiques , com-
prenant celles qui sont caractérisées
par le développement excessif des
mains.
BIACROCHÉLE9 adject. f macro^
choies (ttoxpoc 9 grand , j^TA , pince) ;
qui a des pinces fort larges on fort
longues. Ex. Cancer macrocheles,
BIACROCOPIIMMPTÉNBS9 adj. et
s. m. pi. 9 Macrocopidopleni(fuaipoÇf
grand , «oiriç , sabre , «rnivô; , oi-
aeau ). Nom donné par J.*A. Ritgen
à une famille d'oiseaux aquatiques |
comprenant ceux qui ont le bec long
et en forme de sabre.
UAGROGOSMOLOOIE 9 s. f. , ma-
oroeosmologia ( aaxpoc, grand , xô^fioç,
monde , Xoyoc , discours;. Science qui
traite de l'univers et du globe ter*
restre » en général et en particulier*
MACRODAGTYUSy ad). ; macro^
dac^lus ; fun^polirrvXttc ( fMotpi; ,
grand » ^««tvlloCf doigt) ; qui a de
grands doigts , ou de grands prolon-
gemensenformede doigts. Ex. Spon^
gia macrodaetyla,
MAGRODACTYLES 9 adj. et s. m.
pl« , Macrodactyli. Nom donné par
Cuvier, Vieillot, Blatnville, Itliger,
Latrdlle , 9«izai|i , C. Bonaprte ,
MACR 53
Eicbwald, Ficinus et Carus ft und
famille de l'ordre des Ecbassfers ^
comprenant des oiseaux qui ont les
doigts libres et très-longs ; par Cn-
vier, Latreille et Eicbirald k une
tribu de la famille des Glavicornes ^
comprenant des coléo]ytferes qui ont
des tarses trés-développés ^ terminée
par de forts crocbets.
MAGRODAGUnLIE ^ s* f. » nm-
crodaclylia. Genre de déviations or^
gaoiques, comprenant celles qui sont
caractérisées par le développement
excessif des doigts.
MAGRODIPinèRE , ad]. , macro^
diplerus (ybKxpiç , grand, ^cc, denx p
nripw, aile). Le Caprimulgus mtt^
crodipterus est ainsi appelé parée
qu'au milieu des couvertures de sef
ailes on aper^it , de chaque côté 9
une longue plume , garnie de poil#
isolés , d'un côté seulement, à sa base^
puis -de grandes barbes.
MACRODONTE, ad). , macrodon
rpaxpôc, grand, oJbûc, dent) ; qui a
de grandes dents. Ex. Labraj macror
don , Cjrlherea macrodon*
MAGROOASTRE ^ adj- 9 wuicrogas*
ter ( paxpôc » grand , Taariîp , ventre) ;
qui a un très-gros ventre. Ex. Gljf*
phisodon maerogaster.
UAGROGASTRES^adj. et s. m.
\A, j Macrogasiri. Nom donné par
Latreille à une famille de l'ordre des
Coléoptères , comprenant des insectea
qui ont l'abdomen très-developpé.
MAGROGLOSSES , adj. et s. m*
pi. , Macroglossif Macrogïossa (ptn*
3>ô; , grand , jXSèo^at , langue )• Nom
onné par Latreille' à un ordre de In
classe des Monotrèmes , comprenant
ceux de ces animaux oui ont la lan*
gue protraetile; |wr vieillot à une
famille d'oiseaux sjlvains , dans la«*
quelle il range ceux qui ont la langue
très-longue et lorobriciforme.
MAGROGNATHE 9 adject. , ma*
crognaihus ( pMpipoç, grand 1 ffi^oç f
|I4 MÂCfi
XDâcfaoire ) ; qui a un très-grand bec
£x. Arara macrogpathos.
MAGROLÉPIDOTE 9 ad]., macro^
lepidotus } grosschuppig (ail.) (p«^
Spôsy grand j ^iTu^y écaille) ;* qui a
è grandes ëcailles.. Ex. ffeniochus
biaerolepidQtu4 , luUs macrohpi^
dota.
MAGROLOFBE» adj. , macrolo'^
phus (fxoxpôc, grand , ^fo^y aigrette);
Ïixik Ime longue huppe sur la tête.
!x. Saiyra macrolopna.
MkCBOMÈLtE^ s. f . , macrome^
lia (fiaxpôç , grand , \u^% , membre).
Nom donné par Malacarne à une classe
de monstres que caractérise la gran-
deur monstrueuse de quelque membre..
MACRMIYDES , adj. et S. f. pi. ,
Macromydae ( (Aaxpo; , grand , fAvIoe ,
mouche). Nom donné par Robîneaii-
Desvoidy à une section de la tribu
des Myodaires calyptérées en tomobies,
comprenant les plus gros d'entré ces
diptères.
MACRONÊME^ adj. , macro/i^mitr
( uixxpo), grand , ,v:qfAa, fil ). Se dit
d un poisson qui a de grands barbil-
lons. Ex. Mttllus macronemus»
1HACRONYGHES , adj. et s. m. pi. ,
M€u:ronrch{ ( luatpoç , grand , ovu$,
ongle). Nom donné par Yieillot ^ une
famille d'oiseaùk ëcbassiers tétradac-
tylety comprenant ceux qut ont les
«sglea trèfi-4mig8 et presque droits.
IIACBOHÊTAU:» adj. , macrope^
ftdus ( jMuepôf y grand , irita^ov , pé^
taie) ; qui A de grands pétales. Exi
Atragene macrop^tala, Deiphinium
maeropeteUum,
BliiGROPBTHâUIE^adject., ma-
erophthalmtu (fMwpiic , grand, o^oXfMi,
«eîl ) y qui a de très-grands yeux. Ex»
Dentex macrophihalmusj Diopsis mo'
crophlkalm^ 9 Aiirata grandoeulU ,
Labrus calaps, Pomalomus teh^
4copus,
MACROPHYLLE , adj. , macro^
fhyllus; fWa^ôf)vXikoc | grassblaUrig
i^JXé) ( fAQOfacy grand % f uUay^^ feuille)^
MÂGR
qui a de grandes feuillet. Hz. Asêêt
macrophylfus , MagnoUa nmert^
pkylla , Ciiharcxjrhtm macropl^l^
lum.
1II4GR0P0DB « ad j . I maeropoéUu f
fwi^âirovc (fAaiepèc f grand» ir«ûCf pied).
Se dit ^ en bptanique , d'après L.-C.
Richard | d'un embryon dont la radi»
cule est très» grosse et en forme d« têt»
( ex. Pekea ) ^ ou d'une planie qui a
de longs pédoncules ( es. Ruttu wm^
crôpodiUf G€ophilamacropoda)i0Êi
zoologie*, d'un céphalopode qui a dt
gran£ et gros bras (ex. Otîàptu ma»
cropodus),
MACROPODÉCS, ad}, et s. f. pi. ,
Macropodeœ» Nom donné par Robi*
neau-Desvoidy à une tribu de la fa-
inille des Myodaires calyptérées 1
comprenant celles qui ont leà pattes
longues.
MAGBOPODES, adj. et s. m. pi.,
Macropodejy Macropoda, Nom donné
par Agardh è une classe de plantes
cryptocotylédones , qui comprend les
Nuïadécs , les Podostémées , les Hy
drocharidées et les Nympbéiicées s par
Illiger, Goldfuss^ Ëieh^fald, Ficinus
et Carus à une famille de Msmmi*
fères rongeurs , comprenant ceux qtiî
ont les pieds de derrière très-longs*
HAGROPOpiB, s. f. , mmctopodia.
Genre de déviations organiques ^ qui
sont caractérisées par le développé^
Btent excessif des pieds.
MAGROPOlvœ 9 adj.» mûcropomm
(fftaapic, grand, «WfAa, OpeMifeV.
Se dit d*un poisson qui a de grands
opercules. Ex. MyhUs macropommâ,
IIAGR(»»OR£ ^ adj. , maeropotus
{ fMOfiç , grand , ffopsç , pore ) ; quîa
de grands pores* Ex. Orbitolitei ma»
çropora,
MACROPAOëOPIB 9 s. f* » macro*
prosopia ( piaxpoc , grand , Hjpwwrsy ^
face). Genre de déviatioiis organi-
ques., qni sont Caractérisées par le dé*
velopperaent excessif de la face»
lUCmariÉI^ {dî. ^ mmropm
MâCR
rKr/fMnpôjrripoc (pucxpoc^ grand ^ «rrl-
Ci aile). Se dit d'une plante dont
semence^ sont garnies d'ailes trois
en qualk« fois plus larges qu'elles
(ex. Zjrgt^hjrUum macropterum)^ ou
d'une paptlionacëedoiit les ailes , bien
supérieures à la carène , sont presque
ausiî grande^ t]ue celle-ti ( ex. As^
tragabu macropterui) ; d'un oiseau
dont les ailes sont plus longues que le
eorps^esuré depuis le front jusqu'au
eommencetneiit de )a quieue (ex . Èuteo
pteroeUs)\ d'un poisson qni a de
grandes nageoires, comtrte la dorsale
et l'anale du CantharUs macropierus;
d'une coquille dont le bord est dilaté
en une large aile (ex* Àtncttla ma-^
cropîera)*
MAGROrrâBBS, adj. et s. m. pi.,
Maeropteri. Nom donné par Dumé-
ril et BIninville à une famille d'Oi*
seaux palmipèdes, comprenant ceux
qui ont les ailes très-longues.
MACnORHIZE ^ ad j. , macrorhizàs;
fjKf^ftl^ ; grosswnrtlich (ail.) (fiot-
xpocy grand, pcÇa , racine); qui a
une grosse racinev Ex. Astragalus
macrorhiiusj Cbntfùlpulus macrorhi'-
%o$, Peperomia màcrorhiza, Mesent"
hryantheniammacrorhizum , Geta^
mwn macrorhizon,
MAGROmiY^^IVE , adj. , macro-
rhjrnchus ( fiaxpo; , grand , pvT^oc ,
bec); q)gf a un très-gros bec (ex,
Bittte nuurerkynchos ) , un bec fort
et robuste (ex. Otus mœrerhfnchus)^
une tète prolongée en un grand bec
(ex. Tania macregf^ncka).
MAGllOBHYNQljn^ adj. et S. m.
ET. , Maererhjrnchi. Nom donné par
llâftiville k une section de la famille
des Écbassiers Taehjdromcs , c6m—
prenailt ceux qui ont le bec très*
lofig ; par OoldfusÀ , Ftcinus et Caros
à une lamille de Poissons oiseux ,
comprenant ceux qui ont la bouche
pt^longée en bec.
' MGlMMRTHmiirrNQIJBS 9 adj.
H s» lu* pitf j Macrorthorfy-tîehi^ijjm*
MACR 55
xp^, rraûd» opOoç, droit, Myx^f
bec ). Nom donné par J.-A. nitgei»
k une famille d'Oiseaux sjlvaius^
comprenant ceux qui ont le bec long
et droit.
aiA€BOS€IEIII ^ adject; et s. m. ,
macroseius ; langsckattig («ll.*)( fut^
xpoc, grand, 9ietà^ ombre). Ëpithète
donnée par les andené géograpbes
aux habitans des contrées au zénith
desquelles le soleil ne parvient jamais^
parce qu'en bivër , k midi , leur corps
projette une très-grande ombre.
HACaOSKÉLIE ys. f . , maerosketia
(yjxxpo^j gnndf onetXoc, jambe).
Genre de déviations organiques , qui
sont caractérisées par le développe-
ment exagéré des jambes.
MACBOSOMATIB 9 s. f . , macro-^
somatia QMcxpoc, grand, 9ÔSfta, corps).
Nom donné par Malacarne à une classe
de monstres, qui sont caractérisés par
la grosseur ou la grandear de tout le
corps.
IfACBOSPEBlIE 9 adj., mutre^
spermus ( /ioxpoc , grand ', eifé^im ,
fruit ) ; qui a de groff fruits. ' Ex.
Nastus macrospermus ,' Ladolfia ma^
crosperma,
MACBOSPORB^ adj. , macrospo^
rus ( ftoxpôc, grand, virtpà , Setnence).
Se dit d'uD champignon qui a des
sporSdies très-grosses. Ex. Botrjrtis
Macrospora.
MAGBOSTACHYÉ , adj. , macro^
stachj-us {yuKytpoçy grand, vtd^ç, épi);
qui a les fleurs disposées en épis longs
et épais. Ex. Monnina maerostùchjra^
PrasophjrUum macrostacfy-ttm.
MACBOSTÉMOIVE9 adj. , maero^
stemon ( finpo; , grand , eriif^uv^ éta«
mine ) ; qui a des élamines longues
et saillantes hors de la fleur. Ex. /^e-
roniea mdcrostemon ^ Fuchsia ma^
efostemma^ Coh&a macrostema.
If AGROSTOME , adj. , macrosto^
mus ( Kcotpôç , grand , frTÔpw , bouche).
Se dit' d'une coquille uniratve dont
l'ouverture est très-large (ex** C^cb*
56
MACK
4toma maerôstoma ) , çu d'un aDÎmal
qui a une large bouche ( ex:| Di"
jloma macrostomum ).
UAGROSTOMES 9 adj. et s. m,
pi. , Macrostomdta. Nom donné pj|r
Goldfosa à une famille de Tordre des
Poissons chondroptérjgîens , compre«
nant eeux qui ont une grande bou-
che ; par J.-A. Rîlgen a une famille
de serpens venimeux , dans laquelle
il range ceux qni ont la bouche
grande ; par Lamarck et Latreille à
une famille de Mollusques gastéro-
podes , comprenant ceux dont la co-
quille a une ouverture très-évasée.
MAGROSTYIiE , adj., macrosty-lus
(/Asacpôc 9 grand , «ruXo; , style ) ; qui
a le stjle très -long. Ex. Cnicus ma*
crosiyius, Crotalaria macrostyla^
Oxatis macroêiylis»
MAGROTABSES9 adj. et s. m. pi.,
Maçrotarsi ( fxaxpô; , grand , rc^voct
tarse). Nom donné par lUtger et'
Eichwald k une famille de Mammi-
fères poUicates, comprenant ceux qui
ont les tarses très-longs ; par Gold-
fuss à une famille d'Oiseaux gallina-
cés, dans laquelle il range ceux qui
ont les pattes très -hautes.
HACaOTÉLOSTYLE, adj. , ma^
croielosiylus {fuotpoç^ grand, «loç,
fin, crûihç, atjle). Nom donné par
Bill aux cristaux composés de deux
pyramides entre lesquelles se trouve
un long prisme.
WAÇROURE , adject. , macrurus ,
màerourtu ; langschwànzig ( ail. )
(fAoxpôc, grand, oOpà, queue). Se
dit d'une plante qui a de longs épe-
rons à sa fleur ( ex. Linaria macrou-'
ra')^ OH ses fleurs disposées en un
long épi très-serré ( ex. F^erboscum
macruntm) ; d'un mammifère (ex.
Dasyurus macrourus , Petaurista
macroura)^ d'un oiseau (ex. TVo-
chiius macrourus)^ d'un poisson
(ex. Labrus macrourus ^ Carapus
macrourus )f ayant la queue très-
longue.
MACn
MACBOinOJBS , adj. et s.' m: pi. ;
Macrurûf MacrurL Nom donné par
Lamarck , Latreille 9 Cuvier , Leaeh
«t Eichwald à une famille de Crus-
tacés décapodes, comprenant ceox
qui ont la queue aussi longue que le
corps , et même plus.
lIAGTRAGÉSy adj. et s. m. pi. ,
Mactracea. Nom donné par Lamarck
à une famille de Gonchiferes ténni-
pèdès , par Latreille k une famille d»
Gonchiferes tubulipalles , par Menke
à unie famille de l'ordre des Elato-
branches cardiacés , ayant pour type
le genre Mactra,
MAGULAIBE, adj. , macularls (ma-
cula , tache). Se dit des bandes co*
lorées des ailes des insectes, quand
elles résultent de l'addition successive
d'un plus ou moins grand nombre de
taches.
AIAGULE , s. f. , macula; ffirtXltpa;
Fleck (ail. ). Synonyme rarement em«
plové de tache , excepté lorsqu'oa
parle des taches noires qui se voyent
sur le disque du Soleil.
MAGIXÉ , adj. , maculosus^ ma^
culalus; geJUckt (ail.) ( macula ^
tache ) ; mu est marqué de taches
d'une couleur difierente de celle du
fond. Ex. Phlox maculaîa , Conium
maculalum , Ptychoptera eaniami^
nata,
BkAGULIGOLLE, adj. , macuUcoln
lis (macula^ tache, collum^ col);
3ui a le col ou le corselet marqué
'une ( ex. Platydema macuUcoilis )
ou de plusieurs ( ex. Grjrilacris ma^
culicolUs) taches.
MAGUUGORNS, adj. , maeulicor^
nb {macula j tache, cornu ^ corne);
3ui a les antennes tachetées. GcUcs
u Pkjrllobius macuUfiornis sont
rousses au milieu et noires au bout.
MAGtJUFORME , adj., maculi-^
formis y macuhe/ormis {^macula , ta*
che, forma, forme) ; qui a la forme
d'une tache , comme la fructifioatioti
d^ certain^ algues {^x/ Jficljrpi^
MADR
dieiotamû)^ ou comme divers cham«
pignons ( ex. Auriçularia maculas^
jormU y Careinotrichum maculifor^
me).
MACULIPBNNE , «dject. , macuU^
pennis (macula, tache, penna ^
aile); qui a les ailes tachetées. Ex.
Tipula maculipenrds.
MACULIBMTBE , adj. , macuH-
roslru {macula, tache, rostrum^
lec) ; qui a le bec marqué de taches,
Ex. Pteroglossus maculirastris,
MADREP0YIXIES , adj. et s. f.
|J. j MadrephyUiœa. Nom donne par
Blainville à. une section de la famille
des Madrépores , comprenant ceux
dont les cellales sont toujours gar-
aies de lamelles plus ou moins nom-
breuses sur un polypier rarement
arborescent*
MADRÉPOIUIGÉ , adj. y madrepo-^
raceus ; qui ressemble à un madré-
pore. Ex. jiWeoUles madreporaeea»
MA0RÉPORES , s. m* pi. , Mo-
dreporea. Mom qulmperati parait
avoir employé le premier , et par le-
Iuel Blainville désigne. une famille
e la classe des Zoanthalres , qui a
pour tjpe le genre Madrepora*
MADRÉPORES, ad), et s. m. pi.,
^adreporea» Nom donné par La«>
monroux à un ordre de la section
des Polypiers pierreux, par Blain-
yiUe À une section de la famille des
Madrépores, renfermant le genre
Mùdrepora.
M ADRÉPORIFÉRE , ad). , madré-
poriferus. Sedit des.Zoanthairesqui
portent des madrépores « c'est-à-dire
d'énormes masses calcaires pl|is ou
moins lapldescentes et de forme va-*
riée*
MADREPORIFORIIE , adj. , mo^
dreporiformis ; qui a la forme d'un
madrépore. Ex. Dufoyarea madrepori*
formU*
MADRÉPORIQUE , adj. , madrep<h
ricus. On appellie calcaire madrépo^
Tique celui qui contient des madré-*
MAGN 57
pores. Oroalius forme sous ce nom
un groupe de terrains , comprenant
les neptuniens modernes , ou posté-
rieurs aux dernières réTolntions de
notre planète , qui résultent du tra»
vail des madrépores. • *
MAGNÉSIGOrAlOIONIQUE 9 adj.,
magnesico^ammonicui. Nom jdonné ,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius, aux sels doublet qui. ré»
sultent de la combinaison d'un sel
magnésique avec un sel ammonique.
Ex. Chlorure magnàsicùHmunonique
( hjdrochloraie de magnésie et iam^
moaiaqtte),
MAGKÉSIGO-GALGIQIIE^ adj. »
magnesko^calcicus. Nom donné ,
dans la nomenclature chimiqne de
Berzelius , aux sels doubles qui ré-
sultent de la combmaison d un sel
inagnésique avee un sel calcique. Ex*
Sihcate magné4ic<h-caleique ( sili^
cote de magnésie et de chaux).
IIA6NÉSI€0-P0TAS8iQDE , adj* ,
UfMgnesica^potassicus» Nom donné,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius , aux sels doubles qui ré-
sultent de la con^inaison d'un sel
magnésique avec un sel potassique*
Ex. Sulfate magnésico ^ potassique
{sulfate de magnésie et de po^
tasse).
MAGNÉSIGOHSODKIUE 9 adject.,
magnesico^odicus. Nom. donné ,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius, aux sels doubles qui résul«
tent de la combinaison d'un sel ma-
gnésique avec un sel potassique. Ex.
Carbonate magnésieo^sodique ( ca/^
boiuUe de magnésie et de soude),
lfAGNÉSID£S, s. m. pi. , Magne^
sides. Nom donné par Boudant à une
famille de substances minérales , qui
comprend le magnésium et ses com—
binaisons.
MAGNÉSIE , snbst. f . , magnesia ;
Talkerde, Bittersaberdel^Xi,). Oxide
de magnésium.
UXWissÈy adj., magncsiamsf
S6
MkGS
qui centieat de la ibagoésie en eom*
btDaûon. Ex. Jéiunine magnésiéeh
MAGNisiBN f Adj'. , magnesianus |
£i contient de la magn&ie. Épîthéte
qnéè {sar Omalios à un genre de
roches pierreuses*
HAfiNÉSlFÀHK , adj«, magnési-'
ferme* Se dit , dans la nomeociatare
Bitnéralogique deHaiij^ d'une snb-*
stance iqnt contient accidentellement
de la niagoësie. Ei» Chmux tarbonm*
iée Hmgnésifire.
UàQhÉmqm ^ adj . , wtagnesictu*
Ëpifhète donnée per Berzelins au
seul oxide. connu du roaffnédnm y el
aux sels dont cet oiide , Te niëtal lui-
niéme et son sulfure font la base ;
par BroBgniart à un genre de terrains
agaljsâensëpnoïques, qui seeotnpose
de roches magnésiennes* "
. IIAGNÉaiUM, s. m. , magnesîtimf
màgnmm, taUium. Métal qui fait 1»
base de la megoésie 5 et que Davy
est parteita è dbtènir.
MAjONÉUQUI , adj. 9 iMgnetkus)
piryirtkrixoi j tnagtuHsth (ail.); magne^*
têotf/ (angl.} (ffMi^A«f, aimant); qui
tient de Taimant, qui 7 a rapport f
barrèt» magnéti([tLe^ ▼«!*{« <m l^irni
d'aeîerà laquelle on a communiqué là
propriété liiagnétique \fltdie magnéti»
que^ corps impondéré<]u'on admettait
auttefeis pour expliquer les phéno-
mènes du magnétisme 4pie , depuis
lés découverte^ é'QBrsted, en sait
élre les effets des ccmrans électriques.
On appelle p^Bs magêélioues de la
Terre , les points où l'àignille d'incli*
nsrison doit eoCneider exaeteitient at ee
le fil k plomb. Hansteen en admet
deux dans chaque hémisphère; le
boréal arteatal , ou sibéiien 9 était en
177e à 4^ 1 7' du pèle 9 1 19* gS'' de
longHtde ( comptée de Ferroe ) , et en
i8o5 à 40 36' du pôle , 137» 76' de
longîtudêk Le boréal occidental , ou
américain , était en 1750 à 19** i5 ' du
pôle, 108' 6 de longitude è Touest
de &ii«BVMh| ta iStSft àfto^o'
MAGK
du pèle 9 92^ s4' de longitude^ D'a^
préscephysîcien) ces deux pôles, aux-
Juels en correspondent detix autres
ans rhéniisphère austral , sont lea
extrémités de deux axes magilétfqnes
qui se croisent sanx se toocher, ec
sans que ni l'on ni l'autre passe par
le centre de la Terre. La yariation
qu'on observe dans la situation des
pôles annonce que ees axes sont mo^
biles I savoir les* deux septentrionaux
dans une direction orientale, et lea
deux austraux dans une direction
ocçidctttale, tous avec une vitesse
variable. Véquatear magHétiijtte est
une courbe formée autour de la Terre
par la série des pointa oh l'aigéille
aimantée reste horizontale. Cette
courbe suit sensiblement la direc-
tion d'un cercle qui serait incliné à
l'équateur terrestre de douze k treize
degrés. D'après Hansteen , les dcuit
points d'inaiflërence des deux' aléa
magnétiques sont beaucoup plus près
de la surface de la mer du Sud que
de celle de notre hémisphère. On nom*
me méridien magnétique un plan per-
pendiculaire à la direction de l'aiguilte
aimantée, dans un lieu quelconque.
HAménsaiB, s.'m. , magnétisa
mus. Cause qui dotine à un aimant ^
naturel ou artificiel , la propriété de
se diriger d'un côté vers le pôle
Hord , de l'autre vers le pôle Sud ^
de s'incliner vers le premier de tes
pôles dans l'hémisphère boréal et
vers le second dans l'hémisphère
austral , de ne pencher d'aucun côté
dans certains lieux formant Ce qu'ofji
appelle l'équateur magnétique , d'at-
tirer par sa paftie tournée' vers kf
Nord la partie d'un, autre aimant qui
regarde le Mrdt, et de repousser,
au contraire, le côté boréal de ce
dernier aimanh Cette propriété , que
le fer, le nickel çt le cobalt sont sus-
ceptibles de manifester , fut attribtiée
k une eatue spéciale jusqu'au mo-^
ment ou les déed&tenes d'OEfiiteé
MAIN
vinreot la faire rentrer dane la ea«
l^rîe des phénomènes ëJectriquesi
MAGNJÉTOM^GIB , s. f. , magne»
tûlogia ( magnts y aimant , itffK^ d«a»
cours). Traité sur i*aiAàtil el le ma-
gnëtisflae. Y» Leotandi a publié uift
ouvrage sous ee titre , en ^66%
MAGNÉTOIIÂTBII /s. m. » magm*
tonutiram ( magneji , aimant ^ futplu 4
mesurer ). Nom donné par Saussure à
MB ap|Mreil dent la oestinafion esl
de faire connaître la force aves la**
Jtt^e lesaimans attifent le fer en
ifltSrens lieux.
MAGNIGAUDE, ad). , mognkêùdo^
tus ( magnus , grand ^ tkwla , queue)(
qui a une |tninde queue, Bx. Sdurus
màgïdcaudatus,
AiAGNtROSTttE 9 adj. ^ magnircs'^
tris ( magnus , grand , Tostrum 1
bec ) ; qui a un grand ^ gros et fort
bec. Ex. OEdicnemus magnirostris*
MAGNIIJM y s. m. Vùm donné pp
B. DavT au magnésium.
BIAGN0LIAGËC9 , adj. et s. F. pl.«
Magnolîaceœ. Famille de plantes |
établie par Jussieu » qui a pour
tjle le genre Magnolia*
ItACiNOLIÉES , adj. et s. f.p1.|
Magnolieœ. Nom donné par Candolle
à une section de la famille des Magno-
liacées , qui renferme le genre Afa-
gnotia,
Bf AILLE y ad]., concatenaius , Se
dtt d*un corps dont la surfacç offre
des lignes formant par leur réuoioA
des figui^s diverses • que IVn compare
aux mailles d'un réseau. Ex. Ostra^
cion càiïcalenatus.
VAlLLlniE , s. f. Ou appelle ainsi
les taches qui forment des nuancer
diverses tur le plumage des oiseaux
de >ol.
MAÏlf , a. f . , manus ; ^ti^ ; Hand
(all.^ angl. ); mono (il A. l^ottioii
du membre pectoral de Thomme et
de quelques mammifères qui s^étedd
depuis le pK du poignet ju^'au bout
du mmim. Qt mm «m mtoté pw
MA lia 6^
les fanctmnière aux serité deè oiseaux
de proie ;* par Kirby aux d«u t tarsid
àntérielira des înseetee h^apodeai
par les malaoriogistes à i^eusemblv
désdeut derniers artides de la pince
des erùstacés. Mmn eat quelquèfob
employé «en bdtanîqtie ) eoibiiife sj^*
Bbn jme de ^rUte^
MALAGANTttB ^ «dj. » maktm^
thas (ptaXaa^^ mou 9 ly^« j ûent)\
qui a 4» fleurs eu eapilufes ttam (M
toucher, à cause des poils soyeuit qM
les hérissent. Ex. TVtfifùtm mèiâta/f
tkàmt (
MALAGkKTOBIOflQAlIlfeS I adj^
et a. masoi plnr. ^ HalattnltMkok^
(fiaXttaât 9 mon* tvttffdéç , totirpé &
tl^of > animal}» Dénerriiuatlun doAt
Blainrille se sHt pour désignef im
groupe d'animaux iniermédiairea eîi^
tre celui des mollusques et edùi dea
articulés , et dont il a fiiil i^àêeHm^
ztHiires par contraction» '
MALAGGDCMilS , adj. et St m.
plur» , JUf»iÊtod&tmi ^ Mûktc&dètmà
i^nxkÊoAt, mim, ^^^ peau). Ifott
donné par Latretll« ^ Gti?ief , Gtrtd-^
foss , Ficinus et Carus h Une tribu de
la famille des fiirféuplèfea èertlett^
neè^ combrenani («ut qui ont fkitft
la plupart le curpa mou et flexible \
par Eichwald à un otdre de la efasse
des Cyel^aaoaireaA dan^ leqfttél fl
range ceux de ces animaux qu{ 0flt
la peau molle.
MALAtetflTDm , Mj. èl s. f. pi. y
Mulùtemjrdti (ftoXdbeiç ^ mc^ y ftvîa ,
mtMiehe )< Nom donné par Robineao*-
Desveidy à «ne tribu de ta firmniè
des My eofifnheè malaeosotifes , eo Airprc^
liant cdlea dont le corps esttrës^mutf.
MALACOPRTLLE ^ adf . , mùlacO'
pkjrllUè ( |xa>x9(6$ , U^ , t^XX^ ,
fimille ) ; qui à deé feuilks reodtiei
molles et douces au toucher par lès
pcKls qui k§ g^frrlissent ( et, Uesmo'
dium malaeop/tylàtmy Lôpimià ma-^
ièi€&pkjrUà ) « ou qui les a iuéHttes (et.
69 MâL\
IIALACOPTÈBES, ad), et ». m:
pi. , Maiaeopterœ([iaia3(oç^ mou, ir^l-
poi», aile )• I^oni àonni par Mêyerà
Hii seiu-ordre de l'ordre des Oiseaax
rapaees , comprenant cenx de nnît ,
dcÂt le pluma^ est doux et^ojenx.
. MAL4GOPTéRYOIEN,9dj., ma-
lacopUrygius ; weichgràtig, ^'eieh»
jtrahUg ^&\\,) (fcât^oxoç, inott, irrtpv^ ,
pageoire). Se dit d'un poisaon dont les
pageoires sont garnies de rayons mi>u8
^t flexibles.
MAI«AG0PT£RT6IENS 9 adj. et s.
m. pi. , Malacopterjrgii ( i»akaoioz »
moii X f^^P^S» nageoire). Nom4onné
par Artedi , Gk>uan , Guvier ^ La-^
treille et Eichwald à une section de
la classe des poissoqs , comprenant
p^x de ces animaux qui , avec un
squelette osciieuiL , ont les rayons de
leurs nageoires mous, à rexceptîoa
au plus du premier de la dorsale et
des pectorale«.
MAIiAGORHYlVQCE , adj. , mala^
çorhynchus ( fiQKXaatoc 9 mon , pvyyoç 9
bec); qui a le bec mou et membra-
neux. Ex. jinas malacorkjrnchos,
MALAGOSOMES, adj. ets. m, pl.^
MaUusosomœ (jtAalbexô; , mou , ttiiya, ,
corps). Nom donné, par Robineau-
Dcsvoidj à une famille de Tordre des
M jrodaires , comprenant ceux de ces
diptères qui ont le corps généralement
i
mou.
MALAGOSTRAGÉS9 adj. et s. m.
pi. , Malacostraea ( ptaWoc , mou ,
oorpoxoy, coquille). Ce nom , dont Lia-
treille f Cuvier et Leacb se sont ser-
vis pour designer une section ou di*»
vision 4e la classe des Crustacés , est
appliqué par filainville à cette classe
tout entière. Il indique que les ani-
maux auxquels on le donne sont
couverts d'une croûtç de médiocre
consistaqce.
MALAGOZOAraES , adj. et s. m«
pi. , Malacozoaria (fAaXaxô;-, mou ,
(ûov j animal ). Nom donné par Blain-
ville À un type d'animaux , cpmpre-
MALE
nant ceux dont le corps est 'sans tra-
ces de membres , recouvert d'une
peau molle ^ et contractile dans tous
ses points. Synonyme de Mollusques*
MAIiACUHE^ adj • , maîacurus (fto-
Xocxo; , mou , ovpà , queue ). Le Mu»^
cicapa mahcura est ainsi appelé à
cause de ses longues pennes caudales,
qui ne sont que .des filets , dont les
barbes de cbaque côté ressemblent
à des gHbs noirs placés à une certaine
distance les uns des autres.
MAL APTÈRE 9 adj. , malaplenu
(ftaXaxdç^ mou^ TrTtpoy, nageoire) ;
ui a des rayOos mous aux nageoires.
X. Julis malûplera.
MALAPTÉRblVOTE,adj,, mala^
pteronolus ( putXaxo; , mou , irripoy ,
aile , v^oç , dos ) ; qtiî a des rayons
mous à la^ageoire du dos. Ex. Jutis
Mttlapteronota,
MALATE , s. m. 9. malas ( malus ,
pommier ). Genre de seb ( œpfelsaun
Salze^ ail») I qui sont produits parla
combinaison de l'acide malique avec
les bas^s salifiables.
mAMjAXiDtéES ^ adj. et s. t. pl.j
Malaxideœ» Nom donné par Lindiey
à une tribu de la famille des Orckî—
dées , qui a pour type le genre Jf a-
Iaxis,
BIALDANIES9 9. r. pi. , Mafda^
niœ. Nom donné par Savigny à une
famille de l'ordre des Annelides ser-
ÎuléeSf par Lamarçk à une famille de
Wdre des Annelides sédentaires*
par Latreille h une famille dé Tordre
des Annelides enlérobrancbet.
MALE y adj. et s. m. , tnas, mas"
culus y masculmus; ^pnv ; mànnlich
(ail.) ; màschio (it.) ; qui appartient
au sexe masculin. Se dît , en botani-
que y d'une plante , d'une flev^r , qui
ne porte que des étamînes.
MALENTOZO AIRES , adj. et s. m.
pi. y MaUntozoaria ( fizXaxôç , mou ,
çvTopioç^ divisé , l^ûoy, animal ) . Nom y
formé par contraction .de celui de
MALL
•
maieniomozoàires f soa» lequel
Blainville désigne un sous-type da
f^e animal , comprenant des ani-
■laux moosydontle corps est éTidem<^
ment articulé dans le tronc ott dan^
I appendices*
MAUSSHEBBUCéES, adj. et s<r
f. |A. 9 Maleshêrbiocea. Nomdonn^
par D. Don et Kunth à une famille
de plantes , qui a pour type le genre
Maiuherbia.
MALESHEBHCÉES, adj. et s. L
pi. , MaUskerhieœ, f(om donné par
CandoUe à une tribu de la famille
des Bassiflorées , ayant pour type le
genre Malesherbia.
IIALIGOAE9 s. m. 9 malicoriitm;
Mwvé Euellius appelait ainsi la graine
osseuse du fruit nommé Jbalaoste.
MALIFOEME^ adj. , motif ormis
( maium / pomme , /orma^ forme) ;
qui a la forme d'une pomme , comme .
le fruit du Passiflora maUformis.
MALIQUE 9 adj. ^ nialicus (mahfniy
pomme )• Nom donné à un adde
( Aepfelsâure , ail.) ,qui a été déeou-*
tertpar Schedeen 1785 9 qm est un
des |MUS répandus dans la nature ^ et
qui tire son nom de ce qu'il existe
dans la pomme. Uéiher maliqus a
été découvert en 1 8o5 par Théoard^
MALLÉABILITÉ 9 s. f . , maUé0e^
UUuls ; Schmiedùark^it , Hammer"
iarieà (alL); mdeabUità (it.). Pro*
priété qu'ont les métaux de se ré*
dnire en lames sous Irebec du mar-
teau ou la preision. du laminoir.
MAUUÉABU 9 adj. 9 inaOeahUU ;
sehmledbâr, hammerbar (ail.); qui
est susceptible de s'aplatir par l'aetio»
du roajrtcau»
MALLKAGÉS^ adj. et s. m. pi. ;
MalUacta. Nom donné par Lamarck
à nne famille de L'ordte des Concbi-
Càres nonomyaires , ayant pour type
le genre Malleus»
MALLÉIFOBIIE 9 adj. ^ nuUleifor^
mis ; hammtrfdrmig. (ail.) {maiUuSf
marteau | forma » fonae ) ^ qui a In
MALV
fi^
forme d'un marteau ^ comme la tête
du poisson appelé ZygtBnavulgatis^
MALLÉOLE, s. L , maileôlus / iti*
poc; Knuchei (alL).On appelle ainsi ^
chez îl'bomme ^ les deiix faillies que
les os de la jambe font de cbaquecôté
à leur partie inférieare , au desius
du cou-de*pied.
MALLOGOQUE, adj., maUoeocmi
(fMt^Xoc , toison , x^swsç, coque ); qui
a desfruits velus. Ex. Grtwia malh*
cocca. .
MALPlfifllAGÉy adf^, imi/^i^AfVi-
cettJ. On donne cette épithéte , en
botanique , aux poîls. attachés boti«
zontalement par leur centre à nne base
glanduleuse , et donnant iisoe , par
leurs extrémités, k la liqueur que
cette glande sécrète. Ex. Malpighia
MtrenSê
MALPIGHIACÉBS , adj. ets. f«pl.^
Malpighiacéa. FamiÛe de plantea^^
établie par Jussien, qui- a ponrtype
le genre Malpighia.
.MALPIGBI«W, fdj. et s. f. pi. ,
Malpighiêœ. Mom dofnié. par Can«<
dolle à une tribu de laî Imylle delr
Malpigfaiaoées, qui renlsme le gcm^
3£aipighiUm
MALnGHINÉKS, adjeet. et s. f.<
tf Staipighinw. Nom donné par
tling aune classe de plantes, qui
comprend les familles des MalpigkuH
eéea, des Acérinéesy des Gorianéesy.
des Érylhroxylées y desSafMndacées,»
des Hippocastanées , des Rrhiiebriécs
et des Trojpaeoléesé
MALYAGÉ f adjeet*. f malvacmts /
maiyenarug (alL). On appelle mM/
une corolle composée de oinq/pétâieir
qui 9 par leuv insertion inr la gaina
oes étamine», aemUenk. adkéier ke
uns aux autres et eenstitner une eo<«
rolle mooopétale. . Ex* MoUm. .
MALTACÉES^ adi. .et s. f. pi. ^
Malvoice^» Famille ve pUniet^ qui a
. pour type le genre Ualt^^
MALYÉES, adj. ets. f.-ph, JUai^
mr. Knnib appelle ainsi une tribut
<it MAME
kame le genif Malnif
r<i4« (aogl.) I po^P0 (•».)• Orgtn©
fi«*dttIeux » propre à la sétrélioB da
il ^ ^ui «tt esdaêivMieAt propre aux
animaux de la classa des Hammi»
Cèr a.
lUWOXIFÂUI >adJM HMUffaA;^
9m / qui parie des mamelles* SjBd«
njme inusité de Mamhifkrb.
MâMKIJtiyOiUÉ», adj. , mame/-
t^rmiat; (^i a la farme d'un petit
Biameba , eommf les appeadiees
poslérîeiira dm Jfyj<—erfeto &!>•«•
|l41IKIiOM^ a. m., moMitti, MU»
(eHOr"Mt/'^< (•«é'-); Prôtuhéranoe
arrondie, qui fait saillie au milieu
4*1191^ suriaqe quêloeoque. Ce nom est
parTuia donné eu sommet de eertains
obampipiPBs ml ont le chapeau oo-
niqûe.On l'appliqueaussi an tubercule
qojûque qui ocfupe le eetftre de la ma-
■ësUe,' cî| fniqaemment au iOibmet
d'nne coquiilto uni valve, lorei^u'il eet
ahtus elamndi. fiiaii|ville appcUei ain-
si , dans les €bétopodes, les prolonge*
nàena plus 6u moins oensidéraMes
dea cilea des segmens du corps, 'à
rojEtpémîlé deeqnels se trouvent îm*
pbntées Ws aeiea« Ea féognosie, mn^
ipaAm {taanukès) se dit d'nn^petil
9MiiUcoAois<|lé.
mammosus , thamiéiaiKS ; z<^9m«*
fikmis j waF%»ifomug (ail.); <|uî
efiire.érstn)iepculcs en (orme de ma-
mdlone. Sodit; en minéralogie, d'n»
corps, cOnuRtiontié dent la snriaeo
esl r^evéoeDnMmifekons(e'X. Qum*»
mgtUe comgpéiiànmé).^ en botanioue^
d'une paréie dont la surface cet, cImt*
||éo d'éloTattons anondlies, comme
k» ^tûèlds dn M^smtêvyMUhemmm
erystaUirum^esk aoelogie, d'une par*
lieqni oifedeseorpssailbnS) arron-
dn^ CA formnde nuuiielons^ comme
MAMM
Pamm dea niaignéea , k snrfteo de
VEumMNt mmmmoMu
MAMTJIiAIOT , adj. , uêmmtiltriê
{ mmniUa , mamollo ) ; qui fceeemblo
à un man«lnn , consmo VEmph^Mm
mamUlaris , ou qui porte des Inber-»
cnlcs en Ibimo de mamelons I comme
les rameaux du SimpêtU mmmUi4a4sj
le tmt de VOriikyia mamiUmrU»
MAnmj.B , s. f. , m#mi7k. Kom
donne par Guillemin aux émineneca
de la surface du pollen , quand elles
so^t arrondies ou déprimées.
MAMILLÉ , adj. ) mmmiUat9u;ml
est couvert do tubercules arronms.
Ex. Turbo mandtiattt*.
MAMILLBUSL^ adj. , nnmiiUhsm ;
qui porto des mamelons | dct tubep^
cules aiTondIs. Bx. SphmrMcatf
mamâUs9U^ Jie^nium mamUêûHan.
BUMOXVÀIUB , adj . , mamUêif^
rus (numUia , mamelott , fhro , norr
ter); qui estcbareé de mamelons^
Ex . Spongim numùilifera»
MâHMAIBB, adj. , nuimmarêÊU^
6. Ronnet appelait vmisseau» m^m^
nMÎins» kf iméeniens vascnlalins ipi
passent dans les cotylédons , parce
qne ces derniers fonmisseet à le
jcttne plante une sorte de kit vé^dtal
sans lequel i| ne sembk pas qirello
puisse se développer.
MAMMUJLy adj. > mmmnuzHs ; qui n
des memelles. ^non^o inusité de
gïa ( mamma , mameHe , >eW ^ dis->
Cours). Branche de, k soologfe '^vl
traite de l'biétoîre nalnrelk des Mann
MAiniALOCa^QUEj» edj. , mammm'
l^gHUJ^ qui se:îrappôiie h k mam<-
malogie» Mélhadè mammalagique.
MAIWAUlGimB, a. m., «Mms-
malogiâta, MalnmUsto quiaVlcetipo
spécialement des animaux eemflrk
dhinsk dasso dealfamiiiîfdree.
MAtalIFÈRE»^ ad), et s. m. pt. ,
Mammafiia, Mammiffra (moÊfèmm^
]MOKeD« I ùro , porter )^ Kom Acnai
|Mr toiii 1m ttalurftUstes , depuis
Liniié 9 à une elasse da règne animal ,
comprenant les animaux qi|i aoBk
{Kuurnu de mamelles.
MAUVIFORili;» adj., momjM^
Jwmû , mammifarmis ; zitxeafarmig
/alK) ( wamma , mamelle y ybi*ma>
Ibrme ) ; ^ a la fonao d'une ma**
melle.
MAMUOLàinWByadj., Uêikœchei'^
bu; qui a ks lèvres mamelonnées.
£x. Pteropus Èiithetckeikis*
BiâMiULE) subst. f. , mammuia.
Nom 4onné par quelques auteurs à
des eônceptaeles bombés , sans boiv
dure ni bourrelet^ qui naissent du
ibaUe de certains ltohens(ex. ConuH
cor/Mm) ; par Kirhj , à des protubé-
rances anales qm , dans les araignées,
oonlwnnent les instmmens servant k
iier lestaitcs.
MANATHIES, adj. et a; m. pf. ,
Manatidœ. Nom donné per-Grajà
une (amiUe de l'ordre des €étacés ,
qui a ptour type le genre Mwuitus*
MAliOSBy s. f. On donne ice nom
an passage d'une mer  une autre , à
-travers ûewx terrés , lovsque lé brâS
de mer , large à une de ses extrémiv
^, se rétrécit à l^iutre : s'il est lopg
et étroit , en l'appelle canal.
" MANeil€Mm,adject. ets. m.pl. ,
jéptenodjrtes , Impennes , Sphefdsci^
Nom diMmé pir YieiUoI, nanzani,
liiiernfinîer et Lesson è une ftimille
de Pordre des oiseaux Palmipèdes ,
comprenant ceux qui n*ont que dei
moignons dViiles > faisant office de
nageoires.
MLliimi17I.iteE) adj. , tttand&w
àffij; qai a rapport k la mandibule.
HAKDOIUU) s- f.y mand»ula;
Minniade (ail.). On appelle ainsi,
data les mammifères, la mâchoire
Inléri^nre ; dans les oiseaux , tantôt
chacune des ^ deux moitiés du bec,
tantôt seulement, d'après IHiger, la
unîlîé inférituiii ; dans" les animaux
MANG 6)
Mieulés , h paire %upériettré ott an-*
térieure de mâchoires,
MAlfDIBULiS, ad», et s. m. pi. ,
Mandikiiaia, Nom doané par Gtaiiw
ville et Madea 7 à une seetien de Uk
elasse des Insectes , compreuAùt ceux
qui conservent leurs organes de mast!»
cation en arrivant à l'état par&it ; par
Latreille À une fiimille d'Aptères pa-«
resites, dans laquelle ir range ceux
de çeê hisectes qui ont des mandi-*
bules et des mâcnoires.
MâNDUHJLIFORMS ^ adf . , inandi '
huJRfùrmis [manàAula^ mandibule^
Jin'ma^ formé). Épltbète dennée par
Kirby ailx mâchoires des insectes ,
quand elles sont dures et cornées ^
comme dans les Mehhntka.
•iâlV^ANATB, s. m. , manganas.
Genre de sels (mangansaure Sahe,
ail. ), 6m résultent de la combinaison
de l'acide raanganique avec les bases
salifiables.
MàNGABnraEjS. m. , magnésium,
manganesmm, magnes, hetaclson^
sapo vitri, magnesia vitrarîorumj
Braunstêin, Glasseife , Mangan',
9faunsteinmetaU (jAh). Métal solfdé
et d'un blanc jaunâtre , qui a été dé^
couvert, en 1774, par Scheele et
Oahn.
lIANGANéSUTB, s. m. , wttm^tf-
nesias. Mot employé par ^uçlquei
chimistes comme syponyme de mc^n^
ganate;
MANGAIVÉSIEN, adj. , mangàrie^^
linus. Se dit d'une substance qui côn^
tient da manganèse.
MANGAIVEBIFEIIE I adf., manga-rt
nesiferus; mOnganhabig (ail:). Se
dît, dans fa nomenclatare minéralo-
gîqne'diéHaiiy, d'un corps qu?con^
tient accidentellement an ipapga*-
nèse. Ex. Chaux carbonatée manga-^
nésifère,
MANGANÊ»«efi. roj-ez mjXQL^
IHANGAIVEUX, adji. , manganosus*
Voxtdé manganeus {prafoxide de
64 MANG
mangimèâe; ManganaxyAd, ail.) est
le premier degré d'oxigéoation da
manfaoèse^ et le tulfurômanganeux
{SchmefeUnmngun y ail.) son seal de-
gré de sulforatioiu BerÉelîus appelle
sfils mangoMMX ceax qui oot poiir
base le avdfure ou l'oxide (Mangan'^
•^y^duUàlztn^ ell.)* oa qui résùl-^
lent de eombinaîsoaa entre le métal
et les corps kalogèoes, analogues à
Fdxide manganeux pour la tompo-
aition.
MANG ANICOHPOTASSHfUE , adj.»
mangamco»potasiieus» JNom donné,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius , aux sels doubles qui ré-
sultent de la combinaison dun sel
manganique avec un sel potassique.
Ex, Sulfaie manganico»Doiassique
^sulfate de manganèse et ae potasse)*
, liANGANIOESy s. m. pU , Manga^
nides. Beudaot appelle ainsi une fa-
mille de minéraux, qui comprend
le manganèse et ses combinaisons.
MANGANIQUE 9 tid\, j mang^mcus*
tin appelle oxide manganique {tri"
toxide de manganèse; Mangcmoxyd ^
ail. ) le second, et acide manganique
{Mangansàure , ail. ) le quatrième
degré d'oxidatîon du manganèse;
sels manganiqûes ceux qui résultent
de la combinaison de Toxide manga-
nique. avec les oxacides {Mangan»
oxydsahen^ &IIO9 ou qui, devant
naissance au métal uni à des corps
halogènes, sont proportionneb &
l'oxide manganique pour la compo-
sition.
MANGANIUM^s* m. , manganium,
Berzelius propose d'appeler ainsi le
manganèse, sous prétexte qije ce der-
nier nom pourrait être confondu avec
celui de magnésium , au moins dans
les dérivés»
MANGANOSO-ABniONIQUË , adj . ,
mangastoso^ammomicus* Mom donné,
dans la noiâenclature cbimique de
Berzelius , à des sels doubles qui ré-
sultent de la combinaison d an sel
MAKN
manganeux avec un sel ajnniôbiqae*
Ex. Chlorure manganas<hammôaique
{hjrdrocUorate demanganèsêetd^am^
momaque).
BiANGANOSO-MANGANlQUE^adî.,
manganoso - Tnanganieus, - Berzelius
donne ce nom k un oxide {deuiassida
de manganèse; Manganorjrdoxydui ^
alL), qui est une combinaison d'oxide
manganique et d'oxide manganeux |
c'est-à-dire un véritable sel.
MANGANOSO-POTASSIQVE, adj,,
mangaaosth-potassicus. Nom donne,
dibu la nomenelatnre chimique de
Beraelius , à des sels doubles onî sont
produits par la combinaMon a'un êA
manganeux avec un sel potassique.
Ex. Sulfate manganoso ^poiasmue
{ stdfate de manganèse et de potasse )•
MANIGULE, S. m., manicuiMsm,
podium aniicwnf paima; yorderfuss
isU.). Illiger appelle ainsi, dans les
Ifammifèces, le pied des pattes de
devant.
BIANIFOBME9 adj. , maniformis
{manus, main, yôrMa^ forme). Se
dit , d'après Kirbj , des palpes , quand
ils sont en pince , c'est-A-dire nMmis
d'un doigt , comme dans les Scor*
pions.
MANITRONG9 0. m. , manitnuuus,
Kirby appelle ainsi le segdieiit anté-
rieur du tronc des insecte , oelai qni
reçoit la tête.
. MANNIFÊBE, adj. , manni/'erus
(manna, manne , fero , porter) ; qui
donne de la manne, par l'effet de la
piqùré des insectes , ou autrement 9
comme le Tamarix mannifera^
■ MANNINE. ^07-«x Mamnitk.
MANNIPAJRE, adj. , nummwarus
( manna, ihaone, paro , engenurer).
Le Coccus manniparus prodi:rit| en
piquant les branches du Tamaris
mannifera , la manne du SinaX , qui^
dit-on , servit de nourrituie aux
âébreux , pendant leur vojage à
travers 4e désert.
ÂIANNITP^ S. t. y manmia; Man^
MANT
wtoicker, Mannastôff(M.) (marina^
manne )è Espèce de sucre que Proast
a découvert dans la manne.
MANOMÉIBE; 's. m. j' monôme"
trum (fiovôc ^ rare, furpî»-, mesurer)*
Ce nom avait été imposé parYari-
gnon à un appareil qu'il destinait a
mesurer la raréfaction de l'air. On le
donne maintenant aux appareils à
colonne liquide dont on pçut se servir
pour mesurer des pressions» -
' MANTEAU 9 s. m., pallium, lu"
cerna; t|»c^««v; Mantel (ail.); dok
(angl.). Partie supérieure -du corps ,
principalement dans les oiseaux. Ce
•nom' , donné d*abord à Tenveloppe
cutanée et charnue qui reyét l'in-
térieur des coquilles bivalves , et
qui y plojée en deux -sur le dos de
ranimai , semble le couvrir comme
un manteau', fui appliqué . ensuite
à la môme partie , quoique considé-
rablement modifiée', dans le^ mol-
lusques céphalés , concbifères^ ou
nuds. C^G. Elirenberg appelle irian-
ieau, dans les Infusoires , une masse
épaisse ou membraneuse, qui paraft
élre la couche externe du corps de
l'aiiimal lui-méraç, se gonfle avec
l'agc^ et protège les parties intentes
(ex. Eiutorina),
MANTBAUX^IFORÉS , adj. et s.
m. pi. , Béforipalla, ^om donné par
Lalreille à un ordre de la classe des
Conchiféres , comprenant ceur* dont
le manteau offre deux ouvertures ,
Vune ^rvant de passage au piéd^
Tautrc propre aux déjections.
^IIANTEAUX-OUVCRTS , adj. et
f . m., pi. , PoltUipalla, ^om donné
par Lalreille a un ordre de In classe
(les Conchiféres , dans lequel \\ range
ceux d^ont le manteau n a pas d'ou-
verture spéciale pour les déjeetions
et la respiration.
MANTE AUX-TRIFORÉS, adj . et s.
m. pi.', Triforipalla. Nom donné par
LatrnUe.à uikordre delà classe dés
Coi^chifères , auquel U rapporte ceux
If.
MANU 65
dont le manteau a trois ouverture»,
nne pour le pied, une pour les dé«
jectionSf^t une pour la respiration.'
MANTEAVX-TIBULEUX , adj. et
s. m. pi. , TiUniUpalla. Nom donné
par Latreille à un ordre de la clasae
des > Conchiféres, comprenant ceux
dont le manteau est terminé postérieur
rement par deux tubes, ou par un
seul partagé en deux conduits dam
l'intérieur.
MANTEIié, adj. , palUattu , ves-'
titus^ laeernulaius, paUiolatus. Se
dit dW oiseau dont la partie supé-
rieure du corps est d'une teinte qui
branche avec celle du reste du corps
( ex. Fal€op€Uliatus,OstrakeapM^
iiata , AlcMO vestiiay Buteo iacernu^
^ latusy Columba lacernuiataj Cucutus
paîUolatus); d'un insecte dont les
ailes sont , dans une pSâ tie de leur
longueur , d'une teinte différente de
celle de la pointe ( ex. Ljreus nalUa^
twf, Noctua paUiata , Curcuko pal-'
leatus)»
MANTELÉS, adj. et s. m; pi., Pe^
nulati y Palliata'. Latreille propose
de remplacer par cette dénomination
celle de Mollusques dont on se sert
pour désigner tout un type du règne
aiiimal , l'expansion dermique da
corps qu'on appelle Jiuinteaif, étant
l'un de» caractères essentiels de l'or-
ganisation extérieure des animaux
compris dans oe typé.
MANTIDES ^ adj. ets. m. pl./^ân-
tid^s. Nom donné, pnr Lamarck , La-
treille^ Goldfuss, Eichwald, Ficinuset
Cariis à une famille de l'ordre des
insectes Orthoptères, qui a pour type
le genre Mantis.
MANUATES, adj. et 8. m. pi. ,
Manuati (manus^ main). Nom donné
par 6.-C.-C: Storr è une section
de la classe des Mammifères, corn-'
prenant ceux de ces animaux qui
ont des .mains.
MÀKÙCODIATES, adj. ets. m. pi.,
Puruflim, Nom donné par Vieillot
6^ MikB€
à lue. Caqûlle de l'ordre deft oîiefHMt;
$jlvaiqfi , qui a. pour typa le genre
Manucodia.
. MàRlDROLOGIE , s. f. , mora-
drologia (fAxpaOpov, fettouil , >Ô7X|
discours }• Traita du fenouil. J.-£.
Scbepk a publia ^n oovrage sous ee
litre» en 1 665. , .
MAIIAJ^ySulMlï. m» tpalus;tl9Ç'^
Sianp/{BÏL)t^wanif, («ngl.) ; palwû
(it. ). On nomme généralement ainsi
de3 .créax où l'eaii j^tagnanle n'est
point assez profonde pour empêcher
la végétation , et ou elle se trouve -
pour ainsi dire mélangée ayec k terre.
MiinANXâ.CÉES9 adj. et s», f. pl.,^
IfarcuUàceœ, Nom donné par Lînd-
lejr à une fûmille de plantes , qui a
jour type le g^nre Maraniaé
BIABATTUGÉESy adj. et s. f. pi.,
Morattiaceœ, Nom donné par KauU
iasè à une triliu de la famille dca
fougères,. qui a pouf tjpe le genre
tfaratliiu
ÔfARArnÉËS, adj. et s. f.pL ,
IjjiaralUeœ^^atsk donné par Sesvwsx
et Bory àoine tribii de la# famille des
l^ougères 4 ajjint le genre Murjouia
pour type. ^
MAlÙaRÉy adjeck*, itMvtnora/if^j,
marjnorartig (aIL)« Se dit d'i^nè sur*
face qui offre un mélange confus de
couleurs,. semblable à celui que pré-*
a^nte une (tfaque polie de marbpe.
Éx. Trochûs marmoralus,
MARCESCENT ^ sAi.^marcestens ;
éÇi^elkend (ail.); manido'({X,\Jl^mar'*
cesco , se ffétrir). Se dit, en. botani-
que , des parties qui ne tombent pas
aussitôt après s*ôtre fanées et dessé**
cbées, comme le calice de VAnagal^
lis, la corolle du TrUfitalis etiropœa,
Iksfhuilies du Quercus Robu^.
MARdGRAVIAGÉES^ adj. ets.f.
^,\Màr^raviacem* Famille de plan -
tes ^ établie par Jussieu , qui a pour,
type le genre Marcgrat^ia.
iURCGB4¥IÉ£S^ «dj»eta« f.p).,
Mafcgraytea, ISoia donné p^r Cash»
nfiRà
doUe à m^ tr'ihn de h famille èen
Marcgraviacées, qut renferme le geiire
Marcgrav'ia*
JM^RGHEIiRy adjcct. , gretdarius ,
gressoritts^ Illiger appelle , dans les
oiseaux , pieds marcheurs ( Gang^
beine ySekreitfàsse , «11. ) eeux dont
kstil»ras sont couverts de chairs et de
plumes jusqu'à FartîcafotîoQ du cou-
de-pied. Vulgairement appelée geoon,
ou ceux qui ont un doigt en arrière
et trois en .avant , dont les deux tfx-
teraes tiennent ensemble depun la
base jusqu'au delà de la moitié , Sana
membrane interdigitale.
MARCHEURS , adj. et s. m. pi. ,
Amèulaloresy- Gradatores. Nom don-
né par Illtger, BlainYîlle, G. Bona-
parte , Ranzani et Lesson à un ordfe
eu à un soua-ordre de la classe des
oiseaux, comprenant ceux qui ont
l'habitude de mâcher ; -par Laerentî
et ilfiecrem à un ordre de Reptiles
batraciens, )N>mprenant ceux qu^
nyarchent ; par Degeeràune section
de la classe des Insectes,- à laquelle il
lepporte ceux -qui* ne peuvent que
isarcher, a'ayant point d'ailes.
MARE 9 s. f. , tufuiiegium ; moyoc;
Pfdlze (ail. ) ; pond ( ongl. ). Atans
d'eau dormante.
MARÉCAGE , s. tn. , loetùpalus^
tris s. paludosus ; Ito«; Sumphi^^W, );
marsh (angl.). Terre dont le tond est
humide et bourbeux. Ce mot est à.
peu près synonyme^ de marais,
tU^ÈCAQBVK , adj. , pahtdosiUy'
paluslris , tenageias ; éXu^n; , rtyoryu-
ànK ; sumpfigy riiorastig (ail.) ; swaHn-
pf (angl.). Se dit des plantes qoi crois-
sent dans les eaux dormantes (ex. CaU
la paluslris , Comarum palustre ,
Juncus tenageia)y et des animaux
qui fréquentent les terrains fangeux ,
les endroits marécageux ( ex. Cervus
paludosus ).
MAREE , s: (,, œstus ; f>«if«pvpi; ;
Ehb9undFbuh(ÂU);iide{9!ù^,)\ ma*
reM (il* ). Qo deaae ce nom à vn m^
MAAG
ireliieiit périodîqtie qtii fait mi'â des
ÎDlervalIcs de temps réglés , i'eaa de
la inérroonte( marée^moniante^Jlux^
flot ; Filiih ail. ; fiood^ »«gï-) /»
jusqu'à ce qu'elle ait atteint sa plus
grande hauteur [pleine mert Spring^
fluth , alL ) , puis s'abaisse ( marée
descendante , refiux , jusan ; EMfe
( ail. )\ebb^ angl. ) , jusqu'à spn plus
l>asniveau(^<i.f^^ m0r)« Les marées,
<|iii sont peu sensibles dans les mers
iotërievres , dép6Édent,de l'attraction
exercée par le Soleil et sort eut par
la Loue. La mer employé six heures
à monter et autant à descendre.
MABGARATE , s. m. , inargarcw.
Grenre de sels (margCfrinsaureSalze^
alL ), qui résultent de la combinai-
son de l'acide margarique arec les
bases salifiables.
ItABiGABEIK, adi., nûwgarosus,
Chevreul donna- d'abord , en 1820,
le nobi Haeide margareux à l'iDicide
que depuis on a appelé siéqrique,
M AKGAIlÎBiE , s. f. ', margarina ;
MargarinJtU (ail.) {margaritay
perle). Nom donné par Chevreul ,
en raison 4^ son éclat , à une matière
que depuis il a reconnu être du mai^
garate de posasse ou de soude.
liARGARÏQra!, adj., margurkusJ
Hom donné par Ghevrei!il à uti cuiide
(Margarinsaure-j ail; ), qui ie produit
par la saponification de l'huilé.
M AfiGARTFACÉS , âdj. et s- m.
!h y.Margarifacea, Nom donné' par
llainville k une fiimille de Tordre
des Acéphalophores lamellibranches,
et à une famille de Coquilles bivaWes
libres, comprenant dés coquilles dont
quelques unes sont garnies d'une
très^belle nacre, et fournissent des
tterles* *
MARGARIVATE , s. m. , vuirgari"
tes. Sel produit par la combinaison
de l'acide margaritique avec les bases
aaniMniies»
' afAWMIOTU'ièlUE , ad}. , marga-
rHifenu ( margwie» , perie , fito ,■
mtiô
67
porter ) ; qui produit des perles (ex,
jd^icitla margaritifera)^ ou qui porte
des taches bLinches arrondies , imi-
tant des perlés , comme l'abdomen de
la Pangonia margarilifcra,
• lHAAGARItlQtE , adj. , margarlr
ticits, Nôim donné par Bussj'et Le^
canu à iin acide qu'on obtient par
la distillation, de l'huile de ricin , ei
qui cristallise en belles paillettes na-
crées.
MARGE 9 s. m . , mènrgq, Synonvrap
de bêrd. Où désigne quelquefois sous
ce ' *om la bordure qui entoure le
'disque dans les lichens.
MARGEIXB^ s.f, lîlir&el nomme
margelle des slomaites un , deui; ^t
quelquefois .trois a{ioneaux ellif tiques
superposés qui, dans lès Marehaniim^
élèvent l'ouvecture supérieure un peu
au dessus de la surface de l'expansion»
MARGfiVAIRE, adj., marginarùiSp
Mirbel appelle eloisons marginaires
celles qui sont formées par Te bord
des valves rentrant dans ^intérieur
du péricarpe y et allant se joindre à
l'axe réel ou imaginaire. ïîx. Rho»
didendrum.
MARGINAL ^ adject. , mimgmalit /
ra/idstândig ( ail. ) ; qui est jftacé sur
le bord, comme \e placenUxirCf quand,
il se fixe au bord , spit des valves ^
isoit des cloisons (ex. OEnoihera) ^
ou les stipules^ lorsqu'elles s'insèrent
le long des côtés du pétiole (es«
Rosa canina), Kirbv donne cette
épithète aux aréoles des ailes des in^»:
sectes, lorsqu'elles sont ouvertes et se
terminent dans le bord (.ex,. Tentjkré^
do)t aux épiplèfres^ ^nd elles
sont seulement une continuation 4^
bord infléchi (ex. Buprestis),»
MARGBiATVREyS. f., margmatu*
ra. Ncckèr se sert de ce terme pottç<
désigner ce qui a rapport aux bords
d'une partie d'un végétal.
^ MARGtNÉ , adject* ^ marginaitu ^
livxbatus; gfrànJert^wgeùùHifiSy^x
qût est muui d'un bord. Se dit d'une
68
MABM
ÏAf tSe qui est manie d'an rebord sali-
aDt , maïs étroit, comme la cjrpsèU-
de Y Anthémis ari^^nsit , la graine du
Clieiranlhus sînuatus , les pétioles du
Rhus copatlinum {^voyez Ailé ) ; ou
dont les bords sont d'uue autre na-
ture que la partie moyenne , la difle-
Tence ëtani notable . e( la transition
Irusque, comme dans les squames
4a périclînc de diverses Sjnanlhérées;
ou enfin qui est circonscrite par une
bande colorée, comme les élytrcs
dé la Coecihetla marginaia,
MABGÎNlCCHLtÈ, adj. , margini*
coUis ( tnarge^ marge , coUum , col ) ;
3ui a le col ou le icors^ét entouré
*un rebord autrement colorée £x«
Cetonia marginicollis,
MAlKGINIPOItBiEyadj. , mOrgim"
formis ( margo y bord , Jfbrma ^ for-
me ]. Se dit^ d'après H. Gissini , des
appendices des squames du péricUne
des Synantbérées , quand ik ressem-
blent à une bordure.
li4RGlNIPENNE ^ adject. , màrgi»
mpennis (margo , bord, penruxj aile);
£î a les ailes bordées. Les î^lytres
Trlekôgnatka marginipennis sont
noires el bordées de rouge.
MABIN^ adj. , marinus, maciti-
mus y pelagicus , thaiassinus; OctXav^-
CMC 9 OaXatffffi^ioc. Se dit des plantes
qui croissent au fond des eaux de la
mer (ex. Zostera marina) joa sur
•es bords (ex'. Scîrpus mariiimus ,
Glaux maritima , Triglochln mari^
thnum^ Medicago marina). On a vou-
lu réserver le -mot de maritime pour
désigner le second cas , mais les des-
cripteurs ne se sont pas conformés à
cette distinction. L'épithëte de^ma-
rin est donnée h des oiseaux qui fré-
quentent la mer ( ex. Kitfa thalassi^
na)yk des animaux qu'on trouve dans
les eaux de la mer (ex. Pelromyzon
marinas , Scyllœa pelagica ).
MARMORISATIOIV , s. f. , marmo-
risatio, Màrzari Pencati appelle
•iosi l'opération naturelle ptir la-
MARS
quelle un calcaire se transforme en
marbre.
MARNEUX) adj. , milrgeOiaUend ,
miirgelartig (^v\\.) \ qui contient de
la marne , qui en a l'aspect ou les
caractères.
MARNO-BITOMNECX^adj., mar-
no^bitumùwsus ; qui contient de la
marne et du bitume. Ex. Schiste
marno^ bituminaisc,
MARIVO-GH ARBONBiEEll , adject.
Épitbète donnée par Brongniart k
un groupe de terrains sédimènteux
thalassiqu'es , comprenant ceux qui
se composant de marne et de- dépôts
charbonneux.
MARNO-OYPSEUX, adj.; qui con-
tient de la marne et du gypse. Ter*
rain marno^gjrpseux,
MARNO-SABLONN£l]X » adj. ; qui
contient de la marqe et du sable.
Formation iiiarno'^sablonneuse.
MARQUÉ y adject. i signatus ; qui
I>orte des. taches dont on a comparé
a forme à celle de caractères d'écri-
ture; Ex. Sculellera signala. Voyez
ÉCJIIT.
MAAQIIETÉ , adj. , tessêUatus ;
qui est marqué de lirnes donnant
à la surface l'aspect d'uu ouvrage
de marqueterie ( ex. Labrus tes^
seUaius ) ^ ou qui porte des peils
disposés par groupes / comme les ély-
trcs de \Anobiwn tesseilatam.
MARS y s. m. , Mars. Quatrième
des planètes qui tournent autour du
Soleil, dont elle est distante de 36700
rayons terrestres, et autour duquel
. elle accomplit sa révolution «n 6b6 j.
33 h. 3o^ 41" 4^ ^^^^ l^ même temps
qu'elle décrit en 24 h. ^1^22'' une
rotation d'occident en orient, an-
tour. don axe incliné de ^i** 35' sur
son orbite , en s'ccartant de l'éclipti-
que sous un angle de 1° 5i' i. Mars
nous apparaît comme une étoile de
première ou de seconde grandeur»
douée' d'une lumière obscure et rou*
ge&tre. Son signe est çf*.
MASC
1IA1ISIL1&AGÉE9, ad], et s. f. pi.;
Marsileaceœ. Nom donné par Robert
Brown à une famille de plantes SLp^
fêlée, Wiizocarpées par BaCscb , Rki*
xùspennées pat Roth et Candolle,
Hydroptérides^fVit WîlWenow, Sol»
uinîées par Jussteu , dont Kârulfuss et
Desvanx font une tribu de la famille
des Fougères , et qui a pour tjpe le
g<înre MarsiUa.
1IARS6PIAL , adj. , marsupiatïs
(marsupiion , bourse); qui porte
ilne bourse , comme )a Caiyhdea
marsupiaiisy dont l'ombrelle est en
forme de sac.
IfAIIWPIACX , cdj. et s. m. pt. ,
Marsupialia, Noij^ donné par Cnvieri
lUiger,' Desmarest» Golofuss,. La-->
treille » Fi'cirius et Carus à un ordre
de Mammifères ,' comprenant ceux
dont la peau de Tabdomeo se replie de
manière à former une- bourse exté-
rieure dans laquelle les petits , nais-
sant'avant terme, acbèvent de se dé-
Teloppcr.
MABSUPIIFLORE, ad|. imarj»/»!»-
florus ( marsupium y bourse y^/làs,^
fleur). Les fleurs de VAdenophorà
marsupiifiorcky à calice entier, à co-
rolle en cloche, ont été comparées à
des bourse^.
ikASARIDES, adj« et s. m. pK ,
Masarides, Nom donné par Cuyier j
Latreîlle et Goldfuss à une tribi» de
la famille de^ Hvménoptères diplo4
ptércs , qui a pour tjpeje genre Âta^'
saris.
MISCAHET , s. m. On donne de
nom à une espèce de vague qui re-
monte la Dordogne avec une prodi-r
gieuse rapidité et pn bruit épouvan-
table , à l'époque de la marée. Le
même phénomène a lieu dans d'au-
tres contrées ; on l'appelle Paroroca
sur l'Amazone, et Rat eTeau snr quel-
ques autres fleuves.
MASQULIFLOREy adj. , masculin
floras [thasculus , mAle,^j, fleur).
Epithèteque Bf Çassini donne à la
MÂSS 69
. palathide et au disque des Sjnanthé-
rees , quand les fleurs qu'on y voit
sont mâles.
BIASCIXIN , adiect. , masculinusj:
mànnlich (ait. )• H. Cassini appelle
corolles masculines , dans les Sjuan*
•thérées, celles qui sont accompagnées
d'organes mâles parfaits.
, UABCULINITÉ , s. r., mascuUni^
tas; Mannhaftigkeit (ail. ), Qualité
oti caractère du sexe masculin.
MA9QtJ£ , s. m. , persona. Geof*
froj et Réaumur donnaient ce nom
h l'espèce de calotte on de coiffe qui p
dans les. Libellules , reçofivre la
partie antérieure dé la tête.
MASQUÉ^ adj. , personatus, iar^
potus, Épitbète donnée h des Mam—
mifèi'es ( ex. Sorex personatus ) et
à* dés oiseaux ( ex. Colufnia laruatap
Bucco personatus , Monasa persont^
ta)j dont la face est en tolalité où
en partie d'une autre couleur que lé
reste du corps, de sorte qu'elle paraît
comme couverte d*UB miisque. La
Teredina persùnaia est ainsi appelée
parce que l'une denses extréntitéa^
offre dés lobes et des sinus qui imi-
tent assi'z (uen un masque ; le Redu'
pius personatus , parce que sa larve
se couvre d'ordures et de toutes sor-
tes de corps qui la déguisent et la
masquent aux yeux des insectes dont
elle fait sa proie.
MASSE*, s. f. , massif. Somme des
point matériels que chaque corps ren*^
ferme. Dans les applications , cet élé-
ment n'est jamais absolu , et on Tex^
prime en le rapportant a Une unité
de sdn espèce , c'est-â-dire en pre-
nant pour unité une certaine quantité
de matière connue , et exprimant en-
suite toutes les autres masses par le
nombre de fois qu'elles contiennent
cette unité-là. En minéralogie, on
donne le nom de masses aux couches
dont répaisseur dépasse dé beaucoup
celle qu^on est convenu tacitement
de leur accorder , et qui se succèdent
n
MÂ8T
8imB changer de nature | fans êlre
s^arées autrement que par de très-
pelîts filet3 de substances bëtérp*
gèpes.
HASSETIÎS^S. f.fmiassula,L.rC.
Ricliard appelait ainsi les fragmens
dont se compose la niasse poUinique
des Orchidées.
nUiSSIF^adj. et s. px.^jmasswus. Se
ditd*un minéral^ .quandilest en mas-?
ses d'un certain volume qui , n'ayant
aucui| caractère particulier , ne peu-
yent/étre désîgùées que ^*apr^s la
considération abstraite de ces masses
mêmes ( ex. Soufre )• 0% dit qu'une
Toche a une slri^tiire masswe , quand
elle ne présentç aucun jour (^îx* 4#p*
tfnile massif).
. iUSSUE 9 9. f. , cîat^a; Keule (M.).
I^ojn donné par Ne^s d'Esenbcck à
la partip supérieure du corps des
champignons, lorsqu'elle se compose
4Vn renflement qui fait suite au stipe^
ququi en eftt séparé par un bord sen-
sitkle. Ex. Geçglossumy Leolia^ [
BIASTAX.9 s. m.ji mastax. 'Som
donné par lUi^r , cheï les Mammi-^
fère^ {Kneietbari, ail, ), ai^x poils
qui couvrent )a lèvre' supérieure 9.
sous les narines i chez les oiseaux
iKnebelf ail. ) , à la partie latérale
a sjnciput , qui est cou ligue' à la
base de la mûchoirç , et qui se dis-
tingue par ses plumes ou par sa çour
leur.
MASTICINE9 r., masiieina.
Quelques chimistes ont appelé ainsi
la portion du mastic qui est peu solu-
Lie dans l'alcool.
HIASUGQGÎrs/s. m. , mastigo^
ceras ( ^cxii , fouet, xipoç , cdrne ).
Klug et Dalman appellent ainsi les
palpes maxillaires des insectes hymé-
noptères qui \es ont très-longs..
MASTODI£ , s. m. mastodlum
^^ffToc, mamelle ). Rafinesque pro-
pose de substituer ce nom à celui de
mammijcre.
MAdlODOtOGIIi: « 8. f. « masiodo'.
MAT
hgia ( futfftoç I mamelle ^ Uy^ « dis-
cours )« Nom que Latreille propoae
pour remplacer celui de mammalosie*
BiLKSTOIDJB , adjectâ , masioldeuf
QiaoTftc ^ mamelle , tu^oç » ressemblant'
ce } ; qui ressemble à une mamelle,
L'épiderme du chapeau de. VAgcuricus
mastoïdeus se sépare sou^ la forme
de petites papilles.
MASTCHLOOIE, s. f. , nuutù^ogia
( pAffTo; , mamelle , Xô/oc , diacours ).
Synonyme de mammalogie.
iUSTOLOGlSTE , s. m. , masto^
Ipgisia. Sjnonjme de mammalo^
gis te.
MASTOTHÈQUE 9 «. f • , wtosto*
iheea, marsupium abdominale ; Zi$^
zensack (ail.) (^ftoffxiçf mamelle |
OW, bnlte ). Kom donné par Illigec
au repli cuilané véjatral qui , cha lei
Hammifères. marsupiaux , environne
et renferme les mamelles..
MASTOZOAIBEy.adj. et a. m. »
mastozoon ( fxaffroc , mamelle ^ (mov ,
animal }. Synonyme de mammifère^
proposé par BlaiuvSUe»
BIASTOZOOLOGlEyS. f . , maslp»
zoologia i^wnoçy mamelle., Vw f
animal, Xôm^ discours )r Synonyme
de mainmaîqgie ^ proposé par Blaia-
ville,
1|ASTOZOOTIQUE 9 adj. , bmuIo-
zooticus Qm^to;,, mamelle^ 2^oil, an»»
mal ). Qmaljus a désigné sous cenom
les terrains terliairei et modernes ,
dont il ne faisait aloi^ .qu'un seul or->
dre , que depuis il a partagé en deux.
Silainienant, il le réserve pour un de
ces deux ordres , comprenant des ter-
rains diluviens et des terrains tertiai-
res , parc^ que c'est dans ces groupes
qu'ont été trouvés les débris de srands
mammifères. .
MAT ) adj.^ rudis , asper , impoli^
tus; à)M|47rnc ; malt (alU) ; unpoUslud
(angl.) ; qui n'a point d'éclat , qui
n'a point été poli. On donne cette
épilnèle aux couleurs qui ne ^oiil
poiotsusceptibles dp changer de nufui*
MATU
«e ^r l'cfeft ée9 àiférses îaciécnces
it. b lumière, à celles qui n'ont
pas d'éclat , €|ui ont perdu leurédat
{ çohr fuscus 4. nuhUus) .
IfATÉRIAIilTlÊ , s. f. y materiati*
têts ; KôrperUehkeit (alL) ; corporeitjr
l anglr ); E^cblenee comme matière.
Synopyroe de corporab'té» -
lfATIÉBE>s. t. i matêna,.m€it0^
ries; vkn; MaHrie ( ail. ), matter
( aogl. ) ; màiêria ( it. ). N'ayant au^
cun égard aux subtilités des ikkétaph;^-
•îdensi k leurs Taines cdntroveïraes
sur la certitude morale que nous pou-
vons on non avoir de l'existence de la
maliére , les physiciens la définissent
t6ut ce qui produit ou peut produire
car nos organes uà certain ensemble
lie sensations déterminées. '
MATIN» «. m. , maiuiintdn tempus;
Mn; Jliof^n(uïL); moming (nngl.);
matêino (it. )• époque de la journée
mû coïncide avec le passage apparent
au^leil au cdtéotiental de l'horizon.
MA VINAL^ adj« , matutmus; twOt-
ytiçi .Où donne cette épithète apx
fi€UTs q^i s'ouvrent le matîa. Ex«
MATBICE » k f. , inaerîvv Les miné»
râlogistibs appellent quelquefois ainsi ,
daiia les filons métallifères , les parties
Mi ne«o&t pas métdliques , par suite
oe l'ancien préjugé que les métaux
a'ttigûidnMent an mîlî^ d'elles. £ik
zoolagiCy on donne le nom de mu-*
irieé'(matnx y utérus; vo-rl|Me, fo^fot, ;
GeèàrnmHêr, ail. ) à l'organe qui ,
cbez les Mammifères, sert à loger le
fœtus pendant tout le temps de la
gealation..
MATRONAL , adj. , maironaSs
( mairona , dame ). VHesperis nUt"
tronaUs est ^insi nommé à causé de
la beauté et du parfum de ses fleuri ,
€f$i les font rechercher des dames.
MAraunOBT^ s; f. j matanuio ;
smrd^fMç , ^irnrdwffK ; Retfen , Reif'
vf^erden (ail. ). État d'une chose qui
vÀtfX i progiii d'w fruit on d'une
MAXI
7ï
graine vers la matarité ; époque à la-
quelle les fruits deviennent mûrs.
MATURITÉ, s. f. , maluritas; Zd^
tigung , Reife (ail.) ; rip'eness (aDgl).
État des fruits et des graines qui
sont arrivés à leur- entier développe^
ment ; état d'un fruit ou d'une graine
qui a pris tout le développement qu'il
est susceptible d'acquérir sur la plante
mère.
MAXILLAnt£ 9 a^j. y maxiUaris
( maxUla , ro&choire) ; qui a rapport
aux mâchoi^es. Les eiftomologistes
appellent ^//7ej ma^tttaires des filets
articulés qui sont insérés sur le bord
externe des mâchoires » 4ans les in-^
sectes r
BiAXILIiAniBS 9 adj. et s; m. pi. 5
MaxUlosa. ITom' donné par Latreitle
i une section de là classé des (Crusta-
cés, comprenant ceux de ces ani^
maux dont la bouche se compose aïs
moins d'un bbre ^ de deu3( piandibu—
les , d'une languette çt de deux mâ-
choires rapprochées antérieurement.
BIAXILLB , adiect. , majotllatus |
(maxilta^ mâchoire). Se dit d'une
coquiUe bivalve dont la charnière
offre des dents longues et nombreuses»
Ex. Perna maxillata,
MAXILLEVX , adjecl., maxUhfVs
{niaxUla , mâchoire V Épithète don-
hée à des insectes qui ont1e&mâch0Î<r
res très*gfendes. < Ex. StaphyUnus
maxHlosttSf Anthia maxiUosa\Psal*
tidium maxiUosum.
BIAXILUOPÉEE , adj. , maxlllifi^
rus {maxilla , mâchoire ,Jerà , por-
ter). Se dit particulièrement de la
èùuehe des insectes , quand on y dis-
tingue des mâchoires.
MAXnxiFOBBps 9 adj.^mo^fffî/or-
Mf{ maxitla , mâchoire , forma y
forine) ; qui a la forme d'une mâ«-
cholre , ',et qoi en i^mpHt l'office ,
comme certains appendices de la base
des pieds des Limules. Blainville wp-
pdie dints maxilliformes , dans fei
CbétopodeS) ctfe»! au «ombre de
j% MÉCO
deux oa quatre, qui sont placées ii
l'erifice de la bouche , opposées et
plus ou moins semblables k des cro-
chets dont le bord interDo est pourvu
ou dégaroî de deolicules.
MAZÉblATES ^ adj. els. m. pi. ,
Mazediates ( fxaCo; , mamelle). Nom
donné par Pries à une classe de Li-
chens, à laquelle il rapporte ceux
qui renferment une poussière dans
1 intérieur de l'apothécie,
MÉANDaiNÉBS , adj. et s. f. pi. ,
Meandrîneœ» Nom donné par Lamou^
roux à ^unè famiUe de l'ordre des Po-
Ijpiers pierreux lamellifcres , qui a
pour type le ^nreMeandrina.
MÉCANIQUE 9 s. f., mechanicaj
mechaniceyymx^^^t Mtchanik (ail*),
(icnX^» machine). Partie de la phy*
siquequî a pour obîct de déterminer
relTct que doit produire sur un corps
l'application, d'une ou de plusieurs
forces.
MÉCAJVIQUB, adj. , mechanicus ;
mecAdiuVcA (ail. ) ; qui a rapport k^ la
mécanique. Les minéralogistes appel-
lent division mécanique des cristaux
{mechanische Thèilung , ail.) une
opération par laquelle on parvient i
séparer les lames composantes de ces
corpSf en saisissant leurs jointsnaturels
à l'aide d'un instrument tranchant.
BIÉGONATEyS. m. , meconas, Geor^
de sels (meconsaure Saize , ail.), qui
résultent de la combinaison de l'acide
méeonîque avec les^bases salifiables*
BIÉGONINE9S. f., mpconinafjt^xéi^j
pavot ). Nom donné par G>uerl)e à
une substance -cristalline particulière,
qu'il a extraite de l'opium , et qu'a-
vant loi Dublanc fivait déjà obtenue,
mais imparfaitement étudiée.
PÈCONIQUE , adj. , m'econicuj (ftq«
M»v , patot ). Nom d'un acide ( jlfe-
consàure , Opiumsàurêy Mohnsiiure ,
ail. ) , que Sertoerner a découvert
dans Topium.
MÉGQBBTNQIJES , adj. M s. m.
pi. ) Mec^rhjmchi (px^ç , longueur ,
UÉDI
P^m^f ^^' Nom donné par Schœi
herr à un groupe de Gurculîonides
gonatocères , comprenant ceux dont
le bec ^ cylindrique ou filiforme^ est
plus ou moins alongé.
- MÉDIAiaB^ adj. , nudiarius ( ma-
dium , milieu ) ; qui est placé au mi-
lieu. Se dit de Vembrjron végétal ,
quand il est large , étendu , et placé
au milieu du périsperme , qu'il par-
tage en deux portions à peu prés
égales {ex^t Hura crepiiaiu) ; des
cloisons et du trophospèrme , lors-
qu'ils répondent au milieu des valves
du fruit ; de la nert'ure d'utae feuille,
quand elle occupe la partie moyenne de
celle-ci.
MÉOIAN , ad). -, mèdiunus ( jvae-
diumf milieu ) ; qui sô trouve au
milieu. Les cloisons valvéennês sont
dites médianes quand elles tirent
leur origine de la partie moyenne
des valves (ex. Jlcanthus)', L'ait^
thcre médian est celle qui repose sur
le milieu du filet ( ex. Paris quadri-
foUà ). Kirby appelle . aréoles .jne-
dianes , dans les oiles des insectes ,
celles qui sont situées entre les basi—
Uircs et les apicales. Robineau*Des<-
voidy donne le nom de médians A
deux pièces de la &ce des Myodaires,
qu'on renmrque entre les faciaux et
les pièces' du pourtour de l'œil , uo
peu au dessus des pièces latérales du
pécisiome.
IIÉDIASTIIV^ S. m. jmediastinuM,
Cloison transversale très-mince qui ,
dans les Crucifères , sépare le trait
en deux parties, et sur les deux faces
de laquelle les graines, demeurent al-
ternativement nxées , après l'ouver-
ture des valves.
MÉDIAT, adj., medialus. £pi-
thète donnée kX insertion des étami-
ncs , lorsqu'elles sont soudées à la oo*
relie , cas dans lequel elles sont cen-
sées avoir la même insertion que
celte dernière*
MÉPIFDUB, adj. , mei<^£flPiu (jne-
MÉDI
iiumy milieu, yî^o^ fixer). Se dit ,
eo botanique , des anthères qui sont
fixées au, filet par leur partie
mcjenue (ex. LHium }.
MÉDreOURGHE , s. f. , medlfuna
(médium , milieu , Jurcofy fouitbe ).
Nom doDué par Kkbj à un prolonge-
ment vertical branchu de l'epdoster-
num des insectes, qui sert de point
d'attache aux muscles moieors de
l'aile.
MÉDIODOBSAL, adj. , mediodor^
saUs (medizim , milieu , dorsum^
dos ). JËpilhète donnée au crochet
d'une valve de coquille bivalve, quand
il est placé au milieu de la longueur
du bord supérieur de cette valve.
M ÉDIO-^IUBASSIQVÉ , adj. , me-
dio'jurassictu, Brongoiart désigne
soos ce nom' un groupe de terrains
sédimenleux pélagiques, comprenant
les terrains oolithiqnes intermédiai-
res.
MÉblPEGTOIUli . adj. , médipec-
toralis (^médium, milieu, pectus ^
poitrine). Nom donné par Kirbj aux
ailes inférieures des insectes > celles
qui se fixent à la médipoiOriM»
MÉBIPOfOtlNE , >. i. , :medipec''
tus {médium , miliçu , pectus , poi-
trine). Kirby et LatreiUe désignent
ainsi la partie inférieure du second
9fgroent du thorax des insectes.
BfÉDISllERNDJII^ s, m. , mediAter^
num. Sous ce nom . LatreiUe entend
le milieu de là partie inférieure du
second se^eflt du thorax des in-
sectes.
BfÉDXrEERANÉE , s. f . , mediur--
ranea; mittellàndlsches Meâr (ail.)
(médium^ milieu , terra , terre). Nom
collectif de toutes les mers qui , ne fai-
sant pas partie d'un océan , communi-
quent avec un de ces grands amas
a eau salée par un ou plusieurs dé<«
traits , comme la Méditerranée pro-
Kreraentdite, la Baltique,. la mer
lOUfce.
BIÉDITEBEANÊEN, ad]., medi-
MÉDU
73
terraneus; qui vit dans la Méditer-
ranée. £x. Blennius mediterraneus ,
Micrbstoma mediterraneum,
MÉDIVALVE , adj . , mediuahis
{médium y milieu"^ valida y valve). Se
dit , en botanique , du placentaire »
quand il est fixé' le long de la ligne
médiane des valves du fruit. Ex. Par'
nassia pabutris,
BIÉDULLAIBE , adj. , meduUaris;
markigt ( alL ) ; medullary' (angl. )
( meduila , moelle ) ; qui a rapport à
la moelle , qni en présente leé carac-
tères. Le canal médullaire est une
cavité cjlindriqUe et pleine de mdelle,
qui occupe le centre de là tige des
plantes drcotjlédonés. On appelle
étui n^duUaire {Morkcjrlindery ail. )
la rangée de fibres ligneuses intérieu-
res qui ^entourent immédiatement la
moelle , ek prolongenïens ou rq)rons
médullaires {radii meduUares , crdi^
nés horizontales uiricubrum , Malpi-
ghi , vasa horizontaHa , Lenwenbœk ,
Insertions , Giew ; Marskstrahlen j
Spiegelfaserny ail.)-, des lames ver-
ticales , de nature assez analogue à
..la moelle , qui partent de cet organe
eu tous sens , se dirigent vers la cir-
conféreiice de In tige, et sont visibles,
sous la forme de rayons > sur la coupe
transversale du tronc d'un arbre.
MÉDULLE , s. f . ymedûlla. Dutro-
cbet appelle ainsi la moelle des.végé*
taux ligneux , qu'il distingue eiimé^'
dulle centrale y ou moeue propre-
ment dite., et en riiédulle corticale f
correspondante à ce qpe d'autres bo-
tanistes ont nommé ent^eloppe Aer—
éacée.
^ IBÊDUIXEUX , adj., medullosus;
markie (all^); midoUoso (it.^. Se
dit d une tige qui eat remplie de
moelle , comme les jeunes pousses du
Sambucus El/ulus,
MÉDL'LLINE > s. f . , meduUina.
Nom donné par John à la moelle des
végétaux, particulièrement à celle du
SaaAucus et de VfleliMlhus*
74 MËGiL
UÉIWSîiJilES y adj. et s. f. pi.,
M^diuarUe, Nom donné porLamarok
à une seclion de l'ordre des'Radiaîres
inoUaueft » comprenant celles ^i ,
comme les Médoses 9 ont le corps or
jHculaîre, régulier et symétrique.
MÉDISES, subst. f. pi., Uedasw.
JNom donné par Etchvald à une fa-
mille de la classe des Cjdozoaîres',
qui a pcHiff type le genre Médusa.
MÉPDSIDEÎBS , adj. et subsU f.
jpL , Medusidea, Nom donné par
Eschenholta à une famille d'Acalépbes,
^oi a pour type le genre Médusa.
MÉDISSWS , adj. et s. f. pi. , Me-
sbuînœ. Mom donné par Ficînvs et
Cams a la classe des Acalèphes ', par
Goldfuss à un ordre de la classe des
ï^rotoxoairet , ayant le genre Médusa
pour type.
MÉGACÉPHALB, adj. , megace^
fhabu (filyac 9 grand , xcfa>n , télé ).
fipitliète donnée à des plantes qui
ont de grpndes éalathîdes (ex. J^s^
çoàts megaeephalus 9 Seridia mega^
cepkala) , ou des fleurs réunies en
grosses tètes* ( ex; Trifolàun mega»
eephaluni), et à des animaux qui se
font remarquer par la grosseur de
leur tête (ex. Caprimulgus mega--
eephabtSy Musea megacephala),
UéGACÀAB ,* adjeet. , megacerus
(filysç, grand, xifwç, corne) j^ui a,
àe grandes cornes. Ëx. Cetinumege^
eeros,
MÉOA-ÉLECXIlOIlàXRE , s. m. ,
mega^eieetrometrum. Nom donné par
Ddnc aux éjectromètres propre à
foire connatlre'et mesurer des quan-
tités considémbles d'électricité.
MÉÛALANTtfE , adj. , megatan-'
thus. Çiuyaçy grand, Moçi fleur);
qui a des fleurs grandes ou amples.
Ex. Astragalus megaUtrUhus.
IHÉGALOGARPE , adj., mégalo^
carpus; pfeTaVoxaptroç ((utÎ7sç, grand ,
xopiroç, fruit) ; qui a de gros fruits.
£x. Syzxgités megalocarpUs ^ Gre^
wià megahcvrpa ).
MÉGA
MÉCr ALOCmiB , adj. , mégalo^
ehirus (fuyoc , grand , ydp , main ) ;
qui a de grandes mains , ou de grands
tentacules. Ex. Pofypus megaiocki^
• net.
IléGAIiOGOllE, adj. , megidogonus
fpttTfltç, grand, T^ma, an^e). Épî-
thète donnée , dans la nomenclature
minéralogi<jfue de Haûy , à une va<-
Hé lé dont les' faces font entr^elles des
angles très-obtus. Ex. Fer snlfwré
mégalogone.
MÉG ALOMÈTRE , adj . , mégalo^
metrus (fifya;, grand, ftctpcu, me-
surer). Nom donné par G. Almann
aux plantes dont le périgone exté-
rieur est diyisé en quatre, cinq,
sept parties, ou on plus grand nombre.
VÉGALOPIDEB , ad], et s. m. pi.,
Megaloptdœ, Nom' donné par A.-H.
Harvortb à une famille de Crusta-
cés décapodes macroures , qui a pour
type le genre Megatopus. .
llÉ01LOPOllB,.adj., megahpo*
rus (puToç, grand, Trdpoç, pore).
Se' dit d'un champignon qui a des
pores très-grands. Ex. Polyporus
megahporus.
laËGALOPTÉRSS, adj. et s. m.
pi. , iMegalopiera (fA^^c; , grand ,
irrjpov, aile). Nom dopné par La<^
treille à une tribu de la famiHe des
Névroptères planipeunes , compre^
nant ceujc dé ces insectes qui ont de
grandes ailes couchées hoi^zontale-
ment ou en toit.
MÉÛALOIUBIZE , adj. ,. mega^
piÇa , racine); î^ui a de grandes et
grosses racines. Ex. Oxcdis mega^
lorhiza,
HÉGALOSPEBIIE , adj., mega-'
Ibspermus {^xç , grand , ùicip^uL ,
graine) ; qui a de gros fruits. £x«
Galium mcgalospermum.
MÉGAI^OTE y adjeet. , mtgaîoUs
(pityy^, graffd )' "o3c , oreille) ; qui a
de grandes oreilles» JEx. Canis mc^
gahtis.
MÉGI
MtOAMÂmoCMéè , adj. et v. m.
^.f MegalotrochcM. Nom dpnnépar
C.-6. Èhrenberg à une tribu de I4
claase des Infuspirès. rotiféres » qui a
pour tjpe le genre Megulotrockaf
MÉQAIv£aÉIDÉES»adiect.et9, f.
pi. 9 Mcganereideœ. Nom donné par
Blaînvîlle aux Néréides roultidentéca,
parce que ce groupe coniprend Lef
plus grandes espèces*
M^OAIVTIlE , adj. , meganthiu
(fityoc, srand, avOoç, fleur); qui a
de gTan4es fleuri. Ek. Guarea me^
ganiha.
BËÉGANYCTÉRES , adj. et s. m,
pi. , âieganycieres (fwyn , grand ,
yuxTipV, d)auve-«ouris). Nom donné
par latreille à une famille de Tor-^
pre des. Mammifères chéiroptères |
qui comprend les^plns grandof chau?
y/B«-souris conniiais.
«lÉGAPTERYfïIEKiS, adj. et s.
m. pi. , Megapt9rygia(piriv;^ grand,
irriôvC , nageoire ). Nom donné par
LatreiUe à un ordre de la dasse de^
Ptécopodes I comprenant ceu^ de ces
animaux qui ont de grandes nageoi-»
riea.
UEGASrrAGHYÉ , adj. , megnsia^
chjus; iityaiUotaxy^ •( f*i7«t 9 graodp
^^X^c t épi ) ; qui a les fleurs dispo^
sées en grands épis. Ek. Payia me^
gatlachjra.
Bf^GilSTOMEy adj. y wiegasionuu
F^y^ygrand, aropa, bouche). S^
it d*ùne<ioquille univalvedont Tou^
yerture est trés-gfande. Ex* Ifam
liotu.
MÉGASTOMES, adj. et s. m. (d. ,
MegastomatL Nom donné pr BlaiR««
vHIe à une famille de Tordre des co*
quilles univalves , comprenant celles
oui ne sont pas symétriques et dont
1 ouverture est très-^grande*
MÉGISTÂAiÊS , adj. et s. m. pi. »
Vegistanes (/xf^cvroc » trôs^grand).
Nom donné par Vieillot à une fa*
mille, de Tordra des cchassicrs » qui
comprend les plus gr^d» oiMaus.
j
MBLà 7$
çoQPUs f comme TattUruçli* et le
casoar.
BIÉIOGONE , adjeet. , meiogomu
( fuîov y moins « yttvMc , angle }. Nom
donné f dans la nomenclature miné«^
ralogique de llaUy , k une* variété
prismatique d'arragooite , dont deux
pans , séparés par un intermédiaire ,
^'infléchissent de manière que Tan^9
qu'ils formaient eotr'euiK se trouve
diminué.
MÉIOSTÉMOmjœ^adj . et S. f . pi. t
Meiostemone* ( fAilav, moins t ariifMiy 9
étamine). Haller désignait sous ceoom
uoe< classe de plantes ,' comprenant
celles qoi ont moif^f d'^ainines auf
de péisles ou de JiYlsion^^À kcoroQe»
AUÊLAGQitYraE t adj. , mekco^
rjrphus (f&&«K, pojr, ao^iVfv > vcr^
tex ) ; qui a le dessus de la tête noir^
Ex. Coçcjrx^s . mnlacQrjrflms » Au»^
labus mclacor/phu4* .
MÉLAGi^^TAIS, adj. , melagusU»
(fAcXoc , noir , yswxip , vantre } ; qui %
le ventre, noir, ttx^ Lahrm mela^
gosier*
MÉLASKEf subt. f.., melaina
( fAiXoc , noir ). Nom donné par Biziô
à la matière colorante noire de Teo'*
cre des Mollusques oéphalopodes.
. litLALEDQtP , «dj. y melaleucus
(fu)ac, noir, Uvxoc , blanc); qoî
est noir et blanc» Ex. Hypoderma
mekdeuca*
MËLAIfUCÉœ, adj. et t. f. pi. ,
Melaiêucea» Nom • donné par Csn*
dolle à une section de la tribu des
Myrlaoéea leptospemnéèa , qui a pouir
tjpe le genre M^laUuea,
UÈMJkfMVa& ^ adjeet. » melahmus
( fiAftc , npir , >«^ , frange ) ; qui
a une frange noire. Le chapeau du
Pezita melaloma est bordé de poila
noirs trés*fins.
IfELALOPUfi 9 adj. ) mdolophus
( fuXofi » noir , Xôfoc 9 aigre^e) ; qui
a une aigrette noire. Ex. SemnopUht»
ciU. mcUtlophus*^
MÉUMn>adf.> atifaofUfCf**^
76 MÉLÀ
XoLç , noîr , ïroC; , pîed ) ; qui a les
pieds noirs. ^^x» jintilope melampus.
MÉLAMPODIÉES j adject. et s. f.
pi. , Melampodieœ. Nom donné par
Lessîng à une sous- tribu de la tribu
des Asteroïdées , qui a pour lype le
genre Melampàdium,
MÉLANilGREy adj. , melanacrtu
(lukaç , noir, axpoc , bout) ; qui est
noir au bout. l^AsUus melanacrus a
les Teines des ailesbordéesdebrunau
bout. La Limnohia mefanacra a le
bout de l'abdomen noir.
MÉLAlf ANTHE , adj. , melanari''
thus; sthwarzhlumig (ail.) (fM>aa ,
noir , âévOoç , fleur ) ; qui a les fleurs
noires ou d'un pourpre noirâtre. Ex.
Bromeiia meUmaniha , Pelargonium
melananihum, Pelargomuinatropur'
pureum*
UÈhAXàKTBàKE 9 adj. , meta-
nantherus (foXac, noir^ ôvOnpoç^ an-
tlière )^; qui a lesantbères noires. Ex.
Ledttm melanamherum,
HÉLAIVGHLÉNES^, «dj. et s. m.
plur. , MelanchlcMi ( fLi>aç , noir »
;^Xaïvce y robe), Nom donné par La-
treille à un groupe de la tribu des
Carabiques , en- raison de la couleur
noire des insectes qui le constituent.
lléLANlGTâRE y adj. , melaniéte^
rus ( ftfXac > noir , tiercpoç , jaunisse ) ;
qui est jaune et noir. Ex. Tardas iHe^
lanicierus , MotadUa melanicterà,
MÉLANWiES^ adj. et s. m. pi. ,
JHelanides. Non donné par Latreille
à une famille de l'ordre des Gastéro*
podes Peclinibranches y qui a pour
ijpe le genre Meianiai
MÉCANIEN j adject. , melanianus
(aùoij noir ). I. Geoffroy Saint-*
Hilaire donne le nom de taches mé-^
Ioniennes k celles des en Vies ou taches
cutanées qui résultent d'un excès lo-^
cal de matière colorante., et qui sont
d'une nuance intermédiaire entré la
couleur normale et le noir.
IIÉLANIEN89 àdj. et ». m. pi. ,
Melanii. Nom donoé par Lamarck à
i
MÊLA.
une famille de Tordre des HoUosques
Trachélipodes Pfayti^bages , qui a
pour type le genre Mélania,
SIÉLANIQUE 9 adject. , mdanieus
(fitlioLÇj'' noir). Les minéralogistes
appellent Calcipjvyre mélanique une
rocbe qui Contient des grenats noirs
disséminés dans un calcaire compacte.
Prout donne le nom ^acide nûlm^
Îueà une matière colorante noire, que
[arcet a trouTée une fois dans l'urinci
et qu'il considère comme un scide
faible , parce qu'elle a la propriété
de se combiner avec les alcalis. Br»«
conpot la nomme Mélanouritie.
MÉLANISBIE 9 s. m. , melanisnms
pAac , noir ). Nom donné au genre
'anomalie caractérisé par nAe couleur
accidentellement nôtre' 6u plus ob-
scure du pelage des animaux , et
en général par un excès de colora-
tion, soit de la^eau elle-même , soit
des productions qui la recouvrent.
MÉLANOGABPE , adj. , melano''
carpi^ ( fuXoc , noir , xsp7rô< , fruit) ;
qui a des fruits de couleur noire. Ex.
pryzopsis meîànocarpa.
MÊLABiOGAULE 9 àdj. , metawh-
cauku (fiùaç , noir , xovXo; , tîgé) ;
qui a la tige noire.^ Ex. Splachman
meîanocaulon.
mÉLANOGÉPHAUS 9 adj.', mtln^
nocephalus ( pM^oc^ , noir^ xc^U,
léte ) ; qui a la télé de couleur noire.
Ex. Oriolus melanocephahu^ Muiîiia
melanocephala y Spharidium meiàf
nocephalum 9 Parus atriceps ^ Turâus
nigricapillus , Parus atricapillus ,
MelHpnaga 'atrîcapitta , Larus ûtri"
cilla^ Ornismya cephalatra f Xenops
higrocapillus,
MÉLABKMiÉRE 9 adj. , meUtnoce-
rus (fAcXac , noir, xcpac , corne);
qui a les cornes ou les antennes noi-
res. Ex. Tahatms melariocerus,
MÉLANOGÊRQIIE 9 adj. , mela^
nocefeus (fiAac , noir y. %io>tSi^ , queue);
qui a la queue n.oire. Ex. Crenilaènts
melanocercusé
MeLa
—
MELANOOBIRfi/adj. , melanochir
(falaç'y ooîr, yj^Pj main) ; -^iiî a
les mains noires.. Ëx. AteUs mela'^
nochtr.
MÉLANOCHLORE , adj. , mêla-
mcUoriu ( fucXâcc « noir , y)^i% 9
jaone ) ; qui a le corps varié de noir
et de jaune. Ei. Picus metano^
chioros.
MBL AlVODÂRE , adj. , melanode^
rus (fiiXaç , noir, itt^ii , cou) ; qui
a le cou on la gorge de couleur noirq.
Ex. Emberizà melanodera*
MDÊLANOGASTBE , adj. , meUt-
nagàsUr (ficXo^ , noir, 7xoT»p , ven-
tre) ; qui a le ventre noir. Ex. Cu*
euhu melànogaster , Coccothrausles
melanogastra , Dicasum atrogaster*
BiÉLANOONATHE , adj. , melano*
gnaikus (fiAoc, noir, yydéOoç, mâ-
choire) ; qui a la mandibule notre.
Ex. Phœnicophaus melanognathus,
MÉLANOLEUQJUE , adj. , meUmo^
leueus (f«iXa<, noir,, Xcvseoç, blanc);
qui est noir et Uanc. Ex. Buiêo nfe*
hnoleucus, Scolopax mdanoieuca*
MELANOLOME ^ adj. , meUmo^
hphus ( fuXoc , noir , >ofeç , aigrette);;
qui a une aigrette noire. Ex. Turdus
melanoiophus*
mÊLANONOTE , adj. , melano^
notas (f«c>aç, noir , vwto; , .dos ) ; qui
a le dos noir. Ex. Buieo melanonotus.
MfXANOPHBE , adj. , melano-
P^'p^s(iukxç9 noir,^fpvç, sourcil);
qui a les sourcils noirs, hx. Muscicapa
9ielanophiy^s, ■
MÉLANOPfiTHALUE » adj. , me-
lanophihalmus { iiiAoi y noir, ofBzk"
pe; , œil ) ; qui a les jeux noirs ( ex.
lehneumon meianophihalnùu ). Le
DoUchos melanopthalmus est ainsi ap-
pelé parce que ses graines blanches
ont leur hile entouré d'un cercle noik*^
figurant un œil.
MÉLANOPHYUE , adj. , melano^
phjrllus (pcX«c , noir, ^vÏAav , feuille);
Îui a des feuilles noires ou noirâtres.
fX, UtUutwna melanophjrlittm.
MELA 77
MÉLANOFE 9 adject. , mekthops,
meianopus (fa>a<, noir, i^ , œil ) ;
qui a les yeux noirs*. Ex. Cormcina
mèUmops, Crioceris melanopa, Mom,
tncUla melanopsisy Api^n melano^
pum*
MÉLANOPTÉRE , adj. , melanù^
pterus (fttXo;, noir, irrtpov , aile ) ;
qui a 1^ ailes (ex. Psiliacus meUi'^
nopterusy Anthrax melanopierà) ou
les élytres (ex. Apoderus melano'»
pterus ) noires. |
BIÉLANOPYGE9 •dj- , meUtnopx"
giusf melanopygus (f*«X«ç, noir,
ftyypi j derrière) ; qui a l'anus ou les
environs de l'anus de couleur noire.
Ex.^ Totantus melanopygitu y Paa^
gonia nielanopjrgia.
MëIiAN.OPYRRHE ^ adj. j melano^
pjrrrhus ( ^ukati , npir , irvppôc , roux) ;
qui est noir et rdux. Ex. Musca tne^
fanomrrrha.
MÊLANORAJHPHEVadj., meiano-
rampkus (foXaç , noir , px/A^oc , bec);
qui a le bec noir. Ex. Coracia me-
lanoramphos*
MÉLANOUBABDOTE , adj. , mêla-
norÂahdoois (f*iX«ç^ noir, pdcp^bç,
raie ) ; qui est marqué d'une longue
nie. noire. Ex. Cakanita melanù'-
rliabdolus,
MÉLANOttHÉ, adj., melanorhous
( fiAftc , noir , p^w , couler ) ; qui a
le croupion ou les environs de 1 anus
de couleur noire. Ex. SyWia meloF-
norhoa.
MÉLANORHYNQVE ; adj. , mefa-
norhjrnchus (fwlaç , noir, pt^^^c^
hec); qui a le bec noir. Ex. Cj-gnus
nelanorkjrnchus*
MJÊLANOS, adj. et s. nu (^^aç ,
noir). Animal dont le tissu mu queux
sous-cutané passe au noii^.
llÉLANOSPElUiË , adj. , mela-^
nospefnius ( ^tXoc , noir , oTcipfMO. ,
graine) ; qui a de» fruits noirs. Ex.
fdelUotus meianosperma*
MÉLANOSTICXE , adj . , mehno-
stictus ( (aAsiç , . noir^ rrnito; , poin*
78
MÉLÂ
tîUé); qulc^lnMrqiii de potaU nuirs.
Ex. Er^'x melanosùdus.
jttohms (|SKS>flic 9 noir, orôpa , boucbe);
gui a la bouche notre ( ex. Gobius
fneianostomus)j ou rouvertnre noiie
(ex. Trochus metânasiomu).
Ml^tANOTE, ailfect. , melanom
(fAcXott t noir « «v;, oreille) ; qui a ks
oreilles noires. Ex. AntUope melan0^
tu « L^rus mifroUs.
BIELANOTÊ , adject. , ineAiiioftcr
(f^îbcs noir , ^fi^^ dos) ; qui u le
dios n6ir* Ex. An€U meUmoios. .
MÉLANOUKINB 9 s. F. , metanau^
rlna (jaIXocc» noir 9 ovpov, nrîne)*
I^oin doooé per BraconnoiÀ une ma*
tière colorante noire, «fue Maroet a
observée une fois dans Turine , que
.Prout appelait acide mélaoiqae, et
que Inl-meme considère eon&me une
base salifiable particulière.
MÉJLANOXYU » ad|. , mthmoâijr^
bu ( ftiXoc t Doir t (v>o« , bois ) ; qui a
le bois noir. Ex* Diospfros melof^
noxjrîon^
MÉLANm^BS^ .adjii et s* f. pi. ,
Méianthea. Nom donaé par Reiebe»
bacb à un groupe d^ la famille des
Ljliacëes ^ qui a pour type le genre
Melanthium.
miXJaiTBÈMSi ^ «dj. ^ méUmihe-
TUS ( ^ùa^ 9 noir , dbOnpo; , anthère) ;
2ui a des anthères noires» ou noirâtres.
îx. Erica melunthera.
MÉLANTmAGÉES, adj. et s. f.
pi. y MeUÙuhiacect. Mom donné par
K. Brown et Kuntk, à cause du genre
Melanthium qu'elle renferme, à In
famille de plantes que CandoUe ap**
pelle Colohiçacées.
MÉLANUBEy adjeei. , melanurus
( (AC^oç , noir , oùp , queue ) ; qui a
la qneue ( ex. Gobioides melanurus ,
Anas melanura)^ l'extrémité des
éljtres (ex. AUelabus melanurus ,
Leptura melanura } , ou le bout de
L'andomeu (ex. Reaumurla melanu-
m) decwftlfiirn^,.
MÉLI
MÉLAPTÊRE 9 adj. , mêlapterus
{paêioLç , noir , ttt^v , aile ); qui a les
nageoires noires.. Ex. luiis meki'^
piera.
UÉLASOMCSy adj. et s. m. pi. ,
Afelas^maia ( ftt/oc « noir ^ 9^« ,
corps ), Nom donné par Guvier ^ La-
marck, LatreiUe et Eicbirald à une
famille de l'ordre des insectes colèo"*
plères, comprenant ceux qiii ont le
corp^ noir ou cendré.
MÉLAWEBBIE 9 adj. , meirnsper^
mus ( nikxi , noir , «ir^fia , graine ) ;
qui a des graines on des séminales
noires. Ex. Nœmaêpormmelaspermtu
MÉLASTOBIACUBS 9 adj. et s. f.
pi., Mekutomaceœ* Famille de plan-
tes ,< établie par Jnsisiçu , qoi a po«r
Ijpe le genre MekMonuu
MÉLAraemB ^ adj. , melmêimmui
(>iâ>a« , noir^ VTd|u« , bouche). Se dit
dtin animal qui a la bouche noire
(ex. Idiamelasioma)j ou d'un cham-
pignon dont la cnpnle est noire en
dedons.(ex. Peziza meiasiama).
mkLA&TmsÈB&j a^. et s. f. pi. ,
Meiustomeœ» Nom 'donné par Can—
' dollè à une section de la fiimille des
'Mclastomacées, qni renfemie le genre
Melasloma. '
UÈLÊLXAHUBLy àdj. , melastan^
ihus ( fu^c, noir , (àcvGôc , jaune ) ;
qui est jaune et noir. Ex. Usnem
melaxantluu
WÊsOdËiiaAMmunsaf auj« et s. m» pi.«
MeUagrides, Nom donné par Lesson
à uncramille de l'ordre des Oisean^C
gallinacés, qui à pour type la Pintade
(NumidaMeUagris).
MÉLIACÉE»^^ adj. et s. f. pL ,
Meliaceœ, Famille de plantes^ éta-
blie par Jussieu , qui a pour tjpe
le genre Melia.
MÉLICACÉES^adj. et s. f. pi. ,
Melicaceœ, Nom donné plir Link. k
une tribu des Graminées ^ qui a
pour type le genre Melica,
BIÉUCOPÉBS f adj. et s. f. pL ,
JUelicopM. Nom donné pair K*^ J 1
sien iun groupe de la tribu de»Rii->
tacécs dioamées, a jaot le genre Me^
licopus pour tjpe.
AIÉLIÉES 9 adj. et s. f. pi. « Me^
lica» Nom donué par Gtndollc a une
tribu de la famille des* ftléljacéeSy (|uî
renferme le genre Melia,
MÉtlNÉES, adj. etft. f/pL, jlfe-
linœ» Nom donné par Link aune tribu
de la (amille dea Graminées | quia
pour tjpe le genre Melinîs,
MéUTOPHILES , adj. et s. m. pi. ,
tfelitopluli» Nom donné par Cuvier et
Latreille à un groupe de la tribu dea
Scarabéidesy qui a pour type le genre
Melitophilis,
MEIXIFÈBE) adject. » melliferus
(me/ 9 miel ^fero , porter ) ^ qui pro-
duit du q>iel , comme le Pr»tea mel-
Ufera , dont les iovolucres sont for-
més d'écaillés imUriquées d'entre les-
quelles découle une liqueur sucrée,
UELLIFÊRBS, adj. et s. m. pi. ,
Melli/era. Nom donné par Cuvier »
Latreille et Eicbwald à une famille-
de l'ordre des Hjniénoptèrçs porte-
aiguillons , comprenant ceux de ces
insectes qui fabriquent du miel«
MELLIFIQLB 9 adject. , metlificus
{met , miel ^ fio, faire) ; qui fabri-
que du miel. Ëx. Apis melUfica. .
HEIXINIOBES 9 adj« et s. m. pi. ^
MeUiniores. Nom seus lequel La-
treille désigne une famille d'insectes
•hyménoptères , qui a. pour type le
genre MelUnus.
MEIXIPÈDB) ad>.9 mMipes (mel^
miel y pes^ pied] ; qui a les pattes
d'un jaune de miel. Éx. AsHus met-
Upesi
BIELIilPHAGIDES , adj. et s. m;
pK 9 Mdliphagidœ. Nom donné par
Vigors à une iribu de la famille des
Ténuirostres, comprenant des oiseaux
qui vivent du suc sucré des fleurs.
MEIXISIIGS^ adject. 9 melUsugus
( mel , miel , sugo y sucer^ ; qui suce
le miel , le nectar des n^orst Sxt
Troçhihu mcùùyffu, \
ttËLY jg
IIEE.UTATB grabat. m.ymdXras.
G.cnre de sels {honigHtinsaureSalze ,
ail.), qui sont produits par la combi-
naison de l'acide mdlli tique avec les
bases sali fiables, v
VELLITES^y adject. et s. m. pi. ,
Mellilœ^ .Nom donné par Dumézil à
ub« famille d'insectes hytténoprères^
comprenant ceux qui font du miel.
M«ULITIQ1}E, adj. , meilificUs ,
meUiUtkkus. Nom d'un acide {ffi>htg*
suinsàurwi ail.), découvert parKla-
{^roib dans un minéral , appelé roet-
ite» qui ressemble extérienk^emeat
au succin , mais qui n'est qu'un mel«
liute aluminique,
MEIXIVOAE , adject. ^ nulUvarw
{mel y miel , 'Pwo ^ manger); qui vtl
de miel. Ex. Trochihu meUwoms f
Antoekœra melliifQra,
. HÉLODIB, s. f., melodia; fic)^
^ ; Gesang (ail.) ; rnebd^r (angt.)
(fftiXoç, mesure). Snccession de sons
tellement ordonnée , selon les lois dtt
rhytbmeet de la modulation , qu'elle
fornïe un Sens agréable à l'oreille.
lléLODIEVX) adjh , wèêlodas; ^-
l^^iToc; melodùch (aU.) ; melodiouà
(angl.); qui donne de la mélodie, Sofk
mélodieux , voix mélodieuse.
MËLONIDE, subst. f., melomda
dmÏM 9 pomme , tUot , ressemblance).
Nom donné par L.-C. Richard à nu
firuit charnu provenant de plusieurs
ovaires pariétaux , réunis et' soudés
avec le tube du calice , qui , souvent
très-épais et charnu , se confond aveo
lui (et. Poire). Ce fruit est appelé
pomum par Candolle, pyridion par
mirbel , et antrum par Moench.
MÉLOKIDIE, s., f. , mehnddium.
Desvaux appelle ainsi la mélonide^
Voyez ce mot.
MÉLOKlFOfiAlE 9 adj. , meloni--
formis ( melo j melon , forma , forme).
Se dit d'une tige oui a la forme d'un
melon , comme cfsUe du Cactus me'*
lçcactus%
MÈLVUDVSf adj, et s« m. pl«^
8o
MEMB
Mdjrrides. Nom donné par Cnyièr ,
Lainarck , LatréîUe et Eicnwald à une
tribu de Coléoptères serricomes , quî
a pour tjpe le genre Melyrù.
BfEBfBRACIDES) adj. et s. m. pi.,
M^mbracides* Nom.soiis lequel La-
treille' désigne une tribu de la famille
des Hémiptères cîcadaîres , ayant le
genre Memhraeis pour type. *
MEMBaANAGÉ, adj. , membra-
iwceu^ ; hauiig (ail.) ( membrane ,
membrane) ; qui a l'aspect ou la con*
sistance d'unb -membrane , comme
Va:xe do PaspaUim membraru^ceum ,
la cupide des strobiles du Thuya oC"
cidenlalis , le périsperme de V^myg"
dahis , les bords des sépales de XM^
thionema membranaceum , le péri'-
carpe du Salsola tragusy la spathe
de VAlUum^ les ^pathelUs de Vj4^
i^ena eîatior^ les spatheUuîes du Jlf c-
Uca akissùna, les stipules du Her-^
niariaglabra , le tegmen du Nymphœa
idba. On appelle plantes membrana-"
des celles qui sont étendues en forme
de lames, et dont la substance est
flexible , un ped succulente ( ex.
Coniophora m^mbranOcea) ; feuilles
membranacées ^ celles qui sonl molles ,
souples et presque sans épaisseur,
eu égard à leur largeur (ex. Hibiscus
membranaceus, Wnium membrana-
ceum) J^ Anas'membranaceaesi ainsi
nommée à cause de son bec mou et
membraneux.
MEBIBRAN ÂGÉES, ndj. et s. f.
Îl., Membranaceœ. Nom donne par
iiok à une série de Tordre des Mucé-
dinées, comprenant des champignons
floconneux , qu'on peut regarder
comme formés par un tissu de mem-
branes rameuses.
JHElfBRANAGlhES, adj. et s. m.
>1. , Metnbranacides, Nom donné par
Ëivliwald n une ttibn de la famille
des Hémiptères cicadaires , qui a pour
type le genre Membracis,
MEMBRANE, s. f . , membrana ;
v^iv; Hautchen (alL). Terme gêné-
g
MEME
rique et vague dont on se Aert , eti
bolapîque , pour désigner des organes
planes , minces et faibles , générale-
ment destinés à en envelopper d'an-
tres. Kirby donne ce nom à la partie
membraneuse des bémélytres.
MEIOIRANEIJX^ adj. , membrane^
sus ; uficvAi^nç; hàutig (ail.); membra-
nous (angl.). Se dit, en minéralogie ,
d'un corps à filamens entrelacés, lors-
qu'il est mince et flexible comme «ne
membrane (ex. Asbeste); en bota-
nique , de V aigrette des Synantké-
rées , quand elle est formée par une
membrane entière ( ex. TanOcetum )
ou diversement- découpée ( ex. Ci-
chorium) ; en zoologie , des pieds des
oiseaux^ quand la peau en est douce
et fine^ et des ailes des insectes , lors-
qu'elles sont minces , flexibles , trans-
parentes ou opaques , et semblables à
une membrane.
MEMBRANEUX, ad), et s. m.pL,
Membranacea. Nom donné par La-
treilte et Eichwald à une tribu de la
famille des Hémiptères géocorises;
par Latreille à une famille de l'ordre
des Gymnogènes - appendices , dans
biquelle il range ceux dont le corps
est aplati en manière de membrane.
MEMBRANIFOLIÉ , adj.., mem^
branifolius {membrana, membrane,
Jbliumy feuille); qui a des feuilles
ou des expansions foliacées membra-
neuses., Ex. Chondrus membranifii-
lius y Psyckotria membranifoUa.
MEMBIUNIFORME , adj. r ^c^-
bràniformls {membrana , membrane,
forma y forme ) ; qui a la forme d'une
membrane. Expansion membrani^
forme.
MEMBIIAIVÏN , adj., membram-
nus; qui a Ifi forme d'une mem-
brane. Les filamens de VAnaùaina
membranîna forment autour descon-
fervcs de petites membranes papyri-
forroes.
MËMBRANO-CALGAIRE , adj. Se
dit de polypes qui forment des expan-
* MÉM
S10D8 minces » semblables h des mem-
branes, et encroûtées, de sels cal*
caîres.
MEMBlViNOLE, s. f. , mcmbra-
mUa. Nom par lequel Neeker dé-
sîgnatt la petite membrane qui porte
les cils du péristoiaae de eertaîncs
mousses , et le tégument qui , dans les
fougères , recouvre les groupés de
capsulas.
MEMBIIE 5 s. m. , iriembrum^ ar^
tus; fiilo;, xflïlov; Glied {M,); mem~
ter (ahgl.) ymembro ^it. ). On désigne
sous *ce nom des appendices du corps
des animaux , qui sont situés sur les
pïirties latérales du tronc , et qui
servetit à la locomotion^ pu en général
àraccomplisseinent d'une action quel-
conque.
UJÉHÉCYLÉES, adj. et s. f. pi. /
Memecjrleœ, ^om donné par Gan«-
dolle à une famille de plantes /qui a
pour type le genre Memecylon,
MÉMOIRE', s. f. 9 memoria, recor»
datio; jav>2|ii]; Gediichtniss (ail. y;
memorjr (angl.) ; iiïemona (it.)i Fa-
culté de rappeler les images des sen-
sations, épi'ouvées et les idées des
objets qui ont produit ces sensations,
par la reproduction des impressions
qu'ont laissées dans les organes céré-
braux les modifications qu'ils onf
épVouvées.
MÉNIDES, adj. et s. itù pi. , Me^
niàes. Nom donné par Cuvier% une
famille de poissons , qui a pour type
le genre Mœna,
MÉlVIMOIDE^adî. , meniscoldeus
( fo}v£ffxo; , croissan t , ' tl^o; , ressem-
blance ) . Gaertuer employait ce terme
pour désigner les parties qui ont la
forme d'un croissant.
MÉNISPERMACÉES, adj. «t s. f.
pi. , Mènispermaceœ» Famille de
plantes, établie par Jussieu, qui a
pour type le genre Menispermùm,
MÉNISPERMATE , s. m. ,. meni-^
spermas» Genre de sels (menispcrm-
saure SalzCé ail . ), qui résultent de la
MEIfS 8t
combinaison de l'acide mcnispermique
2|yec les bases salifiables.
MÉ!VlSP£RteÉEg,adj. et s. f. pi. ,
Menlspennéœ. Notn donné par Can—
dolle à une tribu de la famille des
Ménîspennées , qui elle-înéme l'a
reçu aun grand nombre de bota-
nistes.
MÉNIspEAMIQUE , adj., meni-
spermleiisJ Nom donné par Boullaj
à un acide (Menispertnsàure , ail. ) ,
qu'il' à trouvé dans le» fruits du Jlfe-
nispermum cocculiu.
MÉtOSPERMOlDÉES, adj. et s.
f. pi. , Menispermoideœ, Yentena
désignait la famille des^Ménisperma-
cées 8QUS ce nom.
.MéNI9P£RMOIDES,adj. et 8. f.
pi. , Menispermoidei, Quelques bota<-
tiistes 'nomment ainsi la famille des
Ménîspermacées .
ME^STRlIATtON , s. f . , mens^
truatîo , purgaiio menstrua , fluxus
menstruus s, mensiruaUs , projlu^
vium muliebre; Monats/ltisi^ monàt'
llche Reinigung (aU.).' Écoulement
de «àug qui , cncz la femme et cbez
les femçUes de quelques autres mam-
ikiiféres , a lieu pérlodtauement »
chaque mois lunaire , par les parties
génitales, depuis le moment où Tin-
aividu acquiert la faculté d'engen-
drer jusqu'à Celui uii elle s'éteint.
BIEN8TRUË9 s. m.', menstruum;
'AuflôsungsmiUel{ti\\.), Substaocequi
a la propriété d'en dissoudre une ou
p1)isieurs autres. Synonyme de dis»
solvant.
MENSTRVÉ 9 adj . , . menstruatus^
Se dit d'une femme chez laquelle le
flux menstruel s'est établL
MENSTRUEL, adj. ,. menstruaUsj
menstruus; qui a rapport àTécoule-
ment périodique des femmes ; Jlux^
ou écoulement menstruel, •
MENSTRUES 9 s. f . pi. ^ menstrua,
mçnses; xorafXTïvta, ^|ji^7îvi«» Ecoule —
meut périodique des l'emmes. Ce flux
est communément appelé règles ou
6
{ordinaires* Cha<iQe langue a aussi «ne
multitude de termes Vulgaires pour
le désignée*
' MEI^TAL^ adjif mentalis {men*-
iuînj mentoû). IlUgér appejait an^/(?
pientcd ÇangUlus mentalis ; Kinnwinr
îe/y ail.) l'angle que les deux branches
do là mandibule des oiseaux pro-^
dtuîsentpar leur réunion.
MENTHOIDÉS9, ad], et s. f. jpl. , '
Menthoideœ. I^om donné par G. Ben-
Iham à une section jie la famille des '
Labiées 9 qui a pour type le genre
Afentha,
" MENTON 9 s. .m. , méntum; yhw^ ;
JKirm (ail.); cAm(angl.); mento (it.).
Partie inférietire de la face dfe l'horn-
Bfie y saillie plus ou moins prononcée
3 ue prodoit la mâchoire au dessous
e la lèvre inférieure. IlHger donne
ce nom , dans les mammifères , à.la •
JMrtie antérieure du bord inférieur de
a mâchoire inférieure. Les ornilho-
logpistes rappliquènf iniproprément h
la région inférieure de la tête des oi-
seaux j comprise en(re les branches
de la mandibule et la gorge; et. les
entomologistes à une pièce cornée f
plus pu moins grande , formée par un
prolongement articulé â sa base de là
partie inférieure dç la tète des in-^
sectes. Straus appelle menton ^ dans
ces derniers animaux , une des deux
pièces de leur -lèvre ^ qui s'étend
depuis la pièce prébasilaire jusque
Ters l'extrémité des mâchoires, en
recouvrant les parties internes de ces
dernières jusqu'aux pièces dorsales ,
2ui restent libres sur les côtés. Voyez
.^rikNAGHE.
' MENTOIVNIÉRE, s, f. Réaumur
a|ppelait ainsi la pièce principale du
inasque' des libellules.
. HENTZÉLIAGÉES , adj. et s. f.
pi. , Mentzeliacece. Quelques auteurs
ont donné ce nom à la famille des
liOQSces , en raison du genre Ment-
zeUa qu'elle renferme.
; WSmvWnxt^^iii^^iemtîfolius.
MÊÏIC
Terme que L.-C. Richard a (MPoposé
pour désigner les plantes qui ont les
teuilles très-étroites.
MBNUISIEa , adject. Huber donne
icetle épithète aux fourmis qui éta-
blissent leur société dans le tronc des
vieux arbres, oii elles construisent
des chambres disposées par étages,
séparées entr'elles par des murs laté-
raux , des plafonds et des planchers ,
et solidifiées par une incmstatibn noi-
râtre^ -ayant à peu près l'épaisseur
d'une carte à jouer (ex. Formica fu^
liginosa). Réaumur l'applrquait aux
abeilles qui coupent et perforent' le
bois, pour j dé'poser leurs larves (ex.
Abeille violette).
MÉNYANTHINE, s, f/, merlan"
thina. Nom donné par Trommsdotffà
rinuline retirée du tieryranthes trifo^
lîata. ;'
MER , s. f. , mare^peloffus, pontus;
Ù£ka\i&a ; Meer, See (ail .) ; sea (aiigl.) ;
mare (it.). Ensemble des eaux salées
qui'sont répandues sur là terre ,.dont
elles couvrent la plu^ grande partie.
Quelques auteurs prenaient le mot
mer dans un. sens plus restreint , et
le réservent pour désigner les portions
de rOcéan qui pénètrent dans l'inté*
rieur des terres , par >de^ ouvertures
' plus ou moins larges. Enfin on Vem-
ployé aussi en parlant de très-grands
laes d'eau ^alée ou même douce.
iMffiACURE , s. m. , Mercurias.
La première des planètes qui tour- •
nent autour du Soleil. Uercure nous
apparaît sous la forn^e d'une étoile
de troisième ou de quatrième gran-
deur. Il accomplit en 87 j. 2.3 h. i5'
44" .sa révolution aqtour .du Soleil ,
dont il est éloigné de 9827 demi* dia-
mètres de la Terre. Son ellipse est
très-excentrique^ et il tourne sur lui-
même en 24 b. 5' 3q''. L^angle que
le plan de son orbite forme ^vec celui
de son équateur est très-grand. Soa
diamètre est 2/5 de 'celui de la
Terre, et. son volume en est. le set—
MEBC
zleme. On ne peut le voir qu'à Tbo-*
rîzon , près du Soleil ^ dont il ne s'é-
carte an plus que de 28** , un peu
avant le lever et un peu après le cou-
cher de cet astre. Son signe est $•
HBRCtRE , ô.' m. ^ merçuriUs , A/-
dmrgjTum, argenlum vii^itm; Qiteck'
silùer , fVoMersUber (ail,.) ; quick'^
sUifer ( angl. ) ; mercurid ( it. ). Mé-
tal connu de toute antiquité , le seul
Ïii soit liquide- à la température or-
naire. •. '
MKBCfJBBlJX^ adj.^ uiercarosus»
Oa appelle ôxidç mercureux{protoxide
de mercure^ Queùksilberoxydul^ àlU)
le premier degré d'oxidation duraer-
cure y et sulfure mercurqix{ Schwe^
feiquecksiUer , ail. ) son premier
degré de sulfurà'tîon. Les sels mercU"
reux sont qeux qui résulteot de la
combinaison soit de-l*oxide avec les
oxacides ( Quecksilbfroxydtdsalzen ^
ail. ) , soit du' sulfure, avec les tfxi-
des , eu du mé^al avec lés corps ba-
logènes., quand ces derjiiers compo-
sés correspondentàroxidemercureux
pour la composition, " " . , .
MEVGCEIGO-'ÀMMONIQIJP , adj.,
tnercurico^àmmoniçust Nom donné ^
dads la nomenclature chimique de
Berzelius, à des sels douilles qui résul-
tent de la ciouibinaison d'un sel am-
monrque avec un sel -m'erçurique.
'Kx; Chlorure ntercurico-ammonique
{hydrochlorate de mercure etiamn
•moniaque),
MERGCftlGprARGENTIQUE ^adj.,
Piercunco^àrgenticus. Nom donné »
dans la nomenclature chimique de
Berzelîus', à des àelsr doubles qui
sont le résultat de la combinaison
d*un sel argcntique avec un srl.mer-
curiquc, bx. Nitrate mercuricQ^ar^
gentique ( nitrate de'mervure et cTar^
gent). •. ■ . -
MEBCUmCO-aiRYTIQIJE , adj. >
mercurico^barjrticus, .Nom donné ,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius . àdes sels doubles qui sont
MERQ
83
produits par. la çombinaisoa dViii sel
roercurique avec .un sel barytiqûe*
Ex. Chlorure mercuricorbary: tique
{hydrochlorate de^ mercure et de ba^
rjrte). ' ' '
, VËRGlWGO-CiJbCIQIlE , ad). ,
mercùricq^ calcieus. Nom donné,
dans la uomendatnre chimique dé
Berielius , à des sels .doubles qui ré-
sultent de la combinaison d'un sel
mercuriqae avec un selcaleique» Ex»
Chlorure .mercurico^cajcique {hydro^
chlorate de mercure et de chaux )•
MERCUBIGO-GÉUWB , ad|. ,
mercurico-^ericiis, Noni donné , Âins
Ja nomenclature chimique de Berze-
lius j'k desseig doubles nui sont pro-
duits par la combinaison ann sèlmer*
eurique avec un sel cériqne, ^Ex.Chbh»
rure mercuriço^érique {Jrydrochhrate,
de mercure et de c^rùan )•
WEnGURIGO'COBALTIQUfi, ad}. »
mercurieo'cojbalticus» Nom donné ,
dans la nomenclature chimique do
fierzelius , 4 des sels doubles qui doi»
vent naissance à un sel .mercnrique
•eombipé avec, un sel cobaltique. Ëz»
chlorure niercùric<h<obalUque ( fy^
drochlorate de. mercure et aecoboM)*,
MBBCURKGO-GUIVBIQIIfi , adj. ^
mtrcuriico'cupricus» Nom donné» dana
' la nomendatore chimique de Berxe^
lius 9 a des sels* doubles qui lé^tent
de la comlMnaison d'nn sel mercnriqne
fvec un sel cuivrique. Edc. Chlorure
Tnercurico-cuimque ( hjrdrocMorat^
de mercure et de euitre ).
ItfERCllBIGO-FJBRlUBtni y adject.,
mercurico • ferTosus, fforn ' donné ,<
dans la nomenclature chimique dé
Berzelius 9 à des sels douhles qui sont
produits par la con^binaisfon ohm sel
mercurique avec un sel ferreux. ExJ
Chlorure mercurico'ferfeua \ hjrdro^
^ iihlorc^e de niereurje et de/er)^
M£RClIBICCHH.CGlQfJB ^ odj. ;
mercurico - gbtcicue.' Nom donné ^
dans la poméuçlature chimique dtf
Berzeltufl , à des sels doubles qui 1^-*
8/| MERC
sutient de la combinaison d'un sel
aaercurique avec un sel gluciquc.
Ex. Chlorure miercurico - glucique.
( kydroeUoraie de mercure et de glu--
cùte).
MEBGIIRICOrljITBfQOS , adj. ^
mercurico^lilhicus, Nom donné, dans
la nomenclature chimique de Bcrze-
lias , à des sels doubles qui résultent
de la combinaison d'un sel mercuri-
que aveaun sel lithiqu^. Ex. Chïo^
rare- mercurioO''Uihique ( .kydrochh -
raie de mercure et de tiihine ).
lIEUCCBieOJHA^HGANEUX , adj . ,
WMrcwico''manganosusJ Nom donné,
dans la nomenclature cbimiqae.de
Bèrzelius , à dès sels doubles qui sont
produits par un sel mercurique com-
biné avec un sel mahganeut. Ex.
Chlorure mercurieo-manganeux ( A/-
drochlorate de mercure et demangU"
nèse ).
BIBIICIIilIC<>-BiÀ«i6ABi<Ql)E ,adj . ,
mercurUo-muinganicus. Nom donné,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius , à des sels doubles tpii ré-
sultent de la con^bhiaison d'uil $el
mercariqne av^c un sel aàinganique.
Ex. CMorure mercurico^manganî^
que ( fy'drochlorate de mercure et de
mangimèse), .
MEHCtiaCO-POTASSIQUE, adj . ,
mercurico^potassicus. Nom donne ,
dans la. nomenclature chimique db
Bcrzelitis , à des sels doubles qui
doivent naissance à la combinaison
d'un sel mercurique Avec un sel po-r
tassîque. "Ex.Jaduremercuricù^po^
tassique [h^driodate de mercure et
dépotasse ). '
MËaCVaiCO-SODIQUE , od^ect. ,
mereuHcb^sodicus, Non^ donné, dans
h nom^ciature de BetzeKus , à des
tels doubles qui sont produits par la
combinaison d un sel mercàrîque avecr
un Sel sodique. B,xt Oilorure mercu"
rico^sodique ( hydrochforate dfs mer-
cure èl de soude). . , '
MERD
ject. , mercurico - strorUlcus, Nom
donné , dans la nomenclature chimi-
que de Berzelius , à des sels doubles
qui résultent de la combinaison d'ua
sel Aiercurique avec un sel slrontique.
Ex. Chlorure mercurico^ slrontique
( hjrdrochlorate de mercure et de
strontùine)^
MEUCUiaCQ-YTmiQUE 9 ad}.,
mercurico --jrttnicus. Nom donné ,
dans ' la nomenclature chimique de
Berzelius , à des^cls doubles qui sont
le résultat de la combinaison d'un sel
merourique avec urt sel ytlrîque. Ex.
Chlorure mercurico-j-lirique ( hydro'
chlorate de mercure çt d^yttYi'a )•
MERGUIUGO-ïrveiQlUB, adject.,
mercurico - zincicus. , ffom donné ,
dans là nomenclaCure chimique dtf
Berzelius ,^ des sels doubles qui sont
produits par un sel inercùrique com-
biné av^ un sel zincique. Ex. Chlo*
rure m^rcurlco-iincique (fy-drochlo"
rate de mercure et ae zinc)/
WE^hCVns^m , ^àl: ,\mer€Uricus.
On appelle oaiije mercurique ( deu-
toxide de mercure ; Quechsilberoxyd^
' ail. ) le -second degré d'ôxidsition ^
et sulfure mercurique ( Quecksîlber'
schwefely ail.) le second degré de-
sulfutation du mercure. Leaj^&m^r-
curiques sont produits par la cpmliî-
naisôn soit de l'oxide avec les acides ,
(Queçksilberôxydsalzeny ail.), «oit du
sulfure avec les sulfides , ou par c^lle
du métal avec les corps l^àlog^nes ,
en quaatit^ su^ante^ pour produire
des corps:,doBt la composition corrcs-,
j)onde si celle de l'oxide mercurique.
BfKRGlIROâO-MEliGUIUQlJE , ad-
ject. , .mercurôsof-mercuriciày Nom
donhé ,. dans. la nk}menclaturé chimi-
q(fe de Berzelius , a àe& sels doubles,
qui résultent de la c6n\binaison d*nn
' selmercureux avcc'im sel mercuri-
que. Ex. lodure mercuroso^mercuri"
que ,'appclé aussi iodurcsus^mercU"
. rcùx.
MERI
(nurda, èxcréincD^, colo , habiter).
La Formica- merdîcoia construit son
nid avec des cxcrcmeDS secs de che-
yal et de mulet* ,
MEHDIGÊHE^ adj, , merdigerus
(merda, excrémens , gero , parler). •
La Crîoceris merdigera est ainsi ap-
pelée parce que sa larve se coiùvre de
ses propres excrémens , sous ie toit
desquels elle vit à Tabri de tout dau-
MÈllDIiVOliE, adj. y mârdworus
{ m^rda , excrémens , voro , dévorer) ;
qui vit d'excrémens. Ex, Scato-
phagamérdiifpra, Scatophqramtrdà"
ria , LordaUa merdarum,
' MÉIIEIVDÉRÉÈS, ad], et s. f. pi. ,
Merendereœ,. m om sous lequel Mirbel
jlésigne la fnmijle des Colclrîcacées ,
eu Maison du çenre Aîerendera qu'elle
renferme. . ' '\
, MÉniGARPË , s. m. j • mericdr-'
pium ( ^pi; , portion y xopicô; 9 fruit).
Candolle donne ce nom à cliacpne
des deux portions du fr^lt des Om-
bellifcres ^ composée de chaque
carpelle et du c;^lice qui en revêt la
partie externe.' .
MÉRIDIEN,' s.' m-, m^idianus
circulas; Mittagikreise (ail.); meri-'
dian ( angl. ). On appelle méridien
un grand cercle de la spbère^ qui est
perpendiculaire à l'équateur, et passe
jinr^les pôles du monde ^ parce qu'il
est simultanément midi dans tous
points de son étendue , d'un pote a
rautre , lorsque le soleil y parvient.
Prolongé au travers de la Terre, le
plan de cç cercle la coupe en deux
liémisphère^ , dont la moitié com-
prise entre les deux pôles terrestre»
et le lieu dé l'observateur^ est le mt-
ridien terrestre de ce- lieu. '.
MÉRIDIEN^ â^j* 9 ^eridia{uu.
i^pitliiète donnée par les botanistes
aux fleurs qui s'ouvrent vers le mi-
lieu delà journée. Ex. Mesend/rj-an*
themum notUflor^jim,
WbODJBmZj s. f. j MiilagsHnie
MÉSE
85
( ail . ).^ Ligne suivant laquelle le plan
du méridien d'un lieu coupe celui de
l'borizon.
MÈmoiONéL , aàl y meridUmus,
australis j austrihas ; sûdlich (aU.);
sont hem (angl. ) ; qjui est situé du
côté du midi par rapport au lieu dont
on parle.
MËRITHALLE , s . m. ^ merîûud^
las; ZwischèntheîL{M,) (fiM^ic, par--
tie , Oac»o; ; ran^&u )• Uupetit-
Thouars appelle ainsi les espaces plas
ou moins étendus qui , dans les vé-
gétaux , sont compris entre deux
rangées^ ou deux couples de feuilles ,
et qui résultent >de l'écârtement des
.noeuds vitaux ou conocptacles de» em-
bryons 6xe8 sur les axe». C'est ee
qu'on nomme entre^naud dans le»
GrauHnées. ' '
JMÉROPIDÉS* adj. et s. m. pi. 9
Merapidœ, I^om donné par Yigors à
une tribu de Passereaux , qni ippoar
t jpe le genre Merops,
, MERBAIN ^ s «m.. Tige principale
du'hois des cerfs.
' MÉnuUDESy adj. et s. m. pi. ,
Mcrulidœ, Nom donné par Yigors à
une tribu de la famille des Oiseaux
percheurft dcnti rostres , qui a pour
type le genre Merula,
IffiRULINÉS , adj. et s. m. pi. , Me^
rulini. Nom donné par Persoon k une
famille de l'ordre * des Exosporiens
Pilomjccs , qui a pour type le genre
Merula.
MÉRDLEVS, adj. et s. m. pi., Me^
ruUnL Groupe de la tribu des Méni-
lides, admis pair Yigor», qui renferme
le genre ilf ertf /a.
IIÉRYCISME^ s. mlymetj'cismuSf
ruminatù) ; ^p}i7itffiLiç, Voyez BuMir
IVATIOJr.
MÉRYCOLOGIE, s^. f. 9 merfcolo^
gia {^ïpuy.w, ruminer, ^ôyoç , dis-
cours ]; Traîté de la Rumination %
. J .-C. Pcyer a miblié un ouvrage son»
€C tilrc , en io«j5.
]|IJÉ^E]|lB»YiCNTQÉM]È£S y adj.
«6 MÉSO
«ets. f* pi. , Mesembryanthemcœ» Nom
donné par A. Richard à une «ectîon
de la famille des Ficoïdëes, qui a
.ponr type le genre Mesembryant/ie^
mum»
IfÉSENTÉfilNy 9^iL\.ymesenterinus
\ fUfffvr^iov , .mésentère) ; qui offre à
sa surface des ondulations îrregulîères
simulant éelïes .du mésentère. £x.
Spongia mesehUrina.
MÉSENTÉRIQUE ,. adj . , mes0nié^
ricus; qui présente /l'aspect irr^u*
lièremQnt sinueux du mesentère..Ëx.
Tremella mesenterica ^ Mycoderma
mesenterîcum.
HÉSOBRANGHESy adji et s. m.
•pl> I Mesohranchia (fAlaoc, milieu ,
«ySqT^\ Lrancliies). Nom donné pat
a treille à un ordre de la famille des
Aiinelidcs , comprenant ceux de ces
«nimaux dont les branchies occupent
la partie moyenne do corps, ou s'é-
tendent depuis ee point jusqu'à l'ex -
irémité postérieure.
MÉSOGARPE 9S. m^., niesocarpum^
dipheperïdii; Fruchtimut ^ Frucht"
7nar^(all.) (fu^pci milieu, xo^irô;^
fruit). Gaffin désigne sous ce nom la
substance interposée entre IVpiderme
externe et l'épiderme interne du pé-
ricarpe 9 tantôt charnue et succulente'
{è%. Pèche) ; tantôt sèche et filan-
dreuse (ex. Cocos) -^ quelquefois
aussi presque nulle (ex. Grarïunées) .
Candolle adopte ce mot dans le même
Sens, Richard appelait sarcocarpe le
Inésocarpe qui est très-épais et suc-
culent.
MESOCYNION , s. m,., Tncsoçy"
mum ;^i70xûvtov; T^esscl (ail.)- Nom
donné par Illiger ,' dans les mammi-
fères ongulé^ , à la base des doigts ,
à la partie situéç att dessous du ca-
iiotfi , entre celui-ci et'la corne*.
MËSODISGAL,adj., mesodiscàlis
\ fASo-oç, mîliétl , Jboieo; y disque )• On
dit que Vinshriio^k des. étamines ési
mésodUcak 4^aad ce» oj^ unes son^
f
MÉSO
5 lacés sur la face supérieure dd
Isque. ^ "
MÉSOii ASTRE-, âdj. , mesogasler
(fiiaoc , milieu , •fpt/arif^^ , ventre).
\4Ex0cetus mesogastôF a les eatopra
placées an milieu du ventre.
MÉSOGLOIARBÈES , ad), et s. t
1. , Mesoehiaria. Nom donné par
lëiçhenbacn à une division de la tri-
bu des Batrachospermées, qui a pour '
type le genre Jtfffo^&iia^
MÉSOGOUlDIi: , s. m. , mesogo^
nidium; lunsckleyerte j. halb-^Rrut"
zeîle (ail.). Nom sous lequel Wall^
rolh désigné, dans les lichens , 1^
gonidlies parvenues à un certain déve-"
jop'pemetit , dans lequel elle se mon-
Irent sous la forme d'une utricule
'd^apparence vitrée 9 d'où partent en"
suite, comme d*un centre commun ^
toutes, les «productions qui doivent
Gonstituer.le nouveau lichen.
MÉSOGONBltQlJE , adj., m^ogo^
nimicus., Wallroth appelle morpho^
sis mesogonimiea celle qui résulte du
développement des corpuscules re-
producteurs des lichens et de leur
passage à l'état de mésogenidies.
IknÈSÔLEUQUE , a^. , mesoleucus
(piaoc, milieu , Xfvxôç ,• blanc) ; qui
a le milieu du corps blanc. £x« Tro-
chilus mesoleucus,
MÉSOMlDËâ , adject . el si f . pl.^
Mesomydœ ( /*i<roç , milieu , [avuc,
mouche }. Nom dqnné par Robineaa-
Desvoidy à une fauiiHede Tordre des
Myodaires ^ qui fait en quelque sorte
le passage entre plusieurs autres »
sans avoir elle-ipênie riea de naturel.
MÉSOMYONES, adj. et s. m. pi. ,
ttesomyona Cf^cffoç , milieu , fAvùv ,
muscle )• Nom donné par Lalreille à
'une section de l'ordre aes Gonchifères
patulîpalles, comprenant ceux de ces
animaux, dont la coquille 'n'ofire
qu'une seule impression musculaire
presque centrale.
MlfeONÉBIE , adjéct. ^ mesonemus
(f4vo(; Diiliett; vh^^ fil) V^quorea
MÉSO
mesonemâ est ainsi appelée li cayse de
son estomac très-étroit , et disposé
eomme en bandelette autour d'une
tnbérosité cent^alew
MÉSOPHItAGIlIE, 8. m. ) meso-
ptiragnia ( [aVo; , milieu ', tfpâjiteL ,
clgison). Kirbj. appelle aipsi une
Crtie qui descend verticalement dans
. thorax des insectes ^ où ejle ser^
d'attache & quelques uns d<;s muscles
des ailes y et forme tant la i^avité
antérieure de l'alitronc avec lè pro-*
jphragme , que la postérieure avec le
mélaphragnie.
IIESOPHYIXB , s. m. , mesôphj'U
lum (fAiffoç , inilieù ^ fvXXov , j[e^ille )»
Kom donné par CaudoUe au plexus
de fibres vasculaires ël de tissu (Cellu-
laire qui constitue le corps ^méme de
la feuille des plantes , entre les deux
face:? de laquelle il se trouve copapris*
MÉSOPIIYTÊ, s. m- , mcjo/»/rr-
tian ()it(70ç^ milieu, çjTOv, plante);
Clarion, nommé ainsi te qu'on a^p-
f)ené communément nc^ud vital dans
es plantes , c'est-à-dire la ligne de
démarcation entre la partie asccn-
dl^nte et la partie descendante du vé-
gétal.
ilIJÉ$OP¥BIIiJ£ , adj. \ mesopyr^,
rhiis (ui^oç , milieu , wup^i; , rdUx) \
qui est jaune ou roux dans le milieu,
comnie l'abdomen de là Llmiicibia me-
sopyrrha» ► » i '
BÉÉSOnmitlOIV . s. m., mesorhi''
tdum ; Hasenscheiddng (ail.) (/if^oç,
milieu, plv , ner). Xlligerdésigne suub
ce nom la partie du bec des pbeaux
qui se trouve comprise entre les deux
narines , l'interstice externe de ces
dernières. ,
•MS80SPEBilfE, s. m. y mcso^
spermiim ^jAcaoç, nrilièu , tnzi^fk^
graine). Candolle nomme ainsi , ou
sarcodermej\9i partie de l'fenveloppe
de la graine qui se trouve placée entre
le pellicule externe et l'interne.
MÉSOSTERNUlf , s. vu^mesosUr--
num, Kom Sonné par Kirby k U
Mt if-
partie centrale et élevée de la médU
poitriue ^ 'entre les pattes , qui. se
termine I en devant , soit par une
épine , sbit ^ comme danft 1 Elater ^
.par une cavité recevant le prolonge*
ment du prpsternum.
' BIÉSOl^rÔBUS ', ad}. , nifisoston^u
( fA^ffo; ; milieu , Gxo\tJ3b , bouche ) ; qui
a la bouche au milieu du cor^,
comme l'un des pores absorbans dit
Distoma^ mesostomum.
MÉSÔSTOBIES ; adi. et s. m, ni. ;
MesostQmatd.^f{am donné par Lia-
treille à une tribu de la famille des
Echinodermea échinoides irrégûliersl
comprenant ceux «Jili ont k bouche
dans l'axe du qorps.
MÉSOTHORAX f s.iifk. , mfsotho-
rax, Kirby noipme aln^ le segmenf
de l'alitronc des jnseçtes hexapodes
qu importe les élylreâ ou la paire d'ai-
les antérieures et la ^pairè intermér
diaire de pattes. Voyez Thorax. ^
I^^OTOME , adject. » mcsotomus
Xfico'oc, milieu , tipt» ^ couper). iNpm
donn^^ dans la^iiomenclature piiné-*
ralpgique de Hapy^ à une variété
brism.atique d'arragonite , qui a com-
me deux échancrures-aux endroits dé
deux de ses pans opposés.
' MÉ80XANTHE ^ adj.-; mesoxan-^
fhus'^itidoi , milieu , Çàvôoç , jaune);
qui est Jaune au milieu , comme
Vabdomen delà iMphriamesoxantha*
MÉTABOLES, adject. et s. m. )>K,
Metabotia (ficTa^o^ , chan^emeât ).
Sous ce notdf Leach désigne une
^bus-classç dé la classe des insectes.
comprenant ceux de^çes animaux ijpu
subissent des métamoypboses.
MÉT/iCAJXPEySsm.jmetacarpus;
Mittelharid (ail.) ( ufrà , après , xaa-
iTo« \ carpe). Partie du membre anté-
rieur des animaux vertébrés oui est
comprise entre le carpe et les doigts.
LsLtreilIe propose d'appeler ainsi le
tînqnième article ^c la patte dos*
Cruspicés décapodes'.
METAL y i. m'. ; meiàUwn} fkMWf
88 méta:
'Metall (ail.) ; métal (angl.); melallo
(it.)- Classe, de corps simples. Autres
fois les métaux avaient des propriétés
{générales qui permettaient de définir
e mot ; aujourd'hui il n'en reste plus
iine seule qui leur appai tienne à tous^^
si ce n'est peut-^tre- i^clat , car,
« l'égard de là pesanteur , i^ J a des
métaux qui surnagent Teau* On
compte maintenant quarante- et-un
métaux 4 qui sont le sélénium, l'ar-
senic , le chrome> le vanadiuni <, le
moljbdèoe, le tungstène, l'antimpiilei
te tellure 9 le titane ,'Jc tai^tale , l'or,
le platine 5 l'iridium , l'osmium , le
palladium , le rbodium, l'argent , le
mercure , le cuivre , l'ùranq , lebis-
muth , i'^tain, le ploibb, le cadmium,
le zinc > le nickel , le cpbalt , le fer ,
le manganèse^ le cérium , le zirco-
m'um , rjttrium , le glucininm , IV-
luminium y le masuésium, le calcium^
le strontium , le oarinm , le lithium ,
le sodium et le potassium.
MÉTALimVÉEN 9 acQ. , metalini^
neanus (ftira^ après, \ijtmj étang }^
Nom donné par Reboui à ceux des
Lessins tertiaires qui n'ont cpnmiencé
à recevoir les -dépots d'eaù douce
qu'après la formation du calcairç mse-
xitk inférjenr.
MÉTAIXÀNTHRÔPOMSntE , s*, m.,
metalltmthropomsnuu» Nom donné
par Spindldr à Tune des 'tçois for-
mes principales de )i'àntlàropomagné-
ttsme. ^
MËTALLESCENT, adj. , jnetal^
lescens. Se dit d'uil corps dont la sur-
face joue les couleurs métalliques. Ex.
Acorynùs metaUescens.
WÙkVAVUFÈKE, adj. , metàlli/e^
rusj metallhaltend (dU.) {metatlum^
métal ^ fefO, porter ) ; qui contient
du métal , un it^tal quelconque. /*/&>
hnmétàltifère. -
MJÉTAtJLKV, adject. , metallinus;
qui a une teinte méfallique. Ex.
Sctrgûs metiUUcus. '^ '
MÉTAXJUU^y adj\y melallious;
META
fxfToc^^cxô; ; metaliisch (M.)^ melaHic
(ançï.) ; metallico (it.) ; qui a les
qualilés d'un, mêlai » éclat ^ odeur,
volij soldeur, substance métallique»
iJ éclat métallique est uû brillant pro«
duit par une réflexion vive et aboB*
dante , d^où résulte l'apparence d'un
métal. On appelle métalliques ^ les
Elûmes qui ofifrent des couleurs aussi
rillantcs que celles dés métaux les
plus pplis (ex. CinnjrismetalUcus),
Ce terme est souvent émplojé, en en-
tomologie, comme désignation spé-
cifique d'insectes qui ont des couleurs
ou un éclat métalliques (ex. Mjcetty-
phagus metalHca).
MÉTALUQtJES , adj. et s. f. pi. ,
Metallicœ. r^qm donné par Robineao*
t)esvoidj à une section de la famille
des Muscides, comprenant deç. espè-
ces dont le corps est orné de teintes
métalliqi^es. Sous cette dénomina-
tion ont été admis par Wernér et
Haiij ,- 'une tlasse de minéraux j par
Alaraschini , Brongnîart et Ômalius
un groupe de roches , comprenant
les substances métalliques proprement
dite^. . . /'
MÉTALLISATIÔN , s.t.metalU^
sàtio; yérmetaUisinmg (alLj. Cod-
version en mêlai. Marzari Pencati
aprpélle ainsi l'opération paè IbqueUe
les déf^ôts laissés par les eaux ont été
imprégnés de métaux.
MÉTALLOCHIMIE^ s. f. , metal^
hchjrmia ( j^rrttXXov , métal ,^fut0c ,
chimie }. Partie delà chimie qui traite
spécialement des métaux. '
MÉTÂLXX>GnAPHIE , s. f • , me^
tallographia (ftcrotXXov , métal , Tpdc-
->«, écrire). Description desmétaux*
. Webster a publié Un ouvrage squs
ëe tilre^ en i6i5i.
métalloïde; adject. et s. m ,
métalloïdes ; metallahnllch ( ail. )
(fiéraUoy , métal , «Woç*, ressem-
blance). Se dit , en chimie , des corps
simples qui ne sont pas des métaux ,
mais gui leur res^èmWent à ceijaius
I
ri
META
épris ) comme l'ôxigèoe , Thjidro*
gène, \é nitrogènb, le soufre, le
hosph'ore ^ le chlore , le brome f
ïode y le fluor ,' le dàrbooe et le
zirconium ; en minéralogie^ deVéclai,
lonqae le corps qui l'offre est une
sabstance pierrease n'ajant que l'ap*
parencè du brillant propre auxm^
taux (ex. Diallage métalioide y
MÉTAMORPHOSS 9 s. f. , . meta"
mùrphosis , transformatio \ transfi'»
guratiç ,; ficrap^fuffcc ; Umwand^
hmg (ail.) ; metamorfose (it.) ( [thx ,
an delà , ppT^^ forme'). ChangemeBt
que certains animaux , les insectes
bexapodes , subissent dans le cours'de
leur .existence^ et qui fait quecesêtres
fassent par plusieurs états successifs ,
dans cbacun desquels- ils ont 'le plus
souvent une forme et presque tou-
jours des mœurs et une organisation
diffi^rente?. G*-<^T. Burnett dbniie
une acception plus vaste au mot mé^
tttmorpkosè , qui , poui* lui , désigne
tous les cbaugemetis notables qu'of-*
frent les^êtres ofgafiisés en traversant '
ka différentes' phases de l'existence.
Goethe Ta pris dans un autre sens ;
il entend par là les mutations diverses
que les élSmçns organiques subissent
chez les êtres organisés , ctf raison
d'une multitude de tïirconstances 9 ce
ui fait* rentrer sa théorie dans celle
et analogues dé Geoffroy Saint-Hi-
laîre. ;
MÊTAPHUAGIIE y s. m., meta^
phragmà (|A/ra y en arriére, ^pdr/pft ,
cloison ). Nom donné par Kirby k
une cloison qui , dans les insectes ,
sépare la cavité thorâcique de l'abdo«
minale.
HÉTAPIITSIQIJE, s. f, ,. meiapfy-
sica ^ metaphjrsice , philosopfiia prima
s. supernaturalis s. transnaturalis ;
Grundwissenschaft , Hauptwissen'^
schaft (ail.). AppUcsrtîondu raisonne-
ment aux laits aue l'observation nous
ecouvre en refléchissant sur noa
^enaatious^ nos idées /nos-aentimcn^.
3
META «j,
(Beaumarchais. ) QuUn iapons^nous?
est la réponse à presque toutes les
miestions métaphysiques , et la ré—
flexfon qu'il faut y joindre , c'est
que y puisque uous n'en savons rien >
il ne hou3 importe pas sans doute d'en
, savoir davantage. X Dalembert. )
MÉTAPHtSTÈClUE , s, m. , meta^
phjrstegum. Les pièces du thorax dès
insectes que Kirby nomme. ainsi y
sont probablement ce qu'Âudouin ap-
pelle péritrdmes pour le métathorax»
AÉÉTASTATIQUE , adj., metasta-^
ticus (fim y an delà ; îoTnfti y se te-
nir). Epithète donnée , dans la no«-
• menclature nârféralogique de Haiîy,
à un cristal offk'ant des angles plans
et d^s angles saillàns égaux à ceux
4a noyau ^ en' sorte que ce^derniera
Semblent avoir été transporte» sur la
forme secondaire. Ex. Chaude carho^
natée métasiatique.
MÉTATARSE ^ s. m. , metdtarais;
Mittelfuss (ail.) ( fifra , au delà , rap-
erô< ,• tarse). Partie 'du membre pos-
térieur des aUimaux vertébrés qui
est cT>mprîse entre le tarse et les
'Orteils. .
' MÉTATBÉNE ^ s. f .. ^ metoÈhe--
:sia dura , 4iu delà , Offfiç, imposition).
Nom. donné par Malacame à une
classe de Monstres^ qui sont caractéri-
. sésf par la transposition dé quelque
membre.
BIÉtAtHC^AK 9 s. m. , metaikoraa
' (far« , après , B&p9,^y poitrine 1. Kirby
nomme ainsi le segment postérieur de
l'alitronc des insectes hexapodes , le
troisième segment de lenr thorax, f^.
TH0RJIX4
MÉTA20iQDE 9 adj. y metazoiefu
(fi^ra, après, (»>}, vie). Quelques
géologues donnent ce nom aux ter-
rains dont les pins anciennes roches
contiennent des débris de corps or-
^nn^sés, en sorte, qu'on est forcé de
les regarder comttic postérieurs à l'ap-
parition des végétaux et desr animaux
sur la sttiface ^a globe.
^o MÉTÉ ^
MÉTÉORE 9 3. iD, 9 ^têorum ;
^«upoç ; Lufier4cheinun^ ( alK ) i
meteor (angl. ) ; metepra ( it. }• Corpt-
oui y sv^pcQ.da ou ep. mouvemeAldans.
Y4a|aospQére , ,7 deviçat Tagent de
^elque phéoQinène. On donne .afi^
çe nom aux phénoo)èi^e3 qui prennent
i^issance dans IVinosphère., de sorte
que ee mot exprime à la fois et la
cause et l'effet*. . .
MÉXÉOI^QiJE 9 adj , ^ meleorictu.
Ou appelle ainsi Içs pierres qui Ippi-
b^nt du ciel 'en certaines circonstao-»
ces ^ et les eaux qui proviennent 4^
la condensation, des japeurs suspen-
dues dans l'aln^dsphére. On 'donu^
aussi cette épithèle Bxixfieurs dont
].'influ(Uice de l'état c^tmosphérique
qiodifi^ f'épanouîssement et^ 1» clo*
turc* Le Caiend^la plut>laUs ïï'o^yre
pas ses calatkides .le matin . quand . il
doit pleuvoir, dans la journée, tandis
que le Joncus sibiricus n'épanouit
les siennes, que, quand le temps, est
brumeux et ratmosplière chargée de
nuages, , . ,
BUÊTEOROGNOSIE , s. f . , mfit^^
rof^nasiaX\/^txità^% , météore , ^vô^fK »
connaissance J. Synonyme peu usité
de^né^éorologie. , .
jnfXJÉOUQLiTE. ffqy^ kk^OLirt.
JjliÉTÉOROLOGIE , s, (. , me{epT
rologia; fiarcàJioo^^oyta ; ff^itlerungs^
fehrCf fFetterkw^aê (aU.) ( [Mi^Afoç^
n^étéore , ll^ypt; # discours). Partie de
la physique générale qui traite de
' l'histoire d^s m^orieSf
MÉTÉOROLOGIQUE 9 adj. ^ me-
ieorologicus ;' ^rto^poXoytxo; ;, qui a
lapport 4 la, météqrologie. Obserya-*
tioRs. météoro(ogigues,
MÉTJÉOROl^OMIE ^ s. f, , meteo^
rononua ( furf^oç , météore « vôpc ,
loi). Recherche des lois qui président
à la manifestation des météores.^
MÉTÉOROSCOPIE 9 é. f • , jneteo^
roscapia . ( ftsTtoipoç , météore , oxo-
irttt 9 coBsidéfer }• Sjfjonjnff inusité
de météorologie.
MÉTR
MÉTriONICÉES^ ad]« et s* f. pL ^
^elhoniceœ* Nom doi^né .par Keî—
chenbachà un groupe de )â famill^
des Liliacées ^ qui a pour type le
gelure Jf^/Aoofca/. »
^ MÉTIS 9 adj. et^s. m. Êtreengeoe
4ré. par deux êtres d'e^P^^ diffe*;
rente. On n'employé gnères ce j^
3u'èn.par1ant.des^animattx; à l'^ara
es j^lantês on se sert .du terme de-
kytfridbB. .. ,
M£;TIâiltGE ) , s. m. Ce mot sert 4
désigner l'action jde croiser uiie pce
avec une autre , pour améliora celle
qui 9r moins de. valeur. C'est ainsi
qu'on améliore les brebis indigènes
en leur donnant des béliers .esp^giaols,
Métisage est - synonyme de croise*
ment.
, MÉTRIORAMPHES » adj. et s. m^
l>U , MetrioramphiJuirpioi^^méiiù^
çre.^ f^f^7oc> b(ic). Kom donné pac
Ranzanià une famille de l'ordre diet
Paks^raïux y coiùprçnant.ce^^ de/cn^i
oiseau^ qui ont le bec médiocre , sous
le rapport de la grosseur et de la
longyeu^« .... .
\^ETRI0PE; «dject. » metrtqpus}
mUtelbe,iru£ (ail.) (fiitpioc ymédîocre|
TTovç ^ pied). iSe^dit , d'après lili^er ,
d'un oiseau qui a âe$ pattes medi.o-
cres, c!est-à-dirê dépassant la moitié
de la Iqngiveur du 4;orps. . .
' MÉTRIOPÎT&RE 9 adject.^ «me^rîb-
fteriu; mùteiflugiig (all>) (iut|moc,
médiocre , ttt^ov ,' aile). Epithète
donnée -par lUiger.aux oiseaux c|ui
ont des >ilcs médiocres y c'est-à-dire
it^ouvr^nt la ^ase (le la queue y quand
elles sont pliées.
MÈTRIOREYIVQIJE 9 adj», me/rûA
rlyrnchuj:; mittelschnabîig (ail.) (fil-
Tpio$y médiocre^ iu^o^ bec).,Sedîtj
d'après. Illiger, d'un oiseau qui a lé
bec médiocre ,x*est-à-dire ii peu près
aussi long que la tète.
MÉTRiUREy adj. , jnétriurus^ y
miudschw.àjuUg (ail.) (jAtTj)to( ^ mé-
diocre I ovpà; queue). Epithèle don«^
MICR
née par Illiger aux oiseaux qui ont
k qaeue médiocre , c'est-'à-dire aussi
longue que le tarse, .
BIÉTHOSOME9 ad)., melrçsoma^
Eus. (fitrpoy» mesure, «rà/tfi, corpé).
l^itfcète que Blainville doone à pla*
sieurs familles.de poissoDS, i:enfer-t
inant ceux^doot le cqrps a JesXormea
et les proportions ordiufiires.. • . -,
MEUGLEMEiyr , é. m. Synonyme
de ^13eugleme{{7. f^of* ce mot, .
MEULE ) s'. T. y sieplicmum; KrQUtè
(a}l«). Bourrelei ou anneau .granul($
qui entoure la bjBse du mer rai n ou de
la tige principale d^ bois des cerfs.
BII4lJ|.EiiENT ^ s. m. , fefimu chh
mors JUiàuen (alU); mewi^f (&Dgl*^
miagolainenio (it*). Cri ordinaire ou
chat,; , . •
liaGAGÉ ^ad],yTnicaceus;glimmer'
artig (ail.).; qui a l'apparenoe ou
Téclat du miçà' (paîUeftes micacées y^^
qui contiiënt des lamelles ou d«8 cris-»
taux de oiicâ disséoiinés (ex. Eupho^
tide micacé); qui est couv^j^t de pel*
Ikules ayant l'apparence du mica (ex*^
Agaricusmicaceus).
. VIGAC1QIJ& 9 adjectif micacicus.
Sous ee . nom Omalius désigne iUn
genre de roches pierreuses , eom pre-
nant celles dopt le luicafaitla base.
MICOméES, adj. et s. f. p}.,
JWîconîeiB, N(An donné par Candolle
& une tribu de la famîHe des Méla-
stomacées , qui a pour type le genre
MicoTua.
mCRAGANlniB^ adj., mic^tikïan-
ifius [ tttxpoc.» petit y ONOiyda , épine ) ;
qui a de petites épines* Bx« CapparU
micra^cantha.^ , ,
BUGHAI^TUE , adj. ^ micrdnth^t
(|itxpôc , petit y av9o( , fleur) ; qui a de
petites .(^urs. £x« Pharus micron^
ihusj Vlambago mîcrantha^ Onosma
micrçnfhum, . ^ '
. MlCBANTHÉESyadj. et s. f. pi.,
Micrântheœ, Nom donné par Âgardh
S une classe de plantes phanérocoty^
lédones incomplètes ^ comprenant'
MICR 91
celles qui ont de très-petites fleur^^
comme les Euphorbiacées » Slilagîj
nées, Bégoniacées, Pipéracées y IJrti-
céeis ,. Àjuea tacéès et G onifères^
.MIGaABJHBQpiÉ 9 adi,,.j7iicr^r
fhrodius (fiii^tpo; , petit , ^pd^^oy , |i^
culation } ; qui a d|B trè^petites.forti^
'cù(ations. Ex. C<nraillhamicràrihrQx
. . WGR(^is£ , s. ,v\iy microluulf
Iju^àçy petit I ^ot^y .base)» Von^
dionné par Candolle à on ifruit doi^
le. gynobase est très-petit et port^
ouatralog^s peu distr|içlfi^ i répçaue
de iâ uoraison ( ex». Labiées^^., Ç ^
^elui que Mirbel ajjypelle exos^le o«
poîfi3ço4txïe. ,\ , . ;
; BI|GB0GAI1?£9 9A\.ymicrocarpu^:
pxpoxapsrof ; kleùifràchtig (all.^ {^
jxpoç, p^tit^ nuftcôçy fruit) ; qui a df
petits fruits ( ex. A^phofielus micro^
corpus y Dorycnium microcarpos^
;4aonis mjcrocarpà f. Papav^ rnir
cfocarpun^y Macroçnemum n\icrç^
. carpoa)^ jSe dit aussi d*une mous^
qm a de petites urnes ( ex. Racorni'^
trium^ mmrocarpum)* •
BlIGAOGÉPHALË 9 adj., miçroee^
phalus; fus^oxtfaXoç (fuxpôc^ petit ^
Tttfiài y ,têtei. Se dit d'une liante qui
a les 'fleurs aisposéls en petits capÀ*
tûles (ei(. Serikia mUrocephtda ,
Er^ngfum n^icrocephàlum)y OA d'ui|
^mal qui a unip petijje téte.(exi
.Mo^Qdçn micro cçphiUus)»
MIGBOGÉPHAIiEày ac(j. et s. ni«
pi. y Mù^ocephalip Nom donné paiç
Cuvier,. Làtreille et Ëichwald à unç
tri^bii de, la famille des . Coléoptères
bracfaélytres } renfermant ceux de
ces insecte» qui ont la. tête enfonce
dans le corselet jusque près d^ yeuXt
., MIGROGÈRE., adj. , micvocem^
(fuxpoct petit/ xfpoc, corne )^ qui a
des antennes courtes. Ex.. Phrjrse
tnicroc$t€i*
lUGROGÉIlÉES y adj. et s. f. pl*^
fiicrocerata. Nom. donné ^r Robi^^
neâa«])esYoidy à une section de la
92 MICR
trîbu.desMyodaîres Galjptérées En-
tompbies, coibprenant ceux de ces
diptères qui ont des antennes courtes.
BUGAOCÉRES; adj. et s. m. pi.,
Microeera. Nom dominé par Blain*-
vîUe «\ une ^ectioa de la farmille des
'ïïéréîdes, comprenant ceux de ces
Chétopodes qui ont les tentacules
très-courts. ,
naCROCONE y ' adj. , microconus
(pixppc y petit f X0VOÇ, cône V;, dont la
surrace est cb^rg^ée de 'petites ëmi-
fiénces coniq^^èç. Ex« Monliciilaria
flHCfOCOHOS, , i
MICROGOSMOLOOœ , s. f. , mU
€r&cosmologia (/xexpoç, ^etit, xoVfto;,
inonde , \6yoi y discours }.. Quelques
auteurs ont' employé' ce. mot dans la
même acception que celui d'antbro-
pologie, poiir désigner L'histoire ou
la description du. corps Inimain.
- HBGROpONTE;,' adj., micradon
( fA»pQ< , petit ) _ ô^oûc 9 dent y. Se
dit d'une plante qui' a un calice' à
dents très--coûrte5 (ex. Rondeleiia
microdon)i pu d'un animal qui i^de •
petites denl9 (ex. Pristii microdôn).
MIGRO-ÉLECTROilÉXRE >s,m.,
micro^elecfroTneirum.- Nom • donné
par De Luc aux électromètreâî qui
servent II découvrir de faibles quan- '
titésd'électncîté. ^ '
MCRO-OALVANIQIIE: ; adj., tri-
éro^gahamcus» Bpithète donnée par
WoUaston k Un petit appareil de son
invention , jpropre à mettre en évi-^
dence la chaleur' <|ue développe la
chaîne galvanique placée dans des cir-
constances favorables.
AIICROCFLOSSES 9 adj. et S. m.
É., Microgio^si(iuTipo;y petit, 7>flSff(ra,
ngue^. Nom donné par La treille à
une tribu de la famille d^s Psittacins,
comprenant, ceux de çesf oiseaux qui
ont la lapgue petite et terminée pur
un gland corné.
MIGRCNiN ATHES 9 adj, et s. m.
plur. , Micrpgnathi ( fifxpoç , petit ,
TvaOoçy mâchoire). Nom donné par
MICR
Eichwald a une tribu de Tordre des
poissons osseux lophobranches^ com-
prenant ceux qui ont la mâchoire
très-petite et comme rudîmentaire,
à cause du développement considéra-
ble è^s os intermaxillaires. .
MIGROORJLPHIË , s. f. , microgror-
phia (fiixpoç, petH, 7piffi>f écrire).
Traité sur des objets que leur peti^
fesse ne permet de bien apercevoir
qu'avec le Recours du microscope.
MIGlVOLèPlS 9 Bdlr, micràhpus
Tpxpô; , petit , ^eVic , écaille ) ; qi|i a
de très-petites écailles ,.conKne celles
qui garnissent leK côtes delabo^uîlle
du Spou'dj'lUs Tfiicrolcpas.
' MIGROLÉPIDOrrE , adj., microie-
pidoCui (^ixûô;, petit , >£?»;, écaille).
Se jdil d'un reptile (ex. Çordyhu
microUpidotus)^ ou d'un poisson (ex.
Lahrus microtepidoliis y Trigla mi^
croiépîdota ) qui a de- très-petites
écailles sur le^orps.
MlCRÔiméLnE: , s. f. Imœromelia
( fxixpo; , petit , ftcXo; , membrej. Nom
donné par' M^lacafncà une classe de
monstres, qui sont caractérisés par la
petitesse eiccessi've de quelque mem-
bre. •' .■'■*■• ' ' ■ ' . ^
MlGROMÉRE i adj., imerofnérus ^
ptxpofrtpi; {f*ixpoç , petit , pipbç , par-
tie); qui est grêle- dans toutes les
parties de son corps, ^x. Phorinia
micromerai-
" »IIGR01M|É11l£ ,adj„ micronutrus
f|iixpoç, petit^ pirrpétt, mesurer). Epi-
thète donnée par G. Allman aux
plantes dont lé périgone externe est
entier^ ou à deux ou 'trois divisions
seulement. *
MIGKOlMIrzmES , adj. et s. f. pi.,
Mîcromj'zidei (pxpô;, petit, fAuta,
mouche). Nom donné par Fallen à
une famille de Diptères, qui tous
sont très-petits.
MICRONÊME ^ adj. , mîc'ronemris
(pitxpôc., petit, vS}^, fil); qui a des
tentacules (extrêmement cdurls» Esc,
Callirhoe micronemû*
MICR
MCROPÉTALE, adj. , inicrope'
talus (niY^Qç, petit, ircraXov, pétale);
qui a nés pétales très-courts outrès-
petits. Ex. Dianthus micropetalus',
Potenliila micropetala^ Combrelum
micropeudum.
MIGROrHTHÀLMB^ adjèct., m/-
crophthalmus f microps y-ifitxpo'f/tpiaTOc
(faxpôç, petit, ô^a>uo(, œil); qui a
de petits yeux (ex. Phjrseter /tî*-
crops). Se dit aussi d'un polypier qui.
a de très-petites étoiles (ex. Astréa
mierophthalma),
BaCROPHtillRES , adj. et s. m.
pl.y Microphthwa (ficxpâc, petit, ^ôicp,
pou). -Nom donné par Latreille,
Goldfuss, flichw&ld, Ficinu» et Ca<-
rus à une fa.millç. d'insectes aptères , -
ou d'Arachnides trachéennes , com-
prenant de très-petites espèces ^ qut
vivent en.jpantsites sur d'autres ani-
maux.
' BIIGIIOPHYLLE , àdject»,. micra^
phyllus ; fAixpô<pvXXoç ; 'kleinblàUrig
(ail.) (funpoç , petit , ^u^^ov | f étrille )•
Se dit d'une plante.^qui 4 de pçiltcs
feiiilles . (ex.* Lotus microphyUus\
Leighùz.microphylla y ÈeUchrjsun^
micropT^llum)'^^ d'un mammifère
cbéiroptère'qnt .a. le nez garni d'unie
trè^petite feuille (ex. Bhinolophus
micraphyllà) , d'une - coquille dont
les tours de spir^ sont chargés de'
petits bourrelets ( ex. Murex micro^
phyllus), , '
niICliOPODES y ad}, et s.' m. pi. ,
Mieropoda (ptexpoç , petit, ttoûç , pied).
Nom donné par ûray à un ordre de
la classe des Gonchophores , compre-^
naa tune partie 4es Conchifères di-
myaires ■ lamellipèdes^ de Lamarc^L y
ceux qui ont le pied petit. .
mCROPOIlS 9 adj. f microporus
(fuxpj; , pclît ^ fr^poc , pore ) ; qui a
de \rès-petits " pores.. Ex. ,Ceriopora
micropora,
BflGIiOPTâlŒ , adj. , mkropterus
( puxpo; , petit , Ttripov , aile ) ; qui s^
des ailcs' courtes , tomme le Ps'uia^
MIÇR 95
cm mtcropterus , ou comme la gousse
du Machœrium micropterum,
telCnOPTÉRYGIEN» , adj. et s. m.
pi. , Micropterjrgia (ptwpoc , petit ,
TrripvÇ , nageoire ). Nom donné par
Latreille à un ordre de la classe des'
Ptéropode3 , ^comprenailt ceux qui
ont de petites nageoires.
AUGROPYLC, s. m., micrùi/rla;
foramén ,, Greiv ; foramen gernuna^
tionis y Tittmann; Keimloch (ail.)
(puxpoç , peti^ , TTu^Jî, porte). Turpin
Appelle ainsi une petite ouverture si-
tuée .près du hile de la graine , tou^
. jours dirigée du côté qui regarde le
stigmate , aboutissant à la radicule de
l'embryon , et servant , selon lui ,
d'introducteur aux \{ii$seaux*qui, deâ
stigmates , appgrtent à Ferobryon en-
core invisible le principe fécondant
propre à déterminer' sa sépartation
de la pffmte- inère. Pas plus que les
vaisseaux dont il s'agît, le-micropyle
n'est- admis par tous les botanistes.
Ce n'est ,, d'après Raspail , que l'in-
dice de 1 insertion de la radicale de
l'embryoi^.
MIGAOIUJIfPHC^ adj. , 'ntiVrora/r^-
phus. (^xpoç , petite* f^foc 9 bec)>'
qui a un bec où rostre pourt. Ex. Pa^
lœmon microramp'hos.
MIGKORHYNQUES^y adj. et s. m.
pi. , Microrlijrnchi ( pitxpo; , petit ,
P'^yyj^f bec). Nom donné. par filain»
ville à une séetion dé la famille de»
Echassiers takydramcs , comprepant
ceux qui ont le bec petit.
MICROATttOAHYNQlXS^ adj. et
s. m-. pl.> MiàrorUiorhynchî (iti7(piiy
petit y opOoç , droit > p^^x^^ bec).
Nom donné. par J.-Ai Ritgen à Une
• famille de l'ordre des Svlvaîns ancis-
tropodes'y .çompcénûnF^ux de ,ces
oiseaux qui ont le bec drait et mince.
WGROSGOPiQUESyadj.ets. m. pi.,
■ Mîcrosvopicà» Nom do'pné'pat G. de
* Haan à une famille de Céphalopodes
sans siphon, comprenant ceux qu'on
ne peut bien observer qu^avfC le se-^
«1^ iMICR
cours du microscope , à cause cle leur
petitesse ; par Bory , à une classe du
règne Psychodiaîre , comprenant des
'animaux invisibles h Tœil nud et
dont un grossissement considérable
peut seul révéler les formes.
' BlICltOSOMATlE y s. f. , microsor
màtià (pLwpô;, petit, ffwpa ,' corps ).
Kom donné par Brcschet à un genre
de dévSntîon^ organiques, qui eit ca-
ractérisé parla petitesse du corps.
MlÇROiSOIltES, adj. et s. in. pi.,
Mtcrosomaia, Nojn doUné par Gold-
fuss^ Ficinus et Carus à une famîUe
3e Perdre des Coléoplèrei, rcnfer-
maat ceux de ces insectes qi^sont de
très-pelîlé taille. ', ■ \.
' MICRO^OIIIIE , 8. f. , mifirosorhia.
Notn donné par 'Malacarne à une
dàsse de monstres, ayant * pour ca«
ractèrc la peti,lesso de tout le corps . '
HnCROSOTER^s. m., miercJotcr
(^txpoç', petit f,trt>irYip , conservateur).
Mûiten' appelle ainsi un instrument
ié son Invention servant à clioîsîr
liâgrmi une foule de petits êtres le seul
qu'on veuille conserver et mettre à
part , afin de pouvoir observer au
ttiicroscopQ sans difUcutté les claûge-
mens qu il subit par les progrès de
l'âge." \ • \ * ' '
BUCltQÇPEItlIfÊ^adj.;, mîcrosper-
mus (uîxpoc , petit , joizipiM , graine ).;
qui a de très-petites graines. Ex. Tri»
cHochtoa mîçrosperma , ISasfartmrti
tnicrospermum,
IKtGltOSPOhE'^ adj., microsporus
{ ftixpô^*, petit , ffîrop« , graine ). ; qui
p. de petites graines. Ex. Nœmaspora
microspora, . . ,
MICROSTACriYÉ, ad}. , micror,
Uachyus ; piizpo^Tap^vç j kieinilhrig
(ail.) (|xixpô;,^etit, (rrâ;^ç , épi); qui
^ les ^eursfpisposéés en petits épis.
Ex. Coccoloha microstflchjra.
MICRO^TÉIIIONE , adj., microsle'
mon'(pir/poç, petit, fffîjuwv, clamine);
qui a de petites étaiiilnes. Ex. -ITi^-*
patoriUmmCcrostemon. '
MiDt
mCKOSTOME» adj. ^ micrasSo^
mus; {Atypo^rofAoç l^pLixp^c , petit , (7tô^,
boucbé). Se dit d'un animal qui a une
petite bouche ( ex. Pristipomus mi"
àrostomus^ Disioina- micros tomum y;
d*une coquille univalre dont Tou*
verture est petite ( ex; Ifelix mi^
crostbma ) ; aun mollusque tunîcîer
qui a les ouvertures de son man-
teau très-petites ( ex. Saipa m£-
crostoma) ; d*une mousse dootVou-
verlure de Turue est petite et res-
serrée'^.ex* Gjrninostomum microsto^
mum).'
' . nOCROâTOMES , adj. efs* m* pi.,
Microstoniata, Nom donné par Gold!,-
fusa, Ficinus et Carus à i^ne îamtUe de
Poissons zcugoptérygtens , compre-
nant ceux de ces aniinaux qui ont une
petite boucbe. •' ^
MIÇROtHÊLE 9 adjs , microthelus
. ( /Aixpo; , petit ] Brikh , mamelon ); qui
a le corps couVértdc petits mamelons.
jEx. Eunicea mîcrotneia.
MICROZOatRES y adj. et s. m. pi.,
. Micfozoaria ( fAtxoo; ,^ petit , («mv ,
animal ). Ëlain ville désigne sous ce
nom une classe comprjeuant âes ani-
itiaux mfinement petits, qu'il n'admet
' que dVne manière provisoire , la re-
gardant comme un assebblagç d'êtres
^ès-différens quant au type et aux
formes , d'Entomo^tracés ; d'A9cari-
. diens , de Plaaorîés et peut-.èire
même de germes , d'animaux zoO-
phytaires.
. ' MICROZpFivÉ'; adj. , microzonains
(jÂiapô;, petit, Çwvi , ccrintore) ; qui
offre, une ione étroite. Ex. Murex
microzonias. .
MICRURE^^dj^ 9 micriirus (fti-
3ipo; , peirt , dùpà , queue ) ; qui a une
queue courte. Ex. t^us micfuros,
mpASIÉIVS,^ adj. et s. m. pi., Mi-
dasiL iSom' ^o6né par Wiedemànn à
une famille de Tordre des insectes
' diptères , qui a pour type le genre
Midas, ' ' .
' MIDI 9 s*. . m, I meridies, hora m«-
Mitî
ridiana , diei médium, ; jitofijjiJ^ia ;
Mtnag (ail.) \mid'daj (angl.)j rhez-
zodî (it. ]. Milieu (lu jour, moment
ôh le Aolcil passe au méridien supé-
rieur d'un lieu. Mîdi (aiijtralisregb;
Siiden (ail.) ; soùlh (angl.) eal aussi .
là Végion du ciel comprise,' dans notre
&émisphcre , entre l'orient et l'occî-
Aent, à droite de Ti^bservàleuri'egar-
aaritrorient. *' • '
MEL , s« m. , met; util ; ffonig^
<air.); honcjr(ùn^l) ; me/c (it.). Ma-
tière sucrée que plusieurs insectes by-
m^noptères, les atreilles principale-
Aient , préparent en élaborant dans
leur estonràç les sucs qu'ils pompent
inrles fleurs des végétaux.
BiIELLË 9 adj. , meîUnus y qui a
la toulelLi.r jaune^u mieL Ex. ^a-
tinike mieUée. .
-. MIELLEUK, adj. , mtllkus ; fic^
liTwÇiîç; honigsûss (,all. ); horded
£ng'-) •» 9"» ^ Ift «areur siicrée et la
nfHstancê du miel. ...
ftnÇRATlOW. f^O^eZ.EMIGRATIOK/
ÉftGBATOIQE. ^o^c«". EMiORii:NT.
HILIAG£E$> adj. efs^f. pluH ,
Mitiacect» Nom donné par Link à une
trfbu de la faniHle des Graminées ,
qui a pour 1 jpe 1« genre Miiium.
- MïlîïAtnB 9 ad].', viiliûris ; A(V-'
sekornMTtig fyX\,)x Se dit , eii miné-
ralo|[ie ,.(ks erains d'utie roche gfe-^
nûe y quand lU ont la grosseur d'un
grain de chèoevis ou de millet ,* et
en zoologie y 'd'un animai qui.est ex-
trêmement petit ( ex« Noctiluca mi'»
Uaris). Leï botanistes appellent âr/an-.
des miliaires de -très-petits corps qui|
lorsqu'on 'examine à contre-jour l'é-
pldernie dcfaché d'une plante , pa-
raissent sous la forme d^1iresron.des
oue1li))tiqiieS) ajant ^ leur centre une
ligne obscure ou transparente , que
beaucoup ,d*ol3Scrvateurs ont pris^
pour un pore ,* mais qui u'est^peut-
être. que le sommet couché d'un poil
trcs-ôourt, '.
fllILIEU^ S, m. f. médium. Nom
MI^. 95
4onné d'une manière générale, à tout
corps qui en environne d'aulrçs*,' ou
qiii leur livre passage. Se dit princi-
palement de ceux dans lesquçis pé-^
nètirc la lumière. ' * . ' '
* MlLLEFElJILLÈ9adj.,mi7/€/'oûW,-
mUlefoliatus } qui a les feuilles ex-
trêmement découpées. Ex. Sj-sim^
brium miltefolium , Rdniincûlus mît»
hfoUaius , Sisymbrlum hirriophrl"
luni. , . v' . r ^. .
' mLLNtEVB,^ qdj. , mille florus
( millê\ mille ^* flos , fleur )' ; qui est
garni de àeùVs très-nomfireusés. Ex.
Cocculus millefloriis ^ Çremanîuhi
mille florum: .' '
MUiLSPtEDS, adj. et s. m. pi, ,
Mitlepedes. Itohi donné par Dunié-
ni k une Camille 4e Tordré-des insec-
tes aptbrés , comprenant ceux de ces.
animaux qui ont des paîres de pattes
i presque tous les -anneaux de^ )eur
corps. » ^ * ' ' ' .
' MILLÉPONCTUâ, adject.^ mille^
punciatusj qui est couvert d*une mul-
titude de points. Et. Naticà fntUe"^
punctaki.
MÇLLEPOiBé , adj. , mllleporus..
Qui a des milliers de pores. I>e BrOr»
ckrcerusmUUporus alèscljtres char-
gées de très- petits points.-
IIPLLÉPOR^ES, adt. et s. f. pi. ,
MûlcporeièS^oiti i«>U9 lequelLamou-
roux désigne un ordfe de' la section
àes Polypiers pierreux foraminés ,
qui a pour type le geuite Miïîeporeu
MILLEPORÉS,. adj. pt s. m. pi. ,
Millepora, Nom donné par Blainville
à une famille de la classe des t^ôly-
piaires>, comprenant ceu^ de ces êtn^s
4ôn4 les polypiers .Sont . creusés de
troUs infinimeht nombreux.
MLLéY^ORîrES , adj. et s. m. pi.,
Mîlicporita, Nom donné pat Latreîlle
à une tri bu de la famille des Cépha-
lopodes polythalanies ,. comprenant
ceux dc^nt la coquille est plutôt po-
reuse que cellUlcnse à l'intërîeUf.
JtULLÉRIÉ'ES • adj. et s. f. pi. .
96
MINÉ
l
Millerieœ» Nom donné par Cassin! à
une section de la tribu des Hclîan.-
thées , par Lessîng à une section de
la sous-tribu des Asléroïdées mélam*
podiées ^ ajanjt pour type le genre
Milleria, . .
MILVmS,adj..et s. ta. pi., MiU
ffina. Nom. donné par Vigors à une
tribu de la famîHe des Falconidés ,
qui a pour typé le eenre Miii^iis.
nmiOSÉËSv adject. et s. f.' pi; ,
Mimosea. Nom donnjé p$r R. Brown ,
Ebermaier , CandoUe et Kùnlh à une
tribu de la famille des Légumineuses ,
qui a pour type. )e genre Mimosa,^ .
lilNK, s. f.jt minera) Gru^c (ail.);
mniera (it. )\ Ce mot a trois accep-
tions différentes. On le prend quel-»
quefoîs commp synonyme de minerai
(voyez ce mot). Il sert aussi à dést«
ner le gîte des minerais dans le séiq:
e la terre ^ et les esicavalions ^ue
les hommes (ont pour aller enlever
les minerais de leur gîte. Enûn on
l'employé assez, fréqueihmeot pour
désigner un minéral qui renferme
une substance métallique autopside.
Les caprices de* l'usage le font encore
appliquera dViutres désignations spé*
ciales , à l'égard desquelles ricq &e
justifie l'emploi qu'on en fait.
MINEIUI, s. m., £rz (ail.).. On
donne ce no0i en minéralogie à toute
substance qui renferme un métal
autopside ; en technologie « aux seules
jBubstanees dont on peut retirer, avec
profit la matière précieuse qu'elles^
renferment.
miNERAI^y adj. et s., m. ^ mine^^
raie . Oo appelle minéraux des corps
qui, placés à la surface, ou dans le
sein de la terre, sont dépourvus d'or-*
ganisation, et n'offrent que des assem-
Blâges de molécules similaires, liées
entr'elles par' la . force de l'affinité.
Les eaux minérales sont pelles dans ,
lesquelles des principes étrangers
quelconques^ et même une chaleur
au de^us de la température moyenjae^
MINE
se manifestent aux sens d'une ma*
nière qui n'est point équivoque. Bory
définit le rèsne minéral^ assemblage
de. molécules^ d'un^ -forme détennî<«
née , ou du moins aisément percepti-
bles à la plupart de nos sens, soit
qu'on les rencontre naturellement
agglomérées en ma^s homogènes
ou mélangées, soit 'qu'on les retrouve
éparses ou déguisées dans le restç
de la nature et servant de base aur
corps organisés. • - ^
Mnv^ALISifiLE^ ' adj. , vererz-
bar Call. ). Cette épithéte , dont ou
fait rarement usUgc^. est donnée k
des corps en quelque sorte passifs qui,
Sonr se réunie entr'/eux^ ont besoin
e l'action médiate d'autres corps.
MINÉiUUSATEUR , adj. et A. m. ,
vererzend (àll.). Se dit, dans une
combinaison , de celui des compyOBans
qui fait plus pailtcnlië^ement la fooc»
tion de principe chimique coQstijtuant
(raûtre se bornant à recevoir Ifi forme
ou la nature chimique.) , en d'autres
termes , qui imprime au second,
jouapt le rôle passif de base , des ca-
ractères déterminés, tant physiques
que chimiques.
;^MINéRALISATION , s. f, Kerer^
zang ( idl.). Acte par lequel s'effec-
.tue la coiùbinaisoli de deux corps
qui jouent le rôle , l'un deminérali-
sa^leur , l'autre de minéralisable.
MiXÉnALISÉ , adj, , vererzt (ail.).
Se dit d'un corps qui est combiné
avec* une minéraUsate'ur , par exemple
Je (ér avec le soufre.
MEvélLiLOGIE , s. f., . mineraio^
gia ; Erzkunde (ail.). Partie de l'his-
toire naturelle qui , ayant pour but
de connaître les combinaisons non
organiques xîes élémens, telles qu'on
les trouve .produites par la nature sur
le globe, considère en çùx les carac-
tères par k^squels ils frappent nos
sens, leur (Composition chimique, les
circons^Dces de leur ^cément ^ et
MIRO
le rôle qn'ih joueot dans la coQStitd-
tîon de la terre. '
MINÉIULOGrOUE, adj. , minera^
logicus} qui a rapport à la minéra-
logie.
MINÉRAIiOGISTE , 8. m. Nalura^
liste qui s'occnpe spécialement de
^histoire des minéraufx.
MINÉnOGRAPHIE , s. f. , minero*
graphia. Sjponj me inusité de miné*
ralogie. P.-A. Fostins a publié un
ouvrage sous ce titre , en i643.
BilNJEUR , adj. et s. m. On donne
cette épitbète aux insectes qui creu-
sent, soit Tinténenr des végétaux
ligneax. et herbacés , soit la terre «
pour sy mettre à Tabrî , et souvent
pour y déposer Icfis progéniture.
MIIVUARTIÉE8, adject. et s. fém.
pi., Minuartieœ* Nom donné par Can*
dolle à une tribu de la famille des
Paronychiéesi qui a pour type le genre
Minuaria,
Mli^UIT , s. m. y média nox ; pi«ni
vvÇ ; Mitternacht (ail. ) ; midnight
( angl. ) ; mezza notte ( it« )• Époque
du jour à laquelle le Soleil passe
par le méridien inférieur de cha-
que lieu de la terre^
MINUriFLOREy^dj., mlnutîflà^
rus ^ minutas , petit , flos , (l^or ) ;
qui a de petites fleurs. Ex. Rhamnus
mimuijlorus , f^ilfa minutijlora ,
Dilepjrrum minutiftorum.
MUIAGE, s. m. , /oom//rg(angl.).
Pbénoùiène d'optique qui consiste en
ce que 9 dans certaines circonstances ,
les objets lointains, très- rapprochés
de l'horizon , paraissent doubles ,
l'une des images élnnt droite comme
à IWdinaire , et l'autre dans une po-
sition renversée. Ce phénomène a
lieu tant sur mer que sur terre, et
la théorie fort simple en a été décou-
verte par Monge.
MIROIR , s. m. , spéculum; Spie^
gel (ail.). On nomme ainsi une mar-
que colorée et brillnnle que forment
les bords antérieurs des plumes tcc-
ir.
MITR 07
trSoes de raile, quand ils sont de cou-
leur différente^ comme dans le ca-
nard*
HROITANT , adj, , We&(aH-).
Se dit d'une surface qui a rémtdVia
miroir» .
MIROITEMENT, s. m. Éclat que
eertaines surfaces polies jettent en
réfléchissant la lumière*
MISGIBILITÉ^ s. f., Mischbar^
ieit (ail.). Facaitè qu'a un corps de
se mêler avec un autie. On n eni-«
ploie guèrcs ce terme qu'en parlant
de fluides.
msciBLE, adj. , mûcAAor (alU) ;
' qui peut se méleravec autre chose.
MIROBOLANÉES, adj. et s. f*
Îl., Miroboianeœ, Nom donné par
ussieu à une famille de plantes, qni a
pour type le genre Mirobalanus , et
que R. firown appelle Gombrétacées»
MIT^OSATES, adject. et s. m. pi.,
Mitosam. Nom dtfnné par Fabricins
a une classe d'insectes » comprenant
ceux qui ont les mâchoirea cornées ,
croiiiées, sans palpes^ et correspondant
aux Myriapodes.
MrrRAL, adj.,. mitralis (mitra^
nuire ) ; qui a la forme d'une mître»
MITR£ , s. f., miZ/v; ATâlzeCalL).
Nées d'E^enheclc appelle ainsi le
chapeau des champignons , quand il
est bas, épais, arrondi et plissé,
comme dans les HeWella et les Mor^
chella,
MITRE, adj., mitratus (miira^
mitre ) ; qui |M>rte une mttre. Le £a-
siliscus mitratus a la léte surmontée
de lignes saillantes qui, par leur
réunion, ptroduiscntl'apparence d'une
sorte de papuçhon.
MITRES , adj. et s. m. pi. , If/-
trati. Nom donné par Pries à une
tribu de l'ordre des Hjménomycètes
elvellacés^ comprepant ceux qui ont
un réccptahle piléiforme.
MITRIFOnME,adj., miirœfhrmis;
jHÛizenfbrmig (a!l.) {mitra, mitre,
forma , forme ) ; qw a la forme d'une
7
gd MKT
itfttre , cTctt-à-dire d'ua cAne nu petf
v«olru , conmela bmlle de VjélQpeea»
rus agrestis , la <7oi^ des Grimmia y
la coquille du JfiA^a episcopalh,
4 flillMfllilMd, «dj. et 8. m. pi. ^
3/itruUni. Nom donné par Pries à une
tri^ de Fordre des Hyménomycètes
«laviforniflis y qui a pour type le genno
Mitruia,
- iO&TB^ adjeot. et s* m. , mùetus;
ifermâckt (ail.); mâfed {siu^i.) ;
mùto ( it. ). Se dit , eo général , d'un
^eorps qui est CMdposé de plusieurs
substances de natui^e différenie , et j
dans ce sens , il est paifaitement sy- ^
Bohyine de cowtfosi^ mais fort peu '
usité. On donne 4'épitbéte de mixte ,
en minéralogie , à des cristaux qui
résultent d'une seu4e loi mixte de
décreissement (ex. ChaUx carbona^
tée mixte); en hofimique, aux bou"
tons qui produisent à la fois^s feuil-
les et des flepra (Ac. Srringa).
MffTIBINAIRE , ndj., mixtibina-
pis ( mixtus , mixte , binarius , dou-
kle). Nom donné y dans la nomen-
clature mioéralogiqne de Hany , à
un cristal provenant de deux décrois-
semens, l-'un mixte, l'antre par deux
rangées. Ex. ClûHix earbonatée mix"
tibinaire.-
MRffBISONITiURÈ , adj. , mûr-
tibisunitarîus (mixtus , mixte , bis ,
deux , anilas, unité). Épithète don-
née , dans la nomenclature minéra-
logique de Efaiiy , à des cristaux qui
^nt produits eu vertu de trois dé-
crotisemens , Fun' linixte, Ibs deux
mitres chacun f)ar une rangée. £x.
Chaux earbonatée mixtibisunitaire.
MtXTILÏGNE , adj. Se dit, en mi-
liéralogie-, d'un cristal dont , parmi
les-' faces qui le terminent^ les. unes
sont planes et leè autres ont pris de
la convexité.' E&: Chaux sulfatée
mixtiligneé
MIXTRVERllS , adj. , mixtineruis ;
gemiscittnervig ( ali. ) ( mixtus ,
mixte y ner^us \ n^rf ). Épithète don«
MOBt
B^e moLX /euilles dont les nervures
naissent à la fois de la base et des
parties latérales ' de la nervure mé-
diane. £x. beaucoup de Rhamnusm
MIXTITËRNAIRE , adj. , mixti-
ternaris ( mixtus , mixte , teniariusf
de trois )'. Se 'dit , en minéralogie ,
d'une variété qui résulte de. dei^
déeroîssemens , l'un mixte , l'autre
simple y par trois rangées. -Ex. Chaux
earbonaût mixiiternairs.
UtarmnssrtàJBOE , ad j . , mixti-
trâimtaris. ( mixtus , mixte , très ,
trois, unitas y unité). Se dit , en
minéralogie , d'une variété qui ré-
sulte de quatre décrôissemens , l'un
mixte ^ et chacun des trois autres par
une rangée. EMtm Pjrroxène mixti^
triunitaire,
MIXTIDNIBINAIRE , adj. , nUxti-
unibinarius ( mixtus , mixte , unus ,
un , binarius y double). Se dit , en mi-
néralogie , d'une variété produite par
trois déeroîssemens , l'un mixte , le
second par une rangée , et le dernier
par deux rangées. Ex. Baryte sidfà'
tée mixtiunèbinaire.
MNÉMÉIDÉEd, adj. et s. f. pL ,
Mnemeideœ, I^pi donné par F.
Eschenholtz à une famille^ d'Acalè-
phes , qui a pour type le genre
Mnemia,
• VIVESTOTHÉLIÈ^ adj. , mnesto^
theleœus ( itvntmvvi « se marier , OafXj ,
mamelon^. Épithète donnée par G.
Âllman aux plantes qui ont dans une
même fleur un ovaire accompagné
d'im organe mâle.
MNIOIDÉES, adject. et s. f. pi. ,
Mnioidei. Nom donné par Bridel à
une famtUle de Mousses , qui a pour
typ^ le genre Mnium.
UNIOPSIDÉES , adj. et s. f. pi. ,
Mniopsidece, Nom donné par Agardh
à une famille de plantes , qui a pour
type le genre Mniop^is,
MOBILE 9 adj. , mobills; CTiptxsrroi ;
b&weglich (ail.) ; moi^eable (angl.).
Se dit d'tine couleur qui varie arec
MOIS
Taspect des corps colora ; d'une an-
ikère qui , fixée par uu seul point ,
faisant office de charnière^ peut se
Biouvoir en deux sens opposé» ( ex.
Lilium ) ; de Vannecat des champî-*
S nous, quand y n'adhérant pas au pied
u stipe 9 il peut en parcourir la' lon-
gueur , comme ferait une Jbague ( ex*
jégaricus procerus).
liaai|.IOaBlfS , adj., mobOtcar^
mû ( hiobUis , mphile» cérmi^ corne-);
^i a une oorne mobile , comme Ip
mâle du Gtotpupes inotiliconUs en
porte une longue sur la télé.
MiDWUTE;, subst. f , molniiiaj;
Bew€gliclikeii(B\L)\ mobiUtjr(9iagL).
Faculté qu'a un corps de pouvoir éUe
transpocté dW lieu dans^un aulre.
IfWEIUVp , adject. Sous ce.npm
Ofpaljps éiajidit un ordre de terrains»
eQn4>renaot ceu;^ qui 40Qt cafactérir
ség p^r la présence des^monumens de
rindustrie luimaine»
JtyOpiQMnE , adj. , modiàbrû
in^idiol^ j nojiau) ; qui a lu formo
4'un moyeu de i»uç. £x* Cjrpricardùi
modiolaris.
MQDIOLIFQRME , adj, , modioli-
Jormiê ( modiolus » mojeà. , forjna ,
ferme ) ; qui a la forme d'un, mojeù
de roue.
MOELLl^^ S, f. medulla; yMÙoçf
3far^ (ail.) ; marrow (anglOj rni"
dolla (ît.). Nom donné au tissu cel-
lol&ire qui est renfermé dans un ca-
nal cylindrique j au centre de la tige
des plantes dicotylédones , et par abus
à la substance nîoUoet parencbyma-
tense qui occupe lé centre de celle des
monocotylédones.
llO£l4.EIK,ftdj., mo/fi/;f£uiXM9$;
markfy" (ail.}. Se dit des parties qui sont
douces au toucher, comme Xt^femUes^
dn f^erbiueum Tkapsus j le duvet c|je
«iAlSy s. m., mensis ; fuiif ; Mo^
ROI (ail.) : motah (angl.) ; iiie>#(ît.).
Période de temps, qui embrasse la
domièpia' panù de l'aopée. Cette
MOLE ^
période a été fournie par k x^ola-
•tion synodique de la Lune , dimt 1^
quart a donné la semaine. Ldrs'quo
les progrâs des obscevaiiont aelimio*-
miques eurent amené l'usage de l'an-
née solaire , l'habitude fit conserve»
celle de la partager en douze parties,
quoique cette division duod^inude
n'appartienne point essentiellement à
son oaract^e, qu'elle paisse aisément
être templaeée par un tout aufi»
mode conventionnel de numératioa ^
et qu'elle l'ait réellement été chez les
anciens Romains, qui avaient une
année de dix mois , et chez les Hesi-*
cains , qui en avaiei|t'adepté une d^
dix^huitmoîs. .
MflWIfiftMMBS^ s. LyL.Mueares.
Nom donné pariiei^quisà ^ groupe
de la famille des Champignons Deiw
matocarpiens, qui a pour type le georn
Mttonr- '
IKMLAIUB 9 ad}, et s. f. ,
triiorius ( mola , meule ). Les
ralogistes a'ppellent Quart agate mo»
bure une- variété qui sert à faire des
meules de moulin. Les dents, malais
tes y au nombffie de vingt che«
l'homme, sont celles qu'occupent le
fond de la bouche. iCirby ^^me
ainsi les dents des maiidibuies ëe eer^
tains insectes herbivores , qni sont
terminées par une surbee plaile et
inégale.
MOLâBlFOmn, ad^.fmofartU
Jermis ( moUtris , molaire , forma ,
forme). Un diampignon {Sùtotrema
molarifbrme ) est appelé aioai , parce
que sa surface est garnie de dents fas-
oieulées et soudées ensemble , qui
ressemblent à des molaires , avec leurs
tubercules.
ifOLÉGVLAlBS , adj. , moleeu-^
loris ; mohcelare (it.) ; qui a rapport
aux molécules. -On donne cette épi—
thèle'nux £ic/io)u mutuelles des par-^
ties constituantes ou molécules des
corps, qur, bien que séparées par.jes
inlcrvs^^frplus ou moins gtandS| agisi^
• ,
$f^t sans cesse les une» sur les ault^ed^
pour se maioteair dans leors positions-
lespectives , s'attirer , se repousser ,
oit enfin se communiquer les effofta
ot les pressions qu'elles supportent.
V attraction moléculaire est là- force ,
qu'on suppose inhérente aux molé--
colcs de la matière , qui ne s'exerce
qu'à des distances inappréciaUes ou
au point de contact , et qui les fait
tMiare à se coml>iner les unes avec
les autres.
. MOIiÉCIlItE f snbst. f. , molecttla^
massula ; Theilchen , Massentheîl
(att.) ; molecùla (it.). Petite partie on
parcelle d'un corps.
MMiBNDniîAGÉ , adj. ^ molenéU^
naris, moUndinaceus ; wvndmûhUns"
Jl&gelartig (ail.) (mola ^ meule de
moulin). Épitkète donnée par Will**
doaoïr aux graines des OmbeUifères ,
lorsqu'elles sont garnies d'un grand
niMnbre d'ailosy ce qui les a fait compa-
rer par lui aux ailes d'un moulin à vent.
, mmJSEA 9 suUt. m. pi. , Molgai
(fâoXysct salamandre). Nom donné par
J««A. Ritgen à un ordre de la classe
des Aqytibsj comprenant les Sau-
riens et Batraciens des autres^ auteurs.
MOM.AtWKS, adj. et sv m. pi. ,
Moltim Nom donné par Lamarok à
«n ordre de la classe des Radiaires ;
comprenant ceux de ces animaux qui
ont le corps gélatineux , mou et trans-
parent ; et à un ordre de celle des
Ver» , auquel il rapporte ceux qui
ont le corps nu et de consistance
molle , sans raideur apparente.
MÔIXIPENNES, adj. et s. m. pi. ,
f£ollipenH0S (mailis, mou , penna ,
aile ) • Nom dooné par Duméril à une
famille de l'ordre des Coléoptères ^
cmnprenant ceux de ces insectes qui
ont les éljtres molles. Y, ArALYTaiss.
llOIX||]SClJLE,*B(]j. , molUuscw
lus; qui est un ped mou ,• comme le
août en dessous les feuiUes de Vlnga
mopiusculàl^ è cause de la pubeâccnce
qui les garnit
• -
I..- -
MOLY
HÔLLCOINÉES , adj. et s. f. pL ;
Molluginea. Nom donné par Bartiing
à une tribu de la famille des Paro-
njchiéef , qui a pour type le genre
MàUugo.
MOLLUSGARTIGULÉS 9 adj. et s.
m« pi. , Moiluscarticulata ( molhu^
cusi mollusque, articulatus , arti*
culé). Nom donné par 01ain ville au
sons*type des Malentoaoaires , expri-
mant que ces animaux tiennelit en
quelque sorte lé miUeu entre les Mol-
lusques et les Artioioaires.
VC^LDSQUE , adj. , molhucus ;
qui est de consistance mollç , cooMne
le champignon appelé PofyportumoU
bucus,
MOLLIÀQUÊB, adj. et s. m. pi.,
Mollusca» Nom donné par Linné et
MuUer à un ordre de la classe des
Vers y par Lamarck , Schweigger et
Goldfuss à une classe , -par Cuvier ,
Latreille et Macleay à une grande di-
vision p comprenant ceux - des ani-
maux invertébrés qui ne sont ni ar-
ticulés , ni radiés » ^t dont le corps
est toujours plus ou moins mou.
BIOLYBDATE , ». m. , mofyhias.
Genre de sels {rnoljrBdànsaureSalze^
ail.) 9 <iui résultent de la combinai-
son de l'acide molybdique avec les
bases salifiables.
BlOIiYBDATÉ, adj. Se dit, earnî^
néralogie, d'une base qui est combi-
née avec l'acide moljbdique. Ëx.
Plomb molybdaté,
MOLYBpÈNE , s. m. , moMdœna;
Molfbdàn^ H^asserblsH9\U)\m&Ud'^
deno (it.) (fAÔ^up^oç, plomb). Métal
solide , dont l'existence , présumée
par, Bergmanu , a été démontrée en
1782 par Hie!m. ,
MOLYBDEUX» ad^ , molybdisus.
On appelle bxidemofybdeux [Moh-ù^
elanûxj-didy, 9\\.\ le premier' <Rgré
d*oxiî<iation du molybdène; sdsAno»
fybdeoK, les combi naisons dé eeioxide
av€« les oxacides ( M.ofybdànoxydtU-^
. MOLî
saite, ail. ), on celles da moljbdène
avec les corps halogènes qui y oor<»
lespondeot quanta la composition*
MOLYBDICO-AAmONlQCB^.àdj.,
mofybdico-ammonicus. Nom donne,
dans, la nomenclature chimiqoe de
fierzelius, à des sels doubles , qui ré-
sultent de la combinaison d'un sel
moljbdiqne avec un sel ammonique.
Ex. Chlorure molj-bdico-'ammoïtique
(hjrdrochioraie de molybdène etd^am*
monicuiue),
HOLYBDICO-POTASSIQUE , ad j . ,
moljrbdico^potassicus. Nom donné ,
dans la nomenclalure chimique de
Berzelîus , «à des sels doubles , qui ré-
sultent de la combinaison d'un sel
inoljbdique avec un sel potassique.
£x. Fluorure moljrbdtco^jfotasjique
{Fluaie de molybdène et de potasse ).
MOLYBDIGO-fiODIQOE 9 adjectif,
JnoljrbiUcO'Sodicus, THom donné , dans
la nomenclature chimique de Perze-
lius^ a des sels doubles qui sont pro-
duits par la combinaison d'iin sel
molybdiqiie avec un sel sodîque. Ex.
Oxiflubnjuremolybdico'sodique (fluaie
de molybdène et de soude ).
MOLYBDIOES, s. m. pi., Molyb-
dida. Beudant appelle ainsi une fa-
mille de minéraux, qui comprend le
moljbdène et ses combinaisons.*
MOLYBDIQUB, adj. , mofybdicus.
I/oxide mofy-bdique {fâolybdànoxyd^
ail. ) est le second, ci V acide mo-^
iybdique ( Molybdtinsâure , fVas'^'
serbleisâure , ail. ) le troisième de*-
gré d'o^idalion du moljbdène ; le
sulfure molybdique [DoppeltscftwC"
felmotybdHn^v\\,) est son premier, et
le sulfide moiybdique{DretJachschwe'
JelmolrbdHn , ail. ) son second degré
de sttlfaration. Les sels molybdiques
aoat ceux qui renferment Tficide
moljbdique , ou qui lui correspond-
dent par leur compoeîlion.
MWYBDOSO^AiniONIQUfi 9 ad-
jeet., molybdos^^ammenicus* Nom
donnée dans la noflMAclAitiie chin»*
1
MONA loi
que de Berxelius , à des sels donUes
qnl résultent de la combinaison d'un
sel mol jbdeux avec nn sel ammoni*
que. Ex. Chlorure molybdosoHun^
momque ( kydrochlorate de nwlyb^
dène et d^ammoniaquey
MOLYBDOSO-POT^fifilQinE , ad*
ject. , molybdosor'pûtassicw. Nom
donné , dans la nomenclature ehimi-»
4{ue de Berzeliùs , à des sels doubles
uî sont prodoits par la combinaison
'un sel moljbdeux avec un sel po'«
tassique. Ex. Chlorure mofy-bdoso»
potassique {hydrochlorate de molyè»
di/ie et de potasie )•
MOLYBDOSO-SODIQUi: , adject.,
molybdoso*sod£cus» Kom donné, dans
la nomenclature <:himique de Bene-»
|ius , à des sels doubles qui résnlteirt
de la combinaison d'un sel molvb-
deux avecunselsodique. Ex. Fato^
rure mofybdàso^sodique ( ftuatâ dm
molybdène et de soude )•
MOIiYTIDES , adx. et s. m. pL ,
Mo^tides, Nom donné par Schoen*
berr a un groupe de Curçulionides
Gonatocères ^ qui a pour tjpe ie
genre itofytes*
MOmENT , s. m. , momentum, Eo
mécanique , on désigne ainsi le pro-
duit d'une forcé par là perpendicu-
laire abaissée sur. sa direction , ea
partant d'un point déterminé. Quel>«
3uefois aussi on entend par là le |m-
uit d'une masse par une vitesse \
c'est-à-dire la quantité de mouve»
ment. Ce mot exprime encore la
quantité de mouvement qu'un corps
prend dans le premier instant , lors-
que l'équilibre vient à être rompu.
MOilIE ) s. f. , mumia, Lamarck
désigne sous ce nom le second état
des insectes , quand ils sont tout-à-
fait inactifs, ne prennent plus de
nourriture , et cependant ne sont
point enfermés dans des coques qui
les cachent entièrement.
MONACAIVTHË, adj.^ monacan^
îhus ( fié^ç } seul ^ Saoy^cc | épine ) »
fofi MONA
,40111 a'a qu'une seule épine, éom^
cnaeuoe des cuisses «otérieurcs de
VHjrdrotaa monaeanlha . Le Rolandra
monacaniha doit ee nom à ce qu'une
jseule des deux squames de son pérî<-
cline est épineuse j le Qtrnuiaça iiro-
.nacantha, à ce qu'après laMcoûdation
les cinq divisions du calice se rap-*
4>rochent autour de la graine, et
.qu'alors du dos de l'une d'elles naft
iune épine plus longue que la fleur.
. MONADAIRE 9 adj. , monadarius;
qui a rapport aux ' monades , qui
.lient de- la luonade. ÇorpuscitU
monadaire*
MONAUAHUBS, adj. et s* m. pK ,
Mônadaria. Nom donné par Bory k
Jiiae famille de l'ordre des Miqrosco*
piqUes Gjmnodés » qui a pour type
JU genre MoMAfi par Goldfuss , Fiei-
nus et Garus a une famille de l'ordre
tdes Prototoaires infusoires , compre-
nant ceux qui sont simples et arroa*-
.diii
MONADELPIIB 9 adj. , monùdd-
phus; einèràdrig (ail.) ( fMioc , seul ,
àSùi^ j frérç )• Épitkète donnée aut
étamines, quand elles sont ré^snies en
un seul faisceau par leurs filets. Ex.
Diaftthtts monadelpkus , Blackèfur^
nia monmdelpha,
BIONADELPHIE <. s. f. , momdel
-pkia. Nom porté, dans le système
•aexud de Linné , par une cliisio et
4eiix ordres, comprenant des plantes
dont toutes les étamines f6n( corps
ensemble parles filets.
MONADINÉS, adj. et s. m. pi. ,
'MoruuUma, Nom donné par G. -G.
Ëhrenberg à une tribu de la famille
des Poljgastriques Gymniques , qui
a pour type le genre Monas»
MOlVAIVDRfc , adj., menandniî;
tinmâfuiig ( ail. ) ( ft^vof « seni ,
dhnjip , lioknme ). Se dit d'une fleur
qui n'u qu'une seule étaitaine. Ex.
* Haîogetum mùnandnu , Batimo-
enemis kionahdra > Colpodiam mo^
Tumdmm*
MONI.
ffONANDRIE i B. L y monandrkt.
Nom donné , dans le système sexuid
de Linné , à une claase et à- trois or-
dres, renfermant des plantes dont les
fleurs n'ont qu'une seule étamine.
MOIIAIWDIIIQUB , ad].^ inofMil-
dricus. Se dit d'une plante à fleurs
monsndres,
VOIVANTH i monantkus ; einblu-'
mig ail. ) ( |uiovoc , seul , ovOx y
fleur )v Se "dit d'une plante dont les
pédoncules ne portent qu'une seule
ueitf , ou dont les fleurs sont solitai-
res. Ex. Cassia.moTtaniha, SeHipér^
9wum monanthes » Efvum iroiudi—
thos.
BIOlVANTÉÈifEy'adj. , mommihe~
mus (fftôvoc , seul, ôcv^ , fleur). VAs-
pUnium mtmntkemum est ainsi ap-
pelé à cause de sa ligne de fructifica-
tion unique.
MONAIVTHÉRE ^ adj. , monanthes'
rus (pLovoç , seul,^ àv9i3pôc, anthère).
Se dit d'une étamine ffiii ne porte
qu'une seule anthère , comme c'est
le cas le plus ordinaire.
BffOXAPTÉRE , adj. , monapterûs
(pvsc , seul , TiTipov , aile ) ; Oui n'a
qu'une seule aile , comme la plupart
des drupes du Terminatia mona'^
plera.
MOAABDÉES , adj. et s. f. pi. ,
Monardeœ, Nom donné par G. Ben-
tham à une tribu de la famille des
Labiées , qui a pour type le genre
Monarda,
MOSiLAIRE , adject*. , monilaris
(^moniU , collier). La Nereis motd"
larls est ainsi appelée ^ cause dés ap-
pendices tenlacui aires moniliformes
dont son corps est muni.
MONILICORMB , adj. , fmnUicmr-
nis ( monitê^ collier , cornu, eorue) ;
qui a les antennes en forme de chape-
let. Ex. Lobotderus momàcomù*
MONflLtÉEB , adj. et s. f. pi. ,
Monilieœ» Nom donné por A. Bron*
guîsFt àoa gtwpe de la Uilm ^t»
MOMI
MncëdînëeS' hjadaeées^ qui a pour
tjrpe le^enre Monllia,
BIOXILIFÈRB , adj., monilifer ,
moniliferus {monite ^ collier , /ero ,
porter. ) UAljrMorpus monilifer est
ainsi appelé à cause de la forme de
ses \é%ume^;y Osteospermum monili^
ferum, parce que ses semences osseu-
ses sont disposées circulairement sur
le réceptacle ; le Trochus. monilifer ,
parce que chaque tour de sa spire offre
quatre rangées de tubercules qui res-
semblent à des rangs de collier ; la
RoiellamoniUferà^ parc^ que chacun
de ses tours est couronné par une
rangée de nœuds.
MONIUFOBME, adj. , v^onUifor^
mis; jclmurformig j rosenkranzfor^
mig^ haUband/ormigfperlschnurfôr'
mig ( ail. ) ( mordu, \ collier^ formu^
forme ) . Se dit de parties qui sont di-
visées par des étrangtenyens en peti-
te» masses arrondies placées à la suite
les unes des autres , en manière de
grains de chapelet y comme les diver-
ses parties de la tige du Cactus monili"
Jbrmitf leê feuilles in âiesemkryim^
themum moniliforme, les fruits du
Mulhra moniltformis et de V-Hetfjrsa"
rum moniliforme, les poils du MtF-
rabiUs JaUgpa. GandoUe appelle tissu
celhUaire moniliforme ( vaissçaux
moniliformes de Mirbel , vaisseaux
en collier de Bembai^i , vaisseaux
vermicuàtires de Treviranus ) celui
qi9:jQpréseDte des séries de cellules
ovoïdiS) pooetnées^ séparéei par des
diaphragme», et représentant assez
bien un collier. En zoologie y le mot
moniliforme a le même sens qu'en
botanique ; irs-applique, comme épi«
thète , aux antenries ( ex. S/arrotrium
muiieiM) « au^ palpes (ex. Notoxe ) ,
etauxpoii^des moustaches de certains
pnoques.
MOMUGÀBE , adj. , momligerus
( mooile y eoUier , ^ero , porter). Éfii-
ihète dvnuée à une ^couleuvre (Cbb-
iêr momlig€r ) > à caiie^ia fiunûae
MONO )e3
■
dçs lignes composant L^iua des trois
raies qui régnent le long du dessus d^
son corps. . .
MOl^IUOIDE, adj., momÛold^
( monile^ eollier, ccdoc, ressem-
blance ).; qui ressemble à un collier^
comme l'extrémité articulée des. fi—
r
lan^ens dont se compose VÛidetim
monilloides^
BIONIMIEBS , adj. et s. f. plnr. ;
Monimiea» Famille de. plantes, éta-
blie par Jussieu » qui a pour ty^ftle
genre Monimia»
MONOAJUFÈBB j adj* y monoaxi"
férus ( fAovoç , seul y{axis , axct fo^(^ 9
porter )• Épithèle donnée par Turpiu
à l'inflorescence des végétaux 5 quand
elle ne présente qu'un seul axe bu
degré de végétation. £x«, Tulipà,
MONOBA^HIE 9 s. f. , monob'aphîa
iaôvoc y seul y ^ufn , 'couleur )• EtSt
une surface qui n'offre qu'une seule
couleur^
IIONOBASE j adject. y monobasis
( fAÔvoç , seul 9 ^91; « base ) • Noîu
donné par ÇandoUe aux plantes pha-
nérogames dont l'adhérence à la ra-
cine qui les porte se fait par une ba^e
unique, paraissant être l'extrémité
inférieure de la tige , ÔU peut-^tre
une^racine tronquée et non rameuse»
Ex. Cjrnomorium,
IIOI^OBIES 9'adj. et s. m. pi., Mo-
nohla (fjtovocy ieuf , Stoç, vie). Nom
donné par Latveille a une femille de
l'ordre des Etminthaproctes cystl-
3ues , comprenant ceux de ces étrês
ont le kyste ne renfeiuie qb'iin seul
animal.
MONOGAAPEy adj. , monoctcrj[Au
( fiovoc , se\&l , xopnoc , fruit ) ; qui n'a
qu'un tenl fruit , ou des fruits solit£-
tres (ex. Connarusmonocarpks, H^
' poerepis monoearna\ Quel<!j[ues bo-
tanistes donnent <IXte épMiète^ atfx
Mbes qui ne produiftent qa'uné tige
tt meurent ensuite*
MWiOGABnBBN , adj. 9 monoedr^
pew; mnfrnMg («ttO^ CandoUe
lio4 MONO
donne cette épîtbète aux plantes qui
ne portent qu'une seule foi^ du fruit
dans le cours de leur - existence.
K<yftz ArAGTNK.
MONOGABPIQim. Voyez Mono-
CABPIElf*
MONOGÉPHALE, adj. » monoce^
phabu ( fiôvoç , seul , nnf^'kh , télé ) ;
3ui n'a qu'une seule tête. Se dit ,
'après Mirbe) , des Jruiis qui n'eut
qu'un seul sommet org-inique, comniie
lîA;a|)siile des Silenè. On donne cette
épithète à des plantes qui ont les
fleurs disposées en calotbides (ex.
lÀAtris monocephala ) , ca pi I u les (ex •
Cjrperus monocephalus , KjrlUngia
monocephala) , ou ombelles (ex. Er^fi*
' 'giummonocephalum) sohtaiiret»
MONOGÈBE^ adj. , mohoceros ;
povoxcûOToc (fAÔvoc, seul, ^xipaç, corne);
qui n a qu'une seule corne. Le No^
toxus monoceros est' ainsi appelé
parce que son corselet s'avance en
pointe au dessus de sa tête ; le Cera"
iodon monoceros , parce qu'en gén^-
Tal sa canine droite reste rudiinen-
taire , de sorte qu'il n'a qu'une seule
défense.
MONOCHII^S,adj. et s. m. pi.,
Monochiles (fxovoc , seul , -/jiKii « on-
gle ). Nom donné par Klein à u.ne.fa-
mille de Mammiiéres » comprenant
ceux qui n'ont qu'un seul sabot.
MONOCHLAIIYDÉ^ adj., mono-
cklamjrdeat (fiôvoc, seul , x}^^» ^'^^
aaque). CandoUe donné celte cpithèle,
sjmmjme de monopérianthé , aux.
i>lantes qui n'ont qu une seule enve-
oppe florale.
MONOGHROË, adj. , tnonochrous;
luvoj^ooc {fiévocy seul, XP^» ^^^~
leur) ; qui est d'une seule couleur ,
comme la Tipula monochroa, qui a
tout le corps f«Mig(ineux.
HQMOCJBUUDITE p adject. , mono-
chroite^ (p^voç , seul , xpôa , couleur)*
Épitbète douée par Be'udant aux
substance» qm ne préiente^t ^u'iUfe
MONO
seule teinte , et qui n'ont que la
fraction simple.
MONOCmtCmATIQUÊ ^ adj., mo-
nochromaiicus ( fAÔvoc , seul , xP^f^ *
couleur). Brewstera imaginé, pour
obtenir une flamme uniformément et
uniquement jaune , de brûler de l'at-
cool dans une capsule contenant des
morceaux de fil de fer , et cbanffée
avec une lampe A esprit de vin.
Talbot a reconnu qu'une mécbe or-
dinaire, trempée dans une dissolution
de sel marin , et séchée ensuite , pro-
duisait le même effet. On obtient on
résultat identique avec les autres sels
abdiques.
MONOCHROUE, adj. » monochnh
mus { jxôvoç , seul , xp^f'^ 9 couleur) ;
quj est d'une seule couleur , comme
le Tabanus monochrpma^, qui est
roux.
HONOGLADE9 adj. , f^i^noc/éu/M/
(fMv<K 9 seul , xX&ioç , branche) ; dont
la tige ne porte qu'un seul rameau.
£x. H^eissia monoclados,
BIOKOGLINË adj . , monocUnus ;
einkâusig { u\\,) (fiôvoçy seul, xli^f,
lit). Synonyme de hermaphrodite^ ce
mot s'empioye en parlant de fleurs
qui sont pourvues des deux sexes
( ex.. Rosa ) , ou de. calatfaides qui ne
renferment que des' fleurs hermaphro-
dites ( ex. Eupatorkan ).
MONOCXINÔÉDBIQUE, adj., nio-
noclinœdricus (jutovoc, seu), xXtiii}, lit,
i^pa,base). Nom donné parNaqnpnn
à un système de cristallisation dans
lequel , les plans coordonnés n'étant
pas perpendiculaires entr'enx, deux
de leuts angles sont droits et le troi-
sième âigu ou obtus.
MOMOCrOTlXAIRES adj. et s. m.
pi. , Monocotyla ( fi^vo^ , seoi,* ntrùïan^
cavité). Nom donné par' filain ville à
une famille de l'ordre des Entoïosi—
Tes m jzocéphales 9 comprenant ceux
de cesi aùin^aux dont le, corps ne porte
qu'une seule ventouse en arrière.
AIOIVOCOTYJUËOON > adject* et s.
MONO
m.) monoeotjrledoneus (fiwH » s^l 9
itoTvhMèv^ cotylédon). Se dit d'une
plante qui n'a qu'un seul cotylédon.
MONacOTYUDONÉ , adj.,jno-
nocoijrledoneiu. Épithète dont Gan^
dolle se sert en parlant de l'emMjkpi
des plantes dans lesquel les, les felBIs
étant; naturdleùient et essentielle-
ment alternps, il se trouve querinfé-
rienre est solitaire sur un même plan.
Cette feuille inférieure est appelée
, cotylédon^ et la plupart du temps
elle est assez grosse ou assez' déve-
loppée pour qu'on n'aperçoive qu'elle
dans la graine ; mais , souvent aussi ^
on Toit , le long de la gemmule ,
d'autrtes petits corps seiiiblobles , et
disposés alternativement (ex. Gra-
minées ^ ; quelquefois même en
trouve ueux cotylédons plus ou moins
in^ux, mais alternes (ex. Cytas).
Ce n'est donc pas l'unité du coty1é<»
don , mais raltemance des cotylé*
dons , qui caractérist les végé(aux
improprement appelés monocotylédo-
nés , terme qut a pour synonymes
ceux à* endogène ( Candolle ), en-
dorhize (Ricfaiard') , errptocotfUdoné
(' Agardh )., mônogïne (Lestiboudoîs),
gy-nodyname , granijere , ifsùsper^
midé (Pries).
MONOCOTlIiÉDONIE, 8. f., ma^
no'cotjrledonia. Nom donné , dans la
méthode de Jussieu ,' a la grande sec-
tion du règne végétal qui renferme
les plantes monocotylédones.
MONOCOIVQIÀ, adj. et s. f., moAo-
eonckus rfMvoç , seul , ntvfxn^ coquille).
Klein et quelques autres auteurs
ont employé ce mot, comme syno«
nyme iiunwali^e , en parlant des oih
quilles.
MONOGOTYLSS , ad}, ets. m. pi.,
Monoçoiyla (fAovoç , seul , «otvXq , ca-
vité ). Nom donné par Latrcille à une
fiimille de l'ordre des Aeépli^es cy<-
cl'omorphes, comprenant ceux qui
opt une bouelie distincte.
lipiiOCycUy ndj.y monoejrcluâ
MONO
io5
( fAÔvocy seul , xvxXoc, cercle ). La J'ca-
Uxria monocycla a été appelée ainsi
parce que son dernier tour est cir-
conscrit è la base par un fil trans-
yersal.
MONODAGTYLE, adj. «t s. m.,
monadactylus ( ftôvo^ , seul , ^âx-
XvXo9, doigt) ; qui n'a qu'un seul
doigt (exr Chalets monodactyUis)^
Les vétérinaires donnent ce nom aux
animaux du genre chepal , qui n'ont
effectivement qu'un doi^t. LePtero-
phorus monoaactykês a été appelé
ainsi, parce que ses ailes ne sont
point divisées: On dit les nutndibule*
monodactyles , dans les animaux ar--
ticulés, lorsqu'elles sont composées
de deux ou trois articles bien distincts,
dont le dernier est mobile en manière
de doigt (ex, beaucoup d'Arachni-
des). '
MONODELPaES^adj. çts.m. pl.^
Monodelphi ( f&o^o; , seul , iù/^ç y
mi^trice). Nom donpé par Blainville
à une sous^classe de la classe des
Mammifères , comprenant ceux qui
n'ont qu'une seule matrice , c'est-4^
dire qui accouchent de petits aptes à
vivre en venant an monde.
VONODIMETBIQUE , adj. , mo-
nodimetricus ( piovoç, seul , ^n , deux,
fUTpov , mesure). Nom donné par
Naumaon et Hausmann à un système
de formes cristallines, comprenant
celles dans Icsq uelles les plans coordon-
nés sont perpendiculaires entr'eux,
et peuvent être rapportés à un système
d'axes , au nombre de trois , ' dont
deux sont égaux.
MONODOfiTE , adject. , momodon
( pévoc , seul ,' oàwç , dent ) ; qui n'a
Îu'une d'ent , comme celle qu on voit
e chaque côté du test , dans le Por*
tunnus nionodon , ou à la face interne
du bdrd droit de l'ouverture de la
Mitra monodonia*
MONODYN AMB 9 ad j . , mônoétynar
mus ( fMvoc y seul , ^vm^uç « puts^
sance). Se dit d'une plante par-
lo6 MONO
mi les étamines de laquelle il s'en
trouve une beaucoup plus longue
que les autres. Ex. Rkychani/ura
monodyhaina,
IfONOËCIEy subst. f. , monoecia
ifiôvoç, seul| fixta , habita Lion). Nom
ooné y daos le système sexuel de
Liuné , à une classe et à uu ordre ^
Gomprenaut des plantes qui portent
de^ neurs mâles et des fleurs iemelles
aéparéea.sùr le même pied.
IfOiyO-ÉLEUTROGYNIE , 9. f.,,
mono^eleutro^nm ( fiovoç , seul , t^Ltu-
tfipoc , libre , Tuvq , femme ). Nom
donné par A. Richard à une classe de
{liantes , cofnprenant les monocoty-
édonesquiont Toyaire libre de toute
adhérence.
MONO-ÉPIGYNE , adj. , mo/io-
migfnus ^o»oç^ seul, i^i , sor, 70»^,
femme ). ISe dit d'une plante monoeo»
tylédonée k étamines épigjnes.
MONO'ÉPIGYNIE ^ g. f. , mono-
epigynia. Oasse de |a méthode de
JossieuL, qui comprend les plantes mo«
Docotjlédones dont les étamines sont
épigynes.
MONOGAME y adj. , monogamas ;
ftovo79cfAOc ( ftovoç , senl , yifuoç , noce).
Épilhèle donnée par H. Cassini aux
ealathides de Sjnanthérées , quand el-
les renferment des fleurs qui sont du
même sexe« Ex. l^aclud.
MONOGAMIE, s. f. , monogamie.
Nom donné , dans le système ^xuel
de Linné , à un ordre dans lequel
sont comprises des plantes syngénèses
dont les fleurs sont isolées lest unes
des autres.
MONOGAMIQUE 9 adj. , monoga-
mictts. Se dit d'une plante dont les
fleurs sont isolées et distinctes.
ÉIONOGÉNB', adject. , monogenus
( fttfvoç , seùl^ 7CV0C 9 naissance ). Les-
tiboudois propose de donner cette
épilhète aux plantes monoGotyléd<^
nés , parce qu'elles n^ont qu'une
seule surface d accroissement y qui est
'Centrale*
MONO
. MONOGiNIEy* s. f. , monogmia.
Burdach appelle ainsi {gçneratio mo^
nogenea; einsamfi Zeugungj uftpaa^'
rige Zeugung, ail. ) Cftdvoc, senl,
7ivvà«», produirje) le mode de géné<-
rM^ qui consiste dans la prodno-
d^f par un corps. organisé, d^une
partie qui s'en sépare au bout de
quelgne temps , et devient , en s'ae-
croissant^ nn*nooTel individu sem-p
blable k celui qui l'a produite.
MONOGÉNIQUE 9 adj. ^ mbnogeiu-,
eus» Se dit, en géognosie, d'une roche
dont toutes les piMrtiessont de même
nature. Ainsi le gompholite mùnogé*
wque est une roche calcaire dans im
ciment calcaire plus ou moins pur.
MONOGOMPHE 9 adj. , monogoa^
phius (|AÔvo< , seul , '^fiifcoc 9 dent).
Épithète donnée par G. «G. Ehrenheig
aux Infusoires rotifëres -dont chaque
mâcfajoire n'ofi're cpi'une seule deot
saillante , fixée à cette mâchoire par
Im base seulemeiit. Ex. Noumimaia
auràa.
' MONOGYNE 9 adject., monogjRttf;
einweibig (ail.) (fiévoc^ seul, 7*jvàt^
femme). Se dit du gyno^kore, quand
il ne porte qu'un, seul, ovaire («z.
Dianthus ) , et surtout des fleurs qui
ne renferment qu'un seul pistil (ex.
MelodinusmonogyniUj Hioèertià mo-
nogyna^ ZygopkyUUm monogymuri).
MONOGYNIE ^ s. f .^ monogynia.
Nom donné , dans le système aexuel
de Linné , à treize ordres , compie-
nant des plantes dont chaqne fleur
.ne renferine qu'un seul pistili.
IIONOGYNIQUE9 adj. , monojG^fU-
cfis» Se dit d'une plan te dont les fleurs
ne contiennent qu'un seul pîstik
MO^'OHYDEIQUE , adj., monoky-
dricus. Berzelius appelle phosphore
fMnohydriquB une combinaison de
phosphore et d'hydrogène à volumes
égaux , dont l'existence est seulement
présumée.*
MONOHUJBS^ adj. et s. m. pi. ,
Manohyia (f^dysç f seui, iSkn , ma-;
MGSfO
iière ). Nom donné par Sckveigger k
vne section , par Eickwald à un ordre
de la classe des Zoophjtes , compre^
nanl cenx de ces animanx dont le
corps est formé en totalité ou en
grande partie d'utte masse homo*
gène.
•Bf ONOttYPOGYNE , ad>. , mono-
fyjfogjrniu ( ptvoc , seul , viro » Sd^,
Tuv^, feaame). Se dit d^one plante m<H
nocoljlédone à étamines li3^ogjnes.
HONOHYPOGYNIE , s. f. , mono-
'fyrpogjrnia. Nom donné , dans la mé*-
tkbde de Juasieu , à une classe , qui
vrenferme les plantes mouoeotylédo^
nés à étamines. hypog^Dês;
MOIVOI^fCB 9 adject. , mùnôïcds ;
^Inkàusig ( alK[| ( fidvec , seul , oixca ,
liabitatîon )• Se dit d'une plante qui
porle des fleurs miles et des fleun
femelles distincte, mais sur un même
ped. XiK* Cariea monolca , F'iscum
Inonoïeum, .
monoïques, adj. et s. m. plur.,
Monoïcà, Nom donné' par Blainville
k une tous-rdaMe des Paraoéphalo-
phores , comprenant ceux de ces ani-
maux ^i ont des sexes distincts, mais
portés pn un même individu.
MOnoLànDB j adj. , monotûpi"
dus (ptovoc 9 seul , >éiri{ , écaille ). Ter-
me dont Necker s'est servi pour dé-^,
signer une partie qui ne porte qu'une
seule écaille.
MONOLOCtlLAlIlE , adj. ^ mono-
iùcubwis[\u>^ù^ 9 seul , locuia^ loge).
Mauvais mot dont 'quelques botanis-
tes se sont servis pour -désigner les
ovaires & une seule loge.
HONOMÈRE ^ adjtect., monomerus
(puSvoç , seul , ft^; y partie), j^pifhètb
ilonnée par Kirby au trortc des in*
soctes, quand il n'oflre aucune suture
ou trace de segmens. Ex. Aranea.
MONMliESS , adj. et s. m. pi. ,
Xhnùmera. Nom donné par Cuvier ,
Latreille et Eickwald à' utie sect!<m
4e Tordre des Coléoptères, compre-
nant ceux de ces însectes-ehniesquds
MOKO
ï^
ils supposent tous les tatses composés
d'un seul articlç.
llQN01IIÉR0801IË69adj.ets. m^
pi. *, Motfomerosommta ( fiôvoc , seul \
pjpoç ) 'partie, irôl^ , corps). Nom
donné par Leoch à un ordre de la
classe des Arachnides, comprenant
ceux de ces animaux dont te corps est
formé d'une seule pièce.
ÀIONOMYAIRC , adj. , mônon^ns
(fAovoç, seul-, fAVftiy, muscle). Se dit
d'une coquille bivalve qui ne présente
qu'une seule impression musculaire
snr chaque valve.
MONOMYAHlES ,. adj. et s. m.
pi. , Monomra. Nom donfié par La-
màrck et Ferussac à un ordre de la
classe des Ginchîfères , par Menke
à un sous-ordre de l'ordre des Acé-
phales clatobranches , eompreàant
icenx qui n'ont qu'un seul muscle
d'attache, et dont la Coquille n'offre
intérieurement qu'une seule impres^
sien musculaire ^Àque centrale.
MONOfVBURE^) «aj-. et s. m. pi. ,
Mononeura ( 'fit^voc » seul , vtCpov ,
nerf). Nom donoé )Mir Rudolphî k
une série du régnée animal , compré»
nant les animaux pourvue de nerfs,
mais qui n'ont que le systèine gan--
glionniiire seul.
MONOPÉftiAlVTlIÉ 9 adj., mohope'
riantheus (pôvoç , seul , irtot , autour,
Moç , fleuf ). Èpith^e donnée par
Wacbendorff et Marquis aux plantes
qui n'ont qu'un seul |iérianthe , unis
seule enveloppe Morale.
MOIVOPÉRIGYME 9 adj. , monope^
rtgynus (fAovoç , seiil , irtpt , autour ,
fi'jyi y femme). Se dît d'une plante
monocotjlédbne dont les étamines
Sont périgynes.
MONOraniOt^IE 9 s. f. , mono-
ptrïgynia. Nom donné , dans la mé-
thode de Jussieu ; SI une classe , com-
prenant les plantes monocoiylédones
è étamines perrgyne^.
UOXePÉTALË, ad}., monopetet"
fus s èMtâttrljg (ail.) ( >é70Ç , seul,
fio8
MONO
irrroXoy , péule). On employé corn*
monément ce tonne pont designer lès
corolles qni , bien qne diversiement
découpées à leur limbe » formeni à
leur base nne seule pièce entourant
complètement et sans interruptio'ta-les
organes sexuels (ex. Pigea monope^
ialu ). Comme, alors la corolle résulte
toujours de la soudure d'un plus ou
moins grand nombre depétaleS', Can*
<lolle propose de l'appeler gamopé^
âale , et de réserver 1 épitbèté de mo-
nopéuU9 pour les cas très^rares oii
elle se compose d'un seul . pétale
latéral^ coo^me dans Icsfleurs femelles
du ÇUsampelos^
UO^ÙPÉTAMJB 9 s. r. j monapo^
talla. Étal d'une plante qui n'a qu'un
seul pétale , ou dont la corolle est
monopétale.
MONOPÉTALIE - ÉLEUmOG Y-
MIBy s. f. , monopetaUa-eleutrogY''
nUu Nom donné par A. Hicbarcd A
une classe de plantes , comprenaiït
les dicotylédones à ovaire libre.
MONOPÉTALie -SYMPHYSOGY^
NIE, s. f* 9 monopêialia^sjrmpfyyfO'^
gynia. Nom donné par A. J^iehard à
une classe de plantés , comprenant
les dicotylédones à ovaire adhérent.
MONOPfirrZXE, adj. , monùphyi^
lus; êMiduri'g (9\\.) (fAÔvoç, seul,
fuX>oy, feuillet. Se dit du calice ^
quand il est d une seule* pièce , au
moins à la base (exJ SaMa) , deTinr-
ffobiçre ( ex^ Tagetes ) , dehspathe
( ex. Colla ) j quand ils sont dans le
môme cas» et des bourgeons f lors-
qu'ils ne contiennent qu'une seule
feuille, i laquelle les stipules forment
une enveloppe propre (ex. Magnplta),
Se dit aussi d'une plante dont la tige
ne porte qu'une seule feuille ( ex.
Malaxis monophyllos ) , ou dont les
feuilles sont «impies, dans des- genres
où elles sont ordinairement compo-
sées ( ex. GuUenstadtia monophytta^
Ononis monopkjflla),
BlOKOPHYTAJVTflÉ^ adj. , mono^.
MONO
pfyianthus (fiovoç , seul , f&tw 7
plante, âfvOoc, fleur). Épithète don-
née parWacbendoHfaux plantes oui
ont des fleurs mâles et des fleurs fe-
melles distinctes sur un même pied.
Synonyme inusité de ihonoîque»
MONOPHYTB , adj. , nutnophjtus
(/Aovoc» seul, fuTov, plante). Se^it
^Xk gemre de plantes qui ne com-
prend qu'une seule espèce.
MONOPLEUROBHANCBESy adj.
et s. m. \A.j MonopleurobranchiaUi
(fMvoç , seul, fr><«pà , coté , p^éfifuL^
• braockies). Nom donné par Blain-
viUe à un ordre de la classe des Para-
cépbalopbores, par Gray è un ordre
de la. dasse des Gastéropodopbores
cryptobranches , comprenant ceux
de ces mollusques dont les bismchics
sont plus ou. moins complètement
couvertes par une partie du mantean ,
an côté droit du corps , et répondant
aux Tectobranches de Cuvi^, «nx
Pomatobranches de Menke. '
MONOPBKKÉSy adj. et s. m. pi. ,
Monopnoa ( (;ftôvt>ç., seul , irvm» , tespi-
rer). Nom donné par Filzihger à une
division de la classe des B.eptiles,
comprenait ceu^ qui n'ont ^u'un
( seul mode de reipiration , qui reipî— .
rent par deç poumons pendant toute
leur vi^. .
MO^fHPÙÙB , adject. , monopodius
(/Aovoc, seul, iroû< , pied); qui n'a
qu'un seul pied. Ujélpfueus mono"
iodànn est ainsi appelé parce qu'il a
les pattes de la première p^ire fort
inégales , la main droite étant très-
grande.
WBùyO^DltE , s. f. , monopodià.
Genre de monslrij^osités, qui est caracF-
térisé par l'existence d'un seul pied*
MONOPROTOPHYIiLÉy adj., ntc-
noprotophyllatus. Épithète donnée
par Turpin aulc végétaux appendicu-
lés dont l'embryon ne prénente d'a-
;bord qu'une senle feuille latérale et
engainante , conime dans les Mono**
cotylédoBCS. I
MONO
kONOPffi, odj. et s. m. , mohôps
(pvoç, seul, &^ j œil) ; qai ii*a qu'an
Mol oeil. ■ ^* '
. lfONbPTÈlUE^..ad). , monopterus
({ft^v^f seul, ftripw j m\e)i qui n'a
qu'uoe seule aile, comme la carcé"
ruU du Frdxiruun
HOBîfNPTÉllYGIENy adj. , moruh-
pierjrgms ( {wvoç , seul , irrfpvÇ , na-
ceoire); qui n'a qi^^'uneserule nageoire.
Le Coitfis monopiefygius n'a qu'une
flteule nageoire dorsale^
HONORGHIDE, adj. , mmorekU;
pov^X*^-^ ei/ti(/io//i^ (ail.) (pôvoc^Mnl,
^X^ 9 tubercule.) ^qui n'a qu'nn sent
tubercule. Cette épilhète est doni|éa
à. tort à VOphrjrs monorchisj dont la
racine offre réellement deux tiiber'-
cttles.
MO^VORHTNQUESy adj. et s. m.
pi. , Monorfy'nckîQMv^Çj seul , ^^yx!^^
bec )4 Nom donné parBlîrinville à une
famiUe de l'ordre des Çnbannéiidain^
botbrocéphalés y comprenant ceux de
ces animaux dont le renflement cé^
pbaliqne est pourvu d'une seule
Irompe médiane.
MONOSÉPJXE 9 adj. , monosepa^
bu. Se dît communément du calice
(ex. Salifia) , ou du /i^ri^n^Af simple
(ex. CpM^aUaria) , quand il est d'une
seule pièce , au moins à la base , H
ou'il circonscrit tonte la flenr. Cian«-
oolje propose de réserver cette épi**
thète pour le cas rare où, au lieu
^ke enveloppe produite par des
flPbs soudées , il n'j a qu'an seul
sépale latéral , comme dans les fleurs
femelles du Cissompelos.
MONOSPJBraiE, adj. , monosper^
mus} einsamig (ail.) (fxovoc, seul ,
ffJT^fMCy graine). Se dit de toutyriur
quelconque qui ne renfert^e qu'une
seule graMie^ comme la eama^ de
Vjinemone et la baie du Berberis^ la
capsule du SUrcuUa momtospermay
la earfiérule du Rumex , le drupe du
Varroma monosperma, Vérème des
Labiées, \» iégump dn Borbpnia shq-»
MONO
îog
noJperma , le fuyjrau du Jugions , les
siUcules de VJEstldonema monospèT'^
mum. IjArtenUsia monosperma est
ainsi appelée parce que , sur une
dizaine dé fleurons bermapbroditcs
contenus ' datis chaqt\|^ calatbide , il
n'j en a qu'un seql qui porte graine.
HOXmPERlUQUE, adject. , mo-
nospermicus. Synonyme de mono'^
sperme. »
MONOSPORIÉ , adj. 9 monosporus
( fMvoc , seul y eiroppt , semence ) . Se dit
d'un conceptacle queleonqn^e plante
cryptogame qui ne renferme qu'une
seule sporule.
MONOSTAËHYÉ, ad>. ^ momsta*
ehrus (iiévoiy seul, erd^, épi).
Epitbète donnée aux plantes dont les
fl^rs sont disposées en un seul épû
Ex. Sdrpus monosUtekf^s , CoUaaon
monçsiacfyuy Apùnogeton monastom
chjron,
HONOSTTOllJLXé 9 ad}. , morio^
sûgma^ monostigmatus. Se dit d'une
plante , d'un ' opaire y d'un sijrle qui
n'a qu'uik-seul stigmate. Ex. Cieome»
HONmnQUB, adj. , monostichus
(ftovoç, seul, 0Tt;^c 9 • rangée). $pi-
tbete donnée , dans la nomenclature
minéralogique de Hauy, k une va-
riété en prisme, dont la base est en-
touré^de facettes qui ont différentes
inclinaisons. Ex. Ténitejnonostiquem.
MONO^riGlfATIEy s. f . , mono^
siigmtttia* Nom donné par L.-G. Ri*
ebard à une section de la classe des
Synantbérées , comprenant celles de
ces*p4antes qui n'ont qu'un seul stig-
mate.^
IIONOSTOHE^ adj., monosiomus
(fjiôsoc, seal, ffropa, boncbe)^qui
n'a qu'une seule l>ottche, qu'une seule
ouverture.
MONOSTYLE, adj., monost^lus
(fLove;, seul, erûXoç, style). Se xlit
d'ttotof'aifv qui ne porte qu'un teul
style. Et. Jljrpeticum' chinense.
MONOSlirLÂyadj., monosi^leus.
Synonyme péo usité de monostjrle.
tio MONO
lIONfOilWPllWOGVliilf , 8. l,
mono^mphjrsogynla ( f*ôvoc , seul ,
vvfi^ffccy union 9 Tuv}] , femme). Notn
donné par A. Eichard à une classe de
Elanlcs, comprenanl lies monoeoty-
Idones qui o%t l'ovaire adhérent,
UONOTBALAHE^ adj., monotkon
iamius (fMvoç, sçul, H^a^^^ lit).
ÉpMiète donluia aux coquilles uni"«
valves qui ne renferment qu'une
aenle cavité.
BlOIVÔTaAI'AIIJ&ES' > adj. et 8« f,
^alisot-fiBanyoîs établit uae section
de la femille des Graminées i à la^
Judfe il npppnle celles de ees plantes
ont les loeustes «ont conformé^
toutes de la même maoièrcL
. UWQTUAJUAMK^9 adj* «t t. m.
pi. , MmotikatanuL. Niun dons^ .pat
LamaiKck à une section ^ Tordre des
Mollusques céphalopodes , compre-i
aant ceux qai o.n( une coquille iini-
loeulaire.
(fMvocy seuU ^*i^» mamelon). Epi*
thète donnée par G. Allman aux
plantes dont la &Mir enferme' un
ovaire simple^ -' •
> |iON0TBéuâ9adj.,m«/i«lAe/ff<tf
(fcévoç» se^U 6»}>v , mamelon ). VAut
ncularia monothefùi estaicisi nAnméa
pai«e qn'eUe- ressemble à une papBla
globulense isolée.
BlOAiOTHVlUB, adj.v, manoAjrrus:
(pévoc^seul, Oâpa, porte). Arîstôle
employait cètbe épkhète pour désigner
ks coquilles d'une seule pièce ou univ
valves.
IIOKOTÛMJË9 adj.4 moKû0mus
(^vo^y seul , ti^toç , pièce). Tournebrt
et quelques antres auteurs se sont
servis de ce mot pour désigner les
coquilles uni valves.
^ li0iiOTRÉllI3 9 adj. et s. m. pi. /
Tp^fca, trou). Nom donné par Geof-
froy, Guvier^.Desmarest, Blam ville,
Êickwa^d, Tiidemann, Fi^nui^tCar
MOKft
ras à an ordre ou à unie ftiinlQè de
Mammifères , par Létreille à une
classe d'animaux vertébrés , compre-
nant ceux qui , àveo l« corps couvert
de poils, n'ont quVne seule oaver-«
tare extérieure pour la semence, Tu-
rine et les excrémenS.
MOiVPTBhlÉTfUQinB 9 adj. , mo-
nQirimetrîcus (fiévpç , seul , xfXç , trois ,
f^trpov, mesure). Nom donné par
Naum^nil et Hausmann à un ajsttee
de formes cristallines, comprenant
celles qa*on peut rapporter è un sjrs-
lime de quatre axes, dont trois hort-
^sontaux égaux eotr'eox, maù difié«*
rens du vertical.
MOAiOTBOPÉfiS ,«dj.^t s. f. pl.^
Monoiropeœ» Famille ' de plantes ,
étabh'e par Nuttall , qui a pour type
le genre Monotropa»
IfONOTBOQUES, adj. et 9. m.
pi. , Mortotrocha (fAovoç^ seul^ ^f^'^'i
foue). J^om donné parC.*^. Bhreohi
berg à dewç famillea de la classe des
Infusoîrés rotifères , comprenant oeuE
dpot les cils forment une couronna
simple et entière.
VOmùWPU, adj» , monoty^pus
(fiovoç, seul , ttîiroc , type). Nom don-
né par Mlrbel aux genres ( ex. Bosa )
et aux famlles (ex» Labiées) «qui se
composent d'une réunion d'êtres
étroitement liés entr'enx par un^
multitude de rapports saisissables au
prtmier coup d'oeil ; par Gandoll^
anx genrjes qui ne ren ferment quj^k
aeulè espèce. ^^
HONSTBK^ s. m.ymgnstrum^p^rr
tentum ; riponç ; Missgeburt Unge^
heuer ( ail. ) ; monster (angl.). Corps
organisé qui présente une confotmtt»
tîon insolite 'dans la totalité de ses par-
ties, ou seulement dans quelques unea
d'entr'elles. •
MOKSTRÎIOMT^» s. r. , monstntB-
sUasy deformitcLs ; t%faxiiti\ Missh^
(kmg y Missgestûh { ail. ) ; monstro^
sitjr {bïè^\.)'p' mostruosita (ilal. )»
Ce mot « été employé p9\ir dé^
MONT
gÀer, tantôt tonte altératîoo quelcon*
qnenlu type spécifique, depuis la plus
légère jusque la pi us grave , tantôt seu-
lement lesanonaliesTes pltls graves et
les plus' apparentes , celles qui altè-
rent seDsibiement la Tprineiles organes,
semblent originelles*, et ne sont près*-
qujB jamais dues à une cause acciden-
telle visible. I. Geoffrov Saint-Hi-
laire entend par là des anomalies
tcès- complète! , très-graves , qui
rendent impossible ou difficile Vac^
complissement d'une ou plusieurs
fonctions , on. produisent , chez les in-
dividus qui en sont affectés , une
conformation vicieuse très-différente
de celle que présente oridinairement
lear espèce.
. MONT, s. m. 9 monf ; ?po; ; Berg
(ail.); m<iunt (angl. ); monte (i t.).
Ge mot ne sert communément qu'à
désigner une montagne isolée ; mais
on l'employé quelquefois en parlant
de sommités particulières qui s'élè-
vent an milieu d'une chaîne ou d'un
groupe (ex. Mont Mtanc) , et mê-
me quand il est question de chaînes
et de groupes entiers ( est. Monls Al^
leghanjr).
MONTAGN AIU> , adj ^ , monf onuj ^
oreinus ^ oreades } opioxto;, opiorcpoc;
qui vit sur les montagnes (ex. Tro-
gon oreskios). En parlant de plantes^
cette épithëte ne s'applique guères qu'à
celles qui , dans dos climats , ne se
trouvent qu'à une hauteur absolue de
plus de cinq cents mètres (ex.Iasione
moniana , Pjrcnanthemum nionta-^
nurriy Agaricus ofeinus j Agaricus
oreades),
MOiVTAGNE , s. f. , moA^; opoc ;
JBtfr^ (ail.) ; vioutain (angl.)* Les
géographes ne donnent ordinaire-
ment ce nom qu'à des masses de ter-
rains ayant au moins trois ou quatre
cents mètres de hauteur, et produi-
sant sur le sol comme des excrois-
sances qui approchent plus ou moins
ik k forme côni^e* Quoiqu'il en*
MOBA 1 11
traîne len général l'idée d'une masse
qui s'élève de tous côtés au dessus.da
sol environnant , on l'applique aussi
à des pentes qui ne sont que la dif-
férence de niveau, entre une région
basse et un pays élevé; dé sorteq^ar*
rivé au somipetd'nne semblable mon-
tagne, on trouve un plateau , au lieu
d'une pente en sens inverse. La plus
haute montagne connue est le Dhawa-
-lagiri , à ao,34o pieds au dessus du
niveau de^la mer; le Ghiraborazo
n'est qu'à ao , 1 48 > le Mpnt-Blanc à
14*) 8oo, et Paria à ii6.
MONTAGNEUX^ adî., mtmtantu,
méntojus; iergîg (ail. j; qui est cou-
vert de montagnes*
MOiSTAlM,adj., i»onten«/. Sy-
nonyme inusité oe montagnard,
ifOKTAMNE , s. f. , montanina.
Alcaloïde que Van Mpns dit avoir dé-
couvert dans l'écorce d'une nouvelle
espèce de quinquina, désignée sous Iç
nom de Cinchêna montana,
li02SîTANT , ail , ascendens , ad.
surgens^àssurgensfoufwartssteigend
(ail ). Se dit d une tige^ horizontale
à sa base , qui se recourbe insensible-
ment pour gaçoer la direction verti^
cale.' Ex. Trifolium kfiridum.
MDNTIGOLE, adj. , monticolus
(monsy montagne^. cqIo, habiter).
Se dit d'une plante (ex. Eugenià
hîonticola) , ou d'un animal (ex. ^r-
^ dea monticola) , qui vit dans les mon-*
tagneSé
MONTICDLE, S. m., cliims , col-^
lis; Bergchen (ail.) ; très-petite mon-
tagne isolée.
MONXINIÉES, adj. et s. f. pi.,
Montinieœ, Nom donné par GandoUe
à une tribu de la famille des Oaagra-*.
riécs, qui a pour type le genre
Moniinia,
MONTUEUX, adj. ^clwosus; qui
est entrecoupé de collines.
MORAIIVB, «ubst. f. On nomme
ainsi, dans la Savoie, des amas ou
dépôts ^ui'so trourent à Tejctrémité
lia MORI
inférieure ou le long des bords de
tous les grands glaciers , et qui sont
composes de fragmens plus ou moins
gros de rockesanalogues à celles qui
dominent où bornent ces glaciei^.
MORATI9, s', m. A moras. Genre
de sels. ( maïUheerholzsfaire Salze ,
ail.) f qui résultent de la( combinaison
de l'acide morique aree les ba$e»sli-
Jifiablçs.
BIORCEI^É j adj. Se dft y eu géo-
Snosief des couéhes qui ont si peu
'étendue q|i'on peut ou qu'on pour-
rait en saisir la circonscription d'un
seul coup d'œil.
iMlORDELLONES , adj. et s. ID.
pK, Mordellonœ. Nom donné par
Cuvier, Latreille, GoldfusS;^ Eich-
wald y Ficinos et 'Girus à une tribu
de la famille des Coléoptères tracbé-
lidesy qui 9, pour type le genre
Mordella»
MORDORÉ, adj. 9 mgro'aurat^s ;
hraunroth(MJ); qui est d'unie couleur
dorée, méÙe de noir et derougedtre.
Ex. Cjrprinus nigro-^auratus , Sjl^
yia rùbida.
MORDV , adj. , pramorsus , sue^
cîsus ; abgebissen ( ail . ) . Épi théte
donnée aux racines (ex. Scabiosa
4uccisa ) et aux feuilles (ex. Zo—
mandra longi/olia ) qui se terminent
brusquement par une ligne transverr
sale irrégulière , iK>mrae si le sommet
en avait été coupé avec les dents.
MORÎÉES, adj. et s. f. pl.^ Mo^
rea. Nom donné par A« Richard à
une tribu de la famille des Urticées ,
qui a pour ^jpe le genre Morus.
MOBIFORBIEy adj., moriformis ;
qui a la forme d'uac mûre , comme
le cbam pignon appelé Dacrymjrces
moriformis, lequel est Ton4 9 «oir et
sinueux.
lltORIlV , s. m. , morinum* Nom
donné par Cbevreul à la matière co-
lorante jaune du bois jaune {Morus
iinctoria).
MOVdJSV^Wf adjcct. et s. f. fL,
MORP
ilfoi*iW^ff. Nom donné parGmdolle
à une sous^tribu de la tribu des
Bubiacées Vanguériées , qui- a pour
tjpe le genre M^rinda.
HORIi\ÉES , adject. et s- f. pi.,
Morineœ.'^om donné par Gandolle à
une tribu de la famille des Dipsacées ,
qui a poui^ype le genre Morlna.
UORIXGÉES^ adj. et s. f. pi. ,
Moringeœ. Famille de plates » éta-
blie par R. Brown , qui a pour type
le genre Moringa.
MORIQI^, adj.., moricus. Rla-
prolb a désigné sous ce nîom un acide
faTiiciï\ieT.(Mautb^rholzsiiure , ail.)
qu'il a trouvé dans l'écprcedu mûrier
blanc , et que personne n'a étudié
depuis»
IfORONOBÉES, adj. et s. f. pi. ,
Moronobea. Nom donné par'Ghoisy
i une tribu de H famille des Gtit-
tiféres, qui a pour type le genre
Morobonea , et que Gandolle appelle'
Sj-mphoniées-,
MOROXYLATE. f^M Mokatk.
]|fOROXYLÏ0lJ]B. rofez Monique.
MORPHINE , «ubst. f . , morohina^
morphium (ail.). Alcali végétal , dé->
couvert en i8oi par Seguin et Ser<^
tuemer , dans l opium , et dont i<^
propriétés alcalines n'ont élé recon-
nues qu'en 1816 par Sertuerner.
MORPHIQUE, adj., tnorphicus.
Epithète donnée par Berzelius aux
sels dans lesquels la morphine joue
le rôle de base.
HORPHIUAI, s. m. Nom donné
par SeAierner à la morphine^ et que
les chimistes allemands* ont conservé.
MORPHOZOAIRES , adj. et s. m.
pi. , Morphozoa (^p^n, forme, çûov,
animal ). Nom donné pHr JBlainville à
un type du règne animal, conipre-
nant les animaux qui ont une forme
bien déterminée.
MORPHIJROMOLGES , adj. et s.
m. pi. , Morphuromolgœi ( ^u^fn y
beauté, oùpà, queue, wàf^y sala-
mandre). Nom donne pai* J.-A.
MOUI
MOUS
ii3
Rltgen à une section de IWdre des benetzt (ail.); wetted (angl.) ; bag^
Aepliles campftîchrotes , comprenant ' nato (it.)* Se cli( d'une surface à la-
ies Salamandres proprement dites , qnelle l'eau est restée adhérente,
tant terrestres qu'aquatiques. MOVLE , s. m. , forma. Les géolp-
llORTy s. f., mors, mterhus,, obi* gués appellent n^oule exUrne le vide
ru/;02yaroc; To^ (ail.); deaih (angl.); qu'a laissé dans une pierre un corps
iRorf0(it.). Cessation absoluede la vie. fossile qui a disparu après soiven-
HOSCHIFÈRE ^ adj. ^ n\oschife'-' fouissemenl , et nioiUe interne la
rus ( mpschus , musc yferoj porter ); masse pierreuse qui s'est moulée et
qui porte ou produit du musc. Ex. consolidée dans l'intérieur de ce corps^
Moschiu moschiferusm
If OTACILLIKS , adj. et s. rà. pi.,
Motacittina. Nom donné par Vigors
à un groupe dé la tribu des Dënti-
rostrés sylviadesi qui a pour type lé
genre Molacilla.
MOTEUR, adj. et s. m., motor ;
qui meut, qui imprime le mouve-
ment. Force motrice,
MOTH^ITÉ y s. f. y molilîtas; Be^
wegUchkeit (ail.). Faculté de .se
mpuvoir.
HOU y.adj. ., mollis; yLoiaxoç; weich
(âlL); soft (angl.); molle (it.). Se
dit d'un, corps , lorsque ses parties ,
tout en conservant une certaine adhé-
rence entr'elles, cèdçnt facilement à
la pression^ que l'effet de celle-ci
aoit ou non suivi du rétour à la forme
primitive (ex. ^garicm nialûchius).
On donne celte cpithète hMH feuilles
qui sont douces et peu résis^'antcs au
toucher ( ex. . Lonicera xylosleum ,
Sphagnum molluscum ]•
MOUCHETÉ , adject. , guUatus \
maculosusy maculatus, variegatus ;
gelupfelt (ail.) ; spotud {j^tl^.). Dont
Ta surface est parsemée de petites ta-
ches colorées , imitant des larmes ou'
des points. Ex. ThamnopMus gui^
talus j NUidula gultata , Strix ma-
culosa, Tritônium maculosum, TVq-
chus maculatus , Mactra màçulata ,
Doiium macutàlum , Phalana ma'"
culdria , Bucco variegatus , Anihia
^ariegata , Aeonitum variegaiùm ,
Anthrenus varius , Terebra •muS'*
caria.
MOULIiÉ 9 ad]ect. , madefaclusj;
quand il offrait Une cavité.
MOUSSES , L f. pi. , Musci. Fa î
mille de plantes cryptogames , que
Toumefort a lé premier distinguée,,
et que tous les botanistes ont adnusé
depuis.
MOUSSEUX 9 adject. , muscosuSy
muscoïdes ^ pi«iJiiç; 7noo.fi^ (ail.) ;
mossjr (^og^O* Ëpitbète donnée aux
agates qui présentent dans leur inté »
rieur des objets ressemblant ^ des
mousses, à des bjssus, à des con •
ferves. On l'applique aussi à des
plantes de petite taille et qui crois^ •
sent en gazons serrés (ex. microcar i
pea muscosa , Tricltomanes mus^-
coïdes) y ou qui res^mblcnt 4 des
mousses par la nature de leur feuil-
lage ( ex. Blairia muscosa )•
MOUSSON^ s. m. , Passajlwinde
(ail.) imonsoon (angli). On appelle
ainsi its vents périodiques qui souf-
flent dans une direction pendant un
certain laps de tempd^ et se font sen-
tir ensuite en sens opposé, tels que
. ceux qu'on observe dans la mer aes
Indes et çur la mer Rougè*
MOUSTâCHE, subst. t., n^stàx;
yivcxal ; Bakkenbari ( ail. ). Nom
donpé , çbez Phomme , aux poils
qjui ombragent la lèvre supérieure. ;
chez les mammifères^à un ou plusieurs
pinceaux 4e poils très-gros , fort
lopgs.et peu fle;cibles , qui naissent de
celte même lèvre ; chez les oiseaux,
à une réunion de plumes ou de poils
raides qui partent de la 'base du bei.
(ex. 'Çypselus mjsiaçeui , - CapH ,
mulgus m)'slacaUs f Meliphaga m/s ;
8
ii4
MOYE
Itealis ). Le Hugonia mysiax est ainsi
nommé parce qae sa tige prodaît , de
distance en distance , des rejetons
eoQits et garnis de deux barbes ll->
gn'eoses , contournées en spirale , qtu
imitent assez bien des monstacbes.
' MOirVAlIT 9 adjeet, % motcàorius.
Kirby donne cette épitbète aux pattes
qui y pelidant le repos de l'iiQÎmaT ,
«ont oans tin perpétael mouvement
vibratoire. Ex. Tipula.
UÙUnMEHTj B. m. , motus, mo^
fia ; xtvno'tc ; Bei^gtmg (ail.) ; mo-
- tton (angl.) ; moto (it.)* Changement
de situation qu'un corps ou quel-
qu'une de ses parles éprouve relati-r
veraent à 'certains objets regatdés
coimne fiices , par l'effet d'une force
agissant sut Im , tantôt seulement
pendant nn certain laps de temps ,
au bout duquel . elle l abandonne à
lui-même , tantôt d'une manière
constante , et manifestant son action
aussitôt que l'obstacle qui s'y opposait
devient nul.
MOYEN 9 adj. , médius; lUrpto^'^ mitt'
1er (ail.) ; middling (angl.)* On em-
ploie ce mot : i*^ en astronomie. TuOr'
nomalie moyenh& d'une planète est
'sa distance angulaire à l'aphélie et au
périhélie, en supposant qu'elle se
meuve dans un cercle. La longitude
'mo/tnne du Soleil est le lieu dé l'é-
cHptique où fl se trouverait à chaque
Snslant , si , à partir de sdn passage
par Tapogée, il marchait d'un mouve-'
ment uniforme. La distance moyenne
d'une planète est le diamètre trans-
versal de SOU' orbite. Le temps woj-en
«st cclni que marque une bonne hor-
loge qui , mise en accord avec le So-
leil y à une époque donnée , s'y re-
trouve encore un an après. C'est un
état approximatifs qui a besoin d^étre
corrigé par le calcul, pour donner le
véritable tenlps*^ solaire. Vers le' 25
mars , le jour vrai- est plus court de.
1 8 "6 que le jour moyen a c'est la plus
grande diffimnce en moins. Yers le
MUCÉ
i5 mai les deux {ours sont égaux.
Ensuite les « jours vrais sont pl«s
longs ^ et l'excès Va jusqu'à i3' vers
le-a3 juin ;.cet excès est nul et les
jours redeviennent égaux vers lé 27
juillet; les jours vrais deviennent
alors plus courta , et la différence est
de 21-' le 17 septembre. Il y a de
nouveafu égalité le 3 novembre ; alors
les jours vrais commencent ^ être pins
longs, et l'excès va jusqu'à 3o' vers
le 23 décembre : il va ensuite en di-
minuant jusqu'au 12 février.. Mais il
y a compensation parfaite au bout de
Tannée, et les 36^ 1/4 îoun moyens
sont égaux aux 365 i/4joi^« vrais ,
abstraction faiter cependant des équa-
tions planétaires et des petites varia-
tions séculaires. Les jours vrais et
moyens ne sont donc égaux que quatre
fois par an. Une heure moyenne vaut
i5° 2' 2n " 8526 de mouvement de la
sphère céleste , une minuté de temps
moyen i5^ 2' 4^4^ « ^^ ^^^ seconde
de temps moyeu 1 5 " o^i 07 de degré.
2^ En phvsique. La température
moyenne d un jour est celle qu'on
obtiendrait en ajoutant entr'elles les
(Aservations faites a tous' les instans
de la journée , et divisant cette somme
par le nombre dés instans. 3^ En mi-
néralogie* On donne Tépithète de
moyenne à une variété de chaux car-
bonatée composée de deux rhom-
boïdes qui offrent comme deux
moyens termes entre deux autres.
mUGATE^y s. m. , mucas. Genre
de sels (schleimsaure SaJze , ail.}, qui
résultent de la combinaison de l'acide
mudque avec les bases salifiables.
MUCiÊDnVÉES , a^j . , Mucedineœ,
Jltîticedines, Noin donné par Pries ,
d'abord à une famille de l'ordre des
Inomycètes',^puis à un ordre de la
cohorte des Coniomycètes , par Nées
d*Esenbeck à une famille de l'ordre des
Nématomyces , et par A. Bronjnaiart
à une famille de la classe de» Uua&-
pigQona»
MOCO
MCmieS^ IkJKecl. ei i. f. pi. ,
Mmrîdeœ, Nom éanné fwr Lînk à
tme settioii de Pordre des Oastéfo**
nmsei , ^Qf a pour ty|ie le genre
JrWof .
VUGIILÀGE^ s. m. y tntteilago }
Sehièim («M.). BerziHm d^si^eMis
te iMUÉd un firîndpè kniii^at des vé-
gélMX <^t diff?- ^^ ■' -^
qW*il est imohil
tràs-peQ solvbu
S le tTansforme en une nasse jon*-
f el Vfsqnetise .
MOGEiiMINBra 9 iid]. , mucûagU
ÉoifÊ^; ^vliifiri^ ; sphidmig («IL) ; Mi
fkW de b Drtnre du mticif&ge. 6tt
donne cette .épithète on péfbperme j,
lorsqn*îl « , étant. encore Iranride , b
epoMbinee d'nne substance ^ gom-
mense tui peu tamollte dans Peau.
Ex* Cortffoitndus.
MTCfQI^E 9 «dj^ , mueiùus, Nom
mité à nn a«ide (Sckleimsièmre,,
Mitehzuckersatire y âH. ) 9 découvert
par Scbede et Hermbstssdt èiinùltii*-
nément , qve prodint FaoetTûn de l'a-
cide nktiqtie sur la gemme et le sacré
déliait.
MVdVOBBS^ adject. et s. f. pi. ,
Maew&tœ ( mucus , mncns y voro ,
dévorer ). Mom donné paf Robinean-
Besvotdj à nnê section de la famille
des MJo4&îres^MésmnJde8 9 compte*
Bant celles qtfî yiFent dé sacs té-*
géliinz et amhnanx en décomposhion.
lfli€0RÉ£S9 adject* et s; t. pi: ,
Mucùreit, Mucàrei.k. BrongnUrt
désigne sons ee nom. vne ^ribu de. fa
famme des BIncédfnées, qui ren-«
MTtfie le genre Jêwcot* . ^^
' lÉUQORVÉBE^ adj. , muconfMs
{mtêtar , iftoïsissure, /èro, porter).
Le La^oUtern mucorifira est ainsi
«ppdié parce que la nerrure médiane
de ses Veuilles porte en dcssons dès
soles terminées par un globule ,rce
qui tes fait ressembler à des moî-
âissores»
MKWIMDS»» udj.^s.m.pl.;
MU£ îi5
tt'j Mueorini. Ifôm donné
par Pries & un «rdre de Gonîomy-*
edtes^ qui a pour type le genre Mucor^
M)G0(MHSAGC1IAIIIM 9 adject. ,
mut^osv^aecharinusXhk appelle ainsi^
ou mucosB^àucri , une Variété de sucre
qui ne peut cristdliser y qtfi existe
tout fqrmé dans la càane ^sè- forme'
en pante ausli par Peffet oe la cui^
son,' et auquel Berzelius donne le nom
At sirop.
IMDCRONB 9 s. m. , rmi^o ; End^
spitze, Stàekebpit^, (aM.). Candolle
appuie ainsi les upicules qui sont
droites et raîdes.
MCAOKÉy adj. , mncmnatus, api*
eulatusjsteckénd, $tadkdfpitzig{m,);
Iui seprolongeen une petite pointerai*
e et. droite, commelcsJT^t&j de r>^ .
gatkàsma apiculata , du Statice mu i
eronata et du DicUensia mucronur-
kUa 9 les fruits du PuUcourea api -■
eata , les pcUs du Dktanmas aièus ,
les spatkeiles dji Phleum praunse^
ïtèspatheliuiesitVUniôiu. VOdon^
togrufthus muetohaius est «tins! ap-
pelé parce qu'il a sur la poitrine huit,
et sur le.Tentre Tingt-bmt aigufl-^
hms. .
»)XaiOHIFÈME,ad].9 muctonîfe^
rus ( mucro , pointe ^fero , porter ) j
2ui porte des pointes droites et nii«>
es 9 comme les feuilles du Mesejw*
bryunthemum muerordfentm.
MtK3nONlP6U£ 9 adj. 9 mueront»
foHus (mtuTo/poînte, folium^ feuHIe);
qui aies feuilles mucronées.£x. £n'o-
theca mucronifolia, Orthotrkhwn mit-
eronifolium,
MÔGBOBilFOKME ^ ad). 9 mutro^
idfarmis {mueroy fointé^ forma,
forme) *, qui a la forme d'nne pointe.
MttÈONtJLÉ f adJ. 9 mucronutoFm
tus;qaî est garni d'une'petite pointe ^
comme les carpelles du>5'{J!tf mucro^
Tîulata,
MUE y B.f,yprofiiwiuiayîndume/i^
iofum deiractiof txui^îarum mutatio ;
irriXMffK \ H^se ( aU. ) ; moulting
ii6
MULT
i
aog.)^ ""^^^ l^' )• Opcration pr
aquelle | sans sabir d'altéraiioofl ôr—
niquf&9 essenU«Ue«,,' ua' animal se
épouille de sa peau ou des appeildi-
ces de sa surface» pour repraitre eo«-
suîte avec des partie^ aoalogjues.
MUFLE 9 cniioma ; Ma,me ( ail. }.;
muzzie ^angl*}» cfff<f- (it. )• Partie
nue et mAjùeuse qui terQiine le mu*
seau de certains mammifères carnas-
siers (ex. lÂojiy Tigre, Léopard), de>
quelques vongeurs et de Va plupart des
rumînans (ex. Cerf^Bosaf^ Tcofreoaj^* •
MUGILOIDES, adj. et s. m. ^l. ,
liugiUndes. Nom donné par Guvier j
BkinviUe et Eichwald à une faipille
de poissons y qui a pour type le genre
Mugil* ' . .
BfUfild^EinSBnr » s. m. , mugUus;
Ity^fifta ; ÈrûlUn (âll. ) ; bellpwîng
(angl.); muggUo (ii.). Cri du taureau
et de la vache»
BfULET ^ s. m. Synonyme de m^
iis et de hybride. C'est à tort qu'on
donne ce nofu , dans les ioscctes^'aux
individus dont les organes sexuels'
n'on( pas pris de développement^ et.
qui ne sont réellement a ^ucun sexe.
BIDLINÉES, adj^ets. f. pM^MuU"
nea* Nom donné parXIaodoUe à une
tribu de la famille des Ombellifères,
qui a pour tjpe^e genre MuUnum,
BIULLITESy adj.. et ». m. pW. ,
MïiUitesm Lâtreille désigne sous ce ,
nom une tribu de la famille^des Per-
coules , qui a pour type le genre . .
Mullus.
BfULTANGULAIBE » adj. ^ multan*
gularis ( muUum , beaucoup , nngu^
lus t angle) ; qui a un grand nombre *
d'angles , comme la tige du Cerjouf
muttangidaris,
MJLTANGULÉ, adj. , multangu^
ius ; vieleckig {ulL ); qui a beaucoup
d'angles , comme la coquille du Tel^
lina muUangala.
BIIJLTIABTIGULÉ , adj. , muUiar^
ticulaius; vielgeîenkig (ail.) [multumj
beaucoup | articulai, article ) ^ qui se
MULT
■
compose d'un grand nombre d'arti-
cles , comme les antennes de bead^
coup d'ioseè^s et le carpe de certains
crustacés. Se dit aussi des coquilles
bivalves qui ont des dents nombreuses
à leur charnière.
JMnJf^TIAUFÀEE , adj., multïaxi^
férus (multum^. beaucoup, axis,
axe., Jero , porter). Épithète donnée
{yir Turpin à l'inSorescence , lors-
qu'^le présente' plus de trois ates de
végétation , comme le thyrse du lilas.
BHXiTIBULBEUX , àdj. , muUibul^
bosus ( multum , beaucoup , bulbus ,
oignon). Se dit d'une plante qui à
des bulbes nombreuses. Çx« AULum.
multibulbosum.
MULTIGAPSULAIRfi , ad}. , molci-
capsularis ( multum , beaucoup »
capsula I capsule )• Se dit d'un fruit
qui est produit par d'assemblage de
plusieurs capsules^ et d'une plante
qui porte un grand nombre de eap-
suies <, comme le Phascum muUicap*
suiare , qui porte beaucoup d'urnes.'
^ MULTIGABErVÉ , adj^, muàicari"
natus ( multum , beaucoup , carina ,
carène); «qui porte uu grand nomb^
de carënes ou de côtes saillantes. *£x.
Fusus muUicarinatus ,■ Terebraiula
multicarinata. -
UIJLTIG AUDE ,. adj. , muUicau^
dur ( multum , beaucoup , caudà ,
queue); qui a de nombreux proloo^
gein'ens en forme de queues. Elx.|Cor-
gonià multicauda»
ilULTIGAIXE^ adj. ^ multicauUs
(^multum, beaucpup , coulis^ tige) ;
qui a des tiges nombreuses. Ex. Mi'--
t^tuacTèe multicauUs , pelargonium
nâtticaulet
MULTlGOlOB , ady y multicoior ;
qui est d'un grand nombre de cou-
leurs/comme le plumage. du 2Vo-
cfiilus. muUicolor, ' ,
. MULUGOQUE ,, adj. , muUiçoe^
eus ; qui a beaucoup de coques.
HfULTIGOUNEy.odj. , multicornls
( multum I beaucoup | cornu^ cora^);
MULT
Îiii a UDemahîtiitlc de cornes. Le
^aucheria muhicornis esl chargé
d'ane multitude de pédoncules stc^
rites qui imitent dçB cornes. La 6b-
Syna mullicaulis a le corps couvert
e tentacule^ nonàbreux. '
MULTIDEM'É , adj., multiden^
tatus ) vielgezahnt ( ail. ) ( mulium ,
beaucoup 9 dens , dent ) ; qui offre
beaucoup de dents , comme, le front
du Fortune étrille.
BIULTIDBI«TÉES^..adj. et s. f.
Îl. , Maltidentatœ. I^om donné par
llain ville k une section de Néréides,
comprenant celles dont la masse bue*
cale est armée à l'intérieur de plis ou
de dents cornées , denticuléès.
'MJUnBlGVTÈy adj. , muUtdigiia^
tus. Se dit d*unefeuUle dont le pé-
tiole commun se termine par plus de
neuf folioles. Ex. Xupinus varîùs.
MVLTjmQlTÉ'VEmSÉ ^ adjectif,
nuUtîdigilatO'pij/inçLtus, Épithôle don-
née par Mîrbel SLiix/euilles décompo-
sées dont le sommet du pétiole com-
mun produit plus de quatre pétioles
secondaires , sur les côtés desquels les
folioles sont attachées.
MJLTIEMBRYONiyÉ , ad). , mu/-
tiembryûnnaîus* Epithète donnée-auz
graines qui renferment plus d'un
cmbrjon. Beaucoup de plantes sont
dans ce cas , le Viscum album , le
Pùius Cembro^ le Ciirus Aurantium^t
YAllium fragrans, le Zea Mays^ le
Viseum opuntioides , Tes genres f u-
phorhia, Lepidium, Sinapis , jEscU"
lus, Castança et Apij-gdçlus ^ le
Mangifera indîca , VEtforvymus lati-^
foHus, YEugenia rpsea* Quoiqu'on
ait prétendu que cet état de choses
consUtue une aliomalie, il se rencon-
tre trop souvent pour qu'on ^pujsse le
regarder comme tel,'et îl paraît même
être pour ainsi dire normal dans le
Gui , les Gjeadées . et les Aurantia*
cées , dont quelques espèces don-
nent jusqu'à huit ou dix' embryons
dans chacline de leurs graines.
MULT ri7
MULTIFAIUÉ , adj., mulUfarius;
vieireikig (alL). Se dit des parties
qui sont disposées sur des rangées en
nombre considérable , qu'on ne peut
ou ne. vent point. compter.
M GliTIFilSGlé , adj., multifas"
ciatus V qiii est, charge d'un grand
nombre dç bandes colorées. Ex. Bw^
limus ntulûfasciatus.
ITOLTIPERt:^ adj. .9 multi férus.
GandoDe emplôje cette epithète poar
caractériser les végétaux . qui , plu-
sieurs fois dans lé cours de l'annexe 9
portent des fleurs et des fruits.
IHDLTfFIDEy adj., muhifidus ;
qui est fendu à peu près jusqu'au
milieu- en plusieurs lanières étroites,
comme Varille ^u Cobea scandens ,
les feuilles du Rant^aculus muUifir
dus et de V Hj-drQ,cal^le nuUtlfida,
ïes rameaux de YAmansia multifida,
le stigmate du CrocUs imdtijidus , le
style des Malva^ la %#Se ÏUrana
joaitifida» .
MlJLTIFLORE,adj., muUiflêrus;
vielbluthig \ vielblàmig ( multum ,
beaucoup^ Jlos , fleur ) ; qui porte
beaucoup de Ûoçtè , comme la hampe
du Primula elaOor ^ ou la tige du
Poljrgonûtum multiflorum ; qui en
contient, beaucoup , comme la co*
lathide de VHelianthus annum ,
la sputhe des Palmiers ^ les irwolucrfs
de la plupart des Qmbellifères ; qui
en accompagne un graûd nombre ,
comme 1& glume du LoUum muiti^
Jlotum ; qui est foniié de fleurs
notnbreuses , comme les veriiciUes
du' Baliota, nigra, Multiflore se dit
aussi d'une plante qui se eoaVre de
fléuf%(ex. Tkysanothus muitijlorus,
LeptoUna midtiflora , Lolium multi^
florum f Glossarrhena floribu^ubu ,
Exostemma floribunda , Erisma Jloi^
ribundum)*Y. Fleuri et Flobiboni».
UULTIFOLIÉ, aàyj mulu'foliola-^
tus ( multum ,, beaucoup , fotiôlum ,
foliole). Se dit d'une femile digitée
dont le pétiole commun se termine
ii8
MULT
par plus, de neuf folioles. Ex. Lupi-
nus varius.
MULTIFORÉ j adj. , multi/orus
*( midtum, beaucoup , foro , perter J;
^i est percé d'un grand nombre oe
trous. Ex: Asterîa4 . multijora.
MULTIFOmiE^ adj., midùformis)
nfielgeslflltig ( alh ) ( multum, , beau*
coup, forma ^ forme). Se dit d'un
corps qui affecte un grand nombre de
formes différentes. £x. Urceçlaria
multiformis.
' MVVrUCGVÉ^ ad}., multijugatus;
melpaarig (ail.) {multtim, beaucoup,
jugum 9 p^ire)« Se jdit d'une, feuille
pinnée dont., le pétiole * commun
porte plus de cipq paires de folioles.
Il y en a neuf à dix dans le Pso'
raiea multijuga , vingt à vingt-cinq
dans le Cassia multijuga^ vingt à -
trente dans YAstragams muldjugus*
Koch donne cette cpîthète aux Cm—
beUifères Aont chaque carpelle du
fruit ; out# les cinq lignes saillantes
ijuga) ordinaires, offre encore line
antre ligne saillante dans chacun des
quatre enfoncemens {vallecula) qiû
séparent ces lignes. *
WLTIGEmiEy.s^dj., multigêm"
mius; ihehrknospig {tSi.) i^muUum y
beaucoup, gemma , bourgeon ), Se
dSt d'un tubercule qui contient plu-
sieurs bourgeons, conime ceux dix
Solanum iuoerosum»
1IIDLTII.ABBE , adj., THuUilabris
'{muhump l^ucoup,. labrum, lè-
▼re); qui a plusieurs lèvres, coipme
le fychstor^a mulûlahtis ^ don( le
labre offre plusieurs rebords' iqibri-
ques.
IMCLflLiUmLEÉy ^i^,y mithifa"
meUatus ( m^uàum , beaucoup f /a-
meBa , lamelle) ; qui est garni d'un
^rand nombre de lamelles, rit- Spon^
éjrlus muHiiameUatus ^ Oythereà
multttamelia.
lIDLTItOBÉ 9 ad|. , inukilohatus
{mulfumj beaucoi;^, hbus^ lobe) ;
qui est partagé en plusieurs lobes ^
MULT
comme les anthères du Taxtu laceaia^
les feuilles d'un grand nombre de
plantfes. Midtilobé est pris quelque*
lois comme sjnonjme oe po^cotyl^
dont.
MULTILOCULAmE ^ ad).» mulU^
locuiarisj vielfàcherig (alL) (mul-*
tum , befiueôup^ îoçuia^f loge). Sedil
d'un corps qui a sa cavité divisée tm
plusieurs loges " par dçi cloisons i
comme la bau dû CitruSf la cafsuk
du Nigella hùp€UÛca ,' la au^mk
du Punictt Grtmaium'i la cofue da
Trjbulus terresirisy le légume d«
Cassia fiifida » la coqyiUe d un grand
nombre de Céphalopodes.. La souss^
miduloculaire est produite , d'après
Oandolle , par une leuille carpellaire
plojée en long sur elle-même , doiiit
les deux moitiés sont aloogées el à
' peu près planes «et les graines foc(
espacées ; quand les parties comprises
entre celles-ci se soudent ensemble |
ou sont réunies par des développe*'
nîens de tissu cellulaire , qui prudor*
sent de fai\sscs doisons entre les
graines (ex. Clitoria),
MULTINÈRVÉ y adj., m»/rÎ4ierfta*
tuSf luuUincrvis ; vidnervig («ll«)
( multum , beaucoup , nen'us , serf).
. Se dit des feuilles (çx. Pelargonium
muliinerf^^] o« des folioks\tx* Bu'
pleur mn multinerve) qui ontplnsienQ
nervures partpnt de leur base, ovi
leur surface couverte de açfTurcs
nombreuses. .
MULtlNERlflâ. ^ adj. , muiHner^
mu, Épitbéte' donnée par Baspail
aux pailleHes dont lef Bervures àir
passent Te nombre sept«
MULTIKEUVUlÉ , adj.« mMliin€r*
pulatus. On nomme aioai» d'apréf
Mirbel . le placentaire Q\jà pvésen^f
un nombre i ndéterminé aç uervulcs^
«llJLTrvOUElK ^ adu, muliino*
dus / qui o^Tre un |[rana nombre de
nœuds à sa surface. Ej^. Fusas muir
tinodus , Pleurotoma miitlinod^-'
«WLTlOTOtÊ.adj,; w<i(ip#'«(fe-:
MDLT
* tus. Se dit des loges deVovaire^ qaand
elles contîénneot un grand noknbre
d'ovules.
MVLTIPÀBTI ; adj. , mutiiparti-
tus s qui est divisé très-profonde—
Qient en un assez grand. noml)re de
laniëres étroites , comme Varilîe' du
Myristica^ lès épines du Centaurea
siciUa , \es feuilles du Jatropha mul^
tifida^\e placentaire à\x Papayer •
UULTIPÂDES, adj. et s. m. p1.%
Multipedes ( nuUtum , beaucoup î
pes , pied). Nom dopné par Latreil)e
a une division des Crustacés maxil-
laires 9 comprenant Ceux qui ont des
pieds en nombre considérable.
MUIiTIPÉTALÉ 9 adj. ^jnuUipeta"
iatus ( multum , beaucoup . ircrcp^v. y
pétale )i Se dit des plantes aont la co-
.rollé est composée d'un nombre in-
défini de pétales.
. Ill]LTIPLE 9 adj. , multiplex, • Se
dit d'un écho qui répète les. mêmes
sons deux ou plusieurs fois de suite.^
comme celui qui existait jadis près
de^Yerdun , et qui répétait douze ou
treize fois le même mot ; de Voi^aire
quand il y en a plusieurs dans, une
même fienr (ex Renoncules)', du stfrtej
quand il est dans le même cas (ex.
Phytotacca) , du stigmate , lors-
quV^n en compte plus dç cinq (ex.
hfigelta hispanicfi^^ delà iîge^ quand
la racine en produit plusieurs ( ex.
^steramplexicaulLs)j injruit, lors-
qu'il est composé de carpelles natu-
rellement isolées les unes des autres
dans une même fleur (ex. Apocynées).
BnJLTIPUCATEVR , s. m. On ap-
pelle ainsi le galvanoinètre de Sch weig^
eer ^ parce qu'en effet il multiplie fa
force électro-inegnétique.
mDLTIPIJ^ 9 adj. , multioUcatus.
•Çandolle donné cette épitbète aux
fleurs qui doublent par Vaccroisse-
ment du nombre des rangées de ver-
ticilles floraux, ou par l'accroissement
des parties de ces rangées e( leur
iraosformalipf^ en pétales. ' .
MULT ng
MULTIPUNERTÉ ; adj. ; mtdti^
plinerç^atus , muttiplinerns. Se dit
d'une feuUl^ dont la nervure mi-
toyenne donne naissance à beaucoup
de nervures latérales ^ un peu au-
dessus de la base de la lame, Ex, Mi-
muius guitatus.
MULTIPOIIIIGTDÉ , adj. , muUi-
puRctatus (multum jheaxxcoup^ punc^
tum j point); qui .est marqué de nomT
breux points colorés. Ex. Myceto-
phagicsmulilpunctatuf, -
MULTIRAYaXNÉ , adj. , mulil^
radiatus y qui offre un grand nombre
de lignes disposées ;en manière de
rayons. £x^ Pecten muUiradiatus ^
Çomatula muUiradiata,
MtLTisÉQUÉ 9 adj. , muliisectus
Lmultum , beaucoup ^ seco ^ couper),
s dit du corps d'un animal articulé,
quand il est divisé en un grand nom-
bre de segmens, comme celui des
Scolopendres*
MULTISERIÉ f adj. , multiserior
lus f mulllsérlaiùs ; vielreihig (ail.).
Epitbète donnée par H. Cassini aux
squames du pérîcline des Synantbé-
jrees , lorsqu'elle^ sont disposées au-
tour de la caUlbide sur plusieurs
rangée^ concentriques,
MULTISlLlQtÉES , adj. et s. f.
pu, Juultisiiiquœ j Muliisitiquçsa.'
I^om donné par Linné et Batscn à une
famille de plantes , comprenant celles
qui portent de nombreuses capsules
en forme de siliques.
MVLTISILIQDEUX 9 adj.» muUlsi"
liquosus ; qui a de nombreuses sili-
ques.' Ex. Hippocrepis n^ultisiii"
/quosa,
IHJLTISILLOlnîNÉ ; adj., multiful^
catus. Se dit d'une coquièle qui est
creusée d^une multitude de sillons*
Ex. Turritellg.multisulcaia.
ITOLTIâPIIlÉ , adj . y mùltisplratus.
Se dit de Vopercuie d'une coquille
unîvalve, quand il est formé d'un
très-grand nombre de tours de spire
fort étroits^ dont le sppmet est à
1 20 MUQU
Îca près médian , comme dans les
oupief.
HIULUSTRIÉ , adj. , niuUistriatus;
qaî est marqué d*ùn grand noipbre
de stries , comme le corps du Tœnia .
mtdttsirîataj ou les .éljtres de l*Ani'
Mtoma muUistriatum,
SIVLTITIGE^ adj. , mtdtkauUs.
Tschndy donne cette épithëte'aux ar-
Lres qaî ont ' plusieurs bourgeons
susceptibles de s'élever , ou plusieurs
centres de vitalité.,
BfULITVAIiVE') adj., multwalifU;
vlelspelzig , vielklappig (ail.)» Epi-
thète donnée aux eapjules qui sont
formées d'un nombre indéfini de
yalves (ex. Illicium anis^tum)<,étwix
coquilles qui résultent de l'assem-
blage de plus de deux, valves. Le
Phacidium muUwalue est ainsi nom*
mé parce que son perithécîon s'ouvre
en cinq lanières.-
MOLTONGULÉS • adj. et s. m. pi.,
Mullungula ( muilum , beaucoup ,
•ungula , sabot ). Nom donné par II-
liger y Goldfius 9 Ficihus et Carus à
un ordre de la classe des Mammifè-
res , comprenant ceux de ces animaux
qui ont plus de deux sabots.
, ]|f|}MIFORlIE ^ adj.^ mumiformis
{mumia, morne ^ Jormaj forme).
Latreille désigne par ciîtte épîtbète
les nymphe^ de Lépidoptères dont la
forme et les reliefs ont quelque res*-
aemblance avec le cercueil des momies
égyptiennes , ou avec les mémies
eUe-inémes.
MUQQEUX^adj. èts. m., mzfcôjitx/
schleimig (ail.) ; qui est de la nature
du mucus. Pris substantiellement, -ce
mot est synonyme de gomme* Comme
adjectif, il exprime surtout une sa-^
veur douce et fade , semblable à celle
delà gomme, ou des fruits de VAnona
mucosa. On a admis une fermentor'
tion muqueuse ^ wii n'est réellement
qu'une fermentation vineuse incom-
plète, la liqueur sucrée devenant vis-
queuse et filante ^ par la conversiou
MURI
d'une certaine quantité Àe sucre ea
une substance analogue a la gomme
d'amidon. Bory donne le 'nom XéUU
muqueux à l'un des six états que ,
suivant lui, la matière peut reVétir
primitivement , et qui consiste en ce
•qu'elle se présente sans molécules ap-
parentes , sous la forme 51'une masM
étendue^ continue, imparfaitement li-
quide, induisante , transparente^ et
suceptible de produire , par le dessé-
cbement ,'une multitude de molécules
amorphes.
MUR 9 jhurus» On donne ce nom à
la face du paroi inférieure d'un banc^
d'une couche , d'un filon*
. MUKAILLE , 's. f. Face antérieurie
et supérieure du sabot des chevaux*
IIÉRAL, adj. , muralts ,' murarius
(murusy mur). Épilhète donnée à des
plantes qui croisîient.sur les murailles
(ex. ChondriUa muratis)^ à des oi-
seaux qui grimpent sur les rochers
(ex. Petrodroma inuraria) j à des
insectes qui déposent leurs œufs dans
les murs (.ex. Odynerus murarius).
MURÉNOIDESy adj; et s. m. pi. ,
Jtfuranoides. Nom donné par Blaitf-
ville à une famille de Poissons jn^-
laires, qui a pour type le genre Mu--
rœna,
UURIATE^ s. m. , muruu (mu-
ria, saumure). Les chlorures 'et les
hydrochlorates étaient désignés- sons
ce nom, lorsqu'on rangeait l'acide
muriatique parmi le? oxacides*
BfURLlTO , adj. Se dit , en miné-
ralogie , d'une substance simple cpi
est combinée avec du chlore, par con-
séquent d'un chlorure.' Ex. Soude
murîatée,
MDRUTIQUE , adj! , murîatictts.
Nom donné à l'aeide hydrochlorique
quand on le supposait appartenir à là
classe des oxacides. La Paludina >/ta-
riatîca çst appelçc ainsi , parce qu'elle
vit dans les énux saumâtreâ voisines
des bords de la mer.
UDRIATIFÉRE^adjiy muriaiiferus
BtURI
(mitria , saumbre , ' fcro \ porter ) •
Epitbèie donnée, en minéralogie , à
ides corps qui contiennent du chlore
on' un compôsé'de chloré , commue la
chaux anhjrdrosuljatée muriatifcre ,
(|ui est imprégnée de chlorure sodi*
que, oik'Xt plomb cùrbonalé muriatC-*
Jere , qui est mélangé avec du cl)lo-
rure plombique. On a désigné sous *
le nom de terrains rnurialiferes , des
roches arénacées et de grands dépôts
marneux au milieu desquels parais-
sent de puissantes assises calcaires , et
3U1 ont offert les preifiiers exemples
a gisement du sel geinme en roche.
MURIATUM^ s. tii. On appelait
ainsi,- avant l'établissement, oc la
théorie chloristique , le radical hypo-
thétique et inconnu de l'acide muria-
tiqué, qu'on supposait produire cet
acide par sa copibinaisôn avec l'oxi-
gêné.
WntICIJtÉ , adjecté , f7u<r/ra&i/u^
(murica , petite pointe) ; qui est
garni ' de petites pointes mousses ,
comme le fruit du Spermacoce muri^
eulata , que couronnent deux' à qua-
tre dents aiguës et très-courtes du
calice, ou comme la coquille du Mitra
muriculata* ' . .
MCRIDE^ s. m. Ballard a désigné
d'abord le brome sot)s ce nom;
' MUBIDES, adj. et a. m. pi. , Mu^
ridœ. Nom donné par Graj a une
famille de l'ordre des Mammifères
rongeurs 5 qui a pour type le genre
Mus.
MVRINS 9 adj. et s. m., pi. , Mut;ini.
Nom donné par Illiger , Dcsmarest ,
Galdfuss et Latreille à une famille de
Mammifères rongeurs , qui a le genre
Mils pour tjrpe.
MJBIQCE) adjèct. , murieatus ;
weiehstachdchyStumpfstacklich (ail.) .
Se dit .d'une Surface qui est garnie de
pointes courtes et à base large ,
comme le pollen de VHihiscils sj-riU"
'eus , le fruit du Canna indûja et du
Daucus muricaiu^f la coquille du Fa^
MUSC MI
sus muriceus et de HVolàta muricina»
MURTUM. f^o/ezMxJKiATUV.
MU8âCÉES , ad^ect. et s. f. pi. ,
Musaceœ. Famille de plantes , établie
par Jussieu , qui a pour type le genre -
Musa, ^
9IIJSG4AIIFOBME ^ adj. , masca^
riiformis Xmuseariumj houssoir,yôr-
nuLy forme) ; qui a .la forme d'un
balai»
BICSGABIIJBI9 s.m • Toumefort et
Ruelliuâ ont employé ce mot pour
désigner les coirymbes qui sont lâches •
et irréguliers. Ex. Erigeron.
MIJSGIGAPIDÉS, adj. et s. m.
pi. , Muscicapidœ* Nom donné par
Vigors'ja une tribu de la famille des
Dentîrostres, parLesson k une famille
de Tordre des Passereaux, ayant pour
type le genre Muscicapa.
SIUSCIGOEE , adject. , muscieolus
(^muscuSf mousse, coloj habiter);
qui vit dans les mousses. Ex-* Pistil^
laria Muscicola,
MCSGIDESy adject. et s. m. pi.,
Muscidè^ , Muscidœ ', Mu^cidiœ*
Nom donné, par Lainarck, Cuvier,
Latreille , Goldfuss, Eîchwald, Wie-
demann , Robineau-Desvoidy , Fici-^
DUS et Garus à une. famille ou tribu
de Dîptèrea , . qui a pour type le genre
\Musca,
SlDSGIFORIIE 9 adj., masciformis
(musca^ mouche ,.yoriii^, forme) ;
pi a la formé d'une mouiche , comme
e coléoptére appelé Myodes svb^
dipterus,
lIVSGIFOmiESy âdj. et s. f. pi. ,
Muscifoxynes \musca^ mouche, J^r«
ma, formé). Nom donné -par fiac—
quarjt a 'une tribu de la famille des
Tipulaires, comprenant celles qui^
par leurs pattes courtes et leur corps
épais ,, ressemblent à des mouches. '
MUSGIGÉIIE y adj. , museigenus
i^musca , mousse, gigno^ produire);
qui nstit parmi les mousses. Ex. -^ga»
riais museigenus f Clayaria musci'^
gêna. ■
iS-
l%% MUSI
Un&OPCLBs ^dject. , mttscipidus;
qui prend des moucbes. Ces ipsectes
86 collent i la glu qui enduit le «om-
met de U tige du oikne niusoipula*
Les feuilles du Dionœa muscifula sç
resserrent sur les moudies qui s'y in<-
troduîftnt « et les fonl périr.
MUSGIVOBB, adject; » u^usçivorus
( nWfSca % mouche^ voro , dévorer ) ;
qui dévore les mouches. Le Turiu
muscH^qrUs dit sa pourriture favorite
4cs inouche^ et autres insectes, Vj4^
rum imuswçrwk % par 9on odeur ca-p
davéreusci attire les mouches dai^
sa dpathe ^ dopt les poils renversés
en arrière qui i^roissent Torifice ne
permettent plus à ces insectes do
sortir*
UUSCOIDE , adj. f muscoid^s. Se'
dît 9 en minéralogie , d*un corps afr-
feotant une disposition qui le fait res-
«embler a une mousse (ex. Cuivre
mwrialé muscoîde). Cette épîthète est
donnée aussi quelquefois aux hépati-
ques qui ont le port des mousses.
MUSCMiOGIE^ s, f. f musc^logia
(miucus f mousse ^ Xr/oc , discours ).
rartie de la botanique qui traite de
l'histoire des mousses*
MVSCOliOGlQUE f ad], » muscolô-
gicus ; qui a rapport à la rauscpl^^iew
f*lore muscolûgique*
fogi*l/à\ Botaniste oui se livre spé^
çialcment ï l'étude de^ mousses*
BIlJSCpFWLS , ad]. , nmcQfhilu^
(^muscus\ mousse , ' ^ilf«» , aimer ) ;
qui se plait pi^mi les mousses, Ex.
^gariçJHf rnu^cophUus^
WlSSÊ^Wt siibst, m., A^$rumji
S€hnmie(iM.)i iff(iQiil(angt^); c^o
(it.). On nomme ainsi la face des
|naminifères.( e^. Chien, Renard) ,
lorsqu'elle avance beaucoup si|r le
front l' de manière à rendre les mâ-
choires saillante^.
MUaiGJli , adj. 1 musiçafU ; qi^ii 9^
lapport à la musique. On appelle
écMle musicak la série des $9911
MUTI
successifs renfermés dans une octave*
Les Européens admettent trois échelr
les 4 la chromfltique j.Iêl diatonique j^
et V enharmonique • Koyez ces mots.
MUSIQUE, mûsica, musice; ym^
ocxiq; TopÀun^HsW. ). Art de çom^
biner les sons d'une manière .qui
plaise i l'oreille / qui fasse naître en
nous des émotions, qui excite ou
modifie des sentimens ou des paasîoiisi
science qui recherche les principes de
ces combinaisons , et les motifs des
affections qu'elles nous ca^jsent.
MUSOPHAGES ,adj. et s. m, pi, ,
JHusophagei* Nom donné par Lcssoo
à une famille de l'ordre des Oistoux
grimpeurs ^ qui a pour type le genre
Musophaga.
IfUSQUÉji adj., mofchatus j hir
^amduftend (alh ) » H^Â a l'odeur du
musc. Ex. Cerambix n^osçhaius,
ilaif^a moschata , Erodium moschtk^
iumi HWucus moscheuios^ J(doxa
môschatelUna) \ qui en a la saveur (ex.
O^ibos tnpscfyitus, Jlaas moschata).
MUâT£U\S4 adj. et s. m.. pU ,
MiksUlini^^^om donné parDesraare&t
et Gray à une famille de Mammifères,
qui a pour type le genre Musietfi.
BfUTlLIiAIftES , adj. et s, m. pi. ,
MutUkwiat» Nom donné par Lati^xUe ,
Goidfuss et I^ichwald à udç tribi:^ 4c
la famille «des Uyniéno|itèces |^te*
aignillon ,.qni a popr type le gen|«
Muiilli^,
BIUTILIË s adj. , mutilaU{^i ver^
stànimelt (alL). Épîthète que Kirbj
donne aux élytres, , quand elles sont
cpui'tes et qu'elles on^ l'air d'a^vciir
été coupées. J^x. Acryàium .
MUTIQUE , adj. 9 muticus ; unh^
wekrt, wekrlos (ail. ).; scodato , di"
reslato (it*); qui n'a ni pointes, ni
piquafis, ^, fsçhœ^\im muU^
cum. •
MUTIQUES, adj. et s.' m. .pi. ,
M^tici. Nom donné 'par G.-G.-C.
Storr à un ordre de Maiumifcrçs ,
ÇWpïeftaJR^ ççiu^ quyl jna^iqH^t çl'mpc
MYCÉ
oupliuleurf sortes de d^ts^ oamAme
de toutes.
mmsIACÉBS , ad), et s. /. pi. »
ilutisiacca. INom donné pur Lessing
à une trîba de la faniflle des Sjoan-
tbérées^ qui a pour tj^ le genre iiTtf'
tUia.
WKFtlSXiS»^ ad> et s. f« pi. » Muf^
tisieœ» Nom doQiié par Cassîai et
Don à une tribu de là famille des
Syiiantbéréea , par . Leasing à une
section de la triou dea Mutîsiacées ^
ajattt po«r type le geore JUutUia.
(/iuaÇ, inouïe ^.Sxav9:ii, &ine); qui
a. des dents de moule. Caacune des
laquâmes du p^ricline des calathîde^
du Cakitrapa mjraamihast tenaioe
par un appendicabofdé de dents épi*
neuses » au'on a comparées aux dents
de la cbamiére des o^quillea hi^
Talv^ * ' '
MYAg£8 , «4j* ^t s, m. pi., I^X^
cea. Nom donné par Goldfusr, Eiëh-
^>rald f Fieîniis ^t Garas' à une famille
de Mollusques aoépbales,.par Meuke
i une famille de l ordre des Âcépba*
les éUt<^rauclies^ ajantpou^ tjpe le
.. genre ilf^ra.
MYAiaipg, adj* et j. m. pl« , Mra-
riarifx(vrUp» I^om. donné par La^
mardi, Férussac et latreiUe à i^ne
famille de la daase dça Conchifères |
ajant pimr type le geai>Q Mjra»
MYCÉUON , >, m. , mrccUm.
Sabstauce blancbe et filamenteuse |
qui paraît être Tétat rudimentaire des
cnauipû^uons | et qu'on connaît plus
géoéraiement sous le nom de Uane
'4e çhamf(gnon^
IIXGÉTOBI]^ , a4i. et s« m. pi. »
AfjrceiçBia {f^^ç «cbaiapîgpoByfiMaiy
Tivre)tNQm donné pârDumérila une
faniiUe de i'ordre des Coléoptères f
i^mprenaut c^ux de ces insectes qui
vivent d^ns los cbampiguons» f^ejrct
FoncrvoREs.
MYCÊT00ÉKWS,a4i. «I s. m. pi. ,
MÎGO i»3
a une section de Tordre des Castro*
myciens y correspondant aui: Lyco^
perdacéc^ de Brooguîart*
UYCÉtÔDÉS» adj. et a. m. pL,
JJfljtxetoikL Kom dooné par l'inkl^
9ne section de l'ordre d^ Chaaspi^
gnons muoédînés , comprenant ceiu(
qui saoi flocouueux et véstcuWux, et
répondant aux Isariées de Broogniarl»
MYGÉTOOENÊàB , s; f. , n^ye0t9^
gcnesis (fnyxic, cliampignon» ^^
cric y génération), ^breubecg appéllf
ainsi Torigoe ou 1^ premier dévefep*
pemeut des cbampignoos*
MYC^TOIDE, adj. ^ B^tCfèoUifUs
(fAvxiKt cbampignon , fi&>c,«easen|iip
UaqceJ. Se dit d'wie, p)mite qui «
de la ressemblauoe aToeuu ebampi^
goom
' UYGÉTOIDES , adj. et s. «n, pl« ,
JUyceiQÎdèa. Nqm dOQué parlées
d'E^ienbeck k u&e série entière de v^
gétaux, qui^ c^mme les moisis^rea
et autres ,, ont les phisgrauds rapports
avec les cbampiguoas.
vMTGÉTOLOeiE, s* f.> iHyeeêêlo^
gia (fAÛxYic , cbampifinon » Xôyôtc , dis«
cours)* Traité mr Tes cbampiguoni»
MirertE, s^ U » r^càia (pM«9€,
champignon )• ?^ IW^'® *i^^^ ^^
àpotbécipus stipitéa et de formogliir
-Imleuso*
MTC0UG^EK9| s; Vk^ pi. « Âfjfr
eoUckems. Hom donné par Fries aux
lichens qui |.i^aiit leur tb«He oblîiévé»
constitué par des ceUuleaspbériquc%
se approchent des Pyréuomyéètea»
Ex. remtcariay Opcfrf^J^a,
ifïCQLOaiK» â. fém;, mycùh^
(ttûanc « ch^mpi^n » X&i^ * ducourO*
Histoire ou traité des champignons.
MYCOLOGIQUE, adj., a^cahgi^
eus; qui a rapport i la mycol^ie ;
olùerimiion^ jjrsièm^ mjç^kgifue.
llYC<MMIGm^ , s. uiasc Botaqisie
oui fe livre spécialement à l'hisloire
-4es champignons.
HYÇOpaOUE , «dj. , 9yrcophiluf
ia4 MYIO
qui croit sur les champignons secs
(ex. Helotùan mycophilurn) ou en
putrëfaction (ex. Peziza mrcopfjtila)*
IIYDALORNITHES , adfi et s. m.
pi. , MYdcdpmithes (fxvJbeXioc^ hu-
mide, opviç 9 oiseau). Nom doniié
par J.-A. Rîtgen â un ordre de. la
classe dos Diseaux , comprenant* ceux
qui yÎTçnt dans des lieux humides.
BCYDASIENS; adj. et s. m. pL,
Mydasii, Nom donné par Ouvrer ,
Làtreille et- Etchwald & une tribu de
la. famille des Diptères tanystoracs,
qui a pour tjpe le genre Jaydas.
IIYBLOGARPES , adj. et s. m. pi.,
Myeiocarpi ( ^uf>oç, moelle , xA^sTrô; ,
fruit). Nom donné par Mejer à un
ordre de Ja classe des {iichens , com-
prenant ceux qui sont pourvus d^ùu
nucleus.
MYÉIiOCOmS y s. f. , myelocona
(fAVf>d(y moelle, xovlç, poudre).
Nom donné par Kunth.à la ,stéar(.ne
cérébrale pulvérulente ,et que Berze-
lius n'adopte point.
MYÉLOMYGES., s. m. pi. ^ Mye-
lomycetes (fAuiXot;, moelle, fxuxuç,
champignon ). Nom donné par Nées
d'Esenbeck et Sp'ren^el à une sec-
tion delà famille des Champignons ,
qui répond aux Scléromyces de Lînk
et aux Xjlon^jces deWilIdenow, ou
Sdérocarpes de Persoon,
MYéliONEURES, adj. et s. m.
pi., Myeloneura {\iMfdJiiy moelle,
vtûpov, nerf)., Nom donûé par Ru-
dolphi à un groupe d'animaux , com-
prenant ceux, qui, comme les crus-
tacés , les insectes et les annelides,
n'ont qu'un seul système nerveux
ganglionna^e , formant un cordon
analogue à la moelle épiniètcf des
imimaux supérieurs, *
MYIOTHèRES , adj. et s. m. pj. ,
ilfyiofA^f^ (pvîa, mouché, Oiîpdéu ,
chasser). Nom donné .par YieiÛot à
une famille de Sjlvains, comprenant
ceux de ces animaux qui vivent prin-
cipalement de mouches et d'îosectes.'
MYRl
niYOTHÉBINS, adj^ et s. m. pl.^*
Mfotlierîna. Nom donné par Yigors
à un groupe de la tribu des Dentiros-
très mcndides^ qui a pour tjpe le
genre MyoÇicra. ^
MYLOSTOME, adj» , htjlosto^us
(^uXn , meule , oxôim, bouchç). Un
pobson ( Auraia mylostoma ) est
ainsi appelé parce qu'il a le fond du
palais pavé de dentés molaires.
SIYODAIRES^ adj. et s. m. pi. j
Myodaria ( fAvîa , mouche). Rom
' donné par Robineau-Desvoidj à un
ordre de Diptères, formé aux dépens
du genre Muscà de Linné.
MYOPE, adj., myodes (ftvîa^
n&ôuche , iLloç , ressemblance ) ; qui
ressemble à une mouche , comme la
fleur de VOphry^ myodes.
MYaoïNÉES, âdject. et s, f. pi.,
Myodihœ, Nom donné par Robîneau-
l)esvôidy à une tribu de la famille
des Mjodaires phjtomydes , qui a
pour type le genre Myodina.
MYOGAStRIQUE , adj., myogas-
iricusi fAuwv ^ muscle , 7xffT«p , ven-
tre). Epithète par laquelle Daudin
désignait les oiseaux qui ont un es-
tomac musculeux.
MYOIDE, 9Ay ^myoïdeas (ftvca ,
mouche , kT^oç , ressemblance ) ; qui
a de la ressemblance avec une mou—
che.' Ex. Lydella myoidea,
MYOPORBVÉES , adj. et s. f. pi.,
Myoporincœ* ' Nom donné par R.
BroWn à une famille de plantes , qui
a pour type le genre Myoporum*
BIYOSURE, adj. , myosurus (/<û; ,
souris, oùpà. queue); qui a une
queue semblable à celle d'une souris»
Ex. Sorex myosurus^ '
MYRIAGANTHE, adj. , myria^
çanthus (it'\iptài , dix mille , fiéxdêvOa ,
épine ) ; qui a de nombreuses épines ;
comme le Bowiea myriacahtha , dont
le -bord des feuilles est garni d'un
' irrand nombre de dents.
■MTRIAUÉRé, adj. , nvrri<ma^^s
(fAvpià^i dix mille 9 PPo<9 partie).
MYRI
Epîlhéte donnée par Blainvillc aux
Cytopodes qui ont beaucoup de seg«
meoï y d'auDeanz ou* d'articulations ,
que la diversité dans l'épaisseur de
la peau produit à lasûrfape.du corps
de certains d'entre ces'animaox.
KYBIANTHE, adj. , mpianthus
(^v^tàçj dix mille, avBoÇf fleur);
qui a des fleurs très-nombreuses. Ex.
Hj'pericum mjrrîanthum,
AfYAUPODES , adj. et '8. m. pl%
Jlfyriapoda (^ IMptàçy dix mille , fro'jgy
pied). Nom donué par Duméril et
Cuvier à une. famille de Tordre desi
Insectes aptères , par Lamarck à un&
famille d'Arâcbnides « par Eiebwald
à un ordre de Crustacés , par Blaio-v
ville f Latreille et Straus à uiieclasse ,
renfermant des animaux ariîcUlés
qui ont des pattes en nombre indéter-
miné f égal à celui des articulations
de leur corps.
HYRIGÉES y adj. et s. f. pi. , Mp-
rîceœ» Famille dé plantes, établie par
L.-G. Bichard, qm a pour type le
Sre Myrica , et que Mirbel appelle
uarinées.
MYRIGINE , s. f. , myricina. Nom
donné par John à l'une des deux es7
pèces de cire que contient là cire
d'abeilles, parce qu'elle existe en
plus grande quantité dans la cire dû
Mjrrica cerifera,
MYBIOPBTH^UiMB^ adject. , m^-
riophihahnus ( '^vpiaç , dix mille ,
ifQalfLo^j œil ). Huis^rea mj-rioph^
thalma est ainsi appelée à cause de
ses nombreuses cellules 9 qu'on a com-
parées à des jeux.
MYRIOPHYLLE , adj . , my rîopkyl-
lus (fivptà; , dix mille, ^uXllov i feuil-
le). Se 'dit d'une plante (ex. Ranuri"
ctUus tnjrriopkjrjùu) , d'une fougère
(ex. Dalea Tt^riopkjrîlà) , d'une al-
gue *(ex. Caulerpa mjrriophyUa) ^
d'un polypier ( ex. jintipathes rny-^
riophylla}', qui a des feuilles ou di-«
TÎsions très-découpées. XJOxytropis
mjrriopliylla est «iosi appelé parce
MYRT ia5
que ses foliole^ subûlées et pileuses
sont Tcrticillées , c'est-à-dire naissent
au nombre de quatre à six d'un même
point d^ pétiole.
BfYBISÏIGÉES, adj. et s. f. pi. ,
Mjrrisliceœ. 'Famille de plantes^ éta-
blie par B..- Brown , qui a pour.t jpe
le genre Jlfyristica.
MYRISTIGIXE , s; f . , myristicina.
Nom donné par quelques cbimistes
français et allemands au stéaroptène
que laisse déposer l'Imile de girofle
( CaryophrlUis aromatieuj).
BlYBllâCsES^ adj. et s. m. plur. ,
MyrmegesXl^^Pf'Vilij fourmi). Nom
donné par Duméril à une famille de
l'ordre 4es 'Hyménoptères , coriipre—
nant les fourrais et genres voisins. ' ^^
FomtcaÎres.
. amOBÊCéONIDES^ adj. et K m.
pl. y MjrrmçUarddet, î(om donné par
Cuvier ^ Latreille . Gôldfuss^ Eieh*^
-wald , Frci'nus et Carus à une fa-
mille d'insectes , qui a pour type le
genre Mjrrmeleon. -
BlYROTHÉGlENSi adj. et s. m.
plur. , Mjrotheeiiv Nom donné par
Fries k iine tribu de l'ordre des Gas—
téromycestrichodennacés, qura pour
type' le genre Mjrratkecium.
BiYBBHOLOGIE , s. f. , myrrho^
hgia (jii^ppst, myrrhe, Xoyoç , dis-
cours). Traité' de la myrrbe. 6. -S.
Polisius a publié, un ouvrage^ sous ce
titre, en 1688.
MYltfilIVÉESy adj. et s. f. pL ,
Mjrrsineiji. Famille de plantes , éta-
blie par &. Brown , qui a pour type
le genre Myrsine , et qui est appelée.
Ardisiacées par Jussieu y Ophiospet^
mes^ par Yentcnat.
BIYATAGÉE^, adj. et 18. f. plur. ,
Myrtaceœ. Famille de p1ante&, qui
a pour t^e le genre Myrtus , et qui ,
établie par Jussieu , sous le nom de
Myrtij a été restreinte depuis par
Qindolle.
MYRTÉAGÉE^f adj. et s. f. pi. ,
Jlfyrteaceœ, Nom donné par l^ees
}
g^etAunk k II ftnBtte desHyrtk*
tea> Nom donné par Gandolle à une
tribt de Ift fiMniUenles Mjitacées y qui
raireiifi€ te n^ciire Bfyrtui»^
iraRTIFËtUE 9 adjecU , myrtùsuâ'
Épitbèle donnée & une annelide {Ew
pkrosine nwrlosa ) 9 à cause delà for
me dc^es branclireB ^ qu'on a compa-
rées ^ des feuillei de myrle»
MYETHKÉBS, adj. et I. t plur. 9
MrrtUuœ^ CandolU a désigné Infa-
mille des M^rtacées sous ce nom.
nniOIDE, adj. ,. myNoidèmf;
ipi rHaembie m mjtte , pour le .
port» Ex. Rhtxia ngrrttÙUia.
VYRTOIDES, adj. et s. t. plot.f
ilyriotdeœ. Nom que Venteott dûiuic
à la famille dès Myrt«.oées«
MYSIDSB, ad], et s. m. ph, Mf^
êtdœ. Nom donné p«r Har^«M^b ^ d w
famîUe de Grasiac^ décapodes ma-
croures , qui a pour tjpe k -génie
Mysis.
MYSTACHOÊ^ad}. > mf^tacùmt
( m^fîûx j mottstache ) ; qui. porte
des moustncbesCez* F'tspfrM9 wn-s^
tacinus j Cafrimuigui mystaoaUs f
Çypstlui m/stncetu^. Paras biarmir
€us)^ Qtt des tràîls colorés imilalit des.
mousladiee (.ex. Pêeiu èMrmicus ^
Neetatina mjrêiiomiù)*
BlYâTACINÉS , adj; et s. m. ifi. »
Mfstaeinêœ {mysiaJt ^ moustache^;
Nom donné par Bory à une famille
de Tordre des Ifieroscôpiqnes trîcho*
dés , comprenant ceux de ces ani'^
maut qui ont snr le corps des -tîb
disposée par petits Mseeanx^èn nom^
bre ▼ariabie d'un à trois , et imitant
des moustaches.
MirsrrACOPHMB , adj. / fi^sta-^
eopKanns ift^^raJi ; mottstéche y fotc-*
MVEÔ
voc f apparent); qui a àèàmomîÊàM
longues et très-appafeotes, comme
œttes qui garaiâsent le bec da Buécù
mjrstacophanos,
iirriLAcÉs y âdn. et t. m. pi. f
MjtUacitt^ MjrtQû nom donné par
Cutîer . Schwetgger \ Goldfutt et
EîchWd il ime famille de Pofdrc des
Mollusques aeéphales .par Lnmiïcki
LatreiUe , Ficinus et Cafos t une fa-
mille de la châsê det Goncbîférès ,
«ar Blàihville 1 une ftimUè nde fdt^
dre des Acépbalopbore» lâmellîliraii<*
tbes 9 par Menie h ixn ordre de h
dasse des Êtatôbranebes , ftfavt pooor
type le genre MytUUs.
WLXtÛMy <idj. , ntfUUrau (»^
ittu^ Y moule ) ; qui Ressemble à une
moùlei Ex. ruisella m/tâina.
MTTILOIDE , adjeèt; , mjtSbniti
( mj-titiis^y moule , ii9ùz ; ressem-
blance ) ; qui a de la ressemblance
jtfvec laûe moiole. Ex. Petha fnjrti^
HTIfllti y adject. , myutus ^ num^
seschwûnzarti^ {bXI.) (fiûç* souris^
oùpà, queue). ^ dit d'une plante dont
Vépl long ti serré (ex. Festuea mjTi^
TUS ) , ou les rameaux longs et char-
^s de feuilles serrées (ex. Hnnwn
nff-urum) ont été comparée à une
queue de souris.
MÏXA , s. f . , mrJta ; DïOe (ail.).
Nom donné par iTTiger à là partie
iTpicaîe de la maudibule des oiseaux ,
2 ut est produite par la réuxiioli des
rânches ou gnatbidies.
BIYZOCÉPHALÉS^ adj. et s. m.
pl> ^ Myzocephdda (fivCncrcc , succton ,
TLtffOiA , téie). Nom donné par Blaîn-
Tilié à un ordfc de la classe des En-
tozoaires , comprenant ceux oui ont
la boucbe placée ik t'exlrémite aiité'
rieure dii corps , jans le fond de la
Yenlouse labiale.
\ ^
nacë
NACE
147
Ni
IVAGBLLË , 8. f. , carind. Partie
^ li corolle des fleurs papilionacé^
^cat formée par )e rapprochenl^eiit
^u k fovdure ^es deux j^tiiles infé->
l^rs ^ et qu'on destine plos généra-
fcteent sons le nom oe carène.
If ACRE , ^. t. ^ PerlmutttrglanX
(«H.); m4klréperla{\t). Partie interne
^ certaines CDqnilles nnivaWes et
IriTàlves dont les molécntes calcaîreè
^constituantes scmt disposées de ma<t
titère à réflécbir la lumière avec un
"éclat particulier , et ttès*souinent en
la décoftipôsaift.
NACRÉ, ad}., perlatus ; perl^
muUerglanzend{9\\,)\ nûcred (aqgt.) ;
madreperiatô (it.)* Se dit ^ en miné-
Yslogie , de Véciat , quand il tire sur
le luisant argentin delà perle ^ et
4Ninc variété de feldspath qui offre
des reflets blanchâtres , souvent avec
une teinte légère de bleuâtre ou de
'Vefdât're , partant d'un* fond demir
transparent et légèrement laiteux.
Cette épithète est donnée aux co«
cilles qui renfennfent de la* nacre
(ex, Gfycimeris margariiacea , TV/-
Hnà margaritina ) cl à des animaux
-^oîat la cotrienir est le gris de perle ^
•ftec àcB rdflcts (ex. NereCs marga^
rlîaçea).
IVAOm , s* m., nadir ; Fusspunkt
(ail.). Point des cieux opposé du zé-
aîtk , et qui se trouve aireciemeut
Miis les pieds de l'observateur, .
NAEHASrOftéft, adj. et s. m. pi;,
ffaanasporei. Nom donné jpar Fries
à une tribu de Tordre ^es doniômj'»
aè^t» entéfpfajtes , qui a pour type le
genre Naemasporà,
NA0BANT ^ ad^eet. , notons ;
schwimménd ( ail. ) ; nuotonU ( il. ).
Ëpilbèle que. les botanistes donnent
aux feutHes qui se soutiennent sur
Vt9m( ex. Tre^ notons )ti Ma: ^ittù,'^
tes qui nagent h la surface de Peau ,
sans tenir au toi par des racines ( ex,
Jusstœa natans ).
NAGBOmR, s. f., pinnàf itri^Ji;
F1oss{a\\.) \fin (angl.); pinno (il.).
Organe memoraneux , mince et plus
ou moins large , soutenu ou non par
des rayons osseux , qui ^rl d*agent
de locomotioi) aux aiiiihatix destinés
Itivre dansj'eau. La plupart des pois-
sons ont Ses nageoires . mais certains
d'entr'eax en sont totalement dé-*
pourvus. Ce nom n'est pas donné aux
pieds palmés des oiseaux aquatiques,
qui sont cependant de véritables na-^-
geoires, et en général, parmi les
animaux vertébrés, on ne raccorde
aux membres que quand ceux-ci oht
perdu entiëremenl la forme des pat-
tes des aiiimatfx aériens, et acquis
plus ou moins celle des membres des
poissons , comme chez les Cétacés et
quelques Cbéionrens. A Tégard des
animaux sans vertèbres , les orn^net
qu'on nomule nageoires cliez ces êtres
n'ont riefo de . commun entr'eux ni
avec ceux des animaux vertébrés , et
cette dénomiualion ne leur a été ap*
pltquée qu'en raison de la fonction
qu'ils remplissent , celle d'aider à la
natation^
NAGCCtly fidj.) means, natatorius;
^ntxtn^ ; schwirfimer (ail.) ; smmmer
(angl.). Se dit mielqoefois d'un animal
qui vil dans Peau (ex. Amphiuma
mfaits\ Les entomologiaies' donnent
cette épitbèteà l'a&/om«n, lorsqu'il
est terminé p|ir des appendices folia*.
ces , où garni de cib très-serrés qui
aident à la natation , comme dans les
hrves d'Agrion , et aux pattes , quand
elles sont comprimées ou ciliées , et
en forme de rames (ex. Djrtiscus),
I^AGflXmSy ad|^< et s. m. pi. , JVa-
Mniia, Nataujriif Natatores, Tin^
taS
NAIN
niiarsL Nom donné par Itliger à un
ordre de Mammifères^ qui correspond
aux Gëtacés; par Latretiie k une fa-
mille de Rongeurs, comprenant ceux
dont les doigts des pattes.de .derrière
aoDt réunis par une membrane ; pac
IlL'ger, Vieillot, Goldfuss, Meyer
et vVolf , Blainville , Ranzani et
Eichwald à un ordre de la classe des
Mammifères, correspondant aux PaU
mipèdes; par Lamarck et Latrcilleà
une tribu des Crustacés décapodes
)>rachjures, à laquelle ils rapportent
ceux dont les deux tarses postérieurs
au moins sqnt'en fonUe de nageoires;
Sar Cuvier à une tribu de la famille
es Polypiers corticaux., comprenant
ceux dont Taxe n'est point &xé, et
qui peuvent errer librement dans les
eaux.
NÂUDÉCS 9 adject. et s. f.pl*»
Naiàdea, Famille de plantes , établie
par Jussieu, mais qu'il a beaucoup
restreinte depuis | et qui a pour type
le genre ^Naïas,
naïades, adject. et s. m. pi.,
Nàladea, Nom donné par Menke à
une famille de l'ordre des £lato-
brancbés mjtilacés , qui correspond
à celle des Submjtilacés de Blain-
ville et à celle des N a jades de La-
marok. ' • '
NAIN, adject. et s. m. , ruinus ,
pumilus j pumïlio.^ pumilô ; vavoc;
Zwerg (ail.); ^(var/*(angl.); nano (it.].'
Dans l'acception vulgaire ,.cenomest
donné à tous lès êtres organisés, et
plus spécialement aux individus de
l'espèce bumaine , dont la taille est
de beaucoup. ' inférieure à la taille
moyenne de leur race. I. Geoffroy
Saint-Hilaire la réserve pour les seuls
cas où l'èxiguité de la taillé dépend
de la diminution du volume de toutes
les parties du cdtps. On l'employé
souvent , comme dénomination spéci-
fique , en histoire naturelle, mais
alors il exprime seulement lapetitesse
absolue ou relative du corps auquel
NÀPÉ
on l'applique , et on k rend en latin
par un grand nombre de termes dif[e>
rens , dont voici quelques uns : Pha»
langista nana, Sispnhrium nanumj
Janthina exigua, Picummu etiUt,
Vlmus hxanUis , Jastninum humiU,
Manli4 iUliputiana, Forficula mùur,
Dasiurus minànus , Coronillamint»
ma , Goccjrziu minulus , Eponia aù^
nutaj Picummu minutissimus. Si'
gara minutissima , Merops mùuthu,
Spari'ius minuUus, Tringa môuf-
tilla , Mantis nabota , Muscicapa
parya, Arabis pan^ida^ Pdârgonitm
parf^ulum, Ornithopus perpusiUiUf
Mathi/ola pumilioj Ardea pumUla,
Sciurus pusillus , Diddphù pufSUo^
Gentianella pusilla , . Hyaroeoras
prjrgmœus , Filago fi)rgmaa , Cokat'
âus.suhtUis,
NAlÔPHYTEy subst. f. , naiôpfyta
(vatàfi, nayade, tutov, plante ).J)é-
nominalion que Oaillon propose de
donner à toutes les algues d'eaa
douce.
NANGEATEy subst. m. , naneeas.
Genre de sels, qu i résultent de la com*
binaison de Facide nancéique avec iei
bases salifiables,
NANCÉIQUE 9 adject. , nanceiçus.
Nom donné par Braconnot, d'après
la ville de Nancy , qu'il habite i à ua
acide qui prend^ naissance, en même
temps que l'acide acétique , pendant
la fermentation acide de différentes
matières végétales , et que Thomson
a appelé, acide zumique*
NANDHmOBÉES 9 adject. et s. f.
fh y, Nandhirobeœ. Nom donné pv
A. Saint-Hilaire è une famille de
plantes, qui a pour type le genre
Nandhiroba ou Fet^illetu
NANISME 9 s. m; , nanismus. Nom
donné par I. Geoffroy Sainl-Hilaire
au genre d'anomalie qui caractérise
les naios.
NAPACË. Foyez Naputobhk.
NAPÉELIiÉES^adj. et s. £. pl.f
Napeelleœ^ Non^ donnç par Robir
ilean^^DesToîdj à une fftmilte de
l'ordrcdes Dîptëres nijodah*es.
IVAPHTHAI4INE9 s. f. , naphika'^
Una; Sieinkohlencampker (ail.) /Nom
donné par Kidd a un corps, découvert
par Garden , qui existe dans le goa-
unm de charbon de terre,* par la
distillation duquel on l'obtient.
NAPHTHE, s. f. , napktha (du
ebuldéen nufk, fumer). Gé terme ,
autrefois synonyme d'éther , a été ré-
servé par L. GméUn pour désigner
ceux des étbers qui contiennent , en
tolaUté ou en partie , l'acide dont on
s'est servi d ans leur préparation.
NAPIFORME) adjfect. , napaceusj
napi/ôrmis; rûbenformig (ail.) {na-
ptes, nuv^j forma, forme). Se dit
d'une *t;B€we simple qui a la forme
d'une toupie. £x< Brassica Napus^
Talùutm napiforme.
NAPltÈUS, adj., filaîorius. Épî-
thète.donnée à des araignées è|ui filent
de grandes toiles d'un tissu serré ,
surmontées d'autres plans plus lâches.
Ex. Aranea iriangidaris.
NAPOLÉONÉSS^ adject. et s. f.
il.-,, Napoîeoneœ. Famille de plantes ,
établie par Palisot-Beaovois , qne
R. Brown a , nommée Belvi^iées , et
qui a pour t]f pe le genre Napoleona:
liAFPE, s. f. On donne souvent le
nom de rtappe ^tau au niveau gén^
v^ des eaux d'un canton ; car, dans
les pajB à cosi^kss 9 les sources d'un
même canton, souvent assez étendur,
sortent toutes de terre à peu près^ au
même niveau.
MARCÉIME ^ s. f., narceina. Prin«-
eipe .nouveau que Pelletier dit avoir
trouvé , aveci>eauL'oup d'autres , daas
l'opium.
NAECKSiM, adj. et s. f. pi. ,
Narcisseœ. Famille de plan tes, étublîe
par Jusaieu , qui a ^ur type le geiure
Itorcûjusi
NajRCQTIBiE, s. f. ^ narcotina ;
Opùui ,. Narkqtin <all.) (yofmà^ , en-
gourdir )• Alcali végétal y déoouvcrt
î
par Derosne-, dans Fopiiim , en i8b3,
dont Robiquel a le premier constaté
positivement la différence d'ave* U
morphine, et qui porte fort impro-
prement ce nom , puisqu'il n'exeree
aucune action. suri homme ^ même à
hautes doses.
NARGCmQUE^ ad>. , nurcotieus ^
votpxAiTixoç. Épithète donnée par Ber*
zelius aux sels dont la nareotine
fait la base.
NABDIRÉESy adj. et s. f. pi.,-
Nardinœ. Nom donné par Link à une
tribu de la famille' des GranlinéeSy
qui a Dour type le fleure Nardus»
NAklNK, subst. f. , naris; fiuxrjp j
Nasenlock (ail.); nostril (angl.). Nom
donné ik chacune des deux ouvertures
dont le nez est percé.
NASEAU, s. m. , naris; Nasenlœh
(ail.) ; nostril (ui{^.); Orifice externe
des narines. On n'employé ce ttrme
qu'en parlant des animaux ^ et parti-
cuUèrem'ent du cheval.
NASICORNE, adj«, nasic^mis ;
nasenfiomig (ail.) ( ndsus , nez ^ cor-
nu, corne); qui d une come^surle
nez, ou sui* la partie correspondante au
nez. Ex. Scarabœus nasicornis^'
N/^IGORNES, adj. et S. m. pL ,
Nasicornia ( nasus j nez , cornu ,
corne ]. Nom donné par Illiger à une
'famille de l'ordre- des MammiCâres
-multongulés, qui ne comprend que le
seul genre Rhinocéros , portant une
ou deux cornes Mr le nez.
. N ASIQ6E 9 adj* , ' nasictts , namtus;
langnasig (ail.) (luuzcj, nez). Se dit
.d'un animal qui a le nez fort loing
(ex. Cerçopitheeus nasutus 9 Perame^
les nasuta^ Nflsua rufa} ^ on le mu^
seau prolongé en foraiè de nez ( ex.
Megalops nàsus , Plewionecies nasU'
tus)j ou la tête prolongée en de-»
vaot {ex. TruxitHs' nasutMis) f oa
quir po^te une élévation oenique sur
le front ,(.ex. Muêca nûsuta ). Le
JusUcia. nasuta est ainsi r nommé ^
pa^oe que *sa fleur forme on tolie
9
idp
KAfTU
«IdBgé et de couleur, rottge^ qu'on
H compare & un grai^d nez.
JK4S4Q{J^^ , ad j . et 9. m . i4m ^^
4U(<i' ,Nom do^qé par llliger k une
faaiLli[e , de l'ordre de» Maminifères
inuUoi)gule5 9 compTenaDt le tapir ,
qui a le nez prolongé au delà de»
.mâ^9^^^ ^^ mobile.
: ?ii^3JYHÇÉjpS,adiec^et». f.
Éi« y iYajj^('/f;f«^.;It(om donné par
cssiog a une' tribu de la fami(le dêd
Sjf a^lhérée^ , if^i f p^r tjpe le
ffffte Nc^sauvia.
Bi4SS4lJyiÉKf(Aad], et &. f. pi. ,
^Nassmu^iue.. Noxn dooné par.Q. Caer
.^lù à une tr.\bu de la laqpàk de& Sj-
u^otbéréeâ , pair Lessiiig à uue section
4e la iril;»u ^ Nassauvû^es , i^eu-
fermant le ^cnre /^iusq^uia^
'^ Sch^vimnten (ail;) ^ swimming
\,\, Àclioa de nager. Genre dSc
option propre aux ajiimaux qui
labiicnt dans Te^u^r
Q^) y /^aVc (aççl.) (nasct^, naîl^e).
t. dit dê^.^iél^ux qu'on trouve dw^
ç^re à r^iÂt dfi pureté , ou 4 peu
près.
l^\i;il}f}^y% m. te» Attemands
^l^ue^t^ce nom £#. Sodium.
mjsio^Wlf* PC^ez Sodiun;. .
IfATJri:, adi* , tfiMiiiis, .tesseliâ^
nu. Se dit dt'iwe «urface qui estnarr
^ée d(ç Ugnq3 obliques efiirecroiséea^
comme le^^&i/Rej^.4le Vj^mjrlis ie»^
iiUs, Isi^coquUlc.àtk Caniu téssel^
A;4ÏUQ4J^l&T1ii 9.adiect et a. m;,
nMurœ indagatar;^ Celui qui étudie
di'uoe. napîèfe «péeiale les produc*-
tjonsdi» la. nature»
ili9ai/w*.(aU.);. noMcr^ (angU); naficra
^li.}^ Oo.prend.ee mot dans trois ao^
iM^tions Àffansote» , pour exprimer
mie.cbckse ^ ou. une qualité , ou une
/Moeè Dans iè premier sent h mUipx
«Ifc r^nsemUtf de teu« 1» êtres (fû
NAUC
eomposent l'univers : ce mot a aloM
la même vjileur que eeax de wion4p
et d^wwers. Dans le second 9 il e^—
prime l'ensemble de» propriétés qu'u^
être tient de sa naissance , de soo
organisation ^ de sa conformation
primitive , p^r opposiUon à cellesqu^
peut devoir à l'art; c'est ce qu'ai»
exprime quand on parle de la nature
d'una chose j de la naUw^ dùs chosps^
Dans le troisième endu 9 on enicnd
par nalurc le >l}!S^%e . des V>is foi
président à L'existence dfis eboses e(
a Ja 6\iccei^ion d^s êtres » et fseèqfÊi^
toujours alors os personiMfiê cette
expressioi;! , q«4 deyient sjrneiijrine
plus ou moiB# vague de Dmk* Prise
dans son ensemVle, dit Okea ^ la«^
ture dwt être considérée «omiM un
corps çFgaoisé dont Iq» paotias sev-
raient le dévelôppeai^nt ou- la cépi-
Ution d'c^n seul principe.
K4TOiU&l<9 adj.» ruUutaUg ; fve^
x9f ; natui:iich (^1.)' q^^ ^ prtîe
de la nature {.çorpi ntUÉwel) , qnt est
conforme aux loi^ par IçsqneUes elle
se trouve régie ( é^éiemôtiL naturel ).
Linné appelait caractère naiurcl Té*
onméraiioo. complèle de fouies lés
^viialilés qui disAingnant an être. iV^f-
turel est pris quelquefois dans lesana
Hin^igène ou d'aa/ocA<ione. L'é—
«belle diatanUfUê (<vo^«&oemot)
«ppelée naturelle, parée qu'étant
gendrée par les consnnaaDces et par
les dissonances existantes eatr^ellâs,
c'est eelèe qui se préséafte le' [dus na-^
turellemcnt à l'esprit ; aar conùna
elle renferme, trois snceessioos de
tierces majeures et de qirintes , ' at^
voir fa, la, ut; ut, mi y sol; sol ,
si , re , et que quand une corde ré*>
sonne à vidé , on enCend au moins ,
avec le son principal , sa quinte et sa
tierce majeure , c'est en ce sens aussi
l'écbelle la plus naturelle j ainsi qaa
l'avait conclu Rameau. ^
Ar^f ftotb dnnne cette épitbdieavK
NAUT
Gmeifères i|ii! ont poar frtik teifBt^ik
appelle uo naucu^^ e'e$t*ii-dîre im
S'ricarpe évalve , nucanenteuz ou
iaci. Ex« Cljrpeoku
JNAUGLÉÉESy adject. et s. f« pi. »
Nauclteasm Nom donné por GandoUe
i un groupe de la tribu des Rubia"*
fiées 9 qui a pour typa le genre
NaucUa.
NAVTILâCÉS) adj, et s. m. pLV
NautUace€u M om donné par Laroarek
et Kchwald à uu« famille de Tordis
des Molln84|aes Géphalopbores.^ par
Blainville à une ' f«mHie de Fordre
des Céphsilppbores Polytbala^iacés ,
par Orbignj à une famille de l'ordre
des Céphalopodes Siphonophores ^
ayant pour type le genre Nautiltu^,
. NAUTILES^ adjeot. et s. m. pU ,
NtttiUlêa, Nom doosié par G. de
BjMUi et Meoke h une Camille de
tordre des Céphalopodes Siphono-*
phores , -qui a, pour type le genre
Nautikis, . ,
N AVILITES 9 adj. et ». m. pk ,'
NauùUtes. Nom donné par Lâlreilk
à Une tribu de la famille des Cépha-
lopodes Poly thalames ^ ayant le genre
liautilus poiîr type.
. IVAinciLOIDE, adj. , nautiloidesy
llmUiloideîâs (MturcXoç , nautile , tl^oç^.-
ressemblance). Se dit d'nne coquille
2ui ressemble à un nautile par sa
Kue. et son mode d^enroulênient..
Exk SpirorhU nmUUoidei , Lîtuola
nauliloidea.
NAiU1?IL0n>£S 9 adj. cl s. m. pl.^
NautUoid$a» Nom donné parOrbigny>
et Jdenke â une tribu de la famiUe
des Céphalopodes Hélieoslègues ' ,
comprenant ceux dont les tours de
spire de la coquille s'enreloppcat ,
comme dans le Natuilas,
NAirriLOPHCNiES , adj. et «. m.
pl« r Nauiiiofhora ( v^vriXoç y nautile, .
fc^^ porter ). l^pm- donné par Gray
à un ordre de la classe des Céphalo-
podes, qui a pour type Je genre Nuu^
VPÈSUL
i3d
IVAVAIi^ adject. ^Mtt^idU ( nm'is ;
vaisseau ). Le Lj'mê^y'lon napaSe a
été ainsi appelé pane que sa lanrtf
cause de grands dommages aux bois>
de construction de la marine , dans
Tintérieur desquels elle vit j les per*
çont et âiUonnant en tous sens. Le
Teredo nmmks perce aussi tous les •
boîs, même les plus durs, qui sont*
plongés dans l'eau » srfih d'y étsddtr
si| delnenre , ce qui a compronuB la
sâreté des digues de la Hcdlande ,,
et quelquefois mis des Bavîtes en
danger.
NAVIGCLAOUB i adj. ^ mviado^
ns ; kahnfarmig , ruichetifârwng'
(ail.) •i'Tuwicohrt (it.) {na^is^ ^rais-
seau); qui est creusé en nacelle^*
c?est-à«-dire OMKave «t plus eu meittS'
comprimé latéralefuent , comme les'
péêol^s dû CcvkiaptfHciaiay les jpd>*
tkeUes du TViticum ^stifmm , 4es
âpatheUtdeé^ ^n- Séatk ceretdey les
'ûulvef du Subularia aquaiteUf Vot^ <
poskor des Tettigonia. Une ooqiâUe
unîvalve est dit^ nainculaire , lors-n
qu'étant renversée sur lé. dos , l'ou*
Ycrture en haut, elle a quelque res^
semblance avec un petit bateau. (ex*
Argonaute) ; une coquille bivalve y.
uand sa coupe transversale approche
e. Ja figure dun petit bateau (ex*,
quelques jdrca.)^ . .
NAVIFORIIIE9 adj. , nai^iformir
( nacis , vaisseau , ferma , forme ) ;
qui n Ici forme d'un petit bateau. £x«
Unio nawiformis.
NAYADES, aJjccl. et s. f. pl. /'
Najadcs. Épithcte donnée aux arai-
gnées qui nagent dans l'eau , l'abdo*
mon enveloppé d'une bulle d'aîr(ex. '
Ara,nea aquatlcayy par Lamarck et
Latrcilhe a une famille de la classe
des Conchifères , rcaferifiant ceux d^
ces animaux qui Vivent dans les '
eaux- douces»
ly^ALIADES 9. adj. et s. m. pl. i
Ntbaliadœ, Nom donné par Harvorth
à une famiUe deGva5tQQéaM«crour«s^
3:
i3* NÉCR
qfii a potiir tjpe le ^nre IfeboUai
.- nAbUUUX) adj. , nehulosuSfine-'
iuiatus. Les astronomes appellent
jUbuieuses ( nehulœ , steltœ nebuio^
stt; Nebetflecke, Nebebterne (M,) ;
ntbidous Mars (angl.) de lrè»-petits
nuages blanchâtres ou'on aperçoit
éparsdaos le ciel 9 oii ils occupent des
^pacea pi us. ou moins considérables ,
mais, en général assez pejtits^ et qvii
paBaiasent^tre , du moins pour la plu-
Itart , des voies lactées plus éloignées
3a^ la notre , • e'est-à-dire des . aipas ,
e petites étoiles imperceptibles à
l!ceiL Herschel a décrit deux mille
cinq cents de ces nébuleuses , que
Habn et Schreater ont aussi écudiéés
3¥ec soin. L'épitbète de néèuleux est
lonnée à des corps dont la surface
offre des taches, nuagecises.d'uii brun
jaunâtre (祫 Ijobrûs nebulosus , En»
chelù, nebulùsa.^ Colubèf nebuiatus ) .
NÉBULIFÉRE, adj. , nebuUferus
(nebula , nuage , fèro , porter) ; qui
porte des taches nébuleuses. Ex.
yorticdla nebiUifera*
NÉCESSAIRE , adj. , necessarius.
lânné appelait ^o(^j^ai?tie nécessaire
le cas des plantes sjnanthérées dont
les calathides offrent des (leurs mâles
au disque et des fleurs femelles â la
circontérence 9 ce qui rend la polyga-
mie nécessaire pour la conservation
it l'espèce.-£x. Calendula. ,
NÉdROGÉNE , adj. , necrogenus
fvsxpôç , mort, 78vva&», engendrer).
Epitbète donnée par GandoUe aux
plantés parasites cryptogames intesti-
nales qui attaquent les végétaux prêts
à mouVir, doaiell^s'aceélèrentla mort,
ou qui croissent sur des organes déjà
morts, dont fréquemment eîlcsMtent
la décomposition ^ comme les Sphœr
rictj Xyloma , etc.
NÉGROPHAGE ^ adj. t Jueropha^
gus ( vtxppc , mort , ^ ofu , man-
ger); qui vit d'animaux morts (ex.
CfUonis nwrofh^tgus ) ^ ou qu'on
NECT
trouve sur les charognes (ex. Lûrdalid
neerophaga),
NÉGROPSA6ES, adj. et s. m. pi. ,
Necrophagi, Nom donné par La-
marck , Ficinus , Carus et Goldfuss
à une tribu de Giléoptères Glavi-
cornes , comprenant ceux de ces in-
sectes qui dévorent les animaux
morts ou les substances, animales eu
décomposition.
NECTAIRE, 9. m. , neclarium ;
Uoniggefàssy Homgwerkteug (ail.) ;
nettarû) (it.). Liniié appelait ainsi
toute partie d'une fleut qui, n'est nt
calice ou 'Corolle , ni étamine ou pis-
til, qu'lelle distille ou non une U->
queur sucrée ; toute espèce de glande,
tubercule ,. bosse ou appendice ;, qui,
placé dans la (leur , ne semble pas
faire.partie.de l'un des organes flo-
raux ordinaires': et <;'est en 'ce sens
que beaucoup de botanistes prennent
encore le mot de nectaire f qui , à la
rigueur, devrait être réservé pour
tout ocgaa^ sécrétoire situé sur 1 une
dés parties de la fleur , et produisant
un suc plus ou moins miellé. La plu-
part des organes qui ont reçu ce nom
sont des appareils déguisés , des par-
ties déformées d'appareils bien connus
dans d'autres circonstances, mais qui
se présentent sous un aspect insolite»
.NECTAR, s. m. , nectar; vnero^;
Honigsaft (ail.). Suc mielleux que
sécrètent diverses parties de la fleur,
dans certaines plantes.
. NEGTARADÉNE , s. f. > nedara^
den'a ( vIxto^ , nectar , alqv , glande ).
On a proposé d'appeler ainsi les glan-
des sécrétant un suc miellé qui se
trouve daps la fleur.
. NECTARIFÊRE , adj. , necUuife^
rus; honigtragend (ail.) {nectar p
nectar , fera , porter ) .; qui porte un
nectaire , ou qui sécrète une Liqueur
sucrée. Glandes j lamelies^neciati^
ères,
N£€TARJ(LmE| s. m.., neetati-
l^ma; Honigdeçkc (ail.) ( vlxrtf^, iieo-
NÉGÀ
tar 9 fîXiîtt , envelopper ). ' Spreo'gel
appelle ainsi des organes qui servent
k couvrir et protéger le nectar , com-
me des faisceaux de poils dans les
Géranium , des écailles dans les Phy,'
lictu
NECTABOSTIGHATE ^ s. m. , neo
(arosùgma; Saftmahl (ail.) (vtxrap y
nectar, 9x17^^^ marque). Sous ce
nom , Sprengel désigne des taches i
généralement d'une autre couleur, qui
conduisent aux nectaires proprement
dits , comme dans les Pelargonium*
NEGTAROTHÉQVJS, S. m. , nec(a-
rotheca ; Honigbehàlier ( vi xrap , neo»
tar , 0^x3) , boite). Partie quelconque
de la ^enr, fossette., petit sac ou épe-
ron y qui enveloppe l'oigne destiné &
la sécrétion du nectar. ^
NECTARINIADÉS^adj.ets.m.pK,
Nectariniadœ. Nom donné par Vi-
fors à une tribu de la famille des
enuirostres, qui a pour tjpe le
genre Neciarirua.
• NEGTIQUEyadj.^iticrîctt/yvDXTixôc;
(y)]«riQc, nageur). Une variété de
quarz a été nommée ainsi, parce que^
quand on la met.sor l'eau , elle sur-
Bage pendant quelque temps.
NBGTOPODES, adj. et s. m. pi. ,
Nectopoda (vuxtik,. nageur ^ froOç^
pied). Nom donné par Diain ville à
une fiamille dé l'ordre deaParacéphar
lopboresnucléôbrancbes, comprenant
ceux i]uiont qn pied abdominal com-
primé en forme de nageoire arrondie;
par Dumréril à une famille de Coléo-
ptères , dans laquelle il range ceux qui
ont les tar&es aplatis en forme de na-
geoires. Voyez Rémipebes.
NÉGYDALIDES, adj. et s. ip. pi.,
N^crdalides. Nom donné par La-
treille et Eicbwald à une tribu de la
famille des Coléoptères loogicornes ,
qui a pour type le genjre Necydalis.
NÉGATIF 9 adj», negatipus. Dans
rhjpotbësede Frànllin, /)ui consi-
dérait le fluide âeclrique comme un
être simple y ou disait qu'iixt corps
NÉM^ i33
passait à lVto/n^^a<i/*, quaïid il per-
dait une portion de son fluide naturel^
comme il arrive à la cire d'Espagne
que Ton frotte. Dans rhypotbëse de
Symmer^ qui supposé le fluide natu*
rel comppse de aeux imtres , on ap->
pelle un de ces deux fluides- n^^aliîf
ou résineux. Dans la pile galvanique^
les disques de cuivre sont les ^/i^erur
négatifs, et Textrémité terminée ptt
un disque de cuivipe le pâle négatif •
NÉGATIVEtM;, s. f . Êutd'un corps
qui manifeste les. pbénomèaes de l'é*
leclricité négative.
NÉGLIGl^, ad), et ^. m. pi. , Ne'
gîecii. Nom dpnné par Scopoli à un
ordre de la classe des oiseaux, oonk^
preni^nt ceux de ces |inimai|xdontlf
cbair n'est point employée à la nour*
rilure de l'homme. .
N1EIGE 9 s. /. I ' nijt V ""^^i^ » X»^»
Sohnee (ail.); snow. (angU) ; nef^^
(it.). Eau congelée' qui tombe im
l'atmospbère en flocons. légers, d'ua
blanc éclatant, produits par deâamas
dé cristaux très-variés, dont Scoiesb^
a observé et décrit quarante -biut
formes différentes.
NEIGEUX, adj. , ni^osus^.nif^is:
Se dit d'une^coquille qui a des tacbei
blanches sur un fond ooloré (ex. CW
nus muosûs^yoluta nii^osa)^ ou d'une
plante qjai crottsur les montagnes j
près dés neiges éternelles ( ex. Ma^
cropodàan mVa&), ou même sur la
neige , qu'elle colore en rouge 9 d'à-*
près Bauer (ex. Protococcus mi^aUs)m
NÉLOMBIACÉES 9 adj. et s. f. ^.y
Nelumbiaceœ, Nom donnépar A. aI»
cbard à la famille des Nélomhonées*
NÉLOIHBONÉES, adj. et s. f. pi. ,
Nelumbontce. Nom donné par Cauf-
dolle à une tribu de la famille des
Nympbéacées , par Lindley et Kunth
à upe famille de plantes^ ayant pour
tj^pe le genre Netumio*
NÉMATOGÈRES, adj. et s. m. pL,
Nemalocerata ( v^pta, fil , vipatç , cor*
lie). Nom donné par Dumyânl àQM
t34 RÉMA
£unQlf de I Vrdre des Lépîdoptèrei ,
ooiopreiMiiit ceux de.ces insectes qui
«ttt les aiiteiio«sà pei^près 6Ii£onM8.
NJÉIUTOIDES; ad), et s. m. pi. ,
Nematoidea(^vi^ffay fil, tUbç, ressem*
bUnee). Moiàr donné par Rndolphf |
Schweîgger , Goldfnss y Eicbwald,^
FÎGÎnos et Catos^ à uii ordre de )â
«lasse des Entbaoures ; comprenant
ceux qni ont k corps alongé et arroinii
oeaimeunfiL
NÈMATOm^Càè , s. m. ph , Nœr
Tnatomyci (v^/xa^ fit, ftvxtic, cham^
pignon). Noiridoui4 par Nées d'E-
•enbeck à nue tribu de Champignons
filamenteux, gnieoFrespon^-^^x Hj^
pboBVfces dé'Lii^.-
NÉMATOrflVVES, s. m', pi., tfe--
matophyta ( v^ , fil, fi>To« , plante).
I^onrdonn^par BlainyUieà une classe
de Psendosôaim , daoa laquelle il
fange eeuxqui ent le corps générer
iement fifaiménfenx.
N^aiiTOPOlKM^adj* et», m. p).,
Nëmutopéda (yfjfiA, fil , iroû; , pied).
Kom donhé par Blainville à une
classe du sous-type du Maleniozoaî*
Tes, cbmpfenant ceux qui ont le corps
terminé par une sorte de queue pour-^
Tue d'appendices locomoteurs en for-
me de long» cfrres ciliés.
NÉMâTOmÉOlEBIft , adj. et s. ra,
pi. , Nematkoihteit {vftfMtj fil, Oifx»,
boite). Non) doiio^par Marquis à une
famille de Tordre des Ghaurpiguons
fiymnocarpes , comprenant ceux qui
aent composés de fitamens.
NÉMîiTOraèQIlES ^ adj. et s. m.
plf', Nematoihecd fvSjpta, fil, H'^n^
ixrfle). Nom donné par Persoon à
ii*« section de l'ordre des Champi-
gnons çympocarpe» \ cnmprénaût
*etix qui sont filamenteux,
' NtM AtOIIlUBS. F'oxez N^MoijRfis/
NÉMAZOAIHÊ9', s. m. pi. , Nc^
tndsodria ( vî}*a , fil ,'çw9v , animal ).
Wôrn dbnpé pt^r^Syilon à. des anlmul-
cttW« «mplbs et' Mbtts qm, suivant*
ITÉOT
lui , ont la faculté de s'agglnttner aH
mojend^anemneosilé exsudée de leur
eorps , de manière à prendre la forme
Afamenteuse de certaines bjdropbj-
tes, sans peur cela cesser aétre des
animaux. '
WÈMAtKHKiBB 9 9. m. pi. , Nem&'
Zûônes. Sjnoyme de Némazoatres.
NÉIIËEl«89adj. ets. m. pl.,iViemea
(vî7fuc, fil). Pries dmine ce nom aux
végétaux cryptogames, eellulaires,
•ppridiens ou sporidifères , parce que
leurs corpuscules reproducteurs sa-
kngent en fil au moment de la ger*
mination.
NEHOHLASnyadj., rtemo6lasUu
{v^i fit, pWro;, germe). Will-
denow donne cette Spithète aux ém»
bryous filiformes , comibe ceux des
mousses et des fougères»
NÉMOGÉREBy adj. et s. m. pi.,
Nemoeera ( vS^fuc , fil ,' xlpoc , corne ).
Kom donné par Lotreille et Eicb^ald
à Uiie famille de l'ordre des Diptères,
comprenant ceux de ces insectes qui
ont les antennes en forme de fil ou
de soie*
NÉllfO€LOSBAT£9,adj« et s. m.
pi, , Nemojgiôssata ( »5ifia , ffl , yiaîtf —
aa, langue ). Noui donné par LatreiUe
k une famille de Tordre des Hymé-
noptères , correspondant à celle des
Apiaires , & cause de la langue filîfor«
me des insectes qui la constituent
NÉMOCICBS , adject. et s. m. pi. ,
Nemoura (vn/Aa, fil, QÙ/»à, queue).
Voïti donné par Duméril à une fa-
mille dé l'ordre des Insectes Aptères,
èomprenant ceux dont l'abdomen est
' terminé par des soles ou des fils, i^*
SéTICAUDES.
NÉOTTIÉES, adject, ets, f. pi.,
Neottieœ. Nom donné par Cindlej à
une tribu de la famille des OrcbidécS]
^ui a pour, type le gtnTtrfcoUiom.
NÉOTTOCitXFrES/adj. et' s. na«
pT. , Neottocryptd (vioTToç^nouv^aiv,
xpuTTTo; , caché). Nom dohiic par Du-
méril à une famille do Tord'ré des
HÈPT
bèeclM HftnéiroptèrGSy coint>i^ertaiit
ceux de ces animaux qui déposent
Jeurs GSnfs sous Técorce dés plantés ,
oà ils ftdt nattre des galles dons le»-
qoeHes ks larres se développent.
y^y^z AamTOLARTES.
' liÉPfiUTHÉBS, adj. et s. f. pi. i
NmeruhêO!. Nom donné par Lindley
et Kanth à tine famille de planfés,
qtri a potlr type le genre Neptsnthej.
KÈPÈTÈm, adj. et s. f. pi. j Ne--
pet'eœ. Nom sons Icqiié) Barttîrig et
Bentlmin désignent une tribu delà fa*
mille des Labiées ^ qui a pour t jpe le
genre iVitf^a*
NÉPHÉLINIQIflEB , adj . , iiépAWiiii«*
eus. Se dit y en minéralogie, d'une
roche qui enveloppe dans sa pâte des
cristaux de népheline» Ëx. DoUrité
néphélinique.
fiÉPB&lSEy9.tfnephrina(yê^pott
rein)» Thomsoii a désigné Vurée soua
ce nom.
NÉPHEOIDE y adj. , nephroidcusj
vifpotiJiq;; meren/ormig{ikï\,) (vf^poc^
rein , iiS^Çj. ressembla qce ). Sjnbn jme
peu usité de réniforme. V* ce mot*
NÉPHROSTB, ». m. ^ tuphresta
(vtfpoç , nuage, po«ii, secouer). Neeker
appelle ainsi l'espèce de coque ren-
fermant, dans les lycoppdes, la pous-
sière séminale , qui s'en échappe sous
la forme d'un nuage.
IVÉPIDËS, adj. et s. m. pi., iVe-
pides. Nom donné par Cuvier , La^
tfeille et EfchwaM à une tribu de la.
hmilie des' Tàsectés llémiFitères gëo-
corises^ qui a pour type le georé
^epa.
FlBlPTCTIBlf , adj. Brongnîatt et
OMalius donnent cette épitbètc à une
grande classé de terrains, comprenant
c«ux Ijui doivent leur origine à l'eau ,
ou qui sout stratifiés. On dit ausât
âépûi nepltaûkJi^ ctluî oui s'est /orme
dans Teau ; roeht neptUniénnè , celle
^f doit luilssance i des dépôts id ce
genre.
NEPTVNialBe, i. Ai. Bypddidid
géologi^ute ilatas^ laquelle M àttHbtie
à des sédimëns là .foi'iiàatrp& des -
roches qut ne présentent pés des tra**
ces évidéiitea dH fusioii*, ubtaniitient
èt!A basaltes ^ et de cme»- i^i leuif
sbtit subordonhées.
MEPTDIIISW, s; ih. Qêolôpie
^( est partisan dé rîiyptothèsë du
ileptunismé.
NÉIlÉli>ÉBB , adj. et i. f . pftih ^
N'ereideœ, Néréides, Nom doriné pat
SsiWffny , Lamafck ^ Gotdfuss / La-
trcilfc , BîchWald , Fléîhtfs fet Cârus,
h une famille de la classe des Âtinéli-
des , pat Blainville à nne* fdmfUé dé
r6rdj>e^es ChétopodesHdmocrîcietis,
ayant pour type lé genre ffèreh.
fitSitnspsm^ adj. et s. m. pi. ,
Nereidfei, Nom donné par ' Âùdoùia
d Milne Edwards à une fariné de
l'ordre des Annèlidés errantes , qui
« ftour lYpe le genre Nereh. '
IVÉitÉISGMiÉS , adj. et s. m. nt.,
tfereiicolecîa C^^psiç, nef ^îde,' ay.Sik'ntf
ver). Nom donné par B1.iin ville a
une famille deFordre dés Chétopodes
Bomocriciens, comprenant ceux qui,
par la fdrme* de leiir corps , font le
passage aux Lombricinéè.
NÉRltlCÉS ,• adj. et s. m'. pluV..,
NerUacèec. Nom donné par Iiamarck
il une famille de l'ordre des'ljttollus-;
2ues trachélipodei Phyliphages ^ par*
atreille à une famille de l'ordre des
Gastéropôdeè Pectlnibrauchcft .&J°^*-.
liocochlides f ayaut pdut type Te genre
Nerlta»
NEftl^AL^adj. , tieivalis ( nen^us ,
nerf ). Agardh appdle. délùscence
neruatù', telle que L.-C. Richard
nomme locittieiae^ et qui a lieu le
lon^ de Id" ricrvUre de la feùHîe car-
peliaircf ;' Cahdbfle'i vrilles nen^àles. ,
celles oui ofo viennent dû protongp-*
ment de fa ttcrvifre ifiçdîanc dé la
fèùltlé (éx. N^entlics desliîlaiona)^
HzavAtlOlf] s. f. . ncrvàtio [ncr-
çiis , nerf): Enâcmbfè' des nervure|(
qui thivêfsettt k liiitbe âe ta fciiitle /
1
iS& NERV
des lunifioations to^nén par les ysU- •
Beaux qui le parcourent.
HIEfiVATO-inBINÉ ^ adj. , nerifOtO'
venojus. Épilbète donnée par Mirbel
aux feuilks dont les nervures se8ub-<
divisent plosienrs fois et se terminent
en veines. ( Ex. Tropœaium majus ) .
NERTÉy adj. , nervaius, nen>osus
( nerims , nerf) ; qui est muni de
nervures , comme les cotylédons du
Mirabilis Jalapa^ les spathelles du
Paspahaa^ Us spaiheUuIes du Se^
cale ; qui a des nervures très-saiU
lantes , comme les feuélies du Plan^
Ugo nuyor.
NERVEUX 9 adj. > nerposus^ neu^
Tosus , nert^eus ^ vtvpcoc, vcupû^nç*
On employé quelquefois ce terme ^ en
Firlant du. for qui a de la ténacité,
lus souvent il sert à désigner des
plantes dont les feuilles (gerippê ,
rippigyM.) ont des nervures très--
saillantes (ex. Thi^auUa nenfosa ),
ou des insectes dont les ^iles sont
marquées de nervures d'une autre
coUeur que le fond .(ex. Flata ncr^
posa).
BiEKTIFOLlé 9 adj* , nert^i/oiius
( nertms, nerf , foUum\ feuille). Se
dit d'une plante dont les -feuilles of-
frent des nervures bien sensibles*
Ex. Trichosanthes ntrvifoUa^ Pttar^
gonium nen^ifoUum*
NBUVmOTEIJB , adj. , nerpitnotor
(nert^us, nerf, motus ^ mouvement).
Par cette épitbète Dutrochet désigne
lès agens extérieurs qui sont suscep-
tibles de produire le phénomène de
la nervimotîon. •
NERTIMOTarrÉ , s., f. , nemmù-
tititas X nertiiSj ikerij motus, mou-
vement jL Nom donné par Dutrochet
à la propiriété vitale en vertu de la-
quelle la nervimQtipn a lien.
NERTmonON ^ s. £, \nertfimotio
( nertfu^ , nerf , motus , mouvement).
Dutrochet appelle ainsi le phéno-
mène, de ïàouveniefij^ qui est produit
dans les sens par les agens e]i^(eri^r8|
NEUR
et transmis aux masclei 'par les
nerfs.
NERyULE 9 s. m. , nerpubts ( tur^
(fus , nerf ). Mirbel donne ce nom.
aux filets que produisent en s*épa->
nouissant les vaisseaux eonductenrs
nourriciers qui constituent essen-
tiellement le placentaire des péri^
carpes. Kirby appelle ainsi une pe-
tltejiervure de l'aile des insectes qui,
de la nervure costale « se porte obli-
quement à la circonférence*
NERTIJLEUX, adj. , nerinilosus. Se
dit d'une plante dont les feuilles por-
tent des nervnres saillantes. Ex»
Erodium nertmlosum.
IVERVUBE, s. m., nerms^ neura:
On appelle ainsi, en botanique, les
divisions du pétiole qui parcourent ie
limbe de la feuille y et forment en
quelque sorte le squelette de celle-ci;
ou , quand il n'y a pas de pétiole, les fi-
bres naissant de la tige qui se répandent
dans le limbe , lorsqu'elles lorment
à la surface de ce dernier des lignes
b:en marquées et saillantes ; en ento-
mologie , les tubes cornés qui se ra<»
mifient diversement dans l'aile des
insectes» '
NETTES , s. m. pi. , NcUœ (v^tt* ,
cafard ). Nom donné par I. À. Rit-
gen à une famille d'oiseaux aquati-
ques, qui renferme le genre Anas.
NEURADÉES^ adj. et s. f. plur. ,
Neuraiete. Nom donné par GandoUe
k une tribu de la famille des Rosa-
cées , qui a pour type le genre A^ea* .
rada.
NEUROCHLAENÉEd, adj. ets«f.
pi. , Neurochlaeneœ. Nom donné pnr*
liessing à une section de la sous-tribu
des Sénécionidécs sénécionées , qui a
pour type le genre Neurochlàena.
NEUROTRIQUE y adj. , ncurotri-'
CU4 (vfûpov, pervure, OpiÇ , poii).
Le PsYchotria neurotricha est ainsi
appelé è cause desa nervure médiane^
qui est vebe en dèssens,
NEDT
JMEiriBAIJBMLTION 9 & f., Neulra^
luinmg (angl.). Terme doot on se
sert en chimie pour exprimer l'ex«
tinclioD des propriétés particulières
d^s bases et des acides par l'action ré»
ciproque de ces corps les uns sur les
autres. .
NEUTRALITÉ 9 S. f • , neutralitat.
En général , lorsqu'ils emplojcnt ce
terme à l'occasion d'un sel, les chi-
mistes entendent qu'il 7 a eu aboli-
tion réciproque des propriétés carac*
téristiques de l'acide el de la base qui
le- constituent. Berzeltus a fait yoiv
que la neutralité est une propriété
relative , qu'elle est d'autant plus
marquée que l'acide et la base ont
plus d'alEnité l'un pour l'autre , et
que y parmi toutes les combinaisons
que. peuvent former deux corps y
c'est celle qui résulte des proportions
où leurs propriétés disparaissent le
pins , qu'on aoit considérer comme
neutre.
NEUTRE , adJM neuier. Autrefois,
et qaguéres même encore , d'après
Berlbollet , on appelait sels neutres
ceux dans lesquels la base et l'acide
se sont complètement saturés « de ma-
nière que le résultat de leur combi<^
naison n'ait aucune saveur alcaline
ou acide , et n'exerce pas d'action sur
les couleurs végétales. Dans- ce sens,
il n'y a que très-peu de sels neutres»
la propriété dont il s'agit dépendant
uniquement de la puissance respec-
tive des'acides et des bases, et n'ajant
aucun rapport avec le nombre des
poids atomiques. Aujourd'hui on.
donne cette épithëte à tous les sels
d'une même série où l'oxigène de
l'adde est à celui de la base dans la
même proportion que celle qui existe
dans les combinaisons les plus neutres
que cet acide puisse former avec les
terres alcalines ' on les alcalis, sans
avoir nul égard à l'action >qu'ili sont
susceptibles d'exerter sur leâ couleurs
bleues végétales. et sur l'organe du
NÉVR i3y
goût. Ainsi, dans les carbonates nen«
très , l'acide contient deux fois au-^
tant d'oxigène que la base : il en con-
tient trois fois autant dans les snIfBK
tes. On exige donc maintenant, pour
les selr neutres., que tous ceux qui
ont le même acide pour radical con-*
tiennent la même proportion ou quan*
tité relative^ d'oxigène dans toutes
les bases diverses par lesquelles cet
acide peut être saturé. , Il peut se
faire qu'un sel neutre par sa com-
position ne semble pas l'être, eu égard
è son- action 'tor les couleurs : on le
dit alors neutre ai^ec réaction acide ,
s'il rougit le tournesol ( ex. Sulfate
tTalumine ) , et neutre^ at^ec f^éaction
alcaline , s'il le verdit ( ex. Borate
de soude)* Elu histoire^ naturelle, on
appelle neutres ( neuter \ agenùu ,
agamus ; geschlechtslo^ , ail. ) Jes
/leurs dans lesquelles les Organes
sexuels ont disparu*. par le fait d'un
avorlement ou d'une men^tmiosité ;
les inseùtes ( tels qu'Abeilles, Four-
mis^ Mutilles, Termites) qui n'ont
aucun sexe, qui^ne peuvent par con-
séquent s'accoupler ni se reproduire,
et qui f d'après- les observations de
Huber et de Latreille , sont des fe-
melles dont les organes sexuels n'ont
reçu aucun-développement j en raisoa
du genre de nourriture auquel elles
ont été soumises sous l'état ^le larve*
NEUTKlFLOlUS^âdj;, neutriflo--
rus ( neuter , neutre , flos , fleur ).
Épithète donnée par U. Gassini à la
couronne des Synanthérées , quand
elle se compose 4e fleurs neutres. (Ex.
Cjwius)» '
NÉTRAMPHIPÉTALES , adj. et
s* L pl.\ Net^ramphipetalœ (vtvpov»
nervure , oquift, autour, mrcàav , pé-
tale).. Nom donné par H. Gassini
aux Sjttdnthérées , parce que chacun
des cinq pétales, entrq^cffes inférieur
rement , dont se compose la corolle
de ces plantes , est muni de deux ner-
vures très-simples 9 qui le ))ordent
iS8 NEZ
d'un botttà l'autre^ deftdeux totét i
et le réUDÎflsent au sommet.
SiÉVIIOGAlflE , s. f . , neurogamia
(vtC^tv» nerf| 7^0(9 Doce). Nom
doDoé par Burdacb au magnétianie
aDioial, à cause delà commoDauté
nerveoaa.qu^oD prétend s'établir en-*
tre le magaétîseur et le magnétisé.
MÉVHOrrÈllES, adject. et s. m*
jri.f Neimpterai N^ifropUra (vtCpoy^
nerf 9 irr^y , aile). Nom sous lequel^
depuis Linné , tous les entomologis-
tes y Fabricius • excepté , désignent
nn ordre de la classe des Insectes ,
comprenant .ceux dont les liervurea
ou lignes saillantes des ailes sont dis^
posées dé manière à former un ré*
aeim k maille^ plus ou moins régu-
lières. Cet ordre correspond aux
Odonaus et aux Symstates de Fa*«
kricius* Clairrille l'appelle Dictjro^
ftèresé
NlÈTROrriROLOrae , s; f . , new-
fcpterolffgia' {vti^povj nerf, itxifWf
mie ^ Xoy^ 9 discours }. Traité sur les
insectes névroptèreâ.
NÉVHOPTËnOLO^IQUE , adj. ,
neî^ropteroîûgîcuâ / qui a rapport à la
névroptérologie.
NÉTROPtÉROLOGCE 9 snb^t,^.^
newropterologus. Naturaliste qui se
lÎTre spécialement & Tétude des in-
sectes névroptères.
^Zys. m. 9 nasus; plv; Na^e
(ail. ) ;nosff ( aAel. ) j liasé (it. ); Émi-
nence pyramidale placée' au bas du*
liront de l'homme , et qoi courre
Fouveriurc antérieure des fosses na-
sales. On admet un nez ëhez la plu-
part des mammifères, quoique la
partie déâlgn^^ sous ce nom ne rcs-
aemble en nen au nez de l'homme ,
et que , quand elle prend une forme-
spéciale , comme dans le tapir e.t Té-*
léphant, on lui dontïcf lé Aom de
trompe. Kirby appelle nas , dans lès
inscctcè, la paftîe que d'autres eîilo-
moTogistPs nomtnent cbaperoû ou
éptstomc.
Niœ
. NICCMiATE, B. m:, mce^hu^
L'oxide niccolique étaht ou base otâ
acide , on pourrait donner ce nom
aux composés qu'il produit quand il
joue le second rôle.
NICCOLEUt y adjeet. , niceohsus.
Berzeliiis appelle suroxids niccofêtu^
le second degré d'oxidat ion du nickel.
NIGCOLieO-ALUiaNlQlIfi,^ adj. ,
niccolico^aluminicuf» Nom donné «
dans la nomendaiure chimique 9«
Berzelius , aux sels doubles qui ré^
soltent de. la . combinaison d'un ael
niccolique avec un sel aluminîqoe*
Ex. Fluorure mccoUco'-^alumiruque
(fluale de nickel et d*ûliimine).
NIGGOLIGO-AinMOlVlOUE ,adj. ,
nkcolico^ammonims. Nom donné,
dans la nomenclature chimique de
Bo^elitts , k deâ sels doubles qui sonK
produits par la .combinaison d'un sel
niccolique avec un sel alomitiiqué*
£X' NUrOie nieeolico'ammonîque (ni''
traie de nickel et d^cunmoniaque).
NtGCOUGO-BARYTiQUÈ , adj. ,
niccoUcoibar)rtieus, Nom donné, dans
la nomenclature chimique de Berze-»
lius, à des sels doubles , qui naissent
de la Combinaison d'on sel nierof:—
que avec nn sel barytiqne. Ex. C^a^
nure mccoUco*har)rtique ( hydtoc^ai^
iwLte de nickel et de baryte ).
If ICGIMJ€0-€ ALGIQUB , adject. ,
niccolico^calclcus, Nonk doiiné , dans
la nomenclature èhimiqûe de Befse*-
liusy à des sels doubles, qui sont po«
dttits par la combhxaison d'un sel
iliccolîque avec un sel calciqùe. 'Ex.
Cyanure niccolico^calclque {hydr^o-*
cy anale de nickel 'et de chaux).
!Vl€GOLl€O^PEltB£UX , adject: ,
fdccolîco^fcrr&sus. Nom donné , dans
la noihenclature chimique de Berze-
lius, à des sels doubles, que produi-
sent les sels ntccoliquis en se corn br-
uant avec lès sels ferreux.. Ex. Cyn-^
nure nircdlico -ferreux ( hydtocyd'^
nate de nickel et dis fer).
Nice
la nomenclature chimiqne àt Berze-'
Itot, à des sel» doubles, qnî résoltént
de U Gombînaison d'un sel aiocélnjn^
avee un sel ferrîqne. Ebc; Cyénùr&
niccàlico'ferrique ( h/droej^anaie de
nickel et de fer)»
ItfGOOLIGChlRRiClIRlQlIE, adj. ,
niccoiieo^mercurieuj. Nom donné y
dans la liomenelature tfirhniqne de
Berzelitts , à des sels donbles , qni
BaStoen^ de la eômblnaison d'un sel
niccoliqne avec un sel mercuriq^ae.
Bjt. Ç)ranure nictoIteo^Tnereurique
{hydrocjanaîe de nickel et de m«*-
tittte )•
ntlGGOUGO-PLOlllBIQI^ , adj. ,
nicc^Uco^plumbkus. Wom donné,
dmifl la nomenclature chimique de
Iterteiias , i des sef» doubles , qui ré-'
sultent d^e la oombînkî^on d-qn sel
Bîeertiqne arec un sel plombîqné.
E«. Ojrcmure^ mccoiicor - plomhique
{hydrocyanatedenickelet depiamê).
mccoLiay-PurtASsuffCB, adj. ,
%iecûlico - potassietLs. Nom donné ,
dans la nomenclature cbimîquc' de
BefzeKus , h des sek doubles^ qui ré-
âiidfenf de la combinaison d^ïntel nic<)-
colique avec un sel potassique. Ezl
Tartuatt niocoUco-potassiqite . if tar^'
éfétte de nickel et dépotasse).
mccoucosiODtqfim , adjcct. ,
nfceoiico'Sodicus, Nom donné , dans
la nomenclature chimique de Berze-^
Bus y & des sels doubles , qui sont pro^
duils par la combinaison d'un sel
iiiccoltque avec un sel sodique. Ex.
Oxalate niccolico'Sodique [oxalate
fe nickel et de soude ) .
AliiCGOlilQOE , adj., niceoRcus.
Berzelius appelle oxide niccolique
(Nickeloxjrd , ail;}, le premier degré
a'oxidatioo du nickel; suroxide de
nickel X' NickeUhyperoxyd , ail. ) > Te
troisième; futfitreniceo tique {Etnfdck'
sclfwefeinichel^ ail.) , le second degré
de iulfdrjation de ce métîtl; *scls nie
idtiquif ; les cotobinaisTotas de f oxide
nm
fS^
BiceoKqué avèe hë oiraevies (ffkke^'
oxjrdsalzé^M,)^ celles du sdlfure
nieeolitftte^avec lés- snlfides , et ceiktf
du nickei avec Tes corps halogènes»
nMllÉ, adj« / nieâtiattts ; ^*^
thiatô (it. ). Ep^liète donnée par
Mirbel à V-enièrjron répétai , quané'
it se trouve logé , par une db ses ex-
trémités , dans une poche due à «ii
repli du tegmen. Ex. Comihéilna,
^IGKCIi y s. m* 9 nwcmwH, Métal
solide , qui a été décoorert en 1751
par Cronsted.
NICKÉLIFÉRE . ad)., niekelife*
fies. Se dît, enmîncrriogïe, d'on« sub-
stance qui contient aceidéttteAenyent
du nickel. Ex. Antimeiné stHfwrê
nickétifère,'
BnCOnANÉISS, adj. et f. t. pt. ,
Nieotianeùs, Ce nom a- été donné à
ùhe tribu dé la femille de» Satanées ,
qui a pour ijpe le genre Nltotianam
IVIGMlANfNB , s. T. , nicùtimina.
Substance solide et v\)fetiFe ,* décou-
verte par Hermbsta^dt dans le tabac,
qui lui doit son odeur eataetéris*
tique. '
NICOTIWE , s. . f . y mcotîna. AW
calt végétal , existant daus lé ta&ac ,
oîi il a été ^écouYcrt parFosselt et
Réimânn.
mCffflQCt, a^eet. , nicoticusm
Berzelfus .donne cette éphhète aux
9els dont la nicotine fait la base..
BlIcrrrAltT, adf., miutans. Le
Casiia nièfitan» a été appelé annsi
pnrcc que les quatre pétales supérieurs
dé sa corolle sont irès-couiîts et fer-
més , rmférîear étant très-grand et
ouvert, ce qui a faft cormparer sa
ieur à nn œil qni clignote, f^oj-ez
HocHEim.
NÏD, s. in.", hléus; ^tetdi; Nesi
Caïï. , angl. ) ; mrfo (ît.). ©nappeHe
nmsî dé pelîts amas dé maïîêrte meu-
bles et Irès-friîibies, ajanlunc forme
<n^s-irn^gu!ière, qtiî sont enveloppés
dnns IVpnissciir àei cottcbcs d« globe.
Ce' nom est dottné atk^H àdirs e^éoes
x4o NIGR
de pettU logemens que les ob^ux
préparent pour j déposer et y cou-
ver leurs œufs. On Fétend abusive-
ment aux coBstruotîons plus ou
jnoÎDS vastes que font certains insec-
tes sociaux, tels que les fourfuis , les
termites , les guêpes j etc.
. NIDIFIGJkTION^ s. f. , nidlficO'
tio» Travail que les oiseaux exécu-
tent lorsqu'ils construisent leurs nids.
NIDFTiFLORÊ , 'ad j . , nitidifiorus
{rUUdus f brillaut j JIqs , fleur) ; qui
a des fleurs brillantes. Ex. Juncus
mtidiflorus.
unDULANÏ 9 adj. , nidulansj nis-r
iend (ail.) {nidulor, nicher) .On donne
celle épithètc sax oignons sous la pel-
licule desquels s'en trouvent d'autres
plus petits y dont ils paraissent être
entièrement formés (ex. OrnUhogOf
lum spalhaceum); aux graines qui ne
conservent aucun ordre les unes k
l'égard des autres^ la posi^iobde leur
placenta et de leur bile n'ayant rieu
de 6xe , et elles-mêmes, é^nt placées
dans le péricarpe comme des œufs
dans un nid. La Vtspa nidulans est
ainsi nommée parce qu'elle construit
des nids en carton très-fin , qu'elle
fixe à l'extrémité des branches d'ar-
bres.
IVmUL AIRES , s. f . pi. ^ Niiularia:.
Nom donné par Marquisà un groupe
de la famille des' Dermat&arpiens ,
qui a pour type le genre Nidular^ia.
NIDVLAlUACéES ^ ad}, et s. L
pi. f Nîdulariacea:^ Nom donné pat
rries à un sous-o^drc de l'ordre des
Gastéromyces , angiogastres , qui a
pour type le genre Nidularia.
NIDUIAIUÉES 9 adj. et s. f. pi. »
Nidularieœ. Sous ce nom A. Bron-
gniart désigne ^une section de la
tribu des Lycoperdacéesangiocarpes,
ayant poui^ type îè genre Nidula^,
ria.
NIDULÉ9 adj. , nidulalus. Nom
donné par Gerardfu aux semences
logées, en grand nombre dans une
NIBM
capsule qui n'offre auconls trace de
séparation.
NIGBIGAULE, adj., nigricauiis
( niger f noir i coulis , tige ) ; qui a
la tige noire ou noirâtre. Ex. Jfypnum
nigncaxde. *
NIGRIGOLLE9 adj. , nigneoilù
(niger ^ hoir , coUam^ col); qui a le col
noir. £x. PenduUnus nigricoUis,
NIGRICORNE, adj., nigricorms
( fuger 9 noir , cornu , corne ) ; qui
• a les antennes 'noires. Ex. Echina^
mjra nigriéornis. ,
NIGRIGRURE, adj., nigricrurii
( niger , noir , ônus , cuisse ) ; qui a
les cuisses noires. Ex. - Ifyèrina ni-
gricruris»
. NIGRiPÉDE , adj. , nigripes ( lu^
ger y noir , pes , pied ) ; qui a le pied
ou le stipe noir. ^x. Peziza nigripes,
NIGRIPENNE9 adj. , nigripemàs
( niger y noir , penna , aile } ; qui a
les ailes (ex. ^pis nigripamis } on
les élytr^ (ex. jigcuhidium ni^
gripertne ) de couleur noire.
NIGRIROSTRE 9 àdj. , nigrirostris
{niger , noir^ rostrum , bec) ; qui a
le ' bec noir ( ex. , Syli^ia nigrirostris)
ou la trompe uoire ( ex. Rhjfchœnus
nigrirostris).
NIGRISPERttE y adj.i nigrisper^
mus ( niger , noir , air^fut , graine );
qui a les graines ou les corpuscules
teprp^ucleurs de couleur noire. Ex«
Collenum nigrispermum, •
NIGRITARSE, adj. ^ nigrilarsis
{niger y noir , tarsus ^ tarse) i qui a
les tarses noirs. Ex. Beris nigri"
tarsis.
NIGRÎTHORAX, adj., nigrithorax
{niger y noir, dupaÇ , poitrine) ; qui
a la 'poitrine noire ou noirâtre. £x«
Buceo nigrithorax,
MGRIVENTRE, adj., nigriçen^
tris { niger , noir , venter , ventre ) ;
qui a le ventre noir. Ex. Tachina ni-*
griventris*
NIRMIDES, adj. et; s. m. pi.',
Nirmidea, Famille de la classe dea
NITtt
ànchnld«i, établie par Leàcli^ et
qoî a pour type le genre Nirmus.
NITIOIFOLIÉ, adj., nitidifolius
{niiidus j luisant , foUum y feuille ) ;
qui a des feuilles luisantes. Ex. Por*
ceiia nàidifoUa,
MniDlILAIlUBS, adj. et s. m. pi. ,
Niiidulariœ, Nom donné par Guvier
à une- tribu de la famille des Goléo-
Elères clavicornes^ qui a pour Ijpe
\ genre NituUila,
NiritANIEiATE j s. m.^ nitraniias.
Genre de sels 'j oui résultent d^ Ja
combinaison de l'acide nilranilique
avec les bases siilifiables.
NITJIANILIQUE ^adject., niirmU^
iicus (niirum, nitre, ai»V, indigo).
Berzelius appelle adde nàram'lique,
celui que Ton nommait auparavant
indigoUque, et qui- est < produit pqr
l'action de. l'acide nitirique sur l'in*
ICmiABIACÉES 9 adj. et s. f. pL,
Nùrariaeêœ. Nom donné par Linalej
et Kuntb à une famille de pUntes ,
ajaot poar type le genre Nkraria,
NITRATE 9 s. m*, nUras {niirum^
nître)* Genre de sels {saipeier sature
Salze, ail.), qui résultent de la com«*
iMnaiton die l'acide nitrique avee les
bases salifiablés.
NITEATÉ 9 adj. Se dit , en minéral
logie, d'une base couyertie en sel
par sa combioaispn avec l'acide nitrit
que. Ex. Soude nitraUe,
. NITfiEDK j adj.^ nitrcsus. Berze-^
Vas appelle g€a oxide nitreux (pro^
toxide d'azote , gaz oxide étattoiep
Siùkoopjrdul., ovfdirUr Stkkgas ,
ojp)rdulirUs Saipeier Jloffgaz » ali. ) le
premier dené d'oxidutioa du nitn^
gène, quîa été découvert par Priestlej
ea 1 770, et qui joue quelquefois le rôle
d'acide; acide nitreux (i^ide hjrpo"
nUreux^ adde pernitreux ; uniersfil^
pelnge Saûre , ail. ),. le troisi.ème- de-
gré d'oxidation de ce corps simple f
qui a été distingué par G«y*Lo«sao
et Ottlongde TacHle nimso^iUique^
aVeè lequel on l'avait obnfiondn jus-
30'alors ; chleride rdtreux (chiorure
\azoU; Chlorstickstojff , Halogench
tôt, ail.) la combinaison de colore
et de nitrogène découverte en iSt%
par Dulong ; iodide nitreux { iodure
d^azote; lodstiekstoff'j ail.)» celle de
nitrogëne et d'iode découverte par
Gourtoisen 1811; éiher nitreux {éther
nitrique, éther hyponitreux ; Sal^
peteràther , Satpetetnaphtha , all.)^
un élbér découvert ea i68i par
Kunlcl, puis de nouveau en 174^
par Navier , et en 1 746 par Sébas^
tiani. Uacide nitreux , découvert par
Scheele en 1774 { Salpetrigsàure ^
ail.), n'est point regardé par Berzelius
comme un degré particulier d'oxids»*
tion du nitrogène. /^o^'. NiTaosoHii*
TEIQUE.
MTRIGO^-GOBAIiTATE^ s. m^^
nitrico-'cobaltas. On trouve le Hitrate
ammonico^oùaltique désigné sous I9
n<ym iemtrico^coSaltateammoniquef
et regardé par conséquent comme une
combinaison d'ammoniaque avec les
acides nitrique et cobaltique.
NITraCVlf 9 ê. m:, nitrietûnj ni^ ,
irium , axoticum. Radical bjpotbéti**
que de l'azote', qui en serait Toxide ^
et que Berzelius a admis pendant
quelque temps.-
> jVITRIFIG ATION 9 s. f. , nitri/ieaim
( nitrum , nitre ,yîo ^ ,étre fait). Opé^
ratîou naturelle par laquelle les tersèf
et pierres poreutes imprégnées dis
matière animales se cbargent Ave»
le temps de nitrates , dus à k prà*
duction spontanée de l'acide ùitriqno
dans leur sein.*
nilTjSIGèNB^.s. m.« mtrigenit$m^
"Wurzer nomme ainsi l'azote ou nî^-
trogène.
NITIUQUE 9 adj.; nitrieus. On ap-.
pelle gaz oxide, nitrique (oxide ni^
treuXf qxide nitrique, oxide d'azote,
deutoxide d'azote f gfiz nitreux g
Siickoxfdgas, Salpetergas , oxrdir"
tiQsSalpeterstqffgas | Stvokoxj-d^ ail. )
j49 HITïl
l^èoe ; acinU wUrique {Salpeieruture^
^IL}^ le quaMitee*
BilTUTIi y 9. m., nUrU, Genre d«
eeb (^salpetrigsaure Sahe^ ail: ) , qui
ff^snbest de la coitibiaaiaon de i'aejide
nîtf eux avec Ips baMs ^aliûabiea.
KlTROAlÊBtElV , adi . Sous le nom
à*esprU nitroaerkny Mayoïr dési-
gnaît une substance^ composée dé
niolecules très-lënucs , qu'il admet*
4ait dans I^iîk,. et dont il supposât!
que la lutte eontrnûelle avec les corp$
combustibles donnait lieu aux pbc-
liofnèDes de la combustion et. à tons
les cbangemens produits*
JttXIVK2âl^9 5.' m., mlrogenium
( vîrpov 9 nître , ycwoA) , produire )•
B«cz6lîy9 donne ce nom att, corps gé-
Bàrtlement. cAunu aous celui à^azole ,
parce qu'il produit le nitre eu se.
4>oiDhiiii^ot( a?e^ roxigëoe et Japon
lMae« . • > . .
JP9$AaaÈm/LTATE , s. m., nUro^.
hœmatcLs,. G«nne daii^s, qui sont pro-
àukU par 1% çpmbipaison. de Tacide
BÎtofllMMiatifutf. ftvtc ke bases saJiiâa^
illsSb .1
hœmaticus {nùrum,. uUra f. «V^^
mig )^ Bfltoalijss denne ce nom à un
«oi<)a voisii! auis. différent du nîtro-*
fônui^s qM a élé découvert par.
fRoeUtB^ ffBtprodaiA des a^kid'uiM^
«o«dedP r9oge>de«aiig ^ et qu'^m eb«
tîeiit •« ÊHSÉniafÇÛr du 6«l£»le ier<-
imv^ derTeBUtei' de l'^^rale barj-^
tique sur Tacrde nil ropjevîque,
♦ nrmBIÊJEÎ}GM7^ 5 s. m^. , mtrêleu'
^a^. Genre dé ^* {émeinsdipetêi^
sàure Sahe^ ail. ) , q^i résultent d«
b combmm«m de l"rfoide -nttroleuci-
qne avec les N^ saKiable*,
T^PraÔLBCGfÇUB , ad). , nkNh^
îeuctcus. Nom donné par Braeonnot
i un acîde jmtiicûHer {Leucinsa/pe^
Nrm
ea distille la leucioe a chand avfee;dk
Tacide nitrique.
NiraOllURIATIQIJE y a^, iià>-<»-
murialicus. L'eau régale a été jioaa-*
mée acide nitromuriatique(ïai^/;0;rw
salzsàurc , ail. ) , pa^œ qu'elle «si
composée d'actde nitrique et d'acide
ilMiriatique ou hjdrecyorique.
BllTROnCIlAXE ^ s. m. , nilrapi*
eras. Genre '.de selè ( kohLensiick^
stoffsaure Sake , alL), qui ' résnkeoC
de la combinaison de l'acide aiciopi-
eriqj^e avec les bases salifiables.
* HilTBOPIGRiQUÊ 9 adj.y niinpi-
cricus {nilrum, oilre, irii^, amer)»
Kem donné par BerâeKus à l'acide
carbatotique {KoUemsikksioffsàwrg^
Kohlénstkksàwe y JoAsuêUekt /iw
digbiiiery ail.).
. AîITnœAGCHAlUTE » a. m», «^
trosncchmNis» Geoi^ .de sels ( lUm'^
sûsssalpetersaare Salze^ ail.], qaî
résultent de la cambînaisoli de Paeîde
nittoaaOcfaarique avee tes bases sali-i
fiables.
«ITROSAGfiBABIKd» y9à\. y ni*
tr0saccharicus ( nUrut» , nître , mec-
eharam , sacre '); . Nem. « denqé ptP
Braeonnot à» un aoide particulier
{Leimsûsss^pHéruiure y ail.)? 4^
résulte de l'action de Faoide wtrixjoe
sur le sucTQ de gélatine.
!Vl«l08O-I%'iTlUQDE ^ ad). , ni^
iroso^niiricus* On a donné le nom
à^ acide nUr0so»'Hitriqtié a la cembi*«
naison des acides nitreuK et attrique,
considérée. oemm^ un acide è put,
qui>.a été appelé aussi acide ni ireax ^
tandis- que l'aeide auquel Berzeliuà
donne ce dernier nom recevait la dé'*
nomination ù' acide hfponitnu»^ o«
même d'aeide pêmitreuo:» Berz^us
n'admet pas celte vue, purée q«e
l'aoide niti^so^mtrique ne se corn*'
bine ni directement , ni indirede^
ment avec aucune base. Il le reflarde
«omme un nitrate d'oztde nitrique ,
en eomme nne «ombipaisnn d'aeidet
iiitrfvS' et nitrique; de mkI^ qv'it ^
NOBt
• trois manières d'eo visagelr ee tàrfà i
comme «cîde simple, conme .acide
double, et comme sel.
NITROXAIKTHIQIJE 9 adjecU, m«
ir^xanthicus ( nitrum , nitre , $àvQo(»
jjaaoe). Cette épi ihèt^ a été proposée
pour dési|[Qer 1 acidfi carbazotîque où
iiitropicrique , parallusion à sa cou-
leur jaune.
NITRIJIIE9 s. m., nllruretuM»
Combîqaîsèn du nilrogène avec wu
corps simple* Sjnooyme à^azçUtre^
Le nilnire d*hjdrogène est J'ammo-
nia(|ue, et celui de carbone le cyonOf
jéne.
IVITÉAL 9 «d).^ nîi^cdis {nix, nei*
ge). Se dit des plantes qui flçudssent
pendani l'hiver ( ex. GaUinthus 'ni-^
^atis ) , et de celles qui habitent daus
les neiges, comme le Sph^rell^ni^
palis qui, d'après Sommerfelt, est la
cause de la coloration de la neige
en rouge; f^cry. NEWîEinc.
NFrélROSinE , ^dj;, nii^eiroslris;
qui a le bec ou le rostre blanc. Ex.
Anthribus nwelrostris»
lVi¥£LË , adj. Ëpitbète donnée,
èMis la nomenclatare minéralogique'
do Haiijr^ à une variété dans laquelle
i'inCerveation des faces pcppèndicu^
Vires à> l'axe ^ eo «aetteAt les autres
tfices dfi QÏveaa par leurs partie» su-
péirieures^ les convertit en figures du
ipéme nombre dacâtés* Ex. €^haux\
eQrho9at4e nù^léè.
JW^JWOUIByadject., riifàfirmi^
^niopy nelffo,forma^ forme). Se dit,
en mînévabgitV d'un eonps lorsqu'il
muemUt à de ki ndge qa'oa aurait*
IMPessée et Coulée. Ex. Chaux suljutée^
QiOftLE , ad>, nobiiis; êM (alk).
0» doMie cette épithète ênn-j^hns^
qui renfisment des mÎBcrais inélalli^'
liqnes en abondance; aux métaux-
qBÎ ae subissent aucune perte quand '
on les travaille au feu , paivo qu'ils '
Be s'y oxident point; aux oîteouaf^
d» proif i|Qty «uisiaut lo courage i^
U docilité^ peuvent éM dvenâs aux
ehasseé de fauconnerie.
JNOGTlFLORfi, ad}», n^tiffhruf
( nox j nuit jflos, fleur). Se dît dHme
piaule qui épanouît ses fleuvs le soir
et les feroke fe mati». Ex«' Siiené
wKiiflora>j Mêsejuàrfrunihemamnoo
Uflorum.
JlîOCT&iaÔNiBiS^ ad}.el s. m. pfL,
NaetiUoaêSfNociiÛmna* Nom donné
fMir âoldfoas, Gray, Fîc«n(us et Gam^
à une Esmille de l'ordre des Mamint-*
(ères chéiroptères , ^i a pour type I9
genre Noctilio.
, NQGHUDCB^^ aïiîfct., noetOuett^
( imx , nuit , iueeif , luire ).- CànMM
donne cette épithète aux fleurs qui
s'ouvrent la nuit et le ferment pen-
dant la journée. *
MCOnUQUE^ adj. , noAKictt^
inox, uuît , iucee ) luire). Se dit de
quelques animaux qui répandent ùue
kieur phospltdriipie pendant l'bbscu-*
rite., comme VEieffer nbctitucus , la
Xjtanpjrris noctilnta^ ta LampyrU
spUmUdnkt,
SOCTIVACHIV^ adj. , nocù'fHigità
^nox, nuit, vtig^j erref); qui se
promène pendant la nuit. Ex.T>tam-'
du noetiwigusi ■ " -
• NOGTDÉXIfCS^, a$. et s. m. pi.;
N^oUiaf NoctuttUtcs. T^om dbone
par Laroarck, Latreilfb^ Cuviet*;
Goldfuss, Eio&wald, Picinus et Caraa
^ une tribu de I^ feaîÂtfe des' Lépi*
doptères'hoeturuèsy^quia pour' type le
genre iVbcfua. * * •
NOCTVOrBOmKf €im ^ vA\. et
s» m. pi.,- Nbrtuç-^bombjciies.l^ortC
donué par Eichwald à nue tribu de Ta;
famille des Lépidéptères- nocturnesi
comprenant ceux qai tiennent à lafois •
dles Aoctnelleset des bombycés.
NOOVURI^ , adj; , noctumrts ;^:
v^twç , vTW!T<ptvôî ; rt*dchtikk'{v\\'L) ;
nightly (abgl. }; notturno (ît.)
{ytox , nuit ); Ëptthète dobnée h des
fleurs qui restent ouvertes peudant
la RuH t\ se fènnent dans )a journée
iM NODÏ
( ex. G^^nnim trUte ) y ou qui ré-
pandent une odeur agrÀible In nuit
et sont inodoEes le jour (ex. Epiden"
arum nocturnum ) •
NOCTUBNfiSy adj. et s. m. plur.,
Noeturni, Nom donné par Cuvier y
Vieillot, Illîger, Duméril« Blain-
ville , Latreille , Lesson et ËichWald
à une section ou Csmille de l'ordre
des lOi^eauz rapaces , «comprenant
ceux qui, poui* la plupart, ne Volent
<me dans i'pbscarité ou à Feutrée de
la nuit ; par Curier , Lamarck ,
LatrejUe et Eichwald à une famille
de ror4re 4^ Insectes Lépidoptères ,
comprenai^t ceux, qui ne volent que
le soir ou Jaunît.
IVODAL , adj. , 'Twdaîis ( nodus ,
nœud). On appelle liffMs nodaUs
celles qui sont produite» par la série
des points de repo» à la surface dVne
yerge rigide. mise en vibration^ et
figures nod<i/&r ^celles 'qui résultent
des vibrations,, probablement à la
fois transversales et longitudinales i
qu'exécutent les plaques de matière
rigide et les membranes tendues. Ces
figures, d^ étudiées par Galilée ,
l'ont été de nouveau avec le plus
Srand soin par Chladni en 1787 , et
epj^is encore par Savart, qui en a
Aendu les applications à la. théorie
de l'acoustiipae. ,
NÔDICÔRNE 9 adj^t. , nodicorms
( nodus , i^œu<^, a^rnu , corne ) ; qui
a les antenncfs garnies de Jiœuds. £x»
^sUus nodicornis» . i
NODIFÈaE, adjw 9 nodiferus ( no-
dus , noeud , fero , porter ). Se . dit
d'un corps dont la surface est chaînée
de nodo^tés. £x« Pleurotoma noeU"
fera. • -
NODIFLOIUB, adj», nodiflorus ;
inoUnbliUhig ( fiodus ', . noeud ,
Jtos , fleur) ; qui porte des fleurs à
ses nœuds ou arti^ulations<> Ex» /{a«*
nuncuîus nodiflorus.j /Jauealis nûdi-^
flora^ Sium nodi/ipr,um,
NOD|Fàp.£ 9 adj. ^ fvfdip€4 ( mn
NOEtI
dùi , nœud , pes , pied) ; qui a les
pieds hérissés de nodosités. Ex. Pisa
nodipes,
NODIFENNC , adject. , nodlpennis
( nodus , nœud , penna , aile ) ; qui a
les ailes garnies de nodosités , comme
le sont les él jtres du Ctuslda nodi"
pennis.
, l^ODOSrrÉ 9 s. f; . nodaUo , nodo'
sitàs {nodus y nœud). On nomme
ainsi des concrétions qui se dévelop—
pent,par l'effet même de la végétation,
sur certains* points de k surface des
plantes , qu'elles rendent comme bos-
selées, par exemple sur les -feuilles
du Juncus articuîàius.
NOEUP , s. m., nodus; ajifxa;
Knoten lall. ) ; node ( angl. ) ; nodo
( il. ). On appelle ainsi : 1** en astro-
nomie, les deux points d'intersec-
tion de deux grands cercles dans la
spbère apparente du ciel , notam-
ment ceux où l'orbe soit d'une co-
mète, soit de la Lune,, coupe l'é-
cliptique. Le lueud ascendant de la
Lune ( j^ ) est le point qù la Lune
coupe le plan de l'orbe terrestre en
dessus pour s'avancer vers le nord ,
et le nceud descendant i^) celui oii
elle le coupe en dessous pour passer
▼ers le sud. Ces deux points ne sont
pas fixes f ils ont un mouvement rétro-
frade, ou contraire à celui de la Lune.
A durée d'une de leurs révolutions
sidérales était , au commencement du
siècle , de 6793(39168 , ^t la dis-
tance moyenne du nœud ascendant à
1 équinoxe du printemps était de
i5°,46ii^; mais ce mouvement se
ralentit de siècle en siècle. a° En
physique. Les nœuds, sept les points
fixes où nne corde sonore , mise en
vibration , se divise en aliquotes vi-*
brantes qui rendent un autre spn cpie
celui de. la corde entière : quand on
pince une plus petite corde à côte
d'elle , au Ijeu de. vibrer danasa tota-
lité , elle nele ^aît quepal^la portion
1
Nom
de M longueur correspoodantc/et les
points immobiles , qui marquent les
divisions yen remplissant jusqu'à. un
certain i^olnt l'office decbevalets^sont
les nœuds. 3^ Eu botanique ( nodus ,
genhculum^ Knoie^ alL). Les. naua^
sont des poii^ts plus épais, plus consis-
tans , que certaines, tiges présentent
de distancé en distance ,.et qui parais-
sent dtre formés ^oit par des plexus
de fibres ( ex; Graminées^ , soit pac
des concrétion» pierreuses. ( ex. cer-
tains Johcs.yhe connectif est appelé
par Mirbel nœud de Varithère , et
le collet., par Lamarck ; nau4 vital.
Turpin donne une plus' ample signi-
fication à ce dernier nom , qu'il appli-
que* également au point de la tige
d'où part la feuHle ou la paire de
de feuilles > car il ledéQnit une*sQrte
de conceptacle, destiné à servit de.
berceaVi aux embryons fixes ou bour-
geons q^i se développent dans l'é-.
paisseur ou sur des points déterminés
de Taxe dès végétaux ,. et sur le
bord exter'he desquels naissent d'au-^
très organes appeûdiculaires.
NODLLAIR£ ^ adjecl. , nodularis
(nodus, nœud) ; qui est chargé de
nœbds , comme les stries de la co-
quille du Triton nodularium, comme
les branches de la CoralUna nodw^
laria.
KODCLEra^adj. , nodulàsus ( no-
dus y nœud ) ; qui offre de petits
nœuds , des aspérités arrondies , 9vec
une basé large. •£):• Cerithium nodur
losum»
NODULIFÊRE > nqduliferus ( no-
dulus , petit uœud^Y^rO, porter).
Dont* la surface est hérissée de petites
nodosités. Ex. Trochus nodulijerus y
Gorgonia nodalifcra. %
N01R| adj. et s. m., niger ; iukxç.\
schwarz. (ail. ) ; A&cAf (angl.); nèro
(it.)* Absence de toute couleur. Ex.
Diaeope niger , Phryganea nigra^
jicèr nigrum, Tackyphonus niger ri^
mus , Tanagrà nigerrima , Dasj-lcs
NOIS i45
.
ater f Salamandre atra.j Pelargo-^
nium attum, Psittatus aterrimus ,
Acanthia aterrima , Lutjànus aira^
rius i Cjrgnus atratus y Ctenophora
airataf Cerithium atraium^ Feiu me-
las , Musca.atricalor ,; Musca nigri"
color. Très-souvent on ctoployedes
termes dé comparaison ( ex. 'Formica
Athiopsy Lichen anthracinus , T/icId-
nà anthracina , Clwrhynchus asphal*
tinus , Piqtystoma asphaltina, Mo'^
nodochus \carlfonarius , ^pis carùo'^
naria^ Mitra chenus , Elater ebeni^
nus y Nj-ctelia ebenina , CeritlUum
eùeninum, Psittacus Jïinereus yJuri-*
nea gagatca,'Nehria,£agates, Ceram*
fy"^ gagatlnus'y Copris hoUcntota j
Chrysops higubris , Helops mfturus ,
Anthrax maura^ Anthrax mori(Ky Co*
nus melancholicus, Conus noçturnus^
Helops nigritus ,. CJirjrsopsis sepui"
chralis. Juncus stygiusy Eristalis
iaphicUS y Çhrjrsontela tenebricosa ,
Aphodius melanariaSf MordeUavie^
Utna y Sphœridium nulcenum^ Hister
nigellatus) .
NOibATRE 9 adjcct. , nigresçens;
schwarzlifih (ail.) ; blackish (angl.) ;
qui lire sur le noir (çx. Sparuius
subniger y Emys subnigra y Coliema
nigresçens, Cjrciidiumnigricahsy To^
tanus nigellus , Pèziza nigella , iVc-
motelus riigrinus , Slraliomys nigri-"
ta, Ùerafaia nigtinUy AetluUia gya^
leetUy Tlieridium obscurumy Fesper^
tilio phaiops). On distingue encore le
verd noirâtre (ex. Fraxinus atroiù^
rens)y le brun noir ( ex. Coluber
atrofïiscus ) , le ro^ige noirâtre ( ex.
Bt^onjrmus atropurpurcus , Desn\o»
chacta atropurpurea , , Pot^ntilla
atrosànguineçi , Hutchinsia alroru^
bescens)y etc.
NOISETTE y s. Lj.nUcida. Cau-
dollc désigne sous ce. nom un ^l'uit à
enveloppe .osseuse 9 uniloculaire, ino-
nosperme, qui ne s'ouv/c point à la
maturité^ dont, le péricarpe est pcii
ou point distinct de la graine , et qui
lO
i46 NORM
est souvent enchâssa dans un invo-
lucre. Ëx. Corylus Aifellancu.
, Nan^ s. i/^ nux; Nuss (aH.) ;
nul (angl.); woce (ît*)'* Sorte de
fruit médiocrement charnu , qui con-
tient un noyau i; une seule loge et à
une seule' graime. Ex. Jugîans •
NOMOLOGIE^ s. f. , nomologia
(v^jxq; 1 loi , \è^ , discours). Des vaux
appelle ainsi la connaissance des lois
qui président à yj)rganisâtion et à
l'exercice des* fonctions*
NQNODKCmAL \ ad}. , nonodeci^
maîis ( nçfais ^ neuvième , decem y
dix). Ëpitbète donnée par Haiij à
une ' variété de tourmaline , qui. est
composée d'un prisme à neuPpaus ,
avec un sommet à neuf faces et l'au^
tre à une seule. .
NONOiMUODÉClMàL , ndj. , no-
nodtiodtcimalis {nonUs^ neuvième ,
duodjecim ^ douze). Épitfaête que
donne Haiiy àr une variété dç tour-
maline composée d'un prisme à neuf
pans , avec des somtUets à si;c faces.
NONOSePTIMAL , adj. , nonosepti-
malis ( noniLS , neuvième , seplem »'
sept). Hom donné par Haiij à une
-variété de tourma)ine en prisme à.
neuf pans , avioc un sommctà. quatre
feiccs et Tautrc à Iroîs,
IVONOPÉTALË ^ ad). , nonopela--
lus ; qui aneuf pétale.
NOPALÉES, adj. et s. f. jpl., No^-
patcœ. Ce nom a été donnera la fa-
mille des Cactées.
NORANTÉfiS, a'dj. et. s. f. pi. ,
Noranicce. Tribu -établie par Choîsyy ceux qui ont des pattes bien confor—
dans la famille des Margraviacées , mées et le dos couvert de plaques..
NOTr
portent à la base deux lobes quî s'é-
cartent à augle droit, comme les
deux brancnes d'une équerre. Cette
épilhète a été donnée par Lbiermlnier
aux oiseaux dont le sternum n'est
pas pourvu d'une carèpe , par La-
treille aux poissons^ qtii ont le sque-
lette-osseux . les mâcbofres corn'-
plètesy les branchies en formc.de pei-*
gne.
NOSTOCBI^iÉES ^ adj. et 9. f. ^l.,
Noslochinœi Nom donné par Agardh
et Reichenbach à un ordre ou a une
famille d'fiydrophyfes» -a^ant pour
type le genre Nostoc*
NQTAËANTHE 9 adj. , notaccai'^
thus ( vôî^oc, dus 9 axavOx ^ épine ); qui
porte des épines sur le dos. Ex* Aror
nèa notacantha.
KOTAGAKTHES; adj. et s. m. pK,
Noîacantha. IJfom dono4 par Cuvier,
Latreille* et EicWald à une famille
de l'ordre des Diptères , comprenant
ceux de ces insectes dont l'éçusson
est souvent armé de 4^nls ou d'épi-
nes.
IVOT.EUM9 ^. m. , notœum ; ÈTiJt^
ienseile (ail.). Illiger appelle ainsi le
côté supérieur du corps d'un mammi-.
fcre ou d'un oiseau, depuis la uague
jusqu'à l'anus-,, tout lelong.de i'é«
pine du dos.
NOTASPIoaBÈIVES, adj. et s, m.
pi. , Notaspidobœna (vûroc , dos , à,ff~
îTtc , plaque, palv&>, marcher). Nom
dpnnépnr J.-À. Ritgen à nue famille
dé reptiles sauriens , comprenant
et ^tti a pour type le genre Nora/i"
tea. , , .
NORD • s. m., sepientrio ; apxro; ;
Norden .(ail.); norûi (a ngl .) • Pa rti e
du ciel qui se trouve 'à la gauche de
l'observateur regardant celle où le
Soleil se lève*. .
NOIUHÀL 9 adj. , normaîis (norma,
T€>gle). Le Passiflora normaîis est
ainsi oommé parcç que ses. feuilles
NOTÊl^€^IIAi:.E , adj". et s. m. ,
notencephtdus (vûtoç, doS) ?*, dans,
x«çaX« , tête ). Nom donné par Geof-
froy-Saint-Hîlaire â un genre de mon-
stres , cpmpreuanl ceux dont le' cer-
veau fait hernie' et s'appuye sur les
vertèbres dorsales ouvertes pbstérieu-
rement.
NOTIOUÈTAE, s, m., noUorne'-
trum ( y9T(sc^ humidité 1 ftitpw f mç-
NOTO
$«rer )• Synonyme pea usité de k^^
gromèirem
NOTQBRANGH£Sy adj.et 9. m,
plor.y Noiobranchia (i«>t9c , dos ^
p^ârfxjKi, braûckies) . 14 om doodé par
Gray h. .«n ordre de la dasie des
Oaftéropodes , coraprenaot c(îtt)c qui
oni les branchies sur le dos » ^t répon-
dant à une parUe-(less.TeGtibranchel
d» Carter ; par Làlreille à ]un ordrq
de*ia cbss^ des Ànnelides , auquel À
rafipporte ceux de ees animaux dont
le» braaclûea sont déposées dans la
Jongueur du corps.
( v<>ro( i dos f yfâfftà , écrire ). La
JJmania noiogr^pka est ainsi appelée
a eaole de trois Ucbes noires qu'elle
jior^ sûr le corselet.
NOTONEGXIPS&5 admets, m. pk,
Notoneçtidfis f Notonecdeka^ Mom'
donné (JÉrCuvier, Lulveille , Leach
Ot Eichiltrald à une tribu de la fàraHliB
dcj^^mîptères bydrùeorises , que a
poIRype le genre Notomecuu ,
NaXfMPHOLIDOBÂNES^adj^et S.
ns.pl., NctêphêUd^uma (ràroc^ dos,
fo^^c ^ écaille , ^ékm y naoclter). Nom
^noé par J.«A. Rkgen à une famille
de ropUles sanricss; oompren^t ceuic
tfû ont dâs patteft bie« conformées et •
le dos couTeit.d'éGaiUAs.'
NOTOMDES, ad), et s. m.^pL',
Nok^pôda ( vôtrofr » 4m , ffoG< y pied ).
l^om donnéparLa^eil^et £ichirteid
à une trijNi de la fanûlle desCnùtar» •
ces décapodes brftehyures^ compris
.noAt ceux qui oot lûr4enx ms qi^atse
pîc^S nageurs implailtés suf le dm ,
ou ftUHlessas des a^iilrea \ et tooniés
Tersle-cieh
mOTOPS;. ad}., nâTQÇy dos, *^j
oeil )* h^ Ôèrùitàma nbiops a deux
petits poJMtsocnliiiDicmes'Wir le dcisuB -
da eorpsi
HOTOPTÉAYGIENft) adj. et s. m.
ffif^ y nageoire ). Mom donné par La-
trciUe^ a unctribad^la bimUe des
NOVA ^^
Crustacés décapodes macfotires, com*»
prcoant ceux dont les deux ou qualjre
pieds postérieurs sont dorsaux et ter-
minés en nageoires. '
IVeXORHlZKES , ad), et s. f. pi. ,
NotQrhheoi (vûtoc, ,dos, pcÇ*» ra-
cine). Nom donné par GondoUeii mi
ordre de la famille des Cmcifereb ,
comprenant celles de ces plantes qui
ont fai radicule' ré<^ssée contre une
des faces des cotylédons.
NOXOSTOMàTBS; F^M^fnO^
STOlfBS*
NOTOSTOHBSy adj. et s. m. p). ;
NotostoTHata ( vôjtoç , dos, ot^pa-,
bdiiche ). Nom donné par Leach à
uuéseoÇioh deFordre des Araclra^,.
oqrroBpondant à 1% tribu des Flitliî^'
xipmyea.de Latreille. .•
NOUJÉ, ad]'.^ /ceeandbtm. En tetw
mes de jardinage ' et d^éeonomfe ru-^
raie, cf mot «st synonyme de^jt^wiidlff^
kntttig (dl.) ; kmuf (afngl.) ; rwdaso<
(it.); quiiest garnide noeuds dedistanee
en disfance , comme la tige du Sodh**
dis noàosa et du Geramumnodoswny
les légumes du Sfiorpiarnsf les filetff
des étamines du SpAm^nnia afticch-
mi lès racines du JPeia^gànimn tristem
On donne cette épithéte anx anten-*
nes'monilîformes , lors(]fue quelques •
upa des articles médians sont plus
gCDs que les ai^tres ( ex. les mâles de
plusieurs Âieloe). Un )^omoû'(,Pi^
■meiodas nodosus ) est ainsi appelé
parce qu'il offre une-tubérosité à la
racine du premier rayoudesa na*-
geolro^dMle.
NttJttEUK^^adj./ets. f. , nutrix^
Huber appelle de>c.enom les'idieîUes
qjâi ûtot pour emploi de soigner les
produits de la coneéption de' la teine
jusqu'à leur entier déreloppement*
^ iNOUVEAV 9 àdj. , ntHnis; Woç ; nn
(ail.). On dit la iMnenaupeUeyqxmoà
elle se trouve efi conioaction avee
leSôletl. ' •
i48 NOYA
rU {noffacula , rasoir). Épîtkèté par
laqupUe on désigne une variété de
schiste avec laqucile on fait des pier^*
res à rasoir.
NOVEitOOSTÉ^adj., no^erncbsta-^
eus {nopem; neuf ^coj/a, côte); qui
fst marqué de neuf côtes ou saillies
loDgitùdioales,* £x. Denialium no-^
uemcesUUum,
NO¥Ëie>ÉCIMH»NqTUÉ , adj. ,
npffemdecimpunciatus {npt^emdecim ,
àvxrneol^.puHctum , •po2|bt)7 qui est
marqué àp dix-neuf poihtÀ, comme
les éljlres de la Coctinélia novem^
decimpunetata..
NOVSMBIGIÏÉyadj. , nof^êmfli'*
giiatus ( novem , aeuf , digitus ,
doigt )• Se dit d'ime y«cu/Ai dont le-
pétiole commun se ter/hine^.par neuf
loliol^* "Ex^SteMctdia/àsUda.
NOVEMFOUOJLÉ ^ adj., nopemfo-
Uolatus. SjnoDjmede no^emdigité.
NOVEMIiOBÉ , adj. ^ not^emloint^
tus ( not^em , neuf , loùùs , lobe )• ,'Se.
dit d'une feuille; qui es^ partâgéeen
luAif lobes. £x. AloMmiÙavuigaris,
NOVEBiN£BVÉ ^ adj. , novemner-
vis 9 notfcmneryius ( noi^em , heuf > •
ntri^ur, nerf )^ 'Épitbéle donnée aux ,
feuilles de la base 'desquelles partent
neu^ nt^ryures* Ex. Rhyehanthera no-
i^emnértHa,
NOYAU, 8. m. , nuekus; m^v;-
K/grn (ail.) ; stone (angL) ; *nocciotà
(it.)* On appelle ainsi : i^en astrono-
mie la partie, solide ou au moins la -
plus c<mdensée d'une eoméjle. 2*£n •
niiuéralogie , tton séulemeort la forme
primitive des cristaux , patrce qu'elle
constitue un solide intérieur placé à
leur^ centre. , co^mt une sorte de
nojau, mais encore, et surtout, detrèsr
peti ts amas dans l 'in térien ir des couches
du globe r, le plus souvent solides ,
qui ont fréquemment la fonn^ d'ùYie
{I mande , ne sont presque jamais
étranglés y et semblent, en beau-
coup de cas-, s'élre modèles dans des
cavités préexÎ9tautes.'3^ En botam*
NuCa'
que {jyjrrena y putamen , ossicalus) ,'
la boite solide de beaucoup de grai-
nes^ formée par 'la panntntefne ,
qui continue à les recouvrir jus^'à
1 évolution de la plantule.
l^UACUE, subsi. m., nubes, im^
becula , nubilàm ; vi^oç ;' ff^olké
(ail.) ; cloud (angl.) ; nuvoîa (it.).
Vapeur aqaeuse vésicuteusc sus;^
pendue dans Ta tmospb'ére , dont elle
trouble la transparence , qui s'y sou-
tient parce qu^elle est eit équilii>re
avec i% poids de la colonne d^aîr si-
tbée au dessous, et qui est tantôU
rassemblée en masses, circonscrites ,
tantôt étendue sanr distinction de li-
mites. Les nuages sont le météore, le
plus commun , dans nos climats sur-
tout ,' celui dont l'absence ^u fa pré-
sence constitue en quelque sorte là
pbysionomie^de l'atmosphère*.
NUAGE ^ adj. , nuàeculatus; qui
offre des dessins t^présentaiyt des
nuag<»* Ex. Margùtdla nubeciS^.
NUAGEUX, adj. , nebulosus ^^
fftù^hç ; ifvolkig (ail.) ; cloudf {im^.) .
Se dit.dtt ciel , quand il est chai^ de
nuages. Nuageux se dit aussi ; en
hiséoice naturelle , d'un cofps qui
est marqué -de taches ; irrégttlières ,
peu foncées en esiuleûi*, sur un fond
blanc. Ex. Conus nebuhsiUj Oiwà
neàulçsa.
NUBIGâm: 9 adject. , nubigèm^
(nuiesf nuage, 'geno i nattre). Se
dit de plantes qui' croissent survies
montagnes , à de Irés-^grande» hau-
teurs , comme le Çytisus nubigenus
au sommet du Pic de Ténériffe , le
Ramtncutus nuUgenus sur l'Anti-
sana, .au Pérou, VOligaetis nubi^
^e/ia sur le Chimborazo. -• ' ~
NUGASIEJAtAGÉ , adject. , nuca-
mênlaeêus ; '{{m ressemble tro peu à
Une petite noix , comme les caryopses
du Prosicmihera lasiahthos. Quel-
ques botanistes ont donné cette épi-
thètéaux siUques qui. ne â^vrent ;
point d'eUes*mémes*
NOCL
IVVGAIIENTAGÈB» ^ adj. et s. f.
pL , Noûomentaceœ ( nucamenium ,
cbaton ). Linné avait établi sous ce
nom une famille . de plantes , qu'il
avait placée prés 4^s*Ainenlacées, et
dans. laquelle se trourent .'réunis des
végétaux qui ont peu d'analogie en«*
semble.
NUGELLE^ s. f. , Huçella. M!r^
bel appelle ainsi, un corps pulpeux ,
entièrement composé de tissu cellu—
.lajre lâche , sans nulle apparence de
membrane , qu'on trouve au centre
de l'ovale , quand il commence à 'Sa
développer /et qni ii'adhère aux
deux enveloppes , 1^ primioe et la
aecondiuie, qu'à la base de l'ovul^.
NDGHAL^ adj. , nuc/to/iV (TiucAa,
oûque )• Nom do^né par Blaîn.yill« à
l'un des cinq anneaux ou segmens
çéphaHqttesdesCbétopodes, quîn'est
pas toujours distjnct , c'est»à«»dire
auquel il arrive quelquefois de ren«-
trer daiis la composition du tronc,
NtlcmcOBNEy'acy., niuhicornis
( nucha ^ nuque y €ornu , corne } ;
qvi a une corne sur la nuque .ou* sur
le derrière de la tête , comme le m&le
dnCoprU nuehieort^û,
' NVCWÈREj ùdi.y nuciferfifinux,
noix y jfero , porter ) ; qui porte des
noim Es. Cocos nucifera y Taxiû
nucijerà,
NUCIFOBME 9 bH].:, nuci/ormU
( nux y noix y forma, forme ) ; qui
ress.emble à une noix , comme le
MesembrjTQflthemum nuciformfiy qui
est acaule et- presque sphéroïdal.
raiGLÉAIIUS 9 adject. y nuclearius
(nucieus /nojMi), L>*P; Richardap-
pelait corps, nucléaire les trojs par-^
lies qui constituent^'a mande d'une
ffraîi^ , l'embrjen / Tendospèrme et
le vitcllus«
NUCLÉAL 9 adj. , nucicalis^^nu^
cleus , noyau); qui a raport, au
nojau ou nacûus. On dit extrémUé
nucléole du corps 4^. Dîpbyes.
>'VCIiJb;iFil]UB^ adj. , nuclci/erus
NUCU i49
(nUckusy noyau, Jiro y porter) ;
qui porte ou renferme un nucleus ,
comme les apothécîes des Lichens ap-
pelés angiocarpes par Schrader. Ex*
Endocarpon,
NVfihÈlWOVME^y tiflynueUifor"
•nis^^ruicleus, noyau, forma, for*
me.)'^ qp a la fdrmt d'un noyau»
' "Ex» Cjrprœa nucleus»
NUGLÉOBRAI^GHBSy adj. et êé
m. i^é^ JSucUf^ranchiaia ( nueleus^
noyau y Ppuiyj^ict , branchies )• Nom
donné oar*Blain ville k un ordre de la
classe aes Paraeéphalophores', com*
prenant ceux qui ont. lesbrtinchiea
groupées ayee les organes digestifs
en^ une petite «masse ( nucleus. ) ûr
tnée à la partie supérieure du dos.
I^îVGLEllJ^^ 8,v(i. y nucUuf* Nom
donné par R. Brôvrn à ^ce qae Mir- s
bel appelle nuçeUe (véreiètmolt)^
On l'applique ausài à u masse des
viscères qui pend sons le ventre' des
Ptéropodes jDuèléobronches'.
NUGODEy subst. m.» nucodium ;
Nuâskranz (alL). Nom doniié par
Agardfa k un .fruit eompolé de pitt«*
sieurs noix., manirçstement dis-
tinctesy mais dont les attaches parlent
du môme point. Ex. Lifhospermum»,
]\'UÇUL.U:^Èy s» m. y-nuculofiium.
L.-C. 'B.ichard appelait ainsi un fmit
charnu , noil couronné- par les lobb
*du calice y auquel l'ovaire n'âdhé^
rait points et qui renferme (plusieurs
novaux distincts. Ex. Samlueus
nigra.' , '
MJCULE; 8« f: , nuai^i. Nom
donné par. %.-Q. Richard aux petits
nôvAUK des nucula'înes. Mirbel les
définit de t)etiies .boifi^ solides for«*
mées par la pannin terne ^ qui conti*-
.nue k les recouvrir jusqu'à l'évolu*
tion de la plante. C'est la même dé<-
finition que pour la -noix , dont les
nuculcs ne diffèrent que par leur
nombre multiple dans .un m^mo
frnit.
NVGViXin^^ «idj. y nMcido4Us;^\
i5o
mjD
contient dés ttucules , commeiù baie
du F'iiU wmftra , le fy-rUlon dn
MtsjHlus germaniccu
liU09 adj. , fwdus ; «yv^vof ; nackt
(ail.); naked {^Tkf^,) ; nudo (ît.). Se
îii I en botaiiiqiie , d'iiiie part|è.qnel-
eonqoe, • lorsqu'elle est> privée des
appendices qui Fàccompagnent.soa'^
Tent ou ordioaîrement ; de Vackaine
dont la partie supérieure ne se pro-
longe m «n memKri^b ni eu poUs ;
dé f amande qui n'a jiptnt de tegti-
mensi ou plutât dont les fégumeas
se sont souciés avec les paroTs de l'o-
▼aire, (ex. MîirabiUs Jalapa)^ du
bouUm qui n'est couvert d'aucune en«
▼eloppe(ex. Ifippophaerhamnoïdes);
du chaton dont les fleurs sont ait»-
dkées unniédîateiiieDt sur Faxe^ ssns
% bractées qur les* Qécompttgnent ( ex.
Çuereus) i du capitule qu'aucune
Imctée Ventdure ( exw 'ÔephaUm^
thus) i de la epràlle dont la gorge
n'offre ni poils'^ ai bosses {ni<Âls(èx.
Cerinthe majàr) ; de Vembryàn qui
est dépourvu d'atbumen ^ de^feuiUes
qui maosqùeut de stipulej>^ Aes fleurs
que. n'accompagnent ni bractées, ni
iuTolqcresV des onibeUes à la base
desqaelks il n'y a pas d'involucre
( ex» PîmpineUa magna) ; des plu-r
mules qui n'ôut point de cotéoptile
(ex.- GraàUnées) ; du réceptacle sur
lequel on ne toi t ni paillettes ^ ni
écailles (ex. :Aî^t€misia vulgaris) ;
^s'ramedHx qui sont peu garnis jlei
fcitillci^ ( ex. Traganum nudatum ) f
de la ti^ qui ne ^pbrte ni IcuîUes ^
ni. vrilles , Ui écailles (ex. Iberîsnu^'
dtcaulls)^, de W radicule qui p'a
poÎDt de coléorKize (ex. t'aba); du
nferticilh" qai manque de bradées
( ex. AUsma Damasonium), On ad-
mettait autrefois des graines nues ;
mais il est bien reconnu aujourd'hui
que la' graine ne saurait jamais être
nue, quoiqu'^ë puisse ic parsttre
par sa soudure intime avec le carpelle
(eXf Gr<minies)y parte qu'en gran-
dissftnt fapîdement elle rompt b
fieuilte earpellaire , et»se troure ainsi
mise à découvert' (ex. Slateria) , on
enfin parce que les feiiHles carpellai-
, >es y . ne se Mplilint pas complètement
sdr elles- méioes , laissent Icilr extré-
mité, béante t ex. Reseda)* Lesen-^
tomplogistes gisent que les ailes des
ttisectes sont liues , quand on ne voit
à leur surface ni poils , nf poussif
brineuse (ex. Hèmerqbus ). L*Hoto^
centras gjminojus est ainsi nommé
parée qu'on ne voit pa^ H'écaîHes sur
Son corps.
IvijDIBHAltfGHBS^ adj. et S. m.
pi. , Nudibranckia ,( nudus , nud ,
ëpoT^t^ 9 branchies)'. Nom donné par
(juvier , Latrettle , Fkinus et Carus
à un ordre de la classe des Gastéro^
podes , comprenant ceux qui ont les
branchies à nud sur quelque partie
du dps.
NVDIGÀVDB 9 âdj. I nudicauda'
tus ( nudus , tiud y ûauda , queue ) ;
qui S la' queue entièrement nue ^
e'ést-à-dire privée de poils. Ex. Hl'-
delphis nudiéaudata,
mJDIGKn^ adj. . et s. m. pi; ,
Nudicipilès ( nudus , nnd 9 capiet,
tête) . Nom donné par Lalfretllc à une
trtbtt de la famille des Gluf^des ,
comprenaot ceux de ces poissons€ont
la tétc nue n'est point cuirassée. '
NVDIGAIJI.E9 ad)., nadicanlis ;
nacktslielig (ail.) {nudsi^^ nud ^ caa»
Us j tige) ; qui a la tige nue, dé-
pourvue dé fcuiftes. Ex. Moliû§i>
nudicautis , Chrysosplênium nusK'
caille. .
IwblGOLLE, adjeet.| nudiceltij
( nudus , nud , coituin , cou) ; qui
a le cou nud , ?est-à-dire s.an8 plu-
mes (ex. Perdix nUdkollis) ,014 sans
tubercules épars sur ses côtés (ex*
Iguana nudicolUs).
NVDIGOLLESy ad], et s. m. pi.,
Nudicolles, Nom dènné par Duméril
à une fatoille' de Tordre des Ràpaces^
comprenant ceux de eef oiseaux qui
sum
ont le hâQf itL coti nud oa seblement
couvert de duvet.;, par I^treitie et
Eiebwald à titie (rlbu de la famiUe
des Hémiptères géocorîsesi à laquelle
ils rapportent ceux de ces loseçtes dont
la tjète se rétrécit brusquement à la
base en itianiére de cou.
NUDIFLdKE, adj. ,. nudifloriu ;
nackihlumig (ail.) ( mutas j tluAjJÎos^
fleur) ; qui à la corolle nue , tandis
Ïn'une autre cspc;ce l'a jippendicée*
!x. Margaris fmdiflora.
NVDIFbLIÉ^ âdject., nudlfoUus
( nudus , nud , foUum , feuille ) ; qui
^a lés feuilles nues , c'est-à-dire lisses.
Ex. HeUckrysujn nadlf&fîum.
MCDatUUGES ^ s. f.pl. , Nudi-
limaces ( nudus , hud , Utmix , 1!'-
ihace). Nom donné par Lntreille à
une'famille de Tordre des Gastéro-
podes' pulraoné^, comprenant ceux
qui n'ont pas de coquille , ou du
moins dont la' coquille ne couvre
qu'une partie du corps de Tanimal .
NUDIPABE y ad]. , nudiparus ;
nacktgehârend (ail,) ( nudas , nud ,
paro ^ engendrer )• Épithète donnée
par Bnrdacli à ceux des animaux
ovipares chez lesquels l'cmbr jon perce'
les enveloppes de4'œuf pendant que
-ce dernier e^t renferme dans le sein
maternel , où il Teste encore qûelqui;
temps avaiSt de naître.
NCDIPÉDE , adj., hudipes (nudus-^
nud y peSf pied). Se dit d'une plante
Si a les pédoDcides ou hampes sans
lilles ( ex. Lieberkuehma nudipcs ) ,
d'un mammifère -qui a le dessous des
pattes ^entièrement dégarni -de poils
fex. Mustela nudipes)\ d'un oiseau
dont les jambes sont privées \le plu-
mes (eXf Strix nudîpes)-^ d'un in-
sectb dont lès pattes ne sont point
charcées de poils fex. Olina nu^
^yes)* ^ .
NCtifIPÉt>ES, adj. et s. ra. pi. ,
Nudlptdes, Nom donné par SchaefTer
à une section de la classe des Oiseîiux ,
par Yîeillot à ttne fsûnille de l'ordre
NULL i5i
des Gallinacés, con^prcnant des oi"
soaux qui ont le bas des jambes dé*
fpatm de plumes.
NUDIPELUFèaSS , adj; et s. m.
pi., Nudîpellifera [nudus ^ nud,
pellis.'j' peau, /ero^ porter )? Nom
donné par Blaiuville à la classe des
Ainphibiens , parce que ces animaux
ont la j>eau> entièrement nue, .
« NVDISE^liry adject.^ nudisexatm
' ( ru$dus , nnd , sexus , sexe ) » £ pî^
thète donnée parL.-G. Kiéhard aux
fleurs dans iesquetles les orf^anes
sexuels sont ontièt^mènt à nud.
NUDrTARSES , ad), et s. m. pi., Ail-
di^si.{nudus^ nud, tarsusy tarse )»
Nom donné par I^atreille à une tribu
de la famille des Gallinacés tétra^-
dactjles, comprenant ceux de ces
animaux doiit les tfirses sont nttds ea *
. totaiit^ ou en majeure partie.
NfTMVEIVTRE^adj./ nudhêritris
{nudus ^ nud y venter f, ventre) ; qui
■ l'abdomen irad ou lisse. Ex. Ce^
idnia nmlipeniiris^ «
NUE, NUÉE. yofezVnAQE.
NUIT 9 s» fJ, hoxs uù$; Nacht(a\\.);
nighi (angL); notie (it. )• Espace
de temps pendant lequel le Soleil est
an dessous de l'horizon d'on lien;
temps qui s'écoule eiitre le coucher et
le lever de cet astre.
' NUL, adj., hiiUnsj qui manque
entièrement, comme' le sty-le dans
le Pœoma. On dit le eonnectif nul
lorsque l'anthère s'attache sans inter-
médiaire sur te filet ou sur une partie
quelconque de 1$ flenr. -
NULLltlEllTÉ 9 adj. , nutlinenns y
enervts (nuUus ^ nul^ nerpùsy ner-
vure >. Ëpi thète donnée aux feuilles
qui n ont ni vraies ni fausses nervures,
4:oTnme la fronde des Ulves.
^ULLIPEI^ÊSy adj. et s. m. pi. ,
Nu^lipennes ( nuÛus , nul , penna ,
aile). Nom donné par Lesson à une
iamiile dQ l'ordre des Oiseaux anor-
mauxy comprenant ceux y encore in^-«
i5a NUMM
parfaîtcment connus , oui ont les an
les complètement atrophiées.
NULLIPOQES, adj. et s. m. pi.,
jNullfpori{nuUuSy nul, porus , pore ).
î^om donné par Scbweîgger. h une
famille de Tordre des Zôopbj^eshété-
rofajles lithôplijtes^ comprenant ceux
dont les polypiers n'ont pas de pores
appareils à leur surface.
NUMÉRIQUE^ adj. , numericus.
Se dît, dans la nomenclature mîoé-
raloglqoe de .Unii^^ d'un cristal
ayant lin signe représentatif dont les
exposans oflrenf quelques proprié-
tés de nombres. Ex. Chaux carbo^
natéé numérique, . " -
NDMISHfAL,- adjcct. • nnmiàmalis
( numhmay médaifle ). Épîth^te don-
née à dés corps , et principalement k
des coquilles , q\ie leuc minceur^ leu'r
'aplatissement et leur fortne arron^
die permettent de comparer ^ une
pièce de • monnaie. Ex. Orbieulina
numtsmaiis ,: Crania nummuius ,
Ostrea numisma , Pectunculus num^
marias , Cyiherea jmmmuUna , >fm«
monites rnorietellat
l^VMlIIFÉnE , vA],^'nvmmifenis
( nwnmus , médaille , fero , porter ).
Le Chironectes mimmifer est ainsi
appelé .parce 'qu'il porte une large
tachie. ronde sur sa nageoire dorsale.'
NUMlklIFOIllIfE ', adj . , nummifor'-
mis, (;tà/7H7ir/^, médaille , formai
forme ] ; qui a la forme d'une pièce
de monnaie. Ex. Pectifficul\/ui ntxM'
miformis,
NUMMULACÉs; adj. et s. m. ni. ,
Nummtdacea {nammujSf médaille).
!Nom donné par £l(iinvHle et £ich->
wald à. une famille de^fordrc des
Céphalopodes polyth^lamacës, com?-
prenant les espèces dont la coquille
est di;scoïde 6u lenticulaire. ,
KUnmtXilIJlE , aclj., numrmda'-
rîus {ntaumus j médarlle). ^Le £7*-
simachia niimmnlayia est ainsi appe-
lé parce que SCS feuilles pVales-ar-
Tondies ^ couchées sûr la terre ^ rcs-
NYCÎH
semblent un pe« à des pièces de Bion-
naie.
NUQUE , s. î.jnucha^ertfia; otxt^;
Genikk (ail. ) ; nape { aiîgl. ). Partie
supérieure déjà région postéricrure du
cou des mammifères et des oiseaux ^
celle qui est annexée à la tête. Kirby
donne 'aussi ce nom à la partie supé-
rieure du coii, dans les insectes.
MUTANT, adj. , nutans , cernmU;
alferkàngend ( ail. ). Se dit j en bo-
tanique y d'une partie dont le sommet
s'incline plus ou moins vers la terre,
comme la tige du Convallaria pofy^
gonatum , les pédoncules du Liiium
canadenscf les ^eurs dé l^Aqail^
gia vulgariSf les ^ombelles du S^eseli
pimpinelloidcs, Vbyez Penché.
MUTATION,, s. î.^nutaiiny TTan-
kcn (ail.). On donne ce nom , en as-
tronomie , à une sorte de balance-
ment de l'axe delà Terre , dû à l'at-
traction du Soleil et surtout de la
Lune, qui lui fait décrire périodique-
jnent une petite ellipse autour dès
pôles moyens {voyez Luni-solairb ) j
en botanique, d'après Candoile,^à
la faculté qu'ont ccertaiii^s fleurs de
suivre le mouvement apparent du
soleil , c'est-à-dire de se penèher le
matin à l'est , vers le milieu du jour
au midi , et le soir à l'ouest ( vojrez
Heliotropisme ),
NUTBITlON , s. f. , niaritio , iia-
tricatio,; Bpt^t4; Ernâhrung .(aW.yi
nutrizione (it.). Opération vitale qui-
a pour résultat d'entretenir , de ré-
parer et d^accrottre.les parties des
* corps organisés.
NYGHTHÉMâRE , adj. et s. m. ,
njrchthemerus ;v\i^B}oiupoy (vvÇ , nuit,
ilisptt , jour ). Espace de temps com-
prenant un jour et une nuit , ou un
jour entier, c*est-à-dire vîngtrqua-
tre heures sexagésimales. On a donné
cette épithète à des pliantes qui -^ia^
parajssent prompteraent , qui ont une
existence' éphémère '{eXi Agaricus
nychthemcrus ) , à des ' oiseaux ( ex*
NYMP
Phasiamu wychthemerus ) et à des
poissons (ex. Diodon njrchthemerus)
3 ni offrent un mélange ^à blanc - et
NYGOTHYPSOPTÊNESyadj. et s.
m. pi. > Njrchihj'psopteni{v\t\iTk\\\K ^
v^oc , Lauteur, ■jrrYjvô; , oiseaa). Nom
donné par J.'-A. Rîtgcn<à unp famiTle
d'Oise;iux, qui renferme les cliouet-
tcs.
NTCTÀGINl&ES , adj. et s. f. pK',
Hyctagincœ. Fainille de plaptes,
établie par Jussieu, qui a pour type
le genre Nyciàgo.
NYGTÉtONS., adj, et s. m. pi. ,
Nprc^erini (vvx?cpo$^ nocturne). Nom
donné par Duméril à une famille de
Tordre dc^ Rapaces, comprenant les
oiseau)^ de nuit.
IVYGTIGORAX , adj. , njcticorcuç
( vùÇ, nuit , r.Q^Ti , corbeau ). Ij.^r'
dea njrclicorax est ainsi appelé à
cause des croassemens eSrayans et
lugubres qu'il fait entendre pendant
h Quît.
NYM^HAGÉS, adj. et s. m. pi. ,
Nymphacea ( vv/Afii > nympBe ). Nom
donné par I^amarck et FéruSsac à une
famille de Tordre âés Conchifères
ténuipédcs , par Menke à une famille
de Tordre des Elatobrancbes cardia*
ces., comprenant des .espèces qui
sont toutes littorales.
NYUPHALIDES , adj. et s. m. pi. ,
Nymphàlides, Nom- don né par Swain-
son à une famille. d'însèctes lépidoptè-
res diurnes , qui a pour tjpe le genre
JVjrmphalfs.
WMVBE^j s. F. y ttympha^ Les
catôntologistes désignent ainsi . les
insectes parvenus à leur second état ,
principalement lorsque ^ sous cette
forme, ils po^èdent' la faculté de se
mouvoir/ Les nymphes sont donc des
chrysalides mobiles*
IWYMPHI^GÉES, adj . et s. f . pi. . »
NjrtnphœticM.^QiSk donné par ReJ-
NYSS i53
chenbach à une tribn de la famille
des Hjdrochari^ées , pHir Candolle à
une famille dé plantes , ayant pour
type le genre Nymphaa.
NYMPHÉENy ad}. , nympheanus
(uû^^H'i nymphe]. £pithète donnée
par Omalius à un groupe de terrains
n'eptuniens tertiaires » comprenant les
formations d'ean douct , dans lesquel-
les on trouve des débris d'animaux
analogues à ceux qui vivent au mi-
lieu des eaux douces.
NYMPUÉES , adject. et -s. f. pL,
Nymphœeœ. Nom donné par Can-
dolle à une tribu de la fai&illQ des
Nymphéac/éeSf qui renferme le genre
Nj-mphœa.
NYMPHIÉy adj. , nymphlàs. Epi-
ihète donnée par G. Àllman aux
plantes qui ont un n^mphion. Voyez
ce mot. • «
NYMPAION, s. m. , nymphium,
O, Allman appelle ainsi ,une partie
de la fieur qui s'étend de Textrémité
de Tovaire vers l'enveloppe florale ,
qu'elle soit située au dessons de Vo^
Taire libre, bu au dessus dp Tovaire
adltérenf.
NYAlpIIIPAIUS 9 adj* « nymphipa-^
rus ^nympha y nyn^he, paro , pro-
duîrjB )• Aéaumifr ^oîinait ce nom
aux insectes diptères que LatiicilLe
appelle pupiparcs. Voyez ce mot.
NYMPUONIDES, adj. ets.m. pL«
Nymphonides, Nom donné par Xeach
et ^atrcille à uùe famille de Tofdré
des Arachnides trachéennes , qui a
pour type; le genre Nymphon. ,
NlèsÉES'^adj. ets. f. pK , Nys^
3eœ. -Famille de plantes , proposée
par, Jussieu , qui aurait pour type le
genre Nyssa,
NYSSONIENS, adj. et s. m. pi. ,
Nyssôîiii. Nom donné par Lalreille à
]iine .tribu de la famille des Hyméno-
J itères fouisseurs» qui a pour type
e genre Nysson.
i54
OBGtt
OBÛ
O.
r
OBCLiiVÊ) adj. y 'obclai'alu's {ob,
%i l'envers, claç^a^ ms^àue). Se dit
d'ane partie de plante qui a ta formé
4'une massue tenvprsfe.
OBCOIIfPIIIM]é , ûdj. , obcomprej"
.sus iob , à l'envers , compressus ,
comprimé). £p{thèle donne par H.
Gassini à Voi^aire et aux graines des
{Sjnanthcrées^ ^and lenr plus grand
diamètre est de droite fi gauche. £x.
Coreopsis.
OBCONIQDE , adjeet. , okconièt^^
verkehrL'kegelfôrmig {ob , à l'en-
vers , eonicusi ^ conique ) ; qui a la
forme d*ua'cdne renversé , c'est-à-
dire dont le somiliet est tourné ^n
bas , comme Vincolucre de V^ntke^
mis clacata , la plante, entière dans
'le Mesembryantkem^m obconellum.
On employé atissi cette épithèlê cA
parlant des antennes, cbezles insectes.
OBGORDÉ , àdject. , obcordatusf
umgekehrt'herzfârmig (ail. ) (oi, à
l'envers , cor, cœurj; qui a la forme
d'un cœur renversa , c'est-à-dire
dont réohiuicrûreest tournée en haut,
comme les pétafm S\\ Delphiriium ob-
cordatumj lesféuiHes deVEuchilus
obcdr datas et du Pullericea obcordata^
les folioles de VAstragaliis obcor^
datiis', - _ ,
OBCORDIFOMIE , adf. , obcordi-
Jormis (ob , h'V envers, cor, cœur,
fofma , forme ) ; qui a la figuré d*uii
cœur renversé , cortme leS capsules
ïîu f^efonica offiçinalis , les sulculcs
du ThlaspLfiursapastoris, \es feuilles
du H^iborgia obcordata. - '
OB€RjÉNElil , ;kA\ecX.^obcrenatus
( ob jk l'envers, crena^ entaille).
Dont le bord est découpé en petits
angles saillao^ . ^g<^9 séparés pav
des sinii s arrondis^, comme les/eac/Z^'j'
du Theophrasta amcriccuux, les légiu-
mes iixBUserîda pelecinus.
OBCIZBBENT , adjcct.^ obcurrens
(ob, à l'efivers, curro, courir).
Epilhète donnée par Mirbel aux âlol^
,sons .partielles d'un fruits lorsqu'é-
tant dirigées les unes vers les' autres,
elles concourent par leur rapproche-
ment^ diviser la cavité péricarptenne
en plusieurs loges. Ëx. Sjrringavut»
garis.
OBIEH. "f^OJ-êZ ÂtTBlEA.
QBmBRIQl^y tii'],^ obîmbricatus
(i>b,kV envers yîmbricatus y imbriqué};
qui est imbriqué à rebours. H-.' Ca^
sini'donne cette épithète 9\rxsquames
du péricline des Sjnanthérées , lors-
qu'elles sont sur plusieurs rangs , et
que celles des rangs intérieurs sont
progressivement plus courtes que
celles di's ran^s extérieurs.
OBKIGULe , adj. , oblîgulatus (o^
à l'envers , Ugula , ligule }. Se 4>t ,
d'après H. Cassint , db la corolle des
SjnanthéréeSy lorsque le limbe se
partage en une languette du 'côté m-
' terne ou antérieur.- Ex. Zoega,
OBLIGtXIFLORE , adj. , obtlguli-
ftorus (^ob, k l'envers , ligula y ligule,
Jlos , fleur). Êpilhéle donnée par
H. Gassini à la couronne des Sjnan—
thérées , quand elle- est composée de
fleurs à corolle^oblîgulées. BtX.Zoegà,
OBUGULIFORmE 9 adj. , obligu&
formis ( ob^ à Tenvera , Ugùla , li-
gule , forma , forme). Se dit, d'après
n. Gassini , d'uae corofte de Sjpan-
thérée, quand' elle se mpproclfede ïk
forme obligulaîre.
OBLRÏIJ ANGLE , adj., obliquan--
gulus ; obbllquangolo (it.) {obliquas,
oblique , angulus\ angle ). Xte prisme
quadrqngulaire obU^uangle^ ou â
angles obliques, est appelé aussi
prisme rhomboïdat. Voyez ce mot.
OBLIQUE, adj., obliquus ; XoÇoc;
schief, gedreht,schiefstehend{ail»)i
OBLl
Mtijuê (it.). On. employé ce mat :
l^ en astronomie. Jjosctnsioh ohli-^
rd'.uQ eorps céleste est- le. .point
la ligne ^uioèxiale qui se lève ,
et sa desçension oblique ce|ai qui se
couche avec lui , dans une sphère
o/klique , c^est-à-éire datis Une po-
sition telle de Véqnatcur et de ses
parallèles , - qu'ils coupent oblique-
m^ rhQ|^>n-'; 2^ en mînérnlogie.
Le prisme^ toit' rectangulaîro y soit
riiomboïdal ^ est appelé obliqua ,
pat Brochant , quand la base bblilque
qui le termine est incUnée à Taxe on
aux arêtes. -Il peot être non symétrie
que y quand la base oblique est dis-
poaée de manière qu'elfe ne fasse
avec aucune des faces latérales un
angle ^gai à celui' qu'elle forme avec
l'axe j et que les angles qu'elle forme
avec deux faces adjacentes soient dif-
férens^; reposant sur une face Urté-
raie ^ lorsqoe la position de la base
est teUte qu'elle forme, avec deux
faoés parallèles bpposéesi dcgax anghes
obtus «et ai^â égaux à ceux qn «elle
forme avec l'axe , on , ce' qni revient
au même , avec les arêtes , cas où
la base esi avec la- face latérale dans
le mène rappoit qu'un toit avec le
MUT sxtt lequel- il repese ou est ap«f
pnjé; reposant sur orél^ , quand
la base est placée dé' manière qu'elle
forme un angle avec deux faces adr
japenles ; rhomboëdrique y qu^nd lés
deo^ angles égaux i là base , avec
deux faces latérales adjacentes , sont
égaux i celui que ces deux mêmes
fecesfoipt entrtelles; 3^ en botanique.
On appdiê tige oblique celle qui s'é-
lève en diagonale relativement ad
plan de l'horizon (ex. Poa annua,
Geum abliquum) ; racine obliqué,
celle assex rare qui fait un Imgle
d^environ quarante-cinq degrés avec
le 'plan de l'horizon ( ex. Thlapsi
Jfùrsm ^porit); embryon oblique y
eeliïi qui s'éloigne davantage de Taxe
de la graine pair une de ses çxtiémi^
OBLÏ 1 55
tés que par Pautré ( ex. Graminées ) ;
stigmate oblique , celui dont la direc*
tion s'écarte de celle de la fleur ( ex.
Acteea spicatà); feuilles obliques ou
contournées , celles qui sont situées
horizontalement, avec leur base tour-
née à plat vers le haut , et l'un des
bords de leur extrémité incline vers
la~ terre (ex. Ljrcium europœum).
OBLtQUITÉ , s. f. / obliquitds ;
loÇot>ï; , XôSwtTi;; Schiefe (ail.). Vobli^
quité de l'EcliptiqUe , de laquelle dé-
pendent* la longueur variable des
jours et les saisons dans les zones
tempérées et glaciales , se mesure par
l'arc du coluresolsjlitial compris entre
les points solsti^iàux et l'équateur , et
a,njbur du solstice elle est égale à la
dinérènce entre la hauteur moyenne
du Soleil et la hauteur de Téquateur.
Eratosthène là trouva de a3*» 5' lio*
environ deux siècles el-demi avant
Jésus-Christ /résultat confirmé cent
ans après par Hipparque. Depuis lors
toutes les observations ont donné une
diminution continuelle de Tobliquité
de l'écliplique, que les plus modernes
fixent à aS^^'aS', avec une diminution
séculaire 'd'énvjrori 4o*. XI ne faut ce-
pendant pas conclure de là qii'unjour
eUe deviendra mille , car tous les coan>-
gemens qu'elle éprouve ne sont que
des oscillations circonscrites dans cer-
taines limites , dont seulement on iîe
connaît point encore la période.
OBLITÉRÉ, 'adjcçt. , ôbliteraUis;
verlêsùht, vernichtcl (ail.). Les mi-
néralogistes donnent celte épithète
aux formes régulières ou cristallines,
quand elles sont devenues toul-à-faît
méconliaissables , tantôt parce que
quelques unes des faces ont pris un
accroissement conçiiléroble eu égard
aux autres , d'où résultent des formes
tfès-bizarres, fotl difficiles à ramener
k celles auxquelles elles apprtien-
•ent; tantôt parce que les arêtes sont
émôûssées , et qu'au L'eu de plqus ré-
guliers , le cristal n'offre qu'une sur*
.'i56
OBOV
fa<;e conréxie plus oamoîns unie* Le
yerrucaria obUterata est aiosi ap-
pelé parce que ses scutelles le cou-
vrent eu ejntrer et le foot, pour ainsi
dire disparaître*
OBLONG^adi. , oblpngus; lang"
lich (ail. ). Se dit d'une chdse plane
et étroite , dont les bords se recour-«
})ent un peu l'uû Ters l'autre ^ de
manière à former une cHîpse fort
alongée et obtuse aux deux extrémi-
tés , comme lesaiks de plusieurs pa-
pillons , qui' sont plus longues que
larges, 'le^ arfthères du Sparganium
erectum^ les articulations du Ga--
laxaura obîongata , le çérion du
Trtticum , lé corps'de la Zj^gia oblonga
et du Psèudqmops oblonga tus j le
crémpcarpe du Mj-rrhis- odorata ,
Vép'i du Juncus spicatuji ^t\es Jeaille^
de VAlnus obîongata et du. iMfyo 7
schîlos oblonga, les graines du
Phœnlx dactjrlifera ,\ les légumes du
Trifolium repehs-, les pseudopodes
du Sphagrium oblongum ., la sorose
du Morusf le stipe «du Colonnàrla
oblonga j les utricules poUîniques^ de
VAnetlium segetum,
OBLONGIFOLIÉ,adj. , oblongifo-
lias {oblon^us,' oblong ^ foliumy
feuille).' Se dit d'une plante qui a les
feuilles ou folioles oblon^es. Ex.
Cocculus oblongifollus , Pf^hitia ob^
longijolia , Trifolium. oblongifolium ,
OBOVALE, adj.*, oboç^aÙs ; vér^
kehrtseifdrmi^g (alL) (ob,k l'envers,
ovalis\ ovale). Épitbete doni^%aux
feuilles qui- sont une fols et demie à'
deux Fois plus longues que larges ,
et qui ont leur ^contour arrondi, de
manière à réprésenter, la Ggurc de lœ
coupe longitudinale' d'un œuf dont
le petit boutseniit tourné ye,rs le pé.-
tiole. Ex, OdentarrhenQ, obot^ata j
Xenopoma obot^atum, j
OBOVATIFOUË , adj'. , oboi^ati/o'
lius {ob yh l'envers 9 oi^alus , ovale ,
folium^ feuille) ; qui a des feuilles
obovales. Çx- Capporis obovatifoila*
OBSC
. OBOTÉ , adject. , obotfOius {ob , à
l'envers , oùum , œuf) ; qui a la for-
mé d'un œuf ayant sa petite extré-
mité tournée en bas, coitime la feuille
du Mjronima obopata et du Lucuma
obocatum» . ^
OBOVOID.E^ adject., obotfoideus
('oi, à l'envers y o^ûm y œuf, cT^oç,
ressemblance) ; qui approche de la
forme d\n œuf dont le gelit bout^ae^
rdit tourné en bas , cpnu9la capsule
de VOpfirys spiraiisy ta ajrpsèle ùe
VOnopordum aoantkium\ Vérème du
Ziziphora, capitata.
OBBiNGENT^ adj^ct. ,' o&rin^eiLr
( 0^^ à {'envers , r ingens j grimaçant).
Epithète donnée par H. Gassîni à la
Corolle des Sjnantbéréês , lorsque la
lèvre antérieure enr comprend un cijo-
quième, et la postérieure quatre cin-
quièmes. Ex. Carduinées.'
0BRING£NTIFLOR£,adj., o^in-
gentiflprus (^ob , à l'envers, ringens,
grimaçant, flos^ fleur). Épitfaote
donn.ée. par II. Cassini à \sicaiatlUde
et au disque des Syi^antherées, quand
ils se composent . de corolles obrin-
gentes.
OBRINGENTIFOR]IIE,adî„ o^r/V
gentiformis ( 0^ , à . l'envers , - rZ/f-
gens, grimaçant, forma, forme )i
Epithète donné par H.^ Cassini à la
corolle des Sjnanthérées , quand sa
forme, approche Se celle des cùroUes
obrin gentes.
OBSCUR, k^l. ^obscurus , tenebro^
sus , tenebrieosus y «txotoiiç , axo-
TÛ^Ti;.; qui est d'une couleur som-
bre et triste , comme le pelage du
Molossus obscurus , le plumage du
Muscicapaobscura^ les fleurs et le
fcuilTagede V Amarantfiusmeiancho^
' licus, \
ÔBACtimCAUDE , adj. , obscuti*
candatus ( obscurus , obscur , çauda,
queue ) ; qui a 1^^ queue d'une cou-
leur sombre y ccunme la ifyophora^
obscuricauda , doal l'abdomen est
noir , à reflçts cendres, >
OÈTU
<>B$CIJIUP£N1«C , adj. , ohscuri-
pennîs ( obscurus y obscur, penna ,
Mlle); qui «n les ailes d'une teinte
sombre. Ex. Minthoobscuripennis.
OBSTauÉ, adj.,,o^4{rafftoJ. Se
dit de la gorge A'une corolle ^monûj-
pétule y ^uand elle est fetmée par des
poils ( e3c.' Thpmu)^ des ci^ (ex.
Gfntiana campestris ), des bosselure^
(ex. Bprrago ) , des prolongeftiens
en forme de cornes ( çx. Sj'mp/^^
tum tuBerosum) y des lamelles (ex.
Nerium) *, ou autres appendices.
' OBSUBIJLJÉ ,. adject. .obsubulatus
Uby ^ renvcrs; subutatus'j^uhvHé ).
Se dit d
des feuilles arrondies qui; vont
eu s'épaississant peu âfpeu de la base
au sommet. Ex Mesembryanthèmif^
objubtdatuîiu
OBSinniBAL , adj. , obsuturàlis.
Ëpithète donnée par Mirbel au p/a*
ceniaire , ^aild il s'applique contre
les suture8f(ex. jÉsclepias); aux.
cloisons y lersaue leur bord , au lieu
d'être engage «itré les l^^ds ^es
Valves coDtigqè'j ; eftt simplement ap-
pli<|iié contre lès sutures (ex.Çoit*
ifokimlùs).
OBTECri ,adj. yobtectus. Onap-
CïWe ckrjrsaiide ,oùtectée celle dans
queRe toutes les^ parties de 1- insecte
sont parfaitement indiquées au de-
bore let comme dessinées par des com-
partimens de lame eornée (ex; Lépir
doptères). Kirhy dit* les hémétrtrfs
obteictées, lorsqu'elles sont couvertes '
pbr un mésothorax scutelliforme (êx.
^ûutelleray . . .
OBTBCTO-VBTOBUX , adj. , oi-
tecto-venosus. Se dit d'une feuille
veinée le .'long de laquelle-^ courent ,
encore Itois nervures -partant kIc ]{i
base el qiii'aen^blent 1&' couvrir. £x. .
Erjrthrosylon Coca:
OBTVBATEUR, adj. et s. masc: ,
obturator. Koid donné pa^ L.-^.
Riehafd à un corps , déforme et die
couleur Tariables, t[oi' occompagvvs
OBtU iS^
les masses poUiniques dea [Orchidées
et des jiscUpieu*
OBTIJBBINÉ, sidj. y. obiurbinatus
{obyk l'envers y^ tutbo , toupie ) ;
qui ^ la forme d^ne toupie renver-
sée , comme la capsule du^ DigitaUs
purnurea et le pépon dii Sicj-os an"
giuatay ou comme Vinpolucre du
Cartkamus tinctoriujky lequel est
renflé , arrondi k sa base et aminci
en cône jusqu'à son sommet.
OBTUS ^ adj., ohtusui , pbtusaUs ;
àfi€Xù;; stump/(M); ottàso ( it. ) ;
qui se termiqe par une pointe mousse,
comme le stigmate 'du Crambe tata^-
rica, lè[filet'des étamines de Vjinona
triloba^ la radicule àM Cassia fis*
tuiay là capsule de ,Vjàntirrhinum
majuSy V opercule, du. ^ RacomiCrium
obtusum ; par un article arrondi ,
i:omme les antennes de plusieurs in-
sectes ;' paV un botd arrondi , comme
les feuilles du Zrgodon obtusijblius ,
du Marignia ootusifolia et du Pctni'
cum obtusifolium y les ailes de quel-
ques insectes y la coquille du [Cyclas
obtusalis.
OBTUSANGULÉ , adj;, ô4/ttJ£Wî^B-
lus ; stumpfcfikigy slumpfkantig (ail.)';
ottùsangolo ( it. ) ( obtusus , obtus ,
angulus y ânffle ). Se dît d'une tige
dont les angles , en nomBre' déter-
miné y sont • obtus , tomme ceux du
SaMa pratensisy ou ceux de l'O-
reobolusob'iàsangulusy dont les chau-
mes présentent six côtés obtus et
sont presque cylindriques. On àpplî-
3ue celte é'pithëte, par extension , à
es feuilles pinnàtifides <]ont, les
Idbe^ sont obtus (ex. Sisymbrium
obttisàhgulum ). •. •
OBTUSE , : adj/, obt^sOlus / ge^
stumpft (ail.), Éptth^te donnée aux
feuilles dont le sommet est' arrondi.-
Ex. Vlscum obtusalum , Oçkna ob-
tusdta. ' ^ .
OBTUSfFIDB, iid]^ y obtfisifidtis ;
qui est partagé en segmens tres-obtus,
comme les feuilles ft trois lobes ]i^
l58
QRVO
Décriras ei obtu» du Saxifraga oltU"
sifida,
OBXDSIFLOIUB 9 ad]., oblusijlorus
(obtusus^ .obtus yjlos , fleur) ; qui
a dès pétales obtus. £x. Unona oùiw
sijlora*
OBTUSIFOUÉ ,-adj . t obiusifolius;
êlumpfbUilteig ( ail. ) ( obtusus ^
obivA i foUum^ feuille); qui a des
feuilles obtusesl Ex. Aslragalus, ob-
tiisifolius f Hippocratèa. oBiusifolia ,
Alyssumobtusi/oli^m^
OBTtSfi^OBÉ, adjéct.» oblusUoku
( pbtusus \ obtus y lobus ^ lobe ) ; qui
a les feuilles partagées eo lobes arron-
dis et obtusl Ex. Malua-obtusiloba y
Peiargonium obtusilobuM.
. OBT\ySiV^VX\É9diâ\^obtusipenÀis
(^oblususy obtus, f^nna^ aile); qui
a les ailes- oblùsca.* Ex. Musca obtU"
jîpcnnis,^
OBtUSmOSTKE 9 adj. r obtusiros»
tris ( obtusus y obtus , ro^trum y bec);
^ui a la tëtè obluse en devant. Ex;
Çorallùj obiusiroslrU,
" oàïlJSIUSCULE, i|dj., obtutiu^cur
lus ; qui est un peu obtus> commcrrun,
des segmens de^ fettiUes . pinnafitides
jci VHymenohxna qbtusiuscuja,.
OBVALLÉ, adj. , obi^aflatuj. Se
$%4ies feuilles opposées ^.quand-elles
sont disposées par paires. spirales, de
manière quje ces paireâ se coiipent
sou» un angle aigu. Ex. Globulea o6>*
çallaèa*,
OBTOLtTÉ 9 adjeci. yj^hifolutus.;
zwlschengerqlh , umeir^amicrgerolU
(ail.) {oby SiTen\erSyVoli^ f rou-
Iqr ). Sa dit àes feuilles ( ex. SçUvia
officinaliJf).et des pétales (ex. Oo^oe
iis^y lorsqu'avant l'évolution ils s'eâ-
roulent les uns sur les autres.
OBTOLUTIF, ^dj. , ob\^olufwi^.:
ynonjme d^obvolûté,
OBYOLVANT j^ abject. ,. obuolvans
( oi , à TcAvers , volvo , rouler ) . Épi-
tbjètedo>iD^ par Kit% aux^^^ror
des insçctes ., quand leurs épipleyres
ÇQtt¥9:eot vm p<irtiQU; c9Dsidéral)W
oect
des cotes -de TalUronc , et à leur
prothorcLv , lorsqu'il n'est pas séparé
de i'avanl'poilrine par Qoe suture
(ex. Curculio). ..
' QCCASE9 adj. , çccasus* Les* a»-
tfonomes appellent ampUtude.ocease
rare del'horizôn conjpri^ enlVe le vrai
poÎDt de Toccident et le centre du
Soleil où d'une étoile , à son lever on
à son coucber.
OC!GÉinrnE9,8. f. pi., Otcemy-
des {jTfKA y croch/et , pvîa , moucbe ).
Nom donné par Robineau-Desvoidj
à une section de la famille des Sljo-
daîres cal jptérées , comprenant cel-
les dont la trompe est ordinairement
bieoodée. ^ .
OGGIDERiT , sûbst. m. , occidens ;
Mmtç; Abend , H^èsten {M.\; west
( angU) ; occidente ( it. ). Partie du
ci4)l où Je Soleil et les ^loîle» semblent
se coucber. . *
OCCWnmâi.9 ad}., fpeeidenlaHs,
' oeckluiM ; i\noBOK; westlick-y aèênd^
liindiseh (ail.); t0«/|9r/V (aogl.). Se^
d'upe éloile , •qtkoiid elle ae couche
après le Soleît ; àéi ta décUAalson de
raiguille-aimaatée, lors^pi^ le pôfe
austral de celle-ci passé à rouèft lie
la méridicnae,; parfois aoni d'éflPes
qui vivent aux Indes dit«i occiden-
tales ( ex.. Sarcûphagu oceiêua ).
OCCIPITAL^ adj., ooçipikUu. Éf»-
tfaèle donnée ^VLXfhémes qui gamt»-
seut ï'dccîput dea oiseaux; par.Blâiii-
ville.à l'un' des cin^ s^mèns c(ui
composent là téie des Cbétôpodes ;
et par les ornithologistes à des oiseflux
dont l'occiput est dPune autre coalenr
que le reste de la tête ( ex* Fiems
occipUalîs ). • '
OCGJœUT , s. m. > occiput; HinUr*
kopf{ angl. \. Partie pdstériaire^
so|[uinet du crâne ^ d^NÛs* le milieu
du vertex jusqu'au gr^nd* trou occi-
pital. Kcrbj ddnneaussf ce nom à k
partie postérieure de là tête des îo-
sectes, celle qui a voisine la j[otielioi|
de cette dernière avec le trair.
OCEL
/OCCULTANT, adject» pccuUans
[occuito f cacbçr). EpitLûètc donnce
aax feuilles qui soçt appliquées cop-
tce la lige , ,de manière a la ^sous-
tfptre entièrement attz regards.
OCCULTATION^ A. f., occuUatio ;
Visrbergung (ail) (^occultOf cajcher).
Éclipse momentauéb d'une étoile ou
d'une planète ,par nnterpoàitron'du
corps de la ' Lune entre elle et la
Terre. ^
OCÉAN ^ s. m. , oceantis ; ûVgo^-
Mc j H^eliméèr ( ali. ) ((mcvç , vite,
vdM* , couler ). fim]>lojé quelque-
fois comme synonyme de ifMr en z<^
çéral 9 Ç9 Wt «ert plus souvent à dé-
signer la partie des mers qui remplit
les fspai^s compris entre le^ oooti-
nens , absliaclion faite des .eaux qui
baignent ces derniers , et surtout de
celles qui pénètrent dans leurs aii-
fnvcluosilés. Borj définit l'océan ,
riifîraenaité des mers qui séparent les
unes des • autres ^ en les entourant ,
les diyersçs parties découvertes du
globe. • '
OGÉ ANIDÉIilS , adj. et s. f. pi. »
Otea^iiûeœ. Nom donnée par E^scben*
boltz a uneiamille d'Acalèplies , qui a
pour type le genre Oeearua.
OciËANIDES y adject. -et s. f. pi. ,
Oceanides, Quelques botanistes ont
donné ce nom aux Hydrophytes^
dont la plupart habitent les eaux de
l'Océan. ^
OCÉANIQUE , , ad j . , oceanicus ;
qui vit dans locéan , ou seulement
dans lés eaux dé la mer, commue la
plante appelée' Catdinia àcemicà f
ou tes smimaux nommés Holocentrwi
oceanicus , Pkoea ôceànica*
OCJSLLAIAB^ adj. , oceOaris (4ku^
lus^ œil } ; qui porte de» taches œîl-
lées sur le corps. IaX., BUanius çcei-^
larisi
OGEtLE, s. m. , ocellus. Petit
œil* On appelle tfinsi des £ickes an*
roo4ici9 'f .' dont le centre ^% d'june
autr€ (Oiikttr ^ la. cir^ouférençc i
Cis qui leur donne cmelqna ressemr
blance avec la prunelle de l'œil. La-
treille donne aussi ce nOQi aux yeux
lisses des insectes.
OCEULEyadj., ooeUaius^; augenr
fleckég (ail.); qui est marqué de ta-
ches imitant la prunelle de Vœilt
cojnme les peuples du Ferraria pat^o^
nlna , le cor/14 dcv Çhironeetes oçcl^
lalus et de la^ Cephea oceUata.
OÇELLIFéllE j ad]., aceitiferus.
(açulus, œil, ykro, |^rter); -qui
porte de péûts yeux ou des taches
comparables à ^es yeu;^ Ex. AHeria
oceUifera.
OCQNACÉJSS^^ adj. et. s. f. -pi.,
Ochnacea, Famille de plantes , éta--
blie*par CandoUe , qui a .pour type,
le genre Ocknà.
0CmvɣS9adj.ets.f.pL, OtA-
nea» I^om donné, par fiartling & une
tribu.de kfi^ille desOehnacée»» qui
a pour type le^enre Ochna.
. OCKBACÉ 9 adject. , ochracdis ;
ochergeià (M.y (^Xpùt; y 1^)} qui
est d'un }aune rouge pile^Mnati ti-
rant un peu sur le brop, comme lea
pétilles du Scabiosa rigida^ le pltk'^
mage du cou et de k pq&rioe du
Caaipephaga ochraqea*
OCHAANTIIS, adj., 9cirmithus
l^XP^ , paie , avOoç , fleur) ; qui a les .
fleursd'un jaune pâle.- £x. 'Apomtom
oçhranlkù/n»
OCHUEA, s. f. ^ 0chreu, Nota
donné par Rottbœ^ à une petite
gaîne membraneuse ^qoi se vcôf à
Ja base dea pédoncules de' quelques
Cypéracées; pajc Willdenow à unO'
gaine membrâieusc et' incomplets <
qui occupe la base dés feuiUes, dans
les Eolygçnéés. .
OCURICOlfiNB,* adj., oJkrkornis
(0ç&ra,'oerç, eormi, corne) ; qui a
les aatennea |»nifiâtres* £x. Musca
ochrioamîs,
pCdltOCÉPHALE, ad}., echrocù,
pkalus («À^P^c } jaune , TitfaOm , télé) ; ,
qui a la tête nooe* Au ' Zknbv
i6o ociiR
ff
oehrocêphalus ,^ Muscicapu tchroce^
phalà,
OGHROGHLOBC^adj., ochroehi<h.
rus (ù;^o; , jaunâtre , r^wpôç , verd) ;
qui estd'un verd jàunâti^e, comme le
pltjfVnage de la Certliia ochrochlora,
OGHROITE ^ s. f/, ochroita. Nom
donué par^ Klaprolh à une subanstce
qu'il regai^de dVibofd comme une
terre aouvelle , mais qde df puis on a
reconnu être un oxidis de cérium.
OGHROLfilJQUË 9 adj. , ochràhu'"
eus (o^XP^ > punâ^re , >evxoc ,. blanc);
dont la couleur offre «n mélange de
jaune et de'blanc, ou dont In teinte
est d'un. blanc jaunâtiie sa!e. E^r.
Narcissus . ockrolcucus » Trochus
ochroleucos^Srlfiaochrotèuca.
OCHROMATXQUE, adj., ochroma^
ticus (ùxpoç, jaunâtre). Épîthèle
donnée par Waflroth à la teinte jau-
nâtre f 011 mélangée de .bfônc et de
jaune^ que présentent4^tainslicbens,'
et qu'on désigne assez généralement
par le mot luteseens bu oc/^roleucuy.
OGHBOPB 9 àdj.^ ockropus (ù^poc,
jaunâtre I frovç, piçd);'' qui a les
pieds de couleur jaunâtre. Ex. Triri'^
ga cchropus,
OGHROPTÈRE , adj., ochroplerui
( fl*xp9c / jaunâtre , 'Krfyov , aile ) ; qui
a hs ailes jaunâlFes'en totalité (ex^
Staphfhhus ochropterus , Musca
ochroptera) , ou en partie (éx, Psit"
tatus oçkropièrus),
OCHRO0IB 9«L f.; ochrosia (&>xpôc»
jauùâtre). On a^proposé ce nom pouf
désigner une affection des végétaux ^
caractérisée par une nuance ocbracée
de leurs partieâ srériennes, q^i com*
mence par une légère dégénéra tîon
dé la matière colorante , et peut aller
jusqu'aa.blanc le plus pur.
0€HaOSTrG<rE9 adj. , ochrostic''
tus(»)(^6^ ,' jaune , ortxTÔçj pouctué)*;
qui est chargé de points jaunâtres ,
comme la tète et l'abdomen de la
f^espaochroàticta,
ÔCHKUftE ^adj.y CçhrUrus{oij^oç^
OCfA
jannâtre i txtpàt , queue ) ; qui â la
queue jaune. Ex. Sylcia oekrura,
OGHTÉRAPTÉNODYTES y adj. et
8. m. pl.^ Ochteraptenod^ries iôjfinf
rivage, a priv- » imjvôç, oiseau).
Koin donné par J.-A. B.itgeD à une
famille d'oiseaux ^comprenant ceux
qui ont les ailes i|npropreS au yo)^ et
3ui vivent sur les rivages , comme le
rente*.
pCBTBSDteS^s* f. pi., Ochlhi-'
dia, Notn donqé par Fallen à une fa-
mille d'insectes Diptères , qui a pour
type le genre Odilhiphiia.
pGHYPÉTALE ^ adj., oehypeUilus
({opfv< , large , tckrcihn , pétale) ; qui a
des pétaleslarges ou amples. £x. i/O-
sian oehdrajrpetala,
OCTAEDRE y adj. et s.m.Voc-
iaedrus (oxtù, huit, ifpay base).
Nom donné h un solide composé de
huit' plans disposés symétriquement
autour d'un axe qu'ils rencontrent ,
quatre dans un sens , et quatre en
sens inverse, parallélenient auxpre-
mîers. Ce solide peut être régulier^
ou formé par huit triangles équilaté-
raux égau^ ; symétrique a* hase car''
réCy ou formé de huit triangles isocèles
égaux ; symétrique à triangles' sca^
Unes , ou formé ()e huit triangle? sca-
ièfnes ésaux ; à base ' rectangle , on
formé qe faces toutes isocèles, màîs
de deux espèces dans chaque pyra-
mide, les quatre d^ne mênle espèce
étant égalés. \
OGIAÉDRIFORM^ , adj, , octae-^
drijùrmis (octaedruSj octaèdre ^/^r-
WMi, forme)! $'e dit d'un cristal qui
a l'apparence d'un octaèdre irrégulîer
et diversemett modifié.'
OCTAÉDRIQtE, adj., ôçtaedft^
eus; qui a rapport h l'octaèdre, qui
•a les caractères de l'oclaè'dfe. Forme
oetaëdriqO^,'
OCTANDRE9 adj., octqnder; oc^
tànirus^ achtmcinnig (ail.) (ôxrw,
huit^ Mpj homme )f quia huit éta^
OCTO
miaês dans dbacpie fleur» Ex. Luxenh
iurgia ocêandra.
OCTANDBDB^ S. L, octandriù.
Nom donné, dans le système sx^iniel
de lannëi à une classe et à trois or-
dres, reofermant des piaules à huit
ëUunines*
OGTANBBÎIQUB , adj. y octandri-
eus; qui appartient à roetindrîe.
' OGTAIVT 9 s. m. , ocUms. On ap«
pelle ainsi chacun des quatre points
intermédiaires entre les quadratures
et les syzj^es»
OGTANTHÉBE ^ adj . , octantherus
(âxTbi , huit , àvOigpôç , anthère )#qui a
huit anthères 9 comme plusicui? es-
pèces d^ Ciuearia, qui n'ont que huit
' étamines fertiles.
OGTOBLÉPHARÉ , adj . , oclobh'
pharis, oetobUpharus (oxtù, huit,
pXffopovy paupière). Épîthète donnée
è des mousses dont le péristome offre
huit dents. £x« Fabronia octoblepha"
ris , Spiachnum octoblepharum.
OCTOBRAGHIDÉ y adj. , octoùra^
ckidus (ô«To»y huit , ^;^iMv , hras).
BbinTilie donne cette épithète aux
Céphalopodes qui ont la tête surmon-
tée de huit appendices en forme de
bras.
OGTOOÉBBSV adj. et s. m. pL,
Oeîoeera$a (oxtù, huit, xcpcec, corne).
Nom donné par Blainville et Menke
à une bmille de l'ordre des Céphalo-
phores crjptodibranches , compre-
nant ceux qui ootquatre paires d'ap-
pendices tentaculaires attachés sur la
tête.
OGTOCCmNE 9 adject. , octocor/»r
( 0€(o , huit y cornu , corne ) ; qui a
hait cornes^ copime la Litcemaria
octocornis y dont lo limbe est divisé
en huit cornes égales.
OGÏOGmTÊ 9 adj. , oetocostatus
( oeto , huit , cosia, côte ) ; qui a huit
côtes. Ysx. Bérœ octocàstàtus»
OGTODACTYLB ^ adj;^ œlodac
tjrlus ( oxT6> , huit , ^dberu^oc , doigt) ;
^fù a huit ddigts , oommé la ScuiêUa
lU
OCTO
i6t
ociodaetyla , dont le test est divisé
postérieurement en deux palmures
quadrilobées chacune.
' OGTODÉMIIAL 9 adjt., octodeci^
'maUs{o6îOy\\miy decem^ à\x). Se
dit. d'un cristal qui' offre dix*-huit
faces. Ex. Baryte sulfatée octodéei"
maie.
OGTODéOUGUrréy adj., octO"
decùnguttattts {octodecimy dix4iuit,
.gutttty goutte) ; qui est marqué de
dix-huit taches en- forme de gouttei*
jBx. Coccinella octodfctm^uitata,
OGTODENT^, adj., octodenta^
tus {octo , huit , dens , dent ) ; qui a
huit dents., comme le Bostrichus
octodentatus , dont chaque él jtre eu
offre quatre au bord.
OGTODUODÉCOiAi;. , adj. , octo^
duodecimaUs ( octo , huit ^ duodecim^
douze). Ëpithèle .donnée , dans la
nomenclature minéralogique deHaûy ,
à un cristal a jant sa surface compo^
de vingt facettes ; dont huit , pro-
longées par la pensée, produiraient
un octaè*dre, et les autres un dodé-
caèdre. £x« Chaux carbonaiéc'octO'
duodécimale»
OCTOF ASGIÉ y adj . , ociofasciatus
{ocio, huit, fasclUf bande); qui
offre huit bandes colorées. £x. Che^
todùh ociofasciatus.
OGTQFIDE9 uàyiOckfidus; qui
présente huit découpures dont la
profondeur égale au moins la moitié
dé la longueur totale , comme le ca-
lice du Tormentilia*
OGTOFORE 9 adj., octoforus {octo,
huit, foramen^ trou); qui a huit
trous. £x. Salpa octofora, ,
OGTOGYNEy adj., octogynus.Se
dit d'une fleur dans laquelle on
compte huit pistils.
OGTOGYNIEySubst. f. , éUogffda
ioxrô», huit, 7tfv)3,. fcmoi^). Nom
onné, dans le système sexuel de
Linné, à un ordre Dtnfennant de»
plantes qui ont huit pktiU*
OCTOOVM^F, adj., oc{ogynk»
11
t6a OGTO
(axT», huîl, Xmmc, écaille); «pii
porte huit éeaiUet, «a ipi est formé
debaitécaïUes» /
^ OCTOVâ-CfllUE 9 .«djM octomoi^
iaUii {oetaf huit', maâic/a.» Uche) ;
qui a huit taches , comme le corselet
Aa Tryldiopkaruf a$tûmacttlatus , les
àfytresàa Tef^ratmite ôetomaculatum*
OQWfii f ad|», pdonus i achifack
(alK) > oni est disposé huit par huit.
Se dit aes/euiUes verticiUées,i]ilaiid
cbaque vertidlle esl composé de huit
feuilles* Ëx. Aiperula.odoraia.
OCTWàlfE) adject., ocionemus
(•xT^, huit 9 vr.iMy fil); qui a hait
bras ou tentacules vcamawrombrelie
de la FomohUi oetonema.
s OGTONi^VÉ, adj., oùlonert^àu
( odo 9, huût 9 nertms-^ uerf ) ; qui a huit
l»ervtires , comme le tufae ou oalicQ
du Jiissîœa ocionerpia,
OOTWOCVLÈ 9 adj», oeionoçula-
âus {çcêp j huit , oatlus 9 c^il ) » Lister
désignait sons ee nom les araignées
epi ont^lmiit yeux«
OGTOPENNÉ , adj.9 celopemuaus
(uciàf fai^it, petutUf plume)^ qui a
ii«it pennes à la queue, Ex. Piea «c-
jMMsnnfftaM
OCTOPÉTJJÛB 9' adj.» 4>eiopumbu
i( octo, hvtt 9 pet^fum 9 pélale ) ; doo t
ja corolle est formée de huit péudes.
'&IL* Dwyes ùctopêUda^ •
OC VOfttYllf 9 adj. 9 oclopfylius
(oxTÛ 9 huit, fudû^v j feuille); qui
.est composé de huit -folioles, coDàme
ie» feuilles digitées4e VAralla octet-
ptylla, ..*
eCMPQDESyadj. et s. m.f pi. 9
Octopod^ (-dxTft» 9 huit , TToûç 9 pied),
lïom donné par Latreille à uir ordre
de la clâBse des Céphalopodes, par
^rbignj^et Eicbwald à .une famille
de Tordre des JlIpUusques céf^alopo-
«das f comprenant ceux Au ces ani-
maux qui put huit bias-oii a|>pciHii-*
*oe» ioiifticutiHff€S;9.par 6p)dMiMi-W
ocre
oidre'de la dasse des Mjméwiày et
par Blainville à nue clasae d'^itio-
«oaires, comprenant les animanx ar-
ticulés qui ont quatie paires de pattes;
par Kirby k nnaoua^ordre de rerdre
des rnseclès aptpree, dansieqnél il
range ceux qui ont huit pt^b, et
qui correspond jmx AxadmideB tra-
cbéenoefrde LalnâUe, moins les P^-
n#gonides.
QCroMKGXDÉ» adj .; mdopunetf^
eus ( octo, huit 9 puhctumy point); qui
offre huit points colorés. Ex. CÎerus
octopunotâlus j àfylabris obtofunc^
tata^
Qf/WlàADIÈ^ adj.^ oétaradiatms
{oi:to , httît 9 radius, rayon) ; qui a
huit rayons , comme PombueUe de
la Lucernaria octoradiaiai
OCTOSÉPAJLE 9 adj.9 ociosepaàts.
Se dit du calice j quand il est £»ffmé
de huit pièces on sépales.
OCTQfSÈTACÉ 9 adj . 9 oâtoselaeeus
{octOj huit, seta, soie) ; qui ahvit
Me$ 9 comme le Hergus seuiceûs 9
dont la nuque est ^^mie de hnâipk-
mes étroites 9 «à brins déstinis , qai
•desoBodent.^^ \t4xlL*
sexdecimalis ( octo , huit , sexdeesm.^
seize ) . Se dit ^ en minéralogie , d'nne
.variété en prisme à hwt pana 9 ter--
miné par des sommets à hoil £aoes.
£x. Eiain- oxidé ectosexdéùmal*
eOTOSEXVIGÉailllAL 9 adj .9 «do-
eesc^igesimcUis {ode , hnit 9 sex, âx ,
migentiy vingt). Ëpithètedonoéeàdcs
cristaux qui ont trente-quatre faces.
£x. Idocrase octosexidgésimale,
OCTOraÉlfONE 9 ad j . 9 octo^tasuh-
Ms ( oxTft) 9 huit 9 «Tiifiuv 9 ctaonine )$
qui a huit étamirtes lH)res.
OGTOTRIGÉ&UIAL9 adj. 9 obùo^
trigesimaiis (.oc<0 9- hnit, trigenta,
trente). Se dit , en minéralogie^
d'un cristal qui a -trente^huît faces.
£x. Ctèaiix C€ii:bûndtée pot^itigési^
maie. V
f adjeec* ^ œimmkif
A '
GDSO
{oiÊp,ïoh,vi^aj Tft^e). Dont la
cap»ab a huit valves. Iplz* Jussiaa
fmmaiis(ofita, kuit, vigerUiy vingt),
e dit d'un cristal qui a vingt-huit
bce$, ix^Bar^U suljiuée octofigé-
umak.
OCUiÉ j adj. y ocuiuius ( ocuhts ,
œil);' qui offre des lacties circulaires
iê différentes coulears , fi^nirant as^
sa bien up ceil { ex* Âchas ocula^
Uu), 0U9 sur un fond' blanc, des tu-
bmol^ noirs et arrondis , semblables
à la |;^nellede l'œil (ex. Lichen ocu^
lotus ) , oa dés trous arrondis qu'on
m comparés ^ des yeux (ex. Celles
para oculata ).
OCUIJÉ£S., ad), et s. f. pi. , Orû-
laf0. Nom donné par Latreilîe à une
tribu de la famille des Hémiptères
gcocôrises, comprenant ceux de ces
msectes qui ont les jeux très-gros.
OClttJFÈKE 9 adject. , ocidi/erus
f ocutus , œil , ftroy porter ) ; qui
porte un œil, comme les tepUcules
supérieurs des Limaçons , et les pédi-
cehes de quelques Crustacés.
OGVUFOBME 9 adj. , oculi/ormh
{ûcuius, aA, forma, ferme) ; qui a
I* forme d^ui^ œil , comme les tuber-
tu\^ d« Caliptune^ et des poiuls
qu'on aperçoit sur le cprps. dçs PiU-
aaines.
OGYPVÉRÉES9 àdj. et s. f. pi. ,
Ot^f^teràta* Nom donné- par Hobi-
ncau'Desvoidj a une section de la
famille des Myodaires ealyptéres , qvii
a pour type/le g^nre Ocjrplera,
QQY¥TÈBM»^s. m. pi. , OcrpterL
Nom donné par Lesson a une rapiillc
de^l'ordre des Passereaux, compre-
nant ceux qui ont les ailes longues et
pointues, et ayant pour type le genre
Ocypierus.
aOtSVB^^ odcr; o^p^i, o^fA^i; Geruch
(ail.); smell C°Dgl-)> ^do^e (it.).
Impmpîon particulière que certains
^•rp ppdniseAt snr l'organe de To-
ODON 16Î
dorât , par leurs émanations volatiles»
Odeur s*entend aussi de substances
qui oçcasionent celte sensation.
ODONATBS , adject. et s. m. pi. ,
Odonata ( o^oûç, dent , yvdcOoç , mâ«i
cbpiré). Nom donné par Fabricius &
ime classe d'Insectes , comprenant
ceux qui ont les mâchoires denteléesj^
Sar Duméril à une famille de Tordra
es Névroptèr^ , à laquelle il rap^v
porte ceux qui ont les mâchoires ar-*
ûiées de dents et masquées par lei(
lèvres.
•bONTODEBJUES , a^j. et s. m*
pi. , Odoniodèrmei ( ôJo'vc , dent ^
iipluK, , peau ) . Nom donné par Per?
soon il une famille .de l'ordre dei^
Exosporiens piloxnyces , comprenant
ceux dont le chapeau est garni dq
dents en dessous.
ODONTOGÉNIE, s. tt , odônfoge^
nia (fidoijç , dent y 7ivvàà> , pr.oduire)f
Partie dé la physiologie qm traite do
la manière dont les aents,se:dévelop^
peot.
ODONTOLOÇIE , s. f. y odontolor^
gia ( o^oOc ,, dent ^ 'kayoç , discours)..
Histoire des dents, considérées soui|.
tous les rappprts.
ODONTORAMPJKS, adj. et s. in«
pi. , Odontoramphi ( oioûç , dent y
^ofLffoç , bec). Nom donné par Dumé-
ril à utfe fan^ille de Tordre des Pas-
sereaux, comprenant ceux de ces
oiseaux dont les mandibules présen-
tent quelques dentelures bien pronon-
cées sur les bords. /^. DeaTmosTaES.*
ODONTORIOZË , adj., odontorhi'-
zus ( o^oûç , dent , pi^^a , racine) ; qui
a des racines semblables à de petites
denl^ enchâssées les unes dans les au-
très. Ex. Corailorhiza odontorhizon.
ODONTORUYIVQlJËSyadx. et s. m.
pi. , OdoiUorhynchi {oâQijç , deot^
pu7;(oc, bec). -Nom donné par MeiK
rem à un groupe d'Oiseaux , auquel
il rapporte ceux qui ont les mandiblt*
les dentelées.
ODOliTOSTOMS 9 adj. ; odoiU^
i66 OLÉN
all.> 9 quiVésulteot de la combinaison,
de l'acide ôléique avec les bases sali-
fiables.
OLÉFUNT , adj. . otefians'^ bir-
hUdend , Ôlerzeugend (alf.) (t>(eum ,
Buile ,y?o , devefair^. L'une des com-
binaisons du carbone avec l'hydro-
gène , le carbure dibjdrique > a ét^
appelée gaz vléfiant parce qu'en agis-
sant sur le cblore , elle âe condense
en un liquide oléagineuit, ou plutôt
^théré , qu'on appelle éiher chlpreux.
OLÉIBEli, adi. et s. m. pi., Olei--
des- ( oleurriy duile )• Nom donné par
GùibqUrt à une famille de composés
ternaires ^ organique^ , qui a l'huile
pour^^pe.
OLEIFÉÏIE 9 adj . y oleiferus [tileum^
huile ^'fero , portçr ). Se dit d'une
plante août les graines fournissent de
l'huile. £x. CàmeUia oieifera, Al^
Jbnsia oleifera.
OLÉiGENE, s. m. , oldgentum
( oleum y huile , ^cwaGA , produire )•
Fourcrôj appelait ainsi. le gaz M~
fiaht , qui a la propriété de produire
uu liquide d'apparence huileuse.,
quand on le mêle avec un volume de
chlore égal au sien.
OLÉIUS, s. f . , okùa^ Gmhôtitï
appelle ainsi l'huile*
OLÉINE 9' s. f. , oleina; Oelfeit
(ail.). Nom donné à la partie de Thuile
qui reste liquide 'À la température
ordinaire. Sjuonjme i'élaïne {hiàle
absolue , Braconnot }.-
OLÉI^iÉES) adu et s. f. plur. v
Ûleinea. Famille de plantes , établie
par Link y qui a pour type 1^ genre
Ôlea. . '
OLÉIQUE, ad}, jpleic^s. Nom
d^un acide (OeUàarey âll. )^ qui
se produit par k saponification de
l'huile*
OLÈIVÉS, ad|..et s. m.pl., Olena
( ùXfvn , brais ), Nom donne par Ran-
zani à une division de la classé dés
Acéphales, compcenant ceux qui ont
les «ras voisins de la bouche.
OLIO
OLÉOBIdNAlî: 9 s. m^ ^
TULî. Genre de sek {eJaidsaure SnAzt ^
ail.) , qui résultant de la combiiiai-
son de Vacid;e oléoricîniqite aVec Ici
basés salifiables.
OLÉCnUGINtQUE , a^. , Cflêmei^
nicasm Nom, d'un acide ( Elaîdsàure ^
ail.), appelé aussi ^/aM>^i^iiitf,quiaélé
découvert par BQS8y«tLecann,.el qui
est le produit de la -sapoiufiiBatîoii de
rhuile de rîdn^.
OLER A.GÉ 9 ad j . , ùleraceiA ; ^^
museartigs saiatainig i^.)\^ùieha^
c^ (it.). Épithète par laquelle on fié-
signe les plantes herbatées ^'on
ploje à titre d'aUmena. Ex.^ ~
oleracea.
OkËRAGÉE5,tidî. et t. f. plur; ,
Ûleraceœ « Hûierdce'œ^ Nottr donné
par Linné à une famille de plaotes ;
par Agardh à Une ehtf se de f^anMeè
phanérocotjlédones ùaéoa&plèles s ^vi
comprend les GhéQq|p«>déea » te Ailla*
ranthacées ^ les Pétivérièea.él les l?o«
lygonées.
OLFACTION 9 c. f. , ôijfoeâô» 0I-*
fattus^ Exercicfe acHf èà MA de 1*6-
dorât.
OLIGAGâNf HB^ tX].^'tiiigaaan'^
thus (o>E7<K t l>«a , axûcvfa, é^h» ) ^
qui a des épines peu nombreuses. £)c.
Mimosa pUgcDeaiMtL.
OLIGÀNTHE ^ adjelch , oUgamUfàu
(oXi7o;;^ pevif ov^O fleiir) } qàf «lè
porte qti un pelft ndrabre de Seuro*
Et. Psyckûtréa olt^gantha^ EpHa^
biîim ôligafiékuhi.
OÙGANCTÂRES, adj. êts. f^ pi.»
OUgahtherœ ( o)i7oc , peu > àvOiipoc %
anthère). Nom donné par Ro^fêtt à
une classe de plantes > comprenant
celles dont les et aminés sont en noœ^
bre égal ou inférieur à eeltti des pé-
tales.
OLIGISTE 9 adj., o^^tf A» (^Ufiv-
Toc 9 trèS'-peu). Épithèle donnée par
Haiiy à une variété de fef » aui, à rntsoA
de^on homogénéité ^ ne laisse {Hne^
que antre chose à (airé^ petr k
OLIG
ité énddki, 9(a9 de le dépouiller ée
son oxigènté
OUGOGABPB, adj. , oUgùcarpUâf
o^ema(ïjrot(^éïkp9^ pea^ naono^ , fruit);
qiif produit pea de graine» , comme
Yépi dn Cïareap oUgceêrpm,
QLlQOGÉPHâkifi > adj. , oUgoçê^
pkaitt9{iUy%ç ^ peu , itvfalh y tête ) ;
fjaî'pvhi^ peu de «apitoies , coiàme
leé nnii.eao3i du Mêrkheyu pùRg$Hs,^
qui en •apportent chaeun qnetrei
OUMImlÉlUM 9 adj. , oUgocBroM
tm {kyi*p% 9 p^tOf tépttc, èoroe); qm
a des légumes ayant la forme de cor^
nés* et en petit noitibre. Ex* Lotuw
aUgacermùu»
WilQOGHIIOMMnÈTRB^ b, V. ^
voç , temps , ftttpiê» y meinre^ )• lus-
t rumen t îma^né par Del Negrd poUr
menifèr de petites fmcliDns du tenipSé
ouûonmmt^j adj. et s. m^ pl.t
OUgoâonUu Nom donné par Mullet
à âne Famille de reptiles ophidiens ,
qei a pour t jpe lé genre Oligoàûiu
- mjeOMsnÉy adj. , oUgômem*
(MpKy peu, fdm, limie). Épi-
tliète donnée per Blâinville.aux Ché-
topddéi dont le eovps ne se compose
qae d'un petit nnmbre d'anneaux.
OtMOMYIiLB» a^M ûUgopky^l^
lus; oXi7Ô^»o<) armbikitrig (all.)^
(^IItac, pen, fàXl^, feuille); qui a
dea feuilles fÀi nombreuses ou disr-
tantesi Sxi Cittus eliffopk^iias , Po^
fy-gaùt oËgopkjrlhLy Unum oligo-^
phyHanu VOfmnb ^gopl^Ua a des
feniUes unilb4îoiée«.
OUOOHIBSS9 adj. et s. m. pi. ,
O^j^n^ { ^Uysc , peu , «rôpoc , pore ) •
Kom donné par Latr^îHe à une fa-
mille de Tordre des Elmintliaproctes
Idrudiniférmes, comprenant ceux qui
n'nnt qu'une seule ou 4^x ventouses»
OUmolmamÈ^ adj. , ^digospet-
iftii# (éUyoc, peu, eiHpfide, graine);
qui renferme un petit nombre de
graines^ obmme la iàie in Psidiam
CLdf> 167
Ud Bligôèperma , le Ugulné de l'/ruT/*
g^fera oligospermA, -
OUGOSTfiilONB) adj. , oKgosÈe^
mon (iliiyàç^ peu, èr^ptttv, étamine).
Épithète donnée par Waehendofff
aux plantes qui ont peu d'étamînes.
Oliie<ITIIiql|« , adj., oUgotriekus ;
ô>t7«T^i;foç (éïiyùç j peu , §pi{ , poil ) }
qui d'ji qif un petit nombre de poils ,
comme ceux qu'on Tôtt dapè les ais-
selles des nefvures deft feuilles du
PsjfchBtria ^Ugotrhha,
OLIVAGÉ. adj. , oUfH$ceus ; oIp^
^«nArottii (alf.)} qiii eit d^^ couleur
olife. Bx. Merops oliyaceni, Boitry*
tij.olif^emea , Bùccmwn oUt^aceum»
OUyAIREy «dj«, olwaris [oUm,
oiii^e); qui a la forme d'une olire,
ou h! peu près. Ek. Mitra oUtmris >
AheUlâria oUîtarài.
WJyàSKESi adj. et 4. tn. ni. ,
Oiiffaràt. Mom donné par Latreille à
une famille dé Tordre des Gastéro-
podes pectinibrancbes , qui a pour
type le genre 0/f><t.
OLmFOBlOB^ adj., olMformis ,
oS^œf&rmis {oStm , qM^Cj forma,
forme) ; qui a la forme d'une olive ,
cdUime la bmê du .ChrrsopkfUum
oHptforme'f le ^^tond du Çuercus
oîipcêforMîs.
OLIVILE) s. i , oH^ila, Substance
particulière , que Pelletier A dccdu-
ycFle dans la gomme d*olivier.
tMliAlRE, adj.*, ollàrisy bUar^us
{otldy marmite). Épitbète donnée à
une variété de Télc, parce qu'elle se
laisse aisément tourner pour faire dea
marmites: à Une plante (Lecjrtkis
ôftbrm) dont le fhxit resseinble h une
petite marmite giimîe de son cou-
yercle. Le Peziza oltafùf a U forme
d'une marmite.
OLOCAJEinSSy adj. et s. f. pU t Olo-
Cdfpus -{ ^9^, entier , xàprro; , fruit )•
Nom donné par Vridél à une section
de là classe des Mousses , comprenant
celles dont l'urne ne se fend point.
OTiOrtViUiAJKBy «dj. , olopeta^
i68 QMAL
larius(Siicy tout) irlroloy, pétale).
Épilhèle donnée par Candolle aux
fleup*8 doubles dans lesquelles les té-
gumensy en totalité, ou en partie ^
les étamines et le pistil ont été trans*
formés en pétales.
OIjOPXÈBE y adjeet. , olopierus
( pXoc , entier ^ acTipov , aile ) ; qui a
hé ailes entières, comme celles (de la
corolle de VAstragalus oJopUriis.
ÙLYRAGJÊES. f^ofez Olte^bs.
OLYRÉES9 «dj. et s. f. pi., 0(r-
rea» Tribu de la famille des Grami-
nées, admise par Nées d'Esenbeck et
Kunth, qui a pour type le genre
Ofy-m%
OBliiLIDES^ adjecU ct8.in..pL,
OmaUdes. Nom donné par Man^
nerbeim ^ ^ne. tribu de la famille des
Coléoptères braebéljtres , qui a pour
1 jpe le genre OmaUum,
OMALOIDES, ad), et s. m. pi.,
Omaloidea ( ouaXo; , plat , cUoc , res-
semblance). Nom donné par Du^
méril k une famille de Tordre des
Coléoptères, coroprenmitceuxdeoe^
insectes qui ont le corps très-déprimé,
Voyez PLAIflFORMES.
011AL0Pt£B£^9 adjeet. et s. m.
pi. , Omaloplera{9iuà6çf plat,?rTfpov,
aile). Nom donné par Leacb a un
ordre de la classe de$ insectes , com-
prenant une portioa de celui des
Diptères.
OMALOPODESy adj. et s. m.pl. ,
Omaiopoda ( oftaXèc , plat^ iroCç ,
pied). Nom donné par Duthéril à unie
famille de l'ordre des. Orthoptères ^
comprenant ceux de ces insectes qyî
ont les pattes et surtout les cuisses
cxtraqrdinaircmcnt aplaties.
OaULOAAMPHÉSy adj. et s. m.
pi. , OrruUoramphi ( ifiTL^iç , plat ,
^i|i^, bec). Nom donné par Du-
méril h une famille de Tordre des
Passereaux-, comprenant ceux qui
ont le bec. large et. plat à sa* base.
Voj'cz Planibostrjks.
Ol^AtOI»<)aiE^ a^j., omaloiomams
OMBE
(àfioXic* plat» evfui ) eorps) ; quit
le corps aplati. Ex. Senelops omof'
losoma» '
OHBEIXE^adj., umbeHa;Doîde^
Schiinn (aU.); omireUa (it.). Mode
d'inflorescence dans .lequel les pédon-
<»ales partent d'un même point et Ar-
rivent à peu près à la même hauteur ,
comme 1^ rayons qui soiMieuDCDruu
pa.rasoL Chaque pédoncule , appelé
ra/on^ peiit porter untf fleur, ou
se subdiTiser en 4'âutres (tédkèUes
florifères, aflectant lamé^e dispoai**
tîon. On dit, dans le premier cas,
que Tombelle est simple, et dans le
second qu'elle est composée, ou bien
on appelle les divisions primaires om*
belle générale f et les secondaires am*
belle partielle. L.-C Richard n'ad*
mettait comme ombelle que T<te«
belle composée ; il donnait à la simple
le nom de bouquet, que Candolle a
changé en celui de jer/u/e. <
OMBELLE 9 adjeet., umbeUaius;
schirmfôrmig , doUig (ail.); ons-
brèllato (it.) ; qui est disposé en om-
belle, oui peu- près, comme les flenn
du DoUchos tunbelliiUês\''in Gen-*
tùma umbellaia et de VErioc€ttdam
umbellaium; oUooi a la forme d'oa
parasol, comme les. fouilla de Vji^
^apanttuis umbelùfius*
OMBELUFÈRiB , ad}.^ vmbeOi^
Jèrus ; ^oUenirageiut y ^dùrmiragend
(ail. ) ; ombreUifero ( it. ) ( umbellay
ombelle , ferb > porter) ; qui^a la forme
d'un parasol (ex. Aganeus umhelU^
firus) , ou qui a les 'fleurs à peu près
disposées en ombelle (ex. Priesûeya
umbellifera, Solanum umbettiferunC)^
OMBELLIFÂRES, adj. et s. f. |rf. ,
UmbelUferœ , Ùmbettàtœ. Famille de
plantes, admise par tons les .bot*-
DÎ^tes, et dan^ laquelle se rangent
celles qâi ont les fleurs ombelléoB.
OimELUFLORE^ adj. ^'umbeOi'-
florus ; doldenblumig ^b\IJ) (umbeUaf
ombelle fflos„ fleur ) ; qui a les fleurs
disposées en ombelle (éx. Mescm^
OMBI
iryanihemum umieU^lanuÊi)* Se dit
aussi* d'un invohtcr^ qui entoure là
hase d'une ombelle simple on coiù*
posée.
* OMBELLIFUMIES, àdj. et s. f. ,
dl», UmMUflorœ. Nom donné par'
BarlU&g à une classe de plantes , ren<«
fermant les familles desOinbelLfères^
des Araliacéei, des Hédéracëes et des
HamaméKdées» dans ksquelles les*
devra, sont disposées en ombelle.
.OMBSIXIFOBMB^ adi. , umbelU^
formis ( uinbella, ombelle , forma |
forme) ;.qui a la forme d'une om^
belle (ex. j4rtemùsia umjkeltiformis)
QU' d'un parapluie (ex. Helatium
umhdliforme). On dit quelquefois
qu^ les fleurs, sont en. bouquets oro-
belliformes , comme celles dç VErica
OMBELLULE 9 s. f . , umbeltula;
J0oidchen(9ÏL); umbreliata {li.). Nom
4onné aux ombelles partielles » dans
les ombelles composée.
qui a ses-fleui^ disposée^ presque èo
ombelle. Ex. RondeUtia wnMkdaia*
OIIBELUUFÉRE9 adj. , umh9ir*
IftH/enu ( umbetlulu » ombellule ,
fero , porter) ; qui a des fleurs en
petit nombre soutenues par un pë«
doncule commun* Ex. mjrreia um—
bellùlifera,
OMBlUC^i s. m. , umhiUcusfiitifak^
>o(; Naiei (alL\; nat^el (angl.) ; om^ '
keÛco (it.) (umboy bouton). Cicatrice
arrondie,, plus ou moins déprimée ^
qu'on -aperçoit vers le milieu.de la
ligUe médiane de l'abdomen ^ chez les
mamgiiféres adultes , oà elle rem^
■ place le trou par lequel passaient,
dans le fqetus , l'ouraque et 4e cordon
ombilicaL On donne aussi ce nom à
l'orifice inférieur dû tube des plumcSy
oar lequel pénétré le bulbe , et à l'en-
loncement ccmique, étendu de la base
au flfommel , qu'on voit dans, les 00-.
qtkilles spirales dont les tours de spire
ne se touchent ni de droite ^ gaucliey^.
OMBI 16$
ni de baut en bas; Les botant^es ap*-
pellent ombilic , ou plus générale^
nient hile {cicdtrieula, hilus , hilum^
Uinbilicus^Jenesira)^ un point mar^
que sur chaque graine , et qui indique
l'êttdvoit par lequel elle tenait. ait
cordon ombilical. En général , le
mot ombilic indique une dépression
ou une élévation au. centre d'une sur*
face; G'eit en çè wm$ qu'on l'emiploje
pour désigner une petite élévation
que présente le centre du chapeau de
certains champignons (ex. uégarwus
cùfupurcatus ) •
OlIBILIGAIBE 9 adj. ^ . wnbiHeari^.
Se dit d'une coquille -qui est. ombilic
qùée. Ex. Troehw umàilioaris.
OMBILICiJL, adj.,' umUiicaHs ;
oftfaXoicc ; qui a rapport à l'ombililB f
comme le cordon cmbiUud des fcstus
de mammifères et des graine» {véyex^
Fuif KSiAi). tlnealgue {Uiùa umèiiica^
lis) a reçu ce non!, soit parce que sa
fronde est quelquefois trouée , soit
parce qu'elle est filée par son cen«^
tre.
CMIiBa#IGAAI£BS , adj. et s. f. pi. y
UmSiUcarime. Nom donné par Fee
à un groupe] de I^ichens, qui à pour
tjpele genre UmbiUearia» .
OMmUQUÉ , adj. , umUUeatus v
umbonatuâ; genabdi{M.); ombeU^
cato (it.). Se 4it. d'une coquille qui
Qfire un ombilic (ow^st ce mot),
c'est-à-dire une p^rJForation de sa go«
lumelle (ex. Nauldus umbilicatùsf
AmpuMarià exçatuUa ,' Twriiella
perjorata); d'un stigmUcUe déns le
centre duquel on aperçoit une dé-<
pression plus ou moins marquée (ex*
Hura traitons ) \ d'un /ruii , an
sommet duquel le limbe persistant
du^ice forme une dépression (ex*
Pyrus); d'nneyèsu'&orbienlaire, qui
est ' peltée- dans son centre • et en
forme d'ombiiie( ex. Peperonia um^
blicata) ; d'un G&omp^non^ dont le
chapeau, offre une élévation centrale
(«X» Agariçw umbiliMH^ ) ; d'un
2^0 OBIBR
•pereidé èé ihoiiMe^ qui M teleré
Ml milieii(ex. /kcorm).
OHBnACVUVÀBE , adj. , iDTidrtf-
euU/frus ( umbractdum , parasbl ^
/^ j porter). htCorj^phéi umbraeu»
^r» porte eë nmn parce que sa tige
eët cdttrontiée pai- huit i diir feitiDes
en paraadl, dune graadeor déme^
OiDftBAQIlLlFOiliai « adj. , um-^
èracuii/ormù / sehirmformig { dl. )
(itmàramtttm ^ pataaol , ^/irm ^
£Dme ) I qui a la forme d'un paradol
on d'une ombrelle, comme le cA«*
péam àeê ch^mpî^noo^', lors^'il est
très-i-large , ou les eoUerettes qu'on
observe dans les Sphagnum* -
eilBttATIGO|.B , ad].,ttm»ral^-
çoiÛM (umbra^ ombre , co& , habiter).
Se dît d'une pbnte qui croU dans les
Heux ombragés (ex. f^hiû ambrutl'^
êoia)j ou û*'ûh attimftl qu( recberehe
Voml^ ( ex. Eoeirtt vmbrailea ).
eiHBlUi i sobst. f. , ambra > rxkK$
SekattBh (iH.>; M«(Am^ >eogl.);
ombra («t. ). Espace privé de lurafèrey
•uf leC{ilel la lumlèt^e iie peut tom-
ber , A cause dé l'interposition d'un
ebrps upa^ue.
OMBRELliADIB ^ ad}., omi^rlp/At*
m; qui est disposé en manière d'oni-
bnàlbl ^ eomiiM te cerelt des Bqpio«*
rém,
. OMBRlILiJI^ s. flhfer. ^ umbrêita.
On a emphtpé quelqueA)is ce t^rme
oomtee ijviénymt i^ombetle^ ou
f&ùt désigner le» ÛÇùrn mâles du
MarckaMia, Le Magnolia rnnbeiiû
est ainsi nommée à eause de ses Ion-
gnes et liitgei Aeuiiles qui, réttnies et
rapprdehëes'^rti sommet des jeunes
Mméaux , fotnMehtdeé espéees de pa«>
ratol. Le xsùtpê proprement dit de»
M édun» eâl appelé ômbrette ( veieita )
à eafâe de sa' fbrme circulaîre et le
£M souvent hémfstiliériqiie, qui lui
nne de la ressemblance avec une
éittbrelte.
OMPH
Se dit de h f^to d'on itiseete ^ ôuand
elle porte un appendice eti foriBO
d'ombr^ie. Bx« jéckêitt umbroeu^.
lalà,
dMBBEIJiiFMMÈ^ adi., umbt$l'
lifhtmùfqm a le forme d'un ^ra-
sol f comme la eofmiteèe Wmèr^kt,
indien,
OlHBRraX} ^i\.^umèrostu , nui-
brmitafsrhèiienUebend (sU.) (itm^ra,
ombre). Épllhète donnée àut plantes
qui affectiontieht les lieux ombrages.
Èti ÀremaHa tàfnbrosa , Hypnnm
ttmbrattàn. V'^^z Ombraticolb.
OMWtCOfiOll^ adj. , omnicolor
(omnlSf tout, co/or, couleur); qui
elt ntiancé de toutes sortes de cou-
leurs , comme le plnmagé du Certhia
omnicolor.
OMNIVORE, abject. , amnit>orus;
iUleifresser (ail.) {omhis, toot,
voro , dévot^sr) ; qui mange de tout
indifféremment , comme l'bomme et
l'ours.
OMAn V0M8, adj. et s; m. pi.,
Omniifort. Nom donné {Kir Temminck
k un ordre de 1$ classe des oiseaux ,
comprenant eeut qui M nourrissent
indifféremment* dé matières végétales
et animales.
ammBE, adji Tscbndy donne
cette épitbéiè aux végétaux strmeu-
teux (ex. Fitis ) oii tous les boutons
ont une égale tèndeiree à s'élève^ ,
'et où la force vitale, est également
Impartie.
OMOnÉPHYTE ^ Si m. , OMfl/yfe-
]^ytam ( h^fm)(tt.^ , plié enaemcde «
f^rôv , platite ). Nom dontaé ' par
Nebber^ux plantes dont les étannines
sont réunies en un seiil corps par
leurs filets.
ononâm, ad{. et '%. m.' pi.»
Omopt'àra/ Nom donné par Leacb à
un ordre de la classe dés Insecte» ,
comprenant les Hémtptèr^ Hiomo-
ptères de LatreîHe. .
OMPtaAL^lNS , s. m. , vmphah"
JVAMipe* (an.) (i^iAùi^ imbilfe^
Mêç ^ rettcmblaBce ). Tarpin appelle
MM une pTOtabj^rance placée ^dans
renecHnlf de la cicatrîcate da hile
de la graÎDe , le plus souyeiit au ceii«
trç, et ^ùi ^rt à rintroductiiHi des
▼aisseaux chargés d'apporter- de la
plante mère 1^ parties nécessaires an
aéveloppement de Tembryota ayani
et fjueiqu^ temps après lA Céconda*
tion«
OmBÀhOBE ^ 9L^. t çmpkalodes.
Le . Cjrnoglassum ompkaMu êsl
ainsi nommé à cause de l'éarfonee-*
, semblable ' i^ un pelit nom-
bril , qu'on aper^ît an milieu de sa
Bémence arrondie.
I^ilAYïMllIËÊS ) adj. cl s. f, pi, ^
OnakraS'ùtœ f Ohagrçc. Famille Ae
piantiây établie par Jussieu , qui a
pour 1 jpé ^lé genre Onagre ( ûcno^
Iwttl )• .
^nàJQBÈa^ iad]. et s. î. )>1. ,
ê^jéœ. Noin dontaé par Catidolle
àMetKbti Id» lA^nliHe des Otiagrià-
iMftH, ^ Mlfermè It gebre 'OJ^/ib-
VNGlItDIB, i. ttk. , ôn'chSdàiéi;
béraMe}. Henscbel ap^lle aiti^Uà
]^H«è eacMe do bourgèoii ides Vé^
«i^k , du ïon ttà^d vTtal fnttrlSé'.
» ^tl(OBtoTBllt1[>Eft,adj:etft.m.
pi. I ^néitfff&êùydes '(^o< , cro*cbet,
pM^Mx, trMi ). !(bM 4ottY)é toàr B<M^
A ttb ^«t^é dé Bol&r^épliMed, côtn-
prenant ceux qiti', "Mt èéi fôséetteè
UtéraleB i ^Bt la télé muriCé de e^o-
chetseônilnb '
QNCOeCfiMQIbto, adfl eti..iiii
pL| ûèaAodfMMs l^-2y«sct «rtfcbet^
xsfkMii têtO'). tlom^inié|Éir<Ma»''
'WIleAiia.oMirede la«ta«éde»finte«»
bomkA \ oomoKBalit iceQic #s Ma
alnflBàus dont la bdndie «8l«ni^ de
crtfcbela t^étniclilas.
IMGIEOSTKC89 adj. et s. «nv
pl« ^ viiepvifMj (nactt/) "croCuM y
xani à brie famille dé V^tiSé ^
Écha^hM , A lAf^tiëlle il HppoHê
CflélL qtif ont le bèc ^tbchtî .
(NIG'ftJplIll ^ ad]; ; ohcmàym ; h^
«ttpoî; salhehû^Ufjjfbtiîg (éllOî t^«*>t^ .
mr (angl.) ; ihim(yib (H.). $e flll
d un corps doiitlà ^ttrfiicle ou là ^VBM
siM prod^h 9t^ te dôtgl itkl élfet
aniilogue i .celd( d'M eorpft ^.
eNCTOOSITfe V ^ . f . , imrhA)jf rttit j
mYm<^j^ (àn^l.) Qiiâltté de ce t^uf êàl
ou parait gras au loucher.
(Ali.); •ww«>b(angl);onttt (it.). Oilttp-
Elleaitl^îteii trAfeestilréttHiireë 1(111 «ë
trient ^nàkïà où Aj^ttf TéSilii dAns nti
point quelcônc|tt^ dé sA srifface^ qui
seniMeht *e mouVohf éVfec iihe irfr-
iaiik% tit«lttèv et qui sMt dttffrl AttV
élévations et dé^t^èloh» siicbeisiv^tf
dit liquidé Ail deâstis et ati dea&btH êê
^n rt^veatï , c^feèt-à-dîTe à dw tiftdl*
ktJMis vertitales de!l tki6léeulèfttfl|(tti^
4iés. Le^ inégatitiêft qtlë lek vénts pHJ
dcrfsetltà lalviHiieë dès edut, ftb léf
Aàitbnl^ sorit a[)peléM ^deà^ tit&l
qn'éHet ^*élètënt |«u ; el pttûn^k
le nom de flots ou de vagnJ^à , K>r^
qrlë lênV hailh^r èa^ïeni p\fA bu
«onA ^n^derAMè^. Pat A^al<HSî« m
tOmt fcypèltaflIqtiëttilHiit dâ tMOes
sdMbrèft et des on'cfri hthiitleuMi'i^
c'est-à-dire dés oridttkAfibM d« INii^
et d'u««ttidfe \élWré i font ex^Jlitider
ks ph^bMVène» d\Bt «oti «t de la in^
mifèi^. Ëh botanique, «ni£0 M lUt
d*ott gros pli attbndl-^
Otmé, adj.; nndàttùitthdoMâi
w^gifÊ y strimp^ffMe^ ', i(^phfdiHmg
(ait..); *)rtrfoJV)V ohrfteto (w): Ste dit
gAléhilcrtifent d«^ùt4%KîC8 qtoipi^«eAf*
te*>t dès f Ignèi «fckJWrt îttégfilîéi«l
(«. Sutimui unâàlus y Nkïdida urù^
data , Btêccimm ùHdàtumiMnrehdtà
undûsoj lyildh mtUdbJfûem). Gépébdant
xfà A temiiio^ qiAïlqtieMs aussi ce
tMrtoe èomadé syboAymè d^otHMé.
17a ONDU
Pkitzrêgen (aU.) ; showêr (aogl.) ;
aquasUoné (ît.); Pluie abondante que
verse, Gomme uA torrent', unniiagei
épaîa , autour duquel d'autres nuages
a^amouoéleut, qui dure peu, et peu
après la cessation de laquelle le soleil
réparait dans tout son éclat.
OlllDÉGl00T0NAl4> adj. , undfi*
cioctonaiis ( undecim , onze , oelo ,
luiît). Epithéte donnée à une variété
de topaze qui offre un seul sommet à
on^e faces 9 avec un pri$Bie octo»
gone.
ONDOYANT, ^ày. ^gr^osus ; qui
décrit des ûtxn<QÊÀ\i^( flamme on^
doyemte), qui est inarqué de lignes
ou de dépi^essioDs iBexueuses (ex*
Meandrina gyrosa),
ONDULATION*^, s. f. , undulatt».
On admet que le son se propage dana
Tatr par des sortes de vibrations con*
c«itriques semblables aux ondes.fbr^
mées sur une eau tranquille par une
pierre^ qu'on j jetto , et. qui se pro-
pagent eirculairement tout autour dd
centre 'de rébranlement. La même
hypothèse est appliquée à rexplicution.
des phénomènes de la lumière et de
Ia chaleur.
ONDULATOIRE» adj.» unduiat^
rius; weUenfôrmig (alL); unduUuo^
(angl.) ç qui se propage par ondubiT
tions , ou fait nattre dîea ondulations.
Mowemenl ondulatoire.
ONDULÉ» adj.y undulatus ^ ttfi-*-
dosait ^epandn^; wtUigy weilenran^
àig^ toelltnfôrmig (alU)* Se dit , e»
botanique » d'un corps* plat ou mince,
dont le bord< s'élève et s'abaisse alter-
BAtivement en plis arrondis, acmbla^^
blés k des ondêi, comme le chapeau
à^ VHypoglossus wuUdaius et du
Rhizina undulaia^ les pétales duÇ^
ranium phaum , la fronde de l' Ûlum
crispa , Iça câies q,ui garnissent la tiff^
du Cactus rept^dusf les fadUes du
Nicoliana undidata^ da Mogorùtm-
unduUaum et du Pterygçphjrllum .
undatum* Vu poi^n^ twri(K t^$4Êb^
ONGL
latiu) est ainsi nommé à cause dea
raies flexueuses qu'on retnarque sur
son corps , et un oiseau ( Loxia 101^
dulata)t (larce qu'il a le plumage
oodé de brun.
ONDULEUX9 adject. , uniulôsus;
wellenfôrmig (ail.}: Les botanistes
empleyent indifféremment ce terme
ou oelui iiondulé, l]ne coquille bi-
valve est 'dite -enduleusCy quand sa
surface présente des lames, des stries,
d^ sillons, ou des côtes qui , an liea
de se diriger régulièrement d'ua
point vers un auti^ , sont brbés pln-
steurs fois et forment divers angles
(ex. Solenrose). ' '
ONDULIFOUÉ »adj., undulatus;
weïïenbldttrig (ail.) [unda, onde,
foiium, feuille); qui à \eh feuilles
ondulées. Ex. Betula undulata.
ONGtiEy s. m.^ unguUi wi\
Nagei (ail.) ; naU (angl.) ; un^da
(it.). Làd^e coruéè qui |aimit le bout
de la face dorsale des doigts et des
orteils chez l'homme. On doiuie aus^
ce nom aux mêmes parties , chez
les mammtferes , lorsqu'elles con-
servent à peu près ^ même forme*
Mais , dès que léi;^r ficure change ,
dès qu'elles cessant d'être aplaties
ou laminées y elles prennent d'autres
dénominations, celles de falcalef
tégiUe , griffe, sabot ^ etc. 'On appelle
ongles f dans les insectes, une ou deux
dents recourbées qui 'terminent les
pattes de c;bs animaux. ^
. ONGLET 9 è4 m., uHgnkultts;M^
XMv\ Nagel (ail.). Partie inférieure et
ordinairement rétrécîedeehaqné pièce
d'nne corolle péljpétàle, celle par
laquelle le pétale- tient 4 la fleur;
Bnbineau-Desf oidj donne œ nom à
une o» deux petites épinea saillant es
et raines qu'on voit souvenir au bord
externe At l'aile des insectes di«
pières« . . t
^ WIGUT^ ^ vS^.y^unffiimUUus ;
^ eit OMiw d'un onglet longuet ap-
ONGU
purent, coiniiie les pétaks éa Suukt
Armoria.
ONGinCHLÉyadj., nngulealatus;
bekhui (ail.) ; clawed (âiigl.); un-
guiculato (lu) ; qui est muni d'un
grand onglet, comme les péttdes du
Garidefla unguicuUais , ou les deux
pétales supérieurs du Cbrysanihes
unguiculata. Se dit aussi, eu zoologie,
de Vopereule^ quand il est ovale, plus
on mdins alongé^ eomposéd'élémens
comme imbriqués et placés les nns à
là suite des antres, depuis le somment
terminal jusqu'à la base rétréeie ( ex.
Mures); àesmandiiulesj lorsqu'elles
sont composées de plusieurs articles,
dont le dernier se meut en manière
d'onglet (ex* Aranéides) ; des mâr
choir0Sj quand elles sont dans le
même cas (ex* Cicindela) ; des pal»
pes I lorsqu'ils se terminent par une
pointe aiguë et recourbée (ex. 7>om-
oidkan). La S épia unguiculata , au
lieu de suçoirs, a ses appendices
armés d'un double rang d'ongles
pointus»
ONGVIGVLÉ8 9 adj. et s. m. pi.,
Unguiculati, Klein, Storr, Boddaert,
Blumenbàck ,' Desmarest , Cnvier et
Latreille ont désigné sous ce nom ,
Introduit par Raj, une section de la
classe des Mammifères , comprenant
ceax dont les ongles ne recouvrent ou
n'enveloppent que les extrémités des
doi^s.
OIVGIHPORHE 9 adj . , unguiformis
(unguis, ongle, Jforma y forme); qui
n la forme d^un ongle. Ex. PaieUa
urtffuiformis.
ONGULÉ , adjeaLy ungulatus (u/h
gula, sabot); q^ii la forme d'un
sabot. Ex. Mjrtilus ungulatus , He^
iixfmgaUna.
ONGULÉS , adj. et si m. pi., Un-^
guUui, ftaj» Klein , Storr, Bbddaert,
Ciivieri Gray et Latreille ont établi
sous ce nom une section de la classe
4es Ifonmifiresy comprenant ceux
ONOC 1^5
dont le pied est terminé par nn ou
plusieurs sabots.
ONGULOGRADES 9 adj. et s. m.
fh/ Ungulogradés {ûngula-y sabot,
f radier y marcher). liora donné par
lainville à un ordre de la classe des
Mammifère^ , comprenant.. ceux qui
s'appu jent sur^ des ongles en fôrtne
de sabots enveloppant les dernières
pbalsnges.
QNI8GIDES y adject. et s. m. pi. ,
Oniscides. Nom donqé par Êicbwald
à nne famille de Grnstacés, qui a pour
type le genre OnUcus»
ONJ^CIENSy adj. et s. m* pi.>
Oniscii. Nom sous lequel Blainville
désigne une famille de la classe dés
Tétradécapodes , qui a pour type le
genre OnUcus,
ONJBCIFORinB , ad) . , oniscifarmis
{oniscusy cloporte y forma ^ forme).
Kirby donne cette épîthète aux lai^
ves herbivores, polypodes, antenni-
fères, dont le corps court, oblong,
déprimé et bordé, ressemble un peu
à celui des cloportes. Ex. Quelques
Tenthredo.
ONISGIFORIIES ^ ad), et s. m.
pi., Onisciformes, Nom donné par
Latreille à une Camille de l'ordre des
Myrispodes cbilognathes , compre-*
nant les Giomeris, qui ressemblent
un peu k des cloportes.
ONISGIN y adj. , oniscinus (onU^
eus y cloporte ) ; qui ressemble à un
clo^rte , comme la cot|uille de la
Mitra oniscina.
ONISCOGIUPHIB , s. f. , onîs^
cographia ( çviârdcQ; , cloporte , 7pdcy6i ,
écrire). Bistoire du cloporte. G.
Francns a publié un ouvrage sous ce
titre, en 1079.
ONOBRYCHÉES , adj. et s. f. pi. ,
Onobryehea. Nom donné par Bart-*
ling à une tribu de la famille des
Papilionacéesy qui a pour type le genre
Onobrychis.
aNOCLéOIDiES 9 adj. et s. f. pi. ,
Onocleoidtœ. Nom dootié pai^ Kanl*
174 ââltl
Ijpodiacées , qui a pqur type U g«orf
p9iOSÉMÇ^9 « adj. «1 s. f. pi. ,
Q^owidl^çs. Noii^ dopué par Kuaiti
à UQ groû{>e ^c U CfJOiille des Synaa-
tbéré^, qvi a pour type le ifeore.
pKTOGONIiPi «• f* 9 enfiMreiw
{ uv y être 9 Tovq^, géoératioA )• feru^
faç aj^lle ^ip^i ItmsiMmIk de ta pro-
^«cM^ de| èU^ organisa i pêiiie
4^ ia physique générale doiQt noue
ne possédons epfoi^ que ^4 éUm^
disséminé^
0iKYCflp?.9ip]E:s , adj. el s. m.
pi. , Oa^rçhophiiçs ( Syu$ , ongle «
eipc«9^rpen^). Npia doi^aé par i.-A.
Ritgeb à une famille de llefliilei
ophidiens , compr^paiit ceux qui ont
des crgpts à la partie pojiiérieure du
Cftrps.
QIK¥CH0jpjl0jp:8 , adj. at «^ n*
pi. , Qfiyckophûrkii^ty>\, QUgle, 7^,
pQiter ). Nqni squs lequel ,JF. -A. Kiu?
g|B^ Résigne |ine f^^iUe 4^ RepiUea
ophidiens y comprenant ceux dont
la partie postérieure du^XMrps est gar-
pje d'o()gles ou ergot^.
*pPf41^QfiÇ 9 adject. , 09lithwu
( ^Qv , œuf , ]^io; , pierre ): Lesgéo*
jf^gnes dpt^ni-^pt ^^^^ épiihète à des
masses qui résulu^l d^ iVeiunula-r
}i9P d^Mifi: multitude de gleVuics à
ejojuches foncpntriquçs , réunis stpii
jipmédiatçmcpt , soit par up eimept
visime. Ex. Calcaire oçjiilhigiie.
OCHiOGJE., f^. f. , oçlogia ( à4v ,
œuf I ^079; , di^ipurs }. /Craitéqulû»-
ti^îre des^œpfs,
OQMÈTBE:, ^. f. , .cK«^«/ra(iWv,
œuf, p:Tpa , matrice ). Oq« proposé
d'i^ppeler aîn$i l'pvaire des plantes
pbanérQga^ncs^y parce q^e les ovi^eft
3u*il ponlient soat a^t^cb^^sà Vin cor-
op ombilical , coini^e rembryco
dans la matrice.
Qomnii:^ s. f. , i^mia {ii»,
0»AL
iMBbwia néiîeBléa ^m aitelhat
l'albumine du blanc de Teeirf «bus
M4 e^Uul^ f et qu'il te^ri^ gratui-
lenent cMnnie un principe immédiat
des animaux. <
OOttPPHB, adj., wpQnu(m^
^of , «ird|p«,gtaitie);qaî'adeatpQrés
pYOÎde». Ex. Spcf^trichfim .aoipo-»
«M><»»»9 l|olla). €^ a propoaé de
daMer. et nom aux ay^lres dès feu-
tci , parce qu'ils ne feol qu'office
b^kè à Tégaed de^ eernteseoks
raproducteuM , ceax-ein^adliéniat
ytoiat par des qoedons oo^bilieaax ,
eomme les avulcs 'aux ovaires pro-
prement dits.
«QZOAIfiEft, s. ai. pi. , Ooxoa
(ùm y œ|if « {«lov y anioial). Ficinas
«I Carvs déaignent sous ce non^ an
en^ianchement du règne animal ,
^m prenant les antounix ebez lesquels
il ne s'est eneore développé ni système
Ufity^ux-j m système sanguin^ et
qui par conséquent se trouvent réduits
à la simple condition de l'csaf des
aiymaux supérieur^*
OPAÇITË »a. f. r^^p^çiku; e»«A«;
UndmrcbfSichlJLgkeU (ell.) ; darkvmss
(angl.); opacilà (it.). Propriété qu'ont
eerlains cotrps d'idlerceplec toua Ws
VS^^ luuliAeuY , saa4 en laisier pe»*
^cT auctt^., ^ême loncsq^'ib n'ont
qu'une très-faible épaisseur ; carceUe
p/'opriété peut dépendre oiA de Içur
épaisseur ,, ou de la dispositiçm çç^-
fuse de leurs molécules , qui seraijÇ9i|
isoiénient Iransparehtes , o.u den^<n
terposition d'une minière élrangèx^ >
Uqujde ou solide^
ÔPAUFÉRE^^dj., opaU/erus
{ opaUu^ opale, feroy porter). jOi\
donne cette épiibète i une variété de
calcédoine , qut est susceptible d'ac-
quérir un édat.demi-résinëux'.
0PA|4âî y ad^. , opalùms {apaUu ,
opale); qui a la leiole 'laiteuse et
Uenàira avva.la» rtSato 4e «'«paie»
fioa, t(jrtilu4 opûlus.
094U^AKl y adject. , opaliians ;
qui a les reflets de Topale.
•OPAJJ&É I adj. j opalisaiw; qui
«rt£ODyerli en opak. BoU opaUsé»
OPAQUE, adj., opacus} gxi*»^«a;
mdurQhsU}uig\iSi.)\ dark^B^.);
opaco. (it. }. Sie dit d'uA ,corp^ q^i
]^ tjraBamet pif la luDuérie an travers
de sa xna^ee.
OPraGUUguOjB , adj., operpvlans
(operculum, couvercle); qui ierme
une cavité à la maoière d'un cou^er-
jckf comme les antkèrej de YOpkrys
nidus (Ufi^ , les values du fruit de la
Jusquiame. Dans les coquilles bival^
ves dont les deux valves sont iné-
gale» < ex.' O^irea ), on donne cette
^îUiéte è la idos petite. Une co-
quille ( Renulites opercularis) est
ainsi appelée parce qu'elle ressembla
àun opercule njiiçee.
ffPERCUJ^li^BS , adj^ct. et s. f.
•pl* j Opercufarifioi. If oin donnée par
fandolle à une .tribu de la lamille de$
Aubiafiéfi^ , qui a pour 4'7pe le genre
ûpcreularia.
OPERCULE , s. m. , opercuktm t
Ji^kel (ail.) } Ud ( angK ) ; c^per^
ehta (it.)« On apfi^lle ainsi j i^ an
botanique ; rcspèce de couvercle qui
bnne i^urne if^ mousM^ ot qui ,
soudé irvec e)le pendant ll^enneAs<e ,
s^en détAcbe à la meUinté ; la pj^ce
foifacée ^ pins ou moîn« mobile, qui'
I^Gonvreles outres des. feuilles asci-
diées ( es. N^penthfis ) ; d'apr^és Mjr-
beli un renflement en' forme de ca-
lotte (jfopiUe embryptège dje Gaert-;
Ber)qipi, dans certaines graines (ex.
Camui ) I se- trouve à un^e distanoç
quelconque du bile , répond à la ra-
dicule , se détacbc pendant la germi-
nation ,.et ouvre ainsi une issue par
laquelle l'einbTyon s'^bappe ; le pe-.
tit couverclp qui ferme le» pores de
1 étii^niAe «-dans le laurier ; la valve
^ enfliânièffe de ooiUMBcle k k ma-
turité. 20 £n zoologie t 4'aprés lUi-
ger » le tragus de Toceitte ^ qu^d il
«st asses alongé pour aouviir -pn»-
qne la cavité auriculaire ; na appareil
composé de quatre pièces os^ekisea ,
^ni 9 daps la plupart des poîssons ,
couvre et protège les brancbies ; ia
E'èee calcaire on çofnée qui* sert à
^ Einer plus ou ni^ins «ômpléiement
ronyertureide certaines coquâlee sni«
i»lve9 ; TassemUage de deux à qua-
Ue petites pièces cakaim qui ferme
aupérieurement la «avité produite
xiar la réunion des :riil ves iei jcoquvl-
los dites coronales ; d'après Linné ,
la fins petite des denx valv^f de cer-
taines coquilles -inéquivalves, sur-
tout quand «lie est plate.
OPERCULE , adj. , operculatuj;
bedeckaU , gedeckdt ( alh ) ; qui est
fermé par un opeiieule , comme la
ct^suU du Convolvubts operculalq ,
le fruît dn Memordîea opercuhtâ
les ceUi^ du Ify^amena operculata.
SeditAQSsi d'un poisson qui a des ta-
ches sur ses opercules (ex. Lahus
OD^culaius). Kîrby donne cette épi-
nete aux jreua: des infectes , quand
U9 sont couverts dfun opercule ( ex.
Noetua eon^picillatfi ).
OPEBCUUFàB» , adject. et s. m.
pi. , OpercuUfera ( operculunt , cou-
vercle, y»ro, porter). Jïom donné
par Blatnvrtle à une famille de la
classe des Poljpîaires ^ comprenant
ceux dont les animaux sont pourvus
d'un opdrciile corné servant à dore
les cellules qu'ils habitent.
OPEaCULirOEME ;'adj. , opercu^
liformis {opercukan^ eon vérole,
fàrttta , forme); qui a la forme d'nn
opercule ou d'un couverte , comme
1a valve plate de certaines coquilles
bivalves. Ex. Ostrea,
' QPÙIGÉPHâLE, odj. , ophkepha^
lus (îfK.; serpent, Kc^aAn^ télé);
ie^eel
tfS QPHI
OPBIClIillIES, ft. m. pliir. (ctft^t
terpent , Ixl^i, poÎMon )• Nom don-
né par Dunténl à un ordre de la
classe des Poissons > comprenant ceux
dont le corps alongé et arrondi res-
semble à celui des serpens.
ES. /^. Ophiok-
THBS.
OPHIDIENS 9 adj. ets. m. plar.,
4)phidu (oftç * serpent , lUbc , >Tes8em-
bhnoe). Nom donné par Brongitiiart
à un ordre de la clasde des Reptiles ,
<faL\ comprend les serpens {amphibla
arpentes j Linné) , et qu'ont adopté
la plupart des erpétologistes moder«>
nés , soit comme ordre de la classe
( Guvier, Doméril , Goldfuss, La-
treille , Merrero , Gra j , Ritgen , Fi-
cînus , Garus ) , soit comme sons-or^
dre (Blainville , Eichwald ).
OPHIDO8AIJRIBNS9 adj. et s. m.
plur. , Ophidosaurii ( ofcç , serpent ,
oovpoci lézard). Nom donné p&r
Eichwald à un ordre de la classe dû
Reptiles , qui comprend les Ophidiens
et les Sauriens, et qui correspond
aux Bispéniens de Blainville.
OPmOGLOSSACéE8, adj. et^.
pi. y Ophioglossciceœ. Nom donné par
Kaulfuss à une tribu de la famille
des Fougères , qui a pour type le
genre Ophioglossum*
OPHIOGLOSSÉES , adject. et s. f.
pi. , OphioglossMiB* Nom sous le-
quel R. Brown , Kunlh et Borj dési-
gnent une tribu de la famille de Fou-
gères y ayant le genre Ophioglossum
pour type y et que Bartiing a érigée
en famille,
OPmOGRAPHE^ adj. et s. m» ,
ophiogroDhus ( of ce -, serpent j ypôuf»,
écrire). Naturaliste qui se livre spé-
cialement à la description des ser-
pens.
OPHIOGRAPHIE , s. f* * ophiêgra"
phia. Traité des serpens. F. «H. Lut-
zeos a publié un ouVrage sous ce ti-
tre y en iQgp.
QFSUQm&j^ adjectif, iuphioiiu
oftn
( ^C ) serpent, tUbç , ressemblance);
qui a de la ressemblance avec un 9e^
pent, comme certains Sauriens. Ex.
Angms^
QPHIOlbESy ad), et 8. m. plur. ,
Ophioides, Nom donné par Goldfustf ,
Ficinus' et Garus à une famille de
Poissons , qui , par la forme de leur
corps , ressemblent à des aerpens.
OPHIOLITIQOE 9 adj ; , ophioUM^
eus. Éphithète donné par Bronpiatt
à un groupe de terrains , dana lequel
prédominent les roches connues aoos
le nom d'ophiolite.
OPHIOMAQVE , adj. 9 opiioma"
chus; wfioiiaypç ( of iç , serpent , p^x^y
combat ) ; qui comW les aerpens.
Ex. Àgama ophiomachus,
OPHIOPHAGE, ïïAi.jophiophagUt
ôywtpoyoç ( ôçi; , serpent , ^«7», man-
ger ) ; qui se nourrit de serpens. Ex.
Palco ophiophagus*
OPHIOSPEBME99 adj. et s. f. pL*
Oplûospertneœ. Nom donné par Ven-
lenat k uAe famille de plantes , ap^
pelée aujourd'hui Ardisiacées , parce
que y dans beaucoup d^espèces , rem-
bryon présente la forme alongée d'un
petit serpent.
OPHISAUBES9 adj. et s* m. plur.,
OphisaurL Nom donné par Goldfusi
k une famille de l'ordre des Reptiles
sauriens, jmi a. pour type le genre
OphisaurW' '
OPHISAimOIDCS , adj. et a. m;
il. , Ophisauroldea. Nom' donné par
^' itzinger à une famille de RepUlëa ,
ayant pour type le genre Opkisau^
rus.
OPHITEUX 9 adj. Les géognosles
désignent sous le nom A^Anagéniie
opkiieuxàes roches primordiales di-
verses , qui sont réunies par un ci-
ment veraAtre de serpentine ou de
cfalorile.'
Ophiure , adj. , ophiurus; ôfioo-
poç (ofcç, serpent, ©ùpà, queue);
qui est en qUeue de serpent. Le Jm^
^minfiria ophUurui ^ «nsi appeJé
t
6PPÔ
piite qae son stîpe cylindriqtké Ires-*
semble à une conleuvre.
OPfllDJaiNÉES, adj. et s, f. pi. ,
Opkiurinœ. Nom donne par Link à
une trîba de la famille des Graminées,
qol a pour ^pe le genre Ophùirus.
OPBRlHDfiES, adject et s. f. pi. ,
Ophrjrdeœ. Tribu de la famille des
Orchidées , établie par Lindléj , et
qui a pour type le genre Ophrys.
OPHRinDINÉS , adj« et s. in. pi. ,
(hkrydina. Nom donné par^ C.-<G,
Eorenberg à un groupe de la classe
des Infosoires Poljrgastriques , qui a
pour type le genre Ophrjrdium,
OPHTHALMOTHBQUE ^ S. f. ,
opkthùlmolkeca (of6a>f«oct œil , Otixi) ,
iioite )'. Kirbj ajppelle ainsi la partie
du corps de la chrysalide qui protège
les yeoi^ de Tinsiecte. -
OPLABIOIV, subst. m.yoplarium
( oirM , sabot }• Necker donne ce
nom k des pédoncules creux et en for-
me d'entonnoir, qui portent la fruc«
tiâcation de eectains licheiis. Ex« Çe^
OPLWHQBSS^adj^ et s. m. pK,
Oplophori { ôtrXov , arme , f fp» , por<*
ter ). Nom donné par Duméril k une
famille de l'ordre de» Poissons ho-
IbbranchoS, comprenant ceux qui ont
un rayon pointu, libre à leurs na*
geoires pectorales.
OPOBIYZIDES , adj. et s. m. pi. ,
Opomfrzides. Nom donné par Fallen
I une famille d'insectes diptères , qui
a pour type le genre Opomyza, «
OMPCM^, adj. I àpposkus; gtgen*
uherstehendj gegenstàndig ( ail. );
opposed ( anglk ) ; opposto { it. ). Se
dît , en botanique y des parties qui se
présentent , au nombre de 4eux , sur
uii même plan horiionial et vis-à-^is
Pttûe de l'autre , comme 1<» bractées
du Rafnià opposita , les cotylédons
du Phaseobts ; los/euities du Cory^
dalîs opposUifoiia et du Cfuysosple-
niiait oppositifoUum , \t%fltws du
Ly4imackia * juimmuAiria , . les tq^^
ifi
TàeaU± iuFraxinusexeébwr^ les
spatheUes du Seeale.
OPPOSmPENNÎ » adj., oppositîy
pmnatus ; gegenùèerstehendgefied^i
(ail. ). Epithëte donnée vaxJeuiUes
pennées dont les folioles sont oppo-
sees.
- OFPOSrrAIBE j adj. y opposita^
rius, Candolle donne cette épithète
à Vesiipation , quand les parties d'un
tégument floral' sont verticillécs sur
deux ou plusieurs rangs , et qnecha*
cune des pièces d'un rang natt rigou-
reusement devant celle du rang ex-
' terne. On n'a que des exemples ob-
acors et incertains deeettedisposîtion,
comm^ par exemple dans les pétales
de VEpimedium,
OPI^OSITIF , adj. » opposiiiims. Se
dît des* éiammes^ quand elles sout
situées yis*à-¥is des divisions d'unpé-
rianthe simple ( ex. Liiium ) , ou
d'une corolle (ex. Primuia); des
cloisons du fruit y lorsqu'une ou plu-
sieurs cloisons placeiitariennes ren-
contrent le mUien des valves parleur
bord (ex. PauUinia pinnata); dit%pé*
taks^ quand ils sont placés- devant les
divisions idu^alice {fm^Berbons),
OPPOSITIFUNSE 9 adj. .^pposùî-
fiorus {opposUus^ opposc,^o/y tleiir) ;
qui a les /pédoncules opposés. Ex.
Thjrluchlntn oppositifiorum*
OPPOSITIPOUÉ 9 adj. , oppositi^
folids ; gegenûkersiehendblâttrig ,
paarhlàitrig{9\\,} {pppo^Uus^ opposé,
folium^ feuille >• dis dit d'une partie
qui nait du point diamétn^meht op^
posé à celui d'où part la feuille ,
comme ^ Vépi du Fumana offifiùudis ,
leêJkurs'dvL Solanum Dadcamara ,
la grappe du Hêmiaria glabra ,
V ombelle àm Cicaiavirosa^iê, pani^
cule dnJlumesf Lundria, les vrilles
du yiiis. vinifera* On donne aussi
celte épithète* à des plantes qui ont
le» feuilks opposées (ex. Sageretia
opposinfiUa^ Neœa opppsàifolia ,
Trichophjrllnm opposUi/olmm ).
Gegenûhersiehen («U. .)• 3e oit , eo
«strQBamie, de Vv^c^ ^e deux corps
Cftlcale» i quand leur» lonsi^tudc» d^-
fèreutd^ i3o degr^*> e«»l-à-d»re
qiiie)c» Arcs de laiitude ^pnjt aur'^e
même plan perpendiculaire à rédip-
iique ejt. passant. p9r son pôle, piais
dans des résous op^^ées. •
,OPSipj|lÈ7igS 9 f . m., opjiomc^
trma (oii^n, vue, farpf A», mesurer),
luslrumenjt ioveiUé par ]Lvbot pour
détermiaer les limites de la vue dis-
tificite cbez iles diver« jndïvidus.
OPTIQUE, s. f. , opfice; ôjitixq ;
.Lichtlchre ( aU- ) (îffTOfwti, yoir).
Fafiie de jù physique qui traite dés
phénomènes de la lumière^ etspécia-
(emeut de ceux qui o^jt rapport à sa
.propagali'^n en ligne dJi'ectc.
QP'I'IK^DE.^adj. 9 fiplicus ; oirrcxoc;
qni û rapport à ropû^uc, à la vue, à
û vision. On appelle àngie opUqOfi ,
deilui sous lequel, on voit un corps ^ et
uxcs Qpiiqiies , dans les cristaux y une
ou deux dirt;ctions%u,ivont lesquc;Ues
. nu raj^on lumineux ue se divise ja-
mais. JB.a.biu('au.rDçsvoidy nomme
optiques d^'s pièces plus ou moins
bombées de Uiacedes insectes- m jo-
dair4 s , qui euioùrent r.neJl , montent
jusqu a jù hase des antennes , et s'é-
tendent jusqu'au verlex et derrière
l'aûJ.
aPll.\Tl^c£li^ 9 adj. et s. f. pj. ,
OpuntiacKOi^ Nom donné par um-
doUo SI une tribu de Ja lamine des
CuciiU47s,,qB> A pour |lypc je ge.^e
Opuntia*
ÛPUNTIOm^ ^ (^djM opuaiioid^s.
£pitbèic donnée aux orlicul liions
dira ramidcs du ^atrachosp^rma l^-
iri4a\ .psLtce quelles xapp' lient la
d'sposilioo dfyi Wges. ariioulées du
Cactus Qpmiia* ,
0|^ , s. m. , aurum ; ;^?o; ; GqIcL
(ail. • apgl*) ; ovo {ii.). Métaj solide
el jaune^qui enit cojinu depuis la plus
bai^tc auii(}uiiét. .
,. lîp, svhst. îa., impMëf,
turbo ; x^P^^ 9 Çi^àfer ( ail. ) ;
storm (ABgl.) ; tmpesta (it.)* Mé-
téore désastreux dont les ^^ ne^
font sentir que 4^ns des endroits /cyr^
cottscri,ts y qui a jieu d^ns des n^éf»
épaisses , forlement éjec^ris^ , et
qui s'accompagne de tonnerre , d^é>
jclairs, de pluie abondjsqte, de ffde
et de vents inclinés, souiSJ^o^ {^r
bourrasques.
pRfQ£49L, adjw^t., procdfasut,
tempesUiosus } «uX^LbtJôs ; s^urmisck
(il^.) ; storn^y (ang^.)- Se dit de JL at-
niôspiière , quand il s'j forme Jfn
orage.
^iS$h9 adj. , oraiis (o* , JMmeb^.
Épit^ète donnée par BlainTillc à l^çn
des segmens de la jéte-d^ ,Cbé>qpo-
des, celui qui formelcur )>oucbe. Qn
Rapplique aussi à des auimiiux qui
,onlla)>ouche ou la partie aniériçiy^
delà face d'uOe autre couleur .que Je
reste de la tête £x. 'JdiaorafU,
ORAIVGJÊ 9 a^j. ^ aurttfitûuMs , a^-
rantius^ croceus ^ cfocatus y Jfaa^-
meus , ign^us^ vlftlUnus; xpv«oti^n;;
pomenauzen/dirlfig (al^..). («'une des
sept couleurs piiu.cif ^cs du spec-
tre solaire , qui est np m^lan^* de
jaune et de rouge en. divecses|Mropor-
tioui.
> a
ORATE , s. m. , bras» Synonyme
inusité i'aurate. f^ojr» ce .mQt.
jQRBJE 9 su^t. m. , orf^is , orbUft ;
.^/eisùalm ( aji^l. ) ; ort ( angl . ). JU^e
courbe suivaut laquc^lle l«s ^ai^èles
et les comè.tcs ^routeot jeurjuouve-'
ment périodique autour du Sol^eili.ct
}es satellites leur rotation autour d®
la planète principale. Cette ligne i
i}u*on imagiuc mei^ par toutes les
positions suencssives au contre des
cocps célestes durantleur mouvemfnl
dattf^ l'espace,, n'a pas plus de réalité
que U's paraboles décrites par l^pieo-
jectiles à la surfaire de la terre.
f
f
«
form d^un qercle ,, cooMOe 1^ capsuf^
ç<rtt2ç da NtHraM grostrçi^ ^l^çor
^tidqrm d^ i^i^ii çregUans x W «^z*^
bens.On ^^BÏ^imnJwm.^'^Al^^àKf
dfsft cog^ilUs UyaLf #» d99>t loft Wvm
fifl^^eAt.deft ÏH^dA igakfi^u^ on
b^cjpi d^ f(Hm««F^^ (M» 4C«i«iFn
OBBICldLAIBES 9 adj. ela^A» pk^
QibiçM4ç^^ Notndott^é pATrliamÙe,
CMvifiT.^ Ic4nwiR»l^et £i«iiwaldJi uim
tribu, de. I|(,fmaiUe doi GrMtacé». d^n
q)M,oot U tett Ql>lpilg^ Q¥€|'d0.
4fti^ÂMt9 cirwinîrft, f|rov6^a^t de Uj
^le dn U c9n»Ue^ qui. epUwm \m\
^Hf^vm Âe i%£iw:tifi«auan dan» qiwl* .
qiic» S4^Ua^ on» réiMsptacle orbi-*.
'^-pipjdÎQq di^qn^l^pies Qfsifoaiyce»
(es, NiduUapùk)* Ce nooiia élé.doMuié'
*9tai 4.11a jC»rpt fibiie.c^o les.pifitil»
^«ft?gjr«fféft. f«ti»ettk iwrlei fruit.dn:
i4^iUêW irimgstris.
OmilCXa , adj««l., orbiatUaus ;
^MTCSHO^ (aUOi qnia. use forna»
orbîculaîre, comme la ciipjif/edaMi*.
cf^fm^umuiikùrl^iadatui^, \t$j€uiJUès
lOBfifi 179
de quelques, araignée»^ le carstht dîv
l^amn^rù^ , le çorpa dn Par Af^ar oiw
MUCVIiÉft, adj;. et a. Bi« pL^
Otfbkukui* Nom dpnaé par Lamarak
à une famille de Crustacés déeapodee
kttflli^uws, reirfQtfliaDtoeÉx q«i'oDt
felaiÉ généndent&tarraadi oaotbi^
o«kùr#»
miBVLLB', s. f., orbillâ; Sckelichen
('al!. ). Acharîus appelle ainsi des cou*
ceptaçles orbîculaires., radi^ , c*esN
à-dire entourés de fibnQes à leur
bord , entièrement formés par le
tliatte , et de même couleur qnie hu
(ex. *Usnea). Ckndolîe applique ce
i|onvaux conceptacles dfes Parmetta^
dont l'extérieur est unecontinuatioa
dta tballe ; et l'intérieur ofire nue
coureur différente de celle de ce
dernier.
aroi!KAIBIÎ » adji. , orbùarU; qui
a rapport à Vorbîle. On appelle plitm
mçfi orbitaire0>.^. celles qui entoureiM;
l^s yeux, desi oiseaux*
OBBOX» a* tf^orbimir^jgftii ; P2flK
nê4mibahn{M.) ; orMt-(jUïfL), Bd as-
tronomie, oomotestfl^BQiijnM<l'orfcu
Sa zoologie y. il( désigne la caTÎté qui
senforme rœil ( Augenhohie , M» )»
Cependant on l'applique aussi , dan»
lea^VMmiBiifèreft 9 à is^porlioii de cette
oavtké qui s'aperçoit par la aaîUtè
qii!eUefaitau dehors (Angenkrw,
atU )) et damJes oiseaux à la partie
iulerue de la. régioa ophtfaalaaîque -^
celle qui avoisine îmmédîaieDMtti
l'<Bi|<
QRBITàl«BS> adjéett et s. f. pL ,
Oràitêlm (0 rbis , cencie > teAs , toile)..
Nom doué par Lalreille à>une triirai
de la faiDiUe des Aranéidea) eompr&*
nattk.cdlés qui fofttdea toilei en ré»
soaoL.régulier^ composées de cereles-
concentriques coupés par des rayona
droits qui parlent du eeotve*
i8o ORËÏ
lorante qui a été extraite de ta racitio
de l'orcanelte des teinturiers.
<mCH£9TIDES, adj. et s. m. p\.,
Orchesùdes, Nom donné par Latreille
i an gpronpe de la tribu des Charan-
joaidea > qoi a pour type le genre
Orehestes.
ORGHIDÉ, adjeet* , orchideus*
£anddUe appelle ainsi les corolles ou
férigones qui ont plusieurs lobes pro-
iondément divisés , dont les supé-
rieurs sont dressés et l'inférieur
^talé.
OH€HIDÉACÉ9 adj. , orchidea^
ceus. L,*C. Richard a proposé cette
^^pitbëte pour désigner les racines qui
aoot formées de deux tubercules ac-
collés y comme celles des Orchis.
OllGHIDÉES 9 adject. et s. f. pi.
Famille de plantes , établie par Lin-
|ié , et adoptée par tous les bota-
nistes, qui a pour tjpe le genre
Orchis,
OEGUVE 9 s. f. , orcina. Nom don-
né par Robiquet à la substance qui ,
Sar l'action d'un alcali , sous 1 in-
uence de l'air , donne naissance au
rouge de lichen du Lichen deaibatus,
OBDVBIGOLB9 adj. Épi thète don-
née k un insecte (^Erythraus quis'^
miUiarum ) , qu'on trouve dans les
décombres amassés par les inonda-
tions.
OBWfJiAROy adject. , auritus;
«koXixvo^ ; langohrig ( ail. )• On a
doiiné cette épithète à des animaux
mi ont les oreilles d'une longueur
oémesurée , comme celles du /^e^-
-Dertilio auritus ^ qui sont presque aussi
longues que le corps. Elle désigne
aussi des maminifères qui portent une
touffe de longs poils à la partie in-
terne de l'oreille ( ex. Jacehus auri^
tus ) f et des oiseaux qui ont les oreilles
couvertes par uii pinceau de longues
plumes emlées (ex. Podiceps au^
ritus)*
OREUXE 9 s. f . , auris ; ov; ;
Ohr (ail.) ; ear (aogl.) \ orecchJia(iL)n
6K6k
ôfsane de l'audition. Dans le langage
ordinaire y oreille s'entend spéciale-
ment du pavillon , c'est-à-dire de
l'appareil externe destiné à favoriser
la réception des sons , ou du moins
par l'orifice duquel ceux-ci Tont
ifrapper les organes auditifs internes.
Au figuré', ce knot s'em ployé pour
désigner la finesse de la sensation , ou
le jugement du se§s de l'ouïe. At^ir
de r oreille , en ce sens , c'est avoir
l'ouïe sensible , * fine et juste , de
manière à être choqué du moindre
défaut d'intonation bu de mesure , et
frappé des beautés musicales.
OREILLE, adject. , auricidatus»
Synonyme inusité à'auriculé.
OREfLLETTE, s. f. , auricula. Gè
nom est donné à des stipules ciffertes
par quelques Jungermanma , qui sont
en forme de capuchon, pédiceliées
par le côté , et insérées an bas des
frondules , dont on doit les regarder
comme de simples appendices. Quel-
ques entomologiste» appellent oreil^
Uues les paraglossesdes Âpiaires. F"*
AuaiGITLE.
OREILLON , s. m. On donne ce
nom au tragus du pavillon de l'o-
reille , quand il est très-développé ,
comme dans quelques Chéiroptères.
ORÉ06NOSIE. f^oyet OaoGNOSiB.
ORGANE 9 subst. m», organum ;
opyatvoy; Organ (ail. , angl.) ; organe
(it.). On déligne sous ce nom toute
partie quelconque d'un corps orga-
nisé qui exerce une action spéciale.
Les organes sont des parties diverses,
ni dificrent essentiellement les unes
es autres par leur forme ,' leur po-
sition respective , et surtout la fonc-
tion à laquelle chacune est destinée ,
de l'ensemble desquelles résulte l'exis-
tence du tout , et qui , généralement
parlant , ne peuvent être désunies
sans qu'il s'ensuive la destruction du
corps.
ORGANIQUE, adj. , organicus ;
organise^ («U.); pt^ow (angl.) ,• or^
î
orga:
ganieo (it.) ; qui a rapport k Varpt^
nisaiion. Les corps organisés sont
4^8 composés qui ne peuvent être
prodaîts que par les forces consti-
tuant l'état de vie. On appelle^/io-
tions organiques celles qui sont com-
munes à tous les corps organisés,
comme I9 nutrition et la reproduc-
tion* Mirbel nomme sommets orga^
niques 4es fruits ^ les points d'atta-
che des stjles et des stigmates y soit
que ces parties persistent, soit qu'elles
se détruisent.
ORGANISATION 9 s. f. , organi^
safiq; organiuaxione {it.). Eut d'un
corps organisé ; ensemble des parties
qui le constituent et des lois qui ré-
gissent ses.actipns*
ORGANISA^ adj. , organisatus ;
org^amsin (ail,); organàzato (it.) ;
cpji jouit de l'organisation. Bory dé-
finit les eorps organisés dei êtres pé«
rissables , où toute base moléculaire^
obéissant à des lois d'assimilation dont
le mouvement paraît être le premier
principe , est asservie à des formes
spécifiques , de la complication des^
quelles résultent des individus jouis-
sant proportionnellement de facultéie
végétatives et vitales. ^
ORGANISME ^ s. m. , organismes.
Ensemble des forces qui agissent dans
les êtres organisés.
ORGANODYNAim 9 s. f . , orga^
nodjrw^n^a (mtocvov , organe, jvvafxeç,
force). CandoUe a quelquefois em-
ployé ce terme comme synonyme
àe physiologie f et exprimant plus
clairement l'idée qu'on attacbe à ce
dernier , dont la véritable significa-
tion est celle de physique,
OBGANOGRAPflkE , s, f. / orga-
nographia (oj^ymov, organe, Tpâfu^
écrire ]. Description des organes d'un
corps vivant quelconque.
ORGANOGRAPHIQUE , adj.^ or-
ganographicus ; qui a rapport à l'or-
ganograpbie. Les termeslorganogra^'
phiques sont ceux dont on se sert ,
ORÏG i8t
dans la description des anSmaux et
des végétaux , pour désigner les or^
ganes dont leur corps est composé ,
et toutes les modifications dont ces
organes sont susceptibles.
ORGANOIDE9 adj., organoides
( Spyovov , organe , ii9oç , ressem^-»
blance ). Se dit d'^n minéral qui pré-
sente la structure d'un corps oi^nisé^'
par exemple du bois ou d un madré-
pore. Ex. Calcédoine prganoïde.
ORGANOLEPtiQUE 9 ad}., orga*
nolepticus ( o^yavov , orsane , Xnrroç,
délié). Ghevreul appelle propnétéf
organoleptiques des corps , l'impres-
sioir qu'ils font sur le toncber , 1 odo«
rat, le goût, et toutes lès actions
qu'ils peuvent exercersur les organes
intérieurs d^nù être organisé vivant»
• ORODES 9 s. m. pi. , Orides.Vom.
donné par G. Pauquy à une famille
de corps pondérables , qui a l'or pour
type.
ORIENT 9 s. m., oriens ;itvotrokh;
Ost (ail.); et^st (anel.); ori>Are(it.).
Point du ciel où le doleil et Jesétoiles
semblent se lever.
ORIENTAL y adject. , ùrieniaUs /
àvoTo^ixoc ; morgenlàndiseh , bstUck
(ail.); eastern ( angl. ) ; orienta'»
le ( it. ) ; qui a rapport à l'orient»
On dit une planète orientale , quand
elle se lève avant le Soleil* La décli"
naison de l'aiguille aimantée est orien*
taie, quand le pôle austral de cet
instrument passe à Test de la méri-
dienne. }
ORIFORME 9 adj. , oriformis{os,
boucbe , forma , forme )• Se dit queU
quefois d'un orifice qui a la forme
o'une bouche, ou qui en fait \sfi
fonctions.
ORIGOHE 9 snbst. m. , origoma:
Necker appelle ainsi des conceptacles
à peine saillans, qui s'ouvrent à leur
sommet par un grand nombre de
très-petites dents , s'évasent en ma-
nière de corbeille^ contiennent des
corpuscules reproducteurs , ets'ob-
tSa ORMI
servent mr h fronde ées JtAf^
OBlOli»», ttd{«et. iBt à. m. pi. ,
OrioUm. Noni donii^ pftf YtgôH à
un groupe 4« la tribu deé Denifrbft'*
très Ménilides ^ qui a (loor type le
genre Oriolut^
OIUSIiOIiOGIB 9 é. f» , orîrmoAy^
gM ( <^i9ptt , d^ienniMtfôb , Xôfx ^
dîMours); Kirby appelle ainsi lé pâfe«
tie de l'histoire fiAtnrelle qui est tf^
SÊCtie à l'explioarioti des ternies
techniques dont on Mï usage dâné
Il soiettce«
OBL£ 9 8. tn. On donne ce nom
au contour d*un cratère de volcan.
OBNÉPHILES9 adx. et s. m.pK ,
ûmephili (opvJVy. bQÎs, ffiXt», ai*
mer). Mom dopné par Dnm^ à
une famille ^e l'orare dea G>léo^
ptères I comprenant ceux de ces ia-^
aectes qui vivent dans les bois. F'o/êM
SrLTlCOLSS,
OBNimnronK ^ ad) «^ ornUhipotUi
{ <^tc< , oiseau ^ itoro ^ dévei^r ).
IJOrbelUa ormthwffrë est alnrf ap'v
pelée parée qu'en l'a iréttvée mf nn
corbeau mort.
MOflTHOGÉniLV, adj., afni^
thôcephabis (SpTu^ , <2riseàu, m^aX^î,
tête) ; quia la forme dTuiie iéte d'oi-
seau , comme la coquille de la Teré^
hratula brnîthoàêphala. Le petit bec
placé au sommet des vésTCuFes* in
f^caicheria bmithotepkala lai donne'
quelque ressemblance avec Isf tête
d'un oisean*
OlMltOOCÉMALMOAS, ffdj. et
s* m. pl. , Orfiiihocephàloidei. Vtixti
dontfé par Eich'^ald à une famifledef
Reptiles sauriens , qui a pour tjpe fe
genre Ornltkôcephacus ,
OR!^rf BfO ftlËS ^ adj. et s. m. pif. ,
Ornithoîdes ( Spviç , oiseau , mtf^ ,
ressemblance}. Nom cûflec(if ])af
lequel Blainville propose de <fésignei^
les Reptiles Chëloniens , Sauriens <*t
Ophidiens , cûirtî rorganisafion des-
OllCffi
qtnl» eè eelle «M diéKix fl IMWé M
ORimWMOVlB^ s. f. , èhfdfcN
h^ f Fhg^Mdè ( ait. ) ( %^^ »
otséau ; X^ 9 diMuYs ). Bhmcîké
de l'htetoii^ natuftllè qtli Iraittî dé
Vhfsittfta de» ètaeansi.
ORnmotiOGiQtJfi j idH. , nrn^-
thbi&gîèus) qîii à i^ppèrl ftToHiitlio-
tbgie.
ORMllmitiOfttMB y àûy et S. itt.^
d^Hdhnlégisttti tfatiifcnliktè qui é'oc-^
cupe spécialement de l'éilidë déa oi«
seauti
onnttHoiinfiB ^ àd}« «t ^. itt.
((1. , Ofnithbtnfii { Spvéc , ttisëatl ,
fi^Cadi, sucer). Nditi dondé par Dtt^
méril à une famHlë de Viè^té dei
kisécté^ aptères , dbitipmiant <*enx
nui vif èâi en ^i^leé sur lé «rMjM
des oî^eatiT.
OMirttMlltNfOl! , iÉd]. , <yr^
îhofkpichiUf ilp^i^ y oiMiÉii* ^i^6('»
iec) ; qtii a là torifré B^rtxi bec d'oi-
fliean , cothmé les tégiimeér dû Trigé^
iiélla drmtkorfy-nehof ,éi la éèfô^né
des organes éetikeU de VOriàïdiûM
ôrnithocèphàbini,
immsHtHÈtiy aH]. éi é. t. pl. ,
Oro&ancfte^?. Famille de^fante^, éta-
blie par Vehtenait , ({iA i poiii i^pc
le gedrc Orobanchè.
OROBANGHOIUÊd. F&jréi Ôià-
OMonmiÉ y tfûM. f. , ôfâgnûéU
(t^oçy montagne, fvoîoti, connaia*
sance). f^arfie dé la A^fdéràTôgîe qm
fraHe de ïliTstot^ ieê niontirgS^ en
desrocliés. ^^
ORtfOltAFlttt y 9, t. y àrôgtaphîà
( opoç , montagne , 7p«ç6) , ééfi^e ). Sy-
non^Aie &ùrognoiU.
OROfhrDlMXOft^flME , suM. f. ,
ôfohyélrogtaphia (8f/îoç, itrontagné,
u^6>p , eau i ypaf 0) , ' e^ôrire \ Hi'aiofre
des eau< qui découferrt ikê xn'on-
fagnes, ouhisf'ofre des eaux etdesfoi^
mations g^og^nostiques d^nne eontrée.
OEJFB
l'orobjdrograf Iiie»
Orontiaceœ* Trîba dé la famille des
Anâddes , établie par Hunlfa , qvî k .
poar Ijpe le ^nré Orontium.
..ORTAIiIilEI», màj. et a. m.pi.y
OrUdèdes, Fanitlle de If ordre des Di*
plérea* établié.parFaUeB, <(iit a pour
type le genre Ortalis,
ORTHACAATf HE , ad}. , ortnaeàn -
/io^ (4p^ô«,- d^oit, onavOocy ëpmé);
qui a ëea épinea droites. JSnL^Echi/io**
cactus orihacantkus, Zivjrphuâ or-'
thapfirifhm,
O&THAÉPVftfiYI^^ÏIflB»,. adj. e<
a, m. pi*, OrthaefurrhrncKi {è^ii^i
droit; àtcvùcy Imit, fôj^^ hea)i
Nom donné' par J.-A. Ait^n à nne
famille de l'ordre deé Ancistrôpodea^
eomprenlant ièà oiaeainc <]fàî onff le
bee droft e% életé^ .
OWmÊAnoOÂCrViXÂ , «dy. et'
a. m. pi. y Orthaptodaetjrli (o^oç,'
bîen^ âirro* , lier k , dJém^rXoç» dptgt).
Ij^om doimé»paff J.-A* &itiren à ifoe
ftnîHo de Ferdre dca Baptopodes,
OMMpferiàPt les oiaeâtnt At proie
dwrneé c^ eot les serretf trèa-pui»-
aantaa* .,
ORTBOBASIQUE , adj. , orihûha^
sicàs (ofuSoç , droH fi^cç, b:ise). Éf>i-
tliètè dpnnée par Naamami anx sys^
témei deérîatallisation à coordonnées
ortbogonalea on . reetangnlaires , sa •
fmt : le fesanlaîre,.le prisanati^e f
lé pj^nrnîdal et lé rkomboédrique.
ORTHOCaàlJB y adjeet. , orthacùtlUs
( o]bOôç , droit , -Màka. «^ înteatins ). Épi-
théle donnée par C.-0. EbreAbéi^
•nz Infaaoîréa ei^térodèles dont w
tâùtl intestinal eat droit, parallèle 1'
l'ane lengitttdimL dn eorpB de Kan^-
m\; et* ponrTU d'nne boadie en
avant ^ d'un anus en arrière.
mrcdlDOÉKAlU , s. m. ^l. , Or-
tkoeeratà{èfÛoçy droit , répatÇy como).
Kom donné par Latreille ài^ié famille
de CépMofNodei 9 éomfiMianl eenîc
omnar isa
Jttf emi dei oofDÎUei ^ aftoiaonikéea
roites , ou projetées en ligne droite
après nrie courbure plcia étf nioîiis
prdBoqeée., .
eaiHOGÂRE y adj. y orthoêerasj
orthoeerits ( op6ôç ^ droit , xiffotç ,' corne) ;
qui a des cornes drortea, oi»ntme In
Cerctiatephabu^ orthoceras^ dont let
carpelles se prolongent à leur sanonet-
eâ une longne corne dhftte; eu
comme Ylsàcariia orthoc^à,- doni
lés sommefa conîqnea et atonies sont
presque droite
. OATHOGiBBSi ^ adj. et ë. m.,pl. /
ONkoeérafa. Ncn» donné par La-<
mardi , BlainVille et Latreiife à unir
famille de Céphalopodes poljtbaW
macés;eonipreÉant cethÉt dôM Idoo-
qnifle est droite où pen ihrqtfée ,*8enbi
anenrielratcè d'enreaÎMient , et ayant
pnvr trpe le jjewèie Orikoeemu f p9if
MtreilW et Seboenberr à nne sectimi
de la famille deaRfaynebofibores ent
Gurcalitmidesi ^^ Incpiâlé se ran-
gent ceux de ces inaeetea qui ont lesi
antennes droites^ et non coudées.
OdRTHOCLADB , adj. , orthoeladpê-
(op9o9, dfoity xlkxjoc, branche W
2uia des'raineamc droâts oudressési»
\x, Hjrpioim oftkaçladon*
ORTHOQOLYlBEd, adj. et s. m.»
pi. f OrthoeofyiM («iiôdç, bien , né^
>vfA^c, plonceon)'. Kom. doiiné par
J.-A. Ril;gen à une famille d'obeanxr
aquatiques , contenant ceinc qui plon^
gent par exoeUenoà.
OBTHODAOVirLB, adjeet. , ortho^
dactjrbis -< dp9oc , droft , MctiAtfç ,
doigt) ; qui a le» doigta droits. VObir
siàm orthodaeijrliém à les dcffgta dn
ses bras iongn et^ droits. •
. 0ATfi01>0MTâ, ad^, orthvdam
(opMc, droit', M»Ct9 dent)}4iui a let
dedts drdli». Er. PhfàeHr oriho^
don.
ilRTHOÉDRfQVi^; M}. , orfftde-
dricus {ipBoÇy droit, W^ , base);
Epitbète donnée psirNanmànn à un
ajraténf ié erâfansntioB' dins lequel
164 ORTH
les i>laiii ûàwiimnéê font perpendt*
colaîret entr'eax.
OBTOOPHIDES9 ». m. pi. 9 Or*
tkophides (ôpOoç, bîen| ofiç, serpent) •
Nom donné par J.-Â. Rîtgen à une
famille de reptiles Ophidiens , com-
prenant les serpens par excellence ,
œnx qui onlle corps garni de plaques
coroëes.
ORTHOPLOGEES^ adj. et s. f.
pi. , Orthoploceœ{io9ôç , droit, ir>owQ,
tissa). Nom donne par Candolle à
une section de la famille des Cruci-
fères , renfermant celles de ces niantes
d<Hit la radicule est reçue dans la
gouttière que forment les cotylédons
plissés longitudinalement.
ORTHOPLOTÂBBS^ adj. et s. m.
pi», Ortkoploteres {Mù^^ bien, ftXsi>»
T«p, nageur). Nom donné par J.-A.
&itgea à une famille d'oiseaux, aqua-
tiques , renfermant ceux qui sont na-
geurs par excellence.
ŒTHOrailIfi», adject. et s. m.
pi. , Orihopiera (ôaOof , droit, irripwj
aile). Nom donné par Olivier et,
depuis, lui , par tous les entomolo-
gistes modernes, Fabricius excepté,
à un ordre de la classe des insectes ,
que DegeiT a le premier établi sous
celui de Dèrmoptères, et qui com-
prend les insectes dont les ailes sont
plîées longitudinalement. Cet ordre
répond aux uhnaies de Fabricius.
Kirby et Leack ont formé à ses dé-
pens Tordre des Dèrmoptères ^ qui
B^est point adopté chez nous.
€BTHOIIHYNQI}£ , adj., ortho-
rk^itchus ( ôpOo( y droit , pvyj^ç > bec ) ;
qui a un bee droit. Le Banunctdus
orthorkjmehus tk ses carpelles termi-
nés par un style droit et plus long
qu'eux. L'opercule du PoUa oriho''
rkrncka a la forme d'un long bec
droit.
ORTBOSCilES, adj. et s. m. pi. ,
Orihosomata ( opOôc , droit ,. 9ûp« ,
corps). Ndm donné par Goldfuss,
Ficinus et Carus k une tamille de
ORYC
l'ordre dei poissons sterooptérygiensy
renfermant ceux qui ont le corpa
conformé d'une manière régulière. '
ORTHOSPEBMÊES, adj. et s. f.
pi., Orthosperma (spOôc, droit,
eiripfxa-, grame). Nom donné par
Candolle à une section de là famille
des Ombellifères, renfermant celles
de ces platates qui ont l'albumen plat
ou À peu près.
ORTBaSTOME 9 adj . , orthostomus
(opOôc, droit, crrofia, boucbe) ; qui a
la bQucli#ou l'ouverture droite. £x.
ClausiUa orthostoma,
ORTHOTRICHOIDÉES, adj. et 9^
f. pi. , Orthotrichoideœ , Orthotri^.
choidêi. Nom donné par Furnn^r,
Amott et Bridel à une tribu de la- fi-
mille des Mousses^ qui a pour type le
genre Orthoirichum,
ORTHOTROPE^adj., orihoirùfus
io^Ooç , droit , irp^m», tourner). L.-G*
ichard appelait ainsi Tes emhrycns
qui sont droits*et ont la inème direc-
tion que la graine.
ORTIF, adject., aHîtms (orn»r,
naître). Les astronomes nomment
amplitude orUê^e l'arc de l'horiaon
compris entre le vrai point deTorieiit
et le centre du Soleil ou d'une étoile,
à son lever.
ORYGTÊRES9 «dj. et s. m. pi. ,
Orjrcteri (opvxnpp, fouisseur). Noia
donné pr Duméril à une fiimille de
l'ordre des Hyménoptères, compie-
nant ceux de ces insectes qui creusent
la terre pour y enfermer leun ceuis
avec une proie vivante destinée à la
nourriture des larves.
OmCTÉRIENS 9 adj. et s. m. pL,
Orfcterii (opuxrvp , fouisseur). Nom
dontié par Desmarest à une famille de
l'ordre des Edeutés, embrassant ceux
de ces mammifère qui se creusent des
terriers.
OQYC»*9fiÉOLOGIE, s. f. , 017*0
tegsologia ( o|»vxtoc 9 fossile » 79 ^
terre , X070C , discours). Partie de
rbiitoire naturelle qui traite de ht
ORYZ
âÎNMiitMm cIm mioërauz dans le sein
delà terre*
ORYCTOGÉOLOGIQIIE» adjcct. ,
oryctogeologkus } qui a rapport à
roryctogéoîogie.
OBYGTOGBTOSIEy t. f. , oryctogno-
sia ; orittognosia (ît.) ( opvxroc , Toa*
sile, 7y69^, connaiwance )• Branche
de rhistoire Datarelle qui , à l'aide de
camelères convenablement détermi*-
néa et de dënominations fixement
établies , nous' apprend à connaître
les minëravx , ainsi qu'à les disposer
dans nn ordre sjstânatique et na-
turel.
ORYGTOGNOStE 9 s. m. , orycto^
gnosia. Synonyme de minéralogiste»
OBYCTOGNOSHQDB , adj. , oryc^
tognosiictu} qui a rapport à l'orjcto-
gnosie. Cûraeiêre^ducription^Jtruc^
ture orjrciognastlque.
ORYCTOGRAPHB 9 adj. et s. m.,
ûrjrciographus ( ôpvieToc 9 fossile , Tpà-
f^ tf écrire). Synonyme de minéra-
logiste*
OBYCTCOBAPHIE, s. t.jOijcUH
gra^hia^ Synonyme d'oryetognosiey
de minéralogie.
OBYGTOQRAPBIQDE ^ad}., oryx^
t9grapbiciu. Synonyme de minéralo-
giqne«
OBYGTOLOGIE, S. f. , otyctoh^
ma (spvaroc , fossile, ^Lotoç, discours).
Synonyme d'oryctograpbie, orycto-
gnosîe y minéralogie.
ORYGTOLaGIW^, adj. , orr/^o-^
logicus. Synonyme deminéralogique.
OBYCTOLOGUE , s, m. , orrcloUh-
gtts. Synonyme de minéralogiste.
OBYGTOZOOLOGIE , a. f . » otjc^
tozooiogia ( Qpwnèç , fossile , Cûov ,
animal ^ ^oyoc , discours )• Traité sur
les animaux fossiles. Eicbwald a pu-
blié on ouvrage sons ce titre^en 1 8a i •
OBYGTOZOOIiQGIQUE, adject. ,
otyeîozoohgicus / qui a rapport à i'o-
ryctozoologîe.
OBYziES, adj. et s. f. pi. , O/7-
Z€<f. Tribu de U famille des Grami-
OSCI l85
née0 9 admise par Nées d'Eaenbeck et
Kiintb y qui a pour type le genre*
Orjza*
OBYZINÉES9 adj. et s. f. pi.,
Orjrzineœ. Tribu de la famille dea
Graminées^ établie par Link, et aymt
le genre 0/yza pour type.
OAYZIYOBEy adj. , oryziponu
{oryza^ riz, voro^ manger)^ quâ
vit de riz. Ex. Coccoihraustes oryû'^
ORYZOIDB9 adj., orjrzùides; reU^
artig (ail. )i qui a rapparence , le
port , le fades du riz. Ex. Phalaris
oryzoïdes.
OSBEGKIÉES^ adj. et a. f. ni. ^
Osbeckieœ, Nom donné par CendoUe
à une tribu de la famille des Mêla—
stomacées , qui a pour type le genre
Osbeckia,
MGnXANTy adj. , oscillons , or*
ciUatorku , versaUlis; sehwingënd
(ail.). Se dit des anthères , quand
elles ne tiennent au filet que par un
très-petit point situé vers le milieu
de leur longueur , de manière à pou-
voir s'y soutenir comme en equw
libre*
0SGILLAR1ÉES ; adj. et s. f. pl.t
OsçiUarieœ. Nom donné par Bory à
une famille de l'ordre des Artbro—
diées , ayant pour type le erare 0/-
ciUaria , et renfermant des êtres fila-
menteux, dont les filamens possè-
dent la faculté d'exercer des mouve-
mens oscillatoires. Wiegmann a éta-
bli , sons le nom à^Oscillaniia^ une
section do groupe des Hydronéma<-
iées, comprenant les mêmes êtres à
peu près.
OSCUXATOBIÉES) adj. et s. f.
pi. , OsciUatoria* Nom donné par
Fries à une tribu de la famille dea
Diatomées , qui a pour type le genre
OsciUaria,
OSGHX ATOBINÉBS 9 adj. et s. f.
pi., Oseillaiorinea. Fries , Reîcbcn-
bacb et Agardb désignent sous ce nom
nne tribu de la famille des GonferveS|
i86
ÔSM!
qàt rjpotid met exactement aux Ol-
âllatoriëes de Borj.
OSGINIDES, adj. et s. m. pliir. ,
Orcinides» Noin donné par FàTlen à
une famille dé Diptères , qui a pour
VP* J* gen** Oscînù.
OSGULE^g. m., ascidum. On a
donné ce non^anx suçoirs qui garnis-
sent lar tête des taenia.
OSGULÉ, adj., oshulatus * ifû à
des oscules ou des suçoirs bien mar-
qués. Ex. Tœnia osculata,
OSMAZOHE 9 subst. f . , osmeaomà*
Fleischextràet ^ thieriseher Exirâà^
tipstoff (ail.) ( 6ff^:Q , odeur ; ç^'fiôç y
iioutlton). Ce nom , appHqàé d abord
phr Tbén^^d aux matières extracti*
formes qui peuvent être enlevées à*
\^ Viande par l'alcool , a été donné
depuis à toutes les matières exiraeti-*
formel nitrogénées , * soit du règne
animât , soit du règne végétal , qui
sont soloblés dans ce menstmé. Ber-
zè!îus a fait voir que Fosnmzome ,
telle <]fu*êlle est admise par les chi-
mistes , ne conistitne point mie sab-»
stàiieé à part , mais qu'elle résulte du
mélange d'un grand nombre de sab-
s tances différentes.
OflnilATE,' s. m. I osmias {Iv^ri y
odêùr). Genre de sels {'OsmitimsauhB
Salie y air.')', qui ^nt pfroduits fOLt
la combinaison de Taeidé osmiqiié'
avec les bbses salillaliles.
CmiICO-POTiMSIQCB , adj^ct. ,
osmicù-potasshus. Nom donné, dans
la' nomehc1«nturé chimique de Berzé*
lîiié , aux sels doubles qni résultent
de la combinafson d'un sel osmique
avec un sel potassique. Ex. Chlorure
OsmtcO'' potassique.
€f&1ÊÊtÙ^ 9 S., m . , osmidium. Bonns-
dorff nomme ainsî les combinaisons de
rôsmîum avec les métaux.
OSMIEUX 9 adj. , osmiosus. Berze-
lius appelle oxidc osmiewt {Osmium-
oxj-dul y allem. ) le premier degré
d'oxidation , sulfure osmleux le pre-
mier degré de salfuration de lo^
nrinrii , et sels osmiéiié tMtl lêft éMU*
binaisons de Toxide osmieM avee
les oxacides , que cèflés dé Posinfaà&
avec les corps halogènes.
OSMIIDES, adj. et é, m. plnr. ,-
OsmUdes, Bendant admeé, sons ee
nom , une famille de mhférairx , ifon
comprend l'osmium et ses eombi-
nsfisons.
•Omi^jJDÊy a^.; àsnUéUs. Berse-
lias ap]|^elle oxlde osmique {Ôsmiuik»
sâsquloxrd , ail. ) le Troisième âë^
d'oxidation de rosmftftt > ^ deide os»
nnque{OAmitanffitf±jrdy OiinituHsàu^
Te , alL ) le quatrième; sulfuré osini^
que j le troisième degré de sntftira-
tion de ce métal , et siMde àsikiqnè
le cinquième- ; sels osmlques eeux i^
résultent de lacombifiaisonde Foxidte
osmiqne avec lea ^ntaeides , él de
l'osmium avec les cfalomre* dana mké
proportion supérieure k celte qfdi
donne les bvloseU osmièox.
MMICHI^' S. lâr; , osmÙÉM. Métal
qui a été découvert en i8o3 par Tefi-^
nant , et auquel ce nom a éM finÀefté
ea raison de Tédeof (KjsfrtièMèré
qu'exhale l'un de ses oxides.
OSUHUly s. m'. , ostiîùretuài.
N«m donné par IlordenakMd auxr
alliages de l'osmium avec les aertret
métaux.
- OSMIUllÉ , ad). ; q«n coiotieiit dTe
l'osmium en combinateB. Bx» iri^
dùitn osmiuré.
CISnOLOaiE'y s. f/,- ôsmcle^îa
( 007*:^ , odeur, X^^oç ,* dî^ottiraf).
Traité dés oéevfn,
OSNONbACéB», aèj. et S. t j\;;
plur., Osmundaceœ, Nom donné' par
R. Brown , Kauiftiaa , Banllag ,
Kunth et Éory à ime tribu de la fa-
mine des Fougères , qui a |^>Br type
le genre Osmundtt,
OSMONDÉBS, édj. et s. f. plof.y
Osmundedb. Nom tons lequel Dea-
vaux a. désigné une section de la fa->
mille des Fougères , ajant fe genre
Osmunda pou» typé.'
OSS!
èé nueidiB^ «diMit ôti se Àert ()dur dé-
IfgliertliacUR des noyant ÎDdëbtsêebs
^e riii0Brth« ukieniMtilânie.
dSSEtoai 9 od}. ,' o^j%tt» ', iapidêùs f
hiôehai¥éiattig , knikhem , ^AocAe>t-
qui est d'un tissu solide , d'une sljj)-^
atâttiB^ sèches é|>ai06e éi dtiî^, sctadbla-
Uèàcelh dttsbsv^ni^s ^^ ctiputé
du ilt'obile dtt Schukertia iisikha ^
Vérèmit dtt Liik0spirml»m û¥p(fàsé »
Ifl iùriauê àà mïisû coccineà , le
11»^ du Goto/ ïmdftra. Un (Missoti
( LepUbHms bstigHê ) eêt aindl appelé
à taitee des éeaillës upidëseetttes qui
gtfrni^seift «on -corps. On donne l'é-^
|Mbète ^ùsimàf aax pcâssotià prbt)re-
inéMt dits , è'eat-è-dini & eêàjt dotit
M W flë iè cdtopofleiit pM sedlethèiit
d'une sorte de cartilage ^ mais con-^
tieQrieiKl des seU calçaices , et ils tér^
nijBtA ttiM aeelion» de k clasie dani
qnelqnea roetbodea ichtlijologîqnes ^
MT tticai|lh d^s QiUea db Gtvier 4
Laoépède, Dnmérily FiciniiB èt6aA
qai m k ttnae ^ Vmpmi i k nature on
MM cilraetditia des os8N«k^ , cdoimé
ks pîèoéi artipoMefl doniae «ompeèent
hd oeionnei des ankialtx «pflai^le^
nant à k famille des Crinoïdea.
. aWÇULE^a; m. V Qnknku. Pe-
tH oa« ToHigoefori appeiait ainsi le
90jtfi dflip drapes; .
OSSICUtÉS, ad), et s. m*, pi-»
Osêicidati Noni donné pfirWillbrand
à un or^re de la classe des t'oissous ^
eomprenant cens qui sont pourvus
d'un véritable squelette.
OSÀB^ÉIlÊy ad}.^ Qsslferus (ossâj
cHj/erô j porter ) ; qui coutient des
tos \ argile àssifète)^ qui est formé
d'os éA fotdfKe ou en grande partie
( ex. dipél ossijire).
CMlFOftniE, ad]. , ossiformis
{ûiH, Oir ifi/rmû , forme) ; qui a h
o8Tê iéf
fournis,
(ôsia , os , fràng'o , Briser ) $ Oui brisé
àssïfra'ga parcîe qu'bn à ^dppbsé
qu'elle rendait fragiles les 0^ dies besr-
fxàivLX qiii éh tnâbgcUt:
Ol§^ARtPttYt£, i, m.; ëi/âW-
phytui/n (o(TTi/ie6v, belii bs^ ^rov^
plante). lYom dbnue j)hk' Neèker aut
Slantes qui ont ùb (Vuft pul|>ilui et
rbpicé.
.OSTÉlbfe, é. ni. (oàrjfov; bs^
iT^ôç ; résséiribVâbèe ). Petit os. Rous-
seau donne ce tiôiii aii |>etît îfôjàu
Osseux qui se Rirme qUèlcjUefoià aa^
ta caVite inlétièuré dfé la déot , cbèi
b|ùsieurs àniqiaux et ib^ine bKèt
rbomme.,
ÔSTÉOtîlÉiuiteï) àâj. et s. ni. pt:|
Osïeodefmàïà ( ôarcov , os , ' âjipùa •
(»€âù). I^om' dôriné par Dûment ft
une famille de l'ordre dés Foiksons
cartilagineux l^léobrâncHes^ '^9y^\
prenant ceux dont là peau est cou«^
Verte cTuiiè cuirâise où ae grains os-
seux.
C^inÈOSPEIlSlÉÊS àdu et ^.^ t.
bT. f dsteo'sp'ermèœ. Nom oonne par
a. Gissîoi S une section de là tribu
ides Calendul^es , qui à pour tjpè lé
genre Osteospermum,
OSTËOSTOImÊS^ aJj. èts. lii. pi,,
Osteostomdta (porcov^ os^ f^ôfApc.
bouche). Nom donn^ par Dum^ril a
une famille cle Tordre des Poissons
osseux bolobrancbes > comprenant
ceux qui ont les mâchoires' entière-
ment osseuses. , , , .
*OSl:£ozOÀIIl£S , ad]., et s. ip. pi:,
Qsteozoa (oŒTiov , os , Çwov , animal).
Nom donné par Blain ville aux ani-
maux qui sont arlicutésen dedans, qui
ont un squelette intérieur, cVsl-à-di-
re à ceux qu'on appelle généralement
Yertébrcs.
i88
ÔSTR
O^TIOIJB , 8. m . , ostiolum , oscu^-
lum {osliwn^ porte). On appelle
ainsi de petites ouvertures -qui se
Tojent à la surface cle la fronde des
algues^ k rextrémité des loges des
Sphœria, etc. , et qui communiquent
avec les. réceptacles des séminules.
OSTIOLÉ , adj. 9 ostiofaius; qui
est muni d'ostioles.
OSTHACÉ , adj. « oBtracéus (o^rpâe-
xoy , coquille ] ; qui a la forme d'une
coquille bivalve , comme les concept
tacles de VHysterium ostraceum^
dont les deux valves, d'abord fer-
mées ^ s'ouvrent à la manière des
battans d'une coquille bivalve.
OSXBAGÉS, adj. et s. m. pL, Os^
tracea, Ostreacea^ Ostreœ. I^om don-
Be par Blain ville à une famille de
l'ordre des Laroellibrancbes , par
Henke à un ordre de la classe des
Elatobrancbes et à une famille de
cet ordre , ayant pour type le genre
Ostrea, Xamarck , Cuvîer , Latreille.
GoldfusSy Scbweigger, £ichwald ,
Ficinus et Carus l'ont également
appliqué à une famille de Mollus-
ques acéphales.
OSTRACHV j adj. , ostracinus ; mi
vit sur les coquilles d'huîtres. £x.
Spongia Qstracina,
OSHUCINS^ adj. et s. ra. pi. ,
Ostracini ( ovrpaxov , coquille), ^om
donné par Duméril à une famille dé
Tordre des Crustacés entomostracés ,
oomprcnant ceux dont le corps est
protégé par deux valves^ en forme
de coquille y comme celles d'une
buttre. Vfyytz Bitestacés.
OSTIUCODEBMES , adjoct. et s.
m* pi «9 Ostracoderma ( ôorpaxov,
coquille , Sip^ , peau ). Nom donné
par Latreillç à une fainille de l'ordre
des Cirrîpcdes pol y branches , dans
laquelle il comprend ceux qui ont le
corps couvert ac pièces tes lacées.
OSTRAGODE9 , adj. et s. m. pi. ,
Ostraeodes , Ostracoda ( offTp7xov ,
coquille^ fîjbç 9 ressemblance }• Nom
OSYR
donné p&r Latreille , GoldfoK , Fi-
cinus et Girtis , à une famille, classée
tantôt parmi les Entomostracés., tan-
tôt parmi les Crustacés , renfermant
des animaux qui ont le testpHé en
deux pièces semblables à celles de la
coquille d'une moule , et aune partie -
desquels Straus donne le nom aO/^
tr apodes*
OSTUACOLOOIE , s. f . , ostraeo^
lùgia ( o^p«exov , coquille , X070C , dis-
cours ). Histoire des coquilles* Syno«
nyme peu usité de conchyliologie. .
OSTRAGOLOGIQIJE , adj. , oj/ro-
cologicus ; qui a rapport à l'ostiteo-
logie. Méthode osiraeologique*
OSTJIU.COPODBa, adj. eta/.ml
pi., Ostracopoda (ivtpefm*^ cor:
Suille, TTOvç, pîed). Nom donné par
ichwald à une. famille de Grustac^
qui correspond A celle des Ostmeodcs
de Latreille,.
miBALÈÇB , ad}. , ûsinkgus
( ôfftpomy , coquille,, ^ryo»^ ramasser) ;
qui ramasse des coquilles , pour en
faire sa nourriture. Ex. Himantùpus
ostràUgus, >
OSTRAPODES, adj. et a. m. pi. ^
Ostrapoda ( ovtpotxov , coquille , inSç ,
pied^. Nom donné par Latrailley
Leach et Strans à un ordre de Gros-
taeés , comprenant ceux' qui ont un
test formant une coquille btimWe
ovalaire*
O8TRÉAIIU&9 adject. , ostfèarbis
( ostrea , huître ) ; <i|ui'vit sur les co-
quilles d'huttre. Ex. jimpMtnteo**
ireéria.
OSTRÉIFORME , adj. , ostrœifor^
nus [ostrea , huître , forma, forme) ;
qui ressemble à une huître , î>our la
forme. Ex. Plicatulà ostrœiformis.
OàTRÉOIDS , adj . , ostreoîdes (os-
trea ^ huître^ cTloç, ressemblance) ;
qui a de la ressemblance avec une
huître. Ex. Discina ostreoîdes»
OSYRIDÉES, adj. et s. f. pi. ,
Osj-rideœ. Famille de plantes, établie
ÔtLÔ
par R. Brown , qui a pouf ijpc le
genre Osjrru.
OTHOmÉES, adj. et s. f. jpl. ,
Othonnea, Nom donné par H. Cas-
âini à une tectîon de la tribu des Sé-
fiécionées , par Lessiog à une sous-
triba de la tribu des Cjnarëes , ayant
pour tjpe le genre Othonna.
QTn>ÉS,adj. et s: m. pi., Otidea
(ov;, oreille). Nom donné par Blain-
yille à une famille de l'orare des Scu-
tibranches 9 comprenant ceux qui ont
une coquille à ouverture trè:r-large
et auriforme.
OTlOPBOREdy adj. et s. m. pi. ,
Otiophùrî (ovç y oreille > fipu y poi^
ter). JNom donné par Latreille a une
famille de Tordre des Coléoptères ,
comprenant ceux dont un des arti*
clés inférieurs des antennes est dilaté
extérieurement , et présente l'appa-
rence d'une espèce a*oreille.
CmOBHTKCHIDES, adj. et s. m.
pi. f Otiorkjrnchides, Nom donné par
Schcenherr à un groupe de Tordre
des Curculionides prthocères » qui a
pour tjpe le genre Otiorhjnchus.
OTOSTOME , »d)ect. , otostomus
{Aç, oreille, oropM, bouche). Epi-
tkète donnée par Menke aux coquil-
les univalres aont l'ouverture est pj-
riforme 9 triangulaire ou oblongue y
avec le labre réfléchi. Ex. BuUmus
lagotis.
OUBST. Ft^yez Occident.
OUE y s. f.y auditus; àxoA; Hôren
(alL ) ; hearing (angl. ). L'un di^s
cinq sens , celui qui noua permet de
distiognerlessonset d'en apprécier les
diverses qualités. On donne aussi vul*
gairement le nom à*ouies aux fentes
qui se voyeot aur'les côtés dé la tête
des poissons,' et qui mettent les
branchies en coipmunicacion avec
Teau. -
OULOT^IQUE, adj., ouiotriehtis
( ov\oç , crépu , 6ptÇ , cheveu ). Épi-
tll|idt€ dooué^ par D^ry ^ax espèces
OVAR 189
d^ommes dont ' lès cheveux sont
crépus.
OURAGAN , s. m. y procella ; ocUa ;
orkan {9\\.)ihurricane {àn^L);procêUa
(it.). Espèce de faux orage , sans éclats
de tonnerre , ajant pour caractère des
vents inclinés, tourbillonnans , souf-
flant par bourrasques , et d'une vio->
lence extrême , qui peut aller jusqu'à
déraciner les grands arbres et dé-
molir même de vastes et solides édi-
fices.
OURÉUQUB , adject. , oureiicus
( ovpov , urine). uujton-Morveau
avait proposé de donner ce nom à
Tacide phosphorique , parce qu'il
s'en trouve dans l'urine.
OVRSINIENS, adj. et s. m. pi.,
Ursinif Ursind. Nom donné par Dau-
benton , Yicq-d'Azyr, Goldfuss et
Desmarest à une famille de Mammi-
fères carnassiers^ qui comprend le
genre Vrsus,
OURSINS, s. m. pi. , Echini. Nom
donné par Goldfuss , Eichwald , Fi—
clnus et Carus à un ordre ou à une
famille de Radiaires, ajant pour tjpe
le genre Oursin ( Eckinus),
OUTRE, s. m. , ascidium^ vasculumJ
Espèce de coupe ou de godet qui est
formé soit par une feuille courbée
sur elle-même et soudée par ses borda
( ex. Sarracénia ] , soit par un éva-
sèment particulier du sommet de la
grande nervure, ou plutôt par la
feuille avortée et déformée au bout
d'un pétiole phyllodé f ex. Nepen^
thés ) , soit enfin par u^oncavitô
d'une feuille (ex. C^^alotus )•
y oyez AsciDioN.
OVARISME^ s. m. ( ouum , œuf).
Hypothèse physiologique, dans la-
quelle on attribue rorigine de tons
les animaux et même de tous les
corps organisés au développement
d'un œuf.
OVARIStE, s. m. Physiologiste
qui est partisan du système de To-
varisme. '
I
ijjo PYAL
OUVERT , ad j . , patidtu , jfatan^ }
ùffhn^ ausgesperrt{a[\.)i patente (it.).
Éa t>çtani(iue , ce mot a 1^ sienifipa-
(ion tanlôl àfà^anoui et,* tantôt dV-
ialé. On dit ^' aans le premier sens 9
cafybîoh ouvert j quand le çland
ik^est pas recouvert et caché totale-^
fhent bar la cupule (ex. Querciù
' J[6Burjj calaïhiâe ouverte \ cçlle dont
finvoludre est ouvert , ce quî permet
de' voir toutes les fleurs (exi Èetian^
Ûuis) ; dans le second ^ j^^a/e^ ouverte ,
ceux qui s'ecartcnt beaucjoup (<'X.
IVoUUù patutus^j feuilles ouvertes
ifÀonurujÇdrdia^a)^ branches ouver*
hfXé:x. Cfârduus palusiris)^ celles a.ui
sont' dans le même cas. £11 zoologie,
oii appelle lunule ouverte, dapslcs
eoquillés i)ivalves , celle dont les
Bords écartés présentent une quver*
ture qui' pénèUe à, l'intérieur des
vaTves ; aréoles ouverte^ , celles qui
se terminent au bord de l'aile des,
insectes, et ne sont pas c^lources
partout de nervures ; ail€s ouvpfifs ^,
celles qui , dans l'état djc repos , res-
tent étendues horizontafenîient et
sans' se recouvrir Tune l'^i^lrc (cx^,
jÀbellula ). '
" OyiTflE > s. m, , oyariumj Ffuchl^
k(ipt^nj Êjeritifck {;A\,)',pvario (it.).
Partie du pistil , ou âçlaTeuîlle car-
j^çlVairCj, qui rçii^ernjtc. les ^ rudirne^s,
<le la grpînè, et ^^qu^., en, mûrissant
dfi vient Ve Fruit.
*" 9yljJÈ,adj. .ovalis;^ eirund{Bl\.)'t,
Qui a)a lorme d'une ellipse, c*cst-à-
dire celle ^#n cercle légërenjent ap-
pia ti de dë|P côtés , comme les çotylé'^ ,
donsd\i Chcîranthus cheir\y Usjeui,l'*
les du LYjianihus ovalis , de VHibis'
eus ovafi/ollus et dii Grewia ovalifo-*
lia^ les pétales du Siaùce jirineria^ la
jilïcule àet^jiïjssum argenteum, les ,
jpalhelleis du Mclica nulans y lesj/i'-.
putes du Géranium cicutarium^ On
aopeW^ ovales j lef coquilles univalves
49ot le dernief tour est d'uue gran-^
(leur aii inoln» double de ce}[f;,4u,
OVÇL
tour précédent (eiç. Corbul^ oç^glin^
et les coquilles bivalves, qui, tesê^tf^'^
blent h peu près à uu œt|i| (çjc. ^r^
tilus ovaliSfMactn^ opql/inai^ 1^9p^
rot ovatus et Lç Ciom^i^ QH^^ 99^
le corps ova^e*
OVALSS, , adj. et; 9, m. ]4« % Of^^
lia. Nom doi^pé par Lat/;eiU^ , Ç^rr
TÎer et Èichwald ^ up^ ^¥{¥)^ de
l'ordre des Crustacés laçipopipogips y
con^pr^nant cevL^ qi|i oy^t^ ^.S^rSA ^
forme ovale.
pVAIilFOLIÉ , adjf , w^qlifqliiit.;
ejrbliittrig ( ail.) ( ovqlisj ov^alq,
folium, feuill<;) ; qui a, dss.Cpnjlies
ovales. Ex. Loranthus ({vallfoliusp
Tetracera ovalifolia , àhrjsospU^
nium ovalifoUum.
OVARIEN 5 adj., ovariarûu. Tor-
pîn nomme feuilles ovariennes cellç»
dont la lame , diversement roulée ou
repliée > constitue l^ovaire. et par
suite le péricarpe. Desvatix appelle
otfariens le* nectaires qui sont plkcés
surlVvaire»
0¥âRtP]teMB> adjeet. , oparifiruf
{.opsrUun^ ovaire, f^o, porter)*.
H. Gassini appélU aréoles ot^arifires.
Icï». ntarques^diijelniaiMhci des Sjoan-
tHérpe.s qui. correspondwift exacte^
n^çnt auxaréolesbasilairead«sotrairea*
OVATir,QI«IÉ , ad). , oêfalififUws,
{ptfatujf, Qvé, jQlium, feuille).; «pu:
a.ides fcHillfSPYidea* Ejc. UioK^avfin.
tifolia,
OVÉ, adjeat», oi^ams ; eiférmig
( ail. ) ( ovtun , oGiuf ) ; qui a la Corne
d'un œuf, c'est^-à-dkre.d'Aijie .e)U|Me.
dppl le plus grand : diamètre, tnfia^
versai est au dessoua da miUeu de 1&.
longueur., comme \n. coquille àjx3ui%
llrnus ovatus^ Vépi d« ocirpi^ ovofr^
tus , les feuilles de YQsiybiiphus ot^
tus et du MonsQiiia 6val/i^ i^urne d«.
Qymnostomum ovatum.'' Lie . TheeiT.
diuni^ ovatuni est ainsi nommé à .
cause, d'une/tache ovale qu'il perle
sur l'abdomon»
on»
cffàf) .]^pm sous lequel P.oaal désigne
fis Jeunes carpelles.
dytfÈRE 9 adj . y ouiferus ( omm ,
oBoijJero , portier) ; (}ut contienjt ^s
oeuïs ou des corpuscules reproduc-
teurs. "Ex* F^orticella ôpifera, P«-
ramectum oviferum*
' OVIFORIME. adjectif, of^î/brmiV
(of'u/i^ y osniffirma ,' forme) ^ qui a
ja forme d'uu œuf , comme le coros
)Ju Tetraocton ot^iformU et du ta-
peaj^cr oi^iformUf lacoquUJe de l'O-
yulà ovUormis ^ les germes qu'on
oWrvê dans fécorpi» des Ascaridiens.
Lâireille appelle nymphes oviformes
c^\^ donc le corps ressemble à un
œuf, et sWyre à Vune de ses extré-
mités par une pièce qui se détache en
fiprme de calotte (ex. lUusça ).
œuf y gero\ porter). Se dit de plantes
3ui jportent des fruits comparables à
^ œufs pour ^ forme (ex. Hernew"
dui ovïgera), ppe variété du Sota^
num Ifelongena porte des baies blan-
ches^ ayant exactement la forme
'4*uo œuJT de pouje , ce qui la fait
'appeler Herbe aux œufs,
OVIÏ'AKE 9 adj., oi^i parus ^ woto'xoc ;
eieriegcnd {nïl.) {ot^uui , œuf, paro ,
engendrer). On donne cette épithéte
aux animaux, c^ul pondent des œufs ,
c es.t- à-dire des corps reproducteurs
contenant un embrjon qui a exigé le
concours des organes des deux sc}(cs
j^ur devenir apte à vivre.
QVISCAPXE*s. m.^ terebraiLe-
gerqhr (ail.) [^quum^ asvif, vxxnToij
èreuser). Marcel de Serres appelle
MÏtïiï {o^fiposUor f Kirby) le prolon-
gement caudiforme de l'abdomen des
femelles de divers insectes , qui leur
sert à introduire leurs œufs dans des
cavités propres ^ les recevoir, ou ,
plus rigoiveusement, à perc^ les
aubstances.di^ns l'intérieur desquelles
elles doivent les placer, f^* Takùre.
OViy,QIVjG , aqj. , QvWorus (pi^um ,
ovoy
omoi^ ^ été ainsi a
1 appelé
u'il ma
191
parce
quon supposait qu'il mange les •
œufs des oiseaux. ,
OyOIDÉ, adj. , otfQÏdeus , obot^O'
tus (dt^um, œuf, «Joç, rçssem))Iance);
qui ala forme a un œuf, dont la coupe
longitudinale est ovée, comme les
antfières du Fuchsia , la capsule '^u
éfileiie conica , le chapeau de Tu^-
gàricus ouoideus , le chaton du SiaUx
caprcta , la coquille du BuUmus ovoi^
deus et du Pecten otot^atus, la corolle
àeVErica ietralix, Je crémocarpe ^u
Bupkurum , la cupule des calybions
de Ypphedra et des slrobiles du /'i-
nus^ la crpséle du SaiUieria , la
diérésiîe de Vffaiicleres Baruensù ^
le £/r£yye de l'Amandier, V embryon 'du
Corjrlus, Yépi du Plantago lagapu^^
Yérème du Cerintfie j Vétairion du
Ranuncàtus bulbosus , Jla graine du
Cocos nucifera ,Vint^oiucr€ du T^^"
ies patula , le légume du JJotus hir^
suius , les minéraux doo^t la forme
imite celle d'un œuf (ex. Strontia/te
sulfatée ovoïde) , Wwxide du Planta^
go y la radicule du Fagus Castanea,}sL
sorose du BromeliaÂaçLnas^Xe spadix
de Vjirtocarpus incisa , le stigmate
du Genipay le strobile du Pinus pinea,
les utricules polUniques de Ylmpa-^
tiens Balsamina.
ovoïdes , adj . et s. m .pi. , Qf^ta.
jjïom donné par Latreille à un^ fa-
mille de l'ordre ^cs.Gastéropod^peo*
tini branches , comprenant ceux aont
la coqqjlle est ovoïde.
OVO^UaiNMAE , adj.*, ouo'uri'
naris, Dutrochet nomme'poche o^^o^,
urinaire l'allantoïdc des'Mammiféres.
OVO-VIVIPARE , adi- , oyo-vit^i^
paxus {ot^um , œuf, v/Vn^, vivant,
paro y produire). Se dit d'un animal
• appartenant à la série des bvîpres » >
mais dans l'intérieur du corps duquel
^es œufs éclosent , de manière qu'il
pond des petits y iyans'C^x. Blenniu*
oyo^^pit^iparus), .Ce phénomène s'ob-*
|iryç daq» plmeurt jref tlk9 çt joi»«
■TH
V-
.' sons, qtiëiqiiés iDollusques et divers
insectes, pai'ticùlièremeot les diptères.
OWLAUiE , adj. y ot^ularis (^opum,
ceof); qui a la fomoe d'un œuf, ou à
peu près (ex. Melania oifularU , £a-
ianusof^ularis)» Se dit, en ce sens, des
.grains d'une roche grenue;, quand ils
-sont de la grosseur aunceufde poule.
Oddaire veut dire aussi qui se rap-
' porte à Tovule ; Turpin nomme feuille
^■of^ulaire celle qui , soudée de toutes
|»rts et toujours indéhiscente ^ con-
stitue l'ovule des plantes.
OVULE, s. m. opulum; Ejrchen
Xall. ) ; Of^olo (it.) {ot^um, œuf). On
^onne ce nom aux rudimens de
jgjraines qui se vojent d^ns l'ovaire.
OVULE, adj. , ovulatus {ovum^
<e!uî,); qui approche nn peu de la
ibrnie d'un œuf. Ex. BuUa ot'ulala,
Vertus oi^ulœa,
OVU.IPOIUIIE ; adj. , omliformis
\'Ovulum , petit œuf, forma, forme);
^tti a la forme d'un petit œuf. £x.
'Qrprœa Dçtdîformis.
OXACIDE, subst. m., oxaddunt;
Sauerstoffsàure ( ail. ) . Acide qui ré-
sulte delà combinaison d'un corps
simple avec l'oxigène. Les oxacides
sont proprement les composés bi-
naires contenant de l'oxigène qui
I *ouent le rôle d'élément électronégiH
ti^ ^ dans les combina isons .
^ OXALATE , s. m. , oxalas. Genre
de se '^ {oxalsaure Salzej ail.), qui ré-
sulten ^ ^^ '^ combinaisoiL de l'acide
pxaliqu ® *^^^ ^^ bases salifiables.
OXAL ^*^^ 9 ^dj. Se dit , en miné-
raWie d 'une base qui est convertie à
l'état de st '^ P^^ ^ combinaison avec
Tacide oxal ^^e. Ex. Fer oxalaté,
OXALIDÉ. ^*i ^^V «* *• f • P*- » ^^^'
Itdeœ. FamilU ^ ^« plantes, établie par
CandoUe, qui « V^^^ *Jpe ^« g®°"*«
Oxalis,
OXALIQUE , ; ^^J' » ^^olicus. Nom
donné à nn acide ^, [Oxahaure, Sauer-
hUesïmre, ail. ) q. '" « ^^é découvert
par Scheele, et à l ^ ^^^ qui Fa été
))ar TneBard , mais dont BergmaAn
avait déjà remarqué l'existence.
OXAIMIDE y 8. m. Gorps^ analogae
a quelques substances animales , et
de nature particulière', découvert par
Dumas , qui se sublime quand oq
décompose l'oxalate ammonique nea-*
tre par la distillation.
OXAZOTATE, s. m., oxazotas,
Nom que Guibourt propose de sub-
stituer à celui de nitrate.
OXAZOTEUX9 adj.^ oxazotosus.
L'acide nitreux pourrait être appelé
acide oxazoteux , d'après Guibourt.
OXAZOTIQUE9 adj., oxaxoiieus.
Le nom ^ acide oxazolique convieu-
drait à l'acide nitrique , selon Gui-
bourt.
OXAZOTTTE , s. m. 9 oxazoiU,
Guibourt propose ce nom pour rem-
placer celui de nitrite. '
OXIB ASE , s. f. , oxibasis. Berse—
lius appelle ainsi un oxide qui joue le
rôle de base dans les combinaisons
dont il fait partie.
, OXIBASIQUE, adj. , oxibasictu.
Épithète donnée par Berzelius aux
sels haloïdes qui sont combinés avec
une oxibase.
OXICAIIBIQUE , adj., oxicarhi^
eus, -Guibourt donne ce nom à un
genre de composés binaires dans les-
quels l'oxigène entre comme élément
négatif et le carboune comme élément
positif.
OXIGARBURÉ, adj., oxjcarbu^
relus. Le nom de gaz hydrogène
oxicarbur,é a été donné à tort au gaz
oxide de carbone.
OXICHLOKATE, s. m. , oxichlo^
ras. Genre de sels ( oxydlrtchlorsaure
Salze , ail. ) , qui résultent de la
combinaison de l'acide oxichlorique
avec les bases salifiables.
OXIGHLORIDIS ^ s. m. , oxichlo-
ridum, Berzelius appelle oxichloride
carbonique le gaz phosgcne ( acide
chloroxicarbonique) , découvert par
J. Davy , et qui résulte de la com-
V
OXID
bînaison du gaz oxide carbonique
avec le chlore : il nomme oxichloride
carbosuljureux ( Sauersloffchlor-'
jchwefelkohlénsioff'. ail.) une sîogu?
Itère combinaison d oxigéne » de^klo-
re, de carboue et de soufre, qui a
été découverte par A. JDifarcet et
lui.
OUGHLOKIQUE, adj.^ oxfchlo''
ricus. . Nom d'un acide * ( oxjrdirle
Chlorsàurcy allOiqui a été découvert
en i8i4 PQ^^^^^^^'^' qu'on appelle
aussi chlorique oxigéné , et qui con-
sMtue le plus haut degré d'oxlgéna-
tion du chlore.
. OXIGHLORURE 9 s. m. , axTchlo»
ruretum. Gay-Lçssac a appelé ainsi
des composés, qui sont pour Grouvelle
des oxido'chlorures , et pour Berze-
lius des chlorures basiques^ c'est-à-
dire des combinaisons d'un oxide mé-
tallique avec le chlorure du même
métal. Ex. Oxichlorure plombique,
OXIDABILIT)^ 9 s. i.j oxydable
Ulas ; Sàwungsfàhigkeit (ail.). Fa-
culté de se combiner avec l'oxigène.
OXIDABLE , adject. , oxydabilis ;
^àurungsfuhig (ail.) ; . qui est sus-
ceptible, de se combiner avec l'oxi-
gène.
OUDATION 9 s. f. , oxjdatîo.
Combinaison d*un corps avec l'oxi-
gène , qiiand le composé qui en ré-
sulte ne jouit pas des propriétés
acides.
OXIDE 9 s. m. y oxj'dum ( dÇu$ ,
aign). La plupart des chimistes don-
nent ce nom. à des corps combiné^
avec de l'oxigène, qui n'ont pas de
saveur aigre , et peuvent romen%r
au bleit le tournesol rougi par un
acide. 'Berzelius le reserve pour ceux
des composés qui contiennent la
quantité d'oxigène convenable pour
remplir le rôle de véritable base sa-
lifîable , donnant à tous les autres la
dénomination de sous- oxide ou celle
de soroxide. Cependant il se sert
aussi du mot 03çide « soit d'une ma«
II.
OXIG
>93
nlère générale^ quand il s'agît seule*
ment de la corabtnaisou d'un corps
avec l'oxigène , sans qu'on ait inté-
rêt à rechercher la proportion des
deux constituans , soit lorsqu'il est
question d'un, corps qui ne se com-
bine avec Koxigène qu en une propor-
tion et ne produit par conséquent
qu'un seul oxide. Parmi les oxides
proprement dits , il y en a qui peu-
vent jouer le rôle d'acide, comme
les oxides nitrique , tantalique et
toogstique ; d'aulres aussi qut peu-
veiit être tantôt base et tantôt acide y
comme l'oxide antimonique et l'oxide
tellurique.'La même chqse a lieu pour
certains acides ( ex. acide litanlque)^
et même pour quelques sulfides.(ez.
sulfide hrpanlimonieux),
OXIDÉ9 adj. , oxjr datas. Se dit
d'uh corps qui se trouve à l'étal de
combinaison avec de Toxigène*
OXIDO-GHLORURE , s, m., OXY'
do-cklorurelum. Nom donné parP,
Grouvelle aux ^mbinaisons d'un
chlorure avec l'oxide du même métal.
OXIDO-GYANURE, s. m. , oxydo-'
cyanuretum. Sous ce nom P. Grou-
velle désigne les combinaisons d'un
cynnure avec l'oxide dum^me métal»
OXIDOIDE 9 adject. , oxydoïdes^
ïlausniann appelle ainsi les corps oxi-
des qui ne sont ni acides ni bases sa-
lifiables. On a. quelquefois donné ce
nom k l'eau , parce qu'elle forme
une classe tout-à-fait particulière
d'o?^ides.
QXIDIJLE9 adj. et s. m.) oxydai
lum. Se dit d'un degré inférieur
d'pxidatioti d'un corps qui en a plu-
sieurs.
OXIDULÉ 9 ad j. « ùxyduhtus ; qui
est passé ù l'état d'oxldule. Ex* Fer
êxlJulc.
OXIFLrORiJRK , s. m., oxy/lu-
urctum. Nom donné par Berzellus
aux combinaisons d^un fluorure avec
un oxisel.
OXlGÉNABUi , adj. Se dit de tout
i3
194 OXIÛ
corps simple qm est susceptible de se
combiner avec rôxîgènc.
OXIGÉNANT , ad]., oxygenans.
L'oxigène a été quelquefois appelé
principe oxigénant, c'est-à-dire pro-
ducteur d*ox ides.
OXIGÉNATION , 8. t., oxygenatio.
Acte pnr lequel l'oxigène se comrbine
avec un autre corps, quelle que soit
la nature du corps qui en résulte.
OXIGÈXE^ s. m. ^ oxj-genium ;
Scuierstoff^ Lehenslufi (ail.) ; o^W-
genio (it<) ( ôÇùc , acide ^ 7cvvoc6> , pro-
duire )• Découvert pat Prieslley en
1774 > et par Scheçle en- 17^5 , ce
corps simple a été appelé ainsi , parce
qu'à l'époque de la réforme 9 aujour-
d'hui si insuiliâante,de la nomencla-
ture chimique, on croyait- qu'il en-
trait dans la' composition de tous les
acides ,• qu'à lui seul était due lapro-
duclion de l'itcidité, et que les acides
différaient les uns des autres unique-
ment par la natijre des corps com-
bustibles entrant dans leur composi-
tion. Ce nom présente un sens inexact
à la pensée , puisque l'apidité peut
être le résullat d'une combinaison
non oxigénée , et dépendre même
d'un simple arrangement de molé-
cules. - '
OXIGÉnr^, adject. , oxygjsnattu ^
qui contient de l'oxigêoe, qui a élé
combiné avec de l'oxigène. Dcrbercî-
ner appelle élker oxigéné un corps ,
déjà connu de Scheele , dans lequel
il admet dé l'oxigène avec du carbone
et de l'hydrogène , mais dont on ne
connaît pas encore asscî bien l'his-
toire pour pouvoir regarder son exis-
tence comme avérée.
OXIGÉI«0-FEiail]GI\ElIX , adj.,
oxygeno'J'erruginosiis* Tondi donne
le nom Je Carbone oxig'éno-férriigi-'
ncuxiwi grapliile , pow indiquer que
ce corps contient du fer et de l'oxi-
gène.
miGÉ\dl|]ÊTR15 , s. m^^oT^'ge^
OXIS ^
nometrtan. Synonyme inusité d^En*
DioMÈTRE. f^oyez ce mot.
OUMANGAl^ATE , s. m.*, oxy^
manganas. Genre de sels , qui résul*
tent de la combinaison de l'aeide oxi*-
manganique avec une basé salifia-
blé.
OXIMANGANIQUE , adject. , ojry*.
manganicus. On appelle acide oxi^
manganique le cinquième degré
d'oxidation dti manganèse.
. OXmURIATIQlIE , adj., oxj-mU'
riaticus, Rirwan a donné le nom de
gaz oximuriatique au chlore, parce
qu'alors on le regardait comme une
combinaison d'oxîgène et d'acide
mur ia tique.
^ OXtODIQUE , adject. , oxiodicas.
L'acide fodique a été appelé oxiodi-
que ( Oxiodinsiiure^ ail.) par quelques
chimistes.
OXIQUE, adj. et s. th. , okjcttm.
Nom donné par GuiboUrt à un ordre
de composés binaires , dans lesquels
J'oxîgène joue lé rôle d'élément né-
gatif.
OXISEL , s. m. , oxysaL Berze*
lius appelle ainsi les sels dans la base
et l'acide desquels il cntrt de l'oxi-
gène.
OXIâÉL|ÊlVIURG, s. m. , oxj-seieniu.
rctum. Combinaison d'un sélénîure
avec l'oxide du métal.
OUSULFOGYAKLRG , subst. m. ,
oxjsùlphocjranuretum. Corabînaîsoh
d'un sulfocyanure avec l'oxide du
même mélnl. Ex. Oxisulfodyariure
plombique,
^ OXISULFOSGL, s. m., oxysulpho-
saL On pourrait appele'r ainsi les corn*
binaîiSonsd'un oxiscl et d'un sulfosel,
Cl dire par exemple , oxisuîfotungstate
potassique, y pour désigner la combi-
naison du sulfotungslate potassique
avec Toxituni^slate potassiq«ie.
OXÏSULFUnE , s. m.; qxisulpht"
rèUim. Combinaison d'un sulfure avec
l'oxide du même roclal. '
oxtc
raius. Le kermès mioéraraété appelé
aussi antimoine oxisulfitré»
" OWGARBIQUE , adj. ', oxy-carbi-
eus* Giiilxnirt nomme chlorure oxu'
carbique le gaz ckloroxicarbonique
ou phosgène*
OXimATE , s. m« , oxuras. Genre
de Èé\»(pxurinsaure Saàe^ aU* )» ^"^
tout produits par la combinaison de l'a-
cide oxnrique.aTec les l^ses salifiables.
OXDRBj s. m. f.oxuretum. Gui-
bourt appelle ainsi les composés bi-
aaires d oxigene , qoi ne sont pas
)M:idear (^oxure hjrdrique on eau,
oxure fjotCLssique ou pmtoxide de po-
tassium). Pour lui , ùxide est le nom
flcs composés binaires d'oxigène qui
jouissent des propriétés acides (ex.
oaAdè carbonique ou acide carbonique) •
OUJUQUE , adject. , exuricus. Où
m donné le nom diacide oxùrique ( Oxu-
riruâure^ ail. ) à Tacidenrique suroxi-
géné de Vauqnelin , ou acide purpu-
rique blanc. '
OXY ACANTHE, adject.^ opsyacan-^
thus ( ô^v; y aigu , oxavOa , épine ); qui
est garni de nombreux aiguillons. £x«
Rosa oxyacantha,
OXYADÈfiKj adject. , oxjradenuj
(oÇùc, aigu , à^iîv, glande) ; qui a des
glandes aiguës. Le Cassia oxyndena
porte une glande subolée aignè' entre
ses folioles inférieures.
OXrYBRAGTÉTA , adj. , oxybrac'
téus ( oEuc j aigu , brattea , bradée);
2U1 a des bractées trés-pointues. Ex.
)esnDodium oxybracteum:
OXYCARPE, adject. (oÇi;; , aigu,
ntt^hçf finit } ; qui a des fruits acu-
mmésl Ex» Lonchocarpus oxjrcarpus,
Zizj-phus oxicarpa,
OXYCÉPBALÉS , ad} . et s. m. pi. ,
OJtyeeDhi^ (oÇvç , aigu, Kt^o^fl^, tête).
Ifom donne par Blainville k uii ordre
de la classe des EntozOaires, qui corn-
fnrend ceiix dont le corps est olténuc
aux deux bouts , et qui répond aux
A;^maro!i/e.rdë Rudolpbi.
OnCHÉLE , adjectif. , 4>^ckelus
OXYR 195
( ^ïdç , aigu , x<i'iXoç , lerre). Épiibèle *
donnée par Menke à des coquilles
univalves qui ont le labre aigu , sim-
ple ou bordé en dedans. Ex. Buli-^
musfodiatus*
OXYGLADE , adjectif, oxrcladus
( o|vç , aigu, Tikdi^iç , brancbe j ; qui a
des rameaux aigus. Ex. I^rpnumoxy^
cUtdon»
^ OXYGLOTTE , adjectif, oxYglottîs
{i^çy aigu , 7\«9<ra , langue); quia
l'une des dirisions de son périgone
(et,, Serupias oxyglottis)^ ou des
fruits ( ex. Astragalus oxj-glotlis)
aigus.
OtYGOlVES , adject. et s. m. plur.,
0»'gona (ôÇùc, aigu, ywvia, angle).
Nom donné par Latreilië à une famille
de Tordre des Concbifères PatulipaU
les , compreiiant des espèces Jont les
coquilles sont généralement trës-an-
guleuses.
OiYOTE, adj. , o:^otus ( oÇv; j
aigu , ou;, oreille) ; qui a des oreilles
ou des oreillettes aiguës. Le Lepidium
oxjrolum a des feuilles caufinaires
munies à la base de deux auricules
très-aiguës. •
OXYPÉTALE , adject. , oxypetaUis
(ogù; > aigu , TTiTa^ov , pétale) ; qui a
des pétales linéaires et acuminés. Ex*
Cereus oxjrpetalus , . Unona ox^pe'^
taia , Sedum oxypeuUum,
0»'PHYLLE , adj. , oxfphj'Uus
( oÇvç, aigu, (f^TXwy feuille) ; qui. a
des feuilles (ex. Loranthus oxyphyU
tus , Polanisia oxypkylCa , Desmo'»
dium oxyphyllum ) , ou des folioles
( e?. Oxytropis ox/phyîia ) acumi-
nées.^
OXYRHYNCeiDESy adject. et s. m.
pi. y' Oxjrrhjmchides, Nom donné par
Scbœnherrà un groupe de Tordre des
Curculioaides Orthocéres , qui a pour
type le genre Oxyrhynchus.
OXYKlftNQUE, adject., oxyrbyn-'
chtis (ôÇii<, aigu, f^yx^^j hec) ; qui
a le museau prolonge en forme de bec
196 PACH
poÎQta. Ex. Uormyrus oxjrrkynchus ,
Tj'phlçps oxyrhynclèos,
OXYRHINQUËS , adj. et s. m. pL,
Oxjrkynchi. Nom don ué autrefois par
La treille à uue famille de Crustacés
décapodes j que depuis il a démom-
brée, et .par DumériT à une famille
de Crustacés , qui cof respond k peu
près à celle que Xatreille avait formée
d'abord sous cette dénomination.
OXYSPERME , adj.,. oxyspermus
( oÇùc , aigu , aicipitot , graine ) ; qui a
des fruits acuminés. Ex. Rànunculus
oxyspemuts»
OXY9TOHES , adj. et a* m. plur.,
Oxfstomata (ô{v; , aigu , 0TÔ|Aft,.b6u-
cbe). Nom donné par Blain ville à une
famille de Tordre desParacéphalopho*
Tes Asiphonobrancbes , comprenant
ceux qui ont les bords de la coquille
très-tranchans et la columelle p<>in<*
tue.
OXYSTY]LE, adjectif, vxrstjrlus
(0SÙC5 aigu, oTuXoc , style). Êpitbète
donnée par Menke aux coquilles uni-
valves dont la Goluuielle est atténuée
PACH
h la base 6t aiguë. Ex. Bulimus unda*
tus,
03LYTÉLIDES, adj. et s. m. pi. ,
Oxyielides. Nom donné par Mann er^
beim à une 'tribu' de la famille des
Coléoptères Bracbél jtrcs , qui a pour
tjpe le ^enre Oxytelus.
OXYTRICHINES , adj. et s. m. pi.,
Oxytrichina, Nom donné par G. -G.
Ehrenberg à une tribu d'Infnsoires
poljgastriques , qui a pouc tjpe le
genre -Oxftricha,
OXYURE, adj., ^xyurusi (ol^ ^
aigu , oxtpà , queue ) ; qui a la queae
terminjée en pointe ( ex. Hirundo
oxyiira ) > ou le corps atténué et au—
bulé à l'extrémité postérieure ( ex*
Sipun€ulu4 oxyurus )•
. OXYURES 9 adject. et s. i|i. pi. ,
QxyurL Nom donné par Cuvier et La-
treUle à une tribu de la famille des
Hyménoptétres 'Pupiyorcs, ^compre-
nant'ceux qui ont pour la plupart
une sorte de queue 6u de pointe ter-
minalc produite par une tarière ex-
terne. •
p.
PACHCmèTRE , s. m. , pachôme^
irum-( ^«x^c, épaisseur , furpi» ,'me^
sarer). Instrument inventé pap Be-
noît pour mesurer l'épaisseur du verte
des miroirs^
PAGHYGARPE , adj. y.pachycar^
pus (9rflt;^vc, épais, xo^oc, fruit) ;
qui a des fruits épais, comme les'
légumes du Stsbania pachjrcarpa,
PACHYDERME . adj. , pachyder-'
mus ( na/xjç , épais , ^ippe , peau ) ;
qui a la p^au épaisse , . ou qui forme
une croûte épaisse , cumme le cham-
pignon appelé Atsricularià pachy^
derma,
PACHYOERIIIES , adj. et s. m. pL,
Pachydermes Nom donné par Cu vier^
Desniarest, Duméril, Tiedemann ,
Blainville, Lalfeille et Eichvald à
un ordreoû à une famille de la dasse
des Mammifères, comprenafbt. ceux
de ces animaux qui ont la peau ordir
nairement fort épaisse êL presque une.
PAGHY6 ASTRE, adj.-, pachygas*
ter ( jrojçùç , épais , yocffriip , ventre ) ;
qui a l'abdomen large ou dilaté. £x.
Sargus pachygaster.
PAGHYGLOSSBS, adject. %t s. m.
pi". , Pachjrglossi { îra;(ùç 9 épais ^
y^ûo-aa, langue). -Nom donnée par
Latreilleà une tribu de la famille des
Psitt^ciAs , comprenant cyc qui ont
la langue épaisse et protracfile.
PAGHYODONXE , adj. , pachyodon
( ira^^ù; , épais , o^ôvc 9 dent} ; qtii a
des dents épaisses, comme celles qui
garnijîsent le cbapean de VHjrdnAm
packyodon.
PAGE .
PACHYOTE; ftdject. , pacJgrptes
(na/yi, ëpais, ovc , oreille). Ëpî-
théte donnée par.Glogeranx chauve^
souris qui ont les oreilles épaisses. Ex.
f^espertiiio serotinûs.
PACHYPHYLLE , adj . , pochyphjU
lus; dickblàttrig ( all.^) ( iron^vc»
épais , ^XXftv , feuUle ). Se dit dS&ne
plante qui a les feuilles épaisses. ,
PAGHYPLEDUBSy adj. et s. f. pi. ,
Pachjrpleura^ Nom donné par Mejer
et Bunge à une tribu de la famijiie
des Ombelliféres., qui a pour tjpe le
genre Pachypteurum,
' PAGHYPODE , adjectif, packj-ptts
(iroirùc, épais , woGc > pied); oui a le
pied épais , comme le stîpe du P6<*
fyporus pacfy-pus,
PAGHYPODES, adj. et s. m', pi.,
Pachxpoda, Nom donné par Graj à
un ordre de la classe des Concliopko-
res , qui correspond aux G>ncliifères
crassipèdes de tamarck.
.PACHYPOME , adj. , pachypomus
( ira;^ , épais, irâfta , opercule ) ; qui
a un opercule épais. iàXé, Hjrpman
pachypoma^
PACHYIIHYTÎCHÏDES , adj . et s. in.
jA.jPachjrrhrnchides (ira;^, épais y
}v^oç , bec ;. Nom donpé par La-
treille À un groupe de la tribu des
Cbaransonites , par Schœnherr à un
groupe de l'ordre des Gurculionides
Gonatocéres s comprenant ceux de
ces insectes qui ont. le bec épais.
PAGHYTRIQUEy ady. , pachjtri^
ehus (ira;rvc , épais , OpiÇ , poil ); qui
a des poils épais. £x« Mjfxotrichum
pachyirickum^
PAGIFtQOE , adj. , pacificus. On
a donne "celte épitbète k des animaux
qui vivent dans' L'océan Pacifique ,
comme le Plaljrcercus pacificus ,
qu'on trouve dans les mers d'Olabiû.
PiEONIACÉES, adj. et s. f. pi. ,
Pt^oruaceœ, ïribu de la famille des
RenoDculacées , établie par Candoile,
et qui a pour type le«genre Paonia*
PAGE 5 s. U^paginaj Flàche^ Seite
PAIR 197
( ail. ). On appelle aîns! chacune des
deux surfaces d'une feuille plane.
PAGlJlUEIVS, adj. et s. m. pi. ,
Paguriî, Nom donné par Lamarck ,
Latreille, Goldfuss, Leach , Eich-
wald^ Fioinus et Carus à une tribu
ou famille de Crustacés décapodes
macroures , qui a pour type legénro
Paguriu,
PAOXE, s. f. , stramen ,: stro^
mentum;Stroh (bII.); siraw (angl.);
paglia (it.). Cbaume desséché des
Graminées ^ et surtout des Céréales ^
après qu'on a enlevé les graines con«
tenues dans l'épi.
PAILLÉ 9 adj. , stramineus; hleiehj
hldchroth (ail.) ; qui a k couknr de
la paille, c'est^S-dire une teinte jaune
pMe. Ex* Mactra sîraminea*
PAILLETÉ , adi . Se dit , en miné-
raloffie , d'une substance qui affecte
la forme de lamelles , de petits
cristaux libres ou disséminés dans
'des roches. Ex. Mica pailleté.
PAILLETTE, s. f., palea ; SpreUy
Spreublattchefi (ail.); pagliuzza (tt.).
On donne ce nom , tu botanique ,
aux petites écailles qui , dans plu*
sieurs Composées , sont entremêlées
avec les fleuri (ex. Antheniis an^en»
sis)\ aux brabtées qui , par Icuf réu-
nion , constituent l'involucre des
fleurs composées ; et , d'après Ri--
chard', à'chacnne des pièces qui, dans
les Graminées , fo^me^t l'enveloppe
des organes sexuels.
PAIR) adj. , parus ; qui est divi-
sible en deux moitiés , c'est-à-dire
en deux parties ajant entr'elles des
rapports marqués de disposition , et
placées des deux côtés d'un plan qui
traverse l'être dans sa plus grande
longueur.
PAI9E9 s. f. , jugum ; 2;u7ta ;
Paar\M.)* Ofi nomme ainsi, en pby*
sique, les deux pièces de zinc et de
cuivre qui font la base de la pile vnl-
taïque ; en botanique ,' chaque couple
des folioles d*une feuille' composés ,
igS *PALA
quand elles sont placées Tis-à«vîs
l'une de l'antre.
VALàCÈj ad] M palacms ; rond-
^tielig (ail.) {palui chaton d'une ba*
gue). Se dit 9 en botanique , des or-
canes , et partiç^lièrement des feuil-
les , qui adhérent à leur support par
le bord.
PALiEOCHÈRE , ladj. , palœochœ'
TUSm Le Suspalceoçharus n'est coonu
qu'à l'état fossile.
PALiflOXXOGIUPlIlE: , nibst. f.^
pcUcBoniographia ( iraXato; ^ ancien ,
âv, élre y 7pâfM, écrire). Histoire
des êtres anciens. Ou employé ce
terme en parlant de l'histoire des
corps organisés- qui n'existent' plus
Tivans k la surface du dobe , et dont
on troi(ve seulement de^ débris en-
loms dans les couches qui en forment
la croûte.
PilL£Ô]^TQGRAPHSOUE , ad). ,
paUxontographîcus s qui a rapport à
la palaeontographie.,
PALiE;0I^T0L06IE 9 s. f., palaonr
tohgia (fra^toç , fincien ^ âv ^ être ,
^070$, discours). Synonyme de pa-
laeontographie*
PALiEO^TMiQj&IQUË , adj. , /Mi-
laontologkus ; quia rapport à la pa-
IsBootologie.
PALifiOTHÉRIEN, adj. , pakeo^
tkerianus. Se dit d'une roche qui ren*
fennç des. débris de palxotherium
^ex. Gypse palaotliérUn ).• Bron^
gniart donne cette épithète à un
groupe de terrains sédimenteux tha-
lassiques.
PALiEOZOOLO€»£ » s« f., palœo^
zoologia (ncàoLiQz , ancien , Çôiov , ani^
mal , Xô^oç y discqnrs ). B!ain ville
nomme ainsi la branche de l'faisloire
naturelle qui a pour objet les. ani*
maux qu'on trouve à l'état fossile
dans le sein de la terre.
- PAL AIRE 9 adj. ^-palaris {palus ,
échalas ). On employé quelquefois,
mais rarement , ce terme pour déai-^
gner une partie qui se joint k une
PALÂ
antre de manière à pantftrê en être
la continuation , comme la tige k la
racine , l'oyaire au pédoocule.
PAIiAJSi 9 s. m. , paUuum ; v^rt-
p(^s; Gctumen (ali.) ; z>a/ate(angl.);
palato (it.). On appelle ainsi : 1^ en
botanique , le renflement externe de
la gorge des corolles personnées ^ qui
en ferrane l'entrée et réunit les deux
lèvres (ex. jÉrUirrhinum majas), et
plusgénéraleinentla partie snpérî^re
du ifodd des corolles monopétalés ir-
régulières 'y a® en zooloeie , la partie
supérieure de la carité de la bouche,
chez les' mammifèiesj la faoe infé-
rieure de là m.andibule snpériêate ,
chez les niseaux ; enfin , chez les in<*
sectes, d'après Latreille'^ im avan^
cernent arrondi et presque membra-
neux , situé sous les dents , dans
l'intérieur de la bouche des larves
des libellules et des insectes parfaits.
PAIiAME 9 snbst. m. , pcUama ;
Schwimyrihaùt , Zehenhaut ( aU. )
(nùàxnnj paume). Illîger appètleainaî
la membrane étendue entre les doigta
des mammifères k pieds palmés oi|
demi-palmés , et celle qui , chez cer^
tains oiseaux , unit ensemble deux
ou trois doigts^ ou tous les doigts j
sort seulement k la base, soit jusqu'au
sommet dé l'ongle , quand son bord
antérieur est entier. -
PALAMOTHÈQUE 9 s« f., paia^
mothèca ; Zehenhautdecke (al! . ) ( 1
\ànn \ paume , ôiixu , boîte ). Som
donné par Illiger à 1 épidémie corné
qui revêt le palaroe chez les oiseaux.
PALATIFORME , adj. ypaiatifor^
mis (palajLum , palais , forma ,' for-
me). Épithële donnée pat Kirby'à Ja
langue des insectes , quand elle for-
me la' face inférieare de la lèvre j sana
en élre'séprée , eomme dans beau-
coup de Coléoptères.
PAJLATEVE 2 s; f . On dit qu^un pa-
pillon a les pattes de devant en pala-
tine quand elles sont pUis courtes
que les autres, sans crodietSy'plos re-
PALE
lues en apparence, et presque repliées
sur elles-mêmejs de chaque côté du
cou, en manière de cordon ou 4e pen-
dant de' palatine.
JUAIiÇ 9 adject. , pailidus; hlas^ ,
hU^^ (al^O ; qu^ ^^^ P^u coloré. Ex*
F IfiTopui pailidus ^ Peclunçidus pal--
lens , AgGricu4 expqllens , Agaricus
depallçris.
PA|>£AC£ 9 adj. y paleacens , pO'
leaius ; sprèutragend > ^preuformig ^
spreuariig , spreuigt (ail.) ;( pah^ »
paillette )• Se dit , en botanique , tan-
tôt d'un organe dont la nature et la
eansistance se rapprochent de celles
/ de la {)aille , comme les bractées pa-^
léacées . c'est-à-dire membraneuses
et sèches, du Pultenceapaleacea; taur
tôt d'une partie qui , est formée de
petites paillettes étroites, comme Vai-
grette paléacée du Bidens tripartilaj
ou entourée de bractées jnerobrana-
cées ou scarieuses , comme le çlinan"
the paléacé dç VUrsùda paleacea , le
sti'pc palécufié de VOnoclea crispa ^ ou
garnie de petites écailles, comme la
cjrpsèU paiéacée de VHelianthus, que *
surmontent des {fillettes qui parais-
sent insuffisantes pour constituer une
aigrette , le réceptacle paléacé du
Zinnia, de YAnthemis\ . '
PALÉIFORQU^ 9 ad) . , /7a/c//()rmi>
{palea f paillette, forma 9 forme) ;
qui a la forme d'une paillette , comme
les squamellules composant l'aigrette
de diverses Sjnanthérées. Ex. Bi-
dens,
PALÉOLE 9 s. f. y paieola {palea ,^
paillette). Nom donné par L.-C. Ri-
chard aux petites écaillé^ qui entou-
rent l'ovaire de certaines Graminées
(ex. Aliéna elatior ) , et dont la réu-
njon ferme ce qu'il appelle glumeUe
( lodicuie , Palisot-Beauvois ); par
H. Cas^ni à des appendices du clipan-
the des Sjnanthérees formant des sail-
lies peu épaisses , alongées , non réu-
nies , ^tuées sur le coté interne des
fleurs qu'ils a/çcompagn^i , et offrant
PALL 199
ainsi leur concavité touméeen dehors.
, PALÉOLIFÉRE , adj. , paleolife-
rus {paieola 9 paléole , yero , porter).
H. Çassini donne cette épithcte nu
çlinçLnthe des Sjnanthérees , lorsqu'il
Y^x\^ deç paléoles. Ex. Leptophyllus,
i^AL^TTE , s. f. On appelle ainsi ,
dans les insectes , l'extrémité libre |
aplalie et élargie en forme dé petite
pelle des antennes ( ex. Echinomj-a)
et du balancier (ex. ffydromja).
Blainville donne aussi ce nom aux
palmules ( voyez ce mot } des ta rets.
PALINURIXS, adj. et s. m. pi.,
Palinurini. Nom donné par Eichw.ald
à une section de la famille des Crus-
tacés décapodes macroures , qui a
pour tjpe le genre Palinurus*
PALLADATS , s. m, , paUadas.
Genre dçsels, qui sont produits par
la combinaison de l'oxide palladique
avec certaines bases salifiaoles.
pALLADËfJX) adject. y pajiladosus ,
Berzelins appelle oxide paUadeux le
premier degré d'o^idation du palla-
dium \ sulfure paUadeux , le seul sul-
fure qu'on connaisse de ce métal ; sels
palladeux,\es combinaisons de l'oxide
palladeux avec .les oxides, et du
palladium avec les corps halogènes.
PAIXADICQ-AJUlIONIQtË , adj.,
palladico^animonicus. Nom donné»
dans la nomenclature chimique de
Berzelius , à des sels doubles qui ré-
sultent de la combinaison d'un çcl
palladique avec un sel ammouique.
Ex. Chlorure paUadico^ammonique
(Hj-drqchlorale de palladium et d^am*
moniague),
PALLADIGÔHPOTASSIQUE 9 adj. ,
palladicô'potassicus. l^ou. donné ,
dans la nomenclature chimique de
Beriselius, à des sels doubles, qui sont
produits par la combinaison d'up..scl
EdWdique avec un Sel pot^^sique.
X. Chlorure paUadico.-^poiassique
{kydrpchloratê de. palladium et de
potasse).
P/IU.Apni>jW»ad^ jçts< in,.pl. ,
aoo PALL
Palladudes* Beudant appelle ainsi
une famille de minéraux , qui com-
prend le palladium et ses combinai-
sons.
PALLADIQUE , adj. , palladicus.
Berzclîos appelle oxide palladhue
le second degré d'o^idation du palla*
dium , et sels palladiques les com-
binaisons du palladium avec les corps
Lftlogènes.
PALLADIUM , s. m. , palladium ;
Neùsil6er{a\\,), Métal solide et blanc,
qui a été découvert en i8o3 par
Wollaston.
PALLÂDO^O^AHIMONIQUE , adj.,
palladoso^ammonictts. Nom donné ,
dans la nomenclifture chimique de
Berzelius , à des selsdou^es, qui ré-
sultent de la combinaison d'un sel
palladenx avec un sel ammonique.
£l. Chlorure palladosO'ammonique,
PALLADOâO-BABYTIQUE , adj. ,
Îmllados(hbaryticus.^Qm donné, dans
a nomenclature chimique de Berze-
lius , à des sels doubles , qui sont
produits par un sel palladeux com-
biné avec un sel barjtique. Ex.
Chlorure pàlladosO'iary'tique.
PAIXADOSO-GADMIQUE, adj. ,
paUadoso^cadmicus, Nom donné,
dans la nomenclature chimique deBer-
zelius y à des sels doubles, qui doivent
naissance à un sel palladeux combin'é
avec un sel cadmique. Ex. Chlorure
palladoso^cadmique,
PALLADOSO-CALGIQUE , adj. ,
palladoso-^ulcicus. Nom donné, dans
la nomenclature chimique do Berze-
lius, h des selsdoubles, qui résultient
de la combfnaison d'un sel palladeux
avec un sel calcique. Ex. Chlorure,
pallndosQ^ca Icique,
PALLAD090 - MA6!\ÉSIQ0E' ,
palladoso^magnesïcus. Nohi donnai
dans la nomenclature chimique de
Bcrzeliur, a de9 sels donble^ , qui ré-
sultent de la combinaison d'un sel
palladenx avec un sel magnésique.
Ex. Chlorure poUadùso-màgnésique.
PALt
PALLADOSO - MANGANIQCE ;
adj. , palladoso - manganieus. Nom
donné , dans la nomenclalure chimi-
que de Berzelius , à 'des sels doubles ,
qui sont produits par un Sel palladeux
combiné avec un sel manganique. Ex.
. Chlorure palladoso-mai^ganiqtte.
PALLADOSO-NIG€OLIQUË, adj.,
palladoso^nUcoUcus» Nom donné,
dans It nomenclature chimique de
Berzeliu^ à des ^cls doubles, qui ré-
sultent d'un sel palladeux iiDÎ avec un
sel niccoirque. Ex Chlorure paliado^
so^niceàlique,
PALLADOSOJPOTASSIQVE , adj.,
pcdladoso-potassitus. ' Nom donné ,
dans la nomenclatuse chkniqùe. de
Berzelius, h des sels doubles , qui ré-
sultent d'un sel palladeux combiné
avec un sel potassique. Ex. Chlorure
palladoso^potasstque.
PALLADOSO-SpbiQVE , adject.,
fjolladoso^/odicus. Nom donné , dans
a nomenclature chimique de Bierze—
lins, à des sels doubles, qui doivent
naissance à la combinaison d'un sel
palladeux avec un sel sodique. Ex.
Chlorure palladoso^sodique.
PALI^ADOSO-ZINGIQUE , iadject.,
pallàdoso-zmcicus. Nom donné, dans
ia nomenclature chiniique de Bbrze—
If us, à des sels doubles, qui résultent
d'un sel palladeux combiné avec un
sel zincique. Ex. Chlorure palladoso^
zincique.
PALLADURE, s. m.jpalladutetum.
Alliage de palladium en proportions
définies.
PÀLLAS , s. f . , Pallas. Planète dé-
couverte en i8o2, par Olbers, qui
est un des qiratre astéroïdes compris
entre Mars et Jupiter , à peu près à
Imméme distance moyenne diî Soleil
que Gérés. Cette planète décrit un
orbe incliné de 53** 87' 3o'''sur^e
plan de Técliptique, et dont le. plus
petit diamètre est au plus grand aans
la proportion de 43 7^ à 72, deux
circonstances qui ia rapprochent un
PALM
rs de» comètes. Son inclinaiflon es^
plus forte de loutes celles des pla-
nètes du système 'solaire. Scbrœter lui
sajpposeundiainëlrc égal «^ celai delà
Lune. Elle est soayent entourée d'une
atmosphère si épaisse €[u'on la dis-
tingue avec peine au milieu de
celte matoe vaporeuse. £lle employé
i68aj. 54^086 pour sa révolutiou si-
dérale, et 1682J.245589 pour sa ré-
volution tropique. Son signe est $•
PAIXI^^ , lidj. , pallealis (pal^
liiim y manteau). On (appelle caffité
palléale , dans tes Tarets , la cavité
du manteau soudé' en tube ouvert
seulement dans un . point de son
étendue. .
PAIXIDIFLORE , adj. ypalUdiflo^
rujf { pallidus , pâle , fios , fleu r ) ;
qui a des fleurs d'une teinte pâle. Ex»
Maxillewia paliidiflora .
PALLIDIPALPE , adject. , paUidi^
palpis (pallidus y jiêXe,palpxts, pnlpe);
qui a des palpes de couleur pâle. Ex.
Lydellapidlidipalpis.
PALLIDITARSE , adj. , palUdîtar^
jîs {pallidus y pâle , tarsus , tarse );
qui à les tarses de couleur pâle. Ex.
Platydœma palliditarsis,
PALLIDIVEKTRE , iidj. , pailidi^
venins {pallidus , pâle , vertteP , yen-?
trc) ; qui a Tabdomeu de couleur
pâle; Ex.T«/a/iura pallidwentris,
PAIXIOBRAXGHES, adj. et s. m.
pi. , FaUiobranchiatd ( pallium , man^
teau, ^arfxyt « branchies ). Nom don-
né par Blainviile à un ordre de, la
classe des Acéphalophores , compre-
nlint ceux qui ont les branchies appli-
quées à la face înternd des lobes du
manteau.
PALLIPÈDE , adj. V pàllipes ( pal'
lidus^ pâlcy pes^ pied); qui* a les
pieds ou les pattes de couleur .pâle.
Ex. Bibio pàllipes*
PALMAIRE , lëj., palmaris {pal^
mus y hauteur . de quatre travers de
doigt). Se dit d'une tige qui a troia
, PALM aoi
ou quatre pouces de haut. Ex. Orchis
morio* •
. PALMAIRES, adj. e4s.m.pl., Pal-
maria {palmay paume). Nom donné
par G*-G.-G. Storr à un groupede Mam-
mifères^ comprenant ceux qui n'ont
des mains qu'aux membres antérieurs.
PALMATE, ^.^m. y primas. Genre
de sels , qui résultent de Ja combinai-
son de l'acide palmique avec les bases
salifiables.
PALMATIFIDB , adj. s palmalifi^
dus; handformig-gespalten (alU)
(palmatus , palmé , /tndo , fendre ) .
Epithète donnée par Gandollé aux
feuilles qui ^ ayant les nervures pal«
mées , ont en outre leurs lobes divi-
sés jusqu'à la moitié de leur limbe.
Ex.jémoreuxia pabnatifida^ Delphi^
nium palmatifiduni .
PALMATIFLORE , adj/, palmati^^
Jlorus. Nom donné par fi. Cassini aux
eâlathides €{ui sont composées, de
fleurs a corolle painnée.
PALMATIFOLIÉ , ad . , palmatifo-
liuj {palmatus, palmé yfolium , feuiU
les); qui a des feuilles palmées. Ex.
OxaHs flava.
PALMAT1FOLIËE9 , adj. et s^ f.
pi., Palmatifolsœ. Nom donné par
Gandollé à Une section du genre Oxa^
lis , comprenant les espèces qui ont
4es feuilles palmées.
PALMATIFORME , adj., palmali"
formis { palmatus , palmé , forma,
forme). H.Côssini désigne par celte
éptthète des corolles indéterminées
de Synanlhérées, qui approchent de la
forme palmée, sans l'avoif réellement.
PALMATILQBÉ , adj. ^palmatilo"
hatus, (palifmtus , palmé , lobatus ,
lobé). Gandollé arppelleainsilesyètti/-
lès qui , ayant les nervures palmées ,
ont les lob«9 incisés'à une profondeur
qu'on ne peut ou ne veut point dé-
terminer. Ex. DoUchos paimatiiobo'
tûs , Heracleum pafmatilQbatum.
PALMAÏIPARTITE ,adj.,;pa/ina-
iiparlilus; handformii'-gelheilt (ail.)
aoa PÂLM
(pabnaius, palmé, f^arsy partie). Se
dit j d'après Candolle, à* une feuill»
qui « ayant les nervures palmées, a
les lobes divisés au delà du milieu ,
sans que le parenchyme soit inter*
rompu y et disposés en rayons divcr-
gens.
PAL11413SÉQIJE y adj. , palmati^
sec tus ; handschniuig{a\\. ) ipatmoi'
tus , palmé, seco, couper). Épithètç
donnée par CandoUe aux feuilles
qui ,. ayant les nervures palmées , ont
Iq^ lobes divisés jusqu'au delà du mi-
lieu et le parenchyme interrompu.
PALMÉ , adj . ,' palmalUs ; hani'
fôrmigy f^efingert (ail.) (palmay
paume ). On employé ce terijrie :
i^ e}i botanique. Corolle palmée ,
d'après H. Classini , celle dont rinci-'
sure antérieure ou interne pénètre à
0peu près jusqu'à la base du limbe, tan-
dis que les quatre autres s'arrêtent vers
le milieu desa hauteur (ex. CardopU"
tium) ; Jcuille palmée ( ex. Cocculus
palmalusj Actœa palmàta , Merisma
palmatum ) ; bractée palmée (ex. Fu'
maria bulbosa ) , celle qui <est simple
et divisée de manière à imiter la dis-
position de la "main ouverte ;.raci/i6
palmée , celte qui est tuberculeuse ,
aplatie et divisée peu profondément,
comme une roaip dont les doigts se-*
raient étendus {ex.Satyrium nigrum) ,
ay Eu zoologie, llliger nomme pieds
palmés (Schwimmjïlsse , all.)^ dans
les Mammifères , ceux dont les orteils
sont réunis jusqu'au bout par une
membrane partant, de- leur base;
dans les oiseaux , ceux qui sont réu-
nis jusqu'au sommet. « Il y a aussi des
reptiles à doigts palmés ( ex. Triton
pa/matus), Kirby donne cette égî-
thèie jRVi cubilus des insectes^ quand,
vers son extrémité , il est armé la-
téralement de diverses dents spinifop^
mes écartées ( ex. Scarites ). VAnti^
lope palmata a des cornes garnies,
d'une empaumure aplatie d'avant en
arrière. La Noctàa pçUmalafOTte une
PALM
tache palmée sarses ailes sapérienvea*
- P AliMlCOLE 9 adj. , pcùmicolus ;
qui vit ou croit sur les palmiers,
comme le Spharia palmicola sur le
fruit du Cocos kucifera»
. PALHICÔRNE, adj. , pabnicomis
(palmaj palme, cor/iu, eerne)« La
BUnnia pedmicornis porte «ur i'œii
un tentacule divisé en petits ïlamens.
PALlilERi», is. m. pi. , Paimœ.
Famille de plantes, établie par Jua-
sieu , et renfermant des espèces qui ,
.pour la plupart , ont dea feuilles pal-
mées ou ptnnatifîdes.
PALMIFÉRE^ adj. , palmiferus
(palmay palme, yèro, porter) ; qui
porte des palmes , comme VEuryaie
pabniferum , dont le disque émet six
rayons comme palmés à leur sommet.
PALUIFOUÉ9 adj., pahnifolius
(palmay psÀme\ /oliuiMy feuille);
qui a des feuilles palmées. Ex. Den-^
drebium palmijblàim.
PALMIFOimiE, adj. , p^lmi/ormis
{palma y palme , forma , forme).
Se dit , d'après Gandolle, des feuilles
qui sont disposées* de manière à imi~
ter )es feuilles pal/nées. Ex. Chamœ-^
rops humilis.
PALMIKE 9 s.- f . , palmina. Nom
donné par F. Boude t à une substance
solide que l'acide ^hyponitrique pro-
duit en agissant sur IHiuile de ricin.
PALMINERVE 9 adj. , pçlmiherfis;
handnervig (ail.) (paùna, palme,
neri^us ^ nerf). Épi thète donnée par
Gandolle aux feuilles de la base, du
b'n^be desquelles partent à la fois plu-
sieurs -nervures divergentea, sept k
neuf dans' les Malvacées , 4e plus sou-
vent cinq (ex. f^iiis)^ quatre dans
VOxalis tetraphylltty trois dans le
Zizfphus , deux dans le Bauhinia,
PALMIPÈDE 9 adject. , palmipes
{palma, paume , pes , pied ). On ap-
pelle oiseau palmipède. ( ai^is palmi-
pes; Schwimmtfogd (ail.) , celur qui
a les pieds palpiés.
r PAJLiaPÈDfiS? «dj- et J« m. pL 9
PALM
Pabi»ec2nr.Nom donné par Schaeffer,
Scopoli , Cavier , Bluménbach , Du-
diéril , BUinviUe , Temmintk , Lés-
ion , Yâgore 9 Eichvald , Latham ,
Ficiniis et Garus à un ordre de la
classe des oiseaux ^ appelé Anseres
par Linné et Gmelin , Natalores par
Illiffer» Vieillot, LatreiJle et Ran-
zani y et renfermant ceux qui ont les
doigts palmés ou réunis par une
membrane.
PALMkQUEy adj. , palmicus, Nom
donné par F. Boudet à uu acide , qui
est^ produit' par la saponification, de
la palmine.
PALMIJ^TE, àdj.; qui a rapport
aux palmiers , qui vit sur ou dags les
Ïialmiers. On appelle. cAoi^ palmiste
a cime non développée ae divers
palmiers, qui fournit^un aliment es-
timé, celle surtout de l'^reco- o/e^
racèa, \! Ecureuil palmiste {Sciurus
palmarum) se tiçnt sur les palmiers ,
dont le Merle palmiste ( Turdus pal"
marum) mange les fruits, et dans
l'ÎBtériear désqueb* vit la larve du
Chmranson palmiste ( Calandra paU
marum)*
PAUlO-VLitNTAHUSS, adj. et s.
m. pL , Palmo^plantaria {palmd,
psmrne , p&mto, plante). Nom donné
£ar G.*-C.-C. Storr k un groupe de
[ammifères, comprenant ceux de
ces anîmanx qui ont des mains aux
quatre membres.
PALMOLEy s. f. /palmula{palmay
palme). On appelle ainsi, dans les
Tarets , de.ax organes particuliers , de
forme variable , composés d'une pièce
calcaire implantée au milieu d'une
partie membraneuse qui s'élargit à
aon extrémité libre*. Kirby donne le
même nom à «une petite jointui*e ac-
cessoire, située entre les ongles* des
pattes antérieures des insectes besa-
podes , qui correspond à là plantule
des autres.
PAUICLÉ^ qd). , nàbmdattts (pal-
ma, palme); qui a det palmulèe > ou
PÀLP ao3
pltttât de longues paknttles. Ex. Te-
redo palmulatus»
PAL6MYDES, adj. et s. m. pL,
Palomjrdes ( italoc , boue , fAvict ,
môucbe). Nom donné par Robineau
Desvoidj à.une famille de l'ordre des
Mjodaires y comprenant. des^Diptéres
qui vivent dans les prairies ^bumides
et les marécages.
PALPAL 9 adj. , palpalis , pàlpatus
{palpus^ palpe). Se dit d'un insecte
qui a tè» palpes remarquables par leur
«coloration (ex. Pky*lo palpalis ^ Te--
relUa palpata)^ leur longueur (ex.
Mastigus palpalis) , leur forme (ex.
PtHocerà' palpalis) , ou leur mode
d'insertion et leur nombre (ex. Pào-
rophylla palpata) , qui en a ^quatre
au sommet de sa trom.])e]«
PAIiPË.y s. m. , palpus , ante'nnula;
FressspitjLe (aM.). Les entomologiste»
appellent ainsi des appendices arti-
culés et mobiles , en nombre pair*,
qui sont situés fiir les parties latérales
de la bouche des insectes , sort sur les
mâchoires proprement dites , soil sur
la lèvre inférieure^ On leur a donn^
ce nonr parce qu'on les a cru destinés
à "palper 1rs corps que les insectes
rongent. Ils sont regardés comme des
organes de gusta^tion par Làtnarck ,
d'olfaction par Marcel de Serres^
PALPÉBilé) ad)ect. , palpébratus
( palpebra ,_ paupière ) ; qu^ porte une
paupière, comme le Rodianus p&l^
'pebràtus , au dessus de chaque oeil
dnqueh on volt une sorte de valvule.
Harvorlh donne cette épitbèleà^eux
des' Saurophidiens apodes , ou ophi-
dions , qui ont des paupières ( ex^
j^nguis ).
PALPÉBREUX^ adj. , palpebrosus.
Le Crocodilus palpebrosus est ainsi
nommé parce qu'il a ses Fourcilscou-
'verls d'un seul écusson osseux , qui
représente une sorte de paupière.
PAI^E-MACHOIRE, s. m. , maf»
xilh'palptis. Latreille nommait d'a-
bord ainsi les organes des Crustacés
ao4 PAMP
que depuis il a appelés pieds^md^
chaires m Voyez ce mot.
PALPEURS,, ad ject. et s. m. pi. ^
Palpatores {palpus , palpe). Nom
donné par Latreille à une tn'bu de
la famille des Coléoptères clavicorgLes,
comprenant ceux qui ont des. palpes
maxillaires très-longs et saillans.
PALPIGORNES^adj. et s. m. pi. ,
Palpicornes {palpus^ P<<lpc, cornu ,
corne). Nom donné par Cuvier, La-
treille et Ëichwald à une, famille d'in-
sectes Coléoptères, dans laquelle ils
rangent ceux dont les palpes maxil-
laires sont très* longs.
PALPIFÊIUB9 ^ytQ\,^ palpiferus
{palpus , palpe^yèro , porter). Straus
appelle pièce palpijere une grande
plaque qui, dans le^ insecte», oc-
cupe la face supérieure de la mâ-
choire 9 se trouve continué a la man-
dibule , et porte le palpe maxillaire à
l'un de ses angles. '
PALPI^ORIfJB^adj., palpiforfnis
{ palpus , palpai y forma ^ forme) ; qui
a la forme d'uii palpe, appendice
palpifofme.
PAJLPIGÈRE, adject., palpigerus
{ palpus, palpe, ^«ro, pprter); qui
porte un palpe. Mâchoire palpigère,
PALUDEIiX, adj. , paludosus {itA-
Xoç, boue) ; qui vit-, qui croît dans
les marais ou autour. Ex. Muspa-»
ludosus / Ranuncuhts ^ paludosus ,
Gerris paludum*
PALUDICOLE , adj . V paludicolus
( palus , marai.s , colo , habiter) ; qui
vit ou croît sur les bords des «tangs ,
dans-les savanes. £x. Panicum palu^
dicola , Scolopax paiudicola.
PALUSTRE, adj. , palusiris {pa-
lus, marais) ; qui.croît dans les ma-
récages. Ex. Isnardià palusiris.^ Cir^
sium palustre >
PAIIPE , s. m. On donne vulgaire-
ment ce nom aux feuilles des .plantes
graminées. .
PAMPRB9 s; m. Branche de vigne
chargée de feuilles et de finiils.
PAND
PANACHÉ, adj. , variegalus , va^
rius; bunt. buntfarbig (ali.) ; brizzo-
lato (it.). Épilhète donnée aux sur-
faces qui offrent plusieurs couleurs
disposées sans aucun ordre; Ex. Za—
brus ^)ariegatus , Amphidema varie'-
gâta, Colchicwn "ùatiegatum.
PANAIR£ , adj . , panaris ( panis ,
paîn). On appelle 'yèrm<?7i/a/(on /)c-
naire {fermentatio panifica ; Brod-
gâhrungj ail.) celle qui a lieu pen-
dant la préparation dn pain , et qni
se compose d'une fermentation al-
coolique bientôt suivie d'une fermen-
tation acide, dont, le résultat est de
produire les gaz qui donnent lieu aux
yeux du pam.
PANGRATIFORME, adj., panera^
tiformis. Nom donné par G, Herbert
aux Amaryllidécs qui ressemblent au
Pancratiumf et dont il fait une sec-
tion. '
PANCRATIQUE, adj., pancrati^
çus (TTâ;, tout, «paroç, force). Kit-
chiner nomme oculaire paneraiique
un appareil de son invention , qu^il
dit très-eflicace pour augmenter de
beaucoup les. grossissemeos produits
par le télescope.
PAXDAUDES9 adj. et s. m. pi. ,
Pandaiidœ. Famille de Crustacés dé-
capodes macroures ,- établie par Har-
vorlh, qui. a pour type le genre^Ponr
dalus.
PAÏVDAIVÉES^ adject. et s. f. pi. ,
Pandanece. Famille de plantes , éta'->
blie par R, Brown, qui ai pour type le
genre Pandanus,
PANDORE, idj., pandoreus. Le
Tacoma. pandorea est ainsi nommé
parce que , quand ses«iouvelles feuilles
commencent à pov^ser^ la plante.est
couverte d'une espèce d'^/?Âij , qui
se répand partout et cause des dégâts
considérables*
PA\DaRl]\ÉES, adj. et s. f. pi. ,
Pandorinœ. J^otn donué parBory h
une famille de l'ordre des Microsco—
PANI
piques gymnodés , qui a pour type lé
genre Pandorina. i
PANDUnÉy adject. , panduratus
(pandura^ S'îolon). Synonyme de
pandurifortne, £x. ConMlt^ulus pari'
duralus, •
PANDVIUFOUÉy Adj. , pandura-
foUus ( pandura , violon , Joliam ,
feuille); quia des feuilles panduri-
foriQCs. Ex. Jatroplia pandurœfoUa,^
PAXDUQIFOBBlEy adj., pandàri'-
formis } geigenfôrmig (alj . ) ; chitarri"
forme (ît.) {^ pandura^ ùoïûn jformay
forme )• Se dit d'une fouille obloogue
qui, de chaque côté, offre, vers son
milieu , un sipus arrondi , et qui est
arrondie à sa base et à son sommet.
£x.' liibiscus ptukdara formis ^ Ji/d-
lanihera pemJduriformis ,
PANHYBAOMÉTREy s. m; , pa/i-
hjrdrùmetrum (frôc', tout , u^up , eau,
Sttptw 9 mesurer )• Nom doiin^ par
[ester ii un instrument propre à mc->
Burer la pesanteur spécifique des li-
quides. Koyez Lithamètas.
PANIONS, adjeot. ets. f. p1.« Po-
nicta» Nom donné par Link , Kunth,
Rt ikown et Nées d'Eseubeck a uno
Iribu de la famille des Graminées,
qui a pour type le genre Panicum.
PANICULE, s; f . , païUcula; Rispe
(ail.) çpannocliia ( it.). Mode d'inflo-
rescenc<> qui consiste en un assem-
blage de ûeurs doutles pédonC\^le«^ ,
partant d*un axe commun^* sont très*,
longs f ramifiés ,. étalés, et plus courts
h la partie supérieure qu'à la base*
Trinius dopne.ce nom, dans les Gra-
minées, à des. axes articulés 'dont
obaque n|sud émet plusieurs pédieel-
les plus ou moins longs , simples ou
nuneux ( ex« JBrômus ).
PAiVI€lJLÉ , adj'. , paniculatus y
l'ispigy ris^en/ôrmiff, rispenartig^ ris*'
penblûthig{ik\\.) ; pannochicUo (it.) ;
Îui a des fleurs disposées çn pihlicule.
ix. Ceanodiiu paniculatus ; Micro-»
cos pan^ulata^, Thesium panicUla^
tum.
PANO
305
iPANICIlLIFORlIE , adj. , paniat^
Uformis ( panicula , panicule,yorma,
forme ) ; qui a la forme d'une pani-
cule^ Gandolle nomme thyrse panicU"
lif rme celui dont les- ci/nej («i;. ce
mot ) latérales , étant dicholômes ou
trichotomes , occupeut le haut des
brjtnches seulement , oii les feuilles
sont peu développées, les entrenœnds
rapprochés , et la mi^tresse branclie
peu disposée à s'alonger , de sorte que
Ja réunion de ces-cunès forme une
sorte de panicule terminale ( ex. cer-
tains j£i£ge/ua).
PANNJEAU , s. m. , valm. Quel-
ques botanistes ont employé ce mot
comme synonyme de valt>e,
PAJKNEXTERNE , s; f. , pannes^
terna, Mirbel appelle ainsi la partie
externe ou ' l'écorcc du péricarpe
.( épicarpe , Richard ) , et la mem-
brane extérieure de l'ujrne des mous-
PANNIGULEy subst. L, par^niculaf
Basl, (ail.) (pannus^ drap )• mi-
grer donn^ ce nom à la pea^ qui cou»
vre Jes cornes caduques de certains
mammifères ruhiinans , lorsqu'elles
eommencent k if développer , et qui
se détache au bout de quelque temps*
PAJVAilFORME, ad],, pannifor^
mis y panhosus (^ pànnus j drap,
forma 5 forme ). Se dit , d'après Des-
vaux, de parties qui sont Xormées
d'une substance spongieuse et épaisse,
comme certains Lichens. UOscillaria
pannosa résulte d'un assemblage de
fibres entremêlées et comme feutrées.
F", Drapé. ,
PaSnI^TERNE, s.'f. , pannin'*
terna, '^pui donné par Mirbel à la
paitie interne du péricarpe ( sareo"
carpe Ou endocarpe , Richard ) , et à
la membrane interne de l'urne des
mousses. '
PANORPATSS, adj. ets. f. plur.,
Panorpata, Nom donné par Cuvier,
Latreille, GolUfuss^ Eicbwald, Fi-
ciaus et' Carus à une famille ou k
»o6 PAPA
une triba de l'ordre des Insectei tïé^
vroptères , qui a pour tjpe le genre
Patiorpa, •
PANSEE 9 s. f. , penula ,. magnas
venter , rumen;' Wanst , Pan'zen
( ail. )-. Premier estomac des mammi-
fères mminans.
PA9ISPERMIE , s. f. , panspermia
( frdêc , toot , ajrtpf*a , graine )•. Sys-
tème suivant leqnel les germes snfit
disséminés dans tontes les parties de
la terre et de l'espace qui l'enViron-^
ne , se développent quand -ils ren-
contrent des corps disposés 4 les rete-
nir et faire croître , et ne prennent
de Vaccroissement qne lorsqu'ils con-
tiennent des tous or^niques sembla-
bles k celui dans leqnel ils se sont in-
troduits.
PANTHÊRIN ^adj. , pantherthus;
qtii offre de grandes taches disposées
à peu près comme celles qu'on voit
sur le pelage des panthères. Ex. Co-
luber pant/ïerinus,
PANTOGÈNE 9 adj. , pàntogenus
it&ç , tout , y(wot» , nroduire ): Épi»
thète donnée , dans 'la nomenclature
ihinéralogîqûe de Hauy, aux- cris-
taux dans lesquels chaque bord et
cbaque'angle solldea subi un dééroisse-
ment. F.x» Baryte sulfatée panto gène.
PANltlP^AGIEN 9 n^y, panto^
peîagîanus (-iTa<, tout , ireXayoç, mer).
Fleurien donnait cette épithète aux
oiséauSc qui se lancent dans la hrfute
mer , comme les pétrels (ft les alba-
tros. '
PANTOPÏÈttES , adj. et s. tn. pi.,
Pantoptera ( irâç, tout , jrr/pftv , na^
geoire ). Nom donné par Dnmérîl à
une famille de Tordre des Poissons
Uolobranches apodes," comprenant
ccnx qui , ii l'exception des calopés',
ont toutes les autres nageoires.
PAPAVÉhACÉES^, ailj. cl s. f.
pi. , Papai^craceœ . Famille de plan-
tes , établie par. Jussîcù , qui. a pour
type le genre Papui^er.
pâPATÉHA'Pfi y 9. m» ) paf)uyems
^
(papai^er , pavot ). Synonjnme inusité
de méconale. V. ce mot.
PAPAVÉRINE , 8.T.; papauerina ;
Opiumstoff{ ail. )'. Quelques chimis-
tes ont donné ce nom à la narcotme j
parce qu'elle provient du pavot. . *
• PAPAVÉRIQUE^ adj., papUi^eri^
eus. Le jRpva àH acide papaférîque
{ Opiumsdurey Mohnsâure^ Mekon—
sàure^Aïl\,) a été donné par quel-
ques chimistes à Facidq méconîqne.
PAPAYAeÉES, ad), et s. f. plnr.,
Papayaceœ, Norii 'donné-par Âgardh,
Lindley , Knnlh et Màrtius àupe fa-
mille de plantes^ qui a pom-type le
genre Paptxf-a.
PAPIEIONACi , ndj. , papîîîontt^
ceus; schmetterKngsJhrmig ( ail; ) ç
apiglionuceo ; (it. ) ( papilio , papîl-
n). On employé ce terme : i** en
botanique.' Une corolle papîllonacéè
( Schmettèrlingsbhime ,' al l . 3 est une
eorolle irréguîfère , composée de cinq
pétales inégaux et dissemblables , qui,
par leur disposition , offrent quelque
ressemblance avec un papillon dont
les ailes seraîeijt étendues ( ex. Qr-r
chis papilionacedy Pelargoritum pa^
piliàn/iceum ). Ces corolles sont 15U>—
tont communes dans la famîFle des
liégnmîneuses. 2» En zoologie. Eéau-
mur 'appelait les phryganeâ mouches
papilionacées , parce que leurs ailes
sont plus on moins chargées de poils
fins et très- courts. Quelques coquilles
(ex. Venus papilionacea) ont été
ainsi nommées parce qu'elles sont min-
ces , donj^ces et colorées à' -peu près
comiiie des ailes de papillons'.
PAPILIO%'ACÉE9 , adject. et s.f.
plur. , PapUionaceœ, Nom donné par
Tournefort à une classe de plantes ,'
pa^ Lin né. et autres ' à une famille ,
par n. Brown , Candolle et Kunth à
une section de la famille des Légu—
mineuses, comprenant des plantes
qui ont la corolle pnp il ionacée<
PAMLIOMDES^, adj. ets#in.>l.»
PapUionidc^, Nom donné par wi*-
PAPI
treîUe , Lamarck}) Goldfuss , Swain-
son, Eichwaldy Ficinus et Garus à
une famille de l'ordre des Insecles
Lépidoptères, qui a pour tjpe le
genre Papilio.
PAPILLAIllE , ad^t., papillaris ;
waretènjormig '( aUenr. ) ( papilla ,
papille ). On appelle glandes papil'^
laires , en botanique , celles qui , en
forme de mamelons ^ et logées dans
des fossettes , sont composées de plu-
sieurs rangs de cellules placées cir-
cula îrement . Ex . Saiureia hortensu.
PAPILLE 9 s. f* t paoUia ; fVarzej^
ff^eiehivarze , Fleischwarze (ail. ).
Petite protubérance alongée, molle
et compacte. On donne ce nom , en.
botanique*, aux protubérances molles
qui portent les spores dans les Télé-
phores ; d'après H. Cassini , à desap*
pendices très-courts ^ épais , cbam^s
et €jlindracés\ qu'offre le dinanthe
de certaines Synanthérées ; d'après
Gtttllemin , à deséminences toniques
et alongées que le microscope fait
apereevoir slir les grains du pollen de
diverses plnntes.
PAPILLE , adj#, papillatus'[pa^
pilla , papille } ; qui est garni de pa-
pilles, comme le stigmate des Lactu-
cées , len élytres du Dpiasfes 'Her-
euUs , le thapeau de l'Agariciispa^
pillaîttê.
PAMLLSra 9 adjectif, papiUosus ;
^^atzig ,• weichwa>'iig,Jfleischwarzig
(ail.) {papiila, papille); qui est
parsemé de pnpilles,'de pethcs émi-
nehces 'arrondies et fermes , cdram'e
le cU'nantheAeVIiHila Heienium^ Içs
feuilles de VAlot margaritifera^eX. du
Stomoteckium papiliosum , les/ruits
du Bupkttrum papiUosum, Lé Mono-
canthus papiliosus a le corps parsemé
de petits mqmclons ou dcj^tipilles^Le
Teiharfy-nchus papithsus a ses qua-
tre trompes terminées par une pa-
pille, i , • . . '
PAPILLIPftHE, 9ài9 papiliifems;
PforMUragend (ai)») {papilla^ pa-
pille, /ero, porter); qui porte des
papilles ou des éminences grosses
épaisses et cjlindracées , comme le
ciinanthe' de certaines Synanthérées.
Kirby dil la queue papillifcre , dans
les insecles , quand du dernier seg-
ment sortent deux organes mous et
charaus qui sécrètent un 'liquidé lac-
tescent (ex. Staphylinus ).
PAPILLIFORW: ^ adj. , papiUî^
formis ( papiila , papille , forma ,
forme); quia^la forme d'une papille,
comme les ventouses pu suçoirs de
certains Entozpaires^ les èôUecteurs
des.Carduacées. ^ . * '
PAPPEUX , adj. , papposu^ ( pa/>-
puSf aigrette) ; qui est muni d'une
aigrette. Ex. SccAiosapàpposa,
PAPPIFÈRE., adject. , pappîferus
{pappus^ aigrette, féro ^ porter) ;
qui porte une aigrette.
PAPPIPORSIE, adject. ^pappifor- •
mis ( pappus , aigrette , forma ,
formé); quia la forme d'une aigrette.
Mirbel donne cette ^ptlhète Knfuni-'
cuie , lorsqu'il est formé de filets
soyeux réunis en manière d'aigrette
( ex. jiselepias sjrriaca ). -
PAPPOPHORE, Bàj. , pappophïf^
rus {n'tkmto; , aigrette ,ftpM , porter) ;
qui porte une aigrette , oomme' le
Paaicutn pappophorUm , dont le
stigmate a la forme d'un goupillon.
PAPPOPHORÉfiS^adj.ets, f. pi.,
Pappophoreœ, Nom donné par Kunth
à une tribu delà famille des Grami-
nées , qui a pour type le genre Pop-
pophorum,
PAPDLB , s; f . , napulà; Blatter
(ail.). Candolle appelle ainsi des pro-
tilbérances arrondies, tnolles et rera-
filies d'un liquide aqueux , qui sont
orifiécs psif une boursouflure de
l'épiderme de certaines plantes. Ex.
Mesenbtyafithemum crjrstallintim.
PAPliliBi'X , ' adject. , papulosus ;
hlattrig '( ail. )*; qui est couvert de
papules , comme les feuilles de YH]^^
feiicum ttUcaricum» -
PAWIlFÈREy adj., papuliferus
(papulay papule y fero^ porter);
qui porte des papules , comme les
rameaux , les feuilies et ies calices
du Mesembryanthemum papuli—
Jerum.
PAPYRA€£, adj. , paojrraceus
(^papyrus y papier). Se dit d un -corps
qui est mince, sec, souple,. et qui a
quelque analogie avec le papier pour
l'épaisseur et la consistance, comme
le chapeau de Y Hjrdnumpapjrraceum,
les feuilles di| Morinda papyracea^
les expansions de la Ftustra papyra-
eea. Cette épilhète est donnée à plu-
sieurs coquilles, parallusîon à la min-
ceur de leurs parois [ex. Lutraria
papyracta , Cardium papyraceutn).
PAPYRACÉS, adj. et s. m; pi. ,
Papjrraceœ. Nom donné par LatreîUe
h une famille de Tordre des • Ai^alè-*
phes Pœciloroorphcs , comprenant
ceux qui ont un cartilage intérieur
papjracé.
PAPYRIFÉRE, này , papyri férus
(papjrruSf pilpier, fera, porter);
qui porte du papier. L'écorce du
Betuta papyrifera se lève en feuilles
d'une grande étendue, qui suppléent
fort bien, lepapîer à écrire. LeSroze.r-
sonelia papyrifera fournit la matière
du papier à la Chine et- au 'Japon.
Yà*Amy.ris papyrifera a des couches
corticales qui imitent des- feuilles -de
papier. Le' Papyrus domesiicus don-
nait autrefois^ en Egypte surtout,
les James, minces, dont on se servait
pour faire du papier.
PAPYRIN , adj. , papyrinusXpa^
pyrus , papier) ; qui <i rappareocC
du papiei*. L-Oscillaria pafxyrina
forme sur les corps une membrane
mince qui ressemble à ime feuille de
vélin d'un vert brillant.
PARABOLE y . adj . , parpholatus.
Synonyme peu usitc de parabolique,
PARABOLIQUE, adj. , paraboli--
Ctfx (fra^oXn, parabole). Épilhète
donnée wxnfeuiUes oblx^ngue^ et lUr
PARA
rondies à leurs deux^extrémités', qui
se rétrécissent insens ibleuïent de la
base au sommet. Ëx. TetragopJa
expans a.
. PARAGARPE, s. ro« , paracar^
pium ; J/lerfrucht (ail.) (wapà , au-
près, xapiroj, fruit)'. Lînk appelle
ainsi, i'ovaire avorté par une cause
naturelle, ou ce qui, dans les fleurs
mâles par avortement, occupe la
place de i'ovaire. Oo donne égale-
ment ce niom à des ptfrties accessoî-^
i;es du fruit q^i sont produites par )a
eersislance soit du pistil, comme l'or-
icule du Lauatera triaiestrisy soit
du stigmate , comme la couronne du
Papaf^er.
PARACENTROSTOMOES , adj. et
8. m. pi: , Paracenirostomaia (iro^,
presquc> xtvrpov, centre, otôjuu, bou-
che). Mom donné par Blainvîlleâ
Une famille de Tordre des Echinides ,
comprenant ceux qui ont la bouche
presique^ced traie ,' plus antérieure que
médiane.
PARACËPHAliÉS. F&^eL PaIul-
CÉPHALOPHORES.
PARAGÉPHALOPHORBS , adj. et
s. m. pi. , paraçèphalophora (iropà ,
presque ,'xsfa\^ ', tête , f^, porter) •
Nomdpnoé pas Blainvilleà une classe
de Malacozpaires , comprenant ceux
dont la tête est souvent assez peu
distincte du corps, mais toujours
pourvue ,de quelques organes de
sens.
PARAGERQ13E, s. m. , paraee^--
eus; Schivcif {M.) (ireyà, 'auprès ,
xcpxo;, queue), lliigef nomme ainsi,
dans des oiseaux >, les plumes aloogées
dés- bypoçhonJres , du dqâ etdu oroa-
pion , qui semblent former une queue
par leur alongeraent^ et qui , cachent
la vraie queue.
PARACOROLLE, s. f., pataca^
rollà{itapccy presque, corollat co^
rolle). Link appelle ainsi un organe ,
ressemblant à une corolle-, qui , dans
cerlainça planton .(ex* Narw^us) ,
PARA
est pbcé en dedans de lo vraie co**
ToUtf ou du vrai périgone. Cet organe
a été appelé nectaire par quelques
botanistes , couronne par Rueliins et
Salisburj.
nos, Benelius nomme ainsi' les fui»
minâtes.
PAIUCYANIQUE, adj. , parocya-
nicut. Epithète que Berzeiins {Pro-
pose de donner à l'acide fulminique,
parée que, biep qu'avant la même
composition que 1 acide cjaniqne , il
en diffère notablement sons le rap«
port de ses propriétés. • •
PARAPAGTYLB9 s. m. , p0raâai>
tykun; Zehenseite (ail.) (froepà, an->
prés, ^^dtxryXoç, doigl). Nom donne,
par niiger à la partie latérale des
doigts des oiseaux, lorsqu'on peut,
d'une manière, quelconque, la dis-»
tingner de la face inférieure.
PAllÂDISÉANÉS , adj, et s. m*
pL , Paradiseana. Nom sous lequel
Vigors désigne une tribu de la fa-
mifie des Girvidés,'qui a pour tjpe
le genre Paradisea. . .
PABAPOXAIi, adj«, paradoxus.
Se' dit , en minéralogie , à* un cristal
dont la structure présente des résul*
tats inattendus et^i semblent tenir
du paradoxe ( ex. Chaux carbonatie
paradoxale). La Rana paradoxa est
ainsi appelée parce que son têtard a
une queue éporme et uiîe taille sa»
périeure a celle de l'animal parfai^ ,
ce qui avait fait croire aux ancien»
que ce reptile pai^it de l'état de
grenouille à celui do têtard y purs à
celui depois4oa.
PAIUFFIKJS , subst. f . , parafinsk
(juwum^ peu, qffims , alfine). Non^
oonné par Reiehenbacb k une Inûlé
pjrofpénée qui se produit pendant 1%-
diisiiliation de certaines niatières or-
ganioucf , par allusion à la propriété
qu'elle a de donner des dissolutions,
sans former ancann vériteble oombi-
naisoii chimique*
II.
BAKA dog
PAUAOLOMB , s. f., pùragiossa
(«rscp , auprès , yk&ew , langue ) . heë
entomologistes appdknt ainsi de«r
écailles très-courtes qui sont situées
ée chaque eâté de la* base de la lan*
guette terininoottaièvre des abeilles,*
ou au dessus du tube qni Knferme
se partie inlerieirre. •
PABALIMNOMtOWS , adj. et u
m« pi. ,. Paralimnd^Qmi (ira^ , av^
près « XJfAyq , étang , ^pofM;, coureur )•
Nom donné par J.-A. kitgen è on»
famille de l'onlire des-Panslimnoptè^
nés , comprcnaut des oiseaux qui
courent le. long âen étangs.
PiUUIiUMMOPTÀlUBS , adf. et u
m; pL i Paraéimn&pieid ( irojpôc , an-
nrès, XC^vn , étang, irr^yo^, toisean );
Nom, donné ]>ar J.-A.- Beiteea è un
ordre de la section do» Mjfdafor-
nitbes , comprenant :des oiseaux qui
vivent sur le bord des étan^.
Pâ&AiXAXJB, s. f., paraUaxis;
irafàUaSiç ( leafk , alternattvenieot ,-
Sùoi , autre). Cbariigement qui s'o«-*
père dans la position d^un astre t
quand on Fc^erte d'un point qui
ne correspond pas au centre de sob
mouvenkent. On d^ne * aussi ee
nom à l'angle formé , au eentrc de
cet astre ^ par «deux Mgnee titées y
l'une du centre de la Terre*, l'autre
d'un point quelconque de sa surface^
ou l'arc du firmament eemprtS'Cntfe
le lieu vrai> et le Uctf «ippareat di»
l'aetre qu'on observe-
. PARALLÂLE , adj. et S. m. et f..>
pmraiiekis ; impàMifi^ ( i/cufà , vis*.»»
rm , A^, autre )• Se dit cK-parlanl
de deux parties qui ont la n^éme di«*
TOctîoo , et qui , dum toulfe-lcorio»-
gueut* , se trouvcne è une tigale dis-*
tnnce l'^ine de J'uutre* -La éipkèna
paralièleestceXh flans loqueUeréqua*
teur' coïncide avec PKorÎBpiii» On- ap-
pelle. /s»a^a//i/«i , lèS' 4eréks.de la
Terk« qui ont la aaéme direction
que réq^ptebiw Les èetaniates don*
nent eettf isiAèi^.max leées deiaii*-
14
«iM VASiÈL PÂJ&A
^tiàrei.9 9i«nd :il3 «eytabiigfiBi ao^ psadviftcs .par dîfiffMtet bis de H^
tdbtement, «bus. B'«pf>ro«lier ou s'é- orainement , faut renHurqaaUfli fut
hipfoer l!aB die l'attire ( ex. Begonm le perallétisBie de leon mtertecëoni
dichaÊ^ma ) ; aux ofeûoiud'ttnirttît » (ex* Jorf/e nJfKtée paraUé^fm )•
liMnM|u*eUlBft ripondent aax- valveâ Les liotaiiîslesr appellent pomtftfApAf
4'iMi {lériéaFpe 'bivalve et bîleou** Uac/otjoiijplaeçotaneiuieB mcfiiefl
]^im ie%i Jtbrsêiu»)* ^ ^i s'Sat^mevA parellékment an
PARALIiélilNCiliVÉ 9 adj . 9 pamU^ plan des valves d'un péricarpe bivalve,
Uinêrvéu {pmnÛAis ,. ^parallèle , et vent )oiujbe {lar %an% bcMrda^
wMfwi^y nerf). Éjpitiiète doouée par. deax aataree oppeaées (ex. Cme^
MitMtkwm/suitks dciit lea nervatea r^s).
eoRserveiifc eiklr'eUee uac dkUnce à BÀMàJLUkiMWBit , ad). , parmi^
peajprèaégaiiB. £x. Eeiofes pwulU^ klu^àwau ( fontiiebm y parallèle ,
Uimrtûsm i»efia, veuie). Éfstbèle doMiëe par
PARAUeKUPIPàBE f adj. et «, Mtrbel aux /^lufi» doot les Veioea
pi^allfiHpipêdiu (irop^la^ > eonfearvent aatp'c^lea itne dktaiice à
parallèlev, TTÎictfti y.t!«a»ber.):'Oa'apr' pea prêt égale. Ex. Mumt sapimt'
pelàa ainsi y eu crislaUograpbîe , un tmnu
aolikle eompûsc de six faces parallèles . PAfiAflHKKM^lKfiyS. f., pmntm^r^
deux, à deisx^et^qai aont des pasal-^ phinM. Bekletîer oonme ainsi «ne
lélngraaAmte. &n géométrie , on peut nouvelle sulMance , isaïaèie de la
prendre îi}différaoi|ikent poar base do morphine , iqu'il a découverte daaa
ee eolîd» telle face que lUta «eut. La l!opium.
cbaasoi'eatpoiaipcaticable en erislal<p FÉAANYMMflÉ , ad}« , /MMMfw-
l^fmpbîc , caries modifications que. pk/usn G. AUmaa donne oelte-^i-
sulnsfent les formes domiaaotea de tkète aax piantes qui éat un paraf-
ée >geonB- sont loi^uffB erdoonées, nymphion.
aoit toute» easenabW , soit par graui^ BàMMiUHSVBmKj s. m. , para^
pes fd'ame mauiére eembkUe, .par nymphiéim. Nom. donné par G. h\U
ai^pert à H«e li^e pasaaat. par hm man aux parties autres que le f^^
oestre. dè^deua faceaoppqs^.efti pa^ meut proppedtent dik^e labeur, qui,
lallèk'aux.ÎBSevf ions des quatre aa- de revtrémité dea étamines, aa* en
tceaiiaaeft'edt réelles t liffne qui doit laéme temps qu'cltea, tenèeat vers
Aaac.étaeiaensidéréeaammcl'axe^^' Uextrémité de IWatre, eii verÉ le
aliioyiga^pQMidre1ea«deax antresi faad do la fleur,
faces pour bases. EVapaèaoeki il oeu'* . ^SâU^FÉTAI^, s. nî^ , pampeitt^'
\ïétd fttieux sei d'appeler ae.eaUde y hun ; jéfierkronôMoit (ali.) ( ireps ,
avaof Brpébaat » i^w^.inMàrûng»^ presque, rfmXov , pétale). Nom donné
Asm (fU»|r<»'C«!:'inot V Liépitàé4eL da par Ncsaoh aux appendices i^cl*
péHdii^pipàdétmtià0\mm k qnei^uea conques des pétales oa de là oaraUe,
aaiaÉaaw ^par ayiasiôutà la foroM da eaoHne le» filets^ la eorencdil Jfe-
la telalâlé'eutdesp8atsea.«Qasiituantea ffffunthes^ par Liai à dea partiel
da kar aotepa^-^a.. Lmantfs panaMih semUidsIes à dea-pétalee , maM.silaéea
iéfHÎpéimi 4- XièaM'v pàmèUlipifeda ^ aarunêmn^écp^iiitént^tire^ eonnue
tà^inftdimiptnmëélogranùnm ). • celles qu'en, voil^ dans keHeoaaeula-
. 9àAà3MmtÇm^ oAy^pamLkU-i cées. Lkmé les rapportait aax Me*
aiaf..Sa:ditv «■ minéntlogie^ -d'un ' unne^,
anaial ^eaft ^aée gi-aadeiqNUPire dca WMkéSltmMMmRy adf . , parû^
-aaetlib ^ ie4e«aHbè|fll y qaoiipie p$ialoïdeiu. Nom dpM^ par VkMét
fJOUk
•vx forollis qui soot péinh^es de
pmpétalei.
PASAPÉTALmilÉMOBIES , adj . 61
iN«8(niM ,' itéfcùiw , pétale , ^lîfAMv ,
Aanfiioe ). Nom donné par Moench &
ttae claïae de plantes, oefoprenant
caUoi dont iea étaiainea sont portées
sar Iea lames pétaliformes qui se
tfooireal daoa 1 intérieur de la co«
PARAPHYIXE 9 s. m;, parap^rl^
lum (iMip«t presque » ^<Xkbn , feoiile).
Mœacii appeila aîusi les bmaes ^ ex *
.panMons ou appendices qu'on voit
sur le calice ( ex. ScÊHeUana) eu tur
le pérîgone (ex. Salsola) de certai-
nes plantes. Ce mot a une autre 9i*
gnificat ton pour Link, qui appellera*
rapkrllia des parties foliacées , sem-
blables aux fiTuilles par leurslruetore,
situées dans leur voisinage , et déve-
ioppées" avant elles , comme les sti-
pules , les amrpbigastres àe% bépali-
qùes.
PiUlAPHOSmiTE 9 $« m. , parch
phosphas. Genre descls, qui résultent
de -la combttiaison de Tacidé parci-
irfiosphotîque'avec les bases satifîa-
PABMBOWlieBIQVE , adj., pa-
rapkoâpkoneiu. BeneKus nomme
ënde pampkospharique l'acide phos-
^an^fan rongl , oui diffère par plur
siettrs propriétés oe ceini qifi n*a pas
sttfeî Tnetfon doïen.
PABAnYftEy s. f. , parapfysh;
Neèênfàden (ait.) (irapà , près , fvu ,
Battre). Hedvrtg appelait ainsi des
flamenâ IbtnIeufX et cloisonnés craf
so«ft entremêlés avec les séminfutcs
des mènsses.
PARAPHY SIPHinMB , ad|.^ /)czr^-
pfy^ipkorut, (parapkjrsû, paraphy-
se, f^pa; porter )*; qui poHe dcsna-
TêphpUA, Ex. CaMhatinea paraph^-^
ffkûtku^ <if0^r)bi9ar , pmlysir) ;
rAAA âtt
qui cause la paralysie. Le LUnu pa^
rapheiicus a été nommé .ainsi, parce
qu'on croit en Suéde que sa larve ,
qui vit dans le Phéllandrium , para-
lyse les membres des chevaux qui
mangent cette plante.
PAPAPLEUBE , s. f. , parapkuM
(TOùà , aupr^ , wXivow , côté ). Nom
donné -par Kirby à deux pièces , si-
tuées une de chaque côté de l'arrière-
poitrine des Insectes , qui sont com-
prises entre les scapulaires , le mé-
sostetfaium et les plèvres.
PARAPLBURITIQVE 9 adj. , para^
pUuriticus, Épithète que Kirby donne
k deux spiraeles situés, un de chaque
côté, dan^ les para pleures des Tetyra.
PAlUPsmE, s*, r. Andôuin est
enclin à adopter ce terme , d'après
Macleay -, pour désigner les deux
pièces latérales par l'intermédiaire
desqurHes lé scutnm du 'mésothorax
des insectes hexapodes s'articule avée
l'aile c( qui , généralement soudées
avec ce scdtum , sont distinctes dan^
plosieurs fayménoptèi^s, tels que les
Chakis.
PAAAPTAIIB, s. m, , paraptenun
(TTâipei, auprès, Tr'r^v , aile). On
donne ce nom , en ornithologie , d'a-
près Illiger {penrut scapulares s, axîU
lares j Rémiges tertii orJinisy ala
notfut; Schùiterfittigy Schultetfedetn^
Achsetfedern , Ifebenfiâgely ail.)*, à
de longues plumes dirigées en ar«
rièfo, qui s'insèrent au bras , près de
Tomoplate on de l'aisselle , et qui re-
couvrent plus OU' moins les ailes ; en
entomologie , à' une pièce qui- existe
stTT les parties latérales de chaque
segment du thorax des insectes hexa-
pbdes , et qui a des rapports tant
avec l'épisternum qu'avec l'âile^ à
l'égard der laquelle on la voit très-»
souvent changer de position , ce qui
liiî a valu son nom. '
PARASÉLÈm 9 s. f . , parûselenia
{ihùfà. 9 autour, vM^ , hme ). Phé-
nomène lutnineurt 'qc& et^nsiste dans
ai2
PARA
Vapparltion d'une ou plusieurs iiAa-
Sos de la lune., C'est un phénomène
'optique , analogiic a celui des par-
hélics , et dont la théorie rentre dans
«elle du .mirage.
PAR^Srrs 9 adj. et et s. m. , p»»
rasiticus ; jirocpàfftro; / schmarotzend
(alL) ; parassito (il.) (irapà , auprès,
«tTo; , b)é ). En gépéral , on donne
cette épîthète aux plantes qui naissent
et vivent sur d'autres corps organisés
vivaos on morts > de manière que le
sens en est trcs-vagué. Aussi CandoUe
distiogue-t-il les plantes auxquelles
on j'applique en ivraies parasites^ qui
vivent aux dépens des sucs élaborés
par d'autres végétaux, soit qu'elles
croissent à l'extcrtcur de ces dentiers
( ex. Helixanthera pttrasitica.) ^ soit
qu'elles se développent dans leur in-
térieur et ne puisseat paraître au
dehors qu'en perçant Içur épiderme
(ex. jEçiditaH)^ et en fausses pa^
rasites , qui ne tirent rien des végé-
taux à l'texlérieur (ex. JuanuUoetpa-^
rasitica ; Psjr choir iqL parasidca ,
Brachy podium parasitivum ) ou à
l'intérieur ( ex. Xjrloma ) desquels
elles se déve}oppeot« £n zoologie ,
le mot parasite . indique toujours un
animal qui vit aux dépens de la pro-
>re sulotance - d'un autre , comme
^Astoma parasitic€k siir les arachni-
des. Cependant cette épîthète a été
donnée à un oiseau ( Les tris parasi-
ticus) , qui poursuit les mouettes
afin de les oLligcr à lâcher leur proie ,
qu'il saisit au vol , , et à un autre
( FcUcq^ parasiiicus ) , eu raison de
l'importuùitéavec laquelle il vient ar-
racher aux vo jaeeurs]^es viandes qu'ils
préparent. Baidiuger appelle parasi"
tes les minéraux qui naissent par un
changement graduel de com^yosition ,
les formes extérieures restant I^s mê-
mes : cette expressiop rend assez bien
l'idée du remplacement de certains
Siemens d'un minéral par d'autres y
qui forment uii nouveau composé.
F
i
PARA
PARASITES 9 adj. et s. m. plur. 4
Parasita. Nom donné par Straus à
un ordre de la classe des Crnstacés ,
dent Latreille (ait une famille de
l'ordre des firanchiopodes; «par Gip-
ier , Latreille , Daméfil , Goldfuai ^
;ichwald , .Ficinus et Cariis , à un
oi'dre ou à une fainille d'iniectes aptè-
res ; par Lamarck à une . famille de
lordi^ des Arachnides antennéesiy
coupes qui toutes comprennent des
animaux parasites.
PARASITISME 9 s. m. Ëlat ou con-
dition d'un être organisé qui vît sur
un autre corps vivant , soit qu'il ea
tire ou non sa nourriture.
PARASTADE , s. m. , parasîadus
( Tropaarâc, galerie). Lînk appelle
ainsi des filamens stérileis qui sont si-
tués entre les pétales et les étamînes*
Ejt. Passiflùra.
PARASTANNIQUE , adj. , para^
stannicus. Berzelius nomme acide pa~
rastannique l'oxide stannique calciné
qui , bien qu'ayant la même compo-
sition que l'oxide stannique ordinaii^,
diffère cependant de ce dernier d'une
manière notable, sous le point de
vue de ses propriétés.
PARASTÉME y s. mv. , parasUmon
(fropà, presque, cr^fMv, étamine).
Link donne ce nom à des parties de
certaines fleurs qui ressemblent à
des filets d'étamine^ , mais n'en rem-
plissent pas les fonctions, et qui ont
été rangées parmi les nectaires.
PARASTIXE , s. m.jparasfj-ius^
jéftergrijffel (ail.) ( «rt^à , presque ^
9Tu>oc, style). Nom donné par Liok à
des parties de jU fleariqui ressem-
blent à despistils ^ mais n en remplis*
sent pas les fonctions.
PARATARSE , s. m. , pqraiai^
slum; Lxojdfseiie^ (aH.) (««(m.j au~
près % rd^ffoc , tarse \ Nom donné par
Illiger à la partie latérale du tarse
des oiseaux , entre l'arttf ulation du
geoott et celle du pied ^ lorsqu'elle se
PARE
dSsIîngoe d'une manière quelconque
de l'acrotarse et de la plante. •
PABAMllB ,5. m , , paratomium ;
KieférseUe (alK). Nom doniié par II-
liger à la partie latérale de la mâchoire
supierietire des oiseaut ,' celle qui con-
tient le trancbaut j et dont il distin-
gue le dos.
I^AIIAT ARTRATS y s. m., paro^
tariras. Se\ produit par la comoinaî*
son de Tacide paratartrique avec une
base saHfiable.
• PARÂTARTIIIQIIS , adj. , /?flra-
lartricus* Berzeh'us donne ce nom ï
l'aeide ttfrtrique qui , par une dispo-
sition particulière de ses molëoules,
offre des propriétés différentes de cel-
les dont il jouit ordibairement On
rappelle aussi acide raeémique.
. PAhAMJCBÈNE^ s. m. , parùuehe'
nium; Malsseiie (M.) (naoA» auprès,
'«^v , nuque ). Nom donné par Hll-
ger à la région latérale du cou , entre
la gorge et il région cervicale.
PARCBEIIINE , adj. ^pergamenta^
ceus ; qui a la consistance du parche-;
min, comme VariUe du café, et 1'^-
garicus pergamenus y dont le cha-
peau ressemble h du cuir.
PARDAGTYLB^ adj. , pardaçt^^
lus. Se dit d'un oiseau qui a les doigts
en nombre pair ^ comme les grim-
peurs,
PAIiElVGHTlIATEIJX^adject., pa^^
renchjrniatosus {napêyjfytya , paren-
chyme }. Se dit des parties on des or^
ganesqui sont formés de parenchyme.
PAltENGHYMATEtX 9 adj. et s.
m. plur. , Parenchj-matosa, Nom
donné par Cuvier et Schwéigser à
un Ordre de li^ classe des EntpzoaireSi,
comprenant èeux dont le corps ren-
ferme dans son parenchyme des yi»~
eères mal terminés, quelquefois très-
peu apparcns.
PABBIVCHTME , s. m., partn^
ckjrma; irapfyxy^; Fleisch (ail. ).
Généralement on appelle ainsi, en
botanique, le tissu. 'cellulaire consi-
PÀRI a 1 3
déré en masse, par opposition aux
parties qui ont beaucoup de vaisseaux.
Ainsi on nomme parenchyme toute
la partie du limbe de la feuille qui
est molle, celjuleusé et sans nervures.
Hayne donne ce nom à une variété
du tissu Celfulaire végétal qui est
constituée par ics celldes dodécàc-
driques , dont chacune est entourée
par douze autres ( ex. Monocotylé^
dones).
PAnENTOmOZOAIBES ,s. m. pi.,
Parentomozoa (frâpà, presque, cvro-
pov, insecte, Ç«»pv, animal). Blain^
ville appelle ainsi un sous-type des
animaux ai'tîculés • qu'il nomme éga-
lement Subanneliaàires,
PARFAIT , adj, , perfectus y a;off-
kommen (ail. ) ; per/ect ( angl. ) ;
perfeUo ( it. ). Une fleur par/aile est
celle à la composition de laquelle il
Bc manque aucune partie. La mue
parfaite a^ lieu , dans les animaux ,
quadd là peau ne recevant plus de
nourrîtui^' , à cause d'une autre peau
qui s^t formée an dessous, elle se dé-
tache et fait place à celte dernière
(ex. Ophidiens^ jéranéidès), Latreille
donne l'épilhète de parfaite à la mé^
tamotphose totale des 'insectes.
PABHÉLIE, s. f. , narhelia ; ica*
pi9>Mç ; Nebensonne (ail.) ; mocksun
(angl.) {itotoky contre, SXioc, so-
leil ) . Apparition simultanée de plu-
sieurs images fantastiques du soleil
véritable. Phénomène d optique dont
la théorie rentre dans celle du mi-
rage.
PADIAQE , 9. U On dit quelque-
fols saison de la pariade , chez les
oiseaux , pour indiquer l'époque de
Tannée à laquelle les deux sexes se
recherchent.
PArâ>ÉBg^«dj. et s. f. pi.. Pari'
deœ: Nom. donné par A. Aidiard k
une tribu de la famille des'Asparagi-
nées , qui a pour type le genre
Paris,
PARIÉTAL y adj. , parietalis (pa^
•l4 PARM
ries, muraille). Épîthète donnée auv
graines et att placemairey quand ils
's'attachent à la paroi qui circonscrit
l'a cavité d*uQ pëncarpe déhiscent on
non (ex. RiBes}; à Vi'nseriion def
étamines, lorsque, le calice étant roa*
nifestemeot tabulé^ les étamioes se
fixent au tube , soit près de sa bas9
( ex. beaucoup de Papilionqcw)^
soit plus haut ( ex. la plupart de*
Thj-méîées ).
PARIÉTAJEUÉfi» , adj. et a- f. pl.,
Parielarîeœ, Nom donné par.A. Ri^
chard à un groupe de la famille des
Urticées , qui a pour tjpè le genr^
Parieiaria,
PARIGLUVf: , «. f., panglùia; Pof
TÎgline ( ail.). Alcali orgBni()ue qui a
ité découvert par Pallotta dan^ la r^
eîne du Smilcuç Salsaparilla^,
PJiilNEiaviE , adj., parinermtué
f/>ar, i^Wyneryus, nerf). Épi-^
thète donnée par Kaspail à la paiUet^
supérieure des Graminées, qui est
marquée de deux nervures, agates i
placées plus près des bords que du
Centre.
PARiPENims , adj. , paripiMatm^
ahrupte-pinnatus / gleiç]igefieder{ ^
(âllO ( par, pair , penna, aile ). Se.
dit d'une feuule pennée dbh^ }^ fo-
lioles sont attachées par paires sur ^
pétiole commun , au bout duque) on
n^ipeirçoit ni vrille , ni foliole soii-*
taire ( ex. Cicer arietimpn ), .
PÀWTÉ , s. f. , pantas(p,qr,p^).
Etat de ce qui est pair , c'est-à-dico
divisible en deux moitiés.
pA]\|UÉ:n(AQ]ÉE^ , fldj. et a. f, pi.,
Parkeriaceoi. Nom dot^^é par Hociçjf
et Kunl]^ à 1^'c tribu dç la faniUls
des Fougèirej?,, qui a poi^r typ». U
genre Parkeria.
PAmt$UA,CÈÈS , adj. et a. t f I. ,
Parmeliacea. Nouidônnié par Friçs^
Esctuweiler » Reicb(çnbach Qt Fee 4
vue tribu de la famille des Licheiis ,
qui a pour type Te genre P<wh
melia.
PAao
V4X9ftUtay ad). el8« t. fUmtu
Parmeliœ^ Nom donné par Zenicer \
une tribu de la famille des Liehens ,
qui a pour type k genre ParmêSê,
PAJ^mié y adj. et s. m* ploriel,
Parnidea. he^A désigne seuseeuoie
une famille de Tordre des ColéQ|ytA^
res , ayant pour t^pe le genre Pér^
J^黣»nC3N^CJm^ f fà} . et a. wt^
pi. , Paramoçricii (w^iftimi piesqve
semblable, xptxoç, aoueeu). IU|i^
donné par Blainvilie k un or4l<e de la
et isse des Cbétopodes , çompronent
ceuiK dont lia diflerenee des anneaut
et de leurf appeadieee piecmei de di«»
viser le e^ns en ipégiens |horaoii|iie
et abdominale i ipioique U s^fMuratiw
soit peu évidente.
PABOWYCraÉM 9 «df. el s. f. pi.,
ParonyckiMi. Fén^IHedeptantcs, élkm-
blre par A. Saint-*HiUîre , qui apeor
type le genre Pwxftyrekia.
PARÛPSIÉESr , adj. eit s. f. pler. ,
P^ropsiede. Tribu de h Aimtlte des
Passifloréesy établie Mr CandoMe^
et qui a 10 genre Paropsia pour
type.
PAROPTiQtJfet ad|. , paropticUM
(irâtpà,, autour, 3i«tofiat, voir). Goe-
the donne cette épithétê anx coulettri
qui sont produites par la. himièiré
après qu'elle a si^bi ce qu*on appelle
la diffraction.
PAROTItlC: 9 s. f. ., paroUs ; «<5p«-
Tiçi OhrendrUse (ail. J (rrapà y près ,
ovc, oreille ). Aiiias de gUndes mu^
cipares qui, Sans lescrapauds^ ([>nn^
en arrière de chaque œil , one masse
irrégulière ) ovQÏde, percée de porc^
irà^-visibles, par lesquels, suinte un
liquide gluant.
j?ARpiiQU|s / a^ect. , pwïti0m
(irapà , près , ou;', oreilleX; quiavoir^
sine les oreilles, htifiégkn^paf^i^tef
dans les oiaeanpc, est le tour de rcH»
Teille. Un poisson (/^/w parffi^
çiis)^ ainsi ^ppel^ 4 gbuhmv^k 4f^i^
PABT
MOlenr de «es «pérculM » ^ difiiié
de «elle du reste du cerps«
FAHQliBTÉ 9 edjecl. , tesseilafus ;
qui est dîepeflé \Mi manière de parquet
on de tBoaaiqye) eomme ies graou-
\Mi\onM âB'lAsterm'tes^Uataf les
evttinira de le Nên^Uêlla itsseUata ,
de VEmpis tessellatum.
VAUT ÂGÉ , ndj; , partûus ; ge^
Aeiil (ail ) ; spartito - ( ît. ) ( pàrj^
partie ). Se dit , en holaniqile , d^une
partie qui offre des découpures pro^
longées jusqu'au .delà de la moitié de
^ sa hauteur, comme Vàrille A\x Mf"
Yistica,\e calice du F'eronicaoffîoi^
t^aUs y XepérianlheâeVjillium Cepa,
le stjrU ou Casuarïna, la /«^resupé*-
rîeure de la corolle du Lobelia cardi"
natù. Vue Jeuille partagée est telle
dob^ fes Incisions pénètrent à peu
près jasan*â la côte moyenne , quand
cités se dirigent transversalement , et
an delà des deux tiers de la lame,
lorsqu'elles se dïrigeift longitudioa-
lement (ex. Bldens tripartîta ).
PABT AGEABLE y a^- > porUitiis ;
iheilSar (ail.) (^netj »fartic). Terme
dont CandoUe se sert pour désigna
les parties des végétaux qui ne sont
point réellement eooipoaees. Biais
Su'on peut cependimt partager sans
écUrure^ensible.
PARTHÉBUDÊES, adj. et s. (• pU,
P0Piiâni€0m Sein donné pa# Leasing
à ane se^lMo de la aant-^tribu Aes S4-
néeiopîdée» ambiomées , qui a pour
tjFpe le genrt ParêkfmmnK
VASamUJjA 9 s» f • 9 p(V*Mitihm ,•
TA^O^Aeîl (alk ). (^ar# , parlie).
L.-C» Eicbafdr appelle' ainsi la mkh-
piiété qa'onieefflaftna péricarpes* de tt
partager sponlanément en plnsieiiÉis
paeiiet elese^ el immospemise.
PABXIELB» adjea.^ pariMi^^
ihmibaf {A\.)^pars^ fartîe}«Sed!it,
«H WtoMipie, d'une partie q«t eft
easoepUble de se divisée spp«tMié<-
^MBtt-àtféfififrd^lftMitarité* t
pjyEŒ
91 fi
PAETICttiB^ Si t. 9 pmtimiimf
Theiichen (ail. ) (parsf partie ). Im
eliimistes donnent œ ne», aux atow
mes miégrmu des eerps einipleS' a«
composes , parce qu'ils sent tonjoaft ^
de lu psAme natare qne les eeiye^nt
iift fiint partie. .
PABXIfiVUU » adjee*. , proprim
{pfu^s, partie)» Ëpitfaèle donnée pav
Mirbel à Vin^aluere qi|i, entoure k
base d'une ombettale ( es. Dan^m
GarùUm )» àla spaàhe qui enveloppe
des Bciurs eonèesmée dans>«aeepeÂe
générale.
PAAXIEli 9 adj. , pàtêMà (pats ,
partie). On employé ce mot: i® eft
aalroneaiie. Une Mipt$9 partUUe' «
NeaouandlftLnne n'entre qu'en parv
-iiè oans l'ombra de. fa» Terra ^ e«
quand elle, cache «me peette du disi*
que du SnleiL %^ En . minéralegîei
Partie se dit d^ne vntiété q«i fait
exeepiion à le loi de açfmétrie , en ce
q«e les lois de décrnîssenient qui ht
oétaesminent n'dnt. pas lien sur toui^
tel les partîee ideattqnes de la fenn^
primitive (ex. Cobalt gr» pàriiel}.
^ fin botanique*» Lî» dJoiiom par"
iielief sont celles ^i ' n'abontissene
que d'unr seul edtéè le pafoi interne,
dele oevilé périeetpienirer', et qnî,
de Tautre eM, abeutissent^ à nn pla^
centaire ou à quelqn'antra eloîaoW|
de sorte que cbaenœy^ptheîsdé-
mént,lM peomit pertagnv laeanté
dn pécicarpe'ô» aoux loges (eip
Syringa vulgaris). Les vmheUâf
pmrêiêile^ y dilss *dulii mààÙâèè ,
eenlT ceUes «me porte l'nMwUëgéné^
rele. Le pémrlfsidepmHiêl 4st-nne di»-
viaion qnelc— qfue d^ùn* pédorfcule
campes^. Le<pf(ieArjpierttjWeai cb»»
enne.dca bwnybeé aeticidéesr snv k
pétiole commun, et portant phniesit
foliolils f dmMhvnt IbiDlè obttrpotfée.
4o En zonlo||Mi.On«npelle métmamt^
pl»m psrâûdUbeelleëes inlRntesipri ^
penéent-nt en»e;de lanr lôe^ ne sw*
taKBt pMt ea^preifty )flkài de
Ai€ PASS
motaiion dans leur Dorme générale ,
aaaM aequièrenl Beuleinent de nou-
-v^Ues parties à rextérieur (ex.Hé-
vijptèm^Ortboptcrcaet beaucoup dci
Hévroptërei). '
PAMinfi ^ ad), y pmrtitus >• getheiU
(ail.) (parSf pnftia). Se dit d'oDB
partie d^coopeè en ploaîeiira di viaioDS
^î s'étendent jusque près de sa base»
PARTITION, s. f., partùio (pars,
partie). On appelle aifisî chacune des
diirisiODS d'ni^e feaille , -quand ces
divisîona sont sealeroent r^iraies par
la base.
PABTIHIITION 9 subst. (.j^parUiSj
farturitio ( partitrio « accoucher )•
Accouchement naturel : action par
laquelle le fœtus , parvenu au terme
de son développement > est expulsé
de la matrice à travers les parties gé-
nitales. V^ez Accouchement»
PAAVITLOAE 9 adj . , pan^ifiorus ;
MelMumig^ {M*) Xpor^uj, P^i^i
flosy fleur); qui a de-petites -fleurs.
£z. Thjrmus part^iftorus , Oihorm'a
par$fiflora y JUicium paivij^rum. V.
JIlCaANTBE.
PARVlIfOUÉ, adj. , paMfoUu» }
Iilemb(attrig (ail.) (parons ^ petit,
JoHum^ f^puIH^.); qui a de petites
fenilles. £x« jidenccarpus parvifo^
■Uns , MimasBps pannfaiia j Desmo*
dùun pwnnf^iium. ,
• PAAI^BOSTBE.^ adj»^ ptn^tdroS"
êtis {pûrpns , petit, ro//rEcm> bec) ;
qui a le bec frélel Ex» Tinamus
ptffvirostrts^.
. PABVPHODAGTnJES, adj. et s. m.
pK , Pàrjrphôdaetfrli (^R&pufoc, fran*
éydsbrru^of , doigt). Nom donné par
.-A. Rîtgen'iiune (amille die Tordre
4ea linnoptàqiea , pQmpreoant des
«iseansc qui ont les pîcaB lobés ou
lostonnés.
PAWALACiBS^.adj. et s. f. pU ,
Pémpalaeea. Von donôé par Link.à
une tribu de la famille des Graminées,
^ui a ppiir tjqie U gfmtt Paspaktm.
PAMf «fi#tt «djV <<CDÎi^
I
PATA
bel donae fietle épithète au ealkê
(ex. Actaa s picota) et à la corolle
( ex. la plupart des plantes) qui tom-
bent aussitôt après la ^fécondation. .
PASSAIJS9 s. m. , possaliu (irdto--
ffoiXoç , pieu). Nom donné par G. AU-
man au calice, quand- il est entier
ou indivis.
PASSEREAUX 9 adj. et s. m. pi.,
Pa^seresX passer f moineau). Linné ^
Cuvier, Duméril, Blainville,Ranzani,
C. Bonaparte, Lcssôn, Ficinus et
Carus désignent sous ce nom vn or-
dre de la classe des Qiseaux.
PASSEMGALLES^ adj. et s. m.'
pi. y Passerigalli {passer ^ moineau ^
galluSy coq). Nom sous lequel La>»
treille, Ficinus et Cams désignent un
ordre de la classe des Oiseaux , dont
€. Bopaparf e fait une famille de l'or»
dre des Passereaux et Leason un
sous*ordre , et qui comprend des oi-
seaux ayant les formes massives des
Gallinacés « avec le pouce articulé
au niveau des trois doigts antérienrS|
comme dans les Passereaux..
PASSIFEOBÉES9 adj. et s. f. pi. ,
Passijloreja, Famille de plantes , éta-
blie par Jussieu , qui a pooi' tjpe le
genre Passi/lora, '
PASSIFLOitim 9 s. f. ^ passiflp^
rina* Alcali peu connu , que Rîcord-
Madiana a tiré des racines des Passif-
flores^
' PAS8tON , s. f . , paàsio; Ijeiden^
schafi ( ail. ) ( paiior , souffrir). Af^
fection permanente,* tendance conti-
nue, désir violent et fixe, volonté
immuable ou penelieni irrésistible
pour un objet, une action qiielcén-
que. fiL'ige et lesalimens diminuent
les passions j que la raison* croit avoir
domptées. » ( Voltaife. )
PATÀGIOIV, «. m., paîagHtm;
FfttghaiU (ail.) (nttrarfn» , craquer).
Nom donné par lUiger à la mem-
brane qui fait fonction d'aile dans les
Chéiroptères et les Polatouches; par
Kirby à deux éôailh}» ooruie» qui ,
PATE
dpm les Lëpidoptères ^ sont fixées de
chaque cote da tronc , précisément
derrièM la tête, et* couvertes d'une
longue tonfle de poils.
FATE. Vty€Z Patfb.
FATBLLB, 8. f., paiella. Récep-
tacle plane , eï ayant un rebord dis-
Unctda thalle^ comme en on voit dans
ksL eùiea.
PATfiJLLÉ 9 •A].^paieUatus. Kirbj
donne cettéépîthéteà la main dès
insectes / quand elle offre quelques
articles dilatés en forme de plaques
orbicukires , comme dons le mâle du
Dftinus. La Tubulipora pateUata
cst'un polypier qui forme une expan-
sion presque orbicnlaire. Le'Soii^
rium pateilatum est une coquille
orbieolaire el diseotde , dont la face
interne a IW d'au petit plat.
PATELLACÉS^adj. et 9. m.' ni. ,
Pmettacea' Nom dontaépar Mefike à
une famille de l'ordre des Gastéropo-
des ejdobrancbes , qui a pour t jpe
le genre Pateila*
PATELLAHUB) adj. ^ paiêiïarms
{poièiia, plat) ; qui a la fortoied'on
plat , comme la cpquiUe de la Te/*
lina pateiktnsy le polypier appelé
Fungià patdlaris.
PATBLLARIÉa, adj. et s. m. pK ,
Pateilarei. Nom donné par Friea k
«ne tribu de l'ordre des Pjrénoihy-
oètes phacidiaoés , qui a pour type le
genn PateUaria.
PATBLUFOillIB^ adj. , pateUi!'
Jormûj pateUœformiê ; sehûsselfor'^
nùg (ail.) (^patella^ plat, foflna^
formé); qui a la (brihedW plat,
c'est»à-dîre.qui est large, mince, or«
bîcnlaire > convexe d^un côté et con-*
cave de l'autre, comme les apothécws
des Leeidea , Yemiryon du Flagd--
laria indiea. Dugès nomme ûpereuUs
patelUformes ceux que BlaînviUe ap-
pelle .fftiaipavjr ^ et qui' se forment
par des pièces d'aecroissenient con*
centriques. -
PATEUniANMS adj^ ets. m. pi;»
PATT aiy
PattUtmani {pateUa^ plat, manus,
main). Nom donné pa^' Cuvier et
Latreille à une section de la tribu
des Carabiques , comprenant ceux
dont les mâles ont les articles des deux
tarses antérieurs en forme de palette
orbicnlaire , ou de carré long.
• PATELLOIDE 9 adject. , patelloî"
deus (patella, plat, tl^oç , ressem-
blance ) ; qui a la forme d'un plat.
La Ncirema patelioidea a sa coquille
composée de trois talves , dont une
est patelliforme.
PATELLOIDES ^ adj . et s. m . pi . ,
Paielloidea^ Nom donné par Blain-
ville à que famille de l'ordre des Para-
cépbalophores Monoplenrobranches y
comprenant ceux qui ont une co*
quille large et en forme de plat; pai^
Henke à une famille de l'ordre des
Gastéropodes Aspidobrancb^ , à la-
quelle il rapporte ceux dont les co^
quilles ressemblent aux patelles.
PATBIXVLEy subst. f. , pateUula ;
Nàpfchen (ail.) {jxUeUa , plat). Mom
donné par Acbahqs aux réceptacles
sessîles , orbicnlaireaet entourés d'un
rebord propre , non produit par le
tballe , qu'on observe dans m £e-
eidea,
PATfimi^ adJM»; qui a les carac-
tères , la consistance de la pAte. Se
dit surtout en parlant do ïa fusion de
cerUiines substances ', qui ne font que
se ramollir , sans passer k l'état li-
quide. ^
PATRISIEES) adject. et s. f. pL ,
Patruiea* Tribu de la famille des
Flacourtianées , établie parCandolle,
et qui a pour type je genre Patrisia,
PATTE f s. f. , pes ; Pfôie (ail.) ;
pai9 (angl.) ; tampa (it.). Eu général
ce màjt désigne les membres oa or-
ganes de iocotnotjôn d'un animal.
Cependant il est des circonstances où
l'usage veut qu'on appelle ces parties
pieds , ou même ^'on leur donne
d'aÀtres noms , comnie ceux de màùis,
, serrée, sakeu, nageoires.
ftiS
PATU
iJmAf difli rhonraw , la même pil^
tk ^i f auK mémoires dé devant 9
prend te vont d« jruiiîi 9 reçoit celui
de pied k ceux de derrière ^ tand»
que , dans la pltt|Mrt des ainget ^ lea
extrémitéa des quatre memlipes sont
également appelées mains, Op dil 1<^
pied^ d'uQ cfaeTal » d'un bœuf, d*uo
cerf, d'uncbameam, d'anâéphadt^
d^ua meatoB , d*uo veau , d'une chè*
vre et des autres animaux qui ont cei
fNirties enveloppées de corne ; les
{}attes d*un chien , d^uo chat , d*uii
iévre t d'un lapin , d'un ours , dfun
rat , et des autres maminif&es qui
n'eot pas ees parties rccônveries de
cevne. Ok» dît aussi Im paiiés des
oiseaux, des reptiles, des insectes
el des autres animaux avticulés ; mais
les organes eorreapondans de'oertaîns
mollusques > tels qoe les céphalo^
pedes I prennent le nom de^r^r. Les
pattes eenformées en manière de
rames et< qui mrvent à U natation ,
sent appelées nmg^oires , dans les poiap
aens^ eeslain^ nrammtfères (ex« Cé^
tmcés) et les tortues marines. L'ar-*
faitraire seul r réglé l'applicalion de
ces dénonHoations , dont la diversité
jette une grande confusion dans l*é-
tudephtloss^hique desm^pme^
PAnilLB, suhit. ta , pattabis;
Spiess {aIï\). Illîger appelle ainsi le
bon non c^ncore rammé des jeunes
mminans qot doivent l'avoir un jouf
branchu. C'est ce qu'on nomme com*
munément thgue,
PATCLIPALLESy adj. et s. m. pU,
PatulipaUia.{patuius.g ouvert, pal'-^
tium , maoleaô ). Nom donné par
Latreille è un ordre de la classe des
Conchifèrea, auquel il rapporte ceux
2ui ont le manteau ouvert , c'est-à-
ire ([ui ne présentent pas d'ouverture
spéciale pour les déjections et la res^
piration-
MaMMMIy. ê. mi. Partie da memr
)m ém MtimmiftPf I ei^ég yi ae
PADG
tMNive e»titt le caaea et le
renne*
PAUGiAAXIGliLÉ ^ adj«,
articuiatus {paitci^ peuj arUaUtu^
article). Se ait des «afeimAr, qmmd
elles sont composé» d'nit petit nem-
bre d'articles» *
PÀUCIDEIMTi y adj. , pamtiilp^
iatus {pauciy peu^ dtns^ dent)*
Épilhète donnée atix feuilles peu
dentées, comme celles da Seriama
paucidthiatg , qui. b\miI qu'une en
deux dents au sommet»
PAUCIFLQAE , adj. ^mmcifiormsi
Wénigblàhênd » mim^bmmig ( nU* )
(pauei^ peu, fiûê^ fleur); qui porte
peu de fieurs (ex* Cêtamdmâ pamti»
ftorusj Cfipparit.pmêe\fiora , 2W»
ticwn paacylorum) , oq qui en ce»»
tient peu, comofte la cùiaUû^» dtt
JLàautia»
PADG WOLIÉ, adj, , paucifrUut ;
ottÊèbUUlrig (alL) ( pauciy peu , /^
U^iH ) feuille ) ; quineat garni qoe
d'an petit nombre de feuilles ml
folioles. Ex. Indigofefnpanàfotia ,
JSunium paUcifo^a$è , Èerwèos de^
pauperata*
PAUGUWUÉ 9. adj. , pmmtjt^^
tus j paucijugus {panai ^ peu, /rp-
gam^ paire). Se. dit à'nnt fimilU
composée qui n'est fonnée que àt
quatre on cinq paires de foliole (esé
jEschifÈiÇfMni paufiijm§a)* Kocb dom*
ne cette épithète aux ombellileres
dont chaque carpelle du fruit ne perte
q^e cinq Hgnas saiIUiaBs.(eK. Faruim
pausuuga ).
PAUGINEBVBÊ , adj. ^ paacitmr^
fHUus , pauciaerviuf ( pauci , n«t ,
nsrvus , nerf). Se ,dit d'une plante
dont les feuilles sont pen veinéee
Ux..E^smQdiÊLnè pomCnmfixim)^ et»
4'aprés.&aspail,despeîUeitesde &fm-
minées » quand le nombne des Bep«*
vurea ne dépbMC pas cinq pènr Ti»-
féffieure et qualce peur ksupéimwe»
. PAUGIRADVÊ , adj. , pmfkm^
ftkumipmteif fmfAiÊmrm/mÊ )•
elle ne contient qu'un petit nombre
de ^ravons (ex,. J^dro^ijch imiga'
l*ûr). li« Njrmphia pauciradiaia eit
AÎwi oomini pM0e <nie éon «tigOMle
4i'e que buît ou neut njoBS.
FAVGlRUGDElJX , irii. , pémcirv^
fU4'(p€m€i 9 1«« , rugui , nde ); qui
offre lieu de. rideft ou de plis , c^uinie
rbjiuénîtti». du ^/0j|»f4Di» ^0ifM«-
rnfunt
9 ftdî«9 maUcUerUk*^
tujf (ffium^ peu ,*Jintf/9 aetrîe);
.i|wi cet divisé e« «» pelll aonbre ife
«érJM. Se dil Aw 4f iMMO«r du aéri-
eline des Synanthér^ , lorsqu elke
Mua diepesees vAw» de la e^letkide
^nr pkwieun rao||s eoacçAltîques»
Epilbéle donné « VofercmU de$ Mol*
toiyri » ifttiuad U n'esl famé que
d'u« e« dfHx IMN» de spire augmeik-
lem <apîdeB€«l d» iÂv^iit 9 eidcHH
le 40oim( est à f«« piàt eettUal. fis*
V4VIXINliUf 9di. et s. f; fl. ,
pQftUifèiec^ Tribu de la laaiUe dee
Sepind^r^ , établie par Kaatb , «I
qui e peur type le g^are Ptud*
(4t) ; pdm (aof^) I /M/ma (it«^
liKgev i|>jpi^ aiaii » cl!e« lee.mani^
inifércs , la partie large de la laeûi
ÎMKf%'anx doigte « eeviprenani le
poignet et le-màecarpedamlesiiuHiu
pcflipreeiMiiit dite^., le. tarse et le mé-*
lelarse dans leê pîeds éa &rBie de
eiaiu». s&irl^ dooiie ie oâme nom
au premier arliqte dei deux taiaei
antérieurs dis înaecte» btyapodes ,
^«aiid il S4| distÎBgoe dee autres ]MHK
phiade loUgeuvar^ plue.de largaur|.e«
ftéyiy» I JugmiêÊd (aU.) ; «H^
(a«î(Ly } /Mi^^yftr» (k.). On iramiité
PBAU Ǥ9
ks maerasifères » lèt oiseam et quel-
ques reptiles « couvrent entiercoMiit
les jet^x en se lapproehant ron de
Tautre. •
PAUSSULSS^ adjeçt. et s. m. pi»*
'IfaussUii. fiiom donné par LalretUe
à une tribu deia famille des Goléa-
ptères Xjlopbagei , qui a pour type
le genre Ptiussufi.
PAYETTÉIIS^ adîec^. et s. f« pL ,
Pat^ettea. Nom donne par« Richard
à une tribu de. la famille dèa Hie-
biacées , qui a pour type le ^rare Pa»
pétta.
PAYfVLQfif s. m. 9 vêxilîuni. On
emploie quelquefois ce terme pour
désigner Véundard des fleurs papî-
lidnacées et l'oreille externe des
mammifères.
PATIilENTECX.y adj. , pai^îmenr
tosus [pavimentum , pavé) ; qui sert
k faire des pavéï , comme la Tephrine
payimçnteust , ou lave de Volvie ,
dont on garnit les trottoirs de l^aris.
PA^ONOBlf ^. adjeet , paPonihus
i^popo , paon ) ; qui a rfcs ftiches œilU
Mes , comparables h celtes qu^on Toft
sur' la queife du - paoti.Bx. tris pa^*
Xfonia*, Ackirus painnumns.
• l^ÀXltiLIF AltB y adj. , pQxiKxferut
\pûx&tts , pieu , j^ro , porter J ;
qui a le corps garni a appendices. Ex«
P^io petxilUfkrus*
• HAO , s. f . , pdlis , dtrfwr , cth*
rium; 9k^ \Hàui (a4!.) ; ^*f« (ang.);
pMf (ît.). Membrane dense t épaisse,
résistante et iaxible-^ qui ceom kl
eorpade la plupart dks Mammifères ^
des oiseaux v de quelques reptiles et
poissons , et d'un as^ee gvaÂi non»*
bre d'animaux sat» ^rtèbres. BnTi^
Sagce ainsi .doue tnut Pensembledn
régne animal» l«*pea« n'a plue de ee^
Faotèrsi' généraux, antre que celui
d'éVre moHe et d^étee étendue à la
sixrisêe du eorps; IMa qne sa hflMl
éicleme s^endnteit et eeate d'être
•onple, flenftle, elleprendidrtalMS
<hinppeis
.1
aïo PECT
peau , dans les fruits , la partie mem-
braneuse qui les enveloppe.
PECORES 9 sukst. m. pi. , Pecora
ipecat y troap^u ). Lînnc a|>pelaît
aiiist tm ordre de la classe des Mam-
mifères, qui répond aux Rumînans des
modernes t
PECTATE, «• m. , pèctas. Genre
de sels {gallertsaurc Salze , ail. ) ,
.qui rësuUenl de Lt combinaison de
l'acide pectîque avec lés bases sa-
llfiables.
PECUDÉES^ abject, et s. f. pi. ,
Pectideœ. Nom donné par H, Gissini
à une section de la tribu de? Tagétî-
nées , par Lessing à une 8ous;-tribu
de la tribu des Yerhopincées , ayant
pour tjpe le genre PectU.
P£GTINATO-I%IVjÇVÉ , adj. , pec^
tinato-pinnatiu. Se dit d'une feuille
linéaire qui, de cbaque côté , porte
de petites incîsures peu profondes et
régulières. Ex. Lapondula deniata.
PECTINE , s, f.^ pecUna. Sous ce
nom Braconnot désigne )e. principe
qui donne la consistance gélatineuse
au jus de la. groseille et de beaucoup
d'autres fruits, et dont Tune des pro-
priétés les pln^ saillantes est de se
transformer en acide pectiqne sous
l'influence de la .plus légère trace
d'un alcali fixe ou d'une base alcali-
no-turreusè. C'est ce que (juibourt
avait déjà appelé grosstUinen
PECXraiÉ, adjcct. , pectinatus;
kammform^ (ail.) {peeien ^ peigne);
Ïui a la forme d'une peigne. Se dit
es/euiilejr ( ex. Scofy-mus pepuna-
tus , Achillea pectinaèa , Sirym^
brium peelinatum ) , et des bractées
(ex. lUfelamfD^tum erùftatum) ylors-'
K'cJiet «ont pinnatifi^es, à lobes
oits , rapprocbés et disposés pa-
rallèlement j comme les dents d on
P^gt^e ; des antennes des insectes ,
quand elles se terminefit latéralement
par des prolengêmeps étroits, plaeés
les um wirdeaaw des autres ( ex^
PECT
PHnns pectinatus \ Lampyrls peeti-
nata ).
PBCTINéS, adj. et s. m, pî. ,
Pectinea, Nom donné par Menke ii
une famille de l'ordre des Elato-
branches ostracés j qui a po>nr tyrie
le genre Pecîen.
PEGTimBRAlVCHES, adj. et s.
m. pi., Peetinibranchittta {jfeeten,
peigne, Ppay^'^i branchies). îfom
donné par Cuvier , Goldfuss , La-
Ifeille, Fiéinus et Cams à un ordfe
de Mollusques gastéropodes , compre-
nant ceux dont les branch'es se com-
posent de lames réunies en ferme de
peigne.
PBCTINIÉORNB, adj.v/i^fâucer-
nis ( pecten , peigne , cornu , corne ) .
Se dit d'un insecte qvi à les antennes
pectinée^, Ex.. Eulophus peetinicor'
nis , Tipula pectiriata.
PECTINIDES , adj. et s» m. pinr. ,
Pectihida. Nom donné piar Lamarck
et Latneille à une famille de Conclu*
fères, qui a poor type le genre Peà'^
ten,
PECTÏNIFÉRE^ adj., pecttnife^
rus (pecten, ^gàe^Jero, porter);
qui porte des peignes. La CeUaHa
pectinifera est un pofypi^ ramenx j
à rameaux pectines d'un cdté.
PfiCTlNIFOLIÉ ; adj. , pectmifa^
lias {pecten, peigne, folitan, feuille);
qui a des feuilles pectinées. Ex! Pe^
targomum pectinifoUum.*
l^GTINIF<yRSfB, adj. , peetini^
formîs ( pecten , peigne ,' forma ,
forme) ; qui a la forme d'on peigne ,
comme les côtés du Pectunemus*pèe*
tiniformis, Tes articulations de' la
Fi^agiUtria peçtinaiis,
l»ECfinnitÔ811IE 9 adj. , 7>ecrfm»-
rostris (pec/en, peigne, ro^friim, bec);
quia le bec en forme dépeigne. Le'<;o-
bius pectinirostris a les dents de sa
mAchoire infi rienre eoneliées'horîzon*
talement , et le niosean un "peu sem-
blable à un peigne demi-»circulait«.«
tfEGTlNCÛm^ «dj. ) peetmtiu;
PÉOA
qui réflflaml^ei une dei coquîHes ap^
pelées Pecten. Ex. Plicalula pectir
noldes. *
. PeCIiQW » adj. ^ pediicus ; irt«tc-
9(K (iri|XTÎ< , gelée artificielle ) . r^om
dooiié eo i824« pair BracoQoat, à un
acide ( GalUrisaure , ail. ) reconnu
dèa 1790 pr Vauqueîin. . Q^atonnot
le regarda d'abord comme la canse
detTétat gélatineux du^oc de groseil-
les y dans lequel il admettait, sa pré-
sence. Depuis il l'a. con#idéré comme
un résultat de l'aclion des alcalis sur
la pectine. V* ce mot.
. PiBCTORAL, peeioraiâ {peeius,
poitrine); qui appartient à la poi-
trine. Lt$ mameiles pectorales sont
celles qui ont leur siège à la poitrine,
comme dans l'homme, les singes, les
joakîs, les cbauve-soui^ , les galéo-
pîdiéques y plusieurs tatous, les pares«
seax y les lamantins ,* le dugong. Les
pium^ pectorales garnissent la poi-^
IrioeH^es nageoires pectorales repré-
sentent, dans les poissons , les mem-
bres tfaoraciques des autres vertébrés.
Pectoral veut dire encore*, qui a la
poitrine remarquable, d'une manière,
queleoinque , comme par soil mode de
coloration (ex. SjrU^/a pèctoralis) joa
2ui est en forme de plastron , c'est-à-
ire ovale et déprimé ( ex. Spaten^
gus pectoralis ) , ou qui vit sur les
nageoires pectorales des. poissons (ex.
Lernea pectoralis ).
PEDALE , ad j . , pedaius ; gefusst
(ail.) {pes, pied). Se dit d'une
Jeu^e composée dout les folioles nais-
sent sur le bord interne des deux uial-
Iressesr nervures , qui s'écartent l'une
de l'autre en sortant du pétiole com-
mun* £x« fiaminaUus peiatus. Pas-
siflora pedata , Anarrhinua^ pedà*
tun, . .
PÉDAUrOBME ,.adj« , petiali/or^
mis (pes y pi^d, forma, ^ £onhe).
Épîtbèle diouoée par CandoUe aux
femiUs dont les nervures n'ont pas
dQ Taiii0ffC| (^ 4Mii kiqaMèt le
PÉDA sai
tissu cellulaire qui les forme offre untf
disposition analogue à] celle des ner-
vures des feuilles pédallnerves. £x.
plusieurs Fuctts»
PtoALINÉ£S^ adj. et s. f. plar. ,
Pedalineic. Famille de plantes ,■ éta-
blie par R. Brown , qui a pour type
le genre Pedalium»
IPÉDAUNERVe , tnè).jpedaliner^
nis; fiusnerpig{9\\.) (pcs, pied»
nert^UsA nerf). Gandblle- donne ce
nom ùàx feuilles dont la nervure lon-
gitudinale reste fort courte , quel-
quefois même se réduit presque k
rien , mais où , d'un et d'autre côté
de celte nervure , en naissent deux
fortes latérales , qui divergent sur le
même plan « et qui » au lieu de se ra-
mifier également des deux côtés, of-
frent peu ou point de nervures lalé-
rale^; du côté externe, tandis que, du
côté interne , c'est-à-dire de celui
qui regarde le sommet de laXeuille ,
elles donnent naissance à des nervures
secondaires. aasea- fortes et presque
parallèles entr'elles.
PÉDALION , subst. m.fpêdalittmf
Schwanzfinne (all.)« lUiger lippelle
ainsi un appendice horizontal de la
peau, ajaut la forme d'une nageoire ,
qui garnit l'extrémité de la queue
dés Cétacés.
PÉpÀTIPIDE , adj. , pedatifidus ;
fussformig'gespalten ^ ail. ) {pes ^
pied^ fiudo , fendre ). Èpitbète don-
née par Gindolle «foenfeuàles qui, avec
des nervures pédalées , ont leurs lo-
bés divisés jusqu'à la moitié de la
largeur. Ex. Ranuneutus pedatifi'-
dus f Saxifragà pedatifidut
PEDATILOBÉ, adj. , pedatiloàaius
(pes , pied, Mus^ lobe)^ Candolle
donne ce nom fiax feuilles à nenrnree
pédalées f qui ont leurs lobes inci-
sés è une profondeur qu'on ne peut
ou ne veut pas déterminer.
PÊDATION , s. f. ,pedath {pes,
pied). Terme dont rabrioîus s'est
sefvi poor déaignor kt vpnière tfonl
ka ptllflt èeê raieeles se développait,
le nonhrede pièces erticnlécs qui en*
trent dans leur eomposilîon, la forme
des diverses parties qui lés consti-
tuent 9 et les usages auxquels elles
sont destinées.
P^DATIPAJITITE , adj. , petUh-
tlpartitus ; fussf6ruUg''gêikt'di (aU.)
(fies^ piedipein j partie). Sedil^d'nprés
Çândolle, d'uac feuilh qui y ayant
les nervures ^ pelées , a les wbes
divisés on^deâ du milieu , et le pa-*
lenokjme non^interronipo.
P&DATiaàQCÉ , tià\.y pedathêc-
eus {pes j pied, seeo, couper). Épi**
tbèie dimnée par Candolle aux feuil*
les à nervures pédalées , qui ont les
lobes divisés jusqu'à. la nervure du
milieu , elle parenchyme interrompil*
Ex. Anguria pedaliseeta.
PÉnEWBES , adj. et s. m. pkr. i
Pedçstres {pes, pied). Nom donné
par Scopèli aux Insectes Diptères 9
par Gravenborstà une tribu do la fa*
mille des lehncumonides , qui corres<»
pond aux Icbneuiiionides aptères de
Fabricius*
PÉJDIAIBK , adj. , pediarU {pu ,
pied ). Synonyme de pédalé*
PEDIAL, ad).; pediaUs {pۉ ^
pied). Les omitbologislcs appellent
plumes pédiales celles qui garnissent
les pieds dans cermina oiseaux.
PÉDIGBLLEyitîhst. m. ypedlceflus^
Mlihenstielchen (al^.) ; pedUtlio ,
it. ) {peSp pied). DiVisioa extrême
'un pédemcule ramifié, celle qui
Îprte imwiédialement la âeur ou les
eurs. Ou appeifeigalemeut ainsi le
support capillaire «le Vurne des mous»
ses. Kirb^ doopè le novÀ dt pédkelle
an deuxième article des antennes des
insodes*
VémaSUbàf adî. , f^çMms ;
gestiek (.ali. ) ; gamleiiaio ( itr )
(pes, pied)* Se .dit» en botanique, des
flemrj qtû sont portée» sur un pédi-
eelle ( exé Tieorga pedieeUaia , Sc9^
dsipiiyikm'ftdkeiéÊiimU tii» jfkttm
i
PÉDf
des qni sent situées à Fext#énM d*M
support Irès^mince ( ex. Croton pe^
nicillaium) ; des boutons qui smil
Etoscés snr une petite excroissanee en
»rme de-pied (ex. Abms eemwutnls)^
vàOKELVÉÈ , «dj. et s. m. fl. ,
Pedieellata. Nom donné par Cuvier è
•n ordre de la classe des licbinodet'-*
mes, comprenant eeux qtri ont des
pieds, eu des o^nei vésieulatfei
auxquels on donne ce nom.
PÉDIOBLLUIiB, s. m. , pedleelht'
hs (pes , pied )« H. Gassini dMgne
sous ce nom un support filiforme qui
sort de pédioelle è l'oVaire de certai-
nes Synantbérées.
PÉMGULAEIÉE»- adjeet. et s. f.
S)ur. , Pedicularieit: Synonyme de
LhinaDtbaeées. ^. ce mot.
PÉDIQULE , s. m. ^pedkuhi^ , pt^
damentum (pês-^ pied). On appelle
afo«i^ en botanique, tout soppsrt d'tm
organe quelconque, qua«id il e^ plus
o«' moins grêle et alongé , et pni pàr^
liculièreiucnt la partie de certaine
ebamplgnaine qui les fixe au sol ou
ailleurs ; en feoologie , chez les Insee^
tes, toute partie rétrécie qui sttp»
norte -une pordon du èorps, comme
les balanciers cbee les Diptères, Tal^^
domeo '^nà benoeonp d'HymétiOK
ptères.
Pl&DiqULÉ , ad). , pêdfcuioikf f
gesMi ( ail, )» qoi eàl porté silr ml
pédicule.
PÉDIQIMDÉS5 ^- et s. m. pi. ,
PedieiUidea. Nom donné par Lcadt è
une famille d'Inseetes aptères , qtit n
pour tvpe le genre PedicuLus , et qui
répond k celle des Parasites de La«*
treille.
PÉDIFÂRE, a<^. y pedtfâiHu (pe^j
piodf^ro, porter) 9 qnf é^t-moni
d*un pied , comme Vot^aire de certain
nés Synantbéréee (ei: Eckinbptiei).
Se dit aussi d'animaux qui ont ééà
pieds ou des appendlees srn«lo|é(eBi
PÉDÏFÊmi, «dt. ef s. nt; ph ,
Pedifim, Vmm ^iMNiffciy
PEU
ceux dont le pied est grmaè, c«b«
Itriiné , teDdbwux et non bjMÎfiàre.
PÉaVOBm^ adj. , pedifarmis
(pùif fwi, Jorma^ forme). Se dit
d mie porûe, par exemple d'en peipe
d'arachnide , dont la Corme a quelque
vuïlogie'^vee celle d'an ptedl
PWILS, f. m», peMu {pet ^
pied )• Mirbel appelle ainsi une sorte
de soppori grêle qui, dans les Sjnen*
thévées ««est iormé por no rétrécisse-*
ment dn limbe dn calice au- dessous
de l'aigrette. Ex. Tmgopêgan. .
. WÉMUJt , adj. y pedikmsiy Mf»*
taitts ( pts , pied ). Go donne cette
épilkèle àiWgMiMdcs Sf nanlkéséeSt
qoand elle sumionile.ns ovaiie qvii
se réiréeit et s'alonge en pédîle. Ex.
Lêtmtùtian.
PUMMABiBS, ad}.et.s. u. pl.^
Fêdmami {pts , pied , esaniWy aMin).
Nom dopne par Yieqd'Azjr et Blain«
vîlk à «ne fiMoiUe de Mamtoiféffes»
comprenant ceux dont les pieds ^
ajeaat le ponce opposable, se tnrovent
par là eoirvertis en nne sorte demain.
PÉMmOMHXHE», s. m. pi. , Pe*
dmormàheM ( «tlivôc , de plaine; opvcç ,
oiseau ) . Moaa donné par J .«-A. Ritf;ên
à m ordre de k seetioB des Myds**
lomiilies, eompueiiant des oiseaux
qvi vivent dans les fAaines*
niiHONaiil», adj. ct«. m.pl. y
F&déotÊMm (ictiiomfÊOQy qui bibite la
piaÎBe). Nom donné aor Vîeiliet à
lamtlle de Tordre «es Ëckassiensy
raani des siiS|SWK qni Tivont
daud la plaine.
véMBàLPM , a. m. , pedipalpus
(peMf pied^ paipus, palpe). JÎom
sono lequel Leoeb' désigne , dans les
GmsMieéSf la pnriîo-de la boucbe qui
a «té appelée pelpc* emtérienrs par
Fabricius et pieds-mâcboires esté—
rieuM par Latceille.
. Pé»iPAUU , «dj« et •• m. pi. >
9mifmtpi^ Nom donné par CofieTf
PÈDQ isA
à*AtmAm\àtê, eompwmaat ceux dn
ces animaux qui ont lee palpes en
Cprme de serres ou de bras.
PflÈDONCULAIRE , adj. , pedameu^
Uurù; hbamênstieUîiandlg (olL ). So
ik> d'après CaudoHe^ des ntrUku.^
quand elles doivent naissasee à déa
pédooeules avortés (ex. i^iêis\
Pédoneuiéthé signifie aoasi , qui a do
longs pédonenles ( ex. jâdma pmium*
Oiiaris , PeetQp^jtum pttdtmnilm>0 ),
PéDONCOLE ,8. m. , peduneu*
tus ; Blumenstiet, Btûtkensud (oH.) >
pedancoU (it.). Sopjïort de la flenr.
On donne aussi ce nom à la base
d'un pédoncule ramifié , et aux bran-
cbes on tiges, pins ou moins diffé»
fientes de ce qu*elles ont coutume
d'être y d'oi naissent les pédtceKes
floraux.
PÉDONCULE , Bi],, peduncuiaiusf
gtstielt (ail. ) ; pedoncolato (it.). Se
dit , en botanique, d*une i^urquî est
portée- sur un prédoncnle ( ex. Quer^
eus pedunculata , Cuscuta pediccl^
lato); en zoologie , de la tùe d'un
insecte , quand elle se resserre k sa
partie postérieure en manière de oou
(ex. Âpoderus CorjrU) , des j-eux
d^uo crustâcé, quand ils sont por-
tés sur un fort gros pédoncule ^ex,
Pagurus peduncuîatus }.
PÉDONCULÉEN , Rài^pêduHea^
ieanus. Épithète donnée pnr Mirbel
aux parties des végétaux qui pro*
viennent de la dégénérescence ou
de la métamorpbose d'un pédoo-
cttle , Goo^mo le. slroàiU de VAbUs ,
les vrilles de la feigne*
PéDONGUilS, adj. et s. m. pK ,
P^ditnctikita, Nom donné par La«
treille , Laïaarcfc- et Stiims à un or-
dre dé la classe des €irripédis , nom-
prenant ceux qni ,ont le oorps ao»»
tenu par nn pédoocnlo taiMenx mo»»
bUe.
PfoOMCWCIK, adj», p9dti9U9M^
îta4 PELA
jinariza peiuncubsa , ClaPuUtuH
pedunculoswn,
PÉGOMYBES, adj. et s. f. pi. ,
P^omr^ou Nom -idonné par Robi-
neau-DesToidyà une tribu de la fa-
mille des Myodaires mésomydes , qui
a poijir type le genre Pegomya.
PEIGNE y s. m. , pecten; Kamm
(ail. )• On appelle ainsi deux pièces,
une ae cbacrue coté de la partie pos-
térieure de la poitrine des Scorpions ,
qui portent une rangée de dents dis-
posées à peu prés conune celles d'un
peigne. L'usage. de ces organes est
inconnu.
PEINT , adj . , pictus; bemahlt (ail .) .
Se dit d'un corps dont la surface ofU
fre des taches qui ne sont ni arron*
dies , ni très-aloogées. Ex. Coluker
pictus,
PELAGE, s. m« , Haarfarbe (ail.).
On employé ce terme en parlant de
la couleur ou de la. nature àes poils
qui couvrent le corps de certains
mammifères, et il tit signifie pas^
comme on Ta prétendu^ une peail de
mammifère revêtue de poils.
PÉLAGIEN, adj., peiagianiUf,
(ttcIotoc, haute mer). Se dit de co^
quilles qui se rencontrent à une pro-
' tondeur plus ou moins considérable
en pleine mer , et à'oiieaujç qui fré-
quentent la haute mer , pour y cher*
cher leur nourriture.
PËLAGIENS^ adj. et s. m. pi. ,
PelagiL Nom dunné par Vieillot,
Ranzanî et Lesson à une famille d'oi-
seaux nageurs , comprenant des es-
pèces qui fréquentent les mers , oii
elles trouvent leur nourriture»
PÉLAGIQUE, adj. ,-pelagicus (^m^
loeifùCf hante mer ) ; qui vit en. mer ,
à une grande distance des côtes ( ex.
Caranxomorus p0lagicus , Cichla
pêlagicay Tèiesio pelazicum)» Brou-
gniart donne cette épithète à un or-
dre de terrains Isémiens, compre-
luint les sédimtnteux moyens , ou de
k haute mer) depuis la craie juif*.
PELL
qu^aulias, ou calcaire à gryphileij
exclusivement.
PÉLAMIDBS, adj. et s. m. pi. ,
Pelainides* Nom donné Mr B)ain-
ville à une tribu de la famille des
Ophidiens apodes, qui a pouf type
le. genre Pelawùs»
PÉLÉCAliIDES,adj. ets. m. pi. ,
Pelecanidesj. Nom donné par Gold-
fuss , Yigors , LesBoa et lllerminier
à une famille d'oiseaux Palmipèdes t
qui a pour type le genre PeUcanus.
^ÉLÉGYPODES, adj.. et s. m. pi.,
Pelêçjrpoda (irtXtituç , hache, irawç,
pied ). Nom donné par GoJdfuss ,
Ficinus et Ganis à . un ordre de la
classe des Mollusques , comprenant
ceux de ces animaux qui ont un pied
en forme de massue ou de langue.
PELLETERIE , s. f. , ptUes y FM
(alU). On nomme ainsi une peau de
mammifère ou d'oiseau garnie de
poib ou de plumes, qu*on employé
comme vêtement ou comme garni-
ture d'habillement.
PEI^LICLLAIRE , adj. , pelUcula-'
ris {peliicula , pellicule). Se dit d'un
minéral qui est en lamelles étendues
sur divers corps . ( Cuit^re^ peUicH^
latpe ) , et d*ua périsperme qui con-
sisle en ulie lame mince ( ex. Prunus) •
PELLICULE , s. f., peliicula^ cor-
ficif/a.' Quelquefois synonyme d'^p^-
derme , ce mot est employé par Gin«
doUe pour désigner une membrane
très-mince^ qui enveloppe en entier
certaines graines, ^et porte les poib
dont elles semblent chargées. £x«
Gos.r)^pium,
. PEUCOIDEft, adject. et s. m. pK,
Peiicoidea{it%ktMitj écaille, lUbc, res-
semblance). Nom donné pr Menke à
un ordre de la classe des Élatobvan-
ches , qui comprend les Bénitiers de
Lamarck.
PELLUCIDE , adj. , pelhuddus ;
durdis€heinend{BA,) {per , à travers,
luceo , luire ) ; qui est transparent oa
ircnl y oonime hsfomUçs
PELO
du Teiraphis pellueida, let points
dont sont parsemés celles du Fero''
m'a pellueida , le corps de VHolothu»
ria peUucida , la coquille de Vffeli»
colimax pellueida^ nne partie de
Vabdomen du Cenogasler pellucens
et du Chrysops peUucidus, '
PBLMA ^ 8. m., pelma; Si pur (ail.)
( itOfa j plante du pied) • UHg^r donne
ce nom k la totalité de la face înfé«
rieure da pied des oiseaux.
PEUMATODES^adj. et s. m. pi.,
Pelmaiodes (irDfui , plante du pied).
Nom donné par Vieillot et Ranzani à
une famille ae l'ordre des Sjlvains ou
Passereaux , comprenant deà oiseaux
qui ne nu^rclient ni ne sautent, mais
se posent seulement sur des branches
d'arbres ou des pierres.
PÉJLOniE 9 s. f. , peloria (iriXaip ,
monstre). Linné désignait sous ce
nom un état particulier de oertaines
fleurs (ex. Antirrianum peloria) qaij
habitueltemeni îrrégulières , devien-
nent régulières. Il voyait une mons-
truosité dans ce phénomène, que Gan-
doUe considère au contraire comme
vu retour au tjpe primitif.
FÉLOUSÉ, adj. Se dit'dSine co-
rolle qui a pris le caractère des pélories,
c'est-à-dire qui est devenue réra-
lière , d'irrégulière qu'elle devait être
d'après le tjpe primitif de la plante.
On dit aussi d'une fleur irrégulière
devenue régulier^, qu'elle est péloriée,
PELOÎEyS. f. , spongiola. Dans
certains insectes, la partie élargie
des tarses reçoit cette dénomination ,
lorsqu'elle est garnie de villosités ou
de lames qui font office de ventouses
et servent à Vanimal pour s'accrocher
ou pour se tenir renversé contre son
propre poids.
PEIiOTONNÉy ad). , inorbemco7È>^
iractus. Épithète donnée à des plantes
filamenteuses dont les ilamens por-
tent des pinceaux on pelotons à l ex-
trémité (ex. Chaniransiaglomerata),
«t I d'afffès Mirbel , à l'evi^ofi^ lors-
II.
PELT aa5
qu'il est courbé de haut en bas et
latéralement, de manière à former
une boule (ex. Sinapis alba).
PELTAIIŒS. yoj-ez Peltojdes.
]p£LTE , subst. f. , pelia ; itAtïî ;
Schildr (aII.). Conceplacle large et
aplati , d'une substance coriace ^ qui
-se développe au bord du thalle de
certains lichens , et que recouvre d'a-
bord une membrane gélatineuse ,
dont l'existence est de courte durée.
Ex. Peltidea.
PELTÉ , adj. , peltatus ;schildfor-
mîj» (ail.); peltato (it.) (frAr», bou-
clier). En botanique, on nomme an*
thère peltée celle qlii est large et
s'attache au filet par son centre ( ex.
Brosinum ) ; cotylédon . pelle , celui
Ïii est élargi, en l>ouclier ou en
osson , et qui s'attache par sa ftice
au blaAème (ex. Hordeum) ; feuille
peltée j une feuille simple dont le
pétiole s'insère au milieu du disque
(ex. Cocculus peltatus , Peusiflora
peltaUij Pçlargoniumpeltatum , Pas"
siflora cWpeata) , ou composée dont
les folioles naissent en rayonnant da
sommet du pétiole commun , sur un
plan différent de celui de ce pétiole
( ex. Sterculiû fœtida) ; graine peU-
tée , celle qui est appendante par le
milieu , où elle présente une large
surface au placentaire (ex. Ruta);
indusie peltée , celle qui est en bou-
clier et garnie d'un pédicule qui s^in-
sèré au milieu d'une de ses faces (ex*
Etpiisetum) i stigmate pelté^ celui
qui présente une large surTace, et qui
est fixé sur l'ovaire ou le style par
soncentrlK (ex. Sibthorpia europaa).
Un polypier {Fongia scutpria) est
ainsi nomm^ik cause de sa forme el-
liptique et un peu aplatie en dessus.
PELIIËES^adj. et s. f. pi. , Pel^
tatœ. Nom donné par Hoffmann à la
famille des Ëquisétacées , en raison
de la forme des indusies dans ces
plantes.
WLTi!»y adj. et s. m. pi. ^ Pe/-*
i5
«a6
PEfL-T
Uiti' .Nom doBné par Achqrius à un
ordre de la classd des Lichens liomo-
thalames , comprenant ceux dont les
conceptacles sont en forme de bou-
clier.
P£LTI]>É,.adj. , pettideus. Se dit
d'un champignon qui a un chapeau
orbîcul^ire. j^x. j^gariçu4 pcltiaeus.
PELTlFpLIÉ) adj., pellifoUùs ;
schildlflattrig (ail.) {peliq ^ UoncViet ,
foliuin^ feuille); qui 4 des feuilles
pellées. Ex. Géranium peltqium»
P^hTIfOhUE y adj. ^ peitifarmis^
^tœformis ( p^Ua , bouclier ^ forma,
forme). Pn cjpnn^ cp^t^ f pil|^èie,*^p
injnényo»!^, a\ix couches ani soqt
fîonvc^es et appliquée^ s^r ^e pen-
chant ^*iine f)^onU|;ue; en bpta-
piqqe, au^ ^pot^écies pn.forpie dp
jiopcliec {^^ypçUisera), çl,d'aorès
Candoll^ , aux feuilles dç fucus aont
les nervpres sont forpaeiçs ge simple
ih^\\ cellulaire alpngé 1 et pot la
inéme disposition qup pelles des
Quilles pehinerves.
^£LmîÉl\ÉES^ ^dj. ft 9. f. p^. »
Peltigerœ. Nom donnç par Fe^ à uqç
tribu de la famille dç^ ^jcbenf , qi^i 9
pour lypç le genre J^eltigera»
fEVWi%^\% , 9^ j . , pellinerm ;
^fA/Zciri^Wj' (all,)î(pe/6a, ti>ouclier|
nerf^us , ne^f). Cçjpdolle dQnn^ çe{tç
^pithèie aux fe^i]les dont les nervure^
#Qut peltées (ex. ^rgpœQlum). Dans
ces feuilles , \\ puft ^M somi^et (iju pc-
tiple plusieurs nervure^ qui sç ^i-
i^tgçnt çii ra^onôa^t ^i^9 un, ^çu(
iplan y lequel p\'st pas ^ans la dlrçc*
tJoD du pot'vl?» waif fpwe nv^ci
celle-ci np nnglç Irès-pfo^Q^çiç^ <»i
dont le$ deux extroqpi^és sont assez
rapprochée^ pour que Iç ^imbe latéral
de çhacuqç d'elles ^ ^o,v^de avec
r«uîre , d'où resii^ItQ qpe le limbe , au
^eu dç sem1)lor h pr9lpn^enient du
SBtiolf, a i'^pparinç;^ d'uft diiique
^ acp suir son sommet.»
'* PEl.tOGOG[iLIDES,adj. et s. m.*
PJa ^ PeUfçQchfiifys^ ( TTf \r5 1 b<HiçU^ ,
PEirc
x9xVi€, coquille). Nom 4oBné par
Latreille à une classe d'animaux mol-
lusques, comprenant ceu4^ qui ont
une coquille en forme de bouclier.
P^LTOIDf , adject. , peUoideus
(%i\tn , boucliei; » ci^oc , ressem-
blance) ; qui a lii formç d'nn bov^
olierv comme X^J^illes du fepe-
rçni^ peUoidea , q\\i aont no peu
ppltces.
PELTOIDESy ^41ecf . et •. m. pi. ,
JReltoidea , PeUaria. ^pvp' d^oné par
Latreille et Ëîchwald a une tribu de
la famille des Coléoptères clavicorpes,
quj a pour tjpe Içi senr^ PeUis.
f^LURi: , 9. f. Pa appelle ai^sî ,
dans le bois du cprf, les élévations
qi4i s^ yojrent à la surface du n»er-
rain et des andouillers.
pp.V4i>rÊR£S,adl. ^.t ». m. pi.,
P.el^c^pura {pelais , bassin , « priv*,
nrifiù^y nageoire). Non» donné par
BlainvU^ à une famille de poisons
Goathodontes hétérodertnes , corn*
pi:enant ceux qui n'ont pas de oa*
gcipirrs pelviennes.
]p£L VJFOIWE , adject. , pdi^iforr
mis; èecken/ormig (ail.) { pelais. %
ba^A 9 for^a , forme ) ; qiii a la
form9 d'un iia^^ii , d'unç coupe ou
d'unç écMelle.
rii;4.y|LPdllES, adj. et |. m. pV ,
P^lpippda (pelifis^ ba9sin, ic^G^,
pied)-. I^om dqnné p«r Blainville 4
une famille de poissons Dermc^nutef^
cpmprçnant cetix dont les uagçp^ei
pfdviçnnes çnlouTent Tamis.
PJÉI\iJe4CÉ|;S, i|(]). et s. r. pL,
Penmacec^. Famille 4e plantes , éta-
Uiçp^r Sweet, q|ii a p9^r tjpe U
genre Penaa.
PEf^CUÈ^ ad}, y çermms , reclinâ'^
tus, deflexus ; gebeugtj .geueiglg
itàergeiogen^ ub^rhàngend j nicàeiid
(plU)\ ciunq, voltô, pendente (it.).
àç dit, en ^tapique, d'un organe
qui, d*at¥>rd perpien^ieulairç > sge re-
courbe et iociiuj^ son sommet vers la
^J^^f çmm k%^fimUu du P^V«
* PÉ»È
lanihâu eeruua et du Lj-cofkodùm
cernuum; î<*s fleurs du Holcus cer^
nuusj du Rhexia cernua et du Tril^
lium cernuum y l«s «mf j du Ptycko^
^tomum cernuum et du Cladodium
incUnatum. Se dit , eu zoologie , des
ailes des iasectes , quaiid leur bord
interne est beaucoup plu3 élevé que
Texterae , ce qui les fait paraître peu-
dantes (ex. quelques Phalèneis),
PENCBÉ89 «dject. Qt s. tD. pi. ,
Devexa, Nom donné par Illiger ^ une
famille de l'ordre des Mammifères
bisulces 9 comprenant la girafe , dont
la partie postérieure du f:orp«est bien
plus basse que l'antérieure.
PENDANT I adj. , pendulus , pen^
dens , pendulinu^f depeniUns, de"
jnissus^ hiingend (alL); pendetUe
(ii.)- Se dit 9 en botanique, de parties
Ïni sont attachées la base en haut et
\ sommet en bas , ou qui se dirigent
perpendiculai relient vers la terre ,
comme le chaton du Betuîa alba^
Y épi 4u Carex penduia 9 les éiamines
du Clerodendrum inforlunatum , lei
feuilles de VUmbilicus pe/uùUinus^
du Carex penduia et de VOphioglos^
sum pendulum y les folioles de Tûsa-
lisy les fruits du Rosa pfinduiina^
les graines de VAljrssum campes tre ,
la grappe du Fiunus Ppdus et du
To^aria penduia , la panicule du
Bromus pendulus , les pédoncules du
Cj'lisus Laburnwn^ U» rameaux dgi
«f^i/à: bafyionica.
PENDUUFLOEE 4 adj. , ^^/i(ia^
liflorus; hangendèluilm; (ail. ) (/?f a-
dtt/iu 9 pendant ^^flos, fleur) ; qui a
de» fleurs pendantes par reffet.de
rÎDcnrvation des pédoncules. lE>x*
Mali^aviscus penduUfloruSy jisirapœa
penduliflora , Spirospermum pendu^
lifli^rum» , .
. PEADULIFOUÉ , adj. , penduli^
foUus ( pendulus , pendant 9 folium ,
feuille ) ; qui a desfeailles pendiuaici»
Ex. Miconia penduUfoUa,
yre). Nom donné par ^TWjffr>it it
jQmaU^s^ un groupe deHerraipa, ooh^
jxrenapt ceux qui généralement sont
pauvres en gîtes métallifères et e^
diébris de corps .orgaipisés.
PJÈXÉLAC, s. m. f penelacus ( pe^
ne f presque 9 lacus , lac )• Huot pro^
pose d'appeler ainsi les lacs qui ver«r
sent leurs eau^ dans une mer par mt
A^anal auquel ou ne paqil doii»arle
jiQm de rivière.
PiNÉIïUMT , ndj, y fiairems.
On donne, cette iépitbètia ftttx odeMiy
à la fois vives et^gréables* ISx. Al^
lium fragr ans.
PÉMCIIXAPUB, 9id^,,fÊiddaûri$
(pemcillum^ P^iMseau) ; aui porie
Wmant
des pinoeaux» eomBo^V^mÊntu pe^
niciÛarisj dont la face inMBnre offinç
uae âérie depiqeeaux sénés;
PENlCILLjÊ, adj.» penidllatau;
pinst{fqrmlg ( aK. ) ( pemieilium ,
pince«Ai)* Se dit d'un corps qui
offre un assemblage de poib en forme
de pinoeau 9 comme le limbe dn ca«-
lice dvL Pelargonium peniciliaium ,
le bord des. feuilles du Cnuon peni"
cillaiumf le bout de la ouene dn
Dasyurus penieillatus , le devant de
chaque i^reille du Jaeehus penieiila^
lus^ les paiUes àa PaUnurus penicii-*
laius 9 le cbepeau du Peziza pemi^
dilata,
PÉMCnXlte 9 adf . et s. m. pi. ,
PeniciUata.^QOk èoaxié par LatreîUe
à une famiJle de l'ordre des Mjria^
podes chtlognalbes, comprenant ceux
dont Le cet ps est gairni d^éeaiUes for*
mant un pinceau à rextrémilé posté*
rîeure.
PÉNICILLBUX, adj. 9 peiue^/ajur
{penicillum , pinceau ) 9 qui est hé-
xissé de prolongemens formant des
espécM de pineeaax. Ex. Spùngia
peaicëiMa.
PÉNICILUFOttlB I adj.. petd^
fiUliformis ; pituelformig («H. ) (pe>¥
miaeiium , pinceau ; fe/rma , ferme ).
Êpitbéle donnée^ #eptèi Mirbel,
aa8 P£NN
«u Stigmate ^ qutnd les poib qui le
couvrent sont ramassés en forme de
hoape ou de pinceau. Ex. Triglochln
mariiinutm.
PÉNIGILLIGÉBE) adj. , penicil^
Jiger ( peniciUum , pinceao , ' gero ,
porter); qui porte des poils dispo-
ses en manière de pinceau, comme
les pinces du Grapsus pcnicUUgef,
PÉNINSULE, subftt. t,, peninsula
{pêne, presque, insula^ île). Por-
tion de terre un peu considérable qui
s'avance dans la mer , sans en être
tout-à-fait entourée.
PEIVNAGË , 9A\,\fpennaceus {pen-
plmme ) ; qui a la surface char-
jia
gée de ^cbes alongées , qu'on a
des plumes* Ex. Conus
«ompai
PENNAGE , s. m. Ensemble des
Î lûmes dont un oiseau est couvert,
jnon jme peu usité de plumage.
PENNAIBE, adject. , pennarius
(oenna , plume ) ; qui offre des plis
disposés cOmme les barbes d'une
plume. Ex. Ostrea pennaria,
PEJmAnCISÉj&d\.^pennaticisus
Ipennatus , ailé , cœdo , couper).
Epitbète donné par BCirbcl àWL/euil"
tes qui sont découpés en denteinres ,
crénelures , lobes ou parties , dispo*
ses latéralement comme les barbes
d'une plume. . >
PENNATIFÉRE , adj. , pennati^
féru* ( perma, plume ^y^ro , porter);
Îui porte des plumes on des appen—
ices en Corme de plumes. Le Teredo
{^ennatifera a de très-longues pal mu-
es composées d'un grand nombre
d'articulations, pourvues latéralement
de longs cils , ce qui les fait resseraî-
Lier à des plumes.
PENNATIFIDE, adj. , pennatifi^
dus ;Jîe^erspaltig {alL } ( pennatus^
ailé , finelo, couper). On donne celte
^ épithète auxy«itt7/e^ (ex. Serratula
pinFiati/ida , Solanum pintiatifidum ,
Capraria dissecta^ Geonoma pennck*
tlfrons)^ aux stipuler ( ex. f^ioia tri^
PENN •
color) et aux bractées (ex. Mêlant"
pyrum pratense), qui , avant les ner->
vures pennées , ont les lobes divises
jusqu'au milieu de leur largeur; aux
épines qui produisent des piqnans
disposés sur deux côtés opposés (ex.
Cenlaurea benedicta ) ; aux cotylé—
dons qui sont alongés et divisés eu
plusieurs lobes sur les côtés ( ex. Ge^
ranùun moschatum )•
PENNATIFOLIÉ, adj., pinnatifo^
Ims {pennatus, ailé^ /b/ium^ feuille);
qui a les feuilles pennali6des. Ex.
Jungermannia pinnatifoUa.
PÉmiATILOBÉ , adj. , pùmatOo^
bus {pennatus^ ailé, îobus , lobe).
Se dit, d'après CandoUe , desy^iuV/e/
qui , ayant les nervures pennées , ont
les lobes incisés à une' profondeur
qu'on ne peut ou ne veut point dé-
terminer.
PENNAUPARU , adj. , DÙmafi-
partitus ; fiederiheilig , fieaerartig^
gethèilt (alL) {pennatus y ailé,parj>,
partie). Epitbète donnée par Gin-
dolle tiux feuilles qui sont découpées
latéralement en parties jusqu'à la
nei^vure moyenne. Ex. Falerianasi"
birica.
PENNATISÉQIJfÉ , adj. , pinnati^
sectus ; fiederschriittig (ail. ) (penna-
tus, ailé, secoj couper). Candollc
donne cette epitbète aux feuUfee à
nervures pennées , qui ont leurs lo-
bes divisés jusqu'à la nervu.e du mi-
lieu et le parcncbjme interrompu.
Ex. RanUnculus pinnatus , Polypo^
dium unitum^
PENNATISTIPCLÉ , adj. , pinna--
tistipulatus. Se dit d'une plante qui
a les stipules pinnatifides. Ex. 7\zc-
sonia pennatistipula,
PENNATCLAIBES , adj. et s. m.
pi. , Pennatularia, Pennatula, Nom
donné par Goldfuss ^ Blainville ,
Eicbwald , Ficinns , et Carus à une
famille deZoopbyles, qui a pour tjpe
le genre Pennatula. ^
PIBNNEy s, f. ,pfnwi/ Fbsgfeder
3
PENN
(«11.). Oo nomme aÎDSÎ les longues
plmoes de l'aile et de la queue des
oiseanx.
PEjVHÉ > adj. , permatus. Se dit ,
CD botanique , desJeuUUs composées
dont lès folioles sont disposées d'un
et d'autre coté d'un pétiole commun ,
à l'instar des barbes d'une plume
( ex. Lotus pinnalus , Epinïediwn
pinnatum ) ; en zoologpie ^ des ailes
d'un oiseau , quand elles sont pour-
vues de rémiges dont des barbes
s'encbàssent les unes dans les autres,
et se recouvrent naturellement, ce
ni leur permet de servir au vol;
es doigts d'un oiseau , quand ils sont
garnis d'une membrane découpée , à
ehaqoe phalange, en festons lisses
( ex* Fùidques ) , on finement denté-
lés (ex. Aii/tfrop«).
PEJVlVÉ-DÉCaOISSANT, adject. ,
decrestente'^pinnattts. Épithète don-
née par Mirbel aux fêuiiles composées
dont les folioles diminuent insensi-
blement de grandeur de la base au
sommet. Ex. f^icia sepiunu
PENNIGOENE , adj. , penmeornis
{penna, plume , cornu, corne) ; qut
a des antennes pennées ou plumeuses.
Ex. Mantis pennieernis»
PBNNIFÈMS , adj. et s; m. pi. ,
Penniferi (^penna, plume , feroy por-
ter )• Blain ville désigne sous ce nom
les oiseaux 9 à cause de leur corps
coovert de pinmes.
PENNIFQLIÉ, adj. , pennifolitu
(penna^ plume9yb/cttin,fenille);qm
a des feuilles pennatipartites. Ex./'tf-
largonium pennifolium,
PENNIFOBME , adj. , penniformis
(penna, p\ume fjorma^ forme); qui
a la forme d'une plume. Martius
donne cette épithète aux rameaux à
feuilles alternes , qu'on regarde com-
munément comme des pétioles , parce
qu'ils ont la forme et l'apparence de
feuilles ailées, (ex. Pfy-l^thus co^
chînchinensis), Candoïle i applique
également i^v^x feuilles qui sont dis-
PENS aa9
posées comme des feuilles pennée
(ex. Hjrpopterygiuntpenniforme).
PBNNIGLDBIE , adj. , penniglumis
(penna y plume, glumaj glume ) ; qui
a les glumes plumeuses. Ex. Stipa
penniglumis.
PBNNINBRTE , adj , penninervis ;
fiedernen^ig (ail.) (penna y plume ,
nèrff us , nerî), Épithète donnée par
Gandolle mx feuilles dont le pétiole
se prolonge en une nervure longitu-
dinale qui , d'un et d'autre âié ,
émet sur un seul plan des nervures
latérales (ex. Acacia pemdnerpis j
dont les phjHodes sont penninerves).
Ce mot est donc synonyme de laté'^
rinerpe,
PENNIPÈDE ,' adject. , penmpes
( petma , plume y pes , pied j . Se dit
d'un insecte qui a les jambes de der»
rière ciliées et comme pennées. Ex»
Anthrax pennipes j Empis pennaria^
Empis plumipes , Empis penmpes.
PENNIVEINÉ , adj. , penmçenius
(penna, plume ^ vena, veine )• Se
dit d'une feuille dont la nervure mé-
diane est saillante , et dont les ner-«
vures latérales sont pennées. Ex*
yiscum pennit^enium,
PENNULE I s. f. y pennula ; Flaum"
feder (ail.). Petite plume à tige
courte, dont les barbes atteignent
presque jusqu'à la base.
PENOllBRE, s. f. y penumhra ;
HaOfsckatten (alh) (pene^ presque,
umbray ombre). Ombre faible qui
environne l'ombre vraie , passage
gradué de l.i lumière à l'ombre pure,
sorte de dégradation que la lumière
éprouve , et au moyen* de laquelle
son intensité va toujours en dimi-
nuant depuis les points le plus for-
tement éclairés jusqu'à l'espace oc-
cupé par l'ombre proprement dite.
PENSÉE 9 s. f. , cogitatio, cogita^
tus, cogitanten, cogitamentum^ «Il est
très-probable que la nature a donna
des pensées à des cerveaux y comme
la végétation k de? satire? , cpç uow
a3o
PENT
peiMOtts paf le eerveaii , c<ymme nom
mardwn» anrec l« pved. » (Vôluire. )
« Le je De sais quoi qu'on nommema-
tière peut afnssi bien penser que le je
sais quoi qu'an appelle esprH. • (VoU
taire. ) Le mot de pensée exprime
è la fo» et la facultë de penser et le
produit de eette facuflé, comidéré
d'une BMiiiére générale.
VBMMtmONBy adj.^ pensiemon
{ lehw j oitÈff y er'HfMiv , étamirie ) ;
qui a eînq étamines. £x. Chelone
penstemôri,
FfiNfACAMAIIE, adj. , peniaca-'
nktnu ( teévroe , cinq , ^eajutdcpft , voâte).
Ëpidiètè donnée par Mirbel aux étai-
rions qm sont formés de cinq^camares.
Ex. Paeonia.
PENTACANTHE , adject. , penta-*
eatufats ( feévtct , cinq , chLctv9ot , épi-
as ). Se dit d'un poiéson qui a cinq
ïajom épineux à Tune de ses na-*
geoires , à la dorsale (et. Chœiodon
penfaeattihns), ou à l'anale (ex. La^
brus p^ntacanîhus ) .
imiTAGARPE , adj. , pentacaf'^
pus , pentocarpos ( fcivra. , cinq ,
TUfnoç , ftrufl ). Se dit d'un frait com*
posé de cinq carpelles. Ex. Matva-^
riscus pentacarpus , Sida penta-
carpos.
FBliltA€BAf!lft , s, m. , penfackai-
nium (^cvra 9 cinq^ ot -j^rlv, ^ yjxivfa ,
ourrir). Fruit simple « formé par un
ovaire adhérent avec le calice , qui ,
à sa maturité^ se partage eiy cinq
lobes. Ex. jéraiiaeées,
ni«TA€HILeS , adj. et s, m. pi.,
Pentachiles (TrévTd, cinq, ;^H, pince).
Nom donné par Klein à une famille
de Mammifères , comprenant ceux
qui ont cinq saliots.
FENTACâOTOIfE^ , adj. , penta--
choiomus (frcvTft;^, de cinq maniè-
res, rffiv«i, couper). Candolle donne
eette épîthète aux cyntes où chnque
fleur terminale a sous elle cinq brac-
tées et donne naissance à autant de
rameaux. Ex. Ewhtrbia,
lȃNT
nmâGCmACDllK 9 zà\.,pen*
tacontaedricus ( ni^xovrot , cin-
quante , c^pa , base). Se dit, en mi-
néralogie , d'un cristal dont la sur-
face est composée de cinquante faces.
Ex. Plomb sulhtré pentacontaêdre.
PBIVfACOQlTE , adj. , pentacoecus
(TTïVTa, cinq, x^xxoç, coque) ; qui
est composé de cinq coques , comme
la diérésile du Géranium , le repnale
du Dietamnus albus*
PENTAGYGLE , adj. , penlcuycbu
( TTSvra , cinq , xuxXoç , cercle ) ; qui
décrit cinq tours , comme les /é-
gumes cochléiformes du Medicago
pentacycla,
PEIVTADAGTYLE , adj. , ^nl4^
dactjrluj ^Kr»^aêâm\j)toi (irma , cinq,
^àxTvXo;', doigta i quia cînqdiviaîona,
comme lesfeuiHesdnSaxi/ragapen^
ladactjria; cinq doigts aux mains (ex»
Jules penladactf las); cinq; rayons
libres auprès de diaque nageoire pe^^
torale ( ex. Polpieoius quinquarûu );
cinq divisions à ses ailes , deux ans-
supérieures et trois aux inférieures
( ex. Pterophorus .peniadactyluê ) ;
cinq taches de chaque côté du oarps
(ex. Nof^acula péntadactyla).
PENTADAGTYLES , adj. et S. m.
pi. V Peniadaùt^la. Nom donné par
Klein à nfie famille de Mammifères,
comprenant ceux qui ont cinq dmgis
aux pieds de devant ; par Latreitte ,
Ficinus et Carus à une famille de
l'ordre des Pachydermes , composée
de ceux qui Ofit cinq doigta à tous les
pieds.
PENT ADELPHE, adj. , pentadel-
phtis (:r«vTa , cinq , â-îiifôç , frère ).
Cette épithèle est appliquée aux éta-
Haines , quand une fleur offre cinq
androphores chargés chacun de plu-
sieurs anthères. Ex. Melateucahj-pé-
ricifolia,
PENTA^YNAMB , adj". , peniody-
namus ( Trcvra , cinq , Ji^vo^iç , puis-
sance ). Se dit d'une plantie qui , sur
*
dis Ctamines , en a cinq p1n9 loti guet.
Ex. Jatropka,
PBWrAGLOTTE » adject. ^penta-
glottis (irlvTŒ , cinq , 7>âTTiç, langafe).
Dont les pédicules poHeiit cliacun
ctttq gousses qu'on a comparées h i'é-
pîglotte. Ex. Astragalus pen'ta-'
giottis.
PfiNTAGOMAL ^ adj. , pentagona"
ils» Oû appelle dùdécaëdre pehtagO"
nal un soKde terminé par douze plan^
pentagones égaux et semblables.
.PENTAGONE, n^\i ^ pénthgonui \
(ail.) ( irîvra , cinq , ftùtia , angtc ) ;
3tit a cinq angles , comme la capsule
e VOtaliâ , ie placentaire du SipiiS'
ténia Mahogoni y hà rameaux iit
CUstts pentagona , la Hge du Cdtnis
penta^ontts , le c6rps de la Calpe
peMdgona,
PElfTAGOlfUbfi 9 ad{. , peritagO'
nulas ; qui offre cinq angles peu
sailtaus. Ex. Jfsterias peniagonufa,
PEIfiAÛTNEy adj. , pèntagrnuè
(frfrra , cîiiq , yavi , femme). Se dit
d'une fleur qui a èînq pîstifs. Et:
Cohnarus pentagyHus , Slewariia
péntagjrhtty Omphaiobium pentagjr"
num,
PENTlOYlOfl, 8« f. ypènfagj-nia,
I9om dotmé, dans le s^ème sexuel
éé Ltèfté, I cinq ohlres^ coUipreti<itit
dcft plantes à eiolq pîatiis.
PENTAGTNIQUE , adf. j penta*
^nicus ; qui appiif tient à la penb«
gynié.
PENTAHEXAÉDIRE , adj. , penia-
hexaëdticus ( irivra , cinq , IÇ 9 six ,
ffjpse, base). Épitbète donnée » en
minéra'ogie, à une variété dont la
surface est composée de cinq rangs
de facettes situées six à six les unes
an-dessas des autres. Ea. Quart pen^
tahexaêdre,
PENTAHYDRIQtJE , adj., pentU'^
fy'drictts, Berzelius appelle phosphore
pênfafydrique \t quatrième d^ré
dbjdfogéoatîoii du phospbore, qur
PENt d3f
contient cinq fois autant d'fardrogène
que le premier, et qui à été découvert
par Rose.
PENTALÉPIDE , adj, , penlaUpi^
dûs {iti-rcoiy dnè(,>iiric, écaille).
Se dit d'une partie qui porte cîiicj
ébailles.
PËNTAMÉaÉg, adj. et s. in.pl.,
Pentnmera (îrivrâ, cinq, fupo;, par-
tie ). Sectiori admisepar Guvier, La«
marcl , Ldtrèitlè , Utiméril et Eicb-
i^ald daris Tordre des Insectes co-
léoptères, et qui comprend ceux à
tons les ta^ses desquels on compte cinq
articles.
PENTANDRB, adj. , pentaiider ;
fânfhiannîg (ail.) (irlvta, cinq , àv«p,
bomnie ) ; qui a cinq étaUi^nes. Ex,
Centuncutus pentandriis , ttemichroa
pentandrUy Stwdapfythtm pentan"
ârtirh , Cerasiium semîdecûndruM.
PE^TTAirbltiE , s. f . , pentandria.
Nom dpnné , dàn^ le système sexuel
de Linné , à une classe et k quatre
ordres , comprenant des pT^xntes à
cjAq étanlilnes.
PE!f tA!tDffl^kJE , âtiÇ. , pentah-
dricus ; qui appartient à ta penfaà-
drie.
PfiNTANmiAàrÉI , a^j. , pentàn-
gularis ( fr/vra , cinq , angulus ,
angle ) ; qui a cinq angles. Ex. Jp&-
grcrtnites pentangularis.
PËfBTA^TfiE, àdj. pentdnihiis
(rrivra, cinq , «vOoc, fleur). Se dit
d'une plante at^t les pédoncules por-
tent cinq fleurs. Ex. Oxalis pen-
tàntha,
PENTANTHÉBE , adj. , pcntan^
therus ( 7rr/f« , cinq , àvÔnpc; , an-
thère). Se dK d'une plante parmi les
étamines de laquelle îf n'y en a que
cinq qui portent des antbères. Ex.
Rhjrhcdrithera pentanthera,
PENTARTALE, adj., pentape-
talus ; frivrair JTflcXoc ( ithxa , cinq ,
nhùtkwy feuille). Se dit d*une co*
roUe composée de cinq p^les. Ex.
Lorantkus penttffètaius , rfiotapen-
a32
PENT
iapetala , Nelumlium peniapeialam.
PENTAPHYLLE , adject. , pentor^
phjrUus ; wfvTfléçwUoç \ Junjblattrig
^U.) (^révra, cinq , fvUov, feuille).
Ëpîthète donnée à des plantes qui
ont des feuilles digitccs(ex. Tecoma
peniaphjrlla) , une fronde quînée
(ex. Pteris pentaphylla) , deux paires
de folioles, plus une impaire (ex.
Indigo fera penlaphyUa). Pentaphjrlle
se dit aussi d'un calice à cinq divi-
sions , et alors il est synonyme de
F£NTAS£PALE.
PENTAPLOSTÉMONE , adj. .pen-
taplostemonis ( Ttrttrait'kôoç , quintuple^^
crTisfiwy I étaminc ) . Ëpithète donp^
par Wachendorff aux plantes, dont les
étamines sont en nombre quintuple
de celui des divisions de la corolle.
PENTAPTÈRE , adj. , pentapterus,
( irlvra , cinq, irrcpov , aile ) ; qui porte
cinq expansions en forme d'ailes 9
comme la capsule dé VEyonjrmus /o^
tifolius f la carcénde du Comtretum
secundum.
PENTAQUÉTRE , adj. , pentftque^
trus (irfvTa, cinq, Hjpay base); qui
a cinq côtés , comme le placentaire
du Swietenia Mahogom.
PENTARHOMBIQUB 9 adj. | pen-
tarhombicus (frivra , cinq , pofApoç ,
rfaombe ). Épithète donnée , dans la
nomenclature minéralogie de Haiij ,
à une variété de macle , dans laquelle
quatre lignes noirâtres qui partent
des angles du rbombe intérieur, vont
se terminer À Tangle libre de quatre
autres petits rbombes situés aux an-
gles du prisme.
PENTARRHINE, adj., pentarrhl^
nus ( 9r/yra , cinq , «ppnv , mâle) . Sjr*
nonjmc de penUmare , employé par
Necker.
PENTASÉPALE 9 adj . , peni^sepa^
Ins. Se dit d*un calice q# est com-
posé de cinq folioles, ^n* -Adonis.
PENTÂSPERME 9 adj., peniasper-»
mrts ( TrivTa , cinq , ané^itOL , graine ).
Épiihète fkr laquelle on désigne une
PEPO
loge ou un fmit qui cootteot cinq se^
mences. Ex. Hibiscus pentaspermusm
PENXA8TIQUE9 adj. , pentasii-'
chus / vtvraaTi^ ( irévrci , cinq^ ^X^y
rangée ) ;* qui est disposé sur cinq
rangs , compe \e% feuilles de Vlsoth»-
cium penteutichum,
PENTASTOME 9 adj ., pentastomus
{izjnra, cinq , orôfue , boucbe) ; qui a
cinq bouches. Ex. Cjranea pentasio»
ma.
PENTASTVLE » adj. , peniasty-lus
(irlvra, cinq, otuXoç, style). Se dit
d'un ovaire qui pçrte cinq styles. Ex.
Statice Armeria*
PEINTE 9 &• f-) declivilas; Ahhang
(ail.) ; slope (angl.). On appelle pente
dCwie contrée la différence qui existe
entre sa courbure et celle des men.
On donne aussi le nom de penUs
aux deux versans d*nn rameau de
chaîne de montagnes. Andréosiy en-
tend par penie le versant d'une chatne
de montagnes qui est incliné dans le
sens de la pente générale du terrain.
PENTHOPHORE, adj. ^ pentk&^
phorus ( ircvdoç , deuil , fiptê , porter);
qui porte le deuil. VEmpis peniho^
phora est ainsi appelée , parce qu'elle
est toute noire.
PÉPIN 9 s^m., granum; Kern (ail.);
kernel (ang||^. Nom vulgaire des
graines contenues au centre des fraits .
succulens , tels que raisin^ groseille ,
poire et pomme»
PÉPITE 9 s. f. Les minéralogistes
appellent ainsi des morceaux d'or na-
tif qui sont d'un volume considéra-
ble, surtout quand aucune gangue ne
les entoure.
PJÉPON. f^cfcz PépoifioE.
PÉPONAIREy adj. , peponarius.
{pepOf potiron). Se dit, en minéra-
logie , des grains d'une roche grenue,
lorsque leur volume égale celui d'un
potiron.
PÉPONIDE 9 s. f., peponida; Kûr-'
hisfrucht^ Gurkenfruchl{ùïL)i peponê^
melone (it,). Nom donné par Richsird
PERC
à im firoit ( pepo , Linné , Gaertner ,
Mîrbd , peponium , Brotero ) bac-
/ cîen y polpeux à rintérieur , divisé
en plusieurs loges par un placentaire
rajonnaot qui porte les graines vers
la circonférence du péricarpe , et se
détruit souTent au centre , vers Tépo-
qne de la maturité. Ex. Cucurbita,
PÉPONIFÂRES, adj. et s. î. pU,
Pepomfera {pepo 9 pépon,yèro^ por-
ter ). Nom aooné par Agardb à une
classe de plantes phaoérocoty^édones
complètes périgjnes y comprenant
celles qui ont pour fruit un pépon ,
les Dati^ées , les Cucurbitacees^ les
Passiflorées , les Loasées et les Ho-
maiinées.
PERGABBDRB , s. m.^percarbu-
rettan. Combinaison de carbone avec
un autre corps simple dans laquelle •
entre la plus grande proportion de
carbone. Ex. Percarbure de fer,
PJEBCARBURÉ, adj. , percarbu^
reius; qui est combiné avec la plus
grande proportion possiUe de car-
bone. Ex. Gaz hjrarogène percar"
huré*
PERGË^ ad). , perfossus ; durch*
siossen (ail.); bored (angl.). Ce terme
est qudquefon pris , en botanique 9
dans le même sens que celui de per-
JoUé. Ex. Crojsula perfbssa.
PERCEBOIS, adj. et s. m. phir.,
Ligniperdi. Nom donné par Doméril
à une famille de Tordre des Coléo-
Îtéres y comprenant cenx ppi percent
\ bois, yayez TiaÉnTLES.
PERCEPTION, 8« f., perception
ff^ahrnehmung {M,) (percipioy con-
cevoir ). Se dit de toute modification
éprouvée par les masses centrales du
système nerveux , c'est-à-dire par
des portions de ce système, d'autant
plus circonscrites que Tanimal est
plus. parfait , et qui produit Tirnage
de la sensation éprouvée. Il peut 7
avoir des perceptions très-réelles sans
qfoe l'organe externe soit affecté , et
qui naissent soit dans le trajet du nerf
PÈRE
ii33
â cet organe , soit dans la masse cen*
traie elle-même.
PERCHEES, f. Nom donné ik cha-
cune des deux tiges principales du
bois des cerfs.
PERGHfiURS , adj. et s. m. plur.,
Insessores, Nom^onné.par Vigors à
Un ordre de la classe des Oiseaux »
comprmant ceux qui se perchent sur
les ari^res.
PERGHIDES f adj. et s. m. pi. ,
Perchidœ, Perça. Nom donné par
Risso , Ficinus et Caras à une famille
de la classe des Poissons , qui a pour
tjrpe le genre Perça,
PERCHLORATE 9 s. m. , perchlo'^
ras. Ce nom a été donné quelquefois
aux oxichlorates.
PERCHLORÉ, adj. On appelle
éther perchloré un corps que l'on ob-
tient soit en combinant directement
le chlore avec le gaz oléfiant^ soit en
faisant réagir certains chlorides sur
ce gaz f et qui porte improprement
le nom d'élher, puisqu'on peut se le
procurer sans le secours de l'alcool.
PERCHLORURE9 s. m. ^perchlo^
ruretum. Combii|aison de chlore avec
un autre co'rps simple , dans laquelle
entre la plus grande .proportion de
chlore. Ex. Perchlorure de carbone»
PERCNOPTÈRE 9 adj., percnoptO'
rus (ircpxoc , noir, irrcpov , aile) ; qui
a les ailes noires on tachetées de noir.
Ex. Cathartesjfercnopterus.
PERCOIDES9 adj. et s. m. pi. ,
Percoldes, Nom donné par Cuvier ,
Blainville et Eichwald à une famille
ou tribu de Poissons, quia peur tjpe
le genre Perça,
PERDIGËES» adj. et s. f. pi., Per-
dUeœ. Nom donné par D. Don à une
tribu de la famille aes Labiatiflores ,
ajant pour type le genre Perdis
cium.
PÉREIIIRRYON9 s. m. , perem--
br/uni. Nom donné par Link , dans
les monocotjlédones , à la portion de
rciubrjon qui renferme dans aon in^
a34 PERF
térieiif la ploxnule et les Iradicules
non apparentes au dehors.
PÉlVBNIVIBIUNGllEd, adj. et s.
m. pi. ^Perênnihranchîata[perennis^
. qui dure, fipdty;^!», branchies). Nom
donné par Latreille, Ficinuset Carus
à uo groupe de reptiles ou d'amphi-
bies, comprenant ceux dont les brnn-
cbies persistent pendant toute la TÎe.
PERFOLIGORNE , adj., perfoU^
eôrnis; qui a les antennes perfoliées.
£x. Anthribus ptrfoUcornis.
PERFOLIÉ, adject. , per/ùliatus ;
durrhwacksen , durchblattert (ail.) ;
perfogliato (it.) (per, à travers ,^0-
ififim, feuille). Se dit^ en botanique,
éen feuilles opposées dont les bases
sont soudées ensemble (ex. Chlora'
perfbliata , Hypericum perforatum ,
SUphium connatum)^ et âes/fuilles
alternes dont les deux lobes inférieurs
dépaasent la tige et se soudent de
l*autrecô(ë (ex. Cretssula perfossu ^
JBttpteuruTti perfoUatum), Lca ento-
mologistes appellent antennes perfo'^
liées celles dont les articles , aplatis
dit sommet à la base , paraissent
eomme enfilés par lof milieu (ex. Ips
taxicornis),
PERFORANT ^ adj. , perjhrans ;
durchbohrend (all.J ; qui perce les
corps, cOiimie la renerupis perfo^
tans, qui sVafonce dans \H pierres.
• PERFORÉ 5 adject. , pefforatùs ;
durchbokrtj durchlochert (atl.) ; per~
forato (it.) ( pet , à travers , Joré ,
percer ) ; qui est ptrcé de trons ,
comme le sommet des poils de l*Ur~
tieadioïca^ le. centre du stigmate du
Lilium y les dents internes de l'urne
da Bryum- En zoologie, on appelle
éljrtres perforées celles qui offrent
une petite cavité dans Itur milieu
( ex. Cas sida perforatd) , et corselet
perforé , celui qui présente une ou-
verture pour le passage de la partie
supérieure de la tête ( ex. Hekus
perforatus). On dit le manteau per^
foré f dans les Coiichîfères ^ lorsqu'à
PÉRI
l'endroit de la réunion des deux lo-
bes , il existe deux ou trois trous
dans son prolongement.
PERFUS 5 ad j . , perfusus (perfundoj
répandre). Épitbète donnée par Mir*
bel aux graines qui sont répandues
sur tduie la surface des valves ( ex.
Butomus ) ou des cloisons (ex. Pà-^
pat^r).
PERGAMCNTACé V adj., perga^
mentaceus {. pergamentum , parche-
min) ; qui a la forme ou la consistance
d'une feuille de parchemin, comme les
feuilles de VHedera pergamentacea ,
les expansions de VAuricularia per-
gamenea et du Jifycoderma pergattie^
neum,
PERBYDRIODVRC , snbst. m. ,
perhjrdrioduretum. Combinaison au
maximum d'iodure d'hydrogène avec
un corps simple. Çx. Perhfdriodure
de carbone. "
PERIANDRIQVB, uâl j penOnchi-
eus (TTipi , autonr , ocvijpy homme).
Épithëte donnée au nectaire , quand
il est placé autour des étamines. Et.
JfylophfUa montana,' .
PÉRIAUTHE , s. m., periemtkàan;
Blûthendecke (ail.) ; perianto^ boceid
( it. ). ( TTipt , autour > elv9oc 9 Aeur ),
Linné appelait ainsi toutes les espè-
ces de calice ou d'in^olocre. Lès bo-
tanistes modernes désignent sous ce
nom Fenveloppe des organes génitaux
de la fleur, qu'elle soit sinrple ou dou-
ble. Link, trouvant le mot âepérian^
the inutile eh ce sens , le réservé pour
désigner la partie supérieure du ca-
lice ,• quand on peut la <dfstinguer ,
d'une manière quelconque , de l'in-
férieure , qu'il nomme hjrpantke.
Pour Ëhrhart, périanthe est synor
njme de périclîne ou de péripho^
ranthe.
PÉBIA9ÎTRÉ , adj. , periantkeus.
Se dit d'une^eurtjui est munie d'un
périanthe simple ou double.
PÉRIANTHIElf , adj. , periantkia^
nus. Épilhète donnée par liirbel tout
PÉRI
htdtisies qui provieDnent d'an pë-"
rmnihe simple. Ex. Saljola Tràgtis,
V^lUATOHE^ 8. m. (Tripl, au-
tour, o^ofMc, atolne ). Nom donné
par BarcelU aux pores invisibles,
quoique très-noml>l^eux , qui sont un
effet immédiat de la porosité propre
àdiaque corps, et qui donnent lieu
è toutes len actions chimiques. Bar-
ceik leiB afppelle aussi pores primaires
ett cbîmiqucs.
PÉBIBLA9TÉT1QCE , adj. , perî-^
blasUticus (irtpi, autoui^, ^\i(rtinm^f
wmse). Nom donné par Wallroth à
M poi^tion de la première des quatre
eouebes qu'il tdAet dans le thalle ou
blastème des Lichens , celle qui en-^
toure et borde cette expansion.
PJftlHBEÉPBARAs, adj. et s. m.
phir. , PenbUpharei (Yrcpi, autour,
S}iifo^ , paupière ]. Nom donné par
Bory à Une section du genre Utceo^
laria , comprenant ceux dont les cîr'-
re» Tibratiles paraissent garnir tout
le tour du limbe. £x. Urceotân'a,
dùeinm.
PÉHIGALICIE^ ». f. , perkalyda
( iript , autour , xàXvÇ , calice ). Des-
vaiçc donne ce nom à l'une des clas-
aes du syslèttie de Jussîeu , celle que
ee dernier appelle péristamime,
PÉHCALLES; adj. et s. m. plur.,
Periealli (ittpixotWy.ç , très- beau). Nom
donné par Vieillot à une famillle de
Kordre de Sjlvains » comprenant des
oiseaux qui se distinguent par ta
beauté de leur plumage.
PÉRICARPE , s. m., pericarpium;
FttehthTtUe ( ail. ) ; pericarpio ( it. )
(jtipî , autour , xapTTo; , fruil ). Can-
dolle désfgne sous ce nom collectif
l'ensemble des enveloppes des ovules
fécondés 9 provenant d'une ou plu-
sieurs feuilles ovariennes roulées et
soudées par les bords, tout en avouant
que ce terme ne convient qu'im-
parfaitement pour un organe qui n'est
pas autour du fruit , mais qui en fait
partie intégrante. Hîrbtl appUqne la
PÉM i35
même dénoilnnation à Pufne del
mousses.
PÉRIGABPIAti , adj. ^pericàrpid^
Us. Épîthète donnée aux bulhittés
qui se développent dans le péricarpe^
où elles remplacent les graines ( ex.
Crinum asiaticum), et aux épines
qui naissent sur le péricarpe (ex. jtl^
Itzmanda cathartica").
PÉRIGARFIQCJB, adj., pericdrpi^
eus ; qui appartient au péricarpe. L.-
C. Richard nomme ainsi les graines
dont la direction est Id même que
celle de leur péricarpe.
PÉRICENTRlQtEy adj. , ;?ertce/i-
trlcus ( itefi , autôuf , xcvtpov , cen-
tre). Épilhète donnée par A. Ri-
chard à Yinsertiôn des élamines ,
quand la partie indiviàe du calice
étant plane ou seulement concave, les
étamines paraissent être disposées au-
tour de son centre. Ex. Poljrgonées*
PÉRICHÈI^ 9 s. m., perichatium^
Mooshelch ( ail. ) ; perichezio ( it. )
(îcipl, autour, x*'''"» qrinière). On
appelle ainsi un involucre (véricole f
Patisot-Beauvoîs , périsyphe , Des-
vaux , pérocidey Necker, calice et
périgone d'autres botanistes ) qui
entoure la base du pédicelle de 1 urne
des mousses , et qui est composé de
petites bractéoles, différentes des au-
tres feuilles par leur forme , leur cou-»
sistance membraneuse, leur insertion
sur la gaine ou un peu au dessous , et
qu'on ne peut séparer de celle-ci
qu'en le déchirant, on même en en-
levant le pédicelle. Palisol-Beauvois
donne le nom de périchèse à une col-
lerette formée par Im feuilles de la
tî^e , qui , dans les jindrœa et les
Spkagnum, remplacent le péricole
non existant.
PÉRIGHÉTIACi , adj. , perichœ^
tialis, Épithète donnée aux bractéo-
les qui constituent le pérît hèse des
mousses. Quelques unes de ces plan-
tes ont reçu la dénomination de pé^
richétiales parce que leurs feuilles
s36
PÉRI
périclétiftlei sont très-longues ( ex.
Leioiheca perichatialU ) oa engai-
nantes ( ex. Olomitn'um penchai
iiak).
PÉIUGLADE 9 s. m. , periciadium,-
Stie/elchen (ail. ) (iripi , autour, xU-
9oç , branche ). Lîok nomme ainsi un
évasement de la base du pétiole^
qu'on observe dans certaines pbntes,
principalement dans les Cjpéracées ,
et qui souvent embrasse la tige ou les
rameanx.
PÉBIGLINANTHE. r. PéaiCLiNB.
PÉIUGUNE, s. m., pericUnium;
BûUkelchjKelchhmU (ail.) (ircpW au-
tour y xlîvn y lit ). Nom donné par H.
Gassini à Tensemble des bractées qui
entourent l'assemblaffe des fleurs dans
les Sjnanthérées \ périphoranthe f
B-icbard , calice commun , Linné ) »
PÉRIGL1NIF0HME , adj. , pericli-
niformu ; huUkechformig ( ail. )
( pericUnium i péricline, forma,
forme ) ; qui a la forme du péricline*
Epilhète par laquelle H. Gassini dé-
signe Vint'olUcre des* Sjnanthérées |
lorsqu'il ressemble au péricline.
PEUGLINOIDB 9 adj. y periclinoi-
des {pericUnium^ péricline, ci^oc, res-
semblance}.H. Gassini donne cette épi-
tbète aux squaroelles du péricline des
Sjnanthérées, lorsqu'étant imbriquées
autour d'un clinanthe axiforme , dont
le sommet inappendiculé porte le dis-
que^ elles cachent les fleurs de la cou-
ronne à laquelle elles appartiennent,
et offi-ent ainsi l'apparence d'un pé-
ricline. Ëx. Fiiago^
PÉRIGOLE 9 s, m. , pericoîa (Tripe,
autour , xd>a , ventre ). Nom donné
par Palisot-Beauvois à l'organe que la
plupart des botanistes appellent péri^
chèse dans les mousses.
PËRIGOROLLÉ ^ adj. , pericoroU
latus ( mpi , autour , coroUa^ corolle}.
Ëpithètc donnée par Jussieu aux plan-
tes dicotjlcdoncs roonopétalcs dont
la corolle est péri g j ne.
PÉBIGOROLLIE , s. f. , perlcoroh
PÉRI
lut* Nom donné par Desyaux à une
classe de la méthode de îussieu, com*
prenant les plantes dicotjlédones
monopétales à corolle périgjne,
PÉRIDÉGAEDRE , adj; , peridc
caedrus ( ircpl , autour , ^htet , dix 9
Hpa , base }. Nom donné , dans la no-
menclature minéralogique de Haâj ,
h une variété dans laquelle la forme
primitive , qui est un prisme tétraè-
dre, a subi des décroissemens qui l'ont
convertie en un prisme k dix pans.
£x. Culture sulfaté péridécaëdre.
PÉRIDINAGés , adj. et s. m. pL,
Peridinacea, Nom donné par G.-G.
Ëhrenberg à une tiibu dlnfusoirés
Polygastriques , a jant pour tjpe le
genre Peridimum*
PÉIUDIOLE9.S. m., peridiobtm.
On donne ce nom nu péridioa inté-
rieur , lorsqu'on en observe deux l'on
sur. l'autre, comme dans plosieurs
Ljcoperdacées.
PÉRIDION 9 subst. m., peridium,
Vmschlag (ail. } ( irfp(^t«i , ceindre).
Sorte de conceptacle qui enveloppe
les corpuscules reproducteurs de cer-
tains champignons (ex. Ljrcoperdmiiy
et qui , d'abord fermé de toutes paris,
s'ouvre seulement à Tépoque de la
maturité. Link emploje aussi ce
terme pour désigner l'enveloppe du
fruit , qu'elle soit simple ou composée
de plusieurs valves.
PÉRIDISGAIi, adj. , petidiscalis
( «ript , autour , Sitnn^ , disque ). Se
ait , d'après A. Richard , de V inser-
tion des étamines , quand elle se fait
immédiatement au pourtour du dis-
que , de manière que la base ou le
point d'origine des étamines ou de la
eorolle stami.iifère est simplement en
contact avec celle du disque , et que
les pétales , s'il j en a , touchent
également celui-ci , ou bien sont oon-
tigus aux étamines qui leur corres-
pondent. Ex. P^ini/eres.
PÉRIDODÉG A£miE , ad. , peri^
dodecaedrus (ftipî) autour , ^ixa.
PÊRt
donie^ apct^haae). Nom donné,
dans la oomencrature mioëralogiqne
de Haûj, i une variété dans laqueHe
la forme primitive , étant un prisme
hexaë'dre > se change » par l'efFet d'un
décroisseroent , en un prisme dodé-
caèdre. Ex., Pinite péridodecaëdre»
PÉRIDOTEUX,adj. Se dit d'une
roche qui renferme des péridots en
grains bien distincts. Ex. Basaniie
péridoteux,
PiEIDOTIQUE , adj. Se dit d*one
roche dans laquelle les péridots do-
minent. Ex. Basaniie laulque péri''
dou'que.
PÉBIDROUE , s. m. , peridroma
( ircpt , autour , ^po/Ao; , course ) . Nom
donné par Necker au pétiole des fou-
géhïs 9 qui porte à la fois des feuilles
et des organes reproducteurs.
PÉaiÉGIEM, adject., perioécius ;
Nebenbewohner [M.) (îripl, autour,
eixoç, habitation). Ëptthètc donnée
aux peuples qui boitent sous le
même degré de latitoA , mais à une
distance de cent quatre-vingts degrés
de longitude les uns des autres , c'est-
A-dire sur le même parallèle et sous
un inéridien identique , mais Opposé.
PÉRIBKGHYIIE , s. m. , perien--
ehjrma, Hajnv appelle ainsi une classe
de tissu cellulaire végétal , i laquelle
il rapporte celui qui se compose de
cellules disposées sans .ordre, et qu'on
observe surtout dans les organes
sphériques, tels que glands, péri-
sperme , cotylédons.
PÉRICte , s.ni. , perigeum; ntpi"
7ccoy; Erdnahe (ail.) (iripl, près,
'fi , terre). Point de l'orbe du Soleil ,
de la' Lune ou d'ime planète, qui
répond à la plus petite distance de
cet astre à la terre.
PÉRIGONE , s. m. , perigontum ;
Blûlhenhulléy Blumenhûile{B\l) (nt^
pc, autour, 7^ , femme ). Nom
donné par Ehrhart à l'enveloppe im«
médiate , siipple ou double , des or-
gaiiea sexuel» des plantes ; par Liok
PÉRI
57
et Candolle à cette enveloppe qnand
elle est simple , ou du moins quand
on doute si elle appartient réellement
aux calices ou aux corolles ; par
F. Campdera'à l'enveloppe florale
intérieure des Rum^x ; par Hedwîg
au périchèse des mousses. Hoqoin-
Tand.on s'est servi de ce terme pour
désigner l'enveloppe extérieure des
œufs des oiseaux , lorsqu'elle est sim«
plement membraneuse. Une variété
de quarz agate a reçu la même dé-
nomination , parce qu'elle offre des
bandes de calcédoine diversement co-
lorées , qui entourent un nojau qnar-
zenx; ou l'appelle aussi agate àfor^^
iifications parce qu'elle offre une
image grossière des ouvrages d'une
place fortifiée.
PÉRIGONUIRE 9 adj. , perigonia*
rius. Épithète donnée par Candolle
ûuxjieurs qui sont devenues doubles
par.la multiplication ou la transfor-
mation , soit d'un périgooe simple ,
soit du calice et de fa corolle & la fois.
p£RI6YNAKDRE ; s. m. , pengy--
nandrum («rcpt , autour , 7^1^ , fem-
me, •àvigp , homme). Necker appelait
ainsi les enveloppes florales. Il don-
nait au calice le nom àe férigynanr-
dre externe^ à la corolle celui de
férisynandre interne^ et à rfnvolucre
des Synanthérées celui de pirigputnr
dre commun.
PÉRI6YNE » adj. j perigjmus (irc-
\ , autour , ywii , femme ). Se dit de
a corolle ou des pétales , quand ils
prennent naissance sur la paroi in-
terne du calice (ex. Campanuia) ^
et des étamines , lorsqu'elles s'atta-
chent à la paroi interne du périimthe,
au dessus de l'insertion de l'ovaire
(ex". Rosacées),
PÉRIGYNION, s. m. , perigynium»
Link appelle ainsi la petite vessie
membranense ou cartilagineuse qui ,
dans les Carex , entoure l'ovaire, et
offre un trou & son sommet pour le
passage du style.*
i
>3S PÉRI
PÉpUGYBniQUE , ad j . , perigynUns»
Se dit , d^api'ès À. Richard , de IVn-
fertion des élamines , quand l'ovuire,
simple ou multiple, est complètement
libre ou simplement pariétal, c'est-à-i-
dire (ix« ou adossé à la paroi interne
du tub» du calice , de sorte que les
étamînes s'insèrent su^ le calice à une
distance plus ou moins notable du
centre de son fend.
PÉKIHÉLIE , s, m. , perihelium ;
Sçnnennàhc ( ail. ) {itipi , près , {XtoC|
foieil^. Point de Torbe de la Terre ou
4'une autre planète , oii cet astre est
k sa plus pet itç distance du Soleil.
PÉmHf:.]L4£DIiE9 ad]., perihe-'
jpaed^ê (ir(u>f , autour, l§ , six, édpo^
base). Epitnète donnée , dans la no-
menclature minéralogique de Hatiy ,
à une variété dont la i'orme primi-
tive^ qui est un prisme quadrangu-
laircySecbaDfe eu un prismehexaëdre
par leffet des decroissemeus. £x«
Suiurotidepérihexaedre.
pÉRfLITHE, %. i,^ perililha (iri-
^y autour^ V^of» pierre). Lamarck
appelle ainsi le drap marin ou faux
(épiderme de beauco^up de coquilles.
PÉRIMORP^OSE , s. f. , pcrimor-
phosis ( Trrpi , presque, fAO/>^^ , forme).
J^es entomQlo|;isles appellent ainsi la
iransforinatiop des cbenilles eu chry-
salides I c'est-à-dire en des corps non
divisés, présentant des traits suillans
qui dessjnept quelques pa,rties de Tin-
içde parfait.
PJElU^BE) s. m. , perlnœum^ in^
ierfçRmineum f TrXi^à;, Trcpîvacoy , jrs—
fiymj Damtn (alL). On doiinc ce
nom, dans )es Mammifères^ à Tcst
pace compris entre TpPUS et les par-
ties gépitales.
PËRIOGTAEDRE , adj. , pcriop-
tatdrm (^ripî ^ autour, oxtù , huit,
i^^a y base). Se dit, dans la nomen-
clature minéralogiquc de Hauj ,
^'une variété dont la forme primitivei
flui est un prisme quadrangulaire ,
9 est changée en un prisme octogonei
PÈRX
par Reflet des decroissemeus. Ex* Py^
roxène périociaèdre,
PJÉRlOOIQIJEy adj. , perUdisus ;
iripcoJucoc (TTipl , autour , èd«( , cbe-*
min ) \ qui se succède presque tou-
jours dans le même ordre. On em-
ployé ce mot r 1® eu astrooomie. L^
mois périodique de la Lûue est l'es-
pace de temp^que ce satellite employa
pour revenir à la même étoile,; sa
durée est de 27 j. 7 h. 43' 5". O^
appelle aussi irrégularités périodiques
des variations auxquelles tous les élé*
Uiens du système du qionde sont
soumis , et qui reviennent, avec l€$
mjcwcs valeurs , après dos intervalles
de temps assez courts pour qu*OD ait
pu en observer fréquemment les r»^
tours et en déterminer les Loi4S. 2^ ^
botanique. Les fleurs périodiques
son.t celles qui s'ouvrent et se refer-
ment plusieurs jours de suite ,.À des
époques fixes (ex^ Ornithogedum
umùellatum).
PÉRIODUlA, S. m. , peHùdurè^
tuih. Combinaison d'iode avec un
autre corps simple dans laquelle
cette substance entre en aussi grâida
proportion que possible.
PÉfilO\£ J s. m. , periona ( ryi ,
autour, ùoy ,^œuf}. ^[oro donné par
firescbet à la membrane cadu<|ue qui
se fujpme dans la matrice après la l'é^
fondation.
PÉfilOaTHOâoxE ^adj. , perior^
Û^ogonus ( TTipl , autour , opÔBc , droit ,
T'bivia , angle). P^iom donné, dans la
nomenclature minera logique de Haiiy,
à une variété dont la forme primitive,
qui est un prisme rhomboïdal , s'est
convertie en un prisme rectangulaire,
par l'efTet de decroissemeus. Ëx. Pr*
roxène périorlhogone.
PÉAIOSXRAQUE , s. m., perifis-
iraca (frcpt, autour ^ ôorpôxov, co-
quille). Gray propose d'appeler ainsi
l'épidcrme ou le drap marin des co-
quilles*
PçrimtiL Nom donné par Audouip
et Miliie Edwards à une famille de
Tordre dosAnoelides errantes.
PÉRIPÉTALJE, adj. I peripeiaius
(TrcjDi, autour, Trcra^ov^ pétale). Ëpi-
thète donnée par Mirbel aux nectaire^
qui entourent la corolle ou les pétales.
Éx. Chironia frutescens.
PÉHIPÉTALÉ, adj. , péripetaius.
Jussieu désigne par cette épithète les
plantes dicotylédones poljpélales à
etamines périgjnes > qui forment ui(ie
classe dans sa méthode.
PÉRIPÉTALI£ , s. î,, peripetalia.
Nom donné par Desvaui^ à la classe
de la métbode de Jusî)ieu , qui ren^
ferme les plantes dicotylédones po*-
Ijpétales à élamines périgynes*
PÉRIPHÉRIQUE, ad]^ , periplieri-
eus ( ircpi j autour , )>cp» y portef ). On
donne cette épithète» en botanique t
à Y embryon , quand, sa longueur dé*
passant celle de la graine » il revient
d*ua bord par l'autre vers sa base
(ex. Spinacia); au périsperme^
lorsqu'au lieud*étre entouré parTem*
bryon , il l'environne et^ cache (ex.
Cçaifères ).
PERIPHORANTHE 9 5. m. , perl^
phora/ithium' (ntoly auiour , f(^9
porter^ avdoç , fleur).- Nom donné
bar L.-G. Richard à l'ensemble des
bractées qui entourent Tasscmblage
des fleurs dans les Synanthérécs.
C'est le calice commun de Linné , le
périgynandre commun de Necker , le
péricline de H. Gassini.
PÊRIPliORE , s. m. , periphorium
(ircpl, autour, ftp<a , porter). Nqm
donné par L.-G. Richard à un corps
charnu, de nature bien distincte de
celle de l'ovaire « qui élève celui-ci
au dessus du fond du calice , et qui
porte les pétales et lès étaniinesadnés
loDelludinalement par leur base à sa
suri ace intérieure. Ex. vraies Ça"
ryophjrllées»
PEIUPIiORIQUE , adj. f.peripho'^
riç^s. ^ç dit| d'après 4. AÎcbiatrd |
Hm
a39
de Vinseriion des étamines, quand
elle a lieu à la surface du péripbore*
PÉRIPUYI.LE , s. m. , peripfyri^
htm (TTcpty autour, ^uXXov, feuille).
Nom donné parLink aux écailles qui
entourent l'ovaire des Graminées.
PÉRIPHYIXE, adj.., peripkyllus,
La, Carybdœa periphj-lla eat ainsi
nommée à cause de son ombrd^
découpée en $eize folioles.
PÉRIPLOCÉES, ad), et s. f. pi. ^
Periploceœ* Nom doané par R,
Brown à une sectioii de la famjlle
des Asclépiadées , qui a pour typ^ le
genre Periploca*
PÉRIPOOE^ s. m. , peripodium
( 'Ktfii , autour» irovç, pied ). Uedwig
fippelaît ainsi le périchèse des Mous*
ees. .
PÉRIPTÉRÉ, adj., peripf^ffMtâ
(izipt , autour , irr^ov , aile) ; qui est
entouré d'une expansion membra-
neuse en forme d'aile, comme la
carcérule de l' Ulmus , I9 cupule des
strobiles du Tht/tya wcidenuUis , le
graine du Dioscorea saii^cu
PÉRISPERllATIQVE y ai^ • , peri-^
spermaiicits. Raspail nomme sac pé^
rlspemiatique la poche qai , par les
progrès de la végétation , devient le
périsperme , et qui , suivant lui , en-
veloppe toujours rembrjbn sur toute
sa surface. Le liquide «on tenu dans ce
sac a été aussi appelé mt^cUage péri'»
spcrmalique,
PÉRISPERME, s. m., perisper^
mumj albumens KernsubsHuu ,Sa~
menweisêy Kernmasse^ Samenkern
(alL) (v$^i, autpur , «nrcpfia, graine).
Nom donné par Richard à l'enveloppe
propre de la graine, que depub il a
appielée épisperme ; par Jussieu à
une masse de tissu cellulaire ( albu"
mfin , Grew , endosperme , Richard ,
medulla seminis y Junge, pioûentq
seminalit , Gleichen , secundina ex^
HnuA^ Malpigbi) qui accompagne
l'embryoa végétal , n'a aucune con—
tiouiié 4e vwseanx oa de tisin »vce
1
a4o PÉRI
lui, et, pendant la genninatioti ^
fournit aux cotylédon s, pour la nour-
riture de la jeune plante , la sub-
•tance orf|;anîsée dont ses cellules
sont remplies.
PÉAISPERMé , ad). , penspirma-
tus. Se dit d'une amande ou d'une
«raine qui est munie d'un péri-
brme.
PÉRISPERMIQinS , adj. ^perisper»
micus. Epitbèle donnée par L.-C. Ri-
chard à Vembryon qui n'a pas de pé-
risperme , el qui est recouvert immé-
diatement de ses enveloppes ; par
Jussieuy au contraire, à celui qui
est muni d'un périsperme. Cette
différence tient à celle du sens atta-
ché par ces deux botanistes au mot
périsperme, R. Brown appelle le péri-
sperme membrane pirispermiaue ,
3uand il est réduit k la condition
'une simple lame.
KBISPOAANGE , s. m. (fripi , au-
tour j ffirdptt , semence , dtT/iêov 9 vase).
Nom donné par Hedwig à la mem-
brane qui enveloppe et cache les
oorpuscules reproducteurs des fougè-
res.
PÉRISPORE , s. m. , perUporium.
(iripi, autour, Ofcofa^ graine). L.-G.
Richard et Persoon appellent ainsi
les filets qui entourent la graine des
Cjpéracées. Hedwig et quelques au-
tres botanistes .ont substitué ce terme .
à celui de péricarpe, dans les plantes
cryptogames.
PÉRISPORIÉg , adj. et s. m. pi. ,
PerisporiL Nom donné par Pries à
une tribu de la classe des Gastéro-
roycètes , qui a pour type le genre
PerUporium*
PÉRISTACHYON , s. m.yperlsîU''
chjrum (irtpt, autour, vra^vç, épi )•
Nom donne par G. -6. Panzer A l'en-
veloppe extérieure [ffhime, lépicène)
des fleurs , dans les Graminées.
PÉRISTABIINÉ , adj., peristemù^
nu ( ircpi , autour , «Tr^tuv , étamine).
Epithète donnée par Jussieu aux
PÉRt
plantes dicotylédones apétales à éta-
mines périgynes^ dont il fait une
classe.
PéRISTAimiIE , s. r., peristanu-
nia. Desvaux nomme ainsi la classe
de la méthode de Jussieu qui ren-
ferme les plantes dicotylédones apé-
tales à étamines périgynes.
PÉR15TELLÉES , adj. et s. f. pi. ,
Péris telleœ (ircpl, autour, orcÙft» ,
babiller )• Nom donné par Orbigny
et Eichwald à une famille de l'ordre
des CSéphalopodes Siphonifères , com-
prenant ceux dont le test se compose
d'un noyau divisé en loges , et d une
enveloppe formée d'un réseau pré-
sumé analogue k celui du rudiment
testacé des^seiches.
PÉRISTÉRES, s. m. pi., Peristeres
ini^tartùfiL , pigeon). 'Nom donné par
^uméril à une famille de Tordre des
Oiseaux Gallinacés , qui se compose
du genre Coluniha*
I^ÉRISTÉTHION , s. lu. , perisie-
îhïum ( ircpi , autour , orriOo; , poi-
trine )• Kir^ nomtne ain|j la pièce
antérieure oe la médipoitrine , celle
qui est placée entre les bras et les
pattes moyennes.
PÉRISTOLÉS, adj. et s. m. pK,
Peristolaia ( iripl , autour , «toX^t ,
habillement). Nom donné par Menke
À une famille de Céphalopodes , qui
correspond exactement aux péristellés
d'Orbîgny.
PÉRISTOHE, s. m., pertstoma
( iripc , autour , orôpa , bouche ) .
Garniture simple ou double de pe-
tites lanières rangées circulairement,
àui borde le plus souvent l'orifice de
lurne des mousses, après la chute
de la coiffe et de l'opercule. Quel-
ques conchyliologistes donnent le
même nom , d'après Drapamaud .
à toute l'épaisseur d'une coquille uni-
valve, prisé à l'endroit de son ouver-
ture. Pour Robineau-I)esvoidy , pé^
rlstome eèif dans les insectes myo-
daires , une cavité de la région infé-
P£RI
rienre de la tête • où la base de .la
trompe et la plupart *de ses muscles
prennent leur attache, et oii la trompe
se retire ordinairement pendant le
lepos.
PÉmSTOMÉ, adj., pcristomus ;
3111 est muni d'un périsinme/ Bridel
onne ce nom à quatre ordres ,
dans sa classification des Mousses.
PÉRISTOMIENS , adj. et s. m.pl.^
Peristomida. Nom donné par La*
marck à une famille de Tordre des
Mollusques Trachélipodes , par La^
treille à une famille de celui des Gas-
téropodes Pectinibrancbes , compre-
nant des mollusques qui ont les bords
de Touverture de leur coquille entiè-
rement continus.
PÉUSTOnaQCE, adj.^ peristo-
micus, Epithéte donnée par A. Ri-
chard à V insertion des étamines ,
rnd elle se fait à Torifiâ^du tube
calice (ex. SanguLsorbées) ; par
Mirbely an nectaire y lorsqu'il s'étend
comme un enduit sur le réceptacle ,
jusqu'^ la ligne d'insertion des éUk^
mines {ex. Rosacées),
PÉBISTYLIQUE , adj., peristy^»
licus (iriDt y autour^ arv^ç^ style ).
Se dit de Vinsertion 'des étamines
quand , l'oyaire ^tant complètement
infère y elles sont insérées entre lui
et le calice , et plus qa moins adhé«
rentes avec son sommet.
P^RISYPHE, s. m., perisjphe
(irf^cy autour, ffva^cpoo), arrondir).
Nom donné par Desvaux au péri-
chése deç Mousses.
PÉR1SYSPHE. Fo/ez Pemsyphb.
f PÉRITHÉCIONy s. m., perithe-
cuim ; peritecio ( it. ) ( rripi , autour ,
Hrny boîte). Nom donné par Per*
sôoQ à l'enveloppe des corpuscules-
reproducteurs dans les Pjrénomjcè-
tes ; par Ëschweiler à l'enveloppe du
noyau ou nucleus de la fructification
des Lichens.
PÉRmiÈME, a. m., peritrema
(îTipt, autour, TpîfMt, trou )! petite
IT.
PERL a4i
pièce , souvent cornée , qui entoure
l'ouverture stîgmatique perce'e le
long du bord antérieur de l'épister-
num^^ quelquefois du sternum, et
même à la partie supérieure du corps,
chez lés Insectes Hexapodes.
PÉIUTROPE , adj. , ' perîtropus
(«cpî, autour, rpcTro), tourner). Epi-
théte donnée par L.-G. Richard aux
graines qui se dirigent de l'axe du
fruit vers les côtés du péricarpe.
PERLAIRE ySkd].,, perlarius {perla,
perle) ; qui a l'éclat nacré. Ex. Stig"
inite perlaire.
PERLAJDRES^ adj. et s. m* pi.,
Perlaria. Nom donné par Goldfuss ,
Ficinus et Garus à une famille de
l'ordre -des Insectes Névroptères ,
qui a pour type le genre Perla.
PERLE 9 s. f . , margarita. Corps
cotnposé de couches concentriques ,
nombreuses et serrées , de la matière
nacrée qui constitue une partie plus
ou moins considérable de la substance
de certaines coquilles univalves ( ex.
Meleagrina margaritiferor) ou bi-
valves ( ex« Unio mdrgaritifera). Les
perles paraissent être constamment le
{irodûit accidentel d'une maladie de
'animal ou de sa coquille.
PERLÉ, adj. , perlatus , perla^
rius , gemmatus , gemmulaius , mar"
garitariur, margaritaceus ^ marga»
ritatus, mar gariti férus. Se dit : i** en
minéralogie , de Véclat , quand il
tiré sur le luisant argentin de la perle
( ex. Spath perlé y où Fer carbonate
cristallisé et nacré); 2° en botanique,
âe fouilles qui sont relevées de pe-
tites éminences arrondies et fermes
( ex. Aloe margaritifora ) , à'expan^
^ons de lichens dont les bords sont
^rnis de tubercules arrondis et fnri-
neux qu on a compares a une nro-
derie de petites perles , et déplantes
dont les fleurS blanches sont dispo-
sées en petites grappes objongucs (ex.
Dartus pcrlarius) ; 3° en zoologie ,
de corpsi qui sont d'un gris de perle
l6
À
f'
a4a P£BK
( ex. Campaa margaritaria , Ta^
nia perlata) , marqués de taches d'urt
blanc éclatant (ex. Coluber marga^
ritaceus , Buccd margarhatus ,
Epfydra margaritata) , mi parsemés
de granulations arrondies qui res-
semblent plus OU' moins k des perles
( ex. Buccihum gemmulatum , Trox
gemmalus^ Echlnus margaritaceus ),
£ufo margarilifer , Brackycerus
gemm'osus , Brachj-certis gernmatus.
PERLIDES, adject. et s. m. pi. ,
Perlides* Nom, donné par Guvîer,
Latreillc et Eicbiyald à une tribu de
la famille des Névroptères plani-
pennc^ qui a pour tjpe le genre
Ferla.
PËliLIER) «dj-v perlarnuf; qui
fournit des perles. On nomme mouler
er Hères les coquilles bifalyes dans
'intérieur desquelles se tfpurent des
perles.
PERLtJRE, subst. r. Ce nom e$i
donné aux rugosités qui couvrent
quelquefois le bois nud des cerfs.
PSR1U4IVENT, adj. , permanensZ
Se dit d*un gaz qui conserve l'état
«éri forme à toutes, les températures
et sous toutes les pressions.
PERMÉABILITÉ, s. f. , pérmea^
hilitas ) Durckdringlkhkeit (ail.)
( per, à travers 9 meo ^ passer }. Pro-
priété qu'ont certains corpB d'en lais-
ser passer d'autres à travers \t& pores
dont ils sont garnis.
PERMÉABLE , adj. , p^rmeM^
lis ; durchdringbar (ail,) ; qui jouit
de la perméabilité.
PERMUTÉ, adject., pétmutatus.
CandoUc donne cette épitbète atix
fleurs dans lesquelles l'avortcment
des organes sexuels détefmine uii
changement notable dans la forme ou
les dimensions des tégu mens floraux.
£x. Boule de neige»
PERNITREUX, adj/, pernitrosus.
V acide pemitreUx n'est regardé par
Bei seliofl qvç comme qn simple mé^
PERP
langé. Voyez JNfiTMux ul BTtTftoso-*
NlTRIQUIS. *
PEIIOCIDtON , S. itt. , peroeidùun*
Nom donné par Ne cker à rînvolucre
qui entoure la basé du froît des
moussas.
PÉROPISÈAfiS, adj. et s. m. pi. ,
Peropteres { mripôç , estropié , «rrlfnv,
aile). Nom donné {)9r Duinér.-l à une
famille de l'ordre des Poissons osseux
Holobrancbes, comprenant ceux qui,
privés de ca topes /manquent des au-
tres^ nageoires en tout un en partie.
PÉROPTÉRYGIEj^S, adj. et S. m.
pi. , Péropterjrgii (Tripo;, estropié,
iTTMtJyf , naçeoirc). Nom donné par
Goldfuss , Ficinus et CaHis à un ordre
de la classe des Poissons , compre-
nant ceux qui n'ont point de Ca-
topes.
ï*ERia|DE, s. m; , peroxyJtan.
Gombiniuson d'un corps simple avec
la f>ïu8 grande proportion d ozigène
qu'il puisse absorber.
PBROtIDÉ, Vii\cct,, peroxydattu.
Se dit d'un métal ou oe tout autre
corps simple qui est à Tétat de
peroxide.
PfiRPE\DICtJLAinE I adj. , per-^
pendimlaris ; schetUlrecht , senk^
recht^ lotkrecht (aîl.); perpendico-
lare [h,). Si dit de toutes les parties
dont la direétîon est vertkale, c*est-
i-dire coupe à angle droit celle de
l'horizon , comme la racine du Dau*
eus Carotta^ du celle de Porgane qni
la supporte , comme les poils du
Crépis fœtida. En parlnnt des ra-
cmcs, ce terme est s^nonjrme à^pi^
PERPEÎf WCULARITÉ , subst. f.,
perpendicularitas. Propriété de dé-
crire une ligne plus ou moins verti-
cale, c'est-à-dire coupant à angle
dfoit le plan de l'horizon.
fEHPqoSPDORÉ, adj. .perphos-
phoralus; qui contient la plus grande
proportion possible de phosphore ,
comme le gM h^drofènc pctffhof^
»SÉS
phàréj déMaTert en 178S parOin-
flcitibre«
phaphorosûs, Berâelius fait remar-
quer qve ce som serait préférable à
celui Q^acîde bjpophospHoTeux.
. PERRUQUE^ 8. f. ^ capiUàium.
Persoon appMlc ainsi nn assemblage
de poik on de filamens très-menûs
auxquels adhèrent les graines des
champignons angiocarpicns.
KRSAQCES , adject. et s. m. pi. ,
Percoides. Vota donné par Gavier et
Latreille'à une tribu ou famille de
Poissons , qui a pour type le genre
Perça, .
PBRftlSTAiyTy adj, , persbtèns ,
perenhu; bleibend (ail.); dureuok
(«t.). On employé ce terme : i^ En
minéralogie , pour désigner une va-
riélé de chaux carbonatée dans
laquelle certaines faces se trouvent
couples 'por les faces voisines, de
manière qu'elles conservent le itiême
nombre de côtés et les mêmes nnglcs
qu'elles auraient eu sans cela', excepté
que ces angles ont d'autres positions
respectives. 2^ En botanique , per^
sistanl se dit detotit organe dont la
durée se prolonge au-delà de l'époque
qui semble fixée pour te ebuîe ; de
vàrète du Secaie cenale ;• du calice
qui subsiste après la floraison (ex.
LMées)'i des cloisons qui se niain-
ticunént en place après ta chute des
valves ( ex. Crucifères) ; âcs feuilles
qui restent en place plus d'une année
révolue (ex. Buxus sèmj>erifirens)\
du nectaire qui persiste encore après
la maturité du fruit (ex. Cobœascah"
tlensy; de la pannexteme des drupes
du Cotos nucifera; du placentaire
2 ni i^e se divise pas à l'époque de la
ébiscence et subsiste dans son inté-
grité ( ex. Pàlemonium ) ; de" là
tpathe qui accompagne le fruit dans
•a maturité ( ex . Arum ) ; des stipules
Sii ae soutiennent apré la chute des
liilhBS (ex. Om9hbi$ pubtsctns) \
PERT «45
do sifle qui ne tpmbe péa après la
fécondation (ex. Anémone Puisa*'
iiila ). 3? En zoologie , Kirby donne
cette épifhète aux pattes que riosecte
conserve dans tons le9 états par les-
quels il pa^se. •
PBBSOffeÉ,' adj. , persowHus^ ka^
patus ; masekerato (it,) {persena^
masque). Se dit , en l^otanique^ d^nde
corolle monopétale irréguliere et bi-
labiée , dont les déux'lèvres «ont clOMs
par le «'eiifleftient intéritnr de la
gorgj^ de manière à représenter
gros^ffement un masque on le mufle
d'un animal (ex. Antirrhxnum ma^
jué ) / Ujfrctium personmta est aînaî
nommé parce que ses larges fenUlea
servaient autrefois ft faire des mieia*-
ques ; le Sus hrptùius , parce qu'il
porte tin ' gros ttibefcule nad ntc
chaque joue.
PEhSONÉEsV âdj. et s. f. pi. ,
Personatœ, Nnm donné par Tourna
fort II une classe de plantes, eompré^
t)ont celles qui ont >la coNHIè per-
'sonée, et par Linné à une famille
généralement connue auj<Hml%i|î
sous celui de Scrofularinées.
VBMIILFtRE , s. m. , persulphu-
retum. Combinaison d'un eorps simple
avec la plus grande proportion de
soufre qu'il puisse absoilier. *
FBlITCJnBATION 9 s. f . , perîm^
bativ. Les astronomes appellent aioal
des irrégularités dans le'mouveliftmt
de rotation des planètes , non dana aa
vitesse, mais dans la direction def l'axé
autour duquel il s'exerce, qui sortf te
résultat de la forme irréguliere de eei
planètes et de leur défaut dliomogé-*
néité , circonstances en raison <m-
quelles ratiraction exercée' aur ellet
p$r le Soleil ne passepas bonstdmnilnit
parleur centre de gra vite dans VôlitM
les positions diverses qu^eltea pfétw
beut relativement & cet aètfe. Bv
physique, on donne lemèa^e nom enrit
mouvemens que l*afgdfll« ahnAAtél
éprouve tous \ks j^iv ir FeH <Hi *ft
«$4 PESA
Voneft da mérîdiea magnétiqQéf
qqâpd ils sont brusques et en appa-
rence accidentels.
PEBTIIS, ad]., pertusus'; durch^
stossen (ail.) (pertundoy percer).
Se dit desfeiulles qui sont percées de
trous IVK^ et distribués irrégulière»
XUoaU £x. Dracuniium pertustwt»
Voyez^ FiWKTaé»
PEfiUIFJÈIlEy adj. , pcruijerus ;
qui produit la substance appelée
Baume da Pérou^ Ex. Mjr^xy-lum
PÉAULE y snbst. (. , penJKr'Nom
donné par L.^'C. Richard à une sorte
de sac formé par les. bases prolongées
«i soudées de deux, des lanières du
périgone. de certaines Orchidées ; par
Wirbel et J.-G. Zuccbarîni.aux enve-.
loppea des bourgeons des .arbres de
nos climats , qui doivent naissance à
des feuilles aTortées {ex.,Daphne)y à
des }>ases de pélioles (ex. JugUins).^
on à des stipules ( ex. Cùrpùius)»
PÉBULÉ5 adject. , perulaius. Epi-
thète donnée par Mirbel aux boulons
qui sont munis xl'une pcrulck Ex*
Seringa vulgaris.
P£8AK!( , gravis ; ^v; ; scbwer
(aU.); heavy (angl.); graine (jt.).
& dit de. tout corps. qui , abandonné
à lui-même y tombe aussitôt sur la
snrface du globe terrestre , et qui ,
mémo lorsqu'il est soutenu par quel-
Ï« [obstacle^ exprime encore sa ten-
ace à tomber par la pression qu'il
«xerœ Contre cet obstacle , c'est^à-
dira par son poids. Le spath pesant^
lÛAsi appelé à caose de sa pesanteur ,
ost la baryte sulfatée.
P£â>ANXEI}A, s. f., gravitas; pa^
fArM\ Schwers (ail.) ; heavjnes^
(aagL); gravezza (it. ). Tendance
de tooa les corps à tomber vers le
omlcc de la terre ; cause iucon-p-
900 de cette tendance; £orce élé— '
Vientaire qui sollicite chacune des
ynrcelles de ia .matière , et s'exerce f
fn .diMp^ lieu de^ la terre f pçrpen--^
PÉTA
dttinlairement 4 la rarbee dea eattt
tranquilles , de sorte qne , celte snr-
face suivant partout la convexité dn
globe y ia direction de la pesanteor,
qui s'incline avec elle j doit être dif-
férente d'un lieu à un autre. X«a pe-
santeur agit également sur touties les
molécule^ , quelle que soit leur cont*
position, et le mouvement qu'elle im-
prime aux corps libres est uniforme-»
ment accéléré.
PÉTALE , peiaiumj BtumenhiaU,
Krohenblati (ail.); petalo (it.). On
appelle ainsi chacune des pièces' dont
une corolle poljpétale est composée ,
quand elles sont absolument distinctes
les unes des autr^ , et libres de.toute
adhérence à la base,
PÉTALE, adj., petalatus. On donne
cette épithëte, d'après L.-C. Richard,
aux fleuirs ayant un ou plusieurs pé-
tales , c'est-à-dire une corolle.
PÉTALIFORIIE , adj. , petalifor-
mis (petaiumy pétale, forma, forme);
qui « la forme d'un péule, c'est-à-
dire qui est large, mince, aouple et
coloré, comme le calice de VAquilegia
vulgarisj les fileU des étamines du
Maranta arunainacea , le nectaire du
Tilia albâ, le périanihe de VLcta,
)a spathe du Colla œthiopica, le
stigmate de VIris , hstfiedeViris.
PÉTAUN^ adj. , petaliAus ; qui
appartient aux pétales. Desvaux
nomme nectaire péialin celui qui est
situé sur les pétales.
, PÉTALOGÉaEB , adj . et s. m. pl.>
Petalocerata ( nixaXw, feuille, lecpocc,
corne). Nom donné par Duméril à
une famille de l'ordre des Coléoptè-
res^ comprenant cçux qui ont les
antennes en masse reuîlletée a l'ex-
trémité.
PÉTALODÉ , adj. , petalo Jeus ( »«-
toXoy , pétale , cl^oc , ressemblance ).
Epithèle donnée par G. AUman aux
plantes qui sont pourvues de pétales;
par €anaolle aux fleurs qui doublent
ptfr le développement ^mple en pé-
tiles dtftoofoa de qael(|1M8 Uns des
orgMoes floianx, par exemple de»
kraetées (ex« Hortensia ) , du calice
f ex. Primûia), des étamînés, dont le
filet se dilate et Tantliére avorte ( ex.
Clématidéei ) ^ des étamines dont le
filet^ reste intact et la bourse antlië<»
riqne se déyeloppe en pétale (ex.
Renoncidacées) , des étamines alté-
rées, de Tune et de l'autre manière
(ex. jiqmiegia vulgarts) ; des car*
pelles ( ex. uénemone nemorosa ).
PÉTALOIDE y adj. , petaloideus ;
IronenhlattàhrUichi^Xa.) (TrÎTO^ov, pé«
taleyu^oc f ressemblance)'; qui a de la
ressemblance avec lespétales ou avec la
corolle, sous le rapport de la structure,
du tÎ8sux>a de la couleur ,. <iomme le
calice du TkaUctrum pelalçideùm,
le périanthe AtYHemerocalUs fid^a ,
la spathe du Colla astKiopica.
PÉTALOUANIE , s. f . , petaloma^
nia (iriToXoy , pétale y fMcvta , folie )•
Quelques botanistes ont employé. ce
nom pour, désigner la tendance de
certaines parties de la fleur à prendre
l'aspect et la consistance d'une co-
rolle.
PÉTALOPO0ES 9 adj. et s. m. pi. ,
Petalopoda (TrrraXôv, pétale y iroOc-^.
pied). Nom donné par Schweigger et
Èichwald à une famille de ^pophy tes y
comprenant ceux dont le corps bomo*
gène émet des tubes pandlâes, mem^
raneux et cbarnifs.
PÉTALOSOMESy adL et s. m* pi.»
PeUUoiomaia (irltflûyoy, Teuille^ 96fA« ,
eorps ). Nom donné par Duméril \
une famille de Tordre des Poissons
osseux bolobrancbes 9 comprenant
ceux qui ont le corps mince et àlongé
en forme de lame*
PÉTALOSTÉMOIVK ; adj. et s. f.
pi.', P^etatoslemones (irira^v, feuille,
oT^poiy , étamine). Nom dhiné par
Gleditscbjet Mœncb à une classe de
plantes , comprenant celles dont les
.^étaminèt s'inArentsûr la corolle*'
PÉTt a49
(j. AUman a employé ce ferme dans
le même sens.
PÉTASOPHOVIS , ad]., petaso^
phorus, ( irJTflffoc , cbapeau , f cp»/ por-
ter) ; «li A la forme d'un cliApeaii
(ex*. Phorcynia petaseUû)^ et qui
porte un cbapeau'. consistant , aoît'en
une large toufie de plumes de cbaque
«âté du cou ( ex. Trochilus petass^
phorus ) , soit en des tacbés qui s'a—
longent derrière les yeux ( ex. Or<^
nismjrapetfuopkora ) •
PÉTECflUX, adject. , petechialis;
qui ressemble à dés pétéebief, comme
la Cjrtherea petechialis ^ qui est se»
mée de tacbes ponctiformes rouces,
ou la Oorgonia petechùutns , doot
les oscùles sont ronges.
PÉTIOLÀGÉ, adject. , peiioUtceus
(petiolus ,^tïo\e). Épitbète donnée
par Gandolie «axhour^iBensj ionque
les bases des pétioles, dilatées en ^\U
les, forment l'entourage de la jeo&o
pousse. Ex. Jugions regia*
PÉTIOLAIRE 9 adject., peiiolaris;
blatuUelslandig (ail.) ; picciuoiare
(it.) (petiolusj pétidle). Se dit de»
piarlies qui croissent sur le pétiole
f comme les épines du CfumuurQps
numills , les fleurs de V Hibiscus mûs-
ehatusy les glandes du f^iburnum
OpUbis), ou aux environs (comme
les stipules des Rosa, qui aâbèrent à
la fois au pétiole et à la tige). On
donne aussi cette épitbète aux vrilles
qui consistent en des pélioles prolon-
Jés ( ex. Pisum ). Enfin , die sert à
ésignei-dés plantes qui ont les feoiW
les pétioiées (ex. Solidàgopetiolaris)^
ou munies de trèi-longs pétioles, soit
eaùlinàires ( ex. Ptrsea petioiarls ) ,
soit radieaux (ex. Ranunculus peîio^
Uris). - .
PÉnOLATlON^ s.'f., pètiolaiio
{petiolusj péUole). Etot dès feuillet
qui sont pourvues d'un pétiole.
PÉTIMiE , s. ia.ypetMus ; BiûH^
sfiêt ( ail. ) ; pieciuedo Çit. ). Es|j*ce
àé support situé i hbwe jkb feuiltor
»46 PÉTl
qui en soutieBila partie plana » et q^{
est formé par des fibrea séparées 4<
la ti^, mai^ non eneore épanouies.
Kîrbj donne ce .nom à la partie
ëtioît% par laquelle rabdomeu de
quelques Hjménoptërea est uni aiec
le tronc,
pâlXOLÉy adj., petioUuus; ge-p
sû^ (M,)ipicçiuolato (it.) {peÛ9tu4^
pétiole); qui est muuî d'un pétiole >
eofl(uneie»yêiii//ej itV^rctoUspeiUk^
iota et du Paniçum p^ùolaium y\ti$
optylédona de y^souIusHipp^ea^tU-'
Jiiwii rabdomen de Vlchneumonpe^
twhùu è| de U Léucêpjis pelialata,
Qn domie eette épitbète à. la eelitUê
cnhitale de l'aile dies inseetes , quand
ielle est produite par la bifuroation
inftriaure d'une nervure transversale
r' rcsacrohla è un Y renversé (x) ,
sorte qu'elle paratt suroiontée
d'âne lige ou d*un pétiel?.
VéfiWÙkXHf adject. , petioleanus
Çpetiolus y pétiole). 6e dit d'organei
qui sont due i la dégénérescence du
pétiole i des épines provenant' de la
métamorpbose'd'un pétiole (ex. Mi"
mosa verdciHata ) ; des ftuilles qui
sont dan» le même cas ( ex. Mimosa
sttaf^eolens^ ; des pêruUs provenant
de pétioles élargis et avortés ( ex.Ju-'
guins) ; des vrilles prodvrtes par des
pétioles (ex. Funmria vesieària).
P£TI0LlJ]LAniE,a3j. , peiioluiaris
{p^tiotus, pétiole). Épitbète donnée
aux stipules qui appartiennent à des
feuilles composées , et qui nai5scnt à
la base 4cs folioles , sur les pélio-
lules. Ex. Dolichos,
PÉTIOLDLE 9 s. m. , petiolulus ;
BUuistielchen (ail.) (petiolus , pé-
tiole). Pétiole particulier de chequsB
foliole dans une feuille composée,
mnOLÙLÈj Adjeci^ y fetioUdatus
{petiolus^ péfiole). Se dit d^une^o-f
Uùle qui est portée sur un péiiolule.
PJÊTIOLULEW, adj. , petioluUsuê
(oetiobu, pétii»le)» £e dît d'i|n«
PÉTR
plante qui a des pétioles l(As4onfi»
Ëx. Potentilla peiioluhsm»
PÉTivéRÉra, adj. et 8. U pl.,^
Peiwerea. Nom donné par l^rtling
à une tribu de fa famille des pbjto-
laecées , qui a pour typa la genrn
Pa/iVerût.
PÉ'^IVÉBUCÉEftf adj. et ». f .
pi., Petîi'eriacem. Nom donné par
Agardh, Unk et Kontb à une fa-
mille de plantm y qui a pour type le
gepre Pejii^êria.
P^TRE, adj. , petrosus, fetrœus ,
iapidosus [petra, pierre). Épitbète
par laquelle on désigne les plantes
qui naissent dans les terrains pierreux
ou sur les cailloux épars (ex. Stella^
ria petrœa ) , et les insectes qu'on
trouvé sur les pierres (ex. Pales pe'^
trosa).
PÉTBICÔLE, adject. , petricobu
i petra, pierre, colo, habiter). Se dit
es coquilles qui se trouvent constam-
ment dans des pierres pins ou moine
dures, que leurs animaux percent.
Ex. Cerithàun petricotam* V^€M
LmiOPHAGE.
PÉTRIFICATION, s. f . , pétrifia
caiio ; f^ersteinerung ( aU. ) ( petra ,
pierre , Jio , être ftiit ). Corps qui a été
changé en pierre, qui ne présente
plus la substance ibôme des parties
dont il était composé-, à la plaœ
desquelles on observe une matière
différente de la gangi|e , représentant
leur structure d'une manière très-
fidèle. ,
PÉTRIFIANT» adj: , lapideseens ;
verstèinernd (ail.); qui convertit en
pierre , qui produit une pétrificalioD*
Matière pétrifiante.
PÉTROGNOSIE , subst f . , pelro^
gnosia (irrrpa, pierre, ^pt^atç^ con-
naissance), dynonyme inusité d'oryc-
tognosi^
PÉTROG^APSIQUE , adj. , petn^
gr.apkicus ( Tritpop , pierre | 7p«f» t
éci-ire )^ Épitbète 4oimée à des cartes
PHAC
oui dono«ot l'indicatioQ des rocbei
dont un pays est formé.
PÉTROMATOQXOSU: , s. f. , pc
tromaiognoJ'ia («rtTpa, pierre, /xztoci
recherche y 'vit^viç ^ coanaûsaucu).
Sjponyme d orjctogoosie^ emplojtf
par G. Fischer, en ijBaS,
PKTEOBIYZIDES, adj. et s. m*
pK I Petrqmjrzides, Nom donné par
Jlisso à une famille de Tordre* des
poissons Cfaondroplérygiens , qui 4
pour type le genre Petromj^ion,
PÉTROPHILE, adj. » petrophUus
(frttpff, pierre, f/>c6>, aimer); qui
aime les endroits pierreux. Ex. ^a-
leriana petropkila,
PÉTIimiUCEUl, adject* , f ^rro-
stliciosus. Se dit , en géognosie,
d'une roche dont la pâle offre quel-
ques uns des caractères du j^etro*»
silex (ex. MimoDfyrre pétrosUic9ux\
ou d'un, agglomérat de roches réunies
par un ciment pétrosiliceux. (ex. Ana*
génile péirosiÙceuse),
PEUCCPANésSy adj.. et s. f. p). ,
Peucedaneœ, Tribu de la famillç des
Ombellifères , établie par Gandolle,
3ui t .pour type le ^enre Peuce^
anum,
PÉZIZÉES9 adj. et s. f. pi. , Pezi"
zeœ. Section de la tribu des Helvella-
cées I établie par A. Brongniart , et
qui a pour type le genre Peziza,
PÉZIZ0IDÉE9, adj. et s. f. pi. ,
Pezizoidea. Nom donné par Persoon
à une section de la tribu des Helvel-
loïdes^ quia pour type le genre Pe<^
ziza,
PtfACIDUGÉES, adj. et s. f. pi. ,
Phacidiaceœ, Nom donné par Frîes i
un ordre de la classe des Pyrénomy-
cètes , par A. Brongniart à une tribu
de la famille des Hypoxylées, ayant
pour type Jc^enre Phacidium.
VniCMDltSj adj. et s. m. pi.,
Phacidien Nom donné par Fries à
une tribu de l'ordre des Pyrénoroy-
cètes phacidiacés , qui a pour type le
genre Phacidfum.
PHAL q47
PHALAIVGn>£9 , adj. et s. m. pi. y
Phalangidœ. Nom donné par La*
niarck et Lcach à une famille de la
classe des Arachnides , qui a pour
type le genre Phalangium,
PUAIiANGIENS, adj cl s. m. pi. ,
Phalangila, Nom donné par Lai r cille
etCuvierà une famille d Arachnidess
qui a pour type le genre Phalangîum,
PHALANGIERS, s. m. pi. , Plia^
langista. Nom donné par J3lainville
à une famille de la sousr classe des
Mammifères didélphes, ayant peur
type le genre Phalangisla.
PHÂLANGIFOIUME , adj., phaîan--
gifnrmisCphalanx, phala ngc, ybr/wa,
forme). Épilhèle donuce par Nées
dJEsenbeck aux poils Végétaux qui
SQUt garnis de cloisons transversales ,
avec des res^erremens à l'endroit de
ces cloisons. Ex. Tradescantia virgi'*
nica,
PHALANGISTES, s. m. pi. , Pha-
langistœ. Nom donné par Goldrussà
une famille de, l'ordre des Mammi-
fères marsupiaux , Qui a pour type le
genre Phalangisla.
PHALANGITE99 adj. et s. m. pi.,
Phalangita, Goldfnss , Eichwald ,
Ficiiius et Garus désignent sous ce
nom une famille d'Arachnides , ayant
pour type le genre Phalangium,
PHALAIUDÉE9,adj. et s. f. pi.,
Phalaridea. Nom donné par Link et
Kunth à une >tribu de la famille des
Graminées, qui a pour type le genre
Phalarù»
PHALARSIPHYTE , s. m. , phalar-
siphjrtum (fxiarjl^ phalange, apoïjv,
mâle, yjTov, plante). Nom donné
par Necker aux plantes dont les éta-
mines sont réunies par les filets en
plusieurs paquets . -
PHALÉ^AGÉy adj. , phalanaceus.
Une' coquille {jét^icula phalœnacea)
a re^ ce nom parce que sa forme
"imite celle de l'aile d'une petite pha-
lène.
J?HAL£]liiPE8, adj. et i. m« pi.,
a48 PHAN
Phalanides. Latnarck appelle ainsi
une famille de Tordre des Lépido-
ptères nocturnes, ayant pour type
le genre Phalœna, , .
PHAIiÉNITES, adj. et s. m. pi. »
Phalœnites. N019 donné par Latreille,
Goldfuss j Ëicbwald , Ficinus et Ga-
rns à une famille, de Lépidoptères ^
qui a pour type le genre Phalœna*
PIIALÉNOÏDE, iià']> y phalasnoldes.
Quelques oiseaux {ex.JIelias pha--
Icenotdesy Strix phalœiwïdes) ont été
appelés ainsi parce que le brun , le
roux , le faUvc ^t le gris sont entre-
mêlés en zig-zag dans leur plumage «
de manière à former un enàembb qui
rappelle un peu la coûteur des ailes
des phalènes. La même épilfaète est
donnée à des insectes' (ex. P^ckodà
phaianoïdeSf Hemerohusphalœnoïdes)
parce qu'ils ont quelque ressemblance
avec' des phalènes.
PHALÉNOIDES, adj. et s. f. pi.,
Phalœnoïdes ( f)x>atva , pbalène, giSoç ,
ressemblance). Nom donné par Mac-
quart à un groupe de la famille des
Tipulaires , comprenant celles qui
ressemblent plus ou moins à des Pha*
lènes.
phalloïde, 9iA\ect.f phalloïdes j
phalloïdcus, {tfoîùnç ^ verge , el^oc ,'
ressemblance) ; qui ressemble à un
membre viril ] commçle champignon
appelé Dictyophora phalloïdea, ott
le polypier nommé F'eretillum phal^^
loïdes,
PHALLOIDÉENS^adject. et s. m.
pi. , Phalloïdei, Nom donné par Friés
à une tribu de l'ordre des Gastcro-
mycètes angîogastres ^ qui a pour
type le genre Phallus,
PHALLOIDÉES, adj. et. s. f. pi. ,
Plialloïdeœ. Nom donne par A. Bron-
gniart à uuc section de la tribu des
Clalliracces , qui a pour. type le genre
Phallus.
PHA]%ÉRANTHE, adjett. , phane-
ranthus ( yavjoèç , évident , avôo; ,
ileUr)/Épîlhète donnée par Wachen-
vnks
dorff aux plantes dont les fleurs sont
manifestes.
PHANÉBANTHÉRf 9 adj. , phane^
rantherus ((fcntpoçf évident , onBinpoç ,
anthère ). Dont les anthères se voyent
au dehors. Ex. Nonea phanqrantbera.
PHANÊROBIOTE^.adj. et s. m. ^
phanerobiotus ( ^ avepoc , évident ,
^ioç, vie). Quelques physiciens dé-
signent sous ce nom les corps chez
lesquels la vie est apparente.
PHANÉROBRANGHOIBES , adj.
et s. m. pi. , Phaherobranehoidea
(^vtpoç, jévident, ^dc^ùc, bran-
chies ). Nom donné par Fltzinger k
une famille de i^ptiles.
PHANÉROGAAPES, adj. et s; m.
pi. , Phanerocarpa ( t^tpoç , évident,
Ttapnoi , fruit ). Nom donné par
Eschenhoitz à une section de Tordre
des Acalèphes discbphores , compre-
nant ceux à travers le cpfpf desquels
on aperçoit les corpuscules reproduc-
teurs.
PHANÉROGOTYLÉDOIVES , adj.
etBubst.f. pi. , Phanerocotyledoneœ
(çavipôç, apparent, xotvX)}^wv, coty-
lédon). Section du règn'e végétal,
établie par Agardh ^ qui y range les
plan (es dont les cotylédons sont kiciles
à apercevoir.
PHAIVÉROGAME , âdj; , phanero-
gamus ^ fenogamo , famrogamo (ît.)
( fttvfpoc 9 apparent , yi^ç , noce ) .
Linné appelle ainsi les végétaux qui
ont des organes sexuels bien mani-
festes.
PHANÉROGAMES, adj. et s. m.
fl. , Phanerogama. Nom donné par
.atrcille à une branche /de la Ihace
des animaux Mollusques, compre-
nant ceux chez lesquels la copula-
tion ^st nécessaire.
PUANÉROGAMIE , s. t,phane^
rogamia. Grande divisioi^u règne
végétal, \k laqiielle appartiennent
toutes les plantes pourvues de sexes
bien évidens.
PHAJNÉIIOCIJÈIVE^ adj.; phanero^^
PHAS
genus f fovftpo^ , évident , yivi^tc 9 ori-
gine). Haûj', Brongniart et G. Pré-
vost donnent cette épithëte à tm or-
dre de roches homogènes, comprenant
«elles dont la bompositîon est appa-
leote, ce qui permet de les rapporter
sûrement à des espèces minérales déjà
connues , dénommées et rigooreusfe-
ment déterminées.
PHANÉROGLOSSES , adj. et s.
m. pK 9 Phaneroglossa (-^vipoc s évi*
dent, ylMvaoLf langue). Mora donné
par Wagler à une famille de l'ordre
des Ranadés , parmi les reptiles ,
comprenant ceux qui ont une langue
bien évidente, par opposition àj*
famille des Pipa , qu^il désff^ne sous
celur SAflosses,
PHAIvâlONElJBES , adj. et s. m.*
pL y Phaneroneura ( 'favMoc . évL*
oent y vcvpov , nerf). Nom aonné par
Kudolphi à une série du règatr ani-
mal, comprenant les animaux qui ont
des nerfs libres Vt distincts.
PHAIVÉROPNEUMOIVE9 , adj. et
s. m. ^\,yPhaneropneumonà (favtpo;,
évident, irvcvfAuv, poumon). Nom
donné par Gray k un ordre de 'la
classe des Gastévopodophores ^ qui
eorrespond à une partie des Pectini-
branches de Cuvîer, aux pulmonés
operculés de Fémssac , et aux Célo-
pnés operculés de Menke.
PHANiROSTElfOnOBS , adj. et s.
f. pi., Phanerosiemanes (f^xvtppc, évi-
deift, ov3gfUi)9, étamin^). Epithète
•par ! laquelle G. Allman désigne les
plantes dont les' étamines sont bien
distincte».
PHARINGOSTOMES , adj. et s.
m. pU , Phar^ngoslomaia ( fapvyi ,
pharynx, orofue, bouche). Nom
donné par Latreiile à un tjpe d'ipi-
maux articulés, comprenant ceux
dont les bords de l'cesophage forment
deux lèvres > qui constituent la bou-»
cbe.'Ex. Serpulées,
PHAdCOIDÉES, adj. et s. f. pi. ,
Phascoidcacn Vnpk donné par Ârnott
PHAS 249
et Fumrohr à une tribu delà famille
des Mousses , qui a pour tjpe Ib genre
Pkascum, .
PHASGOLOMYDES, adj. et s. m.
pi; , Phcucùlomjrdes. Nom donné par
Goldfuss à une famille de l'ordre des
Mammifères Marsupiaux , qui. a pour
type le genre Pheucàlon&s,
PHASE, subst. f. , pnecsîs; faeric;
Licktgesialt (ail.). On appelle phases
de la Lune, de Ténus et de Mercure,
les changemens'que ces astres. éprou*
vent dans la con6guratîon de leur
partie lumineuse , dans l'étendue et
l'éclat de leur lumière , suivant leur
situation par rapport au Soleil et k
Ul ferre. •
PHASIÊOLÉES , adj. et s. f. pi. ,
Phaseolea. Nom donné par GandoUe
et Ebetviaier à une section d^ la fa-
mille des Légumiiieuses , qui a pour
type le genre Phasebius. *
PHASÉOUN , adj . , pAa^o&'/itt^. Se
dit dé quelques coquilles qui , pour
la forme, ressemblent & des haricots.
Ex • Pecten phaseolus -, Amphidcsma
phaseoUnam
PHASÉOUNE 9. s. f. , phaseolina.
Substance cristalline , que Vauquelin
a extraite d'une espèce de haricots
noirs vénéneux , venus de l'Ile de
France.
PHASÉOLIQUB , ùàl.fphaseoUcus.
On a donné Je nom diacide phaséoli*
que à la phaséoline r paroe Qu'elle se
combine avec les bases salifiables.
PHASIANIDES , adj. ets» m.'pl. ,
Phasianidat. Vom donné par Viçors
à une famille de l'ordre des Galli-
nacés, qui a pour type le genre PAtf-
Jianiis.
PHASIANOPlirlUE , ad). , pha-
sîanopterus (faawtvôç , faisan, nTipo» ,
aile ). Epithète donnée'à une coquille
aplatie ( Crenatida phasianoptera ) ,
dont on a comparé la forme à celle
d'une ailé de faisan.
PHASIÉpiB^, adj. et s. f. pi. ,
Phasianeœ. ÎTom donné par Robi-
aSo PHÊN
neaa-DesFoiâv k une section de U
famille des Myodaires Galjptérées |
qui a pour type le genre Phasia.
PHÉaOPTÀBB , adj. ^ phegoj^trU
ff n^^c , hêtre , «rTfoU , fqngère }. Une
bugère ( Po^podiwn phegùpterh )
eat ainsi appelée pqrce <}ii*eUe cmil
principalement au pied, des hêtres»
PHÉAIOCABPE, adj.>pA«eiiocar-
^uj (7Mv«», montrer, «apiro^i fruit).
On s'e$t servi de ce terme pour dé«
signer les fruits qui sont très*appa«>
rens , parce qu'ils n'ont point d'adni^
rences «v^c les parties voii^iaes. .
PaiÊAIOGAMX; , adj,, ph^noffamus
(frativo(,, apprirent, 7«|i9Ci noce). Epi*
thète, synonyme Ae phanérogame ^
que quelques l^otanisleir donnént-ioix
plantes ches lesquelles la fruclifica^
tioB tef^Quinireslement 1^ résultat du
concours de deux sexiBiS. Le Leiim
niizia phanogatna a trè^rarement
ses calatbide^ ^pnouîes i , ce qui lui
arrive -cependant quelquefois^ *
PBÉNOLEVQUfiy adj., johmnoléwk
mu. ( fci^ , brun , Isomc , blanc ) ; qui
est brun et blanc , comme, le* plumage,
du Muscicapa pha^noleuca.
PHÉNOltÉNB , s. m., phœnom&^
non ; ^ ativôpsvov ; Erscheinung (ail.) ;
fenomeno { it. ) {tfcavé^xai , paraître )•
Tout ce .qui tombe sous les sens ,
tout ce qui peut affecter dotre sensi-
bilité d une maniàre quelconque ^
soit au physique , soit au moral.
PHJÊlitfOPODES^ adj, et $, m. pi.,
Phettiopoda ( f atvu , montrer , ttoCç ,
Îned). Nom .donné par Mayer k uùe
ami Ile de ('ordre des Ophidiens |
comprenant ceux X]ui ont aes rudi«-
mens de pieds visibles.
PnÉNOSTéAfONES; adj. et s. f .
pi. f Phœnostemones (^ivoi* mon--
trer ^ arn^uv , étamihe )• l2<pitfaète
donnée par Gleditsch aux plantes qui
ont des élamines distinctes. Le Aa*
phiohfis pheostemoa a les étàuiioe
plilS Ipn^es q\ie le calice.
PHU.
JNEIÉOCÉPHAU , tdj, | p%'ocè«
phalus {fqiiài , brun , xt^H , tète ) ;
qui a la tête .ou le chapeau brun* Ex»
jigaricus phajocephabts.
PHÉOLéPIDE, êi}. \ pkmoio/fi^
(fftt^^ brun, WtCi écaille); qui a
dtfs éeaiUes dHia brno châtato. Ëz.
jâgarkus phaolepU*
PHÉOPHTHALMEy ad). ^fkœoBh^
thalh^us (ifoioi » Brun , éfdo^oc , œH ];
quia un epil brun. Ujé»arieus phai^^
thaimus9L lé chapeau Dkmc , «vee un
ombilic profond et brun.
. pnioPOPlSy adj, j pkajopodhu
(foiôf , |)fttn f irov€ 9 pied ) ; qui a le
pied ou le'stipe bnm. Ex. Jgaricu»
pkajopodius,
PHÉOPTÉRE, BÛ], f fJiœoptenu
(fatoç) brun, irvépoiTy aile); qnia
les ailes b'run^. Ex. Dexiaphœoptera.
PHÉROPORÉES ,.adj. et s» f. pi. |
Phc^oporece. Npm. donné par Che-*
vallier à une tribu de Lichens «qui
correspond aux f^iuiç Hypoxylonf de
Pee . ou Hypoxylées lic^énoiides dç
Candolle.
PWLADSUPPÉES , adj, et s« U
pi, , PhUadelpkoa. Famille de plaiH
tes, éiablie par D. Don i qui a pottV
type le genre PhiUuUlpImf»
PHI|.ADELPH£ft y adj. et s. v.
pi., Philadêlphœ, VoiBi donné pr
Bory à «m ordre de la classe aeS
Icbnozoalres, comprenant les Poly*
pes réunis en massé oii la Vie de
chacun concourt an mode de yitaUti(
du tout.
PHILANTHE , adj. , philanihms
(çîXcw, aimer, Svéoç, fleur); qui
aime les fleurs, epmme la Hopiia
philantha y qui vit dessus. *
AULANTHEOtS, adV. et s. m.
fl.jPhitanthorej. Nom donné par La-
treille à une famille de Tordure des
Hyménoptères , qui a pour tj^e |e
genre Phllanthus.
PHPLOPINiÊS) ad], et s. m. pU^
?
Phïlodinm. Nom donné par C.-G«
Ehrenberi^ â une tribu de 1« classo
des lofufoires Rotifères , qui a pour
type le ^ente.Philodina,
MLIÉBODEEUIIES , adj. et ». m.
p)«y Phkhodermel ( fVi^» veine i
Â^i pf^au), Nom donné par
Persoon à une famille de Tordre des
Exosporiens Piloroyces^ qui a pour
tjpe le genre Merula,
PHLÉBOPHOIIE , adj.i phlelo^
phorus (f^i^^ y veina , j ipu , porler );
ui porte des veines., Le chapeau, de
Agaricus phlebophofW est marqué
de vfïip'es rugueuses. *
PHLÉBOnillES, adj. et s. m.
p|., Phleboptera (f^» veine, nxi-*
Mv,aile] Nom donne par Clairvilla
a une section des Insectes £(yméno-^
ptéres y. comprenant €ei|x qui ont les
atle^ veinées.
PHIJÉODÉES9 adj. et s. f. pi. I
Phleodea, Tril>a cle la famille des
Graminées 9 établie pai: lanlf. , qui a
pour tjpe le genre phleum»
PHLÉOÉCUSN, Rd].^ phlmçscius
(\fkotiçj écorce, oTxo; , bubitatipp }»
EpUbète donnée par llV^allrotb. au]g
l^icbens qui croissent sur les écor^s^
pHLÉOGONIUQUE , adj ., /#P->
gonimicus (fWocy éçorce, ywi^ pro*
création). Epîthète donnéu par
'VV^allrolb aux Hcbens qui croissent
sur les corps o;*ganîsés. li les npmm^
{.ichenes phheogoninu; Rindcnflechn
ten (ail.).
PHLOÇISTIQUE , s. m. , phiogis^
ton (f><7u, brûler). Principe hypo-
thétique , que Stahl admettait pour
expliquer la combustion , qu'il attri-
buait à son dégagement des corps
avec lesquels il le supposait combiné.
PHLOGISTIQUÉ , adj. ; qui con^
fient du pfalo|()sUaue , c'est-ià-dirç
qui est combustible. Synonyme de
aésQxidé ou tion oxidé da.QS le lan-
gage chimique actuel.
PHLOGISTOLOGIE^ s. f. , pUÔ^
giitojogia (f^moç} ÎTiflayumahle |
Wyoç, discours). Traité 01; V^PÛrt
de^ corps combustibles. J. I^ippert ^
publié un ouvrage sgps ce tjtre.
PHLOGOCmiaE^ s. f. , PA%H
ckymia (yXo^i feu, x^f^^a» cnimie).
Partie de la cbîoaiequi ^raila dja ri|i^
tpire des corps inflammables.
PflLOGOPiiPPf f adj. , phhgopapy
pus ( fXog , feu y nivnoi , aigrette ) }
Ïui a des aigrettes couleur 4^ fpu*
l;x. Aster phlogqpappiu,
PHI.QG0S1QW, ddj. , vUof^osicu4
(^^ôfuoi;, înHammaiion). .^Spitb^tç
donnée par Brongniart à un ordre de
la classe de terrains pvrogèneS| . com-r
prenant les pseudo-volçaniiiues, ç*est<i
à-dire ceux qi^i se sont formés par
inflammation , sans- éjection où ttti?
meur.
PBLOGURGIE ,, s. f. , phlagurgia^
Synonyme de pAl/ogochlmie, rof^
ce mot. ,
PHIiOMIDÉpS^ adj, et s. f. pi. 9
Pklomdcce. Nom donné par Gailloi^
i un ordre de iThalassiopnytes Dia-?
physistées, comprenant celles dont
les endochromes smit recouverts | en-
tièrement ou partiellemenlyd'un tissi|
continu^ celluleux ou parenqbymar
teux.
^bocages; adj. et s^ m. pi. ■
Phocacea. Nom donné par Pérou k
une famille de , Mammifères | ayant
pour type le genre Phoca,
PQOBIFàHE ^ :ad). , pholiferm
i^n , crinière » fero | porter ) ; qui
porte une crinière , comme VOEsUru^
phobif^r I dpot le tl^orax es^ velti ei|
dessus.
PHOG]ÉaViiT£ « S' masc . , phôcenai.
Genre de sels {delphinsaUrc Saize ^
ail. ), qui sont prodnils par la oom**
binaison de Tacidé pbocenique avec
lès base^ salifi^bles*
PPOCÉKINB f f . f. y- phocenina f
pelphinal {sM). Chevreul nommi;
ainsi la partie liquide d« la graissa
de dauphin, > * •
PHÛGÉ»IÛUB,.adi. . pA^ç^HMiw.
ikSà
PHOt
Ntmi d^un acide (Delphinsdure , ail.)
qui exutc dans la graisse de dau—
Pbîn^.et qu'on a aussi trouvé dans
huile.de baleine , ainsi que dans tes
Imics mûres du f^i6urnùm Opuius.
PHOGIDES, adj. et s. m. plue. ,
Phocitlœ. Noin dobné par Gray M
une famille de Mammifères , qui a
pour type le genre Phoca.
PHOCINS, adj. et s. m. pi. , Pho^
cînl Yicq d'Azjr appelait ainsi une
fanrillede Mammifères , dans laquelle
il rangeait les phoques.
PHOENICE^E , s. f. , vhœnicina
(^6çvcÇ , rouge ). Nom aonnë par
Grum au pourpre d'indigo {Indif^ur'
pur, ail. }, dont on lui aoitladëeou-
verte.
PHOENIGOlPTÉBE 9 adj. ^phœni^
copterUs (foîwÇ , ropge , ttt^ov , aile)^
qui a les ailes rouges. £x. Bonïbj''m
cilla phœnicoptera,
PHOENIGbPYHilS , adj: , phœnico^
pjrrus (foïvtÇ, rouge^ys^ritr, poirier);
qui porte des fruits pyriformes et
rouges. Ex. Mespiàts pruKnicop^us.
PHOENIGUBE , adj. , phœnicurns
( foïviÇ^ i^ou^e , oùpà , queue } ; qui
a la queue rousse ( ex. Sj-Ma phtX'-^
nicarus), ouVextrémité deTabdpmen
rougçâtre {ex.Sarcophagaphœnicur
rus);
PHOLADACÉES) adj. et s. f. pi.,
Pholadacea. Nom donné par Blain-
ville' à une famille de l'ordre des co-
quilles bivalves , comprenant celles
qui y comme ks Pholcu , sont enve-
loppées dans un tube extérieur.
PHOLADAIRE8 , adj. et s. f. pi.,
Phoîadariœ. Nom donné par Lamarck
et Latreifle à une famille de Gonchi-
fères , qui a pour type le genre Phii>»
las,
PHOLABÉS9 adj. et s. m. pi. ,
Pholadea, Nom sous lequel Menke
désigne une famille de l'ordre d^
Elatobranches enfermés , ayant pour
type le genre Pholas, *
PHOUÊO&AIVtBÉEi»» adj. et s. f.
PHON
pi., Phohosantheœ {^fùn^, antre ,
avOoc, fleur). Nom donné par Blâme
à une section de la famille des Uirti—
cées, comprenant celles qui , comme
le Ficus , ont le réceptacle commua
presque fermé.
PHOLIDOBÉNES, adj. et 8. m. pi.,
PhoUdobœnœ ( f o^t« , écaille , Pcua^ ,
marcher); Nom donné par J.-A* Rît^
gen à une famille de l'ordre des
Reptiles eampsicfaroles , comprenant
eeux qui ont les pieds icailleu^.
PHOLibOPHIDES, adj. et s. m.
p\, y PhoUdophides '(^Vtf, écaille,
ofic ; serpent). Nqm donné par J.-A.
Kilgen à une section de Tordrie des
Reptiles strepsichrotes , comprenant
les serpens' dont le corps est éouvêrt
d'écaillés.
PHÔLmOTES) adj. et s. m. pi. ,
PhoUdota ( f oXiIq|»toc , ccailleux )•
Nom donné par Hftrvorlh et Herrem
à une sectiqn^dela dasse des reptiles,
dans laquelle se rangent ceux qui opt
le corps couvert d'écaillés.
PHONASPISTES, adj. et s. m. pi. ,
Phonaspistes ( ^voç , meurtre , a^iriç,
serpent). Nom donné par J. -A. Rit*
gMà UQ groupe de la section des
0|Mnleaë aspistes, comprenant ceux
qui ont toutes les dents venimeuses
à la mâchoire supérieure.
PHONÉtlQUE , adj. , phonedcus
( ftivii , 9on). Kirby donne cette épi-
thète au collier , dans les insectes
hyménoptères , quand son angle pos-
térieur, s'approchant des ailes ^ cou-
vre les instrumcos de phonation. ,
PHONIQUE, adj. , phonicus ( f<mii
son ). Se dit , cii physique y d'ua
iieu où le son -se produit. On appelle
centre phonique le point où se trouve
soit la personne qui parle | soit le
corps qiii émet les sons.
PBONOGAMFItOUE, adj^ ets. F.,
phmocampticus ( f «dvi , sqn , xopftTVy
fléchir). On appelle centre phûno^
camptique le lieu où doitsel[>lacer l'o-
reille d^tinée ir recevoir leaions ré*^
PHOS
fléchie La phonocamptique est une
branche de la physiiiae qui traite des
phénomènes de la reflexion du son.
PHONOLrrHIQUE , id].j phonoU''
thicus («pMviy son , XiOoç » pierre ).
Epîlhéte donnée par les miné ralo«-
gistes à une variété de feldspath qui ,
après avoir été réduite en lames min-
ces I rend un son appréciable -lors-
qu'on la frappe avec un corps dur.
• PHORANTBE9 s. m. , phoran^
ihium ( ffp«i , porter , 3n0^^ fleur).
L^^* Richard appelle ainsi Tévase-
ment du pédoncule qui porte les
fleurs dans les Synhnthérées, et qu'on
nomme plus généralement r^ceplacfe
on clinanthe,
PH09GÈNE 9 adject. » phosgenus
(fû< y lumière, 7maw , produire ).
J. DavT a donné ce nom au gaz oxi-
chloride carbonique , parce qu'il ré^
suite de l'action des rayons solaires
sur un mélangé à parties égalée de
gaz chlore et de gaz oxide carbonique.
PHOSPHATE., s. m. , phosphas.
Genre de sels {phosphorsaure Salze ,
ail. ) > <|n'> résultent de la combinai-
son de l acide phosphoriqoe avec les
luttes salifiables.
PHOSPHA'nÊ f adj. Se dit, en mi-
néralogie 9 d'une base qui est con-*
vertie en phosphate par sa combioai-
son avec Tacide phosphoriqoe. Oma*
lins désigne par celte éptthétc un or-
4re de roches pierreuses.
PHOWHATIQUE , adj . , phospha-^
ûcùs. On a appelé acide pkospkati'~
que f UnUrphosphorjaurey ail. } un
liquiue acide qui résulte de la com-
bustion lente do phosphore 2i l'air. Ce
produit beut être considéré commiC
un degré d'o xi dation intermédiaire
entre les acides phosphoreux et phos-
phorique ; mais , avec les bases , au
lieu de sels particuliers^ il donne des
phosphates et des phospliiies , ce qui
annonce qu'il est un ipclange ou une
combinaison de ces deux acides | un
phosphate d'acide phosphoreux. .
PHOSPOITE» 8. m.; phosphis.
Genre de sels ( pho^phorigsaure
«S'asseyait.), qui résulient de la com-
binaison de l'acide phoaphorenx avec
lés bases salifiables.
PHOSPHOCARBCRÉ , adj. , pkosr
phocarburttus. On appelle gaz hy^
drogène phosphocarhuré (Phosphore
kohUnwasserstoffgaz , ail. ) un gaz
!^ui , d'après Grotthuss, s'obtient en
aîsant digérer du phosphore et de la
potasse caustique avec de l'alcool rec-
tifié.
PHOSPHORE , s. m., phosphorus;
PhosphoTj lichUrâgef (alL) \fosfo^
ro (il.) ( f»C i lumière, fip«, porter).
Corps simple, découvert en 1669 par
Brandt , et qui doit son nom à la fa-
cilité avec laquelle il brûle, en ré*
pansant un.e très-:vivé lumière.
PHOSPHORE 9 adj. , phosphora^
tus; qui contient du phosphore. Ex.
Geut hjrdrcfgène phosphàré^ gaz kydro^
gène perphospkoré.
PHOSiraOREgCENCE , s. f. , nAoi.
phorescentîa ; PItosphoreszenz ^11);
fosforesefifiza (it,). On appelle ainsi
la* propriété qu'ont certains corps de*
briller d'un éclat plus ou moins vif ^
sans répandre de chaleur sensible j
par Telnet du frottement ( ex. certai-
nes variétés de jTuj^e de zinc), de
la percussion ( ex. Sucre) , de la com-
pression ( ex. Eau , jéir) , de l'ex-
position i la chaleur ( ex. Fluate de
chaux) y qu même seulement à la lu*-
mière solaire^ par suite d'une action
chimique ( ex* coitobinaiaoa de la
chaux- vive avec l'eau; décomposition
de la plupart éts substances organi-
ques ). , et enfîo , dans ce.rtaines cir-
constances , par l'exercice des fonc-
tions de la vie. Voyez- PnosPHoacs—
csirr.
PHOSPHORESGENl*, adj. ^phos^
phorescens ; phosphoressirend ,(all. )»
Se dit ^ en général ^ d'un corps qui a
h propriété de luire dans l'obscurité*
B^ucoup d'êtres organisés la possd-
«14 t^fiOS
dent , è6nime le Bj-ssus phosphorea ,
piimii les plflfltes. Mais c'est sûrtotit
dans le régne animal qu'oti Tobserve.
Parmi les aniniftilx qui en' jouissent à
un plus ou moins bant degré , on
peut citer les Elaternoctilucus y igni-
itu , lampaeKum , retrospiciens , /à*
tidulas , nictUaris , iucernula , py^
rophaniu , lummosus, lucens^ lud"
fir , phoiphoreus. les Lampjrris noc"
tUuea et sphndintda , le Scarabœus
phospketeus , les Fulgnra latérnarih
et candelaria , la Scolopendra nnos"
phorea , le Cancet Julgens , I 0/iw-
tuêfiilgens ^ les Nerëis noctUuta et
phospnorâns , yAsitrias noctiiuca ,
VO/ihiuta phosphorca, les Médusa
sdniiUans , /ucfc/a et noctilujcd , l'CT-
rtaniâ photphorica y VyEouorea phos'
peripkora , les Berôeyatgens et mi*
ca/i/ , là Pennalula phosphùrea , etc.
PHOSPHOREUX 9 adj., phosp/to-
ira^sus. Oit appelle àc<Vtf phosphoreux
iPhosphorûfsàure f ail.) le second
egréa'oxidation du phosphore; cMo-
f/(/e y bromide et iodide phosphoreux
• Ècs combinaisons avec le dilore ^ le
brome et Tîode qui sont propor.ion*-
nelles à l'acide phosphoreux y sous le
Rapport de la composition.
PHOSPHORIDES 9 adj. et s. m,
Î\,, Phosphorides, Nom donné jpm
leudaot à une famjlle de minéraux ,
eompreuant cçax qui admettent du
phosphore dans leur composition*
PHOSJPBOaiQra , adj. 9 phospho"
tlcui. On nomfme acide phosphori^
fuê {Phospkorsâure^ Kr^tehensâure,
«11. } le troisième degré d oxidaliofi
du phosphore ; chloride , èromldê ,
iûdiae et Jluarare phosphon'que , ses
eottbinaisons avec le chlore, le bro«
me , l'iode et le fluor qui spnt pro-
portionnelles & Tacide phosphoi'iquQ
pour la corapoettion.
PHOBPHOMTH^^ adj. , phàs"
phoritlcus, Dmatius donne ccUe épi-
iMiefc 1» genre de roches pier reuseï,
PtiOÏ
t{u! comprend celle qu'on fiomme
Phosphorite,
PHOSPHOlnCNATE , s. m. , phos'^
phovina^. Sel qui résulte de la com-
binaison de l'acide phosphoTÎneuz
avec les bases salifia blés.
PHOdPHOTINEUX , adject. , phoS^
phowinosus. Sous le nom diacide phos-
phouineu± {' H^einphospkorsdare ,
Phospkorweins^ure , ail .' } , Lassaigne
admet un acide qnî serait composé
d'acide phosphorique et des éléAeas
de l'alcool , par conséquent analogue
à l'acide soltovinique.
PHOSPHURC , s. m. ^ phosphûre-
tum. Combinaison , ' en proponions
définies , du phosphore avec un autre
corps simple^ priocipalementave^un
iKiétal.
PBOSPHIJRÉ, adj. , phosphufd-
tus. Se dit quelquefois du gaz Djdro-
gêne, quand il contient du^pfaosphôre
à rétat de combinaison.
^ PHOrrOlUAONÉTIQUÉ , adject. ,
photomagnelicus ( ^ûç , lumière ,
magnes , aimant ). Les phénomènes
vhotomagnétiquès , découverts par
jMorîchini , tiennent à la propriété
dont quelques uns des rajo'us du
spectre solaire , le Verd , le bleu et
le violet , jouissent de communiquer
k vertu magnétique h des aiguilles
d'acier. Cette propriété , observée
depuis par tanadame Sommerville ,
par Baumgsertner et par Zantedeschî,
a été démentie par lei expériences
de Riess, Mbser et SccbeclL , qôl ont
fait voir qu'elle reposait sur Qoe
simple erreur d'pbservalion.
PHOTOMÂTIUS , s. m. , photo-
metrutn (^w; , lumière , ^sTptw , me-
surer). Instrument propre à évaluer
la vivacité de la lumière que projette
un foyer de lumière. Rumfora et nit-
chie ont faiteonnatire des instrumeos
de ce genre.
PHOTOMÉTRIE^ s. ifi.*, photo^
meiria. Branche de la physique qat
s'ocçope des mojreos de mcstir^r 1 u»^
PHTH
leilshë on la vivacité de la lutnière^
PHOTOriCÉTRlQUE ^ adj. , photo^
Mtirieus ; qdi a tapport à h photo-
métrie. Expériencts , obserpatiofis
photométHques .
raOTOP0TO£9, adj. ets.tiupl.,
Photopkjrga ( f ûc « lomière , vjiiç ,
fbçitir}. Nom donné par Duméril à
une famille de Tordre des Coléoptèp-
res , comprenant des insectes qui ne
sortent que la nnît pour chercber leur
noarriltire. f^^èz Luocfogbs.
PB0T06PB£R£ f . 8. f. « photo^
iphœra{ffmij lumière , «faZpa, spbëre)<
Bode désîfne sous ce nom IHitmo^
sphère lumineuse dn Soleil.
PHRàMIE ^ sufast. f* , phragma
(fpdÉTiiaf eloisou). Vifm iotM paf
Link aux cloisons traosvefsàles >des
fruits } par JKirbj k la cfoiaon qui
ferme l'orifice postérieur du pretho^
rax 9 dans le Gf^UoUUptu
PHAAGUiGâlE 9 ad. , phragmi-tt
gêrus (fpfT^ » cloison , g^ro « por-
ter).'Epi thète donnée aux ^ott^iéi
^oî sont divisées en- deux, ou plu-
sieurs'loges p^r des cloisons transver«
sales (ex. ÔLfjia^jftt/a); BuxpoiU
dans 1 intérieur desquels on aperçoit
des cloisons transversales ( ex. quel-
ques Carduus),
PHEYGANlTES, adj. et S. lii. pi.,
Phryganltes. Nom donné par Gold-
fuss à une famille de l'ordre des In-
sectes Névroptèrcs , qui a pour tjpe
le gen re Phrygana.
raiYGAiyoraiLE , adj. , phry^
ganophilus (fpvyxvov , fagot , fîXfWy
aimer } ; qui se plaît dans les brous-
sailles. Ex. Sjrhia phfyganophîla.
ganopfy-mm ('^utovu^qc i qdi a des
rejetons , furôv y plante )• Nom donné
parNecker auxplantetf qui poussent
des surtutes ou rejetons j c'est-à-dird
aux mousses.
IhOTHiaUMIlIES , adj. et s. f.pl.^
Phthiriomyiit ( f^iîp , pou , ftvîa ,
looncbe}. N(hq doKué fut Carter |
PBYC aSS
Lati^ille et Eichwald & line tribu de
la famille des Diptères Pupipares
comprenant des espèces aptères qui
vivent en parasites sur d'autres aui-
inaox.
PHTHUUOPHAGE , adj. , phthi*
riophagus ; féttpofdcyoc (fOsîp^ pou,
f^tt, ftianger ) ; qui mange des
poux.
PHtHORfe f subst. m. , phthorum
( fOopà , corruption ). A'tnpere a pro ^
posé de donner ce nom au fluor ,
1>arce qu'il détruit tous Tes vases dans
esquels oti cbercbe àlecoerCer,
PHTHOAIDES , adj. et s. m. pi. ,
Phthoridés. Nom donné par Beuaant
ft une fafdille de minéraux', compre-
nant Ceux qui , lorsqu'on les fait
fondre dans un tube., avec de Tacide
phosphorfque , donnent une vnpeur
nlanche ddnt l'actioft corrode le
verre.
' PBTBOftlQtJES , adj. et s. m. pi. ,
Phthorici. Nom donné parGuibourtà
un ordre (de composés binaires , dans
lesquels le phthore ou fluor joue le
rôle d'élément npgatif.
PHYGÉE9 , adj. et s. f. pi. , Phf^
cect (fu^o;, fucus). Nom donné par
Acbarius et Pries â une section de
la famille des Algues , comprenant
celles de ces plantes qui sont aqua-
tiques.
PHYCOIDÉBS , adj. et S. f. pi. ,
Phfcoldata (çûxo; , fucus , lîfoç , rcs-
seniblance). Nom sous lequel Lingbje
désigne une section de la famille des
Hjjropbjtes , comprenant celles qui
ont une fronde solide , et par Sprcn*
gel li une section de cette même fa-^
mille , qui a pour tjpe le genre
Fucus,
PHYCOUGHEUfS^ S. m. pi. , Pky^
toUchenes. Nom donné par Pries à
une section de la famille des Lîcbens,
comprenant ceux qui, par leur or-
ganisation , se rapprocbent des fucus.
PIIYGOSTAME, s. m. , ph/cosle^
mon ( tv«oç y fard i ^i^f^ | éfamide^,
»B6
PHYt
Tnrpîn désigne sous ce nom ( disque ^
Adanson ; nectaire , Linné ; glandes
of^ariennes , Desvaux) un organe af-
fectant toutesi sortes de formes , en
passant d'un minimum peu connu à
un maxioium três^éveloppé ^ qui
est situé le plus souvent entre les cta-
mines et l'ovaire^ quelquefois entre
les étaraines et la corolle , ou entre
la corolle et le calice , qu'il regarde
comme produit par des étamines
feintes ou déguisées , et qui , jetant
parfois son masque , porte alors des
étamines. Les paracorolle , parapé"
taie , parasiade , paraphylle j pa^
rastamine , sarcome et urcéole de
Link , le perapétalé de Mœnch , le
lépisme de CanJolIe , etc. , lui pa-
raissent autant de nuances du pï^J-"
costème.
. PHYLTTES, s. m. ni. , Phylites
( fuXîj , tribu ). Dugès aonne ce nom
aux êtres particuliers dont l'associa-
tion produit les végétaiix composés.
PHYLLADIEIV^adj. Épithètedon<
née à une roche qui passe au phjUade 9
comme le Micaschiste pliylladien. ^
quand il i^e renferme pas du quarz ,
et qu'il est presque entièrement com-
posé de mica.
PAYLLADBPÉIUE: 9 adj. On donne
cette épi (hèle à une roche qui con-
tient du phyllade. Ex» Grès quarzeusR
phylladtfère.
PHYLLADIFORME y adject. Se dit
d'une roche qui a les caractères ou
l'apparence du phjllade* Roche tal"
qjueùse phjrlladiforme.
PHYLLADIQUE , adj^ct. ÊpitLète
donnée par Brongniart à un groupe
de terrains agaljsiens, qui se compose
de phjHades.
PH YLL AMPHOJVE j, adj • , phyllam-
phonis (fû^ov y feuille, à^^ooiù; ,
émphore). Aont la feuille porte une
amphore ou un godpt. £x. Nepen^
thés phjllamplijora,»
PHYLLAWTHE , .adj. » phrllan--
l/iuf (fvXXov, feuille y âvGoç, fleur )^
PHïL
qui porte ses fleurs sur les feuilles ]
comme le TVitheringia phyUantha ^
dont les pédoncules sont soudés sur
la principale nervure des feuilles jus-
qu à son milieu.
PHYLLANTHÉES, adj. et s. f. ni.,
Phylianlhea, Hom donné par A. Jus»
sieu à'^un'e tribu de la famille des Eu-
phorbiacées , qui a pour tjpe le genre
PhyUanthus.
PHYIXASTROPHTTE y subs^.m.»
phyllastrophftum (<pwÎLXov, feuille»
acn^vy astre, «fiiTov, plante). Nom
donné par Necker aux plantes qui ont
les feuilles verticillées en manière
d'étoile sur la tige*
PHYLLE, %.m.,phxUum{f{Xki^^
feuille )• Lînk donne ce nom aux piè-
ces 4ont le ciilice est composé. Sjno-
njme de sépale.
PRYLLÉIOAGÊES 9 adj. et s. f.
pi. , Pfy-lleriaceiB. Nom donné par
'Fries à un ordre de la classe des Hj*
phomjcètes , qui a pour type le genre
Phjfllerium,
PHYLLÉRIÉES , adj. et s. f. pi. ,
Phjrlleriea. A. Brongniart appelle
ainsi une tribu de la famille des Mu-
cédinées , ayant le genre Phj-lleriunt
pour type.
PHYLLIDIAGÉSy adj. et s. m.pl. ,
Phjrilidiacea. Nom donné par Henke
à \ine famille de l'ordre des Gastéro-
Ï iodes Hypobranches , qui a pour type
e genre Phyllidia.
P&YLLIDIEKS , adj. et s. m. pi.,
PhyllldU. Nom donné par Lamarck
à une famille de l'ordre /des Mollus-
ques Gastéropodes , ayant pour type
le genre Phytlidia,
PHYLLIDIXS , adj. et s. m. pi. ,
PhjrlUdina, Nom donné par Menke
à un sous-ordre de Tordre des Gasté-
ropodes Hypobranches j^ qui a le genre
Phj'Uidia pour type.
P|IYLLIRltHÉS,adj. et s- m* pi. ,
Ph^'Hirhoea. Nom donné par Menke
àuncfamDie de l'ordre des Ptcropo-
PHYC
des, qui a poiir tjpe le genre PhyU'
PHYIX^niDESy adj. et s. m. (>].,
Pkfrttobidês^ Nom donné parSchœn-
bc^r à un groupe de' l'ordre àês
Cuhsiilionides gonatocêres ^ ayant
|ionr type le genre PhjrUoèius»
ptaruoàa&NCfiD^ ;4dj. «t s. m.
•pi. > Pfy-Uobrahchia ( fu»ov , fcuitlé;
PpoT^ia y brancbîes).. Nom donné pat
JLatreille à une famille dp l'ordre des
Gastéropodes nudlbrancbes , compre-
nant ceux qui ont les bi'anchiés en
forme de laines ou'de feuilles.
PEnfLLÔCiraLUiC adj. , pf^l'-
lùcephalus .( ^ ûÙov , . feuille^ ^3(tfa>:i ,
tête } ; qui a les fleurs en capitules
garnis de feuilles. £x. Spemuicoce
pkjrUocephata.
PHYIXOCLâDfiy s. m. y phyilo^
cladàm ; Blaitast ( ail. > ( ^^X^v ,
feuille.^ %k&iQfi ^ rameau ). . Biscboff a
proposé de. donner ce nom au phfifr
iode (vfGfoz ce mot ) produit par un
rameau élargi. et aplati en forme de
feuille.
PpiinXODBy s. m; , phjtUodiumi
BlatuUeibfiatXtàL} {fùXhr y feuille,
iioç y resaembWce ); Sous* ce nom ,
CandoJUè déaigue les pétioles àe cer^
laines feuilles , ' qui prennent tant
d'exiénsion cpi'ils ressemblent a de
véritables feuillçg et que leure fo«-
lioles ont leur limbe avorté. C'est ce
qui a 4iea pour les Irù , parmi les
qdooocoty lédones, et pour lai Mimosa
do la Nouvelle^HolUnde., parmi les
dieotylédones. Aicbard étend eette
dénominalioii aux prétendues fenilles
da« BupUurum , que Griesselieh dit
être des .gidnea apbyHes, etlank a
ce qu'on appelle communément la
feuille dans le Nepènliies .et le Dio"
hœa. âensekel a pris te mot à^>phylr
toJ^ dans un autre sens ; il désigne par
là iKnospensdopff alL ) les feuiU
les du bourjgeoa , ou plutôt la Somme
def germes uMeM»^ développés de
II.
i
PB¥t tSj
/enîlles que renferme le nœud Tital
du bourgeon.
PSYI.LODÉ y adject , phfUùdeus
{tfùXhiÊy feuille y ciloçyraBsemblance),
jui ressemble à' une feuille, comme
e corps du Mormpljrce ' pfiiyUo4esm
G». Allmaa^donne cette épitbète , sy-
nonyme pour lui do foliacé ^ aux
plantes qui sont muniesde feuilles.
• PHlfLMM)£lUIIÉS , àdj. et s. m.
pl^ , Phjrlhdermei ( fOXXoy , feuille ,
d/ppta, peau^. Nom donne par Pei^
«oon à la l^ille des Agarioins, parce
que 1^ membrane fructifère est
plissée'en nvanîëfrè de feulHets.
EAYIXODIât ^ a^.^ phyllodiaUs.
Se dit dii 'godet, d^unè feyiiUe ascidiée
( Aseidiun^phjrHodiale ; Pf^Hodiat-^
scMauchyOiockscklauthy sU.), lors-
Îu'it est foBmé'par le pbyllode ou le
étiole élargi en lorme de feuille ^
eôraïne Auïï%\tSarraeemapurpurea.
neus. On o doni^ cette épîthèie aux
plantes qui. ont des pbyllodes au lieu
de feuilIeS''
^ PHïIXOaÂAlE» ad|. > pfyliûgenus
(fvX>oy y feuille, ytyvaAi^ nattre);
qui naît sur les feuilles, £x. jigari^
eus pkfUoget^us»' *
PJPYUiOGONIEr s. tipf^liogonia
(fiXk^Ti y feuiUé., y6^y génération ).
$ôns ce nom Scbimper désigne la
tbéoriede kiproduetion des feuilles.
PRYLLOmEy adj., pkyUoiées^
pk^iloidèus ( fv^X<»v, feuille « lU^ ,
ressemblance). Épitliéte dc^née par
Mirbel aux parties qui ont la forme
de feuiJjles, c'est^à^^dirè qui Sont
aplaties et berbacées , cÔBome la tige
du Caclus phyllaniku^m
Vn\UMmtS&^£Ày et s. f. j4. »
PhyllMeœ (fv^i^v, feuillet tt^*
Tessemblance)^ Nom ^sous lequel
Séhultz désigne Mn ordre de la elasse
des Lichens, çom prêtant eeux qui
afiEeçt^nila form^ d'expansions folia-
cpcs.
rii[jM«ucnjui£BC( vaâ)« ets. r.
n
1
}itixinf f TiclieD ) . Nom donni jMur Zen«-
Xot à un or^re 4^'U bmiUe d« Lî-
cben» t coiapveuîupil ocna qui âBM>-
t«otb fon^e 4'<Apampiift CoUac<€i«
fJiyi.LOU»ttlMB^»adî«etVf. pl.t
P^Uolcbea ( fCXkw , f«tiU» , W6oc ,
l^e V N<im âooné |Mur CaâdolW à
1190 «ç^oa d« k («miUe des légnaii'
jnemes puipiUotPAoéei , tQBUHoeoant
c«Mes q^î ont lei oo^UdoQSi joiiaûfi»
nia; BiatUuohi («Q.) (fii^v^femU^
yovtoc^ firiîe)* OÀ a d^a^goj^u» g«
nom i'ei(«gë|«lMB ^fedèvelopptiiiéiiJt
.det pwlîei foli«fii«a des pkates qui ,
^^«^00 d« cullare quand il s*a^
prairies, deirieal une maladie ottun
dé£iiUdecttkiuie>kuMqn*îl est q|ies»-
lioa de Tégëtaù'dopft onxecherche
,les fleurs pu ks frnito.
. Pit¥liUIMSf8«nà.9;»&riifom.Hçii.
sckd appelle ainsi ^ mi^krlloék^ l'en-
«embledes gémies desunësà produire
les; fenilies qui sorteni du bourgeo|i
des plantes quand il se développe* '
nWRXOPœ» adIîecK et s. n. pi. )
PkfUapa ( fi^lQidv , .feuille , irsyc ,
pied). Kodi donné imv Quvîer et La*-
treille à une famille de Crustacés ,
. par Leaeh à ^ine famîUe d'Sntomes^
. tracés ^ oompnenaut ceux de ces ani*
«maux qui ont les piedS;< aplatis en
Corme die lames on de feuilles.
PHinUL0BHA«ES9 adj. eSs. m. pL,
JRhjrllopkagiifylOiùTt y feuille, fiyi» ^
manger )te Nom donné par Latretlle^
Fioinus et' Cams ^l une femille âb
Vordre-des Minumlfères marstipiaux,
par Gumret Lalre^e.ii une section
de la tribu des Searaoétdes,- compre-
nant des attimapx qui vivent de snb*
staoees végétales , ou des paMies ten^
dres deé végélanat»
( fCXkw j feuille y ^(Xm> f aimer ) ^ qui
aime les feuilles , qui erott parmi les
feuilles. Bx. Agaricus pkjrÙophiàUm]
EHYt
l%f)llo;pada.(fié^, fenâle, «raie,
Sied.). Nom donné par GeUfbaa^
sehwald , Fasinns «I Cbras à une
femiUe de l-ardradm Onùlaaés ktiUf
«Uppodes i, par LakraiUe k un oidra
dnk classa des Gnutnaéi , snmpea
nant ceux qnt ont ka patles apkUea
e^ fprine de kma/ par Gra} ^ un
c^rdre d^ k «jj^sap oes Moti^mquès.
cqpchojptbores ,^ qu^ correspond aui
Cooçbiferes dimjaues kmeUipèdef
de Lamarck* •
PHlfI4.QVOD.OBATEAClPI9>.a4h
et ^ubst. m. pi. ; FhfUofodokatnKki
( fvUov , teuilk y Ko6cy pied 1 p^fcpd-
Ïo; , grenouille ). Nom do^p^ par
•- A. nitgeû à une femille de i*ordre
de* Reptiles campsichrotes pygomol- "
gesV comprenant les 'batraciens à
pieds- palmés. .
MinLLOVm^MMÉfiOim , adj.
ok-s.m« pi. y PfyrUopodBèkeiones(ffùïf^
kv^ feuilk, «suc, pied, xàimij
toctoe )^ Nom donné par. Jv*-S. Bit^
gton k U9e femflle de l'ordre des Rep-*'
tilea.eliélonieils, eompaenant cenx
qui ont les pieds palmés^ ou les Toi^
tnesd^eaudDuca^
PSYUiOMDMâMyDnkl^ nd^ «t
s. »• pi. , PhyllppodMxmt ( fépUisv,
liinilk , «oû{ , pied , 9«^, Mîaffd )w
Nom donn^ par J>« Ritgea k une
fMDÎlle de Reptiles Osmpsicbrotes
nvomolges , comprenant oqux qui ont
ks pieds palmés. ' • '
PHYIi^apvriaRB ^^:,j^U^p^
ms (fû^Obv -i feiûUe, irr^oy/aik) \
2ii a des ailes ou des expansions ali«
rmes menibnineuses* £<• MHte»
pfyiiùpterus.
emOLLORarô^UM 9 ad$. et s. ».
pL> Pfy-Uêrh^rnehi («f^kv^ fenHICi
t'^yffÇf bM> Nom duAné par La<*
traihe.et Eiebwald à une femilk de
Vordfe des Poissbns sturioniens ,
eompcenant ceui; qui ontianrasesu
trés^loDg ^ élargi sur les bordCr, êl
sembkble à une feuitk*
»ID9iM»MIMNi»9 adf .el t. al.
PBY§
|Hr Barrorlk k «tM familk à» Cm»*
§mtt PhfilMomà* • ^
. PYUiMVmiE»; idî. et s* «bi pb4
Phj^siMmum ifùlklm, feaille , Vto-
^> bo^ebe)* Nmi^ diiioé ^.Gold**
Aiti, Gnij) Ficioa» et GaitnAitnir
baàÂlm àé (3iéîroptèm 1 coiDoreèiiAt
ceax qui ont k nez iéharge d'Httt
fMiHe sklipki .
, (f4)Sbvy femtle^^é{i« j a^migeittent)i
Jhir €6 leritt»! SeUmpter fntend. kf
.^Mp^tka des hailléà àmfor. de 1»
tige.
• . VHYI41ÛJB9 •« t s fàyUmla; Blatt'
Hi^nurhe , BhUiwi ( lil. ) ( fxfXàxhf ,
CmHe ); ZnoeAmî dcnane ce nom à br
^MlHoe qo'â^rdflT sa okaie chwyocF
feuille laÎMe snr récorce , à reaAofI
db son^io8eHioB. - * . .
PfttnL&lffMMBKf fld>. et s. jd«
H* t Pl^Xfs^fàd^ ( f^><M /fenitte,
vf^4 battteinr, ifc«v(9 pîed). Kom
demné par J.-i^i^.RttgBn k wie fannlla.
d*l)îseaux aqualMMiM^ eo«npk«jiaitt
<et^x «i «at 4es ftfiMbe# longues et
lea doigta |^Aiaikinemb#ané8é
' fttfVHÉrolMft^ adj. et t. m. pi. ,
PhymâHÊneki (fCfift^'TefMe , Mù^ ; re^
àenUanee). Nmv donné par Aefaarida
^ dée claMO de Tordrerdes Lichens
eœnothalames, eomprenanteeuxdaaï'
ka ooaceplEiek^ iont eoatenns dans
xtme sarto dé rëtné hnàétt par le
ibaBe.
MikAMBlW^ aA; al s. aa. ph 4
Pkjrsapii. Nom doavé par Ëiobwrn à
mom trfba d&k familk des Hémtplè-
ye# hymlmiïftseÉff ^ a pour type k
TkrêBsphy sajous.
pAWAFOiigS y ad)v> et s; m* pi. ,
M^M^mtoCfl^oiy vewîb, «s^, pied).'
Mom dimoé par DmMril è me nmiUie
da Veadtfe 4es Miti^téMS) eompite-
tfMii das iitteetea qui ont lestarsesr
gamia da.fiMia faaséitt oOM d#
fH¥9 siSg
. ïBYg&fiÉS^ adjeet. et s. iH. pi. ,
PkjrsartL Mmn donné {Mir Fritfs à im
groupe cle k seetHm èsi Oastéttmiy*
eë|es triahospermei ^ qû a pour type
k genre Physàntin.
PHtSÈMB ^ s. ni.,pkjrsBhta,phx'
jfiuma { fÙ9i7pa f enflure): l^àltroth
désigne sous ce nom le cot*ps ât^^ Al-^
gnes aquatiques, ou Akues pfopre-
■lent dites j, k partie de ees ^smXeà
yi*on a coDtii(pie d'appeler ctniits^
PfiYfilGIEN ^ a^. et 9rm. 4 /?Aj/i-
at» ; f«tft«Àç. (^loiqtii ctiltite spé-'
ciaiement k physique.
PHY6I06KAPH1B , s. f. ffkysié^
grapkia; Naturbèsckreibiin'g ( aU. )
( fiJ^K i nature , ^^ , écrire ). Des-
erîption des objets ddnt TenSeihbk
eonstiioe k nature.
^ PHYSIOLOGIE, s.f., pfysùflogiaf
^hlogia (it.) (fû^ec^f nature , >^c ,
discours). Ce mot qiri'^ d'après séfu
étymokgie,' devrait signifier k ihé-
aae cbosequ^bisto^re naturelk , n''est
empkyé que pôçlt désigner k 'por-
tion dé k science de k nature qui
traite du jeu et des fonctions des or-
ganes considéré? soit en santé, soit
en* makdie^ mais prrncipAkméât
da'os k pVémier de ocs dcttx étafts.
PHYMOLOGIQUE , adj. 9 physio^
logicusi qui a rapport I !a pbysiolo^
Ê, ou à Faction èiié organes o&eï
éCres vtvans.
PHir0l0LMISVE, s. m. , phfsià'-
hgista f qur s'occupe spécîaflemènt
do pbysiokgie.
' PVYSIONOHB, s. f. , pKjrfibno^
WHa ;fisior(omm (it.) (9iî(tcc , nnture »
7iyM93ê«> , connaître). Expression par-
tîettlière qui , pour cbaqùe être , ré-
sulte de rensemblé de ses parties éx^
tériettres , et , peur ITioromc en par^
tiealîer/ dEe celui des traits de sa
> loce.
PHYSlONOlimË ; adj . , vhrsiO'
nomifi. Ltntié doiine^ cette éptibétè
«Mt botamstaa^y jbtbs féuMfase^
:)6a PHYS
meul it lettn méthode» de elâsiifica*
tîoo , n'ont eu égard qu'au port ou
à la pbyûooooiîe propre dci plantes.'
VmifQWf f. f. ♦ ph/sica, phjr^
ske; fwiiA ;NaUtrUhre, Natur^.
kwà&f Naiwrwissensckafi , Natur^
phihâophie (aU.) ^,/Wca (ît.) {fifitç ,
natore). Science (}uî examine d'une^»
màtaièce abslraîte chacune des pro-
prîélÀ dea. corps « considère les pre^
priétés les pins générales que présen-
topt les matières inertesâ l'éiatsolîdei
liquide y aérifmie et incoercible ,
examine les actions mécaniques que.
ces'eorps p sous leurs di£Férens états ,
eseroent les uns sur les autres |,
et eonstate les divers phénomèoes
qu'ils offrent dans leurs meuvemens»
» La véritable physique consiste *
bien déterminer tous les etfeCs. »
( Voltaire. )
PHYSIQUE, adj.> pi^yskiu; f^
ewôc* Synoojme dé naturel. On ap-
pelle sciences pfy-siqwfs celles qni
eludient la nature et les propriétés
des eorpsy et observent, les divers
phéneniènes résultant de leur action
•réciproque* La loi pkf^ique d'un phé-
ttomène est la déteimiuation exacte
de son ipode d'acconiplissenienl , qui
ponmetr d'en prédire tous les détails
pour un quèkonque de ses cas, etd'en
développer toutes les analogies. Les
proprUiés p^sfques dès corjps sont
cellesque nous reconnaissons à l'aide
de nos seiis, soit immédiatement, soit
Kle secours d'instmmens qui nous
t apprécier dee rapports iudéler^
minables sans eux , ou observer des
propriétés qni noça auraient échappé.
PHYSOCAUE , adj., pl^socurpus
(fSea, vessie, «opitô;, fruit); uni a
des fruits renflés, comme les legur;
mes de VOxytropU phjrsacarpa.
PSYSÔGIUBES, i^dj. et s. m. pK,
Tkysograia ( f uee , Vessie , gradior^
marcher]. Nom donné par Bluinvine
à des aniinai^x, dont; il forme. une
classe % perl dans le type des V alii«
PHYT.
ooioaires', qu'on nmgeate «apÉraiRant
parmi les ActinoBoaires , et qni wom^
caractélUés par leur corps pourvu,
d^iri^e dilatation eérifére du oaual i»».
testinal , servant d'organe nntat^re»
FBYSÛIDE ,adi. ^phrsoides {f^,
vessie, cUoc, ressemblance.); ifii a.
la ferqfke d'une yeisie, comme Pu^m-.
£kklesma phy soutes , coquille globa-
)use et hyaline.
PHVâaraORE,.adi., pl^sûpio-^
rus (fvoa, vessie, f^i porter ){ qui
porte des vessies. Lee «aUces du Sch»^
wia phjrsopkçra et dvL^Suoêda pkfr^
sophora se renflent en globes sur les
fruits, quand ceux-ci se développent*
PHYSSÔPMMUD tes , adj* et. s.
L pi. , ^Phjssophoridéœ. Npm donné,
par Esclîeoholtz à une famille d' Aca«i^
lèpbes, qiù a |k>ur type le genrePA/#-
soptara.
PHYSSOPHORÉBS, adj. et s. f.
pi. , Pkyss&pkorêœ^ Nom donné 'par.
Goldfuss à une fiamitt^de Médusak
res , par Ficinus et Garas k une br^
mille d'Acalèpfces ^ ayant pour type
le genre PA^'z/ey^Aora. t
PBYTADELGES) adj. et s. m. fl.,
PhytiUlelgi ( fvrsy (^plante , àâù^ ^
sucer). Nom donné par Daméni à
une famille ded'ordire des Bémiplé^
res , comprepaat des insectes qui rà^
cent les sucs des végétaux* t^àjrez
PlAMTySPOBS.
PBYXAl^tfiBAGB ^ S. m. , phjrl^
anthrax ( fv^ov , plante , MfoJi^
eharbon). Nom donné par Xondi au
charbon minéral-, parce qs'il tire sott
origine des végétai|X.
PBYTAfJXDS » s. f . , pkytmtspia
(fvrov, plante, iiv{k| rejeton )«Ba-
petit-Thouars nomme ainsi l'eecroia*
sèment' des plantes, parce qu'il est
l&priocipal résultat w développe*
ment du inrargeon»
PflYTEUKUGOLU ,: S. C. , pfy^
teuinacolla, Brandes • et lleissoer
donnent ce. 9)om Anx substances. vé<^
gcio-aDUQjd^ I i;'^*-4Hli|e à celles
i
PIIYT
qpif bîen que d'origtnet véçit6\e\
«•DtienneDt liemieovp > d'aile , cii
tant toutefois qu'elles ne sont pas
d^nëts de propriétés partîcalières.
PflYTIBRANGnCS , adj. et s. m,
pi. f Pkjriihranekta ( fùrov , plante ,
. M^jxÊ, , branchies V I9om,donnë par
Lamarck k une division de la seclion
des Crostaeés fsopodes, comprenant
cenx de ces animaax qui .ont dès
braoehiiss dendroiidea.
PAYtlMAGE, adj., phytipha-
gus ( f^T^v , plante , yiy» i^man^er ) \
mt vit de végétaux. Syn6njme de
' PnYTIPHAGriS , adj. et s. m. pi* ,
Pkjrtiphagai Noan dopn^ par La-
marck k une section de Tordre des
Tradiélipodes , comprenant des Mol-
lusques dont la plupart x*vent de
végétaux»
. ftHYTOGJBIIlIE , s. f. , ph/ioehe^
Mk <f vf«v , feuillci %3if*i&i f chimie).
^ Gbmiie végétale.
PHYTOCHLORINE , s*, f,, p^yto^
Morina ; Pkytêchlorainon ( ail. }
(^u^av , plante , /Xwpo;, verd ). Nom
donné par Giese à'ia chlorophylle. /^.
eé mot.
' PnnÔGOLLE , s. f. » phjrtocplla;
PhjrîokoU (ail.). Synonjroe de pkjr^ '
teumacoUe* frayez <e mot.
^ PHYTODOZOÉSy adj. et s. m. pi.,
Phjriodozqa ( fvroi^, plante , «l^o; ,
ressembfaneç , . j^mn ^ animal ) . Nom
donné par Lëtreille à un embranche-
ment de la' race des animaux Acépha«
les gastriques , <lomprenant des ani-
maux qui ont l'aspect d'un végétal*
• PBYTOGAlOBt s. {.^pkytogàmia
(férav t. plante , yipac , noce ). . Du-
petit*Tbooars désigne sous ce ^om
les noces des plantes > c'est-à-dire le
développement uu répanonisseiueut
de la fleur.. .
PHYXOOÊNE, uài. ^ pfytQgenus
ifûxù», plante , fivitf'i; , géuération ).
'aqdi nomme la hoiuillc earhont phjr^
PIIYT
a6i
iôgène , c'esUiiHlire engendré par le
rè^ne végétal.
PHYTOGÉNE8, adj. pi. Sous le
nom dé substances phyto gènes y Haiiy
a formé un appendiee delà classe dea
Combustibles , comprenant des sub<-.
stances dont Toriginé est évidem-
ment végétale. Brdugnîart applique
cette- dénomination à un groupe de
terrains, dans lequel il range ceux
3ui sont produits par raçcumulation
es matières solides résultant de la
destruction des végétaux nu de leurs
débris.*
PBYTOGÉNÉSIE ^ s. f. , j%-«
iogenesia , pkjrtogenesism Dupetit-
Tnouars appelle ainsi la germînalibn»
qui est lé commencement de la végé*
talîon y le moilient oh la plante , sor—
tant de son enveloppe ,' éclat.
PHVrOGÉOORAMlB , s. F. , phy-^
iogeographia , geogrûphia hetanka
{fUToy, plante, 79; teite, 7|pdf«f
écrire y D*après Schouw , c*cst Tin-
dicatiou des différences que les v^é*-
taux présentent dans les di^crSn par-
ties du globe. Suivant Candolle, c'est
Tart de décrire les planties de la roa«
niére la plus utile aux pionés de- la
science, comprenant la oescription
: de toutes les espèces dont le règne
végétal se compose, et la synoojmie,
ou la eonnaissanee des noms divers
sous lesquels les plantes . sont dési-
gnées.
PDYTOGNOMIE , a. î.yffyUgno^
mia (fvray , plante , yvyiiv , .cod«»
aaisseur )• Dupetit-ThoMors entend
par là rextérieur des plantes, le
rapport qu'out entr'elles toutes leurs
parties, la coosidératian de Texte—
rieur des végétaux supposés en repos^
la détermination. des différentes par^
ties -qui Its composent , et les mojens
' de les distinguer les unes' des autres
par des noms particqlien.
PHYTOGRAPIUB 9 s. f.^pikXloflw-
phia |[ fvtov , plante , TpéfM ^ écrire )•
JDescriptiau des plantes.
a62
PHYT
FHTTOIDE 9 adJM pfyioides ( f^
Tov , plante , ii^o^^ ressemblance); qui
« Taspect d'une plante, polypier ph/^
toide.
PmnrpLACCSBS , adj. et 8. f; pi. ,
Phfloîacccoi. FamUle de plantes, éta<-*
blie par R. Bpqwo 9 q.ui a pour t jpe
le genre Pkjrpolacea, La famille des
Atriplic^ est qa^quefon désignée
ious ce Tfnoxxu
PHYTO|<4GGHtCiE9 ad). ,pkyio^
laocictui, Soin d'aq aciée {Kermès*
ieersàur$ , siL ) Itiàs-problématique,
dont Braconnot a annoncé rezisteùce
dans les tiget du Phjriokteca decan^
drtu
paYTOiiOaiB 9 s. f, , phftohgk
( f vTov, , plante | }Ap^ , discours }•
Traité «n acienee des végétaux. Sy«-
nonjuie de boUmique*
raYTOLattQI»,^). , pAjIoJb*
^iiptti ; qui • vappert à la pkytologieA
POYTOJMYDES 9 adj. et s. i j^. ,
PhyUanefdœ ( f irrov , pkinte , . fiiv?a ,
mouche). Nom donné par Bpbineao^
Iksvoidy à une fimille de l^dre dM
Mjgdairea , comprenant ceux de ees
ioMctes qui perforent l'épiderme des
plantes pour j déposerletirsœufs.
PHVTOMYZIIIH ,ad). et s. ni . pi. ,
fh^myzides. Mom donné parFâllen.
à une Cumitte dSnseeles-dîptères , qui
a pour t Jpe le geitro PkjrtoÊrtjrza*
PHYVmigiHATOTBGnîVS, s. f. 9
phjrtonomalotecknia ( f utov , plante ,
•vofca , noiiVf T()^:q, art). Nom donbé
par Bergeûfc à la branche de la bota-
nique qui s'occupe de la fomatioif
des^noms à. donner aux plantes.
PaYTONOME , s. L , pkytommitt
(fvrovj piaule, vofioc, loi)^ Gassint
nimime aiasi )$, partie de la botani-
que qui a pour objet lealoîs de la Té*
gétatioB f considérées en général.
PBÏTONYIIIE 9 s. L j phji^njrmia
(fÛTov, plante 9 «Mifiay noib).' Fee^
employé ce mot comme synonyme de
nomenclature yégétale.
PHYTONinUPlUB» #. f«f >A;*lo*.
m-m^Ua ( férsv , plante i in%fia {
fiançailles). Dopeiit-Thoaars appell*
ainsi lesr fiançailles des plantes, cVsi-
à-dira IMnflorescenoe, ou la premiéee
fippantion de lii flenn
pQYrpPHAGEa ,adj. et s. m. pl«^
Pfytopb»gù Mqm donné par Dumé-i
^l i une lamille de Tordre des G««
léof^tdr^, cpnpreftaat dea înaedea
qui yive&t sur U» feoilleades idautes.
PHYTOPOLm» adj., pkytopotim^
{fùx9^i plaot«f- iroXitiK f «îtoycn).
Palisot-Beauvoîs donoeeelle épithètn
à tout végétal qui kakitosn» un autff
végétal y qu'il vivi^ ou non k iea d^
pciv.
schesla ( f vT»v 9- planlo j e)giC»> éckil
de. bojs.i. Dupetif-l'honacB appaHe
ainsi la braiiçlkç df )fl hatooiquo ^
examine ce que devîeânèat laapartMa
leirauchées des végétaocc ^ hMiluras ,
greffes et spajpQotieav qqand oii^ laâ
place dans des cîrcoBalâàçea Cayon» ^
blça..
PflYTO.TECHNI£ y \. i. y p}^l^
Uchnia ( %yyQv , pb^te ^ t^^ , art )d
Nom dopné pax Desvaux à la partiis^
de la botanique qui traite dea pri|Mv
<:>P»«. ajaj^t rapport ^ la diflipclW »
k la cli|$sificatiott el i U upuM^Md^
tare des végétajux î par H» (#9aiiii 4
Tart d'étudier les végéiaui; m ^i-
tnètpe et ^e les faire cooàafj^e a'ns^
autres^
PHYTOréROSOS , s. f. , J^hyiote;^,
rosia ( cu>tov ^ plante , T^f.w.» conser-
ver ). Pesvaux appelle ainsi Fé^deL
des dérangeraens qui peuven.t surve-,
nirdans les fonctions des plantes. Sy-
nonyme de pathologie végétak.
PHYTOTOGIE 9 8^ f. , phjrtptocta
(fOrov , pbnte , ^oVo; , accouche-
ment). Dupetit-*>Thouar8 désigne soi^s
ce nom les modifitcattons qu'eprouvQ
le pistil en devenant un fruit conte-'
nant des graines , jusqu'au moment
o& celles-ci ^ parvenues i leur étal^
patrait f % échappent do feur fcye**
FHTT
lojffe féïïf Met porter pkii <m miniii
loÎD ]é germe qu'elles reofeniieiit.
PHYTQTOIQJË^ ft. t f pttjrtQtamla
ifûrrgy ^ plante , TCfAvoi ^ couper ).
naiomîe où examen dee paHîed qui
coiiftiltient les plasles.. Synonyme
i'muUomie végéuUê.
ffUHT&tmankj adj. et s; m.i
phyiùÈsmisth. Mâttnraliste qnî s'a^
ëôDoe êpârialemeiit à Faiiatoiiiiie Té-
gécde.
tiairamnaiià (fvr^ , planta ^-TpAi^fue i
Méandre ). <Soaa ce nom ^ DupetH-^
jLUQiBttêt dcs'giitf I etvde oe^ tontes lèi
aitehitea ipi'oapeot porter à la vita-^
.Iké des |Àates, siilioôt eo fetfiwi^
okaM qnclqiies anaes de leiivs parties^' -
àe maaière à mettre eit }e^ une foreè
îÉtérieare placée ea rëaervepomr ti'è^
pr çe^eti oa<de besehr. •
nrritniioi^nB ysvf.» phyhtfoh'
téfè, )« . Nom douât pnr Dopetit^-
Thoinvs.ii k nvitriYlDii àtê planter,
à l'eicawéii de» moyeais qu'iï fetrt
Mefm en naage pottf H' favori^r. .
fffl I iOTÙmÊW f s. f; , pkjrMf^
pia{,i\nv*9 plante, fjtfiroi , toin*nef)4
£fllV tfomime aiii^ Fart- je <^tfnger les
plantes , c^-^d'^ire èé procurer i
mA\k nn végétal toot entier, soStlj
lynctWiine senlemeat dç sespartieiP ,
nitoo mteé éu di» quaMé» différenftiè^
de céMéK-qiir loi ap^ritennent don^
KAâf do- #ittore« • ^
P!HirP0BiNHHBD9y'ilu^»et^. m« pi «9
«IJ^K*o»( fCrthJ^^, nktiee , ÇÂhr, ant-
mu ). BftrhWtftd dÀi^e sons ce nom
nri typé dn^ régné anhnat , compré-
néXA fés atlimanx #Mift lésqneh ( Po-^
. Ijpes , Hydres , Goranx ) Ha textnré
hiôr^diqae. s'efiaee jpoor faire place
S eeilé des Végétaux , i'éxtérieilr séo^
leméAt ofiVant le caractère de Tani-
mnltté datM. la masse ktfmogë
le con^iitne. Fieinnset Cams
PIGE %^
se, cornée da osseuse, ëlCkiliAi^le
donne à nn ordre de la clause des Pro<^
tozoaires. Treviraniis, Licbtensteîn et
Antres ont proposé d'instituer sooa
cette dénomination nn-^alrième r^
gne , composé des ditaipignonè. fin^
fin Bory s*en est s^rvi poor désigner
nnè classe dtt fègne psyebodiaîre.
PIC f s* m. , picus. Cime d'nnë
montagne , qnam elle sédltiické en
quelque sorte de celle-d , prend une
pente pitnr âhropté , et forme un
eônè pip9 «o« mohi» tronqué , pré-»
sentant de toutes parts dés faces e»^
darpées. fix. Ph ai TlhîéHfikj Pic
dut Imitii,
PfGBt^^ Éd). et s'., m; ph , PM
Nom' donné pat Linné , lileyèr et
llYctf , OoUHbs^y Lkénifiifter et Le^r
Mrtk à nèé famille d'Oiieaffx , qtd à
fhtki kfft le gètfrè Pittfs.
PICIGOHNE5 adject. , pitlcùrnU
{pisp , poix i Horku , corne ) ; qoî a
les antennes broMesr, ou de eoutenr de
pbht. Ex. MfèMpkàgtU piàicôrnùi
PI€ID£S 9 adj. et s. m. pi. , Pictâas.
Bom donné par ^fgors k nue famille
d'Oiseanit, qtif sr poii# type le genre
Piùus. ■'
. PICIKHraRÉ^ a'djeet. , pkirostriâ
ipix 9 poix , rastrtinty hec) ; qui a le
bec on le rostre cduleu^de poix. Chr.
SUfinia picfrostris.
McrÇbltBy adj. , pîdvùraê (pis^
poîx, voroj dévorer)'. Se 'dit d'iii*
sectes q«n vivent Étic téa pinsv Ex.
Upàrus picipottts,
n€m>ÉÊ9, sdji et s. f. pt.,- jPI'
erîdede. Nomdonnéplnr H. GaÀiHid
un groupe de la section dies'Lactocées
trépidée^ , qui a faut typèle gienré
Pieris,
FI€imKT<iI8!V , s. rtk.^pîefo^ly^
tfâe»4(ffixpo;, amerJ7iuxùç, doux\
Kom donné par PfafTà Fcxtrait al-
queiit h une dassr Ai règne anhuj
tpMqpiWfitat les polypes à bnKfiMéi)^ itibétànce crStaHlnè yarticriière.
i64 PIED
HCaMBL 9 s. in. , Gàlleasuss ;
GiUUnxucker ( âll. ) (ircxpôç , amer ,
ftlX»^ miel). Theoard Domme ainsi
vne substance extractive douceâtre efc
«mère, qu'il a détouverte en j8ob
dans labile, etqne L. Gmelinre-^
garde comme du socre biliaire tenant
un peu de résine bîUaire en diisolu-
tien.
nCROfilÉES , adj. et s. f. plur, ^
Picrosieœ. Nom donné par Lessingà
une section de la sons-tribu des Chî-
eoracées biéraciéei^ qui a pour type
le genre Pierosim*
nCWkiïEQlKDiB yB.S.j picroloxina^
mênispermina(fniitpiç , amer , ro^c'xov,^
poi8o^). Alcali t^I»I, décon^rt
|iar Boullay dans les graines du Me"
nfspermum CWettdi^ , et ainsi Appelé
tant à cause de sa saveur fort amère^
que parce qu'il est extrémefnent vé-
néneux.
PIGROTOUQIJK , adj., pierotoxl-'
€Hs» BerBelius donne cette épithôte
BUT sels dont la piprotoxine fait' la
iMite.
PfCTimilDVB ^adjeet. , pioiipennis
(picius , peint, pâma, aile) ; qui
« les ailes teintes de couleurs mélan-*-
gées. Ex* Thereva pictipennis, .
PIE 9 adj. , leucomelas ; scheckig
(ail. Y ^ ^^ ^® corps qui offrent
nu mélange de blanc et de noir , dis-
posés par grandes plaques. Ex. Noc^
tua Uuùometas.
PDBD^s. m., p€s;v^yi^\Pus^ (aU«).»
piede (it.). On nomme ainsi : i^ en
minéralogie , la partie inférieure
d'une montagne, celle où les pentes
oommeqcent à s'élever au dessus du
sol environnant.' a<^ En botanique ,
a partie des champignons qui les fixe
A la terre ou à tout autre support ; et,
d'après H. Gassini , la base de l'ovaire,
de certaines SjnaTitbérées , ou un pro-
longement notable que le péricarpe
futur offre au dessous de la partie oc-
cupée par l'ovule. 3® En Zoologie ;
chez l'homme, toute la partie du mem-
TffiK
' bre pelvien qui pose sur k sol et swp^
porte le co^ps , c'est-à-dire celle qni
se trouve comprise depuis le bas de
la jambe , ou le^talon , jusqu'au bout
deff doigts; Lorsqu'on applique le mot
de pied auxautrcs animaux vertébrés,
il désigne , dans le langage vulgaire ,
la portion des quatre membres qui
pose k terre j et dont> la structura
anatomîque varie k l'infini ; dans la
langue de l'histoire naturelle, la pqr«
tion des membres postérieurs qui cor-
respond à ce >qu on- nomme le pied
chez l'homme, et celle des memores
antérieurs qul«xécute les mêmes ac-
tions dç locomoticm > sans prendra
garde si elles touchent par terre ou
non-.. Ainsr ce terme a une signilic»-
tion bien différente pour le vulgaira
et pour le nati^rpliste. . On appelle
aussi pied , chez certains mollusqoesi
un orsane qui leur sert pour rnsper,
sorlç de disque charnu , qui adhéra à
la face' inférieure du corps, soit dans
toute sa longqenr , soit seulement en
devant; et dont les mouvemens on-
dùlatoires d'alongemen^' et de contrac-
tion produisent une «qpèce de rep|s-
tion. y. Pattv*
PIEDi-MAÊHOIRE, subst. m. la*
traiUe donne ce.pom aux trois pie-
mièros paires de pattes des Gondy-
lopes , qui sont appliquées à la bour
che , et dont les usages sont aniquo-
ment relatiCi à la mastication et à ia
déglutition , prce qu'il suppdseavec
Savignj que ces- organes sont formés
parles deux ou. six pattes antérieures
de l'animal qiii , devenues trè$»'pcti-
tes ci «rapprocha de l'intérieur >î ont
été modifiées et ont cessé d'être pro-
pres à la locomotion.
piEIWElji, adj. , petrosus , W-
<£fiu) irirpaîoc; suinartig, steinhari
(ail.), Omalius donne le nom de
roches pierreuses à une classe y. com-
prexMint celles qui ont pûur'base des
métaux hétéropsides ; filainville à
udK 80us*cia6sc de la i^lasse.dcs poly**
9IG£
pîMef 'f k . laquelle il .rapporte' Içs
aniniaiix conteont idap» des cellules
caletires aecomulées de manière i
fomier un polypier solide ; Lampa-»
roQZ à QQ, ordre, de la classe des Po-» '
Ijrpes , îpri se composa dés Polypiers
inflexibles.
PIEliaufiE.9 subsl. f. On appelle
. ainsi le^ grannlatibos osseuses qui se
forment à le base du bois des oerfs ,
et cpii^' par leur réuoion en roanière
de comotinCy 'eûnàtituenl la meule
ée ce.bois.
PIEZATES ) adîect. et s. m. pi. ,
Pkesaia («c^sa», comprimer)* iSofm
donpé par rabrioius.à une. classe
dl'insectes, comprenant . ceux . qiai
cmt.les mâchcMffes^.coroées, compris
mées^ et c6rreapondant aox Hym^
nopterfs*
PlézOilÂTllK,4 8, .m. I pUpoviâ*
irum (iriff^fwy eomprùnèr y ;piT]pi«> y
Biîteïrer }. Appareil imaginé par
Œrsted) an mojen diiquel bol ob«
aerfe'èt meanre la compVfltaAi)îté
des liquides. A l'aide ,<Iq cet appa-<
reîl il a été. recojonu que y' pour nue
pression d'nne atmosphère ^ .l'eau sa
comprime. des. q^ranie-cinq iniUio-;
nîèines de son Tolume. primitif, que
aa eomprèssibilîté reste pfoportîo^
nelle aux foroes comprimentes îus»
qu% soîxante«et-dit atmosphères ^ et
que par conséouent . si ^ette k» set*
aontaoait indébniment , il . faudrait
pUtt de dix mille, atmosphères ponr^
rédnnre le. volume, piimitif de l'eau
Ï Mille.
PIÉZOEAMPHESy adj. e^ 8.^.m.
, PigM/Qramfhi Cmlçsvt, compri-
mer I pa^Afoç y bec )• S^om donné par
Raozani k une, famille de ÎWdre dea
Passmaox , comprenant des Oiseaux
qui ont le beo :assea oomprimé^.au
moins dans une certaiôe éteoducé
. PIGEONa^s. m.fGidimét,, >i>en^
àores* Nom donné par IJ^^rmiaier à
une famille , parl^emminck etBIaii^
TÎUe ^ un ofrdre.de 1» da^se 4si oi-
nm
a|5^
seaux , ajrant pour t jpe le g^«re Co^
PIGMQENT , s* masG. , pigmentwn*
Matière psrticoliéreà laquelle lapemi
doit aa odoration , et qui a son siégo
E'ncipa^dans le oerps muqueux de
ilpigbh
PILACRINS^ adj. et s, m. pi.,
Pilacrim. Nom donné. 'par Fries à
un groupe d^ la section des Gaatéro-
mycètes Trichodermacés , compre*
nant ceux dont le péridioii presque
globuleux contient des grains ar«
Fendis. .
>
, . f ILAUtE ,.adj. I pUaris; qui a rap»
port aax« poils. Sjrsièmepilaire^f eiw
semble ieg p^ls qui couvrent le
corps d'uo animal ou d'u\pe plante.
. .HLÉAIIUË , adj. y pUearis {pUeuit
chapeau •)« Une médusé (Rn^ecla pl^
hatis) est ainsi ap^.lée .parce que
son ombrelle* pi^te ooe eqp^ de
boonét.
.«LÉATi», adj. et sw m« pi. t P^
iêoii {piieu9.j chapçatt). Nom donné
eir Fries k un ordre de la classe dea
yménomjeètes , oomprenant eenx
de ces champignons qui' sont pourvus
d*utt véritable chapemi* *
: PnÉIFOBIIE;^ adj. j^piUi/ormù^
pileaius {pileusy . chspeau, /ormm,
forme) ; qui a la forme d'un chapeaii
ou d^ùn^^pHeau , comme .le réeep-
taçle des M^cheUa.
. PUÉirOBlIKS, adj. et s. m.vL^
Pikikrmfi^^. Nom donné par ta-
treille à une. famille de Tordre dea
PeltocoeMi4aa Seutibranches 9 com-^
prenant des espèces dont la coquille
est.en ferme de boni^et ou do eapu*
chon..
PILÉOLAïas, adût fiUolarU*
Épifhète de^nnée par butrochet aux
feuilles tirant leur origine.de» piléo».
lea qui enveloppent primitivement
I9 pointe du bourgeeOê
Plt^OI^AI&ES, adj. et a. m» pU ,
PiUçlàr^. Nom don^^^par Fries à
une trib^ de Tordre des Hjméoooiyr
1
%m
mi
cètses Tiimeltai, côai|N«iiiit tm$
qui ont le réceptacle pilâfonne.
PDLÉOIiE ,, g. f. , plUûia (pitetts.
diapeany. Mtrbel ètmnt et nmn «
unefeiiine pnrnônMtle (Mffhjtemeiit
d<»tey qd a la forme d'aneAôtmeîrî
et qui recouTre et cache ka imtns
Imilleaéekgeminitle. Esc. Scirpus.
FOiiWi^ ) idh y pUeohtw. Se dit^
d'apréa lOrM, de la gtmmtdbi quand
elle est iunn<MttAi»dViiiepîléole*
VSiCMJIff,' adj. et 8. m. pi. , PP»
ièâiati. 9«n émiMé p«^ Fries fi naé
tribn de l'ordre des HjméDorayoèteB,
dli^ifbntM, eofltor^iMmt eettx dont
le atqié ae ditiie )ègér|tt(e«lil f eilfé»
mité. %r ■
poM j* tiavflHP cfe pMia ionv$ et HhAvaa |
eMimé totttes le» partie» du MHênh
êocnè piibMf ht Hgig èû TêtMhêeé
ffHosû^ ht /huUe m Onehruépih^
4us^ du ZierlapUosa et de VBiii^
etuUên pÈk^wm^ Vépidêrme du P%c-
Êtèiieidu^ pUosm , lea» Hjry'éê éatBf»f
ekfreertt^ setetnUi ië cifpâ dtf tN^
hèiits' pillMaéift' du Tkfindt»^ pè^
WnBPWf*
^tintf ^ (10 Af ■ <M^fiiiK ^ tMM^^ ; qui: a
le» aMtnueft^hMH. SakJ £ftrttê^pi\
SItomh. -'■ ' ^
Iffin ( ait. ) (éOoc i * eh»|teèu ). AétuK
nHê diB%né étm», Am»>(ea''Hyheua,
dl!»'côncepfÉâU# ollWeulaiW» e^ InS^
flBMphéf iqiié»*diffrl! Itf aul^ftMSe ae l^ldwil
eu* 009 pouMKl^ lu^néMincU'* KiCi
eoiumeila. Quelques botaniste» duaM
lient ce nura^ Jir.purHe du fruit qut
est* |nu$^ genératettieDt* euufluu sUMi
celui de c6lunielfe.
mmtalB; ad)ejetfif , pit^^w;
haariragend l^i); piUferdp (Iti)
ipikîr. pott, fir^^ porter ) j qui
CfVe d^ 9^îl^ « connue les 'tubefeu«*
PIL5
fUififUj ku artîenktiilia doM au
oottipoae oellu.de la Cûn^lîmtt piB*
fe/*ûj le torps de l'^ttiofna/ jm!!»
fhnu. (f^of^aPiLBUX.) Quelque» Inh
tanifltea rwerrent eeiie.épîtlfètu puut
le» <M» oii une purtiu est tenuniéë
par un seul poîl- , comme leu fcuiljaa
dé VEfk:él^ptupéfêra^ du Pkâêoum
pHi^rum^ ou l»a «uguiMw liuéiJMa
deitf faille» ptunaiîsAquéé» du Spik^i
HUFftOB»» ad), ut a. fli< |4« , Pi»
iifiri, Blainyille nomme nfl^i kU
muUinaïKfe» f pufuu que - leur oo^v
UN léuémkMiMit coutvfk d# puila^
nUBmam^ ud)é»t., pHifmwm
(ffébu^ , péil^ fmna^i ^mao) » qui u
k' fei^ude poita , oÊmm^ Im uilm»
Mr# , daue le»^ii»ut«fiM.
PlLiGÀNE, tià\, y pilifmmâ (pi^
i^gmùipëigêiM^i^^ sntleaptûbdé
qoudrëpèdMjotéi dtua de» Eeut hmm
BiiUetf»
rêâ (pUtÊSi puftv ê/'^^i Foriar>9
qui -iut èli^i^ du poâ» / eomiÉe lu
mrfêiu Tfkèmà pUigmtaâ. S^hk
n^me peu ukité émpU^èH. *
puîè, p€ê^ pM) ; qu« • m paedu
ganiadu puite^ <$uujmu le» fulleu ter
liBlhnditltiilM» àë' y Apis- pâtpmt
U nLMMiîR, 'adfuutvv
(piAm, pUÎl, /NMfMU, uilo) I
ku 4il«i vuNMUy «6»Hi0 ï^jéséipëi^
ffênttis^^ douff k 1MVUQU9 kbgUcRÉi*
nale du milîmi de Taile e»t gsMU dp
plUskUiU^pU^ •
CiKao^ ^ i^tttjM , À3^^,- mit) 9 qui u
As» fMurcdU^erta'du puik. Buv 6W»
■WÊMMmSffÉMtj ai); et », fc pU y
Piibêfaf^pea: V^àm dbuué^p AarMinf
et uue tribvf de la knffîlk im IKoa-
Uiée» I qui u poUu tjjf^ k gunte Pièf^
cotpus*
I,' • ^
r é&9tf duqieafii 9 ^Ant , AamfipMù).
jfùm i^nué par P«r«ooii k ub ordr»
dit la cbsH d€« Ghampigiions Exo^
iporett eapiprananl fe«x qui toai
amm d'un chapaan*
PILMELLÉES , adj. et s. L al. ^
Pih^fUtm^ Vpm donné par GandoUe
i Me 9a«lMfli dn |f»fe ilMiW^
f poofljpelaiffffacài» FUoseÛn* '
paii>. Tevaan- eaiplia]?i par HMar >
^mm^ ajQMyna da ^wAnjtfeMaa^
paw déatgner Vtel -diNM jalfaaa
fRf «at aovvefla éç pëik.
PILOSIDSCVLEf ad|.,>i7biîâM«dbf
(^Aa ^piûft ). $0 dli dKiM ipatlia qui
aaft lé^emant Tflaa, tanne k tig%
du Huimbu, jfilùiîmtimbui et du Çl^
VMdmm paÀfiucmbaKL • • *»
an am» Boaaaé-aafee <p^l rénaii aaa
Inme f ipra toAne ^W*
UNtt
Maoea). Qui a qoehifie reaMmblanee
avec une pimélie. Ex« Ceionia jA
JK^k&irittai. QoéAya bolaMMa
d<»taé«a note àlàlMîlta <!»
aanitffati; DMlrea .Viyplftpiaat è
«iaa aaalMMft jk loafcla fiNÎnlky aja^
faoa tateiléflawnl^'AcAirnÉ, al qM'
làrMM^ra^raBiilk
JV/Mtotine^a^Non 'dmné par qfaiM
kwm aaclifn d^fai
mÊn^^Ê$B-y qpa •pvMifj^p#
krfevfe Miiiantil*
^^ pihUifora est ainsi novoié è
nawna da «»](r«iftA, qat, par tenr
ifiamamf immm^ nn^ maiin glokn^
kaaie^ *
VmWMÊndim , adj; , nOmlA
(f;f»M«,pilml#,>>,fli
■avn aawMea ^ik eaoïiMaa oN^
]• ITqwiwftriiléii»' pi^
myhmu. . . .
miÉUOlDE, ad)., pimeUtMié
PnfiBUAIHES^ adj. et s. m.' pl« ,
Pimeiiafim* Nom donné parGorîef,
Latreille et Eichwald à nue trîbn de
la famille des G^éoptères Mâasemes,
par GoldAïas, Fieînns et Cama k
«ne tfiHhm de orile des Bétéroljtres >
if|Wl pour type le |[eiHre Pimetlé»
MMPINBLLÉBSV*^]- ®^ '• f* pL »
PimpineUea^ Bom donné par R«
Sprenrel et A. Ricliard à une tribii
ifi h^ nunine des OinbeHîtères , quî a
'ponr type le tfenre Pmpùifitta^
rmC^y s. L Partie aniériam du
^bot dn.(4»evaL Se dit an^si da la«r
\ç6mi^ 4^ P»tt«i ' antéirienf^ i^
$mlH3»^^ de 4iY^4 orfaAça <yiig^
jQj3S«nt TabfloifMîiiL dk çartaÎM i»r
)ja€te^
fcr^fâayw» gaaisiff mh^ kab^
4«a ) ; qnâ vit dana kffaissa » cMMip
kiia^adft piifaHMdp dans aalln
derovaMMiénkteMew
VDiBMmmÉà , ad^. ^pmgitiglû^
ipàtsaU,'^M;fM»;k^
CNR n Isa • naufina wpnisa^ ei caêÊi^
iMas< Ain J'ater^Mi*!!* pingujif^
Iftbit, • '• ■ ' » ^ _,^
(pinguis^ graisaa); qo^ ♦ia dtfM. k
lin|isa#, asiaMiièln fcrra- i»fj^^sa
vàkgmMtihj qalsnlô^ Aw II
MMOIiB^ad}. , pèù&M:^ (piht»^
pik , ao/b-, babker); oni ▼!« on- er^
attP Isa pina «I sapitaB. ». Pétjrp^nm
ptniànli^ Phaehliam pM^ SpfUèfit
sifpinta^ Çytispôm pihMti , >9phaÊ^
fiàpinOsiFOi
niw^ pîrt, JbMtrtkj ftni»)>rqiii a
des fenlHas Knémw aa c^riAeeif ',
' eomnia cdM daa sapins^ Bv. A^unAi
rafOU, a; f.^ /^îmàM f/»<Mar;î
a69 vmVi
pin). Nom <loiiB^ ptr Gaibourt à la
résine du pin. •
PINIPHILE, adject. , pinipfiilus i
qui vit ou croît sur les pins on sapins.
Ex. Antennaria piniphila^ Wijrn^
chœnus pinipkiltts»
MNIQUE, adj ., pinicus. Un verdor-
l>en appelle acide piniqueÇPininsliure,
ail. ) la résine qui constitue en
grande partie la colophane et la pln^
part des excrétions résineuses de^di-
'verses espèces de pins.
; PINITIFËRE, adj. Se.dît , cnid^
uéralogîe , fl*une rocfae qui contient
de la pinile. Ex. Gramt» pinilîjere.
riNNATIFlDE. ^, PfiNifÀTiFioJB.
PINNATIPÈDB9 adj., pînnatipes
(penna^ plume, pes , pied }. Se dit
cl un oiseau dont les AtAgis sont garrits
sur les bords d'une metnbrane dé-
coupée î comme ceux des Foulques.
]?INNATIPÊDES ^ adject. et s. m.
pi. , Pinnatmedês, . Nom dioafiépar
-S^seffer et Temmiipck k im ordre,
parC. Bonaparte à une fannjHe d'Oi^
seaux, eomprenant eeur qui' ont hs
doigis bordés de membranes. '
wpiNÈ.^For(Bx Piaaé. •
VDi^Sf 9dj. ^i s. ni. pi. , Pf/i-
n^a» Nom donné par .LatreUIe à une
famille de roi(<|re des Ecbinodenoea
astéroïdes , comprenant ceux d^ ces
•animaux dont le eorpa est garni de
j9Djons no6 sillonnés.
PII«NIGAI1DES , ad), et s. m., pl.^
Pinnicauda {pinna , pageeire , dan*
da j queue ). Nom donné par htt^
tteille à une dnrîsîoti de k fawlk des
Crustacés décapodes maeroures , dans
laquelle il range iceux qui ont le«post-
«bdoroçu tenpiné par une. nageoire
4m forme d'év^entail.
pmNmACTYLES , ad}, et^s. m.
pi. , Pinnidmtyli ( pi/imiy nageoire,
^^isbmi^, doigt )..Nom donné par Fi-
cinns et Ca^us à.une familte de Tor-
dre di^ E^^issiers, cfsgapteoant ceux
de CCS oiseaux qui ont les- doigts
palmés. _ ,.' :
pinAllriAESy àdjeet. ef s^ ni. pi.,
Finni/era (pitma^ tiageofre, fshf^
porter )• Nom donné par BUînville
aux Poissons, pour désigner que ieni^s
appendices locomoteurs sont de» na-
geoires. *
POWIGRADH 9 ad), et s. m. pT. ,
Pinmgrflda {pinnà\ «lagéoire , '^ra-
dioT^' roarcber )• rNom doàné par
BlainVille à une famille de l'ordre
des Mammifères carnassiers , compre*
nani eenx. dont le «ofps''iohlbjêllde
est muni de quatre meïhbrss cotfHs ,
en forme de nageoires et à dérgta
pakttés. - ^ <
PINBIIFCHIIIE 9 adj . , /itnm/oPTAif;
flossênfik^nif^{f\\\ ) {plH/ui^ nageoi-
re 9 fwma , forra« y\ qui a la forme
d\ine nageoire* Se dit delW/s dto
^îse^ulç , quand elle est courerte ^de
.plames .serrées , senfblaUfs k . des
écailles , et Qu'elle ne sert queeomitie
«irgatae*âe natation.
PINNIPÂDËSf ^ adj. el s. m. pl^,
Pinfiipe'dki {pinnai nageoire îpes^
pied)./Nom donnéfér IHiger^ GMd-
liias , Ficinnr et Garûs ' i un erdre
de la.elâsse des IfearnSniférfs; par
Duménl à tine famille de cotteeinsSé;
pai; La treille à un ordre deia classe
dcs^ Monotrèmes 9' <coMprenant des
aniâiaux.qui ont les pieds palmés et
ptopres à iâ natation ; pat Gurier et
Làtreille ànneaeetiott de' la famflfe
des Cmstaeés décapodes braehjutés ,
dans laquelle se rangpntecuK qui eut
les d^tfllîers pieds ^au'naiM' téhvii^
B^'par unjirlicle aplats oé f orne de
nag^i». ' '
jHNNODACTYLM ^ adi. et s. m.
pi. ; Pinni>dàctjrli ( pimna /nageeire,
thn\j'k^ , doigt).' Nom donné par'La-
treille k une tnbu de ]afa«iH^4«s
Caligides, compreitaitt ceux de ces
animaux qui out les pîedspdatérle«rs
au ' moius terminés par des pîniNdei
ou drgitations servaut de rames oufk
nagenres.
.^JMAIIILE, uf.jpimaiU^ CkndoUo
MQU
c€9 Articulée* les unes, sur letMitrat ,
et tépenUes «ans déchivement it la
£0 de la yie,.qul.fortteDtles feuilles,
eoiapeifefl> Oa se sert aussi de cet
tenue , eu 'zoolugie , peur désîgoer
une petite iiageoîre ou un petit or-
SMie ayant. la forme et remplissant,
1 office de nageoire. •
. PCpiRACBES^ adj. et s* f. pi.,
Pip^rofiea» Sou^ ce nom , plusieurs
bolaniftes ,. Bartliag entre autres y
désiguenfe «ue famille de plantes , qui
a pour type le gempe Piper.
. nPUINE^s. f, i/M^^rûia.. Subr
stanee.cristallJsablepartieuiSèref ^e •
OËrstedt a dëeouwte danale poivre*
PlffÉBINÉBà^ adj. et s. f. pi. ,
Pipêrinœ. Nom sous lequel BarUiug
désigne une faitajUe de ply|ûte^> qui u
pour tjpe.l^ genre Pi/'cr* ^.
l>inÉaiT££Sy adjeet. et s. f«pL^
PipêrUof t Fiperit^f FàmWe dû
pliantes, établie parLîn|lé, admisa
par: CandoUe et Kunth, qui a pour>
type lo-gtnre Pipea.
, PI1>éIa¥,0B£ y «dj. , pipftrkforus
Ipip^r , i»pil!ie , vçrq , dévorer) ; qui
vit.de ppivrè. Ex. Rampka^ios pip^
rifforus. * j
PlPOmÉS , adj« et s*, m. pl.«, . JPiV
poldea* Noib donné par Fitaiager à
une famille de Reptilesi qui a- pour.
type l<r genre i^ijprf. .
, PIPBADE9 , adj. et s..in. pi. , PU
pradm..JiQmàimaé)gmthdiaon àtme
famille, du sous^or^re des P^p^iereaux
marcheurs ^ q^ |i pour type le genre
Pipra.
HPIUDÉS f ad), et a. m. pl.,9 P^^
pridœ. Mom donné par Yigors à uoo
tribu de la fiMuille des Dèntirostres •
ajunt la genra P^pm^ur type.
(alU )• Qn appelle l^ttsi| en ho,tàai^
q^a, 4!fiprès CaodaÙe;; tout .oigaue
au pai;^ d'argime .qui dégéaàre en
pointa dure et i^lu^^ou moins aîguè'j
at ^^ie^% .^usi. lu^ ff8pte^.4;<
dffsnsive pour la plante qpi en est
munie; en zoologie, des poils gros ,
raides, longs ^ coniques , forts et,
pointus j comme on en v<yt dans le
hérisson, le poro-épie, TécUdoé, etc.
PIQUANT, adj . , aculeauu', pungensj
drjrmeius; Jtacheiig ( ail. )j prkking
(angl.};/?imgeii/e(it.).Se dit, en bota-
nique , de toute partie qui est garnie
de pointes dures,, comme les ro-^
meamA du Idmiana acuhata, les
/euilles du Zizîphora pUngens et les
capsules du Careoû drymeia. Kojrtz
AioQii.tQfiNi , MocapMé.
PiSADUB , .adj. ^pisatius { pisum ,,
pois ). Se dit des grains d'une roche
Sreooe, quand ils sont de la grosseur
'un pois.
' PISCIFORHE'/ adj. , pisci/ormis
{pisdsy poisson, forma ^ forme);
qui a la forme d'un poilson. Ex. £î»
noculus piècinttSt, .
PI9C»iâ£, adj.^ piseinaUs (pu-
eiîia, vivier);. qui habite dans les
étangs, dans les piscines. Ex. F^al^
viUapiseinaUs^ ,
. PISGIVOBE , adjeet. , pisciçgrus
[piieis, poissod, tioro^ dévorer);
qui vit.de poissons. Ex. Ramphas^
tas plsciçortts.
PJBGIVOABS , adj. et s. m. pi. ,
Piscifora. Nèm donné' par Eichwald
à uhe famille da Tordre des Mammi-
fères oéti^iés, eomprenant ceux qui
vivent do poissons.'
PlSOPàâs, adj., pisiferus, {pi^^
swn , pois , feto , porter ) ; qui fiolrte
des pois ^ ou des semences grosses et
ovahé, semblables à des pbîs (ex.'
OsUùspermum pisiferum )^ Se dît
aussi de. Coléoptères doa^ les élytres
saut chargées de papilles arrondies
( ex. Braekjrctrus pisiferus ). -
. maxg09MB^9iiyypis^ûrmis{pi^
/wi», poisy^ôrma , forme) ; qui a la
forme et le volume d'ifn poi», comme
certains champignons (ex. Lycoptr-^
don. pistforme) , une«l^e ( ex. Pkjr-*
eiJiim pkiformc)^ le» pvpalca cm^
à
rfo put
MeMm^ywuhemmm fitifirmê i k
f«qif d'une liiMiâto t^ffMeAgmsêê
PI99LlTHIQIiH , adlf. , fiêôliiki^
€m (pUum « p«ii « Mdo« ^ iiicif«)« Se
inaX la pâte eAvelepjp* det gfiiiM
«rvMMiîe de le fraweur d'na poîe.
Es» C^lcmrepUolUhifiê.
PISTIACUSf ed^eet. et e. f, |rf. I
PûrÛM«#« Trîbii, éleUie par À. iU*-*
«herd d«M U bmille àH Avriîdéee,
qai appur tjpe.kgeftre Puêim^ ei
q«i ert érifée e» fanpiÙe fêàUmÊkj
^ , Staubweg ( alL ) ; pistUU (ît* )
Offé«^ du sexe CémndÉ ; daàete vé-
gétaux , GUI m cDmyew ewentieHe-
flMot de l'omcecidii ttigneie ^
tre leflquels règne lèimnl 'iM «nbé
phM ottMMW long mçi^Mfh.
{fù/iiUum , pM) ; fniV fiM»rt e«
pistil. On B^fpelle spongmhfÙiêMamff
el pkv teDButaétawnt jejfmiiAr, im
eorpa «peogievtt qui tenaîw le piitii ;
turJÊm itêstiiUrCf d*apféa Giii'eai^
renaemble des Taisseavx qej ^cml^
dei stîffoatei» i , l'ofrâ^ ; mtimrès
piêSHtainsp û^mpfè^ Dietvaa»^ eea:ft
^i ieat wfciéi mr Jb pîHîi ifimtrs
ftrnmtàês fêtmHmtrim^ dlffpi^ €■»*
doUe y celles dans kesqntttr» le ebm»
gemenà est dâ î k dégénéiUMefcco
fiéuioiOe. des pMÉîb. fêHiilmn sedît
ansÉi de cJMimi^gneie ^i evi In
(esme d'aï» piloB. ^«^ Clmmrmfù^
fUttU f dBliM » e4> cts. »• pky
PisidUérts^ Mem demie [peè £teeÉ
d'Esenheok à. «ne knîBe d» Kordee
diM ClmnpîgMme ntédi», <<W^
jMMtoensc i(ttfreanft«fcfiini^ dé pdafe^
«I decinassiie^
tmaLLmxum^ ac^wt. et s^ b.
dLv Pùtilèmm* Hoea doBaéjnb
'derlfcfiiiéi 4 t|it tt
pow type k yebre Ptf fittraiw
(fUUUkm , Mk ,yâr» ^ porter).
FkmpisHUiflni en pô^titft itti «b*
ta y «H synonyme de flèu^'fnnèlle.
nmujp«UB| n^. , fUHm^
JltrmU ( pisiUlm^i pîten, fbrmttf
lorme) ; qui a la f««tte dSin pilM ,
e'esl'àMUre fm^eor^ lMg< èëmfaié
pec «M 4éie iivmimr \ èÊmmw lé
-Ckofmtia fJMiiUmiê , on )«§ fft^
■Munsdn â)ioii#l« ftâiilÊifhrmm
. fdmipêtm. Feipille de j^hAtei) dla-
Mie par ft« Bre^fh» , <l«d e pomT lyfe
k giMi^ Ptee^/MTtfM.
PfVII^^St nié Kiee - iMfaNMMe'Vp*
ffRiens ainei, m HHnewe -pwMHfVtpe ^
lpt1 f es gnlM^ieiétft'^ 9 cuAmui vw^
tieaiement dans le* Ml , et / É«ci
- Vaf ket ànàe fnnét pfnfawdent ( emi-
; ^/MArsreeit JSRrtnpM^
ipȐMfr/Mn^ y afi.) ; pftfMe
le stipe» <Mi enppfirl di» eh*««
Cu , dans les chMfpiipietts!^ zboM
ie, ettdonne.ee emn (eivéett^;
Wsf eftijpF/Vm f ali* ^ anx pfe cefténviue
de l'ee du Uroni e» dn née ^-H^
oeuvrent les cohiei ^ dans lee mM/tt^
■Miftres dsvieulVMi»' -
kÊtw Se dîty^ e» beOMiqucf, db k
rmcme , quand sèd^ eerpe prittefpstf
eenfoMeen ie#itedené*lniiedîABéttMi
eeetiik (ess.- MhMm^^€iÊMUrf% è&
ViHfithèfiê'j qMtod' elk est akùgéef ee
eUed^ pereepmtk amyeane fex.
iLMeWiiysi leiL , pO^gniêtfSa^
mm9iPà§tr(â\l,), On deiiM ëe «sih ,
densifli végétaos , #aprds Gierttiér,
à. la pnttbn et t'evàin» <pi^ Amne
ettèebe etii» 4fvules> seifi Anmdiliifc»
ménti soknap IfisnersHMfnte San
AMkttk ( àla partie de la Awilkant^
pelieinÉdreù naiitelit les^ràîu^, touf
le kng-dl»^ la Miltfiie qui utifir ki
hMMk^ t^ eii .kw «ir 4' BQii- -
mkc
MtipMiëd lii(f rrihiUîre ifnagiinK^
mÊHam t dtnt les ims> v«»àttt da péd^
•ttfe y toadiiii^at ki McsiMiifmMiiy
IcsaokPeSy venant du style, Q»t «p^
piité h tîmenr CéeqAdante aux ovalefl,
el «n^ •rJMMÎrwMat dupant a« ina^
■ml oà > finni eal Ch»i<w Ceat b
dt Linli » . W ir^A*»
deI«.-G« BiahwA, la mmnm
dftSMKahnrf , k fwyjfcgfiifaia» /am**^
wmm da Kaaliai^ Stea ka Ibiuoû^
iièffaa^ k pttiumm éal un oâgane-aaW
Ig^^Hiattkke^.qtti élaUîl k co»»»
vnnfiMAMNi autre k raéna et.k faalaia
aapfenai daaa k mairiMk
MAQgNXâiMI^flidMI..^; >ib«
f*BÉ|iniaié Candatk tnapkij» ce aaal
■aaitip ayaoajnia dmpUMnta* Jâm^
fcatkrtaarra paaa d^tignar kpaaik
dsfniît qui cal farina par k^réuMaia
db plpiraits» pkoantà^ ^cl; qui paa
cadtihfuaaÉ p«rta kt^grainea,
WkkCmaaUH , a^j. ^ ^fitaomtm^
»1lftbal.i^)peUe ôioistm^. fkèm
«MMâ eaUba qaâ na aoasisbflAl'
^an ma aiiiiak a^teatian ' de la
fakataàee dkâ pkoentaira aîi.da lea-
kbeà, ^Êi ta a'apidtqnaa contaa k
paaaî outka aatnaes da p<tîoarpe, al
ipû a'aa détaiake kla naanfilé, lava..
qae le frnît eH déhiweât. Êx. Ciwr*
loiib. Maaîèfa'dôaika gDaiûe»8oa|
allaohfai ^n p4<yaapa> ft.4:: ftidiard
End aa aM>t daaa un aalre saaa^ el'
îfa»par là k diapœiliaiikdea'ce^^
laifeni aieaal a^ jMMknt k ymnîr»
€?«a«ai, aàlaair,/owaa^ foiaae};,Mt
■aaiPBiMa è an gâteau^ c^-ito<diiè
^i est ^pakf arraadî; cih èf^mk^
la pkata «Blkr6.daBS liriCb<*
r / fmpinnj^arfi I kwNwkadn
<SHhi>>>i> k rk^mk d« jgi0i««
PLACOnvU» a^ , pkM^bu
( ii)je(» k»a , 0T^JiH , a^V SpidÉète
d«)Baée par llaaka à iwe ea^pulk
anivalva daal k aolamaUe parla aa
pU aUifue. Ex^ A^jbkj Zafcïi.
HAiW^a. i, «lliu;ir#wuf (alL>|
jAara .(angl.). PaHka de leitafM
a«akka kaM^f qt qui a^ lanMne
par aatf paaia daoca^
nuUBlWBK, adject ^ph^^dw
(«k^fiai, «bli^ia, «^f k^la)« Sa
dil» aob aHaétakgia^ ^vm avîaiiid oai
a des faaaitaâ timàf» aai biak. m*
MMmnrÔNSfti a^, ei a.m. pl,«
Plagùnjrona ( it}Jfj^^ aUii|ae ^ (Miàa ^
aiMak); Kom dabbé pw talmik à
aaa aeaÀka da Vaudra dea Canaktetai
pamMpaUa»i aaîapaaaaai eaii& foî
aaft daax iâipraiikan laàaenkirea, al
aarraspandtai aaa Dk^iaâvaa da l^
aiarck.
W^^AmOÊkêJiniOKf ad}.» pl^gio^
-kukméi^ ( iiXayN»a 9 QUM|iaa » . jidaK ,
haMi). C.' KaiMaami daan^aeUaépî-
•ikèia aNH-^iènaa dbaaiaUdliaatiaa à
aaordoaaaea oblâ|aaa» coaiapia Vké-*
■â|NrbiaatJ<pi0 at k tdtart^priaaia"
tique,
PMiaiCMMKMVadj.. ^pUtgmp^as
(v^yMC*». obliques «r«ir> pÎM); qai
a le'akd oa k péiUoaUa abliqua aa
'aiqpia,,aoaHB«'ealiii qmpoaie L'Wraa
dana le Grimmèoi jdagmppdok. .
.9l44fiMUiaMMVWE ; adj^ 4 z?Xa.
gMu^nAijkmi^Sm db , aii miaaiaf^
kgky.d'iioa ymkxè da quar«. qui
aéiBaii Ica. haas da k pkgp^diA et
a^aa dak'ibaiobaïdïW .
H>4iQi0iT0llfi»9 adjaa^ eta. au
|1.., »l4»gia$iêma («J^c , tcanavaiv
salaoaUlMiava^y bonoba). Noia
doaaé par^baaB^riL atGaldftnai ane
kanUe da^ pakiant CboodraptdrgF-
fliana^. aaiarânaai aaa^ qni «M k
aaaaba<iîlaéa>aB laayaai
aaaa«knii9«
MilOîpaii
17* PLAÎT
finDiUei déd Ëchiiufîdes irrégulîers,
qui renferme ceux dont la Jsfoucfae'
elVàniusoiît excentrîqties*
IILAGIIJllBS,adjeot. et •* iii.*p1: 9
PJagiuri ( ir^Tcoc , transversal , 01^ «
queue )• Nom donné par Gronovîui
aux Cétacés , qu'il rangeait parmi lès
poissons, et qui ont la queue hori-
zontale ou déprimée/
B9LAINE, s; f. , fdanities; Ebene
(ail.) ;^ phua (angi.); pianurà (il.);
Espace toùt-à-fait uîki| od ne pré-^
■ènMint que de légères ondulatîops ,
qui se trouve 9 soit dans «ne c^tairée
basse (^ moins de tiens on quatre
cents mètres au d^^s d.n niveau dé la
mer) , soit dans des lieux dominés
par des points élevés.
PLÉLji^ adj« 9 ptanus ;Jlaei^ ^alU) ;
pian» (it.).'Se m de toute pàrde qui
n'offre ni plis, ni courbures, ni rides,
ni ondulations , comme les ailes des
Apis, le cUnatùhé àbVAchiUea Peur*
mica , XcA filets des étamines del'i^/-
Uumfiragrms , Jes graines du Hjra"
cinthus serQtinus , la Uinre supérieure
de la cofolle du Meliitis melissà^
Îtkjrlla , la surface de Tombeile de
*Aheikum segetum, le' sjrcone du
Dorsienia , les *ifalif^ de' \'Al}rssum
ctypecatm.
PLABiAOUBS, adject. 4t s. m. pi.
Nom donné par BUlinville à une sec-^
tion de la division dos Microzoaires
apodes , parce (ju'il regarde la plupart
desanimaux'qui y sont rangés , comme
de jeunes Planaires ^ ou ' |W^at-^tre
même comme de jeunes 'Hirpdinéés.
PLANABIÉ»^ adj. et s. iti. pi. ,P/(i-
nofûr. Nom donné par Blnintille k
une famille de roi*dre desSubanadr^
daîres aporôcéphales , con||^ehant
ceux dont le corps nst trës-plat^ et
ayant pénr type le genre Planaria.
PLABHCÔNVSXE9 adjecft.) phno^
con^exûs, Épilhèie donnée à une va-
riété de diamant qni offre la combi*
liaison de la spbéroidale avec ies/fiset
V^anesderoeMdr^priitiitif; .
PLAN
PLàitiXàSÊtMy^wii.iplàneiarmsi
On appelle espace planétaire cetot
qn'occnpent les plans des osbes dé«
erits par les pknèttts qui tonment an-
tour du Soleil , et système planétaire
l'ensemble de ces onze planètes elle»-^
mêmes*' - -.
MANÂTE 9 s. • fr » planeia ; Ww^^-
ieUtem (ail.); plamet (tMfl,); pÛM^-
neta (jL) (i^nc, errant). On ap--
pelle, ainsi 'des corps célestes qui
changent- instamment de attantion
dans le ciel, en* décrivant autour da
Soleil éeê ellipses dont le^eentrè de cet
astre oconpe l'un dés foyers , et obéis»
sant à une force qui agit en ndson in--
Verse.du carré uéh wtanc^- de ce
çenire au lenr. On compte onze pla-~
■êtes , .MeroQfé ; Vénus , la Terre ,
, Mars , Junon» Gérés , Yeata ^ Fallas,
Jupiter ,' Saturne et Urànos. (^ei~
qiies uns' de ces astres , la* Tçrre , Jor»
piter , Saturne et UnHus y sont en-
toinrés d'une ou plusieni^s autres petites
planètes, qui.lo,ument aotonr d'eux ,•
les aoconipagnent dans leiir course
autour du âoleil , et sont noinmés par
cette raison sauUitè/. f^ôyez ce mot.
FLA9tlCAUDB8^ adj. et s. m. pi. ,
Planicàudati {planai , plan , couda ,
queue )• Nom donné par Doméril 1
' une famille de l'ordre des reptiles
' Saurteps , comprenant ceux qui ont la
queue aplatie. . . - ^
PLANI€£PSi 9 adj. , planiceps {pla^
nus, plan , càpttt\ tête) ; qu-ala tète
fànieiEx. DamaUspianioeps*
VL^lCOfijm^ adj. \jplamcorms
(phmus , plan ', corna j corne ) ; - Ua
{OntéphagjL
est ap{>elé ains^aiipe qn^it a nae
corne très-^èou^^H>n plutôt on Ut-
berade aigu sur ïïT tête. 1 '
FliANl/COSTÉ, adj., p&uiM/M-
tas, planicostaUs (jfianus^, |riao ,
Tcosta* côte). Se dit d'une co^miUs
dont la j^uifice est maçqaée de cotes
planes* Èx. F'enerkanibaplameM»^
i^4GiiittcaUu plmiçonalifi ^
PLAN
' PLANIDENTÉ ^ adject^, ftanidtns
(vian^, plan, dens, dent); qùia
des dents aplaties^ comme on en voit
une sur le large bourrelet formé par
le bord droit de VlhUx planidens, ,
. PLAIXIFLORE , ndject. , planiflorus
{pliuius , plan 9 ^oj 9 fleor); qui a
des flenrs planes 9 comme les longues
fleurs en roue du Gonolobus plani"
Jlorus.
PLANIFOUÉ9 adj., planifolûis ;
Jlacidflàurig (ail.) {planas ^ plan ,
Jolium, feuille.); «qui a des feuilles
planes. Ex. Haworthia pUmifoUa^
Anactangium planifpUum,
. PliANIFÔBilBS, adj. et s. m. pi. ^
Planif ormes {planus y plan , forma y
forme). Nom donné, par Duméril ^
nnc famille de l'ordre des Colëo-
Ictères j comprenai^t des insectes doni
e corps est trés-déprimé. Voy^z
0«iÂlOI4)E8.
PLANIPÉDE9 adj. , planipes (pla-
nus y plan , pes , pieu ) ; qui a le»
pieds aplatis. Ex. Maluia planipes.
PLANIl^ENIVE, adj. ^ planipennis
{plànusy plan , pennuf aile) ; qui a^
les ailes planes, comme le sont les
éljtrea du Calathus planipennis,
PLANIP£NBtf£&, adj. et s. m. pi. ,
Plaïupennes { planus. ^ plan, penna^
aile). Nom donné par Cuvier', La<-
treille et Ëichwald à une famille de
l'ordre des Névroptères, comprenant
ceux de ces insectes qui ont les ailes
planes.
PLAMQUEUES, ad), et s. m. pi. ,
PlanicaudalL Nom donné par Yicq-
d'Azjr à unç famille de Mammifères ,
comprenant IcGastor^ l'Ondatra et
le Desman, qui ont la queue aplatie»
IViANIROSTBE^adJM plamrostris
{planus j plan , rostrum , bec) ; jqui
a le bec ou le rostre aplati. Et. Rhi"
nosimus planirostris.
. PLANIROSXJRES, adj. et s. m. pi.,
Planiroslres, Nom donné par Du-
méril à ùoc famille de l'ordre des
Passereaux , comprenant ccui^ qiû
II.
PLAN 273
efùt le bec plat et large i la base, ,^;
Omaloramphes.
- PLANISIUQUÉ, adj., planisili-
quus {planus y plan , siliqua^ silîque);
qui a des siliques plaies. Ex. Erj--^
thtina planisiiiqua.
PLANICJSG|jX£,.adj. , planiuscu^
lus ; qui est presqu^lan y sans l'être
complètement. . .
PLANIVENTRE ,adj. , planif^enter,
planiyenlr.is {planus , plan , venier ,
ventre^ ; qui a le ventre ou l'abdo*
men plat. Ex. Natrix planit^enter ,
Raphiorliynchus planivenlris.
PLANORBIQUE, adj., pUmorhi^
eus. Se dit d'une coquille qui a quel-
ques rapports avec celle des planor?-
bes, pour la forme. £x. Cyclostoma
filanorbuloïdes,
PL AAiOSPIBE , adj . , pianos firus
(^planus , plan , spira , spire ). &c dit
d'une coquille qui est aplatie de haut
en bas , qui par conséquent a sa spire
iip\îmie,Éx. Hélix plahospira,
PLANTAIRES , adj. et s. m. pi, ,
Planlaria {planta , plante du pied).
Nom donné par Storr à une section
de la classe des Mammifères , com-
prenant ceux dont les pieds de der^
rière seuls sont^unb d un pouce op-
posable.
PLANTAGINÉES , adj. et s. fy>1.,
Plantagineœ. Famille de plantes^ta*
blie par Jossieu , qui a pour Xyoe le
genre Plantaga.
' PLANTE 9 s. f. , planta. En bota-
nique , ce mot est sjnonjme de.v^-^
fétal { P/lanze , ail. ; planta , it.).
In zoologie, il désigne ( planta pedis;
Soklej ail. ; sole^ angl.) la partie in*
férienre du pied des mammifères et
des oiseaux , depuis son articulatron
jusqu'à la base des doigts; et cbei les
io&ectea, d'Après Kirby , la première
jointure du tarse , quand elle a une
longueur et une larg;eur remarqua-
bles.
PLANTIGRADE 9 adj. et s. m.,
planti^radus / sohknschreitcnd (nll.)
18
^
«74 l'^V
{planta y phvte , gradiar , marcher ).
Bpithète doonëe par lUigeraax mam-
aaîCèircft et aux oiseanx f «î 9 en nar«
dinat y appujeat toute la plaole dn
ped par terre juaqu'au talon*
PLANTIGRADH^ adf. et s. m.
pi. , Pkmiigradtu Nom donné par
CkiTier , Storr ,^Hger , Desmareat ,
Dumëril 9 Tiedemann y Blainrillè^,
liAtreiUey Ficianset Caraa à une fa-
ntiOe on tribu de Mammifères, cdm<»
pffiwant «eux mi appnyent la plante
«Dtîèpe du pîed attr le ^1 , quand ils
marchent.
PtAimSOGKSyadj. et s. m. pi.,
flantUuga [planta , plante , sugo\
sucer). Nom donné par Dumérîi k
une famille de l'ordre des Hémiptè-
res , comprenant ceux de ces insectes
m\ sucent les sucs des - végétaux y
oonl ils se nourrissent. Voyez Pny-
TÂDELGXS.
jnLAirnvORE^adj. , planiivorus
{planiti^y plante j tioro, dévorer),
oynonyme peu usité de herbivore.
VUkSmLLrmSj s. f. , planudàr^
$io. Teraae ^ont L.-G. Richard s^est
servi pour désigner le développe-
ment de l'emhrToo pendant la* ger-
mination*'
VLAIVIVLEys. î.yplaniula. Petite
plaA* L**^. Richard appelait ainsi
Tembryo» , quand il commence à se
dévefopper par l'effet de la germina-
¥hàmUkÇÉ»9 ad>. et s. m. pK ,
Planulaeêd (planusy (dan). Nom
donné par Blainvilie. et Eichvald k
ona fanuUe.,de Céphalof^ores ou Gé-
piMiopodes y comprenant cens de ces
Molhisouea qui ont une coquille très*
déprimée. •
nLANULAIRSa, a^j. et s. m. pi. ,
P/aiitti!ar«f «Nom donné parLamarck
À une section de l'ordre des vers mous,
k laquelle se rapportent ceux qui
ont le corps aplati.
njmii > adj,, planulaliu (pla-
PLAT
nos 9 plan V; qui est aphti oa ^pri-
mé., Ex. Mrtilus plaruilaius. •
PLÂNULITE», ad], et s. f. pK ,
Pkuudaiœ. Nom dofnné par Bebuek
k utie tribu de la famille des Ammo»
nées y comprenant celtes qui ont le
doi et les côtés arrondis.
PJLAQCCiaiilfinSi. Fa^ez Ebéita*
CÂXS.
PLAQUETTES 9 s. f. pi. Lamafek
a désigné sous ce ncte une famille
de Crustacés décapodes braehyares y
. comprenant ceux qui ont le corps très*
aplati.
PLASTIQUE^ adjecr. , pkuticus
{ irXccff^w , former) ^ Les pbjsiol^tstes
désignent sous le nom de frreeplojîi*
mue ( ws filaspica^ nisusfomuuimu:
mldangstrieb , ail.) la pnîsMiDoe qui
détermine la production des germe»
dans les corps organisés. Par argile
plastique on entend celle €ffaà est sus-
ceptible de se laisser aaouler*
PL ASTROI^ 9 s. m. , peciaraU. Par-^
tie inférieure de Tenveloppe solide
du corps des tortues.
PLASTVnGOPflIfTE , s. m^, idas-
tyrgophfttém (^n^ka^rw^yw y imiter,
fuTov , plante). Nom donné par Nec-
ker aux plantes didjnames dont la
fleur régulière reprâcDte une sorte
de gueule.
PLATANÉEg, adj.' et s. f. pkir. y
Plataneœ. Famille de plantes , éta-
blie par Lestibottdois , adoptée par
Martius et Kunt^ y qui a pour tjpe
le genre Platanus»
PLATEAU, s. m.;On dôme ce
nom f 1^ en géc^osie , k un espace de
terrain uni qui dom/ine uii sol moins
élevé ; k la cîme d'une, montagne qui
s'aplanit ; à toute grande surface
plane et horizontale qu'on rencontre
à une élévation plus ou moins oonsi^
dérable , sur le faite même d'une
hante chaîne de montagnes* a^ En
botanique (lectu s. diseus btUbi^ Zwie'
belstock , Zwiebelscheibe , Zvt^ebei ;
kuchen ; all.j , à on disque mince ,
MAT
ipH f êtaùM Ie$ bi^b^ , prodofi infe^
rienrement les racines 9 ei repr^bte
la ilf^, de manière qa'il émet en dessus
des feaillcs et en dessous des raeînes.
'H. Gassini applique cette dénomina*
tioo k un corpa charnu qui est in|ar«
pasé entre Tovaire et las autres orga*
■as floraux ^ dans carlaiaes Sjnen-
t&érées (ex. Carduus). ^
M1ATINATB9 s. m., pUuinas.
Gnnbînaison dans laquelle Voxide
platiniquè joué le i;ôle d'acide. £x.
PldtùuHe ammonifite^ ou plutîne hA»
aiîiiaot* 4i
PLATINE^ s. m, ^ platina^ûunan
album f Platin^ ff^eissgold(9\L).Mé^
tal «onnu en Europe depuis 1741 »
étudié successivement par Scheffer ^
Lewis f Mare^^raf , Bergman , &*ckfii*
l^en j Mussin^Pouschkin , Fourcroj,
Tauquelin > WoUaston , 'Descôtils ,
Teonant, Berzeliua et E. Darj> et
qv'oik est parremi peu à peuà obta<«
nir puf y en la déblirrassatvt dé phi-
stenrs autres métaux, qui raâeonpa-
goent toujours.
PLATINBllï^adjeet. , platinosiu.
Baraelius appelie oxidê piatinéup le
poreuier degré d'oiâlation du platîncy
sulfure pkimÊUx son premier degré
de sulfurailidn , • t$îs plaiineuk les
combinaisons dl Toxide plaiineux
«rec les oxacides ^ et du platine arec
une certaine proportioin des corps-
iMogones.
Iti AVIimSCHUIIIONiQOE 9 adj. ^
platinico^àmmonieuê. Mom doâné ,
dans la. nomenclature chimique de
Btnelias , à des sdadpuUes , qui ré*
sidtefit de ki ocnklmaison d'un sel
|4atîvîdna aiec un sel ammonique.
Bx> Ckhrmte pèaiinico*amm6nupm^
HklinmGO-Ail0lSNTK(UE, adj. ,
plalinico-argenticus,- Nom donné ,
dans la nomenclature' chimique de
BeneUus , à des sefe doubles , qui
sont ptodnitspar un sel platiniquè
combiné avec un sel argantique. Ex.
Chlorure pUumcO'Wge/itique. . -
MAiMico^AmtTiQas^ aii^
platinico^bary tiens, lïom donné ^
dans la Jiomendatare de Bèr^tis ,
k dassds doubles , qui duhrem ttat»^
srtiioe à un sel platmiquo clHnMtté
avec un sel barytique^ E:t. ChUffurê
piatinUe^barytiquM. *
PL4TlNIC(M)AI«GIQIje ^ild}eet.,
piatinico^eakicust Nom donné , dani
la nomenclature éhhliique de Belle-
Uus y à des seb doubles ^ qui nÉsnltauf
do la combinaison d'un se( pfaflinîqti^
avec un sel èalcique. Eir. Chhmté
platinieô''ealcique.
PLATBWCCXlAlllfHWi^lritiéCt.,
pUuinicù " éaàmkus. Ndm donné ,'
dans la nomenclature chimique d6
Berzelius, aux sels dbtibles que hss sels
platiniques forment en se comblnattf
avec les sels eadmiquês. Et. CMorute
platiniço^eàdm ique*
PLATtNIdO-GOIIAIiTIQVfi , adj.,
piatinièo - cohalticas. Nom donne ^
dans la nomenclatiire chimique dé
Boraelins ; h des sels doubles ', qoî rér-
suUent d*un sel platiniquè combina
avec un sel cobaltîqu'e. £x. Chlorure
platiniûCHcohaltiqtU,
PLATIIVIGO^CDiVltiQIJE^ aâject.^
îaimicB^cupricus, Nom donné « dans
I nomooolature ^bîmîqiia de oen^
lh)S , i des sèis doulbles, qui résultent
de la. combinaison d'un sclplatipique'
avec un sel cuivrique. Sx* Chlorure
plaiinico-cuit^rtque*
PLATINICa-F«nH[<(ai » adjatt. i
plalinicch'fsrrlcuêm Nom dooité y dans
la nottienclatavie efafaiikpa 4l0Bilr-
zelius , À des sels doubla , qva ftsn
sels platiniqfies Caroievt an sa aoai«
bioaut avec, les sels fanrîqnès* Ex»
Chlorure pbUîniod'ferrifUôt
PL AliraCIHIf A^TNnlQmS 9 ad). ,
pUuinico - magnesitttSm Noili doritaé,
dans la nomendatore chtmfque de
Berzelius» è des sels doubles,* qui
résultent de la eodiMaâison d'un
sel platîniqM af«6 «a ad Wigné^
t
a76 PLAT
•Iqaç* Ex* Chlorure platinico^ma"
gnésique.
PLATMIGO-MAKGAIVIQUE , adj.,
pkuimcormmuganicus. iNom donné i
daofl la ' D^n^iicUtvre chimique de
BcneUut, Il des mIs doubles, qui fldnt
produits par un sel pUiinîque uai^
«Tee oo. sel manganique. £x. Chio^
rure platinioo'-nutngamque*
PI^THICO-NIÇCOUQUE ^ odj. /
flalinicû - nic€oUeus% Nom donné ,
datts la nomenclature* chîmrque de*
BeiC^Uns^ à des sels doubles, qui
doivent naissance \ la combinaison
d*an ^1 platinîque avec un sel nieco-
liqv^* £<• Chlorure pialinico'^mc€<M
tique»
n.ATINICa^POTAS{»QUE ^ adj. ,
plaiinicQ ' pi^a^sicus* Nom^ donné,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius , à des sels doubles , qui ré*-
sultent de la combinaison d un, sel
platînique'avèc un sel potassique. Ex,
Chlorure platifUcù^potassique,
PLATCtlGO-BODIQUE, adj. , pZa-
t{¥iicû''Sodicus,^Vom donné, dans la
nomenclature cbimique de Berzelius,
à des sels dounles, qui résultent de la
combinaison d'un sel plalinique avec
vn'sel sodiqùc. Et. Chlorure platinU
co^sodique.
PL4TlltfieO-fl11(tOWTI<lkJe , adj. /
plaiinico " stronticus. Nom donné,
dans la nomeéclalure chimique de
Berzelius , àdes sels doubles , qui sont *
produits par la combinaison d'un sel '
plattniqneirrBeiinsèlst^ntîqae. Ex.
CUorure pUuinico "Strontique,
MAlINIOO^toiGlOlJB , adject. ^
fltuimeo^zinpietês* Nom donné , dans
la nomandature chimique de Berze*
lius , è des sels doubles, qui doivent
naissance à la combinaison d'un sel
plaliniquç avec iin.flel uncique. Ex.
CUorure pUuinko-i^ificique.
PLATINI9]ÇS, s. m. pl.^ Piatim^
des. Boudant désigne sous ce iMm uue
famille de minéraux , qui comprend
le platiil^ et sef- fK>mMiili<ons.
PLAT
PLAlUilFÉBE , tiày.,platiniYerus;
qui contient du platine; cuivre gris,'
subie y- terrain plaiinifere.
PLATt9îlQIJ£ , adj., platim'eus.
Bei^elius appelle oxide plaiiniqae , le
second degré d'ozidation du platine,
qui est acide ou oxide , selon les cir->
eonstances; sulfure plalinique , le
second degré d'oxidation de ee métal,
qui joue le r^le ton tôt de sulfide ,
tantôt de sulfobase ; sels plaUniques^
les 'combinaisons de Toxide platini-^
qne avec les oxacides, du sulfure
Ârec les sulfides , et du métal avec
une certaine proportion des corps
halogènes.
PLATINOSO-AlOfpiXIQinB , adj. ,
platinoso^ammomeus. Nom donné,
dan^ la nomenclature chimique' de
Berzelii|s , à des sels doubles , qui
résuheot de la combinaison d'un sel*
platinenx. avec un sel ammoniqne.
Ex. Chlorure piaiinosoHunmonique*^
ptiATlNOSOHMlEECUBEUiL , adj. ,
platinoso^mercurosus. Nom donné,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius , à des selsxlouhles , qm sont
produits ptfr la Combinaison a'un sel
platineux avec ud sel mereureux*
Ex. . Chlorure pUuinosO'mercuriqae.
PLATINOSChPOTASSIQUB, adj. ^
plalinoso^potassicuâL Nom donné ,
dans la nomenclature chimique de
Bfrzelius , à des seb doubles, qui ri-*
sultent de la combinaison d'un sel
platineux avec un lielpotaesiqûe. Ek.
Chlorure plaUnosO'pôtdssique.
PLATINOSOrSOOKK», adj . , pla-
iinoso^sodicus* ^ofn donné, dans la
nomenclature chimique de Berzelius,
à. des seU doubles, qui doivent nais-
sance aux sels platineux combinés
avec des sels sôdtques. Ex. Chiontre
plalinoso'sodique,
PL ATURE 9 àd j . , plaiurus. ( irWvi; ,
large , oO^à , queue ) ;. qui a la quené
large, comnie le Derosloma platurus,-
dout In queue peut se dilater en forme
de disque ou de sp^lulc.
PUT
MiâTVCâBPE , adj . , pïatycarpus;
flachfrûcluig ( ail. ) (jrXaTÙ;, large ,
«opiroç , fruit ) ; cpiî a des fruifs lar-
ges. Ex. Orlajra platicarpns , Negro
tiaphajrcarpa,'
PLATYGÉPHALE , adj. , platjrce^
phahis (ir)iitvc, large., xe^a^v, té(e)'.
Se dit d'uD animal qui a la tète large
et plate (ex. Tœnia ptatjrcephaia) j
d'iiv chanorpignon qui à le chapeau
aplati (et. jégàricus ptatycephalus)^
d'aoe SjnaBthérée qui a des calàthides
très-larges ( ex. Heliàntkus' platyce-
phaku^ Kalimeris plaly^epkala)*
PLATYCÉPHALESy adj. et s. m.
/pi. , PUtjrcephala, Nom donné par
Coldfuss , Fieintis el Cams à une
famille de l'ordfre des Poissons gos-^
troptëijgiens , comprenant cisux qui
ont une large tété.
^ATTGEBQfES , adj. et s. m.
pi, , Platjrcerci (ff>aTv; , large ^ xîp-
)noçy queue). Nom donné par J.-Â.
Rîtgcu à une famille d'Ophidiens,
comprenant ceiix qui ont lu queue
plate.
PLATYCHÉLÉ, adj., pîatychelus
( irl^TÙ;, large , ^rl^Jj, pince, ou j^eï-
jîoc , lèvre) ; qui a des s/?rrcs larges
1CX. Porceliana platjrcheles ) , ou la
èvrc élargie (éx. Hélix platj-chela), '
PLATYDACTYLE8 , adj. . et s. mi
pi. , Fialjrdactfla ( jriarv; ,' Iarp:c ,
^scxTvXoc , doigt). Nom donné par La«
treille à une tribu de la famille des
Hjdroçorises , comprenant ceux de
ces insectes qui ont les pieds posté-
rieurs élargis en (orme de rames.
PLATYGLOSSATES, adj. et s. m.
pi. , Platrglossata («X«tw;, large,
yUttffffa, laii^e). Nom donoé par
Latreille à une section de Tordre des
Hyménoptères, comprenant ceux do
CCS. insectes qui ont «ne largo langab.
PLATYGLOSSE ; a<^. , plat^ghs^
jttr («-Aatù^ , lairge , yXficrira , langue);
qaîa la langue large. VHeUopsis
phujfglossa «les^oocoUes de sa cou*
PLAiT
277
ronné prolongées en une languette
très-large.
• PIiA'nfW>BÉ,^fa<^/o*M^(„>«TOç,
large , W^oç , lobe) ; qui a de larges
lobes ou segmensy comme Iti /ronde
du' Laminarld platyloba , \eÈ feuilles
pinnatifioes àévEchinophora pinna^
tilobà.
PLATiTLOME, adj., plàty-lomus
'(irXàTvç , large , >ûfAa, bordure) ;
qui a les feuilles lArgenient bordées.
Êx,Br^umplafj'lcma,'\ ,'
PLATYIVEIJRE j ad]. , pto^wéarter
( it^amjç , large , utCpov , nerf ) > qui a
de larges nervure , comme Us/euil"
les de Vuicroslichum platyneurofu
PIiATYNOTE, adj., platjnotus
ïirWvç, large, yÔJToc,' dos); qui a le
dosbrge. Sx. Ammonites platynotusj
Cassiaa platynoia , pionychus platr»
notu^,
PLATTPÉBE, adject. , platjrpes
( ir^arù; , large ,^tf.f , pied) ; qui a le
pied ou le stipe dilhîé à la base. Ex»
Agnricus^ phCfypcs.
PLATYPÉTALB, adj., platYpeka-^
lus (Triarùç, large*, TriraXô», pétale] ';
qui a de larges pétales. Ex. SQene
plalypietala.
PLATYPÉZmCft j adj. ets.f . pi.,
Phnypezinaf. Nom donné par Fallen
et Macquart à nne famille d^insectes
diptères , qui a pourtype le genre JP/o-
typeza»
pLATYPHYIiLE, a<Q. , plat/phyllus
(ir^TvC) large, fv>Xov, feuillej ; qui a
de larges feuilles ( ex. TUla pwty'^
pkyllo^j Seringia platyphjrUa)^ ou de
larges feuillets sous son chapeau ( er.
Agaricus platyphjrlbts ) .
.. n.ATYPOBE , adj. , plaïjpodue
( ffXaTv; , large , ir^vç , pied} ; qui a
de larges pieds* on pédoncules. Ex*
GUettarda plaijrpoda.
PLATYPODEg^, adj. et t. m. pL^
Plat/podq,rl^ovà dontiéparLacépède
à une tribu d'O&eaux , ^îomp^oant
ceux qui ont les doigts externes réu*
nis dans presque foute leur lon^eùr ;
37» PLAT
par J.-A. Rttgeo à un ordre d<» la
section des Hydromithes, auquel il
rapporte ocnx de ces animaux qui ont
les pieds très-larges»
PLATYIIHINIIV , adj* , platyrhifuis
(nknvÇf large^ piv, nez); qui a lo
nez ou le museau lar^e. Ex. tiatruc
-pîatyrhinus.
PI^ATVllHIliDîS , adj. et s, m. pi. ,
Platjrrhini, tf om donné par Geoffroy
Saint-Hilaifipi Desmarestet Latreilie
k une tribu de la famille des Singes \
comprenant ceux dont les narines
sont écartées l'une de l'antre par une
Jarge cloison.
PLATYBHYNQVX; , adject. ^platy^
rhjnchus ( ic\tiflç , l«rge | . puTXoç 9
bec) ; qui ^. le bec déprimé et large.
Ex* PhalqtQpus ploJ^rhynchusx
PLATYJEtOSXIlE , adj. , platyros^
tris ( 9r)LaTvc , large , rostrwn » bec ) ;
qui a le bec ou le museau large. £x.
Ooblus platjrrQsiris.
PLAlPYROfiTREa/adj. et s. m. pl.^
PleUyTosires, Nom dpnné par Blaia^
Tille à une famille de Tordre des Pas-
sereaux, comprenant des oiseaux
qui ont le bec irès^-fenda et déprimé.
PLATY8ILIQUÉ , adj. , plaiJsUi^
jriUf' (iviflET^f ^9f^t ^iUqva^ cli-
que); qui a des siliqoes comprimées
Ot larges. Ex. ifeli^phikipiatysiligua^
rL4TYS0p!8, adj. e(s. m.pL,
Plaijrsomala Cv)aLTvçj large, '«^»
corps). lîoin aopné par Cuyier » La-
treille et ^cbwaki à une famille de
Tordre den Coléoptèrei 1 comprenant
de9 inseçi^s qui ont le corps très-dé-
primé ; p^r CaXreiUe « Fiemus ot C«^
rus II une famille de Poissons t com-
prenant ççux qi|i Ont la corps aplati
etdi^coïdal*
ft^ATïWt^fim^^ài'.plaiysiomus
(irWv;^ large , ariim^ bouche) i-qui
a UQ19 largç pouçbe pu onTerlnre.
Bx, Amnianiics pfçitjrstçpius*
VLâJymEf adjêet. , platyunu »
plalurUs ( irliarvfi , laiigo 9 ov^^
ipieoe}^ qui %Jii qumw largo ot«pwif
PLEI
( ex> Gecko platyunu , Jtgamapia'^
tyurus ]. J/Edoiius plalunu a , de
chaoue côté de la queue , une penne
conlormée* comme une raquette. Le
Cinnjrris platurus a les pennes ioteiv
médiaires de lo queue trés^ongUtset
terminées en palette; le PsiUmOMâ
pUuuriu les a également pins longnes
et ep parlie nues.
PLEGOiiÉPID£ , adj. , pUcélepiJas
(irlIxGi , nouer, ïûnit écaiUe). Épi»
tbète donnée par H. Casaini an piri^
cline jàti Sjnanthérées y lorsque les
squames' en ^ont cnlreg^efiToes on sou-
dées à la base.
PLECOPODES , adj. et s. m. pi. ,
Pkeopoda (ir>fxa> , nouer, irovc , pied).
Nom donné par Duméril à une &»
mille de Tordre des Poissons osseox
Holobranebes , comprenant ceux qnt
ont les nageoires pectorales réunies.
PLÉCOPTÈRES, adj. ets. m. pi.,
Plecàptera ( TrXf xu , nouer , irxlpv» ,
nageoire). Nom donné par Duméril
h une famille de Tordre, des Poissons
cartilagineux Téléobranches 9 com-
prenant ceux qui ont les catopes iséu-
pies sous les nngeoires pectorales.
PLEGTOGNATHES , adj. et s. m.
pi., Plcctognatha (n^newi nouer,
<7vxdoç, mâehoire). Nom donné par
CuTÎer , Latreilie et Eichwald à un
drdre jle Poissons osseux , renfermant
ceu)^quî ont Tosnàaxillaire soudé sur
le côté de Tintermaxtllatre^ lequel
forme seul la mâchoire. .
- PLEIIV9 adj. , ptenus , farctus ,
solidus. On dit que la ÎÀim c$t pleine
quand elle se trouve en opposition
avec le Soleil. Dans tout autre eas le
mot plein signifie^ qui nelaîêscpas de
yide dans son intérieur. XJneJg^éeée
pleine est celle dont Tin teneur se
trouve rempli par une matière qni j
adbère et que Ton distingue à Vosil
de la sienne. En botanique , on iq>*-
pdie tige pleine ceUo qid ne renCerM
aucune cavité (ex; Zea M^s). Up*
J^eur pleine est osUe donl te Qocoik
î;
PLÉR
011 le$ piuleB font nmUlidMs ''pir
k 4tf|Mintîoii totale de8.4taiiiîiiea , ce
vm Ub fleariftes nomment fteur dou»
ne. Dans les SjBaniliérées, les fleuri
dosUent f non par* mBltî|ilication ,
mais par simple ckangement de fonae-«
ç'est-è-dtre par transformation des
fienrons en dëmi-fienrons on des dt'»
mi-fleuroDS en fleuroni*
KfilOCABPE , adj. , pîmôearpus
firXiîsc» plein, «apirôc, frnit). Où
denne œtle ^itkète aux bulhês qui
Î réduisent plvsiean tiges à la suite
» tues des antres. Ex., Hjràcinihtu
PL^CmmXE, ad). , pI^Qphyi*
lus ( irUca^ plein , fùÛw» ^ feuille ).-
Se dit^'une plante qui porte un grand
nombre dorfenilles sans rameau k i'ais-
sellè 9 comme le Linum y VAhies ,
le Tmxus.
KÉNICeRNK , adj* et s. m. pi. ,
VUnicornia (pUnus , plein , cornu ,
corne). Nom donné par Lalreille ,
Ficinus et Gams à une famille da
Tordre des Eumiompr 9 comprenant
teeox de ces mammiieres qui ont les
cornes entièrement pleines , on sans
étui corné. '
PLÉmm09Ei\m , ad}, et s. m.
fi.', PUnirostns {pknus , plein ,
rattruoij bec)« Nom donné par Dn**
méril à* une famille de l'ordre des
Passereaux , comprenant des oiseaux
dbnt le bee n'est point écbsncré.
H^ÉOenCÉmmEj adj. , pieoste^
monU (nUoç^ plein , srvfwv , éta«»
mine). Épîtfaètedonnée par Wacben«
dorffaux plantes qui ont des-étamioes
nombreuaes.
PLÉBÉoaAif PHE8 j adj. et s. m.
pi. , Pltreoramphi (K>3$piK 9 plein ,
pififsç, bec); Nom donné par Ran-
zeni &, hne famille de Tordre des
Pamereaux , comprenant des oiseaux
qui ont le bec dur et robuste.
iMLÉaOMATlQIJE , adj.,p/erafWrt-
lictLf ( frXijpwfM , plénitude ). Sotfs le
^|M>m de règne pUrmnatùfUê f Stoc^
PLEU t79
kenstrand 3 désigne irensemUo d^
forces qui animent le monde et dee
astres qui rcmpliisent les espnaet eé*
lestes.
nÉSIOSMnUEliS» adj. et s. sn.
pi. f Plesiosêuriié Nom donné pnr
Gmj k une iamille de Tordre dee
&q>tilei Emjdosaoriess ^ qui a ponr
typele genre P2eiie#a»fKtf.
1*UI}EES« «djeel. et s; f. pi. |
pleurœ. Kirbj eppeUcmosi les e^M»esy
situés derrière les scapnlaires , no»*
Suels soiit fixés ki ei^nfliipférwnrs
n vol cbez les insectes»
. PLBWÉTIOI» , edj. » pkweiU
eus (.iv>ivpà, cAté). Terme dont on
se 9ert quelquefois pour désigner des
animaux dont les flânes sont antre»
ment colorés qoe le reste du oorps.
Ex. Lapkrià pUureiiûtu
PLEVRBUfty adj. Sedit d'un arbro
dont les brancbes se déjettent plna
bas cpie la ligne borkontale , snil par
faiblesse , k c^nse de leur extrlmo
longneur ( ex. Sauie pleureur ) 9 âoit
avec une rigidité remarquable et sans
qse le phénomène poisse être ettrî^
boéà la débilité (ex. Fréie plm>^
reur). On a donné ansai le nées do
Singss pUurwrs aux sajous, OU sape*,
joua proprement dits « parce que »
quSnd on les tourmente , leur voix
devient plaintive et semblable à cette
d'un enfant «pli plcnre.
PLËUAOBIIANCHB» 9 «dj. et ««
m. pi. , PUurobrWfèehea. Nom donné
par Menke à nue famille de Tordre
des Gastéropodes Hypobmtiches , qni
a ponr type le genre JP/«iroftrMdkeéi»
PLKUBOGABPEft^eéj. tts. f. pl*i
Pleurocarpêi{icXi:\»^ij tàïéf «d^sCf
frnit). Nom donné parB^iddà une
classe de la section dea MoQlBea C»-
lyptrées , comp'renonl ceUos doat le
froit est latéral suc k tige on les
rameaux.
FUSUBODiëCUi^ , adj. ^plêurediS'
uUis ( iclsmoL t côté f SLamç f diâque).
A. Richard donne tetU épilhèU à
a8o PLEU
Yinsefiianàtêéiawnnes, quand celles-
€Î sont fixées sans décurrence k la face
externe ott latérale de la substance
même du disque.
• PLEWnOGYNE , s. m. , pleurogy-
nus y ' plearogjnius ( irXcupà , côté ^
fsrth , • femme ] . L«*C Richard nomme
ainsi un ou plusieurs tubercules qui
s'élèvent du même peint que l'ovaire ,
et se redressent sur une de ses parties
latérales, qu'ils presseùt.Ex. Kinca
majùr.
PLEVRO&YNIQIIE, adject. , pieu-
rogjrnicus. Se dit - de Vinsertion des
étamines , • quand elle 'a lieu sur
k circonférence de l'ovaire m^ême.
£x. Parntusia palus irù,
PLEUROGYRATÉES , adj. ets.f.
p). 9 Pleurogjrrata. Nom donné par
Bernliardi à une famille dé Fougères ,
qui correspond à celle des -Gleiche'r
niées. ^'
FLEimONEGXB , ed). , pleuro^
Tiêctes *( irXcvpà , côté , vçxtiqc , .na«-
Seur) ; qui nage sur le côté. Ce nom,
onnéà tout un^genre de poissons. ,
qui nagent e£Pectivemenl sur le côté ,
a été employé • comme épithète pour
désigner un animal infusoire ( Cerca-'
na,pieuroneçtes} et une coquille
( PecUnpleuronectes)^ que leur apla*
tissement et leur forme générale ont
fait comprep à des soles.
PLEVRONEGTIDElâT'adj. et s. m.
pi. ; Pieuroneetides. Nom donné par
jlisso à une famille de l'ordre des
Poissons jugulaires , qui a pour type
le genre P^^en^ceAf.
(•LEURONECTOIDES, adj. et s.
m. pi. , Ptmronectoidei. Nom donné
par Blainville el; Ëichwald à une fa-*^
mille de Poissons , qui a pour type le
^nre PUuronectes,
' PLEUROIKERVÉ , adject., pfeiiro-
nerpius (irXcupà , côté , vtOpov , -nerf).
Se dit d'une plante dont' les feuilles
ou folioles sont garnies d'une ner-
vure lalévale. Ex, yEschinomene pleur
ronerviaf
£
PLEX
PLBifllMOTÊ , adj. , pUnrônotns
(ir^evpà, membrane, v6roc , dos)^
i a le dos garni d'une membrane,
X. ^quorea pletironota.
. HLEUROPHORE , adj. , pleura^
phorus (irXfvpÀ, membrane , ftp«»9
porter); qui porte une' membrane ,
ott qui est en fomfe de membrane.
Ex. Chrysaroa pleurophora,
MJSUROPTÈRES, adj. els. m. pl.^
PleuropUra (7r>iv|>à,- membrrae ,
TTTfpàv, aile). Nom donné par La*-
treilke^ Ficinus et Garus è une fa-
mille de l'ordre des Ghéîroptères ,
comprenant ceu^ de ces mammifères
qui n*ont que des menii^anes laté-
rales propres à servir de pQpcbute.
PLEVR'ORHISÉ , adject., pleura^
rhizus ( rtïa^àùk , côté , piÇa , racine).
Se dit de VenAryon , lorsqu'il a la
même direction que la -graine , c'esK
à-dtre quand la radicule répond au
bile.
PLEURORHIZÉES 9 adj . et s. f. pi. ,
Pleurorkizeœ» Nom donné parCan-
dolle .à un oi^p de k famille des
Gnicifères , couïprénant celles dont*
la radicule correspond k la fente qui
sépare les deux cotylédons.
PLEUROSTOME , adj. , pkuresto-
mus ( fr^cupà , côté , «rofia , boùcbe ).
Le Mèlïcerta pleurostoma a la boucne
au centre d'une ombrelle démi-ova-
laire.
PLEUROTHâLLÉES , adj. et s. f.
pi. 9 PUutothalUœ. Section de la tribu
des Orchidées Malaxidéea , qui a
pour type le genre PleurothaUis.
PÏÏ^EXÉQBLABTE ^ adj. , nlesmn
blastus (rXé7(xa , tissu , p^croç , re-
jeton). Wilidenow donne cette épi-
thcte à Vemhryon dont les cotylédons
sortent de terre eu deux lobes, et
se changent en feuilles d^une dimen-
sion différente de celle des feuilles
ordinaires.
PLEUPÈDE; adjecK , plexipes
( plecio y entortiller , p.es\, pied ) ; qui
a le piçd on le stipc Cmrmë> d'an ea«
PtlC
trelaoeiDant bien maAÎfefite de fibrei.
Ex. jé garicus plexipef.
PU 9 8. m. , pUcd; /ViZre .(all.)«
Oif donue ce nom à det lif^nes sail-
lantes 4 dcoîtes ou sinueuse , qui
s'aperçoivent sous le chapeau de cer-
tains chatn pignons.
PLIGACÉSy adject. et tf* m. p}. ,
PUcac9a{pUca^ pli). Nom donné
par Latreille à une famîUe de- Tordre
des Gastéropodes pectînibranclies y
comprenant ceux dont la coquille a
une cotumelle plissée ou dentelée.-
PUGATIF, adj. , pliçâtU^us {pU^
ca 9 pu ). Épiihèie donnée par Gan-
dolle> VesU^çtilon , quand les pièces
de la corolle sçnt toutes plisséès ou
chiffonnées' sur elies-mémesy sans
«ucun ordre apparent ( ex. Papayer) ;
aux feuillu 9 dans le bourgeon ,
quand., ajant les nervures palmées ,
elles sont plisséès sur ces nervures de
manière à représenter les plis d'un
éventail fermerez, F'ius).
PLIGATILE , adji , pUcatUis (pli^
ca^ pli ) ; qui est susceptible de se
ployer., ou qui a une tendance natu«
relle à le faire ^ comme la coroUe des
liserons , qui vers le soir se plisse, et
ne s'ouvre que le matin suivant , le
corps du Bràckioaus pUcQtiUs lors-
qu il s'agite , les ailes des guêpes ,
3ui y dans l'état de r^ pos , sont ré*
uitcs en uo* ou deux ph's longitudi-
naux.
PUGATIPENIVE , sdj. , n/{ca/i-
p^nnis. Se dit -d'un . insecte oont les ^
éljtrës offrent de gros plis transver-
saux. Ex. Nyçteiui pUcalipennis,
PUGICOLU , adject. , pUcicolJlU
( plica , pli , coUum , col ) ; qui a le
col ou )e corselet plissé en travers.
Ex. Cerambix plicIcoUis:
' PLIGIFÉBE, adjf, plicifems (pli.
cŒy pU ,yèra, porter) ; qui porte des
plis , comme le squelette fibreux de
la Spongia plieifera ^ les Uiies de la
y'ermilia plieifera.
PUGlJPOOIlEy 9À\.y pUàformis
BLIS
a8i
(pUea j pli ^ forrna , forme )» On
donne cette ippitfaéte, dans les Cher
topodes , à des -dents tranchantes oa
molaires que renferme la masse buor
cale^ et qui ressemblent à des plis.
PLIGIPENNE, adj. , plieipennU
( plica , pli , penna ,. aile ) ; qui a les
ailes on les éljlres pHéesen long sur
les- bords. £x. Colaspis plicipennis.
. . PLIGIPEmNESy adj. et s. m. pi. ',
Plicipenues (plica , pli, penna, aile).
Nom donné par Cuvier , Latreille et
Eichvald à une famille de l'ordre
des Névroptères , comprenant ceuip
de ces insectes qui ont les ailes plisséès
longitudinaLement»
JPUÉy adj. , pUcaius ; gefalm
(aU.^ ; UitralciatOy piegheitalo (it.).
Ou dopne cette épitnète.aux couches
de l'intérieur du globe qui offrent des
plis angideux plus ou moins multi-
plies ; aux coquilles bivalves dont ks
valves présentent l'une un pU sail-
lant , l'autre un pli .rentrant destiné
à recevoir le premier (ex. T^llines);
aux ailes des in^jectes , lorsqu'el-
les sont ploVées longitudinalemeni ,
comme un éventail t^x. yespa)*
PUEUBy.adj. y toririx; wickkr
(ail.)* On donne cette épithéte aux
chenilles qui. ptoyent des feuilles par
le^ bords, ou entr'elles , en tapissent
le vide d'un tissu de soie, et se reti-
rent dans l'intérieur de cette sorte de
logement*
. PLINTHOPYOE , ad). , p/î/iMM^r-
gus ( frXtvtoc , brique , mm , ner-
riëre ) ; qui a. Textrémité de l'abdo*
laen de 'couleur briquetée. Ex. ^<-
lus plinlhopygus ,. Sarcophegu plin^
thopyga»
PLIfidÉ 9 adj. 9 pliçatus. On em-
ployé cîe terme: 1* en botanique, pour
désigner des parties qui offrent des
pljs longitudinaux réguliers , sem-
blables k ceux d'un éventail fermé,
comme ]^ feuilles o^ folioles du Ru^'
bus plicalusj du Psoridea plicaia^ du
Paniçum pUcaium , da Spartiwn
ft8«
PLOM
etmpUcatttm ; }0è fetàUes conteiraes
dans le bourgeon des pnlmiers ; le
iimêe de la eorôlle d^ Gomfolvulus ;
i08 eotyiédons do Fttgus ^Ivatica ;
le êîigmaieàn. Menyanthesnfmphoâ'-
dtê ; 2* e» jkool<%io. FUssé se dit da
fe#lde8 Gruataeés« qoand il offre d^
ttombreutes lignes traosvenalès pa-
ndlèlet (ex. Portunus plicatu^); dii
c^MeUî aes insectet , lorsqu'on y re*
«arque des iiicklons transv.ersales
fomaat des plis ou des rides (ex»
quelcaee Capricornes); de leurs Hji'
ires^ lorsqn'oUes offrent deux oU trois
«ôtes «onttgnës ayant Fapparencè de
plis (ex. Sélaphùies)yée\enrabdo''
men ., quandi>n j voit des plis tràtos-
▼einsawt (ex* Gowjrlvptes); de.s co^
quittes qui présentent des^ pHs longi-
tadinaux à leur .surfaee (ex. Clau^
sXa pUcata / Ceritkium plièatum ^
Mitra pHeana^ Lutrarià plicateUa 9
Turbo pHcatulus , ClaxulUa plica-
tula, mmctra plieaiaria^ f^enuspU"
caiina j Maetra subpUtata). .
MiOCABléfiSy adj. et s. f. plur. ^
Ploctcrieœ, Nom donné par EschVre^-
1er & une tribu de la famille des Lt<->
client 9 qui a pour type le genre P/o-
cana.
piton (itkoioi^ nœud, lu^oç, Chitt).
Nom donné par Desvaux à un fruit
composé dé plusieurs toges séparées
et provenant de plusieurs ovaires dis*
tinets , polyspermes , déhîseens , réu-
nis autour d'un axe réel ou IdéaU
Ex. Crajrsttiées*
»LOCOPTÉllE»,adî. et s. n>. pi.,
Piôoopteni ( frX«i(«* , nager , *Tîïvèc,
oiseau). Nom donné J.-A. Ritgen à
une famille de Tordre des Halî^stènes,
comprenant 4les oiseaux qui ont à la
fois la (acuité de* Tolcr et celle de
nager.
PLOmi^ f 9 m., piunAum , satut^
is , meiaUorum depufator ^ numusy
ors ^ batnêttm régis • aurum'phih'
nus
mors ,
sophortan
meiaUorunt depurator ^ numusy
^ batnêttm régis y aurum'phih'
mon s ftéXu^^; BUy (all.)î
PLOM
lead (angl.) ; pionéo (it.). Métal so-^
lidc) et d'un gris blenStre , qui est
connu depuis la plus liaûte antiquité.
* PL6IIBA<HNE 9 s. f., pltanhagina.
Substance cristallisable pariicnlîèra ,
que Dulong a trouvée dans le Plum*
hago europaa.
PLOMIAlBBinÉBB ^ adj. et s. f. pi.,
Plumbagineœ* Famille' dé plantes ^
qui a pour type le-^ure Piumimgo.
PLOIIBATB9 s. m. y pbtmbas.
Combinaison de l'oxide ' piombique
avec un autre oxideà l'égaM duqudi
il joue le r6le d'acide.
PLOMB^l^ ad), y plumieus , satur*'
ninus, molfbdœus ^bleyfirbig (ail.).
Dont la'couleur se rapprocbe decelle
du plomb. Ex. Boifista pltânheus ,
Ictinea pluntbea , DœdaUum plum^
boum , Cùiuber saturninus , Collema
iaturnénum ,• Agaricus mofy^detus.
PLOMKUX , adject. , pbtmbosus.
BerKclius appelle suroxiae plombeux
( minium^ detHoxide de plomb / Blejr'»
fyperoxydul , ail. ) ie troisfème degré
d'oxidation du plomb , et sous-^sul"
fure plombeux son premier degré de
sulfuration.
PLOMBfCO-AMSIOKIQCâs , adj. ,
plumbicffammomcuj. Nom donné «
dans la nomenclature cjiimlque de
Berzelius', h des sels doubles , qui
résultent de la combinaison dSinsel
ptombiquc avec un sd ammoniqtie.
Ex. Malat^ phmbico - ammonique
( malate de plomb et xPammoniaque).
HLOMBIGCM:: VIVRIQUE ^ adject, f
phtméico-eupricus, Noih donné,
dan9\la nomenclature chimique de
Bertclius, À des- Aels doubles, qui sont
produits par la combin;tison d un sel
plorobk|ue areè un sel cuivriqûc.
£x. Chromate j}tombico - cuwriqut
( chromaie de ]^mb et de enit^re).
PLOMBIGO-POTASSI^E , adj, y
pktmbico'-^potàsificus. Nom donné ,
dans- la nomenclature chimique de
Berzelius, à des sels doubles, qui sont
produits par la combinaison aun sel^
PLON
plombîcnie «ireo un set potassique*
Ex* haure plomkiço'potcLssiqua (Â/«^
driodate de plçmà et de potasse). .
PLOliBICO-a^IIVCiQiqr, adiect. >
plumbice -^ zinckiu. fiom donoA ,
dans b p'oakesclatafe chimique d«
(enelius , à des sek doublas , qui r^-
sulteot de la combinaison d'un sel
ploiD^ique avec un sel ziacique. Ëx.
MaàUe.plombico<wu:iqu€ ( malaU de
plçm^ et de zio€)*
PLOaSBIFÉJUE f sdi.uflambi/erwf
ileiluUtmd (ail.) {pkanius , 'plomb i
y«ro , porter ) ; qui contient du
plomb*
PIjOUIUQIV» ad|. , plunAicw*
Berzeiîus appelle oxide phmbiquê
( maej^jçot , protoxide de pi»mb f
BUiosyd , ail. ) i le second degré
d^oxtdatipn du plomb, qui joue le
rôle d'acide ; suroxide phmbique
( frUoxide 4^ phmb ; BleikyperoMtyd,
ail. ) le quatriém0 ; sous • sulfure
plombique le secokid degré de ,8ulfu«*
ration de ce métal , et sulfure phnt^
bique \e quatrième; sels phmbiquès
les combinaisons de l'oxide plombi*
que avec les acid<iSs (BleyoxydsaUe ^
ail. ) , et du sulfure plombiotte avec
lessul6des » ainsi que celles do plomb
#?ec les cprps balogf^es,
PlOVBP-AH^ENTIFÀaE 9 adj. ;
plumborfirgentifèrus. Se dit , en mi*
péralogia 9 d'uoe substance qui oon->
tient accidentellement du plomb et
de Targeut. Exp Bismuth sulfuré
phmbo^urgenHfère*
MiOaiOO-CUPiUFillBy adject. ,
pbtmbo^aupri fente, Épithète don«»
néeiy eo minéralogie » aux substances
qui ooutieoaeat accidentellement du
plomb et du cai?re. Ex. jéniimolke
sulfuré ptemio^euprifèreé
PLCMIGÉ9 ^i- 9 suhmersus , im^
ff^rsus ; ekigesemkt , mUergeiauchi
(alK). Se dit des ptantea qui restent
constamment souaVeau > sans jamais
s'élerer à la suriace. Ex» Fontinalis,
MMIMBR9 1. a* als, m., Imm$rm
PLUI
^«3
^iôfTaaehen (alK)* Action des'om-
foncer dans Feaa , et d'y Bé)oumer
anssi longtemps ^. que le besoin de
r^irer le permet.. Certains ôiseetix
ont la faculté de plonger eu se pré-
cipitant de plein vol dans Teau , d'oà
leur légèreté epéetfîqne les fuit bie«*
tôt sortir*
PLOIII6BIIR9 adj. i urlnatot; qui
plonge trës^bien. Ex. ProoeUsariaw^
nstirix.
ffJLCMiftÊUBS, ad), et a» m. plur. ,
VrimUores. l)om donné par Cuvier ,
Scopoli, Vieillot , Lhemiinicr et Lee-
son' à nna iamille d'Oiseaux palmi-
pèdes y comprenant ceux qui ont la
faculté de |uonger«>
PIiOTEHES) adj^t s. m. plttp. ,
Ploières {nïMip p^H^r'). Wons
doiiné par J.«Â. Ritgen è un ordre
de la section des Bjgvortiilbës, corn-
ATcnaot les oiseaux plongeurs ( par
^febwald à une tribu de la fsmtlû dei
Veocorises 9 comprenant des insectes
hémiptères qui élut la faculté de
plonger.
PLUGHÉINÉB8, ad), et s. f. pUy
Plueheineie. I^om donné par H. Ga*>
sinf à une seotioa de là tribu de» Ver-»
poniées, qui a pour tjpe le genre
Pàtchea^
PIi<^9 s, f. , plup4a; èeroc , l^
ppo; ; Rej^en (ail. ) \. ram ( angl. ) ;
pioggia (it.). Eaù qui tombe de l^t*
mésp^ièr^ sur la terre. Lamarek a
distingué Tes pluies fines ondepréci*
pité^qai sontsans impétuosité^ do-«
rent long-temjis , tombent verticale-
ment et d'une faible bautear , s'é^
tendent sur une grande étendue de
pays, et proTiennent d'une Sribile
diminution de la densité^ de l'air ; et
lee pluies d'orage ou de dégroupe^
Hiénl-^.qui sont passagères , tombent
en général de très^baut, rarement
d'une manière verticale » lonjonrs «il
largea^et grosses gouttes , et parcou-
rent vue xone étroite ^ quelquefois
fort étendue. Bana lé Iwigage vul^
a84 PLXTI
pare 9 OB appelle ùi^ersB (Plaizregeh,
Regenguss y Schiagregen , ail. ;
êhonver , angl. ; aquazzone , it. ) une
grosse et aboodante pluie , qui sur-
vient tout à ccNip et ne dure pas long-
temps. Ondée rend la même idée,
maïs se dit surtout d'une averse qui
dure peu ,* ou de chaque averse, quand
il eutombc^lusieurs , à peu de dis^
tance Tune de l'autre. Quelquefois
on employé dans ce cas le mot de
trouée , quoiqu'asses souvent aussi
il soit synonyme de ùruihe. Lorsque
la pluie qui tombe est extrêmement
fine et rare 9 on dit qu'il brouillasse»
La pluie qui a lien sans que le temps
soit couvert y c'est-à--dire sans que
l'atmosphère qfl[fchargée de nuages ,
^ s'appelle serw^ [Aàendthau * M. ;
mUdew 9 angu; sereno , it. ) , quand
elle tombe le soir , et rosée-( Thaji ,
«11. ; deiv , angl. ; rugiata , it. )m
lorsqu'eUe tombe la nuit ou le matÉ^
.La rosée , en te congelant , produn
le givre ( Bauhreif, ail. ; koarfrost ,
angL ; brina , it. ) sur les arbres , et
IdL. gelée blanche (Reifj all.> w&ite
frosf y angl. ; brina ^ it. ) sur les
plantes basses^ comme la pluie ordi-
Baire , ,en se congelant sur le sol ,
donne Heu au verglas {GlaUei^^ ali.;
glflzed/rost, angl. ; galai^ermi, it.J.
JLiQfW|u'il s'agit d'eau tombant éjé
l'atmosphère , pluie ne ^'entend ja-
mais que de l'eau k l'état, liquide.
Les précipitations d'eau à l'état vési-
culeux constituent le brouillard ^
appelé brume sur mér. Urie petite
pluie fine, lente et froide, qui résulte
de la résolution du brouillard en ea^i
liquide, porte Içnom de^i<{n<(5*/8i£^
regeuj ail: ; drizzlingy angl.; spruz^
zaglia , it.). Les chuies d'eau à l'état
ftolide constituent le grésil , ( Graw^
penhagelf M..; frost-rime j angl.;
grandineUa , it. ) , si les cristaux sont
très^fins , aciculaires , isolés ;^ li^ neige
^Schnee , àll. ; snaw , angl'.; ne^e ,
it, ) y s'ils sont groupés eu ((ocoos ;
PLUI
la grêle ( Hagel , ail. ; kaii , angl. ;
grandine^ il. ) , si l'eau est en grains
arrondis , ou^n masses pleines, irré-
gulières et plus ou moifts voluminèu-
sé5. Gr^/eif s'entend aussi d'une très-
petite grêle. Une pluie mêlée de
neige ou de grêle prend le nom de
giboulée , au guUéé, termes qui ce-
pendant expriment aussi les pliiies
soudaines et fréquentes qu'on observe
au prii) temps, qans les climats tem-
pérés. Outre les pluies d'èaû ordi-
naire , sous les divers états qu'elle est
susceptible de revêtir , il y a encore
iei pluies de pierres {voyez Mério-
bitb) , et beaucoup d'autres sortes de
pluies mal connues , mal interprétées,
ou mal expliquées. Les préUfhdoes
pluies tle soufre sont dues au pol-
len des conifères.' Les plaies de
sang y dont il faut rapprocher la
neige rouge et la grél^ rouge , Sont
quelquefois dues à des gouttelet-
tes de liqueur rouge déposées par
les papillons au sorlrr de leur chry-
salide , mais plus souvent a des matiè-
res colorantes particulières, telles que
l'oxide de fer, le chlorure de cobalt ,
la substance* appelée pyrfhine par
Nées d'Esenbeck , ou diverses cryp-
togames nommées Uredo nit^aUs par
Bauer , Lepra kermesina patWran gel y
Protocoecus kermesinus par Agardh ,
SpfuerellaniifiilispavSomtneruiït. On
a aussi observé des pluies de papier ,
ou de matières sèches et papyracées,
des pluies de glaire et ^ écume , dés
pluies de graines , etc. , phénomènes
dont aucun n'a 'été étudié avec soin.
Les prétendue^ pbUes de crapauds
,eX de liniaees sont dues au grand
nombre de ces animaux qui sortent
dé leurs retraites au' moment de la
pluie. Les pluies de sauterelles Ic^sont
à l'abaissement sur terre des nuées de
sauterelles éinigrantés. Les pluies de
cendres sont Un phénomène volcani-
3ue très-commun , source fréquente
c désastres , tels que reâfeuissemeat
PLUM
d'BerenhnDtn. Il 7 a cnooredet pluies
noires , des pluies jaunes , des pluies
de foie^ et une foule d^autres pjiéao-
mèoes semblables , meDtioonés dans
les annalea des peuples > mais <)ui
n'ont jaoiais été souaiis fiux recher-
ches de la physique.
PlilMAG^y s. m. 9 ptilosis; G^b^
Jêr (aU.) (pbima, plume). Eùsean-
hle dea plumes qui couvrent le corps
d'un oiseau.
PUMATEIXES, adj. et s. r. pi.,
Pennœ {piama , ptume). l^om donné
par Schiveif^ger à une; famille de Tor-
dre des Zoophytes bétérohjlea^ qui
a pour tjTpe le genre PennaUila. •
PUJMBIDSa, s. m^pL , Plumhi-
des [plumhus , ploai^b )• Nom donné
par Befidant à une famille do miné-
raux , qui renferme le plomb et ses
combinaisons^
. PLUMÉ 9 adi. 9 pîamatus {pîuma^
plomè ]. Se dit quelquefois ^ mais
rarement y pour penné,
PLIÀIEIK y adj. i-plumosus ; fede^
rig (fi\i.);piumoso (it.) {pluma , plu-
me )• Se ait : I ^ eu minéralogie , de
crisUuuc qui , étant tr^déliés ^ sont
disposés les uns par rapport aux fiu*-
tres . comme les J>arbes d^ne /plume
(ex. Ammoniaque muriatéepiunteuse)*
a® En botanique , de pallies qui sont
£rnies de poils 'disposés à la manière
s barbes aune plume sur leur Sup-*
porC y comme Vaigrette du KxuoAtia
flumosa , Vàrète au Stipa pennata ,
le calice du Pterocèpkaius plumosus^
du CUdemia plumçsa et du Chame*' ,
laucium plumojumj la/ronde du Pli'
toia plumcsa, 4es pélàUs du Dion-*
thu» plumàrùu , \e^ poils du Daifi^
piera y tes rameaux oe l'Hyphaplu^
mosa , le stigmate de VAi^ena eiatiçr.
3^ Eu zoologie, des antennes d'un
insecte , quand elles sont garnies lar
téndeinent' de poils qui les font res-
semblera des plumes (ex. Chirono"
mus pbimosus , Lanxpjrris plumosa ) .
Une actinie {Mctridium plumomm)
PLUM a85
#
est ainsi appelée à caUSe de ses ten-
tacules pinoés. *
PUAUGOLLES, adj. et s. m.
pi. y PlumicoUes {pluma , plume ,
cûliian^ col). Nom dohi^ pr Du-
méril à une famille de l'ordre des
Rapaces, comprenant des Oiseaux
qui ont le haut du col g^roi do* plu*
mes.
PLOlUfièEE , adjeclr, plumigerus
(pluma ^ plume , fêro, porter ) j qui*
porte 'une plume , ou une soie plu-
meuse , couime les ^ant^nnes de 1»
Taekina pUirhigerm.
PLIJMIPÉDE^ adject. , plumipest
( pluma ^ plume , pes , pied) ; cpu a
les pattes velues et comme coutertes
de piunres. Ex. Apis plùmipes,
PLUMIPEDES, adj. et s. m. pL ,
Plumiptdes, Nom donné par Schaefler
k une famille d'Oiseaux , par Vieillot
if une familière Gallinacés.^ cbmpre^»
nant eeuicqui ont les jambes eouveri*
tes âe plumes jusqu^aux genoux.
PLVlflTARSES, ad), et s. m. pi. ^
Plumifarsi {pluma , plumel^ar/tt/^ .
tarse). Nom donné par La treille à
une tribu de la famille des Gallinacés:
tétradaçtyles , comprenant ceux qui
ont les tarses en majeure partie gar-^
nis de plumes. - -
H:.UlfULE , s. f. ,' pluntuia (viu-
mtij^ plume). Les botanistes appellent
ainsi {BlaXtfederchen , ail.; piumetta^
C'umicciuola f h.,) la partie de Tem-
yen végétal qui est destinée it deve-
nir tige^ à s'élever au dessus du sol.
Illiger donne le même uom ( Dune ,
ail. y à une petite plume molhf, diffé-
rente de^ autres , parmi lesquelles
elle se trouve mêlée , et dont les
fibres paraissent noduleuses au mi-
croscope. C'est ce qu'on appelle le
duvet. . .
PLUm^EUK, adj. f plamuhsusy
plumosulus {pluma , plume ) ; qui a
la forme d'une petite pU^me , comme
le poil ou chéte des autennes de la
A
%9S PLUR
PlffUU pkamhsa et de br Dêiùtpttt^
mosuia^
PLinilILIFOUlB, adj. , piimtUi^
formif ( pkkmula, jieifte plume , *
forma ^ forpncr ) } qui a la ferne d'une^
petite piume< •
VUOtaAKtKXSLè , ftdj. .pluriarti^
ôtÊhfiU {piuresf pMéar», artécu^
lum, article); qui se compose de
plusieurs articles , eomme .les joiilan-
JUtf de la Cimoifuui pturmrticulaia*
rLURID£NTÉ^/adj., piuriden^
iatuà ( plures , phiaîeurs > dins^ deiàj.;
qui a plusieurs devis. Se dit surtout
en parlant 4es mandibules des insec-
tes Ex. Sapyga puncUUa,
PLUIUFLOMS, adj. , plurfflarus
(plur^^^ plusieurs^ fios^ fleur) ; qui
renferme plusieurs fieurs'v -comme la
calalhiçlt de VEugenia plufiflora»
PI^UIOLOBÉ^ adjeet.i plurilolnu
{plures^ plusieurs , lobus ; lobe)^
qni est formé de plusieurs lobei^'Ex*
Spojigia plurilaba*
PLUAU.OCCLÀIM , adj. , pturilo-
cularîs Mdures y plusieurs , Uculu' ,
loge ).' Se dît d'un ovaire ou d'un fruit
qui 'renferme des loges en nombre
peu considérable f mais qu'on ne peut
ou ne veut pas compter. Ex* LiUun
candidum*
PLUKIBARTIT* , adj. , plmpar-
titiu {vlures , plusieurs , pars , par<-
tîeL Épitbète aonnée par Mirbei'au
calicej, quand il offre plusieurs dé-
coupures, étendues presque jusqu'à
sabasey'et dont on ne veut ou ne peut
pas déterminer le nombre*
PLUUIPÉTALE , adj .> pluripelaluM
(^plures , plusieurs , spcraXo^ pétale). .
SyaoDj^ine peu usité et. mauvais de
pofy^pétoU* <^^es ee mot.
PUJRWÉHÉ , adj: , plurimiatus
{plures y plusieurs, séries ^ série) ;-
qui est disposé snr plusieurs nm'gs.
Se dit des^fiiamej du péricljne , dans
les Sraanibéiiées (ex. Caiéaurea) ,
delà couronné (ex. GRaphalium)
JPLUV
et des êquAmeUmit* de l'algretto de
oe» plantes.
PLUBIFALTE, adj,, plurh'aMt
Xpiàresj plusîevr», i^o/f^a, ralte ).
Epitbète donnée à une capsuld qnr
seiEomposedeplvsieuTs vsAv«s. «
PLVSIAQIJE, adject. , nlusiaeuâ
(irWtf caxo< , opulent y., Ë^lnète don*
née paV Brongniart à iIb groupe de
teiratns cljsmieiis , eompreiiaiit eeax
d'oii l'on extrait toutes les malièrelr
que les bomniés consîdèreiit comtoe
le signe et^parfeia même eonmie \à
source des ricbèsses, telles qoe lea
diamans, les pierres gentmes, Ter.
PLlfEONnSM, adj., piutùnÙÊMtSé
Omalins désigne par cette épllliète
uhe elasse de terrains , k laquelle se
n^p|k>rtent eenx qui «kit été produits
perlefea.
' PLCTONIQVE, adj. f ptutùnicHs.
t^om 4oniid par Bfongfiiart à une
classe de terpsins , ' co|BPpre&ant «eur
qui , sortis des eiilniilles de latenv
par l'aetiôn' de feux intérieurs ^ se
sont épaiiefaés à la sovCsoedn globe.
PLUfOMlMB^ s. m., pèuumU^
mus. Hypothèse géologiqtia dans la-*
quelle on atfHbue è des feux sonleff-
raittSf A Vaetfon de Totcant , la coin-
-titiitioB des principates eeoobes an
Dioins de la croAte du globe ^' de
celles qtii en ibntfent la héBê^
PLCffONnTB', s* m. GAIogos
quf est jiarttsan dés <^oetrines du pia<*
toâinfie.
VtVlimnM\ s. m% piut^miion.
Clarke .a désigné le bariam sons ee
nom.
PLtTVIAL , ad)« , pturialis , phiu4ù^
sus (^/ii^ia,- pluie) ;qufa rapport k
la pluie '(Mil piui^^aée). On donne
cette épitbète à des plantes (ftSnt les
ûenrs se ferment lorsque le temps
menncé de se mettre à la ]phiie ( ex.
Caléndula pktpkdis. ).. Un arbre shi*
pilier (Casatpmia ptùviosa ) àîstllle ,
dtl-on , des gouttes, comndes*!! totA"
bait de la plniei La Jkhuca plufMis
est fort içap^rtuiie aox «pjnrochc» de
la .plaie-
ÇLYJ10I«T0PB[¥T£ , s. m., />^-
rantophjrtum (irXivpà, ' e&ié y f\nw ,
plante). ]^om donoé par NecW an
plantes dont les .étamisetf pça dihb—
Lreuses naissent de la paroi interne,
du calîec.
^ FraEliAIATIGlTÉ , adj. , pnsuma*
IjbW (irvcvfn.y^air }, Nitzicfa s'est
serri dé ce mot pour exprimer l-étafi
4a squelette des oiseaux , dans la . plu->
part des os desquels l'air extérieur a
la faculté de s^introduirè. .
l'NEUilATlQIJfi , a4j. j^pnmma^
tuus (irviûfMc^ air). La chimie aati-
phlogistique , celle qui renversa la
théorie d^ Stahl, a él^^f^Ue aussi
pneumatique y parce que ce furent
surtout la découverte et l'étude de
pUrsieu» gaz nouveaux qui lui don ->
nérent i'élai^. Riido^iln donne Je
nom de vaisseaux > pneiçuàiique^ j
dans les plantes , à iei cavités plei-
né&d'air, qui se forment au miUett de
Içur tissu y pap l'effet de la rupture
du tissu cellulaire.
PN£I}«UTO-CAlHIQU£, adjett, ,
pneumatO'chimicus. 1/ appareil pnêip*
moUh-chimiqu^ inventé pur Priestlejs
e^t une cuve pleine d'eau disposée
de maniA% ^ permettre de recueillir
aisément les ga^. .
nVEVAIATO-'CQYlUFÉBE , adj. ,
pneuniatQ^chymiferus. Sous le nom .
4p vaU^eoMx pneumala^chymijeres ,
Heâwig désignait les trachées des
végétaux, qu'il crojait composées
de deux tubes ^ l'un droit et plein
d'air, l'autre roulé en spirale et rem-
pli de liquide.
PNEI;A1AXQPHQR£ , adjl , paeu^ .
malophoruf ( irv.iûfAJc ,.air , tfip» , pof- ■
ter). Hedwig appelai l vaisjeausc pneur
matophores les tubes droits et pleins
d'air qu'il admettait au centre. du
tube spiral des trachées. Le Scomber
pneumatophorus doit cette épithète à
ce ^u'ii^possède .une vessie natatoire.
PKEU 287
9NEinUTl)IIOil<NL6BS , s. »«
pi. f Pnewnaturomolgcn ( n'HûpoL ^
air» ^oày queue, ^^701, salaman*
dre ). ISfom donné pa^ J.-A. Ritgen à
une tribu de Reptile» Batraciens, eom»
prenant ceux .qur ont une queue et
qui respirent l'air.
. PNEDSIOBRANCHUL , adject. ,
pneumoùranchiaU$t> On donne eetta
épithète au sac lespiratoire des Ara^
néides f et à )• respiration qui s'exé-
cute au moyen.de pneiiinobranchîcs»
' PNEUMOEBANCHES y adj. fit a. ni«
^LyPneunûbranchiainwftaftiiTf ^^iep-
jfuny branchies ). Nom donné par LiU
marck à lïne section de l'ordre- dee
Mollusques gastéropodes ; par Graj
i une sotts-classede Gastéropodes ,
comprenant ceux de ces animaux qoî
Teq>irent l'air en nature. ' . .
PNElJU(»DARîCHIE 9 a. f . , pn€9ù'
mobranchia ( «rMûua , air « Pférf^wL ,
branchies ) . Ixpm donné, par Lamarek
aux brqncbiea aériennes* de ceataîna
Mollusques , et parLatreille aux sacai
aériens des Aracbûides pnlmannivts.
Ce nom est évidemment mauvais ^
{misque le 9ioi de hrttncKi^ê implique
'idée d'un aniinal qui ne respire 1 ai«
qkie par l'interméda de l'eaa.
PNËiMODERlllTES, adj. ets.m.
pi. y PneUmodérmii^s. Kem dminé
par Latreille à une famiUe de l'ordre
des Pléropodes micr<»|>térygiens;» qui
a pour type le genre Pneumodérma.
PNEVMONANTHE^ adject. , P/ieu-
fnonaRikus {mnûfui , air,.oM9oc,^enr).
fiont la fleur ressemble à une vessie
.pleine d'air, ^x. .Gentiajfa pneumo^
nanthUs
PNEUIIIONUIIES^ adj. et s. m. pi.,.
Pnêumonura (irycû^y^ poumon y ov-
pà i qneue). fienvdonné par Latreille
à une division de Tordre des Crttsla-<.
céabranchiopodes, coraprtnant ecnx
qui portent les organea respimtoîret
à l'arrière du corps. • .
Pl\iEUllOPOll£S, adj. et s. n. p|.,
Pneumopomata {i^^gC^ ^ aiff irwfui^
488 POfiA
opercale ). Nom donné par La(tro!Ile
à un ordre de la classe des Gastéro-
podes^ comprenant ceux de ces anw
maux qoi respirent par des poiimons,-
et qui sont munis d'un opercule à
leur coquille,
PNEUMOSTOSlEy s. m. , pneu-'
mù3toma{w»iufà.tt,dlT , arô/MCy bouche).
Latreille propose d'appeler ainsi les
stigmates' des insectes*. . .
PBfYSTÈGB , subst. m. , pnjrstêga
(irvloy respirer, Tsyn , couverture).
ILirby appelle ainsi. une petite pièce
cornée qui entoure, quelquefois les
stigmates tboraciques des insectes
bexapodeSf dans ies deux premières
portions du thorax , le prolborax et
le mésothorax , car il nomme la
même pièce métapnfstège ^u métA-
thorax. Ces pièces répondent peut-'
être aux péritrèmes d'Audouin.
POACÉE8 9 adj. et s. f. pi. , Poa*
««ic.. Section de la famille des Gra-«
minées, établie* piirR. Brown, et qui
a pour type le genre Poa.
POGlLIfOPHYTE ^ s. m. , poc'U-
mophjrtum (irotxtWpitty^ chamarré,*
^uTov^ plante). Nom donné parNec-
ker aux plantes dont k fructification
présente ^es Tariétés ou de l'incon-^
stance.
VOCVU^OWgB yù3\.^ phmiifor"
mis ^poculum, coupe, forma y for-
me); qui a la forme d'une coupe ,
c'estrà'-dire <pi est creux , cjlindri-
2ue , à base hémisphérique et à bords
roits. Salisburj a proposé ce terme
Gomtne synonyme de hypocratéri-^
JOTTMm
PODARtON, «1* m., podarium ,
planta i poples > poefium' posiicum ;
Hmterfuss " ( ail . ). Illiger nomme
ainsi le pied des |>stles de derrière ,-
dans les Mammifères.'
POOAirCBRB , s. m. , /N>e&irf Aritm;
Ftuâgehnh (ail.) (irovc» pied , â^Gpov,
articulation ). Illiger donne ce nom,
dans les oiseaux, à l'articulp^lîon du
pied ATec le tarse.
PODÔ
PODENCÉMALE ^ adj. et s. tti. ;
Podencephalus ( iroûç , pied , h ,
dans , xcfa^n , tête). 14 om donné par
Geoffroy Saint-Hilairéà un genre de
Monstres, comprenant \peax dont le
cenreau , situé hors du crâne , est
porté sur un pédoncule^
PpDÉTION, s. masc.^ podeiium;
Tràger (ail.) ; podezÎQ (it. ) (iroûc,
pied). Aeharîus appelle ainsi une
sorte de petite tige , simple ou ra-
meuse ^ qui s'élève du thalle d'un
Eand Qômbre de Lichens', et porte
\ conceplacles. On donùé le même
nom aux pédicules qui, dans lesJf^u^-
chantia\ soutiennent l'ensemble des
organes de la fructification.
PODEX 9 s. m . , podex. Nom donné
par Kirby au dernier segment dorsal
de l'abdomen des insectes.
PODIGILLE, s. m:,podiciaum.
Quelques ^botanistes nomment ainsi
le podétion , quand il est très-petit
ou fort court.
PODiqiPÉDE ',^dject. , podlcîpes
{podex , derrière , pes ; pied). Epi-
thète donnée par Vieillot aux oiseaux
dont îea pieda sont placés auprès de
l'anus.
PODIOIV9 s. m. , podium ;Fuss
(aH'.}. niiger appelle ainsi, dans les
mammifères^j la partie inférieure des
membres , comprenant , en devant, le
carpe , le métacarpe et les doigfs , en
arrière, le tarse, le métatarse et les
doigts ; dans les biseaux , 1^ réunion
des doigts à ^extrémité du tarse \ sur ^
.laquelle la jambe s'appnye.
PODOBRAI^GHBS, adj. et s. m.
pi. p Podobranchiq ( 9roî2^ pied , ^pdc^-
YjLOLy branchies). Nom donné par La-
treille à un ordre de la classe des An-
nélides, comprenant ceux de ces
aoimaux qui ont des branchies anx
pattes, et correspondant. aux Néréi-
dées de Savigny.
JPODOGARPE5 a9j. 9 podoearpus
(ffoû;,- pied', «apTTOç , fruit). Se dit
d'une plante dont Tovaire est porté
PODO
•ar un pëdicelle. Ex. Ptelea podo^
carpa^ Thaliclrum podocarpum.
. PODOCABPÉES9 adj. et s. f. pi. ,
Podocarpeœ, Tribu de la famille des
Goolférea , établie par Kanlh , et qui
a poar type le genre Podocarpus.
PODOCÉnBALE; adj., podoee^
phaàis {i9o\iç , pîed , ««focXig, tête). Se
dit'd'ooe plante oui a les flears rën-
nies eo tètes portées sur de loogs pé-
doocules. Ex. Borreria podocephala»
TODOCÉBIDES 9 adj. et s. m. pi.,
Podocerides, Nom dooné par La-
treille à une famille de Crustacës
amphipodes , qui a pour type le geure
Podocerus.
PODOCHÉIiONES^s. f. pi. , Poda-
chêlones ( iroCc, pied , j^gÏMvn , tortue)*
Nom donné par Clairville à une fa*
raille de l'ordre des Reptiles chélo-
nieos, eomprenant les tortues de
terre, qui ont les pieds conformés
pour marcher*
PODODUNÉBESyadj.ets. m. pi.,
Pododuntres (froûç, pied, iurupiir
puissant). Nom dcmné^par Clairville
a line section de Tordre des Insectes
aptères , comprenant ceux qui ont
les pattes bien disposées pour conrir»
PODODY8MOLGlS,s. f. pi. , Po^
dodfjrsmolgœ ( iroû< , , pied , ^v(> à
peine, jm>7o;, salamandre) .Nom donné
E\T J.-A. Ritgen à une famille de*
eptiles balraciens , comprenant les
sirènes, qui s<{ rapprochent des sala-
mandres , et qui ont des pieds.
PODOGYNE y s. m. , podogpius ,
podogynium ( iroûc , pied, yuvig , fem-
me). L.-C. Richard désigne sous ce
nom une saillie charnue et solide qui,
distincte de la substance durpédoo-
cnle et du calice , sert de support à
l'ovaire, àveclequel elleseconlinuf , et
dont elle se distingue seulement par
sa couleur ou sou tissa, parce que sou
contour fornie un anneau , 00 offre
de» aifghes , des émînences , des si-
nuosités , une ci^cataUoa. Ext /{»(<»-
céei*
PODO
a89
PODOGYNIQUE , adj. , podogyni^
eus. Se dit de Vùiserlian des étamines,
quand elle a lieu sur Un podogjne.
PODOPHANÉUE , adj. , podopha-
nerus ( iroûç , pied ^ ^ ori^ipo^ ^ mani-
feste). Latreille donne cette épîthète
à la métanufrphose des insectes , lors-
que la nymphe est manifestement
pourvue de pattes.
PODOPHTHAlmbS , adj. et s. m.
pi. , Podophihalmi(m\jç^ pied, o^OoX-
poi , œil ). Nom donné par Desmarest
et Leach à une légion de la chisse des
Crustacés , comprenant ceux qui ont
les yeux pbcés à l'ettrémité d'un
pédoncule mobile.
PODOPHYLLACiES , adj. et s.
f. pi , Podùpkjrllacea, Famille de
plantes , établie par Candolle ^ qui a
pour type le genre PodophjrUum.
PODOPHYIXE, adj., podophrl^
(as (ffoûc, pied, fûliXov^ feuille);
qui a les piécu ou les organes locomo-
teurs comprimés en forme de feuille.
Ex. Nereu podoph)rila*
PODOPVI4LÉES9 adj. et s. f. pi. ,
Pcdophjrlieœ. Tribu de la famille des
Podophyllacées ^ établie par CaU'
dolle , et qui renferme le genre Po-
dopfy-Uum.
PODOPlÂBEf adj. , podopterus
( iroCç , pid , irr^ov , aile ) ; qui a les
pieds ou les pédoncules garnis d'ex-
pansions en forme d'ailes. Ex. Loran
ihus podopterus*
' PODOPI^RES 9 adj. et s. m. pi. ,
Podopiera, Nom donné par Duméril
è une famille de l'ordre des Mammi-
fères monotrèmes , comprenant ceux:
qui ont les pieds palmés et disposés
pour la natation, r, PiifiviPXDEs.
PODORNITHES, s. m. pi., Po ^
dornithes (ttsvç, pied ^ Sovi;, oiseau ).
Nom donné par J.-À Ritgen k un
ordre de la classe^des oiseaux , com
prenant ceux, dont les pieds n'ont
n'autre but que de servir à soutenir
ranimai.
POPWdaiIENS I adj. et s. m.
ï9
0^ FOBO
Ié9ar4)« Nqoi. 4pxmi P*v J.-A.. Rit*
pren à une seclion de la tribu des
RepUles Munen^ ^ co9preDWl isrux
qui ont des picdi» propcts 9,b narchc.
|N)DOSQl|UT£S» aidj;. ttt s. m.
pl. , jPo<i(WOiiW<a(iroC« » wd, OMfM,
corps)* ^oxA doiui4 parXeachi un
ordre de la sous-classe des Arechni-
des céphalosioiomy oocrespQvdaot à
\^ famille des Tycnagooides de L»-
tveillfe.
m^r DQ(h^p9rnmni;^âieUdiiu4t,
fCEC
les Insectes, les Arachnides , le» Ci»
plialopodes.
MOVBE^adj.) podurus ( iioî3(,
pied , oîîpà 9 queue) ; ipit a une
queue servant de pied oad'oi^ne
locoruoieur. fix'. Furcaeerca podurfi.
«ODUREUBS , s. f. pl. , IWtfrsi-
/^ Nom dooi^épar Lalreilleet Guyier
à une Ssmillc de Toidre des Insectes
TJi jsanoureSy qui a pourtjpe legenre
Podura.
NBCILIEIf ^ adject. , DcecXanus
(«oiKîXftCy varié). Kom oonné psr
Brongoiart à un groupe de lerraios
abyssiqnes ( hanter SamUtm , ail. ;
pied, ffiripptt, graine )«l{.-^. BiclMird ^ypsecus redsandstone et rtd-marhy
appelle aio^i iHi prolongement , une angl. ), coinprenant désrockes quiont
s^i^iie A^ pUceqta , servait 4'a(Uu:he
à cfaaqqe grai^, qi|f se oompos» de
vaisseaux nnèirri^^îpf» » appfMBMknt' d^
la p^nl^ ipère ks im néoesseiiii»
au cMveloppeincnt de rcipbrfon ei.
de ses t^yl^^f;s , e^ jifint, pajf le hîle ,
la gri^up ^M ix^hm^m^* C'est ce
qu'où} appelle /i^'oi/c OU CQrdon
omMicftl (funiciflus umèiiBidi^ ,fti'.
nicutus jguUafili^i Upi^)..
^pOSTEIfÉjES, qdi« et s. f. pl. ,
Podostemea. fanH^le ifi pla^eSy pro^
posée pr L.-C. Richard , el adoptée
pifr l^untb 9 <yii ^ pow type le genre
Podo4Unmm.
|K)pOT|pÈQlI|£ ,s. m.9 P^àothéca;
Fusjcheidc 9 F^sidficke ( ail. ) («sus 9
Îied, OnxiQ , boîte). NiMp» dionoé por
lligcrà la peau qui eeyiFre lent le
pîed des mammifères y el i l'enduit
corné qni revêt la partie iniérieuM
d^ la jambe et le pie4 des oiseaux ;
p^jr Kirbj à la porlMW 4® 1^ ebry*'
salide qui prolégC les payées de Tin-
secte.
PQ0O;EO4irvp, 5. m. pl. , to-
dpxpa (irovc 9 pied , Kiio»,- animai. ).
Soips ce non) , ËicbweU désigne nm
type du règne anioseJ , eooipnManl
lesanijoaux Af^ Wqiwls la fortoa^
tion des pieds prédomine , et qui en
lurt b^ufiovp^ c^mofi lia jÛriiiBteâ» ;
pour principal caractère leur colora*
tioo varice où. bigarrée. •
. MBClMiafOAPMEft, adject. et s.
m. pl. 9 Pacilomorpka (^nonâloç^Yû^
này fMpftî 9 forage). Nom domiépar
Latreilie à un ordre de la classe des
Àcàlcpfaes, comprenant ceux dent le
corps, non cycloïde , e^t tanlât ofyi-
laire ou-alongié , lanb&t transvenal ,
et correspondant en grande partie aux
Radiaires moiasica anooudes de La*
niarck.
MECILONOTB 9 adj . ^ pœcUùnotus^
(irotxcloc, varié , ydroç, dos) ; qui
a le dos tadicté , on de couleurs «-
verses. Ex. BuUo paeUonotus.
POECHjQFODBS ^ ad j . et s. m. pl. 9
P^ecilopoëa ( «rotxt^oç, varié , 9sûc*
pied). Nom. donné par Latreilie et
Guvier à un ordre de la cla^ des
Crustacés , par Desmarest à un ordre
et par Biobwald à une famille d'Enfca-
n)os|rae^s , comprenant ceux qui ont
les pattes diverses, les anténvuret
étant ambulatoires on préhensiles, et
les postérieures branchiales et nata-
toires.
9(W,CUJ0VJÈBE^ adj. , pœcikH
pfêTUs («ocxiS^sc , varié, mip^nf , aile);
qui a les ailes de diverses eôuleun,
ou. arlequinées. ëx. Uus€a paei^
loptera.
<&
barbe).' 111 ig«r nom^^f «hui IWn
amUe d^ (oto^ ]çs biurb#$ 4'iia de»
4ettX CQiél dW' ylang^»
PMON0Snf(WK» ^ rtfdj. e^ s. m.
pi. , Pûg04Pphori[ {^î^^9 .barbe ,■
zaïii à wee fanMlk' de Kordre des
Qrimpeufs , co«ipfi|»%at i9$ -«ileaw
qvi oai d^ soie^ iHtrar do U baM
du bec. . . ; ^ • *
V^MHMMMHms«> Adjf ei^« n». pl.^
P^gomwoda ( icM^iivi ^ barW > mît y
pie^)* f^om dooiiii porCoraji à u»
fidre 4e k dâsse des Coaobo^rèa^
§«i cAMmiid ttBttMrlÂédoft'Aiaiyaîn
res lamellipèdes deLLamarck, '
jfL i Bognfnorhynchi ( «A^a^v ^ baibê #
^h#7XKy'beç)./Hiioin.doBnë par La-r.
U«iUâ, Çkîfiuft et (jvnA k uoe laniUa
da^lîocdredes'Gpspenu^^y coaipre-
j^MBl^ im piaeaiu «pii ovila base du
bac «ilifc ou gncoie'da soie». '
POpro, s. m. ^'pomktsi ' ^a^Mu
iê\\.) ; w^iu (aagL) ^ few (U*)-
^amwfi pti piiàdl rjbnbanle de foutes
les actions que la pasanMur exerce
iMV lea.oorps ; presaion «pic les t»tp&
^s^flccentisu l'obstâàle €pk:9faff%»e
diirectoâse»t à leur ebate. Le p^id»
4'ttii ^oeps se mesure par l'efiEbri t|ii'iL
finit biib pour le eoulenls et l'eiopé^.
cher de lonbcr , effort d'aQtai|t plaê»
rind , qu'il j a dans le c^^ps plus*
nioUkalesaiâaideadQ la laêoie vt^>
tèsse^ en sorte qlie le Wiéê a propie-
meat pour e^réssiôn Je procluii de
la nsMe par la Vitessf , et qu'à va- •
rie danale uéme ruppert que la masse,
rehilimp—tawiyeespisiaemuft^p»»:'
POIN agi
spas ifMe^ que ces corps sont censés
être sollicités par des vitesses égales.^
En effet, quoique la gravité varie à
aiff4r^ate8 latitude» ( Aicber) eti di<k
i^vaeji distances aurdessas delà terre ^
ces dernières variations iie sauraient
é|re «perçues d>près ootore manière
d'esiioft^r (es ppids , puiM|uç les cout
trepoid^. qaV)n eai|4<^^ « subisaenik
â«^leii9#o|. li'uAité 40 convention
ppiée eb, France, est ïe gramme
Cj8gr.^a,7i5 poids4eBwn:) » c'est^
à-dire l'équivaUnién poids d'jw cen*
timètoe ^e d*eau distîHée à ^ualre
4isgcés ay-4essoos de xéro» ïnamBan
de condensation de c$ liquide.
POIL, s. m. I -pilMs ; ifii{ Haar
(aîl. ); hùr (angl. )? /»A>(it J, Oi|
donna ce- nom , en boteuiqM 9 à de4
çrganes fiiamen^mç., plus 011 «ooios
fins et d^iés, qui se lanarqoept sur
(outct les parties de la superficie dee
plâotes j et qui naissent die lenir^-F
denne 9 .en saologie >- i des fiiameas
çanséa^ de formediverse, qni s'âève&t
au-dessus de la suciace du corps des
animsnx , et ^ f dans les mammi-
fères , 'procèdent du denne y dVn ifa
passent! àrtrafeDSiV^idermCi»
POILEUX, adj. , pilosuj^ Syno^
njm^ iarcÉienlf eai|ili^é dtr^MsA^.'
IfOUiV ^ 4^c^. 4 fiilosoij'trm/mkàf
bmMg^ èÊkmurt {M.) ; jmkso (itV
Se dit d'noé 1 suofaee qnâ esl eoayerta
de peik long» , soyeux et peu aben-
ànoM , comme les miks 4e dÎTeis m*'
sectes , leeàViaitffte 4e. l^Afêêmisia
Absinûiîum, le corselet de pluidenn^
QMwièhes^ br ffimiln .ùùl CMdmmia
tfitboiki Qi'ivk.Hier(mlkmvPil&àelta y
U-j^rmarp^ de VMibuettpmiohMmi ,
la tige AwXanAaaiapîi^a , Ws i&ne^
4a Biyym triçkf>des* .Sa' dit ailissi
d'uaa partie qpi esteentposde de poils
sûnpkû»,' nonrsamifiés',. coautie Fo^
§gmUe 4sB Cardwu.
^«OiMXB, èc («Li^ géographes dé-
sîg^enejeua ce noqs lAse «Yatice da
tarage 4sni ilaiwfiy ^mmj sfi^epl*
agfl
PÔÏT
C!U saîUanl^ el assez peu élevée. Eo
stoîre naturelle, pointe {eckinus)
exprime nue protuberaoee «lonii^e ,
dîilmctey ferme et aignIS, sembla-»
Ue à celles qui couTrent la surface
inférieure des Hjrdtiam,
POINTCHENT , . s. m. £0 mjnéra;
logte , on entend par le i^e réunion
de trois &oes au menis , tfoi rempla-'
cent uue parli^ de la face dominante
d'un cHsUd , et qui s'observent ton»
jours à rexirémité de l'axb ou dW
des axes de cette (bivie.
MiMtlIxé 9 adject. , pumciatus ,
puneîUhius , puneîicuhtia , pèmei9h
raîus y siigmaiarius. Se dît d'un
eôrp# dont U surface est garnie de
petits points enfocieèi , nombreux et
rapprocMs (ex. Éokù^u punetuimms,
Ltête^a fHinctata,Miira ptmctieulata,
Jknypkwa puneUmlala ) » ou de
points colorés (ex. Cornu puncUHu^,
PtuMm pwÊeuaa\ Qm^s pùmetietdà»
tus, Cotms pimoturoivLS ^ BUfuuus
pmnetulams , Pêrca ptuuiulata^
attira stigmoiarm^).
POOiTOf «djM meuitts. SjnonjBM
i^aigUf <m-on employé nKims souvent
que ce dernier terme , en histoire
aatorelle.
POMMA 9 subst. m. pi. , Posées,
Classe du règne «nimal , admLiepar
tous les aoologistes modernes j dont
quelques une eependant l'ont coupée
en deux , et q«n comprend les ani«*
maux vertébrés respirant uniquement
et pendaat toute leur vie par des
braiicliies. . \ ' .
POIXIUA» s. m. , amtiUBa. Par-
tie antérieure^ eoqis du cheval ,
qui est cempriae entre l'eneoluffè > la
pointe des épaules et les alto. -
JPOIXBIIU ) s. f. , petius; M^*;
Brusl (ail.) ; àrsasi (angU);pe<lo
(it.). Partie du tronc qui,, dane les
mammifères « loge 1^ poumons, avec
les principaux orgnnes de la cireola-
tion,etqui eUs^wrée du ventre par
U diaphf agt* liris BMqmiftwri seuls
POLà
ont une poitrine proprement dite.
Cependent on donne œ npm, par
extension, chcK les oiseaux et les
reptiles $ à la partie d^ tronc qui
soit immédiatement le cou , et qu'au-
cune véritaUe ItmiVe ne distingue du
ventre ; ebeiks iniectes, d'après La»
ti^lle et Duméril , aux deux derniers
articles du thorax» d'après Latreille i
la surface inférieure du tronc , et d'a-
près Jbttdouin , à l'ensemble de toute
la partie inférieure et des paities la-
térales, ou du sternum et des' flanen.
€empt, <^mme bien d'autres, est
un de ceux qu'on a transportés abu-
sivement de l'anatomiè humaine,
4ans laquelle seàle, .i peu près , il a
un sens bien arrêté , à d'autres clas-
ses du règne animal , où il s'appli*
que à des parties tellement dt6e-
rentes , sous le rapport de leur eém«
position organique •et* des organes
qu'elles reuferment , qu!il devient
impossible d'en donner une déSnitiou
générale.
• POLACflAIllE f s. m. -, poloûhmi''
Hùim , polmehaina («roXipc , beuneoup,
a priv., yudiMi , ouvrir). Richard
nomme ainsi un fruit «omposé de
plusieurs achaines i o'esi*à^Hiîre de
plusieurs loges soudées > ensemble ,
renfermées ebns le càliee-, et sep*»
rsUes longitudioialement à fépoque
de la maturité, (ex. OmheUifites).
C'est le crémoeqrpèài Mirbel , le em^
padile de Dnvaux.
HMJkMÈHE. Fûj^ Ppi'AaiAiin.
MIAUB, adj., poAmr («ékc,
pMe); qui a rfipport aux poiea. On
appelle iioUe poUurê^ {Pokarstêtn^
ail. \ poU^'Star , angl. ) le deinièie
de la queue de Ja oonstellaiîon de la
petite Ourse, qui n'étant éloignée
que d'euviron. deux degrés du pôle
céleste correspondant au pôle bcmal
de la Terre , indique à peu prés la
situation de ce pôle. Les ctretu po»
lairÉswaat les parallèles i l'éqiinteur
queles pôles de rédiptiquo
P0L4
rqitdamit b révolation lomiMlière
de la sphère céleste. L'épilhète de
foUùre esl donnée à des pteotes qui
. .croitseol dans les réfions voisines dn
pôle (ex. PêlUgerapolarU)*
FOLAUSANT 9 «dj. ^ molarums ;
Itti détermine le jnanuesCalion de
«>«x pâles opposés dans u^ corps.
Action polarifiune
POLE ^S
aux rayons de la liimîèrtf <m dn ca
loriqne , <|oand ils ont subi la modift»
cation perticalière aue Mains a dé^
signée sous le nom oc polartuttlon,
. WLàMnéf s. f. , polariitu. £tat
d'un ctfrps ou d'un appareil dans
lequel il s*est manifesté deux pîUcs
apposés.
POIJS9 s. m.t pobu; irAsc On
POMBUAIMN^ s. /. i fçknsfh- eppelle pdUf de laTem lesexirémités
IJOA, On âppdle pohrisaimn de ta de l!axe rationnel aatoor duquel celte
bimmre une modification , découverte planète exécute sa rotstîon sur elle-
en 1810 paj Malus, que la lumière
présente en travermnt un cristal doué
de la douUe réfraction , on eu tom-
Imnt sur une surface avec laquelle elle
lait un angle de 35*^ aS', et qui con:-
ciste en ce qike toutes las molécnles
.d'un même raron ie tronveul akurs
dlisposées psrawlement les unes aux
autres, de aMoièrs que leurs iaces
.même, et pâb^ du monde, le pro-
longement dé ces eSLtrémitjSs dans la
ciel. Les poUt d*un aimant sont s
I* les dent parties dans Itsupidles se
partage une ligne moyenne tracée
sur le ariKen de la longueur de cet
aimant 9 et dont les points n'exercent
aucune action attrUetive; 9^ les parties
de la surface qui sont le plus éloignées
fcomoli^ucs soient tournées vers les de laligneminrcpney^t sur lesquelles
mêmes cètés de l'espace. L'effet des l'attraction a le plus de force ; 3^ un
forces qui agissent dans cette circon- . point idéal , . conçu dans l'intérieur
d'un aimant» & p^u près comme le
centre de gravité l'est dans l'intérieur
des corps ou dans la masse du globe
terrestre qui les attire. Les pâle* d'une
pile électrique sont les deux, points
rurd, pour le calorique, soit féfléchii^bpposés de cette pile, qui mani-
soit réfracté. Wbeatstone avait admis^estent des actions contraires..
quelque chose de semblable pour le KiLiMOIf AçéeS. f^(trf^ PoUE-
staoce a été assimilé à l'influence
d'un aimant oui tournerait les pôles
d'une série aaiguillei magnétiques
tous dans la même direction^ Le
mêiiie phénomène a lien , d'aprèi Bé-
que
sou ; maisses observations, répétées
par Kaemts, n'ont pas donné les ré-
sulttts annoncés par lui. Poileau
donne le nom de polarisûiion à un
phénomène offert par la graine , an
moment de la germination , mi fuit
qu'elle se polarise, c'cs|->è-difre
sa radicule et m plumule devieni
deux pAles opposés , de chacun des-
quels émane un fluide qui tend à se
mettre en rapport avec un autre fluide
répandu dans k terre ou dsns l'at»
flMSDhère^ et c'est l'émiision de ce ,qui, àans la vertèbre des animaux
fluioe qui , suivant lui , délcrmiAc articulés » se développent sous le ba-
U radicmeè s'enfoncer et U pluqînle ;nal , et mettent surtout l'animal en
à s'élever. rapport avec le monde extcrieur ,
POliABVÉy adj» Épithète denoée constituant les orjpiofsde la mastics-
XONIACÉES.
VOLÉMtMilACteftya^. ets. f. pi. ,
Polemoniaeeœ, Famille de plaotes,
éCablie par Jussieu , qui a pour type
le g^re PoUmonùtmp
POLÉMON1DÉB0. f^es Poti-
MOifiscéxs.
POTiÉilONnftES. Foyez Vodofn^
i»aLKS6AL^ adj. et s. m. (irsXv;,
beaucoup, Ipy^y, travail). ]^obineau>
Desvoidy donne ce nom à
Itoii et 4e la préhenflion directe ', rén^
fermant les organes des sens et dé Ik
cepnbtîon, et J^rtant soovebt ceûi
de la respiration.'
raUXOSTYLC, ^té], , polexostjy
bts {m\yç^ beancbup; «{m, dehors^
er<iiùçj st^le). Nd» donné parMiV'*
bel an genre de fruits' que CandoHé
lippcMe microbase.
FOIJ9 «dj. , jHïUfus, Dont ht snr^
3Af^, quelquefois a^glomérfo fk
soudés en masse. Tnrpîn pènetié à.
eroire que ces corps; anrqnèls (Hh
attribue généralement la faenilé de
féconder les embryons , ne Sont qne
d^fhtits Istéranx et rudîmentsites,
lies ovules stéi41es , eontenant le taMt
fluide qrie eeini déns ltM}uel natt IVm-
bryon des graines. D'a^i^f^ Raspa9,
Isa grains du pMlen-, qui varient
fcce est unie et sans aspérités y comm^ beaucoup de forràc^* Ue dimension et
hi carapace de la li&à potita; ^ d^ couleur-, ise séi^t que des cellules
Tessetlible h celle d'nb tnétal poli',
<comme le pinma^e du Cinnyttk 7/oi-
litus.
POUlHSénSAIlS, adj*. , pôliocé^
phatus (iro^iôç, girfa\ «170!^, tête);
qui a la tête grh^ eu cendiréè. Ei.
Tiirdûs poSôctpkalus,
V&LfèlQAmXE , od}. , poUoga^ter de lycopodè épmié pàt Tèan , VékdfA
( ^o>côc , gris , *fti9riip , ventre ) ; qui ^ et h potassé , qii'il rej^l-de comme un
Isolées , ct-oisMént fautoiliefi d*on tissb
^Intifieux, et mniaîés dé biles ifiii
tiennent a^x poni^ p^artié longs ni-
nîculés ,« qu^<yft a pris potIV èa IMt-
mens disposés ta Au hasard.
éono'é pàt* J6bn au résidn du pollen
Ife ventre gris. Exl Falco pblhtaste^
iPOLtmOlME^ adject; , fohosonfa
f^^Xioi', gris, ffoifia , Com) ' qui a îe
borps d'un gris cendre. Et. Bhteo
polio'soma.
j^rincTpe Immédiat des végéttinx , et
qui, d'après Raspatt^ n*est que dti
gYutén, avec tontes ses tnriatiOtts
accidentcUés.
POLtlGHIÉn; a^. et s. f. ph,
FOLLACHItiftNlS , aS]. y'poUacV^ ToUichîtœ. Tnbu de la famiflé des
genus ( TrèXXôxtc , plusieurs fois , 7«v- Paronycbfées , établie par CandoUe ,
«£« , produire^. Synonyme de polr^ qui a pour type le genre Potllckia.
cafpien , que Des vaux a proposé poi^^ , POtitikCtPEMS , ndj . et s. in . pf. •
désipier les végétaux qui portent 'des Pàtltcipedia. Wom donné pas Me'nke
fruits plusieurs fois pendant le cours % une famille de' la plasse des Grri-
de leur existence. ' pèdcs , qui û poiir tVïîe le genre PW-
POIXAÏ'LOBTÉifÔN'bPÉTAtE , iicipc's.
àdj. , poÏÏaplosteinonopètxdu'st'!zfi)Xà-' - VOLLl^tPÉMDCS» ad], et's. àl,
4kX^ocy mûilipîe', G-T)7fza>vj éCbmîne,
fflra^ov , feuille. ). Epiibète donnée
{>ar Wacbeiidoiir ânx* plantés dont
es étamines ^nt en nombre TntH-
tîplfe de celui des divÎMons de* îa co-
rolle.
W.; Voméipedidœ , Poiïic'rpedidèa,
Tfora donné par Lcncb et Oray à une
famille rfe Cîrrîpèdés , ayaht' pôftr
type lé genre PolUeipes.
POLUGÉne, acfl., poif^&Vp^'
few,* fleur de fariné, '^ârb, porter).
lH>Iiti|:N, s. tn."; poUcn; Blu^ le Naupaciiis poHiggr t wiéh/îvt%
menstaui, Èefruthtnngssiauh f^Tl.j; farineuses au somn^et et îi la basé:/
poïUne, poltfiscolà (ît.). Assemblage IKJtLUVAtRKj'aflject. , pollînaris
de corpuscules nlriculaires ,- ajraht '^o/&n, fleur d<s fhriqe). fie dit d\ine
Taspcct d'une poussière , qui -se dé- surface qui est cAnverte d'une pons-
Teloppent dans rfntérieur des loges 'sidre très<^ne , sediUlaUe i du pônên.
dcTanlbière; le plus souvent libres 1H)LLINEIJ\9 adject. , poKnosns
ou enchaînés pat' des filamci^s très- ^polhrv^ fleur de farine)-? qnî est
POLlf
uwivtrt d'tnè pondre {noe ^ âywit
rapfMirence da pollen. £z. Liants pa-^
rêpùcitcBu.
POIiUNIpèkE^adj., pomniferus
(jkfUen^ pollen, ^no, porter); qui
parie ott eontient du polien , oonme
les pattes de certaines Apiaires. •
«MXII^IQIS^ adject. , pottMcus.
Ij.-C. Kichard appelle masses poSè~
niifU0s les aiftas dé pollea comfMfct
^i remplissent cbaqae eavité par-
tielle de ratttiière, dans lesOrebîdées
et les ijdé^adées. Ptfr organes pM-
iêiqU9s 9 RiMpliii entend des ceHtdes
d'une ortanîsalioB assez CDmpliquée ,
qai s'isolent en. général, et qot re-
eèkpt dans leur sote la substance
destinée k "détemôser le déyeloppe-
ment d'un nouvel individu , sous
fomie soit de gl^tne , soit de 4)our-
|[iBOB y €*eél<4i'-dfre à féconder vn oT'^
Hane fenieUew li-les divise « origines
-pqUim'qiies întemes , on pc^lcn «les
an tueras ^ ^ ^orgames pontni<raefe 'Olc—
ternes ,^ou pollen dè^ organes f^Kacés.
lKM<YJkGABinK.,ftd}. , poêyacàn-'
tkus; 'ircûlvteif^ç (-iroXt^ , 'heaoconp ,
laoïvOa , épine ) ; qui porte des épines
oondirenses. Ex. Mdoeactus pofya-
carrtkus y Mimosm''pofyncantlia*
POLYACABÎTttOGJÊPHâtiÉ^ adj.,
pofyacarùkocephaltts (iroXiiç, bean^
coup, Saàe^Uy épine, itgîfaih ^ tète);
Îoi a la tétearm^ d'un grand nombre
'épines. Ex; Cottus pofy-aeanthoce^
phabts,
MI.YACflmÉB»,adî, et s. f. pi.,
i^ofyaehyrêm. Tribu de la foniille des
ijajbictiflores, établie par D. Don,
qui a pour ty (»e le genre Poiyoûhyrus.
EM.yili»iaMK, ad}. , potrathl-
-phitsy mMfiûûng (m1. ) (ire>iic,
bwNconp y dMk^c , frère ). Se dît
d'ttuè pîmie dont les étaifmMs smit
sonèées par leurs fîle«B en- pins de
deux fatMeauv. Ex. MêkUeuca* -
POiYÉsnnnB, «. f., pofyaâél-
phia. Nom donné , dans le- sy Même
POLT agS
prenant les plantes dont les elaniine'
sont soudées en plusienrs paquets j
^r letn^ fileto.
POLYADÉNE , adject., po/ync/emi^
(irtÀiiç^, beaucoup f dA^v, glande);
qui porte des çlaniles nomlxreuses ,
comme lès feUoics et pédetacoles du
Cassia pdlymdena,
POLYAlwmf:, nd§.<» pofymdety
pnfyandrus ; nfielmarmtg > «îa^
mànnrig (ail.) (lepX^t , beaneonp ,
àfi^y boipsie). Se dit dHine fleur
drnis laquelle ou c^Mnirte Viugt éta-
«mes «u plus, attachées au fond du
calice , sous l'ovaire. Ex. Crotùn
polyandrus' , TnanAkemti- poèyan^
dra.
MLYAflHMIIB , s. f., pofyandria ;
Vhlmànweni fali.).Neni donné, dans
le système sexuel de Linné , à une
elasie et à trots ordras, «ontenanft des
plantes qui ont pins db vingt éCami-*
nés insérées sons nn pistil simple ou
multiple.
PteYAMMiQlIE , ad). , po/^nn
drkùs. Se «dit d'une plante qm ap-
parHeet à la polyendrie.
POLYANTWË , ad}. , ptffyWiihus ;
wAva^ livo>^y besafe<mp, «vOsc,
fleur). ScdH d'une pbmte qui porte
beaucoup Ae €eurs'<ex. Litsf^ po
fy-amhû , 3fèseMèryimthemum po ^
(ranihemum ) , cm d'une spathe quf
renferme plusieurs feurs (er. iVor •
ifissus . pofftmfhtts ) .
PCHLVAHMÉ, bdj. , pofyanthus.
Épitbète dtMinée far Wacbetidorff
aux plantes dont les fleurs sont com
^sécs on agrégées,
MLYAmW» , adj^ , pofywt '
ihemàs; qui porte-beaneoup de wom ,
comme la ti^e du Hamtnetduspolymy'
themus , M (Mt iPbtfe'Acwr 9 eomme
les pédoncules du Cohftdiaria pth-
fyanthema. Se dit tfussi quelquefois
d\ine plante ^ont les flou» sont ag-
gloftiérées '( et, Q$rduus poijran^
Ihemos).
vm^JOntliÊÈ , ad}. . polramfiô'
^& POLY
rus. Royen désignait fiar cette ëpî-
thète les plaptes , il étamînes nom-
breuses , qui forment une classe dans
aon système.
] PQLYA^ISTES , adj . et s. m. pi. ,
Polyasmstes ( iro^v; ^ beaucoup ^ àtf-
triç , plaque ). Nom donné par J.-A.
Rîtgen à une section de Tordre des
Beptiles.Opbidiens, comprenant des
serpens qui ont le corps couvert de
plaques nombreuses.
POLYBAPHIE; s. f., po^yhaphia
(«ro)À;c, beaucoup, ^af^Q, couleur).
Etat d'un corps qui offre plusieurs
couleurs*
POLYBBÀCHDSy s. f., polybra-^
chia ( 9ro>ùc , beaucoup , ppaj^itav ,
bras). Genre de monstruosité, qui
consiste dans la présence d'un ou
plusieurs b.ras auroùméraires.
POliYBBANCHBSy adj. et s. m.
pi , Polybranehiç>ta ( iroXvç ^ beau-
. coup , p^âsffuf. , branchies ). Nom
donné par Blainville à un ordre
de la classe des Paraeépbatopbores ,
par Gray à un ordre , par ficinus et
Garus à un'e famille de celle des Gas-
téropodes, comprenant des Mollus-
ques qui ont les branchies en forme
de nombreuses lanières ou d'arbus-
cnles^ extérieurs, sur les côtés du
corps; par Laireille à un ordre de
i k famille des Cirripèdcs, embrassant
ceux qui ont plusieurs branchies.
POLTCALATHIDÉ , adj. , polj-cù"
2afAi<fei<^.Se dit quelquefois d'une tige
de Synanthérée ,qui porte plusieurs
calathides*
POLYGAUARE, adj., pdlj^cama-
rus ( Trp^vc^ beiucoop , . xé/Mtpa,
, voûte). Mirbel appelle ainsi les fruits
qui sont formés nar la réunion d'un
grand nombre, de camares. Ex. Ra-
' nuncuhts.
POLYCAIiPE , adj. , polycarpus ;
9roXt/3ta/»7;o< («roXùc , beaucoup , x«^9ro€ ,
fruit); qu porte beaucoup de fruits
(ex. Gnat^ella pofycarpos^ Unona
pofycarpa)* VOncophorus pofycar'^
POLY
pus doit ce nom & la multitude d'urnes
qui le couvrent.
POLYCARPÉES , adj. et s. f. pi. ,
Pàlfcarpeœ. Tribu de la famille des
Paronycniées, établie par.Candolle ,
qui a pour type le genre Po^^cor-
pœa.
POLYCAKPELIJÊEft, adj. et s. f.
pi., PolycarpelUa, Nom donné par
Aprdh à une classe de plantes pfaa-
nérocotyfédones complètes hypory*
nés • polypéiales , cdraprenant enles
dmit le miit résulte de plsTsieurs car-
Silles soudées ensemble , comme les
énispermées , le» Mi^o^iacées, les
Bepoiicnlacées , etc.
POLYCARPIEN , adj., pot^utr-
peus , poljrcarpiaruu» Synonyme de
poljrcarpitjue,
. IHILYCARPIQCE, adj.,po^nrr-
picuê ;^vie4Urfruchtig (aU.). Épithète
dpnnée par Gandollè aux plantes qvt
portent plusieurs fois des fruits pen*
dfint la durée de leur -existence.
POLYGARPIQVES» adj. et s. f. pi.,
Pofycarpica. Nom donné par Bart-
ling ch une classe 4e ^plantes , com-
prenant lea familles des Blagnolia-
cées, des Dilléniacées, des Paoïii»-
cées et des Renonculacées, dans les-
quelles les ovaires sont souvent en
nombre indéfini.
POLYGËPHALE , adject. , pofy-ee-
phalus; ir«Xmtcfa>oc (fr^Xùc ,• bean—
coup, xcfttXÀ, tête) ; qui 'a plusieurs
têtes. Les botanistes atlribuent à ce
terme plusieurs nuances diverses
d'accepUon. Ils s*eu servent pour dé-
signer des plantes qui sont chargées
d'un grand nombre de capitales (ex.
TriJoUut^ pajjf^eèphahan) on de ca-
lathides ( ex. ffeiianikus pofy-cephor
iusylxeris pùfycffphaki)^ des mous-
ses dont les pédoncules sont chargés
de nombreux capitules pnlvérulens
( ex. Mniam potjrcephalum) , dss
Tfuits provenant* d'ovaires * qui ont
plosieurs sommeU organiques ( ex.
Sida Abutitùn ^ Nig^Ua fuspanka ) ,
POLY
dei diiliipigfnoiis dont le slipe ra*
meox porle priuienrt chapeaux ( ex.
jigaricus pofycephabis ) , des poils
rameax doot les branchies se termi-
neat chacune par une petite télé. (ex.
Croion penicàiatum ).
VOLYCÉRATK , adj», pofyeeratu^;
wlkômig (ail.) ( iraX6ç , beaucoup ,
x^oc, corae); qui a beaucoup de
cornes , comme VO^ù pofy-ceraêa ^
dont on voit des îMîvidus portant
trois, quatre et. quelquefois jusqu'à
hait eorDCi«Se dit, eft botanique, d'une
plaute dont les fruits, alonm, nom*
Ikrenx et agrégés , ressemblent k un
faisceau de petites cornes (ex. Tr^
.gonella pol^cerata\ Si^rmùritan por
ijreeratum )•
PCNLYGÉB0DEIIIIAIRE8, adj. et
s. m. pi. , Pcfy'cerodemntwia (iro^ù; ,
heanconp , xijpàtc, corne, ^c^, peau }.
Mom donné par Blainville à une
classe du type des Actînotoaires ,
comprenant ceux ' de cet animaux
dont le corps est pourm de suçoirs
tenlteuliformes exsertiles , épais ou
disposés par séries longitudinales. Sy«-
Bon^me ^échinoiermaireê*
INMLYCHOPràllB 9 adj. , polycho-
pterus ( froXu^mofi y répandu , «rrîpov ,
aile ) ; qui a les ailes garnies de ta-
ches longitudinales nombreuses. Ex.
Plaijrrkjrnchos pohjrchopîerus.
. POLYCHOMON , s. te, , pofycho-
rio (iro3^vc, beaucoup, j^ôpcov.^cho-
rioa)/«Sous ce nom Mirbel aésigne
un-genre de fruits composés, qui ré-
- aalient de plusieurs capsules on car-
pelles aondées ensemble. Ex. RÊrwfiF»
eulaeées,
MliYGBiKIliCINIDE , s. ni. > potr^
ehorionidês. Nom donné par Mirb«| à
des fruits composés de pinsieurs
admines ou cariopses réunies sur un
réceptmale commun. Ext -Fragaritu
POkYGHOTOaiB , ady. , pofycha^
tomus ; vielfacItgeûuUt (ail. ) ( kM^
^poç, abondant, iMp«a», couper)! Se
2itd'fia«orpsqtti€«t partegé^n 00^-
POLY 197
breuses articulations» E)c. Corallina
poïjrchotoma.
. POLYCHAOISIIE^ %: m, ^ poly^
chroismUs (iro>vç, beaucoup, Xf^'f
couleur). Phénomène qui consiste
en ce que certains corps cristallisés
transparens y. regardés par refraction, ,
ou, placés entre IVeil et la lumière ,
manift^tent des couleurs différentes
suivant le sens dans lequel cette
dernière les pénètre.
PQLYGimOirE , subst. f. , pofy*
ehrmta; Safrangelh (alL). Substance
colorante contenue dans le safran ,
et ainsi appelée parce qu'il en suffit
d'une petite quantité pour donner une
couleur jaune k de grandes masses
d Mu.
POi/YCmtoiffî , s. m. , poly^
chroma ( 7ro>tK 9 besuceup , XP^C^ 9
couleur). On a ^onné ce nom à la
BiçoLoairrB. F'ojrez ce mot.
POLYGHltOlIlIE , s. i. y polj'iiKrO'
mia. Terme dont on s'est servi pour
exprimer l'ëlat ou le caractère de
certains corps , végétaux por exem-
ple , dont les tissus cokirés offrent
des nuances diverses.
POLYGLADOE , s. f , ^ ptil^cladia;
FidûstigkeU (ail.) (iroXvc , bieeucoup,
xHjoç, rameau). Link exprime par
ce terme l'état d'une plante qui pousse
plus de feuilles et de branches qu'elle
n'en porte ordinairement ^ comme
lorsque. les feuilles deviennent d'op-
posées ternées, ou de ternéesquater-
nées, lorsqu'un épi de Graminée de-
yient rammx , quand un chaume
porte plus d'épis qu'à l'ordinaire^ etc.
POLYGUNÉU, adj. et s. f. pi. ,
PoljrcUnêœ (iroXàç, beaucoup, x^hni »
Jk). Nom donné par. Lamooroux à
une famille de Polypiers Sarcoldes ,
comprenant des êtres réunis de ma-
nière à ei^erùer une vie . commune ,
indépendamment de celle dont eba-*
cun d'eux jouit en particuber. Ce
sont les Téthjes cofpposées de Sa-
POTiY
*9*
Vigny , les TumcMn^othryUanci ût
Lamarck.
fHOLYÇUKITES, aâj. et s. m.pK,
.PoijrcUniiesB {9<nn donné par LairHthé
« Une famille de Tordre àés Tétby*»
deS) eonupreDant des Tuoiciers qui
sont révnÎB par ttne eilveloppe oom^
jasne, et feorrespbndafat à la famille
f^récédente.
. POIiYGLON»^ adject: . pofydtmm
(iroXù;., beaacoap , xS^wviç , rameafo *) ;
dont la tige aé di^ae .cri «n gmnd
nombre de branches* £x. «Mf^fo
poljrclonas,
POJUYCOIIIE, ad]., y po^oonms^
iro^uxopi^ (iroV^, beaiiGOup, xôpii»
chevelure ) ; ^ui â beancoup de oh^
veux* Le Coîobus poljrdomos a la tête,
le cou j le, leur de la face y les épaoles
et la poitrine garais de longs poila
touffus, disposés en forme de ca-
mail.
JPQLYCONQllES y adj.et s. m. pi.,
Poljfconchœa ( iroXvc , beaucoup ,
Tn&Yj^^ coquille). Nom donué par
Klein à Une partie des Testacés mul-
tivalves , k^ Ânatîfes , et dont !Blnin->
ville s^est servi aussi pour désigner
le$ animaux que depuis il a appelés
Polrplaxîphofes.
FOtil^OqfDIÎ, adject., po^côccttf
( ito^ùc , «beaucoup , xéxy^c ^ *grain ) .
Ëpitbéte donnée pr Mirbel zxxxjruits
qui Sont composés de plusieurs co^
5ues , comme la diérésile'àel'j^iisrna
^lantago ,te regmatè du Itufa crêpi^
tans, ' ' •' .
POlYtOtYtAttUCt^ , àdj. et s. m.
ij^. yVolfcotylïtria (*r'b).ù; , beaticoii|),
*0TiîX>3 , cavité ). ' Nom donné p*r
Btnin ville à «ne famille de l'ordre
des Eatosonfres myTooéphnles , com-
i>feiimit eenx qnîonrt plusiears paig|y
de veotolis^ en de suçoirs bdrdaot
la partie postérieure du corps.
raLVOOrrYLÉDON , adj. , pQfycth-
f^Uimms (^IKic , beanoonp , tesrvXn-
^y , cotylédon }> On appelle ainsi
les végéittte '^ ont pins de dc«x
eotyledéns. Cependant inîpin ipfAi^
que cette épttbète , dans tm sens ptm
Sénéral > aux pUnlea qni 4mt pins
'un cotylédon.
cotylenddtus. Sons œ nom, GandoQb
désigne les-nmbiyona dont lëa «stylé-
dons 9&ùt verikadés , e^est-à-dive qii
en oflirent plus de deux sHnéa svr nn
mfme pian horifcontid. El:. STcurmAui
éisrichum,
POLYiCOTÏtÊDOSES, ad}« et«.
f. pi., Poljrcotjrledoneœ. MMmI étar*>
bitt i aons cette dénemiUMion , «œ
divbien du fègne végétai^ i^ laqneife
îi rapporte h» plantes qui ontphriS
de dênx cotylédon».
POLYGOTYLBS , adj. et n. flr. pL^
PofycùfyU '( «rol^ , beunco^ , iMtv)«,
cavité ). Nom donné pter Latreîile î
une famille de l'ordre des Acniépbés
cyclomerpbes, compreMnit eenx ifai
ont quatre à biiit cavités UnérfAta et
ouvertes ponr leurs ovaii^.
'- pai.YGY€UQl»l,«d^t.etn.in.
pi., P^fyc^chea ( it^Miç , >beanetwn>^
«tSx^ , cercle). Nom doioié'parliiU-
treille à nne-lWbù de la famtHe 4is
Céphalopodes polyt)ia!awes , eCMipre-
nant ceux qoî ont vue coqnitfe dtfh
colidale on turViculéé dont cba^
tour de spire est divisé iMérienveoeat
en une rangée de loges ifpacicttses.
IWiiYDicGTYI/B y ad}., pofy'Mac^
tfrius^ (iroX6c^ beanoonp , AoTrî^sc,
doigt ) ; qnt a bcnnconp de doigt», he
Ckhris nolpùtctyiii est éinsi «pMié
-^ cause de ses épis wmdireBX «t ne^
etenléft; le LwhenfolfAatstjrhn , pnt-
ce que ses cupules forment des -4^
pèces de digilàtloto ank eiiiteitës
derlebes.
rMiYDACTim , s. f . , pfftx**^
TfjrUa. Genre de mooatynoMié ,'qni
consiste danè k nwltiplîaitien ois
doigts, c'est'-'à-^lre dans la prâttnce
de doigts snrnnménrim.
POLY0ESIinte8 , ad}, et ê* ni.
pi. y P&t^kmUes. 9m domi |Éar
POLY
Lesel k tiire fainille de Pordretles
ifyTÎapodeft chilognntlies, qui a potiV
t?f pe 1o genre Pofydesmus,
POËtTlBBeHIB, ft. L'y poiyescfdu
(«elriic) beMicoup, fe)$Amà) extrémité).
Nom donné par Malacàrne k \vfik
elaâse denonstresy qui Vont caractéri-
sés toar la difformité monstniease de
quelque membre»
WùLUGAM^'èy ad); et «. f pi. ,
Pefy^fmkÊB. Famille Je plantes, rétablie
5ir Jussies j qui a polir type le genre
' ' mLlL^âlWE , s. f . ■, pofygàiinà.
Substance amëre pfiirticulière.,'qtfe
Fetéhitt ««trouvée dans la raciiie du
Pofygala Seneg4i»
PWiYilAlB, pblygaÉtus'; 7fo>^
^fi6c ; vifnttiscktzeHgmd ( ail. ) ( tt»-
i(»c ) beaucoup , yd^, noces ). Se dit
d'une plante qui porte à la fois dte
fletirs faermaplirodiies ei des ffeurs
miaetiiées , saToîr > des fleurs bei^
mtfphredîtes études fleurs mAles iiftr
tlMie«A pied ( ex. ThêMeda poi/ga-
ma) 9 des fleurs bermaphremtés sur
«& individu et des mJlTes sur un
a«tre (ex. Chamaf>ops) , des fleuVs
bermaj^odites et des fleurs femelles
' fsUryàfn mette pied f ex. -Cornus pofy^
gam»)y des fleurs hermaphrodite et
mâles sur un îndiiridu et d^s fieuts
fenletfes sur un aftetre{ex. ^Gledlisia)^
dès fleurs heriMiplirodiles sur un îâ-
divlduy des ' femelles sur un second
et des ttiMes -sur un troisième (ex.
Ceràionitt ) j etc. IHz-huit cas sortit
possibles ; rnUm la uMfire paroH ne
ws areêrpaa tous réalisés. On donjie
aussi répithète de polygame à des
jAîfttes dont les fleurs' capitulé^ ^ont
Ailes au bas , hermaphrodites au mi-
Ireu et femelles au naul (ex. PeCs-
rikm poljrgamum),àiont\eA ombelles
i0nt entoposées de fleuré iMMtMqAire-
dîtes^ aujpaurf our et toiles an ceir«-
tit (bx. lÔaueHspofygamufy Thapsia
j)o^inm). . \
POLT a^^
Pofygâmeit. Nom doh'nS phr l^nk é
une tribu delà famille d)es Graminéei,
comprenant celles dé ceis plantes qbi
sont polyjga mes.
PMTGAIHE, s. f. , poljrgamià.
ClAflse dix sytème sexuel de Linné ,
qui renferme les plantes ayafit sûr uu
«iiéme pied des fleulrs hermaphrodites
et des fleurs ttiiies ou Ibmeltes.
IHHirâ&SIllfi^ adj. , pà^xgaster ,
poljrgastrus ( jro>v; , beaucoup , ^^Iç-
¥ip , vctati^ ). Le De^stoma po-
fygasirum a un sac alira'eiilàlre
brancha.
POLYGASTitiQinsfl , «dj. et s. m.
pi : , Pdlygasrrtca ( m)^ , beaucoup ,
foLfmp y ventre ). Nom, donné pi»
C.-G. Ehrenbei% a iioe classe ife
Phytozoaîrcs , comprenant beus ^
ont une seule bouche et plumurs es-
tomacs.
TCftV&ÉNVQUE , adj. , pofygeni^ ,
cï/^(7roXù;, beaocottp, yîvvse», pr<>-
daîre ). Se dit , «n minéralogie , d'nne
roche uuî doit son origine i des frag*-
mens ae divetses rocMs i^nnies par
un ciment calcaire (ex. Gomphohte
polj-gémque) , ou par des (Vagmens
divefs de Voches liômogènes rettnfis
par Uù biment tariable Cfex. Bi*èehe
pQlrgéwque).
TOI/irGLOTR , adj. , jfolygloUus
{ ffoBç , beaucoup , 7>ôffa« , langue).
Êpilhëté donnée à des oiseaux qui
ont jpju^cors raftoftges, ou un cliant
très-varié. Ex. Thryothéi^ pofy-
glottus; Sy-ïpia pàty^lUtta.
POlVGN'ATHI», adj. et's. ïn. pi.,
Pofygnaihi (roUc , beatiééhip, tV*-
'^o;, mjchoirc). NomdOrth'épar 0uroé-
ril h Une famffle de Tordre des Insec-
tes aptères^ compredant ceux qui ont
plusieurs michoÎFes ( ^ioyez Quaubi-
coRNEs). Lati^eille applî<jtie ce rtèm'e
nom k \m type desonîmauk articulés,
coihprenSnt ceux dont la tête porte
en dessons des appendices manduta-
toires, des mâchoires, cofltime les
Gromcâi et le» insectes.
3oo POLY
POLYGOMPHE » adject . » pol^gom*
phùis ( fr«Xùc > ' beaucoup ^ 70f«fcoc >
dent). Épithèlc donnée par C.-«.G
Ehrcnberg aux Infùsoircs rotiferea ,
.dont chaque mAchotre offre plunenn
denU I qui n'y toot attachées que par
4a baie. Èjt.SitplumocerosEichhortùi*
POLYGON ATE, adj ., pofygonaiué;
tnikvyétfatoç .( nùvç^ beaucoup , 7Ôvu>
lÈmod). Se dit d'une Gramîoée dont
le chaume est g^mi d*un grand non-
\m de nœuds. £x. Pankum polygo^
POLYGONIATES9 adj. et s. ni. pL,
Pofygonaia» Nom donné par Farbri-
dus à «ne classe d^nsectesi compre-
nant ceux qui ont plusieurs mâchoires
en dedans d^ la lèvre , et répondant
en partie aux Crustacés isopodes de
Iiatreille.
POLYGONE 9 adj., polfgonui ;
mXiiyâviac CirsXù; , beaucoup , yon^ta ,
angle); qui a plusieurs angles. Ex;
Cactus polygonuây Turiinàla pofy-^
gonalis. Mures poljrgonutus ^ Mon"
ticularla polygonale, Buccinum pO'^
fygfmatum*
|^(»«lGONÉ£S, adj. et s. f. pi. ,
Poijrgoneœ* Famille de plantes^ éta-
blie par Jjussieu , qui a pour type le
genre Polygonum.
POLYGB Aimfi y adj. , rolygram--
ma; wMypofu^oç (iroXù;,lieaueoup,
y^a^ , ligne). Nom donné, dans
la nomenclature minéralogique de
Baitj*, k une variété de mâcle dans
laquelle , outre, la disposition offerte
pàt la variété pentarhombique ^ on
observe des lignes Noirâtres , situées
diagonalement , qui se ramifient en
lignes parallèles aux côtés de la base.
POI«YaYNE, adj. , pofygxnus ;
vieiweiUg (ail.) (iroXvç, beaucoup,
7UV19, femme). Se dit d'une fleur qui
contient beaucoup de pistils (ex. Si6^
.haldia psolygyna)^ d*un gjnophore
qui porte plusieurs ovaires,( ex. Xa*
nunculus).
POLYGYNIE9. s« f. , pol/frnia;
POLY
Fieb^êib^y^ (ail.) (naKic,
coup, TuniQy femme). Nom doQaé,
dans le système de Linné , k quatre
ordres compreuant .des. ptaotes qui
opt plusieurs . pistils daiw chaque
fleur.
POI.YIJÊPIDJE , adj. , p^ijUpiitu
(iroXvc, beaucoup, >cmc» écaille); qat
a beaucoup d'écaiîlea.
POLYMÉLIB 9 adjeet. , potrmeUa
( irsX\i( , beaucoup , ut^oc^ nMÎmbtc )•
Nom donàé par «Mahcarae à oae
classe de monstres, qui sont carsclé-
risés par la mvttîplieité des awBbrcs
sur un seul corps. <
POLYMÉaà, adjeet., poijmêrue;
wnkv^pni (its^ii;, beaueoop, ftspsc»
partie); mii a le corps eeroposé de
Lèauconpde parties. Blainville donne
cette épithète aux Ghétopodes qei
ont de noliibrensesarticùJatkMiSb
POCYMËRlé, adij. , fe^^iMriW.
Sons ce nom , Bredsdora désigne les
minéraux dans la cowpoaitîoB des^
quels il entre plus de deux eei|is
bî aires.
V^M.YÉSimi»f adj. et s. m. pL ,
Poéjrmerùi. Nom donné paie GoVdMS,
Ficinus et Carus à une dasie d« rëgae
animal ^ comprenant les aaimaitx qui
ont le corps divisé extérieurement en
nombreuses articulations.
P0LYliÉB09OllAT»9 td^ et S.
m.pl.> /^o^msreJomofaCirsXvc^beatt-
coup,f^Bfc, partie > vâftt, corfw).
Nom donné par Leach à vn ordre de
la sous-olasie dss Aracbaides eépbsi-
loatumes, cei|iprenaat ceux 4e. «es
animaux qui ont le corps teraié d'ime
longue suite d'anneaux.
PQLYIfOEPlU , adj. » po^ri^or^
phus ; irolLvfM^fs; ; wlg^stiUteifViel''
ÇesUihig^ vielfïirmêg (ail.) (ws>wc,
beaucoup , fM«^ , forme). Se dk de
plantes dont la ^rme de la tige ( ex.
JBiiiium pofy'mwpkum) , des fenittes
( ex. Spadonia pofy'morpka ^ , Gm»-
pholoùium poljrmorphum) ^ pu, de la
fronde (ex. Ckondrmtpofjrm^^ipiiu^
POL Y
TAPM fnivanl les indiTÎdm . La Salpa
poljrmorphaeêi ainû nommée i cause
de sa forme vof^ln|<iée.
fOLTHYAIIIB , adj. , polj-mya^
rlic/(voXùc> beaneonp, (m^i^, mus-
cle)* Lamarck deone cette épiihèle
aux coquilles bÎTaives t|m porieol
]pl«s de trois anpretfîoiia mascaliÉtres
sur cluKfue vaUe. Ex. JJngulam
WMUNÈMSSXBA ^ ad|. et u m. pi. ^
Pt^frmemUes. Nom donné par Ija<*
treille a uiie triba de la deiille des
Poissons sqoémipeoBes , ayant pour
type Je feore Poljrnema.
POLYNëVIUS , adj. , poi/neums
(ir^^iiCt bcnucstiip, vt<fof ^ nerf). Se
dît d'ttoe plante dont les nervures
latérales sont en très-grand nombre |
comnsedans !e Ps/chHrmpptjrnair^f.
•il les fenUtes en ont chacune une
TÎnglaine de paireSé
POLYOPONTE, ad]. , poly^dùn ;
nùniiiwt (jKsXùc, baaueonp^ slsv;,
dent ) ; qui a de nombreuses dents »
comme la Pupapoi^rodam^ dont Toni-
Torture rst ga/ nie de quinze à di#»*
boit lamelles qui la rétrécissent beau-
coup*
POI^YODeNTU, adj. et au nu pL,
Poprdanêa. Nom donné par Blain-
Tilie à une /amille de l'ordre des Acé«
^alopboreslamellibnmcbes, compte*
aant ceux dor.t la eoqnitle a sa ehar*
nicre formée , sur cbfiqne vaWe , par
une ^éiçie de petites dents cngre-
POLY
3ot
PùLïOmUTmBë , adj. et s,' m.
pi» , Polfommatidut. Note donné par
Sn^ainson à une fomille de Lépide«
ptères diurnes , qnl a pour tjfe le
genre PUfrommaiUé.
POL YOTHTIIAJIIIE 9 adj., palrt^
ihkUmus; np\vdf«pnrst (iroXù;, beau*
coop, sfO^^p^, oeil)* Épitbéle ipie
l'on donne au^ piipilloos ai^us «
paroe .qu'ils ont souvent un grand
nombre de taçjbes ou d'ocelles sur les
ailes.
tÇtXWi i ndj, e^ s« m.| ^oJTV
(irolOc, beaueoop, t^^ onl). Nom
donné par Geoffroy Saint-Hilaire à
des monstres provenant de la réunion
de deux individus par le corps , et
dont la tére porte quatre yettz«
POLYOVIflLÉ, adj., pof^ofndaau
(«oXiic, bealicoup > otmm ^ ûBùf)»
Mauvais terme dont on se sert quel»
quefois poiir désigner une loge dNn
vaiiv qui rsnfeme un grand nombre
d'ovulies.
POLYPÉDIE, s. r», pefyfmdU
( iroXv; y beauconp , iràK , enumt ).
Nom donné par Bresebet a un genre
de déviations organiques, coniprenant
celles qui sont caractérisées par ^ne
anomalie dans lé nombre des fœtns
appartenant à uue même restation.
POLYPBS, sobst. m. pi , Poirpi
ifrélLv; , beaucoup , irovc , pied ). ïf om
onné par Cuvier, Lamarck,, La-
trèîUe et Goldfun k une classe du
règne animal , comprenant des ani«
maux rayonnes dont la bouobe es
entourée de nombreux cils, tentacule
ou lobeé mobHes. Réaomur et B. Jus
sieu leur ont donné ce nom , parce
que les tentacules dont Ibsont pour-
vus leur prurent analogues aux bres
de l'animal marin que lesandens ap«
pelaient iro>Oirovf .
POLYPéTALB, adj. , pofy-Deiaius
( iroXvç , beaucoup , irrraXov , h*uille)»
Se dit d'une corolle composée de plu*
sieurs pièces libres et distinctes , qui
tombent séparément les unes dea
antres.
POLYVÉTAln 9 s. r. ^pofypHa^
lia. Etat d'une corolle polynétale, on
d'une plaoleà Beurs pdlypetales«
POtYPfira , adject. , pofyposu^.
Quelques aoologistes appellent logés
pofypeuseSf dans les polypiers » celles
qui renferment les polypes.
POIiYPHAOE 9 adj. 9 pofyphagus ;
iroÀv?«yac ( «roXv; , beaucoup « f»/» ,
manger); qni mange beaucoup. Ex.
PtUinufu^pofy'phagui. ■
PWiWiMMW 9 •• m. I pofypkonm
3osi PQï.y .
(noki*Ci kflftttcoiip, f tpc» 9 porter),
Richard désigne tous œ nom onepro-
tvbéranee siloée ••os l'ovaire ei dont
k partie aupirîcure devknt le técej^
tade cûAmun de ploaieurB ovuitret
( es. Rtsnunçîiliu). Quelques au-
teurs Font appliqué it Taxe arrondi et
dutrau du fraisier.
POLlTPHBAfiMB , adjeét. , pofy^
^ktagmus ( KfîXyç f iMacottp , ^^àr/iut^
Laie) ; qui a plusieurs cldsotis ,'
cbmmé lei tubos calcaires de la iÏat-
pùlàrèu polyfhrafma y qui sont in<-
terrompnft vers la base par plusieurs
diaphragme».
' POLifPHTiAE ^ adj. , pofy-phj-U
lus ; îTollvyu^Xoç ; vielùlaltrig ( ail. )
(ytoXvç I beaucoup , ^ vÂ^ov , feuille ).
Se dft d'un ^/ic« (ex. Cheîranthus)^
rf'un ln(H)lucçe (ex . Çjrnara Scoljrmus)
ou d'une spathe (ex. Côrypha) qui
est formé de plusieurs pièces ; a une
feuille pennée qui se compose d'un
grand nombre de paires de folioles
(ex. Nissolia poïy^hjlla, Ihdigofera
poifphj-lla ); d'une planle qui esi
garnie de feuilles 1res - noniDreuses
( ex. Letus polypkjrllus , Rk^-n^
chosporapolyphjHay Machcerium po*
IrphjUum ) ; d'un champis^non dont
le chapeau' est garni en dessous de
lames nombreuses' ( ex. jfgaricus
poljphfltus).
vo^l[p^riJfi, adj. , pQiyphfm
( wokyç f befiufcoiip » fûrov, (4^nte ) ^^
qui renferme plusieurs plantes. Se dit|^
en botanique ^ de gw^ivs nvpibmix
^espèces. . .
POLTHABIËS, a^. et ». m. pi. ,
P^piaria. Nbov donné par • Blaîn*
ville à une classa d'AetiaoEcaires ,
compi«oant des animaoxfort grêles y
pourvus de tentacoles iitfformés , sur
un sélil raoget en petit notenbrjp^
FMWIBR 9 s. m. , pofyparium.
Habitation de ceox des polj'pes qui
vivent en agrégations composées d'un .
HM^fim a« iBoîof c<msidér«blc
d^ia^ividds. Ce mot a ét4 crdë par
Réaumar.
POLYPIFàBEy^adj. , potrpifiBms;
qui porte des poljrpes.
FOLYPLAGOraOaEft y adj. el a.
m. pl.^ Fotfplaeêpkm'a («aXvç , bea«^
co«p, tùJaJi^ plaide, fipii, porter).
Koagt donné par Graj à un ordre do
la sousp-daaee dei Gaattropodee , par
Bf chke à on aonir-ordro do Fordre 4ies
Gastéropodes oyclobraxicbeB , «cm>-
prenamt ceax dont le corpa est re*
cotiv^rt par une série len^iminialo
de pièces cricaives imbriquées ^%
raLYPMLUPiiS, adf. et a. n.pl«,
jPa^/ilajriV» Synonyme abrégé de p(H
fypkir^fhoreê.
WMntHJkxméùttxé^ ad|. et t.'
m. pi. , Ppf^phMiphùra* HoAi dbnaé
par Blainville à uiae dasse d« sbiia-'
type dés Mafentoaoaires , q«i est
exactement la même que la coupe
diquée dans ('article précédent.
VOLWI^UE^ adjapt. , poifpodus;
vftviTQfvc • ( iw>ù; , • beaneonp , irtCt /
pied);^ma beiuëoop de piMki. L^
Lepisma polypoda a chaque anAeav
de l'abdomen garni latéralèm^ot
d'aine épine qui ressemble é «mc pé*
tfle paMe. indépendamfloetft de ses
six patttes y la MachiliÉ ptOjrp^Hlë a
Fabdodften termfné perdes appendiees
articHlééVen^tnrtte de soieJ
POfiYIHmc», adj. et s. m. pi. ,
Pofypoda. Nom donné par Kirby è
va sOu»-o(dte de Fôrdre'des InaécAes
aptères, (^onpreftant céox qui ont
pUw de bvit piedé, nais moias de
cincfgaiite ; pafr Lafreitte à ua ordre
de la classe des Holothurides , cott-«^.
prenant ceux -qni éht le corpa garni
de tentacules senrant de pieds.
fOLl^OMAClÉXS f l^dj. et s. f.
pi. y Pûlyp^diaeeé. Tribu admise par
Katilfufis', 6o6c , R. Bro'rn'etlLuaSciii
dans la famille de9 Foogèrea , et qui
a pour type le genre Poljrpodium\' • -
ckoa la préseDce de pieds. sarnumé^
raîr^s.
FOLVPOaÉBKS, ad}, et a. m.
phir. 9 Po1^p9reh Stom donné par
Frî^ à une iriba de l'ordre desHj-
nftéiiomjeètea à chapeau , qui a pour
tjpe le genre Pofy-porut.
ie0h\90VûB»^ adj. et s. m. pL \
P^fz-pora {^9kv^ i beaucoup., ir^çy
porc). Nom donné par Latreille à
une faoïflle de Tordre^des Elmintha-
protftea Bimdînifornea, comprenant
ceuJL de ces animaux qui ont an moiua
dms -Tentouses ou su^rt.
POLYRHIZE 9 adj. , pùijrrhigus ;
wdfè\^^\ «ie{wicrs4% (ail.) ( iro-
^wg t beaucoup , fXjt , raeiiie ) ; qui
a beaucoup de -racine^ , comme le
JintM pahrUuij qui pousse des ra-
cjoca.nomDreu^es en dessovis , le R^»
mmauàus pofyrkizoê , dont Je coHet
{Humit un paquet de fibrts ladicn-
laires cylindriques , lopgues et sim-
pks ^ Y^ydroaUylé pofyrhizà , dont
la tigt 9 couchée par terre , émet des
mêmes de ses nœuds. GaodoUe ap«
pelle pofy-rhisês les plantes parasites;
qut adhèrent par tour base ou leur
ppvot' à la racine aux dépens ck fa-
quelle eUes se nourriasent , et poos-
seat en outre , au-d^sus déêe pivot ,
uu certain nombre de raeiaes libres
et non parantes (ex, fÊonotropa).
POLYRDYNQlffiS, adj. et s. m.
pi., Poljrrfy-nchM (leoÂvç , beaucoup,
pi^9^9 béo). Nom. donné pftr Elain-
YÎtte à une femitle de l*ordre dès
Sobanoetidaires^BoUiroeépbalés*, com-*
prenant ceux dont le renflement oé-
phalique est pourvu de deux à quatre
appçMÎces tentaculiforînes. '
POLYftCnàuv 9 s. r. , polj-scheUa
( imXU; , beaucoup , 0-m>o< , pied ).
Genre de monstruosités , qui est ea-»
ractérîsé pçr la présence d'un plus
grand nombre de pieds qu'il ne de-«
TPaity «navoir.
tOLY
Se tai dTtin calice ou d'i|ii férkmikê
simple y quand il est oomposéde plu-
sieurs segnens distincts , qui tombent
sépatément (ex. HUum) ^ ou qu'on
peut isoler les uns des. antres (ex*
Cheiranihus^»
FOIiWÉQUE, s. m. , pofyseeus
( «tX«c , beaucoup , ««moc , loge ).
fiesvenx appelle asQsî un inùt don|
les loges séparées proviennent de plo^^
sieurs ovaires, mais sont monosper-
mes^ indéhiscentef , et portées par
un réeeptacle distinct du- disque et
en forme de cdloniie. Ex. Freigarià.
9OLYBÈTB9 adj. , poiysetÉu (it^
>ùc,9 beaucoup^ JSAi, soie ) ; qui est
muni de longs poils en forme de soie ,
comme les feuilles dn BioêUa pofy^
seèa.
mULjeMaSi 9 s. f. , poè^sonUa.
Nom donné par Malacame à "une
classe de monstres, qui sont caracté-^
rîsés par la mul^plîcatîott du corps*
POLYSMaiiE , ad). , pofysver^
mus ; troXuairipfwç ; ^ieùamtg (ail.)
( îraXtif , beaucoup , eiripfMc , graine ) ;
qui contient beaucoup de semences ,
comme la haie du Parh qtudrifolia ,
la eamare do Pétornuy la capstde dti
Jusêieiape^epermay le oaroérukéat
Punica.y le légume du Goodia no*-
Ifjtperma y la pyxède dn Phntago
'major*
HM.YW0Bé9 ad). , pMyspùrus
(irs^, beaucoup^ cwo^dE, graine).
Se dît d'un eoneeptaele, d'une thè-
que, d'une sporidîède pluito crypto-
game, qiQ renferme bemicoup-de ^o*
ws. Ex; J$otfyii» poljrspora, Spore^
trichuni pofyjpotUm,
VOIiYSTACHlOâ 9 ad}^ , polfsUH
ehjrus ; irfXtWta^jvc; weiâhrig (ail. )
( nokù^ , beaucoup , erénpK 9 épi ) ;
qui a de nombreux épis. Ëx. j4ndra^
pegon pofyêtachys ^ Ijeranikhs pofy*
stttehyus , Eriùchlùa pofysUtchya ,
EriophtSrum polj-staéiyan,
POtiTOrililOWE 9 adj. y polyste--
imvÀs ( TTsXirç y beoncoop , onSpw |i
3o4 POLY
étamine); qui a beaucoup d'étami*
set 9 eu nombre supérieur a celui des
pétales. Haller donne ee nom à une
classe de plantes ^ dans le système
qu'il a établi.
POLYSTI6li£ y adj. fpofystigmuê
firoXO; 9 beaucoup , axif^ , stigmate).
Epitbète dooDce par G. Allman aux
plantes qui ont plusieurs organes pisn
ti)la.ire)B dans chaque fleur.
. POLYftTOaiKy adj. , pûlrstomus
( ireXO; , beaucoup» vrôfMc , boucbe).
Epitbète donnée par Gandolle aux
plantes parasites dont le bas de la
tige tient à la racine sur laquelle elles
ont pris naissance,^ et qui émettent
une multitude de fibrilles rameuses »
dont cbaque ramificalion se termine
par un suçoir implanté sur cette
même racine. Ex. LathrcM squatna*
ria.
POLYSTni; 9 adjeet. , polystytus
( irolvc y beaucoup , oruXo; , style ) ;
qui pCNTte plusieurs styles , comme
l'oyaircdu Phyioi^Ëcca.
POLY^ULFURB y s. in. , polfsul-
phureium. On a donné ce nom aux
sulfures sulfurés ^ c*e9l'4-dîre k o^x
qui sont combinés avec du soufre »
combinaison qui ? lieu en proportions
nombreuses et variées.
POLYTH Ail AM A CÉft 9 >dj. ets. m,
pi. , Poij-llialamacèa ( itq^v; , beau-
coup, Oâ(^M<9 chambre). Nom donné
par Blainville ïk un ordre de 1^ classe
des Céphalopodes i comprenant ceux
dont le corps est contenu en plus ou
moins grande partie dans la première
loge d une coquille polytbalame y ou
la renferme tout entière.
POLYTHAI^ABUË , adj. , polytha-
,lamus. Se. dit d'une «ooui*//^ uni valve
qui a sa cavité séparée en plusieurs
loges par au ta ujt de cloisons.
POLYTHAI^ÉES , adj. et s. f.
pi. , Polythalamea. Palissot-Beau-
vois donne celte épilhète à une scc<«
tion de la famille des Graminées, com-
prenant celles qui ou^ dc9 locustes
POLY
dissemblables sur le même axe , ou
sur des axes séparés , savoir , les unes
neutres , mâles ou femelles , les au«
tres polygames ou hermaphrodites.
POLYTUALAHES, adj. et s. m.
pL', PofythalamL Hom donpé par
Lamarck ^ Latreille , Ficinus et Ga*
rus à une section ou famille de Cé-
phalopodes , comprenant ceux dont
la coquille intérieure est partagée en
plusieurs Ioges«
POLYTHÉLÉ^ adj. , poi^ihdetu
(irsXùc, beaucoup, MA » mamelon )•
Epitbète donnée par G. Allman aux
plantes qui ont plusieurs ovaires -dans
cbaque fleur.
POLYTOUE^ Bd}., polytonuu iK9'
\vç , beaucoup , T#pw , couper ). Èpi-
théte donnée par L.-G; Richaitl aux
JeuiUes dont la nervure médiane, et
non la partie foliacée , est continue
avec le pétiole commun , mais sans
articulation, ce qui les distingue des
feuilles composées.
POLYTMCHOIDÉEft 9 adj. et s.
f« pi. , Poljrtridioideœ. Nom donné
par Funirâu* , Arnott et Bridel à une
tribu de la fapuille des Mousses , qui a
pour type le genre Pclrtriehum.
POCiYXaiQIJB/adj., poljrikrù ;
icoXvO^iÇ (iroXvç, beaucoup, 6|p«$, poil);
qui est garni de poils longs et abea-
dai^s ^ comme les pédoncules et légu-
mes du Cjrtùus fofjrlrichus , la face
du f^espertilio potjrthriss.
POLYTJlI<HJ£S , adj. et s. m/pl. ,
PoljririchL Noiu donné par Bory à
ude famille de Tordre. des Microseo-
piques gymnodés , eoinprekiant.oenx
qui ont le corps entièrement couvert
ou environné de cils. .
POLYTROPE , adjcct., pofy-Uropus
( iroXv;, beaucoup, rpsiru , tourner ).
Se dit d'un cristal qui offre le phéno-
mène de la pQlytropie.
POLYTROPIE , s. f . , poljrtropia.
'Nom créé par Brewster pour tndi^
quer le phénomène qu'offrent cer^
taiA9 cristaux de la topaze da BtéâU
POMA
dans lesquels les lames .successives
qui , parleur superposition , forment
' lie pie — — * i-"~i
les incl
angles
POLYT^OQUBS 9 a^J- et s. m; pi:,
Potyirocha ( ictikvç , beaucpup, r^oxh ,
.roue). Nom donné par C.-G. tik*
renberg à ideux familles S'^nfusoirès
roliferes , comprenant ceux qui ont
pittsieur^ couronnes de cils*
iPOLimCPE, adject. , pèi/typus
( iroXu; , beaucoup , " tvttoç , type ).
Candolle appelle ainsi les genres de
plantes qui renferment beaucoup d'es-
pèces; Mirbel , «eux dont les espè-
ces se ratlachent.les unes aux aut^s
comme les anneaux d'une cbaîne , et
se suivent sans intefruplionfnarquée,
de manière qu'on peut passer de
l'une a l'autre par des ntuinccs insen-
sibles.
POLYTYPIÉmy adj.ét s. m. pi.,
Pdj-tjfpia, Nom donné par LaÀiarck
Lune tribu delà famille desTraché-
lides , parce qu'elle semble embras-
ser diireirses petites familles. *
POLYZOAII^S, adj. et s. m-.pl.)
Polyzaa («o'Aii^ ,. beaucoup , Çwov ,
animal)., J. Thompson appelle, ainsi.
des animaux que leur enveloppe so-
lide avait feît classer patmi le& Zoo-
phytes , mhis qut^ d'apf es leur orga- .
uîsation , appartiennent , suivant lui,
à la classe des Mollusques acéphales.
Cette dénomination leur vient de ce
qu'ils ressemblent à la fois ^ des
genres de classes dfff'éreiilcs> Telles
sont les Ascidiées et les Actinies.
POLYZONÉ, adj'. , po{^zônus (tto-
Uç , beaucoup , Ç«v>j., ceinturé); qui
est marqué de plusieurs zones colo-
rées. Ex, Picus polj-2onus y Voiuia
polj-zonaiis , Sertularîa poiQrzomas.
POftLlCÉES, adj.. et s* f. pL, Po-
maceœ. Tribu de la famille des Kosa-
cées t admise par Venteuat et Can-
dioUe , érigée en fumille par liindlef
POMM 3q5
et Kuuth , qui a pour type le Pdoi-
mier.
FOMASWnira^ad). et s. m., pi. ,
PomaHb^a ( TrôfM, opefcuk , «tôfia,
bouche )• ^Nom donné par Feruasac et
Menke k un sous-Kirdre de l'ordcedes
Gastéropodes clénobrancbes , eorres*
pondant pnx .trachélipedea pkyli-
phages de Lai)[iarck.
l^OMATOBlUJVCHBft y adj. ^ s.
m. plur. , Pomatùbranchifl ( fcôf«« ,
opercule , pp^f» » braudfies ). Nom
donné par Sqhweîgger , Fiscbcnr et
Ëicbwald^ à une famille de l'ordre ^
par Idefnke à un ordre de b. classe
des Gastéropodes ,- comprenant ceux
dont les braidchies lamelli^aaes sent
plus ou moins cachées par le maniosu^
'^t correspondant aux Tectibranches
de Cuvier , . aux jMonopleurbbraiiclies
de Blainville.
POMÉBIDIÈN 9 ad). _, pomeridic'*
nus. Sq dît d'une plante dont les fleurs
s'épanouissent dans l'après-midi. Ex.
U^semhryanikenmnipomeridiaimm.
POBIIf£rÉ f ad]. , pomifenis { po-
mum , pomme , fera , norter) ; qui
porte des pommes , ou des fruits ar-
rondis , en forme de pomme , comme
les baies du Psidiurfi ponùfertun. Le
iiacroiysUs pomiferui est ainsi nom-*
mé: A cause de la forme spbérique de
ses .vésicubjs pétiolaires ; le Sàl^^ia
pomifera , parce que la piqAire d'u»
insecte fait nallre 'sur ses feuilles des
excroissfiDcà ou galles qui lessen-
blent à des pommes , et. qu'on peut
manger.
F01UF0Blin& y adj. » pomifonfM
(pomamj pomme, forma ^^ forme);
qui a la forme arrondiç d'oiie poin-
me, comme lés urnes-. du Grimmut
pomiformis et du Çfomostomum,
pomiforme.y Tabdomen de la ^êspa
pomiformis,
IPOmiiB V s. f. , pomum; jépfd ,
Apfdfrucht (ail.) ; ^pple (angl. ) ;
porno (ît.). Nom donné par Linné et
Gartner k des pérttrl»rpes chariuisi
20
3o6
POKfl
màSUMàa^i qui eptoareat des se*
mences renfermées dans des envetop-
fùê luînifiaUères. Gsndolle ^éfinft la
fMUhé «a fnitt eInrnU) courons^
Kr let.lobet doiealioo, avec keqoel
^•be était soodé, et renferniaiit
phiflicBM loge»' formées. par des rai-'
Tes membrmieaies (ex. Poire) ou
ligneuses (ex. Nèfle-).
V^lMMUMMEr, g. f. , pomohgia
{pmwim,, fnik, )Ô7h » discours).
Tra^é an ^wis.
noimtiEm, ad), et s. tq. pi. ,
PntmfiUL ^oméoïïné par LatveiUe^
<m^fi# et Eiciiirald à «ne tribu de
kl laintlfe to Hyménoptères fouis-*
iMvs , ajant pottrlj^le^genrePom^
MNVCfflAU, adjèctw ', puhieeui;
h9êhtf9iks{M.), Nuanee éckfanle de
Tougle. Ex. Hœmanthus puniceus-,
EûphxfMa pwùcea , Delphiniwh pur-
VOK€£l}K , adj. , qni consiste èa
pîerre ponce {déjection ponceuse ),
qai en est fermé ( agglomérat pon-^
ceux), dont elle coustiUie la partie
dMniM|.Dte (ex. Peperino pojiceux).
On appelle structure ponceuse , dans
Isa au&é^attx -, celle qui présente dès
eekloles fort étroites ettrès-alongées'^
tMiles parattèles , droites oU oottrbês ,
Ml dilFersement contournes ,. parce
fue cette apparence est particulière à
k pierre ponce.
ffOMCtlQISiÀ ,. ad}. , punciimlar*
Éu^ypUnctitiUosus ( punctum f point );
qui est marqué de tr^-petits points y
eoHH&e Itsfeuilte^ du ÇuBum ptiàc*
iic^sttm,
PONCrriFèlUB ^ adj., ptmctiferûs
(puricttan, point, /bro,; porter) ; qui
porte des points, ëx. Astrea puncti"
Jérti,
PONGTTFORIIE, adj. ^ punct^for^
mis {pimctùnij point , ferma ^ for^
liic); qui a k fonno de pQÎnts,
eomme les collecteurs des Arctoti-
4éeay eertnss cbampignons qui sont
POKD
extrêmement petits ( ex. F'errucarla
punctifbrpiis f Sporotrickttfn puncti-*
Jôrtne)f le bile Ae^ Crucifères. Se
dit ^ussi d'une partie si peu nsirquée ;
qu'il est permis de la comparei' à aii
pbint , cooitnela pbunulè de VAàks.
. POMGTKUàBK^ Mi)/ puneligé^
{piincium^^ .poiat, ger^y porter);
qui porte des points , oottooe le thh^
rus de VApion punotiger*.
nis ( punctum j point > pennu , ^e ) ;
qui a les ailes couvertes de petites
tacbes semblables à d/es points. Ex^
Anthomya punctipennis,
PONCTUÉ , adi. , punetmtiiâ ; punc-
tirij getûpfelt (ail.); ^iiA/e^^ûi/e(it.)%
Se dit y en bistoii'e naturelle j d'utfe
surfjice qui 'présente: i'^ des taebes
si petites qu'eUes' ressemblent à des
points, comme les ailes du CuHcoide^
punctata, le plumage du Totamis
punctâtusj les feuilks da Zucemgnia
punçtata et du Mndhariun^puncir'*
tum f la coquille du Monpdonta pua^
tiflatUy la carapace de.la CAer^ÛM
pwiclulariaf les <^es de lu Limnif)!^
punctatissima et de la PkUysttiigia
stictica; 2» de irès-petites 4epres^
sions, comme le clinantkè^^dvkSene'
cio vulgafis, le noyau de VArmrg"
dalus commipiis , le3 poils du Éru-^
nella oi*ata\ la tige du Ruta grave»'
Uns y les élytresixi plarpalus stigmo*
. sus ; 3*) -des points transparens quo
Ton attribue généralement i des
fland^, Gon;» me certains vaisseaux
es plantes , les feuilles Je Vffyperi"
cum perforalum , les cotylédons da
Ci t rus , etc. ; 4° de très-petites élé-
vations, comme celles quW voit sur
la tige du Misodendrum punctula"
tum , &ur les feuilles du Centaurea
punçtata, trayez PoiMTiLté.
POI^AISON, s. f. Ce mot es»
quel quefoiis substitué à celui depontCj
pour désigner Taction de pondre y
dont alors ponte etptàmé aeoleiaent
le produit;
PORC
PONÙÉBABSLTÏÈ ^ 9. f. , ponde-
rèMiî€is;H^àgbarkeit {M,)(j)ondus^
]Midff )« Qualité ée ce qui peut êlt^ .
pesé ; propriété dévblne à tout ce qui
cfltmtttiére, dans le sjstème det pfay«-
sicîeot gui n'adméttetit pas la cor-^
poréité de la lumière , du calorique
et dé IMlectrièité. *
• FONDÉBABUS ,adj. , poTtderah^
hs / wàgbar (ali.) ; dont on peut dé->
terminer le poids.
VOBrOOnfty 0. m. Lesonfoimçlogis-
ter appellent quelquefois ainsi un or^
gtne târébfrant dont l'abdomen de
eerleines femelles d'insectes est pour**
Vu , ei qui leur sert i insinuer leurs
QBofs dans les corps où les larves qui
en éclosent doitent trouver la nour^
fiture qui leur convient.
raiVTB , s. f. Paroi ou surftfce in-
fénènrede la rDche, «ur laquelle s'ap*
pujent les côtés d'un filon. Âctioh de*
foliÈd^{opaiw;Eygrhgenf Legezeit,
•«•5 Ufjring ùfeggt , angl. ) , c est-û-
dipe dEe mettre au monde des rudi^*
flMos d'embrjous contenus dans des
oeufs* ^ .
PONTÉBÉRÉEd j ad}, et s. f . pi. ,
Pontêderem. ^ Vtuytz PoNTBDiRiAcîks.
FONTBDÉBIACeBS , adj. -et s.
f* pi. , Pontederiaceœ, Famille de
plaetes , établie par Kuntb , qui a
pour type le genre Pontederia.
POirrOGAIXBS, adj. et s. m. pi.,
Pontûgalii (irfvToç, . mer , galltu ,•
coq )i \Nom donné par Lesson à ndc
famille de l'ordre des Gallinacés ,
comprenant ceux qui s'avancent en
nir % quand le vent le» y pousse.
MffUIJCOLF, adj. , populicohis
{popaius y peuplier > coio^ habiter };
qui vit sur les peupliers. Ex. Hera"
mftt popuficola.
mWÊASEy s. JP., popuiina [popu^
bUf peuplier). Principe cristallisable,
ue Braconnot a trouvé dans Fécorce
■ Popuhu Tremula, '*
POBCEJUUANIDte, adj. et s. m.
pi, I Poreellaniimk Femiâe de l'ordre
t
K)RE 307
des Crustacés Décapodes Macroures»
établie par Harwortb , et qui a pour
type le genre Porceilana.
PORCINS , adj. et s. m. pi. , Por-
cmi. Nom donne par Yicq d^Azyr &
une famille de la classe des Mammi-
fères^ qui a pour type le genre Por-^
cils, '
' PORE , s. m., porus; îrojpoç ; LoJk
(ail.). On donné ce nom; i^ aux in*
terstices qui séparent les particules
des corps solides ; 20 à des orifices ^
jusqu'à préfTe'nt inarperçus , quW
suppbse exister sur toutes les parties
des corps vivâns'qui entrent en con-
tact avec les objets du dehors , et
auxq^icls ou attribue la fonction d*ab-
sorber et d'exhaler ; 3» à des organes
apparens, quoique fort petits , com-
me les cavités alongées qui renfer-
ment les spores dans- les jBolets.
POREIVCHYMB , s. m., porenchj--
ma, Hayne nomme ainsi une classe
. de- tissu cellulaire végétal , compre-
nant celui qui est composé de cellules
disposées obliquement et munies de
porcs formant des raies. On ne le
trouve que dons les G)mfères.
* POREUX , adj. , porosuf, formmi^
nutosus; îockerig (ail.); pùrous
(angl.); poràso (it.) [porus y pore).
Se dit, en minéralogie, d^une sub-
stance parsemée de ceHules extrê-
mement petite&et la plupart du temps
fort nombreuses , .de «orjte qu'on ne
peut examiner la moindre partie
du nfinéral'Sans en apercevoir un
grand nombre. MîrJ>el admet , dans
le^ végétaux , un trssu cellulaire po-
reux , dont \c^ parois pré^ntent des
points* opaques^ qu'on a supposé être
dç petits trous .^ Le mot poreux est
eh)pldyé aussi pour désigner des
corps dont la superficie est percée
d'un grand nombre de trous ( ex.
Micrpselene porosa) , ou présente, des
points entourés d'un cercle |^run
( ex. Ç^prœa poraria ).
P0Bà2& y adi. et s, m. pI.yPproM..
3o8
PORO
Nom donné par Schwagger k une
famille de Zoophytes , comprenant
ceux dont les polypiers sont cou-
verts de pores h Ja surface.
POBIFOBBIËy adj.^ poriJormU
{ parus f ^ore^ forma y forme); qtiî
a la forme de simples. porcs /confme
les cellules de certains polypiers ( ex*.
Poly tréma mtfiiapèayOrbitoiil^s mor-
ginalis ).
POIUNÉES , adj. et s. f. pi. , Por
rineœ. Nom. donné par Fce et Rei-
chenbach à un groupe.de Licbens^
qui a pour type le genre Porina*
POBINÉS, adj. et s. m. pl.^ Por-
rinœ, Nom doiinc par Goldfuss à ii|ie
famille do l'ordre des Xilbozoaires ,
dan^ laquelle il i^ange ceux qiy opt
la surface parsemée de pores.
POROCÉPHALÉS, adj. et s. m,
pi. y Porocephaia {nôpoçf Çore., xi-
fai4 j télé). Nom douné par Biain- idansleur pâte, reuferroent des cris-
PORP
PORPHYaÉ, adj.,, porpfyr^us
( 9ro|>f uoa , pourpre ) ; qui est. nuancé
de iacnes rouges , sur un fond d'une
autre couleur, à peu près comme le
porpbyfc'e. 1^. JStcko porfhyreusj
Turbo porpkyrites,
. PORPH¥RIQ|]£ , adj., porphy--
ricus. On appelle., structuré porplijr-'
riquCf celle des roches qui, au* mi-
lieu (Tune masse principale , renfer-
ment des nuiiéraux isolés, plus, on
inoins imparfaitement cristîdlisés ,
cnii sont disséminés 4t comme empa-
tes çanê cette masse , en même temps
que laquelle ( c'est-à-dire avant
son .-entière consolidation ) ils se sont
formés. On donne aussi l'épithète de
porphjrriquê à des roches qui sont
formées de trè&<>petîts grains, et -qui
nt une apparence presque homogène
ex. Dior lie porpkjrrique) , ou qui ,\
?
ville à iin ordre de la classe des Sub*-
annelMaires com*prcnant ceux qui
ont une bouche en forme de pore',
au fond de la ventouse antérieure.
PORODEBMES , adject. et s. m.
pi. , Porodermei (ttô^ oç , porc , ^«pfta,
peau). Nom donné par Persoon-a
une famille; de l'ordre des Exospo-r
riens Pilomyces, comprenant ceux
de ces champignons qui' ont leur'
membrane fructifère percée de pores»
taux déterminables de feVd-spalh
(ex. Spilite porpkyritiqUe)» Omalius
nomme terrains porpkyriques Un
groupe caractérisé principalemen t par
Tabondance des roches porphyroîaies».
PORPHYROGÉPHALE 9 at^ect. ,
porpliyrocèphalus ( rrop^t/oa^ pourpre,
xcoaX)^ , tête) ;• qui a la tête rouge.
Ex.^ Psittacus porphjT'ocephalas»
PORPHYROlbE 9 adj. , pôrphf-
roïdes; qui a l'apparence du porpliyre.
Se dit de roches qui sont formées de
POROPHYLLE, ^dj. , porophjl^
las (TTOpo;, pore, ^ vX^ov , feuille). • 'grains bien distincts', avec des cris-»
Se dit de plantes qui' ont leurs feuil-'. taux de feldspath» Ex. DiorUe por^
^ les parsemées de points (ransparens ' phf'tolde,
scmbLiblcs à des pores. Ex. Boeèera PORPHYROZONÉ , adj., /TorpA/-
porophjrlla,Lcptospermumporophyl- rozo/iâ7^.f (Trop^ûpc, pourpre, Çiivia,
lum. ^ ' ceinture); qui est marque débande^
PORÔPTÉRIDES, adj. et s. f.pï.^ , pourprées. Ex. Fissurella porpfyro-
Poro piérides (^opoç, pore, irrcpiç , zonias* '. •
fougère). Nom donné, par S^^arz a
la tribu des Fougères Marattiacées ,
parce que leurs sporanges s'ouvrent
au sommet par un pore.
POROSltÉ , s. f. , porosifas; Loo
herheit (aU.); poriness (angl.). Qua-
lité ou éUU des corps poreuxr
PORPHYRURE , adj. , porphj ru-
rus (irop^upa, pourpre, oùpà, queue);
qui a la queue rouge. £x. Psùlacus^
porphyrurus\
PORPITLS, s, m. ph, Porpila...
Nom donne p^r Goldfuss ,, J^ich waid ,
' Ficini|3 et Caruâ i u^çiainille d'A-*.
POftT
I
culéphes , ayant pour t jpe îc genre
Forpita,
PqiRT, s. ro/, faciès j habitas;
Trackt y Ansehen (ail.). Aspect que
présente une plante .considérée en
masse 9 expression générale qui res-
sort de l'enseniblë de sè^ caractères
«ppavens et qoi frappe les yeux les
moins exercés.
POUTE-AIGVIIiLQKS 9 adj. et s.
ra. pi. I jéculeatai Nom donné par
Latrcille,' Cnvierct Eichwald.à nûe
section de l'ordre des H jménoptères,
comprenant ceux de ces insectes dont
l'abdomen est garni d'un aiguillon
dansées individus femelles et neutres.
PORTÉE , s. f. , partiis ; Trachty
Brut (oll.) ; brood (angl.) ; porlata
(it.)* Somme des petits qu'un corps
orgairisé femelle produit à la fois. On
donne «ussi ce inom , par extension ;
au temps nécessaire pour que la série
des changemcns provoqués par uii
seul et même acte ae.géné^ration s'ac-
complisse. Ce terme n'est employé
qu'en parlant des animaux.
PORTE-LYRE&, adj. et s. m. pi. ,
LyrifevL Nom donné par Vieillot à
une famille de l'ordre des Sjlvains ,
comprenant des biseaux dont les plu-
mes de la queue sont disposées de ma-
nière à former une espèce de lyre.
POBTErPOCGES, adj. et s. m. pi. ,
P^lUcatà. Nomdonnié par Illiger à
un or^re de la classa des Mammi-
fères , comprenant ceux qui ont un
pouce ^opposable anx quatre mem-
bres , ou du moins à ceux de der-
rière. ' - \
PORTE-'QUEIJES^ adj. et s. m. pi. ,
Caudifera, Caudaia. Scopoli appe-
lait ainsi les insectes nevroptères.
Latreille donne ce nom à une famille
de l'ordre des Gymnogènes appendi-
ces y comprenant ceux dont le corps
le termine postérieurement en ma-
nière Je queue. ' • ^
PORTE-SCIES, adj. et s. mi pP*
^Séeurifera.Vom donné par Latreille
POST 3o9
et Givier a une famille de l'ordre des
Hyménoptères , comprenant ceux de
ces insectes dont les femelleii portent
une tarrière , le «plus souvent dente-
lée CA forme de scie.
PORTE-VSSSIES» adj. ets.m. pi.,
Kjrstaphorà. Nom dohnépar Latreille
à une division de l'ordre des Aci^n—
thoptérygiens , comprenant des pois«
soDs qui sont munis d'une yessie na-
tatoire.
POnTUL AGEES , adj'. et 3. f. pl.»
Pqrtulaceœ, Famille de plantes , éta-
bli p par Jussieu , qui a pour type le
gçnre Portuîaca.
PORULEUX, adj., paridosu's; qui
est marqué de petits points transpa-
rens , semblables a des pores , comme
les feuilles du Forestier a porulosa^
on de petits trous , comme les lames
dont est garnie la coquille du Car'»
dium porulosuni,
POSITIF , adj. 9 posiliuus. Dans
l'hypothèse de Franklin^ qui regar-
dait Je fluide électrique cotmme.un
être simple^ on disait qu'un corps
passait à* Vétat positif i\\k%nà il rece-
vait du dehors une certaine quantité
de fluide , qui s'ajoutait à celle qu'il
contenait dcjÀ , comme il arrive aa
verre et à plusieurs autres «orps 5 par
l'effet du - frottement. • Dans rbypo-
thèse de Symmer y qui suppose le
fluide naturel corn posé de deux autres^
on appelleuo do ces deux' fluides po-
sitifoM vitré. Dans la pile galvàniquf ,
les disques de zinc sont les étémens
positifs y et l'cxtrcmité terminée par
un dtsque de zinc le péfe positif.
' POSITIvmè^ s. f. Eut d'un corps
qni raanîTeàte les phénomènes de l'é-
lectricité potitiye.^
POSTABPOSIEN , s. m. , postab^
domen {post , après , abdomen , ab-
domen )• Lditreille appelle ainsi les
cinq segmens postérieurs de l'abdomen
des insectes hexapodes et la quene
des crustacés y qui y correspond. On
3io
P09T
donne le même nom a la partie pos*
térieuje da corps des Trilobitcs.
POSTâPIGIAL y ad]. , postapicîa^
lis ( post , après , apex y sommet ),
Épîlhéte donnée à la charnière, des
coquilles bivalves. > lorsqu'étaot sur
le dos dé. la valve , elle se trouve pos*
térieure au Commet.
POSTGOSTlL , adj. ^ postcostàlis
(post , après , costa y' coie ). On ap*
pelle neri^ure postcostale la seconde
principale nervure de Taile des in-
^ iectes.
POSTDILUVÏETÏ , ad|. , postdilti-
çîanusÇposty après, dlluuium ^Ai*
luge )• Brongniart nomme ainsi les
terrains de transport et d'alluvion de
la période actuelle où jovîenne , qui
sont postérieurs à. la grande cala-
stropbe appelée délugd.
PÔSTDORSAL , ad]. , postdorsalis
{post , après , Idorsum^ dos).. Epi-
tnèle que l'on donne ad crochet d'une
valve de coquille bivalve , quand il
est plus en arrière qu'en - avant ,
dans la longueur da bord supérieur
de la.coquille.
POBTDORSOLIÎM , s. m . 9 post-»
dorsolum. Kirbj donne ce nom à )a
partie inôjenne du corselet des in-
sectes, comprise entre le mésophragme
et lepostsc^ùtellum.'Dans fes coTéo-
ptères ; il ebn'^iste e^ une .membraùe
élastique tendue , qui est entièrement
couverte par le mésolhorax.
POSTEAIEUn , adjebt. ; postlcus.
R. Brown donne cette épithëte aux
anthères que Richard appelait ex^
torses y c'est-à-dire à celles qui sont
dirigées en dehors, du côte de la
corolle.
PWTFODRCHE , s. { . ^ postfurta.
Nom donné par Kirby p une saillie
do l'endosternum qui se termine par
trois branches horizontales. .figurait
la lettre Y , et formant uq apgle aig«
«vec l'endostepiiim , auxquelles se
fixetit b» iiàii«4<A raotetirs des pattes
de derrière»
POTA
POSOTRiENlIlt , 8. m. ^ poûfrmm
num. Kirby nomme ainsi , dans les
insectes coléoptères , la partie da mé-
tatborax à laquelle se fixe le postr
scutçllum , et qu'on peut définir > ei|
géoéral , d'après lui , la partie ailuée
entre ce postscutellum et l'abdorneB ,
qui , dans eertains ca^ , est «mie-iia
bord. basai postérieur des aileaînf&-i
rieures , qu'il empêche d'être rame-
nées trop en àvant«
i^OSTPECTORAIi , adj. , fw^^*
toraiis ^poft y après 'y pectus , -poi«'
trine]. Kirhj donne cette épîtnëte
aux pattes postérieures -des insectes ^
parce qu'elles s'insèrent à l'arpère^
poitrine.
IKISTSGIJTELUJM 9 s. m. , pos^
scutellum, I^oi donné par Audonin
à la quatrième pièce postérieure de
l'écusson des i|isectes, qui presque
toujours est entièreâçient cacbee daha
l'intérieur du thorax. .
' POTAGER, adj.y okraceus, oft*
iorius, Épitbète donnée aux plantes
qu'on cultive dans les potagers , oa
qui j croissent de préférence (ex.
Corchorus olùoriufi y f^aUriamltn
pUloria , S<mchus oleruceus , Spina'*
cia oleracea , Cirsutm oieraceûm).
-Qùeiquei insectes (ex. AUica oléhi^
cea) sont ainsi" appelés parée qa'ea
]es trouve sur les plantes pgtagé^«
POTilLlACÉBS. rcy. PdTAuiÂ
PQTiiLlJÉi:», adj..et s. ù pK >
^Potalicœ, Famille de plantes, étaUîe
par JAartiua^ qtij a peér typelegenif
Potalia. ^ .
POTAMÉË9 , adj. et s. f. pi. ,
Pùtameà, Qnélqiies botanistjn ont
appelé ainsi la famille des Naïades.
POXAAIO^AliRtEJIIîS , adj. et s. m.
pi. , Potasnosautœ (TrorofA^ , fleuve y
ffO(vp(K^ lézard). Ifoiâ donné par J*«
A. Ritgen à une /amiUe déjLeptilei
sauriens , pompreoapt ceux qui ,
<^mme les crocodiles , vive«t danaJea
WÏères,
POTA
dans la^ nonencUlure cbîad^|iie it
JferadiQS » â des sels di^les, qiû né*
Sttlteni de la cooklMBaisAii d'ao scf
Mtassiqve avec un sei asiinonîqae.
jSy* Tartrste potasfiico-ammcmque
( iMtrmU .de poUuse et {fmnmonitb^
que).
VOT4MIC0-AII(Gi:NXIQUE , adj .,
fêiassioHtir^eniicmf. JHom. Ô9mnà\
dans la momoÊéàtiimt chimiijutf de
BerateUi^y à des seli doubles, om lont
pnsjdttks pM'.la opeabiasi^on d'un s^
flpIassîqQe'aTéc un sel argentique. Em^
OsfUtUé pHassiciHargtntique (oi?a«*
hie de potasse et d'argetU f*
IMirjJMOO-GAIiCiQI» , a^ect^,
poUisskùr^aldcus. I^om doiitté , dans
la ttemoelature cbioiHiiie de Ber^
«elîiis 9 à des seis doubles , qm ré-
Mltent d^oa sel potassique combiné
avec un sd ealeique. Ex. Malatep^
iassicê^oaîeique {T»aiai» dépotasse et
diektâtx).
FMAWKO-HYOiUEQra 5 ad]. ,
mtassicp'^hydrieus* NomdeoDé, dnie
la nomeneiaUure chimique de Uer-
lalîns , à des sets doubles , qui résul^
tant de la combinaison d'un sel po-
tassique STCG «u^ hydrique ( ex.
Sùifète potassieo^ltjrdrique, qui
aoBtieut du aairafe potassique et du
sulfate fajdrîque ou de l'acide sulfi^
xîque aqueux , et q«e Phillips a' dé-
«ourert ).
, MlffAraiCCHMAGNÉSiQlifiiftdj.,
fotaiska-'tnstgnesious. Noa^ daané,
dana la uuoienGlahife cbîniîque> de
BeraDeitus, à des. sels doubles, qui ré<-
sultaoC de la combirtaison dSin sel
EBSsique avec uu sel magnésique*
. SuifaU poULssicfh'magnésiqae
( snffÊîe de potasse et de magnésie ).
»eTAS6IC<Hai«IGIIR£UX, ad).,
polassico^mercwresus. 'Nom donn6 ,
■dans la Boaieactature chimique de
fecieliusyà^es sels doubles, uni sont
produits par la eombtoaison d'un sel
pètasaiquo âfec «u a^l «eçct^eux.
POTH
3ri
£x« OsaHate petcusico^mertmretm
( osahte de potasse et de mercure ]•
MyrASfiiCCMiEaG^mQinB ^adi.»
pottusieo^^mereuricus, Nom donne ^
daas la nomeaelaturs chimique de
fieraelius, à des sels doubles, qui ré*-
suiieut de la «owbinaiebu d'uu'scï
wtassiqne aree on fel mereurique»
£x. CjrtmM^ pttêasnç^^meriuriipiàe
ihjrdno€yainted$p^ta$9tf'ti de wèr^
tare). .
P6Tlâ8fCeHB6MQUB , a8j., po^
tàssico^sodictts, Nom doaué , daHs là
notnewclatuns chîmiqtte de BerzeKus, ^
il des sels doubles ^ uni sont'pkroduits
par la çomfaÎDaison d'un sel poMs*
sique arec an sel sMliqtie. Ex. jéné"
niate peta^sko^sodifue { arsénmte
de potasse et de soude)»
rOTASdlDEB, ad), et s. m. pL ,
Potassidœ, Nom donné pat C. FAu^
qo j ^ une famille de corps uondë^
fables , qiKÎ a pour tjpe le potassium.
POTMSli 9 adj . , qui contient du
potassium. On nomme gaz hydrogène
potassée UA composé gazeux d'hyaro*
gène et de potasmum.
FOTAMIQIJE, adject. ^potassietu.
BerEeUus appelle àttsk potassique \t
premier degré d'oxidatioii du potas^
Mm ou la polaftse; stdfuH potas"
sique , son premier degré de snlfura-
tion , le seul des sept qui joue le rôts
de stilfobase; sels potassiques^ les
cémbinaisops de' l'oxide àTce les
acides , du sulfure* aVet tes sulfides M
du métal avec tes corps halogènes.
POTASfiiinil) S. m: , potassium ,
kaUum, Métal particulier', qut fait la
base de la potasse | et qui A été dé-
couvert par H. Davjr , en 1807.
' VOTI!M11L|<iEB,ad}. et s. f. pi.,
PotenfMtœ, Tribu jadmise par LioÀejr
etKunth. dans la famille des Rbsa-
cées, qui a pour type le genre Po-
ientUh. , ^
POTBOINÉES, adj. et s. f. pK,
Pothàinea. Nom dentié parBarltîngà
mae tribu de la famille aes Gallacéesy
3ji
POUD
^ui a |Mnr tjpe le genre Potkof»
roiJCByxS. iD«y pollex ^ kaUttXi
Daumen (jM^) ; ihumè (angl.) ; poUice
(il.)« Premier doigt de la maio et du
pied de rbomme^ le plus gros et le
plus fort. Quelques mamiiySeres ont
cgalenient aux niaios et même aux
pieds uu pouce , c'est-^^re nu pre-
mier doigt opposable aux autres. On
appelle e^eore pouce f dans les- oi-
seaux, le, doigt postérieur, quand il
est solitaire; dans les crnstacés, le
dernier, arlide de la serre^ qui se
meut de haut en b^s sur Tayant-der-,
nier , pour former la pince avec lui ;
dans les insectes , d'après Kirby ,
une petite jointure acceàsoire qui est
attachée à. l'ongle des' pattes anté-
rieures des Mantes.
lKnJD»îaiFORIIE ^ adj. Ëpithéte
donnée pat Omaltus- à une modiÇca-
tion de texture de certaines roches
(ex* Arkose) , qui sont fiormées par
la conglbώration de fragmens ar-
rondis.
POqOINGOIDE, adj. A rinlérieur
de l'ivoire , et concentriquement à
lui , existe , dans les dénis de plu-
«ieurs animaux ( ex^ Homme , Herse) ,
unesubsti^e qu^on a appelée pou^
dîngoïdejf parce qu'elle se compose
d'un 9nias de petits grainâ ronds,
placés .pék-méle dans une sorte de
mortier , comme les cailloux dans les
poudingues , et qui remplit l'ôipilcé
central de la' dent^
POIJDINGUEy s. m. On désigne
sous .00 nom des roches formées de
Bojaux 6t quelquefois de fragmens
anguleux , prineipalemeiit quarzeux ,
qui sont*réuniS| soit sans ciment vi-»
sible, soit par un ciment quarteox
plus ou moins soùiné d'argué et de
ier.
POlIDEE 9 adj. , pruinx>sus [pruina^
givre ). Se dit des plantes qur sont
parsemées d'atomes blancs, et qui pa-
raissent ainsi comme couvertes de
givre ou degel«e blanche {tXf Ùr(^
POUS
sulapndnosa , PkysaUs pruinosay
On donne aussi cette épithète à des
animaux dont le pelage (ex. Settuio-'
pitheeus prainosu^j Arctomjrs priu^
nosa)f le plumage {en* Psittacus
pulcerulentus),on le corps (ex. Empis
pruinosa^ est comme glacé de blanc ^
ou d'une teinte glauque.
POVDBECX, adj. , pulf^eraeeusj
qui est couvert d'une poussière gn*>
sâtre. £x^ Pezka puU^efacea.
HHJBION 9 s. m . j pubna; ^rytvfMiy ;
Lunge (all.^; Longs (àngl.); po/-
mcne (it.).. Organe dans lequd s'in—
troduit l'air extérieur , et où le sang
est amené par des vaisseaux , en to-
talité ou en partie seulement , afin d'j
subir', àqus l'influence de cet air , àês
modifications encore peu, connues,
mais dont l'effet est de le rendre apte
à remplir les fonctions 'de fluide
nutritif. Cette définition établit une
' différence bî^ . sensible entre les
poiunons et les trachées aériennes,
dans lesquelles c'est; au contraire Kair
qui va chercher le liquide qu'il doit
modifier. Quelques naturalistes , La-
marck surtout , ont appelé par abus
branchies aériennes les -cavitefr respi-
ratoires des mollusque et arachnides
pulmonés , qui • sont de vérîtahlies
poUmons , réduits à leur pIUs simple
expression.
POIiaOUVl^f s; adj. et s. f. pi. ,
Pouroumeœ. Groupe, admis par A. fii-
chard,'dans la fdmille des Urticées,
.qui a. pour ijpe le genre Pourouma.
POURPRJ^y adj. i purpureus^puT"
purascens , purpurarius , purpura^
tus ; c[ui est d^un rouge foncé nu de
sang. £x. Cjriisus purpureus ^Piu»
meria purpurea , Galiumrpurpurew^f
.Troehilus purpuratus , Corallinapnr'
purata , Uracilaria purpurascens ,
Phalœna pitrpuraria. .
POUSSIÈRE 9 s. f. yptdifis. On ap-
pelle souvent le pollen poussière^"
.condante de^ végétaux , parce qxi'il a
une forme pulvérulente. Palisoi-r
PRÉC
Bcaitvoii donnait aussi ce nom am
sëminnles des Mousses. -
PBA1RIAL, adj. , vratensisç qui
croît dans les prairies. £x. Trifoliam
praUnse^
PRAfilÉES) adj. et s. f. pi. , Pm-
sieœ* Tribu de la famille des Labiées»
admise par ficntbam , qui a pour tjpc
)e genre Prasium.
^FRAISIKOPTÈIIE, adj., prasmo-
plerur^ irpcM-ivoc , T^^rd., irrifiw ^ Me);
^qui a les aikd ' vertes i Ex. C^thia
prasinopUra.
FRATIGOÉJS9 adject., praticolus
(praium, pré» colo ^ habiter) '; qui
vit <dans les prés. Ex. Meloloritha
pratieoia,
, PRËAfiDOUËN 9 s. m. , preeaide'
^ men ( pra^ en avant y.oirJo/fien » ab-
domep ). Nom.donné pçr Latreille ' à
rensemble.desctnq.preniiers segmcns
' de l'abdomen dei Grostaeé^.- ^
PRÉAPJnXiL^ adj., pntapitwUs
( prœ y en avant , a/^&r , sommet ). Se
• €ltt de ia clmmiire; d'une coquille bi-
valve, lorsqu'élant snr-le dos de la
valve, elle se trouve en avan^ du
sommet.
PRÉBALANGIER.9 s. m» , prahaU
fer. Latreille nomme ainsi deux corps
'qni>oni tnaérés.au devant des, ailes
et ftnr les cl^tës du pretbôrax, datis
.les ibscctesKIitpipteres,, et que {'ani-
mal ment avec une ^grande rapidité
lorsffu'îl vole.
PRÉBASILAPUC, adjec>. , nr^cÂo-
silarù* JÊpithéte donnée par ^trausà
l'une des six piéeev dvt er&ne des in-
jectés , qui est pVacée au devant de
la'bsnfoire, dont elle £ait la conti^
nuation.
P!ftÉBU€€AL9 adj. , praéueïsaiîs
[prœ, BB avant, bucca^ bouche).
On^nooMne cat^iié préhuccale une
aorte d'entonnoir qui précède la
J^cbe , et au fond duquel ceUe-ci
se trouve , danA les Holothuries. **
PBÉ€AVDAIi 9 adj. , ^prœcauda&s
(prœ^ eu kymitj couda j qucttè).
PRÉC 3f3
Blainville appelle emnema: on segmens
précaudaux ^ dans les Ghétopodès,
quelques annaux , en petit nombre ,
qui existent quelquefois à Textrémité
de rabdomen, et qui, d'un dia-
mètre beaucoup moins grand que les
autres, sonjfc la plupart du temps
presque dépourvus d'apt>endices« Ex.
Peelinaires,
PBÉCESl^IONy s. f., prœcêssîo
(prfl?, en avant, cedù^ s'en aller).
j)es astronoines .appellent précession
des éauinoxes un mouvement pro^
gressit et très-*knt .qui » sans ' in-
flder sur l'inclinaison de l'équatenr à
réclipUque r en fait rétrograder les
nœuds , ou. les é^inoxes, de j54'',63
par année , c'est-à-dire fait que l'in-
tersection commune des deuaç plans ^
. ou la ligne dés éauinc^Les , décrit an-
nnellement sur 1 écliptiqué un arc de
cette étendue, en seps contraire du
mouvement propre de la terre. C'est
ce mouvement qui rend l'année triv-
pique un* peu plus courte que l'année
sidérale, «t qui occasione les varia-
jtions deâ étoiles en ascension droite
et en dcclinaisou.
PRÊCHEUR 9 adj. , vrecalorius ,
oratoràis. Un insecte {^Miands ora-^
tpria) est ainsi appelé parce que ses
pattes' de devant redressées ressem--
ilent a\ix bras d'^n prédicateur qui
^stîcule, et une plante {Abrus pre*
catorius)^ parce que ses graines servent
k faire des chapelets.
PRÉCIPITATION 9 s. i.^pracwi''
iatioiNieàersçldGgvng (ail.). Phéno-
mène qui,a lieu quand un corna aban-
donne, un liqilide dans lequel il était
■dissous, et se Repose sous la forme de
idocons y de poudiïâ pu de cristaux. •
- PRÉCIPITÉ^ adj. ets.m.,/>nv)(^-
p)ff olii^ , prœeipiuuuwi ; NiederscfUtcg
(alL). Dépôt qui se forme quand l'ao-
tion d'un corps sur un liquide plus
4ya moins composé^ détermine une
«laiière que ce dernier tenait «n
^ I
3t4 PEÉF
ditaftiitfwi , ji m «ép^i*^ et & gagstr
Mtig (ait.); qui pousse de bonne
lieurt. Se dît particaliérenaent des
Jl^urs qui ap paraîssetit à aoe époque
pea arancëe de ramée ^ en coinpa-
xaisott de ct^lles d'auprès plantes. Et.
Conuu mascula,
m^OirhÉ, a<]^'ec%. , pracuèafus.
■MocpiJa*T>iiBdon notaiine o^uni ^rc-
£uiitam cèloi dppt le germe a-défA
w^ tiD ommeticetteiit sensible de
dévdoppement an moment de ta
-ptaote.
Brocha. Nom jioiioé par Latreille è
ma lamiilé de IWdre des Mam^ifè-
ws atophibies , comprenant ceux dont
les canines supérfennes fomiisnt d'ié-
nomes défenses dirigées de faàut eri
bas.
naéMMtlVAirr, adj. On donne
Pf^itbéte de partie prédominanie
d'une roebe à Toié des minéraux
«cÀutiUians essentiels qui l'emporte
aur les autres , par sa quantité ou par
l'influence que ses propriétés ont sur
le^ car^cUrf s djs k rpebe , comme le
jpicA daiifi le gQiçiss;
PW&ÉVAULtèu, g. f. Sous ce
nom,StnMs désigne une pièce mo-*-
liiJe platée isB avant de rapopbysebt- -
&irquée de ViXyivp dès Colééptéres ,
et an mojen de laqiielle celles sSir*.
ticule immédiatement sur Técnsson
J* 1^ pi^pmiére pièc* iiidqpie. \
MEtÉFLWULQON ou PiéFUMAi-
■•Oïf , a. f . , pregfiorattô , œstiçatlë;
Blâihendêckeniage (^11.). Etat des
olvenès pàHfesd'uiie fleur » depuis le
premier momeht oà elles devieniiétit
viaiblès ylêBq^'k ce^t de leur épabouis-
lemeot iKuiiplei; manière dont cc^
paitie» softt «mnqgiéea dans léboutoa
Mumt («n|! déreioppemeaU
Pa«;ffOLUTiaM,e. i.,prmfoliaà^
Mpmig% donèW fenîU^ font dispo»
PR&O
«éesdans lebaorgeon &irÉQtb8réro*
lution.
PRÉHEWCnUJS, subit. f.Straos
donne ce nom au petit article qui se
trouve placé entre la handic et \^
cm'ase de -tons les afiimaux ardcûlés
marcbeors*
JPttÉHENWU, adî. , p^^hms^..
Kirbj donne cette épitnéte ans paitea
des insectes , loraone les eniases oon'—
▼«yot , et q»e Iqs lîfaiaa ^¥Wgiart»
de manière à S^iner mm nngle mû
est armé d'épînes. Ex. G9»yiêBùss.
PRéaiEIXSECM j ad| . et s. m. pi. ,
Prehensories, Prêmieatm^TJiflUk à&uaé
, par fiiainvillc à un ordne de la daiK
des Oiseaux , comprenant cens qni
ac terrent de leun pati^ea pour por-
ter la nennttnre à la bouche ; pv
Merrem k née tiiiba de Tordis des
Amphibies fJMdideees , à laqnalle il
rapporte foeex qni ptovent empoigner
\tà objets avec'lenrs pâlies.
Pfi£H]iSlLS, adj: , pnhmniis;
ummickeiHd ( alL ) i qui a la qoese
longue et prenante, c'est»à*dûna ses-
eeplible de s'entortiller Aetov.'dn
corps. Ex, HUtn^pprehensliisyA^O'
mapr0hendltt, ..
Action de ^Kendre , ide aa^ic en' ob-
jet quelooeque; avec léi méinaVlaB
paties anUérLeums ^ le bonche , la
qoeife, et même queiqeefeiaaree ie
nèz , lorsqu'il est prolongé, en ^
de trompé»
irnÈBm^isàiM > adj^ , ^
fus (prekémdê , prendre , pes « niad)*
Se dit d'un oîseaa qui a la ^etté de
a^aecroeberjet de grimper «vne les
pattes.
MtSMâinr 9 ai^. , préhmsiih. Se
dit de la quetic , quand Taniniad e la
faculté de l'enrouler autonrvdea corps
et.dVn tirer parti poer les teisir, «t
le plus sonyent pour- s*y-ocerocbec.
PlUÊOGIflLàllIE ,ad} , prmùodaris
iprœ.^ en avant^ viculus, œil). Se
ildea 4/»f»iwcr.^ dans lei .inaoM f
PRIM
quand elk» iODl inaérées derani lef
yeux. £x. Cb/jsU.
PRÉPUCE, 8. in. y praputiumf
invOri^ ForhaiU (ail/).. Repli delà
peaa qui entoure le gland de la verg^
tt du clitoris.
PREâçUTUII» s. m. , prascutum^
Nom donné par Aadouîn à 1# pièce la^
plus antérieure de récua^oo des i(t<^
sectes,
PRESEiiyAirry fidjVct. , tmiai^p
Êpithèie donnée 9:çl%, feuilles qui|
pendant le sommeil) secojarb^^t e|
s'abaissent vers la terre, contmepoor
protéger la tige, l&x.. ImpaUfus hoU
me Uingcre.
PRESQUnDUS. f>^. Peniuscle.
racSSVMTIUS», adj. et s. m;
pl^, PrusiroHres {pressas, €0m«»
primé, rosirum^' bec). Nom donné
Cr Guvi#r , Puméril , C. Bonaparte;
itreille «Fieinui etjCarus à une fo^
mjUe de Tordre des Écbasaiers , cpmr
J prenant cenx d^ ces oiseux qui ont
e bec Comprimé.
panfAUlE , edi.^pnmarius (prlr-
mus, premier). Qn appelle qjaelque*-
Mm planèles primaires , edles qui on^
le Soleil pour centre deiepi'moQvs^
ment , an)i dé les distinguer des sa««
tellites ou planètes se«;oiiJ^irés» Les
terrains primi^irsou primordiaux sont
parfois desigoés- par ji'épilÛite de fiti^
maires* Les boMinist^s jfppellent pé*-
doncule primaire le support-principal
des divisions d V» pe<mcUle compose»
Éipétioie prinmire, j^nM quj est opmr
«spa a plusieurs folioles op.* à. f\mf:
^leMJrs pétiole^ seoQndaires, Eozoon-
l^gie, #n na^omie'^ pennes primaires
â^ Tafia , ce^^s qui s^nt implantée!
sur les ,06 de la main et du carpe» >
. VWmAXm j acy. et s* m. pL ,,Pri>'
mqiefiprmus^ premier). Nom donné
par Linné, Stprret Graj à. un err-
drv de la classe des Memmiféres^
MsiferQiaBt eaux de ces anîmai^x qui,
flir reoseanUe de le^r orgaMatîen 9
««■lUf ni ioMm fUit t>Ia«és «»
PRIM 3iS
tête da la classe et do r^ne animal.
PROIE, s. m.^ primus. Mot qui,
dans la nomenclature minéralofiiqiie
de Banjr , se plaea avant les.épitbèt«s
indiquant les résultats des déeroisseï»
mens, lorsque les faces prtmi|ives inp
terviennent dans la forme aveo aelles
qiù sont produites par ^es déasoisser
mens. Ex. Chaus çarèonatéc prim^
unitaire i Smeremde primeur uniliir
nàire. * »
pimn^jàw, F. PtiiciTir. -
PROUVÉ , s. f« • primina. ( primuSy
premier). Nom donné par Ifirbel à
ï^ pins extérieure des deux membra-r
nés, qui enveloppent la nabcelle de
Vovuie , quand ce dernier a ptis «fs
certain degré^'accraîaseme^t*
PigMruF , adj. , piiimU¥us (prif
mXiSy premier). On appelle terrains
primitifs , d'après Wero^ , ceux qi|î
■ne' contiennent ancms vestige ifi
içorps organisés; à rexîalÂnee des»
quels on UssQppose par oopséqian^;
antérieurs; la partie inférienre des
,dépots qui constituent noseenlineBSt
|Mirce qu'ils sont, par rapporta noiia,
^nûne les premiers membres de Ipi
création et .les témoins de lentes les
catastrppbea qnt l'ont suîirie ; en un
mot les plus anciennes fi>rmations
de rocbes (|pe l'on ait pasonmetlre A
l'observation. On donne suiÉn le nom
Atforme^ prir^itive^ en efbtâllilgrâ^
pbte f à celle qui offre naturelleasent
ia fenne du nnjrau qu'on obtient par
la division mécanique. Ce' nmt dcii*
gne, mut Brochant, nn solide dn
^ûre constante , enga^ s^métoi-
-qnement dans hov^' les nrislaitx d'mie
«aènje espèce, et dont ksfaees suivent
lesdirèctiim's des lames qui eompor-
•sedt.ks cristaux'; pnnr Mobs, les
formes qni sent simples^ e'est*àr-
•dire composées àp fane» égales oitffe
dles et snmblabfemeot sttuées, et
qu'on ne peut dériver d'aucune nntrt»
En iK^tanique, nn nomme piemtes
primiêivfe mi prhmg^i^f d'norèi
3i6
PRIO
Virbel , celles qni sont d'orîgîne pre-
mière y ne proviennent point da croi-
sement d'espèces voisines , et conser-
Tent lé tjpe de leur race. Les ento-
mologistes dpnuent l'épithète de ner^
pures primitifs , dans l^iile des
insectes, à deux grosses nervures J^a-
raUèles et rapprochent , qui tirent
lenr originedu, thorax, et qu'on divise
en toXev^t {mhUus) et exlerne ( r/?-
diùs)^
FRnfOIiDIM' 9 adj. , prunordîalis
(;pnmas , premier , crtus ,• naissan-
ce).^ Épithète qu'on donne ai de pe^
Xiïe^ feuilles qui , <)utre hes cotylé*
donst sontd^jà visibles dans la graine,
oà elles font; partie de la plumuki.
On l'applique quelquefois aux l>ran-
eheSrCt aux^Tacines principales.
I«I1IULACÉE8> adj. et s. f. pi. \
Prmulùeea. Nom donné parVeA^e^*-
nat à une fafnille de plantes , appe-
lées Ljsimachiées par Jussieu , qui ^
pour type le genre Primula.- •
PRINTAIVICR9 Bdj.yVàrnus^ tf^r-
nalis, vernarius ^ èàpivo^. Se dit' do
-plantes qui fleurissent au printemps
(ex: Orohu^ vernusy Veronica^tmay
Scrophidaria vernalis) , «t d'insectes
^i paraissent piandant cette saison de
l'anaée ( ex. Ecfunornjra vernalis j
Phttianavêmaria')*' » -
PRINtBMP», s. m. , ver^ co^ 4
Frûhiing (aihy ; ^/jrin^ (<^ngl.) ; prt-
matfera (it.). L'nne des ouat're saisons
de l'-anifée qui , dao& notre Y^xxïU-
sphère , dure depuis le moment ou
le SoleiK sembllle traverser^ Ifi Jigoe
dabs laquelle se* rencontrent lés pl^nÉ
de réqiialeur et dé l'écliptique , pour
^Msser dansl^lKéftfisphère boréal, jiis-^
qu'il son arrivée au tropique boréal ,
c'est-à-dîre dunip on m mars jus-
qu'au 19 ou 29 juin. Pendant ce laps
de temps la -Terre parcourt les signés
de laBalanctfy du scorpion et du Sa-
^ttaire. - * .
PKIOOàBÊBS , adj. et s. m. plur.,
Prioceratai^f^mi^ sofe^ «i<pttç,^€onie)«
PRIS
Nom donn^ par Duméril à tine fa-
mille de l'ordre des Coléoptères, com>
prenant ceux de ces insectes qui ont
les aûlennes dentelées en dedans. iP".
Serricornes.
PRIONAITTHE , zày , pTionnnthïis
(ïrpt&yy, scîe,avOoÇj fleur}. Le Trifo^
liuni prioriarithwn a sts étendards
obscurément denticulés.
PRIÔKIËNS9 adj.' et s. m* plur. ;
Prionti, Nom donné par Cuvîer ,
LatreiHe et Eich^rald à une tribu de
laf faînîlle des Cojéoptèrcs longicornes,
qui a p^iir type le genre Prlonus,
14lIONOIUl^H^ 9 adj- et s. m.
pi. , Prionoramphi ( irpiuv , scie ,
p(ffx^a^, bec). Nom donne par Du-
mçril à une famille de l*ordre des Oi-
seaux palmipèdes , comprenant ceux
qui ont le bec dentelé.
' PRKRVOTES, âdj. et s. m. plur. ,
prionoti. Nom donné par Vieillot à
"une fatâiltc de lV>rdfe des Oiseaux
iylvains , qui à pour type le gépre
Prtonites,
' vkiSnAUHfW ^ ad j . , prismatkus
(rrphyix , prisme ). On emploje ce
terme : i^'en minéV^alogiei Bauy
donne répiihète de prismatique à un
eristal ofl^rnnl la forme d'Un prisme
droit ou oblique ,.âont'Ies pans* font
entr'eux des angles de l20*> ( et.
îChaux carhonatée prismatique ).
Mohs nomme système prismatiqiie
un ^semblage dé formes cHstalHnes
provenait d'i]ine même forme fondu-
meritaie,, pyraiVvide & quatre, côtés
isealënes , et procédant par imçi 1<k
propre à la pTÔdiietion oon setilemeht
d'une série dir p;)(ramfdes;à Côtés sc««-
iènes , mais enéorfe d'une- sÇric de
prismes rhomlitaldAttx Illimités dans
le sens de leur axe. 1°-En botanique*
tJn calice prismatique {e'K, Datura
Stramonium ) ovknntubè prismati'»
4jue de corolle monopétale \ ex. £far-
]m^a) est celui qui dfiVe des angles
Jongitudioaux sépai^s par autant de
facettes. 3^ En toologîe^ Léé' anten^
PROB
nés prhvMlques «ont celles croi $
étant àngaleusea , approchent de la.
forme d'un prûme géométrique (ex.
Sphinx)»
PRISMATOGABPEV adj . j prima-
iocarpus (rrpcffjia , prisme > x^piro^ ,
fruit); qui a des fruits de forme pris-
matique , comme les* capsules du
Campanula prismaiocarpusf
PaiSMATOlDE , adj. , prismahi-
deus { jrpiafMc , prisme , cU»c , ressem-
blance). Se dit y dans la nomencla-
ture minéralogique de Haûj, d'un
cristal dérivant a un prisme dont la
base a subi une convexité qui le rend
imparfait dans cette partie {exJChaïup
sulfatée prismatolde),
PRISME 9 adj. , prismatus. Épi-
tbète donnée y dans la nomenclature
minéralogique de Hauj, à un cristal
offrant un prisme entre deux pvra^
mides qui , dans l'origine , étaient
opposées base à base 5 ou ayant des
faces parallèles à l'axe situées en-
tre les sommets de la forme dont. il'
dérive. Ex. Feldspath prisme,
PBISTIPOMIDES 9 adj. et s. m.
pi. I Pristipomides» Nom donné par
Liatreille à une tribu de la famille dc^
Sparoïdes , qui a pour type le genre
Pristipomusm
PHOBOSGÉPHALÉS 9 adj. et s.
m. pif , Pr^lfoscephata ( ^rpopoaxl; f
trompe , xf^o^q , télc). Nom donné
par Blainville à un ordre de la classe
des Eutozoaires j coniprena^nt ceux
de ces animaux qui ont line trompe
longue et rélr^ctile.
PaOBOSCID£ ^ s. f. , probôscidçk ,
proboscis* Latreillê et Kirby désignent
sçus ce nom l'organe oral ou la trompe
des insectes diptères.
PROBOSGIDÉ 9 adject. , pirohosci^
deus ilangschruibelig f rûsselformig
(ail.) ;.aui ressemble à un€t trompe ,
comme la longue corne qui teimine
la capsule du Martjrnia proboscideà.f
la lèvre siipéricure du Pedlcuîaris
proùoscUlcà ; la ^païUe de \Aru91
PROC 317
probosciileum j\es cupules,duZiicA^ii
proboscideus , la tête du Bothiyoce^
phaius proboscideus , le pédoncule
de l'ombelle de la Dianœa probofci^
dca , la. carène qui garnit les tours
de spire de -la P^oiuia probosddea ,
lesDurines.du Phqc'a proboscidea,
PROBOSCIDÉS^adj. et fi. m. pi.,
ProLoscidea, Nom donné par Sco^
poli aux insçcles<bém'iptère|, et par
~ Degccr à ceux des Diptères qui ont
une trompe; par Blainville.à une
tribu de. la famille des Aracbnoder—
maires pulmogrades, comprenant cçux
dont l'^ombrelie se prolonge inférieu-
rement en un appendice proboscidi—
forme ; par Bory. aune tribu de la fa«-
mille des Yortiçellaires , comprenant
celles dont l'animalcule peut sortir de
la capsule , qui est. nue à son orifice.
PAOBOSGIDIENS/adj. ets. m. pL;
Proboscidii. Nom donné parCuvier^
Desnlarest , Ilb'ger et Blaip ville à une
famille de la classe des Mammifères ,
cpmprepaut ceux qui ont le nez pro-'
longé en forme de trompe.
PROBOSGIDIFÉIIB 9 adject., /)ro-
boscidiferus (^probàscis , trompe , J'en
roj porter ); aui porte une trompe.
Le Fusus proooscidiferus est ainsi
appelé parce que la partie supérieure
de sa spire ressemble à uiié trompe.
PBO3OS0moSTilÇ , $. m. , prih-
boscirostrùm. Latreillê appelle ainsi,
une saillie en usinière de trompe et
ayant la Jaoucl^c à son extrémité» qid ,
dans quelques Coléoptères et Névro—
plèresy forme le devant de la tête. ,
. ipROGELLAniES , adj. et s. m. pi./
Procellariœ^ Nom donné par Lesson
à une famille de la tribu ^les LongiT
pennes ^ qui a> pour type le genre
Procellaria. » • •
PAOCÉPHALÉS, adj.' et s. m. pi.,
Procephala (npô^tn avant^ wtfetkh ,
tète ). Nom donné par Latreillê à une
famille de Tordre des Pléropodes mc-
gaptérygieos , comprenant ceux qui
ont une tète bien dUtiocle*
3iS PHOË
PttdOlSSBtONNAMUB , adject. 0a
dontie 4;ette épithéte à des cfaetiilles
( ex. Soibbjrx proeessionea ) qnî yî-*
vent en société , et qui , lorsqu'elles
Portent de (eurretraite ponraller man-
met , forment une lobgue proceasioti
hVLT deux on trois ligues parallèles.
nocufoS, adj . et s. f . ph ^ Proc-
Me<e. Tribu de la famille des Rosa-
cées , établie par Candolle ^ qui a
pour type- le genre Prockia.
PROGlITE^ adj. , procUuis \ pro^
cH^us[pro, eh avant ^ c/r/io,pen->
Gli«r ). On^ doatie eette épi (bête aux
dénis qui se dirigent i peu prés dans
le sens de IVixe de .k mâchoire ,
comme les eanmes . iuférieures de
l*btp(»opotam«.
FltCKMliraA^T 9 a<)j. , procum^
heni ; Hëgend (ail.). Se dit de la tî|pe
desplatiles, lorsqu'elle reste étendue
sitr le sol , par débilité, et qn^elle n'y
jette point de caciues. Ex. TrifoUutn
prvcufnùens. '
pa.eCTOI<EIJQti£ ^ià].j pràtiO''
hucus ( 7rpoxtd<, fesses, >tU7to;, blanc);
qbi a le bout des éljtre's blanc. Ex.
PUuyop^ proetoleuca.
PROGTOTRVPI£N9 , atlj. et s« m.
pi. , Pfdct9truptL Nom donné par
Latreille , Golafuss, Fici,nus etCarus
à nne famille de l'ordre des Hymé-
noptères y qui a pofut type le genre
pTôctoîrupes,
PII0MJG*fE9 s. m. , productùm,
lieeker appelle ainsi l'éperon des
fleurs.
PROEMMTIMf 9 S. in . , proemhrjro. .
^oaa donné' par quelques botanistes
à un appesdice'de nature foliacée
qui se' déveldppe à fépoque de fa
germination des spores ou corpus-
cules reproducteurs des mousscar et.
foupçèreft.
Pilf^llpnB^iTy 9LAyyproeminens,
Se dit d'une partie qui s'élève au des-
sus d'une autre , qui 'la dépasse ; du
fihi dea^élamines » quand il s'alonge '
aenaiblemesl m dessus de Vantkètv
i
( ex. TtmitPoemià dttpika) ; dii ré^
eepiùbl^ lorsqu'il forme une saillie sur
laqtielle sont fixés'- les ovaires { ex.
Cleome). .
PHOCrAnRIQiaSS^ adj, et s. m.
pi.') Progastrica ( irpô , eu avant f
yse^rip , veritre ). Nom -donné par
Blainville k un ordre de lasdus-elasse
des Poissons gnathodoutes , compre-
nant ceux dont lés nageoîreâ pelvien*»
des sont aftibulées sous l*abdomen%
P1I0GL09SES 9 adj . et s; m. pi. ,
Proglo'ssi ( irpo , en. avant , Y^^^a ,
langue ). Nom donné par LatreîUe »
Ficinus et Cârus & une famille de
l'ordrç des Oiseaux grimpeurs , com-
prenant ceux qui ont la langue très-
longue , vermitorme et exserlile.
PROeiUSddlF, adj. , progressiims
prf> , en avant ^ gradior , marcher),
e dit , en mioénlogie , d'un eristat
dont le signe a seê exposans qui
forment un comniencemeat de pro^
gression arithmétique ( et. Baryte
sulfatée progrtssipe} ; en botanique,
d'une ruèi'he vivace qui s'alonge en
avant et se détroit en arrière , de
sorte que la plante qu'elle porte
avance le&tement ( ex. Pofygonum
Bistorta),
PROGRESaiblV, s. f. , gréssio,
grestts, itio , àmbulàtio, anwuiaius,
ineessus , prpgressio , vtogrtssus ,
tneaius ; nûùj(ùipifivtç. Action de mar»
cher; faculté que la plupart des ani-
maux possèdent de se déplacer et
d^ ae transporter d'un lieu dans un
autre , à Taidc d't>rganes particuliers.
MO^ECTUR£ 9 à. r> prpjeclura.
Simson .uonime ainsi dé petites côtes
saillantes qui'; partant de Forigme
d'une feuifle , se.prolitngent de haut
en bas sur In ti^. Ex. Légumineuses,
PROLIFÉR ATiOlV , s. f . , protife-
ratio, C'^t, d'après Link,.Pappan*
tiôn soit d'an bouton soit d'une fleur
sur une paçtîc; de la plante qui n'a
pas 'Coutume d^en porter. •
mSMMWSj adj. / proUfents ;
PROt PROP 5! g
^rosêMd (M*) (proies, rejeton » MOUlffllÉEN, adject: , proiùn"
j»a y fNivter ). En botanique , ee ntanus (itpi , avant, liyDm ^ étangs).
ternie sert à désigaef tçat organe qui Réboul désigne sous ce ïidtn les ter-
donne naissance a nn autre organe niîns tertiaires ait bassins qdi ùhi été
qttû n'a pas eoutnme de pfortftf, ou occupes par lès eaux douces dans lés
^ en produit un semblifîble k iuî- premiers tetnps de la période tertiaire^
} feuUle preHJère , <e)kr dé flyànt la priffcipâte formation mariné.
laquelle iMiiseenl^ iPautres Jeuitles mOBUBROnDBS , adj. et s. m.
{ €ii» LemifUi) i Jtêur prolifère^ ee\\e p\*^ Promeropidat. Tfforri donné par
im centre de laquelle sari une fleur Vigors à une tfibti de la familfe des
v^^ 00 uo boérgeob à fettilles ; Téntiirostres , qol a ponr type le
frtmde prwUferBy qtiaod 'ses expan- genre Prômerop^.
sions semUent â^emboîle^ les une» PnOMINULE , ad|. , promlnulus.
datts les autres ,■ edminé les enton- Se dit , dans la nomenclatore miné-
B«îra do Cmmn/^cB proliféra ; ùm'* ratbgique de flaôj , d'un cristft! ayant
èeih proUfère , Pombelle simple dont sur sa surfaee des àrètes qui forment
«non plusieurs pédoncules produiseot une trés-îégère saiiHe. Ex. Chaux sut»
vneoQ pkiaietirt onibeHttles(ex. i^^-: Jatie prajninule.
clepiasP^incetoaicum).QMe\qapsp\iLn' PROnONTOlRE ^ s. ûl. ^'promen^
tes ont été appelées /^ro/f/^^^, parce tbriûm;' Vorgebirg {sà\,)', headland
qu'elles portent des bnlbitlcs à l'ais- (<logl.). Grande saillie du rivage de la
selle de leur» fet^Hés ( ex. Isochitus mer qui est formée 'par des terres
proUferus ^ Callipterk proliféra) , On basses;
dit que la tige eè\ prolifère quand, de ^ilOMt)9€n>E , s. f . , promuscis,
extrémité , elle produit plusfieurs Nom donné par Kirby et Latreillc à
iaiiieaaxàlafois'(cx. Pm£^).'Lçsen- la trompe des Hyménoptères, su-
tomologistes dîaent les antennes proli^ çoir produit par la réunion àes àenx
fèresy quand elfes sont en massue mâchoires è la lèvre inférieure qu'elles
eonrte , dont, un des articles de la embrassent.
base offi-e «ne grande dilatation et PROPACLLE , s. m., pràpaculum.
ferme une espjeee d'oreitktteqiii s'a* Lhik^appelle ainsi des espèces de cou-
▼anoe au di^là des antres. lans qui- se lerminent par utt bour-
niOlinriÉBIG0R:!llfe 9 édj. 9 prûH'- geon à feuilles susceptible de prendre
ferieorms {proUferm-^ prolifère , éor^ racine quand oh le sépare de la pTanlc
itii , oome ) ; qm a lesaotenités pro* mërq. Et^. Sempervivum.
lifères. Ex, Parnus protijerieornis. fMPAGVLÉ^s. m, y pfopagulunt
MROKiIPIGATMN 9 s. ^. , />r9/^*<- ( propages ^^ race). Nom dotiné pdr
eaiéo'; Sprossèti tftU.). £l(it des par^ rVilldenoir à des côrpusculc's arron-
dies qilt sont prottfèrcfs, ' dis^ qui sont sMitaire^ où agg1omé->
PROLIfiÉRE y ^ àdj^ , proUgerus tés sur la surface du 4baHe des Li-
(/MWe#9 rejeton, ^0» porter). Acba* chens.
MA «ippelle hmima proligera ( stra- PR0PmUe6i|E , subst. m. , pro^
iÊtmpreligerum^Fruckfparenckjrmaf phragma {irpi , ea avant, fpdb/^ ,
itll. ) une-peMkule eokirée qui A>rme cloison ). Kirby appi'Ue ainM une par-
le disque des «onceptaeles de certains tie élastique, postérieurement unie
Nebeifs, et nuelaus proUgerus un avec le dorsolum, qu}> dans les Insec-
néyou,, recouvert par ,cette lame, dans tes , sépare l'une de l'autre la cavité
la substance duquel se trouvent lét de raUtronc et celle du manitroDc.
éOÊfmoiàim xepffodkNoiem^ - PROPIEV ^ a. 61. , propet, Kirby
. 1
3ap PROP
désigae sons le nom de propedes des
organes pédiformes, charous, non ar-
ticulés^ souvent rclractilcs, qui s'ob-
servent chez certaines larves ^ mais
disparaissent dans rinsccte.parfait.
PROPOLIS , s» f. ^ propolis; it^wietk'
Xcç; Stopfwachs, Voi^aciis ^ Bic
nenharz (ail.) ( ttço , en avunl , woXtç ,
cité). Matière résineuse, fougeâtre et
odorante, que les abeilles fabriquent,
et dont felles se servent principale-'
ment pour clore leur demeure. ,
PROPORTIONNEL , adj., propor-
îionalis. Les chimistes entemuént par
nombres propottionneb ceux qui
expriment les rapports des principes
constituant de» corps composés, et
qui devienent commodes en prenant,
pour les former, soit un poids tel du
corps simple qu'il exige cent ps^rties
d'oxigèn» pour passer au premier
degré d'oxigénation , soit un poids de
l'oxacide d'un corps capable de neu-
traliser une quantité de base conte-
nant cent d'oxîgène , et , s'il s'agit de
sek ammonicaux , en remplaçant la
quantité de base coti tenant cent d'oxif
gène par 21 4)325 d'ammoniaque^
nombre qui représente cet alcali.
PROPRE , adject. ,, proprius ; qui
appartient spécialement à une chose.
GandoUe appelle vaisseaux propres
des cavités ménagées çà et là. dans
le tissu cellulaire , closes de toutes
parts , qui renferment des sucs colo-.
rés, épais et propres à certains
végétaux seulement. Les pédoncuks
ei pétioles propres sont les dernières
divisions 4'un pédoncule et -d'un
pétiole communs » le support immé-
diat de la âeur et. de la feuille.
PROPRIÉTÉ , s. f . > proprietas ;
iStÔTTiç; Eigenschaft (ail. )• Ce qui
appartient en propre à un corps ,• ce
3ui lui permet d'agir d'une manière
éterminé/e si:^ nous et sur les autres
corps, ' ,
PROPUGNAGULE , s. n^, ^, propur
gnacidum, am^^nterj di^gensprosse
PROS
(ail.). lUiger appelle ainsi la branche
antérieure d'nne coroe rameuse de
roamniifère , celle qui nait à la base
du merrein*
PRO^GOUiF, s. lu. , proscoUa
( ^poflrxo^Jldéft) , coller à ). Kom donné
par L.-C. Riohard à un tubercule
granulaire situé au sommet ou au
miliei^un rosiMtm, dans^ les Or-
chidées, et qui sécrète l'humeur TÎa*
queu$e au. moyen de laquelle les
masses poiliuiquea s'y coUent après
la déhiscence de l'anthère.
PROSEBfBRYON^ s. m. , prasémr-
brjum (irpo;, auprès ,.(fippûov, em-
bryon), («ink propose de substituer
ce nom , ou celui à^ .pérembryon , à
l'organe appelé périsperme par Jus-
sieu.
. PR0SI;NGHYBIÉ:, s. m. , prosen--
chj:fna, r^om donné par Haync â une
classe 4e tissu cellulaire végétal,^ com-
prcnai^t celui qui est disposé oblique-
ment dans une direction qui lient le
milieu entre rborîzontale et la verti-
cale. On le trouve dans les tiges des
plantes dicotylédones.
. PROSENNÉAEDRE , adj., prosen*
fieaedrus [npoi ,' auprès , «vvdU> neuf,
cdjpa, baise) j ayant neuf faces sur
- deux parties odje^çentes» On donne
cette épithèl^, dans la nomenclature
minéralogique de llaûy , k une va-
riété de tourmaline / dans laquelle le
prisme et l'un d^s sommets ont cha-
cun nçuf faces.
PRÔSlMlEMS , s. m. pi. ,Pro^i-
nuïv Nom donné pab Iltiger et Gold*
fuss à une famille de MammiCereSy
comprenant ceux qui , sous .divers
rapports , se rapprochent des Singes.
PROSPUtSE y s. m. , prosphrsus
(irpoc, auprès^ ^ûu, naître). JU^k
, donne ce nom ^ des âlets tr^^éliés
qui sont entremêlés avec les corps
reproducteurs ,. dfins les urnes de*
Mousses et les capsules des Hépati-
ques. . . . . ..
PROSXttISMe , H»'} proiikma ;
PROT
Nasenansatz (ail.) (irpo;, aupr^,
Ocpa , ce qu'on pose ). Nom donné
par Illiger à des appendices de for-
mes diverses qnî se voyent sur le
nez de certains Mammifères.
PROSTHÉQDfi, subst. f.^prostheca
(irpôç, anprès, Bnxn, boite). Kirbj
appelle ainsi une portion des mandi-
bules des insectes, pièce anbcartila--
^ineuse , attachée an càté interne des
mandibules , près de la base , dans •
quelques Stapfajlinides. Exi Ocypus
similis,
PR08T0IIIDES, adj. et s. m. pU,
' Prostomides ( ^rpo; , en avant , ffrô/jM ,
bouche ). Nom donné par Latreille à
une famille «de Tordre des Lopho-
branches, comprenant des poissons
dont la bouche est placée à l'extré-
mîté du mmeau.
PROSTYPEy s. m. , prostypus
( ffpôffTVTroc, fm primé sur )• Nom
donné pat Mirbel au prolongement
des vaisseaux ou funicule dans l'inté-
rieur des tuniques séminales.
PROTiENOTmONiQUE , adj .^ pro-
iœnothîonicus (irpwroç, premier^ oivoç j
vin, Oitov, soufre). Sertuerner désigne
sous ce nom le premiçr des trois aci-
des que, suivant lui, l'acide sulfuri-
que produit en agissant sur l'alcool
pour donner naissance h l'élher , et
qui ne diffère pas .de l'acide sulfovi-
nique.
PR0TÉACÉE9, adj. et s. f. pi. ,
Proteaceœ. Famille de plantes, établie
par Jnssieu , qui a pour type le genre
Frotea.
PROTECTEUR^ adject., muniens»
Se dit deijèuiiles lorsque , pendant
la nnit , elles s'abaissent de manière à
former un abri aux fleurs situées au
dessous. Ex. Impatiens nolimetat^
gère.
PROrilDES, s. m. pi. , Prolei"
dea. Nom donné par Muller à une
famille de l'ordre des Keptiles nus ,
qui a pour type le' genre Proteus.
PROTÉVORRIE , adj., protdfor^
PROT 3a I
mis (proUuSy Vroiée^/orma, forme );
qui change à chaque instant de forme.
Ex. Dlfflugia protêt fonnis*
PR0TÉINÉE8, adj. et s. f. pi. ,
Proteineœ. Nom donné par Bartling
à une classe de plantes , qui a pour
type le cenre Protea , et qui renfer*
me les familles des Laurinées , des
Santalacées, des Eiéagnées, des
Thymélées et des Protéacées.
PROTÉIQUE , adject. , proteicus.
Nom donné pifr. Brongniart à un
groupe de terrains^ appelés aussi
inamo*sableux marins, qui sont pro-
duits par la mer , mais qu'il n'est pas
ton jours aisé de reconnaître.
PROTÉOGÉPHALÉS , adj. et s.
m. pi. , Proteocepkala (Trpûroc, Pro-
tée, xs«paX^, tète). Nom donné par
BlainviUe à une famille de l'ordre
des Entozoaires Proboscidés, com-
prenant ceux dont la tête moUb
change souvent de forme.
PROTÉOIDES. Fojez Peotba-
ciBs.
PROTÉRANTHE , adj ., proiheran^
ihus ( irpûToç , premier , â»0o(, fleur).
Terme dont Viviani s'est servi , et
que CandoUe adopte , pour désigner
léi plantes dont les fleurs, paraissent
avant les feuilles.
PROTHORAX, s. m., prothorass
(irpoc, en avant, dwjMeÇ, poitrine).
Audouin appelle ainsi le premier
segment du thorax des Insectes hexa-
podes ; c'est le corselet ou le collier
de Latreille.
PROTIODVRE , s. m. , protiodure*
twn. Premier degré de combinaison
d'un corps simple avec l'iode.
PROTORROSTORE, s. m. , proto^
bromuretum. Premier degré de coin^
binaison d'un corps simple avec le
l>rome.
PROTOGiARONÉ , adj., proto^
carbonatus. Se dit du gaz hydrogène,
quand il est combiné avec la pic-
2ï
8ia PROT
bière àeà àexix proportions de car-
bone qu'il peut absorber.
PBOTOC ARBURfi y s. m. , proto-^
carburetam. Premier degré de eoiabi-
liaison d'un eorpe BÎlftple a^eo ]è eat^
iHme*
MOtmAAWMfe, ndj., proté^
4caHtH9*ms. Se dit du gas hjdrogèlK;
^eiçiiLiuiaot la première des deux pro-
portions de carbone avec lesquelles
il peut se combiner.
PAOTOGHIiOiUlliP 9 8, m. , prfk-
$9okloriire^im. Premier degré de ooni-
hioaîson d'un oorps lîaiplc aveo le
€i|We. >
PROTOCYANURfi y i. m. , pérwêrn-
Çjranuretum. Premier f|e(f^ d» ooiu-
bii^aison d'un corps aii^ple avec le
cyanogène.
PROTOFUJâlilllU& , s. m. ^pr^tth
fiuorurettun. Premier siegré de cQmr
biuaisop d'un corps «Mnple u^fc k
fluor. . • j! »
PROTOGÊN^ y adj. , proto^ea^s y
primavus ( «^iûtoç \ préoiier, ycwàw ^
produire ) . £pilbète donnée pi* Ju»
me au gfofiUe'dâfi»Ieqttel la matière
talquèuse péttètve le l^dspaih , fe
«olor« , «Il donne «n tout Un aspect
nrerdâire.'
mOVpeANËS 4 èdj. ^t 9. m. pK ,
Procogena. I*)oni donné par Fioinns
et Garua k une claase <ta (ègne naîmal,
comprenant les Infuaoifes et les Po-
lj(pesmou4. •.,; 1 •..
VBOVCftQlMitMmE , a. m. ^
protohjrdrio4m^ium% f remier degré
de combinaison de Tiodurc d'fajdro»
gène avec un corps simple*
PROTOniYCES, g. «j. pl.^ Pro^
témyci ( TrpwToç , premier , p^xnç ,
cba m pignon ). Nées désigne sous ce
nom im ordre de la classe des Végé^
taux mjcetoîdes t' '(^ftiorenant ce
qu'il appelle les^l&iflfiUkàns pnV
2iitifs/v_ ^^S ^
MbTwfiOSPflCHlÉ , adj., pro^
tophoiphûraius. Se dit du gaz hydro-
gène contenant h première des diver-
PROT
tes proportions de pbospliore avec
lesquelles il peut se combiner*
PROTOPflOSPHtRE , s. m. , pro-
tophosphurelum. Premier degré de
combinaison d'un corp simple avec
lé nhosphoré.
PRarOPfiYLUE, g. r. , iiPDfe-
pk^llum ( irpÛTo; , premier , vvXXov ,
leuille). Dupetit-Thouars désigne
sous ce nom les feuilles séminales.
PROtOPHYTES ^ s. f. j^l.^prolo^
phyia{itpô»To; , premier , ^vroii, plan-
te). Pries appelle ainsi les Algues,
Îu^il regarde conime les premiers nés
U règrie végétal , parce qu'elles pei>-
S^ent se développer sans bumus. Mac-
l<*ay établit sous ce noifl une cUvision
du règne végétal, renfermant les Moi-
sissures et les LiclienS.
PROTORGANIQUE ^ «dj. . prtaor-
ganicus. Quelques géogoostes don—
'netft cette épithète aux terrains qui
renferment peu de débris de corps
Vrgânisés.
PROTOSÉJLÊVIURE » g. i». .proia-
We/iûcre/u/7i.. Premier degré de com-
binaison d'un corps simple avec le sé-
lénium.
PROTOSULPDBE , s. m. , protosul-
pnurelum.^reiùiec degré de combi-
naison d'un corps simple avec le
soufre.
PROTOTHALLfi , s. m. , proHH
thailus ; Bild9$ngslag€r (ail.) (iqM*ro<9
premier, Oa^o;, tbaile ). Nom donsé
par Meyer au premier vestige de l'or-
ganisation des lichens , a ce que
Pries appelle kypoUuUU et Wallrotli
h)yo thème,
i^norOXÎDE , 9. m» y proloa^dtan.
Premier oxide , ou le moins ricbe en
oxigène , d'un corps qui peut se com-
^ biner en plusieurs proportions diffé-
rentes avec ce dernier élémcat»
PRQTOXIBE , 9idy,protoj^dalut;
ui est converti L Tétat de protoxide.
îx. Fer proioxidém
PROtOZOAIR£S, adj. el, a» m.
pt«; Prolozoa {ttf^T^, premier^ $«mv^
$
r
PRÙS
iiSmA ). l^om dorini pat* 6o!dfus8 ,
Ficiims et Carus à une classe ou divi-
ÉÎ411 du règne animal , comprenant
des anîmouîifque lasiihplicilé dé leur
organisation peut faire considérer
éomme la preniière ébauche de l'ani-
inalifé.
PMtmQlOkj adject. , prozoicm
(irpôcy atai&t, Xi»hj vie}. Huot ap-
pelle ainsi les roches qui , ne renfer-»
mant jamais de AUbtxii organiques,
doivent être regardées comme ànté-
rtlmrea à l'apparition des êtres doaés
de la vie.
PMn^nC y s. f. , prmna ; Hei/ipll).
Matière blanchâtre, pulvérulente,
Iftie sécrète là surface ^e certaines
planies ( é^. la iif^é dû Sedum prui--
mUum , le stîpe de VAgàricus prui^
natus) et de divers fruits (ex. Pra-
^} 9 ^^ ^uî >^rt à leur former un en-
dliit propre à les garantir de l'hu-<
«idîté.
PRlfltlVÊ', adjJ, priiinosusy prui-^
nàtus; bereift (all.J'; qui est couvert
de pruîne. rojrez Poudreux.
PAtltNfitJlt. P'. PauiiTi.
l^mWACÉES. /^. DaupAciEs.
PilUNl^OttME. adj. ^pruhiformis
\pTuriaj prune ^ forma , forme ) ; qui
a la forme d'une prune , comme tes
expaiistons globuleuses et succulentes
àéVUti^a prunifonnis.
FRUNINE , s. f. , prunîna ipru*
nus y priinier). John a désigné sous
e« nom un mucilage végétal qui existe
dans la gomme die prunier.
^tttiiUTEra ^ adj. , prUriens ijàc,
Itend (ail.). Se A\\ d'une plante gar«
nie de poUs qui se cassent ou se dé-
tacberit aisément, s'insinuent dans
la ]^a , et causent ainsi de vives
démangaisons , comme ceux qui bé-
ritoeikt tea fruib du DoKchos pru^
rUns.
ttWJSrtâTË , s. tidasc. , prussias.
Sjnonymeàek^droiffanaieét decya-
9Uiré.
PSÊU 323
des noms de l'acide htirocjranique.
l/acide prussique sulfuré porte celui
diacide hjrdrosulf ocy unique .
PltflSlÉIURE, s. m. fprussiuretum.
Synonyme de (yanùre.
mtMNE , s. m. , pr^vUna; Krexa^
(ail.) (frpufiva , poupe ) . liliger appelle
ainsi , dans les mammifères , la région
la plus reculée du dos , depuis lei
lombes jusqu'à la région de la queue.
PSUlIUIB , ad]. , ps^harus (^oXlç ,
Voûte, o6($À^ queue). Se dit d'un oi*
seau dont la queue est très-fourchue^
Il Cause de là grande longueur des
deux rectrices externes. Ex. Cupri*
Wulgus psalurus ,' Muscîcapa psa^
lura.
I^AUfMOniQtJE , ad]., psummilU
eus; qui se compose de'psammite
( dépotpsammâique)^ qui contient du
psammite (comme les poudingues
psammîtiques j formés oe noyaux
quarzeux dans une p&te de psam—
mite ).
MARES, s. m. ni. , Psarî (j^âp ,
étourneau). Nom donné par J.-A.
Ritgen à nue famille de Tordre des
Diseaux fiyloplènes , comprenant les
Etourneau X.
PSATHUIUÊCS , adj. et s. f. pt. ,
Psafhureœ. Tribu de la famille des
Ilubiacées , Aablie par A. Richard ^
qui a pour type le genre Psalhura.
P8ÉLAPHIDE9. Fôxez PsiiA-
PHIENS.
PSÉLAPHIENS , ad], et s. m. pl.^
PseluphiL Nom donné par Cuvîer .
' Latreillc , Goldfuss et Eichwald a
une famille ou tribu de Tordre des
Coléoptères , quia pour type le genre
Pselaphus,
PSÏlIlDALGANimB ,8. f . ^ pseu^
iatcanina. Nom donné par John i
la matière colorante rouge qu'on
extrait delà racine d^oreanelte ( An^
chusa tinctorià),
HEUDALGYONS ^ s. m. ^., P/tfic-
dalc^'onia. Nom donné jiar iBlainviUe
l un ordre de la classe des Spon<«
324 PSEU
giaîrel , comprenant- ceux dont la
substance est presque calcaire.
PSEUDO-ARÉJVACÉ, adj . , pseiuUh
arenaceus; qui ressemble à une ro-
che arénacée, sans en être réelle-
ment une. £x* jinthrac^te pseudo^
arénacé.
PSEU>OCARPE, s. nû.pseudo^
car pus (i|»«u^^; , faux , stapirôç , fruit).
Mîrbcl appelle ainsi le genre de fruits
que Desvaux nomme arcestide.
' PS1E,VD0CAJXPÏES .Bàj, , pseudor
earpius. Épitbëte donnée par Des-
Vaux ^vlx fruits qui sont masqués
par d'autres parties ^ à tel point quîe
cèlles-ci [ semblent les constituer \
comme dans les Conifères.
. PSEUDO-COTYLÉDO!(ÎES, adjecti
et s. f. pi» f Pseudocot^'ledonea ('^tU"
dhç 9 faux , zotwXîqJwv , cotjléuon ).
I^om donné par Agardh et Macleay
& une division du règne végétal ,
comprenant les Mousses, les Ljco-
podes, les Fougères et les Equi-
sétacées , qui paraissent avoir des co-
tylédons / ou du moins des organes
analogues.
PSEUDO-CRISTAL , s. m. , psew
do'crjrstallus , Forme cristalline ap*
partenant à. un minéral autre que ce*
lui qui l'offre^ et dont tous les prin-
cipes ont disparu , pour faire place à
de nouveaux élémens , ce qui s'est
opéré là plupart du temps par mou-
lage.
JPSEUDO-OICOTYLÉDOIVÉ , adj. j
pseudo'dîcotjrUdoneus, On a donné
celle épithète à Vembijon du TViVi-
cwn sativum^ dont le cotylédon offre
un prolongeraient inférieur. ,
PSEUDOÉDRIQtJE^ adj. , pseuda^
edricus (jl'tu^iqç , faux , ifpa , base )•
Se dit ^* dans la nomenclature minéra-
logîquè de Haiiy, d'une variété de
cbaux carbonatée magnésifère qui
est un assemblage de corps poljédri-
qucsjrré^Hers , étroitement serrés ,'
et dont les faces paraissent être TefTet
de la pretôiba qu'ils ont exercée les uns
' .j
» I •,..
lîSEC
sur lesautre» pendant leur formation*
PSEUDO-ÉPINEUX, aà'j., pseu^
do^spinosus. Se dit de cliemifes qui
ont des tubercules un peu épineux
ou velus sur le dos. Ex. Damiers,
PSEUDO-ÉR YTHBINE , s. f. , pseu-
do-et^thrina.'HeeTen appeUe ainsi un
corps qui est produit par J'action de
Talcool bouillant sur rérythrioey
Sarce qu'il jouit de la propriété de
onner naissance à. du rouge de li-
chen.
PSEUDO-FRAGMENTAIRE , adj. ,
pseudo-Jragmentarïfis ; qui aç pré-
sente sous l'apparence seulement de
fragmens.
PSEUDOGNATHËS, adj. et s. m.
pi., Pseudognalha (^fcvl^ç, faux,7vé-
Goç , mâchoire ]. I^om donné jSar La-
trcille à un type d'animaux articu-
lés, comprenant ceux dont la tête ne
porte pas d'appendices manducatoires
i sa partie inférieure , le pharynx et
souvent les pièces représentant les
antennes mitoyennes^ ainsi que les
deux ou quatre derniers pieds-mâ«-
choires, quelquefois aussi Tarticle
radical des pieds proprement dits ,
servant à la manducfition. Ex. Cn^-
he-araignées , j4rachnides et Anne*
Vides.
PSEUDOHOÉMITROPE , adject. Se
dit , dans la nomenclature minéralo-
gique. de Haûy , d'une variété dont
un des sommets seulement présente
l'espèce de renversement qui carac-
térise l'hémitropie , tandis oue le
sommet opposé ressemble à celui des
cristaux ordinaires* Ex. Pj-roxène
pseuda^hémitrppe.
PSEUDOHYPOXINONTE f adject.
C. Pauquy désigne sons ce nom les
corp pondérables qi^î sont suscepti-
bles de produire ce .quMl nomme de
faux oxides.
PSEUDO-BIALPIGHIACÉ 9 adject.,
pseudo^malpîghiaceus^ t^piihète don-
née aux poils des végétaux qui sont
placés, .borizpntaletnent.ei attachés
* %i •
PSEU
par le centre , mais qui uc rcpoàeot
point sur une base glanduleuse. Ex.
jistrO^alus ajper,
PSEUDO-MONOCOTYIiÉDONÉ ,
adject. f pseùdo^ monocotylédorteusm
Gaertner appelle ainsi V embryondoTkX,
les cdlylcdous sont' collés ensemble
parleur face interne / de manière à
ne faire <(u'une seule massé. Ex.
Tropaolum,
PSEUDlHtf ORPHIQIJE 9 adject.,
p$eud(^morphicus. Se dît , en miné-
ralisé y d'un' corps qui s'est moulé
dans une caviié produite par la des-
truction d'un cdrps qui en remplissait
auparavant l'espace, et dont celui-ci
• pris la forme , quelquefois par une
flubstitntion progressire de ses molé-
cules a celles de ce corps. Ex^ Quart
pseudo^morphique,
PS£UDOilOBPHQ8E 9 s. f., pseun
domorphosis. liasse cristalliforme pro-
duite par la conversion on décom-
position partielle ou totale d'une
autre masse , avec conservation de la
forme que celle- ci affectait avant
d'être altérée ; corps offrant une for-
me étrangère , qu'il a en quelque
sorte dérobée à d'autres corps qui l'a*
vaient reçue de la nature.
PSEUDO-PÉRISTOME, subst. m.,
pseudo^perUtomium, Bridel appelle
ainsi le péristome externe des mous-
ses , quand il est fugace et disparait
de trc5-bonne heure, comme daus
les genres Dipkjrscium el Buxbau^
PSECDOPHIDIENSy s. m* pitir. ,
Pseudophîdu{^tv9iiç,ftt\ix^ ofK, ser-
pent). Nom donné par Blaiûville à
un ordre de la classe des Âmphibiens,
comprenant ceux qui, comme les
eécilics , ont le corps scrpentîforme
et sans membres.
PSBVDOPODE , s. m., pseadopo^'
diuih {'^tvèiiçy faux, ifoO;, pied).
Brfdel appelle ainsi , dans ccrtninas
mousses dénuces de pédoncules ( ex.
' Splèognum )^, 4ea rameaux frueti-
PSEU
3^5
féres , privés de feuilles à leur partie
supérieure , longs de quelques lignes,
et dilatés en un réceptacle orbicniaire,
apophjsiforme , de la même couleur
que l'urne.
PSEUDOPODES 9 adj. ets. m. pi.,'
Pseudopodia. Nom donné par G.-G.
Ehrenberg à deujc familles ae la classe
des Poljgastri^es , renfermant ceux:
dont le corps protéiforme produit
des prolongemens pédiformes,
PSEUDO-PORPHYIUQCJE , adj. ,
pseudo''p<^phjrricus. Se dit , en mi-
néralogie , d'une masse dans la pâte
de laquelle sont engagés des grains
ou des cristaux d'une autre nature
que le feldspath.
PSEUDO-PRISUATIQUE , adject.^
pseudo^prismaticus. Se dit d'un corps
dont la forme, mal prononcée et
analogue à celle d'un prisme, est l'ef-
fet d'un retrait qu'a siU)i > en se des-
séchant , la matière 'qui le constitue.
Ex. Manganèse oxidé pseudoprismor
tique.
PSEUDOQCJADRIGOTYLÉDONE ;
adj . , pseudoquadricotyledoneus. Epi -
thète donnée à un embrjron qui semble
être pourvu de quatre cotylédons,
Ex. Ceratopkjrllum d^mersum»
PSEUDO-lâGULOBR , àdj., pseU"
do-regularis. Se dit de la structure
qu'affectent les roches qui sont divi-
sées par des fentes en masses rhom-
boïdales ou prismatiques.
ltaEUDO-^AURIE&8, adj. et s. m.
pi . , Pseudosaurii ( ^vjiii^ , faux ,
crttvpoc , lézard )• Nom donné . par
Blainville h un ordre de la classe des
Amphibiens , comprenant , les Sala*-
mandres, qui ressemblent aux lézards
par la forme de leur corps.
PSEinOO-SCORPIONS , s^. m. pi. ,
Pseudch'Scorpiones. EichVald dési-
gne sous ce nom une famille d'A-
rachnides, qui correspond imxjaux
scorpions de Latreille.
PSEUDOSPERME , adj. , pseudo-^
pcrmus ('Jiu Jiç , faaip , tfir(p|Mc , grai-
3a6 PSIL
ne). Épithéte doonëe parCaDdoUe à
des froiu aui ne contiennent jumais
qu'une seule graine , ou un très*pe«
tit nombre de graines , qui ne s'ou-
vrent pas spontanément à la matu-
rité^ et dont le péricarpe est telle-
ment soudé avec la graine , que celter
ci semble n*ayoir qu'une seule enve-
loppe (ex. Labiées)^ C'est ce que
Idimé appelait grcdne nue , à cauae
de l'apparence.
PSflUDO-dTIPULiJRE 5 adject ,
-pstludo^lipularis. Le Moschoxflum
fseudostipulare est ainsi nommé à
cause de ^es feuilles impari-^pennées^
dont les folioles iiiférieiu*es , qui epnî
très-petites , ressemblent k des sti-
pules.
r2^EUDO-TO|.GA]\I<^E9 adiect.y
pseudo-volcanicus, Wemer doni;iai4
cette épithè^e aux rocbes qui ont él4
plus ou moins altérées par l'embrase-f
inent des couches de bouille.
rSEUDOZOAIBESy s. m. plur. ,
Pseudozoa {^w9riç , faux , Çûov , aai^
mal). Nom donné par Main ville à
des êtres organisés qui n^appartien-
peut point au règne animal , mais au
rèjpie véeéul , au'on pU^ait avant
lui pan^i les Zoopbjtes , et qu'il par«-
tage en deux classes , les Galdpbytes
et les Nématopbytes.
PSUDIÉp$9 a<^. et s. f. pi., Psia.
dieœ. I^om donné par H. Cassipi a
un groupe de la section des Aslérce^
soliaaginéc3 } quia pour type legipre
Psidia.
P^II-p^ASTBE , adj. , psilogaster
(4"^èç, nud^ yaarr/^ , venife); qui
a l'abdomen glabre ou aaofi' poil^.
£x. jisilus psiiogçister» .
PSILOGLOXT^9 adj. .psUogfaltis
{^O^oç'f uudy i^ff9%, langup)^ qui
a des fruits alongés et glabres. Ex.
^stragalus psiloglottU»
PSILONarE ^ adjec^ , pjilonQtus
( -^ikoç , nud , wxQÇ y dos ) i qui a le
jos ou le dessus du corps nud» £x.
Tomicusp-silonotiu.
pçyc
PSILOPOIMË 9 adject. ^ piihp§Ju4
( >|;iXoc 9 nud , iroGc ^ pied ) ^ q\u a le^
pattes nues, ou sim3 plooibey. £^.
Strùp psilopoda*
PSILOSOME», adj.ets. m. plur«^
PsUosorntUa (^'c^y minet ^ ot^iia^
corps). Nom donné parBlamyille ^
^ne famille de l'ordre des Paiacéphar
lopliores aporobrpf^cbes j coimprer
nant ceux qui ont le corps ivèsrÇfimp'
primé , en forme de )f«ae.
l«HU^rACWÉ» adj. , psëêHm^
ehrus (+tXiç , grêle , vrà^yç 9 <^) »
qui a de Aitès-pelits jépîs. Ex. Oures
psilostaehya,
jfSfTTéCmÉS. Fqytz PainAcnik
l^8ITTA4:iW, adj. et s. m. ni. ,
Psittacesy PsUiaem* Nom doaaepar
Vieillot , lUiger , LatreiHe , G. Bo^
naparte , Ficinus , Cams. et ftligea i
une famîUe , par GoUfuas et Scepoli
à uo odrdre de la elaaae des Oîaeaax ^
aja&t pour tjpe le genre P4^ttt€tUp
PSOLOPTÉRE , adf . , psohpterwF
Îij'oXoc , fumée ^ vrip^v , aile) ; qui $.
es ailes enfumées. Ex. TatanuspsQ^
lopterus.
PSOQUILLES , ad j . et s. f. ^w.,
Psogmlla. N4>m donné par Latrejlle
et ËichwaTd à une tribu de la famille
des Névroptères ptanipennes, ayant
pour tjpe le genre Psocus.
PSYCHINÉES ^ adi. et s. f. plur. «
Pfjfchineœ, Tribu de la famille des
Crupifères , établie par Candollci qiû
a pour type le genre Psy chine*
PSYGHOOIiUiqB, êAi^psychodu^
rius{'^\»y^y vie , cÙoç/ ressemUanc^.
Épiibète donnée |>ar Borj k un règne
comprenant des êtres où chaque in*-
dividu apathique se développe et croit
k la manière de» miof^raux et des v4*
gétaux , jusqu'à l'iustapt ou despro-'
pagui es animés oy des Ijragmeua re-
producteurs vivans répandent l'ei-
pèce pour la perpétuer dans d^ «ilfs
d'élection.'
PTÉR
chodius. Être qui fait partit do régnt
psychodiaire.
PSYCHOTRIÉES, adj. et s. f. pi.,
Psfchotrleœ. Tnbu de )a famille dea
Rubiacées, ëlaUie par A. Ricbard |
qui a pour tjpe le genre Psfcholria,
PSYGHROMÈTUE 9 a. m., psj^
chrometrum (.^yi'x^i » frais, ^irplu ^.
mesurer). Nom doanë par August
h un appareil qui, par le précipité'
aqueux forme à sq surface, sert ^
déterminer la quantité de vapeur cou*
tenue dans l'atmosphère.
PSYCHROMÉTHIQUE » adj. , fisy-
chrometrlcus s qui a rapport au psj-
chromètre.
Mt DOMOUPll VTE ^ s* ip. , p^iy^
doinorphjrluni ( >{>fvM; , faux ^ ftopf q .
forme , cpvrov , plante). Nom donne
par Nccker aux plantes dont les fleurs
sont ramassées en léte , de manière à
filprer une Synantbérée.
PSYIillDES, àdj, et s. m. plur.,
TsjrUides. Nom donné par LalreîKe «
Goldfuss et Eicbwald i une tribu ou
famille d'insectes hémiptères ^ qui a
pour tjpe le genre Psylla.
PTELËAGÉEft , adj. et s./, nlur.,
Pteleaceœ. Tribu de la famille des
Térébintbaoéesy établie par Gandolle,
qui^a pour tjpe le genre Ptelea.
PrE^im , s. m. , ptenium (irm-
voc^ volatil ). Quelques chimistes ont
appelé ainsi l'osmium , à cause de sa
vofatitité.
PTÉRIGOQUE^ adj., pteritocciu
( irrcpov , aile , xôxxoç , coque ) ; qui a
des coques ou des capsules ailées*
Ex. Euphorhia pîericocccu
FTËaiDÉESy adj. et s. f. plnr. ,
Pterideœ. Tribu de la famille des
Fougères 9 qui a pour type le genre
Purif.
FTÉRIDIEy s. f., ptcridies {nri'
povf aÀW). Mirbel donne pe nom au
fruit plus généralement connu sous
celui de Samare,
PTÉAlGiNEyadject. , pterigenus
( ifTtfH f f'vas^i imm ; prodiuire);
PTÉR
3^7
qui natt sur let iougArat. Eau dga^»
ricus pterigenus.
PTEIUGOaPflYLLOTDES , adj . et s.
f. pi. , Pt^rigpphftloideL Nom donnée
par Bridel à une fiamiUe de Moussea^
qui a pour type le genre PterigO'"
phj-lium.
PTÉniGEAPfllE , s. f. , pterigrch-
phia ( Yttipic , fougère ^ 7pd»A> , écrire).
BesoHption ou traité des fougères.
(irÉmaYNE ,8. f. , vtengyna
( irripoy , a?1é , f\rA , femmcj. On ap-
pelle ainsi les appendices membra-
neux des graines de végétaux.
nERNÈ 9 s. f . , pteftia; itrlûva ;
perse , Pussknorren (ail.). Illiger
naflaUfé M»» ^ partie postérieure de
la beeîailérteure du pied des oiseaux,
qui fait sotfveut «M saillie bîee pro-
Aoneée^ <>
FTÉMMIItiNCilIBftf a4f. et s. m.
pi. ,^ PiUroàNu^ehla *Owrifw , aile ,
6i«7Xcoi, brMM^fakJf. libin dqiiaé pa^
lainvllle è ud orAre de la classa det
Stomatoptérophores ou Ptéropodes,
«^mpraDant cemz qui ont les bran-
chies en fonda d*ailes OQ de na-
geoires.
FTÉROCAÉiBy adj. , pierocarput
(tvtijMv, aile , iiaa«rô« , fruit); quia
des fruits ailés. Ex. Enarthrocarpué
pterocarpus, Semontnliea pterocarpa.
PTÉROGAULi;, adj., pieroeaulis
(irrfpov , ai|e, xav^oc , tu^) ; qvi 9 la
tige ailée , comme celle <m Croialarm
pterocaula l'4îst par la décurrence dea
stipules.
PTÉBOCÉPQAli;, adj. , pêeroee-^
phalus (irri^ f aile, «sfcXq, téta).
Le Scabiosa pUrocephaia est aivsi
appelé à cause de ses graines ai-*
gretlécs.
PTËRODAGTYLES9 adj. et s. m.
pi., PterodactrU(wripwtf aile, SixxyjîhÇf
doigt). Nom donné par Latraille ii une
famille de l'ordre deaEchassiers, com«
Ï>renant des oiseaux qui ont les doigts
obés^ ou réunis joa^u'au )>put par
une jucnibrana*
3a8 PTÉR
KTÉRODACTYUEIVS, adj. et s.
m. pi. , Pterodactj-li. Nom doonc
par filainville à un ordre de la classe
des Squamîfères , comprenant le genre
Pterodactylus , où le second doigt de
la main , excessivement alongé, rem-
plissait les fonctions d'aile»
PTÉRODIBRAI^CHES , adj. et s.
m. pi. , Plerodibranchiaia (trrfpov ,
aile , ^iç , deux , 6oiy^ia , branchies).
Nom donne par Blainville à la classe
des Ptéropodes , lorsqu'il croyait en-
core les organes de la respiration de
ces animaux places sur les appendices
natatoires.
PTÉRODIGÉHE, adj., pierodi^
cents ( irr^ov , aile , iiç , deux , xcpçcc,
corae). Sous ce nom, La treille dé-
signe les insectes qui ont des ailes et
deux antennes.'
PTÉRODIË, s. f. , pterodia. Des-
vaux appelle ainsi le genre de fruits
auxquels Gaertner a donne le nom
de samare,
PTÉRODlPLES^adj. et s. m. pi.,
Pterodiples. (jrTipov, aile, .^ittXoôç,
double). Nom donné par Duméril à
une famille de l'ordre des Hyméno-
ptères, comprenant ceux de ces in-
sectes dont les ailes supérieures for—
ment un pli longitudinal pendant le
repos, f^ojrez DuPUÇPsrrxvKS.
FTÉnOGLOSSES 9 adj. et s. m.
pi. , Pteroglossi (Ttripov , aile , yXôtcaoLy
langue). Nom donné par Vieillot à
«ae famille de l'ordre des Sylvains ,
comprenant ceux de ces oiseaux qui
ont la langue en forme de plume.
.PTÉROGOIVE 9 adj. , pierogonus
(irrifkrjy , aile , ywvia , angle). Se dit ,
«n. botanique, d'une partie, comme
iitf^'6u fruit j qui a des angles garnis
d ailiebi Qu de membranes.
^ «flirËtlOIDE i adj. , ptcroides (îtt^-
po'v^ \\\i\ aSoçy ressemblance); qui
â la femg^c d'uife aile. Les bofanisles
iloàn^nt teeltc épitbèle aux sulkres ,
quand l'Ur » sont placées sur la crcle
PTÉR
d'une saillie qui s'étend en manière
d'aile. Ex. Evonjrnuis laiifolùif*
PTÉR0IDÉE8, adj. et s. f. pi.,
Pteroîdeœ, Section de la tribu des
Polypodiacées , établie par Kaulfuss ,
qui a pour type le genre Pleris,
PTÉROMALIENS, adject. et s. m.
pi. , Pteromalii. Nom donné par Dal-
man à une famille de l'ordre des in-
sectes Hyménoptères , qui a pour
type le genre Pteromabts ^ et qui
correspond à la tribu des Chalcidites
de Latreille.
PTÉROME, s. m. , pteroma (irrl-
pûfAx , plumage ) . Illiger donne ce
nom ( lectrices alarum uUimœ s^ se-
cundcB ; Schwungdekke , ail. ) aux
plumes tectrices internes des ailes des
oiseaux , qui sont généralement plus
longues que les autres.
PTÉR01II0L6E8, s. m. pi. , Pte-
romplgœi {nripw j aile, ^0X70^, sala-
mandre). Nom donné par J.-A. Kit-
gen à un sous-ordre de l'ordre des
reptiles Cam psîcb rotes , comprenant
ceux qui, comme les dragons, ont
des membranes latérales faisant of-
fice d'ailes.
PTÉROPÉGE ,8. f . , pteropega
(wTfpov, aile, 7r»7ii, origine). Kirby
nomme ainsi , cbez les insectes , la
portion du mésothorax et du meta-
thorax h laquelle les ailes supé-
rieures et inférieures sont implantées.
PTÉROPHANÉRE , adj. , plero^
phanerus ( nrépov , aile , f avipoç , ma-
nifeste). Latreille appelle métamor'»
phose ptérophanère , dans les insectes,
celle qui-permet d'apercevoir les ailes
chez les nymphes.
PTÉROPHORÉS,adj. ets. m. pL,
Pterophora (irrcpov, aile, 9tp6», por-
ter). Sous ce nom , Glairville désigne
une section de la classe des insectes ,
comprenant ceux qui sont munis
d'ailes.
PTÉROPHORIENS. Fo^ez Pt£RO«
PHORITES.
FTÉROPHORITESVadj. et s. m.
PTER
£1. y Pterophorita. Nom donné par
•atreille, Lamarck et Eîchwaldf à
une tribu de la famille dea Lépido-
ptères Docturnes , qui a pour type le
genre Pterophorus,
pfÉBOPINS, adj. et s. ro. pi.,
Pteropina, Nom donné par Graj à
une tribu de la famille des Ycsperti-
Ijonides anistiophores i ajant pour
tjpe le genre Pteropus,
PTÉfiOPODE) adject., pteropodus
( iTTfpov , aile , itoûç , pied) ; qui a les
pétioles ailés. Ex. PauUinia ptero-'
poda.
PTÉROPODiES, adj. et s. f. pi. ,
Pteropodeœ, Nom donné par Gandolle
à une section du genre Ôxalis , cooh
Srenant les espèces qui Ont le pétiole
iJalé ou ailé.
PTÉROPODES^adj. et s. m. pi.,
Pteropoda. Nom donné par Guvier,
Lamarck , Schveigger , Goldfuss ,
Latreille , Ficinus y Carus , EichwalS
et Menke à un ordre ou à une classe
de Mollusques , comprenant ceux qui
ont de chaque côté du corps un ap-
pendice aliforme servant à la nata-
tion. Cette coupe correspond aux
Aporobranrbes de Blainville, aux
Stomaloptéropbores de Graj. Blaiu-
vîlle applique la dénomination de
Pléropodes à une famille de Tordre
des Nucléobranches, comprenant ceux
dont le corps offre de chaque côté un
appendice natatoire en forme d'aile»
PTÉROSPElllIE , ad]. , pteposper^
mus ( irrcjpoy , aile , anip^tx , graine) ;
qui a le fruit ailé* Ex. Sida pUro-'
sperma,
PTÉBOSTYLE9 adj. , pterostyluê
(irTf^ov , aile « orv^oc, style) ; qui a le
style comprimé et large, en forme
d aile. Ex. Aslragalus pterost)rlU*
PTÉROTE9 oJj- et s. m. , ptero^
tus ; irrcpeno; ( irripov , aile ) ; qui •
des ailes. Aristote , quand il veut dis-
tinguer les insectes ailés de ceux qui
n*ont pas d'ailes , leur donne ce noiii;
que Latreille adopte.
PTIL 3a9
PTÉROTHÈQ€E, s. f. , pieroiheoL
(fTTipov, aile, ^xvi, boite). Kirby
appelle ainsi la partie de la chrysaliiJe
qui prot^e les ailes de l'insecte.
PTÉRYGIfiRANCHESy adj. et s^
m. pi. , Pterygibranchia ( irrlpuÇ ^
aile , 6pay;^(a , branchies). Nom donnî
par ^marck, Latreille, Goldfuss^
Ficinus et Carus à une section ou fa-
mille de l'ordre des Crustacés iso-
E odes 9 comprenant ceux qui ont le&
ranchies ailées*
PTÉRYGIEKS, adj. et s. m. pl««
Purjrgia {nripy^if ail«)* Nom donne
Ï»ar Latreille à une division des Mol-
usques phanérogames, conaprenant
ceux qui ont des bras couronnant la
tête , ou deux nageoires situées près
du col. F'ojez Apogastacs.
PTÉRYGION, s. m*, ptetygmm
(irripvS, aile). Nom donné parLîiik
et CandoUe aux odes .des fruits 9
qu'elles soient latérales ou terminalea;
Kir Illiger, è l'aile du nez, dans les
ammifères ( pierjrgium , pinna ;
Nasenflûgel, ail. ) ; par Kirby , à na
appendice étroit qui se voit a la bâte
des ailes inférieures, dans quelque»
insectes Lépidoptères.
PTÉRYOODE, s. m.^ pUfygi^
dium ( irTfpuYw^)}; , en forme d'aile).
I>atreiile apfielle ainsi une pièce en
forme d'épaulette , qui e^t placée, de
chaque côté , au devant des ailes stt«
périeures des insectes lépidoptères «
et qui se prolonge, en arrière, le
long d'une partie da dot , sur lequel
elle s'applique.
PTéRTGOPE, adject. , pUrygopus
(irTf|niS, aile, froOc ^ pied) ; qui a des
pédoncules comprimés , aîiés. Ex.
JLoranihus pterjrgopus,
PTÉRYGOSPERVE, nd]. ^ ptery^
gaspermus (nripvS, aile, 9iri/»fia,
graine ) ; qui a des fruits ailés. Ex.
Moringa pterygosperma,
PTILE, s. m. , /y/cViO» (frri^ôv ,*
aile). Illiger appelait piHa {Fieder'^
33o
PTIN
dekken^ iS\A jes plumes tectrices ex*
teraes des ailes des insectes»
PTILINE 9 s. f. , plilinum ( irri^ov ,
aile). Nom donné par Robineau-D^-
voidj â nnc membrane très- molle
3ui, chez les jeunes insectes Hyo-
aires 9 principalement dans (|uel«|ués
tribus y sort entre les antennes et
Fangle frontal , et qui est susceptible
de mouvemens assez prompts, sor-
tant et rentrant sons les pièces du
front.
pTILOGÉRÉISS, adj. et s. f. pi. j
Ptttoceratœ .(VrUov, plume , itipotç^
corne)* Nom donné par Robioeau-
DesYoidj à une section de la famille
des Myodaires caljptérë'es , compre-
nant 'ceux de ces insectes qui ont un
chëte tomenteux et velu.
PTILODÉRES, adj. et s. m. pi. ,
Piilûd0ri(ntila»y plume , àttpiij eol ).
Mma donné par Duméril à une fa^
mille de l'ordre des Rapaeea, oompre*
»ant eenz de ces oiseaux qui ont I9
eol gtrni de plumes. f^. Plumioollu.
VtftWlM^j adj. et s. m. .pl.^
Ptilopteri(fTtÙi^j nageoire , frrijMv,
aile). Non donné par Vieillot à une
famille de l'omlredes Nageurs, coin*
prenant ceux de ees oiseaux qvt ont
kl ailes eu f«rme de nageoiins et sens
peuies.
FI1U>Bja¥VQIHE:» adject. , ptiio^
rkjruduu ( irrîXsv, duyet, fv^x^ ^y*
Ka le. bee garni à sa base de
laans menibitnieit». Ex» Nwnida
pêUofhvndui,
VtiUm^ 9 a. f . I piihétisf Géfied^
(ali.UfrTcXav, plume). Nom donné
par Ulis^r à rcBaembk des plimes
ça au plumage des oiseaux.
PTILOTE 9 adjly ptUotus ; i^ràt^
TOC ( TrnXov , aile). Aristote donnait ce
nom aux insectes ailés , quand il les
opposait aux oiseaux , pour indiquer
Sue leurs ailes ne sont point garnies»
e plumes , comme celles de ces der*
niers.
Fl'UUîKS 9 adject, et s. m. pi. ^
PUBË
P timorés* Nom donné par Gavieri
Latreille . Lamarck , Goldfuss , Eîch«
wald , Ficinus et Carus k une tribu
d'Insectes coléoptères , ajant poqr
type le genre Ptlnus,
PTYALINE , s. f. , ptjaUna ( îrtvà-
Xov-, salive). Berzelîus appelle ainsi ,
ou matière sait paire y une substance
animale particulièi'e , qui est la par<^
lie constituante principale dé la sa-
live.
FirGHIATIlRB^ adj., ptygmatu^
rus (irrÛTfAflE y pli , ovpâ , queue) ; qui
a la queue ou les pédoncules plissés
ou striés en traverst Ex. QEnantke
ptygmatttra,
PTYGOPLEIIRES, adj. et s. m.
f\,fPtjrgopleurœ ( yttut^, pli, ir>fu-
p&y côté). Sous ce nom, Wiegmana
a' établi une famille de Reptiles
sauriens, comprenant ceux qui ont
on pli longitudinal de chaque côt^
^ corp»,
PtlBERTÏ , s. i., pubertas; $Bd ;
Zeugungsreije ^ Mânnharkeit (ail. );
pubertjr ( angl. ) f pubertà ( il. ). Epo-
que à laquelle un être organisé de-
vient apte à reproduire Tespèce. Pu^
berté ne se dit guère que de Vespècç
humaine.
PUBESGENGi:, s. f. , pubêscenliaf
Baarbekleidung ( ail . ) ; pubescenza
(it.) (pubes , duvet). Les botanistel
appellent ainsi tout ce qui est relatif
au plus ou moins d'abondance , à la
disposition , à la direction , etc. 9 des
poils qui peuvent exister sur les di-
Terses parties des plantes.
PVBESCENT9 adj., pubescensf
weichkaarig , feinhaarig ^figumhaoi'
n^ (ail.) {pubesy duvet); qui est
couvert de poils très-fins , courts et
mous , Imitant une sorte de duvet,
comme les anthères du DigitaUs
ferruginwi, la carapace du Portunus
puber , le corselet de beaucoup d*£*
lâter, les feuilles au Geraniuifi molU^
les fruits du Digitalis purpurea ^ le
stipc de Vjigaricus jmsems et da
PUIS
Hejotium pubidtan , le stigmate
de VAcer pitudoplatanus , U tige de
VEçhUes pubercula et du Lwco^
spermum pubèrum»
PIJB1CORNE.9 adject.^ puhicornis
{pùi0,<Sf duvet, cornu, coroe) ; aui
a les cornes pubesceotes. Ex. T<i/i/-
pus puhicornis,
rUBIFLORB, adject. , pubiflorus
(puies p ànvei y Jlos , fleur). Se dit
de plantes qui ont le calice ( ex. Ba^
nlsteria puliflora } ou la cproUe (ex,
AstragauH puiijlorus , Ixora publ^
^ra ) couverts d'un léger duvet ou
Teloulës.
VcBIGArE) adj. , piiBigerus [pu^
bes, duvet , gero , porter) ; qui porte
du dpve^, «omme les lolioles du
Cassia puoigera,
PVDIQDE y |idj« • pudicus , vêre^
eunduSf Cette épitnèle est donnée à
une liante {Mimosa pudiea) dont
le moiodre attouchement suffit ^pour
déterminer les feuilles à se ployer et
les pétioles à s'abaisser, propriété
qu'elle partage avec plusieurs autres
espèces du même genre. Le Cymbi^
dium vêrecundium est ainsi appelé i
cause de In connivence de ses pétales
intérieurs, tandis que les externe^
font ouverts.
PII6ILLAIIKE9 9ii]eci. y pugiiiaris
ipugnuf pfoing). Se dit^ en minéra*-
{ogîe , des grains d'une roche grenue^
quand ils sont de la grosseur du
f^iog ; en zoologie , d'une coquille
Twrbitiella pugiUaris') dont le vo^
lume égale presque celui du poing.
PUGIONIPOItW^adj.. /iti^fW-
fprmis {^pugù> ,poîgnard ^forma , for-
fue); qni a la forme d'un poignard^
eoioaie les feuilles du Mesemoryan^
themum pugioniforme , les phyllodef
de ^Acacia pughniformis , les ^op-
suies du Hakea pugioniformis»
PtnSSANCE 9 s. f . , potentia ; 9^
.vaft^ ; Maçht ( ail. ) ; ffower ( angL )}
poss$nia^ potema (it*)« Considéré
4^9 nyn^iire g^inh ^ ce mot €x«
PUtM 33i
prime la faculté de faire une chose
quelconque. En mécanique , il sert à
désigner foute force dont on dispose
pour équilibrer ou vaincre une autivi
force dont on n*est point maître. Lee
4iinéra|ogistes l'emplojeot pour ca^
rjictériser l'épaisseur d'une couche
ou d'un filon , mesurée perpendicu-
lairement aux çalbandes.
PIJiiIG AIRE 9 adj . , puficarius ( ptfi»
tex, puce ]• Un champignon ( Bys-^
terium pulicare ) est ainsi appelé parce
qu'il ressemble aux taches proauites
sur le linge par les déjections des
puces. Le Conus pulicarius tstmw-r
Sué de taches qu'on, a comparées k
es piqûres de puces.
PULLIGÊRE 9 adject. ^ pulligerus
(pullus, rejeton, esrOf porter). La
Yferita. puUigera doit cette dénomir-
nation à ce qu'elle est couvent cou-
verte de pustules saillantes.
PULMQBRANGOEâr, adi. et s. m.
pi. , Pulmobranchiala (pulmo , pou^
mon, Pp^^i^» branchies). Nom donn^
Sar Blain ville à un ordre de bâclasse
es Paraeéphalophores ; pfir Gold-
fuss , Ficinus et Carns à une famille
de l'ordre OH de la clasie def Gasté-
ropodes, comprenant ceux de ces
]iIollusques qui respirent l'air eu na^
ture.
PtKillOGllADES f adj. et s. m. pl,^
Pulmogradaipulitio t poumon , grom
dior, marcher). Nom donné par
Blainville à un ordre de la classe des
Arachnodermaires f comprenaut ceux
dont le corps est gélatineux • et dont
la locomotion s'exécute par des inoa^
venions d'ex pansloq etde re^f^rrement
semblables à ceux de la .respiration*
I^IJLAIONAIR]^ 9 7ii\, pulnionarius
^tf//iio, poumcfi). Ous^f^^Wt trachées
pulmonaires j dans les insectes , celles
qui/qnt suite aux trachées propre-
SMut dites, ^ans toutefois exister
toujours , dont on ne saurait préciser
l'origine t mais qu^on reconnaît & leur
gm4 dlfipitre^ ,el à ce qu'^ant
33a
PULS
moins divisées , elles semblent servir
comme de réservoirs à Taîr.
PULIttONAIRES, adj. et s. F. pi. ,
PiUtnonarîœ {pulmo, poumon). Nom
donné par LaireiUe à un ordre de \ll^
classe des Arachnides , comprenant
ceux de ces animaux qui respirent
pilr des sacs pulmonaires.
PULMOIVARIÉES^ adj. et s. f. pi. ,
Putmonarieœ, Nom donné par Gan-
doile à une section qu'il établit dans
le genre Hieracium,
PULMONÉS, adj. et s. m. pi.,
Puimonea { pulmo ^ poumon)* Nom
donné par Latreille à une branche de
la race des animaux vertébrés , com«
prenant ceux à sang froid qui res-
pirent au moyen de poumons; pai^
Cnvicr et Latreille à un ordre de la
classe des Gastéropodes, auquel appar-
tiennent ceux de ces Mollusques qui
respirent Tair en nature.
PULMOl^lFÈRES^ adj. et s. m. pi.,
Pulmonifcra {pulmp , poumon » fero ,
ënrter). Nom donné d'abord par
lain^llc aux animaux quMl a depuis
appelés Putmobrmches, F'ojrez ce
mot.
PULPE, s. f.^ nulpa. Matière molle
3ui existe dans l'intérieur des loges
e certains fruits , où elle entoure la
Sndne (ex. Cassia officinalis)» On
onne aussi quelqufois ce nom au sar-
cocarpe , quand il est de consisfance
molle.'
PULPEUX , adj. , pulposus ; mar"
hig, treiij^f hreiarttg (ail.); quia
la consistance de la . pulpe , comme
Yaritle du Bocconia frutescens, la
panncxterne du drupe dans le Pru^
nus Cerasusy le péricarpe du Vitis ,
la lorîqué du Punica,
PULSATOIRE , adj. , pulsatorius
(pulsust pouls). Un insecte [Psocus
pulsatorius) est ainsi nommé /parce
qu'on l'a regardé comme la cause des
pulsations qui se (ont entendre dans
le vieux bois , et qui loi ont valu |c
nom vulgaire de horloge tle. la mort.
PULV
Latreille attribue ce bruit a une es«*
pèce de Vrillelle.
PULSIMÈTRE , s. m. , pulsime^
trum ( pulsus , pouls , (trrpf u , mesu-'
r«r) . Nom donne à un appareil propre
k montrer avec quelle facilite l'éva-
poration se fait dans un espace sous-
trait à la pression atmosphérique , et
qui a été ainsi appelé parce qu'une
plus grande vivacité du pouls s'ac-
compagne d'une chaleur plus consi-
dérable de la main , qui rend son ac-
tion plus sensible.
PULVÉRAGÉ, adj. 9 puifêraceus;
puherig (ail.) {puWis , poussière^;
qui est couvert de poussière. Ex*
Parmelia pùl^eracea.
PULVÉRARIÉES , adj. et s. f.' pi.,
Puli^erarUe, Nom donné par Relcfaen-
bach à une famille de Lichens, qui a
poiir type le genre Pult^eraria^
PULVÉRESGENCE , s. f. , pulve^
rescentia {pultfis^ poussière).' Nom
donné par Dupelit-Thouars à l'état
d'une surface végétale , quand elle
est couverte d'une sorte de farine ,
qui parait êlre une exsudation de la
plante , et qui a quelquefois une
pouieur agréable , comme dans le
Chenopodium pùrpureum.
PULYÉmPÉHE, ad],:, pulferi/erus
( puli^is , poussière , fero , porter ).
Êpilhète 'donnée par Haiij à une
variété de quarz agate en creux
dont la cavité est remplie en tout 00
en partie d'une poussière de chaux
(carbonatce.
PULVÉRULENT , adj., pub^entlen^
tus; stauhariig (ail.) ; ptili^erulento
(it.) {puUfis ^ poussière); qui a la
consistance delà poussière [corps pul*
t^érulenty substance pulvérulente).
C'est en ce sens que l'épithète est
appliquée iJi des minéraux dont, les
grains sont tellement petits W^'^À
ressemblent fl| une poussière (^ex.
C/icatx carbonatéé puWêrulcnte ) , cfl
»a pollen des végéLiux , quand i^*e
compose 9 comme c'ast le 6as'1é pito
PULV
orcKsoîre» d'un gmnd nombre d*utn-
cules distinctes , semblables à une
poussière fine. FulvéruUnt se dit
aussf déplantes qui sont fcôn vertes
de grains pulvérulens, sensibles au
tact et à la vue, et qui se détachent
«sèment (ex., Goodenia ot^ata, Pri^»
mutàfarinosaj Cneorum puli^erulen-
tum ) I ou d'un duvet .trés'^fin et
serré » qni produiila même apparence
( ex . Eroaium puk'eruUn tum ). Le
PsiUacus pûlwerulentus est ainsi
Dommé parce que la teinle verte ,
qui domine dans son plumage, est
fflauque et comnie saupoudrée de
Liane,
PVLTICIJLE , s. f . , puhicula. De*
lue appelait ainsi les particules sécbes
et incohérentes dont il supposait les
globes du système solaire primitive-
ment formés ^ dans les lieux qu'ils
occupent.
' PtJLVIFÉRE, adject., puWiferus
{j)ulvis ^ poussière^ fero^ porter).
cb dit d'une géode qui renferme une
matière pulveralente. F"* PvLviai-
ptaa.
PULTINÉ , ad) . y pujf^inatus; pois*
terformig , polslerîg , gepolstert ,
hûssenjormlg lall.) {puli^inus , cous-
aiii } ; qui a la forme d*un coussin
(ex. (fid(iris pult^inata f jistrea pu!--
pinaria ^ Bfonas pulf^isculus ]• Se dit
aussi de plantes dont les parties (corn*
me les fiores de V ffelicosporîum pul"
t'inalwn) ou les individus (ex. Gna*
pkalium puii^inalum) sont réunis de
mapière à former une sorte de cous-
sin. Kirbv donne cette épilhète au
protborax des insectes, quand , étant
déprimé sur un pointai! parait com-
me gonflé sur un autre (ex. Atco^
chara canaliculata)*
PULTINIFOmiB, adj., puîtnni"
formis f polsterfôrmîg ( pulvinus ,
coussin , JariHfi^ fornie ) ; qui a la
Forme .d*ttn coussin, c'est-à-dire qui
est plus ou moins hémisphérique el
en quelque sorte rembourré.
.t>UÎ>t 3â3
frVLVlBnJLB, snbst. î.,pulvmuîa
[pulvinus , coussin}. Acharius nomme
ainsi des filets simples ou rameux »
imitant souvent de petits buissons oa
coussins , qui s'élèvent de la surface
supérieure du thalle de certains li-
chens. Ex. Parmelià glomulijera.
PULVISCVLAIAK , adj., pulviscu^
arJs {puhisy poussière). Gaillon
appelle mafièr^^u/wca/aire la masse
colorée , dilatable * et contractile ,
qui résulte de l'ensemble des pulvis-*
cules.
FVLYISCVLÎByS. m., pult^isculus
(pult^U y poussière).' Kom donné par
I^ecker a la poussière que renfer-
ment les capsules des Ljcopodes;
par Gaillpn aux granules de la ma—
iière pulvérulente colorée qui rem-
plit les endochromes ou entrenœuda
des algues marines articulées.
FinMIGIFOBHE , adj. , pumici^
formis ( pumex , fk>nce ^ forma , for-
me } ; qui ressemblé k de la pierre
ponce, qui en à l'aspect. La^epumi^^
c\forme*
PDIOQUEVX / adject. , ptanicosus
[pumexj ponce); qui ressemble à
un morceau de pierre ponce. Ex*
'Celleporn pumicosa,
PUPE , s. f. , pupa. Latreille nom*
me ainsi lés nymphes oviformes dea
Insectes Lépidoptères^ parce qu'elle»
ressemblent à^ une petite poupée.
I^UPILLÉ/adi., pupiUatus {pw-
pilla y pupille), de dit des ailes des
oiseaux et des papillons , lorsqqfblles
oBrent des taches circulaires, de
couleurs diverses, figurant plus ou
moins bien un œil \ et au centre des*
quelles existe un point noir, qui re-
présente la pupille. ^. Ocatxé.
PUPIPAAE , adject. , pupipanis
Qfupa , ny mpbe , paro , engendrer ).
Se dit d'unnnsecte qui met ses pe-
tits au monde à l'état de nymphe.
Ex. Hippohosca equina..
PtPIPARES, ad), et s. m. pi. ^
Pupiparœ, Kbm donné par Guvier^
334 PtJRP
Latreitte ni ZichvrM ft iioe fatnille
âe Tordre des Diptères, comprenant
ceox de ces Insectes dcins le ventre
desqueîs vit la larvç , qai n'en sort
(pi'à l'étal de nympbe.
PlimTORES^ adj. et s. m. pi. ^
Pupwora {papa , njmpbe , voro j
dévorer). Ilom donné par Cuvier,
LatreiHe et EicKwald à une famille
de l'ordre dte Hyménoptères , com-
l' prenant cehx de Ces insectes dont
es larves vivent dans Tintérieiff
d'antres larves ou nymphes.
POPOPHJfGE , adj. , pupophdgus,
ie dît d'un insecte dont la larve dé*»
vore les larves et les chrysalides des
autres ' insectes. Ex. Tckneumon.
PUftPCKACiS, adj. et s. m. pl.^
Purpuracea, Nom donné par Henke
â' une famiUè de Tordre des Gasléro-
podes Gténobrancbes^ qui a pour type
le genre Putpura,
PURPtJRATÉ , s. m. , purpuras.
Genre de sels {purpursaure Salze ^
alK), qui résultent de la combinaison
de l'acide purpavique avec les bases
iali fiables.
MIIPURIPÉIIES, adj. et s. m. pi.,
Pùrpurîfera ( purpura , pourpre i
firOf porter). Nom donné par La-
marck à une famille de l'ordre des
Traobélipodes , comprenant ceux de
ces animaux qui contiennent , dans
un réservoir particulier , la matière
«gérante dont les Romains faisaient
ta bflle couleur pourpre tombée eif
désuétude dépuis fa découverte de la
eocKenille.
PURPURIN, ^o^ez Rougi.
PURPURINE, s. f«, purpurine.
Nom donné par Robiquet et CoUin à
ue sorte de laque préparée en fai-*
aant bouilliir la racine ie garance
charbonnée par l'acide. sulTurîqtie
avec de l^eau et de Talun , et recueil-
lânf le )>récipilé qui se dépose par le
refroidissement de la liqueur filtrée.
iHdtfURIQUCf, a(Q. 9. purpuricué.
Kom avLû àciJe particulier {Purpura
PVCN
râurej ait. ) , qui est prodcift ùaT
Faction de l'acide nitrique surl'àcide
nrique , et qui a été aécoavert par
Prout.
PURPUROpB, adj. y purpùrôpus
(purpureus , pourpre, mCç , jnea) ;
qui a le pied ou le stîpe pourpré. Ex.
jigaticus purpuropus.
PUSIUIFLORE y adj., pusUliflo^
rus {puslUuSf if^i^Jlos f fleur)';
qui a de petites fleurs. Ex. Cràhi^
nùtm piuiWJLorum.
PUSTUtE , adj. , pustutalus, pus^
tutosus ; qui est muni de postulés -,
c*(e8t-à-dire d'élévations antmdiei
(ex. GjTophora pustuUua) » ou dé
tacbes arrondies, blancbes, sur on
fond brun (ex. Cypraa estaûthema^
Cyprœa variolaria , ArmadUta pui^
tuiatus ).
PUTâHINÉIErs, adj. et s. f. pK ,
Putamineœ* Nom donné par linné i
une famille , comprenant des plantea
dbnt le fruit est recouvert d'une
écorce dura. Ex. Capparis,
PUTRÉPAG*riON , s. f), puire^
factio; e^^iç; Fàuiniss (ail.). Dé—
composition que tous leï corps orga*
hisés subissent , quand la tîe cessé
de s'exercer en eux.
PUI^LLUSTÉES , adj. et s. t.jl.,
Pulrellinœ {putris , poanl), ifom
donné par Robineau-Uesvoîdy à une
tribu de la famille des Hyodaires
Napellées , comprenant ceux de ces
insectes qui vivent de matières végé-
tales et animales en décomposition.
PUTRIVORE8,adj. et s. f. pi.,
Putrwora • {putris , pourri , voro ,
dévorer ). Nom donne par Robîneaa-*
Desvoidy à une section de la famille
des My odaires Malacosomes, coiApre-
nant celles dont les larves vivent dans
les débris putréfiés de matières anir-
maies et végétales.
PYGNOÇARPE, adj. , fffrcnocar^
pus {irvTiyQç j épais, Wfnoç, fruit) î
qui a des fruits épais , renflas» £x«
Taniarix pycnocarpa.
£
PYGO
PtcrtùCÉPHAVE ^ ft^j., fy^cM^
ùephalus (ftTixvo;, épais, xff a>;q ,
téic); ({iiî est rassemblé en iMes
ëpaîsses , comme les fleurs du Car^'
Sais fyycnocephaïiu»
P¥Ci\OGONn>£S , adj. et s. m.
Ék, rjrtniufoêàda. Nom donné par
imarck, CdTÎer, Latreille, Leneli
•I Etehwald ànme famille d'Ârochoi*
des, qui a pour type !• genre J^cno-
gonum.
FICNOSTâCHYÉ, «dj., iyCHO^
sinehyiu ( irvuvoc, épais, ^^X^ % ^pi );
ni a les flevrs dispotées en groa épi«.
« Mariscas jff'etwHachxUiS^ Sisj^
phora pfcnoskufy-ou
PYGARaUB, jidjeei,» Vi^t}"
(«uyi jXesses , àfiyùç , blanc ) ; qui a
la queue blancbe^ comme le raUo
Micaudus , ou une tache blanche i
la naissance de la queue» comme YAnf
iUope DYgargus.
nGilUaiaQIIES, My ets. m. pi,,
Pjrfarrluchi(n\rfhj derrière, kpii^âv^
Om , grimper), 14 pm donné par Mejer
et lluger à une famille a oiseaux ^
comprenant ceux qui s'aident de leur
queue pour grimper. «
PYGOBAANGHES, adj» et 8« m.
bl. , Pjrgohranchia {mrpi, derrière »
fipiT^ta, branchies). 19 om donné par
Gray à un ordre de la sous-classe des
Gastéropodophores gymnobranches ,
qui comprend une partie des Nudi-
branches de Guvier.
PTGOMOLGES , s. m. pi., Pj'gih'
molgai (irvTn, derrière, |M>!yo«,6a'-
latnandre). Hom donné par J.-A.
ftît£en A un sous-^ordre de Tordre
desKeptilesGampsicfarotes, compre-
nant les batraciens sans queue.
PYGOPLATYPODES, adj. et s.
i>^* P^« ) Pfgop^tyT^odss (.nyrfif der^
rière, irlarvc, lerge, iroiç, pied).
Kom donné par J.-A. Ritgen à nne
famille de Tordre des Hjgromithes ,
comprenant des oiseaux qui ont les
tieds largement palmés et placée tout
Tarrière du corps.
PYRA
335
s
noOPODES, ad}, et d. m. pl.^
Pjrgojpodes, Nom donné par Uliger ,
Goldniss, Éichwald et Ritgen à une
famille d'oiseaux Palmipèdes ^ qui
ont les pieds engagés jusqu'à TeiCtré*
mité de l'abdomen , sur laquelle iU
semblent marcher.
PinLOniDÉS ) adj. el s. m. d. ^
Pjrloridea (ttuWoc, .pylore). Nom
donné par Blainyille & nne famille df
l'ordre des AcéphaloplKires kaieUi—
branches , comprenant ceux qui ont
nne coquille baillante a«x deux
bouts.
PYRACANtfi£f ad)«»yyf<c«iiiiM/
icup, feif, &iMn^9,, épine )j qui %
es épines jaunes, u^ Celastrus py-^
racwiihus^ Soîanum pjrwanthos*
PYRAUTBSy adj. et s. m. pl,^
Pjrralii^, Nom donné par LiouMk ,
Goldfuss , Ficinus et Carus « «ne fa«T
mille d'insectes Lépidoptèret> qos a
pour type le genre PjrraUs.*
PYRAMIDAL 9 adj. » p^runddaUsi
nùfa^fMtSi^ ; pjrramidentohmg ( ail. )
(irvpapici pyramide)* lAohs nonim«
système pyramidal un assemblage da
formes cristallines prorenant a'oae
même forme fondamentale ^ «né
pyramide i qualre cdtés isocèlit
et procédant par pne lot propre
a la production de pinsieura sériea
de formes pyramidales. On appel)»
plantes pyramidales celles dont Ue
branches , étendues horizootaleneali
se raccourcissent de la base au mmk^
met (ex. jiàies picea); paniatU ((p^
ramidaUj celle qui se rétrécit de fai
base au sommet f ex. Yucca ^ Caa^
panula pyramid<uis ) ; coquille pjrra^
midaley celle dont la forme générak»
est celle d'une pyramide ou d un eona
(ex. Trochus pyramidolis).
PYBAIUDÉ, adj.,/y^pmnàda«ir^;
5Ui 9 la forme d'une pyramide (et»
iacarisia pyNunidaia, Po^rgomam
mrramidatumf jéntipaihes pj/rami^
data). Se dit âtusi d'un cristal qui
dérive d'un prisme dont les beacs ont
1
été converties en pyramides (ex. Mé'
sotype ptyramidé).
PYRARDÉES, adj. et s. f. pi.,
Pyrariea» Nom donné par H. Cas-
siDÎ^à un groupe de la seclion des
Bupnthalmees , qui a pour type le
genre P^ra«/â. ^ ^^
PYRÉLAINEysubftt. f. , pyreUùna
(irûp , feu , Haiov , huile). Nom donné
£ar Berzelius aux huiles pjrogénées
iquides.
PYRlfavAGÉES, adj. et s. f. pi.,
Pjrenaceœ. Quelques botanistes ap-
pettent ainsi , avec Ventenat j la la-
mîtle des YerUnacées.
PTRjâNAmE, adject. , pyrenarius
(TTvp^y , noyau }. Des vaux donne cette
épithète à un fruit pulpeux, dcmi-
înfére, muUilocuInire , \i loges dont
Tendocarpe est ligneux. Ex.Mespilus*
PYBÉIWE, 8. I. , p^rtna. Gaertner
nomme ainsi la nucuie.
FVlUÉKrOCYMATIENS 9 adj. et s.
m. pi. j PfrenocymaiuiicMpirf j noyau,
ifyàuàriw , cymatîon }. Nom donné par
Wallroth à une tribu de la famille
4es Lichens, comprenant ceux qui
«ont pourvus d'un nucléus , et corres-
|)ondant aux Myélocarpcs de Meyer.
' PYRÉNOMYGÂTES , s. m, pi. ,
Pjrrênomycetes ( frup^v , grain , fxvkTic,
champîgnoto]. Nom donné par Pries à
•me cohorte de la famille des Cham-
pignons, comprenant ceux dont le
périthécion renfermedes thèques , ou
rarement des sporules nues , qui s'é-
chappent par un orifice.
PYRÉTIN£, s. f. ypyretina (îrCp,
feu). Berzelius donne ce nom, ou celui
de résine pyrogénécy à une classe
nombreuse de combinaisons, ayant de
l'analogie avec les résines , et qui se
forment pendant la distillation sèche
des substances organiques.
PYBOfniACÉS, ad^. et s.' m. pi. ,
Pyrgomaeea, Nom donné parMérïke
à une famille de la classe des Cirri-
pèdes , qui a pour type le genre Pj-r-»
goma.
PYRt
MîRGOllATIDES) ad}, et s. m.
pi. , Pjrrgomalida, Nom donné par
G{ay à une famille de la classe des
Cirripèdes , ayant le genre Pyrgoma
pour type , et répondant à la précé-
dente.
PYBIDION 9 tubst. m. , pyridium.
Mirbel désigne sous ce nom le frait
que Linné appelait pomme et qac
Richard nomme mélonide^
PYRIFÈRE, adj. pyriferus (py-
rus, poire ^fero » porter) ; qui porte
des fruits en forme de poire (ex.
Psidium pyriferum). Le Fucus pyr^
riferus a l'extrémité de sa fronde
renflée comme une poire.
PYIIIFORIIE9 adj. , pyrtformis ;
bîrnformig (ail.); pertforme (itl)
{pyrus, ^We^Jorma, forme); qui
a la forme d'une poire ^ comme le
fruit du Passiftora pyriformis et do
Xylomeium pyriforme , ou les uraes
du CampUo pus pyriformis^ du Gymi'
npstomum pyrijforme. Se dit aussi
d'une coquille uni valve dont une des
extrémités est grosse, renflée, ar-
rondie , et l'autre alorigée en forme
de queue (ex* Cerithium pyriforme).
PYRITE , s. f. , pyrites; irupimc
Nom vulgaire du sulfure de fer, que
l'on donne aussi par extension à quel-
ques autres sulfures. Certains miné-
ralogistes ont proposé de le réserver
pour les sulfures doués de l'état mé-
tallique , parce que celui de. fer est
dans ce cas.
pyRITBUX,adj. , pyrilosus (py-
rites, pj^te) ; qui est converti en
pyrite {fer pyriteux ) , qui contient
du fer pyriteux disséminé (ex. PhyU
lade pyriteux ).
PYRITIFÉRE, adj., pyritijerus
(pyrites^ pyrite, yiro> porter); qui
renferme de la pyrite. Ex. Schiste
pyritifere.
PYRinSE, adj. ; qui est converti
en pyrite. Bois pyritisé,
PTRITOLOGIE9 s. f. , pf-ritologia
i
PÎRO
(mipltnCf pyrite,. >o7oc, iducoUfs).
Thuté des pyrites. Heokel a publié
VD ouvrage tous ce titre,
PYEO-AGÉTIQUB 9 adject. , f^yro^
aeetictu. On Domme esprit forroracé^
dque (Etherpyriy^aoétifue , beèrone;
irtffkùicher Éssiggêist , hremficker
Esjîgaiher, alL), vn liquide ,,df-
eoaverl par Cbeoeriz , qui s'obtiep*
enionnettaut le^ acétate» à la'dirtiU
lation flécbe. •
FYROCÉTE 9. adject. I nyrpeêUu.
"Rafij a employé, ce Urà^e poulp déri
signer Ip fer yolcanique. .
MritaCHtlIIE, s. f. , pyrochrmia
«v^,- feu y }^|M4a| chimie), rartie
e la chime qui traite de Histoire du
feu.
PirEOC0ROIDE39 adj. et li, m.
pi. y Pj^rochroides* Nom donné par
Cuvier , LatreiUe , Gjoidfuss , £icb-
waM,. Ficinus et Garas à une tribu
d'insectes, coléoptères, qui a powf
type le gepre Pyr^chroa, ^
tYVSMXnMdÇfXt^ adjeet^^r^o-
airicus» Nom d'un acide ( brenzÛchi»
Ckronensdurê t ail. ) » 4^^ LaKaigne
a découvert , . et qu'on obtient en
soumettant l'acide citrique cristallifé
a la distillation sècb<^ . . -
PYHOCltRATE^ s., m., fyroei^
iras. Genre de sels (brenzlichte ci"
ironetuuure Satze\ alL), qui résul-
tent de .la Combinaison de l'acide
pyro« citrique avec, les bases sali—
fiables. ..
FXEOrÉLEGTRKIUB ^ adj. , pfrQ-
eteàiricus. On donne cette épitbète
aux phénomènes de polarité élec-
iriqve qui se développent , dans yn
grand nombre de substances cristal-
lisées, par l'efiet d'un changement de
temoératore, et sons le rapport des-r
quels Brewsf er a beaucoup ajouté aux
notions qu'avaient fournies les re-
cherches de Haiiy et de Brard* .
PYRÔCiàrVJËy adject., fyrogenus
(iri^^.feu, 7{waw, prodmre). Epp-
tMte donnée par Brongniart i nne
II.
PYRO 3J7
classe de terrains , comprenant les
terrains volcaniques et ignés actuels.
.PYROGeN£, adject. fierzelius'ap-
^le ainsi les huiUs et résines^m^j^
xeumatiques , c'.e«t4^ire celles qui
se produisent par la distillation des
substances organiques.
, PYROGNOftTiQUEV adj. , p/ro^
gnosticus ( irCp , feu , Tvâatc, connais-
sance). On- appelle essais pyrogno'^
sti^uej-cenx qu'on fait avec le cha-
lumeau, pour découvrir la nature
d'une substance quelconque.
, iPYROIDE f adj . ., pjrroideus ( inîp ,
feu, fl^oc, ressemblance). Épitbète
donnée par Onialins à un ordre, de
terrains , comprenant ceux- .que leurs
caractères extérieurs rapprochent des
matières minérales qài ont subi l'ac-
tion du feu.
.' PUiOKIIUTE 9 s. m. j fryrokinas.
Genre de sek {brenzchinasaur/R SaUe,
ail. ), c|ui résultent de la combinaison
de l'acide pyrokinique avec }es bases
salifiables.
PYROKINIQUE 9 adj. jpyrohnicus.
Komd'un acide particulier {BrenzçU-
nofâttre, ail. ) , que Pelletier et Ca-
▼ebtou ont découvert en distillant
Facîde kiqîqu.e à feu iiud.
PYROLÉES9 adj. et s. r. (1. , Pj-
roUœ. Famille de plantes, établie
par Liodley , quia pour type le genre
Pjrroia^
PYROUGNEU; , adj. ', HjrroUgm^
sus* On donne (e nom A* acide fiyro^
l^neusf [tioluHurey Bqlzessig , ail. )
à. une combinaison d'acide acétique
et dé pyrétine qui s'obtient en distil-
lant le bois , et celle A^espriiovLMher
fprroligneux à un liquidé qui se pro-
duit en même tetaips que le précé-
dent , et dootTaylor a le premier re>
marqué l'existence.
PYROMALATE»!. m., pjrronuk-
las. Genre de sels {hrtnzUcke aegfel»
sâureSaUey ail.), qui résultent de la
combinaison de l'acide pyromaliqiMi
avec ks l^asea jMilifiables.
22
338 PYftb
PYllWmtlQlJBvadj/, momfl/i-
cus. Nom dpnrté à un acide {ifrerit^
mUe Aepfelsiîure > ail'. ) , que Bra-
connot a découvert , et qui se pnv
doit , *▼«•« tiA ooltv , quaind on
dislîUerociJemàliqueseul. . .
^YAOmAQIHS, adj., pj-romachns
(ïrCp, féti, fA^Xqixat, bîitlrc). Se dit
île ceHâins idmérau"5c crnidonpetil.dei
étinccU<*s par Icchoc il briauet.
margar(cus. Sous lé nom d^ esprit
•pYTo-'margariqm , Bussy désigne ini
iorps criitallisable particulier qu'il a
obtenu en dîsliltant te mnrgarate* d^
barjle.
l^YllOlIfÉTRB , subst. m-^pj^rome-
tram ; Feuergt(tdmesser {s\i!) [rt€f, -
feu, ptrp^M, mesurer). Instrument
dont on se sert ppur inçsnrcr !cs
bauU degrés de cbftleur , et doiït il
existe plusieurs; fbirt différens les uns
des autres , qui ne remplissent qu'in-
complètement leur objet.
PYAOIIÉTIUQUE , adj. , pjrreme--
iricus. Êpithèle donnée qui moyens
i Vaîde desquels on parvient à me-
surer les baUU;»<em()é«itures ^ 'c'est-
à-dire celles qui sont supérieures au
poipt d'.ébuHItîon du mercure^ '
FYRQBiijÇA'ft, s. Tk.^prrornilcQs^
Genre de se!& {brenzscnteimsauri
Salzej alk), qui r&uUént de la
combinaison de l^acidè pjromuciqoe^
avec les Vases saKflables.
" )PVlLOHCCt<fCE , «dj. jf&hmuci^
eus. Nom doni^é Ik un 'acide (BVeifti^
ÉcUeimsaure^ al!.)» découvert paf
Boulon-Lâbillafdière , qui se |îroduit
pendant la^ décomposition de l'acide
xnocique ^la distillation sècbe.
prRO-OLÉIQÎJE , adjefct. , pj^rû^
oïeictiss Bùssy appelle esprit pyro-*
oiéique nn corps ' eristallisàble par-
ficuiler qu*rl a obtenu eu distillant
Toléate dç cbaux.
PYROPHAINB , adj., prrophams
ÎnÇp , feu , f aîvfr) , app'ayattrq). Se dit
e pierres siliceuses finbibétf3 de cire
qui i op&quM ft (roid ^ âiivieiMMiit
ffans|M>fentes lorsqu'on tes expose à
raction du feu , lequel fai| foiidt^ la
cire.
va
J^YIiaPHO^HAIFR^ S. m. ^wr»^
phmsphas. H^m donné pw Chwk»
IMi phospbate d« sotide qui , aprè«
avoir é4é calciné f poisédo d'autres
(iropn^iétés qua cell«s dont il jonissait
àupara vant^ et crfalallise sonsnn antre
forme, avec une autre prop^tioA
d^eau de 0ristalKtf)Qtk>a.
ticus ( irvp , feu , fwtAv , plante). Un-*
verdorben admet, tous le nom'd'o-
fiides pyrùpfytiqtus ^ pluMiIrt acV-«
des, existant suivant lui dans les bntles
pjrf gênées vég^ales noq rectifiaeSf
ddht il parait o'avollr éindié anonu
ed pavlîbutierV
^fro«aX<K , niarqné de taohea rouges ) .
Se dit ^ en mifiérnl^e,- d'une .voehe
qui cmtieul des 'grenats rougeâlrea
df^é^nés , formant taches snr un
fend clair, px. Caler phite pyr^Biu
rnOPnmB» adjeelM pjnfîmtê
(îfC^, feu, iTTt^, ailo)î ^ a les
i^iles jaunes» Ex. Cetthia fff-rapiBni.
PYROSCOPEyS. m. ^prposeêpàm
(irCpffeu, ekôjrtM, eaosiderer). Sy-
meyér a employé ce tac^M ççtimm
•ynonymc de .chimie.
PYRemé^BIPlE^a. f. i pftosiêêh
fina [ irùp , fen , crriaçp , graisse ). Be^
zelius donine ec nom aux bntles py^-
iNigéttées, qnatid leur consistanoe est
ferme ^ comme cieHi d^une graisse»
PYRIHSniËAftfQDe , àdj. , pjrro^
steàricus. "Bus^y dfei^ne sous te nom
à* esprit prro-stéatique Mn corps cris*
t^tlisable particulier cj}fii a dbteni^
eu 'distillant le stéarate de ebanx^
sûjure Salze , «U . •) , qoî résuUent de
)« oofob^naison de Tacide pj rotar*
Iriqu^ avec ies bases splifiables.
JPYROVAR^TMQUByaëj., ffyrû^
ianricfis» Nom d*vin-acide parlîcolier
(Brenxweinsàure, tttl.),'dctfoiivert par
Rose, qui se prodnît.^nnkid dn diff-
liUe l'acîde torltfîque. V
nsianBGfmie) s. f. ; pyroi^ch-'
ma ( irvfi , /eu , tij^vïj , art J. Barchu-
len s^eA servi-de ce terme' pour dé-
signer la obtmîê , à cause de 4'emplQi
Mquent qu'elle fait 'du feu dans ses
opératiouB.
FSRiKrEGBNiqpE, adj.% j^o-^
fêeknifus. Le Cynàncham fip^ch*
nicum a été nommé ainsi , parce que
•on éeorco, molie , 'légère et subé-
reuse, peut très^bien remplacer i'a-
madou*
il^¥IIO'<IIIllQ|]B ^'adj. , ^;^rô»f/ricia.
iiom donné par GheralKèr etLassai-
gne à un acide {BrenzhamsuurCy aU.)t
qiiité p^duît pendant la dtslitlhlton
•ecbe de^l'acide ufiqne^ et qui depuis
a reçu ceitti d'acide cjanuriqne/
WROl^blBQll 9 ad j . , pyroxengsus.
Se dit d'une roche qui .renferme du
pjrexéne en cristaux trés--dislincts
et dominans. *Èx. Bwanité jyroxé^
neux.
. ^WffUÈMif^B , atlj. , pyroxeni'
eus ; qui contient des cristaux de pj-
roxéne disséminés (ex. Téphrine py^
rajr^/ii^a>OniaUu5 donne celte épi-
Ihèteà un genre qu'il çUbltt parmi
les jBoebes;
PYROXTLIQIIE , 9i],,pjroxyUcuà
(irvp /feu , ÇûXov, bois). L'esprit py-
ro-acétique a été appelé aussi ^esprit
jjrroxjrlique , parce qu'en Tobtieut en
distillant le bois.
VirBQlOA'fE^ S. m. 9 pjrotêas.
|9em donné -à un genre .<ie sel^
{mimàli»ckêtfranclsattreSalse^B}\. },
« flfèi résultent de la combinaison w
raeide pjvoKfâcpie avec les bases
PYRR S3q
W^f^ZJÙUiVEy aêj:, pyrozoicus
( wyp , feu , Ço'ïj , vie ). Uaverdor-
ben appelle acide pyrozoïque ( a/ii-
medische Brandsavre , allv ) un acide
qu*it a retiré des builes animales pj«
rogénce^ non rectifiées.
^Xl^RHINE , s; r. , pjrrrhina (ttu^-
^0$ , roux ). Nom donné par INees
d'Esenbeek à la subsfance^qu'il re-
garde comme le principe colorant de
la neige rouge. Sifivaut lui , cette
substance, produite par dii^e^s élé-
mens^ et d'une nature très- volatile,
existe à la suriace organique de la
terre \ appartenant aux partiçs gêné*
mtr'ices de l'nlmosphère inférieure ,
et liée à la vie organique , elle se
présente sous. forme d'exbalaisou ,
et passe dans les nuages, qui la i^en—
dent h cette .même surface comme
principe nutritif et protecteur.
NRRHAGRE, ^à], ^ pyrrhacrus
(TTVppoç } roux , «xpoç, bout) ; qui a lo
bout (de rabdomen) d'un jaune rou-
ge&trc^. ^x.'Laphrîapyrrhacra,
' PYRRitOGÊRE^ adj: , pyrrhocerus
( frv^ç , roiix , «îpa; , ^orne); qui a
les antennes rouges. Ex. Tachina
pyrrkocera.
' PITRRHOGASTRE^adj., /7;*7T&o«
gdster (jrvppo; , roux , ya^rip ^ ven-»
Ire ) ; qui a l'abdomen ]co^x* Ex»
Trichopoda pyrrhogastçr* .
PYRRHOLEUQUË , adj. , pyrrho^
hucus (Try^oç, roux, Xcuyo;, blanc).
Se, dit d'un animal qui est roux eu
dessus et b lune en dessous. Ex. SyU
via pyrrholeitça.
PYRRUONOTIS, Vii\.,pyrrh(motus
( iruppo; , roiix , vûroç , dos) ; qui a le
(^oS roux en totalité ou en pairtie. Ex.
Hirundo pyrrhonota. . .
PYRRHOPHANE 9 adj., pjrrho^
phanue ( frvp^o;, roux , ^atoi , orun);
3 ni est brun en dessus et roux en
essous / Ex . Cuculus pyrrkophanusm
PTlKtiBOf^E ^a^àl.pyrrkophius
( irvp^i; , roux , ^*ed^ y brun ) . oe 4ît
d'HP oiéeau dont le plninuge est roux
î
340 QOAD
* t bnm. Ex. Dendrocopus f^rho^
phius,
PYRimOPHRE ^ adject., pyrrho^
phrys, (TTvppô; , roux, ôfpùç , sourcil );^
qui a les 'sourcils rouges. Ex. Syhia
pyrrhophrys.
PYARHOPROGTE , adj. .pyrrho-
produs (TTiippQ;^ roux^ irp^AXTÔc, anus);
qui' a J'anus rougeâtre. Ex.. Dexia
pyrrhoprocta,
PYRRBOPTâRE , adj.y^rr/iopto-
Yu4 (nuppoc, roux, mtpQv, aile);
ui a les ailes rousses ou rougeâtre^.
X, Coccyzus pyrrkopterus , Dory^
pliora pyrrhoptera,
PYRUHOPYGE , adj . , jyyrrkojyy-
gus (iruppoc^'Toux, ituyri^ fesses); qui
a Ta nus rougeâtre. Ex. Lapkriapyr-'
rhopyga,,
PYRRUORHINE , adj.| pyrrhorhi-
7UIS (TTvppo; , roux , pty , qez ) ;. qui a
le nez d'un rouge brun. Ex. ilfuj
pyrrhorhinus.
PXBHHO^OIIIE^ adj., jryrrho'
stomus ( iruppoç , roux , or^ôfAa ] bou-
che) ; qi|i a la bouche ou l'ouverture
ie couleur rouge, Ex. Heliçinapy^r"
rhostoma, '
PYRRH12LES , s. m. p). , Pitrhuià
{pyrrhula , bouvreuil.).' Nom donné
Ïiar J.-A.' Ritgen h. unç famille de
'ordre des-Choroptènes ,- renfermant
lé bouvreuil et les oiseaux qui s'en
rapprochent le plus.
PYTHOIVOIDES , ad}, et s. m. pi.,
Tylhonoidei , Pythortoidea^ Nom
donné par Fitzinger et 'Eichw^ld à
une famille de Reptilies ophidiens,
qui a pour tjpe le genre Python.
QUAD
f^îfXIDB y 8«m. , pyanduan ,pysû ^
pyxidfdà; pisside (it.) (irtiÇé^ioy,
petite botte ). Nom donné par Ehi^
hart ètMirbel à un fruit {capsula
circumcissa de Linné ^ b&iU à sai^o^
nette.de quelques' aateun)aee, ordi-
nairement |;lobulettx qui , par une
scissure traàsversale, s^ouvre en deux
valves hémiipliériqves superposées ,
dont la -supérieure est appelée oper~
culé, et l'inférieiiré antpHore. (ex.
Hyoscyaim^), .On' <nomme aaatî
pyxide l'urne des mousses. .
PYXIDJÊ , adj . ^pfxidaius ; hecker*
f6rmig'{M,)\pisÉidaio (it.); qui a la
forn^ d'un petit gobelet. Ex. Scy^
phoms pyxidatus , Linderma pyxi^
daria.
PYXDDIFàREr, adj.V pyxtdi/erui
(iruSlc, boite., fefo^ porter), h»
Trickomànes pyxldifemm est ainsi
appelé parce que les invotucfn qui
epitoureut seft capsalet sont en forme'
de cornet évasé.
PYXIDIROSTRES ^ adj.. et s. m.
pi. , Pjrxidirostres («rv^cc, botle ,
rostrum'n bec). Nom. donné par.La-
treille, Ficinus et Gan»s à une famille
de l'ordre des Echasaiers , compre-
nant des .oiseaux dont la mandîLulé
supérieure forme une sorte d^opex^ *
cuie emboîté dans l'inférieure.
tnrXDDtULE ,*8. typyxid^Ui;M'oas'
hûokse,(^^')» Assez, souvent on a
donné ee noin à l'urne des mouases.
PYlUUNéES, adj. et s. {. pi., Pjm^
fiff£E.' Nom donné par- Fries à une
tribu dé Licheiis idiothalamesi quia
pour type* 1q çenrePyxine,
Q
QUilBRANGtLAIREy adj., ^ua-
drangutaris , quadrangulatus , qua^
dratus , quaaranguluis} vierecxig ,.
'oierkantig (ail.) {-quatuor , quatre ,
€tngulus , angle ) ; qui a quatre an-
gles. Brbchaot donne; en minjéralog^^
le. nom de prùmt quadrangulaire- k
l'un des genres qu u admet parmi les
formes dominantes des cristaux. C'est
un isoltde à «six faces parallélograot-
miques, paraUèlejai deux a deux , dont
quatre sbnt latérales y et d«nx
QUAD
veot.de bases. Il feni être rectangu^
taire on rkomboïdai {vojrezces mo.tsL
Quairangtdairs s'eiBploje , en bota-
Btque y comme synonirme de tétra-^ .
goMy pour, designer des parties qui
ont qjDatre angles ; ^pi qàaJrangu^
Jaire (ex. âielampyrtm crùtàlmn ) ;
fimlUs quadrangulaires (ex, Tra»
farmtm^M)\ éiUcide quadrangulcùre
. (ejc. Bunias Entcagd); tige quadran»
gulaire{ ex. Hypericum quadrarigu^
lare). Un poisson {Zeus qùadraêus)
est ainsi appelé parce qu'il a h corps
carré ; une méduse ( Euljmene quq^
drangtdaris) , parce qu'elle est dans
le même .cas.*
QVADRATIFÈIIIS, adj. , quadror
tlferus ( (fuadratus , carré , fero ,
porter)'. Êpitbëte donnée , dans la no-
menclatore mîoéiralogique de Haûy,.
à une variété de chaux phosphatée ,
dans loquellé des facettes qui naissent
d'un decrotssement suf les angles de
la base dé la. forme primitive sont
conpées par d'autres facettes pror*
duites en vertu d'un décroissement
sur les bot-ds; dé manière qu'elles
ont la figure d^nn calrré.
QUADRATURE 9 sVf^ quadratura
{quçidraius^ câri^). Un donne ce
nom au premier et au dernier quar-
fjCTS de la Lune» c'est-i-dire au;ic
points de son orbe ou cet astre est
éloigné du Soleil de ,cent et de trois
cents degrés , <:ômptés dans le sens
de son njioùvemeut propre, parce
que , dans chacune de ces phases « sa.
distance, au Soleil parait être d'un
quart au zodiaque. •
Q|UAl>RI*AlCi£ j ad). » qUadrl^a-
Uu;^§erflitgèlig (ail. ) ( quatuor f
qoatl^ alùj aile) ; qui est. muni de
quatre ailes , ,oomÉDe les rameaux du
Ciisus qa^ubrialatuf*'
QVAPRI-ARTIGIiLÉ , adj. , qua^
dri-JartkttUOus ( auettuor , quatre ,
ortieubtm^ artiomation). Se dit, en
ptrlafit des an^n^s des insectes,
QUAD
341
quand elles SQnt composées de quatre
afrticles.
QUADRIBASIQUE , adj. ^ quadri^
■basicus {quatuor^ quatre, basis ^
base ). Épilhète donnée par Berzelius
à des selshaloïdcs qui contiennent un
atome de se) avec <H^tre de l'oi^ide
dû inéme radical. '
QDADRIrBINAIREi^ ad}., ffia<//'i-
binaris ( quatuor ^ quïilre", binarius ,
double ). Epithèté donnée par Haiij
à une variété produite en vertu do
quatre décroissemens , dont chacun
a lieu par deux rangées. £x. Feld-^
spath qaadri-binaire.
QU AD^IG APSUL AIRE 9 ad j . , qua--
dricapsularis < quatuor, quatre , cap-
sula , capsule). Se dit d'un fruit qui
est formé par la réunion de quatre
capsules.
QUÀDRIGARBIJRE 9 s. m.^ quadrU
carbuKetum. Se dit' d*une combinais
son d'hydrogène" avec un corps sim-
ple contenant qiiatre fois autant
d'hydrogène qu^uae auttc combinai^
sou de ces de.ux mêmes corps , comme
le quadricarbure d'hydrogène , qui a
été découvert pdr t'araday.
QUADRIGARÉ1\É , adj. , quadri^
carinatus ( quatuor , quaire , carina,
earène); qui est surmonté de quatre
carènes. Ey. Turritella quadricari-^
nal'a»'
Ql}ADRI€OLOR 9 adj . , quadrico^
lor ( quatuor , quatre , color , cbu-
ieur ). Se dit d'un oiseau dont le plu-
mage offre quatre couleurs différen-
tes- Ex. Trochilus quçdri^ohr.
^I^DRICORIVE^ adj. , quadricor-
rds {quatuor , quatre, cornu , corne);
qui a quatre cornes. Mirbel donne
celte épilhète aux anthères ., lorsque
leurs lobes*, terminés en pointe et
divergena,. forment quatre espèces
'deeornes(ex. Gâulteriaprocumbens).
Le Notoceras quadricorne est ainsi
nommé parée que chaque valve de sa
siliculese termine par deux pointes }
Y Antilope ^uadricornis , parce qu'il
34a
QUAD
aquatre cornes surla têle ; VOslracioa
quadricornis , parce qu il porte dçuX
aiguillons prés des yeux et deux
autres sous la queue ; le CoLius qita^ .
dricornis \. parce qu'il a quatre tu-*
berdules -osseux sur la tête ; le Qr—
clops quadrictmis, parce qu'ji a
Guatre antenne; le Lueernarla J^^-
dricornis , par^ qu'il a deux Dras
Bifides.
QUADHICOKINËS, ad), el s. p.
Îl.t Quddricornia. IXom donné par
)uméril à une famille de l'ordre des
Aptères ^ comprenant ceux d^ c^s
insectes qui ont quatre antennes, f^m
POLTQNATHES.
QUADRIGOTtLiDOKÈ 9 adject..^
madrièotjrlcdoneus. Se dit d'un em-
Irron qui a quatre cotylédons. ' Ex.
Pinus americana,
<^ADRIGIJSPIDÉ » adj. , fwarfr/-
cuspidalUs {quatuor j quatre, cuspi^ j
pointe) ; qat a quatre pointes. La
Nais quadricuspidaia a la queue leiy
minée par quatre cirres quad.rifides'.
QLADRIDÉGmAL ,.adj.. , quadri-
decimaUs ( quatuor , quatre , decftn ,
dix). .Se dit y en nlînéralrgie^'4l'uil
cristal quia quatorze faces., Bac. Ba*
rjrie sulfatée quadridécimale, i
QUAD^IDJÉGIOCTOi\AL ^adject. ,
quadridecioctonalis (^ quatuor ^ qua-
tre , decem , dix , octoni^ huit).
Épithète donnée par Haiij à une
yariété de topaze qui n'a qu'un seul
sommet 8| quatorze faces , avec un
prisme octogone.
QIJA0RIDENTÉ 9 adj. , quadri-
dcns j quadridentatus (quatuor ^ ofua-
trcy (Uns ^.à^ni) ; qui est muni de
quatre dents > pointes ou divisibnS|
comme le calice du LigustruM vul^
Ïare , les corolles du centre de la ca-
ktkidç de VHelenium quadridenta^
tfim , les pétales dli ffeiesia quadrir^
dentataj l^ spathellules de VAgros^
iis rnbra. Le Dorippe-quadriden^ etft
ainsi appelé parce qu'il a quatre dentd
àtt front } le Phabngium qûadri^
QUAD
dentatum « parce qu'il pfiivtê 4|u»lfo
pointes à l'abdon^en ; le Hipporhinuii
quadrldens , parce que ses éljtres
offrent en arrière quatre longues «pî«
■es. . • .
gtlApRlDIGITÉ I adj. , quadridi^
fitatus {quatu4r , quatre , digiîus, i
oigt ). Se dit , en botanique ^ d'util
femlle doutle pétiole. e^ttenaîné par
quatrç folioles* £iL HarslUaqùadrii
Jolla.
QUADnil>IGlTÉ-PCNXÉ « wfy ,
quadridigitatq - pinnatu^, ' É^lbél«
donnée «ax/eml^s dont le pétiole
commun se termine par quatre pér
tioles secondaires , sur les cotés om^
quels les folioles sont atlachéet. Ex.
mimosa pudlca,
QUApRIDOpÉGABDRË ^ adject. ».
quadridodecacdrus {qualtior^ qua-
tre ' , dodeçàcdrum i dodécaèdre )^
Haiiy appelle ainsi une yariété doi^t
les faces offrent la £Qmbmaison de
quatre dodécaèdres. Ex.. Chaux car^
oonatée quadridodécaédre, '
QtADIODtJÔDEGlMAL» adject. |
quadriduodecimalis^ ( quatuor , qua-
tre y duodecim » dpuze}. EpiÛiète
donnée par Haiij a uqe vanété ae
magnésie tioratée qui {>fésente la fbr-
itië du dbdécab'dre rioinboïdal , dont
quatre angles solides \ pris pdrmi les
huit composés de trois plans , sont
remplftcés chncûii }^i\v uîiè facette.
QtJ AUltt-finiVEtX , taiày^quairU
ijpmo^rtt*^; qui.^iortë t|tla(rc épines |
comme les éljtreft du HîpporUmiki
éàadrùpinosus.
' QUADiaÉt^mtÉ , adj. Se dttj
en tninéralogie , d^une yariété dam
la()uellë cbaqué angle «oUdé dte la
forme prtmitiye eit retnplueé AM^
tre facette^, Er« Ftrsul/krê^flÊUnl^
potMé.
QVADRIÉRÉBIÉ 9 «dj. ,1fEttttfrf^
Pêmatus» Mjrbél doiine ^tte épîllièié
au cénobion , quand il ast forôié jpa^
la réunion de quatre écèmeai Mp
SaliHa*
QUÀO
<i«4P^A]UË^«dj., quadrifa^
rius ; vierrukig {M,)* Se ctU d'aq/&
plante dont \g$ feuilles sont dispbsée^
sur quatiirç ranf^' Ex. Pierigjrna^
d um quadrifarium.
fkÊÊJmUmt igptaïudit , qualité ^fkstiu \
iMuade); qui' eat marqué ^a qbalTé
knidea c^lorëes* Ex, Uùsàu qmdri^
fmseiatax
QUADRIFtDÈ) lid].. , quadrifi^
dds ; vièfspabtg (ail). Se dit , en
faotanû^fie , A'nn organe qui est di*
TÎsé 9 à peu' près jusqu'au mHieu à€
sa kÀigneur^ en quatre portions pres-
que égales , comme .le calice du Re^
9eth Meoia^ \tspétaies au Silène
quadrifida , les spathettes du Pom-
mereuiia , le stigmate du Piumbago;
ht tSâdwn quàd^dum esi ai'nsi apr
pelé parce quf I a quatre pétales ; le
Stkhuheimîa qaaârifida , parce que
su €iH#a pointe Quatre' appendices à la
base. *
* i^AJlifÊtlÊFiJaÊSR^ail, ,qa(idrîfb*'
m» ( quatuor , quatre , }î<>^ , fledr) ;^
r^ rénfenne. quatre flvtirs , comme
calathlde de certaines Synanthé^
rtes; 'qui eA composé de' quatre
fteurlf jbomme les n>eritdUés du #)^€J«
aringia rosmurinacea ; ou qoi porte
£atrefietifs, comme \H rameaux du
hfoMndnftih quadnjtorunt.
QU^BIFIiÔRIGÈiaE^^ ad]. V oua-.
irijlorîgerus [qudhior,. quatre , fios ^
fleur, |f«ro 9 porter). Sjaonjmcpcu.
visité de quaarîflore,
, QCApBiPÔUÉ ^ pdj.y qùadnfQ',
Ùus; vUrblaiirig (ail.) ifuatuor^
ouatre « /b/iii»r , SaqiiU )• Se dit
d'iuie platUe ' Ofuit l^ feuilles .sont
îrtrtieiUéos ipiatre par quiatra (ex.
Zowîciiyi. qmadri/qiiai JJnum quadrh»,
foiium)i dont la tige porte quatre
les. {oUoîes sont qvfk|e]»ées (ex. Mar»
JAPlUFOUOli 9 ftdj. I f4f«^2r^
QUAD
343
Jptiolaius. ËpiibctedoniK^eaia feuiU
les coipposées.de quatre folioles.
QUADUlFOnÉyadi. y quadriforus
-{quatuor y quaUe, foro^ percer ) ;
qui est percé de quatre trous. Ex..
Sculella quadri/ora.
(OUADEIFORÉS^adj. et 5. i|i. ph,
Quadrifori. Koin donné par La-
treille à «ne famiUj d(B Vordre des .
Cioîpèdes dibrancbës , {comprenant
ceux dont l'opercule du tube est à
quaire battans.,
OUADIUFORME j,iA\. ^^quadrifar-
mis {quatuor, qualre,ybri«a, forme).
Se. dit , en mincralogio i d'un erisUl
qui o^re la combinaiion de quatre
formes remarquables \. telles que
le cabe « l'octaëdre réf;uUer , etc. Ex.
Chaux Jhiatée,
. gUADAIHEXAOpNAI*^ ad). , y#a-
dpihexagonaUs. Êpitbète ^nniie à
des cristaux qui ont quatorze fa^es.
Ej^. Feldspath quadriHexagonfil.
. QUADaU{JC#9 adj. , quairijugus
{quatuor , quatre, jugum, couple}..
On donpe qatie épitUte aux feuilks
pennées dont là pétiole commua-
porte quatre |mv6s de foli<>lcs, Ex,
TrichiU^ quadrijuga.
QIjADBILAraBAI^t adj«, fUA2ri-
UUruUs ; qui «fta ^F^*'® ^^^^ >
comme las phylîodes tétffgones de.
ïjicqcia quadrUaiMotii*
3ui a quatre côtés , comme la coquillo
e^ VArca quadrilaiéra » k corpa de
VMjla quadritaterà.
Q|]AplULA.TJ(Rfi99 ad), et' s. nu
Urier, LalwaiectEichwald à iiae
tribu de la famille des Crustacés dé-,
cftbodes bradijr^m» «om|»wa(«t ijcur
Mi 6Dt te t^^i^V»» ea^rfottcor-
d^fenne* ; » •
«UADMUW^» adjeol. ♦ fwwiii-
/o&a/ia/ vurkppig!j^) IqwMory
«aatf«, faio/f IdwH 5^ »t Par-
tfig^ -«a 4ttlftE0 f OM » tionM w .
344 QUAD
Stigmate de VEpUobium spicaium,
les utricules dn pollen de VAzedea
'oiseosa , le front du Cancer quâdri*'
lobattts , la nageoire c&udate du Cf'^
prinus quazlrtloèatus j la bbticke du
Tujbicoïuria quadriiokata,
QUADR1LOCVLAIRE, adj, , çuiz-
drilocuÊaris ;vierfaif^rig (ail.) (qùa^
#itor, quatre^ /ôcei/ec^^lo^e) ; qinest
partagé en qtiatrè \o^es , eomme'l'à/i-'
îhère àii Lîriodendrum iulipiferhj
la ^aû; du Paris quadrijblia , la cap"
suie de VEpilobiumj le nojrau du
Teetoma grandis,
QUADRILUIIIVI.É9 adj., quadrilu^
nattts ( quatuor, quatre , lUnular,
croiftsaht) ; qui est niarqué de quatre'
taches ea forme de crolssaul. Ex.
Coccinelia quadrilunàla»
QVADRnULCCLÉ , adject. , qua-.
driniaculatus (qt^uor y quatre ^ mo-
cuiuj tache); qui edt marqué de
quatre taches. Ek. Crentlabrus qua^
drimaculatus , Sèapkidium ' quadri^
maculatum.
^k^RWikHBAy adj. et s. m. pi;,
Qttadrihtank (quatuor-^ quatre , ma»
nus , mniu ). I*iom 4l6DDé par Cuvier
à une section de la tribu des Cara^
biques , comprenant ceux de cۏ in-
sectes coléoptères dolil lea.nfiâles ont
les qiiati^ tarses antérieurs dilatés.
QUADlUHOiJCHE'rÉ,* adj. , qua^
ifn^tffM/2£^ ; qui porte auatre taches
ou mouchetures, ^k. Nitiduta qua^
driguttata,
Q|}41>RlMB9ad]. , quadrinuSjquO'
drinalus; a;ierzàklig (alL). Se dit
d'une feuille composée de quatre fo-
lioles portées à l'extrémité d'un po*
doncule. Ex. Hedysarum têtraphyù'
àtfn.
QIIADIIIOGTQKAL, adject. , fttd->
drioctonaiis {qttaittor, quatre, o<^
/ont, huit). Se dit; en minéralogie,
d'une %'ariélé en prjsmè octogone à
sommets dië'drès. Ex. jérragoniie,
QIJADRIPAAniXf adj. ^ quadti^
p^tiitts; viertMfig (a^^J iqmrtuot,
QUAD
quatre, pars, partie); qui est di-
TÎsé en quatre parties-, comme le cd-
lice du Gentiana campestris , le pîa»
centair/6 évtParnassia pcdustHs.
QUADIUPfJNNE , adject. , quadri-
pennis (auaiuorf quatre, penna ,
aile) ; qui a quatre ailes, comme le
Salarias qmsdripenms <, chez lequel
on '.▼oit un appendice palm4 auprès
de chaque œil et deux autrea sem^
blable^ sur la nuque. C
QUADEIPENNES 9 adj . ^t s^ m. pi. ,
Quadripenaia. Nom donné, par .La-
treille à une. section du groupe des
insectes anéljtr^s,. comprenant ceux
qui ont quatre ailes.
QUADBIPÉTAtE^ a^j. , ^utidri-
petalatusi Synonyme peu nsiti et
mauvais de tétropétale* .
QUADRipLOMBIQU^ 1 «dj- f fttO-
driplumbicus, Épithète donnée par
BerzeliusÀ dessous^sels dans lesquels
roxigènc. dQ l'oxide plonhiqùe est
inulttple par \quatre de celui de l'a-
cide. Ex. Nitriîe quadriplamèique* •
QUADRIPHYUiE^ adj. 9 quadri^
pi^llus. Mauvais sjnoay me de. ce-
trUphylUi '
QlJADIlipONCTtÉ^ adj.j quadri-
puficiatus (quatuor, qnsifc, puno^
tum ji poi n t ^ ;qut estmarqué de quallre
• points colorés. Y,x,^Tabanus quadri^.
punc talus f Mjrtàbris quadripunctûta^
Callidium .quadripunctatum,
QtAlmiFIJ^TtPI^^ adj. , quadri»
pustuiàtas {^quatuor, quatre, pus*
tula, pustule); 'qu| çst. marqué de
quatre points rouges. Ex. Nitidula
quàdripustidala j Scafhidiam qua^
dripustulatum.
QlJAt^RtAADIÉ y adj. , quadrira"
diatus (^a/ifor, quatre, radius,
^yp^h q^ est marqué de quatre
cÂtes ou rajotosi Éx. Peeien quadri*
radiaius.
QDADRIBATÉy adj,, quadristn-
gatus; qiii est miirqtté de quatre
raies colorées. ^, £hUeHts qiàA^^
strigatHj,
' •^
QUAD
^ADBiaBOilBOIDÂL ; adject. ;
^^ttodrirhomboidaUs {quatuor, quatre |
rkomhus^ rboin|>e ). Sie dit / en mi-
rtëralogîe , ' d'une variété dont |es
faces offrent la combinaison de Quatre
rhombo'ïdes. Ex. Chaux carbonatée,
QUADRIiSBL, s. m. Sel qui con-
tient quatre foîa autant d'acide pour
la même quantité de base, ou quatre
fois autant de Base pour la même
qdantîté d'acide | que le sel neutre
correspondant.
^ QVADMSÈLiWTBj s. m. , quor
drisehids, Benelius nomme ainsi des
flélénîtès dans lesquels l^oxtgène de
l'acide est multiple p*ar quatre de
celui delà base..
QCABAlSEXBÉCIilAL ^ adj. , ^uo-
drïstxdecimalis {quatuor^ quatre^ ^
sexdeolm , seize). Se dit , en minera-
Idgie, d'un cristal à vingt faces. Ex.
Zircon quadrisex4éeimal.
QIJâDHlSILLpNNÉ, tLày, quadri--
stdcatus ; qui porte quatre sillons.
tiX^ Cenlhiunt quadrisulcaium*
QUABIUSIJLÇES, adj. et s. m. pl.|
Quadrisuici ( quatuof > quatre , ^«^/- .
Ctts y sillon). Quelques zoologistes ont
employé ce terme pour désigner les
mammîKres ongulés qui ont les pie^
divisés en cfualre sabots*
QUADKI8DLFI2KB, 8. m. 9 quadri-
sulphutetàm. Sulfure qui contient
quatfè .fois autant de soufre qu'un
autre ' de la m^hne base^ Ex. Qua»
drisidjure potassique'.
QUADRItftlGÉSnflIi 9 àdi« , qua^
dritrigésimalis *( quatuor. , <ïuatre ,
iriginta^ trente). Épitbète dpnnée,
en minéralogie , à des cilstaux qu!;ont
trente-quatre faces. Ex. Baryte sul"
fictée qimdHtrigésimaU,^
QUAmUfraBERCULÉy adj., çûa-
drUubereulatus ( quatuor, quatre /
Itt^eradttm^ tubercule); qoi poirt^
Iuatre tubercules ^ çotnme le corselet
o MacrohffchusquadfituberctdatuSf
OClADRITALtE 9 adj ., qùadriitaihU
{quatuor, quatre, w^, Tih^)î
QUAR
345
qu! se partage en quatre valves ,
comme la capsule de \ Epilohium*
QUADRIVALV€LÉ , adj., quadri"
(^ahulatusji qui est à quatre valves »
comme les anthères du Laurus Persea*.
QVAVIROXALATE y s* m. , qua^
'droxalas. Oxalale qui contient quatre
fois autant d'acide que le sel neutre
correspondant.
«QUADRUMANES, adj. et s. m. pi. ^
Quadrunuma Ji quatuor ^ quatre, nuz-
nus , main ) . Nom donné par Blumen*
bacb, Cuvîef, Desmarest, Dnméril^
Ticdemann , Goldfuss , Blainville y.
Latreille, FicînuS'et Garus à un ordre,
d^ là classe des Mammifères, com-
prenant ceux dont les quatre membres
se ternxinent par une main.
QUÂDRUTOPES^adj. et 8«'m. pi.,
Quadrupèdes (quatuor , quatre , pes f
pied). Autrefois ondésignait soùs ce
nom collectif tons les animamx indïs'-
tinct^mont qui ont quatre pied»*
Bufibn l'appliquait aux Mammifères ,
quoique tods n'aient point qiaatre
pieds > et que quelques uns n'en ai«nt
môme pas du tout. Latreille le réserve
Eour une section de cette classe , renr
îrmanf ceux qui ont effectivement
quatre pieds. ^
QijADIttPlAlÏT i adj . , quadru^
plans {quadtupluM, quadruple); Epi»
thëte donnée, dans la nomenclature
minéralogique de Haùy , à une variété
' dont le signe est composé d'exposans
en progression , avec cette différence
que i'un est répété quatre fois. Ex»
Chaux carbonatée quadruplante,
'qUABTIEll 9 s. .m. , quadf-ans^.Oa
doune Vulgairement ce nom aux deux
Stia'sés de Ta Lune appelées ses qua«-
Iratures , parce ûu'ators on aperçoit
la moitié de son hédiispbère éclairé*
Ce nom s'appliqoc aussi aux parties
latérales /interne et externe, an
sabot des chevanx.
^ARTfiiHB , s. f. , quartina. Quel-
quefî>iâ la parof de U cavité du aucelle
de Pi»Vttle te tapitfie d'une lame qui
346 QUAT
finit par s'ei^ détacher et ne tient qii^i^
éon sommet. Celte nouvelle enre-^
loppe , bien âistinc^e de ta terciûe par
sa situation inverse et par son rapde
dé développement précfséméDt con-
traire, est ce que Mirbel désigne sous
le nont de quartine,
QUARZEtJX, adj. | qnarzosus\ Les
physiciens appelknt la double réfrao*
tion quarzeusê , quand Icl rayoh ûf,"
tradrdinaire est rapproché de Taxe e(
situé entre îul et.lc rayon ordinaire ,
parce que le quarz la possède ainsi.
On donne cette épithete , en minera*
logie , à des roches qui contiennent
du quarz bien apparent (e^c. Gneiss
euar^eux), Brongniart et Omab'us ont
établi sous ce nom un groupe de terr
rain's^ renfermant ceux qui sont abQn-
dans en roches siliceuses.
QUinztFÈttlèj^ adj.. , quarztfeNis;
quar;^fuhrend (allé] ; qui contient du
quarz à Tétat de mélange .plus ou
moins intime» Ex; Chmx cO^bonaté^
ifmrùfère.
QUJlRZIFÔBMI;) adj. ^quarziforr
tnù; qui .présente la fprtnè d em^^,
prunt d'une. de$ variété^ du quar;^.
Ex. Stéaiiie quàrz^orme.
QUAREIQUE 9 adject; | .quàrzîcust
Brongniart désigné $6u$ a»: aonl jun
gronpe de terrains s^rmlytiensj coutf
prenant ceux dont Te qMaiz fait là
Pî»e.
QUiSIilADIÊj adj. , quadraJia^
tus. Êpitbcte donnée par H. Gassini
au périclirf£ des Sjaanthéréês , qu^ud
il n offre qu'^e radiation peu évi-«*
^ente; a la calàthidep lorsque les
Âeurs^e la cotironne sont plus Ungùei
que celles du jdisque, et dirigées en
4ehan au^i^oqu^et ^ mai^ le tout d'une
inanièr^ peu manifeste.
QUÀ3SINE f s. Lf fuassina. Thont*^
fon désigne §oua ce nom le jirioeip^
amer du Quassia excèUa.
rl^s^ jioit^ ^Auné ^parles, cDimistÇB.|
QU£a
corps simples t ou plntii .dii Ums
composés l)inaîres ayant un prip;
éipe commun , ou d'un jpomposé bi?
naire. avec un ternaire, ou ,ae deux
composées ternaires ;• p^rlesminérar*
légistes de récoîe de Baiîy, à une
variété qui résulte d'un décrmasement
par quatre rangées (ex. Glaubérit^
fiaternaire)^
QUATERNÉf adject., auaternaiusf
yîerfacKy vierzàhlig (91U). Se dît ;
1° en minéralogie, d*un cristal k qiia-
rante-qUatre faoea (ex^ Èaryle su^"
faiée quaUfnée ) | ou d'une variété
de Mâcle due a un assemblage de
quatre prismes disposés en croix 9
à** en botanique ^ de feailUs vertlcil-
léeâ quatre par quatre («x. Valaruia
cfuciàta , Polycarpon tetraphjrlàim)*
qtATE^RsmùÙÉ j adj. , quater-
mfoliusX quaterm y quatre a cmàtre. ^
JoUum , feuille ); qui a les Feuillet
quaternées. Ex. £ou(*ar4ia quàur^
n\foUa. •
QUATERlVO-BlSIlKITliaSyAdj. ,
qiuiiernobisuniiaris* Épithete .don-
n^, daM la nomencla.tùre minera-*
logique de Hafiy^ à une variété qvd
résulte d'un décroîss.ement par qn^-r
tre rangées et de d^ux .par uniç
ran^. Ëx. Ckouop sulfatée quaUr-*
noroisunitaire, \ ^
i^qrpi/LsUUalus ( quatuor , quatre |
postula » . pustule ) ; qui QSt jnarqnl
de quatre taches rouges. Ex* Cocct^
h$Ua qu4Ltuoniustulata. • •
QUERCIÇOLE^ adj., gufrciçoïu^^
(^qjiereusj chêne » <ro.fc , haoiterj ; qui
vit en parasite sur le chêne. Èx. Lo'
ranthus quercicotà.
QUERGINE , s. F . , quereina. Base
orgftnique.que Âci^tAergQo4 m%nk dé-
couvrir dans le Quercus fakaki , ef^
qui n'«st probaUmeot que idu
gjpse. s
* QUEEGINEES y adj. et p. L pL\
ùuercinea. Nom diMinénar-qVadm
t'
res f parce. t|»'eUe renferme k genre
Qaercus.
OliERCrriON 9 g. m. ChcTreni ap
pelle aiosi la mntière coloraole du
QuerctU tinctoréa^ qui o^est. point uâ '
pcLacÎDejnnoédhil pur;
Ol]£lilAGiÈ$^ adjeet et t. (. pi.,
2aeriaçfté^ Tribu établie pop Qin«>
»lio ^ dans la . famille des Paroa^-
chiées f et qui a pour tjpe le {^nre
Quâria*
Q€ÈUE4«^ L y couda; Schwanz
aU.) ; tail ( angl* ); coda (il.)*
le mqt est employé pour désigner }
i^ en'aslronômie, unnuagè blanckflitré
et quelquefois fort allongé^ qui suit
certaines comètes ; a^ en botanique ,
toilt appendice terminal quelconque |
lorsqu^il e^X long»' mon. àex^le et
comparable à la queue o un animal «
comme celui qui rjéâuliedé lapersi'-
'stance du stjlc dans les ClemàUs.
Dans le.Jangi^e TUlcaire, on appelle
le jaéiioie 'queue de la feuilje , et le
KQOoculè queue de la iteur ou du
lit. . Bosc nommait gveue de Ja
racine i le point de celle-ci qui est le
Îilus éloigné oe la tige« S"* .C'est en zoo;-
Qgte surtout qu'on fait fréquemment
usagé du çiot queue , où il désigne «
d'une manière générale, tout p^»
prolongement qui part de la partie
postérieure du'corpa^ D'après une
définition aussi Taguè , la queue doi^
pécessairement varier bèaaepi4>,quant
k sa composition organique. Dans les
ôiampifénis. et les reptiles | elle a
pour base une série 4'os (aisaot suite
à la^ colonne rertébrale ^ et leenn-
Terte de muscles et de pCau ; c'est
^ans les oiseaux. uq bouquet de plu«
mes înylanté pur un épatemeal da
coccyx f et dans les poissons uo épa^
vopissemeut tendineux des muscles
du bbrps- atjbichès aux vertèbres*^
0anà toutef \n autres clawes , ee
qi^'on appelle la queue n'est qu'4a
eppeiidice de l'extrémité du uorpsif
QBUI
347
i
dan» les seorpioae et quelq^rraulres
insectes , certains crustacés, les trîlo-«
bîtes y et même ptuiîeurs mollusques
et cocpiillcs. ...
.QUlfSGEKX^ adjcct. , quieseens
^indes , repos }• Autrefois » pour ex^
pliquer comment a'opére fadécom-»
position réciproque de deux sels
qu'on mêlé ensemble, et d'où il pent
en résulter un autre, însoHrble , on
disait .que la somme des affinités dcsi
deux acides pour leurs bases respect?
tives, qu!on appelait quiesoenies ^
'^emportait ser les affinités df ebaoun
e ces mêmes acides pour la base dn
l'autre, .qu'on nommait dii^eUentesm
QVINGONCIÀL, adî . « 9fM0eitciâ/âj
schràgzfiilig {M*) {quincuna ^ ^wt^
conce).Sedity en botanique, des,^î/-r
Us, lorsqu'elles seot disposée au*
tour de la .tige en une spirale simpld
formée de cinq feûill^, de telle
sorte que la sixième recouvre la pre->
miérey la septième k.eeeen^e, ti
ainsi de suite (ex* Pjrrm) ; deTs^lM
vuliint^ d'aprèi Caodollv 9 quaùdleé
parties 4^ la corolle ^ du calice eu d4
perigone étant, au nomllre de.einq^
elle sfc ^«lfTellt•disposées de mani^
qu'iljrenaitdeox exténeures, une
Qu deux tout-ù<-fi^it intérieures > ei
deux ou une inte^édiaires»#'est-*^
djre ^ meiiié couvertes 4'vii e6lé pee
une des extérieures^ et icecouvralit
par l'autre berd «ae dea ôitemes < CA^
QlIINDEGllIMiiQnÉ ^ U^t^
quùuietimpUHçfatUe ( ^ymAqj» ^
quinte, fa$npiMm^ |M£»t) ( qui'eil
marqué de quinze aeiali œler^^
ebipvie les é(yma de là ^mlmmra
MeeiÊnf9t9akU4h
dêciociêuali^ { çninéBûêm^ ^V^9
aUQài^ bttit). Kpiiibèlç deuttée, darii
la Aomenolatnre awiéiutogiqne êm
£(ai|3r> A mae verîété de tepeae qui
n'otf^ 4|uVwi eed auMaet è
iil^ee<i 4e^ ei^'
348
QUIN
QIJINÉ9 adj^, quihaius;funfzâhlig
(all.l. & dît de feuilles «^ui sont
nsërées cinq |>ar cinq autour de )a
tige (ex. ttjTiopkyllum verticilla'-
tum); qui se composent de cinq
fotioîes partant d^un métne point
(ex. C issus qutnalû\i on qui iont
Îrofondément quinquëfides' ( ex.
^elargoniuntquinatum).
, QIHNIFLOIIE , adj. , qtdnifloriu
( cuini , cinq ^ flos ,' fleur ).* I)ont les
pédoncules portent cinq fleurs. Ex«
Capparis qUini/lora,
QIJINIÏVE , s. f. Alcali organique ;
découvert par Pelletier et Caventou
dans. IVcorce dé quinqùîpa , dont'
toutfi les espèces en contiennent ,
mais principalement le quinquina
jaune. -
QCTOIQiniE , adj. f' quinicus,. Nom
douAé , dans la nomenclature chinii-
qùc^de BerzeKus, aux sels qui oitt
pour base la quinine. •
QVINOQUATBRIVAmE , adjectif,
quinoûttatarnariUs. Se dit , én'ihiaé-
tflldgije f^d'tifie variété qui résulte de
deux ioiiide décroissement , l'une pnr
quatre rangées, Tàatre par cinq. «Ex.*
Chaux cuAoruttée qtdnoqbtaterf^alfe'n
QUINQVANGliLAIIlE y »dj. , quiri'^
quangularis ^funfkmaig (ail.) {quin^^
que^ cittq-, angulm ^ An^e); qui
offre cinq angles , comme la tt^ dtt
Càciia pénttigontts , les rmnèaujo^
Justicia quinquamgikiatis , le ' c«^/»j^
du Cjrathocrinites quùiquangularis, *
^^N^UAMO^B'^adj., qumquani-,
gmtàiUsf'mLi a cinq angles sailjan:) ,
e«mm^ le bord des ailles du Pëlar*
goniûmyyêtMwn: '
OUmqUANOULEinL 9 adj., ^Kih-
quangulosta ; quî>a cinq angles. f)x.
dstrma qumquùngtdosà.
«UI«QUBraiiT$^ adj., quinque»
demtaUuXqfmqne^c\tÈi\ydens^ dent);
qui est terminé par cinq dents ou den^
telotea, comme le calice été Sîaçkysy
lea^^^^i^^do Suxifraga :4Êscênd€ns,
^y^Aj^jfuinqucéU^
H '
QUIN
gftaius(quinque^ cinq^ digitus^ doigt)»
Se dît quelquefois Xvsïq feuille dotit
le pétiole commun se termine par
cinq folioles. Ex. Cissus auinque*
foira. '
QDINQUB-ÉRÉIIÉ, a^. , quinque^
êrématus. Se dît, d'après Mirbel,
du cénobiorij quand il est composé de
quatre érèmes. Ex. Gomphia nitida^
QONQUBPABIÉ y adi. , quihque^
farius ; fûnfreihig (ail.). Epitnète
donnée ai;ix feuilles, quand elles sont
disposéesaur ciqq rangées le long de
la tige. Ex. Lycopodium anAotinum,
\ <fVlNQUEFID1S , adj., quinque/t"
dus ^funfspaltig (ail. ) ; qui est di-
visé en cinq (parties , épmme Ic'stjle
de V Hibiscus • ' • •
QtJIljl^EFLORE , adj. , quinque^
fkrtls {qmnque ,'cmqjjlos j fleur);
qui porte cinq fleurs*. Ex. JEfÂianthtu,
quiriqueflorus.
' QtJIKQlJElPOU^ , nè\, y quinque^
folios; furdhlâttrig (ail.) ^(minaàe ^
cinq ,ybfi]um ', feuille ). Se oitd^ine
plante dont les feuriles sont compo-
sées de cipq foKofes, Ex. Ràjania
fuinquefolia , Panax qtiinqiteJûUum,
'^^UINQUEPOUOLIÊ, adj. ^ qusfh-
qutt/ôlioiàlus \qmnque^ tinq ,jhUo»
lum^ petite feuille }• Se dit d'une
feuille dont le jpétiole conàmiui se
termine par cinq foKoles. Kx.Çissùs
quinquefiHd,
•QimQt^PORÉ^ adj., qmn^^
farûs ( quinque, cinq yforoy trouer );
qui porte cinq trous. Ex. Scutdkt
qumquefora,
ilViNfftJÈJVWÈ , adj. , qtan^^
Jugus ( qtâhque , z\ni\^jugum^ paire).
Se dit o'une feuille pennée diont le
pétiole porte ciiâq paires de folioles.
iSx. Vassia fistula, . '
OUINQUÉLOBÉ , adj. , qidhftelo^
batusj fûn/lappig^ (&H*) (^qninquCf
cinq , lohui , lobe) ; qui est divisé
jusqu^à la moitié, et ihémè plus pro^
fohdément , en cinq portions ou lo-
bes I eommo Vo cotylédon da TWmi
QUIlf
aHafleêfêuUtesdeVIpçmaaffuinqUê»
loba el ou Pdargonium quinquelo»
bum f le pénsperme de. VAquilicia «
le siigmaie^àa Cheiranthus sinw^us.
. QUISQUÉLOCULAIR^, adject. ,
^uinqueloeularû f/ànffacherig' (ail.)
{quinqiû, cinq, locula, loge);f|iH
renferme cinq iog;eg , comme la baie
da Lonicera qm'nqueiocularis p la
capsule de 1' OjçoIu .
QVINQUÉNERVÉ , ad). , quhiqiu^
nervis^ quii^qucnenaùs {^uinqu&f
cinq y nennUf nerf). Se ait aune
feaîile gui a cinq ner^res longitadî-
nales partant de sa base. £<• Cleomé
^uinquehêruia ^ Hypfricum quihqtie»
narviuM^ Arlhrostemma ipdnque^^
nerve.
QISNQUÉPARTI* adj. , quinquer^
poftiius ; funftkeilig (ail.) ( quiti'^
que, cinq, pars^ partie)^ qui est
composé de cinq parties produites par
des divisâons qui se prolongent pres^
2 ne jusqu'à la base, jcomme ]fi calice
u Digitalis purpurea^ le chapeau
de YAgaricus quinqueparlitus y la
coroUe du Tertuiroemia quinquepar^
tita 9 \e$Jeu^lej da Lidbeckia quin^
queloba^ \t f^acemUÙreàtV Argemorit
ff^exlcàna»
QUIiVQUEPLISSé , adj. , qidnqu^
pUcatus ( quoique y cinq , pllca^ pli ) ; '
qui offre cinq plis , comme la cohi-
melle -du Marginella nuinqiieplicata.
QUINQUÉPdNCIUË, ad). , qui»^
quepunetalur Çq^^que f cjnq , punc^
tumy point) ; qui es^ marqué de
cinq points. £zw CoccineUa quinque^
pu(ictaia.'
QmSQVistniiy adj. , quinque-
seriatus (quinquey chm} ^ séries , se7
rie )« fl. Cassini donnée cette épitbèta
aux feuilles quinponciales , parée
qu'elles sont disposées. le lone de la
tige sur cinq rangées longitudinales.
QDIKQUÉVALVE , adj., q^inqw
t^alêfis iqumque ftlnq^ valt^a^ Tatve);
qui s'ouvre eu cinq valv.es » comme .
b capsule des Rhododendruni.
OinNQÉVIOÉSllIAL, adj. ^ quin^
quevigesimaUs» Épithèle donnée ^
dans la nomenclature miaéralagique
de.Haùy, à une variété' de tourma-
line, qui est composée d'un prisme à
douze pans , avec un sommet, à sept
et Vautre à six faces.
giJllvriCOLÛR, adj. ^ ^iiMîtfo/or.
Se dit d'un oiseau dont' ic plumage
est ocné de einq couleurs. Ex. Loxia
quintieolon > • / •
QUiimEDODÉdAEDM , adject. ,
quifuidvdecitedrus» Épithëte donnée
par Haiiy à une variété dont les fa-
ces offrent la iDombinaison (le cinq
dodécaèdres. Ex. Chaux carbonaUe
quintîdodécaëdre,
QUINTIFORliE , adj. , qulnîi/or^
mis, Haiij donne cette Ipitbéte à
une variété dont les faces offrent I^
combinaison dé. cinq formes qui ne
sont jMis de même espèce. Ex. Chaus
êarbonàiée quinliforme* i
QDINtlNE 5 s. f . ^ quiatina. Dans
beaucoup de plantes l'ovule' offre une
cinquième enveloppe , • que Mirbel
nomme : quinUne* Cette enveloppe
commence par une sorte de boyau
déUé qui s'organise au centre du tissu
cellulaire de Ta quartine , quand elle
exista , et qui tient- jiar un bout au
sommet du nucelle> par l'autre à la
cbalaze. Cette dernière adbérence se'
rompt ordinairement ; la q'uintine . se
reuBç en un çac pendant , dans lequel
un fi^ délié descend du sommet de
l'oyule I et porte à son extréfuité un
globule y qui est l'embryon nais-
sant. ^
, ^tOKnOGTAEBMS , adj. , quinfi»
octaedrus. Se dît, en minéralogie ^
d'une variété dont les faces offrent ,
dans leur ensemble , la combinaison
de cinq octaèdre» différens. Ex. JBo-
ryie sul/aiée quintioctaédte,
QUraTVPLAKT^adj., quintuplons.
Épitbéte donnée par Hauy à une va-
riété dans le sigaç ^ laquelle un des
vxftBMM 0ltr<p^ ciiiqfoîs 4ftfit4ifl«
f^ie qui sffM cela serivk ré^iicre.
Ss« FMsfath quinênpUmt,
4it Al stiffmat€y qnera it 8e partage
^ ciiM} aivkîona. Ex. Campqntda
aurea.
QjUmnVpA, |#, fUintupkx.
£pi(hète douiUe fftr Ciiadolle . a«ic
au deasiis de leur basé , eljâ frodQi«r
MQlt dç cbaffiecAlé daw iMfqi ner-
inilvsy de sorte qi/on compte dnq de
celles-cî prés de là base.«£qL. tfe*
itistoma diseohr.
QimTOnLIFMIiB , adj., ^ttiii-
iufjlifarfpi^é Candolle donne cette
ëpitfaèèe aux nerpures de la fronde
dos .Fucus , ipiadd elles sont quîuti&*
plees*
plinervifis. Se dît d'une fenîRe qui a
les nerniKS quintuplées. 'Ex« LjT"
ihtuin quintupUnereitan.
It
RâBATTU , adj., rg^tinatu^y inPêi^
Uns s niedergeèogen ,(fiïi.). Se fl^U ,
en ^timcfue , des rameaux , lors-
ou'ils pendent .vers fc terri ( ex. Hi-
raa reclinata ) ; des feuilles , d'nprès
Candolle, quand, étant pennées , leur
pétiole s'élève et leurs folioles s'a baîà-
sent en tourna nt sur elles-mêmes ,
ëe sorte quç'^ qiioiqne pendnntcs,
dfless'appHquent pnrieur fàcesupé^
-neore >(ex. Casses- à calîœ' obtus ).
^'autres botanistes entendent tout
«impleinent par feuilles rabattîtes v
teelles dont l'extrémité est tournée
Versia tewe (-ex. yiconùam).
. RMIOVSIIII , a^. ) scaùer , asper^
svrupûstts. Se di( d'un corps dont la
surface est parsemée de points élévén,
^réguliers*, inégaux, d'aspérités tiron*
iqnées semUablesi telles d'dne râpe,
comme la coquille du Cerithium .as-'
pernm^ le corps du Cotius ^caber ,
le e^rsèèsi de tfuelques Suprestes ,
\e pofy-pier de la Crisia scruposa,
ItAJftODIiiLâlIS , s. t. Terrier dans
«leqtDiel la 'lapine se retire pour faire
ses petits.
•BACflOfBRSI, «dj.y ùbrepiatus^j
'hreptcubu; *a^e^KiT/(aM.). .^Sedît ,
en minéralogie ^ifunè substànee dans
laquelte la forme prinniifiTe étant
un prisme rbmub^iidal, les arêtes vér-
iieales tcA ^pfcptrtiiiirt 4 U grande
diagonale Mot remplace par des
facettes qui Jpn t. paraître le prisme
diminué da^a le s^s de sa longueur
iexr Raryte sulfatée racamrcie).
O donne cette épitbéte 4 des anî«-
maux dont le corps est très-^largc ^
en égard à sa longueur (ex. CryptO'
stoma hrepicidum )•
llàCE f'Aubst. f. , progenks^ge»
' nus ; Slamm ( ail. ) ; stock ( angl. ).
£n botanique et surtout eo zoologie ,
on donne ce nom aur variétés qui se
perpétuent par la voie de la généra*
tion. La plupart des races sont un
produit oe l'action que rhorome
«xerce sur les êtres soumis A son en»*
pire , des soins qu'il consacre ai l'é*
ducsitînh des an f maux domestiques
et à. la culture des végétaux dont il
peiit retirer quelqu'utilijé.
BAOEIIIËIÎX, ad|j. , raecmosus ;
îrauherwrtii, (ail.) (roe^muj, grappe}.
On donne cette épitbète à des plantes
dont les fleurs' sont disposées en
grappe. Ex. Restio jacemosus , v^c-^
iœa racemosa y Bomatium racemo-'
sutr^, -^
RÀ6ÉinFd;A]2:, adj., racetnlfo^
rus ( racemus , grappe y fera , por-
ter) ; qui porte tkslleurft en grappes.
Ex . Lorantkusracemiferus , Cappa-^
ris racemifera. Demodi^On raccmir
ftrum*
ftÀCI
JloTus ( ractmui , grappe , fios ,
£bar) ; oui é le» flears ta grappes,
Bx* Ojmlla racemifiora»
W^èÈMOFOmÊÈf ftdj., racémi"
formis . {raceiHus , î|kvppe , forma ,
fiftruiê)* ÇMidQlle donrfe celte épi-
tlièlè en tkjrrsû, qui (eomme dans
^ttflîetirs Lé^iDUveoses ) ressemble
à une. gnnfM par h^ p0»ibil{tc d*é«
lMi|niltoh iadéftftie> *et -lar position
«xmcîrt dies pédoncules*, mftts oîi
chaque pédoncule porte deux brao-
tëet omoséaa » desquene» il liait ,
mi seuievnent up pédtcelle tèrarînal ,
on un pédteèHe aVeë des* k'anitiscules
JnférauK.
AACIÉnQm , àdj., facemkhs (ra-
cemus'^ S^P^ ^ raisin). Ce^ nom
a été donné à l'addè paratttrtrique ,
parce qu'on la rencontre dans (es rai«
sibs aigres.
RACÉMDEsMX', adj. , faeemuto'-'
jùi ( racemus , ^ppe ) ; qui a ses
Siori en petites grappes. Ex. LecHea
racèmulota.
ÀACBÉiiOBffHE / s. m., rache^
morphus (p^tc , épine dn <|os, \àif^y
forme). Palisot<^Bea«voiii avait Torgé
oa raanrais mot ponr désigner Taxe
ilôrifèré , dans les Gramtnées^ont les
fleurs sont en épi.
IUCBHIIKN, adj. , rachidianus
(fé^iL^ , 'épine du d&i )• Eptthèle don-
née^ dans les lléptiles Chéloniens {
ans jaques symétriques et impaires
2 ni constituent une séné tout le long
e la ligne- médiane 4e la campace f
qui sont aoilcbées sur tes Tertél>re§ ,
et dont le nombre s'élère eommuné-
mefat à cinq^
BAG^tty. S. ih. , raehh; Spindei
(ail.); réspa (it.) (pax*C> l^'**® ^^
des). -On appelle ainsi Taxe centrri
de l'épi dek 6ram!nées, descbatons,
des gmppes , du régime des patmier^ ^
et, creprés Willdenow y le pétiole des
fed^geres*
RADI S5ï
éttbterrânetts ; ptï«} tTurzel^M.);
^oof (angl.); radice {IX.). Partie àd
la plante qui est située i son extré-
mité inférieure, et ordinAtremcnt ca—
cbée sous terre , qui tend toujours h
s'enfoncer ^ ne se colore jamais en
Vert par l'action d© là lumière j. et
sert tant à fixer la plante au sol
qn'àpompeirsatiOurrîtfirè. On donne
aussi le nom de tadnè à la partie
d^me dent qui s'enfonce dans Tal-.
tMe , et nux points par lesquels les
nerfs se détachent des centres ner-
veuse. ' •
RâCOmAGlfiBS, adj. et s. f. pl.^
Racodidcea, Nom donné par Fries ài
une tribu de la famille des Ujssacces ,
qui a pour type le genre RacodiumM
BADUIBES. adj. et S. m. pi. ^
Kadiaria ( radius j' rayon ). Nom
donné par Iiamarcî ^ Schweîgger ,
Goldfuss^ Ficinus et Carus' à une
dasse du règne animal', comprenant
ïcs animaux saps Vertébres^ dont tou*
fcB les parties ,tant internes qu'ex-
femes, offrent une disposition rajon-
ûée. . . •
lUMAl, adj. , radiaUs. Jurîne
appelle ceUùle radlaicy dans l'aile
des insectes , un intervu^re membra^^
neux qu'une' nervure née du mi-
Heu du carpe, -et atteignant le bout
de Taile ) laisse entr'elle et le bi^rd
externe de cette dernière.
-, BABIANT , adj. , radians ; s trafic
hnartlg (aH.) {radius , rayon). Épî-
thète donnée par H. Cassinî à lacotcn
ranne des SyuaUtfaérées , quand les
fleurs qui la constituent dépassent ci^
longueur celles do disque. Kirby;
nomme aréole radiante , . dans une^
aile d'insecte j celle , de forme ar-
rondie , qui est un centre d'oii piir-
tènt en diver^aut plusieurs autres,
aréoles alongéei. Ex. Slrqjtromis.
RADIATIFLORE , adj., radiaUr
fiorus {radius , won ^ Apj, fleur);
qui a les'fleurs radiées. Ëx« Cralftv^
i^iat^ra, '
1
35ii ÉÀDt
BABUTIFCMaiE , ad), iraiiod^
Jormis ( radius , rayon , forma , for-
me). H. CaMini donne cette épitbéle
k la calathidef lor^ueles Oeart um% .
progressivenieut jilus longues à me-,
sure qu'elles s'éloignent du centre ^
et quand leur partie, sufSérieure se
dirige en dehors. Ex. Lactuca^
BADIGAL^ s. m. , radicale {^ra^
dix , racine )• En cbitnie , on donne
ee nom aux corps simples qui i digiis
les acides ou les bases, sont combinés
avec un autre corps qu'on regarde
comme principe acidifiant ou pasl-
fiant. Dans ce sens 9 le sou^l^e est le
radical de l'acide sulfurique , et le
potassium celui de la. potasse.
BADIGA^ 9 fldj.y radical'^ {radixj
racine) ; qui appartient à la racine.
On appelle feuilles radicales ( IVuT'^
zelbUitier , ail. ) celles at^i naissent
si près de la racine , quMIos semblent
sortir de cclle<»ci et non de la tige
( ex. Fritillaria imperialis)^ et celles
qui y placées à la base d'une tige feuil-
lue^ diffèrent dcs^ autres parleur for-i
me ou leur grandear ; fleurs radiça-r
les , celles qui naissenri si pr^ de la
racine , qu'elles semblent en prove^
irir ( ex. Bellb ) ^ poils ra^aux ^
ceux c(bi garnissent souvent les radi^
cules , quelle que soit leur forme ail
moment de leur développement.
RADIO ANT 9 adj. j'radicans , ro-
dicosus ; wurzelnd ( ail. ) \radix ,
racine ) ; qui produit des racines \
comme la tigeq^xk Bignonia radicans^
\ehfeuUUs de VAspidiuin rhizophyl-
lum,
IIADIGATION, s. f. , radicaiio ;
ffTurzelung (ail.) ( radix , racine). .
Ensemble du disposition générale des
racines d'une plante.
RADIG^y adj* 9 radieatus, rhi^
zeus } qui a de trèsrlongues racines.
Ex. PorcelUtes radicaia^ jégaricus
rhizeus,
HADICELLAIRS , ad]. , radiceUa-
lis {radix y racine ) ^ qiui a rapport à
KAD[
la radicelle | qui a la forme d'une'pe-
tite racine.
nAMGELLATIONt «• 'm radicet'
lalio ( ràdix 9 racine). L.-4L Riqbard
appelait ainsi tout ce qui .a rapport
aux racines de^plaptes.
RADIGEULS , s, f., radicella (r«-
diXf racine J. L«^. Riébard don-
nait ce nom à Un rudiment ({e.raeioe
constitué 'par |e' prolongement de la
substance interne de la. radicule ta
du bas de la iq;eUè des, p)ante|,eiido<-
rhizes. <
BADlGICOLEy adj. , radiatoiu^
{radix ^ racine , colo^ habiter )MÉpi-
tbète donnée par Candolle aux p\a|i-
(es .qui sont parasites par leur base 00
leur racine .sur^ lies racines d'autres
plantes y comàie les Cjtînéesy Mo-
no trppées et Orobanckées.
JUDIGIFLOAE 9 adj. « radiclfh^
rus ( radix 9 racine , flùs , fleur )•
Dont les fleurs naf^wnt de la racine
on d'une souche rfidiciforme. 'Ejç,
Spadajctis radicijlora , Erjragium
radiciflortlm. , . ^
&ADICIFOA1IE, adj. » radici/ar^
mis ; wurzelaflig , , ^arzelformig
(ail.) ^ro^x, r:acin^ , fo^ma, forme);
qui ressemble à une racine , ou à un
paouet dé racines. Ex. Puttalopkora
raaiciformis.
BAMCIVO&E, adj. , radiciporms;
Wurzelfressend[M») {radix, racîney
^oro , dévdrer)^ Se dit d'uo animal
qui dévoré les racitief des plantes ,
comme la larve du hairaetoa.
. RADICUJLE , s. f. , >adicula ( ro-
aixj racine). Pris d'une manière va-
gue, ce mçt désigiie tantôt une petite
racine , tantôt iet plus souvent les 6-
birilles {ff^urzelfasern , ^11.) qui ter-
minent une grande racine. . Mais p
dans le sens rigoureux que lui a donné
Gaertner , il exprime la partie de
l'embrjon ( rostellunij Linné, Wùr^
zelchen , Schnabelcheti (ail.) ; /yh/i—
chetta^ radicula{\i.) qui est destinée À
d^vexùr racine ouà pousser dewawe».
RADI
lUDlGIJLEIlSL f adj. , radiculosus^
(^radix , racine ). Épithèle doniiëe
Sar L.-C. Richard aux embryons en»
orhizes à longue radicule , ou dont
la gemmule eat irèa-^loigoéedu bout
radiculaire. On l'appliqué anâit k dea
l^ejcouchéea-qui émettent ips ra-
cines ( ex. PterygopkjfUunt radwur'
hsum )•
BADICULODE ^ s. m. , radiculo^
dium ( roMcula , petite racine ,. lUoc ,
ressemblance }. Nom donné par L.-G.
Richard i l'extrcmilé inférieure du
blaste, par laquelle doivent sortir un
ou plusieurs tubercules radlcellai-
rcs.
lUpiCUIilFOAllB, adj. , radicu--
iijbrmij ( radicuia , radicule » forma^
forme ) ; qui a la forme de racines ,
comme les prolongeroens à l'aidiedcs*
Înefs se fixent certains Lichens et
ucus.
RAlDIÉ^adj.y radïatus } straJUig
(all.)j radiated^S^9Xï^•)\ raggiato
(it.) [radius, rayon); qui est disposé
en rayons partant d un. centre com-
mun f comme les cristaux adculairea
de la M ésotjrpe radiée^ oa les gousses
cylindriques du Phaseolus radUuus.
B. Cassini donbc cette .épithète à la
calathlde^ quand les fleuiÎT de la cou-
ronne sont radiantes , c'est-«*diro
plus longues que celles du disque, et
clirigéeç en dehors, par leur partie su-
périeure [ex, Asler ckinensis)i au
péricUne , lorsque ses squames inté-
rieures sont radiantes^ c'est-i-dire
prolongées supérieurement en un
long appendice scarieux , coloré , li->
guliforme , é^alé {ex.Xeranthemwn}.
On appelle opercule radié , dans les
Mollusques , celui dont les élémens
concentriques , augmentant du som*
met marginal à la base , sont coupés
par des stries qui partent en ipyon**
uant de ce sommet.
BADIÉES, adj. et s. f. pi. , -Ra-
diaia: ( radius ^ rayon )r. Nom donné
par Tonrniefort , Adanson et Guiart à
Ji.
RAIS 353
«ne classe de ptantes , comprenant
es Synanthéréet à fleun radiées.
BADIÉft^ ad), d s. m. pi. , Ra-^
diata» Madeay désigne sous œ nom
une seetion du règne -adimal , qui
correspond à la classe des Radiaîres
de Lamarck.
tiÀDIEUX, adj. , radiosus ( radio^
rayonner). On appelle souvent pm'ni
radieusp' celui d'où émanent dea
rayons lumineux .
IIADIOiiÊ^^.adj. et s. m. plur.,
Radiolea (rtuiio ^ rayonner). Nom
donné par Lamarck à une famille de
Mollusques céphalopodes polyt^la«
mes , comprenant ceux dont la co*
quille renferme des loges rayonnan*
tes du centre à |a ctrccmférçnee.
RADIUS 9 s. ra«^ radius. Jnrine
appelle ainsi la prafniè#e nervure du
bord externe do l'aile des insectes ,
qui, partant de la base, le dirijge pres-
que eu ligne droite ^ dans le sens dé U
longueur.
BAFLE9 s. m.) rachisj axis. Nom
vulgaire du pédoncule central ou de
Taxç d'une grappe y principalement
des grappes de la vigne. Use dit aussi
de l.épt du maïs. •
BAIDE 9 adj. , rudis, rigidus ^ ri«
gens, rigidulus, stricims; ^lei/* (ail.);
j/#j|^(angl.). Se dit d'une partie qui,
bien que grêle ou mince ^ oppose de
la résistance à U flexion , 'comme le
champignon appelé Ailernaria ru^
dis y la tige de VOxalis sirieiaj de
YOrthoceras striclum , da Seneeio
rigidus ràe VOmii/kophe rigide , du .
Didymodum rigidulum^ de l'£cAiiMS
striclum, et du Sisjmiriufn strictissi^
mum ^Its/euilks du Quereus liex.
BAIEDES, a. m. plur« , Raieda.
Nom donné par.&isso k une famille
de Poissons cnondroptérygienstdana
l^ueHe il toe range que le genre
Raia.
RAISON 9 s. m. , raùoi yernunjl
(ail.); reason (angl.)i rfëff^^ (^^*)
(reor ^ penser). Faculté qui permet
a3
354 RAME
i l%omine de sentit et d'établir la
^^iwic» #0(18 le bi^x» et le mol.
R4I«I4A£§^ Âdj« et «• m. «pbr. ,
Rçdiidœ» Hma àaanê par Vigors à
V«i; faipUle de V^orêm im Eehassieri ,
^ a pour type le f enre Rallu^.
^ AAllAIttfi 9 >edj. , ranmnïu ( r#-
mu^ , branche). Synonjne pettQBÎt^
lUlMUtlMÉ» 9 adj. «t s. f. plur, ,
BumctUnea* Nom dooué par Fee & «ne
tribu delà famille det Lichend* qui »
pour type le gence Mamallnaé
A^ilf AfiiÉ f adj.' 9 confertus , crôn-*
gtsiM; gàdràmgi {àii.) ; accwmt^
Uupi.^mmiécêkiaê0 (U.)* J^ dît , en
botanîqne « de pàrtfiea. qui toat-ser"
i^a.eci grand apmbrc leé unes coutrf
les autres f oamvaeie^^eurs qui coik
MÂtueftl i^épî du SiAliee eôn^tsta.
. RAMâïMAE I 8. «1.;, rmmaslnm
( ramus ^ rameau )'. JungMls appelait
»itist les Famifications du pétiole , ou
ks pétioles d'noe feuille peonéé.
RAIfE, subflt. f. , rema. Sarignj
daane.ee nom «râ deax parties^ Tune
flupérîeuce , TatilM inféfîeure à la'
ligne klér«)e, .qu'oflireot les appcn-
diaee qnî garnissofil les eôtés des an-,
neaux de certains Ckétopedes (ex.
iVeNCf )) .parœ qu'ils paraissent ef-
feclurement sefvir >à .ranimai pour
nageur.
iRAjiiP^UHR 9 adjeet. ^ ramêariks
{pamuis , rameau ). Les botanistes
appellont ainsi les raeines aériennes
qwi paissent sur les rameanx*
« VJOtiLiJdi ad). 9 tameus yratnea^
lit ; .asisêjtftdiff (ail.) ; rtumo (it.)
(wommê , ram^^a» ) ; qui est placé sur
les Mmemix , ccinme les féoiHes du
Daphnô JHepereum ; qui nuit sur les
rameaux- ^fOomme le ekampignon ap-
pelé Agaiticus* I wmé^lU,
BàMMAV^ s. m.) ramùs; AH ^
Ztvêig («U.)j ;vM (M) 'Dirisioin
d'une 'branche , c'est- à-^dire division
secondaire d'uneti^vLesgéognostes
dooDieni %nm. le Mm de ramtaux
RAME
aux massifs qui se dé)acbief)l 4*1^^
cbafnè de inoutignes , en suivant des
directions diverses.
* RAVÉE 9 s. f. ( ramus , rameau ).
Dans beancogp de pays , ce nom est
dopné k des branches' du troisième on
do> quatrième ordre , qui sont char-
gées d'an grand nombre de rameaux^
de ramilles et de bourgeons , et qui
ont souvent une longueur coiysîde—
rab^e.
' RAMÉEN, fidj. 9 rameanus {ra--
mus y rameau*); q^' provient d*un
rameau ,' qui doit son origine â des
rameaux méiamorphosés , comme les
épines du Prunus spinosa^ XcAfeuilies
du Ruscuis gfiuleatiis,
RAMELJLJS^ s. f. , ramellus {ra^
mus y rameau ). Link* propose d'ap-
petèr ainH les subdivisions des pé^
tioles secqpdaires , dans les feuilles
pcnt>ëes.
I^AMENTAGÉ, adjecl., ran\enla^
ceus , rnmentosus ; ausschLagschup^
pig (»ll.) ( rflmentum , râqlure )! iSe
dit d'une tige qui est couverte de pe-
t1tes> écailles membraneuses , sèches
et éparses. Ex, Erica ramenUicea.
RA1|KNTI!I|9 s« m. , ramentum;
Aitsschlagschuppe (ail.). On appelle
Éfnsi de très-peiites écailles roembra"
neusës qui se trouvent sur le pétiole
des fougères.
RAMEUR , adj. Hubcr donne cetle
éptfbèle aux ailes des oiseaux 9 quand
elles sont 'minces , déliées , peu con-
vexes , fortement tei^dues dans l'état
de déployement , à dix pennes en-
tières dont les barbes se toucbent
dans toute leur longueur, elsnscep^
tibles de moûvemens aisés , rapides et
forts. Les oiseaux rameurs sont ceux
qui ont les ailes conformées de cette
manière.
' RAMECRS, adjeël^ et s. m. pi. ,
Ptùteres. Nom doiihé par Latreitle à
une tribu de la famille des Hémi-
ptères géocorisçs , comprenant ceux
de'cea inseciea (jai ont les quatre
pieds postërîenrs }onss et propres a
marcher ou à rnmcr sur l'eau.
RAnfJEUly adj* 9 ramosus ; îisUg j
aslreich (ail.) ; ramoso (it.J (ramus^
mmeau } ; qui eist partage eiî br.nnr
clies , en un plus ou moins grand
nombre de jsabdi visions secondaires;
comme V aigrette des acbaînes , tors-
c{iie ses poils se réunissent irréguliè-
rement ; Vandropliore du fUcinus ;
les antennes des jEufophus ; V^^xe de
l'épi du Dactyles gtomeràta ; le co-
rymbe de VAchîllea crlthmifoUa / les
épines du Gledltsiahorrida ; la grappe
du Poljgonum Fagopyrum; IsJiampe
du Statice Limonium ; la panicule du
Rumex patientia ; les doî/j du y'ar-
l'iVw vc/Tw/fa rac/n«4^ tous les ar-
bres ; le raphe de TAmjrgdalus ; le
spadix dû Phcenix dactjlifera} la
f^« du Phalangîum ramosum , du
Cenchrus ràmosissimus ^ du Thorea
ramosUsima et du Pronacron ramo^
sissimum / le polypier appelé Caryo^
phyllia ratnea.
RAMICORNE9 adj. , ramicornis
( ramus , rameau , eor/iu , corne ) ;
qui a les anleniies rameuses , comme
le sont celles des mâles dans VpuUh'
phtis ramicornis.
RAMIFÈREy adj. , ramiferiis (ra-
fiiuj , rameau , yîrro , porter) ; qui
porté des rameaux. Se dit des hour^-
geons ( Zweigknospen , ait. ) qui ne
.aoivçnt produire que des feuilles et
du bois.
Ramification , s. f., ràmifica^
tio. Division d'un organe , et prîiici-
paiement d'une tige, en plusieurj ra-
meaux. Se dit aussi très-souvent des
divisions elles-mêmes.
RAMIFIÉ , adj. , rami/lcatiu* Sj'^
nonjmc de rameux*
RAMI^LORE y ad). , ramijlorus
(ranms'f rameau , Jlos ^ fleur). Se
dit d'une plante dont les fleurs nais-
sent sur les rameaux. Ex. Rhamnus
ramiflorus , Baccaurea ramiflora ,
Memecj'lon ramftorum*
RaMP 355
•
^AMIFORME 9 adj. / ramfomUs ;
astàhnlick (ail.) ( ramus , rameau ,
forma , forme ) ; qui ressemble à un
rameau ou & une branche.
RAMILLE 9 s. f. , ramulus , ra^*
muncuhis. On appelle ainsi les plus
petites et dernières divisions des ra-
meaux. Dupetit-Thouars donne ce
nom a up scion surchargé d'une ou
deux générations de nouveaux scions
anticipes. Les agriculteurs entendent
par U des bourgeons , produits' de la
dernière sève, qui ont cessé décroître
en longueur, èt^ont l'extrémité est
terminée f>ar un œil bien formé*
RAMIPARES^ adj. et s. m. pi. ,
Ramioari ( ramus , rameau. 9 paro ,
prodifire ). Bonnet donnait ce nom
aux polypiers , dont la plupart pro«
duîsent des ramifications.
tlAMO^ISSIME , adj. , ramosissi-
mus; qui est très^ramenx. Vofez,
Râmeux.
RAIIUMNS 9 adject. et s. m. pi, ,
Reptantia^ Rçpentia* I^om donné
par Illiger et Goldfuss k un ordre de
la classé des Mammifères, dans lequel
ils rangent l'Ëchidné, rOrnithorli/n-
w: et une espèce de tortue; par
oli à un ordre de Mollusques com-
prenant ceux qui marchent ei| ram-
pant au mojen d'un large pied 1 par
Merrem à une tribu de l'ordre des
Amphibies pholiddtea éoailleux 9 à
laquelle il rapporte ceux qui ne font
que ramper.
RAMPANT 9 ail^j repens i reptans ;
schleiçliend ^ kriechend (jM,) ; ser*
peggiante , ^Irisciante (it«}. Se dit,
en botanique , d'une racine qui court
borizon4alem)?nt entre deux terres ,
en jetant çà et là des ramifications
latérales et des tiges (ex. jéntùrrhinum
repens) ; d'une tige qui est étalée sur
le sol , dans^equel elle jette des ra-
cines de distance en distance ( ex.
Rarninculus repens , Leifitheca pror
repéns , ffypnum reptile , Stereodon
serpensl.
l
356
RAMt
RABIPEMENT, s. m. , reptation
reptatus j reptus ; ifi^t; , ipnyjtruoç;
Kriechen (allem.); to creeo (angl.);
strisciamtnto (il.). Action de ramper.
Kc^ez Reptation.
RAMPHâSTIDES, adj. et s. m.'
pi. , Ramphastida. Nom donné par
Yigors et Lesson à une tribu d'Oiseaux
grimpeurs , qui a pour tjpe le genre
liamphasios.
RAlIPmDES, adj. et 8« m. pi. ,
Ramphides. Nom donné par Scbœn*
herr à un groupe de Tordre des Cur-
culionides orthocèreaf qui a pour type
le genre Ramphus,
RAUPHOCOPES 9 adject. et s. m.
pi. , Ramphùcopes (odépifoc^ ^ec ,
xoTTic 9 couteau ). Nom donné par Du-
méril à une famille de l'orare des
Échassiers , comprenant ceux qui
ont le bec long , fort et tranchant.
RAHPHOLITES^ adj. et8.m.pl.^
RamphoUtes ( pxpfo; ^ bec y hroç ,
cbélif ). Nom donné par Duméril à
nne famille de Tordre des Echassiers,
comprenant ceux de ces oiseaux qui
ont le bec grêle.
RAMPHOPLATES , adj. et s. m.
pi. , Ramphoplates ( psfAyo; , bec , '
irXxTv;^ large). Nom donné par Du-
méril à une famille de Tordre des
Échassiers , comprenant ceux de ces
oiseaux qui ont le bec très-large.
RAMPHOSTÉNES , adj. et s. m.
pi. , Rampkostenes ( pi^ufoç , bec ,
oTJvoç , étroit )• Nom donné par Du*
méril à une famille de Tordre des
Échassiers, comprenant ceux de ces
oiseaux qui ont le bec comprimé.
RAMPHOTHÊQIK 9 s. f. , rampho»
thecai Scknaèelsckeide (ail.) (papi—
foc , bec , Oi9x^ y boite ). lUiger nomme
ainsi le tégument corné ou cutané qui
enveloppe tout le bec des oiseaux , et
qui j adhère.
RAMULE 9 s. m* « ramulus ( ra^'
mus , rameau ). Nom donné par
Tristan , et adopté par Dntrochet ,
aux organes cauUnaires des Aspara^
RANG
gus et des Ruscus cp'on regarde
communément comme des feuilles ,
et qui sont en réalité des rameaux
avortés , ou plutôt métamorphosés ,
développés d'une manière particu-
lière.
RAIICLEOX9 adj. , ramulosus ;
zweigig (ait.) ( ramulus » rameau ) ;
qui se partage en forme de rameaux^
comme certaines substances miné-
rales ; qui a une tige trës-rameuse y
comme le Jusslœa ramulosa , le
Gjrostemon ramulosum. Se dît aussi
d'un polypier rameux ( ex. CeUepora
ramulosa) t
IVAIIOLIFLORE 9 adj . ^ romu/j/io^
rus {rcunulus , rameau ^flos , fleur);
Sui porte ses fleurs sur les ramules.
îx. Crassula raniuliflora , HeUan^
themum ramulifiorum,
RABfURE 9 s. f. ( ramuSf rameau )«
Il se dit, en termes vulgaires, du
bois des cerfs et des daims , parfois
aussi , mais plus rarement , des
branches d'un arbre , considérées
toutes ensemble.
RAMU6GULÉ 9 s. m. , ramuscu^
boni Petit rameau.
RANAGÉS, adj. et s. m. pi., Ao-
nacea {raha , grenouille). WlIIbrand
désigne sous ce nom Tordre des Ba-
traciens , dans la classe des Reptiles.
RANABES, adject. et s; m. pi. ,
Ranadea. Nom donné par Gray à
une famille d'Amphibies y qui a poui'
type le genre Rana,
RANAIRES , adjeèt. et s. m. pi. ,
Rànaria, Nom sous lequel Goldfuss
désigne une famille de Reptiles, qui a
le genre Rana pour type.
RANGE , adj. ^ rancidus; vgtvpoç ;
ranzig (ail.) ; ranfi£^(angl.) ; rancido
<itO- Se dit d'une graisse, d'une
huile , et en général de lAut corps
gras , qui , par l'influence de l'air ,
dont il a absorbé Toxigène , a pris
une odeur forte et une saveur désa-
gréable , dues nu développement d'à-
. cidcs gras , tels que le stéarique et
RAPH
Tolëi^e. VAgaricus rancidus est
ainsi appelé à cause de son odeur.
BANCIDITÉ 9 '8. f . , rancidilas ;
votn^nç ; Ranzigkeû (9IL) ; rançid^
ness (angl.)« £(at d'une graisse ou
d'un corps conteniuat soit de l'huile ,
soit une graisse , qui est devenu
nncc.
aAAiiVunB . adject. y ranworus
(rana, grenouille, ^oro^ dévorer);
qui vit de grenouilles. Ex. Çircus
raniporus.
" RANOIDES j ad), et s. m. pi. ,
Jtanoidea {rana , grenouille , tdoc ,
ressemblance)» Fitzinger désigne sous
ce noo^ une famille de Reptiles , qui
a pour tjpé le genre Rima,
RAPAGE , adj. , rapax ; rauh-^
gierigj'raubsUchtigf ràuberisch (alL);
qui vît de rapine. Ex. Aijuiia rapax,
RAPACé 9 adj., rapacius; rûben^
artig (ail.) {rapdy rave); qui a
des racines semblables à des radis ,
c'est-à-dire tubéreuses. Ex. Me^
semhrjranthemum rapaceum.
iRAPAGES , adj. et s., m. pi. , Ra*
paces 9 Raptores, Nom donné par
ocopoli 9 Merrem , Duméril^ Illiger,
Goldfuss , Temminck', Meyer, Blaiki«
ville , Yigors , C. Bonaparte , La-
treille , Eichwald , Fieiniis et Girus
à tin ordre de la classe des Oiseau jt ,
comprenant ceux qui vivent de ra-
pine; par Lamarck à une famille
dlnsectes bjcaénoptères , compre-
nant ceux qui tous Vivent de proie
ou de rapine.
RAPDANÉES ^ adject.' «t s. f. pi. ,
Raphaneœ, Tribu de la famillèf des
Crucifères y. qui a pour tjpe le genre
Raphanus»
RAPBÉ9 subst. m. y rdphe ; pot^ ;
Nalh , NabeUtreifen , Satrunnaht ,
NabMinde, Samenfurdhe j Sameti"
rippe (alL ). Lorsque l'embryon n'é-
tant pas dirigé vert la cicat^ricule et
le point auquel le cordon ombilical
aboutit étant très-distinct du bile ,
ce cordon se prolonge, entravers du
RAPP 357
mésosperme, de la cloatricnle à la
cbalase , on lui donne le nom de r^
phé , parce qu'alors il apparaît ordi-
nairement à l'extérieur sous la forme
d'ntoe petite nervure.
TtAPHlDE , s. f. , raphlda (pxf q ,
couture). Necker appelait ainsi l'es-
pèce de péricarpe bivalve qui en-
toure les graines des Anihoceros et
des Targionia.
RAPHIDE^ g. f., raphù {jâffiç,
aiguille). Nom donné ^ir Candfolle à
des faisceaux de poils ou dç pointes,
de consistance assez raide , qui se
trouvent ordinairement dans les ca-
vitéjs internes, ou même dans les
méats interceliulaires de quelques vé-
gétaux à tissu lâche» Ex. Triioma
uparia*
IIAPHIDIENS9 Adj. et s. m. pL,
Raphidinee, Nom donné par Latreille
à. une famiU^des insectes Névroptères
planipennes , qui a pour type le
genre Raphidia,
RAPHIDINES. ^o^ez Raphidii^s.
RAPHIORAMPHESy adj. et s. m.
pi. , Raphiorcanphi (pxf lov , alêne ,
popfo^, bec). Nom.do.nné par Du—
méril et Ranzani à une famille de
l'ordre des Passereaux , comprenant
ceux de ces oiseaux qui ont le. bec
, subulé f court , faible et flexible.
RAJPIGÂVDE^ adj. , rapicaudUs
{râpa , rave , cauda , queue) ; qui
a la queue en forme de rave , comme
celle. du Lacerla rapicoada^ quand
elle repoussé après avoir été arrachée.
RAPIDE 9 adj. et s. m. , rapidus
{rapioj enlever de force). Chute
d'eau qui a lieu quand une masse de
ce liquide , qui franchit brusquement
une différence de niveau y n'est point
assez forte pour constituer une cata-
racte^ mais l'est assez cependant pour
intercepter ta navigation ou la rendre
danipereuse. *
RAPPROCHÉ, adj. , approxima^
tus; gehauft, genahert (ail.). Se
dit des parties qui naissent pr^ les
3S§
rarI
unes des autres, qui se touclient k
leur origine , sans toulePois se con-
fondre , comme les ontennes de cer-*
tains insectes , les lobes de Vant}ièie
dan^ le Bumex Aceiosa i les éfamî^
nés du Borrago ojjicinalis , \es feuil-
les du Daphne Laureoia , Les pattes
postërîpures des Çopris. •
HAJEUÈF ACTION , s. f., rareJacUQ}
è^cKm9i^\ yerdûnhung {^\>) (r'arus,
rare^ Jip , être fait). Extension
d'un corps, qui fait quMl occupe
))1qs d'espace , ou qu'il a plus de vo-
ùme qu'auparavant.
RARËFIABLB<»adj., vcrdûnniar
(ail. ). Synonjmè peu usifé de m-
LATABLE.
RARESCENCÊ, s. f.Se dit quel-
quefois , en physique , de l'étài ou de
}a quàtitS d un corps qui est ràréBé,
dilaté. ^
RAR£SCIBÎltTË , s. ^ , S^atoyni ;
yerdânnbarkeit (ail.), Propriélé de
se raréfier-, de se dilater.
lilllË8GÎBLt:,adj., verJunnbar.
Synonyme inusité de Dilatable.
RARICOSTÉ, adject.^ raricostns
( rarus i rare , cosla y côte >, Dont la
surface est relevée d*un petit nombre
de côtes. Ex. Scalaria rarkosla.
BARIÉPIIVBUX , adj. , rarispinosus
(rarus j rarej spinal épine); ,qui
porte des épines peu nombreuses. Ex.
Murex rarispina,
RÂBIÊtÔjLÉ, adj. , rarlsteltati^s
[rarus y rare, stella^ étoile); qui
ne porte qu'un petit nombre d'étoiles.
Ex. Jisttœa varistelia,
lUBIFÈlIILLÉ , adl:, rarifoUus
[ rarus, rare • folium , feuille ) ; ^uî
a peu de feuilles.
RAniFLÂMMÉ, àdj., rarlflçLUi--
mus ( rarus y rare yjlatnmay flamme);
qui est marqué de tacbes distantes
imitant des ffammcsi "En^fenus t^a^
rijtamma,
ilAJRUFLORE, adj., rarî/lorus {ra-
rus y rare, yZo^^ âcur). Dont ki
fleurs sont peu nombreuses , Ircs-cs-
pâcées. Ex. jistragaius rdriflorus^
Sagrœa rariflora^ Astragalus Je-
pauperatus,
RARIPLISSÉ^ adj. , rar{plic(itu4
[rarhs , rare, ptica^ pli) ; qui pprtè
des plis^ mais en petit nombre. Ëx.
XJnio raripUcata,
RARISILLOimÉ 9 ady .,, rarisulca-
tus ( rarus ,' rare , sutcus , sillon ) .;
qui est creusé d'un petit nombre dé
sillons. Ex. Unio rarisulcàta.:
BAirr^Sp adj. et s. m. pi.., /fa-
tila {ratis . navire sans carepe).
Nom donné par Merrèm et par Ran-
zani à une ordre de la classe des 01-
seaux , co.mprcnajit ceux dont lé
sternum est dépourvu de cai%ne.
ilÂTivÔRE , àdj. , rathorus ( r<?7
tus , rat ,,^QrQ, dévorer); qui manffé
des rats ^ qui vit Henits, comme le
Boa fnuYùia, ]'.
RATtRÊ, adj. ^ Utturatuè. Se dît
d'un corps marqué de taclies on
de raies qui ressemblcni à celles
qu'on produirai^t ep raclant la couche
supérieure , pour mettre rioférieure
aiî jour. ' , ,
|[4ÛW0LFiÉ£S,,aidl]. et s.f.[>t^
Rauwqlfieœ, Nom 4onné par BartUng
à. une tribu de la famille d^s Apocj-
nées , qui a pour tjpe le genre -ftaa-
wolfia..
RAVIN ^ i.Tùf yïacuua;Scklucht
(ail. ). Excavation longue, peu large
et peu profonde , que les eaux plu-
viales creusent accideniellçmeut dans
UD,te|rn^i|i eo pente.
RAtIxi, s, ,t Petit ravin. On
prend quelquefois ce mot comme s]^
nonjme de rat^în {Hohlweg , ail, ). Il
signifie aussi up^ petit cours d'eau
pluvij^le qui descited rapidement d^un
lieu élevé {elui^ies; Giessbackj ail. ;
^Jlood y angl.). -
RAVISSEURS. F* Rapacks.
RAYÉ , adi. , Uneatus , lineolatus,
strigosus , strigilis > aoliatus , radia'^
tus ; gestrichelt (qll.); j/ry?e</ (angl.);
rigato (ît. )• Se dit d'une surface qui
ùto
otfrc des lignes colories lorl étroîteé
et ne figurant uas des bandes ou des
rubans. Ex. Cketlodipûrus lineaius^
Strix lintata ,. jiptigon lineolatus ^
NitïJuia strigata y Noctua strigosa ,
J^foctua strigilis , t'hamnophiius ra"
diaius. Caitdolie appelle vaisseaux
rayés, dans tes végétaux [fausseï
trachées, Mirbel^ vaisseaux fendus ^
Lainarck , vaiseaux à escalier ^ Bern"
bardi), ceux dont les parois* sont
marquées de raies, transversales ^
ajaiit l*apparence glanduleuse.
. BAYOIV , s. m.. , mdiùâi pi^;
Siraiil (allO î rc^ ( angl. ) ; ra^^w
(ît.). En pbjsique, onappeileVa/ort*
lumineux ^ n^ons calorifiques , \ef
mottvemens rcctil ignés à l'aide des*
quels se propagent les vibrations cj^
£nt pour résultat la prodacUo,n 4^
i lumière et de lacoaleur. Les bota-
nistes donnent ce nom aux pédicules
dont TensendiLeconstitae les ombel-
les ^ et , dans un assemblage quelcon-
que de fleurs^ à celles qui occupent
la circonférence du groupe*
B^YONNANT, ad]., strahlend^
slrahlig ( ail. ) ; radiant (angl. ) ; ra»
diante {radiùj rayonner); qui rayon-
ne. Les physiciens nomment calori^tm
rayonnant celui qui passe à travers
certains corps , comme la lumière à
travers les corps diaphanes , et poi^
poir rayonnant f la faculté qu'ont les
cprps> d'émettre de la chaleur daii*
tôoa les sens. En botanique , ro^A-
nant se dit des parties qui sont dispo*
tées à k manière des rayons d'une
rone, comme le» tùpsuhs de Vlliieûtili
anisûium ^ le pimeentaire du Kalmia j
les poils de VÀicea rosea , le stigmate
^^Papat^er. ISae ombelle Tùjatamui^
•at ceBe^ qui offre des âenn yégulières
•« ctntre et des fleura irrégalièrea
ploi grande* à la eireoaférenee ( ex.
Coriandra)é
BAYONNÉ, adj. » radisttm $ ge^
sirahltyèesfrahh.(M.); radiato (it.);
{radio f rayonner); qui est disposé
RÉBR 359
en manière de . rayons , cotonle le
contbur du Plsteodium fadioàum ^ lea
ipis de VEleùsim radtÉimns. Se éit
aussi de coquilles dont la sarCaeto est
parsemée de^ slriea rayiionaotes ( ex.
Erjrcina radiûlataf Unm tcdiata^
Turbo radiosus)é > .
BAYOAiNBMKNT^ to. m., radkuhf
StrahUn{9^*) ; radiancy (angl«).
le son 9 la lumière^ la chaleur se
propagent par rayonnement « e'est^
à^dire par dea rayons 8a8ceptible5
d'être réfléchtt et réfraetéa , avec
cette différence que le rayonnement
de la lumière e| de la chaleur se (ait
aussi bien dans le vide que dans l'air,
tandis que eelui dn son ne peut avoir
lieu dans le vide.
RAY0]^!WÉS9 adject. et s. m. |d.,
lladiati. Cuvier désigne sous ce non
une division du règne animal, com-
prenant les animaux dont lea partie
sont disposées autour d'un axe , e^
sur deux on plusieurs^ rayons , eu sut
deux ou plusieurs lignes allait d'un
p61e à Vautre.
RÉACTIF 9 s. m • ^reagens ( reago
agir réciproquement ). £n cbimie
oi| appelle ainsi tout corps servant i
faire manifester à ceux qu'on veut re
connaître les propriétés caractéristi
ques qui leur sont.propres.
BÉAGTIOK9S. î^reactioj Gegen
wirkung ( ail. ). Action opposée à un
autre > résistance- active à un effor
quelconque. En chimie, on nomm
réaction , la tnanifestatiôn des carac
tères distinctifs d'un «orps provoqué^
{lar l'action d'un autre corps.
BÉAlinaOÉE» 9 adj. et s. f. |>I.
Beaunmrieœ. Famillede plantes, éta
Mie par Ehrenberget Hartius , qui i
pour typé te genre Iteaumurià,
]|feBOB|>9 s. m:^ margo. Lign
aatllantê* qui ae tnmre sur la marc
d'une partie quiconque d'un eorpf
BEBORM^ y adject. , marginatus
Synonyme peu usité de boraé.
BEBROUMÉ , adj.y ye/7e4?tt^ 9 re
36o
RÉCI
irorsus^ regressus ; zurûckgêsekia^
gen (ail.). Se dit, en botanique,
des folioles 4'tine feaille composée ,
lorsque, pendant le sommeil de la
plante , elles s'imbriquent en sens in-
verse, c*est*ji-d»re en se dirigeant
vers la base dn p^liuie (ex. GaUga
caribaa) ; des poils , quand ils sont
dirigés vers la ba<te de la partie qui
les porte (ex. Bramvs Jumetorum ] ;
«le la radicule , qnand elle^e ccmrbé,
m portant sa pointe dnns uile direc-
tion qui Téloignedii bile (ex. Cornu^
fiopia cueuUafitm). Les poils des
mammifères sont quelquefois rebrons-
«és , c*e8t-^-^ire en sens inverse de la
direction du tronc et des membres ^
comme ceux de la crinière de plu-
hicurs niminans.
BéCÉiPTAGLE, s. m. , receptacu^
htm ; F'rucklboden (ail.) ; ricettacolo
(it.) (rccipiOy recevoir) i La signiti-
•'ation In plus générale de ce terme ,
•|t]i a beaucoup d'acccptIons-diverBes ,
«.*st crlle d'uA' évascment dn sommet
«lu pcd^mctile, qui- tantôt né porte
«pi'nne seule Ûcat '{ se Jes' , /loris ,
<»rew; torusy SaKsbury), tànldt en
porte plusieurs, et 'prend alors -les
noms tTamphafitke j elinanéhe , pho'
ranthcj etc. Le placenta a été appelé
i-éceptacle par Necker. On nomme
«ussi réceptacle, dâiis les plantes
« i^ptogames , des corps de formes
irés-vnrices, qui renfemieat les cor-
puscules reprodueteui'^.
RÉCEI>TACULAIRB,adjcf:t., re^
ecptacularis. Se dit , d'après Mtrbel »
«lu sijlc, quand, au lieu de s'atta-
«lier sqr rpvaire/il s'insère sur un
rrcepiaele plane (ex. Borrago)^ et,
•i*après Des vaux , du nectaire, lors-
qu'il est placé sur te réceptacle.. .
niClFy s.. 01., Klippen {Silhyy
re^(nngl»). l^pèce de cciniare in-
lerroQipuc qoe les baoc« de madré-
porcs forment, autour de certaines
îles , et qui est séparée de la c^te
BÉCO
par de petits bras de mer , dont eUe
dépasse le niveau.
RÉCLINÉ9 adj. , recUnaàu; nie'
dergebogen | Iiertibgebogen , zurUck^
gelegt (alL) ; riehinàtù (it.) {reclino,
pencher). Se dit des feuilles (ex.
Calla)y ou des ram^ttx fex. Crema"
nium recUnatiun ) , quand leur extré-
mité pencbe vers la terre.'
RECLUS 9 adj. , reclustu, inchtstis.
On applique cette épitfaèle à rem-
bryori végétal, lorsqu'il est renfermé
dnns te périsperme. Ex. AnagalUs
an^ensis.
RBCOtRBÉ , adîect. , rectavils ,
recuri^atus; geknimmt , abwàrts ge-
bogen (ail.); ricuruato (ix,). On ap-i
pelle embryon recourbé celui qui est
courbé sur lui-même dans sa lon-
gueur^ de manière que le sommet
des cotylédons vienne toujours â la
radicule, on du moins s'en approcbe
beaucoup (ex. Mirabilis Jalapa);
graine recourbée , celle qui s*inflcchit
sur elle-même, de manière que ses
deux bouts soient très-voisins l'un de
Tautre (ex. Potamogeton} ; radicule
recourbée, ceFle qui se courbe sur
elle-même, sur les cotylédons ou
sur le blastème , en se rapprochant du
bile (ex. Genistahispanica) '^feuiUes
recoi^rbées , celles qui pendent vers
la terre (ex. Senecio reclinatus, Po^
lycnemïim reeun^um ) ; rameaux r«-
courbés ^ ceux qui décrivent une
courbe dont la eonvexitë regarde fe
ciel (ex. Larix eurapata). En 200*
logie, on donne celte épitbèle aux
crochets d'une coquille bivalve, quand
ils se dirigent vers la lunule, ce qm
est Le cas le plus ordinaire , et aux
palpes des Insectes , lorsque leur ex-
trémi I é se porte'en haut (ex. jélucita) .
REGOUTRANT, adj.Sc dit: i<>eii
taiincralogic , d'une couche qai est
venue 6e déposer horizontalement , o«
à peu près , sur des couches plus an*
cieiines qu'elle , et qui les recouvre,
en se tenant toujours à on -niveaa
RECT
snpériear ; a® ^ zoologie, d'une eo»
i^i7/0 uni valve qui est conique et sans
spire proprement dite (ex. Patelle),
'•' BEGTANGVLAllUByadj., rec/a/i-
gtJaris; rechtwinkUçk (ail.); rettari'
golo (it.) {reclus, droit, angulus ^
angle ) . . Brochant donne cette ' épi-
tliète y en cristallograpliie , an prisme
dotit les.angles dièdres latéraux sont
toujours égaux , t^est - à - dire de
'quatre- viugi-dix degrés. Ce prisme
peut être droit on oblique.
BECTEmilinÉES, adj.ets.f. pi.,
Bectembrya {reclus, droit , embryon j
embryon ). Section établie par Can-
dolle, dans la famille des Légumineu-
ses^ et qui renferme celles de ces
plantes dont la radicule de Tem-
brjon est droite.
BEGTEUR9 àdj. Bocrhaave appe-
lait esprits recteurs les corps qu'il
eonsidérait comme le principe et la
source de l'odeur dans toutes les sub-
stances odorantes. '
' RECTIGOniVf», adj. et s. ml pt.,
Keciicomes { reclus , droit , cornu ,
corne ).. ' Nom donné par Lalreilte à
-une section de la famille des Coléo*
ptéres rhyncbophorés , comprenant
ceux qui ont les antennes droites.
BEGTIFLOIIE, adj. , reclijlarus
{reclus^ irmiy/losj fleur). Ëpithète
donnée par H. Gassinî à la calathide
des Sjnantliérées, lorsque toutes. les
fleurs qui la constituent sont paral-
lèles i son axe.
BEGTIGIIADE^ adj. , rectigradus
(reclus, droit, gradior^ marcher).
On a donné cette épitbète s(ux arai-
gnées qui , dans leur marche, se
portent toujours droit devant elles.
' RBGTIIilGNE^ adj. , recliUneus ,
reclus ; geradlinig (ail. ) ( reclus ,
droite lineuy ligne);' qui est alongé
en ligne droite , et n'offre ni cour-
bures, ni sioùosités, Comme lésai*
guitlans du Kosa spinosisslma jr les
anthères du Dmtura arborea; Y arête
du Secàle c^reale^ Y axe du Trigïo^
RÉCU 36r
chin palustre ; Y embryon des Coni^
Jhres ; la graine da ChœrophyUum
aromaticuni; la radicule des Sjrnan"
ihérées ; le raphé des jf^abiées ; les
lobes de la corolle du Vinça ; le style
du Concohulus inflalUs; la lige da
LîliUm album.
REGTINERTE , adj. , reciinenns;
geradnen^ig (ail.) {reclus , droit y
neri^us , nerf). Se i^ d'une feuille
dont les nervures ^^rolongent en
ligne droite. Ex. Betula Alhus.
REGTIROSTRE, adj., rectirostris
{reclus, droit, rostrum, bec); qui
a le bec dl-oît. Se dît en pariant d'oi-
seaux (ex. Dendrocopus rectirostris) ^
de coquilles (éx. Rostéflarià récita
rostris) , de crustacés (ex. Daphnia
rectirostris).
RBGTIWGIILBy adj. , recliuscu^
2iu; qui est è peu prés droit, sans
l'éCre tout-è-fait.
REGnUGES^adj. et s-, f. pi. , reo
tripes. On appelle ainsi {Schwanzfê^
dernj Steuerjedem^ ail.) les plumes
de la queue des oiseaux.
. R^GlJR¥|FQLIÉ,adj.,recifrf^o-
lius {recuryus\ recourbé, folùvn^
iSeuilk ) ; qui a les feuilles infléchies à
l'extrémité. Ex. Saxifraga recurvi^
/olia^ Phascum recun^ifolium.
BÉGVitiUBNT, adj., recurrens ;
zttrOcklavfend {M.) {recurro^ coi»-
rir en arriére, ou una seconde fois). Se
dit, i^en minéralogie, d'une variété
dans laquelle, en prenaut les faces
par rangées annulaires, depuis une ex-
trémité jusqu'à l'autre, or. i^deux nom-
bres qiji se succèdent plusieurs fois,
comme 4 » ^1 4 > S^ /^{ex. Etain
oxidé récurrent ) ; ;i* en zoologie ,
d'après Jurine etKirbj, des nerpures
des ailes des insectes , lorsque celles
qui naissent des briCchiales remontent
vers les cellules cubitales , et abou*
tissent tantôt li la première et à la
seconde k la fois , tantôt à la seconde
et à la troisième , tantôt enfin à une
seule.
ItèclTkVlkOittlIË , a^j., tecur^
Virostris {recUfuûs ^ recourbé, ros"
irum, bée). Se i)ît d'un oiseau qui à
(r? bec courbé de bas en baut (ex.
OEdicnehiiu reciuruirostris , Anàs re-
turtfirostra). Ûiifc inousse (^tf^cissia
recurvirostrà) est ainsi appelée parce
qiie SCS opefciulës se prolongent en un
bec cruel quefoîs arqué.
n£DO]\DÂ93 a^i* t redundans
( reaundo , déborder ] • Feru^iiMS dominé
çetle épilhète à certaiiw HeUx dont
l'animal est trop volumineux pour la
coquille f daoslaqociUo il a de la peÎDO
à reatrer.
BEDÂESSÉy adject,, adsurgêns $
risorggiUe (it.)* Se dit quelquefois
d'une tige qui , après s'être cottcbée
Qur la terre^ ne tarde pas à se relever.
£x. Neriera adsurgens» Ployez Aa^
CENDANT.
HÉlilIGTIOIl 9 sobst. f. ) YeducHo;
fyiêderkà'steUung (ail;) ( reduçB^ ra*
neavr). Opération t>ar IftqtieMe bn
dépouille un oxide métallique do
l'oxigèiie qu'il coiitleiÉt, et on ki ra-
néiie ft l'état de méul par.
RÉIIDPLICATIP, adj. , red^ti^
entkms. Se dit , d'apr^ G&ndotlé . Ak
Vestii'ariùn^ quand ki) (KirtiéB d'uii
tëgtimênf floral étant riroureusement
verticillées sur un seul rang, elles,
sont disposées en cercle , mais ayant
cbactuie leurs bords repKés et rputéi
du «ôté exiérfenr , consme les pélâlei
dé quelques Ombelliféres.
RÉbtVllIISS , adj. et s. f. plur* ^
Reduuini. Nom donné par Latreille
1^ une divisFon de la famille des in-
sectes bémiptèrçs cîmicides , ^ui a
pour type le genre Rtdui^ius* .
KÉ¥LÉCHl^ rèfleitis j dejlexusj
zuruckgeschtagèn ,, zUrûckgebeugt
(ail.); rùorto. (il.) (refleclo ^ recour-
ber). Se dit, en général , des organes
dont la partie inférieure est verticale
et la supérieure déjctée en dehors :
aiguillons réfléchis^ qui dirigent leur
pointé vers la partie inférîeare de la
tige ou des rameaux (ex. RuùusJtm^
ticosus); cotylédons ré/léchiàj ^n\
se recourbent et rapprocbfat knv
sommet de celui de la radicule ^soii
par leurs face$ ( ex. , Miraèithh-Jà*
lapa') , soit par leur coté ( ex. Gmuê^,
hispanica ] . éiamines r^ichUf % f\^i
sont courbées en debors (ex. iJrtica)%
feuilles réfléchies ^ qui portant leur
sommet vers la- terre, ea. docrtvànl
une eourbe dont la convexité regarde
lé ciel (ex. Dracœna rejlexa^ Pepè-
romia reiroftexà)\ int^plucre r^é^
chii qui se renverse ie baut en bas
(ex. yéthamantha libanotis)^ lèvre
réfléchie d'une corolle bilabiée, quand
elle se renverse en arrière sur le tube,
soit la supérieure ( ex. Plectramthus
punctatus ) , soit l'inférieure ( ex.
Chelone barbota ) ; limbe réfléchi'
d'une corolle monopétate, qui sert»*
verse en debors (ex. Cfclonen);
pénales réfléchis , qui se drajeltent en
debors (ex. Aralia arborêa)i rt^
meaux ré/léchis , qui décrivent uae
courbe plus ou moins marquée » doo^
la convexité regarde le ciel (ex. Tri"
chogyne reflexa^ Sedwn reJUxum,
Asparagus retrofrodus ^ Oihtmna
reiro/racta) ; sépales réfléchis ^ qui
se renversent en arriére, de manière
Il présenter extérieurement lear faee
interne {OEnotkera.biennis); sljrk
réfléchi y qui s'éloigne plus ou moins,
par sa. courbure, du centre de la
ueur (ex. Rumtx scutams)^
lUÉFLÊXIBILITË^ s. f., refitai^
hilitas ; *Zurilcis^ahlungsfahigkeà
(alL). Faculté de se réflécbir. La
réflexibilité des rajonà dn spcetre
solaire n'est pas la même pour ions ,
et cette circonstance explique jusqu'à
un certain point la couleur azurée dn
ciel, l'atmosphère réflédiissant avd^
l^lus de facilité, et par conséquent en
plus grande quantité, les rayons vîo-^
let^ indigo et bleu , 4oat renscnUe
produit cette teinte.
RÈFR
Itif LEXIBLE ^ &dj . ^ reJUexiydis }
zurûcktrahlungsfahig (âll.) ; qui est
susceptible d'être réflécLi.
RÉFLEtIFlOBB , acij., reftexî/l6*
TUS (rejflexus , rëflécliî , flos, fleur),'
S^ dit d'une plante qui a tes divisions
au calice r^flëchîes en dcbors. Ex.'
TacJoma.nflexiflora. '
IIÉFLÉXION f s. tyTeJlexiù; Zt^
rûckweffùng (ail.); reflecting (àngl.Jj
t^béuômène qni a lieu lorsqu'iiil
Corps anfmé d'une certaine Vitesse
en rencontre un autrp qui lui fait oIjk
stade et lé force a revenir sur «ei
pas , pu à suivre une autre direction
telle due i'angle dé réflexion e^i
égal k Vângte d'incidence. Ré'flexîon
{ considération Nachdenken , Ûebérle^
fung^ ail. ) se dit anssi de la médi-
tation y d*une suite de pensives et dé
Jugcmens qu) découlent les uns dek
autres.
KfSt^Ltt , s. nî.j» Eàbe^ (allOî ^^^
(aiigl.) (refluOf remontera sa source)!
Mouveînent de là mer y quand elle se
retire , «près le flux. , .
BËFIlACtAIRE , adj. , réfracta^'
rïus ; schMferfLûssig , strengjtûssîg
(ail.) {refragôr^ résister ). Se dil
à*une substance qu'il e^ diifficile on
impossible de fondre.
RÉFRACTIf^ ^dj. , rëfracdvusj
"brechend (ail.) («/rmgo , briser J.
Itewton donnait le nom de puissance
réfractlve à là force que les corps
diaphanes exercent sur les rayons lu-
mineux pour les détourner de leur
direction primitive , et qui est une
Force accélératrice agissant perpendi-
culairement à la surface de ces corps.
RÉFRACTION, s. f. , ref radio;
'Svi£xap|/iç ; Strahlenbrechung (ail.);.
rdrazione (it.) (fefringo ^, bfîser).
Pbénoinë^e qui consiste en ce qu'en
traversant eertaîns corps diaphanes ,
les rayons lumineux obliques éprou-
vent de ¥eur part une action particu-
lière ;j en.vrrlu de laauelle its subis-
sent un changement ae dirtcllon^ et
• fr: ♦ •
RÈBti iéê
se trouvent comme (rfsést fkHSràH
i>\L ils pénètrent. Un assez grânct
nombre de substances diâptianes ont
en outre là propriété de diviser cba^*
cun des rayons lu.nimcux qui les ira-
verseni. et de* proaiiîre àin^i deux
nouveaux rayons, dont l'un suit la toi
de la réfraction ordinaire, et l'autre
éuit une loi p^irlicullé^e^ découverte
par Huyghena. C*est ce qu'on appelle
le phénomène dé la doublé ré/rac^
gîbiltlasj Srechbarh'i (ail) (réfnn^
fo, briser). Propriété dont jouissent lei
rayons lumineux de é écarter ou de
• *A *■ ■44(a*}
fte rap1>rbchcr de. la berpendiculairé
élevée au point d immersion , q^nd
ils tombent obliquement cl*un muieii
diaphijne'^ans un autre.
' RÉFRAlilClBLE, adj. , refrangi^
bilis ^brechbar (ail.) (refringo , bri-
ser) ; qui est susceptible de subir la
réfraction. Les ciivers rayons du spec-
tre ne sont pas réfràngibjes au même
degré j le violet est celui qiii pos-
sède la pliis f^i-andé réfranffiDilité 1
et le rouge celutquLa la moindre.
ilËFRIKtiËI^y ildj., refrin^erisf
%rechend (ail. ) ( rejringo ^ briser };
On homme milieu réfringent celui
qui fait changer de route aux rayons
lumineux, à l'instant oy. ils v en-
trcnt pour le traverser, rtewlon ap-
&\9S\. poui^oir rifrîngerU. d'un corps^
quotient de sa puissance réfractivè
par sa densité. En général, les corps
réfractent d^iutant plus fortement là
lumière qu'ils sont plus denses,
quoique leur nature cbimique influe
jHissi sur cette faculté. On appelle
faces réfringentes les deux seules
faces à travers lesquelles la plupart
des minéraux qui jouissent de la
double réfraction oITrent deux images
d'un même objet , quand on regarde
celui-ci à travers ces deux faces fai-
sant en tr'elles un certain angle ; et
iùiglc rcfringcAt\ celui que forment
364 RÉGU
les deux faoes dont Vnue reçoit le
rayon lumineux qui se réfracte dans
Fintérieur du corps ^ et l'autre lut
offre une issue à son retour daus
rair.
REFROIDISSEMEfNT , s. m. , re-
Jrigeratio ; Erkàltung (ail .) ;. coldness
(angl.); riscaîdamento (it.). Abaisse-
ment delà' température d*un corps I
par l'abandon qu'il fait de son calo*
TÎque aux corps moins échauffes qui
Teniourent. Les obserj^ations de
Kraflt , Richmaan ^ Rumfort et Dàl-
tôn avaient fait penser que les degrés
de refroidissemeiit suivent une pro«
gression géométrique quand les temps
en forment une arithmétique ; mais ,
d'après Dulong et Petit , celte loi ne
serîfl'vraie que pour un corps qui se
refroidit dans le vide et dans une en-
ceinte absolument dépourvue de cba-
lenr on privée de la faculté de rajon-
lier.
RlÉGniE, s. masc. , spadix. Nom
Tulgaire du spadice des Palmiers.
REGMATE , s. m. , regma (p^Tpa ,
rupture).' Mirbel appelle aitisi les
fruits diérésiliens qui se dépouillent
ordinairement de leur pan nex terne à
l'époque de la maturité , et qui se di*
visent en plusieurs coques à debx
valves s'ouvrant par un mouvement
élastique.
RÉGULARIFLORE , adj. , régula-
riflorm {re^idaris^ régulier, flos^
fleur). Épithète donnée par H. Cas-
sini à la calathide et au disque des
Sjnantbérées I quand ils sofit com<->
posés de fleurs à corolles régulières.
; RÉGULARIFORME, adj. , reguta-^
riformis [régularisa réguli or, ybrma,
forme )• H. Cassîni donne cette épi-
thète aux corolles de Sjnanthcréeg
qui sont â peu près régulières.
RÉGULE, s. m., regutum {rego^
régler). Autrefois ce mot était syno*
nyme tantôt dé demi-métal et tantôt
de métal pur.
RÉGULIER 9 adji , rejularis; r«-
REGU
gelmâssig (ail.) ; regular (angl.) ;
regolare (it.) ( rfg^a ,' régler ) . On
employé ce terme : i^en minéralogiey
pour désigner le prisme dont la
coupe perpendiculaire à l'axe est un
hexagone régulier, ou dont deux fa-
ces latérales adjacentes quelconqacs
sont inclinées entr'elles de lao de-
gré». %^ En botanique. tOo appelle
tisêu cellulaire régulier ^ cehii dont
les cellules présentent en tous sent
une coupe sensiblement hexagonale*
Fleur régulière^ celle dans laquelle
les, pièces de même nature qui com-
posent chacun de ses systèmes orga-
niques sont . absolument semblables
entr'elles 4 placée^ sur un -plan ré-
gulier j à égale distance les unes des
autres , et oii les diflerens systèmes
organiques dé la même fleur aff*ectent
entr'eux une ordonnance symétrique ;
mais il suffit que cet état de choses
existe dans le périanthe pour que Ton
considère la fleur comme régulière*
Corolle régulière j celle dont les pé«
taies ou lobes sont .sensiblement
ésaux et semblables ^ quelle que soit
d ailleurs leur forme. Calice régulier j
celui qui est dans le même cas. Co^
Îymhe régulier , celui dont les pé-
oncules sont alongos en telle pro-
portion que toutes les fleurs forment,
par leur nipprochement , une. sur-
,face égale, plane ou convexe (ex.
Achillea MiUe/àlium), 3® En zoolo-
gie. Unç coquille Inéquiyalve est dite
régulière, quand tous les indivîdiu
d'une niéme espèce sont absolument
pareils. On donne cette épithète aux
antennes des insectes , lorsque leurs
articles Suivent un ordre ^irogressif
dans les modifications qu'ils éprou-
vent.^
RÉGULIERS, adj. et s., ni. pi.,
Regularia. Nom donné par Latreille
à une famille de Tordre des Eçbino-
dermes Echinoïdrs, comprenant'>ceux
qui ont la bouche et Tanua diamé-
tralement opposés l'un à Tautre.
BÊMI
IftÉGflUlV^ adj. ^ regulinus, Sjûo*
nyme de luétaltique. Wétat réguliri
d im métal est son état de pureté
parfaite.
REIN^ s. m. , ren; vi^po; ; Niere
(ail.) ; rein (angl.) ; reno (it.). Glande
qui sécrète rariDe.
REINAIR£ , àdj. , renarius ( re^
num^ rein ). Se dît d'une partie plane
ipiî est arrondie et divisée à sa base
en deux larges lobes ebtus , comnie^
les feuâtes de Vj4sarum europcfum ,
les stipules du Salix Capraa,
BEJET , s. m. , stolo» Pousse d^un
arbre, d'un arbuste , ou d'une plante
TÎvaee , qui sort des racines et forme
une nouvelle plante. On applique
aussi ce nom aux pousses qui sor*
tent dé récorce d'un arbre à fête , et
même, par une extension plus grande
encore, à toute pousse quelconque
3ui n'est pas la continuation directe
'une tige ou d'une branche. Pen-
dant la première année de Jeur ap-
parition , les rejets des végétaux li-
gneux sont confondus avec les bour^
geoni y et même désignés par abus
sous cette dénomination.
REJETO!!! . rqyez Rejet.
RELATIF^ adj., relatiyus. Qn
donne cette épithètc aux propriétés ,
quand on les compare cntr'elles dans
plusieurs corps qui sont ramenés à
une ou plusieurs conditions déter*
minées.
RELBAmÉES , adj. et s. f. pi. ,
Meihanieœ. Nom' donné ' par Lessing
k une sous-tribu de la tribu des £é-
nécionidées , qui a pour4ype le genre
Relhania.
REMBRUNI, adject. Se dit d'un
corps dont la couleur tire sur le brun'
foncé ou noirâtre. Ex. Cdluber atro*
Juscus*
RÉanFÈRE^adj. , rtmifer[rtmay
rume ^fero , porter) ;, qui porte une
rame. Le Sarex remifer est ainsi ap-
pelé à cause de sd queue platô et en
forme de rame à l'extrémité.
AÊNI
à65
- IIÈBIIOSS , adj. et s. f. pi. , ^em/-
ges ; Schwingfedern f Schwungfe^.
aerrij Ruderfcdern (ail.) {^remigo\
ramer). Plumes alongées, fortes et
raides de l'aile des oiseaux, qui font
office* de mmes.
RÉmPÈDE, adj., remipes (remOf
rame , pes , pied); qui a les pattea en
forme de rames, comme celles àa.
Cûîex remipes j k cause des larges cils
qui les garnissent. '
RËSilPÂDES-y adj. et s. m. plur. ,
Remtpedes. Nom donné par Duméril
-& une famille de l'ordre des Coléc^
ptères , comprenant ceux de ces in**
sectes qui ont les tarses propres à la
natation! Voyez Nectopodes.
RÉMITARSfiS, adj. et s. m. plur.,
Remitarsi {remàj rame , tarsus ^
tarse ). Nom donné par Duméril k une
famille de l'ordre des Hémiptères ,
comprenant ceux dont les pattes de
derrière sont conformées de manière
k leur permettre de na^er. Voyez
Htdrocobées*
RÉIIOTIFOLIÉ9 adj. , remotif o^
îius; entferniblattrig (atl.) (remotus,
éloigné ,^/iimi, feuille). Dont les
feuilles sont écartées les unes des au*
frcs. Ex. Borrjeria remotifolia , JK*
pntt;m remotifolium,
. RÉMOTIF, adj. , remoliçus ( re^
moifeo , écarter). Se dit de la germi"
nation j lorsque l'épispermc est éloigné
de lu gaine du cotylédon , on de son
proloogemeçt vaginiforme, par nn
alongement des cotylédons dont il
enveloppe le sommet , ce qu'on ob-
serve dans nn certain nombre de
plantes monocotylédones.
REMOUS. Voyez CovTBE-couBAifT.
RENFLE yadj.^ ventricostis^ tumi»
dus. Se dit de tout corps dont le mi<*
lieu est plus gros que les deux ex-
trémités , comme le calice du Silène
inflata , la coquille de la Crassateila
ttunidaj la corolle du Convallaria ma*
jalis , \ei feuilles de VAUium Cepa.
RrailFOLIÉ, tfdject. , renifolius;
mer^l§Urig (ail.) (r^iftm , r«ii ,
JoUuf^^ /iie.Qi^^) ; qui ^ des feuiJlea
iréoiformcft. £x» Loe/lingia rçni/çlia.
t^b^Si^?pBj|VlS 9 a^j. ', renifomus^
i^erefiformig' (all.)^ (re/iii?/i , rein ,
/orma ^ (orme ) ; qui a la forme d'up
i«iD. Coiylédùn réniforme,. celui dont
Li surface offre à peuprfs la figure de
)^ co.u|ie4*UQ rein d^ps le plan de sa
jpourl^ure ( e^* Anàcaruium Qçciden^
tàUy^ graine rénifornic^ celle qui est
cU^psoïd^ ou pbloDgue , et courLce
^nate se^» de sa j^OAiffueuf » de ma-
nière qu'un coté pr»enle uve con-
venue et Ta^tr^ yne concavité ( ex.
j^ha4eplu4 communU); JeiAÎlle^ rém-'
formes , celles qui sont arrondies air
sofninet» et éjchancrées en rond autour
âe rîoaertîon ^u pétiole ( ex* Geo^
ghila r^niforpùs , uisplenium reni*
%rme)m JLcs anlhères sont rinifornies
0i^ns 1^ Gicchopia hederacea f la car'
cérfiUe ^^ans VAnacardium occideri'^
y4f9 ^^ pépon dans VElatcrium^ les
it^rictt/^/ du pollen dans le Commelina
libéras à.
IlÉAlIPUSTlxé^adj. , renipusiU"
laius (rcnum^ rein, pustula^ pus--
Iule ) ; qui est marqué de taches en
forme de reins ayaixt l'apparence de
pustules* Ex. Coccinella renipustu^
lata,
j^JBSQKCVLACjËES) adj. et s. i.
pi. , Jlan^nculiuca» Famille de plan-
tes y élablie par Jussieu, qui a pour
^jpe le gcure Ranunculus.
' ^JVOMGULÉlilS 9 adj. et s. f. pi. ,
^anunculeœ* Nom donné par Jaumes
SaîiU-Hilaire à là famille des Re-
Doaculcicécs, par Cfodolle h une trijju
de cette famille ^ qui renferme le
genre Ranunculus.
jliKIiXRilKT} adj., inirofiexus.
JÈpitli^ie par bquelîe on désigne les
valides d'uQ fruits lorsqu'elles se re-
courbent et s'enfoncent par leurs
bords dans rialérieur du péricarpe.
Ex. Colchieum.
RElt
i^er^Us I resupinaius; verkekri, «e-
slurtzt (ail.) ; roi^esciaio (it.j. oeait ,
en botanique ^ d'une graine dont le
bile y situé au dessous du placenta ,
fonyie la partie la pins élevée dans la
loge du péricarpe (^ex, Asckplas))
des sépales , lorsqu'ils se recourbent
en arrière , de manière à prés^ter
leur face interne en dehors ( ex. Sof»
xifraga stellaris); d*une corolle mo>
qopétalc irrégulière qyi est confor-
mée de telle sorte qu'au premier
abord la lèvre supérieure semble
avoir pris la place de l'inférieure et
rin,férieure celle de la supérieupe (ex.
Çcyrnum Basilicum ) ; aune cupule
de caljbion (ex. Podocarpus )y ovl
de strobile (ex. Larix)^ quand eile
est fixé% de manière que son orifice
regarde la base du. support. Ce ter-
me a dqnc doux acceptions ditfereo-*
tes , dans la lan^e bqiimiqoei celle
d'une chose iniiéchîe , et celle d'une
chose disposée en sens inverse de ce-
lui qui lui est habituel. Jjes conchy-
liofogistes disent Vouveriure renier'-
sée, dhns les coquilles univalves,]ors-
3ti'au lieu de se trouver dans le sens
es tours f elle se dirige vers le som-
met de la spire (ex. Anostçme),
BÉPÛGATIF, od]. , replicalifUi
{rcpliço f replier). $e dit y d'aprcs
Caudgile , ue VestwaUon^ lorsque
les organes floraux sont repliés en
dedans sur eux-mêmes , comme les
étamines des Mélastomes; et de Ja
préfoiuuion , quand la partie supé-
rieure des feuilles contenues dans le
bourgeon se recourbe et s'applique
sur 1 inférieure (ex. AconitunC).
REFJilÉ, adj.i replicatus , coït-
duplicaius {replicOy replié). On donne
cette épithète à Vembtjron y quand il
est plié endeu^ dans sa longueur, et
que les deux moitiés ropprecbées de-
viennent parallèles oui peu près (ex.
Gloriosa superha ) ^ à la, graine y lors-
qu'elle est pliée çu deux , de manière
que les deux moitiés soieat appU-
qaées Fttoe contre l'autre ei ùïiitifi
ào/aÀéti ensemble (ex. jilistna Plan-'
tago ). On dît les aiU$ repliées y dans
les insectes, lorsau'étapt déjà pliçes
loasitadtnalemeat, elles sçnt encore
reptiles aur elles- mêmes. LaNephro*
toma repiicûta est ainsi nommée parce
qu'elle n le bord interné des ailes re-
leyéy et comme replié, dans le repos ;
^a Burscuria duptellà , parce qu'elle
a les bords de son corps elliplique
repliés. •
- AfilHISy j. m. , quies; oi^'/}.^ »
iv&itcK»9tç ; Ruhe (ail. j ; rest (angt.) ;
rîpo^o (it.)* Persistance de toi^les les
parties qui composent un corps dans
les mêmes rapports de situation rela-
tivement è certains objets qu'on re-
garde comme fixes , soft que ce corps
n'éprouve TihAuênce d'aucun agent
capable de le mettre en mouvement ,
oe qui réellement n'a jamais lieu dans
la nature , soit qu'il éprouve une ac-*
tien quelconque , irtais que l'effet
tftn trouve détruit par des obstacles
invincibles ou par des actions oppo-
sées.
RBmaDUGTION , 8. r. yrèproduc-
tio; ff^iedererzeugung (allf). Action
par laquelle les corps organisés pro-
daiaent des coips semblables à eux ,
Quelle que soit la manière dont celie
aetioD s'exerce.
REPTATION ^ subst. f., reptaXio ;
Kriechen{B\\,){reptOy ramper). Al-
lure propre aux serpens et à uuel-
ques animaux sans vertèbres, qui con-
siste à rapprocher successivement les
parties du corps en remplacement de
la précédente qui s'est portée eu avant.
REPTATOIltE 9 adj. , reptaioriùs
{repto, ramper); qui a le caractère
de la reptation , comme les mouvc'^
mens de certaines Ôscillaires.
BI^PTILES , adj. et s. m. pi., ile-
ptUia {repîo , ramper ). Classe du rè-
gne animal , admise par la plu|)ârt des
zoologistes modernes , dont cpielques
uns cependant la ^rtagent en deux,
^l dans JaqjDelle on ra^geli^f bf mùn
maux verlébrés à sang froid qui^ ne
spnt pas poissons. Lp ^tm qttUle
porte donne n^é ic^jee fajiasç ia e^ea
animai^x , ^ont i| n'j n e» efpi qu'un
cert^ip noQibrc qui ra^p^nt, lès a«»
très . offrant t9vs les gçnr^a d'^ailur»
possibles.
R£)PT)[|.Ivpa)B) *dj., ran/i/iVarjw
{reptile , reptile j voro , dévjorer ) ;
qui dévore le^ rçptiles ot surtout lea
serpens. Ex. Secrelarim r^piUivorus^
RÉPULSIF 9 adj. , repulsw^s , re^
pulsorius } àffoxpou^Tixos ; ZftriUk"
stonsenid (ail.) [repulso^ repouaaer).
Les pbysiciens donnent l'^pithète 4^
répulsive à la double réfraction ,
qu()od U rayon extraord^ife s'é-
carte plus de l^axe que le rav^ or-
dinaire ji et ,que celui-ci es> situé ^r-
tîre lui et Taxe.
RÉPULSION 9 s. f. » Ttpoihioi dbo-
9^v9((, «vTWfftç; ZurUcAstosst^T^i (Ml*)«
force en vertu de laquelle les c^rpa
ou leurs molécules se repoussent ipu-
tuellenient ; effet qui résulte de la i^is^
en activité de celte Corce.
RÉl^EÀl] 9 s, m. , rele ; tScvrw» ;
Netz (ail.), fi. Cassini donne ce nom,
sur Tnire du clinanthe des âyn^ntbë-
rees , à IV nsen^ble des {ntervallcs qui
séparent les aréoles ovarifères,. Ofi
l'applique aussi à des filamens plus
ou moins déliés qui se .vojent sur le
bord du cbapeau de quelques Agarics,
et se continuent jusque sur le pédi-
cule.
RÉSÉDAGÉES 9 adj. et s. f. pi. 9
Hesedaceasi Famille de plantes, éta-
blie par Candolle , qui a pour tj^ge
le genre Recéda.
RÉSIiyATE , s. m. , resifuu. Ber^
zçHus nomme ainsi les. combinaisons
des résines avec les bases.
RÉSIXE 9 s-, f . I résina ; pnTiyai ;
Harz (ail.) ; rosin (anglO* ^^^ <^ol-
lectif d'un grand nombre de pro-
duits végétaux, qui jouissent cle la
propriété des «çiflçs , c'eft-*j||-djfO
A
368
RÉSÎ
qui peuvent se combiner arec les bases
mlifiables.
BB8INETO, adj. , resinosus $ kar^
xig (ail.). Oo maeWe éUctrîcilé rési*
n^fi/tf , d'après Dufay , celle qui se
déreloppe quand on frotte la résine
et les antres substances analogues.
Cette épithète est donnée à des plantes
qui sont enduites d*un suc visqueux,
de nature résineuse (ex. Laugeria
resinosa ) , ou à des champignons qui
croissent sur les troncs des sapins (ex.
Pofypùrus resinosus),
RÉ&nVIDES V s. f. pi. , Resinidœ,
Nom donné par Guibourt à une fa*
mille de composés ternaires orgaui-»
ques , qui comprend les résines.
nésiNlPÊRE^ adj. , tesiniferus
{résina^ résine ^fero^ porter) ; qui
fournit de la résine. Ex. Eucalyptus
resiniferus.
BÉHINIFOniIE , adject. des deux
genres, resiniformis , resinaretu ,
resinaUs ; ^xv^Mni ; harzàhnlich ,
harzartig (alK) {rcsina y résine , for^'
nui , ferme ) ; qui a l'apparence ,
l'aspect d'une résine.
BÉSINITE, adj., reslnites ; pu-
Tivmc {^résina y résine). Se dit, en
minéralogie , d'un corps , lorsqu'il a
l'aspect aune résine. £x. Quarz re-
sinite*
RÉSINO-AIIIER , s. m. Braeonnot
propose de nommer ainsi l'aloës , qui
constitue en effet une substance par-
ticulière.
RÉSINOIDE9 adject.) resinoïdes
( résina , résine , cl^o; , ressem-
blance) ; qui a l'apparence d'une
résine.
RÉSINULE 9 s. f . y resinula ( re^
jina, résine). On appelk* quelque*
fois ainsi les corps que Bonaslre a
désignés sous le nom de sous'résines.
RédlSTANCE 9 s. f. , resistantia ;
ÂvriiràOtca ; H^idersland (ail.) ; r<î-
sistenzaÇxU) {resisto ^ s'arrêter). Ce
nom est donné , en mécanique, à
toute force dont on n'est pas maître^
RËSS
et quW ne peut équilibrer ouvaioere
qu'en employant une autre force dont
on dispose.
RESONANCE s. f. , resonantia ;
WiederschaUy ff^iederklang ^ Rûcli^
klang (ail.) {resono , retentir ). Bruit
confus qui résulte du prolongement
ou de la reflexion du son ^ soit par
les parois d'un corps sonore , soit par
les vibrations continuées des cordes
d'un instrument , soit par la colli-
sion de l'air renfermé dans un instm-
inent à vent.
RESORPTION, s. f; , resorptio
( resorbeo , avaler de nouveau). Fenc^
tion par laquelle les corps organisés
vivans font rentrer dans' la masse de
•leur fluide nourricier des molécules
qui en étaient précédemment sorties.
RESPIRABOLITÉ , s. f. , Eina^
thembarkeît ( ail.). Quab'té d'un gaz
qui peut servir à la rcspiratioq.
RESPIRABLE , adj. , einathemhar
(»ll.). Se dît d'un gaz qui estsusoep*
tible de servir à la respiration.
RESPIRATION, s. f. , respiralio^
respiratus; devoTrvo^g; Atk^m^ jiihem^
holen (ail.).; breathing (angl.). Fonc-
tion en vertu de laquelle le. fluide
nourricier d'un être organisé est mis
en contact avec l'air » qui lui enlève
une porlie de ses propriétés et lui en
communique d'autres.
RESSERRÉ , adj. , coarclatus ,
eontractus ^ gedrungen (ail.). Se dit»
en botanique , de la ^or^e d'une co-
rolle monopétale, quand elle est moins
large q\ie le tube f ex. Verhena offi^
cinaiis ) , et de Yirufolucre , lorsqu'il
dévient de plus en plus resserré vers
son oriflce (ex. Carduus), Lamarck
appelle nymphe ou momie resserrée »
* celle où l'insecte , tout -à- fait inactif ,
ne prenant plus de nourriture, et for*
tcment raccourci et resserré »ur lui-
même 9 se trouve en général recou-
vert par une ptUicule mince ^ le plus
souvrnl transparente^ qui laisse apei^
cevôlr ses parties ^ et mente les enve-
RETA
leppe f^parément (ex. Coléoptères i
Hyménoptères)»
RESTIACÉES , adj. él s, f. pi. ,
Restiaceœ. Famille de plantet, établie
par R. Browo y qui a pour type le
genre Restio.
REdXIONÉES , adj. et a. f • pi. ,
Restionœ. Tribu -établie par Bartliug
daiu la famille des Resliacéeâ , qui
renferme le genre ResUo,
BESULTANT^ adj. et s. m^ On
appelle résultante la force unique
qu on admet^ comme cause de l'effet
mixte produit quand plusieurs forces
qui ne se font pas équilibre agissent
âimullai^ément sur. le même point
matériel» Quand deux forces sont di7
n'gées sur une même droite , et exer*
cept leur i^ction di^ns le même sens ,
la résultante e^t, égale à leur soînme »
ei dîrij;ée suivant la même çiroite; si
elles agissent en sens contraire , la
xésultante est égale à I^ur différence ,
et dirigée . dans le .sens de la plus
grande. Donc la résultante, d'un nom-
bre quelcooqiie de forces qui agissent
suivant la.méoi)e -droite et en sens con-
traires , est égale à la somme des
forces qui agissent daps un seo s , moins
laaorome des forces qui agissent dans
le sens opposé « - et elle agit dans le
sens de la plus grande somme. Ber«
thoUet nomme affinité résultantecMe
•qui s*exercé quand un corps compose
agit sans que ses clémensse séparent |
comme lorsque l'eau dissout un
sel sans éprouver aucun changement
dans la nature et les proportions de
Bes principes.
RÉSUPINÉ 9 adj. , resupinatiu ;
umgekehrt , umgcwatidt , verkehrt
(ail.) {resupino y coucber sur' le dos);
qui nait dans une direction telle qu'il
offre en bas les parties* situées en
baut dans des^êlre) analogues y et ca
baut celles qui sont en bas cbezcçrux-
cil comme.la corolle du Dicliptera
resupinata.
ll£TAA]>É^ adj. , retardatus. Se
lU
RÉTl 369
dk du mom^ment, lorsque Factioa
continue de la force ou des forces
qui sollicitent le mobile tend h le
ralentir.
^ RÉTICIJLAIIIE , adj. , reticuta^
rU } Jt'xTwoieinç^ {rétlcuîum ^ filet ) ;
qui a Tapparencé d'un réseau ou d'un
filet 9 comme les cellules AnDiscopora
reticularis,
«ÉTIGULAIRES , adj. cls. m. pi,
Reticularia {reticuium ^ filet). Kom
donné pair Latreilfe à une tribu de
la .famille des Polypes brachiostomea
alvéolaires , comprenant ceux dont
les polypiers , pierreux ou crustacés^
sont ei| forme de membranes ou de
feuilles réiiculées .
RÉTICULÉES, m., reticuium;
Netz (ail.). Lipk appelle ainsi la gaîne
fibreuse qui entoure la base des feuil-
les , dans les palmiers.
RÉTICULÉ 9 adj. , retiadatus ,
reticularis ,• nelzfornug , netzartig ,
netzig (ail.) ( re/ictt/ttm^ fitet)..Se
dit : \^ en minéralogie , des cristaux
aciçulaires , quand les aiguilles se
croisent (ex. Titane oxidé réticuié)^
ou d\in corps partagé en rameaux
qui s'entrecroitent de'maniêre à imi-
ter, un réseau (ex. Argent. natif ra^
ffmieuss réticulé ) ; 2^ en botanique \
d'une surface qui est marquée de
lignes entrecroisées enmanicre de ré-
seau, commÇ'lesy裣i//tf^llu /^e</i^
mannia reticidata , Us fruits de Yjés'
tragalus reticulatUs et de VÀnoîna
reticulapz ; 3* en zoologie , d'une sur-
face offrant des lignes disposées eu
réseau ou imitant de la. dentelle ,
comme les ailes de VHemerobus ,
les* él)'tres de YHexodon reticula^
tum et du BracKjrcerus reticulosus -,
le corselet du Da.tjrpogon reticulatus,
la coquille du Murhé retùculosus.
RÉTICULÉS 9 adj. et s. m. pi. ,
Reticulatà, Nom donné narLamarck
a une section de l'ordre des Polypiers
lapidcscens , comprenant ceux dont
les cellules sont généralement di.«
24
370 RÉTI
posées en réseaa â la surface des ex-
pansions»
RÉTICLtÉ-VÊINÉ ; adj. , tetîcu-
latO'Venosus, Épithète donnée- aux
feuilles dont les veines s'anastomosèat
de toutes parts en inanîéréde réseau.
Ex. Salix retièulata,
BËTIFÊRE, adj. ^ retîfenu ( r<?-
te , réseau , fero , porter ) ; qui est
marqué d,e lignes entrecroisées à la
jnanii^rc d'un réseau. Ex. f'enus re-
iîjera.
BÎÉThi'ÉrKCS, adj. et s. m. pl^ ^
iictijera, Nom donné par Blainvillîe
& une famille de l'ordre des Cervîco-
branclies, par Menke à ûnsous-ordré
de Tordre des Gastéropodes cjcl'o-
branches , comprenant ceux ^qui ont
les organes respiratoires cp forme de
réseau , au plafond de h cavité brari*
cbialc. . ^
llÉTirbÀiyfE , adj., rétif ormis
'[rete , réseau , forma , forme ). Cari-
dolle donne cette épithèt^ aux fausses
nervures des fucus , quand elles sont
disposées en forme de réseau ou de
'dentelle à la surface de la frondç.
RiÈtUVÀGLE, s. m. , retinacti^
lum. L.-C. Rii:baî*d appelle ainsi lé
corpuscule globulaire visqueux au«
quel est attacbé le petit pédicule qui
soutient lés masses de pollen dans les
prcbidées.
R^TINBnVË , adjecl. , retinems ,
relînenfius ; netzbldurîg ^ netznen^Tg
fatl.) ( reie , réseati , ner(^us , nerf).
Se dit des feuilles dont les nervures
sont réliculjées. £x« Pelàrgonium rc-
tinerpûim,
Ëpilbéte donnée à certains porpbyres
X^Pechstein-PorpKjrr^ ail. ) , dont la
bierre.de poix ou rëlinite fait la
base-
hlÉTIPÊDES i ad), et s. m. pi. ,
Jietipedes ( rete p réseau , pes ^ pied )•
14 om donné par Scopoli h une famille
d'Oiseaux , comprenant ceux de ces
animaux qui ont h peau des jambes
dii^Isèe en petites écalHes ))oljgbfaél.
RÉTIPORE, adj., fetiporus {rete^
réseau , pofus , pore ) . Ephbêie don-
né «^ iin liçbeii {Pycnothetia fetipera)
dont les podétions sont réticulés ou
perforés. ,
ttÉIriTÉLEd , adject. et s. f. pK ,
Mctitelœ , Reiiarîa (^rete^ réseau ,
tefa j totlè ). T^om dônfié aux Arai-
gnées qui font des toiles irrégnlîères,
ïur pTuiStcurs plans. Ex. Aranea
pierà,
klETÔUtl , s. m. V reditus. On dit ,
'au figuré , Vâge ife retour ^ pour dé-
signer la péWode de la Vie humaine
tt^" là vigueur commence à décroître
et la vîeniesse â approcher. On ap-
pelle aussi arbres en retour cfeox qui
)>'ortent des mdrquei sensibles de aé->
ÏéHâsement, dont par exemple -ieè
ranchcs supérieures se dessinaient.
RETOURNÉ, âdj:, yetrorrus ^ ih--
Verf'ens. Se dit des folioles d'une
feuille composée', lorsque^ -pendant
lè.sonimetl de la plante , elles font
tin deniirldùr dé conver^oA tor elles-
înémes, déporte que la face supé-*
H*eure prend la place de J^inférienrc,
%t réciproqueiViént. Ex. Càsskt:
RÉTitâCTÉ , adject. , rètraétak
tretràho , tîrtir en arriére ). Epîlhète
Gonnéé par Mlrbcl à la radîcttle^
3Uand eîiè' est cacbée par les cotylé-
ons , qui se prolongent plus bas que
leur point d'attacbe stnr le blastéme ,
fle façon qu'elle semble s'être retirée
en arrièrîe. Ex. Acanthus,
RÉtRAC.TlLC , adj. , retractîUs ;
zurûckziehbar (9\\,) {retrahoy relî-
fer ) . Se dit , en zoologie , des ongles,
lorsque la phalange qui les supporte
çst articulée de manière que, dans
rétat de repos , ils se trouvent ra-
menés sur la pnrtie supérieure du
doigt , & l'extrémité duquel ils Yic
peuvent être placés que par un eflbrt
des muscles fléchisseurs. Ex. Toùtear
les espèces du genre Felîs^
RÉTRâCTlUTÉ ) 8, f, j retracti^
RËim
Kté d'àfie -pAUic i|àt est retractHé.
lufrniAGTIOM^ ë. h , retràtlh ;
ZwHekÉùhiêngi l^tfl d'une imttîe ré^
f fMtîle , qMri4: d(è eét reetlement
lÂfiMtée. C'est pat' aèNu ^ne ce fbot.
•e le» decntf ''^^^ ^ tbnXttkHo'^
AéU eM t^btf« risitufelte ; eaf (^
tfti^éa ]f dâif^'AoïVs \e «i«Mi de ré-^
traction des ooghs d'un cbat pst
lêsemple y ' a^eSl qitè l'état ordinaire
•n de réponde ces odglfs / dont l'a-^
loogementou la protractîon»,'aaccA*
trâife'i est tonjoctis le résafent d^ne
«ctfon ttiuSGfllaii« eteMée fn tm^
vAinal .
•RÉnifiCI , *d}<^cf. , angustàttis^
fesehmàUrt, véfêfift, «in^/cAwa-
/^nr^ ^erenféftjttudAmtenffestktiurrt
f aM. >. ÏÉphhéte d<Nittée , aan»la ito*
Itoenelàtiifts mmëfalÀgiq«e'ée Haiîy^
à «ne ruriéié dtfns la^D^He , )a ftitiné
ftriknthiveéUoi fia ptisttei'lioaiMdaT,
lés arêtes ¥«iff?dafés ctinligatfs à îa
ptetite ^iagctaalê smit InterrompQos
fm des fiicette» qfH*fMit parait ne le
iHisiiie diminua d'ans Te sens de sa
liM^eter (ex. Bafyte suljaiée rétrécie).
On l'appliqiie aussi , en lootb^te , anjk
lljCres ded insecies . qnavd ti\ei sent
d^ine ' élroifeatse disproportionnée ,
daiis une portion it lenr ^tendae fex.
éPHa^h humeralU)^
nÉTMMrtÉGlff, tt8\ . , Yttrpflexns^
f¥irùetiryas f refiactus ; tùtiUngsge*
bogen , zuruckgeschlagtn ( ail. \ (rc-
*v, en ztfiè^ ^ fieeip , courber ),
Se ^t , en- botaoîfàe , de parties qui
^attgent brusqiiettient de direction ,
éommesi elfes aVaîefit été ployées
psr force, comme les rameatix dta
Loranthus retrofiextis , de VOthonna
teifùfUxa et du Me^êntbrjranthentum
rtîrofiexum^ lespàils dn Sikams rt-
nAnUïGlUIIE, adjevst.; reiTtgra-
duà {retroy en tkrinète/gradior, mar-
cher)» Ëpîthète donnée par Haûj à
mie VArfeté et cfaâox carbonat^e
RÉVÔ ^t
dont rcxpressiott renferme deux dé-
cfoissemena mixtes , qui sont tels ,
qae !es faces qaî en résnltent sem-
blcTftt rétrograder, en se rejetant en
arrière, da côté de Taxe opposé à celui
qui regarde la face sur hiquelle ils
naissent.-
■' RÉttlS, adject. , rtitususj einge^
ifùckt (âU.). Se dit, i°en boUnique,
èynejeuiitemi esÇ terminée par ua
Stnas peu profond (ex, Aloeretusa)i
2P en zoologie , d'un insecte q«i offre
%ne entaiUe .plus^ oti moins pronon-
cée, soit à la partie supérieure de
son corselet (ex. là plupart des ScO'
tabées) , soit & Textrémltéde sonab-
doipen • ( ex. Musca retusa ) ; d'une
Coquille dont les crocbets sont émous»
ses (ex; Vniofetusa).
nÈum , adî. ^ colUgatùs. Mi Ael
3>pcf!le nerfiââs réunies ^ daiis le
acentairè; celles ^ui sont liées en
«ir setil corps par du iissli cellulaire.
Ex. Ljli^m,
ItÉVËimÉRâTIOl^, 9. f.. ret^er-^
hèraii&; TarûbkstraUung (ail.) ( rc-
iftrbero, repousser en frappant). Ré-
lexibd de la lumière et d^ la cbaleur
par tin corps qui ne le» absorbe point.
RBVERSÉ, adi. , revtrsus ( re-
"kitnoy revenir).^ dit des oUjrs dea
'insectes , lorsque le bord externe de
iHnférienre est plus avancé , un peu
courbé , et qu'il dépasse celiii de la
Supérieure (ex. Bùmfyx fmlU
morte^,
RÉVIVIFiCâTION y s. r. , Tti^wlfi^
cûtlù, Eli cbimie , ce mot est synonj*
me de réduction.
RIÈVOLUré , aâj. , hifolulus; tu^
rûckgerplU y zuriikgeirehï (alL) ;
riuottato ( it, ) ( ret^olt^o ,. rouler ) ; qui
est roulé en dehors et en dessous ,
comme les feuilles dans les hour—
gcons des Polygohées , les bords des
feuilles de VEscallonia revoluta et de
VHypericuM ret^olutum , le limbe de
la corolle du Cestrum cauliflorum^
les sépales du Stcrculiaplatanifolià |
372 RHAP
le stigmate de VEpUobium spicaiuuu
REVOLUTIF , adj . , rei^olutwus ,
fet^otubilis ( ret^otf^o , rou)er). Se dit,
d'aprjès Candolle , des/emlles dans le-
bourgeon , lorsque les deux bords se
roulent snr ,eux-mémês en dehors*
Ex. Éosmarînus officinalis,
BÉVOLUTIFOUÉ , adj. , rewiu'-
tifolius . ( reyolffû , rouler , folium ,
feuille);" qui a des feuilles; roulées
sur les bords. Ex. «îejzc^mm reçobt^
tîfoUwn. ^
RÉfOLUnON, s, f. , repahah
{rei^oli^o ^ rouler ]• liap de temps
qu'un corps céleste eïnplove à tour-
ner autour d'un autre ^ ou sur son
propre axe.
RHABARBAROIOGIE ^s. h, ijut^
harbarologia ( rhabarbarunif rbubar^
be,^ô7ocj| discours) Traité, de la
rbubarbe. M. Tilling a publié un ou-
yrage sous ce titre ^ en- 16^9.
RHÀGIONIDE89 adj. et s. m. pi. 9
Rhagionides» Nom donné par La*-
treille à une tribii de la famille des
Diptères tanjstbmes , qui a poui:
tjpe le, genre Rhagio,
îaHâMl^ÉES^ adi. et s. f. pL,
Rhamneœ. Famille de plaptés, éta*-^
blie par Gandolle, qui a pour .type le
genre Rhamnus, -
RHAMNOJDES. ^. RfiAMN^Eâ,
RHANTÉRIÉES^adj. et s. f. pV,
Rhantcrieœ. Nom/loané par H. Gas<-
sîni à un groupe de la section des
Inulées gn a pb allées , qui a pour tjpe
le genre Rhanterium» .
RHANTISPORÉES9 adj. et s. f.
Îl. , Rfiantîsporeœ* Nom donné' par
4ink à une section de Tordre des
Gastromycèlcs.
RHAPOISTIGÉES , adj. et s. f.
pi., Rhaporiticeas. Nom donné par
U. Cassini à une section de la tribu
des Cardnînées , qui a pour tjpe le
genre Rkaponticum,
RDAPONTICINR, S. f. , rhaponii^
cina. Nom sous lequel Horoemann
d désigné une substance jaune dont
RHIN
l'eaadéponflle la racine de riinbarbe.
EH APTOG A|UPE 9 adj., rhapto^
corpus {pinro^j cousa, m^oc, fraît).
IjEncafypta r^pf^txrpd . est ainsi
nommé à cause d^ ^^ unies striées.
RHÉIIVB, s. f., rfieùta^(rlàeian^
rbubarlSe). Nom dponé par Vaadin À
une substiinoe jsunct rongefttreqiie
Téther enlè?e A U ri^ne de rW
barbe.
RHEUKpnE) sobst. f. ^ rh$umha
{r^tun 9 rbubarbe)* On appelle aioai
ULrhéine^ •
RHEXiÉES^ adject. et s. f. pL,.
RJiexieœ. Trihnde la famUle desM&-
lastomacées, établie par CandoUe,
qui a pouf tjrpe le genre /Ue^ôi»
, RHIGMATÔPN0KTE$9 adj. Wts.
m. plur. , Rhigmatopnunta ( prrflÊBi ,
fente;, wi» , jèspirer). Nom donné
par Fischer à' un groupe d'#nnnaux
iqyerlébrés , comprenant cenx qui ,
comme lés Arachnides , ref^picent par
des vésicules pulmonaires*
RHINA|«imGÉ£S ^ ad^. et s. f.
pi. , Rhinanthaceœ, Nom donné par
2uelques botanistes k la famille des
édiculariées , .en , raispn dn genre
Rhinanihus qu'elle itoferme.
. RÙNANTHÉÊSy adj. et s. f.pt.,
RkinçLntheœ\ Tribu de la falnillé des
Serofuiariées, .établie par A.. fUcbard,
qui a pour type le genre Rhinanihus*
RHINAIVTHOIDE8 , adj. et s. f.
plé j Rhinanthoideœk Sjrnoojme dfs
Rhinanthacé.es.
RHÏNAPTÉRE9 , adj« et s. m. pi.,
Rhinapiera ( piv , ne» , et prîv, , irrr-'
povy aile). Nom donné pair- Duméril
à une famille de l'ordre des Insectee
aptères, comprenant ceux qui ont
un suçoir.
RHINARION, .8. m. , rhinarium;
Nasenkuppê .(^\\.) (piv , nez). .Non
donné par Illiger , daiis les Mammi-
fères^ à l'extrémité du nea , quand
elle est dépourvue de poils , couverte
d'une membrane fine et habituelle-*
ment humide (ex; Chiçn); parKir^
k
RHIN
hfj Aet les insectes^ à Tespaoe
compris entre le bord anléneur da
liez «t le labre»
BHBVEBiCÉPHALE , adj . et s. m. ,
Rhinéncephelus ( plv , nez , cv , dans,
wfoùkhf tête). Nom donné par Geof»
froy Samt-Hil1»ire à un genre .de
monstres , comprenant eeox qui ont
le nez prolongé en forme de trompe.
,RHINITES, adj. et s. m. pi., Hhi"
nites (p(v> nez, ;. |9om donné par
Lamarck i une famîHe d'insectes co-
léoptères y èomprénant ceux (|ut ont
le iBttsean avancé et éntennîfère. '
BmAlOGÀRE», adj. et s. m. pi.,
Rkinàéerati^fiiv , nez , xlpac, corne ).
Nom donné parDoménl è une famille
de l'ordre, des G>léop(ère8 ^ compre-
nant cenx ipii ont les antennes por^
téessurun prolongement de la tête en
ferme de bec. f^ô^es RostRicosNKs.
RBINOLOPBINBS , a^. et s. m.
pi. , Rhinolophhui» Nom donné par
Gray k une triba de la famille des
Vespertilionides , qui a pour type lé
g6iire Rhinohphus»
KBINOVUkCÉRIDBS , adjeét. et s.
m. fX.^Mindmacerides, Nom donné
par Schnenherrà un groupe de l'ordre
des Curcnlionides ortbocères,' ayant
pour type le genre Rhinomacer*
RtoiNOPHIDBS^ adj. et s. m. pi.,
Rhinophiies (piv , nez, Sf te, serpent) .
ïfom donné par J.-A. fthgen à une
famille de Rçplihs ophidiens , com-
prenant ceux qui ont lenèz prolongé
en une sorte die th)mpe.
BHHWOBTOITO , adj. et s. m.'pl.^
WUnostômmUs (' pb , nez , «ropa^
boufjhe). Nom donné par Dumérîl à
«me famille de l'ordre des Hémiptè-
res , comprenant ceut de ces insectes
Si ont un bec paraissant naître du
»nt [vojrez Fborthostres) ; par
J.-A« Ritgen à unefamille de Rep-
tiles ophidiens, dans laquelle il
range ceux dont le nez * se prolonge
en avant dti museau.
fmMfPVàWB , s. f. , i^hirtothe--
RHE 373
ea; Kieferscheide (M.) (/5tv, néz,'
Oiiim, botte). Illiger nomme ainsi la
pellicule' cornée ou membraneuse qui
f evét la moitié supérieure du bec des
oiseaux.-
imiPIDOPrÈiœs. f^q^ez Rhipi-
PTEIE».
RfltlPTÂRES^ adj. et s. m. pi.,
Rhipiptera (éiiriç, éventail , wriptfv ,
aile). Nom donné par Latreîlle, Cu-
vier, Léach, Goldfdss, Ficinus et
Carus à un ordre de là clause dès In-
sectes , appelé Strepsiptères par Kir-
by, et comprenant ceux qui ont
leurs deux ailes plissées en éventaiL
RHIPSALIDÉES , adj. et s. f. pi.,
Rhipsalidea, Nom donné par Gin—
doUe à une triba do la famille des
Cactées, qui à pour type le genre
RhipsaUs.
RHIZANTBE , adject., rhlzanthus
(hii^ct , racine , jvOoc 9 flc;uf ).. Dont les
fleurs ou les pédoncules naissent de
iintcine. Ex» Scabiosa rhizantha.
BHIZANTHÉES 9 adj. et s. f. pi. ,
Rhizaiitheàs Nom donné.parBlume
à la famille des €ytinées , comprenant
des plantes parasites qui croissent sur
les racines d'autres plantés.
ttimmÉj s. f., rfazina (pt';«,
racine). Nom donné par He^er et
Link aux appendices inférieurs du
thalle des Lichens , qui imitent des
racines , et en remplissent les fonc-
tions , ainsi qu'aux radicules dont la
tîgè des mousses est couverte sous
terre. '
BBiZOBIiASTE ^ adj. ,. rhitohlas^
tus ( />tÇ« , racine , p^aoroç , germe).
Ëpithëte donnée par Willdenow aux
étnlbryons qui sont pourvus d'une ra-
eine.
RHIZOBOLÉES9 adj. et s. f. plur.;
Rkizoboleœ. Famille de plantes , éta«
blie par Candolle , qui a pour type
le genre RhizoMus.
RHIZOG ARPÉES 9 adj. et s. f.
pi. , RhUocarpeœ (piÇa , racine , xop-
ir^c I fruit ). Ratsch donnait ce nom
374 RHiz
à la famille des MarsiMacécf , par^AL
tme le fruit j naît sur la racine. Bartf
Lng l'applique à une classe de plaïUes,
comprenant les trois familles qei
Salviniacécs'y des Marsiléacéesetde^
Isoét^.
RHlieÔCABPESy adj. et s. f. pi. ,
Bhizocarpi ( pî^j racioc\ tû^im 9
fruit )• Nom donné par Bridel à ud^
classe de Mousses , comprenant ccU^
dont la fru€tifi<^tio9 se .défeloppf
près de la racine. > \
BHUOCA^PIEN 9 adj., rhizocar^
ptanus ; wurzelfi'uchtig^ (ail.) {^ilUfii ^
racine , naf^iç^ fruit ) . Candolle dnno.f
cette épitbète aux pianlte^ dovt la
tige ne porte fruit qu'une seuW f^^s »
nuis dont la racine reproduit d)^ nou*
veau des tiges fructifères. £x. A^Ur»
RttlZOGARPIQl{E , adj. , Mis»-
çarpiau.' Sjnonyme de rhiûHur^
piea,.
BmzODÊà 9 ad}, etis, m. p]/» AA»*
toda ( hitfit. , racine • cTdbc , re^sem-*
blancej. Nom donné, par Laitççtlk à
une famille de l'ordre 4^6 ]BMniki^
lliQgames entçmo'îdes^ compitenant
ceux dbntrextr^mité aatcrievre du
corps est appeadiçëe..
AHIZOGE , adj. , xUz6g€nâ(^%aiy
racine, 7^, tecre). VAgqricus^ rki%^
geu4 est ainsi appelé parce q«'il»U
Base de son stipe giimie de fibnUm»
BHizOGÉaOE 9 s. m. 9 rhizogamm
{ fk/x 4^ racine , yluvae* , pro^uins )i
Lapylaie I4>pelie ajnfi «n Of ga.nb pe^
ticuiier à quelques Algues , dontlVaM
Jxémiié liU la tige est f)tanised*im
petit nœud qui s'accroît suceessive**
qient par les çolçs, et» descendant
sur le corps aaquel le végétal a'eat
attaché 9 s y fixe directement par Ifis
nombreuses racin.efli dont M^ceuTré
toute sa superficie. * ^,
nHIZOGOIXÉENS 9 adj. et s. |p.
pi. y Rhizogonei (pîCa, racine y.ygvcaf
graine). Nom donné par Friea à
une tribu de Tordre xlcs Gastéromy-
cèles scléro^iacés , (comprenant ceux
"mm
qni ée déyf loppcnt snr Ji^ ra/ônes jbf
plantes.
RHIZOGRAPHIE , %. t, rhizogrétr
Ïhia ( piÇ« 9 racine , j^^ , écrire ).
lescription des racines. B. Preiami
publié un ouvrage sons -ep titre , eif
4624* • -
tpïdeu/ f ^ur%£UiQfihig (ail.) {rhiio*
ma y x\kïiom/t 9 liiôç f reuemblnnce).
Ép&tbèU jdLonnée par Willdettowan^
racùiBs nuî ont un rhizome , termt
par lequâ il en^ndait «e qu'on aj>^
pelle yulgai^emi'nt pivot de la racine»
AHUEpnUXOSE , s. f . , rki^ma^
tosi4. Soua fe nom., l«ink désigne la
conversion d'une racine en tige 0$
rbiaonoMa, qui a li«il ^^n^nt d^ les
planta. bisanoMcllea 9, et mène qtkflr
qveCois dans loi véf/élaux vi Faces ^
lorsque la mneUe pénètre de Ja tjgf
ds^^la racine, dont M afovnet prend
iginsi le oaraotèft de j^ge.
AinZ0l|IE ^ a. m*», rhîiomai Wur^
ztUtôck (aU.) (fdÇfie ^ racine). Ce mot
a été employé daiis plusieurs aoccp<«'
tioi^ différénloi. U désig«0 9 pour
Ëhrfaar^y les l<ge% aouleirtinea dm
fougères,! des kidées^ fta 9 ^i ont
l'apparenne de raciis^ > el ^u'on apv
pelle. quelquefois s^uçhu; pour Bera*
hardi 9 ^Villdenow ci. outres , le
çorps.ou pivot des.racines.' JL'ink ap^
pelle rhiiomt la radicale dçla graiae.
«U9V01HNUWÉ«S^ adj. et s. t
ph , /{^is0«aevf>if^ir.,Noin donné par
Fries à une \x\^ d^aiBysacées, ({«i
a^ pour tjpe le genre MwBmorpka. **
|)La|z6lVWBÇH|:s, adj« et a. ai^
pi;, BÂizamQrphiififyLxJudne, fi^fii
(orme). Kom donner pj(r âprengel k
mie srctipn des Gastfomjcètes 9 dont
le thalle est (otvi^é .p^r îd^ filaAQfiaf
entrecroisés.
' l\HUOJinfZIDBS^«dj.ott.f*pU
RhizomyzÀdes ( ^ïK^ol , 4^aeiue 9, fxvî« $
mouche ). Non) donné 4)ar Fallen a
une famille d'insectes ilipt^res 9 dont
les larve» soqI rbizaf b^^gef • *
chium (f^^ct , i*acine | ovyÇ , ODgte )•
Iliiger nQmme ainsi , dans les Maq^-^
miieres çt les Oiseaux , la phalange
qui porte l'ongle [Klauenglied, Na-^
gelgtiej,t^\\/).
RHI20PHAGËS, àdj. et 8. f. pi.'
hhizopkaga (ptÇa ^ racii^e^ fst^w ,
manger ). l^om donné par Robineùu-
D|?svoidj à ope section de la fainrilç
des Myodaires Mésomjdes , C()mpre7
nanl ceux de ces insectes dont les
larves vivent dans les racines des
plantes marécngeuses.
RHIZOPBILE^ adj.^ rhizophitus
{'ùiX^j racine, fiV^.> aimer) ; qui
vit sur les tÂctnes ou sur leurs fi-
brilles. Ex. Racodùim yhizophiîa.
HHIZOt^HOItE , adj. , rhizophv^
rus (fi^'x j racine , ^ i|»o> , porter ) ;
qni porte des ifacthès. Le Pezîzc^ rh^
zophora est ainsi nommé, parce quç
la face inférieure et les bords iç son
réceptacle sont garnis de nombreuses
radicelles.
RBIZOPHORÉES , adj; et s. f. pi.,
Rhitophorea^, Famille dé plantés ,
établie par R. Bm>trn , qui a pour
tjpe le genre R/uzopkora,
RHIZOPBYLLE, adj. , rhizopk^l*
lus (jSîça^ racine, fMOioy , feuille).
Dont les feuilles portent des racines ,
f»mme VAsplenium rhizophyllum ^
dont les frondes se ternunént par nil
appendice qni sMnsinue en terre et j
prend racine.-
. jaHUOPHYSB , s. f.^ rhîzophysis
(pcça , ' racine y f^, jeter ). Mirbel
appelle ainsi les appendices que Ton
observé è l'extrémité de certaines ra-
dicules. Ex. Nymphœa,
. 3amz0PO9£: 9 s» m. , rhwpo£um
^^i racine y ttoû;, pied). C«*G.
Ëbrenberg appelle aiiiai la base |^js-
MÏde pu rasseiiii>l4|ge de filamens tu*
baleox , entrecroisés , qui doiveol;
naififjpQe au dével^peme^t des spo-
niïes des ebampignons , et qui , si]^i-
y^^tlui^.(qrfl^t\^|î|aiïte crypij^
game elle-m/ime , tandis que la par-
tie qu on nomme le champignon n'est
que Torgane de la fructification , là
Oèur ou le fruit , de cette plante bj^s-
solde , laquelle reste le plus souvent
cachée dans la terre.
RHÏZOPODES 9 adj. et s. m.' pi. ,
Rhizùpodes, Sous ce nom Pries éia-
bl! une section du genre Agaric^
comprenant les espèces qui ont le
slipe garni d)e racines. Ex. jégarîcus
radicatus»
RHIZ0P0DE9 9 adj. et s.' f. pi.,
Rhitopodi. Noin donné par Bridel a
lïne famille de Mousses ^ compi^enânt
«ielfes qui ont la fructification près de
la racine.
imiZOSPERMÉES ; adJ. et s. f.
pt , Rhlzospermeoi ( ptÇa , racine ,
ampiia, , graine ). Nofn donné par
B.oth ) CandoUe et Marquis à la fa-
milbe des MarsiUacéis dé Robert
Brown ; SaMniées Jussieu , et Hjf'^
droptérides Willdenpw , parce que ^
dans les plantes qui la composent, la
iTructificatipi^ nai't^à Taisselle des ra-;
niificalion§ de la racine.
RBIZOSTOHOS , adj. , Mez0j/oma^
(pi{;a, racine, aroj/a, bouche). Une
hiéduse ( Cephea rhizostoma ) est
ainsi nommée parce qVon a admis
chez elle plusieurs boucnes garnissant
ses huit bras, bilobés.
BHIZOSTOMIDES 9 adj. et s. m.
ph y Rhizostomidœ, Nom. donné par
Eschenholtzà une famille d'Acalè-
phes , Iqui a pour type le genre Rhi-
zostoma.
RHIZ1JLÉ, s. f.^ rhizuta, Link dé-
signe sous ce nom les racines très-
déliées des champignons.
HHODATE ^8. m. 9 rhodas. Sel
résultant delà combinaison de Toxide
rfaodique avec une base salîfiablë.
. HiaODEDX^adj. On nomme oor/e^a
rhodeux le premier degré d'oxidatipn
du rhodium , qui n a point encore cte
isolé. ^
ROtOPIÇp-AllMONiqOE: , abject. I
376
RHOD
rhodico ^ ammo/iîcus. Nom donné,
dans la nomenclature cliimîque de
Berzelius , h des sols doubles, qui ré-
sultent de la combinaison d'un sel
rbodique arec un se) ammoniqne.
Ex. Chlorure rhodico-ammonique,
HQODICO-PÔTASSIQIJE , adject.,
rhodicO' pot^ssîcus. Nom donne, dans
la nomenclature chimique- de Berze-
lius,, à dessels doubles, qui sont pro^^
duîts put la combinaison d'un sel rbo-
dique avec UR sel potassique. Ex*
Vhhrure rhodicO'potassiqu$»
RHODIGOr^ODIQUE , adj . , rhodi-
co'sodicus. Nom donné*, dans la no-
menclature ^liîmique de Berzelius , a
des selfl doubles^, qui^ doivent nais-
sance i\ un sel rbocljque combiné avec
un sel sodique. Ex, Chlorure rhodico'
sodique.
BHODIQUE 5 adj. ,' rhodicu^ ^Tiet^
zçlius appelle oxide thodique le se-
cond degré d'oxidatiôndu rhodium ;
s^ls rhodiques les combinaisons du
rhodium avec les corps halogènes et
de Toxide rbodique avec les acides.
RHODIUM 9 s. m. , rhodium. Mé-
tal découvert en i8o3 , par Woî-
lastcn^ et niifsi nommé parce qu*il a
la propriclc de produira des sels d'une
couleur rose. ' '
nnOOOGARîTHÈ , adj. , rhodoèan-
thus (po^ov, ro^e , axavda , épine) ;
qui a des épines codes. Ex. acacia
rhodocanthfi.
IlHOD0DACTYLE,adj. , rhodo-
daclylas .( po^oy , rose , ^ixrvXo; ,
^>gt ) ; qui a les ailes digiléesct ro-
sées. Ex. Pterophorusrhododactj-lus.
RHODODENDRÉES/adj. et s. f.
pi. , Rhododendreœ. Quelque^ bota-
nistes ont appelé aitisi la famille d,cs
Rhodo racées. '' '
RfiOÛOGASTRC , adj. ^ rWo-
goétrus {poiov , rose, yxmp , ventre);
quia te ventre rqsè. Êx, Muscicapa
rkodogtisira, ^ '
RHODOGftAPRIE , s. f . , rhodo^
Jgràphia (^o*bv, rp5^,.ypay», écrire).
RHOD
Description des roses. J. Witttch a
publié un ouvrage sous ce titre , en
1606.
RHODOLEDQUB, adj. , rh^oleu^
eus ( pô^ov , rose , Xcuxô; , blanc ); qui
est blanc çt rose. Ex. Pezita rhodo~
leuca.
' RHODOLOOIE, s. f.., rhodologia
( pô^ov y rose , >Ô70( , discpurs). Traité
deS' roses. J.-C. Rosenbcrg a pnblié
un ouvrage sous ce titre , en 1620.
RHOPOPE, adj, ^rhodopus (po-
^ov , rose , iroîlc ,. pied ) ; qui a les
pattes roses. Ex. ^rœcerus rhodo-^
pus,
RlIOI>OP11ÈRE y adj. , rhodopU»
rus ( p69oTf , ro^e , irripov , aile ) ; qui
il les ailes roses. Ex. ATotacilla rno^
doptera.
RHODORACÉES , adj. et s. S. pi.,
Rhodoraceœ. Famille.de plantes , éta-
bb'e par Jussiou , qui ^ pour type
le ^enre Bhododendrum , et que
R. Ërpwn considère comme une sira-r
pie tribu de celle des Ericioées*.
RBODOSO-RHODIQUIÇ , adjccf . ,
rhodoso^rhodiçusf, I^erzeliu^ doiine
ce nom k un axide qui résulte de la
combinaison de l^oxide rbodeuz>ivec
l'oxide rbodique, laquelle peut avoir
lieu en plusieurs proportions diffé-
rentes ; et a lin chlorure dont la corn»
position est telle qu'elle serait s'il
re'sultait de deux chlorures renfer-
mant l'un , jsur lamé me quantité de
métal , un tiers moins de chlore que
le ehlorure rbodiqiue , et qui seraient
unis , dans le sel double, en propor-
Iton requise pour contenir tous deux
la même quantité de rhodium.
RHODOSNAME, adj. , rhodth-
spermus[^6i(F^y rose , oTrtppigt, foraine);
qui a des graines ou d^ sporidies ro-,
seSé Ex. Àctinocladinm rhodosper^
mum^ S/hrûirichum rhodochroum, ■
RHODÔSTOlffiS^ adj. , rhàJSito^
mus (prf^ov , rpsc , ^ôfia , boucbe) 5
qui a la bouche ou ronyerture ro»e«
RHOM
Ex* lyoehUs rhodostomus *y Hélix
rl^dostoma.
. RHOSADÉESi adj. et s. f. ptur.,
JUioeadeœ ( rhœas^ coquelicot). If om
donné par fiartling h une clotôe de
plantes , qui comprend les familles des
Tréoiandrées ^ de& Pely^alëes^ des
Rësédacëes, des Fumartacées , des
Papavéracées ^ des Crucifères et des
Capparldées*
RHOBAOIIVE , s. f., rhaadina. Rif-
brd nomme ainsi la matière colorante
des pétales du coque)jcot {Papaper
Rhœas).
lUBOlIBÉ^âdj. , rhombeus {rhoni*
bus, rhombe); qui offre quatre côtés
parallèles deujL à deux » formant deux
angles aigus et deux angles obtus. ,
comme les feuilles du .Peperomia
rhombea, le corps du Serrasalmus
rhombeus, les taches dbnt est p{ir*
semé le plumage i\xFaico rhombeus ^
la tête du Telephorus rhombicus.
IfflOUBIPÉKE 9 adTect. , rhombi--
Jerus { rhombus ,\ rbomhe y Jero,
porter). Épilhète donnée , dans In ôo-
menclatufe roinéralôgique de Haiij ,
il une variété dans laquelle certaines
facettes sont de vrais rhombcs , quoi-
que, d'après la manière dont elles
sont coupées par les faces voisines,
elles ne parai3sent pas , an premier
coup d'œil y devoir être d'une figure
sjmélrique (ex. Émeraude rhombl^
Jère)\ Le CrocodUus rliombijer est
ainsi pommé pafce qu'il porte^sor la
tête une arête en forme de losange ,
et le Crotaius rkombtfery parce que
les raies dont son * do*^ est marqué
forment des losanges réguliers.
BflOBIBIFOflÉ , âdj. ; rAom&x/o*
Vus ( rhombûs'y rhbmbe , folium ,
feuille ) • qui a des feuilles rbombées.
Ex. Hibiscks rhombifàUus y Ther^
mopsis rhombifoUaj CrotoH rhambi'
JoUum^ *
RHOHBIPOMIE, ad]., rhombi^
formis (rhon^busy rhomné, formai
forme ) 5 qui a la forme d'un rhombe.
RHOM 377
RHOMBIPOKE 9 adj. , rkombtporus
{ponPoq y losange , nôpo^ , pore ) » qui
a des pores en forme de losange. Ex.
Poljrporus rhombiporus..
RHOMBOEOItE 9 Sw' m. , rAom-
bofdrum ('^ô/ui^ç, lozange , ê^par. ^
base). Nom subsdtué par Weiss h
celui de rbomboïde, pour désignerun
solidoqoi diffère du prisme quadran-
gulaire en ce que les six faces sont
semblablement placées par rapport à
la ligne qui joint les' deux angles so^
Udes opposés égaux , tandis que ^
dans le prisme , il n'j a. que les quatre
faces latérales qui affectent cette dis^
fositibn , celle dès blases par rapport
Taxe étant variable et indépendante
de celte des faces latérales. Ce solide
peut être : aigu , quan^ rinclinaisoii
dés faces à Taxe est moindre de 35<*
iS'^ 61" et l'angle au sommet de
cbaque rbombe moindre de 90^ ;•
obtuf, quand ces mêmes angles sont
plus forts que lés limites indiquées;
tronqué sur ses angles-sommets par
deux plans perpendiculaires a Taxe
passant par ses angles latéraux , d'où
résulte une forme qui a les caractères
d'uii octaëdre. -
AHOlHBOEDIlIQVK, adj,, rhom-
boëdricus. Mobs et Bendant donnent
cette épitbète à un système de formes
cristallines dont le rbomboëdre est la
forlhé fondamentale , et dont la loi de
dérivation est t<ï11e que les faces d'une
des formes' cristallines qu'elle em-
brasse sont tangentes ai^x arêtes de
celle qui prçcède.
flHOMBOIDAly adject. y rhomboi"
dûlis. Brochant appelle , en cristal--
lographie , prisme rkomboïdal celui
dontjles angles dîëdres latéraux sont
Snégaûx et de deux espèces, l'uii
aigu , l'autre obiùs , supplément du
premier. Ce (irisme peut «être droit ou
Clique {voyéi cels mots), ir nomme
dodécaèdre rkomboïdal xxti solide com ••
posé de douze plans rhombes, qui
peut être i régulier^ si les douze
3?« WS^
rhombes oiit tous le» mêmes angles ,
ou sont tous égaux et semblables , de
sorte que cbacun d'eux forme le
même angle avec chacun de ceux qui
luî sont adjàcens 9 et que toutes les
Faces soient ^emblablement placées
par rapport à un point central , qui
est le centre du, cristal ; symétrique |
si les douze plan^ rbombes ne sonji
pas également inclinés l'unsurj'autre.
Baûy donne l'ëpithète de rhomholdaU
k une variété de bismuth natif qui
présente la forme de la molécule sous*
traçtive , c'est-à-dire du rhomboïde
résultant de l'application dedcuip té-
traèdres ré^liers sur deux Faces op*
posées de.l octaèdre régulier » qui est
la forme primitive. En botanique et
en zoologie i rhomboïdaî se dit d'un
corps qui approche de |a forme d'uq
rhombe y c'est-à-dire dont le diamètre
transversal se raccourcit brusquement
aux; exirémités I depuis le milieu de
la longueur j comme les Jeuilks du
Campanula rhombindalts eiÀix Pluni'
haeo rliomboldea; les fruits du Mi--
robolanus rhomboidea ; la coquiUç de
YUnio rhombusa et de VArca rhom"
hea; le corps ûnLebias rhomboïdalis^
de k Satpa rhomboidea et de VA^^
cçnthimon rhomboïdes ; les aiiçs d.e
quelques papillons ; .les tâches qu'on
volt sur les ailes du Phrjf ganta rhom-
biça et sur le corps du Coluher
rhombeatus.
]^HQJ|IBOSP<)|R£> adj. 9 rhombq^
Aforus ( poypo; , rhombè ^ cTrôpa |
graine ) ; qiii a dés séminules rhom-7
J>oïdaIes« Ex. Mucor rfwnibospora*
VMH^CbÉNÏDZS^j adj. et s, m.
|d. y tih^nchanidà , Rhynchctnides^
|tom donnée par Latreille à uq grpupie
de la tri)>a des Cbaransooites , qui a
|X)ur tjpe le genre Rhy-ncljLOMUS*
IjUlYIVIÇUOlBOTIUDES, adj. et p.
flji. jpl. ,, Rkyncljtflbolirides (pvyyos,
beÇ| ^otjpo^^ trou). On a -donne ce
pom à un^rpupe de Botrvocépbales ,
comjvrcpant les espèces dont la ^éte
est aunîe de qi^atre tr^nupes Télr«op>
tiles et d'autant de fossettes. .
lUmiîCQOG&mALES^ adj. eï s.
IQ« pl* y Kkfndwc^hala ( pf^yjc^f
bec, lecfaXi, téte)« Kom donné par
Goldfuss> Ficînus et Caras à une
famille de poissons Gastroptérygiens,
comprenant ceux qoi ont la télé pro-
longée en iorme de bec.
RflYNCHOPHORES, adj. ets. m.
pi. , Hhjrnckopkora (pvTro;^ bec^
fip«>, porter). Nom donné parCo-
tier, Latreille^ Gnldfuss, Eâcbwald,
Fioînus et Cams à une famille <le
Pordre des Coléoptères , comprenant
ceux de eei insectes dont la tête se
proloDgeantérienreiaesl en forme de
mn^eau on de trompe. ^
UTNC^mPORE) adj. , rhfneho-^
sporus (^vfXJH 9 bec , vir^, graine);
qui a les graines prolongées en forme
de bec. Ex. Rondeleda.
RHtNCHÛSTOMES» adj* et s. m.
pl^ y > Rhj-nchostomata (f vy^oç , bec |
ffT(^9 bouche). Nom donné parCnr*
vier I liatreille et Eichwald à une
tribu de la famille des G)léoptères
siénéljtresy comprenant ceux dont
la tête se prolonge en trompe oh
museau.
liflYNQ APTJÈ1UE9 , adj . et s. in . pi. |
Rkjrngaptera (b'^yx^ç » bec , a priv.,
«rripovy aile), ojnonjme de Rhln;ab*
ptères. Ployez cejnot.
RJDYNGOTOS , adj.. et s. m. pl-^
Rfyngola (pu7xw, nec). Fabric^Of
désigne sous ce nom l'ordxe des in-
sectes j^émîptéres.
RHYTHlIIEy.s. jaa*.f rfytkmus i
pvdpc. Proportion qyi r^gvie enife les
diverses parties d*^ tp.|it , entre des
^éuQmèaes qui 4^p^>>d^t d^U^e
jnéme cause ^ par ,çj^eifiple entre les
vibrations d'un coxps aonose pu les
modulations de lia voix.
^tHYTHMIQUEy adj., rk)Hhmic9us;
qui a rapport, au rhytbme. La mU"
nquie rfytfuniff^ tiytite 4es ^pfk
GiomuidMi eu ig^rd an tempt ci i k^
quaoïîté.
EHYTOSTOMS , adj. , rfyto^lo^
jfWj pvTcc , ride t ^Y^f^ ». bouche )- 1
qui a la bpuche ou rouVerture ridée,
<9iQiiié. lesoot lesostiole» iuSphcenOi
R1BÉSIÉE5, adj. et s. f. pl.>£/-.
lnfUa^* QlRflques botaiiist«i oiii donoé
ce nom à la famille des Grossulariées.
à GBOfedu j^nre Ribes quelle ren*
reofen^e. . • .
'lUGIQiATB, 8. m. f. ruinas, Gepre
Ae sAs {riciMOure Sul^ i alL), qu^
réwlten^ de la cQpDbbaiaon de l'acide
rîeiplqwe av^ les.bpsfa saliG^ibUa.
AIClKÉK^adj. et $. L jpi. » JU*
cinea. Nom donné par Bartlingjiua^
tribu de la favûHe des Eupborbiaoées,
qiu a {içur type le genre /ticM^*
BICIMIÉS^ adj. et s. m. fl., Rin
ciniœ* Jiçm' donné par Éicbwald a
upefiNniUed'Aracbnides^aya&tpaur.
^pe le f^euTtMiciniu,
RICnUQIJfiy adj/, ricinicus. Nom
dopaé à Tan dec. trois ^acides partie
e«|iara; (JZiciiuâ'ure , ^U.) qui se pro^
duÎ!«ent par l'effet de la sapaaificatiog
^e'I'bviîle de ricin. • .
moMP 9 s* f. , -ru^j pytif :'( P^ 1
t(j|rer). On appeUeaifisi, en botaniquci
deseBron^emeiisplusouAicios alonr
gés'i irréguliers et^^ profonds , qui
reMeoibieo^f lus ou moins aux rides de
la pean de- rhanne* On donne au^
ee aom aux bosselvtjii sinueuses qui
ifmplaf^eia les feuillets p dans lep
Mérules» . . .
RIDÉ y adjr • r^gosus / ruhdiiûh f
gêtum^t (ail.) -/ qui est* eWgé de
rjdes , comme les feuilles du Clot^
4p4^ TMgpsa^ la fronde da JLamir
Vifiri^ cQfmroUi^ m fruiis de VàIj^
irufgabkf, cprntgaiufi et dn JLeCy$his
c^f%ga^^ la coquille da Ceriihium
Wffgosum et dfC la Cfrprina corrugata,
la 4eai du forMunu^,cQrrugatus»
WfeW, adj. , Tidibundus. Oo f
dw>i»^ ci;tl/e .ipiilièl4<à dfi ^ojseau^
dont -le cri ^ewembU & M éffaft de
rire. £z« Coccyzus ridibuRdfis^ fdlcik
çachinnans.
BIGIMFOLlé .. ad). > rigidifaOus
suUfblfÂHri^ (jaXX.) (^rigidu$\ raide^
foUutUn feuille)^ qui a 1^ feuillet
raidjes, Ej^. Betb^is rigid^folkl*
UQJSMiLIfSk , atij. éi St m. pi. ^
Rigidula. Nom dpAné |mv Lamarck
a un ordre de la classé des vera t com<?
prenant ceux don^ le cfirps , bien que
mou, a un peu de raideur^ qui la
iiend presque élastique.
RfllOfiieèDB» ^ject.^ pintoiifm
{rin^ifus, fendu, jmj» pi«M)) ; qui a
le piedojulestip^.Undillé. {1|e. Mor^
chella rimosipes,
HnwHiAim:, ud'yM^^ nmêda-is
(ridiat f(rBte)«La f^enusrirmJêris^dH
ain^i nomaUe parce .qae sa coqwUa
èat sillaçnée daiu le «mm. |oogittt-r
AàlWE»ITY^iidi., ringeae. Se dit
^iHiec#roU««MNaopétale inrégulièrt
bilùbiAe , .lorsqo'aUe «i lei lèvres
écartées ^ parpe qù'eiU iaiile asaes biea
alers )a ne'ule ouvene d*ao amipal
(ex. S4lmL).U* Cmsm ^f9^^%"^
cette épitbète» dans IcsSyndoUMMea^
aux çorottea dont la U^re poalérieure
cempif nd les quatre einqttièmeê al
Fanténeore un jcii»quièiiie aettlemaal
(ex. Barrutdesia),
ii/Unui (ringens, gfima^ni, j^o/>
fleur). Epitifète «lonnée pîirH. Casr
sini à la eakuhidé et au disfue dei
Synanibérées, qiiai»d ils soat com«-
poséa de oortfUes ringaBÉM,
«WOBlV'CU'aaNfi ^ ad). , ^fmgitn-
^formùk {r^^ms ^^rinla^nt f^ffrmm^
CMme). a Casait daniMi «eftte^
tbéte aux coJ!<aMB#^4és fiymàaibérées
q«i «M; è peu f tésMfpûUfes.
BIBftCPUâ, ad^i i^ipieolU0 (nj^.
rive, ea/»> habtlar);q«i vil sur la
bord de l'eau. Ex. ÙnmU rifHcoitu
UVJK ,».<:., rifio.. Partie de «erre
qjai ^^e ua coars Â'eav.
^
ROCH
RIVIStâDly adj. , ripariasj rwa*
Us {ripa y mé). Se dît des plantes
qui croi85entr(ex. Geumriifale ^ Oxj^
peialum ripcwium^ Peispaius ripa^
wius^ Carexrlparia ), ou d'animaux
qui vivent' (e^. Cjrelas rwalis , Elà'*
phrus riparius, Sembidion riparium^
Pedicia ri^^vra) sur leJbord des rivières.
RiyiGOLE ^ adj. y rivtcoltis (ripa y,
rive I coio j liakiter ) ; qui vit ou ha-^
bite sur le bor4 des rivières» Ex. {7^«
dos rificbla»
RIVIÈRE , s. f., Jiumen'; Fbtss
(all.^ ; rivw (aogl.). Cours d'eau na-
vigable , maïs dépourvu d'affluens
navigables, qui se jette daos un fleuve
ou dans une mer.
BIWLAIRE^ adj. , rwularir} qaî
croit dans les ruisseaux (ex. Chan-*
transia rivularù ), ou sur leurs bords
(ex. Carduus ripularis^ Pûnicum
ripulare ) ; qui vit dans les ruisscvux
on auprès (ex; fiater ritndariiuj
Elater riparius , Omalium rmdare).
nmiLlNÉES , âdject. et s. f.^ pi. ,
RivuUneœ* Nom dtonné par Rafines-
que à upe tribu de la foniifie des
Algues, qui a pour tjpe le genre
Hipolària.
RITUUL , adj. , rit^uHaris. Denis
de Monlfort désigne paT cette ëpitbète
les coquilles cfuî babitent les rivages
des eaux douces .
ROBE, s. f. Se dit Vulgairement
du poil des animaux , eu égard k sa
couleur ( rote d^un. chat , d^un chèmlj
d*un <fAi0fi), et de l'enveloppe de cer«
tains fruits ( roèe d'une fève ) , de
certains légumes ( robe éPun oignon ) *
^ BOGGKUATK , s. m: , roceeUas.
Genre de sels , qui résuUeot de In
combinaison de l'acide rocceUtque
avec lès bases salifilibles.
ROGGBLLiQlIE , adj., roccWft'ciu.
Vmsk dVn acii^eparticulier , qui a été
découvert par Heercn dans le Roo^
cêUa tinetoria, '
BOCHE, s. f., Felsarty^ehirgsge-
stein (ail.); roecia (tt.)* Les géogi
HONG
tes désignent sous ce nom des masses
minérales qui ont une assez grande
étendue pour pouvoir être considé-
rées "comme partit essentielle dans
l'édifice de l'écorce solide' du globe,
soît qu'elles ne présentent qu'un aéui
minéral , soit qu'elles en offrent pla<-
sieur».
RÔGHBil , s. m., rupes.\Ce tenue,
plus usitédaos le langage vulgaire que
dans celui de ' l'histoire naturelle ,
sert généralement à dé^gner lès por-
tions de roches qui font. saillie au
dessus de la «tarface de la terre.
ROGHEra , adj. Il se dit d'un lieu
qui est couvert de rodes, de ro-
chers. Terrain roehetix^ monîmgnerO'
cheuse*
ROGNON , s., m. On appdle aind ,
e^. minéralogie , des, portions de ro-
ches cohérentes^ d'une forme plus ou
moins arrondie, sduveot étranglées
sur plusieurs points , et d'un volume
généralement supérieur à celai * du
poing , qu'on trouve englobées dans
r épaisseur des couches de la terre ,
ou dans d'autres' masses minérales
plus ou moins considérables.
ROLANDRÉE5 ; adj. et s. f. pi.,
Rolandreœ, Nom don:3é piar BL Gas-
sini et Lessing 'h une section de la
tribu des Vernoniées, qt(i a pour tjpe
le genre Rolàndra, '
RONGINÉ , edject. ; mncinatus ;
schroisqgejormfg (aHh), Se dit des
{euiltes pSnnattfideji oblongnes doni
es lobes aigus se dirigent ven la
base. Ex. Andryala runcuMû , Si^
spnbrium runcinàturk.
RONDELAtIÉES , adj. et s. f*jp1*»
Rondeieîieœ. Section établie par (Jan*
dolle., dans la famille dés Rubiacées,
qui r pour f jpé le genre Ronddetitu
.RONGÉ, adj.-, erosus, kicerus;
ansgebissen-j aigebissen ^ austgefres^
sen\ gendgt. Se dit d'une partie deét
les bords présentent des découpures
inégales , comme s'ils avaient été at-
taqués par quelque insecte ^ comme
ROSA
le^ffullks èa Saxifrage, erosa ^ le
eaUce du Chenépodium bonus Hetji'»
rlctts , le» pétais da Franktnia lœ-^
pû , lé corselet A» quelques Capri'-
oorpes, les crochets de plusieurs eo^
quilles bivalves.
• RONGEUBS, adject.' et s. iD.pl.,
Giires^ Rosores^ Prensleulenlia, Nom
donné fiar Linn^, Storr, Boddaerk,
Vieq d'Aàyr , Blomaùbach , Cnrier ,
Tiêdetnann, «BUinvitley Goldfoss ,
Oesmarest , lUozaaî , • Eichwald,
Giay y Ficihtis et Carns à un. ordre
de la dasse des Mammifères , eouH
^enant eenx dont les incisives lon-
•gaes et Cartes donnent à ranimai une
grande CMÎlité pnnr ronger.
BOPAIiOGÈRCS , adj. et s. m. pi. ,
Xopalôcerati{'^iraka9j massue , xlpoç ,
corne )^ Mom donné par Dnméril à
nnefamille de l'ordre des Lépidoptdref ,
comprenant cenx dont les anl;cnnes
sont renflées en masse à l'eitrémîté.
Voyez GtommicoRNEs* .
ROraOTÊliBS , jidj. et s. m. 'pi.,
RophoieUta (pofcxMy aValer). I^om
donné ^r Glairville à un ordre d'In-
sectes , cpmprenant les Aptères qui
sont pourvui^'ùti suçoir.
HOSACÉ , adj. , rosaceus; rosenai^
tig (aJl.) {^ros^, .rose ). Se dit, en
général , des parties qui sont disposées
à peu près de là même manière que
les pétales des roses simples , comme
les icailUs de 1 involni;re du Protêt
rosaeea y les ovaires du Dyneuntna
rosacea , les ambulaeres du Cl/peas»
ter rosaceus , le corps du Phjrssophora
rosaeea , et en particulier d'une eo^
Tolle composée ae cîna pétales égaux ^
sans onglets, dont les lames^ sont
étalées, dès leur point d'attache^ coba-
jne celle des roses simples. UAste-^
rias rosaeea est ainsi nommée parce
que son corps est garni de lobes
courts , qui la font ressembler k une
rose des vents.
BOSAC&ES^ adj. et s» (. pi. ^ Rom
ROS£ 38 1
saceas. Famille de plantes, q«î a pour
t^pe le genre RosOm
ROSACIQUE, adject., rosdttcus.
Sous le. nom à* acide rosacique (rosige
Siiurcy ail.), Pront a désigné une sub-
stance de couleur briquetée , rose ou
'ôiilge, que l'urine dépose à la suite
des accès de 6èvres intermittentes. Il
considéra d'abord celte substance
comme un acide particulier. Plus
tard , il la regarda comme un mé-
lange d'acide urique et ^de purpu-
rate ammonique. Depuis il a été
rendu pins probable que, c'est une
combinaison d'acide urique avec une
matière particulière. , de couleur
rouge. '
.^0SA€UD\UÉE8,adj. et s. f. pi.,
Rosaginecc. Quelques botanistes ont
donné 4:e nom à la famille, des Rho«-
doracées. ,
• ROSE., s«^ f. On m>mne rose des
wnts ( fVindrose , ail. ), l'ensemble
des trente-deux rajonsdans lesquels
on partage la circonférence de rbo*
rizon, afin de pouvoir estimer en
mer la direction des vents; .
ROSE, adj. et s. m. , roseus; ro^
senrçlh (ail.). Nuance de ronge pâle
ou mêlé de blanc.^ £x. Dolickos ro»
jseus^ Gorgonia rosea^ Fustdium
roseujn^ Psilopus rosaceus , Pofypo*
rus rhodellusf Lampyris rosata,
ROSÉE, 8. f., ros; êfiooç; Thau
(ail.) ; ^<^(angl.); rugiata (it.). Eau
qui se condense pendant la nuit sur
les plantes, efque l'action des venta
ou de la 'cbaleur solaire dissipe .le
matin. La rosée dépend en paiîie de
la transpiration des végétaux , en par-
tie aussi dc^ vapeurs qui s'élèvent
de la terjre , ou de l'çau tenue en dif-
solotioii dans l'atmosphère.
ROI^ÉES, adj. ets.'f. pK , Roseœ^
Nom donné par Candolle et Kunth à
une tribu > de la famille des Rosa-
cées , qui renferme le genre Rasa.
ROSÉIGOIXE, adj., roseicolUs
{rostusy rose^ coUum^ col); qui ii
SSk ftOST
le ^o\ r#se« Ex. Psùtaeujf roseiçol^
lis-
^O&bGASnnSBf «dj. , rosetgester
( Toitus , >o9^ , gasttr^ , ventre);
tfstx a k rentre de couleur itMe: Et.
^Trogonmsergaséèr.
BO^ÉlVBniFifi^ aâj. , toseipeHnts
'[rôâttts f rete , pennà\ 0e ) ; qui k
left ailea. ro^t , comité le sont à ik
'bà^ les (Ayit^B da Peéklioùems rth-
lÈ^ipennù. . • '
- HMEI^ ', adj. , Tosehxtûsy rosa^
è€U9 j rosaciii'»cotifertus. 9e dit é^
toroUes régulières composée» de -trois
i cinq {>étti1es oti plus , dfréfrgens ,
-disposes «A irosàce, attaches par de
courts onglets , et oi^vcrts dès' l)?Qr
•insertion '( et . Èosa ); des fettàkrxfjLÎ
«on t alternes ^ titnn Weuses , * r appro'<^
tïbées â h base, et 4ivergeQles*aQ
sommet , de manière h inciter là <^*-
'position des pélalès dVnte rms srm<-
pte^pairoutè<^l. Sèmptrrit^um tec^
Éerttm), ^
ItOSfcms , ^. f . , Tosèfîa , steUuUU
amasse petites fètiUles^ d'une. fornie
et d'une couleur variées, qui termhiè
"h tige de certaines mousse».
iLOSniiÉfeU ^ ndjecl. et b, f. ^.\
Hi^sUleet: ttom donné par Lessin^ ^
Une sectfbn de4a trtbu des tfénécio-»
nMées Héfénfées ; qui â pour type le
genre Rosiila.
ROSMAItlISKB , t^, et s. m. |jt. ,
9io9marii. N ort • do|ind par Victj
t*Azjri une Hihnini de Mammff^^res,
If^a pdu^ tfpé te Trithecàs R0s^
Wuirus» '
RdSiaSEiLE, -s. m.; roHMim i
SthnSMchtn (al!.). Ce «lot tert' à
èfeîgtter: I* en botanique, de^ très-pe-
tits protoiigemens en forme dç bec un
peu crochu , qui terminent certaines
X'artfesdesVegétau*, quelquefois la ra-
iCAle d^ïS'gMttes ^ et, d'après L.-C.
KÇcbard,Ye prolongement du stigmate
en Ordkidées qui^ recouvre Ite gynize^
ft* en zodlogm > d'après Latreille , le
t^mt àesPulex, dViprèsKîrby, Tins*
HOST
truibent'oi^* iû pou 'et de q^elqnes
autres insecte» aptères.
nOOTËLLÉ, adj., ros^èUàtus;
tpii se prolonge en une petite pointe
itiîde et qdéIqueffMS 4égèrement cro^
chue', comme Vopei*caîe iu Phftscu»
. AOSXEIXIBrB , B. f. , JiéjiÊeHùià,
Jkgardh Homme; «insf. les espèoca de
pl«mîiles ,- oit ks prodqctÎMis Itkfer-
ine»,qtte poiissênt^ en germaat, le»sp<>-
nes des plantes or jptc^ames ; de oeMfe
mamëreil réserve le mot de rostalit
fmu désigner les mèitoes pibloog»^
«aeûs dans les plantes phaoéroganita
trumyhee). «Se dît dits anUmnes^ iort-
qu'elle^ so;it insérées sf»^^ un v^tre
(ex . Curcultû ) • Uffermiaia rù/trm^
fi-f est, ainsi .nommée à ^aose de ^
trompe sailiaiikep
. ROSTRE, s. m.j'rosùim, Emr
ployé quelquefois, en betanique i
coramè-synonyme de rostelle , ce mot
Ta été par Jacquin pour désigner les
extrémités des capuchons , oans 1^
corolles îrréguJièrés. On 'donne le
nom de rostre^ en toologîe^ au siphon
phis ou rbbîhs alpngé qui t'ermme
antérieurement rotive#âre de certai-
nes coquilles uni Valves. On appelle
aussi rçstre^ dans beaucoup de crus<^
tacési la partie du te;$t tfxi est située
entre les yeux et' s'avance plus ou
îrnoins. Enfin on déstgne sons ce nom,
d'après Fabrîèlus, Olivier et fiatfeiliej
Tensemble des ]Stècés longues et
étroites , qui , par leur réunion, com-
posent le suçoir (dés insectes hénri->
Jjléres.
.RCteTRÉ , adj. , Toj*rir/»j/ qui est
àlongd en forme dé bec, comme les
anthères'Axi Zj^gop'eiahn rpstratum y
hk eamdre du Semperpiimm , le ceis^
que de VÂconàum tostratam , le r^-
Honda Phteiàn prateitse , XeiféuUhs
du MesembryanthÈmufh rostratum ,
la silique du Maphanus raphanis^
trufn f la siUctde du Buniûs itttb(fr^
ftOtt
ê
Tîta* Ràstrê 9t dft, en Ibokrgte y
d'une erquîHe bivolVe dont une des
fiiew , ou les denic^ ^^résente h l'un de
êeèunt^eê dn appendice plus ou moins
hntf (ex; TeUma rôt trot à , Tellina
roUridina ) ^ d'une coquille uni valve
dont l'ouverture se prolongé en tin
siphon plus ou mdins long (ëx. Fu-^
sus rosiraius ) , d'un insecte dont lé
bec est trés-Iong ( ex. LiiHnohia ros^
ifnta)^ A'nn poisson, dont le mnseeu
est long et cjl^tHlriqne ( ex. Ckelmùn
rosiraius ) , d'un àis^au qui a le bec
tréS^lai^ ( es. Piaf^rjrnchos rosira'
tus). '
aOSTHÉES, adj. et s. f. fV, Ros^
irata. Nom donné par l^obinenu-Des-
rokàj à nàe section de lafiamille €es
Mii8cides> comprenant telles qui ont
•in ëpistome saillant et en forme de
liée.
lIQdmiCOilBiES j ad) . et s» m. pi ; ,
Rostricorfies (rojfrlwi, tcc , cornu ,
corne). Nom donné par Duméril à
nae iannlle de Tordre des Goléoptè-
reSf comprenant ceux dç ceîB insectçs
dont les aùtenne^ sdnt portées sui^
une sorte' de bec produit par uo pro-
kogement de la tète.
- RmTRIFMUHB , ndj. y ' rosfrifor^
mibf ^ rostruài , bec ^ forma , forme );
qni a la forpe d'un bec.
ktOSIJLAlRE', âdj.^ rosulariàs ,
rosttiâris {rosa^ rose)i qui a là
Ibfme on la disposition des pétales
délité rose , comme Tes feuilles radi-'
cales dû Crassuia rosrdarls y les or-
bicoles dont se i^rge lii surface dés
expansions de VEehinopkora rosu^
êaria,
ROTAGA > 9^}> ) rotacéus. Se dît
des corolles jnonopëtaks dont le
tujïe très-court s'épanouk e6 un Ifmbe
ouvert et plane. Ex. Mèitchrits ro^
UtCÉts j Gentianà rotatà.
KttTATOtlUBSyadj. et s. m. pl. ;
Rotatoarià. Nom donné par Scbweig-
^\ Gbidfuss, Ftcinns, Gams et
Ëbrenbergi une famille d'Infnsoti^y
RGïtî
m
ëompretiAnt cetix dont là boucbe est
entourée d'une couronne de cils vi*
bratiléSy qui figure une espcce de
roue.
BdttlP'tRÈ, ddj. , roliferus {rota^
Voue jfero , porter) ; qui porte une
fout» Le Pedicellaria rotijera porte
an bout de son pédicule un pldteau
borizontal, orbicùlaire, dentelé et
ayant une ouverture au centre. La
Turritetta rotifera est garnie dans sa
longueur de grandes carènes droites
et distantes , qiii ressemblent à des
roues écartées 1 une de l'autre.
- nénfiÈnçs^ adj. et s. f. pl. ,
Rotifera. Nom donné par Cdvier à
nn ordre dlnuisoîres' , par LaAiarck
ï une section de la classe des Polypes,
par Blàin ville ïk unie section des Mi-
crozoaires bétéropodes, par Bory à un
ordi*^ de Microscopiques, comprenant
desànimatrx dont la partie antérieure
dii corps est garnie d*appéndices cî-
lîformes ramassés eO (kis'ceaux et pro-
dnisant l'efiet d'une roue quand ils
entrent en mouvement.
ROTIFOIUUE , adj. , rôtlforfnîs ,
tadâhMich (ail.) (roto, ï'oue ^forma^
forme ). Synonyme de Rotacê. f^o^ez
ce mot.
ROTTBOELLIAGÉBÏ , adj. et s.
f» pl. y Rotl^telliacèœ, Noni donto)^
par Kdntb à une tribu de la famille
des Graminées, qui a pour type le genre
Rotthœllia.
HOttJLAIRfi ^ adject. ^ rôtularis
(rotula , petite roue) ; qui a la forme
d'une roue , comme la coquille orbi-'
culaîre et déprimée du Trochus ror
tutaris.
ROTOtf: ^ s. f. , Yoiula. ÎStraus
appelle ainsi deux petites pièces ca-^
cbees dans l'intérieur du corielet des
Insectes , où elles ' sont placées en
dehors des puvértùres qui reçoiyent *
lès pattes. On donne aussi ce nom à
là bandie des insectes.
' ROTbLIÉ, adj. , rotulatus. Ëpî-
tSèle dOYitfée'à des coquilles ijui , pàt*
1
384 ROUG
leur forme ronde et aplatie » fessem-
blent à de petites roues pleines. Ex.
LentîcuUtes rotulata , Ammonites
rotella,
BOTULEUX y adj«, rotuloius ( ro-
iula, pfBtite roue). tJ Astraa .rotur-
losa est ainsi nommée parce qii*on a
comparé ses étoiles orbiculairea et
saillantes a de petites roues.
nOTVNDIGOLLE , adj., rotundi^
collis ( rotundus , rond , collum^ col ) ;
qui a le eou ou le corselet rond. Ex.
Helops rqtundicollis , Thjrlacites ro*
tunaicollis,
BOtUNDIPOLIÉ , adj[. , rofundi'-
folius ; rundblattrig (ail .) ( rolundus ,
rond» JbUum^ feuille); qui a des
feuilles rondes. Ex. Coccuîus rotun-^
difoUus,^ NeUonia roUtndifoUa, Thuf
Uctrum rotundifoUumé
ROTUNDIVEIVTBE , adj. , rotan^'
difeniris ( rotundus y ropd , venter^
ventre ) ; qui a le ventre ou rabdo*-
men arronai. Ex» Tachlnm rotundi^
f^ntri's.
ROVGOCIiEMENT ; s. m.., Ruck-
ssn, Girren{a\L) ; cooln^ (anglO ;
erojamento (it;. Sorte de cri guttural
propre aux pigeons.
ROUGIS ,^aaject. et s. m. ^ ruber ;
rp£A(all.),; rçd (angU) ;ro/^o (i t.).
L'une des ' couleur» primitives du-
spectre solaire. Cette couleur esttrës-
répandoo dans la naiure , mais ello
y oâre un nombre presque infini de
nuances^ dont les principales sipnt : lé
rouge pur (ex. Agarlcus ruber, Pas'
sifiora rvbra ,' Rihes rubrum); le
rouge pourpre ou rouge ^ de sang ( t^.
PouRPBE ou Sanguin ) ; le rouge de,
carmin (ex. Delphinum puniceum) ;
le rouge de minium ( ex. Indigofera
miniata 9^ Endocarpum miniatum ,
Pecten nUnlaceus , Poljrtremd minia^
cea , Loxia ostrina ^ Ampelis por^
phjrio , Fringilia granatinç.^ Loxia
hœmatina, Loxia cardinalis ^ Co^^
lumba porphrrea , No^^tua mijïiosa , *
Leuc^nià lithargytia, Cerastis rubi'^
ROUL
giHêa);\e rougt àecinaire (ii.Cinaba*
rin) ; le rouge incarnai (ex. Loranikus
incamaUUy Pêtaloslemumcameum^ ;
le rose (vt^rez Rosb) , etc. On emploie
très-souvent des termes de compa-
raison pour exprimer ces nuances (ex.
Psittacus vinaceus , Columàa vineh-
cea y Éorjra vinosa^ Trochîlus car-
bunculusy Troclùlus rubineus^ Po^
lyporus laecatus , Tabanus slfgiusj
Aurélia funaranlhn , Trochus xixjr^
phinus , Trçchus jujubinus , Tro^
chus carneolus j AgOriçus sinopicusj
Hibiscus phœnlceus » Ampelis phœ^
nicea ^ GlaucùiOi phœniceumj Qera»
nium phatçn )•
AOUGEATRE , adj. , nAescens ,
riJfidus } rô/UibA(aUefli.).; reddish
ëng^*) > qui tire sur le rquge. Ex.
icrocerus rubescens y Anas rubens 0
Charadrias rubidus , Sylvia rubida^
Thamnophibis jubicMts , Adpenser
rubicundus , Amphiioe rubricaia ,
Agaricus erubescens. ,'.
ROUILLÉ , adject. , rubiginosus;
rostfiirbig (ail.). Couleur de rouille,
c'est-à-dire d'up jaono tirant suri» .
rouge. Ex. Picus rubiginosus , Dair
bergia rubiginosa , Neurocarpum
rubiginosum , Apis ferrugmatu ,
Pkaseoius helt^ofus ^ Andraenahel^
9ola,
ROinUÊ^ adj. , voluius 9 repob-.
tus j conuoiutus. Se dit des organes
qui sont tournés sur e^x-mémof ,
comme les vrilles delayjgne, et plus
souvent de ceux qui ont les bords
contournés-soit en dedans, soit en de-
bors , e9mme les feuilles de r/(a-
ronga re(H>lùta , dé V Helichrystua
rêfokuum et du Sesuvium revobtU^
folium ; quelquefois aussi des feuilles
qui se roulent par l'effet de la des-
siccation , coin me celles de. VOnudiâ
involffens et de VOnudia ir^ieçUns»
On dit les ailes des insectes ro^lées\
lorsqu'elles ceignent élroitement le
corps I comme celles de quelques
Teignes.
RUBI
lUMQLEUB 9 adj. , tortrlx. R&u<«
mur donnait cette épîthëte aux. che-
nilles qui roulent les feuilles plu-
sieurs fois sur elles-mêmes pour s'y
loger.
ROULEURH 9 adject. et s. m. pi. ,
Tortrices. Nom donné par Lamarck
et Eichvald à une famille de Lépi-
doptères n<ictumes, comprenant ceux
dont les ailes sont roulées autour du
coips , on trés-indinées dans l'état
d'inaction de l'animal.
ROUSSATRE , ad). » rufescens ,
subrufus; qui est d'un roux dairf
qui tire sur le roux. Ex. Mactra tu»
jeseens'i PiUopsù subrufa ^ jénthnus
julvula , Conus Juscatus , Turbo
iultdattu, Cucuhts rufinus , Columba
rufina , Cuadus rujvlus , Sjrifia
russeola , LjeuM praustus , ^^-
ricus holaris^ LUàosia rufeola,
ROUX y adj. , ru/us ; Juchsroth
(ail.). Jaonemélé d'un peu de rouge.
Ex. Caprimulgus rufus, Correaru^
fa I E/^thràxylon rvfum 9 Elaier
rubricus , jésihu gUtnu^
R6RANAIRE, adject. ^fasciaris ,
Jasciarius^ |7*amiin«ii/.Épilhète don-
née par Mirbel aux feuilles linéaires,
mais très -grandes* £x« Iris gra^
minta.
RURANÉ, adj. , taniaius ; qui
est marqué d'une bande longitudinale
large et colorée ( ex. Conus tœnia^
tus , Mitra tcuUaia)» Se dit aussi des
tours de spire d'une coquille spiri-
Talve y quand ils sont tout-à-faît
plats.
RIIBIACÉE8 , adject. et s. f. pi. ,
Rubiaceœ^ Famille de plantes , établie
par Jnssieu^ qtii a pour tjpe le genre
BMihia,
RURIACINÉES» adj. et s. f. pi. ,
Jlubiacineœ. Nom donné par Bartlîng
à une classe de plantes y qui a pour
tjpc le genre Rubia^ et qui com-
prend les familles des Lygodysodia*-
cées , des Rubiacées , des Caprifo-
liacccs et des Vibuméesv
II.
RCfBR
385
RURiCOLE 9 adj. 9 rtAicoIiu ( r»-
biU , frambroisier , colo , habiter ) ;
qui vit ou croît sur les fradobroisiers,
comme le Sphœria rubieolu sur les
feuilles du Rubus ruber.
RCRIDIGOLLE , adj. , rubldicôUis
{rubidusj roàgeâtre, collum, cou);
Îui a le cou ou la gorge Voogefttre.
Ix. Piciu ruhidicoUU.
RUBIFORIIE , adject., rubiformis
( rubus , framboisier , /arma , for-
me) ; qui a. la forme d'une fram-
boise , comme le Nmnuuètta rubi^^
Jarmis.
RURRIGAUDE , adj. , rubricouia-
tus ( ruber , rouge , tauda, queue) ;
qui a la queue rouge. Ex. Dendro^
copus ratricaudfUus. .
RI2RRIGAULE , adj. ^ rubricauiis
(ruber j ronge ^ eauUs , tige) ; ^ui
|i la tige rouge. Ex. jésier rjibncau'
lis y Hypnumrubricaule.
RUBRIGOIXE 9 adj., ruhricoUis
( ruber ^ rouge , collum 9 cou ) ; qui a
le cou rouge ( ex. Coraoina rubr^
eoUis ) , ou le corselet rouge (ex. £1-
thosiarubricolUs),
RUBRICORNS, adj.^ rubricornis
( ruber y rouge , cornu , corne .); qui
a les- cornes on les antennes loogesr
EXf PajrkuUia rubricornis,
RVBRIFLORE , adj. ^ rubrifloruM '
( rubér , rouge,^ , fleur ) ; qui n
des fleurs rouges. Ex. ^Cœsareà ru"
bri/lora*
RUBRI6ASTRE , adj. , rubrigas^
ter ( ruber , rouge , gasitr , ventre );
qui a le ventre rougc. Ex. Syli^iaru»
brigastra»
R^BRIPÉRE , adj. , rubripes (ru-
ber , rouge , pe4^ , pied ) ; qui a les
pattes rouges» Ex. Macquartia ru" .
br^)es , Harpalus rubripes.
jiiUBniROSTRE 9 adj. , rubriros-
fris (ruber , rouge, rostrum « bec ) ;
qui a Je bec rouge. Ex. jinas rubri-^
rostris,
filJBRIVENTRE , adj. 9 rubrii^en»
ter ( ruber ^ roUge ^ venter ^ ventre ) ;
a5
386
RUDt
^ a te rentira rouge. Et. Pringitta
rubrwefUris.
. RUGHAIKC ^ ttdj. , fai^osus. EfXH
Ihète donnée à on hiiecte liyen^n««^
Ï{ère{MelipùnafaMiay^viï tismlrtlt
es raeKei , eomme TabeiDe éomes-
tiqftte.
criiov ; Bienenstock (tlt.) I ^<^^ (i><'g^*)$
Éraiift ^ît.). ^\é des elieffies.
AVDBSGKléEè . «d^ et s. f. pt. ,
IMSecMétg. V&miotmé pittH. Cm-»-
9ÎM âr MM tfMi9»n de lâfrm des ïU^
lîanthëes, par Lessfng à une seetknh
4e hi seii^tribitf àeÉ Sénfefonîrfées
kéKttnrliëe», ayant pour ty^ tè genre
ikuikêdUà.
RUDE 9 adject.^ rnsp^èTy sèabè&. Se
tk d'mrt» surPa^ quf est coàvérée de
Êïtîies aspérité sénsibled aé tou^h«^é
Cetitkium a»pèrum , Peeten aspef'^
fÙÊNU f BuphuinmM ûspérrimùm ,
TréûhAi a^peratvs , MelOriva aspé-
rm^y Trmkê^ aapemkit, Càrdiêà
msperulày CttrdivJntetfli^fnlkm > Caà--^
eeUaria asperelia , Cèl^^nenï às^p'è*
nMaan^ ficus p&Ui&ria ^ ^pûntfy-kts
MX stàbtr , féMma seaèra ^ Mitra
scabriuscïdu , CHpheà tcabrida ,
#)S0M» s€ùhreUtBu^ StehrMoébntia
j^ùernunéty PolènJtiUa s&igosà , Cu-
pkta sfi*ifutosa ^ Càneethrht senH-
éùsa, Teilina scobinata^ Pofypofàs
saémtKiê)^^ CérdînM Jt^ffèinatum ,
tèrâàra seèA^tUM ^ PdargofUum
RUDÉRAIi, adj. y ruderaUs ; qnt'
eivtt dans les dénomlires et le long
iIbs iiiur«flle<. Ex. Stéttodonrudera"
Ihi Pornpfy-UrunrUderaie.
liUDItf hNTAlUS , fidM; ^ rudimen-
imHnu ( mdis , brute )• l^Hbète don-
née par Mirbel aux éttokiiU!» qtiisont
réduites à ètê éboudiee si iroparfaites
et si petites qu'on ne pourrait reeon*^
iwttre leur nature sans Je secours de
r«iiilo|ti (ex« Ortim^y Ifron^
HUFI
giitart appelle teFriuit^ rttJUkiehîtâres
un groupe de tertains abyssi ques qui
sont généraknient et même quelqoe-
hh uniqueufent eom posés de débris.
RUDni£i!lîTATION, s. f. Ce moé
est employé quelquef<iîs pour dési-
gner Télat d'une partie qui n'est en«»
eore que rndîmentaire.
WUDims, ad). , rudUUu ( rmdis 4
rabmeu ). Se dit d'une eoqaUU bf^
ftAvé qui est bérissée de o6>fcs stfut*
muleuses. Ex. CatMita rtidism,
MIDnTCt^^ adj. et S; in« pt.; if£0«
iisfêt. Nom donné par Lamareà y
Biftfifttille et Menke à un ordre de \i
êlaésé 4t5 Aeépfiatophores , dent Des-
MouIhis a fant une classe , et qni re»-
terttit eenx dont la doqmtte est épîsse,
grossière et extrêmemem irrégulfère.
rt^FIBAUlE, adjeet. , rufibatéùs
{rufuè , roux , burba , barbe) ; qui
« br bnrbe ou lés moustaches rousses
(ex. Pitkeûia rufibarbêl), Uncbam^
ptgnoh ( Peiiza rufibarbU ) est amsî
appelé parée qu'il ei»t bérisaé eh de-
hors d'une bsrbe toVdse.
AdVHjAIIPÊ ^ adjeet. , rû/ieàrpus
{tuf as , roux , x«p7r^$ y f^uit) ; qui a
dés frnîts de eouleur rousse, fit*
BcttAlma rufiearpa^
RUFIGAUDE^adj., nificauâatus
{fufus , rottk , cauda ,• <|Dette ) ; qui
af la qtreuè (ex, Pla^hynthosrufi-'
cattdàtiu ^ Syhïà rufieaudaia) ou
) -extrémité de Tabdouïen (ex. AsUus
riuftçauda^ EUttf^ ruficwxdù) rouasie.
RljriCOlJ<E 9 ad)et^t. , ruficôliis
( rufus j roux , collum , col ) ; qui a> l«
col ( ex. Kân jaunis ruficoliis) ou le
corselet (ex. Mùtilta rufieoifisf Pia^
tydéma rttficollis) de couleur rousse.
RUFICORNE 9 adîect. , mfic&rnis
{rufus y TôuXy£orna, coï*ne); quia
léê antennes fauves. Ex. Tabàmts
rutîcorhis , Lathrobîum ru/! corne.
RtJFIOASTRfi, adj. , rufigasîer
( ruftVs j roux , gaster , ventre}; qui
a' le ventre roux, Ex. SjrMa ri^
gastra \ Pendutinns rufigasttr.
( n^ktf 9 HMK , iabruHij lirbre); qui
a lelabra mméx , comme Tf/tff^r ru-
fUakrù , Ami la iMse des antennes et
la bouche sont de cette coulenr.
MTFUUlVe, Vdîeet. , tufimanus
{n»fuê\ rout: , tMtmts , ^hhu j ; qm
a ica inaHM {e«'. My^Hés f^Mmtus)^
on les tarses antëi^Bw^'^ex. "Bruckus
mfhuumtt) de eoBtenr^ronsBe.
{-rtÊfaSy faM, AéPM», nerf); qrd -à
les nervures rousses* Ex. MicheUa
mXWmoaSBj adjeet. , rmfihoduâ
{rufm , renx 9 nodftidr ^ ceinture). Le
Zeihus rufinùdujf a 4e sèment ant£^
rfeor i1q thorax d*nn jaune fermgi-
veux.
IIIIPVlALPE 9 «djeot. , pufipalpis
(tu/us '^ iroux ;» palpus ^ palpe ) ç qui
« les palpes de coulevr rousse. Ex.
Xjrlophagus rufipalpis.
AWiFÀDE , «d^. , rttfèpesi^ rt^us^
fënx,;p#jr9 pî^)y q^î <> 1^ pattes
ronsses ouferruginenses. Ex. -Conops
TttpptS,
^mmiBmVE 9 adject. 4 mfipennh
(mfus , ronx y penna-y Aile) ; qui a
les ailes «roasses , eomnie les ^Ijtres
du TrièhiHs ru/ipennh.
liUnRORafi, adj. $ rufirosWls
{rufus j tttkx 9 rosêrum , 'bec ) ; qui
a le bec ( ex. Psittacus rttfirosrù ) ,
OQ 'le rostre ( ex. Attèiabus rufiros-^
iris y '^pion rufirostre) roux.
mJHR'AMB , adj. , ri^iarsîs (ru^
fiu 9 roux y tarsus , tarse ) ; qui a les
tarses TOUX ou rousrâtres.'Bx.Zauiti*
RWIVBNTRB, adj. 9 rufiventerj
rufipenlris ( rufus , toux , venter y
centre ) .«Se dit d'un mammifère ( ex.
Sclurus rujicenter)y d'nn oiseau ( ex*
Cuculus ru fiif enter y Syhia rufis^en^
iris )y dSin insecte ( ex. Tabamis ¥u^
fiuentris , Calliekrorha ru/if entre )
qui a ie Tentre ou Tabdômeu roux
QO faove.
RUMI 387
mmoeULEy adject. y mgîcotUs
( ruga y ride , collum « col ) ^ qui a
le col on le corselet ridé. Ex. ApUn
rtlgicoUe.
RUGIF^ilE^ adj., rugi/er , n^ifé*
rus {rugUj ride, fero , porter) ; qui
est cKurgé de rides transversales. Ex.
Histcr rugifer, Cpherea rugtfera*
BMSi^QUi y adjèet. / rugiPMus
(jmgu y Me , fûiium , ieuflle} (
qui a des feuilles r^giievsea. &je.
ScUouMmim rugifoUm^ Orikotri^
cbupi rMgifoUum.
wmemmmf , s. m. ^fremim;
GebrUli (ail.); nHVva|r (aogl.) \ m«
giêo (À.). Voix dsiioki.
MM&eWLB^ adjeot. , rugosubu
(ruga y ride) ; qui n'est que iëgèv»*
ment rugnaus , nomme "le corselet
du Scd^ rugfmUus. ^. AaouBiiz.
RimueUX , adj. , rugosusy ruguh^
sttr, rugosuhis ; gerun^lt , runzlich
h\\.); grinzoso (ît.) (ruga y ridc). Se
qit d'une partie quelconque qui porte
des rides ou d^ lignes irregulièreit
dirigées dans tons les sens y comme
les feuilles du Marrubium r^gosumy
du Loranthus rugulôsus et de Vife-^
UchrysOm ruguiosum , le siliculeàfx
Rapistrum rugosum y la coquille du
Fusus rugosus et de VAnatina nU'*
gosa y le corselet du Sclerio rugo^
sulus y le polypier du Cjrathocriniêe^
rugosus»
RVINIFOBBIE , adj. , rulnlformis
( ruina , ruine ^ forma , forme) ; qui
offre des dessins représentant qea
ruines , comme certaines agates.
BinSSÊAU, s. f. y rwulus ; Bach
(ail.) ; riil (angl.); ruscelio (it). Nom
donné aux plus petits de tous les
cours d'eau.
BimiNAMS ,adj.et8. m-pl-yPeco-
m, Bisulcat rumen y .panse). Nom
donné par Yicq-d'Azyr et tons les
zoologistes modernes à un ordre de la
classe des Mammifères y comprenant
ceux* qui ont quatre estomacs dîspo^
388
RUPT
ses de manière à lear permeitre de
ruminer.
RUimiVATlON) s. £., ruminalîo ;
fuspuxtcpôc ; Wiederkcmen (ail.). Ac-
tion par laquelle certains animaux
font revenir à leur boaclie , pour les
mâcher une seconde fois , les alimens
Su'îls avaient déjà avalés et introduits
ans leur estomac.
. HDPBLLAIRE 9 adj. , rupellarius;
qui vit dans les rochers. Ex. Vene^
rupa rupeliarîa,
HUPESTRAIi. F<yyez Rupestre.
RUPESTRE , adj . , rupestris ( ra-
pes , roche ). Se dit des plantes qui
croissent sur les rochers (ex. Myo^
, sotis rupestris ): Le sel commun fos-
sile y ou sel gemme , a quelquefois été
appelé sel rupestre,
RUPICOLE, adj. , rupicolus (ru^
pes , roche , colo , habiter); qui crott
sur ( ex. Barbarea rupicola ) ou qui
yit dans ( ex. FcUco rupicolis y Ana^
tina rupicola) les rochers.
RÙPINCOLE 9 adject. , rupincolus
( rupîna , roche , colo , habiter ) ; qui
croît sur les rochers. Ex. Orlhotri'
chum rupincola,
RUPTILE, adj., ruptilis ; zerreîf
ssend (ail.) {ruptus ^ brisé). Se dit
d'an organe qui s'ouvre en se déchi-
rant |d'une manière inrégulière , par
l'effet du grossissement des parties
qu^il renferme , comme VariUe des
Méliacées , la spathe du [Ntircissus
poeticus y le péricarpe de certaines
graines , les gatnes des Pofygonées.
RUPTILITÉ , s. f. État ou qualité
de ce qui est ruplile. On a désigné
sous ce nom la force par bquelle les
fruits de la balsamine éclatent^ ou
les étamînes de la pariétaire se dé-
bandent I parce que ces phénomènes
ne se répètent jamais , comme font
ceux de l'élasticité , à laquelle on les
attribuait jadis.
RVPtlNERVE , adj. , ruptinerm;
gerissen-neri^ig (ail.) {ruptusj brisé,
ncrvus y ncrf^. Épilhùte donnée par
RXITÉ
Gindolle aux feuilles dont les ner'
Yures I qui naissent presque paral-
lèles , ste rompent d'espace en espace
de manière à former des espèces de
lanières.
. RURAL 9 adj • / ruralis ( rus, cam-
pagne) ; 4]ui croit sur les toits de
chaume des maisons de village. Ex.
Syntrichia ruraUs,
RURIGOLE 9 adj., rttricolus ( rus^
campagne , colo , habiter) ; qui vit
dans les dbamps, l^x. Ljrcosa rari"
cola.
mJSCIGOLE , adject. , ruscicobts
(rucus , fragon, colo , habiter); qui
se tient de préférence dans les fra*
gons. Ex. Sylfia ruscicola,
RUSTICOLE , adj., ruslicolus (nu^
champs , colo , habiter) ; qui vit dans
les champs , les prairies ( ex. Scolo^
pax nutlcola). Merrem avait établi
sous ce nom un groupe dans la classe
des Oiseaux.
RUSTIQUE 9 adj., rttsticaîus. Se
dit d'une comiiUe bivalve, quand les
côtes perpendiculaires dont sa surface
est garnie se trouvent coupées en
travers par des stries d'accroissement.
RUT, s. m., ardor; Brunst (all.);
rutting (angl.). On n'emp\oje guère
ce mot qu'en parlant des Mammifè-
res , pour désigner le penchant qui
les entraîne à la génération , lorsque
ce penchant revient à des époques
périodiques , et se manifeste par des
signes organiques extérieurs, tels
que TafBux du sang vers les parties
sexuçlles , ou une modification quel-
conque soit dans le développement ,
soit dans la disposition de ces or-
ganes.
RUTACÉES , adj. et s. f. pi. , Ru-
tacece. Famille de plantes , établie
par Jussieu , qui a pour type le genre
Rutà.
RUTÉES, adj* et i. f. pi-, Ruiem.
Nom donné par A. Richard à une
tribu de la famille des Rulacées , qui
renferme le genre Ruta.
SABL
BCTIIiIBaS'^ s. f., rutilina (rutilas^
rouge )• Nom donné par Bracounot î
une substance rouge que produit l'ac-
tion de Tacide sulfurique sur la sa-
licine,
RYTIDOC ARPE , adj. y rytidocar^
pus (/vru I ride ^ xo^ic ^ fruit ); qui
SAC 389
a les fruits garnis de rides on dé ru«-
gosîtés. Ex. Htdysanan jyildocar—
pum , Astragaius rjrtidocarpus,
BYimHYNQUE , adj. ^ i^irfy-n-
chus ( puTlç , ride , puTyoc , bec) ; qui
a le bec ridé. Ex. Railus tydrkyn*
chos*
S.
SABADILLINE 9 s. f. » sàbadïlUna.
Ce nom a ëté donné à la véralrine ,
parce qu'elle existe dans le F'eratrum
Sa^adilla.
SABALINÉES, adj. et s. f. pi.,
Sabalinea.l^om donné par Martius
h une tribu de la famille des Palmiers,
qui a pour type le genre Sabai.
SABELLES , adj. et s. m. pi. , Sa^
heUaa, Nom donné par Latreille à
une famille de Tordre- des Annelîdes
céphalobranches ^jrant le genre Sa-'
beOa pour type.
SABLE, s. m. 9 arena, sabulum;
fy^\ S and (ail., angl. ); saBbia
(it.). Asseniblage de petits grains de
quarz ou de toute autre substance
minérale, dont le volume n'eXcèdé
pas cel.ui d'un pois.
' SABLÉ , adj. , arenatus. Se dit
d'un corps dont la surface esVhérisïéè
de papilles dures, comparables à des
grains de sable. Ex. Echinus caréna"'
tas , Asierias arenata.
SABLEIJX, adj. , arefiosus ; àftitM-^
d^$. Se dit d'une roche qui contient
du sable ( ex. Calcaire sableux ,
Marne sableuse ) , ou qui est à base
de sable quarzeux (ex. Glaucome
câbleuse ). t!e mot n'est généralement
pas pris, par les géognostes comme
synonyme Sarénacé^ mais comme
indiquant que di^. sable est contenu
en mélange dans une autre substance.
SABLONKEIJX ,• adject. , arenosus;
sandig (ail.); sandy (angl.). Épi-
tfaète donnée à des rocbeis où domine
le quarz à Tétai adileax (ex. Psam"
mite sablonneux). Il se dit aussi d'a-
nimaux qui vivent dans le sable ou
sur le sable ( ex. Necrophilus arena-
rius , Trox arenosus , Psammodius
sabuUti f Julus sabulosus ). ,
SABOT, s. m., ungula; /^«/(all.);
hôof{tktïg\.)iunffhia (it.). On appelle
ainsi les ongles oes mammifères , lor»-
Ju'ils sont épais , et qu'ils garnissent
e toutes parts la dernière phalange
des doigts. On trouve cinq sabots à
chaque ^ied dans l'éléphant , quatre
dans Tbippopotame , trois dans le
rhinocéros , deux grands et deux
petits dans les co<îhons , quatre aux
pieds de devant et trois à ceux de der-
rière dans les tapirs , un seul à chaque
pied dans les chevaux ^ ^^ux à chaque
membre , avec deux petits ouglons
surnuméraires , dans les mminans.
SABIILAIBES, adj. et s. m. pi. ,.
Sàbularùi {sabàlum^ sable). Nom
donné par Blainville à une famille de
l'ordre des Chétopodes hétérocricieus,
comprenant ceux de>ces animaux qui
se fabriquent des tubes en aggluti-
nant ensemble des grains de sable.
SABULIGOLE, adj., sabulicohis
( sabulum , sable , colo , habiter ) ; qui
croit dans le sable ( ex. Festuca saou^
Ucola , Panicum sabaliçolum); qu£
habite dans le sable , comme certaines
coquilles bivalves.
SAC 9 s. m., saceus» Nom donné
par Jacquin au corps, produit par la
soudure des filets des étamines , qui ,
dans les Asclépiadées, recouvre l'o-
vaire comme un capuchon* C'est U
n
39» SACG
eouTùnneàe WilMesow elle styhége
^e Liiik,
*^ SAGGHABIDCSi $. m, pK , iSac-^
charides (saccharum^ tucre). Koitt
dfoûDé par QuiÏMwrt & une famille d<s
composés ternaires organiques, ^ui
comprend les diverses espèces et Tf<p-
riélÀ de sncre.
SAGCHAUFlCATIONyS. f. , sac^
charificatio (saccharum ^ sucre «ySa^
être fait). Cpaversion d'une sub-
stance eu SHcr^ , Mv e^^çmple ^e Vmt
midon quand on le traite par T^ci^ê
sulfarique*
SACGHABIFtÉ, adj., saccharifi'
catus ; qtfî a ëté converti eu sucre.
f^CCttA^IN» adj.y saecbéinnus
(/accA^rttJTi^ sucre). Sjc dit déplantes
^i cootieaaent du sucre (ex. Àc$^
Çalium s0çchûrMium ) » ou oui aonl
couvertes iTune poussière bbnçbe
tp^on a comparée k du sucre ca
Îoudre (ex. Isuria sQçcharina ) t et
Vmmaux qui rechercl^ept le sucra
(ex. Lepfitna ^^cchariita)* VExU
dia, saccharina est un cbampigpoa
^i affecte la forme de tuherculra
^grflnt la couleur du sucre cristallisé*
SAGGHAluiNÉES^ adject. et. s. U
pi. , Sacctuxrineœ. Tribu a.dmise par
Kuntb et Kees d'EsenbecL duos la
famille des Graminées , qui a pour
Ijpe le genre Saecharum,
SAGGQAlUAiiTES^ sûbst, m. pi,
{saccharum^ sucrç):. Desvaux a uc-^
signé sous ce nom «(u genre de prin-
cipes immédiliU des- végétaux , qui
comprend les diverses Mpeces de
sucre.
SACGtUROIDE , aàjecl« , sacchw
Toldes {^^accharum » sucre , ti^oç , res*
semblance). Se dit ^ en minérfilogîe ^
d'ûu corps dont le tissu granulaire
imite cdtti du «ucre. Ëx. ÇaU^re
SAtGHÀRm.OGI£^f. f., saecha-^
rok^ia Çtaçcharunif, fucre, 3Lô^9Ci
^ÎMomni). %m\^ 4u fttcce» À« Sala a
SAGE
puUii «tt ottvragis soo» fc tvliKi en
1637.
8AGCH0LAGTATK. ^(^«s Mu-
CATE.
SAGGHOLACTIQUE 9 adj. » joc-
iMacuau iMtcchtarumf aocrr. Ane,
lait). C^ nom a été donné à l^acide
mùciquei parce que c'est^ du sucre
de lait qu'on l'a d abord obtenu.
8AGCIFÈRE9 adject. y saeciferus
(saccusf sac, fi''<^j porter) ; qui
porte uo sac , comme le Jiamcaria
sacciferaf dont la spsthe a la fomo
d'un sac ou d'un bonnet conique.
SAGCIFORUE 9 adj. , saceiformis,
saccatus ; suckfortnig (ail.) (jaccuj,
sac ^Jhrma , (orme ) ; qui ressemble à
un sac. Ëx. SUorùia fuccaia , dont
les apolbécies forment des dépressions
assez profondes dtns k ikaile et à
demi cachées dan^ des «orles de fos*
9ettfs.
SACCOGOmUTE^ s. f. Dcs^ux
donne ce nom au^rincipc sucré de
la réglisse^ çu à la gljcvrrbizioe*
SACCOPBORE» y ad|. et s. m. pK^
Saçcophora ( dmoc f uc^ p^tà , por»
^ ter ). Npm donué par Grav ^ une
classe de Mollusques acéphales» qui
correspond aux Acéphales nuds de
Cuvi^r,ouaux.Tuuicierf de Lamarck.
SAGCIJIJB9 s. m* 9 s(iccuius. Etp
Sèce de sac> clos de toutes paris, que |
ans certains embrjons endorhizes ,
l'extrémité radiculaire , arrêtée dans
son dèveloppei^ent , forme en se ré-
fléchissant sur elle-même , et qui cni-
v^loppe tout rembrjQB. Ex. i\[7'^i-
phaa,
fiACELLfi , s. m« , saceÛtu, Mîrbel
appelle ainsi un fruit monosperme,
dans lequel la graine est revêtue d'une
enveloppe membraneuse. £x« Sat^
SAGEIXIFOIU^, adj. , JOceUi-
Jbrmi^ {saceltutt pftît sac, forma,
forme); qui a la forme aun petiî
sac. Éoithete donnée par Hirbel a on
«ppenoice de k li^^u^ frqiMUit lUif
SAGl
mk^ dâiM laquelle est eputeim Venir
bryon ( ex. Alpinia) , et eu neciiUF0^
Îutqd il (QQsliiue unfi aorle de iiourse
am laquelle l'ovaire se trouve coa^
teov avant f ou eoUer développeipeul
( ej. Balaniies agyptiana )• «
8AFRANÉ , adj., crocm* , crorO'p
^^ ; iajrangelb (ajl.>; qui a la cou-
leur duaafraD, le rouge mile d*uQ peu
de jaune. Ei:. Conus cHicaïus , Tnrerr
kra croetua, DiypeUs çrocea^ Ozo*
ni^m craçeum > Chanta eroceaia»
I^AfilTXAL » adj. , sagiUalis ( sa^
gitta, flèche). Épilhèle dénuée à
|ine plante dont les stipules sont sa-
gitlé^s (ex. CrûialariasagiUalis)et
|i une autre dont Ton des pétales a
cette forme (ex, Orehis sagUtaUs),
gAGITTÉ) adject. , sagiitatui i
pfyUfôrmig (ail*) ; saeitato^ sOÊtti^
formt (itO ; qui a la forme d'un &r
de flèche , e^est-à-dire d'un côue
IIM>i|]ita offrant è sa hase une échant
erure profonde , dont le9 deux côtés
ae prolongent en oreillettes aiguës y
comme les anthères du Nerium
Oleander ; les feiUUês du Caltha
^agittata et do Scolopendrium sagit^
mum; le stigmate du ThaUctrum
çUuam ; les st^uUs du GaUga offi"
cinalis ; la partie postérieure du corpa
de U Çymka sagitu^ta,
SÂQITTIf JW » ^hi sagîui/eriu
{sagiitay flèebe,j^o, porter). Ss
dit d'une plante dont un des pétales
est en forme de flèche (ex. Pleuro-
Uudli^ sagUtifera)^ at d'une coquille
qui porte des taches sagittées (ex.
Trochus èogUUferus ).
6AGITTIFOLlé , adj. , sagittœfo'
IwXsagfUa^Meh^yfolium^ feuil-
le); qui a des feuilles sagittées. Ex.
Nuphar sagiitafoUa, Caladium sU"
giUfefoUum»
9AGITTlI4KaUEft , ad), et s. m.
pl.f SagiUiUngiia ( sagitta , flièche,
lingua , lanaufti). Nom donné par
UUger y Goldfnss , Savi et G. Bona-
parte è une lamàle de l'ordre des
SA» 301
PaMartauY, cMtfmiiil smx quî
Mit la kpgoe loi\g«e, vormîfornie.e^
projtractile.
ft4GR||>E8 , adî^ el s. m. plur. 9
Sagrides. MQm <^ué pur pavier ,
Latreille et Eichwald k une |ril»«
de la bmille des Coléppftèffes Eopodes,
eompr«B«nt ceux qui oot pour iyp4
le genre Sftgria.
||AIIJ^4NT 9 adj* 9 exseritu , pme»
mineru ; hervorslehend , hen^orUrem
(0nd (eU-)t V^^ 9e prononce au dehors.
3e dit de« étamines ( ex. Plantago )
et du/l/-/^ (ex. «f a/^4a biçolor)y quand
ils dépassent sensiblement rorifice.
du périfintbe ; de la radicule » lors-*
qu'elle se prolonge an dessoos d«
poin( d'attacha de» eotjlédona, en
iai débordant ( ex« Cheirflnthw )•
SiUMIN , s. f. K tenip^tfigf J^hr^^
%eà (aU.j ; sea^çn (aagl.) i^Ulgion$
(it.).--Comme lahautear à lç|§ueile le
Soled s'élève dans le méri4ien, c|est-
à^diae le te^ps qu'il resje sur l'bo-
. rizoo , est la principale cmonstaoce
qui détermina la température de cha*
que lieu , et que les variations d«
cette température exercent «n^pui»^
sente influence sur la vie végéulc et
aoimide, les habitans de la zppe
tempérée ont diirisé de tout tempe
l'année , d'après les effeU de cette
influence» en quatre pWedes , qui
sent les saistms. Et eoQune |ei sai-f
sons pbysi^pws aa »e |irêt«nt point à
une déurmination générale, et qu el*
les varient poiw ehaqne paya , pa y
a substitué les saisons astronomiques,
réglées d'ap<^ ^^ P^"^ grande , la
moyenne et la pins neOjc distance au
zénith à laquelle le Soleil atteint
dans le méridien, c'est-Wire d'ajjrès
le passage de cet astre par les pomla
équinoxiaux et solstiuaiix , ço. W
produit quatre saisons. U division
admise dans les «mes tempérée»
n'est point appUcable.à la aenc tejr->
ride , et ne Convient pnint ii«i plus
au loaee glapi*!^*
391 SALI
SALAMANDBIDBS , adj. et s. m.'
pK . ^ Saiamandrœ , Salamandridœ.
Nom donné par Goldfuss ot Gray à
une famille de Reptiles on d'Am-
phibies^ qnii a pour type le genre
Salamandra,
SALAMANDRIKS^ adj. et s. m.
51. , Salamandrina. Nom donne par
luUer à une famille de Reptiles
mtds, qui k pour type le genre Sala^
mcndra.
SALABIANDHOIDES) adj, et s. m.
pi. , Salattiandroided ( aakBEfixvipaL ,
saicmandre , el^oc y ressemblance ] .
Notn donné par Fitzinger. à une fa-
mille de Reptiles , qui a pour type'
le |i;enre Salamandra»
SALAMANDROLÔGIE , s. f . , sa^
lamandrologia ( oa^^fl^tiv^pa/sâlaman'-
dre , XÔT»; , discours ). Traité de la
falaman4re , description des sala-
mandre^ J.-P.^ W urbain a pab.ljé
un traité sous ce titre. en i6$3.
SALANT, adj. On appelle marais
salanr ceux qui se trouvent au bord .
delà mer, et où les « eaux île. -cette
dcrnit&re pénétrent*
SALBAKDE ,,8. f. Terme emprunté
de l'allemand (â9aA/^am/, lisière ),
par lequel on désigne les deux sur-
faces qui limitent un filon et le sépa«-
rent de la roche environnante.
SâJLIGARIÉES, adj. et s. f. pU ,
Salicarieœ. Nom 'donné par Jussiea
à la famille des Lytfararié^^ par
Gandollcàunc tribu de celte famille,
ayant pour type \eLjrlhrum Salicaria»
SiUJGlCOL£ , ad^ , salicicolus
('S€dùe , saule, coh y habiter ). Se dit
d'une plante qui croit ( ex. Spharia
saiicicola) , ou d'un insecte qui vit
( ex. Chlorophanu4 saiicicola) sur
le saule.
8AL1GINE ,< s. f. 9 salicinà ( saMx^
saule ). Substance cristalline particu*
liére, que Leroux a extraite de dif-
férentes espèces de saule.
8ALIGlNÉfiS , adj. et s. f. pi. ,
Salicineœ. Famille ae plantes y ad-
SALE
mise par Runth , qui a.ponr type le
genre Salis*
8ALIGIVOBK , saUcworus (saiix^
saule , voro , |dévorer ) ; oui dévore
les saules^ comme le Rhjmcluenus
saiiciiforus , qui en mange les feuilles
et'les fleurs.
SAtIGOQIJES, s. f. pi. , Carides.
Nom donné par Latreille, Guvier et
Lamarck. a une tribu de la famille des
Crustacés décapodes macroures , ren-
fermant ceux de ces animaux que
les Grecs désignaient sous le nom de
Cca^is^
SAUGORNIÉES , adj. ets.f. p!.,
SaUcorniea. Tribu de la famille des
Chénopodées, établie par G. -A.
Meyer , -qui a pour type le genre
Salicorïda,
SALIÈRE , s. f . On appelle ainsi,
dans le cheval , un enfoncement pins
ou moins profond qui se remarque
au dessus de chaque œil. Salière
se dit aussi , par extension , du vide
2ui , dans l'espèce humaine » existe
errière la clavicule , chez les per-
sonnes maigres.
SALIFÈRE , adj. , salifsms {soi ,
sel <tfero , porter) ; qui contient dn
sel , du chlorure sodique. Ex. banc ,
dépôt , marne î terrain salière*
SALIFIABLE^ adj. (sal^ sel,/o,
être fait) ; qui est susceptible de for-
mer des sels , en se combinant avec
un autre corps. Base salifiable,
SALIN , adj., salinus , salsus , sai-
sugineus; à)ifAiScic, aljuiupoc; salzig
(ail.) ; qui contient un sel, qui est de
la nature des sels. On employé ce
terme : i^ en minéralogie, ik Marbre
salin est celui qui pr^nte une tex-
ture grenue homogène. On appelte
eaux salines touteslos eaux naturel-
les qui contiennent une quantité no-
table de sels dont la nature n'est ni
ferrugineuse ni sulfureuse. Wemer
nomme fossiles salins une classe de
minéraux simples, qui se compose des
sels. Les roches salines forment on
SAIS
ordre parmi les niches agrégées ,
dans la classiBcation de Mafaschini.
BrongDÎart appeUeyôrma/ioTU salines
les sels qui s'épanchent h la surface
de Ja terre , Tenant de ses entrailles ,
d'où les eaux les entraînent, ou qui se
forment journellement à sa surface en
efflorescencc. a* En botanique. On
donne l*épithète de salines aux plan-
tes qui croissent dans les terres imbi-
bées d'eaux saumâtres ou salées ( ex«
Cheiranthus saliniUj Aster salsU"
ginosuSf jirenaria salsuginea^ Si^
jymbrium salsugineunij Brachyle*
pis salsa),
SALISBCIUÉES , adj. et s. f. pL ,
Salisburieœ. Nom donné par Kuntb à
une tribu de la famille des G>nîfères,
3ui a pour type le genre Salis"
uria.
SALLE y $• f« On donne quelque-
fois ce nom aux abajoues, rof^z ce
mot.
SALIfONES y adject. ^t's. m. pi.,
Salmones. Nom donné par Cuvier à
. nno famille de l'ordre des Poissons
malacoptérygiens , qui a pour type le
genre Salmo,
- SALMONIDES, adj. et s. m. pi..
Salmonidés» Nom donné par Risso ,
Latreille , Ficilius et Cnrus à une
famille de Poissons^ ayant le genre
Salmo pour type.
SALHONOIDES , adj . et s^ m . pi . ,
Salmonoidei, Nom sous lequel Eicli*
vald désigne une famille de poissons,
qui a pour type le genre Salmo,
8ALPIENS 9 adject. et s. m. pi. ,
Salpacea. Nom donné par Blainville
k une famille de l'ordre des Acépba-
lophores hétérobranches , qui a pour
type le genre Salpa,
SALSE , s. f. On donne ce nom
aux petits ' volcans^ de boue ou de
Tase , à cause de la salure des eaux
qu'ils répaadetit.
SALSOLteS, adj. et et s. F. pi. i
Salsoleœ. Nom donné par C.-A.»
Meyer à une tribu de U famille des
sâmb 393
Cbénopodées, qiii a pour type le
genre Salsola,
SAUSimtNEmi adj., sdlsugiruh-
sus {salsugo , eau salée). Se dit de
plantes qui croissent dans des terrains
imprégnés de sels.
SALTIGRADES9 adj. et s. f. pi. ,
Salligradœ ( salius , saut , gratûor ,
marcher). Nom donné par Latreille
à une tribu de la famille des Aranéi-
des , comprenant les araignées qui
s'élancent sur leur proie en sautant.
SALTIÉES, adj. et s. f. pi., Sal--
çiœ» Tribu 'de la famille des Labiées ,
établie par Bartling, qui a pour type
le genre SaWitu
SALTIlVUCéES , adj. et s. f. pi. ,
Salffiniaceas. Nom donné par Bart-
ling à une famille de plantes , qui a
pour type le genre Salt^ùnia,
SALVINIÉE8 9 adj. et s. fJ pi. ,
Sali^inieœ, Nom donné par Jussieu à
la famille des Marsiléacées , à cause
du genre ^is/mia qu'elle renferme ^
et par d'autres botanistes à une sec-
tion de cette famille , que Mirbel a
érigée en famille.
SAMAREys. f., samara ; FUlgel^
fruchi (ail.) {samara, graine d'or-
me). Gaertner appelle ainsi un fruit
oligosperme , coriace , membraneux f
tres-comprimé , à une ou deux loges
indéhiscentes, qui souvent se prolon-
ge t sur les bords , en appendices
élargis, ayant la forme d'ailes (ex.
Ulmtis ). Ce fruit est appelé piéride
par Mirbel, et ptéridion par DesvaUx.
SAMBUGÉES, adj. et s. f. plùr.,
Sambuceœ. Nom donné par Gandolle
et Kunth h une tribu de la famille
des Capri foliacées , qui a pour type
le ^enrê S ambucus»
HAMBUGÉNE 9 s. f . , sambucina
{sambucusy sureau). Matière yégéto-
animale qu'Elîason a trouvée dans les
fleurs du Sambucus nîgra.
SAIMBUGINËES 9 adj. et s. f. ji. ,
Sambucineœ. Nom donné par Batsch
et A. Richard à une section delafa*
^4 SAISG
pùlle ies Çaprifoliacées ^ qui a pour
type le genre Samhucus^
SAMYDÉES , adj. et s. f. pi. , Sa-
mj'dea:. Famîlle déplantes , indiquée
parGaertner el établie par Venienati
qui a pour tjpe le genre San^da*
^AlKDALINy adjectif, sapdallnus
{jandaUmiiy sandale); qui a la forme
d'une sandale*, cpmme la coquille du
Calceola sandalina»
SANDAHACINE , s. f . , sandara^
cina, Gîes^ appelle ainsi une résine
pulvérulente et insoluble dans l'al-
cool y que le sandaraque contient ,
suivant lui.
SANG, s. m., sàngw's, crupr;
a^; Blut {alL)*, blood (angl. );'
sangue (it. ). On appelle ainsi le li-^
quide nourricier des animaux ^ quand
il se trouve contenu dans un appstreil
vasculaire particulier, qu^il soit d'ail-
leurs fouge ou blanc.
SANGUIN , adj. , sanguineus ; ai-
Itaxéstç , âijjLATo^cpriç ; qui a la couleur
rouge foncée du sang. "^x.Hcemanthus
sanguîneus , G&rfonîa sanguinea ,
Callidium sangidneum , Dactj-lis
sanguinaiy^
SANGUINAIBES, adject. cl s, m.
pi., Sahguinaria, Nom donné par
Itliger et GoldfuQs à' une famille de
Mammifères^ qui correspond aux Çar«
nassiers carnivores dé Cuvîer.
SÂNGUINABINBysi f . , sanguinor
rtna, Nom donné par Dana à une
base saliBa,ble organique, qui existie
dans la racine du Sanguinaria cana-
densis,
8ANGUINARIQ(JE, adj. , sanguin
n^ricus,^ Epithèle donnée, dans la
nomenclature cbimique de Ber^elius,
aux sels qui ont pour base la san-
guinarinc.
^AKGUINIGOLLE, adj., sangui-
nicoUis ( sanguis , sang y coUum ,
col ) ; qui a le col ou le corselet
rouge. Ex. Neçjrdâli^ sangumcàlUs^
CaUifUum sanguinicoUp.
SAîfr
pes ( sanguis , sang, pes^ pied ) ; qai
a les pattes couleur de sang. £«x«
Acrydrlum sanguirùpes»^
SANGUINmOSTRE , a^j , sanguin
nirostris ( san^uis ^ saqg , rostrum «
bec j ; quia le becrçuge de ^ang. {Ix«
Loxia sanguinirostris»
SANGUIKOLï^VT , adj. , son^-
nolentusj alpiaTw^Qc. Se dit, ei| ni»*
toire naturelle , d'un corps qui offr^
la teinte rouge 4u sang , comme ^
bord des éljrtres du Chrjrsomela sari'^
guinolenla^ \^ feuilles du Ljrcopo'
diwn sanguinolentum , les éljrtres àa
Cercopis sanguin6lentay\e chapeau d^
Y jégaricus jaHguinoUnius.lje Croton
sanguifluum est ainsi nommé parce
que , quand ou incise son tronc , il
en découle une liqueur d'un rouge
de sang.
SANGlJISOBBÉeS , adj. et a. f.
pi., Sanguisorbeœ, Tribu de la fa*
mille des Rosacées , établie par Gau-
doUe^ qui a pour type le genre San,'
gulsorba.
SANGUfSUGE , adj. | sanguisuguf
( sanguis\ saqg , sugo , sucer ) ; qui
suce le sang , comme le Petromrzon
sanguisuga , qui suce celui des aloses,
à la manière des sangsues, cm CQmnie
Yhiodes sanguisugus^
gîNGUISDGES, ad),. et$. m. pi.,
^ariguisugi. Nom doiiné par Dqm^
ril à une famille de l'ordre des Hé«-
miptères , comprenant ceuX de c^
insectes qui sucent les humeurs de^
animaux, yojez Zoad£U>es.
i»ANICULÉ£9, adj. et s. (. pi. y
Sanic^leœ,^ Tribu de la famille des
Ombellifères , établie par Gandolle ^
qui a pour type le genre Sanicula.
SANTALAGÉES, adj. et ,s. f. pi. ,
Santalaceçs. Famille de plantes, éta-
blies par tl. Brown, qui a ppurtypç
Iç genre Santabim,
8ANTÀLIN«, s. f , , sarftalina.
Principe colorant du bpis d^ sautai
rouge ( Pterocarpus santalinus ) ..
^Ami>imii&\^à\. çt s, f, pi,y
SÂPO
SantoUnem. Hom donné pa^H. Ca^
iini ^ un groupe de la section des
Aalhëmîdt'es , par Lessing à une sec-
tion de la sous-tribo des SéDécionir
décs Artémisîëes , ayant pour type le
genre Santolinû.
SANTQQ^INE, subst. f., santonîna,
KaUer et Oberndœrfier appellent
ainsi une matière cristallisable , ni
acide 9 ni alcaline , que le premier de
ces cbîmisles et Aims ont trouvée
dans l'extrait éthérë de semen contra.
SAPhIKIN , adj • , taphirinus {sap^
dAîtei/, saphir ). Se dit d'une farîété
da calcédoine ^ quand elle est d'une
içouleor bleue un peu nourrie.
StAPIPE ^ adj . , S4ipidus ; 4chmack^
kaji (ail.) ; qui a de la saveur, Ea
général , cette épithète s'applique k
des substances dout la saveur est
^;réab e. Ex. Jgariau sapidtu*
fiAPfiÉkS» adj. a s. f. pi. , Supleœ.
Tribu de b fiamitle des Eupborbia*
■eéeSf établie par A* Jossiea, qui a
pour type le genre Sapium.
SAPINBAGÉBS, adj. et S. f. pi. ,
Sapinieuxàè, Famille de plantes ,
établie par Jussîeu , qui a pour type
le genre Sapindits,
^âàPIXDÉES, adj. et s. f. pi. , Jo-
fdndea» Tribu dé la famille des Sapin-
dacées , admise par Candolle et Gam-i
bessèdeSy qui renferme le genre Sa^^
pindus.
SAPOMACB, adject. , saponaceu$
IsapOf savon ) ; qui a les caractères
du savon , ou plutôt qui peut être
employé aux mêmes usages. Argile
lapouacée,
SAPOIVA.GÉES. f^oj-ez Sapinpà-
céas.
SAPONAIRE , adjèct. ^ ioponariwi
{sapoy savon); qui participe de la
nature du Savon, t/Cs racines et les
iruits du Sapindus saponaria con*-
tienncnt une substance susceptible
de se dissoudre dans Tean et d? la
rendra propre à li^ioyer ïe liuget
SARQ
^
L'écorce du Quillaia sflponaria esA
dans le même cas.
SAPO^VAIUNE , s. f. , sapomrma.
Substance cristallisable qu'Osbom^
a trouvée dans le Sofomjri^ o^i'^
nalis. .
SAPOIVIFICATION /s, f. , ^apo^
nijlcatw. G)nvcrsion des bulles en
savop , par l'action des alcalis f qui
les acidifient et se combinent avec lea
acides ainsi produits.
SAPONIFORME » adj. , safonifor^
mis ( sapo , savon » forma , forme ) ;
qui ressemble à du savon 9 par son
onctuosité. Ex. Arglh sapoïkijormt^
. SAPONIXE , s. f. , saponim^* Nom
dttané par Bucboh à Taxtrait mous-
seux du Sapoif^U %ffieinaliê.
SAPOTÉÎbS , ad], et s. f. pi. , 5*a*
poHm. Famille de plantes /établie
par Jusaieu , qui a pour type la genre
SupotilHer {Achras).
• SA90TILLÉES. f^oyez Sapotées.
8APROPHA۔E9, adj. et S. m. pL,
Saprcphaga ( 9WK^h% ^ pourri , foyoi ^
manger ) » Nom donne par Goldfus» ,
Ficinus et Carns à une , famille de
Pordre des Coléoptères , comprenant
ceux de ces insectes qui vivent de ts^
tières' animales ou végétales à Tétat
de décomposition.
8APYGIT£S, adject. et s. m. pi. ,
Sapygites, Nom donné par Latreille
à une tribu de l'ordre ddsBytoéno-
ptères Fouisseurs, ayant pour type le
genre Sapjrga,
SAUCINOIDES , ad), et s. m, pl.|
Saroinoides Xoàpl , chsir i «Joç, res-
semblance). Nom donné par Blain^
ville à une famille de la classe des
Zoopbytaircs , cpmprcnant des ani-
mauj^ qui font partie d'uoe ma^se
charnue, informe , piais vivante, Sy-
nonyme SAlcy'onaù:es\
SAECOBABE, s. m. y sarcobasis ;
Fleischwulst (ail.) (aàpg, cbair, pà^tç^
base ). Candolle appelle ainsi le çy-
nobase^ quand il ft la fQrine d mi
396 SâRG
jjtsque cliarna très-développé. Ex.
Ochnacées.
SARGOBIE^ adj. , sarcohius (<r^Ç>
chair, ^coo», vivre). Bobineau-Des-
Voidj donne cette épitkète à ceux
des ' Diptères Myodaires Galjptérés
dont les larves vivent dans les dëbris
d'animaux.
SARGOGAIIPE, s. m., sarcocar^
pium; Fruchtfleisch , Fleischhaut
Ïall.) (ffàpÇ, chair, xa^o;, fruit).
i.-C. Richard nomme ainsi le mé—
socarpe , ou la partie comprise entre
les deux enveloppes du fruit , lors-
qu'il est épais et cnarnu , comme dans
là pomme.
8ARC0CARPE8 , adj. et s. m. pi.,
SarcocarpL Nom donné par Persoon
à une tribu de Champignons', compre-
nant, ceux dont te péridion, mem-
braneux ou charnu , n'jest ni^uhré—
rulent ni filarnenteux ^ k l'intérieur.
SAlUiOCAjmENS , adj. et s. m.
pi. , Sarcocatpiani, Nom donné par
Marquis a une famille de Tordre des
Champignons Angiocarpes , compre*
nant ceux qui sont charnus constain-
ment ou du moins dans leur premier
âge.
SARCOCéPHAU&ES , «dj. et s. f.
Îil. , SarcocepkcUeœ. Sous-tribu de
a famille des Rubiacécs , établie par
Candolle ', oui a. pour tjpe le genre
Sarcjocephatusl
SAUGOCOLLIIVE , s. f. , sarcocot"
Una. Nom donné par Thompson à la.
sarcocolle, qoi exsude du Pencta Sar^
tocolîa ,. et qu'il regarde comme un
principe immédiat particulier des
végétaux.
SARCODEBUE , s. m. , sarco^
derma {wfi, chair, ^ipu», peau).
Candolle désipie sous ce nom le pa-
renchyme^ tantôt À'pçtne visible et
tantôt très-apparenl , qui se trouve
sous le lest de la graine , entre lui
et l'endoplèvre.
SAtlGODI^HTTB , s. m. , sarco^
diphjrtwn (vapxoiiSiîç , charnu , f vrSV j
SARG
plante). Nom donné par Necker aux
plantes dont le fruit est succulent ou
charnu.
SARG06ASTRES , adj . et s. m. pi.,
Sarcogasttres (aàp(> <mair , yaari^ ,
ventre). Nom donné par Sjirêngel k
une tribu de l'ordre des Gastrofoy-
cétes, comprenant ceux qui ont le
péridion charnu.
SAECOIDE , adj. I sarcolies^ («àpSy
chair , iTJo; , ressemblance ) ; qui res-
semble à un morceau de chair. Ex.
Lichen sarcoides*
8ABG0IDES, adj. et s. m. pi. ^
Sarcoldes. Nom donné par Lamouf-
roux à un ordre de la dasse des Po«
Ijpes, comprenant ceiix oui sont
plu^ ou moins irritables et dépourvus
d'axe central.
SARGOLâNES, adj. €t s. m. pi. ^
SareoUna ( 9àp( , chair; vikh^n , bras).
Nom donné par Raniani h. un ordre
de la classe aes MoUôsqnes Â.cépha<^
les, comprenant ceux qui ont des
bras charnus voisins de la bouche*
SARG0L0BEE8, adî.et S. f. pi. ,
Sarcohheœ (9^^$, chair, ^3«C9
lobe). Section établie par Candolle
dans la famille des Légumineuses , et
comprenant celles, qui ont descolj-
léjlons épais et charnus.
SARÇOIUE , s. n». , sarcoma {^iflf
chair). Link nomme ainsi une partie
charnue et de forme variable , qui
entoure l'ovaire, ou qui est placée sur
lui. Ex. Cobœa,
SARCOMPHilLi: , ;ià)M sarcome
phalus ( 9ctfi , chair , ôpifoXoç , nom-
bril). Le Rhammus scwcomphalus a
Tovaire entouré parles bords du ré-
ceptacle , ce qui donne à ce dernier
quelque ressemblance avec une her-
nie ombilicale.
SAIlGOltfYCÉTES , adj. et s. m.
plur. , Sarcoinytetes , Sarcomjrci
(asèpÇ, chair, puxiic, champignon).
Nom donné par Link et Persoon à un
ordre de Champignons , comprenant
tenx qui ont le péridion charnu*
SARM
SAaCOSPERHES, ad|. et 8. m.
pi. , Sarcospermi ( càfi^ chair ,
cvi^\Mj graioè). Nom donné par
Marquis à une tribu de la famille des
Dermatocarpiens, coroprenaot ceux
qui renferment des capsules charnues^
8ARC0ST01IE , adj . , sarcostomus
(mpÇ , ebair, crôfAa, boucbe) ; qui a
la bouche ou l'ourerture couleur de
chair. Ex. Hélix. s<wçostoma.
SARCOSTÔMËS , adj. et s. m,
pi. , Sarcosiomata ( aàpÇ , cbair ,
fftofMKy bouche). Nom donné par
Duméril à une famille d'Insectes
Diptères , comprenant ceux qui ont
une trompe charnue 9 et c^ue depuis
il a coupée en deux*
SARIGCIDES ^ adj. et s. m. pL.,
Sariguida, Nom donné par Graj à
une famille de Mammifères, qui a
pour f jpe le genre Sarigue,
SAUIENT, è.m^^sarmentumjvi-
ûcula (^onrn^toTtyJflagelium (Bern-
hardi ) ; Ranke^ Atulaufer y Schoss--
lingy iVurzelranke (ail.). Qindolle
appelle ainsi toute tige ou branche
qui esta la fpis ligueuse et grimpante
(ex. yiiis)/^\ÀvkL donne ce nom aux
coulans.
SABBIElVTACé , adj., sarmenla^
ceus ; attsUiuferurtlg (ail.) {sarment
Utm y sarment ). Se dit d'une tige y
rd elle se comporte à la manière
coulans. Ex. Potentilla rep^
tans,
SARMENTACÉES, adj. et s. f. pi.,
Sarmentaceœ, Sous ce nom Linné dé-
signait une famille de plantes à fleurs
liUacées et à tjge très-faible (ex.
Smilax), Yentenat le donne à la
famille des Ampélidées , et Candolle
à une tribu de celte fumille.
SABMENTEra^ adj., sarmento^
sus; rankend, rankig^ kriechrankig^
rankentreibend (ail.). Se dit d'une
plante dont les rameaux, longs et
flexibles , ne peuvent s'élever qu'avec
le secours de cq|ps voisins , sur les-
queU ik prennent un point d'appui.
SAtË 397
Ex. Thuarea sarmentosa , Piper sar
mentosum,
SABUENTIFÈBE , adj. , sarment
tiferus ( sarmentum , sarment , fero ,
porter). Synonyme inusité de sar^
menteux,
SAROPOOE , ad ject. , saropodus
(90^0;, balai, ^oûç , pi^)i quiia
les pattes chargées de poils , à l'ins^
tar d'un balai , comme celles de der-
rière de VAnthophora saropoda,
8ABRAGEIVIACÉES. ^j« Sar-
lucirriEES.
SARRAGÉNIÉ£S> adj. et s. f. pK,
Sarracenieœ* Famille de plantes,
proposée par tiapilaye et adoptée par
Kunth, qui a pour type le genre
Sarraeerda,
8ATEI1LITE , s. m. , sateUes , pla*
neia secundaria; Mond^ Trahant ,
Meùefiplanet (ail.) ; moon , satellii
(angl.^ ; saieiUte (it.). Planète de
second ordre, qui circule au tour d'une
planète principale , et l'accompagne
dans sa révolution autour du Soleil.
|ja Terre n'a qu'un seul satellite,
la iMne [voyez ce mot). Jupiter en
a quatre, Saturne sept, et Uranu»
six. Les autres planètes en sont dé—
Pourvues. Quoique lés satellites de
upiter aient été aperçus et observés
ar Mayer déa 1609 , on en attribue
a découverte ^ Galilée, qui, après
les avoir vus le 7 janvier 1610,
publia de suite ses- observations,
tandis que celles de Meyer n'ont été
imprimées qu'en 161 4* Galilée les a
appelés sidéra medicea et Mayer
sidéra brandeburgica. Les satellites
•de Saturne ont été découverts, le
sixième le %5 mars i655 par Huy-
ghens^ le septième le 25 octobre
167 1 , le cinquième le 1 3 décembre
167a les troisième et quatrième en
mars i684> par Cassini, qui les
nomma sidéra ludouicea^ le second
le a8 août 1789 , et le premier le 17
septembre 17^, par Herschel. Ce
dernier astronome a découvert ceux
i
39^ 8ÀTD
J*Ur&nii8 , fîAVtnf \€fi second et qtm^
trième le ii janvier 1787 , le pi^
jHiîpr le 18 janvier 1790, le cin-
quième Ye 9 îérrieT 1 790 y \f sixième
le 28 février 179^ , et te troisième le
96 mars 1 794*
MTUVË , ftdj., hohsericeits ; qni
à^e brilUint dn stftin (ex. IVonUfi^
dium hvlvseritemn ). On donne cette
épitfaète wixplumes ; quand elles aopt
fines et Inhuintes , à barfoules longues ,
serrées tct toncfaées , de làanr&re à
imiter le satin , comme ceHes du mi-
roir de Potle Afs% t^anords.
9AraRATION , s. f. , saturmîo ;
SBltigunjg (àll.). On employé ce mol
ponr .exprimer le tel'me oh les aiR-
nités réciprot{ues des deux prin-
cipes constTtuans d'nnconïpo.^é bi—
nuire étant satisfaites , ancnn des
ikffOX principes n'est plus susceptible
je s'unir Vvec une nouvelle quantité
de l'auttiB.
âATUiU^y «dj. , saturaius ; gesat-^
tigi (ail.)* *S^ ^^ ^*^^ C0Tp% qui
rte peut plus nbsoi'bet* diivantage
d'un autre corps avec lequel on l'a
combiné.
SATURÉtNÉCS , adj. et s. f. pi. ,
Saturdneœ, Section delà famille des
Labiées , établie par "Bentfaam , qm a
pour type le genre Satureia.
B4TUR1V6 , subst, m. , Satumus.
Dixi^^me des pknètes du système so-
laire^, qui nous apparaît comme une
étoile de .deuxième grandeur , avec
i|nç lumière pâle , livide et comme
plombée. Saturne tourne nulour du
soleil dans un orbite incliné de 2^ i/a
sur le plan de Técliplique , et dont
lé rayon est neuf fois et dcuii celui
4e ce dernier. Il employé ag ans 5
ipois i4 jours à accomplir sa révolu-
tion , et tourne sur lui-même en dix
heures et demie environ. Autour de
lui circulent un corps opaque , large
et. mince , qu'on appelle son anneau ,
f^t sçpt satellites, dont six se meuvent
\ peu près dans le plan de l'anneau ^
§At7Â
tandis que le septième s'en floigne
Sensiblement. Le signe de cette pla-
nète , la plus grosse après Jnpiier ,
est ^.
SATCHNIEN^ adj., saturnianus,
Brongniart nomme période satur^
hienne celle qui s'est éconlée depuis
la consolidation de t'écorcé du globe
terrestre jusqu'à l'époque où a cessé
la révolution qui a donné aux c59nti-
ncn^ la forme qu'ils nous présentent,
H placé lu merdans son bassin acti&ct.
Synontme d'antédiluvien.
-SAtJRAVtnfeES, adj. et s. f. jnl.,
Sàuraujeœ* Tribu admise par tJan-
dollc dans la famille des Temstrœ-
miacées , qui a pour type le genre
Sauràuja,
BAUniCHTffVEM , a^j. et s. m.
pi. , Saurichthjri ( aai^oç , létard , '
iyjiyi^ 9 poisson ) . Nom donné pnr
Blainvîlle à un ordre de la classe des
Âmphibîens , comprenant ceux qui ,
avec les formes des Sauriens y respi-
rent par des branchies accomp^ignées
de poumons.
SAURIEIVS , adject. et s. m. pi. , ^
Saura , Sauri , Saurii ( «a^oc »
lézard). Ordre de la classe des Rep-
tiles , établi par Brongniart , et de-
puis adopté par tous les zoologistes ,
^ui a pour type le genre Lézard.
SAUnOGRAPIIE , àdj. , saurogra^'
phîis (ffav^o; , lézurd y ypiffù , écrire).
^Naturaliste qui s'adonne spéciale-
ment à l'étude <t à la description des
Sauriens.
SAIJIVOGBAPHIC 9 s. f . , sauro^
graphia ( vavpo; , lézard , 7P^f<^ 4
écrire). Description des Reptiles sau«
riens.
8A1JR0L0GIE 9 s. f. 1 saurologia
.( 9a(V|90c y lézard , ^oyoc, discours).
Traité sur les Reptiles sauriens.
. SAUROPHAGE, adj. , saurop/ut-'
gus ( ffoeûooc , lézard , foyo» , manger);
ui vit ' oe lézards et autres reptiles.
X. Lophorhjrn'cfmAaurophagus.
SAUROPOIDIENS 9 adj. et 9. 01%
ï
SAtJt
ÎI49 Stmrophidii. Nom donné palf
^laînville et Gray à un ordre de ia
eloise des Reptiles , renfermant les
Sauriens et Ophidiens des autres zoo-
logistes.
SAVROPBIENS. ^.Sauhopbtbiens*
SAVavilÉB» , adject. et s.'f. pi. ,
Saurureœ, Fomille de plantes , éta-
blie par L.-G» Richard , qui a pour
tjpe le genre Saururus.
SAVr^ È, m. j saitus ; H9ifi9ti ,
irMfipue ; Sprung (alL) ; leap (atigl.) $
jaUo (it.)* MoureÀient brusque par
lequel un corps vivant se détache du
soi 9 an mojren de l'extension subite
d'une ou plusieurs parties de son
corps 9 qu'il avait préalablement flé-
chies. On donne aussi le nom de
stmt h Une chute nnique d'un cours
d'eau qui franchit brusquement tine
différence constdérable de niveau (ex.
jtgài du Niagara ).
MVTELLSj s. m. , sautellus.
Nom donné par Havne aut bulbilles
qui naissent pt^ des racines , aux
aisselles ou dans les spathes de cer-
taiftei planlea»
ftAUTEVA , seUtafûtius , exiltens;
qui a la faculté de sauter ( ex. Exo"
fMlMs txiiieiUy Aiiims saUaiùrius)^
Kirby donne cette épithète à Vabdo^
i9Mn des insectes y lorsque les segmens
ventraux de l'anus sont garnis d'ap-
fendices élastiques qui aident l'animal
«auf^r («X. Maehilis) , et à leurs.
ptUtes de derrière ^ quand elles sont
longues et fortes , de manière à per-
mettre d'exécuter quelques sauts
(ex. Ahica).
SAinmiM) adject. et s. m. pi, ,
Sàtiatoriay SaUeniia. Blainville et
lUîger dopneifet ce nom à une famille
de l'ordre des Rongeurs , compre-
Dant ceux à qui la Ibnguenr des pieds
de derrière permet de marcher par des
simts -successifs ; Laurenti et Merrem
à BU ordre de Reptiles batraciens ,
comprenant ceux qui ont la faculté
d« «miw ; Degeer , Cleri et CuTicr
SAXA 399
k tme tribn d'Insectes dptèi^s , com«
prenant ceux qui ont les pattes de
derrière propres à sauter; Lamsirck
à une tribu d'Aranéides , à laquelle
H rapporte celles qui s'élancent sur
leur proie en sautant.
SACTILLABIT , adj. , subsutlans.
Un Diptère ( Musca subsidtans ) est
ainsi nommé parce qu'il A l'air de
sautiller quand il vole.
SAI3VA6B , adj. On appelle eau
htuvagB celle qui coule sur la surface
du globe immédiatement après y être
tombée de l'atmosphère , et sans être
contenue dans un Ht \ liions sain^ages,
ceux qui sont forma dé âuLstances
pierreuses dures.
SAUVAGÉES , adject. et s. f. pL ,
Saupogeot. Tribu de la famille de»
Violariées , établie par Candolle, qui
a pour tjpe le genre Sauifascsia.
SACVAGESiÉES , adj. et s. f. pî.^
Saupagesiœ, Kunth appelle ainsi la
tribu desSauvagéesdeCandolle, dont
Bartling fait une famille distibctç.
SATANE , s, f. , sai^anâ. On donne .
ce nom aux grands marais qui exis-
tent dans les plaines de T Amérique
méridionale.
SAVEUR^ s. f . , sapor; x^uoc;
Geschmack (aU-) ; sat/our (9m^,j;
sapore{\t,). Impression quW corps
produit sur l'organe du goût.
SAVON, subst. m. , sapoj aoiruv ;
Seife (ail.) ;soap (angl, ) ; sapone(jiQ .
Produit salin qu'on obtient eu trai^
tant un corps gras. par un alcali caua-*
tique , et qui peut varier beaucoup
sous le rapport de la nature des acides
gras et des alcalis , comn>e aussi sons
celui du nombre des sels diven qu'il
renferme.
SAXATaE, adject., saxaiiiis ^
saxosus , saxicola , pfitrosus, , mIû*
reosus ( saxum , rocher). Se dit de
plantes qui croissent dans des terraiqs ,
arides , couverts de roches , ou sur
dès rochers isolés ( ex. Iberis foxa^*
(itis , Orthotrichum saxatlU } j d'ui|
4oo SGAB
animal qui vit (ex. Turlo séutatitis)^
ou qiiî niche ( ex. Turdus saxtUilis )
dans les troas ou fissures des rochers.
SAXIGOLINS ; adj. et s. m. pi. ,
Saxicolina. Mom donné par Yigors à
un groupe de la tribu des oL;«»uxDen-
tirostres piprades , qui a poUr type le
genre Saxicola,
SAXIFRAGiiCÉES , adj. et s. f.
pi. , Saxifragacea. Nom donné par
Gandolle k une famille de plantes ,
^ établie par Jussieu , qui a pour type
le genre Saxifraga.
3AXIFRAGÉSS , adj. et s. f. pi. ,
Saxifragta^ Saxifragœ. Nom donné
par Jussieu et Yentenat à la famille
des Saxifragacées , par .Gandolle à une
tribu de celte famille.
SAXIGÉNE, adject. , saxigenus
(saxum j rocher , yiyydUi , produire )•
On a donné le nom de pompes saxi^
gènes à ceux des Madrépores qu'on a
regardés comme capables de modifier
^ puissamment la surface du globe con-
* verte d'eau, en y produisant des mas-
ses énormes et rapidement croissantes
de matière calcaire. Cette opinion ,
appuyée surtout par Péron , est com-
battue par Quoy et Gaimard , qui la
regardent comme très-exagérée ^ si-
non même comme inexacte.
SGÀBIO^ÊES , adj. et s. f. pi. y
Scabioseœ. Tribu de la famille des
Bipsacées , établie par Gandolle , et
qui a pour type le genre Scabiosa.
SGABRE^ adject. , scaber; rauh
( ail. ). Synonyme peu usité de rude*
On donne celte épitbète aux plantes
qui sont munies de petites aspérités
rodes au toucher ( ex. Toumefortia
seahra) , ou à celles de leurs parties
qui se trouvent dans le même cas ,
comme les Jeuilles du Pharus sca-
her , du Leptochloa scahra , du *Si7-
phium scabrum^ du Tachjrpogon
seaherrimus ; la graine AxiRuta gra^
veolens ; le péricarde du Clutiapul^
ckella ; la tige de VEqiiisetum hj-e^
maie, UOxjrcephas scaber est ainsi
SCiAL
nommé il cause de son oorpa todt
couvert d'écaillés dures et épineuses;
VAnlhribus scabrosus^ parce qu'il
a les élytres rugueuses.
SCABRIGAUOE , adj. , scabricau-
Jus ( scaber y rude , couda , queue);
2ui a la queue rude. La Squiia sca^
ricauda a la dernière pièce de son ab-
domen couverte d'aspérités en dessoa.
SGABAIGORNE , adj. , scabricor^
nis ( scaber , rude , cornu , corne ) ;
3 ni a les cornes on les antennes ru-
es au toucher. Ex. Prionus sca»'
bricornis.
SGABRIGOSTÉ , adj. , seabricos^
tus {scaber f rude, costa ^ côté);
qui est marqué de côtes ralioteuses.
Éx. Nerita scahricosta*
SG JLBIUODES , adject. et s. f . pi. ,
Scabridas, ( scaber ^ rude ). Nom
donné par Linné à une famille de
plantes, comprenant celles qui ont des
feuilles rudes ou piquantes , comme
l'ortie y le figuier.
SGABaiFLOBE^ adj., scahrijlorus
( scfiber , rude , fios^ fleur) ; qui a
les calices rudes, à cause des poils
dont ils sont garnis. Ex. IMphinkan
scabriflorum»
SCABIOrOLIÉ , adj. , scabrifoiius
(scaber , màe^folium^, feuille ); qui
a les feuilles rudes au loucher, u.
Escobedia scabrifoUa , Punicum sca^
brifolium,
SGARRISÈTE^ adj., scabriseius
( scaber j rude, seia, soie); qui a des
pédoncules rudes au toucher. Ex.
Splachnum scàbrisetum,
SGABBIUSGULE , adj. , scabrius^
cuîus ; qui est légèrement rugueux
au toucher, comme la carapace du
PhUjrra scabriuscula , la coquille du
Mitra scabriuscula*
SG^VOLÉES, adject. et s. f. pi. ,
Scaifoleœ, Famille de plantes , éta-
blie par Liodley et adoptée par
Kunlh, qui a pour type le g«nre
Scat^ola.
9CALAAIEN89 adj. et s. m. pK,
SCAP
SctUarUt. IjFom donne par L«marck
à une famille daa Mollusques Iraché»
llpodes« qui a pour type le genre
Scalaria,
MAIiABIFOBllB , adj. y sealari^
fornds ( seaki , esealier , Jorma ,
forme) ; qui a la forme d'un ci^lier,
ou plutdt d*nne rampe d'escalier.
Epithéte donnée à un assez grand
nombre de coquilles. Ex. Purpura
scaiariformif , Fusus, scalaris » Fw
sus sealarùuts f Turràelia scalarina,
Turrilêiia scaUxnndu. On appelle
quelquefois vaisseaux scalariformss
les fausses trachées ^ ou tubes fendus^
vàuseaux seaiaires ,' rétiatiaires,
on spiraux ramifiés ; vasa scaUair
farmia , vasa spiralia reticularia
s, spuria; netz)ôrmige Gefassé,
Treppengefasse , Treppengànge
(ail.).
9GANMG1MÉE8 y adj. et s. f. pi.,
ScOndicinœ. Nom donné par Spren-
i;el et CandoUe à une tribu de la fa-
mille des Ombetlîfères y qui a pour
tjpe le genre Scawiix^
8GANS0AIP£d£ , adj. , seansori^
pes {seanJoj grimper , p^, pied).
On a quelquefois donné cetto épithète
aux oiseaujç grimpeurs.
SCIPB, s. m»j scapus. Kirhj
donne ce oom^u premier article des
antennes des insectesy qui» dans beau-
coup de cas, est le |>lus.Tisible de
tons*
8GAPHIDITES ^ adj. et s« m* pi. ,
Scaphidites, Nom donné par Giyier
2i une tribu de la famille des G>léo-
ptéres clayicornes, qui a pour type le
genre ScaphUium.
SCAPIPLORB, adj, , seap^rus
( scapuSf bampe, /Zo/, fleur); qui a les
fleurs portées .sur une bampe. Ex.
Commelinascapiflora.''
SGAPIFOBMB, adj. , scapiformU;
schafifôrmig (ail. ) ( scamu , bampe ,
Jorma j forme). Se dit d'une' tige
^nî , étant dépouvuede feuille» ^ res-
aeinble à one banlpe^
II.
SCAT 4^1
se APIûàBE , ad jeeU , seapigerus
iscapus^ bampe, gero^ porler).
^ont les lige^ ressemblent ik une
bampe. Ex. Hesperis seapigera ,
Mesemèrjranthemum scapigef.
SGAPfaliAlAC:/ adj., seapulans
{scapuia , épule). Ou appelle i>/fi»Ms#
scapulaires , ceilef qui s'attachent au
brasy au dessus de la base de l'aile ,
et qui se cachent entre le corps et
l'aile , dans l'état de repos.
SCARABÉIDES , adj. et s. m. pi.,
Scaraùaides* Nom donné parCuvter,
XAirei\Ui , Lamacck, Goldfoss, Bicb*
wald, Ficinus et Girus à une famille
ou tribu de' Coléoptères lamellicor-
.nés , qui a pour typ^ le genro Sea^
rahaus.
SCABIEUX, adj. , seariosus; trq^ù"
ien, rauschelndf trockenhautig(M ).
Se dit , en botanique >-de toute par^
lie qui est mince , sèche et demi-
iransparcnte , comme YUwoluere de
V Acrocephalhs seariosus cl du Rha^
penlicum scarlosumf les spathelies
du Phaiaris ca$u»d&uis ; les stipules
du Pofyg^Mun apiculare»
SCARITIDES, adj. et s. m. pi. ,
Scaritides. Nom donné par Bonelli et
Dejean à une tribu de la famille des
Girabiques , qui a pour type le genre
Scarites.
SGATOMYZIDSS, adject. et s. m.
pl.^ Scaiomyzides (^xarsc, excré»
ment, fAvîa, mouche). Nom donné par
Fallen à une famille de l'ordre des
insectes diptères ^ qui a pour type le
genre Seatomyza,
SGATOHIAGniES , adj. et s. t.
pi., Scatophagina («Hflir^s, excré»
ment , fvpê , manger )^ Nom donné
!ar Robineatt-JDesyoldy à une tribu
e la famille des Diptères myodaires
jBMlacosomea, comprenant ceux de
ees insectes qui rivent d'excrémens.
SCATOPHILB, adj. , scoiophUas
(^xoer*( , excrément , ^im, aimer ) ;
•qui croît dans les excréniens« ^Ex.
Sporoiricfaum jcaiopkUam»
26
4«i
ami
MATCMDLn» ««{èol. et ê. m.
pi. 9 f oztopAîte ( «««trêcy exerév«iit|
fûiwy aîiDer), Nom deoné par La^
treillf à use Mctioa de ka trîbv des
Diptérof muacidea ^ oomprtbant ceux
de «es inseotei qui vivent sur les ex-
SGÎuiOCMIâPraB^ s. f. , sàeh^
tographia («ki^itov , scpielette , y^à^
f*y ^erire). Dcser^>tîon du squelette.
SGÉLIDS» s. f., scelis; cuiAç;
Hmtwbêim^ Bimerfuss (alL )• Koin
.daaoi par lU^rà la patte de der^
nèt% des Mamfaiifièrei.
flfiÉNOPIMœNS , ad}, ets. m. p). ,
Swmopinii, Nom donné par Fallete
à une lainillo d'iaseetes d^tères , ^i
a pour type le genre Scenopinus, *
MUilBLATé. P^. TtirosTATé.
SCHBBUN^ a. m.» sekeeUum.
Haûjet quelc|fMfli chimistes ntomtoent
aîttsi le tungstène^ en )*konneur de
fickeele , q«i l*a déceùyert. '
KHKCLimu ^oj^ea Jtjmntkm.
flCBmiATOMUNCiiES » adj . «t
a* m. pi. 9 SekismaiÊo^afickta («x'^
pi9 9 fcnte,fp^;(ift9 bj^nebies). Nom
donné par Griij à «n ordre de la
«k8aedes4iastéropod«s,'q«ii en^brasse
«na pailîe éea Soutfbrancbes de Git-
vîer,
SCHISMâTOPTÉUDES , adj. et
§• f . pi. , SthîstnafxfpteridBs (^iv^i^,
fmin I «rW^ic , foog^ )« Nom danné
par WiUdenow à une Iribu de la fa-
mile des Fougère» , eomptvriant
«ei|B»dont:lef ««panles Vonvrentpar
une fente.
ftCHISVliVX , kijtùï:^ schistosus
( V)^Qw 9 Ibndre) » lit ninéralogisttfs
•ppellent simtmm êckiswue^ celte
m» mitfleft qui se drvîaent aisément
S If plaques ou pur Cnrillets parallèles,
rtfttgttiarta étabK Un groupe de ter>-
raina , ci OmaKns ué getare de roelies,
c^mprcBMit ceMes dâ masses min^-
laiea où l'on obaerve la stnictore fis-^
aîla ,• e^tal*&•diro oà dominent le
Khifte H Targilo, lAvMilMMreBt pria
^Qss} quelquefois dans te sens dVtrs-
doUéj pour dééîgoer une nmuoe
ée bien (es« Cobibêr sckhtosus').
SGHISTOGARPES) adj^ et s. f. pi.,
St^istocarpi { ^xt^» 9 fendre , xop^o;,
fhiit). Nofn donné par Brîdel è une
'fcmille de Mousses, comprenant
•celles dont t*ume est fissile.
SGHIBTOfl» , adj. , sehîstoXdês ;
sehiefrig {M.). Semt, en mtnénh-
logie , d'im corps qui est composé
de fenillets séparatiles comme ceux
de la roche appelée sckÎBte. Ex. Dùh-
rite scfustoîae»
nomZANBWdSE» , ad), et ^ f .
pt. , Schizttndreœ, Nom 'donné par
Candolle à une trSta de la fsBnlUe
des Ménîspermacées , érigée en fk*
mille par Blumc , qui a pour type
W genre Schizanira,
8CHIZÉ ÂGÉES , adj. et s. f. çK ,
Sehizeaceœ^ Nom donné parKatil-
fuss à une tribu de la ndiille des
Fougères , ayant pour iypè le genra
Sckizcea*
ë€HIZOP6t)E99 adj. et t. m. jpl;,
^hitopùda {tryJXpi, fendre , iroCc ,
pied ) . Nom donné par Govter -, L»«
treille et Eîclrmikl à nnetrib* de la
famille des Crustacés décapodes ma«
croures , comprentfnt ^eux dont les
pieds sont profotidément d^rilié» en
deux brancfhes grêles.
8€flIZWTÊftE ; adîcct. ets. m. ,
schizopterus {cyi^tt , iendre y ^nêpov j
-mH ). Aristote * eiéipfoye quelquefois
eeHe épithète en pariant des oiseaux ,
comparés à d*autreà animaux ailés ,
consmoles insectes , qiii ont les ailes
entières. w
ftClHMTROQVES, adj. et s. m.
pi. , Schitotrocka ( «^^(^ ^ fendre ,
^^^»'otïe). Nom donné par €.-G.
Ehrenberg à deux famiHès de k
classe des Rotatoires , comprenant
ceux dont lea cils forment une cou*
Mmnesimplè et lacinîée.
SOifCBIMOaÉNey adj., sehamh^
bcsnus (^x^îvoc, jonc y P^'^9 ■^**'^
Atf) ; ^ l« tient et tiiAc dans W
)onc8 et lei roseaux » sur le bord des
tesgi. Et» Sylviû schœnohœnus.
6CM1U:., Si iti. ^ itkorUpW,).
Mot allemand, eottservé en français^
éiMft on s*eât senri pendant long'-
tenq» pont* désigner une muUîlude
As suiniaitces minérales ditferebles ^
B*ajant de eoinninn ijue la fusibilité
«Il dMihvmeati et la Xorïti^ d*uu
itoanlfaoîde alongé ou d*un prisme
ilrié. C«st Hafty qui Fa banni aveâ
raison du langage seientifique.
BGflf>iULlVER£y âdj\ , scfiorljfs^
rus; uni eontien t du sùKorl « Ex. Gra*
nùe ' ickorlifère.
pkftbu(^fxij pararsôl, «pvXSôv/eunie)';
qui a des feuilles en fornie d'ombrelle
on de parascd. Ex. Aralia sciado^
MMMMMtYTK j s. itù 9 sciado'
p^tum ( ffxfà^coy , ombelle , ^ vrôv ,
plante )• Nom donn^ par Necker aux
pUnlea ombeltifèrcs.
BClAflQVfi 9 S. f. » icÎMica. La*-
treille donne ce nom aux mâchoires
4êê «nMrtaMos, parce qn'eHes ne cor«-
ireiportdent point è celles des insectes,
ot sont fbnnéét p^r TartScle radical
#• kl hcBciie des pintes ântérien-
9CMÈmmms\ adj. et s. m: pt. ,
Scùoiwdes y S^iœfwîdei. Nom donné
9«t GaWer el Biekwald à une fa-
piîlb de Poissoiui» <|in a pour tjrpé
kgtnfe Sdnauu
fKOaUUàBà , •dji.ot s. f» pK , «fcci»
Itir. Nom donni jpar Reichenbaeh
à un gronpe de la timUlo des Lilia-
eées, qui a pour type lo gour0 StiU^*
9CILLITI1\|£ f s. f. f mllUiM.
Substanee acre ot, yolalile parùcu^
Uère, ^e Yogel a exMito d^ U ^^i^
marilwuu
SCiNGOœBSyatU, et s. m. pl.>
êeincoîdetj Scluana^a* I?om donné
jplM^ Guvier, Grar^ .Fiuînger et Eiob-
Vlddî^ttné Aunnle de Keptilcs mu-
riens^qni a pour tjpe le eenre J'c/acz£^»
SCINGODDlENS. Voyez Scmcoi-
nps.
StIKTnX AtlDN , s. f . , scintil^
lat o. Sorte de tremUement qu'on
remarque dans la lumière des étoiles*
Àragô l'attribue à des interférences ,
c'est-à'direà de très-courtes cessations
de&mon?emens ondulatoires produc-
teurs de la lumière», qui se répètent
rapidement et sont causées par la dif-
férence de densité liés coacbes at;-
mospbérîques. Biot la dérive de mille
petites réfractions produites par le»
agitations de Tatmosphère , qui font
éprouver des cbanffemens brusques
de densité à ses coiicnéssliccessivesi à
c^use des gaz et des Tapeurs qui jr
4ottent et dçs proportions yariables
d^ lumière et d électricité.
SGI0II¥Z1DES]| ad}, et s. m. pl.^
SciomyMes. Nom domé par Fallen
à une famille 4*inagctes diptères » qiâ
a pour tjpe le genre, *$ffioin;^jza»
SGION • s. m. y toies / Schoss ^
Trieb , Jahreslriei ( ail. ). Jeune
brancbe garnie de feuilles. Turpin a
pris ce terme, dans une oceoption bien
plus étendue | et il sW sert pour
désigner toute pousse quelconque
d'un végétal.
SCmPÉBS, adj. ot s. t pt.» Scir*
pea. Nom donné par Lestibotidois et
Kuntb à une tribu de la famille des
Gjrpéracées , qui a pour tjpe le
genre Sçirpus*
. SGmPIGOLE, adj. , scirpicolus
{sciq^us , %mip^ , eo/^, habiter) ;
3 ni vit bu croît sur les scirpes. Ex»
'phœria sclrpicoia^
BGISSILfi 9 adj. y scissilis ( scindo »
fendre ) ; qui est susceptible de sa
fepdre , de se partager Mk feuillets
plus ou moins épais, oomfl^H*ardoise*
SGFTAlIftNÉES , adj. et s. f. ni. ^
Scitaminea ( sciiamenta , mets choi*
sb ), Nom donné par Linné à une
famille qui se compose des Jlnsa-
cées et des Amomees rékmies \ par
4p4 sclé
B. Brovn , KuDib et quelques au-
tres botanistes, à la famille des Amo-
mées.
SCnjRIElV yndj. y sciureus {sciu-
rusj écureuil). Un sin^e ( Callithrix
sciurea ) est ainsi nomme à cause de
la gentillesse de ses manières , qui
rappellent celles de IVcureuil.
SGIUBIENS, adj. et s. m. pliir. ,
Sciurii, Noiïi donné par Desmarest
à une famille de 'Mammifères , qui
a pour type le genre Sciurus.
SGIVRINS, adj. et s. m. plur. ,
Sciurinû I^om donné par LatreîUe
à une famille de l'ordre des Rongeurs^
ajant pour tjpe le genre Sciurus.
SGIUROIDE 9 adject. , sciuroldes
( ffxio\>poc , écureuil , il^o; , ressem-
blance ). Se dit d'une mousse dont les
jets sont recourbés comme la queue
d'un écureuil. Ex. Hjrpnum scîuroi'^
des,
âCtéftANTUË 9 8. m. , scleran"
ilium ( encXj)poc , dur , SvOo; , fleur ).
Mœncfa appelle ainsi un fruit com-
posé de la graine soudée avec la base
persistante et endurcie du périgone.
£x. Mirabilis.
SCLÉRANTHÉES, ad), et s. f.
pi., Sclerantheœ. 'itribu delà famille
des Paron jcbiées , établie par Can-
doUe , qui a pour tjpe le genre Sclc'
ranlkus. .
SCVÉWÈB&j adj. et s. f. plur. ,
Sclerieœ, Tribu établie par Lesti-
boudois , dans la famille des Cjpé-
racées, qui a pour tjpe le genre
Scleria.
SGLIÊRINÉCS , adj. et s. i. plur.,
Sclerinea. Nom donné par Kunlh à
une tribu de la famille des Cjpéra-
cées y ajrant pour type le genre
Scleria.
SGLÉMpABPES 9 adj« et s. m.
pi, I Sclerocarpi ( dx>)}pôc , dur , xap-
îTOç , fruit ) . JNfom donné par Pcr-
soon à un ordre de ébampignons ,
qui répond pres^pie exactement h la
tribu des Pyrénomycètes de Fries ,
SGLE
ou à la famille des Hypozylées de
Brongniart.
SGLÉRODERMES, adj. et s., m.
pl.^ ScUrodermij Sclerodèrmii {07^
pôc, dur , iipfict , peau ). Nom donné
par Cuvier et Latreille à une famille
de Tordre des Poissons osseux plec-
tôgnatbes, comprenant ceux dont
la peau est revêtue d'écaill^ dures.
Le même nom est donné par Fries» à
ime tribu de l'ordre des Gastéromy-
cètes tricbospermes, ayant pour type
le g^enre Sclerodernia.
8€!LÉR01iIYGÉT£S 9 adj. et s. m.
pi. , Scleromycctes ( ràaipoc , dur ,
fAvxnc , cbampignon ). Nom donné,
par Link à un ordre de cbampignoos,
qui correspond aux Sclérocarpes de
Pérsoon.
SGLÉROPE 9 adj., scleropus («nel^
Îôç, dur, TTov; , pied); qui a le pied.ou
e stipe très^ur. Ex« jigqricus scU"
ropus.
SGLÉROPHYLLK9 adj. , jc/ero-.
ph)rlbis{fn\n^hiyA\xTy fvUov, feuiJi^^
qui a les feuilles raides. Ëx. Ntvi^
clea sclerophylla.
SGLÉROPQOE , adj., scUrçpodmt
( (TTÙ^npoç , dur , ^oCç ^ pied )• .L'Jj"
traffaius scUropodlus e%l ainsi nom-
mé parce qu'après la chute desfeuilW
ses pédoncules persistent encore plu-
sieurs, années et,, deviennent, dors
comme do bois.
SCLÉROFTÉBES 9 adj. et S. m. pi. ,
Scieropterœ ( oTÎknpoç y raide , srr^ov,
aile). Nom donné parMeyer auxoi*»
seaux rapaoes diumes-, à cause de la
puissance de lenr yoK
SCLÉRO8TOMES9 adj. et <. m.
pi., Selerôstomati { 9«>Yipoc , raide ,
at4fMc , bouobe ), Nom donn^ par
Dum^ril'à nue famille de l'ordre des
insecte diptères , comprenant ceux
qui ont un suçoir saillant. -
SGLÉROltlC^ , adj, et s. fc
pi., Sclcrotiacei, Nom donné p^
Fries à un ordre de la classe ^
SCOL-
Gastromjcètes , qui a pour tjpe le
ffetirc Sclerotiùm,
SOIi^aOTIÉES , adj. et s. f. pi. ,
ScierotU » ScUrotiœ. Nom donné
Sar Pries à une tribu de Tordre des
clérottacées , par Brongniart à une
tribu de la famille des Ljcoperda-
cë^,Tenferinant le genre Sclerotiùm»
8COBICULÉ, adj. , scobiculatus;
feilstaùhartig ifi\\J){scohs , Umailic).
Synonyme de scobiforme* •
SCOBIFORUE , adj . , scohijormîs;
sages pànarti^ (ail.) ( scobs^ limaille,'
forma , forme ). Se dit des graines ,
quand elles sont fines comme de la.
sciure de bois. Ex. Orchidées.
8COB1NG , s. f. , scobina. Cumor-
lier tiomme ainsi le pborantbe qui
supporte les balles des ' Graminées ,
et ' qui paraît être le bourrelet ap-
pelé cailus par THnius , qu'on ren-
contre à la basé dei paillettes infé-
rieures dans quelques unes de ces
pidntes.
SCOBIKÉ , adj. , scobinalus ( sco~
bina , limé } ; qui a la surface rabo-
teuse et semblable à celle d'une râpe.
Ex. Discopora scolfinata^ Eschara
seobinuia.
SÇOBimCOLLE, adj. , sccbmi-'
coliis ( scobina , lime , coUum , col ) ;
qui a le col ou lé corselet raboteux.
E,x,'jérrhenodes scoBinicoUis.
SCOBULIPÈDES , ad), et s. m.
pK f Scobulîpedes {scopuïd, balai ,
p es j pied ). Nom donne par Latreille
à une fiection de la tribu ues Âpiaires,
comprenant ceux de ces insectes qui
ont les pattes de derrière en forme
de boussoîr*
SCOLÉCODES, adj.' et s. m- p^ 9
Scolecodçs ( crxcaViÇ , ver , cl^oc « res-
àemblunce). Nom donn'é par J.-A.
Ritgea à un ^sous-ordre de Tordre
des Reptiles Opbidiens , coUlprenant
ceux qui ont l'apparence de^ vers.
SCÔLECTOLOGIE , s. f. , scolec^
iologia { a»k»ll>iÇ , ver , A&70Ç ^ discours).
Traité des vers.
SCOM 4o5
SGOLIÈTES, adj. et 1. m. pi.,
Scolletœ» Nom donné par Latreille ,
Goldfuss et Eicbwald à une tribu de
la famille des insectes bjménoptèrcs
fouisseun^' qui a pour type, le genre
Scolia,
SCOLQPAGÉS,adj. et s. m. pi.,'
Scoïopaces. Nom donné par J.*Â.
Ritgen à une famille d'Oiseaux • qui
a pour type le genre Scolopax.
SGOLOPAGIDES , adj. et.s< m. pi.,'
Scohpacîdœ. Nom sous lequel Vi-
gors désigne une famille de l'ordre
des Oiseaux écEassiers, ayant le génire
Scolopaœ pour type.
SGpLOPENDEAGÉES, adj. et s.
f. pi. , Scoiopendrace4Je,: Nom donné
par Latreille à une tribu dé la famille
des Myriapodes , qui a pour type le
genre Scolopendra,
SGÔLOPENDRIDES, adj. et S. nir
pi. , Scolopendndes, Nom sous le-
quel Leacn et Blaibville ' désignent
Une . famille de Myriapodes ^ ayant
le genre Scolopèndra pour type.
SGOLOPENDRIN,adiect. , scoh^
pendrinusrqfii ressemble à ube ico^
lopendrc* Ex. Polynoe scolopendrina*
SGOLYMÉES) adj. e% s. f. pi.,
Scolymeœ. Nom donné par H. Gtis-
sini à un groupe jle la section des
Lactucées , par Lessing à une section
de la tribu des Chicoracées^ ayant
le genre Scoifmus pour type.
SGOLYTAIRfiS, adj. et s. m. pi. ,
iSco^^am. Nom donné par Lamarck,
Latreille et Eicbwald à une famille
de Tordre des insectes coléoptères,
qui a pour type le genre Scolyius.
SGOAtBiBJ^pES , adj. et s. m. ph,
Scomberide^, Nom donné par Blain-
ville à line famille dç Poissons, qui a
pour type le genre Scomber.
SGOMB^OIDES, adj. et s. m.
pi. , Scomberoides , ScomieroideL
Vota donne par Cuvier , Latreille ,
Eicbi^ald, Ficînus et Carns à une
famille de Poissons , ayant le genirç
Scohtber pour type. ' *
4^ SGOR
(scopa,}a\ùifJerù y forier). Se dit
d«s antennes des Insectes , quand
elles sont foumies d'un ou pkisjeiirs
faisceaux àerrés de poils, l/^jtlufâ
^copifèr a les tarses postérieurs gar-»
au de longs poîls raides ; la ÎMnia
ééopifira est très-velue partout.
SCOPIPàDSS , adj. er s. f. pi ,
Seopipedes {^scopçe^ balai, /)ej,
pied ). Nom diotiiné par («atreillcà on
groupe d^insectes apiaires.melii(ères i^
conprenant ceujç dont les paliçi^
Îostérieures. sont Tclues ou garnies
*un épais duvet'. F^^ $gobdup£jpji^«
SGOPIILIÊ^ a4i- scopulaius ( sço^
mda, balai). Kirbj applique cette
fpithèteau torjréideslusecte^^, quan4
3 est couvert d'tin ép^^is f^Uçiçatt de.
poils raides. £x. ^^j.
9<:OR1AG1^9 mLect.; sçoriskueus.
(oi»pia , scorie) ; ,qi\i a f apparence d^
9çorîe(ex. Laye 4oor lacée). Se çlû
fussi pour dé^i^ner un bleu ii.oiirâtre
( Schlaçkenblati ^ ail* ) > «ecoqxpagn^
d'un éclat deini-D)éla|Ii^u<^ ( e^. Lor-
ghria scowiùceq,),
SÇOlftlAPES y ad]* et f . m. pUj,
Sççriadei, Noupi donné par Frics à
une tribu de l^^^d^e des Conioniy^
4:ètes tubercular^és , qui a ppu^ type
le genre Scorio^,
SiCOIlIFI^^ adj. ; qui est e9^verU
en scories. E^. Scki^iç scçrifié*
SGORIFOBBffi , ad). , scorifornus
{J€oriay secirie, forma, forme);
qui a la forme oii l^apparence de soo«
fies. £x. Layè ê^vrkjQtme.
8C0RPÉmDE9, adj. as. m. pi.,
Scorpœniàe^^ Nom donné par Blai^-
TÎlle et Risso à une famille de l'or-*
dre des Poussons tboràciques , qui a
pour type le genre Secrpcéna.
SGOEPIOfDE , ad]. , scarpioide^
( 9x4p7rioc , scorpion % iH^i y ressem*-
blance ) ; c(ui a dç la ressemblanee
«vec la queue recourbée du scor-
pion I comme les épis vwl^.i^ç^^
SCRO
mêmes du - Afyoso^ 4Carpiàifh^.
Candolle donne cette épitlièie à twe
c)rmc dicbotomey dans Uyello ^ «ur
lés deux rameaux qui doivent «19 4é^
velopper à l'aisselle des deu^ braeféei»
il j ea s^ un qui avorte , ou bien l'ax^
éprouve une torsion sur lui-inéoie^ >
ce qni fait que les. fleurs ^ont dispomL
sées d'un ^ul côté.. Les hran^bea ou
tiees dans lesquelles cette dîfpositîw
a lieu sont ^ ep général , avant len?
développement j| roulées eii leohife
du côié e:!^lérieup ( ex^ Echinai). I|
appelle thjrse stQrpiolde celui d^ns
lequel l'axe se prolenge indéfiniment
par le sommet % et porte latéralement^
à rai^k,des (euilles , dce binuckes
qui sont de yénta}ïle9 cîmea fcorn
pioîdef» ç est-à-dire oéduitcs paiç
avojrtcpiept à ce ^ue UuM^eun seB^n
blen.t êire unilatérales.
gÇOItpipKipciâ^ adj- et s. m. pl,;j
Scorpipr^dce y ^ooy)ioniées, Non^
donné par Lamarck^ Latreille , GoUs^
fuss, Leacb^ Sichirildt^Fîeûiiii eC
Carus, \k nue famille ^Àrachnîdei ^
qui a pour type le genre Scirpio.
$ca|izojv£A£ip9 , 9dj . et s. {. pii:^
Scorzonerea» Vota donné par Q«
Cassini à une 9ectinn de In tribu des
lisetucéçs f pr D. Don et Lessing |
uué seçtiot) de h^ tTÎb^ des Çhiop-
racées,' a^ant pour tjpç Iç genif
Sçorzpnera.
»C AOfUG<H;.Lf: y adj* » scroiicol^
Us ; qui a le çorse^et creusé de petits
enfoncemens irréguliers. E^. Arrhes
nodes scrçbicoHùî,
SGAOBIGVI^É , a^! ^ scroHatk-
tuj ; grubig^ ausgéstochen, "oott^
Çrahig (ail) ; dont la «vrfîkce est creu-
sée dé petites fossettes irrégulîères,
comme le elinamthe du Tusst[(UfO
S*arfara^ le ^ojau de VAmy^daui^
persicay les/euilfes d^ Ço^^lindw^
serobicidatus et dû C¥pfVMa sçrqhl^
culata, la âjuxfac^ de {a ^j^on^hoL «çfe*
hiculaXa , les é^tçe». du iffac^fm^
serobicuÎBUUs^
SCUT
bsus, SjQonjme àe scrMculé.
^CBOPHIILARIÉES, ad], et à. f.
j^.^Scrophulmriœ. Tribu de la famiUe
des ScrophularinëeA» qui . renferiM
le genre Scraphularia,
SGROruiJLARINi;^ , adj. et Y. f.
pl«i. Scrpphuhirînêas» Famille de
plantes» établie pr Jussieu, q^i a pour
type le genre Scrophuiaria , et que
£. Brown adopte > mais en y réunis*
saut celle des Pcdiculariées.
SGROTIFÔIiMfif adj., serotifor*
mU; hodensacl^ôrmig (ail.)» q^î
forme uir sac arrondi et obtus, comme
le nectaire du Sa(yfium* Ou donue
aussi cette épithètt aux racines qui
sont composées de deux tubercules
l^pproches et plus ou moins arrondis
(eXft Orchit). Dans ce dernier sens^
4Ctotiform» C9t synonjme de dir^
d)rme.
SGUTELIiAIRE , adj. , geuteliaris
{^cuiellumj écusson). Rirbj appelle
angle ^cuiellaire de l'aile des inseo<»
tes f celui de leur base qui est près de
Técusson. Cette épittiète est donnée
i des coquilles trèi-dépi^mées et de
form^ arrondie ( ex. PateUa saUelU^
rU f Puten scutuUtris) , et à des in^
sectes, qui ont nu écussou très*dév&-
loppé (ex. Masca seuteUans)^ ou
d'une autre couleur que le reste du
corps (ex. Macroma jcutellarU).
SCUTEIXE, s* L, scuidla^ sca*
tellum; Schiisselchen (ail.) ; scodella
(il»^« Acbarius «wnme aii^i^ dans
lei hcbens« des. apothéciops sessilea,
eu forme de disque bordé par la suV«
litauce même du tWle (ex* Parme^
lia). On donne aussi ce nom aux pla^
ques écailleuses qui recouvrent kt ctt*
rapace de certaines tortues.
SCUTÊLLÉ , aiiject. i scutellaim
(smiellwnf écàsaon). Se dit À*am
ficben, ^i est eouyert d^ scutelles,
6CVTBIXÉS, uày et a. m* dL^
SadeilaU (jculsi/um» éemiftm )• Np9l
SCUT 4»t
claMi» des Licfaena Hottodmkliics »
comprenant ceux dont les cooeep-*
tacles ont la forme d'écussoSé-
SCUrSLLIFÔBBIB , ad^ , Mttel^
Uformis {scuuUum , écusson , forma ^
Carme); qui est larg^ et pins ois
moins arrondi , em manière do boof
clier , comme V embryon du Uoltus,^
et les apothéeies. de çertaÎM lichens
{eji,. Eî^ernia).
SGinrELU»DK ^ adj.,Mii/efleiWeii#
(;4caieHum f écussou , it^o$ , réiaém'^
bUnce*). Synonyme itseuêeUiforme^
. 8GUTEIXUM, s.' m.» éculeUom»
Audouin appelle ainsi la troisième
pièce de Técusson des iosecles bexa*
podes , comprenant la saillie à la-
quelle les entomologistes soAt dans
1 usagfe de ^onner )e nom d^écusson.
5GIJTIBRAIVGHES, adj. et s. m.
pi. {Scutibranchia^ Scuiibrançhiata
{^cutiimi écusson, ppdcT^ca, bran-
chies). Nom -donné par Cuviéfi
Blaînvitle , Goldfuss , Lalrellle , Fi-
cinaè et Canis à un ordre de la cTasse
des Céphalopode^ ou Paracéphalo-
phofes, comprei||^ ceux qui ont les
branchies couveHR par une coquille
en forme d'éeussA ou de bouclier.
. 9GUTIF0L1É , adject.', fcutifoUus
(seuttun , écttlson , Jhliuni , fbutlle ) ;
qui a des feuilles peltées. Ex. Njmt"
pkcm ieuiifilia»
SGimPOUlK, ad]. , seutifirmùl
sehiid/ormig (jM^ (seutumy écus-
son , forma , forme ) ; qui a la forme
d'un écusson ^ ëenuda le eeraelet du
Gateritu scuti/ormësé
jM^UnFOJUOBft, adji et a. m. pi. >
Scutiformia, Nom donné par La^
treille à uno fan^cr de 'rapdte des
Peltooodilidea Cydebanekes i cooi*
prjmaal eeuKdwtk tèla est d'mt
seule pièce et .e» fenat d»b>wligri
SGUTIPÉDES, adj. eiaà ar» pi.',
poc/fvora v^VWOVf ««asM, p9s,
ftîed). Non doott^ p«r Seopels à Dite
(tmUa d'Oiaèavs , doenMMaft^cen
4o9 SCYL
vert de cegmeas ou d'anneaux iné-
gaux aboutissant de chaque cdté dans
lin sillon longitudinal.
SCOTIROSXiUB , adj. y scutiroslris
( scuium , écosson , rostrum , bec ) \
qui â le bec large ou rostre et en for«
me de bouclier. Ex. Brachycérus
scutirostrh,
SCUTOIora, adj. et s« hi. pL ,
Scutoides, Nom donné par Palisot«
Beauvois à une section de la famille
des* Algues j à laquelle it rapporte
celles dont la substance est plane ou
cylindrique , avec des organes repro*
ducteuni trés-visiblcs.
^CUTOSTSUNAIi, ad]. , sculo-^
sterna/is, Strauss appelle apophyse
scutO'siernûle une longue apophyse
du eorseict des iusecte», qui se'jporte
transversalement en dedans ,. pour
aller se fixer au sternum.
SGCJTULEyS. (.y scuiulà, IRiger.
donne ce nom aux grandes pièces
carrées qui, dans les oiseaux, cou*
vrcnt la largeur entière on seulement
la moitié de la lara^ des tarses ou
des doigts. ^P
SGUTUMy s. Tt^jscutum. Ce nom
a été douué , par quelques botanistes ,
à une espèce de disque circulaire
qui entoure le capuchon des Apocj-
nct*s, et par Âudouin à la seconde
pièce de l'ccusson deà insectes , celle
qui toujours s'arliculç avec Jes.ailes »
quand elles existent.
SCYBAIjAIRJB, ndj. -, sejrbalarius
( «xu^aXioy , excrément) ; qui vit siir
les excrémens. Ex^ Myoda styha^
SKlYDHËIIIDÉg , adj. et s. m.
e*j Scydmtmdea. Mom donné par
Mch • une famille de l'ordre des
Colén^ërea , q«i a peur t jpe le genre
Scjrdmœmis. .
»CYIXA]IB>E8, adj. et a. m. pi ^
ScyUariths y Scyilm'ù Nom. donné
par lalraillcot ficinmldà nne tribu
.^ la ivniUc 4^ Gvuslaoés Décafio*^
SÉBI
des Maerour^, qui a pour tjrp^ le
genre Scyllarus, ^
SGYPflÏFOllME , 9AyyScynh£/hr^
mis ; techerfonàig , fingerkuifé^r^
mig^ ktlchfotmig (ail.) ( stjrpkEt^ ,
coupe, forma y forme); qui a Iji
forme d une petite coupe.
SGYPHONOIDE^ adjecU , scyphtp^
noldes(97pi^ , coupe , tXIoç , ressem*
blance ) ; qui a la forme d'une conpe.
Ex. Spongià scyphonojdes,
se YPHULB , s; fém. , scyphutus ;
Bedher (ail.) {scrphus , coupe). Or*
Sone en forme de petit entonnoir ,
ont les bords sont chargés de tuber-
cules, et qu'on observe dans pla««
sieurs espèces de lichens. Ex. Scy*^
phophorus pyxidatus.
■8G YPHCUFOBIIE , ad j . , scyphu^
Itformis; qui a la forme dVne sey*^
phule , comme les apothécies du Cia^
donia,
S€ YTINE , s. m. y sçylinum ( neô^
Tivoc, fait de cuir). Nom donné par
Necker au légume extérieurement
ligneux et intérteuremënt pulpeux du .
Cassia fistula. - * ^
SGYTODEPSlQinE ^ adj. , scyto^
depsicus (ffxvToç, peau, Si^tà, écor-
cher ). On a donné le nom de matière
sçytodepsique^u iAnnln.'
SÉBACÉ , adj • , sebaceus ( s^bum ,
suif) ; qui est de la nature du suif.
V /iuricidaria sehacea ressemble a
du suif qui- aurait été répandu sur là
terre.
SÉBâClQVB, adj. , sAaàais. On
appelait autrefois acide sébacupi»
( Fettsaurè, ail.} un mélange d'acide
benzoîque et d'une matière empyreu- ^
matique qui s'obtient quand on dis-
tille la graisse.
SÉBâ.TE, s. m., sebas {sébum ^
suif). On donnait ce nom aux sds
produits par la coipbinaîsnn de l'adde
sébacioUe avec les bases aalifiables,
kmiau'on ne connaissait point encore
la ventabte nature de cet acide. -
9iBSeÈKÊ . %éi:\ seèiAfus ( se^
SÉCR
hum i tmt^firo , porter ) ; ' qui porte
da soif ou de la graÎMe, comme les
fruits dtt Afyristwa sehifera çt du
CrotùnsAiferum,
SEC, adj«9 sîceus^ txsuccus; troo-
ken, safllbs n safileer (alK); diy
(aogL) ; sicco (it.); Se dit en général
d'uu organe qui ne contient pas beau-
éoap de sucs, comnie Tes camarês
du TroUius , les fruiu de VAnona
exèueca.
irtCALCVE, sabst. f • , fecatîna.
Hermbstaedt donne ce mom au ghi-
tcn particulier du sergle.
SSCOKDAlRE , adj. , secundarius.
En astronomie , on nomme planètes
secondaires celles qui en ont une au-
tre pour centre de leur mouyement ,
ou les satellites* Ritter appelait z?!*-
les secondaires celles qui , 'sans pou«
voir développer rélectrtcîté par leur
action propre, sont cependant suscep-
tibles d'être chargées par ta pilé vol-
taîque , de manière à en acquérir
passagèrement toutes les propriétés.
Les géognostes donnent Tepithcte de
secondaires , avec Werner , aux Icr-
raîiis ou dépôts dans lesquels on ne
retrouve plus rien des roches primi-
tives, Inais seulement des malières
de transport, des rôclies pleines de
débris aétrcs organisés, la plupart
fort diflérens de ceux que nous con-
Daisâons vivans anjourdliuî. Ce mot
est encore employé pcmr désigner ,
en botanique, les brancheif ou divi-
sions immédiates des pétioles et pé-
doncules communs, et eu zoologie,,
celles dès pennes de Taile qui s'atta->
ebent a Tavànt-bras.
{ffiCOIVDINE^ s. tf seeundina.
Mirbel désigne sous ce nom la partie
moyenne de Tovule végétal , qu'on
reconnaît en lui , au dessouâ ae la
primioe, quand îi s'est formé à son
•ommet une ouverture qui la perce
elle-même, ainsi que cette dernière.
C'est le tfigmen de Brongniart.
SÉCU 4^9
èonderung ( nll . ) ( secerno , séparer ),
Action par laquelle un organe vivant
sépare du liquide nourricier qui af-*
fine vers lui certaines parties désti-^
nées soit ^ ' remplir quelqu'usage
particulier , soit à être expulsées du
corps.
SEGTILE, Bà\.y sectilis {seco ,
couper ] . Se dit de la masse poUini-
que des Orchidées, quand elle est par-
tagée en plusieurs massettes.
9ÉG13LA1RE , adject. , scecutafis
(sœeulum , siècle). Les astronomes
donnent cette épitbèté k certaines
inégalités du mouvement du Soleil ,'
parce qh*elles sont comprises dans
des périodes fort longues, et qu'elles
ont été continuellement croissantes
on décroissantes depuis les plus an-
ciens astronomes jusqu'à nous. En
général , elle s'applique à des varia-
tions auxquelles tous les élémens du
système au monde sont astifcints ,
qui^ bieh que périodiques, n'accom-
plissent leurs périodes qu'après un
grand i^ombre de siècles, de sorte
que leurs accroîssemens peuvent être
pendant long-temps regardés comme
uniformes.
SECbNDIFLOBÊ^ adj., secundi^
florus (seciindusj unilatéral , ^0/ ,
fleur). Se dit d'une plante ^ui.a des
fleurs unîlalérales. Ex. Chius secun^
di/torusj Reliniphylltan secundiflo^
rum , Rodriguezia seconda,
' SÉCCRICORNE , adj. , securicor-
nls ( securis , hache , cornu , corne )5
qui a les antennes en forme de hache,
comme le sont celles dé la Phyllomjrra
secûricornis j à cause de la largeur
de leur dernier article y qui est eu
outre infléchi.
SéCVRIFÈRES , adj. et s. m. pi. ,
Seâurjfera. I^om l3onné par Eichwald
ik une famille de l'ordre des insectes
hyménoptères, qui correspond aux
Porte-scie de Latreille.
SÉCUMFORHE , adj. , sceurî/or-
fhiss btii/ortnigX ail. ) ( securis , ha-
A}0 s^i
Wf/om^^ fonoe) ; qui a Ia forme
d*uno kacbe , comme les palpes idei
ElaUr et les antennes de» $frphfs ,
doDt le dernier article est tnangu*
lafre , comprimé i large à son extrS-
ipité et pointu a sa (uisè.
SÉCUniGÂlIE ^ adj.» seturigerus
(sfciirif ,bacbe, gtroy porter). Le
Montirftia seçurijera est ainsi nom-
me à pause de la forme des -appen-
dices qui garnisseiit sa corolle.
SltçU|tIPAl|[>BS , adj. et s. m. pi.,
Securipaipi (securls^ hache, y^a/t
pus , palpe )• Nom donné par La-
treille et ^ichwatd à une tribu de la
fill&îlle des Coléoptères Slénéljtres ,
comprenant ceux de ces insectes dont
les palpes maxillaires se terminent
par un article en forme de hache
alongée ou oultriforme.
8|lpENT4nuSS, adj. et s. f. pi. |
Sedentarift {sedeo^ être assis )• rTom
doQiié par Lamarck , Walckenaer et
Li^treilie à une section de la famille
dep 4ranardl^i comprenant celles qui
^e tiennent immobiles dans les piégea
gi4*eile9 tendent pour prendre leur
Eirpie; par Lamarck à un ordre de
\ classe des Annelides , auquel il rap*
porte ceux de ces animaiix qui habi-
tent dans des tubes d'où ils ne sortent
Jamais entièrement.
SÉDiLmàBE, 9A\,^ sedibpes [se^
dik I siège , pes ,^ pied }. Epithète
dont quelques ornithologistes se sont
servis pour désigner le$ oiseaux per*^^
cheurs.
SéuqiENTiilBB ji ad{«, sédiment
^rii^ {se^iv^ntumy sédiment). Se
ait , ^B piin^ralofi^ , d'un corps con-
çrétiopn^ dont les moh cules , qui
étaient dSibord suspendues dans un
li<|i|id^, n!ajant éié arrêtées par
îmc^Q oorps pendant leur chute , se
sont déposées si\r la yase qui était ai|
londy en eavelop|>ant une portion d§
cette vase , avec àe& feuilles et def
C9V|M ii^organiques. £j(« Chaux tar"
SSL
Som donqé, 4Ans la nomcnelatura
chimique de Berzelius , à un ael dana
lequel l'oxigène de ro;Lide ferriqut
est multiple par ti^ de celui de 1 •-
cide. Ex. Sulfate séferrique^ .
SËGISTAL» adj., ^egetalu [se^
gesf moisson }. Se dit de plantes mi
croissent dans les champs de oéréalea
( ex» Medicago segttalis , Chysan^
themum segetum ) , et d'animaux qui
▼iveut dans les champa «ulUvéa et
ensemencés (ext Mus messorius %
jinser segetum , Noiua êegetis ).
91Eaiie^TAlB£ ^ adj. , Mmn-
tqrius* Se dit , en zoologie , ou th9^
ro^ , <|uaod il est formé de plusieurs
sègmcns, commo celui do certaipa
Crustacés lophjrropes.
' SSGHf inFOUBlfe , ad]. , segmini^
Jbrmis, L'octaëdro est appelé ainsi ^
eu cristallographie , lorsque deux facea
parallèles sont très-larges et les ain
autres fort étroites , d^ù il suit qi»a
les pfemiërcs deviennent des hexa^
gones réguliers t iet les autres des tra*
pèzes , en sotte que le solide qui en
résulte f pouvant ^reconsidéré comme
le résultat de deux section) faites dana
un octaèdre par deux plant parallèles
entr'eux et a decix it ses facea , est
réellement un segment d'octaëdrt*
Ex. Spinelte primUtf çuMiJormê
4egmUif^rm€.
SEL I s., m. isal;â)^\ Sah (alL^
^a//rangl.J^ sale (it.). Autrefois on
appelait sel tout corps qui es>t coliiblç
dans l'eau ; puis on . rcatretcnit on
nom à tous les compqséi d'un aoîde
etd'uneou plusîeursbâses, parce qu'oa
les or<wai^ analogues au sel pir<^pre<-
inent dit , au sel marin , dai|^ If^^vd
on admit de l'oxigène juaou'à l'éla*
blissement de la théorie chiof isûquc»
Aujourd'hui la aignificatiop du nioit
sel est hien atttrement éteiû^* Ber-
zelius entend par là les produits de
corps ^i anéantiase^t. complètmeBl
éieMoAi^aq^e», f et i\ a^me^ cîa^
genre* de ids / tes oxisèls , ks 4^s
kiUoïdesy les sulfosels^ les séléàisels
et les teUuriseis (v. ees mots). Oa
diMuie i^ÎQurd'huî le pc^P^ de sels^
aux comhioaïsons dos oxacides avec»
kd oxibascs , i celtes des bjdroictdes
•▼ec les alcalis organiques , h celles
des oorps halogènes ai^ Ve$ corps sim-
ples^ à celles des sels faatoïdes les uns
avec )es autres , avec des sulfures oui
livecdes oxides', à celles de deui;
acides ou de cleuK oxides l'un avec
l'autre y. à celles d'un acide avec de
Peau y enfin à celles d'un acide avec
un composé binaire ou terpairç , tel
Île tç carbure dthjrdrique ^ daps les
bers et les misses. Il est h rcmar-
Ker que , dans tons cqi domposës ,
n des corps est regiurdé comîne
jouant le rdle dVide^ et l'avtre celui
de base I et que daus celles où les deux
corps repferÎQient le même principe ^
eomnie ox(géoe , soufre ^ sélénium
ou tellure , ce pirinctpc s'y trouve
tonioufs en quantités proporliopr
SÉf4<;BGN99 adR. et s. it^. pi. ,^
SdaciiyS^tàeha (9f>«voc, espèce
de poisson s^ns écaiUes ). lYcm donn/
mr envier à une fauiilk de Tordre
aes Cbondroptérygiens, par Latreille
à un ordfe de ta classe dès Icbtbjo-
dères ^ par EicWald^à un ordre d?
celle des Poissons, comprenant les
raies et lefjtqnales.
8ÉI.46ITVBBS , adj. et s. f. pj.j,
Selagia^ce, FamHle de plantes ,. pro^
posée par JussiA et établie parGboî-
ij , qui a pour type le genre Selaga-
BAàlHJBmMATE j s^ m. , seten^
kfr^Oâ. Moin donné par Berzelius aux
tçoEibhiaisons 4<^ <>^l^f[>ide bjdrique
àv^ let'sâéahires métalliques qu}
coni^neot les radicatix des al^is et
fes terres alealine^
ftiajfaflATB ^ $. m. y sehnias.
Genre de s^ •( èetensaûre Sabe ,
atL}. qoi jréMilIciit dala comUnaisos
sUÀ
4*^
1i*F'^^ •■•*-♦'
de l'aci4e f^éoiq^^
salifiables.
SÉLIÈNIBASB , s, (» , A^lemlwU^
Daiis la nomenclature cU ^er^elim |
ce mot est sjnqoyme de Si^léuiu^ ^
et désigne les' comiiinaisqpf 4» aéii'^
nipm qui peuvent s'unir 99^ sélénide^
en louait le rôie de ba^.
cyanurêtum. ^Composé pu sel lialo^49.
dans lequel le cjanogè^ et le *M^
nium jouent ensën^ldç \ç v$)^ 4^ prU}^-
cîpe électro-.négatift
zelitis nomine ainsi les $9mhbl^ial;kM
4u sélénium f^veç Kçs corps. moi||%
âectro-négalib que fui , daps ^a-o
quelles les rapports atotpi^pef^^qnl le»
mêmes que dbns les ^çidea. ,
SéLÊNIDES j^ s. m. pi . , Sdeni4c^4
Roi|i donn^ par Beud^qt à ùp^fa.^
ipille de Minéraux ^ d^^ns laquelle 4
range ç<M;|gqi exhalent nue p4fW
de raifoTf ^pourri pa^ Teffel 4fi \^
combustion.
SÉLÉNl£ , flfd). En cbimie op ftp-ii
pelle quelqruefctU gfin J^drogène sé^
lénié le sélenide hydrique ou açid^ hjh
difoséléniquè. Bn imincralogiç sél^nU
se dit d'un corps qui est minéra^is^
par le sélénium (^^ CfUKnr siélénli).
SÉIiÉlVIEra , adject. ^seleniosus^
Berzelios appelle acû(c s/eUnieux {Se*
Unlchtsaure , ait. ) le second 4^6^.
d^oxidation dû sélenlun^ ^ primitive-
n^ent nommé açfde sélénique> et sul*
fiàe sélénieux un, composé de soufra
et de sélénium qu\ esj^ prqppvtMMtpèl
& cet acide dai^ sa composition.
Se dit d*une s^b^lauçe quj contint
du sélénium.
8ÉLÉKKKUIS. adfeçt. , sekerUcus^
Berzelius appelle oxide séUnique le
pr^ier de^pe d'9xi4i9U(Pi| d.u ^lé-
ùiumy et cicide sélinique ( Selen^
èâu^e y ail. y le troisième ^ qui a été
découvert en iS^l pair Mitscberlicb.
4Ta
SÉLÉ
actuel |N>rlait ' le ' nom de ' siUmque^
SÉLÉNISEL , 8. m. Nom donné
par Berzelitis à une classe de -sels , oui
résaltent de la combinaison des sëié-.
nides avec les sëléniurcs.
SÉLÉNITE y s. t. 9 seknis, Cenre
de sels (^selenichtsàure Salze , ail. )^
2ui sont produits par la combinaison
e l'acide sclénieux avec lés bases sa-
lifiables.
SÉLÉNITEtX , adj. , selenùicusl
Epîthète donnée aux eaux qui tien-
nent en dissolution de la séiénite ,
c*esf-à«-flire du sulfate de cbaux.
SÉLÉNIUM 9 s. m. , sélénium. Mé-
tal découvert en 1817 par Gahn et
Berzelius.
SÉLÉNII3RE, s. lii. , seleniure-^
tum. Berxelius nomme ainsi les com-
binaisons du sélénium aveé des corps
moins électro-négatifs que lui , dans
lesquelles les rapports atomigues sont
les mémei^ que dans les b|lH D'au-
tres cbimistes entendent par là toute
combinaison du sélépium av^ un
corps simple.
SÉLÉNOCB^ITRIQUE , adj. , xe-
lenotentricus ( athôvn , lune, xcvrpov,
centre ) ; qui a rapport au centre de
la Lune.
SÉLÉNpGNOSTIQCE , s. f. , se-^
lenognosiicà (ffc^r^vii, lune , 7vâ)(nc,
connaissance). Terme dont Gniithui-
Èen s'est servi pour exprimer l'en-
semble de ce que nous savons par
rapport à ta constitution pbysique de
la Lune.
SÉLÉNOGRAI^HIE , s« f. , seteno-
graphia ( ffcXiivn , lune . ypa^» y
écrire ] . Description de la Lune.
SÉLÉNOGHAPmQDE , adj., se^
lenographicus ; qui a rapport ù la
description de la Lune. Cartes sélé'^
nographiques. *
SÉLÉNOTOPOGIUJPBIE9 s. r. ,
seUnolopcgraphia ( oriXnvi» 9 lune ,
TOTToi , lieu , ypi^ t écrire ). Des-
cription de la surface de Ta Lune.
SËLÉNOTOl^RAPHIQUB , adj. ;
SEMI
seknotopographicus ; qui a rapport
à la sélénolopograpbie. Scbrœter a
publié des Fragmens sélénotopogra»
phiques,
SÉLINEES, adj. et s. f. pi. , Se-
lineœ. Tribu , admise par Sprengel «
dans la famille des OmbelUfères , qui
a pour type le genre Selinum.
SÉLÏNIQUE , adj. , selihicus. Sous
ce nom Pescbier a indiqué un acide
qu'il dit avoir extrait des racines da
$eUnum palustre.
SELLAIBB , adject. « seUattu ,
ephippius ^ qui a la forme d une
selle , comme le dos du poisson an-
pelé Amplûprion ephippùim , ou la
coquille du Perna ephippium. Se dit
aussi d'un insecte qui est marqué
d'une large bande noire en travers du
corps (ex. Natoxus sellatus).
SEMÂÎSOn', s. f. Quelques bota-
nistes ont employé ce mot dans le
même sens que celui de sémination »
pour désigner l'action de disperser ou
uesemer les graines.
SEMBLIDES, adj. et s. m. pL /
Semùlides, Nom donné par LatreUle
et Eicbwald à ync tribu de la famille
des insecte névroptères planipennes »
qui a pour type le genre Semblis*
SEMENCE 9 s. f. , semen. Terme
employé dans le langage vulgaire
comme synonyme tantôt de graine
des végétaux , et tantôt de sperme
des animaux^ ^
SElIt-ABQÉRENT , ad[. , semi^
àahœrens; qui adhère à demi. Se dît
du cMee,, quaijd il ^hère à l'ovaire
dans une partie de sa longueur (ex.
Limosella aauatica) , de la capsule^
quand elle lait corps avec le calice
par sa base (ex. Sm^olusPTaterandi);
du nectaire , lorsque sa ioaarge n'ad-
hère qu'à la base de l'ovaire et de-
vient Ubreà sa partie supérieure (ex.
Melampyrum) ; de Ywmre , quand
il fait corps avjB^B le périaothc par «
partie inférieurcy ejt, qu'il ^pi libre *«*
périeuremcnt.
SEMI
amplectitnu. Épilhèle que Von donne
aux feuUles encore renfermées dans
le bour^eon^ lorsqu'elles sont plôjées
longîtudînalement, et qu'elles ont
leurs deux bords embrassés par une
autre feuille plojé^ comme elles. Ex.
Iris.
SElfl-AMPLElUFLOnE , adject. ,
semiamplexiflorus. Se dit des squa^
melles au clinanthc des SynanthérceSy
Suand elles embrassent les fleurs à
emu
SEMI-ANlKljLAIRÈ • adj. , semi-^
annularis. Nom donne , dans la no-
menclature minéralogique de Hauj? ,
i une variété qui offre un prisme
hexaèdre régulier , dans lequel trois
des bords de chaque base , alternant
eotr^eax et ceux de l'autre base y
sont remplaces chacun par une fa-
cette.
SEM-BIFIDI: s adj. , semihifidus;
halbgtjpaUen'(tA\.); qui est à demi
fendu en deux lobes, comme la liguU
du Bromus mollis.
SEIII-BILOCVLAIIŒ j ad). , semi-
bilocularis ; qui a les fruits a demi
partagés en deux loges. Ex. Astra-^^
galus semihilocularis,
SfelO-CmCOmCISSILE ^adject. ,
semicirconscissUis, Se dît^^ d après
L.-C* Richard , d'un péricarpe qui
s'ouvre par une scissure transversale
demi-circulaire. £x. Jeffersonia,
SEU-GOtXlGÉy adj. , semicolU^
gaius; halbgehtft (ail.). Ëpîtbète
donnée parllliger vmx pieds des oi-
seaux , quand le doigt mlermédiaire
est joint à l'extérieur par une mem-
brane et totalement séparé de l'in-
terne. Ex. Crus.
ftEin-CORDIFOnifE 9 adj. , semi-^
cordiformis ; qui a la forme de la
moitié d'un cœur, comme les stipules
dn Mespilus frjrracaniha,
SEVI-COSTOLÉyadj. , semicos-
tulatus. Le Trockus semîcostutalus
a là partie tppérieure de ses tours
SEMI 4i3
de spire marquée de petites côtes
serrées et obliques.
SEim-CROISE 9 adj. 9 semideeus*
satus.; qui est croisé à demi. La Me^
lania semidecussata a des slries trans-
verses croisées sur les tours supé-
rieurs et sur la moitié supérieur
seulement des autres tours.
SEMI-CYLINDRIQUE ^ adj. y^semir
cjrlindricus. Épithéte donnée aux o»^
tyUdons , quand ils sont alongés ,
plats d'un côlé et convexes de l'au-
tre y et qu'ils ressemblent à un cy-
lindre coupé dans le sens de sa lon-
gueur. Ex. Salsola radiâtes
SEBO-DIGYNEy adj. , semidigynus;
qui a deux pistils soudés à la t>asey
comme beaucoup de Poljrgoftunu
SEia-DILATÉ ^ adj. , semidilatû'^
tus. Nom donné par Hauv & une va-^
riété de chaux carbonatee , qui dif-
fère de celle qu'on appelle dilatéci en
ce que les pans restent parallèles i
Taxe, dans une de leurs moitiés ,
d'où il suit que les bases des penta-
gones sont moins dilatées que dans
l'autre variété , où les paus , étàht
entièrement inclinés à l'axe , contri-
buent doublement à la dilatation
dont il s'agit.
SEMI-DOIJBLE^ adj., semidupUx.
Se dit d'une Jleur qui a les pétales
trèfr-muiti plies , mais qui est encore
féconde , parce que les étamines n'y
ont pas totalement disparu.
SElil-ÉMARGINÉ , adject.^ semU'
emarginatus. Se dit^ en minéralo-
gie , d'un cristal dans lequel une pai^
tie des bords de la forme primitive j
égale à la moitié de la somme totale,
est remplacée par des facettes. Ex.
Chaux carbonatee semi^émarginée.
gEBn-iPOINTÉ ^ adject. Épithètê
donnée par Ha3j à une variété of-
frant la torme primitive dont la moi-
tié des angles solides est remplacée
par dés facettes simples. Ex. Baryte
sulfatée semi^poîntée.
Ii4 ^Èm
tuJ. là HïfM tfmtfasciaîâ, k)1ftticheii
la partie sapérietirey est marquée de
taiidéâ tolotéies à sa ba^e.
SÉJMP-FLlSimONNÉ ) ad}. Se Hï
de là eatathide des Sjnanlhéréfs ,
qtthtkd etté né éoAlîevt qpe des demî-
Hetifofts. lit, Vragopogon. .
SEin-FLOlbtlEtXyadj., safà^
jUscidàsus / zungenfénnig (aO.)*
CAîtliètc iàtkHét * a la càlathiete des
Synatitliënées, qùàui etleDerevferinç
<|ué des deniii-fleurpné. Le^ Semi-fio»^
caieiUes ToMent une ctasse dans les
tiiÛk&À^ de YoùnDeforl « d^Adanson
et de Guiart.
tâfusji qui esl i demi retièulë , comniie
le CHoràSfià semicantèlîata » dont il
«fy â <!jue Wpurlfe supérieure du pé*
^dioU qùî \ie soiu
:i^Ëi|n-4ÎNlP'Éltfi , adj. , semi-infenisy
r*. dfit du calitè , lorsqu'il n'adhère
rovaire tfue dans une partie d^ su
lopeueur. Et. jLimasetta aquaïica*
^lULâBttKy adi. y scmiiairis.
.dit d'une cçqullfe ÙDÎvalvé doitt
laï)iv oiFre un bord e'|roît k denni
pÈfléchL Ëx. Crciosïonifi semilahrisx
j^BHI-LAlNEM y adL sènalana-
m^ ; lifidhiPoUi^'{ ali^ )« Epitbéle don-
née Vax pieds des oiseaux . lorçqu'iU
jSpnt à dem! couverts de plumes.
>EMI-L0C!IJUJ|IE,, ad). , semihr
ûàiarisf IhqlbfâciêriglalL'J, Se dû
i^^^ yr^</ d<>pt les cloîsoDS ne vont
£Àf JP^*^'^ ceifire ^ comqae dans )a
$^Miile du V^^^'^t
" p^^-iXSfiiè» n adj. j lunatusf sem!^
tu^atU4 f lunulf^tuà ; qui a k forme
Ci^e. dismi-lune / ou d^un croissant |
c^^tr^r^îre un bord rond , ^vec là
Kflif^ on W sommet divisé eu deux
lobes élroils |/opi|ime Ja capsule dç
MeUmp^rum çrutatum , les feuilles
île VÉj-Jcocot^ie lunaia', le Ugump
^\^ Ojtnom$traf\e stigmate du Fuma'
riû tuteà, les sfipi^es de VAgrinianta
td]«| semtnalis \seinen^
&
SEIitf
graine) ; qtii a rapport ou dlftï fp-
particnt à la graine. hé&feuuUs ié"
minales sont celles qui resotlcât dei
cotylédons développés , offrant des
stomates à leur surface , avec 'tine
consistance plus o,u moins (bliacée et
une couleur verte ( ex. Canrudtis là^
tipa). Les txmjqucssiminaUs sont
les iégumens propiires de la gnune ,
rarîtle , la loriqueetle legmeli. Gléi-
èben donnai! le nom de plaeenia se^
minai à l'albumen ou périspermev
GreW appelait racines séminalei hA
linéamens ' vasculaires qui passent
dans. les cotylédons* 1^ spôngtoies
séminales soUl celles qui se vo jenl
ik là surface extérieure des g^ioes.
SÉJMINAUON^ s. ' f . , éeminaûù ,
sementis ;'Aussaat ^ Èinsaàl ( J1»)*
Dispersion naturelle des graines d^ua
végétal • .
SÉiaNBPÉra 9 ad]. ; semin^prué
( semen , graine , fero , porter) ; qui
porte ies graines, romtnéles ctctsons
du RuelHa , les ^att^és du GehttamU
CandoUovappelle sûiùre séminiferè ,
la ligne formée par le rapprocbemen|
àes deux bords de la JTeuHle earpel-^
laîre roulée ou pf bjée sur elIe-memé^
parce que Vi*e%t su* son bord intetne
^e sont ordinairement attachées Ite
gratpes. Agardb el Frles donnent' tû
nom . de séminiferes' aux végétaïUt
dont les graines spnt' pourvues dé
deux coljledôn». et ee mot est poo^
^ox synonyme de dicotyUdons.
, Èiimti^OmÊÊ^nà]. , semikifùif^
mis {semen, graipe ^ forma , forme).
Bory appelle bourgeons seminifornl^S
les corps reproducteurs aes cbofer—
ves , varecs , cbampîgnoqs ^ po)ype$
et autres végétaux ou animaux qQt
n'ont pas d'organes générateurs pro-
prement dits.
SEMINULE, s. f.| seminuia(se^
men , semence ) . On doime souvent ce
nqm aux corpuscules rèprpductâiirs
dés plan tes cirptogames , parce que ^
dit Lapylaié^ us naissent «veà li plU*«
sëmi
Kie$ éoodilioM «nié réeUite li
MrtkMi d'une |;ratne , et qu'oa
«Ml les tùaùèénr comme de yérila-
M«s fmrieiicet'tré^-petites.
SÉmNinJFÂaB , adj. , semmultm
fentij qui pfodait des sémhiQles. On
•pfMlW^ctfM/^ i^iyimtc///2rf rintérîeot
dfrl^a▼ai^è des rëg^étatix, parce qu'il
pmfeniie ki nidîmens des semences.
SBIH-linimfi^ s. f.Lyonnet appe^
lait ainsi les njm plies qnf ne snbisseM
^pie de faibles eliangemèiis , et non
une métamorpliose complète, pour
passer à l'état d'insecte parfait , qui
tant agissantes et ne font qn'acqné»
^ip oes aiics*
SBUF-^TAftE) a^'. ^ semioi^aSs f
qni a h forme dSine moitié d'ovale ;
comne le» êtignUs du* MtdieagQ
nmhpAMMt 9 a^. , semlpabma^
lsi#é oe dit cHBs pieds ornn mammirerèy
flisnrtont d'im oisean (ex. Anser
semipàlmatûs\ Scôlopax stndpal'-^
«Mis}, quand les dbigts sont rettnis
par une membrane qqr \k% s'étend
gnére au delà de leur milieu.
•nOHMLnnkDC 9 adj. et s. m. y
9mHipàhiùpe:s. Épitbète donnée aux
•iaeaux qni ont les pieds à demi
ptlmés.
MnHPABâLEjfablQIft:, a^. , se^
IntparaUeScus. 19om donné par Ha&y
à une variété prismatique d'arrago-^
tttte 9 qui , p^rmi les nuit faces qui
fei terminent , en a tjuatre parallèles^
tandis que les quatre autres plqns ^
pris des deux cAtés opposés, s'é-
cartent dn paraHéltsme.
tBin VBBill^, adject. , semipen-^
natus, UAmansia stm^ennata doit
ce nom è ce ^ue , quand il est com«
primé ', ses feui lies semblent entières
d'un edté et penoéte de l'autre , parce
que le pétiole ou te rameau présenté
ttiT sa ^ce postérîeiire une membraue
large de plus d'une ligne.
ftBMl-nlriJblDttid , adj. et s. mJ
pi. I StmpfyWMBU Hom ' donué (lar
SEMI 4fS
Lamarck t une femlle de l'ordre de»
Mollusques gastéropodes , comprtf*
ilani ceux dont la branchie, au lieu
de faire le tour du corps , comme
dans les Pbyllidiens,, n'en occone
que )a moitié du cdté droit.
9Eia*PIiI89É, adj. , senupKeàhts)
qui est à demi plissé, bu à peu prés
plissé , comme les tours de spire de lâ
Mêimn Mmipiie^êa.
tUM. Nom donné par Bail j^ è une* vtti»
riéié ajani la foittie intk oelaldre
dont dieux âvèles appdféaa
au contour d* bi kîso ooni
deux pjfaaùdat d«ttt U est Vi
Mage ». sont reaaphaésa
une facétie» Es; Bhmi phês/JÊtf^
semi'^priimé^
dians. B,. Cassini donner c^tU 4pitb4tr
à la çglaâhidc deaSjrnaotbérée^y 9Im4
elle n'est radiante que d'un #««1 «Mu
Kx. OEdertu
^EM-RADlft, ac^« « sefiuradiamë.
£pilhète donnée par B. CUu|SfMiJp
cqUatJiide des SjnHBtbjSirf^ y Ximér
qu'elle a une demin^iuicoiuie radiante
(^. 3fiileria)y6u une couronne en«>
tiéie , radiante fui^ cdté et ninidi^nt^
^ l'autre (ex. OÉdera)»
mtt-ttOSTRE , adj. , semiro^tns»
lie PîcikJ semifostris, est ainsi nono^aïf
parce qu'il a la mandibule inférieMi^
plus longue que la supérieure.
S^-BACilTTÉ, à cl]. , sêpusqgjliT
taltts ; qui a la forme d'un demi-fer
de fl/ècbc , comme certaiae's styialçs^
. SEMI^STAHIINAIRIE 4 tidy, sem^
staminaris. CandoUe nomme aîqsi leç
fleurs doubles dans iesj^uelles une
partie seulement des élamines se
trouve cbuDgée en pétales.
fSem^SnXÈ^ adj., semùwiaius.
Se dit d'une coquille univalve dont
Irs tours supéHeors seuls sont striés*
Ex. Melania semisiriata.
SEM-SYBfPmOdTÛION^ , adi. ;
smisymplii&êumonU'iifiiiai!^ dmi*
4i6
SEIÎO
née par MoBnch aux plantes qui ont
plusieurs ctamines, dont les vuea
sont libres et les autres adhéreotes
CDtrVlles.
SEMPERVIVÉES , adj. et s. f. pL^
Sempertfweœ, Nom donne par quel-
ques botanistes à la faipille des Cras-
snlac^ , à cause du genre Semper^
yii^um qu'elle enferme.
SlÊNÉ 9 adj. , itnus. M irbel donne
cette épidiètç mx feuillet vcrticillëes
six par six« Ex. Gaiiam uHginosum»
SÉNEGIONÉBS, adj. et S. f. pi. ,
Senecioneie.l^^m donne par H. Cas-
sini à une tribu de la famifle des Sy-
nantkërées , par Leasing à une section
de la tribu des Sénëcionidées , ayant
pour type lé genre Senecio*
SÉNÉCIONIDÉES , adj. et s. f . pi . ,
Seneeionidea. Nom donné par Lea-
sing à une tribu de là famille des Sy«
nantbërées , qui a ppnr type le genre
Seheeio,
. SÉNÉGIMS , s. f. ^ senegina. Nom
donné par L. Gmelip à une su'bstaoce
particulière , que Geblen a trouvée
dans la racine mPoljrgala Senegcu
SEMESTRE^ adj. , sinisirus , sinù'^
iraUs. Epilhète donnée aux coquilles
spirivalves dont le bord terminal se
trouve au coté gauche de Tanimal
(ex. Diceras sinirlra, Fusus sIbÙ'^
iralis. Murex perversus , Nèritinn
pert^ersa , Cerithium pert^ersum, Fu^
eus contrarias, Buccinum contra^
rium I Bulimus Cnfersus , Cerithium
int^ersunij Fusus retrot^ersus), Sé^
nestre se dît aussi du sommet d'une
coquille univalve , quand il penche à
gauche, la coquille étant supposée
obliquement sur le dos de l'animal
(ex. Ançyle)*
SÉNOBISmiTAIRE, adj.,Venoi<>-
Unùaris, Baûy nomme ninsi une va*
riélé qui résulte 4i*un décroisseroent
Ër six rangées et de deux par une*
z, Pj'roxène sénobisunitairêm
aÉlKOCULi ^ adject. , senoculatue
SEKS
(im, six, oeulus^ im\); qni a six
yeux. Ex. Segestria senocuîaiû»
«ÉNOQUATEaNAïaE^ adj. » senô-
quaiernarius. Épithète donn^ par
rfaUy à une variété qui résidte de
deux décroissemena^ dont l'an a iîe«
par quatre et l'autre par six rangées.
^NS, s. nu y sensus ; oSMivH ;
■SiiiA(all.); sensé (angl.) ; sensQ (ît.).
Organe qui met un aninuil en rap-
port avec les objets du dehors , par le
moyen des impressions que ces objets
font directement sur lui.
SENSATION 9 subst. f., sensaiio;
Empfindung (ail.). Impression cansée
par les objets extérieurs sur les or-
ganes des sens, et per^e par un
centre nerveux ou par no cerveau.
SENSUnpTÉ , s. f . , seAsi^iliiasi
Empfindliehkeii ( ail . ) ;' sensiUensss
(angl.); sensibiUtà (it»). On a pris
ce mot dans deux acceptions à\St^
rentes pour désigner la facnité qa'ont
les animaux de recevoir les iropres*
sions des corps extérieurs, soit qu'ils
en aient , soit qu'ils n'en aient pas la
conscience, (^tle dernière acception
est évidemment contraire aux règles
de l'analogie, et Ton ne peut ad-
mettre de sensibilité que le où il y a
conscience. Les phénomènes qui scOIf*
Lient s'en rapprocher dans le cas
contraire sont généralement compris
sous la dénomination collective d'ir-
ritabilité. Au'moral , on entend par
sensibilité une disposition intérienre
qui in'spire des idées vives et rapides ,
h vive expression de ces mêmes idées,
fat vive impi^iession qu'on reçoit des
beaut& ou des défauts qnMlespeqvent
avoir.
SENSnULE» adj. , sensiîilis; «ùaOv-
Toc; empjîndlich (alU); qui est doué
de sensibilité , et par extension qni
jouit d'une sensibilité exquise^ pins
Jurande, plus parfaite. Senàwle ( merk-
ich , merkbar , ail. ) se dît aussi àe ce
qui peut agir sup quelqu'un de nos
sens.On s donné cette épit^ie à des
f\9nnïH qoi ferment leurs feuilles
^uand 00 j touche (ex. Oxdlis seti"
siUi^a f, Smithia sensUipa , Mimosa
*vit^a 9 pudica , pudibunda^ som-^
nions , palpitons \ somniculosa ^ dor^
' miens f Costa) , ou qui ont des feuiUet
tellement délicateé qu'on ne peut j
toucher sans les froisser (ex. OnocUa
' sensibilis).
sensibles; adject. et s« m. pi. ,
Sensibilia, Nom donné par Lamarck
à une section du r^gne animal , com-
prenant les animaux qui sentent,
mais n'obtiennent de leurs seusatîons
que des perception» des objets ,
espèces d'idées simples , qu'ils ne
peuvent combiner enlr'elleSy pour
eh obtenir do complexes.
8EN80iUAL , aaject. ; sensorialis,
Bobineaii-Desvoidj admet dans le
«quelelte extérieur des insectes' six
verlèères scnsoriaies ^ une p^rarcha*
cun des six organes de sçns dont ces
animaux sont doo^s suivant lui , la
T«e 9 l'olfaction , l'audition , le goût ,
Je bruissement et la motllité»
SÉFAIiB) s. m. , sepalum; Kelck*
blaii (all«). Terme que Necker a pro^
posé, et que Candolle adopte, pour
désigner (chacune des folioles articu-
lées qui composent nn calice à plu*
sieurs divisions entièrement séparées.
BÉPAiiULE y s. m. , sepaluban.
Vom donné par F. Campdera aux
pièces du ealicule ou de l'enveloppe
florale extérieure des Rumex.
fléPARÉ 9 adj. , Segregatus. Épi*
thète donnée y dans le sjstème sexuel
de Linné, à nn ordre de la poly-
gamie sjngénésie, comprenant des
plantes qui ont des fleurs hermaphro-
dites rapprochées les qjstê dea autres,
niais munies cependant d'un invo^'
lucre distinct.
BàPUCËES, adj. et s. f. pi, , Se^
piaeeœ. Nom donné par Blainville à
une famille de Vardre des coquillea
UBÎvalves, comprenant celles qu'on
appelle oa d« s^he.
If.
SEPT 4 1 7
àÉPLBPHOIUBd, adject. et s. m.
pi., Sepiœphora (auTria, sèche, y«-
p», porter). Nom donné pr Gray à
un oi'drede la classe des Antliobra-
chiophores , qui a pour Ijpe le genre
Sepia.
SEPIAIRE9 «dj- f sepiarius {sepes^
haie);< qui vit dans les haies et le^
buissons. Ex. Anttais sepiarius. >
SÉPI AIRES, adj. et 8. m. pi. , Se^
piaria, .Nom doniié par I^aronrck à
une section de Tordre des Mollusques
céphalopodes, ayant pour type le
genre Sepiû, Linné avait établi , soua
le nom de Sepiaria , un groupe de
S tantes, correspondant à peu prés aux
asminéès et aux Li lacées.
SePIGOLE, adj. , scpicolus {sepes,
baie, co/b, habiter); qui vit dans les
haies (ex. Macrocephalus sepicola).
Un I^ichen (Li^iboria sepincola) est
ainsi nommé parce qu'il croît sur les
planches dont on fait des clôturés
dans les campagnes.
séPUDÉES, adj. ets. f. pi., Se^
piideœ, M om donné parLeach a une
famille de Mollusques , ayant pour
type le genre Sepia.
SÉPIOIDE^ adj.y sepioïdeus'(9H'
nia , sèche il^oç , ressemblance ) ;
qui ressemble à tine sèche. Ex. Lo-^
iigo ' sepiaca,
SÉPIOLldES, adj. et a. m. pi. ,
fSepioUdea. l^m donné par Lcach à
une famille de Mollusques céphalo-
pode , qui a pour type le genre tf e-
piola. ' •
SÉPIOSTAIBE , s. m. , sephsia-^
riitm {unniai, sèche , omov , os).
Blainville nomme ainsi l'os de sè-
che.
SÉPIiOMBIQUE, adj., seplumbi-^
eus. Dans la nomenclature chimique
de Berzelius, ce nom appartient à cTea
sels où Toxigène de l'oxide pUmbi-
queest multiple par six de <»luî de
Tacide. Ex. Nitrate séplombique.
SEPTEMANODUi > adj., septem^
anguiatus» Se dit d'une feuille dont
a;
*«
1
4i8 SEPT
le bord offre sept angles saillans. Ex.
Hibiscus jéhelmoscMi^,
SEPTEMDÉGIDCODÉCIMAL, ad). ,
septemdeciduodecimalis» Nom doaaé
par Haiij à une variété de topaze qui
n'a qu'un • seul sommet , à dix-sept
faces , avec un prisme dodécaèdre.
SEFTEHIDÉCIOCTONAL , adj. ,
septemdecioctonalis» Hatij appelle
ainsi une variété de topaze qui n'a.
qu'un seul sommet, à dix-sept Jaces,
avec un prisme octogone.
SEPT£MD£$TÉ , septemdentatm
{scptenij sept , dens, acnt) ; qui est
garni de sept dents. Ez. Aielecycius
scptemdentatus.
SEPT£MDIGIT£ ', adj. , septemdir-
gitatus {septem^ sept, digUusj doiçt).
*Sç dit d'uue feuille dont le pétiole
commun se termine par sept foliole^»
Ex. jEscutus H-ipjJocastanum»
SEPTEMDUODECIMAL , «dject. ,
septemduodecinMiis. Nom donné par
Haiij aune variété de topaze qui n*a
qu'un seul sommet, à sept faces, avec
un prisme dodécaèdre^
. SËP'rÈMFOUOLE , ad)., sepim-
foUolatus . S jn onjme de septemdigiU*
yàyez ce mot.
SEPTEMLOBE^adj. , s^Umloba-
tus {septenif sept, lobus , lobç) ;
qui est partagé en sept lobes , comme
les feuilles de Yfdcer s^pUmlobum et
ixk Dioscorea septemlobu* ,
SEPTEHaUGULÉ , a^^. ^ septtm*
maculatus ( sepUm , «ppt , macula ^
tache) ; qui est marqué de sept tâ-
ches. Ex. Coccinella septemmacuUUa^
SEPTEMNERYJÉ , adj. , sept^m^
7ienfis\ sepiemRçruius (sfiptem^ sept,
nervus^ nerf]. Se dit i\me femlU
sur laquelle on aper^t sept nervu-
res. Ex. Hedera septeninervia , Me^
lattoma septemnerpiun^.
8ÏPXEMP0NGTIJÉ , adj. , sepiem^
pyjictauis Çseplemf sept , puncium^
point); qui «st marqué, de sept pointa
colorés* Ex. CcpcineiU^ s^fWnpunc"
sept
SESTEISÉ , adj. , sepipuUus (si^
tem , sept ). Se dit d'une feuille pe-
daliséquée qui a sept lobes (ex. Pas-
siflora septenata ) , ou d'une feuille
S aimée qui se^ compose de sept fo-
oles ( ex. BonUfox sepUnatum ).
SEPTENTRION , s. m. , seplôH^
trio ; apxToc ; Ncrdtn ( ail. ) ; nortk
(angl.) ; settenlriàne (ît.) [sepUm,
sept , triones , bœufs ). Cossteuatioa
de la grande Ourse. Synonyme de
nord.
âEPTENnUQNAii » ad). , s^tén^
trionalis , septentr^ionariiu ; «^riacoç ;
nordUch (ail.); northem (angl.) ;
setlentrionaU (it.) ; qui est du coté
du Dor4 9 q^i habite ou croît dans le
nord. £x. Androsace septentrianalls,
SEPTICIDfi 9 adject. , septiddus
( seplum , cloison , cosdo , fendre ).
Épithète donnée par L.-C. Richard
au mode de déhiseence de certains
fruits résultant de l'aggrégatîbn de
plusieurs carpelles , parce qu'elle
pommepce par les cloisons, qui seaa—
blent se dédoubler. Elle tient à ce
'<|tte lès carpelles son.t; liés ensemble
assez faiblement pour qu'à leur
maturité ils se séparent les uns des
antres , a6n de former autant de
corps, d'abord clos, puis s'ouvcant
sur la suture rentrante ^ ou«utr la dor*
sale , ou sur les deux^ ou sor le mi-
lieu des valves. Ex. Colehicaeées^
SIIPXIFJÈEE, adject. , sepûfenu
( septun, cloison >^rD , porter); qui
porte des cloisons* On donne celte
épithéle au tegmenf quand il jette en
dedans des appendices eu forme de
cloisons incomj^lèles qui partagent
l'amande en plusieurs lobes (ex. For^
gus €astanea)\ aux valides du péri-
carpe , d'après Richard , lorsqu'elles
portent des cloisons , . qui pestent
fixées sur elles après h déhiseence
d^ fruit ( ex. Ruellia ofdia) ; ay c/*-
muuke des Sjma»chérées , d'apràs
Casaini ^ lovsqn'il porèe des clois«os
(ex/ Onopordon)* yjSfiwepkmt^
Hpiife^^Bl 'fiifisi tiomtnë ))at*cé qtle la
face {nlèrtib de son périclîn^ înté-
ri<mr éffré oHînaîrement trois sail-
\m en forme Au cloisons incomplcl€s.
SEPTIFOIUUE , septiformis ( sep-
îum , cloison , ferma , forme ) ; qui
il b ibrme d unis cloison. Mirbel
donne cette épithëte au placentaire ,
lofiqoMl est élargi eil cloison (ex.
Crud/ères), On 1 applique à la colu^
meiledeÈ coquilles tihivalvés, toutes
les foi» que , par sa saillie , elle sem-
ble produire une doi'son bu un dia-
phragme (ex. NapiceÛe).
JNElPttt^llAGfe 9 adj. , sepi\fragus%
( senium^ cloison yfrango , briser ).
ilichard donne celte épithèie a la
Ûéhiseence Valtaire , lorsque la rup-
iurea lieu au bord antérieur des cloi-
èoiis , qui rfsterit libres et entières &
rinstant où les valves s'en séparent.
Et. Bignon(a.
ftBtrifiËXAOOIlAli, adj. , septi^
hexagohalîs. Épitbète donnée par
BaÛj à une variété de topaze, qui n^a
qu'ttit «eul sommet, à sept faces, avec
titl prisme hexaëdre.
SËPULE j adj. , sepi'iUs {septam^
èloison). Se dit iu placentaire y quand
il est attaché aux cloisons. Ëx. jPa-
paPtr.
SÈMlDÇTOHIAIi 9 adj. > septioctO"
halls, tiaûj nomme ainsi une variété
^e topaze, qui n*a qu^un seul sommet,
â sept faces, avec un prisme octogone.
SEt^ONy subst. m. ( viiTro», faire
pourrir ). Quelques chimistes ont
aonné ce nom i l*azote , parce qu'on
croyait que c'était sa présence qui
déterminait la putréfaction à s^cta-
bllr.
fStnîSLE , s, m. , septulum {sep*
^um , cloison )4 Petite cloison. L.-C.
Richard donne ce nom ù la lame qui
divise Panthère des Orchidées en
deux loges.
SfeMlJLÉ^ adî. , septulàtiis ( sep^
tum , cloison )• Epithèie donnée par
^fM^)\Z «UJt dOi^^ et mx siliculb
SÉRi 419
qui ont des prolongemens transveiw
saux partant de l'intérieur des valves,
entre les graines. Ex. Sisjmhrium
septulatiim ,
SEMUUFÉRE , adj., sepluliferus
( sep tum , . cloison , fero , porter ) .
Le Mytilus septulifer a une partie ae
la cavité de son crochet couverte à
l'intérieur d'une lame en forme de
cloison.
SEREIIV, subst. m. , vesperdnus;
Abendthau ( ail.) ; mildew (angl. ) ;
9ereno (it.). Petite pluie fine, qui
tombe pendant l'été seulement, et
presque toujours après le coucher du
itoleil, sans qu'on aperçoive aucun
nuage au ciel,
S|tlEUSI?i£. Fofez Stéreusuib.
BÉRIâLy adj. , serialis ( séries ,
série ). Se dit départies qui naissent
en se suivant dans un ordre déterminé,
ou en formant des rangées distinctes.
Blainvitle donne cette épitbète aux
coquilles multivalvesqui sont placées
^ la suite les unes des autres , et d'une
manière symétrique , dans la ligne
moyenne et. dorsale de l'animal. Le
f^errucaria serialis est ainsi nommé
à cause de ses réceptacles- ponctifor—
mes , qui sont placés en séries sur les
rides ou plis du tballe*
SÉRIBRAXCUES , adj. et s. m.
plur. , Seribranchia ( séries , série ,
^pay^ia., branchies). Nom donné par
La^reille à une famille de l'ordre des
Gastéropodes nudibranches, compre-
nant ceux dont les branchies sont
disposées par séries le Jong du dos ou
sur les^côtcs.
SÉRIGIFOUÉ, adj., serici/olius
{serica j soie \folium , feuille); qui
a des feuilles soyeuse^. Ex. SpatheUa
sèricifolia.
SÉniCOGÉUÉES^ adj. et s. Lpl*^
Scricoceratœ {.scrica , soie ,. K«psi€ ,
corne). Nom donné par B^bineau-
Desvoidy à une section de la famille
des M yedaires calrplérées , comprç-
paôt celte5 dont m antennes ont le
4î»o SERP
dernier article du chéle vlllauz oa
plumosule.
SÉBICTÉRB 9 8. m. , sericterium
( serica , soie , xtoitù , conserver )•
Kirby appelle ainsi les organes se-
crétoires de la soie dans les insectes.
SÉRIDIÉES 9 adj. et s. f. plur. ,
Seridieœ. Nom donné par H. Gassini
à une série du groupe des Gentaurîées
calcitrapécs, (|ui a pour type le genre
Seridia.
SÉRIÉ 9 adj.> serialis ; qui est dis-
posé parsérîps longitudinales (comme
les poils de la tige du F'eronica Cha-'
masdrrjj les graines du Tulipa) ^ ou
circulaînes ( comme les étamines du
Daphne).
SÉRIPHIÉE89 adj. et s. r. plur. ,
Seriphieœ, Nom donnéparH.Cassinî
à un groupe de la section des Inulées
gnapbaliées , qui a pour type le genre
Seriphium.
SÉnOVIN , adj. y seroiinus(serus^
tardif). Se dit d'une plante qui ne
fleurit que dans tine saison avancée
( ex. Leontodon serotinits , Phalan-'
gium serotinum ) , et d'une chauve-
souris ( yespertilio serotinus ) qui ne
sort que très-tard de son sommeil
d'hiver.
SERPENTARléS, adj. et s. m. pi.,
SerpentarU» Nom donné par Lher-r-
minier et Lesson à une famille d'Oi-
seaux, qui' a pour type le genre i^er-
pentarius.
S£RPENTIFOB]lfE, adj. , serpen^
iiformis {serpens^BeTpenty/orma ,
forme) ; qui a la forme d'un serpent.
Ex. Cepola serpentijormis , Tœnia
serpentulus»
SERPENTIN y adj. , serpentinus
(serpensj sernent). On a donné cette
épithète k des plantes qui passent
pour être efficaces contre la morsure
des serpens (ex. Ophioxylum serpèn--
tinum ) , ou à des coquilles qui sont
marquées de lignes longitudinales on-
dées {ex. Miitra serpentina)*
9EBFBN1I1VAIRB, adj. ; qui coû-
SERB
tiiSui delà serpentine^ ou qui en Mt
formé. Poudingue serpentinaire,
SERPE^TINEinL , ad].; qui est
formé de serpentine. Roche serpeit'^
Vineuse»
SERPULES 9 adj. et s. m. pi. ,
Serpulot ( serpOy ramper ). Noca
donné parJ.-A. Ritgen à une famille
de Reptiles , qui a pour type le genre
Anguis»
SERPIJLÉES, adj. et s. f. pi. ,
Serpula , Serpuiea, Nom donné par
Sâvigny . Lamarck , Goldfuss , Lo-
treille , Eichwald , Ficinns et Carus
à une famille d' Annelides , qui a pour
type le genre Serpula.
SERPUUDESy adj. et s. f. pi. *
Serpulidas. Blainville nomme ainsi
une famille de l'ordre des Chéto—
podes hétcrocriciens I qui a pour type
le gt'ure Serpula.
SERRiEFOLIÉy adj. , serra foUus
( serra , dentelure ^foUum^ feuille) ;
qui a des feuilles dentelées. Ex. Cor^
chorus serrafoiius.
SERRilTIGORNE , adj. , serrati^
cornis ( serratus , dentelé , cornu »
corne) ; qui a les antennes en forme
de scie. Ex. ^ Calopus serraiicornis ,
Enopïium serraticorne.
SERRATIFOLIÉ , adj. , serratifo^
Uus ; stigeblàtttig (ail.) {serratus ,
dentelé , Jolium , feuille) ; qui a des
feuilles dentées en scie. Ex. Dianikus
serratifolius , Lamourouxia serra^^
tifolia j Barosma serratifoUum»
SERRATIFORME , adj . ^ serra^
tijormis {serratus , dentelé , yôrjna ,
forme). Se dit des antennes , lorsque
leurs articles sont égaux , mais se ter-
minent chacun par une ou deux
dents , ce qui donne à l'ensemble la
forme d'une scie,
SERRATISTIPCLÉ , adj. , serra^
tistipulatus ( serratus , dentelé j /^î-
pula , stipule) ; qui a des stipules
deirtelces en scie. Éx. Pa^^iflora Mer-
ratistipula,
j^EftlVlXQlifiS; adj. et $.L pL,
SERR
SèrrattJfa, Nom donné par H. Cas--
aîni a nne section de la tribu des Gir-
daînëcs , par Lessîng à une section
de .la tribu des Gjoaré^s centau-
riëes , ajant pour type le genre Ser^
rùtula,
railR ATURE , ». f . , serratitra ;
Sâgezahn (ail.). Sjnonjme de dent ,
dont Desvaux a proposé Temploi en
botanique.
SERRE 9 s. t., chela ; Klàue ,
Kralle (ail,); claw (angl.) ; cerra
(ît.). Ce nom , qui appartimt spécia-
lement aux ongles acérés des oiseaux
de Tordre des napaces , est souvent
donne aussi aux deux pieds antérieurs
des Crustacés décapodes; mais Linné
pahitt ne l 'avoir appliqué qu'à la pince
proprement dite cnez ces ciemiers ani-
manx.
SERRE 9 adj< t serratus ; gesâgtj
sàgezahnig (ail.) \ seghettato (itr).
Synonyme inusité de dentelé ^ dont
on se sert quelquefois pour désigner
les feuilles qui ont leur bord garni
de dentelures. Ex. Ridleia serrata y
Myoporum serratum.
SERRÉ y 9^à\,^coarctàtus , densus^
con/ertus ; dichtstéhend , gedrdngt
(ail.). Se dit des parties qui sont
dressées et rapprochées les unes des
autres ou d'un axe commun, comme
le eorymhe de VAchiUeaMillefohium,
VombeUe de VAlUum Gepà , la pani^
culeàe VHyptrictun montanum,
SSRRICACDES^ adj. et s. m. pl.^
Serncaiidati (serra y scie, couda,
queue ). Nom donné par Dtiméril à
une famille de l'ordre des Hymé-
noptères j comprenant ceux de ces in-
aeetes dont les temellf s ont nne tarière
€n forme de scie u l'extrémité du
yentr«. fV^e^ Uboprtstes.
SERRlGOtLE, adj., serricolUs
( serra , scie ,' eoUum , toi ) ; qui à
le cou ou le corselet dentelé en scie.
Ex. Inca serricolUs»
SERRICORNE , adj. , serrîcornis
(serra | scic^ cornu j corne ) ; qui a
SERT 4al
des antennes dentelées en scie. Ex.
Ptinus serricornisj Anisotoma serri"
corne.
SERRICORNES, adj. et s. m. pi. ,
Serricornes. Nom donné parCuvier ,
Latreille , Duméril et Eichwaîd à une
famille de Tordre des Coléoptères ,
comprenant ceux de ces insectes qui
ont les antennes dentées en scie.
SERRIFÉRE9 adjcxt. , serriferus
(serra, scie, feroj porter). La Tri-
dacna serri/era est ainsi nommée
parce qu'elle porte deux côtes offrant
une rangée de petites écailles voû-:
tées , disposées en dents.de scie.
SERRIGÉRE , adject. , serrigerus
(sei:ra , scie , gero | ' porter )• Le Car*
ditun serrigerum est relevé de côtes
dentelées en forme de scie.
SERRIPÈDE , adject. , serripes
( serra , scie , pes , pied ) . Se dit druu
insecte qui a les pattes de devant (ex.
Mjrodochus serripes) ou celles de
derrière ( ex. Laphria serripes ) épi-
neuses ou dentées en scie.
SERRIROSTRE , adj. , serriros^
tris ( serra j scie , rostrum , ))ec ) ;
qui a le bec dentelé en scie sur les
bords. Ex. Trochiltis serriroslris^
SERRIROSTRES , adj. et s. m.
pi. , Serrirostrcs, Nom donné par
Duméril , Goldfuss , Ficinus et Carus
à une famille de l'ordre des Oiseaux
palmipèdes , comprenant ceux qui
ont le bec dentelé.
8ERROPALPIDES , adj. et s. m.
pi. , Serropalpides. Nom donné par
Cuvier à une tribu de la famille des
Coléoptères sténélytres sécuripalpes ,
qui a pour type le genre Serro^
palpus.
SERRULÉ, adj., serrulatus ^feùi*
gesàgl (ail .). Synonyme de defUkuié^
Su'on employé quelquefois en parlant
es feuilles ( ex. Xjrphoptens ser-*
rulattts).
SERÏTULARIÉS 9 adj, et s. m. pl«,
Sertulariœa. Nom donné par Lamou-
roux et B^ainyille à une famille de la
4aa SESQ
classe des Poljpîaires , ayant ppu^
type le genre Sertularta,
SERTIJLE, adj., serlulum. L.-C.
Richard et GaDdolle appellent ali\si
rnmbelle simple , cVst-à-dire un as^-
sembl;ige de fleurs dont les pédoa-
Gules unîflures partent tous d'un même
point. Ex. Primida»
SEATULÉ , adj. , scrtulatiis, La
Nereis sertulala est aiuâi uomiaée à
cause de ses appendices locoinolçurs^
qui sont rapprochés par faisceaux ou
bouquets.
SEnniLIFl^RE , adj. , sertidife-
rus (serlulumy bouquet tjero , por-
ter ) ; qui porte des sertules ou bou-
quets. Ex. Faramea serlulifera.
SÉSAMÉES , adject. et s. f. pi. ,
Sesameœ. Section admis^e pcir I^antlii
dans la famille des Bignoniacées^ qui
a pour type le genre Sesamum^ e(
que R. Brown a érigée en famille.
SÉS£LI]\'££S , ad], et s. f. pi- ,
SeseUneœ, Tribu de la famille des
Ombelliféres , établie par Candolle ,
qui a pour type le genre Seseli.
SESUIRES , adject. et s. m. pi. ,
Sesiariœ. î^om donné par Latreillc
à une tribu de la famille des Lépi-
doptères crépusculaires , qui a pour
tjpe le genre Sesia,
8ESQIJIâl||]|10]VIQl}£ , ad]., JCf-
muammoniças. £pi4hcte jdounce par
.bçizelius à des. sels ammoniques qui
contiennent une fois et demie autant
de base que les sels neutres du inéiue
genre» Ex. Borate scsqulammcni"
que.
SESQUIARGEJVTIQUE , adj. , ses-
quiargenticus, Bcrzclius donne cç
nom à un sel argcnlique dans lequel
il entre une fois et demie autant de
base que dans le sel neutre du même
genre^ £x. Phosphate sesquiarge/i"
tique»
SESQUUBSENIATE , s. m. ^ ses-
quiarserûas. Nom donné par Bene-
iius à des sursels qui contiennent ime
fois et denûe autant d'aeidc arse-
SESQ
nîqae que les sels neut^ itfM^ W^iflMt
bases.
SESQUIBARYTIQIJB , adj . , s€S^
qulharjrlicus* Epithèle donnée pur
Berzçlius à des soussels barjtiqufs dansi
lesquels la base est une fois et demîa
plus abondante que dans Ws aek neu-
tres du mémi.e ge^re. £x. S^^^faisfi^
niate sesquibarrtiquA,
SESQtIBASÎQUE , adj. , sfiSifui^
basicus. Se dit , dan& la» ^onenç^-
ture chimique de mrzclius , d'ui^
soussel qui çpalieiit une fo^etdemio
autant de base que le sel oeolre cor-
respondant , pour la fiêo^e ^jtf^tit4
d'acide.
SESQUlCALQVtVE x adi- , sfisfûn
calçicus Nom donné par Berzelins)^
des soussels qui contiçnnmt we fois
et demie autant d'oxide calcîque qu^
les sels neutres d^ niên^e gçiife* K^-
Phosphate sesquicalciquc*
?^uicarbonas* ^opi donné pr Bercer
ius à des sursels d^qs lesqvela U
quantité d'acide carbonique est nne
fois et demie plus considérable , ponif
la même quantité de base « qua çeUe
qui existe dans les ack neutres cor-,
res'pondans. Ex. Sesquicarionale bon
ryuqiie,
SESQLIGQBAL^IJE , adj. , ses^
nuicoballicus,. Épjtbèic ilonnée p^r
Berzelius aux sousseU dons. lesqueU
une même quantité d'acide est cana-
binée avec une fois e^ garnie autant
d'oxide cobaUiquc qu'on en compte
dans le &çl nc^tce. Ex. Arseniatesfis^
quiçobaitique,
SliSQUlCi^UmQUE» adj. , 4Ctf«a«
cunriçus,. Épitbcle p^ur liw|ueUe Ber»
zeiius désigne àtn 9ous$eU dan» las—
3uels il entre une fojs et demie auti^B^
'oxide cuivrique que 4%9a leasek
neutres correspondons. Çx* Acétfi^
sesquicuwriquem
SESQVIFERREIJXt adj., 4MPfr.
ferrosus. Berzelius do^ne oelle ^i—
tb(^tei des mu«el| qfA enatîryywfc
SE8Q
nue Ms'et ieitUt aiitliDt d'ozidk fer-'
i^ux que les sels nentres corespon-
dans. nxMyposuifantimonite sesqui-
Jirreux»
SESQUIFEBICIOVE 9 adj. , sesjui^
Jtrrkxis. Nom doonë par Berzelins a
ées somselft daoa leâqtiets il eAtre
nihe fois et demie an tau t d'oxîde fer-
rfque que dans les sels neutres du
même genre. Ex. Arséniat^ sesqui^'
ferrique^
SESQUiFlOÉIB 9 adj., sesquifiorus,
Tnniiis appelle ainsi ia locuste des
Graminées , quand leHe ne rehfvme
qu'une seule fleur, dont la paillette
est 'munie , à la base du pédoncule ,
d'une seconde (leur avortée. Ex,
_ ■
Hordeum,
SlSSQtJltlYDRIQDE, adi. , sesaui-^
K)rdncus* Berzelins appelle carburé
êesqaikydriqne un composé , décou^
Tcrl par Faradaj , dans leqtlel l'hy-
drogène est au carbone 1 1 3 I 2.
' SÊSQfmiTHIQtJE , adj. , stsquEt-
thicus. Épiib^e par laquelle Berze^
IfttS désigne les soussels qui con-
tiennent une fois et demie autant dé
lithine que les sels neutres correspon-
dafï*.' Ex. Sutfatséniate scsquili-^
thique.
HESifft!MAG^iÈ9HfCE 9 adj. , sès"
gûimaghesicus, Tfùm donné par Bcr-
xelms aux Jsoussèls' daiis lequels la
xbagnésie e5t multiple par un et demi'
de Ta quantité qyî en existe dans les
^els neutres du même genre. Ex.
Borate sesquima*^ nésiquâ.
MSQCIMANOAIVEra , ad). ,^ ses^
ffahrtanganosus. Épithète que Berze-
lins donne à des soussels contenant
tiue fois' et demfc. autant d'oxidc
mnnganeux que les sels neutres aux-
quels ils correspondent. Ex. Silicate
sesqidmanganeux, -
SESQIIOXIDB ^ s« ni. , sesquiox/"
aum» Métal' qui est combiné avec
une proportion et demie d*oxîgène.
SESQLIO^LIDÉ , adj. , v«çAwa:tV/a.
tus* Sédit d'un corps sbnple^ not^un-
SESQ 4a3
ihént d'un mcUl , qui est \ l'état de
sesquioxid'0. Êx, manganèse ses^
quioxidéon Brauntte.
SESQinPHOSf HATE , s. m. , ses^
quiphosphas. Berzelîus nomme ainsi
des snrsels dans lesquels la quantité
d'acide pbospboriqoe est multiple par
un et demi de celle qui en existe dans
Tes sels neutres du même genre. Ex.
Sesffuîphosphate ccdelque,
SESQUlPHOSPriUlUS^ s. m. , jc/*
qulphosphiiretum, Pbosphure dans
lequel il entre , pour une proportion
de métal,, une proportion et demie
de ]ibospn6re»
SESQlJIPtbABIffUE, adî., jes^ui-
plamptcus.Vom donné par Berzelius k
âes soussels qui contiennent une fois
et demie autant d^oxidé plombique
•qiie. les sels neutres correspondons.
Ex. f^anadate sesquiplàmbique.
SÉSQtIPOTÂSSIQijE , adj. , ses^
quipotassicus . ^ovDL donné par Ber—
zelitis aux soussels dans lesquels il
entre une fois et demie autant de po-
tasse que dans les sels neutres du
même genre« t,x,Sulfdrséniate ses^
quipotassique,
SESQtlSEL) s. JQ* Sursel qui
contient une fots et demie autant d'a-
cide que le sel neutre , pour la même
quantité de base ^ ou sous-sel dans
lequel il entre une fois et demie au*
.tant de base , pôurU naême quantité
d'acide , que dans le sel neutre cor-
respondant. ^ .
SESQUISOÙÏQIJÉ , adj. , scsquîso^
diciïs, Kom dônûé par Berzelius à des
soussels qui contiennent une fois et
demie autant de soude qu'il en entre
dans les sels neutres correspondagos.
Ex. Éulfarséniate sesquisodique» ^
SESQUISIHLFlJRti j si m. , sesaui-
jtti^AW./um. Sulfuré dans lequel il
entre une piroportion et demie de
soufre pour une proportion de l'autrq
corps simple. Ex. Sesquisulfure de
cohdltf
4a4 SESS
jurkus. Nom donné par BeracUas k
des sousseU qui contiennent une
fois et deinie autant d'jttria que les
sels neutres correspoodans. Ex. Pho"
jphate sesquîjfttrique.
SES^SIUE, adj.^ scssîlis ; fesuil--
zendy ungesùelty ansitzcnd, aufsit*
zend (aH. ); se^sile , sgambaio (il. ).
Se dit d'une partie quelconque qui.
n*a point de support « qui repose im-
raédinlement «or une nuire , comme
Vabdomcn dès insectci) , quand il s'u-
nit au tronc sans Tinljerniédi^ire d'un
pédicule ( çx. Coléoptères ) ; l'ai-
grelte des S^nantLérecs , lorsque le
limbe du calice qui la produit ne se
rctrccit pas au dessous d'elle ( ex. Se»
necio ) ; Vamhère , qui ne repose pas
sur un androphore ou filcl (ex. jiris"
tolochiaY'y le coij:tédon , qui n'a pas
de pétiole ( cas le plus ordinaire^ ; le
boulon, qui est placé sans interméaia:^re
sur la tige , la brandie ou le rameau'
( rx. la plupart de^ végétaux); la
feuille ou foliole dont le pétiole on
pédicelle est très court et à peine vi-
sible ( ex. Pentâloba sessilis , Tril*
Hum sessile, Lotus sessilifolius^ Teur
crium sessilifolium^ Gjrmndropis ses*
silifolla ) ; la fleur qui n'a pas de pé-
doncule; \ik gemmule <\\ï\ prend nais-
sance suric collet sans l'intermédiaire
d'une tîgolle (ex. Calld athiopicà ) ;
les glandes de quelques '^iino/iz '4 la
graine attnchée à son placenta , sans
intermédiaire d'un funicule (exeinp*
Plantago ) ; Voi^aire fixé sans gyno-
pbore iii podegjnc (ex. Liiium ) ; les
pétales sans ondets apparcns (ex.
f^ifis); les poils qui partent, d'una
surface plane (ex. Matpigfua); le
stigmate du Cleome ; la tête des Hy-
ménoptères^ etc.
SfeSSlLESy ad], et s.' m. pi. , Ses-
silia, Nom donné par Lamarck, La-
treille et Strauss à une tribu de ta
claMe des Cirri{ièdos , comprenant
cenx dont le, corps n'a point de pé*
dicul<*.
SÉTA
SE80ILIFLOBE , ad}., sessSXyionu
( sessilis , sessile , flos , fleur). Se dit
d'une plante don t. les flears sent ses-
siles. M. Ranuncùhu se^siliflorus j
Crotalaria sessififlora»,
SCSSIUFOLIE, adj., sessiUfolius
{sessiiis, sessile, yà/i^inf feuille);
qui a des feuilles sessiles. Ex. Loran*
àms sessiUfolius , Drosera sessUifo^
lla^ Hyperieum sessUifolium,
SESSIFOUÉES, adj. et s. f. pi. y
Sessilifolùitœ. Mom donné par Gio—
doUcà une section du genre Oxo/ix ^
conmreujint les espèces qui ont les
feuilles sessiles.
«ESSILIOCLES , adj. et s^ m. pi.»
SessiliocuG ( sessilU , sessile , oeuhuf
œil). Nom donné par Lamardi i un
ordre de la classe des Crustacés ,
comprenant ceux dont' les jeux sont
sessiles , et que depuis il a divisé.
SÉSULFABSÉNI ATEy s. m., sesul^
pharsenias. Nom donné par Berœ&îus
à un snrsulfarséniate oofitenaat six fois
autant de sulfide arsenigu^ que le sol-
farséniate neutre correspondant. Ex.
Sésulfarséniatt barytiqut,
SÉSUVIÉES , adj. et a. f. pi., Se-
sui^iete. Section ^eïk famille des Fi-
coïdées , admise par A* Richard , qui
a pour tjpe.le' genre Ses wHum^
SETAGÉ 9 adj. y ^taceus; hrstem*
artig y borstenformig (alL) (^eto,
soie). Se dit , en botanique , de tonte
partie qui est grêle et* ratde , à l'îo-
slar d'une sbie de èocbon «' comme
les aiguillons dû Rosasplnosissima ,
les.^rtfcf^e.f du Mentha viridls^ le
chaume de Ylsolepis setacea, les
feuilles du Soroàephalus setaceus ^
du Mierochloa setacea et du Spla^^
chnum setaceum'; les spatheUes de
YHordeùin secalinum^ les stipules du
Populus Tremula , la tige Ju Bfyn"
ehospora setacea. On donne l'épî-
tbéte de sétacées aux antennes (ex. Ce'
ramhix) et huX palpes (ex. Brenius)
de8 insectçs , lorsqu'ils se composent
d'articles ^mUables ^ alongés, cj-
SÉTI
lindriqoest etqniYônt en dimiàiMiit
progreMÎTeineiit depuis le premier
jusqu'au deruier.
SÉTEUX 9 adjeot. , setùsus ( seta ,
soie); qui est composé de poils raides,
comme V aigrette de VArettwnLappa ;
garni de bractées longues et étroites»
comme le elinanthe des Càrduus ;
pourvu de stipules dont Teictrémité se
termine par plusieurs soies ( ex.
Anoîis selosa\i bérîssé en dessous de
dents longues et seti Formes, comme
le ebapean de VHjrdnMJun setosum ;
barbu au sommet , comme les foliolâ
linéaires des feuilles pennées du Mar^
gyricarpus seiasus, -
MnCAIflDEy adj. , setieaudatus
(#0la, soie» caiûb» queue) ; quiala
queue garnie de soies» comme la L^j*
mata setieauda, dont les piècesnata*
toires médianes de la queue sont ter-
miiiées par de longues soiea très*
déliées.
SÉTKCAUDK^ adj. et s. m. pi. ,
SeticaudaiL Nom donné par Dumé-i
sil à une famille de Tordre des Insec-.-
lesaptèrasy comprenant ceux qui
ont Tabdomen terminé par des soies*
yojrezimmMTOvtkVs, '
. siriCièllKy adj. et s. m. pi. »
Setkera ( $eta , soie, Wp«ç , corne )*
Nom dopné p(rr La treille à une fa«
mille de Tordre des Crustacés lo*
Éyropes « comprenant ceus qu» ont
. ij antennes anpérieures longues el
sélacées. ...
séTICOUJIy acÇ.; fetkoUis (^e-
fo, soie, coUunif coi); qui a le eol ou
le û>rselet garni de poils ou de soies.
Bx. .f^aiguj seticollis,
ftÉTICORNSy adj. , seticorRisive-
fa, soie, cornu j corne);'qura les
autennes sétacées (ex. Stenorkjrn^
chu.seticqrnù\ovL garnies d'une soie
k Tun de leurs anneauk (ex. Acan-^
thomera seticornis ).
SÉTIC0BNE8, adj. et s. m. pi. »
Seiicornes, Nom donné par Duméiil
à une faffliUe de Tordre dn Lépido-
SÉTI 4a
ptéres, eomptanant ceux de ces inse»-
tes qui ont les antennes en forme de
soie y c'est-a-dire plus grêles à leur
extrémité libre. F'. CHirocÊRSs*
l^éTIFàRS , adj. » sett/erus; borst»
tragend (al\.) {^seta , soie ,yèro^ por-
ter ) ; qui porte des soies. Cette epi*
thète est donnée à des plantes qui ont
des stipules linéaires et sétacées ( ex.
Crotalaria settieea ) , ou fendues
dans toute leur longueur en quatre
soies ouvertes (ex. Kohautia seti^
fera); à une plante ( Tl^mophyUa
setifcra) dont les feuilles sont pres-
que sétacées ; à nu poisson qui porte
un filet très-^long' à sa nageoire dor-
sale (ex. Chœtodon seiifer^ Loricaria
settfera ); à ' un . crostaté ( Patmmon
setiferus) dont les antennes extérieu-
res sont une fois* plus 4oi^es que le
corps ; à un polype {Corjrne setigera)
dont les bras sont iîKfctmeS et droits.
' ëÉTIFLORE , ad ject. , se^florus
(js/a^ aoîe,/Zf^/, fleui'); qnf a les
S étales liguHformes et presque sem*
labiés à îles soies. Ex. Glinus sje^
tj/lorus,
S^TIFOLIÈ , adj», set^oiius; hors*
tenbiattrig (alL)<jefa,soie,/o&tfif,
famlle) ; qui a \e8 ieniUes (ex. La^
tkyrus seîifolius^ Vicia setifoUa^
Xtrophjiinm setlfMum) ou les di-
vjsions des. feuilles ( ex. Daucus /e-
fifolius) sétacées. -
.. SÉTIFQBIIE , adj% , setiformU ;
bor^tenfôrmig , borsdich (ail*) (seta ,
soie ^ forma , forme ) ; qui a la forme
de soies. Le sucre de cbampignons a
été appelé sucre séti/orme ^ parce qu'il
crfstiiliiée en petites aiguilles soyeu-
ses; le Rhizomorpha seliformU^ parce
qo'il ressemble à un paquet de crin. ,
SÉTUS&RE , adj. « setigerus (seta,
soie, geroj porter); qui porte une
ou p1n«jenrs soies, opmme le Cheno-^
podium seiigerum , dont cbacpe
feuille se termine par un long poil ;
le Papai^er seiigerum f dont les feuil-
les ont leurs dents terminées par une
49« iSEXi
agîe ; Vûuûtw^ seugera i émxi kê
ism\lfi$ Booi dMyrgées de Maes pi-
<|aaiitcs. Séûgère se dit auMÎ d*uiie
plante qm a las feuilles sétaeées (ex*
Tfy'mopjtjrlla sstigêra). UOrlkochœ-
Us seliger a des séries de poils sur ses
élytres y et le Callùiium jêiigeFum t
le tbonsx Fêla*
SI^XIfiJÈJftES^ ad], ^ s. m. ph,
^etigsra ( seta, , soie , fsro , porter) .
Nom douve par Illiger.à uoe famille
de Tordra des Hammirères Multoo-
guléa, aQippreiiaot ceux. «fui ont le
Qorps couvert de soies ^ par Cuvier à
un% fiimiUa d'AsMoalides, à laquelle il
iftppoFla cens de cetf anioMiux qui
sooi po\irvfi8 de soies servant à la
l^MNaôtiaa.
aoiat pêâf pied). Se dit d'un ^efaam-
S non qûi« le pied long et filiforme
*. JÊgariùms éêtipes^
WkSWmsm^ Hdject. , sàipennCs
{s9tm f soie , penma , aile) ; qui a W
ailes dMrgées de: poila. La Tëchùia
sêripttmis a lea nenrures de ses^ailes
velues.
8É'EnNM>Cft^.adîx et s* m. pi.*
'Swiip^da {êeUii soie ^ iroû; , pied)*
Noin prtmîttvenent donné par Bliii»*
iritta aux aaimaux qne depuis -il a
appel» Chétoaadu.
êàWy s. Lyfy^mpka^ tiimemMj
humus nutnlius; UoUsfift, roAtf^
fajtj (ail.) ; sap ^ngi) ; sugo (it.>
Suc aqueoK qui est absorbé par les
pisiutco et dMin^ k ètn élabora dans
leur Hrtémur^ puis Imnsfarméy en
faut ou en pai^e , en matière ni»^
trftt^. SoktiltB appeQe la sèverkqt^r'
ayiiMiSk
{SHfeVEVl y a^« ; qui a rapport à là
sera {vMâSâauûB sévmuo) ; qui e^t dé
Ik nature de la sève ( suc séifeusr),
' MNyiN60&AflQS,adj.,\f«i%m^/«.
fts [sup y six y angttàiSy an^e ) ; qui.
a six angles, ou six arêtes^ vives,
conme la t^ da Spernuicoce sexan^
gntasris^
ssxs
3 ni a six angles , comme les fnsùs
u Rkizopkora sexangula , la coqtaUB
de la Tereireiula sesangula,
SEXAAGENTIQliE, a^. , 9ex(V^
g&Uicus* Nom donné par Berzelim
à un sous-sel ipii caDtient six fois au*
tant de base argentique qne le sel
neutre correspondant. Ëx. Stdf9T$e^ .
idte sexargentiquê,
SEXBIS0€r09îAL , ad). , sexIhs^
ocionaUs, fie^lit, dons la aomeada*
ture minéralogî<{ue de HaUy, d'nne
variété qui réunit aux faces d'un pa»
iHillélipipède celles de deux octaèdres.
Ex. Biuyte sutfaiée sexùisoetonttU»
S£XG06TË9 adj. , sextostiOus
( sex , six,, eosta , côte ) ; qui est re-
levé de six c6tes, comme le dos du
corselet de VHelea sexcosiota*
SElDÉClMâli , i^dj. , s^xàMÙnsH
Us, Se dit, en minéralogie^ d^ik
cristal terminé par seize faces , donir
six téndéiA à produire m paratlMi-
pipède, M supposait qurVlles s'ett^^'
trecdupewt , et les A'x atfires «n êo^
lidè dodéeaëdrew ¥ai. BaPfWsvifuiH
^eafdêtimùlé, *v. , , -
3EXpÉGIO€MWMt ; adJ. , sex-*
deciôcM^bs^. !4om daOdé paf Haûy
i>une variété de topaze « qui n'a qff'uA
seul sottimet h seifeé Àces , a^ec un^
prisme odlie^goh^. '.
JmrimuUs^, Se ^> en miiftéraiogîe ,
d'un cristal coinposé de deux soNdes",
l^A beii'dèd»^.,- iWtre 'dodéesëdl^e.
SM»', s.-rii. , :fexu»;ihàçri fS^Ki
CfeschleûiH {M.); jp^rfaflgi.); sessù
(il.). Appareil d'organes cpri sert k
procréer ou :à fécondeir"- tm nourel
être. S-exe se prend' aussi .daws le
sens d'ensemble des différences ^fttt
existent entre le mâle et' la femell\fr ^
cbez les êtres organisés;
SEUJËREMÉ, adj.,* sexét^mu^'
Mirbel appelle ainsi le cè^o^fow qui
est formé de six érèmes.
ffOXh^, ad};; sexfmHs/8e
six «ériet le )^k^ de la tige. Igiç, .^
^DBVA^I^t «Kli^f 4€afasciaius
(44S,8i^yf(ts4iatïmAe)i qui e$|
imiit|ué dec^q liendes colorées, ^x^
Û3(, fissi^f fendu) ; qui ^i dlvU^
ep aix pcurtHUU. (^e ^^dum sê^ifid^^
a six péta^f4*
«E(f I4QIIB ^ «dj . » 4r«f|09iril^ ( Jf 41 ,
ê\Xj,Jfo4^ fleuri; qwporieMx4c«irâ,
conuçT^ le« ^édwnçul04 du Pfusi/lora
j^j^fiotm; ap qui astcompoaé die «ix
iieore, comme ^rVir^îçiÂbj» du «S^rf^
iElVOllÉ 9 adj. , 9tafoms (s$» ,
m f fafomtm^ trçu ) ;. qui e$t percé'
4e fîx li«ut. Kx. Sauélia swforis.'
fiBXlPÂlUfr ^ adject. , 4e:fifénis
(^sesusj Bexe^/kroj porter); Se dî^
d'une plante ou d'un animal qui est
manf dV^œs sexucb.
»£\n}{^VÉ ^ adj. ^ sexJug^s (six y,
è\xj.j,ugum.i paire). Se oit d'une.
feu$e pennée qui ês( çoinppfiée de
âix paires de folrole^
«p^^OOJUJUW , ad|î.. 4tadàeiv
bu'U. {sfix ^ aii( ^ locuta , loge ) ; qui
ea^ ^ ^X \Qg(^ , couune la capsule de
VAsarfun , le no^^au d^ Gci|€t/ardb;
Si]E\af[4GVLB ^ adj.j sjsxmufiulfiUiu
{s^ , six » aiaco/a , t%cbe) ; qui porte
six taches.. Ex« SitripsifiKer sexnfo^.
pclfffl^^^^* Nom donné p«r Haiij
à uws lïwtflé e« piÎM» i SIX pana ,
avec des sommets à ueuf faces obit*
<r>W> d9|iA s» i]sfénciiaea ea tcms
ternsWka.. £x. Argent . mtiimmià
WP^lWMf^, sd|;»aaMctfiiMiCj.
Se dit y en minéralogie , d'un cristal*
eonnposé daqiMafz» faaes,dMitluMty
|[NE«toi04l0 pé k pMéa,. tiM«^
SEXV ^gf
CAîiiMr «^'^•iMt^ jss»ac<pa<ifc,
SEXPOiliCTim , adj. , JM^^wHK^fiM
tus {sexy six» jwmifnny poias);
qui est marqué de six peints. Es*
^CSLPUftTWË f adi. I JM/mimAM
liur (s^i Mixpfmsê^t p«sMila)i
qui a six taches en ferma de pualui
les. £x. Hjrphjr4r%f smpmsiuktiuê*^
W^MUAP^IBÉfUItt^ ad). , sm^
Î^îundPidwim^' Se dk » en. minéiia^
QgiCt d'uua xariélé à vuififaeaay
dont si]( suai du niéi»a arda») et Ifa
quatorze autres da diffkaQS arditta. •
Ex.. Cf^mu^ cmrbwuh aawf warfWdtf^
•S^Vf^imSHki a^. , mmmM^HÊêi
(^iM^, stai> M/v»,Tii|ml)^'qui eak
mKfdjpnk da aiV n^aiM» Bs« JTiiMiMi
sexradiaia.
Sn&foâCl:, ad». » rtLtKfaa^f
(jcsp, aîxy^aSa , sûie^i L'^JMhn /»»•>«
* /ocaa a la téla* déeetr^at* de abi tegUia
pl^imea.
Nom dpnué par Haiij à im* taviéilS
de meffiMife ar§aiilai\ qui affra k ré»^
DÎou de six finroMs dURéfanSeeyaaaaAr
le aube , l'tieiaMaa'réciiîiar , W dadé»
caedva ifaRuhanlal^ la aalîda tiapa^
zoïdal et deux autres aalidte doMlatat
a powr laêes. TÎafl-iqualaa tiAui^Us
isacèles'ai l^autre qMraçia^it f
glaa seislônti*
SEXTBIGéSlMAb , ad^ ,
^a^^Mio^V. Sa dîsd'u^ Oiistalà
six facea. £>• CAon^ cmtonaêém
aj2]LXI}n.S 9 adf. , JMPfcipMai S»dit
du »dgtmU»i quaad- it se eampaea
réitteaKut de six sçigaiatta qu» sent-
bleus adMrtr ms pe» aotv'aus, Ex.
A^Utoloehia,
^flBKiflEl., a^. y, smmaK^f MttmA
(il.) ; qui a rapport au qui" est Wiiafàt
v^mxf^ Orgimes êtmttU* '
axnmtSmÊàÊi^ ad}. » seofrigeé-
mtilii.Thm donné par Slrilg^ à «ae
4a8 SIDÉ
y$riM dont k surface est composa
ie six faee» parallèles A l'axe et de '
Yiogt autres faces différemment si-
tuées* Ex. Chaux carbcnatée sexvi-'
gésimaU.
SIA6ONBS9 adject. «t s. m. jpl. ,
Siagonia imarfwày mâchmre). Nom
donné par Raftnesque â nne famille
de poissons osseux , «qui ont les mâ-
choires trés*prolonffées.
aUGONOTE, adject. ,' siagonotus
( 9utjwt , < màckotre ) $ f^ui a -des ihâ-
cboîres trè»Miéveloppées et par con-
séquent une bouche fort grande. Ex«
HoloemUrus siagonoius.
ftlâOONMSS, adj. et s. tn. pi. ,
Siagonota, Nom donné par Doméril
i une Craiille de Fordre des- poimns
osseux holobhMiches , comprenant
ceux cpit ont les mâchoires extrèmo-
menl prolohfjfées.
SUlUNÂRE ^ s. m. , sialistenum
(9uù^ , sidf^e , nvplit , conserver). .
Kirbj appeUe ainsi les organes qui sé&
crèlent la salive dans oerlainsinsêctes
Hémiptères» Lépidoptères etBîptères»
8IGADIE», ad}, et s. m. pl.r.$i-
corii. Nom donné par Latreîiteà une -
tribu de la fafnille des insectes Di«
plèr4*s'tan]Fstomes» comprenant ceux
dont la trempe se termine par deux
grandes lèvres SMllauita.
SIGCQPOUÉ, ad^., sleeifîUius
(siixus f wccyfolimm^ feuille); qui
ressemble à une feuille Sèoke \ comme
le Maniis sieeifolia. ' *
SIDâlIAKi , adj. , sideraiù {ndut,
astre) ; ^ui a rapport aux astres. On
appelley ottT sidéral ( Sumiag^ ail.)
le temps qui s'éooule depuis le pas<-
sage d'une étoile au méridien supé*
rieur jusqu'à son ntour à cemâne
méridien , ou oelui que la sphère cé«
leste employé à décrire une révo*
lutîoB entière. Ce • jpur , divisé en
vingt«qualra heures sexagésimales,
qu'on compte depuis aéro jusqu'à
vingt-quatre, est phis: court que le
mqy^ deS^SG^SS Sa, en temps sidé-
sroÉ
rai. La dorée de l'heure méyenne est
de 0,1002737972a heure sidérale,
et une heure sidérale vaut quinze
degrés du mouvement de la sphère
céleste. On appelle armée sidérale
(Sternsonnenjahr , ail.) le temps que
la Terre employé' pour revenir é la
même étoile ou au même point de
son, orbite. Elle est de 365 j. 6 h*
q'i 1*1/2, et par conséquent plus
longue que l'onnée tropique. -
ftlDËRIDKS, s. m. pi. 9 Sidéides
(fftJijpoc, fer). Nom donné par Am-
K* re à un genre de corps simples | par
adant, à une classe de Bftinéraux,
ayant poor^tjpe le fer.
SIDÉRIQIUE, adj., sidericus (ei-
^qpoc, fer); qui a rapport' au ttr*
C'est sur un Jiaut degré de réceptivité
pou^ l'iofluenoe sidériaue que re-
posent les phénomènes de la rfaabdo-
mantie ^ si toutefois ils ont .quelque
chose de réel.
' SIDÉRISME , s. m. <, siakrîsmus
{eihpoçj fer). On appelle aiosî une
variété du magnétisiiie uniiùal qui
consiste dans la mise m rapport des .
métaux et autres corps inorganiques
avec rjiomme sain ou malade.
8IDÉlllHCYMi<FtJE9adj.^ sidero'
cyanicus. L'acide hydro - ferrôcya-
nique a été appelé quelquefois' acide
sidéro'cyanique. •^
8IDÉR0GA8TIIB , adj.,, siJB'O'
gaster {e'Jnfoçy fer,'/ao^p*, venire);
qui a l'abdomen ferrugineux. Ex.
Sîratiomjrs sîdcrogaster,
SIDÉROTECHNIÉ^ s. f., sidero^
teehnia {eièn^^^ fer, vtf)^ ,' art).
Art de traiter les minerais de fer.
t
Qassenfratz a publié un ouvrage sous .
ce titre, en 1812.
SlDÉttOXIDES, s. m. pi. , Side-
r^xjrda. Nom donné par Boudant è
un genre de minéraux , qui renfermé
les combinaisoiks du fer avec l'oxî-
gène.
SDN^UM) s. m. On a donné pen-
dant quelque temps* œ solA'aaiMM
SI6N
pliuM 4a fer, ^e Bergmaon ^^royait
cooslîtaer un mé\B\ nouveau.
8IE6ESBEC&IÉES9 adj. et 8. r.
pi. , SùgesbeckieiB. Nom donné par
H. Caseîni à un groupe de la secltoa
dea Hélîanlhéea millérîées , pur Lev*
sing & une section de la 8oa8«->tribu
dea Aaléroïdéeft écllptëes , ayant pour
t jpe le genre Siegesbeckia,
fllGILLé^ adj. , sigillatus {sigil^
htm s eachet). Ëptlhëte donnée par
ICirbel aux racines qui , de distance
en distance, offrent des împre^ions
semblables à celles d'un cachet , dues
aux cicatrices que les tiges laissent en
tombant. Ex. Convallaria Polj-go*
natunu
SIGMOIDE, adjecU , sigmoïdeus;
aiyptoff^v;; SJvrmig j schwanenhah^
fortnig (ail.) («î^puc^ sigma, iT^Jo;,
ressemblance) ; qui a la forme d'une
S , qui est recourbé comme le. col
d'un cjgne.
SIGNE y», m., signum; Zeichen
(ail.); sigH (aogL); ^^gno (it.)* Les
astronomes donnent ce nom à cbaque
douzième partie de récliptiquc. Ces
douze parties sont, en suivant le
cours apparent du Soleil , le Bélksr (T)»
le Taureau (\Qf) , les Gémeaux (Q),
le Cancer (^ , le Lion (61) , la
Vierge {ni) , la Balance (^) , le S<|oi>-
pion(ai), le Sagittaire (h), leCapnV
corné (^), le Verseau. (») et les
Poissons (j()* Il ne fuut«pas les con-
fondre nvec les copslcilations du
même nom qui occupent la bandle
du zodiaque >. non-seulement parce
qu'elles sont toutes égs^les entr'élles 9.
chacune occupant trente degrés sur.
l'écliptique , mais encore parce que.
le pncnomëoe appelé précession des
équiuoxes fait que les signes astra»
nomiques ne correspondent plus aux
mêmes points du zodiaque ou^ aux
mêmes .oonstellations > déplacement
tel aujourd'hui que la QonsleUatioa
du Bélier I par 'exemple,, ne com«
SILt 4-19
tnéoeo que vers le vingt-neuriéme
degré . du signe de ce nom.
SIGNÉ, adj., signatus. LamarcL
donne celte épitbéte & la chrysaUék
dotit le corps , n'ajant point de trans-
parence , ne laisse pas voir les parties
déjà formées de rinsecte parfait , mais
en présente plusieursqui %*j mbntrent
en relie!'. Ex. Lépidopières.
SILÉNÉES, adj. et s. f. pi. ,Sih^
neœ. Tribu de la iamille dd Carjo-
phj liées, admise- par CandoUe, qm
a pour type le genre. .VÂbne.
SILÉIUNÉES9 adj. ets. f. pi., JiL
hrineœ. Tribii établie par Ondolle ,
dans la famille desOmbellifères , qui
a pour type le genre SUer^
^ SlLEXlFOaHE^ adj. , sUexiformis
{jilex , caillou , forma , forme);
3^i a l'aspect du silex commun ou
'un caillou. Ex. Pétnmlex êilexîr-
forme,
SIUC4XE9 s. m., sUica^.Geave
de sels {kiesdsaure Sttixé^ e^l* )i qui
résultent de k combinaison de Tacide
silicjqae ayeè les bases salifiables. '
. SaiGATÉ^adj. , selioicato (ît). Se
dit , en .minéralogie , d'une base qui
est convertie en sel par sa oombinai-
aon avec Tacide aiiiciaue. Omalios
a établi sous ce nom , dans la classe
des roches pierreuses , un ordre com-
prenant celles qui se composent pria*
cipalement de silicates.
SOAtàj adj. ; qui contient de la
silice. Roche siUcée.
. SaiCÉO-CâJLG AIRE, adj., ^i^-.
ceo^alcarius. ^it}idte donnée k des
brèches qui s<Hit composées de frag*
mens angxdeux de craiedurcie , réunis
par une pâte siliceuse.
SILICEUX, adj., sitkîosus; kk'»
4eUg {A\.)\ qui contient de la silice.
Se dit d'une roche qui renferme dea
noyaux siliceux dans une pâte de grés
ou autre (ex. Poudingue siliceux)^ ou
qui se compose de fragmens de jaspo
ou d'agate réunis par un ciment siti-
ceux (ex. Brèche jUiceuee). Bi9o«
43o SÉÀ
giifcifl mimk (M9 clasM ABfirmmÎÊÊi
siliceuses, coaipfieiMnt les dépÀtt si-
lieMix d'origine «qoeote ^ ^ léiaot.
fennéf depuis kflleHipth»l<nri(|iies> et
^i M pnMfamesl encore aajenrd'bah
flOtlGIAXBy t. Bi< , sHieiat, Syno*
^jrne inviké de silicate.
MUCICCHALIJIItNHK'E 9 «dject. ,
silieico'alMmbtieÊU. Nom donné ^ dans
le toomencletore cUmiqoe de Berze-
Vmè^ à dee arie donUet ,^}r4ulte«t
dt U eesilbîoeitcin dSm tel silieique
avec un mI eUilnîiiN|ne. Ex. Fktemtt
àiUei^9^4dtjmimiqu9,
MUCIQ»-jlMl|l«Wlgro, edj« , ^i-
ImcoHmnkémicÊtê. Nem donnée dem
la nomenctaiiire elMmique de Berze-
Kna 9 a de» aela dovliles , qnî résnHent
d* la eembiMiMon d'un ael siKètque
•ece «aaeft armcMikftie. Ex. Fluorure
éiUeiee^^mmomffued
SILIGICO-AKTIMONIQVE , edj. ^
mUdeo9*aniim%niius^ Nom donfté^
dana la nowienehuivre elNniifne de
Benelina, àdaa sek doubles , qat-ré^
niUeni de la eemlihMiîaeo d^an ifc4
fdieiqoe avee n» sel anttflienîqtte» £x.
Fhumst^ âUieko»€utlimoni(jtêe.
^iUektfrargemÛMs. Nom donné , dans
la mmenclatureehimfqne de ^tze*^
hme i m des sels devibles, qm résnitent
di la eendânaisq» d^in sel sdkffqtfè
avec nn sel argeiHtqne. Es. Fluorure
silmciHmrggmiqtte*
SILIGIGO-BABTnVW ^^ adj . , #i^
Uûko^bûrytiêt», Rom d^ornié, dans
In n«newskilii»e oiMniqOe de lerte-»
Kas> à des- aek do>nbl«9, q«i résultent
4» ht eoNibînaîiOn d'nn sel siHetqne
avec no sel baryltqae* £^. Fluarûre
Hêcicé'èmyiHfae.
MJCieOHSAmMIQW , adf . , si^
Ikicù^teuhm^Ui Nonr donné , dan»
k noaacneliftnye elràniqne de Berzé*
Hw , à deesebdonbles, qnî résniienr
di h enmlMiniMMi d^on sel silMq«e
m%ê nn sel «adaÉiq«e« ÊXt Fhmtr^
mu
BueiGii-cALcamai 4 «At. ^ A^
ttcico'cole^u^. Nom donAé, Ami la
llomendaf nre ebimique de Bernlhis ,
à des seU doubles^ qiii résnhent de la
combinaken d'un sel sîtioiqoc a?ec nh
sel caictqqe. Ex. Fiuormre sSkkm^
eûleique,
filLIGlG(M>ailALTHfin ) àdî< ^
siiicico^oimhteête* Nom dnané, dima
la nomenclature diimiqoe de Bene-
lins 9 à des sels doubles, qui résultent
de la eombinaison d'un sel silkîqM
arec un sel cobaltlqoeè Es, Fiuorm^
silicico^coballique.
SlLlGIGO-CUI¥BEra , adf. » eili-
cico^uprosus. Nom donné ^ dans la
nolnenclature cbimique de EieneUnn,
à des sels doubles, qui résulteni de U
eombfnaison d'un sel silicique avec
un sel cuivreux. Ex. Fluorure sili^
cico-^uif^reux.
SmCIGO-CCItnEUQlJE y ad). , ii^
Ucico^cupricus, Nom donné , ddas
la nomenclature cbimique de fier—
seKus , à des- sels doubles , qnf i^ul*
lent de la eombinaison d^iin sel stN*
et <iue a vee un sel eut rrique. Et . FUèù*
rare siUcito^cuii^ique.
SHblGIGO-FBlmkvi , adj. , siti-
àco-ferrosus. NoM donné , difns \à
nomenelatnre cbtmîqne de Berze-^
lîus , à des Mis doubles , qui résnheàt
de k combinaison .d*uo sel siKcf^oe
avec iïfk se^ fefreux. E:t. Fluorure
siUcieo^erreux,
MLiGlCO-riSMiQeE , adf. , sOi-
èico'Jerrieus, Non| dt)nné, dans ht
noméncbilure dhtmyqne de BerzeHns ,
à des sels doubles,, qui résultent de
la eombînais6n d*un sel silîtfî(|ne avec
un sel ferriqoe. Ëx. Fluorure sUiei-
ca^ferrique,
miCIGO-^LUCaqiUify adj; , n-
Hdco-^gïucicus. Nom donoé , ds(És
la nomenclature chimique de Ber-
zelhis , à des sels doublés , qtki rêfnt-
tetit de hi combinaison d^nsef si-
lietqae àvet un sel glucfqtte* EJt,
Fmra/t MlitUo'^giadifm^
tic^liihicué» Nom d«naé ^ daos la
Domenclature chimique de BenEelîus,
à- des $els doubles , qui résultent de la
«ombiiMÛon d'un sel silicique a?ec
«naellûbique* £x. Fluorure silicico--
lithique. •
8lUClG0-ilACD«AaiQIJB , adj. ,
^Uidco^magJMéicus* Nom donné ,
daos la noroeaclatu^ clnmique cb
Bendins , à des sels doubles, qui ré-
ittlteot de la combinaison d^un sel
silicique avec un sel magnésique. Exw
Phioruee Mlicico^magnési^ite,
• SILICICOHMANGANEIA , adj. ,
MUcico^manganosus , Nom donné 9
dans la nomenclature chimique de
Berzelius 9 «^ des sels doubles, qui ré-
•sulteni. de la combiiiaison d\m sel si-
licique avec un sel manganeox. Ex,
Pluorure silidco'manganeux.
SIUGICOHIlWGtJBEUX , adj. ,
silicit^'-hjrdrargfrosus, Nom donné,
dan» la ifomenclatnre chimique de
BerBdîvs , à des sels doubles, qui ré-
sultent de la combinaison d'uh sel st-
Kceiix. avec uu sel mercureux. Ex.
pluorure silicico'^mtrcureuxf
SII(.IOICO-MHIC1AlQI)E , adj. ,
éSildeo'hjrdrargyrieus. Nom donné ,
^duns la nomenclature chimique de
Bcrzeiios , à des sels doubles, qui ré-
sultent de la combinaison d'un selsi<^
licique avee. ua sel mercuriqué. Ex.
Fiuorure sUtcicO'mereuriqtte.
SIUGICOHMOLYBD^UK, adject. ,
sUicicthmolybdosus. Nom donné, daqs
la nomenclature chimique de Berze-
lius ,'A des sels doubles, qiii résultant
de la eombînaisQn d'un sel silicique
avec un seVmolybdenx. Ex. Fluorure
siêàcico^mofyMeux,
> SILfCrcO-ilOLYBDIQVEV «^j* >
siUciào^mofy'bdtfu*. Nom donné, dans
ht nomencUture chimique de Berze-
lius, à des sels doubles, qui résultent
de la combinaison d'un sel silicique
arec un sel molybdicfue. Le Fluorure
0iMc0Tm9fyUtfu€ r»t l>rodutl par
. SILt ^%t
t'aâde molvbdîqiift iimomà Aim le
fluoride hydrique.
SlLIClCO-BUCGOUfilE, adject.,
siliUcicfh'mceolicus. Nomdooné, dans
là noinenclature chimique deHene^
lius , à des seb doubles, qui résultent
de la combinaison d'oa sel silteiqne
aveo un sel niocqliqm. Ex, Fluorure
sUicico-niccolique.
mJidCàHHJkTmHtm^ adject.,
jUictco-plaiitHeuer Nom donné , dails
la nomenclatuhe «himiqoe de Bem»^
lius, à des seb dpukles, qui résultent
de lacon^naison d'un sel siiieiqiie
avec un ael plalÎMqaew Bz. Fhgmtre
silicico^plcuinique,
BIUfCIca-MainiQIKV adfect. ,
siUcice^plumitkuê» Mondonné, dans
la nomenclature oUmique de Berse^
lias , à des sels doubles, qui résultent
de la combinaison d'un seï siljetqoe
avec un sel plombique. JBXh Mtorure
siticico'plombique*
MLIdGO-MTAflSIQni» adject.,
liUeico-'potassicus, Nom donné, dans
la nomenclature chimique de Berze-^
lius, à des sels doubles, qui résultent
de la combinaison d'un, sel silicique
ayec un sel potassique. Ex. Fluorure
siUcico^polassique,
SIUGIOO-^OMQUB , adj. , sOUi-
co^sodicus. Nom donné , dans la no<*
menclature chimique de Berzelius , à
des sels doubles , qui résultent de la
combinaison d'un sel silicique avec un
sel sodique. Ex* Fluorure siliçico''
modique. '
8ILIÇIGOH9TANNIQI» , adj. , si^
lieico^stannicus. Nom donné , dans
la nomenelature chimique de Berze-
lius , à des doubles , qui résultent dé
la combinaison d'un sel silicique avec
un sel stanniqne. Ex. F/uorure silici^
cO'^stannique.
SniGIGO-StROimQOB f adj. ,
silioico^stronticus> Nom donné y dans
la nomenclature chimique de Berze-
lius , à des sel» doubles, qui résultent
de b combîiimson d W sel ^ilid^e
Â
4^a SILI
«▼ec un telstrontique. Ex. Fluorure
silicico'StronUque.
SILIGIGO-VANADIQIIB , adject. ,
jilicico'^anadicus. Nom donné 9 dan»
la DoroeBolaturc chimique de Berze—
liiu 9 à des seU doubles, qaî résultent
de la combinaison d'un sel silScique
avec un sel vauadique. Ex. Fluorure
jUicico^vanadique.
SIUCIGO-YTTRIQUE , adj. ^vi/l-
eico^ttricus. Nom donné ^ dans la
nomeodalure chimique deBerzielius ,
à des sels doubles, qui résultent de la
combinaison d'un «el silicique avec
un sel yttrique. Ex* Fluorure jiUcicù-
citrique.
8iUaGO-«NCIQDE 9 adj., liU-
eicO'Zincicu4> Nopn donné , dans la
nomenclature chimique de Berzelius ,
k des sels doubles, qui résultent de 1^
combinaison d'nn sel silkique avec
un sel «nciqne. Ex. Fluorure siUdco"
zincique.
SIUGICO-zmCOiNiQUE 9 adject.,
sUicico'ùrconicus. Nom donné , dans
la nomenclature chimique de Berze-
lius , à des sels doubles, qui résultent
de la combinaison d'un sel silicique
avec un sel xirconique. Ex. Fluorure
silicico'zirconique.
SILICIDtBS , s. m. pi. , SUicides.
Nom donné par Bendaot A une famille
de minéraux, comprenant les corps
composés d'oxide de silicium , soit
seul , doit combiné avec divers autres
oxides.
SILICIFÈRE, adj. , nliciferus ;
kieselhaliendiûi»)^ Épitbéte donnée,
dans la nomenclature chimique de
Haiky « aux substances miliéraies qui
contiennent accidentellement de la
silice. Ex. Zfnc oxidé silîcijére.
• SlLICIFli 9 adj. ; qui est converti
en silice. Se dit d'un corps , priuci|)a-
lement oi^anique , dont les parti-
cules propres ont été remplacées
d'une manière quelconque par une
substance siliceuse.
SUJiaO-'BOlUiXJS , s. m. . M^
siii
cio^ras* On donne ce nom aux otoi*
binaisons de l'acide boro-sîlicique avec
les bases.
filUCIO-FtÛORURE , s. m.ysill^
eio^fluorureium. Combinaison de sili-
cium el de fluor avec un métal élec^
tro-positif. *
SIUCIO-^nTAliA'fB , s. m. , sUi^
cio^tiUxnus. On appelle ainsTdes co»- '
posés daus lesquels la silice etradde
titan ique sont combinés ensemble
avec une base. Ex. Silido'^ùanate de
chaux,
SILIGIPHTHORWB , A.m.jsUt'^
cipktborureium, Beùdant nomme ain-
si les combinaisons du fluorure ou
phthorure de silicium avec un corpa
simple.
SILIGIQUE , adj. , sUlcicus. Ber-*
zelius appelle adde silicique ^ Texide
de silicium, ou la silice; siUfide-^^
chloride eijluoride siliciques des.eora-
blnaisons de silicium , de chlore , de .
fluor et de silicium qui sont propoiw
tionnelles à l'acide silicique pour U
composition.
SILICIUM 9 s. m. , silUmm. Mêlai
qui fait .la base de la silice , et que
Berzelius est parvenu à oAiler.
SILiCroUE 9 s. m. , nliciureium.
Combinaison de silicium avec un corps
combustible ,< principalement • avec
un métal* *
SlUCULE, s. f. , iàicÊUa;Schôi'
chen.(&\L), Siliquedont la hauteur ne
dépaose pas quatre fois la larf^nr (ex.
Thlaspi ). La Pholat silieula est ainsi
nommée à cause de sa forme, qoi res-
semble à celle d'une petite siliqne.
8IUGUU:uaL , adj. > silicuiostts ;
ni a poMr fruit une silicule (ex.^ro-»
U sâicuiosa , Prjrsimwn sificuiih»
4um ) , ou doift le fruit ressemble à
une siliculo ( ex. Çommetina sUicu-^
losa), K.otb , sous le nom de Sifieu^
leuse4 y a établi^ une tribu dana la
fan^ille des Crucifères. Linné l'avait
déjà donné à un ordre d'une des
daoses de son sjslèniei eoiuprcnant
l
StLL
leè pUteleâ k étamines iêindjiMam
€t k fruit sîllcnleiiz.
8ILIGULIF0MIE, ùi]. ^ silieuii^
formis ; qui a la forme d'ooè sUrcnle)
ou d'uoé petite aîliijae, oosiBBe k
riuy^ du Bœeonia,
^IQVBy s. f. , slUfua; SehoU
(ail. ). Fruit sec , alongé , 'bivalve ,
dont les i^raines «ont attachées k deux
trophospérines- «liuranx , ordinaire*
meut séparé en denx loges par «ine
fausse cloison parallèle aux valves ^
qui n'est qu'un prolongement des
tropkospermes, et qui persiste sou^
▼eut après la çkule des valves. Ce
mot est employé aussi comme épî«
Ibète y pour désigner dès plantés dont
le froit a Tapparenoe d'une silique
(ex. Ceratonià siliqua) , et -des co-
quilles dont la forme s'approche de
celle des fruits de ce genre (ex. Sô^
UnsUiqua).
^XLUJlGBLLBj ê. t.j sOiquêUa.
Nom donné par Caodolle i un fruit
originsiirement formé de trois pièces,
deux latérales., portant des ovules
sur leur disque intérieur, et une
extérieure , ne portant point d'oirole,
comme dans le Fupat^er et le Nym-
pkaa.
SILlQinSUX , adj. , siUjuosus ; qui
a pour fruit une siliqne( ex. CochietH
ria)^ aa dont le fruit ressemble à
une silique, quant à la forme (ex«
liOtus siiiquosus )• Rotk a établi ,
sous le nom de SiUqueusesy une tribn
dans la famille des Crucifères ,. pour
ïanger celles de ces plantes qui poi^
lent une silique. Les Siliqueuses foiu
ment aussi uii^ classe dans le système
■en Rojen 9, et /un ordre de la tâtrady-
namie , ^ng celui de Linné. '
SUJWIFOUIB^ adj. , silifU/or-
mis; qui' a la forme d'une silique,
comme \e fruit du ChêUdonium myms
ou db Corchorus sUiquMUs.
SILLCKKNÉ, adJ., sulcatiu f ge-
furckif geriikj riÛég (ail.) ; soleaio,
HomUato (îX.yx qui est marqué de
II.
SILY 433
sillntis en cannelures parallèles» coin*
me le caiiee du Melissa CaUmùiûia^
la cofuiUeAxi Troeluu sttlcatus, de la
CrassatêUa sulcuta^ du Cmtkmm
julcatuiUf dola Ç^tkerêm ndcatina, de
la JlfelaiiM sùl^isa , de'' la Paludma
julculosa ot du Cbnu^ sângosiu; le
eorsêlêt dnJMf jeo</!ç/ esarau$ây \t fruit
du Scorpiurus suicatu^ In graine du
Digiialis Burpurm^ le no/su du Cor-
rms mus, lepédoncttU dn Mummadus
repens , iepéricarpe da Tragopogon
pràiénsêj le siigumtc du Suiùp 4s>-
lix, \etkoraxde VIps smicutUf la iige
du lampsema communis.
SILPHALEft, «dj. et s. m. pi. .
Siiphalês. Nom donné par Gnvier a
uiie |nbu 4le la finnille des Coléo-»
plèresdavicomes^^^a pour Ijpe In
genre Silpha^ .
SnLMlOEft, adject. et s. A. pi. ,
Siiphidea. Nom donné pur Leacn à
une famille de l'ordre m. Coléoptè-
res, qui a pour tjne le ftnnSHpàm^
SIUPHlàeS, adi. ets/ f. pi. , 4^0-
pA«sie. Nom^onne far ILCassinià
nn groupe de \m section des Hélian»
théoi eoréopsidécs , par. Leasing i une
section de la tribu des Astéroidées
mélampodiécs , ajani pour type le
genre SUphhtm. *
SiLliROlDEdy adj. et. s. m. pL,
Sibwmdes. Nom donné pur Govier ,
Lalreille et£idiwald à une /amilk
del'ordre des poissons osseux liala-
coptérjgiens, qui a pon^ typç legenie
Stiuruâ,
^ILllROSOllEft ^ adj. ets. m pU,
Silurosomoia ( sHunuj silure , o^f^n»
corps ). Nom donnéqNir BiainvitU à
une femille* de Poissons abdominauSy
qui a pour tjpeJe genre tSi/wvi/.
M.ViqUB9 adj., siU^imu {syU^p
,forét).Unverdorbenadnnné le nopft
Xmeidê sUçimte à runô des résines
qu'il a extraites de U colophane* Ce
nom n'a point élé adopte.
mxèàtA , adj. ci s. f. pi., Silj^
heœ^ Nom donné |iar H.<!a8sînià une
28
[•
48^ SUVr
]p«r liCMfti^À mnetëctioii (h h ^i$$rr
tar tyifie le f;eiii«.ifi|^^«iVi*
Si^jMrvbea. Eipakitjb âa oUèVet , ^^Up
UlefAT J^«(G. iRicbardt /dUait Mi|
^ «I >»• Jkunea/oiitlNie jwpk Mibr
tioD de ceH« 4« kataoé»!^ «i ivié
AO^r Me te i^are iSifltaNiàM.
Km ioané |iftr iGoUTuli, k^'b^r
mî*^ (leJijipinîr^iq^y^ ft'pKiiir 4}rpf
le genre aSimûr..
l^}*8«ikjAefa «0ciUr^ k poujlr
«lÉiç d^nn oirp^ «'4a9>nA ^« «^ MWr
èUblfr k «èlkiJe • im, fmtm y tm tt'en
fliMn 4ii]éfMr^ ««iiçidt.k «Atfr^lill^
liWiit ksMfBÎib.Mralvft^ l9Bii|tt'«Uie
«HtseipliàiUàiiMir èet d#a!& valiwç
^utifitf ii « «p^atote^iit U Eitfae H V^
grandeur de ToaTonMii 4e cm lO^
MBiiaic9( es. JlVenbi)*
. . «utOLVlLiMMB;, aif; , MmUifiUrMs
4 jâraXû V .6«iii»hâili , ^ , Seur).
EpMika «éanttk {HT IliiM À l>mf.
«<ya8titaeDt sont «cmblabjea. 6x«
tMw» < 1^ Bn plifMipie. X/a éùko
^<iii^4!itcelHtifiiî.ntfépè*e ^q^
•âMl fuf iM» 0eale:CqMa; A9 J^n tcMmie.
b» ê^fftJÙnplm sont . Deux do9t ,
mu moye* 4« pracM^» okîoiîqQeà',
de matières, i^m ùtÊflÙiàté em me itas
tiVÂt 4^ne (pie TexprcMian 4ié nos
iMl«m nMr 4w jeoqia* L* ^irteelitt
nomme sels simpht, oenx dans ka^
^«h HP péids ^âtanâqua d'an aeide
^ flOmbiatf mfiec ua mâaie poid«
fl9ipi|WiO 4'*^ iNiaei «que. ces sds
d'ailleurs soient.iia«tvèi (es. Ai^^#
ftumriqiH ), <iii quarud on l^ntames
pcmip^ oonsMtaans j iwédominc »
M ^«r^ii .d**» {NNiIroîr élactau|àa
)4iW glMd. (^MU Ciutbottaie p9Muêi^
^njkdf^l^ CM^Àtla sUfu/$iurêà*mi9.t
iP0fike mmftki,\ qMfii^ «slAe rocke n'est
f aroyaséc ^^ jé'swe jeylc suJbsUBce
AjîiVBinUai On oomoie mn^roiijp iûnr
^« I fMPS Ifscaffps iB4>r|;aw6Jsoal»r
ffcté ^«î Aont hoaiogàses ^ en ^cnt
«fie «f pavetvced'heiBifii^éaéîté. JBcoq-
^ort A ^t{»bU ijiiiie .disse 4e ^os^
4m «Ifi^as «MnArdoB ^ coaspasent
seules des terrains , ou au motns 4ca
jQl9i«tM eAiJères iubaida/ioAes à
t4'aiit«cs termîns.. Mohs appcAle^-
M^ii(m0d0f9 an <ristaUog»npbîa .,
^il«« <}Hib tara»ÎMfit 4a &oes ^cv-
iSsUennen^ . idçmi%ugn>, c*«sl*4- dise
.^^«4«^f ia»i»lftUef 4 acmbliMesMmt
fJMéea* 4^ £• lMitiuM^afi.^iay»ls se
dit de parties qui ne sont point êk^
xris4«H»Ji ramifiées t aigam^ siuiplej
^\» ^%i fisulte da |i^9 ou d« aoias
p%l «ranifi^ lau 4eQlés ( aie. ^a-
.Mocejt; MndropluBtê sijnpU , cs&ai
.qui .«st 4'anfe seule venue , «i sans
<an«iHM#aaaâfi^ton(ex. Uum cr0f^
émtijiomê simple (ex. Cares sfhM^
4» ) ; ehaimi sù^ijaie , oelui dont VajK
Kte JwaftAdjiUwheat les biadte
iHèrfi^ (ex. Popuius) ; c»rjrmie
Miopkf oAm dont las pédioelks par^
tént îmaïadîatemcni du pédoBcuk
amtftflMni {fix* CqtféâmùU pt(^Uêmsis)'t
éfisimpùi .ex. J^lurUago)^ épÙMs
Hmp/ee (ex. Gti^tué) ; grappe simple
(.ex. Actma4fù:aia )s hiùnpe iinipte
(^x» PiofUûgo. tWàceobUa) i ^amteUe
eimpk^ càile. d|yMllaq«elkles pédoU-
«al6S:Aad)ellésiiif ^ sMiamU fv
^
dqnçulé nmpU (/çx. f^iofa çarùm ) î
ppds sifnpifs (ex. Ur^ic^ diaica)}
raciiuf sijnfilf Ipf- flra^sicaNqpifs);
raphé slfnplp , ç,jè,\x\ w^ n'oitf^ 4^'u(i
seoi cprdon pf;p)qngP p^jbf ipéinf i)f y
spadix simpk (f^. 4kw)'^ -^'f^-
îna/e sknpk {^^. P^aiciilaru ptfàis^
^i^^ ^îjnpi* 9 celle q^ e$t f^na rami^
facalîops pnpicipfdçst ^^ l^^* 9*^ ^I^
iJes ^raaçlip fi^.#p» (ex. Ççn\p(mula
fjui s'ér^Qa t|iut d'qo jet f et sao;» Ifi
poindra r^i^^o.» 4^ la basfe 4fO
sommet f^. Oro^l^ ^^f^*
^urilU simple («uc. Érjoniq officinal
Vf): On doaae f^v^i l'épjti^ète dp
'simpltis i d^a 9^g9^^ pjroduiU par lu»
aasemblage dç fiar^ea di^fo^^ 4iir
on ^ol râ|]f cpncçatriqvt^ i comme
Vinvo^u^r^i:\^\ e^t 4*¥me>^ulfl,pièce,
pp dp pli^'(^ra iJaçf'ea pfx wi s^m)
If '•g («If- ^«>jy«ffl«fW picrioîdes) ;
le^rian^&f qui i»e ap cç^pose qii^
jl'uEie ^uiç eavelappç ( Qx. Lilifm)>t
On l'i^pV^^e ^1^ il daa pariiç^ qui
sont çgu^^e?, c'eat ^ à • dice non
sépar^^ P^ des firticubiiiona « Qom-
mç \ifs feuilles du P^it» sù^lçje ^
)ea pitioldf àvL^Pynis. h^ bpli^iiatQi
opt apmé /rittix simples , wique-?
^ept & c^v^fe qe T^ppar^aç f^té-*
fîevr^ » «IÇffx qui a^i^ (oiiméa par U
sôadure ojaturelle. d^ pluli^Ats car*^
pelle» ; ce qoq;i âp^l 6tnç réservé <»
d'après <^dolie , aui; frtHls devenus
aohiairç( p^V ravorie^pt de ceux
qijiîi dafv^ liçi.plaa qormt^ 4e U fleas^
çevaieijit fc^rmer ua TeitieiUe com-
plet, «pfQtaei 1^ gmi^es de 1« pltf<«
paxtdea(«|^uiaineuD9s. Gaaaimoom*
mp p^Unp simple y celui qoi n'offre
apcni^e différence ou interru^tiott
bien remarquable cotre les squames
extërîeiy^s et l^a squames iaté-
rKWU^.^ÀÎM'y. simple, y^ dire.
fitIfP
4SS
44r4a^ on similaire. 5^ En zoologie.
XiQcçqupIement simple eijt celui qui
a lieu entre dfsux individus appap-
>f^nai)t pi des e:>pèces çfaez lesquelles
les sex^ sont séprés. On appelle
dcBt sii^nple , celle, dont l'ivoire n'^t
nulle jM^rt pénétré par l'émail ,
Îui ne bit que reiivelopper ( ex.
fqmw^)' Uqe anlenae single est
celle qui n'pffre aucun prolongement,
auaunc« ramification. . Kirby nomme
wryiile^ simples i dans les ailes des
imeotiff 9 cdles qui ne se tennineni:
pas par un point rond ( ex« Euh*
plms). Enfin y «m appelle animaux
simples y cenx qui.iie résultent pas de
l'agrégation d'un certain nombre
d'individns , et Cnvier a établi sons
ce nom un ordre dans la classe des
^çalèpbes.
, &WUClQèJGL%^9i^.,nmpHoi-
cqMiis ( ^impkx , siai)Me , coulis ,
tig^); qui e le tige simple* Ex.Fu^hsim
^ufKplidcmUs.
SniIPUCIGORNra^ adj. et 8. m*
pi. y Simplidcomes {simplex^ sim-
ide » <:^rnu » corne ). Nom donné pat
(lluniéril à une fa;nille de l'ordre des
infectes dîptërcs, comprensnt ceux
dont les antennes ne sent pas munies
d'tm poil isolé ktéraK F'oyez kfuO'^
esMs.
aQlPUClFQLIÉ, ad). , simpHeî*
fdifu ; ein/ackUâlirig {a\\.) (sim^
pUx , simple jjhlitim » feuille) ; qui
é dbs feuiUffs simples. Ex. Mitling^
tonia simpUdfolia y Neurocarpum
simplici/blium»
WâVUQWauÈa^ a^. et s. f.
piL j SinwlicifolÙB. Nom donné par
CandoUe a une section du genre Oxa^
lis ,. comprenant les espèces qoi ont
les feuilles simples. •
intfUCKANES, adj. et? s. m;
pi. , SimpUcimam {simplet , simple ,
mianus , main ). Nom donbé par Cu«
Tier à une section de la tribu des Ca*
rabiques , cen>prenant oenx de ces
insecics eoléoptéves dnnt lee deux
À
i
436
smtj
tarses aniéricurs seuls sont dilatés
dans les m&ies , mais ne formeot pas
de palette carrée on orbicùlaire.
81iirLIGIl?ÉDE&5 adj. et s. m.
pi. , Simplicipedes ( simpUx , sim-
pk 1 P^^ 9 pied ). Nom donné par De-
jenn à une tribu des Gai*abiqucs ,
comprenant ceux de ces insectes qui
n'ont point d'écbancrare au côté in-»
terne des jam^ea antérieures.
SINAPINS9 s. i.fstnapina ( sinapi^
moutarde). Nom donné par Ben^
lius À la substance que Henri et Ga«
rot appellent sulfosinapisine.
iSiiXGIPITAL 9 adj., sincipitaUs ;
qui a rapport au sinciput. Blainvillc
donne cette épithète à l'un des seg-
mens q ni , par leur réunion ,'consli*
tuent la t^te desGhétopodcs.
8ÏNGIPUT , s. m. 9 sincipUi ; Spryua;
J^orderA'opf {bX\,), Partie antérieure
du sommet de la tétc ^ depuis le ver-
?tex jusqu'aux yeîix , chez les mam-
mifères , et jusqu'à U base du bec ,
dans les oiseau .
SINVÉ 9 ad j . , sinwUus , répandus;
gebuchut^ ùuohtiff (alL). Se dit, en
botanique , des organes qui sont
découpés en parties saillantes et ar-
rondies, séparées par-des sinus égale-
ment arrondis, comme les feuiiies
du Dipsacus sinitatus , du Gaura
sinuata et du F'erbascum sùuuUum ,
le nectaire du Cobœa scandens , le
cluipeau du MorcheUa undosa. Le
Benibex repanda est ainsi. nommé
à cause des^bandessiiiuées qu'on Toit
sur son abdomen.
SINUEUX, adj., sinuosvs. Épi-
ibète donnée 9 en minéralogie ,, à In,
^//'ac£<fre feuilletée d'une roche,4fuand
les feuillets sont ondulés , mais pa-
rallèles ( ex. AmphibolUe schistoïde),
cLaux couches qui se présentent en
ligoies de toutes sortes de courbures y
mais sans .nulle flexion «ngulcuse .
réelle et bien déterminée ; en bota-'
nique , aux anthères qui sont lon-
gues, linéflircs, eu zigzag (ex. Cu"
tumis ) , au raphé qui se porte eh
serpentant vers la chalaze ( ex. Coà^
kia punctata)j et aux feuilles (ex.
Dîcranum sinuosum); en zoologie ,
à une coquille bivalve dont une par-
tie des valves ou de leurs bords offre
d'un côté un enfoncement et de, l'au-
tre une partie saillante proportion-
nelle (ex. Terehratula magéllanicà).
SDÎUOLÉ, adj. , sinuolatus. ÉpJ-
tbètB donnée par L.-G. Ricbard aux
feuiiles découpées en parties saillan-
tes arrondies , qui sont séparées par
des sinus très-peu profond^ ( ex.
Solanum nigrum), La Nika simiolata
est ainsi nommée h cause des sinuo-
sités régulières de sa carapace.
* SINU89 s. m., sinns ; Bucht{iM.).
Les botanistes donnent ce nom aux
angles Yentrans qui sont compris en-
tre deux lobes^iroéminens.
SIPHON, s. m. , sipho. En con—
cbyliologie , on appelle ainsi le ca-
nal qui traverse la cloison des co-
quilles pol jtbalameS , et qui en fait
communiquer ensemble les ditféren-
tes loges. Latreille donne aussi ce
nom au rostre de quelques Crustacés
et.de 'divers Arathordes suceurs.
SIPHONAPTÉA» , adj. çt s. m.
pi., Siphonaptera {^iffw», siphon^
a priv. , trrcpov,, aile ). Nom donné
par LàtrciHé, Eicbwald, Ficinusel
Garus k un ' ordre de la classe des
insectes , renfermant les aptères qui
ont la boncbe en forme de sfpbon ,
ou de suçoir renfcf mé dans une gatne.
S9HONGULE, s. m. , siphuncû-^
lus. ;Petit' sipbon. Nom sous lequel
Latreille désigne le rostre des poux.
SIPHOMGULÉ9 bdj. , siphuncUh'
tus. Se dit d*nue^oauîll$ univalre
qui est garnie de cloisons transver-
sales percées de trous auxquels abou-
tit un canal cylindrique traversant
toutes ces cloisons.
SIPHONGULÉS^acli. et s. m. pi.,
Siphunculafa , Siphuûculinî, Nom
donné |)ar Latreille , Obidfuss 9 f'i-^
SIPH
cinus et.Canis à aoe famille d'iniec-
tes 'aptères parasites , comprenant
ceux dont la bouche consiste en un
museau d'où sort à volonté un si*
phoncufe servant de suçoir.
SIPHONGULIFeBSU: , adj. , si"
phunculi/ormis ; qui a Ift forme d'un
siphon , comme la trompe des Cùlex*
SIPHONÉ£S 9 adj. et s. f. pUir« ,
Slphoneœ, Nom donné ^ar Greville
à un ordre de la famille des Algues,
comprenant celles dont la fronde tan-
tôt se compose uniquement de tubes
membraneux y filiformes , iimples oit
raroeux , tantôt est formée d'un as-
semblage de tubes similaires.
SIPHONÉS^adj. et s. m. pi., 5/-
phonei, Nom donné par Degeer à un
sous-ordre de rt>rdre de$ hisectes
gjmnoptèn j , comprel^nt ceux qui
ont un bec plié sous le corselet.
SIPHONIOÉS9 adj. et s. m. pi. ,
Siphonidea. Sous ce nom , Latreille
désigne un ordre ' de la classe des
Crabe^araignées , auquel il rapporte
oeux dont L'espace pharyngien est
dilaté en manière de bec tubulaire et
propre à la Aiccion.
SIPHONIFÈRE ^ adj. , siphoni^
Jerus ( vcfMVy siphon jforoy porter).
Se dit du manteau des Mollusques
conchîfèrcs » quand , a lendroii de
la réunion des deux lobes , il existe
deux ou trois ouvertures , dont une
ou deux des postérieures se prolon-
gent en tuffcs contractiles et rctrac'*
tiles.
SIPHtfNIF^RES^adj. et s. m. pl.^
SiphoniJera.Jiom donné par Orbî-
gny à un ordre de la classe des Cé-
phalopodes, comprenant ceux qui
ont un siphon continu d'une loge à
l'autre de leur' test polythaI«ime.
tnPHOKIPHORBSy adj. et s. m.
pi. I Siphoniphora (oiw'jy siphon ,
f/pM, porter). Nom donné par Menke
à un ordre de la classe des Céphalo-
podes , correspondant aux Sipboni-
lères d'Orbignj.
SIPH 437
SIPHONIPJAYTE 9 s. m. , siphoni^
phytum ( 9(f ojytov , siphon , fvrôv ,
plante). Nom donné par NecLer aux
plan tes. sjoanthérécs dont toutes les
corplles sdtat fleuronnées.
SiPHONOBRANGHESy adj. et s.
m. pi. , Siphonobranchiata ( Qv^m ,
siphon , Pp^x*^ » branchies ). Nom
donné par Blainville , Goldfuss et Fi-
scber à un ordre de la classe des Pâ-
racéphalophores , comprenant ceux
dont le corps est pourvu d'un canal
plus ou moins aloogé. qui aboutit à
une cavité renfermant les branchies.
SIPHONOGO^ÎKES 9 adj. et s. f.
pi. , Sipkonogonata ( vifoiv , tube ,
Twvia, angle). Nom donné par Ljngr
bje à une section de la famille de9
Bjdrophjtes , comprenant celles qui
ont nire fronde articulée) arrondie ,
tubuleuse*.
SIPHONOIDE9 , adj. et s. m, pi.,
Siphonoldea, Nom donné par Dehaan
à un ordre de la classe des Céphalo-
podes, comprenant ceux qui ont un
siphon.
SirUONOPnORES, adj. et s. m.
pi. I Siphoaophora ((tî^uv , siphon ,
f<p«> I porter )• Nom donné par
Eschenholtrà on ordre d'Acalèphca^
auquel il rapporte ceux qui n'ont pas
de cavité digeslive centrale , mais
seulement des tubes isolés»
SIPBONOPNVNTES , adj. et s.
m. pi. 9 Stphonopnanla (at^uv, si-
phon , irvfu , respirer). Nom donné
par^ischer à un groupe d'Acalèphes,
correspondant aux Siphonophores
d'Eschenho!tz.
8IPHONOSTO9IE , adj., siphono'
Siofnus (ffto&iv, siphon, aro^, bou«
ehe). Se dit d^une coquille univalve
qui est terminée antérieurement par
une espèce de canal Ou siphon plus ou
moins alongé.
8IPH0K0ST0MES , ndj. et s. m.
pi. , Siphonostomata, Nom donné par
Blainville à une famille de l'ordre
des Siphonôbranches ) à laquelle U
rapporté ceux Sont ronvertiïre Se la
coquîUe est prolong^'e eo tiTtlntpâr
Hd tube pins ou moins long; par Ctt*
tfer 61 Latreillle à une familte oa I
un ordre de Crustacés , Comprenant
cèdx dont la bouche consisté en un
âipfaon ou en un mamelon qii^ sert diè
auçotr; porDoméril à une lafnilleile
Vordre des Poissons osseux ho!o^
branches , dans laquelle se fniigent
eeni qni ont ia tête ej^èeisîvémenl
prolongée en tin mnseau portaàt Ik
bouche à sén extrémité.
SIPHONtLE , s. m. , sîphonutus.
Kirbj appelle afnsî dés organes se-
tiformes et fisluteùx quL placés à
TextréiUhé de l'abdomen été Aphis ,
ëmetteàt un liquide sucré.
SIPHORHIl«lE]fS(, adj. èl s. m.
pi. j Siphofhinii (ci^av , siphon , plv ,
nez). Nom donné par Élainviifè ,
Lherminier, Lessbn et Ëicbwâfd à
tme /amiile. de l'ordre dès oiseaux
nageurs, èomprenânt ceuj^ quf ont
les narînes proéminentes et tubu*
leuaes.
SftPttO^ÉtNà, àdj. et s. m. pi.,
Siphorhifii. Nom donné par Vi^Flot
à une famille' d'Oiseaux AtéJéof>ode^,
comprenant ceux dont les ûarines
s'outrent sur le oec en tubes rdÀÎ^s
et fliolides.
SIPONCeiiDÈS , adj. et s. m. pî. ,
Sipttncuiidct, Nom donné par BÏain-
vîlle à une famille Je l'ordre êiçs En-
tozoalres Proboscépharés , qui a pour
Ijpe le genre 'Sîpuhculus.
. SltiËCtFORMÏlà , adj. ei s. m. pT,,
Sireciformes^ Nom donne p;ir La-^
treille à une section de la tribu. des
Tentbrédines, pour exprimer que les
insectes qu'elle renferme Ont de l'af-
finité avec les Sirex.
SIRÊIVËS ,s. m. pi., iircnia. Nom
donné par Illiger, Goldfùss, Fici-
nus et Garus à une fninille de Âlam-
inifères nageurs bu Cétacés , com-
prenant ceux qui ont deux mamelles
pectorales.
SlIîÊG
Sirenidéa. Nofd ionné pat ttàf S
une frfmHlé d'Ampbibiès , ^t à potié
typé le ^nre Strett.
SIRIUBi , s. tfi. , sittkm. Veit a âS^
tà^é sànH ce tïoût une àubstancé qu'il
èbn^idéi'ait «omillèfunnléth1p;ir(teîi-:^
Kèr i mai* qtii , d'après t^âradày cf
SirèfMeyér, est vth icâkn^é d'^rtèfiic,
de fer et dl? niçiéL
smo^tWlEÉ , ^4 et É. m. pi., ;t/-
foniâés, Noth dbànî pi(f Leâcl 1
tinè faihlUé VKHAx&àky qbf a jp<<ùé
type le |ènré Siro^
ÈIÈmsig&ti^ a^. et6.*f. ^. ,
Sisjmbriebé, Trîjïù admise' par Caû-
dcflle^ da^ l^familtè'des Ci^tiféfes,
tiui k poûf type Je gerii^ SUJ-nf^
orHirn,
SrttÉ*, ad5'. et s. m', pi. i SîaA
Famille d'olsèaùt, établie p^i* Lessdti;
quf a pottr typé fe g^flre Sità,
SRÉLIPCMyÈS^, âaj. et s. m. pi. ,
SMipà^id ( ô^xeltÇ**', ^énvér^er , itovV,
pîcd ). NbïA rfbAtié paf Blaîbvfffé à
une farnille dé la sbtis-efa&Sé dés Polit
sons d'érmodoUlé^ , cOf^p^enùÀt èèû*^
qui ont les nageof^és ventrales pla-
cées àd* deVùïti dé fàiniis.
liLOri^E. â. tti. Daeo'sta noâmo
âîhéi une U^fikûîin qu'on Toit âssét
souvent éà àVarit du sommet jit II
partie doHatè de liffà'cé externe d'afté
valve de 6oc{û.i1lé bivâlvè*
l^m^RÂGDttf , adj. , snifirdgJlntis;
grasgrân (al!.) (dpiapay^oç, émerariac)}
qui est d'une belle couleur verlc ,
pure êi sans méînnge. Ex. Piittacus
smaragdinùs , Paradisca smafag-'
dîna , Turbo smaragdus , Aranea
smaragdulu.
SMAniGliOt^ . adj. , ^maràgno'^
tus (ff^apa^Joç , émeraude , vûtoç,
dos); qui est yéft sur le dos on sur
la partie supériei^rc da côrpï , coAitbe
le plumage du Parplùjrrio smwra^
notus.
SMECITQtE, fldjcM. , smeclicus
( <t}xr^y(ù , nettoyer ). ÉpitAétè donnée?
sddf
êxïm terre à faulbti.
snBtsniADEimf! , ad}., me^ma^
éèhnits ( (rp^TîU , éavOK j %f*a, pcmiV
Le Ç^uiHaja sfnêgfhâdermùs ^t aiif»
nommé paftfeqoc sèn é«6rcc , réclortli
en pocidrfe ^ rcni Vèàtt inouMetTsè ^
eomoie h savdti.
SHËNIOGYSTE j ë. f., smenîtief^^
Ganiori dotmc 6e îiom , dans tes platlr
tes cryptogdtiws , aii* oi-gàftes <jtii
Agardh désigne «(rtis cfeltii de cofcft-a
tfsics* ' • '
fMHILACiÉS, aaj. ëts. f. pl.,.**^^"*
f«cc£^. Famillfe dëpîàtttcSy établie p*
R. Brotrn ^ qui a polir l^pe le
genre Smilax. QuéJqnes lotaiiîèléà
oûoent ce nom à la fatnille des Aè-
paginées , dont ce gfenffe ftît partie.
SmiiAClNfe, \. ti sfnmcma.
Alcali organique dôtit folbhi a an-
noncé la découverlë dans la moelte
intérieure àt la racine to Smfùx
Salsapùrilla, - ,-
1SM1L AGINiBS , àdj. et 1. 1. pi.,
Smilaclnetz. Synonyme de smîfàcêes.
8MYEXÉE8; adi. ^èW. f.p»., Stffyr-
necë. Trftu de la faniine delOmbel-
lifèrek, admise par Cèndolte, qui a
pour type le ^tùtt ^myrniwn.
SÎHVIINIÉES. f'. SmtrkÉëS.
SOBOLE ,8. m. , soboles, wV/-
W/a: ; ÏVurzehprôsàe , H^unel"
jchossling^, Stocksprosse (a«.> J"**»
donné par Liokaa rudiment quelcon-
que d'une nouvelle branche ou d fan
nouveau pied ; ptfr Thouin aux btrt-
killes qui se développent dans le pé-
ricarpe de certaines plantes , par
exemple du Criàu/n Osiaticum.
SOBOLIFÈRE , âdj., sôbolifenù ,
auJ4chiessend (ail.) {sobolâs,s6b6\ej
Jero ,, porter ) ; qnî porte des soboles ,
qui pousse des rejetons. Ex. -ftp^*-
poxis sobol/fera,
S0CL%B1UTÉ , s. f . , sùclabiliias ;
GeselUgieit (ail.) . Sentiment înrtinc-
scm m
etfttp d^anim^ut à seféÉDir apatmbW
étt pins «a mtfinB grand noiîibte. O»
a en tflM, «t F* Cuvtér, de n'admet
Irc de vMPÎe Mfiriélé qée ec4Wqwr*4
BV^ éif la récrprocilé d» besdto»
d«*^«c«tfts on d'un éefciâiige deter-»»
Tièesj ei de tèfaser «»« #Bimiatt»lâ
Uénlté'de emMiitéer ttoe wilablc mh
ct^ê, apâliage , à oe qn*^ iirétendail^
de rbi»^m« , oudea èiteê intciKgeiM.
SOCIAL , adi. , S0eialis ; geseU^
^thaftlich (ail). Sed(l tfatilmann qui
Yivetil en «r«fipei nbnïbreftie» ( ex.
£hxla soéia , f^ingitlMi^Uitis,H^^
petotheres MÂëbiH» , Chanuinus
gtr^alis) i et sdtoveM aùsaî de mafces
anlriiales qui îonteuuMMdins paroa^
sent être composées a'iwia réoaiioii de
nïnsîeûn inëlWdns {^. TSûetnikus
saeièiis, Sal^ pùfy^t^)^ « T »
«tl^si dcsf^ftinle* JifiMes, leiGra^
thWéés pir lliiHWfte, qui wrowwmt
tonjocira fen gHmd nombre dans «a
SOCIÉTÉ , «. f., sockmsf GeJfM-
séhaft (i«.)- Aê*toMlg*d%*toaux
qtri «oticeifirtét à m wêM wt, «
tin întêrtt'il^iWtn» , «Jit 'd4li>e nia-
nlèrt? e6rftSmtei:*»-/l<^«w»^<^'««;t
;#5«?HI«5*, TW-frtiê, iPa«rw»).» f^^
setikmcm plWéaHt M ^oertira laps
de temps (ex. Guêi^è, Beurdon).
Beaucoup «'airtmanx ,fiirt«it parmi
les in^ccfea, tortoeiu.de ^értwMes
sociétés , qn'lllie faiHpaa confondre
avec les simples Bttfot»pe»eii8ide4Wr-
tatns rumindns ( ànHhffe) , yfùmxM
(Harertg) tt même inseews {eke^
miles procesHonaîres ^ par enemple).
la ftomcndaturc ebirtiqe» de Bme-
• Ifas, à des sels douWea, qui résultent
de la combinaison d'nn sel ^««J^
Étecnn sel ammonîqne; Bx. SiOfûr'
séniate sodico-'antmomque.
44o SOIE '
dmùê la peBifclaluge ditmiqtie de
Bemltut , k cfea aeU dettble», qui ré-
anlleot de h combtDCÎeoii d'un m1
•odk|iie «vec un «cl ai^entîqoQ. £ac«
FuimùiaU soJHeih-argtnUque.
WM€<>-BAR,KTl<iU|: , adjecUf ,
sadicQ'^AûrYtUta. ISom donné, dans
la noroeBeUtùre cthiaijque de Bene-
littft , k des teb deul>le89 qui résultent
de la eomUiiiaison^d'un fi^l-soflique
avec un sel bary tique. JSx. Tarirale
SODlCOrCIJiVlilQUË^, adj*, /er
dico-cupricus. Nom donné « dana la
BOmenclalùre chimique de Berzelîos,
à ^s sels doubfes, qui résultent delà
eoSbinaûon d'un, sel sadique avec
un sel caivriqœ. £x. FjuUminate jo^
dicp^mvriqui&» .
80DiqO-lilTHIQ|}E/adj., Wi-
€o^Hthîfius. Nota dooné| dans la no-
nsenciature cirimîqtfe •de Berzclius,
à des sels doublas, qui résultent de la
conibinaisQQ d'uii sel sodfcjue avec
un sel lîtbique. £x. Phosphate _^o^
SODICO-lUGMiSIQÇE , adject. ,
sodîco^magnesicus. Nom donné, dans
la nomeoclatiire cbîmique de Berze-
lius f à des sels doubles* qui i^ésultent
de la combkiaîson d'un sel sodique
avec un sel magnésique. Ex. Sitffale
siidicormagftésiqw*
SXWIWM,^ ad). , sodicus. Berze-
lins nomme, oxide sodique le second
degré d'oxidalîea du sodium , ou la
soude^) sulfure sodique , la seiide
combinaison coonue de ce métal et
de soufre •; stls so^iques , les combi-
naisons de l'oxidC avec les acides, du
sulfure avec les solfidesetdu métal
avec les-corps balogèhcs. .
SODIUil^ s* m^.i sodittm , nairo'
riium^ nalrtum^ Qi4t(il , dé^o^ivert en
1807, par H. Davy., qui fait la base
c^e la soude ^ et qu'on nomme aussi
n atrium.
^l^,». i.^seta; Bo^sU (ath). On
AoMxH (je 91KU i^cn botai^jque, au pc-.
SOIA
dioelle mi soutient l'urne des nioneses
ou la fructification des Jongérraan^
nies, et aux poils raidcs qui garnissent
le somoaet.des .envel<^pea florales de
certaines Graminées (ex. Trlticum
liyherhum)', 2* en zoologie, à de longs
poils raides qui garnissent la queue
de quelques insectes ( ex. Podûre ) ,
où hérissent le corps 4e certaines
chenilles; à des fils déliés [Seide^ ail. ;
silk, angl. ; ^e/a, ît. ) quedivem in*-
^ectes et arachnides sécrètent , sQÎt
pour en former un cocon , dans le*
quel la larve se change en chrysalide,
et où souvent les œufs sont déposés ,
•oit pour en tisser des toiles,des pièges,
des abris , etc. On appelle 4o^j, dans
les Chétopoçles , des parties raides ,
dures et cassantes , qui sont implan -
iées jplus ou moins profondément
dans la peau de ces animaux.
SOIF , Sé i.\ situ / ^^|i« ; Durst
(ail.) ^ thirsi (angl.) ; sete{it.)4 Sen-
sation du besoin d'introduire des li-
quides dans le canal alimentaire.
SOIR 9 s. m . Y vesper^ Abend{9\\), ;
Bvening (angl . ) ; s^^ (it •). Décli Q
du jour ; pas50gc du Soleil au côté oc*
. cidental de l'horizpn.
SOtiy s. vn.^solum ; Boden (ail.);
soil (angl.); suolo (it.). Surface de la
Terre , couverte ou non de liquide.
On n'eAtend ordinairement par là que
la portion éitiergée de cette surface ,
celle qui est en contact avec l'atmo-
sphère.
SOLAIRE 9 adj. , soîaris ; iS^mô;.
he jour* solaire [Sonnentag ^âl). ) se
compte dc^puis le passage du Soleil aa
méridien supérieur ou inférieur jus-
qu'à SQ<^ passage au méridien opposé,
c'est-à-dire de minuit à minuit ou de
midi à midi. Le nioU solaire est le
temps moyen que le Soleil emp)oje
à parcourir pn signe entier de l'ôclî—
ptique, et qui est d'environ 3o }.
10 h. 29'. U année jo faire {Sonnén^
/d'Ar, alT. )est celle qui. se règle surîc
cours ;ipparent du Soleil. On ^ di*
SOLA
vise etkfixe et vague. L'année sa*
]«îre vague est celle à laquelle on as-
signe arbilraî renient une durée , sans'
s'inqnjeler de la mettre en harmonie
avec IVtat du ciel i telle est particu-
liérenieut l'année detroîscentsoixan*
te- cinq jours ^ usitée pjirmî IcS an-
ciens Egj^ptîens, et dont te commen-'
cernent parcourt le cercle entier de»
saiso&dans l'espace d'environ quinze
cents ans. Jj année solaire fixe ^ ou
celle dans laquelle on ne né^igc
point Texcédant de l'année tropique
sor celle de trois cent soixânle-cinq
jours, n'a point encore , malgré la
réforme gnégorienne, un caractère
absolu de fixité. L'épi ihë te de eyeii^
que lui conviendrait mieux , ainsi
qu'ik toute année solnire qui , comme
elle ^ ne se met en harmonie avec* le
ciel qu'^ des intervalles de temps
considéiçaUes. LeçrcU solaire est une
période de vingt-huit ans , à l'expi*^
ration de laquelle les jours de la se-
maine reviennent aux mêmes jours
des mois. Il se fonde sur ce que .cha-
que année commune de trois cent
soixanae-cinq jours contenant cin-
quante - deux semaines et un jour |
ces jours , joints* aux bissextiles , de
quatre en quatre ans , font que ce
•n'est qu'après sept bissextiles. , ou
quatre fois sept ans ^ que le cercle en-^
tier des irrégularités se trouve rc^
Yoln. Chaque année de ce cjcl<;
se trouve en ajoutant neuf an nom-
bre d^a nuées donné , et divbant le
tout par vingt-huit : s'il j a un reste,
il exprime le ejcie solaire , et s'il n'^
en a pas , le cjcle solaire est vingt-
huit; cette règle se fonde sur ce
qn\|.n pareil cj'cle a commencé en-
ti;'autres dans la neuvième année
avant répoquc où Ton place la nais-
sance du Christ. En physique, dn ap-
pelle spectre solaire une image alon-
géc et teinte de vives couleurs que
forme, sur un plan vertical qu'un lui
profite à qijclque distance, no rajon
SOLE 44i
lumineux qui traverse nn prisme dia-
phane. Ce spectre ofire sept couleurs
principales , rouge , orangé , jaune ,
verd , bleu , indigo et violet , qui ne
se succèdent point eiHr'elies par un
passage subit ,' mais se nuancent et
se fondent , la réfraction allant en
diminuant, par des* teintes imper**
ceptibles , depuis le violet jusqu'au
rouge. Chacune d'elles est homogène.
Newton a trouvé la série desdistan-
cfS du violet au rouge semblable à
celle qui représente lers intervalles des
sons principaux de notre échelle mu-
sicale diatonique , prise dans le mode
mineur. V. SpEcràB. — La Comatula
solaris est ainsi nommée parce que
elle a Taspect d'un soleil à rayons
larges et élégamment pennés,
• SOLAIUCÉES^ adj. et 3. f. plnr.,
Solanacetel Nom dooiié par Bartiing
a une famille de plantes , qui a pour
type le genre Solamtm.
SOLANÉES3 adj. et s. f. pl.,^©-
laneœ. Famille dti niantes, établie
par Jussico, qui a pour type le genre
€olamim,
SOCANIKE, s. t. , ^otanina. AU
cali organique , qui a été découvert
par Desfosses dans les baies du Sola^
num nigrum , et qu'on a retrouvé de-
pois dans plusieurs autres espèces du *
même genre.
SOlAIOQUE^adj. ; solaniciis. Les
sels dotit la soh^nine fait la base por-
tent celte épithëte^ dans la nomenda-
turc chimique deJBérzelins. '
SOLE f subst . f. , solea ; Hufsohle
( alK ). Partie inférieure fhï sabot
des mammifères 9 et, d'après Kirby*»
dc.ssotTS dn tarse des insectes^
SOLEfL , s. m., sol ; {Xtoç ; Sonne
(al(.); sun (angl.) ; jofo (it.): Astre
du jour, cenlre ou système planétaire^
source de In lumière et de la chalemr
dans toute I Y tendue de ce système.
C'est un corps sphérique, tournant en
25 j. 1 6'4o'' autour d'on axe cen-
tral incliné de 7*i9'23* sur le plan
ïnîlie de» tiy Jrojpliyte» , conitprenâb^
celles qui onl une fronde luDuleuse
coati nue,
SOLFATARE 9 s. t Mot îulîen .
conservé en français, dont on se serc
poiïr désigner des terrains voI«Qniques
dVu se dégagent des vapeurs qui dé-
posent du soufre sur '. les parois des
fères dimjairesy ,par Men&e à line fissures a travers lesquelles elles sor-
famille .de Tordre des ËlatobVanchet tent. Le nu)t^o{</riièr« serait tout aussi
bon.
ie réctîptique* . Son volume est
iyiSllf^nT. fois plus considérable que
<^Iui (le lu Terre, et sa masse 354)^6
fois phis grandç que celle de notre
planète. Son signe est $|[;.
80LÉ:^ACÉS, adj. et s. m. pi. ,
Solenacea, Nom donné par liamarck
) une famille ne }Wdre des Conchi-
ep fermée ^ ^ant pour type \e genre
Soierie
^ SOLlÊNAIBteS^ adj. et 9.,m/p1.,
SoUnaria. I*iom donné par Lamarck
à une division de la famille des Con-
chifères nymphacés, compreqantceu^c'
Îe ces animaux qpi ont de la ressem-
lance avec les oolen^
^^LÉNIATfiS^ adj. et s. f. plur. ,
Soleriiatas, Nom jdûOné par Ljogbje
0 une section de la famille des. Hj*
' jfropb jte^ , qui a pour type le genre
Solenia* '
IMiLÉlilIGOLEâ, adj. çt s. m. pl.^
SpUnicola ( solkn^ tuyau ^ eolo | ba-
Litei^). Il dm donné par Latreille A
unç famille de Tordre dea Annelides
notobrancheê , comprenant ceux de
CCS animaux qui vivent dana des
tuyaux membraneux*
SÔLÊMDES, 9dj. et s. m, ptu^.y
SoUniies, Nom donné par Latreille
k une faolille de l'ordre des Cpncbi-
féres tubulîpalles ; qui a pour type
le ^epre iolen,
SOLlÉxÔSTOkk, s. ïsi.isohnos(o'
ma {ornirtv , tube ,^ crrôfiuc ,' boiicbe ).
Latreille a. proposé d'appeler ainsi le
rostre ou bec des insectes hémiptères.
SOLÉMOSrOiilES, ad], et s. m.
pi. , SoUnostomata. Tiom donné jadis
par Latreille à unç famille d'insectes
aptères , renfermant le.geqre Acàrus
de Linoé f et à laquelle correspond
en partie la famille actuelle des Ho-
lètres.
SOUÉXOTÈS y adj. el s. f. plur. ,
SoUnû'tcç ( ffoilnv y tube). Nom donné
par Sprengel à une? section àt la fa«
MUBllANGHES^ adj. f^ s. m.
E^ Kff. 9 SoUbranchia ( solas ^ scmI »
fey^iee f, brancbies). Nom donné par
tréilLt , Ficiniis ^ Carua à ^a
eiftbranebement du règne 4Lnimal ^
comprenant les poisson» , c'est-à-dire
lea animaux, qui en tout temps respl*'
rtnt par des braochies neulement»
MLIdAGIllÉES) ftdj.et s. f. pL^
Soiiéagin^. Nom donné par H. Gai^
sini à une famille dé la tribu ^esAatéA
fées , qui il pour type le genre «ï^oft-
SOLIDE , adj. et $. m. ', sàliâûs ;
tfTipso; ; fest (afl.). Ou doi\ne cette
ëpUbête aux corps dont les molécnlék
àdbèrenl assei fortement les unes aut
ftblfcs pour opposer une fésistatice sen-
sible à leur séparation , et permettre
qu'dn eh saisisse et pressé Ik AsÀié
entré les doigts. Une roche soUdé ëii
celle dont toutes les parties sont soit-
dément liées ensemble ( ti., Porphy^-
rç)p On dit Yàndrophor*e solide quknA
il ne présente pasE de canal dans son
intérieur (ex. -CTartfcr<r^//à/w), cl les
antennes solides , torique leé articles
qui les composent sont soudés dcf ma-
niere a Ae laisser entr eux aucun in-
tervalle.
SOLIDIGORNES , adj . et s. m. pi.,
^olidicornes {solidtiSf solide 4 cor/uc,
corne). Nom donné par Duméril à
une famille de l'ordre des Coléoptè-
res , comprenant ceux de ees insectes
dont les antennes forment une masse
arrondie qui paraiît solide à cause du
SÔIif
rîppfôefcèmeDf ctes àrlicutàfions. P^;
MftîÙtt^f. t, , séUiilàs) JFcs^
ttgkeît (ail.). Propriété ou iSfat idés
corps solides.
SOLIDdNiGtLtS , aiy et s* m. pi. ,
Sôlidunguta {^sotidus , soHde', uhgu^
tdj sat>ot]|* Nom donné par Illiger-,
Goldfuss y Ficinus et Câriis a une fa*
imllé de MamCn itères » comprenait
céxùi qui n'ont qu*un seul sabot à cha^*
^e pied^
SOLIP)ÈpESyadj. etf. ni. ptor. ,
Sotipedes (sétùs^ àeul^ pes^ pied).
I?om donne par Ticq d'Âzjr, Cuvîeri
Clumenbach , Uesmarest , Duméril.
Blaîdvine, Tîederoann et Latreille a
nn^ Tàmille de Mammir^res , com-
prenant oeni qui ont un seul doigt
apparent et un s'eut sal>ot â chaque
P»e.d- ,
80LÎi'ilà£, adj. ; soUtàrius;eùuam
(IkYI.). Se dit d'un organe qui n'est ass<»-
ci^ â aucun autre senibla'bley comme les
chatons du Salue Caprœa f les épines
de VÉuphorbia cuc'umerîna 9 leêfleuts
en Tuupa, les stipules du Ruscus;
(dune plante qui croît isolée (éx.
Agaricus solitarius\ lij-'pnutn soUtOr
rluin ) \ d'un animai qui vit tout seul
f ex. W^ireo soliturius ^ Yphant^s /•-
lUarîus),
âOkijPtGlï>£S 9 ajl]. et s. m. pi. •
Solpugides. {Tom donné par Leacb a
une famille d'Arachnides , qui a pour
type le penre iSotpugâ.
SOLSEQttALy ad), y solsequialis
(soif soleil y /e^zèor, suivre). Pleol
donnait cette cpuhète au mouvement
des plantes dont la fleur où la télé des
fleurk ^e courbe du coté du Soleil,
3 ont elle suit le mouvement apparent ,
e manière à se pencher le jmatin vers
Test , dans le milieu du jour au sud ,
et vers le soir i rouest.
âOLSTlCE ^ subst,* m.., solstitium;
Sonnènslillstand (ail.) {sol, soleil ^
sta9 f s'arrêter). Point de cbacun d<;s
deux tropiques qui correspood à la
Ç]us graade élévation au au {flu^ frapc
abaissement du Soleil iuùf ricupti-
que y et qu ÔD nomme ainsi parce que
cet astre , quand il j eit parvenu |
semble s'arrêter .pour revenir sur.acs
5 ai ; o'eftt-à-dire époque de l'année o.ù«
ans nos climats^ les purs sbntlei
plus longs et les plus courts.
6OL8XIXIAI1 y adj. , solstltialis f
qui a rapport aux solstiees. Le$ points
soistitlaux &ont séparéi de l'équateur
phéfre austral. Lé Soleil arrive au
premier vers le commencement de
notre été , et à Tautn) vers celui de
quateur. Le colore soistUiai est uii
grand cercle Ap la sphère qui passe
par les pôles du dél et les pdints sok-
atitiaux. On donne aussi remthëte de
sotitkitU à de» plantes qui fleurissent
( ex. Centaurea soUtitiaàis) ou k des
animaux qui paraissent ( êx. Jl^iwca
solstêttaHs] vers te milie« Je l'été.
80t\iBXUTtf s. t , sctubilitaB f
LbsticlikeH x ÏJàsharkcii l ail. ) Pro-
priété en vertu dé laquelle un cbros
peut se dissoudre dans un liquiae
quelconque. . . ^ .
90LUBL£ 9 aoj ., sotuhills;^ tosUçHj
losbar (aiU) > qui est susceptible de sÀ
dissou()re dans un mèostnic. Les bo-
tanistes pèeofuent quelquefois ce mot
dans le aena inarticulée et ils s'en ser-
vent alors pour désigner les parties
qu'on peut séparer d'une autre en les
désarticulant et sai^s ll*s briser.
SOLUTION 5 s. f. , solution lî^9^ ^
JLpsung (ail.). ComLtnaison entre un
liquide et im solide., dont le résultat
est que ce dernier prend lui'-méroe
la forme liquide. On réserva quelque^
foi» It; mot de solution pour désigner
les cas. où le corps solide qui se liqué-
fie ne change point de nature , et ne
444 SOMM
finit qae prendre un nouveau mode
d'egrégatioii. Il est rare néanmoins
que les chimistes aient égard k cette
distinction qu'on a vdulu établir en-
tre solution et dissolution,
SOIIIATOLOGIE9 s. f., samatôlogîa
(v&fta, corfM , XÔ70C, discours). Traité
du corfis humain et de l'anatoraie de
rbomroe. M. Pohl a publié un ou-
yragesous ce titre f en 1616.
SOMATOPLATTPODES^ ad}, et s.
m. ph 9 Somatoplàtj-podes ( o&fUL ,
corps, vrXaTv; , iarge, ttoC;^ pied).
Nom donné pr J;-A. Rîtgen à une
famille d*oiséaUx aquatiques , compn>
nant ceux dont les pieds palmés sont
situés tout-à-fait en arrière du corps.
SOMATOTOMIEy s. f., somato*
tomia (ffûfucy corps', rip», couper )•
Synonyme peu usité d'anatomie. J.-G.
Zeidlern a publié un ouvrage sous ce
litre, en'iog6.
SOlIfeKB y adj, , adumbratus /
dunkel (ail.); dark (angl.); oscuro
(it.) ; qui est d*une teinte plus ou
moins brune ou noirâtre. Ex» Dactis
umèrosusf Musca adumbrata, ïf zci-
ca stjrgia.
SOlIliEIIry s. m. ., somnus; virvoç ;
Schlaf (ail.); sçimiUs (angl.) ; sonno
(it.). Uepos des organes, des sens ex^
ternes et internes, et de ceux qiiibo-
complissent les môuvèmens prescrits
par la volonté. Ou donue ce nom
par extension à la disposition parti-
eulière que certains organes des vc<-
gétaux , les 'feuilles principalement ,
prennent Kpendatit là nuit. '
SOMMET, s. m., verttx, caeumen;
Gipjel (alK); too (angl.); sommità
(it.). Partie supéiteure d'une- mon (a-
ëie. Extrémité de Taxe d*un cristal,
n botanique \e mot sommet n*est
pas pris toujours dans le sens géo-
métrique, pour exprimer le point le
plus élevé d'un organe quelconque.
Ainsi , par exemple , on appelle jom-
met du f mit le point d'où le style
tire son origine, et qui ne correspond
SON
pas toujours au sommet apparent»
puisque cet organe naît des parties
latérales du péricardoilaus le Rubus^
et de sa base dans le Slylohasium
spathulatum» C'est ce qn^on nomme
le sommet orfaniquBàn fruit, ton*-
Jours indique par l'origine du style
<yu du stigmate fessîle. Le sommet
d'une coquille est le point par le-
quel elle a commencé âi se dévelop-
per. Le sommet desilyîres est la par-
tic de ces étuis qui avoisine l'jnus de
rinsecte.
SOMIVIFËIIE9 adj., somnifinu;
einscklafemd (ail.); (somnus ^ som«*
meil ,yêro , porter); qui a la propriété
de porter fiu sommeil. Ex. Phy salis
somnifera, Papat^er sùmmfcrum,
SOMNIFLOnE ; adj . , jfiorisomnis
( somnus , sommeil yjlos , fleur ) ; qui
dort ou qni passe la nuit sur les
fleurs. Ex. Andrenajlorisomnis.
SOK , s. m., sonuSy sonitut; Sxoc ;
Schall (ail.); ^oa/tcf (angl.) ; suo*
no (ît.). Sensation excitée en nous
parles impressions soutenues et com«-
pnrables les unes aux autres, sous le
rapport du ton , de ^intensité et du
timbre , qu'exercent sur l'organe
auditif les alternatives de condensa—
tion et de dilatation qu'une succes-
sion rapide des oscillatfons régulières
et isochrones qu'exécutent les parti-
cules de tous les corps «élastiques,
quand elles tendent à reprendre leur
position naturelle , après en avoir été
momentanément écartées , cbmmunî-
quent de proche en proche aux di-
verses couches de la masse d'air in-
terposée entre les corps et l'oreille.
Le mouvement vibratoire prodoc*
teui^ du son a une vitesse constante,
et parcourt des espaces proportion-
nels aux temps, dette vitesse^ dé-
duite de l'obsertntion rectifiée par
le calcul , suivant 'la formule de La-
pince ^ d> s modifications que le dé-
gagement de chaleur «npporte à la
toi de l'élasticité y est par seconde
I.
»
I
I
I
t
i
h
SotîÔ
Iexdg^!m4!e , et sous la pression lid-
romctrique de o * 76, dans Tair ,
de 527 "* ^52 h la température de
o C. ; SZi^fii f k celle de 10 <> ;
527*,2 1 , à celle de lô**; cl 342*,5a,
à celle de 25». Elle ji*cs^ donc
qn'envHTOn ^ de celle' de la lu-
mière.
SO^GjnÉESy adjcct. et s. F. pt»
Sonchea. Norn donné par Lessing ît
une section de la sous-lribû des Cbî-
coracé'es tactiicées, qui a pour type le
genre Sonchus.
60NICÉPHALÊ, adj.^ somcepha'-
lus ( sonus , son ^ îci^aH, tête )• Kom
donné à des insectes coléoptèref (ex.
j4nobium pertinax') ^ qui fou t. du bruit
ta frappant leur têt^e contre le bpîs.
SONNAMT^ adj. , homhîAus, On
'donne celte épîlhète h uii crapaud
{Bufo hombinus) dont le coassement
imite le son d'une cloche agitée dans
le loi ti tain.
SOîVOMÉTREy s. m.> sonome^
ttwn. Appareil oii instrument qui
sert à trouver les rapports de tous 1^
intervalles barmoniques, par le mojen
d'une ou de plusieurs cordes paral-
lèles ^ divisibles à volonté par des
chevalets mobiles.
' SONORE y adi. ; sonorus. Se dTt
de tout corps qui^ par la rapidité de
son mouvement vibratoire, produit
sur iWgane de l'ouïe des Impressions
snsccptiDles d'être comparées rousi-
calement les uîies aux autbet , et , par
eicellcncé , de cent qui rendebt des
sons moelleux f fofts; "^^ » justes et
bien- timbrés. On appelle vibrations
sonores celles qui excitent en nou$
la sensation du son. Elles ne produi«-
aenf cet effet que dans certaines Ifi
iùUcs , qu'on peut a^si^n^non point
à la TÎgoenr» ma» crùne ' manière
approximative, (f^. Aioti cl GaAVs]
On nomme onde sonore l'ensemble
des poiots^conséctftifs simultanément
agités^ ou la série continue des on-
dotations de même nature y courant
èoU
44Ô
li ta suite les unca des autres , qui se
développent dans la longueur jît'une
coloune d'air mise en vibratiop par
un ébranlement. La longueur des
ondes est sensiblement égale ^ l'es-
pace que le son parcourt pendant la
durée des excursions du corps vibrant
qui le produit, c'est-à-dire qu'elle
est le quotient de la vitesse du son
par le nombre àf^ vibrations. Si donc
le eprps fait une vibration pr se-
eonde,, . à U température de zéro ,
Fonde sonore a o2y"^|52 de lon-
gueur^ espace que le son parcourt en
une minute dans celle circonstance.
Le premier son appréciable étant ce^
lui qui résulte d'environ trente-deux
vibrations, et le dernier celui que
"prodursent environ buit mille cent-
quatre-vingt-douze vibrations j H est
facile' de calculer ia longueur des
ondes sondres pour chacun de ces
deux termes et leurs intermédiaires.
Cette longueur est d'envjron trente-
deuit pieds pour le premier^ et dix-
buit lignes pour' le second. Une lon-
gueur d'onde d'un pouce est un sdn
excessîrement aigu^ mais il paratt
cependant qu'on peut encore le re-
. garder comme un son mu^cal. — Une
plante {^Hernandia sonora) est ainsi
rtommée k cause de son fruit vésicfi*
leux^ coriace, et percé au sommet
d'un trou dans lec^uel' le vent péné-
tre et produit 'un 'sifflement qui rf;-
tentit au loin^
SCmORélTE, s. T.; sonoreilas.
Qualité de ce qui est sonore ^ pro-
priété de produire du son.
SONORITÉ. Voj'ez âoiroEBiri. \
80PH0R£iî^, adj. s. f. pi., JV-
phoreai, Mom donné par Bbermaîeirét
Qindolle à une tribu de la familfe
àes Lcgummeuses , qui a pour type
fe genre Sophora,
' 80RBATE. y^ez l^ALATt.
OORBIQIK , adj . , sarbicus. Nom
lonné par DunoVau à'un acide ^Sor^
beersaure , V^gdbeèrsaure , Sorbus^
1
m^
silure^ ait.)liqu'i) dëcoavrît i^ i^lSy
aiis'WlJafe^ du Sor^us aucàparîa ,
M. »-i îji •: lî
i
et c|u'ît considéra comme particalîcr,
maïs que Braconnot et Hbutoa-lia-
YiiU^riîèrë pnt rçcOADU être de Ta:-
cidè mallque pur.
tMmH^ s. pi'^ sorus; ISiiûfcli^n
'(l|1I.) (e^iôc, aiiftas). On appelle
aînsî des paquets j 3oit arrondis » soit
plus ou moins 4lûne6^ guelquefoîs
semblables II d0 simples l^nes , qujB
les 8poraii|[es dés Fougère forment le
plu^sopVettf ^r leur rassemblement.
' ÂOkËllte. P^(^ei SbaéinoN^
SOlrtÉDta»«ldlÉ ^A\:, éireJU^
forifii^ / qpî ressemelé a des sor4-
^iopS) coiinme les cjjpbules du Siiict^
cttUi
aiunr
auraia.
SOHJCDIOJV <l 8. m.^ sôreJiumj
feimhàufchefi (atl.) fjrwfoç, tasi.
JLcbarius nooime aii^sî les tafïbespul-
-VfSrutentes que forment ^ en se féu-
pissant çï et là^ le^ çorpusci^les par
lesquels se reprpduîsept bea,uQO|^ d^
'Xj^f hçns. '
"" $ORJ|C|tfE|| s. m., sf>r^ufiui;
jffeopsuuâ^j Bruttuiufaien (atl,). Koip
'.idonne par Wallrodi aux organes
jixîsfans âans tes Licbens qu'A cha*
jrfW avifît Aisl^nés souj celui d^jp-r
réaiofif ' i
toii|6lE!VS9 adjeç^içt s. m. pi.,
SortciL Nom dpnçë piir Vicq dT^zjp
et Desmarest if Une (anj^Ule de M^n^
mîfèi'cs, qiiî A'*]fo^T ijffe \e^effff
Sorex^ ^
SOBOSEyA. f. ,4àro!fa i^9^oç,
amas }. Mirbe) ap'pclte ainsi unjri^
^iù. à la réunion de plusieurs «arpelles
enuneaeule masse parTintermédiaire
cks ènyelM)pfs dqsraies a|iccui<ent,es et
'icntréçrefl^ (,ex- Ananas ) . Ç^e^t \f^
jgrncafpi 4^ Rrqjiard.* j
'. «OÙDE 9 a(^«> \ cttharen^, coclûu^p
Se dit , fp Wt»nîq«f , du^ <f«i«f^'.
IpIMjn^ est telleiuent aaberpni ,^ la
(ses deux oiganes .rcsfe ton[i
tres-incertâtue. ^i^ Sterculiçi pa
ghas.
SOUFFLEURS , adj. «t a. m. pî.,
IfyJrauIa, Nom donné par I^àtreiilc
i tme famille de l^dre des Cétacés ,
comprenant ceux .qui sont pourvu^
d'évens. Ces animaux sont ainsi ap-
pelés , à cpuse de ia facîlilé qu'i)s pat
'àé rejeter par leurs évens, en on J^t
souvent tré-élevé^ Teau quipén^tr^
dans leur gueule , lorsqu us saisissent
la praie dont il se nburrfssei^t-
SOIVIIfe^ s. nL^ suXphur} ^c»oy;
'Schwefel (aM. ) ;" ^rimslone (ang;(.) j
sotfo [ it. ). Corps ^mple ', de cof^l^nr
jaùné p qui est connu depui^ la pljxa
'naute antiquité.
SOUFRÉ, adj. , jiàphfO'aUu^ 4td^
pnureus; schwefdgclb (âll.) ; qui eif
^aun jaune claifc. teinte ii^turelf^
du soufre. Ex. )?sutacus sulphu^ms p
tTistela jutphureay Surigmfi ^al^
phurcum.j RamphoMqr sujphwaiusm
SQUFRIÈRe: rôyez SoLfAXAaJK.
SOURCE , s. f /, /ons: ;riryi , 3^|iyf ;
Q (telle ( ail . J ; source Ç ang). ) ^ ^r-^
\gcnte (it.). P^it réservoir na^ui^
/luquel aboutissent les paux éparsea
dans les terrés voisines y ?t ayi pe|[^
Htp ^cop plçin y soit |iiar ^feouleifM^ty
^i^ d'une autre ^anièr^ fjuelçpnguif
èoURCn^ s. ip'.^ supéfrcllium;
Wys * yiuf[enbraunf ( jjï. ); e/etroiv
iftolgl,); c<^fo (it-i. Eminfsace ar-
guée'^t garnie ie poil^ coucnés dç
d^d^ps en debôfs. qui s^élève v^
p^essps de cb<i^tie .ge^ » pbeii l'bomme
St cjbi^e2 qpelquçs' man^mifènés. Oi|
qope aus^i çfi hom^ oans les oîseauXf
\ m trait loagiti^^inal, coloré qui sf
repuirque parfois 114 4e^^• de TooiL
^ apparient aux spurdls. On ,a|pr
pelle plantes sourmièrcs c<;lle9 foî
gfMTifUsetvt le sourcil.
; SOURGIMiEUE^ a4j,» s^erciUo^,
^. Se dit d'u^i ,oisei)u qpi a «4
4f4sqs des j^ilîK u» ifait epk^ré («»
ltosa)f ou des plumes effilées (ex.
Phœnicophœus superciîipsus) ^ Imi-
tant des sourcils ; quelquefois aus^i
d'ap oiseau qui a \è^ sourcils dégarnis
déplumes (ex. Fàlco supercîtiosàs).
Oo applique également cette épithèto
a dçs poissons au dessus des j^eux
desquels ou aperçoit une arétè saîl*-
}anie eu forme de ^ourjci! (ex. Ïjo^
pkjrrus jupercUiosus ) , ou des ap-
pe.|idicef palmés (ex. Blennius super"
f^illçsus); h des jusectes qyî ont le^
M^rcils élevés ou suillans ( ex. Brar
ckjrpterus supercUiosus).
êMê» 4cétale ^/ci^iiiieat 1^l ex«ès dç
iMNe^ ofi dont la base e^ mfilxipte
|Mit un noiobi:» quelcoiiqu^ de ceUç
lie TaeéMe peiiire îçfpfxwp^^idfiot.
mmbru. ÉpîtKétt donnée fmt ?9imoW
Seauiraw à l'arête det Granitées «
loKqo'élle alnièie îmmédiatamcql
sons la spmnMl de b pnîUette.
SOUSHAIUIBI8$EAfJ y s. m. , sufi
Jrutex; Staudengewâchsé (aH.);^m/2^
frutlce ( it. )» Plante ligufiuse ', géné-
ralement peu élevée y et qui est dé^
pourvue ae boutons. Ex« Àstragahts
juffhuicosus»
,i^4^as> Arséniata.basiqpe ou ave^
excès de base f q^i contient une fois
,at un quart, ^ne foii et vna tiers ,
^^e fois et demie» deux (o^Sp deuk
fins et deduie ^ on trois fois autant ae
base ^ue Tarseniate neutre côrres-
uondant.
SOUShAiUSÉNITÈ • s. f. • ^uian^
nif. Araéuittf cçn tenant plus de bas^
iqu'il n|eu entre dans le sel neutrecor-
responidant.
aoiu. Benzoate avec excès de base ,
f^ntenant trois qu six fois autant die
Ji^aa^ que le même ^1 neutre.
m^
m
Borale qui çontien): ^\ift ^ ^ff^ gue
le même sel neutre.
SOUS^CARBOIVATB ^ s. m. , suB^
carbonas. Carbonate basique , con<^
tenant deu;c ou f^\T^ fois anUnt
de basé que le sel hcutrç corfespon-
dant.
SOU^-CHLOJMXK: ^ S-m^ficAci/o-
ris. Chîorite avec excès de base ^ anna
leqnel la quantité de base est doublée.
SOC&^ClHLOfRtltE , s. m., ^u5f
chlaruretum, . ChJûruirç basique t
c'esl-à-dlre combjné avec roxidé du
métal qu'il con^i^nt.
SOV^-CflliO^lÀTE, a, in. , ^uh-
chromas. Cbromat^ avec* excès de
Ifase, celle-ci étant multipliée par ui^
et ideml ou par den|u
S0€âr<]iJT'4NÉ, abject, ^siilfçutfh
neus (^jubi spùs jC^ùs y peau) i qui
vit sous la peau', comn^e la larve de
VIckneumon suBcutanleus y' qui' se d^
veloppe dans le corps des «^behillîqii
mineuses.
dOUS-IK)tJBÛ: ^ adject'. :igpit2)è|<B
donnée , dans la nomepclat^rp ini*
neralogique de Uailj , à uqè varjé^
dans le signe de laquelle un des cpr^
^st la moitié de la.aQimp^ dejf.auMres.
lEx. Ôhaux earbonatée sougS'àouUê^
' ' SOU^ÉPlCitA^IElV^ ad]. $trp«^
donne cette épithète à une longqe
WOflwfse intérieure que le bord ^x^
teneur ^eUépicrâne des insectes fonoe
près de chaque aqtenne, et dont J ex^
trémité élargie produit un long filet,
31x1 w. 8e.fi^pr à la aonie,cprreap^n-
ânte dp Tapc^jp^yie 4ç la pièce ba-
sllaire^
SÔtS^FACC \ subst. F. 9 4ubfacies.
Kirbj nomiffe jinsiKifCf ^îqiçfj^unB
de la tête des iyisiscteç.
.SOUS-FtUOItlAli: 9 .s, m^^ sv£^
Jluoriu:ettifnf Fluonire basiqve, c^es^-
à-dire combiné avec Foxlde 4" n|étql
gB^'il contient.
ÇpfJS-rFObWAJE » s. m. j suhfy^
jnias. FofmiaLeaveç êxc^deba^fj^
. ^ e^ iwiltîpU^. JWf tf pv W tV ¥B^
À
BOOâ-fiALLATE, s. m. , subgnt'*
las, Gallate avec excès de base, celle-
ci ctàDt mullipliéc par trois ou par
six,
SOtlS-RYDROCHLORâTS, sJin,,
subhjrdrochloras, Iljdrochloirate avec
excès de base.
SOUSHBYPOBnrmiTE y 8. m. , luh^
hrponkris. Nitrîte <|ui contient plus
de base que le sel nçuire^ correspon-
dant.
SOUS-HYMSULFATC , s. roasc. ,
subhyposulpfias, Bjposulfate basi-
que ou avec excès do base.
SOV^BYPOSULFITE ^ s. masc. ,
suhkjrposulphîs, HjposùlQte avec ex-
cès de base.
SOI)»-IODATB , 8. m.ysttbioias.
lodate avec excès de base.
SOll$-LIGK£lJ)L , adj. , suhHgno^
sus. Se dit d'une plante dont la lige,
ligneuse à sa base , est berbacée au
sommet.
SOtS-lIALATB , s. m, , suhmalas.
Ifalatc avec exc& de base.
50W-MAMGA1VATE , s. m. , sub-
manganas* Manganate avec excès de
base.
SODS-imniATEyS.m., suhnîtras.
Kitrate qui contient deux , trois on
six fois autant de base que le sel
neutre correspondant.
SOUS-NITIUTE , S. m., subnkris.
Nitrîte avec excès de basé , cellc-ci
étant multipliée paf deux ou par
quatre.
SOUSr-BirniUfife, s. m* Combinat-
son dans lâqtkclle il entre moins db
nilrogène que dans une autre Corres-
pondante.*
SOUS-OLÉATE , s. m. , suioleas,
Olèate avec etcès de base.
' SOUShOXALATB^ s. m. , subaxa-
las, Oxalate qui contient un excès
de base.
SOU&OXIDE , s. m. ) snboxyduw^
Berzclius désigne sous ce nom les
oxides qui fie contiennent pas assez
d'oxigène pour pouvoir jouer le rôle
Sous
de l>adc et se combiner avec W
acides.
SOVS-PECTATE , s. m. , subpec^
tas, Peçtaie avec excès de base.
SOCS-PHOSPHATE, s. m., sub^
phosplms. Phosphate avec excès de
base , qui contient une fois et un
quart , une fois et un tiers , une fpis
et jdemie , deux fois , deux fois et
demie , ou trois fois autant de base
<]ue le sel neutre correspondant, .
SOUS-PHOSPHrrE , subphosphU.
Phosphate basique, dans lequel la
base est multipliée par deux ou par
quatre.
SOUS-QOADRinHiB , àdject. Vom
donné par Bauj à une variété dans
laquelle' un dés exposans est le quart
de la somme dts autres exposans. Ex.
Ckaxix earbotwtée sous-qtiadntpie,
> SOUa-QinNTIIPLE, adjectif. Nom
4onné par HaUy & une variété dans
laquelle un des exposans est le cin-
quième de la somme des autres* Ex.
Baryte, sulfatée sous-'^uiatuple.
SOUS^a£S)INÇ y s. f . ,. siéresina.
Bonaslre appelle ainsi des substances
existantes oans quelques résines ,
telles que Félémi et l'animé, qui sont
insolubles dans l'alcool froid , so-
lubles dans TalcoDl bouillant , et cris-
tallisables par le refroidissement.
^ SOIJS-SEI9 s. m. On donne géné-
ralement ce nom aux sels qui con*-
tiennent uû excès de base. Berzelios
le prend dans une acception un pea
plus étendue , et l'applique aussi aux
sels haloïdes combmcs avec Foxide
du métal on'its Contiennent.
SOUSHSÉIiÉNUTEyS. m., subse-^
ténias, Sélèniate dans lequel il y a
Irois f six ou rarement neuf fois au-
tant de base que dans le même sel à
l'état neutre.
SOCS^ÉLÉNITE, subst. m. , su^
selenis, Sélénite avec excès de base.
On ignore quelle est , dans ces sels
[»eu connus , la proportion relative de
'acide et de la base.
sous
aOVS-^EXTUPLE, adj. Nom donne,
dans la oomenclalure minéralogiqne
de Haîij à une variété dans le signe
de laqueUe on des ezposans est le
sixième de la somme des autres. Ex.
Chaxix caràonatée sotu^extupU.
SOCJjîr-SIUCATE, s. m. , subsiU-
cas,. Silipate basiquOiy dans lemiel la
base est oiultîpUêe par nn et demi ,
trois <t six.
SOUS-SIMPLE» adj. , suhsimplex.
Epilhétc donnée par Raspail à la ^*
nicule des Graminées, quand le pé«
doneole se ramifie , de manière que-
ehaque cntreuœod soit plus conrt
que la loeuste.
.SOVSrgUGCIKATE, s. m., sub^
succinas*Sue«Ànsiïe qni contient trois
ou six fois .autant de base que le
même sel a l'état neutre.
. SOUS-SUIiFAIISENIATE , s. m. ,
subsulpharsenias. Sulfarseniate dans
lequel le soufre du sulfide est à celui
de la snlfobase comme cinq à qo.
SOUSHSULFARSENITE , a. m. ,
suisulpharsenis, Sulfarsenitedans le-
quel le ^mfre du sulfide est à celui
de la sulfobase comme trois à un.
SOIS-SULFATE, s. m., xwfca/-
phas. Sulfate qui contient trois, six
ou rarement neuf fois autant de base
que le même sel neoll^.
WJSH^MSLVATÈ , adj. Se dit , en
mintralogie, d'unebasequi est à l'état
de soas-«ulfiite. Ex. Alumme joiu^
sulfatée.
SOUS^SULFOG ABBONATE , subst.
m» y stihsulphocafbonas. SuMbcarbo-^
nate avee excès de snlfobase»
SOUS-SULFOTBLLUBATE 9 s. m. ,
âuhsulpl^leliuras. Sulfotellurate qui
contient un excès de sulfure. Ex. Sul^
Joieiluraie tnpotasstque.
SOUS-SVLFOTUNGSTATE, subst.
m. ^ subiulpfiotungsUU. Sulfotnogs-
tate basique.
SOUS-TANTALATB9 s. m., sùh^
tantalas, Tautaliite qui contient un
excès de base.
II.
SOYE 449
SOUS-TAIftTBATE^ j. m. , xtt^-
tartras, T.'trtrale contenant un excè*
de base. Ex. Sous-tartrate anthno"
nique et potassique ^ le seul de cci
sous-sels que Ton connaisse.
SOUSTRACtlF , adj. , sustracti^
PUS ; sottratwo (it.). Nom donné par
Haiij a nnc variété dans laquelle un
des exposa ns du signe est moindre
d'une unité que la somme des autres
exposans. Ex. Tjrroxène snustraclif,
SOVSTRIPLE 9 adject. Nom donné
par Haûj à une 'variété dans le signé
de laquelle un des exposans est un
tiers de la somme des autres. Ex.
Baryte sulfatée soustripîe»
I SOVS-UnOBEIVZOATE^s. m. ^sub^
urobenzoa^, Urobenmate avec excès
de base.
SOUS-*VANADÀTE , s. m. , subt^a^
nadas, Yanadate avec excès de base.
SOUTERBAIN9 adject. , subterra-^
neus; unterirdig (ail.) {sub, sous ,
terra y terre). Epitbète donnée aux
plantes qui croissent dans le sein
même de la terre (ex. Tuber)^ ou
dans les mines et. antres lieux souter-
rains ( ex . Rhizûmorpha subterranea ) ,
et quelquefois à celtes dont l'ovaire,
après la floraison, s'enfonce enterre,
où mûrit le fruit (ex. Glycine suù^
terranea, Tri/olium subterraneum)^
(F'qyezlAY'POGt), Le Geophilus sub"
terraneus est un insecte minenr.
SOUTERRAINS, adj. et s. m. pi. ,
Subterranea, 19 om donné par Illiger
etGoldfuss à une famille de Mammi-
fères^ qui se tiennent babituellement
dans des retraites qu'ils creusent en
terre.
SOUTIEN, s. m., fulcrum. Les
bolaniftles employent ce terme pour
désigner collectivement les organes
qui servent à soutenir les végétaux ,
comme crampons , cirres , suçoirs ,
vrilles , etc.
SOYEUX, adj., serieeus^ holosC'^
riceus ; seidenartig , seidenhaarig ,
seUlenglânzend ^ seidig^ atlasartig
29
45q ^9ha,
(ail.)* Se dît , en mîttéralogie , de
Véclat , quand il a le luisant de la
soie» et qu'en même temps le tissu
du corps qui l'ofire est sojeux (ex.
Chaux sulfatée soyeuse). En bola-
DÎque , on appelle soyeuses les sur-
faces qui sopt couvertes de poils cou^
chés , un peu lon^s | ooious et brillans »
comme les JeuÙles iw Banunâdus
spagyriea ( oira^ , séparer, otjtàf»^
rassembler). Art de séparer et.de
combiner les principes constitaanâ
des eorps« Synonyme de chimie.
SPAGYtaqVEj adj. , spagjrnciu;
qui a rapport à la spagyrie , à la chi-
mie.
SPANANXHE , «dj« , spananthus
(ffffravocy rare, «v^s, Eeur); qui ne
sericeus f du Persea sericea et Ju contient qu'un petit nombre de fleurs,
Panax sericewn, les rametmx du comme i ombelle de VHydroeotyle
Poh^pkragmon sêriceum, le chapeau
ieijégaricus sericellus. linemgretl^
soyeuse est celle qui résulte d'un
assemblage de longs poils mous. '
Les orniifaologistes disent les plumes
joyeuses , qu»nd elles sont très-fines
et trcs-luisantcs (.ex. Cossyphus se^
riceus. Quelques insectes doivent
çeUe dénomination è ce que la sur-
face de leur corps a l'apparence de la
soie ( ex. Crypiocephàtus sericeus ,
Caloloma sericeumy Lauxania holo^
sericea^ Laurentia sericta^ Eucne^
mis sericatus).
SOYEUX , adj . et a. m. pi. , Seri"
cati. Nom donné par Illiger et Savj
à une famille de Passereaux, com*-
treuant ceux de ces oiseaux qui ont
3 plumage soyeux.
SPAD1CE, s. m. y spadix ; Kolben
(ail.). Mode d'inflorescence qui con-
siste en un asseml^lag^ de* fleurs ses*
ailes sur un axe commun simple,
nu (ex. Piper) ou entouré d^ine
apathe (ex.- Arum)»
SPADlCÉbCtPHALE^ adj. , spa-
diceocephalus ■ (o^^roJc^^ châtain, xt—
^1] , tête) ; qui a la tête d'un brun
châtain. Ex. PsUlacus spadiceoce»
phalus,
gPÂPICINEE9,adj. et s. f. pi.,
Spadicineœ»l^om donné par Agardh
à une classe de plantej» cryptocoiylé-
doues , comprenant celles qui ont les
fleurs disposées en spadice, comme
les Pistacées, Aroïdéfs, Acoroïdées ,
Pandanées , Gycadées et Palmiers.
SPAfiîYfJEyS. f.y spagyrriaj ors
spananthup
8PAROIDES9 adject. et s. m. pK ,
Sparoidesy Sparoidei. I^om donné
par Guvipr , Latreille , fiichwald ,
Ficinus et Garus à une tribu ou fa*
mille de poissons acantboptérygieas ,
qui a pour type le genre Spams.
SP^LBOPHAGE^ adj. , sparopha^
gus ( sparus , ,spare , ffiepù , manger ) ;
qi^i vit principalement de spares. Ex»
J)alaUas sparophagus,
SPARStPLO&E 9 adj. , spars^a^^
rus ; zerstreutbluthig (ail.) (spar^
4us ) épars , ^s , fleur ) ; qui a des
fleurs éparses ou en petit nombre.
Ex. Cyperus sparsifloru» , Ossma
sparji/lora.
$PAI1SI]F0LI£, ad}. , sparsifôUus
(sparsur, épans, folium^ feuille);
qui a des feuilles épanses. Ex. H€^
lianthus sparsifolku^
SPARSH^ÉIXE , adjc , sparsipes. Se
dit d'un insecte qui .a les pattes écar-
tées. Ex. Cryptorhynehus speurtipes^
SPARTÉES , adj. et s. f. pi. ^Spar-
ieœ> J^om donné par Trinius Ir une
section de la famille des Graminées ,
qui a pour type le genre Spardum,
. WABTINAGjén»9 adj. et a* f. pi.,
Spartinacete. Nom donné par Link à
une tribu do la famille dea Graminées,
ayant le genre Spartina pour type*
SPATH, s. m., jpa/Aum; Terme
emprunté à> la langue al lemandif, dont
on s'est servi primitivement pour dé«
signer des substances à texture lamel-
lense et bnllante, et dont ensoite
un a tellement abusé qu'il a feUu I9
SPAT
supprima nour (aire cesser 1* cou-
fnsîoo à Uqoelle il avait donné
8PATHAGÉ, uà]eci, ,, spatkùceus ;
U&thenstkMi^^ blutkenseneidenartig
(all.)(tf9ri0i| 9 épëe) ; qtti est pourvu
d'une apaihe, ^i a une très*grande
spnihe (ex. irU âp(ithaeea) , des ca~
lioes en forme de 8pathe(ex./>/[^(o-
carpus sp0ihaems , Erytkrvia spa-'
tkacea)^ oa des bractées imitant une
apaihe (ex. F'okd^ia spathacea),
fiPA«aACéE89 adiect. et s. f.
pi. , Spathaceœ {oniBn, épée). Nom
donhé par Linné à nne . famille de
pla»les j comptenant ïes Liliacées qui
ont une grande spiathe pour leurs
fleurs. Ex. AlHwn,
SPATUE , s. f. , spatha; Schcîde ,
Mkunefucheide (alL); spata, mestola
(it). Involocre foliacé ou membra-
neux^ propre aox monooôtjlëdones ,
qar se compose d'nne seule ou d'un
Citit nombre de feuilles on bractées
rges , embrassantes cl pouvant en-
▼eiopper les fleurs.
0PATBÉ, adj. yspathatus, hlù-^
tkenstheidig (atl.) ( trité^ , épée) ;
qui est accotnpagné d'nne spatbe ,
eMnaae Vépi du CitMa^ , V-ombcUe de
YjilUum.
• iPATHBLLB) ft. f . , spatkeUa;
BiâikenjchMthénfM.). Nom donné
Mf Besvaux à' chacune des pièces
qur eempoaent la ginme de^ Gramt-
aéea , et ptfr Mhhel aux écailles qui
istjtneot la glniiietle. On Tapplî-
î ansri aux petites Spathes parti-
culières qui parfois accompagnent
chaque fteur dans un assemblage
■niiH d'tme spathe générale.
• WATflEIXULE ,s. f. , spathellula,
Hvrbel nomme ainsi les pièces de la
^melle des Graminées , et Savign j
celles des soies des annclides qui se
terminent par nne patette.
' WATUFUntB,ad}.,i/NilAi}?omr
{9pmka\ spathe, flo»^ fleur); quia
ha flevri entonrées d*iioe spthe.
SPEC ^Si
comme l'épi de Vlfypogpiium spa*
thiflorum,
8PATHILLE , s. f . , spathiUa. Sj-
nonjme de spatbelle, dont Richard
s'est servi pour désigner les spalhes
partielles.
8PATHIQUE , adject. , spathi'cus ;
spnihartig, spalhig (ail); qui est
de la nature du spath , qui a une tex-
ture lamelleuse. Ex. Chaux Jtuatie
spalkique^
»PATHe«ÉNÉ8IB , s. f. > spatho^
genesia. Traité sur l'orîgme des
spath. J. Hill a publié un ouvrage
sdns'ce titre , en 1777.
SPATHUi:, adjeci. , spaihulattu;
spatélig, spatélformlg^ schaufelfôr-
niig (ail.) ; spatotato ^it.; ( spatkuta ,
cuiller). Se dit, en botanique , d'une
partie qui est rétrécie à la base ,
large et arrondie au sommet , en ma-
nière de spatbule , comme les pétales
du Cieome pentapkylla , les feuiOes
du Pterocepkaltu spathuiatus , du
Phyllàctes spathulata et du Trickî^
nium spathulaium,
HPAfHDLIFèllE , adj., spaihu*
liferus. Le Spondjrlus spalhuiiferus
a sa coquille chargée de plusieurs
rangées d'écaillés simples et spathu-
lées.
SPÉGIFIQVE , adject. , spécifiais
(speciêSj espèce). La pesanteur spé"
cifique des corps est le rapport qui
existe entre les poids de ces corps
compares à, celui d'an volume égal
d'eau sons 'une, même température.
On appelle calorique spécifique la
quantité relative de calorique que
les corps absorbent pour s'élever,
sous le même poids, d'un même nom-
bre de degrés, et qui^ suivant la dé-
couverte de Black, varie pour chaque
corps.
SPECTRE , s, m. , spcctrum. On
donne ce nom à l'image colorée que
produit la. lumière qui a été décom-
posée par son passage au travers d'un
prism Newton la regardait comme
45a SPEI
le prodaît des sept couleurs qu*on
distingue dans cette image , et dont
trois seules sont simples , les quatre
autres Tésuhan t du mélange de celleS'*
là. On avait toujours cru d'après cela
que ces trois couleurs ( bleu , rouge
et jaune } élaient seules principales ,
jmais personne n'avait pu le démon >-
trer. Brcwster a prouvé depuis peu
que le Spectre n'est réellement com-
posé que de ces trois couleurs, formant
trois spectres d'inéeale longueur, et
qui tous trois tombent exactement
au même endroit. Suivant lui l'in-
tensité de la lumière , dans chacun ,
augmente depuis une extromité jus-^
qu à un certain point , qui est son
maximum , et va de là en diminuant
jusqu'à l'autre bout. Or,> ce maximum
lie tombe pas au même point pour
chaque teinte , et l'augmentation
d'intensité n'est pas non plus la même
pour chacune , ce qui fait que leur
superposition donne lieu aux quatre
teintes composées.
SPEGTKES , s. m. pi., Spectra,
I^om donné par Latreille et£iciiwald
à une famille de l'ordre des Ortho-
ptères, comprenant ceux de ces in-
sectes qui ont le corps filiforme ou
linéaire, et qui par cela même res-
semblent à des spectres..
SPÉGULAIRE , ndject. , specidçiris
( spéculum, miroir ). Se dit , en mi-
néralogie , d'une pierre qui , comme
le mica, a la propriété de répéter
les objets à In manière d'un miroir.
Le Cjrprinus specularis est ainsi
nommé parce qu'il a sur le corps
une ou plusieurs rangées d'écaillés
très-brillantes et beaucoup plus gran«
des que les autres.
SPÉCDLIFÈIUS , adj, , speculiferus
( spéculum , miroir , Jero , porter).
Se dit d'un oiseau qui porte un mi-
roir (^vojrez. ze moi) sur l'aile. Ex.
Tolaiius speculiferus , Sterna specu*
iifera.
SP]é|iUÈ)ll£ ^ s. m., speirema;
SPER
cvtipK^; Sammling (ail. )• Wall—
roth donne ce nom , ou celui iegoni^
die^ aux corpuscules reprodacteurs
des Lichens.
8P£BGI]LéB&, adj. et s. f. pi.,
Spergulea. Nom donné par BarllÎDg'
à une tribu de la famille des Paro-
nychiées, qui a pour type le genre
Spfrgula.
|SP£BHAGOÇÉES, adj. et t. f.
pi. , Spermacoceœ. Tribu admise par
Gindolle, dans la famille des Rubia-
cées, qui a.pour type le psnreSper^
macoce,
SPSmiALOGIE , B. f . , spermaiogia
(cKiptM\ graine, Xoyoç, discours )•
Traite des graines. G.«>R. Bœhmera
publié un ouvrage sous ce, titre, ea
«777-
SPERllAPODE , s. m. y spêrma^
podium ( ffirîp^ , graine ^ mjç ,
pied). Hoffmann nonune ainsi le filet
3ui soutient les deux parties^ du fruit
es Ombellifères, et qui est bien vi-
sible après leur séparation à r^x>qué
de la maturité. C est la même cboie
que le thécapàore de Bieberstain.
SPEBMAPpDOPBORE , s. loaM. ,
spermapodophorum'i^^liipiMgi , graine^
TToùç , pied, jfiptA , porter )• Sjnaaynie
de spermaphort,
WERMATOGYSTIDION , «• n. ,
spermatoçjrstiaium (otr^pa, graine,
xuffnç , vessie). Nom donné par
Hedwig aux anthères ; par Sprengel
aux utricules transparentes oblongues
qui sont iqcrustées ^dsuis l'épiderme
des Pézyzes et aux tubercules des
Sphéries.
SP£ JUHATOGR^lPHIE , s. f. , sper^
matographia ( anipiux , graine , 7pâf»f
écrire). Description des graines. Da-
petit-Thoaars appelle ainsi Thistoire
de* la reproduction des végétaux p«r
le moyen des graines.
SPBR]ll4TOPHAG£S , adj. .et s.
m. pi., Spermalophagi (oyr^yM,
graine , f47«» , vianger }. N.ooii doimé
par Latreille k une section de la tribu
SPER
des Chftraosonites ^ comprenant ceux
de ces insectes qni vivent de substan-
ces lif^eusesou de graines.
SPERHATOZOAIHES , s. m. pi.,
spermaiozoa (enipii* , sperme , (ûoy^
animal). Ce nom a été donné par
quelques écrivains, Czermak en tr' au-
tres, aux animalcules spermatîques.
SPEBME , s. m. , sperma y ffirip^x;
SaamenJiuchtigkeU ( allcm. ) ; seed
(angl. ) ( oYrstjM*^ semer). Liqueur
fécondante dans les animaux.
SPERME^ Sidj., spermadts (anipiJM^
graine). Épithète donnée par Turpin
à ceux des végétaux axifères dans
lesquels il se développe des corpusr
culcs reproducteurs.
SPBRHIDE, adject. , spermideus
Çffirippue, graine). Pries donne cette
epithéte aux plantes qui produisent
des graines. Synonjiue de cotj-lédoné^
vascuiaire et phanérogame,
SPEBMIQUE , adjccl. , spermicus
(vYTcpfta, graine). Richard appelait
càifiU sperml^ue^ l'intérieurdusper-
ipoderme ou de la tunique de Tovule.
' BVBIUMODERME , s. m. , spermo'*
derinis ; SamenhàUe ^ Samenhaut
(ail.) (cnipiiaij graine, ^fpf«a, peau).
Nom donné par Gandolle & l'ensem-
ble des tégomens propres de la graine.
C'est répisperme de Richard (m/0-
gumenta seminis f Link )•
SPEBMOPHORB , adj., spermo-
phorus (onipfM, graine, ffip» , por-
ter ). Le Fucus spermophof:us - est
ainsi nommé à Ctiuse de sa fructifi-
cation plus apparente que celle des
autres espèces; la Corailtna spermo^
phorùs , parce que ses dernières divi-
sions portent des granules i leurs
aisselles.
SraaiKIPIIOllB , s. m. , spermo^
phorum; Satnenirâger j Àfutterku^
chen (ail.) ( «irip^ta , graine, fipé* ,
porter). i»ink donne ce nom an pta-
ceoU- des péricarpes, f^oyez Pla-
CBVTA f PlACUVTAItX • TROroO-
sr
SPHÉ 453
SPBAGELÉ , adject. ^ sphacelatus
( 9f âxiXoç , gangrène ). Se ait , en bo-
tanique, d'une partie dont la teinte
noire ferait croire qu'elle a été frap*
pée de mort.
SPHAGNOIOÉE8, adj. et s. f. pi.,
Sphagneidei, Nom donné par BrideL
et Arnott à une famille de mousses ,
qui a pour type le genre Sphagnum.
SPHAGiyOPHILE ) adj., sphagno-
phlius; qui vit ou croît dans les
sphagnes. Ex. Peziza sphagnophila ,
Geoglossum sphagnopkilum,
SPHALÉnOG AR?E , s. m. , spha^
lerocarpum ( ^aXipo; , trompeur ,
xopTrôç , fruit ) . Desvaux nomme ainsi
un fruit monosperme indébbcent ,
recouvert en tout ou en partie par le
calice qui a pris l'apparence d'une
baie ou d'un péricarpe charnu. Ex.
Blitum,
SPHALÉROMORPHE y adject. ,
sphaleromorphus (^^Xipoç, trom-
peur , p)p«iQ , forme) ; qui a une forme
trompeuse. Ex. Pratellccrius sphalc'-
romorphus,
8PHALL0IDE , ad]., sphalUndeùs
(vfsXX»», tromper, iT^oc, ressem-
blance). Nom donné parHaiijà une
variété de quartz dont la formej est
trompensceu ce qu'au premier abord
on serait tente de la croire prismati-
que , quoiqu'elle ne le soit pas.
SPHANIDOPHYTE , s. m. , spha"
rddopkytum ( art^vu^ov , en forme
de couronne, outôv , plante). Nom
donné par Necker aux plantes dont
le fruit esl couronné par des dents ,
par le calice , par une aigrette , ou
par tout autre corps analogue.
SPHARGIDES^adj. et s. m. pl.^
Sphargidœ, Nom donné pr Gray et
T. Bell h une famille de l'ordre des
Reptiles ehéloniens^ qui a pour type
le genre Spharg/s.
SPHÉGIFORME, tii]. 9 .tpheci/or^
mii ( étpkex , sphex , for ma ^ forme ) ;
qui a la forme d*un sphex, Ex. Sesitt
spkeciformis.
454 SPHÉ
SpnÉGIDES, adj. et s. m. pi. ,
Sphegîdes. Nom donné par Latreille
e( Eichwaldà une tribu de la tamille
des Hyménoptères fouisseurs , qui a
pour type le genre Spkex.
SPHÉGIFÉRE , adj. , sphegiferus
iffyïjÇ, guêpe, y«p«, porter). Se dît
'une plante dont la fleur îmiXe une
guêpe. Ex. Ophrys sphegifera.
. SPHÉGmEi^, adj. et s. m. pi. ,
Sphegùnœ. Nom donne jadis par La-
treille , et conservé par Goldfuss , à
la famille des Spfiégides,
SPHÉN£^CÉPIIALE) adj. ets. m!,
sphenencephaliis ( ayviv , coin , èv ,
dans, xf^9) léle). Nom donné par
Geoffroy Saint-Hilaire à un genre de
Monstres , comprenant ceux qui se
font remarquer par une disposition
011 déviation particulière du spbé-
noïde.
SPHÉNOFTÈRE , adj. , spheno-
pterus ((fftiyff coin, wTtpov, aile); qui
a les ailes eu coin , comme celles qui
surmontent le fruit du Gyrocarpus
sphenopierus,
SPHÉNORAMPHES , adj. ot s. m.
pi. , Sphenoramphi ( or^nv , coin , pia-
<poç, bec). Nom donné par Diim^rili
à une famille d'oiseaux , comprenant
ceux qui ont le bec en forme de coin.
F'. CuNÉlROSTaBS,
SPHÉMJRE , adjeot. , splicumirus
(tf^Av, coin, ovojjt, qurue ). Se dit
d'un oiseau qui a les- prnues de la
queue élagées , ou diâppsces on forme
de coin, Ex. Caprimulîfus sphœnu^
riis^ Passeritiasphœnura,
. SPnÉRAAITUÉËH , adj. et s. m.
pi. , Spherantliene, Nom donné par
I^. Gassiui à un groupe de 1» section
de;> Inulcesbuphlhalmées , quia pour
type le genre S phœranthus.
SPHÉRUCÉES , adj. et a. f. pi. ,
Sphœriaceœ* Nom donné par Fries et
firongniart à une tribu de Gbam^
pignons, qui a pour type le genre
Sjpliœria.
SPSOÊAIGAJRPE ^ adj., *ph(vri^
SPHÉ
carpus ( of9ipoL , spbère ^ m^oc f
fruit ) ; qui a le fruit on l'orne sph^
rique. Ex. PhilanotLs sphœroearpa,
SPHÉRICVLÉ , adj. , spHctricutà''
tus. Dont la forme approche de celle
d'une sphère. Ex. Cyprêea spliœri^
cidata.
^HÉRIDIOTES , adj. et s. m.
pi. , Sphœridiota* Kom donné par
Cuvier , Lamarck , OoldFuss , La-
treille , Eichwald , Ficînus et Carus
à une tribu de la famille des Coléo-
ptères palpîcornès , qui a pour type le
genre Sphœridium»
SPHÉRINÉES , adj. et s. f. pi. ,
Spliœrineœ , SpherinL Nom donné
par Fries à un groupe de la tribu des
Sphériacées , qui renferme le genre
Spkœrîa,
SPHÉRIQUE) adj. y sphœricus ;
kug€lfdrmig{^\\.) \ qui aune forme
spliérique , c'est-à-dire qui est ar-
rondi en globe , comme Vahdaftien
de queUjiies araignéels; la baie du
Rubus aculeatiis ; la capsule àe VAs*
phoddus îuteus ; le chaXon du Pla-
tanus ; la coquille du Melonia sphœ"
rica; le crémocarpe du Coriandrum
satlyum ; la cupule dû calybion du
Fagus Casianeai !e drupe du Prunus
Padus; Vétairion du Geum urbanum;
los graines du Lathjrus sphctrlcus j
Vomùeile de VAlUuin spkœrocepha*
luni ; le pépon du Bryonia diolca ; le
pjrîdion du Sorbus aucuparia ; le
placentaire de X Anagallis : le spadice
de Poilios ; la sj'conc du Ficus,
âPUÉUOBLASTE i adj.» sphtxK^
blaslus ( çr^pa , spU«re, .^Xacrrôç.,
^ermc). Épilbèlc donpce par Will-
denow aux embryons dont les coty-
lédons ne se divisent- p^jat fik de«tac
pièces , mais s'élèvent hors de terre ,
sous la forme -de petits globules pé««
dicellés. Ëx. Juncas bufoniui» ' -
SPHÉRODOIrES ^ adj» eu. m.pL^
SpharoboU* Nom donn^ par Marqaa
à un groupe de la Camille de9 '^
SPHÉ
MrfHens» ayant pour tjpe le genre
Sphœroèolus^
SPHÉROCARPE, adj. , sphœro-'
earpus ; rundfruchtîg (ail. ) ( vfatîpa ,
spbére , xôpiroe , fruit ) ) qui a des
fruits roods. Ex. Ceanothus spkœ^
r4H:arpus , Hamelia sphœrocarpa ,
Croton sphœrocarpum , Genista sphee^
roearpos,
aPHÉROGAni»JÊE8 9 adj. et s. f.
Jl. , Spharocarpea. Nom donné par
lelcheobach à une tribu de la faioilie
des Floridées^ com prenant celles de
ces algues qui ont des c^rps reprodile-
teurs arrondis ou sphériqties.
ftPUÉROCÉPHALE ^adj. , spha^
rocephabu; rundkopfig , kugelkôp'
yS^ (ail.) (ff^ipa, sphère, xi ^Xn t
tête). Se dit d'un ehempignon capi-
tulé ( ex. CaUeium sphœrocephaktm)^
ou d'une plante qui a ses fleurs réu-
nies en capitules globuleux ( ex. Echî^
nops spkœrocepnalus , Chœtospora
sp/uerocephala , Trifolium sphœro^
eephatum ).
SPHÉROEDR1QVE , adj. , sphoH
rœdricus ( 7f acpa , sphère, lépa, base )«
Weiss donne ce nom à uo^ système
de cristallisation à trois axes perpen-
diculaires €t à angles droits rqn sur
Tautre , parce qu on peut décrire un
cercle autour d'eux. Tels sont le cube
et l'octaè'dre. y
SPHÉROIDAL , adj. , sphœroida^
lis (fffaipa , sphère ^ cTJb; , ressetn-
blance ) ; qui approche de la forme
d'une sphère , comme, la coquille du
Melonia sphœrbidea , le corps de
VyEquorea sphœroidatis. On dit la
structure d'une roche sphéroïdaUy
quand ses parties sont oisposées en
sphéroïde (ex. P'ariolites ).
SPHÉROIDÂIXOIlPRIBfÉ , adj.
Se dit , dans la nomenclature min^
ralogiqne de Havj , d'une variété de
diamant , dérivée de la sextuplée ,
dans laquelle , parmi les assortimens
de six triangles qui répondent aux
Cacea du nojrauy detut opposés en«-
SPHÉ 455
tr'eux se rapprochent de manière que
le cristal s'offre comme un prisme
hexaëdre très-court , à bases curyi-*
lignes et très-surbaissées.
SPUÉROIDAL-GONJOINT , adj.
l^om donné par Haûy à une variété
de diamant, offrant la sphéroïdale sex*
tuplée dont les faces , prises deux à
deux 9 paraissent se confondre en
une seule oui est un rhombe bombé,
parce que leur arête de jonction est
comme oblitérée.
SPHËROID4L^EXTUPLÉ , adj.
Se dit j dans la nomenclature miné-
ralogiquc de Haiij , d'une variété de
diamant , offrant quarante--huit fa-
cetta curvilignes qui répondent six
à six aux faces de l'octaèdre pri-
mitif.
SPHÉROllàtRE ^ s. m. , splw
tometrum ( 9^ atoa , sphère , iitrpifa ,
mesurer). Instrument imaginé par
Cauchoix , pour mesurer la courbure
d'une surface et principalement celle
des verres d'optique.
Sra[ÊR01IIDE8 , adj. et s. m. pi. ,
S phœromida,'^ om donné parCnvier,
Latreille et Eîchvald à une famille
de l'ordre des Crustacés isopodes , qui
a pour type le genre Sphœroma.
SPBÉR01IYGÉTE9 , adj. et s. m.
pi* 9' Spharomyti (o'^oûpa, sphère ,
f£vix^; , champignon ). Nom donné par
Nées d'Esenbeck ii une tribu de
Champignons, comprenant ceux qui
ont la forme de^petites têtes arron-
dies.
tSPnÉROPBORE y adj. , sphcero'
phorus ( eifoUpai , sphère , f iptt , por-
ter ). Le Tania sphœropbora a la têle
subcordiforme^ avec un très-jgrand
Tostre elobnlenx au sommet.
8PHEROPBORÉE8 9 adj. et s. f.
"pi. , ■ Sphœrophoreœ ( fffotpa , sphère ,
f^po» , porter). Nom donné par Fries ,
rée et Reîchenbach à une famille on
tribu de Lichens , ayant pour type le
genre Sphœrophoron,
aniBOfUYIEf s. nir^ spha^
1
456
SPIC
Tùophytum ( fffacpcV» arrondir , furoVy
plante }. Nom donné par Necker aux
plantes dont la fructification est
globuliformc , c'est-à-dire aux Fou*
gères*-
SPHÉROSPEBME 9 adj. , sphœ^
rospermiu f rwidsamig (alL)(«7atpa,
sphère , avipiia , graine ) ; qui a des
graines rundcs. Kx. Dolichos sphœ-»
rospcrmus , Requienia spharo^
jperma.
SPh£bI]L4C1^:S , adj. ets.m.pl.,
Sphœru/acea, Nom donné par Blain-
ville et EîcKwald k une famille de
Tordre des Ccphalophores potjtha-
lamacés, comprciianl ceux dont l'a-
uinial porte, probablement dans sa
partie dorsale , un corjis calcaire plus
ou moins spirouhil.
SPHÉBULE , subst. f. y sphœrula
( affcdfiOL , sphère ). Wîlldenov nomme
ainsi tin couceptaclc arrondi 9 ob*
long ou conique , s*ouvrant au som-
met par des fentes ou des pores ,
et répandant des scminules mucilagi-
neuves , sous forme d'une gelée que
la sécheresse réduit en une pooarc
très-fine. Ex. certkineBHjrposylées»
SPIIÉRULÉ9 adj. y sphœrulinus ;
qui a une forme orbiculaire. £x. 03e-
iia spAitrulinai
SPaÉRIiLÉSy adj. et s. m', pi.,
Sphœrukœ, Nom donné djif Laroarck
à nue famille de l'ordre des Céplialo-^
podei poljthalaroes, comprenant ceux
dont la coquille a une forme arron-
die.
SPBIN6IDES, adj. et s. m. pi. ,
Sphingtdes. Nom donné par Laireille,
I«amarck , Goldfuss, Eicnwald , Fici-
nus et Carus à une famille de l'or-
dre des insectes LépidoptèiTs , qui a
pour tjpe le genre Sphinx.
8PHIIVGIV0BE , adj., sphingwù^
rus; qui dévore les sphinx ou leurs
•henilles , comme la larve du Phryxe
sphtngtfora.
SPIGIFÈRE^ adjectif, spiciferus ;
iihrigf àhrfiniragend {alL) {j^pica^
SPIG
épi) fero , porter) ; qui porte un épi
ou une huppe droite sur la tète. Ex.
Pauo muticus»
, SPICIFLORE; adj., spiciflorus;
uehrcnblfuhig (ail.) [spicajép\^/los,
fleur) ; qui a les (leurs disposées en
épi. Ex. Caturus spiciflorus , Mar^
gravia spicijiora,
8PICIFORIIE9 adi. , spidformis
(spica , épi , forma, forme) ; qui a la
forme d'un épi* Le cuii're sulfuré
spicijormeesï en petites masses ovales,
aplaties , relevées par des sailltei
ayant l'apparence d'écaillés. On n|>-
pelle thyrse spicijbrme, d'après Can-
doUe, celui^ui résulte d'un assem-
blage de cjmes courtes , dont l'en-
semble imite un épi terminal (ex.
Iserlia spiciformis , Actœa spicaia^
Mjrriopj^lbim spicatum).
SPICIGËRE, adjectif, spicigcrus
{spica , cpi , gero , porier) ; qui a les
fleurs disposées en épis. Ex. Bestio
spicigerus , Prosopis spicigera.
SPICULAIRE, adjectif, spicuîaris
(spiculum^ javelot). Se dit, en miné-
ralogie , d'un cristal ajant pour type
un rhomboïde aigu qui , en s'alon—
géant , a pris une forme analogue ji
celle d'un javelot. Ëx. duuixcarbo*
notée spiculaire,
SPICULÉ 9 adj. , spiculatus {spica j
épi ). Mirbel donne cetle épilhète à
Yépiy quand il est con)po.sé de plu-
sieurs épissessiles ou presque sessiles,
serrés les uns contre les autres. Ex»
Càrex ditnilsa,
SfrlGDLIFÊRE , adj., spiculiferus
{spica , épi , fero , porter ). Se dit
d'une plante dont les fleurs sont dis-
posées en épillcts (ex. Ricncourtia spi"
culifera)^ et d'une éponge (^Spott-
gia spiculifera ) dont la masse se par»
tage en lobes droits^ ayant de la
ressemblance avec de petits épis.
"^ SPIGÉLIACÉES ^ adj. et s. f. pi. ,
Spîgcliaceœ, Nom donné par Mar—
tins À la fismille des Gentiaitées, à
SPIN
caïue da genre Splgelia^ qu'elle ren*
ferme.
SPILANTHÉES , adj. et s. f. pi. ,
Spiiantheœ» l^om donné par B. Cas*
sini a un groupe de la section des Hd*
lianthées y ayant pour type le genre
Spiianthu^.
SPILE ,8. m. , spUus ( fffri^; y ta-
che }. Ricliard nomme ainsi une pe-
tite tache située fous la première pel-
licule du fruit des Graminées , Ma
Inisc interne de ce fruit , et qui paraît
être le point où les vaisseaux nttei—
Snent le sperrooderme soude avec lui
ans toute sa superficie.
. SPILHÉUGONE , adj., spilhemi*
gonus ( oirî^oc , tache , ^fuov; , demi y
7ttivc« , angle ). La Chryso/ora spilhe^
tnigona a le centre de son ombvelle
marqué d'une tache arrondie.
SPILOGASiniE 9 adj. ^ spilogaster
( mtùtt^ , tache , •pt^tiiù , ventre ) ; qui
a le Ventre tacheté ou ponctué. Ex.
Sarcopkaga spilogaster.
SPILOGONE 9 adject. , spilogomis
(o:irUoc9 tache, 7*^^^ 9 augle). La
Chrysaora spilogona a la circonfc-
'/ence de son ombrelle garnie de ta^
chfs anguleutscs*
SPOiOPTÊnE 9 odj. , svUoy.tenis
(eirt>o; , tache , Trripov , aile ; ; qui a
les ailes tachetées. Ex. Brachrptcrus
spUoplcrus y Pangania spHoptera,
SPINELLE 9 s. f., spinella ( spina^
épine ). Mirbel nomme ainsi une
pointe plus forte , plus grosse et plus
compacte que les poils , mais qui n'a
pa^ la consistance ligneuse des épines
et des aiguillons*
SPINELLÉy adject. , spinellosas ^
eùhinmittfi ; qui est garni Àt spinelWs^
comme les JemUes de VHelminthia
eehiùides , le péricarpe du Bixia
Orélhma , les spathelles du Tragus
raoemosus , la tige du Dipsaeiis ful'^.
, ,9SmSlISXSK^ adj, , spinellosus ;
qiaî paratt chargéd^apîneUea^ cçniw
SPIN 457
YEfyiropappus spmellûsus , i cause
de ses feuilles mucronées.
»PlNVSCENCE^s. (.y spinescentia
(spina^ épine). Élat d'une surface
ou d'un corps que garniéééot des épi-
nés plus ou moins nombreuses.
SPINESCENT j ad}. , spinescens ;
dornigwerdend y dornspitzig (ail.) ;
qui tend à devenir épitoe , à dégéné-
rer en épine ; qui se termine en épinCy
comme les bractées du Salsota Kalij
les pétioles du Robinia spinosa , les
ratneaux du Lepidium spinescens ,
les stipules du Berberis vulgaris,
SPINICAUDfi 9 odj. , spinécaudus
(spina^ épine, cauda^ queue). Se
dit d'un oiseau qui a les pennes de
la queue pointues ( ex. Anas spim-^
caztda)^ et d'iui reptile qui a la queue
hérissée d'épines (ex. Gecko spini^
couda).
SPINI-céliÉBUAini, adj. et s. m.
£\,rSpinicercbralia. Nom donné par
»aitiarck à une série du règne ani-
mal , comprenant les animaux qui
ont un système nerveux cérébro-spî*
nàl.
SPINIGOLLE9 adject. , spinieolUs
( spina ', épine , collum « col ) ; qui a
le col on le corselet épineux. £x«^
Ochetopus spinieolUs,
SPINICORNE, adj.^ spinicomis
( spina- f épine , cornu , corne ) ; qui
a les curues on les antennes épineuses.
Ex. Lamiaspinicornis,
SPIIVICniJBE 9 adject. , spinicrus
{spina , épine, crus, cuisse) ; qui a
les pattes épineuses , comme l'if ra-
nea spinicrus , dont les quatre pattes
antérieures sont garnies de .soiea
raides.
SPrV'IFÈIlE 9 adject. , spiniftrus^
( spina , épine , fero , porter ) ; qui
porte des epineé , comme le corselet
de l' Olfersia spudjera , les feuUUs
du Solamtm pyracaniha. Le Trio^
wjrapspùUfêrtisnun rang de pointes
cartilagineuses sur le bord du disq«e
dt ses tnWcule^.
4&9 SEfN
SVnWFOUi^ adject. , s/nni/olius
{spina , épine ^yp/ûem, feuille ); cpri'
a les feuilles épineuses. £v. //i^a jpi-
nifolia.
PIAIIFORME 9 adj. , spini/ormis;
dornarlig (ail.) ( jpina , épine •/or«
ma , forme ) ; qui a la forme d^pi-
nés , eomme les feaiilcs subulées du
Slereodon spimfùrmis et du Mesem^
ht^ronthemum sphiîfsrme.
SPïïSlGtKE 9 adject. , spinigerus ,
splniger ; dorniragend (ail.) (spina y
épine, gcro^ porter) ; qui porte des
épines , comme Vécusson de la ^olu-»
eella spinigera , les antennes et le
corselet du Coretts spiniger , la co^
quille du Ha^nites spiniger , les ély^^
très du Brachycerus spiniger.
SPINDiABRE, adj. , spinUabris ;
qui a le labre garni d'épines, comme
on en voit au bout de celui du PogO'^
nopkorus spinilabn's.
SPINIUANEy adj. , spinimanus
{spina y épine, manusy main). Se
dit d'un crastaoé qui a les pinces cou-
vertes de rugosités épineuses ( ex.
Lamùrus spinimanus , Lupa spini-
mana) , ou d'un insecte (ex. Trachf'
phloeus spinimanus , Condylùra spir*
nimana ) qui a les pattes de devant
pineuscs.
SPlMlNERVÉ^adj., spininerç^ius;
domnervig (ail-) ( ^p^na , épine , ner."
vus , nerf) . Se dit d'une plante dont
les nervures des feuilles sont den—
ticlilées. Ex. Hypnum spininetpium,
SPINIPÈDB , 9à\.^spinîpes {splna^
épine , pes , pied ) ; qui a les pattes
chargées d'épines» £x. Diiophus spp»
nipes.
SPINIPENNE, adj. , spinipennis
( spina , épine , penna , ailé ) ; qui a
fos ailes épineuses. Les élytres de la
femelle du MakMchiusspinipenkisHont
acnminées ^ rextrémité>
SPINHARAB , adject. , spinilarsis
{spina^évkne, tarsus^ tane); qui a le»
tarses épineux , eomme le Monolepis
êpinitarsis\^\ài»z IttpiA <te Toit date
SPIR '
épniei aii dessous du dernier article
des pattes.
9PIMO€ARPE 9 adj. , splnocarpti^
(spina , épine , xspnéç , fruit) ; qui a
des fruits épineux. £r. jinchu^a
spinocarpos.
SPINOSULE 9 adj. , spinosttius ,
subspinûsus. Se 'dit en parlant de che-
nilles qui n'ont que quelques épinea
obtuses sur le dos , comme celles des
Nympkales .
SPINULBin:^ ad]., spmulosus; qnl
est garni de petites épines , comme
le corps du Paradoxides spinuhsusy
ou les ramifications de V Himaniia
spinuhsa. Se dit aussi de plantes dont
les feuilles ( ex. Sommerjeltia s pi'»
nulosa ) ou les rameiux ( ex. Âfjr'*
riodaetjdon spbuHùsum ) sont apî-^
nescens.
SPINULIFÈRfi^ adj. 9 spimtl{/irus
{spimUa , épine ^fero , porter); qui
porte de trèfr-peti tes. épines^ conune
les feuilles du Mesembijanlkemum
spinulijerum.
SPIIVIIUFLQRE, ad]., jpimcZ^o-
rus {spinula , épine ^ ^s , fleur ) ;
qui a les sépales du calice mùcroués«
E,x. jérenariaspinulifiora*.
SPINULIFORME ^ adj., spimiji-
formii ( spinula , épine , forma , for-
me ) ; qui a la forme d'une petila
épine. Jisperité spinuUJorme* ,
SPIRACIJLE9 s. m. , spiraculunt,
La treille a proposé ce terme pour
remplacer celui de stigmate et dé-
signer les orifices extérieurs des tra-»
efaées des insectes.
SPIRAL, ad}. , spiralis, côchlea-f
tus ; spiral/brmig, schraubenformig
(ail.); qui est coatourné sur soi-mèine
comme un ressort de montre. Les wUs^
seau^ spiraux des plantes oal été
découverts parHensha v en 1 66 1 ; c'est
Matpthni qui , le premîet, leâa eb*
serves avec' soin. On appelle etr^rjrm
spiral j celui qui , plus large qiie la
gnâne , décrit ua tour iH demi , deux
M ireîâ tom {tXi'iMomM)* Ves^
SHR
fjéfalim spirale est, d'après Gaackllei
celle qui a UjBu quand les organes flo-
i^i^z se Uu-deat les uns sur Tes autres'
eil spirale, maïs ^ans que leurs bords
se reoouvreot , comme les éiamines
de XInga sygia , les carpelles de»
IfiUictèrssj \eifiUts des étamines de
YÎEiirtella , les légumes du Scorpiu^
rus vermiculatus , le siyU du é^-
cine* LÊ^sJçuUles spiraUs sont celles
qui se lonlcnt sur cUes-roéines ( ex*
Drosera spiraUs, Perotricke lorti^
Us)- I«e^ pédoncule spirul eil celui
3Qi se roule en manière de tire-bon-
boa (ex. VaUuneria spiralis)» On
iiomme coquilles spirales œlles qui
louroent plusieurs fois sur elles-mê-
mes t ou plutôt qui s'enroulent autour
d'oit axe réel ou fictif ( ex. Pleuroio^
ma spiraia% Ceriihium spiratum^ Me*-
Inmta jpiralUsima ). La Noctua spi"
raUê est ainsi nommée i cause d'une
ligne noire , roulée en spirale , qu'on
'ml an milieu deses ailessupérieares;
YAmatliia spiralis, parce que ses ceU
l\iles forment un ^ul groupe con-
tourné sulour de l'axe ; la ^stro^
pha spiraliê , parce que les anlennes
sont roulées tu spirale , dans les
mâles.
SPIRALE y adj. , spiralis ; qui est
tprdU où disposé en* spirale. Se dit
pf ineipaUment des feuilles solitaires
soc un même plan horizonlai autour
de I9 tige, lorsqu'elles sont disposées
e|L une spirale formée de plus de cinq
f(çmlles , et alors on lUstitigue des spi-
rales triples (ex. Pandanus), où
cbacune des trois spirales, qui entou-*
rf nt la tige marcbe parailèlément ,
el ee eoqkposc de quinie à vingt feuiU
les r des spirales (ptimutples eu sex-^
triples ^ ete. (ex. divers Pins), des
spirales ocîuples ( ex. fleurs florales
djpqiielfwa Aiçesy On compte treite
WMks pwaUèks dans les fleurs dit
oiaSenmVe du Cèdre; *
iratAunuuw, «dj^et s. f. pi.,
dehfcaiîBà
SPIR 4S9
des Aranéides y eompremMlt les espè-
ces dont la toile forme une spirale
croisée par des fils en rayons.
flPUlEy s. f . , spira, claricnla^
Gewinde (ail.); ciaifiele (angl.);
spira (it. )« Partie d'une coquille
spirivalve qui est formée par l'enrou-
lement du cène spiral , dont une ré*
voIntîoDi complète s'appelle four de
spire (anfracius ; H^indung, alh;
whrilj angl. ; an/ratlo , it. )•
SPUlÉACÉEft) ad], et s. f. pi. ,
Spirmaceœ, Tribu de la fiimille des
Rosacées » établie par CandoUe , qui
a pour type le genre Spirœa.
SiPiaiFÀnB, adj' , spirifertts{spi^
tm. B^ire^Jero, porter). La Tere^
hraiiâa spirifera offre à l'intérieur
une double spirale qui se rend le .long
du bord inférieur y Ters les angles la-
téraux.
..gPiaiFOlilIGy adJ. , spirifirmis
(spirUf spire, ybrma, forme); oui
est en forme de spirale 9 comme les
antennes des Spkes*
HPliUHWTlUB, adj. , spùirostris
(spira , spire , rosirum , bec ) ; qui a
it sommet infléobi'ct spirale. £x«
Pileopsis spirlrostriu
. ^IRITKMIPE ^ s. f . , spirignatka ,^
spiriroslrum» Latreille ap|)ene ainsi
la trompe , roalée eu spirale y des in-
sectes lépidoptères.
SPIRrnJEUX,' ad}. , spirituosus ;
geistig (all.)« Épifbêle donnée a
toot liquide qui est principalemetit
composé d'alcool , en qui en contient.
SPtRIVALTB, adj. I spirii^altns.
Se dit d'une coquille dont Je corns
résulte d'un enroulement oblique de
gauche à droite , ou de dnrite i gau-
cbe^ et de bas en haut.
SPiaOBBACHIOPHORES 9 adj. et
s. m*, pi. , Spirobrachiophora (fftrn-
pe, spire, pùé^^w^ bras, f^ , por-
ter }• Nom donné par Gray à une
classe de Mollusqiieit aeépbales , qui
correspond aux biickteMes de Ou-
46a SPIZ
h fiSOOLOBiEft» «dj. et à. f. pi. ,
Spirolobeœ ( eicttjNc , spire , Xo^ç, lo-
be ) . Nom donné par CandoUe à une
tribu de la famille des Crucifères,
comprenant celles qui ont les coty-^
iédona roulés en spirale.
8PIBO&BE9 adj., /piror^i> (<nrtt-
pti, spire 9 orbis y cercle ). Se. dit
d'une coquille h peu prés discoïde 9
dont la spire est aplatie. Ex» Delphi*
ncOa spirorbis ,, Planorbis gyrorbis*
SPU(0ST1XË^ adj. , spirostj-lis
(oirn()«, spire, )rrv}o«, style); qui a
le style tordu en spirale. Ex. Loran"
tkus spirostylU,
SPIRULACÉS , adj. et s. m« pi. ,
Spiruiacea. Nom douoé psr Menke
H une famille de Tordre des Céphalo-
podes siphoBiféres, par Blainvilleà
une famille de coquilles univalves,
ayant pour type le genre Spirula.
SPIAULÉ,.adj.., spirulœus («rirûpx,
spire ) % qui est contourné^ en spirale.
Ex. Serpula spiruUea,
SPIRVLÉS, adj. et s, m. pU ,
Spirulma. Nom donné' par Orbifçny
et Eichwald à une famille de Mollus-
ques céphalopodes , qtii a le genre
Spirula pour type.
SPinUUlES, adj. ft S. m. pi,
SpiruUtes, Nom donné par LatreîUe
à un groupe de la tribu des Polycy-
cliques^ ayant le genre Spirutapoux
type.
SPIRUBE , adj. ^ spirurus (vréiffot ,
spire, ovpÂ, queue). Se dit d'un oi-
seau qui a les pennes de la queue
contournées en spirale vers le bout*
Ex. Neops spirurus;
SPISSf CORNE , adj., spissicomis
(spUsusy épais, cornu ^ corne); qui
a les cornes ou les antennes épaisses*.
Ex. M iris spissicomis,
SPISSIROSTRE 9 .adj. , fpissiro^
stris ( spissus ,. épais • rostrum , bec) ;
qui a le bec épais. . Ex. Empis spiss^
rçsiris. ^ ,,
. SPU£S , c*4P{ j^* ) Spizœ (.fffri2;«,
pinson ). Noi doffkié pur J.-A. B|^t<**
SPON
f en i mie famille d'oîseau5t | qai «e
compose du genre Fringiila. '
SPLACHNOIDÉES, adj. et s. f. pi. 9
Splachnoideœ , SplaehnoideL Nom
donné par Bridel, Furnrohr et Amott
à une tribu de la famille des Mous--
ses , qui a pour type le genre Sptèi^
chnum*
SPODOGIsiPhALE , adj., spom^^
cephalus ( enro^oc , cendre , wfoài y
tète ) ; qni a ki tête d'un gris cendré*
Ex. Emberiza spodoeephuia.
I^ODOCHRE, tià],^ spodùchrous
(«iro^ô; , cendre , j(p6a , couleur) ; qrtî
est de couleur cendrée , comme le
chapeau de l' ^gariéus spodochrousm
SPODOLElJQDE,adj., spàd9lateus
(oTTo^o; , cendre , >fuxo;, blanc). L'^-
gùricus sp^dohucus a le chapeau
cendré, avec les lames blanches.
SPODOXANTHE , adj., .r;WojRm-
thus ( ovo^o; , cendre, («vOèc, jamie).
Le Lecanora sp^domanllui a le thalle
gris de plomb et les apolbécîes jaa-
nâtres.
SPONDIAGÉES, adj. et s. f. pi.,
Spondiacêœ. Tribu admise par Ûm<«
doUe, dans la^ famille des Térébîn-
thacées, qui a pour type le genre
SpontUas , et que Kunth a érigée en
famille.
8PONDYLOZ0AIRE8 , s. m. pi. ,
Spondylnzoa ( airôvduXo; ,'. vertèbre ,
Ç«»ov , ''animal ). Eicbwald désigne
sous ce nom les miimaux vertébrés,.
SPONGIAIRESyadj. et ji. m. pî.,
Spongiarùi, Cloute d'Hétérozoaires,
admise par Blaînville^et qui renferme
le genre Spongia*
^PONGIÉES, adjeot. et S. f« pi. ,
Spongieœ* Nom donné par Lamon-
roux à une famille de Tordre des
Polypiers corticifères, qui a pour
type le genre Spoxgia,
JBPONGIEIJK, wàî., spongioêus;
sckwammig ( ail. ) ; spongiéus (angl.)
(j/>ong<a, éponge). Se dit, en mi-
néi^lo^ie^ d'un corps qui est aoscep-
ti)iled:imbibitieii(e^ Om^cmit^ -
SPOR
nAt€espongiettse)\tn liolanique, d'une
plante dont l'ëcorcc ressemble à une
iorte. d'amadou (ex. Gastonid cuii^
sponpa)f ou dont la tige est remplie
a'uB imxk coiupressibic , élastique ,
retenant l'huniidité cômine une
éponge ( ex. Tjrpàa 'lau/oUa ). Le
merulius spcngiofus est un chumpi*
gnon k chapeau spongieux^
SlPOMGIFORlIÉ 9 adj. 9 spoitgi/or^
mis (spongia,époug^^ forma , for-
me) ; qui a la forme ou J's^pecC
d'une éponge. Ex. Fbuira êpongi»
formis,
fiJPONQIOCARPÉBS , adj • et 8. f •
plur. 9 S pongiûcarpêœ .( spongia ,
éponge f tetonûç , fruit ) . Nom donné
par Grevill^ h un ordre de la famille
dea Algues , renfermant celles qui ,
comme Je Poiyides rotuntàuf ont
pour fructîficaiion des verrues lalé-*
raies nues et spongieuses.
SPOIVGIOJLE', Sm f.» spongiola;
Schwammwulsiche» (all«)'( spongia |
éponge). Gandolle design^ sous ce
nom certaines partie extérieures des
végétaux, siluées à la surface des
racines, des pistils ou des graines,
qui ont une tendance très* énergique
à absorber les liquides avec lesquels
on les met en contact , et qui sem-
blent dans ce cas* agir comme de pe«
tites éponges.
WONGITES, adj. et s. m. pL ,
Spongites , SpangUa , Spangiosa*
Nom donné par Schweigger , Gold-
fini,. Latreillej Ëicliwild, Ficinns
et Giriis à une famille de Polypes ,
qui a pour type le genre Spongia^
SPONGOBIÉES , adj. et s. f. pi.,
Spongodieœ. ^om donne par Lamou-
ronx k un ordre de la famille des
Hydropbjtes, qui a pour type le genre
Sfongodium.
bfOMmffUE^ ad). , sporadicas.
Gaildolle donne cette épitfacle aux
cenres et aux familles de plantes dent
Ï6i espèces sont épanes daos divc/se^
félons dn gUAe*
St>Oft
46
BPÔRAMGB , s. m» , sporàngiuM >•
Saamengehause , Bnubekàiter (ail.)
{vKopm^ graine, ^77110», vase). On
appelle ainsi les véhicules ou capsules
membraneuses qui renferment les
spores d*un grand nombre de plantes
cryptogames, entr'autres des Urédi-
nées et desFucacées. Hedwîg dopnait
ce nom & l'urne des moosses.
aPOBAlliGIDION , s. m. , sporan-
gidium. Nom sous lequel Hèdwig
désignait la eolumelle des mousses.
8FOIUNGI0LB, s. m. , sporan--
gioium , ascus, ascidittm , theea ;
Brutbehâherchen (ail.). Unk nomme
ainsi de petites capsules contenant on
certain nombre de spor«i , qui sont
renfermées dans une enveloppe eom*
mune, c'est-^il-dire daos une spo<*^
range. Lorsoue ces sporangîoles sont
de (orme cylindrique , et qu'ils con-
tiennent des spores disposées en sé-
ries, on les appelle thèquês {thecœ;
Bûchse , ail. ) , lesquelles à leur tour
renferment quelquefois , au lieu de
sporet^', des thèqoea plus petites, ou
des thécules (theculœ; Bûchschen,
ail. ) . Le sporangiole est appelé péri'
tkécion. {È^chsenbehàlter , ail. ) par
divers iiotanistes.
SPOiUNGlOLIFÉIHB , adj. ,' spo^
rangioUferus; qui renferme des spo*
rangioles ,. comme le péridion des
Erysiphe^ des Podosphœria*
feiPOBE , s. f., spara, getmen gra^
nulojum ; Keimkorn ( alL ) ( «irôpa ,
graine )• Ce nom ,4anné par Hedwîg
aux corpuscules reproducteurs des
Mousses , a été étemitt par d'autres
botanistes à ceux dé tontes* ^s plan*
tes crypjU)games qui , sans être dâ
graines, remplissent le même office
qne les graines des plante^ phanércwa-
mes. Synonymes : sparuU , Riehard ;
gongjrUf Gartner j hesimen^ Neeker;
séminule^ Mirbel. Somme totale,
comme le fait remarquer Bnrdach,
les mots spùmngià » spondia, sporm^
peridiaf asei^ thiem^ apUnecia^
sperm^a^sUi , iéBlgaeùî M Amd la
même choie * c'est-à-dire les spore^
oomine «ua^î. let moto kanlnm pro»
ligerœ y hyaùnta » peritlnfi» » cepha-
loîdia, expriment le* eeuckeique ces
Spores fernefit pof leur réunion. Les
spores {spora^ germina^ ë^^Sy^)
Ïirt'nnf ot.ks poms de.^ori * 'soredia^,
orsqu'îUsovt réunis en masses^ -et
^^ixAfipr^aginêSfpropaguUirifAtiA
ils soiii en train de se dév^ojiper.
t^Aip^ y ndj. , sporideus. Fries
. d^^aç aux i[ég.ét^az portent dès spo-
res oette ^pithèie qm, pour lot,
est sjo9oym.e de végétal sporîf'ére,
lién^9 « cellulsîre ou cryptogame.
. SPQBmiJ^ , s. masc4 9 sporidittm;
.{riifsrifeûn (aU.)(9irQ^,'gr«îne^ tUbCt
lessembUnce ). Liol appelle afnsî les
corpuscolea reproducteurs dès ckam-
^igOQpSt qnaod il est incertain si
j'op doit les foasidérer soit comme des
eporea ou googjles , soit comme des
sporanges ou gongjlanges. D'antres
entendent par U les gongyles de tons
les cbaoïpigiMins, indistinctement, ne
vonlapt pi^ les appeler spores tant
^n'on ignorera si les organes ou parties
den champignons qui les produisent
et les portent sont de nature femelle.
. ^piaPIFâlIE , adj., \spàridi/e^
nu ; qui porte ou referme de» spo-
lîdieat oamane le thalle filamenteux
de certaines hidrophjtas.
flHIBB»|F€UU^E » adj. « spcridê'
Jùrmis ; qui a la forme de sporidies ,
comme le pémdiMi de VAcremomum
wonn^àas , ad{. , spmrUigê^
wtts ; qaipnele ^te renferme des spo*
ridicsi oamme les sporaogioles du
P^dùsphana.
WlKMK^^MgSB^ s. m^y spwido^
Ma; Bnuhûéôn (aU.) ( €ni^ graine^
i^X^i qui reçoit). Nom donné jiar
I^ink, dans Ws Lichens, à l'orne due
Persoon et Ftiea désignent sèustaclni
de réteplûeU f qui Se trouve inter*
poaé #nlso ka aparaqges^ oMT^^piand
i:
SPOtl'
0C8 eonœpkaeles manquent, eittrelel
sporidies et le thalle ^ et qu'il appelle
êiro'ma {PoUtery ail.)- quand il
s'étend en largeur , podeîion ( Burt-
trager) lorsque c'est au contraire en
hauteur qu'il s'alonge.
SPQBOGABPe, s. m» y spàrûear^
pmm ; Keùnfrucht (aH.) ( arr^ ,
graine , «fl^oç, fruit). Hém d^mrié
r Mej^r aux corps reproducteurs
es Lichens , considérés d'une mn-^
nière générale. Ce sont les organes
ipie Wallroth «ppelte ^matià, îh
sont composés d'une partie Tufème
fructifiante ( thalamàim de Frfes } ,
et d'une autre extérieufo {exclpu"
lumie Pries).' La partie interne coa-
tîent des gongyles , eu lihres et nos ,
Qu renfermés dons de petits sacs
(orci, the€iB)y formant un'nojau
( HUcUttiâ ) ou nne latàe ( lamina pro'
ligcra d'Acharrus , lamùm apérta de
Aleye^, 'speiremadoekittm de Wall-
roth). La partie externe, laufdt re*
présente uu. résenrojr phis on moins
fermé {^sporangttun de Ifeyer, pe^
ritkeeium de Peiftoon), tantèt est
ouverte et plus oir moitisételée ( spo*
rotan^ium de Meyer )^ De là résultent
trois différences- établies par Mejer
entre les sporocarpes des Lidiens ,
suivant ^qu'ils sbiit gymnosporer^v.
ce mol) y aa angiospore^^vo/'êi^eè
mot ) , et dans ce dernier dàs pour-
vus d'un nucleus eu d'une lame prO-
ligère.
SPÛROGairtES^«d]\^et s. f.fil.,
Sp^roûhnai-l^ùm donné-pa^ Rerehen-
bacb à une iribu de la famille des
Fûcoildées y qui « pour t jpe fô genre
Sporochnus. ' • '
SPOUOGHl^OIDÉBS, adj. et s,
f* pi. , Spo'roûhnàtdea, Nom donné
pat* Greville à un ordre de la famille
des Algues, ayant le genre' iSjpo-
ivcA/i£r^ pour tj-pc:
SHMtOMSmoÉS^ adJ. et s. m.
pi. f Spâtodesfhia, NoiA donné par
Fries à une tribn de t<nitt èél^w
SPOR
BÎomTcèteiEQtqAjlesy qui a pour
type le genre Sporodesmium.
SPOftOmYGÂTES, subst. m. pi. ,
Sporonçrei ( ^nôpa , graine ^ fiu««< ,
dûmipigBon). Nom donné par Friet
k «ne trîbu de l'ordre des Goaio«
mjcétet Mucédinés , comprenant
ceux qui toat coinpoiés de filament
produits par des sporidies adh^
rentes»
SPCMIOmomS^ s. m. , sporopho*
fum {js^^\ graine, f^p», porter).
Link désigne sons ce tiom l'organe
que L.-G. Richard appelle Iropho*
sperme. V. ce mot.
SPOROTAME y s. masc. y sporota*
mium) Keimboden ( ffrrôpoc , graine ,
rapuîov 9 ofEce ). Nom donné par
Meyer alà partie dn corp« des Lichens
que la plupart des auteurs désignent
sous celui de réceptacle^
SPOllorRICflÉJS8, adj.et s« f. pK,
Sporoirichea, Nom <fenné par Brou*
fniart à un groupe de la tjubu des
lucédinées, qui a pour type le genre
Sporolrkbum. .
WOBULE, u î. j eporula. L.-G.
Richard nomme ainsi les corpusenles
repradueteors des cryptogames j dé«
poaiUéf de toute en^oppe , corps
en général ovoïdes, obleogs ou sphé«
riques , libres par tous les points de
leur snrfisca , et sans- nulle Mfaérence
à rintérieur des eonceptacles ou des
ilaaiena qui les renferment;
SPOnVLEVi., ad). , spontiosus.
Se dit d'un champignon dbnt les pe-
ndions renferment une grande quan^
ttté de sporidies. Ex. Sporetriehutn
sporulosum»
WORIIUVÂIUE , ad}. , sp^mUf^
ne ( sporula , sporule ,fero , porter)^
On appelle qnelqueftns la membrane
interne de iWne des moQSses sae
^pomlifère , parée que c'est elle qui
renferme immédiatement lesspora-
ks on séminuftes. ^
SQtJA
;4e8
rii#; qui porte ou lenfennd im Sbo-
rules.
8PUMAIRfig, adject. et s. m. pi. ,
Spumarii, Nom depné par Marquis
a un gronpe de la famille des Der-
matocarpiens , comprenant ceux qui
sont d'abord mous et en quelque
sorte semblables à une écorne*
SPUMESGENT^ adj. , spumescens
{spuma^ écume). Ëpithète par )a<-
quelle Mirbel désigne les plantes qui
ressemblent k de l'écume pour Tas-
pect et la consistance* Ex* Spumaria
niucilago.
SQVAUDES, adj. et s. m, pl« ,
Squalides. Nom donné par Latreilley
Ficious et Carus k une famille de
poissons f qui a pour type le geal^
Squalus.
SQIJAAiAJKIÉES , adj. et s. f. pi.,
Squcunariea. Tribu de la famille
des Lichens i établie par Fée y qoi a
pour type le genrei^^icamaria.
SQUAME, s. Ly squûma $ Schuppe
(ail.). H. Cassini désigne sous ee nom
}es bractées qui composent le péri-*
clioe des Synantbérées.
SQUAMELUB , s. f. , squamelhu
Sous ce nom H. Cassini désigne des
appendices du clinanthe des Synan*
therées, vraies bractées, dont chacune
accompagne ioimédiatement et exté-
rieurement une fleur , de sorte que
leur nombre n'excède point celui des
fleurs.
SQUABfEliLIFÉRE , adj. , squa»
melllferus. Épithète dannée au cli-
nanthe des Syoanthérées, lorsqu'il
porte des squamelles. "Ex.HelianÙiUs.
SQUAHIÈLLI-FIIIIBRILLÉ , adjec. ,
squamelleus'fijnlriaius, Se^it dii c/î-
nanthe des Synanthérées , quand il
porte des squamelles et des fimbrilles.
Ex* Ciadanlhus.
8QUAMELL1FQIIIIB , adj. , squa^
meUlfirrtUs, Se dît des squames du
péricHoe ou dinantke des Synanthé-
rées , quand elles ne difSrent pas das
aquamelles. Ex» ffwr,
464 SQUA
8QIJAMEi£IJLE , s. f. , squamM^
lula, JHom doDnë par H. Cassini aux
parties qui constituent i'aifi^relte des
ojoanthérées ; par d'autres botanistes
à dé petites ailles oui sout placées à
IWinct de la corolle de certaines
plantes,* (ex. Borrago).
SQIJAIIEVX9 adj« , sqtfamosiU ;
sehuppig (ail .)' ( squama « ëcnîlle ) ;
qui est formé ou composé d'écaillés.
là aigrette squameuse résulte d'un as-
semblage d écailles ou de folioles va-
riaUes jxmr la forme , le nombre ,
la longueur et la consislancc ( ex. Ht-
4iaHihus). La bulbe squameuse est
fermée de feuillet avortées , épaisses
et peu ou point embrassantes (ex.
Lilium ). Les fruits écaiUeux résul-
tent d'écaillés soudées (<'X. Anana
squflmosa ). On appelle plumes squa^
meuses celles qui y par leur forme o^
leur coloration , ressemblent » des
écailles imbriquées les unes sur les
mxkXxes {ei£i, Picus squamosus , Orlu"
Itda squamala). Un opercule squa^
meuxe%i celui dont les.élémens ovales
ou subcirculaires semblent appliqués
les uns sur les autres en forme de
squames » dont la plus petite consti-
tue lé sommet margino-centriil ( ex.
Ampullaire)p
SQVAlflFEHE , adj. ^ squàmiferus
( squama , écaille , jero , porter ) ;
qui porte des écmlles, comme la qua-
trième paire de pattes de la Galalea
squamifera.^
SQUAMIFÊREà, adj. et s. m. pi. ,
Sqaamifera, Nom donné parBlain-
tille k une dasse d'animaux >'crté-
bfés, comprenant les Ovipares à.îres*
piration pulmonaire qui ont le corps
couvert aécailles^
SQUAIIIFLORE , '^ij^y.squamifio^
rus {stfuama, éc«ille,^j, (leur).
Marquis donne cette épitbètc au pé-
rianthe qui se compose d'une seule
ou de plusieurs écailles j accompa-
gnant les organes ^cs^uelâ, mais n^
SQDÀ
présentant jamais de dispositioa cir«
culaire. £x. Coni/ères*
W»)AmBOUÈy adî. , squamifa^
Uus (squama^ écaille jfolium^ feuille);
qui a des feuilles en forme d*écaillet
imbriquées. Ex. Nymphanthus squa^
nùffdia.
SQUAlHFCAilE ^ adj., squami^
formiss; chuppenfotimig (ail.) («^imt-
ma , ceallle , forma, forme ). 2ie dit ,
en minéralogie , d'un cristal qui s&X
aplati en forme de lame semblable
à une petite écaille (ex. Mica squa^
rnifoniie). On donne cette épitbéle,
en botanique , aux feuilles semt-ani-
plcxicaulcs, courtes, large» et com-
parables jk'des écailles (er. Oroban-
elle major) , adx nectaires qui ont
I4 forme d'une écaille ( ex. Grei^U-
lea)y nnxsquamclles qui ne diOerent
pas des squames ou bractées du péri-
cline. Une coquille {Pileopsis squa-
miformis) est ainsi nommée à cause
de sa forme plate , qui la fait ressem-
bler à une éeaille de poisson ou à on
ocgle.
SQUAmiGÉRE , adj. , squamige-
TUS ^ squamiger . ( squama , écaille ,
geroj porter) ; qui porte des.écailles ,
on qui a des reflets squamiformes ,
comité l'abdomen du Mophora sqma*
migçra et )e corp» du Falgug squu-*
miger. '
SQUAJUlIPèDE^ adjeet., eefunipes
{imama, écaille, pes ^ pied; qui
a lea pattes écailleuses. Èx. Boris
squamipes»
. SQUAMIPENNES, adj. et s. m.
pi. ', Squamipennes ( squama , écaille,
penna^ nageoire). I^om donna par
Cuvier, Latreille, Ficinus et Garua
à une famille ifs poissons acaothopté-
rjgiens , Comprenant ceux dont les
Ba^eoirjcfS^ dorsale et anale sontgarnLes
d'ecaillcs.
S«lJAJIiODElU«ES, adj. et s. m.
pK, Squamodermati {squama^ écaille,
derma\, peau). Nom donné par
filainviUeà voe division de h seclioa
SQUE
des PoÎMons gnathodontcs , compre-
nant ceux dont la peau est générale-*
ment couverte d'écaillés. .
SQUAMULE , subst. f . , squamula ; ,
Schûppchen (ail.) (squama , écaille).
Spïoojme peu vaiii de sqwuneUuU.
SQVÉMVLEiJX 9 adj. , ^qnamulo^
sus; kleinsckuppig (ail.);, qui eat
garni de petites écailles , comme le .
caUce de VOxjriropissjuamtdosa,,
le dessous des feuilles du PhtbaUum
squamtUosum ^ la coquille du TVo-
chus squamuiosus et de VAtficula
squamuiosa.
SQVAMIJLIFORlfE , adj. , squa^
muUformis ( squamula , écaille sjo^
ma, forme). Épithëte donnée paa.
Hirbel au nectaire , quand il a la
forme d'une petite écaille* Ex. Gre*
ffiUea*
SQÙARBEliX ^ adj. , squarrosus ;
sparrîg (alF.) ; arricciato , spalari"
cato, raggiato (it.) ; qui est rude au
toucher, raboteux, raide , comme
l'involttcre du Cnicus cernuus , les
feuilles du Spinlfex*squarrosus , du
CuUumia squarrosa et du Trichosto^
muni squartosum.
SQUARmJLEVX ; adj. , squarru^
losus ; qui est un peu niide , comme
les bractées et rameaux du Leptom&^
ria squarrulasa , les expansions de
YUfpnum squarrulosun*»
SQUELETTE 9 sceletus ; 9%ùsxii ;
Gerippe , Knochengerûst ( ail. ) ;
skeleton (angl.) ; scheletro (it.). En-
semble des os du corps , dans lesaBi-
maux vertébrés. Le nom de squelette
extérieur est donné aussi aux parties .
dures des animaux articulés par les
anatomisles qui cbercbent à ramener
ces parties dures a des conditions oui
leur soient communes avec celles des
animaux supérieurs. Les botanistes
appellent squelette la partie la plus
solide d'un organe végétal quelcon*
que, par exemple le tissu réticulaire
des feuilles.
SQDELETTOIDE , adj. , squelet^
IL
STAC 465
teîdes ( tfxeXfroç , squelette , tiJo; , ,
ressemblance}. La treille pense qu'on
pourrait appeler ainsi l'ensemble de
l'enveloppe extérieure et segmentai rc
des animaux, sans vertèbres arti-
culés.
SQUILLACÉS, adj. et s. m. pL ,
Squillacéa. Nom donne ^ar Blain-^
ville à une famille de. la classe des
■ • • •
Bcléropodes , èjant pour, type le
genre Sçuilla»
SQUILLADES9 adj. et s. m. pi. ,
Squiiladœ* Nom sous lequel Harvorf li
désigne une famille de Crustacés dé-
capodes macroures , dont le genre
SquUla est le type,
SQCILLAIRES9 adj. eC s. m. pi. ,
SquUiares, Nom donnéparGoldfuss,
Ficinu» et Garus à une fj^miUe de
Crustacés, ayant le genre SquUla pour
type.
STABLE, adj., stdbilis. l/équi-^
libre stable ûèè corps a lieu , qunnd
ces corp» étant retenus en équilibre
par une force , et leur état venant à
être dérangé par une cause quelcon-
que , ils y reviennent peu à peu par
une suite d'oscillations'.
STACHYOFTÉRIDES , s., f. pi. ,
Stachj'optérides {exx)fiij épi, irtt-
piç , fougère). Nom donné parWiUdc-
now à un ordre de plantes crypto-
games , comprenant celles qui ont
la fructification disposée en épi.
STACEH0I3SIÉES , adject. et s. f.
il., Stackhousieœ. Nom donné par
L Brown à une tanùllc de plantes ,
qui a pour type le genre Stack^
nousiaé
STAGNAL y adj, , sla^nalis, stag^
natilisj stagninus ; qui vil ou se
plaît dans les marais. Ex. Brari"
chiopus stagnalls , Tçfanus stagna-
iàis,, Agaricus stagninus ^ Echino^
chloa stagnina.
STAGNICCNLE , adj. , stagnicolus
( j/â^nuni , é(ang , colo , habiter) ;
qui vit dans les étangs, comme la
3o
i
qm
466
SÏAAI
Kûraioûtrastagnkola , qnf âe fient
sur les llerbes ieê ^ng«.
jttus i qui port^ des stalactites. Le
Btdànus sîàlacHferiir offre des sil-
lons semblables à des stalactites fili-'
fermes: '
8TAL'A€TrrB 9 S. f.,. stalactius
( sraXdiQto , tomber goutte a goutte ).
Mpôt ordiMirement alongé' et coni-
que , qui se forme à peu prés vertî-
calemeftit A h paroi sopMeure des
cavité* souterraines , par la stillation
cPeaox chargées de di^wses matières
saUncs qu'élies abandonnent. Vlsi^
dium staleutitufn ' eêt ainsi nommé-
MTce qu'on l'a oèmpatfé à un groupe
de. slaioetite*..
Vicus ; trapfffeinart/g (jtlU) ; qui res-^
semble h une stalactite; concrétion
sUàaclitkque.
STAtAGWTiEy s, f. , stfHugmu.
Qjépôi en nmmelooa plus, ou moins
satHanSy quiise formesur le sol d'une,
cavitésouterraine» parles dépôts sue-
cçiisiri deseaux chargées de particules
salines qui suintent gouttera goutté de
la voûte.
StAMâfTAÏRE ., adj. , stammarU
( tfnipiiy., étainice ). Epithëte donnée
Î>ar Candolle hxxjijleur^ doubles dont
es pétales surnuinéraires sont dus à la
transtonnation des étamines ; par
Sesvaux aux nectaires qui sont placés
sur les ^tataines.
ATAIItlfAl, adj. , stamlnaiis ;
€fa appartient 00 qui* est relatif à X^
tamine.
STAMINÉ 9 adj . , stamineus. Tour-
nefort appelait ainsi les plantes qui
n'ont point de corolle. Gassini donne
Tépithète de staminé , dans les Sj-
nanthérées , aux corolles qui sont
accompagnées d^drganes mâles par-*
faits.. £lle s'applique quelquefois à
de» plantes qui ont les et&mincs trës-
longues (ex« Çpioghssum stami-'
nmHty,
STÀN
SmnRiSVX , adj. , staminosus.
9e dit quelquefois d'une plante dont
les étamines font une* grande saillie
hors de la fleur.
STAVINIVèllE^ adject. , stamini-
férus {stamen, étamine , yèro , por-
ter) ; qui porte des étamines, comnke
le gjrnophore dû TkaUctrum , le
rtèc taire du Cneorum tricoccum*
Fleur siaminijere se prend quelque^
féîs coijame synonyme dé flkttr mâle,
VéàMXSjOVE 9 S. m. ^ staminodàtm
( 9T)9fji«iy , étamine , cUoc , ressem-
blance). Nom donné par L.-C. Ri-
clnird aux appendices du gjnostème
des* Orchidées-, qui paraissent dtrc
dés rudimerts d'élamines avortées.
STAf«NATE, s. m. , stannas (stan-
nunij étain). Genre de sels (zinn^
saure Salze^ sA\,) , qui résultent de
la combinaison- de l'oxidc^stannîqne
avec les bases salifiables.
STANI^fEIJX, adj. , slannasus, Ber-
zeiius nomme oxide starmeuje (pro-^
toxide ttétain; Z^nnoxfduij ail. ) le
premier d<^gré d'oxidation , et sulfure
starmeûx (Èinfacksckwifhlnnn^ ail.)
le premier degré de sulfunillon de
l'étaîn; sels sianneux, les combinai-
sons de l'oxide stanneux avec les
acides {Zirmoxy:dtdsalzen j ail.) , et
du sulfure avec les sûlfides , ainsi que
celles de l'étain avec les corps halo-
géoes qui correspondent à celles-là.
pour- l!i ' com position #
STANNIDBS, s. ni, pi. , Stanni^
des. Nom donné par Deudant à une
famille de substances minérales, qui
comprend l'étain et ses combinaisons.
STANlVIPÂnÉ, adj. , stanniferus;
ziHnhaitend (ail.) {stannum^ étaîn,
fero, porter); qui contient de l'é-
tain./?oc^ 5-/annj^f.
STANNIQUE, adject., stoMiteus.
B^rzeitus appel le oxide stannigue {deU'
tùxide d^étàin) Zinitox^d, Zinnsâure,
aW.) le second degré d'oxidation, et
sulfure stannique ( DoppdUchwefeU
2mn> idl. ) 1# lr€i>Tème de^ré de sol*
STAT
(imtioo de Fétaî^; seU stannigues^
les combinaisons de cet oxide ftvcc les
ncîdes (ZmnojFfdsaizen , ail. ) et de
ce sulfure avee les snlfides , ainsi que
les combinaisons propoi^tiomieltes de
l^éCaîn aTee'les corps haloj^nes. '
stannoso '^poitusicus, Nonî donné ,
dans Is' nottienclature ebimiqite île
Berzelios, à des 'Seli prodaH« ^sr la
combinaison d*tin sel stânnetrx. STec
VD sel potassique» Ex. Tarttate stan^
noso'potàsêique, ^
SrrAPHYLEÀCEES, ad), et s. f.
pi. , StaphjrUacêa. Tribu de' la fa-
mille des Célastrinées , qui a pour
Vf pe le genre SiaphfyUa , que Can-
dplle admet.^ etqucLindley etKnnth
ërigent en famille.
STAPHYLINIDES, adject. et s. m.
Î1. y Siàphjrlinldes. Nom donjnë par
Tannerheim à une tribu de la fi^mille
des G)léoptères brathéljtres ^ qui a
pour tjpe le genre Staphjrlinus,
STAPBYtINIENa, adj. et s. m. pi. ,
Stapkylinulfoïti donné parLamarcky
Goldtuss , Picious et Garas à une fa-
itiille ou trîbù de l'ordre des Coléo-
ptères , ayant le genre Staphj-Unus
pour, type.
STAPHYLINIFORKIt: , adj. , sta-^
pfyliniforniis, $e d^t d'un insecte dont
les formes rappellent celles des Sta-
pbjlins. 'Ex, Pachymerus s^apkjrU'
niformU.
WATICiESyadjeet. et S; f. pi.,
Staficeœ, Staticea. Ce nom a quel-
Îaefofs été donné à la famille des
lombaghiées , en raison du genre
Statiçe qu'elle renferme. Bartling
l'appliqhe à une section de cette fa*
raille.
StATMMi, s. f., staiiù; rra^tç;
Sianéort ( ail.* ) ; stazione ( ît. ) ;
(«t^M, s'arrêter). Le« botanistes en-
tendent par ce terme I9 nature parti-
culière des localités dans lesquelles
cbaquis espèce de plantes a coutume
de ûfMVM 1^ de se développer , où
STAU
467
elle atme h végéter. En zoologie , il
exf>rime l'action de se tenir debout
sur s|9 jambes («^tafid^, ail.).
STATIOIVNAIIIE , adj. , station^
narius ; sUllstehend (ail.). Se dit^ en
astronomie , d'une ' planète , lors-
qu'elle pafatt n'avoir aucun mouve-
ment entre les étoiles fi'xes. Ce phé-
nomène a lieu pour Mcrcnre et Vé-
nus •, tant que ces astres parcourent
leS' points de station qui séparent
leurs cbnngemens de' direction de
droite â gaucBe ou de gauche à droite,
c'est-à-dire tant que le rajoii visuel
dirigé vers eux 'est tangent à leur or-
bile , parce que durant quelques jour
ils décrièrent un élément de ce rayon
STATIQVÉ, s. f. , statice , statîca
GleichgeKvichtslehrè (ail . ) . Partie de la
mécanique qui considère les rapports
que les forces doivent avoir en truelles,
en grandeur et en «direction , pour se
fiiire mutuellement équilibre.
STATOSPUUIf E , adj. , siatosper-
mus (ffTdéfl», se tenir, erfrtpfia, graine).
Ëpitbète donnée par G. Allman aux
plantes dont les graines sont ou droites
ou ascendantes.
STAVBOGLYPHB , adj. , stauro^
gfyphas ( 9Tat\/pôç , croix , ykvifvi , gra-
ver). Uu^quorea staurogfy-pha est
ainsi nommée é cause de son' centre
déprimé et marqué d'une croix.
STAIjBOPHYIXE , adj 4 , stauro^
phjrllus ( oTovpoc , croix , ^»oy ,
feuille) ; qui a les feuilles opposées en-
croix. Ex. Podolobium sfaurophjrl^
lum.
STAUHOPTÉRE, adj . , stauf opteras
( vrayjpiç , croix , Trripov 9 aile ) ; qui a
les niles marquées d'une croix, comme
léNaupactus stauropterus ci le Lep^
tocerus stauropteriis . dont les' élytres
ont une l3andc médiane transversale
et la suture noires.
STAUROTIQinS , adj. Se dît d'une
roche qui contient des cristaux dis- .
séminés de staurolide. Ex. P/ijrllade
slaurotiqhe.
468
SîiO
STÉARATE 9 s. m. , stâoras. Genre
de sels {tulgsaurc Salzcy ail.), qui
sont produits par la combinaison de
l'acide stcarique avec les basersali-
fiables.
^TÉARUIE, s. f. y slearima. Gui-
bourt nomme ainsi la stéarine»
STÉARÏNE) subst. f. , stéarUia ^
Talgfett (ail.) {ariq^, suif). Nom
donné par Chevreul à la portion des
builes grasses qui , moins fusible que
l'autre et semblable à du suif , teste
solide à la température ordinaire^ de
l'atmosphère.
STÉ ABIQUE 9 adj . , stùoricu»^ Nom
sous lequel Chevreul désigne un acide
( Talgsàûrey ail. ) qui se forme par
l'action des alcalis sur la sjléarinç , et
dont la production a par conséquent
lieu toujours, pendant la saponifica-
tion des corps gras.
STÉABOPTJÈNE^ S. m. « stearo^
pton^aviapy suif, ittuvoç, Yolatil).
Uerberger appelle ainsi là portion
ieoncrélc et cristalline des huiles vo-
latiles.
STÉARO-RICINATE , subst. m. f
stearo-ricinas. Genre de sels , qui
résultent de la combinaison de l'acide
stéaro-ricinique avec les bases sali-
fiable^.
STÉARO-«IGINIQI}E,adj. , stea^
ro^ricinicus. Nom donné' par Bussy
et Lecanu à l'un des trois aeides qui
se* produisent pendant la saponifi-
Gfition de l'huile de ricin.
STÉATÉTECX^ adj. ; qui contient
de la stéatite ( sféaschiste stéatiteux) ,
ou qui -est formé de stéatite ( enduit
stéatiteux y matière stéatitetue), .
STÉATOPYGE, adj., steatom-gus
l^iap , suif, i:\ypi j derrière). taÔyis
steàtopyga a la queue composée de
deux masses graisseuses réunies à
leur partie supérieure.
STÉGANE, adj., Heganus ; 0tc-
7XVOC {cTvpiy toit). Illiger appelle
fieds stég€uies ( pedes steganîj Ru^»
STëL
dérfussey ail.), dans les olseaiîlr/
ceux dont les quatre doigts sont en-
gagés jusqu'aux ongles dans une
même membrane. Ex. Pélican,
STÉ6ANOPODE89 ad|. et s. m.
pl«, St'eganopodes (onTovi;, cou-
vert, iroOci, pied). Nom donné par
Illiger , Mevèr ^ €. Bonaprte ; Ran-
ztfni et Eichwald à une famille d'oi-
seaux nageurs , comprenant ceux
dont, tous les doiets sont ei^gës
dans la mjême membrane*
STÉGOOPTÈRES, adj. et s. m. pi.,
Stegoptefa{&effn , toit , irripov , aile).
Nom donné par Duméril à une fa-
mille de l'ordre des - Névroptères ,
comprenant ceux de ces insectes qui
portent les aile» en manière de toit.
y oyez Tectipbnnbs.
STÉHIËLINÉES, adj. et s. f. pi. ,
Stahelineœ, Nom donné par H. das-
sini aune section delà tribu des Car-
linées ; qui a pour type le genre
Stahelina,
STELLAIRE 9 adj. , steOaris {suUa^
étoile); qui a rapport aux étoiles
{astronomie, lumière^ radiation std^
taire ), Le Sabbatia stellaris est ainsi
nommé à cause d'une étoile jùune
qu'on aperçoit au centre de ses fleurs
rouges ; VArdea stellaris , probable-
ment à cause de l'essor qu'il prend
chaque soir vers le ciel.
STELLÉRIDES» adj. et s. m. pi. ,
SteUeridea, Nom donné par Lamaidc
à une secliion de l'ordre des Ra-
diairés échiqodermes , par Blainville
à un ordre de la classe des Poljcéro—
dermaires ,. comprenant ceux dottt le
corps , large et d^rimé , est régu-
lièrement divisé À sa circonférence en
angles plus ou moins aigus , souvent
prolongés en lobes ou««yons, quel-
quefois même divisés , -ce qui les n
tait comparer à des étoiles
8TELUFJÈBE, adject., steliiferas
( Stella , , étoile , fero , porter) ; qui
porte des étfiH^ lÀOHr^on stetti*
STEL
jfisr, le Tttraodon stellalus, la Pa*
iella steUifera ont des taches en forme
d'étoiles. ^^ ambubcres du C/j"*
peaster stelUferus et les. ramûscules
«cîculaîres de la CàralUna stetUfera
sont disposés en manière d*étoiles. Les
capsules da Leptespermum sieUi/e-
rum représentent une étoile à cinq
branches , lorsqu'elles sont ouVtïrtes.
»TJ!iliLlFOIllIE, adj. , steîlifor^
mis ( Stella , étoile , forma , forme ) ;
qui a la forme d'une étoile. VtrTue
stelUjorme,
STELLIGAhe, adj. , sfelligerus
( slella y étoile, gero , porter). Se dit
d une phntéquî a des feuilles dispo-
aées en rosaces ou étoiles (ex. C^nt-
nostomum steliigerum) , des poils
étoiles sur ses feuilles (ex. Treman*
dra steUig€rà)j ou un duvet étoile sur
sa cprolle (ex. Goodenia stelligera).
STELLÎNEHTÉ, adj., steUlner^ius
(Stella^ étoile^ nen^us\ nerf). Épi-
fhète donnée par Mirbcl aux feuilles
dont les nervures partent du milieu
de la lame et se portent vers la cir-
conférence en rayons divergeas. Ex.
Micinus communis,
S'nsIXlONIDBS, adj. et s. m. pi.,
Sleliiànidea. Nom donné par Gr^j à
une famille de l'ordre des Reptiles
a^ttrieos , qui a pour type le genre
Siellio.
' nEhUPGKES^ adj. et s. m. pli ,
SielUpôra {siella; étoile , parus,
pore;. Nom donné par Blainville à
un ordre de la classe des Polypiaires,
comprenant ceux qui ont des pores
en forme d'étoiles.
fiTÉEXULE y s. f . steUuta ( steUa ,
étoile). Petite étoile ou dbque fo-
liacé qui, dans certaines mousses,
termine les tiges et- renferme les
fleurs mâles , suivant quelques bota«-
nistes. Synonyme de rosette et ^c/w-
mule.
WfiIXI«.Ë , adj. , steltaiatus. Se
dit d'une plante dont les feuilles sobt
disposées en étoiles à l'extrémité des
STÉN '469
rameaux ( ex. Macromitrîum sleUu^
latum) , ou garnies de poils ramifie's eu
manière d'étoiles (ex. Arabis stellu-
lata). Se dît aussi d'un polypier dont
les cellules sont à peine étoilées (ex.
Astrea siellulata).
STEimiATfi /s. m., stemma; Ne^
henauge, Aeugkin (ail.) (ariftpî,
couronne). On appelle ainsi les yeux
lisses qui sont placés sur la tête, chez
certains insectes.
STEIOIATIQUE, adj., stemmatL
eus. Robineau-Desvx>idy donne cette
épilhëte h la portion ou région de la
tête des insec(es qui supporte des
yeux lisses.
8n6BÏÉLyrRES,adj. et s. m. pi.,
Sienêl)rtra(vi^o;f étroit , AuTpov ,
étui). Nom donné par Lamarck, La-
treille et Eichwald h une famille
de l'ordre des G>léoptères^ compre-
nant ceux dont les élytres se rétré-
cissent à la partie postérieure du
corps.
B^ÉNIDlâS , adj. et s. m. pi., 5/c-
nida. Nom donné par Mannerheim a
une tribiu de la famille des Coléoptères
Brachélytres', qui a pour type le
genre Stenus,
WTÉSOCAJKPE ^ ià], , slenocarpus
(ffTcvoç, étroit, xiaipiroç, fruit); qui a
des fruits (ex. Pastmaca stenocarpa)
ou des urnes (ex. Orthotrichum ste^
nocarpos ) remarquables par leur
étroitesse.
STENODIDAGTYLES; adj. et s.
m. pi., Stenodidactyli (^rivoç, étroit,
iU » deux , JoxTvXo; , , doigt ). Nom
donné par J.-A. Rilgen à une fa-
mille d'oiseaux , comprenant ceux
qui ont deux doigts sans meicbra-
nes, comme les autruches.
SXénîODONTE, adject. , stenodon
(ethoç 9 étroit , ô^ovc , dent) ; qui a
aes dents étroites , comme celles qui
garnissent le chapeau de VHjrdnum
stênodQn.
ftTÉNOGONE, adject., slenogonus
(9xhoif étroit; gfttnrnc « angle), t^piu
470 STÉN
donné par Haûjr à uoe rwiiié d^
chaux caibonatée, dans laquelle ras-
sorti ment des faces fait disparaître
une partie de^ inclinaisons de leurs
bords 9 dont les uns deviennent pa-^
Tàllèles et les autres se trouvent sur
lia même plan , en même temps que
d'autres arêtes se réunissent sous de$
angles plus ou moins aigus.
8TÉNOLOBE , adject., sterwlobus
(axivoçj étroit, Xô^oç, lobe); quia
des lobes étroits , comme les divi*
aions de la fronde du Ldminaria
^tenoloba*
' STÉNONOMB, adj.^ stenononuu
(mvocy étroit; vô^aoc, loi). Nohi
donné par Haiiy à tine variété qui
offre un grand nombre de formes
produites par des d^oroîssemens dont
les exposans sont resserrés entre les
limites des trois premiers nombres
naturels. Ex. Pjrroxène sténonotne,
STÈNÙ^ÉTALBy adject. , stenope^
talus {arivoç , étroit, friValiov, fenîlie) ;
qui a des pétales étroits ou linéai-
res. Ex. Arahîs stenopetala , Pelàr"
gonium stenopetaium,
STÉNOPHYLIe, adj. , stenophjU
lus; engblàùrig (alL) (ravoc , étroit,
fu>!Xovy feuille); qui a des feuilles
étroites ou linéaires. Ex. Ramex
stenophyllus j ^orinda stenophjlta ',
Phascum slenophyllum, *
STÉNOPCfDE, adject. , stenopodius
(ffTivoç, étroit, TTov;, pied); qui a
le pied ou le stipe étroit ou mince , re-
lativement à sa longueur. £x. y^ga^.
ricus stcnopodîuf»
STÉ1V0P0DË8, adj. et s. m. pi. ,
Stenopoda (ffrévo;, étroit, trou;, pied).
I^om donné par J.-À. Ritgen à une
section de l'ordre des MydaïorniUies ,
comprenant ceux de ces biseaux qui
ont les pieds étroits ou non garnie
de membranes.
STÉIVOPTÈRE, âdj., stçnopt^us
( o-Tfvoc , étroit, fTTcpov i aile ) V qui a
des ailes étroites ^ comme celles doot
STÉN
est garni le pétiole 4m feuilles é%
fSapindu^ jtenopUtus.
STÉNOPTÉRES, adj. ^s. m. pL,
Stmt\ptera. Nom donné par Duméril
à une famille de l'ordre des Coléo^
ptères , comprenant ceux de ces in^
sectes dont }esélj très sont vét|<éeiet
k leur extrémité' libre. F'. Àfi«u»*
TIPfiNMSS.
ST£.\ORHIZE , adj. , staurhizus
{ffxivQç^ étroit, ptç«9 racine); qoi a
des racines grêles. £x. Onoirjrcbis
stenorhita,
STËNOSTACinrÉ , adj. » steno^
stachyur ( «tIvo; , étroit , ffro^c t
épi ). Dont les fleurs sont disposées èa
épis grêles. Ex. Inga stenojtackra.
STÉniOSTOlUTASPISTES» adj. «t
9. m. pi., Slenostom£Uaspisies(9rnoÇf
étroit, &ri^,j bouche ,, «miç, ser*
peut). Nom donné par J.-'A. Rttg«B
î une famille de ^ptiles epbidSens ,
comprenant ceux qui ont la ^booebe
étroite et le corps couvert d'écatU
les.
8TÉRIOST09IE f adj., sUMstoimt^
(«rcvoc, étroit, «rr^, bott«^). Se
dit d'une coquille . univalve dooft
l'ouverture egt étroite ( èx« Aduitma
gtani). Le Peziza sUnosiotna est
ainn nommé à. cause de sfi cupule
réfléchie sur les bords 9 et doiii l'ori^
fiée est fort étroit.
•STÊNOSTOMES, adj. et s. kn. pU,
Steno/toma^» Nom donné. par 'J. «A.
Kitgea à un groupe de Reptîlei
ophidiens , comprenant ceux qui ont
la bouche étroite, non dilatable.
STÉNOTAGTIQUE^adj., /tenofoo-
tiens ( rrsvoc , - étroit , fmaxurn , di^
position). Nom donné par Haûj à
une variété produite par des décrois^-
semeus dont un/s moitié, natt sur le
même angle et l'autre molt^ sur les
méme$ bords. Ex* CkatAx carèonaté^
sténotactiquê^
STÉNOTÉTBAOAGIYUB89' «dj.
et s. m. pl«, SieMotetradae^BiminÇf
étroit^ rsi^, qfliftrey dflhmih^ do^t}*
STEa
^om donné imr J.^A. Rîtg«n à une
famille de HjdAlorDitlies « opvpre-
oaot ceux qui , comme le dronte , ont
quatre doigts sans roembrapes.
STÉNOTRIDACTYLES , adj. et $.
I0« pl« Stenotridaotjfii («rtvoa » étroit ,
tpk 9 trois , iixxo'Ktkif doigt). Non»
OQuoé iwr J.-Â. Ritgea à une famille
de MjrdalorDiihes ^ cpropreuaut ceux
3ui , comme l'autrucEe , out tr0it
oigts sans membranes.
STEPHANOJBy «. m. , slephàno^
(ffTtfxvoc, couronne). Desvaux ê^^
pelle ainsi les péricarpes soudés avec
le calice , dont les divistons sont pla-
cées à leur sommet en manière de
couronne. Sjnony me Hachaioe et de
€jpsèle.
STÉPHANOPD^S 9 ad), et s. m,
pi. , Stephanopina* Nom donné par
G. -G. Enrenberg à une tribu d'Infu-
soîres rotatoires , qui a pour type 1^
genre StepHanops. .
8TÊPHAV0ST0MES 9 adj. et», ok
pi., Stephanostoma (arifoyoçy cùVk^
ronne , irr^ , boucbe). Npiki donné
r Lâtreille à une famille de Tordra
es Elmindiaproctes.cestoïdes » tjom*
preniint ceux qui n'ont qu'une Mkule
trompe.
St£pH0CABP£ I adj. , stéphoeor^
pus {axifoçf couronne» xoffroc, Cruit)^
JËpitbète donnée • par Agaroh aux
plantes qui ont leuni fruits dispqpés
en couronne ou en rond.
STERCQLOaiEy s. f. , stercoUnfin
( stercusy excrément, ^irt^ ,idifleoars)w
Traité des excrcmeds. P. de Spina a.
publié un ouvrage sous ce titre i en
1714.
8T£aCOIlAIllE.9 ad). , élBrearû-
rius ( stercus , excrément). Se dit de
plantesqui croiisentsur les oxcrémens
ouïes fumiers X^t^* Ththbolus Mer^
corem yFezizasttrtwuk, Sporatri^
chum sUrcoràrium j AgarUus tner^
d4Krms f Agarkus sierquiimas ) , et
d'insectes qui vivent dans le fiunitr
( ex«. Geotrupu jHr^4a!m , Jl^f^fat
STÉft
Al%
m
s:
Merêoraria^^ jtahodius 9
Aphjodms meraarius ^
SXEnCUUACÊSS , adj. et a. f.
pi. » SiercuUacea. Nom donné pnr
Kuntb à une tribu de la famille dai
Bjttnériacées, qui « peur type le
genre SurcuUa-^ et dont Yenienat a
fait une famille , appelée Sermon^'
idées pftr Jussieu.
STBEGULIÉS& adj. et s. f. pU Ster-
cùlieiE^ Tribu ,aamiaB par Candolle ,
i^M la iamil)e de ByttnériacéeSf ^i
a pour type le genre Sterculia.
STÉRÉpCiBEIS^adj. et s. m. pi.,
Ster^cerjoia ( oti» :éç« solide , tfymç ,
corne. Nom donne par Danéril k urne
famille de. l'ordre dea Coléoptirea,
comprenant ceux dont les antennes
forment une masse arfondie, qui pa«
rait solide i eause du irapppocliement
desarticulations. F". Souoicoriies.
ftTÉBltopYlliAItlQIIE 9 s. f. , siê^
reodjrnamiçét ( vr^fic « solide , luv»*
^ j force)» Branche de la pbysiquo
nul ^pose lea lois du mouvemant
4es corps solides»
STÉKÉ0G<lBU&B8,adî.et».i» pi.,
Surtogonata («rqiMc i solida , Twi*,
angl^-). Ifom dôUM par Lyagbye à
une section de la famille d«i Hydr^
p^ylcf marinas I comprenant cilUs
de ces plantes d«nt la fronde , artien-
lée et arrbndie, est solide ou pletnc.
. SréuéoilSTlUQUByadj.t^^rA»-
metricus ( vripcôç , solide , fMvpéw ,
mesurer). Leonbard nomme cMraciè"
ru siéréamétriqujts daa minéraux ,
ceux que l'on tire de h straetuM seu-
lement de ces corps.
axÉviOray adj. , sUreapus (en-
ptôç , solide , irovs , pi^) i Vp^ * ^
pied on le tttpe plein et dnr* Ex»
jigarieuMjftereopMs. ^
STÉBioranXS^ad^eet. , Herê^
plyrUus (onpioi ^ .solide*, f»»ov,
feuille ) ; qni a ha fenittes solides ou
fermes. Ex. Centâwréa êUrtophrUa.
ftTÉaiMTATlQinS ^ s. r. , stéréo-
47a STER
nîf ). Partie delà plijsiquc qui traite
de IV'quîlibre des corps sondes.
flrâlÉOTHALâME, âdj., stereo^
ihalamuê (orrpcoç, solide, i^kat^^
lit).Ëpilhéte donnée aux liichens dont
les espdifsÎDDs redressées ou fraticn-
Seoses sont solides et pleines.
STÉBEtiSIlW, s. f. , stereusma
(oTcpcoç, solide , oû^à , .essence). Nom
donné p.ir Btiio'ct Boullnj , qui écri-
vent à tort sireusine'j à la partie
conctète et cristalline des huiles vo-
latiles.
. STÉRIGMB , ». m. , sierlgma
(9T^pc7p«, appui). Des vaux nomme
ainsi des fruits hétéroearpiens pluri-
)ocuIain»,à loges monçspemies on
poljspermes ,' distinctes ( ek. Gera^
lUK/n). C'est la diérésile de Mirbel.
STÉRILE, adj; ,* sterilis; «70*0; ;
unfnuhlbar{9\\,); fraitlfiss (angl.).;
stérile (it.); qui ne porte pas de
fruits. Les mjneurs nommenty^/oftr
sléritef- ceux 4\xï\ ne contiennent que
des matières nou exploitables. Une
anthèrestérile est celle dont les loges
ne contiennent pas de pollen , cas
dans lequel sont trois des étamines
du. Cassia grandiftora. Le Bromus
steriUs est ainsi nommé y parce que
la finesse de ses graines les a fait re—
garder comme nulles, et le Fragaria
jieriiu j parce que , sa baie étant
sèche , il est stérile .eu égard k
l'homme.
ST^RIUTÉ , s. f . , steriUtas ; àyo-
vte; Unfruchliarkeit (ail.); vnfruU^
fuUiess ( angl. ) • steriUtà ( it. ). État
ou qualité d'une plante qui ne porte
pos de graines , d'un animal qui ne
reproduit pas son espèce.
STEHl^lCOBNE, adj. , stefnicor^
nis (sternum , sternum , cornu ^ cor*
ne); qui a le . sternum avancé en
forme de corne. £x. BupresUs s ter-
nicornis , Choiusvlernicorni^.
BNOPTÉRYQIENS 9 adj. et s.
m. pi., Sternopterygii (axip'»^^^ sïev''
uum ) irricùS ^ naj|^eoîre)« Nojn donné
STÉT
par Gjoldfuss , Ficmiis et Gams à nn
ordre dé la classe dés poissons, oom*
prenant ceux dont les ca topes soDt
placées au dessous ou au devaiit des
nageoires pectorales.
8TERMOPTYGBS , adject. et s. m.
pi. , Sternoptrgia (mpvov, stemâip,
irrvS) pli ). îiom donné par Duméril
â iinr ordre de poissons osseux, corn*
prenant ceux qui ont les catopes
comme remplacées par un pli festonné
de chaque côté du tranchant abdomi-
nal, et a jani pour type le genre Ster^
noptjrx,
STERNOTHÉIIINS ^ ad), et s. m.
pi. , Sterriothœrina. Nom donné par
T. Bèll à une tribu dé h famille des
£m jdes , ayant pour type le genre
Siemothmris^ et comprenant les tor-
tues qui ont le sternum mobile.
STEHNOXES, adj. et s. m. pi. ,
Stemoxi ( vrrpvoy , sternum , o|ùc ,
pointu).^ Nom donné par Givier,
LatreiMe , Duméril , Goldfuss^ Fiei-*
nus et Garus , à Une famille ou tribu
d'insectes coléoptères, comprenant
ceux dont le sternum se prolonge en
pointe par devant et par derrière.
STBRiraM 5 Sé m. , sternum : otI|)«
vov. Latreille . nomm^ ainsi la ligne
médiane de la partie inférieure du
tronc dos infectes, yqyez Thorax.
^.SUBRRIGHROTES 9 adj. et s. m.
pi., Sierrichrotes (rrcppo;, solide,
2^QTtii , corps ). Nom donné par J.-A.
Kitgen à un ordre de Reptiles , com-
prenant ceux qui dut le corps rside
et. immobile. Synonyme de ClUio^
niens. ' '
STÉTHIDION 9 s. m.jSiethidium;
MitteUeii(M.)(9r^iftv»^ petite poitri-
ne) «Nom donné parWiederaann, dans
les Diptères , k la partie du eorps qui
comprend le bouclier dorsal et Té^
cussori ,. ainsi que la poitrine et ses
côtés-.
HTÉrmON, s. m., sXedùœum;
yorderîheil'y P^ôrdergesehleppÇ^mW. )
(emfiwoc , pectoraf ). lUigér. nomme
STIG
ainsi la partie antérieure on sqpëriecirè
du corps des mammifères et des oî-
aeaax , considéré en masse | celle
qui renferme la poitrine.
STIBIATB 9 s. m. , s tibias. Sjno-
njme àeanlimoniaie.
STiBTSBj s. m. , stOHis. SynO'-
Djme de antimomte.
• STIMURB , s. m; , stibiwreium.
Alliage , en proportions définies, de
rétain avec un autre hiélal.
STIGHOGABPE, adjcct. , slicho-
€«i/vttj («Tixoc» rang y xdcpitoc, fruit).
Êpithète donnée par Agardk aux
plantes dont les fruits sont disposés
sur une lifme en spirale.
«nCHWTÉGUES, .<ij.eis.n>.
pi. , Sticfiostega ( crri;(o; > rang , art-
Tiff toit). Nom donné par Orbignyà
une famille de Tordre des Gépfaalo»
pod'es foramtniféres > , comprenant
ceux dont les loges sont empilées bout
k bout sur un seul axe.
SnCTÉËNS, adject/ets. lA. pi. ,
Stictei. Nom donne par Pries à une
tribu de l'ordre des ' Hyménomy-
cètea clvellacés , qui a pour type le
genre Stictls.
STKTIQI» , adj. , stieticus ( tnvx-
Toç, ponctué); qui est marqué de
points 9 comme lé corselet et les éljr*
tre^ du Ceionià stictica,
STiGTOPÉTALEf'adj. y siiclape^
talus ( 9T(XT0Cy ponctuéy WrraSloy,- .pé"
tale} ; qui a les pétales garnis de
points glanduleux. £x. EugefMsdC'
Ufpetalk,
suffuéés, adj. et s. f. pL',
Stiffiiea. Nom donpé par Candolle
jk une tribu de la famille des Labia-
tifloreS) qui a^our tjpe le genre
Stiffiia.
STIGM ATAIAE , adj. » stlgmata-^
T'fu^rvrry^a, marque) ; qui est mar>
que de points entbncÀ , comme les
rameaux du PàciUopora stîgmataria.
STIGMATS , ' suM . m . , sligma ;
stimma ( it.). On appelle ainsî, dans
les végétaux (iVorif , ail.), un or«
STIL* 473
S une placé au sommet de l'ovaire ou
u style , quand il existe 9 qu'on sup-
pose destiné à recevoir le pnnçipe fé-
condant, pour le transmettre aux
ovules ; cbez les insectes^ {Luftioch ,
aU. ^ , des ouvertures , placées sur
les cotés du corps , qui sont les ori-
fices des trachées ou canaux aériens»
Le nom de stigmate est encore donné
par ttedwig au petit mamelon qui
surmonte les globules verdâtres qu'on
observe dans l'involucre des Equise^
tum ; par Palisot-Beauvois à une
pointe caduque qui termine la colu-
melle des mousses ; par quelques en-
tomologistes a la partie du bord ex^»
terne de l'aile des {Hjiiiénoptères
qili est plus épaisse que le reste | et
que Jurine nomme carpe»
dTIÇMATIFœUME , adj., stigma-
tiformis ( sligma , stigmate , forma ^
forme); qui a la forme d'un stig-
mate. Ouverture stigmatijbrme pour
la respiration^
STIGMATIQUE, adj.^ stigmatictts
(stigma ,' stigmate) ; qui appartient
au stigmate < Lobes sttgmatiques*
BTIGMATOPHOBfiy adj., stigma^
tophorus t orvf^ j stigmate, ftpoi,
porter ) . Epithéîe donnée nar H. Gas*
sini k la partie du style aes Sjnafi-
tbérées qui porte les stigmates.
flrriGHATOPNÉS 9 adj. et s. m. pi.,
Stigmatopnea {niyitat , . trou , irvtv ,
respirer). Nom donné parGoldfnsS,
Fischer, Fîcinus et Garus k une fa-
mille de la classe des Polymériés ,
comprenant ceux qui respirent par
des sligtnates.'
SrÙkUATMTÈmOHE ^ ad)., siig-
matostemonis ( 9tt7p« , stigmate , on?-
UMv, étamine). Épilhète donnée par
Mocnch aux plantes dont les étamines
sont implantées sur le stigmate.
STIOmULEy s. m.,/fi^OTii/(a. Mir-
bel nomme ainsi chacune des divisions
d'un stigmate qui en offre plusieurs.
STILAGlNÉESy adj. et s. f. pi.,
Siilaginea. Vom^ ddnné par If artins,
474 $T»
f^jg^ik et Kuntb k une faioftîlk d«
plantes, qui a pour type le genre
Stilago.
SIlLfilIVÉES ^ «dj. et s. f. pi. y
Stilùineœ, Nom donné par Kuuth à
une famille de plantes 9 qui a pour
type le genre) Stiibe.
STILBOlOESy adj. et a. m^pl. t
SiilboïdeL Nom donné par Pries à un
groupe de Tordi'e des Coniomycètés
pocorinées ^ qui a pour type le genre
STILBOSTOBÉESy adj. et a.f.
pi. I SlilbosDoreiB , StUbosporiL Nom
dooné par Fries à un groupe de 1#
tribu des Copiorojcèles cniophytea 1
par Broogniart à une tribu de la fa«*
paille des Urédinées 9 ayant pour
type le ^eur^ SUHospora,
STQIULE 9 s. m. stimulus; Brenn-*
horste , Brennspil;^ (ell*)* CandoUe
appelle 9ii|siy dans les végétaux ^ les
poils fins et. un peu raides dont la
piqûre cause une douleur cuisante et
44^s déinaiigeaisons- £x, Urdca.
9TWIJL|il]Xyad|eet. , stimuiosus^
urens; hre^nhorsiig (ail.). Épitbète
donnée par L.-C. Richard- aux «ur-i
faces qui sont garnies de poils raides
dont la piqûre ocçasioniie une dou«»
leur brûlante f i^ommeles feuilles de
V Unifia.
8TIPAGÉBS^ adieet.et §• f.pl. ,
Stipaceœ, Tribu de la Csmilledea
Graminées , adraiife par Kunth et
Liok , qui a pQur type le genre
^lipa.
SXIPJB 9 subst. TCk»%stip€s; Slr^nk
(ail.); stlpite (Ji.). On donae,ce
nom , en bçtanique, à la tige ligneuse
des plantes monoçotylédopes arboreik
eentes , qui se termine par uu faift*-
ceau de feuilles ; à la partie des cbam*
pignons.munis d'un chapeau quisup*
porte cette dernière expaniioo ; au
prqlongement cylindrique que la cyp-
sèlë de certaines synanthérées offre
119 dessus de la partie occupée par les
gifaunet.. Çefwi L'applique k &» 1^,
pe»dioee4««U«ia9tbe de^erow^é*
rées 9 qui , au lieu de faire sailli»
sur le réseau 9 élèvent à leur sommet
les aréoles ovalifères y et représen-
tent de petites- colonnes plus ou niosos
épaisses et tharnue|.
âTIPÉES, a;lj. et s.f. pi., Stî^
peœ. Tribu admise par Nées d'Esea*^
beck, dans la famille des Grailnnée»,
qui à pour typf }e genre Stipa.
STlPfLLE , s. f.;, stip^Ua ; Nehen-
biàltchen (ail.). CandoUe appelle ainsi
les stipules qui, dans une feuille
composée , naissent k la base des fa<^
lioles y sur les pétiolules (ex. DqU^
chos ) . Link donne .le même nom
{stipeUus ) au support du eonneeliF ,
celui -ci étant'pour luile véritable ûlet
de rétamine.
8TIP£IXé , adj. ; slipêUatus. Se
dit d'un pétiole secondaire y tertiaire
9u partiel y qui est muni de petitee
stipules à sa base.
STIPIFàas 9 adj. y siipif^w ( ^U-
pesj sMpOy fero y porter). Épi tbètie
don|iée> par H. Çassini wi dùumih^
des synanibérées , lorsqu'il porte dee
stipes. Ex. Cotula,
SnPlVOBllEy adj. y stipifarmU
{stipâs i atipe y forma *, Cprme).
Épithète- donnée par Miibel à, la iig»
des plantes dicotylédcines y lorsqu'elle
s'élève k la mauière du atipe des Pal-
' miers y portant coname lui un faisceau
de feuilles àsôu soma^et « et marquée
dans Mlonceeur de cicatrices qui sont
dues à la chute des anciennes feuilles»
{)). Carica fapaya*
. STIPETll, adj. y siipitatus ;, gû-
strunkt^ gesiUU (ail.) {stîpes y piâ);
qui est porté sur un support y comme
les graines du Bellis slipitaia. On dit
Vaigrsite sùpUée, quand eHe s'attache
à la graine au moyen d'une base inter-
médiaire (ex. Hieracium sUpiuuum).
Le PoecUma stipUosum eet ainsi ap-
pelé parce que son thorax se rétréat
iin peu à la partie» postérieure , ea
memère de péAoole.
STVnU^SEf aàyjstipiicus. Se dit
de substances qui ont unç saveur as-
tringente. Ex. Agari^ui stipticus.
8TIPOLACÉ9 adj. ^ stipulaceus ^
nebenhlattartig (ail.) {stipula ^ sti-
pule). GaodolLe donne cette ^pitbète
aux hoUrgeons wxi%oni formés (>ar|â
superposition d un grand nombre dé
stipules renfennant coUecti cernent
une jeune pousse entière ( ex. Quer^
eus ) » ou dont les stipules , soit li-
bres , soit soudées ensemble par Içut
bord extérieur ^ forment àes enve»
loppes propres à chaque fenille , et
se développent graduellement avec
la branche elle-même ( ex. Magno'*
Jia).^ SUpulacé se dit aussi d'une
plante qui a de larges et grandes sti*
pnlea (ex. Orobus'siipuiaeeus^ Dl-^
c^rj^phe êiipulacêay MaeroenefAum
ftnPIflLAIRE 9 adj. ; stipularis ;
hUutansatzahnlich (ail. ). Caudloile
^ppellç vrilles stiputairês ceUès qui
.sont produites par le prolonpmenl
«m la transformation det sUpures(ex.
jSmilax hwrlda) , et Poitéau rnern^
brane siwukûre > une membrane qui
semble faire partie de l'embryon da
JV^btmbOj et que Richard reganfc
comme un véritable cotylédon. Cette
membrane est appelée gaù^ ^^^<^
laîre par TorprÂ. Plusieurs plantes
sont nommées stioulaires k cause d^
la grandeur de leurs stipules ( 'ex,
Waliea stipularis)., tJAgaricus sti^
jftdaris a un stipe capillaire.
9T][PliLATION 9 s. r. « stipulattû.
ITom ^ous lequel L.-Ç. B-ichardcbm^
prenait tout ce. qui a rapport aiup
stipules,
STIPULE^ S. f. , ^stipula; A/ter"
itatt i Nebenblatt , BUùtansatz (all.)(,
stipijajoreçchie^taÇiL). Petite feuîllfi
supplémentaire , laÀiRée y- réduite i
la nervure médiane, ou prqdujlte par
une expansion du pétiole , libre ou
soudée en forme de gaine-i qui s'in*
9ére 4 la basedeeertioAfiie^ '"
bor^nt' ainsi un noau^ nisi d'oà
naît «j^uelquefois un embiyoi^ £xe à
son aisselle. lUiger appelle sfipute
( Stoppelfeier ) une plume qui sort
oe la peau| et qui est encore enver
loppée dans sa gaine.
STIPULÉ y stdy^stfuiaius^ éffter^
hlàttrig , neienùlattng (ail.) ; qui. est
muni de stipules (ex. Jfessea stipw
la4ay Pultenma stipularis f Mesenif
bryant/iemum stipulacèum), qui a de
grandes stipules ( ex'. Spircta stipui^
lata ). , Les entomologistes donnent
cette épithèle^i£/cra/Kj)aux cuisses
des insectes, lorsqu'elles ocrent à leu^
base une lame forte et rajde ( ef .
Mordella).
STIPUubffî^ adj. , stioubanus ;
qui doit son origine k des stipub»
iransforipées , comme les aiguMons
du Paliurus aculeatùs » les épinês du
Berberis 5 les vrilles du Smila^ hpr^
rida , la pérute du Uriodenàron iur
lipifera,
STiPlJLCCt, adject. « stipuhsus.
Épithète donnée par Richard aux
Slantes qui sont muoief de très-î^ran-
és stipules.
STIPULlFÈRf: 9 adj* f stipuUferus
(stipula^ stipule, ^erç^ porter ). Se
ait du pétiole^ quan4 il porte des sti^
pules. £x'. Mespilus gernumicçi.
STOEG AI0BIÉTR19 , s. f. , ^iOSr-
^iometria / çhemische Mesiskunst
( oTsc;i^tioy , élément , pcTpc»» , mesu-
rer). Nom donné par J.-B. Eicbter
k la partie de la chimie qui recherche
les quantités relative» dans lesquelles
\fià diverses substances , simples o^
composées 9 >ç iximbinent les unes
avec les autres. .
8TPLID0PUn>ES , s. m. plur. ,
Stçlîdçphides (aTo^c, pli 9 otpK, ser^
rint). Nom donné par J.-A. Eitgen
une £smiUe de Reptiles ophidiens ,
comprenant les serpeos qui , comme
les Cédiies , ont la peau plissée.
9T0L<K!« 9 s. m. , stolo; ^prosser^
SprQssi,At^liiufirigSL)\ flolpnc^
476 STOM
poUone (tt.). On appelle aindt des fi-*
leU grêles que certaines plantes émet-
tent de leurs racines y tiges ou bran-
cbes , qui vont prendre teire À i^ne
certaine distance , s'enraciner et pro-
duire de nouveaux individus.
STOLONirÂBE , ^adj. ; stolonifc
rùs; wurzeUprosstndidM,) ; poUoni"
fero ^ (il.) ; qui produit Ides stolons
{ex. Jigrostis stohnifera^ Phascujn.
stoloniferum , •j4rabis procurrens ,
Cardamine prorepens)l On emploie
quelquefois ce terme pour désigner
uniquement une plante dont la racine
émet un grand nombre dé tiges ra-
meuses et humi fuses (ex. Heiichry-'
sum humifusum ).
STO11APO0ES , adj. et s. m^. pi.,
Siomapoda ( aTÔ«« | bouche , iroûç ,
pied). Nom donné par Lamarck, La-
treille y Guvier , Straus et Eichwald
à un ordre de la classe des Crustacés ,
comprenant ceux dont les pieds-mâ-
choires sont conformés de même que
les quatre premiers pieds thoraciquesi
ou peu dtfférens.
STOMAPObIFORBIE , ad)., stoma*
podiformis, Kirbjr donne cette épi thè te
aux larves carnivores ou saprophages.
hexapodes et munies de longues an-
tennes 9 dont le corps alongé et sub*
déprimé est garni de mains ravissan-
tes. "Kx.MarUis.
STOMATE ,8. m. , stonUUlum;SpaW
offnung (aU.) ^ffrôfia , bouche)* Link
appelle ainsi des orifices, visibles au mi-
croscope^ aans Tépiderme de la plupart
des surfaces herbacées des plantes. Ce
sont les glandes mitiaires de Glei-
ehen , les glandes coHîcales* àeSvAs*
sure , les pores ët^aporatoires, ou spi -
racules , deHedwig , \eé pores de ju«
rine et Kieser, les glandes épidef"
moldeUs de Lamétherie ', les pores
de répiderme dt Rudolphi , les pores
corticaux de Candjollé ( pori , pori
■et^aporaiorii s. eskalantes, spirûcttla,
pori epidermidis s. epid^matici s,
eoriicales , glaadvUe epidermidis s.
8TRA
épidermaHcœ , glandula corticales
s. Tfniliares y rima annulatœ j vasa
secernentia )• Bridel emploie le mot
Ae stomate pour désigner r ép iphragme
des mousses.
StOMATACÉS, adj. et s. m. pi. ,
Stomatacea, Nom donné par Lamarck
aune famille de Gastéropodes, «jaat
pour type le genre Stotnaiia.
StOnÎATQI'TÉliOPHOnES , adj.
et subst* m. pi. , Siomatopterophora
(ffto/Mt, bouche 1 frtîpov , aile ^ ^i^ ^
porter^. Nom donné parOraj 4 uoe
classe de Mollusques j qui correspond
aux Ptéropodes de Cuvier. -
STOMENGÉPHALB, adj. et a. m. ,
Stomêncephalus ( 9xù^ , bonckci cv «
dans I xsf flçU , tète ). Nom donné par
Geoffroj-Saint-Hilaircâ un genre de
Monstres , comprenant ceux qui ont
la bouche prolongée en une trompe
fermée*
STOMOBLiPHARÉS, adj. et s.
m« pi. , Stomoblephari (TtofM, bba.-
che , ^Xtfo^y , paupière). Nom donné
Kir barf k- un ordre de la classe des
îcroacopiquesy comprenant ceux
dont le corp est garai de cims vî-
liratiles sur les bords on aux alen-
tours d'un olifioe bticcal.
STOMOXYdÉESy adj. et s. f; pi. ,
Stomoxjrdeai Nom donné par Meigen
et Wicdemann à une famille de l^r-
dre des insectes diptères , qui a pour
tjpe le genre Stomoxj-s.
STAAÛULE , subst. î. yStragtdes ;
Kornspelz (alL). Nom donné pi^rPa-
lisot-Bcâuvois k la ghimelle des Gra-
minées.
STRATE , s. f. , stratus ; SeMchi
(ail'.). Les ^ognoèlea appellent ainsi
les parties au^c^ masse minérale qui
se trouvent comprises entre les fis-
sures ou joints. Strate n'est pas sy-
nonyme de couche ; car on s'cn sert
seulement pour d&îgncr les parties
d'une couche,
SnÀUFIGATlON, s. f;, i/rtffi-
jîcalio ; Schichlung (ail.). DisppsS»
tion d'une masse ou coupbe mioérale
qui est divisée eu lits ou couches d^oo
ordre inféneur , par des fissgres po*
ralléles , étendues , peu disUntes ,
résultant elles-mêmes da mode' de
formation»
SRATlpIÉ , adject« , sîrMificalus ;
geschichui (ail.). Se dit d'une roche
que des fissures parallèles, et d'une
grande étendue ili visent 'en lits ou
en assises superposées les unes aux.
autres. On dit aussi d'une grande
masse de terrain qu'elle est straii<» '
fiée , quand elle se compose de coîi-
ches d espèces différentes , et par coa-
séqaent de roches diverses.
mls{^êiratùsy couche, ^ma, forme)*
Épithèfe donnée, dans la nomencla-
ture minéralogique'de Haûj, aux
corps ooncrétiônnés résultant d'un
assemblage de cotiches qui s'étendent
en formant prdiuairemcdt des ondu-
lationsplus ou moins sensibles. Ex.
Chaux carbanatée straiiforme»
STRATIOHYDEg . adj. et s. m.
pU, Stralhmydes.^ Mom donné par
Cuvier, Lamarck, Latreille^ Gold-
fuss, Macq^art^ Wiedemann, Fallen,
Eichwald , Ficinus et Canis , à une fa*-
inîlle ou tribu d'insectes diptères |.qui
a pour type le genre ^tratiomys.
STBATIOTÉES/adj. et s. f. pi.,
StratîoUa. Nom donné p^r Reichen-
bach à une tribu de la famille des
H jdrocharidées , qui a pour tjpe le
genre Siratiotes,
STaATOIDE , adject. , sifcAoidtê.
Se dit de la structure d'une roche ,
quand ccUe-cî est formée de couches
sûpetposées. Ex. Calcédoine stra^
totde»
STRBPSICÈBE , adj. , strepsicetos
( rrpfiTTÔç , tordu , xipa< , corne ) j qui
a lès cornes contournées en spirale*
Ex. Tragelaphus strepnctros.
(^IB£I«1CIIM0J£S ^ adj< ets, m.
pli , Strepsichrotes ( ffr^tirro^, tordu ,
ypoTiq y corps ). Nom .donné par J..*A.
Krtgeo à un ordre de la classe des Rep-
tiles^ comprenant les Serpens, ou
ceux dont le corps, développé dans
le sens de la longueur , est remarqua-
ble par Fa faculté qu'il a de décrire
plusieurs tours.
dTBEPSIPIISHES , adj. et s. m. pi. ,
Strepsiptera ( arpiirrôç , tordu , irrl-
poV y ftile ). Nom' donné par Kirby à
un* ordre de la classe des insectes,
comprenant ceux chez lesquels on
aperçoit , près de la hanche des deux
pattes* antérieures I deux écailles li-
néaires et eochléariformes,' qu'il re-
garde comme des rudimeas aélytres.
2ijnon jmc de RmpiPTÈaBs*
STREPTAPTODACTîtES, adj, et
8« m. pi. y Streptaptodactyli ( «rpnr-'
TOC', tordu, âirrbi, saisir, dBdlxTOXo; ,
doigt). Nom donné par J.-A. Rit-
gen . à une famille aoiseaux , com-
prenant les Hiboux , qui embrassent
les objets en les entourant de leurs
doigts.
STREPTOCABPË , a.dj. . strépto^
KXirpus (orpcirtoc , tordu, leopirôc,
fruit) ; qui a dcf fruits striés en spi-
rale y comme les urnende VEncalypta
streptocarpa*
aHiÊPTOPlE y adject. , streptopus
(crptitroç y tordu , iroCç , pied ) ; qui a
le pied ou le stipe contourné. Ex.
AgaricUs strept&pns*
STBEPTO;*ÉTALE , adj'. , strep-^
topetaluj ( orpsirro;^ tordu , irixeùjw ,
pétale ) ; qui a des pétales tordus. Ex.
Eulopkia streptopetata.
âXIlEPTOPHOEE , adj. , strtpto^
phofus ( cTpnrrofôpoc , qui porte un
collier). Le PsUtacus streptophorus
a le derrière du cou marqué ^nn
large collier , dans le mâle.
ttTBIATVLÉ, adj., striaudatus ;
qui est marqué de très-petites strier.
1^ Coluber striatuius a ses écailles
coréuées de nùmièFC à former dei stries
47^
loDgîntdknleff. Le DentaSum stria*
tùium ir'a qu'an petit nombre de
8tn69. I
àTIllDIJLANd, ftdj. et 8. m. pi. »
Stridulantes, Nom donn^ pif Eich-
-wald â une trîbu de la. tamille det
Cîcadaîret , renfermant !c genre. Ci—
coda y à cause du bniît particulier (}|ie
ces inseetes produisent.
STnn>tJLAl«t , ad}., striiulans.
tlti insecte hémîplère (Reducit^t slrir
dulus) est ainsi nommé ^ cause du
cri particulier qu'il fait entendre
quand on le saisit.
STIupuViTION.s. IrMriduhalù^
Sort# d<e chant I ofi plutôt de bmit:
luonQfoDerquefoDl entendre oerlaîm
insectes orthoptères et bémiptères.
SIBIÉ , subst* L 0 striû ;, Strick,
StreifeÇaXi,)^ Oa appelle ainsi de ne»
tita filions paraUttot ^t longituai*^
nau:^*
. STaii, 'adj;,,^MflEU; gêsireifi
«(i>lK); quiets manfoé da atriee^ ^^*
melnfeuilles du ScirpusmarUimuSy
les fruits de V Omocarpum striatum,
les graines du Ljrsimachia stellata,.
la tige du Rujnex Acttosa^ la coqidUt
de la Crassatella struxtà^du, Cardium.
striaiumj de ]à Mactra striàteila^ du
Bulimus stria^ulus , du Fusus stria-*
tuiatus y àtXo^Plàirotoma striatiflata^
du PectuncuJus slrlatûlaris^ de la Cjf*
clos siriatùia et de la PUurotoma
Jtriarelia , lé corselet du Scauràs
siriafus. ÏÀ Chtiodon striatàs est ainsi
nommé à cause des quatre on cinq
larges bandes t^nnsversales brunes,
qu il offre sur un fond jaune. Le 7V-
namus striguhsus a lès ailes' Variées
de stries noires.
SliroA', s. f. , strigtt; Strîchbârste
(ail.). Nont donné ' par Candolle à de
petites écailles étroites, plongées et
semblables ft des poils , comme on en
TOÎt sur les Pougcres.
STRIGIGOlxe*, adj: , stn'gfcollis
{^trigtf ^ strie, ct^hmTf eol')*. Sr dit*
STRO
dNin insecte qni a le corselet sf rSé«
Ex. Orobitis strigicoltis.
STltlGIDES, adject. et s. m. pi. ,
Sirigidœ. Vom donné à une fiimlUe
de Tordre des oiseaux rapaces , qui a
pour type le genre Strut.
STRICtLIFORlIE , ad). , strisUi-
firmis {strigilj étrille /yorma , for-
me ). Se dit d'un corps dont la sur-
foce est très-rude an toincber , comme
oalle d'une étrille. Ex. Spongia strU
gUatà^ TeiUna strigosa.
0TRiG(MDS, a<Qect.'' , strigoUes
(-et|K|^, chouette^ 1U0C9 ressemblance);
q«î ressemble jl uAe chouette. Ex.*
Caprimuigus strigoldes.
STRIGOFB, adj. ; strigopusfisrj^l^
strie , iMvc 9 pieil) ; qui à le pied on
l^ stipe hérissé et rude an toucher.
Ex', l^garicui sirlgopus»
STRIGCEUl 9 adj. , sirigosas^
sirieglich {f\\*) (orpiÇ, strie). Se
dit quelquefois , mais rarement^ d*a»
corps *dont la surface est mbofense y
e.omtne la coquine de la TeUinasiri^
gosa.
STAIGULISléES , adj. et s. f. pL »
Sïrigulineé* Nom donné, par Eries à
une tribu de la famille des Sphérîa—
céeSy qui a po.ur'tjpe^le genre «S'fri—
gnla.
STRDFLOaE, adject., striiflotas
{stria , strie , flos , fleur ) ; qui a le
tube de la corolle strié. Ex* Genipa
strafiora,
SmiOtiÉ^ âdj., striolatus {stria^
strie ) ; qui est légèrement atrié y
comme Ici éljtres du Passalus strio»
latus*
STRIPHNOGAIilCÉ, adj., sttipàno*
e&îyx ( crpif voç , rugueux , xâ>ui , ca-
Itce } ; qui a des calices hérissés ^
très- velus. Ex. Osbeckia striphno^
caùfrx.
STRIXÉ8, adj. et subsC. m. pî. ,
Strixa. Nom donné par Lésion à une
section de la famîtle des Accipitres ^
qui a poiir tjpe le genre Strix.
STRO
Se dit d'une pUmte qui a Ms ftéim
disposées en une sorte de cbaton. Ex.
Cassiastrobilttcea^ Ifahenemumsiro»
bilacmm. Le Boletus strobilaceus a
soD chopeau chargé d*écaillcs épaîs^*
ses , squarreuses et dressées , qui lui
doaoent quelque ressemblance avee
une pomme de pîu.
STROfBILEy s. m. , strûhilus ;
Zapfen (ail.) , conoypina (ît.) (vrp^'
61ÀOC , pomme de pîu ). Réunion de
fruits couverts provenant de fleurs
nées a l'aîsselle de braotées écail-
leuses, dont la réunion forme un
corps conique ou globuleux. Synon j-
me de cdne,
raRCHlILIvàBE, 9idi., sirobiUftrus
( sirobiius « strobile ^fero , porter ).
Se dit d'une plante dont les fleurs
sont disposées en épis et garnies de
grandes bractées, de sorte que le tout
iqifte plus ou moins bien uti cône ou*
strobilo. Ex. Flemingùi strohilifera y
Hedysàrum ^trobiliferum,
STROBILIFOBBIE 9 adj., strobili"
for mis [strobilus , strobile , fvnpa ,
forme) ; qui a la forme d'un^ône ou
d*un strobile « comme les épis du Cf'
clostegia strobiUfera , du CUffortia
strobUiferam
9TROBILIN9 adj. , strobilihus ;
qui a la forme d'un cdne de sapin -
(ex. Spongia strobilina ) , ou qui .
crott sur les odnes de sapin (ex. AgO'
ricus sirobtUnus , Licea strobilina), -
STROMATÉflDES 9 adj. et ». m.
pi. 9 Stromateides. Nom donné par
nainvijle et Latreille i' une famille
de poissons , qui a pour tjrpe le genre
Stromateus»
STROMBÉS, adj. et s. m. pi. ,
Sirvmbea, Nom donné. par Menke à
une finjiille de Tordre ties Gastéro*-
podestïténobranches, qui a pour tjpé '
le 'genre Siromi^us,
STHOMBIPOilMB 9 aJj. , Jfrom-
biformis{str<nnbuSf stW>mbe ,/brmay
forme) ; qui a la forme, d'un strombe.
Br.^ Colimbeihf- tirombifbrmisi
ftlMMIEOIDÉ , ad}., isihmboïdesi
qui ressemble k un strombe. Ex. Buts
cinum stromboïdes,
^raOlIBUUFÈRE 9 adj. , strom^
buliferus ( slrombus j vis , fera , por->
ter } ; qui porte dçs frtiits contournés'
en spirale. Ex. Mimosa strombuli^
fera, '
STROMBULIFMim^ adj. , strom»
buliformis , cochleatus ( strombus ,
yh y' forma y ferme); qui est cou ^
tourné en manière de vis , ou en spi-
rale , comme tes fi^uits du Medicago
polymorpha*
SlStOlMBB ,.s. m. , siroma ;, Unter*
loge j Poisitr (att,> ( ^fo^^e , tapis).
Persoon appelle ainsi, d une manière
générale , fa partie des plantes çryp*
togames qui porte ou renferme la-
froctiflcation.^ Link et la plupart des
mjcétolqgistes allemands réservent
ce nom {Cubiculum^ Cephalopko'-
rum , Nées \ pour le thalle de cer--
tains champignons , qui'és^ épais, su-
béreux et parfois développé en forme
dé fronde ou de fongosité.
STRONGYLOCàRE , ad}, f sfron-
gjlocerus ( oTfOTyuXoc , rond , «Ipoeç /
corne); qui. a des cornes rondes. Ex.
Cèn^ussirongylocerus*,
8TROIVGYLOGERQDEB, adj. et s.
m. pi. ^ Strongjrhcerci (jrrwyywXoç ,
rond, xlpxoç , queue).'N6m donné par
J.«A. Ritgen à un groupe dé reptiles
ophidiens , comprenant ceux qui ont
la queue ronde. '
ST]ÇONTi:iMIQins 9 adj .5 strontia^
nicus; qui renferme. de la strontiane.
Omalius donne* cette épithète à un
genre de roches pierreuses ,'compre*
nant celles dont le sulfate de stron*
tiane fait la base.
STROlVnCO-ARGENTIQIFB ^adj. ,
strontieo^argentieus» Nom donné,
dans la nomenclature minéralogique
de Hany , è des sels doubles, qni résul*
tent de la combinaison d'un sel stron-
tiqueavee un selargentique. Ex, Pal"
minafe' sfrvntic^h^wi^iijHe^
48d STRti
m
STROBmQDE» ad)., stronticlU.
Bcnelius nooime oxlde strovUique le
premier degré d'oxidatioo du stron-
Uam y oulafllrofitiane , falfurestrow'
tique son premiei" degré de sulfura*
tion y eiseisjirotUiquesl^ combinai- •
sons de Toxide avec les acides , du da
sulfura avec les sulGdes, ainsi que
celles du métal avec les corps halo-
gènes. .
STRCHVmiI 9 s. m. , sirontiuM*
Métal I encore peu. connu , qui fait
la base de la"* sirontiane. Son nom
vient de Stroruian , en Ecosse > où la
strontiane fut trouvée pour la pre-
mière fo.is 9 à Tétat de carbonate.
STROPHIÔLE, s. f.| straphiùla^
stropkioUu , jtrôphiolam ; Nabeldee»^
kê, KeiwMHsne , Samerucbwftmm-^
wuht (ail.) (aTpcf«», lourner).
Nom donné par Gaertner aux bosses
fongueuses ou calleuses qu'on trouve
sur le ventre de certaines graiixes ;
par Salisburj'à des appendices calleux
situés autour de l'ombilic, dans quel-
ques graines (ex. Gfyxine)»
STROPHOTE99 adj. et s. m. pi. ,
Sirophota (orpîfu ,^ tourner). G. Fi-
scber désigne sous ce nom la classe
des Cirripèdes , à cause de la forme
cootouqiée des pieds de ces animaux.
STllOTODACTYLËS^ adj. et s. m.
pi. , Strotoaactjrli (arpuTOç « aloagé ,
^ooeru^, 'doigt). Nom donné' par
J.-A. Kitgen à une famille d*oiseaux
aquatiques', comprenant ceux qui
ont de très-longs doigts.
STRUCTURE y S. f . , structura. En
minéralogie, ce root exprime la dis«-
position des joints de séparation des
parties d'un minéral on d'une rocbe ,
d'où résulte nécessairement la forme
de ces prties. En botanique et eo
zoologie, c'est l'arcangement des tis-
sus onélémens organiques qui entrent,
dans la composition des corps vivans. .
STRUfEUXy adjcct. , strumosus
{struma , goitre ) ; qui porto un got*
tre. Un eotozoaire ( Spîropterastru*
STUR
mostt ) est ainsi nommé parce qo^
une certaine distance de son extré~
mité antérieure il offre un petit tu-
bercule qui simule une espèce de
goitre.
SmimUFÈREy adj. , strianiferus
( struma , gottre , fero , porter) ; qui
porte un goitre , comme vOnckopho^
rus strumifer , dont l'urne est munie
d'une apophyse à sa base.
STRUTBIONÉSy adj. et s. m. pi. ,
StrMukiones, Nom donné par Gold-
fuss , Ritgen , G. Bonaparte et Les-
son à une famille d'oiseaux , qui a
pour tjpe le genre Struihio.
STRVTBIONIDES 9 adj. et s. m.
p1« 9 Strutki'onîdœ, Nom donné pnr
Vigors h une famille de l'ordre des
Gallinacés, ayant pour tjpe le genre
Struthio.
STRUTDIOPTÈRE 9 adject., stru^
Ahpteris (orpovOos , moineau , irripcc,
fougère )• Épitbète donnée à une
fougère ( Osmunda struthiopteris ] ,
{larce que les oiseaux font souvent
enr nid dans son feuillage touffu.
STRYCUNÎÉES, adj. et s. f. p\ur.,
Stfjclineœ. Nom donné par CandoUe
à une fajmille de plantes, ajant pour
type le genre Strjrchnos , qui n'a point
étc adoptée.
STRYCHNINE 9 s. f. , sttychnina.
Al,cali organique , découvert en i8i8
par Pelletier et Caventou, qui l'ont
trouvé dana plusieurs espèces de
Sirjrchnas.
STRYCBNIQUE 9 adj. , sirrchni-^
eus. Nom donné, dans la nomencla-
ture cfaimiquç de Berzelius , aux sels
dont la strychnine fait la base.
STRYCHN0CH90MINE ^subst. f.,
strycknochromina. Pelletier et Ca-
veniou ont appelé ainsi une matière
extractive contenue dans l'ilpas tieuté,
{>arce qu'elle devient vertîe quand on
a traite par les acides.
STURDUVés, adj. et s. m. plnr.^
Sturdina* Nom donné par Vigors à
une tribu de la famille des oiseaux
STYL
perdiears oonirostres, tpi â pour
type le genre Stutdus.
STllRIOilUENSy ad), et s, m. pi. ,
SlurionUf Sturîones» Nom àpfOùè
par Cuyier, LatreiUe , Ficinus et Ga-
rus À un ordre de poinons, qui a
pour tjpe VAcipenser Siurio.
STTGIEN9 adj., stxgius (erii^,
•tjx); qui croUdansles eaux noires et
croupissantes , comme les poè'tes pei-
gnent celles do Styx (ex. Juneiu sty^
gius), Stjrgiensc prend aussi pomme
synonyme de hoir ( ex. Lichen sty"^
gius ).
8TYLAIBE9 adj. r^ty-laris ((rrvXoç,
style). Oo tk^^Wt loge stylaire une
espèce de cavité qui se voit quelque-
fois à la base du style, et qui renfer-
nie souvent une graine , comme dans
le Brassica cheiranihos et le Triant
tkema monogjrna»
STYLE 9 s. m. y sty-lus ^ tuba;
Griffd (ail.); siilo (it.) (dftS^oc, style).
Support particulier du stigmate ,
corps plus ou moins alqngj qui , dans
beaucoup de plantes , sépare ce der-
nier de rqvair^pn zoologie, on donne
le nom de style au filet du balancier
àeè diptères , et 4 de longs orsanes
raidesy non articulés ^ qui garnissent
Tanus de certains insectes^
STYLE 9 adject. , siyiatus. Se dit
d'une plante qui a le slyle très-long
( ex. ÈrodiuM si/-laium) , on d'un
insecte qui a Panus garni d'un style
( ex. Jsilus sty lotus)*
STYLET 9 s. m. Nom donné *nar
Mîrbcl à chaque division du style ,
dans les plaotes où cet organe est
multiple ou multifide.
STYLEIJX9 adj., stfhsus. Se dit
d'une plan le qui a un style très-long
( ex. Crucianella stjrlosa , jEthione^
ma stjrlosum)^ ou dodt les fruits sont
acuminé^ l^ar uu long style persistant
(ex. Càr(laminestyloja).lj9TaiHa
stylosa est ainsi nommé à cause de
sou corps irès-loDg fet fort grêleJ
STYLIDIÉËS, adjcct. et s. f. pi. ,
II.
STYR 481
Sifrlidea. Famille de plantes , établie
par R. Brown>qui a pour type le genre
StjrUdium , et que d'autres considè-
rent comme une tribu de la famille
des Campanulacées.
STYLIFORHB, adj. , styliformis
{stjrlus , tiyXej forma, fofme) ; qui
a la forme d'un style ou d'uu stylet.
Axe sijrliforme.
STYLISQUE^subst. m., styliscus;
Grijffilîtrang.l^om donné par Link au
cordon pistillaire {Chordapislillaris,
Gorrea; vaisseaux conducteurs de
Vaura seminaiis , Mirbel).
STYLODÉ 9 adj. , stjlodeus. Wp-
chendorff donnait cette épithète aux
plantes qui sont pourvues de styles.
STYLOIDÉ 9 adj , stj-loîdeus ( orv-
Xoc t style, ii9oç, ressemblance). Epi-
thète donnée aux coquilles unival-
▼es qui sont irès-alongées et en forme
de style , comme celles de certains
Hélix,
STYLOPODB9 Se m. y styhpodiwn
( ervXoCf style, Yrovçypied). Hoffmann
appelle ainsi le support du style , ou
le gVnobase des OmbelliCères ; c'est
le disque épigyne de Richard.
STYJLOSTÉIrE 9 s. m., stjfhster*
gium; Griffeltappe.{vl\,) («rûX»;»
style, oriTu, toit). Link donne ce
i|Om aa capuchon des Apocynées.
STYLOSTÈBIE , adject. , stj'loste^
miui ( fftuXoc , style „ or^fMiv , étami-
ne). DcMvaux propose de Substituer
^ ce terme k celui d* hermaphrodite ^
pour designer les plaotes qui ont à la
fois un style et des étamines.
STYLOSTËUONE , • adj. , stjrkh-
stemonis. Nom donné par Gledilsch
etMœnch aux plantes qui ont les éta-
^ mines insérées sur le pistil. Syno-
nyme de Gjrnandre,
, STYPHÉLIÉSS^ adj. et s. f. pi. «
Stj-pIteUeœ. Nom donne uar Bartiing
à une section de la famille d^ £pa«-
cridées , qui a pour type le genre Sty-
phelia. ,
^TYOAGEES i adject. et s. f. pi. 1
3l
SOBIÙ
cémr^ dksiGorfrtfiMf^reâ v dès Chtco-
racées et des CalÀpAiliilàcées.
. .^iJBlklOU,' i|i}i 4 snhactttus ; qui
ést'ttii^ p«B ^j^* £^* P^den • suba^
êulùsl
» B^AOiàl^lldjkB/iil. p!:,5*iK^-
a/a/i. JNoHt. donné par 'Btâiu^îne à
vft« sectton dèla-fAmilVedesColym*
inaB»f coiDprefiBtift 'eetrx de ces oi*
seaux qui ont les iiites d'une certaine
longueur; .''..•
SWALAiRtS , Adj. , stibalaris. On
ttpçellie ieùlrinés stAalains celles
qui garnissent le dessous des ailes on
la parCio eft çènuct laTêcTle flwic , et
•qai se tràuvetit cachées, qnàodVoi-
w$fé b^est t>ditit )i vné ara vol ou è q«el-
<}nè sgitattdii ettraordinairé.
'. àUBANGULEUK*, ûdj. , subùnguio-
tus ;. qui a des abgles pea pronoYicés.
Ex. Planorhus suùangulata^^Turrt^
ieUasubattgulatct.
8CIBANNÉLIÔAIBBS , adj. et s. m.
pi.', Suètaineiidana. BlainviHè em-^
filoje quelquefois ce terme pqor dé-
signer la ^us-elasse^s Parentomo-
wwwes. ^. ce mot. W
SWâl^tiSULAlOE ^ ad}., htbapl^
xxdans. Se dit , en botanique » de
Véfi j quand le sommet de la tige ou
de la trompe , ^dénoé de bfanchcs et
nue tige fort courte. Ex. CartmaHek- ' de ftqitl^,' se prolonge tin peu au
tteaûlisi . d«»us de l*^pi (e*. Atorns carotnatir
SHmACICULAIRE^ ad]., svhatî^ eus). On donne ams^ cette épitliète
cularis^ Se dit id'ua mnéral qui elt i la panicaie ^ lorsqu'elle est dans le
fpresque sous forme d^aîguilles. Es». . même cas (ex. Juncus glomehitus).
Disihène suBaciculaxrt. ' t^teA^TOENlS , adj» pt«. m., pi.,
SlJBACTINOmAfRisSr, ad|. et S.ni. SvJbapiysi&csui, Nom donne par Blain
•pi. , Subactinozoa. Nom donné par - * ' * "
Blainville â 'une sous-nckisse d'ani^
niau^ç', qui sont intemiédiatres entf^e
les EntoioairefS' €i h» Actiuozdaîres. nertains râppor^.
Ex. Priaptdq. jSU^APTèRBS, adj. et s. m. pi. ,
8UlA.CI4SaiBCrÉfi5^ odjçct. et s. f. Svbapteta. Nom donné par Lamartik
pi. , Suhafgregata. Nom donné pbr à une secrton de la famille des insec-
Agardfa À une classé de plante^ phçné- ièâ byménoptêres rapaccs , compre-
tocolylëdipnes complètes pcrigynes , 'naut cénx chex Ijcsquels l*e^éce offre
comnrenant les familles des Njcta- constamment des espèces aplètes.
gincesyde» Yaléri^néas, des Drpsa- • SVèAlU^ué-, ndj. , smbarcuatus ;
481 SGStk.
Styraeeœ. Famille de pli^iio^ établie
pmr L.*C. Rtcbard, quia potlr i^spe
le genre StjrtWé
' STYRACHMB , a. fém. , jtj^acimaii
Matière .cristallisable partienlikre y
que B<f|naaire dft avair obtenae en
«onseryant pendant longrtempsde là
ttiotnre de Slot ait. •<
STYRACINÉES^ adj. et s. f. pl;^
Siyràcinta.J^otÊk éouùé par BartUng
i uke claHcde plantes , qui a pouf
tTpe. le genre Stj'rax , et qtai rén«
ferme, lef fomtlles'dcsStyracécs , de*
Ebénacées etdesSapôlécs.
. «fianD^OPKVTfi , s.m. , st/rido-
phjrtum ( o-rovptc', croix, f«T9V)
})lante). Nom donné frar Neckef aéx
plantes qui ont les pétt^lés disposés
«n croix.
SliAVE , adj. , suapis , saaveolens^
mfklriethml ( ail; ) ; qui ta une odçur
douoe et agréable, fix. Tulipa sua^
i^eolens.
MBABBOllINâVX, àdf; et s. m.
wLySttbabehmmaUs, N^nidatané pak*
MainVille à dn ordrede la clasèe des
poissons gnatbodontes , comprtnant
ceux qui ont les nageoires pelvien*»
nés arficulées^ouaTabdomén.
SUBAQAinLE*, adject., subacaaUs;
q[ui n'a presque pas^de tige , qài a
Ville À «ne. IfamiHé de l'ordre des Mo-
nopleurobranches , comprenant ceux
^ui Se rapprochent des Apljsies, sous
${Jfifi
qui est té^ement arqué 9\i;iléclii ep
arc , comme le bec du Tringa subar"
cuata.
iui } qui est de (Soipme à j>ru pris
roiiae. £x. PoljrtruJuia^ ji^rotiui"
dum,
. 8UB4RTI€fnLË|a4i-9 inèa^tku^
la{us; 4ckcif^Uidrig{fXi>)\ iiiÀ^l
.presqu^arf ica}é y cpmme la %« du
,Scirp^ jubarticulatus,
SUBÀSCfiNDANT^adj., subascenrr
^dêns; qui se diri|$e légéromept de
.bas en ttaut^ v- ^
SUBAURIGULÉ ^ adj. , 4ubfturkt^
.lotus i qui e^t'ifLUni de trèft-pelils
appendices en forme ^'auricules.
SUBAUIUFOIÛBE 9 adj. , subaurù-
,formis; Cjui se rapproclie un peu de
.ia forme aune qreille , c^mpi^p la co-
. quille du Sigareius haUoU'deus.
SCBAXOX AIRE, adj. > sùbaxillar
ris^s qui ^t^ psT^q^i^ placé 4ans
Taî^selle , sans y élrç tpul-irfjkit*
6UBBA<:i!LLAU(£ , adj.» sulbacilr
laris, Epithète donnée à Uoe v^riét]^
^Vbesle» qui se compose d|^ ba-
guetuisqu de prismes ébauchés » réu-
Ais* Darallèlement à lei^* longueur-
SCB^IARTICULÉ , adj. » juèbiar'
jieuUuus; oui est presque divisé on
4ettX articuIatloDS.
, ' fll^BBIPLOaE « adj. , ^ubb(flt>ms.
Se dit d'une plante qui ^, des pédob-
cules uniflores ou biÛores. £x. Po»
éh^tia utbbiftora»
lOJBBILaBé ,4di é f svhbihbam i
qui est presque partagé en deux lo»
bes, comme le sommet dei feuilles
dtt Cupparis suibdoba.
IHIBBIPINNATIFipE , adj. 9 4ub^
Hpmmuifidus. Se dit d'une pknte
dootks feuîUes sout à peu pr4s bi«
pinoatifides. 'Rz.Sinapû subUpinna-^
tifida. ^ '
. SUIBIf ALVW^ adj. et s. f* pi. y
Sûhbiimlu^. Nom donné par Blain^
ville à un ordre de Goquilles,.,^^^^
léqael il ranfedeUe ie VJBjnJie.
8UfiG 463
* * «
SCBBRAGHJEAIS , adject. et s. nu
pi., Subbraefdata. Non) donné par
Cuvîer et LatreilLe à up. çrdre de la
.classe des poisson^, ^mprenai^t ceux
qui ont les nageoires ventrales attay
cbées en avant des p^tcirales # ei^tre
elle$ , ou un peu en larrièré.
SUBGALGAtRE » adj. , suiealca^
ritcfj qui estpreitfqup de notoie cal-
caire.
. Sm^ÇAMJB^W, fAi. 9PfuieaUosiuf
qui est presque de nature eaUenie^
SfneAlièANliKt y adj. y ^«<fm-
pêmulatus / qui appMcbe de la figure
d*uii0 docbe. * '
SDBG AN AUCULÉ ^ ad j . , subeana^
Uculatus; qui est léjeèrement creusé |
dé manière à ofirirl'apparenee d'un
cnnali
. «ISCAPILLAIBE^, adj.,^iiic«^
laris ; qui a presque la ténuité «rufr
cbeveu.
SWGABÉlil^ 9 adj. , stAearmaiu^;
qui est garni d'une saillie imitant
presque uoe carène. Ex. Trochas
carinatùs y TurrUeUa subcarintHa.
SUBG ARRÉ ,. adj. , subquiodrdtus ;
qui est à peu près carré ^ sans Tétre
tout-à-faiti '
SUBGARTILAGmEVX^ adjn fuih^
cartilaginosus ; qui ont presque de la
mti:^e du cartilage.
SUBG AUPAIi ^ iadj. , ^idtçtgi4(Uis.
Les ornithologistes nomment tecirifes
subcauuifiles Tes plumes qui garnisr*
sent la base des pennes de la queue ^
en dessous.
SDBGAlOUE:SG£N7,adj., subcau-^
lescens. Se dît d'une plante qui a là
lige tréfr-court^. £x. Geramum subr
caulescêns*
SUBGENTRAL , aiy . , subcenWaUsi
qui occupe presque le centre , sans s'j'
trouver tout-ia-fait.
SUBCÉPHAUQUE ^ adj.f êvhce--
phaiicusi qui ressmUe presqu(s à
une tête. Renflement suScéphaUque^
SUBCIUÉ. adi., subcUiMiu^avX
/
484
SUBC
est garni sur les bord^ de petits poils
nui tant presque des cils.
' SUBCLAVIPORIIE, adj., subcU'
riformis ; qui a presque la forme
d'une luassue.
8I1ECOALESCENT9 adj. , suhcoa^
lilus; qui scfenuçà peu près^ mais
non entièrement.
8UBCOLÉOPTÉRÉ9 adj. , subco'
leoptraius ; qui ressemble presque à
un insecte eol^ptère. Ex. Thereva
subooUoptrata*
SIJBGOIIPACXB, adj. » subcàm-'
pactus. Se dit d'un minéral , ouand
aa «urface n'offre que de trè*-lé|;ères
aspérités. £z. ChauxfluaUe ^iwcom^
pacte.
SUBCOUnUllé , adî., subcom-
pressMU : qui est légèrement compri-
jné , comme le corps de VHamuUuria
subcompressa,
SVBGONCEBITBKHIE» adj., sub-
èoncentricus ; qui est marqué de lignes
à peu près concentriques. Ex. Pec^
tuncubts subeonceniricus,
8IJBCONIQUE9 adj. , sUèconieusf
qui est presque conique, comme la
coqi|ille du Belerhmtes subconicus,
SUBCOIIiOIDE, adject. , suàconoï"
deus. Dont la forme approche de celle
d'un conoïde.
SIJBCOfVnfiV 9 adject., subconti-^
guùs. Se dit d'une, chose qui est
presque conttguè' à une autre.
SUBGONTINI], adject., sxtbcomi-
nutts; qui est presque continu à autre
chose.
SUBCONVOLVTÉ, adj. , subcont^o^
tutus ; qui est à peu prés roulé en
spirale.
SDBGORDIFORIIE^ adj. , subcor-
datus. Se dit d'une plante dont ^ les
feuilles (ex. Pisonia subcordatUy
Canthiïon subcordatum) ou les s il*
pules (ex. Pelargonium inquinans)
sont presque en cœur; d'une coquille
Îui est à peu prés cordiforme (ex;
^enus suhcordéUa )•
SPIGOIIIACE , adj . y subcoriaceus ;
SUBD
qui est d'une texture légèrement
riace.
SUBGORONAL 9 adj . , subcoronalis.
Épithète donnée aux coquilles plurî-
Valves .qui sont en forme de couronne
sessile ou de mitre pédiculée. Ex.
Cirripides*
SUBGOBTIGiX , adj. , subcorii*
ttdis. Se dit de champignons qui
vivent sons les'écoroes^'Ex. Rhizomor»
pha subcoriicalis , Racodium suhcor*
ticale.
SVBGRD8TAGÉ , adj. , subcnuta^
ceus ; qui a presque la consistance
d'une croûte.
SCBGYLINDBAGÉ ^ adj., suhcf-
Undraceus ; qui approche de la forme
cjiind racée.
SUBGYUNDBIQinEry adj. , subc^^
lindricus ; qui est à peu près Gjlia-
driqne, comme les utriculea polli-
niques du Cerinthe major.
SUBDÉGURRENT , adj. , subde-
curreiu. Se dit d'une plante dont les
feuilles sont presque decurrentes. £x .
Pluchea subdeeurrens*
6DB0ENTÉ9 adj.., suhienlaius s
qui est légèrement denté , comme
les feuilles du Lepldium subjenta"
tum , qui ne le sont qu'au sommet.
8UBDÉPROIÉ , «dj. , subdepres^
sus ; qui est très-légèrement déprimé.
SUBDIGHOTOME, adj. , subdickù^
tomus ; qui est presque régulière-
ment dichotome.
SVBDIFFÔRMB. adj. , subdiffor^
mis. Dont la formirest uh peu irré-
gulière.
SUBDI6ITÉ9 adj., subdigiUUus;
qui est presque divisé en dîgitations.
SCBDIPTERE; adj. , subdipterus.
' Se dît d*uu coléoptère dont lesélytres,
extrêmement courtes , ne recouvrent
pas les ailes. Ex. Mjrodcs subdi^
pierus,
SUBDISCOIDEyadj. , subdiscoïdes.
Dont la forme se rapproclie de cell^
d'un disque.
BVBDISTIQUE» adject. , subdisH^
SUBE
chus. Nom dooné, dans la nomén*
dalure mînérnlogiqiic c|e Hoûy* à
une variélé offrant vers chaque som-
met une rangée de facéties dont deux
sont surmontées de deux autres qui
offrent comme- le rudiment d'une
seconde rangée. Ex. Péridot dUtique,
SUBDISTORS^ adj. , sutdisiorius ;
qui est presque tordu. Ex. TrUonium
mbdistorlwn* ^
SUBDIVISÉ 9 adj. , subdwisus ; qui
est presque divisé > sansi*étre toul-à-
fait.
SUBDOlîBUEy adj* > sûbdupkx;
qui est presque double;
^SUBÉLAllGI^ad]., jui«&z/«j; qiti
ft*élargit à peine.
SUBEIXlPnQtK^ «dject. , subel"
lîplicus; Dopt la forme se rapproche
un pei\ 4e celle d'une ellipse.
SUBÉBIABGIIIÉ^ adj., subemar-^
ginaius} qtri offre une .échancrure
trcs-légère et à peine sensible. Ex.
Emargintda suiemurginata.
8UBENGHÉLISOBUS » adj. , suben-
chetf$omatus. Épitbëte donnée par
Blainvilte aux poissons dont le corps
eit alongé et presque cylindrique. .
SUBENCAOITTANT , adj.» subin^
crustans. Se dit d*un corps qui forme
presqn'une iacrustation autour d'un
autre. ^
SUBENI^OULKy adj «y subinyoîu-'
lus-} qui «t presque enroulé ou roulé
sur soi-même.
SUlUÉPINÉUty adj. , subspinosus;
oui porte des protubérances ressem*
blant i des épines , comme le corselet
de la LepturasubspiTUha , la coquille
de V Ammonites .subspînosa ei du
Buccinum suhspînosum y les rameaux
du Cratœgus'subspinosa.
SCBÉQUILATÊRAL , adj. \ subà"
quUqUralis. Se dit d%inc coquille bi-
valve qu'une lifpie , dirigée des cro-
' cbcts vers le milieu du bord inféneùr ,
jimrtage en deiix moitiés presque
égales.
9|)B|6qUIVALT£ 9 adj. , subaqui^
SUBF 485
^a/m. Épitbète donnée wjt coquilles
bivalves dont les deux valves sont à
peu près semblables.
SUBKIRATE , subst. m. » suberas:,
Genre de sels {korksaure^Salze^ alL),
.qui résultent de la combinaison* de
Facide subérique avec les bases sali-*
fiables.
SUBÉREUX, àdject. , suberosus ;
kor karUg (9l\,)i sugheroso (iL) (^su^
ber , liège ) ; qui est de la nature ou
oui a la consistance du liégc, comme
I écorce du Quercus Suber , de l' Ul^
mus suberosa et du Côceulus subero^
sus y la substance An BoleUts igniariusp
la- lorique du Lilfums le péricarpe
du Raphanus satii^us | le placentaire
du Nicotiàna.
' SUBÉIUNË y s. f . , suberina^ Nom
donné par Cbevreiil à la matière oui
reste après que le liège a été épuiso
par tous les dissolvans.
SUBERIQUE 9 adject. , suiericus.
Nom d'un acide ( Korksàure , B\\.)f
découvert en 1787 par BrugnatelU ,
crai se produit eu traitant le liége par
1 acide nitrique.
SUBÉRITE, s. L,suherita, Nom
donné par Goibourt à la subérine.
SUBFASCIÇULÉ9 adj., JUÂ/ÂJC^
culatus; <\m se trouve réuni à peu
près ep faisceau.
SUBPIBREUX, adj. , subfibrosu's.
Se dit ^ en minéralogie, d.un corps
qui , en quelque endroit qu'on le
brise , laisse apercevoir une tendance
h la tenture fibreuse. Ex. Zinc sut"
Juré suhfibreux,
SUBFILIFORME , adj. , SubJUifor^
mis; qui a presque la forme d'uu fil.
8UBF0L.îilGE , ad ject. , subfolia^
ceus; qui a presque l'apparence d'une
feuille.
SUBFRONDESCEVr , adj. 1 sub^
frondescens; qui ressemble presque
à une fronde.
SUpFUSIFORME , adj., subfusU
formis ; qui a presque la forme d'un
fuseau. /
486 SUBI
WÊffiSLkHUiWX , adj., subgela^
Hnosus; qui ressemble presqu'û une
gelée.
SUBOÉHINÉ , adj. , suhgemînanu.
Se dit de parties qui sont presque
accouplées deux à deux.
* SUBGEIMMIPAIUB , adj. , sulgem--
miparus, Ëpith^te donnée à un corps
qui se multiplie par des jTspèces dç
gemmes on botirgconB.
StmOIBUEUX , adj, , siAgibbas }
qui est presque gibbëux.
SVBGLABREy adj., sûbgtab'êr )
Îui a des feuilles prestjue glabres. Et;
^atfetta subglabra,
StBGLOBUtlSlJX , ad]. , subglobw
losus. Se dit d'un corps quia presque
la (orme d'une boule , comme là
graine du Ptsum satiuum, ou la cot
quitte dé ïa Cypfùta spkœriculata»
MlBGirANuLAÏRB , adj. , subgra^
nulariss Se dit , en minéralogie , d'un
corps , lot^que les ^ains dont il se
compose sont peu prononcés. ^ Ex.
Felaspath subgranulaire»
8l»GIIftna.EVX,. adj. , silhgra-
nulçsus'; qui est en grains peu dis-
tincts. Ex. Cerithiuni subgranosum*
9UBHASTÉ, adj., subhastatus)
qui a dès 'feuilles presque baslées.
Ex. Mklpa 'subhastatàj Sisymbrlùm
subhofUUum, ..
StBHÉttBPHÉmQUE, aày^^ubr
'hemlsphœridus ; qui a la forme d'une
'âemi-spbère.
SUBHOMOHÉÂËS , adject. .et s.
m. pi., Subhomomcrata, *om donné
par Blainvilleâ.ui^ ordre de la classe
des Cbétopôdes , comprenant ceux
dont le corps se compose d*anneaux
presque semblables.
SCBHCPPfi) adj. , fubcristalus.
La SjrUfia suberisUUa porte sur le
somm'eC de la tête quelques pelitea
plume» formant une «huppe suscep-»
tible de se redresser à la volonté
de Tanimâl.
StBICferrHYEIV'S « • adj. et s. m.
pi., Subiehlhjri, Nom donhc paf
i
SUBL
Blainville à un ordre de là classe des
Âmphibiens, comprenant ceux qui ,
comme le Protée , se rapprochent 1
certains égards des poissons.
SUBICDLE 9 s. m. , subiculum ( su»
lex , estrade ). Liuk propose d'appe-
ler ifinsy ce qu'qn nomme vulgaire-
tnent blanc de champignon,
SCBIMBRIQUÉ^ adj. , subimhrica^
tus. LcBalflitus Auifimbricaius est
gatnidc côtes épaisses et presque im-
bric|u6e§; • . *
t^UmtSËGAIt^ adj.j subi^œqualisi
ui n'est piA tout^à-Fàit égal. Les
cuillesdy Gfêwia suhincequaUs woïA,
obliques à la bsfss.
. ^UBllVÉQVIIJiTÈflAt'^ adj. , sttH
inœqiiilaieratis, 'Sie dit d'tine coqnllle
dont le» deux edtS$5dn)l J^raque cU»-l
semblables. . * '^
StBmFÉlUfelR , adj. ; sttiinfe^
rior ; qui est presque iiâSriëar, sani
l'éfre tout-à^faît. : , '
SllBINnJNpidtiLfPOttMS, udj.\
subin/undibûiiformis ; qui a pr^que
la forme d'un entonnoir. *
SVBiNTÎÊGtUFOLlé', ad). , stA^
integrifoUus.Se Ht d'une planledôn^
les feuilles sont presque entiières. Ex.
' Ceranthera subintegrtjblfa. ' *
' SlJBLAGUlVttlt , ad). , sûbÙMcmi^
sus: qui est marqué de dépresadift
'ou lacunes peu pr3fonde$.
StBLASIELLAïaE , ^dj. , sMêl^
mellarif. ,Se dit, en' tnînéralorfe *,
^'un corps qui n*ùfM qi/*ihiparftrtc-
roent Ta structure lamellaire. Ei,
Chaux carbotmtèe ^ublameltafté,
SVteLAniELLÉ ^ adj. , suUfmd-
laius; qui est presque divisible eu
lames.
SUBLAHELIiEtX , adj., rv^lamd-
tosus. Synonyme de subTamellé.
SUBUNÉAiato ^ a^: , shb^neà-
ris ; qui apprôébè de la fomie It^
>iéa?re. *
SVBLCfBÉ, adj.', subhbatus; qm
est presque divisé en lobes.
SIMiDI^ANt^adject. , svMacûas.
l^khcle domiéç auj; çoi^fi ^i n'^^Bft fmMHktcfylus ; qaî iepiUo n'avoir
qu'un trés-légf r dfg/^^ d'éelat. qu'un seul ioifi, y
.. «^JBLYJBJÉ , adj. , fuM^ratus /qui SI}B!lllONOIiYiUR]g , adj. , JU^ntor
a des feuilles .presque lyréo». «fix, JipaO^i^. Se dit d'une coquille bivalve
Zgç9todoH 4ui^rMUOn» (pu paratt n'avoir^ qu!une softle ÛM
. 8CfBlllAllEI«QliiNJË , odj. , «m^/ium {velsi^Q «luseulaira;.
mii/aUês. âe dit » -en riiîiiéràle^'c ^ . «VBIWT^WÈ ^ ady . , 4Uhnmiim,
4'«ia cpvps gaocrétieviué^liint la sâr^ qui est presque viutique , aaps.k'éti:^
face es^.JToleViée ^^ar mamèlooa ayaM iQ4it<^tiwitt ...
(»eif ^e, saiUia. Etf. iktésujpe êub- Wfmvm*kCklk y adj» et a. n^
jodm^iw^'* 'r ' ». fi* 9 JSuhnfiAac^. Noead^unépar
.. .^JMMMMWsyi , adj. ^ wérno^ «ainirUUi «nefiMniUederaidijedea
gifmiisy i quî éat .^hirf presque sur le Acéphalbphores. laui^ibfaiiah^a t
Mrd' . ir t t i > . * f(*a|>peua»t.çii«x.qni» sMia naiftains
SUBMEBiBRiihiEl , adj^^Tu^-^ «appotu^serapproahauidea Ji^^UM^
mém^rdhaeeui ; qvl à prss^^ la ^ 4»li«WliEU ^ adj^ ,t mbnodomsi
folBui^, raspeol .m its voari^ctèM /|«i{Mr^i|itè lAei élévaAidaalreiMaBH-
lL'fiM^lieikiiHrlui*» > ' • <» iik*t4Nresffu»àdiMnflMids» £ii* /<^a9
^tmerjîU , âmmersus / unurMaucht » v^if»^****^,* •*)/ V :-«w««*te^
ïall.) ; ^(WiJfl^^c^ (Ù.l/fipilhôteao'â^ ^" Cero/>ria «rf^«ria^porte^uriJa|i
Bée aux pfante» mn '^îvènV enli^rii ^f *^* «iia.,ycjie.jailliéllf . OttMrëe
•iiie|ilpW<e8'diiWFedu.Ex. Cera^ Auu^wU Ueu^^uiBe^wmWepw^
-fbpfyHamsubiHerAm: : . ^ ^^ "^f * "'i.fJl^.. i- -1. , *
^^ ") . |HIBO£UtidàI|Uft ^ adjé , jfukumla^
SVBM^IBIX,, ^. ,. i^!^^{' rU. Se dit des «iil#>ma* daa iaseide^
tlhs Y.j^iihèi^6onn^^^^^ ftHr tonand .«lias •'«aèroit «u desBOttt dea
cliard aux ftuits des jp/sutef 49nt lep ^«x. Ex. Fulgora. ' •
. ge^doncule^ , après s être ^l^^ feoriT ftimpiMllrt JW^ , âdÇ; , .stÈkunbi^
deleau pcmrque;la%cop^^^^ Aea£«#, Se dît d^iae coquiUe 4|ai
eu7ieu* ^ ''^P^''"^^"' '^^' "1?^^ • offre presque nu ombiUc. Kc.^ J«5è
melatjicu^. Se di^ ip ,^iaefaW, ^^ ^ '^ff^e des o»duUli<»Bs pc»
de reç/ai , lorsqi?cl(gjj corpft^mPpf- ^n^a^ j;^.,, TVreAratoia juiun^
Irept .sont Je^ w^^^^^^^ . .
il ayaut- qu ixne fail^Te ajjpa^^^^^^ «JBOlfipiqHLÉ , adj., .iUkui^
fcfillaat métallique. . Ex. Diallag^ •^Va/afiia..ÉpkhètedclMiéeè l'iwi^
juàmétaliûide. . cie/éî, quand ses élémeni ùnbriques el
9UB]iaGIlO)SCOPIQVI^ , adjeat. ^ f<nt laï'ges.sé ffeaouwenl à peine, de
4ubffti(^rosçûgiGits,, $e di( d'oo opq^ «aanièi^i àffrîrqiH«lquereMei.nblMiaa
oui e&t ^i Dfjiit.qu'oi^ ^ peul-guÂia avec uo on^lc dlionuDe. Eût. Pur*
Papercçyuir . qp'âvw k i^qaui» du purtt.
mjcroscppe. . SUBONaUiéft 9 adj. «t •• itt. pi. f
SUBAipi^lMf O&WB^ ; adj . , sutm Subungtdata. Nom domiépr lUiger»
montli/orj^U ; ^ies(diHK>sé de raa« Byinviilc | Géldfuss , Ficinus et Gh
uière à ressemblée fnmfae k un efca- ruai nqe famille de Ifammifèret, dont
pflet. X les ongles resscoiUent presque à de^
4^5 SUBP
9mOPA4jVB^ qdj. , sniopaefft ;
qui n'est pas tout-à-fait Opaque. Ex.
Physa stûwpata .
\ SVBOBBICULAIRE , adj. , sutfor^
Ucuiaris; qui es| presque orbiculaire,
comme le Irilobîte appelé Productus
snborbittttaris <i ou le corps de la
Saipa suèorlncularif,
SIBOBBIGULÉ y adj. , svborhi^
fiulalus ; qui a une forme presque
tonde , comme \e%fcmUes du TVûeyn-
/etta suhorbiculata y hicoquUie de
l^Unio suborbiculata.
^ flUBOSTRAjCÉS , adj. et s. m. pi. ,
Subostracéa, Nom donné par Blaîn-
ville à une famille de Tordre des
Acéphaloflbores laneilibrancfaes ,
comprenant ceux qui se rapprochent
des Ostrea.
WBOVAI.B , ad}. , sub^^^aUss qui
n'est pas tout-4-foit ovale.
SroOTOira, adj. y subwfoïdeus;
qui est presque oyoïde y cfomme l'«*
iairion du Rubus.
8llllPAFn«LAIB£^ adj. , suhpa^
piUaris. Se dit d'une snWacc kërissée
de petites aspérités qui ressemblent è
des papilles.
WBPABAIXÉUPlpàms, adject.,
éubparalUiipipêdtu ; quia prcsqiîela
forme d'un parallélipîpîède.
SUBPEGTINÉ, adj. ; subpeetina^*
Uis ; qui est disposé à peu pr^ en ma-
BÎère de pdgne. f .
8UBPBGTOJMJL 9 adj. , sidfpeclo^
ralis ; qui tient presque à la poitrine.
SmPÉDlCULÉ^ adj. ; subpedicu-
kuusj qui est porté sur un pédicule
à peine visible.
SUBPfiUiUGIDE» adj., svbpelbi-
ehius ; qui jouit d'un trës-iaible de-
gré de translucidité.
SUBPEmé , adj. , subpennatus;
qui est presque disposé comme les
barbes d une plume. \
SUBPENTACHOTOIIE , adject. ,
subpcninclioiomus ; qui est presque
^ivisé en cinq portions.
SUBPBIVTAGONE , adj. , subpen^
SUBP
tagonxis ; qui a presque cinq angles.
SVBPBRFOBË , adj. , subper/b^
rdffcj; qui offre une perforation à
peine sensible.
SUBPËBIPHéàlQra, adj. , suh^
peripkericus. Épithéte donnée k Vem-
bryon qui entoure le périsperme , te
déborde et s'étend sur sa surface ci»
une lame d'une grande truite.
âUBPEBnBNMCULAIBB , adj. ,
subperpendicularU ; qui se rappro-
che beaucoup de là perpendicQhHre.
SUBPJilYTOItoB , ad|. , mèpfy^
ioides ; qui a quelque ressemUaace
v9tQfàp plante.
^SCRPÉTIOLIPOBIIB, adj. , suh^
peiioii/ormù ; qui ressemble à un pé*
tiolè , comme les fenîltes inférieures
in Charieis helerophfUa. -
SUBf^IEBBEra, adj.; subpeiro^
jus; dont la consistance se rapprodie
de celle d'une pierre.
SUBPIUFàRE^ adj. , s^piUfo^
rus ; qui porte des' poils tràr-eoofts
cfu très-écartés.
SlttPfQDAlVT , adj. , suhpungens;
qui est un peu pit^ant , comme \ea
feuilles de VEdopes subpungensi
SOBVfAÂNy aaj. , suhplanus; qui
est presque aplani. Ex. Tnony:ç suh-
planus, .
SIBPLI98É , adj. , sùbpiicaius ;
qUK effre de légers plis , comme la
coquille de Uâîaetra suhplicatà.
SmvmCTVÈ^ adj. , suBpuncta^
tus ; qui est marqué de points peu
apparens. fix. CoccineUa suipumc
Ma,
SIIBPBOBOSGIDÉ, adj., subpro^
bùscideus ; qui se prolonge en une
sorte de trombe ou de bec , comme
la cavité' stomachique de certaines
méduses. Ex. Oeeania lineolaia
SCJBPBOLIPÉBE, adj; , subpro^
lifenis; qui semble être prpliferè ,
qui l'est a un degré peu marqué.
SUBP¥BAllIDé, adj. , subpyra^
midatus. Nom donné pr Haùj h une
variété 4«tiâ laquelle la forme prinii-
SUBA
ti^e , qui esl nn prisioe , a ses borda
horizon Uax rempluc^ pur des^ fa-
cettes qui produisent comme une nais-
siince de pyramide. By. Éçryie sul^
faêée subpyramidée.
SVBPYRIFOnilE , adj. , stihfyri"
Jormîs f qui a presque la forme a une
potirc
SlJBQCAlMfllPlBB , a^. , svhàua*
dryidus ; qui est presque divise en
quatre pallies. *
BVBqVADMWàLVB ^ adj., siib"
quadriyahis. Se dit d*anc coquille
conformée de manière & paraître
composée de quatre valves. Ex. Pi/ina
quadripoîpis,
SUBOenvcmClAL , adj. , siA^
qaincontiaUs ; qui est presque disposé
en quinconce.
SUBBApiÉ 9 adj. ,, suhradîùtus /
qni offre des rayons colm-és inleflk>i|i-
poa. Ex. Crufsaieiia nthradiata*
SIIBB AlfEUX 9 adj. , suèrafkosus ;
ifai tMte des ramifications peu pro-
Aoncéesi
SUBBAinnÉ^adj. , subramifiei^
tus ; qui est parta^ en rameaux tréa*
conrts.
^VmÉÂVLklVVaKÊ 9 adj . , stA^
reguiatiflorus . Épi tbètc donnée par
H. Cassini à la eaàtthiJe et an Jrs»
que des Sjnantbérées , quand ibsoni
composés de fletirs' k eorolies Snbré^
Salières , comme dans plusieiiiv Cai^
oinées.
' StJPBÉqra»Afli'#WI&, adj . ^ sàb»
regutatfforhfis. Se dit de la eorallQ
des Sjnanthérées , lorsqn'elte est
presque régulatiforme.
ftlBl^l^GWIBlI 9 adj.i êubr^gui»^.
ris ; qui est de forme à peu prÀ ré«*
gùlière.
SiniRilllPOniBsadj., stêk^ni^
fornùs.. Dont la forme approdio dt
celle dTun rein.
SIJBIIÉsmFns , adj. , àuir^sùUus.
Se dit , en minéralogie , d'un corps
Ïni n'oflTre. que faiblement l'aspccl
'une rAitne. Ex. Çfiuir^ jmMsMlc.
SUBS 469
SOBMtolNamE^ ad]., subresinàU
des j qui ressemble presque à une
résilie.
SUmÉTlCULÉ , adj. ^ subrêiia^
lafus,' qui est presque disposé en bm^
mère de réseau.
WBaHOBIBQIDAL, adject., suh^
rhomboîdtdis / qui a iine forme près*
que rbombmdale , eomaoe la eara-
paee de la Leueositt âukrhomboidaUs.
SIABOSns 9 ad|). , subr^trsUus;
qui se prolonge en une sorte de très»
petit bec.
tIlMAGCHARO]0B9adj.| «s^Mc*
^haroïdeus ; qui a preique l'appa-
rence et la texture du sucre» Cal^
cotre êukêaceharolde.
SUBaÉBIAL , adject. , sùbsmaiisf
qui est presque disposé eii séries.
SfnSBSSILB, a^.y subsessiUs;
Se dit des femlies dont lea^tiolea
sOBt très-courts. Ex. Ceffeti subsee^
sUis ^ Gjrmnostomum subssssUê.
WBMÈT^CÉ > adj. / subseUuêSLs /
qui a presque la Canne d'une aoîe»
aVBSqilLAHUByadj., subsisfsi^
loris. Ëpitliéte donnée à Yùperade ,
craand , ayant presque la fotake de
1 ouverture, de la coquille , il est ee^
pendant.beaueùup j^us péUt qu'elfe,
el né peut s'entouoer profoMémest
dans sa cavité. Ex. Buceinum.
fllBrasvniX» adj. , subsimuoêus;
qui est presque sinueux sur les borda*
. 9mB»ArBAiCA^ adj. , stdMm
ihaceusf que est pteaque muni d une
spatke y eemne le Pofyfùgan sfA^
spaikaeeum ^ dont unie partie de l'épi
ioral se trouve renfenaiée daua nn
renflement de la feaiUe snpérieaart.
SUBSPAnRIIJFaililB, adfeet. «
subspathklifofmis ; qui a piusque la
fisnne d'une spatbuks.
SVMmÉUQW ; adj. f subsnhm^
rictus. Dont la forme se rapprodiedi
etilo d'une boale.
MttlwaÉIlOOS; mSi.^ sttisphoh
nMUis; qui obé defooneà peu prés ,
sphéroidale»! ** « ^
49Q Smt SUBU
Se dil à*u9e MqiiQle qui esl ^119 ou artkuléisous Tubdomeii.
moins cuntouriuée en spirale. SliBXBLIFOLtK 9 adj. , subtilifo^
SWttWP f «cij^ 9 suispinHus. Iw isubtiUs , mince /folium , feuU-
Sfitliéie dono^ à i'^^/icw/» , quAod' le ] ; qui a les feaiU«B ou les folioles
il n'offre qu'un indice do ofumiàéi^û^ Ii»éâîi^« Çx; jfcimm HêbUàJoUa*
BMBt de sfM>fi è VftOB d#ses foivémi- 3lSTq]|i|::\T^m]^ ^ adjv t ^uAlo^
tés. £x. Mi/iuMi . • ^ men/o/z£j;quiest(rëarlégèreiiieia¥C^
6DBâQU4lS|J^ » a^î. ,, -^^qm^i hk , caminé le «orps dr la Man^ smh-
masus ; ^ « f»n|M{tta utia diàpasi'*; t^i^^m^^^ ^ tpuUi» 1^ |>a|rt^& da P^^
tioilaqiianJBasf; ,/o«qi»rtiaBmblaun chotria subtômeniesa , la aurfaca diiL
squamosus, s /SAJWÇBAiy9V£PI(^^di^ « ui^ryin^^
BanoioTt ûpm» oetto^ ëpkliéte arà ^f Xli|4APVL4]aj& , adj. , ^ui^
eoBlaun ^ii* combiaeM^ area ka triangularis. Dont la toi^jpi^ ^erap»
étoffes en verta de leur affiaiAé pro«k prodie de'««1le dV Uia^^
^UVÏÏÉMO^MK t adj.f ^ubiaimf^ triarticulatus y qui est prévue foori^
9WÊUÈUtê, Épi thaia d^mé» par Mutn- do troîa arlîjM.es. . ' .
Tllla apx Jpaisions qii«< oiU le oorpit . . SlpxaiGHOTOI\f|$ ^adj, , ^ifi^
kxig at^ui pctt coopriani. £x. Gym» chotomusi qui >ft| irlchotome , iQ^j^
no/u^. , ^' d'tto.o manière, peu. r^ftiUèr^.
cuétÊÊus; qui sanUe avoir jk^tantaf rus^Se dit d'une plante dont» ja j^Jlû*
eolta , comoie IsviUAnMi Mkmia^ p^ct ika jp^çnfsul^s'- ffli^Q»^ ^«715
cufatti , dont las attglas blaféuxi àk Smr^ Ex» ^^ùfa ^fiétriJlQra^
k téla faahwn* de twiftes. >amH« SUBTRILOBE , adj. , sultrUt^y,
cttki^' 1 4^» «qui efl( p9çpfpie'4pYi^ ^'^ ^^^
. WhfflBll^Kâlp ^ ad^ » ^«Imf- ^s, E^^ T^eirattfla sfibtrilobain.
Mùf / ^ eaf phnoa paaéqo'è l'eatiNk - SMJWïlfiwm f ^ j t , Miriqi^
mité. - . .' i; .!) iffvJDentU (pra^B^'.rapproçb^'d^
« •fllBf£iMJ^AjpUE;/adî.., aate^- cdWi d''W Um^rï^» i^V^b ^A^^
tf«Ao^'.Sai£t,MBÛiiénaUg^^ d'«p «'^lifva^f , ;. .,
e«V|p« v|uip 0^ 4^aft niiidèfe peu SliBTCJBERGULE,adj, y^uitttî^?^
pMmaiMé0rlar«fiyMW|d^ ipar^iUBlipi^ êàLsUj^\ 41» faf«0f Ivi^lto^lt^iett
]]Mb ^ra^ami^léi. St.' CHtUx. uhI^ prlmiuiK^ 9 c^mo^. le Gpfselet djH
i •SlIKI^ÏAMIlMailB.^adf ,Ua^ Sl)BTURBiqU^,*«|^|. ^ ^/zir&âar:
/alNMfratqaw^ i; qni ait ^aNpia pam Ufà;^ ê^ufà fiorat^l ^ p4y M^ ^-
pa»ym>H j: p ; 1' .-^ «s SUBTtJRBtGULË , adj/, subturrh
SUBTÉTRAGWS y^adû , tf»6«cir«a4 Mt^à^ ^ V^K llf»m «fa^^qat
^niu>'qoî.aqM^é(aiig;iai]^É«ttir* aÉt^^_,^ ,^ .,. ^. .
lytiiiL ' /:• 'fi« «;i SUBtlLARIEES, adj.^t /l. L J^.^
BlJBTHQ]\AGHI«Elti6: «df/ Qi a» JTiéitfarJM. Tnb^^liiMîe |p«f Mo-
mi pi. ^^ SJhkorëMéit: IfMt 4Mné daUak,^«s lafamilMf» Çi;ucifèrés^
^paU BkiîimHetè.'iut'oadre de pdistOâs qi» a.pbiir type ie gtAV^ Sabulariç^
(piathodontes squamideraias ^ mé|« .-^UÀMlÂyià^^^^ij^liaiksj^ri^fh
SUBO
U^k , pfiriémenfârmig («H.) ; lestnl''
formé (it.); Se dit de toute partie
HÎnce I cylindraeée dans le bn , qat
•e «troiiBê ea pmme Aign^ eomme
let éugtâitùns du Rosa ioiUosa; M
éuumtÉtà du Dasypogon suàttbuus }
Us^aahàres Au Borfago'lttxiJïûra;'\tsi
éractéê^ dtt Nepetà itaUeaj In co*^
^^Utiê ém Fmw^ fSuMoîaà ; le cor^
^hi do'hi TêtrÙD subuhtà ) le eré^
mmmrpm do icundixPééten ; les tf^
f rej du Sitaris humeralis / les ^^t/tei
imrRiUs groséiUariai ib%fkutUês du
i^kmùffo éuMata et du Lepidium
rjJmtfiùan^; leàJSàHâ des élamîhés dé
Vjtfârn 9seudtipitmnus ; les foliolti
dd Laifytâ» âùimhums ; les iégumei
de YAsttugohis èttMatus; les /mi^
lépJey 4e*^F:^f«eiiit eAt/ter; les;^//^ d«
VUrHcà; les rameouk dti Jp^^txitî
smMmium ; la tr*/)if iw de }^Ery^sirfnaà
fJfièinaUf les t^^Mtf //aéfor. de T^eM
nimini^Mlgat^ S 1» jl^ftrMfe de l'»V/>u
pi<m liuïgans; le« sUptldèi ilt VA>^
morphmfnàkoifiBts le iM^^ de 1*^/-^
iâii»'4^^Fftiii ; le ir^if <1« la 6lêôdùr%
wkiuioêa'j «tti est d!fii4 dominé uh^
«iguftHe.
' 1»imn^^ ad], et s. «II. |A., .fi^
hùlàia. Nom donné pal" Latréifle t
%tte finMMle de Vûtéee des Gustéro^
^^4eé pecniiiomNflkes j eonpfeiiaiil
"«eiix dent -U coquille «et aloiigëe eu
forme de pemçoii ou d'kilêne. '
- ' wuBMKman^^'uâf. et.s. m. pi,,
»t6Tnft ) . Keim dotiKé pift* €Mvf èr , Lai-
l^ille «t Eidiwald à une Atatnie dte
'InMwè des^Nëyi^ptéhrc^ ^ -Miiiprenaiit
«etit'dè cêiibseetës qui opt'les àn^
' tefrftcft'evrfbnned'taléiie'. '. l
(su^ula^ alêne , /iro, porter).: qtli
-plèrte âes sdlaér, comme VlËMno^
tatîttâ subkBfettts , doht les aiguiH
%iis «lirplrès d'iiti poObe de lonj;. '
Sra«BBN>IJ*,iiÇ sùbuliflfUta;
p/rtmèfa^mnrig {Ah.) (juâtUa^^fë-
-utjJbUuMy feîeiili^ qaLadesfettniee
StlBV «oif
suknMes. Es. î^cepodbnn suiu^fih'
Uum,
SiJBlII.IFm»IE , adj. , sniutMr^
miJr ; pfi'iêmgesfakig (ail.) ( suiàlàf
alêne » forma , forme )• Synonyme
ilSUifPALftS , adj . et s. m. pi /,
Suéulîpalpi ( sukuia , alêne , pai^
pus I pAlpe). Nota dortnê par Govier.^
LatmJle et Eîcirwald k une sec^ioil
de la tribu des Carabiqucs , eompre^
Mint ceuit de ces Inseetee qui i>ttt les
palpes ex teneurs subulës.
' (NtBOlilPàDB 9 «djecl. , ntiîd^s
( mèutà j flllêtie i ptTj pied ) ; qni A
le piedW k» stipe iMi^el grêle. Ex.
Peziza subutinesé
> mÉmnmMiB, adj. ;, mbuU^
m/Wir; ^nt à 1^ b«é ^eu le tostrÀ
grêle, comme une aiguille. Ex.^Jtfn/eil
AAùtiràsfiFe.y ''--''
.-^ mMkiIEmTMM'9'«^.. et 9<. m\
||1.', SHtùUtpsirML Nom dimoê pat
VMiérfl A 9leîbViNè'à*«nVftnrfne
de Tordre des PassereiMnt , tcOmpfe^
>ant eetix de cea biseaux qui ont le
bec long et effilée • '
'Mus ; qur' parait >h'avô!r qu'une
bleuie* dent.
- Smm'ffVAKtE 'y iT^. , sùhiMpat^
vlm. Se i*t J^éiië êdqtrille MvalTfc
dont une des .yalu^s est si pelîte',
«(u*ellê semble él#e utoiyahè.
• mÉMM)tjnÊ,a^.,A^f¥MfMK^
K{iri« presque l^ii^parence <hi vëtoutir',
lH>mme les fetofiBes de Vflretis subt^ei-
Hutmet. ♦. *
iki/iirtni's*îkfnM^,Ktv^e fe imppro^
Vbe fte celle d'tfù -yer.
-MnsvcAiiOQiiMt
iiqiët
ItA VoMer^blant t)rcsi|(Vië à 4fS
'&; qtti se rappi^ochê aè In dlreclioà
yertîcalc.
WHIfERlIGlLLÉ j adjecl. > /it5^
49^ suce
pertieillaius ; qui est presque T^r-
ticillc»
eulosuf ; qui a presque la forme oo
l'aspecl d'une vésicule.
SVBVrnié, adj.^jrn&'(Vr«tfj;qoi
reiseHible presque T du Terre. £x.
Terebraiula vitrea*
• SUCCINAXE , s. maso, , jucciaas»
Genre de tels (bernsteinsaure Salze,
ail.}, qui résulleut de la eorobioan
son de l'acide sucGÎDÎqueayecJM bases
sali fiables.
SVGCINÉ » adj« > succineus. Se dit
quelquefois de i^rps quî 9ni la eou-*
leur jaune du succio* £x» JSiMicaai
succinea. V. Jache.
SUCCINIME , subst. f . , smxudma.,
Guibourt oomne ainsi la Hpîne du
SUCCÎD.
SUCCINIQUE, adj. » sueçùUcU^i.
Nom donné ii un uoidc (Berwieinr.
siiurt f ail. ), oonnu déjà depuis très^
lodg-leiiipsA qui existe toul.formf
dans le su.ceia.
SDCCIVOA£9 , adîect.f Succl^w^
{succus , suc y voroj dévorer )« Nom
donné par Robineau-Desvoidj à «ne
section de la famille des Mjodaiiwa
Malacosomes , comprenant ceux de
ees inieetes dont les larves se nour-
rissent des xsuci^ de végétaux eu. ,dé^
composition»
SUCCULBNi;, adj. , /i#toi/tfA/Cf/ ,
4UCC0SUS ; safïig ( ail. } | suocnl^nio p
sûccato^ii*) . Se dit, en botaniques des
parties qui sqnt composées en tpla-
iilé ou presqû'eniièroment d'un tuisu
cellulaire abopdaatf dent les aréoles
si^t pleines de sucs, comme la
iige de VOrobanche fnaîor^ ïés^fuiUe^
.du MesemkrjfOMkêmim eclnnçkMi ,
^le/ruil àa péclier.
SUCCULENTES, adj^^et s. f. pL^
SuccuUntœ, Hom donné par Linnie
à une fiunîlle et par Agardh à une
classe de planlea , comprenant celles
qui ont les feuillcâ et les tiges épais-
ses et cbarnues.
SUFF
SUCEUB89 adj. et snbst. m. pi. ,
Suctoria. Nom donne par Cuvier à
qne fumille de Tordre des poiasoBs
Ghondroplérjrgieos , par LatreiUe k
.un ordre de la classe des Icbtkjodè-
res , comprenant ceux qui efnt la bon*
cbe circulaire et propre à exercer la
succion ; par LatreiUe, Cuvier, La<*
marck et Goldloas » à une section de
la classe des insectes, compirenaot
ceux dont la bouche est cooforméc
en suçoir.
8UÇOIR 9S. m. , hmsi^riwÊu Cjui—
dol le appelle aiusi des espèces de tn-
bcrcules qui naissent sur les tiges de
quelques plantes parasites (ex. Cas*
çiUa ) , et qui leur servent à sucer les
sucs des végétaux auxquels elles
adhèrent. Les f^ntomologistea donnent
le même nonl {hausUllum / Sckôpf'
rHiécl, Simgtàs4$l^ ail.) à la bou-
che d'nu grand nombre d'insectes ^
qui est GoasUrnitt dé manière à faire
o^ee de sn^r.
SUCltB , a. nt* 9 sacehmvm; ras-
X^^v; Zuduet (ail.) ; ji^er (angl.) ?
jfiuickero (èt.}.'P^ineipeksinédîat don
végétaux et de certains produits ma*
tuTpls ou morbides des airimanx , que
sa saveur particulière et la propriété
dé subir la fermentation alcoolique
distinguent de tous les autres» On éa
connaît plusieurs espèces f Tort diflé*
rentes le» unes des autres.
. SUCRÉ ^ adj., sae^uuHUus; utc^
kerartig , zmhersuss (ail.) ; qui arap-
port au sncçe {^aueur 4ucrée)'s,aa
2ui en contient {liqueur suerée}^ Le
Jalium jacchar(ilum a été nommé
ainsi, quoiqu'il i^'ait rien de^ucré,
parce que son fi^it tabercnX^ux r^s^
.seoiUe à un grain. d'pgja Cf«9wrl de
aucre.
SilFFRUXESGENT, «dj/| suffru^
tesccns} staudenartig (alL)« Épilkëte
donnée aux plantes qui sont de la
nature des soua-Arbriaseaux » on qui
,en ont le port (goe. JLancreUaAuffrw'
Uco4a^ DorfcnUun stiffruUoQsum).
SULF
XàAgarlcus suffrutfiscens - est ainsi
nommé à eanse de ia longnear de
son stipeé V .
ÏSULCIGOIX^^ ftdject. y]iuicicaiiis
{sulcits y sillon , coUunli , col) ; qui
a le col on le corselet sillonné. Ex.
Pêirates sufctcoUis^ Cerylon sidci"
colUs.
SULdDBNTtfl , adject. , suLcidms
(sulcus, sillon 9 deiu j dent } ; qui a
les dents sillonnées y comme l'est la
dent cardinale de VUnio sUlcidens.
8IILGIFÉRE , adject; , sùkiferus
(^juicus 9 sillon , frro, porter; ; qni
eatebargé de sillons. £x. Gorgonia
âulcifgra.
SULCIFOfiHEy adj., sulcif^rmU
( sulcus f sillon , jorma , forme ) .
On appelle d^nis sulcif ormes ^ dans
les coquilles bivalves, celles ^ui ont
la forme de simples sillons garnissant
la charnière 9 comme dans ksP^r/m.
BIILGIPENNE^ adj. , sulcipennis
( sulcus , sillon , peiuui , aile ) ; qui a
les ailes sillonnées. Ex. Dj'Uscus sut'
cipennt/.
SULGIHOSTHE , adj. , sidcirostris
{sulcus f sillon y rosirum , bec) ; qui
a le bec sillonné. Ex. /ci«r«^Jtt/^iroir
tris*
SULFANi:niONIAT£ , sobsl. m. ,
sulphasuimomas» Genre de-sulfoâcU
( aniimonschwe/Uge Salze^ ^^H*)»
qui résultent de ia combinaison ou
sulfide antimonique avec les sulfo^
bases.
SiniPAiranMKaTB , s. m. , sut^
phantimonis. Genre de solfosels ( ah'-
iimonichischweflige Stdze^ nll.), qni
résultent de la combinaison du soi^
fide antimonieux avec les sulfobases.
SVLPARHÉMATË , s. m. , sul^
pharsenias. Genre desulfoscls ( ars^
nickschweflige Saize^ ail. ), qni doi-
vent naissance à ia combinaison avec
les sulfobases du degré de sulfunttion
de Tarsenic correspondant à Tacide
arsénique sous le rapport de h com«
position.
SULP 49S
SlILFAllSÉNrrE , s. m. , snlphar-
senis. Genre de siilfosels {arsenicfa*
schwe/lige Saixe , atl. ), qui se for-
ment par la combinaison avec les sul-
fobases du degré de sulfnration de
Tarsenic correspondant à l'acide ar*
sénieux par sa composition.
SULFATE', sulist. m. , sutphas.
Genre de sels {sckwefelsaure Sulze ,
ail.); qui résultent de la combinaison
de l'acide sulfuriqne avec lès bases
satifiables.
fiULFATÉ, adj. Épilhèle donnée
par les minéralogistes aux boses qui
sont converties en sels par leur com-
binaison avec de l'acide sulfurique.
SULFAURATE , s. m., sulphaurasj
Genre -de sulfoâcls ( goldschweflige
Salze^ ail.), qui résultent delà com-
binaison du sulfide anrique avec' les
sulfobases.
SIILFHYDBATB , s. m. , sulph--
hfdras. Genre de sA {wasserstoff'
schweflige Salze^ ^11.), qui résultent
de la combinaison du, sulfide hy-
drique avec les sulfobases.
SULFIDE , s. m. , sulphis. Berze«
lio^^mne ce nom aux degrés supé-
riecR de sulfnration des métaux
électro*négatifs dont lar composition
est proportionnelle à celle des oxides
métallic^oes , et qui se combinent h la
manière des acides nvec les sulfures
électro-* positifs , de telle sorte et dans
des proportions telles qiie si le soufre
était échangé contre un pareil nom-
bre d'atomes d'oxîgène , on obtien-
drait un des oxisets que les mêmes
radicaux produisent à I état oxidé.
MJLFlRmATfi, s. m. , sufyhiri^
dos. Genre de sulfoseb (iridium^
schwe/lige Salze , ail.), qui résultent
de la combinaison du sulfide indique
avec les sulfobtises.
SULFITE, s. m. , sulphis. Genre
de sels (scliwefiîgsaure Saize , alK),
qui -sont produits par l'acide sulfu-»
reiKx oombiiié avec les bases salifia-
blés.
dipas. Genre de s^lé {Jetisckwefid*
^aurôS^lze, etl.)> qoi résultetit 4e
lâ combioeison de Taoîde luUoadipi^
^e.avec le» Itam «alifioîbles.
l^lILFQADnnQUB , «dj . y lulphoadU
picus. Nom donné par Gherreul è um
ociitff ( FmchwsfeUàurè i, alU ), qui
<»e produit en Msanl ditsondf e lÀ
•léarine ou l'oléine' dans l'acide snU
furique ècmcentié*
SULFOABSÉNIURE / s. m. , sul^
pho-arsemuretum. Nom som lequel
Êeudant désigne les comLinaîscôs
d'un sulfure avec un arséniure.
âllLFOBASE, s., f., suif?Lhasis.
Berz/elius nomme ainsi les degrés de
sulfuration des métaux électro-posi-
tiCs qui correspondent aux oxibases.,
c'est-à-dire 'ceux qui résultent de I^i
décomposition mutuelle de l'oxibasé
et da Akz su|§de bjdrique^ et qui
jouent le rôle de bases dans les sut-
Ipsels.
BUtrOBABlQUE ^ ad j . , suipioba"
sicus^ Ëpjthète donnée par oerze-
lius aux sels halôïdes qui sont <^mb^-
Tké$ avec une sulfobase. .w .
; SULFOBOaATE, a. ïa..,4idpho^
borof. Genre de sel$,qui résultent de
^a oombinaisQQ. du aulfiife bdriqne
.avec les snUbl^ases.
. SUUPOGABBOAMlTE , a. nu ,. sul^
phoçarbpruu. Geqredesulfosf^ ( kok-
MrcAw^tf'^^a/s^^all.j, quidonrept
jiaissan<^ à la corobinaisoo du BuMide
carbonique aveo les aulfobasef.
SWFOqiABUftE , $. m, , sulphih^
fiorbureium. On noi«^e ainsi des
iMMabinaisoDS du carbore de soufre ^
ou sulfide carbonique^ avec un corps
aimple.
SULFOCHLORUIUS , s. m. m^Orr
ckl&rmretum» Combinaison d'ub cUo-
rure avec une aulfobase.
BVLVOCWkOUXJK , s, m: , stii-
phochromasé Genre de iH^lfoieis
( efiromschive/lige Saize j ail. ), qui
SULF
résultent de la coipbloaîsoB du nSCde
diromique avec le» sulfaJbaiea.
SULFOGftTAZlQlJE , adju^ ^uif^
stiaue aé%é donné quelquefois à Tacide
atufocyanique; <
8ULFO€ Y4KATE , a^ m. , sul-
phocjranas. Nom donné par BeneEna
aux sulfosels ( cymnséhwell£g4 Smize ,
aU.) produits par i'hjperaolAKjibio-
.fène considère eomme aolfide co-
nique.
BULFOCYAKœrpRATB , a. m. ,
'jtulpltoe^rani^dnu. Genm de sitlfo-
ze y ail. ), qui résultent de-lacombi-»
fDaison du sulfide (^/aiibydnque a^ec
•lesaulfobaaea;
SUJLFOG YilKlDB , a. m. ^ ^pào^
^ranis. SuUbcjranure quî joue le rôle
d'acide ou de siilfMe.
SOLPOQYANIQIiB , adj. , suIfA»^
qjrahicns* Liebig donoele Doaa d*^
iher sul/ocjraniquB à no corp» ^^1
•regarde comme une comiHnaiaoD de
sulfoeyanpgèné et de carbui^è d'hj^-
drogène.
. SULFOGYANITE^ s. m. , tutpho^
9yani$, Genre de suUbaell , qu aoat
produits par le sulfocjanogëne consi-
.fléré (Somme sulfidé cyimeox.
WLFOC YANOGÈIfE , a. rii. ^ sul-
pbae^anum; Schwé/eicyûn (ail.).
'G>rps balogéne composé^ qui rësolle
-de la combinaison du cjanefèae avec
le soufre.
SULFÔGYANOBK , a, m. , suJ-
phoçjranuretum , stdpho^mnettm s
Sehwe/el<pf^metaU{inO'ComlàtuÀ^
son du sulfocjanogëne avec an né-
tal. On peut aussi regarder ces com^
posés comme des sulfoaels daaa les-
quels la moitié du soufre coo8tîtaer«t
une snlfobase avec le métal , et alera
ce seraient des sulfôcjanitea.
WLFOflYDBIQUB , adj., suipk»^
hjrdrlcus. On admet ,, diaprés Brugan*
4eUi \ un g^z pkosphure suljh^l^d^
ju€j regardé comm^ une combiiMÎiOil
je iihcisplMm attt le ê&titt^ et n j-
drogène^, nuM. ont pournit bien
n'être qu'ua' simple méltfitg» de gii^
aplfiik hydri^t^e eHile go^ fjuviphure
iriW^nque. j - * •. . . i
vhoky^arseni^. (j^tfi de suUj^sejii
( umerar^enichtsfihwj^ige SaiMe y
àil. )y qui résultent cfe l<i combinaisep
du sulude bj'parséoleux ^vec les suV
fosels. , j
i^ULFOrVDllîOTATE , adj.» /u/-
phindigotas, Geojœ- de sels, quisoat
produits par In cambioaison de l'acide
suiroîadigotiquc avec les bases sali7
fiables*
^VLFOnVDIGOTIQCE., adj., sul-
pJioindigottcus. Berzelius appelle ainsi
im acide qui résulte de la combinaison
du bleu d'indigo soluble avec l'acide
sulfurique.
' MLPOIODUftB, s. msy^ulphio'
'duretum. Composé qui résulte de la
4^àibtnaiioii. aMû sulfure avec un
iodtlre.
80tiJ?0M9I<YBDATB , s. m. , sut-
phomofyhcUis, Genre de sulfosels (mo-
ijrbddnsehi^flige Saize , ail.)» q°^
TésuUent'de là combinaison du sulfide
molybdtque avec les bases salifiables.
9IILFOIVAPirniALATB , s. m« 9
sulphonaphthalas. Genre de sels ,
erui sont produits par )a combinaison
ae L'acide sulfonaphtbalique avec leÀ
bases salifiables..
SDLl^ÔNAFmiIALIQCC: , adject.
sulphonaphthalieus. Nom doiiné par
Berzelius h un acide que Faraday a
découvert en chauffant ïa naphtbalîne
avec l'acide sulfurique anhydre.
SVLF0PB08PHATE 9 subst. tn.,
sutphophospkas . Genre de sulfosels
( phosphorschweflîge Sàlzê , ail. ) ,
qui résultent de la combinaison du
sulfide pbosphorique avec les sul-
fobases.
suLFOPoosPiirrt: 9 s. m. , sul-
phophosphù. Genre de sulfosels
^phùsphiorichtsch'^eflige S^be^ ail. },
quk dofvéik naissaiitee'a lpi««iDliîaai^
•on Al mlfida pfcosplwrcBx fervec les
««)fÎ0bat9S
SULFOPLATINATE, s. m., wuA^
phopkuùuu, fieM'e «k^iulfoseU» aux-
•^Uels dbnné Ue» U-coaibiiiaison dn
bifide platiaéqucv avec lessaUobases.
«JLFOflJÊaLÉNm: , a. m.istdphû^
'hknif-. G<inf0t do «aMdMls (ie/e-
-nkhischvuefligb Snhê^ aAl.),.<|ut réH
-sultentéc'la oombinaison du sulfide
séiénîque avec le» bases aalifiabU».
SlIU'OttLIfiATE' , s. m. , sUéphoâi^
Utjast Genre de sulfosels (kUseUehwe'
Jtige Salze , ail. ) ^ qili doivent ^às-
sance nu sulfide silicique cofubioé
avec les bases salifiaUes.
SULFOSEL , q. maap. 1 sulphêênL
'Berzelius nomm^ ainsi les eombfiiai-
' sons dès'sdfideé études sidfures, <ta
les sels qiii Gontienneiit du soufre
'dansleurs deux pirkicipeseoiMtitdaM.
SVLFOSINAPATE , s. m.j Jii/pAp-
sinapas^ Genre de sets (^enfoaure
Satze , ail» ), qui résulteBt de la com«
binaistm * de l'acide sulfeshiapiqu^
iivee les bases salifiables.
SULFO^APIQUE , adj. , suiphxf-
sinapicus. Nom d'un aeide ( Senf-'
sâurey ail,) trouvé dan» llnrife
grasse d« Sinapis ûVm par Henry et
Garot , qui ont reconnu depmîs quQl
n'existait réellement pas.
StUUFOlKNAPenNB j s. f. y sttiphç^
sinapïsina (sutphur, ft>ufre » smapiy
moutarde). Nom donné par fienrjr
et Garot au torps que Benelfus ap*
pelle sihapine , qui est une silbsianete
crfstalline qu'on extrait de la mou<^
tarde noire et'de la moutarde l>}an^
cbe, et dans hi composition de laquelle
il entre du soufiv.
SULFOSUIAfE , s. m. , sulphosmiai.
Genre de sulfosels ( osmiumschwe^
. flige Sakcy ail.), qui résultent de
la combinaispn du sulfide osmique
avec les sulfobases.
SVLFOWANNATE , subst. m. ,
sulplwstmrnof. Genre de etiUbsels
496 SULF
{zmn^d^^figt SaUe , ail. ) » qui
doivent nMMaoce à la combioaifoo
du fiulfide 8taiiiiique ayec les autfo*
Imms.
SULFOSTIBUTSy g. m., sulpho-
slibiasSynaujmeAB sulfaniànoniaie*
8ULFOSTIBITE , â. Qk. , sulphùstl--
his. Sjnoojme de suifantimoniu» '
WLFOTANTALATE » s. ID. , ^ic/-
photantaUu, Genre de fulfoscfs (/ôa-
iaisckwéJUge]Saize , alL)» qui résul-
tent de la combinaison du sulûde
tantalîque avec les snlfobases.
SULFOTEIXUBiiTE , s. m. , sul^
photeiluras. Genre de sulfosels. ( /e/«
kwschweflige Salze > ali. ), qui sont
produits par le snifide tiellurique corn-
luné avec les lulfobases.
SULFOTITANATE, s. m., W/»Ao-
tùanas. Crenre de sulfosels ( tilan"
schwefl^e Salze y ail.], qui résultent
de la eombinaisoa du suifide tilani*
que avec les sulfobasrs.
SULFOTUNGSTATE , s. m, , ^tt/-
fkùtungsiùs: Genre de sulfosels (ti;o/-
jiramjchwefliffe Sabe, aU. )>qui ré-
sultent de la eomfoinaison du suifide
tungslique avec les sulfobases.
SIViPOTANADATE ^ s. m. , sttl-
photfonadas» Genre de syLfosels, qui
résultent de la combinaison du sui-
fide vanadique avec les sulfobases.
SULFOVANADITB » s. m. sulpho-
panadis. Genre» de sulfosels^ qui ré-
sultent de la combinaison du suifide
vanadeux avec les suUbbases.
SMJLVmtXATE 9 s., m. , sulphouù-
nas. Genre de wAsijfveiiuchwefelsaure
Salze f ail.)) qui sont produits par la
combinaison de l'acide sulfoyinique
avet*. les bases salifiables.
SVLPOVINIQUE 9 ad). , sulphot^ifù-
eus. Nom donné pr Vogel à un acide
Iff^einschwefelsaurey ail. ), qui avait
déjà été aperçu par Dabit ^ et que
Gaj-Lussac a reconnu être de l'acide
bjposulfurique uni à une matière
organique, qui Taccompagoe dans
ses GombiAaisons avec les bases»
SUUF
SHWOWOLFItuaAIXy a. m. ,
sulphowolframias. Sjnonymede xnf-
foUutgstaU. -
AiLFtmATlOMr, s. f., sulphuraUo.
On employé' ce terme pour désigner
rétat d'une anbatance simple qui est
combinée avec du soufre.
SULFVIIE^ s. m., stdphureium.
Combinaison de soufre et d'un corps
combustible. Lorsqu'il s'agît de mé-
taux électro-positifi , Berzelius ré-
serve ce nom pour celles de leun
combinaisons danarfesquelle^s les rap-
ports atomiques sont les mêmes que
dans les bases.
■
SULFVaÉ y 9d\., sulphuraius; sol-
Jorato{\t. }• Se dît, en chimie , d'un
corps simple qui est combiné avec du
soufre (ex. Gaz fydrogène sulfuré);
et en minéralogie , d'un métal qui est
minéralisé par le soufre (ex. Plomb
sulfuré). '
SULFUÂEUXy adj. , su/p/mrosus^
Se dit vaguement de tout liquide
qui tient du soufre en dissolution
{Eau minérale sulfureuse). On ap~
pelle acide sulfureux {Sckwejlie-'
sàure , «11. } le second degré d'oxidi*
tion du soufre. La même épitbète est
donnée aux combinaisons du soufre
avec les corps halogènes qui corres-
.pondent à Tacide sulfureux pour la
composition ( ex. Chlorure sulfu^
reux),
SULFinUDEft 9 s. m. pl.« Sulpku-
rida. Nom doi^né par C. Pauquj à
uue famille de corps pondérables, qui
a le soufre pour tjpe ; par Deudaut à
une famille de minéraux, compi*enaut
ceux qui donnent l'odeur de soufre
aoil immédiatement , suit par la com-
bustion , ou celle du gaz hydrogène
sulfuré , quand après les avoir traités
par le carbonate de potasse et le
charbon , on fait agir l'acide nitrique
étendu sur le résidu.
SULFUBIFÉRE , âJj. , sulphun^
férus. £piihôte donnée à uu quant
SUPE
agpile globuleux dont le nojaa est
compose de soufre et d'argîle.
SULFDRIPÉOE, adj., sidphuripes
(juiphur f soufre , pes , pied); quia
les pattes d*un jauoe de soufre. £qc«
Cisttlà suipkuHpes^ Bar palus sut"
phuripes.
SULFVpaQUE 9 adj. , sulphuricus.
Nom d'un acide {Sdnoe/elsâurej ail*)»
qui est le quatrième ou dernier de«-
gré d'oxldaiion du soufre , et le plus
puissant de tous les acides, connus ;
d'un éiher ( Schioejilàther , ail.) i
dont le. mode de préparation est
connu depuis le seizième sièele*
8I1LFIJRIQIJE8 9 adj. et s. m.jpl.^
SulpKurita. ' Nom donné ]|^ âui-
bourt à uq ordre^ de çomj^és bî-
naîres,. dans lesquels le soufre est
l'clémep t Je plus eleclro-négalif. ^
SttllA€HINÉE8 , adj. et s. f . pU ,
Sumachineœ, Tri^u établie par Can*
dolle, dans la famille des Térébintba-
cées^ qui a poiir ifpe le genre Rhus,
SVPEBAXILLAIRE y adj., super^
axillariâ. Se dît, d'après Mirneli
mean. £z. Gleditsia monbsperma„
dCràllE^ adj. , jupwus; hochu^
hénd (ail.). Se dît, en botanique ,.é^u
calice f quand il s'insèfe au desçiis de
l'orairei avec fa paroi intepàe du-
quel il est confondu et soudé .^r sa
jîase (ex. Iris) ; de V ovaire ^ lorsou'il
est libre dans l'intérieur de la flenr
(«X.* Papopèraoées) ; de la radicule^
quand , la graine étant périspermée,
la. radicule vient aboutir à la 'super-
ficie de l'amande (ex. Phanix dacty^-
lifera).
SUPERFLU, adject.i. superfluUs.
Linné donnait ' celle épithète à un
ordre de la Polygamie , comprenant
les fleurs syngéuèses qui sont nerma-
phrodite^ au disque et femelles à la
circonférence , parce que ces derni^
rcs lui prai^saiçnt sujperflues , les att«
ir.
SURA 497
très étant fécondes. Ex. Georgina
sUperflua,
SWÉRIBUR , adj . I superus , supe^
rîor» lycs astronomes - appellent p/o-
nètes supérieures celles qui ont un
n^oQ vecteur plus grandque celui de
la Terre. Geoffroy Sainl^-Hiiaire donne
aux animaux ' vertébrés le no ni de
v^rié^rés supérieurs f pbur lés distin-
'gner des animaux articulés , qu'il dé-
signe sous celui de t^ertébrés infé^
rieurs»
SUPEROVABIÉ , adjectif. Se dit
d^une pl^Hic dont l'ovaire est supère.
SUPEUP09É, adj. , superposiias.
Épitbètec donnée à la bulàe^ quand A
s'en développe un^ nouvelle sur Tan-
-cienne (ex/ Ixia pot/stachya) ; aux
lobes de l'anthère, lorsqu'ils sont
S lacés l'un aU dessus de 1 autre ( ex.
fonàrda ). '
' SUFERP08ITIF , adj. » superposi-
û(ms^ Se dit de la préjloraison^ quand
les pièces du calice ou de la corolle
s'appliquent successivement les unes
au dessus des autres par leur partie
dupérieure. Ex. F'erttascum»
SUPPORT, s. nu., fuicrum. Eu
botanique, oni^pelle le support ou
corps principal , dans tes plantes pha-
nérogames cormus , dans les fougè*
ries rhizoma ou frons , dans les mous-
ses surculus y dans les hépatiques
anahices , dan9 * les champignons
stromum dan$ les lichens tliaLle ou
Uastème^ ^t dans les algues /^/t^^^^m^.
. ^. .ces divers mots.
SUPRAJURASSIQUE , ad j . » supra-
jurassicus, Épilhète donnée par
Brongnîart à uu groupe de terrains
sédimenteux pélagiques , Comprenant
les Jurassiques supérieurs.
SURABONDANT, adj., Nom donne
par Haiîy & une variété dans laquelle
un des angles ou des bords subit deux
décroissemeiM , tandis que chacun des
autres n'en subit qu'un seul. Ex.
' Baryifi sulfatée surabondante^
SURA WOUnXfB . s. m. Second
1%
49^ Bxmc
«ndonilfer du bois Avl cerf , en comp-
tant de bas en haut.'
StJRANTOIONIATe ^ s. ni. , super-
aniifnonias. , Antimoniale avec excès
d*ocide.
WRA!VTOI<MVITE , 8« m. superàn-
timonis* Antimonite acide ou avec
ekcès d'acide.
SURAKSÉNIATB , t. n. , superar^
sefilas.kff^nv^it dans lequel il y a
onte fois et un tiers , une rois et de-
mie ou deux fois autant d'acide qute
dans le set rentre correspondant.
ftURBAtdSÉ, Ad}. Se dit, en mi-
néralogie ^ d'un cristat prismatique
termine par des sônimets très-bas. Et.
Chaux carhonatée surbaissée . *
SURBASIQUE . adj. , Jie/^er^a^/ctfi.
Sel basique au maximum. Ejc. CA/o-
rure plomèique surbàsïqu^.
S)IJRBOUGIiE ) s. f. , epi'stomts. La-
treille dontiB ce nom an chaperon des
Condvfopes. f^, Epistoub.
sd^GAltBO'lVATC y s. m. , super-
^arbonas. Carbonate dans lequel
Tacide est multiplié |iar un et demi
00 par deux.
SUR€HL0|WIIE ^ â. m.^ super^
Alorurétum, Chlorifre acide on conj-
bfné arec de l'acide bydrochlorique.
Ces composes Sont' tares.
SmtCHROlfA'n , s. m*> super-
chromas. Ghromate qui contient deux
fois autant d'acide qoe lé sel Aeutre^
eorrespondant.
MRCOMPEmÉ , adject. Épitbère
donnée par Baiiy à ,iuie vai^iété dans
laquelle un des bords on dés angles
solides reste ifftaot, tipidisque éna-
eun des autres bordi 6u angles snbit
un décrOissement , et que de plus
deux d'entr'eux en subissent chacun
deux, en sorte qull y -a plus que
compensation. Ex* Étuyte sulfatée
surcompensée. .' ^ '
ffiRCOMTOSÉ ^ «dj.y supercom^
pcsitus. Se dit , .i^eii minéralogie j
d^une vlariété ddnc la forme est com«
l'Osée d'iEni grand Aornbie de fîicettes
StJRF
^i récitent de diverses lois de dj-
croissemeat(ex. Etulase suroompo^
'sée)\ 2® en botanique, des feuilles com-
posées doDt le pétiole commun ne
subdivise avant de porter des folioles.
. MmORÉlllELé , ad{. , sapercrena--
tojyqui est doublement crénelé.
SùéCVLË, subst. m;, surcuUu;
Môosstengel (ail.}. Rom donné par
Hedwig k la tfge des mousses.
MmcVLtGâRE, 9A]. , sUrcuUgB^
rus" { stirculus , réjelon , gero , por-
ter). Épithfile donnée par Link i
V embryon de quelques plantes aqn»-
tiques , telles que Içs Njrmphœa aîba
et^faf^, dont la pUimule s'alenge
en ûi^^t filiforme.
SUBCYANATE , s. m. , supercya-
tiûs, Cjaoate qui contient deux fou
autant d'acide que te sel neutre cor^
respondant.
StJRDÉGOMiPOsé , A^î' » ^upraâ^
coniposi(us ; dreifachzusammenge^
Jetzt (a)!.). Ë'pitbèie donnée par Mîr-
bel MxJeuUlês dont le pétiole cora-
fnnn se divise ' plusieurs fois Srvant
déporter des folioles. Ex. Vasûnaca
dlssectUi
8tJRtt<LAGAT£ , s, m. , superel^
lagûs, Ellagate avec excès d'acide.
SUlfÉBfAROIIVÉ , ad}. .| supere^
marginatus,^A\%^ en minéralogie',
d^i^ne variété dont les borda , môina
deux opposés en tr'eux, sont remplacés
cbacfon par une facette^ en même
tenips qiie lés deux autres le sont cha-
cun par deux faèettes'. Ex. Pjrrçxène
surémarginé. -
SUKUlOtSSlË , ad]. Ëpithéte doA^
née par Htiiiy,âi une variété dans la-
quelle les sohfimcts aigus de belle qui
porte le nom d'émoussée sont inter*
ceptés par des facettes perpendiculai-
res À i^ixe. Ex. Chaux carbonaiéc
surémoussée,
SmPKmxC , s. f. , superfolium.
tïom sons leqiaiel Duhamel désignait
lÉLpérùk. ^. cen&ot.
fOlfUMtmB^, S. Jt. y supet^
stmo
fiuomntmn. Gôinposé qtii résulte dfe
la combinaison aun fiuorare arec
l'acide bjdrofloorique.
MUFONGATE \ b. m. , superfûnr
gas, Pungate aycc excès d'acide.
SURGEON^ 8. m. ^ surcàlus. Brdo-
eheqtii natt du collet oa de* la soa-
e^^e, s'élève ûèê qu'elle sort ^e terre ,
et est suceptîble' d'être séparée avec
une partie de la racine et de former
ansi «Il Doutrel ipdlfida': Ex. Oléa.
SURHYPOSULFAIISÉIVITB , s. m.,
superhyfosxdffkarsenis. Hjposuiràrsé-
ttitc avec excès de sulfide k^parsé-
BÎeaT. • '
SUaHYFOSVLFATE , s ni.« m-*
perfyposuiphas, Hyposolfate qui
•ontient un excès d'acide.
wiunrPOSlJLFITE , s. m., si^er-
fyposulphis. Bjposolfite ' avec excès
d'acide.
seiUlIPOSÉ, adj., super imposî-^
tus. Êpithète donnée par Kirby à
V^ahdomen des insectes, qdand son
pédicule s'insère & la partie supérieure*
du postécusson^ de manière qu*ua
intertaUe cotisidérable existe entre
lui et l'àrriôre-poitrine. Ex. Et^ania.
Smilf AMINE , s. f. y surmamlna.
Vota donné par Huttënscbmidt à un
alcaloïde qu'il dit avoir découvert
dans l'écorce du Geoffraa surina-^
mensisé ' ' '
SVBMALATEy s. m.^ supermalas.
Malateavec excès d'acide.
SrailABOAilATB, s. m. , super-
margaras. Hat^ratie avec eicès
d'acide. ' ,
MMfOLTBDATE , s. m^ 9 Juper^
molybdas. Moljbdale qui contient
"deux fois autant d'acide que le sel
neutre correspondant.
flUiOLÉATE, S. m», superoteas.
fHéate avec excès d'acide.
8IJR<MIALATE , s. m: ^^superoxa^
tas. Oxalate dans lequel il entre deux
oa quatre fois autant d'acide que
dans le sel necUre correspondant.
tOriOSDV» s; m., superoxydum.
SURS 499"
Berzcltos donne ce nom aux oxîdes
qui contiennent trop d'oxi^ène pour
pouvoir contracter union' avec les
acides.
SUllPHÔSPHATE , s. m. , super-^
phosphas, Pbospbate dans lequel la
quantité d'acide est une fois et un
tiers , une fois et demie et deux fois
aussi considérable que dans le sel
neutre correspondant.
• SURPOSÉ , ad] . , /mpositus , super^
positus. Se dit , loen botanique , des
opuUs <iontenus dans une loge bio-
Vhlée, quand ils naissent. l'un au-
dessus de l'autre ( ex. ' Tamnus corn^
'mumsYf 20 en zoologie, de V abdomen^
quand il est joint au tborax par on
fitet qi^i part de sa partie supérieure
(ex. Èpdr^a appehdlgaster). Voj-ez
SUPESPOSB et ISuRiMPosé.
SinSEL, s* m. On nomme ainsi
lesoxisels 6u sulfosels qui contiennent
un excès d'acide ou de sulfide , et les
sels halpides qui sont combinés avec
l*bjdrande dû corps balogéne qu'ils
contiennent.
SVRSELtlVIATt/^ s. m. , super se-
lènùxs. Séléniate dans lequel Ta pro*?
portion d'acide est double de celle
qui existe dans le sel neutre corres-
pondant.
SURSÉLiNinS, s. m., supers»^
fenAf. Sélénite qui contient deux ou
quatre fois autant d'adde que le mémo
sel h l'état neutre.
^ SVBSILIC ATE , s. m. , supersîn
boas. Silicate dans lequel l'acide est
multiple par un et demi ou pair deux,
de celui qui existé dans le sel neutre
correspondant.
SURSTÉABATE^ s. m» , superstea^-
ras. Stéarate avec excès d'acide.
SDRSULFARSÉNIATE , s. m. , su^
persulpharsenias. Sulfarséniata Avec
excès de sulfide arsénique. .
SUBSVLFAASÉNITE , subst. m. »
supersîdpharsîgnist Sulfarséuîte aveo
éxcè^ de sulfide arsénieux.
StRSULFATE ^ s. m, / s^erSuf^
1
Soo SUSC
phas. Sulfate qui cooUent deux fou
autant d'acîde que le sel neutre cor*
respondant.
8VBSU.FOilOLYBDATE , s^. m.,
mpersidphomoljrhdas. SijiUomolyb-
date avec excès de soliîde.
SCRSULFOTWGSTATE y s. m.,
supetsuJphQiungstas, Sulfo.luirgaljite
arec excès de sulGide.
SURTARTRATE , s. ih. , mperiar^
iras. Tartrate contenant deux fois
autant d'acide que leméme «el i l'état
neutre. . .
WETElXifftlTBy s. m., super^
leAuraj. Telkirate avec excès d*ac(de.
BUETBORAX^ s. m'. » supêrlhonuc*
LatreiUe notpne ainsi le thorax des
Hyménoptères à abdomen pédicule
et celui des Diptèrâ, î>aroe qi^'étant
formé postérieuremeot par le premier
sc|^ment de Tabdomen , il est ici plus
compliqué qu'à rôrdinaire \ ef! forme
«ne sorte de pivot sur lequd. Tabdo-
men et la tète it meuvent. ^ s
gURTITANATE^.s. m., iuperlUa»
nos. Titanate avec "excès d'acide. •
8l3RTIliG8TATE , s, m., supier^
iUHgstas* Tungstate contenant le don--
Ue de l'acide qui existe dans le même
sel à l'état neutre. . '
8DRTANA0ÀTE , s. m. , mperuo/^
nadas. Yanadateavec excès d'acide.
SUSAOHECXy 9iAy , superaurosîis^
Nom donné par fienelius à un oxide
d'or y qui serait le second degré d'oxi-
dation du métal^ mais dont l'exa-
tence, quoique probable , n'est niis
démontrée , et quijouerait le rolé o'a-
cide faible , par exemple avec l'pxide
stanneur dans le pourpre de Cassius.
SUS-CHRQlflQUE , adj. , super-^
ehromictu. Berzelius appelle oxide
sus^hromtauè {deuloxiae de chrome;
Chrôrnox^df chromsaufcs ûx^dutf
ail. ) le second degré d'oxidaiion du
chrome, que Maus croit être un
.ehromate cbromique , ou une com-
binaison d'acide et d*oxide cbro«-
If^i^npisfM^Ç syfS'çhcQmi<iuei l<? ^*
SUSI
cond degré de sulforatioade ce métal;
.chhrurè sus^chromique 9 celle d« ses
combinaisons avec le chlore qui cor»
respond à Toxide sus-chromique pour
la cooiposîtioa. -
SUSIRIDfiUX , adj. , supetiridosui.
Ëpilhète donnée par Berzelius à qa
oxide ( IridiuùnseiûUioxjrdul , alK),
3^ tti est le second degré d'oxidatîen
e Tiridium', et à un chlorure âooi la
composition^correspond à celle de oet
oxide. .
SlisiRIDlCO-FOTASSIQUE , «dj.,
superiridieO'-potassicus, Nom dionné,
dans la nomenclature chimique fie
Berzelius , aux sels doubles qui ré-
sultent de la combinaison d'un ael
so^iridique avec un sel potassique.
Ex. Chlorure susiridicth'poUusique.
8USIRIDIQUE , a<y . , superiridi-
eus, Berzelius appelle oxide susiri^
diqu^ le quatrième degré d'oxida-
iion, sulfure susiridique le quatrième
degré de sulfuration de l'iViainai , et
chlorure susiridiàue | la combîiiaiaon
de chloré et d'iridiiim qui correspond
â l'oxide quant à la composîtbii.
SUSfitlDO^O-AlOfONIQUE, adî.,
superiridosoHunfnonicùs, Nom donoé,
dans la nomenclature chimique de
Berzelius , à des sels doubles qui ré-
sultent dç la combinaison d'un sel
susirideux avec un sel ammoniqoe.
Ex. Chlorure susiridoso'OSnmoniqae.
SCJSIRIDOSO-IRipEUX , adîecl. ,
super iridoso-iridosus» Berzeliuadonne
cette épithète à un jdxide {oseide^èfeu
(tîridiuok) y qui résulte probable-
ment de la combinaison des oxides
susirideux et irideux.
susmmoso-HrrAssiQUB , adj«,
super iridoso-potassicusK Nom dosaîé «
dans la nomenclature chimique de
"Berzelius, k des sels doubles, qui sont
produits par un sel^nsirid^ix com-
jjiné avec un sel potassique. Ex. CUk
rure susiridoso-potassique*
SUSmipOSO-SODIQUE ^ adject. y
4up^rkidQ^9'^i/Wi^ IH^a 4^é «
SOTU
dans là nomenclature chîmi'que de
Benelias y à des sels doubles qui ré-
silient de la combînaîsoo d'un set
•nsiridenx avec un sv.l sodiqoe. Ex-
Chlorure susiridos<h'sodique, .
éVSÊMEncmKVJi , adj.; ysuper^
mereurosus. Nom donné par BerzeKus
à un iodiire dans leqnifl \e métal est
combiné avec- une fois et demie au<^
tant d'iode qu'il en entce dans l'i'o*
dure mercareux, et qu'oo^pent aussi
considérer comme un iodnrê double ,
c*eat*à-direcomnie un iodure mercu-
roso*merc«rique. . ^
SUSMinfeOX: I adj. I saperosmio'
-JUS, Bcrzelius nomme oxide ( Oj-
miMtmstsmuoxydul, ail.) et sulfurp
osmieax les secopds de|;rés d'oxida-
tt«B et de sulfuration* de Vosmium ;
se/s osmiettXf lés combinaisons de ces
composés atec les acides et snlfides , et
ceux de l'osmium avec les coq» ha-*
logénes qui leur correspondent piour.
la^composîlion.
MJSOflaaQUB f ad j . I superosmkus.
Berzèlios appelle sulfure susosmùfue
le quatrième degré de sulluration de
l'oamium', et chlorure susôsmique
celle des combinaisons du métal et du
chlore. qui correspond à l'acide oe-
mifine quant à la composition.
SUSPBBfDU, 4uspentus , appen'
sus. Se dit 9 d*après Richard > oe la
^rain^y lorsqn'étant adnexée parla
partie supérieure de son bord ou de
ta face interne , elle dirige son som«»'
net vers la base de la ioce qui la ren-
fermcEx. Jasmùum. ^ ^
fSVSPLATViWVt j ad}; , superpla^ .
tinosus» On anpeHe ainsi un axidè qui
est le sfcona degré d'oxidatioa du
platine , mais dont Pexistence^ ad-
mise par E. Dairy y est encore dou-
teuse.
WSTAIiinsi]X, ad)«9 supersian^
riûsus. Bendius donnei cette épiihète
à ntksuffure^ qui estlesecood degré
de sulfuration dcrétûn.
MTOIUBIK, êàfett. f suturanus ;
SWAR
Soi
qui est muni d'une suture i eomme le
st)rle des Légumineuses*
SDTVJUAL.y adj. , suua^aUs ; qui a
rapport aux sutures. Richard appelle
déhiscence suturak d'un péricarpe
celle qui se. fait par une suture' mar«
S 'pale ; et Gandoile cotes marginales^
ms le fruit des Ombellifères j cellea
qui réprésentent la suture suiraat
laquelle deux sépales' sont soudée
entr'eui* Le Melolontka suiuraUs et
le Trichitts suturalis sont ainsi nom*
mes parce que là .suture de leurs
éljtrek est drune autre couleur que
celle de ces dernières; le Buccinum
sùturale , parce qu'il offre upe langée
de petites tiodnlatiens près de chaque
suture; la Rotella suiuralis^ parce que
le bord'supérieur dés tours étant s'aiU
lant fait paraître' les suturés enfon*
cées.
SUnnUS^ s. f. , sutura ^ Natk
(ail. )• En botanique, on nomme
, ainsi les lignes ,' en général un pou
proéminentes, qui indiquent les pointa
où les ruptures doireiit aroir Ifeu,
Erçe qû on léi a comparées aux
mes saillantes des linges qui ont i\i
minis par une couture. En zoologie ,
on dodue ce nom , d*après Fabricius y
à la ligne droite qui joint l'une II
l'autre les él jtres des insectes Coléo-
ptères; d'après Linné, aux points -de
contact des tours despiit des cocpiillea
uni valves , c'est-è-dire à la limite d'un
tour à son voisin et ii l'endroit ou ces
tours 4ont liés entr'eux.
4UTI)BÉ, adj., suturatus. Se dit
d'un insecte dont la suture desélvtrea
est d'une autre couleur que celle de
ces dernières. Ex. Ontkophagus su^
turatus»
WtVàSVX , adject. t sutwrosus^
làAnûleve suturosus est ainsi nommé
à cause ae ses poils inégaux qui for-
ment ^ et U de grandes sutures.
SWARTZIÉKët, adj. et s. f. p1.«
Swartxieœ. 5ous.-ordre établi par
Gaqdolle , dans la famille des Ufp^
So%
SYLV
mineuses^ qui à pour type le genre
Swartzid.
■
8YG0NE f s. m. y syconus {avvfn ,
iîjnue). Nom donné par Mirbelâ t^
figue, réunion Âç fruits <^ouverU h.
carcéri^Ies x)u drupéoles , pnnreaii^t
de plusieurs fleurs placées âUr uii
cllnanthe qui tapisse la pa^oi îaUroe
d'un involucre,
SYÉNIIIQUE , adj, , ^xeniticus /
^uî contient de la sjénite* Ex. Dia^
ha se sjfénitiç^e.
SYGOLUPBITB, s. m. ^ irtfoUi^
fhçftum ( 9V7xoXXafe» , unir ensemble »
f VTov, plante). Nom dopiié par Necker
aux plantes dont, le fruit atdhère tel-
lement à la fleur qu'il fait coirps avec
elle. ^
SYLLIEmESy adj. et s. f. pK,
SjrUiane^ Nom donné par Savîgoj à
une section de la famille des Néréides f
quia pour type le genre SyUis.
SYLViUrafS, i^cliect. e( 9/^. pi..,
SyluicoUn. Nom donné par Yiqillot à
un ordre de li( dass^ de^ oiseaux^
comprenant «eus q^i pour la plupart
vivent dans les bo^ ^ et cprrespondani
aux Passereaux.
SYLTAtlQCE. Fayez Sylvistrb,
SYLVESXItËy 9Là\. y 4ylv>estnis s,
^îvalicusif nemofosus, nemoruUs ,
nemoreuSi nemorénsis: Sexlitd'iftne
plante qui croît dans les boîs oii fo*^
rets (ex. Orohus sylifuiicus , Cat/ip'*
teris ^WatUa^ Equisetum sylitati'^
cum^ Angdica sylpestris , SUym^
hrium syli^estr^^ Rwnex mmoroius y
Anémone netnorosa , Agiificns vûmo'
reus ) ThriQcepJkalum nemorale ^ Jjy*
slmackia nemorani p Senecia nehwr
rensis t . Agaric^ dryinus). Se dit
aussi d'un animfd qui vit dans les
h{}lB (ex, lielufMêtnoruMs, GiCÙ^Hiela
sjrlMUiça).
9YLVIÂPES, adj. et s. m. pi. ^
Sjrl^iadcB. Nom donné par Yigors k
une tribu de la famille des Denlms-
m
très y qui a pour type le |[enre
Sylpia.
SYMP
SYL^GOLÈ \ ndject. ^ syliAcobu
{lyli^af forêt, co/b , habiter); qui
vit dans les bois. Ex. Hylemya ^^
uiçQla,
SYLYICOLESy adj. et s. m. pi. »
Syhicolds, Nom donné par Duméril
9 une famille de l'ordre des GqIoo^
ptères , comprenant ceux qui vivest
dans les bois. Voyejik Oa(iipHn«««.
; SYMBIËi^adj.eta. m. pl.^ SjiaAxa
(w0, ensemble) ^c<w, vivre). Nom
donné par LatreiUe à une famille de
iWdre desElmii&tbaproctes cyttiqaes,
comprenant ceux dont le kyste reii»
fermé pldBeuis antmattx«
SYMÉTRIQUE 9 adj. ^ syuulricus.
iSe dit y. en minéralogie » d'une vncîélé
^ontla forme atteint , reUlivemeiU
.^ la disposition «U à Fétendue de ses
facsesy une certaine limite qui loi
donne delà symétrie (ex. Arretgo^
nile symétrifuê) ; en zoologie 9 â'«n
eerps suseeptiUe d'être partagé en
deux- côtés égaujt par un <plaa auigà
dans le sens de son axeréd ou fictif^
eomme là eoqqille de Y Argonaute.
SYMMÉTEANtBE ^ ad). , #/m-
'me(ranthus ( «v/nfiirpt^^ ^ syakétrie ,
Sy9oc, âéur).' Épitbète donnée par
CAJlmao aux plfioterdont les péri-
gones sont <partagcables en deuxiaoî-
tiés parfaitem^nC semblables.
STMSQBxROC AIUPE 9 ed j. , x^m-
mctroçarptts (^9i>pt(Urfi»f symétrie »
tsfitiç 9 fniit U Ëpithète donnée par
G. Allnuin' aux plantes dont le péri-
carpe se làis6^ partager en deojE moi-
tiés latérales exuetement semblables.
SYMPATHIE 9 s. f. ; spàpaihia ;
euprâ^a ; ' Miikidensckaft (ail.) ;
symptufy (angl.) (gvv , avec , iréOoc »
affection). Rapport qui exista «ntre
l'action de deux oif plosieurs organes
éloignés l'un- de l'autre; et par ex--
tension , ress^aiblapee dans m ina-
ttière dont deux pérsonoes sont af-
fectées pas une même împressioii
morale.
SYMP
tmicus ( 9 Vf ^ aree ^ «Iroâty ^ f«iiiU« ) •
L«-C. Aîctiard pomme ainai les . e(a«*
ihines ipxf , réunissant enseiobie les
pfétales y dopneQt à Une corolle poly-
pétale rapparençe.d*uiie coroUe mo*?
nopëtale. Ex. Malya,.
STMPHONIÉES , adi^ et s. f. pi., ,
Symphoniéa: TribuétaDlieparCboU
ay dans la famille d^ Guttifères, aii{
a pour type le genfe Sjrmphoma.
flfYBiPBOlUGAnpfi, i^dj; , jrym-
phoriearpus ( «vy , ensemble ^ ^ Ipco ,
porter , xaoïroc ,, fniit ) ; ' qui porte
At% (Vuils renais en pelote. Ex. Loni»
cera symphoricarpos,
smPBYOSTâiONfe , ad|.\ sym^
phrostemohU ( ovv y. ensemble , ou» ,
Mitre , àrtaifuiv ^ étami^e )• nom*
donné par Gladitsicli et Mœucb mkt
pl^Bles iloBlltsitamîae*soiil soudéM
ensemble 1^ ka fileta;
raiirHYI»AJ«DIini » a. f . , 4f9i-
pJ^uuviria {fiy^f eofen^i fvMi
Bi^lre I «vjp » Wime),.Ii^-C* Ri«r
«bard • désignait aoua ce «oai une
cLasa» de aonaysléme «exuel.mod|fié,
comprenaot celles dent les éUipiow
aont aond^ par lea anthèrea.
SVUPHTSIE 9.\ s. f. , syv^physU^
( «v», ensemble » fv*», nailce \y
liom dupoé par Breicbet à «n geiNre
de déviations, organi^pies ^ compre^^
nant celles oui sont dues à runjonjNi,
i la fusionne» partie^. .
nfVMfVa^mMV^ f %d)n et s. ^
pi. , Sjmpkxsisi^ ( ai^v^ (çasemble^
5pte i naffrç.). I^oin . donné par \^r
monroux à nne aeçtitiin de la iamilfe
é» Thplasyiophytes^^ipprenapt cel^
ka dont le tissa eellulaire est eontium
tent è Teiaérieur qit'ji Hatiérieur^ ^
non divisé par des aîapbrf^ipQaa traitii*
syifA
âo3
»naniïsoot4Gxixis 9 âubst. & ,
^êympfyêoJkoi^Ùa ( evv » avee , f^^
nature, MitrvXBc, doigt )^ IMTiati^a
orgamqne ^ni consiste dan|i la réu-»
nion anormale des doigts.
lèYMSVtWf^^ a. f. ^ jjmph'
iQpsia ( avy » avee^ fvo) , nattre , c^r,
céil). Déviation organi^pie qni cofr»
siste dans la réunion monstrueuse (leii
deux yeux en un seuf.
SYMPaySOSILéLIE ^ ê.t^ ^lym-
pIfyfO'fhlia ( ain , avec , fut» , naî-
tre » inefVtç I jambe). Déviation orga-
nigne qui consiste dans la réunion
nionstruense des. deu^c membres peU
viens en un seul.
SYlIPHYTANTEQSBâ» adj., /r«»-
plprêantherus («vv » ensemble , fuo» ,
naître , 2yG^; , antbère ). Épi-
tbète 4oni?ée nar Gleditscb etMœnoh
aiix plantes dont les é($minesson(
soudées ensQpible par les antbërea*
I^YllPEYTOGYNS y adj. , ^^^
pJyr^ogjffiU^ (fvVf eoaerablç^ fùt^^
nuttre , ^via » femme ). Nom donné
par quelques botapiste« aux plantea
dont )' ovaire est .adhérent avec le
calice.
pl^tQtkàus làv¥ y avec, f Mil., naître,
9i}Xn , mamelon )• Ëpitbète donnée
ϻar G. Allman aux plantes qui ont
'ovitiire edbéfant.
fiYMPLECTIQlDS^ adj. , 47:m^/^c-
ticus ( ffùv , avec ,. irkiw $ nouer )•
Nom donné pr Haiiy à nne variété de
Pb}é.riie, formée de nnaUnis de feld-
spath e^> de pjroxène entrelacés lea
uns dans les autres.
9¥MP^OCIN££S ^ adj. eM« f« pl-^
'fSjrmpbfineœ' FamUle fie plantea ,
établie par D. Don , qui a pour type
le genre Sympila^f*
~ SYMPLOClOItf y a. m. , ^mplo*
Jtium (ai^ » «vecy y:\Mw ^ nooer )•
Hedwig appelait ainsi Tannean élaa-
ti^e qui 1^ plaa ^onvent nnit les
'Slenx .valves par leaqyielles s'ouvrent
en tQivers les capsulée des ibvgères.
SYAi4lXAGTIffW9.adj..^4y7ia^
lacikus ( 9uvaM$ocTi9c; , concuiateur )•
Dont donné par Baiày k «ne variété
decbaiix carbonatée dans laquelle le
résultat d'une loi eempliqoée , ajouté
k la variété i|n4qgiqjie ^ a^ concilie
5o4 SYNA
tellement avee les effets des lois sim-
ples d'où dépend cette dernière ya--
riété, qu'il j ajoute de nouvelles
analogies,
8YNAIVTHÉ , adject. ^ Jtynàntheus
( ffv» , arec , £vOoc , fleur ) . Epithète
donnée parCAndolle et Vivîanî aux
plantes dont les fleurs et les feuilles ,
ou du moins leurs bouVgeons, parais^
sent en même temps.
SYNANTHÉBÉES , «dj. et s. t.
pi. I Sjrnanthereœ . ( eûv « ensemble ,
«yOnipoc ^ anthère). Famille de plantes,
comprenant celles qui ont leurs éttf-^
mines réunies enéemble par les iuk^
Ibères. • '
SYNANTHÉimS , s, f. » ^nanthe^
ria. Classe du système.linnéen modifié
par L;-G. Hiebard , qui renferme les
plantes à ét'amines réunies jMr les an-
thères 9 cVst-à-dire les ayngénëses
de Linné, moins un ordre.
SmAl«T0éR(MSR4PHE 9 adj; et
s. m. , jynanthero^raphus, botaniste
qui ae livre Spécialement à Tétude des
plantes sjnantbérées.
SYNAMTÉROGAAPfllE 9 subst.T. ^
synantherographia. Description dçé
]àanles qui composent la famille deiT
Synantbérées.
SYNANTHÉROLOGIB 3 s. f., jr/^»
nantherologia. Traité des plantes de
la famille des Sjmmtbérées.
SYNANTHéfiOLOGIQUB 9 ad). ,
sjrnantherologictts ; qui a rapport ^
la synantbérologie.
SYNANTÉRONOIOE 9 s^ f. , 4y^
nantheronomia, ïlxposition des lois
qui président à l'organisation des Sj-^
nanthérées.
SYNâNTfiÉROTECHBlIBy s. f. ,
jyrumtherotecknia. Connaissance des
termes dont l'intelligence est néces-
saire ponr pouvoir «e livrer à l'étude
des plantes synanthérées. > • •
8YNAlUIOPHYTfi , s. In. , sj-nar-
mopkytum ( avvapfiôÇw , -faire un tout,
<ptiTov, >plante}. Nom dotiné pAr I^cc-
lier oux plafates à fleurs gyoandres;
SYNÊ ^
SYNATHftOFHYTE, s. m.; ^na^
iKrophytum ( ffuya9poit«i , ramasser ,
furov , plante ). Nom donné par Nec-
ker liux plantes dont le fruit est for<*
mé par l'aggrégation de ptosieun
carpelles.
SYNCABra; IB. m. , synearptam
iffvy , eosemble , ntst^iç , fruit).
Fom donné par Richard k un finit
composé , provenant de plusieurs
ovaires qui sont devenus cbamus et
i^ sont soudés ensemble (ex. Anonà).
C'est le sorose de Mjrbel. Desvaux
appelle sjrncarpej im assemblée de
fruits contenus duns les enveloppes
florales devenues charnues.
SYNCÉPHALÎË, ad]. , syneeph^us
( e^, srvecy «ffa^., tête). Se dit d'w
animal qui a la >téte réunie avec h
corps ; comme les. Crustacés. .
SYNCOTÎLÉDONIÊ 9 adj. ^ syneo^
^ledonœiLs (e^'v.» ensemble, xarv^n—
Ictv, eotjlédon).^Ëpithète donnée par
Agardh aux plantes don^ les âeax.
cotylédons sont réunis et confondya
en une . seule masse.
SYNDACTYLE9 ad). , rfnian^x^^
( evv , avee , d^ÔKm^ , doigt ]• Le
Pjrthecus sfniactjrbu a les doigts
intlicaleur et médius des pîed^ de
derrière réunis par unc^ membrane
étroite. • . . ' »
SYNDACTYISS, adj. ets. m. pi. ,
SjfihiaetrU» Nomdiottné par Coviery
Illigér, LalreîHe , Lherminier, Blain-
ville ^ Ranzani ,• Vieillot, £îehirafM,
Lesson , Ficinns et Carus à noefa-
mtile dé l'érdre ddi Passereaux, coo*
prenaut ceux qui ont le doigt externe
et le médius réunis jusqu'à la seconde
arifculatton.
5 YNÉDREIxiBS 9 adj. et s. f .
1.,, Sjrnedrellefli. Nom donné par
. Casâioi à uti groupe de la section
des Héiiantfaées coréopsidées , qui a
pour type lé genre Sjnedrella,
SYNÉMAfTIQUE i adj. , synemati*
cHSi L.-G. Richard appelait JiiJ/ftfRcQ
t
SY»0
sjmémàtique cdle qui fornle le sj^
nème.
SirNÊME^ s. m. 9 synand (vùv,
•Dseillble, v^fia, fil)*' Nom donné
par Lé-C. Richard à la partie du ^^
Boalèaie des Orchidées qui repré*
senCe les fileU des élamioes , et (péné*
ralement à tout corps prodntl .par la
réonion de deux oa plusieurs Aa^
iniiiea.
SYNCÉmi 5 ad j . , syngtnus ( ovy ,
avee , ^ivtfém \ produire }• Nées d'Ë-
aenbéçk ^onne oe^te épilhète aux
arbres verts de la famillo dcs^ Conl-
ftres j dont les fieailler tonnbent eo
mèoie temps , de has en. haut , la le»
conde année.
araGÈNÂSE 9 adj. 9 syngenêsui.
£pithèteque fervent les étaminesj
lorsqu'elles sont sondées eosèmUa
par les anthères..
SYNGÉN^SiE y 9. f . j gptgemeshu
Noip donné pr Linné -à nne clasfe
ém son sjstéme sexuel » eomprenmit
les plantes qui ont kiirs étamînci
réonies par les.anthdres*
- fimKÛâNÉSIQIJB 9 adfj . , /f>ngwie#f-»
CHS ; qui appartient & la syngénésie,
nN61IATHK9 adj. et s, m. pi- ,
Sjrngnc^ha H^^ , avec , tmiOoc , ma-*
chaire )• Nom donné par Latreilie et
Leacb à an ordse de Mjriapodes; que
la premier de ces naturalistes appeUa
aujourdliui Ghélopodei. .
SYHtSTAIS^.adî» et a. m. pi.,
Sjrnisêata {mnimm/^wL , Mca vni par
cohésion )., Nont donné par Fabri-
cioa à une daaaa d'inseetes^ corn*
prenant ceux qniont -ks mâchoires
sondées à lear base, ayee la lèvre in-
fériaoret et embnissanjtla plupart
des Névroplères , «vea qualquci
Aptères.
SSBIOCBOIIiONy s. m. j jfiMcAo^
rômt ( div, axec^ ypiapy chariaa)*
Uirbel avait d'abord donné ce nom au
genre de f mit que depuis il a appelé
diérésiie*
. 8YMOGIMMQK>NAUUB9 «dj^i iyno^
SYNS 5o5
thorionarius. Synonyme de Jiiré^
siCten.
SYKOmQUE, adj., ^nodicus ;
«uv«fu(ôc(evitolB$ /Conjonction). On
appelle mout^ement spwdiqus de la
Lune , rexoès. du mouvement de. ca
satellite sur caliildtt Soleil; et ato^
sjn^HiUaue^ lé temps qui s'écoula
entre deus conjonctions du Soleil et ^
de la Lune. Ce mois , de 20 j. . is h.
4^' 3' , est à l'année tropique , k
frès-pen près «.dans le rapport de ig
à 235 , c'èst-ànlire que 10 annéas
solaires forment eaviroq âr35 mois
loaaires. Là valeur de aes dermers a
été exprimée plus haut en temps
moyen ; ils sont qiidqnafois de six à
sept beaws plus longs ou plus coorla
que les mois moyensr
. SYNOnnàllESy adj. et s. in. pi. f
SymapUra (eiv , avee , frtlpeii , aile).
Nom donné par Blaiavfile à nne ia-
aiille devpoi#solis gnatbadaatrs hété-
rodermes , comprenant œnx qui ont
Sïïs*" '^'^ '*"'"
, SimoraQCB^ adj. 9 Éjrmftiaiê
(tfw , avOa , oattptfu , vaw )* Nom
donna par Haây à tma variété pro*
dutta par des lois de décroisscmeal
offrant eoihme la tdbican de celles
qdi ant Ken dans rensamUa des an-
tres variétés. Ex. FMsjmak rjrnop»
tSiïïmmVMMf adjact. , synorhiMUs
( vvt,, avec , ^Ca , racine). Épithèta
donaéapar L.*G. Richarde VêmktYom
végétd , quand la radicale est un peu
soudée avec la pénépenna par saa
aàonnet. >
STB^OtE , adject. et s. m. , ry^
ifofai ïpilhète donnée par Gkaer
aax xhaarva-soaris qm ont les oreilles
eotoioiiUas (ex. ^esptHUio Smrbas^
UOÎmy Geaffinoj SuHtlaite appoUa
ainsi nit genre de monstres qui ^ sur
11M -seul corps , portant nna seule
lace et qnatre'oreilles;
SYNMMATiQlIBy adj. j synsoma*
Saê
SYfiP
appelle corps sjrsomatiques les
composa Iqaî. oini assez Jde rapport
avw leon priaeipes oonstiittam pour
pouvoir rester dans ki mêane séri»
qu'eux , ccMBiBO les aUîiiges.
WNSTIffiHiinQUB 9 adi]. « syn^
^ siigmaticus ( ffiiv, avec, 'ariy^ , *iiS"*
' maie). On doBOecoilo cpillpéte au
poUtHy lorsqu'il fonae wqe masso
temMoée. iofértewrement par on fil
ajmnt Jt aon extrànilé un eorpuscole
qui adhère an stigmalte. £x. Orchis*
ffirNiTYIiÉfi6yad}epU ets. f. pli «
Symsirim («wv, ovoa* srrv^oc f stjle)*
Komoonoé par Gaodolleà uôoseo^
lioD du genre Buta, eoflàpremol. lea
etfpèees qi^i ont les slj^s sondés en
une sorte de colonne* Ee. jR«mi nr^
vensis»'
nHmBPm^lM\ ad}. , JTfilry^
"pkicns j mi$AUauhrîS9k ( ovvrpéfM,
vivre enaendble ). Épîtiiète que WalU
vodi doDueà tootes les plantes fausses
EeastteMuiv lana vivre aux dépens
s v^etaux sur lesquels elles evoîs^
sent, parti^eptoti tôni points leur sert|
olsontsonlnîses ans nîmesiiiAuenoes*
• «YBâBMBCVHVrp^s. ra.^^TWSs^
mphjf^îum (oinr 9 avee y ^, ^îvne ^
•Liia 9 faoÙtation 9 ^porov, plante )«
LamiDOrottx' «ratt propèsé dfe snbslî-^
tner an nmt pblj^pîor , oo tcfane fx^
primaùt animal qui vit dans iinO'ba^
Utation semblable à une fiittto^
ttmaOLQV^ ^ s. f. , /j^iu^ysa; ^ee*
imAuB^iletfi(aH.) («ùy,aj|reef.<y«*
ytf» , joindre). L;^ Àichwcl noaiiiiie
ainsi le peint' ^ îonefion d^s. dena
cotylédons* sur la radicule ,' gnandilà
sont opposés*
«epAeiacj (0%» t l«i>0V* q«ené , fl«
C» 5 palier )$'qni a une que«Btrés«-
ngwfc Bk. Qôb'ms êjrrmaioptuh'
rus.
nanniBs^ adj». ot s. nr. pi.,
Sjrrphidœ^ SjnrpkidÛB •Jiom donné
par Gttvier et Wi^daauuui à nne h-^
syar
mille de Diplères| ayftnt pour typeln
genre Sjrrphus,
. SYllPHm9ad}.ets.in.pl.,dr^r-
pUœ. Nom donné par Latreille ,
Goldfnsst Eîchwald, Fieinus etGb-
ras à une famille ou tribu de l'ordra
des Diptères, ajant le genre Syr-»
phus pour type. .
SïliraïQUEtt » adj. et s. m. pi. ,
Syrphid. Nom donné par Fallen à
nne famille d'insectes diplêres « qnt a
pour type le geoire Syrpkus»
SYiuiHoroDmrroiiiéBiVadj* et
s. C» pL» SyrrhûpoiotUcidem* Ifom
donne par Fnrnr«A;r à une tribu delà
iaoûlle des Mousses, qui a pour type la
genre Sjrrrhopodonm
SYftraiXOPBVrE) s* m. , tyMeU
hphftum (.autfTÎ3ûii«, resserrer, furèy,
pbnte )• Nom donné par Necker aux
plantes dont le ealico persistant em-*
brasse le. fruit à toi point qn'il semble
lûre earas avee lui* *
. fiYOTHfAUQIft, adj. , s^Hmm^
àeà$* Épidiéta donnés par Mirbêl A
un genre de planles composé d'espéeea
qui ne se oislingncnt de oellm des
enres voisins qoe^par un seul timl
■gaaisation reprodnitllattston^
4es ^ comme , par exemple, ralowge-
ment du connectif dans les Sal^ia^
. SVNOàlIB^s. m. if sjrsUtHa ; eve^
«iipa(e^, enseasMe» Stmpt, ao c^
nir). On appelleatnsi, en philosophie»
nne snppasîlion grataîte à laqnellç
on s^eflbnla de mnmnef la màncbè
delà nature, quivafodjoursandatà
4cé feits. donnes, par robsarvatiant
et q^i aspiiqun tout d'nne niaiùève
vagna et jâfba^ «ai» satifcimnta
fapandant, on ne qki'il ne Aait pas
plna d'effoet pouE la ooneevair qna
pour l'imaginer ; en physique, Im^
MinipanMnt des eoi)tt eâesles anioor
d'an eenlre^emmna , atplnsgdné*
ralemeot tout ensemble do corps
on de (dïrces qni eonooorent à nn
but cootfmnn ; en histoire natniatte t
distribaliÉB métbodîqoe des
1
TABL
êtres 9 ^i est propre à en fiiciliiet
l'étude ; en mîo^raloffie , d'apr^
lEIausinaoïi- \ l'eosemble de iotitea
les ibroies cristallines qu'oé peut
rapporter mattiéma'tiquètnept. « uiift
fi^rme .fondamentale ; par Mohs les
séries de formes cristallines simples
dcMït'les termes se déduisent l-un de
l'autre par un modededcrÎTaiion uni- *
formrc, et sontliiis entr'eilxpar une
inéoie'loi mathématique > de sorts
qu'il suffit d*eu connatire ^n seul
popr les connaître tof s.
ST&TROGASTkES , adj. et s. nu
pi. f SfAtrogasira ( duorpo^ , entouré,
Tscornp 9 veptre ). Nom donné pstr Dui^
naéril à nne famille de l'ordre c)^
Hyménoptères , comprenant cosx de
TAQB 5o7
c^ idseetes dont TabdooMn peut se
rouler de maniért à envdopper faî
téU.
avec, .9TuXoc, style. Se dit d'one
plante dont les stjlesseel sondés en
une seule oolonnéé Ex* Bomsf^ia,
SyZ¥6IK9, s. f.j ^ijgia (<rw,
avec, K^rgo»t jONidré). (hâ appelle
amai chacun des deliz peints de l'or-
hite de la I^ne où . ce aaiéllite se
trouvé sott en opposition , ,soil en
conjonction avee le Soleil •
ftY2Y4HiTPfim« adj; et s. m. pl.^
Sjrzygiui, l>{sm donné psr Pries à
une tirihu de. l'ordre des Coniomy-
cèles mueorins^ qui a pour type le
genre SjrxygU^.
Te
TABANIEl^S^ adjcct. et s. m. pK ,
Tubanii, Nom donné par Guvier |.
Latreille 9 Lamarck , Fallen, WiedeT
inann , Macquatt et Eîchwald à une
famille ou tribu d'insectes diptères ^
qtiî a pour type le genre 7*a-
kfnius,
tABêMVÈKB^ adj. ^ tahanifems
(tahànns, taon ^fero ^ porter). L'O-
phrys tabanifera est ainsi appelé
parce qu'on s cm trourer de- fa r^s-
^emUance entre la forme de sa fleur
et celle d'tin taen» '
TABANiromoSyadj. , iaiafdfhr^
mis {îabanus , taon, forma ^ forme) ;
qoi^ a h forme d'un taon. £z« Pan-^
gonia taianiformis»
TABLIER 9 s. m. j iaiêllum. On
appelle ainsi , en Ibetanique » Ifi^'fi*
sion inférieure,' ordinairement pen«
da.nte,.de reûTcloppe Aoiale. des
OrcUdéei; el en aoolomé, d'après
Latreille , un^n^emble de pîèees. qui*
toileni ksx oiganes' sexusls, dans,
quelques familles d'Épéires , et qu'il
nomme ainsi » en faisant aHosîon au
pr^tenda laiÂsr des Bettenlots 1 fos
n'est cepsndsnt qu'un prolongemen
des lèvres de;la mlve.
TACGÉE8 9 adj.' ei t* f . pl.^ Tœ*
CMS. Nom donné fnr IPnssI et Bartling
à «ne femiUo déplantes , qui a pouî
tj^ |e ^onre Tlsoco. '
TACHAMT i adî*) mquindnM ^ qui
0ilit fe^ doigts quand on y touche*
Ex* Dermodimtnr imfÊmam.
. TAGHB , s. f;, mmuda; Fleek (ail);
stai» (angl-); maccUa(\i.). Geterme^
fyf% usité en histoire naturello, dési*
gne des espaces , de fornse indéter^
minée 9 dont la ceulsttr difèr^ de
eeUedu fond, et qni sont répandus^
avec on sans régularité , sur une par*
tie quelconque d'un végétal ou d'un
anin^U
TACHÉ > adj. , êêtkiaminaiHS ; g^-
fléekt (allO ) maétlmiù (it.); qni perte
une lacbe , ecanitie U$ lenilles du
Spariium cen^eiiMinHew èaont une
pourpre à Jenr base*
^ TAGHEl^ 9 adj. , macidatus^ mm-
culosus , nmnits /.qui offre dea taches
eolerées isolées les umds des entres ,
siÉn^fendqnekouqnis* Eil. JB^mUo*
5o8 T^NI
mur maculaius , Orchù "mtÊculsia ^
Memipodàu wiaeuUsiu , jÊchatîna
maeulosay Cuctdus nmvius^ Moht»
cilla nmincL y Murmna panlhmna ,
Mimuliu guiiaUu»
TACBIHAiaESyiidj. et s. F. pi. ,
Tathmturim. Nom doiin^ ^ar Robw
iieau-DeMrdidjr à une ftecttmi de b
Cunilb des Mytodatrés G»lj|itéréea.;
qui a poar tjpe le {j^eere TcicAîiia*
TACHIBIIDES , edj* et 8. m. pK ,
Tachùùdts, Nom donn^ per Man-
Derheim à aneiribu de la famille def
Coléoptèret BraèbélTtrea, ajant pear
tjpe le genre TadUnux.
TACHYDROME, ad). , ioehydn^
Muu (rax^C) ▼itet ^P^F^» eoorse);
qoi est rapide à la coone. Ex. Hemè^
podius tacfy'dromus.
TAGIIYDROBIES , adj. et s. m.,
plur., Tachydromi, Nom donné par
GoldfusSy RanzanT» Blninvîile et
LkermîoMsr à mie famîUe d*mteaax
échaasiers , qui. a ponrtjrpe le genre
Tachydramus.
TACHYD^OIOE») •• f. pi. ^ Ta-
iJÊydromiâ, Nom donné par Meî^a.
à une famille de Tordre des îoêectei
dtptèrea,' qm a pour ijpe le genre'
Tachydrûioia,
TA€BY0BmiOIM8 , adj. et t.
m. pIm Tad^drmmoidea, Nom donné
par Fitcidger ^ .nue famille de rep-
tiles sauriens, qni a pour ijpe Te genre
Tachydromia.:
' TACK¥PÈ1V,adject.,ftic^xpel«/
( tft)^«9 vile , wiTQpat> voler}*, qui a
nn vol rapide. £x« Pterùdes kwhy^
peies*
TACHimOTiREg, a^j.^ets. m«
pl« I Taefyphiér€s (r«x^, vite, irH*»-
tiù y nageur )• Nom-donné par J.'-A.
Ritgen à nue ftmîlle d'oiseaux , çon*
prenatil les cspéeesda genre À'nas ,
qui nagent av^c la phis grande facî^»
Mté.
TACT. fV«* TouCBBt.
hfWHkmé (rmtmf tAtrn, Pùiy)flf,
bmncliîes ). La ffy-aUa Ueminmchia
est ainsi nommée parce qu'on a
posé que le prolongement qui natt
de l'extrémité postérieure des lofais
dé son manteau çst brandiial.
TJS9ÎIOIDC , adject. , iœnundes
( Toemoi , ruban \ illv; , ressemblance) ;
qui a la forme d'un ruban. Ex. Hm-»
guatula tœnùfïdes,
T^NI.OIDRS, adject.ets. m. pl^,
Tœnwîdes. ^otn douné pat Covîer t
Latfeilie e^ Eîcbwatd à une. famille
de l'ordre des Poissons Acaothopté-
rjgiens^f comprenant ceux qui ont
le corps alongé , oplhti et en formlB
de ruban ; et par Cuvier à une fa—
mille de Vers Inleslinaux, qui a poor
' tjpe le genre Tœnia*
JJBNlO%ii\ adj. , teentolaiiu ; qoi
est marqué de petites raies colorées.
Ex. Scinau taniolaUis*
TiiSNTOPE^ adj. , tœniops (Tacvca«
ruban , ^ , œil ) ; qui a les yeux mar«
quéà de bai^des coloré^ £x. jErir
stalis tCBniops. . • "
TJSNIOPTÉBE, adj. , UemapCen»
(racvla, ruban , irr^n , aile ); qui a
les aile^ ( ex. Umnobia iœnioptera) ,
eu les asgeoire» (ex. Scaiw/ U^mo^
pterus)j marquéei de bandelettes
«oloréc». '
T£BiIOR9YNQIffi, adject. , ttemo-
rhynchu4 {xama^ ruban « p^^7}C^»
bec. ) ; qui a une bande colorée anr
le bee ou la trompe. Ex. Culex 'te- '
lUorhynekus.,
'TiBNIOSOMB , ad}^ , tœniosomams
(rocivia, ruban, cdput, corps). Epi* .
tb^te donnée aux poissons qui ont
le Mrps long et comprimé > en forme
de bandelette.
TMKmsOME^f adj; et s^^jai pi. ,
TiBmosomttta^ Nom donné par Gold-
fuis, Fiéinus et Carot à une famîlte
àé^ poissons , cproprcoaut ceux qui
ont le corps rubané.'
TBAiOTE , ad|. , tœnioîes (Tftwîs,
rabttifsv;» oreille); qui aies ereiû
TALP
les loDgoes et ëtroiles. Ex. .Ceplailor
t€S taniotes.'
TiENIURC , ùà^ 9 tœniarus {r^uMa,
rubtii , ovpà , c|ueae ) ; i|uî Pprle une-
liaode colorée sur la queu4*. £x. JtUis
îœniura»
. TA6ÉTII«]K£8, sdj. ci 9. f. pL ,
Tageiintœ, Noiq ^^'iiné.par H. Cas-
sioi & -une tribo de Is fumille des Sj*
naolbérées , par LesMiig à noe section
de la tribu des ScD«cioaidées , ajaot
pour tjpe le genre Tàgetes.
TAlLYDitOMËS. ^ojyz TàChV*
TAtCAIBE y adj. Le nom de Urre
ialcaircu été donné «loclquefois au
talc pulvérulent ou cblorité.
TALGIQUB, ad}., talciau; f|uî
ekt composée talc. Roche taUique^
TALGHll, s. m. , talcium. QuéU
quies chimistes allemands ont appelé
ainsi le magnésûfm»
TALGCHMICACÉ , adj. ; qui renr
ferme du talc et du mica. Schiste
ialco-^micaeé.
TALGO-^AUZEUX, lldject. ; qui
est formé die ta{c et de quarz*^ Moche
UaicQ^fuarzeûse.
TALWI , s. m. , talus , caix^ cal^
eaneus;^àerpiyoàâç\ Hakkeny Ferse
ûli. ) -, heel (iing( . ) ; cutcagno ( it«. } .
On appeUe ainsi la saillie postérieure
du tarse» dans les. mauMiKiférês et ks
oiseaux ^ et dans le cheval la parlie
postérieure, du sabot. Le même nom
est donné par Kirbj à l'extrémité
^^u tibia des insectes qui s*unit n«ee
le tarse : par Réaomur , iî un rcnQe-
ment ' qu offre • la base de l>éUii de
l'aigmllon' dans les hyménoptères.
TALPIDES y adiect. ^t s« m. pi. »
TalpidtB. Nom donné par Gra^ à une
famille de ÎCammifèrei , qui a pour
tjpe le genre Talpa.
TAUnfiN 9 adj. , talpinu^ ; qui , se
rapproche d'une taupe, par U ferme
du corps. £x. Lemmu tàlpinus.
TAJLMEBi», adj. et subst. m. pL ,
Ta/pii^ Honn donué par Vicq d'Azjr
TANN 609
et Desmarest â une famiHe de Mam»
mifères , qui a pour tjrpe le genre
Talpa.
TALPiroaifflE» , adj. et s« m. pi.,
J'aipif^rmes' { téUpa^ ittofe^ forma ,
formé). Nom donné par Latreille a
une famille de l'ordre des Mammi-
fères Rongeurs, comprenant ceux
qui ressemblent un peu it des taupes.
TAUgbBM , adj. ; qui contient du
talc ( Gneusialfuetuf ) , qui- est for-
n^de talc {êmhslimcà' taiqutuse).
Brongoiart et Omalius admettent un
^ groupe de Urrum* iatatsauff eonapre-
nant ceux qui i^Mmoent en roehea
talqœuses et-magoérfbnaes.
TAI4]8, s. m. On appde ainsi
lès terres qui bordent un cours d'eaa y
quand elles sont en penie.donce. .
TAllABiraiNÉ|SS,adj. ets^ f. pi.,
Tamarisçiheœ, Famille de plantes,
indiquée par Augttste-Àint*Hilaire ,
et définitivement établie parDesvanx
et Link, qui a pour tjpe le genre
Tamaris*
TAMBCtURETTE, s. f., On donne
ee nom à un oiseau ( Coiumba tym^^
pamstria) dont le roucouleiAent imite
le son d'un tambourin entendu de
loiq.
yàMà€Arim^ adj. et s. f. pi. ,
Tanaceteœ, .Nom donné par H. Cas-
sini à un. groupe de la section des
Antbémidées Chrysantbéofiées , qui a
pour type le genre Jhnaettum.
TAN^CÉTIQIiB , adj . , îanàcéiicuj.
Notfi donné pr Peschicr à un aeiiie
qu'il dit «Yotlr découvert dansle To-
naeetdm vulgar0*
TANOUNE , s. f. , ïanghiM. Sub-
stance cristalline
que
Henry M OKvîer ont tronviée dans
.lès fruits du Toaghinia madaffuea^
ri$nsis.
TANNAT£ r <• to« , tannoM. Genre
de sels , qui résultent de la combinai-
son du tanaiii avec les bases salifia-
bki.,
UsajON, 9v9ût I imviiViiiii y pritt^
5i6
TAHT
(uà.)* Suhtlfttics, prliculiéro qn'oto
trouve dans un grand nombre 4^ vé-
gétaux , Hffoâ àm\ son nom è la pro-
ptélé do9i elle jouit de tanner les
peaux, e^eat^i-dire dç 8i( combiner
«▼ce elles et de les rendre incorrapti-
Mea.
TANTâLAny 8. maao. \ tanialaâ.
Genre de sela (êantaivaurê Sitize-f
tU.),- qifi réaultent de la cofdbiaâison
de l'ncide tantall^pue avec les %Bés
•alifiaUea.
TANTAUB , a. m; ^tantàkan , eo^
ittmMitnu Métal y découvert eniSoi
*par Hatcbelt,fvi r«ppcla aoiumèiuM,
et en iSeaputEieberg, qat le nomtqa
mniale ,' dmil l'Idaàtf lé dans lés dctix
cas a été reconnue par Wollaslon en
1809, et que fieraeHns 1» obtenu pur
en i8a4- - '
TAlliTALfiVX, adjcct. , ïantalosus.
L. Gmelin appelle acide tantcUeifx
(tantalige Sâure, ail.) l'oxide lanla-
lique , qui formé eo ^(Tct dçs.&ëhjkvéc
les alcalis. ,
■
TANTALICO-AMMOjUQÎJJB, adj..,
UuUalicp^çjnmoJiIcus, Itom, donné ,
dans fa nomenclature cbimîque de
Berzaliuf ,.i de^seladon^lff tffi ré-
sultent dé la combinaison d'ug.. sel
tantalique avec un sel amn^ooîque.
Ex. Fluorure ïantdUcO'OXtufnoniqm»
. TillïiTÀLJH:;OrQAU;i«inË , adjec-
tif y ianiaticp - oaldouêy Mom donné ,
dans la nomencUturé chinuque de
Berzelius.i à des sels doubles qui ré-
sultent de , la combiaaîaob d'un sel
tantalique avec lin sel calfiiqne. Ex.
. Fluorure Um^alko^^éalcifUêm
TANTâMODHOVDItlOlÀ, ad]. ,
ÈemtttUeo^hrdriens, Nom <k>nné, dans
la nomenclature chimique dé Berze^
lîoa, à dés combinaison^ d*ttn sel
tantaUque ai^e le Hnotide bjdrfque.
Ex. FbiàrurB i(MàUeè^*Jt^dri([ue.
TAIVTALIGO-MAGNÉSrQUE , adj.,
mmftUém^mâ^wimé^ Nm donné ,
tAKY
dans la nomenclature t^imi^qffe de
Berzelius , à des sels doubles y qui ré*
suheht de la combinaison d'unse^
tantalique avec un sel magnésîqne.
Ex. Chlorure iantaiieormafnésîftté.
TANTALICO-HÔtAàSIQUE , adj. ,
tantidico-'potassicus. Nom donné ,
dans la nomenclature chimique de
Bèrzeli^ , à des sels doubles , qui ré-
stiUent dé la combinaison d'un 8«1
tantalique <>vec uïi seFpartasstqne. E^.
Fluorure tontnUco-^potds^jqite.
TANTALIGO-SOMiQftlti, a^cct.
iantaUco-rsodicus, Nom' donné , dans
Kl nomenclature chimique de Berzc—
Hus, j^ des sels doubles , qui résul-
tent de la combinaison d'un sel tan-
uHque avec un' sel sodique. Ex.
Fktoràre iantalieo^ sodique*
TANTALIDESVs. m. p!.; TVm/a-
7û/f#.^Beadant mnnme ainsi due fii-
ihille de ' minéraux-^ qui comprend
le tantale et ses combinaisons.
TANTAIiINB, s. f. , taniaiinà.
Pfaff a' désigné sous ce nom une terre
prétendue nouvelle , è laquelle il
avait trouvéd^ Paualogieaiecf oxidc
de tantale , et que depuis il at re-
connu être de la siljce«
'MNTAUQUf: 9 ii^\ , tantalietts.
Bef'zelius appelle oxule iàntaliiqaele
premier degré d'oxidation du tantale
{tieide iantaleux àeGmîàin ) ; >acide
tanlùlique{ Tantalsattre^ ail.), le Se-
cond 'degré d'oxidation de ce mêlai ;
sulfure oji sulfide tantalique, sa com^
bihaison avec le soufre i ^Is. ioAtàSr
ffuesy,see combinaisons' ayec les corj^
nalogénes.^ ' • . ^
TANTALITE , sùbst. f . , tanèàiù.
Genre de sels., qui sont produits' pisr
la combinaison dé l'acije tiîntAleilx
ateclès faàsefei^saHfiabTes.
TAIVYRHYNGHIDES , adj. et s. id.
j\.,y Tan^rfy:nckides. .Nom donné
par Schœnbérr à un grdupe de Tordit
des Gufculionidés gonatqcères , qui m
pour type 1e genre Temyrhynchus.
TJLNWffABj» 9 ad}, et s, m. ^'^
TARD
Tm^tamm ( xastùtè , étendre j rr^ ;
bouche). NoraddnnéparGuvier, La*
ireîUe et Eîclivald k «ne famille de
l!ordre de« Diptères , compi^enaot
•enx de ces inaectes qoi ont la trompe
ewllante^ avec le dernier article des
aotennea non di;ri8é«
. .TAOïyimS. A^O/eX TABANlBlfs/
rrAPIRIENd, adj. e< a. m. pbr. ,
TapiriL Nom dooôé par \icq d'A.-
9jrk voe famille de Mammifèfe8),qiiî
m four type le eenré Tapirus.
TAPIMlàR&9 adj. et a. f. pi.,
f^estiarict. Nom sous lequel Deseer
et Lamarck déiigoent «ne trib'ndela
famille des Aranéîdea , coa*p?enant
cellea qtii .fflcot des toiles serrées ,
borizontirtes et réf^alières<
TAPfTÈlES. ^o^aa TAFiasiiass.
TâBàXACéEê^ iHày. et s. f, plur. ,
T^raimcair. Nom* donné par D. Don
à une tribu de la famille des Chico^
racéeâ, ayant pour type le |;enre 7b*>
TAACeOlVAimâMy ad}, et s. f.
pi. ,» Tarehopuzniàeùt. Mbui donnée
piar H. Gassibi 4 une aeelion de la
tribn des Yemeniée» ; paf Lessing I
tm groupe de celle des AstémXdées ,
alyànt le genr^ Tarchûnanthnis pomr
type.
TABINp , adj.5 séraikiusf spatzet-
tig (ail. ). àe dit en parbni déplantes
qui fleurissent tard, comparativement
è H^autres. Ex. Crocus serotitius* V*
SéftoTtir.
TÀBplHiOitf! ^ KdQ.) iatUflùTUs '
^ iîardAs ^ tardif^ /bi y fleur); qui
àeinrit tard. Ex. Ceanothus iardifio-^
TAHn6RABE| adj. , tordigrada»
{ tordus , lent , gradior , marclier y ;
qui marche avec lenteur. Ex. Leinttr
tardigrajtus.^
TABDIORAraSy adf . et s. m. pi.,
Tardigrada, Nom donné par Cuvier,
Duméril , Illîger, Desmarest et fikiîn*
vffle à une famille eu tribu de Mam-
laalèree ,. .eempieaat: oewc <)ut ae
TÂKS
Sïi
font remarquer par la lenteur de^leurs
monvemcns.
TABBNTUtES^ subst. f. plur.,
Tarsnltt/À. Monrdonné^r.Latreilllè
à pne tribu de la famille des Âr^ich*»
nides pédipalpes , aiyant poor type
Teraignée appelée tarentule.
TARENTULIDfiS 9 adj. et s. f. pi.;
Tstrtn^lides. Leàcb nomme ainsi lu
fiimtlle des Tarentules.
ira» Sorte d'instrument dont est gnr^
nif la partie postérieure du corpé
d'un grand nombre d'insectes , et qui
leur âert à percer féptderme des vé**
gétaux ou la oean des animaux ,
pour y dépoeer leufis œufs.
TAIKSAL, adj. $ tarsalù. 8c dit >
d*nn animal dont les tmes sont te^
marquablcs parleur tonleifr diflé^enie
de celle du reste du corps» Ex; Uspa
UsrssUis.
TAMC j à. t», ^ Utrsus $ rapfréç $
Obêrfttss y Fusswurtel ( ail. ). On
appelle ainsi , dans les mammifères ;
la première portion du pied , formée
Cr la réunion de plusieurs os ; dana
I oiseaux {tihia^ tarsus; Lauf^ nll.)
la troisième pièce de la patte , qui
n'est jamais diarmie ; dans les cms-^
tacés^ là sixième pièce des patteé
aîmples ; dans les insectes ^ une suite
de petits articles qui posent à terre
et eonstftuent le pied proprement dit.
TARSE 9 ad},, iarsatûs ; qui a les
tarses «utilement colov6i que le reste
delà patte. Ex. Calohata tûrsata ,
Aeriéiam iarsattUh.
TARntATE 9 fAihst: m. , iartras.
Genre de sels {^einsaureSatze^ ail),
qui résultent de la cembrhaison de
1 acide tartrique avec les bases sali-
flttbles.
TAAlMQiUE ,adj., tartricus. Nom
i'^W^ ( ^timàure , Tamarin-
dêHsattre, H^einsieinsHurêj M.) jqai
existe tout formé dans le tartre du
vin, et que Sehede a lepremier isolé
•a 1770*
Sid
TAXI
TAinUtNE 9 i. f. , taurùia. Nom
donné par L« GmeUn à une mstiéne
animale part^cllliére , qu'il a dëcon-
Terte dan», k bile de bœuf, et qu'il
avait d'abord appelée aspatagine bU
iUùni , eo raison dt sa reMcmblaoce'
avec l'asparagine , quant à plusicorf
de ses propriété^.
TAVTOliiTRIE 9 s» f. , tauiomei-
tria ( T&vro , la mémo cbote , farp<«»^
■iesorer),Kupp£fer propoie d'appe-
ler ainsi la proiM'iété remarquable en
Terttt de laquelle , quand les lignes
qui peuvent élre employées comme
axes d'un système crislaitin sont rec-
tangulaires 9 les tangentes desnncii'-
saisott^ 9 par rapport a» plan des deux
premiers axes- de loutes les faces
comprises dans une mémexonc^ e'nt*
à-dire à bords parallèles , sont en-
tr'elles dans %dés rapports simples et
rationnels. Il a reconnu , à l'aide du
calcul algébrique ^ qu'il n'est pas ab^
èolument né<{essaîre d'avoir des axes
rectangulaire pùUT rencontrer la
tautométxie dans les înclioaiions des
arêtes ou des faces ternkînales; qu'au
contraire des axes obliques peuvent
quelquefois donner des rapports plus
simples que des axea rectangulaires ^
maïs que , là^où la tautométrie existe^
des axes rectangulaires sont toujours*
possibles..
TAXICOLfi » adject. , tiuçictfiiU
(Hucus f if, co/o , babiter) ; qui croit
sur le tronc des ifs^ Ex. XjrlomjriOft
iaxicoLu
TAXIGORNE, t^iiecU, UucicornU
(t^stuy pique, corit», corne). Se
dit d'un insecte qui a les antenoés pe^-
foliées. Ex. Ips takiootnù^
TAUGpitNES, adj. et $. m. pi. ,
Taxicùrnes, Nom doiiné par Guyier ,
Latreille , Lamarcket Eichiral<y^ne
famille de Tordre des €0)091^^'»
comprenant ceux dont les antennes
vont en grossissant d'une manière in*
s^siLle, ou se terminent en massue.
TAXIDEHIUË , s. f. , tmderma
TECT
( xdJitç I arrangement , 9ipfui » peso).
Art de préparer les peaux des ani-
maux de manière à les rendre pitH-
pres à figurer dans les cabinets* d' bis*
toire. naturelle. Vw exièniipn , on
emploje ce terme pour daigner les
soins que réclame la conservation des
dépouilles de tous les animaux.
TAXIFORME 9 adject. , taxiformis
.( tàxu4 , M ^ forma , forme ). Se dit
dTune^plante dont les feuilles affectent
sur la tige la même disposition que
celles dé l'if . Ex. Hypnam. taxi^
forme.
TAXINÉES^adj. ets. f. pi., Ta^
xitieéE. Tribu de la famille' des Coiii-
fères , admise par L.-G. Richard , qui
a pour type le genre Toxtt/.
^AXOLOPIE» subst. f. ,
(.TaÇKt arrangement, ï^yoci^ discours),
desvaux appelle ainsi tout e6 qui a
rapport auxdassificationt en bisioîre
naturelle.
TAXONOIOE y s, f. y taxofumia
{rdiÇK y arrangemeni, v^Ct ^oi).
Sous ce nom GandoUe désigne la tZiéo-
rie des classifications, l'ensemble des
lois qui président à leur conalrùcûoa.
. TAXOMAIBSSy s. m. pi., Taxo^
toa {réJitç , .^rie V Jmov , animal ).
Vom donné par Eichwald ^ une sec-
tion du règne animal , comprenant les
ahftnaux cnez lesqueU les parties pri-
mitives de la colonne vertébrale ,
garnies de pieds souvent nombreux ,
se développent çn opposition directe.
TEÇTIBRANGHS89 adj. et a. m.
pi., Teclibranchîa (ucius^ couvert, #
^v^toL , branchies). I^om donné par
Guvier, Latreille, Gbldfuss , Ficinus
.et Carus à un ordre ou à une famille
de Gastérqpbdes , comprenant ceux
de ces mollusques dont les. branchies
sept cQnverles par une lame du inao-
tenu ooutenant uo/e coquille j,- ou en-
veloppées dans un bord redressé du
pied.
TEGTiei^NlVES 9 adj. et s. m. pi. ,
TccUpennes {tcçlu/Hf loi^ 1 pciu^t, ai«
TEGM
le). Hom donné par Duméril i une f*-
mille de Tordre des NévroptëreS) k la-
3aelle il rapporte ceux de ces iosecles
ont les ailes sont dbposées , dans l'é-
tat de repos , de manière à formel sur
le dos un toit incliné à. droite- et 1
gaucbe. . f^a^-ez SriGOPTÀRES.
TECTRICE 9 adj. et s. f. , têcfrix.
On appelle ^/uiii«/ tectrices , on sim-
plenjent tectrices , les plumes qui
couvrent les pennes de Vaile et de la
queue. Les tectrices des ailes ( teo^
irices alartiai; Flagdekken , FUJLgel-
dekkenfedem^ ail.) sont partagée^
en grandes ( tectrices alarum ultimœ
s. secundœ ; Schwungdekken^ bH*}*
placées immédiatement sur les rémi-*
gea; petites (tectrices alarum penul"
limas, prima ; Flederdekken , ail.),
qui garnissent le baut de l'aile ;
moyennes y ttnant le milieu entre les
précédentes ; supérieures j qui oc-
cupent le dessus de Vaile ; inférieur
res , i\ù\ enoccupent.le dessous. Les
tectrices dû la queue {tectrice^ caU"
dœ s. .caudales, çatjrpteria; Schwan^'-
dekken -, Schwanzfedern , ail. ) sont
divisées en supérieures {^a^pteria
super iora ) , qui couvrent le deteus
de. l'origine desrémiges, et inférieures
( cafypteria inferiera ) , qui en cou«
Trent le- dessous.
TEGMENy subst. m. , tegmen^j
iegmentum. Nom donné par Micbcl
k l'enveloppe immédiate- de l'amande
( endopfè(^re y Candolle); par Pali-
aot-Beauvoiâ, & l'enveloppe extérieure
de 'la (leur des Graminées i par Du«
trocbet , h la membrane du sac em-
bryonnaire qu'il présume derenir ki
membrane interne de la graine ;. par
Liuk, à l'ensemble des écailles qui re-
couvrent les germes dans le bourgeon ;
par Rifbj ^ aux ailes supérieures des
insectes , quand elle» sont coriaces
ou pergamentacées y et parsemées
de nervures , comme dans les Or-
thoptères.
TEGWONÉ y adject. , fegmiiuUus.
II.
TÉLÉ Sl3
Épitbèle donnée par Hirbel k l'a-
mande t quand elle est enveloppée
d'un tcgmen. Ex. Heisicria boc^
cmea*
TEGMINIEENNE ^ adj. , tegminî^
pennis ( tegmkn , cotiverture , penna^
aile). Dont les ailes ressemblent à des
espèces d'élytres , par . leur couleur
sombre. Ex. jénthrtup tegminipennis»
TEGUIiE f s. f. ,, tegulay punctum
ccdlosum ) squamula {tegula , toile).
Espèce de callqsité ou de tubercule
sembibbie k une petite valve de co-
quille, et dont la convexité se trouve
en cles^us , qu'on remarque à rt>ri-
gine des ailes supérieures des Hymé-
noptères. - . . '
TÉGIJIIIEKT , s: m., tefumenium,
indumêntum , Ugwsfun ; extirâcofia.
Membrane extérieure qui couvre le
corps de Pbomme. Synonyme depeau^
en ce sens. On appelle tégtunens ,
d'Une manière plus générale , toutes
les piirties q^i recouvrent et prqte-^
gent le corps des animaux , avec
leurs dépendances y poils , plumes ,
jécaijHb , plaques cornées , etc« Ca-
vanilles et Yentcnat donnaient ce
nom à la* membrane qui couvre les
sores des fougères {^indusiumy Swarts,
ini^olucrum/àtùiAy pen^rangium\
Hedwig), L'enveloppe propre de la
graine , ou spermodermc , était ap-
pelée £^^icmen r propre pai'Gaertner*
On nomme assez souvent tégtunens
floraux le calice et la corôUe ^ c'esl-
4*dîre les eÔLYeloppes des organes
sexuels , quanduin les enmage d'unie
manière purement générale*
tÉJID£9 9 ad), et s. ml pi. , Te/i-
da. Nom donné par Gray à une fa-
mille, de l'ordre des Reptâessaurieos^
qui a pour type le genre Tejus*
TÉLAGÉ 9 adj. t ulaœus ( tela ,
toile) ; qui imite une4nile mince , à
réseau lâcbe> comme les expapuidns
du Fiustra ûlacea.
TtLÈJA^TBBf ad). , teleionthus
( TiXcioc j parfait. {yOeç , iicujr}^ Wa*
33
5k4 I*éLE
ehendiorff appelait aimi les blastei
munies d'éCamtaes et de pi&iils^ Sy**
aoavme de hermaphrotkte,
XÎÉLÉOBRÀNCHES., adj. et s. nu
pi. , Teieohrancbîa (tilMbc, complet,
^îfX!^\ branchies). M«ro donné par
bliméril à un ordre de ppiwons osr<*
tikgineux > comf renani ceux qui ont
des branchies eomnlèles ^ c'csl-è-dift
munies dVmemi^mbraB&efcdrmi oj^er-
cole.
TÉLÉOGÉOPHILEB ,' adj. et A.
m. pK > TeleQgeophiia (xi)i€tftf^ pnp^
{ait , ^9 lerre^ fîXsu, aimfer). Nofi
donne par HartiQitnn à^nn groupe de
Gastdlof odes f con^prenaot eeux-<{ui
ont des poini>ons et vivent à terrs^ •■
TéLfiOaYPUOPlilLE^k^ adj . cl s.
m* pi. 9 Teleakjrdtoi^Ha ^fXttof >
oomplet y u(?t^ , «au , ^îXim ^ aiitter);
Jïom donné par HarUnana 4 un groupe
4e ûostérppodes , comprenant ceux
i|tti ylvetit dtins Teaq.
T£LÉOVm>lÈ»^ adj. et s» ni. pi. ,
f'tteopodtâ ( îvXeia; ) comfiet , ttoCç ,
xÂed )* Nom d<ini(iépar Vieillot è «ne
tribu de L'ordre des oiseau^ nfteurs^
fwmpreoattt ceux qvi ont les plteds
empiéta ^ c*e6t«<à-i-dii3e nHAis d'im
«foncer
lébÉmiÉifiB^ ad}. 6t t. r. pi. y
TekphU^* Tribu admMo par Cao'-
^le, daoak lansièle de« PafKMijF^
cbiées t q«« « ' poor tjf^ h genre
TekpJkiwn.
tKLÉMIOlttfim ^ id). el s^ m..
|Aa y Tel^hopri, Noo^jdonné'pai* Laf*-
marck à u«o fantiUe.de .l'oratre 4i(tt
Coléoptères y qui a pourtfpele gtnn
F^mrohr (âlU) { rt^o* , 4n ., vtwtit» ,
considérer ). ^Nofn dotmé purfois .Jk
4oi|te lunetts eap.'Ma de rapprocher
et grandir les^objets «éloignés , mtils
pins sofivenl ^ * ei pi ns • partie a 1 i ère^
ment , aux appareils d'optirpie qtfi
eontiennénl un on èwxk linfdirs de
t<flei;i«9 i et qui i^rtent^ sa ménve
TfiLL
«sagOé On dkttngoe qmlre espèces
-de tékscopes ,. ceux de Newton , dit
Gregorj , de Cassegrain et "de £ler^
sebelL
liLBSGOPETMAUlE , adj. , ie^
tesoopkihalmns» Un oiseau ( Mmsci'-
capa ieUscùpM^almus } est ainsi àp-
pehé à cause d'an c«r<de membraneax
qui lui ent«mre les yeux.
TlkiiBBCOFirOlllIiE , adj. , fe-
ifscépiforfnis, Épt«iiéle donnée par
•Kirbj à la taiière des înseetes ,
quan^ elke'eoAsisSe en plnsiears tabès
i^étractiks qui peuvent rentrer les
uns dans les autres,. comme les pièces
•d'un r^lescape.
TBLESCOPJQIiiS , adj., A^eo-
-picuê ^ ^ don ne ce nôin.atix piànitesj
telWs que; Gérés ^ Patlas , Jnaoïi ,
Yesio , et aiix étoiles , qu'en oc péot
apercevoir qu'avee le secoùnide forts
înslraaienl d'optiqne.
TÉiéTlll»É»9 adj. et s. r. ph, 7^
teikusœ ( riïoq , fin , é*^«ayfi , fhinge).
-îiom donné par-Saviga/etLalreill^Â
-Hne familie d'Annelides , eemprenaftt
eeux de ces animaux qui n'ont que
l'extrémité postérieure du corps gar-
nie de franges brao^binles.^
TBLUNAIRBS , ad), et s. m. pi. ,
-TeUiHmriia^ Nom donné par Lamarck
à unes ection de la (emiHe-des Conchf-
fèrss 0 jmpbacés'^ qui a pour tjpe le
genre. TM&'/Ttfr. ,
TBlililMIATB , s. m. ,. ttUurat*
6enre de sels ( Tet(uroap)^4s€dzen ,
alt.'X qui résnilent de la combinaison
-de r^anTide lelluriqnc «(vce les bases
safraablos.
' ÏTBI&tfRilAntÀlE^ s. m. , ieUtt-
tfàirx^. Genre è^ télluHsels, qui sont
-produits par la ceihbînaison du telltr-
ridéft^trtque avec èés telfururos.
' TEMiVRE 9 s. in. , te/lunurrij j^I-
•^vanmm. Métal entrevu dès 1783s par
Aluller de' Reiehenstein , et dont
'Fèkist^nee a été-démontrée eh 1798
par Klaprotb.
n^Ultté^ adj, 9 tetturatus, S^
TEVB?
Aît d'an gftE mû lient du teUare en
dissolation. ôaz hydrogène leUuré «
oii TeUttride hydrique ^ on Acide
hjrdroteUuriquâ,^
T£ULURICYAWM! 9 s. m. , uilu-
ric^anuretian. Composé d'iuicjanure
et de tellure.'
TEUiUllil>B> 8. m. , telluris.
Kom doMié par Bertéliu» aux oom-
bioawon» du lellace avec' des oorps
vaoim électro-négatifs que lui , qui
ae comportent tomme aci4,e8 avec
oellea dans lesquelles le métsci est uni
' à d'autres métaux éleothH'posîlifii.'
fnE:i.LIJRtD£89 s. m. p). , Telia-
rides. Beudanl désigne sous ce tiom
une fanftille de minéraux, eomprenan,t
le lejlure et les ëubstauces dans la
eomposition desquelles il eptre.
TEUURIQUE^ adj. , teUuricus.
Bepaelios nomme oa^ide tellurlque ^
l'oxîde de teHure , qui joue le double
rffle d adde> et de lAÛé ; sulfide ieHu"
rique , le seul degré de. sulfuratiou
connu du métal ; sels tetturiques^ les
{Combinaisons de ee dernier avec les
corps halogènes et de4'oxide4eiltnî-
que avec les acides.
•XELUaâ£L,8. m.; tellurisal.
' CSasse dé sels, qui nisultent de laoom*
binaison des tellurides avec les tel-
•lùrnres, c'est-à-dire dont l'acide et
|a base oootiennen^ tons deux du
.teHure.
TELLiniURE , a. m. ^ ^ellurure-
tem. Combinaison du tellure avec un
métal. Berzelius réserve oe nom pour
les combtnaiaons du tellure avec- \t»
métaïut électro -positifs dpns les^
qnelks les rapports atomiques sont
M mêmes que dins les bases.' .
VEMNIJIÛB.9 *d j. , temmurus (ttfsy# ^
eoQper, ov/Mt^ queue). Le Trogon
ieàttuirùs a les rectrices découpées et
coonne tronoonoées auJiout.
"TSi^E, g, f. ^ Umput; SchUife
■^11.); temple (angl.). On donne ee
«Bon y ebez les mammi fèves et les oî-
feaux 9 à la région latérale de la têM> »
TEMF '5i5
comprise entre Toeil et l'oreiUe ; cKçz
les insectes , d'après Kirby^ à la
partie située de chaque côté de la
moitié postérieure des jeux ^ entjre le
- front et le vertex.
lEMPÉIUMÊJ^T, s. m., Ump^^
ramef^lum. Quand on cherche à pro-
duire une suite de sons coosonoaos
suivant un même intervalle , on ar-
rive bientôt à des sons faux, qui 9e
font plus partie des échelles euro^-
péennes* Pour remédier à cet incon-
vénient, on altère chaque .son suc-
cessif, afin de se maintenir dansja
série de l'échelle diatonique, et pu
répartit égaleuieot la différence sur
tous ^es intervalles 4 e;(cepiéjes oc-
taves^ qui ne souffrent pas la moindre
altération » parce, qu'alors l'ioexac-
titti^det de chaque intervalle est trop
petite pour choquer l'oreille. Cette
altérfition est ce qu'on appelle tem-*
pérament. Eu physiologie , on donne
ce nom à la constitution particulière
de chaque individu, au résultat gé-
néral pour l'organisme de la présence
d'un orgauç ou d*un système .d'or-
ganes.
. XEMPÉRATUREy s. f. , iemoe^
ries. Degré appréciable de chafenr
qui règne dans' un lieu' ou dans nu
'corps ; énergie variable avec laquelle
l'aotioo sensible du caTorique s'exerce
end^ errconstances diverses. Le mot
température exprime, l'inégalité de
. ces sensations et de leurs effets , sans
'les mesurer ni les fixer ^ ni moins en*
. eore en tirer quelqu'induction sur la
'^manièce dont elles dépendent du ca-
lorique qui iea produit.
TEMPÉiff^É ^ adj. On appelle xéne
tempérée eelle qui , de chaque edié
.de réquateur, s'éiepd depuis le tro-
.)>ique jusqu'au cercle polaire.
TfiliPÊTE ^ s./.^ tempestas; Sturm
'(ail.) ; slorm (ângl.) ; temp^à (it.).
.Vhénomène atmosphérique , violent
et désastreux ^ qui dépend essentiel-
lement d'un vent horizontal inférieur
5i6
TEND
et très-npide , embrassant nne vasle
éteodue dans la région qu'il traversé »
' et flonlBant avec assez de violence
pour dévaster tout sur son passage.
TÉUPORAIr^ adject.y tempolralisf
qai a rapport aux tempos. Les plumes
temporales sont ce))e$ qui garnissent
les tempes ou les joues des oiseaux.
On donne cette épithète à des oiseaux
dont la région temporale se distingue
par une couleur particulière ^ex.
FringUla temporaUs)'.
TâlfMy s. m., tempus) xj^^t
Zeit {jall.) ; tùne (angl.); tempo (it.).
Idée abstraite qui résulte en nous
de la comparaison entre rétat successif
et celui de coexistence » états dont la
mémoire noué donne le sentiment,
en retraçant à notre esprit IWdre et
la sucG^ion des impressions phy-
siques et morales que nous avons
éprouvées , long-temps après que les
événemehs qui les avaient produites
ont cessé d èlrè. Le temps" n'a pas
d'existence réelle hors de nous ; ce
n'i^t qu'une expression indiquant la
mkiBière dont nol^ esprit conçoit, et
classe les choses qui se succèdent.
TENACE 9 adj., tenaxr; yXi^fioç ;
%âhe (alL). Se dit d'une roche , quand
on a de la peine k la casser, comme
la basanite.
TÉNACITÉ, S. r. , tenacitas; ykiir^
)^Tnc4 Zàhigkeit (ail.). Résistance
que les corps opposent aax efforts qui
tendent à les rompre , soit par choc ,
soit par pression ou traetipn. Ote em-
ployé surtout ce root il l'occasion des
métaux , pour exprimer la propriété
qu'ont plusieurs d'entr'eux, après
avoir été réduils eo 6ls d'ao petit
diamètre, de supporter un poids plus
4NI moins don(siderablc isans se rompre.
TEN0£|]SBS, adj. et s. F. pi.,
Aucupts, Reti'aria, Nom donné par
D^^eèr^ Lister et Lamarck^à une
trima cB la famille des Aranéjdes , •
comprenant celles qui Font des toiles
à réseau replier ^ composées de cercles •
TENS
concentriques que coupent des ra jons
partant du centre.
TENDU, ad)., porrectus. Se dît
de la /e^^re supérieure (ex. MoiuccéUa
lattis) ou intérieure ( ex. MeUunpy^
rumpratense) d'une corolle bilabiee,
quand elle se porte en avant , en sut-
vant la direction du tube. Oa donne
aussi cette épithète au pt^tce.àes oî-
seaux ^ lorsqu'il se couche par terre
sur plusieurs articulations ou sur
toute sa' longueur (ex. Hérony,
TÉN£BBlGOL£,adj., t4snebrù»la
{^tenebrœ^ ténèbres, tiyh, habiter);
qui reeherche les ténèbres. £x. Ckry-'
somela tenehricola,
TÉNÉBBIGOLES^ adj. et s. m.
pK, TcnebricolœXtenebra , ténèbres,
coloy habiter). Nom donné par Du-
mérii à une famille de l'ordre des
Coléoptères , comprenant ceux de
ces insectes qui fujent la lumière et
recherchent l'obscurité. Voyez Lt-
GOPHILBS. .
TÉNÉBRIONIT^S, adj. et a. m.
pl. , Tene^riomffj..Nom donné par
Guvier, Latreiile, Goldfass, £icW-
vald , Ficinus et Carus à une tribu
delà famille des -Coléoptères mêla-
aomes, qui a pour type le genre 7V-
nebrio.
TJÈNELLIFLOB&,adj., teneltifio-
rus {tenelius, petit, J^^ fleur);
qui a de petites fleurs. Ex. Hedyotù
ienelUflora,
TENSION^ s. JT. , tensio; rdEnc,
Jiirfleai;; Spannurig (ilill.). Augmen-
tation du volume d'un corps, par
l'effet ds l'écartement ou du tiraille-
ment de «ses molécules. En pariant
d'un liquide ,' c'est la force avec la^
qvielie il émet des vapeurs., et , quand
il s'agit d'une vapeur, c'est l'élastieité
dont elle jouît. Dans ces deux der-
nières ci^Tonstaocea , où lé mot tension
exprime la tendance du calorique à
s'éqhapper d'im corps , il assimile Té-
tât de ce fluide à celui d'un ressort
bandé«
\
TENT
TENTACDLAIRE, adj. , tetUacu^
larîs. On donne le nom de cirres
ieniacuiaires aux pieds antérîeuTs des
Néréides, qui, manquant de soies >,
ne Gonserveut que leurs ctrres ,. et
sont plus développes.
TENTACULE 9 s. m. , Untaculum.
Appendice mobile, Dtm arlîculé et
très -^ diversement conformé , dont
beaucoup d'aoimanx sont povrvus , et
qui hi plupart du temps sert d'organe
taclilo.
TENTAGCLÉyad), fentaeuiatus ;
oui est muni de tentacules, comme
1 abdomen d^Mislachi^es , d'où sortent
des espèces de pelotes charnues, à
la volonté de ranimai* Le Bknaius
tentaculatus porte un appendice au
dessus dc^ chaque oeil. VErpeion
UfUaculaium a deux proémioeiiccs
molles au bout du museau ; VHolo^
thuria ientaeuiata a des tentacules
assez loAgs et pionés ; le Carex ttn^
iaculata a ses fruits renflés et munis
d\»n très-long bec , qu^op a comparé
i. un tentacule ou à un fiarbiUon.
TKVTACULÉS, adj. et s. m. pi. ,
TeiUatuUua. ^Nom donné par La*-
\m\\fï à une îamille de Tordre des
Gastéropodes tectibranches, compre*
nant ceux qui ont la tête chargée de
deux ou de quatre tentacules.
TfllVTAGUUFORBfE» adj. , ten^
tacuUformis ; qui a la forme d'un
tentacule ou d'un barbillon , ciMnme
les stiçoirs des Ëchinodermaires.
TENTHEÉDINÉS, adj. et s. f. pl.^
Tcnthredinet f Tenihredinatœ, Nom
donné par CuWer, Latreîllc, Î4i-
marck, Goldfuss, EicKwald^ Fici-
nus et Caru» à une tribu de la famille
des Hynlfnoptères porte-scies, qui a
pour ty(lc le genre Tenthredo.
XENTHRÉDINIDES5 adj. et s.
m. pi: , Tenikredinidœ» Nom donné
j»T Leach à la famille des.Tembrc-
dines.
TEIfTHBÉDBîIFÈKE ^ adi. , £<n-
thrtdinifcriu. VOphrjs tcninredini-
TÉIïU • 5i7
fera est ainst nommé. parce que sa*
fleura été comparée à une Tentkrède.
TÉIVUIGOEiME, adj., ienuicamU
( tenûts , grêles , cornu , corne) ; qui
a les antennes gréleé. £x. Eiater te^
nuicornisj ^nthribus tenUieomû.
TÉNVICOSXÉy adj., tenuicofta-^
tus ( îenuU , grêle , cosîa ,'o6te ) ; qui
est relevé de côtes peu épaisses* Ëx»
Cariium tenuicostatum.
tÎnvIFLORE , adj. , Unmflorus ;
schmalblumig (idl.) (UnuU , petit ^
Jlos , fleur ) ; qui a des fleurs petites
ou grêles. Ex. Bromus tenuifhnu,
Ixora tenuiflora , Pfy-sosiemon temù^
Jlorum.
TÉNUIFOUiy adj., -tenuifoUiu;
dûnnblaUrig , feinbttUtng (ail.) {U-
nuisj petit y yb/ûun, feuille); quia
des feuilles, dès folioles ou desuivi-
sîons de feuilles linéaires. Ex. CA«^
ranihusienuifoUus , Anémone tenais
foUa , CerasUum tenuifoli^m*
TÉNUIPÈDES» adj. et s. m. pL,
Temtipede4 ( ùnuis , grêle , pè^ ,
pied). Nom donné par Lamarck à
une section de L'orure des GMichi-
fèrcs dimjaires , compreuant ceux
qui ont le pied petit et comprimé*
TÉNtiPENNEy adj. , tenuipennis
( ienids , mince ^ penna , plume). I«
Merops tenu^knnU est remarquable
Sar le peu de largeur des filets des
eux pennes centrales de sa queue »
dont la tige , presque dénuée de
barbes, se termine par une sorte do
palette.
TÉMUROSTBByadj., tenuirosirU
{UnuU^^Ae^ rostrum, bec); qui
a le bec grêle. £x. Numenius iemd^
rostris,
T^NIHBOSTRES^ adj. et s. m.
pi. , Tenmrosires. Nom donné par
Cuvier , Duméril , Illiger , Goldfuss ,
Blainville, G. Bonaparte, Vigors»
Savi, Lfftreille, Ficinus et Carus à
une famille de Tordre des Passereaux,
comprenant ceux qui ont le bee long
et grélè.
5i8 TÉPH
* TÉNDISlLIQUi , ad}., tenuisiliqm'
tus ; qni a des silicpies grêles. £z.
SeUophila ienùisiliqua,
TÉNUISTRIÉ , adj. j tenuïstriaîus ;
qui est marqué de stcies fines. Ex.
CjrpTÏna tenuistria.
TÈPAhE, 8.' m. , tepalum. Gan-
dûlle propose de donner ce nom au3t
direrses pièces du périgone , quand il
est formé de plusieurs pièces dfs-
tiiietes.
rnfcPHRAGAlVrHf; , adj. , tephra-
canthus ( «ypèç , cendré , àxavOà ,
épine) ; qui a des épines ou des ai-
goilloiis bbncbâtres. Ex. Eckfnoeaû-
tus tephracanthus .
véPBllALIDES, s. irt. pi.. Te-
phraUdes { réfpa , cendre ).. Nom
donné par Ampère à uo genre de
corps simples , comprenant le potas-»
sîum et le sodium f oui e;cistent dans
lès cendres des végétau^t.
TËPHReCÉFflALB , acfj. , tephro-
cephalùs^ (wfpoç, cendré , xc^aX:^.,
tête); q«i a la tête de couleur cendrée,
Ex. Tanagra tephrocephata.
TEPHROmÊLE , adj., tepkroTne"
Itts (tgfpo; , cendré^ p^laç , noir ). Se
dit d'un lichen doiit le thalle est
?'îs avec deS scutelles noires. Ex.
ateîlûrla tepkromeic^
TÉPttllOPHYlLÉ,^dj., tephro-
phyllus ( T«^poç , cendré , yuXXov ,
feuille); qui a ^ei feuilles cendrées,
comihe les lamelles qui garnissent pn
dessous le chapeau de V j4gariùus je^
phrophjrllus.
TÉPttnmmrBE , adj . ,• thephro-
santhus (rcypo; , cendré, av^oç ,' fleur) ;
qui a des^Icnrs dje couleur cendrée ou
terne. Ex. Orckis tephrosanthus»
l'ÉPHROSE , adject. , tèphrosiui
(^«TP^Çj cendré); qui est dVn gris
cendré, comme les cupules scssiles
«t serrées du Peziza tephrosta.
TÉPâROnUQUE 5 adj., tephrotrl»
chus (T«fpûç , ccadré , OpiÇ , poil )•; '
qui est couvert dé poils d'un gris
cendré. Ex, Sphccria iephrotricha.
TÉRÉ
TERATOLOGIE, s. f., iêroÊologia
(rfpoc ., monstre, ^éyoc , discours).
1/ Geoffroy Saint - Hilaire appelle
ainsi la partie de la physiologie gêné»
raie qui traite des diverses aaom»lies
et monstruosités ' de l'organisatioB
animale.
TÉRATOLOCMQIJE , adj. , ttraiù^
lêgicus : qui a • rapport à la tératolo-
gie. Faiij loiy nomentfaiure téraio^
logique.
TERCnVK, s. f. , tercina. Hon
donné par Mirbèl an nucelle de l'o-
vale, quand, de' simple qa'il ëtaîc
d'abord', il dévient composé, se creaSe,
et présente A iMm intérieur d'antres
corps dont il'n'eat plus q«*u0O enve-
loppe.
TÉJRÉBEIXi, â^. , ter^ôetiatas
ÇUrebra , tis), Se dit d'mw coqmlie
qui' a la forme d'une vis. Ex. BuU^
mus tereèeHé^us , TurrUeiia tere^
betlaea.
TÉllHBmTBACÉB», ûéj.ets^ f.
pli , Têrêbin$haoêœ. Famille de'plott-*
les, établie par Jdsstett, qui a pour
tjpe le Pistaeia Terehinthus.
TÉRÉBUVTHINÉES, adj. els. (.
pU , Tùreùintkina» Nom donné par
Bartliug il une classe de plantes , qui
comprend les familles des Ochnaeées f
des Simaroubées , des Xanthoicjléés,
des .Dtosmées^ des Ruta.cées , des
Zjgophjllées , des Aurantiaoées ,
des Amyridoea-, déS Connaracées ,
des Gassuviées et des Juglandées.
TÉRÉBIIaL , adjpclîf i tcrebrtt^
lis ( terthra , * vis ). Se dît d'une
coquille turriculée. Ex, Pyrena terc"
bralls,
TÉRËBRANT , adj. , tmbrans.
Se dit , en zoologie , de coqujfUs bi-
valve^ dbht les/animaux ont la'fa--
cutté de percer des pierres plus ou
moins^dares, dans l'intérieur dies-
quelles ils se logent. Un crnstaoé
( Limnoria terehrans) perce aussi le
bois jpour s'y creuser une demeure.
7ERÎÀI^IV», adj. et s« v. pf.,
TÉRÉ
TêT^antiu. Nom doaiië par CuyfiV ,
Lamarek , LatreUk et Eichvald à mue
section de l'ordre des Hj^ménoptéroii,
ooviprenaat ceux de ces insectes d<^nt
l'abdooiea est lunni d'une tariërp,
qui sert à défscmer leurs oeufs. '
HÉBÉBHAITO^AgAs , adj. et s.
m. pi. , Terehratuiacea». Nom donné
|Mr Menke à une foiiiiHè de la classé
des Braefaiopodes , qui a pour type
le genre Terebratuia.
TiBi^NIXS» ^adj. et s. m. pi. ,
Teredmiies, Nom donné par Lalreillè:
k une famille de Tordre des.Coneki*
£ères Tobulipalhfs Tobicoles^ ^«i a
pour type le §^nre Tersdd* " '
TÉBÈDYLES , adj. et s. m. pi. >
Tereé)rla (tepsi^v, ver qui ronge le
bois )• Nom donné par Duméril à une
famille.de l'ordre des Coléeptëres 9
comprénanl «eux qui rongent et pot'*
eeotlebois*
%imÈHmw»j a^. et s. f. pi.)
Ttr'emdK. Nom donné par iM>ineau«
PesToîdj à une tribu de la familto
des MyodaîMs MaUcosomes, qui a
pour type le genre Terenia.
viiÉTlCAIXiE, uA],^têretk4mlis
{teref , grêle , (UttJii , tif e) t qui * Ift
^>i^ gréie. Ex. ByW»rM %êrêtmMi.
TÉBÉneOUS , adj. , HretkoUiê
(teres, grêle, coHum, cbl); qui a 1«
ool minée. Bx. Eehmorhrnckiié têre^
tieollis , Cytas fêfifticoluê. , ^ •
TÉrAtiFOUB y adf« , uretèfiUus
( teres , gréie, foHfim ^ feuille ) ; qui
a des feuilles étroites- ou linéaires.
Ex. Diphpàp^tts ienéti/bUus , Pctf-»
gala tereti/blia , Talintim îefet^o^,
' TÈMÈrfBùmWJSry .adjeet. , ierêii^
TOêtris {terê<fy grêle , rostrum , bec) ^
<)ui a le bec on le rostre gréte. £x.
GureuUo ierettrostrh.
> TÉRÉTOLARIÉ^ , adj. et ê. m.
pi. , Tereiularlai Nom donné par
BlatnTille à Une famille de l'ordrtor
des Snbflnnélidaîrca Aporoeéi^atea^
c^Mnprenaiit ceux qioi ont le ik»iy$
T£RM 5^9
plus ou rooitos cylindrique et alongé*
TBRifiAL^ adj.', tergaUs. Straua
nomme piêag tergaie 9%tergumviom
gil^ndé piéce^ triansulaire- du métia«*
tborax, qui- descend dans Tintérîenf
do corps pour fournir det attaches è
piusteurs muscles et sépai«r lé tho<^
mx de rabdomcn , dans les insectes.
T£R6illflNÉ,ad|., iergeminust tet^
g€minaitts'; ^êifachzweùsàhlig (fM.)*
Se dit d'une feuiUe composée dont le
péliole eomarao se termine par deux
pétioles secondaires , portant ckacuo
une paire de folioles vers >6n amn-*
mut, tandis que le pétiole commun
l<n«*méme en porte ufte troisièmo
ftaife à la naluaiicedeadeux pétioles
secondaires. Bx. Mimosa tergêmina^
I^TEBeiSWBBIfi , ad)< , iergispgf^
mus ( tergwn ,^ào» , ipf^p^ > graine )»
Épttkéte donnée aux -feufères qui
portent -lenraT éorpuscnles reprodue-*
téors surledài'de lettfs feuilles.
TBAOm i s. maso., tergwn\ kûKM
doQÎn nonraie ainsi, dans chaque seg-
flient du tbosalt des insectes , ht par«*
Ifo snpénemre\ 'c'c8t-à»dire la réunion
des pièces qui le composent , et le-
mot , pris aenl ,^ désigné tous les ter-'
gûm réuais, c'esl-4^-dîre l'espace
compris entre k lête ot le pMmîef'
anneau de l^bdome». -flliger nomme
tergum iHinterrûkken^ Unterrûkkén ,
all^) la régl6i¥ de la partie posti-
lienre dd eorp» des mammiAica et des
eiseaux qui oérrespood Au ventre ,
<f*cst^-dîM enyiron la moitié' de ce
qu'on appelle eomufuttément le d68*
' ' TÉRIAOtt y^adj. Omabiv appelle
terrains iériaires ceux qui renferment
des débris de cofpsorganisés appalrte «
Haut à des espèces qui fi'extsten^
plus , mais peu difiérentes de celles^
qui rivent aujourd'hui*
TBBmiIlL ; adjeet. , ttrmimtUs ;
êndstàndlgy gipfilstândîgitX).); ter*
minalây terminante (tt). aedh , to eu
minéraloae , d'une Varitel de chaux
carbûnatle dio» Jnq^elli hè lirtiile»
5ao
TERN
A
entre les fecei sito^ l'oiie an-det-
SOS de l'antre , soot tncèn par «les
soitet d'aré^a eommunea^ aitiiM
anr dcaplans perpendîcnlairea à Vbj§;
90 en ioolo|f(îe , d'on« chaniîère de co-
quille bivalve qat est située en de»
lîon des crochefa (ex. Pccten) ; 5" en
betaniqne , de tout orgaDe qui naît
au MMnmet d'an aalrc ; anthère tct'^
minah^ nivée a rezlrémilé supé-
rieure du fiiet (ex. Cypéracies ) ; épi
terminal (ek. Lavandulu ipicaf;
épines terminoUs^ jccUes qui so dé-
veloppent ^ en p)ace de bourgeons ^
à rextréniité des brancbec et des ra-
meaux ( txr Prunus s pinosà)\ fleurs
Éerminaiesy qui naissent au sommet
de la tige et des rameaux (ex. (j^n-
t'uma pneumon/antha) 'y panicule ter"
minale ( ex. jérbutui^Jnetb) ; Htg'-
maie terminal, uni occupe absolu-
ment l'extrémité du style ( ex.
f^inca)\ sijrle terminal y qui est situé
•u sommet géômétnque de l'ovaire
( èx. TttUpa )• Le Draceena termina^
lit est ainsi nommé parce, qu'à Am-
boine on le cultive sur laiimiie des
|NroiN'iéln*
TBBmSAMJÉMSj adj. et s. f. pi. ,
Terminalieœ. Tribu de la famille des
Conbiétacéer, admise par Gandolle,
qui a pour tjpe le genre Termi*
naiia.
TBimnBiESf adj» et s. m. pi, V
Termitinœ, Nom donné par Cuvier ,
Lamarek, Goldfoas , Latreille, Eicb-
wald I Ficinns et Carus à une tribu
de la famille det Mévroptères plani-
pennes, qui a povr tjpe le genre
Termes.
TEHNAIBE, adj., temàrùir. Se
dit , 1*^ en cbimiîe» d'un eompo$é.qui
résulte de la combinaison dé trois
corps simples y ou plutôt: de deux*
Gompo.<és binaires ayant un principe
commun ; ti<* en minéralogie , d'une
variété pi-odoite en vertp d'un dé—
croisaement' par trois tingëes (ex*
Corindon ternaire).
TEBlï
mOlIS, adj. Ëpitbbte donsée
à tout corps qui est absolument dép-
ponrvu d'éclat.
XEBNÉ, adj«, iematus; drey-^
taUig (alL) ; temato{\\,.). Se dit dea
parties qui sont rapprochées trois par
trois , comme les épis de Vendra-'
pçgàn lernatus-. On donne eètle épi*
ibète aux feuUles^ soit lorsqu'elles
sont verlicillées .trois par trois f ex.
Mjrriophyllum tematum , Verhena
tripkjUa , Valeriana tripterix) ,
soit quand il en part troia ensemble
d'un même point ( ex. Plkctrantkms
ternatus , Pekea temata , Peuceda^
num iernatum , Menjranthes trifo^
liata).
TEIUffiÈ-BUXTE 9 adj. Nom donné,
dans la nomendatusc minéralogique
de Haiiy , à une variété de stanrolide
composée de trois prismes dont deux
se croisent à. angle droit , et le troi-
sième fait avec un des précédcos des
angles de 1 so et 60 degrés , de a6rt«r
que le groupe participe des van^kéa
croisées rectangulaire et oUiqnao-
TEKNK-C9UQ0ANGIJB 9 adîee.1..
Nom donné par Hafij à une variété
de slaurotide. composée de trois priâ-
mes qui se croisent en faisant entre
eux des angles de 60 degrés , en sorte
qu'ils sont situés comme les trois dia-
mètres d^n hexagone régulier*
XEHNIFLOBE , adj. , terpufloms;
qui a les fleurs dispersées trois par
trois. £x. Rhamnusiterniflorus, CU^
maîis temi^ra^Leeostemttmtemi'^
florum,
TERNIFOLIÉ 9 adj. , teraifoUus :
qui a les feuilles terticillées trois pr
trois. Ftx, Maipigkia temifoiia.
TEBNISPINÉ 5 adj. , ternispimu ;
uf porte des épines sur trois rangées,
ix. Murex ternlspina.*
TERMO-ANNULAIBE 9 adj. , fer-
nù^OMuadaris. Nom donné par Haujr
à une variété en prisme hexaèdre r^
gidi^r , modifié par six facettes dis-
t
TERR
posées en anneau autour de chaque
iMise, et qui résultent d'au décroîs^
sèment par trois rangées. Ex. Cuitfrt
Juifttré temthannuiaire.
TERNO^BISiJinTAIBE, adj., ter^
no'^isunitarius. Nom donné porHaûj
à UHO ▼arîété produite en vertu de
trois décroîssemens , l'un par troîs^
rangées , et chacun des deu^ auti*es
par une seule. Ex. Chaux carbônatée
temo'iùumiaire.
TERNSTBOEJHIACÉES 9 *adj. et
s. f ; nU » Terastroemiaceœ. Famille
de plantes , établie par Mirbd , qui
a pour type le genre Ternstroemia.
TBliWTBÔBIlIÉEë 9 adj. et s. f.
pt., Temstr^emiêcté Tribu admise par
CandoUe, dans la famille -des Tern-
stroenuacées, qui renferme le genre
Trenstroemia.
TERBAUi 9 s. m. , Boien (ail. ) ;
i0rren<f (ilO* On comprend sous ce
nom toutes les formatioDs d'une même'
roche , oy plutôt toutes celles dans
lesquelles la même roche domine y et
qui ont eu lieu dans la même des
grandes époques auxquelles Se sont
formées U» productions minérales. -
. TE»RB, Terra; yh\Erdft(B\\.).
Troisième des' planètes, dans l'ordre
de leur distance au Soieil , dont elle
ett éloignée d'environ trente-cinq
milliona de Ircues. Elle a la forme
d'un sphéroïde îrrcgulier^ offrant k
Ms pAles un. aplatissement évalué
à •^. On admet que le rajon ter-,
restremojeo , c*est-à*dire là distance
du centre k la surface ^ sous le 45^
degré de latitude ^réale, estd'en^
viron 6»366 Irilomètres, d'où Ton
évalue que le phis graod>diamétre de
la Terre , celui qui aboutit à l'équ»»
teur y est d'environ 1 2,^54 kilomé'*
très, et Ve plus petit ^ ou axe,terrestrey
de 12,712 kilomètres »en supposant
que l'hémisphère austsal soit sem-
blable au boréal ,#. ce qui n'est point
démontré. Les inéi^idîêns terrestres ^
snpposés tous égwkx, sont évalués à
TERR
5ai
4O9O00 kilomètres, ce qui donne ^
pour la surface de la Terre, 5,098^,867
myriam êtres carrés , et pour son vo^
lume 1,082,634^000 myriamètrea
cubes. La dix-millionième partie du
quart du inéridien passant par Pa«-
ris, constitué l'unité de longueiir
qu'on appelle mèire , et dont la va«
leur est deo t. 5i3o^4o=: 3p* iiK
2<)6 , d'après les mesures prises de
I)uDkerquGL à Formée tar». Cepen*
dant , il résulte de certaines cnser»
valions, qu*on croit plus exactes, que
la longueur du quart du méridien
serait de 109000^723 mètres 9 oa
phi lot que le rapport- du mètre à. la
toise serait plus fort qu'on ne l'admet*
La densité de la Terre est environ'
cinq fois plus grande que celle de
l'eau , et par conséquent presque
double de la densité moyenne des
matières .qui composeot son éc<^rce
solide. Pour ses révolutions , -voirez
Anhéb et JaOK. ^Le signe de celte
planète est ^. — L^s géographes ap«
pèlent terres les parties solides de la
sprfacé du globc) quand elles ne eon«>
sistent point en eau solidifiée* — Les
chimistes ont pendant l6og4emps
donné le nom de terres a un certain
nombre de substances , «qu'ils regar*
daient fk^visoirement comme des
corps simples , aucun agent coiinu
jusqu'alors n'ayant de prise sur elles,
mais que depuis on est partenu à
décomposer , et à ramener à la classe
di's corps oxigénés.
TERRESTRE , adject. , terresiris »
terraneus , terreaux , geoicus. Se dit
d'une plante qui cr<4t snr la terre
sèche ( ex. Agaricus tcrrtnus , GjrOf^
lecla geioea) , ou d'un animal.qui vit
Sur la terré (ex. lulus ierrestris).
TERRESTRE^, adj.ets. m. pi..
Terrestres i Teri^sJOrwi. Wôm .donné
par Boddacf;t ;i une section de la
classe des Mammifères ;'par Lalreille,
Ficinus et Caros à i^ne section de
celle des Oiseaux > par fjatreille à ooé
5m TERR
diviMH àeê Crustaoéi mfies ; pÊit
Cuvier k une famille de Tordre det
Gastéropodes' pat^ionét , eoupes^cnn**
predaut toutes dea animaux qui yiveul
sur la teite.
TEJKREra^ adj. , tmrosui. Se dit,,
en minérâloi^e , d'une sobstance qui
resscBdble à une tsire- durcie '(ex.
StroAtiane sulfatée terreuse), et en
géologie d'une masse incobéreute ,
résultant d'up précipité ehiniîque on
sédimejDteux de partiêutès très-dé*
liées , qui, eu s'accuniulant les unes
sur iès autres , ne s*agi^gent ps so-^
lîdemeut entt'ellei par le dessèche-
ment, mais prennent peu de consî*
stance. Werner et filaiij- ont àdtnîs
cbacun^^ une classe de minéraux sous
le' nom ^ l'un de JoMles terreur ■•,'
l'autre iest^stances terreuses, Ma^
nttchrni a aussi établi un ordre de
r9ekes tmreuses agrégées.
TIsaMCOLBy ^dject. ^ Hrriôoia
( ferra , terre , ceio , habiter ) ; qui
vît sur te terre ou dedans» Ex. Har^
palus terrkoîa , Mister terricola.
TEIIUCKNÛBS, gdj. et Si m. pi. ,
Térrteolse ( terra , terré , c^lo , habi-'
ter)r Nom donné par Latreille et
Hfticquart à un groupe de la tribu
des Tipulaires , fomprenant ceux
èe ces diptères qui déposent leurs
cenfi^dans la terre, ou vivent les larreSi
TElIRURf aëjeet. Les. merles ik
pAa^ron { lïtrdus torquatus)' sont
nommés aussi merles terriers ^ parce
qu'ils ont l'habitude de nicher contre-
terre. ,,
TERRIER , s. m; , cunïculus. Re-
traite soùtermine «que se creusent
certains mammifères/ teb que la'
taupe , le laflin , le hamster/ le re-
nard , le blaireau \ etc.
TERRIFORES, adj. et s. m. pi. ^
Terrifora ( terra , teiré , Joro ^ per-
cer). Nom donné par Lamarck à une
section de l«i famille des Hyménoptères
rapaces , comprenant ceux qui font
leur nid dans la terre; ikfia d j placer
TESl
vm ÔMf,près4<iquelaélédépoaéaii
insecte pour servir de nonmtUTO à la
larve.
TERRITÉLBR, ad), et s. f. pi. «
Territeia ( terra^ terre , lela , toile).
Nom donné par Lalrèille k une trilm
de la famille des Aranéides^ cpinpre-
nant ceux de ces inseetesqui tendeui
leurs toiles & terre.
TBRRIVOIB , ad jeet. , terr^mms
(terra y terre, ^àmoj vomir). Oo
dbnnè ee'tteépithète k des montagnes
creusées d'entonnoirs dans lesquels
bouillonne une fange demi-liquide ,
et d'où s'élancent de temps en temps
des gerbes de boue et de pierre. Ce
pbénoniéne est' le même que celui
des S aises y mais plus en grand.
TERTIAIRE , adj. , Hriioràu» Les
géognostes donnent ce nom èoUecti—
gisement à tons les terrains qui se trou-
vent au dessus dé la craie, quoiqtx*ili'
ne soient pas touff à beaucoup |irè»
du même âge. fin botanique, ua^«
doncul^ t0Hiaire est le second ^degré
de raroifioation dSin pédoncule com-
posé , cfu le rameau de la brau«W%
qu'émet ee péduncule.
/lESSDLAIRB.^ adject. , fessularis.
Mobs appelle système têssulair^.Vtn^
semble de toutes les formes dérivée»
du cubé et ^e l'octaëdre régulier , et
qui possèdent les propriétés généra-
les de ces solides.
TEST, s. m. , testa. Nom dubué
parCandoltçà la pellicule, ofdinmre-
ment lisse et écai lieuse , qui revêt h
surface extérieure de la gr|iine| Airs-
çae , Mirbel -) ; par C.-G. Efarenberg
(testa j t€stula)j h l^envèloppe de
certains infusoires , dont la partie
raoj^ne du corps s'y trouve enfer-*
mée , tandis que là tête et la queue'
sortent par des ouvertures. TVjc est
pris aussi quelquefois dans une accep-
tion très-générale , pour ' désigner
l'eiisemblé des parties dures df'S ani-
maux articulés ,' et' soqvent mêlne lé
cuirasse de eerWm^ |B«flimi£èf«i
TEiST
{Put^ûhmitî aiitref)| eliâoniensi
Marîniii et poiMcmt.
TUTACÉ , adj. et 9. m. et f., le/-
taceuf{ Hsta , test ) . Se dit, «n miné*
nilope , d'un tovpê formé de concbes
oade (eoillets Gnrvilîgoes qni $e recon-
TreDtniatue)lement(ex. Arsenic natif
Hstaeé ). On dît ausat qu'une roche
est de structure testacée , quand ses
parties sont disposées en sphéroïde^ y
dans lesquels on distingue des cou«-
olies(ex. DioHieùrbieulairedeCcTÈé),
Tesîacé s'émploje. quelquefois |Joui^
désigner nne couleur légèrement bri-
quetée (ex. Boletus testaceusy Lep-
tura tejfmcèa ). TesOicé , pris seul et
anbstantivement , indique la coquille
d'un mollusque considérée ab^tracv
tien faite de l'animal qui l'habite.
On ne se sert plu» de ce mot, employé
par Linné et-MuUer pour desigaer
un ordre de la elasse des velrs , quoi- '
que €uTier l'ait encore' fait serTÎr à
dénommer un ordre de la éYasse de^
Acéphales , comprenant ceux de ces
mwnsques qui soiK munis de co-
quilles. Kobipeau'De'svoîdj , sous le
nom de Testacées , a établi itne sec-
tion de la famille des Muscides ,
cottprettatit ceux de ces insectes dt*
ptèrâ qui se font^remarquer par leurs
teintes testacées.
TESTACÉIFOMI^, adj. , lesta-^
ceifàrmh ; qui a la forme d'une sorte
de coquille , comme *le Fourreau des
Dtffltfgiet.
TESTACéOGHAPHIE , s. f. , tes--
taceograpkm. Description des tes-<
tacés.
TBSTAGÉ0liÔ6i||S. f., testaceo-
/o|f{ii. Traité sur les^Racés. A. Mur-
aj a publié un ouvrage sous ce titre,
ni77i.''
TESTIGlltilfi, adj., Ustknlàtus.
Le Dendrobàim ttsiiculatum est ainsi
nommé parce que deux de ses pé-
tioles forment, sur le milieu d'ùa
troisième, nbe sorte de bourse à deux
log^} fAsîragabu testicaUttus ,
TÉTA SaS
parce que ses i^mes sont ovaW et
renflés.
ÛSTUDINAmB, adj. , testtidlna^
rius (testudoj tortue) .ËpiUiète donnée
à plusieurs, coquilles dont la teinte
générale et la aîsposition des taches
rappellent la coloration de récaillè.
Ex. Pateffa testudinaria ^' Buccinum
testudineum,
TBSTUDIIVÉ89 ad}, et S. m. pK,
Testiidinata. Nom donné par Mer—
rem , Fiîzinger et Gray à une famille
od à un ordre de Reptiles, qui a pour
tjpe le genre Testudô»
TE9TUDfKll>£^9 adj. et s. m. pi.,
Tesùutinidœ, T. Bell désigne sous co
nom une famille de l'ordre des Ché-
loniens, ajant le genre Testudo pour
type. :
TESTODINOnyES, adj. et a. m.
I^. , Testudinoidea. Nom que Fitzin-
ger donne à une fnpîlle de l'ordre
aes Heptiles testudinés , qui ren-
ferme le genre Testudo,
TÊTARD , s. m; On donne ce nom
aux larves des jeunes reptiles batra-
ciens , surtout de ceut qui n'ont pas
de queue ; on les appelle ainsi f parce
que leur corps semblé ne consister
qu'en une grosse télé termioée par
une queue.
tAtA9D9 , s. m. pi. , CapUaXa*
Nom donne par Latreitle à une fa-
mille de Torare des Elrainlhogamea
entoftioïdes , comprennnt ceax dont
l^extrémité antérienre du corps sem-
ble se terminer par une tête distincte.
TÉTART0ÉDlt|Ql]£ , adj., tttar^
toedncus ( TsripTq , quart , c3pa ^
base). Naumann donne cette épî-
thèté à toute forme cristalline qui
est le quart du nombre total des faces
d'une forme holoédrique sjmétriquei»
nient partagée.
" TÉTARTOPIUSHATIQUE , adj. y
tetarioprismaticus, F. Mohs appelle
ainsi une combinaison de son système
prismatique dans laquelle il ne paraît
que le quart des faces*
5i4 TÉTR
TÊTE, s. m. , caputj x<?aU. ;
XepJ (ail.); head (angl.) ; tesia (tt.).
On appelle féîejd'une cpmèle , la par-
tie de cet astre qui s'avance vers le
Soleil ; t^le d'un filon , la portion
de ce dernier qui s'approche de la
surfacp du «ol ; iûe de la racine , le
point de celle.rci qyi touche à la
t?ge. En ))(>taniqne , t^ie signifie
souvent un assemblage d'organes
réunis en faisceau terminal, comme
les rameaux du Pyrus , ou. formant
un ensemble arrondi , comme les
fleurs dites en téu ou en capitule. La
valeur du mot titt en zoologie est
bien connue : on entend par la Tex*-
trémité antérieure du tronc qui loge
les principaux organes des seins et le
principal centre dh système ner-
veux. Il n'y a plus de télé véritable
dans les animaux autres, que ceux
qui sont dans . ce cas , quoiqu'on
donne encore ce nom à la partie an-
térieure de leur cofps, q^uaùd elle est
distinguée d^ reste par un rétrécis-
sement ; qti'ellç porte ou non quel-
qu'organe des ^CQS : toujours 41a
moins ce qu'on nomme, alors téte^
doit-il offrir une bouche , ou un-ori-
fice du canal alimentaire.
T£XHY£S/s. f. pi., Tethycky fez
thydes. Nom employé par Savigny ^
Schweigger , Latreille, Macleay.et
Menke « pour ^désiffner une famille
de la classe des Mollusques , ou un
ordre de celle dos Tuniciers , ayant
pour type le genre Tetliya.
TÉXRilATOllIQUE , adj. , /^(rtf-
atomicus. SeruUas* donne cette épi-
thète à des corps dans le&quels le nom-
bre relatif des atomes simples res-
tant le même 1 le nombre absolu de
ces atomes.est quadrupIe.Ëx. Carbure,
dihydrique tétraatomique^
TiiTUABOTRYDE^ adj. , lelra-r
hotrys (tirpa, qUatfe , pôÔpoç, trou);
qui a quatre fossettes , comme céjles
qu'on voit sur la létc de certains Bo"
thryoeéphale*.
TÉTR
TÉTRABBANCacâ»9 fidj.' et 8. to.
pi. Y Tetrabranchiata (rirps , quatre,
Ôpa7xca «branchies ). Nom donné par
A* OVen k un oi^re de Géphalopo*
des, comprenant ceux qui ont quatre
branchies , et correspondant aux Po-
lythalamacéi de filainville , Siphonw
féres d'Orbigny , Siplionides à^
Dehaan.
XémâC AMARE , adj . , télracor'
marus* Epilbète donnée par Mirbel à
Vétairion qui est compose de quatre
camares. Ex. Potatnogeion ttalans.
XÉTBAGâNXHE , adj. , teiracati^
tlius ;vierdornig (ail.) (Tcrpa, quatre,
axav9a , épine ). Se dit d'une plante
dont .Içs rameaux sont hérissés de
quatre épines ( ex.. Randia teiracan^
ihfL)^ d'un poisson qui a quatre rayons
aigus à Pu ne de ses nageoires ( ex.
HolocerUrus^ Bodianus, LairustC'-
tracanthus); d'une araignée {Aranea
tetracqntha ) dont le bord de l'abde—
mcn se termine • par quatre'épines;
TÉTlUCÊREa, ad}, ets^ m. {4.,
Tetracerata {xixpoLj quatre , xifoç ,
corne). Nom donné par BldinviVle à
une famille- de l'ordre des ParaeépVia-
lophores polybrançhes , comprenant
ceux qui ont deux paii^ de tenta-
cules sur la téiCi.et correspondant
aux niidibranches de Guvier. .
TÉTRAGHAINË , s. m. ^ tetracke^
mum ( T<rp2 , quatre , a prir. , ;(«-
vw I ouvrir). Nom donné par RichÂrd
à un fruit simple formé^par un ovaire
adhérent avec le ralioe , qui , à la
maturité , se partage en quatre loges.
£x. Labiées,
TËnUGHOI^BiB, adj. , telm-
cholomuA. ÉpitflH donnée >pvr Gan-
dolle à la cymt dans laquelle chaque
fleur terminale a sous die quatre
bractées , et donne naissance à. au-
tant de rabieaux , comme dans cer-
taines Euphorbes.
TËTRAGITH ARE 9 adj. , Ulraci^
tharus (rcrpa, quatre, xidâiMt, barpe).
La Salacia tciracithara est un poly
TÈTR
pier dont les celloles sont groupées
quatre à quatre , par TertieUles'^
le long des rameaux.
< TÉlBACOQUEy adj.y tetracoccus.
Se dit y d'après Mirbel , de la dléré-^
/i&i lorsqu'elle est composée de qua*
tre coques. Ex. CUrodendrum in^
fortuM^um,
. TÉTRADAGTYLE , adj. > ietra^
dactylos ( rirpa , quatre , ^surfo^oç ,
do^g^)» H^\ A quaire doigts. Ex.
Sépis ielradaetjfkis , Ckersine téir»'
daetjrla.
TÉTIUDiGtYI«ES , adj. et t. m.
Î). y Telradacl/k. Nom donné par
Llein à une famille de Mammifères
rongeurs , comprenant ceux qui ont
quatre doigts a leurs pieds antérieurs;
par Vieillot à une f» mille de l'ordre
des Echassiers ; par Latreille ,. Fici^
nus et Garus à une- famille de celui
des Gallinacés , comprenant des oi-
seaux qui ont les pieds pourvus de
quatre doigis.
.TÉXltADKGAPOBES, ,adj. et s.
m, pi. I Tetrh4pcafoda{xit^!i\ qua-
tre, ^ffxa, dix, irov( ^ pied). Nom
donné par Blainville à une classe.
d'Entozoaîres , comprenant ceux de
ces animaux qui ont sept paires d'ap-
pendices articulés.
TÉTRÂoàNB) adj. , telrademu
( TfTp2 , quatre , ctd^y , gltfnde ); qui
por|e quatre glandes , comme les pé-
tioles du Passijlora tetradena,
TÉTBAlOYMEy ad[.', tetradymui;
vierouiehtig (ail.) ( rirpci , quatre ,
tùifçfnç''j puissance). On donne cette
épitnéte aux^ lamelles des Agarics ,
lossqu'entre- deux lames cogiplètes j
il s'en trouve sept autres » dont qua-,
tre plus courtes et égales eqtr'ciles ,
deux un peu- plus longues , et une
troisième plus longue encore 9* ces
trois derniçres séparées le^ unes des
autres par les quatre précédentes.
TÉTJUDYNAMlS, adj.; ttinàtfyna^
mus ; viismuichtig (ail.) (rérpTc, qua-
tre; dvyopc ^ puissance )• fpithète
TÉTR
5iS
donnée aux étamines^ lorsqu'elles
sont au nombre de six , dont quatre
pfus longues que les deux autres. Ex,
Crucifères.
TÉTIUDYN AI0E 9 s. f . ^ tetradj-^
namia* Glasse du sj^ème sexuel de
• Linné qui comprend les plantés à six
étamines, dont deux plus conrtes^qne
les antres. ' -
TÉTEASDHEiadj . et s. in., tetra»-
éfnc/ (tir^, quatre, l^pa, base). Solide
frrmé par la réunion de qtkatre plans
triangulaires. On ne eonnatt en cris-
tallogranbie quele tétraèdre régulier,
compose de quatre triangles équila-
téraux /toutes les faces étant égale-
ment inclinées entr'elles sous l'angle
dièdre de 70*» 3i'44* ( «• -^wc jii/-
faré tétraèdre ). On donne aussi Té-
pitbète de tétraèdre à des corps qui
se rapprochent seulement de cette
forme, comme la coquille de la ZVre-
hraiula ietraedra.
T^TlUEDBiqos , adj. , le/rWri-
ciu* Nom d'un type', sj«tème ou
groupe de formes cristallines , com«-
prenant le tétraëdre et celles qui en
dérivent ou en sont formées.
TETBABPTASDBB^ adj., tetroep^
iae4rus (rcrpot , quatre , îitt» , sept ,
i9po(. , base). Nom donné par Haûj k
une vanété.dontla surface peut être
sousdivisée en quatre assortimens ,
chacun de sept faces. Ex. Eucietse
téiraeptaëdre.
TÉTHAFOUé, adj. , tetrafolia-'
. tus ( f iT|w y quatre ffoiùtm , feuille).
Se dit d'une* plante qui a les feuilles
bijuguées. Ex. CassUtetrafoliata.
XÉTBAGONE 9 adj. , tetragonus ;
viereckig j vicrseitig (alL) (rérpa ,
quatre, ymttxy angle); qui offre qua-
tre angles , comme les anthères du
Tuiipa ; Vaxe du Sal^ia praunsis ;
•la capsule de V^rysimum officinale;
la càrcérule du Uûlesia ietrapîera^*
la coiffe dviPr^tnidiumtetraffonun^;
la coquille de r^rca tetragona; le
corps du BrQchjrcçras teiragonus; les
À
6(i6 TÉTn ÎIETR
JiuHles du (Mjririx tHNÊgoàa^it» Ifom dkniié, dans ie sfdiime bckwA
fruits 'ivi Peperçmia telragona et du de Linné , k plusi^ars ordrcft, reafei^
DoUchos Ulrngonolobits ^ le» pé^ mant deâ pUiitei^i oat ^«trepts*
e/oncules du Conifohulus sepium > le ,lils.
^lacenèaire de V^dùa» mêschmteï" . TÉimAPYNOQOE^ adj., iOrak^
linas les. r4tm9mi9^ de l'/tfo^Adetton djîcus. ÉpitiiétedcMiiiée4deB«Dnip».
tetragonum i la jtligue àtVEryêf- jés dans Ie8<|iiel8 la quantité dliydro-
iittAt alpinum^ )e stigmate da Zje4l- ^ëite est quadruple de celle de i'aotte
ii%/a ; la t^ge du Cactus. êetragouds âinbnt. Ëx. Nàtrarft iétriÊiydmquc
et du Crassula^efragêoa. ,oa ammoniaque.
lïlTRiifiOMCKraALE, «djeci., TÉTlUI^Éi^IDE , adj. , lEe/rid^
Utragonoc^phaku (.?iTfMc, quaHie , 4&u (r^rpa, quatre, >ticî«, écuUe};
«ywvca 9 angle i^ •MtfcMv ^ 4éie ) ; ^i »a qui porte quatre écailles.
«rre téteo&iMDt qtiatee angles. Ei. TâTRAMÊRB, adjdbl., tefitmerfu
Strûngytas4eir0goHûO0phaliu. t^t^w, quatre, /«cpKv 1»Mîe>. On
"**" .^— ---^" , ndj, ^ tafii». donne cet|e épitliéte ans insectes c»-
:gpmlôbiu (f cTMc , qoatf:e , T^^via ; an- Jéopléres qai ont qim^ «rtieles à
gle , y^r^ lobe.) ; qoî ^ 4es fruits loui Jes. tarais,
qvadrangnhifls, Sx. Lùtus tetittga- TÉnAMÈBJBt^ adj. , iéirmnerùu
itoiobm. . ^ -(T«V»*qtt»*"'«>ï«îpoç, partie), gfeifc-
TÉTRAGONOVilBQUB, adj^ , «s- dorff désigne sons ce nom les mtné-
4ragonoihâCUs{iMt^iaaù\^ ^.^ixj ipaux composés dans lesquels les
angle, Oiix» , l>oUe>. Epilkèie de«- ^principes constUnaUs éleelro-BOahtb
«lée à une Syna^tliécée qni a l^vo- et électro-négatifs sont binaires*
lucre téuragone* Sx» «Po/T'TRiiia /afr«- . TÉinuiflËailI^E, ad;., feira*
,f^nothe€a, « meirious (ritpct , quatre, farpti» , m^^
:i«X&A«ONVHE , «adj. ^ iit^trago- wret). Hausmann appelle aioav les
Az^i£j.(««Tpc*,'q«Milre, //mvis ,.a||gte , formes cristallines dont la symétrie
.«vfM(«, queue ) ; qui a la quèoe car- à'accommo^, d'unsjjtème A quatre
née -on à qualrefaoes planes. £x. Sù^ axes, et qu'on .peut nipporjtor à' «n
we9 tétragoïmpus.' tel système.
XÉntâGONUMBCft, adj.ats.m. . îî^miiNDJœ, ndj*, mrander y
plor. » S^slTfl^fwuirzid^f. Famille de Mlrandrus; vUrmànntg {M.) {^^t^,
.foisseips .acantkopléfygiens , qui a auatre , ôvsgp ,.liomme). Se dit d'une
pour type le genre TetragomtrMs, flcup qui renferme quatre étamines.
Tl^nbâLÛRAiniE , adjecl. , leirra- Ex. Tetrazjgia Uirandra^ Mrrio-
ffpamma; irirpx , quatre, ffpàfj^, phjrllwnietrandriun.
igné ).Bpitkète donnée par Baûy à TÉnuWDlUE^ a. tjtetrmdrm.
uue Tanélé'de madle, dans bquelle , Nom donné, dans le système aejrael
des lignes noiràlj^â tfii parient des de'Liuné , à une classe et ii deux mt-
imgles du rbombe intérieur yont abos- dres, comprenant des plantes 'k oualie
lîr à ceux du rbond^e extérieur*. étamines.
TÉTRMTiœ, nd)., îêlrngyma; TÉTRAwàuE, adj., turmemus
vierweMe (ail.) (Wtpa, qeatre^Tuv^, {rhpm , quatre , v^jis , fil ) ; qui a
fammeOt oe dit d'une fleur qui rei>- matre filamens ou tentaenks. Ex.
ferme quatre pistils. £x. Goniocar^ Uceanta tetranema,
pus tetmgynusj 'J^amarix tefra^ T*r»AONBÛ«8,adj.tets. m. pi.,
Kr**^' ' i ' ' Tetrapnid{jp, Nom donné par Vitcts
W'^êeaamà^uf.^ teiragym. Aune famUte de Vwlre dW0i«a«
TÉTR
GalUttâcéfl j qai a pour tjpc U grUtd
TOraê.
îabis ( Tfrpa, quatre, iriraXov, feuille).
Se dft d'une plaofe>dent les corolles
sont composeee de qvntre pëtale».
Ex. Lorantkus tetrapelalus ^ NîêtM
Hirùpèiala.
TÊTRAPHYLIiE , ftdj., tetrapfy-U
hu ; ^iêràiàttrig{nï\.){rix^y <j|4iatre,
fwXkw , fewlle )• Se dit d'on péngone
<ex. il«»/«> tetrapkjlius ), ou d'ua
involucrc, qui est composé dç quatre
feuilles ou parties ; et aussi de plan-
te» dotti lea feuilles sont quaten^^es
(ex. FalicirtÊrea tetraphjrlla^Pôljr'^
coppon iètrapkjrlium*
TÉmikPiiOOTÉIIGXE, adj. , tetrth
plostemonis {nrfânt^ç y quadruple,
tft^fi6*v, étaiune)« Êpitliéte donnée
K> WacbaMlorîr aux plantes, dont
étattînes «oatep «ombre quadru-
ple de celui des divisions de la ce*
TélPtt4FlVEVlMiO^BS> ad]. e| s. &
pi. y Tetrapneumpàes y Tetrûpntt^
moi%ée (rérpa, quatre, irvrJpipiv ,pou«-
inon). Nom donné par Latreille c^
BicWald à une section de la fanfiille!
ées Aranéîdto, comprenant celles qui
ont quatre sac» puhnonalreA.
lAlHAPOBC, adject. , tetrapodiù
(rirpa, quatre , irowç , pied ) ; qui à
quatre pieds. On donne ^ette épirhète
aux papillons qui ont les pattes anté^
rfeures très-petites , ou eu palatine.
Scopoli les appelait Tétrapes,
niTilAPODES-, adj. et s. m. pi.,
Tetrapoda. N om do||né par Blainvif le
et Latreîlle \ une section ou famille
dé Reptiles Sauriens , eomprenartt
ceux qui ont quatre pieds ; par Blain*
ville à une divbioa des poissons
Gnalhodontes squamodermes , dans
laquelle il panée ceux qui ont deux
paires de membres.
TÉIRAFTÈBE', adj. , tetrapterus
(rirpa , quatre , irr^ov , aile ) ; qui a
quatre aileS| comme les fnriis du 7>-
TÉTR Ila7
irmgûma tetrapterù et de VHiUesia
Utraptera.
TÉTRAPTÀRES, adj. et S. m. plj,
Tetraptera, Plusieurs ontomelogîstes
ont établi sous ce nom une section dte
la classe des insectes, comprenaiit
ceux qr.i sont pewinaê dé quatre
«tes.
TÉTRAQUàTRE , adj. , tetfoque*-
tBT} qui offre quatre aseles traucbati»,
comme le placentaire du Jussùèay les
rmneàux du Loranikus telr€iqueter ,
la iige du Menth sàtitm. Se dit aussi
de plantes dont' les feuilles sont dis^
posées sur quatre rangs (ex* aliéna**
ria tttratpKira, EHca teirattx).
TÉTRASéPALE ^ adj. , iêêrasepa^
lu», Épitbëte donnée au calioe, quand
il est formé de quatre foUolesi Exk
Çrucife/'es*
TÊ'néSÊKnKE , adj. , teirosper^
mus; vièrsamigiéiW.) (rlt^Me, qua*.
tre, tnrippL^, graine); qui contient
Mitre griiîoes, covime k» légumes
•au Dolichos tetraspermus ^ de Vhb^
diffùfèra Mrasperma et de YErpum
^traspermvm* -
TiïTRA^miMfKS» adj. et s. A
pif , Tetraspigtmae. Mom dotoné paf^
Agardb à une classe de philtes pba^
néroeotyiédonef complètes discigjr-
nes moiiopétales , comprenaÉi eellea
dont le fruit se compose de quatre
graines , comme les Borraginées î
Mjroportnées^ Verbénacées et La-*
biées^
TÉTRâST AGBIHÊ , adj. , tetrasta^
efgrs {thùa y quatre, eri^^ç, ^pi);
qui a les neurs en. épis quatemés. Ex.
jindropogon tetrastachys,
TÉTRASTEMONE , adj., tetrasté-
monis (rtrf»a , quatre , etijfuiv , éta«
Aline). Se dit d'une plante qui a qua-
tre étamines.'
TÉTRASTISliA'nÉ , aJQ. , tetraA
stîgma (rirpa , quatre , trelyaia , stig*
mate) ; qui a nn stigmate quadrifide«
Ex. Lithospermum utrasilgma,
tÈTM»nqieB . ad j , , utraxtkhnt
5a8 THAL
(rcrpa 9 qii&lre, vsix^^ > rangée) ; qui
est disposé sur quatre rangs. Ex.
Mordeum tétras tichuni.
TÉTRASTOmB, adj. , tetraslomtu
(rirpa , quatre > tfTÔfMc, liouçbe ) ; qui
a quatre boucbe^ ou suçoirs. Ex.
S cotes utrattomus.
XÉTRASTYLE , adj. , tetrastylus
( TfTpa y quatre , ct\t\ùç ^ style )> qui
a quatre styles. Ex. Spinacia oie^
racea.
TÉTROPOTHiUlE , âdject. , te-
trophthalmus (tirpot, quatre, otpOxXfAoç,
ϔl ) ; qui a quatre yeux. Ex. AnO'
hleps tetropfitluUmùs.
TETTIG0IV1DE8 , adject, et s, m.
^. y Tettigpnides. Section de la tribu
.des Hémjplcrtft Cicadelles , . établie
par Serviile et LepeUetiér , > qui a
pour type le- genre Tettigdnia.,
THBUTHIDES, adj. ^t s. m. pi. ,
Tfi^f'tàides. I^bm donné par Lalreille
à une famille de poissons acanlbo«-
ptérygieus » ayant pour type le genre
Theutis.
TEXTIFOBME , adj. , te^^tifonnU
( tèxtus , tissu , forma , forme ) ; qui
imite un tissu , un réseau ^ cotnrae
les ramegux anastomosés «de Vhû
iextljormis,
JEXTILÉ , adj. , textiliosus , texr
tUinus, Épitbète donnée a des co-
qiiQiei dont la surface es.t garnie de
rides treiUisées| , eyaot quelquefois
Tapparence d'uu tissu de tricoi. Ex.
Murex textiliosus ^ Purpura textir
losop Oliva textilina.
TEXTURE , s. f. , tcxtura; contesta
(ît.) {texo , tisser). On appelle tex/ure
d^une roche, la forme non géomé»
.trique , la grosseur et l'aspect des
parties qui la constituent. En parlant
jac;s corps organisés , texture exprime
l'arrangement particulier des tisftis.
qui entrent daÂs la. composition de
leurs organes.
T0ALAME , subst. m.> tiialdmus ^
\halamium (Oi>afAO( , lit). Ce mot
est donné par Tournefort à réyase*
THAL
ment du pédoncule qui porte les fleon
dans^les Synantbérées ; par G. Ail-
roan au fond de la fleur , ou au som-
met du pédoncule , qui soutient im-
médiatement l'ovairè ; par Fée a on
apotbccion pourvu^ à la fois de nu-
clétim et de péristbécîon.
THALiiMIFLORE, ad}. , thalamtr
Aorus ( eiX«fioc , lit , ^s , fleur ).
Epitbète donnée par Lamarck et
Candolle aux plantes dont les or—
gaties sexuels s allacbent au récep-
tacle.
THilLAllION, s. m. , tfuUamùum
(OiXapoc 9 lit ); Nom donné par Acba-
rius aux apotbéeies sessilcs et spbé-
riqués qui sont nicbés dans la sub-
stiioce même du ibaliede certains li-
cbens. Ex.. Eàdocarpon»
TUilLAlOQUE; adj., tlialamiau
(Q^xk^fM;, lit). Lestiboudois appelle
ainsi l'insertion qui a lieu sur le ré-
ceptacle.
THALASSIBIE , adj., thalassAius
l OzXoiffffgt f mer , ^t^ , wim), Gnal-
tieri' donnait cette épitbéle aux co-
Suilles qui, vivent dans les eaux dé
[ mer«
TRALABSIN , adj. , thalassinus
(Gà\^9a 9 mer ) , qui vit. dans la
mer. Ex. jEquorea thalassiaa*
TttiXASSINIOES y adj. et s. m.
pi. I Thaiassinides. Nom donne par
Latreille à une tribu de la famille
des Crustacés décapodes macroures ,
qui a pour type le genre Tha/as--
sina^
TBALASglQUE ^ adj. , tkalasskus
( Oâ^uzffffa j merj. Épitbète donnée
par Brongniart aux terra'ins de sé-
diment supérieurs.^ c'esl^à-dire à
ceux qu'on trouve depuis la surface
de la Terre ju$qu'à la craie exclusi-
vement.
THALASSIOPHYTES, adj. et s. f.
}>!• , Thalàssiophpœ ( ^£kav9a^ mer^
fVTov, plante )w Nom donné par La-
mouroux aux Algues marines.
THALÉMOSÏEAIOXESy adj. et s.
THAL
msfMiVf {tamine). Nom donoé par
GlediUdi et par Hoeodi h une classe
de planles> comprenaiii celles dont Ijn
Ajuniaes l'ioséreiit atir le récep*
Ucle. _^ '
TBALUGES^, «dj. et «• m. pi. »
Tludlacga* Nom donné par Menke à*
un ordre de la daase dea Tonjciers |
correspondant aux Tlialide^ àe' Sa-
THAUDM, adject. et i. m. pi. ,
ThaUdes. Nom donné par Savignj ,
LatreiUe et Haclea j à un ordre de (a
classe des Tuntciers , comprenant le
genre Thalia on Salpa.
TBAtLÈy s. ukpf thattus; Loger,
Laubwerk {MA ; tallo (ît.)- Acharins
appelle ainsi I-erpansioà foliacée ou
dendroîde qui. constitue les Licbens 9
à l'exception de la fructification.
Gandolte plropose d'étendre ce nom
Ik rensemble des organes nutritifs des
végétaux cellulaires y ou tout au'
moins des Algues , des Champîgoons,
des Lichens , et de celles- des Bépa*^
tiques ou l'on n'aperçoit pas d'or-
ganes distincts. Le thalle des lichens
a été ^pocUfrons par Linné , Schre-
ber , Willdeoôw , Rebentisch y Hoff>
mann et jSprensel ; lame {lamina) par
Adan^on ; croate par Vaillant et Yen-
tenat ; anaiices par Necker i corpus
tichenum par. Scopoli ; îruncus par
Hedwig; crusta par Persoon ; re-
eeptaculum par Wtggers et Willde-
now. Le mot de ihalle a été întrodaît
en botanique par Link. Wallrolh Ta
remi^Iacé par celui de blastèmô.
THALLODI^^, adj. , thallodi-
eus : thallodisçh ( âll. } ; qui res-
semble a un thalle , qui a du rapport
«▼Ce cet orgiane | quant à la formé.
ExfMmsion. thallôdique.
THALWEG, s. m. Mot allemapd ,
qui s^nifie chemin de la vallée, dont
on se sert pour désigner la ligne plus
ou moins sinueuse, située au tond
d'une yallée , tmmédiateme^ au
THÉC 5a9
dessoQS du fil de Teaa des miteeanx
ou rivières qui coulent dans celle>ci ^
ligne suivant laquelle se joignent «
Er leur partie inférieure , les pentes
s deux n^eaux Toisins d'uqe
ehatne de montagnes qui forment les
parois on les berges d'une- mémo
vallée*
THAMNOPHlLIDiai, adject. et s.
m. pi. , Thamnophitides. Nom donné
par Schœnhêrr à ui|e tribu de l'ordre
des Gurculioi^ides gonatocèrcs , qut a
pour tjpe le genre Thamnophilus.
THAUKOPHILlNESy adj. et s. m.
pi. , ThamnophiUna* Nom donné par
Vigors et Svainson à un groupe d oi-
seaux de la tril^u des Laniades , ayant
pour tjpe le genre Thamnophilus,
THAPSIÉES, adject. et s. f. ni. ;
Thapsieœ, Tribu admite, par Can-
dolle, dans la famille des Ombelli-
féres f qui a pour type le genre
Thapsia.
\ THAPSIPHAGE 9 adj. , ihapsipha-»
gus; qui vit sur l«s molènes ( rer^
bascum Thapsus ) , comme la che-
nille de la ÇucuUia ihapsipfkaga.
TQAinMASlÉESy^adj. et s. f. pL »
Thaumasiece, Nom donné plir Gre-
vtUe à un ordre de la famille des
Algues , qui a pour type le genre
Thaumasm.
X THÉACÉES^ adj. et s. f. pL^
Theaceœ. Nom donné par Mirbel k
une famille de plantes , qui a pour
type le genre Tnea.
THÉGAraOBE, s. m.» ihécapko^
ruM {Hxn^ boîte, fipt*f porter).
Ehrhart et CandoUe appellent ainsi
-un petit support qui naît do récep-»
taclci IMS soutient qu'une seule car-
pelle y et correspond au pétiole de la
feuille. Cet organe est très-visible
dans le Phaca. Synonyme de iasi^
grne et gynophore. U|i hyménoptèro
{Jfl€dictus thecapkorus) est ainsi nom«
mé parce qu'il construit un terrier
avec b^muoottpd'arC , pour y déposer
Qçufs.
34
S3i> THÉI
mɀAHMMB, 8. m. 9 thecapo^
dium (Oiixn , bohe , irovc^ pîed) . Nom
donoé par Bieberstein au support du
fruit} oans les Garyophvllëes. C'est- la
spermapodophore de Hoffmann.
THÉCABIÉES , ad]ect. et s. f. pi. }
Yheearleie. Groupe de la famille des
Lichens , établi par Fee , qui A pour
tjpe le genre Thecaria.
THÉGIBION, 8^ m. y thecîdium
(^xyj, botte). Mirbei nommé ainsi
tin frnît monosperme, h, péricarpe
sec , dur , criistacé et adbércnt. Ex.
Poîygonum,,
THÉCIGËRE , adj. , theclgerus
XthecOf botte, ^ero, porter). Quel-
t|ues tujcologistes nomment mémr-
brane tkécîgère {membrana thecige*
rOf stratuni thecigerum) l'hjrménioa
des cbamptgnons'. Bridel donne cette
épitbète aux rameaux portant des
mmes dans \9ièSphagimmtiPh(iscwn^
où il n'y a point de pédicules.
t*0^COSOinS9» adj. et s. m. pi. ,
"Thecosolltaia ( 9^x>i , eoflre , aûpa ,
corps). Nom donné par BlainvîUe â
Une famille des AporoDrancbes , com?-
pren^int ceux qui ont une coquille
Wnce ou un étui cartilagineux. .
THÉGOSTOUES , adj. et s. m. pL,
fhecattomata (9)ixYr, coffre y oroiut ,
bouche). Latreille^ propose de former
tùiiB ce nom une section , comprcnaift
tous les insectes qui ont ' Un suçoir
renfermé dans une .gaine.
THÉÉLO6IB9 subst f. , (heetogia.
Histoire du tbé. G. Ktnmerich a pu-
Mie nn ouvrage sous ce titre, en
THÉIFOIUIE, 9ii\. y theffor mis ;
qui ressemble au thé. Ex. Pofygalk
theezans , Proekia theiformts,
THÉINIS9 subst, f., theina. Nom
Bonne par Oudry ^ une matière cris-
ialNnei qu'il a extraite du thé, et qu^I
regarde comme une base satiKable
particulière. •
TBÉieXOEBMIItE^ s. t, theh-
thermîna ( ^êTov , sotdRre , tip^^ ;
chaud). Nom donné par Manheimi
la glairine , parce qu'elle se ren->
dontre souvent dans les eanx miné-
rales sulfureuses chaudes.
THÉLÉPHOBE ,'adî. , Hulephoroi
( ^iM y mamelon y.f^*^ , porter ) ; qui
est chargé de mamelons oa de papil-
les y comme le chapeau de VAgariau
thêlepïiorus.
THÉLÉIPHÔBÉS5 adj. et s. m. pi. ,
ThelephorèL Nom donné par Persoan
à une famSTIe de Tordre des Exospo-
' iriens snrcomyces , ayant pour type le
genre Tàelèpharam
.TEihÉPBOCTÉ , adj. y Aeieproo
tus ( ^Mi , mamelon y^itptmm , anos).
Se dit d'un insecte qui à l'abdomen
globuleux. ]Bx. OrAma thdeproc^
tus.
' TDÉlnKNHTDES, adjcct. et s. L
pi., tkeUdomfdœ (^^hi, délicat,
uuta , mouche ). Nom' donné par Bx>-
brneau-Desvotdy à une. Cri bu de la
famille des Myodaires ph jtoinjdes ,
comprenant ceux de ces insectes qui
ont Te corps plus ou moins filiforme*
TmÈQPBllASTéES, adj. et s. f.
1^., Theophrcutea. Nom donné nat
Barlling à une triba de la famille des
Ârdisiacées, qui a pour typetle genre
Theophrasta, .
THÂQUE , sul)st. f . , fbeca y Oscas ;
Bûchse (ail.) ; feea (it.). C'est pro-
5 rement l'urne des Mousses. On
onne aussi ce nom aux conceptades
cylindriques , formés d'une mem-
brane trà-fine et transparente y qui
Gon tiennent plusieurs spores dispo-
sées en sé^ie , et la suite les unes des
aulres. Lorsque ces thèques en rén-»
ferment d'autres plus petites, ce qui
lurive quelquefois , on donne à ces
dernières le nom de ÛUcuks (tAe-
euUs ).
TBaÉlUMTDESj-adj. et s. f. pK,
Tkeran^dœ (9))f>, farouche, /avÎoe,
mouche). Nom donné par Robinean-
DesToidy & une aettioû de U famille
;t:i:
TUER
m
&
ddMjodaira ^yfÀéféen, ifA à poiif
type le genre Theria,
IflÂRâPélflNBS, a^l^t. et s. m.
hf Therapenina. Nom dottdé par
Ml à une sj&ctîon de ia Famille dés
Ém^dides , qui t pour type le genre
Therapene.
XHBlIBftiL) adj;, therfnatis ; (er^
nuUe (it.) (9ip|rà, icfaaud). Épitfaète^
donnée «nx eaux minérales qui ont
«le température sopéHeurè à celle
de Tatmosphère da lien oà elles ap<-
paraisMnt à la stirrace de la terre.
On l'applique également à des plantes
(,ex. NymphJasa ihermalis) et à des
animaux . ( ex. Pahidina thermalis )
qni croissent ou Tirent dans les eanx
lîbermales.
THElftHANTIDE^ adj.^ thermart"
tidas {^§^11^9 chaleor ). Haûj donnait
cette épitbète aux substances miné*
raies qui ont été altétées par des feux
non volcaniques.
THEHMO-ALECtnicrré ^ s. f. ,
thermô^eleetrieiias: Électricité exci-^
tée par ùh iSimple changement de
température.
TBBRMO-lÉLEGtRK^ , adject. ,
thêrmo-'elèciricus. On appelle ainsi
kts phénomènes résiiUant des eourans
électriques qn*on peut exciter dans
les métaux' par le seulfait des varia-
tîons de la température, et dont See-
b^fc a démontré' l'existence , en
1891 , par une des premières et des
phis ingénieuses applications de la
découverte d'OErsted. >
THBBlMMvÈNE , ttij.y tliermpge^
nus. Épithiète donnée par Haûj à un
quarz agate qui se dépose près des
smirces d'eaux thermales sinceoses ,
telles que celles du Geyser ,* en
Islande.
TlniBMOIXIGIE , s. f. , thermo»
hgià (£tpft3Î , chaleur , loyoç , dis-
coure) .Traité delà chaleur. J.-E. Slro-
belbergér a publié un ouvrage sous ce
tftre , en i6a3.
THSAMOKUGNËTIQVE, ad j : , ther-
fnôTnâgnètiêus. Synonyme de thermd^
électrique.
THERMO^MAaNÂtiaHE , s. m. ,
ihertno^magnetlsmus. Synonyme àé
thermo''éteeineieé.
THERSIOIIIËTHE 5 s. ni., thermo^
meîruat ; H^Urmem$sHr (Oip^iii y cha««
leur, fA^rpto), mesurer). On appelle
ainsi des ifkstmmens prcmres A mesu«
rér la température » et dont l'inven—
tion est attribuée à Drebbel ou &
Saactorjas, et ptat*4tré due à tous
^ux. On fait des thermomètr») air
(çélùi d'Amontons)^ ou à liquide^
huile, alcool ou mercare (ceux da
Newton » Fahrenheit , Réanmiir ,
Celsius^ etc. ). Quelquefob, on donne
(ce nom à des appareils métidliqu(B8 ^
<^omme ceux ae t^élter , Biffelsen
et Brèguet. Gerfàins thermomètres,
comme celui de Rnt])erford, indi-
quent la plus haute et la plus basse
température survenues ea L'absence
de I observateur. Les plus usités sont
ceux de Celsius (ou centigrade) « de
Réaumur et de Fahrenheit. Les deux
premiers ont les deux mêmes points
fixes (congélation et ébullition de
Veau ) , dont l'intervalle est divisé en
100 degrés dans celui de Celsius, et
80 dans celui de Réaumur. Le dernier
a deux autres points fixes , la tempé-
rature d'^up mélange de neige et dé
sel ammoniac et celle de l'ébullition
de l'eau , intervalle divisé eu ai a de-
grés. Pour réduire les unes aux autres
les indications de ces trois thermo-
mètres^ on employé les formules sui-
vantes : 1^ pour convertir les degrés
de Fahrenheit en degrés de Celsius |
•^ au dessus de glace | ~^ entre
glace et zéro , et — r- au dessus de
zéro ; pour convertir les degrés de
Celsius en ceux de Fahrenheit ,
cXi,8 — 32, au dessus de glace.
Sa — cXi,8 entre glace et — 17 3/4 i
etcXoS— -3a,au£lssfu8de-^ip/4i
$$% TBÉR
INNHr cenverUr les degra de Bàmnar
•Q ceux de Celsius, on en multiplie
le nombre pur i ,a5 , et pour réduire
ceux de Celsius en ceux de Réaumur,
on divise les premiers par i^aS ; pour
convertir les degrés de Biaomur en
ceux de Fahrenheit, on a— — ^.Sa^Fy
et ceux de Fa^renbeit en ceux de
Réaumur— Î2^^=:R.
THBRMCMIULIVUCAmjB, 9.
m. Instrument qui sert a rendre sen-
sibles les èrès-faibles degr^ de cIuh*
leur j en les aecaaralatit.
mnEMOPHIIiB, adj ., iermùphihts
( Oftpfuî f ciialeur , ft>f •• , aimer) ; qui
aime la chaleur , qui vit dans les paji
chaods« £x« Èmpis thermophila,
jicrocêra caiida-
THEBiraMOn , s. m. , thermos
seopmm (Ocffab» chaleur , exoirét» , con»
sidérer). Instrument, imaginé par
Rumfort , qui sert k mesurer ^es dif-
férences de température par la dibr
tation de l'air sec renfermé dans deux
boules qu'un long tube deux fois
coudé sépare Tane de l'autre.
THBBIIOSCOFiQIJE , adj. , /Aer-
moseopicus; qiii aies qui^lités ou rem*
plit l'office d'un thermoscope. Corps,
jéppareil thermateopique.
TBERHOBTAT, suhst. m. Nom
donné par Ure ^ une sorte de ther<-
moscope de son invention.
THEBMOXIGâNE « sobst. mase.,
ihêrmosjrgenium. BrûgnateUi ap-
pelle ainsi l'oxigëne qu'il suppose
combiné avec, du calorique latent,
indépendamment de sa forme ga-
ftease ; calorique que , suivant lui , il
conserve dans certaines combinaisons
(nitre) , tandis qu'il le perd dans les
combustions accompagnées dç déga-
gement de feù.
THÉnOZOAIRES, s. m. pi. , The^
rojsoa (Oqp, animal, ^w, animal),
Kom donné py .Eiehwald à un tjpe
THOR
du régne animal, «mp^eHaut ks
Mollusques, sans les Céphalopodes ,
chez lesqocl^n distingue à un haut
desré tous les earactèrtt de ranima-»
lité , qui sont en grande partie occui-
tesdans les autres invertébrés.
THIKIDBÉS , adj. et s. f. pi. , Thi-
kidem (diixv, bofte, tl^, ressem-
blance). Nom' donné par Borj à un
famille des Microscopiques StomobI >
phares, coQKprenant ceux dont le
corps urcéolé se termine par une
oueue contentttf dans nu toorraa»
distinct.
THIONIDES^ adj. et s. m. pi. ^
Tlmnides ( Ofîov , soufre ). Nom
donné par Ampère à un gentede corps
simples , comprenant le soufre , i'a«
zote et l'oxigènc.
THiJiSPIDÉEà, adj. et s. f. pt.,
Thiaspideœ.. Tribu de la famine des
Crucifères , admise par QindoUe, qui
a pour tjpe le genre ThiojpL
THLIPSENCÉPflALB, adj. et s.
m. , Thîipseneephaiùs (6Xc^, écra-
ser, Iv^ dans, xifoiii, tète% Non&
donné par Geoffroy Saiat*Hilaîre k
un genre de Monstres, dont le cerveau
n'a pu se développer par suite d'uoe
compression que la tête du fœtus a
soutenue dans la matrice*
THORAGIDE, s. m. ; iharaada
(OiufaÇ, poitrine, <poc, ressem-
blance). La treille désigne sous ce
nom la partie du corps des crustacés
qu'on -appelle communément le tho-
rax , et qui en est la principale pièce,
Suisqu'eile se com|»ose de la tète^,
u thorax proprement dit et du pré»
abdomen.
THOIIAÇIENS. f^ojrèz Tbouaci-
QDES.
THORACIQUE, adj., t/ioracictu
(06fa(, poitrine )• Se dit d'un animal
dont la poitrine, ou ce qui y corres-
pond , offre quelque'chose de remar*
(^uable sous le rapport de la colom-
tton ou autrement, cjc* Aranta thm^
radva.
THOR
, nOB4ClQIIE8,«dj. et8.ni.pl.;
Thoradea. Nom jjomié par Linné
et BklnviUe àun ordre , par Gouaa
à deux et par Laeépède à huît^or^
dres de la claase det poissons , com-
Î' renant ceux de ces animaiix qUî ont
» nageoires ventrales plaèées sous
les pectorales; par Duméril^ ànné fa-
luiUe de L'orare des Golfoptéres , à
laquelle il rapporte ceox de ces in-
sectes qui ont le corselet terminé en
pointe (v. Stbruoxeb); par Latreille^
îk une section de la tribu des Gara-
btqùies, que depuis il. a partagée elle-
même en trois groupes, les Qaadri«-
mânes, les SimpUcimanes et les Patel-
li mânes , correspondant aux Harpa*
liens , Féroniens et Patellimanes de
Dejean.
THOVUkCQfMàMSBS , s. m., pi. ,
Thoraeozoa ( dufaC, poitrine, (dov ,
arfimal). Nom donne par Fieinus et
Carusftun embrainchement du règne
animal , comprenant les aninuiux
articulés chex lesquels les organes
respiratoires ont acquis on grand d^
Teioppement.
THORAX ,^ 8. m. , ihorax ; OupaÇ.
Synonyme de poùrine , quand il est
question d'aninaux vertébrés. I^ors-
quM s'agit d'animaux articulés, ce
nom est donné par , Linné et Fabri-
cius à la face supérieure dû tronc ;
par Latreille et Audouin , au troue
iui-méiùe , c'est-à^lire à la partie du
corps comprise entre la tête et l'ab*
dtfmen ; par Straus , . à la réunion des
deux segmena appelés protborax et
métathorax. Comme il n'y à pas le
moindre rapport entre ces parties et
la poitrine des mauMnifères, il con-
viendrait de renoncer à ce vot,
ainsi qu'à beaucoup Â'auUres , dont
la significpitioo , Tscillanie au gfé de
chaque naturaliste , ne fait que por-
ter la eônfusiou dans la scieiice. Quoi
qu'il en soit , yoici la synonymie uli
peu oomplîauéç des pièces du thorax
àM insectes nejiapodes. Troissegmens
THOR
53»
principaux le eoostîtuent; on les nom^
me prothorax j mésothorax et mé^
tathprax» Lé prothorax comprenil
10 quatre pièces terrifies , consbtuant
sou tergum , ou dos f le prœscuium «
le seutum , le scutelium {cottare ou
coUier , Kirby } , et le postseuieltum;,
2f six fièœi pectpraies , dont la réu-
nion forme le ptctus , 09 la poitrine
(antepectus , Kirby ) : ùu sterman
{prosternum , KirW ) , un ontotho^
rax (ante/krca , &.irby ; endoster^
numy Chaorier) , deux épisternum f
et deux épimères , que Kirby oon-
fond avec le prostemum , et qui ^
étant latérales, constituent les^itc^
{pleura; ortœ ^ Kirby) du pio*
thosax. Il y- a dans le mésotharax ,
1® quatre pièces tergaks , constituant
son terrumondos {mésoùiorax^ Kir-
by } : le praiseutùm ( prophragma ,
Kiiby) , le sciUum (dorsolum , Kir*
by ; aorsum , Gl^brier), le saU^ban
(généralement appelé ^o/^oii, quand
À parait à l'extérieur) , etle/Mx^licw
JeUum (Jrœnum , Kirby) ; 29 bnit
Sîèces pectorales , formant le peêttts
e la poitrine ( medipeetus, Kirby U
un sternum ( mesosteraum , Kirby) ,
un entothorax ( medifurca , Kirl^ ),
ieux ^uternum { peri^tethial Kir^
by )% deux épimères ( seapularia ?
Kirby) , et deux paraptères ; ces six
dernières constituent les fl^u^* On
compte dans le métathorax 1® q^oatre
pièces tergales^ constituant le tergum
ou dos : le prœscutum ( appelé uar
Ki>by mesophragma , dans les Ca<*
léopt Jlres 9 et postdorsobtm , dans
les Hyménopttos } , le seutum <nom«
mé par Kirby postdorsolwn dans les
Coléoptères), ï» scmteOàmipostseu'
telltun et posifrœnum , Kirby) , et
le poetseuteUum ( meu^hragma 9
Kirby ) ; ao huit |Mèees vedotaUs f
constituant le pectÈu ou la poitrine z
un sternum ( metasternmn , Kirby ^
fort dtfiérent de celui 7Audonin 9
puisqtt'puf^ k stemam , il cam*
$34 THRY
p^enà les *épisUrmm » 1^ i/^^iikètû^
et quelquefois même les trocliaDieni
f t les hançkesdes pattes pastérieurea)^
«B enioihorcLx {posifurca , Kirby) \ .
deux épistemum {parapleujra.} Kiiw
|[j) , deux épUnères et deux /Mra-
fftères. Ainsi le thorax pârfeitemeot
développé d'un insecte se compose de
Uente-quatre pi^es » dix au. pcemier
aegme^t > et douze à cliaçQu des deu:^
«ulres ; ^^^ ^ accrçîsçemeut d'uue
ou plusieurs d'entr'elles fait plu» ou
inoios diminuer ou même disparaître
les parties voisines*
TliORÉ4Ci£8, «dj.et s. f. pL,
•TAoreo^e^* Nom dooné parEeicheu-»
back à une sectiou de la tribu def
Batraehospeilnéès , qui a pour tjft
le genre Thorea,
TOORICO-PaTAjSSIWE, adject. ,
thoriço-^tasjiciu. Nom donué , dans
la nomeoclature chiuiique de' Berze-
IhiSy à dessels douJ|(es, qui résultent
de la combina ison d'un sel thortque
avec un sel potassique. Ex Fiuoru^e
thorieo^poîassùpie,
TBOBIQDB^ adj« , thoricus. Voxide
Aorique et le sulfure ihorique sont
les seuls degii^ d'oxidatioii «t de sul-
furation du thorium. Voxide thoriqm
porte aussi le nom de cÀoriin^ , qui au-
trefois avait déjà été donné à* uùe
substance que depuis on a reconnue
être ^ sous-phosphate d'jttria. Les
sels Jnoriques sont les combinaisons
de Foxide avec les acides , du sul-
fure avec les sulfides , et du métal
avec les corps halogènes*
THOUDM, s. m., thorium (de
Tkory anciennedivinîteKandinave).
Berselins a désigné sous ce nom un
nouveau métal découvert par lui en
i8a8.
. THEIlraiDBS, adj. et s. m. pi.,
Jikjrsapi. Nom donné par La treille à
usé tribu de la famille des Hémiptè-
res Hjqnéapljtres , qui à pour tjpe
lo genre Thrips,
VliaYrxaoÉlUTI&E» > adj. et s.
TBYE
f . pi; ( GfiiUTtt , briser, «^ ^ ooMe).
Nom donné par Robbeau-Dempoidj
à une section de la humilie des Ifyd-
daires Galyptérées , comprenant ceax
de ces insectes dont le second arlicie
des aqtçnnea est soviventrcomme brieé
daas son articula,tion avec le troi-
sième.
THIflUVàBE > adject. , thxtrifirus
(thus, encens , Jèro , perler ) , qm
porte ou produit de reneeas. Ex. /»•
mperuê thurifera , Croion ■ thurifo'
rum.
TaYM£E9 , adj. c;t s. f. pi., Tfy^
mea. Nom donné par Bartlingàune
sediou de la funille des Labiées , qui
« pour tjoe le genre Thymus.
TAYMÉLéES , adj. et s. f. pion,
Thymeleœ. Famille de plantes , éta-
blie par Jossieu, ayant pour type le
(renre appelé Thjrmelea par Toornè-
fort, et que Linné à partagé en deur^
Daphneet Pusseriné»
: THYWFLOBE , ad).^ ihymiflanu
{thymus y l\kjm/flosj deor); quia
des fleurs semlflables à celles d«
tbjm. £x. DracocephaUm iky^'^
fUrum.
THYESB ^ s. m. , ili^sus ; Strauss
(ail.); tirsû^ ciocca (it.). Mode d'in-
florescence dans lequel l'axe central
se conduit à la maniîère .des inflores-
cences indéfifues ( vaiyes ce mot ) , et
ies rameaux suivent, la marche des
inflorescences terminées, (voyez ce
mot) , c*est4-dire où les fleurs sonten
Srappes à pédicelles rameux, ceux
u milieu étant plus longs que eeax
du bas et du sommet. Ex. LoranUats
thyrsiftorusf Cussonia ihyrsifiora,
^ampcmula thyrsoulâa.
THYESIFàBE, ^àj. f thyrsi/ms
( thyrsus , thyrse yfaro , porter ); qui
a les fleurs en thyrse. Ex. ^estio
thyrsifsr , Elpgia tkyriifera.
^ THYnsiVLORB , adject. , thyrs^
rus : huschelblûlhig (ail.) {tkyrsus ^
thyrse , flos , fleur) ; qui a les flenrs
disposée en thyrse. £x« UmiiUcus
TIEA
thyr4iflorus^ , Ferula tkjrrsifiorih
THYRSOIDE , adj. , tf^rsoïdeusg
straussblûthig (ail.) ; qni a les fleurs
ea thjrae. Ex. Cupia thyrsoideay
Cremanium thjrrsolaeum,
THYSANOVRB , adj. et s. m.
pi., Thysanura (Ou(rayoc^ franges ^
ovpà, queue). Nom dooné par Cu-
vîer, Latreille efc Leach à un ordre
de la classe des insectes \ par Gold-
fuss j Eîchwald , Fîcinus et Girus, 4
une rùmîUe'de Tordre des v Aptères ;
par Lemarcky à une famille d Arack^
nides Qwtacëennes y comprenant des
animaux dont Tabdomen se termina
par des filets ou une queue fourchue
servant h sauter.
TOYSANOUBIFORIIE , adjeoi. ,
tfysanuriforïms. Épithète donnée par
Kirbj auxlarves hexapodes 9 anten*-*
nifères , poljpbages y aont Tanos est
Eimi de soies plus ou moins longue*
X. Thrips, Aphù* •^
TIBIA9 s. m. y tiiia. Les entoiqo-
logistes donnent ce nom à la troi-
«ième arUculailion des p&tles d^ in«
sectes.
TIBUIBE . adj. » tibîaris. Se dit
d'un insecte dont les jambes offrent
^elqoe particularité « comme 1(8
postérieures du mâle de la Phatana
tibiaria, qui sopt renflées.
TIBIAL , adj. , tibiaUs ; qui appar^
tient à la jambe {plumes iibiaUs, ) •
Le Falco. tibicdis est ainsi nommé
parce qu'A a les cuisses, teintes de
noir mêlé de brun ; la Clat^agella ti*
2ûi/ûy parce que son fourreau resseui^
Ue presque k un tibia pour la forme.
tlGHOItHIN.9 adj. , iichorhinus
(tic^sc i mur, pw, nez). Le RJùno^
ceros iichorhinus est ainsi appelé a
cause d*une cloison verticale moyenne
qui soutient sa voûte nasale.
TlRaCEIiET, a. m. Nom donné f
dans les oiseaux de proie , aux mâ-
Uê , dont le Volume est toujours d'un
tiers moins copsîdérs^le que celui des
femelles*
TIGR
/Ï35
TIGK , s,, f. <:aulis ; Stamm (ail,)»
trunk ( angl. ) ; caule , stelo , fusto
(ît.). Partie de la plante qui tend à
s'élever verticalement , et qui porte
■ les feuilles , les fleurs çt les fruits.
Cette partie ne manque jamais , mais
efle peut être quelquefois réduile à la
condition d'an simple plateau très-
mince. On appelle tige, dans les
plumes , la partie qui surmonte If
tuyau , et de chaque côté dé laquelle
se développent les barbes.
TIGELLE 9 s. f., tlgeUaycauUcïtr,
lus ; Herzstamm (ail. )• Partie de
remb.i7on véeétal qui unit la radi-t
cule au cotylédon; premier méritballe
du système axifère des plantes appen-
diculaires, compris entre la Ugne
médiane et l'insertion des feuiTlef
cptylédonaires. Les bourgeon^ offrent
aussi quelquefois une tigelle , quand
leur premier méritballe exhausse les
écailles les plus intérieures , et les
éloigne du point d'où elles sont nées.
T16ELLÉ 9 adj; , tigeliaiut. Se dit
de la ptumtdef quand elle est munie
d'une tigelle visible. Ex. Faèa.
TIGELLULAIHE 9 ydj. , tigeilula-
ris. Turpin appelle tissu tigellulairê
ce que la plupart des botanistes
nomment tissu vasculaire ou tubu?
laire , parce qu'il ne reconnaît point
de vaisseaux dans les plantesi et pré-
tend que les corps cylindriques et
menus qu'on a pris pour tels^ sont
des tîgellules ou petites tiges qui vé^
gètent dans l'intérieur de la plante ,
comme les branches d'un arbre \é^
gètent dans l'air.
TtGEIXVLLE, S. f . , tigêlluh.
Turpin donne ce nom^ à des nlamens
courts et stériles qui sont l'un dtf
deux organes élémentaires de la masso
de la truffe^ en les comparant aux
tiges des plantes pi^failes ci aux vais-
seaux tubuleux que contiennent cof
tiges.
XIGRE^ adj.| iigrlnus ; qui est
marqué de lar^ tiicjbês sur un foii4
536
TIQU
à'aa« antre oooleor. Ez. Cfprœa ti'^
gris 9 Rana tigrina t Lacknostomum
tigrlnum , Holocentrus leopardus.
TILUCÉES » adj. el8. f. pi. , T/-
UaeetB. Famille de plantes > établie
par Jusstea , qui a pour type le geote
Tiiia.
TILL ABITOIÉBS , adj. et s. F. pi. ,
TUiandsiea, Tribu de ta famille des
Broméliacées , qui a pour tjpe le
genre Tiliahdsia.
TIMBRE , s. m. On appelle ainsi »
par métaphore, une ^alite du son par
laquelle il est aigre ou doux , sourd
on éclatant , . sec ou moelleux j celle
que chaque instrument donne au son
qu'il fait entendre.
nATGTmUÂL, adj. , infectorius,
tinctorlus , ùapkicus ; qui sert ou
peut servir dans Tart de la teinture.
£x. Rhamntu infectorius\ Querau
infectoria , Poljrgonum tinctorium ,
Jusîida baphica, •
TDIËITBS , adj. et s. m. pi. , T<-
ntiîês* Nom dpnnc par Guvier, 'La-
treille, Laroarck, Goldfnss* Eich-
wald , Ficînus et Garas à une tribu
delafamille des Lépidoptères noctur-
nes , qui a pour type le genre Tfnêa*
TJFIJLAIIIEy-adj. 9 tipularius ; qui
ressemble à une tipnle. Ex. Bittor
au îipularhu ^ Neides- tipularia^
Mfodoeha tipuloides.
TmiLAlRESy «dj. et s. f. pi.,
Tipuiarias, Nom donné par LatreiUe,
L^marck , Goldfuss 9 vViederaann ,
Eichwald , Ficinus et Garus, a une
Tamilie on tribn de Vordre des insee-
tra diptères , qui a pour type le genre
nraLIPOmiB 9 adj. , UpuH/or'
mis {tipuia y iipixle ^ forma, forme);
qiii a la forme d'une ttpnlc. Ex. Se»
siutipuUformis.
nraXMDE, adj, , tipubÙes ;
qni ressemble à nne lipole. Ex. Go*
nlpes tipuloutes.
THflSES^ s. f. pi. y Riciniœ. Nom
donné par Latreaie à une tribu de la
TITA
famille des Arachnides holètres 9 ren-
fermant ceux de ces animaux qu'on
appelle vulgairement Tiques. *
TUUIUiEtJBy adj. 9 dispksor.
Épitkète donnée k plnsienrs coléo-
ptères qui ont la faculté d'émettre
avec explosion, par l'anus, nne fumée
blanchâtre servant à émter leurs
ennemis. Ex. Brachimis dùplos&r^
crépitons, sclopeta 9 e^plodens , sirt^
piians , bombarda»
TI8SBRANDS, adj. et s. m. pL ,
Textores. Nom donné par YicilloC ■
une famille de l'ordre des Sylvaîns ,
comprenant des oiseaux qui mettent
beaucoup d'art dans la confection de
leurs nids. '
TIS6CLAIBB 9 adj. 9 tisstdarls. Se
dît de Yorganisatian , lorsqu'elle of-
fre plusieurs Ussos distincts et bien
sensibles.
TitANATE 9 s. m:, titanas. Genre
de sels ( titansaûre Saize, ail. ), qnî
résultent de la combinaison de l'xcidt
litanique avec les bases saliSaJblès.
TITABiE 9 s. m. , titanium* Nom
donné , en 1794^ P«>* Klantoih, à nn'
métal que Gregor avait dejè reconnu
en 1791.
'IITANÉ9 a<lj- y tifanatms. Se dit
d'un minéral -qui contient du titane à
l'état de combinaison. Ex. Fer 0X1"
duU titane.
TITANIATE , s. m. itUanias. Sy-
nonyme de tîtanate.
TITANIG0-A1III0NI<)VE y ad ject.«
tUfimohammanicusé Nom donné, dans
la nomenclature chimique de Bme-
Uus 9 à des sels doubles^ qui résultent
de la combinaison des sels titaniqucs
avec les sels ammoniqnes. Ex* Fluo*
rure titanieo^ammoniqtie.
TrrAiaCO-GALGHHJEy adjectif »
tiianico^ealciàus. Nom donné, dans
la nomenclature chiiliîque de Benee-
lios 9 à des iels doubles, qui sont pro-
duits par la combinaison des' sels
titàniques avec les seb caloiqoés* Ex*
tinofute iiiamco^cakiqne.
TUA
IRAHICO^CinvniQCnB^ adiecyc,
Manico'^atpricits. Kom donne , dune
kl Bomencuture ehiniiqiie de Bene*
Ihiê 9 à des seb donUet, aai résolteiil
de la coflibînaitoa des aeU titaaiquet
avec les sels cbîvriqves. El. Fùiorure
TITANICO-FBmiIQUE ^ adj. , ii^
Uuùco^Jerrieus, Nom donné, dans la
Bomenclatarè chimique de BeraelioSi
à des sels doubles, qui résultent de la
combhiaisoB des sels tîtaniqoes avee
les sek ferriqucs. Ex. Fluorure aVa«
nico^ferrique» ^
nTANIGCKHYDBIQW 9 adi., ti--
Uinico^fy-dricuj. Hom donné, dans la
nomencfatnre chimique de Berzeîiusi
à un sol balolde titatttque qui est
combiné airec rhydracide du même
corpa halogène. £x. Fluorure tttani^
eo'hydrique.
ntANIG<HHA«N]fallQinS » adj\«
êiumieo^magnesicus. Mora donné |
dans la nbmendatdre chimique de
Beraelioa, à des sek donUes, qui ré~
saltent de la v combinaison des sels
iilaoiqiies avec les sels magnMqucs.
Ex. Fluorure* iiUinieo^magnésique»
' TRANICO-ffLOIIMQIK , ad jcct, ,
tUamca-^piuméicus. Nom donné, dans
la nomencbture chimique de berttf^
Ins, è des sek doubles , qui résultent
de la combinaison des sels tilaoiqucs
^tes les sek plombiques. Bx. FkuH
rure Utanico^phmhique^
VXlàSaXM-VWàÊSUfŒ^ adj. ,
iUani€o^poîa$sieus*SoÊn donné, dans
b Bomencktnre chimique de Bene*
Uns , à des sek donblesi qui -résultent
de la combinaison des sels titaaiques
avec les sek potassiques* Ex. FtxuH
rure iiianico'polassique.
mAmCO-MIDIQIIE , ad}. , liM-
ideo-^soéitMi* 9om douné-, dans la
BMMackture chimique de Benelius ,
i des sek doubles, qui résultent de
la ^^HhI'*" ^ ^^ titaniques
avec ksVBsodiqucs* Ex. Fluorure
ÎJHmic^'^odiquiB.
TOMB h%j
TITANmES, s. m. pi., TÎÊmddes,
NonÉ donné par Ampère et Pauquj à
une famille de corps simples, eom*^
f Prenant le tilaue ; par Beudant à une
amille de substances minérales , qui
se compose du titane et de ses combi-
naisons.
' TITANIFÀBE,a^.,ri7afu/êni#;qui
contient accidentellement du titane.
Ex. Fer oxidulé lilamjère^ Sahèe t^
ianifère, "
TITANlQinB, adj. , iùanieus. On,
appelle oside tiianiqne le premier de-
gré d'oxidaiion du titane, et aeUe.
tiianfque ( Titansàure^ ail.) le s»»
cond, qui joue le rMe, tantôt d'a-
cide, et tantôt de base ; sulfure iit»'
nimte , son seul degré de sulfuration ,
qui se comporte quelquefois comme
. sttifide ; sets titaniques^ ks combi*
paisons de l'oxide avec ks acides^ et
du métal avec les corps halogènes.
TlTANOXn>B, Sb m., tiumosfjr^
dum» Nom donné par Beudant aux .
combinaisons du titane avec l'oxigène«
TimilALOlDES,. ad}, et s. t.
pi.» Titlky^atmdes. Noaa donné par
Vcntenat à la famiHe dea-Euphorbia-
cées , à cause du nom de Tithymale ,
> autrefois appliqué à VEupiiom.
TODIDES , adi. et s. m. pi., To^
dUœ. Tribu de la famille des oi«-
seauz pereheura Bssirostfcs , ad-
mise par Vigors , qui a pdur type le
genre Todus*
- TOIT,s. m.,^ec/ifm. Eagéogtto-
sie, c'est la partie supérieure d*un
filon , d'un banc , d'une conohe.
TOLVIFÈBK, ad)., îoluiferus; qui
produit de k subalanoê appelée
Msmme de'Tolu, Ex. Mirojgrlnm io*
hUferum. .
TOMBAliT , adj. , éùiêus ;/alkmt
(ail. ) ; sdra/ato ( it. ). On dit , dV
Kès Mirbel , qde k grmuê est fom-
nie , lorsque le style regarde ki
eartie supérieure du péricarpe,' et que
le pbcenu est situé inférienreosent ,
es aorte qtM k fttnc«lt,jMr arriver
«91 Tom
^u'â soq ni vettfi , #9) iparBanl un des
cotfiA 4^ U graiae (ex, Phmiagim
née^)* l« cfllic^ toml^ani est celui
dont U çhttie dV Ueu quVu moment
de €«Uo 4^ piul««. ii9 (/^ et le«
rameaux prennent celle épilhiètet
Jorf^'iU umx trop imWp^ pour se
soutenir (é|L. Piul^séuub*a procum^
bfnê)» QïK en^Ue io^almmU Vùut^«^
ture d'une coquille univalve laraque^
lie s«4v«nt i^as le dîreelion de la.
spire I elle s'abaisse d*uoe manière
fulûte.
TOWSiTEUSSS ajy. et s* f. pi.,
I^mmiÈosa* Nom danné par Robi^
i^eiiu^Desveidy à une section de le
lemiUe de^ Muscides , comprenant
eelles qui ont le corps garni de dxk*
¥et wr les. côtés du corselet.
. TOafWTBIft, ad), r u>me9Uosus;
fihig ( allr ) ; iorrosOffUiraiq^ *ofllu^
Mq ( it. ). Se dit des peiins qui sont
eoHvevtM de po^lt serves.» phis ou,
moins Cesitrés» imitant ^w tissu de
laine Kcliet qûvnnm les feuillu du
JëÊfitkea tommtosa et du Soiatum
tamenêÊMun^JM %edu ÈramusUM-
numiMit0 , le péoieafpe de Vjift^da-^
lus cammumii 9 le corselet de quelques
hanuekma» le ^ps du Byutnu tor
tmakiâtu* Un pbiieon (Monacamihus
têmentoMàâ) est ainsi appelé parce
ifu'il a k eerps couvert de piquans**
TOMENTÎGÂllE , ad). , tomenii-'
ffm ( tùmttntuM , coton , gero , por-
ter)* Se dit d'insectes qui ont le corps
vclo. Ex. CuhuUq iomêrUiger^ Cur^
mii9 iomeniojus*
TOMIPAilS, adjeot.» iomiparus
(tofÊti., morceau » pariOf produire).
^EpithètequeBorj donne aux plantes
et aux animaux: qui sa multiplient
par coupure ou scission , c'és^à-dire
par sépecaUon de parjLies*
WmMimm, a. f. , unnogyma
( rê^im^ oenper» Tvv)» , femme ). Noai
donné pnr Hu^rd à un ordre de In
Pîdjrnemie | eonspntnett lee |^lm
TOiU).
qift ont Vtffmt nrofendéntient par-
tagé en quatre looes distincts.
TOU i s. m* , tonus ; t^mc* Rapport
de gravité ou d'acuité entre deux
sonSf qualité qui Esit qu'un son est
plus ou moins grave, m içm, dépend
du nombre de vibrationa exécHtéoe
dans un temps donné.
TONIQUE , adjeet. , ionie»/. Ua
iehù tonique est celui qui ne répèln
que certains .sons , on qm modîlio
ceux qu'il transmet , de manière à en
altérer sensiblement la nature.
TONNERRE, subst. m. , tonitrUf
ffQyitn; ponRer(9lU);Aunél6r(aD^.);
saeUa(iU). Bruit qulse fait entendre
par intervalles j dans le oonns de
certains orages , et q^i consiste tentât
en une sorte de nmlement sembhUe
k celui qui r^ulteraît d'une auile
d'écbos , ti^ntôt en une véritable ex«
plosion subite , en nue suite de déto-
nations distinctes. On n'est potnt en««
eore parvenu à expliquer ce phéno*
mène d'une manière satisfaisante.
TONOBRANCBKS , adj. et s. nu
pi. I TonobrancAia (msc, corde «
^«Txta, branches). Nom donné pat
Gray à un ordre de la classe des
Mollusques saecophorest qui corre^
pond aux Téthydes de Sevigny.
TOPAZOëUœ, adj. , tapawinms.
Se dit d'une roche qui. contient dim
topâtes disséminées. Ex. Lep^ymÊ^
topazôsime.
TORDBUgES, adj. et a. f. pi. ,
ToNricee. Nom donné par Lati^Ue
et Guvier à une tribu de la fimnlie
des Lépidoptères nocturnes, ceni«
prenant eedx dont laa ckenilles t^
vent a couvert dans des tuyaux de
feuilles qu'elles tordent et roule&t.
TORDU , ad). , iortus, tnionui ,
€onèor€us; ^e</feAl(all.);quiestreidé
ou replié sur soi-même. On donne
surtout oette épitbète à V^eaUmt ,
lorsque les péules , éten^|^prenae-
ment verticiBéa, maia iflpBn pe«
obliquement sur le peint d'etlneke ,
TOftT
foui diqKpét 4e oiaoiàrè a|ie ebufinn
xecouvrcj p«s un de ses boruf , le bord
^pjéule qui est à l'un de ses côtes »
^ soit recoa?ert de même par celui
3 ni se trouve de l'autre côté , d'où
résulta que Textréiailé de la corollii
a Tair d'avoir ^té tordue ep spirale*
£x. Pétales des œilletd.
TQRDICUMÊES , adj. et s. f. pi. ,
Tard^lifieœ, Tnbu établie parKocb.
dans la famille des OmbeUifères, f i)|
fipbur tjpe le genre Tordjriiùm,
TOAFACÉ , adj. , tor/aceus , iurrf
Jasxis f Utr/aceus; qui croît dans les
ionrbièras. Ez^- ûi^aricus iurfosu^^
HacoeUum lurfaceum^ Pezjfzatorjasà»
TORlFàlUE: y adj* , iorifwus. Se
dit d'un ins^le qui portt un eu plu-
ateufi tubercules. 9 comme on en vpî^
911 ol^oQg et déprimé sur le vertei^
du Passabis tortferus*
. laVKEOT, s. m., iùrrens; Regeit"
hacb (ail.). Cours d'eau acQid^nt^^
Jon^aut une masse coqsidérabW d^
liquide, cjonUa marcbeest très-rapt^
de^ à cause de rinolipaison du ten^in^
et dont toutes les parties «ont douéss
k peu près de la même vitesse*
TOWIDK , adj. , tùrridus. Oo ap-
petU ZQue torride (hàsse Zane^
«11. ) retendue de la surface de \^
Xewrt qui règne d'un tropique à Taur
tre , pfttce que 9 ie Soleil ne sorU^ot
famais de ses limites / on j éprouva
une chaleur perpétuelle plus grande^
à. eircoostancea ^les de localité ,
qu'elle ne l'est jan^ais hors dès trp-r
piques.
TdRS , ad). , ù>rius s eantortus ;
jfui est oooloumé en spirale , comme
lmiuUhèr&$ du Cé^onia ÇenUmràun^
ks aréktt^ è^XAgrouis canMa^ 1^
faHUs du Dryptodon contorUu y du
Schloitheimia forquatm et du Sckutir
^JbmUrqmMUii , le Atl§BkU9 du Be-
gonia otUqtui^ le sUpe du Clafforié
T0»1XbE ^ adj. , ionUUs ; stiàvûg
(^Oî 9^ ^^ 9Vi$f»f\iifU 4» le iordc^
qui a de latendamaei USfimtêmmm
les feuilles ivL,Perotrichu4 toriilise(k
du Gjrnwosiomum tortiU^ quand-^lae
se sèchent.
TQlixiLILÉ.adj. Candoll^ donnf
quelquefoiscctteépithèiea IWliVa/îojs
tordue.
TOKmJJm , s, m. Oq Donunf
ainsi la partie du porps defi Mollus^
ques trachéloppdes qui ne sort pas de
\a coquille , et qui , de courbure
très*variahle , est munifestwnent s<*
parée du pied.
TORXl]?£p£ , adj. , torêipes (êort
msyiùvs\ ^«f y. pied); qoi a le pied
oi| le. pédipule très-flexueus. Eas;»
GymnoJitomum ton^u*
TOaXBICim, adj. et s, m. pl.^
TorirUma. NopidonoéparJUiilletà
une fao^le. de R^liWs ophidiens,
quLa pour tjpe le genre T^rUrix.
foitTlJEW , adj. , tormo4us; qui
6s( courl)é plusieurs fois en difiéreus
«pus y comme la f i^r^ de VOdontapr
rheaa toriuojfà et. do VjieoMium. Çoa-
iuo/unif les ramêoiuf de VMscaiitmm
toriuosay le po^rpitr du Tiksia tor^
tuosa,
TOaUUB, s* m., toruiui. Kirhy
nomme ainsi li^ cavité dans laquelle
est implantée la baae de chaqMe amr
tenue des insectes.
TOKIJLSia , adf. » torukius , (o-
rost^f holperigf vmlstàg (all.)i 10»
rqso ( it. ) ; qui est i^^nflé de distanee
eu dist^ce>. à l'iji^ar d'une corde
chargée de nœuds, comme k tige de
VEchites taruiofus.y \fmpoik dnXa-
mium cdtum , les Jikts des étamiœs
,dtt Sparmannia Mric^oM , la siUque
du S inapis al6a , la cap4uU du C/m*
Mdwùum majus-y la coquille du Jfo—
res torularù ot du Ceriiàium lo^
ruio^um*
TQW» j s. m*> tonu^ BlumenboF-
den (ail.). . Sous ce nom , introduit
par Salisbory et %dmis par €andolle ,
4>n désigne le réceptacle propre des
ii0m » la hMO de ifimmmiBÊ,^gut\m
A
540 TOUR
pMeê ea eovDll«re§ , qui i e prohniffe
qadqiiefeiA autoar du fraH aons m
£ofm% d'ë^ilies péuloïdcs fex. ^^iti*
^^^ } 9 ^ fi^c^* pîliformes ( ex*
plfuieura Cjpémcëes) , d'an godet,
membraiieàx qai entoure les carpel-
les j soit en partie seulement et sans
y adhérer ( ex. Pasênia montana ) ,
on en y adhérant ( ex. Papayer) j soit
çn totalité (ex. Citrus Aurtaitium).
TOTAL, adj. , t'ohu. Se dit, en
astronomie , d'une éclipse , lorsque
la Lnne se plonge tout entière dans
Fombre de la Terre , ou cache enliè*
Ttment le disque du Soleil ; en géo—
gnosie, de la iRuve^/^oWlIon d'une ro-
che à une roche fondamentale, quand
les couches superposées enveloppent
totalement et caoïent eette dernière.
TOnPALUESy adj. et s. m. |>l. ,
ToUpalmaii, Nom donné par Gi^ert
Latreille et Lésion a une famille ou
tribu de l'ordre des Palmipèdes, eom*
prenant ceux de ces oiseaux dont le
pouoe est engacé dans k même mem-
nrane que celle qui enveloppe les
dbîgts aniérienrs.
TOliCHVa, s, m., iaeltts ; éufi ,
&fic ; Tasi (ail.) ; touàh («ngl. ).
L'un des cinq aens , ç<4ui qui nous
informe des . qualitâT 'palpables des
corps.
TOmrE f s. m. 9 €omm. Faisceau
de bractées on de feuilles florales, qui
cmironne la sommité de certaînA épis
et de certaines grappes,- Es. Saiw
Hormitmm*
TOUPFV^ adj. ; cmpUosus. Se dit
de la cÂffte d'un arbre, quand les ra-
mcanx qui la forment sont nombreux
et rapprocha.
TOintlIB^ s. f. Masse eombosUble,
spongiense, brune on noirâtre « que
les plantes qui croissenl en abondance
dans les marais forment m-s'cntrè-
lapant et se pénétrant de limon.
TOmBnnL, adf. , tarfaceus ; tor-
fig (ail*)* On appelle subsUMce iouT'^
éHi^s^M matière qoi Coraïc les tour*
TOXÔ
bières, ott la tourbe. Oà donné ailsaî
cette épiihèle aux plantes qui vivent
dans les tourbières (^x. Bairmçko^
sperma iur/osa). Omalius admet un
groupe de terrains tourbeux , com^
prenant ceux qui doivent naissance
à des débris accumulés, du règne vé-
gétal. •
TODEBrtRE, s. f. Terrain formé
par la tourbe ; endroit où se trotivent
des amas de tourbe;
TOCRBILLONNAIBE , adject. On
donne cette épithcte , dans quelques
tremblemens de terre , aux monve-
mens de pulsation et d'oscillation qm
ont lieu simultanément en plusienis
directions différentes;
TOI]Rl«ÊFORTIÉBS , adj; et s. f.
pi. , " Tùumefortieee. Tribu de In fa-
mille des Borraginées, qui à ponr
tjpe le genre Tournefortia,
TOUBIUBSOL 9 s. m. Cette épithète
est donnée à des plantei (ex. HHku^
tkùs annuus) dont les Àeora numî'*
festent le phénomène de l'héiîoCro-
pisme,et à d'autres (ex. .Oafan (ino-^
ierium ) dont lii couleur du met
éprouve des modifications sons l'in-
fluence de l'action solaire.
TOURIVOYANT ; adject. y gyrans.
Épithète donnée h la plus singulière
de toutes les plantes coitnues (£fef#f^«
sarum gyrans)-^ dont les denx fo-
liples latérales exécutent sans cesae et
d'elles-mêmes des monvemens sno-
eessifs d'élévation et d'abaissement
autour du pétiole.
TOXIGOPHORE,adj. j toxicûpho^
nu (roCwiv , poison , f^ , porter) ;
qui porte ou qui contient du poison.
On a prétendu ^que \à chair, de cei^
tains poissons était vénéneuse , que
par conséquent ces poissons étaient
toxieopbores.
TOUFÀEK) adj. , lej«/Srm/(Ts|»-
««V , poison , ferB , porter); qui perle
du poison ) comme VAmyris toxjfirm*
rmùPBXhVR f adj. , îoxopkjrUus
( t^ty , flèdie , ^ï^ Jcnille ) ; qv
3
TRAC
aies CsiHlfoteti fonne d6 fidclie,
me ief feoilles cauiinaires de VAra^
bis tojMpfy-Ua,
TRAÇANT 9 ftjdlj. , reptans» Se dit
d'une iigemoi reste éteoooe âiir la ter-^
re , et qui s^j eni'aciiie de,diâtance ea
dwtaoce. Ex. PoUtuilla repians,
. TRACHÉfi 9 s. f. y trac/Uea^ Luft^
gang (aU.) ; /racAM (it.). On nomme
ainsi ^ dans les plantes > d'après Mal*
pighî^ des tubes composés d'une lame
membranevse , élastique , roulée en-
spirale sur elle-même ; dans les in-
aectet , des canaux déliés , de même
Spparence t% structure , qui cou*
uisent L'air à toutes les ■ parties du
corps. Ce nom leur vient de ce qn*on
les » comparés à la trachée-artère «
sous le rapport de leurs usages ^ puia*
oe^ comme elle, ik sont destinés ,
u moins dans les' insectes; à charrier
de Taîr.
TRACHÉENNES 9 adj. et a. f. pl.^
Traciuaria. Nom donné par Cuvier,
Latreille et Lainarck à un 'ordre de
la classe des Arachnides^ compare-»
nant ceux de ces animaux qui respi-*
rent par destrachées. ,\
TBACHJSUDES, adj. et s. ja. pK »
TraekeUdès' (i^x^^igXoc , cbu). jDonu
donné par Cuvier , Latreille , La-
marck et Eichwald à une famille de
Tordre des G>Iéeptères'9 comprenant
cciyx qui ont la tête portée &tir une
espèce de col .ou de pédicule.
TBAGHÉLINES9 adj. et s. m. pi:,
Tra^kêlina. Nom donné par G.-G,
Ehrenberg à une tribu de la classe
dés Infusoîres. polygastriqoes , qui a
pour t jpe le genre Trachelius.
TRACaÉUPODBS y adj. et s. m.
pi. , TracheUpoda ( rp^x^Vc 9 cou ,
iroGc ypied). Nom donné par Lamarck
À un ordre de lu classe At% Mollus-
ques 9 comprenant ceux qui ont un
pied libre et aplati , attaché à la base
inférieure du cou et servanià ramper.
TBACHÉUQIJES , adj. et s. m. pL,
Trackeliça ( Tp«;^>o( y cou }• Noni
TRAC S^
donné par BlainYille à un ondire de'
poissons gnathodontes t eomprenani
ceux qui ont les membres pelviens
ei| avant des pectoraux.
TRAGHéLOBRANCâlES 9 adj . et s^
n. pt. \ Trachelobrmaohia ( tpdj^l^^
eou, Bpâj)^Aà , branchies)* Nom donné
par Graj à un oidrede la classe des
Gastéropodes j comprenaUt ceux qui
portent leurs branchies sur le cou ,
et correspondent à une partie des
Scntibrancbcs de Cuvier.
TAACHÉLOGYSTB, adj., traehe^
locjrsliuirpàxiùoç 9 eaa^ «v^rcc, TCs*
sie )• Épithète * donnée par G.«G.
Ebrenberg aux infusoires rotatoires
qui ont des organes de mastication et
un oesopbage suivi immédiatement
d'uirintestin qui se dilate à sa partie '
postérieure « et dont l'antérieure est
entourée d'un appareil eelluleux 9
analogue à des cœcnms. Ex. Zj'go^
tncha riuia.
TRACHÉLOGASTRIQUB , adjeet;
irachelogasiricus ( rpig^Xpc , cou ,
Toor^p y ventre }• Épitbète donnée par
C.*G. Ebrenberg aux infusoires roi-
tatoires sans organes de mastication ,
ajant un œsophage trè»>prolongé et
^n intestin simple. Ex.Ichifyautm^
TRACHINIDE99 adj. et s. m. pl.9
Trachlnidâs, Nom donné parRissoA
une famille de Poissons acantbopté-
rygiens , qnt a pour ijpe le genre
Trachintis.
TBAGHIIRE9 adject., trachurus
( rpoc;^; -, rude , ovpà j^ queue ) ; qui a
la queue rude. Gelle du Caranx^ tra^
charus est bérisséc latéralement de
petits. aiguillons,, dont il existe un
sur cbacua des écussons composant
la ligne latérale.
. TRACHYGARPE , adj. , tracky^
corpus ( Tpa;^ùc, rude t «ocoirôc » fruit) ;
qui a te fruit rude ou hérissé. Ex.
Gaitum trochjrcarpum.
TRACHYPIlYUiS9 adj.9 tracl^^
pfy'Uus (rpax^c 9 rude , fûÛov 9 feuil*
le } ; qtM S les feuilles rudes. Ex* Ci-
1
94^ TRAlf
nèroftà trbétyphyiUt y GaSûm trà"
thyphylkan,
TfUCHTPTÉIlBy âdj. , irachypto^
rus ( Tp«x^; , rtide , ih-lpov , aile ) ;'
^A a k« ailes JiérissiM d'épines ,
eniiioe le tont les ëlytres du Fir^o*
ri^^ trachyplertts.
niACHYlUlYlIQOe^ ad] . , irachf*
iFf^ri'chH^ (t/we^ùç , Ptidè, p^o;, bcc)i
qaii lebee ou le museau hérisse de
pointes. Ex. Lepiéioieprtu trachjr^
rhjrnchus,
TBâCBmWEMiE 9 ad]. ^ traehjr^
spetmus (rpoij^, rade, cnipfta^ graî-»
ne); qiit a des fruits hérissés. Ex.
Btmunculus irachysperinus , Pani^
tum îrachyspermum,
nUOtmtAGCTYÉ , adject. , tra-
tkfsiatkyiis (tp«;çvç , rude , ora;^?,
épi ); qui a les épis rudes où herîssés
de poils, Ex. Panicunï trachysta-^
TfUCHYTIQUe, adj., trachyti^
9US} qui a \t caractère du trachjte ,
çità la Fonhè du lrachyte(rr//'fracAjr
wnie ). Brdngniart et Omalius éta-
Miàsênt chacun sous ce porn un groupe
de terrains plutontques.
TBâCHYTOTHI TE , S. m. , ira-
efyiapkytum ( tpot^yryiç , rudesse ,
fw+ôv , plante ). Hom donné par Nec-
&er aux plantes qui ont les feuilles
rtdes au toucher.
TRAlEOme , adJ. , trajeùtîUs: Se
dît du conntctif, quand il sépare les
tfeux loges de Tanthèrc dans toute
leur épaisseur.
tRANSCALOftiQUE , adj. , trans^
éaloricus, Épilhète donnée par Me!-
lotii aux corps qui tfansmelteift faci-*
fement te' calorique , qui en sont
Lons conducteurs.
TRANSGRÉSSIF 5 adj. , fran^^r^^-
sipus ( irons j au delà , gradlory mar-
cher). Sedtt, en géognosic , (fune
couche^ qui est venue se déposer sur
des couches de différentes natures et
de djfférens niveaux ^ en remontant
par dessus ces couches'^ de manière
n^éAe est n^ceÀakèmèiif {Mt Se
tnoiàs inclinée.
TRANSITIF 9 ad]. , transùvnts ;
Ûbtrgângîg (ail.); Wcrner appelait
ffinsi les rodies ou terrains qui pre^
ihentent de loin en l^in des vestiges éé
corps* organisés, parce qu'il les consi-
dérait comme foitnant lé passage des
terrains de la première cksde à eeux
de la troisième^ avee lèsqneb ib oift
, beaucoup de rapports^ •
TRANâLÙGIDE , adj. , irûnshtci^
iiû ; durehscheinend (Ai.) {irons,
d travers, luTy lumière). Epithète
donnée aux corps'qui laissent passer
' hne partie de la lumière qu'ils reçoi-
tent, mais fie permettent de distinguer
ni la couleur ni lesformesdes objètS.On
donne cette épithète h plusieurs étre^
qui , en totalité ou partiellement ,
juuissent d'une sorte de demi-trans-
• parence^ comme le chapeau de Vj^ga'
ricus transîueens f le second anneau
de f abdoijnen de YHefmetia lltacens.
, TRANSLtJCibiTé , s. f. , tranx^
tuciditas. Propriété qu'ont ccrtalîns"
forps de se laisser |)cnétrer pîir lei
rayons lumineux , mais en tfop petite
quantité pour permettre d'apercevoir
aucun ' objet , même confusément , â
travers leur épaisseur. «
TRANSPARENCE , «. f . , diapha--
neitas ; Durchsichtîgkdt (atl.); fror-
paranza (ît.). Propriété dont jouis-
sent certains corps de se laisser pé-
nétrer par des rayons lumineux a^sez
nbondans pour permettre de distin-
guer netiemeut les objets à traveré
leur épaisseur. • *
TRANSl^ARENT , adj. , diapka^
rais y pellucensy pellucidus; durch-^
sichtig (ail.). Dans le langage vulgaire,
. ce terme s'applique aussi bien aux
Corps translucides qu'aux corps dia-
phanes. C'est en ce sens qu'on l'em-
ployé pour désigner un assez grand
nombre d'espèces (ex. C^nogastet
p'elluùensy Turbo diaphanus\ H élis
diàjphanaj'lUantis perspicmty; vaàr^
trah
m plqFiiqiie^ 90 ne r«pplM}îie «^'É
des eorp» à trayers lesquels b kitMére
peMe aiecx libremml et «tte^ iibcm-^'
dnaftcoC poar pemetlre de dn€in*
£ier avec netteté les eofffNi aitséf
rrièreeaz.
TSANSMainON , ». f. , frAii^i-
nttîb; âimmùin Aushauehing y Am^
^tSuuUsng (aU«) {P^mtSy afll deià ^
lyMro , ite^rer). FooetîiPD des eoppe
•rfniiéi , qui eeiititte eet* ee qu'île
huaeept édiapper de kur eorptf dee
subataaees drrerses , à Téfat de*fiitMo
eâriforme, o« de vaMir.
. TKANSJTOSÉ , «dject. Se dit , en
wnénde^pé , d'un jcrietal y qbatid il
parait composé .de àtxoL mtoitiës qui:
anielmt fait Tmie Mr faulfe im si-
xiéaie de révehrtko. E^ Spn^Uë
smBs. On denne eetlSe épttbèle maoi
ùUisau qni s'étendent q'nn eoté k
rentre du péricarpe ( ex. ÇasMfi»^
iula\y aux ^al9» dmit la* stNure est
yetallèle à le baee dhi .périoarpa (e^.
Hjroscfamus) , è la ééki'sàmwe , lon*<
qw I le pkeearta étant oentral , lee
enrpeUea tendent à a-akmger an delà
deinî après la fécdndattoo > et qu'en
même tedme les cloiftoni sont très-*
làiiiDei el faciles k Toaâfèey tandis que
le» parties extérienres dés camifes
sent Cottementseadérs ensemble , et
parMi ^seet par lemr sommet^ dé
seetn que 1» rupture s^opèce trans^
iwrsalrâiedt dans le miUea des car^
peUcs(ex. AnaguUUtm^etisU), Une
eoqmiie btiralve est dite tranti^rsah
quand la ligne eomprise entre kr
bords ' antéribii»* et' postérieur esl
plus gMide que celle qui desoendt^
perpendîenlairement des crochet»
(ex. SvUnaeéeê).
imANSVBasÊ, adj., iraruf^ersus.
f^tbéte donnée k-^Vemàfyvm , lors^
qu'il s'alonge en direction à peu pré»
parallèle au plan du et jle* Ex# Ana^-
«UfénGAUra , adf . y ttapetl^
carpmé { tpéefttçxy irâpètèy ,^àtfit6tf
fruit )• Dont le fruit a la forme d'un
trapèze. Ex. Brissdàia irapezi'carpa.
nu^MÉSIBN ^ àdjeet . , trap^tianus.
Kern dotitté' par Haiij à une ViftSécé
qui a Sa sàrfaee latérale eomposée*
de trapèzes situés^ sur deu^ raiigs ,
ewtre oeux bases. Et. Chaudt su}fa^
féé tfupéziâàfUi*
m/UPÉÊirtÊSà, ad|. , trëpetifo-^
Sus {rpéki^j ffëtpHeyfùtium^ feufP
le) ; qui a des feuilles rbomboïdales*
Ex. Inga'trmeUfotkt,
lllAnEIFOBHBy adj. ^ trapezi'^
fùr)fnis (tpdbriça, trapèze, yoriwa/
ftmne ) ; qui a m ferme d'utr trapèze^
comme les feuilles de VAdianthunilù
itapezijfbrmèj tes facbésdes ailes delà
Noctua trapestna y Ist coquifk de làH
Gardita trmfezia , de VAnodohtà iroM
pézùlis et de VOnrea' IfàpetfnA.
• TBAPÉSOàBU: , s. m; , tràpg'^
zqedrwn, ( rpdétccçte , trapèze , îàpct ^
tase); Nom' donné par Bfocbantà'uQ
^lide composé de vingt-quatre' fitcetf
quadrilatères sjnnétriqiies.
TRAPézOIDAIi ^ Bàl.ytrapezo7ia^
A> ^Tféitirçt , trapèze", Aâùç , retôelm-
blance). Nom donné par Hai)j à une'
variété qui présente un solide à vingt-
quatre fa^es trapézoïdales égales et'
semblables. Ex. AruUcime tràpézoï'^'
TllAPÉZOnyS , ad)., trapezotdes ,
trapeioidetts ; tjui ressemble àiln tra-
pèze^ comme lit coquiBe de VArui'»
Uria trapezoSdes , la queue du Lum^'
bncus trapezoïdes, *
TRAPEZmDDtmms , âdj. , tra^'
pèzoidiformis ; qui a la forme d'un
trapézoïdè, ou qui approehe de la'
ftrme rbombdïdaie.
TRAPP, 8. m. Mot suédois (signi-
fiant escaiier) , conservé en français ,
dddt on se sert pour désigner des
rocbes qtti , lorsqaelles.se brisent en
fragmens rhomboldanx ,• ou même
mlement par I9 retrait d« leuit
S44 TfiEI
cottcUtlei MesMir ks Mitfiei« fti»
•epteot réellenieut l'image d*ua et-»
calter.
TIUFPÉEN, ady.; qui est forait
ie trapp {trècke trappéêRne, p^r^
f^rre irappéen) . Broofniarl êdmei
un groupe de iemims trmpfé^ns^,
comprejuuit lef temîns YatcaiiM|act
qui ont subi une U<|uébclilNi i>AteiMe.
TEAUMATEUX, adji»ct. Epithéle
donnée par ftcongnnit à nn granpe
de terraia« KéoiHjiîeaf, qni renferma
celui de tninmale.
TRAljaiATI<II]E,^d). , tnmmati^
OIS ( Tpavfuty blessure > Sjuony me de
jfragmentaire f «iont se serrent quel-
quefois les géogaesiQi. Sckisie tram^
maiique*
TRAVEHSANT, adject. Se dît dm.
parties d'une roche feuilletée, lors-
que qntlqum unm de cellm qui j
sont disséminëm en perçut et tre*
Tersent les feuillets , comme les wtt^
clés dains les phjlbdes,
llÙÈpÉCniAL , âdj . v if^^inuUU
{tredcdm^ treize), Bauja donné ee
nom à un cristal qui présente treize
faces. ;^x. Tournudine ir^décimale.
TRËDÉCIUPONGTIiÉ, adj. , tri^
itcimpunclatus ( tredecim , . tf^îze ,
punctum, point) ; qui est marqué
de trdze poinis. Ex* Coecindla trç'^
decùnpunctata.
TRÉDÉCIOCTONAL , adj. , irede-
tiocionalU, Nom donné par^Hauy à
nue variété de topaze > qui n'offre
qu'un seul sommet k treiie faces,
nvec un prisme octc^œ.
TRÈFLE 9 adj. , trifoliattUn Sjnô*
nrme inusité dé Tiifoub.
XHBuxisE , adj. / cancellatus ,
deùtusatas , . clathratus ,tcxtiliosus ,
iexturatus , textUiniis.- Se dit d*uoe
surface qut présente des Kgnes satU
kntes ou des stries croisées , formant
des mailles semblables. & celles d'un
grillage ou d'un trieojt. Ex. Conus
canemkuus^ Cassidarîa caneMatà^
Triton cuncellamm | l^u^mtu decàs*
TKÉH
MMU^TMimudtausml^^Suetmum
deeusuUmfi ^Rieimda daikraia^
Bueeimum elathntitmm , Pmrpwra leur^.
tikêm , Miirm kartmrtaa , Gtamt^eU^
Hnu, Mkrûfumstraêa. F. CàvcEuJy
GAumi , TsxTiLé, Taioqté.
lll£luA«tE 9 j. m. ( vp%M , tiOT ,
Up 9 air ). Nom douné par Msîrael de.
Serres à dès stigmates propres mi
tbocnx des insectes , et conqmsés d»
deux pièces fomées , qui , \ dmqoe
înspiratieu, Couvrent en delMm,
comme les baUans d'une porte.
TRiMAlTOBâBS, adî. ete« L pi.,
Tftmandna. Famille dé {dnntcs,
établie per Brown,.quî n pour tjpe
le genre Trtmanira^
TUÉHATOBlUNCIIESf.n^. ets.
m. pi., TrmaiokfmKdùaia {yft^^
trou, ^poT^ca» branctiies). llena
donnîé par riscber à une famille de
Terdre des MoUnsquéa gaslérapodet,
oui correspond aux Fnlmowé» de
Covier.
miilAXÔDSS, adj. et s. m. pi. ,
TrtmaMia (rpDjxatrém , percé). Ilom
donné par Rudolphi, Cnvier et
Scbveigger a un ordre ou à une In*
mille d'Eoteaoaires, coni|frenlmt ceux
dont le. cfvrps est gahii d'oi^anes
ayant la forme de Ventouses. .
TRÉmAMiDiES, adj.ets. m. pi.,
Trémaloeida ( tpi^pwn^ , ' pc^ )•
Eîcbwald désigne sonsce'mmKla la-
mifié des Trémntodes de Rudi^.
TIIÉ11A.T0PHQIIE8, adj. et s. m.
pi., TVemalo^Aora (tpipt, tron, ftsii,
porter). Kom donné par Menkeâ u
ordre ae )à clause des Cét>hidopodes ,
quj correspond -exactement «ux Fo-
ramiuiféres d'Orbigay. '
TaÉliATOMjte , adj^ et s. m.
pi* , Trtmalùpn0fa ( rpipa , trou,
w^Uè , respirer }. Nom donné par Bn»
méril à un erdffe de poissons eariila*
gineox , comprenant ceux «pu reapî*
rent au mojen de troos arrondis.
T&iMKIXAmB, adî., tremêUéh
ritts {tremtUa, treumle); Se dit
TRES
d'an «aimai qui a le cornt Irès-aplaU,
membrainiforme et semblable h une
tremeUe. Ex. Planaria tremeliaria.
' THÉBfELL AIRES , adj. et s. f^
pl.^ Tremellariœ* Nom donné par
Bory à une section de la famille des
Gbaodinées , qui a pour t jpe le genre
Tremella,
TRÉMEXLÉS , 9. m. pi. , Tremelii.
Nom donné par Fries à un ordre de
la elasse des Hjpbomjcètes , qui a
pour type le genre TremeUa,
TaÉMELLÉENS, adj.. et s. m.
fl . 9 lyemeUeL Nom aous lequel Frics
ésigne une tribu de Tréroellés^ qui
renferme le genre Tremella,
TRÈUELLEIJX y adj. , tremellosus»
Se dit d'un cbaropignon qui a la con-
sistance mollasse d une trém* lie. Ex.
MeruUiis tremetlosus.
TRÊMELLINE» s. f . , tremellina»
Substance cristalline particulière ,
mais encore peu connue , que Brandes
dit avoir trouvée dans le Tremella
mesenterica,
TRÉMELUNÉSS , adj.. ets. f. pl.^
TremelUnea. Nom donné par A.
Brongniart à une tribu de Champi-
gnons, quia pour type le genre Tre*
mella.
TRÉMELLOIDE, adj., tremel^
loïdes. Se dit d'un licbeu dont les ex-
pansions membraneuses 9 délicates
et presque transparentes 9 ressemblent
presque à celles d'une tremeUe. Ex*
Collema tremeUdUUé,
TRÉBIELLOIDÉ^S 9 adj. et s. f.
pi. f Tremelioideœ 9 Tremelloîdes 9
Tremelloîdaia, Nom donné par Link
à une tribu de l'ordre des Mucédi-
uées 9 et par Peraoon à une famille de
Tordre des Sarcomjces, ayant pour
type le genre Tremella; par Lyng-
bye9 Vviegmann et Sprengel à une
aeclioii de la famille des Hydropbjtel>
renfermant celles de ces Algues qui
ont une fronde articulée et gélati-
neuse.
TRESSé , adj. , iexaiis. Se dit ,
ir.
TRIA
5AS
en minéralogie j d'un corps formç^r
un assemblage de filamens tellement
entrelacés les uns dans les autres y
qu'ils offrent l'apparence d'uu corps
continu. Ex. A sbesle tressée,
TRIAGANTHE9a(lj. 9 îriucanthus;
dreidornig (ail.) (xpûç, trois 9 axavOjc 9
épine). Se dit d'une plante qui a des
épines disposée^ trois par trois ( ex.
Duranta triacaniha) ou trifides(ex.
Scohsanthus triacanthus , Catesbœa
triacaniha , Gieditsia triacanthos ) ;
d'un poisson dont l'une des nageoi-
res ofire trois rayons épineux (ex.
JHolocentrus triacfinthus)\ d'un poly-
pier, dont les cellules sont garnies de
trois épines (ex. Flustra triacaniha).
TRIAGHAINE,s. m., triachainium.
Fruit simple formé par un ovaire adhé*
rent avec le calice 9 qui , & sa matu<-
rite 9 se sépare en trois loges. Ex*
Trapaolitm,
TRIACONTAÉDRE^ adj.9 tHacon-
taedrus {rpioLx^rta^ trente9 f^paybase).
Nom donné par Haûy à une variété
de fer sulfuré dont la forme ^ en la
supposant ramenée à sa limite , aurait
trente faces, savoir, six rb'ombes égaux
et vingt-quatre trapézoïdes semnla—
blés.
TRIADELPHE , adj. 9 triaddphus
(Tptîc, trois 9 aif >7oç , frère). Se dit
d'une plante qui offre trois andropho*
res 9 dont cbacun est cbarge de plu-
sieurs anthères. Ex, Hypericum
œgjrptiacum.
TRIADITE 9 adjectif 9 triadites
( rpioc , nombre ternaire). Nom donné
Ear Haûy à une variété de cbaux car-
onatée qui résulte de trois décrols-
semens ordinaires et d'|in intermé-
diaire 9 dont telle est la loi que , si on
lui substitue les deux lois ordinaires
qui naissent âé la considération du
noyau hypothétique , le signe n'aura
que ^les exposans compris parmi left
nombres 1,293.
TRI AILÉ, adj., trialàius ; drei-^^
Jlilgelig (îilL) (fresf t,rois , ala , ailej;
35
5^ TRTA
^ troiê «Ses , comme la graine da
}ringa.
TftlâUnitNtQllE , adj. , trialumi"
nkus» SoQS-sel dans lequel l'oxigëne
de Talamine est multiple pr trois de
celui de l'acide combioé avec cette
base. Ex. Sulfate tri0htmimque.
TBIAMMOfVW^ylldj. y iriammo'
hlcus, Son^sel qui contient trois fois
autant d'amnWi^um que le sel neutre
correspondant. Ex. Suifotetturate
triammorûque. '
TRIANDRE , ad j. , trianier , irîan"
drus; dreimànnig (ail.) ( rpilç^troisj
iyigp, homme). Se dit dune fleur
qui renferme trois étamines. Ex.
Tfysanolhu4 triandrus y Mercu--
rialU irîandra,
TAIANDRIB y s: iiûk. ^ trlandria.
ITom donné , dans le système sexuel
de Linné i^ & une classe et à quatre
ordres , comprenant des plantais dans
les beurs desquelles on compte trois
étamines.
TKUSGVLAVUE y adj.^ triangu^
tflris ; 'drcyèckig , dreykantig (ail.)
( ires I trois , angulus^ ansle ) ; qui
présente trois anj;les. Le aodécaèarfi
triangulaire est un solide composé
de douze triangles panllèles deux à
4eux et se i^unîssânt Ax par six en
im point d*un même axe. Il peut être
à trianffles isocèles ou a triangles sca-
lènes. £e premier est régulier, quand,
toutes les faces étant également in-
clinées à l'a&e f la base i»mmune est
Uù hexagone régulier; où sj-mâtri"
quôf lorsque , toutes les faces n*étant
p» également inclinées à f axe , la
lase commune est un hexagone seu*
lement symétrique. On appelle Ico-
^aèdrt iriangmàire uç solide com«^
posé de vingt triauj^es , qui peut
être régulier ^ ai , les triaugles étant
tous équilatéraux, H y a identité en-
tre tous les an^es solides , ou sjrmé"
iri^f si les .triangles sent de pln-
#ienrs espèces^ par exemple huit
iquiliftépaux et douce isocèles. On
t
TRIA.
donne aussi l'épithète ietriangulalres
à des parties qui offrent trois angles ,
comme la tige du Carex acuta , les
feuiiUs du Platrlobium triangulare ,
les achènej du Trigonospermum ad^
nostemmoïdes , le corselet de la plu-
part des Punaises, la coquille da
Cjfclas triangularis , le corps de la
Salpa triangularis , une tache sur la
tôtc du Coluber triangubim.
l«LlLmHI.lLlllM , adj. et s. m.
l., Trigona, Nom donné par Guvierf
latreîile et Eichwald k une Irîbu de
la famille des CSrustacés décapodes
bracfajures, comprenant ceux dont
le thofacide est triangulaire ou sub-
ovotde.
TBIANGDLÉ, adj. , trUmgulattts.
Sjnonjrme de triangulaire»
TRIANNUIJJIIK y adj. y trianmda^
ris {très y trois, annums, anneau).
Hom donné par Haiîj à une variété
da^s laquelle un prisme hexaèdre a
ses bords horizontaux remplace cha-
cun par des facettes qui forment
comme Un triple anneau autour des
bases. Ex. Baryte earbonatie frian—
nulaire.
iVl&BiTBIS , ad}., trianthus (r^,
trois, avOoc, fleur ^. Se dit d'une
plante dont les pédoncules portent
trois fleurs. Ex. Crotalaria triantha.
TRIARGCNTIQUE , adject. , triar^
geniicus» Sons-sel dans lequel la base
est multiple par trois de celle qui
existe dans le sel neutre correspon-
dant. Ex. Hjrposulfantùnonile tri'»
ûrgentique.
TRUBISTÉ, a^j. , triarîstatus ;
dreygrannig (a!l.) (frej, trois, arista^
arête ) ; qui est muni de trois arêtes ,
comme la valve extérieure de VAira
triaristafa,
TRiARTICiaLJ, adj.y triarticula-
tus , ; dreigliedrig (ail.) (fres , trois ,
articulum , article) ; qui est formé de
trois artides , comme tes antennes de
certains insectes.
TRIATOMQ<IFE^ adj.^ triatomicut^
TRIS
Se dit , dUaa lu noitteuob^re cfainv-
que éù Ber^eUu»» d*ua corps qvii >
ayant la même compoûlion qu'ua
auife, i^ernne M«e ua nntmcieo-
luiMy u» »ouibre triple iratomes
simples. Ex. Carbure dikfdrùftbB tria*
tamique*
TBIAURIQUE, adj. , inaiurkus^
Saus*8el àvtv^ tequei la baie eat nnd-
tipW par iroû ^e. ceUe guî existe dans
le setneotoe cascespeadaat* Ex. Ju/-
Jotellurate triaurique.
XUAimïW, •• m. 9 iriaurure''
ium. AUîage d'4>r > en prepoilioas dér
fiiiîes , qui reofanpe trois fois autant
d'or qu'an autre avec-k aséaie HMlaL
Ex. Triaurure cCargenU
TJUAUFÈM j adjeot. y âniasi^rus
(ires , trois, axis , KL^^farip , porter)»
fipîthétie doiioée par Torpia à i'ii/yfo-
rescence , quand elle présenle trois
a^ ou degrés ,de végétation. Ex.
LatwyUtia sfrica,
IMBAKmffUB , a^. , trîhcujti^
cas, So as-sel qui renferme trots fois
autant de base que !e 'sel barjtîque
neutre conrespondanC. Ex. Sulfotcl"
lurate iribasique.
.TR1BASIQUC , adject. , trï^asicus.
Se dit d'uu sous-sel qui contient trois
fois autant de base qu^ le ^el neutre
correspondant , pour la même quan*
tite d'acide. On applique aussi celte
épitbèle aux sels Laîoïdes dont un
atome est combiné avec trois atomes
de l'oxide du même radical (ex.
Chlorure calcique tribasique )•
'TB|BE4CT£pLi, «dj.,. trUrae-^
îepUUus, Se dit d'une plante dont
Içd^pédicelles por^nMrDtis Jbx^c^olcyii .
Six.. Delphimum tj^ibractep/atum*
TRIBBAGVÉff É , adj. , tfibfûctea^
/«r» Épichète doDàée aut plantes
dent «les fleurs sott garnies dts troii
bauetéts.'Ëx. Ononis tHbracttata.
>.'muUBB9, adj. et s. f. plr,
Tribuled. Nom doimé parBnrt'ting
à vMdibadetai'AittiiUe des Zjgo*-
TRIC 547
pbjHées y qui a pour type le geure
Tribidus,
XIUGA9 s. ja. » triea, •Noiti' donné
par Aoharius au genre de coiiceptaolo
Qu d'affl|lbédon qu'on appelle plus
communémeol gyromê. V. ce mot. ■
ÏBICAl^MIQÉfi , adj. , triûodmi-^
eus. Soos-sel oadoiiqoe qui renferme
trois ibis smtant de basie que le sel
neutre correspondant. Ex. S^i^otêl»
lurate iricckimiquem
XmCALCIQUE , wS^ y.tricQkicui.
Sçvus-'Sel ealeique dans lequel il ebtre
trois fois autant de basé que diaM le
sel correspondant à l'étal neutse.
Ex. SidfoitillaraU ùitalciqaê* •
TRIGAMAUE , edj^ , U^ieamarui^
£pit)feète donnée pjir )iîrbel ài^'àtm»
rhn y lorsqu'il est composé de Uoia^
camares. Ex. ï^eratrum album,
TBICilP^ULAIRË, adj. y /rica/^jtf-^
laris ( ires y trois , çâ|j|p/f^. capsule).
Se dit desjruits qui sont Ibjfioés par
la réunion de trois capsules.
TIRlCAIitKÈ y çidl. y tricarinatus;
qtii ofiPre trois carène^ y ou trois lignes-
saillantes. Ex. Murex tricarinatus ^
Émys tricarinata , Cerithium trica-
rinatum,
TRIGâRPE , adj. , trtearpus (rpetç,
trois , xapTTo; , fruit ). Dont le fruit se
compose de trois carpelles. Ex. J^-
gophrUum tricarpiirti,
. TRICAfJDE , adjecl. y tricdudatus
( très , trois , cauda y queue ). Epi-
tbèfe donnée aux ai7^> des insectes y
lorsqu'elles offrent trois prolongemens
eà forme de queue.
• TRIClÊPBAtE , ad]. , trîcephalus
(tj)^;, trois, xfi(p«>i . tête).' Se dit
d*VLQ/rult provenant a un ovaire qui
a trois sommets organi/ipies (ex.
BaxUs sempervîréns) , ou d^unç plante-
dônt les. capitules de dèurssont réu«-
nfs Iroîs par trois (ex. Phçgnàlok
trîcephalum).
TniCÉRELX , adjcçl. , trtcero^us.
Sons -sel dércux* qui contient trpîs
fois auttint de base que le sel neutre
r
548 TRIC
correspoodant. Ex. SuîfoLellutaté
tricéreux.
TAICBâNTHEy ^A\., trichanlhus
( 0^'iC) po^^ 9 oi^Bo^ , fl^ur ) ; qui a des
fleurs capillaires , comme la pantcule
du PaaicumtrUhanihum.
TBIGHÉCH1DE9, adj.ets.m. pK,
Tricheckidœ. Nom dono^ par Graj à
une famille de Mammifères , qui > a
pour type le genre Trichecktu.
TRIGHIAGÉES, adj. et s. f. pi. ,
Trichiaeta j TrichtaceL Nom doiraé
r A. Broogniàrt à une section de
a famille des Lycoperdacées, par
Ecries à une tribu de l'ordre des Gai-
téromjcètes trichospermes , ayant
pour type le genre Tn'chia,
IBIGBIDIOItf, s. m. , trichidium;
Grnndborste (ail.) ( rpc;^^ , Chevc-
lure ). Willdenow appelle ainsi Ten-
semUe des poils , ou filaniens déliés,
auxquels adhèrent les corpuscules re-
prodocteun des Champignons angîo-
carpîens.
TRICHILàsS, adj. et s. f. pi, ,
Trichilala. Nom donné par Linné à
Une famille de plantes y comprenant
celles qui ont trois stigmates.
TRIGHILES, adj. et s. m. pi.,
Trichiles. Nom donné par Klein à
une famille de Mammifères , renfer*
mant ceux qui ont trois sabots.
TRIGHILIÉES, adj. et s. f. pi. ,
Trîchilieœ. Tribu de la famille des
Mélîacées , admise par Candolle ^ qui
a pour type le genre Trichilia.
TRIGHIOIDE , adject. , irichioïdes
( trichitis , trichius , cUo; , ressem-
blance) ; qui a de la ressemblance
avw un trichios. Ex. Cetonia tri^
chioldes*
TRICOTbRlbCd^adj. et s. m. pL,
Trîchlarides. Nom donné par Blain-
irnie à une famille de Tordre des
poissons jugulaires , qui a pour type
le genre Trichiurus,
TRIGHOGALTGÉ , adj. , trichoca-
Ijrciniis (ÔpiÇ^ poil , jîaXùÇ, calice) ;
TMC
qui a le calice garni de poils. Ex.
Comfalpuku trichocalyx , Microlicia
tnchocalycina.
TRIGHOGâBM, adj. , trichoear^
pus(Bftli , poil, xapirèc, fruit) ; qui a
des fruits velus. Ex. Leucopogon tri'
chocarpus, Ophtorrhiza iricièpcûrpaj
Gallium trickocarpum.
miGHOGADLB , adj., trichocau-
lus ( 0|kÇ y |>oil , aeecuXo« , tige) ; qui a
la tige velue. Ex. Desmodûan tri'-'
chocaulum»
TRICHeCÉPIIALE, adj.^ trickoee-
phalus ( ^pîÇ , poilf xsfoXq, tête) ; qai
a les fleurs céanics en capitules et
hérissées de poils. Ex. Tri/oHum frN
chocepkalum.
TRIGHOGLADE, adj., tnehùcia-
dus {Bfiili^ poil, xicc^o;, branche);
qui a les rameaux velus. Ex. Trium'
fitta trichoclada.
TRIGHODE^ adj. , trichodes (Qfk^ ,
poil , tUoç , ressemblance ) : qoî res-
semble il des poils , comme les feuil-
les subulées et tr^gréles du Gjrnu
nosiomum trichodes.
TRÏGHODERMAGÉS , ad), et s.
m. pi. , Trichodermacei, Kom donné
par Fries à un ordre de la classe des
Gastéromycètes , qui a pour type le
genre Trickoderma.
TRIGHODEIUIIÉS,adj. et s. m.
1. , Trichodermei. Nom donné par
>ics à une tribu de Tordre des Trir
chodermacés, qui nenferme le genre
Trichodenna»
TRIGHODÉS9 adj. et s. m. pi. ,
Trichodei {^fi\ ^ poil). Nom donné
Sr Bory à un ordire de la' classe des
icroscopiques ,' comprenant ceux
qui ont des poils cilisires , ou des
cirres non vibratiles, sur tout le corps
ou^sur une partie seulement.
TBIGHODONXS,adj., îrichùdom
(TptÇ , poil , o^vç , dent ) ; qui a des
dents très-longuQS » «t terminées en
soie, comme celles du péristome du
Grinimia irichôdon.
TBICHOIKIE 9 adject. , trkhouké
i
TRIC
(dp'iS, poil, €iJoc , ressemblance);
qui ressemble à des poils , comme les
tubes dont se compose ia TabtUaria -
trickoldes , et les appendices qu'offre
le corps de certains poissons (ex.«î^n«
gnathus Jblialus ).
TRICHOLOUIE y ad j . , trickoloma
( Op'tÇ , poil , >û|xa , bord ) ; qui est
l^arui de poils sur le bord , comme le
cbapeau de VAgaricus trickoloma,
TniCHOllANOIDÉES , adj. et s.
f. pi. , Trickomanoïdeœ. Nom donné
par Kaulfuss & un groupe de la fa-
mille des Fougères ^ qui a pour tjpe
le genre Trichomanes .
TRIGHOIIATES^ adj. et s. m. pi.,
Trichomates {rpi^iuiui, chevelure ).
Nom donné par Pidisot-Beauvois
à une seclion de la famille des Algues^
comprenant celles dont la substance
est coriace et filamenteuse.
TRICHOIIYCE8, adject^ et s. m.
pi. y Trichomjrces f Trichajnjrei(9f!iliy
poil , pvxiqc 9 champignon )• Nom
donné par Persoon à un ordre , pair
Fries à une tribu de Champignons,
eomprepant ceux ^ui affectent la for^
nie de filamens.
TIUGUOKOTE , adj. , trieh^notus
( O^iÇ / poil , vôÂToç , dos) ; qui a le dos
▼elu^ Ex. jésilus trichottoius,
TAICIiOPEy adj. 9 trichopus(Bp\ij
poil , 9rov; 9 pied ) ; qui a le pied ou
le stipe velu. £x. ÙatHxria trichopiu.
TRICBOPHOAEf s. m. , iricho^
phorum ; Schopjtriiger ( ail. ) ( OptÇ y
poil , fcpw , porter)* Nées d*Esenbeck
nomme ainsi la base filamenteuse des
ebampignoDS , lorsque les filamens ,
par leur agglutination , forment une
sorte de n)emt>rane.
TRICHOPHYlXE^adj., tnchopkjrl^
lus (OptÇy poilf fuXW, feuille). Se
dit d'une plante dont les feuilles (ex.
Eehinopkora trkhophjrlla )y ou les
frondes (ex. Jungermannla tricha-^
p/^Ua) sont capillaires', ou dont les
feuilles se terminent par on poil ( es.
Neckera trkhopfy'Ua).
TRtC 549
TBIGBOP(H>E , adj. , trichopodus
fpiÇ , poil , iroûç , pied ) ; qui a le»
pieds Ou les pétioles velus. Ex. Pic
TJaiCHOPTÉBE , adj. , trichopte*
rcu(Op'($, poil, mifWy aile ou na-
geoire ). Le Trichopodus trichopterus
a les rayons de ses nageoires pectorales
terminés par de très- longs filamens.
TBIGHOPYGE , adj. , trichopfgus
( V£ » p<Âl , 9rv7n , derrière) ; qui a le
bout de l'abdomen garni de cik ou
de poils. Ex. Culex trichopygus.
T1UGH08PEB1IB , ad]., tnchth'
spermus ( ÔpiJ , poil , msiffut , grai*
ne) ; qui a les graine^ velues. Ex.
ff^einmannùk triehosperma.
IWGHOSKlMÉSyadj. et s. m.
{1. , Trichospermi. Nom donné par
ersoon , Marquis et Fries à un
groupe de Champignons , compre-
nant ceux dont le péridion membra-
neux est rempli de sémioules entre-
mêlées de" fila mens.
TRICHOSPIRÉES, adj. et s. f.
pi. , Trichospireœ. Nom ^donné par
Lessing à une section de la tribu dea
Yernohiocées , qui a pour type le
genre Trichospira.
TRICHOSPORÉ£S,adj.et s.f.pl.,
TVicAojpor^^v. Tri bu, Rétablie par ]dIu«-
me, dans la famille des Bignonîaoées,
qui a pour type le genre Trieho"
sporum.
TIUGnOSTÉMONE,adj., tricha^
stemon ( Gpi$, poil, ^rsifuiv, étamioe) ;
qui a les étaminës velues. Ex. Pelar^^
gonium trichostemonm
TRIGHOST011B99adj.et s. m. pi.,
Trichostoma (OpkÇ , poil , oropta , bou-
che ). Nom donné par Latrdlle , Fl-
cinus etCarus à un ordre de Poly-
pes, comprenant ceux dont la bouche
est entourée de cils ou d'organes rota-
toires.
TKIGHO6TOIIOIDÉS9 adj. et s.
m. pi., TrîchostomoùUi, Tribu delà
faii^ille des Mousses , admise ptr
55o TRIC
Bridel j qui a pour typ6 le gtùre
Trichostomum.
TRIGBpTlIÉCIENS» «dj. et s. n.
Îl., TrichothecîL Non doim^ pr
nés à uae tribu de Tordre des Mb-
cédînés , ^i « pour type le geare
Trichotkefimm.
TRICHOTOME^adj. irichoHmus:
dreigabtUgy gedreilheiilt^ dreyfmckge*
theiu (ail. ) ( tptx^y en trois , t^w» ,
couper). Se dit, en botaiiî<|«e, de
toute partie qui se divise et se subdi**
Ttse par trois , comme la tige du Mi^
raidie Jaîapa , \H rameaux de VEc'
tQsperma frifAotoma et du TVlra-
dium trichotamum y la ' panieule du
Stipa trichot^maetdu Clerodendrum
irichotomum , les cçjjmies du Mas'
tixia triçhotoma^ la çpne des £t$^
phorbes , les pétioles de VEpùnedùwti
aïpinum.
TRICHBIOISME; 9 s. m., trûhrais",
mus ( Tpc&c^ trois, xpôa» couleur }«
Pbénomène qui a lieu quand un corps
étant placé entre l'œil et la lumière ,
on le voit de trois couleurs difTéren*
tes, suivant le sens dans lequel les
rayons lumineux le traversent , ainsi
que Soret Ta observé dans une topaze
311 Brésil , dont les couleurs variaient
u rose-jduoÉtréau violet et au blanc-
janoatre.
TRIGHROTTE 9 adj. , ' trichroïtes.
Se dit , d'après Beudant, d'une sub»
stance qui offre le phénomène du tri-
chrotsme, ou qui manifeste une tri-«
pie coulenr.
TRldRlufc, ajjeçl., tricinàtus.
( très , trois , cirra , cirre ) ; qui est
muni de trois cirros on barbillons.
Ex. CfJfitis tricirrata.
TIUOUNOÉDRIQUE , ad). , trlcli-^
notdricus (rpscç, trois, xXtv^^ lit 9
i4pa , base ). Neumann appelle sys^
ièam irieiinoédrsque , en cristenogr a*
phie, celui dans lequel les plans eooi^
donnés ne se trouvant pas perpendi-
tukires entr'eux , Uni* les angles sont
•igus on obtus.
(
TBIG
êieus. Sous -sel cobal tique qui cote—
tient trois fois autant de base que 1^
même sel à l'état neutre, £x. Sui'^
foteUuraU trkeohaUique,
TAIGOLOR 9 ad). , trlcobr; qui of-
fre trois couleurs différentes , comme
les fleurs du Tuiipa tricolor ei du
Tropceolain tricolorum , le pelage du
Diaèlphis tricolor , la coquille de
VOtlva tricolor,
TniCOQUE^ adject. , tricoeeus»
TDtlç f trois , xoxxo) , grain ). Donr
e nruit est formé de trois coques.
TRICOQUBgy adj. ^ a^ f. p).,
Tricoccœ. Kom donné par Linné à
une famille , paf Rojen à une classe
de plantesi comprenant celles dont le
fruit se coippose de trois coques ,
comme les Euphorbes.
TBIGQRNR $ ad^ . , tricormU ( très,
trois, cemu, eorne) ; qui est armé de
trois cornes , eomme n ehaperon do
V Osmia trieornis. Le Dêipkinmm tri^
came eat ainsi appelé à cause de seA
capsules, an nombre de trois, écartées
etacuminées; le Chironaetes iricarnis^
parce qne le filet qui garnit sa lè-
vre est trilobé à l'extrémité; VOsejr-
telus trwomùf parce qu'il a deux
cornes sur la téteel une sur.le tborax;
le Stromàus tricoràis , parce que
sa coquille offre trois tubercules o«
prolougemcas en forme de cornes.
TiacOSTÉ ) adj . , irkostatus, tri^
cosiaUs {très ^ trois, costa^ eôte.).
Dont la sorCaee oire trois saillie*
en iorme dé eoteft. ( ex. HaUotb
irtcostalisj Pateila iricostata). L'/fa-
(ichrysum tricostatum doit cette épi-
^ète à ses feuilles, qui sont relevées
de trois nervure».
TAICaié, adj . , testSêosuSf Éextilis.
Dont la surface a Fappareoce d'en
tissu de tricot. Ex. Fenus iexUt ,
Mu^ex textilhiue , NerUa teslilis j
Venus iesturata.
TBIGOm^ÊPARlItt fàhs
TRID
^ykdQnaus ( i^clc > trok ^ xorv^ii^y >
cotylédon ). oe dit d'une graine <fui
est munie de trois cotjlcdons. £x.
P irais nigra,
TIIICUIVRIQIIE 9 ad). , trîcupri^
eus. Sous-sel cuîvrîque qni renferni^
trois fow nutant de base «|iie le set
oeotre correspondant. * Ex. Sul/àtê
irUuwrique,
TBIGIJSPIDÉ9 adj. « trlcuspida^
tus; dreitpitzig (ail.) ( tres^ trois ,
euspis , pointe) ; qui est muni detrofi
pointes ^ comme les feuilles de VHi'^
biscus tricuspis^ du Saxifraga trieur
pidata et du Gossjrpium iricuspida*'
twn ; les fruits du Cheiranikus iri^
cutpidatus et du Maiikiola tricuspi^
data ; le» pétales du Chiropetalumtri^
cuspidatum. Le Genista tricuspidata
est ainsi appelé à cause de ses épines
trifides pour la plupart ^ et Vidotem
tricuspidatUy parce que sa queue se
termine par trois dents. La Salpa
tricuspidata porte trois appendices à
l'extrémité postérieure de son corps.
LePhalingium tricuspidalwn offre
trois pointes au milieu du bord aaté*»
rieur de son corselet.
TRlDACNAGÉSy adj. et s. m. pi.,
Tridacnacêa, Nom donné par Menke
è uo famille de Tordre des £latc^-
brancbes pélicoïdes , qui a pour type
la genre Tridaena.
X&IDAGKÉES , adj. et s. f. pK ,
Tridacna, Nom donné par Lamarck,
Goldfoss et Eichwald à une famille
de HoUusquesconchîfèreSyaj^ipoiir
Ijpe le genre Tridacna.
TlUDâCNITES , adject. et s. m.
pi. , Tridacnitës. Nom donné par
Latreille à une famille d^ l'ordre des
Concbifères triforipalles , qui a pour
type le genre Triaaena.
TBIDA€T11<E , adj • ^ triiaefjrtus ,
iridae^Uies (tpiic, trois , ddbnrv^ ,
àoifgi) \ q[ui a trois doigts aax pieds
( ex. Chaleis tridact^bu f AUedo
tridmctjrla)^ On donne «ossi cette
TRID
55f
dactyUês ) dont chacune des nageoires
iugalairesse compose de trois rayons.
)n Applique également II des plantes
dont les feuilles palmées se composent
toujours , ou le plus ordinairement |
de trois folioles (ex« Rhus tridac
Ïrla^ Saxifraga tridac^Utes) , od
ont led feuilles sont trifides à l^xtr^
mité (ex. Cochlearla tridactgrlUes),
TÎtlDACTYLESyadj. ets. m. pi. ,
Tridactjrla , Trtdactjrli. Nom donné
parkleiuj Latreille* FicinoaetCA-
ros à une famille de Mammifères »
comprenant cent qui ont trois doigts
aux pieds ; par Latreille ^ Ficinus et
Carus y à une famille d'Oiseai&z Galli-
nacés, dans laquelle se miigent ceux
qui n ont que trob doigts : par Dtt-
méril , k une famille de 1 ordre des
Coléoptères , comprenant eeux de ces
insectes qni ont troiâ articles à tous
les tarses.
TRIDENTi) adj. , tridnUatus ;
drejrgtuihnt , dr^zahnig (allem.)
( très ,, trois , dens , dent ) ; qui est
muni de trois dents ou épines, comme
les cuisses de derrière de la Laphria
triJeutata , ou de troia diTÎsiooâ en
forme de dents , comme le /ilet des
étamines de VAUium ampehprasum f
le calice dti Cneorum , l'extrémité
des feuilles du MulUia trUUns f da
Manunculus tridentatus et àu.Genista
tridentata , la feuiOe qui garnit le net
da Rhinolopittui trideiê*
TRIDIGITÉ f adj. , tridigitatus
Itres f trois» digUus |doigt). Se dit
aune faille dont le pétiole commun
se termine par trois foUoitt» Ex« If e-
tifanthes trifoliata.
• TAIDIQirÉ-HNNÂ , adj. , iri^
*Mgitato^pimiatuSf WfuUo^innatus.
Epitbète donnée a«x f€uUlêê dont le
•ommet du pétiole eonmitui. produit
trois pétiolci seçpiidairee i mat kaoéiés
desquels les folioles sont attachées.
£x, ffoffmansêggia.
nUDODÉGAEIlBB y êAf. » tridê>^
55i
TRIF
une ?iirMl6 dont les faces offrent 1â
combinaison de trois dodécaèdre^ Ex*
Chaux earbonatée tridodéeaèdre.
TBIDYHE, adj. , tridymus; drei»
mçèhtig (ail.) (rjoetc , trois , ^vvâuic; ^
ptiîssance). On donne cette ëpîthète
aux lames des Agarics , lorsqu'entre
denx lames altcignant jusqu'au bord,
il s'*en trouve trois autres , dont celle
du milieu est plus longue que celle
qui se voit à chacun de ses côtés.
TRIDYNAIIE , adj. , iridynamus
(Tpetç, trois, ^ûvoftcc , puissance).
Epithéte donnée par Cassel aux éta^
mines des Narcisses, dont trois sur six
sont plus longues que les autres.
miàDRE, adj. , triedrus , irier
dricus ( tpitc , trois , li^v^ base ). Se
^t d'un corps qui offre trois faces ,
comme celui de la Ljrmnorea triedra,
ou comme les épines du Diodon trie^
dricum,
TRIÂMARGINÉy adj. , triemar^
ginatns. Nom donné par Haûj k une
variété qui offre la forme primitive
dont ckaque bord est remplacé par
trois facettes. Ex . Grenat iriémarginé,
lailENCéPnAIiE , adj. et s. m. ,
triencephalus (rptîc , trois , cv , dans ,
let^aM , tête). Nom donné par Geof-
froy Saint-Hilaire à uue classe de
Monstres , comprenant ceux qui sont
privés de trois organes des sens , Vo^
dorât , Foûïe et la vue.
TREÉPINEra, adj. , irispinosus ;
qui porte trots épines , comme le
tkoracide du Gecarcinus trlspinosus ,
le dos du Afyodoehus Irispinosus,
TRIÉPOINTÉy adj. Nom donné
parHouj à une variété en cube ou
I^araUélipipèdc rectangle , qui offre
a forme primitive , dont cbsque*
angle solide est remplaice par trois
facettes. Ex. Anakime triépointée.
TRIFAMÉ 9 adj. , tri f arias ; drei^
reihig (ail.) \' qui est disposé sur trois
rangs , comme les feuilles du Didy^
Tnoaon trijkriùsy ou les taches qu'offre
TabdOTnea 4u Stomoxys trifaria.
TRIF
TIIIPASCIÉ9 adj. , trlfasciaùu
( très , trois , Jfascia , bande ) ; qui
est marqué de trois bandes d'une
autre couleur que le fond. Ex. i\i-
sypogon tri/asciaias , Ortalis iri'^
fasciata»
TRIFERREOX: 9 adj. , friferrosus*
Sous-4el ferreux qui contient trois fois
autant de base que le sel neutre cor-
respondant. Ex. Silicaie iriferreux.
TRIFERRIQUË , adj. , trperricus.
Sous-sel fcrrique qui contient trois
fois autant de base' que le sel neutre
correspondant. £x. Sul/btellurafe
triferrique.
TRIFEUnxÉ 9 adject. , iri/oUatus
( très , trois , follum , feuille). Sj-^
nonyme peu usité dé trifoliée
TRIFIDE9 adj., trifidus ; drejr'
spaltig (ail.) ( très , trois , fissus ,
fendu ) ; qui est divisé en trois par-
ties , segmens , lobes ou branches -,
^omme les feuiUes du Petesia trifida
et du Ptelostephium trifidum , Ja co-
rôtie du Gaîium trifidum ^ lespétaies
àeV Hjrpecoum pi ocumbcM y le stig^
mate dh PlUox , le style de \'Ij;îa
chinensisy les vrilles du BignonUi
unguis catL
TRIFLORE 9 adj. , triflorus^drey^
blumig (ail.) ( très, trois yfios , fleur) ;
qui porte trois fleurs , comme les
pédoncules du Cotisas trifiorus , 4e
VOEnothera triflora et âîi Mogorium
trifiorum y on qui renferme trois
fleurs , comme la cupule du Fogus
Caslanea et la ghune de VjEgihpg
ovata.
TRIFOUACIÊBS , adj. et s. f. pi. ,
TrifoUaceœ, Nom donné par Eber-
maicr à une tribu de la famille des
Légumineuses , qui a pour type le
genre Trifolium,
' TRIFOLIÉ 9 ' adject. , trifoliatus ;
dreiblUttrig (ail.) ( très, trois , f(^
Hum , feuille) ; qui a les feuilles dis-
poisées trois par trois à l'extrémité
des pétioles (ex. TriphasiatrifoUaiUj
Poijrstichwn trtfoUanun , Panas tri^
TRIG
foUum ) » ou trois fois décomposées
( ex. Anémone IrifoUa % Clematis
trifoliftA),
TAIimiéES, adject. et s. f. pi. ,
Trifotieœ. Section de la tribu des
Lotées , admise par Candolle, qui
a pour type le ^ure Trifolium,,
.TlUFOLIOLÉ , adj. , trifoiiolattu.
Se dit d'une feuiUe digitëe dont le
pétiole commuu se termine par trou
folioles qui partent toutes de son
sommet ( ex. Nabalus trifoliolatiu ,
Latdizaùda tri foliota)^ ou d'une
feuille pennée dont le pétiole com*
mun o£Fre deux folioles latérales et
une terminale (ex. Rosa trifoUo^
lata).
TRIFOBIFâLLESk . F'try^ez Man^
TBAUX TEivoaés.
TBIFOBME , adject. » triformis.
Épithète donnée par Haûj à une Ta-
riété dont les faces présentent la coni*
bînaisoD de.trbis formes remarqua*
blés , telles que le cube , l'octaèdre
régulier et le dodécaèdre à plans
rhombea ( ex. Alumine sulfatée iri^
forme) ; par H. Caasini à Wealathide
des S jnanthérées , lorsqu'elle con-
tient trois sortes de fleurs différentes
Cr la forme (ex. Erigeron acre)»
\ Peziza triformis , granulaire en
premier lien , s'ouvre ensuite et de*
vient d'abord concave y puis convexe.
TRIFRONDE, adj. , trifrons. Se
dit d'une fougère ^ Acrojtichum tri»
frons ) qui offre des frondes ou des
feuilles de trois formes différentes.
TBIFURQUÉ, adj.» tnfureatiu ;
dreigabdig (ail.) ; triforccUo (il.)
{ très y trois , furca , fourche ) ; qui
est divisé au sommet en trois parties
très-déliées , comme les poils du
l'hrincia hirta , le^feuiUes de VEu^
ryops trifureatut f de VHeliophila
trifurca et du Microgyne trifwrcata ,
les lobes des feuilles du Saxifra^
irifrtrcata,
naSiAME, adj., trigamus(rftUy
trois, yâfoi, vnoee). Se dit do U
TRIG 553
calatfUde des Sjnantbéi^ées , quand
elle renferme trois sortes de fleurs
différentes sous le rapport .du sexe y
comme celle de plusieurs Calen*
dulées.
TBIGÉMIKÉ y adj. , trigemina-^
tus^ triplicatO'gemmatus y tergemi'^
natus. Nom donné par Haiij à une
variété offrant la combinaison de six
solides qui , étant pris deux à deux ,
sont de la même espèce. Ex. Chou»
carùonatée trigiminée*
TRIGÉSmAL , adj. , irigesimalis.
Nom donn^ par Qaûj a un cristal qui
présente trente faces. Ex. Barytesul-
fatée trlgésimaU,
TRIGLAND , adj. , triglans. Épi*
tbète donnée par Mirbel au caljrbionj
quand la cupule renferme trois glands.
Ëx. Fagus Castanea,
. TRIOLIOIiiSf adj, et s. m. pi. ,
Triglides, Nom donné par laisse i
une famille de poissons, qui a pour
tjpe le genre Trigla.
TRIGLOGBIDÉ j adj. 9 trigloeU'^
deusy triglochis. Se dit d'un aiguil-
lon terminé par trois pointes recour-
bées. Ex. Triglochin.
TRIGLOGHINÉES, adj. etSéf. pL,
TriglochineaSf Nom donné par Rei-
chenbach à ua groupe de la famille
des Lilîacées , qui a pour type le genre
Triglochin.
TR1GL0S8ÉES , adj. et s. f. pi. ,
Triglcsseœ. Section admise pat Nées
d'Esenbeck, dans la tribu des Raoïbi»-
sées » qui a pour type le genre Tri^
glùssum.
TRlGiX>SSINÉES 9 adj. et s. f.pl.^
Triglossina, Tribu admise par Link ,
dans la famille des Graminées , qui a
pour type le genre Triglossum*
TRIGLUME, adj., triglumb; qvi
renferme ti^b gtumes , comme les
capitules terminaux du Juncus tri^
gùunis.
TRIGLYPflEy adject. , trigfyphus
( tpéic, trois y yXvirrt» , graver). Nom
donné par Haûy i «o cristal pr^sea*
554 TRIG
lant )a forme i^un ctibe efaargé de
fltrîes qui ont trois direction» perpen-
dicolnre* entr'ell«8 sur lei trèw faeet
cdncoilraAt à 1« fo^mAtion d'an métne
angle solide. £x. Fer sulfuré tri*^
gfyphë,
VBIGOIVC , ad). , triganus; drtU'
tàniig , dreieektg (ail . )' ( rf rflç , trois ,
^vta , angle) ; qm offre trois angles,
coitime Vttxe de VAUsma Plantago ,
la capsule de r/H> persiea , la carcê"
rule du Polygonum Fagopj-rum , les
coques de fa dtérésile du Knoxia
Mricta , le tjrpsèle du Bultimora , le
drupe àti Cacos nucifera^ Vérème du
Lamium alffum , lesfiuilles du Ba<**
fontttj' uthheiiatas , les graines du
. Fàgus sylifatiea , la hampe de Vj^lié^
ma Plantago , les pédoncules du Z^-'
ranthus sterilis , le" placentaire- du
Polemaniafn , le étigiftate de VAHuca
htajcfTy le ^ij/e du Lilîutnbulbiferum,
la <%^ du Scirpus ^haticus , le
ror^^ de VOstraeion trigonus , les
tachés de/ ailes du Sjrrpkus tri-^
gonus eïieVjilfj'la trigona.
TRIâÔNÉ , adject. , trigonatus ;
qui offre trois angles et trois faces ,
comme la coquille de la Crassatella
trigonata et de la Mactra trigoneUa,
XB1«0N£1S8^ adj. et s. f. pi. ,
7r^o/ui/ie. Nom donné par Lamarck
j^ inpie' faaitUe de Tordre des Conchi-
fères kMneliipèdes, ^î a pour type
l^geor^ Trig^nia.
taiGMBd^ fldjeels et s. m. pi. ,
Trigona.' Nom donné par Lamarck à
aUe faftiiNe de Crustacés homobran*
ches braebyures, comprenant ceux
ddF^t le thoraeide eat de forme près*
que triangulaire, f^oy^ Tm»N«ij«*
LatRES.
TltraONIGOIINE ; adj. y irigom^
Céfnh' ( trigonks , trigone , cornu ^
corne ) ; qui a les antennes ttrigooeSâ
£x. Pauàsus trigcmieornis.
TBlGanCIGâlIM 9 adj. , trigo^
TRIH
fruit) i ^i a des fruits trîgoiies« £x«
yaUriaheltà trigonocarpaé
TRIGONOCÉPHALE y a^^ £rt-
goàocephalus ( rptywyoç « mgooe ,
MfcXî y tète ) ; qui a la tète triangu-
laire. Ex. Cymoèkfa trigonocephala g
Distoma trigonoeepkaktmm
TBlGONUiAIKB , adj., ttigonu^
làris / qui est presque trigone. Ex*
Mitress trigonularis,
XniGONULB , ad). , trigonulusf
que offre trois angles presqu'effaoéa f
comme la coquille du Murex trigo^
nuius et de VEth^ria trigonula*
TAlOYliE , ad). , trigynus; drej'^
wêibig (ail.) {rpgîçy tnnsy y^vq, fa»*
me). Se dît d'une plante dont la
fleurs contiennent trois piattls. Ex.
Celastrus trigpms , Crassula iri^
gyna ^ Limun irisj-aum.
TMQlfNU y s. r, trigynieu Nom
donné'i dons le syatème sexuel de
Linné, à dix ' ordres comfM«naDt det
plantes qui ont trois pistils*
miHEXAÀDAB, adj., trihexa»m
drus ( tpn; , trois, !(» six , itpa » baae>«
Épithéte donnée par Haiiy à une t«^
riété^ont k surface est composée àc
trois range de facettes disposées âx
par six. Ex. Potassé nHnUéê tr»->
Ae^raédire.
TRIHILAffiS , adj. et s. f. pi. ,
Trifuéeuœ. Nom donné par Agardk k
une élusse de plantes pbaoéroootylé-
dones eomplètes dtecigjnes polype*»
taies , qui comprend les Tropéolées •
Hippooaatanées^ Malpigbiaoées, Aoé>
rînéies , RbamnoSdées , MélÎAcées ,
Sapindacées et Térébintbacées.
TRIHYDRIQUE, adj., trik^dneus.
fiptthète donnée par Beraelius n«
troisième degré d'kjdrogénation des
corps qui se combinent en plostenB
proportions dkefses avec Vhjdn^
gène, ou aux composés de trois atomes
'jijdrogèneavec un atome d*ùn au*
tre corps simple. Ex. Phosphttre tri*-
hjdrique , ou gaz hydMgéne phos-
|fl><W^^irtanéfliieii»iftflwnm|ih|^y qui
TRÏL
• été dëeofavert par Ginguené e«
1 7^3 ; Arséniure trihydrique, ou gas
lijdrogèDe arsénié ; Nitrure trihjr^
ariqtie, on ammoniaque.
TlUIODURS , s. m. , iriodmreîum^
triiodetam, lodure qui conAieDt trois
fois aulaot d'iode que l'iodure sim-
ple correspondant. Ex. Triiodure de
potassium^
TRIJUGVÉ , adj. , trijugus ; drei^
paarig (ail.) (très ^ trois ,ljEi^tim ,
paire). Se ait Axa fouilles qui sonl
composées de tro'ia paires de folioles.
£x. tribuUu tr\jugusy Meikoceê
trijuga*
TRILATiRAIi, adf, , trilaieraliâ
{tres^ trois ^ laius ^ celé); qui a
trois câtés. Synonyme de TriÎdrx.
TBnJTHIQUB , adj. y trilitkicuîi
Sous-sel lithiqoe qui contient trois
fois autant de base que le sel neutre
correspondant. E;c. SidfoUUumie
' HULÉPIDE I adj^ct. , trUepidiis
( rpik t troia , >ciri« , écuUe ) ; qni est
muni de trois écailles.
nUELOBAlEB, ad).» irUaàans ;
qui a lieu par trois lobes. Dwishm
tribbaire*
IBIIiOBÉ i adj.f iriiokus , trikh-.
haius s dr^lappig (lU.) ( tresj trois^
lobas ^ lobe) ; qui est partagé en troia
lobes y comme les fouilles du Ramat^
cubts trUobus, de VHepatha triloha ,
du PapaPet trilobum^ du Spirma
trilobata et du PodoMUun trilebsH
ium , U foonde du Jungermarutia
trihiata , les pétales de l'â^Ao^
t&€ra trilota , le stigmate du Li^
lîuffi 9 les utricules polliniques du
Serapias longifoUa ', la nageoire can^
date du CheUini^ triloùatus»
TRItOfilTEd, adj. et s. m» pL,
Trilolntes» Kom donn^ par Cuvier
et Latreille à un ordre, par Etckwald
à une famille de Grustaoés, eompre*
nani des animaui( fossiles dont le
corps est divisé en trois lobes par
deuj^ liUoBS pXrtUèhtà nn axe.
TRIM
559
TAIUIGIIL AlAE , fid).^ tt^mtia-
ris; dreifàektrig (ail.) (^tres^ trois ,
ioculof loge); qui est peHagé in-
térieurement en trois loges ^ oomme
la baie- de VAspuragus effieinalis ,
la eapsuk du Carchoms triiocularisi
le nojrau du Trisù pùtustrià j le
/»^/wft du Bryonla dioïca,
TRIMACIXé ^ adJM trimaexiiatiis
( tres^ trois , *i«éseÂi ^ tacbe ) ;
qui est marqué de trois taches „ com-
me V abdomen du Tabanus trimacu-
latus j les ailes du Trypeta trima^
eulatày'la coquille du Cytharea tri'*
maculaia , le corps du Labrus
trimaculatus ^ les élyires du Myhi'^
bris trimaculata.
TFilMAGNÉSIQtJE , adjectif, /r<-
magnesicus. Sous-sel magnésique qui
contient trois fols âufatif de base que
le sel neutre correspondant. Ex. Sid"
fotellitrale trimagnésique.
tRIMAAlGANEM, adj., triman^
ganosus, Sotto-sel manganeux qui
contient trois fois autant de base que
le sel neutre correspoùdant. Ex. 5i-
licate trimanganeujf,
TllIMÉBCCIIBlJt , adi., irihfdrar*
gyrosus. Sel mercurcux dcMis lequel
il entre trois fois autant de base que
dans le sel neutre corrc^ondant. Ex.
SulfoteUurate trimereureu±,
TRnif ERGtlilQCB , lidj. , trify-^
drargyrkus, Sous-s4;l ntercurtqiM ^ui
eoDtient trois fois autant de base que
le sel neutre correapondant^ Éx.
Sulfotelbiraté ti'mérewrique*
TRIMËRÉS , adj. et s. ra. pi. , Tri^
mera (rf^l;^ irokj jtif^, fmtiiéj, Mom
donné par Cuvier ^ Latreille^ Lamarekr
et £i( bwald il une seetion 4é Tordre
des Inseete» Coléd^tères , eo^fprensnt
oMx qui ont trois articles à tous ks
tarses r
imilÉTlIIQinK ) adj., trifhétirieus
(rpiU, trois, fAirpi««, mesurer), Vont
donné par HausmaBa dux fcurrae^
cfistaflines que fou pirai rapporter à
un systèiMKCasetmiMpièMée tsw*.
556 TRIO
TimfORPBB^ adj. , trimorphus
(rptiç, trois , ftopfn^ forme). Se dit
d'mne sobstance minérale qui peut
dbnner des criitanx appartenant k
trob sjslèmcs différens , oa apparte-
Dant à un même système , mais avec
de telles différences d'angles, qu'on
BC saurait les dériver d une forme
foudftmentftle commune.
TRIIIORPIIISIIE , s. m. , trimor^
phismus. État des substances trimor-
phes.
TRIHTAIRE , adj. , tryrnyarlus
(rpccc,' trois, fivlov, muscle). Ëpi-
tfaéte donnée aux coquilles bivalves
qui présentent (rois impressions mus-
culaires sur chaque valve. Ex. ^710*
donta.
TRUVERVÉ, adj., trinervisy tri--
neruius , irinervatus ; drejrrippigt ,
drejrnert^igt (ail.) {tres^ iroîs, w^r-
çtUj nerf). Se dit de&Jeuilks (ex.
E'clopes trmervis , Tripterospermum
trinerife ^ Lisiaiuhus trinenfms-^ 01"
denlanda trlnervla , lAnmm trûier^
fiumy Navenburgia trinen^ata) et
des phjrUodes (ex. Acacia irinenfatd) »
qui offrent ttois nervures longitudi-
nales partant de leur base.
TniNEBTUOLÉ , adj.^ trintrvulaius.
Se dit du placentaire^ lorsqu'on j
remarque trois nervules.
TRINICCOLIQUE, adj., trlnicc9^
Ucus. Soas«fe1 niecoltque qui contient
trois fois autant de hase que le sel
neutre correspondant. Ex. Std/btel*
lurate triniccolique.
TRIOGTAEDIIE , adject. , trioe^
taedrtu, Mom donné par Haûj a une
variété dont la forme présente , dans
Fensemble de ses faAes, k combinai-
son de troia octaèdres» Ex.Sarjrte
sulfatée Irioctaèdre,
nUMmiQUE j adjcctir^ triodicuê
(rpàiiy trois, ô}o( , route). Nom
donné par Haiij à une -variété dont
le sig^c renferme . tfoia espèces de
lois f riiB9ainipfe | la secom» mixte ,
TRIP
et la troisième intermédiaire. Ex*
Chaux carhonatée triodique,
TRIOÉCIE , s. f. , trhecia ( rpûç ,
trois , olxta , maison ) . Linné don-
nai I ce nom, dans son système sexael,
il un ordre comprenant des plantes
dont un individu porte des fleurs
hermaphrodites , un aufre des fleurs
mâles , et un troisième des fleurs fe-
melles.
TRIOéCIQCE, adj. y trioeeûnu ;
qui appartient à la trioécîe.
TRIONYGHIDÉft, adj. et s. m. pi.;
Trionjrcliidœ. Bell appelle ainsi une
famille de Reptiles Chéloniens , qui
renferme le genre Trionyx,
\ TRIONYCHOIDÉS , adj. et s. m.
pU , TriùTtjrchoîdea. Famille de Rep-
tiles Chélonieos , admise par Fitzin-
gcr^ qui a pour type le genre
Tribnyx.
TRIONYGIDéSy adject. et a. m.
pi. , Trioftjrcidœ, Nom donné par
Gray à une famille de l'ordre des Rep-
tiles Ché Ioniens, qui a pour type le
genre Trionyx.
TBlORNITliOPHOllE, adj. , triof^
nithopkorus (rpttç, trois, ô^vtCy oiseau ,
f épw , porter ). U Antirrhinum trior"
niihophorum a^es fleurs tellement
disposées et conformées, qu'elles sem-
blent représenter trois oiseaux les ai-
les étendues.
THIOVULÉ , adj. triotndatus {très,
trois , ovum, œuf}. Se dit d*un affaire
qui renferme trois ovules.
TRIOXIDE. V. TaiTOXiBB.
TRIPALÉOLÉ 9 adj. , InpoUola^
tus; qui est composé de trois paléoles,
comme la Iwlicule du Bambtisiaarwt^
dmacea*
TRIPARTI , adj., tripariitUs; drei-
getheUty dreiêheiUg (ail.) {tres^ trois,
parsy partie). Sentit, en botanique, des
parties qui sont divisées en trois jus-
qu'au delà de leur moitié , comme
VariUe du Polygàla puigaris , les épi--
nés <du Berberis vulgaris , le calice de
VAUsmu Planiago ^ les feaiUes du
TRIP
Aanunculus tripartitus ^ de VAtche-
milla tripartita et du Caladium tri*
partilum , le placentaire des Orchi-
dées. ' '
TRIPARTIBLB ,adj. Iripartibilis.
Se dit du placentaire f lorsqu'il est sus-
ceptible de se diviser, par la débis-
cence , en trois portion s ^énHoifi^nes,
qui restent fixées à la marge des
cloisons. £x. h.iUum.
TRIPEAINé^ adj. , tripenhatéis ;
dreifachgejiedert (ail.) \ très, trois,
Senna, aile. ) Ëpilhète donnée par
Itrbel aux feuilles dont le pétiole
commun porle luléndement des pé-
tioles secondaires , qui à leur (our eli
produisent di*uutres, sur les côtés des^
quels les feuilles sont implantées. £x.
Sisyndwium tripinnamm^ Tri/jinna^
ria tripinnata.
TRIBKTALB9 lidj. , tripeioiiis
( xptU 9 trois^ ir/raXau, 'pétale ). Se dit
d'une corolle qui est composée de
trois pétales. r£x. Gaura tripetala^
Helianthemum tripetalum*
TRiPÉTALOIDEy adj., tripeta^
loldeiu (rpû^^ trois, ircTaXov, pétAle,
sUoc, ressemblance)^ qui a l'air d'avoir
seulement trois pétales , comme la
corolle AeVUnona tripetaloidca ^ qui
ca a trois extérieurs grands, et trois
ÎD ternes très - courts , ou comme
VOrchis tripetaloldes , dont «bux des
cinq pétales sont si courts, qu'au pre-
mier coup d'œil la lli;ur. semble tripé-
tale.
TaiPÉTALOIDES ^ «dj. et s. Lpl.
Tripetaloïd^. Nom donné par Linné
â une famille de plantes* compre-
nant celles qui ont trois pétales ou
trois divisions à leur calice , comme
Vjélisma,
TRIPÉTHÉLIACÉES , ^dj. et s. f.
pL Tripetheliaceœ. 14 om donné pat
Fries, £scbwf iler et Fee à un groupe
de la famille des Lichens ^ qui a pour
tjpe le genre Tripethdium.
TRIPHYLIiË 9 adj. , iriphyllus ;
drejrhliittrig (allOCrpsiç, trois, t^XXav,^
TRIP 557
feuille )• On donne celle épilbète au
calice , quand il est composé de trois
l^ièces ( ex. jilisma) ,et aux plantes
qui ont leurs feuilles , ou vevticiUées
trois ^r trois ( ex« PaUeourea\ tri^
phfila ) , t)U profondément partagées
en trois lobes ( ex. Feronica triphjl^
los , Achljrs triphjrUa ),oa terminées
par trois folioles (ex. Possiria jri^
phj-Uos).
TAlPILby adi- y tripitm ( tres^
trois ^pilus, poil). Quelques entomo*
logîstes jont appelé les Ichoeomons
mouches tripiûs^ à cause des trois soies
qui composent leur tarière.
TftlHNI^A'WIDE, adj. , tripinna^
iifidus; qui est trois fois.pinnattfide ,
comme les frondes de VAdemophorUs
iripinnati/ida.
TWPhA^T 9 ad|. Nom donné par
Haûy il une- variété dans le signe de
laquelle un des expossns est répété
trois fois parmi les termes d'une série
qui, sansceJa, serait ié|[uliète.£;r. Pé»
ridot triplani, ^
TIUPLATIRIQI}^ ,, adj., triplotini*
eus; sous-sel plaiiniqne dans lequelil
entre trois fois autant de base que
dans le sel neutre correspondant. £x.
Sulfotelluraie triplatinique*
XBWLE , adj* , triplex* Tbénard
appelle seU triples les combinaisons
homogènes d'un acide et de deux ba-
ses , qui sont probablement des sels
doubles, c'est- à-dire Jes combinaisons
de deux sels. Au «este le nom de sels
triples avait été donné autrefois à ces
dernières combinaisons. Hauy donne
répitbète de triplé À une variété de
plomb carbonate , qui est composée
de trois prismes hexaèdres eompri-
més, réunis autour d'un axe commun»*
Les botanistes disent le stigmate tri^^
ple^ quand il est profondément divisé
en trois lobes. ( £x. Iris. )
TBIPLl€ATO-GÉafINÉ.^.T£RGK-
MINÉ.
TJRIPLIGATO-NEIIVÉ. f^. Tai«P
PLINfiRVS*
558 TRIP
TsmucAM^^àmé. v. Tu-
VBNVÉ.
XiUVLINEBVÉy luij. , tripUner^
wJU j tripUnêrviê } drcifiichgeaderï
(aH.) ; (iripàts , triple, nefwus , nerf).
Épkbète dooaée' par CnndoUe aux
feuUUs dont la base du Uoibe offre,
de-ehaquecôlé de k nervure roojefiop,
«se nervim partant évidemment de
celle dem\ère , mais plus groése que
les Miiva»<es^cl dout k volume égale
preaq4if eelui de la nervure médiane.
£x. Crjr^ocarfa tmpliner^is ^ Hy^
perieunL iripUnenw j Micon'ia tripU-^
nervia.
driaus ( rpatkôoç , triple , êJpâr , iKise).
JKoiB donné pur B«uj ii une variété
dont la surface présente , vers eha*
<pBe sonmet , %roU ordres de facet-
tes , doBi chacun est triple du sui-
vant. £x. Càaujccaràonatée triploé»»
èrùfu*
ynitïiOMPilQMB, adj., êréptUm^
bicus ; s<A-sel plonibique 'qut* ren-
ferme Iroià fois autant d^ebasè que le
sel neutre oorrespoodant. £x. Acé^
tmt4 tripkmbiqiu*
mU^UIRjàRByad}. triplopêerus^
irpcffliOTç , triple , wTipoip , aile ).
o 4!idlianiNi itiploptera a de chaque
eôlé du corps une aile membraneuse
ou nageoire partagée en iroiis tamcs
minces.
VlUaHLOMémone , adf . triplù*tt*
1ÉH0HÛ ( Tpcflr>ôoç ,. tfiple, ffTtiuftiv, éta-
mine). É(»itbéiodonf»ée parWachen^
dorffâux plantes dmit les étamines'
snnr en nombre double de celui des
divisions de k eoroUe. <
VMMLBSN , adj. ; qui a le ea-
f«etére éù Iripoli ; qui est , comme
hii , sec et rude au toucher. SchUte
Mpoiéen , w*giie tripaléenne.
TKIPONC'^Di^adj.^ tripunetntus,
(irw^, trois , purtctum, point); qui
est marqué de trois points colorés ,
cotnme VabdemendaCr^/>fu<^ irtpunc-
torùù, les élf Ires de la CoccineUHn tri-
TRIS
punclalayh corps du F'Urh tripanc^
iatus,
TRIP0TA9MQQB , adj. , £n^<^
tassicus ; sous -sel potassique qui
contient trois fois autant de bai^ ^iie
le sel neutre correspondant. Ex. Soi*
foi^Uurate tripotassique. '
TatPnqàllEyadj., tripterus {rp^ ,
trois j irnipsv , aîk ); qtxi est moiii de
trois ailes , comme k eàtcénde da
MhtiuM , k capmle du Bégonia tf^li^
qu0 , h graine du Pterospt^mum, k
coquille du Murex tripleras^
TEIQUÊ'raE , adj . , friqueter; drtî^
seiiigy dreisckneidig (ail.); (tpc;^, trî-
pkment, l#pa, base) ; qui offre troii
c6(és , on trois' faces , comme l^ co^
r'Ue de k Ùonax triqiietray le corp$
VOstraeion iriqueier, \Qspédoncw
hs àM f^Vormia triquetra et de VE^
rgtngium triqudrwn , le placentaire
àvL Dodotuea viscosa , lés rameaux
àù Farseuia .triquetra 9 la tige da
Lobelia triquetra et de VHetfy-sarœa
trtqueirum. • ^ ^ • "
TIUQUINK, adject. , triqaînaius.
ï/'jilngelêca triqmnaiaeti aîÀsî nom*
mce à' cause de ses feuilles bipinnati-
fides , dont Hes lobes inférieurs sont
trifides.
TRIR ADIÉ , adj . , trîradhUus (f i^,
trois , radius , ra jon ) ; qui offre trois
rayons ji^oro me TombeHe àMBupleu»
rum triradiatum.
ITRIRHOMBOiDâL, adj., uirhomT-
bôidalis. Épiihète donnée par Haûj
à- Une variété dont k surface est com-
posée de dix-huit fices qui , prises six
a six et prolongées, formeraient trois
rhomboïdes différens. £x. Çbaus
earhonatie trirhomboïduîe»
TRISANNUEL , adj. , triennaUs^
triennis;dreijakrîg (ail.). Se dit d^une
plante qui vit trois ans.
miSCiS^ , adj. j triscapus (tres^
trois, scapa, tige ) ; qui a trois tiges,
comme le Lafernea triscapa, cham'*
pignon formé de trois branchés dOU-*
dees eneembk à kur sommet,
mis
, •• m.f trisàl> Sel qui ren*
Cmrine trota fois autant d'aeîde., pour
la raéine quantité de|bafle, ou troif fois
avtiint de base ^ pour la même quaoï-
tîlé d'acide,' que le tel neulre corres-
pondant. Ce nom a été donné autre-
lois à des sels qu'on cro/ait formés
par la combinaiaon d'un aeîde avee
deux baaea , mais qui sont aujonr-
d'hiri eonsidéffés comme formés de
deiis sels, et en conséquence appelés
sels doubles»
mittÉPALB , adj. , trhepalus. Se
dît du calice , quand il est fermé de
trois sépaU s» ëk. Tradescantia virgi-*
fdca.
nUUlKPAUÉra , sdj. et s. f. pi.
TrisepaUe. Nom donné par Bartiinj^
à uneclassede plantes, comprenant les
familes desMjnstîcéeset des Anona-
cées , dans iesquelies le calice est k
trois séfMAes.
TltlSÉfilÉ > ad), y triseriatus $
dreireik^ (ail.) ( très , trots , séries ,
série); qui est disposé sur trois rangs ^
comme les squames du péridine on
les sqaameUules de l'aigrette de cer«
laines synantbérées, comme les taches
qn'oD voit sur le dos du Coluber tri'-
seriatus.
TBISéTEUX , adject. y trisetosus
(très, trois, seta^ soie); qui porte
trob soies , comme le Passiflora tri'»
setûsa , dont chacun des trois lobes de
la feuille se termine par une soie.
ntlSlLLONNÉ, adj. , trisulcaius
{très , trots , sulcus, sillon ) ; qui est
creusé de trois sHlons^ comme le
fiuk de VOmitkogahtm pyramidale ,
la coquille de la TurriteÙa trisiUeata*
miSlSOOONB, adj. , trisisogonus
(Tpitc, trois , tffoç, semblable , yaàviot^
angle )« î9om donné par Haiiy à une
variété dans laquelle m des angles
plans ou saillans sont égaux deux è
deux. Ex. ChauT carhonatée trisis<H
gone.
TMMMDIQUE^ adj., trisodicus.
Sons-sel sodique qui renfenae trois
TRIS 559
fois autant de base que le ael teenire
correspondant. Ex. Borate triso^
dique.
TiUSOiJSTIIAClYF My , trUiAsw
traciwus^Homk donné parHaiij^ànne
variété dans le signe de > LiqucUe )e
plus fort exposant est moindre de trois
unités que la somme . des autres exr
po8ans.£x. Pjrrosins trisotu^açiiji
TAlWEliM^, adîecl. , trispemue
(rf^clç, trois, ffiripfAa, graine); qm
venfenne tix>if graines , conme la
capsule du Montiez
TJUBVAGBVÉ, adj. , trisUic\ym
(TjDffîç, trois, ero^vçyépi). Dont les
pédmenlesse tenntniuilpar UMsipis.
Ex. Andropogon trisiofihfoi^ ^im*
bristfUs tnstuckya.
TJUSTAMINIFÈRE , adj.» tristét^
fnjùdferus {très , trois , stamtm^ éta-
MÎiie , yire , porter); qui perte liwjs
étâmines.
TBBXAWE», adj., trUiannow
eus, Sous>-sel sUmnenx qui isontieni
trois Cois autant de basé que le sel
neutre correspondant' £x. Sutjbtel^
ittrate êristanneux.
TUraitHlUQUE , adj. , trUtanm^
eus. Sons-sel stanniqae dans lequel
il entre trois (ois autant de base que
dans, le sel neutre contmpondan t. kz«
Sulfrtelluraie trUtannique*
TRISTE 9 adj. , tristis. Ou employé
celte épitbète pour désigner qodques
•iseanx dont le plumage est ou Boir
(ex, Motmsa tmûbrosa ) ou gris «r*
doisé (ex. Meluu trisHs) on vert
(ex. Ormismfa Imlî/), maiatovijours
peu brittant et plus am moins terae^
ainsi qn'vne eottUuvre { Cobiàer
mstis ) qui est Uenâtie et ponctuée
de noir , et d'autres animaïux dans
la conieur desquels il entre phu on
moins de noir (ex. Chryseps ifUbia-
Utt y Chrysops lugubris ^ Chry**
sùps sepiickraUs j Hylos ftmeàrïs).
On l'applique aussi ù des plantes
dont le feuillage est sonubra (exem»
Sokmum triste ) , dont tes Auyiu
S6o
TRIS
MQt d*iine teinte sombre (ex. Iris
tristijt)y ou coffime passée (ex. Chei"
rantkus irislis)^ dont les sommités
sont noires (ex. Lichen /ri>fi>) , qui ,
avee des flears de couleur sombre ,
vëpandent plus d'odeur U nuit que le
jour (ex. Hespefis irisiiê, Géranium
triste ) 9 qui enfiu n'ouvrent leurs
fleurs qu*à l'entrée de la nuit et les
ferment au jour (ex. NjrctanUtes
ttisiis).
TRUmCMATÉ^adj., trisiigma^
teus. Se dit d'un pistil , d'un ovaire ,
d'un style, qui porte trois stigmates.
Ex. Crocus satwus.
TIII8TIQUB9 adj. » iristichas (rpcî;,
trois, vri^^ôfy rang); qui est disposé
sur trois rangs ^ comme les feuilles
do H^eissia iris ficha.
TRISTOMB^adj. , trisicmus (rpiUf
trois , 9v6fut , bouche )• Se dit d'une
coquille univalve ( Cerithium tristo-'
ma ) dont l'ouverture est divisée en
trois par la fermeture du tube anté*
rieur et de l'échancrure postérieare.
TBI8TIIIÉ, ad}. , trisiriatus {tres^
trois 9 stria f strie); qui offre trolk
séries. 'Rx, Cerithium iristriaium.
TBIMRONTlQllfi, adj. , tristrên-
<fci!Lr.Sous«fielstronliqoequi contient
trois fois autant de base que le sel
neutre correspondaBt.£x* Sul/biel"
lurâte tristroniûiue,
TIIIST¥IiË y adj. , tristy-bu ( rpitc ,
trois 9 vrO^* stjle). Se dit d'une
fleur qm' renferme trois stjles. £x.
Saurauja trisijrla.
TEISULFOJMOLYBDATE, s. m. ,
trisulfomoljrbdÊUe. Sursel qui con-
tient trois ibis autant de sulfide roo-
Ijbdiqoe , pour la même quantité de
base , que le sel neutre correspondant.
Ex. Tnsuifomoljrbdaie barylique.
TBISUUPUaË , s. m. , trisulphure-
ium. Sulfure dans lequel il entre trois
fois autant, de base que dans une autre
combinaison de cette dernière avec le
même corps. Ex. Trisui/ure potas»
sique.
TRIT
^nilTEIlNi, adjecr. , tritemaius ;
dreifach''gedreitf dreifachdreizahlig
(a11.)v Se dit des feuiUes dont le pé-
tiole commun se divise en troia pé-
tioles secondaires, subdivisés eux-
mêmes en trois autres , dont chacun
porte trois* folioles. Ex. Lardizaboia
triternata^ Seseli iriternatum,
TWmVCix&y adj. et s. f. pL, Tri^
iicea. Tribu, admise par Link, dans
la famille des Graminées,, qui a pour
type le genre Triticum» '
TIUTIGINE9 s. f. , triiicina (fnW-
eum , froment). Hermbstaedt nomme
ainsi le gluten du froment.
TltlTOENOTHIONIQUE, adj. , fri-
tcmoihionicus (rpcroç , troisiëmef ocmci
vin, Oritov, soufre). Sertuemer ap-
pelle acide in'tœnoihionique un des
trois acides que produit l'action do
Pacide sulfurique sur l'alcool , et qui
n'rst qu'une modification non adoptée
de l'acide aulfovinique.
TRrrONUCÉS, adj. el a. m. pi. »
Tritoniacei.î^om donné par Menke à
une famille de l'ordre des Gastéro—
podca gjmnobranches , qui a pour
type le genre Tritonia.
TAITOl^lËN» adject. , tritoniantu.
Brongniart et Omalius donnent cette
épitbète a uu groupe de terrains se-
dimanieux thalassiques , comprenant
ceux dans lesquels an trouve des dé-
bris d'animaux analogues à ceux qui
vivent dans la mer,
TIUTONIENS, adj. et s. m. pi.,
Tritonii. Nom donné par Lamarck à
une famille de l'ordre des Gastéro*
podes , qui a pour type le genre Tri"
tonia» »
TRITOSULFURE. f^o/cz TaisUL-
FUBE. .
T1UTOXI0E , s. m. , iritoxydum,
Troiiûcme des oxides d'un corps qui
peut se combiner avec l'oxigèneen
plusieurs proportions différentes.
TRITUBERGULÉ , adj. , trituber^
culatus; qui porte trois tubercules.
Ex. Paséaius trituberculatus.
TRIZ
TRIUNIBIBINAIBE9 adj. 9 triant"
liblnaris. Nom donné parHaujà une
variété qni résulte de trois décrois^^
mens par une rangée et de deux par
deux rangées. Ex. Baryte sulfatée
triunibibinaire*
TBIUNIBIN AIBE 9 adj., triunibi-
naris. Nom donné par Haiiy à uqe
variété q\\\ résulte de quatre décrois-
semens , dont trois par une rang^ et
un par deux. Ex. Plomb earboruUé
trianibinaire,
TRIUNITAIREy adj., triunitaris.
Nom donné par Haiiy à une variété
qui résulte de trois décroiftsemens
pa)* une rangée. Ex. Potasse niti'atée
triïinitaire.
TRHJRE9 adjeet. , triurus (rpuc,
trois , oOpà , queue ). Le Tardas triur
rtts est ainsi appelé parce qu'en vo-
lant il semble avoir trois queues , ap-
parence dae aux couleurs de ses pennes
caudales , dont quatre extérieures de
chaque côté sont blanches , et les
autres noirâtres
TRlVALTE^adj., rrtVa/w (très,
trois, valva ^ valve); qui a trois
valves y comme )a capsule du P^iola.
TRDJDÉES, adject, et s. f. pi.,
Trixideœ, Nom 'donné par D. Don à
une tribu de la famille des Labiati-
flores , par H. Gassini et ^j^ing, à une
section de la tribu des Nassau viées ,
ayant pour type le genre Trixis,
TAIZINGIQlJQBy adj., trizincicus.
Sous-sel zincique qui contient trois
fois autant de base que le sel neutre
covrespondant. Ex. Sulfate triûri"
cj/jue.
TRIzmCONIQVE 9 adj., trizirco-
nîcus, Sous-scl zirconique qui con-
tient trois fols autant de base que le
sel neutre correspondant, Ex. Sulfate
trizir conique.
TIllZONÉ, adj., trizonatus ; €^M\
porte trois bandes colorées, comme
VErotjrlus , irizonatus dont les ély-
tres jauties oflrent deux bandes trans-
lU
TROG
66
versales et ont le bout de couleur
noire.
ntOCHANTEB, s. m., irochanter.
On appelle ainsi la seconde pièce des
pattes ' simples des Crustacés , et ,
d'après Kirby , le second article de la
patte de derrière des insectes, qui s'ar-
ticule avec la cuisse.
TAOCHANTIK9 s. m. Petite pièce,
faisant partie essentielle du thorax
des insectes hexapodes , par le moyen
de laquelle l'épimère s'articule avec
la rotule. .
TROGHIFOIIME , adj. , troehifor"
mis ; qui ressemble à une poulie ou
à une des coquilles appelées JVe-
chus»
TROGinplFORME , ad}., trochi-^
diforpiis; qui a la forme d'une pou-
lie. Ex. Rotalites irochidiformis,
TBOGHDLÉS, adj. et s. m. pi.,
Trochilœ» Nom donné par Lesson à
une famille de l'ordre des Passereaux,
qui a pour type le genre Trocfiilus,
TBOGBILIDES , âdj. et s. m. pi. ,
TrochiUdœ. Nom donné par Vigors
à une tribu de la famille des oiseaux
percheur» ténuirostres , qui a pour
type le genre Trochilus,
TEOCHLÉAIRE, aà\.^trochlearis;
schraubenformig, roltenfôrmig (tM^
(rpo^c^ioe, poulie). Se dit , en bota-
nique , de V embryon \ lorsqu'il est
cylindrique , court et étranglé dans
son milieu, de manière à offrir l'ap*
parence d'une bobine on d'une pou-
lie (ex. Commelina)» Les coquilles de
' la Cancellaria troehlearîs et du Ce-
rithium troclileare sont à peu près
dans le même cas.
TROCUPIDES, adj. et s. m. pi.,
Trochoïdea,^om don né par Lamarck,
Guvier et Menke à une famille de
Gastéropodes , qui a pour type le
genre Trochus,
XROGONI^Si adjecl. et s. m. pi. ,
Trogomr, Nom donné par Lesson î^
. une famille d'oiseaux grimpeurs , qui
a pour iypQ le genre Trogori.
562
TRON
TR0606SITAIBES, fidj. et s. m.
É, Trogossitarii. Nom donoé par
treille et Eichwald à une tribu de
la famille des Coléoptères xylopha-
ges , qui a pour tjpe le genre Trogos-
sita»
TROMBIDITESy adj. et s. f. pi. ,
Trombiditœ, Nom donné par Leack
et Li^treillé à . ane famille de l'ordre
des Arachnides trachéennes , ayant
pour type le genre Trombidium,
TROMPE 9 s. f. , prùboscis ; Rûssel
(ail.). On nomme ainsi-, dans les
mollusques y un tuyau cylindrique ,
percé d un trou roàd , bordé par une
membrane cartilagineuse « |armé de
petites dents , et susceptible de ren-r
trer dans le corps et d*en sortir , que
possèdent quelques ilns de ces ani-
maux (ex. yoiutay Buecinum)\ dans
lès insectes diptères 9 une sorte de
suçoir charnu , rélractile et protrac-
tile, rentrant dans une cavité du
front j terminé ordinairement par une
partie plus large , et souvent divisé
en deux lèvres qui font l'office d'une
yentouse. On appelle aussi trompe le
ikez prolongé de l'éléphant . et du ta-
pir ; mais on ne donne plus le môme
nom au nez alongé de quelques autres
animaux vertébrés.
TRONC 9 s. m. ^ truncus; Stamtn ,
Schaft (ail .) . Employé par Linné pour
désigner la tige des plantes en général,
ce mot n'exprime pitu aujourd'hui
que la partie de la tige des arbres dico-
tylédones qui est nue et'sans branches.
£n zoologie , le trône est la partie
principale du corps de l'animal , celle
sur laquelle s'articulent les membres,
définition qui , du reste, ne convient
qu'aux animaux vertébrés. Dans les
animaux articulés , la signification de
ce mot a beaucoup varié; mais la meil-
leure acception à lui donner , si Ton
veut le èonserver , serait encore celle
de Linné 9 qui appelait ainsi la -partie
du corps â laquelle s'iiMèrent les or-
{[anea du mouvement. Ùansles i»-
TftON
sectes hexapodes , tronc est syno-
nyme de thorax , et désigne la partie
f^ corps comprise entre la tête et
abdomen.
TRONGATIPENIIIES9 adj. et s. m.
pl. , Truncatipennes ( truncatus ,
tronqué, penna^ aile]. Nom donné
par Cuvier , Latreille et Ëîchwald à
une section de la tribu des Carabiques,-
comprenant ceux de ces insectes dont
les éiytrès sont presque toujours tron-
quées à leur extrémité postérieure.
TRONC ATULJÈ , ad). , truncatula-
tus , trwfùiîdaris ; qui oflre une lé-
gère troncature. Ex. ^«^11^ truncalU"
lotus-, Caryophylliatruncularis,
TRONCATURE, s. f. , truhcaturo.
Terme dont Rome de l'Isle se servait
pour exprimer le remplacement d'un
angle ou d'une arête d'un cristal par
une facette , parce ^ que ,■ bien que
l'idée, qui en résulte soit inexacte,
l'arête 9U l'angle n'ayant point eu
d'existence réelle, les choses se pas»-
sent comme si la nature , après avoir
fait une cerHiîne forme , l'avait en-
suite mutilée et tronquée.
TROjVQUÉ 9 adj. , truncatus; ab~
gêhackt , abgestutzt ( ail. ). Se dit ,
en cristallographie, d'un angle ou
d'une arête , quand sa place est occii«
pée par une lacette qui n'appartient
point à la fc^roe dominante du cristal.
Les botanistes donnent cette épithète
à toute partie xpii se termine brus—
quement par une ligne horizontale ,
et dont il semble par conséquent
qu'on a coupé le bout, comme le
caKce du Faramea truncata ,' la cap^
suie du Nemesia ^ les feuilles de
VHetichrysum excisum , les paléoles
du Coïx lacrjrma, la racine du
Plàntago major , les spalhelluies du
Phleum pratense, le stigmate du. Ma-'
ranta. On dit qu'une coquille bivalve
est tronquée y quand ses valves ont
l'air d'avoir été coupées dans une de
leurs parties (ex. quelques Cardium)m
On donne cette épithète , dans les ifr«
TROP
sectes , att corselet dont le bord an-
térieur ou postérieur est une lio^ne"^
droite ( ex. quelques Buprestes)» Un
oiseau ( Temnurus truncatus) est
ainsi nommé , parce que chacune de
ses rectrices est cpupée en biais à
l'extrémité. ' .
TROP/EOLÉES^adj. et s. f. pi. ,
TVop^o/pcSv Famille de plantes , éta-
blie par Jussieu , qui a pour tjpe \h
genre Tropœoàcm,
TROPHOPOLLEN, s. m. , iropho-
pollen, Turpin appelle ainsi la |^rtie
saillante à l'intérieur de chaque loge
de l'anthère , pomme ét^nt celle qui
porte le pollen , doi^t les coques ont
jusqu'à présent ^lé toujours trouvées
complètement libres , mais , dans
leur première jeunesse^ adhèrent
probablement aux parois de 1 anthère'
par un filet que sa fugacité ou sa
Brièveté ne permet pas d'apercevoir.
Cette hypothèse n'est point admise par
Raspail.
TROPHOSPERMIT 9 s. m. , tro-
phospermium ; Nabelschnur, (ail.)
(rpc^o», nourrir, (rTrippue, sperme).
Ifom donné par L.-t]. Richard an
placenta ou placentaire , à un proces-
sus plus ou moins saillant de la cavité
intérieure du péricarpe ou de l'ovaire,
qui sert de support ou de point d'at-
tache aux graines.
TROPHOSPERMIQVE , adj . , tro^
phospermicus, Epithète donnée par
JL.— C. Richard à Vappareil qui porte
lés graines.
TROPIQUE 9 adj.ets. m.y' tropicus
( rfinoij tourner). Dénomination don-
née aux parallèles à l'équaleur qui
{Missent par les deux points solstitîaux,
c'est-à-dire à la limite du cours. ap-
parent du Soleil vers le pôle boréal ,
par les peuples situés au nord de l'é-
quateur, qui , voyant l'astre retour-
ner ensuite vers le midi , ont attri-
bué à ce parallèle le signe de l'Écre-
visse bu du Cancer, animal qui mar-
che sourent à reculons. Une limite
TRYP
563
semblable exjste dans l'hémisphère
austral, et y porte le nom de tropiqpe
du Capricorne , parce que le SoleÛ ,
après y .être parvenu , semble* re-«
monter vers le septentrion , comme
l^^èvpe escalade les monts escar-
pé^ qu'elle habite. On appelle a/t«
née tropique le temps que le Soleil
employé pour revenir ^à nu même
point de 1 écliptique , notamment au
même équinoxe, ou au même solstice*
Cette année , la seule dont on fasse
usage dans la vie civile ,'est de 365 j.
5 h. 4^' ^S"y temps moyea; car lo
vrai mouvement du Soleu ne s'exé-
cute pas d'une manière uniforme ,
étant plus rapide au périgée , d'en*»
viron Gi^ et plus lent à Tapogée,
d'environ Sy'. En outre , les années
tropiques ne sont pas absolument
semblables , à cause de l'action per-
turbatrice que les forces attfactives
des planètes exercent sur la rotation
de la Terre. La différence peut aller
à plusieurs nfinutes. . L^adnée tr<mi-
que est actuellement de i3" en-
viron plus courte qu'elle n'e'tait au
temps d'Hipparque. Linné appelait
fleurs tropiques celles qui s'ouvrent
le matin et se ferment le soir pendant
plusieurs jours de suite ( ex. Omim
thogalum umbeUatum).
TROUBLE, s. m. En géognosie^
on désigne sous ce nom les matières
terrestres qui sont tenues en suspen-
sion dans les eaux cooftintes , et qui
en altèrent la transparence.
TRUTÉS , adj. et s. m. pL, TWi-
f ormes. Nom donné par Latreille à
une tribu de la famille des Salmoni-*
des, qui a pouf type le genre Salmo.
TRYPÉTUÉUAGÉES, adj. et s. t.
pi. , TrypeUuUacea» Triba établie
par Eschweiler, et adoptée par Zen-
keret Reichenbach, dans la famille
des Lichens , qui a pour type le
genre Ttypethelium,
THEUAGÉES*
1
564
TUBE
i
TUBACÉ , adj.^ tubacéUs (tuhus j
tube ). Se dit «d'une coquille u nival ve
qui a la forme d'un tube. Ex. 7W<-
l&nium lampas.
lUBAEFORlIE, Sii]. , tubaeformis;
trompetenfârmig {s\\,) {iubà^ ^WÊT'
pette j forma , fofme ) ; qui a la flRie
d'un tube élargi à Pune de ses ex-
Irëifiitésy comme les apolhécies d'un
grand nombre de ' Cenomyxe^ ou les
expansions du Spongia tubaeformis.
TOBE>, subst. m. , tubiis; Rohre
(alU). Partie inférieure et indivise
d'un calice, d'une corolle ou d'un
périgone dont leï diverses pièces sont
soudées ensemble.
TIJBÉRA.CÉ9, adj; et s. m. pi. ,
Tuberacei, Nom donné par Fries à
une tribu de l'ordre des Gaslromj-
cètès angiogastres j qui a pour tjpe
le genre Tuber,
TUBERGULABIÉS , adj. et s. m.
»1. , Tubereularei. Nom donné par
•"ries h une tribu de l'ordre des Tu-
J>erculannés , qui a pour type le
genre Tubercularia.
TUBERGULARINÉS, adj. et s. m.
il. , TubereztiarinL Nom donné par
■*ries à un ordre de Coniomjcôtes ,
comprenant ceux dont les sporidies
simples sont éparses sur un réceptacle
solide persistant.
TUBERCULE , s. m. , tubercutum;
Hockercken ^ Seule (ail.) ; tubercolo
(ît.). Les botanistes appellent ainsi,-
d'aprfes Acbarius^ les apothécies sti-
pîtees des licbens , qu'on nomme éga*
lement céphabdef globule et pili^
dion ; d'après Fee , les apothécies
spbériques , nichées sous le tnaltc , et
renfermant des spores agglomérées
( ex yerrucaria ) ; les tuméfactions
qui , en certains temps ~de l'année ,
se forment à la surface des Thalas-
siophjtes svmphysistées , et renfer-
ment les corpuscules reproducteurs ;
des parties épaisses^ solides , ordinai-
rement pleines de fécule, qui sont
placées le lonjg des ramifications de
t
TOBE
la racine (ex. Spirœa FlUpendnla\
à leur extrémité (ex. Cyperus es^
culenius) , au milieu des fibrilles
(ex. Orehts) , ou le long des rameaux
inférieurs de la tige, quand ceux-ci
deviennent souterrains et radicifor-
mes (ex. Solanûm tuberosum). Les
conchjliologistes donnent le nom de
tubercules à des protubérances creu-
ses qui se voyent sur la surface de
certaines coquilles , et qui corres-
Sondent à des élévt^tîons semblables
u corps de l'animal.
TibERGULÉ , adj . , ttiherculosiu ;
hocher ig, beulig , tvaru'g (ail.); m-
bcrcolaio (it.) ; qui est garni de tu-
bercules, comme les carpelles du
Ranunculus tuberouiatusj le clinantke
An.Conyza squarrosa^ le corselet du
Brach^erus tuberculatiis , les élj—
très éii Brachy cents tuberculosus et
du Phymatisoma tuberculata , les
pédoncules du Convol^ulus tubereU'^
lotus ^ le placentaire dn Datura Sira-^
monium , la tige du Malpighia tuber-»
culata.
TUBERGULEUX , adj. , tubercu--
losus ; kielnhôckerig (ail.). Se dit ,
en minéralogie , d'un corps concré—
tîonné qui est garni d'expansions
arrondies et alongées, semblables à
des tubercules (ex. Chaux carbona-^
tée tuberculeuse). En botanique ^ on
l'applique à des parties qui offrent de
petites saillies- ressemblant à des es-
pèces de bosses, comme la chalaze des
Labiées , les écailles des fleurs femel-
les du Casuarina torulosa , la graine
du f^icia lathjrroîdes , les légumes
de VAstragalus tuberculosus^ la
tige du Cotylédon tuberculosa. On
donne le nom àe fructification tuber^
culeuse k un mode de fructification,
propre à certaines 'Tknlassiophytes^
qui consiste en ce qu'à une certaine
époqne il se fornïe h la surface du
végétal des tuméfactions ( concepta-
des) renfermant des agglomérations
(élylres) de petits grains colorés
TUBE
(séniÎDules)i quî^ par la simple ex-
tension, de leur tissu cellulaire , sans
l'uplure d'enveloppe , pcrpulucnl l'es-
pèce dont ils sont le type.
TUBlBRCU^ICOLLE , adj. , tuber-^
culicolUs ( tuberculuin , tubercule ,
co/luiHy col)'; qui porte. des. tuber-r
cules sur le col ou le' corselet. Ex.
Cetonia tnèerculiroliis.
TfIBBRGULIFÈRE ^ adj. , tuber-
culiferus ( tuberculum , tubercule ,
fero-j porter J ; qui porte des tuber-
cules, comme la coquille de la Fissu*
relia tubercuUfsra.
TUBERCULIFORME , ad), ^tuber-
culiformis ( tubercïdum , tubercule ,
fqrma, îovme) ; qui a la forme d'un
tubercule, comme les antennes des
Lippobosques.
TUBÉRÉES , adj. et s. f. pi. , Tu--
bereœ. Nom donné par A. Brongniart
à une section des Lycoperdacées , qui
a pour tjpe le genre Tuter,
TUBÉREVX^ adject., tuberosus ;
knoUîg (alL). On donne cette ëpî-
thète aux racines plus ou moins ren-
flées et manifestement plus grosses que
la tige qu'elles supportent (ex. Vl--
btcus tuberosus , fTaleriana iube^
rosa). Par extension, elle s'applique
aussi à celles qui sont parsemées de
tubercules, c'est-à-dire de masses
cpaîïises et charnues , quoique ces
prétendues racines ne soient que des
tiges souterraines ( ex. Orobus tube--
rostts , Solanum ttiberosum). Mirbel
nomme bulbes tubéreuses celles dont
)a substance est homogène, et dans
rintérieur desquelles on ne distingue
ni couches ni écaillés (ex. Fumaria
bulbosa ) . Un animal ( Naseus tube-^
rosus) est ainsi appelé parce qu'il
porte une grosse loupe en avant des
jeux.
XDBÉRIFÈRE , adj. , tuberifer.
Cette épithète.^onviendrait mieux que
celle de tubéreux aux racines qui
présentent des tubercules plus ou
moins aombrcfux sur diffiéreoft points
TDBI 56fip
de leur étendue , comme celles do
VHelianthus tuberosus et du Sola»
num tuberosum. Un mammifère
( Eriodes tuberifer ) doit ce nom â co
qu'il offre des rudimens de pouces ^
sous la forme de simples tubercules;
un insecte coléoptère {Hipporhihus
tuberifer ) ^ à ce que ses élytreà sont
tuberculeuses.
TVBéRIFORlIE , adj., tuberi^
Jbrmis ; knoUen/ormig (M.) {tuber^
tm£k y forma, forme). Se dit d'un
champignon, qui ressemble à tine
truffe. Ex. jéporhizacanadensis,
TUBÉRIVORE^ adj. y tuberit^orus
( tuber , truffe , voro , dévorer ) ; qui
dévore les truffes , comme la larve da
Suillia tuber iffora»
TUBIGOLAIRE , adj. , tubicolaris
( tiAus , tube,.co/o , habiter). Se dit
d'un animal qui habite dans un tube.
Ex. Nereis tubicola,
TUBIGOLE, adj., tubkoîus {tw-
huSf tube, coîo j habiter). Se dit
d'une coquille bivalve dont les val-
ves sont tout-à-fait contenues dans
un tujau de même nature qu'elles et
ouvert à une seule de ses extrémités,
tujau qui les cache entièrement. La
Leonicfi tubicola est ainsi nommée
parce qu'elle habile constamment dans
des tubes solides.
TUBIGOLES, adj. et s. m. p). ,
Tubicola» Mom donné parLamarck,
Latreille et Menke à une famille de
Gonchifères, comprenant ceux dont la
coquille est contenue dans un four-
reau tubuleux^ distinct de ses valves ;
par Cuvier et Straus à un ordre de
la classe des Annclides^ auquel ils
rapportent ceux de ces animaux qui
vivent dans des tuyaux , du moins
pour la plupaFrt.
TOBIGORNES^ adj. et s. m. pi. ,
Tubicornia {tubus , tube, cornu,
corne). Nom donné par Latreille,
Ficinus et Cafus à une famille de
l'ordre des Mammifères ruminans ,
comprenant cens; dont les cornes
566
TDBI
TUBU
sont composées d^un axe osseux cou«
Vert^par un étui corné.
- TIBIFÈRE, adj., tuhiferus (tu-
husy tube, /«ro, porter). Ëpilbèle
ionnée par Gandolle auxjleurons des
Synanthérées , lorsqu'ils ont la forme
d un tube évasé à sa partie supérieure,
et aux fleurs composées dont Ifs
fleurons se sont convertis en tubes
amplifiés (ex. Asfer chinensîs)» Le
FimhriUària tubifera est ainsi appelé
à cause des'fleurs de sa couronne, qui
sont en longs tubes grêles , arqués et
denticulés au sommet : VOEnothera
tubifera , parce que le tube de sou ca-
lice est fort long; le Genipa tubl^
Jeraj parce que son fruit est couronné
pat le tube long et' tronqué du ca-
lice ; la Plicatula tubifera, parce que
sa coquille est hérissée de petites écail-
les tubuleuses ; le Murex tubifer^
' parce que les épines qui garnissent
ses bourrelets sont fistuleuses , «et
qu'en outre cbaque tour de spire of<^
fre , dans lès interstices de ces bour-
relets, des tubes courts et isolés; l'£*
theria tubifera , parce qu'elle est
couverte de petits tubes.
TIJBIFÂRES, adj. et s. m. pi.,
Jïihifera. Nom donné par Lamarck
à un ordre de la classe des Polypes ,
comprenant ceux qui sont réunis sur
un corps commun fixé à sa base et
dont là surface est totalement ou par-
tiellement chargée de cjlindres ^tubi-
formes rétractiles,
TUBIFtOIUS , adject. , tubiflorus
{tubuSf\MheyJlos, fleur); quia le
tube de la • corolle tc^s-loug. Ex.
Ojçj-Qnthus tuBiflorus , Statice, tUbi-
JlorUy Calodryum tùbiflonun, .
TlIBIFLOttES , adj. et s. f. pi. ,
Tubiflorœ, Nom', donné par'Agardb
à une classe de plantes phanéroco-
tylédoncs bypogjnes inouopélalcs ,
corh'prenant celles qui ont la corolle
plus ou moins tiibuleuse, comme
les Planlagiflceç, Plombaginées et
Abocynées.
, > adj. 9 itihiformis
( tubus , tube , forma , forme ) ; qui
a la forme d'un tub^.
TUBILLE ^ s. m. , tubilkis{ tubus ,
tube). Petit tube. Cassini appelle
ainsi les cellules du tissu cellulaire
qui sont alongées dans le sens longi-
tudinal ( çéUules tubuiées , CandoHe ;
cellules alongées j Rudolphî; utrico'
les poreuses y Treviranus). L.-C,
Richard nommait iubille anihérique
le tube produit par îa cpalition des
anthères des Synanthérées*
TURIN AIRES, adj. ets.m.pl^Ttf^t-
imres* N om donné par Illîffer et Bch-
wald à une famille de Tordre des
oiseaux nageurs , comprenant ceux
?[ui ont les narines placée^' dans^ des ^
ourreaux lubulaires.
TURirORÉS, adj. et s. m. pi.,
Tubiporea. Nom donné par Blaîn-
ville et Lamouroux à une famille de
la classe des Zoophy taires , compre<p
nant ceux dont les animaux isolés
sont contenus dans des loges cjUn-
driques alongées , fixées pur la base ,
et ayant pour type le genre Tuhipora.
lUËISPATHE, ad]., tubispaikus
( tubus , tube » spatha , spathe) ; qui
a une spathe ou un pérîanthe tubu—
leux. Ex. Zepkiranihes tubispatha*
TURFTÈLES , adject. et s. f. pi. ,
Tubiulc^. Npm donné par Latreilie à
une tribu de la famille des Aranéides^
comprenant celles qui filent des toiles
serrées, tubulaires,. en nasse ou en
trémie*
TOBVLAIRE, adj. , lubularis {ior
bus y tube) ; qui a la forme de tubes.
Cuvier nomme branchies tubulairCs
celles qui sont composées de deux
membranes cellu!«us^f ^ entre les-
quellv^s .règne un filet cartiia^n««* f
roulé en spirale et irès-élastique« P"
crustacé ( Cerapus tubularis ) est
ainsi appelé , parce, qti^il vit dans un
tube cylindrique.
TURULAJaiés , adj. et s. m. pi. ,
Tubulariay Tubulasa. Nom donné
TUBU
par Lamouroox , Schweigger , Gold-
tuss y Eichwald , Ficinus et Carus à
une famille de Polypiers flexibles ,
qui a pour tjpe le genre Tubutaria,
TUBULE, 8. m., tubulus. Kirbj
nomme ain^i les tarières tubuleuses
qui sont composées de plusieurs piè-
ces susceptibles souvent de rentrer les.
uné$. dans les autres, comme celleft
d'un télescope.
TUBVLÉ 9 adj ., tubulatus ; rohren,'
fbrmig (all.j. Se dit des anthères j
quand elles sont réunies en un lube
(ex. Synaruhérées ) ; de la* corolle ,
lorsqu'elle est munie d'un tube (ex.
yerpena multifida)\ du pétiole,
quand il forme un tube continu qui
sert de gaine à la tige (ex. Cypèra^
cées),
JVBVLEWi ^ adj. , tubulosus; roh-
rig- ( ail. ) ; qui a la forme d'un tube
cylindrique, alongé et peu évasé à
l'extrémité , comme YMdrophore du
Mjalpay le calice àiiM^epeta longiflo^
ra y la corolle du Spigelia marylan-
dica et, du Caljrcophj-Uum tubiUo^
sum , le style du Lilium, On appelle
tubuleuses les coquilles univalves
dont le diamètre transversal est fort
inférieur au longitudinal, qui ne
sont pas enroulées , ou qui ne le sont
que d'une manière fort irrégulière, et
jamais en spirale.
TUBULISKANGHES, adj. et s. nu
pi., Tubulibranckia (tubus-^ tube 9
Ppôcyxioiy brancbies). Nom donné par
Cuvier à un ordre de la classe des
Gastéropodes , comprenant ceux dont
la coquille a la forme d'un tube plus
ou moins irrégulier, qui loge les bran-
cLies.
lUfiULIcbLES y adj. et s.«m. pi. ,
TubuUcola. I^om donné par €uvier
à une famille de Polypes, comlprenant
ceux qui habitent oes tubes dont le
corps gélatineux traverse l'axe com-
mun, et présente des ouvertures laté-
rales ou terminales y pour le passage
des animaux
TUU 567
TUBULIFiBE, adj. 9 tuhnUferus
{tubus j tube, fero, porter); qui
offre à sa surface une multitude de
petits tubes (ex. Spongia tubulifera),
ou qui est formé par une aggloméra-
tion de cellules tubuleuses (ex. Obe*
lia tubulifera )•
TUBIiLIFÉBES,adj. et s. m. pi. ,
TuèuUfera. Nom donpé par Lamarck
à une famille de l'otdre dcl» Hymé-
noptères , comprenant ceux dont la
tarière des femelles - forme un tube
conique et pointu , qui ne se divise
point en plusieurs valves longitudi-
nales.^
TUBl]LIFI«eBE,adj., tubuUJlorus.
Épithète donnée par H. Gissini à la
calatkide , au disque, et à la couronne
de» Syûantbérées , lorsqu'ils sont
composés de fleurs à corolles tubu-
leuses.
TOBULIFOBME 9 adj. , tubulifor-
mis ; qui a la forme d'nn petit tube,
comme certaines corolles de Synan«
tbérées.
TUBVLIPALLES. P^oy. IfAHTEàUX*
fOBULBUX. ,
XVBULIPOllÉS.adj. ets.m.ph,
TubuUporea» Nom donné par Blain-
ville à une famille de la elasse des
Polypiaires, comprenant ceux dont
les animaux sont contenue dans des
cellules tubuleuses, et ayant pour
type le genre Tubuligora.
TUPy s. m. Pierre poreuse qai a
été produite par sédiment ou par in-
crustation , el peut-être par d autres
causes encore qui nous sont incon-
nues.
TVFAÇÉ , adj. ; qui a le caractère
du tuf. Calcaire tufacé,
TDFIER, adj. On appelle terre
iufière un tuf friable qui sert de cas-
tine dans beaucoup de forges.
Tl}UP4L€lbBS; adj. et s. f. pi.,
Tulipacea, Quelques botanistes ont
donné ce nom à la famille des Lilia-
céesyàcause du genre TuUpa qu'elle
Ifinfiermet Les Tutipacéês Be wa
579 TYLi
racines qui produisent des turions.
Ex. Arum italicum,
XUllNÉRaGÉES, adj. et s. f.. pi. ,
Turneracea, Y fkmxWe déplantes, ad-
mise par CandoUe, queKunlh con-
sidère comme une section de celle des
Loasëes , et qui a pour t jpe le genre
Turnera.
TURiUGlILACES, adject. et s. m.
pi., Turrccu/acea {^turricuUiy tou-
. relie). Nom 4onné par Blain ville ji
une famille de l'ordre des Géphalo-
phores polytbalamacës , comprenant
ceux dont la coquille s'enroule en
spire turriculée à tours bien visibles.
TIJBBICIJI.É9 adj., jturriculatus.
Se dit d'une coqUiUe univalVe dont le
cône spiral ^ivance plus en bauteur
3u'en largeur ^ de sqcte que les tours
e spire sont jiettement sépares par
leurs différentes trancbes. , et que le
tout prend la forme d'tiri code très-
alongé. Ex« Conus turriius, Cfclo^
sioma turrilellata y Cerithium turri"
tellalum , Bulimus terebellatus , Au'
ricuia terebellata , Buccinum- teve"
broie y PjrramideUa dolabrata.
TUSSILAGINÉDS, adj. et s. f. pi. ,
Tiusilagineœ, Nom donné parH. Cas«
sini à une tribu de la famille des Sy-
nantbérées , par Lessing h une section
de la tribu des Eupatoriacées,, ajant
pour type le genre Tussilago»
TYDOLOGIE, s. f. , trdoîogïa.
Desade désigne sous ce nom la sci Ace
3ui embrasse la totalité des faits et
es calculs relatifs aux marées.
TYLAjRE, s. lu., tylarus f Zehen-
balle (ail.) (TvXa^oç, verrou). lUiger
nomme ainsi les parties dénudées et
calleuses qui se vojent sous les doigts
ou le talon de certains mammifères,
et les saillies que forme , à chaque
articulation^ )e dessous des doigts
des oiseaux. r
XYLION^ s. m., tjrliwn; Gesàs'-
schwiele (ail.) (Tuikn j cal). Sous ce
nom , Illiger désigne les parties cal-
kuseS) glabres çtle plus souvent co-
TYPI
lorées , qu'on voit aux fesses de quel-
ques mammifères.
TYLOPODES9 adj. et s. m. pi.,
T.yîopoda (tvXoç, cal, iroûc, pied).
Nom donné par Illiger et Goldfuss à
une famille de l'ordre des Mammi—
fères rumînans , comprenant ceux
qui ont les pieds calleux en dessous.
TYPHACÉES,adj. et s. f. pi., Ty-
phoceœ, SjitonjQie de Typhinées,
tYPHiEGOLE 9 adject. , typhœcdla
( tjrpha 9 massette , colo , hat)iter} ;
qui yit dans les tiges du Tjrpha ,
comme le Phryxe tjrphœcolaj dont la
larve dévore. la cbenille de la Noc-
tuelle qui se tient dans ces tiges.
tYPUINÉES, adj. et s. f. pi. Fa-
mille de plantes, établie par Gandolle,
qui ^ pour type le genre Tjrpjia.
TYPHLINS, adject. et s. m. pi., -
Tj-phiini (ryfXc;, aveugle). Nom,
donné par Merrem k une famille de«
reptiles , qui a pour type le genre
Tjrphlops,
TYPHLOPIDÉS^ adj.' et s. m. pi. ,
Tjrphlopidœ, N^om donné par Gray à
une fanulle de reptiles, qui a pour
type le genre Typhlops,
TYPHLOPINS, adj. et s. m. pi.,
Tjrpklopina,,^om donné par MuUer
à une famille de reptiles ophidiens ,
qui a pour type le genre Typhlops.
TYPHLOPOkDES, adject. et s. m.
pi. , Tj-phlopoïdea. Nom donné par
ritzinger à une famille de reptiles,
qui a pour type le genre Typklops»
TYJ[*HOIDÉES. Foyez Typhinkis.
TYPHONIEN, adject. Brongniart
donne eette épithèt^ à une série de
terrains , appartenant à la période
saturnine , dans laquelle il range ceux
qui né sont pas stratifiés , mais massifs.
XYPIQIJE 9 adject. , typicus; qui
tient au. type. H. Gassini nomme ca-^
ractères typiques ceux qui ne con-
viennent qu'à la majorité des corps
naturels compris dans un groupe
quelconque , ou à ceux qui occupent
le centre de ce groupe et lui ^rveat
r
ULMI
en quelque sorte de type , mais pré-
sentent des exceptions lorsqu'on anr->
rive aux extrémités , à cause des
rapports et des affinités naturelles^
qui n'admettent pas de limites tran-
cnées entré les élpèces.
ULVA
571
TiniUNNINESy adj. et 8. m. pi. ,
Tjrrannina, Nom donné par Vigors
à un groupe de la tribu des oiseaux
Denti rostres laniades ^ qui a pour
type le genre Tyrannus*
H.
VAIUNIDËS, adject. et s. m. pi «
Uarqntjœ. Nom donné par Gray ii
iiile famille de reptiles sauriens, qui
a pour type le genre Uaranfu,
ULIGÔVEIIX) adject., uliginarius y
vliginosus. Se* dit des plantes qui
croissent (ex, 'Faccinîùm uligino^
sum) ^t des animaux qui vivent (ex.
Elapkrus uliginosus) dans les prai-
ries humides et marécageuses.
ULÛACÉES, adj. ets. /. pi. , Ulr-
moce^s.Famille déplantes, établiefiar
Mîrbelf qui a pour type le genre
Ulmms4
ULBUaiiESy adj. et s. f. pL ,
Ulmariea, Nom donné parVentenat
è une tribu de la famille des Rosa*-
cées , qui est plus généralement ap-
pelée Spiréacées.
ULUÉSS , adj. et s. f. pl.^ Ulmeœ.
Tribu de la famille des Urticées , qui
a pour type le genre Uimus,
ULVATEy s. m. y uimas» Genre
de sels, qui résultent de la combinai-
son de l'acide ulmique avec les bases
salifiables.
VLMII^'E ,8. f . 9 ulmina. Nom
donné pr Thomson à une substance
observée dès i'}Q7 par Vauquelin,
dans une exsudation morbide de
l'orme, puis imposé à une autre trou-
vée dans le terreau par BouUay , et aussi
iune troisième fabriquée de toutes
pièces par Braconnot. Ces substances
jouissent de propriétés chimiques dif-
férentes, malgré leur ressemblance
extérieuret Berzelius propose de rc-
jeter le .nom u ulmine , d'autant plus
qu'il n'y a pas de raison pour en ap-
fdiquer un particulier au mucilage de
'écorce d'orme , qui l^a d'abord porté.
L'ulmine de Braconnot est ce qu'il
appelle géine.
ULMIQUE 9 adj.^ ulmicus» Dœ-
bereiner ^t Sprengel ont «ppelé acide
ulmique {Humussàure , ail. ) la sub-
stance extraite du terreau , que Ber-
zelius nomme géine , parce qu'elle %
la propriété de se combiner avec les
alcalis et avec les terres.
ULOGÉRIDES , adj. et s. m. p]. ,
Uloeerides* Nom donné par Scbœn-
herr à une tribu de Tordre des Cur-
culionides orthocères, qui a pour
type le genre Uîocerus,
inLONATES, adject. et s. m. pi.,
Ulonata (ovXov , gencive , ftiBoç , mâ-
choire). Nom sous lequel Fabricius
désignait une classe d'insectes , com-
prenant eeux dont les mâchoires sont
recouvertes par une galèle , et qui
correspond aux Orthoptères de La-
treille.
ULOPTÈRE 9 adject. , ulopterus
( olXo; , frisé , ivtipw , aile ) ; qui a des
ailes frisées ou crépues , comme celles
qui garnissent les fruits du Prangos
uioptera et les rameaux du Memecy^
Ion uloptcrum,
bLOXJUQtJE 9 adj. , ulqûirix (ov-
1^, frisé, OfiS, cheveu); qui est
divisé en découpures linéaires , cili^ies
et crépues , comme le thalle de l'/m- ,
bricaria ulothrix,
ULTAGÉES 9 adject. et s. f. pi. ,
Uhaceœ. Noip donné par Bory , La-
mouroux, Agardh, Greville , Pries,
Keiphenbach etSprengel à une section
57 a UNCI
ou ordre ie la famille des Algues y
qui a pour tjpe le genre Ul^a.
ULVÉES, adj. et s. f. pi., C^eo;.
Reichenbach désigne sous ce nom un
groupe de la section des ITivacécs, qui
reo ferme le genre Ult^a,
VMBIIAGIILE , s. m. , umbracU"
htm. Sorte de parasol ou de disque
qui couronne le pédicule des Mcw-^
chantta , et qui porte lés corpuscules
reproducteurs. ,
VMBRiuCULIFÉRE, adj., umbra--
cuîifer ( umbraculum , par;isol ,
/èra, porter); qui a la forme d*un
parasol , comme la cime produite par
les feuilles dû Dracœna umbracuU^
Jer fcl du Càf;jrpha urnhraculijera»
UMBRATICOLE , adj. 9 umbrcui^
colus, ( itmbra , ombre , colo , habi-
ter ) ;• qui se plaît dans les lieux om-
bragés. Ex. Portulaca umùraticola.
y oyez Ombreux.^
ÙlUBRELLACÉS , adj ; et s. m. pi.,
Umbrellacea, Nom donné pur Menke
à une famille de Tordre des Gastéro-
podes pneumatobrancbes , qui a pour
tjpe le genre Umbrella.
imiBRIPENNE , adj. , umbriDen-,
nis {umbrai ombre, penna^ aile) ;
qui a les ailes lavées de noirâtre. Ex.
Mjropa umbripennis*
VNABRANCHES , adj. et s. m. pi.,
Unabranchia. Nom donné par La-
treille à une famille de Gastéropodes
hermaphrodites , comprenant ceux
qui ont les branchies situées d'un seul
côté de la face inférieure du corps.
VNADACTYLES , ad), et s. m. pi. ,
Unadactyli, Nom donné par Ficinus
et Carusà une famille de l'ordre des
oiseaux palmipèdes, comprenant ceux
qui ont tous les doigts réunis par une
membrane.
UNGINÉ9 adj., uncinatus ; haken^
fàrmig y klauetifôrmig (ail.) {uncus^
crochet) ; qui se termine par une
pointe recourbée en crochet , comme
Je casque de VAeomUan nncinatum ;
les feuMes du Mesembryanthemum
UNDI
uncînatum ; les dents des feuilles de
VEryngium uncinatum ; les fruits
AyxSchrankia uncin/ila et du Galium
uncînuiatum ; \e/unicnle de V Actat-^
thus ; \e& pétales dfJuXimema acu^
leata ; le stigmate au P^erbena glo»
merata. Quelques coquilles sont dites
uncinées , soit parce que leur sommet
est aigu et recourbé (cx« Orbiculina
uncinata ) , soit parce que leur bord
est garni' dé dents recourbées (ex.
Murex uncinarius). ,
ViVGINULE f subst, m; , uncinuhu.
Savigoy nomme ainsi les soies à-cro-
chct de certaines Annelides , qui sont
de petites lames comprimées , cour*
bées et découpées à leur sommet ea
plusieurs dents aiguës et Crochues.
VNGIPEKNE, adject , unc^^miix
( itncus ^ crochet , penna , aile }; qui
a les ailes épineuses. Le Liparius un-
/cipennis a ses élytres armées latérale-
ment d'une épine recoufbée. -
DNGIROSTEE , adj. , uncirostris
( uncKs , crochet , roslrum , bec); qui
a le bec ou le rostre recourbé en
crochet. Ex. Ceutorhynehus uiicî-
rostris.
DNGIROSTRES , adj. et s. m. pi. ,
Uncirostres ( uncus « crochet , ros'-
trufh , bec ). Nom donné par Vieil-
lot à une famille de l'ordre desEchas-
siers , comprenant ceux de ces oiseaux
qui ont le bec crochu.
UXDECIIIIMAGCLÉ , undecimma-
cuîatus ( undecim , onze , macula ,
tache) \ qui est marqué de onze ta-
ches. Ex. Coccinella undecimmacU'^
lata,
UND:PGDIP0NCTUÉ , adj. , zm-
decimpunctatus ( undecim , onze ,
punctum y point) ; qui- est marqué
de onze points. Ex. Coccinella unde*
clmpunctata.
UNDinnÉE^ , aSj. et s. f. pi. , Un-
dineœ. Nom donné par Pries à une
tribu de la famille des Diatomées ,
par Keichenbach à une tribu de celle
UNIE
ieê Nostochînëes , ayant pour type
]e genre Undina.
UNI 9 adj. , lavis y lauigatus ; qui
De présente aucune inégalité à sa sur-
face , comme les feuilles du Salsola
fruticosa y les graines de VJEsculus
Hippocastanumy \e péricarpe del'y^j-
phodelus, la iige du Carauus arpcn"
sis , le corps du Chiroriectes lύ^i"
gatus.
VîSlkJLt j adj. , unialatus ( unus ,
un , ùla , aile ] ; qui n'a qu'une
seule aile y comme la carcérale du
Fraxinus, Synonyme de Monoptère'.
LNIANGlJLAIREy adj. , uniangu^
larîs {unus y un, angulus , ^ngle);
qui n'offre qu'un seul angle. Ex.
Turritella uniangularîs,
UNIANNULAIRE , adj. , uniannu'
laris {unus y un , annulas , anneau).
Nom donné par Haûy à une variété
en prisn# hexaèdre régulier , modi-
fié par six facettes disposées en an-
neau autour de chaque base , et qui
Insulte d'un décroissement par une
seule rangée. Ex. Culfre sulfuré uni'
annulaire,
VNIARTIGULÉ , adj. , uniarticU"
laius ( unus , un , articulas , article) ;
qui n'oSre qu'un seul article , comme
les palpes maxillaires des Apis,
UNIBIBINAIRE , adj. yUnibibina^
ris. Nom donné par Haiiy h une va-
riété produite en vertu de trois dé-
croissemens , l'un par une rangée et
les deux autres pr deux rangées. Ex.
Chaux carbonatée unibibinaire, '
UNIBINAIIIE , adject. , unibinaris.
Nom donné par Haiiy à une variété
produite en vertu de deux décroisse-
mens , I'uq par une rangée et l'autre
par deux. Ex. Chaux phosphatée
unibinairel
V^îIBINOTERNAmE 9 ad).^ unf-
binoternaris. Noni donné par Haiiy h
une variété qui résulte de trois dé-
croissemens par un , deux et trois
rangs. Ex. Chaux carbonatée unibi^
noternaire.
UNIC 573
UNIBBACTÉTÉ y adj., unibrac--
ieatus ( unus , un , bractea , brac-
tée ). Sq dit d'^ne plante dont les
bractées sont solitaires. Ex. Lotus uni^
bractcatus.
UNIGAPSULAIBE , adj. 9 unicap^
sidaris { unus 9 un , capsula j cap-
sule). Dont le fruit se compose d'une
seule capsule.
UNICAllÉNÉ , adj. , unicarina"
tus { nnùs y un , a^ina y carène ) ; qui
n'a qu'une seule cnrène. Ex. Cfrcio^
stoma unicarinata.
UNIGAULE , adj. , unieaulis { unus,
un, catt^V, lige). Se dit d'une plante
doQtla racine ne produit qu'une seule
tige.
VNIGELLIXAIBÉ , adj. , unicel^
lularis; einzellig (ail.) ; qui est for-
né^ d'ni|e seule cellule.
UNIGHBOITE^ adj., michroltes
(unus, un, }(p6xy couleur). Épithète
donnée aux substances qu'on ne voit
que d'une seule couleur , quand on
les place entre l'œil cl la lumière , en
Suelque sens que les rayons de cette
emièrc les traversent.
UNIGOLOR, adj. , unicoloVy uni-'
coloras ; cinfarbig (ail.) ( unus , un,
coldr y couleur) ; qui est d'une seule
couleur, d'une teinte uniforme par-
tout. Ex. Noctilio unlcolory Pelar^
gonium unicolorum.
UIVIG0NQUE9, adj. et s. m. pi. ,
Vniconchœ ( unus , un , concha ,
coquille). Nom donné par Latreille
à une sfotion de l'ordre des Çonchf-
fôres Tubuli pâlies, comprenant ceux
dont l'animal est entièrement ren-
fermé dans sa eoquille et ne produit
pas. d'autre habitation en forme de
tube.
UKIGORNE , adject. , unicormitus
{unus y un, corhtt^ corne) ; qui n'a
qu'une seule corne , comme VAluie-^
rus monoceros y chez lequel on ne
▼oit qu'une seule épine & la première
nageoire dorsale ; le Notoxus mono^
cerosy doqt le corselet porte une
§74 l^'NIF
corne; h ,Neréîs unicornîs , dont la
tête s'élève en un cône poiqtu ; la
Chama ûnîcorniSy à^t le crochet de
la grande valve s'alonge en une corne
courbée ; le Monoceros cingulatum\
dont le 'bord droit de' la coquille of-
fre une dent conique ^ sa base in-
terne ; la Çaleruca Unicornis , qui a
le troisième article des antennes épi-
Deux, et le 'thorax terminé en ar-
rière par UQ angle aî^.
UmCOTYLÉDONE , adj. , unico-
tyUdoneus. Synonyme inusité et mau-
vais de Monocotjrlédoné,
DNICOUDÉ 9 adj. , un^çxus ; qui
p'offre qu'un seul coude , comme Ta
trompa ^^ 1^ Terelliapàlpata,
UHilClJIRASSÉS , adj. et s. m. pl.^
Unipeltata. Nom donné par Cuvicr ,
Latreille et Ëichwald à une famille
deVordre Jes Crustacés storoapodes^
comprenantceux dont le test ne forme
qu'un seul bouclier.
IJlVIDElliTÉ , adject. , unidentatus
(u/iZ£^yUn, dens , dent); qui n'a
qu'une seule dcnt\ cprame la ntain
du Portufius marmoreus , la base du
labre de VHeîix Unidentata , la bou-
che de laNereïs lokulata,
U^îIEMBRYONNÉ , adj.; uniem-'
hryormatus. Se dit d'une graine
qui ne Tcnferihe qu'un seul embryon,
comme c'est le cas du plus grand
nombre des plantes.
UNIÉPINEÙX ,' adj., unîspinosus j
eindornigj einspîtzig (ail.) ; qui porte
une épine , comme la Myrmecîa uni-'
spînosa^ insecte dont Técaille pélio-
laire est terminée en pointe.
UNIFASGIÉ, adj. , unifascîatus
[unusj un yfascia^ bande) ; qui est
marqué d'un« seule bande. Ex. My-
celophagus ùnifasciatusy Latreitlia
unifasciata^ Mitra unifasclalis,
UNIFEVILLÉ , adjr, unifoliatus ;
eînbluttrig (ail.); qui ne porte qu'une
seule feuille. Synonyme de monO'-
phylie,
lAVIFLOftB , adj. ^ uni/lorus ; ein^'
UNIG
BUithig (ail.) {unusyuu , flos , fleur);
qui ne porte qu'une seule fleur 9
comme la hampe du Cyclamen y le
pédoncule du Gonolobus uniflorus^
du Monotropa uniflora et du Rhapon"
ticum unîporum ; qui n'accompagne
qu'une seqle fleur , comme VirwoUi^
cre de V Anémone Pulsatilla; qui ne
renferme qu'une seule flçur , comme
la calatkide de V Henanthus fascicW'
îatus et du Fulcadea laur'tfolia , la
cupule du Taxus baccata , la glume
de VAlopecurus agrestis* Voyez Mo-
irANTHE.
UIVIFLOIUGÊRË , adj. , unifiori^
gerus ( unus , up , fios , fleur , geroj
porter ). Synonyme à^ uni flore,
UIMIFOLIE f adj. , urufoUus} eîn^
hidtirig (ail.) {linus , un , foliùm ,
feuille); qui ne porte qu'une seule
feuille , comme la tige du ^tchena'
lia unifoUa.
UMFOLIOLÉ , adj. , unîfoliolatus
{unus, un ^ foliolum ^ Miole,). Se^
dit d'une yiatVfo qui n'offre qu'une
seule foliole sur un pétiole articulé*
Ex . Citrus uéurantium,
UKIFOBÉ , adj. , uniforatus (unus^
un , for amen , trou ) ; qui s'ouvre par
un seul trou , comme les anthères du
Pyrola,
DNIFOBME , adj. , uniformis ; €m-
fôrnng (ail.). On appelle moui^emenJL
uniforme celui 4ans lequel le mobile
parcourt constamment le même es-
pace durant le même laps de temps ,.
et ^e trouve à chaque instant dans le
mêfne état qu'au moment de son dé-
part. La structure feuilletée d'une
roche est dite, uniforme, lorsque les
feuillets sont tous de même nature
(ex. Pfyrllnde micacé). H. Gassinl
nomme calathide uniforme celle dans
laquelle les fleurs sont toutes de la
même forme (ex. Eupatoria).
UNIGEHIME , adj. , unigemrmus ;
einknospig, eins'prossig (all.)(zmi45,.
un , gemma , bourgeon ). Kees
d'Eseobeck donne celte épitbôte aux
UNIL
tabercules ti aux racines qtiî ne por-
tent à lear partie supérieare qu'un
senl bourgeon , sott commun h plu-
sieurs, soit propre à un seul. £x.
Orchidées, '
■
UNIGÈJNB, adj., imîgenus (unus^
un, gîgnoy produire*). Nées d'Esen-
beck appelle ainsi les arbres qni n'ont
qu'une seule pousse de 'feuilles par
an. Ex. Fagus,
VNIGLAND, 2iAy^uniglctns (uniu^
xxtïjglans^ gland ). Épithèle donnée
par Mirbel au calybion^ quand I9
cupule ne contient qu'un seul gland.
Ex. Corylus Ai^eUana,
UNIGLUME y adj.| unlglumîs ; qui
n'a qu'une seule glùme. Dans le Fes'
tuca um'glumiff la plus petite des val-
ves de ses gl urnes est presque nulle.
UNIHASTÉ, adject. ^ wuhastatus
( iwus /un , hastQj bacbe ). Le /2Ai-
nolophus umhastalus n'a qu'une
seule des deux feuilles dont son nez
est garni qui soit en fer de lance*
VSJStGVÈ y^à\, j unijugus ; eîn^
paarig (ail. ) ( unus, un , jugum j
couple). Se dit à*uue feuille pennée
dont le pétiole commun ne porte
qu'une seule paire de folioles. Ex. Zj:-
gophytlum Fabago.
VSVLk^lt y adj., unitabiatus; em-
Uppig (alL) {^umis , un> labium^
lèvre). Épitbîète donnée aux corol-
les monopétales irrcgulières qui n*ont
qu'une seule lèvre , qu'un seûMobe
principal (ex. Acanthus). On donne
aussi ce nom , mais improprement j
aux tubes corollins qui . sont fen-
dus d'un seul côté , et dont l^s seg-
mens réunis sont rcjetés de l'autre ',
comme dans certaines Lobélîées et
dans VAcanthus poljrstach/us , ou
cofnmé ce qu'on es£ convenu d'appeler
ligules j dans les Sjnantbérées.
VNILATÎÉBiAL^adj., unilaleralis ;
einseiiig (ail.) {^unusy un^ lotus;
côté ) ; qui est disposé pu qui se porte
d'un aerd coté; comme les* éf aminés
ÛNIN ^ 575
de \*Amar)rlUsformosissimlj le nec"
taire du Saxifraga sarmentosa , les
pétales du Cleome , le périsperme des
Graminées , le placentaire de l'^c-
tcea , les spathelles ieVHordeum,
les feuilles du Monachne unilatera^
lis y du Pj-rola seconda , de VOxalis
iateriflora-y dn Lotus secundi/lorus ,
du nrameria secundiflora j du Re»
tiniphjrllum secundifiorum.
miLOBÉ , adj. , unilohatus , uni'-
hhus ( Untu y un , lobus , lobe) ;
qui n'a qu un seuf lobe, comme
V anthère au Schubertia distlcha. En
parlant de l'embryon, ce terme est
sjnonjme de monocotjrlédoné»
UNILÔCIJLAUiE,.adj., unilocula^
ris ; einfachrig (ail.) (zma^,.un,
locuius , loge ) ; qui n'a qu'une seule
loge, comme les anthères du /un/*
pêrusy la baie du Cucukalus bacci*
férus , la capsule du f^iola , la car-
céruU du Polygonum , la coque des
dîérésiles dç \^Alisma Plantago ,
]Uréme du Borrago , le légume du
Pisum y 'le noyau du Jugions , le
pépon du Sicjros anguiata , le pjrxide
de VAnagallis, On appelle unUocw^
laires les coquilles nnivalves qui
n'ont qu'une seule cavité.
UNILOCULAKITÉ, s. L^unilocula^
ritas. Richard s'est servi de ce terme
pour désigner l'état d'un firaît qui ne
contient qu'une seule Loge.
UXiniACULÉ , adj. , unimacUlatu^
( unusy un , macula y tache) ; qui n'a
qu'une seule tache. Ex. Chœtodok
unimacidatiu , Tellina unimaculata.
UNUfKTÉ, adj. ,' unimixtus, Nom
donné par Haiiy a un cristal prodoit
en vertu de deux décroissemens , l'un
par une rangée , l'autre mixte. Ex.
Chaux carbonatée unimixte,
VNINERVÉ, ad]., uninennSyUni"
nernus {unus y un , neruus, nerf).
Se dit d'une feuille sur laquelle on
n'aperçoit qu'une seule nervure. 1^
Jjnum ptrentie*
Ô76 UNIP
UNINnmJLÉ , adj. ^ uninenmla^
tus, Épithète dounëe au placentaire
qui n'offre qu'une seule nervule.
DNINOUEUXy adject. , umnodis.
Qui n'offre qu'un seul nœud, comme
le chaume de Vlsoîepis uninodis,
UNIODÉS, adj. et s. m. pi., Unîoda.
Vom donné par Férasgac à une
tribu de la famille des Pédifères , qui
a pour type le genre Unio*
VSlOCVhij adject., unloculatus
funus , un f oculus , œil } ; qui n'a
qu'un seul œil ou point de végétation,
comme les tuberatUs des Orchidées.
.UNIOTIxé 9 adject. , urdoifuUUus
{unus^ un, ovum, œuf). Se dît
d'une loge d'ovaire , quand elle ne
contient qu'un seul ovule. Ex. £a-
hiées.
UIVIPALÉOLÉy adj., unipaleola"
tus, Épithète donnée à la lodicule ^
quand eUe se compose d'une seule
écaille ou paléole.
UNIPELTÉ9, adject. et s. ro.pl. ,
Vmpelca(û, Nom donné par Latreille
à un ordre de la classe des Crustacés
stomapodes, comprenant ceux dont le
thoracide ne forme qu'un seul bou-
clier. Foyez UinctnBisst^.
VNIPENNE , adj« , unipennis [wmsy
mn^penna^ aile). Tous les rayons
dorsaux du • Ckironectes unipennis
étant unis |tar une même membrane,
ce poisson. n'a qu'une 'seule nageoire
dorsale.
VIMPÉTALE, adj., umpetaliis;
einzelbiàttrig (ail.) {unus^ un, Trcra-
^ov, pétale). Se dit d'une corolle qi^i
ji.'est formée que d'un seul pétale
isolé , dont la ligne, d'insertion n^en-
toure pas complètement les organes
sexuels. Ex. Codarium nùidiùti,
DNIPLISSE 9 adject. , uniplicatus^
(unusj un , plica, pli) ; qui n'offre
qu'un seul pli , comme la columelle
de la Fasciolaria uniplicata,
tNIP0LA.1BE 9 aaj. , unipolaris.
Ermnn donne cette épithète aux con-
UNIR
dacteurs qui , mis en communîcattoA
avec les pôles de la pile , et en même
temps avec le sol , ne conduisent que
l'électricité d'un seul côte, soit la
résineuse^ soit la vitrée.
UNIPOLARITÉ , s. f . Ertnan dé-
signe sous ce nom le cas qui a lien
lorsque, dans les molécules d'un
corps , l'électricité de l'un des p61es
est prédoipinante, ou plus concentrée
sur un cprtain point, que l'électri*
eité de l'autre pôlë^à peu près de même
que l'un des pôles d'un aimant peut
être beaucoup plus fort que l'autre.
UNIPONCTDÉ , adj., unipunctalus
( unus , un , punctum , point ) ; qui
est marqué d'un seul point coloré,
Ex. Dromîas unipunctatus , Pragt"
laria unipunctata , Sphœrîdium uni"
punctatum,
IIIVIPUPILLÉS adj. et s. m. pi. ,
Unipup illati {uus , un , pupilia^
pupille )• Nom donné par Latreille à
une tribu de la famille de Cyptiniâes^
comprenant ceux de ces poissons qui
n'ont qu'une seule pupille à chaque
œil.
UNIPlBTtJLé , adj. , wdpusiulaiu^
( unus , un , pustula, pustule) ; qui
est marqué d une tache en forme de
pustule. £x. Badister unipusiulaïus,
"" VNIQUADIUGÉNAIRE , adj. , uni-
quadragenarius. Nom donné par
Hauj a une variété de Chabasie , dans
laquelle un décroissement par une
rangée est suivi d'un autre extrê-
mement rapide , dont la détermina-
tion a paru s'aecorder nyee les angles
qui en résulteraient en supposant qu'il
eût lieu par quarante rangées.
miQUATERlVAUlE , adj. , uniqua-
tcrnarius. Nom donné par Haûv à
une variété qui résulte de dciix dé-
croissemens , Furt par une, et l'aatre
par quatre rangées. Ex. Chaux sul^
jaiée uniquatemaîYe,
miRAMÉ, adject., iwureiwirfa^/
qui n'a qu'une seule rame^ comioe
UNIS
les appendices locomoteurs du iVierelf
armUlaris,
UNISÉXAIREy adj», unisenarif.
Nom doQoé par Haûj à une variété
«mi résulte de deux décroissemeqs ,
1 un par une , et l'autre par six ran-
gées. Ex. Plomb sulfuré unisénaire,
UNISÉRIÉ , adj. ; uniscrialîs , uni-
^eriatur^tinrtlhig ( alL). Se dit des
fleurs delà couronné (ex. HeUan-"
tKus)^ et des squames du péricUne des
Sjoaotliérées (tx'.ZJgulauniserialu),
quand' elles sont disposées sur un seul
rang. On donne aussi cette épithète
aux ouulej* d'une loge polyovulée
d'oyoire, quand ils sont suDj^rposés
régulièrement sur une ligne longitu-
dinale ( ex. jéristohchia sypho).
IJMI8EX£ 9 adj. I unisexus. Syno-
nyme d'UNISEXDEL.
VMISEXUELy adj.y unisexualis;
emge/chlechtig (ail.) Se dit d'une
^e«r qui ne renferme que des organes
d'un seul sexe y ou d'une plante dont
toutes. les fleurs sotit d'un seul 'sexe.
H. Cassitti , donne cette épitbète à la
ealathtde des Synantbéré^,lorsqii'elle
est composée de fleurs d'un seul sçxe^
mAles ou femelles (ex. Gnaphalium^
dioieum):
VNISILIftVi» ^\. iunisiliquQsuff
qui a des silta'ues ou des légumes so-
litaires* ExMippocrepis unisUiquosa,
UNlSIL|.ONi\É 9 adj. , uniêuicatus
(iinifr; UD^ sultius , sillon); qui est
marqué d'un seul sillon , comme la
coquille delà TurriteHaunisulcata et
du Cerithium unisukatum , le drupe
du Prunus, XtJruU AnVAmygdalus
communis,
UNISPATHELLÉ, adj., wiispà-^
theUaii^; qui se compose d'une seule
Sfiathelley comme Is^glume du Shir^
pus palus tri s ^
imiSPATHEIXVU^ adj», unispa--
theUufattu ; ^ni te cpmposè d'une
seule spathellule, cpmme la glûmelle
.de Vjigro^tisi capinxu
ims^lBÉî aiQ.^ unispiraius. Se
UNIT 577
dît de Vopei^cule qui ne fait qu'un
tour de spire et s'nccroit rapidement
en largeur , le sommet étant presque
terminnh Ex. Neriia, .
CJNISSON p s.-m., ^n^sonus; Gleid^'-
siimmung (ail. ) ; um'son (angl.) ;
unisono (it«). Union dp deux soqa
qui sont au même degré y dont Vùa
n'est ni plus grave ni plus aigîi que
l'autre, et dont l'interyalle , étant
nul y ne donne qu'un rapport d'éga-
lité.' C'est l'identité de sons produite
par deux corps qui font un même
nombre* de iribrations dans le même
laj^s de temps. ,
UNISTRIË9 adjectif, unistriaUu
(unusy un « slrni^ strie) ; qui est
marqué d'une seule strie , comme In
base du corselet de YHjrphj-drus uni*
striflUis.
UIWTAIRB, adject , uniiarius. Se
dit, en minéralogie, d'un cristal
produit en vertu d'un seul décroisse-
inent par une rangée* Ex. Chaux
carhonatie unitaire»^
UNITERNAtRE, adj,, umlernarlus.
Se dit y en minéralogie , d'un minéral
produit en vertu de deux décroisse^
mens, Fun parupe, etrautre par trois
rangées. Ex. Chau^ tarhonatée uni^
ternaire,
V^ilTESTAGÉ; aàj., uniiesiaeeus
(unus, tïn^ f^j/a^ coquille). Adan-
son donnait cette épithéte aux c<^
quilles univalves et sans opercule.
WITIGEy ^dj«, uni'scapùs. Tscbu*-
dy donne cette ^itbète aux arbres
qui ^ coipme les DÎns , sapins et mélè-
zes ,.ont pne tebdance & croître verti-
calement, en s'albngeant par leur
bourgeon terminal , et dont les bran-
cbes latérales, fort étalées , n'ont
qu'une existence comme tributaire ,
et ne tendent pas naturellement k la
verticalité.
VNÎTRIBiNAIRE, adj., uniirièi^
maris. Se dit, en minénJogie, d'une
variété qui résulte d'un décroisse-
mcttt par une rangée 9 et de trois- par
578 URAG
deux iHtigéei^. Ex. Chaux carlonatie
unitribinaire.
UNI VALVE 9 adj. , unipabis ; dn^
klapfig i^^) { unus, un, v.aha.
Valve), de dit d'une capsule qui n'a
qu^une seule valve (ex. ^âvicennia)^
ou d'une coquille qui est composée
d'une seule pièce. La capsule du JI(o-
HocUa uruyalns , aprâ l'ëmission
dès séminule» , se change en v(ne valve
Ou écailte obluDgue et coriace, \!A'
Mfifa unîifolvis A sa Coquille d'une
éeule pièce.
tlUlTALtlSS 9 adjl et s.«m. pi.,
Unit^aMa, Nom' donné par Latreille
B une famille i^ )'ord^e des CruSia-
cés lopbyropodes , comprenant ceux
dont le test est d'une seule pièce.
tJlVfVERS , subst. m. , universam;
ff^elfall (alU ) ; iyor/<i[( angi. ) ; unz-
t^efsal ( it. ). Ensemble sans puissance'
propre de toiis les êtres maierieU es-^
sentiellément -inâctifs et passifs qui
existent (tiamarek).
UNIVERSEL^ adiect. , unwersalis.
9*employé qudiquctois, f^n t^otaniquct»
dans le même sens que le mot générât
tJÏVrVÉSICtLAIRG , adj. , • uniwe^
steularis. Épi tbète donnée par Turpin
aux végétaux qui sont composés
d'une seul€ • vésicule , analogue à
colle ^u'on holeraît d^une masse de
âssu èellulaire..
UNÙONÉ 9 adj. , unizonatus ; qui
oflhre une bande, ou zone coloVée. £ii.
Pteurotoma uruzonOiCsi
UNOGATES i ad). et&. m. pi. , E/no-
gata. Nom donné par Fabn«ius.à une
chisse d'insectes , cotnpcenant ceux
qui ont les n^âcboires cornées et gar-
nies d'un onglet mobile , comme les
Aranéides,
' WPPÉS. adj. et s. m. pi: , Upupa.
Kom donné par Lesson à ùAo famille
d'oiseaux ^ qui a pour ^pe le. genre
Upupa.
UllAfiOGinEE , adj . , uragogus ( ou*.
pov , urine , ^ccyu , cbasser ). Le .3^-
gmiki ùfagoga est ainsi nommé patte
tJRAN
Stt'oiî emplcqre sa hicîne h titre ée
iurétique.
UHANATE 9 8. m. ., crânas. Sel
qui résulte «le la combinaison de
1 oxide uranique avec une. base sbH*
Sable.
URAlVCy s. m. , uranium. Métal
qui a été découvert par Klaprotb^-en
î^Sq., • >• • '
UllAIVEtJt^^adf. , uranosus. Ber-
zelius dppeHe oxide uraneux ( Uran-
oxj-dulyM. ) le premier degré d'oxf-
datioh de l'uraoe^ j^/j uraneux^ les
combinaisons de cet oxide avee \ës
acides ( Uranoxydtttsalzê , ail. ] et du
métal avec les corps halogènes.
IIEANICO-G ALCIQIIE , adj. » «ra-
nicb^alcicus, Notq donné, dans fa
nomenclature cbhniquedeBerzeliu3y
â des sels doùble^^ qui résultent <fe hi
combinaison d'un sel uranique avec
un sel calcîque. Ex. Phosphate urd'
nicO'^calcîgue»
lJIlANICO-€C]IV1IIQCE , adj. , ura--
nicO'-cupricus. m om donné ^ dans la
npmenciatui^e chimique de Benelius ,
k des >els doubles » qui résultent de Ik
combinaison d'un sel uranique avec
un sel cuivrique. Ex. Phosphate urd'
niâo^cuivrique.
' VRAIVIGO-POTASSIQDE , adject.,
uranico-'potàssictts, J^om donné, dans
la nomenclatare chimique deBerze—
KuSf h des'^els doubles, qui résultent
de la combinaison d'un sél uranicrue
«veb'un sel' potassique. Ex. Sulfate
uranico'potassique,
VRAIVlDES^s. m. pi. , Uranides.
' Beu dan t appelle ainsi une famille de
minéraux, qui comprend l'urane et
ses combitiaison^.
URAIVIQUE^ adj. , ùrajiicus. Ber-
Ktflius donne cette épitbèie à un oxidè
iUranox)rdj ail.), qui est le second
egré d'bxidation du métal , et à ses '
combinaisons avec les acides (l!7râ/i'<-
oxjrdsalze^ çll. )•
URAIVOGHArtiœy s. r. , urànO'
graphia (o(5p«voç ,'Ciel , 7/>*î«^ écrire^.
VRAR
Description da^qieU Bode a publie «n
ouvrage suau ce iUre en iBoi , et
Francœur , un an Ire en 1 82 1 .
jUAAJQiOLIVE.^ortfz Aéholithe.
UUNOÉJLIUE. ^. AÉROLITHE.
ISRiMOLMli: , s. f. , uranohgia
(o3p«»o€ , ciel , >^; , diflconr») . Traité
du ciel* G. Scbleiiain]gr a pnbHé un
ooTTage MUS ce titpe y en \%ifi.
UBAiîOMMWB^ adj.y urMnoseo^
pUê ('«(ipaMC) 'Cicl» e^émviy consî-
dércr); qui vejpurde le ciel , comme
le Cy-ptinÊU urunoseopuB ^ dont les
jtnx cont diriges en batlt.
ilEMiOMHWrASMqVE^ adject.,
mrmnoÊO'^pokisélciU- Nom donné,
dans la nomenclature cbfmiquc de
fierselras., à des sels doubles, fÊkvh^
miltent de la combinaison dmi sel
-vraneux ûtcc nq sel potassi<}né; Ëic.
Sulfate unmosa^poiassigue. ^
tMIANTHB , adj., urantfiUs {ovpk,
^quene, Ivtoc, llenr).' Le Cfymène
urmnthuê a sonanns^ entouré de deux
cercfes de petites papilles.*
UUBiVS, s. m. , tiranus. Ltk det^
nière des (planètes connues , qui ' été
découverte par Berscbet, en 1781,
•et' appelée HerJtcKèl om- planète de
-0«oy^gf»r^ «Tant de recevoir définitive-
sneot le nom qu'elle porte aujour-
d'bnu Le demî-graiid aice de Totbite
d'ÛNKnus est de i9,i893o5. H em*
]>lo}r« qiuFtre-'Vingt-quiitre, abs à ac-
complir sa Irévolotlon , qu'il exécuté
dans une orbite inclinée à Técliptiqu^
éà tfif^'l'Ou présume qu'il tourne
sar Jvi«méme en «ept beures ; mais
répaissenr de son atmosphère n'a pas
pennM de s'en assurer positivement.
Bq pf^mnt U TéiTfe pour unités sou
roMneest 70;^, son diamètre 4,^63 j
sa masse 19,8080^ sa densité 0,2797 «
soD poids 0,96. Hersckellui a Recou-
vert SIX satellites. Le s&nc de ceite
|dftfliè«e est fr. *
DRABINlS^s. f., urarina. Aicalî
argattîcpie , que Eotrtin et Boussin-
l^ult ont trouvé dan^l'unri , poison
URCÊ
579
dont les sauvages de rAniériquc s®
servent pour empoisotincr le ler de
leurs flèches.
URATE 9 s. m. , urtis. Genre de
sels {hamsaure Sahcy ail. ),qui ré*
sultent de la combîiiaîsoo de .l'acide
uriquë avec les bases salifiablés.^ .
V^GÉIFOmiE , adjv, urceiformîs
(urceus,y9iie,formaf forme) 5 quia
la forme d'un vase, d'un gobelet^
comme W pdljpes de la Puimatelia
crîstata.
URCiOLJtlRE, adj.^ urceolaris;
qui a la forme d'un urcéole , comme
le calice ûéV Osrbeckiaurceolaris,
VRCiolABIËES, adj. et s. if. pi.,
Ureeaiariecê, Nom donné parBoiyà
nne famille de l'ordre daa Microec($-
plques stomobléphi^rës, qui a po^r
iype le«gcnre Urceolaria.
l]ÀGÉOLE> s. m. , urceplus. Petit
sac membraneux ou cartilagineux qtiî
entoure l'ovairp, dans les Carex^e/t
qui est percé d'un trou aU sommet*
pour laisser passer le stjle. C'est
aussi, dans beaucoup de pla;ites, In
tube formé. par les «tamines soudées
et monadetphes. C.-6.'£hrenberg
donne ce nom au test dé certains in^
fusoirts,* en forme de cloche , cjlin«i
drlque ou conique, et fecgné à l'une
de ses extrémités , datis lequel l'ani-
mal peut rentrer (ex* Xanicutaria)^
ijRtÈOLÈj adj. , urceolatus, ven^
tricosus ; tellerfàrmig i t^rugfôrnùg,
Hrnenfdrmig^ napjprmig^, hecken-^
Jformig . (ail. ) ; orceolato , orciulato
(ît.)« Se dit, en botanique, d'un
Organe- qui est renflé à sa partie
mojrenne , resserré à son orifice, et
dilaté à son limbe, comme le calîc&
à\x- Rhexia virgihica^ la corolle da
Melichrus urceolatus , le fruÀt du
Gustavia urceolata^Xd^ hase àes/euHles-
du Delphinium urceolatum, Vim^o^
lucre du Crépis bi^nnis , le nectaireàjo,
Leea , le stigmate du F^iota tricolor ,
l'urne dii Macron^îtriumurceolalumm
VBGBOLIFÉRE, aà].yUrç€oliferUâ
58o
URN!
î
( urceolus , petit vase , Jero , porter) ;
fui porlc de petits calices en forin.e
le godets. Ex. Piumulariâ urceoli"
ftra.
VRÉDINéCS, adject. et s. f. pL ,
XJrtdinea* Famille ae Cbampigoons «
établie par A. Brongniart y qui a pour
type Iç getire Ureaù,
tlQÇE^ s. F. , urea;HarMloff(ù[L)
(otf ov , urine). Matièr^ particulière y
qui existe dans Turine ^ et que Kouelle
en a séparée le premier en I773f
mail qui n*a été obtenue pure que
plus tard , par Fourcroy et Yauquelin.
ORÉBEESy^adj. et s. f. pi. , Ure^
reoBm Groupe àdmis*par A., AJchard ,
dans la famille des Urlicées | qui a
pour type le genre Urera.
19ltN AIRE 9 ad j . , iirinarius (urina f
vriae). Une plante (PkjrUanthau itri'^
naria ) est aîtfs! nçmmée parce
qu'elle passe pour être diurétique.
VRINfey s. f.' y urina; oLpov ; Harn
(ail.)* Liquide ^crémeutitiel sécrété
par les reins , et qui sort du corps ,
iaotôtseul, tantôt mêlé avec, les ma-
tières fécales.
IJ]IIQ|}B,'adi.', uricus. l7om d'un
acide (acide lilhique ; . XJrinsâure ,
Sittksàure^ Hoarnsâurè^ Èlaser^stein'
sàurejtithic O'xjrd^animaUsc^sOajyd,
alL) 9 qoitfi été découvert par S^heelç ,
en 1 776 , et qui existe dans rurine
ainsi que dans divers autres produits
des animaux.
lIltNE 9 s. f. I urna y theca , pjrjcis ,
nyxidiumf'.cônceptacuhim , 'sporan»
giwn I capstda y Bnefise (ail.) { urrut
(ît.) . Éspèec de sac oblong pu arrondi ,
Sropre-à la_ famille des Mousses , dont
renferme les coi*puscules reproduc-
teurii 9 et que tecouvre un opercule
ou coiiTercle qui^ à la maturité , s'en
sépare, par une fente transversale.
C'est Yaggedula de Neçker, Vanthera
de Linné , le sporangium^ d'Hedwig ,
le n^fcar/ye de Mirbel.
VRNIGÉRE, adject. , urnigerùs ;
urna^ ume^ jgero, porter) ; qui porte
UROD
des capsules en forme d^nme. Ex*
Clj-iia urnigeraj Pogonatum urnige'
rum*
UROBRANGHES» adj« et s. m. pi. ,
Urobranchia ( tf&pà , queue , p^âyj^ia ,
branchies). Nom donné par Latreille
k une famille de l'ordre des Gasté»
ropodes • nndibrancbes , ooaiprtnaot
ceux dont les bran'cbies sont situées
sur la partie postérieure du corps.
VROGÉRAXES^adj. et a. m. pi.,
UroceratOf Nom donné par CaTÎer ,
Latreille, Lamarck y Golafuas ^ Eîck*
wal/i , Fiçinua et Garua k anë fa-
mille ou triba- d'inaectea liymëno-
ptècea perte-aiguillons, qui a poor
type le genre ifroctrus,
^BEf^ZOATE; a. m.\ urohn-
zoi^mj^nTe de sels , qui réialteiit de
la oombinaison de lacîde nrobes-
zoïque arec les bases aalifiables.
, UROBEIlZOIQinï^ adj. 9 uro6en>^
. zoïcus, Berzelius donne ce nom A l'a-
cide ,' déjà entrevu par Rouelle , que
Liebig appelait hippurique^^ parce
qu'il existe dans l'urine des anûnaox
herbivores en général , et qu^Ll a de
l'analogie avec l'acide uriqoe.
IJRODÉE89 adj. et a. f. pi. , 27ro-
decs (oùpà y queue ,' cl^oç , ressem-
blance). Nom donné parfiory k une
famille dé l'ordre des Micrescopiqlies
trichodés , comprenant ceux qni ont
le dorps terminé par des appendiees
en forme de queues
ÎJRODÉLES9 adjéct. et s. œvpl. 9
JJtodeUy tirodelà (o\f^ ^ queue, ^
^6s f manifesté ). J^om (|onné par Dn«
méril, Latreille^ Gray, Eichvald,
Ficinus .et parus à une fatniUe de rep-
tiles batraciens /comprenant ceux qni
ont une . qiieue à toutes les époques
de leur exis^nce.
. UROmÉES^' adject. et s. f. pi.,
l7roV/<e<9^Ndkn dîpnné par Bory à une
famille delfordre des Microscapiqnes
gymnodés , comprenant ceux dont le
corps . se termine par un appeadioe
caudal double ou bifurqué.
UROP
• IJIIOGABTIIE9 s. m. , urogaster
(oypà , queue , Taarr.p , ventre). La-
tvetlle nomme ninsi le poslabdomen
des Crufitacés dcçapocles^ ou ce qu'on
ap^Ue communéiÂeAt la queue de
ces anîmanx.
OROUTHIQVÉ ^ adj. , uroUthlcus
(ovpovy urine, Xcdoç, pierre). L'acide
urique a été appelé quelquefois acide
urolithiquey parce qu'on le trouve
dans beaucoup de calculs urinaires.
UROMOLGES, s. m. pi., Uro^
molgcti (oùpÂ, iqueue, ftoX^y^c, sala-
mandre). Nom donné par J.*A.' Rit*
gen à un • sous -ordre de reptiles
Satraciens , comprenant ceux qui sont
munis d'une queue.
DRONEGTESj^adj. et s. m. pi.»
Vronecta (qOûr, queue, vuxtioc, na-
geur). Nom aonne par Duméril à une
famille de Tordre des reptiles sau-
riens^ comprenant ceux qui ont la
queue. aplatie en dessus ou de côté.
mOPÉXTACÉSy adject. et s. m.
pi. y Uropeltacea, Nom donné par
Muller & une famille' de reptiles ophi-
diens y qui a pour tjpe le genre î/ro*
peltis.
UnOl^HYLLE, adject. , urophyllus
iov^à, aueue^ fvUovy feuille); qui a
es feuilles longues et' terminées par
un étroit appendice pointu. Ëx. ilfi-
conia urophjrlla,
IlROP(H>E8, adject. et s. m. pi.,
Uropodes ( oùpà , queu^^ itot/c , pied).
Nom donné-par Duméril aune Umille
de Focdre des oiseaux palmipèdes,
cénftprenant ceux qui ont les pattes
articulées' tout-è-fait à' l'aYriérê du
corps, en sorte qu'ils semblent mar-
cher sur la queue.
UROFlUBTE»,ad).ets. m. pl./^ro-
pristes y (Avpà , queue , ir^cotcç , scie).
Nom donné parDumérilà une famille
de l'ordre des insectes hyménoptères,
comprenant ceux dont les feroellesont
une tarière en forme do scie à Tex-
ti*emité de Tabdomcn. /^. Serr^au-
BE9.
USNE 58 1
VAOPTÂRES , adj. et subst. m. pU
Uroptera (ovpà,' queue , frnpov, aile).
Nom donné par Guvier et Latreillel
à une famille de Tordre jdes Crustacés
amphipodes, comprenatit ceux qui ont
la queue terminée par ,des appendices
élai^is servant de nageoires.
VROPYGE , subs. m., uropygîum;,
Steiss, Schwahzgegènd (au.) (ovpcê,
queue, iruy^y derrière). lUiger nomme
ainsi 'la partie supérieure S^ corps ou
la base de la- queue des mammifères,
et le croupion ( Bûrzel, ail. ) des oi-
seaux.
VROPYGUL , adj. , uropxgialis
foCpÀ, queue, irvyii, derrière). Epi thète
donnée aux plumes qui gajroûisent le
croupion*
UBQSPERlriÉES', adj. et s. r.pU ,
UrospermetJs» Nom donné par H. Cas-
sini à un groupe delà section dct
Lactucées , qui a pour tjrpe le genre
Urospermuni,
IIBSIDES , adj. et s^m. pi. , C/r-
sidœ» Nom donné par Gray S une fa««
mille de Mammifères, qui a pour type
le genre Ursus,
UAUCÉE» , adj. %%%.t pi, Ur-
ticea. Famille de plantes, établie par
Jussîeu , qui a pour type le g^re •
Vrtlca.
iURTlGIlVÉfeS, adj. et s, f. pi-, C/r-
ticinecf* Nom doSié par Bartiing à
une classe de plantes, ayant pour ty pe '
le genre' Urtica , . et comprenant les
familles dés Mônimiées., des Arlocar-
pées et des Urticiécs.
CSNÉ1GÉES, tfdj. et subst. f. pi.,
Usneaceœ, Cohorte de la famille des
Lichens , admise par Fries , Esch-
weîler et Reichenbâch , qui a pour
typcicjgenrc Usnea, •
VSSEAL 9 adj. , u^nealis ; qui res-
semble à une usnée par ses ramiBca^
tîons nombreuses, aplaties et étroites,
comme le polypier de la Dichptomaria
usnealis»
U8NÉES , adj. et s. f. pi., Usntœ»
Nom donné par Fee çt Zenker à une
fi8a UTRI
tribu de la famille des Licbeniy q[ai a
jjour type le genre Usnea,
VSStOVbZ^ adj., usnôoldes ; <{vî\
ressemble à une mousse ou à un li*
cben filamenteux pendant aux bran-
cbes des arbres. £x« Tillandsia lir-
neoïdes,
ITÏlUClXAJBE , aà], j.ulricularis
( utrictUa , outre ) ; qui a \^ forme
d'une outre. Gindolk donne au tissu
cellulaire des végétaux le nom de
tissu. wtrttulaire> ^ faisant aUusion
à la théorie dans lacjuelle on admet
que chaque cellule est une vésicule sé-
parée de ses voisines par des inter-
valles. On appelle glandes uirictdai"
Tes des espèces d'ampoules qui sont
produites par la dilatation de Tépi-
derme et remplies d'une lymphe inco-
lore (ex. Mesembryanthemum crjrs^
talUnum ). On donne Tépithète d'u<7
triculaire à uné/èa<//squi^es.t creuse
et renflée commeUne vessie ( ex/jél-^
drovanda) ; à un drupfi qui est très— -
petit , et dôht'Iapanncxterne ressem*-
ble à une enveloppe membraneuse
(eJt. Chenopodium).
UTRICULE^ s. m., uiriçubu^ Haut-
Jrucht (alU ) olricello ,' otricoio (it.)
Gaertner appelle ainsi de petits fruits
monospermes , non adhérens avec le
calice f^doot le péricarpe est peu ap-
parent y mais où 1'^ distingue néan-
moins lefuniculc (ex. An^ranthus),
C'est le cYstidion de Link. Ou donne
également ce nom à chaque cellule
du tissu cellulaire des végétaux > à
chacun des grains du pollen y^^dX à de
Petites outres pleines, d'air qui ser-
vent à soutenir les leuîHes et les ra-
cines de V UtritUSaria.V^iw^MQ des
Car ex porte quelquefois aussi la dé-
nomination à^utricule, Breschet ap-
pelle utricule un renflement du labv-.
rinthe membraneux de l'oreille qui ;
UVIF
dans lea poissons , renferme lei
crélions calcaires.
UTBIGUIJÊ, aidj., utriculaitu ; qti
a la forme d'une petite entre , eooi<-
me la. coquille de la Cjrprœa utHem-
la(a , ou qui est garni d'nlrienlcs,
comme les feuilles dn Tillandsia mirir'
culata .* ces feuilles ipnt concaves, et
forment des espèces de réservoba ,
dans lesquels l'eau a'amasse.
OTRICULEUX y adj. , uirictUûsms ;
qni est garni de petite» outres, oonme
le9 racines de V Uwicularia.
UTBICULIFOEVÊ , adj., iUrieuH'
formis ; qui a la fermè'd'nii utricule.
Réserin}ir utrieuUforme.
OTRICIILINÉE9, adj. et s. f. pi. ,
Utricuktrineœ. Nom donné, par Link
à. la famille des Lcnliculariées,
»
VTRIFOnHE , adj. , uirijormis}
qui a la forme d'une outre, comme le
péridion cylindrique, rcjnflé et sans
pédicule apparent , du .Lfécperdon
utriforme,
VXRIG^^ , adj.' , nerîgeriu; qui
porte des outres^ comme l'i^^trogo^
ulri^er , dont les légumes sont ren-
flés.^ ' .
* VVAlRfr^ adj* , warius {uva , rai-
sin ) ; qui a la forme d'une grappe de
raisin , ç'est-ànlire qUi se compose de
petits grains globuleux réunis par un
pédoncule , cpmme le fucus ut^arias
et le Stephanottiia uvaria.
VVIfÎiuB ,' ttdj. « upiferus ( km,
raisin, /«rô, porlerj; dont Icls^fniits
sooi dispbséscèiiime une gr«ppe de
raisin, à laquelU ils ressemblent.. Kx.
Cissus uinjèr ,« Coccçhùa wifem^
in'IFORniE , adj,., ut^i/armis {wmi
raisin, /brma ,-f forme ) ; qui a les
fruits de- la greeseur d'un grai» de
raisin et réunis en[|nppe. Ex.4fyfv*
Xlca wiformis^
YAHl
VAGI
5.83
V.
VAGCiaULÉEg , adj. , ets. f.pl.,
yaccmieœ, Nomdooni parCaùdoUe
et par Kuatli è.une bmillc depUntei ,
qui a pour t jpe k geare Faccinium ,
et dont quelques botanistes fooiseu-
lement uoe tribu i$ oelfe des Eri-
GÎoiéef.
TAGILIiANT^ adj . , vûcillaas; won^
^nd (oU.); impenùfilù, giraàile (it.)«
Epilhète qu'on donne au£ aiUhèt0s ,
lonqu'aUes soDlobloogofSfatUcbées
G rie milieu de lenr.lopgiieilretiaoo
les. Ex. LiUum.
TADIPÉDE , adj, , vûdans {i»âdo^
■larcheri pes, pied). On donne cette
^pitbète aux oiseaux échassiers qui
ont tes jambes nues et les pieds confor*
Blés de manière à -po^yoïr aisément
traverser les eaux à gué.
HAGAAQKO^ adj. , wagons. Épt-
tb^tejpar laquelle^ on désigne des po-
lypes qui sont entièremeot libjres.
, ¥AGA»01HDBS , adj* et s. f. pi. »
y^ganUs» Nom douûé par Lamardk
et LatKeille 4 une tribtt de la famîUo
des AraDéîd6s f comprenant edks ipii
MÎsiisent leur preie à la course*
YAGV0MIS , adjea.» yugiforvUs
( vagusj tague , férm» , forme )•
Epitbète que CandoUe applique aux
feuilles des plantes odUilâupes, quîyad
leurs fausses nervures .sont éparses
êêMÈè oAlre ai r^ularlié.
TAtUNAGJÉES, adj. et s.f.pL,
yaginaceœ (vagina, gaine). Nom
donné por BlainviDeii une famille de
aoquiUetuBivalves symétriques, toin«
prenait ceUes'^ ont la forme d'une
gatnè.
VACmANT, adjectif, vaginan^4
scheitUg^ ^heidenform^XM*)» Syno*
nyme de EnCAiNAnt. r. Ge mot;
VA0INÉ, ndj. / vaginatus ) scket"
digj b€S€Md9i (aU.)^ qui eit embrassé
par une gatoe , -comme ]e Gawinera
vmginala^ dont les stipules se réunis-
sent en une gainç i^Viùi.VOiomiirmm
vaginfitum^ dont 1^ Veuilles périebé-
tiaîes «ont engainantes; YOpercuiarUÊ
vaginata^ dont les feuille* forment uno
Stoeà leui{base; UJUorma vagmaia^
Ht 4a feuille supérieure forme im
ipdne Qui enferme b lump^ dnni
toute sa longueur. .
.yAGINfiliU, s. f., iaginelta^ «dh*
gimUaf Schwlchfin (ail.). On nomme
ainsi uoe petite gaine ttèmbraneoN
oui ' embrasse U. Mse des faifleeaiu^
de feuilles , daos les pins*
VAfiOiElIVS , pij. i iMigin$rvbi0
zerstreut-'netvig ( ail* ) ',( ^agus ,
vague , Mr9us , - nerf )• Épitfaèto
donnée pair GandolIeanxA<tf<^ (hmt
les. nervures ntayrobent entons seaa
et sans ordre. Ex* Fieôïdéess '
yAQmim , adj. et s. m. pi. ^,ra^
ginata. Non! donné par Degoer a ua
ordre de la classe des insectes , eom-
prenant ceux qtiî ^mt deux ailes cn<*
chées sous des étuis; par LamardL| à
un otdre dé la classe des. Polypes ,
eomprenoBt cenx qui so^k eonstam^
ment enveloppée et fixés par un pol j^
pier inorganique* ^
YAailâFÈiUB, 9à}. , ^agû^enu
iyùgina, galne^yere» porter); qui poirte
une ou plusieurs galbes , comme on
en voit aux afticilations de VJlspm^
gillum ^foglniftnam*^
VAOINiVOMii» , adj. eis. B. pi.,
ya^UUfermiaitagi^a^ gatue^^r*
nia , KHrme \ N4>m donné par La-»
marok et Latreille à une fàmiUe do
polyfHets, ' comprenant ceux dont Ica
polypes Ibrmeiit des tiges. fiâtuleuaes
et flexibles qui eontieiinent ces ani^
maux dans' leur intérieur^
VAGINOODE ^ adj» , nmginoldes f
(vagira, gatnci ildoç^ rewmblaiice);
584 VAGU
qui resiemble ànoe gaiae dccoutefti}. •
Ex. Solen imginoldts.
VAGIBniLE , 8. f. ? ^aginula ;
Sehèidchen (ail.)* Nom donné par
N eèker aux fleurong lubalenz «t r^
golier^ des Sjnànthérées. On l'appli-
que plaa partîcalièrement à, la petite
êatne meii^braoeuse qui entoure la
oaae du pédîcelle de l'urne detMou»*'
tes ( Colisùh « Vecker ).
VAeiNULÉS, adject. et •. m. pi. *
Vaginuhti, IMom donn^ par.Bridel
à une section de la classe des'Mousses
olocarpes, comprenait celles- qui ont
leurs pédieelles tnunîs de vagînules.
VAÛlMlUiràaB/adj. ^ vaginu^
Ufems {vaginuia , petite gaine ^y^roi
porter). Neckcr donnait cette ëpi^
thète aux caiaiUdiu de S jnanthéréea
qui ne contiennent que dés fleurons.
VAGIPIÏDB89 fid>. et s. m. pi. f
y^agipedes ( vttgu9 , vague , pes ^
pied}. MoBi Àonné par Latreille aune
famille de Tordre des Bolotburides
polypodes , comprenant ceux de ces
•nimausF qui ont dies pieds répandus
•ur tonte la surface ducorps.
- VAGIASBIIENT , s. m. , vagiius;
^pv9f«oc> 0v^K. Cri de l'enfant
nouveau ne.
VAfiCE, s. f. j flueUu ; FTeile
(ail.); wawe (aogl.),; onda, fiutio
(it.). On appelle«insi les4»ndulations
^produites à, la surface ïte- la mer par
l'actioù/des vents, lorsqu'elle est assez
impétueuse pour remuer les eaux avec
beaucoup de force, et que celles-ci ,
rencontrant de la résistance au fond
ou sur les rivages, s'élèvent à une
hauteur plus ou moins considérable.
.. YAGUB • adj. , vagus ; ze^sêreut
(ail.) ; qui est dispose sans ordre ,
comme les eloûenSf lorsqu'ellesn'ont
pas dedireciKm déterfliinée Ç ex. P««
nioaiGranatimi)^ ou Vemiij-oni quand
il est placé' dans l'intérieur du- péri-
sperme deinantére qu'on ne puisse lui
assigner auciyie , d&ignation rigou-
reuse.
VALV
VALÉEIANATE , s. m. | valeria^
nos. Genre de sels , qui résultent de
la combinaison de l'acide valériani—
que avec les .bases salifiables.
VAftJÉBIANàEB 9 ad), et a. f. pl.\
Valerianeœ. Famille de plantes,
proposée pr Jussieu et établie par
CandoUe , qui a pour type le genre
f^aleriana.
VALiRIANlQClE , adj< , ^alerUmi*
eus. Nom d'un acùie queOrote a dé-
couvert dans les nicines du f^algria^
na officinalis 9 et dont Penz a étudié
les propriétés.
VALIDIBOSIIUB ^ adj. ; AfoUdiros-^
tris {validus ,fort , rostrwn , bec);
qui a un bee ou un rosfre fort. Ex«
jépion vùUdirostreJ
VALLÉGULK^ s. î- , vaUecula;
Thaï (ail.). Nom donné par HoflP»
man aux petits ebfoncemens que la
saillie des côtes forme sur le fruit des
ombellifères.
YALLÉE , s. f . , ffoilis , voiles ;
TAa/ (ail.) \vaUey {wfgi.)* Sorte de
grand sillon qui , sur cbacun des
deux versans d'une cbaine de men*
tagnes , de part et d'autre du faite ,
et à peu prÀ parallèlement li sa di-
rection , descend jusqu'au pied.
¥ALLON^ s. m. , vaiiecuta. Val-
lée peu profonde et peu étendue.
VAL¥ACÉf ^à}.,vai$faeeus. lÂnk
donne cette épitkète aox^io/^'iiulé-
biscens qui sont néanmoins formés de
valves i sutures distinctes*
YALTAIRE , adj. , va^aris; kioj^
pigf klappei^formig (ail.). La mf«
hiseence valf^aire a lieu quand les
bords des carpelles , qui ne rentrent
pas à. l'intérieur , ou qui n'y rentrent
que par une lame trèi-mince , sent
cependant tellement soudés ensemble
qu'ils ne peuvent se séparer à Im ma^
turité ; ces boids soudés 9 joints aux
placentas, forment des espèces de
nervures épaisses et consistantes; .la
rupture s'opère alors, d'aaet d'autre
€Qié, le long <le celte nervure , el
VALV
toute k partie intenDédîaire du car*
pelle , ' qai reçoit le noin de vaU'e.»
ae détache (ex. Capparidées)» Ues"
iiçation valt^aire a lîea loraqaey lea
parties du té^^nment floral étant rî-
gourenscBieiit verlieillées en un seul
rang , ces. parties sont diapoaées en
oerclo parfait , chacune d'elles étant
plane ou modérément convexe ,, de
sorte qu'elles se touchent toutes par
lea bords [sans se recouvrir les. unes
les autres , ni se replier en dedans ,
état de choses qui rappelle li^ dispo-
sition des valves des péricarpes. G'est-
ee qu'on^observe dans les sépales des
tilleuU 9 les pétales de la vigne , les
tépales externes des Tradescanùa^
les folioles de Finvolucre de VOihon^
na ckêiri/hlia. On appelle cloisons
%alv€Ùre.s celles qui sont formées par
le lior4 i^entrant des valves ( ex. /tAo-
dùdwdrum ) , et placentaire ,val»
Miire celui qui s'attache aux valves
d'un péricarpe déhiscent (ex..Or-
ehis ). On donue aussi q.uelqnefois
«ettc épithète aux graines fixées aux
valves*
"V AIME 9 s. f. , vùb^a'j vahmla ;
Klappe (ail.); vaha^ «a/co/a (it.]«
Les botanistes donnent ce nom aux
deux portions d'une feuille carpel-
laire à double, surfaoe, quand elles
se séparent par la déaagglutinaiion de
la suture ventrale et la rupture de la
suture âoraale. Il s'applique générale-
ment aux pièces de certain» péricarpes
qui 4ont distinctes et susoeptibles. de
' se séparer , à la maturité y sans dé-
chirement apparent. On s'en sert aussi
pour désigner chacune des pièces qui
constituent respècc d'inyolncre ap»
pelé spathe^ et celles dotft se com^
posent là glume et la glumelle des
Graminées. En zoologie > Wf'eestle
nom d'une pièce calcaire , de fbrmo
très-variable , appliquée sur la peau
d'un Uiollnsque , et qui recouvre une
plus ou moins {rande partie du corps
de ranima].
VANA'
585
TALVÉ^ adj., wilffatiu ; Jkkppig^
(ail.). On dit la corolle. W^^elors»
qu'avant Tépanonisscment ses pétales
ou divisions se touchent par leurs
bords seulement • de manière è imiter,
par leur disposition respective , lea
valves, d'une capsule. Ex. «^min-
thérées.
TALTÉEN 9 adject. , wdt^eamu^
Épithète donnée par Mirbel aux c/bi-
sons qui sont, produites par l-'expan-»
siou de la substance des valves y et
Suij restent fixées 9 mémo après la
ébiscence.
TAJLVJDPÔIIMB , adj. , vat^iformU
{.wdva '9 valve , forma ,, forme ). Du-
gès donne cette épithète aux opcF-
cnles onguiculés ^t lamelleux . de
Blainville , parce qu'ils ressemblent
aux valves des mollusques acéphales^
d'après la manière dont ils croissent.
VALVISPOBES9 adj« et s. f. ph,
Valvisporea. Nom donné par Agardb
à une classe de plantes phanéroeotj-
lédones complète» h jpogjnes polypé-
tales., comprenant celles dont le»
graines s^atta^ent aux vaWes dtt
truit 9 comme dans les Samydées 9
Résédacém 9 Droséracées y Franké-
niées.
TAJLVULE / subst. f. 9 valf^ula y
Klappe (M,). P«iftf valve. On nomme
ainsi l'enveloppe des spores dans les
Jungermannies et lei Ljcopodiacéeà,
Vt les petits opercules qui ferment les
anthères des Laurus;
TALTUiÉ, ^dject. , valîmlalus.
Hef» d'ÉB^meék nommé poil^ val^
¥ulés eeux< que Candolle appelle
phragmigèrei et Mirbel articulés , qui
offrent dans leur intérieur des doisoos
transversales à surface plane. Ex*
Ajuga reptans.
VANADATEp subst. m;, vanadas.
(ienre de sels, qui résultent de la com*
binaison de l'acide vanadique avec
les bases salifiables. .
VANADECJX f adject. 9 itanadosus.
Berzelius nomme sidfide ^anadêux
S86 VAPO
1« |iromier èopé de BolfuralioD du
^vaxiadiuni/
yANADUtm , adj. , vanadieus.
Beczelius appelle oxi4e "vanadiqus \m
second et acide vanadiqvs le iroî*
sièœe.degré d'oxidation du vaDadium;
siUfide "vanadiqup , son second degré
de sulfuratîon; seU vanadiquesj ceux .
qm ont pour, base roxl({e vaaadi-
net. les aels> haloïdes eorrespoor -
• . •
Genre de sels, qui résultent de la cçm"
binaison de Toxide vanadique avee
certaines bases.
VANAJMIjllf y s. m. ^ wmtidàan*
Métal* déeouvert en i83o par Se^
strœm , et dpnt le nom est tire de
f^amuîis-y ancièùne divinilé Scandi-
nave.
. VAJWiBS y ad}, et s» f. pi. , Fim^
dea^ Nom donné paf Liadiey à une
tribu de la famille des Orcbidées , qui
a pour type le genre f^anda.
VABiGlIÉlUÉES y adj. et a. f. pi. ,
V4inguerieœ* Tribu de la famille des
Rubiacées., admise par A.-Kichaffd,
qui a pouf'type le genre. /^ongi/driia,
VAPSUa^ s. f. , vapçr ; <xAfMc ;
Dampf (ail.) ; vapour (angl.) ; ««h
^are(it«)- Ce paotadeuxaôceptions. Il
désigne suivant les uns tous les gaa
produits par ,r<^vaporation y qu'ils
soient k l'état aérlforme par£piit ou-
déjà préopilés dans l'air» Suivant le^
autres ^ on ne doit l'appUquer qu'aux
molécules solides ou liquides accu*
malées dans l'air , dentelles troublent
lai transparence , en j, produisant-une
sorte «le fuméo , et qui , résidtant
de la perle du ' calorique d'i^n eaz y
n'ont poittt encore eu. le temps de 'se
réunir. Dans tous les «as, lemotva^
peur ne désigne jamais qu'un gaz non .
permanent, qui repasse à l^tat liquide
on solide quand sa température baime
sensiblement ou qu'il est soumis à
une pins forte pression*
TAJMUSULTiON , s. f. » vapçrùa^
ViRI
ho; fVibaiu^^(all.). Transibr*
mation d'un liquide en fluide élasli-»
que , dégagement rapide de vapeur
qui a lieu au moment de rébullition;
et comme la'pression de ratmospbère
est totalement vaincue dans oe eaa ,
on a étendu le même nom à tente Cor-
mation de vapeur qui a'opèredans un
espace vide d'air.
VARUBUË , adj. , varUéilù , wh
riaas. Se dit , d'après H. Gassinii de
la corolle des S jnanthérée^ , quand
elle se présente sons divcpises formes
dans les différente» fleurs d'une même
calatbide inopuronnée ^ ^i'mi même
disquq oud'^e même œuronne. On
appliqueaussi œtte épithète à des plan-
tes dont les feuilles sont partagée»
en lobes inégaux et dissemblables (ex.
Jmngermfomia wxria), f^a^ezHÉri^
âePHTLLX.
VABUliTB, a. f. Sageret appelle
ainsi une 'différence légère ou pea
constante qnfon observe siudes piîu
tes de même espèee, quand on a
de l'attribuer plutôt à. la naiwe au
sol ou à l'influence du climat qu'amx
effetf die la culture.
YAAUnON, Bubst. f. , vanatio.
Grande inégalité périodique du nijaa*
yement lunaire, qui disparaît dane
les syzygie» et les quadratures, ut—
teint sa plo9 grande valeur dans lee
ectans , el dépend de la distance an^
gulaiie de la Lune au Soleil. £etle
iffégaUté a jété découverte par Tjcbo-
Brabé. Sa plus grande valeur eat
d'une demi «- révolution ayàodiquey
i4j' 765394.' %
yAJàiOB^ s. f« , MTÎJT. Linné
nait ee nom aux bourrelets des
quilles ; à cause de leur resseaobbndiB
ék^gnée av^ les variées qiû se déve*
loppent quelquefois sur le trajet des
veines.
WAMSÈ y adj. y varkuff ^oariegOÊm.
Hâûj donnait ce nom i. nne forme
d'arragbnite^ dont la prieme , ea
mteie temps qu'il aubk ua^ ittflexîo»
VAM
kVtOiènk d'oD ^sm pâBs, a ses Imh*
ses remplacées par des saillies. Eq
zoologie «i en botaDÎque, varié se dît
d^HBO sorface -qui est , oraëe de dif-
férent^ ceniéurs (ex. Podôcêrus iio-
tiegatusy Nikavari^aia^ Oncidiùm
varie gatum , B&mèidion var^m^,
YiSoÉTÉ , s. f.^ varietas; Abart*
(atl.) ; varietà (itt). En histoire na—
tureHei on donne ee Bom à deaoollec-
Uaàs d'individnd d'nne même espèce
qa\y bien que capables de se perpétaer^
offrent dans leur grandeur , leur eon-
leiir on leur former,- des différences
pouvant ptovanir deeansès diverses y
telles que l'âge , le sexe y la localité,
et qui ne se conservent pas par la géoé*
ration, mais lepassent-an-typedere»»
pèce , on do moins ne^fonissent pas
d'dne longue durée. Une variété est
nnte anomalie légère, quî^no met^ol^»
slaele à Fadcomplissement d'aucune
faoetiiNi y et' de laquelle il ne ré«-
sîilte point de difformilé*
VABUF^LfiÊ, adj. y vani/çliaê^
IvariuiSy varié, filiumy feuille).
Se dît tf une plante dont les feuiHes
n'ont pas loutes la même forme. Ex.
Bioseorea varitfpUa , Nàslurtmm-
varnfoUum, f^ojrtz DivBaairouÉ ,
HifiaoMiTixi.
VABKM.A1AE> adj., varUU^rU.
Sa dit d'une raafce offlant des noyaux
arrondis d'^gn antre couleur que celle
du fond. Oé donne aussi cette épi-
tbète à des coquilles qui offrent soit
des nodosités blanches et obtuses ,
acmblablea à des puatnles (ex« Tur^
bhutUa veo'ioiaris ) , soit des4aches
imges sur '«un fond blanc j qu'on a
comparées à des taches de renvoie
{exl Cjrpraa'var Maria),
VMUOLARIÉES, adj. et $. f. pL,
f^anùlariem» Nom donné par Frtes ,
F«e et Zenbir à nae tribu on iamille
de lÂchena, tpii a pour tjpe le ^mw
.f^avudaria*
I^ABIOLABDgB , s. f. , MrMartnii.
IlemiooBépfD^ftsb^iiet à «m aidn
VASG S87
slaiioo grasse, qu'il a rainéB da f^o*
rkdaria Âealùaia,
VARIOLE , ad|ect. , variokitus. Se
dit d'un eorps.qui eatxkacgé de petits
grains semblables. I( ieê boutons d«
petitervérole« Ex. AsUrias varùh»
latus.
VASaOhhVk, adject. , vàriolosus;
biatlernarhig (ail,). Epithète donnée
à des corps dont la surface offre des
tubercules pustuleux, comme la eam*
pace.dn C&ncer vatiolosus y le thalle
du Trypêthâlium variotoswn; ou des
points enfoncésu irréguliets 9 comme
le oonelet' du Coprin voriolcsus , . les
élytres do BrachfoerHt variolosus
et de la Cljrtra vwntdpsa / ou des
points colores sur un fiaind d'une au«
tre teinte v comme les- éljtres de
VAcrgrdiutti variolosionti de VAtrf»
diwn morhiUosum,
VAlUOSPEilME , adj. , vanasper-
mus ( variuây varié , wnipffa , graine);
qui a des graines de grandeur di-*
verse , comnaë les sponidies du Bo-^
tPjrtis variosperma*
VAIUQUEPL y adj.> ymifcùitts. Se
dii.d'uoQ coquille 'dont la spire offre
des bourrelets , qui sont les traces de
ses accroissemens successifs. Ex. Ce-^
riihi{cm varicosurHy t^ôbua îfari€U>»
lotsa. Le Scotobius varicosus a ae^
élytres tuberculeuse^.
VARIQUEUX , adj. et s. m. pi, rari-
cosû. Nom doqné par La treille à une
famille de l'ordre des Gastéropodes
pecti ni branches , comprenantoceux
dont la lèvre droite de la coquille of-
fre un bourrelet on' un rebord mar-
qiié.
"VASCTL£mE,'adî,, 'pasculàri*.
Candolle appelle tissu vaaculaire^
dans les végétaux , un tissu membra-
neux composer d'un certain nombre
de tubes ou de vaisseau^ continus.
"La végétaux vasculairés sont ceux
qui résultent d'un assembla^ do
tissu cellulaire et de vaisseaux.
VASGVl^E , s. m. , vMitÊbm. On
£88 VÉGÉ
appelle qnelcpiefûis aiiui le godet
qui tcrmiiie les feuilles du Nepen^
thés,
¥ASGi;t£UX, «dj. , ^atcttlosus;
qui a. la forme d'un petit vase » com-
me l'urne du Splachnum vascw^
losum*
¥AâIGM<E, adj., vasicolas. Se
dit quelquefois des coquilles et au-
tres animaux qui établissent leur sé-
jour d^ins la Vase.
%ASa^CTBj' ê. m.., vasiduetus^
{vas ; vaisseau , duco , conduire ) .
L*-C. Richard nomnxe ainsi un cor-
don vasculaire qui part du podo-^
aperme , rampe surTun de^ côtés de
la* tunique propre de la graine, et«
vient s'introduire et s'épanouir^ dans
Tin teneur de sa partie s^périedre,
en une sorte de renflemei^t appelé
chalaze* ,7
VAIIGHÉRIÉB8 , adj. et s. f. Jbl. ,
yaucheriea. Nom' doqité par Reî-
cheinbsch à une section de la tribu
des Ulvacées» qui a pour type le
genre yaucher'm^
VAVTOI»|ilIiS , «dj. et s. m. pi. »
Vulturini^ Fûimridè's, Nom donné
par Uliger , Vieillot , Goldfuss , Vi-
gors, Latreille , G. Bonaparte , Eicb-
wald f Ficinus et C^rùs , à uoo fa-
mille d'oiseaux rapacés, qui a pour
type le genre Vultur.
VÉGÉTABn^TTÉ , s. f. , veg^tabi-
Utas» Etat où nature d'un corps qui
appartient à la grande série des< vé-
gétaux.
TÉGÉTAL , adj. et s. m; y\vegeUibl^
k f planta; Gewàchs (ail.). Etre pr-
ganisé et vivant , dépourvu dte senli-
ment et de mouvement, volontaire
( Candolle ). Individu insensible f
n'ayant en aucun temps la conscience
de éon existence f et eo^icremcut
prive de la faculté locomotrice , qui
meurt sur la place où il a pris nais-
sance et vécu ( Borj). ,
VÉGéTAUFOlUMIIi;, 9idi .vegeiali^
VEUT
formis ; qui a la forme du l'appavenee
d'un vëffétal.
VÉG&ATIF, ad). 9 vegetaiipus.
Les .zooloristes donnent quelquefois
cette épitbete aux fonctions organi-
que, c'est-^-dire à la nutrition et à
la reproduction , parce qu'elles sont
communes aux végétaux et 'aux ani-
maux.
VéGÉTATION, s. f . , vegétaih.
Aetipa de végéter. Ensemble des
fottciîons qui constituent la vie d^uae
plante.
VfiGÉT<^ANISIAL , ad). , vegeUh-
animàUs', On a donné cette épithÀe
à des substances que renferment les
pbntea et qui ont beaucoup d'analo*
gie avec l'albnioino et la fibrine des
liqueurs animales^. Tous les v^étauz
en contiennent plus ou moins. Ce
sont le gluten et l'albumine végétale»
VÉGÉTO-S^UFDaïQtJE , adiect. ,
vegttO'Stâfurious* Nom donne par
Braconnot à ixnadde [^Heluehwefél^
sàar^^ ail.), qui se produit quana on
fait agir de l'acide sulfurique sot de
la sciure de bois ou des cbiffbns àt
linge.
VEINE , subst.'fém., vena; Adêp
(al4.).ێ.nom est donn^ , par les mi-
néralogistes, idç petites masses lon-
gues et étroites , simples ou rami-
fiées , droites ou contournées , qm
se trouvent dans l'épaisseur "dés oou-
cbes , des amas , même des filons, et
les traversent dans toutes les diree-
tions ; par les botanistes ,.à celles des
nervures detf feuilles qui partent de
la nervure principale , et se ramifient
dans le lirobi^, en s'y anastomosait
dé diverses' manières.
VEINÉ , ad). , venosus; geaderi,
o^rîi; (ail:). Se dit, en minéi«logîe ,
de la stràeiure d'une rocbe | quand
des parties amor|4ies sont traversées
par des veines diversement colorées
(ex. O/^Aio/i/f). En botanique, cette,
cpithèie est donnée à des paities'sur
la auriîice deaqueltes on voit dçs U-
VÉLO
gnef iriiflenlflîre$ ou des Teîneg vagntis
et îrréguHères , bien apparentes,
comme \»$ fouilles dti Meiabolus ve^
nosus , du Sjrzygium venosùm et du
• Mjrrcia venulosa ^ le péricarpe èa
, Siapfylea pinnaia. Le Loranihus ve-
noius est aîanî nommé à cause des
veines de ses feuilles, qui sont pour-
pres en dessous. En zoologie , veiné
se dit d'une partie' qui offre des nci^
vures bien prononcées, oommo les
^ .ailes des Diptères., ou qui présente
des taches colorces, semblables aux
veines dn marbre j, silr un fond quel-
conque (ex* Bungmriu venosus ^ Cô^
nus^ ve9Uilaius , 0/iVa vemulataf
Fu^us Ugmarius). larPangoniavê^
nosa doit oe nom aux nervures de ses
ailes, qui sont bordées de brun«
ITBINULB , s. f. , venula. On. ap-
pelle ainsi les dernières ramifications
des nervures de* feuilles ,• celles qui
se pprdent.dans le tissn cellulaire.
VÉLAllblAmE, adj. ^'velafnina^
ris» Épilbète donnée a la déhiscenee
des antiières, «lorsqu'une des parois
des .loges se détache en se roulant, de,
.la base au^ sommet ^ oii elle reste fixée.
Ex. Lottiti/. ^
T^XEIXIDES, ad), et s. m. ni. ,
yeUlUdea. Nom donné par Escuei»-
holz à 'une bmille ^'Àcnléphes, qui
a pour tjpe le- genre VeleUa,
véUP^E , ad), y v^Uferus {.ve^
lumt voile, fera^ porter). Se. dit
d*nn poisson dont les nageoires trèsr
•grandes .rcssfemblent à des v,oilcs. Ex«
Oligoppilus veliferus ^ Corjrphœna
méUfira.
ntlXlÈBS, adj. eÉ«. f. pL, VeU
feiF, Tribu admise parGmdolle, dans
la Jbmille'des Crucifôres , qui !a p6ur
t^pe le genre VeUa. t .
IFSCOWS^ s. m*^ ^êhtmen» Can-
doUe nomme ainsi,. dans les végé*
taux , un assemblage de poila serrés ,
mous, cdnrts et ras*
lmUi9iùims; stm^iëfUg f sammriuutm
VELU 589
rif, iamtntglânzend (ail.); qnî est
couvert de poils doux, serinés, courts,
égaux, et dont Tensemble imite la sur-
face du velours , comme les fouilles
du Parsomà veluiifia et du F'iscum
veiutinumf le péricarife de VAntjrg"
dalUs ,persica , le sUgmate duini-
mulus auraniiaau \ la tige du Pa-
nicum vèluiinosum^ les ify'tres de
.YElaier holoseriùeus^ lé corps du
Trombidium helasericeum. Un cham-
pignoft ( Helminifioépérktm vehui"
liom) est ainsi nommé parce qu'il
forme des tooiEes de flo»conaqni imi-
tent le velours. .
VELU, adj., «i/lener. Se dit d'une
plante qui est chargée de poils nom-
breux , mous et plus ou moins nom-
breux (ex. Gistus vilh^us /Sohnunt
^ilhsum , lÀi&espermum vîUoêulumj
Craniospermum s^huillosum , Pani^
ew» irickodes, C^twolfnUus peUi»^
tus f Passerina, hirsuta , Rhododen-^
dntm hirsutum , Tkymus hirsmissi^
jniç/, TQumefortiahirsutissima)^ on
d'une partie de plante qui est dans
le même cas , comme I0 eUnanthe éa
Lagasca moHis y ht gorge de la co—
roUe dui yerbenfimu^fida, \» filet
ée^étaminesdfaL^Làuras P&rsea^ lea
fouillés du Pœonia ^iUosa et du Pa^
nicum laehnewn , la graùiMèm Ruel'^
Ua ciUata , le p4ric^rpe'dnL Paonla
iôbaia^j les pabéole^ de VEljrmus gl^
ganieus, le placentui'e du Cucuba*'
/i^, le stigmate du Ro6ima hispida^
le style du Slatike^ la tige du F'ero^
nica agrestif, le corps du Ùasypo»^
gon hirtuosi^Sf ^u. Thjrlaeites lasius
et de VOtiorhjrnckus 'ifeUicatus j le
eoirsdet\à<t% Abeilles , le ckapeUu de
VAgar^uê ephebeut , de VAgariau
pMtus , de VAgtuvicus trichaus et
de yjgarieus velleretu. Le- F'esper^
tilio vOlosissimus est ainsi nonmié à
eanse de la longueur di; son peil , et
le Motuicanikus tometUosus^ parce
ofiM » le corps couvert dé piquana
«go
Se dit d'un ekampicnoii q«î a le pied
CM le «tipe neki* £x. Agaricm «»-
buipes.
{venenum^ peisoo, yêro, porter);
qoi porte dé poised , .cooMBe le 7Vm-
gkinia ^feneHiferu f^éomi le fruits est
vënéjBemt.
VitoiélUDOEë, a^. et,8.^ai. pir,
f^enerides» Hoift d^noé par LatreiUe
èiPM fMHtU de CoBobiftresv f«i a
pe«r type le |jeate Venus*
IWIT^a. iii.>^ifiew;J#^ândfj(aU.,
aiigl. ). Masse d'air 4|ui se ^p&aiie
aeil^paraUèleoMttt au plandellion»^
vm^ ami oUîqveveal delurat «slbas.
YSllTEini , adfect. , wnêùsus. Oa
doiMie cgelle épililète à çectakies .eiPis-
Immekes , qai «ont ordinaireneoi ae-
CMMN^gfttécs . id'un- grand 'vemt,
ipi'eiles ,augiiie»ietot .eneece pnrleor
CDBle.
•<|ixi a.la foene d^cm éivotatl, cotnne
kseuiiaesaiiiérieui^sivives de VHûr*
jminmymèUakrig.
WSmi^, adj. , nfentralfs; ^%i
.MpfaÉii^mX m ventre, <|ui'est placé
«a yenlK ycomm^ les mameilet^d^vn
.grand nombre d(e flmnMmifdres. Ca«r
4oUe^e|ipeUe^iaiir««i0fiâraife la itgne
4bnBéepi|rle«ippraebeiii<îiftdtiB deut
Ibr^-^ lafeiiilleciirpeUaive pliéeoti
Mtùée sur .eUe^méme j par«e>qii?6lle
iBst opposée audoa'dei» carpeHè4>a à
la nerviflve jaofeuae de la IboiâleL
y^ntrùl est aussi utte épâhète^pi^oB
duone i des aninuuiK dont le vestiv
offre mie eonlenr différeate descelle
4a KSte du corps (ex* Pêrdix nnm^
VEsmbM y s. m.,, venter , ahm^ç
«•!>«.; B€tUck (alL), Ce mot » qui est
syMo^è é*mÙom€n^ quand il a'av
nt.dea aoimauxivtnoforëSy pdneîp»-
.teaamitdas rtiamibiférsft et -de^ oii»
awiiix, désigne > dans les .coqatllfs
spinvaWes dont on ne décou?» iple
VENU
le dernier tour de spîre , la faœ ée
oe tour MÎ correspond a Touverture
( Blain ville) , on aeàiement la partie
du dernier tour qui forme la partie
gauche de l'ouvertiune (Bmgvière) ;
dans les coquilles bivalves, le bérd
iofcrieur on aJudoninal , la baae
réelle ^ la portion q«i -toiicberait le
sol, si l'animal marcbailk devant fo^
servateur. On ^aae aussi ce nom à
la partie la plos aeoflée dfe'la swrfaœ
«El^rienre c'ape valve. £a pbysîqpe, «
on appelle ventres Tes points milieu:
de ebaouae de^ p^rtKs alîqfaatetdaas
lesquelles .nne -corde plus loagoe
qa'ofte antre se divise qn— d on fait
vibcer lapins petite portion^ loùla
vibratioa est la pins grande, et où
la corde s'écarte le* plos de .la ligne
-du repojs. •
VfiirCBAJ, adj., <ieRfrJcaMv;£«fr-
ehig (ail.) ; pànciutQ,vm»trieos9 (k.);
qui a le ventre trèa-gios''(es* D^phi-
■mts hfenO'icosusy^ oa d*oae notre
oanleur que le reste ds eorpi (ear.
Muspa venirosa')^ Se dit anssi dkme
eoqniile qui a un |;roa veatse ( «s.
.CjUâuiiia véntrùaia)^ £n beftaniqae,
on donne cette épithète à des-orgaMs
qui «ont plos volnmîoemc à* tear
-partie inojenne qu'à leurs denx'e»-
(ti)émités> éomme leoalicedu SUma^
la corolle du CyrtmnAus mmiiriBostÊS
^dé V HtuMaventricésa , It^filli--
eulçs' de fJsclepias .sjrrimcaj la
hampe i^V Allumé Ctpa^ le Hipcie
VHypof^ssàs vtntrieosÊU, le eaaaa->
pignon appelé Sfkmrim giuirma,
VÉNtô , s. fém. , f^enus. Second
^bs planètes , qai briUe4'nDe luauère
«pios . blandie et plas ^ édatanfie «qae
œlle ^e tnutes les «aires éloîlaat cl
ûi Jtoume . autour du. Soleil , à ff^
ifttstteenKMfennsde i'746omyenater-
-restres-, daBS-Fesjisoe de ns4î* ^^ ^
4t/. L'orbe qto'etie décsit.est inriiné
dé 3"" 24!' sur réoliptique. C'étatteUe
qni avait servi aocicnnemcM àAer
la kkfSttS'dii jEodiaqiin;. QBe-«onin^
3
VfiRD
$QT eUe-Bnéme en a3 b. ai^ la". Lh
Terre ëUiat un , )e Tolnme de Venus
ëit 0,927 , son diamètre 6,975 , sa
MhaB9» O98745» sa deiisité 0,9434 9
son poids 0,9^. EUe se rapproche
donc . beaucoup de la Terre, sous
tous le9 rapports. Son signe est Ç. ^
VÉRATRIN , s. m. Nons donné par
Couerbe à une substance résineuse
purtkttliére f qur aeeonpagne la vé*
latrioe. ^
• TÉBATRIIKE , • s. f; , veràtrina.
Aleali organique y découvert 'par Pel-
letier^ Oiventouet MetssnerdaDS ta
graine du F'éràtrum SabadUla.
, yiilATRIQI», adj., tnsrairicus.
£pilhëte donnée, dans la nomencla*-
ture cbinique de Beiftelius^ aux seb
qui -ont la Tératrine poitr base.
¥£BRASGÉES , adj\ et s. f. pL ,
f^erèascem. Nom donlié par Bartling
à i|ae seetÎMi de la tribu des Scrofur
larinées, qui tk pour type le genre
F'erbusciun,
VJBBBÉNACÈBS , adj. et s. î. pi.,
f^crhehacea. Famille des végétaux,
établie par JussisH , 'qui a pour type
le genre Verbena , et qu'on appelle
aussi Gattiliers.
yjSXtBÈXÈm, ad], et Si L pL ,
Vtrbefuœ. Non donné par Dartling à
une tribu de la famille des VerbéasH*
cées ^^ui a pour tjpelç 'genre ^«r«
hena. , ^
▼ERBÉSDfiÉES , adj>^t s. f. pl^ 9
VtrhtHnea. Nom îdonné par H.
Cassini à un groupe de la section des
Hélianthées ;pâr Lessîng, ^ une sec-
tion de la sous^tribudfîs Sénécîonidées
bélranthées , ayant pour type le genre
Ferbesina.
. VERD , uiridi^ ; X^*¥°' > f rôn
^all. );green (ang. ) .I/unfe des sept cou-
leurs principales du sjiectrésolaire.OA
en distîifgue tm gttind nombre d*
nnances : Te t^erd ordinaire, ou verd
pM ( ex. Fraxlfkw inridis , Fusi^
dimm i^iride , Cùluber ^iriéissiwêus ,,
IdMM ékhri» )/ le^ f#r J gUutque mi
VERM 591
grisâtre { ex, Cucuius eHaleites)^
y, GlaÙqoe ; le verd de gris: V.,
iBauGiiTEinc ; le verd perracé ( ex.
Psittacus prasim/Ls y Peniatoma pra-t-
sina , Ornùhogalum pràsinum ): On
employé quelquefois des termes de
comparaison pour exprimer eette
couleur ( Ex. ^eibps smaragdulus ,
SctOeUaria smaragdulaj Porphfrie
smaragdinns , Hetotium smstrotgdii^
natn ^ AkedùberyUinaJ)
VERDATE , s. m.; verdas. Genre
dé' sels, qui résultent de la|oombînai«
wmBk de l'acide verdique arec les bases
saiifiables.
TERDATRfi , adj. , i^escens\ pt^
rùhtku i piridanus y pirens ^'gfvMch
(9M.)igreenish{mn,); qui tir« snr lé
Térd.'Bx. Crépis pirens', Idmoneù pt^
reseemsf Triatoda Inridèscens , Agà^
rieus piridulus y Laceria piriduêa^
Aëium piriduhan^ PyrMs plridana,
PhiUœna piriddta^ Sjrl^ia.piriditataj
Disaprasinata y HaUes^ phtsiniana ,
Spôroiriehum cklorinumj t^ésita viri^
dajts»
VEUBEIK, adj.^ éirâèlms. Ber-
zelins propose d'ap^lcr acide per^
deusVmàie Vekdique qui <n^e^ point
enoora devenu vert «n absorbant
l'«xfgône deTair.-
^MDIQOE , adj., Perdùm. Norii
d'un àeide qne Runge a tronré dans
4in grand nombre de plantes^ et qui a
la propriété de verdir k Vtik , quand
ïV est combiné avee uwexoës de base^
VÉRËTRtfOBMfiS , adj. et s. m.
pi., P^efserifi»rmia{peretrum,reTge;
formay forme ). Nona dbnné par La«
treStk à' vue famille de l'ordre des
BalothttVides apodi^, comprenant
ceux de ces animaux qui o'tft la forme
d'bn^ verre,
VBIIOTTÉ , adj., PÙ'gatus; qui est
marqué de ^petites nues rougefttressaf
un 'rand d'une autre coulMr.' Ex.
F^mmùiia pirgata*
VÎBRIIICIILAIRE , adj. , Pérmicte-i
; wûrm/Snnig (A.)ixjeétiU
5^21 VERM
ferme d'un ret^ comme le ffats ifer»
micularis, Un lichen (Cladùnùtt^êrTnl"
cularu) et un cKam pignon '( Iferisma
t^ermîculare) rcdsembient k un paquet
de vers blancs étendus fMir terre. Le
Gif^artina t^ermicutaris a ^es rameaux
garnis de petjtes frondes gélatineuses
cylindriques. Les fruils du Scorpiu^
rus i^etmicuiaia sont contournés
comme un ver roule sur lttî«4n6me.
Le Gorgonia vermiculata a des ra-
meaux droits, longs et ronds. Onap-
pelle €omtillês f^erênioukures ' ep\ie§
qui sonta'ttne^s#àle>niéce, et qui ont
la formé de tuyaux aïongés , comme
dans plusieurs Annelides. ■ i
VElUMICUUi , adj. f (^êrmlculatus
(.ffcrmh, v%r)j wurmlihi'g (ail.); dont
ja surCsce est parscfroée d'ciévations
alongée» , arrondies et diverscmeta^
contournées.
VEBUICULEIll y adj. 9 permica^
iosus ( i^rmis , ver ). Se dit d'une
surface marquée de petites lignes oo«-
lorées irrégûliéres. Ex* yenus >rr-
miculosa,
VElOlIFCWliE, adjM ^erjRÎ/ôrjRiV;
^urmfç^mig ( ail. ) {yermis^ ver ,
forma ^ forme}» Epithète donnée pur
Kii^bj aux larves apodes ou hexapo-
des à pattes 'très^onrtes> , presque
sans aliteunef, dont le' corps 'Cst
charnu et plissé «( ex« CurmUo ) .
VERBUFOIUIIES ^ adj. et s. m. pL,
f^ermif ormes, Nom.douoépar Storp et
Latreille à unis' famille ou tribu de
HaiiAmiftres ,, comprenant ceux qui
eut les patte» 'coui'ies et le corps ex-
trêmement alongé. ^
VÉlimi^AaVK , s.- f., vefmUarPo.
Latreille appçUe ainsi la larve des
nymphes oviformes.
y£RIIILING|]ES , adj. et %, m.
tl. , f^ermUfngunB. Nom donné p»t
lliger et Qoldfiass k une famille de
Mammirèrési comprenant ceux qui but
ïa langue très-longue et tfës-exten'^
•ibie.
T£|U|ll?ai^« adj. |. 9^mipwa
VEtlR
( Pehnh^ ver, voro^ dévorer);quî Wl
de vers et d'insectes. Ex. SjrMa per»
micora,
TfiRNAL.adJ. , vernalis. Se drt
de» plantes dont les fleurs s'épanoais-
sent au printemps. Êx. Lttzuia t^er^
nalis. •
TSRNATION, êj.^i^ernatio; Aas-^
schlagtn (ail.). Sous ce nom Linné
dési^^nait la maniérie dont leà flears
sont arrangées dans le bouton , avant
leur développement. *
VEHramÉ, *adj. , ifemieosus;
gêfimisst, iAerfirnisst ^ firhissgtan^
zend (ail.). Se dit des surfsces <fii
sont brillantes , comme si dies avaient
été enduites d'un vernis'. Ex. Cyathus
çernicosuS'^ Makemia'fenùcosa.
VERBimiULGÉES , adj. et s. f.
Îl. , f^émoniaeeœ. Nom donné par
Lunth et par Lesaing à une tribu de
U famille des Synantbéréesyqui a
pour type le genre yernonùgi,
VÉRONICÉES, adj. et s. f. pL ,
f^eronicea. N<mi donné par Barlling
à Une tribu de la famille des Scrèfu-
larinérs, qui a pdur type le genre
f^eronica.
VÉRNONIÉESy adj. et s. f. ni.»
rernonieœ.'Sam donné pnr H. Gas-
sini h une tribu de la famille des Sy-
iranlhérécs, par Leasing à une gection
.de la tribu des'Verobniacées , ayant
pour type le genre f^èrnonia.
TERRI} j^àlÉES 9 adj. et s. (f.
pi. , rerrucarieiEf yerrncarinea^pm
donné par Tries, Esçhweiler , Ret-
chenbach « Zënker et Fee à nue
trijbu, section ou cohorte de la famille
des Lichens , quia pour type le genre
Kerrucaria.
T£RRII€IFÈRE ^ adj., vtrruciftr
( ifsrruea , verrue , /eco , .porter ) ;
?ui porte des v|rr4es^ comme les
lytres du Braefycerus, vtrrucifcr. ,
. VBRRUCIFORiUS^ «dj. , 9&mum^
formis. ( t^rruca , verrue, .».>&«ui ,
forme ) ; qui a Ja forme.d'une
•!■••
VERS
rue y comme les apolbécîes ivL ChiO'
dcfiorii ' ,j
VERRUCIBÇNIVE ,-^«l j . , verrttci^
pmrds ( verruea , ycrrue , penna ,
aile); qui .a lés ailes chargées de
verraes , comme le sont les élylres
da Brachyôenés verrucipennis.
YERltOCIVOltE , adj. , perrucif^o-^
rus Xtferruça^ verrue, Tora, dévorer);
qui dévore on paiue. pour dévorer 4e»
vernies. Ex. Locusia t^crrucworn,
VERRVCliLE f s. f.> ^rrucula.
C. G. Khreuberg appelle ainsi les
prolongement du corps des Infvsoi^es
qui sont très-petits et mousses ou
errondîs.
VElIRDGULEra , a,dj . , verrucutor
sus , çerruculaius ; qui est muni de
petites verrues ,^ comme la tige du
^Sida iferrmulatà ^les grognes dix
Aanuncùius çerruculosus.
VCURVE, s. f., verrûca; Wane
(all.).On appelle ainsi, .en botanique,
de p\evi tes protubérances arrondies^
. qui , bien que compactes , 'Sont ce-
pendant un peu molles.^
VERRUQUEUX , adj. verrùcosus >
«warzig (ail.). On appeile^ainsi, en bo-
tanique, des (parties qui portent des ex-
croissances arrondies , Termes et peu
Tolumineuses y. comme là tige de 1 J5-
^fonrmus verrucosus et du CroiaUfria
^ nUes:AeV ^*
irpe de V.
9^vf I «*v*'««. ^- ^- JOmôcarpL.-^
cosum , les ^caiY/irJ d(?rinvolucredu
Zaciniha (^erKUcosa.,On donne aussi
cctlcépithcte ik des coquilles qui frc-
senlent, sur certains points de leur
fturface , des séries plus ou moinj-i-é-
guiières de petites élévations arrondies
(ex. Conus yerrucosusj Puerais i^erru-^
cosa^ Pitsus verriiculatus)* Un poly-
pier ( Gorgonia verrucosa) porle des
espèces de verrues ians une écbrce
blanche. Le Brachjrcerus verrucosus
a ses élylres ycrruqueuses.
TfiRSANT, s, m. Les géographes
doDDent ce nom. ânt parties d'ooe
II.
VERS 593
chaîne de montagnes^ qui se trouvent
des deux çôlés du fnifc, ou de U ligne
3u*on suppose tra^^rscr celte ch»iné
ans le sens deJa longueur, d'après
ridéeert'onée que les ahêtes ou lignes
de partage entre les bassins bydrô*
Î;raphiqiies fofmebt toujours les pointa
es pfus élevés d^nne contrée. *
VERSANT, adj. Se dit d'une co-
quille univalve dont l'ouyerinre a de
là propension à être échancrée j parce
que , si on la concevait sur le dos 9
et remplie* d'un ilurde , celui-ci s'é-
coulerait par upe partie un peu éva-
sée de sa. circonférence. Ex. plusieurs
Cônes*
TERSATILE^ ni], versatUis. Les
èmithologistes appliquent celte épi-
tliÉ|ks au doigt interne des* oiseaux ,
(frendçzdie , ail.), quand il est sus-
.ceptiblc de se porter tantôt en- avant
et tantôt en nrriêre. P^ersàtUe est em-
ployé aussi ^ par les botanistes, comme
synonyme de ^acillant*
VElidlGOL'ORy ad}ect. , vêrsico^
hr; welfarhig , verschiedmfairhigy
sckeckig (ail.). $e dit d'un corps dont
là coulent change suivtint la manière
dont il est frappé par la lumière (ex,
fSpalh versieolprj.on Feldspath opa-
lin , Ceropria verslcofor) ; dont la
couleur est trèfr^sujeUe à varier ( ex.
Liagora ^etsicolor ), ; ou qui offre
plusieurs teintes ( ex.* Iris versicolor).
VER8IC0STÉ , adj. ,, versico^tatus
f versus ,. dî veri, costa , cote ) . Dbnt
la surface offre des côtes inégalement
saillantes. Ex. Petten versicoslatiis.
VERSIFORME, bA]: , versîfirmis f
qui change de forine avec Tâge. Ex*
i^èzizavtrsi/brmis.
VERSIJ^ALME 9 adj.*^ vtrsipaimus
(versus f tourné, palma. palme).
Se dit d'un corps à rameaux palmés ,
dont Ips palmalures ne s'inclinent
point dans 'le même sens. Ex. Jle/«'-
pora versipabna.
TERdIPOfREy adjcct., versiporus
C versus , divers , porus > pote ) i Dont
38
V* VERT
les, pores se déchirent avec Tâge ^ ou
se changeDÏ en dents saillantes ^ex.
Pcl)^'porus versipomU) ; dont les pores
n'ont point la même forme (ex. j^s»*
trea vcrsipora\.
. V£l^T£kAÂL, adj..', vertehrâUs.
tJn polypier ( Mar^Lnopora vertebra*
Ifs) ^$t ainsi nomme p^rce que sa
formi?. représente celle d'une petite'
vertèbre de squale.
VEttTÉBliÉ, adj.., verUbraii^ ;
ivîrh^lartig.^ gcwîrbelt (ail.). Los bo-
fànistcs do,(\i)ent cette epit.hc.te à Vaxe
itrticulé, quand lés^artkulalloii^. se
séparent ais(rincnt après la maturité
(ex. Mgilpps oiHUa^jt slux feuilles
compoi^ccs dont les folioles sont étra gi-
flées de. distutice en dislance , .avec
iinc articulàpun à chaque élranPc'—
ment (ex. Cussonia ipicata) ; aux^
tfgunics articulés qui ^ a l'çppq-ue de
)a maturité, se pnrtagciit eu autant
de pièces closes, qu'il jf a d'aiticlcs
iex. Ofnithopiis scorpioldes)^ fierté'
ré a quelquetbjs élc employé par les
^nlomologistea pour désigner açs in-
sectes dont le dos oifre des lignes dis-
posées de manière à imiter çn (j[uel((ue
sorte le dessin d'un squelette, '(ex.
Asilùs vertebralULs^ Siraùomys vèr»
tebrata). *, ,. / •
, VEÔtÈis1|lés, ,adi. ^ct .8., ni. pî.
Gràndç diyisioif du rè^rtii animal, 2u{-
mise par tous Us zoologistes actuels^
dans faqufjle, se trouvent compris has
animaux dont le corps et.les membres
90Dt soutenu^, p«ar une chiu-ptnte in-*
lérjeure ^ composée dç pièces liées
ensemble et piobiles les unes' sur les
èiutrés. ♦
VEaTEX.a. n). , vcrUx ; ScKcîtel
(ail.), Somnict' de la tèlë dans les
Animaux, vertébrés^ ou partie du
crAne qui est comprise entre les deux
o/eiIles.«Les eutomologiites donnent
ce nom 9, dans les însecfcs, à la por-
lioQ horizontale de la face qui touche
au front I c;i qui est s'ituée derrière les
yeux.
VEilT
VERTICAL, adject., veriicaUs ;
scheUclrechi (atl.). Se <Ut,'en bota«
nî^ue., de tout organe qui s'élève
perpendiculairem^t à l'égard, soitde
rbocjcon^ comm« la UgèdelArabis
iurrita, Aoit <£^ cehri qui le suppose ,
comme le stjrh du Lilàim. I4 Afe^
gistocera veriicalù est ainsi jiooiQiée
parce qu'elle a le sommet de la tête
on le verlcx tr'èè-élevé et renflé' eu
formé Je vessîç.
^ tjsntiCttLACAl^TnE, idj., w.
liciUacanlhus (vèrlicillus , vértîcilVc,
âxâvOaj, épine); qui a Jefe épines ou
des aiguillons disposés en verticîlles
ou h peu près. Ex. Jiosa wticiUo'
canlfia,
Vt:litlCt^,LE, s. m.,\erticiUus;
Çuirl (all.j.- Ensemble do parties
qui, au nombre déplus de deux,*
naissent autour d'un axe commun et
sur uti même plan horizontal. Il j
à, dit Candolle, peu d'çxempfes de
feuilles réellement verticillecs ( ///p^
pUris\ Mfriophj'ilum)\ car » dans /a
plupart des veHJcllies, il n'y a que
deux feuilles opposée^ qui portent
des bourgeons à leur aisselle^ et les
autres sont bar conséquent des es-
pèces de Itrpulès.jLies feuilles ordi-
liair^îs sont donc presque toujours
opposées ciu en spirale;. mais celles
gui constituent ta fleur sont' presque
en gc'néral verticillecs.
■ . VEhTfcÎLLÉ, adj. , verticillatus;
qulrlfÔrniig , wirtctformig , quirlich,
wirielicU , quîtartig . wirielartig ,
wirbcljfi)rmigstehend (ail.). ; qui «l
disposé en verticille, conipc les^ca-»
marcs du Clemaûsj les cloisons du
Coni'olmlus.^ les cotylédons du Ce^
ralophyllum , les rameaux du Pinûs
Str(fùus,\epJeuiUej( duRofdla verti-*
çUlaris /du Coscinodon verUcUla"
tus^ à\x Molliigo verticillata el du
Panlcum verlicitialum, hsjfeurs clu
L}'simachia vf'rUcUlata ci de l'/Z/e-
çebrum vmîcillàUim,
VÈuwaixniaitE, adj., vcrtU
VESI
citli/iorus; wirbelblulhtg (ail.) {vcr^
ticillus , vcrlîclUe yflos , fleur ).. Épi-
thët6 tloonëe par Mirbel oux épis^wi
sont composes iTc verticilles. Ex.
Jifyvjopkyllum spicatum. ' ' '
VÉSI 595
courts, he {Jonops vestcularis a la
tête rrndée en manière de vessie.
VÉSIGVL AIRES, adjcct. et s. iq.
pi. , f^esicularia. Nom donné par
Xalreillc à unesécllon de la cl|isse des
vers y comprenant ceu]^ qui ont le
(verucutum, brochelte)j' qui a la *^?^«» v.é»iculeux ou teriainé posté-
forme d^une brochette , comme les rieurement gar une vessie.
feuilles cylindriques y longues efc lub-
macfon^, du Me^enshrjriuahemum
veruculatum»
yÉSICALf a/d^ y veséca/is {.vésica^
y«tsie ) ; qi^ a la forme d*une vessie*
UBeÙx vesiaUls est ainsi nommé à
cause .de aa forme arrondie et de sa
minceur, qui Tpnt 6ût comparer A
une vessie.'
yisÀCàNA^ adj. et s. m. pi., ^^
sicanfia, 'Nom donné par Duméril &
une £smiUe .de Tordre des Coléoptè-
res 9 comprenant ceux de ces insec-
tes qui^ pour la plupart, font naitre
des arappulesi la peau avec laquelle
on les laisse en contaat. prolongé*.
VÉ8IG ANT 9 adject. , 'wesicatorius ;
qui agit comme vésicant, qur'fait
naître des ampoîAes à la peau. Ex.
Adonis vesicatoria , Knowttoniavtsi*
icatoria, Cantharis vesteatoria.
VEftlGUL AIRE , adj. , vesicuhris;
blasenformig (alK) ; vesdcolosç (it.) ;
qui a la forme d'une vé^cule , coi^me
la torique in<Philadelpkus corona-
riusy qui est membraneuse et phis
ample que les parties qu'elle re-
VÉSICULE , s', f. , . vesicùla.TSom
sous lequel Willdenow désignait des
parties oloses,' renflée^ ^t pleines
d'air, qui ^trouvent sur ks parties
foliacées , dans certains Fucus et dans
les pétioles du Trapa nàtans.
TÉSIGDLEUX, ad). , ve^iculosus^
vesicularis ,' inflçLlus , empkjrsema-
tosùsy plwsodes i .qui est renflé à la
manière Œune vessje , comme le' ca^
lice de VAstragalus vesicarîasj du
Trifolium: vesicubsunw duTri/olàun
Dhjfsodes et. du Trifolium tumens ^
la corolle de VErica phy^odesj.les
légumes du Lesseriia 'vesicaria. Les
feuilles du Tococq^.vesictilosa por-
tent deuic vésicules à l'extrémité
du pétiole. liAUrof^anda vestcu'"
losa se soutient à la surface de l'eau ,
au . moyen de ses feuilles renflées
et comme vésiçuleuses. Les entomo-
logiates disent le corselet nfésicu''
leux , lorsque ses bords latéraux sont
-grands, membraneux et semblables
à des vessies renflé^S'( ex. une espèce
de lljEaiile); les palpes véikuleux^
quand les articles, en abat mous et
renflés (ex. quelque» Criquets}; le
couvre. Les glànies vésiculaires sont, front iésiculeux ,'quandil est tuméfié
des cellules simples, rondes et pleines et presque diaphane ,( ex. Libellultt
de liquide , qu^on observé dans le vesicnlosa)\ V abdomen vi^icuUusBf
parencbyme de certaines feuilles , qui
en paraissent comme ponctuées (ex.
Cûcatia poroph/flum)^ Cuvier ap-
pelle trachéen tksicuUùres celle&'qui^
se Gomposantseulemeot de deux mem-
branes celluleoses^ sans lamé élas-
tique intermédiaire , ne forment pas
de conduits tubuleux , inais ont l'as-
pect dé poches cpmmuuiqpant' entre
elks par' des canaux simples et très-
lorsqu'il est translucide k ^ base ou
dans une partie de son étendue (ex.
F'olucella vesiculosa).^
'VÉ^ICULEUXy adj. et s. m* pl.>
yesiculosa^^om donné par Latieîlle»
Macqùart et Ëickwald à une tribu
de la famille des Diptèves tanjstomes,
comprenant ceux qui ont rabdomen
eu fprme de! vessie.
VÉSIGULIFÉRE, ad). ^ vefUuU^
596 VEST
feviu; hlasentragrnd{m\,) (^vêsi^
cttlà^ vésicule, feroy porter); qui
porte ou renferme des vésicules ,
comme la Trichoda vésîcutifera.
VÉSITAItSES-, adj. et s. m. pL ,
ytsiiarsi ( vesica , Vessie i tarsus ,
tarse). Nom donne pr Daméri), 4
une famille de Tordre dts insectes
liéiiiiptères , 'conrpreiSant c<?ux dont
les tarses sont garnis de vessies qui
font office de ventouses.
VfeSPEATILlOI^ES , adj. ^t s. m.
É, yespertUiones. Nom donn^par
treille a une famille de l'ordre des
Mammifères chéiroptères , qui a pour
tjpe lé genre F'espertiVo.
VESPERTOilONIDES, adj. etc.
m. pi., F'espertUiohidœ, Noiti donné
par Gray à une famille dt: Mammi-
fères, qui correspond aux 'Chéiroptè-
res de Cuvier.
VESPBttTIUONmES, adj. et s.
m. pi. , Vespertili&nina* Nom donné
)pnT Graj à une section ()e la famille
des Ycspertilionideé^ qui a pour type
le genre P^espertilio,
VESPIFORUE, adj., v'espi/ofntis
[yespa , guêpe, forïna, forme) ; qni
a la fbnnc d'une guèpo. Ex. Sesia
vespiformis , Ceria vesplformis,
YBSPOIDE, îHljpct. , vtspoidcs ^
(^vespa^ gnêpc, lîJoç^ ressemblance);
qni ressemble à une guêpe. Ex.
Cryptunis vespoïdes. *
VeSTA , é. f. , resta, I/une des
quatre planètes «nppelées cutéroides y
qui a été découverte par Al hors en
1807. C'est le plus petit (ie tous les
corps platicl aires qu*on est paryenu
à mesurer, -puisque notre Lune la
surpasse 5 12 fois , .'et Jundn 100
fols , ce qui nV^mpc^chc pas que ce
soit celui qui rcilcle le plus vivement
la lumière. Son éclat est i\ vif que^
Schrœter fa croit Inmîneuse pafelle-
même. Elle tourne autour du Soleil
en i3a7J. ^ofio.c^icxï parcourant une
orbîta dont le demi-grand axe est
2,3632 ^ et qui est incliné sur le ^an
VIBR
de récliplîque de 7° 7' 5". Sa dis-
tance à cet astre est environ une fois
et un tiers plus grande que. celle de
la Terre. Son signe est'^.
YESTITURE ^ s. f. Quelque» bota-
nistes entendent par ce terme Ik to-
talité de la superficie des organes
d'une plaiife^ lorsqu'ils', ont égard
aux caractères -qu'eÛejprésente.
VRS'tlUMy s. m. Ce nom a été
donné au prétendu nouveau métjft
que Vest avait appelé Siripm.
VEXIIXAIIIE9 adject. , *vexiÙarîs
(^vexillum^ étendard). Se dit i d'a-
près CandoUe-, de Vestii^ationy lors-
que, les parties du tégument floral
ettfnt au nombre* de cinq. Tune,
plus extérieure, embrasse toutes les
autres , deux intermédiaires sont op-
posées face a.face,'et^enqc intérieures
sbpt également dans ce cas. Ex. Pa-
pilionacées,
VEXILLIÉ, adj. , vBxiBatus. Se dît
d'unr plante léguraineiise qaf a on
grand étendard; £xl PliàseolttsveJtit^ '
laius* ...
VIBRANT 9 adj. , vibrât^; sckwin*
gend^aW' )• QuelqucjS eotorootogistes
ont donné le nom de fnouches ^vi-
branles agx IchoeuiKkons ^ parce qu'ils
agitent corttinuellemcut leurs .an-
tennfs; '
'VIRRATILES^adj, et s. m. pi.,
Vibratilià\ F'ibratorîa.^om donné"
par Lamarck.^ Schweîg^cr et Eidi—
wald à une famille de Polypes , com-
prenant ceux qui ont , jirès de la
bouche, des cils susceptibles de se
inouvoir'par des vibrations interrom-
pues. ' . ' .
TIBRATÏI.WÉ, s. f. Faculté de
produire des vibration!;.
VIBRATION , subst. f. , tibratîa;
ScHwingûng{p\\\), Mcfti veinent très-
rapidequ'une vergeélastique étrigide,
fixée à i'tine de ses exlrcmités, ou une
corde tendue par les deux bouts ,
cxéculeen oscillantyla première de
part et d'autre de sa position fixe $ la
VIE
seconde entre' ses deux poîtfls fixes ,
quand une cause quelconque écarte
iustanlanén)cnt l'une on l'autre delà
(>osîtîon où clic se ttent en équilibre.
TlfiBATOIUE, ailj, , vibratorius.
Le moiwèmcàlvihraloire' est celui qui
consiste en yi4]u*atibns ou oscillations.
Ce qui le rentl surtout remarquable , *
c'est (|u'il est pour nous la source du
j«n. Sia thé^ie aï été appliquée a'ussi
à l'explication des phénomènes pro-
duits parles Quilles dits incoercibles^
notamment de ceux dé la (Umière.
VIBRIONIDES^adjv et s. m. pi. ,
f^iùrionides , yibrionia. Nom dodné
par Bofy à une famille de Tordre des
Microscopiques gjiunodés; pairCrG.
Ehrenberg à une tribu de la famjHe
des Poljgasjlriqués gymniques^ ayant
|ïour t^pe le. genre F'îbrio,
VIBIII88Ë , s. {,^-vibrissa; Sçhhur-'
haar , Schnurrborste (alK ). Il-
iiger appelle ainsi , dans lés maiùitii^
fères , de longs poils isolés qui pous-
sent dans les narines ,' sur divers
points de la ruee> parfois aussi;au côté
interne des pieds de devant ; dans
les oiseaux, des plumes tout-»- fait
simples et piliformes', sur )es c^à
deâqu||Lcs on.n'àpçrçoit qué'des bar*
bes rares et très-courtes.
VIBURNÉES , ad), et s. f. pi. , Z^-
burneœ. Nom donné par Bartiing à
une famille de plantes , qui a pour
type le genre ffibt^rnum»
VICIKES, ad), et S. f. pL, Vickœ.
Tribu admise par Ëbermaier^t Qan-
doUe, dans la,famiUe des Légumineu--*
seis , qui a pour type le gépre yicia»
VIDE , s. luasc. , ifocuum ; Z^ere
(M,');emptj- (angl.)* ï^spacè dans
leijnel il n'y a aucune matière résis-
laptc quelcobque. Avec nos meilleu-
res, macbines on ne peut le faire que-
jusqu'à deux millimètres. Le vid^
barométrique est le pltfS. parfait que
nous puissions obtenir.
Vl£ 9 s. (. , vita ; ^îo; , Xj»h ; Lebén
( ail. ) ; lifc ( angl. ) ; vila ( it. ). État
VINÉ 597
temporaire de certaînes^oinblnaisonfl
corporelles , pendant. la durée duquel
elles conservent une forme détermi-
pée , en attirant sans cesse dans
leur, composition une partie' des
substances érivirounantes, et rendant
aux. élémens des portion^ de leur
. propre subslatice; /
yiEILLBS^Ey s. f^nî. , senectus ;
yvipcLç ; jélter (ail.) ; oldness (angl. );
^ecckiazza (it. ). Période de la vie
humainje dont on fixe le commen-
cement à la soixantième, année , mais
qui peut être pl^s ou moins retardée
on avancée , sui^nt k' eoustitution
individuelle , le genre de vie et une
foules d'autres^ oirconiTtancesV
VIEItGE , adj. , naiwus; g^diegen
(ail. ). Se dit , en minéralogie 9. d'un
^étâl qu'on trouve , dans le sein de la
ilerre , pur oii à peu près.
VILFAGÉES , adi. et s. f . pi . , Ktl-
/^ei». Tribu y . établie par Tcinius,
dans 1^ famille des Graminées , qui a
pour type le genre Vilfa.
VIIJLElJXy adj., villosus. S'em-
ploye quelquefois dans le même sens
que 'velu, \! Actintrla viUosa a ses
tentacules vil leUx^ lanugineux } 1'^^/*-
thrpffogon yillosiu a ses feuilles ve-
'lues. ^
VILLIFÉHE , adj. , villiferus (vil'
lus^ poil yfero , porter ) ; qui porte
de longs poils , comme les/euitles du
PulUnœa vllHfera et du Pelargo-^
nium viUiferwn.j les ramemx du
Proiea vUUfera.
^ VILLCS y a. *m. Candolle désigne
sous ce nom un assemblage de poils
couçbésy membran'eiix et un peu
mousi.
VIMEIV 9 s. m. Nom donné par Can-
dolle a dejf jets ou li des'Jir anches 11-
fneuses qui sont flexibles coihme de
oflTier* V "
VINÉALy adj.i "innealis. Mirbel
applique cette cpitlièCe aux plantes
qui Croissent spontanément dans les
vignès^-Ex. Crassula rubfns, ^^
59»
VIPÉ
YINISII^ ^ A^i* 9 vinosus; wein^oth
( ail. ) ; t{m a la couleur du viu , une
teinte rougç sale et {)âle. Ev. Bu'c"^
cinum vinosunu
¥INIFÈbE9 9 «dj, et «. f. pL, ^«-^
Tiifera, Nom douoé par quelques bô*
tanistes à la faEpille ^es Ampélidée^;
par GandoUe, à une tribu d6 cette fa-
mille^ ajant pour type le geore
yuis, , '
TlOLATEEy^adj. , vioiacûscens ;
qui est d'un violet paie', ou qui tire
sur le violet. Ex. Pectunci^us violor
cescens , Lùùun violacescens , Litho"
spermum purpt^eo^carideum , '^ffi^
ricus, ionides. '
TIÔLAGEES. Foyez YiOLiKiélà.
VlÔLARJtÉES, ad), et s* f. p1^^
yiotarieœ, Famille àe plantes, établie
par Candolle^ qui a pour tjpe le
genre Viola, *
' TIOl£e6, adj. et s. f. pi., Flo-r
hœ. Tribu admise Jpar Çandolle,
dans la famille des Yiolariées , qui
renferme le genre f^ola*
VIOLET, adj., violacdûsy iodètUj
janthlnus ; n}eilchenblùii(aVL)] pai^o^
nazzo ( ît. ). Ii*nqe des couleurs prin-
cipales du prisme solaire. Elle résulte
d*un mélangé de bleu 'et de ronge.
!ISx. SoUn violaceus , Gorgonia viô--
lacea, Petalostemum violaceum ,
Cj-nniris'iodeus,, Agàricus jnnthl^.
nus y Nùctuajànthma»
VIOIilNE , s. fera. , "vlollna. Nom
donné par Boullaj à un alcali orga-
nique particulier, dont il admet
l'existence dans le Viola odoràtUyet
qui a beaucoup dVnalogie avec l!é-
métine.
VIPÉBÉES^adj. et s. f. pi., rife-^
rue. Nom dpnné par Goldfuss ,
Btainvilté elf Grhj à une famille 4e
reptiles ophidiens , qui a poui* tjp^
le genre Vipera,
^ VIPÉniDES^adj. ets. m. pi. , /^i*
periées. Nom donné par Latreille^^
l^^us et Garus V une famille de
vmi
reptiles opbidiens, dont le gei^Pe Vi^
péra est le type.
TIPÉRIN , adj.\ viperlnus ; qui a
des rapports^ de la re^mblance,
avec une vipère. Ek,Nairixi>iperitms.
VIPÉRINS, adj. et s. m. pi. , Vi^
perinL Famille d*Opbidiens , admise
par Jl-Â. Ritgen , qui renîerme le
^ TIPÉIIOI0ES; adj. ^t s. nt. pi. .
Viperoîdeiy ViperoldeH- Nçm donùe
par Fitzinger et Eichwald à une fa-
mille de reptiles , qui^a pour tjpe le
genre Vipera* *
' VmEIJ^,adi.,*ïrpjiitf;g^iyii>(all.V
Se dit d*une plante q^î jouit de qua-
lités vénéneuses (ex. Cicuta vîrosa).
Le Çecke virosûj a les cuisses garnies
de pustules d'où suinte une bumeur
qui fait .naître des pustules à la pean'i
.quand in y louche. *
ymGlILTUIf, s. m., virguUunh
Candolle iidmme ainsi tbute branche
délicate,) ieunè; ou alon^^ée, d'un
arbre ou aun arbuste.
VIRIDIFIANT, adj. Morret a ùttt
de curieuses recherches sur le poussoir
widifiant de la lumière , c'est-à-dire
relativement à rinflûence que là lur
mierc blanche et lés divers ravons du
spectre solaire eieccerit surw pro-
duclioa de U viridîté dans les végé-
taux.
VIBIDÉFLORÈ, adj.*, viridiflorus
(viflidus \ verd , flos , Ûeur) ; ' imi a
î. Ex. JVi
des flèor» de couleur verte, j^
cfew viridifforas y Ixiaviridiflora^
C^noglossumviridi/lorum'
VniDIKÉ'^^. f. , viridina. Can-
dolle avait d'abord proposé ce nom
pour désigner la chlorophylle | que
depuis il a apj[>elée cKromiUe.
VÎaÎDlràDE /adj. , viridii^es {vi-
ridusjYeTi.j pes^fiei^; qui a les
pattes de couleur verte.. Ex. Gjrm"
nelis vîridipesé
VmiDiPENiyE, adj.y 'olndip^nms
(viridiuj vetl ^ .penfia y aile); qui a
)e9 ailes Yert^^j.camflfte le eoot ]m
élylres de YOpiocephala vlridipennis
«t du Cofaspis virldipennU,
ViniDlTÉ , 8. f. , ^îriditas, Qua-
lité de ce qui fit VCfd. F^riditiâts
VIRIL 9 adject., -viriUs; mannbar
(ail.) \vir i homnî«);'qui apparlient
• rhomme ; dgevirit^ membre viril.
VimtlTË, adj. ,' liirUUa.r, à^J^iù)
Mannbàrkeù{id\.). Époque de In vie
dé l'hommeà ia(|aelle'il atteint toute
sa perfection physique.
VISÈIVOllB, ud]eci. , vischoms
(viscum , jpiî / voro , dévofer ) ; quî
mange les fruits du gui. Ex. TuraUs
viscîyorus:
VISGOkDÉES , adî. et s. f. pl.,:^Jf-
coîdèa. Synonyme de Loranthées.
TniBLE, adjé-ct. , visibiUs. On
donne celle épitliète à la plumule,
quand elle est' assez dévelappé^^,
itvant la gertnînatîoD , pouY- qu'on
pukse l'apercevoir netlenietit , soit
sans disse<;tîon ni loupe ( «x Faba) ,
soit' h Faidé de la dîsis^ctlon et de 1&
loijpe (ex. Triglochîn pa(us^rc)^E\\e
s'applique également-i la tigeÛe (ex.
Tropaolum^ynajus) et à la radicule
( ex. Faba ) , lorsqu'elles ^ont ^slïïs
le même cas. . '
I VISION , s* f. , visio , visai; i^t;;
Geslckt (Mf)jsighi (angl.). Action
ide vûîr , exercice actirdu sens de la
Vue. \
' "VISMIÉte, adj. et s. T. pi. , F'is"
miea. TnKiT de la famille des Hypi-
rîcinées, établie par Ghoisy et Caa«-
jdôlle , quî a pour type Je genre
Vismîa,* >, '
VIS^jOTUX , adJ. , viscosus;, viscî"
dus;schmUrïg (ail.) . Se dit d^ùnepîàn-
te qui ' est couverte d'une substance
poisseuse', plus ou moins tenace. Et.
J^sianth^j viscosiUf Madia visco'sa ,
Érîgeron vîscosum , Lythnis visca^
ria ; Stèuia viscida , Jonldîum visci'
dtim y Agaricus hUnnius ^ À garions
ffubricus,
TISCEI' ) adj, I visiuUUi visoriûs;
ÔYrrcxo; ; qui concerne la vue* Axe vt*
suelf rayon visuel.
VIT Ali , adject., vîtalU; Ç^ïtixoç ;
qui apparlteht ou qui â rapport à la
viç". \jQS fonctions vitales sont celles
qn^on observe aussi b en' chez les vé-
gétaux que thrz les animaux. Tur^
pin' désigne quelquefois ses embryons
iMens sous le nom dé points vitaux,
Oii a Joëlle J^rc^ vitale {vis yitalis ;
Lebenskraft ^ ail. ) celle qui préside
aux fonctions des corps organisés vf-
Vans, et* que l'on a cbnsîoerée tan^
foi cemn>e indépcndaqte'de l'organi-
sation , et pour ainsi dire extérieure
.}{ éll'e, tantôt, comme |e résultat ((e
farrangëmrent et Jcs rapports phrlî-
ciliicrs des principes constiluâns roa^ ,
tériël^ dnnt l'assemblage mpmentané
produit les <v3rpi organisés..
TfTAtïTÉjS. f., vitaliiàs; Lc"
bensfahtgkclt (ail.). Qualité de ce
qui possède la vie \ l'action vitale ,
le mouvement vital.
VITELLIFÈI^ , adJ. , vîieUtferus
Épitbètè donnée par Richard aux
embryons végétaux qui sont munis
un vitellus.
ViTELLUS, s. m. ,v{téllus; Defter
(ail.) \itwrlo (it*.). Gaertner nçramait
ainsi toute paiiiè adhérente à l'em*
bryôn végétal , qui n'est ni cotylé-
don, ni plumule, ni .radicule, ne
s'étend jamais hors de la graine, et
se lane durant la germination. On
voit d'après cela que le mot de vitel"
tus ne sigpifie à proprement. parler
rien , ou qu*îi exprime des organes
mai observés fPea^ connus ou de
formé insolite.. Ërotero s'en est serti
pour désigner un corps buileux qui
adhère à ren^bryon. des lycopodià-
cées. * . ' . '
TItESSB, s. f. , cekràaSf veloei-^
td^; txeschwindigieiî {o\\)'tSwifiness
(ângK). Temps plus ou moins long ,
suivant le plus on moins d'énergie de
la force motrice , qui , da^ le moa-
Teménf nniÇorme^ esiqpplojé pour
€oo VITR
parcoôrir chatiiie espace dçlerminé.
Cette vitesse est égale à l'espace di-
visé par le temps, c'e^-à-dife.aa
Inombre d'unités de l'espace divisé
par le nombre d'unités de temps qui
mesurent le mouvcroeiil d'un corp^.
Dans le tiiquveiùeut curviligùe , on
entend par vitesse du mobile à un
instant quelconque, celle du mouve-
ment rectilîgne-ct uniforme qui au-
rait lieu si^ à cet instant , les causes
qui infléchissent et folit varier le
mou veinent venaient à cesser leur
action.
TITICÉES , adj. et s. f. pi. , f^i-
ticea. Nom. donné par ,BaVtling à un6
section.de la famille des Verbéna-.
cées.; qui a pour, type le genre F'itex,
VITIÇOLE , ad}. , (vilicohu (vitis ,
vigne, to/a -, iiabitér) ;'qui vit dans
ou sur la Vigne , comme le Peziza
viticoia ds^ns les fissures des sarmens
de cette plante-
yiTIGCLE , s. m. , viliculus. Sy-
nonyme inusité de Drageon,
ynTlCVVEV^ , adj.\ vitUàlosuSi
weinrankcnàhniich ; qui ressemble
aux vrille^ d6.1a vigne. .
VITRÉ, adj., vitreus, Dufay a
donné^ le nom à*élçctrici(é vitrée à
celle que dévelpppe le verro frotté
avçeune^tofie de ii^ne. f^ûré's^em^
ployé aussi ^oûr désigner de^ corps
qui sont trapsparens comme dû. verre
(ex. Pccten mtrteas ^ Cuhoides vir
^ireus , Tellina viirea^ Enneagona
liyalina , Ocrnoe crystulUna).
XtnSAJX , adj. , vilrosus; velroso
(ît.}.Sedit, eu iiiihcraiogie, d'un
corps qui a le luisiint di^ verri; ( ex.
Argent vitreux), Omalius admet uu
genre de-Hoclies vitreuses^ compre-
jiaiU les pierreé silicatces vitriiiécs.
f^itreux s'employequerc]uefoîS| com-
me vitré ^' pour designer un corps
transparent ou translucide (ex. Po-
ly ponts vitr eus),
VITRINE, s. f., vitrina. Blaïn-
vîlle donne ce nom^à Tliumeur vitrée
VÏVt
de l'oeil , et Brescket appelle vitrine
audifit^e la liqueur contenue dans le
labyrinthe membraneux, qui res-
semble beaucoup à celle-là^
yiTRIPENx^E, adj., wïr^éwiâ.
( vitrum^ verre , penna , aile ); qui a
les aileà (rànsparentf s et limpides ,
comme du verre. Ex. Nemestrina
vitripenrds:
VITTIGÈRT^ ^djecl. , vittîgetus
( vUta , bande , gero , porter ) ; qui
porte des'bandes colorées , co^imeJe
thorax de la Therevàvittigeraethss
élytres du Ditomus viuiger.
VIVAGE, adj., perenm'sy peren"
nans^ redinyusf au^dauemdj vîelr
fahrigf mehrjàhrig (ail.). JÈpitkèle
doànéc aux plantes qui vivent plus
de .trois ans, et tantôt perdent leur
tige en hiver,' roaf» conservent letkrs
racines, tantôt gardent à la fois leur
^ige et leur racine. Ex. Jasione pe-?
rennis , Mjragnun perennè , Lesser^"
tia percniuinff Lunaria redwii^a.
VIVANT, adj., vit^i^ ^ lebens ;
îebendig .(ail. ); living (angl.) ; qui
jouit de . la vie; £orps wani , ftrc
vitrante
VIVERRIN , adj., vîuertinus ; qui
ressemble à une citette. Ëx. Dcisyn-
rus vit^erri/kus.
yiVERRINS, adjecl. et«. m. pi.,
Viiferrina. Noiu donné par Gmy à
uo^ tribu de la famille des Fâideéi
,qui a pour type le genre Viperru.
VIVIPARE , adj. , vivipares ^ fe-
bendiggeBiihrend (all)^ Of| donne
celte cpithète aux anîmarux dont les
petits viennent au mondé sans être
enveloppés dans un œuf , comme les
mammifère»^ et par extens/on k ceux
qui, bien qu'appartenant à des clas-
ses ovipares, accouchent de petits
' vivans , parce true les œufs édosent
dans le ventre ae la.mère (ex. BUn^
mu vit^îparus y PéecUiaviffipara).
Beaucoup d'insectes diptères sont
. dans ce cas. f^i^ipare f»e dit aussi de
plantée dont 1er graines genncnt
r
VOIL
daDs leurs péricarpes (ex. Pofygo»
num viviparum ) , ou c^ez lesquelles
de jeunes individus poussent au bord
des feuilles, ou dcios tout autre, poiut
de leur circoufcrence ( ex. Çj^aihea
bu^ifera , J^pleniuin huibijerum).
VIVIPânlSM£ , . s; m. Condition
d'un aniii>al qui met au monde des
petits vivans. RuI>ineau-l)esvoîdy A
constaté que pjus de quatre-vingts es-^
pëces de Dfpteres étaient dans ce cas.
VOGHYSIACÉ£S,adj. cts' f.pl.,
yocfysiaceœ. Nom donné par Mar*
tius et Kunlb à la famill^ de» Vo*
chj^siées.
VOCinrSIÉCS, adj. et s. f. pi.,
yochjr^ieœ. Famille de. plantca, éta-
blie par A« Saiot-Hilaire , qui a pour
tjpe le gciïre yo'ckysla, . ,
VOCIFÈRE , adj. , vociferiu {vox^
voix, /iro, porter) ; qui a une voîjp
três-iorte^ très-x:riarae. Ex. Butéo
vociferùj,
VOGIIÉSIQUE, adj., voghesîciu.
On a donné ce nom à un acide ( Vo^
ghesensaure^ ail. ) , aperçu ^ar JoBn,
et èxanliné par Gay-Lus&ac, qui
a'obtieiU d'une fabrique du départe-
inent deé Vosges, où Ton prépare
ràcide tartrique en . décomposant le
tartre par Tacicle sulfuriqùe. C'est
VsLciàe paratartrique de Berzclius.
TOIL£ , s. m. , iteinm » corfina';
yorhang (alL) . Membrane très-fttincé
Îuî , dans la jeunesse ,-unit les bords
u chapeau des champignons avec le
stipè , et se déùhîrc par l'effet de la
croissance, eu Uissa ni quelquefois des
lambeaux ou' des franges pendantes.
VOILÉ ^ adj. y v^ la tus ; verse hleieri
(ail.). Epilbète donnée avl fruit pr
Gindblle quand ' le calioe^ . sini)i
adhérer àVoVaire^ persiste autour
de lui d'une manière lâché , et n'en-
toure le fruit qu'en partie. Ex. iV/-
canara.
^ yOItïEh y Ad}: Tlub^c donne cette
épithéteaux diseaux^de proiç qui sont
VOIX 6ot
pourvus à* ailes voilières\ c'est-à-dire
d^ailes épaisses, massives, arquées,
non tout*à-fait tendues dans lé vol,
ayant leurs cinq premières p^epnes
de longueur inégale et échancrées
depuis le milieu jusqu'à l'extréitiité ,
qui l bien que la plus Importante pour
le vol, forme une surface inter-
rompue.
VOIX , s. f. vox , ffAvi ; Stimme
(ail.) , voice (angl.) / %nKe (tt.). Son
appréciable que l'air chassé des pou-
mons produit eh traversant la glotte.
Somme de tous lassons qu'un homme
-où un animal peut , en parlant, chan-
tant ou criant, *tirer die son larynx. Ou
Ï>eut distinguer la voix brute ou cri ,
â vaisf articulée o\i prononciation ^ la
par oie y et l«ia;o<x modulée ou \echani.
La première sert à exprimer les sen-
sations vives et subites , pYîncipale-
meht la joie et la donléur. La seconde
peut n'être que Je résultat de l'imi-
tutîon , comme chez le perroquet ,
la pie, le geai, le merie.. La paro6;
Suppose, uoe intelligence. trcs--déve«^
loppéc , qui ne se rencontre^ue chez
l'homme. La voix modulée et la voix
articulée se combinent fort souvent,
mais non nécessairement , ensemble.
La voix modulée sprt à peindre^les paa^
sions et les divers élat^ de l'esprit* Là
voix varie à l'infini chez les animaux ,
et il s'en faut de beaucoup que ses di-
verses modifications aient ne^u toutes
.des noms particuliers» Voici les princi-
ϻaux : 1** Dans la classe desmammi-
^res ,' aboyer , hr ailler ^ hlab€uider ,
clatir\ glaperj hurler et jafper ,
pour le chien ; beugler , meugler et
fntigir^ pour le taureau , le boeuf et
la vache ; braire ,. poiir Kân'e; bramer^
polir le ^erf ; daplr^' pour le lapin ;
grogner, pour le porc; grouiner^
pour le cochon ^ henitir pour le che-
val ;' hurler ,. pour ïe loup ; miauler
pour le chat ; ralrè et raller pour le
cerf en rut ; rugir pour le lion ; ^a-
gir y pour l'eniant nouvetti^né i a^
DaDs la classe des oiseaux , eaçaher ,
pouf les perdrîx; cacarder y pour Toie;
ûaqueter, pour la poule qui va fon-
dre ; carcailler , pour.la caille ; chu-,
cJwUr j^ fredonner , gazouiller ^ grin^
goller^jargonner , jaser ^ ramager^
pour beaucoup de petîu passereaux ;
claqueter^ pour la cîgog^nç; coucoilUr^
pour le coucou y crecereller, jwur la
pinladé ; cré5;;iVe^ , pour Tagarnî;
créteter , pour la poule" qui a pondu;.*
criailler , pour quelques, niouettes j
croasser , .pour le corbeau ; gémir ,
pour la iourlereWe i \ glougloutef ,
pour le diudon ; glousser y pour la
poule ^î appelle sespelits ; grisoller,
pour 1 alouette ; holfr ^ pour la hu-*
lotte ; piailler y piailler , pour ïedin^
donneau e\U poussin ; piper ^^wt
la mésange ; ricaner, ,,pour quelques
mouettes ; roucouler , 'à)ur le pig^bit
mâle \ siffler ,* pour le bouvreuil ;
trompeter, pour Te flamant': 3^ Dans
la classe des fc^liles^, coâ^içr pour 1^
EBnouillé ; siffler pour les sërpeïis,'
s cris de beaucoup'de ciiélohîeils ,
Sauriens et batraciens n'ont point reçu
le noms. Aucun poisson n'a dcLvoiXjJ
auoique quelques-uns Fassent entien.'
dre une sorl^ de'grogqeinent quand
on les .saisit, L^ prétendu cÂa«/ et û
pQurdonneniefH' 3^ insectes n*a |)oînt
de rapport avec la yoî« ,,el ticnlàdes
èausps purement mécaniques ^ à des
frottemen^ de la têle sur le corselet
(ex. Çriocèrey^ du corselet sur les
elvtres ( ex. Capricorne)^ Af^ l'abdo-
men sur les ël.ylre<(ex. Trox), de dî-
"Verses|ïai ties les unes contre les autres
(ex. Ci^le, Grillon)\Qu même à des
causes encore inconnues (ex. Cousin.
jr.^phe), * .
VOL, s. ip. , 'tfoUtus; Plug^ Fliegen
(ail, )'^Hight,;fi^'ing (ân^. ) j volo
IJl»)» Modp de looomîption'propr'eà
ioua les animaux qui sont pouryu^
d'^ilps ou d'oi*ganes airfor.mcs.
' VOJiAjVy ," ^(f j^ ^ valflns , volitans.
Se dit ^'an animal qui a la faculté d^
voler , quoique appartenant à une
classe qui ne jouit pas {[énéralement
lie ce pouvoir ; jpar exemple , dW
manlmifère ( çx. Lemur volons) , ou
d'un poisson (ex. Trigta voUianSy
Es^èrelusePolans),*
■ y OLATIi. , ad] . , volatilis; verflÈUH-
tigtar fall.) ; qui est susceptible de
se réduire en gaz ou en vapeur , soit
S l'a température ordinaire ^ soît par
Taction d'une cbaleiir plus ou moins
élevée.
TOLAITLISABLE ^ adj. Synony-
me de volatil, •
VOL UTILISATION ^ s. f. ; volatUi .
satÎQ i rerMcUigùng^ (aU. ) . Trans-
formation a un corps solide en gaz oa
en vapeur.
VOLATILITÉ, s.f., volaiiUlas:
Fluchtrgkeit ^ àlU ). Faculté dont
jouissent certains corps. solides de se
(ransfoi:mer en ^z, lorsqu'ils soti't
exposés à une certaine température^
VOLCAN , 8. masc. , viUcanlus •
Fèuerherg (àll.) ; ^olcono (angl., îtA
Ouverture existante à l'écorcc ou
i;lobe, d'où îl sort de temps en
temps des jets de substances embra-
sées et dès courans de matières fon-
dues. Afago, Sickler, Hoff^DebucE
^t Scrop oht donné des listés de tous
les vplcans du globe , dont on con*
naît aujourd'bui pluB dé deux cents en
pleine activité.
, VOLCANICITÉ , s. f. On employé
quélquefpîs' ice tprme , en parlant
< 'une rocbe , pour exjprrimer qu'elle
doit ses caractères ^ l action du feu
des volcans.' f^olcanici(é du Basalte,
yOLCÀNU^ y adj . , vulcanicUs ;
qui appartient aux Volcans.* T^eriicr
apjpelait roe^^j volcfuilques\6vL%ts les
matières minérales qui portent rém-
preinteje Tactioti du^feu des volcans.
Brongnjart et Omaliuis admettent un
groupe de terrains volcaniques ; coni-
Srenant ceux quf sont dna â racljon
es volcans a(çtuel8./^p/ca/iijw se
dit qiaelqnefoifl de plaotes qui croi^
MDt au Milieu des aëjectîoos volcani-
ques ( éx« Dicranum, vUlcanlcum ).
TÔLGANISTE ^ %. m. Sjnonyme
de PjtUTONisTE.. ^ojc« ce mot.
- VOLET , 8. m. . Réaumur donnait
€• 4iomà deiix dea trois .pièces dont
se compose le masqué dés larves des
Libellules. , .
.TO|it47ÉXeOXBlQV£. On s'est
quelquefois servi de ce mot pour d4<»
rigaet les pbéoomtees du galva-
nisme.
TÔLTAIQVE , ndj^ , iwliàicus. La
pile électrique pu, galvanique re^oft
quelquefois eetléépiiiféte, dfu nom de
Yoltâ , son inventeur. -
' VOLTâJSMB^ s. m. , voliaumtu.
Quelques pbysioiens désigpent sout
ce nom réiectrîcité déireloppé» par le
contact de subsUneei hétérogènes | •«
1^ galvanisme*
. VOLTIGEURS 9 àdj. et s. m. pk ^
yolitantla. Nom donné psr l\}\f9t à
un ordre de la classe des Mammifères,
comprenant ceux qoî' ont lés bra^
contormës en ailef , ou les Cliéîro*
ptër^. , *
TOLflIlIfiE , adj. 9 volubilis ; ivfn«
cfeii^ (aU. ). Se dit des tiges qui s'él^-
yent en spirille 1^ lopg des corps sur
]es(|ue1s elles prennent un appuis'
Ex. Hlbhtrtia volubilis ,' Pfy'sopo'^
dixûn votiibile.
VOLtME/ s. m. yvolumen} Ùra^
fane (ail.). Etendue d'uu -corps, con-
sidère relativement à la grandeur de
kes dlmeosions. Lé volume -d'un
corps est égal ¥ son poids divisé par
sa densité. . »
'- VOLCTACiS) adj. et s. m. pi. ^
fTolatacea, Nom donné par Menke à
filic familte de l'ordre des Gastéropo-
des cténobrancbes , qui à pour tjpe
le genre F'oluta, * 1
VOLUTACOIUVE /adjl , voluUxcor^
rds ; qui ft des cornes roulées en spir
raie. Les branchies de la Sabetta vo-
VOR'y 6o3
lutacomis décrivent cbaci^iç cinq à
six tours de spire.
VOLUTE, adj. , volutatus. Se dît
d'une coquille univalvedont les tours
sont enroulés les uns aux autres daqs
un plan horizontal , et qui ont une
forme planorbiquè ou subqiscolda* On
donne aussi cette épitbète aiux cro-
chets . dès coquilltt bivalve^ y lors-
Su'îls ofrent une'iiplràle qui a plus
'un tour.
VOLTA^slm., volt^a: H^ulst{û\\.).
Membrane en forme de bourse j qui
enveloppe enlièremont certains cham-
pignons pendant leur jeunesse , et se
déchire tfvec Tige, par l'effet de la
crorj^sance.
VOLVACi , adj., wplcaceus.J&e dit
dVne coquille dont là forme générale
est presque arrondie. Ex. ' f^oluti
volcaûea,
yOLVÉ, adj. . vpfuatus ; qui est
muni d'un volvâ* Ex.- jigaricus
pfocerus. ' '
* VOjLVOCIBNS, adj. et s. m. pl.|
f^olvociî. Nom donne pat Bory & une
famille de l'ordre des If icroscopiques
gjmnodés , qui à pour tf pe le genre
T^olvoXf '-
VOUÉRIBES y adj^^. et s. m. pi.',
'ï^omtriies. Nom donpe par liatreille
à. une famille de poissons àcantho^
ptérjgiensi qui -a pour type le ^enr^f
yomer. .
yoUÉROlDE^L^ adjl cl s.' m. pi. ,
f^omeroides. Nom donne par Ficinus
et Ga rus à une famille dé Poissons \
-ayant pour type le genre Vomw.
yÔnirtCELLÀIIlES , adl. et s» m.
Sl.j'f^orficeïlaria, Jïonx donné par
Eory à ùti ordre àe la classe dea
Pbytozoaîres,. qui 'il foiu* XfJ^ le
genre /^çrticella,
VORTlCELfiÉS ^ adj. et s. Jm. pl.«
f^prticelUe, f^ortîcelliTia.'^om àànué
par Goldfuss , FFciiius , (^nis et Eh-
renberg à une famille ou tribu d'io-
fusoires^ qui a pour type le genre
f^orticella.
I
6o4 VRIL
I I
VOIITÉ, aàj.j/ornlûatu^jsewçlbt ,
gew'àlbfQrmig (al).); qui a la forme
d'une voûte,, comme la lèvre supé-»
neure de la corolle du PhlomU , le
filet des étamincs des Campfinula ^ le
test de la Calappa'Jbrrdcala^ la co^
quille de la Crepidula fornicata.
VBâI. Les astronome^ appellent
lieu vrai d uo a^t^e^ sur là aphèré cé-
leste-, celui où ils le verraient s'ils
otaient placés au cen ire de la Terre
supooséesphérique; conjcnctiçn vraie
de deux çôrps céic&tes , celle' qui a
lieu ounnd ces corps se (rouvept dans
le même degré. de lopgi.lude et de
latitude , en. sorte qu'une ligue droite
tirée du cenfci;e de la Terre par l'un
d'eux, passerait par le centré de
l'autre ; 'éclipse vraie , celle qui dé-
pend de Hn^erposition d'une planète
principale entre le Soleil et un aulré
corps opaque quelconque dti systènie
solaire, lequel perd pour quelque
teoips la J umière du corps qui Téplaire.
€es éclipses , qui sont celles des sa^-
^ tellites , ne dépendent pas du lieu oil
on les voit , et elles ont des caractères
de grandeur et de durée dui sont. les
mêmespour tons les lieux de résf>a£e.
Le temps vrai est celui quVn âesiire
d'aprèsla marche apparente dtt Soleil,
Les botanistes appellent verticHJe
vrai celui dans lequel les fl^ettré par-
lent de tout le pourtour 'de l'axe qui
les supporte (ex, Lysimachjia vertir
cillata). En. zoologie, une coquille
'rraiç est pelle qui résulte de fanges
appliquées les unes en dedans des
autres , de ihftniëre que la plus nou-
velle, qui est la plus grande, se
trouve aussi la .plusiptérieure.
Vrille ,8, f., cirrus ^ capreolus^
claviculus^ clatficulçi; Gabel^ Schlinr-
ge , kanke , ' ff^iàkelranke . (ail. ). {
capreoto , cirro ^ viticcio (it. )• On
VULV
4lonne ce nom , dans les plantes, à des
filels simples ou rameux , tortilles
eji spirale , au moyen desquels plu-
sieurs végétaux faibles parviennent k
griniper eu s'àccrocbant aUx corps
yoisins* r^
VWLLÉ,adject.,c/rrffra^. Se dit
d une feuau pennée ayeç impaire
dont le péljole comtnun se termine
par un fîlet ctr^forme. Ex. Pisum
satifum.
, ^^r ■• f-» Wiw; ^ehen; Gesieki
(alL); siqh (angl,); vUla (it.):
h un des sens , celui qui lious infor-
me de. la .pre'senpe et des diverses
i9odiaeati6ns,da lacoujeur des corps.
VULt ANI«V]^y adj.' . vulcanicus.
Jirongniart dé&tgne par cette épîthète
les terrains produits par les volcans
anciens, ou dont l'activité â cesse
avant toutes les périodes historiques,
ofin de les distinguer de. ceux qui
d<rfveitt naiisance^aut volcans actuels.
VULCAWMB. roy. Plutohisth.
VULPULÏNB,s.f.,i,u/pufimi.Noiii
donné par Beberl a la matière colo-
rante jaune de YÈùerma vulpina ,
qui parait identique avec jceWq que
Schrader a trouvée dans le Ptxrmelia
parietina, -
VCLTyaiDÉ&, adj. et s, m. pi.,
rulturjdeœ. Nom donné par Yigon
et Lcsson à une famille d'oiseaux de
proie , ({tti ^ pour t J4>c Je genre
Kuliur,
VWiVE , s. r., ^)ulva. OriHce »té-
rieurdès parties géni mies , dans ks
femçlles des n^mn^ifères. Lînn^ devi-
nait ce nom , dans Içs ooquilles bi-
valves , à une dépression loagoe et
peu large, qu'on. voit ^ai^L souvent
en arrière du sommet , à la partie
dorsale de laî face externe des valresL,
Ex. Fenn^ vaMnà^
XANT
XAiHT
6oS
w.
WALLICniÉES, kd}. rt K. f. pi.,
WalUchieœ, Tribu 0||mifie fror Cnn-
dolle, dnfts Li famille des. fiyttnèrîa-
c^^ qui è pburfype le geitr« H^air'
liehia.
WÉpÉLIÉES , ad|; et «. f. pi. ^
TVedtifiea, Woin donne par Lessing
à une seetÎAp de la sons-tribu des S<^
nëctonidéeg béllanthées > qui a pour
type le genre' fyedeUa,
19/X:i8Sf01DÉE8 , adj. et s. f. ni. ,
ff^elssioideœ^ ff^eiâs\oideù Nom don*
né par Furnrohr et Bridél à une tribu
delà faniin.e des Moujiscs , qui a pour
tjpe lé 'genre Weissia.
WELDIEN , adject. On a désigné
sons le nom de terrains weldieitt des
formations dues aux attérissemens
produits, par deft enux douces nfflueit*
tes quj allrrnaliyement ont déposé,
è peu dé distance de l'embouehure
d^un fleuve, des calcaires^ des sables
et de la vaso , avec de nombreux
débris de végétaux terrestres. Kx.'
jirgile de Weaid.
TVESTBINGIÉES, adj. et s. f. pi.,
H^estringieiT, Section , établie par
Bartling , dans la famille des Labiées,
qui a pour tjpc le geprc /iPe^frin*
WINTÉnÉES , adj. et s.' , f. pi. ,
, éta-
gia
Tf^interea. iFamilIcde plantes ,
blie par R.'Brovn et adoptée par
Kuntb , qui a pour type le g^nre
PVinterd.
WODA!V|UM^ S; m. t^impadius
avait. nomipé ainsi un métal qù*jl
croyait nouveau, mais que Stromeyer
a reconnu 4lro du nickel impure
WOLFRAMfATE', s. m., iva/-
framiat. Synonyme de tungstate.
' WOLFR/inaDM, «. m. Les cbi-
mistes allfonands dé^^ignentle tung-
stène sous cb nottï.
XANTHATE, fi, ,mt ^ xanthas.
Genre de sels, q<ii résultent de la com-,
binaison de Tacidc xantbique Avec
les bases salîBables..
XANTIIUCÉB9. roj^ez Ambros ia-
GÉES. ^
IKJiNTIIINE , s. f. , xanthina ( Çav-
Oo;, jaune). Nom donné par Kuhl-
snano à la matière colorante jaune.
€pi ast contenue dans la garance*
XANTIIIQUE^ndj., >ra/rMic«.r. Le
nom à* acide xatvkiqtte est donné h
un acide découvert en 1 89.2 par Zcise,
par allusion à la propriété dont il
jouit de précipiter plusieurs sels mé«*
talliques en jaune. Marcet a nommé
oxide xanthique nue subfitancC trou-
vée par lui dans un calcul , et dont la
dissolution dans l'acide- nitrique laisse
Wïï résidu bune ^uand onFévaporc*
Candollc appelle fleurs xanthiques
celles dont le jaune est le type.
XANtnOCARPE, adj., xantho^
carpus (Çxvôi;, jaune , xapïroç , fruit) ;
Îui a des fruits jaunes , comme le
^ohUa xanthocarpa^ ou le Gjrmnç^
slomnm xanthocarpon ^ dont \tA urncs
sont de cette couleur.
XA^THOCÉPH.ALB , adj. , xan^
thocephalus ( ÇùvOoc , jaune , xtf 2>n ,
tète ). Se dit d'un mammifère ( ex.
Cebus xanthocephaîus) ou d*un oi-
seau (ex. Jctcrus xanthocephaîus)
qui a la tète jaune^ et d*un cbi^mpi-
gnon' (ex. Heletium xanthocéphaltim)
dont les capitules sont jaunes.
XANTHOCÈRE, adj., xanthoce-
rus (Çav^ôçi jaune, xlpaç, corne);
1
èo6
XANT
J
qui a les antemies jaunes. E^. -TVi-
china xanthoeera.
XANTUODOXTE , ffdj. , xantko^
don (ÇxvOôci jai|ne, o^ov;, dent);,
ui a les dents jaunes, comme celles
u përistome du Dicràfutm xaktho-'
don,
XANtHOGASTitE . adi. , xantho^
gastrus (^(xvitoCy. jaune, «ya^riM ,
yenire) ; qui a le ventre bu Tabao-
men jaune* Ex. Ixia xanthogasira,
XANTOOQÈNB , u m. , xanihoge^
nîum ( Ivf^lç » i*"«^^ > .Tfvva» , pror
(luire ). Nom donàé par Zeise à un
corps halogène composé dont U ad-*
mettait Vexntei
existence dansracide xan*
tbique lorsqu'à van t d'avoir reconnu
que cet acide contenait del'qxîgèue,
il le crojKlt appartenir à la classe des
h^draciaçs.
XANTttOGN ATbE ^ adj. , xontho'
gnathus ( Sav9oc /jaune^ TvâOoc, joue j;
qui a les joues jaunes. Ëx, Arvicola
xa^thognathus»
tANTHOGRAMME , adj. ,. xantho-
gramma ( Çavdoc , jaune , TpâfApa , U-
fffte) ; qui a une lig-ne jnune sur. le
corps. Ex. Saiticus xantkogramma,
XANTHQGRAPHE, adj . , xanthogror
pktff {S«vOq( , . jaun^ 7P^^ > «écrire );
qui est marque de traits jSineSy (çorar
me le sont les élytres du Leptocerus
xatdhosraphus.
XAMTdONOTtS , adj. , xanihonotus
^Çxvôoç, jauo^ , v*»TPç, dos); qui. a
e dos jauoe. Ëx« PsUtacus xo/i/Ao-
not^Sn
XANtttOJ^ti , adject. ; xanthopus
.(S^vOi; , jaune , iràûc V. pî^ ) > V^^ *
les pattes (ex. Asilùjf xeuithopus)
ou le stipc (ex. Tteruilus xanlhopus)
de couleur jaunev
f XANTHOPIÊRE , adj. ; xantho^
pHPUs (ÇayWî , jaune , î^tmov , ?ile);
qui a les. aile$ jaunes. Ex, Asilas
xanthoptcruJ , Uantis xantlioptera^
Psiuacufi xanthopterygius.
XANTHOttinZE , ji4j. >. xànthorlii^
}ixu ((av9o9, jaun«| /^ilfft, racine) |
i
XlPH
qui a la racine jaune. Ex. Curcuma
manlhorhiza,
X Al^THOBRHÉ, adj . , xanlhorrhœus
(l£av9ô;, jaune, pet*, couler ) ;-qui a
le croupion jaun& Ex. SjrWia xan^
thorrhœa» , *
XAKTHOSPERUE^ Bdj.., xantJu>^
spermus (ÇavOè;, jaune, , ffirîpfw..
Saine); qui a des graines jai^nes* Ex.
ictilema xanthûsperma.
. XANTHOSBILE , ad]. , xanthospi^
Ifa ({av8o«, jaune 9 «irrroc, tacbe) ;
qui porte dès taches jaunes , comme
les, âjtces de la Rutela xanthospila.
XANTHURE». adjectif , . xanthunu
( SavO^ , jaune 9 0^ V qnen^ ) ; ^ui a
la q\ieue jatine. El. Leiostomus jmii-
thurus. ^
XANTHDRÎB , s. m. , ^ànthwrom.
Combinaison dii xanthog^ne nvet
un m^tal. Le xanthogène n'exisUnt
pas 9 ces con^posés n'ont pas non pins
d'exisfence.'
XÈRAMPéLIN , adj. , xerampeii'
iinùs (Si^ôc , sec ,%n>o;, pam^m^ ;
qut ressemble à une fëuiUe de vigne
morte (ex. Spongia ' xertunpelina).
. \Se dit aussi d'un corps dont la cou*
leur est le ronge bruit , c'est-à-dire
se rapproche de celle -des feuilles
mortes (<sx. Fctrinariaxerampelùm).
XÈRANTQÉBIÉES, adj. et a. f.
Îl., Xerantkemea.- Jfom donn^ par
|. Cassinî h une section de la tribt
des Carlinées; par Lessing, i nue &ett
tion de celle des Gjnarée8,ajaiiii ptmr
t j^e le genre Xenanihemunu
XÉaOfiNITHES , s. m. pi. , X«ror-
niihcs (Çisfôc, sec , Spvcc^ oiseau). Non
donné, par J.«A: Ritgen à on «rdre
fie la classe des oiseaux , comprenant
ceux;qui vivent d^ins les lieux. secSi
XÉROTÉES, Hdj. et sulîst. f. pi. ,
Xeroteœ, Nom donné par Rinchen^
back à un gcpope -de )a famille des
LiJidcées, qni a pour type le genre
Xerptea,
XIPHIDIEN^, adj. et s«. m. pl*«
XiphidU, iiom donné par Blaio ville
XYLO
à une famille de Tordre des poissons
jugulaires , qui a pour type legente
Xiphias. *
XtPilIIFOtlÉ « adj. , xipliiifoUus
(Çcfioy , épëe ^foUwn , feuille ) ; qui
a des feuilles ensiformes. £x. Cym^
hidium xiphiifoliim»
XIPHinUYXQUBS, adj. et s. m.
plur. , Xiphirhynchi ( Çif lov , ëpéè ,*
pi^o; , bec). Nom donné par La-
treille, Ficinus et Cafrusà une famille
de poissons acanthop'^térjgicns , qui a
pouç type le genre Xiphias. .
UPnOi\OTE3^ adj. et s. ii). pi. ,
Xiphonoles (Çtftoy^ épe-^ vûroc ,
dos). Nom donné par Goldfuss , Fici-
nus et Carus à une famille de pois-
sons osseux , comprenant ceux qui
ont !c corps aplati latéralement et le
dos très- élevé,
^ XIPBOPUYLLE , adj. , xiphopkji'-
lus (Çtfiov,, épée , f uXXov , feuille);
3ui a des feuilles ensiformes. Ex.
^erapias xiphophyUum,
XIPfiO^RÊS^, adj. et s. m. pi.,
Xî^liosura ( {i^iov , épéé , ovpà ,
queue). Nom (lônné par Cuvier à
une famille, par Latreilié h, un ordre
de la classe des Crustacés , compre-
iiaat ceux dont le corps 'se termine
en arrière par une pièce très-dure et
eusiforme.
XYLIN,' adject., xjrlinus (SuXoi^^
lois). Schultz donne le nom de //-
auor xylinus au suc qui existe dans
les plantes lignenses ,, à l'état telle-
ment aqueux ^ qu'il s'écoule comme,
de Tenu par les plai^ faites au végé«-
tal. C'est ce qu on, ap|ielle commu-
népient séi^e,
IHifLOb ARPC , adj., xylocarpus
fÇuXovy bois, xdtpTroç, fruit); qui a
des fruits, ligneux. Ex. iiiga xj-lo^
carpa, .
^LYLODIE , s. f . *, xylodia ( çiXov ,
bois 9 cT^c , ressemblance ). Nom
donné par Desvaux à des fruits hé-
térocarpîens , ji on symétriques, mo->
pospermes et ligneux , qui sont por-
XYLO 607
tés sur un support cbarau. Ex. Anor
cardium,
XYLOIDE , adj. , xj-loïdes ; kok^
arlig. Se dit , en minéralogie , d'une
concrétion p^cudomorpbique^ lorsque
c'est un corps ligneux qui a été rem-
placé y et que le remplacement s'e^tf
fait peu k peu , de sorte que la tor^
créSn offre la forme extécie.ure et
la ^structure du.' bois. £x^ Opale
xjrloïde.
XYLOmiNE , s. Lyxyloidina, Nom
donné par Braconnot à une substance
particulière, qui se produit parTactiou
de Tacide nitrique affaibli sur la fé*
cule dc' pomtne de terre, parce qu'elle
lui a sembljé participer un peu des
propriétés du ligneux.
XYLOM46ÉS, adj. et s. ip. pK.
Xjflonmcéi. ,^Qm donné par Fries à
un ordre de Coniomycèles , qui a
|)our. type le genre Xjrloma^
XYLOMÉf 8, âdject./ et s. f. pi. ,
X^/am«^. Nom donné parCandoUe
à une tribu dc Ja famille destijpoxj-
lées , qui a pour type le genre Xjr^
loma.
XYLÔMYGES, s. m. pl.^ Xjlo-
mjrcei ( (uXov , bois ,' fivx^ , cbampi^
gnon). Wiildenow donnait ce nom à
un ordre de plantes cryptogames ,
comprenant les cbam pignons qui
croissent sur l'^corce où sur le bois.
XYLO^EàGËi^y adj. et s. m. pi. ,
Xylophagi, Xrlophaga (ÇvJôv , bois ,
f27tt>>, manger). Nom donne par La-
treille , Duméril et Gofdfuss à une
famille de, l'ordre des Coléoptères ,
comprenant cetix.dont les larves se
développent dans le tronc des arbres.
Falleu a désigné sous le nom X/lo^
jluigei une famille d'insectes diptères,
qui a pour type le genre Xjrlophagus^
XYI.OPHAGl£I^S^ ydject: et s. m«
pi. , Xjrlophageij Xylophagiy Xylo^
phagidés. Nom donné par Cuvier,
Latreille , Goldfuss^ Macquarl , Wie<
demann et Eicbwald à une famille de
Tordre des Diptères | compreDanV
6o8
YTTR
cenx dç ces insectes dont les larves
vivent dans le bois.
XTLOi»BII/E , adject. , x)'lopf^îIiis
( (v^ov , bois , çcXiu , aimer). Se dit
de champignons qui croissent sur te
bois pourri. Ex. Cenococcum xylo^
phiium,
XYLOraiLESy adj. et s. m. pK ,
Xjrlophîli{t^\w , bois , ffCkibi ^ aimer).
Noin donné par Cuvicr et Latreine à
un groupe de la trîbn desScarabéides ,
comprenant ceux qui vivent dans le
bois po.urri-'. *
XYLOTOllESy adj. el s. m. pi. ^^
Xjrlotoman Nom donné parMacqunrt
et WiedeiYisinn aune section de la tribu
des Diptères tanjstomcst compre-
nant cenx de ces insectes dont les
larves vivent dan^ rintcrieur des
plantes ligneuses. •
' XYLOTROGES, tfdject. et s. pi.
pi. , Xyhtrogi ( Çt5>ov , bois , rpwyw ,
trouer). Nom donne par Cuvier et
Eichivald h une tribu de la. famille
des Coléop tores serricomes', compre-
nant ceux de ces insectes qui rongent
et percent le bois.
XYRIDÉE89 adject. et s. f. pi. ,
Xjrndeœ, Famille de plantes^ établie
YTTR
par.Dfsvaux et Lindlej, ot admise
par Bartiing, qui a pour type le genre
Xyris. ' \
XYSTlLGPIPOpES, adj. et s. m.
pi. 9 Xystrœpipddes[^\tT^^yf , étrille,
octirvc , haut , iroû; , pied). Nom donné
par J.-Â. Kitgen ii une fa m rite d'oiV
seaux , comprenant ceux qui ont les
jambes très-longues et écailleuses.
XYSTROMACROPpDESy adj. et s.
m. pi. , X/stromacropodes ({varpov,
étrille , yixpoc , grana , ttoûç , pied ).
Nom dotiné par J.^A. Ritgen à une
famille d'oiseaux, com.prenant ceux
qui ont les jambes écailleuses et de
moyenne longueur.
XYSTROHICROPOpE^, adj. et s.
ni. pi., Xfslrofnicràpodès {^ar^^
étrille, pixpo;, petit, roû;, pied).
Nom donné par J.-A. -Ritgen à ane
famille d'oiseaux , comprenant cenx
qui ont les jambes b«isses et écail*
leuses.
XYSTROPODES, adj. et s. m. pi. ,
Xjrs&opodes [ Çuarpo» , élrillf , wovç ,
pied). Nom donné par J.- A.. Ritgen
à une tribu de l'ordre des Xéxot-
nithes , comprenant les oiseaux à
pattes écailleuses. . <
Y.
YMlWDIPnYTE, S. m.^'ymnodl'
pîtytnm ( v^ived^nç , membraneux , ou-
TÔv , plante ). Nom donné par Neckjer
aux plantes dont les organe^ de fruc-
tiflcalion sont entourés d'une spa-
thc.
ITSOOPiriTE, s,, in. , ypsoùphy^
^Min ( Or];ow , élever , furov, plante).
Nom donné pr Necker aux plantes,
dont les étamines s'iusèreni au som-
met du pédoncule.
YTrniGO-AUniOIVIQUE , adject. ,
jrttricordinmonîcus. Nom donné, dans
br nomenclature cliiuiiqx^e de 6er-^
zelius, à des sels doubles qui ré-
sultent de la combinaison d un sel
yttriqueavcc un sel ammoniqne.Et.
Carhonate yllrico-ammoniquc.
YTTRICO-POTASSIQWS , adject. ,
yttrico^pàtdssîcus. Nom donné, dans
la ' nomenclature chimrqne deBerze-
lius , aux sels doubles qui sont pro-
duits par la combinaison d'un sel
jl trique avec un sel potassique. Ex.
Sulfate j^l'trica^pofassique .
YTTRIFÈRE,* adj. , yilriftrus. Se
dit , en minéralop;ie , d'une substance
qui Contient accidenleHemeot de l'jt-
tria. Ex. Tantak dxïdé jUrifère,
YTTiUQUE^ adj., fttrinis. Ben-
zelius appelle oxide^ et sulfure jUri-
ques les seuls degrés connus d*oxids-
zÉm
Uon de ryltriuni ; 4els fUriques, les
combinaisons de ces corps avec les
acides et les sulfides el celles du mé-
tal avec les corps halogènes.
YTTBItillf 9 s. m. , yttrium. Métal
encore peu connu | que Wœhler est
ZILL 609
f)arvmia à mettre en évideilcei et dont
j-itrîa est Toxide. .
YtCCÉES, adj. et s. f. pi. , Yuc^
eeœ* Nom donné par Reichenbacli à
un groupe de la famille des Lilia<
qui a pour type le genre Yucca.
z.
ZAIlB0ID£S9 adj. et s* m. pi-,
Zabroïdej. Nom donné par Zimmer- •
mann à un groupe de la tribu des
Carabiques ^ qui a pour type les insec-
tes coléoptères du genre Zahrus.
ZANTHOPICRINE, s. f. , zanlAo-
picÊ'ina ( Ç«v9ôç , jaune , mxpoç j doux).
Berzelius appelle ainsi une substance
criatallisable, d'un rouge brnn et d'une
saveur douceâtre, que Chevallier et
Pelletan ont trouvée dans l'écorce
du Zanlhoxybtm clava Hereulis.
ZAlKTHOPlGRrrE , s. f. Chevallier
et PcUetan avaient donné ce nom à la
substance que Berzelius désigne sons
celui de zantkopicrine.
à^ANTHOXYLE, ad)., zanthoxy^
lus (Çav6o€ , jaune, ÇvXov, bois); qui
a le bois d'une couleur jaune. E}(.
Morus zanthox)f'lum,
ZAAiTHOXYLÉES, adject. et s. f.
A. , ZanthoTjrUœ. Nom donné par
Tees d'Esenbeck, Martius et Kunth
à une famille de plantes , qui a pour
type le genre Zûnihosjrtum , et dont
Jussîen tait une simple tribu de celte
desRutacées.
ZÉIDES9 adj. et s. m. pL, Ztides.
Nom donné par Latreille à une fa-
mille de poissons acanthoptérygîens ,
qui a pour type le genre Zeus»
ZÉlNE^s. f., «eûia. Nom donné
par Gorham au gluten que contient
la farine du ZeaUqys.
ZÉKlTHy subst, m^yScheitelpunki
(alL). Point qu'on suppose à l'extré-
mité supérieure d'une ligne droite
prolongée indcfîniment dans l'espace
et perpendicuUûfi^i ]f^ foriace horî*
t.
zontale des eaux tranquilles. Le sénitli
est donc le sommet de l'espèce de ca-
lotte qui semble nous envelopper de
toutes parts, le centre de la voAte
céleste, le pôle de l'horizon; d*oik il
suit que ce point rationnel n*a pas de
situation fixe dans le ciel 9 et qn'il
varie chaoue fois que l'ohservatenr
change d'horizon.
ZÉOGRITE , adj. ^ uoerUtu ( ih ,
épeantre, «pcOq , orge) ; qniresseinUe
à l'éffeautre. Nom d'une espèce d'eage
{Hordeum zeocriium).
zéOUniIFORIIE 9 adj. On donne
cette épjthète au quarz hyalin fibreux,
parce qn'il a l'aspect de lazéolUhe.
ZÉOUTHIQiœ^ adjeet. Épîthète
donnée par les géognostes aux roches
qui renferment de la zéolithe.
ZÉPHOUEN, adj., zc/Mrùtmu.
On appeUe ainsi les œuM clairs et sans
germe que pondent quelquefois lee
oiseaux de basse-eour, parce qoe c'est
surtout an retour de la douce chaleor
du priniemps que ce phénomène» n
lien.
ZE8TB9 s. f. , coriicula. Épiderme
da citron. On donne aussi ce nom a
la cloison sèche, menbnmeôse.et en-
riaoe.9 qui sépaie l'amande du noyer
en quatre lobes.
ZEUGOPTâaYGIENfti, ad$*cle* m.
pi., Zeugcptcrjrgii ((10701, paies ,
irr^pvÇ, nageoire). Nom donné par
Goldfnss , Ficinuset Garas à «ne se&
tioo de la classe des poiasons, coniH-
prenant ceux qui ont les mcmhiw
disposés par paires.
ZlU^f adj. el s. f. pk ^ ^jUe«9 •
39
1
6io ifSX:
Viibtf êàHi^fÊf GandMe^ ^ans là f)f
nille des Cracifères, qui aponrtjpè
le gtare Ziliai
WÊftC^ s. «n. I zhtêum; Splaxatt
«(«U.)*lfëtri conott Hepuk tiiè^-loog»
teropft 4ii« rari^ift , Miî9 ^!dD nf ii
commencé que yen le milieu du dix-
liuitième siècle à obteoir pur, ea
Europe.
ZINCICO-ALUlINiQW , adjcct. ,
fiimBie^îalumtémê. Net» dmioé » dates
•Aa iMMBesdatoK chiliiNiee de Berte-*
.Kaa, wâs atla ^Umblës qdî résuHent
' ife b 4»mbittaig>o #uir sel zînciqûe
.•aMcno sel alammlqne. Ex. Fluorure
EHIGlCO-AllliailIQldB , fldject. ,
mmop^àmmonicuM» NoAdonii^^ dans
la nomenclature cbhiiiqtie de Berce-
ilôs, snxsekdotibles i»aî pénitent de
ïft combîimsoo <l'«i»iei»ndqiieaFrec
m ad «qmi^niqiie; Et. StdfAt Mùh-
cico^ammùniqwt,
tMa(ll^9MCWJ«iBt adj.,«i>i-
4M9^nie€oliâts* Nom donné , dans la
Bomeneblnre cUmîqiié de Bertelin^y
A4at sels donbles qui résultent de la
igHBbinmsoii d'oo iel -iiseique «rec
«n sel.AifaBÔliquo. Ek. Sn^klexinùi^fo-
* '^iMtwiaMPi*
aiN«i€D««OTA68iQI)E, ad^. , fiÀ-
-iicéfùmêhUm. Ndm dbnné , dans la
(flooMpciniBiip 4SÉMBiq*iia ue Benatius^
.4nix nçk deaiUes qui MsaHent de la
•«eaanbÎMitsaf dSin sel tivâque «vcc
un sel potassique. Ex. Fluorure xiti^
^ liNCilDBft, ndj; et S. m. pi:, ZOi-
-^•idW. Nom doaé far C. Pknqily a
iWOBkbùÊmém éaifÊ pendérables,
£i a le zinc pour type 9 et par
mdanit à dM (Wtiflle de minéraux,
. MnCtrmaat le zinc et ses eoibbioàH
•a^ns.
' . VaBKdEÈaJL^^j.^nineifBirus. Se
-dît, en niiiénilogîe , dVn corps qni
>Êtàitimâ aeddsnteUeiMiR en «ne.
£x. Spinelle zihiMr9^
ZiRfc
zâius appelle oj;û/e zinclqàe le
cbnd degré d'oxidation du zinc ; sul^
fiûft zinc{qùe\ son seul degré de
sulfuratïon ; sels zincîqtus y les cojii-
;l)i baisons de ces deux corps , Fun
af ec les acîdek , l'autre avec les saf—
fides , et celles du zinc avec les corpa
> balogènes.
ZINGIBÊRACÉES , adj. et s. f.
pl.^ Zingiberaeea:, Tribu admise par
A. Richard , dans la Famille des Ajno-
mées y qui a pour type le genre Zin^
gîher, La famille elle-même est aînaî
nommée par quelques botanistes.
ZINGIBËRIQUB , ad)., tm^ibm^
eus. Nom d*un ncide probléraatii|Re
(^Ifigbersàure , Ingwersuure^ *U* ) t
que Tbomson admet dans le gôagem*
bre.
zmCQNiCa-iMMOMiQIIB , adj. ,
zireornoo-ammonlcus. Nom donné ,
-idnns là nomendature cbîmtqne de
Beraelios, aux sels donbles ifui ré^
v«iikent de la combinaison d'an sei
zireonique avee nn wA ammonlqiiew
Ex. Sulfaif zireomeo-'ammamfuz,
nBGmHeOHPaVAflMQUE , ad]. ,
'làrconico-'potassfcus.lfotn donnée daiis
la nomenclature ëbimique de Berze-
■fini , aux sels doubles qui résultent
d^lâ eombinaison d*on sel zireonique
-atlsè no sel potassique, Bx. Fluorure
ti^éonic&-potàsèUpie,
^ECOKHMBS , s. m. pi:, Zirconi^
éifr: Mbm ddnné pàrG. Pauquy à une
famille , par Ampère k mie cièsse de
lïofps siinples, ayant pour type le
TArcàmum,
' VOkCO}XBÈK, Édj. 9 zirconùùms.
Épithète p*r taqyeBe on désigne nue
espèce de Sjiif/i/^^,'qur contient tlu
nrcon»
zmCONIQUB, adj. ,* ilrteHitur.
Aertellus nonmfe o±iâe zircoAiqqe et
'sntfure zircottiâtie, le seul degré
tf'oxidatfon et de sulforatîôn du zit»^
eotfinni ; sels zôtùni^uêê , les eombi**
li!iiisons oé x^ 'cempoMs tffec 1^
ZOKG
•eides et )« svlfidea t et celles àa mé^
tal avec le» corfM Iwlogènes*
URCONIUlly s. m., Mvomum.
Métal que Berselnis eal parvenu à
itolar , en iSaS*
BOADBLfiBfi 9 adj. et ». ra. pi ,
Zûadelgm ( i;âo9 , animal , «^^70 ,
sucer )• Mem dk»Diié par Dninéril à
une familk ë'îoaectes kémiplèfes ,
eomprenfiaC ceui^ ^ sucent les 1éu«
BUBurs des autres autnlaux. V9iye%
ShANeuisucics.
BOANTBAffiW , «dj. et s. m. pK,
Ztadkerîa { Câ«v , animal ^ o»#o« ,
fleur). Mom donné j^ Blainville à
une classe d'Actmozoaires , compre^
nanl ceux dont le corps , floriforme
et régulièrement circulaire , offre en
dessos une ourerture ronde , entou-
rée de «irres tentaculaires plus ou
moins ^veloppés.
ràoiAGAL /adj.^ toàUstiàis. Epi»
Acte donnée à doute constellaiieA
•ni se trOuyent comprises dans le £0-
oiaque, c'est-àwdtre dans la bande
du ciel que parcourent, des deux
eètés de TécUplique , les plandtes
onomes des anciens.
ZODIAQUE , s. m. , ) zoâincum ;
^fli^ucKoc; Tïderkreis{^,){i^Wy petit
nmnal ). On nomme ainsi , à cause
des figures d'animaux auxquelles se
rapportent les constellations qu'elle
renlerme, une 9dne du ciel, large
d'environ huit degrés de chaque côté
de récliplique, dans laquelle n»tent
constamment renfermées les planètes
connues des anciens, «et dont la lar-
geur avait été calculée d'apnès les pins
gnaides élongatîons de Vénus. Cette
bande ne suffit plus depuis la déoou-
Torte des astéroïdes^ et en général on
ne se sert plus du terme zodiaque au«>
jourd'hoi en astronomie.
BOECIB , s. f. , soecfa (Çdov , ani-
mal 9 oiaêlk , habitation ). Lamouroux
a proposé ce nom pour désigner les
nolfpiers, c'cst-^à-dtre les corps sur
|e«|ttelBsoiit réunis les polypes.
ZOOB
611
iMRâPnQUE , ad j . , zographi^
eus (Ç^Ypa^l», peindre). Ëpithéié
donnée à une variété de talc , qui est
propre à la peinture, et qui uonne
une couleor verte.
90MIDI1VB , 8. f. , zomidîna (((o^i*
Irav, bouillon) . Nom donné par Berze->
litts à celle des substances conteniies
dans l'extrait aqueux de viande, à la-'
quelle cette dernière doit la saveur
particulière qui la caractérise , après
qu'elle a été bouillie on rôtie.
BONAIRE , adj, , Tsonaris , zona-^
titts. On appelle ainsi une variété de
ckêux earbonatée , qui offre , dans
sa partie moyenne , un rang de fa-
cettes disposées en manière de zone.
Zenaire se dit aussi dé corps qui pré-
sentent des bandes colorées circulai-
res et concentriques , comme la co-
quille de la Cjriherta zonaria , ou le
éhapeau del'^ganbz^f zonarius» '
ZONAL , adj . , zonalis / qui porte
des bandes transversales colorées ,
comme les feuities du Géranium zo"
naley \t^ coquille dn SpondyltîszonalisJ
BOTS , zona) Çôvn. En géographie,
on donne ce nom aux cinq bandes de
la surface du globe terrestre qui sont
comprises entre les pôles, les cercles
polaires et les tropiques. Il leur vient
de ce que trois d'ientr'elles , les inter-
médiaires , circonscrivent la Terre à
peu près comme pourrait le faire une
ceinture. En histoire naturelle, on ap-
pelle zaneifascia) un espace coloré
transversal et occupant une assez
grande largeur.
CON^, ad). , zotjuztus; qui est mar-
iné de band(;s colorées , dispqsées
['une manière concentrique , comme
la coquille de la Tellina zonata^ Vab^
domen du Tenthredo zonata^ le cAa-
peau du Poljrporus zoriafus,
ZOOBIES^ adj. et s. f. pi., Zoo-
bia (tjûfKf , animal , ptoç , vie). Nom
donné par Robineau-Desvoidy à une
section de la famille des Mjodaires
ctlyptéréi^ > comprenant ceux de
3
6ia ZOOL
ces insectes diptères qui vivent anx
dépens des mammifères herbiyores
et dans le corps des insectes.
ZOOCARPE, 8. m. , zoocarpum
( Çmov , animal , xopiroc , fruit). Bory
appelle ainsi les gemmes ou les ani-
malcules produits par les Zoocarpées.
ZOOGABl^ÉES , adj. et s. f. pi. ,
Zoocarpeœ (çûovy animal , xapiroc»
fruit)* Nom donné par Borj à une
tribu de la Camille des Arthrodiées 9
comprenant celles qui | durant une
partie de leur existence , produisent ,
au lien de gemmes , des animalcules
qui à leur tour s'âlongent en filamens
▼égétans , quand la nature lenr en
indique l'époque.
ZOOGÈNE y 8. m», zoogenum (^mov,
animal, 7cwflcu , produire). Nom
donné par Gimbernat à la glairine ,
ou du moins à celle des variétés de
cette substance qu'Ânglada appelle
glairine slalactiforme,
ZOOGBAPHIS, s. £ , zoographia
( (ûoy y animal , Tjpctfu > ^rire). De^
cription des animaux.
ZOOGRAPHIQUE, adj., zoogror-
phiciu; qui a rapport & la zoographie»
Terme zoographique,
ZOOIDE , adj. , zooideus ( çûov ,
animal , flJoç , ressemblance ). Se dit
d'un minéral dont la forme représente
celle d'un animal entier ou d'une,
partie de quelque animal.
ZOOLITHIFÉRE, adj.; qui contient
des débris fossiles d'animaux. Mon»
tagne zooUthifère.
ZOOLITHIQinB, adj.; qui renferme
des fossiles d'animaux. Roche zooU"
thique.
ZOOLOGIE, 8ttbst.f., zoologia;
Tkierkunde (ail.) ( ç»ov, animal , Xé-
yoç , discours ). Partie de l'histoire
naturelle qui traite de l'histoire des
animaux.
ZOOLOGIQIJE , ad|. , zoologicus ,
qui a rapport ou qui appartient à la
zoologie. Classification zoologique.
ZOOLOGISTE y s. m. , zoologista.
ZOOP
Natorâlîste cnii se livFe d'une manière
spéciale à l'étude des animaux.
ZOOMAGNÉTISIIE , s. m. , zoo^
magneiismus. Magnétisme animal.
Nom sous lequel on désigne une sorte
de phénomènes en contradiction fla-
grante avec tous les faits admis par les
physiologistes , et qui doivent cette
épithète k ce qu'au moment 011 l'on
crut les observer pour la première
.fois, on leur trouva ae la ressemblance
avec ceux qu'on détermine par le
moyen de l'aimant. Dans l'état actuel
de ce qu'on sait sur le magnétisme
animal , il esteausst impossible de le
définir que de le concevoir.
ZOOMOBPHOSE , Js. f. , toomm^
phosis ( x^&w , animal, fAopf 19 , forme).
Terme dont s'est servi d'Angerville
pour désigner la branche de la zoolo-
gie qui traite des animaux contenus
dans les coquilles.
#ZOOMirES, subst. f. pi., ZwmyA
( |;ûov , animal , pvla , monche). I^om
donné parRobineau-Desvoidjè une
section de la tribu des Muscides,
comprenant ceux de ces insectes di-
ptères dont les larves vivent dans le
fumier.
ZOONn'E , s. m . 9 zoonitum ( Qwoy],
animal). Dugès nomme ainsi chacun
des êtres partiels dont l'association
forme les animaux composés.
ZOONOUIE, s. f., zoonomia (ifiw,
animal , v^Ç} loi). Exposition des
lois qui président à l'exercice de la
vie chez les animaux.
ZOOPflAGBS , adj. et s. m. pl. ,
Zoophaga ( çûov , animal , fbéyti ,
manger ). Nom donné par LamarclL
à une section de l'ordre des Mollus-
ques trachélipodes, comprenant ceux
qui vivent de nourriture animale.
ZOOPHYTAIBES, adj. et s.m.pK,
Zoophriaria ( çdov , animal , ^pvroy ,
plante ). Nom donné par Blaln ville à
une classe d'Aclinozoaires , compre*-
nant des animaux qui jouissent de
toutes les facultés 4e ranimalité.
. ZOOT
mais sont lies enlr'eux par une partie
vivante commune , et s'accroissent à
k manière des plantes.
ZQOPSYTANTHIIACE , adj ., 200-
phft€tnthracus ( çûôVf animal , ^vrov ,
plante , âvOpAÇ , charbon). Épilhète
donnée par Tondi au charbon miné-
ral qui est produit par des débris mê-
lés d'animaux et de végétaux.
ZOOPHYXB8*s.m. pi.» Zoophytà
( ÇM&y , animal, fvrov y plante). Ifom
donné par Linné k un ordre de la
classe des vers^ comprenant des êtres
qu'il croyait intermédiaires entre les
animaux et les végétaux. Guvier a
pris ce mot dans une autre acception,
en le faisant sjnonjme d'animaux
rayonnes , quoiqu'il ait étendu la
dénomination de zoophytes à des anî*
maux chez lesquels on n'aperçoit au-
cune trace de la division rayonnée.
Aujourd'hui on se sert peu du terme
ieZoopkjrtes,
ZOOPBYTIQVE jhà\.j20ophyticus.
Épitbète donnée par les géognostes
au calcaire oui contient des Zoophy-
tes fossiles.
ZOOPHYTOGRAPHIE , s. f., zoo^
photographia. Description des Zoo«
phytes.
ZOOPHYTOGIUPHIQVE; adject.,
zoopkjTtographicus ; qui a rapport à
la zoophytographie. Système zco^
phytograpluque.
ZOOPIIYTOLOGIE9 s. f.9 zoophf
toiogia. Branche de la zoologie qui
traite spécialement de l'histoire aes
Zoophytes.
ZOOPHYT0L06IQUE ; ad). , zoo^
pfy-tobgîcus ; qui a rapport à la zoo-
pb jtologte. Système zoophytologique,
ZOOnQUE 9 adj., zooticus ( Çvov,
animal ). Se dit, en géognosie^ d'une
roche ou d'un terrain qui contient
des débris de corps organisés. Ex*
Spilite zoo tique.
ZOOTOMIE , s. f . y zootomia (çôiov,
animal, rcfAvu', couper). Pnrlie de
l'anatomie qui s'occupe de rechercher
ZYGO 61 3
la structure des animaux. Synonyme
d*anatomie comparée,
Z05TÉRIGOLE 9 ;kd].,zostencoitts
( zostera , zostère , cola , habiter ) ;
qui vit enparasilesurles zostères. Ex*
Batrachospemia zosterùola,
ZOTIDES , s. m. pi., Zolides (Ço'a»,
vivre). Nom donné par G. Pauquy à
une famille de corps pondérables ,
qui contient Toxigéne^ gaz indispen-
sable au maintien de la vie des êtres
organisés.
ZOYSINÉES , adject. et s. f. pK ,
Zojrsinea. Tribu , admise par Link ,
dans la famille des Graminées , qui
a pour type le genre Zoj-sia,
ZUIIATB , s. m. , zunuu. Syno-
nyme de nancéate.
ZUBIINE. Foj-ez Ferment.
ZmiIQVE , adj. , zumicus '( (vpv ,
ferment ). Thomson appelle acide
zumique , l'acide nancéique de Bra-
connot , parce qu'il prend naissance ,
en même temps que l'acide acétique,
pendant la fermentation acide de
différentes matières végétales.
ZYGÉNIDES, adj. et s. m. plnr.,
Zygœnidœ^ Zyganides» Nom donné
par Latreiile , Goldfuss, Eichwald p
Ficinos et Carus à une tribu de la
famille des Lépidoptères crépuscu-
laires , qui a pour type le genre Zj-^
geena.
ZYGNÉméES^adj. et s. f. phir. ,
Zygnemeœ, Nom donné par Reichen-
bach ih une section de la tribu des
Ulvacées , qui a pour type le genre
Zjrgnema»
ZYGOCÉRÉS , adj. et s. m. pi. ,
Zjrgocera (C^VH» paire, y.êpàç, cor-
ne). Nom donné par Blainville k une
section de la famille des Néréides ,
comprenant ceux de ces Chétopodes
qui ont le système tentaculaire pair.
ZYGODACTYLE9 , adj. et s. m.
pi., Zjrgodaclyli (CW7ÔÇ , paire , ^àx-
ruXoç , doigt). Nom donne par Vieil-
lot , Temminck et Blainville à 'une
famille d'oiseaux grimpeurs^ com-
6i4 ZYGO
prenant ceux qui ont les doigts ae^
couplés j deux devant et deux àer^
rîère.
IVOODONTmDÉEB) adj. et s. f.
fi. y Zrgodontmdea. Tribu de la fii^-
mille des Mousses , qui a pour type le
genre Zygodon.
ZYGOGOMPHE 9 adj. , zygogom-
phus ( ÇU70Ç , couple , yofxfioç , dent),
Epithète donnée par C.-G. Ehri'n-
berg aux Infusoires rolaloires dont
chaque mâchoire a la forme d'un élrier
but lequel sont étendues deux deptS)
qui y tiennent k la fois par la base et
parle sommet, £x. Philodina,
ZYfiOPHYLLÉES , adj • et s. f . pi . ,
ZygophfUeœ* Section de la faraiU«
des Rtttacées, admise par A. Jps^
sîeu et. A* Richard, que R« Broirn
0t Kunth ont érigée en famille , et
qui a pour type le genre Zygopj^l^
ium.
ZYMO
ZYGOmOQOES) ad). ^ s. n. pl.^
Zygotrùcha ( Çwvoc , «nipla , Tpa^i ,
roue) . ^om donné par G.«-G. Ëhnm*
berg à deux familles de la «lasse des
Infusoires rotatoires , compraiant
ceux qui ont la bouche garnie de
deux couronnes de cils.
ZYMOLOGISy s. f. , :^mtdog\a
( Çuptn , levure , Xoy^ç f discours ).
Traité de la fermentatioii.O. Simpson
a publié un ouvragn sdus ce titre, en
1675.
SBYMOllEf s* m.f O'moiiia ( Cwfui ,
levure). Nom donné par Taddei à U
portion du gluten végétal qui se dis*
90ttt dans Talonoli paree^qu'ij la oob*
•idé Ait coiBAM U pfinfiipe de h Uh
vnre.
nia (^ , levure» téfcmj «t). Par-
tie de la chimie qui traite spéciate-p
ment dm phéooatéata de la iormaor
tation.
^A«M«a«i
tmm
»»WWW»X»»W»»»WlW>v%*IMrJWM»<Mfl»»»K» .^^«I^WWWW^WlWliWIH^^^Mft^
*• • • « , « • « t /
SUPPLEMENT.
•• ' i
*M« J..»
« • »
Jf^ezim abietina) ou qui vit (es^
^nobium aàîe^ia^m) à^i}^ tes {SofréM
de pins on de sapins*
4GANT|iOP£y ad)., i|<ti9l/^^u^
(feavôi i épioe , iç§C« , pi©4) î W^ ^
(qp pattes ipanûes d'épiaês, «Qinii)^ )A
sont eelles de deirrière du frionm
acanikopus.
' ACËUlViS, ^^i< ^ açclinîs Cad,
▼en , c/iVto y pencher) ; qui est pen-^
ébé ou incliné , comme iç sont à la
base les périlhccies du 'Spharia ac^
cimu.
ACiCÛLB 9 ad]. , acicobis ( acïfj 9
aiguille , co^ , habiter )• On donné
celte épithète à un champignon ( ex.
DesmàaùenUa aeieolû ) ^î croit sur
les feuilles pourries àa pin sauTSge.
ACVMINÉ , adj. Le Pentatomm
acHminaiwn est ainsi nommé à cause
de sa léte alongée en pointe.
• AGIITIGOANB9 adj. , aeuticornis
( acutus , aigu , cornu , corne ) . Se
dit d'uninaecte<]ui aies ancennes ter-
minées en pointe i,ex. Antkribusacà^
dcotrds , Xfiinades aeuticornis ) ,
•o dentelées et à dentelures p«jinta«i
(ex. Eia$er acuUcarms),
ADAMANTIN, VLi\Y Un insecte.
( Eusîaies adamaniinus) est ainsi ap-
Selé k canse de sa couleur verte à re-
ets ou'oft a comparai à Ui4ointiUa««
iîon du diamant.
ASNÉOCél^lULB 9 ad)., ueneo^
eejHiaiHs (aamas , de cuivre , «ffaXiiy
téle)$^âtalAU dé «Qiikiir cm-
rnsist* Ex. Apion oêneoeepMum,
gntts propbse tt donner ce noni à 1 a^
cide éthéro^sdfni^ique^ et d^ppeler
l'acide aenothioniaue de SertuAiH^
Aefde idceoîhtawique ou althiont^e.
• AESCtFUNE , s. fJ Dafalstlraeiti
a proposé dfappeler aiitst la Éialorùêêt
(ifojrez eé mot);4ûe hirèttliitor^soÉt
parvenus à extraire de l'écorce éfi
Mérronier d'Inde {;JE!sci&ti Iklppo^
ia^tànum). '
'âÊJm€ÈlÊllB;ÈA\.ya[btçeris{Mtts,
Uane , xipaç'y corne) ; tjni a lés an<^
tenues blanches. Ex. Cyphus eMtce*^
fiir, Sladropus aUfkeris.'
AtB&TàB!^^ udjeiH. , âXbàtarsus
( atbus , blanc \ tdtsus\ tarse ) ; ifui
a les tarses blancs. Et. Ctrûhtfym
mlhotarsus. ' ' ' " '
ALCALIN , adj. VÀgtaimf aU
caUnusetX ainsi ndmmé'S cause 'de
son odeur nitrpuse. '
ALCOOmONKlilB , adjeet. Nom
que Magnos pn^pose detlènner à IV
cide aeooihioni4]^e^deSertoerner.
ALLIACÉ ^ adject. VAgarhus
prasiosmus est ainsi appelé à eâusedc
son odeur d'ail.
JkMAWCWM^$à^ét%.,atnieohu{aU
mis 9 aune , colo , habiter ) ; ^i erott
fur les troncs des aunv'S ^ comme YA^
gërîeas étnicold.
ALTIIIONIQIIB. Vtrjr^ Atcoo^
TVlOIfK^B.
àMHK/OL^j adjeet. , amnicùius
1
6i6
AMTÉ
▼it sor le bord des rivières f comme
la Leucania amnicola.
AIIPHIIUCOIII8ES9 s. f. Dior, y
Anipkibieorism ( ô^î^ioc , am|ai3>îey
Mpcc f puDaisc ). KoRi donné |>ar
L. Dnfour à une famille qo'il a éta*
blie dans la seclion des Hémiptères
liéiéroptères , et qui comprend les
Hjdromètres de Fabricius. Latreille
ayait déjà créé cette famille, en 18049
sous le nom de Plolèrts. *
AMPHINOMlENSy adj. et s. m.
pi. y Ampkùwmiu I^om donné par
Attdooîa et M. Edwards à une famille
de l'ordre des Anaelides erraotes ,
qui a pour tjpe le gente Jmphi'-^.
nome,
AMPBISBEKE 9 adj., amphisbœnus
(Âfifl 9 des deux côtés f fiotyM, mar—
cher)* Qui marche égalemeot bien
ea deux sens, opposés , comme le
lumbricus amphisbœna.
AMPLIFENNE ^ adj. , ampUpennis
( amplus 9 ample , penna ^ aile ); qui
a de grandes ou laides ailes 9 comme
le sont lea élj^tres de YApion ampU^
penne*
ANDICOLEy adj. Un insecte
aoléoptère ( Njrctelia andioola ) est
ainsi nommé parce qu'on l'a trouvé
dans les Andes.
ANDIN » adj. , andinus. Il se dit
Îelquefois de plantes qui croissent
ns les Cordilières des Andes.
ANGULIGOLLE 9 adj. , angulicol^
lis ( angului » angle » \coUum » col) ;
qui a le ool ou le eorselet anguleux.
Ex.. Cneorhùms anguUcoUUt
ANHISTEy adj., anhUtus{aLipv\Y*,
l9To$ , tissu )• Velpeau donne le nom
de membrane anhùteh la membrane
caduque deHunter , parec qu'il pense
qu'elle n'est point organisée.
ANTÈDILVriEN , adject. On
donne cette épiibète 9 diversement
traduite en latîn , à des animaux fo^
siles dont les analogues n'existent
plus aujourd'hui* Ex. Sus antedilu»
yùmnsf Felis wUeiHui^Uwn^ Tapi*
APOG
rus pristus , Felis prisca « Sus anii^
qufu , Felit antique , Chalicotherium
aniiquwn , Felis ogygia.
ANTENNE 9 adj. La Plaiydema
aniennata est ainsi nommée à cause
de la teinte roussfttre de ses antennes,
qui tranche sur la couleur noire du
corps. Dans le Centaurea antennata^
les écailles du périclinc se prolongent
en une lame garnie de longues soies
droites , qu'on a comparée à une an-
tenne d'insecte.
AAITIIBAGIPOIIBIE 9 ad j . , anthra-
eiformis. Se dit d'un papillon qui a
la forme ou l'apparence d'un an-
thrax. Ex. Sesia anthradformis,
AirnaUSUFiMIliE 9 adj. 9 anthri-
bi/ormis^ Se dit d'un insecte qui a la
forme ou l'apparence d'un anthribe*
Ex. Naupactus anthribiformis.
APHRODISIENS 9 adj. et s. m. pl.«
AphrodisiL Nom donné par Aodouiu
et M. Edwards à une famille de l'or-
dre des Annelides errantes, qui a .
pour type le genre Aphrodite.
APICAL 9 adjeet. Le Pla^dema
apicalis a le dernier article de ses an*
tenues ferrugineux.
APICIGOUBJUB^adj., apicicuFvus
( apex, sommet , auvus 9 courbé ) ;
qui eslcourbé au sommet ou à l'extré-
mité, comme la Belemnites apid^
curva.
APLANI , adj. Onitls depia^
natus.
APODES f adj. et s. m. plor.
Majer donne ce nom à un groupe de
reptiles ophidiens , comprenant ceux
qui 9 comme les Crotales , n'ont pat
la moindre trace de rudimens de
.pieds.
APOGAâTBES, adj. et s. m. plar. ,
Apogastra ( a pri v. 9 froûc 1 pied 9 790-
tâp 9 ventre). Latreille a proposé ee
nom pour désiener une section da
type ^ «,ia>.^ moUosqne., «om-
prenant ceux dont le ventre est dé-
pourvu de pieda^c'est-A-dice lea Ce-
ASPA
pbalopodes et les Ptéropodes j qu'il
nomme aussi Ptérjgiens.
APOTflèCE , s. f. On trouye qneU
qnefoîs ce mot pour apothécie ou apo*
thécion.
APYRE , ftdj. Candolle donne
cette épithète aux espèces du genre
Maipighia qai sont glabres (ex. Mal'-
pighia cocci/era)y ou dont les poils
ne sont ni brûlans ni fixés par le mi-
lieu (ex. Malpighia faginea), parce
qu'elles ne causent point anc piqûre
brûlante , comme font les autres es -
pèces.
JRjNÉIFORME,eièyVn\n^
secte colëoptëre ( Rhigus araneifor^
mis) est ainsi nommé parce que ses for^
mes rappellent un peu celles d'une
araignée.
A11ÉNIG0LIBN8» adj. et s. m. pi.,
Arenioola. Nom donné par Andouin
et M. Edwards à une famille de l'or-
dre des Annelides errantes , qui a
pour type le genre Arenicola.
ARICIENS, adj. et s. m. pi., jirj^
cU. Andouin et M. Edwards dési-
gnent sous ce nom une famille de
rordre des Anuelides errantes.
ARIIlPèDE 9 adj . , armipes ( arnutj
armes , pes , pied } ; cmi a les pattes
épineuses. Dans la musca armipes y
les cuisses antérieures du mâle por-
tent chacune une éptne.
ARRIÈRE-DOS. Foy-ei Aeeieee-
Tergcm.
ASARITE 9 s. f. Nom donné par
Grœger à une substance cristallisa-
ble, qu'il a extraite des racines de VA*
sarum europœum , et qui difière de
l'Asarine.
ASDLOIDE , adj. / asiloïdes. Qui
ressemble à un asile. Ex. Hjrbos asi^
liformîsj Nemotelus asiUides. V%
AsiLiFoaiiB.
ASPALASOME 9 adjecl. et s. m.^
'^Aspalasomatus ( ««TrocXaÇ , taupe ,
«dfia , corps )• Sous ce nom Geoffroy
Saint -Hilaire désigne des monstres
dont le oorps rappelle ^ dans qud-
AURI 617
Sues unes de ses parties y divers points
e la conformation de la taupe.
ASPARAHATE , s. m. 9 aspara^
mas. Synonyme SAsparlate.
ASPAAAMIDE , s. {., asparamida*
Bontron-Gharlard et Pelouze appel-*
lent ainsi l'asparagine de Robiquet, à
cause de son analogie avec Toxamide
de Dumas.
ASPARAMIQVE , adj. 9 asparami''
eus. Épilhète que Boutron-Cbarlard
et Pelouze donnent À l'acide asparti-
que. ^
ASPfBIGOLLE, adj. y aspcrkoUis
( asper , rude , collum , col } ; qui a
le col ou le corselet hérissé d'aspé^
rites. Ex. Apafe aspericollis , CaUi'
dium asp&ricoUe.
ATl^IROSTAEy adj. 9 atrirosiris
(ater y noir , rostrum , bec ) ; qui a
le bec ou le rostre noir. Ex. Auelabus
atfirostrîs, A pion atrirêstre.
ATRITARSE 9 adject. , atritarsis
(ater, noir, tarsus y tarse); qui %
les tarses noirs. Ex. Apion atritarst*
ATROSTOME, adj. , atrostomus
( ater , noir , aréua , bouche ) ; qui a
la bouche noire. Ex. Ephemera atro^
stoma.
AQRIGÉPHAIiE 9 adj., auricephù''^
lus ( aurum , or , xcfa^ri y tête ) ; qui
a la tête de couleur d'or. Ex. P&-
tyomus auricephaîus.
AVRIPENNE, adj. , auripennis
( aurumy or , penna , aile) ; qui a les
ailes de couleur d'or , comme le sont
les élylres du Colas pis auripennis.
AURITARSE) adject., auritarsis
{aurum , or , tarsus , tarse ) ; qui a
les tarses dorés. Ex. Baris auri^
tarsis.
AVBITENTRE 9 adj. y aurWentris
( àurum , or , venier , ventre ) ; qui
a le ventre doré ou d'un vert doré.
Ex. Naupactus aurifeniris , Lepîo^
cerus aurii^entris.
6I«
KGfl
B.
BjiCClFÈMS , itài. Va coléor
fkjère {Hyphanthus baccifer) est ainsi
appelé à caus^ de la forme globu^
leuse de son corselet et de ses éljlres.
BENZAJMIDEjS. f . , benzamida.
Nom donné par WoeMer et Liebig ,
, à cause de sa grande analogie de corn-
r>sit(OB et de réactions avec Toxamide,
une substance qui se trouve mêlée
«vec du sd ammoniac daq^le pro-
duit je l'aclioa du gaz ammoniaque
sec sur le chlorure de benzojle pur.
' BERIZOIIVE y s. f. , benzoina. I^on»
donné Wochlçr et Liebig au campbre
qui se forme en quelques circonstance^
oaiys rhiiile d'amandes amères > et
qui est un h jdrure de benzojle iso«
mérique.
BENZOYLAMIDE. /^o^c^ Bbnza-
PENZPYtiTB , s. pi. « benKyjflas.
Synonyme de benzoate.
' B£]$Z0YLE , s. f . y benztyla. Nom
donné par WoeUer et Liebig au
radical ae Tacide de benzoïque, qu'ils
sont parvenus à isoler , et qu'on 9 ap^
p^lé aussi proine ou orthrine*
PENZÔYLIQUEy adj., benzojlicus.
Noin donfié à l'acide benzoïque de-
puis la découverte de son radical.
BICUSPIDÊ, adj. La Lamia
Ificuspff a l'anele externe de ses élj-
t^es épineux ; le Copris bicuspisy son
cbapieron garni de deux dents; le
Baris blcuspU > son thorax armé en
Cessons de deux épines.
BIÈPJNEUX. adj. Vjàteuchus
hispinus a le chaperon garni de deux
dents aiguës.
BlGLOBULEUXy adj. Le Bra-
t^cerus biglobatus est ainsi nommé
a cause de son corselet globuleux ,
qui, étant profondément échancré
en devant) semble formé parla réu<-
nion de deux boules accolées.
BKOlAMMiqVE 9 «d j . ; higramnU*
m^t(blSyàeaxy^lft^^^MpA\\ ,_
offre deux lignes cotoréesy comme le
Mwris bu^rammica 1 dont ksi élytres
portent àeax petit» raîes UaDCM^
BIMOUGHETÉ, adj. , biguUtUus^
^ ^t marqua de deux lacjies aern-
fiables à des gooUes, comcielesâ]!!*
très du Stenus biguUaku»
BIQXALHYDB4TB, a. m., bùubolk^
dras. Sel qui contient deux faî» ai^
tant d'acide oxalhydrique que le ael
ventre correspondant.
BIP ABATTE 9 ad j M tforasUiau»
Se dit d'une plante qui vit en parasite
sur une autre plaote parasite elle-
même » comme le Tremclla biparm^
Htica sur le stipe de Vjigarkus parm*
BIPÈDE, adj. Le Lt^pUceruM
bipes est ainsi nommé parœ qn^iJ a
les patle» de devant blaDchea , taadis
que les autres sont rouasea.
. 9ISILICATE9 s. m. , âîstUctu.
Silicate dans lequel ToxigâDe de l'a*-
cid^ silicique est multiple par deux
de celui de la base comiiiiiée aveccti
acide.
BISIUCAXi,adj. Se dit d'on mé-
tal qui est à TéUt de btsiUcate. Ex.
Manganèse bùiUetUé*
BITENTAGULÉ, adj. , buuUaoè^
UUiu. Qui est mnoi de deux tenta-
cules. £x. Dianaa bitetUoeulaUL
BITUBERCULÉ, adject. La
tête des mâles offre deux tuberculep
dans V Opiocera bùubercuiattu
BITUBÉBEUX, adj. , bitub^rosus;
qui offre deux tnbéroaiiés , comme
le Cjrphui bituberosus , qui a un tu-
bercule sur chaque élj^tre.
BL4NC, adj. Eusttdes eenu-
sQius , Ptatyopus lacteus , Piaijrt^
fus virginalis,
BLANCHATRE, adj. Gkbw^
Iftria incaneseens.
. BOLÉTIN , adj. , ioieiinwf s qoi
vit dans les bc^ets. Ex. flatjrpêm
boUiina,
ClIÉT
dit d'aa Mpillon qui reM^inble ii un
bombîx. Èx. Cleoaoêia bombiealU.
pRÉriROSTRE, adj. Se dît
anBsi d'un insecte qui a le rostre court.
Ex* Anthribus hrevirostrh,
BR UNj adj. jigaricus coffeatiu ^
Purpura chocolatum , [hulimus £a-
diosus,
BVCÉPHALE , âdj. Se dit aussi
d^Q insecte qui a une grosse tête.
Èx* Har palus bucephalus*
\ SULBlFÈRE,ûi].LeSronchu4
bfilbifer est ainsi nommé à cause de
ses éljtres , qui
cpl^ obtus*
portent des tuber-
C.
ÇiESiCOLLE, adj, , ccesîcoUis {ece*
^us I taillé j çollum , col ); qui a le col
ou le corselet sillonné ou entaillé.
Ex. Lagostomus casicoUls.
GâMPHÊNE, s. m. Dumas nomme
^si la partie de Tessence de téré«
beatbine qi)i se combine avec Taoide
bydrocblorique ,et il appelle campMne
tihlpffydraté le produit de cette cpm*
bÎBatson ou le campbre artificiel de
térébenthine.
CAP8ING0LE y adj. , capsUicolus
{ capsula, capsule , coloy nabi ter ) ;
qui yit dans les légumes , qui les dé^
Tore. £x* Bruchus capsincola , Hu"
dena tapgi^ola , Bruchus capsulon
riu^ f Bruchus legwninarius.
CARÉNÉ y adj. Le Peirates ca^
rlnatus a le milieu de Tabdomen ca^
rené*
CAFERNAIREy adj.. spelœus.^
On trouve les osaemena fossiles du
Gulo spelœus dans les cavernes.
CENlfRtf a4j» NaxfMctus ci-
nefosus*
CHÉNOPODIPniGE^adi., che^
nopodiphagus ; qui dévore les feuilles
des Cbénopodium , comme la cbemlla
de la Sfamestra ckawp^dwhaga*
CHEXOPTÉBIENS » adj. et a. m^
fit I Chctopurii. Nom donoé par A^r
cm çjft
douÎD et M. Edwards ft uaf fim[)ill^.
de Tordre des Annelides erranteji,
CHIOPI^EK» adject. , Mftpt^us
(xtwv , neige , «t^ov . ai>); çpi ^ 1^
ailes blanches, Ex. Empis çh\ppicr^*
GHIROPÉTALEs adu , chiropctç^^
lus (/ti^j main, itirop^ ^ pé^)e] ;
qui a des pétales découpés en laqière|(
palmées. Ex. Diiaxis ç^rppêtçddr
CHIROPODE 9 àdj. et 4. ip. ^ cfiir
ropodus (yctp , main , irvCI; 1 pie4 )t
Geoffroy oaint-Hilaipe désigne sojijif
ce nom des monstres dofit ^espèce
du cheval a off(prt quelques exemples^
et dont le pied se diyis^ ei^ plu^faprs
doigts.
? CHLORAt 9 s. m. Non) SQpsljequ|l
Liebig désigne up corps aouve^n, qu^
a découvert , qui se produit en fair
sant agir le chlore gazai^fur Valcpol
absolu 9 et qui est composé d'oxig^ne^
de carbone et de chlore.
CHL0ItHirDR4TE , adj. Êpithéti?
donnée par Dumas np cfipQph^ne ef
au citréne , quand ils soqt ppn4>iués
avec de l'acide hydrochlonque.
CH0NI>R0P0DB, adf.^cAoni|fro-
podus (xov^poc» cartilage , iroOc, pied).
Kom ckNinéparMeyetaux-Opliidiens
ayant un rudiment de pied , qui ne
eoBsiste quVo ipi simple fiaMeat
cartilagineux. Ex. Coluher puUatus.
CH¥LIFU^9 a^. , dfUficus.
II. Dufour désigne sous le nom dé
ventricule ekjrli/Sque la pmtiein du
tube digestif des insettes qui sait leja*
bot, et qui se continue jusqu'à Finser*
tioB hépatique. Elle eonespoad , par
sa position et ses usages , «a duooérf
num et à l'îotestki grêle, des gn^ds
animaux.
dMIGOliia , adjeet. , cùniecÙks
(eimex » punaise, $U9ç , faesadiMan-
ee ) » qui teaiemUa ii ^aa nnnaÎM #
qui ea a l'i^tpartMe* Ea« dtsmmfiê
€ÙnicoUks,
GININB9 s. f. Quelques cUnùsief
oat appelé aiasi la substaaee partien-
Ûéra 4^eouTerte 49^ l* ^emR^MBi
6io CRIN
tra par Alms ^ ^i l'a nommée sari-*
tonine.
CrmÉNE y 8. m. Dumas appelle
•ÎDsi Tessence de citron rectifiée , et
donne le nom àtcitrène chlorhjrdraU
an camphre artificiel produit par la
combinaison de cette essence avec Fa-
eide hjdrochloriquc.
COCHLÉIPORME , adj. Dugès
donne cette épithète aux opercules
<jne Blainyille nomme spires , à cause
da rapport que leurs stries offrent
avec celles des coquilles turbinées
dont ils recouvrent Touverture.
COIIPIIESSICOBNE9 adjv corn'-
pressieornis {compressas , comprimé,
cornu, corne) ; qui a des antennes
comprimées. Ex. Anthrlbus compres»
sicornis.
CONGBÉnONNAIRE, adj. Se dit
de la structure des rocbcs^ quand
elles sont disposées en masses ou
roj^ons y ce qui est le cas de la plu*
part des calcaires d*eau douce.
CONIFÈRE , adj. Le Passalus
coniferus porte une corne conique
sur la tête.
CORDIFOBME , adj. La Salpa
€0rdiformis doit cette épithète à la
forme de la partie postérieure de son
corps.
CMimOSTltE » adj M eostirosiris
(costa, edte , rostrum^ bec ) ; qui a
le bec ou le rostre chargé de cotes
saillantes. Ex. Phtycopes costiros^
tris*
COUREUR, adjectif. Un oiseau
( Saaneola cursoria ) est ainsi nom-
mé parce qu'il court.avec une grande
Titesse. Un insectehémiptère ( P^elUm
atrrens) est dans le même cas.
GKÉOMXE ^ s; f. Liquide oléagi-
nenx , remarquable par sa propriété
d'empêcher la oorruptioo j que Rei-
chenbach a retiré de Thuile de Tacide
pyroligneux et du goudron de bois.
CBpuOmiiE , adject. , crmûoKs
[crinisf crin, eoUumf col); qui a
CURC
le col ou le corselet charsé de longs
poils. Ex. Copris crînicoUis,
CRISPÉ, adj. Le Brachycerus
crispatus a Tangle externe des élj-
tres denté et comme crépu. Le ^e/<-
pella crispa a son chapean crépu.
CBISTALLISÉ , adj. , aysiaUisa^
tus. Se dit , en minéralogie et en chi-
mie y de toute substance qui affecte
une forme cristalline quelconque. La
Njrctelia crystalUsata doit ce nom
à ce que ses élytres offrent des rao^
Sées régulières de tubercules pyrami-
aux comparables k des cristaux.
CRI8TALL0PH0RE , adj. , CJ7-/-
iaUophorus ( xûuoraXXoc , cristal ,
f ip«i , porter). U ne algue ( Hjdrurus
crystaUophorus) contient 9 dans sa
matière mucilagineuse , des granules
formés par des Agrégations de petits
cristaux , qui sont composés de car*-
bonate calcaire.
CROCÉIPJSNNE^adj., croceipen^
nis ( crocus , safran , penna, aî/e ) ;
Îui a des ailes jaunes ou safranées.
)x. Spongiphora croceipennis,
CRVSTAGÉOLOOUB , s. m. lialu-
raliste qui se livre spécialement à Té-
tudc et i la description des crustacés.
CULTRIDENTÉ9 adj. , cultriiens
(cuiter, couteau , dens, dent). L'£7r-
sus cultridens a des canines compri-
mées au point que l'un ^ leurs dia-
mètres ne fait pas le tiers de l'autre ;
en outre le bord concave de ces dents
est tranchant.
CUPRIGOLLE , adj. , cupricoUis
( cuprum j cuivre , cottum , col ) ;
qui a le col ou le corselet de couleur
cuivreuse. Ex. Altelabus cuprifiol»
lis*
CDRCULIONIFORMË , adj. , cctr-
euliordformis {curcfilio , charançon ,
forma f forme ) ; qui a la forme d'un
charançon. Ex. Involîndus curcuUor'
niformis»
QtJRCULIONOIDE , adj. , cures-
lionoïdes ( cureulio , charançon , ci-
^Qç y ressemblance ) ; qui ressemble à
DIÂS
tta charanfoo. Ex. Iihycerus curcun
lionoides,
CVRTIROSTIlEy adj., curU'rosirùt
^curttu y court , rosirum , bec) ; qui
a le bec ou le rosira court, m.
Apion eurtirostre.
GYABIO - HYDBOSVLFUBIQIJE ,
adj. , cjano-^fy'droiuiphuricus. Nom
donné par Woebler et Liebig k un
acide , formé de cyanogène , d'hy-
drogëne et d'oxigène , qu'en raison
de sa composition et de sa manière
de se comporter avec les bases sali-
fiablcs , ils rcgnrdent comme un bj<-
dncidc hydraté dont le radical peut
entrer eu combinaison avec les mé-
taux 9 de manière que ceux-ci pren*»
nent la place de l'hydrogène.
CY8TIGIJLAIRE 9 adj. , cfjticula^
ris ; qui a rapport a la ç^sticulé. V.
ce lîiot.
CY8TICULB9 subst. r. , cfstîcula
( XV9TIC y vessie). Breschet nomme
ainsi une partie du labyrinthe mem-
braneux de Toreille , petite poche si«
tuée en arrière du sac â pierres^ chez
quelques poissons.
D.
DÉGANGULAIRE , aJj.» dccangw
taris (^«xa, dix , anguhu , angle) ;
qui offre dix angles. Ex. Eriocaulon
aeeangtdare.
DEXTRINE , s. f . , dexlrina. Biot
a proposé de nommer ainsi la sub-
alance gommeuse qui est contenue
dans les grains de 1 amidon , à cause
de la propriété qu'elle a de faire tour*
ner les plans de polarisation vers la
droite de l'observateur , avec utie
énergie supérieure à celle de toute au-
tre substance organique connue jus-
qu'ici.
DIASTASE 9 s. f. , dtastasis. Nom
donné par Payen et Persoz à un corps
aolide ^ blanc et soluble dans Teau ,
qu'ils considèrent comme le principe
actif des graines céréales germées»
ÉTHË
62
c*est-â-dire comme celui qui a le
^pouvoir de détacher proinptement les
enveloppes des grains de fécule de la
substance gommeuse contenue dana
ces grains , ou de la dextrine.
DUTHERIIANE , adj. ( fut , à tra-
vers, Oipfiaiv*i« chauffer). Épilhète
donnée par Melloni aux corps qui
transmettent facilement le calorique.
DILATIGOLLE, adj., dilaticoUls
{dUataluSj dilaté , collum ^ col);
qui a le eol ou le corselet dilaté 9
comme celui du Praoeis dilaticoliis ,
qui est plus large en arrière qu'ea
avant.
DmORPHIE , s* r. Propriété de
cristalliser sous deux formes diffé-
rentes et qui ne dérivent pas l'une de
l'autre. Synonyme àe Dimorphisme*
DlOPHTHAIiME y adj.^ diophêhal-^
mus ( 9iç , deux , UBoûifoç „ œil ) ;.
3ui a deux yeux. La Platjrdema
iophihaima offre une tache rouge et
ronde à la base de chaque élytre.
piVERSIPÉDE, adj. , dii^ersipes
( divtrsus , différent , pes , pied ) ;
qui a les pattes diversement configa»*
rées. Ex. Nomia diuersipes,
DOUESTIG ATION 9 s. f. Bureau
de La Malle s'est servi de ce mauvaia
mot pour exprimer la réduction d'un
animal en état de domesticité*
DORÉ , adj. Brackjrderes inm^
ralus y jépkrids auropubescens»
E.
ELEGTRO-TOIVIOCE , adj.', eleo-
tro^torUcus. Épithète donnée par Fa-
raday à un état ou k une condition
particuUère de la matière, qni a lieu
Quand un fil métallique est soumis à
1 induction magnéto -électrique ou
vol ta «électrique.
ÉTHÉIUFIGATION, S. f. Conver*
sion en élher.
ÉTUÉRLXE, s. f., alherina; Ae^
iherin (alL). Bcrzelius propose ce nom
pour désigner l'huile douce de. vin
(fTeinSt j àtl. ) , sorle de caAurc
d*bjdrogcD.e qui produit nvcc Icft*
cblorunes de platino et d'iridîum ,
lihdme aVcc Poxide plalineux et le
platine m^étalHquc, des espèces de corn-
EinaisonS salines , dont les propriëtës
(brt remarquables ont été étudiées
]kir Zeîse.
ËlUÉftCHSVLt'ATE ^ s. m. , ethe-
Vo'Srdphas, 'Sel produit par la combi-
liaison de l'acide éthéro - sulfurique
àv^c les bases sblilables. '
^ÈTBÉnO-'gVLFbiaQUlS , ad}. Ma-
^us appelTe îadide élhérd'-sulfurique
une combinaison d'acide sulfurîque
et d'éthéHne on hydrogène bicar-
hûné y \e11e qu'on peut la considé-
rer comme formée d'acide suifuricpe
liilhydre et d'étber y et qui se pro-
duit en ftiisaut agir de l'acide sulFu-
Hque anhydre sur de l'alcool absolu
hk sur de l'éther , à une douce tem-
iiénitare.
ÉntËitHy-THtÔlVfQm , adj. Sy-
tibtiyme A*éthér<h*snlfurique, yoyez
£e inôl.
lÈlUKillYiQI^E , adjcct. Synonyme
iléthéro'^sulfurtque. F'oj'ez ce tool.
V.
FAGINC) S. f.ffagùia {fagus ,
îi'étre). Ndte donné par iierberger à
une substance volatile , omère cl
narcotique, qu'il a obtenue en distil-
lant les fatncs , on fruits du hêtre.
FASCIBOSniE , tkàyyfcuciroslris
{Jhscia , bande , rostrum , bec); qui
a des bandes coWéessnr le bec. Ëx.
Ptatrrhinits Jhsdirosfris.
FlBIiOSTrÉ , s. f . Caractère ou
' élald'iîn corps qui est formé de fibres.
jFibrosUé etune tige.
FI Lie ORNE , adj. Se dU aussi
d'un insecte qui a les antennes fili-
formes. Ex^ Arrherwdes fiiicornis,
V\VWd%tKRj adject. , fitirostris
fj/lUim , fil , ràstràfn, bec). Se drt
'xPun insecte qtii ft le bec ou rô^Pe
GEMM
mincè , grêle et alongé. Ex. j9piah
filirostre,
FLAVIHANC ^ adjcct. ^^a^îmAKux
{Jlavus , jaune , manus , mtib ). So
dit d'un insecte qui a les tarses anté-
rieurs jaunes. Ex. Bruehus flàpimm*
nus y Âpionjlaptmanum.
FLAVOrettORÉ , adj. , flmntfe^
moratus {Jlavus , jaune , ferttur^
cuisse ) ; qui a les cuisses jaunes.
Ex. J pionjïapofemoralum»
FORMlCAIRE , adject. ; q^uf
mange les fourmis. Ex. Thànasinus
fomncarîus,
FOTÉICOLLE, aSj. , Jht^ticoHh
{Jovea , fosse , colhim , corselet }•
Le Bracliycerusfiveicottis ofiVe trois
fossettes & la base dé son corselet.
FMNGILLAtBE , adj. ^fringitta-
rius {frîngiUay moineau). Se. dit
d'un oiseau de proie qui fait la chasse
aux petits oiseaux. Bz. DœttaKon
fringiUarius .
FULVmOSTlIE 5 adj. ,futnrostris
{fuli^us y roux , rostrum , bec) ; qui
a le bec ou le rostre de couleur fauve
ou rousse. Ex. jipîonfalvirottft.
FUMARIQUE ^ adject., /umarûricx.
Épithète donnée par Winkler à uu
acide qu'il a trouvé dans l'extrait du
Fumarîa ojjieinalis , et qui paraît
avoir été reconnu avant hit par Fes^
chier.
FUSCIBOSTRE 9 adj. yjkscirostfh
{JuscUs , brun , rostrum , bec) ; qui
a le bec ou le rostre brun. Ex. Aàe^
lûbusfuscirostrisy Apiùnfas€irûstre.
G.
GAllINAtBE, adj. , gOtlinartus
{gallinaj poule). Se fit d'un or-
seau qui mange les pouftb , les pi^
geonset autres oiseaux de basse-cour.
Èx. Circus galKnarius , Dtedcdian
palumharius.
GEMMIFÈRE , adject. Lei?m^
ckjrcerus gemmifer est ainsi appelé à
cause des gros tubercules roti|;es ^doiH
M ièfires bobI ehargées , et qa^oti #
eonfitii^s à des rubis.
GIBBIGOLLE ^ adject., gibbîcollts
(gibbusy bosse , cellam > col) ; oui a
le col ou le corselet surmonté d une
bosse. Ex. Naupacttts gibbicoUis.
^»iOBlVË!«Tlto,ad}.^ gbbwen--
fri> {globus , globe , tenter , yentre);
Îii * le yen Ire de fonne globuleuse*
X» Curcidio globii^eniris.
. GRACILIPÉDB^ adj. Se dit aussi
d'uù insecte à pattes grêles. Ex.
Otiarhpîchtts graellipes.
GRAllMOtK)DK9 adj. , gramma^
pùdius iypoifiLftii , ligne , nvO^ , pied) ;
tfgn a le pied ou le stîpe sillonné. Ex.
jÉgaricus grammopodius,
GRANADINÊ, S. f. , granadina.
On a désigné sous ce nom une snb-
0tance cristalline que Latour de Trie
a troorée dans l'ecorce de la racine
de grenadier, et que Mitouart^ qui l'a-
▼ait d^à obserrée^ cousidérait comme
me différant pas de la mannite , opi-
nion i l'appui de laquelle vient l'ana*
Ijse qu'en a faite Guiart jeune.
GfiANICOt^B, adj. , granicollis
( gramun , grain , eoUwn , col ); qui
a le eol ouïe corselet hérissé de très-
petits tubercules ou de granulations*
Ek* Pryrpnus granicùUis y Dionychus
grmmcolUs.
GRANULÉ y adj. Se dit aussi
d'on insecte qui a les élytrea tuber-
culeuses. Ex. Brttckjrcêrus granostu.
GRIS y adject. Agtuicus murinu'
«.
HASTIFI^RE^ adjectif, hastifer
( heuta , hache , fero , porter ). Le
Londiophorus kasltfer est ainsi nom-
«lé A cauM de la forme de son cor*
selet.
HEBÉPODE , adject. , hebepoditu
(4^11) 9 duiret , TToûç y ped ) ; qui a le
pied ott le slipe velu^ Ex. Agaricus
HUMA 6i5
nétlGOTIIÈMI: , s. lb. , heltcà*
trânia ( fXiÇ , limaçon , Toîjpia . trou).
Breschet nomme ainsi roriuce qui
fait communiquer ensemble les deux
rampes , au sommet du limaçon de
Fbï-eille interne".
HÉUOfllAGNÉTMqh^ , s. ni.
Nom donné par Gill'et & un însfru-
Aient qu'il destine à niesurer la dé-
cKnaison de l'aiguille aimantée et à
déterminer , par la présence du so-
leil , une heure quelconque de la
journée.
AÉHATOaiYZIDKS, adj. et s. f.
pi. , HœmcUomyzides (alfua , sang >
pvue , mouche ]. Nom donné par Fal-
len i une famille de Diptères , com»*.
pitenant ceux de ces insectes qui ^
comme les Oestres , sucent le sang
des animaux.
HéUATOPE , adject: , hœmaiopus
( otïfijc, sang , woCç , pied ) ; qui a le
pied ou le stipe d'un rouge K>ncé ou
de sang. Ex. Agaricus Kamatopus.
HÉMATOSMRHIE , adj. , hama:^
tospermus ( al^a , sang , anipuoL, grai-
ne). U Agaricus hœmatospermus est
appelé ainsi à cause de la couleur
rouge de ses feuillets.
BÉnnCHLORE , adj. , hemichlo-
nu ( ^fxtervç , demi , y^wpoç , verd ) ;
qui est à moitié verd. La Chrysomela
kemichlora a la tête et le corselet
verds , tandis que ses éljtres sont
brunes.
HÉRtSSONNÉ, adj. Les Bra-
ehycerus erinaceus , echinatus et
kjrstrix sont ainsi nommés parce que
leurs élytres offrent des tubercules
portant des soies au sommet.
HEXAGONE , adj. Le Melo^
Ivntha hexagona a le corselet hexa-
gone.
HOMOFOGAL , adj. Lamé donne
cette épithète , dans une enveloppe
solide terminée par des ellipoïdes ,
aux surfaces de la paroi intérieure qui
ont les ftiémes foyers.
HOIUIILB, adjectif I humatîtti
6a4
IDRt
[humatui f corps enseveli }• Serres
appelle ainsi les corps omnîsés qui
ont M ensevelis depuis la dernière
retraite des mers , on les sub-fossiles,
les demi-fossiles , les quasi- fossiles»
HYDaOGOMDES, adj. et s. m.
pi. , Hjrdroeorides, Rodbe appdait
ainsi une famille ou section des pa-
naises aquatiques » correspondant en
partie à celle des Népides de La-
treille*
HYPEECHLORATE. Foyez Oxi«
CHLORATE.
HYPERCHLORIQUEi Foyez Oxi*
CHLOAIOUE.
HYPERIODATE ^ s. m. ^ hyperio*
dos* Genre de sels^ qui résultent de la
combinaison de l'acide hjperiodique
avec les bases salifiables.
HYPÉiaODIQIJE adj. , hfperiodi^
eu*. Nom donne par AmmermuUer
et Magnus à un nouvel oxacide de
l'iode qui correspond à l'acide oxi-
cblorique ou bjperchlorique , sous
le rapport de la composition.
HYPEIUIANGANATE , s. m. , hf^
permanganas^ Sel qui résulte de la
combinaison du peroxide de manga-
nèse avec une base salifiable.
HYPEBMANGANIQUE , adj. , fy^
permanganieus. Le nom diacide hf"
permanganique a été donné au per-
oxide de manganèse jouant le rôle
d'acide.
HYPOCARBONIQUE , adj. , hj-po^
carbonicus, Gay«Lussac propose de
donner à l'acide oxalique ce nom ,
que Berzelius rejette , parce que la
composition de l'acide oxalique ne
correspond point à celle de l'acide
hyposulfurique , et aussi en raison de
la puissance d'affinité de cet acide y
comparée à celle de l'acide carbo-*
nique*
I.
IDRIALINE , s. f., idrlalinc. Nom
donné par Dumas a un carbure d'by
ISOM
drogène solide qu'il a retiré d'nil mi*
néral provenant de la mine de mer^
curedldria.
INDUCTIF , adj. Qui a rapport k
V induction {voyez ce mot). Effet in*
duciif des courons électriques .
INDUCTION , s. f. Terme wtoinl
par lequel Faraday exprime la pro^
priété qu'a l'électricité de tensioii
de proGuire autour d'elle on état
électrique contraire , et le pouvoir
qu'ont les eourans électriques d'ez<-
citer dans la matière qui se trouve
immédiatement près d'eux un état
particulier quelconque.
ISÉTHÂUO-SULFUBIQCE , adject«
Hagnus donne cette épithète à un
acide , découvert pr Ini, qui résulte
d'une combinaison d'acide sulfari<ine
anbydre ctd^élhérine, provenant de la
décomposition de l'acide éthéro-sal-
furique , avec lequel ce nouvel acide
est isomériqoe ^ particularité de la-
quelle son nom a été lire. M^gnus a
proposé aussi de l'appeler acide i§â^
tbéro-th ionique ou isétbîonîque.
ISÉTHÉnO-THIONlQUB. Foytt
IsBTHÉao-SULPORIQUX.
ISÉTHIONIQUE. f^o^^ez IsÎTHxao*-
SOLFDaïQDE.
I80CLINIQUE, adj. , isociinieas
(Iffoç, égal, TtUviiy inclinaison). G.-A*
Erman appelle i ignés isociiniqaes cel-
les où l'inclinaison de l'aiguille ai-
mantée est la même*
ISODYNAlilQUE 9 adj. , isod^ta--
micus ( iffoc y égal ^ ^ûvapiç, puis->
sance). G.-A. Erman donne cette épi-
tbètc aux lignes dans le cours des-
quelles l'intensité de la vertu magné-
tique est la même*
^ISOGOXIQUEy adject. , Isogonkus
(Taoc , égal , yttvUt , angle). EpitbèCe
donnée par G.-A. Erman aux ligaei
où la déclinaison de l'aiguille aimaaiés
est la même.
ISOMÉaiE , s. f. , ûomeria (Int,
égal, fu^oç, partie).. Berzelius désigne
sous ce nom le phénomène offert par
LIVI
les6orp6i)ut8ont composés d'un même
nombre absolu et relatif d'olomea des
mêmes élémens , et qui ont le même
poids atomique , comme les deux oxi-
des d'étaiu , les deux acides phospho*-
riques , etc. Il fait remarquer qu'où
•ne doit pas confondre avec ce cas
celui 0Ù9 le nombre, relatif des atomes
étant le même , leur nombre absolu
ne l'est poipt. Ainsi y k nonibre re-
latif des atomes de carbone et d'Ii v*
drogéoe est le même dans le gaz oié-
fiant et l'éthérine ( celui des atomes
d'fajdrogéoe étant double de celui
des atomes de carbone); mais un ato*-
me du gat ne contient qu'un atome
de carbone et detixd'bjdrogène, tan-
dis que, dans rétbérinef il y a quatre <
atomes de carbone et buit d'bjdro*
f^éne. Berzelius propose l'épitbète de
po^jrmériquê pour désigner les corps
qui offrent ainsi similitude dan* leur
composition et dissemblance dans
ieucs pr«pfiétés. Fityc^ aussi Mélth-
mirique»
META
M
^€25
h
JAUNE, adj.
nànkyua.
XJhGÉNIFè^^ , adject. , lag^mfcr
( lagena , bouteille , fero » porter ) .
Le Lygvuu lagtnifer est ainsi appelé
parce qu'il porte sur le dos de son
corselet une lâche rouge représeu*-
tant une espèce de bouteille qui re-
poserait sur un pied*
- LAIIELUJLE^ s. {. , lamdUda.
Petite Imdo.
L AMEUiUUFOMIE 9 adj , » iamd-
lulœformis ; qui a la forme d'une pe-
tite lame , eomme les ptrolongemeos
•subuleox du SisU^trema confluens.
LiriMMÀNE^ ad^., Iwidima-
rues (Uvidtu , livide , manus y main);
<qni a les mains i>n les tarses de de—
sMaut li rides. Ex. hruchus Imdùna^
nus.
11.
MACVtIFORME , adj. Ce dît
aussi dès écailles qui garnissent le
jcliapeau de VAgaricus lapideus.
MAGl^ÉLËGTIUQUE. Fayez^VEc^
TRO-MAGNÉTIQUE.
MAGNéTO-ÉLEGTllIQIJE. Fqyez
JSlegtro-magnétique.
MÉSOTHORACIQUE 9 adj. , me^o-
ihoracicus f qui appartient au méso-
thorax. Ganglion mésothoracique,
MÉTALLOGHROniIE , s. f., me-
tallochromia(iuraXkov , n)étal , XP^I*^^*
couleur ). Nom donné par Nobiii
aux anneaux colorés que l'aclion de
tla chaleur ou de l'électricité produit
à la surface des métaux polis.
BIÉTALLOCHROMIQUë, adj., me-
ttUlochrùmieus ; qui a rapport au phé-
nomène appelé mélallochromte. An^
neaux 7nétaUochromique<t,
MET AMÉRIQUE;, adj. , mclameri"
4nts (faT«, au delà, A^^iy partie).
Épithète donnée par Berzeiius aux
corps qui paraissent être isomértques»
sans l'être complètement ; qui , par
exemple , résultent de deux atomes
composés du premier ordre , suscep-
tibles de se comporter diversement à
l'égard l'un de l'autre et de pro-
duire ainsi des corps différens. Ainsi
le sulfate stanneux et le sous-sulfale
stannique contiennent un même nom-
bre absolu et relatif des mêmes ato-
mes , et ont le même poids atomique,
mais ne peuvent cependant point
être considérés comme le même corps.
Ces corps ont cela de particulier qu au
bout d'un certain temps, ou sous Tin-
fltience d^un changement de tempé-
rature , il s'opère en eux une muta-
tion des élémens , sans qu'il s'y
ajoute ou s*en échappe rien , et que
de là résulte une autre combinaison ,
dont la production s'accompagne sou-
vent d'une élévation de température.
Uu autre exemple est offert par Vst-
40 ■ "
6a6
NODU
cidecjanarîqae et Tacide Gyani(|ue
aqueux, qui peuvent se convertir al-
teroativemeol i'ua dans l'autre , l'a-
cide c^anurique devenant d'uu atome
composé du premier ordre , ou d'un
oxide d'un radical ternaire^ un atome
composé du second ordre y ou de l'a-
cide cyanique chimiquement combiné
avec de l'eau. Berzelius nomme ces
deux corps des modifications méta-
mériqties l'un de l'autre.
MÉTATHORACIQUË , adj. ,
métal horacictis ; qui appartient au
meta thorax. Ganglion métalhoraci»
que,
MONOHYDRATE , s. m. Premier
des hydrates d'une substance qui eu
forme plusieurs. Couerbe appelle mo-
nohydrate de sabtidUline la résini-
l^pmme de sabadillioe.
MONOHYDRJlTÉ , adj. Qui est à
l''état de monohydrate.
MUDAjRINIS 9 s, f . , i^uidarina. Nom
donné par Duncan à une substance
particulière , non cristallisable y qu'il
a trouvée dans l'écorce de la racine
du CçUoiropis MudariL
OXAL
penniê {nodus , nœud , penna , aîlcîj
qui a des tubercules sur les élytres.
Ex. Cneorhinus nodulipennis.
AOlRj adj. Brachycerus hotien^
totus f Hipporkinus caffer ^ Areni-»
cola carbonaria, jépion eheniaum.
NAUGORIDES , adj* et s. m. pi. ,
Naucorides, jNom donné par Rodbe
â une famille d'insectes bémiptèrea y
qui a pour type le genre Nauçoris,
NER^uiL^ adj. Se dit dussi de
quelques champignons qui croissent
le long des nervures des feuilles. £x.
JDothidea nert^isejuia , Hj-sUrium
nerulseqiuum,
NITIDIGOLLE, adj. , nilidicoUis
( nitidus , luisant j, collum j col): qui
a le col ou le corselet luisant. Ex.
Arrhenodes nitidicoUis.
NODIGOLLE y adject. , nodicotlis
( nodus , nœud, collum , çou) ; qui a
le col ou le corselet chargé de tuber*
eu les en forme de nœuds. Ex. NaU"
ftÇLctus nodicoUls,
^ODUUPJEJMNE, adject. y ^io</a£-.
OGELlAIRE^adject. , ocellearius.
Épithète donnée par L. Dufour aux
nerfk qui se renaent aux ocelles ou
yeux lisses des insectes.
ODORIFIQUE9 adj. 9 odorificus,
L. Dufour appelle organe odorifique
celui qui, dans les Hémiptères , pré-
pare l'odeur que 'ISnseele exhale à
volonté.
CCNOTDIQCE , adj. Maçons pro-
pose d'appeler acide œnoikiyue l'a-
cide sulfo-vinique ou œnotbioniqne.
OilTHltlBIE , s. f.> orihrina (opO^o^,
point du jour). L'un des noms que
berzelius a proposés pcnir déeigaer la
beozoyle.
OBTHRINATE , s. m. Synonyme
de benzoyUue,
ORTHRINIQCE , adj. Synonyme
de benzojr tique»
OTOGONIE, s. f. 9 otoconia (ovc ,
preille, X6>vta, poussière). Nom donné
par Brescket aux concrétions pulvé-
rulentes de l'oreille interne.
OTOUTHE, s. m. , otholilhom
{ oïl; , oreille , XWdç , pierre ). Nom
donné par Brescbet aux concrétions
pierreuses qu'on trouve dans l'oreille
interne des poissons.
OXAIiHYMUTE , s. m. , oxalhj^
dras. Sel produit par la combinaison
de Tacide oxalhydrique avec nue
base salifiable.
OXAUOYDBKKnB , ad j . ,^ aa«%"-
dricus. Nom donné par Guérin-Varr
res à l'acide malique artificiel de
Scheele , qui résulte de l'action de
l'acide nitrique sur la gomme , cl qoi
peut être représenté par de Taciae
oxalique et de l'hydrogénç.
POLY"^
OXUODURE , s. m. Combinaison
d'un o:iide et d'un lodore. £xem.
Oxiiodure ammoniacal de platine ,
compose de protoxide de platine ,
d'iodurede platine et d'ammoniaque.
P.
l
PALUDIGORNE 9 adj.' , paUidi^
cornis (pallidus, pâle , cornu^ corne);
uî a les antennes de couleur pâle.
X. Bruchus palUdlcornis , Apion
pailidicorne.
PjiPILLEUX , adj. Le Sphœ-^
ria tlielena a ses périthécionsen forme
de papilles.
PABANAPHTHAJLINE , s. f . Du-
mas appelle ainsi un carbure d'hy-
drogène qui accompagne la Daphthâ'
line dans le goudron de houille, d'où
il a été extrait par lui et Laurent.
PÉKILYlfPHEy s. (.yperilrmpha.
I^om donné pr Breschet à l^umeur
de Cotugno , qui entoure le labyrin-
the membraneux et occupe tout le
limaçon.
PÉRONÉ 9 s. m. Ranibur appelle
ainsi un prolongement filiforme ou
en pointe qui part de la face interne
du tibia , prés de sa base , et se ren-
contre dans un grand nombre d'in-
fectes lépidoptères , surtout parmi les
Bombycites, les Noctuélites et les
J^halénites.
PHn^ANTBIFOBME , adj. , phi-
lanthiformis» Se dit d'un insecte lé-
pidoptère qui ressemble à un Philan-
the. £x. Sesia philanihiformis.
PHOSPHORESCENT, adject-
Sytlis fulgurans.
PILÉOLIFÉRE y adj., pileoUferus.
Se dit des rameaux d'un champignon
rameux {ex^jégaricus suffrutescens)
qui portent de petits chapeaux.
PLANICOLLE, adj., planicoilb
( planas , plan , collum , cou ) ; qui
^ le corselet plan. Ex. Clasoderes
pfanicoUis,
VOhyMÉniqUE , adj. , poi/mcri'-
RÉSI 627
eus. Terme introduit par Berzelius ,
dont l'explication est donnée au mot
IsOMBRIE.
PONGTIGOLLE 9 adj. , punciicol^
lis (punctum , point , coUum, cou) ,
qui a le corselet ponctué. Ex. Chla-m
mj-s punciicollis j Harpalus puncti-
coilir*
PONCTIGÈRE , 9À\. Saperda
punciigera,
^^ PO.%GTIVENTRE, adj. , puacU--
i^entris ( punctum , point » venter ,
ventre ) ; qui a le ventre ponctué ,
comme lé ÏJxus punctit^entris , doi?t
le dessous de l'abdomen offre des
points nombreux noirs , sur un fond
blanc.
PONCTUÉ, fkà}. Les élytresde^
la Coccineila panctatissima portent
quatorze points noirs.
PHOINATE , s. m., proinas. Sy-
nonyme de benzojrlate,
PROUVE , s. f., f»ro/mi(iro»i, point
du jour). Berzelius a propose de nom-
mer ainsi le radical de l'acide benzoï-
qoe , ou la benzoyle, parce que c'est
le premier dos corps ternaires connus
dont on puisse dire avec certitude
qu'il possède les propriétés d'un corps
simple.
PROINIQUE , adj.^ proinicus. Sy-
nonyme de ùenzqylique.
PROTHORAGIQUË ^ adj. , protho^
racicus ; qui a rapport ou qui appar-
tient au prothorax. Ganglion pnh»
thoracique.
RADULIROSTRE , adj. , raduli^
roslris {radula, ralissoire, roj/rww,
bec) ; dui a le bec en forme de ralis-
soire. Ex. Ciœoderes radulirostris .
RÉSINI-GOmiE, s. f. Nom donné
par Couerbe à certaines substances
qui participent de la nature des ré*
sines et de celle des gommes. £^.
Résini'gomme de sabadilUnc»
6^8
SPAT
6.
8ALP£TRISATI0N , 8. f . Conver-
sioa en salpêtre. SjDODjme peu usité
de nitrification.
8A]ȂlU180RiaK , adj . , sanguisor^
hus {sanguis y sang, sorheo , boire).
Se «Ht d'animaux qui sucent le sang
d'antres animaux. £x. Hœmopis son»
guisorba.
8GABUGOIliE , adj. , scabricol^
Us ( scaher , rude , colhim , col ) ;
qui a le col ou le eorselet hérissé
d'aspérités. Bc* Oiiorhjrnchus sca»
bricoUis,
8CROPHULAIIIPHAGE , adject. >
scrophulariphagus. Se dit d'un in-
secte qui ¥Tt sur les scrofulaires, com-
me la chenille de la Cucullia scrophu^
iaripkaga sur le Scrophularia ramo^
yissima,
ràBIFlQUE , adj., sthificus. L. Du-
four nomme glande séhifiquô l'appa-
reil sécréteur de l'organe génital fe-
melle des insectes OTÎ pares, aviquelil
«ttribue la fonction ae sécréter uoe
'humeur sébacée spéciale destinée à
«nduire les œufs d'une sorte de ver-
nis , lors de la ponte.
' raROLIlUS , s. f. f seretma. Nom
donné par F. Boudet à une matière
i)lanc^ et nacrée qui se précipite par
ie refroîdiissemeot de la décoction al-
'ODolIqne du sérum desséché de sang.
SPATHIFIGATION , s. f. Conver-
sion d'un débris de corps organisé ,
du bois , par exemple , en un corps
de nature pierreuse.
SPATHIPIÉ, adj. Se dit, en géo-
TRUN
gnosie , des bois et autres débris or^
ganiaues , dont le tissu propre a ëlé
rerofHacé par une substance dénature
pierreuse.
STAH1I6AIN , s. m. Nom donné
par Gouer})e à une substance qu^'l a
extraite de la stapfajsaigre , où elle
accoropafi^De la delphine.
BTiPITIFOIUMtE , «dj.^ stipiUfor-
mis; qui a la forme d'un pied o«
support de chaaspignon , comme la
base \du Mkrentjrces iutescens.
SUBANALOGIJE , adject. Épîihèfle
donnée, en histoire , naturelle , aux
espèces ^ui n'ont «nseml»le qu'une
analogie éloignée , hors des h' mites
qu'on donne aux variétés d'une même
espèce.
6UBF068ILE , adj. et s. m. Quel-
quâs géologues ont voulu désigner
sous ce nom les fossiles modernes ,
distinction puérile, suivant la remar-
que de Deshaies y pnisqve l'époque
it renfouîsseawnt ne fait rien à la
'diose.
SULFO-PLOMBIFÈRE , adj. Se dit
d'un minéral qui contient du soufre
et du piomb y comme le teiktmre
d'or siU/û^plomiifère ^ minéral de
Naffiag y composé de tellurure d'or
et de ralfure de plomb.
FIN.