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Full text of "Dictionnaire raisonné, etymologique, synonymique et polyglotte, des termes usités dans les sciences naturelles"

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V.  2 


DICTIONNAIRE 

DES  TERMES  USITÉS 


Pak;s 


XES  SCIENCES  NATURELLES- 


dBxs  Lx  nÈmm  LisHAnK. 


aÉaÉBAI.BTiaOirO«mA»ail«iCN»QVIUBiVITAimS,  conpr»^ 
nant  le  MUIÉI  MilBÉlTâ ,  la  flOfifilIfflUM  TiâWBQK ,  celle  da  MVIÉmi  D'US- 
TOBftB  XATmUUU  et  les  découTertet  récentes  det  TOjageun,  par  L  -C.  KiiBsa, 
attaché  au  M aséum  d^Hitloire  naturelle.  Ce  magnifiqoe  ouTrage'tera  publié  par  liTrai- 
sons,  compotéea  chacune  de 6  planches  in-8,  graTëei  et  coloiiées  arec  le  plut  grand  toin, 
et  I  i  a  feuilles  de  texte  papier  Télin  grand  raisin.  Prix  de  chaque  lÎTraison  in-8  :     6  fr. 

— In*4>  Papier  Wlin  ,  figuras  coloriées.  ta  fr. 

Une  liTtaison  sera  publiée  tous  les  ao  jours.  3  sont  en  Tente. 

MOTKOQMMmM  MS  QÉnfUKWê  et  genres  Toisins ,  formant  dans  les  familles  de 
Iialreille,  la  <timion  des  Scarabées  MélitophQes;  pabH.  Gost  et  A.  Pucbbboh,  mem- 
bres de  la  Société  Entomologique  de  France.  Cet  ouvrage  sera  publié  en  i5  livraisons , 
qui  paraîtront  de  mois  en  mois.  Chaque  livraison  Imprimée  sur  papier  grand  raisin,  con- 
tiendra 5  planches  in-8  gravées  et  coloriées  avec  le  plus  grand  soin,  représentant  environ 
3o  espèce^,  et  le  teste  «orrefpondant.  Prix  de  chaque  livniaoïi  x  6  fr. 

Les  livrmt^ns  1-3  soêU  em  venAs. 


accompagnées  de  Conridéralions  relatives  à  Thistoire  naturelle  et  à  la  classification  des 
Intecics,  par  M.  LéoN  Duroua,  D.  M.  P.,  correspondant  de  PInslitut  et  de  rAcadémio 
royale  de  Médecine.  I^rie,  i833,  mi-4«  Mrec  19  belles  planches  gravées  :  a5  fr. 

aBOBBBOHBS  WA  VAMAVMm  BV  BM  HÉHlllOBWiaiBl  DB  DOTÉBm- 
TS8  BSnOBS  D'IirSBOmS ,  par  L.-L.  Ltohbt  ,  publiées  par  M.  W.  De  Haav,  con- 
servateur du  Muséum  d*Hisloire  naturelle  de  Lejde.  Paria,  i83a,  a  parties  in-4,  accom- 
pagnées de  54  planches  gravées.  fy>  fr. 

BHGHBAcaaB  lus  L'oscAmsATioir  viBTÉnuui  DM  omiriTAoÉa ,  ras 

ARACmriDBS  BT  DBS  IBSBOTBS ,  par  J.-B.  ROBIKXAU  DuTom ,  D.  M.  Paris ,  i8a8, 
in-S,  fig.  6  fr.  5b  c. 

DiUl'IOBWAlBB  BUBOMMÉ  DBS  «BBMBS  DB  SOVAmQUB  BV  BBS  rAMOUB 
BAT VRBIXBS  «  contenant  Tétymologie  et  la  description  détaillée  de  tous  les  organes , 
leur  synonymie  et  la  définition  des  adjectift  qui  servent  à  les  décrire,  sniri  d^un  vocabu- 
laire des  termes  grecs  et  latins  les  plus  généralement  employés  dans  la  glossologie  bo' 
ta  nique ,  par  H.  Lecoq  ,  prof.  d*hist.  nat.  et  directeur  du  jardin  botanique  de  Glermont- 
Ferrand ,  et  J.  Juillet  ,  D.  M.  P.  Paris ,  i83i ,  i  fort.  vol.  in-8.  9  fr. 

BOUVBAV  STSTBBD  DB  <!■■■■■■■  QBBABIftPB ,  fondé  sur  de  nouvelles  méthodes 
d'observation,  par  F.-V.  RA5P4IL,  accompagné  de  la  planches  gravées  et  coloriées.  Pa- 
ris, l833,  un  fort  vol.  in-8.  ■•  fi** 

FLDBA  SâTiTilflâ  ,  seu  Eoumentio  plantaram  in  Galliâ  sponte  nascentinm,  secun- 
dum  Linnvanum  système  digeslarum ,  addita  familiarum  naturalium  synopsis  auctore 
J.-L.-A.  Loiseleub-Dbslohgchamps.  Editio  secunda,  ancta  et  emendata,  cnm  tabulis 
zxxi.  Paris ,  i8a8,  a  vol.  in-8.  16  fr. 

BBGBBBCBBB  AHATOHIQ1IBS  BT  PBTSIOftOOIQlIBS  SUB  lA  SVBUUTUBB IB- 
TnKB  DBS  ABIBU.m  BT  DBS  VteÉTAUZ  BT  SVB  LBDB  MOTIUTÉ ,  par  M.  Du- 
TBOGHET ,  D.  IL  P.,  membre  de  Tlaititut  de  France.  Paria ,  i8a4 1  ^'^'^  •  *^*^  ^*^' 
planches.  4^*** 

BBBBTO&OOIB  OV  OVOLOOIB  BUMAIBB ,  contenant  Thistoire  descriptive  et 
iconographique  de  l*œuf  humain ,  par  A.-L.  VxLPBAU ,  chirurgien  de  Thôpital  de  la 
Pitié,  professeur  agrégé  à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris,  accompagné  de  l5  plane, 
dessinées  et  lithographiécs  avec  le  plus  grand  soin ,  par  A.  Gba,sal.  Paris  ,  i833 ,  i  v. 
in-fol.  aSfr. 


mPBXMBBXB  DB  G0880B  , 

Rae  Saint  •Germain  dri  Pré*  ,  9. 


ni 


DICTIONNAIRE 

RAISONNÉ,  ÉTYMOLOGIQUE,  SYNOHYBflQUE  ET  POLYGLOTTE , 

DES  TERMES 


USITES  DANS  LES 


SCIENCES  NATURELLES, 


COMPBBVAMT 


L*ANATOMIB  ,  l'hISTOIRB  NATURELLE  ET  LA  PHYSIOLOGIE  GÉNiRALBS  , 
l'astronomie  y    LA   BOTANIQUE»    LA  CHIMIB ,   LA  GÉOGRAPHIE  PHYSIQUE , 
LA  GÉOLOGIB  ,  LA  MINÂRALOGIB  »  LA  PHYSIQUB  ET  LA  ZOOLOGIE  ; 

PAR  A.-Jr.-L.  JOVRDAN, 

BOCTBva  BV  «Idisi M ,  MtMBftB  OB  LA   i.iaio«-D'aoirH>aK  ,   DB«  kcxnim*m»  bb    iiioaeiBB  »B  var»  ,  bbs 

•OIBBSBt  DB  TOBIV  ,  DBS  «UIBBCB*  ,  BBI.I.BS-liBrTBaB  BT  ABTf  DB  BOVBV  BT  BB  CABB  ,  DBS  SOCIBTM  PBTtlCO* 
■  IbiOA&B  BB  MOMOO,  MIBiBAUMIQOB  o'séflk  ,  b'biSTBIBB  VATWtBIiLB  SB  BBlBBLBBBa,  B*AOBICai.TnRB  UB 
«■A&OflS  BT  b'obI.£aB«,  BB«  BBAVI>ABT1  »*  BABB,  CtS. 


Profeetb  physiographiam  çut  colit,  uilo 
paeto  metam  perfections  cognitionis  felicitis 
non  aitingely  quàm  si  aliqiiot  diex  terminis 
perdiseendis    tribuerit. 


TOME  SECOND. 

-z 


PARIS, 

J.-B.  BAILLIÈRE, 

I.IBAAIBE  DE  1,'aCADÉMIE  BOTALE  DE  MÉOECrHE  , 

■us  DE  l'ccolk  DK  MéoiCIIfB,  r*  i3  Hs ; 

LOHDftES,  IIÊUE  MllSOn,   219,  tECEKT-STBEET; 

1834, 


DICTIONNAIRE 


DES  TERMES  USITÉS 


DANS 


LES  SCIENCES  NATURELLES. 


L. 


LABELLE^  s.  m.,  îabelltan;  C/n* 
terlippcj  Uppchen  (oll.)  ;  laùdlo  (it.). 
Division  inierîcarc  d'uo  périgone  bi- 
labicy  et  plus  parliculiërement  de 
l'enveloppe  florale  des  Orchidées. 

liABELLÉ,  adj. ,  laùeliatus,  La 
Naiica  labeliaia  est  ainsi  appelée  par- 
ce ipe  son  bord  gauche  s'avance  sous 
la  forme  d'une  lame  calleuse  qui  re- 
couvre en  partie  l'ombih'c. 

LABIAL,  adj.,  labialis  (  labium  , 
lèvre  )  ;  qui  a  rapport  aux  lèvres.  On 
appelle  palpes  labiaux ,  dans  les  in- 
sectes,  deux  filets  articulés  et  mobi- 
les qui  s'insèrent  sur  la  languette ,  a 
l'extrémité  de  son  articulation  avec 
le  menton  ;  segment  labial ,  dans 
les  GhétopodeSf  d'après  Blainvilic, 
l'un  des  cinq  anneaux  cépfaaliqaes  de 
ces  animaux  9  celui  qui  constitue  la 
lèvre  supérieure.  Le  Glycine  labialis 
est  ainsi  appelé  parce  que  sa  carène 
est  divisée  en  deux  pétales  adhérens 
nar  le  sommet,  ce  qui  fait  paraître 
la  fleur  labiée. 

LABLlLES,adj.  cts.  f.  pi.,  La-^ 

biales.  Nom   donné  par  Lamarck  à 

une  tribu  de  la  famille  des  Cimicides, 

comprenant  des  insectes  hémiptères 

ir.  1 


dont  la  lèvre  supérieure  est  longue  et 
se  prolonge  bien  au  delà  du  museau. 

LABIATIFLOBE,  adj.  ,  labiaUflo^ 
rus  (  labium ,  lèvre ,  flos  y  fleur) .  Se 
dit  de  la  calathide^  du  disque  et  de  la 
couronne  des  Sjnanthérées  y  lorsqu'ils 
se  composent  de  corolles  divisées  en 
deux  lèvres  inégales. 

LABIATIFLOBES,  adj.  et  s.f.pl., 
Labiatijlorœ,  Nom  donné  par  Can- 
dolle  à  un  groupe  de  la  famille  des 
Sjnanthérées ,  comprenant  celles  de 
ces  plantes  qui  ont  les  corolles ,  sur- 
tout celles  du  disque,  divisées  en 
deux  lèvres  inégales.  Ce  groupe ,  ap- 
pelé Chénanthophorées  par  Lagasca  et 
Perdieiées jOLT  Sprengcl  «  n'est  point 
admis  par  Cassini ,  Kunth  et  Lessing. 
Sous  le  nom  de  LabiatiJIores ,  Bart- 
ling  désigne  une  classe  de  plantes , 
comprenant  celles  qui  ont  des  fleurs 
irrégulières,  la  plupart  du  temps  la- 
biées. 

LABIATIFOBIIE ;  adj.,  labittti- 
jormis  { labium  j  lèvre,  forma ,  for- 
me). Se  dit  des  corolles  de  Synan* 
tbérées  qui  se  rapprochent  de  celles 
des  labiatiOores ,  sans  avoir  précisé- 
ment la  mêmç  forme. 


a  LABI 

lABUiTtÇm,  f .  f. ,  h^atio  (  la^ 
bium,  lèvre).  Terme  dont  L.-C. 
Richard  s'est  servi  pour  désigner  I'cd- 
Bemble  des  considérations  relatives 
aux  divisions  des  ^)tcfs  et  des  oo-^ 
rolles  partagés  en  inanière  de  lèvres. 

LABroOPHOBE,  adj.  |  lahidopho^ 
rus  OaSi^y  tenaille,  ^cp*»»  porter); 
qui  porte  des  tenailles  à  l'extrémité 
de  l'abdomen.   Ex.  Asilus  labido^ 

ph$fu9 . 

LABlDOnEg  ,  adj.  et  ».  tti.  pU  , 

Labidoura  (  Xa^ic  ,  tenaille ,  ovpÀ  , 
queue).  Nom  donné  par  Duméril  ^ 
une  famille  de  l'ordre  des  Orihopiè- 
res  9  comprenant  les  Forficules,  qui 
ont  le  corps  terminé  par  des  espèces 
de  tenailles.  L.  Dufour  a  fait  un  or- 
dre de  cette  famille  |  qui  répond  aux 
Dermaptères  de  Kirby  et  aux  Forfi- 
oilniiea  de  Latreille. 

UàBSÊff  adj.  9  labiaius  ;  lippig 
ifXi.)  ;  labiated  (angK)  ;  laàiaiA  (it.). 
Se  dit ,  en  botanique  ^  d'une  coroU» 
moaopélale  dont  le  tube  est  plus  ou 
moins  covrbé ,  la  gorge  dilatée ,  et 
le  limbe  divisé  en  deux  lobes  priacî* 
paux  9  disposés  l'un  au  dessus  de  l'au* 
Ire  y  comme  deux  lèvres.  H.  Cassini 
dottne  cette  épitbète,  dans  les  Sy- 
Bantbérées^  dumcoroUes  dont  le  limbe 
se  partare  siftpérieurement  en  deux 
lèvres ,  doniroxterae  on  postérieure 
comprend  les  trois  cinquièmes  y  et 
l'interne  ou  antérieure  les  deux  au- 
tres cinquièmes  du  contour.  En  zoo- 
logie y  le  mot  lubié  est  employé  pour 
désigner  des  animaux  qui  ont  des  lè- 
vres remarquables  par  leur  grandeur 
et  leur  épaisseur  (  ex.  Ursus  labia'^ 
Iff/) ,  ou  des  lèvres  autrement  colo- 
rées que  le  reste  dq  corps  (  ex.  i>»- 
cotyles  kAiatus  ) . 

LABIÉES, adj.  et  s.  f.  pi.  i  La- 
hittia*  Nom  donné  par  Tourneiort  et 
Ouiart  ii  une  classe ,  par  Jossieu  et 
tous  les  botanistes  inodernes  à  une 
famille  de  plantes  i  comprenant  celle» 
^  ont  les  ileun  bilabiées» 


LABY 

fiAHIÎJg,  adj.,  /a|iZ£r,  debiKs  {îabo^ 
chanceler).  Synonyme  peu  usité  de 
caduc  ^  dont  on  s'est  quelquefois  servi 
pour  désigner  la  coiffe  des  mousses , 
quand  elle  tombe  aisément. 

LABBE  y  s.  m. ,  labrum;  Le/ze , 
Oberlippe   (ail.).    Nom  donné    par 

Jlliger  k  la  lèvre  supérieure  dans  les 
f ammiferes  ;  par  les  entomologistes, 
d'après  Savigny ,  à  l'une  des  pièces 
4e  k  bouche  des  insectes ,  que  l'on 
appelle  aussi  lèvre  supérieure  ;  par 
les  conchyliologistes ,  an  bord  ex- 
terne des  coquilles  univalves. 

LABRETO,  adj. ,  labrosus.  Se  dit 
d'une  coquille  qui  a  le  bord  externe 
de  l'ouverture  épais  ou  renversé.  Ex. 
Scarabus  labrosus^  Pupa  labrosa, 

LABROIDES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Labroîdes,  Nom  donné  par  Cuvicr  , 
Latreille  et  Eichwald  4  une  famille 
de  l'ordre  des  poissons  acanlhopté-* 
pygiena ,  par  fikiaviUe  à  une  tribu 
de  la  i«imille  des  Labro*  Percoxdes , 
par  Ficinus  et  Garus  à  une  tribu  de 
la  famiUe  des  &ternopitérygiens  or* 
thosemes ,  ayant  pouv  type  le  genre 
Labnu. 

LA^AO^ALATEV,.  adj«  ,  lairo^  , 
palatinus.  Straasdonne  œtte  épîthète 
à  une  large  ttpophyse  que  produit  le 
bord  supérieur  du  labre  ,  et  qui  se 
prolonge  sur  le  chaperon  ,  où  elle  se 
trouve  contenue  dans  la  membrane 
du  palais. 

I«ABBO-PEBCOIDl»^  adj.  et  s. 
m.  pi . ,  Labro'Pereoldeê.  Nom  donné 
par  filoinville  &  une  famille  de  l'or- 
dre des  poissons  tboraciques  ,  qui  a 
pour  type  les  genres  Labrus  et 
Perça, 

LABYRINl^BIPmaK^adj.,  laby^ 
rinthiformis  ;  laberintiforme  (  it.  ) 
(  labfrinthuê ,  hbyrintho  ,  forma  , 
forme).  Se  dit  d'un  corps  qui  offre 
à  sa  surface  des  sillons  tortueux.  Ex. 
Dœdalus  iabf  rinthiformis, 

LABYRINTHUH'B,  adj. ,  labrrin^ 

HUcus  {  hb/rinthui  f  hbymknp  )  f 


LiCE 

ÎQÎ  a  des  plis  ou  des  sillons  tortacnx. 
X.  Gf)rphis  lnhjrrmUUcUf 
LAC  y  s.  m. ,  lacus;  Ufimx  S€e{$M.}i 
lake  (angl,)  ;lago  (i|.).  Amas  d'oçiu 
donce  ou  salée ,  de  dimensions  trèl^ 
variables  ,  qui  lantàt  re^ît  des  cours 
d'eau  et  donne  naissance  à  d^autres , 
lantôl  en  produit  saut  en  vecevoir  i 
et  quelquefois  aussi  en  reçoit  sans 
an  produire  aucun. 

I4ACCATE  9  Sr  in«  y  lac€Uâ.  G«nr« 
de  sels  {laek*mr4  Salze ,  ail.) ,  qui 
lon^  produits  par  la  combinaison  do 
Facide  laccique  avec  les  bases  sali-* 
fiahlaa. 

ULCCIFiAfi  9  adjea*  9  lacmferuê^ 
(laccaj  laque,  /iro,  porter);  qui 
prodoîi  de  la  laque.  Ex,  Çroêon  /ac- 

LACCINE  9  a*  f *  9  lacdnm  ;  iMci'»^ 
dKq^(all*)  (/<k:««,  laque),  l^om  doua- 
ne par  JooB  à  une  snbstaoce  parli«- 
culièie  qu'il  a  retirée  de  la  laque  en 
grains  j^t  quedepuia  Unverdorben 
a  ohtenw  pins  pore. 

LAGCIWE  9  adj. ,  iacckus.  Kom  > 
jl*ttn  aeida  (  léaehlmrs ,  ail.))  ^o« 
lohn  a  relire  de  la  laque  cfti  bâtons. 

LACiaJÉ  9  ad). ,  loêerus,  laceruius^ 
iUacertUus  ;  zerrisjen  ,  urstizt  , 
n^sMitzi  (ail.)  \  êquareiai^  (it.)  ; 
qui  offre  des  divisions  irrégulières 
semblables  à  des  décbirures ,  comme 
les  s^fules  de  VArenaria  ryira  ,  les 
feuièUs  du  Ranitaculus  iacertut  et  du 
P-êJofgwumn  hcerum  >  la  UguU  du 
framus  mollis, 

LAGiKWnEM,  adj.  et  s.  m.  pi.  » 
Lacertœ ,  Lacerti ,  Laceriini,  Nom 
donné  par  Cuviert  Goldfnaa ,  La- 
treille  f  Fieinus  et  Carus  k  nne  fa- 
mille de  l'ordre  des  reptiles  sauriens , 
q«i  a  pour  tjpc  le  genre  Laceria. 

liAGERTIFORBICS  ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Lacerti/ormes  {lacerta,  lézard , 
forma ^  forme).  Nom  donné  par  La- 
trcille  f  Fieinus  et  Gnrus  à  une  divi<* 
aîoH  de  l'ordre  écs  Sauriens ,  corn- 
panant  ceux  ^ui  reaiembloul  au  |é<" 


tACI  3 

sard  «  c'e»t-&«-dtre  qui' ont  quatre  pat- 
tes propres  à  la  course  ,  jamais  trés* 
éloignccs  et  pentadactyles. 

LAGJSitTINIDES^  adj.  et  s.  m.  pi., 
Lacertinidœ,  Gray  désigne  sous  ce 
nom  nne  famille  de  reptiles  sauriens  y 
qui  a  pour  type  le  genre  Laeerta, 

LACERTOIDES  9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Lacertoïdea j  Lacertoîdes  {laeerta  , 
lézard  ,  lUoc ,  restemblance  ).  Nom 
donné  par  jllainville,  Fitzinger  et 
Ëichwdid  à  une  famille  de  reptiles 
sauriens ,  ayante  genre  Z4iceitta  pour 
type. 

I«ACiIi:9  adj.,  Uuau^  remiséUs, 
languidus,  eneruis;  xpûapoç  ;  seUaff^ 
lockcr^4^iUaufig(^9XL.)\  loose(9ingi.); 
lasso  (it.).  Se  dit ,  en  botanique  et  en 
zoologie,  des  parties  qui  laissent  en— 
tf^elles  un  intenralfté  plus  ou  moins 
grand  ;  de  Vépi ,  quand  les  fleurs  sont 
distantes  (ex.  Trighchinlasiflorum); 
de  la  pardcule  (ex:  Rhynchospora 
buea  f  Trickodiam  UuB^rum)^  de 
V ombelle  (ex.  jithcananîha  latifoUa) 
et  du  corymke  (  ex.  Chrysanthemwn 
eofpnbiferum  ) ,  Ionise  les  pédon- 
cules s'écartent  beaucoup  les  uns  des 
antres  ;  du  comAetif^  qfumd  il  est 
assez  long  pour  empêcher  que  les  lo- 
bes de  l'anthèra  ne  se  touchent  (  ex. 
Melîssa  grandiflora  )  ;  des  plumes , 
quand  ^les  ont  des  barbules  tr^- 
Tisîbles,  qui  cependant  ne  s'acero- 
chent  |)oint  ensemble,  Comme  celles 
des  bypocondres  de  Foîaeau  de  Para- 
dis ,  et  celles  des  couvertures  infé- 
rieures des  Cicognea  -qui  fotumissent 
les  marabona. 

LACiMlÉ9  adj. ,  laemùiius  ;  eînr' 
geschnitien  gesehlitti  ,  gerissen  , 
zerschlitzt  ,  zipfelig  (ail.)  ;  frasta^ 
gUato  ,  sbrandellalo  (  ît.  )  (  Xa/ic , 
coupure  )  ;  qui  est  découpé  inégale- 
ment en  longues  lanières  de  forme 
irrégnlière ,  comme  VariUe  du  Race"* 
nula ,  les  feidlles  du  Dipiacus  lact" 
matus  ,  du  Kalanchoe  laciniata  et  du 
CheUdoniwn  l^iniit^um  |  les  pétales 


1 


4  LACR 

du  Tridiosanîhâs  laciniosa  et  du 
Dianihus  plumarius  ^  le  stigmate  da 
XflophyUa,  les  stipules  du  Medi- 
cago  orbicuiaris ,  la  surface  de  la 
Patella  laeinhsa. 

LACINIFLORB,  ad). ,  iacMflorus 
(  IcLcinia ,  f ranf^e ,  fios ,  fleur  )  4  <{ut 
a  Jes  pétales  fraDgës.  Ex.  Hedipnois 
laciniflora, 

LAGinaFOUÉ^adj. ,  Uteini/olius; 
schlitzbUittrig  (ail.)  {iacinio^  divi- 
ser y  folium ,  feuille  )•  Se  dit  d'uoe 
plante  qui  a  les  feuilles  laciniées.  £z« 
Phlomis  lacinkUa. 

I^ACINSPOBIIE,  ad^.,  lacinifor-^ 
mis  (lacinia  9  fraoge ,  forma  ,.fomie). 
Épilhètc  donnée  par  Kirbj  aux  té^ 
gules  des  insectes  ,  quand  elles  sont 
longues  y  irrégulières,  et  qu'elles  res* 
semblent  ^  une  petite  frange  de  cha« 
que  côté  du  tronc.  Ex.  Lithosia. 

LACnVIUfiE^  subst.  f.  ,  lacinia  ; 
Einschnittf  Auschnltt^  Zip/*lf  Fetze 
(ail.)*  Découpure  étroite ,  profonde 
et'irrégulière. 

L ACIKLIJB  9  s.  f . ,  iaeinuia.  Hoff- 
mann appelle  ^nsi  la  pointe  infléchie 
des  pétales  des  OmLellîfères. 

LAGIN|]LE^  lacthulatasy  lacinw- 
losus  ;  qui  est  garni  de  divisions  ir- 
régulières. Ex.FurcularialacimUataf 
Spongla  îaclnulosa. 

hMCJATÈMÈXA  ,  ad),  et  s.  f.  pi.  , 
Lacistemete,  Nom  donné  par  Martius 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Urticécs, 
par  Kuntbà  une  famille  de;  plantes  , 
ajant  pour  type  le  genre  Lacistema, 

LAGRYUAIiy  adject. ,  lacrjrmalis 
(tacr/ma^  larme).  Le  Tremella  la-- 
crymalis  a  reçu  ce.  nom  parce  qu'il 
Oit  d*abord  globuleqx  et  ensuite  con« 
flucnt. 

LAGRYMIFOBBIZ  ^  adj. ,  lacrymi- 
Jormùt  {lacryma^  larme,  forma ,  for- 
me). On  appelle  coulée  lacrymiforme 
ou  en  nappe ,  celle  qui  part  d'une 
ouverture  placée  sur  un  terrain  à 
peu  près  plat  ou  légèrement  bombé., 
mais  en  pente  ^  et  qui  s'épanche  d'un 


LACT 

seul  côté,  en  s'élargissant ,  ce  qui 
est  le  cas  ordinaire  des  laves  sortant 
des  flancs  d'un  cône  volcanique. 

I^AGTAIRE,  adj. ,  lactarius  (  Idc  , 
lait  ).  Épithète  donnée  à  quelques 
Agarics  qui  fournissent  un  suc  laiteux 
ou  lactescent  (  ex.  Jgaricus  lacti'^ 
fluus).  Plusieurs  bolets  sontaussi  dans 
ce  cas. 

LAGTATE9  s.  m.,  hctas.  Genre 
de  sek  {milcksaure  Salze ,  ail.) ,  qui 
sont  produits  par  la  combinaison  de 
Facide  lactique  avec  les  bases  sali- 
fiables. 

LAGTATION  ,  s.  f . ,  lactatio  (  lac  , 
lait  ).  Synonyme  XaUûûtementn  Voyez 
ce  mot. 

LAOTÉ9  ad). ,  lacteus ,  gaiactû- 
Tes  ;  ya^xnxoc ,  TatXaxTiyoc  ;  milch* 
weiss  (ail.)  ;  latteo  (it.)  ;  qui  est  d'un 
blanc  semblable  à  celui  du  lait  (ex. 
Elaps  lacteus ,  RueUia  lactea,  Ventu 
galactites).  On  appelle  voie  lactée 
{circulas  lacteus;  Atilchstr^e,  ail.) 
une  bande  irrégulière  qu'on  «perçoit 
au  ciel ,  dans  les  nuits  sereines,  qui 
le  traverse  en  coupant  l*écliptique  vers 
les  deux  solstices  ,  et  dont  la  lueur 
blanchâtre  et  laiteuse  est  produite 
par  un  nombre  si  prodigieux  d'étoiles 
que  Herschel  en  a  compté  plus  de 
cinquante  mille  dans  une  bande  de 
trente  d^rés  de  long  sur  deux  de 
large  ,  ce  qui  fait  seize  cent  sotxanle- 
cinq  âpercevables  par  degré  carré. 

LAGTÉIPENNE9  adj. ,  lacteipen" 
nis  {lacteus,  laiteux  ,  penna^  aile)  ; 

Îii  a  les  ailes  d'un  blanc  laiteux.  Ex. 
asypogon  lacteipennis. 

LAGT£SG£NGE,s.  f. ,  lactescen'- 
tia;  Milchen  (ail.)  ;  lattescenza  (it.) 
{lac,  Mi).  Qualité  d'un  liquide  quel- 
conque qui  est  trouble ,  blanc  j  et 
ressemble  à  du  lait. 

LAGTESGENT,  adj.,  lactescens , 
lactarius,  lactifluus ;  milchgeùcnd f 
milchend  (  ail.  )  ;  latlcsccnle  (  it.  ). 
Se  dit  des  plantes  qui  contien- 
nent un  suc  laiteux  (ex.  Lactuca 


LACU 

virosa  K  et  des  coquilles  eu  antres 
corps  dont  la  couleur  est  le  blanc  de 
laît  (ex.  Limacella  lacUscens). 

I^ACHFÉRE  ,  adject.  ,  laetiferus 
{lac,  lait  9  fero,  porter)';  qui  con- 
tient un  suc  laiteux. 

LAGTIFLORE  ,  adj. ,  lactiflorus 
(  laeteus,  hiienx  ^/los,  fleur).  Dont 
les  fleurs  sont  d'un  blanc  de  lait.  Ex. 
Astragàbu  lactiflorus. 

LACTIQUE  9  adj.  ,  laeiicus  (:lac, 
lait).  Nom  d'un  acide  (  MUchsàure, 
ail.  )  qui  a  clé  dëcouyert  par  Scbeele. 
Bouillon  -  Lagrange  et  L.  Gmelin 
l'ont  regardé  comme  de  l'acide  ace- 
tique  intimement  combiné  aycc  une 
matière  animale.  Berzeliua  persiste  k 
le  considérer  comme  un  acide  parti- 
culier. On  le  trouve  dans  le  lait  et 
dans  tous  les  liquides  du  corps  bu- 
main  ,  libre  ou  combiné  avec  des 
bases  «  et  il .  paraît  exister  aussi 
dans  la  plupart  des  classes  du  règne 
animal. 

LAGTIVOBE^  adj.,  îactiporus  {lac^ 
lait  9  liorOi  déyorer);  qui  vit  de  lait, 
comme  l'enfant  nouveau-né. 

LAGTUGÉliS^  adject.  ets.  f.  pi. , 
Laeiuceœ,  Nom  donné  par  D.  Don  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Cbicora- 
cées ,  par  H.  Cassini  k  une  tribu  de 
celle  des  Sjnantbérées ,  par  Lessing 
à  une  sous-tribu  de  la  tribu  des  Gbi- 
coracées  »  ayant  pour  tjpe  le  genre 
Lactuea. 

LAGTDGIQUE^  adj.^  laetaticus. 
Nom  d'un  acide  {jLactxtcasâure  y  ail.), 
encore  douteux ,  que  P£tff  a  cru  re- 
connaître dans  le  suc  du  Lactnca  ori- 
rosa. 

LAGIJNAIRE^  adj. ,  lacanaris.  Se 
dit,  en  minéralogie,  d'un  assemblage 
de  cristaux  qui,  ayant  la  forme  de 
cubes  ou  de  parallélipipèdes  rectan- 
gles ,  se  réunissent  par  groupes ,  lais- 
sant entr'eiix  des  intervalles  plus  ou 
moins  sensibles.  Ex.  Plomb  sulfuré 
aniimonifere  lacunaire» 

liAGWE,  s.  f.y  lacuna;  {XXi^; 


LAGO  5 

Lucke  (alL).  On  donne  ce  nom  à  des 
cavités  pleines  d'air  qu'on  trouve  dans 
le  tissu  cellulaire  de  certaines  plantes, 
.  particulièrement  de  celles  qui  sont 
aquatiques ,  et  dont  on  ne  connaît 
encore  Dieu  ni  le  mode  de  formation  , 
ni  les  usages. 

LAGVNEUX  9  adj . ,  lacunosus  ;  ver» 
tieft,  grossgrabigj  tle/grabig  (ùW.); 
40bssato  (it.)  ;  qui  offre  ou  contient 
Jes  lacunes ,  comme  la  surface 
de  la  Telhjra  lacunata ,  la  eoquille 
du  Mytilus  lacunatus  ,  le  noyau  du 
Coeculus  lacunosus ,  le  dessous  des 
feuilles  du  yiUarsla  lacunosa.  En 
botanique ,  ce  mot  est  synonyme  de 
bulle,  quand  on  l'employé  en  parlant 
d'une  surface. 

LAGœTRAL.  f^o/ez  LACnSTRS. 

LAGUSTBE,  adj.  ,  lacustris ,  la* 
custralis  (  lacus  ,  lac).  Se  dit  des 

Slantes  (  ex.  Littorella  lacustris  )  ou 
es  animaux  (  ex.  u^iu^/o^/ociufW^) 
qui  vivent  dans  les  lacs  ou  au  bord 
aes  lacs. 

LADANIFERE  ,  adj. ,  ladardférus 
(  ladanum ,  ladanum,  /^''o,  porter); 
qui  produit  du  ladanum.  Ex.  Gstus 
lanianiferus* 

LAGA5GIn£E9  9  adj.  et  s.  f.  pi.,  La- 
gascineœ.  Nom  donne  par  Reicben- 
bacb  à  une  section  de  la  famille  des 
Ecbinopées,  qui  a  pour  type  le  genre 
I/igàscea* 

LAGÉNIFOBlfE  »  adj.  ^  lagenijor' 
mis  ;  flaschenformig  (ail.)  (Jagena, 
bouteille  ,  forma  ,  forme  )  ;  qui  a 
la  forme  d'une  bouteille  ,  comme  le 
pépon  du  Cucurbita  hgenaria,  ou  le 
fourreau  de  la  Fistulana  lagenula. 

LAGEB9TROÉMIÉES, adj.  ets.  f. 
pi.,  Lagerstroemieœ,  Nom  don  né  par 
Gandolle  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Lythrariées ,  quia  pour  type  le  genre 
iMgerstroemia. 

LAGOGÉPHAIiE  ^  adj. ,  lagoeepha- 
lus  (}ayiiç,  lièvre,  xe^otih  ,  tète  ).  Se 
dit  d'un  animal  dont  la  tète  a  été 
comparée  à  celle  du  lièvre  ^  parce  que 


6  LAIN 

làlévrtfopërieorèeftt  rendu*  èitâ«li>c. 
Ex*  Gohius  lûgocMhalus^ 

LAGOGRAPHIC9  •«  f.  I  iagogrùF^ 
pkia  (Xoeytà^,  lierre^  7P^f«*9  écrire). 
fiisÇoîredu  lièvre*  Titre  d'un  ouvrage 
publié  par  WaUntig  es  1619,  et 
d'un  autre  par  PauUini  ^  en  169t. 

LAGOP!E  f  adj. ,  lagopodus ,  iâgo^ 
pus  (  XoT»;  I  lièvre ,  iroOc  ,  pied  )  *,  qui 
a  le»  pieds  garnis  de  poilê  ,  comme  le 
liévro.  Ex.  j^pis  lagopôda,  Bombpc 
lagopus* 

LAQUUIRES  ^  ndjeet.  et  I.  F.  pi. , 
fsOgriarÙB.  Nom  donné  par  Cuvier, 
Latrt'ille ,  Lamarck  et  Eichwald  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Goléoptt'^res 
Tracbélides,  qui  a  pour  type  le  genre 
Lagria, 

LAGUNE,  a.  f.',  palus;  rlvovoç  ; 
Lâche  (ail.);  lagoûn  (ongl.)»  Flaque 
d'eau  dans  un  terrain  marécageux. 

LAQURE,  adj.,  laguftts  (XoT^f, 
lièvre,  ôupà ,  queue)  ;  qui  a  la  queue 
garnie  de  poils  (ex.  Lêtnnus  lagurus), 
ou  Textrémitc  de  l'abdomen  terminée 
par  un  pinceau  de  poils  (ex.  Pùllyxe' 
nus  lagurus), 

LAGURINÉ»,  adj.  «té.  f.  pi.,  Lâr 
gurinœ.  Nom  donné  par  Link  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Graminées , 
qui  a  pour  type  le  genre  Lagurus,, 

LAINE  9  s.  f. ,  iana;  tptw  ;  ft^oHe 
(ail.);  (voo/z'angl.);  Inna  (it.)«  On  ap- 
pelle ainsi  les  poils  longs  ,  épais  et 
frisés  de  quelques  roammirérrs ,  par- 
ticulièrement des  moutons^  et  Un  dif- 
vct  composé  de  poils  longs  ^  mons  , 
coucbés  ou  entrecroisés',  qui  couvre 
certaines  plantes  (ex.  Férbuscum 
Thapsus). 

LAINEUX,  adj. ,  lanatus^  lanofusy 
ianœus  y  i^c^^n;  ;  wûlUff ,  woUhaarig 
(ail.);  qui  est  couvert  detongs  poi» 
touchés  et  mous,  imitant  de  la  laine , 
comme  les  épisàxx  Chêttospora  lanatA, 
\e^  fouilles  AvLjffolcus  tanatus  et  du 
Stachjrs  lanala,  la  graine  dtt  Gossy^ 
pium ,  le  péricarpe  de  VAlyssum 
cfyptatwn  f  la  tige  en  Stachys  ger^» 


LAIT 

màMcë,  ltMt«slesp«rfieéda. 
lunaius,  du  Lnsùfpt^on  lanauun  tt 
de  VUneMrm  lanesa  ,  le  eoi^i  de  ta 
Doti^pe  lanaitti  Le  Pofyporus  tanaus 
eet  atnsi  appelé  parce  qu'il  edtdtspt^ 
en  plaques  ayant  leur  base  tomme  du 
velours. 

LAIT  9  ë.  m.  y  lae;  y£kA  ;  Mil(^ 
(B\U);miik  (angl.);  ta(tè{t%.).  Liquide 
blanc  ^  opaque  et  sUcfé,  que  secrè^ 
tent  les  glandes  mammaires  des  fc^ 
melles  de  mammifères.  On  donne 
aussi  ce  nom  à  la  liqueur  louche  et 
émulsive  que  do.iuent  un  grand  nom- 
bre de  plantes  ,  telles  que  les  Pana- 
véracécs ,  les  Apôcynées,  ks  Sapotées, 
la  plupart  des  Ëupborbiacées ,  des 
Artocirpées ,  des  Gampanulacées  et 
dei  Cbicoracées.  Ces  laits  Végétaujc 
sont  dus  pour  la  plupart  à  des  résines 
ou  à  des  gômmes-^résioes  tenues  eu 
euspen^ion  dans  Teau,  Quelques  uns 
(ex.  Tabernœmdniana  edubs)  peu- 
vent servir  d'aliment,  après  avoir  été 
tournis  à  la  euiséon.  Certains  même 
se  rapprochent  du  lait  proprement 
dit,  sous  le  rapport  de  la  composition  ; 
tels  sont  celui  du  Catien  Papaya  et 
surtout  celui  du  Galaetodendron, 
LAtTANCB*  r&yez  LiitX. 
LAftC ,  s.  f.,  lacteapHlpa^  lactés; 
Fisthmileh  (ail.).  On  appelle  ninsi les 
testicules  des  poissons. 
i  LAlTEUKf  adj.  s  làefêus  ,  laeti" 
fluus;  milchig  (ail.).  Se  dit  des 
plantes  qui  contiennent  un  suc  blanc 
eomperdbte  au  lait. 

LAITIER 5  s.  m. }  Schlaeke  (ail.) ; 
dross  (atigl*  )-  Matière  vitreuse  qui 
se  forme  quand  on  traite  les  minerais 
de  fer  dans  les  hauts  fourneaux ,  et 
qu^on  appelle  ainsi  k  cause  de  son  as- 
pect blanchâtre  et  opalin  ,  semblable 
h  celui  du  lait.  On  donne  aasst  val«- 
gnirement  ce  nom  k  des  champignons 
qui ,  lorsqu'on  les  casse,  laissent 
échapper  un  sue  blanc  (ex.  Agàricus 
nccator)  ou  jamie  (ex.  Jgaricus  de* 
liciosus)* 


LAME 

ïïéAMEf  Si  f.,  laminai  kunna; 
SXaaiut,  i  PlatU  (ail.)  j  phu  (angU), 
On  désigne  sons  ce  nooi  9  dans  les 
corpUes  poljpétales,  la  partie  éva* 
sée  de  chaque  pétale  9  jusqu'à  l'oo'* 
glel^  et  on  le  donne  aussi  quel- 

auefois  k  la  portion  étalée  et  mince 
es  feuilles  plates,  La  lame  proligèrê 
(lamina  proUgera;  Brutplatte^  Keimf 
plalU,  ail.  )  est,  saluant  AchariuS| 
un  organe  mince  ,  coloré  ,    lisse  ^ 
qu'on  troure  dansî|oift  les  apothé- 
eîons  de  lichens,  nu  {ex,Opegraphe)f 
eotouré  d'un  perithécion  (ex.  f^er*' 
racatia  )  y  ou  bordé  (  ex.  Parmelia), 
liAHEIiliAIBE  y  adj, ,  Uunellaris. 
Se  dit  9  en  minéralogie  9  d'un  corps 
dont  la  cassure  offre  une  multitude 
de  facettes  brillantes  9  dirigées  dans 
tous  les  sens^  de  manière  ii  donner 
l'idée  d'un  assemblage  de  petites  la^ 
.mes  entassées  confusément  les  uoef 
enr  les  autres  (  ex.  Amphibole  lam^ 
iaire  )• 

LAMELLE  ^  ad  j . ,  lameUa  ;  Pldti^ 
ehenj  Bliktehen(M..).  Nom  donné 
par  Lînk  à  tous  les  organes  minets 
des  végétaux  j  quand  ils  sont  fermesi 
par  Mirbel  aux  appendices  pétaloJH* 
des  qui  naissent  sur  eertaioes  corcd-» 
les,  dans  la  gorge  des  Rhoétodendnm^ 
dans  l'intérieur  du  tube  des  Hjrdro'^ 
pkjfUum  9  sous  la  lèvre  inférieure  à» 
Drûeoeephaiumpeltatumf  parH.  Ge^ 
sini  aux  appendices  du  clinanthe  des 
SyBanthérées  qui  sont  courts  9  épais  ^ 
cbamus  et  lammés  ;  par  beau€0up.4f 
botanistes  à  la  membrane  plissée  tft 
îmitant  les  feuillets  d'au  Ûyre^  tpi 
garnit  le  dessous  du  «bepftau  def 
Agarics. 

LAMELLE  f  adj.9  lainMHiU  >  ^ 
mulosas  /  pliUtrig  (  alJ.  )  •  V^  ^^ 
gfH*nÉ  ou  cMD|iosé  oè  lameUea  9  de  p^ 
Silea  kmes.  jânUmnes  kuMlléluf 
telles  dopt  les  araîtksksont  distincts  $ 
et  peuvent  s'épanouir  ou  se  femet 
49Mmii^  les  braneb^  0mn  évotlai]^  ou 
lo^feuSlM  é'm  Uj¥ifo  (  ex«  Meklpm 


LÀUE  7 

tha)  ;  am^  itmelUf  celui  cpia  ter-r 
mine  un  appendice  composé  de  deui^ 
ou  de  plusieurs  lamés  réunies  (ex. 
Sauterelle) i  eomiiile  lameUée^  celle 
h  la  surface  de  laquelle  ou  aperçois 
des  lao^elles  transverses  »  écartées  les 
unes  des  autres. 

LAMELLES^  adj.  et  s.  91.  pi.  y 
Lamellata*  Nom  donné  par  LatreiUe 
À  une  famille  de  l'ordre  des  Peltoco- 
cblidcs  cyclobrancbes  ^  comprenant 
ceux  dont  la  eoauille  se  compose  de 
plusieurs  pièces  aisposées.eo  une  rati« 
gée  longitudinale. 

LAMELLEDXy  adject.,  faine/fo/u/; 
Se  dit  de  la  cassure  d'un  minéiral  ^ 
lorsqu'elle  présente  unesurface  plane 
et  lisse;  d'une  eoquiUe  biyàk^ej  quand 
sa  surface  bffre  des  sillons  qm  ^  au 
lien  d'être  obtus  et  élargis  à  la  base  ^ 
sont  relevés  en  lames  plus  on  moîng 

aiaceS)  plus  ou  moins  saillantes  > 
^  US  ou  moins  nombreuses  (ex.  Car* 
dium  lamêlhium\\  de  Vepertah 
4'uûe  coquille  ttnifaliêe  ,  lorsqile  ses 
élémeiis  te  aisposent  en  forme  do 
stries  concentriques  à  un  sommiçt 
presque  margtmd  (  ex.  Buedna). 
LAMELLlERANCœ»  9  adj.  et.  $V 

Îl.  pi.  9  LamellUranehii ,  LamMi^ 
ranchUUa  {lametta  >  lamelle»  fe)iy^ 
SUR,  branchies).  Nom  dDUie  pat 
lainville  k  un  ordre  dé  là  classe  def 
Âfeépfcalnphiyes  ^  eomptenant  ceux 
qui  ont  las  omUeU^eu  grandes  la^ 
IlifH  demi-binra^ires^  disposées  éymë^ 
trifueùlenif  an  nombre  de  deutt 
pliîras  t  de  fllaupi»  coté  dû  corps. 
V  MM3BUM:emmy  mM.  et  t.:  mi 
pL  9  Lamellicornes  (  umeUa,  lamelle^ 
çùrma  9  -cAtm^yi  Hbm  dcMué  pafr  Gu- 
yiarii  La^toatk;  LaStciUè  ^  Dukért  1 
al  Eioh!wald  U  -um  fiuniUe  de  Tordre 
des  GolâOptèBtSf  eempeensnil  cèuit 
d6 ifet  ioaeetetf  <piioa«  les  anterioes 
termitiéet  parnaesBatse  lameUée  osi 
ffluiUttée. 

~  liAJMELUFÂBB^  adj«  i  lameOife^ 
nu.  {ImmtitflnmUk/firo^  psrter}} 


8  LAME 

qui  porte  deii  lamelles  t  comme  le 
clintuUhe  de  certaines  Synasthérëes , 
la  gorge  de  la  corolle  de  quelques 
plantée  (ex.  Nerium  Oiearider)^  la 
coquille  de  la  f^enerupa  lamettifera. 
LAliEfXIFÈIIES^  adject.  et  s.  m. 
pi.,  LameUifera,  Lamellosa.  Nom 
donné  par  Lamarck,  Lamouroux, 
Schweigger,  Latreille  et  Ëîchwald  à 
une  section  de  Pordre  des  Polypiers 

Îrtcrre^x ,  comprenant  cenx  qui  of- 
rent  des  étoiles  lamellenses  ou  des 
sillons  ondes  et  garnis  de  lamea. 

LAllELLIFOIUME,adj.  ,  lamelli^ 
Jormisj  iameiiajbrmis  ;  plâttcben" 
ariigy  pUiltckenformig  (alL)  (  &- 
mella,  liimelle, /orm£t ,  forme).  Se 
dît ,  en  minéralogie ,  d'an  cristal  qui 
s'est  aplati  en  forme  de  lame  n'of«^ 
frant  que  de  petites  dimensions  (ex. 
MUià),  On  donne  aussi  cette  épithète, 
dans  les  Sjnantkérécà ,  aux  collée^ 
îeursj  quand  ils  sont  en  forme  de 
petites  lames  (ex.  Gundelià)* 

LAAiELUOÈIUB,  adj. ,  lameUiger^ 
UuneUigertu  (  lameUa ,  lamelle ,  are- 
ro  j  porter  )  ;  qui  porte  des  lamelles. 
1/jirdea  lamelligera  a  la  tige  de  cha- 
que plume  terminée  par  une  étroite 
lame  cornée  qui  dépasse  les  barbes. 
La  Nerds  lametUgera  a  les  drres 
tentaculaîres  de  ses  appendices  corn- 
primés  et  foliacés. 

LAMELLIPàDES  9  adj.  et  s.  m.  pi. , 
LameUipedes  (  làmella^  lamelle,  pes^ 
pied  ).  Kom  donné  par  Lamarck  à 
une  section  de  l'ordre  des  Gonchi- 
f ères  dimjaires ,  comprenant  ceilx  de 
ces  mollusques  qui  ont  le  pied  aplati 
çt  lamelUforme. 

I.All£LLai09TRES  ^  adj.  et  s.  m. 
pi. , LameUirostres  (  lamella ,  lame , 
rosirum  ,  bec).  Nom  donné  par  Cu- 
vier  y  Latreille  et  Lesson  à  une  fa- 
mille de  Tordre  des  Oiseaux  plmi- 
pèdes  9  comprenant  ceux  dont  le  beç 
a  les  bords  gnrnîs  de  lamelles  ou  de 
dents  nombreuses  et  rangées  réguliè- 
rement. f^o/e^LiMMMÀs^»omsmi». 


LAMI 

LAHELLOHSGHUTEIJt  ^  adj. ,  la* 
mello-schUtosus.  Se  dit  de  la  structure 
des  minéraux ,  quand  ceux-ci  sont 
fissiles  par  plaques,  c'est-è-dire  ré- 
sultent de  l  accumulation  d'une  mul- 
titude de  petites  lamelles  qui  ont  été 
déposées  à  plat ,  soit  seules,  soit  en 
même  temps  que  des  matières  terreu- 
ses ,  sableuses  ,  cristallines  même , 
de  diverses  sortes.  Ex.  Schiste  argl^ 
leux. 

LAHEUiCftdBENTÉSyadj.,  £a- 
mellosodentaii  {lamellosus^  lamel- 
leux,  i/en^^  deot).  Nom  donné  par 
lUiger ,  Charles  Bonaparte  et  Eich- 
'wald  à  une  famille  de  l'ordre  des  Oi- 
seaux palmipèdes,  qui  répond  aux  La- 
mellîrostres  de  Guvier,  aux  Serriros- 
tres  ou  Prionoramphes  de  Duméril  f 
aux  Dermarhynques  de  Vieillot  et 
Ranzani ,  aux  Anserides  de  Goldfuss, 
aux  Gol jmbiens  ailés  de  Blaînville  , 
et  qui  comprend  des  oiseaux  dont  le 
bec  est  garni  de  petites  lames  sur  le 
bord. 

LAMAIRKflj  adj.  et  s.  m.  pi.,  La* 
miaria.  Nom  donné  par  Guvier ,  La- 
treille et  Eichwald  ii  une  tribu  de  la 
famille  des  Coléoptères  longîcomes  9 
qui  a  pour  type  le  genre  Linia. 

LAMINAIRE,  adj . ,  lamtnarU  (  /«- 
mina ,  lame  ) .  Se  dit ,  en  minéralogie, 
d'un  corps  qui  est  composé  de  lames 
parallèles  plus  ou  moins  étendues. 
Ex.  Chaux  carbonatie  laminaire. 

LAMINAfilAGAES,  adj.    et   s.  f. 

Îl. ,  Laminariaceof,  Nom  donné  par 
leicbenbach  à  une  tribu  delà  famille 
des  Fucoïdées ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Laminaria* 

LAMINARIÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Laminarieœ.  Nom  donné  par  Agardh 
à  une  section  de  l'ordre  des  Focoï— 
dées ,  par  Greville  et  Bory  ^  un  or- 
dre ou  à  Une  section  de  la  famille  des 
Algues ,  ayant  pour  type  le  geinre 
Laminaria, 

LAMINÉ  9  adj. ,  laminatus  {lami^ 
na ,  lame }.  Su  forme  de  lame  ,  com- 


LAMP 

me  les  enûses  de  certains  insectes. 
Ex.  Haliplus. 

LAMINIPOlIllEyad).,  laminifor^ 
mis  (  lamina  y  lame ,  forma,  fonne). 
Se  dit ,  en  minéralogie ,  d'un  cristal 
oui  est  aplati  en  forme  de  lame 
aont  les  nords  sont  irrëguliers.  £i. 
Quart  laminiforme. 

LAMNAIRE,  adj.,  lamnaris;  na^ 
geîfàrmig  (alL)  {lamina,  lame). 
Illiger  appelle  ongles  lamnaires  ceux 
qui  sont  plats  y  larges ,  tronqués  ou 
arrondis  en  devant ,  et  qui  couvrent 

eus  ou  moins  la  face  supérieure  de 
phalange  onguéale.  Ce  sont  les 
ongles  proprement  dits. 

LAMAIE  f  s.  f . ,  lamna;  Nagel  (ail.) 
{ lamina,  lame).  Nom  donné  par 
Illiger  aux  ongles  proprement  dits , 
ou  ongles  lamnaires. 

XiAMNÉ,  ad}.  9  lamnaius ; genageU 
(ail.).  Un  (ioigi  Uunné  est ,  pour  Illi- 
ger y  un  doigt  couvert  à  son  extré- 
mité d'un  ongle  proprement  dit. 

LAMNONÛVÉS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Lamnunguia (lamina j  lame 9  unguis, 
ongle).  Nom  donné  par  Illiger  à  une 
famille  de  l'ordre  des  Mammifères 
multongulés,  comprenant  ceux  qui 
ont  des  ongles  lamnaires  ^  comme  le 
Daman» 

LABIPATE  y  9.  m. ,  lampas.  Genre 
de  sels  (Jiampasaure.Sahey  ail.)/ qui 
résultent  de  la  combinaison  de  l'acide 
lampique  avec  les  bases  salifiables. 

IiAllPI^£  y  Adj. ,  lampicus.  Nom 
donné  par  Daniel  à  un  acide  (  Lam^ 
pensàure^  ail.)  qui  se  produit  par 
l'action  d'un  fil  de  platine  incan- 
descent placé  au  dessus  d'une  lampe 
4  esprit  de  vin ,  et  qui  parait  être  une 
combinaison  de  l'acide  acétique  avec 
une  partie  des  élémens  de  l'alcool , 
dont  on  ne  peut  le  séparer. 

JUUIPOCABPE,  adj.,  lampocar- 
pus  (^ofiiro*^  luire,  xapitèc)  fruit); 
qui  a  des  fruits  luisans.  Ex.  Juneus 
lampocarpus* 

IiABlrôOPSy  adjccl.)  lampropus 


LANC  9 

f^i^pk  r  brillant ,  iroi% ,  pied);  qui  a 
le  pied  ou  le  stipe  brillant.  Ëx. 
Âgaricus  lampropus. 

LAMPROPHYLLÉES ,  adj.  et  s.  f. 

ÏA.y  Lan^rophrUeof  ÇXoiuirpoç  y  bril- 
ant,  fu)>oyy  feuille).  Nom  donné 
par  Bartling  à  une  classe  comprenant 
des  plantes  généralement  remarqua- 
bles par  leurs  feuilles  lissea  et  lui- 
santes ,  comme  les  Caroelliacées ,  les 
Ternstroémiacées  et  les'Chlénacées. 

LAJm^ANÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Lampsaneœ.  Nom  donné  par  H.  Gas- 
sini  à  un. groupe  de  la  section  des 
Lactucées  crépidées,  par  Lessing  à 
une  sous-tribu  de  la  tribu  des  Cbico- 
racées ,  ayant  pour  type  le  genre 
Lampsana. 

LABIPYRIDES ,  adj.  et  s.  m.  pU, 
Lampyrides.  Nom  donné  par  Guyier, 
Latreille  et  Eichwald  à  une  tribu  de 
ta  famille  des  Coléoptères  serricornes^ 
qui  a  pour  type  le  genre  Lampyris. 

LAJMYIUQBS ,  adj .  €t  s.  f .  pi.  ^  £a- 
myrea*  Nom  donné  par  B.  Gassmi  et 
Reichenbach  à  une  section  de  la  tribu 
des  Garduinéc^ ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Lam)rra.. 

LANCÉOLÉ ,  adject. ,  Itmceolatus  , 
lanceolaris  ;  lanzettlich,  lanzettfor'^ 
mig  (ail.)  [lancea,  lance).  Se  dît 
d'une  partie  quelconque  qqi  est  étroite 
et  dont  les  bords  se  courbent  un  peu , 
de  manière  à  produire  une  longue 
ellipse  y  dont  les  deux  extrémités  sont 
rétrécies  en  pointe ,  et  k  présenter  en 
quelque  sorte  l'apparence  d'un  fer  de 
lance,  comme  les  anthères  du  (7e- 
rinthe  major ,  les  bractées  du  Mo^ 
narda  diaj-ma ,  les  cot^rlédons  du 
f^itis  vinifera ,  les/euilles  du  Zetf- 
copogon  lanceoUuus ,  du  Metrosideros 
lanceolata ,  de  VIxora  lanceolaria  et 
de  VOEdmannia  lancea,  les  pétioles 
AnBambusa  arundinacea ,  les  pétales 
de  VHyperieum  montanum ,  les  jrpa- 
tkdles  du  Dactylis  glomerata,  les 
spathelUdes  duBromus  inermis,  les 
simules  du  Podaliria  austraUsj  les 


lo  LANG 

iùlei  dd  qoelque»  NoeiHftt  le  éoréekt 
de  la  plap«rt  des  Brenies  ^  la  nageoire 
caudale  du  Gobius  lanceolaius ,  le 
coffjs  dtt  Derostoma  tanceokuum, 

hANCtOhàs^  adjr^t  8.  m.  pi., 
JLanceolata»  Nom  dooné  parLatreiUë 
à  uqe  famille  de  Poisieps  ootmaux 
apodes ,  cemprenaDt  ceux  qui  ont  le 
corps  lanoédlé* 

liAKCIFÉRE ,  adject. ,  lancifoms 
(^îaneea,  lance,  ferù,  porter).  Le 
Phaneus  lancifer  est  ainsi  nommé 
parce  qu'il  porte  sur  la  tête  une 
longue  eome  simple  et  anguleuse^ 

I.ANCIPOUÉ,  fidJM  lancifoUuSj 
iancciefoUus;  lanztttbiattrig  (ail.) 
(  hmcea ,  lance ,  foUum ^  feuille  )  ;  qui 
a  les  feuilles  ou  les  divisions  dès 
feuilles  lanééolëes.  Ex.  Glfcin»  lan~ 
eifolia ,  Sium  laneifolium ,  Tephrà^ 
4ia  hxncemfoUa ,  Pierospermum  lan^ 
ceafoliunu 

LANCIFORME  ,  ad}. ,  landformit 
(  bmcen ,  knce ,  forma  ^  forme)  ;  qui 
a  la  forme  d'une  lance.  Le  Sauroce^ 
phabts  lanci/ormis  est  ainsi  nommé  à 
cause  de  la  forme  comprimée ,  angu- 
laire et  tranchaute  de  ses  dents,  qui 
ressemblent  un  peu  à  tin  fer  de  lance 
très*-raccourci. 

LANDE  ^  s.  f. ,  sabidetum,  eriee* 
lum;  x^ptfoç  ;  Heidei^\.)\  heith  (angl.). 
Tcrraîo ,  généralement  pilât ,  dont  le 
aol  «menacé  et  cofovert  de  flaques 
d'eau  stagnante,  ne  laisse  régéter 
aucune  plante ,  ou  ne  produit  que  des 
végétaux  grêles  et  rabougrb.  L^s 
steppes  de  l'Asie  sont  des  espèces  de 
landes. 

LANGtJE,  s.  f. ,  linguà;  7>âffor«, 
jkSatroi.;  Zunge  (alL);  tongite  (an^h); 
lingua  (it.).  Organe  charnu,  ^mé^ 
trique  et  le  plus  souvent  mobile ,  qui 
est  placé  dans  la  bopcbe  de  tous  les^ 
animaux  vertébrés.  Straus  donne  ce 
nom  à  une  petite  masse  cbamue  et 
mobile  qui  se  trouve  dans  l'intérieur 
de  la  bouche  des  insectes ,  sur  le  nn— 
lieu  ds  méntoft  j  ek  qoi  est 


LANI 

q«atre  lobes.  Qnelquas  mleait)  Ckt* 
vier  et  Fabricius  entr'autres ,  l'ap- 
pliquent aussi  à  la  trompe  spirale  des 
Lépidoptères,  que  d'autres  otit  ap» 
pelée  spirilangue. 

LAIveUETTE  ,  subst.  l.  ,  iigula. 
yÏMffadpwf}  Zângekken  (ail.).  On 
appelle  ainsi  :  i^  en  botanique  4  la 
liffule  (  collarè^  Ridiard  ;  Btatthâut^ 
cA^n(aI].)|  Unguetta,  striscia  (it.) 
ou  l'appendtte  membraneux  qui  cou- 
ronne la  gatne  des  feuilles ,  dans  les 
Graminées  ;  dVprès  Jacqnin ,  les  ap- 
pendices (  ^ccn^e ,  ail.)  qui  partent 
du  bas  du  capuchon  des  Stapelia  ^  al- 
ternent avec  les  itomes,  et  sont  ételés 
sur  la  corolle  ;  l'appendice  long  et 
étroit  {fiandblûmchen ,  ail.)  qaepr<l- 
duit  le  tube  des  corolles  de  cerlarnés 
Sjnanthérées,  en  ee  prolongeant  d'um 
teul  côté;  ^  en  xoologîe,  d'après 
Straus ,  la  seconde  dès  deux  piècei  de 
la  lèvre  des  insectes,  qui  est  jikfcée 
au  devant  du  menton ,  dont  elle  pa* 
ratt  être  le  prolongement. 

LANGOUBtlNEi,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Paéinurinlj  Langoustini.Hom  dcnmé 
par  Latreille  è  une  tribu  de  la  famîHè 
des  Crustacés  décapodes  itiacroures, 
^ui  a  pour  tjpe  le  genre  Langmute. 

LANUDÉS,  adj.  et  si  m.  pi. ,  Ld- 
niadœ^  LaniL  Nom  sous  lequel  Yi* 
gors  désigne  une  tribu  de  la  famille 
des  Dentirostre»,  Goldfuss  ètLesson 
une  fhmille  de  l'ordre  des  Passereaux, 
ayant  pour  type  le  genre  LamW. 

hàNlANÈAj  adj.  et  s.  m.  pi. ,  La^ 
niana,  -Nom  donné  pitr  Swainson  è  tm 
groupe  de  la  tribu  dés  Laniadés,  qui 
renferme  le  genre  Lardus. 

LANIÊBE ,  s.  f.  Candolle  propose 
de  donner  ee  nom,  exprimant  trè»- 
bien  leur  nature ,  aux  lobes  des  feuilles 
des  Palmiers,  qui,  en  efFet,  avant 
ou -après  l'épanouissement,  se  dé- 
chirent naturellement  jusqu'à  une 
plus  ou  moins  grande  profondeur, 
par  les  progrès  de  l'âge. 

JUAMmÈKB ,  ^j  hmiferusf  ^o-> 


LAPI 

ffifùc (lana ,  laine, yêro ^  perUr)}  qui 

est  chargé  de  villosités  semblables  à 

de  la  laine.  Ex*  Mamillaria  iamgerd. 

LANIFLOREy  adject.  ^  lani^rm 

ilanMf  laine  I  ^o/,  fleur)  ;  qui  a  les 
«ure  laineuses,  comme  les  décpu- 
pures  du  limbe  de  la  eoroUe  de  l'Às^ 
clepias  iant/lora  le  sont  à  leur  £âté 
interne. 

LANIGÈRE ,  adj.  y  laniger ,  lani^ 
gerus  {lana y  laine,  gsro^  porter); 
qui  porte  uu  duvet  ou  un  poil  épais, 
comparable  à  de  la  laine  i  copime  les 
feuilles  de  Y Anacampserùs  lanigera 
et  de  VAlfssum  lanigerum ,  les  /e-> 
gumes  du  Crtisus  lanigerus ,  les  rtf- 
meàux  du  Leptospermum  lanigerum^ 
le  cor/i/  du  Culex  laniger*  Le  if oa*- 
gurus  ianîger  et  la  Didelphis  lani'^ 
géra  a  le  pelage  laineux  ,  de  même 

Ïue  le  Criceius  laniger,  qui  est  le 
'binchilla  des  fourreun. 

liANIFÉDB,  adj.  »  lanipes  {lana, 
laine  t  /i«i|  pi^);  qui  a  les  pieds 
velus  f  couverts  de  poils  fins ,  longs 
et  serrés.  Ex»  TrûhopoJa  lanipes* 

LANITENTBE,  adj.  ,  lanù^eniris 
{lana,  laine,  venter^  ventre)}  qui 
a  le  ventre  laineux.  £x«  Empis  la^ 
nwenirit. 

LANUGICOIilliE,  adj.,  lanugkùr^ 
nis  {lanugo,  duvet,  cornu,  wtne); 
qui  a  les  antennes  laudgioeuses.  £<• 
X)rniladês  lamigicomis» 

hkNVQmBVX^  adject.)  Uuukgino^ 
sus;  xy^^}  lèoirf  (angU)}  fetr^ 
woUig  (ail.);  qui  a  l'apparence  de 
la  laine,  qui  est  couvert  4®  poils 
ajant  Taspect  de  la  laioe.  Ex.  Cistus 
lanuginosus ,  Berzelia  lanuglnosa  , 
Pkifydrwn  ùmuginosum. 

liANULKUX^  adj. ,  lanuksus  {la- 
na, laine).  Le  Betula  lanulosa  est 
ainsi  appelé  à  cause  de  ses  feuilles 
velues. 

LAF^IODE ,  adj.)  lapîciius  {iapU, 
pierre,  eœdo,  traacber).  La  f^ene* 
rupa  lapicàla  est  aiosi  nommée  parce 
qu'alla  s'éteUit  duM  las  iatarstioai 


LAPL  1 f 

daa  roches  madrépdriquesi  et  qu'o» 
a  supposé  qu'elle  creusait  les  reiraitaa 
habitées  par  elle  ;  la  f^nusina  lapi" 
cida ,  parce  qu'dU  trouve  cette  e^ 
quille^  à  l'état  fossile,  dansttu  calcaire 
compact  d'eau  douce» 

LAPIDAIRBy  adjedt.)  lapidarim 
{ lapis,  pierre).  Le  Bondnts  lapida^ 
riiis  est  ainsi  appelé  parca  qu'il  fait 
UM  nid  entre  lies  |^ierres« 

LAnOEWERTf  adj. ,  tapiJeseens, 
lapideus  ;  steinharl  (ail.)  {lapis, 
pierre) }  qtli  a  la  dureté  de  la  pierre. 
Polypier  iaoidescenii  Ex.  Diekùta* 
maria  lapiaescensh 

LAPQlICCMiE»  adjett.  t  lapidicéUu 
{lapis,  pierre )  co/o«  habiter  )<  Lii 
Cluèiêtta  lapidicola  doit  ee  iiom  à  éb 
qu'elle  ceiistruil  sa  deflaenre  sous  des 
pierres. 

LAPIDIFICATIdll^  a.  fM  Ixtpldifi'' 
4saiiof  àlroXiO•a^)  StêiherMettgttng 
(allé).  GoUversion  en  pierre. 

IiAPlDIFIQDB,  ad).^  lapiiificui,  l4- 
pïdescendo  aptus  {lapis ,  piei^re  4  fio^ 
è\H  fait).  Autrefois  on  aomettait  un 
sttCj  une  mûtièré  lapidi/lqme,  pour  ex- 
pliquer la  formation  dés  pierres.  Oh 
pourrait  donner  ee  nom  aux  eaux  efaar* 
gces  de  sels  peu  solubles,  qu'elles abau* 
ddnpent  ai .4:men t  à  la  stirtaeé  deft  edrps 
qu'on  y  plonge^  de  maitiére  à  couvrir 
oeox-rei  d'une  croûte  pierreusCi 

I« APIUfiCH  9  adject.  9  hpUlosus 
{lapillus^  petit  caillou).  Se  dit  d'un 
fruit  dans  la  duur  ou  la  (lulpe  diiquel 
on  trouve  des  concrétions,  souvent 
irés-dures  ,  que  le  vulgaire  appelle 
des  pierres  1  et  qui  ^  larsqu'èlleâ  soiit 
abondantes  ^  valent  à  06  trait  le  «oih 
de  carrièrûi  « 

IiAPILLIFdiiaiE  ,  adject. ,  hfilli^ 
formis{lapUlus^  petit  caillou ^^rmf, 
fbrmc  )  ;  qui  a  la  fornte  de  pietites 
pierres ,  qui  <*st  en  petiU  grains.  Ex* 
Pumite  lapilliforifte. 

LAPLAGÉ£8,  adject.  at  s.  f.  pL, 
LapUceœ.  Nom  donné  par  Candolla 
aune  tribo  de  la  fanilk  desTeru^ 


la  LÂRM 

ttroémiacées  ^  qui  a  pour  type  legcnre 
Laplaeeeu    . 

•  LAFLYSI^S^  adject.  e\  s.  f.  pi. , 
Lapfysiœ,  Nom  donné  par  Lamarck  à 
une  famHlede  Mollusques  Gastéro- 
podes Hydrobranches ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Laplysia. 

LAPPAGÉ,  aaj. ,  fappaceus  ;  qui 
est  courbé  en  pointe  d'barae^on  à  l'ex- 
trémité ,  comme  les  bractées  de  Tin- 
volncre  de  VÂrctium  Lappa;  ou  qui 
est  garni  de  pointes  bameçonnées , 
comme  le  péricarpe  du  Myosotis  lap» 
pula  et  du  Tourretia  lappacta*  Voy^ 

GlO€HIDÉ. 

LAnPAGINÉES^  adj.  et  s.  f.  pi., 
LappaginecR.  Nom  donné  par  Link 
à  une  tribu  de  la  famille  dea  Grami- 
nées ,  qui  a  pour  t^pe  le  genre  Zap- 
pago. 

LAADIZABALÉES,  adj .  et  s.  f .  pi. , 
Lardizabalœ*  Nom  donné  par  Can- 
.doUe  â  une  tribu  de  la  famille  des 
Ménispermées.,  qui  a  pour  type  le 
genre  Lardizabala, 

LABIDÉS,  adj.  et  s.  m.  pi.  ,  Let- 
rida.  Nom  donné  par  Vigors  à  une 
famille  de  Tordre  des  oiseaux  pal- 
mipèdes ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Larus, 

LABlfAIRE,  adj. ,  lacrymœfor^ 
mis.  Mirbel  donne  celte  épitbète  aux 
graines  qui ,  orbiculaires  à  la  base  , 
se  rétrécissent  insensiblement ,  et  se 
terminent  en  une  pointe  alcmgée ,  de 
manière  qu'elles  ressemblent  à  une 
larme.  Ex.  Pjrus* 

LABAfE,  s.  f. ,  letcryma;  Tkràne 
(ail.).  Trinius  appelle  ainsi  un  fruit 
formé  par  des  semences  enfermées 
dans  une  enveloppe  générale  qui  s*est 
endurcie  et  a  pris  là  consistance  de  la 
pierre.  Ex.  Coix  lacrjrma. 

LARMIEB ,  s.  m.  ^  Jbssa  s.  sut» 
cusiacrymalis;  Tkrànen'Grube(ii\\,); 
eyef^eins  (angl.).  On  appelle  ainsi  des 
sacs  membraneux  ,  à  parois  garnies 
de  follicules  ,  sécrétant  une  humeur 
épaisse ,  onctueuse  et  noirâtre ,  qui 


LARY 

sont  sîtnés  dans  une  fosse  sous-orbî- 
taire  de  l*os  maxillaire  ,  s'ouvrent 
dehors  par  une  fente  longitudinale  de 
la  peau  ,  et  ne  s'observent  que  dans 
certaines  espèces  de  cerb  (ex*  Cervus 
Jtlces)  et  aantilopes  (ex.  Aniilope 
Saiga  ).  On  donne  aussi  le  nom  de 
larmiers  à  de  petits  enfoncemens  qui 
se  remarquent  dans  l'angle  interne  aes 
yeux  du  cheval. 

LARRADiES ,  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Larradœ,  Nom  donné  par  Leach  à 
une  famille  d'insectes  HyménoptèreSy 
qui  a  pour  type  le^  genre  Larra. 

LARRATES9  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Larratie,  Nom  sous  lequel  Latreitle 
désigne  une  tribu  de  la  famille  des 
Hyménoptères  Porte- Aiguillons  fouis- 
seurs, ayant  pour  type  le  genre  Larra. 

LARVE 9  s.  f.,  lan^a;  vu^fn.  Premier 
état  des  insectes^  celui  dans  lequel  ils  se 
trouvent  après  lebr  sortie  de  l'œuf , 
parce  qu'à  cette  époque  leur  forme 
est  pour  ainsi  dire  déguisée  ou  mas- 
quée. On  donne  quelquefois  le  même 
nom ,  par  analogie ,  aux  reptiles  ba- 
traciens qui  sont  ehcore  dans  la  pre- 
mière période  de  leur  existence  ,  ou 
à  l'état  de  têtard.  P^ojez  ce  mot. 

LARVIGOLE  ,  adject.,  larvicolus 
{tarifa,  larve»  colo,  habiter);  qui 
vit  dans  le  corps  des  larves ,  comme 
la  larve  du  Phryxe  larvicola* 

LARYIFORME  ,  adj.  ;  lannformis 
(  lari'a,  larve  ,  forma ,  forme  )  ;  qui 
ressemble  h  une  larve  d'insecte  (  ex. 
Cr)'ptoplax  iar(fiformis)j  par  la  forme 
générale  de  son  corps. 

LÀRYIPARE9  adject. ,  larpiparus 
(  larpa,  larve  ,  paro ,  engendrer).  Se 
dit  des  insectes  qui  pondent  non  des 
œufs  ,  mais  des  larves.  Ex.  Mùsca  , 
jéphis. 

LARYNGOSTOMES,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Laryngostomata  (  ^pvyÇ,  la- 
rynx, ordfAJc,  bouche).  Nom  donné 
par  Latreillc  à  un  type  d'animaux 
articulés  ,  comprenant  ceux  qui  , 
comme  les  Néréidées  y  ont  une  bouche 


LASI 

qui  consUte  uniquement  en  nne 
trompe  rétractile  formée  par  I'ocsq- 
pLoge. 

LARYNX  9  8.  m. ,  larynx  ;  HpMyli  ; 
Luftr'ôhrenkopf  (ail.)  ;  iarince  (it.). 
Appareil  producteur  de  la  voix ,  chez 
les  mammifères  et  les  oiseaux. 

LASIANTHE  ,  adject. ,  lasianihus 
Cidatoç ,  velu  9  Si^tBoç,  fleur)  ;  qui  a 
des  fleurs  velues ,  comine  sont  les 
calices  du  Gordonia  lasianthus  ,  du 
Capparis  lasianthaei  de  l'Hélianthe^ 
mum  lasianthum. 

LASIOG AEP£  9  adj . ,  Uuioearpus^ 
(Hatoç  I  velu  9  xapiros  ,  fruit)  ;  qui 
a  des  fruits  velus.  Ex.  Tauscheria 
lasîocarpa  ,^  Rubus  lasioearpus,  4^0- 
lanum  tasiocarpum, 

LASIOۃP0ALE  ,  adj. ,  losioce^ 
phalus  (Xdéaioc,  velu  y'xifoXq,  tête) ; 
qui  a  les  fleurs  disposées  en  oapitules 
velus.  Ex.  Trifblium  lasiocepnàlum* 

LASIOGLOTTE  ,  adj.  ylasioglotlU 
(  >aaioc  ,  velu  ,  7>ôi»TTa ,  langue)  ;  qui 
porte  des  légumes  velus.  Ex.  Aslra^ 
galus  lasioglottis, 

LASIOPE  9  adj  • ,.  lasippus  (  iLbRrcoç," 
velu  ,  TTovc  9  pied  )  ;  quf  a  le  pied 
ou  le  stip»  velu.  Ex.  Peziza  la^ 
siopus. 

LASIOPÉTALÉES  9  adject.  et  s.  f. 
pi.  9  LasiopetaUœ.  Nom  donné  par 
Gay,  CandoUe  et  Kunth  à  une  tribu 
de  la  famille  des  Bjttnériacées,  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Lajiopêtahim, 

LASIOPTÊliE)  adj.,  lasiopterus 
(  lifftoç  y  velu  ,  nripov ,  aile  )  ;  qui 
a  les  ailes  velues.  Ex.  Vesp&riUio 
lasiopterus»   ' 

LASIOSPERHE^  adj.  ,  lasiosper-^ 
mus {\'x^iti^  9  velu)  airipp^  ,  graine); 
qui  a  dès  fruits  velus.  Ex.  J'tcroce" 
phalus  lasiospermus. 

LASIOSTACHinÊ^adj. ,  lasiosta-- 
clifs  (  Xi^co;  ,  velu  ,  tnàyy^ ,  épi  )  ; 
qui  a  les  fleurs  disposées  en  épis  velus. 
Ex.  Pedicuiaris  (asioslachj-s, 

ijISlPÈDE,  adj.  y    lasipes   (  Xi- 


LATÊ 


i3 


orioc  i  velu ,  pes  ,  pied)  ;    qui  à  les 
pattes  velues.  Ex.  Asiîus  lasipes. 

LASIUEE,  adj.  ^  lasiurus  (  Xa9to«, 
velu  ,  oOpà ,  queue  )  ;  qui  a  la  queue 
(ex.  F'espertilio  lasiurus  )  ou  les  pé- 
doncules (  ex.  ViUarsia  lasiurus  ) 
velus. 

liATENT^  adj.  ,  îaUns }  veràor^ 
gen  (ail.)  (  lateo  ,  être  caiché)  ^qnî 
estcaclié,i)n  appelle  calorique  latent 
celui  qui,  étant  combiné  intimement 
avec  la  substance  des  corps ,  disparait 
à  nos  sens  et  n'agit  plus  sur  le  ther- 
momètre. Turpin  appelle  embryons 
latens^  dans  les  plantes^  des  corps 
reproducteurs  qqi  ne  se  développent 
que  par  des  causes  inattendues ,  et 
donnent  liieu  aux  bourgeons  adven- 
tifs  ;  ces  embryons  ,  visibles  dans  les 
végétaux  simples  ,  qui  ne  possèdent 
ps  d'antre  mode  de  reproduction  , 
invisibles  y.  quoique  existâns  ,  dans 
ceux  qui  ont  des  nœuds  vitaux  et 
des  sexes ,  sont  nus  ,  épars.  et  nichés  ' 
dans  toutes  lés  parties  du  tissu  cel- 
lulaire vivant  de  la  plante  ;  fertiles 
sans  fécondation  ,  ils  peuvent  ïe 
développer  en  un  scion ,  une  épine 
ou  une  fleur. 

LATÉRAL  ^  adj.  ,  lateralis  ;  sei^ 
tenstandig  (M.)  {latusy  côté).  Se 
dit  :  1^  en  botanique ,  d'une  partie 
qui  est  située  sur  le  côté  d'nneautre  ; 
anthère  latérale ,  celle  qui  est  atta- 
cCée  d'un  seul  côté  du  filet  (ex.  Canna 
ùuUca  )  ;  cotylédon  latéral^  celui  qui 
ne  tient  qu'à  un  seul  côté  dublastè- 
me  (ex.  Graminées);  embryon  laté" 
ra/y.  celui  qui  est  rejeté  tout  d'un 
côte  de  la  graine  (  ex.  Polygonwn 
scandens)  ;  nerçfures  latérales ,  celles 
qui  partent  des  nervures  longitudi- 
nales do&  feuilles ,  pour  se  diriger 
vers  les  bords;  ra^/ica/!ffia/^ra/«9  celle 
qui  est  tournée  vers.un  point  péri- 
sphérique  autre  que  la  base  ou  le  80m« 
met  de  la  graitie  (ex.  Commelina  )  ; 
stigmate  latéral ,  celui  qui  est  placé 
sur  le  côté  dustjle  ou  dc.rovaire  (ex* 


i4  LATÉ 

ytriewM  glêMHêmêa)  l' âtipulés  laté^ 
ralêê  ,  cQUet  qui  sont  placées  sor  la 
tige  des  deux  6Àt&  de  la  base  du  pé- 
tiole (ex.  DiHa)  ;  style  iaiéral,  <^lai 
qui  est  hofi  de  la  direetioD  de  l'axe 
vertieal  de  l*ovairo  (ex.  Dapkne). 
H^  En  zoologie  ;  d'une  partie  qui  est 
plaoée  sur  le  o5lé  y  oomme  Votwerfure 
de  la  coquille  du  BuKmus  laéerûKs , 
9a  las  «Mil#  de  la  charnière  d*une 
«•quille  bivalve  9  quand  elles  sont 
filaeéos  le  long  de  la  lunule  eu  "du 
coftelet  et  suivent  la  direetion  du 
bord*  Se  dit  aussi  d'un  insee^e  dont 
k  eenelet  diffère  des  autres  parties 
dneorps  par  sa  eolemtion  (ex.  Ca* 
retkra  laêertâiê  ). 

LATÉRAI^S^adK  |t  s.  f.  pi.,  La- 
'  ierales.  Nom  donne^par  Blajnvitle  à 
une  famille  de  l'ordre  des  coquilles 
inultivalves  ^  con^prenant  ccllci  dont 
les  valves  sont  appliquées  lalérqle- 
ment  et  libres, 

XiiTÉaiFLOlUS,  adj. ,  laieriflonu 

seUenfflfUhig  (»\U){i4Hus^  coté ^JIos, 

^eur  )  i  qui  a  les  fleurs  latérales.  Ëx. 

.  yi^iaiannia  lateriflora^  Choretrum 

lateriflorwn, 

I^ATÉlWQI^li >  ad].,  hUerifilùts 
iiatns,  eàlé^folium  «  feuille  )•  Mir- 
bel  donne  eeite  épithèle  aux  fleurs 
qui  paissent  k  ooié  de  .feuilles  non 
epposéea.  Ex^  Jlropa  phjrsaloides. 

IiATÈ1IIfiilADB8/a^j.et  s.  m.  et  f. 
pi. ,  Laterigradœ  (  iatus ,  côté ,  gra^ 
dior^  marcher).  Nom  donné  par  Ro^ 
bineau-Desvoid^r  aux  Crustacés  Dé- 
capodes Bracbiures^  par  Latreille  à 
tine  tribu  de  la  famille  des  Aranétdes, 
comprenant  des  animaux  qui  mar- 
chent aussi  bieu  de  côté  qu'en  avaut 
et  on  arrière. 

LATÉBINER^^  >  aJj»%  lateriner-' 
ffus;  seitenneryigj  seitenrîppig  (alL) 
(  lauis ,  côté,  nerfusy  nerf).  Se  dit  des 
feuilles  dont  les  nervures  partent  de 
ia  médiane,  et  se  dirigent  soit  hori- 


LATl 

Mrft  ohlSquement  vers  le  sommet  (ex. 
Amomum  Zerumbet). 

LATÉRISÈTES,  adject.  et  s.  f. 
pl.^  Lateriselœ  {iatus,  côté,  seta^ 
soie).  Mom  donné  par  Duménl  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Diptères  , 
comprenant  ceux  qui  ont  un  poil 
isolé  sur  le  côté  des  autennes.  f^oyes 
Ché'toloxes. 

LAI^X,  s.  m.,  htex;  Flûssig^ 
kelt  (b11.)«  Ce  nom  est  douné  par 
Bernhardi  au  Uquide  qui  humecte  le 
stigmate  dçs  plaples ,  par  Schullz  aa 
suc  laiteux  des  végétaux  lactescens  , 

Gr  quelques  botanistes  au  mucus  gé— 
vineux  qui  renferme  les  corpuscu- 
les reproducteurs  de  certains  cham- 
pignons ^  par  exemple  du  Phallus 
imfUidêciu. 

LATIBAABE,  adj. ,   iattbarbmnu 

(/(CtfiiJ,lar«e,W^tf,  barbe);  qui  a 

une  barbe  large,  comme  celle  du  Cer- 

eopithecuS  laùbarhatus ,  qui  est  éten- 

'  due  latéralement  en  forme  d'ailes. 

LATIGAPITÉ,  adj.S  laOcûpifoims 

(  Iatus ,  large  j  caput ,  tète  )  ;  qui  a  une 

large  tête.  Bx.  rfatrix  laiieapitatus^ 

LAÏIGAVDE ,  adj. ,  laùeaudatus 

{kuusj  large,  cauda^  queue);  %fai 

a  une  large  queue.  Ex.  Birgus  lati'^ 

couda ,  Molnssus  laticaudatus, 

LATICIFÂRE ,  adj.  ,  Imtkiferus 
(  latex ,  latex ,  fero ,  porter  ).  Epi— 
ihètc  donnée  par  Sohollx  aux  vais- 
seaux qui  contiennent  et  charrient  le 
suc  laiieux  des  plantes  lactcaoentes. 
LATICOLLE9  9idy^  taiicoilis  {la-- 
iusy  large ,  coUum,  col);  qui  a  le  col 
ou  le  corselet  large.  Ex.  Bruckus  la^ 
iicoUis» 

LATIGOItNE,  adj. ,  laticorms  (Ai- 
tus ,  large ,  cornu ,  corne  )  ;  qui  a  les 
antennes  larges.  Ex.  Musca  laiicw^ 
fiis ,  Phyllosoma  Uuicorne, 

LATICOSTÉ ,  adject.,  lalîcostaias 

{lotus ^  l»rge,  Costa ^  côtcj;  qui  est 

marqué  de  larges  côtes.  Ex«  Pectet^ 

ioticos  lotus, 

LATiD£NTé ,  ad  j .  ^  icttidetis  {h  tus. 


LAÎt 

Uffgûf  dttù,  dent);  qui  «  des  dents 
larges.  Les  dents  molaires  da  Masie» 
don  iaiideAs  sont  trâs-krges. 

LATIFIXmB,  «dj. ,  iatijiorus  (fa- 
Uis,  krgEy^j,  fleqr);  qui  a  des 
fleurs  amples.  Ex.  Ipomœa  iatijfora. 

•  LATtrOUÉ ,  iijecï, ,  '  Idtifolius ; 
hnîtbidttrig  (ail.)  (^làtus^  large • 
foHttmy  feuille);  qm  a  des' feuilles 
larges.  Ex.  Lonchocarpiu  taùfolius  , 
H^eûsia  Uai/oiia  |  Brachjrsema  hti- 
foimm, 

LATILABRE  ,  adj* ,  hiUaèris  (Ask 
hUf  large,  U^rum^  Ijabr^);  qni  a 
un  labre  large.  Ex.  Clausilia  latih"* 

LATOfANE  y  adj.  y  jatànanus  (  I0- 
lit^y  large,  jR^ifcf,  laaiii  ).  8e -dit 
d'un  cmstacé  qui  a  les  mains  ou  les 
serres  largts. 

LATIPÉDE^  adj. ,  htipes  (lattis  , 
large  9  pes ,  pied).  Se  dit  d'un  insecte 
qui  a  les  pattes  élargies ,  comme  tes 
cuisses  postérieures  de  là  Musca  la'-^ 
tipes  et  du  Scarabœus  lalipes. 

LATiPEBINB,  adj. ,  tatipemus  {ta* 
tus  j  Urge,  penruif  aî!e,   plume); 

2 ai  a  les  ailes  larges  (ex,  Trypeta 
itipennif) ,  ou  des  plumes  élargies  , 
comme  ïH)rmsmjra  latipennis  ^  doat 
trois  ou  (|tt8tre  des  grandes  pennes  de 
l'aile  ont  le  tuyau  dilaté,  aplati  et 
courbé  vers  son  milieu.  Les  élytreS 
du  Mahhùuu  latifennis  sont  plus 
larges  que  le  corselet. 

LAXIPimi^^ad). ,  Uaipinnus- (lo- 
tus ,  large  ,  pinna ,  nageoire  ).  L» 
MoUiaîsia  lattpùuui  est  ainsi  appelée 
à  caisse  de  la  largeur  de  sa  nageoire 
candflile  et  de  ses  pectorales: 

LAXmàia,  adj. ,  Intirematus  (la^ 
tus,  large,  rema^  rame);  qui  a  les 
pattes  aplaûes  en  larges  rames ,  oom- 
me  les  crustacés  des^  genres  Popiunus 
t^McUuia. 

lAxmÈmB»^  ad).,  et  s»  m.  pl«, 
Latiremcui.  Nom  donné  par  Laeépièdo 

i  uneseeiiMde  lu  aki^  des  Oiseaux  | 


LAUR 


tS 


eomprenant  èeux  qui  ont  les  doigts 
néunis  par  une  large  membrane. 

LATIROSTRE,  adj.  ,  Uoirosiris 
(latus  ,  large  ,  rostrum,  bec  );  qui  a 
le  bec  large.  Ex.  Jntkrièus  latiros» 
tris,  Teiiina  htlirostra. 

LATIRMABS)  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Latirostr.es, '^om  donné  par  Latreîlte, 
Blainville,  Duméril,  Ficjnus  et  Ga* 
vas  à  une  fiimille  de  l'ordre  d^ 
Grin^lpeurs,  par  Vieillot  et  RanÉani 
à  une  famille  de  celui  des  Ëchassiers^ 
eomprenant  des  oiseaux  qui  ont  le 
bec  large  et  peu  élevé. 

LAnSEFTÉ^adj.  ,  htisepius(h^ 
tus  y  large ,  sepium ,  cloison  ).  Épi- 
tfaéte  donnée  parOeindolle  niulc  Crue!- 
lières  qui  oi^t  la  cloison  large  et  ovale, 
avec  les  valves  courtes  j  planes  ou 
ooneaves ,  s'onvrant  longtlndinale— 
ment.  Ex.  Lunarift, 

liATffiDJQCÉ  y  adj. ,  htisiliqttus  ^ 
hltisiliquosus;  qui  a  des  sîliques  larges. 
Ex.  Galaxialatisiliqua^  PoireêialatU 
siHquosa ,  PUuutrrum  tatiîili^uum, 

LATITVDE  ,  9.  f . ,  latiiudo  ;  Brtiite 
(ail.).  Hauteur  du  p6le,  ou  arc  dut 
méridien  compris  entre  l'équi^tenr  et 
le  zénith  ;  distance  d*un  point  de 
la  Terre  à  l'équatcur,  comptée  sur  le 
méridien.  On  distingue  la  latitude 
en  australe  et  horéah^  suivant  qu'on 
la  mesure  sur  rbémîsphère  méri* 
dional  on  septentrional. 

LATaONOlS'AmE,  adj.^bfrun^ 
culariUs  (  htruncularia  ,  damier  )• 
LeFragiiaria  latruncularia  doit  ce 
nom  à  ce  que  ses  articulations  sont 
marnuées ,  sur  le  miKeu ,  d'un  point 
carre ,  qui  se  détache  après  la  leçon- 
dation ,  en  sorte  que  le  tout  ressem- 
ble un  peu  à  un  damicn 

LATU9GVLE  y  sûbst.  f. ,  îatuscula 
(  latus ,  côté  ) .  Nom  donné  par  Hofl*-  , 
mann  aux  faces  latérales  par  lesquel- 
les se  réunissent  les  deux  péricarpes 
qui  forment  le  fruit  des  Orobeili-* 
feres. 

LAVRINE^  s,  f. ,  laurina,  Bomis^ 


i6 


LAXI 


tre  Appelle  ainâi  une  substance  cristal- 
line particulière ,  qu'ail  a  trouvée  dans 
les  baies  du  laurier. 

I^URÉBSy  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Lau- 
reœ.  Nom  sous  lequel  Reichenbacb 
désigne  une  section  de  la  famille  des 
Laurinées  ^  qui  renferme  le  genre 
Lawus. 

LAURINÉES ,  adject.  et  s.  f .  pi. , 
Laurineœ ,  LaurL  Famille  de  plantes, 
ainsi  nommée  par  Yei^tenât,  qui  a 
pourtjpe  le  genre  Laurus. 

liAUVINE.     f^cjèZ   AVALANCHK. 

LATAN6E.  ^o/ez  Avalahchb. 

LATATÉRÉËS  ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
LafoUreœ,  Nom  djonné  par  Jleicnen- 
bach  à  une  section  de  la  famille  .des 
Malvacéesy  qui' a  pour  tjpe  le  genre 
Layatera, 

LAVE ,  s.  f. ,  lai^a  (  derall.  laufen, 
couler).  Nom  générique  de  toutes  les 
substances  minérales  qui,  ayant  été 
fondues  par  Taction  des  feux  volca- 
niques, sont  sorties  de  la  terre ,  et 
se  sont  répandues  à  sa  surface ,  sous 
la  forme  de  courans  embrasés. 

LAVEUR  j  adj. ,  lotor.  Le  Proéyon 
lotor  est  ainsi  appelé ,  parce  qu'on  a 
prétendu ,  ce  qui  est  faux ,  qu'il  avait 
l'babitude  de  détremper  ses  alimens 
dans  Teau  avant  de  les  manger. 

LAVIQUEy  adj.  9  iat^icus  {lapa^ 
lave  )•  Nqm  donné  par  Broogniart  à 
un  groupe  de  terrains  volcaniques , 
comprenant  ceux  qui  sont  le  résultat 
d'une  liquéfaction  par  Faction  du 
feu.  .. 

LATOISIÉRÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
iMçoisierea,  Nom  donné  par  Can- 
dolle  à  une  secliou  de  la  famille  des 
Mélastomacées ,  qui  a  -  pour  type  le 
genre  Lavoisieta* 

LAXIGOSTÉ,  adject. ,  laxicostatus 
{laxuSf  lâcbe,  costa^  côte);  qui  est 
garni  de  côtes  écartées.  Ex.  Ammo» 
nites  laxicosta, 

LAMFLORE ,  adject.  ,  laxi/forui 
{îaxusy  lâche,  flqs ^  fleur);  qui  a 
les  fleurs  écartées  les  unes  des  autres» 


LÉGU 

Ex*  Lupinus  laxiflorus^  Ddba  laxi* 
flora  j  Delphinùan  laxiflonan. 

LAXIFOLIJÉ,  adject.,  laxi/oiùu 
(  laxus ,  lâc)ie  jfolium ,  feuille  )  ;  qui 
a  les  feuilles  éôirtées.  Ex.  Dicranam 
îaxifyUum, 

LÉGANORÉES  9  adj.  et  a.  f .  pi. , 
Lecanorea,  Tribu  de  la  famille  des 
Lichens ,  qui  a  poiir  type  le  genre 
Leçanora, 

LéClDÉAGÉES  9  ad}:  et  s.  f.  pi., 

Leçideticeœ.  Nom  donné  parReîcnen- 

bacb  à  une  section  de  k  fÎBimiile  des 

Lichens,  qui  a-pour  type  le  ^vitc  Le* 

•cidea. 

LÉGDOÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Le- 
cidéœ.  Tribu  de  1  ordre  des  Xiicbens 
gastérothalames ,  qni  a  pour  type  le 
cenre  Lecidea*  Zenker  a  établi  une 
famille  sous  ce  nom,  maïs  avec  une 
autrç  circonscription. 

LÉCIDINÉE9  ,  adj,  et  s.  f.  pi.,  Ze- 
cidinœ.  Nom  donné  par  Pries  à  une 
tribu  de  Lichens ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Ltcidea, 

LÉGYTHIDEES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
L^cythideœ.  Poiteau  a  établi  sous  ce 
nom  une  famille  4e  plantes,  dont 
Gandolle  fait  une  tribu  de  celle  des 
Myrtacées ,  et  qui  a  le  genre  Lecy-'- 
ihis  pour  type. 

LÉÉAGÉ£»9adj.  et  s.  f.  pi.,  Leea- 
etœ.  Tribu  de  la  famille  des  Ampé- 
lidées  ,  que  Gandolle  a  établie ,  -et  qui 
a  pour  type  le  genre  Leea. 

LÉOfOMNAIRE  9  adject  Huber  a 
^nné  cette  épithète  aux  espètes  de 
fourmis  qui  ,  conraie  la  Sanguine, 
vivent  de  rapine  ,  et  se  réunissent  en 
légions  pour  aller  attaquer  les  espèces 
qu'elles  se  proposent  de.  dépouiller 
et  d'asservir. 

LÉGNOTIDÉES,  adj.  et  s.  f.  pl.  , 
Legnotideof.  Nom  donné  par  Bartling 
à  une  tribu  de  lu  famille  des  Rhizo«- 
phorécs ,  qui  a  ppur  type  le  genre 
Legnoiis*  ^ 

LÉGUME.  Foyez  GotJssB. 


LÉIO 

LÉmiINAIRE ,  adj.,  lêgwninaris 
(legumen^  lé^me).  L-^G.  Richard 
donnait  cette  épithète  à  la  déhiscenoe 
des  périciirpes ,  quand  elle  se  fait  par. 
une  suture  marginale* 

LÉGUMINE,  s*  f.,  Itgumina  [le^ 

fumen ,  légume).  Nom  donné  por. 
rnconnot  à  la  matière  végéto-opi- 
male  que  Einhof  a  extraite  des  légu- 
mes V  et  qui  paraît  ^tre  intermédiaire 
entre  le  gluten  et  Talbumine  végétale, 

LÉGIMIlVEimBS,  ad},  et  s.  f.  pi., 
Leguminosœ  (  legumen  ,  légume  )• 
Nom  donné  par  Royen,  Ouyart  et 
Agardh  ^ une  classe,  par  Jossiéu  et 
tous  les  botanistes  à  une  famille  de 
plantes ,  comprenant  celles  qui  ont 
pour  fruit  une  gousse  ou  un  legttme. 

LÉ6VMINIFOBME ^  adj. ,  legumi- 
nifùrmis  (  legiunen  ,  légume  ^forma^ 
forme  )  ;  qui  a  la  forme  d'un  légu- 
me ,  comme  les  camares  du  Delplù-^ 
nium  legaminiforme. 

LÉGimiNODE  ,  s.  m.,  legumino^ 
dium;  Hûisenkranz  (ail.).  Nom  don- 
né par  Agardh  à  un  fruit  composé 
de  plusieurs  légumes  attachés  sur  une 
même  base  •  dans  une  même  fleur.  * 
£z.  Cœsalpinia  dtgyna. 

LÉIANTHÈRE,  adj.,  leiantherus 
(Xtiof ,  lisse ,  àyOqpo;,  fleuri);  qui  a 
des  anthères  lisses.  £x«  Eriodendrum 
leiantherum* 

LEIMONITES  9  adj.  et  s.  m.  pU, 
Leimom'ies  (^iipliy,  pré).  Nom  don- 
né pr  Vieillot  &  une  famille  de  l'or* 
dre  des  Sylvains ,  comprenant  des  oi* 
•eaut  qui  vivent  dans  les  prés. 

LÉIOGABPE  9  adjcct. ,  Uioearpus 
(  >iîoç,  lisse,  xs^irèç,  fruit);  qui  a 
des  fruits  lisses.  Ex.  Heylandia  leio» 
earpa,  Panîcum  Iciocarpum. 

LÉIOGÉPBALE^  adj. ,  Uiocepha^ 
lus  (^Î9c,  lisse,  M^pâ()L]9,  tôte);  qui  a 
la  tête  ou  le  chapeau  lisse.  Ex.  Jiga'*, 
ricus  ieiocephaius, 

LÉIODEBMES  ,  adj.  et  s.  m.  pi. ,, 
Leiodermata  (Xtîoc,  lisse,  ifpfia,  peau). 
Nom,  donné  par  Bory  à  une  famille 
ir. 


LEMN  17. 

de  Tordre  des  Ophidiens»  empr*«> 
nant  ceux  de  ces  reptiles  qui  ont  la 
peau  nue  et  sans  écailles. 

LÉIOPE  ,  adj. ,  leîopus  (Xicoc,  lisse, 
wovc  ,  pied  )  ;  qui  a  le  pied  ou  le  stipe 
Usse.  Ex.  NelaUum  liapu». 

LÉIOPHYIXE,  9ià\^.^leiofhyUus> 
(  Xcîoc ,  lisse ,  ^>i>sv ,  feuille)  ;  qui  a 
des  feuilles  lissas.  Ex.  NUsoÙahio^ 
phyUa^  Gaiiam  Uiophflbtm. 

LÉlOPUiE,  adj. ,  Uiopilu$  (l^oc, 
lisse ,  lukfi^  y  chapeau)  ;  qui  a  le  eha— 
peiau  glabre  et  lisse.  Ex.  Agarieus 
leiopilus* 

LÉIOHiAQUE,  adj.,  ieioplaeun 
(lito;,  lisse,  ivXd(,  plaque);  qui 
forme  des  plaques  très«-lisses ,  comme 
le  champignon  appelé  Conhphora  Uio* 
plaça, 

LÉIOPOUES,  adject.  et  s.  m.  ph, 
Leiapoma  {Idaçj  lisse ^  irâfue,  oper* 
eu  le  ).  Nom  donné  par  Dumérîl  à  une 
famille  de  l'ordre  aes  Poissons  holo- 
branches ,  comprenant  ceux  dont  les 
opercules  ne  portent  ni  épines  ni 
dentelures. 

IJÈIOSPERIIE9  adj*,  ieiospermus 
(Xtio;,  lisse,  cnrlpput,  graine);  qui 
a  des  graines  lisses.  Ex.  SchoberiaUio* 
iperma ,  Galùnn  leiospermum. 

LÉI08TAGHYË  9  adj . ,  teiosiactyiu 
(hUi^^  lisse ,  ortLXJk  »  épi  )  ;  qui  a  les 
épis  lisses ,  c'est-à-dire  les  glumea 

Îui  les  composent  lisses  et  glabres. 
Ix.  Tristackyaleiostachya. 

LÉIOTRIQDB 9  adject.,  Uiothrkus^ 
Oêl^y  liise,  e^{,  cheveu).  Nom 
donné  par  Bory  aux  espèces  d'hommea 
qui  ont  les  cheveux  plats  et  unis. 

L<lllANIÉEI^,adj.  et  s.  f.  pK,  Lt^ 
numieœ.  Nom  donné  par  Agardh  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Algues, 
qui  a  pour  type  le  genre  Lemania. 

IiEMiNACÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Lemnac0a.  Nom  donné  par  Rudol— 
phi  à  une  famille  do  plantes ,  qui  a. 
pour  type  le  genre  Lemna*, 

LEMNÉEft^  adj.  et  s.  f.  pIm  2*^">* 
neœ*  Reichenbach  désigne  sous  ce 

SI 


' 


r8  LEND 

Rowb  fûBiiMe  de  planiefl  <fd  a  le 
genre  Lmnha  pour  type. 

LEMNÎSQliE  9  subtt.  m.^  lemnUcm 
(kijKyi^oç,  ruban).  On  nomme  ofnsT  de 
petits  Appendices ,  d'eue  ferme  extrê- 
mement vamble,  cpi'on  ébeervè  dans 
oertaînes  espèces  de  Tsenîa  (  ex  •  Tania 
dentwidata)j  snr  le  bord  antérieur  ou 
postérieur  des  orifices  laitétaux ,  qui 
naissent  x|ae1qaefois  dv  bord  même  de 
rarticoiation ,  et  dent  on  ne  connaît 
point  encore  l'usafe. 

liélfODIPODEd^  ad}.'  et  s.  m.p!., 
Lœmodipoda  (XacfAoc,  gorge,  iroO;, 
pîed)«  Nom  dlmoé  par  Cuvier,  La- 
treille  et  Eiebwald  à  nn  ordre  de  la 
elaase  des  Gruslacéa  |  comprenant 
ceux  dont  ia  télé  est  confondue  avec 
le  premier  segment  thoraciaue ,  et 
pdrte  les  quatre  pieds  antérieurs , 
tkL  les  analogues  des  ^piatre  premieis 
fîeds-mdchoires. 

LÉMODIPOt^IPORlf E  )  adj. ,  la- 
madipodiformù.  Épithète  par  laquelle 
Kirbj  daigne  l^s  larves  hexapodes,  k 
longues  antennes ,  qui  ont  le  corps 
alongé  el  snbcjlindrique ,  le  second 
segment  du  tronc  plus  long  auè  lés 
autres  ,  et  la  paire  antérieure  de  pat>« 
tes  séparée  des  autres  par  un  inter- 
valle. JBx.  Phasma. 

Ii^alUBIDBSyadj.  et  s.  m.  pl.,Le- 
mttridœ.  Nom  donné  par  Graj  à  une 
famille  de  Tordre  des  Mammifères 
primates ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 

I<É]|IIJBIENd  9  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Lemurini ,  Lémures.  Nom  donné  par 
Desmarest ,  Tiedemann ,  Latreilie  , 
Ficinus  el  Carus  ù  une  famille  de  la 
dnsse  des  Mammifères ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Lemur, 

LENMGÈRE  ^  adject.  ^  lendigeras 
{Uns,  lente,  geroj  porter).  Se  dit 
d*une  plante  (ex.  Fucus  lendigerus)  ou 
d'un  polypier  (ex.  Serialaria  kndige^ 
ra),  qui  offre  à  sa  surface  de  petits  tu* 
bcTcûles,  de  petits  renBemens  vé» 
ficoloM ,  odmparablea  à  des  lente»» 


LEmB6LAltIEB&9  aJÇ.  et  s.  f. 
pi. ,  Lentibularie(È.  Nom  J'une  fa- 
mille déplantes^  établie  par  L.-C.  Ri* 
cbard,  quia  pour  type  le  genre  (7/ri- 
cularioy  jadis  appelé  Leniibuldria 
par  Gesner  et  Rivimis.  R.  Brown 
nomme  cette  famille  UlricuUnées. 

LENTlCELLE,s.  f.,  lentlcella.la^ 
ticida,  lens;Rindenhôckerchen{M.) 
(^iensy  lentille).  CandoUe  désigne, 
sous  ce  nom.  ,^  peignant  assez  bien  , 
leur  forme ,  des  taches  rousses  et  ov» 
les  qui  se  vojenl  sur  Técorce  dea 
branches  des  arbres  ,  au  dessous 
de  l'épiderme  desquelles  se  trouve  un 
amas  pulvérulent ,  et  d'où ,  suivant 
lui ,  sortent  les  racines  auxquelles  les 
branches  donnent  naissance ,  soit  na- 
turellement à  l'air  (ex.  Rhus)^  soit 
quand  on  les  plonge  dans  de  l'eau ,  ou 
qu'on  les  enfonce  dans  un  sol  humide. 
Ces  taches  étaient  appelées  glandes 
lenticulaires  par  GueUard,  ei, pores 
corticaux  par  Dupetit-Thouars. 

LENTIGELL^.,  ^ày^Untieeliatus; 
rindenhockerig  j  rindenwàrzig  (ali.); 
qui  est  muni  de  lentioellcs. 

LENTICULAdœ  ,  adj.,  lentîcula^ 
rùj  lerUiculatusy  rotundato^compres» 
stts^^aoioiiiiji  ;  tmsenf(')rmig{tk\\.);len' 
iicoltrre  (it.  )  (Jens,  lentille  ).  Se  dit , 
enminëralogie ,  d*un  crc^/a/provenant 
d'un  autre  cristal  qui ,  par  une  suUe 
des  arrondissemens  qu'ont  subis  ses' 
faces,  et  ses  arêtes ,  imite  la  forme' 
d'une  lentille  (ex.  Vhaxix  carboinaiéé 
lenticulaire).  On  donne  cette  épîlhèle,* 
en  botanique,  aux  6nrtics  qui  sont 
convexes  des  deux  cotés ,  ou  au  moins 
du  côté  libre,  et  arrondîeâ  dans  lent 
pourtour^  comme  les  feuilles  dû  Bos^ 
siaa  ientieularis ,  les  glandes  du  Pso^ 
raiea  glandittosUy  les  graines  de  YEr^ 
çutnLens  ;  en  zoologie ,  aux  coquilles 
dont  la  forme  se  rapproche  de  celle 
dune  lentille  (ex.  Orbuiites  lenticu^ 
iata ,  Nummulitcs  leniiculus);  ou  aux 
animtittx  dont  le  corps  présente ,  daoi' 


ÎÉPk  LÉPI               t9 

mû  tusentkle ,  me  ferme  lentiWatre  •  tiHÊWOÈHlË  9  s.  f*  >  lepiâena  (kénoçy 

(«X.  Dipiolepis'ieniîcularéjt),  tunique  ,  xivoz ,  vide  )•  Nom  donné 

LENTICULE,  f^ojrez  LEftriCELtE.  par  L.-C.  Richard  à  la  glume  cali- 

LENTiPàREf  ad j.,  iêntiferus  /  Un-  wnfk\e  des  Graminéea,  f^cyez  Gltob. 

sênira^end(a\\,)  {Uns,  lentille  ,fero,  liÉPiaANTHÉE» ,  adj.  et  a.  f .  pi./ 

porter  ).  Le  Fnka  iênii/kra  repré^*  Lepidantheùi  (  Xurtc  9  ëcaille ,  ^oç  , 

aente  uae  espèce  àt  coupe ,  ao  fond  de  fleur  ).  Manjuis  emploje  ce  motpour 

laquelle  aont  placés  pbtietiv  récâp-  désigner  les  i^lautes  squamiflores.     . 

taclesca  forme  de  leotilles»  •  LÉHDINÉBft)  ad),  et  s.  f.  pi.  , 

LENTIGÂABy  Adj^t.  ,  l&Uêgeruii  Lepidinem.l^om  ébnnê  par  Gandolle 

(lensy  leotiUe^-^#ro  y  porter)  ;  qui  aune  trîbu  de  la  famille  des  Gruci*-* 

porte  dès  lentilles ,  comme  le  Par^  fères ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre  £e^ 

meUa  ientigerA-,  dont  hs  «apules  piditim.           -^ 

sont  lenticulairts.  IiéNMOnènS,  ad],  et  s.  m. 

LÉONTOPOUE^^  «dj. ,  lêùn40p<H*  pi.  >  Lepidùmtem  (lincic,  écaille ,  irri- 

iiiuj  (  ]lmiv  ,  lioa,  liiGc ,  :pîed  )•  Lbs  p^v ,  aile).  GhîrtfHe  donnait  ce  nom 

aux  Lépidoptères,  Fofez  ce  mot. 


feuilles  et  les  tiges  velues  du  Fihgo 
leontopodium  Ixml  lait  «oa^ier  à 


t 


LÉPflKMSAinr Ae» ,  ad),   et  s.  f. 

nne  patte  de  lion.  pi.,  Lepidoearyêœ.  Nom  donné  par 

LÉmf  OPOOIÉIPS^  adj.  et  s.  t.  MaHtus  à  nne  trfbn  de  la  famille  des 

.  f  Leoniopodieœ.  I^om  donné  par  Palmiers  ,  qui  a -pour  tjpe  le  genre 

I.  Cassînt  à  une  division  du  groupe  Lepidocarfutn,                             -    * 

des  In  niées  gnapbalîées  sériptitéas  ,  LÉPIDOCÈRE,  adj. ,  lepiiocerus 

qui  a  pour  tjpe  le  genre  lAont^pa^  ( \%rà^ ,  écaille^  %i^ ,  corne)  ;  qui  a 

iùim.  les  antennes  bérissées' de  poils  courts 

liÊONUBE^  %à\^^lêomurus  {"ïiim» ,  en  formé  de  petites  écailles.  Ex.  Toxo- 

lion  »  ovpà ,  queue  ).  Le  Hornstedtia  phera  Upidocera.  ^ 

teonurus  a  été  Appelé  ainsi  parce  que  LÉPIBOLAIBE ,  adj .,  lepidoiaris  ; 

ses  tiges  sont  longues  et  garnies  de  qui  est  garni  d'écaillés,  comme  les 

feuilles  ciliées  ,  d'un  jaune  doré ,  ce  'rayons  du  Pecten  lepidoiaris, 

2ue  ]ps  a  fait  comparer  à  la  queue  LÉPIBOPODE 9  adj.  ,    lepidopus 

\tfi  lion.  ('Xmc  ,  écaille ,  itovt ,  pied).  Un  rep- 

uéPABOEM ,  adj.  et  s.  m.  jp!ur  ,  t1*e  saurien  {É^pogus  Upidopus)  a 

L&pades  ,  Lepadldea.  Nom  donné  llfs  jAeés  remplacés  extérieurement 

par  Blainvilie  à  noe  fatoîlle  de  la  par  doint- petites  plaques  écailleuses.. 

olusedea  Némalopodes^  par  Eichtrald  L'ÉPIDOPHYLLE ,   ^à], ,    lepido"^ 

à  une  fanriUe^le celle  des  Tfaérozoai-  pfifUus  (Wt;,  écaille,  fûXXov,  feuille); 

ses^ajaot^onr  tjpe  le  genre  Lepas,  qui  a  tes  feuilles  en  forme  d'écaillés, 

LÉPADIFÈRE  5  adj. ,  Itpadifems'  on  à  peu  près.  Ex.  Scepinia  lepido^ 

fXfir&;,> coquille,  yiro^  porter).  La  phrHa, 

Gorgonia  Upadifera  est  ainsi  appelée  '  lApIDOPHYLLIÂES^  adj.  et  s.  f. 

k  cause -de  8^  rameaux  garnis  de  pa-  pi. ,  Lepidopfy-ltèœ.  Nom  donné  par 

pilles  réfléchies  et  comme  imbriquées  H.  Cassini  à  un  groupe  de  In  section 

4'écailles. ,  des  Astérées  solidagînécs ,  qui  a  pour 

LÉPALE  ,  s.  m. ,  iepalum.  Bonal  type  le  genre  Lepidophjrlltim, 

donne  ce  nom  à  des  écailles  qu'on  LÉPIDOPOMES^  adj.  et  s.  m.  pi., 

Tott  k  là  base  des  organes  mMes,  dans  Lepidopoma  (  UnU  ,  écaille  ,  ?râpa  « 

MHaî nei  «lanles^  «t  dont  Tensemble*  opercule).  Nom  donné  par  DumérîL 

(onstittt?  le  lépitum»  #^/s  cemot.  k  tine  fcmiille  do  Tordre  des  poissoa9 


ao  htn 

holobranclies ,  comprenant  ceux  qui 
pat  les  opercule»  couverts  d*écaîUes. 

LÉPIDOPTÈRE,  adj.,  lepidople^ 
rus  (Wi«,  écaille,  vripov ,  aile) ;  qui 
a  les  ailes  parsemées  d'écaillés ,  comme 
VElaUrùpidopUrus,  dont  les  élytres 
offrent  des  écailles  d'un  jaune  doré  y 
appliquées  sur  un  fond  roux. 

liiPIDOPTiÈRES  ,  adj .  et  s.  m.  pi. , 
Lepldoptera,  (Xtiric,  écaille  ,  irrtpov  y 
•île  )•  Nom  donné  par  tous  les  natu- 
ralistes depuis  Linné  »  excepté  Fabri- 
cius ,  qui  les  appelle  Glossaiês  ^  et 
Glairville ,  qui  les  nomme  Lépidkh- 
fières  f  à  un  ordre  de  la  classe  des 
insectes,  comprenant  ceux  qui  ont 
quatre  ailes  couvertes  de  petites 
écailles  tellement  fines  qu'elles  res- 
semblent À  de  la  poussière. 

L£PIDOPTÉROLOGI£  ,  s.  f . ,  ie^ 
pidopteroiogîa(Xinïçj  écaille,  irrfpoy, 
aile,  ^oyoç,  discours  ).  Traité  sur  les 
insectes  lépidoptères. 

LÉPIDOPTÉROLOGIQVE  ,adject,' 
iepidoplerologicus  ;  qui  a  rapport  à 
la  lepidoptérolqgie. 

LÉPIDQPTÉROLOGUE  ,  s.  m.  , 
lepidopterologus.  Naturaliste  qui  se 
livre  spécialement  à  l'étude  des  lé« 
pîdoptéres. 

LÉPIDOTE,  adject. ,  lepidotm  ; 
schUdrig  ,  schuljerig  (ail.)  (>,wi«  , 
ecaille);qui  est  garni  d'écaillés,  comme 
ks  feuilles  de  VHibbertia  kpidota ,  ou 
le  corps  du  Tabanus  Upidotus  ^  dont 
les  écailles  d'un  verd  doré  ressortent 
sur  un  fond  noir.  Le  GoiupUrus  le-- 
pidûtus  et  le  Platjomus  perlepidus 
sont  également  charges  d'écaillés, 

L£PISM£,8.  m. ,  Icplsma  (Xiitw- 
fw ,  pelure  ).  Candollc  désigne  sous 
ce  nom  des  espèces  d'écaillés  mem- 
braneuses ou  uu  peu  charnues ,  qui  se 
trouvent  à  )a  base  dis  ovaires,  d«ins 
les  Aquilcgia  ,  et  qui  paraissent  élrc 
ou  des  élamines  avortées,  ou  des  ex- 
pansions du  torus. 

LÉPKlilÈNEâ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Lepismeœ  ,  Lepismente.  Nom  donne 


LEPt 

par  CuTÎer  a  une  famîUe  de  Tordre 
des  Thjsanoures  ,  a jant  pour  type  le 
genre  Lepisma» 

liPISURE,  adj. ,  ieptsiinu(U7àç, 
ecaïUe,  oOpà,  queue).  Le  Diacope 
Upiswuê  a  la  nageoire  caudale  cou- 
verte de  petites  écailles. 

LÉPCmiDES,  adj:  et  s.  m.  plur., 
Leporidœ.  Nom  donné  par  Graj  à 
une  famille  de  Tordre  des  Mammifères 
rongeurs ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Lepus. 

LÉPORINS)  adj.  et  s.  m.  pi. ,  U^ 

porini.  Sous  ce  nom  Desmarcst  et  La- 
treille  désignent  une  famille  de  Mam- 
mifères, ayant  le  genre  £epi«  pour 

LÉPRABIÉE89  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Leprarîœ.  Nom  donné  par  Pries  k 
une  famille  de  l'ordre  des  Lichens 
ooniothalames ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Lepraria, 

LÉPRÉEft,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Le- 
prem.  Nom  donné  par  Zenkér  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Lichens,  qui 
a  pour  type  le  genre  Lepra. 

LÉPREUX,  adject.  ,  leprosus.  Un 
cbampigoon  {Erîneum  teprasum)  est 
amsi  nommé  parce  qu'il  forme  de 
larges  croûtes  compactes . 

LEPTACANTHE  ,  adj. ,  kptacan^ 
thus  (  XfiffTo; ,  mince ,  ocNoevQoe,  épine); 
qui  a  des  épines  minces  et  grêles.  Ex. 
Rondeletùi  leptacantha* 

LEPTANTHE,  adj.  ,  leptanthus 
(X«7w&«,  mince,  avOoc,  fleur);  qui 
a  de  petites  (leurs.  Ex.  LoranÛiUs 
leptanthus, 

LEPTIOESyadj.  ets.  m.  pi. ,  Lep- 
iides.  Nom  donné  par  Latreille  et 
Macquart  à  une  îribu,  par  Wiede- 
mann  à  une  famille  de  Tordre  des 
insectes  diptères,  ayant  pour  type 
le  genre  Leptis. 

LEPTOCARPE,adi.,  leptocarpus 
(X«ïrT6;,  mince,  xapTroç,  fruit);  qui 
a  diîs  fruits  grêles  et  longs.  Ex. 
Sesbania  leptoearpa. 


LEPT 

LEPTOG  AULE  9  adj. ,  leptooauiis 
(  ïimoç ,  iDÎtice  ^  xsev^ô;  ,  tige  )  ;  qui 
a  la  tige  gréie.  Ex.  Astragatiu  kp^ 
iocauUs. 

I.EPTO€ÉraLIIJE^  adj. ,  teptœe^ 
phalus  (  ^irroç ,  milice ,  xif xX:^9  fête); 
qui  a  une  petite  léte  (ex.  Trimesur- 
rus  iepiocephaius) ,  ou  un  petit  cha- 
peau (  ex.  Polyporus  leptocephalus  )• 

LÉPTOCÉPHALES  ^  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Leptocephala,  Nom  donné  jpar 
4joMfu8S  y  Fiejaus  et  Carus  à  une 
famille  de  l'ordre  des  poissons  Gast^ 
roplérygiens ,  comprenant  ceux  de 
ces  animaux  qiii  ont  la  télé  étroite. 

LEPTODAGTYLE ,  adj.  ,  lepto^ 
dactylus  (  Xiirro; ,  mince  ,  ^axTu>o(  , 
^oigOy  jui  A  les  doigts  longs  et  très- 
minces.  iiH.Arctomjrs  leptodadj-lus. 

LEPTODAGTYLES ,  adj,  et  s.  m. 

fl. ,  Leptodactjfla*  Nom  donné  pnr 
Uiger  a  une  famille  de  l'ordre  des 
Mammifères  poUicates ,  comprenant 
ceux  qui  ont  le  doigt  du  milieu  des 
pattes  de  devant  alongé  et  très-gréle* 

LEPTODONTE  ,  adject.,  leplodon 
(>tirro;,  mince,  o^oC;,  dent);  qui 
a  de  très-petites  dents ,  comme  celles 
du  péristome  du  TVeissia  leptodon. 

.  LEPTOMITÉESy  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Lepiomîteœ.  Nom  donné  par  Agardh 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Confer- 
TOidécs  ,  par  Rcicheubach  à  une  di- 
vision de  la  tribu  des  Batrachosper- 
mées,  ajant  pour  type  le  genre  Lep* 
tomitus. 

XEPTOPÉl!AIiE ,  adj. ,  lepfopettt" 
lus  (XiTrrô; ,  étroit ,  Triralov ,  pélale  ); 
qui  a  des  pétales  étroits.  Ex.  Dian- 
thus  leptopetalus^  Unona  Uptopetala, 

LEPTOPE  ,  adj. ,  UptopusQ47tro;^ 
mince  ,  itoxiç ,  pied  )  ;  qui  a  un  pied 
ou  un  stîpe  alongé  et  grcle.  Ex. 
Hj'dnum  ieptopus. 

LEPTOPHINÉS ,  adj!  et  s.  m.  pi.  , 
.LepUfphina*  Nom  donné  par  T.  Bell 
un  groupe  de  serpens ,  qui  a  pour 
tjpe  le  geure  LeplophiSf 


LEPT  ai 

LÉPT0PHYLLE.5  adj.,  Uplûpkfi^ 
lus;  kUinblàilrig  (ail.)  (^CYrrôç, 
étroit,  ^>Xov,  feuille);  qui  a  des 
feuilles  minces  et  étroites  (ex.  Chti» 
ranthus  leptoprliyllus) ,  de  petites  fo- 
lioles (ex.  j4stragalus  leptophyUus)j 
ou  des  feuilles  divisées  en  lobes  très* 
grêles  (ex.  Saxifraga  leptophj-lla, 
Helosciadium  hptophylbim), 

LEPTOPODE  ,  adj.  ,  lepiopodus 
(Xtirfo;,  mince,  irovc  ,  pied)  ;  qui  a 
un  pied  mince ,  comme  le  Laminaria 
leptopoda ,  dont  la  fronde  tient  k  un 
stipe  grêle  et  cylindrique. 

LEPTOPODES  9  adj.  et  s.  m.  pl.^ 
Leptopoda  (  Xcrr^c,  mince,  irovc*, 
pied).  Nom  donné  par  Gray  à  un 
ordre  de  la  classe  desConchophores, 
correspondant  aux  Coocfaifêres  di«* 
myaires  ténmpides  de  Lamarck.  /^oy* 
ce  mot. 

IiEPTOPTÈRE  9  adj. ,  lepîopterus 
(>f7tTÔç,  grêle,  itWpw,  aile);  quia 
de  petites  ailçs,  comme  les  expan* 
sions  qui  garnissent  de  chaque  côté 
la  tête  dé  V Ascaris  lêpioptera, 

LEPTORAMPHES  ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Leptoramphi  (  >c7rTÔ( ,  mince , 
piifiToc,  beo).  Nom  donné  par  D«h> 
méril  à  une  famille  de  Tordre  des 
Passereaux ,  comprenant  des  oiseanr 
qui  ont  le  bec  long  et  étroit.  \ 

LEPTOBHINE  9  adj. ,  leptorhinas 
(>cfrrô;,  mince ,  piv ,  nez).  LeJttiiio- 
ceros  leptorhinus  a  les  narines  noa 
cloisonnées,  simples  et  étroites. 

LEPTORHIZE,  adj. ,  leptorhizuê 
(itirtoc,  grêle,  ^ix^i,  racine);  qui  a 
des  rncines  grêles.  Ex.  Agaricus 
Icptorhtzus  ^  Jonidium  leptorhizum* 

LEPTORHINQUE^  adject.,  lepto^ 
rh^nchAs  (^tttoç,  étroit,  pv7X»«» 
b^  )  ;  qui  a  un  bec  étroit  et  mince. 
Ex.  Inachas  kplorhynehus. 

LEPTOSÉPALE  ,  adject*^  hptost" 
palus  ;  qui  a  des  sépales  étroits  et 
linéaires.  Ex.  Callha  lepiosêpala. 

LEPTOSO]lfES9,adj.  cl  s.  m.  pi., 
Le.piosonù  y  Lepiosomata  (  )i3rTÔ«  9 


ftft  LBRI 

jBÎace,  ^fiûï|  corps}.  .NdBi  dosné 
par  Duméril  à  une  famille  de  Tordre 
des  Poisson^holobranches  ;  par  Gold^ 
^iss  «  Fîcioaa  et  Carus  à  une  famille 
de  Tordre  des  Poissons  sternoptery- 
{ieas  ;  par  BlaittviUe  à  plusieurs  fa» 
milles  diverses  de  poissons ,  coaapre- 
luuit  oeoz  de  ces  animaux  qui  ont  le 
corps  comprimé  et  très-mince. 

LEPTOSPEBME  ;^d}. ,  Upiosper-^ 
mas  (^tiTTo;^  grélOf  «ircppui,  «raine); 
qwi  a  de  très-petites  grainea,  £x. 
PhAte^ias  lepiospernutss* 

LEPTOSPEuifâBS ,  adj.  et  s.  i. 
jA*j  Leptospermeœ.  Nom  donné  par 
CandoUe  k  une  tribu  de  la  famille 
des  Mjrtacées ,  qui  à  pour  t jpe  k 
^(QMre  Le/pi04permum* 

JLBPrOraA(»YÉ9  adj.,  l^^ith- 
.c%ru^  (>firTÔtf  étroit,  vtàxyç,  épi); 
qui  a  des  épis  grêles.  Ex.  CoccuUu 

y'iscum  kptostaeh^um* 

LEPTOSTYLEy  adj.»  lepioUfàis 
(hnricp  grêle t  rrù^,  stj^lo);  qui  a 
un  stjle  filiforme.  Ex.  Erysimum 
hptostjrlum, 

.  LEPTUBE  )  ad j . ,  lûpturus  (Vcirr o; , 
■iince ,  ovpa ,  queue)  ;  qui  a  la  queue 
mince.  Ex.  LoUgo  leplura ,  Tnchm-- 
ruskptutui» 

LEPTUBÂTESy  adj.  et  4.  m.  pJ., 

hép^HTêUB»  Ndm  donné  par  Latreille 

et  fiicbwald  i  une  tribu  de  la  famille 

•ées  G>léoptëres  longicomest  qui  a 

pour  type  le  genre  Leptitnu 

LEPTYNITE^  adject.,  lep^niles 
(Wtvvô»,  amincir);  nom  donné  par 
Ifaiîy  à  une  variété  de  feldspath , 
auquel  son  état  d'atténuation  donne 
un  aspect  analogne  à  celui  du  grès. 

liS^YEOPirt'TE ,  s.  m. ,  lepp-c-^ 

pkytumÇkÊ^^^èn^^  écailleux,  futoi», 

plante),  l^ém  donné  par  Keckcraux 

•  piatotes  dont  le  fruit  ooaiqiie  est  fornic 

d'éoailtaA,  au  aux  Cooifères. 

UËBIÉE89  ad),  et  s.  f.  pi.,  Lt" 
ncoi.  Nom'  donné  par  Leasing  ^  une 
«ms^tribu  de  k  tiibu  des  Mutisia- 


LEUC 

eéea  f  4|w  a  pour  ijpe  Xt-wM^'Leri^, 
LERNEIFOBMfiS  9  ad§.  et  a.  m. 
pi.,  Lernœifêrmes  (lemma^  lefnéoi 
forma ^  forme).  Nom  donné  par  €q« 
vier  et  Latreille  &  une  Camilfe  de 
l'ordre  des  CraatàeésaipbonostomeS| 
comprenant  ceux  dont  le  oorps  est 
presque  cylindrique ,  ce  qui»  leur 
.donne  l'apparence  d'un  ver. 

LÉSIGQLLBy  adject ,  knicêlUs 
(^lœsus ,  blessé ,  colium ,  col  )  ;  qui  a 
le  col  ou  k  corselet  profondément  siW 
loooé.  Ex.  Herpxysiiau  ImsicoUis^ 
LagosLomus  cmsiéoUis^ 

LEWEACÉEfty  adj.  et  s«  C  pi., 
Leskeaçea»  Nom  donné  par  Reiclien- 
bach  a  une  tribu  de  k  famille  des 
Mousses ,  qui  a  pour  type  k  genre 
Leskea  ou  Leskia. 

LÉTHIFÈRES  ,  ad],  et  s.  m.  pi., 
Lethiferes  [lethum,  mort,  Jero, 
porter).  Nom  donné  par  BlaînviUe  à 
une  section  de  la  familk  des  Reptiles 
ophidiens  apodes ,  comprenant  ceux 
qui  sont  armés  de  crocnets  à  venin. 

LEllCANTHE,  adj.,  Uucatuhus; 
weissUulhig ,  weissblumg  (ail.)  (kv- 
xôc,  blanc ,  «ydoç ,  fleur)  ;  qui  a  des 
fleurs  blanches.  Ex.  Cytisus  Uucan" 
ihus ,  Pagesia  UucoRtha. 

USVCANTVÈMB  9  adj .,  hucanih^- 
mus  (Xiuxo;,  blanc,  av6o<,  fleur); 
qui  a  ks  fleurs  blam  bes.  Ex.  ChrjT'^ 
santhemum  leucanthemum. 

LECCANTUÉBE 9   adj.,   huoan^ 

therus  (Âcuxôc,  blanc,  àvOÎipo;,  fleuri); 

qui   a  les  aalhères  bknchcs.    Ex. 

JSrica  leucanthera. 

LEUCÉTHIOPIE  ,  s.  f . ,    Uucœ- 

lldopia  (Xiuxo;,  blauc,  aidi&>|;,  nègre). 

Elal  dans  lequel  la  peau  ou  ks  ap- 
pendices épidermoïdcs  qui  la  recou- 
vrent sont  de  couleur  blanche  chez 
lin  animal  dans  l'espèce  duquel  oet 
état  de  choses  n'est  poiat  ordinaire* 

L EVGINB  ,  s.  f. ,  hutina  (>«»«€» 
Uanc).  Nom  donné  pur  finioonont 
à  une  substanoe  bknciie ,  ^u'on  pb- 


LEUC 

fimi  eo  Ir^iUnt  la  géUtine  par  Ta- 

cidasulfuriqoe. 

Uepkarus  (  Xivxi; ,  Uaoc ,  ^^fopov  » 
{Mupiére)  ;  qui  a  les  paupt^es  blan* 

(Uuxoc ,  blanc  ,  xotpirÂc,  fruit);  qui  a 
des  fruits  blancs ,  comme  les  baies  du 
Miconia  leufiocarpa.  Las  légumes  du 
Gaiaclia  Leucocarpa  sont  d'un  bknc 
argenté  dans  .le  premier  âge. 

LEUCOr^PilAfiF»  adj. ,  kuc^eer 
phalus  (Uuxocyblanc,  xtfaXi»  tête). 
Se  dit  d'une  plante  qui  a  des  fleurs 
blanches  réunies  en  capitules  (ex. 
Acacia  leuçocephald)  >ou  en  ombelles 
Irës-serrées  (ex.  Hydroeo^h  leuco-' 
cephala);  d'un  ehampîgnon  qui  a  le 
«bapeau  Uanc  (ex.  Jgaricui  latco^ 
pephalus  )  ;  d'un  mamnnfère  (  ex« 
Delphinus  hucocephalus ,  PUkeeia 
ieucoc^Wa),  d'un  oiseau  (ex*  Tan^ 
talus  hucocephalus,  Loxia  leucoce^ 
phala^  TurJus  alhicapiUus,  Musci' 
ccfa  albicajttUa,  Dacelo  albîciÙa, 
Tur^u  alùiceps,  Pipra  leucoeapiUa)^ 
ou  d'un  insecte  (  ex.  Coccinella  leur 
^oeephala  ) ,.  qui  a  la  téie  blanche. 

UBUCOGÈPS)  a^jr,  kuccteertts 
(Xfvxoc, blanc f^p«€^oome);  quia 
les  antennes  blanebes.  Ex.  MelmJa 
ieucœera, 

usiiGQcanoTJuraiv^  ^^jm  '^wa^ 

croiaphus  (^suxôcy  blanc,  i^MOfoc, 
tempe)  ;  qui  a  les  tempes  blanches^ 
comme  le  TrochUus  le^cacnOapkms , 
dont  la  tête  offre  de  chaque  oôté  une 
bandelette  blanehâtre  ,  étendue  de 
rœîl  i  l!occipot« 

.  I^^liCQDJBRlIE  9  adj . ,  leucodermuà 
(>cuxK»  blanc,  'sppty  p^n);  quia 
la  peau  blanehe,  comme  l'Ôcid^iu 
leucodermm^  dont  tes  parties  inféneu'* 
ces  et  ktcirales  du  corps  aont  d'un 
blanc  brillant. 

l4EIICaBiQNIX»  adj.t  leueodonf 
leucodontes  {Xrsuèç^  blanc ,   o^^ûcy 


LEUC  fi 

conune  les  incisives  du  Sorex  lêuco^ 
don  le  sont  dans  le  jeune  âge;  qui 
a  des  ninces  garnies  à  leur  bord  in- 
terne de  dentelures  blanches  9  <v»inmy 
le  Pprtunus  leueodonies. 

LEUCOGASTltS  9  adj. ,  leucogas^ 
ter  {liMiA^  j  blanc ,  'parn^  »  ventre). 
Se  dit  d'un  mammifère  (ex.  Hjrdra-^ 
mjrs  leucogaster) ,  d'un  «oiseau  (ex. 
Ardea  Ipucôgasier ,  6al6uia  Uiseo^ 
eastra  ,  Cormoranus  alàùfenier }  f 
d'un  I^Qptile  (  ex  •Nairix  kmcogastêr) , 
qui  a  le  ventre  blanc. 

LEVCOGNAPaALB ,  adj.»  leuca^ 
gnaphalus  (  Xnaoc ,  blane ,  j^énfoÈkof  y 
bourre  ).  Se  dit  d'un  oiseau  qui  a  \b 
duvet  blanc  et  les  plumes  d'nne  autre 
couleur.  Ex.  CorvusUucognaphabu^ 
IJE^OCWRAIOll!:  9  «dject. ,  leuéiO* 
gramma  (  Xivxoc  ,  blanc  ,  Tpa^ifts^ 
ligne)  ;  qui  a  des  lignes  ou  des  raies 
blanches  sur  le  corps  (  ex.  SaUUus 
leuc^gramma)f  ou  sur  les  étjUtts  (ex# 
Periulus  leucogramnau  ). 

LEUGOGBAPHE  9  ad j . ,  leuepgr^ 
phus  {yawniç ,  Uaiie ,  ^fpdb^ ,  écrire  )• 
jLe  Ou'duusleacpgraphusMêeèteaA» 
les  marquées  de.  lineamena  ^ai|cs  9 
qui  imitent  des  caraotëres  d'écriture» 
La  Ceiania  leMeographa  à  ses  41ytre$ 
marquées  de  bandes  transiKersalcè 
blanches. 

LEUCOUMOB,  adj.  ,  leueaiomaM 
(  "ktweèç ,  blanc  »  Xâpa,  bcgpdnve)  ;  qm 
^t  bordé  de  blanc ,  comme  le  Pezîui 
leueoioma,  dont  la  cnpule  offre  une 
bordure  de  flocons  blancs. 

lifiliCQLYXBS  9  adi.  et  b.  m.  pL  ^ 
ixucokfies  (Xnxôcy  blanc  I  Mo*  9  dis-' 
soudre  ).  Mem  donné  piar  Ampère  <à 
une  cUsse.de  corps  snnpkS|  par 
Boudant  à  nne  classe.de  sabslanoef 
minérales ,  comprenant  des  corps  qnif 
en  se  dissolvant  danslef -aeidesiiieo-^ 
lores ,  ne  donnent  que  des  sololioné 
sans  oodeor. 

lAlCOlàXiB  9  adKeet.  9  i^Kom^ifltf 
(]isugeJCf  bkne9*f«ÛoiC9  noir).  Dont 
la  couleur  se  compose  d'tt  ttié|iuig9 


tt4  LEUC 

de  blanc  et  de  noir.  Ex.  Monaulus 
hucomèianiu  ^  Columèa  Icueomela^ 
Totémus  melanoUucus  f  Cetonialeu-' 
comelona* 

LEUGONOTE  9  adject.  ^  leuconoiui 
(>ivxQ<i  blanc  I  vmtoc  ,  dos).  Se  dit 
d'une  plante  qui  a  les  feuilles  blan- 
ches en  dessous  (ex.  Potentilla  leu- 
conota)  ,  ou  d'un  animal  qui  a  le  dos 
blanc  (ex.  Coiiiu  ieuconotus ,  Picus 
(eueonotês  ). 

USMJOOIPATBMB  9  s.  f. ,  leucopaihki 
(><vxoc  9  blanc  ,  iràOcç,  maladie).  État 
d'un  animal  qui ,  pur  vice  primitif  de 
conformation ,  a  la  peau  d'un  blanc 
de  lait, 

LEUCOPHE,  adject.^  leucophœiu 
(  'ktWKÀç  |.  blanc ,  faiô; ,  brun  ).  Dont  la 
couleur  se  compose  d'un  mélange  de 
blanc  et  de  brun.  £x.  Totanus  leuco' 
phœus,  OUffa  leucophaa. 

LEUGOPHRE9  adject.,  leucophrys 
()itv9io€,  blanc 9  ofpiiÇf  sourcil);  qui 
a  les  sourcils  blancs.  Ex»  Circus  leu^» 
cophiys, 

LEVGOPHTHALUE,  adject. ,  feu- 
cophthabKuu  (  >cuxo{ ,  bianc ,  of  OeO^oc , 
CBil)  ;  qui  a  les  jeux  blancs.  Ex.  La^- 
TUS  UueopkUiàûnas. 

tEUGOPHYIXS^adj.,  hucophyl 
bu  (kvjMc,  blanc,  fûXXov,  feuille); 
Se  dit  d'une  plante  qui  a  les  feuilles 
«ouyeiies  d'un  duvet  Manc  (  ex.  Lu- 
jnnus  Uucophjrlbu,  Potentilla  leaco* 
phjrUa,  Cam^etum  leucophyUum)  ^ 
d'un  champignon  qui  a  les  feuillets 
blancs  (  ex.  jigaricus  laceophyU 
tus  )  y  d'un  animal  qui  porte  6n  ban- 
deau et  des  taches  de  couleur  blanche 
(ex.  CalanUta  leucophjrilatus), 

l'EUCCMPHiE,  adject.  ,  leucopUus 
f  Xivxoc  »  blanc ,  sriXoç ,  chapeau).  Épi* 
inèta  donnée  à  un  champignon  dont 
le  chapeau  est  Uanc  Ex.  jég^ricus 
ieucopilfis. 

LEUCOPLEURE,  adj.,  Uucopleu^ 
rus  (^vai;,  blanc,  «>cv.iov ,  cola); 
^i  a  les  cAtés  blancs.  Èx.  PatcUa 
iwcopl0urii. 


LEUG 

LECCOPODE,  adj.  ;  Uucûpodus, 

leucopodius  (  Xcvxo;  ,  blanc  ,  iroOç  ^ 
pied).  Se  dit  d*ub  champignon  qui  a 
le  stipe  blanc  (ex.  Stemonitis  Uuco^ 
pallia  )  ;  d'une  plante  dont  les  pétioles 
sont  blancs,  comme  ceux  de  VOxjr^ 
tropis  ieucopoda^  qut  persistent  et  blan- 
chissent après  la  chute  des  feuilles; 
d'un  oiseau  dont  les  pieds  sont  blanca 
(ex.  Hœmatopus  leucopodius), 

LEIJGOP06E ,  adject. ,  LeucoBogus 
(>evxo(y  blanc,  «tutuv,  barbe);  qui 
a  la,  barbe  ou  le  menton  de  couleur 
blanche.  Ex.  Turdus  leucopogus, 

LEUGOPROCTE ,  adj. ,  leucoprois 
tus  ()nxo;,  blanc,  irjMixTo;,  der- 
rière) .  Se  dit  d'un  insecte  qui  a  l'ex- 
trémité de  Tabdomen  blanche.  Ex. 
Anthomya  leueoprœta. 

LEUGOPRYMNE ,  adject.,  ieaco^ 
prjrmnus  (  Xiuxoç  ,  blanc  ,  irpv^voc , 
si«crum)  ;  qui  a  les  fesses  ou  le  haut  de 
la  cuisse  de  couleur  blanche.  Ex.  Cer* 
eopithecus  leucoprjrmnus. 

LEUGOPS,  «dj. ,  leueops  ().tvxôc, 
blanc ,  &p  ,  œil  )  ;  qui  a  l'œil  blanc 
ou  entouré  de  blanc.  Ex.  Sjrlîfia  leu^ 
cops. 

LEUGOPTÈRE,  adj.,  Uueopterus 
(>cvxô;,  blanc,  irrcpov,  aile).  Se  dit 
d'une  plante  qui  a  les  ailes  de  ses 
fruits  ' blanches  (ex.  Hakea  Uuco^ 
ptcra)y  d'un  oiseau  (cx«  Totanus 
leucopterus^  jérdea  leucoptera)^  ou 
d'un  insecte  (ex.  Musca  kueoptera)^ 
qui  a  les  ailes  blanches. 

LBliGOPE,  adj.,  leueopus  (>iv- 
aôc)  blanc,  iroCç,  pied);  qui  a  les 
pieds  blancs.  Ejc.  Mus  Uucopus, 

LEllGOPYGE ,  adject. ,  Uucopygus 
(>tvxcc,  blanc,  iruT^^  derrière).  Se 
dit  d'un  insecte  qui  a  l'extrémité  de 
labdomen  blanche,  Ex.  Asihu  leu*- 
copj^gus,  Toxopkora  leucopyga, 

LEUGOPYttE  ,  adj.  ,  leucopyrus 
(Xctixo;,  blanc,  irvpoc,  fnitt) ;  qui  a 
des  fruits  blancs,  ffx.  Fluggea  lêU" 
copyrus, 

li£UGOPYRIiaE>adj.  v^ttco^r^ 


LEUC 

l>A«/ (XivkÔ; ,  blanc,  ^rvjSpôcy  roux). 
Dont  la  couleur  se  compose  d*iin  mé- 
lauge  de  blanc  et  de  roux*  Ex.  RaU 
Uu  leucùjyjrrrhas. 

LEUGORAIIPHE9  adj.  y  kucoram-^ 
phus  (>nxô;y  blanc,  pipfoc,  bec); 
«ui  a  le  museau  blanc.  Ëx.  Delphinus 
teueoramphus. 

LEUGORHIEE,  adj.,  Uucorhizus 
(>ivxô(,  blanc,  pt|;a,  racine);  qui  a 
des  racines  blanches.  Ex.  Ludwigia 
leueorkiia,  Rheum  îeueorhizum. 

L£tJCOBHYNQlJE ,  adj.,  leuco^ 
rk)rnchus  (Xcvxoç ,  blanc ,  pvy^oç ,  bec)  ; 
qui  a  le  bec  blanc.  Ex.  Lanius  leuco» 
rfynekos ,  jikedû  leucorhjrncha. 

LBUCORRHÉ,  v^è].  ^  ïeueorrhous 
(Xcvxô;,  blanc,  p/«i,  couler);  quia 
le  croupion  et  les  parties  inférieures 
du  corps  de  couleur  blaqche.  Ex. 
Uirundo  leucorrhoa. 

LEUCOSANTHE ,  adj.,  leucosari' 
ihus  (Xitfxôc,  blanc,  ÇsvOôc,  jaune). 
UAgaricus  Uucosanthiu  a  le  chapean 
blanc  et  le  sttpe  jaune. 

LEUGOSIDÉESy  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Leueosideœ.  Nom  dooné  par  Leach 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Crustacés 
décapodes,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Leucosia, 

LBUGOSPEIUIE,  adj. ,  leucosper^ 
nuis  (Itvxo;,  blanc,  oirtpfut,  graine); 
qui  a  des  frnils  blancs.  Ex.  Glycine 
ÛMicosperma  y  Seseli  teucofpermum. 

LEVGOSraLE,  adj.  ,  ieucospitus 
(  Wxo;,  blanc,  9irî^o;,  tache)  ;  qui  a 
des  taches  blanches.  Ex.  Leptocerus 
ieucospilus ,  Laphria  leucospiia.  * 

LEVGOSTÈGOE,  adj. ,  leucostegus 
(>cv«o<,  blanc,  9TC719,  couver(ure). 
iJOmalia  leucostefa  a  ses  urnes  oli- 
Tâtres  Gonrertes  d  un  opercule  blanc. 

LEIJC06TICTE  9 adj. ,  Itucostictus 
(>ivxoc  9  blanc ,  9Ttxto«  ,  pointillé  )  ; 
qui  est  pai'semé  de  taches  blanches  , 
eoairae  les  élyires  du  ifypsonotiu 
ieucùstictus. 

LEVCOSTINIQVE9  adj.,  ieucostU 
meus(h^it^'j  UmiO|  vtvf^f  poim). 


LEVE  a5 

Épithète  donnée  par  C(^dier  aux 
roches  '  pétroÂiliceuses  composées  de 
cristaux  microscopiques  entrelacés, 
dont  la  coupe  offre  autant  de  petits 
points  blancs. 

LE€G0ST01IE ^  adj. ,  ieucostomui 

i^vxoç,  blanc,  9t^,  bouche).  Se 
it  d'une  mousse  qui  a  le  péristome 
blanc  (ex.  Zrgotrichia  leucostoma)^ 
d'une  coquille  dont  l'ouverture  est 
blanche  (ex.  Ranella  leueostoma)^ 
d'un  insecte  qui  a  la  bouche  blanche 
(ex.  jépis  ieîuostoma). 

|<£UGOTE  9  adj. ,  leueotîs  (  >rixo; , 
blanc ,  ov; ,  oreille  )  ;  qui  a  les  oreilles 
blanches.  Ex.  Fringilla  Uucotis. 

LEUCOTBIQUE ,  adj.  ,  leucotri' 
chus  (  ><vxoc ,  blanc ,  0p4  y  poil  )  ;  qoi 
est  garni  de  poils  blancs.  Ex.  Pezizà 
leueotricha. 

LEVGOXYLE  ,  adj.  ,  leucoxy-tus 
(^uxôc ,  blanc ,  ÇvXov ,  bois)  ;  qui  a  le 
bois  blanc.  Ex.  Fitex  leucoxjlum, 
Bîgnonia  leucos^lon» 

LEDGOZONÉ)  adj.,  leucoionius, 
leucozonalis  (  Xivxoc ,  blanc ,  (uvii , 
zone);  qui  offre  des  zones  ou  des 
bandes  circulaires  blanches.  Ex.  j4pis 
îeucozonia ,  TurUneila  leucozonalis* 

LEUGURE  9  ad j . ,  leueunu  (  >ivxoc  » 
blanc ,  owpà ,  queue)  ;  qui  a  la  queue 
blanche.  Ex.  Chetodon  leucurusj 
Fringilla  leucura, 

LEVANT,  s.  m.  ,  orie/w ; «rotraW; 
Morgen  (ail.)  ;  east  (ang).).  Partie  du 
ciel  où  le  Soleil  apparaît  le  matin  sur 
l'horizon  et  semble  se  lever. 

liEVEBy  s.  m.,  ortus;  àyotro>4, 
iiriToX:^;  Aufgangj  Axifstehen  (M.)i 
ri  se  (angl.);  orto  (il.)-  Aoparitîon 
d'un  astre  au  dessus  du  côte  oriental 
de  l'horizon ,  c'est-k-dîre  des  poinU 
de  la  terre  ou  de  la  mer  où  la  vue  se 
trouve  limitée  vers  l'orient. 

LÉVIGAVDE9  eAy  ,  lœ^^ieaudatiu 
(  laris ,  lisse ,  cauda ,  queue  )  ;  qui  a 
la  queue  lisse.  Ex.  Palinurus  ArW- 
cauda, 

I/ÉVIGOIXE^  adj.  y  levicoUls  {la^ 


1 


^Q  LEVR 

w ,  lÛM^  eoffum,  ool) ;  qui  •  le  col 
ou  le  corselet  lisse.  Ex.  Cj'las^lqu'i-' 
coilis^ ,  Apion  IcBf^icoUe, 

LÉVICOSTÉ  9  adj.  ,  lœuicostfilu^ 
(  laf^is  ,  bsse ,  costa ,  cdte)  ;  qui  est 
jnuni  de  cotes  lisses.  £x.  f^eMriaa^ 
da  lat/icosUt. 

LÉVIFOLIÉ  ,  ad]. ,  lœt^îfolàu  (la- 
pis, lisse,  foliumy  feuille)  ;  qui  a 
les  feuilles,  lisses.  £x.  Piper  lœt^ifo» 
lium. 

LÉVIPÊDE.  adj. ,  la!tfipes(tœyis^ 
lisse ,  pesj  piea))  qui  a  les  pieds  lisses. 
Daos  1  Empis  lai^ipfSf  les  cuisses  pos- 
térieures ne  sqot  poîot  sillonaees  ^ 
comme  dans  V Empis  sulcata. 

LÉyiRHYNQUE,  adj. ,  lapirfy-n-' 
chus  (  lœyis ,  lisse ,  ^uy^^o^  ,  bec  );  qui 
a  le  bec  lisse.  Ex.  Palœmon  lapirkyn- 
chus. 

I4ÉVIROSTBES9  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Ite^irostres  (lattis,  léger,  tostrum, 
bec  ).  Nom  donné  par  Du méril  à  une 
famille  de  l'ordre  «des  Grimpeurs, 
coiapreoaât  des  oiseaux  qui  ont;  le 
bec  léger. 

fij^vigs,  g.  f. ,  labium^  labrum; 
yMÏkoç.Oa  donne  ce  nom  :  i°  en  bo- 
tanique (  labium  ;  Lippe  ,  Ltfze  , 
ail.  ;  lip ,  aogl.  :  labbro ,  it.)  aux  deux 
içlies^irincipaux  d'un  calice  et  dVne 
corolle  Jbilahiés  pu  personés ,  et  on  les 
distingue  en  lèvre  supérieure  {labium 
supêrius;  Oberlifpe,  ail.)  et  lèpre 
i^féri€ure  {Uiiium  inferius  j  fJnter^ 
lippe  f  ail.  ) ,  suivant  leur  position  à 
l'égard  de  |a  fleur.  La  première  est 
souvent  appelée ,  d'après  Rivin , 
çasçitè.  La  seconde  est  ausM  nommée 
parBJvio  barbe  ^  par  Link  lèvre  tout 
eourt  (labium)  »  par  R.  Brown  labelle. 
L'espace  vide  compris  entre  les  deux 
lèvces  porte  le  nom  de  ^or^^  (rictus; 
Rachen^  aÙ.).  :»<*  En  zoologie  (labrum^ 

labium  j  X*^^  <  l'W^.y  *''*  )>  ^^  ''^P^^ 
cutanés  qui  entourent  la  bouche  des 

MaaMnifères ,  et  qu'on  distingue  éga- 
lement en  lèpre  supérieure  (^labiua^ 
4up€r^S  Q^rUppc^  aJL;  «jy^-r 


ÎJAT 

lip ,  ADgl. ),  et  lèpre  inférieure  {h^ 
bium  ir^erius}  Unierlippe,  ail.  ;  ua- 
der^lipjBu^.  ) ,  d'apr^leur  situation 
par  rapport  au  sommet  de  la  téie. 
lUiger  appdle  .la   première  labrum 
j^lâifze^  allO»  ®^  1*  seconde  labiut^ 
i Lippe ,  alU  ).  On  donneauisi  le  nom 
ne  lèpres  aux  deux  bords  de  l'ouver- 
ture dVnc  coquille  uni  valve,  dont 
celui  qui  couvre  la  columelle  fojrme 
la  lèpre  interne  ou  gauche  (labium 
inUrius,  labium  sinistrum^  labium; 
innere  Lippe  ^  linke  lippe  j  al|.  )»  ®^ 
Vautre  la  Icpre  externe  ou  droite  (  /a- 
bium  escterius ,  labium  dejetrum ,  /«- 
brumj  àussjwe  Lippe  ^  rechte  Lippe, 
ail.).  On  l'applique  également  aux 
bords  d'une  coquille  bivalve  qui  aon^ 
compris  dans  le  corselet.  Enfin,  cher 
les  insectes,  on  le  donne  aux  pièces 
impaires  qui  forment  la  bouche  eu 
devant  et  en  arrière,  du  coté  du  front 
et  de. la  ganache;  la  première  de  ces 
pièces  est  la  lèpre   supérieure,  on 
labre  (  labium  superU/ks ,   labrum  ; 
Oberlippe,  ail.);  ia  seconde  est  la 
lèpre  inférieure  (^labium  inferius^  la- 
bium; UtUerUppej  ail.  ).  L'ouvertui;!^ 
comprise  entre  les  lèvres  écartées  w 
ouvertes  est  appelée  rictus  (Muad^ 
.qffhung) ,  dans  les  Maipinifères. 

.LEYSÉIUÉX$9  adj.  et  s.  f.  (d.« 
Lejrserea  9  Lejrseriees.  Nom  douiit 
par  B.  Cassini  a  un  |^ppe  de  U  AQÇr 
tion  des  Inulées  gnapbaliées ,  par  Là- 
sing  .à  une  sous-tribu  de  la  tribu  des 
Sénécionidées ,  ayant  pour  Kjfp  lé 
genre  L^sem. 

XjABâsS ,  adj.  et  s.  f.  pi.  »  £ia- 
beœ.  ^om  donné  par  H.  Gissini  et 
Lessing  à  une  sous-*tribtt  de  la  .trib^ 
des  Yernouiées,  qui  a  pour  ty|ie  1^ 
|;enre  Liabum. 

IMSIQUE,  adj.,  liasiBUs.  Nom 
donné  par  OuMjius  à  un  groupe  die 
terrains  dont  la  roche  qui  fait  le  typ9 
a  été  nommée  lias  par  les  géologue^ 
auglais. 


UBR 

r»  Nom  doDoé  par  L.«G, 
Richard  à  aae  seclioa  de  la  familU 
iki  Synantliérées  y  par-Hw  Casaini  à 
|iD«  Mçtioa  de  la  tnbu  dea  Ëupato^ 
riacééa,  ajant  pour  tjpe  le  geure 
Liatrù, 

LIBELLVLINES ,  adj.  el  a.  f.  p)^, 
Ubellulina.  Nom  donné  par  La- 
mark  f  Latreille»  Duméril ,  Goldfuaai 
Eichwold  I  Ficinua  el  Cama  ^  une  fa- 
mille de  l'ordre  dea  loaectea  né?ro- 
ptérea,  fpti  a  pour  type  le  geoœ  Lin 
ieUula* 

UBEIXULOIDES^  ad],  et  a.  m. 
pL,  LibeUuhtde^.  Laiehartiog  doo'- 
vail  ce  nom  à  toua  les  îoaecU'a  né^ 
vropièrea,  parée  qu'ils  ressemblent 
plus  ou  moins  aux  libellules. 

LIBER,  s*  m.,  liùer;  Bast  (ail.); 
Ubro  (  il.)*  Nom  collectif  dea  couches 
eorticalea  les  plus  pouTellest  qui  leur 
a  été  donné ,  soi!  parce  que ,  dans 
plusieurs  arbres  i  ellesse  détacheut  les 
joaea  des  autrea,  comme  les  feailleU 
•d'un  livre ,  a»it  parée  que  jadis  celte 
partie  de  l'éeorce  aenrait  à  faire  du 
papier* 

UBÉRÉ,  adj. ,  Uhtralus  {liber  ^ 
ISb^  ).  Se  dil ,  en  botanique,  d  une 
partie  qui  adhère  i  mae  autre  «  mais 
4|ul  s'en  sépare  a  une  cerlaine  *  hau- 
teur ,  comme  les  filets  dea  étammiis 
d'une  Senr  aj^anlhérée,  qui  se  déta- 
chent du  tube  de  la  corolle^  i  la 
meslié  »  aine  trois  quarts ,  etc.  de  aa 
.longueur. 

LIBÉRISQUAW ,  ad].  «  iiienscuo' 
um4  (liber  ^  libre,  squama\  écaiUe). 
Synonjaie  de  iAorîsoiépide  f  dont 
H.  Casaîni  se  sert  pour  désigner  le 
péricline  dea  Sjnanlhérées ,  quand 
les  squames  en  sont  librrs. 

UBJMNSU,  adj.,  libuUnosut 
(^«Méfe,  dérèglement),  ho  If acacus 
libîdinosus  est  ainsi  nommé  k  cauae 
de  réaoraae  turgescence  oue  les  par« 
4kii  |;énitaks  de  la  femelle  acqaiè<- 
nmtà  l'époque  du  rnl* 

UBRATION,  subst.  f. ,  VkrêtiQS 


Sehwoiàung  (ail.)  {lAr^^hi^xu^v). 
Les  astronomes  donnent  ce  oom^  uo4 
aprte  dç  balancement  de  la  Lune ,  qu^ 
fait  que  noua  apercevons  tantpt  pfuf 
et  t^Dlôt  moins  des  bords  ^u  disquç 
dç  cet  astre,,  et  qui  lient  àplusieunf 
causes  \  à  ce  que  la  révolution  de  I4 
Lune  sur  elle-même  veni  l'ouept  se 
faisant  dans  le  même  bps  de  tempf 
nue  celle  autour  de  la  Terrç  verf 
lest,  l'un  de  ces  moove^^ns  dé^ 
tourne  autant  de  sa  surface  que  l'auf? 
tre  en  présente  à  nos  yeus ,  ce  quf 
constitue  la  i'bration  en  longitude  , 
découverte  par  Galilée ,  et  dont  l'am- 
ptitude  est  de  huit  degrés;  à  ce  quç 
l'axe  de  la  Lune  étaqt  incliné  u^r  le 
plan  de  son  orbite ,  on  voit  plus  oi| 
moins  de  9çs  régions  polaires  en  def 
temps  difierens ,  d'oii  résult^ç  la  iU^ 
hration  en  latitude  j  dont  l'amplitudç 
est  de  cinq  degrés  quin^  minutes  ; 
enfin  à  ce  que,  chaque  jour,  la aituar 
iion  de  l'obseryateur  pbange ,  en  rair 
aon  des  différentes  aituationa  qu'4 
reçoit  par  le  monvenyfnt  rotatoire  df 
la  Terre.  Outre  celte  libratioa  appa« 
rente,  qui  tiept  à  une  pure  iUusW]^ 
d'optique,  on  en  admet. enisope  <ln^ 
phjaique ,  qu'on  ex|dique  en  admetr 
tant  uoe  jjTégularité  daps  la  foni^ 
jonde ,  ou  an  moins  4<^ns  la  densité 
4e  la  Lune^  qui  fait  que  ra.t|recljioj^ 
de  la  Terre  occasiooe  de  petites,  per? 
turbations  périodiques  dans  sa  rotar 


U8RB ,  adj*,  fiiery  Atvr^oc  \fr^ 
(«11.  ) ;  free  ,(aogl.  )  ;  Uberç  (it.  )  j 
qui  ne  tient  à  rien»  On  em|)loje  e^ 
mot  :  ^°  eu  physique*  he  ,aUoriquç 
libre  est  celui  qui ,  ne  se  trouvant 
point  engagé  dans  des  combioaisona 
avec  les  corps  j-agit  sur  le  thermomè- 
tre .et  sur  nos  orjga^es ,  «t  produit 
tous  les  phénomènes  de  la  /tj^mpérar 
turc,  a^  En  minéralogie.  0n  appelle 
libres  les  erislaus  ac^culaina,  âonque 
les  aiguilles  groupées  ^ant  distinctes 
l«s  wea  de5  aiitre#(ex.  ^^<^> 


Â8 


LICE 


3°  En  botanique.  Amande  libre ,  celle 
dont  la  surface  n'«dJ;ière  point  i  l'en- 
Teloppe  qui  la  recouvre  (ex.  Phaseo* 
lus);  calice  lihre^  celui  qui  n'a  pas 
d'adhérences  avec  Fovaire  ;  cloisons 
libres ,  celles  qui  sont  lormées  par  un 
placentaire  devenant  libre  au  moment 
de  la  déhisccnce  ;  embryons  »  libres , 
les  graines  ,  d'après  Dupetit-Thouars 
et  Turpin ,  qui  les  définiâsent  ainsi  : 
corps  reproducteurs  fécondés,  tuni-- 
qués ,  rarement  nuds ,  nés  de  la  par- 
tie la  plus  terminale  de  la  plante  mè- 
re^ vivant  par  elle  jusqu'au  mo- 
ment de  la  fécondation ,  époque  à  la- 
quelle ils  s'isolent  dans  l'intérieur  du 
sac  ovulaire,  devenant  des  lorS  des 
éo fans-plantes,  se  nourrissant,  par 
les  pores  de  toute  leur  surface ,  du 
fluide  endospermique  dans  lequel  ils 
nagent ,  et  offrant  déjà  la  ligne  mé- 
diane ou  point  de  départ  qui  sert  à 
distinguer  les  deux  systèmes  dont 
se  compose  l'être  végétal  ;  destinés  à 
se  délacber  de  la  mère^  et  i  aller 
former  plus^  loin  une  aggrégation 
nouvelle ,  abrités  par  plusieurs  enve- 
loppes protectrices,  ils  sont  le  der- 
nier et  le  plus  imparfait  des  produits 
de  la  végétation.  E lamines  libres , 
celles  qui  ne  tiennent  ensemble  ni 
par  les  filets  ni  par  les  anthères  ;  in^- 
dupie  libre ,  celle  qui  ne  fait  point 
corps  avec  le  fruit  (  ex.  Rosa^\  nec" 
taire  libre  ,  celui  qui  naît  sous  l'o- 
vaire ,  sans  faire  corps  avec  lut  ; 
opùire  librcj  celui  qui  n'a  aucune 
adhérence  soit  avec  le  péfianthe  sim« 
pie ,  soit  avec  le  calice  ;  placentaire 
libre ,  celui  qui  est  totalement  déta- 
ché du  péricarpe  ,  et  qui  ne  tient  à 
rien  après  la  déhisccnce  (ex.  Ptan^ 
tago).  4^  En  zoologie.  On  appelle 
doigts  libres  j  dans  les  oiseaux ,  ceux 
qui  sont  entièrement  séparés  jus- 
qu'à leur  articnlation  avec  le  tarse. 
LIGËOIDES9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Uccoîdès,  Nom  donné  par  Fries  k 
iXne  famille  de  l'ordre  de»  Ga8lro<* 


LICH 

mycèted  trichospermesi  qili  a  pour 
Ijpe  le  genre  Licea, 

LIGHÉNATE ,  s.  m.  ,  lickenas. 
Genre  de  sels  {^lichensaure  S  aise  , 
ail.) ,  qni  résultent  de  la  combinai* 
son  de  l'acide  licliéuique  avec  les 
bases  salifiables. 

LIGHÉNÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
ZJcheneœ  ,  Uehenes.  Famille  de 
plantes,  réunies  par  Linné  enunsenl 
genre  appelé  Lichen ,  qui  successive- 
ment est  devenu  un  ordre  de  la  classe 
des  Cryptogames ,  dans  le  sjstèaie 
de  Wîlldenow ,  puis  une  cohorte  de 
la  classe  des  algues  pour  Fries, 
ou  une  classe  d'acotylédonea  pour 
Agardh,  et  dont  l'histoire  a  été  éclair* 
cîe  par  les  travaux  d'Âcharîns  » 
Meyer  ,  Fries ,  Eschweiler ,  Fe©  et 
Wallroth. 

LI€HÉNEV\  y  adject. ,  lichenosus. 
Fries  désigne  sous  le  nom  à* Algues 
lickéneuses  {Algœ  lichenàsœ)  une 
sous-cinsse  de  la  classe  des  Algues , 
comprenant  celles  de  dis  plantes  qui 
vivent  à  l'air,  et  divisée  par  lui  en 
deux  ordres  ou  cohortes ,  les  Lichens 
et  les  Byssacées,  • 

UGHÉNIGOLE ,  adj.,  //c^e/t/^/o/ 
(  lichen,  lichen  ,  colo ,  habiter  J  ;  qui 
vit  sur  les  lichens^ 'comme  le  Sphœ-' 
ria  lichenicola  sur  les  apothécies  des 
Lecanora  salicina  et  erythrella» 

LICHÉNIFOfttlE ,   adj.,   licheni- 
fermis  j[  lichen ,'  lichen  ,  jorma  ,  for- 
me )  ;  qui  a  la  forme  d'un  lichen.  Ex* 
Spongia  licheniformis, 

LIGHÉNIQUEy  adj.,  lichenicus. 
Nom  d'un  acide  {JUchensàure y  ail.) 
particulier,  que  Pfaff  a  découvert 
dans  le  Cetraria  islandica, 

LIGHÉNI¥OIIB ,  adj.,  lichenii^o^ 
rus  (  lichen ,  lichen ,  varo ,  dévorer)  ; 
qui  mange  les  lichens.  HtX^Limeuc  li^ 
cheniporus. 

UGIIÉNOGRAPHE  ,  adj.  et  s.  m. , 
licfienographus.  Botaniste  qui  s'oc- 
cupe sptcialement  de  l'histoire  des 
Lichens. 


LIGA 

UGHENOGBAPHIE  ,  s.  f. ,  Hthé^ 
nographia  (^tip^nv,  lichen,  7P^?^  9 
écrire).  Partie  de  Ja  botanique  qui 
traile  spécialement  des  licheni»  ;  ou- 
vrage sur,  cette  branche  de  la  science 
des  végétaux- 

LIGHÉNOGRAPHIQUË ,  adj.,  li^^ 
chenographictu  ;  qui  a  rapport  à  la 
lichénographie.  Sj^stèmeUeliénogra'' 
phique, 

LICHÉNOIDE  9  adject. ,  lichenoides, 
(Xff^y^  lichen  y  li^oc,  ressemblance); 
qui  a  de  la  ressemblance  avec  un  li- 
chen. Ex.  Eschara  lichenoides. 

LIGHÉNOIDES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
lÀchenoidea.  Nom  donné  par  Agardh 
k  une  famille  de  l'ordre  des  Confer- 
voïdées  I  comprenant  celles  qui  res- 
semblent à  des  lichens.  On  donne 
aussi  cette  épithéte  aux  Hépatiques 
qui  ont  le  port  de  certains  lichens. 

XlClaéNOLOGIE ,  s.  f . ,  licheno- 
logia  (Acc;^x<vy  lichen,  >070c,  dis^ 
cours).   Traité  sur  les  lichens. 

LIGHÉIVOLOGUE ,  s.  m.  Natura^- 
liste  qui  s'occupe  des  lichens. 

UGHCVËES  ^  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
lichineœ.  Nom  donné  par  Greville  à 
un  ordre  de  la  famille  des  Algues  ^ 
qui  a  jpour  tjpe  le  genre  Lichina» 

LIE  9  adj. y  Ugatus,  Se  dit ,  d'après 
Mirbel,  in  pollen^  quand  ses  grains 
sont  comme  liés  ou  attachés  ensemble 
par  des  fils. Ex.  Azalea  viscosa, 

LI£GEU\,  adj. ,  suberostu ;  ^lùi^ 
inç  ;  korkartîg  (ail.).  Sjnonjme  de 
subéreux ,  qui  a  été  proposé  par 
L.-C.  Richard. 

LIEtin,  adject. ,  Ugans  ;  xusanh- 
menspinnend  (ail.  ),  Réaumur  appe- 
lait chenilles  lieuses  celles  qui  lient 
ensemble  plusieurs  feuilles  ou  fleurs 
déplantes ,  pour  en  former  un  paquet^ 
dont  elles  habitent  les  vides. 

LIGAMENT,  s.  m. ,  ligameniùm  ; 
evv^coTfftoc  ;  Band  (al).  )  (  Ugo ,  lier  )• 
On  appelle  ainsi ,  en  conchyliologie , 
une  masse  de  substance  solide  et  d'ap- 
parence cornée ,  qui  sert  à  réunir  so« 


UGIf 


a« 


lidem«nt  les  deux  valves  (d'une  co-» 

Îuille  bivalve ,  et  à  les  ouvrir  peu-^ 
ant  la  vie  de  l'animal. 

LIGNATILE  ,  adj. ,  Ugnatilis  (  fi^. 
gnum^hois);  qui  vit  sur  le  bois, 
comme  certains  champignons  (ex» 
Jgaricus  Ugnatilis). 

LKrNE ,  s.  f. ,  linea;  ^popiAÎ;,.  Se  dit^^ 
en  histoire  naturelle  «  d'une  cov|leur 
étendue  en  longueur ,  qui  a<  partçut 
une  largeur  égale ,  mais  peu  eonsidé* 
rable. 

UGNÉ,  adj.  ,  ligimus.  £pilhèt^ 
donnée  par  L.-G<  Richard  a^x  par- 
ties des  végétaux  qui  sont  marquées 
de  lignes  fines ,  simples ,  parallèles  • 
d'une  couleur  dificrente  de  celle  oui 
fait  le  fond  ,  et  aux  feuilles  dont  les 
nervures  latérales  sont  fréquentes  « 
parallèles,  déliées.  Ou  exvploje  pîus 
copimunément ,  dans  le  premier  cas ,' 
le  terme  de  lînéolé  j  et  dans  le  second 
celui  de  j/riV. 

UGNEUX  9  adj. ,  Ugnosus  ;  (uXtvoc , 
\SkHi9iï^  ;  holzig  (  aU.  )  ^  Ugneous 
^ngl)  ;  ùgnosQ  (i^O  ;  qui  a  rapport  aui 
bois.  Lecorps  /^n^zu^estla  partiedela 
tige  eu  de  la  racine  des  plantes  dioo-f 
tjiédones  qui  se  trouve  comprise  entre 
la  moelle  et  l'écorce.  Les  chimistes  , 
en  la  considérant  eomme  principe 
immédiat  àes  végétaux ,  l'appellenl 
simplement  ligneux  ^  d'après  Four- 
croy.  Couches  Mgrkeuses  f  zones  qui 
se  forment  successivement  autour  dé 
la  moelle  y  dans  les  dicotylédones  ^ 
et  qui  sont-  visibles,  sur  leur  coupe 
transversale  |  oii  elles  produisent  des 
cercles  concentriques.  Fihres  ligneu^ 
ses  j  celles  aui  sont  dures ,  £ermes  , 
solides,  et  dont  l'ensemble  constitue 
le  bois.  Plantes  ligneuses^  celles  dont 
les  tiges  et  les  branches  ,  d'abord  fui- 
bles,  copnme  celles  des  plantes  herba* 
cées,  forment  un  bois  solide ,  et  végè- 
tent pendant  un  nombre  d'années  plus 
ou  moins  considérable.  Racine  lignei^ 
sty  celle  qui  est  de  la  nature  du  bois, 
comme  dans  la  plupart  des  arbres.  Tige 


36 


LlGîî 


UjgneOiè'i  ténê<)tli  forMe  ttn  bois  9ù* 
Hde,  et  vît  plusieurs  années  (cjc. 
jéslragalus  h'gnosus).  Ligneux  se  dit 
ftiissi  de  pitiiei  qui  ont  la  consîstatice 
•t  le  tissu  4û  Bois ,  comme  la  cupule 
4es  stitibUes  du  Pinus  pined ,  le  pérU 
carpe  du.  Ceusia /Ijlula ,  \c  phcét^ 
Éture  du  Swieienià  Mahttgoniy  la 
ipathe  AtL  Pkcenix^  dacfyliferm, 

LimiICeLlS  9  êà]. ,  lifrnlcôtas  {ïù 
^num,^l>^i  mI»^  èftbtier).  Ëpithètto 
donnée  à  certaines  coquilles  bivalves 
^ûi  étabfiss^thnir  séjour  dans  le  bois. 

OGMBM)  adj.  el  s.  tn.  pi. ,  £^ 
pitits  {Ugmtm^  bohi).  Motn  dontl(g 
par  GniboUrt  à  tine  famille  de  €0m« 
posés  ^ef nftires  orgaoiques  ^  ayant  le 
lois  pour  type. 

LIGiarERlB',  adj. ,  Itgni/eruJ  (ft- 
gnnmy  hohjfiroj  porter  ).  Se  dit 
des  branches  qui  ne  aonuent  que  du 
bois,  sans  fleurs,  ni  fruits. 

LIGNIFORMEy  adj. ,  Ugmtfortfdi 
{tignmn,  bofs,  fermait  forme). 
Épitbète  dbni^y  en  minéralogie, 
It  un  corps  dont  les  filamensqui  le 
i-ônslittfcttt  par  leur  «ssembbge,  Mut 
téllemétat  eïitfcifacés  qoe  le  totft  res-L 
semble  à  certains  bois.  Ex.  Asbtsit 
Ugtdforme. 

LR»«iyC! 9  s.  f. ,  %nma.  CandoUe 
^  ^posê  tdPsTppeler  aiust  le  H^etix.. 
.  lIÛNtFBnDE,  adj.  ,  Sgn^crdtts 
f^ÏÏgmim^  bôls,ï)crrfo,  ruiner);  qui 
ihiirie  et  dMViih  le  bois.  Ëx.  Cossài 
tignipcrda,  '  '   '  ' 

LIGl^ltJsVs.  th.  ^Hgnita.  Gdibôurt: 
désigne  sôtis  Oe.uom  le  bois  ou  la  li->- 
gnîuew  ' 

LlGI^IVORliB,  adj.  et  S.  m.  pK  , 
Hgnîuora.  Nom  donné  par  Dnméril  \ 
une  famille  de  l'ordre  des  Coléoptè- 
res, comprenant  ceux  de  ces  insectes 
dont  les  larves  se  développent  dans 
rintériear  du  bols,  et  oui ,'  5*  Télat 
parfait,  conservent leS  mêmes  mteurs. 

LlCrMItOins  9  adjecl. ,  lighiroàu^ 
'(if/iM/ii,boîs,  todo^  ronger).  Gui- 

pdtftl  rtppello  j;mm9  h'gnrrodd  un 


UGtJ 

produit  particulier  qu'on  frouve  ddns 
les  gommes  du  Sénégal  et  de  l'Inde, 
et  qui  est  formé  de  gomme  solnble 
semblable  à  la  gomme  arabique  et 
de  bois  rongé  par  des  insectes. 

UGVIACÈ ,  adj . ,  ligalaceus;  hlalt- 
hauuhenartig  (ail.')  j  qui  a  la  forme 
d'une  ligule. 

UQVLAms,  adj; ,  ïîgularis.  Se 
dit  de  parties  qui  sont  longues  et  li^ 
Iléaires  ,  comme  les  bractées  du  Ce- 
phitlis  UguîarU^  les  pètides  de  1'^- 
fiàna  iigalaris.  Le  Passiffôra  Ugtdoh 
ris  a  ses  pétioles  cbafgés  d'appen- 
dices eu  fbrme  de  lanières. 

IfGinûE,  s.  f. ,  ligûla.  On  nomme 
Ainèi  le  petit  appendice  lamellaire 
oui  çarnit  la  gatne  des  Graminées ,  à 
1  endroit  où  elle  s'unit  avec  la  lame 
dek  feuille  (  Blàttkâuïéhtn ,  M.)  ; 
les  fleurettes  ligulées  des  Sjnanthé* 
fées  (  Bàmiblûmchen ,  ail.  )  ;  un  or- 

Satie  appendiculaire  qui  existedaftsIeS 
eurs  des  Stapelia  (Zunge,  Zûnget- 
then  ,  ail.  ).  Les  zoologistes  donnent 
ce  nom  ^  d'après  Latreitle,  à  la  lèvre 
inférieure  des  insécteft ,  pièce  unique^ 
placée  en  arriére  de  h  boucbe ,  ou  à 
Topposite  de  la*  lèvte  supérieure  J 
d'après  Blainville,  aux  cirres  un  pèct 
ftlongés  qui  se  vojent  à  la.mftrge  de 
ta  gaine  ou  dia  tubercule  plus  ou 
moins  saillant  dans  Tin térieur  duquel 
sont  portés  les  pinceaux  de  soies  des 
Gbétopodes. 

LUxtLÉ,  adj.,  ligulatus;  hand- 
formig  (alK);  qui  "a  la  foï^me  d'une 
bandelette,  c'est-à-dire  qui  offre 
deux  bortfs presque  parallèles,  c6m- 
ine  les  feuilles  do  Picridium  Ugula-^ 
tum,  on  les  ramifications  de^  la  fronde 
du  Desmarcstîu  llgulata;  qui  s'a- 
lon^e  d'un  seul  côté  |  et  forme  ainsi 
une  espèce  de  languette,  comme  tes 
corolluks  du'  Taraxacum.  Corolle 
tigidée  est  synonyme  de  demi-fleu^ 
ron, 

LIGtLTFÊRJE ,  adj.  ,    liguVfemi 

[flgttia^  ligule , jfîta ,  porter).  Cau-i 


LÎLl 

d^  appelle  àhisî  les  fietirs  eoin|:>o- 
âées  qoi  sont  devenues  doubles  par  la 
permutation  de  leurs  corolles  en  lan- 
guettes alongées.  Ex.  Aster  chinen- 
âhi      J 

LIG'ULIFLORE^  adj..,  ligàMorus 
{llgula ,  ligule ,  flos ,  fîeur  ).  Se  di t , 
d'après  H.  Cassniii  de  la  couronne 
des  Sjnénihérièi ,  lorsqu'elle  est 
composée  de  fleurs  à  eohdles  Iîgu16ês. 

UGVUFOLIÉ,  adj.y  ligulœfdliuJf 
(lituta^  )i Aile , /olàim ,  feuille  )  ;  qui 
«  de^  feuilfès  linéaires.  Ex.  Eryn^ 
gium  Ugulafhlium. 

UGVtÂfÙMÊEj  adj.  ,  ligullfor-^ 
mis  {ligula ,  ligule, ybrmfl,  îotmt\ 
Se  dit  d'une  corolle  indélerminëe  a^ 
Sjmanthérée ,  d'après  H.  Gassitii , 
quand  elle  se*  rapproche  des  corolles 
ligulées  pont  ?n  forme, 

LIÛUSIMlVIÊfiSy  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Ugustrinœ.  Nom  donné  par  BartHog 
I  une  classe  de  Plantes ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Lxgustrum ,  et  qui  ren- 
ferme les  ftimilles  des  Jasmiiides  et 
des  Oléiûées. 

LIfrAS ,  ad) .  ^  lllaceus ,  Ktacinus  ; 
Klablaii  (ail.).  Bleu  clair ,  qui  tourne 
•Q  rougeâtre.  Ex.  Mactra  litacea  ,- 
Cjrtherea  liiacina.' 

lilLIACÈ  9  lidj. ,  Ullaceus  ;  Xciptyoç  ;' 
ISienformîg  (ail.);  gîgUàceo, gîglioso 
(It)  [liliimy  lis).  Se  dit  d'une  co- 
rolle à  trois  ou  à  six  pétales,  ou  mo- 
ndpélale  A  ttois  ou  siï  divisions  ,  qui 
n'a  point  de  calice ,  çonTme  celle  du 
IMinm  j  du  Taltpa  ,  du  Ifyacin^* 
Hius. 

LILUCÉËS ,  adj.  et  s.  f.  pLj  ^'- 
Uaeedk,  Nom  donné  par  Royen,  Tour-' 
nefort  et  Guiart  â  une' classe,  par 
Jussieù  à  une  Aimille  de  plantes  ^ 
ayant  pour  type  le  genre  Liltum. 

ULmLOKB  /aùitct. ,  liUiflorus' 
ilHium^  lis,  fios^  Qeur).  Dont  la 
netir  Ressemble  à  celte  dti  lis,  comme' 
celle  du  Lathenalia  lililftofA ,  qà? 
a  la  tiiêmv  couleur  et  presque  k 
mémt  forme. 


LIMB  Sf 

tltlIFtCtelES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  » 
tÀUi/lùres,  Nom  donné  par  Agardh 
2  une  classe  de  plantes  crypto-coty-* 
lédones,  comprenant  celles  dont  les 
fleurs  ont  plus  ou  moins  de  ressema 
blance  avec  le  lîji ,  comme  les  Aspa->* 
raginées ,  les  Asphodélées  •  les  Coro-^ 
nariées  ou  Liliacées,  les  Yëratrces  ^' 
les  Commélinées,  les  Pontédéréesj 
lèis  lyioscof Inées ,  les  Hémodorces  ^ 
les  Tridées  et  les  Nafcissées. 

LUnFOftlIE^  adjecL  ^  UHiformts 
( lîUum ,  lî«  ,  forma ,  forme  )  ;  qui  a 
la  ferme  d'un  lis.  Ex.  Encrùius  lilii-^ 
Jhrtnis ,  Phalangîum  lîliastrum» 

LIliA<ÏÉS,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  £/- 
fnacea.  Noin  donné  par  Mcnk'e  à' 
une  famille  dé  Tordre  des  Gastéro-^* 
podes  cœlopnés ,  ayant  le  genre  Li^ 
itiax  pour  typé. 

LIHACIEKS,  adf.  et  i.  m.  pi.  ^ 
LiMacil,  Lamarck  désigne  sous  ce 
nom  une  Rimille  de  l'ordre  des  Mol* 
lusques  gastéropodes ,  qui  a  le  genre 
Umaâ:  pour  type. 

LIMAClFÔlÛMË^adj. ,  timacifor'- 
Mis  (Umax ,  limoce  ^  forma,  forme )j^ 
qui  a  la  forme  d'Une  limace  f  comme 
le  corps.de  Fanimal  de  la  Testacctlo. 
Kirby  donne  cette  épîtliéte  aux  larves 
herbivores ,  apodes ,  ou  à^ties  trcs^ 
courtes,  qui  ont  le  corps  bvale  ou 
obovale  et  alongé ,  comn^e  celui  du 
Tenthfedo'cerasi,  ' 
^  tlIfâCJNÉS,  adj.  et'u.  m'.  pl.,| 
Limacina.  Nom  donné  par  Élainvillé 
If  une  fn mille  de  '  l'ordre  des  Para- 
c#pBûlophores  pulniobrancbes,  qui  H 
pour  type  le  genre  Limax* 

LtMACOIDES^  âdj.'cts.  m.  pt.  ,^ 
Ltmacoldea.  Nom  doiiné  par  Gold-' 
Aiss,  Ficinus  et  Carus  à  un  ordre  de 
la  famille  des  Entbelmintbes,  compre- 
nant les  vers  intestinaux  plats ,  qui 
ressemblent  grossièrement  à  des  li^, 
iAâcés«. 


'  tlHIBAtnS,  adj.,  limbaris  {tim^ 
Susy  limbe)  ;  qufa  rapport  aulimbe^ 
expansion  timlaire  d  uiie  corolle,    ' 


I 


3s  LIMI 

LIIIBfi}  subst.  m. ,  Umius;  9^i* 
PoXoc;  Saum,  Rand  {^M.)  \  Umh 
(aDgl.);  lembo  (it).  On  appelle  ainsi 
la  partie  sypérieuk'e.,  ordinaîreroeni 
évasée  et  garnie  de  découpures  plos 
on  moins  profonde» ,  des  calices  m(^ 
nosépales;  la  partie  supérieure  des 
corolles  monopétale^ ,  à  partir  de  U 
orge;  la  partie  des  feuilles  ou  fo- 
ioles  qui  est  fondée  par  l'épanouis- 
Aement  des  fibres^  ou,  en  d'autres 
termes ,  tout  ce  qui  «  dans  la  feuille, 
n'est  point  le  pétiole;  la  circonfé- 
rence des  valves  d'une  coquille  bi- 
valve, depuis  le  disque  jusqu'au 
bord.  ÏÀmbe  est  svnonyme  de  dis^ 
que,  en  parlant  dune  feuille  ;  mais 
u  ne  l'est  plus,  quand  on  parle 
d'une  coqnille. 

LOIBIFÈREV  adject.,  limbiferus 
(  limbus  ,  limbe  «  Jero.^  porter  );  qui 
porte  un  limbe.  La  Mitra  limbîferati 
le  bord  de  ses  derniers  tours  blanc  et 
un  peu  aplati. 

LniBOlUÉES,  adj.  et  s.  f.  plur.^ 
Limhùriea^  Nom  donné  par  Fries  à 
une  tribu  de  Lîcbens  idiothalames , 
qui  a  pour  type  le  genre  Limhoria. 

LIMBOBINÉES,  adj^  et  s.  f.  pi. , 
Limhorina,  Nam  donné  par  Beicben- 
bach  à  un  groupe  de  la  famille  des 
Lichens,  qui  a  pour  type  le  genre. 
lÀmboria, 

LtlIEBOIS  )  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Xy» 
lolrogt.  Nom  donné  par  Latrcillc  à 
une  tribu  de  Is^  famille  des  Coléoptè- 
res serricornes  ,  comprenant  ceux 
qui  vivent  babitùellemeot  dans  le 
bois. 

LQfICOLEjt  adj.,  limicotus  (h" 
mus  y  limon  ,  colo ,  habiter  )  ;  qui  se 
plaît  dans  le  limon  ,  dans  les  marais 
bourbeux.  Ex.  Battus  Umicolaé 

I^naCOLESy  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Lifnieolœ,  Nom  donné  par  lUiger  , 
Goldfuss  ,  Ranzani  ,  Eichwald  et 
G.  Bonaparte  à  une  famille  d'oiseaux 
Echassiers  ,  compi^naot  ceux  qui  se 
plaisent  dans  lea  terrains  marécageux. 


UMN 

UMIFOBME^adject.,  Umifirmii 

flima ,  lime  ,  forma ,  forme  )  ;  qui  a 
a  forme  d'une  lime ,  comme  r£a- 
nice4^  Umiformis  ,  k  cause  des  mame- 
lons coniques  et  courts  qui  garnissant 
sou  polypier. 

LBMNACiS,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
léîmnacea.  Nom  donné  par  Blaioville 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Palmo- 
branches ,  qui  i^  pour  type  le  genre 
lÀmnaa. 

LimVALBGTOHESy  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  LimnaUciores  (  ^tyq  ,  étang  , 
àlire^ ,  coq  ) .  Nom  donné  par  J.-A . 
Ritgen  à  une  famille  d'oiseaux  de 
marécages  ,  comprenant  ceux  qui  t 
comme  les  Phalaropus ,  ressemblent 
aux  Gallinacés  sous  certains  rapports. 

LIMNARPACES  ,  adi.  et  s.  m.  pi., 
Limnarpaces  (  yi^nk ,  étang ,  âpintÇ , 
ravisseur).  Nom  donné  par  J.-A. 
Ritgen  à  une  famille  d'oiseaux  do 
marécages ,  comprenant  les  Echas- 
siers qui  vivent  de  chasse  et  de  proie. 

UMNÉAGÉS  9  adj.  et  s.  m.  plur. , 
Limnœacea,  Nom  donné  par  Menke 
&  une  famille  de  l'ordre  des  Gasté- 
ropodes cœlopoés ,  qui  a  pour  type  le 
genre  LÀmnœus. 

LIMNÉENS,  adj.  et  s.  m.  plur.  , 
léimnei.  Nom  donné  pr  Lamarck  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Mollus- 
ques trachélipodes ,  qui  a  pour  type 
le  genre  LinuiiBus. 

LCtfiVEBf IGOLYMBES  9  adj.  et  s. 
m.  plur. ,  lÀ/nnemieoljrmbi  (  Xîuvq  , 
étang ,  Sfiitavc ,  demi ,  «oXvji^c  «  plon- 
geon). Nom  donné  par  J.-A.  Ritgeu 
à  une  famille  d'oiseaux  de  marccag^es, 
comprenfint  ocux  qui  ont  l'habitude 
de  plonger  à  demi  dans  l'eau. 

LIHINÉOPHILES  j  adj.  et  s.  m,  pi. , 
Limnegphiles  (  Xipvig ,  étang ,  f  îXiw  , 
aimer  ).  Nom  donné  par  Hartmann 
à  une  division  des  Gastéropodes  , 
comprenant  ceux  qui  ,  comme  les 
Limnaus ,  vivent  dans  les  étangs. 

LlMKIZÉTÈRESy  adj.  et  s.  m.  pi., 
j^ûnnû^/ere/ (>tfiv)9 ,  étang,  Cote*» y 


LtMN 

«hefcber).  Nom  donné  par  J.-A* 
Ritgén  à. un  sous-ordrc  d'okeaox  de 
marécages  ,  comprenant  cenx  qui 
cherckent  lear  nourritui^e  dans  •  îed 
eatrz  stagnantes. 

LOAlOÉATÈRES^adj.  ets^m.  pi., 
Umnohaieres  (Xt^tv»},  étang,  pat^p, 
mafcbear)é  Nom  donné  à  une  lamihe 
d'oiseaux  cckassiers,  conjprebant  ceux 

3UÎ  marchent  sur  le  bord  des  eaux 
ormantes.  - 

LnfNOGLEPrES,  adj*  et  s.  m. 
plnr.  y  lAmnocleptts  QcfAV)?  9  étang  , 
x^tTTTfti,  voler) .  Nom  donné  par  J,-^. 
B.itgen  à  une  famille  d'oiseaux  de 
marécages  ,  comprenant  les  EcVas- 
siers  (|ni  vivent  de  cbasse  et  de  proie* 

LlilNO€OGHLU>ES9  adj.  et  s.  m. 
pi.  ,  .LimnoeocAlides  (Xcp»,  étang  , 
rnjçÂç  y  coquille)..  Nom  donné  par 
Latreille  à  une  faïuille  de  l'ordre  des 
Gastéropodes  pulinoiiés,  comprenant 
cenx  qui  vivent  dans  i^  eaux  ;iiR- 
gnantes. 

LIMNOGOLYMBES,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Limnùcolymbi  (  >i|ivY}.,^  étang , 
TcoXva^oçt  plongeon).  Nom  donné  par 
J.-A.  Ritgen aune  famille  d'oiseaux 
de  marécages ,  comprenant  Les  plon- 
geons par  excellence. 

UMNOPROMBS  ,  w^.  et  s.  m.  pi.» 
Limnodromi  (I^vti,  étang ,  ^o^oç  1 
course).  Nom  donné  par  J.-^A.  Rit- 
gen à  une  famille  d'oiseaux  de  maré- 
cages y  comprenant  cçux  qui  ont  de 
longues  jambetf  propres  k  la  course. 

LIMNONÉOSSBS  ,  adj.  et  s^  m. 
plur. ,  Umnoneossi  {XiyiVTn^  i\9n^y 
VC0990Ç  ,  poussin  ).. Nom  donné  par 
J.-Â.  Ritgen  à  un  sous-ordre  d'oi- 
seaux de  -marécages  ,  qui  comprend 
les  poules  d'eau. 

LniKOPHILES  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Ldmàophila  (  lipn  ^  étang  ,  f  iXiôi  , 
aimer  }.  Nom  donné  parHehke.àun 
sous-ordre  de  l'ordre  des  Gastéropo- 
des ccelopncs ,  comprenant  ceux  qui 
vivent  dans  \es  eaux  des  mar«tis. 

UMNOPOLYPES,  adj.  cts,m.  pi.. 

If. 


um 


33 


Limmpotj^i{  >fp„ ,  étang,.  woWffov;, 
polype).  Nom  donné  par  La  treille  , 
Ficinus  et  Carus  à  «ne  fnmille  de 
l'ordre  des  Poljpes  Bracbiostomes  , 
comprenant  ceux  qui  ont  le  corps 
mou ,  gélatineux  et  qui  vivent  dans 
les  eaux  stac^nantes. 

LIMlfOPTèNES ,  ndj.  et  s.  m.  pL, 
Limnopteni  (>t|*vu  ,  étang  ,  ttttîvo;  ^ 
volatile).  Norti  donné  par  J.-A,  Rit- 
gen à  un  sous-ordre  de  l'ordre  des 
Mjdaloruitbes ,  comprenant  les  oi- 
seaux qui  vivent  dans  les  endroits 
marécageux. 

UMNORTHOPTÉBIES ,  adj.  et  s. 
m .  pi  •  i  Limnorikopteni  (  >ipv)] ,  étangs 
mOo;  ,  droit ,  im9vô< ,  volatile)!  Nom 
donné  par  J.-A.  Ritgen  à  une  fa- 
mille d'oiseaux  écbassiers ,  compre- 
nant ceux  qui  ont  le  bc6  droit  et  qui 
volent  bien. 

LimbDORÉ^S,  adj.  et  a.  f.  pU  , 
Lùnodoreœ.  Nom  donné  par  J.  Lind- 
lej  et  A.  Ricbard  à  une  tribu  de  la 
famille  des  Orcbidées ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Limoeforum, 

LIMON ^  subst.  m. ,  lirnus;  t>vç; 
Scklamm  (  ail.  )  ;  lime  (  angl.  ).  Les 
géologues  appellent  ainsi  unç'  terre 
argileuse  alluviale,  qui  est  rarement 
assez  pure  pour  qu'on  puisse  la  con- 
sidérer comme  une  véritable. argile. 

LIilONEIIXy  adj. ,  limosus  ;  Uvu- 
9ni  ;  sthlammig^M.  )  ;  mtiddy  (angl.) 
{linWy  limob) .  Brongnîart  donne  cetl  c 
épitbète  9  un  groupe  de  terrains ,  com- 

Ï prenant  cenx  qui  sont  composés  de 
imons  argileux^  marneux  ou  sablon- 
neux ,  soit  séparés ,  soit  réunis.  Les 
botanistes  rappliquent  à  des  plantes 
qui  croissent  dans  les  terrains  fan- 
geux (ex.  Bhychanthera  Umosa  t 
MicroUcia  limnobiùs  ). 

LIMOâfiLtlSS  9  adj.  et  s.  f.  pi. , 
JJmoseliœ,  Nom  donné  par  Robi- 
neau-l>esvoidy  h  une  tribu  de  la  fa- 
mille desMjodaircs  mcsotnydcs ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Limosia^ 

Ll!lfPIDIPEN.\E  9  .adj.  ,  Vmpidi^ 

3 


34 


LÏNÉ 


permis  (  Umpîdus^cbklr^pênna,  aile)  ; 
qui  a  les  ailes  claires.  Ek.  Pkorocera 
Umpîdipenn  is, 

LUlUODiBS  ,  adj.  et  8..  m.  pi.  , 
LimulidtB,  Nom  donoépar  Leach  à 
une  famille  d^Ëntomostracés»  quia 
pour  type  le  genre  Limalus» 

LBItLIENS.  adj.  et  s.  m.  pi. ,  JJ- 
mulii.  Blaîn ville  désigne  sous  ce  nom 
une  faipille  de  Tordre  des  Décapodes 
acères^ ajaot  pourtype le  genre Lî- 

mulus. 

tlNAGÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.,  Zt- 
naceœ.  Nom  donné  par  quelques  bo- 
tanistes à  la  famille  des  Linçes,  f^ojrez 
ce  mot.  ,  ^     ' 

UNDERIVIAG'ÉES  9  adj.  et  &.  f. 
pi.,  Linderniaceœ.  Section  de  la  fa- 
mille des •  Scrofulariées  y  admise. par 
Reichenbach  ,  et  ^ui  a  pour  type  le 
genre  Lindernia, 

UNE  AIRE ,  adj , ,  linefirls  ;  7pafiftt- 
xoc  ;  linealisck ,  Unealfôrmig ,  iniien- 
formiç  {M»  )X linecL ,  lignes);  qui  est 
alooge ,  égalëmeqt  étroit  dai\s  toute  sa 
longueur ,  et  à  côtés  parallèles  ,€omme 
V abdomen  de  YAsilas  linearis  y  les 
ailes  inférieures  de  la  Panorpe  de  Cosy 
les  anthères .  du  TrilUum  sessile  , 
la  capsuk  du  CHelidonium  ma/us  ^ 
la  coquille  du  Solen  vagina  ,  les  co- 
tyléaons  de  VHieractum  glaucum  \ 
le  corps  du  Lahrus  Unear\s  et  du 
Stenosoma-  lineare  ,  le-  corselet  de 
quelques  Mantes  ,  Usfeuiilesda  Tri- 
selaria  linearis  et  du  Leucospermum 
lineare ,  le  Jiile  du  FtAà ,  \fi  légume 
du  Latliyrus  NissoUa^Acs  pétales  du 
Fraxinus  Ornus  ,  la  sllique  du  Tur- 
ritis  hirsuta ,  le  spadix,  du  Zostera 
marina  y  la  spùthelle  à€VOryza  sa^ 
Uva  y  le  stigmate  du  Sparganium 
erectum ,  les  stipules  du  Malus  corn- 
munis;  \e% folioles  de  V Acacia  ii^ 
nearis» 

LINÉABIFOLIÉ  ,  adj.  ,  Unearifo- 
lias;  linienblUttrig  (ail.)  {linearis- y 
Jinéairè  y/olium^  feuille  )  ;  qui  a  des 
feuilles  linéaires.  Ex,  Astragalus  li^ 


LING 

nearifolius  y  Kleinia  linearifolia  , 
Bupleurum  linearifoliwn. 

Ëjr^ÉARILOBÉ,  adj.  y  UnewUoha' 
tus  (  linearis ,  linéaire ,  lobus ,  lobe)  ; 
qui  a  des  feuilles  partagées  ëb  lobes 
linéaires.  Ex.  Clematis  lineariloha. 
Géranium  linearilobum* 

LINÉATIFOUÉ^adj.  ,  lineaiifo- 
lius  {îineatus'y  rayé^  foUum ,  feuille); 
qui  a  des  feuilles  dont  les  nervures  mar- 
chent parallèlement  de  la  base  an 
sommet  ,  comme  des  Ugnes.  Ex. 
Rhus  lîneatifoUa* 

.  Lunées,  adj.  ets.l.  pU,  LùU4f. 
.Famille  de  plantes  i  qui  a  pour  type 
le  genre  Linum, 

LINÉOLAIRE  ^adject.  y  lineolaris 
f^linea  >  ligne);  qui  ressemble  à  un 
simple  trait  ,  comme  -  le  sljrle  du 
Commeiina  communis* 

LËNÈOhÉ  ^iadj . ,  lineolatus  (  linçay 
ligne);  qui  est  marq^é  de  raies ,  de 
petites  lignes  colorées.  Ex.  Trochus 
lineatus  y  Mohodonta  (ineata  ;  Ccri^' 
thium  lineatum ,  Rotella  lineolata  , 
.  Succinum  lineolatum  9  Mitra  nexUis. 

LimGOTIEORME,  adj.  Les  géolo- 
.gufes  appelléiit  coulée  lingoti/orme 
celle  qui ,  partant  d'une  outerture 
placée  dans  an  vallon ,  à  son  origine  , 
ou  sur  ses  bords  y .  s'épanche  en  se 
moulant  sur  le  fond  de  ce  vallon. 

LINOUIFÊRE)  ad),  y  Unguiferus 
(  Ungua  y  langue  ,  fera  ,  porter  ). 
UHdix  linguijera  est  munie  d'un 
appendice  linguiforme  blanc  adné  à 
sa  columelle. 

LINGIJIFOLIE  9  adj .  ^  Unguœfolius; 

zungenblUttrig  (ail.)  {Ungua,  langue, 

folium,  feuille);  qui  a  des  feuilles 

lin  gui  formes*  Éx.  Crassula  linguœ^ 

Jolia, 

LCVGUIFORME,  adj.,  linguifor^ 
mis;  zurigenformig  (ail.)  {lingiia, 
langue^  forma, .îàxm€)\  qui  rassem- 
ble à  la  langue  par  sa  forme ,  comme 
les  feuilles  du  Mesembryanthemum 
linguiforme,  la  coquille  deVOstrea 
Ungua  et  dé  la  Petricola  linguatula. 


LIQU 

UNCWISIIGES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
lÀnguisuga  (lingua,  langue,  sugo, 
•iacer).  rlom  donné  par  Latreille  à 
aft  division  des  insectes  édentés , 
comprenant  ceux  dont  rextrémité  de 
la  (lèvre  inférieore  forme  nne  langue 
propre  k  sucer,  ou  les  Hyménoptères. 

LINGVLAGÉS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
UngMdaceajLingùla*  Nom  donné  par 
Blainvillet  Ëichwald  et  Mènke  à 
une  famille  de  la-  classe  des  Bra- 
chîopodes ,  qui  a  pour  type  le  genre 
LùigukL 

LINGULAIRE9  adject.,  Unguîaris 
{lingua,  langue);  qui  a  la  forme  d'une 
langue.  E*x.  Ostrèa  Unguîaris,* 

LINGULÉ  9  adj .,  lingaUttus  ;  qui  a 
la  forme  d'une  lancée ,  connné  Tes- 

Îiansion  du  tube  ae  là  '  corolle  de 
*j4ristoU>chia  clê^tatitis  ^  les  feuilles 
du  Tillandsia  lingulatay  lés  folioles  du 
Triopteris  lingulata\  la  coquille  de  la 
Fuùella  lingulata. 

UNISQUE^  s.'  m. y  lirdstus ^MàS" 
che  (ftll.)  (^tviffiEoç,  cordonnet).  Nom 
soua  lequel  lUiger  désîgilè  lès  aréo- 
les ,  ordinairement  régulières,  de  Fé- 
piSerme  corné  des^ pattes  des  oiseaux, 
quand  cet  épidémie  c^t  réticulé. 

tilNTéAIR^  9  ad j . ,  iintearius  (  //n« 
teum ,  linge).  Le  Lagetta  Untearia  a 
sa  seconde  éçorce ,  entre  l'aubier  et 
récorde  extérieure,  composée  deplu- 
*#Biears  coocfaeï  minces,  form^pt  un 
réseau  clair  et  blanc ,  qiïi  ressemble  à 
tine  belle  gâte  ^  ce  qui  i'a  fait  appeler 
bois  à  dentelle.  Le  Tetronyckus  lin-- 
tearius  enveloppe  les*  plantes  d'une 
toile  fine  eft  blaéche. 

IJNTÉIFOMIE^  adj.  {ùnteum, 
HngeyfùrmOy  forme);  qui  a' la  forme 
d'un  paquet  de  linge.  £x.  [Spongia 
Mntei/brmis, 

UPASIDES^  adj.  et  s.  m.  pi.,  Li- 
parides.  Nom  donné  par  Latrcille  à 
nn  groupe  de  la  tribu  dés  Gharanso- 
vites ,  qui  a  pour  type  le  genre  Li^ 
paris. 

LIQUiiXIONy  s.  (.yliqualio  ;  xîify;  ; 


LISS  35 

Seigerh^S9igerung(jsJ\.),  Fusion  d'un 
alliage  métallique  ou  d'un  composé  de 
plusieurs  métaux. 

LIQUÉFACTION,  s.  f.,  liai^clio; 
tkÇu';  Flussigwerden  ,  sMmeizen 
(alL).  Réduction  d'un  solide  ou  d'un 
gnz  ^à  l'état  liquide. 

LIQUÉFIABLE,  adj.,  liquahihs ; 
T7jxTo<  ;  zerfliessbar  (ail.);  qui  est  sus- 
ceptible de  se  réduire  à  l'état  liquide. 
.  LIQUEUiV,  s.  f.,  Uquor;  vypôv , 
vypétTiç  ^Flûssigkeit  (ail.) .  Synonyme 
àe^liquide,  mais  peu  usité  en  ce  sens, 
à  moins  qu'il  ne  s'ag4ssed*un' liquide 
alcoolique. 

LIQUIDE,  adj.'  et  s.  m.,  liquidas; 
fiiissîg  (àll.).  On  donne  cette  épitbèle 
aux  corps  qui  ne  manifestent  immédia- 
tement au  toucber  qu'une  faible  ré* 
si&tance,  assez  sensible  cependant 
pour  indiquer  leur  présence ,  même 
dans  l'état  de  repos,  et  dont  les  mo- 
lécules sont  assez  mobiles  sur  elles- 

» 

mêmes  pour  céder  à  la  plus  légère 
pression  ou  impulsion. 

LIQUIDITÉ,  subst.  tjUquiditas; 
Flûssigkeit  {M,)  ;  Uquidness  (angl.). 
Etat  de  ce  qui  est  liquide. 
.  LIREtLE  ,  s .  f . ,  l/relia;  Strichlein 
(alL)  (liro ,  sillonner).  Apotbécion  ou 
réceptacle  sessile  ^  qui.  contient  des 
ély très  pbly spermes.  Ex.  Opegrapha, 

tlRELLEUX,  adj.,  lirellosus  Çiro, 
sillonner);  qui  offre  de  petits  sillons 
linéaireSé  Ex.  Dœdalea  lirellosa, 

LIRELLitORME  ,  adj. ,  lirellœfor- 
mis  {lirella,  WteWe  ^  forma ,  forme); 
qui  a  la  forme  d'une  lirellc  ,  comme 
le  disque  des -Graphidées. 

LIRIODENDRINE ,  s.  f;»  lirioden^ 
drina.  Principe  balsamique  amer,  qui 
a  été  extrait  par  Emniet  de  l'écorcc 
fraîche  des  racines  du  lAriodendron 
tuUpifera. 


LISSE,   adj.,   lœins ^    lœvigatus ; 
l*îoç;  cAcn,  glatt  (ail.);   sleck,  soff 
(angl.);  llscio ,  let^igato (\t*) ,  Se  dit 
de  tout  corps  dont  la  surface  est  très- 
unie,  et  n'offre  eucv(ne  protubcratKe  f 


36  LITH 

aucane  dq>ressîon ,  aucune  trace  de 
poîls  :  coaimo  la  coquille  du  Fusus 
lœpigatus,  de  la  Pjruîa  lat^igataet 
du  Oïdium  lœ^^igatunt,  le  corselet 
des  mkitceris ,  les  feuilles  du  Spiraa 
lawigaia  et  du  Silphiian  Itrtfigalum, 
les  graines  du  Melampjrrum  art^ense^ 
les  tiges  du  Géranium  lucidùm ,  les 
rttricules  àupolUnda  F'icia  hirsuia. 
On  appelle  ^«ùir  lisses  ,  dans  les  ia* 
«ectes  y  deux  ou  trois  points  luisans 
et  convexes ,  qui  sont  placés  à  la 
partie  supërîeur£  et  un  t>eu  posté- 
rieure de  la  tête ,  sod$  oraînaircment 
disposés  en  triangle ,  et  représentent 
des  espèces  de  petits  yeux'. 

LIT,  s.*  {m. ,  lectus;  Bell  (ail.  )  ; 
hed  (angl.).  Espace  de  terre  qui  est 
recouvert  par  un  cours  d'eau  (a/- 
çeus;  TGcfpoc).  Face  inférieure  d'un 
filoii.  Masse  de  matières  minérales 
qui  se  trouve  interposée  en  stratiQca- 
lion  concordante  entré  des  couches, 
et  qui  offre  une  grande  étendue ,  avec 
un  parallélisme  sensible  des  deux  sur- 
faces (impoiài;  S  chichi,  ail.  ;  mole  , 
angl.). 

LITHIASIQIJE  I  adj. ,  lilhiasicus 
(^doc,  pierre).  Épithète  donnée  par 
Scheele  à  l'acide  uriqûe.  Voyez  ce 
mot. 

LITHIATE.  V^ez  Urate. 

LITHINE  ,  s.fT,  liikina  (^îOioc  , 
pierreux  ).  Oxide de  lithium,  décou- 
vert en  1818"  par  Arfedson»  qui 
a  été  appelé  ainsi  parce  que  c'est  le 
seul  alcali  minéral  qui  se  rencontre 
exclusivement  dans  le  rogne  mi- 
néral. 

LITHIQUE  y  adj. ,  iUhicus,  Dans  la 
nomenclature  chimique  de  Berzclius , 
cette  épithète  est  donnée  aux  sels 
qui  ont  pour  base  le  lithium,  son 
sulfure  ou  son  oxide.  Elle  l'avait  été 
par  Scheele  k  l'acide  qu'on  nomme 
aujourd'hui  urique ,  parce  que  ce 
composé  est  trcs«commùn  dans  les 
concrétions  uritiaircs. 

UTlinJM y  8.  m.,  lithium.  Mclal 


LITH 

eticore  peu  connu,  qui  n*a  été  vu  qoe 
par  Davy. 

LITHODOME,  adj. ,  lithodomus/kL- 
dd^opoc  (  ^doc  ,  pierre ,  ^cpi ,  ccm- 
truire).  Épithète  donnée  k  des  coquil- 
les bivalves  qu'on  trouve  dans  des 
pierres  plus  ou  moins  dures,  que 
leurs  aninûlux  parviennent  à  percer 
par  des  moyens  qui  nous  sent  in- 
connus. 

LITHOÉCIEN ,  adject. ,  Uthœcius 
(XiOoc,  pierre,  oucoc,  babitttion ). 
Épithète  donnée  par  Wallroth  aux 
lichens  qui  croissent  sur  les  pierres. 

UtHOGÉNE  ,  s.  m»,  lithogemum 
(  ^Qoç ,  pierre ,  fvréé» ,  produire). 
Mansuy  appelait  ain^  un  fluide  ineu- 
bateur  ,  l'agent  inconnu ,  dit-il ,  qni 
a  tenu  en  dissolution  Ja  pâte  lapidî- 
fique  dans  laquelle  ont  été  pétrifiés 
les  fossiles. 

LITHOGÉNÉSIB ,  s.  f .  ,  Ulhoge^ 
nesla  (XîOoç ,  pierre,  Ttvscric,  généra- 
tion). Partie  de  la  minéralogie  dont 
l'objet  est  de  rechercher  les  lois  qui 
président'à  la  foi'mation  des  substan- 
ces pierreuses. 

UTHOGONnaQUE ,  adj.,  Uthù^ 
gbnimicus  (^iOoc ,  pierre,  ywi ,  pro- 
création). Épithète  donnée  par  Wall- 
rpth  aux  lichejis  qui  croissent  sur 
les  pierres. 

UTHOGRiiPAlE,  s.  f. ,  Ulhogra^ 
phia  (XiOoç,  pierre,  7pâf«»9  écrire)^ 
Traité  sur  les  pîerrer. 

LITHOLOGIE ,  S.  f.  ,  lithologia 
(MOoç,  pierre,  XÔ70;,  discours). 
Traité  des  pierres. 

LITHOMAIIGE  ,.adj.  et  s.  f.  Épi- 
thète donnée  à  une  variété  d'aigle  , 
qu'on  a' comparée  à  de  la  moelle,  et 
qu'on  appelle  aussi  moelle  de  pierre. 

LITHOPHAGE ,  adj. ,  lithophagus 
(XtôoCf  pierre,  ?fl^*»»  manger).  On 
a  donné  cette  épithète  aux  coquilles 
j}i valves  qu'od  trouve  logées  dans  des 
pierres  ou  leurs  animaux  ont  pra- 
tiqué des  trous.  Ex.  Modiola  liiho^ 
phaga. 


Lai 


LITO 

UTHOPHAGES ,  adj«  et  s.  m. 
)1. ,  Lilhophaga.  14  om  donné  par 
jamarck  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Conchifères  dimjaires  Icnuîpèdes  , 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  qui 
parviennent  à  percer  les  rochers  cal- 
caires pour  s*j  établir  des  demeures. 

LITHOPHILE,  ddj.  (XiOoç,  pierre, 
fcXi*i,  aimer  ).  Sedit  d'une  plante  qni 
croit  sur  les  rochers  (ex.  Soholewskla 
îithophila) ^  ou  d'un  insecte  t|uî  vit 
dans  les  endroits  pierreux  (ex. Eïmis 
Ulhophila). 

UTHOPHYTE,  s.  m.,  litkoplijton 
(^Oo;  ,  pierre,  fvrov,  plante).  Nom 
fort  anciennement  donne  aux  polj- 
pièrs  calcaires,  ou  même  cornas  ^  et 
qui  .vient  de  ce  t|ue ,  penBant  long- 
temps^ OD  a  l'égalé  ces  corps  com- 
me des  espèces  de  pierres  végétan- 
tes; ou  comme  des  plantes  ayant 
un  tissu  aussi  solide  que  celui  de  la 
pierre. 

UTHOPBYTES,  adj.  et.  s.  m. 
pi. ,  Uthophyta.  Nom  donné  par 
Linaé  à  un  ordre  de  la  disse  des 
Vers ,  par  Guvier  et  Schweigger  à 
une  tribu  de  la  lamiUe  des  Poljpiers 
corticaux  ,  -  comprenant  ceux  de  ces 
animaux  qui  ont  un  axe  intérieur 
pierreux  et  fixé. 

LIÏfiOSPratME^  adj.  ,  iùltosper- 
mus  (  )iOoç ,  pierre  ;  oir^&« ,  graine  ); 
qui  a  des  fruits  durs  et  comme  pier- 
reux. Ex.  Scleria lUhospermaé 

LITHOZOAia^^adj.  et  s.  m.  pi., 
JL(>/ioxaa  (XtOos,  pierre,  (a^ov,  ani- 
mal). Nom  donné  par  Goldfuss ,  Fici- 
nus  et  Carus  II  un  ordre  de  la  classe 
des  Protozoaires,  par  Bory  à  une 
classe  du  règne  Psjcfaodiaire ,  com- 
prenant des  formes  animales  indéter- 
minées qui  recouvrent  des  supports 
inorganiques  entièrement  pierreux  , 
fabriqués  par  elles. 

UTOTHÉCIEIVS,  adj. et  s.  m.  pi., 
Litotkecii  f  Xito;  ,  simple,  0)jr.i] ,  étui). 
Nom  donne  par  Marquis  à  une  section 
de  Tordre  des  Chainprguons  gymno-' 


LITU  3; 

carpes  9  comprenant  ceux  dont  les 
scminules  sont  placées  sur  une  mem- 
brane fructifère  qui  se  résout  en' 
gelée. 

LrrRAllIÊTlkE>»  s.  m.,  litrame^ 
Iruni  (XiTpa,  livre ,  lut^itù ,  mesurer). 
Nom  donné  par  Hare  à  un  instrument 
déjà  indiquç  parltfusschenbrock  ,  et 
décrit  par  Scannegali  sous  celui  de 
kjrgrohlimax  ,  et  par  Mester,  soua 
celui  de  pankjrdrqmètre ,  à  l'aide  du- 
quel on-  peut ,  dit-on  ,  mesurer  la 
pesanteur  spécifique  des  liquides  avcë 
une  grande  exactitude. 

LITTORAL,  àdj. ,  lUtoralis,  Uilo- 
reus y  riparius  {littus^  rivage).  Se 
dit  des  plantes  qui  croissent,  sur  le 
bord  des  eaux ,  principalement  des 
fleuves  y  des  rivières  et  des  lacs  (ex. 
Erodium  iUtoreum,  CorrigiolaliUo* 
ralis)  ,  et  des  animaux  qu  ori  trouve 
sur  les  bords  dé  la  mer  (ex.  Cyclo» 
pUrus  littoreus ,  Orclustia  iiilorea  ) , 
ou  qui  vivent  pàrûiileS' piaules  litto- 
rales (  ex.  Limnophera  UitortUis  , 
Bembulion  littorale). 

LITTORALES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Littorales,  Nom  donné  par  Lamarck 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Cimici- 
des ,  comprenant  des  insectes  hémi- 

Î^tbres  qui  vivent  habituellement  dans 
e  voisiuagc  do  l'eau ,  sans  en  habiter 
ni  rinléricur ,  ni  la  surface. 

L)[TTORAU\,àdj.  et  s.  m.  pi.. 
Littorales.  Nom  donné  par  lUigcr  et 
Eichwald  a  une  famille  de  l'ordre  des 
Oiseaux  coureurs ,  Qomprenaiit  ceux 
qui  vi  vent  sur  les  rivages . 

LITTURÉ,  adj.,  litturatus;  qui 
est  marqué  de  lignes  colorées,  ajunt 
quelque  ressemblance  avec  des  carac* 
tères  d'écriture.  Voyez  Ecrit. 

LITUAGÉS,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  L/- 
luacea.  Nom  donné  par  Blainville  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Céplialo- 
phores  poljthalaniacés»  qui  a  pour 
type  le  genre  LituoXa. 

LTrUOLÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  ,  L/- 
iùolœ*  Nom  donné  par  Lauiarck  â 


\ 


38  LOAS 

une  famille  de  l'ordre  des  Mollusques 
céphalopodes,  ayant  le  genre  Lituola 
pour  type. 

LI¥ID£  j adj. ,  Midus ,  Iwens;  xe- 
Xe^yoç;  bUifarbig  (ail. }  ;  oui  est  d'un 
N^  gris  foncé,  tirant  sur  le  violet ,  ou  d'un 
"  YÎolet  sale,  ou  d'une  teinte  înlermé- 
dîaire  entre  le  rôuge  et  le  noir.  Ex. 
Hellebàriis  Ihidus,  Sanguinotaria 
Iwida ,  Melania  lifescens  ,  Agarlcus 
puUus^ 

LIVRÉE  5  5.  f  ;  '  On  appelle  ainsi , 
dans  les  Mammifères ,  le  pelage  que 
portent^  durant  la  première  année, 
beaucoup  Au  ruminans  et  quelques 
carnassiers ,  et  qui  se  fait  remaix]|uer 
par  des  mouchetures  ou  des  bandes 
régulièrement  disposées,  dont  la 
teinte  est  en  général  plus  claire. que 
celle  du  fond. 

UVBET,  s.  m. ,  iiher.  On  donne 
quelquefois  ce  nom ,  en  botanique , 
au  liber,  Voy^  ce  mot. 

LIXITESy  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Llxi-» 
tes.  Nom  donné  par  Latreille  à  un 
groupe  de  la  tribu  des  Oharansonites, 
qui  a  pour  type  le  genre  Lixtts, 

LKIVUTION  ,  s.  iP.  ,  lixhiatîo; 
j4uslaugung  (vi[\,)  (lixîi^ia,  lessive). 
Opération  k  l'aide  de  laquelle  on  en- 
lève à  des  cendres  les  sels  alcalins 
qu'elles  peuvent  conteiiîr^  en  les  les- 
sivant, c'est-à-dire  en  les  traitant 
par  l'eau. 

LmVlEL,  adj. ,  lixiciosuj ;  aus' 
gelaugt  (ail.).  Celte  expression ,  peu 
usitée  aujourd'hui ,  servait  autrefois 
à  désigner  les  sels  que  l'on  obtient  en 
lessivant  les  cendres  des  végétaux. 

LOASACÉES,  adject.  et  s.  f.  pi., 
Loasaccœ,  Nom  doûné  par  Rcichen— 
bach  à  une  famille  de  plantes,  ayant 
pour  type  le  genre  Loasa ,  et  qui  se 
subdivise  en  trois  sections,  les  Loa- 
sées,.  les  Turncrées  et  les  Fouquié- 
rées. 

LOASÉ£S^  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Loa- 
seœ.  Fauiilk  de  platiles»  établie  par 


LOBI 

Jussieu,  qui  a  pour  type  le  genre 

Loasa. 

LOBE  ,  iobus;  Xo^ô^;  Lappen  (ait.). 
Portion  arrondie  et  saillante  d'mii  or- 
gane où  d'un  corps  quelconque.  Les 
botanistes  donnent  ce  nom  aux  coty- 
lédons ^  aux  poches  de  l'anthëre  y  aux 
découpures  des  feuilles,  quand  ils 
sont  larges.  Le  lobe  de  Toreille  est 
l'éminence  molle  et  arrondie  qui  ter*- 
mine  en  bas  le  pavillon  de  cette  der- 
nière y  chez  l'homme* 

LOBÉ 9  adj.,  lobatiuj  lAppigj  ge» 
lappt  (  ail.  )  ;  lobato  (  it.  )  ;   qui  est 
partagé  en  lobes  ,  comme  Vabdomen 
de  quelques  pous ,  le  corselet  de  plu- 
sieurs cétoines ,  le  noyau  du  '  Guet^ 
tarda  ipeciosa ,  le  pollen  jdu  LimodfH 
ru/hy  le  regmate  du  Dictamnus  alhus^ 
On  appelle  cotylédons  lobés  j  ceux 
qui  sont  divisés  jusqu'à  la  moitié  ,'et 
même  plus  profondément,  en  portions 
d'une  ampleur  notable  (ex.  Jugions 
regia)\  doigts  lobé^^  dans  lesoiseauX| 
ceux  qui  sont  entourés ,  chacun  iso- 
lément, d'une  membrane  qui  s'élar- 
git i^  mesure  qu'elle  s'approche  de 
leur  extrémité ,  et  qui  n'a  ni  festons 
ni  découpures  sur  les   bords  (ex. 
Pkalaropuj  loùatus  )  \  feuilles  lobées^ 
celles   Qont  les  incisions   pénètrent 
peu  à  peu  jusqu'à  la  moitié  de  la  lame, 
et  forment  des  découpures  élargien 
(ex.  Mon^onla  lobata)  ;  périanthe 
lobé ,  celui  dont  les  Lirges  découpu- 
res égalent  au  moins  sa  moitié  en 
longueur  (ex.  iVcrc<j.ru^);  ptacen-» 
taire  lobé ,  celui  qui  forme  des  saillies 
épaisses  dans  la  cavité  péricarpienne 
(ex.  Hyoscyamùs)^ 

LOBÉLIA€ËES,  îfdj.  et  s.  f.  pi.  , 
Lobpliaceœ,  Famille  de  plantes ,  éta- 
blie par  Jussieu ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Lobclia, 

LOBIJ^FÉBE ,  adj. ,  lobifer  (  Iobus  , 
lobo,/tfro,  porter).  Le  Cheïronomus 
lobifer  est  «tinsi  appelé  parce  qu'il 
porte  une  petite  élév-ation  sur  le  mr' 


1 


LOCH 

lieu  de  la  base  des  segmens  de  son 
abdomen. 

liOBIQLEy  s.  m. ,  hhiolus.Qnh^ 
pelle  ainsi  Içs  petites  pièces  on  laniè- 
res qui  se  voyent  au  bord  du  thalle 
des  Lichens  ,  quand  leur  forme  ap- 
proche de  celle  des  feuilles. 

LOBU^DE  t  adj. ,  lobipes  (lobus , 
lobe ,  pes ,  pied)  ;  qui  porte  des  ap- 
pendices foliacés  en  forroé- de  lobes  , 
comme  ceuif'  qu'on  voit  aux  pattes 
de  derrière  de  la  Mantis  lobipes, 

liOBSPÉDES,  adj.et  s.  tn,  pi.  , 
Lobipedes,  Nom  donne  par  Illigérv 
C.  Bonaparte,  Lesson  et  Eichwaldi 
une  famille  de  Tordre  des  Échassiers, 
comprenant  ceux  de  ces  oiseaux  dont 
les  aoîgts  antérieurs  sont  garhis  à  la 
base^d'nn  repli  membraneux  qni  oc- 
cupe la  longueur  de  la  première  pha* 
lange ,  et  se  continue ,  de  chaque 
côté  du  doîgf ,  en  une  bordure  éien<« 
due  jusqu'à  Tonglc. 

liOBDLAIBE  9  adj. ,  lobuiaris;  qui 
est  partagé  en  lobes.  UAchias  lobtt- 
loris  a  son  bord  interne  divisé  exi  trois 
lobes. 

liÔBVLC,  s .  m . ,  lobulusj  Lnppchen 
(ail.).  Mirbel  donne  ce  nom 'à  un 
radiment  de  feuille  dont  l'embrjon 
des  plantes  moiiocotjlédones  est  quel- 
quefois mnni ,  qui  se  développe  do 
côté  opposé  au  cotylédon  ,  et  qui  re^ 
présente  imparfaitement  un  stizond 
cotylédon.  Kirby  l'applique  à  une  - 
ou  plusieurs  portions  arrondies  de  la 
base  des  ailes  ,  séparées  du  reste  par 
des  fissures ,  qu'on  observe  particu- 
lièrement dans  les  Mus  et  des  ,  mais 
qui  se  voyent  aussi  aux  ailes  inférieu- 
res des  Hyménoptères. 

LOBULIÉ,  ndjw ,  lobuialtts  ;  qui  est 
muni  de  lobes  uienibraueux  ,  comme 
la  Nereis  lôhuiata. 

LO€ELf.E,  s.  f.,  locelius.  L.-C, 
Richard  appelle  aiiisi  hi  cavtlé  paiv 
tielle  de  chacune  des  loges  d<?  1  an- 
thère ,  dans  lea  Orchidées. 

&OGS06O;MPail,(idject.  y  ioek&^ 


LOCU  39 

gomphus  (>oxocj  centurie,  yoft^ioç, 
dent).  Epithète  donnée  par  C.-G. 
Ehrenberg  aux  Infusoires  rotifèreç 
dont  chacune  des  mâchoires  41  la  for- 
me d'un  étrier  9ur  leqnel  sont  éten- 
dues plus  de  deux  dents,  qui  y  tien- 
nent à  la  fois  par  la  base  et  par  le 
sommet.  Ex.  Megalotrocha, 

XOCOHOTEOl  y  adj.  ;  quîsert  on 
qui  contribue  à  la  locomotion.  Or- 
gane  locomoteur ^  faculté  locomotrice. 
LOCOMOTION  ,  s.  f. ,  locomotio  ; 
Ortsbewegung  (ail.)  {locus  ^  lieu, 
ntopeo  ,  mpuver).  Action  par  laquelle 
les  corps  organisés  se  transportent 
d'un  lieu  dans  un  autre. 

LOGI/LAiftE,  «dject.,  loculafis  ; 
fachrig  (ail.  )  ;  qui  est   partage  en 
plusieiirs  loges. 

LOGUiAMENTElK^adj.,  locula" 
mentosus ;  fiickerig  (ail.);  qui  est 
divisé  intérieurement  en  plusieurs 
cavités  ou  loges  ,  par  des  cloisons 
transversales, 

LOGULATIOIV  ,  s.  f.Ëtat  de  ce  qui 
est  divisé  intérieureihent  en  plusieurs 
cavités.  Loculaiion  d'un  fruit,  ' 

LOCUIjE,  s.  f.  ,  Iccula,  Bonne- 
maison  appelle  ainsi  des  corps  tubn- 
leux  de  diverses  formes ,  interposés 
6u  emboîtés ,  distincts  du  séparés  par 
des  cloisons  ,  qu'admet  dans  sa  tex- 
ture un  tissu  membraneux  oU  géla- 
tineux offert  par  la  fronde  de  certai- 
nes hydrophyles. 

LOCULÉ9  adj.;  loculatus ;Hocida^ 
mentosus;  ^ieifîiehrig  (ail.).  Dont 
l'intérieur  est  divisé  en  plusieurs  ca- 
vités ou  loj^s. 

LOGULÉES  5  ad] .  et  s.  f.  pi. ,  Zo- 
culatœ.  Nom  donné  par-Bonnemaison 
à  une  division  de  la  famille  des  Jly- 
drophytes  ,  comprenant  celles  qui 
offrent  des  locales. 
•  MjOV!i}ht^J\^viô],yh''ttiosus;  fttch- 
artigyfilchfig  (ail.).  Épîlhète  don- 
née-par  Mlrbel  ^  tout  organe  végét.^1 
^jof  est  creux  et  partagé  en  plusieurs 


cavités  par  des  diapliragmcs 


comme 


'4  i  LOGA 

Ites  feuîUes^  du  Junciu  articulatus  i 
les  pétioles  de  YEryngium  cornicur' 
lalum.  Le  Hypsonoius  hcuJosus  a  ses 
éljtres  chargées,  de  points  profondé- 
jnent  cfeusës, 

LOCULIGIDEy  adj.  ,   locuUcidus 
(loculus  ,  loge,  ci'eo ,.  diviser).   On 
donne  ce  nom  à   la  déhUçerue  qui 
s'effectue  par  le  milieu  des  loges  d'un 
péricarpe ,  le  loug  de  la  nervure  dor-^ 
sale  ou  lis;ne  moyenne  du  dos  du  car^ 
pelle.   C  est   un  dés  six  modes  de 
déhisceuce  de  quelques  uns  des  fruits 
multicarpellaires  où  les  deux  faces 
rentrantes  des  carpelles  sont  .telle- 
ment soudées  ensemble ,  qu'elles  ne 
peuvetit  pas  se  séparer.  £x.  Tiliaté^s, 
LOCUSTAIRES,  adj.  et  s.  m.  pi.» 
ïéOcuslœ  j  Locustaricty  Locusiaricié 
Nom  donné  par  Lamarck.,  Latreille, 
Goldfuss ,  Eichwald,  Ficinus  et  Carus 
a  une  famille  de  Tordre  des  insectes 
orthoptères ,  qui  a  pour  typele  genre 
Locusta. 

LOCUSTE  9  s.  f. ,  iocusia ,  jpiculdj 
Grasàhrcbea  (ail.).  Bay,  Micfaeli  , 
Scheuclizer,  Touruefprt  et  Palisot- 
Beau  vois  appellent  ainsi  ^  dans  les 
Graminées  ,  chaque  petit  paquet , 
tôrmé  d'une  ou  de  deux  glumes,  en- 
tourant une  ou  plusieurs  fleurs  com- 
posées cbacmie  de  pail^ttes  ,  d'éta— 
mines  et  d'un  ovaire. 

LOCUSTES  9  5.  f.  pL,  Lociutœ. 
Nom  dtané  par  Cavier  à  une  section 
de  la  classe  des  Crustacés ,  qu'il  a  tiré 
de  celui  de  Locusia  sous  lequel  les 
Latins  désignaient  les  crustacés  les 
plus  remarquables  (langoustes)  de 
celte  division. 

LODICULE  ,  subst.  f. ,  lodicida; 
Deckspehe  (ail.)  {lodix^  couverture). 
Palisot-Beauvois  et  Trînius  désignent 
sous  ce  nom  les  écailles  des  Grami- 
nées. Voyez  Gldme. 

LOGANIACÉES,  adj.  ets.  f.  pi.  , 
Loganiaceœ,  Lindiey  désigne  sous  oe 
nom  la  famille  ^es  Loganiées. 
hOQàmÉE»  f  adj.  et  s.  f.  jplar. , 


LOMÀ 

Loganieœ,  Famille  de  plantes ,  éta* 
blie  par  R.  Brown ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Logania, 

LOUE  ,  s.  m« ,  loculus ,  loculamen* 
tum^  theca;  oIxit^astiov  ;  Fach  (ail.). 
Cavité  simple  ou  multiple  qui  existe 
dans  l'anthère  ,  l'ovaire ,  le  péricarpe. 
LOGËTTE^s.  f.,  loculus.  U.  Cas- 
sini  appelle  ainsi  chacune  des  deux 
cavités  auxquelles  une  petite  cloison 
très-mobile  donne  lieu  dans  chaque 
loge  de  l'anthère  des  Synanthérées. 

LOLUCÉES,  adj.  et  s.  f.  plur. , 
Loliçcea.  Nom  donné  par  Link  et 
Reichénbach  h  une  tribu-  de  la  fa- 
mille àêk  Gra^ainées ,  quia  pour  type 
le  genre  Loliwn, 

LOLIGOIDES9  ^dj.  et  s.  m.  pir  » 
Loligoîdea,  Nom  donné  par  Lesueur 
à  une  famille  de  Céphalopodes  ^  .qui 
a  pour  type  le  genre  Loligo. 

LOlfA^subst.  m.,  loma;  lAya; 
Zehensaum.  Illiger  appelle  ainsi  la 
membrane  qui  s'étend  touUe  long  de 
chaque  coté  des  dôigVs ,  dans  certaines 
espèce^  d'oiseaux. 

LOMASTOllE^adj.  ,  lomaslomus 
(  Xvjxa^  bord  ^  fraoge,^OTO|jLdé,  bouche). 
Ifom  donné  par  Férussac  et  Menke 
à  une  section  du  genre  Hélix  ,  com- 
prenant les  espèces,  qui  ont  le  limbe 
réfléchi. 

LOMATCV,  adj. ,  lomatinus  ;  g^e- 

.  sàumt  (alL).    Épithète  /  donnée  par 

Illiger  aiix  doigts  des  Mammifères  et 

des  oiseaux ,  quand  ils  sept  bordés 

d^uae  membrane  latérale. 

LOH^TOCARPE  ,adj. ,  hmatocor- 
pus  (  Xû^x  9  bord  ,  xo^iro; ,  fruit  )  ; 
qui  a  des  fruits  plats  y  entourés  d'un 
rebord  épaiaisi.  Ex.  Acacia  lomato^ 
carpa. 

LOM ATOPHYLLE  9  ad).  ,  lomaio^ 
phjrlbu  (  Xûpc ,  botd^  f wXXoy«  feuille); 
qui  a  les  bords  de  sa  feuille  d'une 
autre  nature  que  le  reste  de  la  lame, 
comme  le  Juncus  lomatophrlius  f 
dont  les  feoiUefontu^  reboni  tn^na* 
parent,  j 


LOMB 

£0flUT0RmzÉE9,  adj.  et  s.  f. 
pi. y  Lomatorilizea  (}iSi^^  bord,  ûiÇot, 
radne).  Nom  donné  par  Reichenbach 
a  la  aectioD  dé  la  famille  dea  Grucîfè* 
res^  que  Candblle  désigne  sous  celui 
de  Pleurorhizëcs. 

LOMBAIRE  9  adj. ,  bunharisy  lum" 
halis  {iumbiUy  rein);  qui. appar- 
tient aux  lombes.  On  appelle  piumes 
lombaires  celles^  qui  '  garnissent  les 
lombes  de  Foîseau* 

LOMBES 9  i.  r.  pi.,  tumbi;  ^éa^  ; 
Lenden  (ail.)  ;  ioins  (angl.).  Partie 
postérieure  de  Tabdoroen ,  qui  est  si- 
tuée entre  la  base  de  la  poitrine  et  le 
sommet  du  bassin. 

LOHBRIGAL9  adj.,   lumbricalis 
(  iumbriciu ,  Ver  de  terre)  ;  qui  a  de 
la  ressemblance  avec  un  lombric  ,  - 
avec  un  ver  de  terre.  Ex.  F'ermetiu 
lumbricalis» 

LOMBRICIFORMES,  adj.  et  s.  m. 

ÎiL  ,  Lumbrîcifoirmia  (  iumbricus  , 
ombric  ^  forma,  forme)^  Nom  donnr 
par  Latreille  à  une  faucille  de  l'ordre 
des  Holothu rides  apodes  ,  compre- 
nant ceux  de  ces  animaux  qui ,  pae 
la  forme  de  leur  Corps ,  se  rappro- 
chent des  lombrics. 

LOmRICINÉS  ,adj.  et  s.  m.'  pi., 
Lumhricinœ  ,  Lumbrici,  Nom  donné 
par  Lamarck ,  Savigny  et  Eichwald 
à  une  famille  de  rordre  des  Annelides 
apodes-,  par  Latreille  k  une  famille 
de  Tordre  des  Amtelides  enlérobran- 
cbes ,  par  Blaînville  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Chétopodes  bomomérés  , 
ayant  pour  type  le  genre  Lumbri^ 
eus, 

liOMBRICOIDE,  adj. ,  lumbricoi-r 
des  9  lumbricoideus  {Iumbricus ,  lom* 
bric  ,  ct^o(,  ressemblance  )  ;  qui  a  la 
forme  d'un  lombric.  £x.  Siscaris 
lumbricoides ,  Cœcilia  liunbricoidea, 

LOMBRIGOIDES9.  adj.  et  s.  m. 

É,  Lumbricoida.  Nom  donné  par 
treille  à  on  ordre  de  la  classe  des 
Elmintbogomes ,  comprenant  ceux 
de  ces  anioMiu  auxquels  I«  forme 


LONG 


4r 


de  leur  corps  donne  quelque  ressem- 
blance avec  les  lombrics. 

LOMÉNTAGÉ ,  adj.,  lomeniaceus; 
gUedhàlsenariiff  (]iill.)^Épithëte  don* 
née  par  Candolleà  uneyèuiV/edontla 
nervure  du  milieu  ne  se  ramîGe  que 
pour  donner  naissance  au  limbe  , 
mais  se  coupe  d'espace  en  espace  par 
des  articulations ,  de  manière  à  faire 
paraître  la  feuille  formée  de  plusieurs 
pièces  placées  bout  à  bout  (e^ .  Citrus 
jiurantium)  \  d'une  gousse  produite 
par  une  feuille  carpellairc  ployée  en 
long  SUT  elle-même ,  dont  les  deux 
moitiés  sont  albngées  et  à  peu  près 
planes  ,  et  les  graines  fort  espacées , 
quand  la  portion  comprise  entre  celles- 
ci  se  développe  moins  que  celle  qui 
est  sur  elles  ,  de  sorte  que  la  gousse 
offre  çà  et  là  des  dilatations  et  des  ré- 
Irécisscmens  assez  -prononcés  (  ex. 
Hippocrepis  ).  Willdeno^  appelait 
cettesortedc  gousse  lomentum  {G  lied" 
hu'se^  ail.). 

LOMENTAGÉES9  adj.  et  s.  f.  pi., 
Lomentaceœ.  Nom  donné  par  Linné 
à  une  famille  de  plantes ,  correspon-» 
dant  à  la  tribu  des  Gésalpinées  dans 
les.  Légu mineuse»  ,  et  comprenant 
celles  dont  les  fleurs  sent  TéguKëres  ; 

ET  Caudûlle  aux  Crucifères  dont  les 
lits  se  divisent  transversalement  en 
articles  monospermes.  Ex.  Cakile, 

I.ONGHOPHYLLE9  adj.  ,  lonçhtH 
phyllus  (>^)T>}, lance, fv>X»y,  feuille); 
qui  a  des  feuilles  très-longues*^  lî- 
néafres  et  un  peu  lancéolées.  Ex. 
Calymperes  bnchophjllum» 

LOIVGHOSTOME9  adj. ,  lonchosta- 
mus  (  'kôyjfin ,  lancp  »  orôftot,  boucbe)  ; 
qui  a  l'ouverture  où  la  boucbé  lan- 
céolée ,  comme  la  coquille  du  Caro^ 
colla  lonchoslonia» 

LONGIBRAGTÉTÉ ;  adj.,  longi^ 
braeteatus;  qui  a  de  longues  bractées. 
Ex.  Loranihus  longibracteaius, 

LONGIGARPE  ,  adj.,  longicarpus; 
qui  a  le  carpe  très-^long.  ^x^  Micijr* 
rit  Ungicarpus* 


4^ 


LONG 


liONGIGAUDE  9  adi. ,  longicauda- 
tas  ,  longicaudiu  (  longus  ,  long  , 
couda ,  queue  ).;  qui  a  la  queue  lon- 
gue (  ex.  Mvlossus  longicai^datus  , 
Condjrlura  longicaudqta  ,  Sciurus 
magnicaudatus),  heFusus  longi^ 
cauda  a  la  coquille  prolongée  en  une 
longue  pointe.  Le  Slercoraruis  lon-^ 
gicaudus  offre  deux  longues  plumes 
intermédiaires  à  sa  queue.  La  Salpa 
longicauda  est  ainsi  nommée  à  cause 
de  la  longueur  de  ses  deux  appen- 
dices ;  la  Copipkora  longicauda , 
parce  qu'elle  a  un  oviscapte  (  rès-long  ; 
Vjigaricus  longtcaudus ,  parce  qu'il  a 
uu  très-long  stipe. 

LOx\GIGAUDES  ,  a.dj.  et  s.  m.  pi. , 
Longicaudati,  Nom  donné  parBIain- 
ville  à  une  famille  de  l'ordre  des  oi- 
seaux marcheurs ,  comprenant  ceux 
qui  ont'la  queue  longue^ 

LONGIGAULE,  ûdj.  ,  longicaulù 
(^longus  ,  long  ,  caulis  ,  tige  )  {  qui 
a  la  tige  longue.  Ex.  Ranunouius 
longicaulù. 

LONGICOLLE,  adj.  ,  longicoiUs 
(  longus  j  long ,  cotlum  ,  col }  ;  qui  a 
le  col  (  cx«  jEm)^s  longicolla)  ou  le 
corselet  (ex.  ^poderàs  longicollis) 
long.  Se  dit  aussi  d'une  mousse  qui  a 
des  urnes  en  forme  de  poire  très— 
alongée  (ex.  Eremodon  longicoUus)i 
'  LOKGtCOBKEy  adj.  ,  iongicornis 
(  longus ,  long ,  cornu  f  corne  )  ;  qui 
a  de  longues  antennes.  Ex.  Çpbrio 
Iongicornis. 

LONGIG0R\ES,  adj.els.  m.  pi. , 
JLongicornes.  Nom  donné  par  Cuvier, 
Latreille  et  Eichwald'à  une  famille 
de  l'ordre  des  Coléoplcres,  compre- 
nant ceux  de  ces  animaux  mii  ont  les 
antennes  aussi  longues  ou  même  plus 
longues  que  le  corps. 

LOKGICOSTÉ  9  adj. ,  hngicostatus 
{longus^  lonf>9  cosla,  côle);  qui 
est  marqué  de  longues  côtes.  Ex.  Pa* 
tella  longicosta. 

LOi'VGIGRVnE ,  adj>,  longicruris 
(  longus,  long  y  crus^  cuisse );  qui  a 


WSiG 

de  lonc^ucs  cuisses.  hàLaminariahn- 
gicruns  est  ainsi  appelé  à  cause  de  soq 
pied  long  et  trës-mince,  que  termine 
une  longue  et  Inrse  lame  festonce. 

LQlVGIGDSPIDE,adj.,  longlcuspU 
( longus ,  long  ,  cuspis ,  pointe) ;  qui 
est  armé  de  longues  pointes.  Ex. 
Spongia  hngicuspis, 

LONGIQÊPINEUX^  adj.,  longispi'- 
nostis  {hnguSyldn^f  spina^  épine); 
qui  porl«  de  longues  épines.  £x« 
Trochus  longispina, 

LONGIFLpRE,  adj. ,  longifiorus  ^ 
langblûthig  (ail.)  {longus j  long, 
Jhs ,  fleur  )  ;  qui  a  des  fleurs  lon- 
gues, Ex.  Eccremocarpus.  lan^^i/Io" 
rus,  Jf^urmbca  hngiflorùy  PetargO" 
nittm  iongi/lorum.' 

LONGfFOLIÉ  ,  adj.  ,  longifolius  f 
langbliittrig  (  ail.  )  (  longus ,  long  ,yb- 
liumy  feuille);'  qui  a  des  feuilles  lon- 
gues. Ex.  Rhamnuslongifolius^Saxl- 
fraga  longifolia^  Uropetalum  ton- 
gijolium. 

XONGILABRES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Longilaiira  [longas  ^  l^^i^^»  lubruni^ 
labre).  î^oqi  donné  par  Latreille  et 
Eichwald  à  une  tribu  de  la  famille  det 
Géocorises ,  comprenant  ceusi  de  c^ 
Hémiptères  qui  ont  le  labre  long  et 
subule. 

LONGHiOBÉ  ,  ad]. ,  longilobattis 
( longus ,  long ,  lobus ,  lobe  )  ;  qui  a 
des  lobes  alougcs ,  comme  les  reuil<* 
les  du  Clematis  longiloba» 

LOXGUIAIVE ,  adj.  ,  longimanus 
{longus ,  long ,  manus y  maiu).  $e  dît 
d'un  mammifère  qui  a  de  longues 
mains  (  ex.  Taphozous  longimanus  ), 
d\in  crustncé  qui  a  de  longues  pinces 
(  ex.  Lambrus  longimanus)  ,  d'un 
insecte  qui  a  les  pattes  de  devant 
plus  longues  que  les  autres  (ex.X<7- 
thrus  longimanus ,  Limnobia  longi^ 
mcina),  / 

LONGIPALPE  ,  adj .  ,  tàngipalpis 
{longus,  long,  palpUSj  palpe)  ;  qui 
a  de  longs  palpesj  Ex.  Glossina  loii^ 
gipalpis. 


LONG 

LONGIPALPES ,  adj.  et  s.  m.  pi.  > 
LongipalpL  Nom  donné  par  Guvier , 
Latreille  et  Etchwald  à  une  tribu  do 
la  finniUe  des  Coléoptères  firachélr^ 
très,  comprenant  ceux  qui  ont  les 
palpes  maxillaires  presque  tfussi  longs 
que  la  tète.  ' 

LONGIPÉDE  9  adj. ,  îongipes{  hn* 
gusj  long,  pes  ^  pied)';  q^î  n  de 
longues  pattes  (ex.  Portunus  longi-^ 
pes  ) ,  de  longs  tarses  (éx.  Miro  /on- 
gipes  ) ,  ou  des  pédoncules  très-longs 
(ex.  Pai^etia  lùngip'es), 

LONGIPÊDES,  odj.  et  s.  m.  pK  , 
Longipedes,  Nom  donné  par  ScopoU 
k  un  oindre  de  la  classe  des  Oiseaux  ) 
comprenant  <ieux  qui  ont  les  pat  ter 
très-longues. 

LONGIPÉDONCVUÉ ,  adj.  ,  longi^ 
pedunculatus(iongUr^  Ipog^pejuri'' 
eulusj  pédoncule);  qui  a  de  longs 
pédoncules.  Ex.  toron thus  longipe^ 
dunculatus,  Lathyrus  longepeaun' 
eulatus. 

LOîVGIPENNES ,  adj.  et  s.  m,  pi. , 
Longipennes  (  longus ,  long  ,  penna  ^ 
aile)4  Nom  donné  par  Guvier ,  La- 
treille ,  Ouméril'^  G.  Bonaparte ,  FI- 
cinus,  Garus  et  Lessdn  à  une  famille 
de  Tordre  des  Oiseaux  palmipèdes  , 
comprenant  ceux  dont  les  ailes  très- 
Ion  rues  dépassent  la  queue ,  ou  9out 
égales  à  elle ,  et  répondant  aux  Ma« 
croptères  de  Blainville ,  aux  Pélngiens 
etSjphorbinins  de  Vieillot,  aux  Hy- 
drocbélidones  de  Goldfuss ,  aux 
Longipennes  et  Tubinaires  dllliger  et 
d'Ëichwald. 

LONGIPÉTIOLÉ ,  adj.,  longipe^ 
tiolatus;  langgestielt  (aîl.)  (longus^ 
long,  p«/io/2£^/ pétiole)  ;  qui  a  ses 
ûears  supportées  par  de  longs  pétior 
les.  Ex.  Panax  iongipetiolatum» 

LONGIPÉTALE,  adj.,  longipe- 
talus  (  longus ,  long ,  petalum  9  p^ 
taie);  quia  des  pétales  très- longs. 
Ex.  Silène  longipetala. 

U»GIPIMNB,  ridj.,  hngipinnis 
{longus  j  loDg^  pinnaj  nageoire)  ; 


LONG  43 

qui  a  de  larges  nageoires,  Ex«  Holo" 
centrwn  longipinne. 

LONGIRDSTRE ,  adj.  ,  longiros^ 
iris  y  longirosiratus  (  longus  ,  long  , 
rostrunif  bec);  qui  a  im  bec  long 
(ex.  Sitia  longirostra ,  Cinnjrris  Ion'- 
girostratus) ,  un  museau  très-pro— 
lëngé  (ex.  Crocodilus  longifostris ^ 
Chetodon  longirostris  y  Carapuslôn^r 
girostratus,  Arrhenodes  longiroslris, 
Apion  longirostre).  Se  dit  aussi  d'une 
mousse  dont  l'opercule  est  subulé  | 
long  et  droit ,  en  forme  de  bec  (  ex. 
Grïmmia  longirostris  j  Slerig^nan" 
dhum  longirostrum  )• 

L0fNGIIlOSTRE9 ,  adj.  et  &.  m. 
pi.  ,  Langirostres j  Longirostrata* 
Nom  donné  par  Latreille ,  Ficinus  et 
Garus  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Mammifères  édentés  ,  .comprenant 
ceuic  qui  ont  le  museau  très-alongé  \ 
par  Guvier  ,.  Latreille  ,  Blniqville  , 
Ficinus  et  Garùs  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Échassiers ,  dans  laquelle 
sont  rangés  des  oiseaux  qui  ont  le  bec 
long  et  grêle;  par  Latreille  aune 
division  de  la  tribu  des  Gbaransonites, 
comprenant  ceux  dont  le  bec  est 
long. 

LONGISCAPfey  adj.,  longiscapus 
(  longus ,  long  ,   scapus ,    bampe  )  \ 

Îui  a  des  banipes  (rés-longues.  Ex. 
^rimula  longiscapd, 
'  J.p^GîStVE  yttâ].y  loiigisetus  {lon- 
gus y  long,  setdy  soie)  ;  aiii  a  de 
longues  soies.  Se  dit  d'une  (jrnminée 
dont  les  épillets  sont  entourés  d'un 
in volucre  composé  de  très-longs  filets 
(ex.  Gymnotrix  longiscta)  ,  d'une 
mousse  donl  le^  urnes  sont  portées 
pai^dc  longs  pédoncules  {ex^^Dicra^ 
num  longisetum)yA^Mtkt  piaule  dont 
les  légumes  sont  garnis  de  très-lon- 
gues soies  (ex.  Jidtsmia  longiscta) , 
d'un  diptère  dont  les  antetînes  por- 
tent une  longue  spie  (ex.  Dcxia  Ion- 
giseta)y  d'un  animal  qui  a  Textrcmité 
du  corps  garnie  de  longues  soies  ^ex. 
Fftrctûaria  hngi^eta). 


44  LONG 

LONGISILIQVBra  9  adj. ,  longisiU- 
quosas  {fongus ,  long  »  siliqua ,  si- 
lique);  qui  a  des  siiiques  longues. 
Et.  Erysimum  longîsiliquosum^ 

LONGISPINIILEUX  ^  adj, ,  longir- 
spimdosus  {longus^^  long,  spina  9 
epioe  ) .  Le  Mesembryaiukemum  lonr- 
gispinulum  est  ainsi  oppelé  parce  que^ 
ses  feuilles  mortes^  qui  persbtent  j 
prennent  l'aspect  de  longues  épines« 

LONGISTYLE ,  adj^ ,  longistjlus  , 
longistjrUs  (iongiis  y  long,  sljrlus  j 
stjlc).  Se  dit  d'une  plante  qui  a  des 
styles  tfèsr1<>iigs  (ex.  Qsmorhtza  Ion- 
gistjrlis  y  Thalictrum  longistylim)  j 
ou  d'un  insecte  qui  a  un  long  style  à 
rextrémité  de  Tabdomen  ,  comme  la 
femelle  de  VAsilus  longistylus.        ' 

LONGITUDE,  is.  f.,  longUudo; 
Lange  (ail.).  On  appielle  longitude 
des  astres^  leur  distance  au  premier 
point  du  Bélier,  prise  selon  l'ordre 
des  signes  ;  tùngilude  d'un  Ueù^  l'an« 
ffle  que  le  méridien  passant  par  ce 
lieu  fait  avec  ui^  autre  méridien 
qu'ouest  convenu  de  prendre- pour 
terme  de  comparaison.  Ce  dernier  est 
à  peu  près  généralement  aujourd'hui 
celui  de  Paris  ou  celui  'de  Green— 
wich  /entre  lesquels  if  7  a  20°  2,0'  de 
différence.  Il  serait  à  désirer  qu'on 
s'accordât  à  prendre  celui  du  Pic  de 
Ténérifie  ^  qui  ,  d'après  Hutnboldt , 
se  trouve  à  18°  69'  54''  de  Paris. 
Une  différence  de  1 5  degrés  dans  la 
longitude  en  produit  une  d'une  heure 
dans  le  temps.  .    . 

LOIGITUDIN4L ,  adj. ,  longitudi-^ 
nalis.  Se  dit  de  toute  partie  qui  se  di- 
rige patallèlement  à  l'axe  de  l'organe 
auquel  elle  appartient;  cloisons  lon- 
gitudinales ^  celles  qui  s'étendent  dc< 
la  base  au  sommet  du  péricarpe  (ex. 
Ruellia  oi^alay^  Link  jes  appelle  sèp^ 
ium.  F'alpes  longitudinales  ^  celles 
dont  la  suture  est  parallèle  à  l'axe  du 
péricarpe.  JJ  necoquille  bivalve  est  dite 
longitudinale  ^  toutes  Ijësfobque  l'es^ 
pace  coknprÎA  entre  !««  crochets  et  le 


Ï.OPH 

milieu  du  bord  inférieur  est  plasgrand 
que  celui  qui  se  trouve  compris  dans 
un  diamètre  opposé  (ex.  Myûlus). 

LONGIVAJUQLEUX,  adj.,  longi^ 
tnzricpsus  {longus  ,-long ,  varix^  va- 
rice ).  La  Marginella  longiporicosa 
est  ainsi  appelée  parce  que  la  varice 
de  son  bord  ^  droit  se  prolonge  jus» 
qu'au  sommet  de;  la  spire. 

LQNGOPSYLLE,  adj.,/on^o/7&j/- 
lus  {longus  f  long  y  fuÛov,  feuille); 
qui  a  des  feuilLçs  très-longues.  Ex. 
Crjrphium  longoplyyUum» 

LOKICÉBAG££S.  Fojez  Lomcé-p 

BÉES. 

LOXIGÉnÉfS,  adj.  ,et  s.   f.  pi.  , 

Lonicereœ.  Nom  don  hé  par  Candolle 
a  une  tribu  de  la  famille  des  Capri- 
foliacées;  qui  a  pourtjpe  le  genre 
Lonioera. 

LONSION,  subst.  masc.  Dupélit- 
Thouars  appelle  ainsi  les  sions  qui 
sont  trés-aiongés  par  l'effet  de  l'é- 
cartcmcnt  des  mcri  thalles. 

I^OPHÀNTHE,  adj.  y  lophanlhus 
(Xofoç,  aigrette  y  crête,  âvOoc^,  fleiîr). 
Le  Metrosideros  lophanilia  a  de  Ion-* 
gués  étamincs  qui  font  de  son  épi 
floral  une  sorte  d'élégant  panache. 
Les  corolles  obliques  et  presque  en- 
tièrement renversées  dé  VHjrsopus 
lophanthus  ressemblent  à  la  crête  a  u  a . 
casque.    . 

LOPHIDES  9  adject.  ci  s.  m.  pi.  , 
Lophides,  Nom  donné  par  LatreiUe, 
Fiçinùs  et.Carus  k  une  famille  de 
poissons,  qui  a  pour  type  le  genre 
Lophius, 

LOPHIOIDES  9  adj.  et  s*  m.  pi. , 
Lophioides.  Nom  donné  par  Eiehwald 
à  une  famiUedc  poissons  osseux,  ayant 
le  genre  Lophius  pour  type. 

LOPHlONOTESy  adj^  ets.  mr  pi.  , 
Lophionotes  {'koftà  ,  crinière,  y<ûrQc  , 
dos  }•  Nom  donné  par  Duméril  à  une 
famille  de  poissons  osseux  holobran- 
chcs ,  comprenant  ceaU  qui  ont  la 
nageoire  du  dos  très-longue. 

LOP0IRÉB0  «  adject,  et  $.  L  pi.  5 


LORA 

tûphirea,  Lophirœ,  Vota  donné  par 
D.  Don  ù  une  section'  do  la  famille 
des  Diplérocarpéès ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Lophira  ,  et  que  Sweet 
considère  comme  une  famille  parti- 
culière. 

'  LOPHOBRANGHES  ,  adi.>et  s.  m. 
pi. ,  Lophobranchia  ,  LophotranchU 
(iLôfoç ,  aigrette ,  P^ày^ici ,  jbranchieâ  ). 
Nom  donné  par  Cuvier ,  Latreille  et 
Eichwald  à. un  ordre  de  poissons  os- 
seux l' comprenant  ceux  dont  les  bran- 
chies sont  en  forme  de  petites  houppes 
et  disposées  parpaireste  long  désarma 
branchiaux. 

LOPHOGONE^  adj.  ,  hphogontu 
(>ofelc  y  aigrette ,  «yuytà ,  anffle)^  qui 
a  des  angles  frangés  en  forme  de 
crêtes  y  comme  la  tige  4e  i'J^up^or^ia 

liOPnOTE,  adj.  »  iophoies;  ^^o^a»- 
Toc  (Xôfoç  y  aigrette  )  ;  qui- porte  une 
huppe  sur  la  tête.  Ex.  Falco  lo* 
photes. 

LOPHYROPVSv  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Lophyropoda  (  Xo^poç  ^  en  panache* , 
iroîîc,  pied).  Nom  donné  par  Lcach 
•et  Eichwald  à  une  famille  et  par 
Cuvier  i  une  section  de  l'ordre  des 
E|itomostrac& ,  par  Latreille  à  un 
ordre  de  la  classe  des  Crustacés ,  com- 
prenant ceux  qui  ont  les  pieds  plus 
ou  moins  cylindriques  on  coniques  et 
ciliés. 

LOQUETTH,  s.  f.  Barbeu-D,a- 
bourg  appelait  ainsi  Yépillel  des  Gra- 
minées. 

LORANTHAGÉES  ,  adject.  et  s.  f. 
pi. y  Loranthaceae^  Loranthea  ,  Lo^ 
ranthideœ.  Famille  de  plantes,  établie 
par  Jussieu  ,  mais  que  L.-C.  Richard 
avait  proposée  avant  lui  »  sous  le  nom 
de  yUcoidées  y  et  qui  a  pour  type  le 
genre  LoranUuu. 

LORANTHÉES;     f^oyez     LoRAir- 

TlUOéSS. 

LQOaANTHtDÉES.  ^o/«zLoAAic- 

THAGÉES. 

LORE  }  ••  f  .  I  lora  (  hrum  y  cbuT'^ 


LORI  45 

roie  )•  Nom  donné  par  Scopoli  à  la 
partie  eaulescente  ,  filamenteuse  et 
aphylle  des  lichens  filamenteux  et  des 
conferves;  par  Kirby  à  une  pièce 
particulière  qu'on  observe  dans  la 
.  bouche  de  quelques  insectes  (ex.  Ify- 
ménoptèns) ,  et  sur  laquelle  porte  ie 
menton. 

.  LOAlCAIREy  adject.,  lorlearius, 
loreus  {loruoij  courroie).  LaSpon^ 
gia  loricalis  est  ainsi  appelée  à  cause 
de  ses  rameaux  lisses  et  étroits 
comme.des  lanières;  XtFupus  loreus, 
parce  que  sa  fronde  dichotomc  res- 
semble a  un  paquet  de  cordes  ou  de 
courroies. 

LORIGULÉ9  adj. ,  lorieidatus  (h- 
rum ,  eourroie)*  Se  dit  d'un  polypier 
qui  est  très-ramcux  et  qui  a  des  ra- 
mificalions  longues  et  grêles.  Ex. 
Cellaria  loriculala. 

LORIFOLIÉ  ,  adject.  ,  lonfoUus 
(  lorum,  courroie ,  foUum ,  feuille  )  ; 
Iqui  a  des  fcuillestres-longues  et  sem- 
blables à  des  courroies.  Ex.  'Crùiùm 
lorifoUum, 

LORIPàpE» adj. ,. &r{)7ej  (/brum, 
courroie, pi;<f, pied),  he Leptocerus 
îoripes  a  les  pattes  antérieures  garnies 
d'une  dent  alongée. 

LORIQI^  ,  s.  f. ,  hrica  ;  Panzer 
(ail.)  (  lontm  ,^cuîr  }.  Mirbel  nomme 
ainsi  ce  fie  (Seriner  appelait  testa  y 
c'est-à-dire  la pellicuIe,ordf nairement 
lisse  et  écailleuse ,  qui  garnit  la  sur- 
face extérieure  de  la  graine. 

LORIQUÉ9  adj.>  loricatus.  Se  dit 
d'une  a/itande',  quand  elle  est  re- 
con verte  d'une  lorique  (ex.  Eroteum 

'jmdulatum)  ;  du  j^miir d'un  insecte, 
d'après  Kirby ,  quand  son  disque  est 
couvert  d'une  doidile  série  de  lignes 
obliques,  simulant  une  cotte  de  maille 

'  ^ex.  Locusta). 

LOBIQtÉS ,  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Loricaia,'  Nom  donné  par  Herrem  à 
un  ordre  de  la  classe  des  amphibies , 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  qui 


46  lOÎO 

ont  le  Corps  couvert  d^uue  cuirasse  de 
plaqués  osseuses.  . 

LonULC',  s.  m. ,  lorulum,  Acba- 
>îus  appelle  ainsi  le  tLalle  des  Ijcbens 
filamenteux  ou  rameux. 

LORVilI,  s.  m.,  lorum f  Zugel 
(ail.)*  Illiger  appelle  ainsi  ,  dans  Jes 
oiseaux,  une  bande  dépouillée  de 
•  plumes  on -col orcé  oui ,  cbez  certains 
de  CCS  aniknaux  9  s  étend,  de  chaque 
côté  ,  depuis  la  racine  du  bec  iusqu*à 

rœii.  ^  ^ 

LOTÊES  j.ad].  et  ».  f.  pi. ,  LoUœ. 
Nom  donné  por  Candolle  à  nne  tribu 
de  la  famille  des  Légumineuses ,  oui 
a  pour  tjpe  le  genre  Lotus  i  j .' 

LOTOPIÏAGE  ,  adj. ,  lotophagiu; 
^o»rof  xyoç  (}.6)to(  ,  lotus  ^  oiyon ,  man- 
ger) ;  qui  se  nourrit  de  lotus  ou  de 
lotos.  On  a  crû  long-tèmps  que  le  lotos 
des  anciens  Lotophdgçs  d'Afrique  était 
le  fruit  dû  Diojpjrros  Lotus;  Desfon- 
laines  a  prouvé  qu'il  appartenait  au 
Ziziphus  Lotus/ 

LOUPS  ,  s.-  m.  pi. ,  Lufl,  Sous  ce 
noni,.déjà  emplôjé  jdans  le  même 
'  sens  j)nr  Degeer ,  Lamarcl^  désigne 
liné  tribu  de  Ta  famille  des  Aranéiaes, 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  qiii 
chassent  et  attrapent  leur  proie  à  la 
course. 

LOXAI^THÉRJB .,  'aJj. ,  loxantherus 
,(XoÇô(,  oblique  y  àvBïifioç,  anthère*); 
qui  a  les  anthères  obliques.  Les  an- 
thères du  Loranthzus  loxàntherus  sont 
insérées  par  le  milieu  de  leur  dos  à 
Texlrémilé  infléchie  des  filamens. 

LOXIADES  ,  adject.  çt  s.  ni.  pi.  , 

Loxiadà.  Nom  donné  parVigors  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Conî- 
rostres,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Lùxia. 

LOXODROMlSMi: ,  s.  m. ,  hxo^ 
dromismus  (  >ogôç  ,  oblique ,  ^jdowoç  , 
tourse)..  Homboldt  appelle  loxodro^ 
misme  des  couches  dn  globe  terrestre 
leur  parallélisme  uniforme  ,  direction 
dont  ic  type  se  manifeste  sersibic- 


.       LUCU 

ment  at^  milieu  de  toutes  les  perturi 
bâtions  partielles. 

LUCAlVtDESy  adj.  et  s.  m.  pK  , 
Lucanides.  Nom  donné  par  Cuvier, 
Lamarck ,  Latreille ,  Goldfuss,  £îch- 
wald  ,,  Ftcinus  et  Ganisàune  triba 
de  la  famille  des  Coléoptères  lamelli- 
cornes , ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Lucanus, 

U]ClACi»9  ad},  et  s.  m.  pi.  , 
Luciacea»  Nom  donné  par  Menke  à 
une  famille  de  la  dassqdesTuniciers, 
correspondant  aux  Lucies  coniposées 
ae  Savigny  ,  et  comprenant  le  genre 
Pjrosêmu. 

LUCIDES  ,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Lu- 
cida»  Nom  donné  par  Macleayàune 
famille  de  la^  classe  des  Tuniçiers  , 
correspondant  à  celle  des  Luciacécs. 

LUCIES 9  S.  f,  pi.,  t^uda.  Fom 
donné  par  Latreille  et  Savigny  à  une 
famille  de  Fbrdre  des  Tuniciers  Té- 
thydes  ,  comprenant  ceux  de  ces 
animaux  qui  répandent  de  la  clarté 
dans  les  eaux  qu'ils  habitent. 

LUCÎFLGÉ  ,  adj. ,  lucifugus  {lux, 
lumière  ^fugio  ,  fuir);  qui  fuît  la  lu- 
mière. Ex,  A garicus  lucifugus,  Ara^ 
nea  lucifuga,  Termes  bicifugum. 

LIJCIFUGES,  adj.  et  s.  m.  pL  , 
LucifugL  Nom  donné  par  Scopoll  à 
une  tribu  de  |a  classe  des  Insectes, 
correspondant  à  l'ordre  des  Aptères  de 
Linné ,  «l  par  Duméril  à  une  famille 
4' Insectes  coléoptères  ,  comprenait 
ceux  qui  fuyent  la  clarté  du  jour. 

I^UCaiÉES,  adject.  et  s.  f.  pi.  , 
Lucîliœ,  Nom  donné  par  H.  Cassini 
à  un  groupe  de  la  section  des  Inulées 
Gnapimliées  )  qui  a  pour  type  le  genre 
Làcilia,  *         . 

LUCIIVOCTE  5  adject.  ,  lucinociis 
(^luxj  lumière,  nox ,  nuit).  Can- 
dolle  se  sert  de  cette  épithètè  pour 
désigner  les  plantes  dont  1rs  fleurs  ne 
s'ouvrent  que  la  nuit  et  se  ferment  au 
jour. 

,  LUCmiÉES  5  adj.  ql  s.  f,  pi. ,  La- 
ciimece.  Nom  donné  par  llcichc'nbach 


LUMI 

à  tinc  section  de  la  famîlte  des  Sa- 
])otacées ,  qtti  a  pour  tjpe  lé  genre 
Lucuma, 

LtlSAIVT,  adj., /wrc«^,  luci'du^\, 
lûtidus ,  nitens ,  splenden^;  ortln-jw;; 
gliinzend  (ail.  )  ;  shirting  (angl.  ); 
lucido  (it.  )•  Se  dit  duo  corps  .dont 
la  Surface  renvoyé  1.»  lumiôre,  com- 
me un  métal  poli  ou  une  cbose  ver- 
nissée. Ex.  Dtassiis  relucens^  Monas 
mica ,  Orçhesia  micans,  Xjrlophagus 
Ulucéns ,  'Podophilns  luçesccns ,  P/e- 
Tomys  nitidus,  Lampyri^  corùsca,  V. 
Brillant. 

LUMlËRE  ,  s.  f.,  lumen  y  lux;  çwç^; 
IJcht  (ail.)  ;  lighl  (angl.  )  ;  luce  (it.). 
Cotise  qui  rend  les  objets  Susceptibles 
de  se  manifester  là  nobs  par  1  inter- 
médiaire du  sens  de  la  vue,  et  qui 
dépend ,  d'aprèâ  Descafles,  Hujgeus 
et  Euler ,  d'un  mouvement  vibratoire 
imprimé  par  les  corps  lumineux  k  un 
fluide  Subtil  répanun  dans  l'espace; 
d'après  Newton  ,  d'une  nralîère  im- 
pondérable qui  'éipane  de  ces  mêmes 
corps.  IlbemeV  a  prouvé  ,  en  1675  , 
que  la  lumiôre  du  Soleil  nous  arrive 
en  ô'  i3'\  ce  qui  fait  79,5;^a  Ifeues, 
de  2000  toises ,  par  seconde.  Wol las- 
ton  a  reconnu  que  l'intensité  de  la 
himîère  solaire  égale  c<4le  de  5563 
bougies  à  un  pied  de  distance ,  que 
celle  de  la  pleine  Lune  n'est  que 
de  ^~  de  celle  d'une  bougie  à  la 
même  distance  ,  que  par  conséquent 
ta  lumière  solaire  est  801,07a  fois 

Î lins  forte  qne  la  lunaire,  et  que  1% 
-.tme  réfléchît  environ  ;  de  la  lumicï;e 
qui  tombe  sur  «Ile.  Ses  expériences 
portent  à  croire  aussi  que  la  lumière' 
de  Sinus  est  20,000  millions  de  fdîs 
moins  forte  que  celle  du  Soleil.  Cds 
riechercbes,  faites  sur  une  plus  grande 
échelle,  pourraient  peut-être  con- 
dttireà  quelques  conclusions  touchant 
le  volume  et  la  distance  des  étoiles. 
Les  expéri*  nccs  de  Howard  ont  pour 
în  première  fois^  étobl}  positivement 
que  la  lumière  de  là  Lune  afTccte  no- 


LTJNA  47 

tablement  des  thermoscopes  três-sen* 

sibles. 

» 

LtlMINEUX ,  adj. ,  iuminosus  ;  ^m- 
Ttivo;  ;  leucht€nd{d\\,),  hes  corps  lu-^ 
mlnèux  sont  ceux  qui  peuvent  par  eux- 
inémes  nou^  manifester  leur  exis- 
tence en  ^e  mettant  en  communication 
avec  notre  organe  de  fa  vue.  Dans  le 
systèmes  de  la  matérialité  de  la  lu- 
mière ,  on  appelle  rayon  lumineux 
chaque  ligne  droite  menée  d'un  point 
lumineux  quelconque  à  l'œil. 

LUNA.IRE,  adj.,  lunaris;  erÉXjîvtaxoç. 
On  appelle  7720/^  lunaire  le  temps  que  la 
Lune  employé  pour  revenir  soit  a  la 
même  position  par  rapport  ^u  So- 
leil (  mois  s/nôdiqùe ,  qui  est  de 
!i9i.53o588;2i5=:29}.  i2h:44'  2" 
^7  )  ;  soit  à  là  même  longitude  comp- 
tée de  l'équinbxe  mobile  (  mois  tro^ 
pique  ou  périodique,  qui  est  de 
!i7j:32i5824i8  — 2'3^j.7h.4y4''3); 
soit  àja  même  position  par  rapport 
aux  étoiles  (mois  sidéral ^  qui  est 
de  27J. 321661423  =27  j.  7  h;  47' 
ï  1"  5  )  ;  soit  à  son  at>ogëe  [  mois  anO' 
malistique^t^m  est  de  27  j»  1 3b.  18' 
54"  )  ;  soit  enfin  à  l'un  de  se*  nœuds 
{  mois,  draconiiique ,  qui  est  de  27  j. 
5*  h .  5'  3S' }. .  L'année  lunaire  j  ou 
de  ydouze  mois  sjnodiques .,  en 
usage  chez  tous'  les  j^cuples  qui 
prôfesserit  l'islamisme , ,  se  compose 
de  354  jours,  et  de  3S5^uand  le  pro- 
duit de  l'année  lunaire  astronomique 
s  est  assez  accumulé  '  pour  valoir 
un  jour  entier ,  qu'on  intercale. 
Le  cycle  luntiire  est  un  intervalle 
de  6795j.3g  1 08.  que  dure  la  révolu»- 
'tion sidérale  des  nà;iids  de  la  Lune» 
ou  le  tem progrès  lequel  les  nouvelles 
Lunes  et  les  9l<^^^lcs  phases  qui  les 
suivent  reviennent  aux  mêmes  jours 
de  l'année.  Cotte  période,  fort  en 
usagç  chez  les  Grecs,  a  été  découverte 
par  Melon.— 'L'épithète  de  lunaire  a 
été  donnée,  en  histoire  naturelle ^  à 
des  minéraux  dont  la  couleur  a  paru 
imppelcr  celte  de  kl  lumière  de  la  Lunc; 


48    '         /LUNE 

Gomme  le  feldspath  chatoyant ,  qa*oa 
appelle  spath  lunaire  ;  a  des  plantes 
qai  ont  quelque  partie  en  forme  de 
croissant  ^  comme  les  folioles  du  Bo' 
trychium  lunare;  à  des  aùiroaux  qui 
sont  dans  le  même  cas ,  comme  le 
Copris  iunaris,  dont  le  chaperon  est 
échancré  en  devant ,  jou  qui  portent 
en  devant  une  lâche  colorée  en  forme 
de  lunule  (  ex  Noctua  Iunaris  ) ,  ou 
de  croissant  (ex.  Bodîanus  iunaris). 

LUNAISON  9  s.  f .  y  Mondswancfiung 
(ail.  }•  Intervalle  de  temps  qqî. s'é- 
coule entré  deux  phases  identiques 
de  la  Lune.  C'est  'la  même'  chose  que 
le  mois  synodique  de  cet  astre. 

LIJNARIFOLIÉ  9  adj. ,  lanarifolîus 
(  luna  I  1  une  9  foliwn ,  feuille  )  ;  qui 
a  des  feuilles  orbîculairês  ou  à  peu 
près.  Ex.  Hibiscus  lunarifolius» 

LIJNK  9  s.  f.  y  Luna;aM;)fn  ;  Mond 
(ail.) }  Moon  (angl.).  Planëte  secon- 
daire,satellite  de  laTerre,aulour  de  la- 
quelle elle  décrit  d'orient  en  occident, 
avec  une  vitesse  variable  et  sujette  à 
des  bseillatîons  périodiques ,  dont  la 
valeur  moyenne  est  de  1 3**  1 0'  35"  027 
eni  un  jour  solaire  moyen,  uneejliôse 
dont  l'excentricité  est  de  o,o54855a, 
et  l'inclinaison  sur  le  plan  de  l'éclipti- 
que  de  5^  1 44 1 4*  ^  distance  moyen- 
ne  de  la  Lune  À  la  Terre  est  de  85, 748 
lieues >  son  rayon  de  590  lieues^  sa 
circonférence  de  a,5oo  lieues  à  peu 
près ,  sa  surface  —^  de  celle  de  la 
terre,  son  volume  j^  de  celui  de  cette 
planète ,  sa.  masse  ■^~ ,  et  sa  densité 
;7^  de  celles  de  la  terre.  Le  signe 
astronomique  de  la  Lune  est  C  • 

LUNÉ^.adj.,  lunatus;  mondrâr-^ 
mtg  (âll.).Se  dit,  en  botanique,  d'unç 
partie  qui  est  orbici^pre  ,  comme 
les  gousses  du  Plerocarpus  lunatus , 
ou  l^qui  a  1a  forme  de  croissant , 
comme  la  sUique  du  Mathiola  lunu" 
ta,  \e$  feuilles  àéVHedfsarum  ves" 
.  periUlonis,  la/rondeia  Pvijstichum 
lonMtis;  en  zoplogie,  d'un  animal 
qui. a  quelque  partie  de. son  corps 


LUNU 

échancrée  en  demi -lune,  comme 
Vabdçmen  de  la  Milesia  lunata  ,  oa 
qui  porte  une  tache  en  croissant, 
comme  on  en  voit  une  sur  chaque 
joue  du  Cebus  lunatus  ^  sur  la  poî-* 
trine  du  Pslttacus  tUnatus. 

LUNETTE,  adj. ,  perspicîUatus  f 
conspicilUttus»  ■  Épitbète  donné»  à 
quelques  animaux  dont  les  yeux  sont 
entourés  d'uil  espace  nud  (  eXi^  Pe/e- 
canus  conspicillatus)^  on  autrement 
colorés  que  le  reste  de  la  tête  (ex. 
Turdus  perspicillatusj  ^Aj^as  pers» 
picillata)^  ce  qu'otis  a  comparé  à  une 
paire  de  lunettes.  La  Ntùa  vufgaris 
porte  sur  le  col  un  trait  noir  dont  la 
forme  imite  assez  exactement  celle 
d'une  lunette. 

LUNIFÉl^  9  Adj . ,  îuniferus  {luna^ 
lune  9  fero  ,  porter),  fi* Urceoiaria 
luni/efàetl  ainsi  appelée  parce  qu'elle 
a  la  forme  d'une  demi-lune. 

LVNI-^OlAlRE  ,  adj.,  îuni^sola^ 
ris;  qui  a  rapport  k  la  Lune  et  au  S<h 
leil.  On  appeUc./ii£to//o/t  lum-solaire 
le  petit  changement , l'espèce  d'oscil- 
lation dans  l  obliquité'de  Técliptique 
et  la  position  des  ^quiûpxes,  qui  tient 
au  dérangement  de  l'équateur  causé 
par  l'attraction  de  la  Lune  et  par  ûoe 
action  semblable,  mais  pins  faible,  que 
produit  celle  du  Soleil.  Vannée  luni^ 
solaire  est  celle  dans  laquelle  on  a 
égard  simultanément  au  eours  de  la 
, Luné  et  à  la  marche  du  Soleil,  comme 
autrefois  chez  les  Grecs ,  et,  encore 
aujourd'hui  chez  les  Juifs.  Outre  les 
Jouze  mois  dont  se  compose  l'année 
lunaire  ,  elle  en  admet  de  temps  en 
'  temps  un  treizième ,  dont  le  mode 
d'inlercalation  a  varié.  Les  chrétiens 
ne  se  servent  de  cette  année  que  pour 
.  la  détermination  de  leur  fôte  de  Pâ- 
ques ,  réglée  par  l'équnioxe  du  prin- 
temps et  par  la  pleine  Lune  qui  vient 
immédiatement  après,  <;'est-à-dire 
par  le  Soleil  et  la  Luné  à  la.  fois. 

L|}NULAItU&9adj% ,  lunularis;  qoi 
a  la  forme  d'une  demi-lune  1  comme 


LUT 

Vanitf    de   la    Cjîherea    bmularis. 

LUNULE  9  8.  f  • ,  iunùla.  Bruguîè- 
jres,  Draparoaud ,  Lamarck  et  autres 
ont  appelé  ainsi  une  dépression  qui  se 
voit  assez  soorent  an  dessous  ae  la 
coari>are  des  eroehets  des  coquilles 
bivalves ,  et  dont  chaque  valve  pré- 
sente la  moitié. 

LUNULE  9  adj. ,  iumUatus.  Se  dit , 
en  histoire  naturelle  y  d'une  partie 
qui  estlaree ,  échaoerée  d'un  côté  et 
arrondie  de  Fautre,  en  manière  de 
croissant  ^  comme  les  feuilles  de 
YHjrdroeotjrle  lunaia,  le  corselet  de 
quelques  punaises  ;  oa  qui  présente 
une  tache  colorée ,  en  forme  de  crois - 
aant ,  eoAimé  on  en  voit  uue  au  des- 
sous de  chaque  œil  du  Spart^ius  lunw 
iaius^  et  8ur  chaque  opercule  du 
Léobrus  iwmiaius. 

LUPULIN  9  adj. ,  lupulifuu  (  /upu* 
lus  f  hotthlon  )  ;  qui  imite  le  houblon  , 
comme  le  Johnsonia  lupulina  par  ses 
épis  t  le  Medicago-  lupulina  par  ses 
capitules  floraux. 

LUPULINE  )  s.  f. ,  lupulina.  Nom 
donné  par  Yves  à  une  substance 
amèropartieulièrei  qu'il  a  découverte 
dans  les  cônes  deVHumulus  lupulus. 

LURIDE  9  adj.,  luridus,  luridatus; 
schmutziggeib  (all.).Épithète  donnée 
à  une  couleur  désagréable,  qui  se 
rapproche  dé  celle  du  cuivre  jaune  y 
ou  du  jaune  sale  et  brunâtre  ',  comme 
celle  de  la  corolle  du  Hjroscyamus  ni' 
fer,  et  du  chapeau  de  Vjégaricus  lu-^ 
riÂu. 

LURIDESy  adj.  ets.  t.  pl.^LuriJa. 
Nom  donné  par  Linné  ii  une  famille, 
comprenant  des  plantes  dont  les  cou- 
kurs  sombres  et  livides  annoncent  en 
général  des  propriétés  vénéneuses  ou 
dangereuses. 

LUT 9  s.  m.^  >lulum ;  Kitt  (ail.). 
Les  chimistes  appellent  ainsi  des  com- 
positions pâteuses  qu'ils  appliquent 
aux  ouvertures  des  appareils  pour  les 
boucher,  et  dont  ils  ont  plusieurs 
espèces  appropriées  aux  diverses  cir- 
II. 


LYCft  49 

oonslanees  de  froid ,  de  chaleur  ou 
d'humidité  que  ces  appareils  doivent 
subir. 

LUTÉIOOLLE,  adj.,  iuteicoUis  {lu- 
teus ,  jaune ,  collum ,  col)  ;  qui  a  le 
corselet  jaune.  Ex.  Mirïs  luuicoUis» 

LUTÉICORNE,  adj.,  luteicornis 
(  biteus ,  jaune  ,  cornu ,  corne  );  qui 
a  les  antennes  jaunes.  Ex^  Leptura 
luteicornis. 

LUTÉIPENNE,  tiâl ,  luteipenhis 
{luteus,  jaune,  pentjM,  aile);  qui  a 
les  ailes  jaunes.  Ex*  Trichoda  lutei^ 
pennis, 

LUTÉOCiPHALE  ,  adj. ,  luleoce- 
phahu  (  hiieus ,  jaune ,  xtfaXij ,  tète); 
qui  a  la  tête  jaune.  Ex.  Muscicapa 
ûiteocephala. 

UrrÉOLINE  ^  s.  r.,  luieolina.  Nom 
donné  par  Ghevreul  k  la  matière  co- 
lorante jaune  de  la  gaude  {Reseda 
hiteola  ). 

LUTIPâDE,adj., /tf«>e<  (/tt/««j, 
jaune  ,  pes^  pied);  qui  a  les  pattes 
jaunes.  Ex.  Asilus-  lutipes^  Hylemj'a 
butipes, 

LUTB£OG£PHALE,adj.,  lutreo- 
cephalus  (luira  ^  loutre,  xcfaXsî , 
tète).  Dont  la  tête  ressemble  â  celle 
de  la  loutre ,  pour  la  forme.  Ex* 
Mustela  lutreocephala, 

LUTRIGOLE  ,  adj.,  lutricoltu  {lu^ 
tumy  boue,  xolo^  habiter )v;  qui  vit 
dans  la  vase.  Ex.  Lutricola  corn'- 
pressa. 

LU1UBIANT>  adject. ,  luxurians; 
ûppig  (ail.);  lussureggiante  (it.  ) 
On  a  appelé  ainsi  les  fleura  dans  les- 
quelles la  surabondance  des  sucs 
nourriciers  fait  accroître  la  corolle  aux 
dépens  des  organes  de  la  fructification. 

LYGHNIDIÈ,  adject.,  tychmdiatiu 
(^Lv^vic ,  lampe  ).  Se  dit ,  d'après  Kir- 
by ,  de  la  téte.d'un  insecte ,  quand  la 
partie  antérieure  se  prolonge  en  une 
sorte  de  bec  qui ,  ditH>n  ,  répand  de 
la  lumière  pendant  la  nuit,  circon- 
stance que  nie  Maximilien  de  Neu* 
iried.  Ex.  Fulgora. 

4 


3o 


XYGO 


LYGCNUUPmB,  I.  f . ,  Ifcographia 
(  Xvxoc  y  loup ,  Tpif» ,  écrire  ).  Traité 
sur  le  loup.  G.-F,  Paullini  a  pul^ié 
.UD  ouvrage  sous  ce  titre  en  1694. 

LYGOPEADAGl££S ,  «dj.  et  s.  f. 
pi.  «  Jéjrcoperdacea*  Nom  donné  par 
A»  Brongniart  à  une  famille  de  Cham- 
pignons^ qui  a  pour  t  jpe  le  genre  Ly- 
coperdon, 

LYGOPERDINéES,  adj.  ot  s.  f. 

gL  ,  Ljràoperdùuçe  ,  Ljreoperdinei. 
om  donné  par  A.  Brongniart  k  une 
aeclioB  de  la  famille  et  de  la  tribu<  des 
Ljcoperdacées  ,  et  par  Frîes  à  u^e 
^  tribu  de  la  famille  des  Gastrom jces 
trichospermes ,  ayant  pour  type  le 
genre  Ljrcopenlon, 

LYGOPERDONÉES ,  adj.  et  s.  f. 

•pi.  y  Lfcoperdonea,  Nom  donné  par 

Hécatà  un  groupe  de  la  famille .  des 

CharopigQons,  qui  a  pour  type  le  genre 

Lycoperdon, 

LYCOPODUCÉHS;  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  hycopodiaced.  Nom  par  lequel 
Reichenbach  désigne  une  iamille  de 
plantes,  établie  par  Swartz,  qui  a 
pour  type  le  genre  Ljrcopodium.^oxi" 
ling  le  donne  à  la  seule  famille  qu'il 
admette  dans  sa  classe  des  Lycopo* 
.dinées* 

LYGOPODINÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Lfcopodineœ.  Nom  donné  par  Swartz 
à^une  famUle  de  plantes  ,  qui  ji  pour 
type  le  genre  Ljrcopodium ,  et  que 
Bartling  a  érigée  en  classe. 

LYGOaiENNES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Ljrcorianm,.  Nom  donné  par  Savigny 
à  une  section  de  la  famille  des  Néréi- 
des,  ayant  pour  type  le  genre  Ly-- 
coris.  . 

XYMBN^  adj.  ,  fydîanus.  Cette 
ép  tbète  a  été  donnée  à  uYie  espèce 
de  cornéenne^  qui  est  la  pierre  de 
touche  des  lapidaires ,  parce  que  les 
anciens  la  tiraient  de  la  Lydie ,  d-ou 
elle  ne  rient  plus  aujourd'hui ,  car 
ce  sont  la  Saxe  ,  la  Bohême  et  la  Sî-^ 
lé:sie  qui  nous  la  fournissent.  ' 

LYGODYSODéAGÉESS  adj.  et  s.  f. 


LYRE 

P^M  Lygoâjrsodeactœ.  Nom  doMié 
par  BartUng  à  une  famille  de  plantes , 
qui  a  pour  type  le  genre  Lygodysodea. 

LYGOPHILES)  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Lj-gophUes  (  \^ ,  obscurité ,  f£>it* , 
aimer  ).  Nom  donné  par  Duménl  à 
une  famille  de  Tordra  des  Coléeptérea, 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
afiectîonnent  les  lieux  obscurs. 

LYGQPCM>ES9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
I^gopodes  (  ïijn  ,  obscurité ,  «rovç , 
pied  ).  Nom  donné  par  C.  Bonaparte 
à  une  famille  de  l'ordbre  des  oiseaux 
palmipèdes  »  comprenant  ceux  dont 
les  pattes  sont  entièrement  cachées 
dans  le  corps. 

LYMPHATI^^IJE  ,  adj. ,  lympkati^ 
€us  (  lympha ,  eau).  CandoUe  appelle 
vaisseaux  Ij-mphailaues  ^  dans  les 
plantes^  ceux  qui  renterment  des  sues 
«queux  peu  ou  point  élaborés,  et  qui 
sont  assez  analogues  aux  vaisseaux 
lymphatiques  des  animaux.  Ce  sont 
les  vaisseaux  sét^eux  de  Duhamel , 
les  vaisseaux  pneumatiques  deBern- 
hardi.  Un  entozoairo  (Hamuiaria 
fy-mphaiica  )  a  été  nommé  d^si  parce 
que  Treutler  a  cru  le  voir  ité  k  la 
psroi  interne  des  vaisseaux  lymnkiH 
tiques. 

LYMPHIVORE,  adj. ,  (rwMiVom, 
W'/nphoy  lymphe  ,  voro ,  dévorer). 
Clark  donne  cette  épithète  à  une  fa- 
mille d'OËstres ,  dont  les  larves  vivent 
de  sucs  lymphatiques. 

LYRATIFIDE  ,  adj. ,  kyratifidus  ; 
leyerspqitig  (ail.)  (  lyra,  lyre,  findo, 
fendre).  Epithète  qu'on  donne  quel- 
quefois aux  feuilles  lyrées. 

LYRE ,  adj. ,  fyratus;  leierformlg 
(alK)  ;  lirato  (it.).  Se  dit  d'une/iîai7/e 
dont  les  lobes  inÉérieurSy  divisés  pres- 
que jusqu'à  la  nervure  ,  sont  petits 
en   comparaison  du  lobe  terminal, 
qui  est  três-ample  (ex.  f^tUéja  /r- 
rala ,  Pithosilliunfyratum).  Le  Àc- 
gaderma  lyra  est  ainsi  appelé  à  cause 
de  la  forme  qu'affecte  sa  feùiHe  na- 
sale ,   et  le  Menum  l/rrata ,  parce 


4m  lf0  fiamêêieM  queue  leat  i\§* 
posées  de  manière  à  représeDier  une 
hpe. 

hVKtwùUJky  adljeel. ,  lYraféltuf 
{  Imu  y  ivre ,  /ûiium ,  feniile  )  ;  qui 
a  les  feoiues  Ijréa.  B>.  Passi/hr^ 
IjrrœfoUa. 

.'  LYMFOiniE)  adject. ,  hriformis 
(  ()^ra ,  }yTe,f9rma ,  (bme);  qui  a  la 
mne  d'une  Ijre  y  cemme  Us  feuilles 
de  VArahis  Ijrajblia. 

aoudre  )•  Brengnîart  désigne  sous 
)e  nom  de  terrains  fysiens ,  une  classe 
d^  terrains ,  eomprenant  ceux  qui  se 
sont  formés  par  voie  de  dissolution 
eUmlqne. 


MACH  5r 

L  TSniA^GBIÉES  adj.  et  ».t  pi.  ; 
Ljrsimachieœ.  Famille  de  plantes  i 
qui  a  pour  type  le  genre  Lj-simu^ 
éhh. J 

LYTHOTHèQIflBS^  adj*  et  01A^ 
pi.  ^  Ljrthoiheci  ()»«  ,  dissoudre  , 
Mxn^  boîte).  Nom  donné  par  Per- 
soon  à  une  section  de  Tordre  des 
champignons  gjmnocarpes^  compte-' 
nant  ceux  dont  la  membrane  semi«J 
nifère  dégénère  en  pulpe.  * 

LYTfiBARIÉlS9 ,  adj.  et  s.  f.  pi.  ^ 
Lyihrarieie,  Famille  de  plantes,  ayant 
pour  type  le  genre  Ljrthrwn ,  que  Jf us-^ 
sien  a  depuis  nommée  SaUcariées , 
et  qui  a  été  appelée  Cuiycanthèmes^t 
Yentenat ,  SaUcarinées  par  lank^ 


Hé 


MACÉRAHIIN  »  s.  f. ,  maceratio  > 
T^Ç^  ;  Zerwetchung  (alU).  Opération 
qqt  consiste  à  traiter  une  substance 
organique  par  un  liquide  dont  la  tem- 
pérature  ne  soit  pas  pins  élevée  que 
celle  de  Tatmosplière.  Oq  donne  le 
même  nom  au  produit  de  cette  opé- 
ration, cVst-à-dire  au  liquide  chargé 
des  principes  qu'il  a  pu  extraire, 

MACH^mS^  s.   m.,  màcharU ; 


Sçhmelzleiste  (ail.)  (voty^jufiç  >  rasoir). 
Nom  donné  pr  Iliiger  aux  lignes 
saillantes  que  rémail  forme  sur  la 
surface  trituranle  d'une  dent  compo« 
sée  qui  a  été  usée  par  la  mastication. 
'  ILICHAOIiaÉES^adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Hachaonieœ,  Nom  donné  par  Ricnard 
à  une  tribu  de  la  Camille  des  Rubia- 
^ées ,  qui  a  pour  type  le  genre  Ma^^ 

ékaonitL  .        ^  . 

MACBELIEB  y  adj.  «  mo/am.  Epi- 

ibète  donnée  quelquefois ,  et  surtout 

dans  le  langage  vulgaire ,  aux  dents 

molaires. 

.  MACHINAL.^  ad}^ ,  mechamc^f  ; 

qui  résulte  dé  l'action  a  une  macbine. 

Se  dit  de  tous  les  mouvcmens  auxquels 

hi  Tolonté  ne  prend  point  de  part. 


A  ce  titre  la  plupart  des  rnooTcamepA 
vitaux  méritent  d'être  appelés  ainsi* 
MAGHOIBE  .  s.  f. ,  mancilla;  «ug* 
7«l»y;  Kicfer,  KimUade  (ail.  }s  J4m 
(angl.)  ;  nuucilla  (it.  ).  On  appelle 
ainsi  les  pièces  osseuses  qui  f  apportent 
les  dents  chez  les  animaux  vertébrés^ 
et  on  les  distingue  en  mâchoire  «ttfi#» 
rieure  (  masiila  j.  mamdièuU  âupe^ 
riar;  Obtrkkfcr^  Oberkinniade,  alU) 
et  mâchoire  icférieure  (  m^c^Ua  s. 
nuuulibula  injerior  /  .  UrUerkUfw  f 
Vnterkianladej  Minnladef  ail*)*  v*^eï- 
quefois  on  désigne  la  preitiière  sou^ 
le  nom  de  mâchoire  (  maxiUa  )  et  U 
seconde.sous  celui  de  mandièuie  (jpiPi- 
dibuLa)y  ce  qui  s'applique  également 
aux  deux  portions  dabec  des  oiseaux.. 
Dans  les  insectes ,  k  nom  de  mâ^ 
chaires  est  donné  à  des  parties»  de  ior^ 
jx^e  et  d'origine  très-diverses ,  qui 
servent  à  diviser  les  alimens  ,  çoiit 
disposées  par  paires ,  eCse  mevvei^i , 
non  pas  de  haut  en  bas ,  comme  ehes 
les  Mamnûfèrea  »  mais  tranaversale* 
ment.  Au.  cou  traire  de  ce, qui  a  lieu 
chez  C.ÇS  derniers ,  ce  sont  ici  les  mâ- 
choires supérieures   qu'on    appelle 


5)  MACR 

mandihuks ,  ei  les  idférieoreft  qu'on 
nooime  mâchoires* 
'  lf4GIF0BBlE  9  ad].  >  maciformis 
(  macis ,  mad» ,  forma ,  formé  );  cjuî 
]^84|bUe  au  macis ,  pour  la  forme  et 
la  couleur^  Ex.  Parmeliamaciformis* 
'  liAGlJl  5  adj.  Rome  de  LUle  âton^- 
naît  eeite  épiihéte  aux  cristaux  for* 
mes  de  deux  moitiés  dont  la  supé- 
rieure semble  avoir  subi  une  demî- 
révolutioD  sur  riaférieure  ;  mais  le 
nom  de  mâcle  ayant  été  appliqué  à 
une  espèce  minérale ,  Haiiy  a  rem- 
placé cette  désignation  d'un  mode 
particulier  de  structure  par  celle  de 
hémitrope.  Cependant  on  l'emploie 
"    encore  quelquefois. 

itfACLIFÈRB)  adj.;  qui  contient 
de  la  mAcle. 

MAÇON  9  adj* ,  cœmentarius.  Cette 
éptthèteest  donnée  par  Huber  à  cer- 
taines fourmis  (  ex.  Formica  fusca  ) 
<|ai  se  construisent  des  habitatîons^ 
plus  ou  moins  solides  avec  de  la  ferre, 
qu'elles  réduisent  eu  une  sorte  de 
mortier.  La  Mjrgale  cœmentaria  a  été 
Kppelée  ainsi  pour  le  même  motif. 

MAGQVARTIDÉIIS,  adj.  et  s.  f. 
^.^  Macquartidœ^  Nom  donné  par 
Aobineau-Desvoidv  à  une  section  de 
la  bmille  des  Mvodaires  cfalyptérées , 
qui  a  pour  type  te  genre  Aïacquartia. 

UAGRAGANTHE  ,  adj.  ^  macra^ 
éOnthtu  Qxxxpocy  grand,  oxftvOa,  épine); 
(pli  a  de  grandes** et  fortes  épines.  £x. 
Mehcactus  macracanthus  y  Gleditsia 
mactacantha. 

MAGRADèlVE,  adj.,  macradeniu 
(  ^9fxpôc  9  grand ,  otiiiit  j  glande  )  ;  qui 
a  de  grandes  glandes ,  comme  celles 
qu'on  voit  à  la  base  'des  pétioles  du 
Cassia  macradena ,  ou  celles  qui  gar- 
nissent le  calice  du  Banisieria  macra* 
dtna, 

MACBiEPYRIlYNQUES,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Macrœpyrhynchi  (fMcxpo;,  grand , 
altrv; ,  haut,  p^T^o'; ,  bec  ).  Nom  don^p*- 
né  par  J«<-A.  Ritgen  à  une  famille  de 
l'orAre  des  Ancistropôdes  ,  compre- 


MACR 

nant  des  oiseaux  qui  ont  le  bec  gtind 
et  élevé. 

MAGRAIHTRE ,  adj. ,  macranihus 
(fioxpôc,  grand ,  ocvOo^,  fleur  )  ;  qui  a 
de  grande  fleurs.  Ex.  Lfmicera  ma-- 
cranilia  ,  Echifiospermum  nuicran^ 
ihum. 

MAGROBOTRYVE  ,  adj. ,  macro^ 
boirjrs  Quol^  grand,  ^pvc,  grappe); 
qui  a  de  grandes  grappes«  £x.  Etbt^ 
macrohotrys. 

HAGRORRANGHE  ,  adj. ,  maero^ 
hrancfuus  (fiaxpoc  $  grand  ,  ppéffx}"^  f 
branchies  )  ;  qui  a  de  grandes  et  Ion» 
gués  brancbies.  Ex.  EoUdia  macros 
branchia, 

HAGROGALYGÉ  j  adj. ,  mOer^ 
caijx  (fioxpo;,  grand,  xaXuÇ,  calice); 
qui  a  un  grand  calice.  Ex.  Primtda 
macrocafyx. 

HAGROGARPEy  adj.,  maerocar^ 
pus;  grossfrùchiig  (ail.)  (fuexpoç, 
grand ,  xâ^ôç ,  fruit)  ;  qui  a  de  grands 
fruits  (  ex.  Panaxmacrocarpus,  Tra- 
gia  macrocarpos,  Jacquinta  macro '» 
carpa,  Leptospermum  macrocarpon), 
ou  de  grosses  urnes  (  ex.  Leptosto^ 
mum  macrocarpon), 

MAGROGÉPHALE',  adj. ,  macro^ 
cephalus  ;  pMcxpoxefaX)c  Qxaxpoc,  gnind, 
MfoùA ,  tête).  Épithëte  donnée  ,  en 
botanique  ,  d*après  L.-C.  Richard  , 
aux  tmhryàns  dont  les  cotylédons' 
sontsoudâ  en  un  corps  beaucoup  plus 
gros  que  le  reste  ;  en  zoologie ,  à  des 
animaux  qui  ont  la  tête  très-grosse 
fex.  Gobiusmacrocephalus  9  Engrau^ 
lis  macrocephala  ,  Caiodon  macro^ 
cephahtm). 

MACnOGÉPHALES  ^  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  MacrocephaU.  Nom  sous  lequel 
Debuch  désignait  une  tribu  d'Ammo-* 
nées ,  renfermant  celles  dont  les  tours 
de  spire  augmentent  si  rapidement 
que  le  dernier  embrassé  ordinaire- 
ment tous  les  autres. 

MACROGÉPHALIfi  ,  s.  f. ,  macro- 
cephalia  (  ^axpo;  ^  grand,  xt^aXii,' 
t£te).  Genre  do  dcvîatîonsorgtiniquesy 


MÀCR 

comprenant  celles  qui  sont  caraclé« 
•risées  par  la  grosseur  excessive  de  la 
4ête. 

MAGnOCÂlIE^  adj.,  macroeerus 
(  /unepoç  y  grand  ,  xi/mi;  y  corne  ).  Se 
dit  d'une  plante  qui  a  un  éperon 
très-*longf  en  forme  de  corne  (ex. 
Viola  niacroceras ,  Habenarùi  ma^ 
troceratis)  ,  et  d'un  insecte  qui  a  les 
antennes  trës-Iongues  (  ex*  Èumenu 
macroeerus ,  Laphria  macrocera)^  on 
trés-pileuses  (ex.  JJmnobia  macro^ 
cera).  '   • 

IIACROCERQUE ,  ad).  ^  macro^ 
cercus  ;  fiaxpôvipxoc  (  fiocxpô;  y  tfrnnd  , 
xlpxoc  9  queue  )  ;  qui  a  une  longue 
queue.  Ex.  Dierunu  macrocercus* 

MàCROCHÉmiB  ^  s.  f.,  macrO' 
choira  (  fuexpo;  ,  grand ,  ^cip ,  main  ). 
Genre  de  déviations  organiques ,  com- 
prenant celles  qui  sont  caractérisées 
par  le  développement  excessif  des 
mains. 

BIACROCHÉLE9  adject.  f  macro^ 
choies  (ttoxpoc  9  grand ,  j^TA ,  pince)  ; 
qui  a  des  pinces  fort  larges  on  fort 
longues.  Ex.  Cancer  macrocheles, 

BIACROCOPIIMMPTÉNBS9  adj.  et 
s.  m.  pi.  9  Macrocopidopleni(fuaipoÇf 
grand  ,  «oiriç  ,  sabre ,  «rnivô;  ,  oi- 
aeau  ).  Nom  donné  par  J.*A.  Ritgen 
à  une  famille  d'oiseaux  aquatiques  | 
comprenant  ceux  qui  ont  le  bec  long 
et  en  forme  de  sabre. 

UAGROGOSMOLOOIE  9  s.  f. ,  ma- 
oroeosmologia  (  aaxpoc,  grand ,  xô^fioç, 
monde ,  Xoyoc ,  discours;.  Science  qui 
traite  de  l'univers  et  du  globe  ter* 
restre  »  en  général  et  en  particulier* 
MACRODAGTYUSy  ad).  ;  macro^ 
dac^lus  ;  fun^polirrvXttc  (  fMotpi;  , 
grand  »  ^««tvlloCf  doigt)  ;  qui  a  de 
grands  doigts ,  ou  de  grands  prolon- 
gemensenformede  doigts.  Ex.  Spon^ 
gia  macrodaetyla, 

MAGRODACTYLES  9  adj.  et  s.  m. 
pl« ,  Macrodactyli.  Nom  donné  par 
Cuvier,  Vieillot,  Blatnville,  Itliger, 
Latrdlle  ,  9«izai|i ,  C.  Bonaprte  , 


MACR  53 

Eicbwald,  Ficinus  et  Carus  ft  und 
famille  de  l'ordre  des  Ecbassfers  ^ 
comprenant  des  oiseaux  qui  ont  les 
doigts  libres  et  très-longs  ;  par  Cn- 
vier,  Latreille  et  Eicbirald  k  une 
tribu  de  la  famille  des  Glavicornes  ^ 
comprenant  des  coléo]ytferes  qui  ont 
des  tarses  trés-développés  ^  terminée 
par  de  forts  crocbets. 

MAGRODAGUnLIE  ^  s*  f.  »  nm- 

crodaclylia.  Genre  de  déviations  or^ 
gaoiques,  comprenant  celles  qui  sont 
caractérisées  par  le  développement 
excessif  des  doigts. 

MAGRODIPinèRE  ,  ad]. ,  macro^ 
diplerus  (ybKxpiç ,  grand,  ^cc,  denx  p 
nripw,  aile).  Le  Caprimulgus  mtt^ 
crodipterus  est  ainsi  appelé  parée 
qu'au  milieu  des  couvertures  de  sef 
ailes  on  aper^it ,  de  chaque  côté  9 
une  longue  plume ,  garnie  de  poil# 
isolés ,  d'un  côté  seulement,  à  sa  base^ 
puis -de  grandes  barbes. 

MACRODONTE,  ad). ,  macrodon 
rpaxpôc,  grand,  oJbûc,  dent)  ;  qui  a 
de  grandes  dents.  Ex.  Labraj  macror 
don ,  Cjrlherea  macrodon* 

MAGROOASTRE  ^  adj-  9  wuicrogas* 
ter  (  paxpôc  »  grand ,  Taariîp ,  ventre)  ; 
qui  a  un  très-gros  ventre.  Ex.  Gljf* 
phisodon  maerogaster. 

UAGROGASTRES^adj.  et  s.  m. 
\A,  j  Macrogasiri.  Nom  donné  par 
Latreille  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Coléoptères ,  comprenant  des  insectea 
qui  ont  l'abdomen  très-developpé. 

MAGROGLOSSES ,  adj.  et  s.  m* 
pi. ,  Macroglossif  Macrogïossa  (ptn* 

3>ô;  ,  grand ,  jXSèo^at ,  langue  )•  Nom 
onné  par  Latreille'  à  un  ordre  de  In 
classe  des  Monotrèmes ,  comprenant 
ceux  de  ces  animaux  oui  ont  la  lan* 
gue  protraetile;  |wr  vieillot  à  une 
famille  d'oiseaux  sjlvains ,  dans  la«* 
quelle  il  range  ceux  qui  ont  la  langue 
très-longue  et  lorobriciforme. 

MAGROGNATHE  9  adject.  ,    ma* 
crognaihus  (  pMpipoç,  grand  1  ffi^oç  f 


|I4  MÂCfi 

XDâcfaoire  )  ;  qui  a  un  très-grand  bec 
£x.  Arara  macrogpathos. 

MAGROLÉPIDOTE  9  ad].,  macro^ 
lepidotus  }  grosschuppig  (ail.)  (p«^ 

Spôsy  grand j  ^iTu^y  écaille)  ;*  qui  a 
è  grandes  ëcailles..  Ex.  ffeniochus 
biaerolepidQtu4 ,  luUs  macrohpi^ 
dota. 

MAGROLOFBE»  adj.  ,  macrolo'^ 
phus  (fxoxpôc,  grand ,  ^fo^y  aigrette); 

Ïixik  Ime  longue  huppe  sur  la  tête. 
!x.  Saiyra  macrolopna. 

MkCBOMÈLtE^  s.  f . ,  macrome^ 
lia  (fiaxpôç ,  grand  ,  \u^% ,  membre). 
Nom  donné  par  Malacarne  à  une  classe 
de  monstres  que  caractérise  la  gran- 
deur monstrueuse  de  quelque  membre.. 

MACRMIYDES ,  adj.  et  S.  f.  pi. , 
Macromydae  (  (Aaxpo; ,  grand ,  fAvIoe , 
mouche).  Nom  donné  par  Robîneaii- 
Desvoidy  à  une  section  de  la  tribu 
des  Myodaires  calyptérées  en  tomobies, 
comprenant  les  plus  gros  d'entré  ces 
diptères. 

MACRONÊME^  adj. ,  macro/i^mitr 
(  uixxpo),  grand  ,  ,v:qfAa,  fil  ).  Se  dit 
d  un  poisson  qui  a  de  grands  barbil- 
lons. Ex.  Mttllus  macronemus» 

1HACRONYGHES  ,  adj.  et  s. m.  pi. , 
M€u:ronrch{  (  luatpoç  ,  grand  ,  ovu$, 
ongle).  Nom  donné  par  Yieillot  ^  une 
famille  d'oiseaùk  ëcbassiers  tétradac- 
tylety  comprenant  ceux  qut  ont  les 
«sglea  trèfi-4mig8  et  presque  droits. 

IIACBOHÊTAU:»  adj. ,  macrope^ 
ftdus  (  jMuepôf  y  grand  ,  irita^ov ,  pé^ 
taie)  ;  qui  A  de  grands  pétales.  Exi 
Atragene  macrop^tala,  Deiphinium 
maeropeteUum, 

BliiGROPBTHâUIE^adject.,  ma- 
erophthalmtu  (fMwpiic ,  grand,  o^oXfMi, 
«eîl  )  y  qui  a  de  très-grands  yeux.  Ex» 
Dentex  macrophihalmusj  Diopsis  mo' 
crophlkalm^  9  Aiirata  grandoeulU  , 
Labrus  calaps,  Pomalomus  teh^ 
4copus, 

MACROPHYLLE  ,  adj.  ,  macro^ 
fhyllus;  fWa^ôf)vXikoc  |  grassblaUrig 
i^JXé)  (  fAQOfacy  grand  %  f  uUay^^  feuille)^ 


MÂGR 

qui  a  de  grandes  feuillet.  Hz.  Asêêt 
macrophylfus  ,  MagnoUa  nmert^ 
pkylla ,  Ciiharcxjrhtm  macropl^l^ 
lum. 

1II4GR0P0DB  «  ad  j .  I  maeropoéUu  f 
fwi^âirovc  (fAaiepèc  f  grand»  ir«ûCf  pied). 
Se  dit  ^  en  bptanique  ,  d'après  L.-C. 
Richard  |  d'un  embryon  dont  la  radi» 
cule  est  très»  grosse  et  en  forme  d«  têt» 
(  ex.  Pekea  )  ^  ou  d'une  planie  qui  a 
de  longs  pédoncules  (  es.  Ruttu  wm^ 
crôpodiUf  G€ophilamacropoda)i0Êi 
zoologie*,  d'un  céphalopode  qui  a  dt 
gran£  et  gros  bras  (ex.  Otîàptu  ma» 
cropodus), 

MACROPODÉCS,  ad},  et  s.  f.  pi. , 
Macropodeœ»  Nom  donné  par  Robi* 
neau-Desvoidy  à  une  tribu  de  la  fa- 
inille  des  Myodaires  calyptérées  1 
comprenant  celles  qui  ont  leà  pattes 
longues. 

MAGBOPODES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Macropodejy  Macropoda,  Nom  donné 
par  Agardh  è  une  classe  de  plantes 
cryptocotylédones ,  qui  comprend  les 
Nuïadécs ,  les  Podostémées ,  les  Hy 
drocharidées  et  les  Nympbéiicées  s  par 
Illiger,  Goldfuss^  Ëieh^fald,  Ficinus 
et  Carus  à  une  famille  de  Msmmi* 
fères  rongeurs ,  comprenant  ceux  qtiî 
ont  les  pieds  de  derrière  très-longs* 

HAGROPOpiB,  s.  f. ,  mmctopodia. 
Genre  de  déviations  organiques  ^  qui 
sont  caractérisées  par  le  développé^ 
Btent  excessif  des  pieds. 

MAGROPOlvœ  9  adj.»  mûcropomm 
(fftaapic,  grand,  «WfAa,  OpeMifeV. 
Se  dit  d*un  poisson  qui  a  de  grands 
opercules.  Ex.  MyhUs  macropommâ, 

IIAGR(»»OR£  ^  adj. ,  maeropotus 
{ fMOfiç ,  grand ,  ffopsç ,  pore )  ;  quîa 
de  grands  pores*  Ex.  Orbitolitei  ma» 
çropora, 

MACROPAOëOPIB  9  s.  f*  »  macro* 
prosopia  (  piaxpoc ,  grand  ,  Hjpwwrsy  ^ 
face).  Genre  de  déviatioiis  organi- 
ques., qni  sont  Caractérisées  par  le  dé* 
velopperaent  excessif  de  la  face» 

lUCmariÉI^  {dî.  ^  mmropm 


MâCR 

rKr/fMnpôjrripoc  (pucxpoc^  grand ^  «rrl- 

Ci  aile).  Se  dit  d'une  plante  dont 
semence^  sont  garnies  d'ailes  trois 
en  qualk«  fois  plus  larges  qu'elles 
(ex.  Zjrgt^hjrUum  macropterum)^  ou 
d'une  paptlionacëedoiit  les  ailes ,  bien 
supérieures  à  la  carène  ,  sont  presque 
ausiî  grande^  t]ue  celle-ti  (  ex.  As^ 
tragabu  macropterui)  ;  d'un  oiseau 
dont  les  ailes  sont  plus  longues  que  le 
eorps^esuré  depuis  le  front  jusqu'au 
eommencetneiit  de  )a  quieue  (ex .  Èuteo 
pteroeUs)\  d'un  poisson  qni  a  de 
grandes  nageoires,  comtrte  la  dorsale 
et  l'anale  du  CantharUs  macropierus; 
d'une  coquille  dont  le  bord  est  dilaté 
en  une  large  aile  (ex*  Àtncttla  ma-^ 
cropîera)* 

MAGROrrâBBS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Maeropteri.  Nom  donné  par  Dumé- 
ril  et  BIninville  à  une  famille  d'Oi* 
seaux  palmipèdes,  comprenant  ceux 
qui  ont  les  ailes  très-longues. 

MACnORHIZE  ^  ad  j. ,  macrorhizàs; 
fjKf^ftl^  ;  grosswnrtlich  (ail.)  (fiot- 
xpocy  grand,  pcÇa ,  racine);  qui  a 
une  grosse  racinev  Ex.  Astragalus 
macrorhiiusj  Cbntfùlpulus  macrorhi'- 
%o$,  Peperomia  màcrorhiza,  Mesent" 
hryantheniammacrorhizum ,  Geta^ 
mwn  macrorhizon, 

MAGROmiY^^IVE  ,  adj. ,  macro- 
rhjrnchus  (  fiaxpo; ,  grand  ,  pvT^oc , 
bec);  q)gf  a  un  très-gros  bec  (ex, 
Bittte  nuurerkynchos  ) ,  un  bec  fort 
et  robuste  (ex.  Otus  mœrerhfnchus)^ 
une  tète  prolongée  en  un  grand  bec 
(ex.  Tania  macregf^ncka). 

MAGllOBHYNQljn^  adj.  et  S.  m. 

ET. ,  Maererhjrnchi.  Nom  donné  par 
llâftiville  k  une  section  de  la  famille 
des  Écbassiers  Taehjdromcs ,  c6m— 
prenailt  ceux  qui  ont  le  bec  très* 
lofig  ;  par  OoldfusÀ ,  Ftcinus  et  Caros 
à  une  lamille  de  Poissons  oiseux , 
comprenant  ceux  qui  ont  la  bouche 
pt^longée  en  bec. 

'      MGlMMRTHmiirrNQIJBS  9  adj. 
H  s»  lu*  pitf  j  Macrorthorfy-tîehi^ijjm* 


MACR  55 

xp^,  rraûd»  opOoç,  droit,  Myx^f 
bec  ).  Nom  donné  par  J.-A.  nitgei» 
k  une  famille  d'Oiseaux  sjlvaius^ 
comprenant  ceux  qui  ont  le  bec  long 
et  droit. 

aiA€BOS€IEIII  ^  adject;  et  s.  m. , 
macroseius  ;  langsckattig  («ll.*)(  fut^ 
xpoc,  grand,  9ietà^  ombre).  Ëpithète 
donnée  par  les  andené  géograpbes 
aux  habitans  des  contrées  au  zénith 
desquelles  le  soleil  ne  parvient  jamais^ 
parce  qu'en  bivër ,  k  midi ,  leur  corps 
projette  une  très-grande  ombre. 

HACaOSKÉLIE  ys.  f . ,  maerosketia 
(yjxxpo^j  gnndf  onetXoc,  jambe). 
Genre  de  déviations  organiques ,  qui 
sont  caractérisées  par  le  développe- 
ment exagéré  des  jambes. 

MACBOSOMATIB  9  s.  f . ,  macro-^ 
somatia  QMcxpoc,  grand,  9ÔSfta,  corps). 
Nom  donné  par  Malacarne  à  une  classe 
de  monstres,  qui  sont  caractérisés  par 
la  grosseur  ou  la  grandear  de  tout  le 
corps. 

IfACBOSPEBlIE 9  adj.,  mutre^ 
spermus  (  /ioxpoc ,  grand  ',  eifé^im  , 
fruit  )  ;  qui  a  de  groff  fruits.  '  Ex. 
Nastus  macrospermus ,'  Ladolfia  ma^ 
crosperma, 

MACBOSPORB^  adj. ,  macrospo^ 
rus  (  ftoxpôc,  grand,  virtpà ,  Setnence). 
Se  dit  d'uD  champignon  qui  a  des 
sporSdies  très-grosses.  Ex.  Botrjrtis 
Macrospora. 

MAGBOSTACHYÉ  ,  adj. ,  macro^ 
stachj-us  {yuKytpoçy  grand,  vtd^ç,  épi); 
qui  a  les  fleurs  disposées  en  épis  longs 
et  épais.  Ex.  Monnina  maerostùchjra^ 
PrasophjrUum  macrostacfy-ttm. 

MACBOSTÉMOIVE9  adj. ,  maero^ 
stemon  (  finpo; ,  grand ,  eriif^uv^  éta« 
mine  )  ;  qui  a  des  élamines  longues 
et  saillantes  hors  de  la  fleur.  Ex.  /^e- 
roniea  mdcrostemon  ^  Fuchsia  ma^ 
efostemma^  Coh&a  macrostema. 

If AGROSTOME ,  adj. ,  macrosto^ 
mus  (  Kcotpôç ,  grand ,  frTÔpw ,  bouche). 
Se  dit' d'une  coquille  uniratve  dont 
l'ouverture  est  très-large  (ex**  C^cb* 


56 


MACK 


4toma  maerôstoma  ) ,  çu  d'un  aDÎmal 
qui  a  une  large  bouche  (  ex:|  Di" 
jloma  macrostomum  ). 

UAGROSTOMES  9  adj.  et  s.  m, 
pi. ,  Macrostomdta.  Nom  donné  pj|r 
Goldfosa  à  une  famille  de  Tordre  des 
Poissons  chondroptérjgîens ,  compre« 
nant  eeux  qui  ont  une  grande  bou- 
che ;  par  J.-A.  Rîlgen  a  une  famille 
de  serpens  venimeux  ,  dans  laquelle 
il  range  ceux  qni  ont  la  bouche 
grande  ;  par  Lamarck  et  Latreille  à 
une  famille  de  Mollusques  gastéro- 
podes ,  comprenant  ceux  dont  la  co- 
quille a  une  ouverture  très-évasée. 

MAGROSTYIiE ,  adj.,  macrosty-lus 
(/Asacpôc  9  grand ,  «ruXo;  ,  style  )  ;  qui 
a  le  stjle  très -long.  Ex.  Cnicus  ma* 
crosiyius,  Crotalaria  macrostyla^ 
Oxatis  macroêiylis» 

MAGROTABSES9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Maçrotarsi  (  fxaxpô; ,  grand  ,  rc^voct 
tarse).  Nom  donné  par  lUtger  et' 
Eichwald  k  une  famille  de  Mammi- 
fères poUicates,  comprenant  ceux  qui 
ont  les  tarses  très-longs  ;  par  Gold- 
fuss  à  une  famille  d'Oiseaux  gallina- 
cés, dans  laquelle  il  range  ceux  qui 
ont  les  pattes  très -hautes. 

HACaOTÉLOSTYLE,  adj. ,  ma^ 
croielosiylus  {fuotpoç^  grand,  «loç, 
fin,  crûihç,  atjle).  Nom  donné  par 
Bill  aux  cristaux  composés  de  deux 
pyramides  entre  lesquelles  se  trouve 
un  long  prisme. 

WAÇROURE ,  adject. ,  macrurus , 
màerourtu  ;  langschwànzig  (  ail.  ) 
(fAoxpôc,  grand,  oOpà,  queue).  Se 
dit  d'une  plante  qui  a  de  longs  épe- 
rons à  sa  fleur  (  ex.  Linaria  macrou-' 
ra')^  OH  ses  fleurs  disposées  en  un 
long  épi  très-serré  (  ex.  F^erboscum 
macruntm)  ;  d'un  mammifère  (ex. 
Dasyurus  macrourus  ,  Petaurista 
macroura)^  d'un  oiseau  (ex.  TVo- 
chiius  macrourus)^  d'un  poisson 
(ex.  Labrus  macrourus ^  Carapus 
macrourus  )f  ayant  la  queue  très- 
longue. 


MACn 

MACBOinOJBS ,  adj.  et  s.'  m:  pi.  ; 

Macrurûf  MacrurL  Nom  donné  par 
Lamarck  ,  Latreille  9  Cuvier  ,  Leaeh 
«t  Eichwald  à  une  famille  de  Crus- 
tacés décapodes,  comprenant  ceox 
qui  ont  la  queue  aussi  longue  que  le 
corps ,  et  même  plus. 

lIAGTRAGÉSy  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Mactracea.  Nom  donné  par  Lamarck 
à  une  famille  de  Gonchiferes  ténni- 
pèdès ,  par  Latreille  k  une  famille  d» 
Gonchiferes  tubulipalles ,  par  Menke 
à  unie  famille  de  l'ordre  des  Elato- 
branches  cardiacés ,  ayant  pour  type 
le  genre  Mactra, 

MAGULAIBE,  adj. ,  macularls  (ma- 
cula ,  tache).  Se  dit  des  bandes  co* 
lorées  des  ailes  des  insectes,  quand 
elles  résultent  de  l'addition  successive 
d'un  plus  ou  moins  grand  nombre  de 
taches. 

AIAGULE ,  s.  f. ,  macula;  ffirtXltpa; 
Fleck  (ail.  ).  Synonyme  rarement  em« 
plové  de  tache ,  excepté  lorsqu'oa 
parle  des  taches  noires  qui  se  voyent 
sur  le  disque  du  Soleil. 

MAGIXÉ ,  adj. ,  maculosus^  ma^ 
culalus;  geJUckt  (ail.)  ( macula ^ 
tache  )  ;  mu  est  marqué  de  taches 
d'une  couleur  difierente  de  celle  du 
fond.  Ex.  Phlox  maculaîa ,  Conium 
maculalum  ,  Ptychoptera  eaniami^ 
nata, 

BkAGULIGOLLE,  adj. ,  macuUcoln 
lis  (macula^  tache,  collum^  col); 

3ui  a  le  col  ou  le  corselet  marqué 
'une  (  ex.  Platydema  macuUcoilis  ) 
ou  de  plusieurs  (  ex.  Grjrilacris  ma^ 
culicolUs)  taches. 

MAGUUGORNS,  adj. ,  maeulicor^ 
nb  {macula j  tache,  cornu ^  corne); 

3ui  a  les  antennes  tachetées.  GcUcs 
u    Pkjrllobius    macuUfiornis   sont 
rousses  au  milieu  et  noires  au  bout. 

MAGtJUFORME ,  adj.,  maculi-^ 
formis  y  macuhe/ormis {^macula ,  ta* 
che,  forma,  forme)  ;  qui  a  la  forme 
d'une  tache ,  comme  la  fructifioatioti 
d^  certain^  algues    {^x/ Jficljrpi^ 


MADR 

dieiotamû)^  ou  comme  divers  cham« 
pignons  (  ex.  Auriçularia  maculas^ 
jormU  y  Careinotrichum  maculifor^ 
me). 

MACULIPBNNE ,  «dject. ,  macuU^ 
pennis  (macula,  tache,  penna  ^ 
aile);  qui  a  les  ailes  tachetées.  Ex. 
Tipula  maculipenrds. 

MACULIBMTBE  ,  adj. ,  macuH- 
roslru  {macula,  tache,  rostrum^ 
lec)  ;  qui  a  le  bec  marqué  de  taches, 
Ex.  Pteroglossus  maculirastris, 

MADREP0YIXIES ,  adj.  et  s.  f. 
|J.  j  MadrephyUiœa.  Nom  donne  par 
Blainville  à.  une  section  de  la  famille 
des  Madrépores ,  comprenant  ceux 
dont  les  cellales  sont  toujours  gar- 
aies  de  lamelles  plus  ou  moins  nom- 
breuses sur  un  polypier  rarement 
arborescent* 

MADRÉPOIUIGÉ ,  adj.  y  madrepo-^ 
raceus  ;  qui  ressemble  à  un  madré- 
pore. Ex.  jiWeoUles  madreporaeea» 

MA0RÉPORES ,  s.  m*  pi. ,  Mo- 
dreporea.  Mom  qulmperati  parait 
avoir  employé  le  premier ,  et  par  le- 

Iuel  Blainville  désigne. une  famille 
e  la  classe  des  Zoanthalres ,  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Madrepora* 

MADRÉPORES,  ad),  et  s.  m.  pi., 
^adreporea»  Nom  donné  par  La«> 
monroux  à  un  ordre  de  la  section 
des  Polypiers  pierreux,  par  Blain- 
yiUe  À  une  section  de  la  famille  des 
Madrépores,  renfermant  le  genre 
Mùdrepora. 

M ADRÉPORIFÉRE ,  ad). ,  madré- 
poriferus.  Sedit  des.Zoanthairesqui 
portent  des  madrépores  «  c'est-à-dire 
d'énormes  masses  calcaires  pl|is  ou 
moins  lapldescentes  et  de  forme  va-* 
riée* 

MADREPORIFORIIE ,  adj. ,  mo^ 
dreporiformis  ;  qui  a  la  forme  d'un 
madrépore.  Ex.  Dufoyarea  madrepori* 
formU* 

MADRÉPORIQUE  ,  adj. ,  madrep<h 
ricus.  On  appellie  calcaire  madrépo^ 
Tique  celui  qui  contient  des  madré-* 


MAGN  57 

pores.  Oroalius  forme  sous  ce  nom 
un  groupe  de  terrains ,  comprenant 
les  neptuniens  modernes ,  ou  posté- 
rieurs aux  dernières  réTolntions  de 
notre  planète ,  qui  résultent  du  tra» 
vail  des  madrépores.  •  * 

MAGNÉSIGOrAlOIONIQUE 9  adj., 
magnesico^ammonicui.  Nom  jdonné  , 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius,  aux  sels  doublet  qui. ré» 
sultent  de  la  combinaison  d'un  sel 
magnésique  avec  un  sel  ammonique. 
Ex.  Chlorure  magnàsicùHmunonique 
(  hjdrochloraie  de  magnésie  et  iam^ 
moaiaqtte), 

MAGKÉSIGO-GALGIQIIE^  adj.  » 
magnesko^calcicus.  Nom  donné , 
dans  la  nomenclature  chimiqne  de 
Berzelius ,  aux  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de  la  combmaison  d  un  sel 
inagnésique  avee  un  sel  calcique.  Ex* 
Sihcate  magné4ic<h-caleique  (  sili^ 
cote  de  magnésie  et  de  chaux). 

IIA6NÉSI€0-P0TAS8iQDE ,  adj* , 
UfMgnesica^potassicus»  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius ,  aux  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de  la  con^inaison  d'un  sel 
magnésique  avec  un  sel  potassique* 
Ex.  Sulfate  magnésico  ^  potassique 
{sulfate  de  magnésie  et  de  po^ 
tasse). 

MAGNÉSIGOHSODKIUE  9  adject., 
magnesico^odicus.  Nom.  donné  , 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius,  aux  sels  doubles  qui  résul« 
tent  de  la  combinaison  d'un  sel  ma- 
gnésique avec  un  sel  potassique.  Ex. 
Carbonate  magnésieo^sodique  (  ca/^ 
boiuUe  de  magnésie  et  de  soude), 

lfAGNÉSID£S,  s.  m.  pi. ,  Magne^ 
sides.  Nom  donné  par  Boudant  à  une 
famille  de  substances  minérales  ,  qui 
comprend  le  magnésium  et  ses  com— 
binaisons. 

MAGNÉSIE ,  snbst.  f . ,  magnesia  ; 
Talkerde,  Bittersaberdel^Xi,).  Oxide 
de  magnésium. 

UXWissÈy  adj.,  magncsiamsf 


S6 


MkGS 


qui  centieat  de  la  ibagoésie  en  eom* 

btDaûon.  Ex.  Jéiunine  magnésiéeh 

MAGNisiBN  f  Adj'. ,  magnesianus  | 

£i  contient  de  la  magn&ie.  Épîthéte 
qnéè  {sar  Omalios  à  un  genre  de 
roches  pierreuses* 

HAfiNÉSlFÀHK ,  adj«,  magnési-' 
ferme*  Se  dit ,  dans  la  nomeociatare 
Bitnéralogique  deHaiij^  d'une  snb-* 
stance  iqnt  contient  accidentellement 
de  la  niagoësie.  Ei»  Chmux  tarbonm* 
iée  Hmgnésifire. 

UàQhÉmqm  ^  adj . ,  wtagnesictu* 
Ëpifhète  donnée  per  Berzelins  au 
seul  oxide.  connu  du  roaffnédnm  y  el 
aux  sels  dont  cet  oiide ,  Te  niëtal  lui- 
niéme  et  son  sulfure  font  la  base  ; 
par  BroBgniart  à  un  genre  de  terrains 
agaljsâensëpnoïques,  qui  seeotnpose 
de  roches  magnésiennes*  " 
.  IIAGNÉaiUM,  s.  m. ,  magnesîtimf 
màgnmm,  taUium.  Métal  qui  fait  1» 
base  de  la  megoésie  5  et  que  Davy 
est  parteita  è  dbtènir. 

MAjONÉUQUI  ,  adj.  9  iMgnetkus) 
piryirtkrixoi  j  tnagtuHsth  (ail.);  magne^* 
têotf/ (angl.}  (ffMi^A«f,  aimant);  qui 
tient  de  Taimant,  qui  7  a  rapport  f 
barrèt»  magnéti([tLe^  ▼«!*{«  <m  l^irni 
d'aeîerà  laquelle  on  a  communiqué  là 
propriété  liiagnétique  \fltdie  magnéti» 
que^  corps  impondéré<]u'on  admettait 
auttefeis  pour  expliquer  les  phéno- 
mènes du  magnétisme  4pie ,  depuis 
lés  découverte^  é'QBrsted,  en  sait 
élre  les  effets  des  ccmrans  électriques. 
On  appelle  p^Bs  magêélioues  de  la 
Terre ,  les  points  où  l'àignille  d'incli* 
nsrison  doit  eoCneider  exaeteitient  at  ee 
le  fil  k  plomb.  Hansteen  en  admet 
deux  dans  chaque  hémisphère;  le 
boréal  arteatal ,  ou  sibéiien  9  était  en 
177e  à  4^  1 7'  du  pèle  9  1 19*  gS''  de 
longHtde  (  comptée  de  Ferroe  ) ,  et  en 
i8o5  à  40  36'  du  pôle  ,  137»  76'  de 
longîtudêk  Le  boréal  occidental ,  ou 
américain  ,  était  en  1750  à  19**  i5  '  du 
pôle,  108' 6  de  longitude  è  Touest 
de  &ii«BVMh|  ta  iStSft  àfto^o' 


MAGK 

du  pèle  9  92^  s4'  de  longitude^  D'a^ 
préscephysîcien)  ces  deux  pôles,  aux- 

Juels  en  correspondent  detix  autres 
ans  rhéniisphère  austral ,  sont  lea 
extrémités  de  deux  axes  magilétfqnes 
qui  se  croisent  sanx  se  toocher,  ec 
sans  que  ni  l'on  ni  l'autre  passe  par 
le  centre  de  la  Terre.  La  yariation 
qu'on  observe  dans  la  situation  des 
pôles  annonce  que  ees  axes  sont  mo^ 
biles  I  savoir  les*  deux  septentrionaux 
dans  une  direction  orientale,  et  lea 
deux  austraux  dans  une  direction 
ocçidctttale,  tous  avec  une  vitesse 
variable.  Véquatear  magHétiijtte  est 
une  courbe  formée  autour  de  la  Terre 
par  la  série  des  pointa  oh  l'aigéille 
aimantée  reste  horizontale.  Cette 
courbe  suit  sensiblement  la  direc- 
tion d'un  cercle  qui  serait  incliné  à 
l'équateur  terrestre  de  douze  k  treize 
degrés.  D'après  Hansteen ,  les  dcuit 
points  d'inaiflërence  des  deux'  aléa 
magnétiques  sont  beaucoup  plus  près 
de  la  surface  de  la  mer  du  Sud  que 
de  celle  de  notre  hémisphère.  On  nom* 
me  méridien  magnétique  un  plan  per- 
pendiculaire à  la  direction  de  l'aiguilte 
aimantée,  dans  un  lieu  quelconque. 
HAménsaiB,  s.'m. ,  magnétisa 
mus.  Cause  qui  dotine  à  un  aimant  ^ 
naturel  ou  artificiel  ,  la  propriété  de 
se  diriger  d'un  côté  vers  le  pôle 
Hord ,  de  l'autre  vers  le  pôle  Sud  ^ 
de  s'incliner  vers  le  premier  de  tes 
pôles  dans  l'hémisphère  boréal  et 
vers  le  second  dans  l'hémisphère 
austral ,  de  ne  pencher  d'aucun  côté 
dans  certains  lieux  formant  Ce  qu'ofji 
appelle  l'équateur  magnétique ,  d'at- 
tirer par  sa  paftie  tournée'  vers  kf 
Nord  la  partie  d'un, autre  aimant  qui 
regarde  le  Mrdt,  et  de  repousser, 
au  contraire,  le  côté  boréal  de  ce 
dernier  aimanh  Cette  propriété ,  que 
le  fer,  le  nickel  çt  le  cobalt  sont  sus- 
ceptibles de  manifester ,  fut  attribtiée 
k  une  eatue  spéciale  jusqu'au  mo-^ 
ment  ou  les  déed&tenes  d'OEfiiteé 


MAIN 

vinreot  la  faire  rentrer  dane  la  ea« 
l^rîe  des  phénomènes  ëJectriquesi 

MAGNJÉTOM^GIB ,  s.  f. ,  magne» 
tûlogia  (  magnts  y  aimant ,  itffK^  d«a» 
cours).  Traité  sur  i*aiAàtil  el  le  ma- 
gnëtisflae.  Y»  Leotandi  a  publié  uift 
ouvrage  sous  ee  titre ,  en  ^66% 

MAGNÉTOIIÂTBII  /s.  m.  »  magm* 
tonutiram  (  magneji ,  aimant  ^  futplu  4 
mesurer  ).  Nom  donné  par  Saussure  à 
MB  ap|Mreil  dent  la  oestinafion  esl 
de  faire  connaître  la  force  aves  la** 

Jtt^e  lesaimans  attifent  le  fer  en 
ifltSrens  lieux. 

MAGNIGAUDE,  ad). ,  mognkêùdo^ 
tus  (  magnus ,  grand  ^  tkwla ,  queue)( 
qui  a  une  |tninde  queue,  Bx.  Sdurus 
màgïdcaudatus, 

AiAGNtROSTttE  9  adj.  ^  magnircs'^ 
tris  (  magnus  ,  grand  ,  Tostrum  1 
bec  )  ;  qui  a  un  grand  ^  gros  et  fort 
bec.   Ex.  OEdicnemus  magnirostris* 

MAGNIIJM  y  s.  m.  Vùm  donné  pp 
B.  DavT  au  magnésium. 

BIAGN0LIAGËC9 ,  adj.  et  s.  F.  pl.« 
Magnolîaceœ.  Famille  de  plantes  | 
établie  par  Jussieu  »  qui  a  pour 
tjle  le  genre  Magnolia* 

ItACiNOLIÉES ,  adj.  et  s.  f.p1.| 
Magnolieœ.  Nom  donné  par  Candolle 
à  une  section  de  la  famille  des  Magno- 
liacées ,  qui  renferme  le  genre  Afa- 
gnotia, 

Bf AILLE  y  ad].,  concatenaius ,  Se 
dtt  d*un  corps  dont  la  surfacç  offre 
des  lignes  formant  par  leur  réuoioA 
des  figui^s  diverses  •  que  IVn  compare 
aux  mailles  d'un  réseau.  Ex.  Ostra^ 
cion  càiïcalenatus. 

VAlLLlniE ,  s.  f.  Ou  appelle  ainsi 
les  taches  qui  forment  des  nuancer 
diverses  tur  le  plumage  des  oiseaux 
de  >ol. 

MAÏlf ,  a.  f . ,  manus  ;  ^ti^  ;  Hand 
(all.^  angl. );  mono  (il A.  l^ottioii 
du  membre  pectoral  de  Thomme  et 
de  quelques  mammifères  qui  s^étedd 
depuis  le  pK  du  poignet  ju^'au  bout 

du  mmim.  Qt  mm  «m  mtoté  pw 


MA  lia  6^ 

les  fanctmnière  aux  serité  deè  oiseaux 
de  proie  ;*  par  Kirby  aux  d«u  t  tarsid 
àntérielira  des  înseetee  h^apodeai 
par  les  malaoriogistes  à  i^eusemblv 
désdeut  derniers  artides  de  la  pince 
des  erùstacés.  Mmn  eat  quelquèfob 
employé  «en  bdtanîqtie )  eoibiiife  sj^* 
Bbn jme  de  ^rUte^ 

MALAGANTttB  ^  «dj.  »  maktm^ 
thas  (ptaXaa^^  mou  9  ly^«  j  ûent)\ 
qui  a  4»  fleurs  eu  eapilufes  ttam  (M 
toucher,  à  cause  des  poils  soyeuit  qM 
les  hérissent.  Ex.  TVtfifùtm  mèiâta/f 
tkàmt  ( 

MALAGkKTOBIOflQAlIlfeS  I  adj^ 
et  a.  masoi  plnr.  ^  HalattnltMkok^ 
(fiaXttaât  9  mon*  tvttffdéç  ,  totirpé  & 
tl^of >  animal}»  Dénerriiuatlun  doAt 
Blainrille  se  sHt  pour  désignef  im 
groupe  d'animaux  iniermédiairea  eîi^ 
tre  celui  des  mollusques  et  edùi  dea 
articulés ,  et  dont  il  a  fiiil  i^àêeHm^ 
ztHiires  par  contraction»         ' 

MALAGGDCMilS ,  adj.  et  St  m. 
plur» ,  JUf»iÊtod&tmi  ^  Mûktc&dètmà 
i^nxkÊoAt,  mim,  ^^^  peau).  Ifott 
donné  par  Latretll«  ^  Gti?ief ,  Gtrtd-^ 
foss ,  Ficinus  et  Carus  h  Une  tribu  de 
la  famille  des  fiirféuplèfea  èertlett^ 
neè^  combrenani  («ut  qui  ont  fkitft 
la  plupart  le  curpa  mou  et  flexible  \ 
par  Eichwald  à  un  otdre  de  la  efasse 
des  Cyel^aaoaireaA  dan^  leqfttél  fl 
range  ceux  de  ces  animaux  qu{  0flt 
la  peau  molle. 

MALAtetflTDm ,  Mj.  èl  s.  f.  pi.  y 
Mulùtemjrdti  (ftoXdbeiç  ^  mc^  y  ftvîa , 
mtMiehe  )<  Nom  donné  par  Robineao*- 
Desveidy  à  «ne  tribu  de  ta  firmniè 
des  My eofifnheè  malaeosotifes ,  eo Airprc^ 
liant  cdlea  dont  le  corps  esttrës^mutf. 

MALACOPRTLLE  ^  adf . ,  mùlacO' 
pkjrllUè    (  |xa>x9(6$  ,   U^  ,    t^XX^  , 

fimille  )  ;  qui  à  deé  feuilks  reodtiei 
molles  et  douces  au  toucher  par  lès 
pcKls  qui  k§  g^frrlissent  (  et,  Uesmo' 
dium  malaeop/tylàtmy  Lôpimià  ma-^ 
ièi€&pkjrUà  )  «  ou  qui  les  a  iuéHttes  (et. 


69  MâL\ 

IIALACOPTÈBES,  ad),  et  ».  m: 
pi. ,  Maiaeopterœ([iaia3(oç^  mou,  ir^l- 
poi»,  aile  )•  I^oni  àonni  par  Mêyerà 
Hii  seiu-ordre  de  l'ordre  des  Oiseaax 
rapaees ,  comprenant  cenx  de  nnît , 
dcÂt  le  pluma^  est  doux  et^ojenx. 
.  MAL4GOPTéRYOIEN,9dj.,  ma- 
lacopUrygius  ;  weichgràtig,  ^'eieh» 
jtrahUg  ^&\\,)  (fcât^oxoç,  inott,  irrtpv^ , 
pageoire).  Se  dit  d'un  poisaon  dont  les 
pageoires  sont  garnies  de  rayons  mi>u8 
^t  flexibles. 

MAI«AG0PT£RT6IENS  9  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Malacopterjrgii  (  i»akaoioz  » 
moii  X  f^^P^S»  nageoire).  Nom4onné 
par  Artedi ,  Gk>uan ,  Guvier  ^  La-^ 
treille  et  Eichwald  à  une  section  de 
la  classe  des  poissoqs ,  comprenant 
p^x  de  ces  animaux  qui ,  avec  un 
squelette  osciieuiL ,  ont  les  rayons  de 
leurs  nageoires  mous,  à  rexceptîoa 
au  plus  du  premier  de  la  dorsale  et 
des  pectorale«. 

MAIiAGORHYlVQCE ,  adj. ,  mala^ 
çorhynchus  (  fiQKXaatoc  9  mon ,  pvyyoç  9 
bec);  qui  a  le  bec  mou  et  membra- 
neux. Ex.  jinas  malacorkjrnchos, 

MALAGOSOMES,  adj.  ets.  m,  pl.^ 
MaUusosomœ  (jtAalbexô; ,  mou ,  ttiiya, , 
corps).  Nom  donné, par  Robineau- 
Dcsvoidj  à  une  famille  de  Tordre  des 
M jrodaires ,  comprenant  ceux  de  ces 
diptères  qui  ont  le  corps  généralement 


i 


mou. 


MALAGOSTRAGÉS9  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Malacostraea  (  ptaWoc ,  mou  , 
oorpoxoy,  coquille).  Ce  nom ,  dont  Lia- 
treille  f  Cuvier  et  Leacb  se  sont  ser- 
vis pour  designer  une  section  ou  di*» 
vision  4e  la  classe  des  Crustacés ,  est 
appliqué  par  filainville  à  cette  classe 
tout  entière.  Il  indique  que  les  ani- 
maux auxquels  on  le  donne  sont 
couverts  d'une  croûtç  de  médiocre 
consistaqce. 

MALAGOZOAraES ,  adj.  et  s.  m« 
pi. ,  Malacozoaria  (fAaXaxô;-,  mou  , 
(ûov  j  animal  ).  Nom  donné  par  Blain- 
ville  À  un  type  d'animaux ,  cpmpre- 


MALE 

nant  ceux  dont  le  corps  est 'sans  tra- 
ces de  membres ,  recouvert  d'une 
peau  molle  ^  et  contractile  dans  tous 
ses  points.  Synonyme  de  Mollusques* 

MAIiACUHE^  adj  • ,  maîacurus  (fto- 
Xocxo;  ,  mou ,  ovpà  ,  queue  ).  Le  Mu»^ 
cicapa  mahcura  est  ainsi  appelé  à 
cause  de  ses  longues  pennes  caudales, 
qui  ne  sont  que  .des  filets ,  dont  les 
barbes  de  cbaque  côté  ressemblent 
à  des  gHbs  noirs  placés  à  une  certaine 
distance  les  uns  des  autres. 

MAL  APTÈRE  9  adj.  ,  malaplenu 
(ftaXaxdç^  mou^  TrTtpoy,  nageoire)  ; 
ui  a  des  rayOos  mous  aux  nageoires. 

X.  Julis  malûplera. 

MALAPTÉRblVOTE,adj,,  mala^ 

pteronolus  (  putXaxo; ,  mou  ,  irripoy  , 
aile ,  v^oç ,  dos  )  ;  qtiî  a  des  rayons 
mous  à  la^ageoire  du  dos.  Ex.  Jutis 
Mttlapteronota, 

MALATE  ,  s.  m.  9.  malas  (  malus , 
pommier  ).  Genre  de  seb  (  œpfelsaun 
Salze^  ail»)  I  qui  sont  produits  parla 
combinaison  de  l'acide  malique  avec 
les  bas^s  salifiables. 

mAMjAXiDtéES ^  adj.  et  s.  t.  pl.j 
Malaxideœ»  Nom  donné  par  Lindiey 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Orckî— 
dées ,  qui  a  pour  type  le  genre  Jf  a- 
Iaxis, 

BIALDANIES9  9.  r.  pi. ,  Mafda^ 
niœ.  Nom  donné  par  Savigny  à  une 
famille  de  l'ordre  des  Annelides  ser- 

ÎuléeSf  par  Lamarçk  à  une  famille  de 
Wdre  des  Annelides  sédentaires* 
par  Latreille  h  une  famille  dé  Tordre 
des  Annelides  enlérobrancbet. 

MALE  y  adj.  et  s.  m. ,  tnas,  mas" 
culus  y  masculmus;  ^pnv  ;  mànnlich 
(ail.)  ;  màschio  (it.)  ;  qui  appartient 
au  sexe  masculin.  Se  dît ,  en  botani- 
que y  d'une  plante  ,  d'une  flev^r ,  qui 
ne  porte  que  des  étamînes. 

MALENTOZO AIRES ,  adj.  et  s.  m. 
pi.  y  MaUntozoaria  (  fizXaxôç  ,  mou , 
çvTopioç^  divisé ,  l^ûoy,  animal  ) .  Nom  y 
formé  par  contraction  .de  celui  de 


MALL 

• 

maieniomozoàires  f  soa»  lequel 
Blainville  désigne  un  sous-type  da 
f^e  animal ,  comprenant  des  ani- 
■laux  moosydontle  corps  est  éTidem<^ 
ment  articulé  dans  le  tronc  ott  dan^ 

I  appendices* 

MAUSSHEBBUCéES,  adj.  et  s<r 
f.  |A.  9  Maleshêrbiocea.  Nomdonn^ 
par  D.  Don  et  Kunth  à  une  famille 
de  plantes ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Maiuherbia. 

MALESHEBHCÉES,  adj.  et  s.  L 
pi. ,  MaUskerhieœ,  f(om  donné  par 
CandoUe  à  une  tribu  de  la  famille 
des  Bassiflorées ,  ayant  pour  type  le 
genre  Malesherbia. 

IIALIGOAE9  s.  m.  9  malicoriitm; 
Mwvé  Euellius  appelait  ainsi  la  graine 
osseuse  du  fruit  nommé  Jbalaoste. 

MALIFOEME^  adj.  ,  motif ormis 
(  maium  /  pomme ,  /orma^  forme)  ; 
qui  a  la  forme  d'une  pomme ,  comme  . 
le  fruit  du  Passiflora  maUformis. 

MALIQUE  9  adj.  ^  nialicus  (mahfniy 
pomme  )•  Nom  donné  à  un  adde 
(  Aepfelsâure ,  ail.)  ,qui  a  été  déeou-* 
tertpar  Schedeen  1785  9  qm  est  un 
des  |MUS  répandus  dans  la  nature  ^  et 
qui  tire  son  nom  de  ce  qu'il  existe 
dans  la  pomme.  Uéiher  maliqus  a 
été  découvert  en  1 8o5  par  Théoard^ 

MALLÉABILITÉ  9  s.  f . ,  maUé0e^ 
UUuls  ;  Schmiedùark^it ,  Hammer" 
iarieà  (alL);  mdeabUità  (it.).  Pro* 
priété  qu'ont  les  métaux  de  se  ré* 
dnire  en  lames  sous  Irebec  du  mar- 
teau ou  la  preision.  du  laminoir. 

MAUUÉABU  9  adj.  9  inaOeahUU  ; 
sehmledbâr,  hammerbar  (ail.);  qui 
est  susceptible  de  s'aplatir  par  l'aetio» 
du  roajrtcau» 

MALLKAGÉS^  adj.  et  s.  m.  pi.  ; 
MalUacta.  Nom  donné  par  Lamarck 
à  nne  famille  de  L'ordte  des  Concbi- 
Càres  nonomyaires  ,  ayant  pour  type 
le  genre  Malleus» 

MALLÉIFOBIIE  9  adj.  ^  nuUleifor^ 
mis  ;  hammtrfdrmig.  (ail.)  {maiUuSf 
marteau  |  forma  »  fonae  )  ^  qui  a  In 


MALV 


fi^ 


forme  d'un  marteau  ^  comme  la  tête 
du  poisson  appelé  ZygtBnavulgatis^ 

MALLÉOLE,  s.  L ,  maileôlus / iti* 
poc;  Knuchei  (alL).On  appelle  ainsi  ^ 
chez  îl'bomme  ^  les  deiix  faillies  que 
les  os  de  la  jambe  font  de  cbaquecôté 
à  leur  partie  inférieare  ,  au  desius 
du  cou-de*pied. 

MALLOGOQUE,  adj.,  maUoeocmi 
(fMt^Xoc  ,  toison  ,  x^swsç,  coque  );  qui 
a  desfruits  velus.  Ex.  Grtwia  malh* 
cocca.    . 

MALPlfifllAGÉy  adf^,  imi/^i^AfVi- 
cettJ.  On  donne  cette  épithéte ,  en 
botanique ,  aux  poîls.  attachés  boti« 
zontalement  par  leur  centre  à  nne  base 
glanduleuse ,  et  donnant  iisoe ,  par 
leurs  extrémités,  k  la  liqueur  que 
cette  glande  sécrète.  Ex.  Malpighia 
MtrenSê 

MALPIGHIACÉBS ,  adj.  ets.  f«pl.^ 
Malpighiacéa.  FamiÛe  de  plantea^^ 
établie  par  Jussien,  qui- a  ponrtype 
le  genre  Malpighia. 

.MALPIGBI«W,  fdj.  et  s.  f.  pi.  , 
Malpighiêœ.  Mom  dofnié.  par  Can«< 
dolle  à  une  tribu  de  laî  Imylle  delr 
Malpigfaiaoées,  qui  renlsme  le  gcm^ 
3£aipighiUm 

MALnGHINÉKS,  adjeet.  et  s.  f.< 

tf  Staipighinw.  Nom  donné  par 
tling  aune  classe  de  plantes,  qui 
comprend  les  familles  des  MalpigkuH 
eéea,  des  Acérinéesy  des  Gorianéesy. 
des  Érylhroxylées  y  desSafMndacées,» 
des  Hippocastanées ,  des  Rrhiiebriécs 
et  des  Trojpaeoléesé 

MALYAGÉ  f  adjeet*.  f  malvacmts  / 
maiyenarug  (alL).  On  appelle  mM/ 
une  corolle  composée  de  oinq/pétâieir 
qui  9  par  leuv  insertion  inr  la  gaina 
oes  étamine»,  aemUenk.  adkéier  ke 
uns  aux  autres  et  eenstitner  une  eo<« 
rolle  mooopétale. .  Ex*  MoUm.    . 

MALTACÉES^  adi.  .et  s.  f.  pi.  ^ 
Malvoice^»  Famille  ve  pUniet^  qui  a 
.  pour  type  le  genre  Ualt^^ 

MALYÉES,  adj.  ets.  f.-ph,  JUai^ 
mr.  Knnib  appelle  ainsi  une  tribut 


<it  MAME 

kame  le  genif  Malnif 

r<i4«  (aogl.)  I   po^P0  (•».)•  Orgtn© 

fi«*dttIeux  »  propre  à  la  sétrélioB  da 
il  ^  ^ui  «tt  esdaêivMieAt  propre  aux 
animaux  de  la  classa  des  Hammi» 
Cèr  a. 

lUWOXIFÂUI  >adJM  HMUffaA;^ 
9m  /  qui  parie  des  mamelles*  SjBd« 
njme  inusité  de  Mamhifkrb. 

MâMKIJtiyOiUÉ»,  adj. ,  mame/- 
t^rmiat;  (^i  a  la  farme  d'un  petit 
Biameba  ,  eommf  les  appeadiees 
poslérîeiira  dm  Jfyj<—erfeto  &!>•«• 

|l41IKIiOM^  a.  m.,  moMitti,  MU» 

(eHOr"Mt/'^<  (•«é'-);  Prôtuhéranoe 
arrondie,  qui  fait  saillie  au  milieu 
4*1191^  suriaqe  quêloeoque.  Ce  nom  est 
parTuia  donné  eu  sommet  de  eertains 
obampipiPBs  ml  ont  le  chapeau  oo- 
niqûe.On  l'appliqueaussi  an  tubercule 
qojûque  qui  ocfupe  le  eetftre  de  la  ma- 
■ësUe,'  cî|  fniqaemment  au  iOibmet 
d'nne  coquiilto  uni  valve,  lorei^u'il  eet 
ahtus  elamndi.  fiiaii|ville  appcUei  ain- 
si ,  dans  les  €bétopodes,  les  prolonge* 
nàena  plus  6u  moins  oensidéraMes 
dea  cilea  des  segmens  du  corps, 'à 
rojEtpémîlé  deeqnels  se  trouvent  îm* 
pbntées  Ws  aeiea«  Ea  féognosie,  mn^ 
ipaAm  {taanukès)  se  dit  d'nn^petil 
9MiiUcoAois<|lé. 

mammosus  ,    thamiéiaiKS  ;     z<^9m«* 

fikmis  j  waF%»ifomug  (ail.);  <|uî 
efiire.érstn)iepculcs  en  (orme  de  ma- 
mdlone. Sodit; en  minéralogie,  d'n» 
corps,  cOnuRtiontié  dent  la  snriaeo 
esl  r^evéoeDnMmifekons(e'X.  Qum*» 
mgtUe  comgpéiiànmé).^  en  botanioue^ 
d'une  paréie  dont  la  surface  cet,  cImt* 
||éo  d'éloTattons  anondlies,  comme 
k»  ^tûèlds  dn  M^smtêvyMUhemmm 
erystaUirum^esk  aoelogie,  d'une  par* 
lieqni  oifedeseorpssailbnS)  arron- 
dn^  CA  formnde  nuuiielons^  comme 


MAMM 

Pamm  dea  niaignéea ,  k  snrfteo  de 
VEumMNt  mmmmoMu 

MAMTJIiAIOT ,  adj.  ,  uêmmtiltriê 
{  mmniUa ,  mamollo  )  ;  qui  fceeemblo 
à  un  man«lnn ,  consmo  VEmph^Mm 
mamUlaris ,  ou  qui  porte  des  Inber-» 
cnlcs  en  Ibimo  de  mamelons  I  comme 
les  rameaux  du  SimpêtU  mmmUi4a4sj 
le  tmt  de  VOriikyia  mamiUmrU» 

MAnmj.B ,  s.  f. ,  m#mi7k.  Kom 
donne  par  Guillemin  aux  émineneca 
de  la  surface  du  pollen  ,  quand  elles 
so^t  arrondies  ou  déprimées. 

MAMILLÉ ,  adj.  )  mmmiUat9u;ml 
est  couvert  do  tubercules  arronms. 
Ex.  Turbo  mandtiattt*. 

MAMILLBUSL^  adj. ,  nnmiiUhsm  ; 
qui  porto  des  mamelons  |  dct  tubep^ 
cules  aiTondIs.  Bx.  SphmrMcatf 
mamâUs9U^  Jie^nium  mamUêûHan. 

BUMOXVÀIUB ,  adj . ,  mamUêif^ 
rus  (numUia ,  mamelott ,  fhro ,  norr 
ter);  qui  estcbareé  de  mamelons^ 
Ex .  Spongim  numùilifera» 

MâHMAIBB,  adj. ,  nuimmarêÊU^ 
6.  Ronnet  appelait  vmisseau»  m^m^ 
nMÎins»  kf  iméeniens  vascnlalins  ipi 
passent  dans  les  cotylédons ,  parce 
qne  ces  derniers  fonmisseet  à  le 
jcttne  plante  une  sorte  de  kit  vé^dtal 
sans  lequel  i|  ne  sembk  pas  qirello 
puisse  se  développer. 

MAMMUJLy  adj.  >  mmmnuzHs  ;  qui  n 
des  memelles.  ^non^o  inusité  de 

gïa  (  mamma ,  mameHe ,  >eW  ^  dis-> 
Cours).  Branche  de,  k  soologfe  '^vl 
traite  de  l'biétoîre  nalnrelk  des  Mann 

MAiniALOCa^QUEj»  edj. ,  mammm' 
l^gHUJ^  qui  se:îrappôiie  h  k  mam<- 
malogie»  Mélhadè  mammalagique. 

MAIWAUlGimB,  a.  m.,  «Mms- 
malogiâta,  MalnmUsto  quiaVlcetipo 
spécialement  des  animaux  eemflrk 
dhinsk  dasso  dealfamiiiîfdree. 

MAtalIFÈRE»^  ad),  et  s.  m.  pt. , 
Mammafiia,  Mammiffra  (moÊfèmm^ 


]MOKeD«  I  ùro  ,  porter  )^  Kom  Acnai 
|Mr  toiii  1m  ttalurftUstes  ,  depuis 
Liniié  9  à  une  elasse  da  règne  animal , 
comprenant  les  animaux  qi|i  aoBk 
{Kuurnu  de  mamelles. 

MAUVIFORili;»  adj.,  momjM^ 
Jwmû ,  mammifarmis  ;  zitxeafarmig 
/alK)  (  wamma ,  mamelle  y  ybi*ma> 
Ibrme  )  ;  ^  a  la  fonao  d'une  ma** 
melle. 

MAMUOLàinWByadj.,  Uêikœchei'^ 
bu;  qui  a  ks  lèvres  mamelonnées. 
£x.  Pteropus  Èiithetckeikis* 

BiâMiULE)  subst.  f. ,  mammuia. 
Nom  4onné  par  quelques  auteurs  à 
des  eônceptaeles  bombés ,  sans  boiv 
dure  ni  bourrelet^  qui  naissent  du 
ibaUe  de  certains  ltohens(ex.  ConuH 
cor/Mm)  ;  par  Kirhj ,  à  des  protubé- 
rances anales  qm ,  dans  les  araignées, 
oonlwnnent  les  instmmens  servant  k 
iier  lestaitcs. 

MANATHIES,  adj.  et  a;  m.  pf. , 
Manatidœ.  Nom  donné  per-Grajà 
une  (amiUe  de  l'ordre  des  €étacés , 
qui  a  ptour  type  le  genre  Mwuitus* 

MAliOSBy  s.  f.  On  donne  ice  nom 
an  passage  d'une  mer  Â  une  autre ,  à 
-travers  ûewx  terrés ,  lovsque  lé  brâS 
de  mer  ,  large  à  une  de  ses  extrémiv 
^,  se  rétrécit  à  l^iutre  :  s'il  est  lopg 
et  étroit ,  en  l'appelle  canal. 
"  MANeil€Mm,adject.  ets.  m.pl. , 
jéptenodjrtes ,  Impennes  ,  Sphefdsci^ 
Nom  diMmé  pir  YieiUoI,  nanzani, 
liiiernfinîer  et  Lesson  è  une  ftimille 
de  Pordre  des  oiseaux  Palmipèdes , 
comprenant  ceux  qui  n*ont  que  dei 
moignons  dViiles  >  faisant  office  de 
nageoires. 

MLliimi17I.iteE)  adj. ,  tttand&w 
àffij;  qai  a  rapport  k  la  mandibule. 

HAKDOIUU)  s-  f.y  mand»ula; 
Minniade  (ail.).  On  appelle  ainsi, 
data  les  mammifères,  la  mâchoire 
Inléri^nre  ;  dans  les  oiseaux ,  tantôt 
chacune  des ^ deux  moitiés  du  bec, 
tantôt  seulement,  d'après  IHiger,  la 
unîlîé  inférituiii  ;  dans"  les  animaux 


MANG  6) 

Mieulés ,  h  paire  %upériettré  ott  an-* 
térieure  de  mâchoires, 

MAlfDIBULiS,  ad»,  et  s.  m.  pi. , 
Mandikiiaia,  Nom  doané  par  Gtaiiw 
ville  et  Madea 7  à  une  seetien  de  Uk 
elasse  des  Insectes ,  compreuAùt  ceux 
qui  conservent  leurs  organes  de mast!» 
cation  en  arrivant  à  l'état  par&it  ;  par 
Latreille  À  une  fiimille  d'Aptères  pa-« 
resites,  dans  laquelle  ir range  ceux 
de  çeê  hisectes  qui  ont  des  mandi-* 
bules  et  des  mâcnoires. 

MâNDUHJLIFORMS  ^  adf . ,  inandi  ' 
huJRfùrmis  [manàAula^  mandibule^ 
Jin'ma^  formé).  Épltbète  dennée  par 
Kirby  ailx  mâchoires  des  insectes , 
quand  elles  sont  dures  et  cornées  ^ 
comme  dans  les  Mehhntka. 

•iâlV^ANATB,  s.  m. ,  manganas. 
Genre  de  sels  (mangansaure  Sahe, 
ail.  ),  6m  résultent  de  la  combinaison 
de  l'acide  raanganique  avec  les  bases 
salifiables. 

MàNGABnraEjS.  m. ,  magnésium, 
manganesmm,  magnes,  hetaclson^ 
sapo  vitri,  magnesia  vitrarîorumj 
Braunstêin,  Glasseife ,  Mangan', 
9faunsteinmetaU  (jAh).  Métal  solfdé 
et  d'un  blanc  jaunâtre ,  qui  a  été  dé^ 
couvert,  en  1774,  par  Scheele  et 
Oahn. 

lIANGANéSUTB,  s.  m. ,  wttm^tf- 
nesias.  Mot  employé  par  ^uçlquei 
chimistes  comme  syponyme  de  mc^n^ 
ganate; 

MANGAIVÉSIEN,  adj. ,  mangàrie^^ 
linus.  Se  dit  d'une  substance  qui  côn^ 
tient  da  manganèse. 

MANGAIVEBIFEIIE I  adf.,  manga-rt 
nesiferus;  mOnganhabig  (ail:).  Se 
dît,  dans  fa  nomenclatare  minéralo- 
gîqne'diéHaiiy,  d'un  corps  qu?con^ 
tient  accidentellement  an  ipapga*- 
nèse.  Ex.  Chaux  carbonatée  manga-^ 
nésifère, 

MANGANÊ»«efi.  roj-ez  mjXQL^ 

IHANGAIVEUX,  adji. ,  manganosus* 
Voxtdé   manganeus   {prafoxide  de 


64  MANG 

mangimèâe;  ManganaxyAd,  ail.)  est 
le  premier  degré  d'oxigéoation  da 
manfaoèse^  et  le  tulfurômanganeux 
{SchmefeUnmngun y  ail.)  son seal de- 
gré de  sulforatioiu  BerÉelîus  appelle 
sfils  mangoMMX  ceax  qui  oot  poiir 
base  le  avdfure  ou  l'oxide  (Mangan'^ 
•^y^duUàlztn^  ell.)*  oa  qui  résùl-^ 
lent  de  eombinaîsoaa  entre  le  métal 
et  les  corps  kalogèoes,  analogues  à 
Fdxide  manganeux  pour  la  tompo- 
aition. 

MANG ANICOHPOTASSHfUE ,  adj.» 
mangamco»potasiieus»  JNom  donné, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius ,  aux  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  dun  sel 
manganique  avec  un  sel  potassique. 
Ex,  Sulfaie  manganico»Doiassique 
^sulfate  de  manganèse  et  ae  potasse)* 
,  liANGANIOESy  s.  m.  pU  ,  Manga^ 
nides.  Beudaot  appelle  ainsi  une  fa- 
mille de  minéraux,  qui  comprend 
le  manganèse  et  ses  combinaisons. 

MANGANIQUE  9  tid\,  j  mang^mcus* 
tin  appelle  oxide  manganique  {tri" 
toxide  de  manganèse;  Mangcmoxyd  ^ 
ail.  )  le  second,  et  acide  manganique 
{Mangansàure  ,  ail.  )  le  quatrième 
degré  d'oxidatîon  du  manganèse; 
sels  manganiqûes  ceux  qui  résultent 
de  la  combinaison  de  Toxide  manga- 
nique. avec  les  oxacides  {Mangan» 
oxydsahen^  &IIO9  ou  qui,  devant 
naissance  au  métal  uni  à  des  corps 
halogènes,  sont  proportionneb  & 
l'oxide  manganique  pour  la  compo- 
sition. 

MANGANIUM^s*  m. ,  manganium, 
Berzelius  propose  d'appeler  ainsi  le 
manganèse,  sous  prétexte  qije  ce  der- 
nier nom  pourrait  être  confondu  avec 
celui  de  magnésium ,  au  moins  dans 

les  dérivés» 

MANGANOSO-ABniONIQUË ,  adj . , 

mangastoso^ammomicus*  Mom  donné, 
dans  la  noiâenclature  cbimique  de 
Berzelius ,  à  des  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d  an  sel 


MAKN 

manganeux  avec  un  sel  ajnniôbiqae* 
Ex.  Chlorure  manganas<hammôaique 
{hjrdrocUorate  demanganèsêetd^am^ 
momaque). 

BiANGANOSO-MANGANlQUE^adî., 

manganoso  -  Tnanganieus,  -  Berzelius 
donne  ce  nom  k  un  oxide  {deuiassida 
de  manganèse;  Manganorjrdoxydui  ^ 
alL),  qui  est  une  combinaison  d'oxide 
manganique  et  d'oxide  manganeux  | 
c'est-à-dire  un  véritable  sel. 

MANGANOSO-POTASSIQVE,  adj,, 
mangaaosth-potassicus.  Nom  donne, 
dibu  la  nomenelatnre  chimique  de 
Beraelius ,  à  des  sels  doubles  onî  sont 
produits  par  la  combinaMon  a'un  êA 
manganeux  avec  un  sel  potassique. 
Ex.  Sulfate  manganoso  ^poiasmue 
{  stdfate  de  manganèse  et  de  potasse  )• 

MANIGULE,  S.  m.,  manicuiMsm, 
podium  aniicwnf  paima;  yorderfuss 
isU.).  Illiger  appelle  ainsi,  dans  les 
Ifammifèces,  le  pied  des  pattes  de 
devant. 

BIANIFOBME9  adj.  ,  maniformis 
{manus,  main,  yôrMa^  forme).  Se 
dit ,  d'après  Kirbj ,  des  palpes ,  quand 
ils  sont  en  pince ,  c'est-A-dire  nMmis 
d'un  doigt ,  comme  dans  les  Scor* 
pions. 

MANITRONG9  0.  m. ,  manitnuuus, 
Kirby  appelle  ainsi  le  segdieiit  anté- 
rieur du  tronc  des  insecte  ,  oelai  qni 
reçoit  la  tête. 

.  MANNIFÊBE,  adj.  ,  manni/'erus 
(manna,  manne ,  fero ,  porter)  ;  qui 
donne  de  la  manne,  par  l'effet  de  la 
piqùré  des  insectes ,  ou  autrement  9 
comme  le  Tamarix  mannifera^ 
■    MANNINE.  ^07-«x  Mamnitk. 

MANNIPAJRE,  adj. ,  nummwarus 
(  manna,  ihaone,  paro ,  engenurer). 
Le  Coccus  manniparus  prodi:rit|  en 
piquant  les  branches  du  Tamaris 
mannifera  ,  la  manne  du  SinaX ,  qui^ 
dit-on  ,  servit  de  nourrituie  aux 
âébreux  ,  pendant  leur  vojage  à 
travers  4e  désert. 

ÂIANNITP^  S.  t.  y  manmia;  Man^ 


MANT 

wtoicker,  Mannastôff(M.)  (marina^ 
manne  )è  Espèce  de  sucre  que  Proast 
a  découvert  dans  la  manne. 

MANOMÉIBE;  's.  m.  j' monôme" 
trum  (fiovôc  ^  rare,  furpî»-,  mesurer)* 
Ce  nom  avait  été  imposé  parYari- 
gnon  à  un  appareil  qu'il  destinait  a 
mesurer  la  raréfaction  de  l'air.  On  le 
donne  maintenant   aux  appareils  à 
colonne  liquide  dont  on  pçut  se  servir 
pour  mesurer  des  pressions»   - 
'   MANTEAU 9  s.   m.,  pallium,  lu" 
cerna;   t|»c^««v;   Mantel  (ail.);  dok 
(angl.).  Partie  supérieure  -du  corps , 
principalement  dans  les  oiseaux.  Ce 
•nom' ,  donné  d*abord  à  Tenveloppe 
cutanée  et  charnue  qui  reyét  l'in- 
térieur des   coquilles   bivalves  ,  et 
qui  y  plojée  en  deux -sur  le  dos  de 
ranimai ,  semble  le  couvrir  comme 
un  manteau',  fui  appliqué  .  ensuite 
à  la  môme  partie ,  quoique  considé- 
rablement modifiée',  dans  le^  mol- 
lusques   céphalés  ,    concbifères^  ou 
nuds.  C^G.  Elirenberg  appelle  irian- 
ieau,  dans  les  Infusoires ,  une  masse 
épaisse  ou  membraneuse,  qui  paraft 
élre  la  couche  externe  du  corps  de 
l'aiiimal  lui-méraç,  se  gonfle  avec 
l'agc^  et  protège  les  parties  intentes 
(ex.  Eiutorina), 

MANTBAUX^IFORÉS ,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Béforipalla,  ^om  donné  par 
Lalreille  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Conchiféres ,  comprenant  ceur*  dont 
le  manteau  offre  deux  ouvertures , 
Vune  ^rvant  de  passage  au  piéd^ 
Tautrc  propre  aux  déjections. 

^IIANTEAUX-OUVCRTS ,  adj.  et 
f .  m.,  pi. ,  PoltUipalla,  ^om  donné 
par  Lalreille  a  un  ordre  de  In  classe 
(les  Conchiféres ,  dans  lequel  \\  range 
ceux  d^ont  le  manteau  n  a  pas  d'ou- 
verture spéciale  pour  les  déjeetions 
et  la  respiration. 

MANTE AUX-TRIFORÉS,  adj .  et  s. 

m.  pi.',  Triforipalla.  Nom  donné  par 

LatrnUe.à  uikordre  delà  classe  dés 

Coi^chifères ,  auquel  U  rapporte  ceux 

If. 


MANU  65 

dont  le  manteau  a  trois  ouverture», 
nne  pour  le  pied,  une  pour  les  dé« 
jectionSf^t  une  pour  la  respiration.' 
MANTEAVX-TIBULEUX ,  adj.  et 
s.  m.  pi. ,  TiUniUpalla.  Nom  donné 
par  Latreille  à  un  ordre  de  la  clasae 
des  >  Conchiféres,  comprenant  ceux 
dont  le  manteau  est  terminé  postérieur 
rement  par  deux  tubes,  ou  par  un 
seul  partagé  en  deux  conduits  dam 
l'intérieur. 

MANTEIié,  adj. ,  palUattu ,  ves-' 
titus^  laeernulaius,  paUiolatus.  Se 
dit  dW  oiseau  dont  la  partie  supé- 
rieure du  corps  est  d'une  teinte  qui 
branche  avec  celle  du  reste  du  corps 
(  ex.  Fal€op€Uliatus,OstrakeapM^ 
iiata ,  AlcMO  vestiiay  Buteo  iacernu^ 
^  latusy  Columba  lacernuiataj  Cucutus 
paîUolatus);  d'un  insecte  dont  les 
ailes  sont ,  dans  une  pSâ  tie  de  leur 
longueur ,  d'une  teinte  différente  de 
celle  de  la  pointe  (  ex.  Ljreus  nalUa^ 
twf,  Noctua  paUiata ,  Curcuko  pal-' 
leatus)» 

MANTELÉS,  adj.  et  s.  m;  pi.,  Pe^ 
nulati  y  Palliata'.  Latreille  propose 
de  remplacer  par  cette  dénomination 
celle  de  Mollusques  dont  on  se  sert 
pour  désigner  tout  un  type  du  règne 
aiiimal  ,  l'expansion  dermique  da 
corps  qu'on  appelle  Jiuinteaif,  étant 
l'un  de»  caractères  essentiels  de  l'or- 
ganisation extérieure  des  animaux 
compris  dans  oe  typé. 

MANTIDES  ^  adj.  ets.  m.  pl./^ân- 
tid^s.  Nom  donné,  pnr  Lamarck ,  La- 
treille^ Goldfuss,  Eichwald,  Ficinuset 
Cariis  à  une  famille  de  l'ordre  des 
insectes  Orthoptères,  qui  a  pour  type 
le  genre  Mantis. 

MANUATES,  adj.  et  8.  m.  pi. , 
Manuati  (manus^  main).  Nom  donné 
par  6.-C.-C:  Storr  è  une  section 
de  la  classe  des  Mammifères,  corn-' 
prenant  ceux  de  ces  animaux  qui 
ont  des  .mains. 

MÀKÙCODIATES,  adj.  ets.  m.  pi., 
Puruflim,  Nom  donné  par  Vieillot 


6^  MikB€ 

à  lue.  Caqûlle  de  l'ordre  deft  oîiefHMt; 
$jlvaiqfi  ,  qui  a.  pour  typa  le  genre 
Manucodia. 

.  MàRlDROLOGIE  ,  s.  f. ,  mora- 
drologia  (fAxpaOpov,  fettouil ,  >Ô7X| 
discours  }•  Traita  du  fenouil.  J.-£. 
Scbepk  a  publia  ^n  oovrage  sous  ee 
litre»  en  1 665.  ,         . 

MAIIAJ^ySulMlï.  m»  tpalus;tl9Ç'^ 
Sianp/{BÏL)t^wanif,  («ngl.)  ;  palwû 
(it.  ).  On  nomme  généralement  ainsi 
de3  .créax  où  l'eaii  j^tagnanle  n'est 
point  assez  profonde  pour  empêcher 
la  végétation  ,  et  ou  elle  se  trouve - 
pour  ainsi  dire  mélangée  ayec  k  terre. 

MiinANXâ.CÉES9  adj.  et  s»,  f.  pl.,^ 
IfarcuUàceœ,  Nom  donné  par  Lînd- 
lejr  à  une  fûmille  de  plantes ,  qui  a 
jour  type  le  g^nre  Maraniaé 

BIABATTUGÉESy  adj.  et  s.  f.  pi., 
Morattiaceœ,  Nom  donné  par  KauU 
iasè  à  une  triliu  de  la  famille  dca 
fougères,. qui  a  pouf  tjpe  le  genre 
tfaratliiu 

ÔfARArnÉËS,  adj.  et  s.  f.pL  , 
IjjiaralUeœ^^atsk  donné  par  Sesvwsx 
et  Bory  àoine  tribii  de  la#  famille  des 
l^ougères  4  ajjint  le  genre  Murjouia 
pour  type.        ^ 

MAlÙaRÉy  adjeck*,  itMvtnora/if^j, 
marjnorartig  (aIL)«  Se  dit  d'i^nè  sur* 
face  qui  offre  un  mélange  confus  de 
couleurs,. semblable  à  celui  que  pré-* 
a^nte  une  (tfaque  polie  de  marbpe. 
Éx.    Trochûs  marmoralus, 

MARCESCENT  ^  sAi.^marcestens  ; 
éÇi^elkend  (ail.);  manido'({X,\Jl^mar'* 
cesco ,  se  ffétrir).  Se  dit,  en.  botani- 
que ,  des  parties  qui  ne  tombent  pas 
aussitôt  après  s*ôtre  fanées  et  dessé** 
cbées,  comme  le  calice  de  VAnagal^ 
lis,  la  corolle  du  TrUfitalis  etiropœa, 
Iksfhuilies  du  Quercus  Robu^. 

MARdGRAVIAGÉES^  adj.  ets.f. 
^,\Màr^raviacem*  Famille  de  plan  - 
tes  ^  établie  par  Jussieu ,  qui  a  pour, 
type  le  genre  Marcgrat^ia. 

iURCGB4¥IÉ£S^  «dj»eta«  f.p)., 
Mafcgraytea,  ISoia  donné  p^r  Cash» 


nfiRà 

doUe  à  m^  tr'ihn  de  h  famille  èen 
Marcgraviacées,  qut  renferme  le  geiire 
Marcgrav'ia* 

JM^RGHEIiRy  adjcct. ,  gretdarius  , 
gressoritts^  Illiger  appelle ,  dans  les 
oiseaux ,  pieds  marcheurs  (  Gang^ 
beine  ySekreitfàsse ,  «11.  )  eeux  dont 
kstil»ras  sont  couverts  de  chairs  et  de 
plumes  jusqu'à  FartîcafotîoQ  du  cou- 
de-pied. Vulgairement  appelée  geoon, 
ou  ceux  qui  ont  un  doigt  en  arrière 
et  trois  en  .avant ,  dont  les  deux  tfx- 
teraes  tiennent  ensemble  depun  la 
base  jusqu'au  delà  de  la  moitié ,  Sana 
membrane  interdigitale. 

MARCHEURS ,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Amèulaloresy-  Gradatores.  Nom  don- 
né par  Illtger,  BlainYîlle,  G.  Bona- 
parte ,  Ranzani  et  Lesson  à  un  ordfe 
eu  à  un  soua-ordre  de  la  classe  des 
oiseaux,  comprenant  ceux  qui  ont 
l'habitude  de  mâcher  ;  -par  Laerentî 
et  ilfiecrem  à  un  ordre  de  Reptiles 
batraciens,  )N>mprenant  ceux  qu^ 
nyarchent  ;  par  Degeeràune  section 
de  la  classe  des  Insectes,-  à  laquelle  il 
lepporte  ceux  -qui*  ne  peuvent  que 
isarcher,  a'ayant  point  d'ailes. 

MARE  9  s.  f.  ,  tufuiiegium  ;  moyoc; 
Pfdlze  (ail.  )  ;  pond  ( ongl.  ).  Atans 
d'eau  dormante. 

MARÉCAGE  ,  s.  tn.  ,  loetùpalus^ 
tris  s.  paludosus  ;  Ito«;  Sumphi^^W,  ); 
marsh  (angl.).  Terre  dont  le  tond  est 
humide  et  bourbeux.  Ce  mot  est  à. 
peu  près  synonyme^  de  marais, 

tU^ÈCAQBVK ,  adj. ,  pahtdosiUy' 
paluslris ,  tenageias  ;  éXu^n; ,  rtyoryu- 
ànK  ;  sumpfigy  riiorastig  (ail.)  ;  swaHn- 
pf  (angl.).  Se  dit  des  plantes  qoi  crois- 
sent dans  les  eaux  dormantes  (ex.  CaU 
la  paluslris ,  Comarum  palustre  , 
Juncus  tenageia)y  et  des  animaux 
qui  fréquentent  les  terrains  fangeux , 
les  endroits  marécageux  (  ex.  Cervus 
paludosus  ). 

MAREE  ,  s:  (,,  œstus  ;  f>«if«pvpi;  ; 
Ehb9undFbuh(ÂU);iide{9!ù^,)\  ma* 

reM  (il*  ).  Qo  deaae  ce  nom  à  vn  m^ 


MAAG 

ireliieiit  périodîqtie  qtii  fait  mi'â  des 
ÎDlervalIcs  de  temps  réglés  ,  i'eaa  de 
la  inérroonte(  marée^moniante^Jlux^ 
flot  ;  Filiih  ail.  ;  fiood^  »«gï-)  /» 
jusqu'à  ce  qu'elle  ait  atteint  sa  plus 
grande  hauteur  [pleine  mert  Spring^ 
fluth ,  alL  ) ,  puis  s'abaisse  (  marée 
descendante ,  refiux ,  jusan  ;  EMfe 
(  ail.  )\ebb^  angl.  ) ,  jusqu'à  spn  plus 
l>asniveau(^<i.f^^  m0r)«  Les  marées, 
<|iii  sont  peu  sensibles  dans  les  mers 
iotërievres ,  dép6Édent,de  l'attraction 
exercée  par  le  Soleil  et  sort  eut  par 
la  Loue.  La  mer  employé  six  heures 
à  monter  et  autant  à  descendre. 

MABGARATE ,  s.  m. ,  inargarcw. 
Grenre  de  sels  (margCfrinsaureSalze^ 
alL  ),  qui  résultent  de  la  combinai- 
son de  l'acide  margarique  arec  les 
bases  salifiables. 

ItABiGABEIK,  adi.,  nûwgarosus, 
Chevreul  donna-  d'abord ,  en  1820, 
le  nobi  Haeide  margareux  à  l'iDicide 
que  depuis  on  a  appelé  siéqrique, 

M AKGAIlÎBiE ,  s.  f.  ',  margarina  ; 
MargarinJtU  (ail.)  {margaritay 
perle).  Nom  donné  par  Chevreul , 
en  raison  4^  son  éclat ,  à  une  matière 
que  depuis  il  a  reconnu  être  du  mai^ 
garate  de  posasse  ou  de  soude. 

liARGARÏQra!,  adj.,  margurkusJ 
Hom  donné  par  Ghevrei!il  à  uti  cuiide 
(Margarinsaure-j  ail;  ),  qui  ie  produit 
par  la  saponification  de  l'huilé. 

M AfiGARTFACÉS ,  âdj.    et  s-  m. 

!h  y.Margarifacea,  Nom  donné'  par 
llainville  k  une  fiimille  de  Tordre 
des  Acéphalophores  lamellibranches, 
et  à  une  famille  de  Coquilles  bivaWes 
libres,  comprenant  dés  coquilles  dont 
quelques  unes  sont  garnies  d'une 
très^belle  nacre,  et  fournissent  des 
tterles*  * 

MARGARIVATE ,  s.  m. ,  vuirgari" 

tes.  Sel  produit  par  la  combinaison 

de  l'acide  margaritique  avec  les  bases 

aaniMniies» 

'  afAWMIOTU'ièlUE ,  ad}. ,  marga- 

rHifenu  (  margwie» ,  perie ,  fito  ,■ 


mtiô 


67 


porter  )  ;  qui  produit  des  perles  (ex, 
jd^icitla  margaritifera)^  ou  qui  porte 
des  taches  bLinches  arrondies ,  imi- 
tant des  perlés ,  comme  l'abdomen  de 
la  Pangonia  margarilifcra, 
•  lHAAGARItlQtE ,  adj. ,  margarlr 
ticits,  Nôim  donné  par  Bussj'et  Le^ 
canu  à  iin  acide  qu'on  obtient  par 
la  distillation,  de  l'huile  de  ricin  ,  ei 
qui  cristallise  en  belles  paillettes  na- 
crées. 

MARGE  9  s.  m . ,  mènrgq,  Synonvrap 
de  bêrd.  Où  désigne  quelquefois  sous 
ce  '  *om  la  bordure  qui  entoure  le 
'disque  dans  les  lichens. 

MARGEIXB^  s.f,  lîlir&el  nomme 
margelle  des  slomaites  un  ,  deui;  ^t 
quelquefois  .trois  a{ioneaux  ellif  tiques 
superposés  qui,  dans  lès  Marehaniim^ 
élèvent  l'ouvecture  supérieure  un  peu 
au  dessus  de  la  surface  de  l'expansion» 

MARGfiVAIRE,  adj.,  marginarùiSp 
Mirbel  appelle  eloisons  marginaires 
celles  qui  sont  formées  par  Te  bord 
des  valves  rentrant  dans  ^intérieur 
du  péricarpe  y  et  allant  se  joindre  à 
l'axe  réel  ou  imaginaire.  ïîx.  Rho» 
didendrum. 

MARGINAL  ^  adject. ,  mimgmalit  / 
ra/idstândig  (  ail.  )  ;  qui  est  jftacé  sur 
le  bord,  comme  \e placenUxirCf  quand, 
il  se  fixe  au  bord ,  spit  des  valves  ^ 
isoit  des  cloisons  (ex.  OEnoihera)  ^ 
ou  les  stipules^  lorsqu'elles  s'insèrent 
le  long  des  côtés  du  pétiole  (es« 
Rosa  canina),  Kirbv  donne  cette 
épithète  aux  aréoles  des  ailes  des  in^»: 
sectes,  lorsqu'elles  sont  ouvertes  et  se 
terminent  dans  le  bord  (.ex,.  Tentjkré^ 
do)t  aux  épiplèfres^  ^nd  elles 
sont  seulement  une  continuation  4^ 
bord  infléchi  (ex.  Buprestis),» 

MARGBiATVREyS.  f.,  margmatu* 
ra.  Ncckèr  se  sert  de  ce  terme  pottç< 
désigner  ce  qui  a  rapport  aux  bords 
d'une  partie  d'un  végétal. 

^  MARGtNÉ ,  adject*  ^  marginaitu  ^ 
livxbatus;  gfrànJert^wgeùùHifiSy^x 
qût  est  muui  d'un  bord.  Se  dit  d'une 


68 


MABM 


ÏAf  tSe  qui  est  manie  d'an  rebord  sali- 
aDt ,  maïs  étroit,  comme  la  cjrpsèU- 
de  Y  Anthémis  ari^^nsit ,  la  graine  du 
Clieiranlhus  sînuatus ,  les  pétioles  du 
Rhus  copatlinum  {^voyez  Ailé  )  ;  ou 
dont  les  bords  sont  d'uue  autre  na- 
ture que  la  partie  moyenne ,  la  difle- 
Tence  ëtani  notable .  e(  la  transition 
Irusque,  comme  dans  les  squames 
4a  périclînc  de  diverses  Sjnanlhérées; 
ou  enfin  qui  est  circonscrite  par  une 
bande  colorée,  comme  les  élytrcs 
dé  la  Coecihetla  marginaia, 

MABGÎNlCCHLtÈ,  adj. ,  margini* 
coUis  (  tnarge^  marge ,  coUum ,  col  )  ; 

3ui  a  le  col  ou  le  icors^ét  entouré 
*un  rebord  autrement  colorée   £x« 
Cetonia  marginicollis, 

MAlKGINIPOItBiEyadj. ,  mOrgim" 
formis  (  margo  y  bord ,  Jfbrma  ^  for- 
me ].  Se  dit^  d'après  H.  Gissini ,  des 
appendices  des  squames  du  péricUne 
des  Synantbérées ,  quand  ik  ressem- 
blent à  une  bordure. 

li4RGlNIPENNE  ^ adject. ,  màrgi» 
mpennis  (margo ,  bord,  penruxj  aile); 

£î  a  les  ailes  bordées.  Les  î^lytres 
Trlekôgnatka  marginipennis  sont 
noires  el  bordées  de  rouge. 

MABIN^  adj. ,  marinus,  maciti- 
mus  y  pelagicus ,  thaiassinus;  OctXav^- 
CMC  9  OaXatffffi^ioc.  Se  dit  des  plantes 
qui  croissent  au  fond  des  eaux  de  la 
mer  (ex.  Zostera  marina)  joa  sur 
•es  bords  (ex'.  Scîrpus  mariiimus , 
Glaux  maritima ,  Triglochln  mari^ 
thnum^  Medicago  marina).  On  a  vou- 
lu réserver  le -mot  de  maritime  pour 
désigner  le  second  cas ,  mais  les  des- 
cripteurs ne  se  sont  pas  conformés  à 
cette  distinction.  L'épithëte  de^ma- 
rin  est  donnée  h  des  oiseaux  qui  fré- 
quentent la  mer  (  ex.  Kitfa  thalassi^ 
na)yk  des  animaux  qu'on  trouve  dans 
les  eaux  de  la  mer  (ex.  Pelromyzon 
marinas  ,  Scyllœa  pelagica  ). 

MARMORISATIOIV ,  s.  f. ,  marmo- 
risatio,  Màrzari  Pencati  appelle 
•iosi  l'opération   naturelle  ptir  la- 


MARS 

quelle  un  calcaire  se  transforme  en 
marbre. 

MARNEUX)  adj. ,  milrgeOiaUend  , 
miirgelartig  (^v\\.)  \  qui  contient  de 
la  marne ,  qui  en  a  l'aspect  ou  les 
caractères. 

MARNO-BITOMNECX^adj.,  mar- 
no^bitumùwsus  ;  qui  contient  de  la 
marne  et  du  bitume.  Ex.  Schiste 
marno^  bituminaisc, 

MARIVO-GH ARBONBiEEll ,  adject. 
Épitbète  donnée  par  Brongniart  k 
un  groupe  de  terrains  sédimènteux 
thalassiqu'es  ,  comprenant  ceux  qui 
se  composant  de  marne  et  de-  dépôts 
charbonneux. 

MARNO-OYPSEUX,  adj.;  qui  con- 
tient de  la  marne  et  du  gypse.  Ter* 
rain  marno^gjrpseux, 

MARNO-SABLONN£l]X  »  adj.  ;  qui 
contient  de  la  marqe  et  du  sable. 
Formation  iiiarno'^sablonneuse. 

MARQUÉ  y  adject.  i  signatus  ;  qui 

I>orte  des.  taches  dont  on  a  comparé 
a  forme  à  celle  de  caractères  d'écri- 
ture; Ex.  Sculellera  signala.  Voyez 

ÉCJIIT. 

MAAQIIETÉ  ,  adj.  ,  tessêUatus  ; 
qui  est  marqué  de  lirnes  donnant 
à  la  surface  l'aspect  d'uu  ouvrage 
de  marqueterie  (  ex.  Labrus  tes^ 
seUaius  )  ^  ou  qui  porte  des  peils 
disposés  par  groupes  /  comme  les  ély- 
trcs de  \Anobiwn  tesseilatam. 

MARS  y  s.  m. ,  Mars.  Quatrième 
des  planètes  qui  tournent  autour  du 
Soleil,  dont  elle  est  distante  de  36700 
rayons  terrestres,  et  autour  duquel 
.  elle  accomplit  sa  révolution «n  6b6  j. 
33  h.  3o^  41"  4^  ^^^^  l^  même  temps 
qu'elle  décrit  en  24 h.  ^1^22''  une 
rotation  d'occident  en  orient,  an- 
tour. don  axe  incliné  de  ^i**  35'  sur 
son  orbite ,  en  s'ccartant  de  l'éclipti- 
que  sous  un  angle  de  1°  5i'  i.  Mars 
nous  apparaît  comme  une  étoile  de 
première  ou  de  seconde  grandeur» 
douée'  d'une  lumière  obscure  et  rou* 
ge&tre.  Son  signe  est  çf*. 


MASC 

1IA1ISIL1&AGÉE9,  ad],  et  s.  f.  pi.; 
Marsileaceœ.  Nom  donné  par  Robert 
Brown  à  une  famille  de  plantes  SLp^ 
fêlée,  Wiizocarpées  par  BaCscb  ,  Rki* 
xùspennées  pat  Roth  et  Candolle, 
Hydroptérides^fVit  WîlWenow,  Sol» 
uinîées  par  Jussteu ,  dont  Kârulfuss  et 
Desvanx  font  une  tribu  de  la  famille 
des  Fougères ,  et  qui  a  pour  tjpe  le 
g<înre  MarsiUa. 

1IARS6PIAL ,  adj. ,  marsupiatïs 
(marsupiion ,  bourse);  qui  porte 
ilne  bourse  ,  comme  )a  Caiyhdea 
marsupiaiisy  dont  l'ombrelle  est  en 
forme  de  sac. 

IfAIIWPIACX ,  cdj.  et  s.  m.  pt. , 
Marsupialia,  Noij^  donné  par  Cnvieri 
lUiger,'  Desmarest»  Golofuss,.  La--> 
treille  »  Fi'cirius  et  Carus  à  un  ordre 
de  Mammifères ,' comprenant  ceux 
dont  la  peau  de  Tabdomeo  se  replie  de 
manière  à  former  une-  bourse  exté- 
rieure dans  laquelle  les  petits ,  nais- 
sant'avant  terme,  acbèvent  de  se  dé- 
Teloppcr. 

MABSUPIIFLORE,  ad|.  imarj»/»!»- 
florus  (  marsupium  y  bourse  y^/làs,^ 
fleur).  Les  fleurs  de  VAdenophorà 
marsupiifiorcky  à  calice  entier,  à  co- 
rolle en  cloche,  ont  été  comparées  à 
des  bourse^. 

ikASARIDES,  adj«  et  s.  m.  pK  , 
Masarides,  Nom  donné  par  Cuyier  j 
Latreîlle  et  Goldfuss  à  une  tribi»  de 
la  famille  de^  Hvménoptères  diplo4 
ptércs ,  qui  a  pour  tjpeje  genre  Âta^' 
saris. 

MISCAHET  ,  s.  m.  On  donne  de 
nom  à  une  espèce  de  vague  qui  re- 
monte la  Dordogne  avec  une  prodi-r 
gieuse  rapidité  et  pn  bruit  épouvan- 
table ,  à  l'époque  de  la  marée.  Le 
même  phénomène  a  lieu  dans  d'au- 
tres contrées  ;  on  l'appelle  Paroroca 
sur  l'Amazone,  et  Rat  eTeau  snr  quel- 
ques autres  fleuves. 

MASQULIFLOREy  adj. ,  masculin 
floras  [thasculus  ,  mAle,^j,  fleur). 
Epithèteque  Bf  Çassini  donne  à  la 


MÂSS  69 

.  palathide  et  au  disque  des  Sjnanthé- 
rees ,  quand  les  fleurs  qu'on  y  voit 
sont  mâles. 

BIASCIXIN ,  adiect. ,  masculinusj: 

mànnlich  (ait.  )•  H.  Cassini  appelle 

corolles  masculines ,  dans  les  Sjuan* 

•thérées,  celles  qui  sont  accompagnées 

d'organes  mâles  parfaits. 

,  UABCULINITÉ  ,  s.  r.,  mascuUni^ 
tas;  Mannhaftigkeit  (ail.  ),  Qualité 
oti  caractère  du  sexe  masculin. 

MA9QtJ£ ,  s.  m. ,  persona.  Geof* 
froj  et  Réaumur  donnaient  ce  nom 
h  l'espèce  de  calotte  on  de  coiffe  qui  p 
dans  les.  Libellules  ,  reçofivre  la 
partie  antérieure  dé  la  tête. 

MASQUÉ^  adj. ,  personatus,  iar^ 
potus,  Épitbète  donnée  h  des  Mam— 
mifèi'es  (  ex.  Sorex  personatus  )  et 
à*  dés  oiseaux  (  ex.  Colufnia  laruatap 
Bucco  personatus ,  Monasa  persont^ 
ta)j  dont  la  face  est  en  tolalité  où 
en  partie  d'une  autre  couleur  que  lé 
reste  du  corps,  de  sorte  qu'elle  paraît 
comme  couverte  d*UB  miisque.  La 
Teredina  persùnaia  est  ainsi  appelée 
parce  que  l'une  denses  extréntitéa^ 
offre  dés  lobes  et  des  sinus  qui  imi- 
tent assi'z  (uen  un  masque  ;  le  Redu' 
pius  personatus ,  parce  que  sa  larve 
se  couvre  d'ordures  et  de  toutes  sor- 
tes de  corps  qui  la  déguisent  et  la 
masquent  aux  yeux  des  insectes  dont 
elle  fait  sa  proie. 

MASSE*,  s.  f. ,  massif.  Somme  des 
point  matériels  que  chaque  corps  ren*^ 
ferme.  Dans  les  applications ,  cet  élé- 
ment n'est  jamais  absolu ,  et  on  Tex^ 
prime  en  le  rapportant  a  Une  unité 
de  sdn  espèce ,  c'est-â-dire  en  pre- 
nant pour  unité  une  certaine  quantité 
de  matière  connue ,  et  exprimant  en- 
suite toutes  les  autres  masses  par  le 
nombre  de  fois  qu'elles  contiennent 
cette  unité-là.  En  minéralogie,  on 
donne  le  nom  de  masses  aux  couches 
dont  répaisseur  dépasse  dé  beaucoup 
celle  qu^on  est  convenu  tacitement 
de  leur  accorder ,  et  qui  se  succèdent 


n 


MÂ8T 

8imB  changer  de  nature  |  fans  êlre 
s^arées  autrement  que  par  de  très- 
pelîts  filet3  de  substances  bëtérp* 
gèpes. 

HASSETIÎS^S.  f.fmiassula,L.rC. 
Ricliard  appelait  ainsi  les  fragmens 
dont  se  compose  la  niasse  poUinique 
des  Orchidées. 

nUiSSIF^adj.  et  s.  px.^jmasswus.  Se 
ditd*un  minéral^  .quandilest  en  mas-? 
ses  d'un  certain  volume  qui ,  n'ayant 
aucui|  caractère  particulier  ,  ne  peu- 
yent/étre  désîgùées  que  ^*apr^s  la 
considération  abstraite  de  ces  masses 
mêmes  (  ex.  Soufre  )•  0%  dit  qu'une 
Toche  a  une  slri^tiire  masswe ,  quand 
elle  ne  présentç  aucun  jour  (^îx*  4#p* 
tfnile  massif). 

.  iUSSUE  9  9.  f. ,  cîat^a;  Keule  (M.). 
I^ojn  donné  par  Ne^s  d'Esenbcck  à 
la  partip  supérieure  du  corps  des 
champignons,  lorsqu'elle  se  compose 
4Vn  renflement  qui  fait  suite  au  stipe^ 
ququi  en  eftt  séparé  par  un  bord  sen- 
sitkle.  Ex.  Geçglossumy  Leolia^  [ 

BIASTAX.9  s.  m.ji  mastax.  'Som 
donné  par  lUi^r  ,  cheï  les  Mammi-^ 
fère^  {Kneietbari,  ail,  ),  ai^x  poils 
qui  couvrent  )a  lèvre'  supérieure  9. 
sous  les  narines  i  chez  les  oiseaux 

iKnebelf  ail.  ) ,  à  la  partie  latérale 
a  sjnciput ,  qui  est  cou  ligue'  à  la 
base  de  la  mûchoirç ,  et  qui  se  dis- 
tingue par  ses  plumes  ou  par  sa  çour 
leur. 

MASTICINE9  r.,  masiieina. 

Quelques  chimistes  ont  appelé  ainsi 
la  portion  du  mastic  qui  est  peu  solu- 
Lie  dans  l'alcool. 

HIASUGQGÎrs/s.  m. ,  mastigo^ 
ceras  (  ^cxii ,  fouet,  xipoç ,  cdrne  ). 
Klug  et  Dalman  appellent  ainsi  les 
palpes  maxillaires  des  insectes  hymé- 
noptères qui  \es  ont  très-longs.. 

MASTODI£  ,  s.  m.  mastodlum 
^^ffToc,  mamelle  ).  Rafinesque  pro- 
pose de  substituer  ce  nom  à  celui  de 
mammijcre. 

MAdlODOtOGIIi:  «  8.  f.  «  masiodo'. 


MAT 

hgia  (  futfftoç  I  mamelle  ^  Uy^  «  dis- 
cours  )«  Nom  que  Latreille  propoae 
pour  remplacer  celui  de  mammalosie* 
BiLKSTOIDJB ,  adjectâ ,  masioldeuf 
QiaoTftc  ^  mamelle ,  tu^oç  »  ressemblant' 
ce }  ;  qui  ressemble  à  une  mamelle, 
L'épiderme  du  chapeau  de.  VAgcuricus 
mastoïdeus  se  sépare  sou^  la  forme 
de  petites  papilles. 

MASTCHLOOIE,  s.  f. ,  nuutù^ogia 
(  pAffTo; ,  mamelle  ,  Xô/oc  ,  diacours  ). 
Synonyme  de  mammalogie. 

iUSTOLOGlSTE  ,  s.  m. ,  masto^ 
Ipgisia.  Sjnonjme  de  mammalo^ 
gis  te. 

MASTOTHÈQUE  9  «.  f • ,  wtosto* 
iheea,  marsupium  abdominale  ;  Zi$^ 
zensack  (ail.)  (^ftoffxiçf  mamelle  | 
OW,  bnlte  ).  Kom  donné  par  Illigec 
au  repli  cuilané  véjatral  qui ,  cha  lei 
Hammifères.  marsupiaux  ,  environne 
et  renferme  les  mamelles.. 

MASTOZOAIBEy.adj.  et  a.  m.  » 
mastozoon  (  fxaffroc  ,  mamelle  ^  (mov  , 
animal  }.  Synonyme  de  mammifère^ 
proposé  par  BlaiuvSUe» 

BIASTOZOOLOGlEyS.  f . ,  maslp» 
zoologia  i^wnoçy  mamelle.,  Vw  f 
animal,  Xôm^ discours )r  Synonyme 
de  mainmaîqgie  ^  proposé  par  Blaia- 
ville, 

1|ASTOZOOTIQUE  9  adj. ,  bmuIo- 
zooticus  Qm^to;,,  mamelle^  2^oil,  an»» 
mal  ).  Qmaljus  a  désigné  sous  cenom 
les  terrains  terliairei  et  modernes  , 
dont  il  ne  faisait  aloi^  .qu'un  seul  or-> 
dre ,  que  depuis  il  a  partagé  en  deux. 
Silainienant,  il  le  réserve  pour  un  de 
ces  deux  ordres ,  comprenant  des  ter- 
rains diluviens  et  des  terrains  tertiai- 
res ,  parc^  que  c'est  dans  ces  groupes 
qu'ont  été  trouvés  les  débris  de  srands 
mammifères.  . 

MAT  )  adj.^  rudis ,  asper  ,  impoli^ 
tus;  à)M|47rnc  ;  malt  (alU)  ;  unpoUslud 
(angl.)  ;  qui  n'a  point  d'éclat ,  qui 
n'a  point  été  poli.  On  donne  cette 
épilnèle  aux  couleurs  qui  ne  ^oiil 
poiotsusceptibles  dp  changer  de  nufui* 


MATU 

«e  ^r  l'cfeft  ée9  àiférses  îaciécnces 
it.  b  lumière,  à  celles  qui  n'ont 
pas  d'éclat ,  €|ui  ont  perdu  leurédat 
{  çohr  fuscus  4.  nuhUus) . 

IfATÉRIAIilTlÊ  ,  s.  f.  y  materiati* 
têts  ;  KôrperUehkeit  (alL)  ;  corporeitjr 
l  anglr  );  E^cblenee  comme  matière. 
Synopyroe  de  corporab'té»  - 

lfATIÉBE>s.  t.  i  matêna,.m€it0^ 
ries;  vkn;  MaHrie  (  ail.  ),  matter 
(  aogl.  )  ;  màiêria  (  it.  ).  N'ayant  au^ 
cun  égard  aux  subtilités  des  ikkétaph;^- 
•îdensi  k  leurs  Taines  cdntroveïraes 
sur  la  certitude  morale  que  nous  pou- 
vons on  non  avoir  de  l'existence  de  la 
maliére  ,  les  physiciens  la  définissent 
t6ut  ce  qui  produit  ou  peut  produire 
car  nos  organes  uà  certain  ensemble 
lie  sensations  déterminées.    ' 

MATIN»  «.  m. ,  maiuiintdn  tempus; 
Mn;  Jliof^n(uïL);  moming  (nngl.); 
matêino  (it.  )•  époque  de  la  journée 
mû  coïncide  avec  le  passage  apparent 
au^leil  au  cdtéotiental  de  l'horizon. 

MA VINAL^  adj« ,  matutmus;  twOt- 

ytiçi  .Où  donne  cette  épithète  apx 

fi€UTs  q^i  s'ouvrent  le  matîa.  Ex« 

MATBICE  »  k  f. ,  inaerîvv  Les  miné» 
râlogistibs  appellent  quelquefois  ainsi , 
daiia  les  filons  métallifères ,  les  parties 
Mi  ne«o&t  pas  métdliques ,  par  suite 
oe  l'ancien  préjugé  que  les  métaux 
a'ttigûidnMent  an  mîlî^  d'elles.  £ik 
zoolagiCy  on  donne  le  nom  de  mu-* 
irieé'(matnx  y  utérus;  vo-rl|Me,  fo^fot,  ; 
GeèàrnmHêr,  ail.  )  à  l'organe  qui , 
cbez  les  Mammifères,  sert  à  loger  le 
fœtus  pendant  tout  le  temps  de  la 
gealation.. 

MATRONAL  ,  adj. ,  maironaSs 
(  mairona ,  dame  ).  VHesperis  nUt" 
tronaUs  est  ^insi  nommé  à  causé  de 
la  beauté  et  du  parfum  de  ses  fleuri , 
€f$i  les  font  rechercher  des  dames. 

MAraunOBT^  s;  f.  j  matanuio  ; 
smrd^fMç  ,  ^irnrdwffK  ;  Retfen  ,  Reif' 
vf^erden  (ail.  ).  État  d'une  chose  qui 
vÀtfX  i  progiii  d'w  fruit  on  d'une 


MAXI 


7ï 


graine  vers  la  matarité  ;  époque  à  la- 
quelle les  fruits  deviennent  mûrs. 

MATURITÉ, s.  f. ,  maluritas;  Zd^ 
tigung ,  Reife  (ail.)  ;  rip'eness  (aDgl). 
État  des  fruits  et  des  graines  qui 
sont  arrivés  à  leur- entier  développe^ 
ment  ;  état  d'un  fruit  ou  d'une  graine 
qui  a  pris  tout  le  développement  qu'il 
est  susceptible  d'acquérir  sur  la  plante 
mère. 

MAXILLAnt£  9  a^j.  y  maxiUaris 
(  maxUla ,  ro&choire)  ;  qui  a  rapport 
aux  mâchoi^es.  Les  eiftomologistes 
appellent  ^//7ej  ma^tttaires  des  filets 
articulés  qui  sont  insérés  sur  le  bord 
externe  des  mâchoires  »  4ans  les  in-^ 
sectes  r 

BiAXILIiAniBS  9  adj.  et  s;  m.  pi.  5 
MaxUlosa.  ITom' donné  par  Latreitle 
i  une  section  de  là  classé  des  (Crusta- 
cés, comprenant  ceux  de  ces  ani^ 
maux  dont  la  bouche  se  compose  aïs 
moins  d'un  bbre  ^  de  deu3(  piandibu— 
les ,  d'une  languette  çt  de  deux  mâ- 
choires rapprochées  antérieurement. 

BIAXILLB  ,  adiect. ,  majotllatus  | 
(maxilta^  mâchoire).  Se  dit  d'une 
coquiUe  bivalve  dont  la  charnière 
offre  des  dents  longues  et  nombreuses» 
Ex.  Perna  maxillata, 

MAXILLEVX ,  adjecl.,  maxUhfVs 
{niaxUla ,  mâchoire  V  Épithète  don- 
hée  à  des  insectes  qui  ont1e&mâch0Î<r 
res  très*gfendes.  <  Ex.  StaphyUnus 
maxHlosttSf  Anthia  maxiUosa\Psal* 
tidium  maxiUosum. 

BIAXILUOPÉEE ,  adj. ,  maxlllifi^ 
rus  {maxilla ,  mâchoire  ,Jerà ,  por- 
ter). Se  dit  particulièrement  de  la 
èùuehe  des  insectes ,  quand  on  y  dis- 
tingue des  mâchoires. 

MAXnxiFOBBps  9  adj.^mo^fffî/or- 
Mf{  maxitla ,  mâchoire ,  forma  y 
forine)  ;  qui  a  la  forme  d'une  mâ«- 
cholre  ,  ',et  qoi  en  i^mpHt  l'office , 
comme  certains  appendices  de  la  base 
des  pieds  des  Limules.  Blainville  wp- 
pdie  dints  maxilliformes ,  dans  fei 

CbétopodeS)  ctfe»!  au  «ombre  de 


j%  MÉCO 

deux  oa  quatre,  qui  sont  placées  ii 
l'erifice  de  la  bouche ,  opposées  et 
plus  ou  moins  semblables  k  des  cro- 
chets dont  le  bord  interDo  est  pourvu 
ou  dégaroî  de  deolicules. 

MAZÉblATES  ^  adj.  els.  m.  pi.  , 
Mazediates  (  fxaCo; ,  mamelle).  Nom 
donné  par  Pries  à  une  classe  de  Li- 
chens, à  laquelle  il  rapporte  ceux 
qui  renferment  une  poussière  dans 
1  intérieur  de  l'apothécie, 

MÉANDaiNÉBS ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Meandrîneœ»  Nom  donné  par  Lamou^ 
roux  à  ^unè  famiUe  de  l'ordre  des  Po- 
Ijpiers  pierreux  lamellifcres ,  qui  a 
pour  type  le  ^nreMeandrina. 

MÉCANIQUE 9  s.  f.,  mechanicaj 
mechaniceyymx^^^t  Mtchanik  (ail*), 
(icnX^»  machine).  Partie  de  la  phy* 
siquequî  a  pour  obîct  de  déterminer 
relTct  que  doit  produire  sur  un  corps 
l'application,  d'une  ou  de  plusieurs 
forces. 

MÉCAJVIQUB,  adj. ,  mechanicus  ; 
mecAdiuVcA (ail.  )  ;  qui  a  rapport  k^ la 
mécanique.  Les  minéralogistes  appel- 
lent division  mécanique  des  cristaux 
{mechanische  Thèilung ,  ail.)  une 
opération  par  laquelle  on  parvient  i 
séparer  les  lames  composantes  de  ces 
corpSf  en  saisissant  leurs  jointsnaturels 
à  l'aide  d'un  instrument  tranchant. 

BIÉGONATEyS.  m. ,  meconas, Geor^ 
de  sels  (meconsaure Saize ,  ail.),  qui 
résultent  de  la  combinaison  de  l'acide 
méeonîque  avec  les^bases  salifiables* 
BIÉGONINE9S.  f.,  mpconinafjt^xéi^j 
pavot  ).  Nom  donné  par  G>uerl)e  à 
une  substance  -cristalline  particulière, 
qu'il  a  extraite  de  l'opium  ,  et  qu'a- 
vant loi  Dublanc  fivait  déjà  obtenue, 
mais  imparfaitement  étudiée. 

PÈCONIQUE ,  adj. ,  m'econicuj  (ftq« 
M»v  ,  patot  ).  Nom  d'un  acide  (  jlfe- 
consàure  ,  Opiumsàurêy  Mohnsiiure , 
ail.  ) ,  que  Sertoerner  a  découvert 
dans  Topium. 

MÉGQBBTNQIJES  ,  adj.  M  s.  m. 
pi.  )  Mec^rhjmchi  (px^ç ,  longueur , 


UÉDI 

P^m^f  ^^'  Nom  donné  par  Schœi 
herr  à  un  groupe  de  Gurculîonides 
gonatocères  ,  comprenant  ceux  dont 
le  bec  ^  cylindrique  ou  filiforme^  est 
plus  ou  moins  alongé. 
-  MÉDIAiaB^  adj. ,  nudiarius  (  ma- 
dium ,  milieu  )  ;  qui  est  placé  au  mi- 
lieu. Se  dit  de  Vembrjron  végétal  , 
quand  il  est  large  ,  étendu  ,  et  placé 
au  milieu  du  périsperme ,  qu'il  par- 
tage en  deux  portions  à  peu  prés 
égales  {ex^t  Hura  crepiiaiu)  ;  des 
cloisons  et  du  trophospèrme ,  lors- 
qu'ils répondent  au  milieu  des  valves 
du  fruit  ;  de  la  nert'ure  d'utae  feuille, 
quand  elle  occupe  la  partie  moyenne  de 
celle-ci. 

MÉOIAN  ,  ad).  -,  mèdiunus  (  jvae- 
diumf  milieu  )  ;  qui  sô  trouve  au 
milieu.  Les  cloisons  valvéennês  sont 
dites  médianes  quand  elles  tirent 
leur  origine  de  la  partie  moyenne 
des  valves  (ex.  Jlcanthus)',  L'ait^ 
thcre  médian  est  celle  qui  repose  sur 
le  milieu  du  filet  (  ex.  Paris  quadri- 
foUà  ).  Kirby  appelle .  aréoles  .jne- 
dianes ,  dans  les  oiles  des  insectes  , 
celles  qui  sont  situées  entre  les  basi— 
Uircs  et  les  apicales.  Robineau*Des<- 
voidy  donne  le  nom  de  médians  A 
deux  pièces  de  la  &ce  des  Myodaires, 
qu'on  renmrque  entre  les  faciaux  et 
les  pièces'  du  pourtour  de  l'œil ,  uo 
peu  au  dessus  des  pièces  latérales  du 
pécisiome. 

IIÉDIASTIIV^  S.  m.  jmediastinuM, 
Cloison  transversale  très-mince  qui , 
dans  les  Crucifères ,  sépare  le  trait 
en  deux  parties,  et  sur  les  deux  faces 
de  laquelle  les  graines,  demeurent  al- 
ternativement nxées ,  après  l'ouver- 
ture des  valves. 

MÉDIAT,  adj.,  medialus.  £pi- 
thète  donnée  kX insertion  des  étami- 
ncs ,  lorsqu'elles  sont  soudées  à  la  oo* 
relie ,  cas  dans  lequel  elles  sont  cen- 
sées avoir  la  même  insertion  que 
celte  dernière* 

MÉPIFDUB,  adj. ,  mei<^£flPiu  (jne- 


MÉDI 

iiumy  milieu, yî^o^  fixer).  Se  dit , 
eo  botanique ,  des  anthères  qui  sont 
fixées  au,  filet  par  leur  partie 
mcjenue  (ex.  LHium }. 

MÉDreOURGHE ,  s.  f. ,  medlfuna 
(médium  ,  milieu ,  Jurcofy  fouitbe  ). 
Nom  doDué  par  Kkbj  à  un  prolonge- 
ment  vertical  branchu  de  l'epdoster- 
num  des  insectes,  qui  sert  de  point 
d'attache   aux  muscles  moieors  de 

l'aile. 

MÉDIODOBSAL,  adj. ,  mediodor^ 
saUs  (medizim  ,  milieu  ,  dorsum^ 
dos  ).  JËpilhète  donnée  au  crochet 
d'une  valve  de  coquille  bivalve,  quand 
il  est  placé  au  milieu  de  la  longueur 
du  bord  supérieur  de  cette  valve. 

M ÉDIO-^IUBASSIQVÉ ,  adj. ,  me- 
dio'jurassictu,  Brongoiart  désigne 
soos  ce  nom'  un  groupe  de  terrains 
sédimenleux  pélagiques,  comprenant 
les  terrains  oolithiqnes  intermédiai- 
res. 

MÉblPEGTOIUli .  adj.  ,  médipec- 
toralis  (^médium,  milieu,  pectus ^ 
poitrine).  Nom  donné  par  Kirbj  aux 
ailes  inférieures  des  insectes >  celles 
qui  se  fixent  à  la  médipoiOriM» 

MÉBIPOfOtlNE  ,  >.  i. ,  :medipec'' 
tus  {médium  ,  miliçu ,  pectus  ,  poi- 
trine). Kirby  et  LatreiUe  désignent 
ainsi  la  partie  inférieure  du  second 
9fgroent  du  thorax  des  insectes. 

BfÉDISllERNDJII^  s,  m. ,  mediAter^ 
num.  Sous  ce  nom .  LatreiUe  entend 
le  milieu  de  là  partie  inférieure  du 
second  se^eflt  du  thorax  des  in- 
sectes. 

BfÉDXrEERANÉE  ,  s.  f . ,  mediur-- 
ranea;  mittellàndlsches  Meâr  (ail.) 
(médium^  milieu ,  terra  ,  terre).  Nom 
collectif  de  toutes  les  mers  qui ,  ne  fai- 
sant pas  partie  d'un  océan ,  communi- 
quent avec  un  de  ces  grands  amas 
a  eau  salée  par  un  ou  plusieurs  dé<« 
traits ,  comme  la  Méditerranée  pro- 

Kreraentdite,  la  Baltique,. la  mer 
lOUfce. 

BIÉDITEBEANÊEN,  ad].,  medi- 


MÉDU 


73 


terraneus;  qui  vit  dans  la  Méditer- 
ranée. £x.  Blennius  mediterraneus  , 
Micrbstoma  mediterraneum, 

MÉDIVALVE ,  adj . ,  mediuahis 
{médium  y  milieu"^  valida  y  valve).  Se 
dit ,  en  botanique ,  du  placentaire  » 
quand  il  est  fixé'  le  long  de  la  ligne 
médiane  des  valves  du  fruit.  Ex.  Par' 
nassia  pabutris, 

BIÉDULLAIBE  ,  adj. ,  meduUaris; 
markigt  (  alL  )  ;  medullary'  (angl.  ) 
(  meduila  ,  moelle  )  ;  qui  a  rapport  à 
la  moelle  ,  qni  en  présente  leé  carac- 
tères. Le  canal  médullaire  est  une 
cavité  cjlindriqUe  et  pleine  de  mdelle, 
qui  occupe  le  centre  de  là  tige  des 
plantes  drcotjlédonés.  On  appelle 
étui  n^duUaire  {Morkcjrlindery  ail.  ) 
la  rangée  de  fibres  ligneuses  intérieu- 
res qui  ^entourent  immédiatement  la 
moelle ,  ek  prolongenïens  ou  rq)rons 
médullaires  {radii  meduUares ,  crdi^ 
nés  horizontales  uiricubrum ,  Malpi- 
ghi ,  vasa  horizontaHa ,  Lenwenbœk , 
Insertions ,  Giew  ;  Marskstrahlen  j 
Spiegelfaserny  ail.)-,  des  lames  ver- 
ticales ,  de  nature  assez  analogue  à 
..la  moelle  ,  qui  partent  de  cet  organe 
eu  tous  sens ,  se  dirigent  vers  la  cir- 
conféreiice  de  In  tige,  et  sont  visibles, 
sous  la  forme  de  rayons  >  sur  la  coupe 
transversale  du  tronc  d'un  arbre. 

MÉDULLE ,  s.  f .  ymedûlla.  Dutro- 
cbet  appelle  ainsi  la  moelle  des.végé* 
taux  ligneux ,  qu'il  distingue  eiimé^' 
dulle  centrale  y  ou  moeue  propre- 
ment dite.,  et  en  riiédulle  corticale  f 
correspondante  à  ce  qpe  d'autres  bo- 
tanistes ont  nommé  ent^eloppe  Aer— 
éacée. 

^ IBÊDUIXEUX ,  adj.,  medullosus; 
markie  (all^);  midoUoso  (it.^.  Se 
dit  d  une  tige  qui  eat  remplie  de 
moelle ,  comme  les  jeunes  pousses  du 
Sambucus  El/ulus, 

MÉDL'LLINE  >  s.  f .  ,  meduUina. 
Nom  donné  par  John  à  la  moelle  des 
végétaux,  particulièrement  à  celle  du 
SaaAucus  et  de  VfleliMlhus* 


74  MËGiL 

UÉIWSîiJilES y  adj.  et  s.  f.  pi., 
M^diuarUe,  Nom  donné  porLamarok 
à  une  seclion  de  l'ordre  des'Radiaîres 
inoUaueft  »  comprenant  celles  ^i , 
comme  les  Médoses  9  ont  le  corps  or 
jHculaîre,  régulier  et  symétrique. 

MÉDISES,  subst.  f.  pi.,  Uedasw. 
JNom  donné  par  Etchvald  à  une  fa- 
mille de  la  classe  des  Cjdozoaîres', 
qui  a  pcHiff  type  le  genre  Médusa. 

MÉPDSIDEÎBS ,  adj.  et  subsU  f. 
jpL  ,  Medusidea,  Nom  donné  par 
Eschenholta  à  une  famille  d'Acalépbes, 
^oi  a  pour  type  le  genre  Médusa. 

MÉDISSWS ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Me- 
sbuînœ.  Mom  donné  par  Ficînvs  et 
Cams  a  la  classe  des  Acalèphes  ',  par 
Goldfuss  à  un  ordre  de  la  classe  des 
ï^rotoxoairet ,  ayant  le  genre  Médusa 
pour  type. 

MÉGACÉPHALB,  adj.  ,  megace^ 
fhabu  (filyac  9  grand ,  xcfa>n ,  télé  ). 
fipitliète  donnée  à  des  plantes  qui 
ont  de  grpndes  éalathîdes  (ex.  J^s^ 
çoàts  megaeephalus  9  Seridia  mega^ 
cepkala) ,  ou  des  fleurs  réunies  en 
grosses  tètes*  (  ex;  Trifolàun  mega» 
eephaluni),  et  à  des  animaux  qui  se 
font  remarquer  par  la  grosseur  de 
leur  tête  (ex.  Caprimulgus  mega-- 
eephabtSy  Musea  megacephala), 

UéGACÀAB  ,*  adjeet. ,  megacerus 
(filysç,  grand,  xifwç,  corne)  j^ui  a, 
àe  grandes  cornes.  Ëx.  Cetinumege^ 
eeros, 

MÉOA-ÉLECXIlOIlàXRE ,  s.  m. , 
mega^eieetrometrum.  Nom  donné  par 
Ddnc  aux  éjectromètres  propre  à 
foire  connatlre'et  mesurer  des  quan- 
tités considémbles  d'électricité. 

MÉÛALANTtfE ,  adj.  ,  megatan-' 
thus.  Çiuyaçy  grand,  Moçi  fleur); 
qui  a  des  fleurs  grandes  ou  amples. 
Ex.  Astragalus  megaUtrUhus. 

IHÉGALOGARPE ,  adj.,  mégalo^ 
carpus;  pfeTaVoxaptroç  ((utÎ7sç,  grand  , 
xopiroç,  fruit) ;  qui  a  de  gros  fruits. 
£x.  Syzxgités  megalocarpUs  ^  Gre^ 
wià  megahcvrpa  ). 


MÉGA 

MÉCr ALOCmiB ,  adj.  ,  mégalo^ 
ehirus  (fuyoc  ,  grand ,  ydp  ,  main  )  ; 
qui  a  de  grandes  mains  ,  ou  de  grands 
tentacules.  Ex.  Pofypus  megaiocki^ 


•    net. 


IléGAIiOGOllE,  adj. ,  megidogonus 
fpttTfltç,  grand,  T^ma,  an^e).  Épî- 
thète  donnée  ,  dans  la  nomenclature 
minéralogi<jfue  de  Haûy ,  à  une  va<- 
Hé lé  dont  les' faces  font  entr^elles  des 
angles  très-obtus.  Ex.  Fer  snlfwré 
mégalogone. 

MÉG ALOMÈTRE  ,  adj .  ,  mégalo^ 
metrus  (fifya;,  grand,  ftctpcu,  me- 
surer). Nom  donné  par  G.  Almann 
aux  plantes  dont  le  périgone  exté- 
rieur est  diyisé  en  quatre,  cinq, 
sept  parties,  ou  on  plus  grand  nombre. 

VÉGALOPIDEB ,  ad],  et  s.  m.  pi., 
Megaloptdœ,  Nom'  donné  par  A.-H. 
Harvortb  à  une  famille  de  Crusta- 
cés décapodes  macroures ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Megatopus.  . 

llÉ01LOPOllB,.adj.,  megahpo* 
rus  (puToç,  grand,  Trdpoç,  pore). 
Se'  dit  d'un  champignon  qui  a  des 
pores  très-grands.  Ex.  Polyporus 
megahporus. 

laËGALOPTÉRSS,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  iMegalopiera  (fA^^c;  ,  grand , 
irrjpov,  aile).  Nom  dopné  par  La<^ 
treille  à  une  tribu  de  la  famiHe  des 
Névroptères  planipeunes ,  compre^ 
nant  ceujc  dé  ces  insectes  qui  ont  de 
grandes  ailes  couchées  hoi^zontale- 
ment  ou  en  toit. 

MÉÛALOIUBIZE ,    adj.  ,.  mega^ 

piÇa ,  racine);  î^ui  a  de  grandes  et 
grosses  racines.  Ex.  Oxcdis  mega^ 
lorhiza, 

HÉGALOSPEBIIE ,  adj.,  mega-' 
Ibspermus  {^xç ,  grand ,  ùicip^uL , 
graine)  ;  qui  a  de  gros  fruits.  £x« 
Galium  mcgalospermum. 

MÉGAI^OTE  y  adjeet.  ,  mtgaîoUs 
(pityy^,  graffd )' "o3c ,  oreille)  ;  qui  a 
de  grandes  oreilles»  JEx.  Canis  mc^ 
gahtis. 


MÉGI 

MtOAMÂmoCMéè ,  adj.  et  v.  m. 
^.f  MegalotrochcM.  Nom  dpnnépar 
C.-6.  Èhrenberg  à  une  tribu  de  I4 
claase  des  Infuspirès.  rotiféres  »  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Megulotrockaf 

MÉQAIv£aÉIDÉES»adiect.et9,  f. 
pi.  9  Mcganereideœ.  Nom  donné  par 
Blaînvîlle  aux  Néréides  roultidentéca, 
parce  que  ce  groupe  coniprend  Lef 
plus  grandes  espèces* 

M^OAIVTIlE  ,  adj. ,  meganthiu 
(fityoc,  srand,  avOoç,  fleur);  qui  a 
de  gTan4es  fleuri.  Ek.  Guarea  me^ 
ganiha. 

BËÉGANYCTÉRES ,  adj.  et  s.  m, 
pi. ,  âieganycieres  (fwyn ,  grand , 
yuxTipV,  d)auve-«ouris).  Nom  donné 
par  latreille  à  une  famille  de  Tor-^ 
pre  des.  Mammifères  chéiroptères | 
qui  comprend  les^plns  grandof  chau? 
y/B«-souris  conniiais. 

«lÉGAPTERYfïIEKiS,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Megapt9rygia(piriv;^  grand, 
irriôvC ,  nageoire  ).  Nom  donné  par 
LatreiUe  à  un  ordre  de  la  dasse  de^ 
Ptécopodes  I  comprenant  ceu^  de  ces 
animaux  qui  ont  de  grandes  nageoi-» 
riea. 

UEGASrrAGHYÉ  ,  adj. ,  megnsia^ 
chjus;  iityaiUotaxy^  •(  f*i7«t  9  graodp 
^^X^c  t  épi  )  ;  qui  a  les  fleurs  dispo^ 
sées  en  grands  épis.  Ek.  Payia  me^ 
gatlachjra. 

Bf^GilSTOMEy  adj.  y  wiegasionuu 
F^y^ygrand,  aropa,  bouche).  S^ 
it  d*ùne<ioquille  univalvedont  Tou^ 
yerture  est  trés-gfande.  Ex*  Ifam 
liotu. 

MÉGASTOMES,  adj.  et  s.  m.  (d. , 
MegastomatL  Nom  donné  pr  BlaiR«« 
vHIe  à  une  famille  de  Tordre  des  co* 
quilles  univalves ,  comprenant  celles 
oui  ne  sont  pas  symétriques  et  dont 
1  ouverture  est  très-^grande* 

MÉGISTÂAiÊS  ,  adj.  et  s.  m.  pi.  » 
Vegistanes  (/xf^cvroc  »  trôs^grand). 
Nom  donné  par  Vieillot  à  une  fa* 
mille,  de  Tordra  des  cchassicrs  »  qui 
comprend  les  plus  gr^d»  oiMaus. 


j 


MBLà  7$ 

çoQPUs  f   comme  TattUruçli*   et  le 
casoar. 

BIÉIOGONE ,  adjeet. ,  meiogomu 
(  fuîov  y  moins  «  yttvMc ,  angle  }.  Nom 
donné  f  dans  la  nomenclature  miné«^ 
ralogique  de  llaUy ,  k  une*  variété 
prismatique  d'arragooite  ,  dont  deux 
pans  ,  séparés  par  un  intermédiaire  , 
^'infléchissent  de  manière  que  Tan^9 
qu'ils  formaient  eotr'euiK  se  trouve 
diminué. 

MÉIOSTÉMOmjœ^adj .  et  S.  f .  pi.  t 

Meiostemone*  (  fAilav,  moins  t  ariifMiy  9 
étamine).  Haller  désignait  sous  ceoom 
uoe<  classe  de  plantes ,' comprenant 
celles  qoi  ont  moif^f  d'^ainines  auf 
de  péisles  ou  de  JiYlsion^^À  kcoroQe» 

AUÊLAGQitYraE  t  adj. ,  mekco^ 
rjrphus  (f&&«K,  pojr,  ao^iVfv  >  vcr^ 
tex  )  ;  qui  a  le  dessus  de  la  tête  noir^ 
Ex.  Coçcjrx^s .  mnlacQrjrflms  »  Au»^ 
labus  mclacor/phu4*    . 

MÉLAGi^^TAIS,  adj. ,  melagusU» 
(fAcXoc ,  noir ,  yswxip ,  vantre }  ;  qui  % 
le  ventre,  noir,  ttx^  Lahrm  mela^ 
gosier* 

MÉLASKEf  subt.  f..,  melaina 
(  fAiXoc ,  noir  ).  Nom  donné  par  Biziô 
à  la  matière  colorante  noire  de  Teo'* 
cre  des  Mollusques  oéphalopodes. 
.  litLALEDQtP ,  «dj.  y  melaleucus 
(fu)ac,  noir,  Uvxoc ,  blanc);  qoî 
est  noir  et  blanc»  Ex.  Hypoderma 
mekdeuca* 

MËLAIfUCÉœ,  adj.  et  t.  f.  pi. , 
Melaiêucea»  Nom  •  donné  par  Csn* 
dolle  à  une  section  de  la  tribu  des 
Myrlaoéea  leptospemnéèa ,  qui  a  pouir 
tjpe  le  genre  M^laUuea, 

UÈMJkfMVa&  ^  adjeet.  »  melahmus 
(  fiAftc ,  npir ,  >«^ ,  frange  )  ;  qui 
a  une  frange  noire.  Le  chapeau  du 
Pezita  melaloma  est  bordé  de  poila 
noirs  trés*fins. 

IfELALOPUfi  9  adj.  )  mdolophus 
(  fuXofi  »  noir  ,  Xôfoc  9  aigre^e)  ;  qui 
a  une  aigrette  noire.  Ex.  SemnopUht» 
ciU.  mcUtlophus*^ 

MÉUMn>adf.>  atifaofUfCf**^ 


76  MÉLÀ 

XoLç ,  noîr  ,  ïroC;  ,  pîed  )  ;  qui  a  les 
pieds  noirs. ^^x»  jintilope  melampus. 

MÉLAMPODIÉES  j  adject.  et  s.  f. 
pi.  ,  Melampodieœ.  Nom  donné  par 
Lessîng  à  une  sous- tribu  de  la  tribu 
des  Asteroïdées  ,  qui  a  pour  lype  le 
genre  Melampàdium, 

MÉLANilGREy  adj.  ,  melanacrtu 
(lukaç  ,  noir,  axpoc  ,  bout)  ;  qui  est 
noir  au  bout.  l^AsUus  melanacrus  a 
les  Teines  des  ailesbordéesdebrunau 
bout.  La  Limnohia  mefanacra  a  le 
bout  de  l'abdomen  noir. 

MÉLAlf  ANTHE  ,  adj.  ,  melanari'' 
thus;  sthwarzhlumig  (ail.)  (fM>aa  , 
noir ,  âévOoç ,  fleur  )  ;  qui  a  les  fleurs 
noires  ou  d'un  pourpre  noirâtre.  Ex. 
Bromeiia  meUmaniha ,  Pelargonium 
melananihum,  Pelargomuinatropur' 
pureum* 

UÈhAXàKTBàKE  9  adj. ,  meta- 
nantherus  (foXac,  noir^  ôvOnpoç^  an- 
tlière  )^;  qui  a  lesantbères  noires.  Ex. 
Ledttm  melanamherum, 

HÉLAIVGHLÉNES^,  «dj.  et  s.  m. 
plur.  ,  MelanchlcMi  (  fLi>aç ,  noir  » 
;^Xaïvce  y  robe),  Nom  donné  par  La- 
treille  à  un  groupe  de  la  tribu  des 
Carabiques  ,  en-  raison  de  la  couleur 
noire  des  insectes  qui  le  constituent. 

lléLANlGTâRE  y  adj. ,  melaniéte^ 
rus  (  ftfXac  >  noir ,  tiercpoç  ,  jaunisse  )  ; 
qui  est  jaune  et  noir.  Ex.  Tardas  iHe^ 
lanicierus ,  MotadUa  melanicterà, 

MÉLANWiES^  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
JHelanides.  Non  donné  par  Latreille 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Gastéro* 
podes  Peclinibranches  y  qui  a  pour 
ijpe  le  genre  Meianiai 

MÉCANIEN  j  adject.  ,  melanianus 
(aùoij  noir  ).  I.  Geoffroy  Saint-* 
Hilaire  donne  le  nom  de  taches  mé-^ 
Ioniennes  k  celles  des  en  Vies  ou  taches 
cutanées  qui  résultent  d'un  excès  lo-^ 
cal  de  matière  colorante.,  et  qui  sont 
d'une  nuance  intermédiaire  entré  la 
couleur  normale  et  le  noir. 

IIÉLANIEN89  àdj.  et  ».  m.  pi. , 
Melanii.  Nom  donoé  par  Lamarck  à 


i 


MÊLA. 

une  famille  de  Tordre  des  HoUosques 
Trachélipodes  Pfayti^bages  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Mélania, 

SIÉLANIQUE  9  adject. ,  mdanieus 
(fitlioLÇj''  noir).  Les  minéralogistes 
appellent  Calcipjvyre  mélanique  une 
rocbe  qui  Contient  des  grenats  noirs 
disséminés  dans  un  calcaire  compacte. 
Prout  donne  le  nom  ^acide  nûlm^ 

Îueà  une  matière  colorante  noire,  que 
[arcet  a  trouTée  une  fois  dans  l'urinci 
et  qu'il  considère  comme  un  scide 
faible ,  parce  qu'elle  a  la  propriété 
de  se  combiner  avec  les  alcalis.  Br»« 
conpot  la  nomme  Mélanouritie. 

MÉLANISBIE  9  s.  m. ,  melanisnms 
pAac ,  noir  ).  Nom  donné  au  genre 
'anomalie  caractérisé  par  nAe  couleur 
accidentellement  nôtre'  6u  plus  ob- 
scure du  pelage  des  animaux ,  et 
en  général  par  un  excès  de  colora- 
tion, soit  de  la^eau  elle-même ,  soit 
des  productions  qui  la  recouvrent. 

MÉLANOGABPE  ,  adj. ,  melano'' 
carpi^  (  fuXoc  ,  noir ,  xsp7rô< ,  fruit)  ; 
qui  a  des  fruits  de  couleur  noire.  Ex. 
pryzopsis  meîànocarpa. 

MÊLABiOGAULE  9  àdj.  ,  metawh- 
cauku  (fiùaç ,  noir  ,  xovXo; ,  tîgé)  ; 
qui  a  la  tige  noire.^  Ex.  Splachman 
meîanocaulon. 

mÉLANOGÉPHAUS 9  adj.',  mtln^ 
nocephalus  (  pM^oc^  ,  noir^  xc^U, 
léte  )  ;  qui  a  la  télé  de  couleur  noire. 
Ex.  Oriolus  melanocephahu^  Muiîiia 
melanocephala  y  Spharidium  meiàf 
nocephalum  9  Parus  atriceps  ^  Turâus 
nigricapillus  ,  Parus  atricapillus , 
MelHpnaga  'atrîcapitta ,  Larus  ûtri" 
cilla^  Ornismya  cephalatra  f  Xenops 
higrocapillus, 

MÉLABKMiÉRE  9  adj.  ,  meUtnoce- 
rus  (fAcXac  ,  noir,  xcpac  ,  corne); 
qui  a  les  cornes  ou  les  antennes  noi- 
res. Ex.  Tahatms  melariocerus, 

MÉLANOGÊRQIIE  9  adj.  ,  mela^ 
nocefeus  (fiAac ,  noir  y.  %io>tSi^ ,  queue); 
qui  a  la  queue  n.oire.  Ex.  Crenilaènts 
melanocercusé 


MeLa 

— 

MELANOOBIRfi/adj. ,  melanochir 
(falaç'y  ooîr,  yj^Pj  main)  ;  -^iiî  a 
les  mains  noires..  Ëx.  AteUs  mela'^ 
nochtr. 

MÉLANOCHLORE  ,  adj. ,  mêla- 
mcUoriu  (  fucXâcc  «  noir  ,  y)^i%  9 
jaone  )  ;  qui  a  le  corps  varié  de  noir 
et  de  jaune.  Ei.  Picus  metano^ 
chioros. 

MBL AlVODÂRE ,  adj. ,  melanode^ 
rus  (fiiXaç ,  noir,  itt^ii ,  cou)  ;  qui 
a  le  cou  on  la  gorge  de  couleur  noirq. 
Ex.  Emberizà  melanodera* 

MDÊLANOGASTBE  ,  adj.  ,  meUt- 
nagàsUr  (ficXo^  ,  noir,  7xoT»p  ,  ven- 
tre) ;  qui  a  le  ventre  noir.  Ex.  Cu* 
euhu  melànogaster ,  Coccothrausles 
melanogastra ,  Dicasum  atrogaster* 
BiÉLANOONATHE  ,  adj. ,  melano* 
gnaikus  (fiAoc,  noir,  yydéOoç,  mâ- 
choire) ;  qui  a  la  mandibule  notre. 
Ex.  Phœnicophaus  melanognathus, 

MÉLANOLEUQJUE  ,  adj. ,  meUmo^ 
leueus  (f«iXa<,  noir,,  Xcvseoç,  blanc); 
qui  est  noir  et  Uanc.  Ex.  Buiêo  nfe* 
hnoleucus,  Scolopax  mdanoieuca* 

MELANOLOME  ^  adj. ,  meUmo^ 
hphus  (  fuXoc ,  noir ,  >ofeç ,  aigrette);; 
qui  a  une  aigrette  noire.  Ex.  Turdus 
melanoiophus* 

mÊLANONOTE ,  adj.  ,  melano^ 
notas  (f«c>aç,  noir ,  vwto;  ,  .dos  )  ;  qui 
a  le  dos  noir.  Ex.  Buieo  melanonotus. 
MfXANOPHBE  ,  adj.  ,  melano- 
P^'p^s(iukxç9  noir,^fpvç,  sourcil); 
qui  a  les  sourcils  noirs,  hx.  Muscicapa 
9ielanophiy^s,  ■ 

MÉLANOPfiTHALUE  »  adj. ,  me- 
lanophihalmus  { iiiAoi  y  noir,  ofBzk" 
pe;  ,  œil  )  ;  qui  a  les  jeux  noirs  (  ex. 
lehneumon  meianophihalnùu  ).  Le 
DoUchos  melanopthalmus  est  ainsi  ap- 
pelé parce  que  ses  graines  blanches 
ont  leur  hile  entouré  d'un  cercle noik*^ 
figurant  un  œil. 

MÉLANOPHYUE ,  adj. ,  melano^ 
phjrllus  (pcX«c  ,  noir,  ^vÏAav ,  feuille); 

Îui  a  des  feuilles  noires  ou  noirâtres. 
fX,  UtUutwna  melanophjrlittm. 


MELA  77 

MÉLANOFE  9  adject. ,  mekthops, 
meianopus  (fa>a<,  noir,  i^  ,  œil  )  ; 
qui  a  les  yeux  noirs*.  Ex.  Cormcina 
mèUmops,  Crioceris  melanopa,  Mom, 
tncUla  melanopsisy  Api^n  melano^ 
pum* 

MÉLANOPTÉRE  ,  adj. ,  melanù^ 
pterus  (fttXo;,  noir,  irrtpov ,  aile )  ; 
qui  a  1^  ailes  (ex.  Psiliacus  meUi'^ 
nopterusy  Anthrax  melanopierà)  ou 
les  élytres  (ex.  Apoderus  melano'» 
pterus  )  noires.    | 

BIÉLANOPYGE9  •dj- ,  meUtnopx" 
giusf  melanopygus  (f*«X«ç,  noir, 
ftyypi  j  derrière)  ;  qui  a  l'anus  ou  les 
environs  de  l'anus  de  couleur  noire. 
Ex.^  Totantus  melanopygitu  y  Paa^ 
gonia  nielanopjrgia. 

MëIiAN.OPYRRHE  ^  adj.  j  melano^ 
pjrrrhus  (  ^ukati ,  npir ,  irvppôc ,  roux)  ; 
qui  est  noir  et  rdux.  Ex.  Musca  tne^ 
fanomrrrha. 

MÊLANORAJHPHEVadj.,  meiano- 
rampkus  (foXaç ,  noir ,  px/A^oc  ,  bec); 
qui  a  le  bec  noir.  Ex.  Coracia  me- 
lanoramphos* 

MÉLANOUBABDOTE ,  adj. ,  mêla- 
norÂahdoois  (f*iX«ç^  noir,  pdcp^bç, 
raie  )  ;  qui  est  marqué  d'une  longue 
nie. noire.  Ex.  Cakanita  melanù'- 
rliabdolus, 

MÉLANOttHÉ,  adj.,  melanorhous 
(  fiAftc ,  noir  ,  p^w ,  couler  )  ;  qui  a 
le  croupion  ou  les  environs  de  1  anus 
de  couleur  noire.  Ex.  SyWia  meloF- 
norhoa. 

MÉLANORHYNQVE  ;  adj.  ,  mefa- 
norhjrnchus  (fwlaç  ,  noir,  pt^^^c^ 
hec);  qui  a  le  bec  noir.  Ex.  Cj-gnus 
nelanorkjrnchus* 

MJÊLANOS,  adj.  et  s.  nu  (^^aç  , 
noir).  Animal  dont  le  tissu  mu  queux 
sous-cutané  passe  au  noii^. 

llÉLANOSPElUiË  ,  adj.  ,  mela-^ 
nospefnius  (  ^tXoc  ,  noir  ,  oTcipfMO. , 
graine)  ;  qui  a  de» fruits  noirs.  Ex. 
fdelUotus  meianosperma* 

MÉLANOSTICXE  ,  adj . ,  mehno- 
stictus  (  (aAsiç  , .  noir^  rrnito; ,  poin* 


78 


MÉLÂ 


tîUé);  qulc^lnMrqiii  de  potaU  nuirs. 
Ex.  Er^'x  melanosùdus. 

jttohms  (|SKS>flic  9  noir,  orôpa ,  boucbe); 
gui  a  la  bouche  notre  (  ex.  Gobius 
fneianostomus)j  ou  rouvertnre  noiie 
(ex.  Trochus  metânasiomu). 

Ml^tANOTE,  ailfect.  ,  melanom 
(fAcXott  t  noir  «  «v;,  oreille)  ;  qui  a  ks 
oreilles  noires.  Ex.  AntUope  melan0^ 
tu  «  L^rus  mifroUs. 

BIELANOTÊ  ,  adject. ,  ineAiiioftcr 
(f^îbcs  noir ,  ^fi^^  dos)  ;  qui u  le 
dios  n6ir*  Ex.  An€U  meUmoios. . 

MÉLANOUKINB  9  s.  F.  ,  metanau^ 
rlna  (jaIXocc»  noir  9  ovpov,  nrîne)* 
I^oin  doooé  per  BraconnoiÀ  une  ma* 
tière  colorante  noire,  «fue  Maroet  a 
observée  une  fois  dans  Turine ,  que 
.Prout  appelait  acide  mélaoiqae,  et 
que  Inl-meme  considère  eon&me  une 
base  salifiable  particulière. 

MÉJLANOXYU  »  ad|. ,  mthmoâijr^ 
bu  (  ftiXoc  t  Doir  t  (v>o« ,  bois  )  ;  qui  a 
le  bois  noir.  Ex*  Diospfros  melof^ 
noxjrîon^ 

MÉLANm^BS^  .adjii  et  s*  f.  pi. , 
Méianthea.  Nom  donaé  par  Reiebe» 
bacb  à  un  groupe  d^  la  famille  des 
Ljliacëes  ^  qui  a  pour  type  le  genre 
Melanthium. 

miXJaiTBÈMSi  ^  «dj.  ^  méUmihe- 
TUS  (  ^ùa^  9  noir ,  dbOnpo; ,  anthère)  ; 

2ui  a  des  anthères  noires»  ou  noirâtres. 
îx.  Erica  melunthera. 
MÉLANTmAGÉES,  adj.  et  s.  f. 
pi.  y  MeUÙuhiacect.  Mom  donné  par 
K.  Brown  et  Kuntk,  à  cause  du  genre 
Melanthium  qu'elle  renferme,  à  In 
famille  de  plantes  que  CandoUe  ap** 
pelle  Colohiçacées. 

MÉLANUBEy  adjeei. ,  melanurus 
(  (AC^oç ,  noir  ,  oùp  ,  queue  )  ;  qui  a 
la  qneue  (  ex.  Gobioides  melanurus , 
Anas  melanura)^  l'extrémité  des 
éljtres  (ex.  AUelabus  melanurus , 
Leptura  melanura } ,  ou  le  bout  de 
L'andomeu  (ex.  Reaumurla  melanu- 
m)  decwftlfiirn^,. 


MÉLI 

MÉLAPTÊRE  9  adj. ,  mêlapterus 
{paêioLç  ,  noir ,  ttt^v  ,  aile  );  qui  a  les 
nageoires  noires..  Ex.  luiis  meki'^ 
piera. 

UÉLASOMCSy  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Afelas^maia  (  ftt/oc  «  noir  ^  9^« , 
corps  ),  Nom  donné  par  Guvier  ^  La- 
marck,  LatreiUe  et  Eicbirald  à  une 
famille  de  l'ordre  des  insectes  colèo"* 
plères,  comprenant  ceux  qiii  ont  le 
corp^  noir  ou  cendré. 

MÉLAWEBBIE  9  adj. ,  meirnsper^ 
mus  (  nikxi  ,  noir ,  «ir^fia ,  graine  )  ; 
qui  a  des  graines  on  des  séminales 
noires.  Ex.  Nœmaêpormmelaspermtu 

MÉLASTOBIACUBS  9  adj.  et  s.  f. 
pi.,  Mekutomaceœ*  Famille  de  plan- 
tes ,<  établie  par  Jnsisiçu  ,  qoi  a  po«r 
Ijpe  le  genre  MekMonuu 

MÉLAraemB  ^  adj. ,  melmêimmui 
(>iâ>a« ,  noir^  VTd|u« ,  bouche).  Se  dit 
dtin  animal  qui  a  la  bouche  noire 
(ex.  Idiamelasioma)j  ou  d'un  cham- 
pignon dont  la  cnpnle  est  noire  en 
dedons.(ex.  Peziza  meiasiama). 

mkLA&TmsÈB&j  a^.  et  s.  f.  pi.  , 

Meiustomeœ»  Nom  'donné  par  Can— 

'  dollè  à  une  section  de  la  fiimille  des 

'Mclastomacées,  qni  renfemie  le  genre 

Melasloma.  ' 

UÈLÊLXAHUBLy  àdj.  ,  melastan^ 
ihus  (  fu^c,  noir  ,  (àcvGôc  ,  jaune  )  ; 
qui  est  jaune  et  noir.  Ex.  Usnem 
melaxantluu 

WÊsOdËiiaAMmunsaf  auj«  et  s.  m»  pi.« 
MeUagrides,  Nom  donné  par  Lesson 
à  uncramille  de  l'ordre  des  Oisean^C 
gallinacés,  qui  à  pour  type  la  Pintade 
(NumidaMeUagris). 

MÉLIACÉE»^^  adj.  et  s.  f.  pL  , 
Meliaceœ,  Famille  de  plantes^  éta- 
blie par  Jussieu ,  qui  a  pour  tjpe 
le  genre  Melia. 

MÉLICACÉES^adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Melicaceœ,  Nom  donné  plir  Link.  k 
une  tribu  des  Graminées  ^  qui  a 
pour  type  le  genre  Melica, 

BIÉUCOPÉBS  f  adj.  et  s.  f.  pL  , 

JUelicopM.  Nom  donné  pair  K*^  J 1 


sien  iun  groupe  de  la  tribu  de»Rii-> 
tacécs  dioamées,  a jaot  le  genre  Me^ 
licopus  pour  tjpe. 

AIÉLIÉES  9  adj.  et  s.  f.  pi.  «  Me^ 
lica»  Nom  donué  par  Gtndollc  a  une 
tribu  de  la  famille  des*  ftléljacéeSy  (|uî 
renferme  le  genre  Melia, 

MÉtlNÉES,  adj.  etft.  f/pL,  jlfe- 
linœ»  Nom  donné  par  Link  aune  tribu 
de  la  (amille  dea  Graminées |  quia 
pour  tjpe  le  genre  Melinîs, 

MéUTOPHILES ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
tfelitopluli»  Nom  donné  par  Cuvier  et 
Latreille  à  un  groupe  de  la  tribu  dea 
Scarabéidesy  qui  a  pour  type  le  genre 
Melitophilis, 

MEIXIFÈBE)  adject.  »  melliferus 
(me/ 9  miel  ^fero ,  porter  )  ^  qui  pro- 
duit du  q>iel ,  comme  le  Pr»tea  mel- 
Ufera ,  dont  les  iovolucres  sont  for- 
més d'écaillés  imUriquées  d'entre  les- 
quelles découle  une  liqueur  sucrée, 

UELLIFÊRBS,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Melli/era.  Nom  donné  par  Cuvier  » 
Latreille  et  Eicbwald  à  une  famille- 
de  l'ordre  des  Hjniénoptèrçs  porte- 
aiguillons ,  comprenant  ceux  de  ces 
insectes  qui  fabriquent  du  miel« 

MELLIFIQLB  9  adject. ,  metlificus 
{met ,  miel  ^  fio,  faire)  ;  qui  fabri- 
que du  miel.  Ëx.  Apis  melUfica.  . 

HEIXINIOBES  9  adj«  et  s.  m.  pi.  ^ 
MeUiniores.  Nom  seus  lequel  La- 
treille désigne  une  famille  d'insectes 
•hyménoptères  ,  qui  a.  pour  type  le 
genre  MelUnus. 

MEIXIPÈDB)  ad>.9  mMipes  (mel^ 
miel  y  pes^  pied]  ;  qui  a  les  pattes 
d'un  jaune  de  miel.  Éx.  AsHus  met- 
Upesi 

BIELIilPHAGIDES ,  adj.  et  s.  m; 
pK  9  Mdliphagidœ.  Nom  donné  par 
Vigors  à  une  iribu  de  la  famille  des 
Ténuirostres,  comprenant  des  oiseaux 
qui  vivent  du  suc  sucré  des  fleurs. 

MEIXISIIGS^  adject.  9  melUsugus 
(  mel ,  miel ,  sugo  y  sucer^  ;  qui  suce 
le  miel ,   le  nectar  des  n^orst  Sxt 

Troçhihu  mcùùyffu,  \ 


ttËLY  jg 

IIEE.UTATB grabat.  m.ymdXras. 
G.cnre  de  sels  {honigHtinsaureSalze  , 
ail.),  qui  sont  produits  par  la  combi- 
naison de  l'acide  mdlli tique  avec  les 
bases  sali  fiables,    v 

VELLITES^y  adject.  et  s.  m.  pi.  , 
Mellilœ^  .Nom  donné  par  Dumézil  à 
ub«  famille  d'insectes  hytténoprères^ 
comprenant  ceux  qui  font  du  miel. 

M«ULITIQ1}E,  adj.  ,  meilificUs , 
meUiUtkkus.  Nom  d'un  acide  {ffi>htg* 
suinsàurwi  ail.),  découvert  parKla- 

{^roib  dans  un  minéral ,  appelé  roet- 
ite»  qui  ressemble  extérienk^emeat 
au  succin ,  mais  qui  n'est  qu'un  mel« 
liute  aluminique, 

MEIXIVOAE ,  adject.  ^  nulUvarw 
{mel y  miel ,  'Pwo  ^  manger);  qui  vtl 
de  miel.  Ex.  Trochihu  meUwoms  f 
Antoekœra  melliifQra, 

.  HÉLODIB,  s.  f.,  melodia;  fic)^ 
^  ;  Gesang  (ail.)  ;  rnebd^r  (angt.) 
(fftiXoç,  mesure).  Snccession  de  sons 
tellement  ordonnée ,  selon  les  lois  dtt 
rhytbmeet  de  la  modulation  ,  qu'elle 
fornïe  un  Sens  agréable  à  l'oreille. 

lléLODIEVX)  adjh ,  wèêlodas;  ^- 
l^^iToc;  melodùch  (aU.)  ;  melodiouà 
(angl.);  qui  donne  de  la  mélodie,  Sofk 
mélodieux ,  voix  mélodieuse. 

MËLONIDE,  subst.  f.,  melomda 
dmÏM  9  pomme ,  tUot ,  ressemblance). 
Nom  donné  par  L.-C.  Richard  à  nu 
firuit  charnu  provenant  de  plusieurs 
ovaires  pariétaux ,  réunis  et'  soudés 
avec  le  tube  du  calice ,  qui ,  souvent 
très-épais  et  charnu ,  se  confond  aveo 
lui  (et.  Poire).  Ce  fruit  est  appelé 
pomum  par  Candolle,  pyridion  par 
mirbel ,  et  antrum  par  Moench. 

MÉLOKIDIE,  s.,  f. ,  mehnddium. 
Desvaux  appelle  ainsi  la  mélonide^ 
Voyez  ce  mot. 

MÉLOKlFOfiAlE  9   adj.  ,   meloni-- 

formis  (  melo  j  melon ,  forma  ,  forme). 

Se  dit  d'une  tige  oui  a  la  forme  d'un 

melon ,  comme  cfsUe  du  Cactus  me'* 

lçcactus% 

MÈLVUDVSf  adj,  et  s«  m.  pl«^ 


8o 


MEMB 


Mdjrrides.  Nom  donné  par  Cnyièr , 
Lainarck ,  LatréîUe  et  Eicnwald  à  une 
tribu  de  Coléoptères  serricomes ,  quî 
a  pour  tjpe  le  genre  Melyrù. 

BfEBfBRACIDES)  adj.  et  s.  m.  pi., 
M^mbracides*  Nom.soiis  lequel  La- 
treille' désigne  une  tribu  de  la  famille 
des  Hémiptères  cîcadaîres ,  ayant  le 
genre  Memhraeis  pour  type.    * 

MEMBaANAGÉ,  adj.  ,  membra- 
iwceu^  ;   hauiig  (ail.)  (  membrane , 
membrane)  ;  qui  a  l'aspect  ou  la  con* 
sistance    d'unb  -membrane ,  comme 
Va:xe  do  PaspaUim  membraru^ceum  , 
la  cupide  des  strobiles  du  Thuya  oC" 
cidenlalis ,  le  périsperme  de  V^myg" 
dahis  ,  les  bords  des  sépales  de  XM^ 
thionema  membranaceum  ,  le  péri'- 
carpe  du  Salsola  tragusy  la  spathe 
de  VAlUum^  les  ^pathelUs  de  Vj4^ 
i^ena  eîatior^  les  spatheUuîes  du  Jlf  c- 
Uca  akissùna,  les  stipules  du  Her-^ 
niariaglabra ,  le  tegmen  du  Nymphœa 
idba.  On  appelle  plantes  membrana-" 
des  celles  qui  sont  étendues  en  forme 
de  lames,  et  dont  la  substance  est 
flexible  ,   un  ped    succulente  (  ex. 
Coniophora  m^mbranOcea)  ;  feuilles 
membranacées  ^  celles  qui  sonl  molles , 
souples  et   presque  sans   épaisseur, 
eu  égard  à  leur  largeur  (ex.  Hibiscus 
membranaceus,  Wnium  membrana- 
ceum) J^  Anas'membranaceaesi  ainsi 
nommée  à  cause  de  son  bec  mou  et 
membraneux. 

MEBIBRAN ÂGÉES,  ndj.   et   s.  f. 

Îl.,  Membranaceœ.  Nom  donne  par 
iiok  à  une  série  de  Tordre  des  Mucé- 
dinées,  comprenant  des  champignons 
floconneux ,  qu'on  peut  regarder 
comme  formés  par  un  tissu  de  mem- 
branes rameuses. 

JHElfBRANAGlhES,  adj.  et  s.  m. 
>1. ,  Metnbranacides,  Nom  donné  par 
Ëivliwald  n  une  ttibn  de  la  famille 
des  Hémiptères  cicadaires ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Membracis, 

MEMBRANE,  s.  f . ,   membrana ; 
v^iv;  Hautchen  (alL).  Terme  gêné- 


g 


MEME 

rique  et  vague  dont  on  se  Aert ,  eti 
bolapîque ,  pour  désigner  des  organes 
planes ,  minces  et  faibles ,  générale- 
ment destinés  à  en  envelopper  d'an- 
tres. Kirby  donne  ce  nom  à  la  partie 
membraneuse  des  bémélytres. 

MEIOIRANEIJX^  adj. ,  membrane^ 
sus  ;  uficvAi^nç;  hàutig  (ail.);  membra- 
nous  (angl.).  Se  dit,  en  minéralogie , 
d'un  corps  à  filamens  entrelacés,  lors- 
qu'il est  mince  et  flexible  comme  «ne 
membrane  (ex.  Asbeste);  en  bota- 
nique ,  de  V aigrette  des  Synantké- 
rées ,  quand  elle  est  formée  par  une 
membrane  entière  (  ex.  TanOcetum  ) 
ou  diversement-  découpée  (  ex.  Ci- 
chorium)  ;  en  zoologie ,  des  pieds  des 
oiseaux^  quand  la  peau  en  est  douce 
et  fine^  et  des  ailes  des  insectes ,  lors- 
qu'elles sont  minces ,  flexibles ,  trans- 
parentes ou  opaques ,  et  semblables  à 
une  membrane. 

MEMBRANEUX,  ad),  et  s.  m.pL, 
Membranacea.  Nom  donné  par  La- 
treilte  et  Eichwald  à  une  tribu  de  la 
famille  des  Hémiptères  géocorises; 
par  Latreille  à  une  famille  de  l'ordre 
des  Gymnogènes  -  appendices ,  dans 
biquelle  il  range  ceux  dont  le  corps 
est  aplati  en  manière  de  membrane. 

MEMBRANIFOLIÉ ,  adj..,  mem^ 
branifolius  {membrana,  membrane, 
Jbliumy  feuille);  qui  a  des  feuilles 
ou  des  expansions  foliacées  membra- 
neuses., Ex.  Chondrus  membranifii- 
lius  y  Psyckotria  membranifoUa. 

MEMBIUNIFORME ,  adj.  r  ^c^- 

bràniformls  {membrana ,  membrane, 

forma  y  forme  )  ;  qui  a  la  forme  d'une 

membrane.    Expansion    membrani^ 

forme. 

MEMBIIAIVÏN ,  adj.,  membram- 
nus;  qui  a  Ifi  forme  d'une  mem- 
brane. Les  filamens  de  VAnaùaina 
membranîna  forment  autour  descon- 
fervcs  de  petites  membranes  papyri- 
forroes. 

MËMBRANO-CALGAIRE  ,  adj.  Se 
dit  de  polypes  qui  forment  des  expan- 


*  MÉM 

S10D8  minces  »  semblables  h  des  mem- 
branes, et  encroûtées,  de  sels  cal* 
caîres. 

MEMBlViNOLE,  s.  f. ,  mcmbra- 
mUa.  Nom  par  lequel  Neeker  dé- 
sîgnatt  la  petite  membrane  qui  porte 
les  cils  du  péristoiaae  de  eertaîncs 
mousses ,  et  le  tégument  qui ,  dans  les 
fougères ,  recouvre  les  groupés  de 
capsulas. 

MEMBIIE  5  s.  m. ,  iriembrum^  ar^ 
tus;  fiilo;,  xflïlov;  Glied  {M,);  mem~ 
ter  (ahgl.)  ymembro  ^it.  ).  On  désigne 
sous  *ce  nom  des  appendices  du  corps 
des  animaux  ,  qui  sont  situés  sur  les 
pïirties  latérales  du  tronc ,  et  qui 
servetit  à  la  locomotion^  pu  en  général 
àraccomplisseinent  d'une  action  quel- 
conque. 

UJÉHÉCYLÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  / 
Memecjrleœ,  ^om  donné  par  Gan«- 
dolle  à  une  famille  de  plantes  /qui  a 
pour  type  le  genre  Memecylon, 

MÉMOIRE',  s.  f.  9  memoria,  recor» 
datio;  jav>2|ii];  Gediichtniss  (ail. y; 
memorjr  (angl.)  ;  iiïemona  (it.)i  Fa- 
culté de  rappeler  les  images  des  sen- 
sations, épi'ouvées  et  les  idées  des 
objets  qui  ont  produit  ces  sensations, 
par  la  reproduction  des  impressions 
qu'ont  laissées  dans  les  organes  céré- 
braux les  modifications  qu'ils  onf 
épVouvées. 

MÉNIDES,  adj.  et  s.  itù  pi. ,  Me^ 
niàes.  Nom  donné  par  Cuvier%  une 
famille  de  poissons ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Mœna, 

MÉlVIMOIDE^adî. ,  meniscoldeus 
(  fo}v£ffxo; ,  croissan  t ,  '  tl^o; ,  ressem- 
blance ) .  Gaertuer  employait  ce  terme 
pour  désigner  les  parties  qui  ont  la 
forme  d'un  croissant. 

MÉNISPERMACÉES,  adj.  «t  s.  f. 
pi.  ,  Mènispermaceœ»  Famille  de 
plantes,  établie  par  Jussieu,  qui  a 
pour  type  le  genre  Menispermùm, 

MÉNISPERMATE  ,  s.  m. ,.  meni-^ 
spermas»  Genre  de  sels  (menispcrm- 
saure  SalzCé  ail .  ),  qui  résultent  de  la 


MEIfS  8t 

combinaison  de  l'acide  mcnispermique 
2|yec  les  bases  salifiables. 

MÉ!VlSP£RteÉEg,adj.  et  s.  f.  pi. , 
Menlspennéœ.  Notn  donné  par  Can— 
dolle  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Ménîspennées ,  qui  elle-înéme  l'a 
reçu  aun  grand  nombre  de  bota- 
nistes. 

MÉNIspEAMIQUE ,  adj.,  meni- 
spermleiisJ  Nom  donné  par  Boullaj 
à  un  acide  (Menispertnsàure ,  ail.  )  , 
qu'il' à  trouvé  dans  le»  fruits  du  Jlfe- 
nispermum  cocculiu. 

MÉtOSPERMOlDÉES,  adj.  et  s. 
f.  pi.  ,  Menispermoideœ,  Yentena 
désignait  la  famille  des^Ménisperma- 
cées  8QUS  ce  nom. 

.MéNI9P£RMOIDES,adj.  et  8.  f. 
pi. ,  Menispermoidei,  Quelques  bota<- 
tiistes  'nomment  ainsi  la  famille  des 
Ménîspermacées . 

ME^STRlIATtON ,  s.  f . ,  mens^ 
truatîo ,  purgaiio  menstrua ,  fluxus 
menstruus  s,  mensiruaUs ,  projlu^ 
vium  muliebre;  Monats/ltisi^  monàt' 
llche  Reinigung  (aU.).'  Écoulement 
de  «àug  qui ,  cncz  la  femme  et  cbez 
les  femçUes  de  quelques  autres  mam- 
ikiiféres ,  a  lieu  pérlodtauement  » 
chaque  mois  lunaire  ,  par  les  parties 
génitales,  depuis  le  moment  où  Tin- 
aividu  acquiert  la  faculté  d'engen- 
drer jusqu'à  Celui  uii  elle  s'éteint. 

BIEN8TRUË9  s.  m.',  menstruum; 
'AuflôsungsmiUel{ti\\.),  Substaocequi 
a  la  propriété  d'en  dissoudre  une  ou 
p1)isieurs  autres.  Synonyme  de  dis» 
solvant. 

MENSTRVÉ  9  adj . ,  .  menstruatus^ 
Se  dit  d'une  femme  chez  laquelle  le 
flux  menstruel  s'est  établL 

MENSTRUEL,  adj. ,.  menstruaUsj 
menstruus;  qui  a  rapport  àTécoule- 
ment  périodique  des  femmes  ;  Jlux^ 
ou  écoulement  menstruel,    • 

MENSTRUES  9  s.  f .  pi.  ^  menstrua, 
mçnses;  xorafXTïvta,  ^|ji^7îvi«»  Ecoule — 
meut  périodique  des  l'emmes.  Ce  flux 
est  communément  appelé  règles  ou 

6 


{ordinaires*  Cha<iQe  langue  a  aussi  «ne 
multitude  de  termes  Vulgaires  pour 
le  désignée* 

'  MEI^TAL^  adjif  mentalis  {men*- 
iuînj  mentoû).  IlUgér  appejait  an^/(? 
pientcd  ÇangUlus  mentalis  ;  Kinnwinr 
îe/y  ail.)  l'angle  que  les  deux  branches 
do  là  mandibule  des  oiseaux  pro-^ 
dtuîsentpar  leur  réunion. 

MENTHOIDÉS9,  ad],  et  s.  f.  jpl. ,  ' 
Menthoideœ.  I^om  donné  par  G.  Ben- 
Iham  à  une  section  jie  la  famille  des  ' 
Labiées  9  qui  a  pour  type  le  genre 
Afentha, 

"  MENTON  9  s.  .m. ,  méntum;  yhw^  ; 
JKirm  (ail.);  cAm(angl.);  mento  (it.). 
Partie  inférietire  de  la  face  dfe  l'horn- 
Bfie  y  saillie  plus  ou  moins  prononcée 

3 ue  prodoit  la  mâchoire  au  dessous 
e  la  lèvre  inférieure.  IlHger  donne 
ce  nom ,  dans  les  mammifères ,  à.la  • 

JMrtie  antérieure  du  bord  inférieur  de 
a  mâchoire  inférieure.  Les  ornilho- 
logpistes  rappliquènf  iniproprément  h 
la  région  inférieure  de  la  tête  des  oi- 
seaux j  comprise  en(re  les  branches 
de  la  mandibule  et  la  gorge;  et. les 
entomologistes  à  une  pièce  cornée  f 
plus  pu  moins  grande ,  formée  par  un 
prolongement  articulé  â  sa  base  de  là 
partie  inférieure  dç  la  tète  des  in-^ 
sectes.  Straus  appelle  menton  ^  dans 
ces  derniers  animaux ,  une  des  deux 
pièces  de  leur  -lèvre  ^  qui  s'étend 
depuis  la  pièce  prébasilaire  jusque 
Ters  l'extrémité  des  mâchoires,  en 
recouvrant  les  parties  internes  de  ces 
dernières  jusqu'aux  pièces  dorsales  , 

2ui  restent  libres  sur  les  côtés.  Voyez 
.^rikNAGHE. 

'  MENTOIVNIÉRE,  s,  f.  Réaumur 

a|ppelait  ainsi  la  pièce  principale  du 

inasque' des  libellules. 

.     HENTZÉLIAGÉES  ,  adj.  et  s.  f. 

pi. ,  Mentzeliacece.  Quelques  auteurs 

ont  donné  ce  nom  à  la  famille  des 

liOQSces  ,  en  raison  du  genre  Ment- 

zeUa  qu'elle  renferme. 

;  WSmvWnxt^^iii^^iemtîfolius. 


MÊÏIC 

Terme  que  L.-C.  Richard  a  (MPoposé 
pour  désigner  les  plantes  qui  ont  les 
teuilles  très-étroites. 

MBNUISIEa ,  adject.  Huber  donne 
icetle  épithète  aux  fourmis  qui  éta- 
blissent leur  société  dans  le  tronc  des 
vieux  arbres,  oii  elles  construisent 
des  chambres  disposées  par  étages, 
séparées  entr'elles  par  des  murs  laté- 
raux ,  des  plafonds  et  des  planchers , 
et  solidifiées  par  une  incmstatibn  noi- 
râtre^ -ayant  à  peu  près  l'épaisseur 
d'une  carte  à  jouer  (ex.  Formica  fu^ 
liginosa).  Réaumur  l'applrquait  aux 
abeilles  qui  coupent  et  perforent'  le 
bois,  pour  j  dé'poser  leurs  larves  (ex. 
Abeille  violette). 

MÉNYANTHINE,  s,  f/,  merlan" 
thina.  Nom  donné  par  Trommsdotffà 
rinuline  retirée  du  tieryranthes  trifo^ 
lîata.  ;' 

MER ,  s.  f. ,  mare^peloffus,  pontus; 
Ù£ka\i&a  ;  Meer,  See  (ail .)  ;  sea  (aiigl.)  ; 
mare  (it.).  Ensemble  des  eaux  salées 
qui'sont  répandues  sur  là  terre  ,.dont 
elles  couvrent  la  plu^  grande  partie. 
Quelques  auteurs  prenaient  le  mot 
mer  dans  un.  sens  plus  restreint  ,  et 
le  réservent  pour  désigner  les  portions 
de  rOcéan  qui  pénètrent  dans  l'inté* 
rieur  des  terres ,  par  >de^  ouvertures 
'  plus  ou  moins  larges.  Enfin  on  Vem- 
ployé  aussi  en  parlant  de  très-grands 
laes  d'eau  ^alée  ou  même  douce. 

iMffiACURE ,  s.    m.  ,    Mercurias. 
La  première  des  planètes  qui  tour-  • 
nent  autour  du  Soleil.  Uercure  nous 
apparaît  sous  la  forn^e  d'une  étoile 
de  troisième  ou  de  quatrième  gran- 
deur. Il  accomplit  en  87  j.  2.3  h.  i5' 
44"  .sa  révolution  aqtour  .du  Soleil , 
dont  il  est  éloigné  de  9827  demi*  dia- 
mètres de  la  Terre.  Son  ellipse  est 
très-excentrique^  et  il  tourne  sur  lui- 
même  en  24  b.  5'  3q''.  L^angle  que 
le  plan  de  son  orbite  forme  ^vec  celui 
de  son  équateur  est  très-grand.   Soa 
diamètre    est   2/5  de  'celui  de    la 
Terre,  et. son  volume  en  est. le  set— 


MEBC 

zleme.  On  ne  peut  le  voir  qu'à  Tbo-* 
rîzon  ,  près  du  Soleil  ^  dont  il  ne  s'é- 
carte an  plus  que  de  28** ,  un  peu 
avant  le  lever  et  un  peu  après  le  cou- 
cher de  cet  astre.  Son  signe  est  $• 

HBRCtRE ,  ô.'  m.  ^  merçuriUs  ,  A/- 
dmrgjTum,  argenlum  vii^itm;  Qiteck' 
silùer ,  fVoMersUber  (ail,.)  ;  quick'^ 
sUifer  (  angl.  )  ;  mercurid  (  it.  ).  Mé- 
tal connu  de  toute  antiquité  ,  le  seul 
Ïii  soit  liquide-  à  la  température  or- 
naire.  •.  ' 

MKBCfJBBlJX^  adj.^  uiercarosus» 
Oa  appelle  ôxidç  mercureux{protoxide 
de  mercure^  Queùksilberoxydul^  àlU) 
le  premier  degré  d'oxidation  duraer- 
cure  y  et  sulfure  mercurqix{  Schwe^ 
feiquecksiUer  ,  ail.  )  son  premier 
degré  de  sulfurà'tîon.  Les  sels  mercU" 
reux  sont  qeux  qui  résulteot  de  la 
combinaison  soit  de-l*oxide  avec  les 
oxacides  (  Quecksilbfroxydtdsalzen  ^ 
ail.  ) ,  soit  du'  sulfure, avec  les  tfxi- 
des  ,  eu  du  mé^al  avec  lés  corps  ba- 
logènes.,  quand  ces  derjiiers  compo- 
sés correspondentàroxidemercureux 
pour  la  composition,  "      "    .       ,       . 

MEVGCEIGO-'ÀMMONIQIJP  ,  adj., 
tnercurico^àmmoniçust  Nom  donné  ^ 
dads  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius,  à  des  sels  douilles  qui  résul- 
tent de  la  ciouibinaison  d'un  sel  am- 
monrque  avec  un  sel  -m'erçurique. 
'Kx;  Chlorure  ntercurico-ammonique 
{hydrochlorate  de  mercure  etiamn 
•moniaque), 

MERGCftlGprARGENTIQUE  ^adj., 
Piercunco^àrgenticus.  Nom  donné  » 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelîus',  à  des  àelsr  doubles  qui 
sont  le  résultat  de  la  combinaison 
d*un  sel  argcntique  avec  un  srl.mer- 
curiquc,  bx.  Nitrate  mercuricQ^ar^ 
gentique  (  nitrate  de'mervure  et  cTar^ 
gent).    •.  ■  .       - 

MEBCUmCO-aiRYTIQIJE ,  adj.  > 
mercurico^barjrticus,  .Nom  donné  , 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius  .  àdes  sels  doubles  qui  sont 


MERQ 


83 


produits  par. la  çombinaisoa  dViii  sel 
roercurique  avec  .un  sel  barytiqûe* 
Ex.  Chlorure  mercuricorbary: tique 
{hydrochlorate  de^  mercure  et  de  ba^ 
rjrte).  '   '      ' 

,  VËRGlWGO-CiJbCIQIlE  ,  ad).  , 
mercùricq^ calcieus.  Nom  donné, 
dans  la  uomendatnre  chimique  dé 
Berielius ,  à  des  sels  .doubles  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  sel 
mercuriqae  avec  un  selcaleique»  Ex» 
Chlorure  .mercurico^cajcique  {hydro^ 
chlorate  de  mercure  et  de  chaux  )• 

MERCUBIGO-GÉUWB  ,  ad|.  , 
mercurico-^ericiis,  Noni  donné ,  Âins 
Ja  nomenclature  chimique  de  Berze- 
lius j'k  desseig  doubles  nui  sont  pro- 
duits par  la  combinaison  ann  sèlmer* 
eurique  avec  un  sel  cériqne,  ^Ex.Chbh» 
rure  mercuriço^érique  {Jrydrochhrate, 
de  mercure  et  de  c^rùan  )• 

WEnGURIGO'COBALTIQUfi,  ad}.  » 
mercurieo'cojbalticus»  Nom  donné , 
dans  la  nomenclature  chimique  do 
fierzelius  ,  4  des  sels  doubles  qui  doi» 
vent  naissance  à  un  sel  .mercnrique 
•eombipé  avec,  un  sel  cobaltique.  Ëz» 
chlorure  niercùric<h<obalUque  (  fy^ 
drochlorate  de.  mercure  et  aecoboM)*, 

MBBCURKGO-GUIVBIQIIfi ,  adj.  ^ 
mtrcuriico'cupricus»  Nom  donné»  dana 
'  la  nomendatore  chimique  de  Berxe^ 
lius  9  a  des  sels*  doubles  qui  lé^tent 
de  la  comlMnaison  d'nn  sel  mercnriqne 
fvec  un  sel  cuivrique.  Edc.  Chlorure 
Tnercurico-cuimque  (  hjrdrocMorat^ 
de  mercure  et  de  euitre  ). 

ItfERCllBIGO-FJBRlUBtni  y  adject., 
mercurico  •  ferTosus,  fforn  '  donné  ,< 
dans  la  nomenclature  chimique  dé 
Berzelius  9  à  des  sels  douhles  qui  sont 
produits  par  la  con^binaisfon  ohm  sel 
mercurique  avec  un  sel  ferreux.  ExJ 
Chlorure  mercurico'ferfeua  \  hjrdro^ 
^  iihlorc^e  de  niereurje  et  de/er)^ 

M£RClIBICCHH.CGlQfJB  ^  odj.  ; 
mercurico  -  gbtcicue.'  Nom  donné  ^ 
dans  la  poméuçlature  chimique  dtf 
Berzeltufl ,  à  des  sels  doubles  qui  1^-* 


8/|  MERC 

sutient  de  la  combinaison  d'un  sel 
aaercurique    avec  un  sel   gluciquc. 
Ex.   Chlorure  miercurico  -  glucique. 
(  kydroeUoraie  de  mercure  et  de  glu-- 
cùte). 

MEBGIIRICOrljITBfQOS  ,  adj.  ^ 
mercurico^lilhicus,  Nom  donné,  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Bcrze- 
lias ,  à  des  sels  doubles  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'un  sel  mercuri- 
que  aveaun  sel  lithiqu^.  Ex.  Chïo^ 
rare-  mercurioO''Uihique  (  .kydrochh - 
raie  de  mercure  et  de  tiihine  ). 

lIEUCCBieOJHA^HGANEUX ,  adj . , 
WMrcwico''manganosusJ  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  cbimiqae.de 
Bèrzelius ,  à  dès  sels  doubles  qui  sont 
produits  par  un  sel  mercurique  com- 
biné avec  un  sel  mahganeut.  Ex. 
Chlorure  mercurieo-manganeux  (  A/- 
drochlorate  de  mercure  et  demangU" 
nèse  ). 

BIBIICIIilIC<>-BiÀ«i6ABi<Ql)E  ,adj . , 

mercurUo-muinganicus.  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius ,  à  des  sels  doubles  tpii  ré- 
sultent de  la  con^bhiaison  d'uil  $el 
mercariqne  av^c  un  sel  aàinganique. 
Ex.  CMorure  mercurico^manganî^ 
que  (  fy'drochlorate  de  mercure  et  de 
mangimèse),  . 

MEHCtiaCO-POTASSIQUE,  adj . , 
mercurico^potassicus.  Nom  donne  , 
dans  la.  nomenclature  chimique  db 
Bcrzelitis ,  à  des  sels  doubles  qui 
doivent  naissance  à  la  combinaison 
d'un  sel  mercurique  Avec  un  sel  po-r 
tassîque.  "Ex.Jaduremercuricù^po^ 
tassique  [h^driodate  de  mercure  et 
dépotasse  ).   ' 

MËaCVaiCO-SODIQUE ,  od^ect. , 
mereuHcb^sodicus,  Non^  donné,  dans 
h  nom^ciature  de  BetzeKus  ,  à  des 
tels  doubles  qui  sont  produits  par  la 
combinaison  d  un  sel  mercàrîque  avecr 
un  Sel  sodique.  B,xt  Oilorure  mercu" 
rico^sodique  (  hydrochforate  dfs  mer- 
cure èl  de  soude).  .   ,    ' 


MERD 

ject. ,  mercurico  -  strorUlcus,  Nom 
donné  ,  dans  la  nomenclature  chimi- 
que de  Berzelius ,  à  des  sels  doubles 
qui  résultent  de  la  combinaison  d'ua 
sel  Aiercurique  avec  un  sel  slrontique. 
Ex.  Chlorure  mercurico^ slrontique 
(  hjrdrochlorate  de  mercure  et  de 
strontùine)^ 

MEUCUiaCQ-YTmiQUE 9  ad}., 
mercurico  --jrttnicus.  Nom  donné , 
dans  '  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius  ,  à  des^cls  doubles  qui  sont 
le  résultat  de  la  combinaison  d'un  sel 
merourique  avec  urt  sel  ytlrîque.  Ex. 
Chlorure  mercurico-j-lirique  (  hydro' 
chlorate  de  mercure  çt  d^yttYi'a  )• 

MERGUIUGO-ïrveiQlUB,  adject., 
mercurico  -  zincicus.  ,  ffom  donné  , 
dans  là  nomenclaCure  chimique  dtf 
Berzelius  ,^  des  sels  doubles  qui  sont 
produits  par  un  sel  inercùrique  com- 
biné av^  un  sel  zincique.  Ex.  Chlo* 
rure  m^rcurlco-iincique  (fy-drochlo" 
rate  de  mercure  et  ae  zinc)/ 

WE^hCVns^m ,  ^àl:  ,\mer€Uricus. 
On  appelle  oaiije  mercurique  (  deu- 
toxide  de  mercure  ;  Quechsilberoxyd^ 
'  ail.  )  le -second  degré  d'ôxidsition  ^ 
et  sulfure  mercurique  (  Quecksîlber' 
schwefely  ail.)  le  second  degré  de- 
sulfutation  du  mercure.  Leaj^&m^r- 
curiques  sont  produits  par  la  cpmliî- 
naisôn  soit  de  l'oxide  avec  les  acides , 
(Queçksilberôxydsalzeny  ail.), «oit  du 
sulfure  avec  les  sulfides ,  ou  par  c^lle 
du  métal  avec  les  corps  l^àlog^nes  , 
en  quaatit^  su^ante^  pour  produire 
des  corps:,doBt  la  composition  corrcs-, 
j)onde  si  celle  de  l'oxide  mercurique. 

BfKRGlIROâO-MEliGUIUQlJE  ,  ad- 
ject.  ,  .mercurôsof-mercuriciày  Nom 
donhé  ,. dans. la  nk}menclaturé  chimi- 
q(fe  de  Berzelius ,  a  àe&  sels  doubles, 
qui  résultent  de  la  c6n\binaison  d*nn 
'  selmercureux  avcc'im  sel  mercuri- 
que. Ex.  lodure  mercuroso^mercuri" 
que  ,'appclé  aussi  iodurcsus^mercU" 
.  rcùx. 


MERI 

(nurda,  èxcréincD^,  colo  ,  habiter). 
La  Formica- merdîcoia  construit  son 
nid  avec  des  cxcrcmeDS  secs  de  che- 
yal  et  de  mulet*    , 

MEHDIGÊHE^  adj,  ,  merdigerus 
(merda,  excrémens  ,  gero  ,  parler).  • 
La  Crîoceris  merdigera  est  ainsi  ap- 
pelée parce  que  sa  larve  se  coiùvre  de 
ses  propres  excrémens ,  sous  ie  toit 
desquels  elle  vit  à  Tabri  de  tout  dau- 

MÈllDIiVOliE,  adj.  y  mârdworus 
{  m^rda ,  excrémens ,  voro ,  dévorer)  ; 
qui  vit  d'excrémens.  Ex,  Scato- 
phagamérdiifpra,  Scatophqramtrdà" 
ria ,  LordaUa  merdarum, 
'  MÉIIEIVDÉRÉÈS,  ad],  et  s.  f.  pi. , 
Merendereœ,. m om  sous  lequel  Mirbel 
jlésigne  la  fnmijle  des  Colclrîcacées , 
eu  Maison  du  çenre  Aîerendera  qu'elle 
renferme.  .  '  '\ 

,  MÉniGARPË  ,  s.  m.  j  •  mericdr-' 
pium  (  ^pi; ,  portion  y  xopicô;  9  fruit). 
Candolle  donne  ce  nom  à  cliacpne 
des  deux  portions  du  fr^lt  des  Om- 
bellifcres  ^  composée  de  chaque 
carpelle  et  du  c;^lice  qui  en  revêt  la 
partie  externe.' . 

MÉRIDIEN,'  s.'  m-,  m^idianus 
circulas;  Mittagikreise  (ail.);  meri-' 
dian  (  angl.  ).  On  appelle  méridien 
un  grand  cercle  de  la  spbère^  qui  est 
perpendiculaire  à  l'équateur,  et  passe 
jinr^les  pôles  du  monde  ^  parce  qu'il 
est  simultanément  midi  dans  tous 
points  de  son  étendue ,  d'un  pote  a 
rautre ,  lorsque  le  soleil  y  parvient. 
Prolongé  au  travers  de  la  Terre,  le 
plan  de  cç  cercle  la  coupe  en  deux 
liémisphère^ ,  dont  la  moitié  com- 
prise entre  les  deux  pôles  terrestre» 
et  le  lieu  dé  l'observateur^  est  le  mt- 
ridien  terrestre  de  ce- lieu.    '. 

MÉRIDIEN^  â^j*  9  ^eridia{uu. 
i^pitliiète  donnée  par  les  botanistes 
aux  fleurs  qui  s'ouvrent  vers  le  mi- 
lieu delà  journée.  Ex.  Mesend/rj-an* 
themum  notUflor^jim, 

WbODJBmZj  s.  f.  j  MiilagsHnie 


MÉSE 


85 


(  ail .  ).^  Ligne  suivant  laquelle  le  plan 
du  méridien  d'un  lieu  coupe  celui  de 
l'borizon. 

MÈmoiONéL  ,  aàl  y  meridUmus, 

australis  j  austrihas  ;  sûdlich  (aU.); 
sont  hem  (angl.  )  ;  qjui  est  situé  du 
côté  du  midi  par  rapport  au  lieu  dont 
on  parle. 

MËRITHALLE  ,  s .  m.  ^  merîûud^ 
las;  ZwischèntheîL{M,)  (fiM^ic,  par-- 
tie  ,  Oac»o;  ;  ran^&u  )•  Uupetit- 
Thouars  appelle  ainsi  les  espaces  plas 
ou  moins  étendus  qui  ,  dans  les  vé- 
gétaux ,  sont  compris  entre  deux 
rangées^  ou  deux  couples  de  feuilles , 
et  qui  résultent  >de  l'écârtement  des 
.noeuds vitaux  ou  conocptacles  de»  em- 
bryons 6xe8  sur  les  axe».  C'est  ee 
qu'on  nomme  entre^naud  dans  le» 
GrauHnées.    '         ' 

JMÉROPIDÉS*  adj.  et  s.  m.  pi.  9 
Merapidœ,  I^om  donné  par  Yigors  à 
une  tribu  de  Passereaux ,  qni  ippoar 
t  jpe  le  genre  Merops, 
,  MERBAIN  ^  s  «m..  Tige  principale 
du'hois  des  cerfs. 

'  MÉnuUDESy  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Mcrulidœ,  Nom  donné  par  Yigors  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Oiseaux 
percheurft  dcnti rostres ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Merula, 

IffiRULINÉS ,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Me^ 
rulini.  Nom  donné  par  Persoon  k  une 
famille  de  l'ordre  *  des  Exosporiens 
Pilomjccs  ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Merula. 

MÉRDLEVS,  adj.  et  s.  m. pi.,  Me^ 
ruUnL  Groupe  de  la  tribu  des  Méni- 
lides,  admis  pair  Yigor»,  qui  renferme 
le  genre  ilf  ertf /a. 

IIÉRYCISME^  s.  mlymetj'cismuSf 
ruminatù) ;  ^p}i7itffiLiç,  Voyez  BuMir 

IVATIOJr. 

MÉRYCOLOGIE,  s^.  f.  9  merfcolo^ 

gia  {^ïpuy.w,  ruminer,  ^ôyoç ,   dis- 
cours ];   Traîté   de    la    Rumination  % 
.  J  .-C.  Pcyer  a  miblié  un  ouvrage  son» 
€C  tilrc  ,  en  io«j5. 

]|IJÉ^E]|lB»YiCNTQÉM]È£S  y  adj. 


«6  MÉSO 

«ets.  f*  pi. ,  Mesembryanthemcœ»  Nom 

donné  par  A.  Richard  à  une  «ectîon 

de  la  famille  des  Ficoïdëes,  qui  a 

.ponr  type  le  genre  Mesembryant/ie^ 

mum» 

IfÉSENTÉfilNy  9^iL\.ymesenterinus 
\  fUfffvr^iov ,  .mésentère)  ;  qui  offre  à 
sa  surface  des  ondulations  îrregulîères 
simulant  éelïes  .du  mésentère.  £x. 
Spongia  mesehUrina. 

MÉSENTÉRIQUE  ,.  adj . ,  mes0nié^ 

ricus;  qui  présente  /l'aspect  irr^u* 

lièremQnt  sinueux  du  mesentère..Ëx. 

Tremella  mesenterica  ^  Mycoderma 

mesenterîcum. 

HÉSOBRANGHESy  adji  et  s.  m. 
•pl>  I  Mesohranchia  (fAlaoc,  milieu  , 

«ySqT^\  Lrancliies).  Nom  donné  pat 
a  treille  à  un  ordre  de  la  famille  des 
Aiinelidcs ,  comprenant  ceux  de  ces 
«nimaux  dont  les  branchies  occupent 
la  partie  moyenne  do  corps,  ou  s'é- 
tendent depuis  ee  point  jusqu'à  l'ex  - 
irémité  postérieure. 

MÉSOGARPE  9S.  m^.,  niesocarpum^ 
dipheperïdii;  Fruchtimut  ^  Frucht" 
7nar^(all.)  (fu^pci  milieu,  xo^irô;^ 
fruit).  Gaffin  désigne  sous  ce  nom  la 
substance  interposée  entre  IVpiderme 
externe  et  l'épiderme  interne  du  pé- 
ricarpe 9  tantôt  charnue  et  succulente' 
{è%.  Pèche)  ;  tantôt  sèche  et  filan- 
dreuse (ex.  Cocos) -^  quelquefois 
aussi  presque  nulle  (ex.  Grarïunées) . 
Candolle  adopte  ce  mot  dans  le  même 
Sens,  Richard  appelait  sarcocarpe  le 
Inésocarpe  qui  est  très-épais  et  suc- 
culent. 

MESOCYNION ,  s.  m,.,  Tncsoçy" 
mum ;^i70xûvtov;  T^esscl  (ail.)-  Nom 
donné  par  Illiger ,'  dans  les  mammi- 
fères ongulé^ ,  à  la  base  des  doigts , 
à  la  partie  situéç  att  dessous  du  ca- 
iiotfi ,  entre  celui-ci  et'la  corne*. 

MËSODISGAL,adj.,  mesodiscàlis 
\  fASo-oç,  mîliétl ,  Jboieo;  y  disque  )•  On 
dit  que  Vinshriio^k  des.  étamines  ési 
mésodUcak  4^aad  ce»  oj^ unes  son^ 


f 


MÉSO 

5 lacés   sur  la   face   supérieure    dd 
Isque.  ^      " 

MÉSOii ASTRE-,  âdj. ,  mesogasler 
(fiiaoc  ,  milieu  ,  •fpt/arif^^ ,  ventre). 
\4Ex0cetus  mesogastôF  a  les  eatopra 
placées  an  milieu  du  ventre. 

MÉSOGLOIARBÈES ,  ad),  et  s.  t 
1. ,  Mesoehiaria.  Nom  donné  par 
lëiçhenbacn  à  une  division  de  la  tri- 
bu des  Batrachospermées,  qui  a  pour  ' 
type  le  genre  Jtfffo^&iia^ 

MÉSOGOUlDIi: ,  s.  m. ,  mesogo^ 
nidium;  lunsckleyerte  j.  halb-^Rrut" 
zeîle  (ail.).  Nom  sous  lequel  Wall^ 
rolh  désigné,  dans  les  lichens ,  1^ 
gonidlies  parvenues  à  un  certain  déve-" 
jop'pemetit ,  dans  lequel  elle  se  mon- 
Irent  sous  la  forme  d'une  utricule 
'd^apparence  vitrée  9  d'où  partent  en" 
suite,  comme  d*un  centre  commun  ^ 
toutes,  les  «productions  qui  doivent 
Gonstituer.le  nouveau  lichen. 

MÉSOGONBltQlJE ,  adj., m^ogo^ 
nimicus.,  Wallroth  appelle  morpho^ 
sis  mesogonimiea  celle  qui  résulte  du 
développement  des  corpuscules  re- 
producteurs des  lichens  et  de  leur 
passage  à  l'état  de  mésogenidies. 

IknÈSÔLEUQUE ,  a^. ,  mesoleucus 
(piaoc,  milieu  ,  Xfvxôç  ,•  blanc)  ;  qui 
a  le  milieu  du  corps  blanc.  £x«  Tro- 
chilus  mesoleucus, 

MÉSOMlDËâ ,  adject .  el  si  f .  pl.^ 
Mesomydœ  (  /*i<roç ,  milieu  ,  [avuc, 
mouche  }.  Nom  dqnné  par  Robineaa- 
Desvoidy  à  une  fauiiHede  Tordre  des 
Myodaires  ^  qui  fait  en  quelque  sorte 
le  passage  entre  plusieurs  autres  » 
sans  avoir  elle-ipênie  riea  de  naturel. 

MÉSOMYONES,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
ttesomyona  Cf^cffoç ,  milieu ,  fAvùv , 
muscle  )•  Nom  donné  par  Lalreille  à 
'une  section  de  l'ordre  aes  Gonchifères 
patulîpalles,  comprenant  ceux  de  ces 
animaux,  dont  la  coquille  'n'ofire 
qu'une  seule  impression  musculaire 
presque  centrale. 

MlfeONÉBIE ,  adjéct.  ^  mesonemus 
(f4vo(;  Diiliett;  vh^^  fil)  V^quorea 


MÉSO 

mesonemâ  est  ainsi  appelée  li  cayse  de 
son  estomac  très-étroit ,  et  disposé 
eomme  en  bandelette  autour  d'une 
tnbérosité  cent^alew 

MÉSOPHItAGIlIE,  8.  m.  )  meso- 
ptiragnia  (  [aVo; ,  milieu  ',  tfpâjiteL , 
clgison).  Kirbj. appelle  aipsi   une 

Crtie  qui  descend  verticalement  dans 
.  thorax  des  insectes  ^  où  ejle  ser^ 
d'attache  &  quelques  uns  d<;s  muscles 
des  ailes  y  et  forme  tant  la  i^avité 
antérieure  de  l'alitronc  avec  lè  pro-* 
jphragme ,  que  la  postérieure  avec  le 
mélaphragnie. 

IIESOPHYIXB  ,  s.  m. ,  mesôphj'U 
lum  (fAiffoç ,  inilieù  ^  fvXXov ,  j[e^ille  )» 
Kom  donné  par  CaudoUe  au  plexus 
de  fibres  vasculaires  ël  de  tissu  (Cellu- 
laire qui  constitue  le  corps  ^méme  de 
la  feuille  des  plantes ,  entre  les  deux 
face:?  de  laquelle  il  se  trouve  copapris* 

MÉSOPIIYTÊ,  s.  m- ,  mcjo/»/rr- 
tian  ()it(70ç^  milieu, çjTOv,  plante); 
Clarion,  nommé   ainsi  te  qu'on  a^p- 

f)ené  communément  nc^ud  vital  dans 
es  plantes  ,  c'est-à-dire  la  ligne  de 
démarcation  entre  la  partie  asccn- 
dl^nte  et  la  partie  descendante  du  vé- 
gétal. 

ilIJÉ$OP¥BIIiJ£  ,  adj.  \  mesopyr^, 
rhiis  (ui^oç ,  milieu ,  wup^i; ,  rdUx)  \ 
qui  est  jaune  ou  roux  dans  le  milieu, 
comnie  l'abdomen  de  là  Llmiicibia  me- 
sopyrrha»        ►  »       i        ' 

BÉÉSOnmitlOIV .  s.  m.,  mesorhi'' 
tdum  ;  Hasenscheiddng  (ail.)  (/if^oç, 
milieu,  plv ,  ner).  Xlligerdésigne  suub 
ce  nom  la  partie  du  bec  des  pbeaux 
qui  se  trouve  comprise  entre  les  deux 
narines ,  l'interstice  externe  de  ces 
dernières.  , 

•MS80SPEBilfE,  s.  m.  y  mcso^ 
spermiim  ^jAcaoç,  nrilièu  ,  tnzi^fk^ 
graine).  Candolle  nomme  ainsi ,  ou 
sarcodermej\9i  partie  de  l'fenveloppe 
de  la  graine  qui  se  trouve  placée  entre 
le  pellicule  externe  et  l'interne. 

MÉSOSTERNUlf ,  s.  vu^mesosUr-- 

num,  Kom  Sonné  par  Kirby  k  U 


Mt  if- 

partie  centrale  et  élevée  de  la  médU 
poitriue  ^  'entre  les  pattes  ,  qui.  se 
termine  I  en  devant  ,  soit  par  une 
épine  ,  sbit  ^  comme  danft  1  Elater  ^ 
.par  une  cavité  recevant  le  prolonge* 
ment  du  prpsternum. 
'  BIÉSOl^rÔBUS  ',  ad}. ,  nifisoston^u 
(  fA^ffo;  ;  milieu  ,  Gxo\tJ3b ,  bouche  )  ;  qui 
a  la  bouche  au  milieu  du  cor^, 
comme  l'un  des  pores  absorbans  dit 
Distoma^  mesostomum. 

MÉSÔSTOBIES  ;  adi.  et  s.  m,  ni.  ; 
MesostQmatd.^f{am  donné  par  Lia- 
treille  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Echinodermea  échinoides  irrégûliersl 
comprenant  ceux  «Jili  ont  k  bouche 
dans  l'axe  du  qorps. 

MÉSOTHORAX  f  s.iifk. ,  mfsotho- 
rax,  Kirby  noipme  aln^  le  segmenf 
de  l'alitronc  des  jnseçtes  hexapodes 
qu  importe  les  élylreâ  ou  la  paire  d'ai- 
les  antérieures  et  la  ^pairè  intermér 
diaire  de  pattes.  Voyez  Thorax.     ^ 

I^^OTOME  ,  adject.  »  mcsotomus 
Xfico'oc,  milieu ,  tipt»  ^  couper).  iNpm 
donn^^  dans  la^iiomenclature  piiné-* 
ralpgique  de  Hapy^  à  une  variété 
brism.atique  d'arragonite ,  qui  a  com- 
me deux  échancrures-aux  endroits  dé 
deux  de  ses  pans  opposés. 

'  MÉ80XANTHE  ^  adj.-;  mesoxan-^ 
fhus'^itidoi  ,  milieu ,  Çàvôoç ,  jaune); 
qui  est  Jaune  au  milieu  ,  comme 
Vabdomen  delà  iMphriamesoxantha* 

MÉTABOLES,  adject.  et  s.  m.  )>K, 
Metabotia  (ficTa^o^  ,  chan^emeât  ). 
Sous  ce  notdf  Leach  désigne  une 
^bus-classç  dé  la  classe  des  insectes. 
comprenant  ceux  de^çes  animaux  ijpu 
subissent  des  métamoypboses. 

MÉT/iCAJXPEySsm.jmetacarpus; 
Mittelharid  (ail.)  (  ufrà ,  après  ,  xaa- 
iTo«  \  carpe).  Partie  du  membre  anté- 
rieur des  animaux  vertébrés  oui  est 
comprise  entre  le  carpe  et  les  doigts. 
LsLtreilIe  propose  d'appeler  ainsi  le 
tînqnième  article  ^c  la  patte  dos* 
Cruspicés  décapodes'. 

METAL  y  i.  m'.  ;  meiàUwn}  fkMWf 


88         méta: 

'Metall  (ail.)  ;  métal (angl.);  melallo 
(it.)-  Classe, de  corps  simples.  Autres 
fois  les  métaux  avaient  des  propriétés 

{générales  qui  permettaient  de  définir 
e  mot  ;  aujourd'hui  il  n'en  reste  plus 
iine  seule  qui  leur  appai  tienne  à  tous^^ 
si  ce  n'est  peut-^tre-  i^clat ,  car, 
«  l'égard  de  là  pesanteur ,  i^  J  a  des 
métaux  qui  surnagent  Teau*  On 
compte  maintenant  quarante- et-un 
métaux 4  qui  sont  le  sélénium,  l'ar- 
senic ,  le  chrome>  le  vanadiuni  <,  le 
moljbdèoe,  le  tungstène,  l'antimpiilei 
te  tellure  9  le  titane  ,'Jc  tai^tale ,  l'or, 
le  platine  5  l'iridium ,  l'osmium  ,  le 
palladium ,  le  rbodium,  l'argent ,  le 
mercure ,  le  cuivre ,  l'ùranq ,  lebis- 
muth ,  i'^tain,  le  ploibb,  le  cadmium, 
le  zinc  >  le  nickel  ,  le  cpbalt ,  le  fer , 
le  manganèse^  le  cérium  ,  le  zirco- 
m'um ,  rjttrium ,  le  glucininm ,  IV- 
luminium  y  le  masuésium,  le  calcium^ 
le  strontium ,  le  oarinm ,  le  lithium  , 
le  sodium  et  le  potassium. 

MÉTALimVÉEN  9  acQ. ,  metalini^ 
neanus  (ftira^  après,  \ijtmj  étang }^ 
Nom  donné  par  Reboui  à  ceux  des 
Lessins  tertiaires  qui  n'ont cpnmiencé 
à  recevoir  les  -dépots  d'eaù  douce 
qu'après  la  formation  du  calcairç  mse- 
xitk  inférjenr. 

MÉTAIXÀNTHRÔPOMSntE ,  s*,  m., 

metalltmthropomsnuu»  Nom  donné 
par  Spindldr  à  Tune  des  'tçois  for- 
mes principales  de  )i'àntlàropomagné- 
ttsme.  ^ 

MËTALLESCENT,  adj.  ,  jnetal^ 
lescens.  Se  dit  d'uil  corps  dont  la  sur- 
face joue  les  couleurs  métalliques.  Ex. 
Acorynùs  metaUescens. 

WÙkVAVUFÈKE,  adj. ,  metàlli/e^ 
rusj  metallhaltend (dU.)  {metatlum^ 
métal  ^  fefO,  porter  )  ;  qui  contient 
du  métal ,  un  it^tal  quelconque.  /*/&> 
hnmétàltifère.  - 

MJÉTAtJLKV,  adject.  ,  metallinus; 
qui  a  une  teinte  méfallique.  Ex. 
Sctrgûs  metiUUcus.  '^    ' 

MÉTAXJUU^y  adj\y  melallious; 


META 

fxfToc^^cxô;  ;  metaliisch  (M.)^  melaHic 
(ançï.)  ;  metallico  (it.)  ;  qui  a  les 
qualilés  d'un,  mêlai  »  éclat ^  odeur, 
volij  soldeur,  substance  métallique» 
iJ éclat  métallique  est  uû  brillant  pro« 
duit  par  une  réflexion  vive  et  aboB* 
dante  ,  d^où  résulte  l'apparence  d'un 
métal.   On   appelle   métalliques ^  les 

Elûmes  qui  ofifrent  des  couleurs  aussi 
rillantcs  que  celles  dés  métaux  les 
plus  pplis  (ex.  CinnjrismetalUcus), 
Ce  terme  est  souvent  émplojé,  en  en- 
tomologie, comme  désignation  spé- 
cifique d'insectes  qui  ont  des  couleurs 
ou  un  éclat  métalliques  (ex.  Mjcetty- 
phagus  metalHca). 

MÉTALUQtJES  ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Metallicœ.  r^qm  donné  par  Robineao* 
t)esvoidj  à  une  section  de  la  famille 
des  Muscides,  comprenant  deç. espè- 
ces dont  le  corps  est  orné  de  teintes 
métalliqi^es.  Sous  cette  dénomina- 
tion ont  été  admis  par  Wernér  et 
Haiij ,-  'une  tlasse  de  minéraux  j  par 
Alaraschini ,  Brongnîart  et  Ômalius 
un  groupe  de  roches ,  comprenant 
les  substances  métalliques  proprement 
dite^.  .      .  /' 

MÉTALLISATIÔN ,  s.t.metalU^ 
sàtio;  yérmetaUisinmg  (alLj.  Cod- 
version  en  mêlai.  Marzari  Pencati 
aprpélle  ainsi  l'opération  paè  IbqueUe 
les  déf^ôts  laissés  par  les  eaux  ont  été 
imprégnés  de  métaux. 

MÉTALLOCHIMIE^  s.  f. ,  metal^ 
hchjrmia  (  j^rrttXXov  ,  métal  ,^fut0c  , 
chimie  }.  Partie  delà  chimie  qui  traite 
spécialement  des  métaux.  ' 

MÉTÂLXX>GnAPHIE  ,   s.  f • ,  me^ 
tallographia  (ftcrotXXov ,  métal  ,  Tpdc- 
->«,  écrire).  Description  desmétaux* 
.  Webster  a  publié  Un  ouvrage  squs 
ëe  tilre^  en  i6i5i. 

métalloïde;  adject.  et  s.  m    , 

métalloïdes  ;  metallahnllch  (  ail.  ) 
(fiéraUoy  ,  métal  ,  «Woç*,  ressem- 
blance). Se  dit ,  en  chimie ,  des  corps 
simples  qui  ne  sont  pas  des  métaux  , 
mais  gui  leur  res^èmWent  à  ceijaius 


I 


ri 


META 

épris  )  comme  l'ôxigèoe  ,  Thjidro* 
gène,  \é  nitrogènb,  le  soufre,  le 
hosph'ore  ^  le  chlore  ,  le  brome  f 
ïode  y  le  fluor  ,'  le  dàrbooe  et  le 
zirconium  ;  en  minéralogie^  deVéclai, 
lonqae  le  corps  qui  l'offre  est  une 
sabstance  pierrease  n'ajant  que  l'ap* 
parencè  du  brillant  propre  auxm^ 
taux  (ex.  Diallage  métalioide y 

MÉTAMORPHOSS  9  s.  f.  ,  .  meta" 
mùrphosis  ,  transformatio  \  transfi'» 
guratiç ,;  ficrap^fuffcc  ;  Umwand^ 
hmg  (ail.)  ;  metamorfose  (it.)  (  [thx  , 
an  delà ,  ppT^^  forme').  ChangemeBt 
que  certains  animaux  ,  les  insectes 
bexapodes ,  subissent  dans  le  cours'de 
leur  .existence^  et  qui  fait  quecesêtres 
fassent  par  plusieurs  états  successifs  , 
dans  cbacun  desquels-  ils  ont 'le  plus 
souvent  une  forme  et  presque  tou- 
jours des  mœurs  et  une  organisation 
diffi^rente?.  G*-<^T.  Burnett  dbniie 
une  acception  plus  vaste  au  mot  mé^ 
tttmorpkosè ,  qui ,  poui*  lui ,  désigne 
tous  les  cbaugemetis  notables  qu'of-* 
frent  les^êtres  ofgafiisés  en  traversant  ' 
ka  différentes'  phases  de  l'existence. 
Goethe  Ta  pris  dans  un  autre  sens  ; 
il  entend  par  là  les  mutations  diverses 
que  les  élSmçns  organiques  subissent 
chez  les  êtres  organisés ,  ctf  raison 
d'une  multitude  de  tïirconstances  9  ce 
ui  fait*  rentrer  sa  théorie  dans  celle 
et  analogues  dé  Geoffroy  Saint-Hi- 
laîre.     ; 

MÊTAPHUAGIIE  y  s.  m.,  meta^ 
phragmà  (|A/ra  y  en  arriére,  ^pdr/pft  , 
cloison  ).  Nom  donné  par  Kirby  k 
une  cloison  qui ,  dans  les  insectes , 
sépare  la  cavité  thorâcique  de  l'abdo« 
minale. 

HÉTAPIITSIQIJE,  s.  f, ,.  meiapfy- 
sica  ^  metaphjrsice  ,  philosopfiia  prima 
s.  supernaturalis  s.  transnaturalis  ; 
Grundwissenschaft ,  Hauptwissen'^ 
schaft  (ail.).  AppUcsrtîondu  raisonne- 
ment aux  laits  aue  l'observation  nous 
ecouvre  en  refléchissant  sur  noa 
^enaatious^  nos  idées /nos-aentimcn^. 


3 


META  «j, 

(Beaumarchais.  )  QuUn iapons^nous? 
est  la  réponse  à  presque  toutes  les 
miestions  métaphysiques ,  et  la  ré— 
flexfon  qu'il  faut  y  joindre  ,  c'est 
que  y  puisque  uous  n'en  savons  rien  > 
il  ne  hou3  importe  pas  sans  doute  d'en 
,  savoir  davantage.  X  Dalembert.  ) 

MÉTAPHtSTÈClUE ,  s,  m. ,  meta^ 
phjrstegum.  Les  pièces  du  thorax  dès 
insectes  que  Kirby  nomme. ainsi  y 
sont  probablement  ce  qu'Âudouin  ap- 
pelle péritrdmes  pour  le  métathorax» 

AÉÉTASTATIQUE ,  adj.,  metasta-^ 
ticus  (fim  y  an  delà  ;  îoTnfti  y  se  te- 
nir). Epithète  donnée  ,  dans  la  no«- 
•  menclature  nârféralogique  de  Haiîy, 
à  un  cristal  offk'ant  des  angles  plans 
et  d^s  angles  saillàns  égaux  à  ceux 
4a  noyau  ^  en' sorte  que  ce^derniera 
Semblent  avoir  été  transporte»  sur  la 
forme  secondaire.  Ex.  Chaude  carho^ 
natée  métasiatique. 

MÉTATARSE  ^  s.  m. ,  metdtarais; 
Mittelfuss  (ail.)  ( fifra ,  au  delà  ,  rap- 
erô<  ,•  tarse).  Partie 'du  membre  pos- 
térieur des  aUimaux  vertébrés  qui 
est  cT>mprîse  entre  le  tarse  et  les 
'Orteils.   . 

'  MÉTATBÉNE  ^  s.  f ..  ^  metoÈhe-- 
:sia  dura ,  4iu  delà  ,  Offfiç,  imposition). 
Nom.  donné  par  Malacame  à  une 
classe  de  Monstres^  qui  sont  caractéri- 
.  sésf  par  la  transposition  dé  quelque 
membre. 

BIÉtAtHC^AK  9  s.  m. ,  metaikoraa 
'  (far« ,  après ,  B&p9,^y  poitrine  1.  Kirby 
nomme  ainsi  le  segment  postérieur  de 
l'alitronc  des  insectes  hexapodes  ,  le 
troisième  segment  de  lenr  thorax,  f^. 
TH0RJIX4 

MÉTA20iQDE  9  adj.  y  metazoiefu 
(fi^ra,  après,  (»>},  vie).  Quelques 
géologues  donnent  ce  nom  aux  ter- 
rains dont  les  pins  anciennes  roches 
contiennent  des  débris  de  corps  or- 
^nn^sés,  en  sorte,  qu'on  est  forcé  de 
les  regarder  comttic  postérieurs  à  l'ap- 
parition des  végétaux  et  desr  animaux 
sur  la  sttiface  ^a  globe. 


^o  MÉTÉ  ^ 

MÉTÉORE  9  3.  iD,  9  ^têorum  ; 
^«upoç  ;  Lufier4cheinun^  (  alK  )  i 
meteor  (angl.  )  ;  metepra  (  it.  }•  Corpt- 
oui  y  sv^pcQ.da  ou  ep.  mouvemeAldans. 
Y4a|aospQére  ,  ,7  deviçat  Tagent  de 
^elque  phéoQinène.  On  donne  .afi^ 
çe  nom  aux  phénoo)èi^e3  qui  prennent 
i^issance  dans  IVinosphère.,  de  sorte 
que  ee  mot  exprime  à  la  fois  et  la 
cause  et  l'effet*.  .  . 

MÉXÉOI^QiJE  9  adj ,  ^  meleorictu. 
Ou  appelle  ainsi  Içs  pierres  qui  Ippi- 
b^nt  du  ciel  'en  certaines  circonstao-» 
ces  ^  et  les  eaux  qui  proviennent  4^ 
la  condensation,  des  japeurs  suspen- 
dues dans  l'aln^dsphére.  On  'donu^ 
aussi  cette  épithèle  Bxixfieurs  dont 
].'influ(Uice  de  l'état  c^tmosphérique 
qiodifi^  f'épanouîssement  et^  1»  clo* 
turc*  Le  Caiend^la  plut>laUs  ïï'o^yre 
pas  ses  calatkides  .le  matin .  quand .  il 
doit  pleuvoir, dans  la  journée,  tandis 
que  le  Joncus  sibiricus  n'épanouit 
les  siennes,  que,  quand  le  temps,  est 
brumeux  et  ratmosplière  chargée  de 
nuages,        ,  .  , 

BUÊTEOROGNOSIE  ,  s.  f . ,  mfit^^ 
rof^nasiaX\/^txità^%  ,  météore ,  ^vô^fK » 
connaissance  J.  Synonyme  peu  usité 
de^né^éorologie.  ,    . 

jnfXJÉOUQLiTE.  ffqy^  kk^OLirt. 

JjliÉTÉOROLOGIE  ,  s,  (. ,  me{epT 
rologia;  fiarcàJioo^^oyta  ;  ff^itlerungs^ 
fehrCf  fFetterkw^aê  (aU.)  (  [Mi^Afoç^ 
n^étéore ,  ll^ypt;  #  discours).  Partie  de 
la  physique  générale  qui  traite  de 
'  l'histoire  d^s  m^orieSf 

MÉTÉOROLOGIQUE  9  adj.  ^  me- 
ieorologicus  ;'  ^rto^poXoytxo;  ;,  qui  a 
lapport  4  la,  météqrologie.  Obserya-* 
tioRs.  météoro(ogigues, 

MÉTJÉOROl^OMIE  ^  s.  f, ,  meteo^ 
rononua  (  furf^oç  ,  météore  «  vôpc , 
loi).  Recherche  des  lois  qui  président 
à  la  manifestation  des  météores.^ 

MÉTÉOROSCOPIE  9  é.  f  •  ,  jneteo^ 
roscapia .  (  ftsTtoipoç ,  météore ,  oxo- 
irttt  9  coBsidéfer  }•  Sjfjonjnff  inusité 
de  météorologie. 


MÉTR 

MÉTriONICÉES^  ad]«  et  s*  f.  pL  ^ 
^elhoniceœ*  Nom  doi^né  .par  Keî— 
chenbachà  un  groupe  de  )â  famill^ 
des  Liliacées  ^  qui  a  pour  type  le 
gelure  Jf^/Aoofca/.  » 

^  MÉTIS  9  adj.  et^s.  m.  Êtreengeoe 
4ré.  par  deux  êtres  d'e^P^^  diffe*; 
rente.  On  n'employé  gnères  ce  j^ 

3u'èn.par1ant.des^animattx;  à  l'^ara 
es  j^lantês  on  se  sert  .du  terme  de- 
kytfridbB.  ..      , 

M£;TIâiltGE  ) ,  s.  m.  Ce  mot  sert  4 
désigner  l'action  jde  croiser  uiie  pce 
avec  une  autre ,  pour  améliora  celle 
qui  9r  moins  de.  valeur.  C'est  ainsi 
qu'on  améliore  les  brebis  indigènes 
en  leur  donnant  des  béliers  .esp^giaols, 
Métisage  est  -  synonyme  de  croise* 
ment. 

,  MÉTRIORAMPHES  »  adj.  et  s.  m^ 
l>U ,  MetrioramphiJuirpioi^^méiiù^ 
çre.^  f^f^7oc>  b(ic).  Kom  donné  pac 
Ranzanià  une  famille  de  l'ordre  diet 
Paks^raïux  y  coiùprçnant.ce^^  de/cn^i 
oiseau^  qui  ont  le  bec  médiocre  ,  sous 
le  rapport  de  la  grosseur  et  de  la 
longyeu^«  ....  . 

\^ETRI0PE;  «dject.  »  metrtqpus} 
mUtelbe,iru£  (ail.) (fiitpioc ymédîocre| 
TTovç  ^  pied).  iSe^dit ,  d'après  lili^er  , 
d'un  oiseau  qui  a  âe$  pattes  medi.o- 
cres,  c!est-à-dirê  dépassant  la  moitié 
de  la  Iqngiveur  du  4;orps. .      . 

'  MÉTRIOPÎT&RE  9  adject.^  «me^rîb- 
fteriu;  mùteiflugiig  (all>)  (iut|moc, 
médiocre  ,  ttt^ov  ,'  aile).  Epithète 
donnée  -par  lUiger.aux  oiseaux  c|ui 
ont  des  >ilcs  médiocres  y  c'est-à-dire 
it^ouvr^nt  la  ^ase  (le  la  queue  y  quand 
elles  sont  pliées. 

MÈTRIOREYIVQIJE  9  adj»,  me/rûA 
rlyrnchuj:;  mittelschnabîig  (ail.)  (fil- 
Tpio$y  médiocre^  iu^o^  bec).,Sedîtj 
d'après.  Illiger,  d'un  oiseau  qui  a  lé 
bec  médiocre  ,x*est-à-dire  ii  peu  près 
aussi  long  que  la  tète. 

MÉTRiUREy  adj.  ,  jnétriurus^  y 
miudschw.àjuUg  (ail.)  (jAtTj)to(  ^  mé- 
diocre I  ovpà;  queue).  Epithèle  don«^ 


MICR 

née  par  Illiger  aux  oiseaux  qui  ont 
k  qaeue  médiocre ,  c'est-'à-dire  aussi 
longue  que  le  tarse,   . 

BIÉTHOSOME9  ad).,  melrçsoma^ 
Eus.  (fitrpoy»  mesure,  «rà/tfi,  corpé). 
l^itfcète  que  Blainville  doone  à  pla* 
sieurs  familles.de  poissoDS,  i:enfer-t 
inant  ceux^doot  le  cqrps  a  JesXormea 
et  les  proportions  ordiufiires..  •  .      -, 

MEUGLEMEiyr  ,  é.  m.  Synonyme 
de  ^13eugleme{{7.  f^of*  ce  mot,    . 

MEULE  )  s'.  T.  y  sieplicmum;  KrQUtè 
(a}l«).  Bourrelei  ou  anneau  .granul($ 
qui  entoure  la  bjBse  du  mer  rai  n  ou  de 
la  tige  principale  d^  bois  des  cerfs. 

BII4lJ|.EiiENT  ^  s.  m. ,  fefimu  chh 
mors  JUiàuen  (alU);  mewi^f  (&Dgl*^ 
miagolainenio  (it*).  Cri  ordinaire  ou 
chat,;        ,   .         • 

liaGAGÉ  ^ad],yTnicaceus;glimmer' 
artig  (ail.).;  qui  a  l'apparenoe  ou 
Téclat  du  miçà'  (paîUeftes  micacées  y^^ 
qui  contiiënt  des  lamelles  ou  d«8  cris-» 
taux  de  oiicâ  disséoiinés  (ex.  Eupho^ 
tide  micacé);  qui  est  couv^j^t  de  pel* 
Ikules  ayant  l'apparence  du  mica  (ex*^ 
Agaricusmicaceus). 
.  VIGAC1QIJ&  9  adjectif  micacicus. 
Sous  ee  .  nom  Omalius  désigne  iUn 
genre  de  roches  pierreuses ,  eom pre- 
nant celles  dopt  le  luicafaitla  base. 

MICOméES,  adj.  et  s.  f.  p}., 
JWîconîeiB,  N(An  donné  par  Candolle 
&  une  tribu  de  la  famîHe  des  Méla- 
stomacées ,  qui  a  pour  type  le  genre 
MicoTua. 

mCRAGANlniB^  adj.,  mic^tikïan- 
ifius  [  tttxpoc.»  petit  y  ONOiyda ,  épine  )  ; 
qui  a  de  petites  épines*  Bx«  CapparU 
micra^cantha.^  ,    , 

BUGHAI^TUE  ,  adj.  ^  micrdnth^t 
(|itxpôc ,  petit  y  av9o( ,  fleur)  ;  qui  a  de 
petites  .(^urs.  £x«  Pharus  micron^ 
ihusj  Vlambago  mîcrantha^  Onosma 
micrçnfhum,  .  ^  ' 

.  MlCBANTHÉESyadj.  et  s.  f.  pi., 
Micrântheœ,  Nom  donné  par  Âgardh 
S  une  classe  de  plantes  phanérocoty^ 
lédones    incomplètes  ^    comprenant' 


MICR  91 

celles  qui  ont  de  très-petites  fleur^^ 
comme  les  Euphorbiacées  »  Slilagîj 
nées,  Bégoniacées,  Pipéracées  y  IJrti- 
céeis ,.  Àjuea tacéès  et  G  onifères^ 

.MIGaABJHBQpiÉ  9  adi,,.j7iicr^r 
fhrodius  (fiii^tpo; ,  petit ,  ^pd^^oy  ,  |i^ 
culation  }  ;  qui  a  d|B  trè^petites.forti^ 
'cù(ations.  Ex.  C<nraillhamicràrihrQx 

. .  WGR(^is£  ,  s.  ,v\iy  microluulf 
Iju^àçy  petit I  ^ot^y  .base)»  Von^ 
dionné  par  Candolle  à  on  ifruit  doi^ 
le.  gynobase  est  très-petit  et  port^ 
ouatralog^s  peu  distr|içlfi^  i  répçaue 
de  iâ  uoraison  (  ex».  Labiées^^.,  Ç  ^ 
^elui  que  Mirbel  ajjypelle  exos^le  o« 
poîfi3ço4txïe.  ,\       ,         .        ; 

;  BI|GB0GAI1?£9  9A\.ymicrocarpu^: 
pxpoxapsrof  ;  kleùifràchtig  (all.^  {^ 
jxpoç,  p^tit^  nuftcôçy  fruit)  ;  qui  a  df 
petits  fruits  (  ex.  A^phofielus  micro^ 
corpus  y  Dorycnium  microcarpos^ 
;4aonis  mjcrocarpà  f.  Papav^  rnir 
cfocarpun^y  Macroçnemum  n\icrç^ 
.  carpoa)^  jSe  dit  aussi  d*une  mous^ 
qm  a  de  petites  urnes  (  ex.  Racorni'^ 
trium^  mmrocarpum)*  • 

BlIGAOGÉPHALË  9 adj.,  miçroee^ 
phalus;  fus^oxtfaXoç  (fuxpôc^  petit  ^ 
Tttfiài  y  ,têtei.  Se  dit  d'une  liante  qui 
a  les 'fleurs  aisposéls  en  petits  capÀ* 
tûles  (ei(.  Serikia  mUrocephtda , 
Er^ngfum  n^icrocephàlum)y  OA  d'ui| 
^mal  qui  a  unip  petijje  téte.(exi 
.Mo^Qdçn  micro  cçphiUus)» 

MIGBOGÉPHAIiEày  ac(j.  et  s.  ni« 
pi.  y  Mù^ocephalip  Nom  donné  paiç 
Cuvier,.  Làtreille  et  Ëichwald  à  unç 
tri^bii  de,  la  famille  des .  Coléoptères 
bracfaélytres }  renfermant  ceux  de 
ces  insecte»  qui  ont  la. tête  enfonce 
dans  le  corselet  jusque  près  d^  yeuXt 
.,  MIGROGÈRE.,  adj. ,  micvocem^ 
(fuxpoct  petit/  xfpoc,  corne )^  qui  a 
des  antennes  courtes.  Ex..  Phrjrse 
tnicroc$t€i* 

lUGROGÉIlÉES  y  adj.  et  s.  f.  pl*^ 
fiicrocerata.  Nom. donné  ^r  Robi^^ 
neâa«])esYoidy  à  une  section  de  la 


92  MICR 

trîbu.desMyodaîres  Galjptérées  En- 
tompbies,  coibprenant  ceux  de  ces 
diptères  qui  ont  des  antennes  courtes. 

BUGAOCÉRES;  adj.  et  s.  m.  pi., 
Microeera.  Nom  dominé  par  Blain*- 
vîUe  «\  une  ^ectioa  de  la  farmille  des 
'ïïéréîdes,  comprenant  ceux  de  ces 
Chétopodes  qui  ont  les  tentacules 
très-courts. , 

naCROCONE  y  '  adj. ,  microconus 
(pixppc  y  petit  f  X0VOÇ,  cône  V;, dont  la 
surrace  est  cb^rg^ée  de 'petites  ëmi- 
fiénces  coniq^^èç.  Ex«  Monliciilaria 

flHCfOCOHOS,  ,  i 

MICROGOSMOLOOœ  ,  s.  f. ,  mU 
€r&cosmologia  (/xexpoç,  ^etit,  xoVfto;, 
inonde ,  \6yoi  y  discours  }..  Quelques 
auteurs  ont'  employé'  ce.  mot  dans  la 
même  acception  que  celui  d'antbro- 
pologie,  poiir  désigner  L'histoire  ou 
la  description  du.  corps  Inimain. 
-  HBGROpONTE;,'  adj.,  micradon 
(  fA»pQ< ,  petit  )  _  ô^oûc  9  dent  y.  Se 
dit  d'une  plante  qui'  a  un  calice'  à 
dents  très--coûrte5  (ex.  Rondeleiia 
microdon)i  pu  d'un  animal  qui  i^de  • 
petites  denl9  (ex.  Pristii  microdôn). 

MIGRO-ÉLECTROilÉXRE  >s,m., 
micro^elecfroTneirum.-   Nom  •  donné 
par  De  Luc  aux  électromètreâî  qui 
servent  II  découvrir  de  faibles  quan-  ' 
titésd'électncîté.    ^    ' 

MCRO-OALVANIQIIE:  ;  adj.,  tri- 
éro^gahamcus»  Bpithète  donnée  par 
WoUaston  k  Un  petit  appareil  de  son 
invention  ,  jpropre  à  mettre  en  évi-^ 
dence  la  chaleur'  <|ue  développe  la 
chaîne  galvanique  placée  dans  des  cir- 
constances favorables. 

AIICROCFLOSSES  9  adj.  et  S.  m. 

É.,  Microgio^si(iuTipo;y  petit,  7>flSff(ra, 
ngue^.  Nom  donné  par  La  treille  à 
une  tribu  de  la  famille  d^s  Psittacins, 
comprenant,  ceux  de  çesf  oiseaux  qui 
ont  la  lapgue  petite  et  terminée  pur 
un  gland  corné. 

MIGRCNiN ATHES 9  adj,  et  s.  m. 
plur. ,  Micrpgnathi  (  fifxpoç ,  petit , 
TvaOoçy  mâchoire).  Nom  donné  par 


MICR 

Eichwald  a  une  tribu  de  Tordre  des 
poissons  osseux  lophobranches^  com- 
prenant ceux  qui  ont  la  mâchoire 
très-petite  et  comme  rudîmentaire, 
à  cause  du  développement  considéra- 
ble è^s  os  intermaxillaires. . 

MIGROORJLPHIË  ,  s.  f. ,  microgror- 
phia  (fiixpoç,  petH,  7piffi>f  écrire). 
Traité  sur  des  objets  que  leur  peti^ 
fesse  ne  permet  de  bien  apercevoir 
qu'avec  le  Recours  du  microscope. 

MIGlVOLèPlS  9  Bdlr,  micràhpus 
Tpxpô;  ,  petit ,  ^eVic  ,  écaille  )  ;  qi|i  a 
de  très-petites  écailles  ,.conKne  celles 
qui  garnissent  leK  côtes  delabo^uîlle 
du  Spou'dj'lUs  Tfiicrolcpas. 
'  MIGROLÉPIDOrrE  ,  adj.,  microie- 
pidoCui  (^ixûô;,  petit ,  >£?»;,  écaille). 
Se  jdil  d'un  reptile  (ex.  Çordyhu 
microUpidotus)^  ou  d'un  poisson  (ex. 
Lahrus  microtepidoliis  y  Trigla  mi^ 
croiépîdota  )  qui  a  de-  très-petites 
écailles  sur  le^orps. 

MlCRÔiméLnE:  ,  s.  f.  Imœromelia 
( fxixpo; ,  petit ,  ftcXo; ,  membrej.  Nom 
donné  par'  M^lacafncà  une  classe  de 
monstres,  qui  sont  caractérisés  par  la 
petitesse  eiccessi've  de  quelque  mem- 
bre.  •'      .■'■*■•         '  '  ■  ' .  ^ 

MlGROMÉRE  i  adj.,  imerofnérus ^ 
ptxpofrtpi;  {f*ixpoç ,  petit ,  pipbç ,  par- 
tie); qui  est  grêle-  dans  toutes  les 
parties  de  son  corps,  ^x.  Phorinia 
micromerai- 

"  »IIGR01M|É11l£  ,adj„  micronutrus 
f|iixpoç,  petit^  pirrpétt,  mesurer).  Epi- 
thète  donnée  par  G.  Allman  aux 
plantes  dont  lé  périgone  externe  est 
entier^  ou  à  deux  ou 'trois  divisions 
seulement.  * 

MIGKOlMIrzmES  ,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Mîcromj'zidei  (pxpô;,  petit,  fAuta, 
mouche).  Nom  donné  par  Fallen  à 
une  famille  de  Diptères,  qui  tous 
sont  très-petits. 

MICRONÊME  ^  adj. ,  mîc'ronemris 
(pitxpôc.,  petit,  vS}^,  fil);  qui  a  des 
tentacules  (extrêmement  cdurls»  Esc, 
Callirhoe  micronemû* 


MICR 

MCROPÉTALE,  adj. ,  inicrope' 
talus  (niY^Qç,  petit,  ircraXov,  pétale); 
qui  a  nés  pétales  très-courts  outrès- 
petits.  Ex.  Dianthus  micropetalus', 
Potenliila  micropetala^  Combrelum 
micropeudum. 

MIGROrHTHÀLMB^  adjèct.,  m/- 
crophthalmus  f  microps  y-ifitxpo'f/tpiaTOc 
(faxpôç,  petit,  ô^a>uo(,  œil);  qui  a 
de  petits  yeux  (ex.  Phjrseter  /tî*- 
crops).  Se  dit  aussi  d'un  polypier  qui. 
a  de  très-petites  étoiles  (ex.  Astréa 
mierophthalma), 

BaCROPHtillRES ,  adj.  et  s.  m. 
pl.y  Microphthwa  (ficxpâc,  petit, ^ôicp, 
pou).  -Nom  donné  par  Latreille, 
Goldfuss,  flichw&ld,  Ficinu»  et  Ca<- 
rus  à  une  fa.millç.  d'insectes  aptères  ,  - 
ou  d'Arachnides  trachéennes ,  com- 
prenant de  très-petites  espèces  ^  qut 
vivent  en.jpantsites  sur  d'autres  ani- 
maux. 

'  BIIGIIOPHYLLE  ,  àdject»,. micra^ 
phyllus  ;  fAixpô<pvXXoç  ;  'kleinblàUrig 
(ail.)  (funpoç ,  petit ,  ^u^^ov  |  f étrille  )• 
Se  dit  d'une  plante.^qui  4  de  pçiltcs 
feiiilles  .  (ex.*  Lotus  microphyUus\ 
Leighùz.microphylla  y  ÈeUchrjsun^ 
micropT^llum)'^^  d'un  mammifère 
cbéiroptère'qnt  .a.  le  nez  garni  d'unie 
trè^petite  feuille  (ex.  Bhinolophus 
micraphyllà) ,  d'une  -  coquille  dont 
les  tours  de  spir^  sont  chargés  de' 
petits  bourrelets  (  ex.  Murex  micro^ 
phyllus),  ,  ' 

niICliOPODES  y  ad},  et  s.'  m.  pi. , 
Mieropoda  (ptexpoç ,  petit,  ttoûç  ,  pied). 
Nom  donné  par  ûray  à  un  ordre  de 
la  classe  des  Gonchophores ,  compre-^ 
naa tune  partie  4es  Conchifères  di- 
myaires  ■  lamellipèdes^  de  Lamarc^L  y 
ceux  qui  ont  le  pied  petit.  . 

mCROPOIlS  9  adj.  f  microporus 
(fuxpj;  ,  pclît  ^  fr^poc ,  pore  )  ;  qui  a 
de  \rès-petits  "  pores..  Ex.  ,Ceriopora 
micropora, 

BflGIiOPTâlŒ ,  adj. ,  mkropterus 
(  puxpo; ,  petit ,  Ttripov  ,  aile  )  ;  qui  s^ 
des  ailcs' courtes  ,  tomme  le  Ps'uia^ 


MIÇR  95 

cm  mtcropterus ,  ou  comme  la  gousse 
du  Machœrium  micropterum, 

telCnOPTÉRYGIEN» ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Micropterjrgia  (ptwpoc  ,  petit  , 
TrripvÇ  ,  nageoire  ).  Nom  donné  par 
Latreille  à  un  ordre  de  la  classe  des' 
Ptéropode3  ,  ^comprenailt  ceux  qui 
ont  de  petites  nageoires. 

AUGROPYLC,  s.  m.,  micrùi/rla; 
foramén ,,  Greiv  ;  foramen  gernuna^ 
tionis  y  Tittmann;  Keimloch  (ail.) 
(puxpoç ,  peti^  ,  TTu^Jî,  porte).  Turpin 
Appelle  ainsi  une  petite  ouverture  si- 
tuée .près  du  hile  de  la  graine  ,  tou^ 
.  jours  dirigée  du  côté  qui  regarde  le 
stigmate  ,  aboutissant  à  la  radicule  de 
l'embryon  ,  et  servant ,  selon  lui , 
d'introducteur  aux  \{ii$seaux*qui,  deâ 
stigmates ,  appgrtent  à  Ferobryon  en- 
core invisible  le  principe  fécondant 
propre  à  déterminer'  sa  sépartation 
de  la  pffmte-  inère.  Pas  plus  que  les 
vaisseaux  dont  il  s'agît,  le-micropyle 
n'est- admis  par  tous  les  botanistes. 
Ce  n'est ,,  d'après  Raspail ,  que  l'in- 
dice de  1  insertion  de  la  radicale  de 
l'embryoi^. 

MIGAOIUJIfPHC^  adj. , 'ntiVrora/r^- 
phus.  (^xpoç ,  petite*  f^foc  9  bec)>' 
qui  a  un  bec  où  rostre  pourt.  Ex.  Pa^ 
lœmon  microramp'hos. 

MIGKORHYNQUES^y  adj.  et  s.  m. 
pi.  ,  Microrlijrnchi  (  pitxpo;  ,  petit  , 
P'^yyj^f  bec).  Nom  donné. par  filain» 
ville  à  une  séetion  dé  la  famille  de» 
Echassiers  takydramcs  ,  comprepant 
ceux  qui  ont  le  bec  petit. 

MICROATttOAHYNQlXS^  adj.  et 
s.  m-.  pl.>  MiàrorUiorhynchî  (iti7(piiy 
petit  y  opOoç  ,  droit >  p^^x^^  bec). 
Nom  donné. par  J.-Ai  Ritgen  à  Une 

•  famille  de  l'ordre  des  Svlvaîns  ancis- 
tropodes'y  .çompcénûnF^ux  de  ,ces 
oiseaux  qui  ont  le  bec  drait  et  mince. 

WGROSGOPiQUESyadj.ets.  m.  pi., 
■  Mîcrosvopicà»  Nom  do'pné'pat  G.  de 

*  Haan  à  une  famille  de  Céphalopodes 
sans  siphon,  comprenant  ceux  qu'on 
ne  peut  bien  observer  qu^avfC  le  se-^ 


«1^  iMICR 

cours  du  microscope ,  à  cause  cle  leur 
petitesse  ;  par  Bory ,  à  une  classe  du 
règne  Psychodiaîre ,  comprenant  des 
'animaux  invisibles  h  Tœil  nud  et 
dont  un  grossissement  considérable 
peut  seul  révéler  les  formes. 

'  BlICltOSOMATlE  y  s.  f. ,  microsor 
màtià  (pLwpô;,  petit,  ffwpa ,' corps ). 
Kom  donné  par  Brcschet  à  un  genre 
de  dévSntîon^ organiques,  qui  eit ca- 
ractérisé parla  petitesse  du  corps. 

MlÇROiSOIltES,  adj.  et  s.  in.  pi., 
Mtcrosomaia,  Nojn  doUné  par  Gold- 
fuss^  Ficinus  et  Carus  à  une  famîUe 
3e  Perdre  des  Coléoplèrei,  rcnfer- 
maat  ceux  de  ces  insectes  qi^sont  de 
très-pelîlé  taille.  ',  ■  \. 
'  MICRO^OIIIIE ,  8.  f. ,  mifirosorhia. 
Notn  donné  par 'Malacarne  à  une 
dàsse  de  monstres,  ayant  *  pour  ca« 
ractèrc  la  peti,lesso  de  tout  le  corps .  ' 

HnCROSOTER^s.  m.,  miercJotcr 
(^txpoç',  petit  f,trt>irYip  ,  conservateur). 
Mûiten'  appelle  ainsi  un  instrument 
ié  son  Invention  servant  à  clioîsîr 
liâgrmi  une  foule  de  petits  êtres  le  seul 
qu'on  veuille  conserver  et  mettre  à 
part ,  afin  de  pouvoir  observer  au 
ttiicroscopQ  sans  difUcutté  les  claûge- 
mens  qu  il  subit  par  les  progrès  de 
l'âge."     \     •     \  *     '    ' 

BUCltQÇPEItlIfÊ^adj.;,  mîcrosper- 
mus  (uîxpoc ,  petit ,  joizipiM ,  graine  ).; 
qui  a  de  très-petites  graines.  Ex.  Tri» 
cHochtoa  mîçrosperma ,  ISasfartmrti 
tnicrospermum, 

IKtGltOSPOhE'^  adj.,  microsporus 
{ ftixpô^*,  petit ,  ffîrop« ,  graine  ).  ;  qui 
p.  de  petites  graines.  Ex.  Nœmaspora 
microspora, .  .       , 

MICROSTACriYÉ,  ad}.  ,  micror, 
Uachyus  ;  piizpo^Tap^vç  j  kieinilhrig 
(ail.)  (|xixpô;,^etit,  (rrâ;^ç  ,  épi);  qui 
^  les  ^eursfpisposéés  en  petits  épis. 
Ex.  Coccoloha  microstflchjra. 

MICRO^TÉIIIONE ,  adj.,  microsle' 
mon'(pir/poç,  petit,  fffîjuwv,  clamine); 
qui  a  de  petites  étaiiilnes.  Ex.  -ITi^-* 
patoriUmmCcrostemon.   ' 


MiDt 

mCKOSTOME»  adj.  ^  micrasSo^ 

mus;  {Atypo^rofAoç  l^pLixp^c ,  petit ,  (7tô^, 
boucbé).  Se  dit  d'un  animal  qui  a  une 
petite  bouche  (  ex.  Pristipomus  mi" 
àrostomus^  Disioina-  micros tomum y; 
d*une  coquille  univalre  dont  Tou* 
verture  est  petite  (  ex;  Ifelix  mi^ 
crostbma  )  ;  aun  mollusque  tunîcîer 
qui  a  les  ouvertures  de  son  man- 
teau très-petites  (  ex.  Saipa  m£- 
crostoma)  ;  d*une  mousse  dootVou- 
verlure  de  Turue  est  petite  et  res- 
serrée'^.ex*  Gjrninostomum  microsto^ 
mum).' 

'  .  nOCROâTOMES ,  adj.  efs*  m*  pi., 
Microstoniata,  Nom  donné  par  Gold!,- 
fusa,  Ficinus  et  Carus  à  i^ne  îamtUe  de 
Poissons  zcugoptérygtens  ,  compre- 
nant ceux  de  ces  aniinaux  qui  ont  une 
petite  boucbe.  •'   ^ 

MIÇROtHÊLE  9  adjs ,  microthelus 
.  (  /Aixpo; ,  petit  ]  Brikh ,  mamelon  );  qui 
a  le  corps  couVértdc  petits  mamelons. 
jEx.  Eunicea  mîcrotneia. 

MICROZOatRES  y  adj. et  s.  m.  pi., 

.  Micfozoaria  (  fAtxoo;  ,^  petit ,  («mv  , 
animal  ).  Ëlain ville  désigne  sous  ce 
nom  une  classe  comprjeuant  âes  ani- 
itiaux  mfinement  petits,  qu'il  n'admet 

'  que  dVne  manière  provisoire ,  la  re- 
gardant comme  un  assebblagç  d'êtres 
^ès-différens  quant  au  type  et  aux 
formes  ,  d'Entomo^tracés  ;  d'A9cari- 

.  diens ,  de  Plaaorîés  et  peut-.èire 
même  de  germes  ,  d'animaux  zoO- 
phytaires. 

.  '  MICROZpFivÉ';  adj. ,  microzonains 
(jÂiapô;,  petit,  Çwvi  ,  ccrintore)  ;  qui 
offre,  une  ione  étroite.  Ex.  Murex 
microzonias. . 

MICRURE^^dj^  9  micriirus  (fti- 
3ipo; ,  peirt ,  dùpà ,  queue  )  ;  qui  a  une 
queue  courte.  Ex.  t^us  micfuros, 

mpASIÉIVS,^  adj.  et  s.  m.  pi.,  Mi- 
dasiL  iSom'  ^o6né  par  Wiedemànn  à 
une  famille  de  Tordre  des  insectes 
'  diptères ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Midas,  '    '     . 

'    MIDI  9  s*. .  m,  I  meridies,  hora  m«- 


Mitî 

ridiana  ,  diei  médium,  ;  jitofijjiJ^ia  ; 
Mtnag  (ail.)  \mid'daj  (angl.)j  rhez- 
zodî  (it. ].  Milieu  (lu  jour,  moment 
ôh  le  Aolcil  passe  au  méridien  supé- 
rieur d'un  lieu.  Mîdi  (aiijtralisregb; 
Siiden  (ail.)  ;  soùlh  (angl.)  eal  aussi . 
là  Végion  du  ciel  comprise,'  dans  notre 
&émisphcre ,  entre  l'orient  et  l'occî- 
Aent,  à  droite  de  Ti^bservàleuri'egar- 
aaritrorient.  *'  •  ' 

MEL ,  s«  m. ,  met;  util  ;  ffonig^ 
<air.);  honcjr(ùn^l)  ;  me/c  (it.).  Ma- 
tière sucrée  que  plusieurs  insectes  by- 
m^noptères,  les  atreilles  principale- 
Aient ,  préparent  en  élaborant  dans 
leur  estonràç  les  sucs  qu'ils  pompent 
inrles  fleurs  des  végétaux. 

BiIELLË  9  adj. ,  meîUnus  y  qui  a 
la  toulelLi.r  jaune^u  mieL  Ex.  ^a- 
tinike  mieUée.  . 

-.  MIELLEUK,  adj. ,  mtllkus  ;  fic^ 
liTwÇiîç;   honigsûss  (,all.  );  horded 

£ng'-)  •»  9"»  ^  Ift  «areur  siicrée  et  la 
nfHstancê  du  miel.  ... 

ftnÇRATlOW.  f^O^eZ.EMIGRATIOK/ 
ÉftGBATOIQE.  ^o^c«".  EMiORii:NT. 
HILIAG£E$>  adj.  efs^f.  pluH  , 
Mitiacect»  Nom  donné  par  Link  à  une 
trfbu  de  la  faniHle  des  Graminées  , 
qui  a  pour  1  jpe  1«  genre  Miiium. 
-  MïlîïAtnB 9  ad].',  viiliûris  ;  A(V-' 
sekornMTtig  fyX\,)x  Se  dit ,  eii  miné- 
ralo|[ie  ,.(ks  erains  d'utie  roche gfe-^ 
nûe  y  quand  lU  ont  la  grosseur  d'un 
grain  de  chèoevis  ou  de  millet  ,*  et 
en  zoologie  y 'd'un  animai  qui.est  ex- 
trêmement petit  (  ex«  Noctiluca  mi'» 
Uaris).  Leï  botanistes  appellent  âr/an-. 
des  miliaires  de  -très-petits  corps  qui| 
lorsqu'on 'examine  à  contre-jour  l'é- 
pldernie  dcfaché  d'une  plante  ,  pa- 
raissent sous  la  forme  d^1iresron.des 
oue1li))tiqiieS)  ajant  ^  leur  centre  une 
ligne  obscure  ou  transparente ,  que 
beaucoup    ,d*ol3Scrvateurs  ont   pris^ 
pour  un  pore  ,*  mais  qui  u'est^peut- 
être.  que  le  sommet  couché  d'un  poil 
trcs-ôourt,       '. 

fllILIEU^  S,  m.  f.  médium.  Nom 


MI^.  95 

4onné  d'une  manière  générale,  à  tout 
corps  qui  en  environne  d'aulrçs*,'  ou 
qiii  leur  livre  passage.  Se  dit  princi- 
palement de  ceux  dans  lesquçis  pé-^ 
nètirc  la  lumière.     '         *      .  '  ' 

*  MlLLEFElJILLÈ9adj.,mi7/€/'oûW,- 
mUlefoliatus  }  qui  a  les  feuilles  ex- 
trêmement découpées.  Ex.  Sj-sim^ 
brium  miltefolium ,  Rdniincûlus  mît» 

hfoUaius  ,  Sisymbrlum  hirriophrl" 
luni.  ,         .     v'  .   r  ^.   . 

'  mLLNtEVB,^  qdj.  ,  mille florus 
(  millê\  mille  ^*  flos  ,  fleur  )'  ;  qui  est 
garni  de  àeùVs  très-nomfireusés.  Ex. 
Cocculus  millefloriis  ^  Çremanîuhi 
mille florum:  .'      ' 

MUiLSPtEDS,  adj.  et  s.  m.  pi,  , 
Mitlepedes.  Itohi  donné  par  Dunié- 
ni  k  une  Camille 4e  Tordré-des  insec- 
tes aptbrés ,  comprenant  ceux  de  ces. 
animaux  qui  ont  des  paîres  de  pattes 
i  presque  tous  les  -anneaux  de^  )eur 
corps.  »  ^     *  '    '    '     . 

'  MILLÉPONCTUâ,  adject.^  mille^ 
punciatusj  qui  est  couvert  d*une  mul- 
titude de  points.  Et.  Naticà  fntUe"^ 
punctaki. 

MÇLLEPOiBé  ,  adj.  ,  mllleporus.. 
Qui  a  des  milliers  de  pores.  I>e  BrOr» 
ckrcerusmUUporus  alèscljtres  char- 
gées de  très- petits  points.- 

IIPLLÉPOR^ES,  adt.  et  s.  f.  pi.  , 
MûlcporeièS^oiti i«>U9  lequelLamou- 
roux  désigne  un  ordfe  de'  la  section 
àes  Polypiers  pierreux  foraminés  , 
qui  a  pour  type  le  geuite  Miïîeporeu 

MILLEPORÉS,.  adj.  pt  s.  m.  pi.  , 
Millepora,  Nom  donné  par  Blainville 
à  une  famille  de  la  classe  des  t^ôly- 
piaires>,  comprenant  ceu^  de  ces  êtn^s 
4ôn4  les  polypiers  .Sont .  creusés  de 
troUs  infinimeht  nombreux. 

MLLéY^ORîrES ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Mîlicporita,  Nom  donné  pat  Latreîlle 
à  une  tri  bu  de  la  famille  des  Cépha- 
lopodes polythalanies  ,.  comprenant 
ceux  dc^nt  la  coquille  est  plutôt  po- 
reuse que  cellUlcnse  à  l'intërîeUf. 

JtULLÉRIÉ'ES  •  adj.  et  s.  f.  pi.  . 


96 


MINÉ 


l 


Millerieœ»  Nom  donné  par  Cassin!  à 
une  section  de  la  tribu  des  Hclîan.- 
thées  ,  par  Lessîng  à  une  section  de 
la  sous-tribu  des  Asléroïdées  mélam* 
podiées  ^  ajanjt  pour  type  le  genre 
Milleria,    . . 

MILVmS,adj..et  s.  ta.  pi.,  MiU 
ffina.  Nom.  donné  par  Vigors  à  une 
tribu  de  la  famîHe  des  Falconidés , 
qui  a   pour  typé  le   eenre  Miii^iis. 

nmiOSÉËSv  adject.  et  s.  f.'  pi; , 
Mimosea.  Nom  donnjé  p$r  R.  Brown  , 
Ebermaier ,  CandoUe  et  Kùnlh  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Légumineuses , 
qui  a  pour  type.  )e  genre  Mimosa,^ . 

lilNK,  s.  f.jt  minera)  Gru^c  (ail.); 
mniera  (it.  )\  Ce  mot  a  trois  accep- 
tions différentes.  On  le  prend  quel-» 
quefoîs  commp  synonyme  de  minerai 
(voyez  ce  mot).  Il  sert  aussi  à  dést« 
ner  le  gîte  des  minerais  dans  le  séiq: 
e  la  terre  ^  et  les  esicavalions  ^ue 
les  hommes  (ont  pour  aller  enlever 
les  minerais  de  leur  gîte.  Enûn  on 
l'employé  assez,  fréqueihmeot  pour 
désigner  un  minéral  qui  renferme 
une  substance  métallique  autopside. 
Les  caprices  de* l'usage  le  font  encore 
appliquera  dViutres  désignations spé* 
ciales ,  à  l'égard  desquelles  ricq  &e 
justifie  l'emploi  qu'on  en  fait. 

MINEIUI,  s.  m.,  £rz  (ail.).. On 
donne  ce  no0i  en  minéralogie  à  toute 
substance  qui  renferme  un  métal 
autopside  ;  en  technologie  «  aux  seules 
jBubstanees  dont  on  peut  retirer,  avec 
profit  la  matière  précieuse  qu'elles^ 
renferment. 

miNERAI^y  adj.  et  s.,  m.  ^  mine^^ 
raie  .  Oo  appelle  minéraux  des  corps 
qui,  placés  à  la  surface,  ou  dans  le 
sein  de  la  terre,  sont  dépourvus  d'or-* 
ganisation,  et  n'offrent  que  des  assem- 
Blâges  de  molécules  similaires,  liées 
entr'elles  par'  la .  force  de  l'affinité. 
Les  eaux  minérales  sont  pelles  dans  , 
lesquelles  des  principes  étrangers 
quelconques^  et  même  une  chaleur 
au  de^us  de  la  température  moyenjae^ 


MINE 

se  manifestent  aux  sens  d'une  ma* 
nière  qui  n'est  point  équivoque.  Bory 
définit  le  rèsne  minéral^  assemblage 
de.  molécules^  d'un^ -forme  détennî<« 
née ,  ou  du  moins  aisément  percepti- 
bles à  la  plupart  de  nos  sens,  soit 
qu'on  les  rencontre  naturellement 
agglomérées  en  ma^s  homogènes 
ou  mélangées,  soit  'qu'on  les  retrouve 
éparses  ou  déguisées  dans  le  restç 
de  la  nature  et  servant  de  base  aur 
corps  organisés.  •       -  ^ 

Mnv^ALISifiLE^  '  adj. ,  vererz- 
bar  Call.  ).  Cette  épithéte ,  dont  ou 
fait  rarement  usUgc^.  est  donnée  k 
des  corps  en  quelque  sorte  passifs  qui, 

Sonr  se  réunie  entr'/eux^  ont  besoin 
e  l'action  médiate  d'autres  corps. 

MINÉiUUSATEUR ,  adj.  et  A.  m. , 
vererzend  (àll.).  Se  dit,  dans  une 
combinaison ,  de  celui  des  compyOBans 
qui  fait  plus  pailtcnlië^ement  la  fooc» 
tion  de  principe  chimique  coQstijtuant 
(raûtre  se  bornant  à  recevoir  Ifi  forme 
ou  la  nature  chimique.) ,  en  d'autres 
termes ,  qui  imprime  au  second, 
jouapt  le  rôle  passif  de  base ,  des  ca- 
ractères déterminés,  tant  physiques 
que  chimiques. 

;^MINéRALISATION  ,  s.  f,  Kerer^ 
zang  (  idl.).  Acte  par  lequel  s'effec- 
.tue  la  coiùbinaisoli  de  deux  corps 
qui  jouent  le  rôle  ,  l'un  deminérali- 
sa^leur ,  l'autre  de  minéralisable. 

MiXÉnALISÉ ,  adj, ,  vererzt  (ail.). 
Se  dit  d'un  corps  qui  est  combiné 
avec*  une  minéraUsate'ur ,  par  exemple 
Je  (ér  avec  le  soufre. 

MEvélLiLOGIE ,  s.  f., .  mineraio^ 
gia  ;  Erzkunde  (ail.).  Partie  de  l'his- 
toire naturelle  qui ,  ayant  pour  but 
de  connaître  les  combinaisons  non 
organiques  xîes  élémens,  telles  qu'on 
les  trouve  .produites  par  la  nature  sur 
le  globe,  considère  en  çùx  les  carac- 
tères par  k^squels  ils  frappent  nos 
sens,  leur  (Composition  chimique,  les 
circons^Dces  de  leur  ^cément  ^  et 


MIRO 

le  rôle  qn'ih  joueot  dans  la  coQStitd- 
tîon  de  la  terre.  ' 

MINÉIULOGrOUE,  adj. ,  minera^ 
logicus}  qui  a  rapport  à  la  minéra- 
logie. 

MINÉRAIiOGISTE ,  8.  m.  Nalura^ 
liste  qui  s'occnpe  spécialement  de 
^histoire  des  minéraufx. 

MINÉnOGRAPHIE  ,  s.  f. ,  minero* 
graphia.  Sjponj me  inusité  de  miné* 
ralogie.  P.-A.  Fostins  a  publié  un 
ouvrage  sous  ce  titre ,  en  i643. 

BilNJEUR ,  adj.  et  s.  m.  On  donne 
cette  épitbète  aux  insectes  qui  creu- 
sent,  soit  Tinténenr  des  végétaux 
ligneax.  et  herbacés  ,  soit  la  terre  « 
pour  sy  mettre  à  Tabrî ,  et  souvent 
pour  y  déposer  Icfis  progéniture. 

MIIVUARTIÉE8,  adject.  et  s.  fém. 
pi.,  Minuartieœ*  Nom  donné  par  Can* 
dolle  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Paronychiéesi  qui  a  pour  type  le  genre 
Minuaria, 

Mli^UIT ,  s.  m.  y  média  nox  ;  pi«ni 
vvÇ  ;  Mitternacht  (ail.  )  ;  midnight 
(  angl.  )  ;  mezza  notte  (  it«  )•  Époque 
du  jour  à  laquelle  le  Soleil  passe 
par  le  méridien  inférieur  de  cha- 
que lieu  de  la  terre^ 

MINUriFLOREy^dj.,  mlnutîflà^ 
rus  ^  minutas ,  petit ,  flos ,  (l^or  )  ; 
qui  a  de  petites  fleurs.  Ex.  Rhamnus 
mimuijlorus  ,  f^ilfa  minutijlora , 
Dilepjrrum  minutiftorum. 

MUIAGE,  s.  m. ,  /oom//rg(angl.). 
Pbénoùiène  d'optique  qui  consiste  en 
ce  que  9  dans  certaines  circonstances , 
les  objets  lointains,  très- rapprochés 
de  l'horizon ,  paraissent  doubles , 
l'une  des  images  élnnt  droite  comme 
à  IWdinaire ,  et  l'autre  dans  une  po- 
sition renversée.  Ce  phénomène  a 
lieu  tant  sur  mer  que  sur  terre,  et 
la  théorie  fort  simple  en  a  été  décou- 
verte par  Monge. 

MIROIR ,  s.  m. ,  spéculum;  Spie^ 
gel  (ail.).  On  nomme  ainsi  une  mar- 
que colorée  et  brillnnle  que  forment 
les  bords  antérieurs  des  plumes  tcc- 
ir. 


MITR  07 

trSoes  de  raile,  quand  ils  sont  de  cou- 
leur différente^  comme  dans  le  ca- 
nard* 

HROITANT  ,  adj, ,  We&(aH-). 
Se  dit  d'une  surface  qui  a  rémtdVia 
miroir»    . 

MIROITEMENT,  s.  m.  Éclat  que 
eertaines  surfaces  polies  jettent  en 
réfléchissant  la  lumière* 

MISGIBILITÉ^  s.  f.,  Mischbar^ 
ieit  (ail.).  Facaitè  qu'a  un  corps  de 
se  mêler  avec  un  autie.  On  n  eni-« 
ploie  guèrcs  ce  terme  qu'en  parlant 
de  fluides. 

msciBLE,  adj. ,  mûcAAor  (alU)  ; 
'  qui  peut  se  méleravec  autre  chose. 

MIROBOLANÉES,    adj.   et  s.  f* 

Îl.,  Miroboianeœ,  Nom  donné  par 
ussieu  à  une  famille  de  plantes,  qni  a 
pour  type  le  genre  Mirobalanus ,  et 
que  R.  firown  appelle  Gombrétacées» 

MIT^OSATES,  adject.  et  s.  m.  pi., 
Mitosam.  Nom  dtfnné  par  Fabricins 
a  une  classe  d'insectes  »  comprenant 
ceux  qui  ont  les  mâchoirea  cornées  , 
croiiiées,  sans  palpes^  et  correspondant 
aux  Myriapodes. 

MrrRAL,  adj.,.  mitralis  (mitra^ 
nuire  )  ;  qui  a  la  forme  d'une  mître» 

MITR£  ,  s.  f.,  miZ/v;  ATâlzeCalL). 
Nées  d'E^enheclc  appelle  ainsi  le 
chapeau  des  champignons ,  quand  il 
est  bas,  épais,  arrondi  et  plissé, 
comme  dans  les  HeWella  et  les  Mor^ 
chella, 

MITRE,  adj.,  mitratus  (miira^ 
mitre  )  ;  qui  |M>rte  une  mttre.  Le  £a- 
siliscus  mitratus  a  la  léte  surmontée 
de  lignes  saillantes  qui,  par  leur 
réunion,  ptroduiscntl'apparence  d'une 
sorte  de  papuçhon. 

MITRES  ,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  If/- 
trati.  Nom  donné  par  Pries  à  une 
tribu  de  l'ordre  des  Hjménomycètes 
elvellacés^  comprepant  ceux  qui  ont 
un  réccptahle  piléiforme. 

MITRIFOnME,adj.,  miirœfhrmis; 
jHÛizenfbrmig  (a!l.)  {mitra,  mitre, 
forma  ,  forme  )  ;  qw  a  la  forme  d'une 

7 


gd  MKT 

itfttre ,  cTctt-à-dire  d'ua  cAne  nu  petf 
v«olru ,  conmela  bmlle  de  VjélQpeea» 
rus  agrestis  ,  la  <7oi^  des  Grimmia  y 
la  coquille  du  JfiA^a  episcopalh, 
4  flillMfllilMd,  «dj.  et  8.  m.  pi.  ^ 
3/itruUni.  Nom  donné  par  Pries  à  une 
tri^  de  Fordre  des  Hyménomycètes 
«laviforniflis  y  qui  a  pour  type  le  genno 
Mitruia, 

-  iO&TB^  adjeot.  et  s*  m. ,  mùetus; 
ifermâckt  (ail.);  mâfed  {siu^i.)  ; 
mùto  (  it.  ).  Se  dit ,  eo  général ,  d'un 
^eorps  qui  est  CMdposé  de  plusieurs 
substances  de  natui^e  différenie  ,  et  j 
dans  ce  sens ,  il  est  paifaitement  sy-  ^ 
Bohyine  de  cowtfosi^  mais  fort  peu  ' 
usité.  On  donne  4'épitbéte  de  mixte , 
en  minéralogie ,  à  des  cristaux  qui 
résultent  d'une  seu4e  loi  mixte  de 
décreissement  (ex.  ChaUx  carbona^ 
tée  mixte);  en  hofimique,  aux  bou" 
tons  qui  produisent  à  la  fois^s  feuil- 
les et  des  flepra  (Ac.  Srringa). 

MffTIBINAIRE  ,  ndj.,  mixtibina- 
pis  (  mixtus ,  mixte ,  binarius ,  dou- 
kle).  Nom  donné  y  dans  la  nomen- 
clature mioéralogiqne  de  Hany ,  à 
un  cristal  provenant  de  deux  décrois- 
semens,  l-'un  mixte,  l'antre  par  deux 
rangées.  Ex.  ClûHix  earbonatée  mix" 
tibinaire.- 

MRffBISONITiURÈ ,  adj. ,  mûr- 
tibisunitarîus  (mixtus ,  mixte ,  bis  , 
deux  ,  anilas,  unité).  Épithète  don- 
née ,  dans  la  nomenclature  minéra- 
logique  de  Efaiiy ,  à  des  cristaux  qui 
^nt  produits  eu  vertu  de  trois  dé- 
crotisemens  ,  Fun' linixte,  Ibs  deux 
mitres  chacun  f)ar  une  rangée.  £x. 
Chaux  earbonatée  mixtibisunitaire. 

MtXTILÏGNE  ,  adj.  Se  dit,  en  mi- 
liéralogie-,  d'un  cristal  dont ,  parmi 
les-'  faces  qui  le  terminent^  les. unes 
sont  planes  et  leè  autres  ont  pris  de 
la  convexité.'  E&:  Chaux  sulfatée 
mixtiligneé 

MIXTRVERllS  ,  adj. ,  mixtineruis  ; 
gemiscittnervig  (  ali.  )  (  mixtus  , 
mixte  y  ner^us  \  n^rf  ).  Épithète  don« 


MOBt 

B^e  moLX /euilles  dont  les  nervures 
naissent  à  la  fois  de  la  base  et  des 
parties  latérales  '  de  la  nervure  mé- 
diane. £x.  beaucoup  de  Rhamnusm 
MIXTITËRNAIRE  ,  adj.  ,  mixti- 
ternaris  (  mixtus ,  mixte  ,  teniariusf 
de  trois  )'.  Se  'dit ,  en  minéralogie  , 
d'une  variété  qui  résulte  de.  dei^ 
déeroîssemens ,  l'un  mixte ,  l'autre 
simple  y  par  trois  rangées.  -Ex.  Chaux 
earbonaût  mixiiternairs. 

UtarmnssrtàJBOE ,  ad j . ,  mixti- 
trâimtaris.  (  mixtus ,  mixte  ,  très  , 
trois,  unitas  y  unité).  Se  dit ,  en 
minéralogie  ,  d'une  variété  qui  ré- 
sulte de  quatre  décrôissemens ,  l'un 
mixte ^  et  chacun  des  trois  autres  par 
une  rangée.  EMtm  Pjrroxène  mixti^ 
triunitaire, 

MIXTIDNIBINAIRE  ,  adj. ,  nUxti- 
unibinarius  (  mixtus  ,  mixte ,  unus , 
un ,  binarius  y  double).  Se  dit ,  en  mi- 
néralogie ,  d'une  variété  produite  par 
trois  déeroîssemens  ,  l'un  mixte ,  le 
second  par  une  rangée ,  et  le  dernier 
par  deux  rangées.  Ex.  Baryte  sidfà' 
tée  mixtiunèbinaire. 

MNÉMÉIDÉEd,  adj.  et  s.  f.  pL  , 
Mnemeideœ,  I^pi  donné  par  F. 
Eschenholtz  à  une  famille^  d'Acalè- 
phes  ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Mnemia, 

•  VIVESTOTHÉLIÈ^  adj.  ,  mnesto^ 
theleœus  (  itvntmvvi  «  se  marier ,  OafXj  , 
mamelon^.  Épithète  donnée  par  G. 
Âllman  aux  plantes  qui  ont  dans  une 
même  fleur  un  ovaire  accompagné 
d'im  organe  mâle. 

MNIOIDÉES,  adject.  et  s.  f.  pi. , 
Mnioidei.  Nom  donné  par  Bridel  à 
une  famtUle  de  Mousses  ,  qui  a  pour 
typ^  le  genre  Mnium. 

UNIOPSIDÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Mniopsidece,  Nom  donné  par  Agardh 
à  une  famille  de  plantes ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Mniop^is, 

MOBILE 9  adj. ,  mobills;  CTiptxsrroi  ; 
b&weglich   (ail.)  ;   moi^eable  (angl.). 

Se  dit  d'tine  couleur  qui  varie  arec 


MOIS 

Taspect  des  corps  colora  ;  d'une  an- 
ikère  qui ,  fixée  par  uu  seul  point , 
faisant  office  de  charnière^  peut  se 
Biouvoir  en  deux  sens  opposé»  (  ex. 
Lilium  )  ;  de  Vannecat  des  champî-* 

S  nous,  quand  y  n'adhérant  pas  au  pied 
u  stipe  9  il  peut  en  parcourir  la' lon- 
gueur ,  comme  ferait  une  Jbague  (  ex* 
jégaricus  procerus). 

liaai|.IOaBlfS ,  adj.,  mobOtcar^ 
mû  (  hiobUis ,  mphile»  cérmi^  corne-); 
^i  a  une  oorne  mobile  ,  comme  Ip 
mâle  du  Gtotpupes  inotiliconUs  en 
porte  une  longue  sur  la  télé. 

MiDWUTE;,  subst.  f  ,  molniiiaj; 
Bew€gliclikeii(B\L)\  mobiUtjr(9iagL). 
Faculté  qu'a  un  corps  de  pouvoir  éUe 
transpocté  dW  lieu  dans^un  aulre. 

IfWEIUVp  ,  adject.  Sous  ce.npm 
Ofpaljps  éiajidit  un  ordre  de  terrains» 
eQn4>renaot  ceu;^  qui  40Qt  cafactérir 
ség  p^r  la  présence  des^monumens  de 
rindustrie  luimaine» 

JtyOpiQMnE ,  adj.  ,  modiàbrû 
in^idiol^  j  nojiau)  ;  qui  a  lu  formo 
4'un  moyeu  de  i»uç.  £x*  Cjrpricardùi 
modiolaris. 

MQDIOLIFQRME  ,  adj, ,  modioli- 
Jormiê  (  modiolus  »  mojeà. ,  forjna  , 
ferme  )  ;  qui  a  la  forme  d'un,  mojeù 
de  roue. 

MOELLl^^  S,  f.  medulla;  yMÙoçf 
3far^  (ail.)  ;  marrow  (anglOj  rni" 
dolla  (ît.).  Nom  donné  au  tissu  cel- 
lol&ire  qui  est  renfermé  dans  un  ca- 
nal cylindrique  j  au  centre  de  la  tige 
des  plantes  dicotylédones  ,  et  par  abus 
à  la  substance  nîoUoet  parencbyma- 
tense  qui  occupe  lé  centre  de  celle  des 
monocotylédones. 

llO£l4.EIK,ftdj.,  mo/fi/;f£uiXM9$; 
markfy"  (ail.}.  Se  dit  des  parties  qui  sont 
douces  au  toucher,  comme  Xt^femUes^ 
dn  f^erbiueum  Tkapsus  j  le  duvet  c|je 

«iAlSy  s.  m.,  mensis ;  fuiif  ;  Mo^ 
ROI  (ail.)  :  motah  (angl.)  ;  iiie>#(ît.). 
Période  de  temps,  qui  embrasse  la 
domièpia'  panù  de  l'aopée.  Cette 


MOLE  ^ 

période  a  été  fournie  par  k  x^ola- 
•tion  synodique  de  la  Lune ,  dimt  1^ 
quart  a  donné  la  semaine.  Ldrs'quo 
les  progrâs  des  obscevaiiont  aelimio*- 
miques  eurent  amené  l'usage  de  l'an- 
née solaire ,  l'habitude  fit  conserve» 
celle  de  la  partager  en  douze  parties, 
quoique  cette  division  duod^inude 
n'appartienne  point  essentiellement  à 
son  oaract^e,  qu'elle  paisse  aisément 
être  templaeée  par  un  tout  aufi» 
mode  conventionnel  de  numératioa  ^ 
et  qu'elle  l'ait  réellement  été  chez  les 
anciens  Romains,  qui  avaient  une 
année  de  dix  mois ,  et  chez  les  Hesi-* 
cains  ,  qui  en  avaiei|t'adepté  une  d^ 
dix^huitmoîs.     . 

MflWIfiftMMBS^  s.  LyL.Mueares. 
Nom  donné  pariiei^quisà  ^  groupe 
de  la  famille  des  Champignons  Deiw 
matocarpiens,  qui  a  pour  type  le  georn 
Mttonr-  ' 

IKMLAIUB  9  ad},  et  s.  f. , 
triiorius  (  mola ,  meule  ).  Les 
ralogistes  a'ppellent  Quart  agate  mo» 
bure  une- variété  qui  sert  à  faire  des 
meules  de  moulin.  Les  dents,  malais 
tes  y  au  nombffie  de  vingt  che« 
l'homme,  sont  celles  qu'occupent  le 
fond  de  la  bouche.  iCirby  ^^me 
ainsi  les  dents  des  maiidibuies  ëe  eer^ 
tains  insectes  herbivores ,  qni  sont 
terminées  par  une  surbee  plaile  et 
inégale. 

MOLâBlFOmn,  ad^.fmofartU 
Jermis  (  moUtris ,  molaire ,  forma  , 
forme).  Un  diampignon  {Sùtotrema 
molarifbrme  )  est  appelé  aioai ,  parce 
que  sa  surface  est  garnie  de  dents  fas- 
oieulées  et  soudées  ensemble  ,  qui 
ressemblent  à  des  molaires  ,  avec  leurs 
tubercules. 

ifOLÉGVLAlBS  ,  adj.  ,  moleeu-^ 
loris  ;  mohcelare  (it.)  ;  qui  a  rapport 
aux  molécules.  -On  donne  cette  épi— 
thèle'nux  £ic/io)u  mutuelles  des  par-^ 
ties  constituantes  ou  molécules  des 
corps,  qur,  bien  que  séparées  par.jes 
inlcrvs^^frplus  ou  moins  gtandS|  agisi^ 


• , 


$f^t  sans  cesse  les  une»  sur  les  ault^ed^ 
pour  se  maioteair  dans  leors  positions- 
lespectives ,  s'attirer ,  se  repousser , 
oit  enfin  se  communiquer  les  effofta 
ot  les  pressions  qu'elles  supportent. 
V attraction  moléculaire  est  là-  force , 
qu'on  suppose  inhérente  aux  molé-- 
colcs  de  la  matière ,  qui  ne  s'exerce 
qu'à  des  distances  inappréciaUes  ou 
au  point  de  contact ,  et  qui  les  fait 
tMiare  à  se  coml>iner  les  unes  avec 
les  autres. 

.  MOIiÉCIlItE  f  snbst.  f. ,  molecttla^ 
massula  ;  Theilchen  ,  Massentheîl 
(att.)  ;  molecùla  (it.).  Petite  partie  on 
parcelle  d'un  corps. 

MMiBNDniîAGÉ  ,  adj.  ^  molenéU^ 
naris,  moUndinaceus  ;  wvndmûhUns" 
Jl&gelartig  (ail.)  (mola  ^  meule  de 
moulin).  Épitkète  donnée  par  Will** 
doaoïr  aux  graines  des  OmbeUifères , 
lorsqu'elles  sont  garnies  d'un  grand 
niMnbre  d'ailosy  ce  qui  les  a  fait  compa- 
rer par  lui  aux  ailes  d'un  moulin  à  vent. 
,  mmJSEA  9  suUt.  m.  pi. ,  Molgai 
(fâoXysct  salamandre).  Nom  donné  par 
J««A.  Ritgen  à  un  ordre  de  la  classe 
des  Aqytibsj  comprenant  les  Sau- 
riens et  Batraciens  des  autres^  auteurs. 

MOM.AtWKS,  adj.  et  sv  m.  pi.  , 
Moltim  Nom  donné  par  Lamarok  à 
«n  ordre  de  la  classe  des  Radiaires  ; 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  qui 
ont  le  corps  gélatineux ,  mou  et  trans- 
parent ;  et  à  un  ordre  de  celle  des 
Ver» ,  auquel  il  rapporte  ceux  qui 
ont  le  corps  nu  et  de  consistance 
molle ,  sans  raideur  apparente. 

MÔIXIPENNES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
f£ollipenH0S  (mailis,  mou  ,  penna  , 
aile  )  •  Nom  dooné  par  Duméril  à  une 
famille  de  l'ordre  des  Coléoptères  ^ 
cmnprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
ont  les  éljtres  molles.  Y,  ArALYTaiss. 

llOIX||]SClJLE,*B(]j. ,  molUuscw 
lus;  qui  est  un  ped  mou ,•  comme  le 
août  en  dessous  les  feuiUes  de  Vlnga 
mopiusculàl^  è  cause  de  la  pubeâccnce 
qui  les  garnit 


•    - 


I..-  - 


MOLY 

HÔLLCOINÉES ,  adj.  et  s.  f.  pL  ; 
Molluginea.  Nom  donné  par  Bartiing 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Paro- 
njchiéef ,  qui  a  pour  type  le  genre 
MàUugo. 

MOLLUSGARTIGULÉS  9  adj.  et  s. 
m«  pi. ,  Moiluscarticulata  (  molhu^ 
cusi  mollusque,  articulatus  ,  arti* 
culé).  Nom  donné  par  01ain ville  au 
sons*type  des  Malentoaoaires ,  expri- 
mant que  ces  animaux  tiennelit  en 
quelque  sorte  lé  miUeu  entre  les  Mol- 
lusques et  les  Artioioaires. 

VC^LDSQUE  ,  adj.  ,  molhucus  ; 
qui  est  de  consistance  mollç ,  cooMne 
le  champignon  appelé  PofyportumoU 
bucus, 

MOLLIÀQUÊB,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Mollusca»  Nom  donné  par  Linné  et 
MuUer  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Vers  y  par  Lamarck  ,  Schweigger  et 
Goldfuss  à  une  classe ,  -par  Cuvier , 
Latreille  et  Macleay  à  une  grande  di- 
vision p  comprenant  ceux  -  des  ani- 
maux invertébrés  qui  ne  sont  ni  ar- 
ticulés ,  ni  radiés  »  ^t  dont  le  corps 
est  toujours  plus  ou  moins  mou. 

BIOLYBDATE  ,  ».  m. ,  mofyhias. 
Genre  de  sels  {rnoljrBdànsaureSalze^ 
ail.)  9  <iui  résultent  de  la  combinai- 
son de  l'acide  molybdique  avec  les 
bases  salifiables. 

BlOIiYBDATÉ,  adj.  Se  dit,  earnî^ 
néralogie,  d'une  base  qui  est  combi- 
née avec  l'acide  moljbdique.  Ëx. 
Plomb  molybdaté, 

MOLYBpÈNE  ,  s.  m. ,  moMdœna; 
Molfbdàn^  H^asserblsH9\U)\m&Ud'^ 
deno  (it.)  (fAÔ^up^oç,  plomb).  Métal 
solide  ,  dont  l'existence  ,  présumée 
par,  Bergmanu  ,  a  été  démontrée  en 
1782  par  Hie!m.    , 

MOLYBDEUX»  ad^ ,  molybdisus. 
On  appelle  bxidemofybdeux  [Moh-ù^ 
elanûxj-didy,  9\\.\  le  premier' <Rgré 
d*oxiî<iation  du  molybdène;  sdsAno» 
fybdeoK,  les  combi  naisons  dé  eeioxide 
av€«  les  oxacides  (  M.ofybdànoxydtU-^ 


.  MOLî 

saite,  ail.  ),  on  celles  da  moljbdène 
avec  les  corps  halogènes  qui  y  oor<» 
lespondeot  quanta  la  composition* 

MOLYBDICO-AAmONlQCB^.àdj., 
mofybdico-ammonicus.  Nom  donne, 
dans,  la  nomenclature  chimiqoe  de 
fierzelius,  à  des  sels  doubles ,  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  sel 
moljbdiqne  avec  un  sel  ammonique. 
Ex.  Chlorure  molj-bdico-'ammoïtique 
(hjrdrochioraie  de  molybdène  etd^am* 
monicuiue), 

HOLYBDICO-POTASSIQUE ,  ad  j . , 
moljrbdico^potassicus.  Nom  donné , 
dans  la  nomenclalure  chimique  de 
Berzelîus ,  «à  des  sels  doubles ,  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  sel 
inoljbdique  avec  un  sel  potassique. 
£x.  Fluorure  moljrbdtco^jfotasjique 
{Fluaie  de  molybdène  et  de  potasse  ). 
MOLYBDIGO-fiODIQOE  9  adjectif, 
JnoljrbiUcO'Sodicus,  THom  donné ,  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Perze- 
lius^  a  des  sels  doubles  qui  sont  pro- 
duits par  la  combinaison  d'iin  sel 
molybdiqiie  avec  un  sel  sodîque.  Ex. 
Oxiflubnjuremolybdico'sodique  (fluaie 
de  molybdène  et  de  soude  ). 

MOLYBDIOES,  s.  m.  pi.,  Molyb- 
dida.  Beudant  appelle  ainsi  une  fa- 
mille de  minéraux,  qui  comprend  le 
moljbdène  et  ses  combinaisons.* 

MOLYBDIQUB,  adj.  ,  mofybdicus. 
I/oxide  mofy-bdique  {fâolybdànoxyd^ 
ail.  )  est  le  second,  ci  V acide  mo-^ 
iybdique  (  Molybdtinsâure ,  fVas'^' 
serbleisâure ,  ail.  )  le  troisième  de*- 
gré  d'o^idalion  du  moljbdène  ;  le 
sulfure  molybdique  [DoppeltscftwC" 
felmotybdHn^v\\,)  est  son  premier,  et 
le  sulfide  moiybdique{DretJachschwe' 
JelmolrbdHn ,  ail.  )  son  second  degré 
de  sttlfaration.  Les  sels  molybdiques 
aoat  ceux  qui  renferment  Tficide 
moljbdique ,  ou  qui  lui  correspond- 
dent  par  leur  compoeîlion. 

MWYBDOSO^AiniONIQUfi  9  ad- 
jeet.,  molybdos^^ammenicus*  Nom 
donnée  dans  la  noflMAclAitiie  chin»* 


1 


MONA  loi 

que  de  Berxelius ,  à  des  sels  donUes 
qnl  résultent  de  la  combinaison  d'un 
sel  mol jbdeux  avec  nn  sel  ammoni* 
que.  Ex.  Chlorure  molybdosoHun^ 
momque  (  kydrochlorate  de  nwlyb^ 
dène  et  d^ammoniaquey 

MOLYBDOSO-POT^fifilQinE  ,  ad* 
ject.  ,  molybdosor'pûtassicw.  Nom 
donné  ,  dans  la  nomenclature  ehimi-» 
4{ue  de  Berzeliùs ,  à  des  sels  doubles 
uî  sont  prodoits  par  la  combinaison 
'un  sel  moljbdeux  avec  un  sel  po'« 
tassique.  Ex.  Chlorure  mofy-bdoso» 
potassique  {hydrochlorate  de  molyè» 
di/ie  et  de  potasie  )• 

MOLYBDOSO-SODIQUi: ,  adject., 
molybdoso*sod£cus»  Kom  donné,  dans 
la  nomenclature  <:himique  de  Bene-» 
|ius ,  à  des  sels  doubles  qui  résnlteirt 
de  la  combinaison  d'un  sel  molvb- 
deux  avecunselsodique.  Ex.  Fato^ 
rure  mofybdàso^sodique  (  ftuatâ  dm 
molybdène  et  de  soude  )• 

MOIiYTIDES  ,  adx.  et  s.  m.  pL  , 
Mo^tides,  Nom  donné  par  Schoen* 
berr  a  un  groupe  de  Curçulionides 
Gonatocères  ^  qui  a  pour  tjpe  ie 
genre  itofytes* 

MOmENT  ,  s.  m. ,  momentum,  Eo 
mécanique ,  on  désigne  ainsi  le  pro- 
duit d'une  forcé  par  là  perpendicu- 
laire abaissée  sur.  sa  direction ,  ea 
partant  d'un  point  déterminé.  Quel>« 

3uefois  aussi  on  entend  par  là  le  |m- 
uit  d'une  masse  par  une  vitesse  \ 
c'est-à-dire  la  quantité  de  mouve» 
ment.  Ce  mot  exprime  encore  la 
quantité  de  mouvement  qu'un  corps 
prend  dans  le  premier  instant ,  lors- 
que l'équilibre  vient  à  être  rompu. 

MOilIE  )  s.  f.  ,  mumia,  Lamarck 
désigne  sous  ce  nom  le  second  état 
des  insectes ,  quand  ils  sont  tout-à- 
fait  inactifs,  ne  prennent  plus  de 
nourriture  ,  et  cependant  ne  sont 
point  enfermés  dans  des  coques  qui 
les  cachent  entièrement. 

MONACAIVTHË,  adj.^  monacan^ 
îhus  (  fié^ç }  seul  ^  Saoy^cc  |  épine  )  » 


fofi  MONA 

,40111  a'a  qu'une  seule  épine,  éom^ 
cnaeuoe  des  cuisses  «otérieurcs  de 
VHjrdrotaa  monaeanlha .  Le  Rolandra 
monacaniha  doit  ee  nom  à  ce  qu'une 
jseule  des  deux  squames  de  son  pérî<- 
cline  est  épineuse  j  le  Qtrnuiaça  iiro- 
.nacantha,  à  ce  qu'après  laMcoûdation 
les  cinq  divisions  du  calice  se  rap-* 
4>rochent  autour  de  la  graine,  et 
.qu'alors  du  dos  de  l'une  d'elles  naft 
iune  épine  plus  longue  que  la  fleur. 
.  MONADAIRE  9  adj. ,  monadarius; 
qui  a  rapport  aux  '  monades  ,  qui 
.lient  de-  la  luonade.  ÇorpuscitU 
monadaire* 

MONAUAHUBS,  adj.  et  s*  m.  pK , 
Mônadaria.  Nom  donné  par  Bory  k 
Jiiae  famille  de  l'ordre  des  Miqrosco* 
piqUes  Gjmnodés  »  qui  a  pour  type 
JU  genre  MoMAfi  par  Goldfuss  ,  Fiei- 
nus  et  Garus  a  une  famille  de  l'ordre 
tdes  Prototoaires  infusoires ,  compre- 
nant ceux  qui  sont  simples  et  arroa*- 
.diii 

MONADELPIIB  9  adj. ,  monùdd- 
phus;  einèràdrig  (ail.)  (  fMioc ,  seul , 
àSùi^  j  frérç  )•  Épitkète  donnée  aut 
étamines,  quand  elles  sont  ré^snies  en 
un  seul  faisceau  par  leurs  filets.  Ex. 
Diaftthtts  monadelpkus ,  Blackèfur^ 
nia  monmdelpha, 

BIONADELPHIE  <.  s.  f.  ,  momdel 
-pkia.  Nom  porté,  dans  le  système 
•aexud  de  Linné  ,  par  une  cliisio  et 
4eiix  ordres,  comprenant  des  plantes 
dont  toutes  les  étamines  f6n(  corps 
ensemble  parles  filets. 

MONADINÉS,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 

'MoruuUma,  Nom  donné  par   G. -G. 

Ëhrenberg  à  une  tribu  de  la  famille 

des  Poljgastriques  Gymniques ,  qui 

a  pour  type  le  genre  Monas» 

MOlVAIVDRfc ,  adj.,  menandniî; 
tinmâfuiig  (  ail.  )  (  ft^vof  «  seni , 
dhnjip ,  lioknme  ).  Se  dit  d'une  fleur 
qui  n'u  qu'une  seule  étaitaine.  Ex. 
*  Haîogetum  mùnandnu ,  Batimo- 
enemis  kionahdra  >  Colpodiam  mo^ 
Tumdmm* 


MONI. 

ffONANDRIE  i  B.  L  y  monandrkt. 
Nom  donné ,  dans  le  système  sexuid 
de  Linné ,  à  une  claase  et  à-  trois  or- 
dres, renfermant  des  plantes  dont  les 
fleurs  n'ont  qu'une  seule  étamine. 

MOIIAIWDIIIQUB ,  ad].^  inofMil- 
dricus.  Se  dit  d'une  plante  à  fleurs 
monsndres, 

VOIVANTH  i  monantkus  ;  einblu-' 
mig  ail.  )  (  |uiovoc  ,  seul ,  ovOx  y 
fleur  )v  Se  "dit  d'une  plante  dont  les 
pédoncules  ne  portent  qu'une  seule 
ueitf  ,  ou  dont  les  fleurs  sont  solitai- 
res. Ex.  Cassia.moTtaniha,  SeHipér^ 
9wum  monanthes  »  Efvum  iroiudi— 
thos. 

BIOlVANTÉÈifEy'adj. ,  mommihe~ 
mus  (fftôvoc ,  seul,  ôcv^ ,  fleur).  VAs- 
pUnium  mtmntkemum  est  ainsi  ap- 
pelé à  cause  de  sa  ligne  de  fructifica- 
tion unique. 

MONAIVTHÉRE  ^  adj. ,  monanthes' 
rus  (pLovoç  ,  seul,^  àv9i3pôc,  anthère). 
Se  dit  d'une  étamine  ffiii  ne  porte 
qu'une  seule  anthère ,  comme  c'est 
le  cas  le  plus  ordinaire. 

BffOXAPTÉRE ,  adj.  ,  monapterûs 
(pvsc  ,  seul ,  TiTipov  ,  aile  )  ;  Oui  n'a 
qu'une  seule  aile ,  comme  la  plupart 
des  drupes  du  Terminatia  mona'^ 
plera. 

MOAABDÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Monardeœ,  Nom  donné  par  G.  Ben- 
tham  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Labiées ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Monarda, 

MOSiLAIRE  ,  adject*. ,  monilaris 
(^moniU ,  collier).  La  Nereis  motd" 
larls  est  ainsi  appelée  ^  cause  dés  ap- 
pendices tenlacui aires  moniliformes 
dont  son  corps  est  muni. 

MONILICORMB ,  adj. ,  fmnUicmr- 
nis  (  monitê^  collier ,  cornu,  eorue)  ; 
qui  a  les  antennes  en  forme  de  chape- 
let. Ex.  Lobotderus  momàcomù* 

MONflLtÉEB  ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Monilieœ»  Nom  donné  por  A.  Bron* 
guîsFt  àoa  gtwpe  de  la  Uilm ^t» 


MOMI 

MncëdînëeS'  hjadaeées^  qui  a  pour 
tjrpe  le^enre  Monllia, 

BIOXILIFÈRB ,  adj.,  monilifer  , 
moniliferus  {monite  ^  collier , /ero  , 
porter.  )  UAljrMorpus  monilifer  est 
ainsi  appelé  à  cause  de  la  forme  de 
ses  \é%ume^;y  Osteospermum  monili^ 
ferum,  parce  que  ses  semences  osseu- 
ses sont  disposées  circulairement  sur 
le  réceptacle  ;  le  Trochus.  monilifer  , 
parce  que  chaque  tour  de  sa  spire  offre 
quatre  rangées  de  tubercules  qui  res- 
semblent à  des  rangs  de  collier  ;  la 
RoiellamoniUferà^  parc^  que  chacun 
de  ses  tours  est  couronné  par  une 
rangée  de  nœuds. 

MONIUFOBME,  adj. ,  v^onUifor^ 
mis;  jclmurformig j  rosenkranzfor^ 
mig^  haUband/ormigfperlschnurfôr' 
mig  ( ail.  )  (  mordu, \  collier^  formu^ 
forme  ) .  Se  dit  de  parties  qui  sont  di- 
visées par  des  étrangtenyens  en  peti- 
te» masses  arrondies  placées  à  la  suite 
les  unes  des  autres ,  en  manière  de 
grains  de  chapelet  y  comme  les  diver- 
ses parties  de  la  tige  du  Cactus  monili" 
Jbrmitf  leê  feuilles  in  âiesemkryim^ 
themum  moniliforme,  les  fruits  du 
Mulhra  moniltformis  et  de  V-Hetfjrsa" 
rum  moniliforme,  les  poils  du  MtF- 
rabiUs  JaUgpa.  GandoUe  appelle  tissu 
celhUaire  moniliforme  (  vaissçaux 
moniliformes  de  Mirbel ,  vaisseaux 
en  collier  de  Bembai^i ,  vaisseaux 
vermicuàtires  de  Treviranus  )  celui 
qi9:jQpréseDte  des  séries  de  cellules 
ovoïdiS)  pooetnées^  séparéei  par  des 
diaphragme»,  et  représentant  assez 
bien  un  collier.  En  zoologie  y  le  mot 
moniliforme  a  le  même  sens  qu'en 
botanique  ;  irs-applique,  comme  épi« 
thète ,  aux  antenries  (  ex.  S/arrotrium 
muiieiM)  «  au^  palpes  (ex.  Notoxe  ) , 
etauxpoii^des  moustaches  de  certains 
pnoques. 

MOMUGÀBE ,  adj. ,  momligerus 
(  mooile  y  eoUier ,  ^ero ,  porter).  Éfii- 
ihète  dvnuée  à  une  ^couleuvre  (Cbb- 
iêr  momlig€r  )  >  à  caiie^ia  fiunûae 


MONO  )e3 

■ 

dçs  lignes  composant  L^iua  des  trois 
raies  qui  régnent  le  long  du  dessus  d^ 
son  corps.  .  . 

MOl^IUOIDE,  adj.,  momÛold^ 
(  monile^  eollier,  ccdoc,  ressem- 
blance ).;  qui  ressemble  à  un  collier^ 
comme  l'extrémité  articulée  des.  fi— 

r 

lan^ens  dont  se  compose  VÛidetim 
monilloides^ 

BIONIMIEBS  ,  adj.  et  s.  f.  plnr.  ; 
Monimiea»  Famille  de.  plantes,  éta- 
blie par  Jussieu »  qui  a  pour  ty^ftle 
genre  Monimia» 

MONOAJUFÈBB  j  adj*  y  monoaxi" 
férus  (  fAovoç ,  seul  y{axis ,  axct  fo^(^  9 
porter  )•  Épithèle  donnée  par  Turpiu 
à  l'inflorescence  des  végétaux  5  quand 
elle  ne  présente  qu'un  seul  axe  bu 
degré  de  végétation.  £x«,  Tulipà, 

MONOBA^HIE 9  s.  f. ,  monob'aphîa 

iaôvoc  y  seul  y  ^ufn ,  'couleur  )•  EtSt 
une  surface  qui  n'offre  qu'une  seule 
couleur^ 

IIONOBASE  j  adject.  y  monobasis 
(  fAÔvoç ,  seul  9  ^91;  «  base  )  •  Noîu 
donné  par  ÇandoUe  aux  plantes  pha- 
nérogames dont  l'adhérence  à  la  ra- 
cine qui  les  porte  se  fait  par  une  ba^e 
unique,  paraissant  être  l'extrémité 
inférieure  de  la  tige ,  ÔU  peut-^tre 
une^racine  tronquée  et  non  rameuse» 
Ex.  Cjrnomorium, 

IIOI^OBIES  9'adj.  et  s.  m.  pi.,  Mo- 
nohla  (fjtovocy  ieuf ,  Stoç,  vie).  Nom 
donné  par  Latveille  a  une  femille  de 
l'ordre  des  Etminthaproctes  cystl- 

3ues ,  comprenant  ceux  de  ces  étrês 
ont  le  kyste  ne  renfeiuie  qb'iin  seul 
animal. 

MONOGAAPEy  adj. ,  monoctcrj[Au 
(  fiovoc ,  se\&l ,  xopnoc ,  fruit  )  ;  qui  n'a 
qu'un  tenl  fruit ,  ou  des  fruits  solit£- 
tres  (ex.  Connarusmonocarpks,  H^ 
'  poerepis  monoearna\  Quel<!j[ues  bo- 
tanistes donnent  <IXte  épMiète^  atfx 
Mbes  qui  ne  produiftent  qa'uné  tige 
tt  meurent  ensuite* 

MWiOGABnBBN ,  adj.  9  monoedr^ 

pew;  mnfrnMg  («ttO^  CandoUe 


lio4  MONO 

donne  cette  épîtbète  aux  plantes  qui 
ne  portent  qu'une  seule  foi^  du  fruit 
dans  le  cours  de   leur  -  existence. 
K<yftz  ArAGTNK. 
MONOGABPIQim.  Voyez  Mono- 

CABPIElf* 

MONOGÉPHALE,  adj.  »  monoce^ 
phabu  (  fiôvoç  ,  seul ,  nnf^'kh  ,  télé  )  ; 

3ui  n'a  qu'une  seule  tête.  Se  dit , 
'après  Mirbe) ,  des  Jruiis  qui  n'eut 
qu'un  seul  sommet  org-inique,  comniie 
lîA;a|)siile  des  Silenè.  On  donne  cette 
épithète  à  des  plantes  qui  ont  les 
fleurs  disposées  en  calotbides  (ex. 
lÀAtris  monocephala  ) ,  ca pi I  u les  (ex  • 
Cjrperus  monocephalus  ,  KjrlUngia 
monocephala) ,  ou  ombelles  (ex.  Er^fi* 
'  'giummonocephalum)  sohtaiiret» 

MONOGÈBE^  adj.  ,  mohoceros  ; 
povoxcûOToc  (fAÔvoc,  seul, ^xipaç,  corne); 
qui  n  a  qu'une  seule  corne.  Le  No^ 
toxus  monoceros  est'  ainsi  appelé 
parce  que  son  corselet  s'avance  en 
pointe  au  dessus  de  sa  tête  ;  le  Cera" 
iodon  monoceros ,  parce  qu'en  gén^- 
Tal  sa  canine  droite  reste  rudiinen- 
taire  ,  de  sorte  qu'il  n'a  qu'une  seule 
défense. 

MONOCHII^S,adj.  et  s.  m.  pi., 

Monochiles  (fxovoc ,  seul ,  -/jiKii  «  on- 
gle ).  Nom  donné  par  Klein  à  u.ne.fa- 
mille  de  Mammiiéres  »  comprenant 
ceux  qui  n'ont  qu'un  seul  sabot. 

MONOCHLAIIYDÉ^  adj.,  mono- 
cklamjrdeat  (fiôvoc,  seul ,  x}^^»  ^'^^ 
aaque).  CandoUe  donné  celte  cpithèle, 
sjmmjme  de  monopérianthé  ,   aux. 

i>lantes  qui  n'ont  qu  une  seule  enve- 
oppe  florale. 

MONOGHROË,  adj. ,  tnonochrous; 
luvoj^ooc  {fiévocy  seul,  XP^»  ^^^~ 
leur)  ;  qui  est  d'une  seule  couleur , 
comme  la  Tipula  monochroa,  qui  a 
tout  le  corps  f«Mig(ineux. 

HQMOCJBUUDITE  p  adject. ,  mono- 
chroite^  (p^voç ,  seul ,  xpôa ,  couleur)* 
Épitbète  douée  par  Be'udant  aux 
substance»  qm  ne  préiente^t  ^u'iUfe 


MONO 

seule  teinte  ,  et  qui  n'ont  que  la 
fraction  simple. 

MONOCmtCmATIQUÊ  ^  adj.,  mo- 
nochromaiicus  (  fAÔvoc ,  seul ,  xP^f^  * 
couleur).  Brewstera  imaginé,  pour 
obtenir  une  flamme  uniformément  et 
uniquement  jaune ,  de  brûler  de  l'at- 
cool  dans  une  capsule  contenant  des 
morceaux  de  fil  de  fer ,  et  cbanffée 
avec  une  lampe  A  esprit  de  vin. 
Talbot  a  reconnu  qu'une  mécbe  or- 
dinaire, trempée  dans  une  dissolution 
de  sel  marin  ,  et  séchée  ensuite ,  pro- 
duisait le  même  effet.  On  obtient  on 
résultat  identique  avec  les  autres  sels 
abdiques. 

MONOCHROUE,  adj.  »  monochnh 
mus  { jxôvoç ,  seul ,  xp^f'^  9  couleur)  ; 
quj  est  d'une  seule  couleur ,  comme 
le  Tabanus  monochrpma^,  qui  est 
roux. 

HONOGLADE9  adj. ,  f^i^noc/éu/M/ 
(fMv<K  9  seul ,  xX&ioç ,  branche)  ;  dont 
la  tige  ne  porte  qu'un  seul  rameau. 
£x.  H^eissia  monoclados, 

BIOKOGLINË  adj . ,  monocUnus  ; 
einkâusig  { u\\,)  (fiôvoçy  seul,  xli^f, 
lit).  Synonyme  de  hermaphrodite^  ce 
mot  s'empioye  en  parlant  de  fleurs 
qui  sont  pourvues  des  deux  sexes 
(  ex..  Rosa  ) ,  ou  de.  calatfaides  qui  ne 
renferment  que  des' fleurs  hermaphro- 
dites (  ex.  Eupatorkan  ). 

MONOCXINÔÉDBIQUE,  adj.,  nio- 
noclinœdricus  (jutovoc,  seu),  xXtiii},  lit, 
i^pa,base).  Nom  donné  parNaqnpnn 
à  un  système  de  cristallisation  dans 
lequel ,  les  plans  coordonnés  n'étant 
pas  perpendiculaires  entr'enx,  deux 
de leuts  angles  sont  droits  et  le  troi- 
sième âigu  ou  obtus. 

MOMOCrOTlXAIRES  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Monocotyla  ( fi^vo^ ,  seoi,* ntrùïan^ 
cavité).  Nom  donné  par' filain ville  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Entoïosi— 
Tes  m jzocéphales  9  comprenant  ceux 
de  cesi  aùin^aux  dont  le, corps  ne  porte 
qu'une  seule  ventouse  en  arrière. 

AIOIVOCOTYJUËOON  >  adject*  et  s. 


MONO 

m.)  monoeotjrledoneus  (fiwH  »  s^l  9 
itoTvhMèv^  cotylédon).  Se  dit  d'une 
plante  qui  n'a  qu'un  seul  cotylédon. 

MONacOTYUDONÉ ,  adj.,jno- 
nocoijrledoneiu.  Épithète  dont  Gan^ 
dolle  se  sert  en  parlant  de  l'emMjkpi 
des  plantes  dans  lesquel  les,  les  felBIs 
étant;  naturdleùient  et  essentielle- 
ment alternps,  il  se  trouve  querinfé- 
rienre  est  solitaire  sur  un  même  plan. 
Cette  feuille  inférieure  est  appelée 
, cotylédon^  et  la  plupart  du  temps 
elle  est  assez  grosse  ou  assez'  déve- 
loppée pour  qu'on  n'aperçoive  qu'elle 
dans  la  graine  ;  mais ,  souvent  aussi  ^ 
on  Toit  ,  le  long  de  la  gemmule  , 
d'autrtes  petits  corps  seiiiblobles  ,  et 
disposés  alternativement  (ex.  Gra- 
minées ^  ;  quelquefois  même  en 
trouve  ueux  cotylédons  plus  ou  moins 
in^ux,  mais  alternes  (ex.  Cytas). 
Ce  n'est  donc  pas  l'unité  du  coty1é<» 
don ,  mais  raltemance  des  cotylé* 
dons ,  qui  caractérist  les  végé(aux 
improprement  appelés  monocotylédo- 
nés  ,  terme  qut  a  pour  synonymes 
ceux  à* endogène  (  Candolle  ),  en- 
dorhize  (Ricfaiard') ,  errptocotfUdoné 
('  Agardh  ).,  mônogïne  (Lestiboudoîs), 
gy-nodyname  ,  granijere ,  ifsùsper^ 
midé  (Pries). 

MONOCOTlIiÉDONIE,  8.  f.,  ma^ 
no'cotjrledonia.  Nom  donné ,  dans  la 
méthode  de  Jussieu ,'  a  la  grande  sec- 
tion du  règne  végétal  qui  renferme 
les  plantes  monocotylédones. 

MONOCOIVQIÀ,  adj.  et  s.  f.,  moAo- 
eonckus  rfMvoç ,  seul ,  ntvfxn^  coquille). 
Klein  et  quelques  autres  auteurs 
ont  employé  ce  mot,  comme  syno« 
nyme  iiunwali^e ,  en  parlant  des  oih 
quilles. 

MONOGOTYLSS  ,  ad},  ets.  m.  pi., 
Monoçoiyla  (fAovoç ,  seul ,  «otvXq ,  ca- 
vité ).  Nom  donné  par  Latrcille  à  une 
fiimille  de  l'ordre  des  Aeépli^es  cy<- 
cl'omorphes,  comprenant  ceux  qui 
opt  une  bouelie  distincte. 

lipiiOCycUy  ndj.y  monoejrcluâ 


MONO 


io5 


(  fAÔvocy  seul ,  xvxXoc,  cercle  ).  La  J'ca- 
Uxria  monocycla  a  été  appelée  ainsi 
parce  que  son  dernier  tour  est  cir- 
conscrit è  la  base  par  un  fil  trans- 
yersal. 

MONODAGTYLE,  adj.  «t  s.  m., 
monadactylus  (  ftôvo^ ,  seul  ,  ^âx- 
XvXo9,  doigt)  ;  qui  n'a  qu'un  seul 
doigt  (exr  Chalets  monodactyUis)^ 
Les  vétérinaires  donnent  ce  nom  aux 
animaux  du  genre  chepal ,  qui  n'ont 
effectivement  qu'un  doi^t.  LePtero- 
phorus  monoaactykês  a  été  appelé 
ainsi,  parce  que  ses  ailes  ne  sont 
point  divisées:  On  dit  les  nutndibule* 
monodactyles ,  dans  les  animaux  ar-- 
ticulés,  lorsqu'elles  sont  composées 
de  deux  ou  trois  articles  bien  distincts, 
dont  le  dernier  est  mobile  en  manière 
de  doigt  (ex,  beaucoup  d'Arachni- 
des). ' 

MONODELPaES^adj.  çts.m.  pl.^ 
Monodelphi  (  f&o^o; ,  seul ,  iù/^ç  y 
mi^trice).  Nom  donpé  par  Blainville 
à  une  sous^classe  de  la  classe  des 
Mammifères ,  comprenant  ceux  qui 
n'ont  qu'une  seule  matrice ,  c'est-4^ 
dire  qui  accouchent  de  petits  aptes  à 
vivre  en  venant  an  monde. 

VONODIMETBIQUE  ,  adj. ,  mo- 
nodimetricus  (  piovoç,  seul ,  ^n ,  deux, 
fUTpov  ,  mesure).  Nom  donné  par 
Naumaon  et  Hausmann  à  un  système 
de  formes  cristallines,  comprenant 
celles  dans  Icsq  uelles  les  plans  coordon- 
nés sont  perpendiculaires  entr'eux, 
et  peuvent  être  rapportés  à  un  système 
d'axes ,  au  nombre  de  trois ,  '  dont 
deux  sont  égaux. 

MONODOfiTE  ,  adject. ,  momodon 
(  pévoc ,  seul ,'  oàwç ,  dent  )  ;  qui  n'a 

Îu'une  d'ent ,  comme  celle  qu  on  voit 
e  chaque  côté  du  test ,  dans  le  Por* 
tunnus  nionodon ,  ou  à  la  face  interne 
du  bdrd  droit  de  l'ouverture  de  la 
Mitra  monodonia* 

MONODYN  AMB  9  ad j . ,  mônoétynar 
mus  (  fMvoc  y  seul ,  ^vm^uç  «  puts^ 
sance).  Se  dit   d'une  plante  par- 


lo6  MONO 

mi  les  étamines  de  laquelle  il  s'en 
trouve  une  beaucoup    plus  longue 
que  les  autres.  Ex.   Rkychani/ura 
monodyhaina, 
IfONOËCIEy  subst.  f. ,  monoecia 

ifiôvoç,  seul|  fixta  ,  habita  Lion).  Nom 
ooné  y  daos  le  système  sexuel  de 
Liuné  ,  à  une  classe  et  à  uu  ordre  ^ 
Gomprenaut  des  plantes  qui  portent 
de^  neurs  mâles  et  des  fleurs  iemelles 
aéparéea.sùr  le  même  pied. 

IfOiyO-ÉLEUTROGYNIE ,  9.  f.,, 
mono^eleutro^nm  (  fiovoç  ,  seul ,  t^Ltu- 
tfipoc ,  libre  ,  Tuvq  ,  femme  ).  Nom 
donné  par  A.  Richard  à  une  classe  de 

{liantes ,  cofnprenant  les  monocoty- 
édonesquiont  Toyaire  libre  de  toute 
adhérence. 

MONO-ÉPIGYNE  ,  adj. ,  mo/io- 
migfnus  ^o»oç^  seul,  i^i ,  sor,  70»^, 
femme  ).  ISe  dit  d'une  plante  monoeo» 
tylédonée  k  étamines  épigjnes. 

MONO'ÉPIGYNIE  ^  g.  f. ,  mono- 
epigynia.  Oasse  de  |a  méthode  de 
JossieuL,  qui  comprend  les  plantes  mo« 
Docotjlédones  dont  les  étamines  sont 
épigynes. 

MONOGAME  y  adj. ,  monogamas  ; 
ftovo79cfAOc  (  ftovoç  ,  senl ,  yifuoç  ,  noce). 
Épilhèle  donnée  par  H.  Cassini  aux 
ealathides  de  Sjnanthérées ,  quand  el- 
les renferment  des  fleurs  qui  sont  du 
même  sexe«  Ex.  l^aclud. 

MONOGAMIE,  s.  f. ,  monogamie. 
Nom  donné  ,  dans  le  système  ^xuel 
de  Linné ,  à  un  ordre  dans  lequel 
sont  comprises  des  plantes  syngénèses 
dont  les  fleurs  sont  isolées  lest  unes 
des  autres. 

MONOGAMIQUE  9  adj. ,  monoga- 
mictts.  Se  dit  d'une  plante  dont  les 
fleurs  sont  isolées  et  distinctes. 

ÉIONOGÉNB',  adject. ,  monogenus 
(  fttfvoç ,  seùl^  7CV0C  9  naissance  ).  Les- 
tiboudois  propose  de  donner  cette 
épilhète  aux  plantes  monoGotyléd<^ 
nés  ,  parce  qu'elles  n^ont  qu'une 
seule  surface  d  accroissement  y  qui  est 
'Centrale* 


MONO 

.  MONOGiNIEy*  s.  f. ,  monogmia. 
Burdach  appelle  ainsi  {gçneratio  mo^ 
nogenea;  einsamfi  Zeugungj  uftpaa^' 
rige  Zeugung,  ail.  )  Cftdvoc,  senl, 
7ivvà«»,  produirje)  le  mode  de  géné<- 
rM^  qui  consiste  dans  la  prodno- 
d^f  par  un  corps. organisé,  d^une 
partie  qui  s'en  sépare  au  bout  de 
quelgne  temps  ,  et  devient ,  en  s'ae- 
croissant^  nn*nooTel  individu  sem-p 
blable  k  celui  qui  l'a  produite. 

MONOGÉNIQUE  9  adj.  ^  mbnogeiu-, 
eus»  Se  dit,  en  géognosie, d'une  roche 
dont  toutes  les  piMrtiessont  de  même 
nature.  Ainsi  le  gompholite  mùnogé* 
wque  est  une  roche  calcaire  dans  im 
ciment  calcaire  plus  ou  moins  pur. 

MONOGOMPHE  9  adj. ,  monogoa^ 
phius  (|AÔvo< ,  seul , '^fiifcoc 9  dent). 
Épithète  donnée  par  G.  «G.  Ehrenheig 
aux  Infusoires  rotifëres  -dont  chaque 
mâcfajoire  n'ofi're  cpi'une  seule  deot 
saillante ,  fixée  à  cette  mâchoire  par 
Im  base  seulemeiit.  Ex.  Noumimaia 
auràa. 

'  MONOGYNE  9 adject.,  monogjRttf; 
einweibig  (ail.)  (fiévoc^  seul,  7*jvàt^ 
femme).  Se  dit  du  gyno^kore,  quand 
il  ne  porte  qu'un,  seul,  ovaire  («z. 
Dianthus  )  ,  et  surtout  des  fleurs  qui 
ne  renferment  qu'un  seul  pistil  (ex. 
MelodinusmonogyniUj  Hioèertià  mo- 
nogyna^  ZygopkyUUm  monogymuri). 
MONOGYNIE  ^  s.  f .^  monogynia. 
Nom  donné ,  dans  le  système  aexuel 
de  Linné ,  à  treize  ordres ,  compie- 
nant  des  plantes  dont  chaqne  fleur 
.ne  renferine  qu'un  seul  pistili. 

IIONOGYNIQUE9  adj. ,  monojG^fU- 
cfis»  Se  dit  d'une  plan  te  dont  les  fleurs 
ne  contiennent  qu'un  seul  pîstik 

MO^'OHYDEIQUE ,  adj.,  monoky- 
dricus.  Berzelius  appelle  phosphore 
fMnohydriquB  une  combinaison  de 
phosphore  et  d'hydrogène  à  volumes 
égaux ,  dont  l'existence  est  seulement 
présumée.* 

MONOHUJBS^  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Manohyia  (f^dysç  f  seui,  iSkn ,  ma-; 


MGSfO 

iière  ).  Nom  donné  par  Sckveigger  k 
vne  section ,  par  Eickwald  à  un  ordre 
de  la  classe  des  Zoophjtes  ,  compre^ 
nanl  cenx  de  ces  animanx  dont  le 
corps  est  formé  en  totalité  ou  en 
grande  partie  d'utte  masse  homo* 
gène. 

•Bf ONOttYPOGYNE  ,  ad>.  ,  mono- 
fyjfogjrniu  (  ptvoc ,  seul ,  viro  »  Sd^, 
Tuv^,  feaame).  Se  dit  d^one  plante  m<H 
nocoljlédone  à  étamines  li3^ogjnes. 

HONOHYPOGYNIE  ,  s.  f. ,  mono- 

'fyrpogjrnia.  Nom  donné ,  dans  la  mé*- 

tkbde  de  Juasieu ,  à  une  classe  ,  qui 

vrenferme  les  plantes  mouoeotylédo^ 

nés  à  étamines. hypog^Dês; 

MOIVOI^fCB  9  adject. ,  mùnôïcds  ; 
^Inkàusig  (  alK[|  (  fidvec ,  seul ,  oixca , 
liabitatîon  )•  Se  dit  d'une  plante  qui 
porle  des  fleurs  miles  et  des  fleun 
femelles  distincte,  mais  sur  un  même 
ped.  XiK*  Cariea  monolca ,  F'iscum 
Inonoïeum,       . 

monoïques,  adj.  et  s.  m.  plur., 
Monoïcà,  Nom  donné'  par  Blainville 
k  une  tous-rdaMe  des  Paraoéphalo- 
phores ,  comprenant  ceux  de  ces  ani- 
maux ^i  ont  des  sexes  distincts,  mais 
portés  pn  un  même  individu. 

MOnoLànDB  j  adj. ,  monotûpi" 
dus  (ptovoc  9  seul ,  >éiri{ ,  écaille  ).  Ter- 
me dont  Necker  s'est  servi  pour  dé-^, 
signer  une  partie  qui  ne  porte  qu'une 
seule  écaille. 

MONOLOCtlLAlIlE  ,  adj.  ^  mono- 
iùcubwis[\u>^ù^  9  seul ,  locuia^  loge). 
Mauvais  mot  dont  'quelques  botanis- 
tes se  sont  servis  pour -désigner  les 
ovaires  &  une  seule  loge. 

HONOMÈRE  ^  adjtect.,  monomerus 
(puSvoç ,  seul ,  ft^;  y  partie),  j^pifhètb 
ilonnée  par  Kirby  au  trortc  des  in* 
soctes,  quand  il  n'oflre  aucune  suture 
ou  trace  de  segmens.  Ex.  Aranea. 

MONMliESS  ,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Xhnùmera.  Nom  donné  par  Cuvier  , 
Latreille  et  Eickwald  à'  utie  sect!<m 
4e  Tordre  des  Coléoptères,  compre- 
nant ceux  de  ces  însectes-ehniesquds 


MOKO 


ï^ 


ils  supposent  tous  les  tatses  composés 
d'un  seul  articlç. 

llQN01IIÉR0801IË69adj.ets.  m^ 

pi.  *,  Motfomerosommta  (  fiôvoc ,  seul  \ 
pjpoç  ) 'partie,  irôl^  ,  corps).  Nom 
donné  par  Leoch  à  un  ordre  de  la 
classe  des  Arachnides,  comprenant 
ceux  de  ces  animaux  dont  te  corps  est 
formé  d'une  seule  pièce. 

ÀIONOMYAIRC ,  adj.  ,  mônon^ns 
(fAovoç,  seul-,  fAVftiy,  muscle).  Se  dit 
d'une  coquille  bivalve  qui  ne  présente 
qu'une  seule  impression  musculaire 
snr  chaque  valve. 

MONOMYAHlES ,.  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Monomra.  Nom  donfié  par  La- 
màrck  et  Ferussac  à  un  ordre  de  la 
classe  des  Ginchîfères ,  par  Menke 
à  un  sous-ordre  de  l'ordre  des  Acé- 
phales clatobranches  ,  eompreàant 
icenx  qui  n'ont  qu'un  seul  muscle 
d'attache,  et  dont  la  Coquille  n'offre 
intérieurement  qu'une  seule  impres^ 
sien  musculaire  ^Àque  centrale. 

MONOfVBURE^)  «aj-.  et  s.  m.  pi.  , 
Mononeura  (  'fit^voc  »  seul  ,  vtCpov  , 
nerf).  Nom  donoé  )Mir  Rudolphî  k 
une  série  du  régnée  animal ,  compré» 
nant  les  animaux  pourvue  de  nerfs, 
mais  qui  n'ont  que  le  systèine  gan-- 
glionniiire  seul. 

MONOPÉftiAlVTlIÉ  9 adj.,  mohope' 
riantheus  (pôvoç ,  seul ,  irtot ,  autour, 
Moç ,  fleuf  ).  Èpith^e  donnée  par 
Wacbendorff  et  Marquis  aux  plantes 
qui  n'ont  qu'un  seul  |iérianthe  ,  unis 
seule  enveloppe  Morale. 

MOIVOPÉRIGYME  9  adj. ,  monope^ 
rtgynus  (fAovoç ,  seiil  ,  irtpt ,  autour  , 
fi'jyi  y  femme).  Se  dît  d'une  plante 
monocotjlédbne  dont  les  étamines 
Sont  périgynes. 

MONOraniOt^IE  9  s.  f. ,  mono- 
ptrïgynia.  Nom  donné ,  dans  la  mé- 
thode de  Jussieu  ;  SI  une  classe  ,  com- 
prenant les  plantes  monocoiylédones 
è  étamines  perrgyne^. 

UOXePÉTALË,  ad}.,  monopetet" 
fus  s  èMtâttrljg  (ail.)  (  >é70Ç  ,  seul, 


fio8 


MONO 


irrroXoy  ,  péule).  On  employé  corn* 
monément  ce  tonne  pont  designer  lès 
corolles  qni ,  bien  qne  diversiement 
découpées  à  leur  limbe  »  formeni  à 
leur  base  nne  seule  pièce  entourant 
complètement  et  sans  interruptio'ta-les 
organes  sexuels  (ex.  Pigea  monope^ 
ialu  ).  Comme,  alors  la  corolle  résulte 
toujours  de  la  soudure  d'un  plus  ou 
moins  grand  nombre  depétaleS',  Can* 
<lolle  propose  de  l'appeler  gamopé^ 
âale ,  et  de  réserver  1  épitbèté  de  mo- 
nopéuU9  pour  les  cas  très^rares  oii 
elle  se  compose  d'un  seul .  pétale 
latéral^  coo^me  dans  Icsfleurs  femelles 
du  ÇUsampelos^ 

UO^ÙPÉTAMJB  9  s.  r.  j  monapo^ 
talla.  Étal  d'une  plante  qui  n'a  qu'un 
seul  pétale ,  ou  dont  la  corolle  est 
monopétale. 

MONOPÉTALIE  -  ÉLEUmOG  Y- 
MIBy  s.  f. ,  monopetaUa-eleutrogY'' 
nUu  Nom  donné  par  A.  Hicbarcd  A 
une  classe  de  plantes  ,  comprenaiït 
les  dicotylédones  à  ovaire  libre. 

MONOPÉTALie  -SYMPHYSOGY^ 
NIE,  s.  f*  9  monopêialia^sjrmpfyyfO'^ 
gynia.  Nom  donné  par  A.  J^iehard  à 
une  classe  de  plantés ,  comprenant 
les  dicotylédones  à  ovaire  adhérent. 

MONOPfirrZXE,  adj. ,  monùphyi^ 
lus;  êMiduri'g  (9\\.)  (fAÔvoç,  seul, 
fuX>oy,  feuillet.  Se  dit  du  calice ^ 
quand  il  est  d  une  seule*  pièce ,  au 
moins  à  la  base  (exJ  SaMa) ,  deTinr- 
ffobiçre  (  ex^  Tagetes  ) ,  dehspathe 
(  ex.  Colla  )  j  quand  ils  sont  dans  le 
môme  cas»  et  des  bourgeons  f  lors- 
qu'ils ne  contiennent  qu'une  seule 
feuille,  i  laquelle  les  stipules  forment 
une  enveloppe  propre  (ex.  Magnplta), 
Se  dit  aussi  d'une  plante  dont  la  tige 
ne  porte  qu'une  seule  feuille  (  ex. 
Malaxis  monophyllos  ) ,  ou  dont  les 
feuilles  sont  «impies,  dans  des-  genres 
où  elles  sont  ordinairement  compo- 
sées (  ex.  GuUenstadtia  monophytta^ 
Ononis  monopkjflla), 

BlOKOPHYTAJVTflÉ^  adj. ,  mono^. 


MONO 

pfyianthus  (fiovoç  ,  seul  ,  f&tw  7 
plante,  âfvOoc,  fleur).  Épithète  don- 
née parWacbendoHfaux  plantes  oui 
ont  des  fleurs  mâles  et  des  fleurs  fe- 
melles distinctes  sur  un  même  pied. 
Synonyme  inusité  de  ihonoîque» 

MONOPHYTB  ,  adj.  ,  nutnophjtus 
(/Aovoc»  seul,  fuTov,  plante).  Se^it 
^Xk  gemre  de  plantes  qui  ne  com- 
prend qu'une  seule  espèce. 

MONOPLEUROBHANCBESy  adj. 
et  s.  m.  \A.j  MonopleurobranchiaUi 
(fMvoç ,  seul,  fr><«pà ,  coté ,  p^éfifuL^ 
•  braockies).  Nom  donné  par  Blain- 
viUe  à  un  ordre  de  la  classe  des  Para- 
cépbalopbores,  par  Gray  è  un  ordre 
de  la.  dasse  des  Gastéropodopbores 
cryptobranches ,  comprenant  ceux 
de  ces  mollusques  dont  les  bismchics 
sont  plus  ou.  moins  complètement 
couvertes  par  une  partie  du  mantean , 
an  côté  droit  du  corps ,  et  répondant 
aux  Tectobranches  de  Cuvi^,  «nx 
Pomatobranches  de  Menke.  ' 

MONOPBKKÉSy  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Monopnoa  (  (;ftôvt>ç.,  seul ,  irvm» ,  tespi- 
rer).  Nom  donné  par  Filzihger  à  une 
division  de  la  classe  des  B.eptiles, 
comprenait  ceu^  qui  n'ont  ^u'un 
(  seul  mode  de  reipiration ,  qui  reipî— . 
rent  par  deç  poumons  pendant  toute 
leur  vi^.  . 

MO^fHPÙÙB ,  adject. ,  monopodius 
(/Aovoc,  seul,  iroû< ,  pied);  qui  n'a 
qu'un  seul  pied.  Ujélpfueus  mono" 
iodànn  est  ainsi  appelé  parce  qu'il  a 
les  pattes  de  la  première  p^ire  fort 
inégales ,  la  main  droite  étant  très- 
grande. 

WBùyO^DltE ,  s.  f. ,  monopodià. 
Genre  de  monslrij^osités,  qui  est  caracF- 
térisé  par  l'existence  d'un  seul  pied* 

MONOPROTOPHYIiLÉy  adj.,  ntc- 
noprotophyllatus.  Épithète  donnée 
par  Turpin  aulc  végétaux  appendicu- 
lés  dont  l'embryon  ne  prénente  d'a- 
;bord  qu'une  senle  feuille  latérale  et 
engainante ,  conime  dans  les  Mono** 
cotylédoBCS.  I 


MONO 

kONOPffi,  odj.  et  s.  m. ,  mohôps 
(pvoç, seul,  &^  j  œil)  ;  qai  ii*a  qu'an 
Mol  oeil.   ■     ^*        ' 

.  lfONbPTÈlUE^..ad). ,  monopterus 
({ft^v^f  seul,  ftripw  j  m\e)i  qui  n'a 
qu'uoe  seule  aile,  comme  la  carcé" 
ruU  du  Frdxiruun 

HOBîfNPTÉllYGIENy  adj. ,  moruh- 
pierjrgms  (  {wvoç ,  seul ,  irrfpvÇ ,  na- 
ceoire);  qui  n'a  qi^^'uneserule  nageoire. 
Le  Coitfis  monopiefygius  n'a  qu'une 
flteule  nageoire  dorsale^ 

HONORGHIDE,  adj. ,  mmorekU; 
pov^X*^-^  ei/ti(/io//i^  (ail.)  (pôvoc^Mnl, 
^X^  9  tubercule.)  ^qui  n'a  qu'nn  sent 
tubercule.  Cette  épilhète  est  doni|éa 
à.  tort  à  VOphrjrs  monorchisj  dont  la 
racine  offre  réellement  deux  tiiber'- 
cttles. 

MO^VORHTNQUESy  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Monorfy'nckîQMv^Çj  seul ,  ^^yx!^^ 
bec  )4 Nom  donné  parBlîrinville  à  une 
famiUe  de  l'ordre  des  Çnbannéiidain^ 
botbrocéphalés  y  comprenant  ceux  de 
ces  animaux  dont  le  renflement  cé^ 
pbaliqne  est  pourvu  d'une  seule 
Irompe  médiane. 

MONOSÉPJXE  9  adj. ,  monosepa^ 
bu.  Se  dît  communément  du  calice 
(ex.  Salifia) ,  ou  du  /i^ri^n^Af  simple 
(ex.  CpM^aUaria) ,  quand  il  est  d'une 
seule  pièce ,  au  moins  à  la  base ,  H 
ou'il  circonscrit  tonte  la  flenr.  Cian«- 
oolje  propose  de  réserver  cette  épi** 
thète  pour  le  cas  rare  où,  au  lieu 
^ke  enveloppe  produite  par  des 
flPbs  soudées ,  il  n'j  a  qu'an  seul 
sépale  latéral ,  comme  dans  les  fleurs 
femelles  du  Cissompelos. 

MONOSPJBraiE,  adj.  ,  monosper^ 
mus}  einsamig  (ail.)  (fxovoc,  seul , 
ffJT^fMCy  graine).  Se  dit  de  toutyriur 
quelconque  qui  ne  renfert^e  qu'une 
seule  graMie^  comme  la  eama^  de 
Vjinemone  et  la  baie  du  Berberis^  la 
capsule  du  SUrcuUa  momtospermay 
la  earfiérule  du  Rumex ,  le  drupe  du 
Varroma  monosperma,  Vérème  des 
Labiées,  \»  iégump  dn  Borbpnia  shq-» 


MONO 


îog 


noJperma ,  le  fuyjrau  du  Jugions ,  les 
siUcules  de  VJEstldonema  monospèT'^ 
mum.  IjArtenUsia  monosperma  est 
ainsi  appelée  parce  que ,  sur  une 
dizaine  dé  fleurons  bermapbroditcs 
contenus  '  datis  chaqt\|^  calatbide ,  il 
n'j  en  a  qu'un  seql  qui  porte  graine. 

HOXmPERlUQUE,  adject. ,  mo- 
nospermicus.  Synonyme  de  mono'^ 
sperme.  » 

MONOSPORIÉ  ,  adj.  9  monosporus 
(  fMvoc ,  seul  y  eiroppt ,  semence  ) .  Se  dit 
d'un  conceptacle  queleonqn^e  plante 
cryptogame  qui  ne  renferme  qu'une 
seule  sporule. 

MONOSTAËHYÉ,  ad>.  ^  momsta* 
ehrus  (iiévoiy  seul,  erd^,  épi). 
Epitbète  donnée  aux  plantes  dont  les 
fl^rs  sont  disposées  en  un  seul  épû 
Ex.  Sdrpus  monosUtekf^s ,  CoUaaon 
monçsiacfyuy  Apùnogeton  monastom 
chjron, 

HONOSTTOllJLXé  9  ad}.  ,  morio^ 
sûgma^  monostigmatus.  Se  dit  d'une 
plante ,  d'un  '  opaire  y  d'un  sijrle  qui 
n'a  qu'uik-seul  stigmate.  Ex.  Cieome» 

HONmnQUB,  adj. ,  monostichus 
(ftovoç,  seul,  0Tt;^c 9 •  rangée).  $pi- 
tbete  donnée ,  dans  la  nomenclature 
minéralogique  de  Hauy,  k  une  va- 
riété en  prisme,  dont  la  base  est  en- 
touré^de  facettes  qui  ont  différentes 
inclinaisons.  Ex.  Ténitejnonostiquem. 

MONO^riGlfATIEy  s.  f . ,  mono^ 
siigmtttia*  Nom  donné  par  L.-G.  Ri* 
ebard  à  une  section  de  la  classe  des 
Synantbérées ,  comprenant  celles  de 
ces*p4antes  qui  n'ont  qu'un  seul  stig- 
mate.^ 

IIONOSTOHE^  adj.,  monosiomus 
(fjiôsoc,  seal,  ffropa,  boncbe)^qui 
n'a  qu'une  seule  l>ottche,  qu'une  seule 
ouverture. 

MONOSTYLE,  adj.,  monost^lus 
(fLove;,  seul,  erûXoç,  style).  Se  xlit 
d'ttotof'aifv  qui  ne  porte  qu'un  teul 
style.  Et.  Jljrpeticum' chinense. 

MONOSlirLÂyadj.,  monosi^leus. 
Synonyme  péo  usité  de  monostjrle. 


tio  MONO 

lIONfOilWPllWOGVliilf ,  8.  l, 

mono^mphjrsogynla  (  f*ôvoc  ,  seul , 
vvfi^ffccy  union 9  Tuv}] ,  femme).  Notn 
donné  par  A.  Eichard  à  une  classe  de 

Elanlcs,  comprenanl  lies  monoeoty- 
Idones  qui  o%t  l'ovaire  adhérent, 
UONOTBALAHE^  adj.,  monotkon 
iamius  (fMvoç,  sçul,  H^a^^^  lit). 
ÉpMiète  donluia  aux  coquilles  uni"« 
valves  qui  ne  renferment  qu'une 
aenle  cavité. 

BlOIVÔTaAI'AIIJ&ES' >  adj.  et  8«  f, 

^alisot-fiBanyoîs  établit  uae  section 
de  la  femille  des  Graminées  i  à  la^ 

Judfe  il  npppnle  celles  de  ees  plantes 
ont  les  loeustes  «ont  conformé^ 
toutes  de  la  même  maoièrcL 
.  UWQTUAJUAMK^9  adj*  «t  t.  m. 
pi. ,  MmotikatanuL.  Niun  dons^  .pat 
LamaiKck  à  une  section  ^  Tordre  des 
Mollusques  céphalopodes ,  compre-i 
aant  ceux  qai  o.n(  une  coquille  iini- 
loeulaire. 

(fMvocy  seuU  ^*i^»  mamelon).  Epi* 
thète  donnée  par  G.  Allman  aux 
plantes  dont  la  &Mir  enferme'  un 
ovaire  simple^  -'  • 
>  |iON0TBéuâ9adj.,m«/i«lAe/ff<tf 
(fcévoç»  se^U  6»}>v ,  mamelon  ).  VAut 
ncularia  monothefùi  estaicisi  nAnméa 
pai«e  qn'eUe- ressemble  à  une  papBla 
globulense  isolée. 

BlOAiOTHVlUB,  adj.v,  manoAjrrus: 
(pévoc^seul,  Oâpa,  porte).  Arîstôle 
employait  cètbe  épkhète  pour  désigner 
ks  coquilles  d'une  seule  pièce  ou  univ 
valves. 

IIOKOTÛMJË9  adj.4  moKû0mus 
(^vo^y  seul ,  ti^toç ,  pièce).  Tournebrt 
et  quelques  antres  auteurs  se  sont 
servis  de  ce  mot  pour  désigner  les 
coquilles  uni  valves. 
^  li0iiOTRÉllI3  9  adj.  et  s.  m.  pi.  / 

Tp^fca,  trou).  Nom  donné  par  Geof- 
froy, Guvier^.Desmarest,  Blam ville, 
Êickwa^d,  Tiidemann,  Fi^nui^tCar 


MOKft 

ras  à  an  ordre  ou  à  unie  ftiinlQè  de 
Mammifères ,  par  Létreille  à  une 
classe  d'animaux  vertébrés ,  compre- 
nant ceux  qui ,  àveo  l«  corps  couvert 
de  poils,  n'ont  quVne  seule  oaver-« 
tare  extérieure  pour  la  semence,  Tu- 
rine  et  les  excrémenS. 

MOiVPTBhlÉTfUQinB  9  adj. ,  mo- 
nQirimetrîcus  (fiévpç ,  seul ,  xfXç ,  trois , 
f^trpov,  mesure).  Nom  donné  par 
Naum^nil  et  Hausmann  à  un  ajsttee 
de  formes  cristallines,  comprenant 
celles  qa*on  peut  rapporter  è  un  sjrs- 
lime  de  quatre  axes,  dont  trois  hort- 
^sontaux  égaux  eotr'eox,  maù  difié«* 
rens  du  vertical. 

MOAiOTBOPÉfiS  ,«dj.^t  s.  f.  pl.^ 
Monoiropeœ»  Famille  '  de  plantes , 
étabh'e  par  Nuttall ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Monotropa» 

IfONOTBOQUES,  adj.  et  9.  m. 
pi. ,  Mortotrocha  (fAovoç^  seul^  ^f^'^'i 
foue).  J^om  donné  parC.*^.  Bhreohi 
berg  à  dewç  famillea  de  la  classe  des 
Infusoîrés  rotifères ,  comprenant  oeuE 
dpot  les  cils  forment  une  couronna 
simple  et  entière. 

VOmùWPU,  adj»  ,  monoty^pus 
(fiovoç,  seul ,  ttîiroc ,  type).  Nom  don- 
né  par  Mlrbel  aux  genres  (  ex.  Bosa  ) 
et  aux  famlles  (ex»  Labiées)  «qui  se 
composent  d'une  réunion  d'êtres 
étroitement  liés  entr'enx  par  un^ 
multitude  de  rapports  saisissables  au 
prtmier  coup  d'oeil  ;  par  Gandoll^ 
anx  genrjes  qui  ne  ren ferment  quj^k 
aeulè  espèce.  ^^ 

HONSTBK^  s.  m.ymgnstrum^p^rr 
tentum  ;  riponç  ;  Missgeburt  Unge^ 
heuer  (  ail.  )  ;  monster  (angl.).  Corps 
organisé  qui  présente  une  confotmtt» 
tîon  insolite 'dans  la  totalité  de  ses  par- 
ties, ou  seulement  dans  quelques  unea 
d'entr'elles.       • 

MOKSTRÎIOMT^»  s.  r. ,  monstntB- 
sUasy  deformitcLs  ;  t%faxiiti\  Missh^ 
(kmg  y  Missgestûh  {  ail.  )  ;  monstro^ 
sitjr  {bïè^\.)'p'  mostruosita   (ilal.  )» 

Ce  mot  «  été  employé  p9\ir  dé^ 


MONT 

gÀer,  tantôt  tonte  altératîoo  quelcon* 
qnenlu  type  spécifique,  depuis  la  plus 
légère  jusque  la  pi  us  grave ,  tantôt  seu- 
lement lesanonaliesTes  pltls  graves  et 
les  plus' apparentes ,  celles  qui  altè- 
rent seDsibiement  la  Tprineiles  organes, 
semblent  originelles*,  et  ne  sont  près*- 
qujB  jamais  dues  à  une  cause  acciden- 
telle visible.  I.  Geoffrov  Saint-Hi- 
laire  entend  par  là  des  anomalies 
tcès- complète!  ,  très-graves  ,  qui 
rendent  impossible  ou  difficile  Vac^ 
complissement  d'une  ou  plusieurs 
fonctions ,  on.  produisent ,  chez  les  in- 
dividus qui  en  sont  affectés ,  une 
conformation  vicieuse  très-différente 
de  celle  que  présente  oridinairement 
lear  espèce. 

.  MONT,  s.  m.  9  monf  ;  ?po; ;  Berg 
(ail.);  m<iunt  (angl.  );  monte  (i t.). 
Ge  mot  ne  sert  communément  qu'à 
désigner  une  montagne  isolée  ;  mais 
on  l'employé  quelquefois  en  parlant 
de  sommités  particulières  qui  s'élè- 
vent an  milieu  d'une  chaîne  ou  d'un 
groupe  (ex.  Mont  Mtanc) ,  et  mê- 
me quand  il  est  question  de  chaînes 
et  de  groupes  entiers  (  est.  Monls  Al^ 
leghanjr). 

MONTAGN  AIU> ,  adj  ^ ,  monf onuj  ^ 
oreinus  ^  oreades  }  opioxto;,  opiorcpoc; 
qui  vit  sur  les  montagnes  (ex.  Tro- 
gon  oreskios).  En  parlant  de  plantes^ 
cette épithëte  ne  s'applique guères  qu'à 
celles  qui ,  dans  dos  climats ,  ne  se 
trouvent  qu'à  une  hauteur  absolue  de 
plus  de  cinq  cents  mètres  (ex.Iasione 
moniana ,  Pjrcnanthemum  nionta-^ 
nurriy  Agaricus  ofeinus  j  Agaricus 
oreades), 

MOiVTAGNE  ,  s.  f. ,  moA^;  opoc  ; 
JBtfr^  (ail.)  ;  vioutain  (angl.)*  Les 
géographes  ne  donnent  ordinaire- 
ment ce  nom  qu'à  des  masses  de  ter- 
rains ayant  au  moins  trois  ou  quatre 
cents  mètres  de  hauteur,  et  produi- 
sant sur  le  sol  comme  des  excrois- 
sances qui  approchent  plus  ou  moins 
ik  k  forme  côni^e*  Quoiqu'il  en* 


MOBA  1 11 

traîne  len  général  l'idée  d'une  masse 
qui  s'élève  de  tous  côtés  au  dessus.da 
sol  environnant ,  on  l'applique  aussi 
à  des  pentes  qui  ne  sont  que  la  dif- 
férence de  niveau,  entre  une  région 
basse  et  un  pays  élevé;  dé  sorteq^ar* 
rivé  au  somipetd'nne semblable  mon- 
tagne, on  trouve  un  plateau ,  au  lieu 
d'une  pente  en  sens  inverse.  La  plus 
haute  montagne  connue  est  le  Dhawa- 
-lagiri ,  à  ao,34o  pieds  au  dessus  du 
niveau  de^la  mer;  le  Ghiraborazo 
n'est  qu'à  ao ,  1 48  >  le  Mpnt-Blanc  à 
14*)  8oo,  et  Paria  à  ii6. 

MONTAGNEUX^  adî.,  mtmtantu, 
méntojus;  iergîg  (ail.  j;  qui  est  cou- 
vert de  montagnes* 

MOiSTAlM,adj.,  i»onten«/.  Sy- 
nonyme inusité  oe  montagnard, 

ifOKTAMNE ,  s.  f. ,  montanina. 
Alcaloïde  que  Van  Mpns  dit  avoir  dé- 
couvert dans  l'écorce  d'une  nouvelle 
espèce  de  quinquina,  désignée  sous  Iç 
nom  de  Cinchêna  montana, 

li02SîTANT  ,  ail ,  ascendens  ,  ad. 
surgens^àssurgensfoufwartssteigend 
(ail  ).  Se  dit  d  une  tige^  horizontale 
à  sa  base ,  qui  se  recourbe  insensible- 
ment pour  gaçoer  la  direction  verti^ 
cale.'  Ex.    Trifolium  kfiridum. 

MDNTIGOLE,  adj.  ,  monticolus 
(monsy  montagne^.  cqIo,  habiter). 
Se  dit  d'une  plante  (ex.  Eugenià 
hîonticola) ,  ou  d'un  animal  (ex.  ^r- 
^  dea  monticola) ,  qui  vit  dans  les  mon-* 
tagneSé 

MONTICDLE,  S.  m.,  cliims  ,  col-^ 
lis;  Bergchen  (ail.)  ;  très-petite  mon- 
tagne isolée. 

MONXINIÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Montinieœ,  Nom  donné  par  GandoUe 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Oaagra-*. 
riécs,  qui  a  pour  type  le  genre 
Moniinia, 

MONTUEUX,  adj.  ^clwosus;  qui 
est  entrecoupé  de  collines. 

MORAIIVB,  «ubst.  f.  On  nomme 
ainsi,  dans  la  Savoie,  des  amas  ou 
dépôts  ^ui'so  trourent  à  Tejctrémité 


lia  MORI 

inférieure  ou  le  long  des  bords  de 
tous  les  grands  glaciers ,  et  qui  sont 
composes  de  fragmens  plus  ou  moins 
gros  de  rockesanalogues  à  celles  qui 
dominent  où  bornent  ces  glaciei^. 

MORATI9,  s',  m.  A  moras.  Genre 
de  sels.  (  maïUheerholzsfaire  Salze , 
ail.)  f  qui  résultent  de  la(  combinaison 
de  l'acide  morique  aree  les  ba$e»sli- 
Jifiablçs. 

BIORCEI^É  j  adj.  Se  dft  y  eu  géo- 

Snosief  des  couéhes  qui  ont  si  peu 
'étendue  q|i'on  peut  ou  qu'on  pour- 
rait  en  saisir  la  circonscription  d'un 
seul  coup  d'œil. 

iMlORDELLONES ,  adj.  et  s.  ID. 
pK,  Mordellonœ.  Nom  donné  par 
Cuvier,  Latreille,  GoldfusS;^  Eich- 
wald  y  Ficinos  et  'Girus  à  une  tribu 
de  la  famille  des  Coléoptères  tracbé- 
lidesy  qui  9,  pour  type  le  genre 
Mordella» 

MORDORÉ,  adj.  9  mgro'aurat^s ; 
hraunroth(MJ);  qui  est  d'unie  couleur 
dorée,  méÙe  de  noir  et  derougedtre. 
Ex.  Cjrprinus  nigro-^auratus ,  Sjl^ 
yia  rùbida. 

MORDV  ,  adj. ,  pramorsus ,  sue^ 
cîsus  ;  abgebissen  (  ail .  ) .  Épi théte 
donnée  aux  racines  (ex.  Scabiosa 
4uccisa  )  et  aux  feuilles  (ex.  Zo— 
mandra  longi/olia  )  qui  se  terminent 
brusquement  par  une  ligne  transverr 
sale  irrégulière ,  iK>mrae  si  le  sommet 
en  avait  été  coupé  avec  les  dents. 

MORÎÉES,  adj.  et  s.  f.  pl.^  Mo^ 
rea.  Nom  donné  par  A«  Richard  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Urticées  , 
qui  a  pour  ^jpe  le  genre  Morus. 

MOBIFORBIEy  adj.,  moriformis ; 
qui  a  la  forme  d'uac  mûre ,  comme 
le  cbam pignon  appelé  Dacrymjrces 
moriformis,  lequel  est  Ton4  9  «oir  et 
sinueux. 

lltORIlV ,  s.  m.  ,  morinum*  Nom 
donné  par  Cbevreul  à  la  matière  co- 
lorante jaune  du  bois  jaune  {Morus 
iinctoria). 

MOVdJSV^Wf  adjcct.  et  s.  f.  fL, 


MORP 

ilfoi*iW^ff.  Nom  donné  parGmdolle 
à  une  sous^tribu  de  la  tribu  des 
Bubiacées  Vanguériées ,  qui-  a  pour 
tjpe  le  genre  M^rinda. 

HORIi\ÉES ,  adject.  et  s-  f.  pi., 
Morineœ.'^om  donné  par  Gandolle  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Dipsacées , 
qui  a  poui^ype  le  genre  Morlna. 

UORIXGÉES^  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Moringeœ.  Famille  de  plates  »  éta- 
blie par  R.  Brown  ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Moringa. 

MORIQI^,  adj..,  moricus.  Rla- 
prolb  a  désigné  sous  ce  nîom  un  acide 
faTiiciï\ieT.(Mautb^rholzsiiure ,  ail.) 
qu'il  a  trouvé  dans  l'écprcedu  mûrier 
blanc ,  et  que  personne  n'a  étudié 
depuis» 

IfORONOBÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Moronobea.  Nom  donné  par'Ghoisy 
i  une  tribu  de  H  famille  des  Gtit- 
tiféres,  qui  a  pour  type  le  genre 
Morobonea  ,  et  que  Gandolle  appelle' 
Sj-mphoniées-, 

MOROXYLATE.  f^M  Mokatk. 
]|fOROXYLÏ0lJ]B.  rofez  Monique. 
MORPHINE ,  «ubst.  f . ,  morohina^ 
morphium  (ail.).  Alcali  végétal ,  dé-> 
couvert  en  i8oi  par  Seguin  et  Ser<^ 
tuemer ,  dans  l  opium ,  et  dont  i<^ 
propriétés  alcalines  n'ont  élé  recon- 
nues qu'en  1816  par  Sertuerner. 

MORPHIQUE,  adj.,  tnorphicus. 
Epithète  donnée  par  Berzelius  aux 
sels  dans  lesquels  la  morphine  joue 
le  rôle  de  base. 

HORPHIUAI,  s.  m.  Nom  donné 
par  SeAierner  à  la  morphine^  et  que 
les  chimistes  allemands*  ont  conservé. 
MORPHOZOAIRES ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Morphozoa  (^p^n,  forme,  çûov, 
animal  ).  Nom  donné  pHr  JBlainville  à 
un  type  du  règne  animal,  conipre- 
nant  les  animaux  qui  ont  une  forme 
bien  déterminée. 

MORPHIJROMOLGES ,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Morphuromolgœi  (  ^u^fn  y 
beauté,  oùpà,  queue,  wàf^y  sala- 
mandre).   Nom   donne    pai*  J.-A. 


MOUI 


MOUS 


ii3 


Rltgen  à  une  section  de  IWdre  des  benetzt  (ail.);  wetted  (angl.)  ;  bag^ 
Aepliles  campftîchrotes ,  comprenant  '  nato  (it.)*  Se  cli(  d'une  surface  à  la- 
ies Salamandres    proprement  dites ,  qnelle  l'eau  est  restée  adhérente, 
tant  terrestres  qu'aquatiques.  MOVLE ,  s.  m. ,  forma.  Les  géolp- 

llORTy  s.  f.,  mors,  mterhus,,  obi*  gués  appellent  n^oule  exUrne  le  vide 

ru/;02yaroc;  To^ (ail.);  deaih  (angl.);  qu'a  laissé  dans  une  pierre  un  corps 

iRorf0(it.).  Cessation  absoluede  la  vie.  fossile  qui  a  disparu  après  soiven- 

HOSCHIFÈRE  ^  adj.  ^  n\oschife'-'  fouissemenl ,    et    nioiUe  interne  la 

rus  (  mpschus ,  musc  yferoj  porter  );  masse  pierreuse  qui  s'est  moulée  et 

qui  porte  ou  produit  du  musc.  Ex.  consolidée  dans  l'intérieur  de  ce  corps^ 


Moschiu  moschiferusm 

If OTACILLIKS ,  adj.  et  s.  rà.  pi., 
Motacittina.  Nom  donné  par  Vigors 
à  un  groupe  dé  la  tribu  des  Dënti- 
rostrés  sylviadesi  qui  a  pour  type  lé 
genre  Molacilla. 

MOTEUR,  adj.  et  s.  m.,  motor ; 
qui  meut,  qui  imprime  le  mouve- 
ment. Force  motrice, 

MOTH^ITÉ  y  s.  f.  y  molilîtas;  Be^ 
wegUchkeit  (ail.).  Faculté  de  .se 
mpuvoir. 

HOU  y.adj. .,  mollis;  yLoiaxoç;  weich 
(âlL);  soft  (angl.);  molle  (it.).  Se 
dit  d'un,  corps ,  lorsque  ses  parties , 
tout  en  conservant  une  certaine  adhé- 
rence entr'elles,  cèdçnt  facilement  à 
la  pression^  que  l'effet  de  celle-ci 
aoit  ou  non  suivi  du  rétour  à  la  forme 
primitive  (ex.  ^garicm  nialûchius). 
On  donne  celte  cpithète  hMH  feuilles 
qui  sont  douces  et  peu  résis^'antcs  au 
toucher  (  ex. .  Lonicera  xylosleum , 
Sphagnum  molluscum  ]• 

MOUCHETÉ  ,  adject. ,  guUatus  \ 
maculosusy  maculatus,  variegatus  ; 
gelupfelt  (ail.)  ;  spotud {j^tl^.).  Dont 
Ta  surface  est  parsemée  de  petites  ta- 
ches colorées ,  imitant  des  larmes  ou' 
des  points.  Ex.  ThamnopMus  gui^ 
talus  j  NUidula  gultata ,  Strix  ma- 
culosa,  Tritônium  maculosum,  TVq- 
chus  maculatus  ,  Mactra  màçulata , 
Doiium  macutàlum ,  Phalana  ma'" 
culdria  ,  Bucco  variegatus  ,  Anihia 
^ariegata ,  Aeonitum  variegaiùm  , 
Anthrenus  varius  ,  Terebra  •muS'* 
caria. 

MOULIiÉ  9  ad]ect. ,  madefaclusj; 


quand  il  offrait  Une  cavité. 

MOUSSES  ,  L  f.  pi. ,  Musci.  Fa  î 
mille  de  plantes  cryptogames ,  que 
Toumefort  a  lé  premier  distinguée,, 
et  que  tous  les  botanistes  ont  adnusé 
depuis. 

MOUSSEUX  9  adject. ,  muscosuSy 
muscoïdes ^  pi«iJiiç;  7noo.fi^  (ail.)  ; 
mossjr  (^og^O*  Ëpitbète  donnée  aux 
agates  qui  présentent  dans  leur  inté  » 
rieur  des  objets  ressemblant  ^  des 
mousses,  à  des  bjssus,  à  des  con  • 
ferves.  On  l'applique  aussi  à  des 
plantes  de  petite  taille  et  qui  crois^  • 
sent  en  gazons  serrés  (ex.  microcar  i 
pea  muscosa  ,  Tricltomanes  mus^- 
coïdes)  y  ou  qui  res^mblcnt  4  des 
mousses  par  la  nature  de  leur  feuil- 
lage (  ex.  Blairia  muscosa  )• 

MOUSSON^  s.  m. ,  Passajlwinde 
(ail.)  imonsoon  (angli).  On  appelle 
ainsi  its  vents  périodiques  qui  souf- 
flent dans  une  direction  pendant  un 
certain  laps  de  tempd^  et  se  font  sen- 
tir ensuite  en  sens  opposé,  tels  que 
.  ceux  qu'on  observe  dans  la  mer  aes 
Indes  et  çur  la  mer  Rougè* 

MOUSTâCHE,  subst.  t.,  n^stàx; 
yivcxal  ;  Bakkenbari  (  ail.  ).  Nom 
donpé ,  çbez  Phomme ,  aux  poils 
qjui  ombragent  la  lèvre  supérieure.  ; 
chez  les  mammifères^à  un  ou  plusieurs 
pinceaux  4e  poils  très-gros  ,  fort 
lopgs.et  peu  fle;cibles ,  qui  naissent  de 
celte  même  lèvre  ;  chez  les  oiseaux, 
à  une  réunion  de  plumes  ou  de  poils 
raides  qui  partent  de  la  'base  du  bei. 
(ex.  'Çypselus  mjsiaçeui  ,  -  CapH , 
mulgus  m)'slacaUs  f  Meliphaga  m/s  ; 

8 


ii4 


MOYE 


Itealis  ).  Le  Hugonia  mysiax  est  ainsi 
nommé  parce  qae  sa  tige  prodaît ,  de 
distance  en  distance  ,  des  rejetons 
eoQits  et  garnis  de  deux  barbes  ll-> 
gn'eoses  ,  contournées  en  spirale ,  qtu 
imitent  assez  bien  des  monstacbes. 
'  MOirVAlIT  9  adjeet,  %  motcàorius. 
Kirby  donne  cette  épitbète  aux  pattes 
qui  y  pelidant  le  repos  de  l'iiQÎmaT  , 
«ont  oans  tin  perpétael  mouvement 
vibratoire.  Ex.  Tipula. 

UÙUnMEHTj  B.  m. ,  motus,  mo^ 
fia  ;  xtvno'tc  ;  Bei^gtmg  (ail.)  ;  mo- 
-  tton  (angl.)  ;  moto  (it.)*  Changement 
de  situation  qu'un  corps  ou  quel- 
qu'une de  ses  parles  éprouve  relati-r 
veraent  à  'certains  objets  regatdés 
coimne  fiices ,  par  l'effet  d'une  force 
agissant  sut  Im ,  tantôt  seulement 
pendant  nn  certain  laps  de  temps , 
au  bout  duquel .  elle  l  abandonne  à 
lui-même ,  tantôt  d'une  manière 
constante  ,  et  manifestant  son  action 
aussitôt  que  l'obstacle  qui  s'y  opposait 
devient  nul. 

MOYEN  9  adj. ,  médius;  lUrpto^'^  mitt' 
1er  (ail.)  ;  middling  (angl.)*  On  em- 
ploie ce  mot  :  i*^  en  astronomie.  TuOr' 
nomalie  moyenh&  d'une  planète  est 
'sa  distance  angulaire  à  l'aphélie  et  au 
périhélie,  en  supposant  qu'elle  se 
meuve  dans  un  cercle.  La  longitude 
'mo/tnne  du  Soleil  est  le  lieu  dé  l'é- 
cHptique  où  fl  se  trouverait  à  chaque 
Snslant ,  si ,  à  partir  de  sdn  passage 
par  Tapogée,  il  marchait  d'un  mouve-' 
ment  uniforme.  La  distance  moyenne 
d'une  planète  est  le  diamètre  trans- 
versal de  SOU'  orbite.  Le  temps  woj-en 
«st  cclni  que  marque  une  bonne  hor- 
loge qui ,  mise  en  accord  avec  le  So- 
leil y  à  une  époque  donnée  ,  s'y  re- 
trouve encore  un  an  après.  C'est  un 
état  approximatifs  qui  a  besoin  d^étre 
corrigé  par  le  calcul,  pour  donner  le 
véritable  tenlps*^  solaire.  Vers  le'  25 
mars ,  le  jour  vrai-  est  plus  court  de. 
1 8  "6  que  le  jour  moyen  a  c'est  la  plus 
grande  diffimnce  en  moins.  Yers  le 


MUCÉ 

i5  mai  les  deux  {ours  sont  égaux. 
Ensuite  les  «  jours  vrais  sont  pl«s 
longs ^  et  l'excès  Va  jusqu'à  i3'  vers 
le-a3  juin  ;.cet  excès  est  nul  et  les 
jours  redeviennent  égaux  vers  lé  27 
juillet;  les  jours  vrais  deviennent 
alors  plus  courta ,  et  la  différence  est 
de  21-'  le  17  septembre.  Il  y  a  de 
nouveafu  égalité  le  3  novembre  ;  alors 
les  jours  vrais  commencent  ^  être  pins 
longs,  et  l'excès  va  jusqu'à  3o'  vers 
le  23  décembre  :  il  va  ensuite  en  di- 
minuant jusqu'au  12  février..  Mais  il 
y  a  compensation  parfaite  au  bout  de 
Tannée,  et  les  36^  1/4  îoun  moyens 
sont  égaux  aux  365  i/4joi^«  vrais  , 
abstraction  faiter cependant  des  équa- 
tions planétaires  et  des  petites  varia- 
tions séculaires.  Les  jours  vrais  et 
moyens  ne  sont  donc  égaux  que  quatre 
fois  par  an.  Une  heure  moyenne  vaut 
i5°  2'  2n  "  8526  de  mouvement  de  la 
sphère  céleste ,  une  minuté  de  temps 
moyen  i5^  2'  4^4^  «  ^^  ^^^  seconde 
de  temps  moyeu  1 5  "  o^i 07  de  degré. 
2^  En  phvsique.  La  température 
moyenne  d  un  jour  est  celle  qu'on 
obtiendrait  en  ajoutant  entr'elles  les 
(Aservations  faites  a  tous' les  instans 
de  la  journée ,  et  divisant  cette  somme 
par  le  nombre  dés  instans.  3^  En  mi- 
néralogie* On  donne  Tépithète  de 
moyenne  à  une  variété  de  chaux  car- 
bonatée  composée  de  deux  rhom- 
boïdes qui  offrent  comme  deux 
moyens  termes  entre  deux  autres. 

mUGATE^y  s.  m. ,  mucas.  Genre 
de  sels  (schleimsaure  SaJze ,  ail.},  qui 
résultent  de  la  combinaison  de  l'acide 
mudque  avec  les  bases  salifiables. 

MUCiÊDnVÉES  ,  a^j . ,  Mucedineœ, 
Jltîticedines,  Noin  donné  par  Pries  , 
d'abord  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Inomycètes',^puis  à  un  ordre  de  la 
cohorte  des  Coniomycètes ,  par  Nées 
d*Esenbeck  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Nématomyces ,  et  par  A.  Bronjnaiart 
à  une  famille  de  la  classe  de»  Uua&- 
pigQona» 


MOCO 

MCmieS^  IkJKecl.  ei  i.  f.  pi. , 
Mmrîdeœ,  Nom  éanné  fwr  Lînk  à 
tme  settioii  de  Pordre  des  Oastéfo** 
nmsei ,  ^Qf  a  pour  ty|ie  le  genre 
JrWof . 

VUGIILÀGE^  s.  m.  y  tntteilago } 
Sehièim  («M.).  BerziHm  d^si^eMis 
te  iMUÉd  un  firîndpè  kniii^at  des  vé- 

gélMX  <^t  diff?-  ^^  ■'  -^ 

qW*il  est  imohil 
tràs-peQ  solvbu 

S  le  tTansforme  en  une  nasse  jon*- 
f  el  Vfsqnetise . 

MOGEiiMINBra  9  iid]. ,  mucûagU 
ÉoifÊ^;  ^vliifiri^  ;  sphidmig  («IL)  ;  Mi 
fkW  de  b  Drtnre  du  mticif&ge.  6tt 
donne  cette  .épithète  on  péfbperme  j, 
lorsqn*îl  «  ,  étant. encore  Iranride ,  b 
epoMbinee  d'nne  substance  ^  gom- 
mense  tui  peu  tamollte  dans  Peau. 
Ex*  Cortffoitndus. 

MTCfQI^E  9  «dj^  ,  mueiùus,  Nom 
mité  à  nn  a«ide  (Sckleimsièmre,, 
Mitehzuckersatire  y  âH.  )  9  découvert 
par  Scbede  et  Hermbstssdt  èiinùltii*- 
nément ,  qve  prodint  FaoetTûn  de  l'a- 
cide nktiqtie  sur  la  gemme  et  le  sacré 
déliait. 

MVdVOBBS^  adject.  et  s.  f.  pi.  , 
Maew&tœ  (  mucus  ,  mncns  y  voro  , 
dévorer  ).  Mom  donné  paf  Robinean- 
Besvotdj  à  nnê  section  de  la  famille 
des  MJo4&îres^MésmnJde8  9  compte* 
Bant  celles  qtfî  yiFent  dé  sacs  té-* 
géliinz  et  amhnanx  en  décomposhion. 

lfli€0RÉ£S9  adject*  et  s;  t.  pi:  , 
Mucùreit,  Mucàrei.k.  BrongnUrt 
désigne  sons  ee  nom.  vne  ^ribu  de.  fa 
famme  des  BIncédfnées,  qui  ren-« 
MTtfie  le  genre  Jêwcot*  .  ^^ 

'  lÉUQORVÉBE^  adj. ,  muconfMs 
{mtêtar ,  iftoïsissure, /èro,  porter). 
Le  La^oUtern  mucorifira  est  ainsi 
«ppdié  parce  que  la  nerrure  médiane 
de  ses  Veuilles  porte  en  dcssons  dès 
soles  terminées  par  un  globule  ,rce 
qui  tes  fait  ressembler  à  des  moî- 
âissores» 

MKWIMDS»»  udj.^s.m.pl.; 


MU£  îi5 

tt'j  Mueorini.  Ifôm  donné 
par  Pries  &  un  «rdre  de  Gonîomy-* 
edtes^  qui  a  pour  type  le  genre  Mucor^ 

M)G0(MHSAGC1IAIIIM  9  adject. , 
mut^osv^aecharinusXhk  appelle  ainsi^ 
ou  mucosB^àucri ,  une  Variété  de  sucre 
qui  ne  peut  cristdliser  y  qtfi  existe 
tout  fqrmé  dans  la  càane  ^sè-  forme' 
en  pante  ausli  par  Peffet  oe  la  cui^ 
son,'  et  auquel  Berzelius  donne  le  nom 
At  sirop. 

IMDCRONB  9  s.  m. ,  rmi^o  ;  End^ 
spitze,  Stàekebpit^,  (aM.).  Candolle 
appuie  ainsi  les  upicules  qui  sont 
droites  et  raîdes. 

MCAOKÉy  adj. ,  mncmnatus,  api* 
eulatusjsteckénd,  $tadkdfpitzig{m,); 

Iui  seprolongeen  une  petite  pointerai* 
e et. droite,  commelcsJT^t&j de r>^  . 
gatkàsma  apiculata ,  du  Statice  mu  i 
eronata  et  du  DicUensia  mucronur- 
kUa  9  les  fruits  du  PuUcourea  api  -■ 
eata ,  les  pcUs  du  Dktanmas  aièus , 
les  spatkeiles  dji  Phleum  praunse^ 
ïtèspatheliuiesitVUniôiu.  VOdon^ 
togrufthus  muetohaius  est  «tins!  ap- 
pelé parce  qu'il  a  sur  la  poitrine  huit, 
et  sur  le.Tentre  Tingt-bmt  aigufl-^ 
hms.  . 

»)XaiOHIFÈME,ad].9  muctonîfe^ 
rus  (  mucro  ,  pointe  ^fero  ,  porter  )  j 

2ui  porte  des  pointes  droites  et  nii«> 
es  9  comme  les  feuilles  du  Mesejw* 
bryunthemum  muerordfentm. 

MtK3nONlP6U£  9  adj.  9  mueront» 

foHus  (mtuTo/poînte,  folium^  feuHIe); 

qui  aies  feuilles mucronées.£x. £n'o- 

theca  mucronifolia,  Orthotrkhwn  mit- 

eronifolium, 

MÔGBOBilFOKME  ^  ad).  9  mutro^ 
idfarmis  {mueroy  fointé^  forma, 
forme)  *,  qui  a  la  forme  d'nne  pointe. 

MttÈONtJLÉ  f  adJ.  9  mucronutoFm 
tus;qaî  est  garni  d'une'petite  pointe  ^ 
comme  les  carpelles  du>5'{J!tf  mucro^ 
Tîulata, 

MUE  y  B.f,yprofiiwiuiayîndume/i^ 
iofum  deiractiof  txui^îarum  mutatio  ; 
irriXMffK  \  H^se  (  aU.  )  ;   moulting 


ii6 


MULT 


i 


aog.)^  ""^^^  l^'  )•  Opcration  pr 

aquelle  |  sans  sabir  d'altéraiioofl  ôr— 

niquf&9  essenU«Ue«,,' ua'  animal  se 

épouille  de  sa  peau  ou  des  appeildi- 

ces  de  sa  surface»  pour  repraitre  eo«- 

suîte  avec  des  partie^  aoalogjues. 

MUFLE  9  cniioma  ;  Ma,me  (  ail. }.; 

muzzie  ^angl*}»  cfff<f-  (it.  )•  Partie 
nue  et  mAjùeuse  qui  terQiine  le  mu* 
seau  de  certains  mammifères  carnas- 
siers (ex.  lÂojiy  Tigre,  Léopard),  de> 
quelques  vongeurs  et  de  Va  plupart  des 
rumînans  (ex.  Cerf^Bosaf^  Tcofreoaj^*  • 

MUGILOIDES,  adj.  et  s.  m.  ^l.  , 
liugiUndes.  Nom  donné  par  Guvier  j 
BkinviUe  et  Eichwald  à  une  faipille 
de  poissons  y  qui  a  pour  type  le  genre 
Mugil*  '     .    . 

BfUfild^EinSBnr  »  s.  m. ,  mugUus; 
Ity^fifta  ;  ÈrûlUn  (âll.  )  ;  bellpwîng 
(angl.);  muggUo  (ii.).  Cri  du  taureau 
et  de  la  vache» 

BfULET  ^  s.  m.  Synonyme  de  m^ 
iis  et  de  hybride.  C'est  à  tort  qu'on 
donne  ce  nofu ,  dans  les  ioscctes^'aux 
individus  dont  les  organes  sexuels' 
n'on(  pas  pris  de  développement^  et. 
qui  ne  sont  réellement  a ^ucun  sexe. 

BIDLINÉES,  adj^ets.  f.  pM^MuU" 
nea*  Nom  donné  parXIaodoUe  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Ombellifères, 
qui  a  pour  tjpe^e  genre  MuUnum, 

BIULLITESy  adj..  et  ».  m.   pW.  , 
MïiUitesm  Lâtreille  désigne  sous  ce  , 
nom  une  tribu  de  la  famille^des  Per- 
coules  ,  qui  a  pour  type  le    genre . . 
Mullus. 

BfULTANGULAIBE  »  adj.  ^  multan* 
gularis  (  muUum ,  beaucoup ,  nngu^ 
lus  t  angle)  ;  qui  a  un  grand  nombre  * 
d'angles  ,  comme  la  tige  du  Cerjouf 
muttangidaris, 

MJLTANGULÉ,  adj. ,  multangu^ 
ius ;  vieleckig  {ulL  );  qui  a  beaucoup 
d'angles ,  comme  la  coquille  du  Tel^ 
lina  muUangala. 

BIIJLTIABTIGULÉ ,  adj. ,  muUiar^ 
ticulaius;  vielgeîenkig  (ail.)  [multumj 
beaucoup  |  articulai,  article  )  ^  qui  se 


MULT 

■ 

compose  d'un  grand  nombre  d'arti- 
cles ,  comme  les  antennes  de  bead^ 
coup  d'ioseè^s  et  le  carpe  de  certains 
crustacés.  Se  dit  aussi  des  coquilles 
bivalves  qui  ont  des  dents  nombreuses 
à  leur  charnière. 

JMnJf^TIAUFÀEE ,  adj.,  multïaxi^ 
férus  (multum^.  beaucoup,  axis, 
axe.,  Jero ,  porter).  Épithète donnée 
{yir  Turpin  à  l'inSorescence  ,  lors- 
qu'^le  présente' plus  de  trois  ates  de 
végétation ,  comme  le  thyrse  du  lilas. 

BHXiTIBULBEUX ,  àdj. ,  muUibul^ 
bosus  (  multum  ,  beaucoup  ,  bulbus , 
oignon).  Se  dit  d'une  plante  qui  à 
des  bulbes  nombreuses.  Çx«  AULum. 
multibulbosum. 

MULTIGAPSULAIRfi ,  ad}. ,  molci- 
capsularis  (  multum  ,  beaucoup  » 
capsula  I  capsule  )•  Se  dit  d'un  fruit 
qui  est  produit  par  d'assemblage  de 
plusieurs  capsules^  et  d'une  plante 
qui  porte  un  grand  nombre  de  eap- 
suies  <,  comme  le  Phascum  muUicap* 
suiare  ,  qui  porte  beaucoup  d'urnes.' 
^  MULTIGABErVÉ  ,  adj^,  muàicari" 
natus  (  multum  ,  beaucoup  ,  carina  , 
carène); «qui  porte  uu  grand  nomb^ 
de  carënes  ou  de  côtes  saillantes.  *£x. 
Fusus  muUicarinatus  ,■  Terebraiula 
multicarinata.  - 

UIJLTIG AUDE  ,.  adj. ,  muUicau^ 
dur  (  multum  ,  beaucoup  ,  caudà  , 
queue);  qui  a  de  nombreux  proloo^ 
gein'ens  en  forme  de  queues.  Elx.|Cor- 
gonià  multicauda» 

ilULTIGAIXE^  adj.  ^  multicauUs 
(^multum,  beaucpup ,  coulis^  tige)  ; 
qui  a  des  tiges  nombreuses.  Ex.  Mi'-- 
t^tuacTèe  multicauUs ,  pelargonium 

nâtticaulet 

MULTlGOlOB  ,  ady  y  multicoior  ; 

qui  est  d'un  grand  nombre  de  cou- 
leurs/comme  le  plumage. du  2Vo- 
cfiilus.  muUicolor,        '       , 
.  MULUGOQUE  ,,  adj.  ,   muUiçoe^ 
eus  ;  qui  a  beaucoup  de  coques. 
HfULTIGOUNEy.odj.  ,  multicornls 

(  multum  I  beaucoup  |  cornu^  cora^); 


MULT 

Îiii  a  UDemahîtiitlc  de  cornes.  Le 
^aucheria  muhicornis  esl  chargé 
d'ane  multitude  de  pédoncules  stc^ 
rites  qui  imitent  dçB  cornes.  La  6b- 

Syna  mullicaulis  a  le  corps  couvert 
e  tentacule^  nonàbreux.  ' 
MULTIDEM'É  ,  adj.,  multiden^ 
tatus  )  vielgezahnt  (  ail.  )  (  mulium  , 
beaucoup  9  dens  ,  dent  )  ;  qui  offre 
beaucoup  de  dents  ,  comme,  le  front 
du  Fortune  étrille. 

BIULTIDBI«TÉES^..adj.    et    s.   f. 

Îl. ,  Maltidentatœ.  I^om  donné  par 
llain ville  k  une  section  de  Néréides, 
comprenant  celles  dont  la  masse  bue* 
cale  est  armée  à  l'intérieur  de  plis  ou 
de  dents  cornées ,  denticuléès. 

'MJUnBlGVTÈy  adj. ,  muUtdigiia^ 
tus.  Se  dit  d*unefeuUle  dont  le  pé- 
tiole commun  se  termine  par  plus  de 
neuf  folioles.  Ex.  Xupinus  varîùs. 

MVLTjmQlTÉ'VEmSÉ ^  adjectif, 
nuUtîdigilatO'pij/inçLtus,  Épithôle  don- 
née par  Mîrbel  SLiix/euilles  décompo- 
sées dont  le  sommet  du  pétiole  com- 
mun produit  plus  de  quatre  pétioles 
secondaires ,  sur  les  côtés  desquels  les 
folioles  sont  attachées. 

MJLTIEMBRYONiyÉ  ,  ad). ,  mu/- 
tiembryûnnaîus*  Epithète  donnée-auz 
graines  qui  renferment  plus  d'un 
cmbrjon.  Beaucoup  de  plantes  sont 
dans  ce  cas ,  le  Viscum  album ,  le 
Pùius  Cembro^  le  Ciirus  Aurantium^t 
YAllium  fragrans,  le  Zea  Mays^  le 
Viseum  opuntioides  ,  Tes  genres  f  u- 
phorhia,  Lepidium,  Sinapis ,  jEscU" 
lus,  Castança  et  Apij-gdçlus  ^  le 
Mangifera  indîca ,  VEtforvymus  lati-^ 
foHus,  YEugenia  rpsea*  Quoiqu'on 
ait  prétendu  que  cet  état  de  choses 
consUtue  une  aliomalie,  il  se  rencon- 
tre trop  souvent  pour  qu'on  ^pujsse  le 
regarder  comme  tel,'et  îl  paraît  même 
être  pour  ainsi  dire  normal  dans  le 
Gui ,  les  Gjeadées  .  et  les  Aurantia* 
cées  ,  dont  quelques  espèces  don- 
nent jusqu'à  huit  ou  dix' embryons 
dans  chacline  de  leurs  graines. 


MULT  ri7 

MULTIFAIUÉ ,  adj.,  mulUfarius; 
vieireikig  (alL).  Se  dit  des  parties 
qui  sont  disposées  sur  des  rangées  en 
nombre  considérable ,  qu'on  ne  peut 
ou  ne.  vent  point. compter. 

M  GliTIFilSGlé  ,  adj.,  multifas" 
ciatus  V  qiii  est,  charge  d'un  grand 
nombre  dç  bandes  colorées.  Ex.  Bw^ 
limus  ntulûfasciatus. 

ITOLTIPERt:^  adj.  .9  multi férus. 
GandoDe  emplôje  cette  epithète  poar 
caractériser  les  végétaux .  qui ,  plu- 
sieurs fois  dans  lé  cours  de  l'annexe  9 
portent  des  fleurs  et  des  fruits. 

IHDLTfFIDEy  adj.,  muhifidus ; 
qui  est  fendu  à  peu  près  jusqu'au 
milieu- en  plusieurs  lanières  étroites, 
comme  Varille  ^u  Cobea  scandens  , 
les  feuilles  du  Rant^aculus  muUifir 
dus  et  de  V  Hj-drQ,cal^le  nuUtlfida, 
ïes  rameaux  de  YAmansia  multifida, 
le  stigmate  du  CrocUs  imdtijidus ,  le 
style  des  Malva^  la  %#Se  ÏUrana 
joaitifida»   . 

MlJLTIFLORE,adj.,  muUiflêrus; 
vielbluthig  \  vielblàmig  (  multum  , 
beaucoup^  Jlos ,  fleur  )  ;  qui  porte 
beaucoup  de  Ûoçtè  ,  comme  la  hampe 
du  Primula  elaOor  ^  ou  la  tige  du 
Poljrgonûtum  multiflorum  ;  qui  en 
contient,  beaucoup  ,  comme  la  co* 
lathide  de  VHelianthus  annum  , 
la  sputhe  des  Palmiers  ^  les  irwolucrfs 
de  la  plupart  des  Qmbellifères  ;  qui 
en  accompagne  un  graûd  nombre  , 
comme  1&  glume  du  LoUum  muiti^ 
Jlotum  ;  qui  est  foniié  de  fleurs 
notnbreuses ,  comme  les  veriiciUes 
du'  Baliota,  nigra,  Multiflore  se  dit 
aussi  d'une  plante  qui  se  eoaVre  de 
fléuf%(ex.  Tkysanothus  muitijlorus, 
LeptoUna  midtiflora ,  Lolium  multi^ 
florum  f  Glossarrhena  floribu^ubu  , 
Exostemma  floribunda ,  Erisma  Jloi^ 
ribundum)*Y.  Fleuri  et  Flobiboni». 

UULTIFOLIÉ,  aàyj  mulu'foliola-^ 
tus  (  multum  ,,  beaucoup ,  fotiôlum  , 
foliole).  Se  dit  d'une  femile  digitée 
dont  le  pétiole  commun  se  termine 


ii8 


MULT 


par  plus, de  neuf  folioles.  Ex.  Lupi- 
nus  varius. 

MULTIFORÉ  j  adj.  ,  multi/orus 
*(  midtum,  beaucoup ,  foro ,  perter  J; 
^i  est  percé  d'un  grand  nombre  oe 
trous.  Ex:  Asterîa4  .  multijora. 

MULTIFOmiE^  adj.,  midùformis) 
nfielgeslflltig  (  alh  )  (  multum, ,  beau* 
coup,  forma ^  forme).  Se  dit  d'un 
corps  qui  affecte  un  grand  nombre  de 
formes  différentes.  £x.  Urceçlaria 
multiformis. 

'     MVVrUCGVÉ^  ad}.,  multijugatus; 
melpaarig  (ail.)  {multtim,  beaucoup, 
jugum  9  p^ire)«  Se  jdit  d'une,  feuille 
pinnée    dont.,  le    pétiole  *  commun 
porte  plus  de  cipq  paires  de  folioles. 
Il  y  en  a  neuf  à  dix  dans  le  Pso' 
raiea  multijuga ,  vingt  à  vingt-cinq 
dans  le  Cassia  multijuga^  vingt  à  - 
trente  dans  YAstragams  muldjugus* 
Koch  donne  cette  cpîthète  aux  Cm— 
beUifères  Aont  chaque  carpelle  du 
fruit  ;  out#  les  cinq  lignes  saillantes 
ijuga)  ordinaires,  offre  encore  line 
antre  ligne  saillante  dans  chacun  des 
quatre  enfoncemens  {vallecula)  qiû 
séparent  ces  lignes.  * 

WLTIGEmiEy.s^dj.,  multigêm" 
mius;  ihehrknospig  {tSi.)  i^muUum y 
beaucoup,  gemma ,  bourgeon  ),  Se 
dSt  d'un  tubercule  qui  contient  plu- 
sieurs bourgeons,  conime  ceux  dix 
Solanum  iuoerosum» 

1IIDLTII.ABBE  ,  adj.,  THuUilabris 
'{muhump  l^ucoup,.  labrum,  lè- 
▼re);  qui  a  plusieurs  lèvres,  coipme 
le  fychstor^a  mulûlahtis  ^  don(  le 
labre  offre  plusieurs  rebords'  iqibri- 
ques. 

IMCLflLiUmLEÉy  ^i^,y  mithifa" 
meUatus  (  m^uàum ,  beaucoup  f  /a- 
meBa ,  lamelle)  ;  qui  est  garni  d'un 
^rand  nombre  de  lamelles,  rit-  Spon^ 
éjrlus  muHiiameUatus  ^  Oythereà 
multttamelia. 

lIDLTItOBÉ  9  ad|. ,  inukilohatus 
{mulfumj  beaucoi;^,  hbus^  lobe)  ; 
qui  est  partagé  en  plusieurs  lobes  ^ 


MULT 

comme  les  anthères  du  Taxtu  laceaia^ 
les  feuilles  d'un  grand  nombre  de 
plantfes.  Midtilobé  est  pris  quelque* 
lois  comme  sjnonjme  oe  po^cotyl^ 
dont. 

MULTILOCULAmE  ^  ad).»  mulU^ 
locuiarisj  vielfàcherig  (alL)  (mul-* 
tum ,  befiueôup^  îoçuia^f  loge). Sedil 
d'un  corps  qui  a  sa  cavité  divisée  tm 
plusieurs   loges  "  par    dçi   cloisons  i 
comme  la  bau  dû  CitruSf  la  cafsuk 
du  Nigella  hùp€UÛca  ,'  la  au^mk 
du  Punictt  Grtmaium'i  la  cofue  da 
Trjbulus  terresirisy  le  légume  d« 
Cassia  fiifida  »  la  coqyiUe  d  un  grand 
nombre  de  Céphalopodes..  La  souss^ 
miduloculaire  est  produite ,  d'après 
Oandolle ,  par  une  leuille  carpellaire 
plojée  en  long  sur  elle-même ,  doiiit 
les  deux  moitiés  sont  aloogées  el  à 
'  peu  près  planes  «et  les  graines  foc( 
espacées  ;  quand  les  parties  comprises 
entre  celles-ci  se  soudent  ensemble  | 
ou  sont  réunies  par  des  développe*' 
nîens  de  tissu  cellulaire ,  qui  prudor* 
sent  de  fai\sscs  doisons   entre  les 
graines  (ex.  Clitoria), 

MULTINÈRVÉ  y  adj.,  m»/rÎ4ierfta* 
tuSf  luuUincrvis  ;  vidnervig  («ll«) 
(  multum ,  beaucoup ,  nen'us ,  serf). 
.  Se  dit  des  feuilles  (çx.  Pelargonium 
muliinerf^^]  o«  des  folioks\tx*  Bu' 
pleur  mn  multinerve)  qui  ontplnsienQ 
nervures  partpnt  de  leur  base,  ovi 
leur  surface  couverte  de  açfTurcs 
nombreuses.  . 

MULtlNERlflâ.  ^  adj. ,  muiHner^ 
mu,  Épitbéte'  donnée  par  Baspail 
aux  pailleHes  dont  lef  Bervures  àir 
passent  Te  nombre  sept« 

MULTIKEUVUlÉ  ,  adj.«  mMliin€r* 
pulatus.  On  nomme  aioai»  d'apréf 
Mirbel .  le  placentaire  Q\jà  pvésen^f 
un  nombre  i ndéterminé  aç  uervulcs^ 
«llJLTrvOUElK  ^  adu,  muliino* 
dus  /  qui  o^Tre  un  |[rana  nombre  de 
nœuds  à  sa  surface.  Ej^.  Fusas  muir 
tinodus ,  Pleurotoma  miitlinod^-' 
«WLTlOTOtÊ.adj,;  w<i(ip#'«(fe-: 


MDLT 

*  tus.  Se  dit  des  loges  deVovaire^  qaand 
elles  contîénneot  un  grand  noknbre 
d'ovules. 

MVLTIPÀBTI  ;  adj. ,  mutiiparti- 
tus  s  qui  est  divisé  très-profonde— 
Qient  en  un  assez  grand.  noml)re  de 
laniëres  étroites ,  comme  Varilîe'  du 
Myristica^  lès  épines  du  Centaurea 
siciUa ,  \es feuilles  du  Jatropha  mul^ 
tifida^\e  placentaire  à\x  Papayer • 

UULTIPÂDES,  adj.  et  s.  m.  p1.% 
Multipedes  (  nuUtum  ,  beaucoup  î 
pes  ,  pied).  Nom  dopné  par  Latreil)e 
a  une  division  des  Crustacés  maxil- 
laires 9  comprenant  Ceux  qui  ont  des 
pieds  en  nombre  considérable. 

MUIiTIPÉTALÉ  9  adj.  ^jnuUipeta" 
iatus  (  multum ,  beaucoup .  ircrcp^v.  y 
pétale  )i  Se  dit  des  plantes  aont  la  co- 
.rollé  est  composée  d'un  nombre  in- 
défini de  pétales. 

.  Ill]LTIPLE  9  adj. ,  multiplex,  •  Se 
dit  d'un  écho  qui  répète  les.  mêmes 
sons  deux  ou  plusieurs  fois  de  suite.^ 
comme  celui  qui  existait  jadis  près 
de^Yerdun  ,  et  qui  répétait  douze  ou 
treize  fois  le  même  mot  ;  de  Voi^aire 
quand  il  y  en  a  plusieurs  dans,  une 
même  fienr  (ex  Renoncules)',  du  stfrtej 
quand  il  est  dans  le  même  cas  (ex. 
Phytotacca)  ,  du  stigmate  ,  lors- 
quV^n  en  compte  plus  dç  cinq  (ex. 
hfigelta  hispanicfi^^  delà  iîge^  quand 
la  racine  en  produit  plusieurs  (  ex. 
^steramplexicaulLs)j  injruit,  lors- 
qu'il est  composé  de  carpelles  natu- 
rellement isolées  les  unes  des  autres 
dans  une  même  fleur  (ex.  Apocynées). 

BnJLTIPUCATEVR ,  s.  m.  On  ap- 
pelle ainsi  le  galvanoinètre  de  Sch weig^ 
eer  ^  parce  qu'en  effet  il  multiplie  fa 
force  électro-inegnétique. 

mDLTIPIJ^  9  adj. ,  multioUcatus. 
•Çandolle  donné  cette  épitbète  aux 
fleurs  qui  doublent  par  Vaccroisse- 
ment  du  nombre  des  rangées  de  ver- 
ticilles  floraux,  ou  par  l'accroissement 
des  parties  de  ces  rangées  e(  leur 
iraosformalipf^  en  pétales.  ' . 


MULT  ng 

MULTIPUNERTÉ  ;  adj.  ;  mtdti^ 
plinerç^atus ,  muttiplinerns.  Se  dit 
d'une  feuUl^  dont  la  nervure  mi- 
toyenne donne  naissance  à  beaucoup 
de  nervures  latérales  ^  un  peu  au- 
dessus  de  la  base  de  la  lame,  Ex,  Mi- 
muius  guitatus. 

MULTIPOIIIIGTDÉ  ,  adj.  ,  muUi- 
puRctatus  (multum jheaxxcoup^ punc^ 
tum  j  point);  qui  .est  marqué  de  nomT 
breux  points  colorés.  Ex.  Myceto- 
phagicsmulilpunctatuf,   - 

MULTIRAYaXNÉ  ,  adj. ,  mulil^ 
radiatus  y  qui  offre  un  grand  nombre 
de  lignes  disposées  ;en  manière  de 
rayons.  £x^  Pecten  muUiradiatus  ^ 
Çomatula  muUiradiata, 

MtLTisÉQUÉ  9  adj. ,  muliisectus 

Lmultum ,  beaucoup  ^  seco  ^  couper), 
s  dit  du  corps  d'un  animal  articulé, 
quand  il  est  divisé  en  un  grand  nom- 
bre de  segmens,  comme  celui  des 
Scolopendres* 

MULTISERIÉ  f  adj. ,  multiserior 
lus  f  mulllsérlaiùs ;  vielreihig  (ail.). 
Epitbète  donnée  par  H.  Cassini  aux 
squames  du  pérîcline  des  Synantbé- 
jrees ,  lorsqu'elle^  sont  disposées  au- 
tour de  la  caUlbide  sur  plusieurs 
rangée^  concentriques, 

MULTISlLlQtÉES ,  adj.  et  s.  f. 
pu,  Juultisiiiquœ  j  Muliisitiquçsa.' 
I^om  donné  par  Linné  et  Batscn  à  une 
famille  de  plantes ,  comprenant  celles 
qui  portent  de  nombreuses  capsules 
en  forme  de  siliques. 

MVLTISILIQDEUX 9  adj.»  muUlsi" 
liquosus  ;  qui  a  de  nombreuses  sili- 
ques.' Ex.  Hippocrepis  n^ultisiii" 
/quosa, 

IHJLTISILLOlnîNÉ  ;  adj.,  multiful^ 
catus.  Se  dit  d'une  coquièle  qui  est 
creusée  d^une  multitude  de  sillons* 
Ex.  Turritellg.multisulcaia. 

ITOLTIâPIIlÉ  ,  adj .  y  mùltisplratus. 
Se  dit  de  Vopercuie  d'une  coquille 
unîvalve,  quand  il  est  formé  d'un 
très-grand  nombre  de  tours  de  spire 
fort  étroits^  dont  le  sppmet  est  à 


1 20  MUQU 

Îca  près  médian ,  comme  dans  les 
oupief. 

HIULUSTRIÉ  ,  adj. ,  niuUistriatus; 
qaî  est  marqué  d*ùn  grand  noipbre 
de  stries ,  comme  le  corps  du  Tœnia  . 
mtdttsirîataj  ou  les  .éljtres  de  l*Ani' 
Mtoma  muUistriatum, 

SIVLTITIGE^  adj.  ,  mtdtkauUs. 
Tschndy  donne  cette  épithëte'aux  ar- 
Lres  qaî  ont  '  plusieurs  bourgeons 
susceptibles  de  s'élever ,  ou  plusieurs 
centres  de  vitalité., 

BfULITVAIiVE')  adj.,  multwalifU; 
vlelspelzig  ,  vielklappig  (ail.)»  Epi- 
thète  donnée  aux  eapjules  qui  sont 
formées  d'un  nombre  indéfini  de 
yalves  (ex.  Illicium  anis^tum)<,étwix 
coquilles  qui  résultent  de  l'assem- 
blage de  plus  de  deux,  valves.  Le 
Phacidium  muUwalue  est  ainsi  nom* 
mé  parce  que  son  perithécîon  s'ouvre 
en  cinq  lanières.- 

MOLTONGULÉS  •  adj.  et  s.  m.  pi., 
Mullungula  (  muilum  ,   beaucoup  , 
•ungula  ,  sabot  ).  Nom  donné  par  II- 
liger  y  Goldfius  9  Ficihus  et  Carus  à 
un  ordre  de  la  classe  des  Mammifè- 
res ,  comprenant  ceux  de  ces  animaux 
qui  ont  plus  de  deux  sabots. 
,   ]|f|}MIFORlIE  ^  adj.^  mumiformis 
{mumia,  morne ^  Jormaj  forme). 
Latreille  désigne    par  ciîtte  épîtbète 
les  nymphe^  de  Lépidoptères  dont  la 
forme  et  les  reliefs  ont  quelque  res*- 
aemblance  avec  le  cercueil  des  momies 
égyptiennes ,  ou    avec   les  mémies 
eUe-inémes. 

MUQQEUX^adj.  èts.  m.,  mzfcôjitx/ 
schleimig  (ail.)  ;  qui  est  de  la  nature 
du  mucus.  Pris  substantiellement, -ce 
mot  est  synonyme  de  gomme*  Comme 
adjectif,  il  exprime  surtout  une  sa-^ 
veur  douce  et  fade ,  semblable  à  celle 
delà  gomme, ou  des  fruits  de  VAnona 
mucosa.  On  a  admis  une  fermentor' 
tion  muqueuse  ^  wii  n'est  réellement 
qu'une  fermentation  vineuse  incom- 
plète, la  liqueur  sucrée  devenant  vis- 
queuse et  filante  ^  par  la  conversiou 


MURI 

d'une  certaine  quantité  Àe  sucre  ea 
une  substance  analogue  a  la  gomme 
d'amidon.  Bory  donne  le  'nom  XéUU 
muqueux  à  l'un  des  six  états  que  , 
suivant  lui,  la  matière  peut  reVétir 
primitivement ,  et  qui  consiste  en  ce 
•qu'elle  se  présente  sans  molécules  ap- 
parentes ,  sous  la  forme  51'une  masM 
étendue^  continue,  imparfaitement  li- 
quide,  induisante  ,  transparente^  et 
suceptible  de  produire ,  par  le  dessé- 
cbement  ,'une  multitude  de  molécules 
amorphes. 

MUR  9  jhurus»  On  donne  ce  nom  à 
la  face  du  paroi  inférieure  d'un  banc^ 
d'une  couche ,  d'un  filon* 

.  MUKAILLE  ,  's.  f.  Face  antérieurie 
et  supérieure  du  sabot  des  chevaux* 
IIÉRAL,  adj. ,  muralts  ,'  murarius 
(murusy  mur).  Épilhète  donnée  à  des 
plantes  qui  croisîient.sur  les  murailles 
(ex.  ChondriUa  muratis)^  à  des  oi- 
seaux qui  grimpent  sur  les  rochers 
(ex.  Petrodroma  inuraria)  j  à  des 
insectes  qui  déposent  leurs  œufs  dans 
les  murs  (.ex.  Odynerus  murarius). 
MURÉNOIDESy  adj;  et  s.  m.  pi. , 
Jtfuranoides.  Nom  donné  par  Blaitf- 
ville  à  une  famille  de  Poissons  jn^- 
laires,  qui  a  pour  type  le  genre  Mu-- 
rœna, 

UURIATE^  s.  m. ,  muruu  (mu- 
ria,  saumure).  Les  chlorures 'et  les 
hydrochlorates  étaient  désignés-  sons 
ce  nom,  lorsqu'on  rangeait  l'acide 
muriatique  parmi  le?  oxacides* 

BfURLlTO  ,  adj.  Se  dit ,  en  miné- 
ralogie ,  d'une  substance  simple  cpi 
est  combinée  avec  du  chlore,  par  con- 
séquent d'un  chlorure.'  Ex.  Soude 
murîatée, 

MDRUTIQUE  ,  adj! ,  murîatictts. 
Nom  donné  à  l'aeide  hydrochlorique 
quand  on  le  supposait  appartenir  à  là 
classe  des  oxacides.  La  Paludina  >/ta- 
riatîca  çst  appelçc  ainsi ,  parce  qu'elle 
vit  dans  les  énux  saumâtreâ  voisines 
des  bords  de  la  mer. 

UDRIATIFÉRE^adjiy  muriaiiferus 


BtURI 

(mitria ,  saumbre ,  '  fcro  \  porter  )  • 
Epitbèie  donnée,  en  minéralogie ,  à 
ides  corps  qui  contiennent  du  chlore 
on' un  compôsé'de  chloré  ,  commue  la 
chaux  anhjrdrosuljatée  muriatifcre , 
(|ui  est  imprégnée  de  chlorure  sodi* 
que,  oik'Xt plomb  cùrbonalé muriatC-* 
Jere ,  qui  est  mélangé  avec  du  cl)lo- 
rure  plombique.  On  a  désigné  sous  * 
le  nom  de  terrains  rnurialiferes ,  des 
roches  arénacées  et  de  grands  dépôts 
marneux  au  milieu  desquels  parais- 
sent de  puissantes  assises  calcaires ,  et 
3U1  ont  offert  les  preifiiers  exemples 
a  gisement  du  sel  geinme  en  roche. 

MURIATUM^  s.  tii.  On  appelait 
ainsi,-  avant  l'établissement,  oc  la 
théorie  chloristique ,  le  radical  hypo- 
thétique et  inconnu  de  l'acide  muria- 
tiqué,  qu'on  supposait  produire  cet 
acide  par  sa  copibinaisôn  avec  l'oxi- 
gêné. 

WntICIJtÉ ,  adjecté ,  f7u<r/ra&i/u^ 
(murica ,  petite  pointe)  ;  qui  est 
garni  '  de  petites  pointes  mousses  , 
comme  le  fruit  du  Spermacoce  muri^ 
eulata ,  que  couronnent  deux'  à  qua- 
tre dents  aiguës  et  très-courtes  du 
calice,  ou  comme  la  coquille  du  Mitra 
muriculata*   '  .    . 

MCRIDE^  s.  m.  Ballard  a  désigné 
d'abord  le  brome  sot)s  ce  nom; 

'  MUBIDES, adj.  et  a.  m.  pi. ,  Mu^ 
ridœ.  Nom  donné  par  Graj  a  une 
famille  de  l'ordre  des  Mammifères 
rongeurs  5  qui  a  pour  type  le  genre 
Mus. 

MVRINS  9  adj.  et  s.  m.,  pi. ,  Mut;ini. 
Nom  donné  par  Illiger ,  Dcsmarest , 
Galdfuss  et  Latreille  à  une  famille  de 
Mammifères  rongeurs ,  qui  a  le  genre 
Mils  pour  tjrpe. 

MJBIQCE)  adjèct.  ,  murieatus  ; 
weiehstachdchyStumpfstacklich  (ail.) . 
Se  dit  .d'une  Surface  qui  est  garnie  de 
pointes  courtes  et  à  base  large , 
comme  le  pollen  de  VHihiscils  sj-riU" 
'eus  ,  le  fruit  du  Canna  indûja  et  du 
Daucus  muricaiu^f  la  coquille  du  Fa^ 


MUSC  MI 

sus  muriceus  et  de  HVolàta  muricina» 

MURTUM.  f^o/ezMxJKiATUV. 

MU8âCÉES ,  ad^ect.  et  s.  f.  pi. , 
Musaceœ.  Famille  de  plantes ,  établie 
par  Jussieu ,  qui  a  pour  type  le  genre  - 
Musa,  ^ 

9IIJSG4AIIFOBME  ^  adj. ,  masca^ 
riiformis  Xmuseariumj  houssoir,yôr- 
nuLy  forme)  ;  qui  a  .la  forme  d'un 
balai» 

BICSGABIIJBI9  s.m  •  Toumefort  et 
Ruelliuâ  ont  employé  ce  mot  pour 
désigner  les  coirymbes  qui  sont  lâches  • 
et  irréguliers.  Ex.  Erigeron. 

MIJSGIGAPIDÉS,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Muscicapidœ*  Nom  donné  par 
Vigors'ja  une  tribu  de  la  famille  des 
Dentîrostres,  parLesson  k  une  famille 
de  Tordre  des  Passereaux,  ayant  pour 
type  le  genre  Muscicapa. 

SIUSCIGOEE ,  adject. ,  muscieolus 
(^muscuSf  mousse,  coloj  habiter); 
qui  vit  dans  les  mousses.  Ex-*  Pistil^ 
laria  Muscicola, 

MCSGIDESy  adject.  et  s.  m.  pi., 
Muscidè^  ,  Muscidœ  ',  Mu^cidiœ* 
Nom  donné,  par  Lainarck,  Cuvier, 
Latreille ,  Goldfuss,  Eîchwald,  Wie- 
demann ,  Robineau-Desvoidy ,  Fici-^ 
DUS  et  Garus  à  une. famille  ou  tribu 
de  Dîptèrea , .  qui  a  pour  type  le  genre 
\Musca, 

SlDSGIFORIIE  9  adj.,  masciformis 
(musca^  mouche ,.yoriii^,  forme)  ; 
pi  a  la  formé  d'une  mouiche ,  comme 
e  coléoptére  appelé  Myodes  svb^ 
dipterus, 

lIVSGIFOmiESy  âdj.  et  s.  f.  pi. , 
Muscifoxynes  \musca^  mouche,  J^r« 
ma,  formé).  Nom  donné -par  fiac— 
quarjt  a  'une  tribu  de  la  famille  des 
Tipulaires,  comprenant  celles  qui^ 
par  leurs  pattes  courtes  et  leur  corps 
épais  ,,  ressemblent  à  des  mouches.  ' 

MUSGIGÉIIE  y  adj.  ,  museigenus 
i^musca  ,  mousse,  gigno^  produire); 
qui  nstit  parmi  les  mousses.  Ex.  -^ga» 
riais  museigenus  f  Clayaria  musci'^ 
gêna.  ■ 


iS- 


l%%  MUSI 

Un&OPCLBs  ^dject. ,  mttscipidus; 
qui  prend  des  moucbes.  Ces  ipsectes 
86  collent  i  la  glu  qui  enduit  le  «om- 
met  de  U  tige  du  oikne  niusoipula* 
Les  feuilles  du  Dionœa  muscifula  sç 
resserrent  sur  les  moudies  qui  s'y  in<- 
troduîftnt  «  et  les  fonl  périr. 

MUSGIVOBB,  adject;  »  u^usçivorus 
(  nWfSca  %  mouche^  voro ,  dévorer  )  ; 
qui  dévore  les  mouches.  Le  Turiu 
muscH^qrUs  dit  sa  pourriture  favorite 
4cs  inouche^  et  autres  insectes,  Vj4^ 
rum  imuswçrwk  %  par  9on  odeur  ca-p 
davéreusci  attire  les  mouches  dai^ 
sa  dpathe  ^  dopt  les  poils  renversés 
en  arrière  qui  i^roissent  Torifice  ne 
permettent  plus  à  ces  insectes   do 

sortir* 

UUSCOIDE  ,  adj.  f  muscoid^s.  Se' 

dît  9  en  minéralogie  ,  d*un  corps  afr- 
feotant  une  disposition  qui  le  fait  res- 
«embler  a  une  mousse  (ex.  Cuivre 
mwrialé muscoîde).  Cette  épîthète  est 
donnée  aussi  quelquefois  aux  hépati- 
ques qui  ont  le  port  des  mousses. 

MUSCMiOGIE^  s,  f.  f  musc^logia 
(miucus f  mousse ^ Xr/oc ,  discours ). 
rartie  de  la  botanique  qui  traite  de 
l'histoire  des  mousses* 

MVSCOliOGlQUE  f  ad],  »  muscolô- 
gicus  ;  qui  a  rapport  à  la  rauscpl^^iew 
f*lore  muscolûgique* 

fogi*l/à\  Botaniste  oui  se  livre  spé^ 
çialcment  ï  l'étude  de^  mousses* 

BIlJSCpFWLS ,  ad]. ,  nmcQfhilu^ 
(^muscus\  mousse  ,  ' ^ilf«» ,  aimer )  ; 
qui  se  plait  pi^mi  les  mousses,  Ex. 
^gariçJHf  rnu^cophUus^ 

WlSSÊ^Wt  siibst,  m.,  A^$rumji 
S€hnmie(iM.)i  iff(iQiil(angt^);  c^o 
(it.).  On  nomme  ainsi  la  face  des 
|naminifères.(  e^.  Chien,  Renard)  , 
lorsqu'elle  avance  beaucoup  si|r  le 
front  l' de  manière  à  rendre  les  mâ- 
choires saillante^. 

MUaiGJli ,  adj.  1  musiçafU  ;  qi^ii  9^ 
lapport  à  la  musique.  On  appelle 
écMle  musicak  la  série  des   $9911 


MUTI 

successifs  renfermés  dans  une  octave* 
Les  Européens  admettent  trois  échelr 
les 4  la  chromfltique  j.Iêl  diatonique j^ 
et  V enharmonique  •  Koyez  ces  mots. 

MUSIQUE,  mûsica,  musice;  ym^ 
ocxiq;  TopÀun^HsW.  ).  Art  de  çom^ 
biner  les  sons  d'une  manière  .qui 
plaise  i  l'oreille  /  qui  fasse  naître  en 
nous  des  émotions,  qui  excite  ou 
modifie  des  sentimens  ou  des  paasîoiisi 
science  qui  recherche  les  principes  de 
ces  combinaisons ,  et  les  motifs  des 
affections  qu'elles  nous  ca^jsent. 

MUSOPHAGES  ,adj.  et  s.  m,  pi, , 
JHusophagei*  Nom  donné  par  Lcssoo 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Oistoux 
grimpeurs  ^  qui  a  pour  type  le  genre 
Musophaga. 

IfUSQUÉji  adj.,  mofchatus j  hir 
^amduftend  (alh  )  »  H^Â  a  l'odeur  du 
musc.  Ex.  Cerambix  n^osçhaius, 
ilaif^a  moschata  ,  Erodium  moschtk^ 
iumi  HWucus  moscheuios^  J(doxa 
môschatelUna)  \  qui  en  a  la  saveur  (ex. 
O^ibos  tnpscfyitus,  Jlaas  moschata). 

MUâT£U\S4  adj.  et  s.  m..  pU , 
MiksUlini^^^om  donné  parDesraare&t 
et  Gray  à  une  famille  de  Mammifères, 
qui  a  pour  type  le  genre  Musietfi. 

BfUTlLIiAIftES ,  adj.  et  s,  m.  pi.  , 
MutUkwiat»  Nom  donné  par  Lati^xUe , 
Goidfuss  et  I^ichwald  à  udç  tribi:^  4c 
la  famille  «des  Uyniéno|itèces  |^te* 
aignillon  ,.qni  a  popr  type  le  gen|« 
Muiilli^, 

BIUTILIË  s  adj. ,  mutilaU{^i  ver^ 
stànimelt  (alL).  Épîthète  que  Kirbj 
donne  aux  élytres, ,  quand  elles  sont 
cpui'tes  et  qu'elles  on^  l'air  d'a^vciir 
été  coupées.  J^x.  Acryàium . 

MUTIQUE ,  adj.  9  muticus  ;  unh^ 
wekrt,  wekrlos  (ail.  ).;  scodato ,  di" 
reslato  (it*);  qui  n'a  ni  pointes,  ni 
piquafis,  ^,  fsçhœ^\im  muU^ 
cum.    • 

MUTIQUES,  adj.  et  s.'  m.  .pi.  , 
M^tici.  Nom  donné  'par  G.-G.-C. 
Storr  à  un  ordre  de  Maiumifcrçs , 
ÇWpïeftaJR^  ççiu^  quyl  jna^iqH^t  çl'mpc 


MYCÉ 

oupliuleurf  sortes  de  d^ts^  oamAme 
de  toutes. 

mmsIACÉBS ,  ad),  et  s.  /.  pi.  » 
ilutisiacca.  INom  donné  pur  Lessing 
à  une  trîba  de  la  faniflle  des  Sjoan- 
tbérées^  qui  a  pour  tj^ le  genre iiTtf' 
tUia. 

WKFtlSXiS»^  ad>  et  s.  f«  pi.  »  Muf^ 
tisieœ»  Nom  doQiié  par  Cassîai  et 
Don  à  une  tribu  de  là  famille  des 
Syiiantbéréea ,  par .  Leasing  à  une 
section  de  la  triou  dea  Mutîsiacées  ^ 
ajattt  po«r  type  le  geore  JUutUia. 

(/iuaÇ,  inouïe ^.Sxav9:ii,  &ine);  qui 
a.  des  dents  de  moule.  Caacune  des 
laquâmes  du  p^ricline  des  calathîde^ 
du  Cakitrapa  mjraamihast  tenaioe 
par  un  appendicabofdé  de  dents  épi* 
neuses  »  au'on  a  comparées  aux  dents 
de  la  cbamiére  des  o^quillea  hi^ 
Talv^  *  '       ' 

MYAg£8  ,  «4j*  ^t  s,  m.  pi.,  I^X^ 
cea.  Nom  donné  par  Goldfusr,  Eiëh- 
^>rald  f  Fieîniis  ^t  Garas'  à  une  famille 
de  Mollusques  aoépbales,.par  Meuke 
i  une  famille  de  l  ordre  des  Âcépba* 
les  éUt<^rauclies^  ajantpou^  tjpe  le 
..  genre  ilf^ra. 

MYAiaipg,  adj*  et  j.  m.  pl« ,  Mra- 
riarifx(vrUp»  I^om.  donné  par  La^ 
mardi,  Férussac  et  latreiUe  à  i^ne 
famille  de  la  daase  dça  Conchifères  | 
ajant  pimr  type  le  geai>Q  Mjra» 

MYCÉUON  ,  >,  m.  ,  mrccUm. 
Sabstauce  blancbe  et  filamenteuse  | 
qui  paraît  être  Tétat  rudimentaire  des 
cnauipû^uons  |  et  qu'on  connaît  plus 
géoéraiement  sous  le  nom  de  Uane 
'4e  çhamf(gnon^ 

IIXGÉTOBI]^ ,  a4i.  et  s«  m.  pi.  » 
AfjrceiçBia  {f^^ç  «cbaiapîgpoByfiMaiy 
Tivre)tNQm  donné  pârDumérila  une 
faniiUe  de  i'ordre  des  Coléoptères  f 
i^mprenaut  c^ux  de  ces  insectes  qui 
vivent  d^ns  los  cbampiguons»  f^ejrct 
FoncrvoREs. 

MYCÊT00ÉKWS,a4i.  «I  s.  m.  pi. , 


MÎGO  i»3 

a  une  section  de  Tordre  des  Castro* 
myciens  y  correspondant  aui:  Lyco^ 
perdacéc^  de  Brooguîart* 

UYCÉtÔDÉS»  adj.  et  a.  m.  pL, 
JJfljtxetoikL  Kom  dooné  par  l'inkl^ 
9ne  section  de  l'ordre  d^  Chaaspi^ 
gnons  muoédînés ,  comprenant  ceiu( 
qui  saoi  flocouueux  et  véstcuWux,  et 
répondant  aux  Isariées  de  Broogniarl» 

MYGÉTOOENÊàB ,  s;  f.  ,  n^ye0t9^ 
gcnesis  (fnyxic,  cliampignon»  ^^ 
cric  y  génération),  ^breubecg  appéllf 
ainsi  Torigoe  ou  1^  premier  dévefep* 
pemeut  des  cbampignoos* 

MYC^TOIDE,  adj.  ^  B^tCfèoUifUs 
(fAvxiKt  cbampignon ,  fi&>c,«easen|iip 
UaqceJ.  Se  dit  d'wie,  p)mite  qui  « 
de  la  ressemblauoe  aToeuu  ebampi^ 
goom 

'  UYGÉTOIDES ,  adj.  et  s.  «n,  pl«  , 
JUyceiQÎdèa.  Nqm  dOQué  parlées 
d'E^ienbeck  k  u&e  série  entière  de  v^ 
gétaux,  qui^  c^mme  les  moisis^rea 
et  autres ,,  ont  les  phisgrauds  rapports 
avec  les  cbampiguoas. 

vMTGÉTOLOeiE,  s*  f.>  iHyeeêêlo^ 
gia  (fAÛxYic ,  cbampifinon  »  Xôyôtc ,  dis« 
cours)*  Traité  mr Tes  cbampiguoni» 

MirertE,  s^  U  »  r^càia  (pM«9€, 

champignon  )•  ?^  IW^'®  *i^^^  ^^ 
àpotbécipus  stipitéa  et  de  formogliir 

-Imleuso* 

MTC0UG^EK9|  s;  Vk^  pi.  «  Âfjfr 
eoUckems.  Hom  donné  par  Fries  aux 
lichens  qui  |.i^aiit  leur  tb«He  oblîiévé» 
constitué  par  des  ceUuleaspbériquc% 
se  approchent  des  Pyréuomyéètea» 
Ex.  remtcariay  Opcfrf^J^a, 

ifïCQLOaiK»  â.  fém;,  mycùh^ 
(ttûanc  «  ch^mpi^n  »  X&i^  *  ducourO* 
Histoire  ou  traité  des  champignons. 

MYCOLOGIQUE,  adj.,  a^cahgi^ 
eus;  qui  a  rapport  i  la  mycol^ie ; 
olùerimiion^  jjrsièm^  mjç^kgifue. 

llYC<MMIGm^ ,  s.  uiasc  Botaqisie 
oui  fe  livre  spécialement  à  l'hisloire 
-4es  champignons. 

HYÇOpaOUE ,  «dj. ,  9yrcophiluf 


ia4  MYIO 

qui  croit  sur  les  champignons  secs 
(ex.  Helotùan  mycophilurn)  ou  en 
putrëfaction  (ex.  Peziza mrcopfjtila)* 

IIYDALORNITHES  ,  adfi  et  s.  m. 
pi. ,  MYdcdpmithes  (fxvJbeXioc^  hu- 
mide, opviç  9  oiseau).  Nom  doniié 
par  J.-A.  Rîtgen  â  un  ordre  de.  la 
classe  dos  Diseaux  ,  comprenant*  ceux 
qui  yÎTçnt  dans  des  lieux  humides. 

BCYDASIENS;  adj.  et  s.  m.  pL, 
Mydasii,  Nom  donné  par  Ouvrer , 
Làtreille  et-  Etchwald  &  une  tribu  de 
la.  famille  des  Diptères  tanystoracs, 
qui  a  pour  tjpe  le  genre  Jaydas. 

IIYBLOGARPES  ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Myeiocarpi  (  ^uf>oç,  moelle ,  xA^sTrô; , 
fruit).  Nom  donné  par  Mejer  à  un 
ordre  de  Ja  classe  des  {iichens ,  com- 
prenant ceux  qui  sont  pourvus  d^ùu 
nucleus. 

MYÉIiOCOmS  y  s.  f. ,  myelocona 
(fAVf>d(y  moelle,  xovlç,  poudre). 
Nom  donné  par  Kunth.à  la  ,stéar(.ne 
cérébrale  pulvérulente ,et  que  Berze- 
lius  n'adopte  point. 

MYÉLOMYGES.,  s.  m.  pi.  ^  Mye- 
lomycetes  (fAuiXot;,  moelle,  fxuxuç, 
champignon  ).  Nom  donné  par  Nées 
d'Esenbeck  et  Sp'ren^el  à  une  sec- 
tion delà  famille  des  Champignons  , 
qui  répond  aux  Scléromyces  de  Lînk 
et  aux  Xjlon^jces  deWilIdenow,  ou 
Sdérocarpes  de  Persoon, 

MYéliONEURES,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Myeloneura  {\iMfdJiiy  moelle, 
vtûpov,  nerf).,  Nom  donûé  par  Ru- 
dolphi  à  un  groupe  d'animaux ,  com- 
prenant ceux,  qui,  comme  les  crus- 
tacés ,  les  insectes  et  les  annelides, 
n'ont  qu'un  seul  système  nerveux 
ganglionna^e ,  formant  un  cordon 
analogue  à  la  moelle  épiniètcf  des 
imimaux  supérieurs,    * 

MYIOTHèRES  ,  adj.  et  s.  m.  pj.  , 
ilfyiofA^f^  (pvîa,  mouché,  Oiîpdéu  , 
chasser).  Nom  donné  .par  YieiÛot  à 
une  famille  de  Sjlvains,  comprenant 
ceux  de  ces  animaux  qui  vivent  prin- 
cipalement de  mouches  et  d'îosectes.' 


MYRl 

niYOTHÉBINS,  adj^  et  s.  m.  pl.^* 

Mfotlierîna.  Nom  donné  par  Yigors 
à  un  groupe  de  la  tribu  des  Dentiros- 
très  mcndides^  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  MyoÇicra.        ^ 

MYLOSTOME,  adj» ,  htjlosto^us 
(^uXn ,  meule ,  oxôim,  bouchç).  Un 
pobson  (  Auraia  mylostoma  )  est 
ainsi  appelé  parce  qu'il  a  le  fond  du 
palais  pavé  de  dentés  molaires. 

SIYODAIRES^  adj.  et  s.  m.  pi.  j 

Myodaria    (  fAvîa ,  mouche).  Rom 

'  donné  par  Robineau-Desvoidj  à  un 

ordre  de  Diptères,  formé  aux  dépens 

du  genre  Muscà  de  Linné. 

MYOPE,  adj.,  myodes  (ftvîa^ 
n&ôuche  ,  iLloç ,  ressemblance  )  ;  qui 
ressemble  à  une  mouche ,  comme  la 
fleur  de  VOphry^  myodes. 

MYaoïNÉES,  âdject.  et  s,  f.  pi., 
Myodihœ,  Nom  donné  par  Robîneau- 
l)esvôidy  à  une  tribu  de  la  famille 
des  Mjodaires  phjtomydes ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Myodina. 

MYOGAStRIQUE ,  adj.,  myogas- 
iricusi  fAuwv  ^  muscle ,  7xffT«p ,  ven- 
tre). Epithète  par  laquelle  Daudin 
désignait  les  oiseaux  qui  ont  un  es- 
tomac musculeux. 

MYOIDE,  9Ay  ^myoïdeas  (ftvca  , 
mouche ,  kT^oç  ,  ressemblance  )  ;  qui 
a  de  la  ressemblance  avec  une  mou— 
che.'  Ex.  Lydella  myoidea, 

MYOPORBVÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Myoporincœ*  '  Nom  donné  par  R. 
BroWn  à  une  famille  de  plantes ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Myoporum* 

BIYOSURE,  adj. ,  myosurus  (/<û; , 
souris,  oùpà.  queue);  qui  a  une 
queue  semblable  à  celle  d'une  souris» 
Ex.  Sorex  myosurus^ ' 

MYRIAGANTHE,  adj.  ,  myria^ 
çanthus  (it'\iptài ,  dix  mille ,  fiéxdêvOa , 
épine  )  ;  qui  a  de  nombreuses  épines  ; 
comme  le  Bowiea  myriacahtha ,  dont 
le -bord  des  feuilles  est  garni  d'un 
'  irrand  nombre  de  dents. 

■MTRIAUÉRé,  adj. ,  nvrri<ma^^s 
(fAvpià^i  dix  mille 9  PPo<9  partie). 


MYRI 

Epîlhéte  donnée  par  Blainvillc  aux 
Cytopodes  qui  ont  beaucoup  de  seg« 
meoï  y  d'auDeanz  ou*  d'articulations , 
que  la  diversité  dans  l'épaisseur  de 
la  peau  produit  à  lasûrfape.du  corps 
de  certains  d'entre  ces'animaox. 

KYBIANTHE,  adj. ,  mpianthus 
(^v^tàçj  dix  mille,  avBoÇf  fleur); 
qui  a  des  fleurs  très-nombreuses.  Ex. 
Hj'pericum  mjrrîanthum, 

AfYAUPODES  ,  adj.  et '8.  m.  pl% 
Jlfyriapoda  (^  IMptàçy  dix  mille ,  fro'jgy 
pied).  Nom  donué  par  Duméril  et 
Cuvier  à  une.  famille  de  Tordre  desi 
Insectes  aptères ,  par  Lamarck  à  un& 
famille  d'Arâcbnides  «  par  Eiebwald 
à  un  ordre  de  Crustacés ,  par  Blaio-v 
ville  f  Latreille  et  Straus  à  uiieclasse , 
renfermant  des  animaux  ariîcUlés 
qui  ont  des  pattes  en  nombre  indéter- 
miné f  égal  à  celui  des  articulations 
de  leur  corps. 

HYRIGÉES  y  adj.  et  s.  f.  pi.  ,  Mp- 
rîceœ»  Famille  dé  plantes,  établie  par 
L.-G.  Bichard,  qm  a  pour  type  le 

Sre  Myrica ,  et  que  Mirbel  appelle 
uarinées. 

MYRIGINE ,  s.  f. ,  myricina.  Nom 
donné  par  John  à  l'une  des  deux  es7 
pèces  de  cire  que  contient  là  cire 
d'abeilles,  parce  qu'elle  existe  en 
plus  grande  quantité  dans  la  cire  dû 
Mjrrica  cerifera, 

MYBIOPBTH^UiMB^  adject. ,  m^- 
riophihahnus  (  '^vpiaç  ,  dix  mille  , 
ifQalfLo^j  œil  ).  Huis^rea  mj-rioph^ 
thalma  est  ainsi  appelée  à  cause  de 
ses  nombreuses  cellules  9  qu'on  a  com- 
parées à  des  jeux. 

MYRIOPHYLLE  ,  adj . ,  my  rîopkyl- 
lus  (fivptà; ,  dix  mille,  ^uXllov  i  feuil- 
le). Se 'dit  d'une  plante  (ex.  Ranuri" 
ctUus  tnjrriopkjrjùu) ,  d'une  fougère 
(ex.  Dalea  Tt^riopkjrîlà)  ,  d'une  al- 
gue *(ex.  Caulerpa  mjrriophyUa)  ^ 
d'un  polypier  (  ex.  jintipathes  rny-^ 
riophylla}',  qui  a  des  feuilles  ou  di-« 
TÎsions  très-découpées.  XJOxytropis 
mjrriopliylla  est  «iosi  appelé  parce 


MYRT  ia5 

que  ses  foliole^  subûlées  et  pileuses 
sont  Tcrticillées ,  c'est-à-dire  naissent 
au  nombre  de  quatre  à  six  d'un  même 
point  d^  pétiole. 

BfYBISÏIGÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Mjrrisliceœ.  'Famille  de  plantes^  éta- 
blie par  B..-  Brown ,  qui  a  pour.t jpe 
le  genre  Jlfyristica. 

MYRISTIGIXE  ,  s;  f . ,  myristicina. 
Nom  donné  par  quelques  cbimistes 
français  et  allemands  au  stéaroptène 
que  laisse  déposer  l'Imile  de  girofle 
(  CaryophrlUis  aromatieuj). 

BlYBllâCsES^  adj.  et  s.  m.  plur. , 
MyrmegesXl^^Pf'Vilij  fourmi).  Nom 
donné  par  Duméril  à  une  famille  de 
l'ordre  4es  'Hyménoptères ,  coriipre— 
nant  les  fourrais  et  genres  voisins.  '  ^^ 
FomtcaÎres. 

.  amOBÊCéONIDES^  adj.  et  K  m. 
pl.  y  MjrrmçUarddet,  î(om  donné  par 
Cuvier  ^  Latreille  .  Gôldfuss^  Eieh*^ 
-wald  ,  Frci'nus  et  Carus  à  une  fa- 
mille d'insectes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Mjrrmeleon.  - 

BlYROTHÉGlENSi  adj.  et  s.  m. 
plur. ,  Mjrotheeiiv  Nom  donné  par 
Fries  k  iine  tribu  de  l'ordre  des  Gas— 
téromycestrichodennacés,  qura  pour 
type'  le  genre  Mjrratkecium. 

BiYBBHOLOGIE  ,  s.  f. ,  myrrho^ 
hgia  (jii^ppst,  myrrhe,  Xoyoç ,  dis- 
cours). Traité'  de  la  myrrbe.  6. -S. 
Polisius  a  publié,  un  ouvrage^  sous  ce 
titre,  en  1688. 

MYltfilIVÉESy  adj.  et  s.  f.  pL , 
Mjrrsineiji.  Famille  de  plantes ,  éta- 
blie par  &.  Brown  ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Myrsine ,  et  qui  est  appelée. 
Ardisiacées  par  Jussieu  y  Ophiospet^ 
mes^  par  Yentcnat. 

BIYATAGÉE^,  adj.  et  18.  f.  plur. , 
Myrtaceœ.  Famille  de  p1ante&,  qui 
a  pour  t^e  le  genre  Myrtus ,  et  qui , 
établie  par  Jussieu ,  sous  le  nom  de 
Myrtij  a  été  restreinte  depuis  par 
Qindolle. 

MYRTÉAGÉE^f  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Jlfyrteaceœ,  Nom  donné  par  l^ees 


} 


g^etAunk  k  II  ftnBtte  desHyrtk* 

tea>  Nom  donné  par  Gandolle  à  une 
tribt  de  Ift  fiMniUenles  Mjitacées  y  qui 
raireiifi€  te  n^ciire  Bfyrtui»^ 

iraRTIFËtUE  9  adjecU  ,  myrtùsuâ' 
Épitbèle  donnée  &  une  annelide  {Ew 
pkrosine  nwrlosa  )  9  à  cause  delà  for 
me  dc^es  branclireB  ^  qu'on  a  compa- 
rées ^  des  feuillei  de  myrle» 

MYETHKÉBS,  adj.  et  I.  t  plur.  9 
MrrtUuœ^  CandolU a  désigné  Infa- 
mille  des  M^rtacées  sous  ce  nom. 

nniOIDE,  adj.  ,.  myNoidèmf; 
ipi  rHaembie   m  mjtte ,  pour  le  . 
port»  Ex.  Rhtxia  ngrrttÙUia. 

VYRTOIDES,  adj.  et  s.  t.  plot.f 
ilyriotdeœ.  Nom  que  Venteott  dûiuic 
à  la  famille  dès  Myrt«.oées« 

MYSIDSB,  ad],  et  s.  m.  ph,  Mf^ 
êtdœ.  Nom  donné  p«r  Har^«M^b  ^  d w 
famîUe  de  Grasiac^  décapodes  ma- 
croures ,  qui  a  pour  tjpe  k  -génie 
Mysis. 

MYSTACHOÊ^ad}.  >  mf^tacùmt 
( m^fîûx  j  mottstache )  ;  qui.  porte 
des  moustncbesCez*  F'tspfrM9  wn-s^ 
tacinus  j  Cafrimuigui  mystaoaUs  f 
Çypstlui  m/stncetu^.  Paras  biarmir 
€us)^  Qtt  des  tràîls  colorés  imilalit  des. 
mousladiee  (.ex.  Pêeiu èMrmicus  ^ 
Neetatina  mjrêiiomiù)* 

BlYâTACINÉS ,  adj;  et  s.  m.  ifi.  » 
Mfstaeinêœ  {mysiaJt  ^  moustache^; 
Nom  donné  par  Bory  à  une  famille 
de  Tordre  des  Ifieroscôpiqnes  trîcho* 
dés ,  comprenant  ceux  de  ces  ani'^ 
maut  qui  ont  snr  le  corps  des  -tîb 
disposée  par  petits  Mseeanx^èn  nom^ 
bre  ▼ariabie  d'un  à  trois ,  et  imitant 
des  moustaches. 

MirsrrACOPHMB ,  adj.  /  fi^sta-^ 
eopKanns  ift^^raJi  ;  mottstéche  y  fotc-* 


MVEÔ 

voc  f  apparent);  qui  a  àèàmomîÊàM 
longues  et  très-appafeotes,  comme 
œttes  qui  garaiâsent  le  bec  da  Buécù 
mjrstacophanos, 

iirriLAcÉs  y  âdn.  et  t.  m.  pi.  f 

MjtUacitt^  MjrtQû  nom  donné  par 
Cutîer  .  Schwetgger  \  Goldfutt  et 
EîchWd  il  ime  famille  de  Pofdrc  des 
Mollusques  aeéphales  .par  Lnmiïcki 
LatreiUe  ,  Ficinus  et  Cafos  t  une  fa- 
mille de  la  châsê  det  Goncbîférès  , 
«ar  Blàihville  1  une  ftimUè  nde  fdt^ 
dre  des  Acépbalopbore»  lâmellîliraii<* 
tbes  9  par  Menie  h  ixn  ordre  de  h 
dasse  des  Êtatôbranebes ,  ftfavt  pooor 
type  le  genre  MytUUs. 

WLXtÛMy  <idj. ,  ntfUUrau  (»^ 
ittu^  Y  moule  )  ;  qui  Ressemble  à  une 
moùlei  Ex.  ruisella  m/tâina. 

MTTILOIDE  ,  adjeèt;  ,  mjtSbniti 
(  mj-titiis^y  moule  ,  ii9ùz  ;  ressem- 
blance )  ;  qui  a  de  la  ressemblance 
jtfvec  laûe  moiole.  Ex.  Petha  fnjrti^ 

HTIfllti  y  adject. ,  myutus  ^  num^ 
seschwûnzarti^  {bXI.)  (fiûç*  souris^ 
oùpà, queue).  ^  dit  d'une  plante  dont 
Vépl  long  ti  serré  (ex.  Festuea  mjTi^ 
TUS  ) ,  ou  les  rameaux  longs  et  char- 
^s  de  feuilles  serrées  (ex.  Hnnwn 
nff-urum)  ont  été  comparée  à  une 
queue  de  souris. 

MÏXA ,  s.  f . ,  mrJta  ;  DïOe  (ail.). 
Nom  donné  par  iTTiger  à  là  partie 
iTpicaîe  de  la  maudibule  des  oiseaux  , 

2 ut  est  produite  par  la  réuxiioli  des 
rânches  ou  gnatbidies. 
BIYZOCÉPHALÉS^  adj.  et  s.  m. 
pl>  ^  Myzocephdda  (fivCncrcc  ,  succton , 
TLtffOiA  ,  téie).  Nom  donné  par  Blaîn- 
Tilié  à  un  ordfc  de  la  classe  des  En- 
tozoaires  ,  comprenant  ceux  oui  ont 
la  boucbe  placée  ik  t'exlrémite  aiité' 
rieure  dii  corps ,  jans  le  fond  de  la 
Yenlouse  labiale. 


\  ^ 


nacë 


NACE 


147 


Ni 


IVAGBLLË ,  8.  f.  ,  carind.  Partie 
^  li  corolle  des  fleurs  papilionacé^ 
^cat  formée  par  )e  rapprochenl^eiit 
^u  k  fovdure  ^es  deux  j^tiiles  infé-> 
l^rs  ^  et  qu'on  destine  plos  généra- 
fcteent  sons  le  nom  oe  carène. 

If  ACRE ,  ^.  t.  ^  PerlmutttrglanX 
(«H.);  m4klréperla{\t).  Partie  interne 
^  certaines  CDqnilles  nnivaWes  et 
IriTàlves  dont  les  molécntes  calcaîreè 
^constituantes  scmt  disposées  de  ma<t 
titère  à  réflécbir  la  lumière  avec  un 
"éclat  particulier ,  et  ttès*souinent  en 
la  décoftipôsaift. 

NACRÉ,  ad}.,  perlatus ;  perl^ 
muUerglanzend{9\\,)\  nûcred  (aqgt.)  ; 
madreperiatô  (it.)*  Se  dit  ^  en  miné- 
Yslogie ,  de  Véciat ,  quand  il  tire  sur 
le  luisant  argentin  delà  perle ^  et 
4Ninc  variété  de  feldspath  qui  offre 
des  reflets  blanchâtres ,  souvent  avec 
une  teinte  légère  de  bleuâtre  ou  de 
'Vefdât're ,  partant  d'un*  fond  demir 
transparent  et  légèrement  laiteux. 
Cette  épithète  est  donnée  aux  co« 
cilles  qui  renfennfent  de  la*  nacre 
(ex,  Gfycimeris  margariiacea  ,  TV/- 
Hnà  margaritina  )  cl  à  des  animaux 
-^oîat  la  cotrienir  est  le  gris  de  perle  ^ 
•ftec  àcB  rdflcts  (ex.  NereCs  marga^ 
rlîaçea). 

IVAOm ,  s*  m.,  nadir  ;  Fusspunkt 
(ail.).  Point  des  cieux  opposé  du  zé- 
aîtk  ,  et  qui  se  trouve  aireciemeut 
Miis  les  pieds  de  l'observateur,    . 

NAEHASrOftéft,  adj.  et  s.  m.  pi;, 
ffaanasporei.  Nom  donné jpar  Fries 
à  une  tribu  de  Tordre  ^es  doniômj'» 
aè^t»  entéfpfajtes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Naemasporà, 

NA0BANT  ^  ad^eet.  ,  notons  ; 
schwimménd  (  ail.  )  ;  nuotonU  (  il.  ). 
Ëpilbèle  que.  les  botanistes  donnent 
aux  feutHes  qui  se  soutiennent  sur 
Vt9m(  ex.  Tre^  notons  )ti  Ma:  ^ittù,'^ 


tes  qui  nagent  h  la  surface  de  Peau , 
sans  tenir  au  toi  par  des  racines  (  ex, 
Jusstœa  natans  ). 

NAGBOmR,  s.  f.,  pinnàf  itri^Ji; 
F1oss{a\\.)  \fin  (angl.);  pinno  (il.). 
Organe  memoraneux ,  mince  et  plus 
ou  moins  large  ,  soutenu  ou  non  par 
des  rayons  osseux ,  qui  ^rl  d*agent 
de  locomotioi)  aux  aiiiihatix  destinés 
Itivre  dansj'eau.  La  plupart  des  pois- 
sons ont  Ses  nageoires .  mais  certains 
d'entr'eax  en  sont  totalement  dé-* 
pourvus.  Ce  nom  n'est  pas  donné  aux 
pieds  palmés  des  oiseaux  aquatiques, 
qui  sont  cependant  de  véritables  na-^- 
geoires,  et  en  général,  parmi  les 
animaux  vertébrés,  on  ne  raccorde 
aux  membres  que  quand  ceux-ci  oht 
perdu  entiëremenl  la  forme  des  pat- 
tes des  aiiimatfx  aériens,  et  acquis 
plus  ou  moins  celle  des  membres  des 
poissons ,  comme  chez  les  Cétacés  et 
quelques  Cbéionrens.  A  Tégard  des 
animaux  sans  vertèbres ,  les  orn^net 
qu'on  nomule  nageoires  cliez  ces  êtres 
n'ont  riefo  de .  commun  entr'eux  ni 
avec  ceux  des  animaux  vertébrés ,  et 
cette  dénomiualion  ne  leur  a  été  ap* 
pltquée  qu'en  raison  de  la  fonction 
qu'ils  remplissent ,  celle  d'aider  à  la 
natation^ 

NAGCCtly  fidj.) means,  natatorius; 
^ntxtn^  ;  schwirfimer  (ail.)  ;  smmmer 
(angl.).  Se  dit  mielqoefois  d'un  animal 
qui  vil  dans  Peau  (ex.  Amphiuma 
mfaits\  Les  entomologiaies' donnent 
cette  épitbèteà  l'a&/om«n,  lorsqu'il 
est  terminé  p|ir  des  appendices  folia*. 
ces ,  où  garni  de  cib  très-serrés  qui 
aident  à  la  natation ,  comme  dans  les 
hrves  d'Agrion ,  et  aux  pattes ,  quand 
elles  sont  comprimées  ou  ciliées ,  et 
en  forme  de  rames  (ex.  Djrtiscus), 

I^AGflXmSy  ad|^<  et  s.  m.  pi. ,  JVa- 
Mniia,  Nataujriif  Natatores,  Tin^ 


taS 


NAIN 


niiarsL  Nom  donné  par  Itliger  à  un 
ordre  de  Mammifères^  qui  correspond 
aux  Gëtacés;  par  Latretiie  k  une  fa- 
mille de  Rongeurs,  comprenant  ceux 
dont  les  doigts  des  pattes.de  .derrière 
aoDt  réunis  par  une  membrane  ;  pac 
IlL'ger,  Vieillot,  Goldfuss,  Meyer 
et  vVolf ,  Blainville  ,  Ranzani  et 
Eichwald  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Mammifères,  correspondant  aux  PaU 
mipèdes;  par  Lamarck  et  Latrcilleà 
une  tribu  des  Crustacés  décapodes 
)>rachjures,  à  laquelle  ils  rapportent 
ceux  dont  les  deux  tarses  postérieurs 
au  moins  sqnt'en  fonUe  de  nageoires; 

Sar  Cuvier  à  une  tribu  de  la  famille 
es  Polypiers  corticaux.,  comprenant 
ceux  dont  Taxe  n'est  point  &xé,  et 
qui  peuvent  errer  librement  dans  les 
eaux. 

NÂUDÉCS  9  adject.  et  s.  f.pl*» 
Naiàdea,  Famille  de  plantes ,  établie 
par  Jussieu,  mais  qu'il  a  beaucoup 
restreinte  depuis  |  et  qui  a  pour  type 
le  genre  ^Naïas, 

naïades,  adject.  et  s.  m.  pi., 
Nàladea,  Nom  donné  par  Menke  à 
une  famille  de  l'ordre  des  £lato- 
brancbés  mjtilacés ,  qui  correspond 
à  celle  des  Submjtilacés  de  Blain- 
ville et  à  celle  des  N  a  jades  de  La- 
marok.    '     •  ' 

NAIN,  adject.  et  s.  m. ,  ruinus  , 
pumilus  j  pumïlio.^  pumilô  ;  vavoc; 
Zwerg  (ail.);  ^(var/*(angl.);  nano  (it.].' 
Dans  l'acception  vulgaire  ,.cenomest 
donné  à  tous  lès  êtres  organisés,  et 
plus  spécialement  aux  individus  de 
l'espèce  bumaine ,  dont  la  taille  est 
de  beaucoup.  '  inférieure  à  la  taille 
moyenne  de  leur  race.  I.  Geoffroy 
Saint-Hilaire  la  réserve  pour  les  seuls 
cas  où  l'èxiguité  de  la  taillé  dépend 
de  la  diminution  du  volume  de  toutes 
les  parties  du  cdtps.  On  l'employé 
souvent ,  comme  dénomination  spéci- 
fique ,  en  histoire  naturelle,  mais 
alors  il  exprime  seulement  lapetitesse 
absolue  ou  relative  du  corps  auquel 


NÀPÉ 

on  l'applique ,  et  on  k  rend  en  latin 
par  un  grand  nombre  de  termes  dif[e> 
rens ,  dont  voici  quelques  uns  :  Pha» 
langista  nana,  Sispnhrium  nanumj 
Janthina  exigua,  Picummu  etiUt, 
Vlmus  hxanUis ,  Jastninum  humiU, 
Manli4  iUliputiana,  Forficula  mùur, 
Dasiurus  minànus ,  Coronillamint» 
ma ,  Goccjrziu  minulus ,  Eponia  aù^ 
nutaj  Picummu  minutissimus.  Si' 
gara  minutissima ,  Merops  mùuthu, 
Spari'ius  minuUus,  Tringa  môuf- 
tilla ,  Mantis  nabota ,  Muscicapa 
parya,  Arabis  pan^ida^  Pdârgonitm 
parf^ulum,  Ornithopus  perpusiUiUf 
Mathi/ola  pumilioj  Ardea  pumUla, 
Sciurus  pusillus ,  Diddphù  pufSUo^ 
Gentianella  pusilla  ,  .  Hyaroeoras 
prjrgmœus ,  Filago  fi)rgmaa ,  Cokat' 
âus.suhtUis, 

NAlÔPHYTEy  subst.  f. ,  naiôpfyta 
(vatàfi,  nayade,  tutov,  plante  ).J)é- 
nominalion  que  Oaillon  propose  de 
donner  à  toutes  les  algues  d'eaa 
douce. 

NANGEATEy  subst.  m. ,  naneeas. 
Genre  de  sels,  qu  i  résultent  de  la  com* 
binaison  de  Facide  nancéique  avec  iei 
bases  salifiables, 

NANCÉIQUE  9  adject. ,  nanceiçus. 
Nom  donné  par  Braconnot,  d'après 
la  ville  de  Nancy ,  qu'il  habite  i  à  ua 
acide  qui  prend^  naissance,  en  même 
temps  que  l'acide  acétique ,  pendant 
la  fermentation  acide  de  différentes 
matières  végétales ,  et  que  Thomson 
a  appelé,  acide  zumique* 

NANDHmOBÉES  9  adject.  et  s.  f. 
fh  y,  Nandhirobeœ.  Nom  donné  pv 
A.  Saint-Hilaire  è  une  famille  de 
plantes,  qui  a  pour  type  le  genre 
Nandhiroba  ou  Fet^illetu 

NANISME  9  s.  m; ,  nanismus.  Nom 
donné  par  I.  Geoffroy  Sainl-Hilaire 
au  genre  d'anomalie  qui  caractérise 
les  naios. 

NAPACË.  Foyez  Naputobhk. 

NAPÉELIiÉES^adj.  et  s.  £.  pl.f 

Napeelleœ^  Non^  donnç  par  Robir 


ilean^^DesToîdj  à  une  fftmilte  de 
l'ordrcdes  Dîptëres  nijodah*es. 

IVAPHTHAI4INE9  s.  f. ,  naphika'^ 
Una;  Sieinkohlencampker  (ail.) /Nom 
donné  par  Kidd  a  un  corps,  découvert 
par  Garden ,  qui  existe  dans  le  goa- 
unm  de  charbon  de  terre,*  par  la 
distillation  duquel  on  l'obtient. 

NAPHTHE,  s.  f.  ,  napktha  (du 
ebuldéen  nufk,  fumer).  Gé  terme , 
autrefois  synonyme  d'éther ,  a  été  ré- 
servé par  L.  GméUn  pour  désigner 
ceux  des  étbers  qui  contiennent ,  en 
tolaUté  ou  en  partie ,  l'acide  dont  on 
s'est  servi  d ans  leur  préparation. 

NAPIFORME)  adjfect. ,  napaceusj 
napi/ôrmis;  rûbenformig  (ail.)  {na- 
ptes,  nuv^j  forma,  forme).  Se  dit 
d'une  *t;B€we  simple  qui  a  la  forme 
d'une  toupie.  £x<  Brassica  Napus^ 
Talùutm  napiforme. 

NAPltÈUS,  adj.,  filaîorius.  Épî- 
thète.donnée  à  des  araignées  è|ui  filent 
de  grandes  toiles  d'un  tissu  serré , 
surmontées  d'autres  plans  plus  lâches. 
Ex.  Aranea  iriangidaris. 

NAPOLÉONÉSS^  adject.  et  s.  f. 
il.-,,  Napoîeoneœ.  Famille  de  plantes , 
établie  par  Palisot-Beaovois ,  qne 
R.  Brown  a ,  nommée  Belvi^iées ,  et 
qui  a  pour  t]f  pe  le  genre  Napoleona: 

liAFPE,  s.  f.  On  donne  souvent  le 
nom  de  rtappe  ^tau  au  niveau  gén^ 
v^  des  eaux  d'un  canton  ;  car,  dans 
les  pajB  à  cosi^kss  9  les  sources  d'un 
même  canton,  souvent  assez étendur, 
sortent  toutes  de  terre  à  peu  près^  au 
même  niveau. 

MARCÉIME  ^  s.  f.,  narceina.  Prin«- 
eipe  .nouveau  que  Pelletier  dit  avoir 
trouvé ,  aveci>eauL'oup  d'autres ,  daas 
l'opium. 

NAECKSiM,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Narcisseœ.  Famille  de  plan  tes,  étublîe 
par  Jusaieu ,  qui  a  ^ur  type  le  geiure 
Itorcûjusi 

NajRCQTIBiE,  s.  f.  ^  narcotina  ; 
Opùui ,.  Narkqtin  <all.)  (yofmà^ ,  en- 
gourdir )•  Alcali  végétal  y  déoouvcrt 


î 


par  Derosne-,  dans  Fopiiim ,  en  i8b3, 
dont  Robiquel  a  le  premier  constaté 
positivement  la  différence  d'ave*  U 
morphine,  et  qui  porte  fort  impro- 
prement ce  nom ,  puisqu'il  n'exeree 
aucune  action. suri  homme ^  même  à 
hautes  doses. 

NARGCmQUE^  ad>. ,  nurcotieus  ^ 
votpxAiTixoç.  Épithète  donnée  par  Ber* 
zelius  aux  sels  dont  la  nareotine 
fait  la  base. 

NABDIRÉESy  adj.  et  s.  f.  pi.,- 
Nardinœ.  Nom  donné  par  Link  à  une 
tribu  de  la  famille'  des  GranlinéeSy 
qui  a  Dour  type  le  fleure  Nardus» 

NAklNK,  subst.  f. ,  naris;  fiuxrjp  j 
Nasenlock  (ail.);  nostril  (angl.).  Nom 
donné  ik  chacune  des  deux  ouvertures 
dont  le  nez  est  percé. 

NASEAU,  s.  m. ,  naris;  Nasenlœh 
(ail.)  ;  nostril  (ui{^.);  Orifice  externe 
des  narines.  On  n'employé  ce  ttrme 
qu'en  parlant  des  animaux  ^  et  parti- 
cuUèrem'ent  du  cheval. 

NASICORNE,  adj«,  nasic^mis  ; 
nasenfiomig  (ail.)  (  ndsus ,  nez  ^  cor- 
nu,  corne);  qui  d  une  come^surle 
nez,  ou  sui*  la  partie  correspondante  au 
nez.  Ex.  Scarabœus  nasicornis^' 

N/^IGORNES,  adj.  et  S.  m.  pL  , 
Nasicornia  (  nasus  j  nez  ,  cornu  , 
corne  ].  Nom  donné  par  Illiger  à  une 
'famille  de  l'ordre-  des  MammiCâres 
-multongulés,  qui  ne  comprend  que  le 
seul  genre  Rhinocéros ,  portant  une 
ou  deux  cornes  Mr  le  nez. 
.  N ASIQ6E  9  adj* , '  nasictts ,  namtus; 
langnasig  (ail.)  (luuzcj,  nez).  Se  dit 
.d'un  animal  qui  a  le  nez  fort  loing 
(ex.  Cerçopitheeus  nasutus  9  Perame^ 
les  nasuta^  Nflsua  rufa}  ^  on  le  mu^ 
seau  prolongé  en  foraiè  de  nez  (  ex. 
Megalops  nàsus ,  Plewionecies  nasU' 
tus)j  ou  la  tête  prolongée  en  de-» 
vaot  {ex.  TruxitHs' nasutMis)  f  oa 
quir  po^te  une  élévation  oenique  sur 
le  front  ,(.ex.  Muêca  nûsuta  ).  Le 
JusUcia.  nasuta  est  ainsi  r  nommé  ^ 
pa^oe  que  *sa  fleur  forme  on  tolie 

9 


idp 


KAfTU 


«IdBgé  et  de  couleur,  rottge^  qu'on 
H  compare  &  un  grai^d  nez. 

JK4S4Q{J^^ ,  ad j .  et  9.  m .  i4m  ^^ 
4U(<i'  ,Nom  do^qé  par  llliger  k  une 
faaiLli[e ,  de  l'ordre  de»  Maminifères 
inuUoi)gule5  9  compTenaDt  le  tapir , 
qui  a  le  nez  prolongé  au  delà  de» 

.mâ^9^^^  ^^  mobile. 

:    ?ii^3JYHÇÉjpS,adiec^et».  f. 

Éi«  y  iYajj^('/f;f«^.;It(om  donné  par 
cssiog  a  une'  tribu  de  la  fami(le  dêd 
Sjf a^lhérée^ ,  if^i  f  p^r  tjpe  le 
ffffte  Nc^sauvia. 

Bi4SS4lJyiÉKf(Aad],  et  &.  f.  pi. , 
^Nassmu^iue..  Noxn  dooné  par.Q.  Caer 
.^lù  à  une  tr.\bu  de  la  laqpàk  de&  Sj- 
u^otbéréeâ ,  pair  Lessiiig  à  uue  section 
4e  la  iril;»u  ^  Nassauvû^es ,  i^eu- 
fermant  le  ^cnre  /^iusq^uia^ 

'^  Sch^vimnten  (ail;)  ^  swimming 
\,\,  Àclioa  de  nager.  Genre  dSc 
option  propre  aux  ajiimaux  qui 
labiicnt  dans  Te^u^r 

Q^)  y  /^aVc  (aççl.)  (nasct^,  naîl^e). 

t.  dit  dê^.^iél^ux  qu'on  trouve  dw^ 
ç^re  à  r^iÂt  dfi  pureté ,  ou  4  peu 
près. 

l^\i;il}f}^y%  m.  te»  Attemands 
^l^ue^t^ce  nom  £#.  Sodium. 

mjsio^Wlf*  PC^ez  Sodiun;.     . 

IfATJri:,  adi* ,  tfiMiiiis,  .tesseliâ^ 
nu.  Se  dit  dt'iwe  «urface  qui  estnarr 
^ée  d(ç  Ugnq3  obliques  efiirecroiséea^ 
comme  le^^&i/Rej^.4le  Vj^mjrlis  ie»^ 
iiUs,   Isi^coquUlc.àtk  Caniu  téssel^ 

A;4ÏUQ4J^l&T1ii  9.adiect  et  a.  m;, 
nMurœ  indagatar;^  Celui  qui  étudie 
di'uoe.  napîèfe  «péeiale  les  produc*- 
tjonsdi»  la. nature» 

ili9ai/w*.(aU.);.  noMcr^  (angU);  naficra 
^li.}^  Oo.prend.ee  mot  dans  trois  ao^ 
iM^tions  Àffansote» ,  pour  exprimer 
mie.cbckse  ^  ou.  une  qualité  ,  ou  une 
/Moeè  Dans  iè  premier  sent  h  mUipx 
«Ifc  r^nsemUtf  de  teu«  1»  êtres  (fû 


NAUC 

eomposent  l'univers  :  ce  mot  a  aloM 
la  même  vjileur  que  eeax  de  wion4p 
et  d^wwers.  Dans  le  second  9  il  e^— 
prime  l'ensemble  de»  propriétés  qu'u^ 
être  tient  de  sa  naissance ,  de  soo 
organisation  ^  de  sa  conformation 
primitive ,  p^r  opposiUon  à  cellesqu^ 
peut  devoir  à  l'art;  c'est  ce  qu'ai» 
exprime  quand  on  parle  de  la  nature 
d'una  chose  j  de  la  naUw^  dùs  chosps^ 
Dans  le  troisième  endu  9  on  enicnd 
par  nalurc  le  >l}!S^%e .  des  V>is  foi 
président  à  L'existence  dfis  eboses  e( 
a  Ja  6\iccei^ion  d^s  êtres  »  et  fseèqfÊi^ 
toujours  alors  os  personiMfiê  cette 
expressioi;! ,  q«4  deyient  sjrneiijrine 
plus  ou  moiB#  vague  de  Dmk*  Prise 
dans  son  ensemVle,  dit  Okea  ^  la«^ 
ture  dwt  être  considérée  «omiM  un 
corps  çFgaoisé  dont  Iq»  paotias  sev- 
raient le  dévelôppeai^nt  ou- la  cépi- 
Ution  d'c^n  seul  principe. 

K4TOiU&l<9  adj.»  ruUutaUg ;  fve^ 
x9f  ;  natui:iich  (^1.)'  q^^  ^  prtîe 
de  la  nature  {.çorpi  ntUÉwel) ,  qnt  est 
conforme  aux  loi^  par  IçsqneUes  elle 
se  trouve  régie  (  é^éiemôtiL  naturel  ). 
Linné  appelait  caractère  naiurcl  Té* 
onméraiioo.  complèle  de  fouies  lés 
^viialilés  qui  disAingnant  an  être.  iV^f- 
turel  est  pris  quelquefois  dans  lesana 
Hin^igène  ou  d'aa/ocA<ione.  L'é— 
«belle  diatanUfUê  (<vo^«&oemot) 
«ppelée  naturelle,  parée  qu'étant 
gendrée  par  les  consnnaaDces  et  par 
les  dissonances  existantes  eatr^ellâs, 
c'est  eelèe  qui  se  préséafte  le' [dus  na-^ 
turellemcnt  à  l'esprit  ;  aar  conùna 
elle  renferme,  trois  snceessioos  de 
tierces  majeures  et  de  qirintes ,  '  at^ 
voir  fa,  la,  ut;  ut,  mi  y  sol;  sol , 
si  ,  re  ,  et  que  quand  une  corde  ré*> 
sonne  à  vidé  ,  on  enCend  au  moins  , 
avec  le  son  principal ,  sa  quinte  et  sa 
tierce  majeure ,  c'est  en  ce  sens  aussi 
l'écbelle  la  plus  naturelle  j  ainsi  qaa 
l'avait  conclu  Rameau.  ^ 

Ar^f  ftotb  dnnne  cette  épitbdieavK 


NAUT 

Gmeifères  i|ii!  ont  poar  frtik  teifBt^ik 
appelle  uo  naucu^^  e'e$t*ii-dîre  im 

S'ricarpe  évalve  ,  nucanenteuz  ou 
iaci.  Ex«  Cljrpeoku 

JNAUGLÉÉESy  adject.  et  s.  f«  pi.  » 
Nauclteasm  Nom  donné  por  GandoUe 
i  un  groupe  de  la  tribu  des  Rubia"* 
fiées  9  qui  a  pour  typa  le  genre 
NaucUa. 

NAVTILâCÉS)  adj,  et  s.  m.  pLV 
NautUace€u  M  om  donné  par  Laroarek 
et  Kchwald  à  uu«  famille  de  Tordis 
des  Molln84|aes  Géphalopbores.^  par 
Blainville  à  une  '  f«mHie  de  Fordre 
des  Céphsilppbores  Polytbala^iacés , 
par  Orbignj  à  une  famille  de  l'ordre 
des  Céphalopodes  Siphonophores  ^ 
ayant  pour  type  le  genre  Nautiltu^, 
.  NAUTILES^  adjeot.  et  s.  m.  pU , 
NtttiUlêa,  Nom  doosié  par  G.  de 
BjMUi  et  Meoke  h  une  Camille  de 
tordre  des  Céphalopodes  Siphono-* 
phores ,  -qui  a,  pour  type  le  genre 
Nautikis,  .     , 

N AVILITES  9  adj.  et  ».  m.  pk  ,' 
NauùUtes.  Nom  donné  par  Lâlreilk 
à  Une  tribu  de  la  famille  des  Cépha- 
lopodes Poly  thalames  ^  ayant  le  genre 
liautilus  poiîr  type. 

.  IVAinciLOIDE,  adj. ,  nautiloidesy 
llmUiloideîâs  (MturcXoç ,  nautile ,  tl^oç^.- 
ressemblance).  Se  dit  d'nne  coquille 

2ui  ressemble  à  un  nautile  par  sa 
Kue.  et  son  mode  d^enroulênient.. 
Exk  SpirorhU  nmUUoidei  ,  Lîtuola 
nauliloidea. 

NAiU1?IL0n>£S  9  adj.  cl  s.  m.  pl.^ 
NautUoid$a»  Nom  donné  parOrbigny> 
et  Jdenke  â  une  tribu  de  la  famiUe 
des  Céphalopodes  Hélieoslègues  ' , 
comprenant  ceux  dont  les  tours  de 
spire  de  la  coquille  s'enreloppcat  , 
comme  dans  le  Natuilas, 

NAirriLOPHCNiES  ,  adj.  et  «.  m. 
pl«  r  Nauiiiofhora  (  v^vriXoç  y  nautile,  . 
fc^^  porter  ).  l^pm-  donné  par  Gray 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Céphalo- 
podes, qui  a  pour  type  Je  genre  Nuu^ 


VPÈSUL 


i3d 


IVAVAIi^  adject.  ^Mtt^idU  (  nm'is  ; 
vaisseau  ).  Le  Lj'mê^y'lon  napaSe  a 
été  ainsi  appelé  pane  que  sa  lanrtf 
cause  de  grands  dommages  aux  bois> 
de  construction  de  la  marine  ,  dans 
Tintérieur  desquels  elle  vit  j  les  per* 
çont  et  âiUonnant  en  tous  sens.  Le 
Teredo  nmmks  perce  aussi  tous  les  • 
boîs,  même  les  plus  durs,  qui  sont* 
plongés  dans  l'eau  »  srfih  d'y  étsddtr 
si|  delnenre ,  ce  qui  a  compronuB  la 
sâreté  des  digues  de  la  Hcdlande  ,, 
et  quelquefois  mis  des  Bavîtes  en 
danger. 

NAVIGCLAOUB  i  adj.  ^  mviado^ 
ns  ;    kahnfarmig  ,    ruichetifârwng' 
(ail.)  •i'Tuwicohrt  (it.)  {na^is^  ^rais- 
seau);  qui  est  creusé   en  nacelle^* 
c?est-à«-dire  OMKave  «t  plus  eu  meittS' 
comprimé  latéralefuent  ,  comme  les' 
péêol^s  dû  CcvkiaptfHciaiay  les  jpd>* 
tkeUes  du   TViticum  ^stifmm  ,  4es 
âpatheUtdeé^  ^n- Séatk  ceretdey  les 
'ûulvef  du  Subularia  aquaiteUf  Vot^  < 
poskor  des  Tettigonia.  Une  ooqiâUe 
unîvalve  est  dit^  nainculaire  ,  lors-n 
qu'étant  renversée  sur  lé.  dos ,  l'ou* 
Ycrture  en  haut,  elle  a  quelque  res^ 
semblance avec  un  petit  bateau. (ex* 
Argonaute)  ;  une  coquille  bivalve  y. 
uand  sa  coupe  transversale  approche 
e.  Ja  figure  dun  petit  bateau  (ex*, 
quelques  jdrca.)^  .     . 

NAVIFORIIIE9  adj.  ,  nai^iformir 
(  nacis ,  vaisseau ,  ferma  ,  forme  )  ; 
qui  n  Ici  forme  d'un  petit  bateau.  £x« 
Unio  nawiformis. 

NAYADES,  aJjccl.  et   s.  f.  pl.  /' 
Najadcs.  Épithcte  donnée  aux  arai- 
gnées qui  nagent  dans  l'eau ,  l'abdo* 
mon  enveloppé  d'une  bulle  d'aîr(ex.  ' 
Ara,nea  aquatlcayy   par  Lamarck  et 
Latrcilhe  a  une  famille  de  la  classe 
des  Conchifères ,  rcaferifiant  ceux  d^ 
ces  animaux    qui   Vivent  dans   les  ' 
eaux-  douces» 

ly^ALIADES  9.  adj.  et  s.  m.  pl.  i 
Ntbaliadœ,  Nom  donné  par  Harvorth 

à  une  famiUe  deGva5tQQéaM«crour«s^ 


3: 


i3*  NÉCR 

qfii  a  potiir  tjpe  le  ^nre  IfeboUai 
.-  nAbUUUX)  adj. ,  nehulosuSfine-' 
iuiatus.  Les  astronomes  appellent 
jUbuieuses  (  nehulœ ,  steltœ  nebuio^ 
stt;  Nebetflecke,  Nebebterne  (M,)  ; 
ntbidous  Mars  (angl.)  de  lrè»-petits 
nuages  blanchâtres  ou'on  aperçoit 
éparsdaos  le  ciel  9  oii  ils  occupent  des 
^pacea  pi  us.  ou  moins  considérables  , 
mais,  en  général  assez  pejtits^  et  qvii 
paBaiasent^tre ,  du  moins  pour  la  plu- 
Itart ,  des  voies  lactées  plus  éloignées 

3a^  la  notre  ,  •  e'est-à-dire  des .  aipas , 
e  petites  étoiles  imperceptibles  à 
l!ceiL  Herschel  a  décrit  deux  mille 
cinq  cents  de  ces  nébuleuses  ,  que 
Habn  et  Schreater  ont  aussi  écudiéés 

3¥ec  soin.  L'épitbète  de  néèuleux  est 
lonnée  à  des  corps  dont  la  surface 
offre  des  taches,  nuagecises.d'uii  brun 
jaunâtre  (祫  Ijobrûs  nebulosus ,  En» 
chelù,  nebulùsa.^  Colubèf  nebuiatus  ) . 

NÉBULIFÉRE,  adj.  ,  nebuUferus 
(nebula ,  nuage ,  fèro ,  porter)  ;  qui 
porte  des  taches  nébuleuses.  Ex. 
yorticdla  nebiUifera* 

NÉCESSAIRE ,  adj. ,  necessarius. 
lânné  appelait ^o(^j^ai?tie  nécessaire 
le  cas  des  plantes  sjnanthérées  dont 
les  calathides  offrent  des  (leurs  mâles 
au  disque  et  des  fleurs  femelles  â  la 
circontérence  9  ce  qui  rend  la  polyga- 
mie nécessaire  pour  la  conservation 
it  l'espèce.-£x.  Calendula. , 

NÉdROGÉNE ,  adj. ,  necrogenus 
fvsxpôç ,  mort,  78vva&»,  engendrer). 
Epitbète  donnée  par  GandoUe  aux 
plantés  parasites  cryptogames  intesti- 
nales qui  attaquent  les  végétaux  prêts 
à  mouVir,  doaiell^s'aceélèrentla  mort, 
ou  qui  croissent  sur  des  organes  déjà 
morts,  dont  fréquemment  eîlcsMtent 
la  décomposition  ^  comme  les  Sphœr 
rictj  Xyloma ,  etc. 

NÉGROPHAGE  ^  adj.  t  Jueropha^ 
gus  (  vtxppc  ,  mort  ,  ^ ofu  ,  man- 
ger); qui  vit  d'animaux  morts  (ex. 
CfUonis  nwrofh^tgus  )  ^  ou  qu'on 


NECT 

trouve  sur  les  charognes  (ex.  Lûrdalid 
neerophaga), 

NÉGROPSA6ES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Necrophagi,  Nom  donné  par  La- 
marck ,  Ficinus ,  Carus  et  Goldfuss 
à  une  tribu  de  Giléoptères  Glavi- 
cornes ,  comprenant  ceux  de  ces  in- 
sectes qui  dévorent  les  animaux 
morts  ou  les  substances,  animales  eu 
décomposition. 

NECTAIRE,  9.  m.  ,  neclarium  ; 
Uoniggefàssy  Homgwerkteug  (ail.)  ; 
nettarû)  (it.).    Liniié  appelait  ainsi 
toute  partie  d'une  fleut  qui,  n'est  nt 
calice  ou 'Corolle ,  ni  étamine  ou  pis- 
til, qu'lelle  distille  ou  non  une  U-> 
queur  sucrée  ;  toute  espèce  de  glande, 
tubercule ,.  bosse  ou  appendice  ;,  qui, 
placé  dans  la  (leur ,   ne  semble  pas 
faire.partie.de  l'un  des  organes  flo- 
raux ordinaires':  et  <;'est  en 'ce  sens 
que  beaucoup  de  botanistes  prennent 
encore  le  mot  de  nectaire  f  qui ,  à  la 
rigueur,   devrait  être  réservé  pour 
tout  ocgaa^  sécrétoire  situé  sur  1  une 
dés  parties  de  la  fleur ,  et  produisant 
un  suc  plus  ou  moins  miellé.  La  plu- 
part des  organes  qui  ont  reçu  ce  nom 
sont  des  appareils  déguisés  ,  des  par- 
ties déformées  d'appareils  bien  connus 
dans  d'autres  circonstances,  mais  qui 
se  présentent  sous  un  aspect  insolite» 
.NECTAR,  s.  m. ,  nectar;  vnero^; 
Honigsaft  (ail.).  Suc  mielleux  que 
sécrètent  diverses  parties  de  la  fleur, 
dans  certaines  plantes. 

.  NEGTARADÉNE ,  s.  f.  >  nedara^ 
den'a  (  vIxto^  ,  nectar ,  alqv ,  glande  ). 
On  a  proposé  d'appeler  ainsi  les  glan- 
des sécrétant  un  suc  miellé  qui  se 
trouve  daps  la  fleur. 

.  NECTARIFÊRE  ,  adj. ,  necUuife^ 
rus;  honigtragend  (ail.)  {nectar p 
nectar ,  fera  ,  porter  ) .;  qui  porte  un 
nectaire  ,  ou  qui  sécrète  une  Liqueur 
sucrée.  Glandes  j   lamelies^neciati^ 

ères, 

N£€TARJ(LmE|  s.  m..,  neetati- 
l^ma;  Honigdeçkc  (ail.)  (  vlxrtf^,  iieo- 


NÉGÀ 

tar  9  fîXiîtt ,  envelopper  ).  '  Spreo'gel 
appelle  ainsi  des  organes  qui  servent 
k  couvrir  et  protéger  le  nectar ,  com- 
me des  faisceaux  de  poils  dans  les 
Géranium ,  des  écailles  dans  les  Phy,' 
lictu 

NECTABOSTIGHATE  ^  s.  m. ,  neo 
(arosùgma;  Saftmahl  (ail.)  (vtxrap  y 
nectar,  9x17^^^  marque).  Sous  ce 
nom ,  Sprengel  désigne  des  taches  i 
généralement  d'une  autre  couleur,  qui 
conduisent  aux  nectaires  proprement 
dits ,  comme  dans  les  Pelargonium* 

NEGTAROTHÉQVJS,  S.  m. ,  nec(a- 
rotheca  ;  Honigbehàlier  (  vi xrap ,  neo» 
tar ,  0^x3) ,  boite).  Partie  quelconque 
de  la  ^enr,  fossette.,  petit  sac  ou  épe- 
ron y  qui  enveloppe  l'oigne  destiné  & 
la  sécrétion  du  nectar.    ^ 

NECTARINIADÉS^adj.ets.m.pK, 
Nectariniadœ.  Nom  donné  par  Vi- 

fors  à  une  tribu  de  la  famille  des 
enuirostres,  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Neciarirua. 
•  NEGTIQUEyadj.^iticrîctt/yvDXTixôc; 
(y)]«riQc,  nageur).  Une  variété  de 
quarz  a  été  nommée  ainsi,  parce  que^ 
quand  on  la  met.sor  l'eau ,  elle  sur- 
Bage  pendant  quelque  temps. 

NBGTOPODES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Nectopoda  (vuxtik,.  nageur ^  froOç^ 
pied).  Nom  donné  par  Diain ville  à 
une  fiamille  dé  l'ordre  deaParacéphar 
lopboresnucléôbrancbes,  comprenant 
ceux  i]uiont  qn  pied  abdominal  com- 
primé en  forme  de  nageoire  arrondie; 
par  Dumréril  à  une  famille  de  Coléo- 
ptères ,  dans  laquelle  il  range  ceux  qui 
ont  les  tar&es  aplatis  en  forme  de  na- 
geoires. Voyez  Rémipebes. 

NÉGYDALIDES,  adj.  et  s.  ip.  pi., 
N^crdalides.  Nom  donné  par  La- 
treille  et  Eicbwald  à  une  tribu  de  la 
famille  des  Coléoptères  loogicornes , 
qui  a  pour  type  le  genjre  Necydalis. 
NÉGATIF 9  adj»,  negatipus.  Dans 
rhjpotbësede  Frànllin, /)ui  consi- 
dérait le  fluide  âeclrique  comme  un 
être  simple  y  ou  disait  qu'iixt  corps 


NÉM^  i33 

passait  à  lVto/n^^a<i/*,  quaïid  il  per- 
dait une  portion  de  son  fluide  naturel^ 
comme  il  arrive  à  la  cire  d'Espagne 
que  Ton  frotte.  Dans  rhypotbëse  de 
Symmer^  qui  supposé  le  fluide  natu* 
rel  comppse  de  aeux  imtres  ,  on  ap-> 
pelle  un  de  ces  deux  fluides- n^^aliîf 
ou  résineux.  Dans  la  pile  galvanique^ 
les  disques  de  cuivre  sont  les  ^/i^erur 
négatifs,  et  Textrémité  terminée  ptt 
un  disque  de  cuivipe  le  pâle  négatif • 

NÉGATIVEtM;,  s.  f .  Êutd'un  corps 
qui  manifeste  les.  pbénomèaes  de  l'é* 
leclricité  négative. 

NÉGLIGl^,  ad),  et ^.  m.  pi. ,  Ne' 
gîecii.  Nom  dpnné  par  Scopoli  à  un 
ordre  de  la  classe  des  oiseaux,  oonk^ 
preni^nt  ceux  de  ces  |inimai|xdontlf 
cbair  n'est  point  employée  à  la  nour* 
rilure  de  l'homme.     . 

N1EIGE 9  s.  /. I  ' nijt V  ""^^i^  »  X»^» 
Sohnee  (ail.);  snow.  (angU)  ;  nef^^ 
(it.).  Eau  congelée'  qui  tombe  im 
l'atmospbère  en  flocons. légers,  d'ua 
blanc  éclatant,  produits  par  deâamas 
dé  cristaux  très-variés,  dont  Scoiesb^ 
a  observé  et  décrit  quarante -biut 
formes  différentes. 

NEIGEUX,  adj. ,  ni^osus^.nif^is: 
Se  dit  d'une^coquille  qui  a  des  tacbei 
blanches  sur  un  fond  ooloré  (ex.  CW 
nus  muosûs^yoluta  nii^osa)^  ou  d'une 
plante  qjai  crottsur  les  montagnes  j 
près  dés  neiges  éternelles  (  ex.  Ma^ 
cropodàan  mVa&),  ou  même  sur  la 
neige ,  qu'elle  colore  en  rouge  9  d'à-* 
près  Bauer  (ex.  Protococcus  mi^aUs)m 

NÉLOMBIACÉES  9  adj.  et  s.  f.  ^.y 
Nelumbiaceœ,  Nom  donnépar  A.  aI» 
cbard  à  la  famille  des  Nélomhonées* 

NÉLOIHBONÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Nelumbontce.  Nom  donné  par  Cauf- 
dolle  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Nympbéacées  ,  par  Lindley  et  Kunth 
à  upe  famille  de  plantes^  ayant  pour 
tj^pe  le  genre  Netumio* 

NÉMATOGÈRES,  adj.  et  s.  m.  pL, 
Nemalocerata  (  v^pta,  fil ,  vipatç  ,  cor* 
lie).  Nom  donné  par  Dumyânl  àQM 


t34  RÉMA 

£unQlf  de  I  Vrdre  des  Lépîdoptèrei , 
ooiopreiMiiit  ceux  de.ces  insectes  qui 
«ttt  les  aiiteiio«sà  pei^près  6Ii£onM8. 

NJÉIUTOIDES;  ad),  et  s.  m.  pi. , 
Nematoidea(^vi^ffay  fil,  tUbç,  ressem* 
bUnee).  Moiàr  donné  par  Rndolphf  | 
Schweîgger  ,  Goldfnss  y  Eicbwald,^ 
FÎGÎnos  et  Catos^  à  uii  ordre  de  )â 
«lasse  des  Entbaoures  ;  comprenant 
ceux  qni  ont  k  corps  alongé  et  arroinii 
oeaimeunfiL 

NÈMATOm^Càè ,  s.  m.  ph ,  Nœr 
Tnatomyci  (v^/xa^  fit,  ftvxtic,  cham^ 
pignon).  Noiridoui4  par  Nées  d'E- 
•enbeck  à  nue  tribu  de  Champignons 
filamenteux,  gnieoFrespon^-^^x  Hj^ 
pboBVfces  dé'Lii^.- 

NÉMATOrflVVES,  s. m',  pi.,  tfe-- 
matophyta  (  v^ ,  fil,  fi>To« ,  plante). 
I^onrdonn^par  BlainyUieà  une  classe 
de  Psendosôaim ,  daoa  laquelle  il 
fange eeuxqui  ent le  corps  générer 
iement  fifaiménfenx. 

N^aiiTOPOlKM^adj*  et»,  m.  p)., 
Nëmutopéda  (yfjfiA,  fil ,  iroû; ,  pied). 
Kom  donhé  par  Blainville  à  une 
classe  du  sous-type  du  Maleniozoaî* 
Tes,  cbmpfenant  ceux  qui  ont  le  corps 
terminé  par  une  sorte  de  queue  pour-^ 
Tue  d'appendices  locomoteurs  en  for- 
me de  long»  cfrres  ciliés. 

NÉMâTOmÉOlEBIft  ,  adj.  et  s.  ra, 
pi. ,  Nematkoihteit  {vftfMtj  fil,  Oifx», 
boite).  Non)  doiio^par  Marquis  à  une 
famille  de  Tordre  des  Ghaurpiguons 
fiymnocarpes  ,  comprenant  ceux  qui 
aent  composés  de  fitamens. 

NÉMîiTOraèQIlES  ^  adj.  et  s.  m. 
plf',  Nematoihecd  fvSjpta,  fil,  H'^n^ 
ixrfle).  Nom  donné  par  Persoon  à 
ii*«  section  de  l'ordre  des  Champi- 
gnons çympocarpe»  \  cnmprénaût 
*etix  qui  sont  filamenteux, 
'  NtM AtOIIlUBS.  F'oxez  N^MoijRfis/ 

NÉMAZOAIHÊ9',  s.  m.  pi. ,  Nc^ 
tndsodria  (  vî}*a  ,  fil  ,'çw9v ,  animal  ). 
Wôrn  dbnpé  pt^r^Syilon  à. des  anlmul- 
cttW«  «mplbs  et'  Mbtts  qm,  suivant* 


ITÉOT 

lui ,  ont  la  faculté  de  s'agglnttner  aH 
mojend^anemneosilé  exsudée  de  leur 
eorps ,  de  manière  à  prendre  la  forme 
Afamenteuse  de  certaines  bjdropbj- 
tes,  sans  peur  cela  cesser  aétre  des 
animaux.  ' 

WÈMAtKHKiBB  9  9.  m.  pi. ,  Nem&' 
Zûônes.  Sjnoyme  de  Némazoatres. 

NÉIIËEl«89adj.  ets.  m.  pl.,iViemea 
(vî7fuc,  fil).  Pries  dmine  ce  nom  aux 
végétaux  cryptogames,  eellulaires, 
•ppridiens  ou  sporidifères ,  parce  que 
leurs  corpuscules  reproducteurs  sa- 
kngent  en  fil  au  moment  de  la  ger* 
mination. 

NEHOHLASnyadj.,  rtemo6lasUu 
{v^i  fit,  pWro;,  germe).  Will- 
denow  donne  cette  Spithète  aux  ém» 
bryous  filiformes ,  comibe  ceux  des 
mousses  et  des  fougères» 

NÉMOGÉREBy  adj.  et  s.  m.  pi., 
Nemoeera  (  vS^fuc ,  fil ,'  xlpoc ,  corne ). 
Kom  donné  par  Lotreille  et  Eicb^ald 
à  Uiie  famille  de  l'ordre  des  Diptères, 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
ont  les  antennes  en  forme  de  fil  ou 

de  soie* 

NÉllfO€LOSBAT£9,adj«  et  s.  m. 
pi, ,  Nemojgiôssata  (  »5ifia ,  ffl ,  yiaîtf — 
aa,  langue  ).  Noui  donné  par  LatreiUe 
k  une  famille  de  Tordre  des  Hymé- 
noptères ,  correspondant  à  celle  des 
Apiaires ,  &  cause  de  la  langue  filîfor« 
me  des  insectes  qui  la  constituent 

NÉMOCICBS ,  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Nemoura  (vn/Aa,  fil,  QÙ/»à,  queue). 
Voïti  donné  par  Duméril  à  une  fa- 
mille dé  l'ordre  des  Insectes  Aptères, 
èomprenant  ceux  dont  l'abdomen  est 
'  terminé  par  des  soles  ou  des  fils,  i^* 

SéTICAUDES. 

NÉOTTIÉES,  adject,  ets,  f.  pi., 
Neottieœ.  Nom  donné  par  Cindlej  à 
une  tribu  de  la  famille  des  OrcbidécS] 
^ui  a  pour,  type  le  gtnTtrfcoUiom. 

NÉOTTOCitXFrES/adj.  et' s.  na« 
pT. ,  Neottocryptd  (vioTToç^nouv^aiv, 
xpuTTTo; ,  caché).  Nom  dohiic  par  Du- 
méril à  une  famille  do  Tord'ré  des 


HÈPT 

bèeclM  HftnéiroptèrGSy  coint>i^ertaiit 
ceux  de  ces  animaux  qui  déposent 
Jeurs  GSnfs  sous  Técorce  dés  plantés , 
oà  ils  ftdt  nattre  des  galles  dons  le»- 
qoeHes  ks  larres  se  développent. 
y^y^z  AamTOLARTES. 
'  liÉPfiUTHÉBS,  adj.  et  s.  f.  pi.  i 
NmeruhêO!.  Nom  donné  par  Lindley 
et  Kanth  à  tine  famille  de  planfés, 
qtri  a  potlr  type  le  genre  Neptsnthej. 

KÈPÈTÈm,  adj.  et  s.  f.  pi.  j  Ne-- 
pet'eœ.  Nom  sons  Icqiié)  Barttîrig  et 
Bentlmin  désignent  une  tribu  delà  fa* 
mille  des  Labiées  ^  qui  a  pour  t  jpe  le 
genre  iVitf^a* 

NÉPHÉLINIQIflEB ,  adj . ,  iiépAWiiii«* 
eus.  Se  dit  y  en  minéralogie,  d'une 
roche  qui  enveloppe  dans  sa  pâte  des 
cristaux  de  népheline»  Ëx.  DoUrité 
néphélinique. 

fiÉPB&lSEy9.tfnephrina(yê^pott 
rein)»  Thomsoii  a  désigné  Vurée  soua 

ce  nom. 

NÉPHEOIDE  y  adj. ,  nephroidcusj 
vifpotiJiq;;  meren/ormig{ikï\,)  (vf^poc^ 
rein  ,  iiS^Çj.  ressembla  qce  ).  Sjnbn  jme 
peu  usité  de  réniforme.  V*  ce  mot* 

NÉPHROSTB,  ».  m.  ^  tuphresta 
(vtfpoç ,  nuage,  po«ii,  secouer).  Neeker 
appelle  ainsi  l'espèce  de  coque  ren- 
fermant, dans  les  lycoppdes,  la  pous- 
sière séminale  ,  qui  s'en  échappe  sous 
la  forme  d'un  nuage. 

IVÉPIDËS,  adj.  et  s.  m.  pi.,  iVe- 
pides.  Nom  donné  par  Cuvier  ,  La^ 
tfeille  et  EfchwaM  à  une  tribu  de  la. 
hmilie  des'  Tàsectés  llémiFitères  gëo- 
corises^  qui  a  pour  type  le  georé 
^epa. 

FlBlPTCTIBlf ,  adj.  Brongnîatt  et 
OMalius  donnent  cette  épitbètc  à  une 
grande  classé  de  terrains,  comprenant 
c«ux  Ijui  doivent  leur  origine  à  l'eau  , 
ou  qui  sout  stratifiés.  On  dit  ausât 
âépûi  nepltaûkJi^  ctluî  oui  s'est  /orme 
dans  Teau  ;  roeht  neptUniénnè ,  celle 
^f  doit  luilssance  i  des  dépôts  id  ce 
genre. 

NEPTVNialBe,  i.  Ai.  Bypddidid 


géologi^ute  ilatas^  laquelle  M  àttHbtie 
à  des  sédimëns  là  .foi'iiàatrp&  des  - 
roches  qut  ne  présentent  pés  des  tra** 
ces  évidéiitea  dH  fusioii*,  ubtaniitient 
èt!A  basaltes  ^  et  de  cme»-  i^i  leuif 
sbtit  subordonhées. 

MEPTDIIISW,  s;  ih.  Qêolôpie 
^(  est  partisan  dé  rîiyptothèsë  du 
ileptunismé. 

NÉIlÉli>ÉBB ,  adj.  et  i.  f .  pftih  ^ 
N'ereideœ,  Néréides,  Nom  doriné  pat 
SsiWffny ,  Lamafck  ^  Gotdfuss  /  La- 
trcilfc ,  BîchWald  ,  Fléîhtfs  fet  Cârus, 
h  une  famille  de  la  classe  des  Âtinéli- 
des  ,  pat  Blainville  à  nne*  fdmfUé  dé 
r6rdj>e^es  ChétopodesHdmocrîcietis, 
ayant  pour  type  lé  genre  ffèreh. 

fitSitnspsm^  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Nereidfei,  Nom  donné  par  '  Âùdoùia 
d  Milne  Edwards  à  une  fariné  de 
l'ordre  des  Annèlidés  errantes ,  qui 
«  ftour  lYpe  le  genre  Nereh.   ' 

IVÉitÉISGMiÉS  ,  adj.  et  s.  m.  nt., 
tfereiicolecîa  C^^psiç,  nef  ^îde,'  ay.Sik'ntf 
ver).  Nom  donné  par  B1.iin ville  a 
une  famille  deFordre  dés  Chétopodes 
Bomocriciens,  comprenant  ceux  qui, 
par  la  fdrme*  de  leiir  corps ,  font  le 
passage  aux  Lombricinéè. 

NÉRltlCÉS  ,•  adj.  et  s.  m'.  pluV.., 
NerUacèec.  Nom  donné  par  Iiamarck 
il  une  famille  de  l'ordre  des'ljttollus-; 

2ues  trachélipodei  Phyliphages  ^  par* 
atreille  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Gastéropôdeè  Pectlnibrauchcft  .&J°^*-. 
liocochlides  f  ayaut  pdut  type  Te  genre 
Nerlta» 

NEftl^AL^adj. ,  tieivalis  (  nen^us  , 
nerf  ).   Agardh  appdle.  délùscence 
neruatù',  telle  que  L.-C.  Richard 
nomme    locittieiae^  et  qui  a  lieu  le 
lon^  de  Id"  ricrvUre  de  la  feùHîe  car- 
peliaircf  ;'  Cahdbfle'i  vrilles  nen^àles.  , 
celles  oui  ofo viennent  dû  protongp-* 
ment  de  fa  ttcrvifre  ifiçdîanc  dé  la 
fèùltlé  (éx.  N^entlics  desliîlaiona)^ 
HzavAtlOlf]  s.  f.  .  ncrvàtio  [ncr- 
çiis ,  nerf):  Enâcmbfè'  des  nervure|( 
qui  thivêfsettt  k  liiitbe  âe  ta  fciiitle  / 


1 


iS&  NERV 

des  lunifioations  to^nén  par  les  ysU-  • 
Beaux  qui  le  parcourent. 

HIEfiVATO-inBINÉ  ^  adj. ,  nerifOtO' 
venojus.  Épilbète  donnée  par  Mirbel 
aux  feuilks  dont  les  nervures  se8ub-< 
divisent  plosienrs  fois  et  se  terminent 
en  veines.  (  Ex.  Tropœaium  majus  ) . 

NERTÉy  adj. ,  nervaius,  nen>osus 
(  nerims  ,  nerf)  ;  qui  est  muni  de 
nervures ,  comme  les  cotylédons  du 
Mirabilis  Jalapa^  les  spathelles  du 
Paspahaa^  Us  spaiheUuIes  du  Se^ 
cale  ;  qui  a  des  nervures  très-saiU 
lantes ,  comme  les  feuélies  du  Plan^ 
Ugo  nuyor. 

NERVEUX 9  adj.  >  nerposus^  neu^ 
Tosus ,  nert^eus  ^  vtvpcoc,  vcupû^nç* 
On  employé  quelquefois  ce  terme  ^  en 

Firlant  du.  for  qui  a  de  la  ténacité, 
lus  souvent  il  sert  à  désigner  des 
plantes  dont  les  feuilles  (gerippê  , 
rippigyM.)  ont  des  nervures  très-- 
saillantes  (ex.  Thi^auUa  nenfosa  ), 
ou  des  insectes  dont  les  ^iles  sont 
marquées  de  nervures  d'une  autre 
coUeur  que  le  fond  .(ex.  Flata  ncr^ 
posa). 

BiEKTIFOLlé  9  adj* ,  nert^i/oiius 
(  nertms,  nerf ,  foUum\  feuille).  Se 
dit  d'une  plante  dont  les -feuilles  of- 
frent des  nervures  bien  sensibles* 
Ex.  Trichosanthes  ntrvifoUa^  Pttar^ 
gonium  nen^ifoUum* 

NBUVmOTEIJB ,  adj.  ,  nerpitnotor 
(nert^us,  nerf,  motus ^  mouvement). 
Par  cette  épitbète  Dutrochet  désigne 
lès  agens  extérieurs  qui  sont  suscep- 
tibles de  produire  le  phénomène  de 
la  nervimotîon.  • 

NERTIMOTarrÉ ,  s.,  f. ,  nemmù- 
tititas X  nertiiSj  ikerij  motus,  mou- 
vement jL  Nom  donné  par  Dutrochet 
à  la  propiriété  vitale  en  vertu  de  la- 
quelle la  nervimQtipn  a  lien. 

NERTmonON  ^  s.  £,  \nertfimotio 
(  nertfu^  ,  nerf ,  motus ,  mouvement). 
Dutrochet  appelle  ainsi  le  phéno- 
mène, de  ïàouveniefij^  qui  est  produit 
dans  les  sens  par  les  agens  e]i^(eri^r8| 


NEUR 

et  transmis    aux  masclei  'par  les 
nerfs. 

NERyULE  9  s.  m. ,  nerpubts  (  tur^ 
(fus ,  nerf  ).  Mirbel  donne  ce  nom. 
aux  filets  que  produisent  en  s*épa-> 
nouissant  les  vaisseaux  eonductenrs 
nourriciers  qui  constituent  essen- 
tiellement le  placentaire  des  péri^ 
carpes.  Kirby  appelle  ainsi  une  pe- 
tltejiervure  de  l'aile  des  insectes  qui, 
de  la  nervure  costale  «  se  porte  obli- 
quement à  la  circonférence* 

NERTIJLEUX,  adj. ,  nerinilosus.  Se 
dit  d'une  plante  dont  les  feuilles  por- 
tent des  nervnres  saillantes.  Ex» 
Erodium  nertmlosum. 

IVERVUBE,  s.  m.,  nerms^  neura: 
On  appelle  ainsi,  en  botanique,  les 
divisions  du  pétiole  qui  parcourent  ie 
limbe  de  la  feuille  y  et  forment  en 
quelque  sorte  le  squelette  de  celle-ci; 
ou ,  quand  il  n'y  a  pas  de  pétiole,  les  fi- 
bres naissant  de  la  tige  qui  se  répandent 
dans  le  limbe ,  lorsqu'elles  lorment 
à  la  surface  de  ce  dernier  des  lignes 
b:en  marquées  et  saillantes  ;  en  ento- 
mologie ,  les  tubes  cornés  qui  se  ra<» 
mifient  diversement  dans  l'aile  des 
insectes»        ' 

NETTES  ,  s.  m.  pi. ,  NcUœ  (v^tt*  , 
cafard  ).  Nom  donné  par  I.  À.  Rit- 
gen  à  une  famille  d'oiseaux  aquati- 
ques, qui  renferme  le  genre  Anas. 

NEURADÉES^  adj.  et  s.  f.  plur.  , 
Neuraiete.  Nom  donné  par  GandoUe 
k  une  tribu  de  la  famille  des  Rosa- 
cées ,  qui  a  pour  type  le  genre  A^ea*  . 
rada. 

NEUROCHLAENÉEd,  adj.  ets«f. 
pi.  ,  Neurochlaeneœ.  Nom  donné  pnr* 
liessing  à  une  section  de  la  sous-tribu 
des  Sénécionidécs  sénécionées  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Neurochlàena. 

NEUROTRIQUE  y  adj.  ,  ncurotri-' 
CU4  (vfûpov,  pervure,  OpiÇ ,  poii). 
Le  PsYchotria  neurotricha  est  ainsi 
appelé  è  cause  desa  nervure  médiane^ 
qui  est  vebe  en  dèssens, 


NEDT 

JMEiriBAIJBMLTION  9  &  f.,  Neulra^ 
luinmg  (angl.).  Terme  doot  on  se 
sert  en  chimie  pour  exprimer  l'ex« 
tinclioD  des  propriétés  particulières 
d^s  bases  et  des  acides  par  l'action  ré» 
ciproque  de  ces  corps  les  uns  sur  les 
autres.   . 

NEUTRALITÉ  9  S.  f •  ,  neutralitat. 
En  général ,  lorsqu'ils  emplojcnt  ce 
terme  à  l'occasion  d'un  sel,  les  chi- 
mistes entendent  qu'il  7  a  eu  aboli- 
tion réciproque  des  propriétés  carac* 
téristiques  de  l'acide  el  de  la  base  qui 
le-  constituent.  Berzeltus  a  fait  yoiv 
que  la  neutralité  est  une  propriété 
relative  ,  qu'elle  est  d'autant  plus 
marquée  que  l'acide  et  la  base  ont 
plus  d'alEnité  l'un  pour  l'autre ,  et 
que  y  parmi  toutes  les  combinaisons 
que. peuvent  former  deux  corps  y 
c'est  celle  qui  résulte  des  proportions 
où  leurs  propriétés  disparaissent  le 
pins ,  qu'on  aoit  considérer  comme 
neutre. 

NEUTRE  ,  adJM  neuier.  Autrefois, 
et  qaguéres  même  encore ,  d'après 
Berlbollet ,  on  appelait  sels  neutres 
ceux  dans  lesquels  la  base  et  l'acide 
se  sont  complètement  saturés  «  de  ma- 
nière que  le  résultat  de  leur  combi<^ 
naison  n'ait  aucune  saveur  alcaline 
ou  acide ,  et  n'exerce  pas  d'action  sur 
les  couleurs  végétales.  Dans- ce  sens, 
il  n'y  a  que  très-peu  de  sels  neutres» 
la  propriété  dont  il  s'agit  dépendant 
uniquement  de  la  puissance  respec- 
tive des'acides  et  des  bases,  et  n'ajant 
aucun  rapport  avec  le  nombre  des 
poids  atomiques.  Aujourd'hui  on. 
donne  cette  épithëte  à  tous  les  sels 
d'une  même  série  où  l'oxigène  de 
l'adde  est  à  celui  de  la  base  dans  la 
même  proportion  que  celle  qui  existe 
dans  les  combinaisons  les  plus  neutres 
que  cet  acide  puisse  former  avec  les 
terres  alcalines ' on  les  alcalis,  sans 
avoir  nul  égard  à  l'action  >qu'ili  sont 
susceptibles  d'exerter  sur  leâ  couleurs 
bleues  végétales. et  sur  l'organe  du 


NÉVR  i3y 

goût.  Ainsi,  dans  les  carbonates  nen« 
très ,  l'acide  contient  deux  fois  au-^ 
tant  d'oxigène  que  la  base  :  il  en  con- 
tient trois  fois  autant  dans  les  snIfBK 
tes.  On  exige  donc  maintenant,  pour 
les  selr  neutres.,  que  tous  ceux  qui 
ont  le  même  acide  pour  radical  con-* 
tiennent  la  même  proportion  ou  quan* 
tité  relative^  d'oxigène  dans  toutes 
les  bases  diverses  par  lesquelles  cet 
acide  peut  être  saturé. ,  Il  peut  se 
faire  qu'un  sel  neutre  par  sa  com- 
position ne  semble  pas  l'être,  eu  égard 
è  son- action 'tor  les  couleurs  :  on  le 
dit  alors  neutre  ai^ec  réaction  acide  , 
s'il  rougit  le  tournesol  (  ex.  Sulfate 
tTalumine  )  ,  et  neutre^  at^ec  f^éaction 
alcaline ,  s'il  le  verdit  (  ex.  Borate 
de  soude)*  Elu  histoire^ naturelle,  on 
appelle  neutres  (  neuter  \  agenùu , 
agamus  ;  geschlechtslo^ ,  ail.  )  Jes 
/leurs  dans  lesquelles  les  Organes 
sexuels  ont  disparu*. par  le  fait  d'un 
avorlement  ou  d'une  men^tmiosité  ; 
les  inseùtes  (  tels  qu'Abeilles,  Four- 
mis^ Mutilles,  Termites)  qui  n'ont 
aucun  sexe,  qui^ne  peuvent  par  con- 
séquent s'accoupler  ni  se  reproduire, 
et  qui  f  d'après-  les  observations  de 
Huber  et  de  Latreille ,  sont  des  fe- 
melles dont  les  organes  sexuels  n'ont 
reçu  aucun-développement  j  en  raisoa 
du  genre  de  nourriture  auquel  elles 
ont  été  soumises  sous  l'état ^le  larve* 

NEUTKlFLOlUS^âdj;,  neutriflo-- 
rus  (  neuter ,  neutre ,  flos ,  fleur  ). 
Épithète  donnée  par  U.  Gassini  à  la 
couronne  des  Synanthérées ,  quand 
elle  se  compose  4e  fleurs  neutres.  (Ex. 
Cjwius)»  ' 

NÉTRAMPHIPÉTALES ,  adj.  et 
s*  L  pl.\  Net^ramphipetalœ  (vtvpov» 
nervure ,  oquift,  autour,  mrcàav ,  pé- 
tale).. Nom  donné  par  H.  Gassini 
aux  Sjttdnthérées  ,  parce  que  chacun 
des  cinq  pétales,  entrq^cffes  inférieur 
rement ,  dont  se  compose  la  corolle 
de  ces  plantes ,  est  muni  de  deux  ner- 
vures très-simples  9  qui  le  ))ordent 


iS8  NEZ 

d'un  botttà  l'autre^  deftdeux  totét  i 
et  le  réUDÎflsent  au  sommet. 

SiÉVIIOGAlflE ,  s.  f . ,  neurogamia 
(vtC^tv»  nerf|  7^0(9  Doce).  Nom 
doDoé  par  Burdacb  au  magnétianie 
aDioial,  à  cause  delà  commoDauté 
nerveoaa.qu^oD  prétend  s'établir  en-* 
tre  le  magaétîseur  et  le  magnétisé. 

MÉVHOrrÈllES,  adject.  et  s.  m* 
jri.f  Neimpterai  N^ifropUra  (vtCpoy^ 
nerf  9  irr^y ,  aile).  Nom  sous  lequel^ 
depuis  Linné ,  tous  les  entomologis- 
tes y  Fabricius  •  excepté  ,  désignent 
nn  ordre  de  la  classe  des  Insectes  , 
comprenant  .ceux  dont  les  liervurea 
ou  lignes  saillantes  des  ailes  sont  dis^ 
posées  dé  manière  à  former  un  ré* 
aeim  k  maille^  plus  ou  moins  régu- 
lières. Cet  ordre  correspond  aux 
Odonaus  et  aux  Symstates  de  Fa*« 
kricius*  Clairrille  l'appelle  Dictjro^ 
ftèresé 

NlÈTROrriROLOrae ,  s;  f . ,  new- 
fcpterolffgia' {vti^povj  nerf,  itxifWf 
mie  ^  Xoy^  9  discours  }.  Traité  sur  les 
insectes  névroptèreâ. 

NÉVHOPTËnOLO^IQUE ,  adj.  , 
neî^ropteroîûgîcuâ  /  qui  a  rapport  à  la 
névroptérologie. 

NÉTROPtÉROLOGCE  9  snb^t,^.^ 
newropterologus.  Naturaliste  qui  se 
lÎTre  spécialement  &  Tétude  des  in- 
sectes névroptères. 

^Zys.  m.  9  nasus;  plv;  Na^e 
(ail.  )  ;nosff  (  aAel.  )  j  liasé  (it.  );  Émi- 
nence  pyramidale  placée' au  bas  du* 
liront  de  l'homme ,  et  qoi  courre 
Fouveriurc  antérieure  des  fosses  na- 
sales. On  admet  un  nez  ëhez  la  plu- 
part des  mammifères,  quoique  la 
partie  déâlgn^^  sous  ce  nom  ne  rcs- 
aemble  en  nen  au  nez  de  l'homme , 
et  que ,  quand  elle  prend  une  forme- 
spéciale  ,  comme  dans  le  tapir  e.t  Té-* 
léphant,  on  lui  dontïcf  lé  Aom  de 
trompe.  Kirby  appelle  nas ,  dans  lès 
inscctcè,  la  paftîe  que  d'autres  eîilo- 
moTogistPs  nomtnent  cbaperoû  ou 
éptstomc. 


Niœ 

.  NICCMiATE,  B.  m:,  mce^hu^ 
L'oxide  niccolique  étaht  ou  base  otâ 
acide ,  on  pourrait  donner  ce  nom 
aux  composés  qu'il  produit  quand  il 
joue  le  second  rôle. 

NICCOLEUt  y  adjeet. ,  niceohsus. 
Berzeliiis  appelle  suroxids  niccofêtu^ 
le  second  degré d'oxidat ion  du  nickel. 

NIGCOLieO-ALUiaNlQlIfi,^  adj.  , 
niccolico^aluminicuf»  Nom  donné  « 
dans  la  nomendaiure  chimique  9« 
Berzelius ,  aux  sels  doubles  qui  ré^ 
soltent  de.  la .  combinaison  d'un  ael 
niccolique  avec  un  sel  aluminîqoe* 
Ex.  Fluorure  mccoUco'-^alumiruque 
(fluale  de  nickel  et  d*ûliimine). 

NIGGOLIGO-AinMOlVlOUE  ,adj. , 
nkcolico^ammonims.  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Bo^elitts ,  k  deâ  sels  doubles  qui  sonK 
produits  par  la  .combinaison  d'un  sel 
niccolique  avec  un  sel  alomitiiqué* 
£X'  NUrOie  nieeolico'ammonîque  (ni'' 
traie  de  nickel  et  d^cunmoniaque). 

NtGCOUGO-BARYTiQUÈ ,  adj.  , 
niccoUcoibar)rtieus,  Nom  donné,  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Berze-» 
lius,  à  des  sels  doubles  ,  qui  naissent 
de  la  Combinaison  d'on  sel  nierof:— 
que  avec  nn  sel  barytiqne.  Ex.  C^a^ 
nure  mccoUco*har)rtique  (  hydtoc^ai^ 
iwLte  de  nickel  et  de  baryte  ). 

If  ICGIMJ€0-€  ALGIQUB ,  adject. , 
niccolico^calclcus,  Nonk  doiiné ,  dans 
la  nomenclature  èhimiqûe  de  Befse*- 
liusy  à  des  sels  doubles,  qui  sont  po« 
dttits  par  la  combhxaison  d'un  sel 
iliccolîque  avec  un  sel  calciqùe.  'Ex. 
Cyanure  niccolico^calclque  {hydr^o-* 
cy anale  de  nickel 'et  de  chaux). 

!Vl€GOLl€O^PEltB£UX ,  adject: , 
fdccolîco^fcrr&sus.  Nom  donné ,  dans 
la  noihenclature  chimique  de  Berze- 
lius, à  des  sels  doubles,  que  produi- 
sent les  sels  ntccoliquis  en  se  corn  br- 
uant avec  lès  sels  ferreux.. Ex.  Cyn-^ 
nure  nircdlico -ferreux  (  hydtocyd'^ 
nate  de  nickel  et  dis  fer). 


Nice 

la  nomenclature  chimiqne  àt  Berze-' 
Itot,  à  des  sel»  doubles,  qnî  résoltént 
de  U  Gombînaison  d'un  sel  aiocélnjn^ 
avee  un  sel  ferrîqne.  Ebc;  Cyénùr& 
niccàlico'ferrique  (  h/droej^anaie  de 
nickel  et  de  fer)» 

ItfGOOLIGChlRRiClIRlQlIE,  adj. , 
niccoiieo^mercurieuj.  Nom  donné  y 
dans  la  liomenelature  tfirhniqne  de 
Berzelitts ,  à  des  sels  donbles ,  qni 
BaStoen^  de  la  eômblnaison  d'un  sel 
niccoliqne  avec  un  sel  mercuriq^ae. 
Bjt.  Ç)ranure  nictoIteo^Tnereurique 
{hydrocjanaîe  de  nickel  et  de  m«*- 
tittte  )• 

ntlGGOUGO-PLOlllBIQI^ ,  adj. , 
nicc^Uco^plumbkus.  Wom  donné, 
dmifl  la  nomenclature  chimique  de 
Iterteiias ,  i  des  sef»  doubles ,  qui  ré-' 
sultent  d^e  la  oombînkî^on  d-qn  sel 
Bîeertiqne  arec  un  sel  plombîqné. 
E«.  Ojrcmure^  mccoiicor  -  plomhique 
{hydrocyanatedenickelet  depiamê). 

mccoLiay-PurtASsuffCB,  adj. , 

%iecûlico  -  potassietLs.  Nom  donné  , 
dans  la  nomenclature  cbimîquc'  de 
BefzeKus ,  h  des  sek  doubles^  qui  ré- 
âiidfenf  de  la  combinaison  d^ïntel  nic<)- 
colique  avec  un  sel  potassique.  Ezl 
Tartuatt  niocoUco-potassiqite .  if  tar^' 
éfétte  de  nickel  et  dépotasse). 

mccoucosiODtqfim ,  adjcct.  , 

nfceoiico'Sodicus,  Nom  donné  ,  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Berze-^ 
Bus  y  &  des  sels  doubles ,  qui  sont  pro^ 
duils  par  la  combinaison  d'un  sel 
iiiccoltque  avec  un  sel  sodique.  Ex. 
Oxalate  niccolico'Sodique  [oxalate 
fe  nickel  et  de  soude  ) . 

AliiCGOlilQOE ,  adj.,  niceoRcus. 
Berzelius  appelle  oxide  niccolique 
(Nickeloxjrd ,  ail;},  le  premier  degré 
a'oxidatioo  du  nickel;  suroxide  de 
nickel  X' NickeUhyperoxyd ,  ail.  )  >  Te 
troisième;  futfitreniceo  tique  {Etnfdck' 
sclfwefeinichel^  ail.)  ,  le  second  degré 
de  iulfdrjation  de  ce  métîtl;  *scls  nie 

idtiquif  ;  les  cotobinaisTotas  de  f oxide 


nm 


fS^ 


BiceoKqué  avèe  hë  oiraevies  (ffkke^' 
oxjrdsalzé^M,)^  celles  du  sdlfure 
nieeolitftte^avec  lés-  snlfides  ,  et  ceiktf 
du  nickei  avec  Tes  corps  halogènes» 

nMllÉ,  adj«  /  nieâtiattts  ;  ^*^ 
thiatô  (it.  ).  Ep^liète  donnée  par 
Mirbel  à  V-enièrjron  répétai ,  quané' 
it  se  trouve  logé ,  par  une  db  ses  ex- 
trémités ,  dans  une  poche  due  à  «ii 
repli  du  tegmen.  Ex.  Comihéilna, 

^IGKCIi  y  s.  m*  9  nwcmwH,  Métal 
solide ,  qui  a  été  décoorert  en  1751 
par  Cronsted. 

NICKÉLIFÉRE .  ad).,  niekelife* 
fies.  Se  dît,  enmîncrriogïe,  d'on«  sub- 
stance qui  contient  aceidéttteAenyent 
du  nickel.  Ex.  Antimeiné  stHfwrê 
nickétifère,' 

BnCOnANÉISS,  adj.  et  f.  t.  pt.  , 
Nieotianeùs,  Ce  nom  a-  été  donné  à 
ùhe  tribu  dé  la  femille  de»  Satanées , 
qui  a  pour  ijpe  le  genre  Nltotianam 

IVIGMlANfNB ,  s.  T. ,  nicùtimina. 
Substance  solide  et  v\)fetiFe  ,*  décou- 
verte par  Hermbsta^dt  dans  le  tabac, 
qui  lui  doit  son  odeur  eataetéris* 
tique.  ' 

NICOTIWE ,  s. .  f .  y  mcotîna.  AW 
calt  végétal ,  existant  daus  lé  ta&ac  , 
oîi  il  a  été  ^écouYcrt  parFosselt  et 
Réimânn. 

mCffflQCt,  a^eet. ,  nicoticusm 
Berzelfus  .donne  cette  éphhète  aux 
9els  dont  la  nicotine  fait  la  base.. 

BlIcrrrAltT,  adf.,  miutans.  Le 
Casiia  nièfitan»  a  été  appelé  annsi 
pnrcc  que  les  quatre  pétales  supérieurs 
dé  sa  corolle  sont  irès-couiîts  et  fer- 
més ,  rmférîear  étant  très-grand  et 
ouvert,  ce  qui  a  faft  cormparer  sa 
ieur  à  nn  œil  qni  clignote,  f^oj-ez 
HocHEim. 

NÏD,  s.  in.",  hléus;  ^tetdi;  Nesi 
Caïï. ,  angl.  )  ;  mrfo  (ît.).  ©nappeHe 
nmsî  dé  pelîts  amas  dé  maïîêrte  meu- 
bles et  Irès-friîibies,  ajanlunc  forme 
<n^s-irn^gu!ière,  qtiî  sont  enveloppés 
dnns  IVpnissciir  àei  cottcbcs  d«  globe. 
Ce' nom  est  dottné  atk^H  àdirs  e^éoes 


x4o  NIGR 

de  pettU  logemens  que  les  ob^ux 
préparent  pour  j  déposer  et  y  cou- 
ver leurs  œufs.  On  Fétend  abusive- 
ment aux  coBstruotîons  plus  ou 
jnoÎDS  vastes  que  font  certains  insec- 
tes sociaux,  tels  que  les  fourfuis ,  les 
termites ,  les  guêpes  j  etc. 
.  NIDIFIGJkTION^  s.  f. ,  nidlficO' 
tio»  Travail  que  les  oiseaux  exécu- 
tent lorsqu'ils  construisent  leurs  nids. 

NIDFTiFLORÊ  ,  'ad j . ,  nitidifiorus 
{rUUdus f  brillaut  j  JIqs  ,  fleur)  ;  qui 
a  des  fleurs  brillantes.  Ex.  Juncus 
mtidiflorus. 

unDULANÏ  9  adj. ,  nidulansj  nis-r 
iend  (ail.)  {nidulor,  nicher)  .On  donne 
celle  épithètc  sax  oignons  sous  la  pel- 
licule desquels  s'en  trouvent  d'autres 
plus  petits  y  dont  ils  paraissent  être 
entièrement  formés  (ex.  OrnUhogOf 
lum  spalhaceum);  aux  graines  qui  ne 
conservent  aucun  ordre  les  unes  k 
l'égard  des  autres^  la  posi^iobde  leur 
placenta  et  de  leur  bile  n'ayant  rieu 
de  6xe ,  et  elles-mêmes,  é^nt  placées 
dans  le  péricarpe  comme  des  œufs 
dans  un  nid.  La  Vtspa  nidulans  est 
ainsi  nommée  parce  qu'elle  construit 
des  nids  en  carton  très-fin ,  qu'elle 
fixe  à  l'extrémité  des  branches  d'ar- 
bres. 

IVmUL AIRES  ,  s.  f .  pi.  ^  Niiularia:. 
Nom  donné  par  Marquisà  un  groupe 
de  la  famille  des' Dermat&arpiens  , 
qui  a  pour  type  le  genre  Nidular^ia. 

NIDVLAlUACéES  ^  ad},  et  s.  L 
pi.  f  Nîdulariacea:^  Nom  donné  pat 
rries  à  un  sous-o^drc  de  l'ordre  des 
Gastéromyces ,  angiogastres  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Nidularia. 

NIDUIAIUÉES  9  adj.  et  s.  f.  pi.  » 
Nidularieœ.  Sous  ce  nom  A.  Bron- 
gniart  désigne  ^une  section  de  la 
tribu  des  Lycoperdacéesangiocarpes, 
ayant  poui^  type  îè  genre  Nidula^, 
ria. 

NIDULÉ9  adj.  ,  nidulalus.  Nom 
donné  par  Gerardfu  aux  semences 
logées,  en  grand  nombre  dans  une 


NIBM 

capsule  qui  n'offre  auconls  trace  de 
séparation. 

NIGBIGAULE,  adj.,  nigricauiis 
(  niger  f  noir  i  coulis ,  tige  )  ;  qui  a 
la  tige  noire  ou  noirâtre.  Ex.  Jfypnum 
nigncaxde.  * 

NIGRIGOLLE9  adj.  ,  nigneoilù 
(niger  ^  hoir ,  coUam^  col);  qui  a  le  col 
noir.  £x.  PenduUnus  nigricoUis, 

NIGRICORNE,    adj.,  nigricorms 
(  fuger  9  noir ,  cornu ,  corne  )  ;  qui 
•  a  les  antennes 'noires.  Ex.  Echina^ 
mjra  nigriéornis.  , 

NIGRIGRURE,  adj.,  nigricrurii 
(  niger ,  noir ,  ônus ,  cuisse  )  ;  qui  a 
les  cuisses  noires.  Ex.  -  Ifyèrina  ni- 
gricruris» 

.  NIGRiPÉDE  ,  adj. ,  nigripes  (  lu^ 
ger  y  noir ,  pes ,  pied  )  ;  qui  a  le  pied 
ou  le  stipe  noir.  ^x.  Peziza  nigripes, 

NIGRIPENNE9  adj.  ,  nigripemàs 
(  niger  y  noir ,  penna ,  aile  }  ;  qui  a 
les  ailes  (ex.  ^pis  nigripamis }  on 
les  élytr^  (ex.  jigcuhidium  ni^ 
gripertne  )  de  couleur  noire. 

NIGRIROSTRE  9  àdj. ,  nigrirostris 
{niger ,  noir^  rostrum  ,  bec)  ;  qui  a 
le  '  bec  noir  (  ex. , Syli^ia  nigrirostris) 
ou  la  trompe  uoire  (  ex.  Rhjfchœnus 
nigrirostris). 

NIGRISPERttE  y  adj.i  nigrisper^ 
mus  (  niger  ,  noir ,  air^fut ,  graine  ); 
qui  a  les  graines  ou  les  corpuscules 
teprp^ucleurs  de  couleur  noire.  Ex« 
Collenum  nigrispermum,  • 

NIGRITARSE,  adj.  ^  nigrilarsis 
{niger  y  noir ,  tarsus ^  tarse)  i  qui  a 
les  tarses  noirs.  Ex.  Beris  nigri" 
tarsis. 

NIGRÎTHORAX,  adj.,  nigrithorax 
{niger y  noir,  dupaÇ  ,  poitrine)  ;  qui 
a  la 'poitrine  noire  ou  noirâtre.  £x« 
Buceo  nigrithorax, 

MGRIVENTRE,  adj.,  nigriçen^ 
tris  {  niger  ,  noir ,  venter ,  ventre  )  ; 
qui  a  le  ventre  noir.  Ex.  Tachina  ni-* 
griventris* 

NIRMIDES,  adj.  et;  s.  m.  pi.', 
Nirmidea,  Famille  de  la  classe  dea 


NITtt 

ànchnld«i,  établie  par  Leàcli^  et 
qoî  a  pour  type  le  genre  Nirmus. 

NITIOIFOLIÉ,  adj.,  nitidifolius 
{niiidus  j  luisant ,  foUum  y  feuille  )  ; 
qui  a  des  feuilles  luisantes.  Ex.  Por* 
ceiia  nàidifoUa, 

MniDlILAIlUBS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Niiidulariœ,  Nom  donné  par  Guvier 
à  une- tribu  de  la  famille  des  Goléo- 

Elères  clavicornes^  qui  a  pour  Ijpe 
\  genre  NituUila, 

NiritANIEiATE  j  s.  m.^  nitraniias. 
Genre  de  sels  'j  oui  résultent  d^  Ja 
combinaison  de  l'acide  nilranilique 
avec  les  bases  siilifiables. 

NITJIANILIQUE  ^adject.,  niirmU^ 
iicus  (niirum,  nitre,  ai»V,  indigo). 
Berzelius  appelle  adde  nàram'lique, 
celui  que  Ton  nommait  auparavant 
indigoUque,  et  qui- est < produit  pqr 
l'action  de. l'acide  nitirique  sur  l'in* 


ICmiABIACÉES  9  adj.  et  s.  f.  pL, 
Nùrariaeêœ.  Nom  donné  par  Linalej 
et  Kuntb  à  une  famille  de  pUntes , 
ajaot  poar  type  le  genre  Nkraria, 

NITRATE  9  s.  m*,  nUras  {niirum^ 
nître)*  Genre  de  sels  {saipeier sature 
Salze,  ail.),  qui  résultent  de  la  com«* 
iMnaiton  die  l'acide  nitrique  avee  les 
bases  salifiablés. 

NITEATÉ  9  adj.  Se  dit ,  en  minéral 
logie,  d'une  base  couyertie  en  sel 
par  sa  combioaispn  avec  l'acide  nitrit 
que.  Ex.  Soude  nitraUe, 
.  NITfiEDK  j  adj.^  nitrcsus.  Berze-^ 
Vas  appelle  g€a  oxide  nitreux  (pro^ 
toxide  d'azote  ,  gaz  oxide  étattoiep 
Siùkoopjrdul.,  ovfdirUr  Stkkgas , 
ojp)rdulirUs  Saipeier Jloffgaz  »  ali.  )  le 
premier  dené  d'oxidutioa  du  nitn^ 
gène,  quîa  été  découvert  par  Priestlej 
ea  1 770,  et  qui  joue  quelquefois  le  rôle 
d'acide;  acide  nitreux  (i^ide  hjrpo" 
nUreux^  adde  pernitreux  ;  uniersfil^ 
pelnge  Saûre ,  ail.  ),.  le  troisi.ème-  de- 
gré d'oxidation  de  ce  corps  simple  f 
qui  a  été  distingué  par  G«y*Lo«sao 
et  Ottlongde  TacHle  nimso^iUique^ 


aVeè  lequel  on  l'avait  obnfiondn  jus- 

30'alors  ;  chleride  rdtreux  (chiorure 
\azoU;  Chlorstickstojff ,  Halogench 
tôt,  ail.)  la  combinaison  de  colore 
et  de  nitrogène  découverte  en  iSt% 
par  Dulong  ;  iodide  nitreux  {  iodure 
d^azote;  lodstiekstoff'j  ail.)»  celle  de 
nitrogëne  et  d'iode  découverte  par 
Gourtoisen  1811;  éiher  nitreux  {éther 
nitrique,  éther  hyponitreux  ;  Sal^ 
peteràther  ,  Satpetetnaphtha  ,  all.)^ 
un  élbér  découvert  ea  i68i  par 
Kunlcl,  puis  de  nouveau  en  174^ 
par  Navier ,  et  en  1 746  par  Sébas^ 
tiani.  Uacide  nitreux ,  découvert  par 
Scheele  en  1774  {  Salpetrigsàure  ^ 
ail.),  n'est  point  regardé  par  Berzelius 
comme  un  degré  particulier  d'oxids»* 
tion  du  nitrogène.  /^o^'.  NiTaosoHii* 

TEIQUE. 

MTRIGO^-GOBAIiTATE^  s.  m^^ 

nitrico-'cobaltas.  On  trouve  le  Hitrate 
ammonico^oùaltique  désigné  sous  I9 
n<ym  iemtrico^coSaltateammoniquef 
et  regardé  par  conséquent  comme  une 
combinaison  d'ammoniaque  avec  les 
acides  nitrique  et  cobaltique. 

NITraCVlf  9  ê.  m:,  nitrietûnj  ni^ , 
irium ,  axoticum.  Radical  bjpotbéti** 
que  de  l'azote',  qui  en  serait  Toxide ^ 
et  que  Berzelius  a  admis  pendant 
quelque  temps.- 

>  jVITRIFIG ATION  9  s.  f. ,  nitri/ieaim 
(  nitrum ,  nitre  ,yîo  ^  ,étre  fait).  Opé^ 
ratîou  naturelle  par  laquelle  les  tersèf 
et  pierres  poreutes  imprégnées  dis 
matière  animales  se  cbargent  Ave» 
le  temps  de  nitrates ,  dus  à  k  prà* 
duction  spontanée  de  l'acide  ùitriqno 
dans  leur  sein.* 

nilTjSIGèNB^.s.  m.«  mtrigenit$m^ 
"Wurzer  nomme  ainsi  l'azote  ou  nî^- 
trogène. 

NITIUQUE  9  adj.;  nitrieus.  On  ap-. 
pelle  gaz  oxide, nitrique  (oxide  ni^ 
treuXf  qxide  nitrique,  oxide  d'azote, 
deutoxide  d'azote  f  gfiz  nitreux  g 
Siickoxfdgas,  Salpetergas ,  oxrdir" 
tiQsSalpeterstqffgas  |  Stvokoxj-d^  ail.  ) 


j49  HITïl 

l^èoe  ;  acinU  wUrique  {Salpeieruture^ 
^IL}^  le  quaMitee* 

BilTUTIi  y  9.  m.,  nUrU,  Genre  d« 
eeb  (^salpetrigsaure  Sahe^  ail:  ) ,  qui 
ff^snbest  de  la  coitibiaaiaon  de  i'aejide 
nîtf  eux  avec  Ips  baMs  ^aliûabiea. 

KlTROAlÊBtElV  ,  adi .  Sous  le  nom 
à*esprU  nitroaerkny  Mayoïr  dési- 
gnaît  une  substance^  composée  dé 
niolecules  très-lënucs ,  qu'il  admet* 
4ait  dans  I^iîk,.  et  dont  il  supposât! 
que  la  lutte  eontrnûelle  avec  les  corp$ 
combustibles  donnait  lieu  aux  pbc- 
liofnèDes  de  la  combustion  et.  à  tons 
les  cbangemens  produits* 

JttXIVK2âl^9  5.'  m.,  mlrogenium 
(  vîrpov  9  nître  ,  ycwoA) ,  produire  )• 
B«cz6lîy9 donne  ce  nom  att, corps  gé- 
Bàrtlement.  cAunu  aous  celui  à^azole  , 
parce  qu'il  produit  le  nitre  eu  se. 
4>oiDhiiii^ot(  a?e^  roxigëoe  et  Japon 
lMae« .  •         >     .         . 

JP9$AaaÈm/LTATE  ,  s.  m.,  nUro^. 
hœmatcLs,.  G«nne  daii^s,  qui  sont  pro- 
àukU  par  1%  çpmbipaison.  de  Tacide 
BÎtofllMMiatifutf.  ftvtc  ke  bases  saJiiâa^ 

illsSb  .1 

hœmaticus  {nùrum,.  uUra  f.  «V^^ 
mig  )^  Bfltoalijss  denne  ce  nom  à  un 
«oi<)a  voisii!  auis.  différent  du  nîtro-* 
fônui^s  qM  a  élé  découvert  par. 
fRoeUtB^  ffBtprodaiA  des  a^kid'uiM^ 
«o«dedP  r9oge>de«aiig  ^  et  qu'^m  eb« 
tîeiit  •«  ÊHSÉniafÇÛr  du  6«l£»le  ier<- 
imv^  derTeBUtei'  de  l'^^rale barj-^ 
tique  sur  Tacrde  nil  ropjevîque, 
♦  nrmBIÊJEÎ}GM7^  5  s.  m^. ,  mtrêleu' 
^a^.  Genre  dé  ^*  {émeinsdipetêi^ 
sàure  Sahe^  ail.  ) ,  q^i  résultent  d« 
b  combmm«m  de  l"rfoide  -nttroleuci- 
qne  avec  les  N^  saKiable*, 

T^PraÔLBCGfÇUB  ,  ad).  ,  nkNh^ 
îeuctcus.  Nom  donné  par  Braeonnot 
i  un  acîde  jmtiicûHer  {Leucinsa/pe^ 


Nrm 

ea  distille  la  leucioe  a  chand  avfee;dk 
Tacide  nitrique. 

NiraOllURIATIQIJE  y  a^,  iià>-<»- 
murialicus.  L'eau  régale  a  été  jioaa-* 
mée  acide  nitromuriatique(ïai^/;0;rw 
salzsàurc ,  ail.  ) ,  pa^œ  qu'elle  «si 
composée  d'actde  nitrique  et  d'acide 
ilMiriatique  ou  hjdrecyorique. 

BllTROnCIlAXE  ^  s.  m. ,  nilrapi* 
eras.  Genre  '.de  selè  (  kohLensiick^ 
stoffsaure  Sake ,  alL),  qui  '  résnkeoC 
de  la  combinaison  de  l'acide  aiciopi- 
eriqj^e  avec  les  bases  salifiables. 

*  HilTBOPIGRiQUÊ  9  adj.y  niinpi- 
cricus  {nilrum,  oilre,  irii^,  amer)» 
Kem  donné  par  BerâeKus  à  l'acide 
carbatotique  {KoUemsikksioffsàwrg^ 
Kohlénstkksàwe  y  JoAsuêUekt  /iw 
digbiiiery  ail.). 

.  AîITnœAGCHAlUTE  »  a.  m»,  «^ 
trosncchmNis»  Geoi^  .de  sels  (  lUm'^ 
sûsssalpetersaare  Salze^  ail.],  qaî 
résultent  de  la  cambînaisoli  de  Paeîde 
nittoaaOcfaarique  avee  tes  bases  sali-i 
fiables. 

«ITROSAGfiBABIKd»  y9à\.  y  ni* 
tr0saccharicus  (  nUrut» ,  nître ,  mec- 
eharam  ,  sacre  '); .  Nem.  «  denqé  ptP 
Braeonnot  à»  un  aoide  particulier 
{Leimsûsss^pHéruiure y  ail.)?  4^ 
résulte  de  l'action  de  Faoide  wtrixjoe 
sur  le  sucTQ  de  gélatine. 

!Vl«l08O-I%'iTlUQDE  ^  ad).  ,  ni^ 
iroso^niiricus*  On  a  donné  le  nom 
à^ acide  nUr0so»'Hitriqtié  a  la  cembi*« 
naison  des  acides  nitreuK  et  attrique, 
considérée. oemm^  un  acide  è  put, 
qui>.a  été  appelé  aussi  acide  ni ireax ^ 
tandis-  que  l'aeide  auquel  Berzeliuà 
donne  ce  dernier  nom  recevait  la  dé'* 
nomination  ù' acide  hfponitnu»^  o« 
même  d'aeide  pêmitreuo:»  Berz^us 
n'admet  pas  celte  vue,  purée  q«e 
l'aoide  niti^so^mtrique  ne  se  corn*' 
bine  ni  directement ,  ni  indirede^ 
ment  avec  aucune  base.  Il  le  reflarde 
«omme  un  nitrate  d'oztde  nitrique , 
en  eomme  nne  «ombipaisnn  d'aeidet 
iiitrfvS' et  nitrique;  de  mkI^  qv'it  ^ 


NOBt 

•  trois  manières  d'eo visagelr  ee  tàrfà  i 
comme  «cîde  simple,  conme  .acide 
double,  et  comme  sel. 

NITROXAIKTHIQIJE  9  adjecU,  m« 
ir^xanthicus  (  nitrum ,  nitre ,  $àvQo(» 
jjaaoe).  Cette  épi ihèt^  a  été  proposée 
pour  dési|[Qer  1  acidfi  carbazotîque  où 
iiitropicrique ,  parallusion  à  sa  cou- 
leur jaune. 

NITRIJIIE9  s.  m.,  nllruretuM» 
Combîqaîsèn  du  nilrogène  avec  wu 
corps  simple*  Sjnooyme  à^azçUtre^ 
Le  nilnire  d*hjdrogène  est  J'ammo- 
nia(|ue,  et  celui  de  carbone  le  cyonOf 
jéne. 

IVITÉAL 9 «d).^  nîi^cdis  {nix,  nei* 
ge).  Se  dit  des  plantes  qui  flçudssent 
pendani  l'hiver  (  ex.  GaUinthus  'ni-^ 
^atis  ) ,  et  de  celles  qui  habitent  daus 
les  neiges,  comme  le  Sph^rell^ni^ 
palis  qui,  d'après  Sommerfelt,  est  la 
cause  de  la  coloration  de  la  neige 
en  rouge;  f^cry.  NEWîEinc. 

NFrélROSinE ,  ^dj;,  nii^eiroslris; 
qui  a  le  bec  ou  le  rostre  blanc.  Ex. 
Anthribus  nwelrostris» 

lVi¥£LË  ,  adj.  Ëpitbète  donnée, 
èMis  la  nomenclatare  minéralogique' 
do  Haiijr^  à  une  variété  dans  laquelle 
i'inCerveation  des  faces  pcppèndicu^ 
Vires  à>  l'axe  ^  eo  «aetteAt  les  autres 
tfices  dfi  QÏveaa  par  leurs  partie»  su- 
péirieures^  les  convertit  en  figures  du 
ipéme  nombre  dacâtés*  Ex.  €^haux\ 
eQrho9at4e  nù^léè. 

JW^JWOUIByadject.,  riifàfirmi^ 
^niopy  nelffo,forma^  forme).  Se  dit, 
en  mînévabgitV  d'un  eonps  lorsqu'il 
muemUt  à  de  ki  ndge  qa'oa  aurait* 
IMPessée  et  Coulée.  Ex.  Chaux  suljutée^ 

QiOftLE  ,  ad>,  nobiiis;  êM  (alk). 
0»  doMie  cette  épithète  ênn-j^hns^ 
qui  renfisment  des  mÎBcrais  inélalli^' 
liqnes  en  abondance;  aux  métaux- 
qBÎ  ae  subissent  aucune  perte  quand  ' 
on  les  travaille  au  feu ,  paivo  qu'ils  ' 
Be  s'y  oxident  point;  aux  oîteouaf^ 
d»  proif  i|Qty  «uisiaut lo  courage  i^ 


U  docilité^  peuvent  éM  dvenâs  aux 
ehasseé  de  fauconnerie. 

JNOGTlFLORfi,  ad}»,  n^tiffhruf 
(  nox  j  nuit  jflos,  fleur).  Se  dît  dHme 
piaule  qui  épanouît  ses  fleuvs  le  soir 
et  les  feroke  fe  mati».  Ex«'  Siiené 
wKiiflora>j  Mêsejuàrfrunihemamnoo 
Uflorum. 

JlîOCT&iaÔNiBiS^  ad}.el  s.  m.  pfL, 
NaetiUoaêSfNociiÛmna*  Nom  donné 
fMir  âoldfoas,  Gray,  Fîc«n(us  et  Gam^ 
à  une  Esmille  de  l'ordre  des  Mamint-* 
(ères  chéiroptères ,  ^i  a  pour  type  I9 
genre  Noctilio. 

,  NQGHUDCB^^  aïiîfct.,  noetOuett^ 
(  imx ,  nuit ,  iueeif ,  luire  ).-  CànMM 
donne  cette  épithète  aux  fleurs  qui 
s'ouvrent  la  nuit  et  le  ferment  pen- 
dant la  journée.   * 

MCOnUQUE^  adj. ,  noAKictt^ 
inox,  uuît ,  iucee  )  luire).  Se  dit  de 
quelques  animaux  qui  répandent  ùue 
kieur  phospltdriipie  pendant  l'bbscu-* 
rite.,  comme  VEieffer  nbctitucus ,  la 
Xjtanpjrris  noctilnta^  ta  LampyrU 
spUmUdnkt, 

SOCTIVACHIV^  adj. ,  nocù'fHigità 
^nox,  nuit,  vtig^j  erref);  qui  se 
promène  pendant  la  nuit.  Ex.T>tam-' 
du  noetiwigusi  ■  "  - 
•  NOGTDÉXIfCS^,  a$.  et  s.  m.  pi.; 
N^oUiaf  NoctuttUtcs.  T^om  dbone 
par  Laroarck,  Latreilfb^  Cuviet*; 
Goldfuss,  Eio&wald,  Picinus  et  Caraa 
^  une  tribu  de  I^  feaîÂtfe  des'  Lépi* 
doptères'hoeturuèsy^quia  pour' type  le 
genre  iVbcfua.  *     *    • 

NOCTVOrBOmKf €im  ^  vA\.   et 
s»  m.  pi.,-  Nbrtuç-^bombjciies.l^ortC 
donué  par  Eichwald  à  nue  tribu  de  Ta; 
famille  des  Lépidéptères-  nocturnesi 
comprenant  ceux  qai  tiennent  à  lafois  • 
dles  Aoctnelleset  des  bombycés. 

NOOVURI^  ,    adj;  ,  noctumrts  ;^: 
v^twç ,  vTW!T<ptvôî ;  rt*dchtikk'{v\\'L)  ; 
nightly   (abgl.  };    notturno    (ît.) 
{ytox ,  nuit  );  Ëptthète  dobnée  h  des 
fleurs  qui  restent  ouvertes  peudant 

la  RuH  t\  se  fènnent  dans  )a  journée 


iM  NODÏ 

(  ex.  G^^nnim  trUte  )  y  ou  qui  ré- 
pandent une  odeur  agrÀible  In  nuit 
et  sont  inodoEes  le  jour  (ex.  Epiden" 
arum  nocturnum  )  • 

NOCTUBNfiSy  adj.  et  s.  m.  plur., 
Noeturni,  Nom  donné  par  Cuvier  y 
Vieillot,  Illîger,  Duméril«  Blain- 
ville  ,  Latreille ,  Lesson  et  ËichWald 
à  une  section  ou  Csmille  de  l'ordre 
des  lOi^eauz  rapaces  ,  «comprenant 
ceux  qui,  poui* la  plupart,  ne  Volent 
<me  dans  i'pbscarité  ou  à  Feutrée  de 
la  nuit  ;  par  Curier  ,  Lamarck , 
LatrejUe  et  Eichwald  à  une  famille 
de  ror4re  4^  Insectes  Lépidoptères , 
comprenai^t  ceux, qui  ne  volent  que 
le  soir  ou  Jaunît. 

IVODAL  ,  adj. ,  'Twdaîis  (  nodus , 
nœud).  On  appelle  liffMs  nodaUs 
celles  qui  sont  produite»  par  la  série 
des  points  de  repo»  à  la  surface  dVne 
yerge  rigide. mise  en  vibration^  et 
figures  nod<i/&r  ^celles 'qui  résultent 
des  vibrations,,  probablement  à  la 
fois  transversales  et  longitudinales  i 
qu'exécutent  les  plaques  de  matière 
rigide  et  les  membranes  tendues.  Ces 
figures,  d^  étudiées  par  Galilée  , 
l'ont  été  de  nouveau  avec  le  plus 

Srand  soin  par  Chladni  en  1787  ,  et 
epj^is  encore  par  Savart,  qui  en  a 
Aendu  les  applications  à  la.  théorie 
de  l'acoustiipae.  , 

NÔDICÔRNE  9  adj^t. ,  nodicorms 
(  nodus ,  i^œu<^,  a^rnu  ,  corne  )  ;  qui 
a  les  antenncfs  garnies  de  Jiœuds.  £x» 
^sUus  nodicornis» .  i 

NODIFÈaE,  adjw  9  nodiferus  (  no- 
dus ,  noeud ,  fero ,  porter  ).  Se .  dit 
d'un  corps  dont  la  surface  est  chaînée 
de  nodo^tés.  £x«  Pleurotoma  noeU" 
fera.  •    - 

NODIFLOIUB,  adj»,  nodiflorus  ; 
inoUnbliUhig  (  fiodus  ',  .  noeud  , 
Jtos ,  fleur)  ;  qui  porte  des  fleurs  à 
ses  nœuds  ou  arti^ulations<>  Ex»  /{a«* 
nuncuîus  nodiflorus.j  /Jauealis  nûdi-^ 
flora^  Sium  nodi/ipr,um, 

NOD|Fàp.£  9  adj.  ^  fvfdip€4  (  mn 


NOEtI 

dùi ,  nœud ,  pes ,  pied)  ;  qui  a  les 
pieds  hérissés  de  nodosités.  Ex.  Pisa 
nodipes, 

NODIFENNC ,  adject. ,  nodlpennis 
(  nodus ,  nœud ,  penna ,  aile  )  ;  qui  a 
les  ailes  garnies  de  nodosités  ,  comme 
le  sont  les  él jtres  du  Ctuslda  nodi" 
pennis. 

,  l^ODOSrrÉ  9  s.  f; .  nodaUo  ,  nodo' 
sitàs  {nodus y  nœud).  On  nomme 
ainsi  des  concrétions  qui  se  dévelop— 
pent,par  l'effet  même  de  la  végétation, 
sur  certains*  points  de  k  surface  des 
plantes ,  qu'elles  rendent  comme  bos- 
selées, par  exemple  sur  les -feuilles 
du  Juncus  articuîàius. 

NOEUP ,  s.  m.,  nodus;  ajifxa; 
Knoten  lall.  )  ;  node  (  angl.  )  ;  nodo 
(  il.  ).  On  appelle  ainsi  :  1**  en  astro- 
nomie, les  deux  points  d'intersec- 
tion de  deux  grands  cercles  dans  la 
spbère  apparente  du  ciel ,  notam- 
ment ceux  où  l'orbe  soit  d'une  co- 
mète, soit  de  la  Lune,,  coupe  l'é- 
cliptique.  Le  lueud  ascendant  de  la 
Lune  (  j^  )  est  le  point  qù  la  Lune 

coupe  le  plan  de  l'orbe  terrestre  en 
dessus  pour  s'avancer  vers  le  nord , 
et  le nceud  descendant i^)  celui  oii 

elle  le  coupe  en  dessous  pour  passer 
▼ers  le  sud.  Ces  deux  points  ne  sont 
pas  fixes  f  ils  ont  un  mouvement  rétro- 

frade,  ou  contraire  à  celui  de  la  Lune. 
A  durée  d'une  de  leurs  révolutions 
sidérales  était ,  au  commencement  du 
siècle ,  de  6793(39168 ,  ^t  la  dis- 
tance moyenne  du  nœud  ascendant  à 
1  équinoxe  du  printemps  était  de 
i5°,46ii^;  mais  ce  mouvement  se 
ralentit  de  siècle  en  siècle.  a°  En 
physique.  Les  nœuds,  sept  les  points 
fixes  où  nne  corde  sonore  ,  mise  en 
vibration  ,  se  divise  en  aliquotes  vi-* 
brantes  qui  rendent  un  autre  spn  cpie 
celui  de. la  corde  entière  :  quand  on 
pince  une  plus  petite  corde  à  côte 
d'elle ,  au  Ijeu  de.  vibrer  danasa  tota- 
lité ,  elle  nele  ^aît  quepal^la  portion 


1 


Nom 

de  M  longueur  correspoodantc/et  les 
points  immobiles ,  qui  marquent  les 
divisions  yen  remplissant  jusqu'à. un 
certain  i^olnt  l'office  decbevalets^sont 
les  nœuds.  3^  Eu  botanique  (  nodus  , 
genhculum^  Knoie^  alL).  Les.  naua^ 
sont  des  poii^ts  plus  épais,  plus  consis- 
tans  ,  que  certaines, tiges  présentent 
de  distancé  en  distance  ,.et  qui  parais- 
sent dtre  formés  ^oit  par  des  plexus 
de  fibres  (  ex;  Graminées^  ,  soit  pac 
des  concrétion»  pierreuses.  (  ex.  cer- 
tains Johcs.yhe  connectif  est  appelé 
par  Mirbel  nœud  de  Varithère  ,  et 
le  collet.,  par  Lamarck  ;  nau4  vital. 
Turpin  donne  une  plus'  ample  signi- 
fication à  ce  dernier  nom ,  qu'il  appli- 
que* également  au  point  de  la  tige 
d'où  part  la  feuHle  ou  la  paire  de 
de  feuilles  >  car  il  ledéQnit  une*sQrte 
de  conceptacle,  destiné  à  servit  de. 
berceaVi  aux  embryons  fixes  ou  bour- 
geons q^i  se  développent  dans  l'é-. 
paisseur  ou  sur  des  points  déterminés 
de  Taxe  dès  végétaux ,.  et  sur  le 
bord  exter'he  desquels  naissent  d'au-^ 
très  organes  appeûdiculaires. 

NODLLAIR£  ^  adjecl.  ,  nodularis 
(nodus,  nœud)  ;  qui  est  chargé  de 
nœbds ,  comme  les  stries  de  la  co- 
quille du  Triton  nodularium,  comme 
les  branches  de  la  CoralUna  nodw^ 
laria. 

KODCLEra^adj.  ,  nodulàsus  (  no- 
dus  y  nœud  )  ;  qui  offre  de  petits 
nœuds ,  des  aspérités  arrondies  ,  9vec 
une  basé  large.  •£):•  Cerithium  nodur 
losum» 

NODULIFÊRE  >  nqduliferus  (  no- 
dulus ,  petit  uœud^Y^rO,  porter). 
Dont* la  surface  est  hérissée  de  petites 
nodosités.  Ex.  Trochus  nodulijerus  y 
Gorgonia  nodalifcra.       % 

N01R|  adj.  et  s.  m.,  niger ;  iukxç.\ 
schwarz.  (ail.  )  ;  A&cAf  (angl.);  nèro 
(it.)*  Absence  de  toute  couleur.  Ex. 
Diaeope  niger ,  Phryganea  nigra^ 
jicèr  nigrum,  Tackyphonus  niger ri^ 
mus ,  Tanagrà  nigerrima ,  Dasj-lcs 


NOIS  i45 

. 

ater  f  Salamandre  atra.j  Pelargo-^ 
nium  attum,  Psittatus  aterrimus  , 
Acanthia  aterrima ,  Lutjànus  aira^ 
rius  i  Cjrgnus  atratus  y  Ctenophora 
airataf  Cerithium  atraium^  Feiu  me- 
las  ,  Musca.atricalor  ,;  Musca  nigri" 
color.  Très-souvent  on  ctoployedes 
termes  dé  comparaison  (  ex.  'Formica 
Athiopsy  Lichen  anthracinus  ,  T/icId- 
nà  anthracina ,  Clwrhynchus  asphal* 
tinus  ,  Piqtystoma  asphaltina,  Mo'^ 
nodochus  \carlfonarius ,  ^pis  carùo'^ 
naria^  Mitra  chenus  ,  Elater  ebeni^ 
nus  y  Nj-ctelia  ebenina ,  CeritlUum 
eùeninum,  Psittacus  Jïinereus  yJuri-* 
nea  gagatca,'Nehria,£agates,  Ceram* 
fy"^  gagatlnus'y  Copris  hoUcntota  j 
Chrysops  higubris ,  Helops  mfturus  , 
Anthrax  maura^  Anthrax  mori(Ky  Co* 
nus  melancholicus,  Conus  noçturnus^ 
Helops  nigritus ,.  CJirjrsopsis  sepui" 
chralis.  Juncus  stygiusy  Eristalis 
iaphicUS  y  Çhrjrsontela  tenebricosa , 
Aphodius  melanariaSf  MordeUavie^ 
Utna  y  Sphœridium  nulcenum^  Hister 
nigellatus) . 

NOibATRE  9  adjcct.  ,  nigresçens; 
schwarzlifih  (ail.)  ;  blackish  (angl.)  ; 
qui  lire  sur  le  noir  (çx.  Sparuius 
subniger  y  Emys  subnigra  y  Coliema 
nigresçens,  Cjrciidiumnigricahsy  To^ 
tanus  nigellus  ,  Pèziza  nigella  ,  iVc- 
motelus  riigrinus ,  Slraliomys  nigri-" 
ta,  Ùerafaia  nigtinUy  AetluUia  gya^ 
leetUy  Tlieridium  obscurumy  Fesper^ 
tilio  phaiops).  On  distingue  encore  le 
verd  noirâtre  (ex.  Fraxinus  atroiù^ 
rens)y  le  brun  noir  (  ex.  Coluber 
atrofïiscus  )  ,  le  ro^ige  noirâtre  (  ex. 
Bt^onjrmus  atropurpurcus ,  Desn\o» 
chacta  atropurpurea  ,  ,  Pot^ntilla 
atrosànguineçi ,  Hutchinsia  alroru^ 
bescens)y  etc. 

NOISETTE  y  s.  Lj.nUcida.  Cau- 
dollc  désigne  sous  ce. nom  un  ^l'uit  à 
enveloppe  .osseuse  9  uniloculaire,  ino- 
nosperme,  qui  ne  s'ouv/c  point  à  la 
maturité^  dont,  le  péricarpe  est  pcii 
ou  point  distinct  de  la  graine  ,  et  qui 

lO 


i46  NORM 

est  souvent  enchâssa  dans  un  invo- 
lucre.  Ëx.  Corylus  Aifellancu. 
,  Nan^  s.  i/^  nux;  Nuss  (aH.)  ; 
nul  (angl.);  woce  (ît*)'*  Sorte  de 
fruit  médiocrement  charnu ,  qui  con- 
tient un  noyau  i; une  seule  loge  et  à 
une  seule'  graime.  Ex.  Jugîans  • 

NOMOLOGIE^  s.  f. ,  nomologia 
(v^jxq;  1  loi ,  \è^ ,  discours).  Des  vaux 
appelle  ainsi  la  connaissance  des  lois 
qui  président  à  yj)rganisâtion  et  à 
l'exercice  des*  fonctions* 

NQNODKCmAL  \  ad}.  ,  nonodeci^ 
maîis  (  nçfais  ^  neuvième  ,  decem  y 
dix).  Ëpitbète  donnée  par  Haiij  à 
une  '  variété  de  tourmaline ,  qui.  est 
composée  d'un  prisme  à  neuPpaus  , 
avec  un  sommet  à  neuf  faces  et  l'au^ 
tre  à  une  seule.  . 

NONOiMUODÉClMàL  ,  ndj.  ,  no- 
nodtiodtcimalis  {nonUs^  neuvième  , 
duodjecim  ^  douze).  Épitfaête  que 
donne  Haiiy  àr  une  variété  dç  tour- 
maline composée  d'un  prisme  à  neuf 
pans  ,  avec  des  somtUets  à  si;c  faces. 

NONOSePTIMAL ,  adj. ,  nonosepti- 
malis  (  noniLS  ,  neuvième ,  seplem  »' 
sept).  Hom  donné  par  Haiij  à  une 
-variété  de  tourma)ine  en  prisme  à. 
neuf  pans ,  avioc  un  sommctà. quatre 
feiccs  et  Tautrc  à  Iroîs, 

IVONOPÉTALË  ^  ad). ,  nonopela-- 
lus  ;  qui  aneuf  pétale. 

NOPALÉES,  adj.  et  s.  f.  jpl.,  No^- 
patcœ.  Ce  nom  a  été  donnera  la  fa- 
mille des  Cactées. 

NORANTÉfiS,    a'dj.   et. s.  f.  pi.  , 
Noranicce.  Tribu  -établie  par  Choîsyy    ceux  qui  ont  des  pattes  bien  confor— 
dans  la  famille  des  Margraviacées ,     mées  et  le  dos  couvert  de  plaques.. 


NOTr 

portent  à  la  base  deux  lobes  quî  s'é- 
cartent à  augle  droit,  comme  les 
deux  brancnes  d'une  équerre.  Cette 
épilhète  a  été  donnée  par  Lbiermlnier 
aux  oiseaux  dont  le  sternum  n'est 
pas  pourvu  d'une  carèpe ,  par  La- 
treille  aux  poissons^  qtii  ont  le  sque- 
lette-osseux .  les  mâcbofres  corn'- 
plètesy  les  branchies  en  formc.de  pei-* 
gne. 

NOSTOCBI^iÉES  ^  adj.  et  9.  f.  ^l., 
Noslochinœi  Nom  donné  par  Agardh 
et  Reichenbach  à  un  ordre  ou  a  une 
famille  d'fiydrophyfes»  -a^ant  pour 
type  le  genre  Nostoc* 

NQTAËANTHE  9  adj. ,  notaccai'^ 
thus  (  vôî^oc,  dus  9  axavOx  ^  épine  );  qui 
porte  des  épines  sur  le  dos.  Ex*  Aror 
nèa  notacantha. 

KOTAGAKTHES;  adj.  et  s.  m.  pK, 
Noîacantha.  IJfom  dono4  par  Cuvier, 
Latreille*  et  EicWald  à  une  famille 
de  l'ordre  des  Diptères  ,  comprenant 
ceux  de  ces  insectes  dont  l'éçusson 
est  souvent  armé  de  4^nls  ou  d'épi- 
nes. 

IVOT.EUM9  ^.  m. ,  notœum  ;  ÈTiJt^ 
ienseile  (ail.).  Illiger  appelle  ainsi  le 
côté  supérieur  du  corps  d'un  mammi-. 
fcre  ou  d'un  oiseau,  depuis  la  uague 
jusqu'à  l'anus-,,  tout  lelong.de  i'é« 
pine  du  dos. 

NOTASPIoaBÈIVES,  adj.  et  s,  m. 
pi. ,  Notaspidobœna  (vûroc ,  dos  ,  à,ff~ 
îTtc  ,  plaque,  palv&>,  marcher).  Nom 
dpnnépnr  J.-À.  Ritgen  à  nue  famille 
dé   reptiles    sauriens  ,    comprenant 


et  ^tti  a  pour  type  le  genre  Nora/i" 
tea.        ,     ,     . 

NORD  •  s.  m.,  sepientrio  ;  apxro;  ; 
Norden .(ail.);  norûi  (a ngl .) •  Pa rti e 
du  ciel  qui  se  trouve  'à  la  gauche  de 
l'observateur  regardant  celle  où  le 
Soleil  se  lève*.  . 

NOIUHÀL  9  adj.  ,  normaîis  (norma, 
T€>gle).  Le  Passiflora  normaîis  est 
ainsi  oommé  parcç  que  ses.  feuilles 


NOTÊl^€^IIAi:.E  ,  adj".  et  s.  m. , 
notencephtdus  (vûtoç,  doS)  ?*,  dans, 
x«çaX«  ,  tête  ).  Nom  donné  par  Geof- 
froy-Saint-Hîlaire  â  un  genre  de  mon- 
stres ,  cpmpreuanl  ceux  dont  le' cer- 
veau fait  hernie' et  s'appuye  sur  les 
vertèbres  dorsales  ouvertes  pbstérieu- 
rement. 

NOTIOUÈTAE,  s,  m.,  noUorne'- 

trum  (  y9T(sc^  humidité  1  ftitpw  f  mç- 


NOTO 

$«rer  )•  Synonyme  pea  usité  de  k^^ 
gromèirem 

NOTQBRANGH£Sy  adj.et  9.  m, 
plor.y  Noiobranchia  (i«>t9c  ,  dos  ^ 
p^ârfxjKi,  braûckies) .  14  om  doodé  par 
Gray  h.  .«n  ordre  de  la  dasie  des 
Oaftéropodes ,  coraprenaot  c(îtt)c  qui 
oni  les  branchies  sur  le  dos  »  ^t  répon- 
dant à  une  parUe-(less.TeGtibranchel 
d»  Carter  ;  par  Làlreille  à  ]un  ordrq 
de*ia  cbss^  des  Ànnelides ,  auquel  À 
rafipporte  ceux  de  ees  animaux  dont 
le»  braaclûea  sont  déposées  dans  la 
Jongueur  du  corps. 

(  v<>ro(  i  dos  f  yfâfftà  ,  écrire  ).  La 
JJmania  noiogr^pka  est  ainsi  appelée 
a  eaole  de  trois  Ucbes  noires  qu'elle 
jior^  sûr  le  corselet. 

NOTONEGXIPS&5  admets,  m.  pk, 
Notoneçtidfis  f  Notonecdeka^  Mom' 
donné  (JÉrCuvier,  Lulveille ,  Leach 
Ot  Eichiltrald  à  une  tribu  de  la  fàraHliB 
dcj^^mîptères  bydrùeorises ,  que  a 
poIRype  le  genre  Notomecuu  , 

NaXfMPHOLIDOBÂNES^adj^et  S. 
ns.pl.,  NctêphêUd^uma  (ràroc^  dos, 
fo^^c  ^  écaille ,  ^ékm  y  naoclter).  Nom 
^noé  par  J.«A.  Rkgen  à  une  famille 
de  ropUles  sanricss;  oompren^t  ceuic 
tfû  ont  dâs  patteft  bie«  conformées  et  • 
le  dos  couTeit.d'éGaiUAs.' 

NOTOMDES,  ad),  et  s.  m.^pL', 
Nok^pôda  (  vôtrofr  »  4m  ,  ffoG<  y  pied  ). 
l^om  donnéparLa^eil^et  £ichirteid 
à  une  trijNi  de  la  fanûlle  desCnùtar»  • 
ces  décapodes  brftehyures^  compris 
.noAt  ceux  qui  oot  lûr4enx  ms  qi^atse 
pîc^S  nageurs  implailtés  suf  le  dm , 
ou  ftUHlessas  des  a^iilrea  \  et  tooniés 
Tersle-cieh 

mOTOPS;.  ad}.,  nâTQÇy  dos,  *^j 
oeil  )*  h^  Ôèrùitàma  nbiops  a  deux 
petits  poJMtsocnliiiDicmes'Wir  le  dcisuB  - 
da  eorpsi 

HOTOPTÉAYGIENft)  adj.  et  s.  m. 

ffif^  y  nageoire  ).  Mom  donné  par  La- 
trciUe^  a  unctribad^la  bimUe  des 


NOVA         ^^ 

Crustacés  décapodes  macfotires,  com*» 
prcoant  ceux  dont  les  deux  ou  qualjre 
pieds  postérieurs  sont  dorsaux  et  ter- 
minés en  nageoires.   ' 

IVeXORHlZKES  ,  ad),  et  s.  f.  pi.  , 
NotQrhheoi  (vûtoc,  ,dos,  pcÇ*»  ra- 
cine). Nom  donné  par  GondoUeii  mi 
ordre  de  la  famille  des  Cmcifereb , 
comprenant  celles  de  ces  plantes  qui 
ont  fai  radicule' ré<^ssée  contre  une 
des  faces  des  cotylédons. 

NOXOSTOMàTBS;    F^M^fnO^ 

STOlfBS* 

NOTOSTOHBSy  adj.  et  s.  m.  p).  ; 
NotostoTHata  (  vôjtoç  ,  dos,  ot^pa-, 
bdiiche  ).  Nom  donné  par  Leach  à 
uuéseoÇioh  deFordre  des  Araclra^,. 
oqrroBpondant  à  1%  tribu  des  Flitliî^' 
xipmyea.de  Latreille.   .• 

NOUJÉ,  ad]'.^  /ceeandbtm.  En  tetw 
mes  de  jardinage  '  et  d^éeonomfe  ru-^ 
raie,  cf  mot «st synonyme  de^jt^wiidlff^ 

kntttig  (dl.)  ;  kmuf  (afngl.)  ;  rwdaso< 
(it.);  quiiest  garnide  noeuds  dedistanee 
en  disfance ,  comme  la  tige  du  Sodh** 
dis  noàosa  et  du  Geramumnodoswny 
les  légumes  du  Sfiorpiarnsf  les  filetff 
des  étamines  du  SpAm^nnia  afticch- 
mi  lès  racines  du  JPeia^gànimn  tristem 
On  donne  cette  épithéte  anx  anten-* 
nes'monilîformes  ,  lors(]fue  quelques  • 
upa  des  articles  médians  sont  plus 
gCDs  que  les  ai^tres  (  ex.  les  mâles  de 
plusieurs  Âieloe).  Un  )^omoû'(,Pi^ 
■meiodas  nodosus  )  est  ainsi  appelé 
parce  qu'il  offre  une-tubérosité  à  la 
racine  du  premier  rayoudesa  na*- 
geolro^dMle. 

NttJttEUK^^adj./ets.  f. ,  nutrix^ 
Huber  appelle  de>c.enom  les'idieîUes 
qjâi  ûtot  pour  emploi  de  soigner  les 
produits  de  la  coneéption  de' la  teine 
jusqu'à  leur  entier  déreloppement* 
^  iNOUVEAV  9  àdj. ,  ntHnis;  Woç  ;  nn 
(ail.).  On  dit  la  iMnenaupeUeyqxmoà 
elle  se  trouve  efi  conioaction  avee 
leSôletl.      '       • 


i48  NOYA 

rU  {noffacula ,  rasoir).  Épîtkèté  par 
laqupUe  on  désigne  une  variété  de 
schiste  avec  laqucile  on  fait  des  pier^* 
res  à  rasoir. 

NOVEitOOSTÉ^adj.,  no^erncbsta-^ 
eus  {nopem;  neuf  ^coj/a,  côte);  qui 
fst  marqué  de  neuf  côtes  ou  saillies 
loDgitùdioales,*  £x.  Denialium  no-^ 
uemcesUUum, 

NO¥Ëie>ÉCIMH»NqTUÉ ,  adj.  , 
npffemdecimpunciatus  {npt^emdecim  , 
àvxrneol^.puHctum ,  •po2|bt)7  qui  est 
marqué  àp  dix-neuf  poihtÀ,  comme 
les  éljlres  de  la  Coctinélia  novem^ 
decimpunetata.. 

NOVSMBIGIÏÉyadj. ,  nof^êmfli'* 
giiatus  (  novem  ,   aeuf  ,   digitus  , 
doigt  )•  Se  dit  d'ime  y«cu/Ai  dont  le- 
pétiole  commun  se  ter/hine^.par  neuf 
loliol^*  "Ex^SteMctdia/àsUda. 

NOVEMFOUOJLÉ  ^  adj.,  nopemfo- 
Uolatus.  SjnoDjmede  no^emdigité. 

NOVEMIiOBÉ  ,  adj.  ^  not^emloint^ 
tus  (  not^em ,  neuf ,  loùùs  ,  lobe  )•  ,'Se. 
dit  d'une  feuille;  qui  es^  partâgéeen 
luAif  lobes.  £x.  AloMmiÙavuigaris, 

NOVEBiN£BVÉ  ^  adj. ,  novemner- 
vis  9  notfcmneryius  (  noi^em  ,  heuf  >  • 
ntri^ur,  nerf  )^  'Épitbéle  donnée  aux  , 
feuilles  de  la  base  'desquelles  partent 
neu^  nt^ryures*  Ex.  Rhyehanthera  no- 
i^emnértHa, 

NOYAU,  8.  m.  ,  nuekus;  m^v;- 
K/grn  (ail.)  ;  stone  (angL)  ;  *nocciotà 
(it.)*  On  appelle  ainsi  :  i^en  astrono- 
mie la  partie,  solide  ou  au  moins  la  - 
plus  c<mdensée  d'une  eoméjle.  2*£n  • 
niiuéralogie ,  tton  séulemeort  la  forme 
primitive  des  cristaux ,  patrce  qu'elle 
constitue  un  solide  intérieur  placé  à 
leur^  centre. ,  co^mt  une  sorte  de 
nojau,  mais  encore,  et  surtout,  detrèsr 
peti  ts  amas  dans  l 'in  térien  ir  des  couches 
du  globe  r,  le  plus  souvent  solides  , 
qui  ont  fréquemment  la  fonn^  d'ùYie 
{I mande  ,  ne  sont  presque  jamais 
étranglés  y  et  semblent,  en  beau- 
coup de  cas-,  s'élre  modèles  dans  des 
cavités  préexÎ9tautes.'3^  En  botam* 


NuCa' 

que  {jyjrrena  y  putamen ,  ossicalus) ,' 
la  boite  solide  de  beaucoup  de  grai- 
nes^ formée  par  'la  panntntefne  , 
qui  continue  à  les  recouvrir  jus^'à 
1  évolution  de  la  plantule. 

l^UACUE,  subsi.  m.,  nubes,  im^ 
becula  ,  nubilàm  ;  vi^oç  ;'  ff^olké 
(ail.)  ;  cloud  (angl.)  ;  nuvoîa  (it.). 
Vapeur  aqaeuse  vésicuteusc  sus;^ 
pendue  dans  Ta tmospb'ére ,  dont  elle 
trouble  la  transparence ,  qui  s'y  sou- 
tient parce  qu^elle  est  eit  équilii>re 
avec  i%  poids  de  la  colonne  d^aîr  si- 
tbée  au  dessous,  et  qui  est  tantôU 
rassemblée  en  masses,  circonscrites  , 
tantôt  étendue  sanr distinction  de  li- 
mites. Les  nuages  sont  le  météore,  le 
plus  commun  ,  dans  nos  climats  sur- 
tout ,' celui  dont  l'absence  ^u  fa  pré- 
sence constitue  en  quelque  sorte  là 
pbysionomie^de  l'atmosphère*. 

NUAGE  ^  adj. ,  nuàeculatus;  qui 
offre  des  dessins  t^présentaiyt  des 
nuag<»*  Ex.  Margùtdla  nubeciS^. 

NUAGEUX,  adj.  ,  nebulosus ^^ 
fftù^hç  ;  ifvolkig  (ail.)  ;  cloudf  {im^.) . 
Se  dit.dtt  ciel ,  quand  il  est  chai^  de 
nuages.  Nuageux  se  dit  aussi  ;  en 
hiséoice  naturelle  ,  d'un  cofps  qui 
est  marqué  -de  taches  ;  irrégttlières  , 
peu  foncées  en  esiuleûi*,  sur  un  fond 
blanc.  Ex.  Conus  nebuhsiUj  Oiwà 
neàulçsa. 

NUBIGâm:  9  adject. ,  nubigèm^ 
(nuiesf  nuage,  'geno  i  nattre).  Se 
dit  de  plantes  qui' croissent  survies 
montagnes ,  à  de  Irés-^grande»  hau- 
teurs ,  comme  le  Çytisus  nubigenus 
au  sommet  du  Pic  de  Ténériffe  ,  le 
Ramtncutus  nuUgenus  sur  l'Anti- 
sana,  .au  Pérou,  VOligaetis  nubi^ 
^e/ia  sur  le  Chimborazo.  -•  '  ~ 

NUGASIEJAtAGÉ  ,  adject.  ,  nuca- 
mênlaeêus  ; '{{m  ressemble  tro  peu  à 
Une  petite  noix ,  comme  les  caryopses 
du  Prosicmihera  lasiahthos.  Quel- 
ques botanistes  ont  donné  cette  épi- 
thètéaux  siUques  qui.  ne  â^vrent  ; 
point  d'eUes*mémes* 


NOCL 

IVVGAIIENTAGÈB»  ^  adj.  et  s.  f. 
pL ,  Noûomentaceœ  (  nucamenium  , 
cbaton  ).  Linné  avait  établi  sous  ce 
nom  une  famille .  de  plantes ,  qu'il 
avait  placée  prés  4^s*Ainenlacées,  et 
dans. laquelle  se  trourent  .'réunis  des 
végétaux  qui  ont  peu  d'analogie  en«* 
semble. 

NUGELLE^  s.  f. ,  Huçella.  M!r^ 
bel  appelle  ainsi,  un  corps  pulpeux  , 
entièrement  composé  de  tissu  cellu— 
.lajre  lâche ,  sans  nulle  apparence  de 
membrane ,  qu'on  trouve  au  centre 
de  l'ovale ,  quand  il  commence  à  'Sa 
développer  /et  qni  ii'adhère  aux 
deux  enveloppes ,  1^  primioe  et  la 
aecondiuie,  qu'à  la  base  de  l'ovul^. 

NDGHAL^  adj. ,  nuc/to/iV  (TiucAa, 
oûque  )•  Nom  do^né  par  Blaîn.yill«  à 
l'un  des  cinq  anneaux  ou  segmens 
çéphaHqttesdesCbétopodes,  quîn'est 
pas  toujours  distjnct  ,  c'est»à«»dire 
auquel  il  arrive  quelquefois  de  ren«- 
trer  daiis  la  composition  du  tronc, 

NtlcmcOBNEy'acy.,  niuhicornis 
(  nucha  ^  nuque  y  €ornu  ,  corne  }  ; 
qvi  a  une  corne  sur  la  nuque  .ou* sur 
le  derrière  de  la  tête ,  comme  le  m&le 
dnCoprU  nuehieort^û, 

'  NVCWÈREj  ùdi.y nuciferfifinux, 
noix  y  jfero ,  porter  )  ;  qui  porte  des 
noim  Es.  Cocos  nucifera  y  Taxiû 
nucijerà, 

NUCIFOBME 9  bH].:,  nuci/ormU 
(  nux y  noix  y  forma,  forme  )  ;  qui 
ress.emble  à  une  noix  ,  comme  le 
MesembrjTQflthemum  nuciformfiy  qui 
est  acaule  et- presque  sphéroïdal. 

raiGLÉAIIUS  9  adject.  y  nuclearius 
(nucieus /nojMi),  L>*P;  Richardap- 
pelait  corps,  nucléaire  les  trojs  par-^ 
lies  qui  constituent^'a mande  d'une 
ffraîi^ ,  l'embrjen  /  Tendospèrme  et 
le  vitcllus« 

NUCLÉAL  9  adj. ,  nucicalis^^nu^ 
cleus ,  noyau);  qui  a  raport,  au 
nojau  ou  nacûus.  On  dit  extrémUé 
nucléole  du  corps  4^.  Dîpbyes. 

>'VCIiJb;iFil]UB^  adj. ,  nuclci/erus 


NUCU  i49 

(nUckusy  noyau,  Jiro y  porter)  ; 
qui  porte  ou  renferme  un  nucleus  , 
comme  les  apothécîes  des  Lichens  ap- 
pelés angiocarpes  par  Schrader.  Ex* 
Endocarpon, 

NVfihÈlWOVME^y  tiflynueUifor" 
•nis^^ruicleus,  noyau,  forma,  for* 
me.)'^  qp  a  la  fdrmt  d'un  noyau» 
'  "Ex»  Cjrprœa  nucleus» 

NUGLÉOBRAI^GHBSy  adj.  et  êé 
m.  i^é^  JSucUf^ranchiaia  (  nueleus^ 
noyau  y  Ppuiyj^ict ,  branchies  )•  Nom 
donné  oar*Blain ville  k  un  ordre  de  la 
classe  aes  Paraeéphalophores',  com* 
prenant  ceux  qui  ont.  lesbrtinchiea 
groupées  ayee  les  organes  digestifs 
en^  une  petite  «masse  (  nucleus.  )  ûr 
tnée  à  la  partie  supérieure  du  dos. 

I^îVGLEllJ^^  8,v(i.  y  nucUuf*  Nom 
donné  par  R.  Brôvrn  à  ^ce  qae  Mir-    s 
bel  appelle  nuçeUe  (véreiètmolt)^ 
On  l'applique  ausài  à  u  masse  des 
viscères  qui  pend  sons  le  ventre' des 

Ptéropodes  jDuèléobronches'. 

NUGODEy  subst.  m.»  nucodium ; 
Nuâskranz  (alL).  Nom  doniié  par 
Agardfa  k  un  .fruit  eompolé  de  pitt«* 
sieurs  noix.,  manirçstement  dis- 
tinctesy  mais  dont  les  attaches  parlent 
du  môme  point.  Ex.  Lifhospermum», 

]\'UÇUL.U:^Èy  s»  m.  y-nuculofiium. 
L.-C.  'B.ichard  appelait  ainsi  un  fmit 
charnu  ,  noil  couronné-  par  les  lobb 
*du  calice  y  auquel  l'ovaire  n'âdhé^ 
rait  points  et  qui  renferme  (plusieurs 
novaux  distincts.  Ex.  Samlueus 
nigra.'    ,  ' 

MJCULE;  8«  f:  ,  nuai^i.  Nom 
donné  par.  %.-Q.  Richard  aux  petits 
nôvAUK  des  nucula'înes.  Mirbel  les 
définit  de  t)etiies  .boifi^  solides  for«* 
mées  par  la  pannin terne  ^  qui  conti*- 
.nue  k  les  recouvrir  jusqu'à  l'évolu* 
tion  de  la  plante.  C'est  la  même  dé<- 
finition  que  pour  la  -noix ,  dont  les 
nuculcs  ne  diffèrent  que  par  leur 
nombre  multiple  dans  .un  m^mo 
frnit. 

NVGViXin^^  «idj.  y  nMcido4Us;^\ 


i5o 


mjD 


contient  dés  ttucules ,  commeiù  baie 
du  F'iiU  wmftra ,  le  fy-rUlon  dn 
MtsjHlus  germaniccu 

liU09  adj. ,  fwdus  ;  «yv^vof  ;  nackt 
(ail.);  naked {^Tkf^,)  ;  nudo  (ît.).  Se 
îii  I  en  botaiiiqiie ,  d'iiiie  part|è.qnel- 
eonqoe,  •  lorsqu'elle  est>  privée  des 
appendices  qui  Fàccompagnent.soa'^ 
Tent  ou  ordioaîrement  ;  de  Vackaine 
dont  la  partie  supérieure  ne  se  pro- 
longe m  «n  memKri^b  ni  eu  poUs  ; 
dé  f  amande  qui  n'a  jiptnt  de  tegti- 
mensi  ou  plutât  dont  les  fégumeas 
se  sont  souciés  avec  les  paroTs  de  l'o- 
▼aire, (ex.  MîirabiUs  Jalapa)^  du 
bouUm  qui  n'est  couvert  d'aucune  en« 
▼eloppe(ex.  Ifippophaerhamnoïdes); 
du  chaton  dont  les  fleurs  sont  ait»- 
dkées  unniédîateiiieDt  sur  Faxe^  ssns 
%  bractées  qur  les*  Qécompttgnent  (  ex. 
Çuereus)  i  du  capitule  qu'aucune 
Imctée  Ventdure  (  exw  'ÔephaUm^ 
thus)  i  de  la  epràlle  dont  la  gorge 
n'offre  ni  poils'^  ai  bosses  {ni<Âls(èx. 
Cerinthe  majàr)  ;  de  Vembryàn  qui 
est  dépourvu  d'atbumen  ^  de^feuiUes 
qui  maosqùeut  de  stipulej>^  Aes  fleurs 
que. n'accompagnent  ni  bractées,  ni 
iuTolqcresV  des  onibeUes  à  la  base 
desqaelks  il  n'y  a  pas  d'involucre 
(  ex»  PîmpineUa  magna)  ;  des  plu-r 
mules  qui  n'ôut  point  de  cotéoptile 
(ex.-  GraàUnées)  ;  du  réceptacle  sur 
lequel  on  ne  toi t  ni  paillettes  ^  ni 
écailles  (ex.  :Aî^t€misia  vulgaris)  ; 
^s'ramedHx  qui  sont  peu  garnis  jlei 
fcitillci^  (  ex.  Traganum  nudatum  )  f 
de  la  ti^  qui  ne  ^pbrte  ni  IcuîUes  ^ 
ni. vrilles  ,  Ui  écailles  (ex.  Iberîsnu^' 
dtcaulls)^,  de  W  radicule  qui  p'a 
poÎDt  de  coléorKize  (ex.  t'aba);  du 
nferticilh"  qai  manque  de  bradées 
(  ex.  AUsma  Damasonium),  On  ad- 
mettait autrefois  des  graines  nues  ; 
mais  il  est  bien  reconnu  aujourd'hui 
que  la' graine  ne  saurait  jamais  être 
nue,  quoiqu'^ë  puisse  ic  parsttre 
par  sa  soudure  intime  avec  le  carpelle 
(eXf  Gr<minies)y  parte  qu'en  gran- 


dissftnt  fapîdement  elle  rompt  b 
fieuilte  earpellaire ,  et»se  troure  ainsi 
mise  à  découvert'  (ex.  Slateria) ,  on 
enfin  parce  que  les  feiiHles  carpellai- 
,  >es  y .  ne  se  Mplilint  pas  complètement 
sdr  elles- méioes ,  laissent  Icilr  extré- 
mité, béante  t  ex.  Reseda)*  Lesen-^ 
tomplogistes  gisent  que  les  ailes  des 
ttisectes  sont  liues ,  quand  on  ne  voit 
à  leur  surface  ni  poils ,  nf  poussif 
brineuse (ex.  Hèmerqbus ).  L*Hoto^ 
centras  gjminojus  est  ainsi  nommé 
parée  qu'on  ne  voit  pa^  H'écaîHes  sur 
Son  corps. 

IvijDIBHAltfGHBS^  adj.  et  S.  m. 
pi. ,  Nudibranckia  ,(  nudus  ,  nud  , 
ëpoT^t^  9  branchies)'.  Nom  donné  par 
(juvier  ,  Latrettle  ,  Fkinus  et  Carus 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Gastéro^ 
podes ,  comprenant  ceux  qui  ont  les 
branchies  à  nud  sur  quelque  partie 
du  dps. 

NVDIGÀVDB  9  âdj.  I  nudicauda' 
tus  (  nudus ,  tiud  y  ûauda ,  queue  )  ; 
qui  S  la'  queue  entièrement  nue  ^ 
e'ést-à-dire  privée  de  poils.  Ex.  Hl'- 
delphis  nudiéaudata, 

mJDIGKn^  adj. .  et  s.  m.  pi;  , 
Nudicipilès  (  nudus  ,  nnd  9  capiet, 
tête) .  Nom  donné  par  Lalfretllc  à  une 
trtbtt  de  la  famille  des  Gluf^des  , 
comprenaot  ceux  de  ces  poissons€ont 
la  tétc  nue  n'est  point  cuirassée.  ' 

NVDIGAIJI.E9  ad).,  nadicanlis ; 
nacktslielig  (ail.)  {nudsi^^  nud  ^  caa» 
Us  j  tige)  ;  qui  a  la  tige  nue,  dé- 
pourvue dé  fcuiftes.  Ex.  Moliû§i> 
nudicautis  ,  Chrysosplênium  nusK' 
caille. . 

IwblGOLLE,  adjeet.|  nudiceltij 
(  nudus ,  nud ,  coituin ,  cou)  ;  qui 
a  le  cou  nud ,  ?est-à-dire  s.an8  plu- 
mes (ex.  Perdix  nUdkollis)  ,014 sans 
tubercules  épars  sur  ses  côtés  (ex* 
Iguana  nudicolUs). 

NVDIGOLLESy  ad],  et  s.  m.  pi., 
Nudicolles,  Nom  dènné  par  Duméril 
à  une  fatoille'  de  Tordre  des  Ràpaces^ 
comprenant  ceux  de  eef  oiseaux  qui 


sum 

ont  le  hâQf  itL  coti  nud  oa  seblement 
couvert  de  duvet.;,  par  I^treitie  et 
Eiebwald  à  titie  (rlbu  de  la  famiUe 
des  Hémiptères  géocorîsesi  à  laquelle 
ils  rapportent  ceux  de  ces  loseçtes  dont 
la  tjète  se  rétrécit  brusquement  à  la 
base  en  itianiére  de  cou. 

NUDIFLdKE,  adj.  ,.  nudifloriu  ; 
nackihlumig  (ail.)  (  mutas  j  tluAjJÎos^ 
fleur)  ;  qui  à  la  corolle  nue ,    tandis 

Ïn'une  autre  cspc;ce  l'a  jippendicée* 
!x.  Margaris  fmdiflora. 

NVDIFbLIÉ^  âdject.,  nudlfoUus 
(  nudus ,  nud ,  foUum ,  feuille  )  ;  qui 
^a  lés  feuilles  nues ,  c'est-à-dire  lisses. 
Ex.  HeUckrysujn  nadlf&fîum. 

MCDatUUGES  ^  s.  f.pl. ,  Nudi- 
limaces  (  nudus ,  hud ,  Utmix  ,  1!'- 
ihace).  Nom  donné  par  Lntreille  à 
une'famille  de  Tordre  des  Gastéro- 
podes'  pulraoné^,  comprenant  ceux 
qui  n'ont  pas  de  coquille  ,  ou  du 
moins  dont  la' coquille  ne  couvre 
qu'une  partie  du  corps  de  Tanimal . 

NUDIPABE  y  ad].  ,  nudiparus  ; 
nacktgehârend  (ail,)  (  nudas  ,  nud  , 
paro  ^  engendrer  )•  Épithète  donnée 
par  Bnrdacli  à  ceux  des  animaux 
ovipares  chez  lesquels  l'cmbr  jon  perce' 
les  enveloppes  de4'œuf  pendant  que 
-ce  dernier  e^t  renferme  dans  le  sein 
maternel ,  où  il  Teste  encore  qûelqui; 
temps  avaiSt  de  naître. 

NCDIPÉDE ,  adj.,  hudipes  (nudus-^ 
nud  y  peSf  pied).  Se  dit  d'une  plante 

Si  a  les  pédoDcides  ou  hampes  sans 
lilles  (  ex.  Lieberkuehma  nudipcs  ) , 
d'un  mammifère -qui  a  le  dessous  des 
pattes  ^entièrement  dégarni -de  poils 
fex.  Mustela  nudipes)\  d'un  oiseau 
dont  les  jambes  sont  privées  \le  plu- 
mes (eXf  Strix  nudîpes)-^  d'un  in- 
sectb  dont  lès  pattes  ne  sont  point 
charcées  de  poils  fex.  Olina  nu^ 
^yes)*  ^  . 

NCtifIPÉt>ES,  adj.  et  s.  ra.  pi. , 
Nudlptdes,  Nom  donné  par  SchaefTer 
à  une  section  de  la  classe  des  Oiseîiux  , 
par  Yîeillot  à  ttne  fsûnille  de  l'ordre 


NULL  i5i 

des  Gallinacés,  con^prcnant  des  oi" 
soaux  qui  ont  le  bas  des  jambes  dé* 
fpatm  de  plumes. 

NUDIPELUFèaSS ,  adj;  et  s.  m. 
pi.,  Nudîpellifera  [nudus ^  nud, 
pellis.'j'  peau,  /ero^  porter  )?  Nom 
donné  par  Blaiuville  à  la  classe  des 
Ainphibiens ,  parce  que  ces  animaux 
ont  la  j>eau> entièrement  nue, . 

«  NVDISE^liry  adject.^  nudisexatm 

'  (  ru$dus  ,  nnd  ,   sexus  ,  sexe  )  »  £  pî^ 

thète  donnée  parL.-G.  Kiéhard  aux 

fleurs  dans  iesquetles    les    orf^anes 

sexuels  sont  ontièt^mènt  à  nud. 

NUDrTARSES  ,  ad),  et  s.  m.  pi.,  Ail- 
di^si.{nudus^  nud,  tarsusy  tarse  )» 
Nom  donné  par  I^atreille  à  une  tribu 
de  la  famille  des  Gallinacés  tétra^- 
dactjles,  comprenant  ceux  de  ces 
animaux  doiit  les  tfirses  sont  nttds  ea  * 
.  totaiit^  ou  en  majeure  partie. 

NfTMVEIVTRE^adj./  nudhêritris 
{nudus ^  nud  y  venter f,  ventre)  ;  qui 
■  l'abdomen  irad  ou  lisse.  Ex.  Ce^ 
idnia  nmlipeniiris^  « 

NUE,  NUÉE.  yofezVnAQE. 

NUIT 9  s»  fJ,  hoxs  uù$;  Nacht(a\\.); 
nighi  (angL);  notie  (it. )•  Espace 
de  temps  pendant  lequel  le  Soleil  est 
an  dessous  de  l'horizon  d'on  lien; 
temps  qui  s'écoule  eiitre  le  coucher  et 
le  lever  de  cet  astre. 

'  NUL,  adj.,  hiiUnsj  qui  manque 
entièrement,  comme' le  sty-le  dans 
le  Pœoma.  On  dit  le  eonnectif  nul 
lorsque  l'anthère  s'attache  sans  inter- 
médiaire sur  te  filet  ou  sur  une  partie 
quelconque  de  1$  flenr.   - 

NULLltlEllTÉ  9  adj.  ,  nutlinenns  y 
enervts  (nuUus  ^  nul^  nerpùsy  ner- 
vure >.  Ëpi thète  donnée  aux  feuilles 
qui  n  ont  ni  vraies  ni  fausses  nervures, 
4:oTnme  la  fronde  des  Ulves. 

^ULLIPEI^ÊSy  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Nu^lipennes  (  nuÛus ,  nul ,  penna , 
aile).  Nom  donné  par  Lesson  à  une 
iamiile  dQ  l'ordre  des  Oiseaux  anor- 
mauxy  comprenant  ceux  y  encore  in^-« 


i5a  NUMM 

parfaîtcment  connus ,  oui  ont  les  an 
les  complètement  atrophiées. 

NULLIPOQES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
jNullfpori{nuUuSy  nul,  porus ,  pore ). 
î^om  donné  par  Scbweîgger.  h  une 
famille  de  Tordre  des  Zôopbj^eshété- 
rofajles  lithôplijtes^  comprenant  ceux 
dont  les  polypiers  n'ont  pas  de  pores 
appareils  à  leur  surface. 

NUMÉRIQUE^  adj.  ,  numericus. 
Se  dît,  dans  la  nomenclature  mîoé- 
raloglqoe  de  .Unii^^  d'un  cristal 
ayant  lin  signe  représentatif  dont  les 
exposans  oflrenf  quelques  proprié- 
tés de  nombres.  Ex.  Chaux  carbo^ 
natéé  numérique,  .    "      - 

NDMISHfAL,-  adjcct.  •  nnmiàmalis 
(  numhmay  médaifle  ).  Épîth^te  don- 
née à  dés  corps ,  et  principalement  k 
des  coquilles ,  q\ie  leuc  minceur^  leu'r 
'aplatissement  et  leur  fortne  arron^ 
die  permettent  de  comparer  ^  une 
pièce  de  •  monnaie.  Ex.  Orbieulina 
numtsmaiis  ,:  Crania  nummuius , 
Ostrea  numisma ,  Pectunculus  num^ 
marias ,  Cyiherea  jmmmuUna ,  >fm« 
monites  rnorietellat 

l^VMlIIFÉnE ,  vA],^'nvmmifenis 
(  nwnmus  ,  médaille ,  fero ,  porter  ). 
Le  Chironectes  mimmifer  est  ainsi 
appelé  .parce  'qu'il  porte  une  large 
tachie. ronde  sur  sa  nageoire  dorsale.' 

NUMlklIFOIllIfE  ',  adj . ,  nummifor'- 
mis,  (;tà/7H7ir/^,  médaille ,  formai 
forme  ]  ;  qui  a  la  forme  d'une  pièce 
de  monnaie.  Ex.  Pectifficul\/ui  ntxM' 
miformis, 

NUMMULACÉs;  adj.  et  s.  m.  ni. , 
Nummtdacea  {nammujSf  médaille). 
!Nom  donné  par  £l(iinvHle  et  £ich-> 
wald  à. une  famille  de^fordrc  des 
Céphalopodes  polyth^lamacës,  com?- 
prenant  les  espèces  dont  la  coquille 
est  di;scoïde  6u  lenticulaire.  , 

KUnmtXilIJlE ,  aclj.,  numrmda'- 
rîus  {ntaumus  j  médarlle).  ^Le  £7*- 
simachia  niimmnlayia  est  ainsi  appe- 
lé parce  que  SCS  feuilles  pVales-ar- 
Tondies  ^  couchées  sûr  la  terre  ^  rcs- 


NYCÎH 

semblent  un  pe«  à  des  pièces  de  Bion- 
naie. 

NUQUE ,  s.  î.jnucha^ertfia;  otxt^; 
Genikk  (ail.  )  ;  nape  { aiîgl.  ).  Partie 
supérieure  déjà  région  postéricrure  du 
cou  des  mammifères  et  des  oiseaux  ^ 
celle  qui  est  annexée  à  la  tête.  Kirby 
donne  'aussi  ce  nom  à  la  partie  supé- 
rieure du  coii,  dans  les  insectes. 

MUTANT,  adj.  ,  nutans ,  cernmU; 
alferkàngend  (  ail.  ).  Se  dit  j  en  bo- 
tanique y  d'une  partie  dont  le  sommet 
s'incline  plus  ou  moins  vers  la  terre, 
comme  la  tige  du  Convallaria  pofy^ 
gonatum  ,  les  pédoncules  du  Liiium 
canadenscf  les  ^eurs  dé  l^Aqail^ 
gia  vulgariSf  les  ^ombelles  du  S^eseli 
pimpinelloidcs,  Vbyez  Penché. 

MUTATION,,  s.  î.^nutaiiny  TTan- 
kcn  (ail.).  On  donne  ce  nom  ,  en  as- 
tronomie ,  à  une  sorte  de  balance- 
ment de  l'axe  delà  Terre ,  dû  à  l'at- 
traction du  Soleil  et  surtout  de  la 
Lune,  qui  lui  fait  décrire  périodique- 
jnent  une  petite  ellipse  autour  dès 
pôles  moyens  {voyez  Luni-solairb  )  j 
en  botanique,  d'après  Candoile,^à 
la  faculté  qu'ont  ccertaiii^s  fleurs  de 
suivre  le  mouvement  apparent  du 
soleil ,  c'est-à-dire  de  se  penèher  le 
matin  à  l'est ,  vers  le  milieu  du  jour 
au  midi ,  et  le  soir  à  l'ouest  (  vojrez 
Heliotropisme  ), 

NUTBITlON  ,  s.  f.  ,  niaritio ,  iia- 
tricatio,;  Bpt^t4;  Ernâhrung  .(aW.yi 
nutrizione  (it.).  Opération  vitale  qui- 
a  pour  résultat  d'entretenir ,  de  ré- 
parer et  d^accrottre.les  parties  des 
*  corps  organisés. 

NYGHTHÉMâRE ,  adj.  et  s.  m. , 
njrchthemerus ;v\i^B}oiupoy  (vvÇ ,  nuit, 
ilisptt ,  jour  ).  Espace  de  temps  com- 
prenant un  jour  et  une  nuit ,  ou  un 
jour  entier,  c*est-à-dire  vîngtrqua- 
tre  heures  sexagésimales.  On  a  donné 
cette  épithète  à  des  pliantes  qui  -^ia^ 
parajssent  prompteraent ,  qui  ont  une 
existence' éphémère  '{eXi  Agaricus 
nychthemcrus  ) ,  à  des  '  oiseaux   (  ex* 


NYMP 

Phasiamu  wychthemerus  )  et  à  des 
poissons  (ex.  Diodon  njrchthemerus) 

3  ni  offrent  un  mélange  ^à  blanc  -  et 

NYGOTHYPSOPTÊNESyadj.  et  s. 

m.  pi.  >  Njrchihj'psopteni{v\t\iTk\\\K ^ 
v^oc  ,  Lauteur,  ■jrrYjvô; ,  oiseaa).  Nom 
donné  par  J.'-A.  Rîtgcn<à  unp  famiTle 
d'Oise;iux,  qui  renferme  les  cliouet- 
tcs. 

NTCTÀGINl&ES ,  adj.  et  s.  f.  pK', 
Hyctagincœ.  Fainille  de  plaptes, 
établie  par  Jussieu,  qui  a  pour  type 
le  genre  Nyciàgo. 

NYGTÉtONS.,  adj,  et  s.  m.  pi.  , 
Nprc^erini  (vvx?cpo$^  nocturne).  Nom 
donné  par  Duméril  à  une  famille  de 
Tordre  dc^  Rapaces,  comprenant  les 
oiseau)^  de  nuit. 

IVYGTIGORAX  ,  adj. ,  njcticorcuç 
(  vùÇ,  nuit ,  r.Q^Ti  ,  corbeau  ).  Ij.^r' 
dea  njrclicorax  est  ainsi  appelé  à 
cause  des  croassemens  eSrayans  et 
lugubres  qu'il  fait  entendre  pendant 
h  Quît. 

NYM^HAGÉS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Nymphacea  (  vv/Afii  >  nympBe  ).  Nom 
donné  par  I^amarck  et  FéruSsac  à  une 
famille  de  Tordre  âés  Conchifères 
ténuipédcs ,  par  Menke  à  une  famille 
de  Tordre  des  Elatobrancbes  cardia* 
ces.,  comprenant  des  .espèces  qui 
sont  toutes  littorales. 

NYUPHALIDES ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Nymphàlides,  Nom- don  né  par  Swain- 
son  à  une  famille. d'însèctes  lépidoptè- 
res diurnes ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
JVjrmphalfs. 

WMVBE^j  s.  F.  y  ttympha^  Les 
catôntologistes  désignent  ainsi  .  les 
insectes  parvenus  à  leur  second  état , 
principalement  lorsque  ^  sous  cette 
forme,  ils  po^èdent'  la  faculté  de  se 
mouvoir/  Les  nymphes  sont  donc  des 
chrysalides  mobiles* 

IWYMPHI^GÉES,  adj .  et  s.  f .  pi. .  » 
NjrtnphœticM.^QiSk  donné  par  ReJ- 


NYSS  i53 

chenbach  à  une  tribn  de  la  famille 
des  Hjdrochari^ées  ,  pHir  Candolle  à 
une  famille  dé  plantes ,  ayant  pour 
type  le  genre  Nymphaa. 

NYMPHÉENy  ad}.  ,  nympheanus 
(uû^^H'i  nymphe].  £pithète  donnée 
par  Omalius  à  un  groupe  de  terrains 
n'eptuniens  tertiaires  »  comprenant  les 
formations  d'ean  douct ,  dans  lesquel- 
les on  trouve  des  débris  d'animaux 
analogues  à  ceux  qui  vivent  au  mi- 
lieu des  eaux  douces. 

NYMPUÉES ,  adject.  et -s.  f.  pL, 
Nymphœeœ.  Nom  donné  par  Can- 
dolle à  une  tribu  de  la  fai&illQ  des 
Nymphéac/éeSf  qui  renferme  le  genre 
Nj-mphœa. 

NYMPHIÉy  adj. ,  nymphlàs.  Epi- 
ihète  donnée  par  G.  Àllman  aux 
plantes  qui  ont  un  n^mphion.  Voyez 
ce  mot.  •  « 

NYMPAION,  s.  m.  ,  nymphium, 
O,  Allman  appelle  ainsi  ,une  partie 
de  la  fieur  qui  s'étend  de  Textrémité 
de  Tovaire  vers  l'enveloppe  florale  , 
qu'elle  soit  située  au  dessons  de  Vo^ 
Taire  libre,  bu  au  dessus  dp  Tovaire 
adltérenf. 

NYAlpIIIPAIUS  9  adj*  «  nymphipa-^ 
rus  ^nympha  y  nyn^he,  paro  ,  pro- 
duîrjB  )•  Aéaumifr  ^oîinait  ce  nom 
aux  insectes  diptères  que  LatiicilLe 
appelle  pupiparcs.  Voyez  ce  mot. 

NYMPUONIDES,  adj.  ets.m.  pL« 
Nymphonides,  Nom  donné  par  Xeach 
et  ^atrcille  à  uùe  famille  de  Tofdré 
des  Arachnides  trachéennes ,  qui  a 
pour  type;  le  genre  Nymphon. , 

NlèsÉES'^adj.  ets.  f.  pK  ,  Nys^ 
3eœ.  -Famille  de  plantes ,  proposée 
par,  Jussieu ,  qui  aurait  pour  type  le 
genre  Nyssa, 

NYSSONIENS,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Nyssôîiii.  Nom  donné  par  Lalreille  à 
]iine  .tribu  de  la  famille  des  Hyméno- 

J itères    fouisseurs»  qui  a  pour  type 
e  genre  Nysson. 


i54 


OBGtt 


OBÛ 


O. 


r 

OBCLiiVÊ)  adj.  y  'obclai'alu's  {ob, 
%i  l'envers,  claç^a^  ms^àue).  Se  dit 
d'ane  partie  de  plante  qui  a  ta  formé 
4'une  massue  tenvprsfe. 

OBCOIIfPIIIM]é ,  ûdj.  ,  obcomprej" 
.sus  iob ,  à  l'envers  ,  compressus , 
comprimé).  £p{thèle  donne  par  H. 
Gassini  à  Voi^aire  et  aux  graines  des 
{Sjnanthcrées^  ^and  lenr  plus  grand 
diamètre  est  de  droite  fi  gauche.  £x. 
Coreopsis. 

OBCONIQDE ,  adjeet. ,  okconièt^^ 
verkehrL'kegelfôrmig  {ob ,  à  l'en- 
vers ,  eonicusi  ^  conique  )  ;  qui  a  la 
forme  d*ua'cdne  renversé ,  c'est-à- 
dire  dont  le  somiliet  est  tourné  ^n 
bas ,  comme  Vincolucre  de  V^ntke^ 
mis  clacata ,  la  plante,  entière  dans 
'le  Mesembryantkem^m  obconellum. 
On  employé  atissi  cette  épithèlê  cA 
parlant  des  antennes,  cbezles  insectes. 

OBGORDÉ  ,  àdject. ,  obcordatusf 
umgekehrt'herzfârmig  (ail.  )  (oi,  à 
l'envers ,  cor,  cœurj;  qui  a  la  forme 
d'un  cœur  renversa  ,  c'est-à-dire 
dont  réohiuicrûreest  tournée  en  haut, 
comme  les  pétafm  S\\  Delphiriium  ob- 
cordatumj  lesféuiHes  deVEuchilus 
obcdr datas  et  du  Pullericea  obcordata^ 
les  folioles  de  VAstragaliis  obcor^ 
datiis',       -  _       , 

OBCORDIFOMIE  ,  adf. ,  obcordi- 
Jormis  (ob ,  h'V envers,  cor,  cœur, 
fofma ,  forme  )  ;  qui  a  la  figuré  d*uii 
cœur  renversé  ,  cortme  leS  capsules 
ïîu  f^efonica  offiçinalis ,  les  sulculcs 
du  ThlaspLfiursapastoris,  \es feuilles 
du  H^iborgia  obcordata.        -  ' 

OB€RjÉNElil ,  ;kA\ecX.^obcrenatus 
( ob jk  l'envers,  crena^  entaille). 
Dont  le  bord  est  découpé  en  petits 
angles  saillao^ .  ^g<^9  séparés  pav 
des  sinii s  arrondis^, comme les/eac/Z^'j' 
du  Theophrasta  amcriccuux,  les  légiu- 
mes  iixBUserîda  pelecinus. 


OBCIZBBENT ,  adjcct.^  obcurrens 
(ob,  à  l'efivers,  curro,  courir). 
Epilhète  donnée  par  Mirbel  aux  âlol^ 
,sons  .partielles  d'un  fruits  lorsqu'é- 
tant  dirigées  les  unes  vers  les' autres, 
elles  concourent  par  leur  rapproche- 
ment^ diviser  la  cavité  péricarptenne 
en  plusieurs  loges.  Ëx.  Sjrringavut» 
garis. 

OBIEH.  "f^OJ-êZ  ÂtTBlEA. 

QBmBRIQl^y  tii'],^  obîmbricatus 
(i>b,kV envers yîmbricatus y  imbriqué}; 
qui  est  imbriqué  à  rebours.  H-.'  Ca^ 
sini'donne  cette  épithète  9\rxsquames 
du  péricline  des  Sjnanthérées ,  lors- 
qu'elles sont  sur  plusieurs  rangs  ,  et 
que  celles  des  rangs  intérieurs  sont 
progressivement  plus  courtes  que 
celles  di's  ran^s  extérieurs. 

OBKIGULe  ,  adj. ,  oblîgulatus  (o^ 
à  l'envers ,  Ugula  ,  ligule  }.  Se  4>t , 
d'après  H.  Cassint ,  db  la  corolle  des 
SjnanthéréeSy  lorsque  le  limbe  se 
partage  en  une  languette  du 'côté  m- 
'  terne  ou  antérieur.-  Ex.  Zoega, 

OBLIGtXIFLORE  ,  adj. ,  obtlguli- 

ftorus  (^ob,  k  l'envers ,  ligula  y  ligule, 

Jlos ,   fleur).  Êpilhéle   donnée  par 

H.  Gassini  à  la  couronne  des  Sjnan— 

thérées ,  quand  elle-  est  composée  de 

fleurs  à  corolle^oblîgulées.  BtX.Zoegà, 

OBUGULIFORmE 9  adj. ,  obligu& 
formis  (  ob^  à  Tenvera ,  Ugùla ,  li- 
gule ,  forma  ,  forme).  Se  dit,  d'après 
n.  Gassini ,  d'uae  corofte  de  Sjpan- 
thérée,  quand' elle  se  mpproclfede  ïk 
forme  obligulaîre. 

OBLRÏIJ ANGLE ,  adj.,  obliquan-- 
gulus  ;  obbllquangolo  (it.)  {obliquas, 
oblique ,  angulus\  angle  ).  Xte prisme 
quadrqngulaire  obU^uangle^  ou  â 
angles  obliques,  est  appelé  aussi 
prisme  rhomboïdat.  Voyez  ce  mot. 

OBLIQUE,  adj.,  obliquus ;  XoÇoc; 
schief,  gedreht,schiefstehend{ail»)i 


OBLl 

Mtijuê  (it.).  On.  employé  ce  mat  : 
l^  en  astronomie.  Jjosctnsioh  ohli-^ 

rd'.uQ  eorps  céleste  est-  le. .point 
la  ligne  ^uioèxiale  qui  se  lève , 
et  sa  desçension  oblique  ce|ai  qui  se 
couche  avec  lui ,  dans   une  sphère 
o/klique  ,  c^est-à-éire  datis  Une  po- 
sition telle  de  Véqnatcur  et  de  ses 
parallèles ,  -  qu'ils  coupent  oblique- 
m^  rhQ|^>n-';  2^  en  mînérnlogie. 
Le  prisme^  toit' rectangulaîro  y  soit 
riiomboïdal  ^    est    appelé    obliqua , 
pat  Brochant ,  quand  la  base  bblilque 
qui  le  termine  est  incUnée  à  Taxe  on 
aux  arêtes.  -Il  peot  être  non  symétrie 
que  y  quand  la  base  oblique  est  dis- 
poaée  de  manière  qu'elfe  ne    fasse 
avec  aucune  des  faces  latérales  un 
angle  ^gai  à  celui' qu'elle  forme  avec 
l'axe  j  et  que  les  angles  qu'elle  forme 
avec  deux  faces  adjacentes  soient  dif- 
férens^;  reposant  sur  une  face  Urté- 
raie  ^  lorsqoe  la  position  de  la  base 
est  teUte  qu'elle  forme,  avec  deux 
faoés  parallèles  bpposéesi  dcgax  anghes 
obtus  «et  ai^â  égaux  à  ceux  qn  «elle 
forme  avec  l'axe  ,  on ,  ce'  qni  revient 
au  même ,  avec  les  arêtes ,  cas  où 
la  base  esi  avec  la-  face  latérale  dans 
le  mène  rappoit  qu'un  toit  avec  le 
MUT  sxtt  lequel-  il  repese  ou  est  ap«f 
pnjé;    reposant    sur  orél^ ,  quand 
la  base  est  placée  dé' manière  qu'elle 
forme  un  angle  avec  deux  faces  adr 
japenles  ;  rhomboëdrique  y  qu^nd  lés 
deo^  angles  égaux  i  là  base ,  avec 
deux  faces  latérales  adjacentes ,  sont 
égaux  i  celui  que  ces  deux  mêmes 
fecesfoipt  entrtelles;  3^  en  botanique. 
On  appdiê  tige  oblique  celle  qui  s'é- 
lève  en  diagonale    relativement  ad 
plan  de  l'horizon  (ex.  Poa  annua, 
Geum  abliquum)  ;  racine   obliqué, 
celle  assex  rare  qui  fait  un  Imgle 
d^environ  quarante-cinq  degrés  avec 
le 'plan  de  l'horizon  (  ex.   Thlapsi 
Jfùrsm  ^porit);  embryon  oblique  y 
eeliïi  qui  s'éloigne  davantage  de  Taxe 
de  la  graine  pair  une  de  ses  çxtiémi^ 


OBLÏ  1 55 

tés  que  par  Pautré  (  ex.  Graminées  )  ; 
stigmate  oblique ,  celui  dont  la  direc* 
tion  s'écarte  de  celle  de  la  fleur  (  ex. 
Acteea  spicatà);  feuilles  obliques  ou 
contournées ,  celles  qui  sont  situées 
horizontalement,  avec  leur  base  tour- 
née à  plat  vers  le  haut ,  et  l'un  des 
bords  de  leur  extrémité  incline  vers 
la~ terre  (ex.  Ljrcium  europœum). 

OBLtQUITÉ  ,    s.   f.  /  obliquitds  ; 
loÇot>ï; ,  XôSwtTi;;  Schiefe  (ail.).  Vobli^ 
quité  de  l'EcliptiqUe ,  de  laquelle  dé- 
pendent* la   longueur    variable   des 
jours  et  les  saisons  dans  les    zones 
tempérées  et  glaciales  ,  se  mesure  par 
l'arc  du  coluresolsjlitial  compris  entre 
les  points  solsti^iàux  et  l'équateur ,  et 
a,njbur  du  solstice  elle  est  égale  à  la 
dinérènce  entre  la  hauteur  moyenne 
du  Soleil  et  la  hauteur  de  Téquateur. 
Eratosthène  là  trouva  de  a3*»  5'  lio* 
environ  deux  siècles  el-demi  avant 
Jésus-Christ /résultat  confirmé  cent 
ans  après  par  Hipparque.  Depuis  lors 
toutes  les  observations  ont  donné  une 
diminution  continuelle  de  Tobliquité 
de  l'écliplique,  que  les  plus  modernes 
fixent  à  aS^^'aS',  avec  une  diminution 
séculaire  'd'énvjrori  4o*.  XI  ne  faut  ce- 
pendant pas  conclure  de  là  qii'unjour 
eUe  deviendra  mille ,  car  tous  les  coan>- 
gemens  qu'elle  éprouve  ne  sont  que 
des  oscillations  circonscrites  dans  cer- 
taines limites  ,  dont  seulement  on  iîe 
connaît  point  encore  la  période. 

OBLITÉRÉ, 'adjcçt. ,  ôbliteraUis; 
verlêsùht,  vernichtcl  (ail.).  Les  mi- 
néralogistes donnent  celte  épithète 
aux  formes  régulières  ou  cristallines, 
quand  elles  sont  devenues  toul-à-faît 
méconliaissables ,  tantôt  parce  que 
quelques  unes  des  faces  ont  pris  un 
accroissement  conçiiléroble  eu  égard 
aux  autres ,  d'où  résultent  des  formes 
tfès-bizarres,  fotl  difficiles  à  ramener 
k  celles  auxquelles  elles  apprtien- 
•ent;  tantôt  parce  que  les  arêtes  sont 
émôûssées ,  et  qu'au  L'eu  de  plqus  ré- 
guliers ,  le  cristal  n'offre  qu'une  sur* 


.'i56 


OBOV 


fa<;e  conréxie  plus  oamoîns  unie*  Le 
yerrucaria  obUterata  est  aiosi  ap- 
pelé parce  que  ses  scutelles  le  cou- 
vrent eu  ejntrer  et  le  foot,  pour  ainsi 
dire  disparaître* 

OBLONG^adi. ,  oblpngus;  lang" 
lich  (ail.  ).  Se  dit  d'une  chdse  plane 
et  étroite  ,  dont  les  bords  se  recour-« 
})ent  un  peu  l'uû  Ters  l'autre  ^  de 
manière  à  former  une  cHîpse  fort 
alongée  et  obtuse  aux  deux  extrémi- 
tés ,  comme  lesaiks  de  plusieurs  pa- 
pillons ,  qui'  sont  plus  longues  que 
larges, 'le^  arfthères  du  Sparganium 
erectum^  les  articulations  du  Ga-- 
laxaura  obîongata ,  le  çérion  du 
Trtticum ,  lé  corps'de  la  Zj^gia  oblonga 
et  du  Psèudqmops  oblonga  tus  j  le 
crémpcarpe  du  Mj-rrhis-  odorata , 
Vép'i  du  Juncus  spicatuji  ^t\es  Jeaille^ 
de  VAlnus  obîongata  et  du.  iMfyo 7 
schîlos  oblonga,  les  graines  du 
Phœnlx  dactjrlifera  ,\  les  légumes  du 
Trifolium  repehs-,  les  pseudopodes 
du  Sphagrium  oblongum .,  la  sorose 
du  Morusf  le  stipe  «du  Colonnàrla 
oblonga  j  les  utricules  poUîniques^  de 
VAnetlium  segetum, 

OBLONGIFOLIÉ,adj. ,  oblongifo- 
lias  {oblon^us,'  oblong  ^  foliumy 
feuille).' Se  dit  d'une  plante  qui  a  les 
feuilles  ou  folioles  oblon^es.  Ex. 
Cocculus  oblongifollus ,  Pf^hitia  ob^ 
longijolia  ,  Trifolium.  oblongifolium , 

OBOVALE,  adj.*,  oboç^aÙs  ;  vér^ 
kehrtseifdrmi^g  (alL)  (ob,k  l'envers, 
ovalis\  ovale).  Épitbete  doni^%aux 
feuilles  qui- sont  une  fols  et  demie  à' 
deux  Fois  plus  longues  que  larges  , 
et  qui  ont  leur  ^contour  arrondi,  de 
manière  à  réprésenter,  la  Ggurc  de  lœ 
coupe  longitudinale'  d'un  œuf  dont 
le  petit  boutseniit  tourné  ye,rs  le  pé.- 
tiole.  Ex,  OdentarrhenQ,  obot^ata  j 
Xenopoma  obot^atum,  j 

OBOVATIFOUË  ,  adj'. ,  oboi^ati/o' 
lius  {ob yh  l'envers  9  oi^alus ,  ovale , 
folium^  feuille)  ;  qui  a  des  feuilles 
obovales.  Çx-  Capporis  obovatifoila* 


OBSC 

.  OBOTÉ ,  adject. ,  obotfOius  {ob ,  à 
l'envers ,  oùum ,  œuf)  ;  qui  a  la  for- 
mé d'un  œuf  ayant  sa  petite  extré- 
mité tournée  en  bas,  coitime  la  feuille 
du  Mjronima  obopata  et  du  Lucuma 
obocatum»  .      ^ 

OBOVOID.E^  adject.,  obotfoideus 
('oi,  à  l'envers  y  o^ûm  y  œuf,  cT^oç, 
ressemblance)  ;  qui  approche  de  la 
forme  d\n  œuf  dont  le  gelit  bout^ae^ 
rdit  tourné  en  bas ,  cpnu9la  capsule 
de  VOpfirys  spiraiisy  ta  ajrpsèle  ùe 
VOnopordum  aoantkium\  Vérème  du 
Ziziphora,  capitata. 

OBBiNGENT^  adj^ct. ,' o&rin^eiLr 
(  0^^  à  {'envers ,  r ingens j  grimaçant). 
Epithète  donnée  par  H.  Gassîni  à  la 
Corolle  des  Sjnantbéréês ,  lorsque  la 
lèvre  antérieure  enr  comprend  un  cijo- 
quième,  et  la  postérieure  quatre  cin- 
quièmes. Ex.  Carduinées.' 

0BRING£NTIFLOR£,adj.,  o^in- 
gentiflprus  (^ob  ,  à  l'envers,  ringens, 
grimaçant,  flos^  fleur).  Épitfaote 
donn.ée. par  II.  Cassini  à  \sicaiatlUde 
et  au  disque  des  Syi^antherées,  quand 
ils  se  composent .  de  corolles  obrin- 
gentes. 

OBRINGENTIFOR]IIE,adî„  o^r/V 
gentiformis  (  0^ ,  à .  l'envers  ,  -  rZ/f- 
gens,  grimaçant,  forma,  forme )i 
Epithète  donné  par  H.^  Cassini  à  la 
corolle  des  Sjnanthérées  ,  quand  sa 
forme,  approche  Se  celle  des  cùroUes 
obrin  gentes. 

OBSCUR,  k^l. ^obscurus ,  tenebro^ 
sus  ,  tenebrieosus  y  «txotoiiç  ,  axo- 
TÛ^Ti;.;  qui  est  d'une  couleur  som- 
bre et  triste ,  comme  le  pelage  du 
Molossus  obscurus ,  le  plumage  du 
Muscicapaobscura^  les  fleurs  et  le 
fcuilTagede  V Amarantfiusmeiancho^ 
'  licus,  \ 

ÔBACtimCAUDE ,  adj.  ,  obscuti* 
candatus  (  obscurus  ,  obscur ,  çauda, 
queue  )  ;  qui  a  1^^  queue  d'une  cou- 
leur sombre  y  ccunme  la  ifyophora^ 
obscuricauda  ,  doal  l'abdomen  est 
noir  ,  à  reflçts  cendres,     > 


OÈTU 

<>B$CIJIUP£N1«C  ,  adj.  ,  ohscuri- 
pennîs  (  obscurus  y  obscur,  penna  , 
Mlle);  qui  «n  les  ailes  d'une  teinte 
sombre.  Ex.  Minthoobscuripennis. 

OBSTauÉ,  adj.,,o^4{rafftoJ.  Se 
dit  de  la  gorge  A'une  corolle  ^monûj- 
pétule  y  ^uand  elle  est  fetmée  par  des 
poils  (  e3c.'  Thpmu)^  des  ci^  (ex. 
Gfntiana  campestris  ),  des  bosselure^ 
(ex.  Bprrago  ) ,  des  prolongeftiens 
en  forme  de  cornes  (  çx.  Sj'mp/^^ 
tum  tuBerosum) y  des  lamelles  (ex. 
Nerium)  *,  ou  autres  appendices. 
'  OBSUBIJLJÉ ,.  adject.  .obsubulatus 
Uby  ^  renvcrs;  subutatus'j^uhvHé  ). 
Se  dit  d 


des  feuilles  arrondies  qui;  vont 
eu  s'épaississant  peu  âfpeu  de  la  base 
au  sommet.  Ex  Mesembryanthèmif^ 
objubtdatuîiu 

OBSinniBAL ,  adj. ,  obsuturàlis. 
Ëpithète  donnée  par  Mirbel  au  p/a* 
ceniaire  ,  ^aild  il  s'applique  contre 
les  suture8f(ex.  jÉsclepias);  aux. 
cloisons  y  lersaue  leur  bord  ,  au  lieu 
d'être  engage  «itré  les  l^^ds  ^es 
Valves  coDtigqè'j  ;  eftt  simplement  ap- 
pli<|iié  contre  lès  sutures  (ex.Çoit* 
ifokimlùs). 

OBTECri  ,adj.  yobtectus.  Onap- 

CïWe  ckrjrsaiide  ,oùtectée  celle  dans 
queRe  toutes  les^  parties  de  1- insecte 
sont  parfaitement  indiquées  au  de- 
bore  let  comme  dessinées  par  des  com- 
partimens  de  lame  eornée  (ex;  Lépir 
doptères).  Kirhy  dit*  les  hémétrtrfs 
obteictées,  lorsqu'elles  sont  couvertes  ' 
pbr  un  mésothorax  scutelliforme  (êx. 
^ûutelleray  .  .  . 

OBTBCTO-VBTOBUX  ,   adj. ,   oi- 
tecto-venosus.  Se   dit   d'une  feuille 
veinée  le  .'long  de  laquelle-^ courent  , 
encore  Itois  nervures -partant  kIc  ]{i 
base  el  qiii'aen^blent  1&' couvrir.  £x. . 
Erjrthrosylon  Coca: 

OBTVBATEUR,  adj.  et  s.  masc:  , 
obturator.  Koid  donné  pa^  L.-^. 
Riehafd  à  un  corps  ,  déforme  et  die 
couleur  Tariables,  t[oi'  occompagvvs 


OBtU  iS^ 

les  masses  poUiniques  dea  [Orchidées 
et  des  jiscUpieu* 

OBTIJBBINÉ,  sidj.  y.  obiurbinatus 
{obyk  l'envers  y^  tutbo  ,  toupie  )  ; 
qui  ^  la  forme  d^ne  toupie  renver- 
sée ,  comme  la  capsule  du^  DigitaUs 
purnurea  et  le  pépon  dii  Sicj-os  an" 
giuatay  ou  comme  Vinpolucre  du 
Cartkamus  tinctoriujky  lequel  est 
renflé ,  arrondi  k  sa  base  et  aminci 
en  cône  jusqu'à  son  sommet. 

OBTUS  ^  adj.,  ohtusui ,  pbtusaUs  ; 
àfi€Xù;;  stump/(M);  ottàso  (  it.  )  ; 
qui  se  termiqe  par  une  pointe  mousse, 
comme  le  stigmate  'du  Crambe  tata^- 
rica,  lè[filet'des  étamines  de  Vjinona 
triloba^  la  radicule  àM  Cassia  fis* 
tuiay  là  capsule  de  ,Vjàntirrhinum 
majuSy  V opercule,  du.  ^  RacomiCrium 
obtusum  ;  par  un  article  arrondi , 
i:omme  les  antennes  de  plusieurs  in- 
sectes ;'  paV  un  botd  arrondi ,  comme 
les  feuilles  du  Zrgodon  obtusijblius  , 
du  Marignia  ootusifolia  et  du  Pctni' 
cum  obtusifolium  y  les  ailes  de  quel- 
ques insectes  y  la  coquille  du  [Cyclas 
obtusalis. 

OBTUSANGULÉ ,  adj;,  ô4/ttJ£Wî^B- 
lus  ;  stumpfcfikigy  slumpfkantig  (ail.)'; 
ottùsangolo  (  it.  )  (  obtusus  ,  obtus  , 
angulus  y  ânffle  ).  Se  dît  d'une  tige 
dont  les  angles ,  en  nomBre' déter- 
miné y  sont  •  obtus  ,  tomme  ceux  du 
SaMa  pratensisy  ou  ceux  de  l'O- 
reobolusob'iàsangulusy  dont  les  chau- 
mes présentent  six  côtés  obtus  et 
sont  presque  cylindriques.  On  àpplî- 

3ue  celte  é'pithëte,  par  extension  ,  à 
es  feuilles  pinnàtifides  <]ont,  les 
Idbe^  sont  obtus  (ex.  Sisymbrium 
obttisàhgulum  ).  •.  • 

OBTUSE  ,  :  adj/,  obt^sOlus  /  ge^ 
stumpft  (ail.),  Éptth^te  donnée  aux 
feuilles  dont  le  sommet  est' arrondi.- 
Ex.  Vlscum  obtusalum ,  Oçkna  ob- 
tusdta.  '       ^   . 

OBTUSfFIDB,  iid]^  y  obtfisifidtis  ; 
qui  est  partagé  en  segmens  tres-obtus, 
comme  les  feuilles  ft  trois  lobes  ]i^ 


l58 


QRVO 


Décriras  ei  obtu»  du  Saxifraga  oltU" 
sifida, 

OBXDSIFLOIUB  9  ad].,  oblusijlorus 
(obtusus^  .obtus  yjlos  ,  fleur)  ;  qui 
a  dès  pétales  obtus.  £x.  Unona  oùiw 
sijlora* 

OBTUSIFOUÉ  ,-adj .  t  obiusifolius; 
êlumpfbUilteig  (  ail.  )  (  obtusus  ^ 
obivA i  foUum^  feuille);  qui  a  des 
feuilles  obtusesl  Ex.  Aslragalus,  ob- 
tiisifolius  f  Hippocratèa.  oBiusifolia  , 
Alyssumobtusi/oli^m^ 

OBTtSfi^OBÉ,  adjéct.»  oblusUoku 
(  pbtusus  \  obtus  y  lobus  ^  lobe  )  ;  qui 
a  les  feuilles  partagées  eo  lobes  arron- 
dis et  obtusl  Ex.  Malua-obtusiloba  y 
Peiargonium  obtusilobuM. 
.  OBT\ySiV^VX\É9diâ\^obtusipenÀis 
(^oblususy  obtus,  f^nna^  aile);  qui 
a  les  ailes- oblùsca.*  Ex.  Musca  obtU" 
jîpcnnis,^ 

OBtUSmOSTKE  9  adj.  r  obtusiros» 
tris  (  obtusus  y  obtus ,  ro^trum  y  bec); 
^ui  a  la  tëtè  obluse  en  devant.  Ex; 
Çorallùj  obiusiroslrU, 
"  oàïlJSIUSCULE,  i|dj.,  obtutiu^cur 
lus  ;  qui  est  un  peu  obtus>  commcrrun, 
des  segmens  de^  fettiUes .  pinnafitides 
jci  VHymenohxna  qbtusiuscuja,. 

OBVALLÉ,  adj.  ,  obi^aflatuj.  Se 
$%4ies  feuilles  opposées ^.quand-elles 
sont  disposées  par  paires. spirales,  de 
manière  quje  ces  paireâ  se  coiipent 
sou»  un  angle  aigu.  Ex.  Globulea  o6>* 

çallaèa*, 

OBTOLtTÉ  9  adjeci.  yj^hifolutus.; 
zwlschengerqlh  ,  umeir^amicrgerolU 
(ail.)  {oby  SiTen\erSyVoli^  f  rou- 
Iqr  ).  Sa  dit  àes  feuilles  (  ex.  SçUvia 
officinaliJf).et  des  pétales  (ex.  Oo^oe 
iis^y  lorsqu'avant  l'évolution  ils  s'eâ- 
roulent  les  uns  sur  les  autres. 

OBTOLUTIF,  ^dj. ,  ob\^olufwi^.: 
ynonjme  d^obvolûté, 

OBYOLVANT  j^  abject. ,.  obuolvans 
(  oi  ,  à  TcAvers ,  volvo ,  rouler  ) .  Épi- 
tbjètedo>iD^  par  Kit%  aux^^^ror 
des  insçctes .,  quand  leurs  épipleyres 
ÇQtt¥9:eot  vm  p<irtiQU;  c9Dsidéral)W 


oect 

des  cotes  -de  TalUronc ,  et  à  leur 
prothorcLv ,  lorsqu'il  n'est  pas  séparé 
de  i'avanl'poilrine  par  Qoe  suture 
(ex.  Curculio).  .. 
'  QCCASE9  adj. ,  çccasus*  Les*  a»- 
tfonomes  appellent  ampUtude.ocease 
rare  del'horizôn  conjpri^  enlVe  le  vrai 
poÎDt  de  Toccident  et  le  centre  du 
Soleil  où  d'une  étoile  ,  à  son  lever  on 
à  son  coucber. 

OC!GÉinrnE9,8.  f.  pi.,  Otcemy- 
des  {jTfKA  y  croch/et ,  pvîa ,  moucbe  ). 
Nom  donné  par  Robineau-Desvoidj 
à  une  section  de  la  famille  des  Sljo- 
daîres  cal jptérées ,  comprenant  cel- 
les dont  la  trompe  est  ordinairement 
bieoodée.  ^    . 

OGGIDERiT  ,  sûbst.  m.  ,  occidens  ; 
Mmtç;  Abend ,  H^èsten  {M.\;  west 
(  angU)  ;  occidente  (  it.  ).  Partie  du 
ci4)l  où  Je  Soleil  et  les  ^loîle»  semblent 
se  coucber.  .  * 

OCCWnmâi.9  ad}.,  fpeeidenlaHs, 
'  oeckluiM  ;  i\noBOK;  westlick-y  aèênd^ 
liindiseh  (ail.);  t0«/|9r/V  (aogl.).  Se^ 
d'upe  éloile ,  •qtkoiid  elle  ae  couche 
après  le  Soleît  ;  àéi  ta  décUAalson  de 
raiguille-aimaatée,  lors^pi^  le  pôfe 
austral  de  celle-ci  passé  à  rouèft  lie 
la  méridicnae,;  parfois  aoni  d'éflPes 
qui  vivent  aux  Indes  dit«i  occiden- 
tales (  ex..  Sarcûphagu  oceiêua  ). 

OCCIPITAL^  adj.,  ooçipikUu.  Éf»- 
tfaèle  donnée  ^VLXfhémes  qui  gamt»- 
seut  ï'dccîput  dea  oiseaux;  par.Blâiii- 
ville.à  l'un' des  cin^  s^mèns  c(ui 
composent  là  téie  des  Cbétôpodes  ; 
et  par  les  ornithologistes  à  des  oiseflux 
dont  l'occiput  est  dPune  autre coalenr 
que  le  reste  de  la  tête  (  ex*  Fiems 
occipUalîs  ).  •        ' 

OCGJœUT ,  s.  m. >  occiput;  HinUr* 
kopf{  angl.  \.  Partie  pdstériaire^ 
so|[uinet  du  crâne  ^  d^NÛs*  le  milieu 
du  vertex  jusqu'au  gr^nd* trou  occi- 
pital. Kcrbj  ddnneaussf  ce  nom  à  k 
partie  postérieure  de  là  tête  des  îo- 
sectes,  celle  qui  a  voisine  la  j[otielioi| 
de  cette  dernière  avec  le  trair. 


OCEL 

/OCCULTANT,  adject»  pccuUans 
[occuito  f  cacbçr).  EpitLûètc  donnce 
aax  feuilles  qui  soçt  appliquées  cop- 
tce  la  lige ,  ,de  manière  a  la  ^sous- 
tfptre  entièrement  attz  regards. 

OCCULTATION^  A.  f.,  occuUatio  ; 
Visrbergung  (ail)  (^occultOf  cajcher). 
Éclipse  momentauéb  d'une  étoile  ou 
d'une  planète  ,par  nnterpoàitron'du 
corps  de  la  '  Lune  entre  elle  et  la 
Terre.  ^ 

OCÉAN  ^  s.  m.  ,  oceantis  ;  ûVgo^- 
Mc  j  H^eliméèr  (  ali.  )  ((mcvç  ,  vite, 
vdM* ,  couler  ).  fim]>lojé  quelque- 
fois comme  synonyme  de  ifMr  en  z<^ 
çéral  9  Ç9  Wt  «ert  plus  souvent  à  dé- 
signer la  partie  des  mers  qui  remplit 
les  fspai^s  compris  entre  le^  oooti- 
nens  ,  absliaclion  faite  des  .eaux  qui 
baignent  ces  derniers  ,  et  surtout  de 
celles  qui  pénètrent  dans  leurs  aii- 
fnvcluosilés.  Borj  définit  l'océan  , 
riifîraenaité  des  mers  qui  séparent  les 
unes  des  •  autres  ^  en  les  entourant , 
les  diyersçs  parties  découvertes  du 
globe.  •    ' 

OGÉ ANIDÉIilS  ,  adj.  et  s.  f.  pi.  » 
Otea^iiûeœ.  Nom  donnée  par  E^scben* 
boltz  a  uneiamille  d'Acalèplies ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Oeearua. 

OciËANIDES  y  adject.  -et  s.  f.  pi. , 
Oceanides,  Quelques  botanistes  ont 
donné  ce  nom  aux  Hydrophytes^ 
dont  la  plupart  habitent  les  eaux  de 
l'Océan.        ^ 

OCÉANIQUE  , ,  ad j . ,  oceanicus  ; 
qui  vit  dans  locéan ,  ou  seulement 
dans  lés  eaux  dé  la  mer,  commue  la 
plante  appelée'  Catdinia  àcemicà  f 
ou  tes  smimaux  nommés  Holocentrwi 
oceanicus ,  Pkoea  ôceànica* 

OCJSLLAIAB^  adj. ,  oceOaris  (4ku^ 
lus^  œil  }  ;  qui  porte  de»  taches  œîl- 
lées  sur  le  corps.  IaX.,  BUanius  çcei-^ 
larisi 

OGEtLE,  s.  m. ,  ocellus.  Petit 
œil*  On  appelle  tfinsi  des  £ickes  an* 
roo4ici9 'f .' dont  le  centre  ^%  d'june 
autr€  (Oiikttr  ^  la.  cir^ouférençc  i 


Cis  qui  leur  donne  cmelqna  ressemr 
blance  avec  la  prunelle  de  l'œil.  La- 
treille  donne  aussi  ce  nOQi  aux  yeux 
lisses  des  insectes. 

OCEULEyadj.,  ooeUaius^;  augenr 
fleckég  (ail.);  qui  est  marqué  de  ta- 
ches imitant  la  prunelle  de  Vœilt 
cojnme  les  peuples  du  Ferraria  pat^o^ 
nlna ,  le  cor/14  dcv  Çhironeetes  oçcl^ 
lalus  et  de  la^  Cephea  oceUata. 

OÇELLIFéllE  j  ad].,  aceitiferus. 
(açulus,  œil,  ykro,  |^rter); -qui 
porte  de  péûts  yeux  ou  des  taches 
comparables  à  ^es  yeu;^  Ex.  AHeria 
oceUifera. 

OCQNACÉJSS^^  adj.  et.  s.  f.  -pi., 
Ochnacea,  Famille  de  plantes ,  éta-- 
blie*par  CandoUe ,  qui  a  .pour  type, 
le  genre  Ocknà. 

0CmvɣS9adj.ets.f.pL,  OtA- 
nea»  I^om  donné,  par  fiartling  &  une 
tribu.de  kfi^ille  desOehnacée»»  qui 
a  pour  type  le^enre  Ochna. 

.  OCKBACÉ  9  adject. ,  ochracdis  ; 
ochergeià  (M.y  (^Xpùt;  y  1^)}  qui 
est  d'un  }aune  rouge  pile^Mnati  ti- 
rant un  peu  sur  le  brop,  comme  lea 
pétilles  du  Scabiosa  rigida^  le  pltk'^ 
mage  du  cou  et  de  k  pq&rioe  du 
Caaipephaga  ochraqea* 

OCHAANTIIS,  adj.,  9cirmithus 
l^XP^ ,  paie ,  avOoç ,  fleur)  ;  qui  a  les . 
fleursd'un  jaune  pâle.-  £x.  'Apomtom 
oçhranlkù/n» 

OCHUEA,  s.  f.  ^  0chreu,  Nota 
donné  par  Rottbœ^  à  une  petite 
gaîne  membraneuse  ^qoi  se  vcôf  à 
Ja  base  dea  pédoncules  de'  quelques 
Cypéracées;  pajc  Willdenow  à  unO' 
gaine  membrâieusc  et' incomplets < 
qui  occupe  la  base  dés  feuiUes,  dans 
les  Eolygçnéés.     . 

OCURICOlfiNB,*  adj.,  oJkrkornis 
(0ç&ra,'oerç,  eormi,  corne)  ;  qui  a 
les  aatennea  |»nifiâtres*  £x.  Musca 
ochrioamîs, 

pCdltOCÉPHALE,  ad}.,  echrocù, 
pkalus  («À^P^c  }  jaune ,  TitfaOm ,  télé)  ; , 

qui  a  la  tête  nooe*  Au  '  Zknbv 


i6o  ociiR 

ff 

oehrocêphalus  ,^  Muscicapu  tchroce^ 
phalà, 

OGHROGHLOBC^adj.,  ochroehi<h. 
rus  (ù;^o; ,  jaunâtre ,  r^wpôç ,  verd)  ; 
qui estd'un  verd  jàunâti^e,  comme  le 
pltjfVnage  de  la  Certliia  ochrochlora, 

OGHROITE  ^  s.  f/,  ochroita.  Nom 
donué  par^  Klaprolh  à  une  subanstce 
qu'il  regai^de  dVibofd  comme  une 
terre  aouvelle ,  mais  qde  df  puis  on  a 
reconnu  être  un  oxidis  de  cérium. 

OGHROLfilJQUË  9  adj. ,  ochràhu'" 
eus  (o^XP^ > punâ^re ,  >evxoc ,. blanc); 
dont  la  couleur  offre  «n  mélange  de 
jaune  et  de'blanc,  ou  dont  In  teinte 
est  d'un. blanc  jaunâtiie  sa!e.  E^r. 
Narcissus  .  ockrolcucus  »  Trochus 
ochroleucos^Srlfiaochrotèuca. 

OCHROMATXQUE,  adj.,  ochroma^ 
ticus  (ùxpoç,  jaunâtre).  Épîthèle 
donnée  par  Waflroth  à  la  teinte  jau- 
nâtre f  011  mélangée  de  .bfônc  et  de 
jaune^  que  présentent4^tainslicbens,' 
et  qu'on  désigne  assez  généralement 
par  le  mot  luteseens  bu  oc/^roleucuy. 

OGHBOPB  9  àdj.^  ockropus  (ù^poc, 
jaunâtre  I  frovç,  piçd);''  qui  a  les 
pieds  de  couleur  jaunâtre.  Ex.  Triri'^ 
ga  cchropus, 

OGHROPTÈRE  ,  adj.,  ochroplerui 
(  fl*xp9c  /  jaunâtre ,  'Krfyov ,  aile  )  ;  qui 
a  hs  ailes  jaunâlFes'en  totalité  (ex^ 
Staphfhhus  ochropterus ,  Musca 
ochroptera) ,  ou  en  partie  (éx,  Psit" 
tatus  oçkropièrus), 

OCHRO0IB  9«L  f.;  ochrosia  (&>xpôc» 
jauùâtre).  On  a^proposé  ce  nom  pouf 
désigner  une  affection  des  végétaux  ^ 
caractérisée  par  une  nuance  ocbracée 
de  leurs  partieâ  srériennes,  q^i  com* 
mence  par  une  légère  dégénéra tîon 
dé  la  matière  colorante ,  et  peut  aller 
jusqu'aa.blanc  le  plus  pur. 

0€HaOSTrG<rE9  adj.  ,  ochrostic'' 
tus(»)(^6^  ,'  jaune  ,  ortxTÔçj  pouctué)*; 
qui  est  chargé  de  points  jaunâtres , 
comme  la  tète  et  l'abdomen  de  la 
f^espaochroàticta, 

ÔCHKUftE  ^adj.y  CçhrUrus{oij^oç^ 


OCfA 

jannâtre  i  txtpàt ,   queue  )  ;   qui  â  la 
queue  jaune.  Ex.  Sylcia  oekrura, 

OGHTÉRAPTÉNODYTES  y  adj.  et 
8.  m.  pl.^  Ochteraptenod^ries  iôjfinf 
rivage,  a  priv- »  imjvôç,  oiseau). 
Koin  donné  par  J.-A.  B.itgeD  à  une 
famille  d'oiseaux  ^comprenant  ceux 
qui  ont  les  ailes  i|npropreS  au  yo)^  et 

3ui  vivent  sur  les  rivages ,  comme  le 
rente*. 

pCBTBSDteS^s*  f.  pi.,  Ochlhi-' 
dia,  Notn  donqé  par  Fallen  à  une  fa- 
mille d'insectes  Diptères ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Odilhiphiia. 

pGHYPÉTALE  ^  adj.,  oehypeUilus 
({opfv< ,  large ,  tckrcihn ,  pétale)  ;  qui  a 
des pétaleslarges ou  amples.  £x.  i/O- 
sian  oehdrajrpetala, 

OCTAEDRE  y  adj.  et  s.m.Voc- 
iaedrus  (oxtù,  huit,  ifpay  base). 
Nom  donné  h  un  solide  composé  de 
huit'  plans  disposés  symétriquement 
autour  d'un  axe  qu'ils  rencontrent , 
quatre  dans  un  sens ,  et  quatre  en 
sens  inverse,  parallélenient  auxpre- 
mîers.  Ce  solide  peut  être  régulier^ 
ou  formé  par  huit  triangles  équilaté- 
raux  égau^  ;  symétrique  a* hase  car'' 
réCy  ou  formé  de  huit  triangles  isocèles 
égaux  ;  symétrique  à  triangles'  sca^ 
Unes ,  ou  formé  ()e  huit  triangle?  sca- 
ièfnes  ésaux  ;  à  base  '  rectangle ,  on 
formé  qe  faces  toutes  isocèles,  màîs 
de  deux  espèces  dans  chaque  pyra- 
mide, les  quatre  d^ne  mênle  espèce 
étant  égalés.  \ 

OGIAÉDRIFORM^  ,  adj, ,  octae-^ 
drijùrmis  (octaedruSj  octaèdre  ^/^r- 
WMi,  forme)!  $'e  dit  d'un  cristal  qui 
a  l'apparence  d'un  octaèdre  irrégulîer 
et  diversemett  modifié.' 

OCTAÉDRIQtE,  adj.,  ôçtaedft^ 
eus;  qui  a  rapport  h  l'octaèdre,  qui 
•a  les  caractères  de  l'oclaè'dfe.  Forme 
oetaëdriqO^,' 

OCTANDRE9  adj.,  octqnder;  oc^ 
tànirus^  achtmcinnig  (ail.)  (ôxrw, 
huit^  Mpj  homme )f  quia  huit éta^ 


OCTO 

miaês  dans  dbacpie  fleur»  Ex.  Luxenh 
iurgia  ocêandra. 

OCTANDBDB^  S.  L,  octandriù. 
Nom  donné,  dans  le  système  sx^iniel 
de  lannëi  à  une  classe  et  à  trois  or- 
dres,  reofermant  des  piaules  à  huit 
ëUunines* 

OGTANBBÎIQUB  ,  adj.  y  octandri- 
eus;  qui  appartient  à  roetindrîe. 
'  OGTAIVT  9  s.  m.  ,  ocUms.  On  ap« 
pelle  ainsi  chacun  des  quatre  points 
intermédiaires  entre  les  quadratures 
et  les  syzj^es» 

OGTANTHÉBE  ^  adj . ,  octantherus 
(âxTbi ,  huit ,  àvOigpôç ,  anthère  )#qui  a 
huit  anthères  9  comme  plusicui?  es- 
pèces d^  Ciuearia,  qui  n'ont  que  huit 
'  étamines  fertiles. 

OGTOBLÉPHARÉ  ,  adj . ,  oclobh' 
pharis,  oetobUpharus  (oxtù,  huit, 
pXffopovy  paupière).  Épîthète  donnée 
è  des  mousses  dont  le  péristome  offre 
huit  dents.  £x«  Fabronia  octoblepha" 
ris ,  Spiachnum  octoblepharum. 

OCTOBRAGHIDÉ  y  adj. ,  octoùra^ 
ckidus  (ô«To»y  huit ,  ^;^iMv ,  hras). 
BbinTilie  donne  cette  épithète  aux 
Céphalopodes  qui  ont  la  tête  surmon- 
tée de  huit  appendices  en  forme  de 
bras. 

OGTOOÉBBSV  adj.  et  s.  m.  pL, 
Oeîoeera$a  (oxtù,  huit,  xcpcec,  corne). 
Nom  donné  par  Blainville  et  Menke 
à  une  bmille  de  l'ordre  des  Céphalo- 
phores  crjptodibranches ,  compre- 
nant ceux  qui  ootquatre  paires  d'ap- 
pendices tentaculaires  attachés  sur  la 
tête. 

OGTOCCmNE  9  adject. ,  octocor/»r 
(  0€(o ,  huit  y  cornu ,  corne  )  ;  qui  a 
hait  cornes^  copime  la  Litcemaria 
octocornis  y  dont  lo  limbe  est  divisé 
en  huit  cornes  égales. 

OGÏOGmTÊ  9  adj. ,  oetocostatus 
(  oeto ,  huit ,  cosia,  côte  )  ;  qui  a  huit 
côtes.  Ysx.  Bérœ  octocàstàtus» 

OGTODACTYLB  ^  adj;^  œlodac 
tjrlus  (  oxT6> ,  huit ,  ^dberu^oc ,  doigt)  ; 

^fù  a  huit  ddigts ,  oommé  la  ScuiêUa 
lU 


OCTO 


i6t 


ociodaetyla ,  dont  le  test  est  divisé 
postérieurement  en  deux  palmures 
quadrilobées  chacune. 
'  OGTODÉMIIAL  9  adjt.,  octodeci^ 
'maUs{o6îOy\\miy  decem^  à\x).  Se 
dit.  d'un  cristal  qui'  offre  dix*-huit 
faces.  Ex.  Baryte  sulfatée  octodéei" 
maie. 

OGTODéOUGUrréy  adj.,  octO" 
decùnguttattts  {octodecimy  dix4iuit, 
.gutttty  goutte)  ;  qui  est  marqué  de 
dix-huit  taches  en-  forme  de  gouttei* 
jBx.  Coccinella  octodfctm^uitata, 

OGTODENT^,  adj.,  octodenta^ 
tus  {octo  ,  huit ,  dens ,  dent  )  ;  qui  a 
huit  dents.,  comme  le  Bostrichus 
octodentatus ,  dont  chaque  él jtre  eu 
offre  quatre  au  bord. 

OGTODUODÉCOiAi;. ,  adj. ,  octo^ 
duodecimaUs  (  octo ,  huit  ^  duodecim^ 
douze).  Ëpithèle  .donnée ,  dans  la 
nomenclature  minéralogique  deHaûy , 
à  un  cristal  a  jant  sa  surface  compo^ 
de  vingt  facettes  ;  dont  huit ,  pro- 
longées par  la  pensée,  produiraient 
un  octaè*dre,  et  les  autres  un  dodé- 
caèdre. £x«  Chaux  carbonaiéc'octO' 
duodécimale» 

OCTOF ASGIÉ  y  adj . ,  ociofasciatus 
{ocio,  huit,  fasclUf  bande);  qui 
offre  huit  bandes  colorées.  £x.  Che^ 
todùh  ociofasciatus. 

OGTQFIDE9  uàyiOckfidus;  qui 
présente  huit  découpures  dont  la 
profondeur  égale  au  moins  la  moitié 
dé  la  longueur  totale ,  comme  le  ca- 
lice du  Tormentilia* 

OGTOFORE  9  adj.,  octoforus  {octo, 
huit,  foramen^  trou);  qui  a  huit 
trous.  £x.  Salpa  octofora,  , 

OGTOGYNEy  adj.,  octogynus.Se 
dit  d'une  fleur  dans  laquelle  on 
compte  huit  pistils. 

OGTOGYNIEySubst.  f. ,  éUogffda 

ioxrô»,   huit,  7tfv)3,.  fcmoi^).   Nom 
onné,  dans  le  système  sexuel  de 
Linné,  à  un  ordre  Dtnfennant  de» 
plantes  qui  ont  huit  pktiU* 
OCTOOVM^F,  adj.,  oc{ogynk» 

11 


t6a  OGTO 

(axT»,  huîl,  Xmmc,  écaille);  «pii 
porte  huit  éeaiUet,  «a  ipi  est  formé 
debaitécaïUes»  / 
^  OCTOVâ-CfllUE  9  .«djM  octomoi^ 
iaUii  {oetaf  huit',  maâic/a.»  Uche)  ; 
qui  a  huit  taches  ,  comme  le  corselet 
Aa  Tryldiopkaruf  a$tûmacttlatus ,  les 
àfytresàa  Tef^ratmite  ôetomaculatum* 

OQWfii  f  ad|»,  pdonus  i  achifack 
(alK)  >  oni  est  disposé  huit  par  huit. 
Se  dit  aes/euiUes  verticiUées,i]ilaiid 
cbaque  vertidlle  esl  composé  de  huit 
feuilles*  Ëx.  Aiperula.odoraia. 

OCTWàlfE)  adject.,  ocionemus 
(•xT^,  huit 9  vr.iMy  fil);  qui  a  hait 
bras  ou  tentacules  vcamawrombrelie 
de  la  FomohUi  oetonema. 
s  OGTONi^VÉ,  adj.,  oùlonert^àu 
(  odo  9,  huût  9  nertms-^  uerf  )  ;  qui  a  huit 
l»ervtires ,  comme  le  tufae  ou  oalicQ 
du  Jiissîœa  ocionerpia, 

OOTWOCVLÈ  9  adj»,  oeionoçula- 
âus  {çcêp  j  huit ,  oatlus  9  c^il  ) »  Lister 
désignait  sons  ee  nom  les  araignées 
epi  ont^lmiit  yeux« 

OGTOPENNÉ  ,  adj.9  celopemuaus 
(uciàf  fai^it,  petutUf  plume)^  qui  a 
ii«it  pennes  à  la  queue,  Ex.  Piea  «c- 
jMMsnnfftaM 

OCTOPÉTJJÛB  9'  adj.»  4>eiopumbu 
i(  octo,  hvtt  9  pet^fum  9  pélale  )  ;  doo  t 
ja  corolle  est  formée  de  huit  péudes. 
'&IL*  Dwyes  ùctopêUda^  • 

OC VOfttYllf  9  adj.  9  oclopfylius 
(oxTÛ  9  huit,  fudû^v  j  feuille);  qui 
.est  composé  de  huit -folioles,  coDàme 
ie»  feuilles  digitées4e  VAralla  octet- 
ptylla,  ..* 

eCMPQDESyadj.  et  s.  m.f  pi.  9 
Octopod^  (-dxTft»  9  huit ,  TToûç  9  pied), 
lïom  donné  par  Latreille  à  uir  ordre 
de  la  clâBse  des  Céphalopodes,  par 
^rbignj^et  Eicbwald  à  .une  famille 
de  Tordre  des  JlIpUusques  céf^alopo- 
«das  f  comprenant  ceux  Au  ces  ani- 
maux qui  put  huit  bias-oii  a|>pciHii-* 

*oe»  ioiifticutiHff€S;9.par  6p)dMiMi-W 


ocre 

oidre'de  la  dasse  des  Mjméwiày  et 
par  Blainville  à  nue  clasae  d'^itio- 
«oaires,  comprenant  les  animanx  ar- 
ticulés qui  ont  quatie  paires  de  pattes; 
par  Kirby  k  nnaoua^ordre  de  rerdre 
des  rnseclès  aptpree,  dansieqnél  il 
range  ceux  qui  ont  huit  pt^b,  et 
qui  correspond  jmx  AxadmideB  tra- 
cbéenoefrde  LalnâUe,  moins  les  P^- 
n#gonides. 

QCroMKGXDÉ»  adj .;  mdopunetf^ 
eus  (  octo,  huit  9  puhctumy  point);  qui 
offre  huit  points  colorés.  Ex.  CÎerus 
octopunotâlus  j  àfylabris  obtofunc^ 
tata^ 

Qf/WlàADIÈ^  adj.^  oétaradiatms 
{oi:to  ,  httît  9  radius,  rayon)  ;  qui  a 
huit  rayons ,  comme  PombueUe  de 
la  Lucernaria  octoradiaiai 

OCTOSÉPAJLE  9  adj.9  ociosepaàts. 
Se  dit  du  calice  j  quand  il  est  £»ffmé 
de  huit  pièces  on  sépales. 

OCTQfSÈTACÉ  9  adj .  9  oâtoselaeeus 
{octOj  huit,  seta,  soie)  ;  qui  ahvit 
Me$  9  comme  le  Hergus  seuiceûs  9 
dont  la  nuque  est  ^^mie  de  hnâipk- 
mes  étroites  9  «à  brins  déstinis ,  qai 
•desoBodent.^^  \t4xlL* 

sexdecimalis  (  octo ,  huit ,  sexdeesm.^ 
seize  ) .  Se  dit  ^  en  minéralogie ,  d'nne 
.variété  en  prisme  à  hwt  pana  9  ter-- 
miné  par  des  sommets  à  hoil  £aoes. 
£x.  Eiain- oxidé  ectosexdéùmal* 

eOTOSEXVIGÉailllAL  9  adj  .9  «do- 
eesc^igesimcUis  {ode ,  hnit  9  sex,  âx  , 
migentiy  vingt).  Ëpithètedonoéeàdcs 
cristaux  qui  ont  trente-quatre  faces. 
£x.  Idocrase  octosexidgésimale, 

OCTOraÉlfONE  9  ad  j .  9  octo^tasuh- 
Ms  (  oxTft)  9  huit  9  «Tiifiuv  9  ctaonine  )$ 
qui  a  huit  étamirtes  lH)res. 

OGTOTRIGÉ&UIAL9  adj.  9  obùo^ 
trigesimaiis  (.oc<0  9-  hnit,  trigenta, 
trente).  Se  dit ,  en  minéralogie^ 
d'un  cristal  qui  a  -trente^huît  faces. 
£x.  Ctèaiix  C€ii:bûndtée  pot^itigési^ 
maie.  V 

f  adjeec*  ^  œimmkif 

A  ' 


GDSO 

{oiÊp,ïoh,vi^aj  Tft^e).  Dont  la 
cap»ab  a  huit  valves.  Iplz*  Jussiaa 

fmmaiis(ofita,  kuit,  vigerUiy  vingt), 
e  dit  d'un  cristal  qui  a  vingt-huit 
bce$,  ix^Bar^U  suljiuée  octofigé- 
umak. 

OCUiÉ  j  adj.  y  ocuiuius  (  ocuhts  , 
œil);'  qui  offre  des  lacties  circulaires 
iê  différentes  coulears ,  fi^nirant  as^ 
sa  bien  up  ceil  { ex*  Âchas  ocula^ 
Uu),  0U9  sur  un  fond' blanc,  des  tu- 
bmol^  noirs  et  arrondis ,  semblables 
à  la  |;^nellede  l'œil  (ex.  Lichen  ocu^ 
lotus  ) ,  oa  dés  trous  arrondis  qu'on 
m  comparés  ^  des  yeux  (ex.  Celles 
para  oculata  ). 

OCUIJÉ£S.,  ad),  et  s.  f.  pi. ,  Orû- 
laf0.  Nom  donné  par  Latreilîe  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Hémiptères 
gcocôrises,  comprenant  ceux  de  ces 
msectes  qui  ont  les  jeux  très-gros. 

OClttJFÈKE  9  adject. ,  ocidi/erus 
f  ocutus  ,  œil ,  ftroy  porter  )  ;  qui 
porte  un  œil,  comme  les  tepUcules 
supérieurs  des  Limaçons ,  et  les  pédi- 
cehes  de  quelques  Crustacés. 

OGVUFOBME  9  adj. ,  oculi/ormh 
{ûcuius,  aA,  forma,  ferme)  ;  qui  a 
I*  forme  d^ui^  œil ,  comme  les  tuber- 
tu\^  d«  Caliptune^  et  des  poiuls 
qu'on  aperçoit  sur  le  cprps.  dçs  PiU- 
aaines. 

OGYPVÉRÉES9  àdj.  et  s.  f.  pi. , 
Ot^f^teràta*  Nom  donné- par  Hobi- 
ncau'Desvoidj  a  une  section  de  la 
famille  des  Myodaires  ealyptéres ,  qvii 
a  pour  type/le  g^nre  Ocjrplera, 

QQY¥TÈBM»^s.  m.  pi. ,  OcrpterL 
Nom  donné  par  Lesson  a  une  rapiillc 
de^l'ordre  des  Passereaux,  compre- 
nant ceux  qui  ont  les  ailes  longues  et 
pointues,  et  ayant  pour  type  le  genre 
Ocypierus. 

aOtSVB^^  odcr;  o^p^i,  o^fA^i;  Geruch 
(ail.);  smell  C°Dgl-)>  ^do^e  (it.). 
Impmpîon  particulière  que  certains 
^•rp  ppdniseAt  snr  l'organe  de  To- 


ODON  16Î 

dorât ,  par  leurs  émanations  volatiles» 
Odeur  s*entend  aussi  de  substances 
qui  oçcasionent  celte  sensation. 

ODONATBS  ,  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Odonata  (  o^oûç,  dent ,  yvdcOoç ,  mâ«i 
cbpiré).  Nom  donné  par  Fabricius  & 
ime  classe  d'Insectes ,  comprenant 
ceux  qui  ont  les  mâchoires  denteléesj^ 

Sar  Duméril  à  une  famille  de  Tordra 
es  Névroptèr^ ,  à  laquelle  il  rap^v 
porte  ceux  qui  ont  les  mâchoires  ar-* 
ûiées  de  dents  et  masquées  par  lei( 
lèvres. 

•bONTODEBJUES ,  a^j.  et  s.  m* 
pi. ,  Odoniodèrmei  (  ôJo'vc  ,  dent  ^ 
iipluK, ,  peau  ) .  Nom  donné  par  Per? 
soon  il  une  famille  .de  l'ordre  dei^ 
Exosporiens  piloxnyces ,  comprenant 
ceux  dont  le  chapeau  est  garni  dq 
dents  en  dessous. 

ODONTOGÉNIE,  s.  tt ,  odônfoge^ 
nia  (fidoijç ,  dent  y  7ivvàà> ,  pr.oduire)f 
Partie  dé  la  physiologie  qm  traite  do 
la  manière  dont  les  aents,se:dévelop^ 
peot. 

ODONTOLOÇIE  ,  s.  f.  y  odontolor^ 
gia  (  o^oOc ,,  dent  ^  'kayoç ,  discours).. 
Histoire  des  dents,  considérées  soui|. 
tous  les  rappprts. 

ODONTORAMPJKS,  adj.  et  s.  in« 
pi. ,  Odontoramphi  (  oioûç ,  dent  y 
^ofLffoç ,  bec).  Nom  donné  par  Dumé- 
ril à  utfe  fan^ille  de  Tordre  des  Pas- 
sereaux, comprenant  ceux  de  ces 
oiseaux  dont  les  mandibules  présen- 
tent quelques  dentelures  bien  pronon- 
cées sur  les  bords.  /^.  DeaTmosTaES.* 

ODONTORIOZË  ,  adj.,  odontorhi'- 
zus  (  o^oûç ,  dent ,  pi^^a ,  racine)  ;  qui 
a  des  racines  semblables  à  de  petites 
denl^  enchâssées  les  unes  dans  les  au- 
très.  Ex.  Corailorhiza  odontorhizon. 

ODONTORUYIVQlJËSyadx.  et  s.  m. 
pi.  ,  OdoiUorhynchi  {oâQijç  ,  deot^ 
pu7;(oc,  bec).  -Nom  donné  par  MeiK 
rem  à  un  groupe  d'Oiseaux ,  auquel 
il  rapporte  ceux  qui  ont  les  mandiblt* 
les  dentelées. 

ODOliTOSTOMS  9  adj.  ;  odoiU^ 


i66  OLÉN 

all.>  9  quiVésulteot  de  la  combinaison, 
de  l'acide  ôléique  avec  les  bases  sali- 
fiables. 

OLÉFUNT  ,  adj.  .  otefians'^  bir- 
hUdend  ,  Ôlerzeugend  (alf.)  (t>(eum , 
Buile  ,y?o ,  devefair^.  L'une  des  com- 
binaisons du  carbone  avec  l'hydro- 
gène ,  le  carbure  dibjdrique  >  a  ét^ 
appelée  gaz  vléfiant  parce  qu'en  agis- 
sant sur  le  cblore ,  elle  âe  condense 
en  un  liquide  oléagineuit,  ou  plutôt 
^théré ,  qu'on  appelle  éiher  chlpreux. 
OLÉIBEli,  adi.  et  s.  m.  pi.,  Olei-- 
des-  (  oleurriy  duile  )•  Nom  donné  par 
GùibqUrt  à  une  famille  de  composés 
ternaires  ^  organique^  ,  qui  a  l'huile 
pour^^pe. 

OLEIFÉÏIE  9  adj .  y  oleiferus  [tileum^ 
huile  ^'fero  ,  portçr  ).  Se  dit  d'une 
plante  août  les  graines  fournissent  de 
l'huile.  £x.  CàmeUia  oieifera,  Al^ 
Jbnsia  oleifera. 

OLÉiGENE,  s.  m.  ,  oldgentum 
(  oleum  y  huile ,  ^cwaGA ,  produire  )• 
Fourcrôj  appelait  ainsi. le  gaz  M~ 
fiaht ,  qui  a  la  propriété  de  produire 
uu  liquide  d'apparence  huileuse., 
quand  on  le  mêle  avec  un  volume  de 
chlore  égal  au  sien. 

OLÉIUS,  s.  f .  ,  okùa^  Gmhôtitï 
appelle  ainsi  l'huile* 

OLÉINE  9' s.  f. ,  oleina;  Oelfeit 
(ail.).  Nom  donné  à  la  partie  de  Thuile 
qui  reste  liquide  'À  la  température 
ordinaire.  Sjuonjme  i'élaïne  {hiàle 
absolue ,  Braconnot  }.- 

OLÉI^iÉES)  adu  et  s.  f.  plur.  v 
Ûleinea.  Famille  de  plantes  ,  établie 
par  Link  y  qui  a  pour  type  1^  genre 
Ôlea.      .    ' 

OLÉIQUE,  ad},  jpleic^s.  Nom 
d^un  acide  (OeUàarey  âll.  )^  qui 
se  produit  par  k  saponification  de 
l'huile* 

OLÈIVÉS,  ad|..et  s.  m.pl.,  Olena 
(  ùXfvn ,  brais  ),  Nom  donne  par  Ran- 
zani  à  une  division  de  la  classé  dés 
Acéphales,  compcenant  ceux  qui  ont 
les  «ras  voisins  de  la  bouche. 


OLIO 

OLÉOBIdNAlî:  9  s.  m^  ^ 

TULî.  Genre  de  sek  {eJaidsaure  SnAzt  ^ 
ail.) ,  qui  résultant  de  la  combiiiai- 
son  de  Vacid;e  oléoricîniqite  aVec  Ici 
basés  salifiables. 

OLÉCnUGINtQUE  ,  a^.  ,  Cflêmei^ 
nicasm  Nom,  d'un  acide  (  Elaîdsàure  ^ 
ail.),  appelé  aussi  ^/aM>^i^iiitf,quiaélé 
découvert  par  BQS8y«tLecann,.el  qui 
est  le  produit  de  la  -sapoiufiiBatîoii  de 
rhuile  de  rîdn^. 

OLER A.GÉ  9  ad j . ,  ùleraceiA  ;  ^^ 
museartigs  saiatainig  i^.)\^ùieha^ 
c^  (it.).  Épithète  par  laquelle  on  fié- 
signe  les  plantes  herbatées  ^'on 
ploje  à  titre  d'aUmena.  Ex.^  ~ 
oleracea. 

OkËRAGÉE5,tidî.  et  t.  f.  plur; , 
Ûleraceœ  «  Hûierdce'œ^  Nottr  donné 
par  Linné  à  une  famille  de  plaotes  ; 
par  Agardh  à  Une  ehtf se  de  f^anMeè 
phanérocotjlédones  ùaéoa&plèles  s  ^vi 
comprend  les  GhéQq|p«>déea  »  te  Ailla* 
ranthacées  ^  les  Pétivérièea.él  les  l?o« 
lygonées. 

OLFACTION  9  c.  f. ,  ôijfoeâô»  0I-* 
fattus^  Exercicfe  acHf  èà  MA  de  1*6- 
dorât. 

OLIGAGâNf  HB^  tX].^'tiiigaaan'^ 
thus  (o>E7<K  t  l>«a  ,  axûcvfa,  é^h»  )  ^ 
qui  a  des  épines  peu  nombreuses.  £)c. 
Mimosa  pUgcDeaiMtL. 

OLIGÀNTHE  ^  adjelch ,  oUgamUfàu 
(oXi7o;;^  pevif  ov^O  fleiir)  }  qàf  «lè 
porte  qti  un  pelft  ndrabre  de  Seuro* 
Et.  Psyckûtréa  olt^gantha^  EpHa^ 
biîim  ôligafiékuhi. 

OÙGANCTÂRES,  adj.  êts.  f^  pi.» 
OUgahtherœ  (  o)i7oc  ,  peu  >  àvOiipoc  % 
anthère).  Nom  donné  par  Ro^fêtt  à 
une  classe  de  plantes  >  comprenant 
celles  dont  les  et  aminés  sont  en  noœ^ 
bre  égal  ou  inférieur  à  eeltti  des  pé- 
tales. 

OLIGISTE  9  adj.,  o^^tf A» (^Ufiv- 
Toc  9  trèS'-peu).  Épithèle  donnée  par 
Haiiy  à  une  variété  de  fef  »  aui,  à  rntsoA 
de^on  homogénéité  ^  ne  laisse  {Hne^ 
que  antre  chose  à  (airé^  petr  k 


OLIG 

ité  énddki,  9(a9  de  le  dépouiller  ée 
son  oxigènté 

OUGOGABPB,  adj. ,  oUgùcarpUâf 
o^ema(ïjrot(^éïkp9^  pea^  naono^  ,  fruit); 
qiif  produit  pea  de  graine» ,  comme 
Yépi  dn  Cïareap  oUgceêrpm, 

QLlQOGÉPHâkifi  >  adj. ,  oUgoçê^ 
pkaitt9{iUy%ç ^  peu ,  itvfalh y  tête  )  ; 
fjaî'pvhi^  peu  de  «apitoies ,  coiàme 
leé  nnii.eao3i  du  Mêrkheyu  pùRg$Hs,^ 
qui  en  •apportent  chaeun  qnetrei 

OUMImlÉlUM  9  adj. ,  oUgocBroM 
tm  {kyi*p%  9  p^tOf  tépttc,  èoroe);  qm 
a  des  légumes  ayant  la  forme  de  cor^ 
nés*  et  en  petit  noitibre.  Ex*  Lotuw 
aUgacermùu» 

WilQOGHIIOMMnÈTRB^  b,  V.  ^ 

voç ,  temps ,  ftttpiê»  y  meinre^  )•  lus- 

t rumen  t  îma^né  par  Del  Negrd  poUr 

menifèr  de  petites  fmcliDns  du  tenipSé 

ouûonmmt^j  adj.  et  s.  m^  pl.t 

OUgoâonUu  Nom  donné  par  Mullet 
à  âne  Famille  de  reptiles  ophidiens  , 
qei  a  pour  t  jpe  lé  genre  Oligoàûiu 
-  mjeOMsnÉy  adj.  ,  oUgômem* 
(MpKy  peu,  fdm,  limie).  Épi- 
tliète  donnée  per  Blâinville.aux  Ché- 
topddéi  dont  le  eovps  ne  se  compose 
qae  d'un  petit  nnmbre  d'anneaux. 

OtMOMYIiLB»  a^M  ûUgopky^l^ 
lus;  oXi7Ô^»o<)  armbikitrig  (all.)^ 
(^IItac,  pen,  fàXl^,  feuille);  qui  a 
dea  feuilles  fÀi  nombreuses  ou  disr- 
tantesi  Sxi  Cittus  eliffopk^iias ,  Po^ 
fy-gaùt  oËgopkjrlhLy  Unum  oligo-^ 
phyHanu  VOfmnb  ^gopl^Ua  a  des 
feniUes  unilb4îoiée«. 

OUOOHIBSS9  adj.  et  s.  m.  pi. , 
O^j^n^  {  ^Uysc ,  peu ,  «rôpoc ,  pore  )  • 
Kom  donné  par  Latr^îHe  à  une  fa- 
mille de  Tordre  des  Elmintliaproctes 
Idrudiniférmes,  comprenant  ceux  qui 
n'nnt  qu'une  seule  ou  4^x  ventouses» 

OUmolmamÈ^  adj. ,  ^digospet- 
iftii#  (éUyoc,  peu,  eiHpfide,  graine); 
qui  renferme  un  petit  nombre  de 
graines^  obmme  la  iàie  in  Psidiam 


CLdf>  167 

Ud  Bligôèperma ,  le  Ugulné  de  l'/ruT/* 
g^fera  oligospermA,  - 

OUGOSTfiilONB)  adj. ,  oKgosÈe^ 
mon  (iliiyàç^  peu,  èr^ptttv,  étamine). 
Épithète  donnée  par  Waehendofff 
aux  plantes  qui  ont  peu  d'étamînes. 

Oliie<ITIIiql|« ,  adj.,  oUgotriekus  ; 
ô>t7«T^i;foç  (éïiyùç  j  peu ,  §pi{  ,  poil  ) } 
qui  d'ji  qif  un  petit  nombre  de  poils , 
comme  ceux  qu'on  Tôtt  dapè  les  ais- 
selles des  nefvures  deft  feuilles  du 
PsjfchBtria  ^Ugotrhha, 

OLIVAGÉ.  adj. ,  oUfH$ceus ;  oIp^ 
^«nArottii  (alf.)}  qiii  eit  d^^  couleur 
olife.  Bx.  Merops  oliyaceni,  Boitry* 
tij.olif^emea ,  Bùccmwn  oUt^aceum» 

OUyAIREy  «dj«,  olwaris  [oUm, 
oiii^e);  qui  a  la  forme  d'une  olire, 
ou  h!  peu  près.  Ek.  Mitra  oUtmris  > 
AheUlâria  oUîtarài. 

WJyàSKESi  adj.  et  4.  tn.  ni. , 
Oiiffaràt.  Mom  donné  par  Latreille  à 
une  famille  dé  Tordre  des  Gastéro- 
podes pectinibrancbes ,  qui  a  pour 
type  le  genre  0/f><t. 

OLmFOBlOB^  adj.,  olMformis , 
oS^œf&rmis  {oStm ,  qM^Cj  forma, 
forme)  ;  qui  a  la  forme  d'une  olive , 
cdUime  la  bmê  du  .ChrrsopkfUum 
oHptforme'f  le  ^^tond  du  Çuercus 
oîipcêforMîs. 

OLIVILE)  s.  i ,  oH^ila,  Substance 
particulière ,  que  Pelletier  A  dccdu- 
ycFle  dans  la  gomme  d*olivier. 

tMliAlRE,  adj.*,  ollàrisy  bUar^us 
{otldy  marmite).  Épitbète  donnée  à 
une  variété  de  Télc,  parce  qu'elle  se 
laisse  aisément  tourner  pour  faire  dea 
marmites:  à  Une  plante  (Lecjrtkis 
ôftbrm)  dont  le  fhxit  resseinble  h  une 
petite  marmite  giimîe  de  son  cou- 
yercle.  Le  Peziza  oltafùf  a  U  forme 
d'une  marmite. 

OLOCAJEinSSy  adj.  et  s.  f.  pU  t  Olo- 
Cdfpus  -{  ^9^,  entier ,  xàprro; ,  fruit  )• 
Nom  donné  par  Vridél  à  une  section 
de  là  classe  des  Mousses ,  comprenant 
celles  dont  l'urne  ne  se  fend  point. 

OTiOrtViUiAJKBy  «dj. ,  olopeta^ 


i68  QMAL 

larius(Siicy  tout)  irlroloy,  pétale). 
Épilhèle  donnée  par  Candolle  aux 
fleup*8  doubles  dans  lesquelles  les  té- 
gumensy  en  totalité,  ou  en  partie  ^ 
les  étamines  et  le  pistil  ont  été  trans* 
formés  en  pétales. 

OIjOPXÈBE  y  adjeet.  ,  olopierus 
(  pXoc ,  entier  ^  acTipov ,  aile  )  ;  qui  a 
hé  ailes  entières,  comme  celles  (de  la 
corolle  de  VAstragalus  oJopUriis. 

ÙLYRAGJÊES.  f^ofez  Olte^bs. 

OLYRÉES9  «dj.  et  s.  f.  pi.,  0(r- 
rea»  Tribu  de  la  famille  des  Grami- 
nées, admise  par  Nées  d'Esenbeck  et 
Kunth,  qui  a  pour  type  le  genre 
Ofy-m% 

OBliiLIDES^  adjecU  ct8.in..pL, 
OmaUdes.  Nom  donné  par  Man^ 
nerbeim  ^  ^ne.  tribu  de  la  famille  des 
Coléoptères  braebéljtres ,  qui  a  pour 
1  jpe  le  genre  OmaUum, 

OMALOIDES,  ad),  et  s.  m.  pi., 
Omaloidea  (  ouaXo; ,  plat ,  cUoc ,  res- 
semblance). Nom  donné  par  Du^ 
méril  k  une  famille  de  Tordre  des 
Coléoptères,  coroprenmitceuxdeoe^ 
insectes  qui  ont  le  corps  très-déprimé, 

Voyez  PLAIflFORMES. 

011AL0Pt£B£^9  adjeet.  et  s.  m. 
pi. ,  Omaloplera{9iuà6çf  plat,?rTfpov, 
aile).  Nom  donné  par  Leacb  a  un 
ordre  de  la  classe  de$  insectes ,  com- 
prenant une  portioa  de  celui  des 
Diptères. 

OMALOPODESy  adj.  et  s.  m.pl. , 
Omaiopoda  (  oftaXèc  ,  plat^  iroCç  , 
pied).  Nom  donné  par  Duthéril à  unie 
famille  de  l'ordre  des. Orthoptères ^ 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qyî 
ont  les  pattes  et  surtout  les  cuisses 
cxtraqrdinaircmcnt  aplaties. 

OaULOAAMPHÉSy  adj.  et  s.  m. 
pi.  ,  OrruUoramphi  (  ifiTL^iç  ,  plat , 
^i|i^,  bec).  Nom  donné  par  Du- 
méril  h  une  famille  de  Tordre  des 
Passereaux-,  comprenant  ceux  qui 
ont  le  bec.  large  et. plat  à  sa*  base. 
Voj'cz  Planibostrjks. 

Ol^AtOI»<)aiE^  a^j.,  omaloiomams 


OMBE 

(àfioXic*  plat»  evfui  )  eorps) ;  quit 
le  corps  aplati.  Ex.  Senelops  omof' 
losoma»  ' 

OHBEIXE^adj.,  umbeHa;Doîde^ 
Schiinn  (aU.);  omireUa  (it.).  Mode 
d'inflorescence  dans  .lequel  les  pédon- 
<»ales  partent  d'un  même  point  et  Ar- 
rivent à  peu  près  à  la  même  hauteur , 
comme  1^  rayons  qui  soiMieuDCDruu 
pa.rasoL  Chaque  pédoncule ,  appelé 
ra/on^  peiit  porter  untf  fleur,  ou 
se  subdiTiser  en  4'âutres  (tédkèUes 
florifères,  aflectant  lamé^e  dispoai** 
tîon.  On  dit,  dans  le  premier  cas, 
que  Tombelle  est  simple,  et  dans  le 
second  qu'elle  est  composée,  ou  bien 
on  appelle  les  divisions  primaires  om* 
belle  générale  f  et  les  secondaires  am* 
belle  partielle.  L.-C  Richard  n'ad* 
mettait  comme  ombelle  que  T<te« 
belle  composée  ;  il  donnait  à  la  simple 
le  nom  de  bouquet,  que  Candolle  a 
changé  en  celui  de  jer/u/e.     < 

OMBELLE 9  adjeet.,  umbeUaius; 
schirmfôrmig ,  doUig  (ail.);  ons- 
brèllato  (it.)  ;  qui  est  disposé  en  om- 
belle, oui  peu- près,  comme  les  flenn 
du  DoUchos  tunbelliiUês\''in  Gen-* 
tùma  umbellaia  et  de  VErioc€ttdam 
umbellaium;  oUooi  a  la  forme  d'oa 
parasol,  comme  les. fouilla  de  Vji^ 
^apanttuis  umbelùfius* 

OMBELUFÈRiB ,  ad}.^  vmbeOi^ 
Jèrus  ;  ^oUenirageiut  y  ^dùrmiragend 
(ail.  )  ;  ombreUifero  (  it.  )  ( umbellay 
ombelle ,  ferb  >  porter)  ;  qui^a  la  forme 
d'un  parasol  (ex.  Aganeus  umhelU^ 
firus) ,  ou  qui  a  les 'fleurs  à  peu  près 
disposées  en  ombelle  (ex.  Priesûeya 
umbellifera,  Solanum  umbettiferunC)^ 

OMBELLIFÂRES,  adj.  et  s.  f.  |rf. , 
UmbelUferœ ,  Ùmbettàtœ.  Famille  de 
plantes,  admise  par  tons  les  .bot*- 
DÎ^tes,  et  dan^  laquelle  se  rangent 
celles  qâi  ont  les  fleurs  ombelléoB. 

OimELUFLORE^  adj.  ^'umbeOi'- 
florus  ;  doldenblumig  ^b\IJ)  (umbeUaf 
ombelle  fflos„  fleur  )  ;  qui  a  les  fleurs 
disposées  en  ombelle  (éx.  Mescm^ 


OMBI 

iryanihemum  umieU^lanuÊi)*  Se  dit 
aussi*  d'un  invohtcr^  qui  entoure  là 
hase  d'une  ombelle  simple  on  coiù* 
posée. 

*  OMBELLIFUMIES,  àdj.  et  s.  f. , 
dl»,  UmMUflorœ.  Nom  donné  par' 
BarlU&g  à  une  classe  de  plantes ,  ren<« 
fermant  les  familles  desOinbelLfères^ 
des  Araliacéei,  des  Hédéracëes  et  des 
HamaméKdées»  dans  ksquelles  les* 
devra,  sont  disposées  en  ombelle. 

.OMBSIXIFOBMB^  adi. ,  umbelU^ 
formis  (  uinbella,  ombelle ,  forma  | 
forme)  ;.qui  a  la  forme  d'une  om^ 
belle  (ex.  j4rtemùsia  umjkeltiformis) 
QU' d'un  parapluie  (ex.  Helatium 
umhdliforme).  On  dit  quelquefois 
qu^  les  fleurs,  sont  en.  bouquets  oro- 
belliformes ,  comme  celles  dç  VErica 

OMBELLULE  9  s.  f . ,  umbeltula; 
J0oidchen(9ÏL);  umbreliata  {li.).  Nom 
4onné  aux  ombelles  partielles  »  dans 
les  ombelles  composée. 

qui  a  ses-fleui^  disposée^  presque  èo 

ombelle.  Ex.  RondeUtia  wnMkdaia* 

OIIBELUUFÉRE9  adj. ,  umh9ir* 

IftH/enu  (  umbetlulu  »    ombellule  , 

fero ,  porter)  ;  qui  a  des  fleurs  en 
petit  nombre  soutenues  par  un  pë« 
doncule  commun*  Ex.  mjrreia  um— 
bellùlifera, 

OMBlUC^i  s.  m. ,  umhiUcusfiitifak^ 
>o(;  Naiei  (alL\;  nat^el  (angl.)  ;  om^  ' 
keÛco  (it.)  (umboy  bouton).  Cicatrice 
arrondie,,  plus  ou  moins  déprimée ^ 
qu'on -aperçoit  vers  le  milieu.de  la 
ligUe  médiane  de  l'abdomen  ^  chez  les 
mamgiiféres  adultes ,   oà  elle  rem^ 

■  place  le  trou  par  lequel  passaient, 
dans  le  fqetus ,  l'ouraque  et  4e  cordon 
ombilicaL  On  donne  aussi  ce  nom  à 
l'orifice  inférieur  dû  tube  des  plumcSy 
oar  lequel  pénétré  le  bulbe ,  et  à  l'en- 
loncement  ccmique,  étendu  de  la  base 
au  flfommel ,  qu'on  voit  dans,  les  00-. 
qtkilles  spirales  dont  les  tours  de  spire 
ne  se  touchent  ni  de  droite  ^  gaucliey^. 


OMBI  16$ 

ni  de  baut  en  bas;  Les  botant^es  ap*- 
pellent  ombilic  ,  ou  plus  générale^ 
nient  hile  {cicdtrieula,  hilus ,  hilum^ 
Uinbilicus^Jenesira)^  un  point  mar^ 
que  sur  chaque  graine ,  et  qui  indique 
l'êttdvoit  par  lequel  elle  tenait. ait 
cordon  ombilical.  En  général  ,  le 
mot  ombilic  indique  une  dépression 
ou  une  élévation  au. centre  d'une  sur* 
face;  G'eit  en  çè  wm$  qu'on  l'emiploje 
pour  désigner  une  petite  élévation 
que  présente  le  centre  du  chapeau  de 
certains  champignons  (ex.  uégarwus 
cùfupurcatus  )  • 

OlIBILIGAIBE  9  adj.  ^ .  wnbiHeari^. 
Se  dit  d'une  coquille -qui  est.  ombilic 
qùée.  Ex.  Troehw  umàilioaris. 

OMBILICiJL,  adj.,'  umUiicaHs ; 
oftfaXoicc  ;  qui  a  rapport  à  l'ombililB  f 
comme  le  cordon  cmbiUud  des  fcstus 
de  mammifères  et  des  graine»  {véyex^ 
Fuif  KSiAi).  tlnealgue  {Uiùa  umèiiica^ 
lis)  a  reçu  ce  non!,  soit  parce  que  sa 
fronde  est  quelquefois  trouée ,  soit 
parce  qu'elle  est  filée  par  son  cen«^ 

tre. 

CMIiBa#IGAAI£BS ,  adj.  et  s.  f.  pi.  y 
UmSiUcarime.  Nom  donné  par  Fee 
à  un  groupe]  de  I^ichens,  qui  à  pour 
tjpele genre  UmbiUearia»   . 

OMmUQUÉ ,  adj. ,  umUUeatus  v 
umbonatuâ;  genabdi{M.);  ombeU^ 
cato  (it.).  Se  4it.  d'une  coquille  qui 
Qfire  un  ombilic  (ow^st  ce  mot), 
c'est-à-dire  une  p^rJForation  de  sa  go« 
lumelle  (ex.  Nauldus  umbilicatùsf 
AmpuMarià  exçatuUa ,'  Twriiella 
perjorata);  d'un  stigmUcUe  déns  le 
centre  duquel  on  aperçoit  une  dé-< 
pression  plus  ou  moins  marquée  (ex* 
Hura  traitons  )  \  d'un  /ruii ,  an 
sommet  duquel  le  limbe  persistant 
du^ice  forme  une  dépression  (ex* 
Pyrus);  d'nneyèsu'&orbienlaire,  qui 
est  '  peltée-  dans  son  centre  •  et  en 
forme  d'ombiiie(  ex.  Peperonia  um^ 
blicata)  ;  d'un  G&omp^non^  dont  le 
chapeau,  offre  une  élévation  centrale 
(«X»  Agariçw  umbiliMH^  )  ;  d'un 


2^0  OBIBR 

•pereidé  èé  ihoiiMe^  qui  M  teleré 
Ml  milieii(ex. /kcorm). 

OHBnACVUVÀBE ,  adj. ,  iDTidrtf- 
euU/frus  (  umbractdum  ,  parasbl  ^ 
/^ j  porter).  htCorj^phéi umbraeu» 
^r»  porte  eë  nmn  parce  que  sa  tige 
eët  cdttrontiée  pai-  huit  i  diir  feitiDes 
en  paraadl,  dune  graadeor  déme^ 

OiDftBAQIlLlFOiliai  «  adj. ,  um-^ 
èracuii/ormù  /  sehirmformig  { dl.  ) 
(itmàramtttm  ^  pataaol  ,  ^/irm  ^ 
£Dme  )  I  qui  a  la  forme  d'un  paradol 
on  d'une  ombrelle,  comme  le  cA«* 
péam  àeê  ch^mpî^noo^',  lors^'il  est 
très-i-large ,  ou  les  eoUerettes  qu'on 
observe  dans  les  Sphagnum*  - 

eilBttATIGO|.B ,  ad].,ttm»ral^- 
çoiÛM  (umbra^  ombre ,  co& ,  habiter). 
Se  dît  d'une  pbnte  qui  croU  dans  les 
Heux  ombragés  (ex.  f^hiû  ambrutl'^ 
êoia)j  ou  û*'ûh  attimftl  qu(  recberehe 
Voml^  (  ex.  Eoeirtt  vmbrailea  ). 

eiHBlUi  i  sobst.  f. ,  ambra  >  rxkK$ 
SekattBh  (iH.>;  M«(Am^  >eogl.); 
ombra  («t.  ).  Espace  privé  de  lurafèrey 
•uf  leC{ilel  la  lumlèt^e  iie  peut  tom- 
ber ,  A  cause  dé  l'interposition  d'un 
ebrps  upa^ue. 

OMBRELliADIB  ^  ad}.,  omi^rlp/At* 
m;  qui  est  disposé  en  manière  d'oni- 
bnàlbl  ^  eomiiM  te  cerelt  des  Bqpio«* 
rém, 

.  OMBRlILiJI^  s.  flhfer.  ^  umbrêita. 
On  a  emphtpé  quelqueA)is  ce  t^rme 
oomtee  ijviénymt  i^ombetle^  ou 
f&ùt  désigner  le»  ÛÇùrn  mâles  du 
MarckaMia,  Le  Magnolia  rnnbeiiû 
est  ainsi  nommée  à  eause  de  ses  Ion- 
gnes  et  liitgei  Aeuiiles  qui,  réttnies  et 
rapprdehëes'^rti  sommet  des  jeunes 
Mméaux ,  fotnMehtdeé  espéees  de  pa«> 
ratol.  Le  xsùtpê  proprement  dit  de» 
M édun»  eâl  appelé  ômbrette  (  veieita  ) 
à  eafâe  de  sa'  fbrme  circulaîre  et  le 

£M  souvent  hémfstiliériqiie,  qui  lui 
nne  de  la  ressemblance  avec  une 
éittbrelte. 


OMPH 

Se  dit  de  h  f^to  d'on  itiseete  ^  ôuand 
elle  porte  un  appendice  eti  foriBO 
d'ombr^ie.  Bx«  jéckêitt  umbroeu^. 
lalà, 

dMBBEIJiiFMMÈ^  adi.,  umbt$l' 
lifhtmùfqm  a  le  forme  d'un  ^ra- 
sol  f  comme  la  eofmiteèe  Wmèr^kt, 
indien, 

OlHBRraX}  ^i\.^umèrostu ,  nui- 
brmitafsrhèiienUebend  (sU.)  (itm^ra, 
ombre).  Épllhète donnée àut  plantes 
qui  affectiontieht  les  lieux  ombrages. 
Èti  ÀremaHa  tàfnbrosa ,  Hypnnm 
ttmbrattàn.  V'^^z  Ombraticolb. 

OMWtCOfiOll^  adj.  ,  omnicolor 
(omnlSf  tout,  co/or,  couleur);  qui 
elt  ntiancé  de  toutes  sortes  de  cou- 
leurs ,  comme  le  plnmagé  du  Certhia 
omnicolor. 

OMNIVORE,  abject. ,  amnit>orus; 
iUleifresser  (ail.)  {omhis,  toot, 
voro  ,  dévot^sr)  ;  qui  mange  de  tout 
indifféremment ,  comme  l'bomme  et 
l'ours. 

OMAn V0M8,  adj.  et  s;  m.  pi., 
Omniifort.  Nom  donné  {Kir  Temminck 
k  un  ordre  de  1$  classe  des  oiseaux  , 
comprenant  eeut  qui  M  nourrissent 
indifféremment*  dé  matières  végétales 
et  animales. 

ammBE,  adji  Tscbndy  donne 
cette  épitbéiè  aux  végétaux  strmeu- 
teux  (ex.  Fitis  )  oii  tous  les  boutons 
ont  une  égale  tèndeiree  à  s'élève^ , 
'et  où  la  force  vitale, est  également 
Impartie. 

OMOnÉPHYTE  ^  Si  m. ,  OMfl/yfe- 
]^ytam  (  h^fm)(tt.^ ,  plié  enaemcde  « 
f^rôv ,  platite  ).  Nom  dontaé  '  par 
Nebber^ux  plantes  dont  les  étannines 
sont  réunies  en  un  seiil  corps  par 
leurs  filets. 

ononâm,  ad{.  et  '%.  m.'  pi.» 

Omopt'àra/  Nom  donné  par  Leacb  à 
un  ordre  de  la  classe  dés  Insecte» , 
comprenant  les  Hémtptèr^  Hiomo- 
ptères  de  LatreîHe.     . 
OMPtaAL^lNS ,  s.  m. ,  vmphah" 


JVAMipe*  (an.)  (i^iAùi^  imbilfe^ 
Mêç  ^  rettcmblaBce  ).  Tarpin  appelle 
MM  une  pTOtabj^rance  placée  ^dans 
renecHnlf  de  la  cicatrîcate  da  hile 
de  la  graÎDe ,  le  plus  souyeiit  au  ceii« 
trç,  et  ^ùi  ^rt  à  rintroductiiHi  des 
▼aisseaux  chargés  d'apporter-  de  la 
plante  mère  1^  parties  nécessaires  an 
aéveloppement  de  Tembryota  ayani 
et  fjueiqu^  temps  après  lA  Céconda* 
tion« 

OmBÀhOBE  ^  9L^.  t  çmpkalodes. 
Le  .  Cjrnoglassum  ompkaMu  êsl 
ainsi  nommé  à  cause  de  l'éarfonee-* 
,  semblable  '  i^  un  pelit  nom- 
bril ,  qu'on  aper^ît  an  milieu  de  sa 
Bémence  arrondie. 

I^ilAYïMllIËÊS  )  adj.  cl  s.  f,  pi,  ^ 
OnakraS'ùtœ  f  Ohagrçc.  Famille  Ae 
piantiây  établie  par  Jussieu ,  qui  a 
pour  1  jpé  ^lé  genre  Onagre  (  ûcno^ 
Iwttl  )•     . 

^nàJQBÈa^  iad].  et  s.  î.  )>1. , 
ê^jéœ.  Noin  dontaé  par  Catidolle 
àMetKbti  Id»  lA^nliHe  des  Otiagrià- 
iMftH,  ^  Mlfermè  It  gebre  'OJ^/ib- 

VNGlItDIB,  i.  ttk. ,  ôn'chSdàiéi; 

béraMe}.  Henscbel  ap^lle  aiti^Uà 
]^H«è  eacMe  do  bourgèoii  ides  Vé^ 
«i^k ,  du  ïon  ttà^d  vTtal  fnttrlSé'. 
»  ^tl(OBtoTBllt1[>Eft,adj:etft.m. 
pi.  I  ^néitfff&êùydes  '(^o< ,  cro*cbet, 
pM^Mx,  trMi  ).  !(bM  4ottY)é  toàr  B<M^ 
A  ttb  ^«t^é  dé  Bol&r^épliMed,  côtn- 
prenant  ceux  qiti',  "Mt  èéi  fôséetteè 
UtéraleB  i  ^Bt  la  télé  muriCé  de  e^o- 
chetseônilnb         ' 

QNCOeCfiMQIbto,  adfl  eti..iiii 
pL|  ûèaAodfMMs  l^-2y«sct  «rtfcbet^ 
xsfkMii  têtO').  tlom^inié|Éir<Ma»'' 
'WIleAiia.oMirede  la«ta«éde»finte«» 
bomkA  \  oomoKBalit  iceQic  #s  Ma 
alnflBàus  dont  la  bdndie  «8l«ni^  de 
crtfcbela  t^étniclilas. 

IMGIEOSTKC89  adj.  et  s.  «nv 
pl«  ^  viiepvifMj  (nactt/)  "croCuM  y 


xani  à  brie  famille  dé  V^tiSé  ^ 
Écha^hM ,  A  lAf^tiëlle  il  HppoHê 
CflélL  qtif  ont  le  bèc  ^tbchtî . 

(NIG'ftJplIll ^  ad];  ;  ohcmàym  ;  h^ 
«ttpoî;  salhehû^Ufjjfbtiîg  (éllOî  t^«*>t^ . 
mr  (angl.)  ;  ihim(yib  (H.).  $e  flll 
d  un  corps  doiitlà  ^ttrfiicle  ou  là  ^VBM 
siM  prod^h  9t^  te  dôtgl  itkl  élfet 
aniilogue  i  .celd(  d'M  eorpft  ^. 

eNCTOOSITfe  V  ^ .  f . ,  imrhA)jf rttit  j 

mYm<^j^  (àn^l.)  Qiiâltté  de  ce  t^uf  êàl 
ou  parait  gras  au  loucher. 

(Ali.);  •ww«>b(angl);onttt  (it.).  Oilttp- 

Elleaitl^îteii  trAfeestilréttHiireë  1(111  «ë 
trient  ^nàkïà  où  Aj^ttf  TéSilii  dAns  nti 
point  quelcônc|tt^  dé  sA  srifface^  qui 
seniMeht  *e  mouVohf  éVfec  iihe  irfr- 
iaiik%  tit«lttèv  et  qui  sMt  dttffrl  AttV 
élévations  et  dé^t^èloh»  siicbeisiv^tf 
dit  liquidé  Ail  deâstis  et  ati  dea&btH  êê 
^n  rt^veatï ,  c^feèt-à-dîTe  à  dw  tiftdl* 
ktJMis  vertitales  de!l  tki6léeulèfttfl|(tti^ 
4iés.  Le^  inégatitiêft  qtlë  lek  vénts  pHJ 
dcrfsetltà  lalviHiieë  dès  edut,  ftb  léf 
Aàitbnl^  sorit  a[)peléM  ^deà^  tit&l 
qn'éHet  ^*élètënt  |«u  ;  el  pttûn^k 
le  nom  de  flots  ou  de  vagnJ^à ,  K>r^ 
qrlë  lênV  hailh^r  èa^ïeni  p\fA  bu 
«onA  ^n^derAMè^.  Pat  A^al<HSî«  m 
tOmt  fcypèltaflIqtiëttilHiit  dâ  tMOes 
sdMbrèft  et  des  on'cfri  hthiitleuMi'i^ 
c'est-à-dire  dés  oridttkAfibM  d«  INii^ 
et  d'u««ttidfe \élWré  i  font  ex^Jlitider 
ks  ph^bMVène»  d\Bt  «oti  «t  de  la  in^ 
mifèi^.  Ëh  botanique,  «ni£0  M  lUt 
d*ott  gros  pli  attbndl-^ 

Otmé,  adj.;  nndàttùitthdoMâi 
w^gifÊ  y  strimp^ffMe^ ',  i(^phfdiHmg 
(ait..);  *)rtrfoJV)V  ohrfteto  (w):  Ste  dit 
gAléhilcrtifent  d«^ùt4%KîC8  qtoipi^«eAf* 
te*>t  dès  f Ignèi  «fckJWrt  îttégfilîéi«l 
(«.  Sutimui  unâàlus  y  Nkïdida  urù^ 
data ,  Btêccimm  ùHdàtumiMnrehdtà 
undûsoj  lyildh  mtUdbJfûem).  Gépébdant 
xfà  A  temiiio^  qiAïlqtieMs  aussi  ce 
tMrtoe  èomadé  syboAymè  d^otHMé. 


17a  ONDU 

Pkitzrêgen  (aU.)  ;  showêr  (aogl.)  ; 
aquasUoné  (ît.);  Pluie  abondante  que 
verse,  Gomme  uA  torrent',  unniiagei 
épaîa  ,  autour  duquel  d'autres  nuages 
a^amouoéleut,  qui  dure  peu,  et  peu 
après  la  cessation  de  laquelle  le  soleil 
réparait  dans  tout  son  éclat. 

OlllDÉGl00T0NAl4>  adj.  ,  undfi* 
cioctonaiis  (  undecim ,  onze ,  oelo , 
luiît).  Epithéte  donnée  à  une  variété 
de  topaze  qui  offre  un  seul  sommet  à 
on^e  faces  9  avec  un  pri$Bie  octo» 
gone. 

ONDOYANT,  ^ày.  ^gr^osus ;  qui 
décrit  des  ûtxn<QÊÀ\i^(  flamme  on^ 
doyemte),  qui  est  inarqué  de  lignes 
ou  de  dépi^essioDs  iBexueuses  (ex* 
Meandrina  gyrosa), 

ONDULATION*^,  s.  f.  ,  undulatt». 
On  admet  que  le  son  se  propage  dana 
Tatr  par  des  sortes  de  vibrations  con* 
c«itriques  semblables  aux  ondes.fbr^ 
mées  sur  une  eau  tranquille  par  une 
pierre^  qu'on  j  jetto ,  et.  qui  se  pro- 
pagent eirculairement  tout  autour  dd 
centre 'de  rébranlement.  La  même 
hypothèse  est  appliquée  à  rexplicution. 
des  phénomènes  de  la  lumière  et  de 
Ia  chaleur. 

ONDULATOIRE»  adj.»  unduiat^ 
rius;  weUenfôrmig  (alL);  unduUuo^ 
(angl.)  ç  qui  se  propage  par  ondubiT 
tions ,  ou  fait  nattre  dîea  ondulations. 
Mowemenl  ondulatoire. 

ONDULÉ»  adj.y  undulatus ^  ttfi-*- 
dosait  ^epandn^;  wtUigy  weilenran^ 
àig^  toelltnfôrmig  (alU)*  Se  dit ,  e» 
botanique  »  d'un  corps* plat  ou  mince, 
dont  le  bord<  s'élève  et  s'abaisse  alter- 
BAtivement  en  plis  arrondis,  acmbla^^ 
blés  k  des  ondêi,  comme  le  chapeau 
à^  VHypoglossus  wuUdaius  et  du 
Rhizina  undulaia^  les  pétales  duÇ^ 
ranium  phaum ,  la  fronde  de  l' Ûlum 
crispa ,  Iça  câies  q,ui  garnissent  la  tiff^ 
du  Cactus  rept^dusf  les  fadUes  du 
Nicoliana  undidata^  da  Mogorùtm- 
unduUaum  et  du  Pterygçphjrllum . 
undatum*  Vu  poi^n^  twri(K  t^$4Êb^ 


ONGL 

latiu)  est  ainsi  nommé  à  cause  dea 
raies  flexueuses  qu'on  retnarque  sur 
son  corps ,  et  un  oiseau  (  Loxia  101^ 
dulata)t  (larce  qu'il  a  le  plumage 
oodé  de  brun. 

ONDULEUX9  adject. ,  uniulôsus; 
wellenfôrmig  (ail.}:  Les  botanistes 
empleyent  indifféremment  ce  terme 
ou  oelui  iiondulé,  l]ne  coquille  bi- 
valve est 'dite  -enduleusCy  quand  sa 
surface  présente  des  lames,  des  stries, 
d^  sillons,  ou  des  côtes  qui ,  an  liea 
de  se  diriger  régulièrement  d'ua 
point  vers  un  auti^ ,  sont  brbés  pln- 
steurs  fois  et  forment  divers  angles 
(ex.  Solenrose).    '    ' 

ONDULIFOUÉ  »adj.,  undulatus; 
weïïenbldttrig  (ail.)  [unda,  onde, 
foiium,  feuille);  qui  à  \eh  feuilles 
ondulées.  Ex.  Betula  undulata. 

ONGtiEy  s.  m.^  unguUi  wi\ 
Nagei  (ail.)  ;  naU  (angl.)  ;  un^da 
(it.).  Làd^e  coruéè  qui  |aimit  le  bout 
de  la  face  dorsale  des  doigts  et  des 
orteils  chez  l'homme.  On  doiuie  aus^ 
ce  nom  aux  mêmes  parties ,  chez 
les  mammtferes ,  lorsqu'elles  con- 
servent à  peu  près  ^  même  forme* 
Mais ,  dès  que  léi;^r  ficure  change , 
dès  qu'elles  cessant  d'être  aplaties 
ou  laminées  y  elles  prennent  d'autres 
dénominations,  celles  de  falcalef 
tégiUe ,  griffe,  sabot  ^  etc. 'On  appelle 
ongles  f  dans  les  insectes,  une  ou  deux 
dents  recourbées  qui 'terminent  les 
pattes  de  c;bs  animaux.  ^ 

.  ONGLET  9  è4  m.,  uHgnkultts;M^ 
XMv\  Nagel  (ail.).  Partie  inférieure  et 
ordinairement  rétrécîedeehaqné  pièce 
d'nne  corolle  péljpétàle,  celle  par 
laquelle  le  pétale- tient  4  la  fleur; 
Bnbineau-Desf oidj  donne  œ  nom  à 
une  o»  deux  petites  épinea  saillant  es 
et  raines  qu'on  voit  souvenir  au  bord 
externe    At  l'aile   des  insectes   di« 

pières«    .  .    t 

^  WIGUT^  ^  vS^.y^unffiimUUus ; 
^  eit  OMiw  d'un  onglet  longuet  ap- 


ONGU 

purent,  coiniiie  les  pétaks  éa  Suukt 
Armoria. 

ONGinCHLÉyadj.,  nngulealatus; 
bekhui  (ail.)  ;  clawed  (âiigl.);  un- 
guiculato  (lu)  ;  qui  est  muni  d'un 
grand  onglet,  comme  les  péttdes  du 
Garidefla  unguicuUais ,  ou  les  deux 
pétales  supérieurs  du   Cbrysanihes 
unguiculata.  Se  dit  aussi,  eu  zoologie, 
de  Vopereule^  quand  il  est  ovale,  plus 
on  mdins  alongé^  eomposéd'élémens 
comme  imbriqués  et  placés  les  nns  à 
là  suite  des  antres,  depuis  le  somment 
terminal  jusqu'à  la  base  rétréeie  (  ex. 
Mures);  àesmandiiulesj  lorsqu'elles 
sont  composées  de  plusieurs  articles, 
dont  le  dernier  se  meut  en  manière 
d'onglet  (ex*  Aranéides)  ;  des  mâr 
choir0Sj   quand  elles  sont  dans  le 
même  cas  (ex*  Cicindela)  ;  des  pal» 
pes  I  lorsqu'ils  se  terminent  par  une 
pointe  aiguë  et  recourbée  (ex.  7>om- 
oidkan).  La  S  épia  unguiculata ,  au 
lieu  de  suçoirs,    a  ses  appendices 
armés   d'un   double  rang  d'ongles 
pointus» 

ONGVIGVLÉ8  9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Unguiculati,  Klein,  Storr,  Boddaert, 
Blumenbàck ,'  Desmarest ,  Cnvier  et 
Latreille  ont  désigné  sous  ce  nom , 
Introduit  par  Raj,  une  section  de  la 
classe  des  Mammifères ,  comprenant 
ceax  dont  les  ongles  ne  recouvrent  ou 
n'enveloppent  que  les  extrémités  des 
doi^s. 

OIVGIHPORHE  9  adj . ,  unguiformis 
(unguis,  ongle, Jforma y  forme); qui 
n  la  forme  d^un  ongle.  Ex.  PaieUa 
urtffuiformis. 

ONGULÉ  ,  adjeaLy  ungulatus  (u/h 
gula,  sabot);  q^ii  la  forme  d'un 
sabot.  Ex.  Mjrtilus  ungulatus  ,  He^ 
iixfmgaUna. 

ONGULÉS  ,  adj.  et  si  m.  pi.,  Un-^ 
guUui,  ftaj»  Klein ,  Storr,  Bbddaert, 
Ciivieri  Gray  et  Latreille  ont  établi 
sous  ce  nom  une  section  de  la  classe 
4es  Ifonmifiresy  comprenant  ceux 


ONOC  1^5 

dont  le  pied  est  terminé  par  nn  ou 
plusieurs  sabots. 

ONGULOGRADES  9  adj.  et  s.  m. 
fh/  Ungulogradés  {ûngula-y  sabot, 

f  radier  y  marcher).  liora  donné  par 
lainville  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Mammifère^ ,  comprenant.. ceux  qui 
s'appu jent  sur^  des  ongles  en  fôrtne 
de  sabots  enveloppant  les  dernières 
pbalsnges. 

QNI8GIDES  y  adject.  et  s.  m.  pi.  , 
Oniscides.  Nom  donqé  par  Êicbwald 
à  nne  famille  de  Grnstacés,  qui  a  pour 
type  le  genre  OnUcus» 

ONJ^CIENSy  adj.  et  s.  m*  pi.> 
Oniscii.  Nom  sous  lequel  Blainville 
désigne  une  famille  de  la  classe  dés 
Tétradécapodes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  OnUcus, 

ONJBCIFORinB  ,  ad) . ,  oniscifarmis 
{oniscusy  cloporte  y  forma  ^  forme). 
Kirby  donne  cette  épîthète  aux  lai^ 
ves  herbivores,  polypodes,  antenni- 
fères,  dont  le  corps  court,  oblong, 
déprimé  et  bordé,  ressemble  un  peu 
à  celui  des  cloportes.  Ex.  Quelques 
Tenthredo. 

ONISGIFORIIES  ^  ad),  et  s.  m. 
pi.,  Onisciformes,  Nom  donné  par 
Latreille  à  une  Camille  de  l'ordre  des 
Myrispodes  cbilognathes ,  compre-* 
nant  les  Giomeris,  qui  ressemblent 
un  peu  k  des  cloportes. 

ONISGIN  y  adj. ,  oniscinus  (onU^ 
eus  y  cloporte  )  ;  qui  ressemble  à  un 
clo^rte ,  comme  la  cot|uille  de  la 
Mitra  oniscina. 

ONISCOGIUPHIB  ,  s.  f.  ,  onîs^ 
cographia  (  çviârdcQ; ,  cloporte ,  7pdcy6i , 
écrire).  Bistoire  du  cloporte.  G. 
Francns  a  publié  un  ouvrage  sous  ce 
titre,  en  1079. 

ONOBRYCHÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Onobryehea.  Nom  donné  par  Bart-* 
ling  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Papilionacéesy  qui  a  pour  type  le  genre 
Onobrychis. 

aNOCLéOIDiES  9  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Onocleoidtœ.  Nom  dootié  pai^  Kanl* 


174  ââltl 

Ijpodiacées ,  qui  a  pqur  type  U  g«orf 

p9iOSÉMÇ^9  «  adj.  «1  s.  f.  pi. , 
Q^owidl^çs.  Noii^  dopué  par  Kuaiti 
à  UQ  groû{>e  ^c  U  CfJOiille  des  Synaa- 
tbéré^,  qvi  a  pour  type  le  ifeore. 

pKTOGONIiPi  «•  f*  9  enfiMreiw 
{  uv  y  être  9  Tovq^,  géoératioA  )•  feru^ 
faç  aj^lle  ^ip^i  ItmsiMmIk  de  ta  pro- 
^«cM^  de|  èU^  organisa  i  pêiiie 
4^  ia  physique  générale  doiQt  noue 
ne  possédons  epfoi^  que  ^4  éUm^ 
disséminé^ 

0iKYCflp?.9ip]E:s ,  adj.  el  s.  m. 
pi. ,  Oa^rçhophiiçs  (  Syu$  ,  ongle  « 
eipc«9^rpen^).  Npia  doi^aé  par  i.-A. 
Ritgeb  à  une  famille  de  llefliilei 
ophidiens  ,  compr^paiit  ceux  qui  ont 
des  crgpts  à  la  partie  pojiiérieure  du 
Cftrps. 

QIK¥CH0jpjl0jp:8 ,  adj.  at  «^  n* 
pi.  ,  Qfiyckophûrkii^ty>\,  QUgle,  7^, 
pQiter  ).  Nqni  squs  lequel  ,JF. -A.  Kiu? 
g|B^  Résigne  |ine  f^^iUe  4^  RepiUea 
ophidiens  y  comprenant  ceux  dont 
la  partie  postérieure  du^XMrps  est  gar- 
pje  d'o()gles  ou  ergot^. 

*pPf41^QfiÇ  9  adject.  ,  09lithwu 
(  ^Qv ,  œuf ,  ]^io; ,  pierre  ):  Lesgéo* 
jf^gnes  dpt^ni-^pt  ^^^^  épiihète  à  des 
masses  qui  résulu^l  d^  iVeiunula-r 
}i9P  d^Mifi:  multitude  de  gleVuics  à 
ejojuches  foncpntriquçs ,  réunis  stpii 
jipmédiatçmcpt ,  soit  par  up  eimept 
visime.  Ex.  Calcaire  oçjiilhigiie. 

OCHiOGJE.,  f^.  f. ,  oçlogia  (  à4v  , 
œuf  I  ^079; ,  di^ipurs  }.  /Craitéqulû»- 
ti^îre  des^œpfs, 

OQMÈTBE:,  ^.  f. ,  .cK«^«/ra(iWv, 
œuf,  p:Tpa  ,  matrice  ).  Oq«  proposé 
d'i^ppeler  aîn$i  l'pvaire  des  plantes 
pbanérQga^ncs^y  parce  q^e  les  ovi^eft 

3u*il  ponlient  soat  a^t^cb^^sà  Vin  cor- 
op  ombilical  ,   coini^e   rembryco 
dans  la  matrice. 

Qomnii:^  s.  f. ,  i^mia  {ii», 


0»AL 

iMBbwia  néiîeBléa  ^m  aitelhat 
l'albumine  du  blanc  de  Teeirf  «bus 
M4  e^Uul^  f  et  qu'il  te^ri^  gratui- 
lenent  cMnnie  un  principe  immédiat 
des  animaux.  < 

OOttPPHB,  adj.,  wpQnu(m^ 
^of ,  «ird|p«,gtaitie);qaî'adeatpQrés 
pYOÎde».  Ex.  Spcf^trichfim  .aoipo-» 

«M><»»»9  l|olla).  €^  a  propoaé  de 
daMer.  et  nom  aux  ay^lres  dès  feu- 

tci ,  parce  qu'ils  ne  feol  qu'office 
b^kè  à  Tégaed  de^  eernteseoks 
raproducteuM ,  ceax-ein^adliéniat 
ytoiat  par  des  qoedons  oo^bilieaax  , 
eomme  les  avulcs  'aux  ovaires  pro- 
prement dits. 

«QZOAIfiEft,  s.  ai.  pi.  ,  Ooxoa 
(ùm  y  œ|if  «  {«lov  y  anioial).  Ficinas 
«I  Carvs  déaignent  sous  ce  non^  an 
en^ianchement  du  règne  animal , 
^m  prenant  les  antounix  ebez  lesquels 
il  ne  s'est  eneore  développé  ni  système 
Ufity^ux-j  m  système  sanguin^  et 
qui  par  conséquent  se  trouvent  réduits 
à  la  simple  condition  de  l'csaf  des 
aiymaux  supérieur^* 

OPAÇITË  »a.  f.  r^^p^çiku;  e»«A«; 
UndmrcbfSichlJLgkeU  (ell.)  ;  darkvmss 
(angl.);  opacilà  (it.).  Propriété  qu'ont 
eerlains  cotrps  d'idlerceplec  toua  Ws 
VS^^  luuliAeuY ,  saa4  en  laisier  pe»* 
^cT  auctt^.,  ^ême  loncsq^'ib  n'ont 
qu'une  très-faible  épaisseur  ;  carceUe 
p/'opriété  peut  dépendre  oiA  de  Içur 
épaisseur  ,,  ou  de  la  dispositiçm  çç^- 
fuse  de  leurs  molécules  ,  qui  seraijÇ9i| 
isoiénient  Iransparehtes  ,  o.u  den^<n 
terposition  d'une  minière  élrangèx^  > 
Uqujde  ou  solide^ 

ÔPAUFÉRE^^dj.,  opaU/erus 
{  opaUu^  opale,  feroy  porter).  jOi\ 
donne  cette  épiibète  i  une  variété  de 
calcédoine  ,  qut  est  susceptible  d'ac- 
quérir un  édat.demi-résinëux'. 

0PA|4âî  y  ad^.  ,  opalùms  {apaUu , 
opale);  qui  a  la  leiole 'laiteuse  et 
Uenàira  avva.la»  rtSato  4e  «'«paie» 


fioa,  t(jrtilu4  opûlus. 

094U^AKl  y  adject.  ,  opaliians  ; 
qui  a  les  reflets  de  Topale. 

•OPAJJ&É  I  adj.  j  opalisaiw;  qui 
«rt£ODyerli  en  opak.  BoU  opaUsé» 

OPAQUE,  adj.,  opacus}  gxi*»^«a; 
mdurQhsU}uig\iSi.)\  dark^B^.); 
opaco.  (it.  }.  Sie  dit  d'uA  ,corp^  q^i 
]^  tjraBamet  pif  la  luDuérie  an  travers 
de  sa  xna^ee. 

OPraGUUguOjB  ,  adj.,  operpvlans 
(operculum,  couvercle);  qui  ierme 
une  cavité  à  la  maoière  d'un  cou^er- 
jckf  comme  les  antkèrej  de  YOpkrys 
nidus  (Ufi^  ,  les  values  du  fruit  de  la 
Jusquiame.  Dans  les  coquilles  bival^ 
ves  dont  les  deux  valves  sont  iné- 
gale» < ex.'  O^irea ),  on  donne  cette 
^îUiéte  è  la  idos  petite.  Une  co- 
quille (  Renulites  opercularis)  est 
ainsi  appelée  parce  qu'elle  ressembla 
àun  opercule  njiiçee. 

ffPERCUJ^li^BS ,  adj^ct.  et  s.  f. 
•pl*  j  Opercufarifioi.  If oin  donnée  par 
fandolle  à  une  .tribu  de  la  lamille  de$ 
Aubiafiéfi^ ,  qui  a  pour  4'7pe  le  genre 
ûpcreularia. 

OPERCULE ,  s.  m. ,  opercuktm  t 
Ji^kel  (ail.) } Ud  (  angK  )  ;  c^per^ 
ehta  (it.)«  On  apfi^lle  ainsi  j  i^  an 
botanique  ;  rcspèce  de  couvercle  qui 
bnne  i^urne  if^  mousM^  ot  qui , 
soudé  irvec  e)le  pendant  ll^enneAs<e  , 
s^en  détAcbe  à  la  meUinté  ;  la  pj^ce 
foifacée  ^  pins  ou  moîn«  mobile,  qui' 
I^Gonvreles  outres  des. feuilles  asci- 
diées  (  es.  N^penthfis  )  ;  d'apr^és  Mjr- 
beli  un  renflement  en'  forme  de  ca- 
lotte (jfopiUe  embryptège  dje  Gaert-; 
Ber)qipi,  dans  certaines  graines  (ex. 
Camui  )  I  se-  trouve  à  un^e  distanoç 
quelconque  du  bile  ,  répond  à  la  ra- 
dicule ,  se  détacbc  pendant  la  germi- 
nation ,.et  ouvre  ainsi  une  issue  par 
laquelle  l'einbTyon  s'^bappe  ;  le  pe-. 
tit  couverclp  qui  ferme  le»  pores  de 
1  étii^niAe  «-dans  le  laurier  ;  la  valve 


^  enfliânièffe  de  ooiUMBcle  k  k  ma- 
turité. 20  £n  zoologie  t  4'aprés  lUi- 
ger  »  le  tragus  de  Toceitte  ^  qu^d  il 
«st  asses  alongé  pour  aouviir  -pn»- 
qne  la  cavité  auriculaire  ;  na  appareil 
composé  de  quatre  pièces  os^ekisea  , 
^ni  9  daps  la  plupart  des  poîssons , 
couvre  et  protège  les  brancbies  ;  ia 

E'èee  calcaire  on  çofnée  qui*  sert  à 
^  Einer  plus  ou  ni^ins  «ômpléiement 
ronyertureide  certaines  coquâlee  sni« 
i»lve9  ;  TassemUage  de  deux  à  qua- 
Ue  petites  pièces  cakaim  qui  ferme 
aupérieurement  la  «avité  produite 
xiar  la  réunion  des  :riil  ves  iei  jcoquvl- 
los  dites  coronales  ;  d'après  Linné  , 
la  fins  petite  des  denx  valv^f  de  cer- 
taines coquilles -inéquivalves,  sur- 
tout quand  «lie  est  plate. 

OPERCULE  ,  adj.  ,  operculatuj; 
bedeckaU  ,  gedeckdt  (  alh  )  ;  qui  est 
fermé  par  un  opeiieule ,  comme  la 
ct^suU  du  Convolvubts  operculalq , 
le  fruît  dn  Memordîea  opercuhtâ 
les  ceUi^  du  Ify^amena  operculata. 
SeditAQSsi  d'un  poisson  qui  a  des  ta- 
ches sur  ses  opercules  (ex.  Lahus 
OD^culaius).  Kîrby  donne  cette  épi- 

nete  aux  jreua:  des  infectes ,  quand 
U9  sont  couverts  dfun  opercule  (  ex. 
Noetua  eon^picillatfi  ). 

OPEBCUUFàB» ,  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  OpercuUfera  (  operculunt ,  cou- 
vercle, y»ro,  porter).  Jïom  donné 
par  Blatnvrtle  à  une  famille  de  la 
classe  des  Poljpîaires  ^  comprenant 
ceux  dont  les  animaux  sont  pourvus 
d'un  opdrciile  corné  servant  à  dore 
les  cellules  qu'ils  habitent. 

OPEaCULirOEME  ;'adj. ,  opercu^ 
liformis  {opercukan^  eon  vérole, 
fàrttta  ,  forme);  qui  a  la  forme  d'nn 
opercule  ou  d'un  couverte ,  comme 
1a  valve  plate  de  certaines  coquilles 
bivalves.  Ex.  Ostrea, 
'  QPÙIGÉPHâLE,  odj. ,  ophkepha^ 
lus  (îfK.;    serpent,  Kc^aAn^  télé); 


ie^eel 


tfS  QPHI 

OPBIClIillIES,  ft.  m.  pliir.  (ctft^t 
terpent ,  Ixl^i,  poÎMon  )•  Nom  don- 
né par  Dunténl  à  un  ordre  de  la 
classe  des  Poissons  >  comprenant  ceux 
dont  le  corps  alongé  et  arrondi  res- 
semble à  celui  des  serpens. 

ES.  /^.  Ophiok- 


THBS. 

OPHIDIENS  9  adj.  ets.  m.  plar., 
4)phidu  (oftç  *  serpent ,  lUbc ,  >Tes8em- 
bhnoe).  Nom  donné  par  Brongitiiart 
à  un  ordre  de  la  clasde  des  Reptiles  , 
<faL\  comprend  les  serpens  {amphibla 
arpentes  j  Linné)  ,  et  qu'ont  adopté 
la  plupart  des  erpétologistes  moder«> 
nés  ,  soit  comme  ordre  de  la  classe 
(  Guvier,  Doméril ,  Goldfuss,  La- 
treille  ,  Merrero ,  Gra j ,  Ritgen ,  Fi- 
cînus ,  Garus  ) ,  soit  comme  sons-or^ 
dre  (Blainville ,  Eichwald  ). 

OPHIDO8AIJRIBNS9  adj.  et  s.  m. 
plur. ,  Ophidosaurii  (  ofcç ,  serpent  , 
oovpoci  lézard).  Nom  donné  p&r 
Eichwald  à  un  ordre  de  la  classe  dû 
Reptiles ,  qui  comprend  les  Ophidiens 
et  les  Sauriens,  et  qui  correspond 
aux  Bispéniens  de  Blainville. 

OPmOGLOSSACéE8,  adj.  et^. 
pi.  y  Ophioglossciceœ.  Nom  donné  par 
Kaulfuss  à  une  tribu  de  la  famille 
des  Fougères ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Ophioglossum* 

OPHIOGLOSSÉES ,  adject.  et  s.  f. 
pi. ,  OphioglossMiB*  Nom  sous  le- 
quel R.  Brown ,  Kunlh  et  Borj  dési- 
gnent une  tribu  de  la  famille  de  Fou- 
gères y  ayant  le  genre  Ophioglossum 
pour  type  y  et  que  Bartiing  a  érigée 
en  famille, 

OPmOGRAPHE^  adj.  et  s.  m» , 
ophiogroDhus  (  of  ce  -,  serpent  j  ypôuf», 
écrire).  Naturaliste  qui  se  livre  spé- 
cialement à  la  description  des  ser- 
pens. 

OPHIOGRAPHIE ,  s.  f*  *  ophiêgra" 
phia.  Traité  des  serpens.  F. «H.  Lut- 
zeos  a  publié  un  ouVrage  sous  ce  ti- 
tre y  en  iQgp. 

QFSUQm&j^  adjectif,   iuphioiiu 


oftn 

( ^C )  serpent,  tUbç ,  ressemblance); 
qui  a  de  la  ressemblance  avec  un  9e^ 
pent,  comme  certains  Sauriens.  Ex. 
Angms^ 

QPHIOlbESy  ad),  et  8.  m.  plur. , 
Ophioides,  Nom  donné  par  Goldfustf , 
Ficinus'  et  Garus  à  une  famille  de 
Poissons  ,  qui ,  par  la  forme  de  leur 
corps ,  ressemblent  à  des  aerpens. 

OPHIOLITIQOE  9  adj  ; ,  ophioUM^ 
eus.  Éphithète  donné  par  Bronpiatt 
à  un  groupe  de  terrains ,  dana  lequel 
prédominent  les  roches  connues  aoos 
le  nom  d'ophiolite. 

OPHIOMAQVE  ,  adj.  9  opiioma" 
chus;  wfioiiaypç  ( of iç  ,  serpent ,  p^x^y 
combat  )  ;  qui  comW  les  aerpens. 
Ex.  Àgama  ophiomachus, 

OPHIOPHAGE,  ïïAi.jophiophagUt 
ôywtpoyoç  (  ôçi; ,  serpent ,  ^«7»,  man- 
ger )  ;  qui  se  nourrit  de  serpens.  Ex. 
Palco  ophiophagus* 

OPHIOSPEBME99  adj.  et  s.  f.  pL* 
Oplûospertneœ.  Nom  donné  par  Ven- 
lenat  k  uAe  famille  de  plantes ,  ap^ 
pelée  aujourd'hui  Ardisiacées ,  parce 
que  y  dans  beaucoup  d^espèces ,  rem- 
bryon  présente  la  forme  alongée  d'un 
petit  serpent. 

OPHISAUBES9  adj.  et  s*  m.  plur., 
OphisaurL  Nom  donné  par  Goldfusi 
k  une  famille  de  l'ordre  des  Reptiles 
sauriens,  jmi  a.  pour  type  le  genre 

OphisaurW'  ' 
OPHISAimOIDCS ,  adj.  et  a.  m; 

il. ,  Ophisauroldea.  Nom'  donné  par 

^' itzinger  à  une  famille  de  RepUlëa , 

ayant  pour  type  le  genre  Opkisau^ 

rus. 

OPHITEUX  9  adj.  Les  géognosles 
désignent  sous  le  nom  A^Anagéniie 
opkiieuxàes  roches  primordiales  di- 
verses ,  qui  sont  réunies  par  un  ci- 
ment veraAtre  de  serpentine  ou  de 
cfalorile.' 

Ophiure  ,  adj. ,  ophiurus;  ôfioo- 

poç  (ofcç,  serpent,  ©ùpà,  queue); 
qui  est  en  qUeue  de  serpent.  Le  Jm^ 
^minfiria  ophUurui  ^  «nsi  appeJé 


t 


6PPÔ 

piite  qae  son  stîpe  cylindriqtké  Ires-* 
semble  à  une  conleuvre. 

OPfllDJaiNÉES,  adj.  et  s,  f.  pi. , 
Opkiurinœ.  Nom  donne  par  Link  à 
une  trîba  de  la  famille  des  Graminées, 
qol  a  pour  ^pe  le  genre  Ophùirus. 

OPBRlHDfiES,  adject  et  s.  f.  pi. , 
Ophrjrdeœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Orchidées  ,  établie  par  Lindléj ,  et 
qui  a  pour  type  le  genre  Ophrys. 

OPHRinDINÉS ,  adj«  et  s.  in.  pi.  , 
(hkrydina.  Nom  donné  par^  C.-<G, 
Eorenberg  à  un  groupe  de  la  classe 
des  Infosoires  Poljrgastriques  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Ophrjrdium, 

OPHTHALMOTHBQUE  ^  S.  f.  , 
opkthùlmolkeca  (of6a>f«oct  œil ,  Otixi) , 
iioite  )'.  Kirbj  ajppelle  ainsi  la  partie 
du  corps  de  la  chrysalide  qui  protège 
les  yeoi^  de  Tinsiecte.   - 

OPLABIOIV,  subst.  m.yoplarium 
(  oirM  ,  sabot  }•  Necker  donne  ce 
nom  k  des  pédoncules  creux  et  en  for- 
me d'entonnoir,  qui  portent  la  fruc« 
tiâcation  de  eectains  licheiis.  Ex«  Çe^ 

OPLWHQBSS^adj^  et  s.  m.  pK, 
Oplophori  {  ôtrXov ,  arme ,  f fp» ,  por<* 
ter  ).  Nom  donné  par  Duméril  k  une 
famille  de  l'ordre  de»  Poissons  ho- 
IbbranchoS,  comprenant  ceux  qui  ont 
un  rayon  pointu,  libre  à  leurs  na* 
geoires  pectorales. 

OPOBIYZIDES ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Opomfrzides.  Nom  donné  par  Fallen 
I  une  famille  d'insectes  diptères ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Opomyza,    « 

OMPCM^,  adj.  I  àpposkus;  gtgen* 
uherstehendj  gegenstàndig  (  ail.  ); 
opposed  (  anglk  )  ;  opposto  { it.  ).  Se 
dît ,  en  botanique  y  des  parties  qui  se 
présentent ,  au  nombre  de  4eux ,  sur 
uii  même  plan  horiionial  et  vis-à-^is 
Pttûe  de  l'autre ,  comme  1<»  bractées 
du  Rafnià  opposita ,  les  cotylédons 
du  Phaseobts  ;  los/euities  du  Cory^ 
dalîs  opposUifoiia  et  du  Cfuysosple- 
niiait  oppositifoUum ,  \t%fltws  du 
Ly4imackia  *  juimmuAiria  , .  les  tq^^ 
ifi 


TàeaU±  iuFraxinusexeébwr^  les 
spatheUes  du  Seeale. 

OPPOSmPENNÎ  »  adj.,  oppositîy 
pmnatus  ;  gegenùèerstehendgefied^i 
(ail.  ).  Epithëte  donnée  vaxJeuiUes 
pennées  dont  les  folioles  sont  oppo- 
sees. 

-  OFPOSrrAIBE  j  adj.  y  opposita^ 
rius,  Candolle  donne  cette  épithète 
à  Vesiipation ,  quand  les  parties  d'un 
tégument  floral'  sont  verticillécs  sur 
deux  ou  plusieurs  rangs ,  et  qnecha* 
cune  des  pièces  d'un  rang  natt  rigou- 
reusement devant  celle  du  rang  ex- 
'  terne.  On  n'a  que  des  exemples  ob- 
acors  et  incertains  deeettedisposîtion, 
comm^  par  exemple  dans  les  pétales 
de  VEpimedium, 

OPI^OSITIF ,  adj.  »  opposiiiims.  Se 
dît  des*  éiammes^  quand  elles  sout 
situées  yis*à-¥is des  divisions  d'unpé- 
rianthe  simple  (  ex.  Liiium  ) ,  ou 
d'une  corolle  (ex.  Primuia);  des 
cloisons  du  fruit  y  lorsqu'une  ou  plu- 
sieurs cloisons  placeiitariennes  ren- 
contrent le  mUien  des  valves  parleur 
bord  (ex.  PauUinia pinnata);  dit%pé* 
taks^  quand  ils  sont  placés- devant  les 
divisions  idu^alice  {fm^Berbons), 

OPPOSITIFUNSE  9  adj.  .^pposùî- 
fiorus  {opposUus^  opposc,^o/y  tleiir)  ; 
qui  a  les /pédoncules  opposés.  Ex. 
Thjrluchlntn  oppositifiorum* 

OPPOSITIPOUÉ  9  adj. ,  oppositi^ 
folids  ;  gegenûkersiehendblâttrig  , 
paarhlàitrig{9\\,}  {pppo^Uus^  opposé, 
folium^  feuille >•  dis  dit  d'une  partie 
qui  nait  du  point  diamétn^meht  op^ 
posé  à  celui  d'où  part  la  feuille , 
comme ^  Vépi  du  Fumana  offifiùudis  , 
leêJkurs'dvL  Solanum  Dadcamara , 
la  grappe  du  Hêmiaria  glabra , 
V ombelle  àm  Cicaiavirosa^iê,  pani^ 
cule  dnJlumesf  Lundria,  les  vrilles 
du  yiiis.  vinifera*  On  donne  aussi 
celte  épithète*  à  des  plantes  qui  ont 
le»  feuilks  opposées  (ex.  Sageretia 
opposinfiUa^  Neœa  opppsàifolia , 
Trichophjrllnm  opposUi/olmm  ). 


Gegenûhersiehen  («U.  .)•  3e  oit ,  eo 
«strQBamie,  de  Vv^c^  ^e  deux  corps 
Cftlcale»  i  quand  leur»  lonsi^tudc»  d^- 

fèreutd^  i3o  degr^*>  e«»l-à-d»re 
qiiie)c»  Arcs  de  laiitude  ^pnjt  aur'^e 
même  plan  perpendiculaire  à  rédip- 
iique  ejt. passant. p9r  son  pôle,  piais 
dans  des  résous  op^^ées.  • 

,OPSipj|lÈ7igS 9 f .  m.,  opjiomc^ 
trma  (oii^n,  vue,  farpf A»,  mesurer), 
luslrumenjt  ioveiUé  par  ]Lvbot  pour 
détermiaer  les  limites  de  la  vue  dis- 
tificite  cbez  iles  diver«  jndïvidus. 

OPTIQUE,  s.   f. ,  opfice;  ôjitixq  ; 

.Lichtlchre  (  aU- )  (îffTOfwti,    yoir). 

Fafiie  de  jù  physique  qui  traite  dés 

phénomènes  de  la  lumière^  etspécia- 

(emeut  de  ceux  qui  o^jt  rapport  à  sa 

.propagali'^n  en  ligne  dJi'ectc. 

QP'I'IK^DE.^adj.  9  fiplicus  ;  oirrcxoc; 
qni  û  rapport  à  ropû^uc,  à  la  vue,  à 
û  vision.  On  appelle  àngie  opUqOfi  , 
deilui  sous  lequel,  on  voit  un  corps ^  et 
uxcs  Qpiiqiies ,  dans  les  cristaux  y  une 
ou  deux  dirt;ctions%u,ivont  lesquc;Ues 
.  nu  raj^on  lumineux  ue  se  divise  ja- 
mais. JB.a.biu('au.rDçsvoidy  nomme 
optiques  d^'s  pièces  plus  ou  moins 
bombées  de  Uiacedes  insectes- m jo- 
dair4  s ,  qui  euioùrent  r.neJl ,  montent 
jusqu  a  jù  hase  des  antennes ,  et  s'é- 
tendent jusqu'au  verlex  et  derrière 
l'aûJ. 

aPll.\Tl^c£li^  9  adj.  et  s.  f.  pj. , 
OpuntiacKOi^  Nom  donné  par  um- 
doUo  SI  une  tribu  de  Ja  lamine  des 
CuciiU47s,,qB>  A  pour  |lypc  je  ge.^e 
Opuntia* 

ÛPUNTIOm^  ^  (^djM  opuaiioid^s. 
£pitbèic  donnée  aux  orlicul  liions 
dira  ramidcs  du  ^atrachosp^rma  l^- 
iri4a\  .psLtce  quelles  xapp' lient  la 
d'sposilioo  dfyi  Wges.  ariioulées  du 
Cactus  Qpmiia*   , 

0|^ ,  s.  m. ,  aurum  ;  ;^?o;  ;  GqIcL 
(ail.  •  apgl*)  ;  ovo {ii.).  Métaj solide 
el  jaune^qui  enit  cojinu  depuis  la  plus 
bai^tc  auii(}uiiét. . 


,.  lîp,  svhst.  îa.,  impMëf, 
turbo  ;  x^P^^  9  Çi^àfer  (  ail.  )  ; 
storm  (ABgl.)  ;  tmpesta  (it.)*  Mé- 
téore désastreux  dont  les  ^^  ne^ 
font  sentir  que  4^ns  des  endroits /cyr^ 
cottscri,ts  y  qui  a  jieu  d^ns  des  n^éf» 
épaisses  ,  forlement  éjec^ris^  ,  et 
qui  s'accompagne  de  tonnerre ,  d^é> 
jclairs,  de  pluie  abondjsqte,  de  ffde 
et  de  vents  inclinés,  souiSJ^o^  {^r 
bourrasques. 

pRfQ£49L,  adjw^t.,  procdfasut, 
tempesUiosus  }  «uX^LbtJôs  ;  s^urmisck 
(il^.)  ;  storn^y  (ang^.)-  Se  dit  de  JL  at- 
niôspiière ,  quand  il  s'j  forme  Jfn 
orage. 

^iS$h9  adj. ,  oraiis  (o* ,  JMmeb^. 
Épit^ète  donnée  par  BlainTillc  à  l^çn 
des  segmens  de  la  jéte-d^  ,Cbé>qpo- 
des,  celui  qui  formelcur  )>oucbe. Qn 
Rapplique  aussi  à  des  auimiiux  qui 
,onlla)>ouche  ou  la  partie  aniériçiy^ 
delà  face  d'uOe  autre  couleur  .que Je 
reste  de  la  tête  £x.  'JdiaorafU, 

ORAIVGJÊ  9  a^j.  ^  aurttfitûuMs ,  a^- 
rantius^  croceus  ^  cfocatus  y  Jfaa^- 
meus ,  ign^us^  vlftlUnus;  xpv«oti^n;; 
pomenauzen/dirlfig  (al^..).  («'une  des 
sept  couleurs  piiu.cif ^cs  du  spec- 
tre solaire  ,  qui  est  np  m^lan^*  de 
jaune  et  de  rouge  en. divecses|Mropor- 
tioui. 

>  a 

ORATE  ,  s.  m. ,  bras»  Synonyme 
inusité  i'aurate.  f^ojr»  ce  .mQt. 

jQRBJE  9  su^t.  m.  ,  orf^is ,  orbUft  ; 
.^/eisùalm  ( aji^l.  )  ; ort  ( angl . ).  JU^e 
courbe  suivaut  laquc^lle  l«s  ^ai^èles 
et  les  comè.tcs  ^routeot  jeurjuouve-' 
ment  périodique  autour  du  Sol^eili.ct 
}es  satellites  leur  rotation  autour  d® 
la  planète  principale.  Cette  ligne  i 
i}u*on  imagiuc  mei^  par  toutes  les 
positions  suencssives  au  contre  des 
cocps  célestes  durantleur  mouvemfnl 
dattf^  l'espace,,  n'a  pas  plus  de  réalité 
que  U's  paraboles  décrites  par  l^pieo- 
jectiles  à  la  surfaire  de  la  terre. 


f 


f 


« 


form  d^un  qercle ,,  cooMOe  1^  capsuf^ 

ç<rtt2ç  da  NtHraM  grostrçi^  ^l^çor 
^tidqrm  d^  i^i^ii  çregUans  x  W  «^z*^ 

bens.On  ^^BÏ^imnJwm.^'^Al^^àKf 

dfsft  cog^ilUs  UyaLf #»  d99>t  loft  Wvm 
fifl^^eAt.deft  ÏH^dA  igakfi^u^  on 

b^cjpi  d^  f(Hm««F^^  (M»  4C«i«iFn 

OBBICldLAIBES  9  adj.  ela^A»  pk^ 
QibiçM4ç^^  Notndott^é  pATrliamÙe, 
CMvifiT.^  Ic4nwiR»l^et  £i«iiwaldJi  uim 
tribu,  de.  I|(,fmaiUe  doi  GrMtacé».  d^n 

q)M,oot  U  tett  Ql>lpilg^  Q¥€|'d0. 

4fti^ÂMt9  cirwinîrft,  f|rov6^a^t  de  Uj 
^le  dn  U  c9n»Ue^  qui.  epUwm  \m\ 
^Hf^vm  Âe  i%£iw:tifi«auan  dan»  qiwl* . 
qiic»  S4^Ua^  on»  réiMsptacle  orbi-*. 

'^-pipjdÎQq  di^qn^l^pies  Qfsifoaiyce» 
(es,  NiduUapùk)*  Ce  nooiia  élé.doMuié' 
*9tai  4.11a jC»rpt  fibiie.c^o  les.pifitil» 
^«ft?gjr«fféft.  f«ti»ettk  iwrlei  fruit.dn: 
i4^iUêW  irimgstris. 

OmilCXa ,  adj««l.,  orbiatUaus  ; 
^MTCSHO^  (aUOi  qnia.  use  forna» 
orbîculaîre,  comme  la  ciipjif/edaMi*. 
cf^fm^umuiikùrl^iadatui^,  \t$j€uiJUès 


lOBfifi  179 

de  quelques,  araignée»^  le  carstht  dîv 
l^amn^rù^ ,  le  çorpa  dn  Par Af^ar  oiw 

MUCVIiÉft,  adj;.  et  a.  Bi«  pL^ 
Otfbkukui*  Nom  dpnaé  par  Lamarak 
à  une  famille  de  Crustacés  déeapodee 
kttflli^uws,  reirfQtfliaDtoeÉx  q«i'oDt 
felaiÉ  généndent&tarraadi  oaotbi^ 
o«kùr#» 

miBVLLB',  s.  f.,  orbillâ;  Sckelichen 
('al!.  ).  Acharîus appelle  ainsi  des  cou* 
ceptaçles  orbîculaires.,  radi^  ,  c*esN 
à-dire  entourés  de  fibnQes  à  leur 
bord  ,  entièrement  formés  par  le 
tliatte ,  et  de  même  couleur  qnie  hu 
(ex.  *Usnea).  Ckndolîe  applique  ce 
i|onvaux  conceptacles  dfes  Parmetta^ 
dont  l'extérieur  est  unecontinuatioa 
dta  tballe  ;  et  l'intérieur  ofire  nue 
coureur  différente  de  celle  de  ce 
dernier. 

aroi!KAIBIÎ  »  adji. ,  orbùarU;  qui 
a  rapport  à  Vorbîle.  On  appelle  plitm 
mçfi  orbitaire0>.^.  celles  qui  entoureiM; 
l^s  yeux,  desi  oiseaux* 

OBBOX»  a*  tf^orbimir^jgftii  ;  P2flK 
nê4mibahn{M.)  ;  orMt-(jUïfL),  Bd  as- 
tronomie, oomotestfl^BQiijnM<l'orfcu 
Sa  zoologie  y.  il(  désigne  la  caTÎté  qui 
senforme  rœil  (  Augenhohie  ,  M»  )» 
Cependant  on  l'applique  aussi ,  dan» 
lea^VMmiBiifèreft  9  à  is^porlioii  de  cette 
oavtké  qui  s'aperçoit  par  la  aaîUtè 
qii!eUefaitau  dehors  (Angenkrw, 
atU  ))  et  damJes  oiseaux  à  la  partie 
iulerue  de  la.  régioa  ophtfaalaaîque  -^ 
celle   qui   avoisine  îmmédîaieDMtti 

l'<Bi|< 

QRBITàl«BS>  adjéett  et  s.  f.  pL  , 
Oràitêlm  (0  rbis ,  cencie  >  teAs ,  toile).. 
Nom  doué  par  Lalreille  à>une  triirai 
de  la  faiDiUe  des  Aranéidea)  eompr&* 
nattk.cdlés  qui  fofttdea  toilei  en  ré» 
soaoL.régulier^  composées  de  cereles- 
concentriques  coupés  par  des  rayona 
droits  qui  parlent  du  eeotve* 


i8o  ORËÏ 

lorante  qui  a  été  extraite  de  ta  racitio 
de  l'orcanelte  des  teinturiers. 

<mCH£9TIDES,  adj.  et  s.  m.  p\., 
Orchesùdes,  Nom  donné  par  Latreille 
i  an  gpronpe  de  la  tribu  des  Charan- 
joaidea  >  qoi  a  pour  type  le  genre 
Orehestes. 

ORGHIDÉ,  adjeet* ,  orchideus* 
£anddUe  appelle  ainsi  les  corolles  ou 
férigones  qui  ont  plusieurs  lobes  pro- 
iondément  divisés  ,  dont  les  supé- 
rieurs sont  dressés  et  l'inférieur 
^talé. 

OH€HIDÉACÉ9  adj.  ,  orchidea^ 
ceus.  L,*C.  Richard  a  proposé  cette 
^^pitbëte  pour  désigner  les  racines  qui 
aoot  formées  de  deux  tubercules  ac- 
collés  y  comme  celles  des  Orchis. 

OllGHIDÉES  9  adject.  et  s.  f.  pi. 
Famille  de  plantes ,  établie  par  Lin- 
|ié  ,  et  adoptée  par  tous  les  bota- 
nistes, qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Orchis, 

OEGUVE  9  s.  f. ,  orcina.  Nom  don- 
né par  Robiquet  à  la  substance  qui , 
Sar  l'action  d'un  alcali ,  sous  1  in- 
uence  de  l'air ,  donne  naissance  au 
rouge  de  lichen  du  Lichen  deaibatus, 

OBDVBIGOLB9  adj.  Épi thète  don- 
née k  un  insecte  (^Erythraus  quis'^ 
miUiarum  ) ,  qu'on  trouve  dans  les 
décombres  amassés  par  les  inonda- 
tions. 

OBWfJiAROy  adject.  ,  auritus; 
«koXixvo^  ;  langohrig  (  ail.  )•  On  a 
doiiné  cette  épithète  à  des  animaux 
mi  ont  les  oreilles  d'une  longueur 
oémesurée  ,  comme  celles  du  /^e^- 
-Dertilio  auritus ^  qui  sont  presque  aussi 
longues  que  le  corps.  Elle  désigne 
aussi  des  maminifères  qui  portent  une 
touffe  de  longs  poils  à  la  partie  in- 
terne de  l'oreille  (  ex.  Jacehus  auri^ 
tus  )  f  et  des  oiseaux  qui  ont  les  oreilles 
couvertes  par  uii  pinceau  de  longues 
plumes  emlées  (ex.  Podiceps  au^ 
ritus)* 

OREUXE  9  s.    f .  ,   auris  ;    ov;  ; 
Ohr  (ail.)  ;  ear  (aogl.)  \  orecchJia(iL)n 


6K6k 

ôfsane  de  l'audition.  Dans  le  langage 
ordinaire  y  oreille  s'entend  spéciale- 
ment du  pavillon ,  c'est-à-dire  de 
l'appareil  externe  destiné  à  favoriser 
la  réception  des  sons  ,  ou  du  moins 
par  l'orifice  duquel  ceux-ci  Tont 
ifrapper  les  organes  auditifs  internes. 
Au  figuré',  ce  knot  s'em ployé  pour 
désigner  la  finesse  de  la  sensation ,  ou 
le  jugement  du  se§s  de  l'ouïe.  At^ir 
de  r oreille  ,  en  ce  sens ,  c'est  avoir 
l'ouïe  sensible  ,  *  fine  et  juste ,  de 
manière  à  être  choqué  du  moindre 
défaut  d'intonation  bu  de  mesure ,  et 
frappé  des  beautés  musicales. 

OREILLE,  adject.  ,  auricidatus» 
Synonyme  inusité  à'auriculé. 

OREfLLETTE,  s.  f. ,  auricula.  Gè 
nom  est  donné  à  des  stipules  ciffertes 
par  quelques  Jungermanma ,  qui  sont 
en  forme  de  capuchon,  pédiceliées 
par  le  côté  ,  et  insérées  an  bas  des 
frondules ,  dont  on  doit  les  regarder 
comme  de  simples  appendices.  Quel- 
ques entomologiste»  appellent  oreil^ 
Uues  les  paraglossesdes  Âpiaires.  F"* 

AuaiGITLE. 

OREILLON  ,  s.  m.  On  donne  ce 
nom  au  tragus  du  pavillon  de  l'o- 
reille ,  quand  il  est  très-développé  , 
comme  dans  quelques  Chéiroptères. 

ORÉ06NOSIE.  f^oyet  OaoGNOSiB. 

ORGANE 9  subst.  m»,  organum ; 
opyatvoy;  Organ  (ail. ,  angl.)  ;  organe 
(it.).  On  déligne  sous  ce  nom  toute 
partie  quelconque  d'un  corps  orga- 
nisé qui  exerce  une  action  spéciale. 
Les  organes  sont  des  parties  diverses, 
ni  dificrent  essentiellement  les  unes 
es  autres  par  leur  forme ,'  leur  po- 
sition respective  ,  et  surtout  la  fonc- 
tion à  laquelle  chacune  est  destinée  , 
de  l'ensemble  desquelles  résulte  l'exis- 
tence du  tout ,  et  qui ,  généralement 
parlant ,  ne  peuvent  être  désunies 
sans  qu'il  s'ensuive  la  destruction  du 
corps. 

ORGANIQUE,  adj.  ,  organicus  ; 
organise^  («U.);  pt^ow  (angl.)  ,•  or^ 


î 


orga: 

ganieo  (it.)  ;  qui  a  rapport  k  Varpt^ 
nisaiion.  Les  corps  organisés  sont 
4^8  composés  qui  ne  peuvent  être 
prodaîts  que  par  les  forces  consti- 
tuant  l'état  de  vie.  On  appelle^/io- 
tions  organiques  celles  qui  sont  com- 
munes à  tous  les  corps  organisés, 
comme  I9  nutrition  et  la  reproduc- 
tion* Mirbel  nomme  sommets  orga^ 
niques  4es  fruits  ^  les  points  d'atta- 
che des  stjles  et  des  stigmates  y  soit 
que  ces  parties  persistent,  soit  qu'elles 
se  détruisent. 

ORGANISATION  9  s.  f. ,  organi^ 
safiq;  organiuaxione  {it.).  Eut  d'un 
corps  organisé  ;  ensemble  des  parties 
qui  le  constituent  et  des  lois  qui  ré- 
gissent ses.actipns* 

ORGANISA^  adj.  ,  organisatus ; 
org^amsin  (ail,);  organàzato  (it.)  ; 
cpji  jouit  de  l'organisation.  Bory  dé- 
finit les  eorps  organisés  dei  êtres  pé« 
rissables  ,  où  toute  base  moléculaire^ 
obéissant  à  des  lois  d'assimilation  dont 
le  mouvement  paraît  être  le  premier 
principe ,  est  asservie  à  des  formes 
spécifiques ,  de  la  complication  des^ 
quelles  résultent  des  individus  jouis- 
sant proportionnellement  de  facultéie 
végétatives  et  vitales.  ^ 

ORGANISME  ^  s.  m. ,  organismes. 
Ensemble  des  forces  qui  agissent  dans 
les  êtres  organisés. 

ORGANODYNAim  9  s.  f . ,  orga^ 
nodjrw^n^a  (mtocvov  ,  organe,  jvvafxeç, 
force).  CandoUe  a  quelquefois  em- 
ployé ce  terme  comme  synonyme 
àe  physiologie  f  et  exprimant  plus 
clairement  l'idée  qu'on  attacbe  à  ce 
dernier ,  dont  la  véritable  significa- 
tion est  celle  de  physique, 

OBGANOGRAPflkE  ,  s,  f.  /  orga- 
nographia  (oj^ymov,  organe,  Tpâfu^ 
écrire  ].  Description  des  organes  d'un 
corps  vivant  quelconque. 

ORGANOGRAPHIQUE  ,  adj.^  or- 
ganographicus  ;  qui  a  rapport  à  l'or- 
ganograpbie.  Les  termeslorganogra^' 
phiques  sont  ceux  dont  on  se  sert  , 


ORÏG  i8t 

dans  la  description  des  anSmaux  et 
des  végétaux ,  pour  désigner  les  or^ 
ganes  dont  leur  corps  est  composé  , 
et  toutes  les  modifications  dont  ces 
organes  sont  susceptibles. 

ORGANOIDE9  adj.,  organoides 
(  Spyovov  ,  organe ,  ii9oç  ,  ressem^-» 
blance  ).  Se  dit  d'^n  minéral  qui  pré- 
sente la  structure  d'un  corps  oi^nisé^' 
par  exemple  du  bois  ou  d  un  madré- 
pore. Ex.  Calcédoine prganoïde. 

ORGANOLEPtiQUE 9  ad}.,  orga* 
nolepticus  (  o^yavov ,  orsane ,  Xnrroç, 
délié).  Ghevreul  appelle  propnétéf 
organoleptiques  des  corps ,  l'impres- 
sioir  qu'ils  font  sur  le  toncber ,  1  odo« 
rat,  le  goût,  et  toutes  lès  actions 
qu'ils  peuvent  exercersur  les  organes 
intérieurs  d^nù  être  organisé  vivant» 
•  ORODES  9  s.  m.  pi. ,  Orides.Vom. 
donné  par  G.  Pauquy  à  une  famille 
de  corps  pondérables ,  qui  a  l'or  pour 
type. 

ORIENT 9  s.  m.,  oriens ;itvotrokh; 
Ost  (ail.);  et^st  (anel.);  ori>Are(it.). 
Point  du  ciel  où  le  doleil  et  Jesétoiles 
semblent  se  lever. 

ORIENTAL  y  adject. ,  ùrieniaUs  / 
àvoTo^ixoc  ;  morgenlàndiseh  ,  bstUck 
(ail.);  eastern  (  angl.  )  ;  orienta'» 
le  (  it.  )  ;  qui  a  rapport  à  l'orient» 
On  dit  une  planète  orientale ,  quand 
elle  se  lève  avant  le  Soleil*  La  décli" 
naison  de  l'aiguille  aimantée  est  orien* 
taie,  quand  le  pôle  austral  de  cet 
instrument  passe  à  Test  de  la  méri- 
dienne. } 

ORIFORME  9  adj. ,  oriformis{os, 
boucbe  ,  forma ,  forme  )•  Se  dit  queU 
quefois  d'un  orifice  qui  a  la  forme 
o'une  bouche,  ou  qui  en  fait  \sfi 
fonctions. 

ORIGOHE  9  snbst.  m.  ,  origoma: 
Necker  appelle  ainsi  des  conceptacles 
à  peine  saillans,  qui  s'ouvrent  à  leur 
sommet  par  un  grand  nombre  de 
très-petites  dents ,  s'évasent  en  ma- 
nière de  corbeille^  contiennent  des 
corpuscules  reproducteurs ,  ets'ob- 


tSa  ORMI 

servent  mr  h  fronde   ées  JtAf^ 

OBlOli»»,  ttd{«et.  iBt  à.  m.  pi. , 
OrioUm.  Noni  donii^  pftf  YtgôH  à 
un  groupe  4«  la  tribu  deé  Denifrbft'* 
très  Ménilides  ^  qui  a  (loor  type  le 
genre  Oriolut^ 

OIUSIiOIiOGIB  9  é.  f»  ,  orîrmoAy^ 
gM  (  <^i9ptt ,  d^ienniMtfôb  ,  Xôfx  ^ 
dîMours);  Kirby  appelle  ainsi  lé  pâfe« 
tie  de  l'histoire  fiAtnrelle  qui  est  tf^ 
SÊCtie  à  l'explioarioti  des  ternies 
techniques  dont  on  Mï  usage  dâné 
Il  soiettce« 

OBL£  9  8.  tn.  On  donne  ce  nom 
au  contour  d*un  cratère  de  volcan. 

OBNÉPHILES9  adx.  et  s.  m.pK  , 
ûmephili  (opvJVy.  bQÎs,  ffiXt»,  ai* 
mer).  Mom  dopné  par  Dnm^  à 
une  famille  ^e  l'orare  dea  G>léo^ 
ptères  I  comprenant  ceux  de  ces  ia-^ 
aectes  qui  vivent  dans  les  bois.  F'o/êM 

SrLTlCOLSS, 

OBNimnronK  ^  ad)  «^  ornUhipotUi 
{  <^tc< ,  oiseau  ^  itoro  ^  dévei^r  ). 
IJOrbelUa  ormthwffrë  est  alnrf  ap'v 
pelée  parée  qu'en  l'a  iréttvée  mf  nn 
corbeau  mort. 

MOflTHOGÉniLV,  adj.,  afni^ 
thôcephabis  (SpTu^ ,  <2riseàu,  m^aX^î, 
tête)  ;  quia  la  forme dTuiie  iéte  d'oi- 
seau ,  comme  la  coquille  de  la  Teré^ 
hratula  brnîthoàêphala.  Le  petit  bec 
placé  au  sommet  des  vésTCuFes*  in 
f^caicheria  bmithotepkala  lai  donne' 
quelque  ressemblance  avec  Isf  tête 
d'un  oisean* 

OlMltOOCÉMALMOAS,  ffdj.  et 
s*  m.  pl. ,  Orfiiihocephàloidei.  Vtixti 
dontfé  par  Eich'^ald  à  une  famifledef 
Reptiles  sauriens ,  qui  a  pour  tjpe  fe 
genre  Ornltkôcephacus , 

OR!^rf BfO ftlËS  ^  adj.  et  s.  m.  pif. , 
Ornithoîdes  (  Spviç  ,  oiseau  ,  mtf^ , 
ressemblance}.  Nom  cûflec(if  ])af 
lequel  Blainville  propose  de  <fésignei^ 
les  Reptiles  Chëloniens ,  Sauriens  <*t 
Ophidiens ,  cûirtî  rorganisafion  des- 


OllCffi 

qtnl»  eè  eelle  «M  diéKix  fl  IMWé  M 

ORimWMOVlB^  s.  f. ,  èhfdfcN 
h^  f  Fhg^Mdè  (  ait.  )  (  %^^  » 
otséau  ;  X^  9  diMuYs  ).  Bhmcîké 
de  l'htetoii^  natuftllè  qtli  Iraittî  dé 
Vhfsittfta  de»  ètaeansi. 

ORnmotiOGiQtJfi  j  idH. ,  nrn^- 
thbi&gîèus)  qîii  à  i^ppèrl  ftToHiitlio- 
tbgie. 

ORMllmitiOfttMB  y  àûy  et  S.  itt.^ 
d^Hdhnlégisttti  tfatiifcnliktè  qui  é'oc-^ 
cupe  spécialement  de  l'éilidë  déa  oi« 

seauti 

onnttHoiinfiB  ^  àd}«  «t  ^.  itt. 

((1. ,  Ofnithbtnfii  {  Spvéc  ,  ttisëatl , 
fi^Cadi,  sucer).  Nditi  dondé  par  Dtt^ 
méril  à  une  famHlë  de  Viè^té  dei 
kisécté^  aptères ,  dbitipmiant  <*enx 
nui  vif èâi  en  ^i^leé  sur  lé  «rMjM 
des  oî^eatiT. 

OMirttMlltNfOl! ,  iÉd]. ,  <yr^ 
îhofkpichiUf  ilp^i^  y  oiMiÉii*  ^i^6('» 
iec)  ;  qtii  a  là  torifré  B^rtxi  bec  d'oi- 
fliean ,  cothmé  les  tégiimeér  dû  Trigé^ 
iiélla  drmtkorfy-nehof  ,éi  la  éèfô^né 
des  organes  éetikeU  de  VOriàïdiûM 
ôrnithocèphàbini, 

immsHtHÈtiy  aH].  éi  é.  t.  pl. , 

Oro&ancfte^?.  Famille  de^fante^,  éta- 
blie par  Vehtenait ,  ({iA  i  poiii  i^pc 
le  gedrc  Orobanchè. 

OROBANGHOIUÊd.  F&jréi  Ôià- 

OMonmiÉ  y  tfûM.  f. ,  ôfâgnûéU 
(t^oçy  montagne,  fvoîoti,  connaia* 
sance).  f^arfie  dé  la  A^fdéràTôgîe  qm 
fraHe  de  ïliTstot^  ieê  niontirgS^  en 
desrocliés.     ^^ 

ORtfOltAFlttt  y  9,  t.  y  àrôgtaphîà 
(  opoç ,  montagne  ,  7p«ç6) ,  ééfi^e  ).  Sy- 
non^Aie  &ùrognoiU. 

OROfhrDlMXOft^flME  ,  suM.  f. , 
ôfohyélrogtaphia  (8f/îoç,  itrontagné, 
u^6>p ,  eau  i  ypaf 0) ,  '  e^ôrire  \  Hi'aiofre 
des  eau<  qui  découferrt  ikê  xn'on- 
fagnes,  ouhisf'ofre  des  eaux  etdesfoi^ 
mations  g^og^nostiques  d^nne  eontrée. 


OEJFB 


l'orobjdrograf  Iiie» 

Orontiaceœ*  Trîba  dé  la  famille  des 
Anâddes ,  établie  par  Hunlfa ,  qvî  k . 
poar  Ijpe  le  ^nré  Orontium. 
..ORTAIiIilEI»,  màj.  et  a.  m.pi.y 
OrUdèdes,  Fanitlle  de  If  ordre  des  Di* 
plérea*  établié.parFaUeB,  <(iit  a  pour 
type  le  genre  Ortalis, 

ORTHACAATf  HE  ,  ad}. ,  ortnaeàn  - 
/io^  (4p^ô«,-  d^oit,  onavOocy  ëpmé); 
qui  a  ëea  épinea  droites.  JSnL^Echi/io** 
cactus  orihacantkus,  Zivjrphuâ  or-' 
thapfirifhm, 

O&THAÉPVftfiYI^^ÏIflB»,.  adj.  e< 
a,  m.  pi*,  OrthaefurrhrncKi  {è^ii^i 
droit;  àtcvùcy  Imit,  fôj^^  hea)i 
Nom  donné' par  J.-A.  Ait^n  à  nne 
famille  de  l'ordre  deé  Ancistrôpodea^ 
eomprenlant  ièà  oiaeainc  <]fàî  onff  le 
bee  droft  e%  életé^    . 

OWmÊAnoOÂCrViXÂ ,  «dy.  et' 
a.  m.  pi.  y  Orthaptodaetjrli  (o^oç,' 
bîen^  âirro* ,  lier  k ,  dJém^rXoç»  dptgt). 
Ij^om  doimé»paff  J.-A*  &itiren  à  ifoe 
ftnîHo  de  Ferdre  dca  Baptopodes, 
OMMpferiàPt  les  oiaeâtnt  At  proie 
dwrneé  c^  eot  les  serretf  trèa-pui»- 
aantaa*  ., 

ORTBOBASIQUE ,  adj. ,  orihûha^ 
sicàs  (ofuSoç ,  droH  fi^cç,  b:ise). Éf>i- 
tliètè  dpnnée  par  Naamami  anx  sys^ 
témei  deérîatallisation  à  coordonnées 
ortbogonalea  on .  reetangnlaires ,  sa  • 
fmt  :  le  fesanlaîre,.le  prisanati^e f 
lé  pj^nrnîdal  et  lé  rkomboédrique. 

ORTHOCaàlJB  y  adjeet. ,  orthacùtlUs 
(  o]bOôç  ,  droit ,  -Màka.  «^  înteatins  ).  Épi- 
théle  donnée  par  C.-0.  EbreAbéi^ 
•nz  Infaaoîréa  ei^térodèles  dont  w 
tâùtl  intestinal  eat  droit,  parallèle  1' 
l'ane  lengitttdimL  dn  eorpB  de  Kan^- 
m\;  et*  ponrTU  d'nne  boadie  en 
avant  ^  d'un  anus  en  arrière. 

mrcdlDOÉKAlU ,  s.  m.  ^l. ,  Or- 
tkoeeratà{èfÛoçy  droit ,  répatÇy  como). 
Kom  donné  par  Latreille  ài^ié  famille 
de  CépMofNodei  9  éomfiMianl  eenîc 


omnar  isa 

Jttf  emi  dei  oofDÎUei  ^  aftoiaonikéea 
roites ,  ou  projetées  en  ligne  droite 
après  nrie  courbure  plcia  étf  nioîiis 
prdBoqeée.,  . 

eaiHOGÂRE  y  adj.  y  orthoêerasj 
orthoeerits  (  op6ôç  ^  droit ,  xiffotç ,'  corne)  ; 
qui  a  des  cornes  drortea,  oi»ntme  In 
Cerctiatephabu^  orthoceras^  dont  let 
carpelles  se  prolongent  à  leur  sanonet- 
eâ  une  longne  corne  dhftte;  eu 
comme  Ylsàcariia  orthoc^à,-  doni 
lés  sommefa  conîqnea  et  atonies  sont 
presque  droite 

.  OATHOGiBBSi  ^  adj.  et  ë.  m.,pl.  / 
ONkoeérafa.  Ncn»   donné  par  La-< 
mardi ,  BlainVille  et  Latreiife  à  unir 
famille  de  Céphalopodes  poljtbaW 
macés;eonipreÉant  cethÉt  dôM  Idoo- 
qnifle  est  droite  où  pen  ihrqtfée  ,*8enbi 
anenrielratcè  d'enreaÎMient ,  et  ayant 
pnvr  trpe  le  jjewèie  Orikoeemu  f  p9if 
MtreilW  et  Seboenberr  à  nne  sectimi 
de  la  famille  deaRfaynebofibores  ent 
Gurcalitmidesi  ^^  Incpiâlé  se  ran- 
gent ceux  de  ces  inaeetea  qui  ont  lesi 
antennes  droites^  et  non  coudées. 

OdRTHOCLADB ,  adj. ,  orthoeladpê- 
(op9o9,    dfoity  xlkxjoc,   branche W 

2uia  des'raineamc  droâts  oudressési» 
\x,  Hjrpioim  oftkaçladon* 
ORTHOQOLYlBEd,  adj.  et  s.  m.» 
pi.  f  OrthoeofyiM  («iiôdç,  bien ,  né^ 
>vfA^c,  plonceon)'.  Kom.  doiiné  par 
J.-A.  Ril;gen  à  une  famille  d'obeanxr 
aquatiques ,  contenant  ceinc  qui  plon^ 
gent  par  exoeUenoà. 

OBTHODAOVirLB,  adjeet. ,  ortho^ 
dactjrbis  -<  dp9oc  ,  droft  ,  MctiAtfç  , 
doigt)  ;  qui  a  le»  doigta  droits.  VObir 
siàm  orthodaeijrliém  à  les  dcffgta  dn 
ses  bras  iongn  et^  droits.  • 
.  0ATfi01>0MTâ,  ad^,  orthvdam 
(opMc,  droit',  M»Ct9  dent)}4iui  a  let 
dedts  drdli».  Er.  PhfàeHr  oriho^ 
don. 

ilRTHOÉDRfQVi^;  M}. ,  orfftde- 
dricus  {ipBoÇy  droit,  W^ ,  base); 
Epitbète  donnée  psirNanmànn  à  un 
ajraténf  ié  erâfansntioB'  dins  lequel 


164  ORTH 

les  i>laiii  ûàwiimnéê  font  perpendt* 
colaîret  entr'eax. 

OBTOOPHIDES9  ».  m.  pi.  9  Or* 
tkophides  (ôpOoç,  bîen|  ofiç,  serpent)  • 
Nom  donné  par  J.-Â.  Rîtgen  à  une 
famille  de  reptiles  Ophidiens ,  com- 
prenant les  serpens  par  excellence , 
œnx  qui  onlle  corps  garni  de  plaques 
coroëes. 

ORTHOPLOGEES^  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  Orthoploceœ{io9ôç , droit,  ir>owQ, 
tissa).  Nom  donne  par  Candolle  à 
une  section  de  la  famille  des  Cruci- 
fères ,  renfermant  celles  de  ces  niantes 
d<Hit  la  radicule  est  reçue  dans  la 
gouttière  que  forment  les  cotylédons 
plissés  longitudinalement. 

ORTHOPLOTÂBBS^  adj.  et  s.  m. 
pi»,  Ortkoploteres  {Mù^^  bien,  ftXsi>» 
T«p,  nageur).  Nom  donné  par  J.-A. 
&itgea  à  une  famille  d'oiseaux,  aqua- 
tiques ,  renfermant  ceux  qui  sont  na- 
geurs par  excellence. 

ŒTHOrailIfi»,  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Orihopiera  (ôaOof ,  droit,  irripwj 
aile).  Nom  donné  par  Olivier  et, 
depuis,  lui ,  par  tous  les  entomolo- 
gistes modernes,  Fabricius  excepté, 
à  un  ordre  de  la  classe  des  insectes , 
que  DegeiT  a  le  premier  établi  sous 
celui  de  Dèrmoptères,  et  qui  com- 
prend les  insectes  dont  les  ailes  sont 
plîées  longitudinalement.  Cet  ordre 
répond  aux  uhnaies  de  Fabricius. 
Kirby  et  Leack  ont  formé  à  ses  dé- 
pens Tordre  des  Dèrmoptères  ^  qui 
B^est  point  adopté  chez  nous. 

€BTHOIIHYNQI}£ ,  adj.,  ortho- 
rk^itchus  (  ôpOo(  y  droit ,  pvyj^ç  >  bec  )  ; 
qui  a  un  bee  droit.  Le  Banunctdus 
orthorkjmehus  tk  ses  carpelles  termi- 
nés par  un  style  droit  et  plus  long 
qu'eux.  L'opercule  du  PoUa  oriho'' 
rkrncka  a  la  forme  d'un  long  bec 
droit. 

ORTBOSCilES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Orihosomata  (  opOôc  ,  droit ,.  9ûp«  , 
corps).  Ndm  donné  par  Goldfuss, 
Ficinus  et  Carus  k  une  tamille  de 


ORYC 

l'ordre  dei  poissons  sterooptérygiensy 
renfermant  ceux  qui  ont  le  corpa 
conformé  d'une  manière  régulière.  ' 

ORTHOSPEBMÊES,  adj.  et  s.  f. 
pi.,  Orthosperma  (spOôc,  droit, 
eiripfxa-,  grame).  Nom  donné  par 
Candolle  à  une  section  de  là  famille 
des  Ombellifères,  renfermant  celles 
de  ces  platates  qui  ont  l'albumen  plat 
ou  À  peu  près. 

ORTBaSTOME  9  adj . ,  orthostomus 
(opOôc,  droit,  crrofia,  boucbe)  ;  qui  a 
la  bQucli#ou  l'ouverture  droite.  £x. 
ClausiUa  orthostoma, 

ORTHOTRICHOIDÉES,  adj.  et  9^ 
f.  pi. ,  Orthotrichoideœ ,  Orthotri^. 
choidêi.  Nom  donné  par  Furnn^r, 
Amott  et  Bridel  à  une  tribu  de  la-  fi- 
mille  des  Mousses^  qui  a  pour  type  le 
genre  Orthoirichum, 

ORTHOTROPE^adj.,  orihoirùfus 

io^Ooç ,  droit ,  irp^m»,  tourner).  L.-G* 
ichard  appelait  ainsi  Tes  emhrycns 
qui  sont  droits*et  ont  la  inème  direc- 
tion que  la  graine. 

ORTIF,  adject.,  aHîtms  (orn»r, 
naître).  Les  astronomes  nomment 
amplitude  orUê^e  l'arc  de  l'horiaon 
compris  entre  le  vrai  point  deTorieiit 
et  le  centre  du  Soleil  ou  d'une  étoile, 
à  son  lever. 

ORYGTÊRES9  «dj.  et  s.  m.  pi. , 
Orjrcteri  (opvxnpp,  fouisseur).  Noia 
donné  pr  Duméril  à  une  fiimille  de 
l'ordre  des  Hyménoptères,  compie- 
nant  ceux  de  ces  insectes  qui  creusent 
la  terre  pour  y  enfermer  leun  ceuis 
avec  une  proie  vivante  destinée  à  la 
nourriture  des  larves. 

OmCTÉRIENS  9  adj.  et  s.  m.  pL, 
Orfcterii  (opuxrvp ,  fouisseur).  Nom 
dontié  par  Desmarest  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Edeutés,  embrassant  ceux 
de  ces  mammifère  qui  se  creusent  des 
terriers. 

OQYC»*9fiÉOLOGIE,  s.  f. ,  017*0 

tegsologia  (  o|»vxtoc  9  fossile  »  79  ^ 
terre ,  X070C  ,  discours).  Partie  de 
rbiitoire  naturelle  qui  traite  de  ht 


ORYZ 

âÎNMiitMm  cIm  mioërauz  dans  le  sein 
delà  terre* 

ORYCTOGÉOLOGIQIIE»  adjcct.  , 
oryctogeologkus }  qui  a  rapport  à 
roryctogéoîogie. 

OBYGTOGBTOSIEy  t.  f. ,  oryctogno- 
sia  ;  orittognosia  (ît.)  (  opvxroc  ,  Toa* 
sile,  7y69^,  connaiwance  )•  Branche 
de  rhistoire  Datarelle  qui ,  à  l'aide  de 
camelères  convenablement  détermi*- 
néa  et  de  dënominations  fixement 
établies ,  nous'  apprend  à  connaître 
les  minëravx ,  ainsi  qu'à  les  disposer 
dans  nn  ordre  sjstânatique  et  na- 
turel. 

ORYGTOGNOStE  9  s.  m. ,  orycto^ 
gnosia.  Synonyme  de  minéralogiste» 

OBYCTOGNOSHQDB ,  adj. ,  oryc^ 
tognosiictu}  qui  a  rapport  à  l'orjcto- 
gnosie.  Cûraeiêre^ducription^Jtruc^ 
ture  orjrciognastlque. 

ORYCTOGRAPHB  9  adj.  et  s.  m., 
ûrjrciographus  (  ôpvieToc  9  fossile ,  Tpà- 
f^  tf  écrire).  Synonyme  de  minéra- 
logiste* 

OBYCTCOBAPHIE,  s.  t.jOijcUH 
gra^hia^  Synonyme  d'oryetognosiey 
de  minéralogie. 

OBYGTOQRAPBIQDE  ^ad}.,  oryx^ 
t9grapbiciu.  Synonyme  de  minéralo- 
giqne« 

OBYGTOLOGIE,  S.  f. ,  otyctoh^ 
ma  (spvaroc ,  fossile,  ^Lotoç,  discours). 
Synonyme  d'oryctograpbie,  orycto- 
gnosîe  y  minéralogie. 

ORYGTOLaGIW^,  adj. ,  orr/^o-^ 
logicus.  Synonyme  deminéralogique. 

OBYCTOLOGUE  ,  s,  m. ,  orrcloUh- 
gtts.  Synonyme  de  minéralogiste. 

OBYGTOZOOLOGIE ,  a.  f .  »  otjc^ 
tozooiogia  (  Qpwnèç ,  fossile ,  Cûov  , 
animal  ^  ^oyoc ,  discours  )•  Traité  sur 
les  animaux  fossiles.  Eicbwald  a  pu- 
blié on  ouvrage  sons  ce  titre^en  1 8a  i  • 

OBYGTOZOOIiQGIQUE,  adject. , 
otyeîozoohgicus  /  qui  a  rapport  à  i'o- 
ryctozoologîe. 

OBYziES,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  O/7- 
Z€<f.  Tribu  de  U  famille  des  Grami- 


OSCI  l85 

née0  9  admise  par  Nées  d'Eaenbeck  et 
Kiintb  y  qui  a  pour  type  le  genre* 
Orjza* 

OBYZINÉES9  adj.  et  s.  f.  pi., 
Orjrzineœ.  Tribu  de  la  famille  dea 
Graminées^  établie  par  Link,  et  aymt 
le  genre  0/yza  pour  type. 

OAYZIYOBEy  adj.  ,  oryziponu 
{oryza^  riz,  voro^  manger)^  quâ 
vit  de  riz.  Ex.  Coccoihraustes  oryû'^ 

ORYZOIDB9  adj.,  orjrzùides;  reU^ 
artig  (ail.  )i  qui  a  rapparence ,  le 
port ,  le  fades  du  riz.  Ex.  Phalaris 
oryzoïdes. 

OSBEGKIÉES^  adj.  et  a.  f.  ni.  ^ 
Osbeckieœ,  Nom  donné  par  CendoUe 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Mêla— 
stomacées ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Osbeckia, 

MGnXANTy  adj. ,  oscillons ,  or* 
ciUatorku ,  versaUlis;  sehwingënd 
(ail.).  Se  dit  des  anthères ,  quand 
elles  ne  tiennent  au  filet  que  par  un 
très-petit  point  situé  vers  le  milieu 
de  leur  longueur ,  de  manière  à  pou- 
voir s'y  soutenir  comme  en  equw 
libre* 

0SGILLAR1ÉES  ;  adj.  et  s.  f.  pl.t 
OsçiUarieœ.  Nom  donné  par  Bory  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Artbro— 
diées ,  ayant  pour  type  le  erare  0/- 
ciUaria ,  et  renfermant  des  êtres  fila- 
menteux, dont  les  filamens  possè- 
dent la  faculté  d'exercer  des  mouve- 
mens  oscillatoires.  Wiegmann  a  éta- 
bli ,  sons  le  nom  à^Oscillaniia^  une 
section  do  groupe  des  Hydronéma<- 
iées,  comprenant  les  mêmes  êtres  à 
peu  près. 

OSCUXATOBIÉES)  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  OsciUatoria*  Nom  donné  par 
Fries  à  une  tribu  de  la  famille  dea 
Diatomées  ,  qui  a  pour  type  le  genre 
OsciUaria, 

OSGHX ATOBINÉBS 9  adj.  et  s.  f. 
pi.,  Oseillaiorinea.  Fries ,  Reîcbcn- 
bacb  et  Agardb  désignent  sous  ce  nom 
nne  tribu  de  la  famille  des  GonferveS| 


i86 


ÔSM! 


qàt  rjpotid  met  exactement  aux  Ol- 
âllatoriëes  de  Borj. 

OSGINIDES,  adj.  et  s.  m.  pliir.  , 
Orcinides»  Noin  donné  par  FàTlen  à 
une  famille  dé  Diptères ,  qui  a  pour 

VP*  J*  gen**  Oscînù. 

OSGULE^g.  m.,  ascidum.  On  a 
donné  ce  non^anx  suçoirs  qui  garnis- 
sent lar  tête  des  taenia. 

OSGULÉ,  adj.,  oshulatus  *  ifû  à 
des  oscules  ou  des  suçoirs  bien  mar- 
qués. Ex.  Tœnia  osculata, 

OSMAZOHE  9  subst.  f . ,  osmeaomà* 
Fleischextràet  ^  thieriseher  Exirâà^ 
tipstoff  (ail.)  (  6ff^:Q  ,  odeur  ;  ç^'fiôç  y 
iioutlton).  Ce  nom  ,  appHqàé  d  abord 
phr  Tbén^^d  aux  matières  extracti* 
formes  qui  peuvent  être  enlevées  à* 
\^  Viande  par  l'alcool ,  a  été  donné 
depuis  à  toutes  les  matières  exiraeti-* 
formel  nitrogénées ,  *  soit  du  règne 
animât ,  soit  du  règne  végétal ,  qui 
sont  soloblés  dans  ce  menstmé.  Ber- 
zè!îus  a  fait  voir  que  Fosnmzome , 
telle  <]fu*êlle  est  admise  par  les  chi- 
mistes ,  ne  conistitne  point  mie  sab-» 
stàiieé  à  part ,  mais  qu'elle  résulte  du 
mélange  d'un  grand  nombre  de  sab- 
s tances  différentes. 

OflnilATE,'  s.  m.  I  osmias  {Iv^ri  y 
odêùr).  Genre  de  sels  {'OsmitimsauhB 
Salie  y  air.')',  qui  ^nt  pfroduits  fOLt 
la  combinaison  de  Taeidé  osmiqiié' 
avec  les  bbses  salillaliles. 

CmiICO-POTiMSIQCB ,  adj^ct.  , 
osmicù-potasshus.  Nom  donné,  dans 
la'  nomehc1«nturé  chimique  de  Berzé* 
lîiié ,  aux  sels  doubles  qni  résultent 
de  la  combinafson  d'un  sel  osmique 
avec  un  sel  potassique.  Ex.  Chlorure 
OsmtcO'' potassique. 

€f&1ÊÊtÙ^  9  S.,  m . ,  osmidium.  Bonns- 
dorff  nomme  ainsî  les  combinaisons  de 
rôsmîum  avec  les  métaux. 

OSMIEUX 9  adj. ,  osmiosus.  Berze- 
lius  appelle  oxidc  osmiewt  {Osmium- 
oxj-dul  y  allem.  )  le  premier  degré 
d'oxidation  ,  sulfure  osmleux  le  pre- 
mier degré  de  salfuration  de  lo^ 


nrinrii ,  et  sels  osmiéiié tMtl  lêft  éMU* 
binaisons  de  Toxide  osmieM  avee 
les  oxacides ,  que  cèflés  dé  Posinfaà& 
avec  les  corps  halogènes. 

OSMIIDES,  adj.  et  é,  m.  plnr.  ,- 
OsmUdes,  Bendant  admeé,  sons  ee 
nom ,  une  famille  de  mhférairx ,  ifon 
comprend  l'osmium  et  ses  eombi- 
nsfisons. 

•Omi^jJDÊy  a^.;  àsnUéUs.  Berse- 
lias  ap]|^elle  oxlde  osmique  {Ôsmiuik» 
sâsquloxrd ,  ail.  )  le  Troisième  âë^ 
d'oxidation  de  rosmftftt  >  ^  deide  os» 
nnque{OAmitanffitf±jrdy  OiinituHsàu^ 
Te ,  alL  )  le  quatrième;  sulfuré osini^ 
que  j  le  troisième  degré  de  sntftira- 
tion  de  ce  métal ,  et  siMde  àsikiqnè 
le  cinquième-  ;  sels  osmlques  eeux  i^ 
résultent  de  lacombifiaisonde  Foxidte 
osmiqne  avec  lea  ^ntaeides ,  él  de 
l'osmium  avec  les  cfalomre*  dana  mké 
proportion  supérieure  k  celte  qfdi 
donne  les  bvloseU  osmièox. 

MMICHI^'  S.  lâr; ,  osmÙÉM.  Métal 
qui  a  été  découvert  en  i8o3  par  Tefi-^ 
nant ,  et  auquel  ce  nom  a  éM  finÀefté 
ea  raison  de  Tédeof  (KjsfrtièMèré 
qu'exhale  l'un  de  ses  oxides. 

OSUHUly  s.  m'.  ,  ostiîùretuài. 
N«m  donné  par  IlordenakMd  auxr 
alliages  de  l'osmium  avec  les  aertret 
métaux. 

-  OSMIUllÉ ,  ad).  ;  q«n  coiotieiit  dTe 
l'osmium  en  combinateB.  Bx»  iri^ 
dùitn  osmiuré. 

CISnOLOaiE'y  s.  f/,-  ôsmcle^îa 
(  007*:^  ,  odeur,  X^^oç  ,*  dî^ottiraf). 
Traité  dés  oéevfn, 

OSNONbACéB»,  aèj.  et  S.  t  j\;; 
plur.,  Osmundaceœ,  Nom  donné' par 
R.  Brown  ,  Kauiftiaa  ,  Banllag  , 
Kunth  et  Éory  à  ime  tribu  de  la  fa- 
mine des  Fougères ,  qui  a  |^>Br  type 
le  genre  Osmundtt, 

OSMONDÉBS,  édj.  et  s.  f.  plof.y 
Osmundedb.  Nom  tons  lequel  Dea- 
vaux  a.  désigné  une  section  de  la  fa-> 
mille  des  Fougères ,  ajant  fe  genre 
Osmunda  pou»  typé.' 


OSS! 

èé  nueidiB^  «diMit  ôti  se  Àert  ()dur  dé- 
IfgliertliacUR  des  noyant  ÎDdëbtsêebs 
^e  riii0Brth«  ukieniMtilânie. 

dSSEtoai  9  od}. ,'  o^j%tt»  ',  iapidêùs  f 
hiôehai¥éiattig  ,  knikhem  ,  ^AocAe>t- 

qui  est  d'un  tissu  solide ,  d'une  sljj)-^ 
atâttiB^  sèches  é|>ai06e  éi  dtiî^,  sctadbla- 
Uèàcelh  dttsbsv^ni^s  ^^  ctiputé 
du  ilt'obile  dtt  Schukertia  iisikha  ^ 
Vérèmit  dtt  Liik0spirml»m  û¥p(fàsé  » 
Ifl  iùriauê  àà  mïisû  coccineà  ,  le 
11»^  du  Goto/  ïmdftra.  Un  (Missoti 
(  LepUbHms  bstigHê  )  eêt  aindl  appelé 
à  taitee  des  éeaillës  upidëseetttes  qui 
gtfrni^seift  «on  -corps.  On  donne  l'é-^ 
|Mbète  ^ùsimàf  aax  pcâssotià  prbt)re- 
inéMt  dits ,  è'eat-è-dini  &  eêàjt  dotit 
M  W  flë  iè  cdtopofleiit  pM  sedlethèiit 
d'une  sorte  de  cartilage  ^  mais  con-^ 
tieQrieiKl  des  seU  calçaices ,  et  ils  tér^ 
nijBtA  ttiM  aeelion»  de  k  clasie  dani 
qnelqnea  roetbodea  ichtlijologîqnes  ^ 
MT  tticai|lh  d^s  QiUea  db  Gtvier  4 
Laoépède,  Dnmérily  FiciniiB  èt6aA 

qai  m  k  ttnae  ^  Vmpmi  i  k  nature  on 
MM  cilraetditia  des  os8N«k^ ,  cdoimé 
ks  pîèoéi  artipoMefl  doniae  «ompeèent 
hd  oeionnei  des  ankialtx  «pflai^le^ 
nant  à  k  famille  des  Crinoïdea. 
.  aWÇULE^a;  m.  V  Qnknku.  Pe- 
tH  oa«  ToHigoefori  appeiait  ainsi  le 
90jtfi  dflip  drapes; . 

OSSICUtÉS,  ad),  et  s.  m*,  pi-» 
Osêicidati  Noni  donné  pfirWillbrand 
à  un  or^re  de  la  classe  des  t'oissous  ^ 
eomprenant  cens  qui  sont  pourvus 
d'un  véritable  squelette. 

OSÀB^ÉIlÊy  ad}.^  Qsslferus  (ossâj 
cHj/erô  j  porter  )  ;  qui  coutient  des 
tos  \ argile  àssifète)^  qui  est  formé 
d'os  éA  fotdfKe  ou  en  grande  partie 
(  ex.  dipél  ossijire). 

CMlFOftniE,  ad].  ,  ossiformis 
{ûiH,  Oir  ifi/rmû ,  forme)  ;  qui  a  h 


o8Tê  iéf 

fournis, 

(ôsia ,  os ,  fràng'o ,  Briser  )  $  Oui  brisé 


àssïfra'ga  parcîe  qu'bn  à  ^dppbsé 
qu'elle  rendait  fragiles  les  0^  dies  besr- 
fxàivLX  qiii  éh  tnâbgcUt: 

Ol§^ARtPttYt£,  i,  m.;  ëi/âW- 
phytui/n  (o(TTi/ie6v,  belii  bs^  ^rov^ 
plante).  lYom  dbnue  j)hk'  Neèker  aut 

Slantes  qui  ont  ùb  (Vuft  pul|>ilui  et 
rbpicé. 

.OSTÉlbfe,  é.  ni.  (oàrjfov;  bs^ 
iT^ôç  ;  résséiribVâbèe  ).  Petit  os.  Rous- 
seau donne  ce  tiôiii  aii  |>etît  îfôjàu 
Osseux  qui  se  Rirme  qUèlcjUefoià  aa^ 
ta  caVite  inlétièuré  dfé  la  déot ,  cbèi 
b|ùsieurs   àniqiaux    et    ib^ine  bKèt 

rbomme., 

ÔSTÉOtîlÉiuiteï)  àâj.  et  s.  ni.  pt:| 
Osïeodefmàïà  (  ôarcov ,  os  ,  '  âjipùa  • 
(»€âù).  I^om'  dôriné  par  Dûment  ft 
une  famille  de  l'ordre  dés  Foiksons 
cartilagineux  l^léobrâncHes^  '^9y^\ 
prenant  ceux  dont  là  peau  est  cou«^ 
Verte  cTuiiè  cuirâise  où  ae  grains  os- 


seux. 


C^inÈOSPEIlSlÉÊS  àdu  et  ^.^  t. 
bT.  f  dsteo'sp'ermèœ.  Nom  oonne  par 
a.  Gissîoi  S  une  section  de  là  tribu 
ides  Calendul^es ,  qui  à  pour  tjpè  lé 
genre  Osteospermum, 

OSTËOSTOImÊS^  aJj.  èts.  lii.  pi,, 
Osteostomdta  (porcov^  os^  f^ôfApc. 
bouche).  Nom  donn^  par  Dum^ril  a 
une  famille  cle  Tordre  des  Poissons 
osseux  bolobrancbes  >  comprenant 
ceux  qui  ont  les  mâchoires'  entière- 
ment osseuses.  ,    ,  ,    . 

*OSl:£ozOÀIIl£S ,  ad].,  et  s.  ip.  pi:, 
Qsteozoa  (oŒTiov  ,  os ,  Çwov ,  animal). 
Nom  donné  par  Blain ville  aux  ani- 
maux qui  sont  arlicutésen  dedans,  qui 
ont  un  squelette  intérieur,  cVsl-à-di- 
re  à  ceux  qu'on  appelle  généralement 
Yertébrcs. 


i88 


ÔSTR 


O^TIOIJB ,  8.  m . ,  ostiolum ,  oscu^- 
lum  {osliwn^  porte).  On  appelle 
ainsi  de  petites  ouvertures  -qui  se 
Tojent  à  la  surface  cle  la  fronde  des 
algues^  k  rextrémité  des  loges  des 
Sphœria,  etc. ,  et  qui  communiquent 
avec  les.  réceptacles  des  séminules. 

OSTIOLÉ  ,  adj.  9  ostiofaius;  qui 
est  muni  d'ostioles. 

OSTHACÉ ,  adj.  «  oBtracéus  (o^rpâe- 
xoy  ,  coquille  ]  ;  qui  a  la  forme  d'une 
coquille  bivalve  ,  comme  les  concept 
tacles  de  VHysterium  ostraceum^ 
dont  les  deux  valves,  d'abord  fer- 
mées ^  s'ouvrent  à  la  manière  des 
battans  d'une  coquille  bivalve. 

OSXBAGÉS,  adj.  et  s.  m.  pL,  Os^ 
tracea,  Ostreacea^  Ostreœ.  I^om  don- 
Be  par  Blain ville  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Laroellibrancbes ,  par 
Henke  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Elatobrancbes  et  à  une  famille  de 
cet  ordre  ,  ayant  pour  type  le  genre 
Ostrea,  Xamarck ,  Cuvîer ,  Latreille. 
GoldfusSy  Scbweigger,  £ichwald  , 
Ficinus  et  Carus  l'ont  également 
appliqué  à  une  famille  de  Mollus- 
ques acéphales. 

OSTRACHV  j  adj. ,  ostracinus ;  mi 
vit  sur  les  coquilles  d'huîtres.  £x. 
Spongia  Qstracina, 

OSHUCINS^  adj.  et  s.  ra.  pi.  , 
Ostracini  (  ovrpaxov  ,  coquille),  ^om 
donné  par  Duméril  à  une  famille  dé 
Tordre  des  Crustacés  entomostracés  , 
oomprcnant  ceux  dont  le  corps  est 
protégé  par  deux  valves^  en  forme 
de  coquille  y  comme  celles  d'une 
buttre.  Vfyytz  Bitestacés. 

OSTIUCODEBMES ,  adjoct.  et  s. 
m*  pi «9  Ostracoderma  (  ôorpaxov, 
coquille ,  Sip^ ,  peau  ).  Nom  donné 
par  Latreillç  à  une  fainille  de  l'ordre 
des  Cirrîpcdes  pol  y  branches ,  dans 
laquelle  il  comprend  ceux  qui  ont  le 
corps  couvert  ac  pièces  tes  lacées. 

OSTRAGODE9 ,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Ostraeodes ,  Ostracoda  (  offTp7xov  , 
coquille^  fîjbç 9  ressemblance  }•  Nom 


OSYR 

donné  p&r  Latreille ,  GoldfoK ,  Fi- 
cinus et  Girtis ,  à  une  famille,  classée 
tantôt  parmi  les  Entomostracés.,  tan- 
tôt parmi  les  Crustacés ,  renfermant 
des  animaux  qui  ont  le  testpHé  en 
deux  pièces  semblables  à  celles  de  la 
coquille  d'une  moule ,  et  aune  partie - 
desquels  Straus  donne  le  nom  aO/^ 
tr apodes* 

OSTUACOLOOIE ,  s.  f . ,  ostraeo^ 
lùgia  (  o^p«exov  ,  coquille ,  X070C ,  dis- 
cours ).  Histoire  des  coquilles*  Syno« 
nyme  peu  usité  de  conchyliologie.   . 

OSTRAGOLOGIQIJE ,  adj. ,  oj/ro- 
cologicus  ;  qui  a  rapport  à  l'ostiteo- 
logie.  Méthode  osiraeologique* 

OSTJIU.COPODBa,  adj.  eta/.ml 
pi.,     Ostracopoda   (ivtpefm*^    cor: 

Suille,  TTOvç,  pîed).  Nom  donné  par 
ichwald  à  une.  famille  de  Grustac^ 
qui  correspond  A  celle  des  Ostmeodcs 
de  Latreille,. 

miBALÈÇB ,  ad}. ,  ûsinkgus 
(  ôfftpomy ,  coquille,,  ^ryo»^  ramasser)  ; 
qui  ramasse  des  coquilles  ,  pour  en 
faire  sa  nourriture.  Ex.  Himantùpus 
ostràUgus,  > 

OSTRAPODES,  adj.  et  a.  m.  pi.  ^ 
Ostrapoda  (  ovtpotxov ,  coquille ,  inSç , 
pied^.  Nom  donné  par  Latrailley 
Leach  et  Strans  à  un  ordre  de  Gros- 
taeés ,  comprenant  ceux'  qui  ont  un 
test  formant  une  coquille  btimWe 
ovalaire* 

O8TRÉAIIU&9  adject. ,  ostfèarbis 
(  ostrea ,  huître  )  ;  <i|ui'vit  sur  les  co- 
quilles d'huttre.  Ex.  jimpMtnteo** 

ireéria. 

OSTRÉIFORME ,  adj. ,  ostrœifor^ 
nus  [ostrea ,  huître  ,  forma,  forme)  ; 
qui  ressemble  à  une  huître ,  î>our  la 
forme.  Ex.  Plicatulà  ostrœiformis. 

OàTRÉOIDS ,  adj . ,  ostreoîdes  (os- 
trea ^  huître^  cTloç,  ressemblance)  ; 
qui  a  de  la  ressemblance  avec  une 
huître.  Ex.   Discina  ostreoîdes» 

OSYRIDÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Osj-rideœ.  Famille  de  plantes,  établie 


ÔtLÔ 

par  R.  Brown ,  qui  a  pouf  ijpc  le 
genre  Osjrru. 

OTHOmÉES,  adj.  et  s.  f.  jpl. , 
Othonnea,  Nom  donné  par  H.  Cas- 
âini  à  une  tectîon  de  la  tribu  des  Sé- 
fiécionées ,  par  Lessiog  à  une  sous- 
triba  de  la  tribu  des  Cjnarëes ,  ayant 
pour  tjpe  le  genre  Othonna. 

QTn>ÉS,adj.  et  s:  m.  pi.,  Otidea 
(ov;,  oreille).  Nom  donné  par  Blain- 
yille  à  une  famille  de  l'orare  des  Scu- 
tibranches  9  comprenant  ceux  qui  ont 
une  coquille  à  ouverture  trè:r-large 
et  auriforme. 

OTlOPBOREdy  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Otiophùrî  (ovç  y  oreille >  fipu y  poi^ 
ter).  JNom  donné  par  Latreille  a  une 
famille  de  Tordre  des  Coléoptères , 
comprenant  ceux  dont  un  des  arti* 
clés  inférieurs  des  antennes  est  dilaté 
extérieurement ,  et  présente  l'appa- 
rence d'une  espèce  a*oreille. 

CmOBHTKCHIDES,  adj.  et  s.  m. 
pi.  f  Otiorkjrnchides,  Nom  donné  par 
Schcenherr  à  un  groupe  de  Tordre 
des  Curculionides  prthocères  »  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Otiorhjnchus. 

OTOSTOME ,  »d)ect. ,  otostomus 
{Aç,  oreille,  oropM,  bouche).  Epi- 
tkète  donnée  par  Menke  aux  coquil- 
les univalres  aont  l'ouverture  est  pj- 
riforme  9  triangulaire  ou  oblongue  y 
avec  le  labre  réfléchi.  Ex.  BuUmus 
lagotis. 

OUBST.  Ft^yez  Occident. 

OUE  y  s.  f.y  auditus;  àxoA;  Hôren 
(alL  )  ;  hearing  (angl.  ).  L'un  di^s 
cinq  sens ,  celui  qui  noua  permet  de 
distiognerlessonset  d'en  apprécier  les 
diverses  qualités.  On  donne  aussi  vul* 
gairement  le  nom  à*ouies  aux  fentes 
qui  se  voyeot  aur'les  côtés  dé  la  tête 
des  poissons,'  et  qui  mettent  les 
branchies  en  coipmunicacion  avec 
Teau.  - 

OULOT^IQUE,  adj.,  ouiotriehtis 
( ov\oç  ,  crépu ,  6ptÇ ,  cheveu  ).  Épi- 
tll|idt€  dooué^  par  D^ry  ^ax  espèces 


OVAR  189 

d^ommes  dont  '  lès   cheveux    sont 
crépus. 

OURAGAN ,  s.  m.  y  procella  ;  ocUa  ; 
orkan  {9\\.)ihurricane  {àn^L);procêUa 
(it.).  Espèce  de  faux  orage ,  sans  éclats 
de  tonnerre ,  ajant  pour  caractère  des 
vents  inclinés,  tourbillonnans ,  souf- 
flant par  bourrasques ,  et  d'une  vio-> 
lence  extrême ,  qui  peut  aller  jusqu'à 
déraciner  les  grands  arbres  et  dé- 
molir même  de  vastes  et  solides  édi- 
fices. 

OURÉUQUB  ,  adject.  ,  oureiicus 
(  ovpov ,  urine).  uujton-Morveau 
avait  proposé  de  donner  ce  nom  à 
Tacide  phosphorique ,  parce  qu'il 
s'en  trouve  dans  l'urine. 

OVRSINIENS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Ursinif  Ursind.  Nom  donné  par  Dau- 
benton  ,  Yicq-d'Azyr,  Goldfuss  et 
Desmarest  à  une  famille  de  Mammi- 
fères carnassiers^  qui  comprend  le 
genre  Vrsus, 

OURSINS,  s.  m.  pi. ,  Echini.  Nom 
donné  par  Goldfuss  ,  Eichwald  ,  Fi— 
clnus  et  Carus  à  un  ordre  ou  à  une 
famille  de  Radiaires,  ajant  pour  tjpe 
le  genre  Oursin  (  Eckinus), 

OUTRE,  s.  m. ,  ascidium^  vasculumJ 
Espèce  de  coupe  ou  de  godet  qui  est 
formé  soit  par  une  feuille  courbée 
sur  elle-même  et  soudée  par  ses  borda 
(  ex.  Sarracénia  ]  ,  soit  par  un  éva- 
sèment  particulier  du  sommet  de  la 
grande  nervure,  ou  plutôt  par  la 
feuille  avortée  et  déformée  au  bout 
d'un  pétiole  phyllodé  f  ex.  Nepen^ 
thés  ) ,  soit  enfin  par  u^oncavitô 
d'une  feuille  (ex.  C^^alotus  )• 
y  oyez  AsciDioN. 

OVARISME^  s.  m.  (  ouum ,  œuf). 
Hypothèse  physiologique,  dans  la- 
quelle on  attribue  rorigine  de  tons 
les  animaux  et  même  de  tous  les 
corps  organisés  au  développement 
d'un  œuf. 

OVARIStE,  s.  m.  Physiologiste 
qui  est  partisan  du  système  de  To- 
varisme.  ' 


I 


ijjo  PYAL 

OUVERT ,  ad j . ,  patidtu ,  jfatan^  } 
ùffhn^  ausgesperrt{a[\.)i  patente  (it.). 
Éa  t>çtani(iue ,  ce  mot  a  1^  sienifipa- 
(ion  tanlôl  àfà^anoui  et,*  tantôt  dV- 
ialé.  On  dit  ^'  aans  le  premier  sens  9 
cafybîoh    ouvert  j    quand   le    çland 
ik^est  pas  recouvert  et  caché  totale-^ 
fhent  bar   la   cupule  (ex.  Querciù 
'    J[6Burjj  calaïhiâe  ouverte  \  cçlle  dont 
finvoludre  est  ouvert ,  ce  quî  permet 
de' voir  toutes  les  fleurs  (exi  Èetian^ 
Ûuis)  ;  dans  le  second  ^  j^^a/e^  ouverte , 
ceux   qui  s'ecartcnt  beaucjoup   (<'X. 
IVoUUù  patutus^j  feuilles  ouvertes 
ifÀonurujÇdrdia^a)^  branches  ouver* 
hfXé:x.  Cfârduus  palusiris)^  celles  a.ui 
sont' dans  le  même  cas.  £11  zoologie, 
oii  appelle  lunule  ouverte,  dapslcs 
eoquillés  i)ivalves  ,    celle    dont    les 
Bords  écartés  présentent  une  quver* 
ture  qui'  pénèUe  à,  l'intérieur  des 
vaTves  ;  aréoles  ouverte^ ,  celles  qui 
se  terminent  au  bord  de  l'aile  des, 
insectes,  et  ne  sont   pas  c^lources 
partout  de  nervures  ;  ail€s  ouvpfifs  ^, 
celles  qui ,  dans  l'état  djc  repos  ,  res- 
tent   étendues     horizontafenîient    et 
sans' se  recouvrir  Tune  l'^i^lrc  (cx^, 
jÀbellula  ).    ' 

"  OyiTflE  >  s.  m, ,  oyariumj  Ffuchl^ 
k(ipt^nj  Êjeritifck  {;A\,)',pvario  (it.). 
Partie  du  pistil ,  ou  âçlaTeuîlle  car- 
j^çlVairCj,  qui  rçii^ernjtc.  les  ^  rudirne^s, 
<le  la  grpînè,  et ^^qu^.,  en,  mûrissant 
dfi vient  Ve  Fruit. 

*"  9yljJÈ,adj.  .ovalis;^  eirund{Bl\.)'t, 
Qui  a)a  lorme  d'une  ellipse,  c*cst-à- 
dire  celle ^#n  cercle  légërenjent  ap- 
pia  ti  de  dë|P  côtés ,  comme  les  çotylé'^ , 
donsd\i  Chcîranthus  cheir\y  Usjeui,l'* 
les  du  LYjianihus  ovalis ,  de  VHibis' 
eus  ovafi/ollus  et  dii  Grewia  ovalifo-* 
lia^  les  pétales  du  Siaùce  jirineria^  la 
jilïcule  àet^jiïjssum  argenteum,  les  , 
jpalhelleis  du  Mclica  nulans  y  lesj/i'-. 
putes  du  Géranium  cicutarium^  On 
aopeW^  ovales j  lef  coquilles  univalves 
49ot  le  dernief  tour  est  d'uue  gran-^ 
(leur  aii  inoln»  double  de  ce}[f;,4u, 


OVÇL 

tour  précédent  (eiç.  Corbul^  oç^glin^ 
et  les  coquilles  bivalves,  qui,  tesê^tf^'^ 
blent  h  peu  près  à  uu  œt|i|  (çjc.  ^r^ 
tilus  ovaliSfMactn^  opql/inai^  1^9p^ 
rot  ovatus  et  Lç  Ciom^i^  QH^^  99^ 
le  corps  ova^e* 

OVALSS, ,  adj.  et;  9,  m.  ]4«  %  Of^^ 
lia.  Nom  doi^pé  par  Lat/;eiU^ ,  Ç^rr 
TÎer  et  Èichwald  ^  up^  ^¥{¥)^  de 
l'ordre  des  Crustacés  laçipopipogips  y 
con^pr^nant  cevL^  qi|i  oy^t^  ^.S^rSA  ^ 
forme  ovale. 

pVAIilFOLIÉ  ,  adjf ,  w^qlifqliiit.; 
ejrbliittrig  (  ail.)  (  ovqlisj  ov^alq, 
folium,  feuill<;)  ;  qui  a,  dss.Cpnjlies 
ovales.  Ex.  Loranthus  ({vallfoliusp 
Tetracera  ovalifolia  ,  àhrjsospU^ 
nium  ovalifoUum. 

OVARIEN  5  adj.,  ovariarûu.  Tor- 
pîn  nomme  feuilles  ovariennes  cellç» 
dont  la  lame ,  diversement  roulée  ou 
repliée  >  constitue  l^ovaire.  et  par 
suite  le  péricarpe.  Desvatix  appelle 
otfariens  le*  nectaires  qui  sont  plkcés 
surlVvaire» 

0¥âRtP]teMB>  adjeet. ,  oparifiruf 
{.opsrUun^  ovaire,  f^o,  porter)*. 
H.  Gassini  appélU  aréoles  ot^arifires. 
Icï».  ntarques^diijelniaiMhci  des  Sjoan- 
tHérpe.s   qui.  correspondwift  exacte^ 
n^çnt  auxaréolesbasilairead«sotrairea* 
OVATir,QI«IÉ ,  ad).  ,   oêfalififUws, 
{ptfatujf,  Qvé,  jQlium,  feuille).;  «pu: 
a.ides  fcHillfSPYidea*  Ejc.  UioK^avfin. 
tifolia, 

OVÉ,  adjeat»,  oi^ams  ;  eiférmig 
(  ail.  )  (  ovtun  ,  oGiuf  )  ;  qui  a  la  Corne 
d'un  œuf,  c'est^-à-dkre.d'Aijie .e)U|Me. 
dppl  le  plus  grand  :  diamètre,  tnfia^ 
versai  est  au  dessoua  da  miUeu  de  1&. 
longueur.,  comme  \n. coquille  àjx3ui% 
llrnus  ovatus^  Vépi  d«  ocirpi^  ovofr^ 
tus  ,  les  feuilles  de  YQsiybiiphus  ot^ 
tus  et  du  MonsQiiia  6val/i^  i^urne  d«. 
Qymnostomum  ovatum.''  Lie .  TheeiT. 
diuni^  ovatuni  est   ainsi    nommé    à . 
cause,  d'une/tache  ovale  qu'il  perle 
sur  l'abdomon» 


on» 

cffàf)  .]^pm  sous  lequel  P.oaal  désigne 

fis  Jeunes  carpelles. 

dytfÈRE  9  adj .  y  ouiferus  (  omm , 
oBoijJero ,  portier)  ;  (}ut  contienjt  ^s 
oeuïs  ou  des  corpuscules  reproduc- 
teurs. "Ex*  F^orticella  ôpifera,  P«- 
ramectum  oviferum* 
'  OVIFORIME.  adjectif,  of^î/brmiV 
(of'u/i^  y  osniffirma ,' forme)  ^  qui  a 
ja  forme  d'uu  œuf ,  comme  le  coros 
)Ju  Tetraocton  ot^iformU  et  du  ta- 
peaj^cr  oi^iformUf  lacoquUJe  de  l'O- 
yulà  ovUormis  ^  les  germes  qu'on 
oWrvê  dans  fécorpi»  des  Ascaridiens. 
Lâireille  appelle  nymphes  oviformes 
c^\^  donc  le  corps  ressemble  à  un 
œuf,  et  sWyre  à Vune  de  ses  extré- 
mités par  une  pièce  qui  se  détache  en 
fiprme  de  calotte  (ex.  lUusça ). 

œuf  y  gero\  porter).  Se  dit  de  plantes 

3ui  jportent  des  fruits  comparables  à 
^  œufs  pour  ^  forme  (ex.  Hernew" 
dui  ovïgera),  ppe  variété  du  Sota^ 
num  Ifelongena  porte  des  baies  blan- 
ches^ ayant  exactement  la  forme 
'4*uo  œuJT  de  pouje ,  ce  qui  la  fait 
'appeler  Herbe  aux  œufs, 

OVIÏ'AKE  9  adj.,  oi^i parus ^  woto'xoc  ; 
eieriegcnd {nïl.)  {ot^uui ,  œuf,  paro , 
engendrer).  On  donne  cette  épithéte 
aux  animaux,  c^ul  pondent  des  œufs  , 
c  es.t- à-dire  des  corps  reproducteurs 
contenant  un  embrjon  qui  a  exigé  le 
concours  des  organes  des  deux  sc}(cs 
j^ur  devenir  apte  à  vivre. 

QVISCAPXE*s.  m.^  terebraiLe- 
gerqhr  (ail.)  [^quum^  asvif,  vxxnToij 
èreuser).  Marcel  de  Serres  appelle 
MÏtïiï  {o^fiposUor  f  Kirby)  le  prolon- 
gement caudiforme  de  l'abdomen  des 
femelles  de  divers  insectes ,  qui  leur 
sert  à  introduire  leurs  œufs  dans  des 
cavités  propres  ^  les  recevoir,  ou  , 
plus  rigoiveusement,  à  perc^  les 
aubstances.di^ns  l'intérieur  desquelles 
elles  doivent  les  placer,  f^*  Takùre. 
OViy,QIVjG ,  aqj. ,  QvWorus  (pi^um , 


ovoy 

omoi^  ^  été  ainsi  a 


1  appelé 
u'il  ma 


191 

parce 


quon    supposait    qu'il  mange    les     • 
œufs  des  oiseaux.  , 

OyOIDÉ,  adj. ,  otfQÏdeus ,  obot^O' 
tus  (dt^um,  œuf,  «Joç,  rçssem))Iance); 
qui  ala  forme  a  un  œuf,  dont  la  coupe 
longitudinale  est  ovée,  comme  les 
antfières  du  Fuchsia ,  la  capsule  '^u 
éfileiie    conica  ,  le  chapeau  de  Tu^- 
gàricus  ouoideus ,  le  chaton  du  SiaUx 
caprcta ,  la  coquille  du  BuUmus  ovoi^ 
deus  et  du  Pecten  otot^atus,  la  corolle 
àeVErica  ietralix,  Je  crémocarpe  ^u 
Bupkurum ,  la  cupule  des  calybions 
de  Ypphedra  et  des  slrobiles  du  /'i- 
nus^   la  crpséle  du  SaiUieria  ,   la 
diérésiîe  de  Vffaiicleres  Baruensù  ^ 
le  £/r£yye  de  l'Amandier,  V embryon  'du 
Corjrlus,  Yépi  du  Plantago  lagapu^^ 
Yérème  du  Cerintfie  j  Vétairion  du 
Ranuncàtus  bulbosus  ,  Jla  graine  du 
Cocos  nucifera  ,Vint^oiucr€  du  T^^" 
ies  patula ,  le  légume  du  JJotus  hir^ 
suius  ,  les  minéraux  doo^t  la  forme 
imite  celle  d'un  œuf  (ex.  Strontia/te 
sulfatée  ovoïde) ,  Wwxide  du  Planta^ 
go  y  la  radicule  du  Fagus  Castanea,}sL 
sorose  du  BromeliaÂaçLnas^Xe  spadix 
de  Vjirtocarpus  incisa  ,  le  stigmate 
du  Genipay  le  strobile  du  Pinus  pinea, 
les  utricules  polUniques  de  Ylmpa-^ 
tiens  Balsamina. 

ovoïdes  ,  adj .  et  s.  m  .pi. ,  Qf^ta. 
jjïom  donné  par  Latreille  à  un^  fa- 
mille de  l'ordre  ^cs.Gastéropod^peo* 
tini branches ,  comprenant  ceux  aont 
la  coqqjlle  est  ovoïde. 

OVO^UaiNMAE  ,  adj.*,  ouo'uri' 
naris,  Dutrochet  nomme'poche  o^^o^, 
urinaire  l'allantoïdc  des'Mammiféres. 
OVO-VIVIPARE ,  adi- ,  oyo-vit^i^ 
paxus  {ot^um ,  œuf,  v/Vn^,  vivant, 
paro  y  produire).  Se  dit  d'un  animal 
•  appartenant  à  la  série  des  bvîpres  »  > 
mais  dans  l'intérieur  du  corps  duquel 
^es  œufs  éclosent ,  de  manière  qu'il 
pond  des  petits  y iyans'C^x.  Blenniu* 
oyo^^pit^iparus),  .Ce  phénomène  s'ob-* 

|iryç  daq»  plmeurt  jref  tlk9  çt  joi»« 


■TH 


V- 


.'  sons,  qtiëiqiiés  iDollusques  et  divers 
insectes,  pai'ticùlièremeot  les  diptères. 
OWLAUiE ,  adj.  y  ot^ularis (^opum, 
ceof);  qui  a  la  fomoe  d'un  œuf,  ou  à 
peu  près  (ex.  Melania  oifularU ,  £a- 
ianusof^ularis)»  Se  dit,  en  ce  sens,  des 
.grains  d'une  roche  grenue;,  quand  ils 
-sont  de  la  grosseur  aunceufde  poule. 
Oddaire  veut  dire  aussi  qui  se  rap- 
'  porte  à  Tovule  ;  Turpin  nomme  feuille 
^■of^ulaire  celle  qui ,  soudée  de  toutes 
|»rts  et  toujours  indéhiscente  ^  con- 
stitue l'ovule  des  plantes. 

OVULE,  s.  m.  opulum;  Ejrchen 
Xall.  )  ;  Of^olo  (it.)  {ot^um,  œuf).  On 
^onne  ce  nom  aux  rudimens  de 
jgjraines  qui  se  vojent  d^ns  l'ovaire. 

OVULE,  adj.  ,  ovulatus  {ovum^ 
<e!uî,);  qui  approche  nn  peu  de  la 
ibrnie  d'un  œuf.  Ex.  BuUa  ot'ulala, 
Vertus  oi^ulœa, 

OVU.IPOIUIIE ;  adj. ,  omliformis 
\'Ovulum ,  petit  œuf,  forma,  forme); 
^tti  a  la  forme  d'un  petit  œuf.  £x. 
'Qrprœa  Dçtdîformis. 

OXACIDE,  subst.  m.,  oxaddunt; 
Sauerstoffsàure  (  ail.  ) .  Acide  qui  ré- 
sulte delà  combinaison  d'un  corps 
simple  avec  l'oxigène.  Les  oxacides 
sont  proprement  les  composés  bi- 
naires contenant  de  l'oxigène  qui 
I  *ouent  le  rôle  d'élément  électronégiH 
ti^  ^  dans  les  combina isons . 

^  OXALATE ,  s.  m.  ,  oxalas.  Genre 
de  se  '^  {oxalsaure Salzej  ail.),  qui  ré- 
sulten  ^  ^^  '^  combinaisoiL  de  l'acide 
pxaliqu   ®  *^^^  ^^  bases  salifiables. 

OXAL  ^*^^  9  ^dj.  Se  dit ,  en  miné- 
raWie  d  'une  base  qui  est  convertie  à 
l'état  de  st  '^  P^^  ^  combinaison  avec 
Tacide  oxal    ^^e.  Ex.  Fer  oxalaté, 

OXALIDÉ.  ^*i  ^^V  «*  *•  f  •  P*-  »  ^^^' 
Itdeœ.  FamilU   ^  ^«  plantes,  établie  par 

CandoUe,  qui      «  V^^^  *Jpe  ^«  g®°"*« 
Oxalis, 

OXALIQUE  ,  ;  ^^J'  »  ^^olicus.  Nom 
donné  à  nn  acide  ^,  [Oxahaure,  Sauer- 
hUesïmre,  ail.  )  q.  '"  «  ^^é  découvert 
par  Scheele,  et  à  l   ^  ^^^  qui  Fa  été 


))ar  TneBard ,  mais  dont  BergmaAn 
avait  déjà  remarqué  l'existence. 

OXAIMIDE  y  8.  m.  Gorps^  analogae 
a  quelques  substances  animales ,  et 
de  nature  particulière',  découvert  par 
Dumas ,  qui  se  sublime  quand  oq 
décompose  l'oxalate  ammonique  nea-* 
tre  par  la  distillation. 

OXAZOTATE,  s.  m.,  oxazotas, 
Nom  que  Guibourt  propose  de  sub- 
stituer à  celui  de  nitrate. 

OXAZOTEUX9  adj.^  oxazotosus. 
L'acide  nitreux  pourrait  être  appelé 
acide  oxazoteux  ,  d'après  Guibourt. 

OXAZOTIQUE9  adj.,  oxaxoiieus. 
Le  nom  ^ acide  oxazolique  convieu- 
drait  à  l'acide  nitrique  ,  selon  Gui- 
bourt. 

OXAZOTTTE  ,  s.  m.  9  oxazoiU, 
Guibourt  propose  ce  nom  pour  rem- 
placer celui  de  nitrite.  ' 

OXIB ASE  ,  s.  f. ,  oxibasis.  Berse— 
lius  appelle  ainsi  un  oxide  qui  joue  le 
rôle  de  base  dans  les  combinaisons 
dont  il  fait  partie. 

,  OXIBASIQUE,  adj.  ,  oxibasictu. 
Épithète  donnée  par  Berzelius  aux 
sels  haloïdes  qui  sont  combinés  avec 
une  oxibase. 

OXICAIIBIQUE ,  adj.,  oxicarhi^ 
eus,  -Guibourt  donne  ce  nom  à  un 
genre  de  composés  binaires  dans  les- 
quels l'oxigène  entre  comme  élément 
négatif  et  le  carboune  comme  élément 
positif. 

OXIGARBURÉ,  adj.,  oxjcarbu^ 
relus.  Le  nom  de  gaz  hydrogène 
oxicarbur,é  a  été  donné  à  tort  au  gaz 
oxide  de  carbone. 

OXICHLOKATE,  s.  m. ,  oxichlo^ 
ras.  Genre  de  sels  (  oxydlrtchlorsaure 
Salze ,  ail.  )  ,  qui  résultent  de  la 
combinaison  de  l'acide  oxichlorique 
avec  les  bases  salifiables. 

OXIGHLORIDIS  ^  s.  m. ,  oxichlo- 
ridum,  Berzelius  appelle  oxichloride 
carbonique  le  gaz  phosgcne  (  acide 
chloroxicarbonique)  ,  découvert  par 
J.  Davy  ,  et  qui  résulte  de  la  com- 


V 


OXID 

bînaison  du  gaz  oxide  carbonique 
avec  le  chlore  :  il  nomme  oxichloride 
carbosuljureux  (  Sauersloffchlor-' 
jchwefelkohlénsioff'.  ail.)  une  sîogu? 
Itère  combinaison  d  oxigéne  »  de^klo- 
re,  de  carboue  et  de  soufre,  qui  a 
été   découverte    par  A.  JDifarcet  et 

lui. 

OUGHLOKIQUE,  adj.^  oxfchlo'' 

ricus. .  Nom  d'un  acide  *  (  oxjrdirle 
Chlorsàurcy  allOiqui  a  été  découvert 
en  i8i4  PQ^^^^^^^'^'  qu'on  appelle 
aussi  chlorique  oxigéné ,  et  qui  con- 
sMtue  le  plus  haut  degré  d'oxlgéna- 
tion  du  chlore. 

.  OXIGHLORURE  9  s.  m.  ,  axTchlo» 
ruretum.  Gay-Lçssac  a  appelé  ainsi 
des  composés,  qui  sont  pour  Grouvelle 
des  oxido'chlorures  ,  et  pour  Berze- 
lius  des  chlorures  basiques^  c'est-à- 
dire  des  combinaisons  d'un  oxide  mé- 
tallique avec  le  chlorure  du  même 
métal.  Ex.  Oxichlorure plombique, 

OXIDABILIT)^  9  s.  i.j  oxydable 
Ulas  ;  Sàwungsfàhigkeit  (ail.).  Fa- 
culté de  se  combiner  avec  l'oxigène. 

OXIDABLE  ,  adject. ,  oxydabilis  ; 
^àurungsfuhig  (ail.)  ; .  qui  est  sus- 
ceptible, de  se  combiner  avec  l'oxi- 
gène. 

OUDATION  9  s.  f.  ,  oxjdatîo. 
Combinaison  d*un  corps  avec  l'oxi- 
gène ,  qiiand  le  composé  qui  en  ré- 
sulte ne  jouit  pas  des  propriétés 
acides. 

OXIDE 9  s.  m.  y  oxj'dum  (  dÇu$  , 
aign).  La  plupart  des  chimistes  don- 
nent ce  nom. à  des  corps  combiné^ 
avec  de  l'oxigène,  qui  n'ont  pas  de 
saveur  aigre ,  et  peuvent  romen%r 
au  bleit  le  tournesol  rougi  par  un 
acide. 'Berzelius  le  reserve  pour  ceux 
des  composés  qui  contiennent  la 
quantité  d'oxigène  convenable  pour 
remplir  le  rôle  de  véritable  base  sa- 
lifîable ,  donnant  à  tous  les  autres  la 
dénomination  de  sous- oxide  ou  celle 
de  soroxide.  Cependant  il  se  sert 
aussi  du  mot  03çide  «  soit  d'une  ma« 

II. 


OXIG 


>93 


nlère  générale^  quand  il  s'agît  seule* 
ment  de  la  corabtnaisou  d'un  corps 
avec  l'oxigène  ,  sans  qu'on  ait  inté- 
rêt à  rechercher  la  proportion  des 
deux  constituans ,  soit  lorsqu'il  est 
question  d'un,  corps  qui  ne  se  com- 
bine avec  Koxigène  qu  en  une  propor- 
tion et  ne  produit  par  conséquent 
qu'un  seul  oxide.  Parmi  les  oxides 
proprement  dits ,  il  y  en  a  qui  peu- 
vent jouer  le  rôle  d'acide,  comme 
les  oxides  nitrique ,  tantalique  et 
toogstique  ;  d'aulres  aussi  qut  peu- 
veiit  être  tantôt  base  et  tantôt  acide  y 
comme  l'oxide  antimonique  et  l'oxide 
tellurique.'La  même  chqse  a  lieu  pour 
certains  acides  (  ex.  acide  litanlque)^ 
et  même  pour  quelques  sulfides.(ez. 
sulfide  hrpanlimonieux), 

OXIDÉ9  adj. ,  oxjr datas.  Se  dit 
d'uh  corps  qui  se  trouve  à  l'étal  de 
combinaison  avec  de  Toxigène* 

OXIDO-GHLORURE  ,  s,  m.,  OXY' 
do-cklorurelum.  Nom  donné  parP, 
Grouvelle  aux  ^mbinaisons  d'un 
chlorure  avec  l'oxide  du  même  métal. 

OXIDO-GYANURE,  s.  m. ,  oxydo-' 
cyanuretum.  Sous  ce  nom  P.  Grou- 
velle désigne  les  combinaisons  d'un 
cynnure  avec  l'oxide  dum^me  métal» 

OXIDOIDE  9  adject.  ,  oxydoïdes^ 
ïlausniann  appelle  ainsi  les  corps  oxi- 
des qui  ne  sont  ni  acides  ni  bases  sa- 
lifiables.  On  a.  quelquefois  donné  ce 
nom  k  l'eau ,  parce  qu'elle  forme 
une  classe  tout-à-fait  particulière 
d'o?^ides. 

QXIDIJLE9  adj.  et  s.  m.)  oxydai 
lum.  Se  dit  d'un  degré  inférieur 
d'pxidatioti  d'un  corps  qui  en  a  plu- 
sieurs. 

OXIDULÉ  9  ad j.  «  ùxyduhtus  ;  qui 
est  passé  ù  l'état  d'oxldule.  Ex*  Fer 
êxlJulc. 

OXIFLrORiJRK ,  s.  m.,  oxy/lu- 
urctum.  Nom  donné  par  Berzellus 
aux  combinaisons  d^un  fluorure  avec 
un  oxisel. 

OXlGÉNABUi ,  adj.  Se  dit  de  tout 

i3 


194  OXIÛ 

corps  simple  qm  est  susceptible  de  se 
combiner  avec  rôxîgènc. 

OXIGÉNANT  ,  ad].,  oxygenans. 
L'oxigène  a  été  quelquefois  appelé 
principe  oxigénant,  c'est-à-dire  pro- 
ducteur d*ox  ides. 

OXIGÉNATION  ,  8.  t.,  oxygenatio. 
Acte  pnr  lequel  l'oxigène  se  comrbine 
avec  un  autre  corps,  quelle  que  soit 
la  nature  du  corps  qui  en  résulte. 

OXIGÈXE^  s.  m.  ^  oxj-genium  ; 
Scuierstoff^  Lehenslufi  (ail.)  ;  o^W- 
genio  (it<)  (  ôÇùc ,  acide  ^  7cvvoc6> ,  pro- 
duire )•  Découvert  pat  Prieslley  en 
1774  >  et  par  Scheçle  en-  17^5  ,  ce 
corps  simple  a  été  appelé  ainsi ,  parce 
qu'à  l'époque  de  la  réforme  9  aujour- 
d'hui si  insuiliâante,de  la  nomencla- 
ture chimique,  on  croyait- qu'il  en- 
trait dans  la' composition  de  tous  les 
acides  ,•  qu'à  lui  seul  était  due  lapro- 
duclion  de  l'itcidité,  et  que  les  acides 
différaient  les  uns  des  autres  unique- 
ment par  la  natijre  des  corps  com- 
bustibles entrant  dans  leur  composi- 
tion. Ce  nom  présente  un  sens  inexact 
à  la  pensée ,  puisque  l'apidité  peut 
être  le  résullat  d'une  combinaison 
non  oxigénée ,  et  dépendre  même 
d'un  simple  arrangement  de  molé- 
cules. -    ' 

OXIGÉnr^,  adject. ,  oxygjsnattu  ^ 
qui  contient  de  l'oxigêoe,  qui  a  élé 
combiné  avec  de  l'oxigène.  Dcrbercî- 
ner  appelle  élker  oxigéné  un  corps  , 
déjà  connu  de  Scheele  ,  dans  lequel 
il  admet  dé  l'oxigène  avec  du  carbone 
et  de  l'hydrogène  ,  mais  dont  on  ne 
connaît  pas  encore  asscî  bien  l'his- 
toire pour  pouvoir  regarder  son  exis- 
tence comme  avérée. 

OXIGÉI«0-FEiail]GI\ElIX  ,  adj., 
oxygeno'J'erruginosiis*  Tondi  donne 
le  nom  Je  Carbone  oxig'éno-férriigi-' 
ncuxiwi  grapliile  ,  pow  indiquer  que 
ce  corps  contient  du  fer  et  de  l'oxi- 
gène. 

miGÉ\dl|]ÊTR15 ,  s.  m^^oT^'ge^ 


OXIS   ^ 

nometrtan.  Synonyme  inusité  d^En* 
DioMÈTRE.  f^oyez  ce  mot. 

OUMANGAl^ATE ,  s.  m.*,  oxy^ 
manganas.  Genre  de  sels ,  qui  résul* 
tent  de  la  combinaison  de  l'aeide  oxi*- 
manganique  avec  une  basé  salifia- 
blé. 

OXIMANGANIQUE  ,  adject. ,  ojry*. 
manganicus.  On  appelle  acide  oxi^ 
manganique  le  cinquième  degré 
d'oxidation  dti  manganèse. 

. OXmURIATIQlIE ,  adj.,  oxj-mU' 
riaticus,  Rirwan  a  donné  le  nom  de 
gaz  oximuriatique  au  chlore,  parce 
qu'alors  on  le  regardait  comme  une 
combinaison  d'oxîgène  et  d'acide 
mur  ia  tique. 

^  OXtODIQUE  ,  adject. ,  oxiodicas. 
L'acide  fodique  a  été  appelé  oxiodi- 
que  (  Oxiodinsiiure^  ail.)  par  quelques 
chimistes. 

OXIQUE,  adj.  et  s.  th. ,  okjcttm. 
Nom  donné  par  GuiboUrt  à  un  ordre 
de  composés  binaires ,  dans  lesquels 
J'oxîgène  joue  lé  rôle  d'élément  né- 
gatif. 

OXISEL  ,  s.  m. ,  oxysaL  Berze* 
lius  appelle  ainsi  les  sels  dans  la  base 
et  l'acide  desquels  il  cntrt  de  l'oxi- 
gène. 

OXIâÉL|ÊlVIURG,  s.  m. ,  oxj-seieniu. 
rctum.  Combinaison  d'un  sélénîure 
avec  l'oxide  du  métal. 

OUSULFOGYAKLRG ,  subst.  m.  , 
oxjsùlphocjranuretum.  Corabînaîsoh 
d'un  sulfocyanure  avec  l'oxide  du 
même  mélnl.  Ex.  Oxisulfodyariure 
plombique, 

^  OXISULFOSGL,  s.  m.,  oxysulpho- 
saL  On  pourrait  appele'r  ainsi  les  corn* 
binaîiSonsd'un  oxiscl  et  d'un  sulfosel, 
Cl  dire  par  exemple ,  oxisuîfotungstate 
potassique,  y  pour  désigner  la  combi- 
naison du  sulfotungslate  potassique 
avec  Toxituni^slate  potassiq«ie. 

OXÏSULFUnE ,  s.  m.;  qxisulpht" 
rèUim.  Combinaison  d'un  sulfure  avec 
l'oxide  du  même  roclal.     ' 


oxtc 

raius.  Le  kermès  mioéraraété  appelé 
aussi  antimoine  oxisulfitré» 
"  OWGARBIQUE  ,  adj.  ',  oxy-carbi- 
eus*  Giiilxnirt  nomme  chlorure  oxu' 
carbique  le  gaz  ckloroxicarbonique 
ou  phosgène* 

OXimATE ,  s.  m« ,  oxuras.  Genre 
de  Èé\»(pxurinsaure  Saàe^  aU*  )»  ^"^ 
tout  produits  par  la  combinaison  de  l'a- 
cide oxnrique.aTec  les  l^ses  salifiables. 

OXDRBj  s.  m.  f.oxuretum.  Gui- 
bourt  appelle  ainsi  les  composés  bi- 
aaires  d  oxigene ,  qoi  ne  sont  pas 
)M:idear  (^oxure  hjrdrique  on  eau, 
oxure  fjotCLssique  ou  pmtoxide  de  po- 
tassium). Pour  lui ,  ùxide  est  le  nom 
flcs  composés  binaires  d'oxigène  qui 
jouissent  des  propriétés  acides  (ex. 
oaAdè  carbonique  ou  acide  carbonique)  • 

OUJUQUE ,  adject. ,  exuricus.  Où 
m  donné  le  nom  diacide  oxùrique  (  Oxu- 
riruâure^  ail.  )  à  Tacidenrique  suroxi- 
géné  de  Vauqnelin  ,  ou  acide  purpu- 
rique  blanc.  ' 

OXY ACANTHE,  adject.^  opsyacan-^ 
thus  (  ô^v;  y  aigu ,  oxavOa ,  épine  );  qui 
est  garni  de  nombreux  aiguillons.  £x« 
Rosa  oxyacantha, 

OXYADÈfiKj  adject. ,  oxjradenuj 
(oÇùc,  aigu  ,  à^iîv,  glande)  ;  qui  a  des 
glandes  aiguës.  Le  Cassia  oxyndena 
porte  une  glande  subolée  aignè'  entre 
ses  folioles  inférieures. 

OXrYBRAGTÉTA ,  adj.  ,  oxybrac' 
téus  ( oEuc  j  aigu ,  brattea ,  bradée); 

2U1  a  des  bractées  trés-pointues.  Ex. 
)esnDodium  oxybracteum: 
OXYCARPE,  adject.  (oÇi;;  ,  aigu, 
ntt^hçf  finit }  ;  qui  a  des  fruits  acu- 
mmésl  Ex»  Lonchocarpus  oxjrcarpus, 
Zizj-phus  oxicarpa, 

OXYCÉPBALÉS ,  ad} .  et  s.  m.  pi. , 
OJtyeeDhi^  (oÇvç ,  aigu,  Kt^o^fl^,  tête). 
Ifom  donne  par  Blainville  k  uii  ordre 
de  la  classe  des  EntozOaires,  qui  corn- 
fnrend  ceiix  dont  le  corps  est  olténuc 
aux  deux  bouts  ,  et  qui  répond  aux 
A;^maro!i/e.rdë  Rudolpbi. 

OnCHÉLE  ,  adjectif. ,  4>^ckelus 


OXYR  195 

(  ^ïdç ,  aigu ,  x<i'iXoç ,  lerre).  Épiibèle  * 
donnée  par  Menke  à   des  coquilles 
univalves  qui  ont  le  labre  aigu ,  sim- 
ple ou  bordé  en  dedans.  Ex.  Buli-^ 
musfodiatus* 

OXYGLADE ,  adjectif,  oxrcladus 
(  o|vç  ,  aigu,  Tikdi^iç ,  brancbe  j  ;  qui  a 
des  rameaux  aigus.  Ex.  I^rpnumoxy^ 
cUtdon» 

^  OXYGLOTTE  ,  adjectif,  oxYglottîs 
{i^çy  aigu ,  7\«9<ra ,  langue);  quia 
l'une  des  dirisions  de  son  périgone 
(et,,  Serupias  oxyglottis)^  ou  des 
fruits  (  ex.  Astragalus  oxj-glotlis) 
aigus. 

OtYGOlVES  ,  adject.  et  s.  m.  plur., 
0»'gona  (ôÇùc,  aigu,  ywvia,  angle). 
Nom  donné  par  Latreilië  à  une  famille 
de  Tordre  des  Concbifères  PatulipaU 
les  ,  compreiiant  des  espèces  Jont  les 
coquilles  sont  généralement  trës-an- 
guleuses. 

OiYOTE,  adj.  ,  o:^otus  (  oÇv;  j 
aigu ,  ou;,  oreille)  ;  qui  a  des  oreilles 
ou  des  oreillettes  aiguës.  Le  Lepidium 
oxjrolum  a  des  feuilles  caufinaires 
munies  à  la  base  de  deux  auricules 
très-aiguës.    • 

OXYPÉTALE  ,  adject. ,  oxypetaUis 
(ogù; >  aigu  ,  TTiTa^ov  ,  pétale)  ;  qui  a 
des  pétales  linéaires  et  acuminés.  Ex* 
Cereus  oxjrpetalus , .  Unona  ox^pe'^ 
taia ,  Sedum  oxypeuUum, 

0»'PHYLLE  ,  adj.  ,  oxfphj'Uus 
(  oÇvç,  aigu,  (f^TXwy  feuille)  ;  qui.  a 
des  feuilles  (ex.  Loranthus  oxyphyU 
tus  ,  Polanisia  oxypkylCa ,  Desmo'» 
dium  oxyphyllum  ) ,  ou  des  folioles 
(  e?.  Oxytropis  ox/phyîia  )  acumi- 
nées.^ 

OXYRHYNCeiDESy  adject.  et  s.  m. 

pi.  y'  Oxjrrhjmchides,  Nom  donné  par 
Scbœnherrà  un  groupe  de  Tordre  des 
Curculioaides  Orthocéres  ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Oxyrhynchus. 

OXYKlftNQUE,  adject.,  oxyrbyn-' 
chtis  (ôÇii<,  aigu,  f^yx^^j  hec)  ;  qui 
a  le  museau  prolonge  en  forme  de  bec 


196  PACH 

poÎQta.  Ex.  Uormyrus  oxjrrkynchus , 
Tj'phlçps  oxyrhynclèos, 

OXYRHINQUËS ,  adj.  et  s.  m.  pL, 
Oxjrkynchi.  Nom  don ué  autrefois  par 
La  treille  à  uue  famille  de  Crustacés 
décapodes  j  que  depuis  il  a  démom- 
brée,  et  .par  DumériT  à  une  famille 
de  Crustacés ,  qui  cof respond  k  peu 
près  à  celle  que  Xatreille  avait  formée 
d'abord  sous  cette  dénomination. 

OXYSPERME  ,  adj.,.  oxyspermus 
(  oÇùc ,  aigu ,  aicipitot ,  graine  )  ;  qui  a 
des  fruits  acuminés.  Ex.  Rànunculus 
oxyspemuts» 

OXY9TOHES ,  adj.  et  a*  m.  plur., 
Oxfstomata  (ô{v; ,  aigu ,  0TÔ|Aft,.b6u- 
cbe).  Nom  donné  par  Blain ville  à  une 
famille  de  Tordre  desParacéphalopho* 
Tes  Asiphonobrancbes  ,  comprenant 
ceux  qui  ont  les  bords  de  la  coquille 
très-tranchans  et  la  columelle  p<>in<* 
tue. 

OXYSTY]LE,  adjectif,  vxrstjrlus 
(0SÙC5  aigu,  oTuXoc ,  style).  Êpitbète 
donnée  par  Menke  aux  coquilles  uni- 
valves  dont  la  Goluuielle  est  atténuée 


PACH 

h  la  base  6t  aiguë.  Ex.  Bulimus  unda* 
tus, 

03LYTÉLIDES,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Oxyielides.  Nom  donné  par  Mann er^ 
beim  à  une  'tribu'  de  la  famille  des 
Coléoptères  Bracbél jtrcs ,  qui  a  pour 
tjpe  le  ^enre  Oxytelus. 

OXYTRICHINES ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Oxytrichina,  Nom  donné  par  G. -G. 
Ehrenberg  à  une  tribu  d'Infnsoires 
poljgastriques ,  qui  a  pouc  tjpe  le 
genre  -Oxftricha, 

OXYURE,  adj.,  ^xyurusi  (ol^ ^ 
aigu  ,  oxtpà ,  queue  )  ;  qui  a  la  queae 
terminjée  en  pointe  (  ex.  Hirundo 
oxyiira  )  >  ou  le  corps  atténué  et  au— 
bulé  à  l'extrémité  postérieure  (  ex* 
Sipun€ulu4  oxyurus  )• 
.  OXYURES  9  adject.  et  s.  i|i.  pi. , 
QxyurL  Nom  donné  par  Cuvier  et  La- 
treUle  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Hyménoptétres  'Pupiyorcs,  ^compre- 
nant'ceux  qui  ont  pour  la  plupart 
une  sorte  de  queue  6u  de  pointe  ter- 
minalc  produite  par  une  tarière  ex- 
terne.   • 


p. 


PACHCmèTRE  ,  s.  m.  ,  pachôme^ 
irum-(  ^«x^c,  épaisseur ,  furpi»  ,'me^ 
sarer).  Instrument  inventé  pap  Be- 
noît pour  mesurer  l'épaisseur  du  verte 
des  miroirs^ 

PAGHYGARPE  ,  adj.  y.pachycar^ 
pus  (9rflt;^vc,  épais,  xo^oc,  fruit)  ; 
qui  a  des  fruits  épais,  comme  les' 
légumes  du  Stsbania  pachjrcarpa, 

PACHYDERME .  adj.  ,  pachyder-' 
mus  (  na/xjç ,  épais ,  ^ippe ,  peau  )  ; 
qui  a  la  p^au  épaisse  , .  ou  qui  forme 
une  croûte  épaisse ,  cumme  le  cham- 
pignon appelé  Atsricularià  pachy^ 
derma, 

PACHYOERIIIES ,  adj.  et  s.  m.  pL, 
Pachydermes  Nom  donné  par  Cu  vier^ 
Desniarest,  Duméril,  Tiedemann  , 
Blainville,  Lalfeille  et  Eichvald  à 


un  ordreoû  à  une  famille  de  la  dasse 
des  Mammifères,  comprenafbt.  ceux 
de  ces  animaux  qui  ont  la  peau  ordir 
nairement  fort  épaisse  êL  presque  une. 

PAGHY6 ASTRE,  adj.-,  pachygas* 
ter  (  jrojçùç  ,  épais  ,  yocffriip  ,  ventre  )  ; 
qui  a  l'abdomen  large  ou  dilaté.  £x. 
Sargus  pachygaster. 

PAGHYGLOSSBS,  adject.  %t  s.  m. 
pi". ,  Pachjrglossi  {  îra;(ùç  9  épais  ^ 
y^ûo-aa,  langue).  -Nom  donnée  par 
Latreilleà  une  tribu  de  la  famille  des 
Psitt^ciAs ,  comprenant  cyc  qui  ont 
la  langue  épaisse  et  protracfile. 

PAGHYODONXE ,  adj. ,  pachyodon 

(  ira^^ù; ,  épais ,  o^ôvc  9  dent}  ;  qtii  a 

des  dents  épaisses,  comme  celles  qui 

garnijîsent  le  cbapean  de  VHjrdnAm 

packyodon. 


PAGE    . 

PACHYOTE;  ftdject.  ,  pacJgrptes 
(na/yi,  ëpais,  ovc  ,  oreille).  Ëpî- 
théte  donnée  par.Glogeranx  chauve^ 
souris  qui  ont  les  oreilles  épaisses.  Ex. 
f^espertiiio  serotinûs. 

PACHYPHYLLE  ,  adj . ,  pochyphjU 
lus;  dickblàttrig  (  all.^)  (  iron^vc» 
épais ,  ^XXftv ,  feuUle  ).  Se  dit  dS&ne 
plante  qui  a  les  feuilles  épaisses.    , 

PAGHYPLEDUBSy  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Pachjrpleura^  Nom  donné  par  Mejer 
et  Bunge  à  une  tribu  de  la  famijiie 
des  Ombelliféres.,  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Pachypteurum, 
'  PAGHYPODE  ,  adjectif,  packj-ptts 
(iroirùc,  épais ,  woGc  >  pied);  oui  a  le 
pied  épais ,  comme  le  stîpe  du  P6<* 
fyporus  pacfy-pus, 

PAGHYPODES,  adj.  et  s.  m',  pi., 
Pachxpoda,  Nom  donné  par  Graj  à 
un  ordre  de  la  classe  des  Concliopko- 
res ,  qui  correspond  aux  G>ncliifères 
crassipèdes  de  tamarck. 

.PACHYPOME  ,  adj. ,  pachypomus 
(  ira;^ ,  épais,  irâfta ,  opercule  )  ;  qui 
a  un  opercule  épais.  iàXé,  Hjrpman 
pachypoma^ 

PACHYIIHYTÎCHÏDES ,  adj .  et  s.  in. 
jA.jPachjrrhrnchides  (ira;^,  épais  y 
}v^oç ,  bec  ;.  Nom  donpé  par  La- 
treille  À  un  groupe  de  la  tribu  des 
Cbaransonites  ,  par  Schœnherr  à  un 
groupe  de  l'ordre  des  Gurculionides 
Gonatocéres  s  comprenant  ceux  de 
ces  insectes  qui  ont.  le  bec  épais. 

PAGHYTRIQUEy  ady. ,  pachjtri^ 
ehus  (ira;rvc  ,  épais  ,  OpiÇ  ,  poil  );  qui 
a  des  poils  épais.  £x«  Mjfxotrichum 
pachyirickum^ 

PAGIFtQOE  ,  adj. ,  pacificus.  On 
a  donne  "celte  épitbète  k  des  animaux 
qui  vivent  dans'  L'océan  Pacifique , 
comme  le  Plaljrcercus  pacificus  , 
qu'on  trouve  dans  les  mers  d'Olabiû. 

PiEONIACÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Pt^oruaceœ,  ïribu  de  la  famille  des 
RenoDculacées ,  établie  par  Candoile, 
et  qui  a  pour  type  le«genre  Paonia* 

PAGE  5  s.  U^paginaj  Flàche^  Seite 


PAIR  197 

(  ail.  ).  On  appelle  aîns!  chacune  des 
deux  surfaces  d'une  feuille  plane. 

PAGlJlUEIVS,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Paguriî,  Nom  donné  par  Lamarck  , 
Latreille,  Goldfuss,  Leach ,  Eich- 
wald^  Fioinus  et  Carus  à  une  tribu 
ou  famille  de  Crustacés  décapodes 
macroures  ,  qui  a  pour  type  legénro 
Paguriu, 

PAOXE,  s.  f. ,  stramen  ,:  stro^ 
mentum;Stroh  (bII.);  siraw  (angl.); 
paglia  (it.).  Cbaume  desséché  des 
Graminées  ^  et  surtout  des  Céréales  ^ 
après  qu'on  a  enlevé  les  graines  con« 
tenues  dans  l'épi. 

PAILLÉ  9  adj. ,  stramineus;  hleiehj 
hldchroth  (ail.)  ;  qui  a  k  couknr  de 
la  paille,  c'est^S-dire  une  teinte  jaune 
pMe.  Ex*  Mactra  sîraminea* 

PAILLETÉ  ,  adi .  Se  dit ,  en  miné- 
raloffie  ,  d'une  substance  qui  affecte 
la  forme  de  lamelles ,  de  petits 
cristaux  libres  ou  disséminés  dans 
'des  roches.  Ex.  Mica  pailleté. 

PAILLETTE,  s.  f.,  palea ;  SpreUy 
Spreublattchefi  (ail.);  pagliuzza  (tt.). 
On  donne  ce  nom ,  tu  botanique , 
aux  petites  écailles  qui ,  dans  plu* 
sieurs  Composées  ,  sont  entremêlées 
avec  les  fleuri  (ex.  Antheniis  an^en» 
sis)\  aux  brabtées  qui ,  par  Icuf  réu- 
nion ,  constituent  l'involucre  des 
fleurs  composées  ;  et ,  d'après  Ri-- 
chard',  à'chacnne  des  pièces  qui,  dans 
les  Graminées  ,  fo^me^t  l'enveloppe 
des  organes  sexuels. 

PAIR)  adj. ,  parus  ;  qui  est  divi- 
sible en  deux  moitiés ,  c'est-à-dire 
en  deux  parties  ajant  entr'elles  des 
rapports  marqués  de  disposition  ,  et 
placées  des  deux  côtés  d'un  plan  qui 
traverse  l'être  dans  sa  plus  grande 
longueur. 

PAI9E9  s.  f.  ,  jugum  ;  2;u7ta  ; 
Paar\M.)*  Ofi  nomme  ainsi,  en  pby* 
sique,  les  deux  pièces  de  zinc  et  de 
cuivre  qui  font  la  base  de  la  pile  vnl- 
taïque  ;  en  botanique ,' chaque  couple 
des  folioles  d*une  feuille'  composés  , 


igS  *PALA 

quand  elles   sont  placées  Tis-à«vîs 
l'une  de  l'antre. 

VALàCÈj  ad]  M  palacms  ;  rond- 
^tielig  (ail.)  {palui  chaton  d'une  ba* 
gue).  Se  dit  9  en  botanique ,  des  or- 
canes  ,  et  partiç^lièrement  des  feuil- 
les ,  qui  adhérent  à  leur  support  par 
le  bord. 

PALiEOCHÈRE  ,  ladj. ,  palœochœ' 
TUSm  Le  Suspalceoçharus  n'est  coonu 
qu'à  l'état  fossile. 

PALiflOXXOGIUPlIlE: ,  nibst.  f.^ 
pcUcBoniographia  (  iraXato;  ^  ancien  , 
âv,  élre  y  7pâfM,  écrire).  Histoire 
des  êtres  anciens.  Ou  employé  ce 
terme  en  parlant  de  l'histoire  des 
corps  organisés-  qui  n'existent'  plus 
Tivans  k  la  surface  du  dobe  ,  et  dont 
on  troi(ve  seulement  de^  débris  en- 
loms  dans  les  couches  qui  en  forment 
la  croûte. 

PilL£Ô]^TQGRAPHSOUE  ,  ad).  , 
paUxontographîcus  s  qui  a  rapport  à 
la  palaeontographie., 

PALiE;0I^T0L06IE  9  s.  f.,  palaonr 
tohgia  (fra^toç ,  fincien  ^  âv  ^  être  , 
^070$,  discours).  Synonyme  de  pa- 
laeontographie* 

PALiEO^TMiQj&IQUË ,  adj. ,  /Mi- 
laontologkus  ;  quia  rapport  à  la  pa- 
IsBootologie. 

PALifiOTHÉRIEN,  adj. ,  pakeo^ 
tkerianus.  Se  dit  d'une  roche  qui  ren* 
fennç  des. débris  de  palxotherium 
^ex.  Gypse  palaotliérUn  ).•  Bron^ 
gniart  donne  cette  épithète  à  un 
groupe  de  terrains  sédimenteux  tha- 
lassiques. 

PALiEOZOOLO€»£  »  s«  f.,  palœo^ 
zoologia  (ncàoLiQz ,  ancien  ,  Çôiov  ,  ani^ 
mal  ,  Xô^oç  y  discqnrs  ).  B!ain ville 
nomme  ainsi  la  branche  de  l'faisloire 
naturelle  qui  a  pour  objet  les.  ani* 
maux  qu'on  trouve  à  l'état  fossile 
dans  le  sein  de  la  terre. 
-  PAL  AIRE  9  adj.  ^-palaris  {palus  , 
échalas  ).  On  employé  quelquefois, 
mais  rarement ,  ce  terme  pour  déai-^ 
gner  une  partie  qui  se  joint  k  une 


PALÂ 

antre  de  manière  à  pantftrê  en  être 
la  continuation  ,  comme  la  tige  k  la 
racine ,  l'oyaire  au  pédoocule. 

PAIiAJSi  9  s.  m.  ,  paUuum  ;  v^rt- 
p(^s;  Gctumen  (ali.)  ;  z>a/ate(angl.); 
palato  (it.).  On  appelle  ainsi  :  1^  en 
botanique ,  le  renflement  externe  de 
la  gorge  des  corolles  personnées  ^  qui 
en  ferrane  l'entrée  et  réunit  les  deux 
lèvres  (ex.  jÉrUirrhinum  majas),  et 
plusgénéraleinentla  partie  snpérî^re 
du  ifodd  des  corolles  monopétalés  ir- 
régulières 'y  a®  en  zooloeie ,  la  partie 
supérieure  de  la  carité  de  la  bouche, 
chez  les'  mammifèiesj  la  faoe  infé- 
rieure de  là  m.andibule  snpériêate  , 
chez  les  niseaux  ;  enfin ,  chez  les  in<* 
sectes,  d'après  Latreille'^  im  avan^ 
cernent  arrondi  et  presque  membra- 
neux ,  situé  sous  les  dents  ,  dans 
l'intérieur  de  la  bouche  des  larves 
des  libellules  et  des  insectes  parfaits. 

PAIiAME  9  snbst.  m.  ,  pcUama  ; 
Schwimyrihaùt  ,  Zehenhaut  (  aU.  ) 
(nùàxnnj  paume).  Illîger  appètleainaî 
la  membrane  étendue  entre  les  doigta 
des  mammifères  k  pieds  palmés  oi| 
demi-palmés  ,  et  celle  qui ,  chez  cer^ 
tains  oiseaux ,  unit  ensemble  deux 
ou  trois  doigts^  ou  tous  les  doigts  j 
sort  seulement  k  la  base,  soit  jusqu'au 
sommet  dé  l'ongle  ,  quand  son  bord 
antérieur  est  entier.  - 

PALAMOTHÈQUE  9  s«  f.,  paia^ 
mothèca  ;  Zehenhautdecke  (al! . )  (  1 


\ànn  \  paume ,  ôiixu  ,  boîte  ).  Som 
donné  par  Illiger  à  1  épidémie  corné 
qui  revêt  le  palaroe  chez  les  oiseaux. 

PALATIFORME ,  adj.  ypaiatifor^ 
mis  (palajLum ,  palais ,  forma  ,'  for- 
me). Épithële  donnée  pat  Kirby'à  Ja 
langue  des  insectes  ,  quand  elle  for- 
me la'  face  inférieare  de  la  lèvre  j  sana 
en  élre'séprée ,  eomme  dans  beau- 
coup de  Coléoptères. 

PAJLATEVE  2  s;  f .  On  dit  qu^un  pa- 
pillon a  les  pattes  de  devant  en  pala- 
tine quand  elles  sont  pUis  courtes 
que  les  autres,  sans  crodietSy'plos  re- 


PALE 

lues  en  apparence,  et  presque  repliées 
sur  elles-mêmejs  de  chaque  côté  du 
cou,  en  manière  de  cordon  ou  4e  pen- 
dant de' palatine. 

JUAIiÇ  9  adject. ,  pailidus;  hlas^ , 
hU^^  (al^O  ;  qu^  ^^^  P^u  coloré.  Ex* 
F IfiTopui pailidus ^  Peclunçidus  pal-- 
lens ,  AgGricu4  expqllens  ,  Agaricus 
depallçris. 

PA|>£AC£  9  adj.  y  paleacens ,  pO' 
leaius  ;  sprèutragend  >  ^preuformig ^ 
spreuariig  ,  spreuigt  (ail.)  ;(  pah^  » 
paillette  )•  Se  dit ,  en  botanique ,  tan- 
tôt d'un  organe  dont  la  nature  et  la 
eansistance  se  rapprochent  de  celles 
/  de  la  {)aille ,  comme  les  bractées  pa-^ 
léacées .  c'est-à-dire  membraneuses 
et  sèches,  du  Pultenceapaleacea;  taur 
tôt  d'une  partie  qui ,  est  formée  de 
petites  paillettes  étroites,  comme  Vai- 
grette  paléacée  du  Bidens  tripartilaj 
ou  entourée  de  bractées  jnerobrana- 
cées  ou  scarieuses ,  comme  le  çlinan" 
the  paléacé  dç  VUrsùda  paleacea ,  le 
sti'pc  palécufié  de  VOnoclea  crispa  ^  ou 
garnie  de  petites  écailles,  comme  la 
cjrpsèU  paiéacée  de  VHelianthus,  que  * 
surmontent  des  {fillettes  qui  parais- 
sent insuffisantes  pour  constituer  une 
aigrette  ,  le  réceptacle  paléacé  du 
Zinnia,  de  YAnthemis\  .    ' 

PALÉIFORQU^  9  ad) . , /7a/c//()rmi> 
{palea  f  paillette,  forma 9  forme)  ; 
qui  a  la  forme  d'une  paillette  ,  comme 
les  squamellules  composant  l'aigrette 
de  diverses  Sjnanthérées.  Ex.  Bi- 
dens, 

PALÉOLE  9  s.  f.  y  paieola  {palea  ,^ 
paillette).  Nom  donné  par  L.-C.  Ri- 
chard aux  petites  écaillé^  qui  entou- 
rent l'ovaire  de  certaines  Graminées 
(ex.  Aliéna  elatior  )  ,  et  dont  la  réu- 
njon  ferme  ce  qu'il  appelle  glumeUe 
(  lodicuie ,  Palisot-Beauvois  );  par 
H.  Cas^ni  à  des  appendices  du  clipan- 
the  des  Sjnanthérees  formant  des  sail- 
lies peu  épaisses ,  alongées ,  non  réu- 
nies ,  ^tuées  sur  le  coté  interne  des 
fleurs  qu'ils  a/çcompagn^i ,  et  offrant 


PALL  199 

ainsi  leur  concavité  touméeen  dehors. 
,  PALÉOLIFÉRE  ,  adj. ,  paleolife- 
rus  {paieola  9  paléole , yero ,  porter). 
H.  Çassini  donne  cette  épithcte  nu 
çlinçLnthe  des  Sjnanthérees ,  lorsqu'il 
Y^x\^  deç  paléoles.  Ex.  Leptophyllus, 

i^AL^TTE  ,  s.  f.  On  appelle  ainsi , 
dans  les  insectes ,  l'extrémité  libre  | 
aplalie  et  élargie  en  forme  dé  petite 
pelle  des  antennes  (  ex.  Echinomj-a) 
et  du  balancier  (ex.  ffydromja). 
Blainville  donne  aussi  ce  nom  aux 
palmules  (  voyez  ce  mot }  des  ta  rets. 

PALINURIXS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Palinurini.  Nom  donné  par  Eichw.ald 
à  une  section  de  la  famille  des  Crus- 
tacés décapodes  macroures ,  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Palinurus* 

PALLADATS  ,  s.  m,  ,  paUadas. 
Genre  dçsels,  qui  sont  produits  par 
la  combinaison  de  l'oxide  palladique 
avec  certaines  bases  salifiaoles. 

pALLADËfJX)  adject.  y pajiladosus , 
Berzelins  appelle  oxide  paUadeux  le 
premier  degré  d'o^idation  du  palla- 
dium \  sulfure  paUadeux ,  le  seul  sul- 
fure qu'on  connaisse  de  ce  métal  ;  sels 
palladeux,\es  combinaisons  de  l'oxide 
palladeux  avec  .les  oxides,  et  du 
palladium  avec  les  corps  halogènes. 

PAIXADICQ-AJUlIONIQtË  ,  adj., 
palladico^animonicus.  Nom  donné» 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius ,  à  des  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  çcl 
palladique  avec  un  sel  ammouique. 
Ex.  Chlorure  paUadico^ammonique 
(Hj-drqchlorale  de  palladium  et  d^am* 
moniague), 

PALLADIGÔHPOTASSIQUE  9  adj. , 
palladicô'potassicus.  l^ou.  donné , 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Beriselius,  à  des  sels  doubles,  qui  sont 
produits  par  la  combinaison  d'up..scl 

EdWdique  avec  un  Sel  pot^^sique. 
X.  Chlorure  paUadico.-^poiassique 
{kydrpchloratê  de. palladium  et  de 
potasse). 

P/IU.Apni>jW»ad^  jçts<  in,.pl. , 


aoo  PALL 

Palladudes*  Beudant  appelle  ainsi 
une  famille  de  minéraux  ,  qui  com- 
prend le  palladium  et  ses  combinai- 
sons. 

PALLADIQUE  ,  adj. ,  palladicus. 
Berzclîos  appelle  oxide  palladhue 
le  second  degré  d'o^idation  du  palla* 
dium  ,  et  sels  palladiques  les  com- 
binaisons du  palladium  avec  les  corps 
Lftlogènes. 

PALLADIUM  ,  s.  m. ,  palladium  ; 
Neùsil6er{a\\,),  Métal  solide  et  blanc, 
qui  a  été  découvert  en  i8o3  par 
Wollaston. 

PALLÂDO^O^AHIMONIQUE  ,  adj., 

palladoso^ammonictts.  Nom  donné , 
dans  la  nomenclifture  chimique  de 
Berzelius ,  à  des  selsdou^es,  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  sel 
palladenx  avec  un  sel  ammonique. 
£l.  Chlorure  palladosO'ammonique, 
PALLADOâO-BABYTIQUE  ,  adj. , 

Îmllados(hbaryticus.^Qm  donné,  dans 
a  nomenclature  chimique  de  Berze- 
lius ,  à  des  sels  doubles  ,  qui  sont 
produits  par  un  sel  palladeux  com- 
biné avec  un  sel  barjtique.  Ex. 
Chlorure  pàlladosO'iary'tique. 

PAIXADOSO-GADMIQUE,  adj.  , 
paUadoso^cadmicus,  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  chimique  deBer- 
zelius  y  à  des  sels  doubles,  qui  doivent 
naissance  à  un  sel  palladeux  combin'é 
avec  un  sel  cadmique.  Ex.  Chlorure 
palladoso^cadmique, 

PALLADOSO-CALGIQUE ,  adj.  , 
palladoso-^ulcicus.  Nom  donné,  dans 
la  nomenclature  chimique  do  Berze- 
lius, h  des  selsdoubles,  qui  résultient 
de  la  combfnaison  d'un  sel  palladeux 
avec  un  sel  calcique.  Ex.  Chlorure, 
pallndosQ^ca  Icique, 

PALLAD090  -  MA6!\ÉSIQ0E'  , 
palladoso^magnesïcus.  Nohi  donnai 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Bcrzeliur,  a  de9  sels  donble^ ,  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  sel 
palladenx  avec  un  sel  magnésique. 
Ex.  Chlorure poUadùso-màgnésique. 


PALt 

PALLADOSO  -  MANGANIQCE  ; 

adj. ,  palladoso  -  manganieus.  Nom 
donné ,  dans  la  nomenclalure  chimi- 
que de  Berzelius ,  à  'des  sels  doubles , 
qui  sont  produits  par  un  Sel  palladeux 
combiné  avec  un  sel  manganique.  Ex. 
.  Chlorure  palladoso-mai^ganiqtte. 

PALLADOSO-NIG€OLIQUË,  adj., 
palladoso^nUcoUcus»  Nom  donné, 
dans  It  nomenclature  chimique  de 
Berzeliu^  à  des  ^cls  doubles,  qui  ré- 
sultent d'un  sel  palladeux  iiDÎ  avec  un 
sel  niccoirque.  Ex  Chlorure  paliado^ 
so^niceàlique, 

PALLADOSOJPOTASSIQVE ,  adj., 
pcdladoso-potassitus.  '  Nom  donné  , 
dans  la  nomenclatuse  chkniqùe.  de 
Berzelius,  h  des  sels  doubles ,  qui  ré- 
sultent d'un  sel  palladeux  combiné 
avec  un  sel  potassique.  Ex.  Chlorure 
palladoso^potasstque. 

PALLADOSO-SpbiQVE  ,  adject., 

fjolladoso^/odicus.  Nom  donné ,  dans 
a  nomenclature  chimique  de  Bierze— 
lins,  à  des  sels  doubles,  qui  doivent 
naissance  à  la  combinaison  d'un  sel 
palladeux  avec  un  sel  sodique.  Ex. 
Chlorure  palladoso^sodique. 

PALI^ADOSO-ZINGIQUE ,  iadject., 
pallàdoso-zmcicus.  Nom  donné,  dans 
ia  nomenclature  chiniique  de  Bbrze— 
If  us,  à  des  sels  doubles,  qui  résultent 
d'un  sel  palladeux  combiné  avec  un 
sel  zincique.  Ex.  Chlorure  palladoso^ 
zincique. 

PALLADURE,  s.  m.jpalladutetum. 
Alliage  de  palladium  en  proportions 
définies. 

PÀLLAS ,  s.  f . ,  Pallas.  Planète  dé- 
couverte en  i8o2,  par  Olbers,  qui 
est  un  des  qiratre  astéroïdes  compris 
entre  Mars  et  Jupiter ,  à  peu  près  à 
Imméme  distance  moyenne  diî  Soleil 
que  Gérés.  Cette  planète  décrit  un 
orbe  incliné  de  53**  87'  3o'''sur^e 
plan  de  Técliptique,  et  dont  le. plus 
petit  diamètre  est  au  plus  grand  aans 
la  proportion  de  43  7^  à  72,  deux 
circonstances  qui  ia  rapprochent  un 


PALM 

rs  de»  comètes.  Son  inclinaiflon  es^ 
plus  forte  de  loutes  celles  des  pla- 
nètes du  système  'solaire.  Scbrœter  lui 
sajpposeundiainëlrc  égal  «^ celai  delà 
Lune.  Elle  est  soayent  entourée  d'une 
atmosphère  si  épaisse  €[u'on  la  dis- 
tingue avec  peine  au  milieu  de 
celte  matoe  vaporeuse.  £lle  employé 
i68aj. 54^086  pour  sa  révolutiou  si- 
dérale, et  1682J.245589  pour  sa  ré- 
volution tropique.  Son  signe  est  $• 

PAIXI^^ ,  lidj. ,  pallealis  (pal^ 
liiim  y  manteau).  On  (appelle  caffité 
palléale ,  dans  tes  Tarets ,  la  cavité 
du  manteau  soudé'  en  tube  ouvert 
seulement  dans  un  .  point  de  son 
étendue. . 

PAIXIDIFLORE ,  adj.  ypalUdiflo^ 
rujf  { pallidus  ,  pâle ,  fios  ,  fleu  r  )  ; 
qui  a  des  fleurs  d'une  teinte  pâle.  Ex» 
Maxillewia  paliidiflora . 

PALLIDIPALPE ,  adject. ,  paUidi^ 
palpis (pallidus y  jiêXe,palpxts,  pnlpe); 
qui  a  des  palpes  de  couleur  pâle.  Ex. 
Lydellapidlidipalpis. 

PALLIDITARSE  ,  adj. ,  palUdîtar^ 
jîs  {pallidus y  pâle  ,  tarsus  ,  tarse  ); 
qui  à  les  tarses  de  couleur  pâle.  Ex. 
Platydœma  palliditarsis, 

PALLIDIVEKTRE ,  iidj.  ,  pailidi^ 
venins  {pallidus ,  pâle ,  vertteP ,  yen-? 
trc)  ;  qui  a  Tabdomeu  de  couleur 
pâle;  Ex.T«/a/iura  pallidwentris, 

PAIXIOBRAXGHES,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  FaUiobranchiatd  (  pallium  ,  man^ 
teau,  ^arfxyt  «  branchies  ).  Nom  don- 
né par  Blainviile  à  un  ordre  de,  la 
classe  des  Acéphalophores ,  compre- 
nlint  ceux  qui  ont  les  branchies  appli- 
quées à  la  face  înternd  des  lobes  du 
manteau. 

PALLIPÈDE ,  adj.  V  pàllipes  (  pal' 
lidus^  pâlcy  pes^  pied);  qui*  a  les 
pieds  ou  les  pattes  de  couleur  .pâle. 
Ex.  Bibio  pàllipes* 

PALMAIRE ,  lëj.,  palmaris  {pal^ 
mus  y  hauteur .  de  quatre  travers  de 
doigt).  Se  dit  d'une  tige  qui  a  troia 


,  PALM  aoi 

ou  quatre  pouces  de  haut.  Ex.  Orchis 
morio*  • 

.  PALMAIRES,  adj.  e4s.m.pl.,  Pal- 
maria  {palmay  paume).  Nom  donné 
par  G*-G.-G.  Storr  à  un  groupede  Mam- 
mifères^ comprenant  ceux  qui  n'ont 
des  mains  qu'aux  membres  antérieurs. 

PALMATE,  ^.^m.  y  primas.  Genre 
de  sels ,  qui  résultent  de  Ja  combinai- 
son de  l'acide  palmique  avec  les  bases 
salifiables. 

PALMATIFIDB  ,  adj.  s  palmalifi^ 
dus;  handformig-gespalten  (alU) 
(palmatus ,  palmé ,  /tndo ,  fendre ) . 
Epithète  donnée  par  Gandollé  aux 
feuilles  qui  ^  ayant  les  nervures  pal« 
mées ,  ont  en  outre  leurs  lobes  divi- 
sés jusqu'à  la  moitié  de  leur  limbe. 
Ex.jémoreuxia  pabnatifida^  Delphi^ 
nium  palmatifiduni . 

PALMATIFLORE ,  adj/,  palmati^^ 
Jlorus.  Nom  donné  par  fi.  Cassini  aux 
eâlathides  €{ui  sont    composées,  de 
fleurs  a  corolle  painnée. 

PALMATIFOLIÉ ,  ad . ,  palmatifo- 
liuj  {palmatus,  palmé  yfolium  ,  feuiU 
les); qui  a  des  feuilles  palmées.  Ex. 

OxaHs  flava. 

PALMAT1FOLIËE9 ,  adj.  et  s^  f. 
pi.,  Palmatifolsœ.  Nom  donné  par 
Gandollé  à  Une  section  du  genre  Oxa^ 
lis ,  comprenant  les  espèces  qui  ont 
4es  feuilles  palmées. 

PALMATIFORME ,  adj.,  palmali" 
formis  { palmatus  ,  palmé ,  forma, 
forme).  H.Côssini  désigne  par  celte 
éptthète  des  corolles  indéterminées 
de  Synanlhérées,  qui  approchent  de  la 
forme  palmée, sans  l'avoif  réellement. 

PALMATILQBÉ ,  adj.  ^palmatilo" 
hatus,  (palifmtus ,  palmé ,  lobatus , 
lobé).  Gandollé  arppelleainsilesyètti/- 
lès  qui ,  ayant  les  nervures  palmées  , 
ont  les  lob«9  incisés'à  une  profondeur 
qu'on  ne  peut  ou  ne  veut  point  dé- 
terminer. Ex.  DoUchos  paimatiiobo' 
tûs ,  Heracleum  pafmatilQbatum. 

PALMAÏIPARTITE  ,adj.,;pa/ina- 
iiparlilus;  handformii'-gelheilt  (ail.) 


aoa  PÂLM 

(pabnaius,  palmé,  f^arsy  partie).  Se 
dit  j  d'après  Candolle,  à* une  feuill» 
qui  «  ayant  les  nervures  palmées,  a 
les  lobes  divisés  au  delà  du  milieu  , 
sans  que  le  parenchyme  soit  inter* 
rompu  y  et  disposés  en  rayons  divcr- 
gens. 

PAL11413SÉQIJE  y  adj. ,  palmati^ 
sec  tus  ;  handschniuig{a\\.  )  ipatmoi' 
tus ,  palmé,  seco,  couper).  Épithètç 
donnée  par  CandoUe  aux  feuilles 
qui ,.  ayant  les  nervures  palmées ,  ont 
Iq^  lobes  divisés  jusqu'au  delà  du  mi- 
lieu et  le  parenchyme  interrompu. 

PALMÉ  ,  adj .  ,'  palmalUs  ;  hani' 
fôrmigy  f^efingert  (ail.)  (palmay 
paume  ).  On  employé  ce  terijrie  : 
i^  e}i  botanique.  Corolle  palmée , 
d'après  H.  Classini ,  celle  dont  rinci-' 
sure  antérieure  ou  interne  pénètre  à 
0peu  près  jusqu'à  la  base  du  limbe,  tan- 
dis que  les  quatre  autres  s'arrêtent  vers 
le  milieu  desa  hauteur  (ex.  CardopU" 
tium)  ;  Jcuille  palmée  (  ex.  Cocculus 
palmalusj  Actœa  palmàta ,  Merisma 
palmatum  )  ;  bractée  palmée  (ex.  Fu' 
maria  bulbosa  ) ,  celle  qui  <est  simple 
et  divisée  de  manière  à  imiter  la  dis- 
position de  la  "main  ouverte  ;.raci/i6 
palmée  ,  celte  qui  est  tuberculeuse , 
aplatie  et  divisée  peu  profondément, 
comme  une  roaip  dont  les  doigts  se-* 
raient  étendus  {ex.Satyrium  nigrum) , 
ay  Eu  zoologie,  llliger  nomme  pieds 
palmés  (Schwimmjïlsse ,  all.)^  dans 
les  Mammifères ,  ceux  dont  les  orteils 
sont  réunis  jusqu'au  bout  par  une 
membrane  partant,  de-  leur  base; 
dans  les  oiseaux ,  ceux  qui  sont  réu- 
nis jusqu'au  sommet. «  Il  y  a  aussi  des 
reptiles  à  doigts  palmés  (  ex.  Triton 
pa/matus),  Kirby  donne  cette  égî- 
thèie jRVi  cubilus  des  insectes^  quand, 
vers  son  extrémité ,  il  est  armé  la- 
téralement de  diverses  dents  spinifop^ 
mes  écartées  (  ex.  Scarites  ).  VAnti^ 
lope  palmata  a  des  cornes  garnies, 
d'une  empaumure  aplatie  d'avant  en 
arrière.  La  Noctàa pçUmalafOTte  une 


PALM 

tache  palmée  sarses  ailes  sapérienvea* 
-  P AliMlCOLE 9  adj.  ,  pcùmicolus  ; 
qui  vit  ou  croit  sur  les  palmiers, 
comme  le  Spharia  palmicola  sur  le 
fruit  du  Cocos  kucifera» 
.  PALHICÔRNE,  adj. ,  pabnicomis 
(palmaj  palme,  cor/iu,  eerne)«  La 
BUnnia  pedmicornis  porte  «ur  i'œii 
un  tentacule  divisé  en  petits  ïlamens. 

PALlilERi»,  is.  m.  pi.  ,  Paimœ. 
Famille  de  plantes,  établie  par  Jua- 
sieu ,  et  renfermant  des  espèces  qui , 
.pour  la  plupart ,  ont  dea  feuilles  pal- 
mées ou  ptnnatifîdes. 

PALMIFÉRE^  adj.  ,  palmiferus 
(palmay  palme, yèro,  porter)  ;  qui 
porte  des  palmes ,  comme  VEuryaie 
pabniferum ,  dont  le  disque  émet  six 
rayons  comme  palmés  à  leur  sommet. 

PALUIFOUÉ9  adj.,  pahnifolius 
(palmay  psÀme\  /oliuiMy  feuille); 
qui  a  des  feuilles  palmées.  Ex.  Den-^ 
drebium  palmijblàim. 

PALMIFOimiE,  adj. ,  p^lmi/ormis 
{palma  y  palme  ,  forma  ,  forme). 
Se  dit ,  d'après  Gandolle,  des  feuilles 
qui  sont  disposées*  de  manière  à  imi~ 
ter  )es  feuilles  pal/nées.  Ex.  Chamœ-^ 
rops  humilis. 

PALMIKE  9  s.-  f . ,  palmina.  Nom 
donné  par  F.  Boude t  à  une  substance 
solide  que  l'acide  ^hyponitrique  pro- 
duit en  agissant  sur  IHiuile  de  ricin. 

PALMINERVE 9  adj. ,  pçlmiherfis; 
handnervig  (ail.)  (paùna,  palme, 
neri^us  ^  nerf).  Épi thète  donnée  par 
Gandolle  aux  feuilles  de  la  base,  du 
b'n^be  desquelles  partent  à  la  fois  plu- 
sieurs -nervures  divergentea,  sept  k 
neuf  dans' les  Malvacées ,  4e  plus  sou- 
vent cinq  (ex.  f^iiis)^  quatre  dans 
VOxalis  tetraphylltty  trois  dans  le 
Zizfphus ,  deux  dans  le  Bauhinia, 

PALMIPÈDE  9  adject.  ,  palmipes 
{palma,  paume ,  pes ,  pied  ).  On  ap- 
pelle oiseau  palmipède.  (  ai^is  palmi- 
pes; Schwimmtfogd  (ail.)  ,  celur  qui 
a  les  pieds  palpiés. 
r    PAJLiaPÈDfiS?  «dj-  et  J«  m.  pL  9 


PALM 

Pabi»ec2nr.Nom  donné  par  Schaeffer, 
Scopoli ,  Cavier ,  Bluménbach ,  Du- 
diéril ,  BUinviUe ,  Temmintk ,  Lés- 
ion ,  Yâgore  9  Eichvald  ,  Latham , 
Ficiniis  et  Garus  à  un  ordre  de  la 
classe  des  oiseaux  ^  appelé  Anseres 
par  Linné  et  Gmelin ,  Natalores  par 
Illiffer»  Vieillot,  LatreiJle  et  Ran- 
zani  y  et  renfermant  ceux  qui  ont  les 
doigts  palmés  ou  réunis  par  une 
membrane. 

PALMkQUEy  adj. ,  palmicus,  Nom 
donné  par  F.  Boudet  à  uu  acide ,  qui 
est^  produit'  par  la  saponification,  de 
la  palmine. 

PALMIJ^TE,  àdj.;  qui  a  rapport 
aux  palmiers ,  qui  vit  sur  ou  dags  les 

Ïialmiers.  On  appelle.  cAoi^  palmiste 
a  cime  non  développée  ae  divers 
palmiers,  qui  fournit^un  aliment  es- 
timé, celle  surtout  de  l'^reco- o/e^ 
racèa,  \! Ecureuil  palmiste  {Sciurus 
palmarum)  se  tiçnt  sur  les  palmiers  , 
dont  le  Merle  palmiste  (  Turdus  pal" 
marum)  mange  les  fruits,  et  dans 
l'ÎBtériear  désqueb*  vit  la  larve  du 
Chmranson  palmiste  (  Calandra  paU 
marum)* 

PAUlO-VLitNTAHUSS,  adj.  et  s. 
m.  pL  ,  Palmo^plantaria  {palmd, 
psmrne ,  p&mto, plante).  Nom  donné 

£ar  G.*-C.-C.  Storr  k  un  groupe  de 
[ammifères,  comprenant  ceux  de 
ces  anîmanx  qui  ont  des  mains  aux 
quatre  membres. 

PALMOLEy  s.  f.  /palmula{palmay 
palme).  On  appelle  ainsi,  dans  les 
Tarets ,  de.ax  organes  particuliers ,  de 
forme  variable ,  composés  d'une  pièce 
calcaire  implantée  au  milieu  d'une 
partie  membraneuse  qui  s'élargit  à 
aon  extrémité  libre*.  Kirby  donne  le 
même  nom  à  «une  petite  jointui*e  ac- 
cessoire, située  entre  les  ongles* des 
pattes  antérieures  des  insectes  besa- 
podes ,  qui  correspond  à  là  plantule 
des  autres. 

PAUICLÉ^  qd). ,  nàbmdattts  (pal- 
ma,  palme);  qui  a  det  palmulèe  >  ou 


PÀLP  ao3 

pltttât  de  longues  paknttles.  Ex.  Te- 
redo  palmulatus» 

PAL6MYDES,  adj.  et  s.  m.  pL, 
Palomjrdes  (  italoc ,  boue  ,  fAvict , 
môucbe).  Nom  donné  par  Robineau 
Desvoidj  à.une  famille  de  l'ordre  des 
Mjodaires  y  comprenant.  des^Diptéres 
qui  vivent  dans  les  prairies  ^bumides 
et  les  marécages. 

PALPAL  9  adj. ,  palpalis ,  pàlpatus 
{palpus^  palpe).  Se  dit  d'un  insecte 
qui  a  tè»  palpes  remarquables  par  leur 
«coloration  (ex.  Pky*lo  palpalis ^  Te-- 
relUa  palpata)^  leur  longueur  (ex. 
Mastigus palpalis) ,  leur  forme  (ex. 
PtHocerà'  palpalis)  ,  ou  leur  mode 
d'insertion  et  leur  nombre  (ex.  Pào- 
rophylla  palpata)  ,  qui  en  a  ^quatre 
au  sommet  de  sa  trom.])e]« 

PAIiPË.y  s.  m. , palpus ,  ante'nnula; 
FressspitjLe  (aM.).  Les  entomologiste» 
appellent  ainsi  des  appendices  arti- 
culés et  mobiles ,  en  nombre  pair*, 
qui  sont  situés  fiir  les  parties  latérales 
de  la  bouche  des  insectes ,  sort  sur  les 
mâchoires  proprement  dites ,  soil  sur 
la  lèvre  inférieure^  On  leur  a  donn^ 
ce  nonr  parce  qu'on  les  a  cru  destinés 
à  "palper  1rs  corps  que  les  insectes 
rongent.  Ils  sont  regardés  comme  des 
organes  de  gusta^tion  par  Làtnarck , 
d'olfaction  par  Marcel  de  Serres^ 

PALPÉBilé)  ad)ect. ,  palpébratus 
(  palpebra  ,_  paupière  )  ;  qu^  porte  une 
paupière,  comme  le  Rodianus  p&l^ 
'pebràtus ,  au  dessus  de  chaque  oeil 
dnqueh  on  volt  une  sorte  de  valvule. 
Harvorlh  donne  cette  épitbèleà^eux 
des'  Saurophidiens  apodes  ,  ou  ophi- 
dions ,  qui  ont  des  paupières  (  ex^ 
j^nguis  ). 

PALPÉBREUX^  adj. ,  palpebrosus. 
Le  Crocodilus  palpebrosus  est  ainsi 
nommé  parce  qu'il  a  ses  Fourcilscou- 
'verls  d'un  seul  écusson  osseux ,  qui 
représente  une  sorte  de  paupière. 

PAI^E-MACHOIRE,  s.  m. ,  maf» 
xilh'palptis.  Latreille  nommait  d'a- 
bord ainsi  les  organes  des  Crustacés 


ao4  PAMP 

que  depuis  il  a  appelés  pieds^md^ 
chaires  m  Voyez  ce  mot. 

PALPEURS,,  ad ject.  et  s.  m.  pi.  ^ 
Palpatores  {palpus  ,  palpe).  Nom 
donné  par  Latreille  à  une  tn'bu  de 
la  famille  des  Coléoptères  clavicorgLes, 
comprenant  ceux  qui  ont  des. palpes 
maxillaires  très-longs  et  saillans. 

PALPIGORNES^adj.  et  s.  m.  pi. , 
Palpicornes  {palpus^  P<<lpc,  cornu , 
corne).  Nom  donné  par  Cuvier,  La- 
treille et  Ëichwald  à  une,  famille  d'in- 
sectes Coléoptères,  dans  laquelle  ils 
rangent  ceux  dont  les  palpes  maxil- 
laires sont  très*  longs. 

PALPIFÊIUB9  ^ytQ\,^  palpiferus 
{palpus ,  palpe^yèro ,  porter).  Straus 
appelle  pièce  palpijere  une  grande 
plaque  qui,  dans  le^  insecte»,  oc- 
cupe la  face  supérieure  de  la  mâ- 
choire 9  se  trouve  continué  a  la  man- 
dibule ,  et  porte  le  palpe  maxillaire  à 
l'un  de  ses  angles.  ' 

PALPI^ORIfJB^adj.,  palpiforfnis 
{  palpus ,  palpai  y  forma  ^  forme)  ;  qui 
a  la  forme  d'uii  palpe,  appendice 
palpifofme. 

PAJLPIGÈRE,  adject.,  palpigerus 
{ palpus,  palpe,  ^«ro,  pprter);  qui 
porte  un  palpe.  Mâchoire  palpigère, 

PALUDEIiX,  adj. ,  paludosus  {itA- 
Xoç,  boue)  ;  qui  vit-,  qui  croît  dans 
les  marais  ou  autour.  Ex.  Muspa-» 
ludosus  /  Ranuncuhts  ^  paludosus  , 
Gerris  paludum* 

PALUDICOLE  ,  adj .  V  paludicolus 
(  palus ,  marai.s ,  colo ,  habiter)  ;  qui 
vit  ou  croît  sur  les  bords  des  «tangs , 
dans-les  savanes.  £x.  Panicum  palu^ 
dicola ,  Scolopax  paiudicola. 

PALUSTRE,  adj. ,  palusiris  {pa- 
lus, marais)  ;  qui.croît  dans  les  ma- 
récages. Ex.  Isnardià  palusiris.^  Cir^ 
sium  palustre  > 

PAIIPE  ,  s.  m.  On  donne  vulgaire- 
ment ce  nom  aux  feuilles  des  .plantes 
graminées.  . 

PAMPRB9  s;  m.  Branche  de  vigne 
chargée  de  feuilles  et  de  finiils. 


PAND 

PANACHÉ,  adj. ,  variegalus ,  va^ 
rius;  bunt.  buntfarbig  (ali.)  ;  brizzo- 
lato  (it.).  Épilhète  donnée  aux  sur- 
faces qui  offrent  plusieurs  couleurs 
disposées  sans  aucun  ordre;  Ex.  Za— 
brus  ^)ariegatus ,  Amphidema  varie'- 
gâta,  Colchicwn  "ùatiegatum. 

PANAIR£  ,  adj . ,  panaris  (  panis , 
paîn).  On  appelle 'yèrm<?7i/a/(on  /)c- 
naire  {fermentatio  panifica  ;  Brod- 
gâhrungj  ail.)  celle  qui  a  lieu  pen- 
dant la  préparation  dn  pain ,  et  qni 
se  compose  d'une  fermentation  al- 
coolique bientôt  suivie  d'une  fermen- 
tation acide,  dont, le  résultat  est  de 
produire  les  gaz  qui  donnent  lieu  aux 
yeux  du  pam. 

PANGRATIFORME,  adj.,  panera^ 
tiformis.  Nom  donné  par  G,  Herbert 
aux  Amaryllidécs  qui  ressemblent  au 
Pancratiumf  et  dont  il  fait  une  sec- 
tion.   ' 

PANCRATIQUE,  adj.,  pancrati^ 
çus  (TTâ;,  tout,  «paroç,  force).  Kit- 
chiner  nomme  oculaire  paneraiique 
un  appareil  de  son  invention  ,  qu^il 
dit  très-eflicace  pour  augmenter  de 
beaucoup  les.  grossissemeos  produits 
par  le  télescope. 

PAXDAUDES9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Pandaiidœ.  Famille  de  Crustacés  dé- 
capodes macroures ,-  établie  par  Har- 
vorlh,  qui.  a  pour  type  le  genre^Ponr 

dalus. 

PAÏVDAIVÉES^  adject.  et  s.  f.  pi. , 
Pandanece.  Famille  de  plantes ,  éta'-> 
blie  par  R,  Brown,  qui  ai  pour  type  le 
genre  Pandanus, 

PANDORE,  idj.,  pandoreus.  Le 
Tacoma. pandorea  est  ainsi  nommé 
parce  que ,  quand  ses«iouvelles  feuilles 
commencent  à  pov^ser^  la  plante.est 
couverte  d'une  espèce  d'^/?Âij ,  qui 
se  répand  partout  et  cause  des  dégâts 
considérables* 

PA\DaRl]\ÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Pandorinœ.  J^otn  donué  parBory  h 
une  famille  de  l'ordre  des  Microsco— 


PANI 

piques  gymnodés ,  qui  a  pour  type  lé 
genre  Pandorina.  i 

PANDUnÉy  adject. ,  panduratus 
(pandura^  S'îolon).  Synonyme  de 
pandurifortne,  £x.  ConMlt^ulus  pari' 
duralus,  • 

PANDVIUFOUÉy  Adj. ,  pandura- 

foUus  (  pandura  ,   violon  ,  Joliam  , 

feuille);  quia  des  feuilles  panduri- 

foriQCs.  Ex.  Jatroplia  pandurœfoUa,^ 

PAXDUQIFOBBlEy  adj.,  pandàri'- 
formis  }  geigenfôrmig  (alj .  )  ;  chitarri" 
forme  (ît.)  {^ pandura^  ùoïûn  jformay 
forme  )•  Se  dit  d'une  fouille  obloogue 
qui,  de  chaque  côté,  offre,  vers  son 
milieu ,  un  sipus  arrondi ,  et  qui  est 
arrondie  à  sa  base  et  à  son  sommet. 
£x.'  liibiscus  ptukdara formis  ^  Ji/d- 
lanihera  pemJduriformis , 

PANHYBAOMÉTREy  s.  m; ,  pa/i- 
hjrdrùmetrum  (frôc',  tout ,  u^up ,  eau, 

Sttptw  9  mesurer  )•  Nom  doiin^  par 
[ester  ii  un  instrument  propre  à  mc-> 
Burer  la  pesanteur  spécifique  des  li- 
quides. Koyez  Lithamètas. 

PANIONS,  adjeot.  ets.  f.  p1.«  Po- 
nicta»  Nom  donné  par  Link  ,  Kunth, 
Rt  ikown  et  Nées  d'Eseubeck  a  uno 
Iribu  de  la  famille  des  Graminées, 
qui  a  pour  type  le  genre  Panicum. 

PANICULE,  s;  f . ,  païUcula;  Rispe 
(ail.)  çpannocliia  (  it.).  Mode  d'inflo- 
rescenc<>  qui  consiste  en  un  assem- 
blage de  ûeurs  doutles  pédonC\^le«^ , 
partant  d*un  axe  commun^* sont  très*, 
longs  f  ramifiés ,.  étalés,  et  plus  courts 
h  la  partie  supérieure  qu'à  la  base* 
Trinius  dopne.ce  nom,  dans  les  Gra- 
minées, à  des.  axes  articulés  'dont 
obaque  n|sud  émet  plusieurs  pédieel- 
les  plus  ou  moins  longs ,  simples  ou 
nuneux  (  ex«  JBrômus  ). 

PAiVI€lJLÉ ,  adj'. ,  paniculatus  y 
l'ispigy  ris^en/ôrmiff,  rispenartig^  ris*' 
penblûthig{ik\\.)  ;  pannochicUo  (it.)  ; 

Îui  a  des  fleurs  disposées  çn  pihlicule. 
ix.  Ceanodiiu  paniculatus  ;  Micro-» 
cos  pan^ulata^,  Thesium  panicUla^ 
tum. 


PANO 


305 


iPANICIlLIFORlIE  ,  adj. ,  paniat^ 

Uformis  (  panicula ,  panicule,yorma, 
forme  )  ;  qui  a  la  forme  d'une  pani- 
cule^  Gandolle  nomme  thyrse  panicU" 
lif  rme  celui  dont  les- ci/nej  («i;.  ce 
mot  )  latérales ,  étant  dicholômes  ou 
trichotomes ,  occupeut  le  haut  des 
brjtnches  seulement ,  oii  les  feuilles 
sont  peu  développées,  les  entrenœnds 
rapprochés ,  et  la  mi^tresse  branclie 
peu  disposée  à  s'alonger ,  de  sorte  que 
Ja  réunion  de  ces-cunès  forme  une 
sorte  de  panicule  terminale  (  ex.  cer- 
tains j£i£ge/ua). 

PANNJEAU ,  s.  m. ,  valm.  Quel- 
ques botanistes  ont  employé  ce  mot 
comme  synonyme  de  valt>e, 

PAJKNEXTERNE  ,  s;  f. ,  pannes^ 
terna,  Mirbel  appelle  ainsi  la  partie 
externe  ou  '  l'écorcc  du  péricarpe 
.(  épicarpe ,  Richard  ) ,  et  la  mem- 
brane extérieure  de  l'ujrne  des  mous- 


PANNIGULEy  subst.  L,  par^niculaf 
Basl,  (ail.)  (pannus^  drap  )•  mi- 
grer donn^  ce  nom  à  la  pea^  qui  cou» 
vre  Jes  cornes  caduques  de  certains 
mammifères  ruhiinans ,  lorsqu'elles 
eommencent  k  if  développer ,  et  qui 
se  détache  au  bout  de  quelque  temps* 

PAJVAilFORME,  ad],,  pannifor^ 
mis  y  panhosus  (^  pànnus  j  drap, 
forma  5  forme  ).  Se  dit ,  d'après  Des- 
vaux, de  parties  qui  sont  Xormées 
d'une  substance  spongieuse  et  épaisse, 
comme  certains  Lichens.  UOscillaria 
pannosa  résulte  d'un  assemblage  de 
fibres  entremêlées  et  comme  feutrées. 
F",  Drapé.  , 

PaSnI^TERNE,  s.'f. ,  pannin'* 
terna, '^pui  donné  par  Mirbel  à  la 
paitie  interne  du  péricarpe  (  sareo" 
carpe  Ou  endocarpe  ,  Richard  ) ,  et  à 
la  membrane  interne  de  l'urne  des 
mousses.  ' 

PANORPATSS,  adj.  ets.  f.  plur., 
Panorpata,  Nom  donné  par  Cuvier, 
Latreille,  GolUfuss^  Eicbwald,  Fi- 
ciaus  et'  Carus  à  une  famille  ou  k 


»o6  PAPA 

une  triba  de  l'ordre  des  Insectei  tïé^ 
vroptères ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Patiorpa,    • 

PANSEE  9  s.  f. ,  penula  ,.  magnas 
venter  ,  rumen;'  Wanst  ,  Pan'zen 
(  ail.  )-.  Premier  estomac  des  mammi- 
fères mminans. 

PA9ISPERMIE  ,  s.  f.  ,  panspermia 
(  frdêc  ,  toot ,  ajrtpf*a  ,  graine  )•.  Sys- 
tème suivant  leqnel  les  germes  snfit 
disséminés  dans  tontes  les  parties  de 
la  terre  et  de  l'espace  qui  l'enViron-^ 
ne ,  se  développent  quand  -ils  ren- 
contrent des  corps  disposés  4  les  rete- 
nir et  faire  croître ,  et  ne  prennent 
de  Vaccroissement  qne  lorsqu'ils  con- 
tiennent des  tous  or^niques  sembla- 
bles k  celui  dans  leqnel  ils  se  sont  in- 
troduits. 

PANTHÊRIN  ^adj.  ,  pantherthus; 

qtii  offre  de  grandes  taches  disposées 
à  peu  près  comme  celles  qu'on  voit 
sur  le  pelage  des  panthères.  Ex.  Co- 
luber  pant/ïerinus, 

PANTOGÈNE  9  adj. ,  pàntogenus 
it&ç ,  tout ,  y(wot» ,  nroduire  ):  Épi» 
thète  donnée  ,  dans  'la  nomenclature 
ihinéralogîqûe  de  Hauy,  aux-  cris- 
taux dans  lesquels  chaque  bord  et 
cbaque'angle solldea  subi  un  dééroisse- 
ment.  F.x»  Baryte  sulfatée  panto gène. 

PANltlP^AGIEN  9  n^y,  panto^ 
peîagîanus  (-iTa<,  tout ,  ireXayoç,  mer). 
Fleurien  donnait  cette  épithète  aux 
oiséauSc  qui  se  lancent  dans  la  hrfute 
mer ,  comme  les  pétrels  (ft  les  alba- 
tros.   ' 

PANTOPÏÈttES ,  adj.  et  s.  tn.  pi., 
Pantoptera  (  irâç,  tout ,  jrr/pftv  ,  na^ 
geoire  ).  Nom  donné  par  Dnmérîl  à 
une  famille  de  Tordre  des  Poissons 
Uolobranches  apodes,"  comprenant 
ccnx  qui ,  ii  l'exception  des  calopés', 
ont  toutes  les  autres  nageoires. 

PAPAVÉhACÉES^,  ailj.  cl  s.  f. 
pi. ,  Papai^craceœ .  Famille  de  plan- 
tes ,  établie  par.  Jussîcù  ,  qui.  a  pour 
type  le  genre  Papui^er. 

pâPATÉHA'Pfi  y  9.  m»  )  paf)uyems 


^ 


(papai^er ,  pavot  ).  Synonjnme  inusité 
de  méconale.  V.  ce  mot. 

PAPAVÉRINE  ,  8.T.;  papauerina  ; 
Opiumstoff{  ail.  )'.  Quelques  chimis- 
tes ont  donné  ce  nom  à  la  narcotme  j 
parce  qu'elle  provient  du  pavot.  .  * 
•  PAPAVÉRIQUE^  adj.,  papUi^eri^ 
eus.  Le  jRpva  àH acide  papaférîque 
{  Opiumsdurey  Mohnsâure^  Mekon— 
sàure^Aïl\,)  a  été  donné  par  quel- 
ques chimistes  à  Facidq  méconîqne. 

PAPAYAeÉES,  ad),  et  s.  f.  plnr., 
Papayaceœ,  Norii  'donné-par  Âgardh, 
Lindley ,  Knnlh  et  Màrtius  àupe  fa- 
mille de  plantes^  qui  a  pom-type  le 
genre  Paptxf-a. 

PAPIEIONACi  ,  ndj. ,  papîîîontt^ 
ceus;  schmetterKngsJhrmig   (  ail;  )  ç 
apiglionuceo  ;  (it.  )  (  papilio ,  papîl- 

n).  On  employé  ce  terme  :  i**  en 
botanique.'  Une  corolle  papîllonacéè 
(  Schmettèrlingsbhime  ,'  al  l .  3  est  une 
eorolle  irréguîfère ,  composée  de  cinq 
pétales  inégaux  et  dissemblables ,  qui, 
par  leur  disposition  ,  offrent  quelque 
ressemblance  avec  un  papillon  dont 
les  ailes  seraîeijt  étendues  (  ex.  Qr-r 
chis  papilionacedy  Pelargoritum  pa^ 
piliàn/iceum  ).  Ces  corolles  sont  15U>— 
tont  communes  dans  la  famîFle  des 
liégnmîneuses.  2»  En  zoologie.  Eéau- 
mur 'appelait  les  phryganeâ  mouches 
papilionacées ,  parce  que  leurs  ailes 
sont  plus  on  moins  chargées  de  poils 
fins  et  très- courts.  Quelques  coquilles 
(ex.  Venus  papilionacea)  ont  été 
ainsi  nommées  parce  qu'elles  sont  min- 
ces ,  donj^ces  et  colorées  à'  -peu  près 
comiiie  des  ailes  de  papillons'. 

PAPILIO%'ACÉE9  ,  adject.  et  s.f. 
plur. ,  PapUionaceœ,  Nom  donné  par 
Tournefort  à  une  classe  de  plantes  ,' 
pa^  Lin  né.  et  autres  '  à  une  famille , 
par  n.  Brown ,  Candolle  et  Kunth  à 
une  section  de  la  famille  des  Légu— 
mineuses,  comprenant  des  plantes 
qui  ont  la  corolle  pnp il ionacée< 

PAMLIOMDES^,  adj.  ets#in.>l.» 
PapUionidc^,   Nom  donné  par  wi*- 


PAPI 

treîUe ,  Lamarck})  Goldfuss ,  Swain- 
son,  Eichwaldy  Ficinus  et  Garus  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Insecles 
Lépidoptères,  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Papilio. 

PAPILLAIllE ,  ad^t.,  papillaris  ; 
waretènjormig  '(  aUenr.  )  (  papilla  , 
papille  ).  On  appelle  glandes  papil'^ 
laires ,  en  botanique  ,  celles  qui ,  en 
forme  de  mamelons  ^  et  logées  dans 
des  fossettes ,  sont  composées  de  plu- 
sieurs rangs  de  cellules  placées  cir- 
cula îrement .  Ex .  Saiureia  hortensu. 

PAPILLE  9  s.  f*  t  paoUia  ;  fVarzej^ 
ff^eiehivarze  ,  Fleischwarze  (ail.  ). 
Petite  protubérance  alongée,  molle 
et  compacte.  On  donne  ce  nom ,  en. 
botanique*,  aux  protubérances  molles 
qui  portent  les  spores  dans  les  Télé- 
phores  ;  d'après  H.  Cassini ,  à  desap* 
pendices  très-courts  ^  épais ,  cbam^s 
et  €jlindracés\  qu'offre  le  dinanthe 
de  certaines  Synanthérées  ;  d'après 
Gtttllemin  ,  à  deséminences  toniques 
et  alongées  que  le  microscope  fait 
apereevoir  slir  les  grains  du  pollen  de 
diverses  plnntes. 

PAPILLE ,  adj#,  papillatus'[pa^ 
pilla ,  papille  }  ;  qui  est  garni  de  pa- 
pilles, comme  le  stigmate  des  Lactu- 
cées ,  len  élytres  du  Dpiasfes  'Her- 
euUs ,  le  thapeau  de  l'Agariciispa^ 
pillaîttê. 

PAMLLSra  9  adjectif,  papiUosus  ; 
^^atzig  ,•  weichwa>'iig,Jfleischwarzig 
(ail.)  {papiila,  papille);  qui  est 
parsemé  de  pnpilles,'de  pethcs  émi- 
nehces  'arrondies  et  fermes ,  cdram'e 
le  cU'nantheAeVIiHila  Heienium^  Içs 
feuilles  de  VAlot  margaritifera^eX.  du 
Stomoteckium  papiliosum ,  les/ruits 
du  Bupkttrum  papiUosum,  Lé  Mono- 
canthus  papiliosus  a  le  corps  parsemé 
de  petits  mqmclons  ou  dcj^tipilles^Le 
Teiharfy-nchus  papithsus  a  ses  qua- 
tre trompes  terminées  par  une  pa- 
pille, i    ,      •         .    .  ' 

PAPILLIPftHE,  9ài9  papiliifems; 
PforMUragend  (ai)»)  {papilla^  pa- 


pille, /ero,  porter);  qui  porte  des 
papilles  ou  des  éminences  grosses 
épaisses  et  cjlindracées ,  comme  le 
ciinanthe'  de  certaines  Synanthérées. 
Kirby  dil  la  queue  papillifcre ,  dans 
les  insecles ,  quand  du  dernier  seg- 
ment sortent  deux  organes  mous  et 
charaus  qui  sécrètent  un 'liquidé  lac- 
tescent (ex.  Staphylinus ). 

PAPILLIFORW:  ^  adj.  ,  papiUî^ 
formis  (  papiila ,  papille ,  forma , 
forme);  quia^la  forme  d'une  papille, 
comme  les  ventouses  pu  suçoirs  de 
certains  Entozpaires^  les  èôUecteurs 
des.Carduacées.  ^  .    *  ' 

PAPPEUX ,  adj. ,  papposu^  (  pa/>- 
puSf  aigrette)  ;  qui  est  muni  d'une 
aigrette.  Ex.  SccAiosapàpposa, 

PAPPIFÈRE.,  adject.  ,  pappîferus 
{pappus^  aigrette,  féro ^  porter)  ; 
qui  porte  une  aigrette. 

PAPPIPORSIE,  adject.  ^pappifor-  • 
mis  (  pappus  ,  aigrette  ,  forma  , 
formé);  quia  la  forme  d'une  aigrette. 
Mirbel  donne  cette  ^ptlhète  Knfuni-' 
cuie  ,  lorsqu'il  est  formé  de  filets 
soyeux  réunis  en  manière  d'aigrette 
(  ex.  jiselepias  sjrriaca  ).  - 

PAPPOPHORE,  Bàj.  ,  pappophïf^ 
rus  {n'tkmto; ,  aigrette  ,ftpM ,  porter)  ; 
qui  porte  une  aigrette ,  oomme'  le 
Paaicutn  pappophorUm ,  dont  le 
stigmate  a  la  forme  d'un  goupillon. 

PAPPOPHORÉfiS^adj.ets,  f.  pi., 
Pappophoreœ,  Nom  donné  par  Kunth 
à  une  tribu  delà  famille  des  Grami- 
nées ,  qui  a  pour  type  le  genre  Pop- 
pophorum, 

PAPDLB ,  s;  f . ,  napulà;  Blatter 
(ail.).  Candolle  appelle  ainsi  des  pro- 
tilbérances  arrondies,  tnolles  et  rera- 

filies  d'un  liquide  aqueux ,  qui  sont 
orifiécs  psif  une  boursouflure  de 
l'épiderme  de  certaines  plantes.  Ex. 
Mesenbtyafithemum  crjrstallintim. 

PAPliliBi'X ,  '  adject. ,  papulosus  ; 
hlattrig  '(  ail.  )*;  qui  est  couvert  de 
papules ,  comme  les  feuilles  de  YH]^^ 
feiicum  ttUcaricum»    - 


PAWIlFÈREy  adj.,  papuliferus 
(papulay  papule  y  fero^  porter); 
qui  porte  des  papules ,  comme  les 
rameaux ,  les  feuilies  et  ies  calices 
du  Mesembryanthemum  papuli— 
Jerum. 

PAPYRA€£,  adj.  ,  paojrraceus 
(^papyrus  y  papier).  Se  dit  d  un -corps 
qui  est  mince, sec,  souple,. et  qui  a 
quelque  analogie  avec  le  papier  pour 
l'épaisseur  et  la  consistance,  comme 
le  chapeau  de  Y Hjrdnumpapjrraceum, 
les  feuilles  di|  Morinda  papyracea^ 
les  expansions  de  la  Ftustra  papyra- 
eea.  Cette  épilhète  est  donnée  à  plu- 
sieurs coquilles,  parallusîon  à  la  min- 
ceur de  leurs  parois  [ex.  Lutraria 
papyracta ,  Cardium  papyraceutn). 

PAPYRACÉS,  adj.  et  s.  m;  pi.  , 
Papjrraceœ.  Nom  donné  par  LatreîUe 
h  une  famille  de  Tordre  des  •  Ai^alè-* 
phes  Pœciloroorphcs  ,  comprenant 
ceux  qui  ont  un  cartilage  intérieur 
papjracé. 

PAPYRIFÉRE,  này ,  papyri férus 
(papjrruSf  pilpier,  fera,  porter); 
qui  porte  du  papier.  L'écorce  du 
Betuta  papyrifera  se  lève  en  feuilles 
d'une  grande  étendue,  qui  suppléent 
fort  bien,  lepapîer  à  écrire.  LeSroze.r- 
sonelia  papyrifera  fournit  la  matière 
du  papier  à  la  Chine  et-  au 'Japon. 
Yà*Amy.ris  papyrifera  a  des  couches 
corticales  qui  imitent  des-  feuilles  -de 
papier.  Le'  Papyrus  domesiicus  don- 
nait autrefois^  en  Egypte  surtout, 
les  James,  minces,  dont  on  se  servait 
pour  faire  du  papier. 

PAPYRIN ,  adj. ,  papyrinusXpa^ 
pyrus ,  papier)  ;  qui  <i  rappareocC 
du  papiei*.  L-Oscillaria  pafxyrina 
forme  sur  les  corps  une  membrane 
mince  qui  ressemble  à  ime  feuille  de 
vélin  d'un  vert  brillant. 

PARABOLE  y .  adj .  ,  parpholatus. 
Synonyme  peu  usitc  de  parabolique, 

PARABOLIQUE,  adj.  ,  paraboli-- 
Ctfx  (fra^oXn,  parabole).  Épilhète 
donnée  wxnfeuiUes  oblx^ngue^  et  lUr 


PARA 

rondies  à  leurs  deux^extrémités',  qui 
se  rétrécissent  insens ibleuïent  de  la 
base  au  sommet.  Ëx.  TetragopJa 
expans  a. 

.  PARAGARPE,  s.  ro« ,  paracar^ 
pium  ;  J/lerfrucht  (ail.)  (wapà ,  au- 
près, xapiroj,  fruit)'.  Lînk  appelle 
ainsi,  i'ovaire  avorté  par  une  cause 
naturelle,  ou  ce  qui,  dans  les  fleurs 
mâles  par  avortement,  occupe  la 
place  de  i'ovaire.  Oo  donne  égale- 
ment ce  niom  à  des  ptfrties  accessoî-^ 
i;es  du  fruit  q^i  sont  produites  par  )a 

eersislance  soit  du  pistil,  comme  l'or- 
icule  du  Lauatera  triaiestrisy  soit 
du  stigmate ,  comme  la  couronne  du 
Papaf^er. 

PARACENTROSTOMOES ,  adj.  et 
8.  m.  pi:  ,  Paracenirostomaia  (iro^, 
presquc>  xtvrpov,  centre,  otôjuu,  bou- 
che). Mom  donné  par  Blainvîlleâ 
Une  famille  de  Tordre  des  Echinides  , 
comprenant  ceux  qui  ont  la  bouche 
presique^ced traie ,'  plus  antérieure  que 
médiane. 

PARACËPHAliÉS.    F&^eL  PaIul- 

CÉPHALOPHORES. 

PARAGÉPHALOPHORBS ,  adj.  et 
s.  m.  pi. ,  paraçèphalophora  (iropà , 
presque  ,'xsfa\^  ',  tête  ,  f^,  porter)  • 
Nomdpnoé  pas  Blainvilleà  une  classe 
de  Malacozpaires ,  comprenant  ceux 
dont  la  tête  est  souvent  assez  peu 
distincte  du  corps,  mais  toujours 
pourvue  ,de    quelques    organes  de 


sens. 


PARAGERQ13E,  s.  m. ,  paraee^-- 
eus;  Schivcif  {M.)  (ireyà,  'auprès  , 
xcpxo;,  queue),  lliigef  nomme  ainsi, 
dans  des  oiseaux  >,  les  plumes  aloogées 
dés-  bypoçhonJres ,  du  dqâ  etdu  oroa- 
pion ,  qui  semblent  former  une  queue 
par  leur  alongeraent^  et  qui , cachent 
la  vraie  queue. 

PARACOROLLE,  s.  f.,  pataca^ 
rollà{itapccy  presque,  corollat  co^ 
rolle).  Link  appelle  ainsi  un  organe  , 
ressemblant  à  une  corolle-,  qui ,  dans 
cerlainça  planton  .(ex*  Narw^us) , 


PARA 

est  pbcé  en  dedans  de  lo  vraie  co** 
ToUtf  ou  du  vrai  périgone.  Cet  organe 
a  été  appelé  nectaire  par  quelques 
botanistes ,  couronne  par  Rueliins  et 
Salisburj. 

nos,  Benelius  nomme  ainsi'  les  fui» 
minâtes. 

PAIUCYANIQUE,  adj. ,  parocya- 
nicut.  Epithète  que  Berzeiins  {Pro- 
pose de  donner  à  l'acide  fulminique, 
parée  que,  biep  qu'avant  la  même 
composition  que  1  acide  cjaniqne ,  il 
en  diffère  notablement  sons  le  rap« 
port  de  ses  propriétés.  •    • 

PARAPAGTYLB9  s.  m. ,  p0raâai> 
tykun;  Zehenseite  (ail.)  (froepà,  an-> 
prés,  ^^dtxryXoç,  doigl).  Nom  donne, 
par  niiger  à  la  partie  latérale  des 
doigts  des  oiseaux,  lorsqu'on  peut, 
d'une  manière,  quelconque,  la  dis-» 
tingner  de  la  face  inférieure. 

PAllÂDISÉANÉS ,  adj,  et  s.  m* 
pL ,  Paradiseana.  Nom  sous  lequel 
Vigors  désigne  une  tribu  de  la  fa- 
mifie  des  Girvidés,'qui  a  pour  tjpe 
le  genre  Paradisea.  .     . 

PABAPOXAIi,  adj«,  paradoxus. 
Se'  dit ,  en  minéralogie ,  à* un  cristal 
dont  la  structure  présente  des  résul* 
tats  inattendus  et^i  semblent  tenir 
du  paradoxe  (  ex.  Chaux  carbonatie 
paradoxale).  La  Rana  paradoxa  est 
ainsi  appelée  parce  que  son  têtard  a 
une  queue  éporme  et  uiîe  taille  sa» 
périeure  a  celle  de  l'animal  parfai^ , 
ce  qui  avait  fait  croire  aux  ancien» 
que  ce  reptile  pai^it  de  l'état  de 
grenouille  à  celui  do  têtard  y  purs  à 
celui  depois4oa. 

PAIUFFIKJS ,  subst.  f . ,  parafinsk 
(juwum^  peu,  qffims ,  alfine).  Non^ 
oonné  par  Reiehenbacb  k  une  Inûlé 
pjrofpénée  qui  se  produit  pendant  1%- 
diisiiliation  de  certaines  niatières  or- 
ganioucf ,  par  allusion  à  la  propriété 
qu'elle  a  de  donner  des  dissolutions, 
sans  former  ancann  vériteble  oombi- 
naisoii  chimique* 
II. 


BAKA  dog 

PAUAOLOMB ,  s.  f.,  pùragiossa 
(«rscp ,  auprès ,  yk&ew ,  langue ) .  heë 
entomologistes  appdknt  ainsi  de«r 
écailles  très-courtes  qui  sont  situées 
ée  chaque  eâté  de  la*  base  de  la  lan* 
guette  terininoottaièvre  des  abeilles,* 
ou  au  dessus  du  tube  qni  Knferme 
se  partie  inlerieirre.  • 

PABALIMNOMtOWS ,  adj.  et  u 
m«  pi. ,.  Paralimnd^Qmi  (ira^ ,  av^ 
près  «  XJfAyq  ,  étang ,  ^pofM;,  coureur  )• 
Nom  donné  par  J.-A.  kitgen  è  on» 
famille  de  l'onlire  des-Panslimnoptè^ 
nés ,  comprcnaut  des  oiseaux  qui 
courent  le.  long  âen  étangs. 

PiUUIiUMMOPTÀlUBS ,  adf.  et  u 
m;  pL  i  Paraéimn&pieid  (  irojpôc ,  an- 
nrès,  XC^vn ,  étang,  irr^yo^,  toisean  ); 
Nom,  donné  ]>ar  J.-A.- Beiteea  è  un 
ordre  de  la  section  do»  Mjfdafor- 
nitbes ,  comprenant  :des  oiseaux  qui 
vivent  sur  le  bord  des  étan^. 

Pâ&AiXAXJB,  s.  f.,  paraUaxis; 
irafàUaSiç  (  leafk  ,  alternattvenieot  ,- 
Sùoi ,  autre).  Cbariigement  qui  s'o«-* 
père  dans  la  position  d^un  astre  t 
quand  on  Fc^erte  d'un  point  qui 
ne  correspond  pas  au  centre  de  sob 
mouvenkent.  On  d^ne  *  aussi  ee 
nom  à  l'angle  formé ,  au  eentrc  de 
cet  astre ^  par  «deux  Mgnee  titées  y 
l'une  du  centre  de  la  Terre*,  l'autre 
d'un  point  quelconque  de  sa  surface^ 
ou  l'arc  du  firmament  eemprtS'Cntfe 
le  lieu  vrai>  et  le  Uctf  «ippareat  di» 
l'aetre  qu'on  observe- 
.  PARALLÂLE ,  adj.  et  S.  m.  et  f..> 
pmraiiekis ; impàMifi^  ( i/cufà ,  vis*.»» 
rm ,  A^,  autre  )•  Se  dit  cK-parlanl 
de  deux  parties  qui  ont  la  n^éme  di«* 
TOctîoo  ,  et  qui ,  dum  toulfe-lcorio»- 
gueut* ,  se  trouvcne  è  une  tigale  dis-* 
tnnce  l'^ine  de  J'uutre*  -La  éipkèna 
paralièleestceXh  flans  loqueUeréqua* 
teur'  coïncide  avec  PKorÎBpiii»  On-  ap- 
pelle. /s»a^a//i/«i ,  lèS' 4eréks.de  la 
Terk«  qui  ont  la  aaéme  direction 
que  réq^ptebiw  Les  èetaniates  don* 
nent  eettf  isiAèi^.max  leées  deiaii*- 

14 


«iM  VASiÈL  PÂJ&A 

^tiàrei.9  9i«nd  :il3  «eytabiigfiBi  ao^  psadviftcs  .par  dîfiffMtet  bis  de  H^ 

tdbtement,  «bus.  B'«pf>ro«lier  ou  s'é-  orainement ,  faut  renHurqaaUfli  fut 

hipfoer  l!aB  die  l'attire  (  ex.  Begonm  le  perallétisBie  de  leon  mtertecëoni 

dichaÊ^ma )  ;  aux  ofeûoiud'ttnirttît  »  (ex*  Jorf/e  nJfKtée  paraUé^fm  )• 

liMnM|u*eUlBft    ripondent  aax-    valveâ  Les  liotaiiîslesr  appellent  pomtftfApAf 

4'iMi    {lériéaFpe  'bivalve  et  bîleou**  Uac/otjoiijplaeçotaneiuieB  mcfiiefl 

]^im  ie%i  Jtbrsêiu»)*  ^  ^i   s'Sat^mevA    parellékment   an 

PARALIiélilNCiliVÉ  9  adj .  9  pamU^  plan  des  valves  d'un  péricarpe  bivalve, 

Uinêrvéu    {pmnÛAis  ,.  ^parallèle ,  et  vent  )oiujbe  {lar  %an%  bcMrda^ 

wMfwi^y  nerf).  Éjpitiiète  doouée  par.  deax  aataree  oppeaées  (ex.  Cme^ 

MitMtkwm/suitks  dciit  lea  nervatea  r^s). 

eoRserveiifc  eiklr'eUee  uac  dkUnce  à        BÀMàJLUkiMWBit ,  ad). ,  parmi^ 

peajprèaégaiiB.  £x.  Eeiofes  pwulU^  klu^àwau  (  fontiiebm  y  parallèle  , 

Uimrtûsm  i»efia,  veuie).  Éfstbèle  doMiëe  par 

PARAUeKUPIPàBE  f   adj.    et  «,  Mtrbel  aux /^lufi»  doot  les  Veioea 


pi^allfiHpipêdiu  (irop^la^  >  eonfearvent  aatp'c^lea  itne  dktaiice  à 

parallèlev,  TTÎictfti  y.t!«a»ber.):'Oa'apr'  pea  prêt  égale.  Ex.  Mumt  sapimt' 

pelàa  ainsi  y  eu  crislaUograpbîe ,  un  tmnu 

aolikle  eompûsc  de  six  faces  parallèles  .  PAfiAflHKKM^lKfiyS.  f.,  pmntm^r^ 

deux,  à  deisx^et^qai  aont  des  pasal-^  phinM.    Bekletîer  oonme   ainsi  «ne 

lélngraaAmte.  &n  géométrie ,  on  peut  nouvelle  sulMance  ,  isaïaèie   de  la 

prendre  îi}différaoi|ikent  poar  base  do  morphine ,  iqu'il  a  découverte  daaa 

ee  eolîd»  telle  face  que  lUta  «eut.  La  l!opium. 

cbaasoi'eatpoiaipcaticable  en  erislal<p  FÉAANYMMflÉ  ,  ad}« ,  /MMMfw- 
l^fmpbîc  ,  caries  modifications  que.  pk/usn  G.  AUmaa  donne  oelte-^i- 
sulnsfent  les  formes  domiaaotea  de  tkète  aax  piantes  qui  éat  un  paraf- 
ée >geonB- sont  loi^uffB  erdoonées,  nymphion. 

aoit  toute» easenabW  ,  soit  par  graui^  BàMMiUHSVBmKj  s.  m. ,  para^ 

pes  fd'ame  mauiére  eembkUe,  .par  nymphiéim.  Nom.  donné  par  G.  h\U 

ai^pert  à  H«e  li^e  pasaaat.  par  hm  man  aux  parties  autres  que  le  f^^ 

oestre. dè^deua  faceaoppqs^.efti  pa^  meut proppedtent  dik^e  labeur,  qui, 

lallèk'aux.ÎBSevf  ions  des  quatre  aa-  de  revtrémité  dea  étamines,  aa*  en 

tceaiiaaeft'edt réelles  t  liffne  qui  doit  laéme  temps  qu'cltea,  tenèeat  vers 

Aaac.étaeiaensidéréeaammcl'axe^^'  Uextrémité  de  IWatre,  eii  verÉ  le 

aliioyiga^pQMidre1ea«deax  antresi  faad  do  la  fleur, 

faces  pour  bases.  EVapaèaoeki  il  oeu'*  .  ^SâU^FÉTAI^,  s.  nî^ ,  pampeitt^' 

\ïétd  fttieux  sei  d'appeler  ae.eaUde  y  hun  ;  jéfierkronôMoit  (ali.)  (  ireps  , 

avaof  Brpébaat  »  i^w^.inMàrûng»^  presque,  rfmXov ,  pétale).  Nom  donné 

Asm  (fU»|r<»'C«!:'inot  V  Liépitàé4eL  da  par  Ncsaoh  aux  appendices  i^cl* 

péHdii^pipàdétmtià0\mm  k  qnei^uea  conques  des  pétales  oa  de  là  oaraUe, 

aaiaÉaaw  ^par  ayiasiôutà  la  foroM  da  eaoHne  le»  filets^  la  eorencdil  Jfe- 

la  telalâlé'eutdesp8atsea.«Qasiituantea  ffffunthes^  par  Liai  à  dea  partiel 

da  kar  aotepa^-^a..  Lmantfs  panaMih  semUidsIes  à  dea-pétalee ,  maM.silaéea 


iéfHÎpéimi  4-  XièaM'v  pàmèUlipifeda  ^    aarunêmn^écp^iiitént^tire^  eonnue 
tà^inftdimiptnmëélogranùnm  ).        •     celles  qu'en,  voil^ dans  keHeoaaeula- 
.  9àAà3MmtÇm^  oAy^pamLkU-i    cées.  Lkmé  les  rapportait  aax  Me* 
aiaf..Sa:ditv  «■  minéntlogie^  -d'un  '  unne^, 
anaial  ^eaft  ^aée  gi-aadeiqNUPire  dca        WMkéSltmMMmRy  adf .  ,  parû^ 


-aaetlib  ^  ie4e«aHbè|fll  y  qaoiipie   p$ialoïdeiu.  Nom  dpM^  par  VkMét 


fJOUk 

•vx  forollis  qui  soot  péinh^es  de 
pmpétalei. 

PASAPÉTALmilÉMOBIES ,  adj .  61 

iN«8(niM  ,'  itéfcùiw  ,  pétale  ,  ^lîfAMv , 
Aanfiioe  ).  Nom  donné  par  Moench  & 
ttae  claïae  de  plantes,  oefoprenant 
caUoi  dont  iea  étaiainea  sont  portées 
sar  Iea  lames  pétaliformes  qui  se 
tfooireal  daoa  1  intérieur  de  la  co« 

PARAPHYIXE  9  s.  m;,  parap^rl^ 
lum  (iMip«t  presque  »  ^<Xkbn ,  feoiile). 
Mœacii  appeila  aîusi  les  bmaes  ^  ex  * 
.panMons  ou  appendices  qu'on  voit 
sur  le  calice  (  ex.  ScÊHeUana)  eu  tur 
le  pérîgone  (ex.  Salsola)  de  certai- 
nes plantes.  Ce  mot  a  une  autre  9i* 
gnificat ton  pour  Link,  qui  appellera* 
rapkrllia  des  parties  foliacées ,  sem- 
blables aux  fiTuilles  par  leurslruetore, 
situées  dans  leur  voisinage ,  et  déve- 
ioppées"  avant  elles  ,  comme  les  sti- 
pules ,  les  amrpbigastres  àe%  bépali- 
qùes. 

PiUlAPHOSmiTE  9  $«  m.  ,  parch 
phosphas.  Genre  descls,  qui  résultent 
de -la  combttiaison  de  Tacidé  parci- 
irfiosphotîque'avec  les  bases  satifîa- 

PABMBOWlieBIQVE ,  adj.,  pa- 
rapkoâpkoneiu.  BeneKus  nomme 
ënde  pampkospharique  l'acide  phos- 
^an^fan  rongl ,  oui  diffère  par  plur 
siettrs  propriétés  oe  ceini  qifi  n*a  pas 
sttfeî  Tnetfon  doïen. 

PABAnYftEy  s.  f. ,  parapfysh; 
Neèênfàden  (ait.)  (irapà ,  près ,  fvu , 
Battre).  Hedvrtg  appelait  ainsi  des 
flamenâ  IbtnIeufX  et  cloisonnés  craf 
so«ft  entremêlés  avec  les  séminfutcs 
des  mènsses. 

PARAPHY SIPHinMB  ,  ad|.^  /)czr^- 
pfy^ipkorut,  (parapkjrsû,  paraphy- 
se,  f^pa;  porter  )*;  qui  poHe  dcsna- 
TêphpUA,  Ex.  CaMhatinea  paraph^-^ 

ffkûtku^  <if0^r)bi9ar ,  pmlysir)  ; 


rAAA  âtt 

qui  cause  la  paralysie.  Le  LUnu  pa^ 
rapheiicus  a  été  nommé  .ainsi,  parce 
qu'on  croit  en  Suéde  que  sa  larve  , 
qui  vit  dans  le  Phéllandrium ,  para- 
lyse les  membres  des  chevaux  qui 
mangent  cette  plante. 

PAPAPLEUBE ,  s.  f.  ,  parapkuM 
(TOùà ,  aupr^ ,  wXivow ,  côté  ).  Nom 
donné -par  Kirby  à  deux  pièces ,  si- 
tuées une  de  chaque  côté  de  l'arrière- 
poitrine  des  Insectes  ,  qui  sont  com- 
prises entre  les  scapulaires ,  le  mé- 
sostetfaium  et  les  plèvres. 

PARAPLBURITIQVE  9  adj. ,  para^ 
pUuriticus,  Épithète  que  Kirby  donne 
k  deux  spiraeles  situés,  un  de  chaque 
côté,  dan^  les  para  pleures  des  Tetyra. 

PAlUPsmE,  s*,  r.  Andôuin  est 
enclin  à  adopter  ce  terme ,  d'après 
Macleay  -,  pour  désigner  les  deux 
pièces  latérales  par  l'intermédiaire 
desqurHes  lé  scutnm  du 'mésothorax 
des  insectes  hexapodes  s'articule  avée 
l'aile  c(  qui ,  généralement  soudées 
avec  ce  scdtum ,  sont  distinctes  dan^ 
plosieurs  fayménoptèi^s,  tels  que  les 
Chakis. 

PAAAPTAIIB,  s.  m, ,  paraptenun 
(TTâipei,  auprès,  Tr'r^v ,  aile).  On 
donne  ce  nom  ,  en  ornithologie  ,  d'a- 
près Illiger  {penrut  scapulares s,  axîU 
lares  j  Rémiges  tertii  orJinisy  ala 
notfut;  Schùiterfittigy  Schultetfedetn^ 
Achsetfedern ,  Ifebenfiâgely  ail.)*,  à 
de  longues  plumes  dirigées  en  ar« 
rièfo,  qui  s'insèrent  au  bras ,  près  de 
Tomoplate  on  de  l'aisselle ,  et  qui  re- 
couvrent plus  OU'  moins  les  ailes  ;  en 
entomologie  ,  à'  une  pièce  qui- existe 
stTT  les  parties  latérales  de  chaque 
segment  du  thorax  des  insectes  hexa- 
pbdes  ,  et  qui  a  des  rapports  tant 
avec  l'épisternum  qu'avec  l'âile^  à 
l'égard  der  laquelle  on  la  voit  très-» 
souvent  changer  de  position ,  ce  qui 
liiî  a  valu  son  nom.  ' 

PARASÉLÈm  9  s.  f . ,  parûselenia 
{ihùfà.  9  autour,  vM^ ,  hme  ).  Phé- 
nomène lutnineurt  'qc&  et^nsiste  dans 


ai2 


PARA 


Vapparltion  d'une  ou  plusieurs  iiAa- 

Sos  de  la  lune.,  C'est  un  phénomène 
'optique ,  analogiic  a  celui  des  par- 
hélics ,  et  dont  la  théorie  rentre  dans 
«elle  du  .mirage. 

PAR^Srrs  9  adj.  et  et  s.  m. ,  p»» 
rasiticus  ;  jirocpàfftro;  /  schmarotzend 
(alL)  ;  parassito  (il.)  (irapà  ,  auprès, 
«tTo; ,  b)é  ).  En  gépéral ,  on  donne 
cette  épîthète  aux  plantes  qui  naissent 
et  vivent  sur  d'autres  corps  organisés 
vivaos  on  morts  >  de  manière  que  le 
sens  en  est  trcs-vagué.  Aussi  CandoUe 
distiogue-t-il  les  plantes  auxquelles 
on  j'applique  en  ivraies  parasites^  qui 
vivent  aux  dépens  des  sucs  élaborés 
par  d'autres  végétaux,  soit  qu'elles 
croissent  à  l'extcrtcur  de  ces  dentiers 
(  ex.  Helixanthera  pttrasitica.)  ^  soit 
qu'elles  se  développent  dans  leur  in- 
térieur et  ne  puisseat  paraître  au 
dehors  qu'en  perçant  Içur  épiderme 
(ex.  jEçiditaH)^  et  en  fausses  pa^ 
rasites ,  qui  ne  tirent  rien  des  végé- 
taux à  l'texlérieur  (ex.  JuanuUoetpa-^ 
rasitica  ;  Psjr choir iqL  parasidca  , 
Brachy podium  parasitivum  )  ou  à 
l'intérieur  (  ex.  Xjrloma  )  desquels 
elles  se  déve}oppeot«  £n  zoologie , 
le  mot  parasite .  indique  toujours  un 
animal  qui  vit  aux  dépens  de  la  pro- 
>re  sulotance  -  d'un  autre  ,  comme 
^Astoma  parasitic€k  siir  les  arachni- 
des. Cependant  cette  épîthète  a  été 
donnée  à  un  oiseau  (  Les  tris  parasi- 
ticus)  ,  qui  poursuit  les  mouettes 
afin  de  les  oLligcr  à  lâcher  leur  proie , 
qu'il  saisit  au  vol  , ,  et  à  un  autre 
(  FcUcq^  parasiiicus  ) ,  eu  raison  de 
l'importuùitéavec  laquelle  il  vient  ar- 
racher aux  vo  jaeeurs]^es  viandes  qu'ils 
préparent.  Baidiuger  appelle  parasi" 
tes  les  minéraux  qui  naissent  par  un 
changement  graduel  de  com^yosition  , 
les  formes  extérieures  restant  I^s  mê- 
mes :  cette  expressiop  rend  assez  bien 
l'idée  du  remplacement  de  certains 
Siemens  d'un  minéral  par  d'autres  y 
qui  forment  uii  nouveau  composé. 


F 


i 


PARA 

PARASITES  9  adj.  et  s.  m.  plur.  4 
Parasita.  Nom  donné  par  Straus  à 
un  ordre  de  la  classe  des  Crnstacés  , 
dent  Latreille  (ait  une  famille  de 
l'ordre  des  firanchiopodes;  «par  Gip- 
ier ,  Latreille  ,  Daméfil ,  Goldfuai ^ 
;ichwald  ,  .Ficinus  et  Cariis ,  à  un 
oi'dre  ou  à  une  fainille  d'iniectes  aptè- 
res ;  par  Lamarck  à  une .  famille  de 
lordi^  des  Arachnides  antennéesiy 
coupes  qui  toutes  comprennent  des 
animaux  parasites. 

PARASITISME  9  s.  m.  Ëlat  ou  con- 
dition d'un  être  organisé  qui  vît  sur 
un  autre  corps  vivant  ,  soit  qu'il  ea 
tire  ou  non  sa  nourriture. 

PARASTADE ,  s.  m.  ,  parasîadus 
(  Tropaarâc,  galerie).  Lînk  appelle 
ainsi  des  filamens  stérileis  qui  sont  si- 
tués entre  les  pétales  et  les  étamînes* 
Ejt.  Passiflùra. 

PARASTANNIQUE  ,  adj.  ,  para^ 
stannicus.  Berzelius  nomme  acide  pa~ 
rastannique  l'oxide  stannique  calciné 
qui ,  bien  qu'ayant  la  même  compo- 
sition que  l'oxide  stannique  ordinaii^, 
diffère  cependant  de  ce  dernier  d'une 
manière  notable,  sous  le  point  de 
vue  de  ses  propriétés. 

PARASTÉME  y  s.  mv. ,  parasUmon 
(fropà,  presque,  cr^fMv,  étamine). 
Link  donne  ce  nom  à  des  parties  de 
certaines  fleurs  qui  ressemblent  à 
des  filets  d'étamine^ ,  mais  n'en  rem- 
plissent pas  les  fonctions,  et  qui  ont 
été  rangées  parmi  les  nectaires. 

PARASTIXE  ,  s.  m.jparasfj-ius^ 
jéftergrijffel  (ail.)  ( «rt^à ,  presque  ^ 
9Tu>oc,  style).  Nom  donné  par  Liok  à 
des  parties  de  jU  fleariqui  ressem- 
blent à  despistils  ^  mais  n  en  remplis* 
sent  pas  les  fonctions. 

PARATARSE ,  s.  m.  ,  pqraiai^ 
slum;  Lxojdfseiie^  (aH.)  (««(m.j  au~ 
près  %  rd^ffoc ,  tarse  \  Nom  donné  par 
Illiger  à  la  partie  latérale  du  tarse 
des  oiseaux  ,  entre  l'arttf  ulation  du 
geoott  et  celle  du  pied  ^  lorsqu'elle  se 


PARE 

dSsIîngoe  d'une  manière  quelconque 
de  l'acrotarse  et  de  la  plante.  • 

PABAMllB  ,5.  m , , paratomium  ; 
KieférseUe  (alK).  Nom  doniié  par  II- 
liger  à  la  partie  latérale  de  la  mâchoire 
supierietire  des  oiseaut ,'  celle  qui  con- 
tient le  trancbaut  j  et  dont  il  distin- 
gue le  dos. 

I^AIIAT ARTRATS y  s.  m.,  paro^ 
tariras.  Se\  produit  par  la  comoinaî* 
son  de  Tacide  paratartrique  avec  une 
base  saHfiable. 

•  PARÂTARTIIIQIIS ,  adj. , /?flra- 
lartricus*  Berzeh'us  donne  ce  nom  ï 
l'aeide  ttfrtrique  qui ,  par  une  dispo- 
sition particulière  de  ses  molëoules, 
offre  des  propriétés  différentes  de  cel- 
les dont  il  jouit  ordibairement  On 
rappelle  aussi  acide  raeémique. 
.  PAhAMJCBÈNE^  s.  m. ,  parùuehe' 
nium;  Malsseiie  (M.)  (naoA»  auprès, 
'«^v  ,  nuque  ).  Nom  donné  par  Hll- 
ger  à  la  région  latérale  du  cou ,  entre 
la  gorge  et  il  région  cervicale. 

PARCBEIIINE ,  adj.  ^pergamenta^ 
ceus  ;  qui  a  la  consistance  du  parche-; 
min,  comme  VariUe  du  café,  et  1'^- 
garicus  pergamenus  y  dont  le  cha- 
peau ressemble  h  du  cuir. 

PARDAGTYLB^  adj. ,  pardaçt^^ 
lus.  Se  dit  d'un  oiseau  qui  a  les  doigts 
en  nombre  pair  ^  comme  les  grim- 
peurs, 

PAIiElVGHTlIATEIJX^adject.,  pa^^ 
renchjrniatosus  {napêyjfytya  ,  paren- 
chyme }.  Se  dit  des  parties  on  des  or^ 
ganesqui  sont  formés  de  parenchyme. 

PAltENGHYMATEtX  9  adj.  et  s. 
m.  plur. ,  Parenchj-matosa,  Nom 
donné  par  Cuvier  et  Schwéigser  à 
un  Ordre  de  li^  classe  des  EntpzoaireSi, 
comprenant  èeux  dont  le  corps  ren- 
ferme dans  son  parenchyme  des  yi»~ 
eères  mal  terminés,  quelquefois  très- 
peu  apparcns. 

PABBIVCHTME ,  s.  m.,  partn^ 
ckjrma;  irapfyxy^;  Fleisch  (ail.  ). 
Généralement  on  appelle  ainsi,  en 
botanique,  le  tissu. 'cellulaire  consi- 


PÀRI  a  1 3 

déré  en  masse,  par  opposition  aux 
parties  qui  ont  beaucoup  de  vaisseaux. 
Ainsi  on  nomme  parenchyme  toute 
la  partie  du  limbe  de  la  feuille  qui 
est  molle,  celjuleusé  et  sans  nervures. 
Hayne  donne  ce  nom  à  une  variété 
du  tissu  Celfulaire  végétal  qui  est 
constituée  par  ics  celldes  dodécàc- 
driques ,  dont  chacune  est  entourée 
par  douze  autres  (  ex.  Monocotylé^ 
dones). 

PAnENTOmOZOAIBES  ,s.  m.  pi., 

Parentomozoa  (frâpà,  presque,  cvro- 
pov,  insecte,  Ç«»pv,  animal).  Blain^ 
ville  appelle  ainsi  un  sous-type  des 
animaux  ai'tîculés  •  qu'il  nomme  éga- 
lement Subanneliaàires, 

PARFAIT  ,  adj, ,  perfectus y  a;off- 
kommen  (ail.  )  ;  per/ect  (  angl.  )  ; 
perfeUo  (  it.  ).  Une  fleur  par/aile  est 
celle  à  la  composition  de  laquelle  il 
Bc  manque  aucune  partie.  La  mue 
parfaite  a^  lieu ,  dans  les  animaux  , 
quadd  là  peau  ne  recevant  plus  de 
nourrîtui^' ,  à  cause  d'une  autre  peau 
qui  s^t  formée  an  dessous,  elle  se  dé- 
tache et  fait  place  à  celte  dernière 
(ex.  Ophidiens^  jéranéidès),  Latreille 
donne  l'épilhète  de  parfaite  à  la  mé^ 
tamotphose  totale  des  'insectes. 

PABHÉLIE,  s.  f.  ,  narhelia  ;  ica* 
pi9>Mç  ;  Nebensonne  (ail.)  ;  mocksun 
(angl.)  {itotoky  contre,  SXioc,  so- 
leil ) .  Apparition  simultanée  de  plu- 
sieurs images  fantastiques  du  soleil 
véritable.  Phénomène  d  optique  dont 
la  théorie  rentre  dans  celle  du  mi- 
rage. 

PADIAQE ,  9.  U  On  dit  quelque- 
fols  saison  de  la  pariade ,  chez  les 
oiseaux ,  pour  indiquer  l'époque  de 
Tannée  à  laquelle  les  deux  sexes  se 
recherchent. 

PArâ>ÉBg^«dj.  et  s.  f.  pi..  Pari' 
deœ:  Nom.  donné  par  A.  Aidiard  k 
une  tribu  de  la  famille  des'Asparagi- 
nées  ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Paris, 

PARIÉTAL  y  adj. ,  parietalis  (pa^ 


•l4  PARM 

ries,  muraille).  Épîthète  donnée auv 
graines  et  att  placemairey  quand  ils 
's'attachent  à  la  paroi  qui  circonscrit 
l'a  cavité  d*uQ  pëncarpe  déhiscent  on 
non  (ex.  RiBes};  à  Vi'nseriion  def 
étamines,  lorsque,  le  calice  étant  roa* 
nifestemeot  tabulé^  les  étamioes  se 
fixent  au  tube ,  soit  près  de  sa  bas9 
(  ex.  beaucoup  de  Papilionqcw)^ 
soit  plus  haut  (  ex.  la  plupart  de* 
Thj-méîées  ). 

PARIÉTAJEUÉfi»  ,  adj.  et  a-  f.  pl., 
Parielarîeœ,  Nom  donné  par.A.  Ri^ 
chard  à  un  groupe  de  la  famille  des 
Urticées ,  qui  a  pour  tjpè  le  genr^ 
Parieiaria, 

PARIGLUVf: ,  «.  f.,  panglùia;  Pof 
TÎgline  (  ail.).  Alcali  orgBni()ue  qui  a 
ité  découvert  par  Pallotta  dan^  la  r^ 
eîne  du  Smilcuç  Salsaparilla^, 

PJiilNEiaviE ,  adj.,  parinermtué 
f/>ar,  i^Wyneryus,  nerf).  Épi-^ 
thète  donnée  par  Kaspail  à  la  paiUet^ 
supérieure  des  Graminées,  qui  est 
marquée  de  deux  nervures,  agates  i 
placées  plus  près  des  bords  que  du 
Centre. 

PARiPENims ,  adj. ,  paripiMatm^ 
ahrupte-pinnatus  /  gleiç]igefieder{  ^ 
(âllO  (  par,  pair ,  penna,  aile  ).  Se. 
dit  d'une  feuule  pennée  dbh^  }^  fo- 
lioles sont  attachées  par  paires  sur  ^ 
pétiole  commun  ,  au  bout  duque)  on 
n^ipeirçoit  ni  vrille ,  ni  foliole  soii-* 
taire  (  ex.  Cicer  arietimpn  ), . 

PÀWTÉ  ,  s.  f. ,  pantas(p,qr,p^). 
Etat  de  ce  qui  est  pair  ,  c'est-à-dico 
divisible  en  deux  moitiés. 

pA]\|UÉ:n(AQ]ÉE^ ,  fldj.  et  a.  f,  pi., 
Parkeriaceoi.  Nom  dot^^é  par  Hociçjf 
et  Kunl]^  à  1^'c  tribu  dç  la  faniUls 
des  Fougèirej?,,  qui  a  poi^r  typ».  U 
genre  Parkeria. 

PAmt$UA,CÈÈS ,  adj.  et  a.  t  f  I. , 
Parmeliacea.  Nouidônnié  par  Friçs^ 
Esctuweiler  »  Reicb(çnbach  Qt  Fee  4 
vue  tribu  de  la  famille  des  Licheiis  , 
qui  a  pour  type  Te  genre  P<wh 
melia. 


PAao 

V4X9ftUtay  ad).  el8«  t.  fUmtu 

Parmeliœ^  Nom  donné  par  Zenicer  \ 

une  tribu  de  la  famille  des  Liehens , 

qui  a  pour  type  k  genre  ParmêSê, 

PAJ^mié  y  adj.  et  s.  m*  ploriel, 

Parnidea.  he^A  désigne seuseeuoie 
une  famille  de  Tordre  des  ColéQ|ytA^ 
res ,  ayant  pour  t^pe  le  genre  Pér^ 

J^黣»nC3N^CJm^  f  fà} .  et  a.  wt^ 

pi. ,  Paramoçricii  (w^iftimi  piesqve 
semblable,  xptxoç,  aoueeu).  IU|i^ 
donné  par  Blainvilie  k  un  or4l<e  de  la 
et  isse  des  Cbétopodes ,  çompronent 
ceuiK  dont  lia  diflerenee  des  anneaut 
et  de  leurf  appeadieee  piecmei  de  di«» 
viser  le  e^ns  en  ipégiens  |horaoii|iie 
et  abdominale  i  ipioique  U  s^fMuratiw 
soit  peu  évidente. 

PABOWYCraÉM  9  «df.  el  s.  f.  pi., 

ParonyckiMi.  Fén^IHedeptantcs,  élkm- 
blre  par  A.  Saint-*HiUîre ,  qui  apeor 
type  le  genre  Pwxftyrekia. 

PARÛPSIÉESr ,  adj.  eit  s.  f.  pler. , 
P^ropsiede.  Tribu  de  h  Aimtlte  des 
Passifloréesy  établie  Mr  CandoMe^ 
et  qui  a  10  genre  Paropsia  pour 
type. 

PAROPTiQtJfet  ad|. ,  paropticUM 
(irâtpà,,  autour,  3i«tofiat,  voir).  Goe- 
the donne  cette  épithétê  anx  coulettri 
qui  sont  produites  par  la.  himièiré 
après  qu'elle  a  si^bi  ce  qu*on  appelle 
la  diffraction. 

PAROTItlC:  9  s.  f. .,  paroUs  ;  «<5p«- 
Tiçi  OhrendrUse  (ail.  J  (rrapà  y  près  , 
ovc,  oreille  ).  Aiiias  de  gUndes  mu^ 
cipares  qui,  Sans  lescrapauds^  ([>nn^ 
en  arrière  de  chaque  œil ,  one  masse 
irrégulière  )  ovQÏde,  percée  de  porc^ 
irà^-visibles,  par  lesquels,  suinte  un 
liquide  gluant. 

j?ARpiiQU|s  /  a^ect. ,  pwïti0m 

(irapà ,  près ,  ou;',  oreilleX;  quiavoir^ 
sine  les  oreilles,  htifiégkn^paf^i^tef 
dans  les  oiaeanpc,  est  le  tour  de  rcH» 
Teille.  Un  poisson  (/^/w  parffi^ 
çiis)^  ainsi  ^ppel^  4  gbuhmv^k  4f^i^ 


PABT 

MOlenr  de  «es  «pérculM  »  ^  difiiié 
de  «elle  du  reste  du  cerps« 

FAHQliBTÉ  9  edjecl. ,  tesseilafus  ; 
qui  est  dîepeflé  \Mi  manière  de  parquet 
on  de  tBoaaiqye)  eomme  ies  graou- 
\Mi\onM  âB'lAsterm'tes^Uataf  les 
evttinira  de  le  Nên^Uêlla  itsseUata  , 
de  VEmpis  tessellatum. 

VAUT  ÂGÉ  ,  ndj; ,  partûus  ;  ge^ 
Aeiil  (ail  )  ;  spartito  -  (  ît.  )  (  pàrj^ 
partie  ).  Se  dit ,  en  holaniqile ,  d^une 
partie  qui  offre  des  découpures  pro^ 
longées  jusqu'au  .delà  de  la  moitié  de 
^ sa  hauteur,  comme  Vàrille  A\x  Mf" 
Yistica,\e  calice  du  F'eronicaoffîoi^ 
t^aUs y  XepérianlheâeVjillium  Cepa, 
le  stjrU  ou  Casuarïna,  la  /«^resupé*- 
rîeure  de  la  corolle  du  Lobelia  cardi" 
natù.  Vue  Jeuille  partagée  est  telle 
dob^  fes  Incisions  pénètrent  à  peu 
près  jasan*â  la  côte  moyenne ,  quand 
cités  se  dirigent  transversalement ,  et 
an  delà  des  deux  tiers  de  la  lame, 
lorsqu'elles  se  dïrigeift  longitudioa- 
lement  (ex.  Bldens  tripartîta  ). 

PABT AGEABLE  y  a^-  >  porUitiis  ; 
iheilSar  (ail.)  (^netj »fartic).  Terme 
dont  CandoUe  se  sert  pour  désigna 
les  parties  des  végétaux  qui  ne  sont 
point  réellement   eooipoaees.   Biais 

Su'on  peut  cependimt  partager  sans 
écUrure^ensible. 

PARTHÉBUDÊES,  adj.  et  s.  (•  pU, 
P0Piiâni€0m  Sein  donné  pa#  Leasing 
à  ane  se^lMo  de  la  aant-^tribu  Aes  S4- 
néeiopîdée»  ambiomées ,  qui  a  pour 
tjFpe  le  genrt  ParêkfmmnK 

VASamUJjA  9  s»  f •  9  p(V*Mitihm  ,• 
TA^O^Aeîl  (alk  ).  (^ar#  ,  parlie). 
L.-C»  Eicbafdr  appelle'  ainsi  la  mkh- 
piiété  qa'onieefflaftna  péricarpes*  de  tt 
partager  sponlanément  en  plnsieiiÉis 
paeiiet  elese^  el  immospemise. 

PABXIELB»  adjea.^  pariMi^^ 
ihmibaf  {A\.)^pars^  fartîe}«Sed!it, 
«H  WtoMipie,  d'une  partie  q«t  eft 
easoepUble  de  se  divisée  spp«tMié<- 
^MBtt-àtféfififrd^lftMitarité*     t 


pjyEΠ


91  fi 


PAETICttiB^  Si  t.  9  pmtimiimf 
Theiichen  (ail. )  (parsf  partie  ).  Im 
eliimistes  donnent  œ  ne»,  aux  atow 
mes  miégrmu  des  eerps  einipleS'  a« 
composes ,  parce  qu'ils  sent  tonjoaft  ^ 
de  lu  psAme  natare  qne  les  eeiye^nt 
iift  fiint  partie.    . 

PABXIfiVUU  »  adjee*. ,  proprim 
{pfu^s,  partie)»  Ëpitfaèle donnée  pav 
Mirbel  à  Vin^aluere  qi|i, entoure  k 
base  d'une  ombettale  (  es.  Dan^m 
GarùUm  )»  àla  spaàhe  qui  enveloppe 
des  Bciurs  eonèesmée  dans>«aeepeÂe 
générale. 

PAAXIEli  9  adj. ,  pàtêMà  (pats , 
partie).  On  employé  ce  mot:  i®  eft 
aalroneaiie.  Une  Mipt$9  partUUe'  « 
NeaouandlftLnne  n'entre  qu'en  parv 
-iiè  oans  l'ombra  de.  fa»  Terra  ^  e« 
quand  elle,  cache  «me  peette  du  disi* 
que  du  SnleiL  %^    En .  minéralegîei 
Partie  se  dit  d^ne  vntiété  q«i  fait 
exeepiion  à  le  loi  de  açfmétrie ,  en  ce 
q«e  les  lois  de  décrnîssenient  qui  ht 
oétaesminent  n'dnt.  pas  lien  sur  toui^ 
tel  les  partîee  ideattqnes  de  la  fenn^ 
primitive  (ex.  Cobalt  gr»  pàriiel}. 
^  fin  botanique*»  Lî»  dJoiiom  par" 
iielief  sont  celles  ^i  '  n'abontissene 
que  d'unr  seul  edtéè  le  pafoi  interne, 
dele  oevilé  périeetpienirer',  et  qnî, 
de  Tautre  eM,  abeutissent^  à  nn  pla^ 
centaire  ou  à  quelqn'antra  eloîaoW| 
de  sorte  que  cbaenœy^ptheîsdé- 
mént,lM  peomit  pertagnv  laeanté 
dn  pécicarpe'ô»  aoux  loges   (eip 
Syringa  vulgaris).    Les    vmheUâf 
pmrêiêile^  y  dilss  *dulii   mààÙâèè  , 
eenlT  ceUes  «me  porte  l'nMwUëgéné^ 
rele.  Le  pémrlfsidepmHiêl  4st-nne  di»- 
viaion   qnelc— qfue   d^ùn*  pédorfcule 
campes^.  Le<pf(ieArjpierttjWeai  cb»» 
enne.dca  bwnybeé  aeticidéesr  snv  k 
pétiole  commun,  et  portant  phniesit 
foliolils  f  dmMhvnt  IbiDlè  obttrpotfée. 
4o  En  zonlo||Mi.On«npelle  métmamt^ 
pl»m  psrâûdUbeelleëes  inlRntesipri  ^ 
penéent-nt  en»e;de  lanr  lôe^  ne  sw* 
taKBt  pMt  ea^preifty  )flkài  de 


Ai€  PASS 

motaiion  dans  leur  Dorme  générale  , 
aaaM  aequièrenl  Beuleinent  de  nou- 
-v^Ues  parties  à  rextérieur  (ex.Hé- 
vijptèm^Ortboptcrcaet  beaucoup  dci 
Hévroptërei).  ' 

PAMinfi  ^  ad),  y  pmrtitus  >•  getheiU 
(ail.)  (parSf  pnftia).  Se  dit  d'oDB 
partie  d^coopeè  en  ploaîeiira  di  viaioDS 
^î  s'étendent  jusque  près  de  sa  base» 

PARTITION,  s.  f.,  partùio  (pars, 
partie).  On  appelle  aifisî  chacune  des 
diirisiODS  d'ni^e  feaille  ,  -quand  ces 
divisîona  sont  sealeroent  r^iraies  par 
la  base. 

PABTIHIITION  9  subst.  (.j^parUiSj 
farturitio  (  partitrio  «  accoucher  )• 
Accouchement  naturel  :  action  par 
laquelle  le  fœtus  ,  parvenu  au  terme 
de  son  développement >  est  expulsé 
de  la  matrice  à  travers  les  parties  gé- 
nitales. V^ez  Accouchement» 

PAAVITLOAE  9  adj . ,  pan^ifiorus  ; 
MelMumig^  {M*)  Xpor^uj,  P^i^i 
flosy  fleur);  qui  a  de-petites  -fleurs. 
£z.  Thjrmus  part^iftorus ,  Oihorm'a 
par$fiflora  y  JUicium  paivij^rum.  V. 

JIlCaANTBE. 

PARVlIfOUÉ,  adj. ,  paMfoUu» } 
Iilemb(attrig  (ail.)  (parons ^  petit, 
JoHum^  f^puIH^.);  qui  a  de  petites 
fenilles.  £x«  jidenccarpus  parvifo^ 
■Uns ,  MimasBps  pannfaiia  j  Desmo* 
dùun  pwnnf^iium. , 
•  PAAI^BOSTBE.^  adj»^  ptn^tdroS" 
êtis {pûrpns ,  petit,  ro//rEcm>  bec)  ; 
qui  a  le  bec  frélel  Ex»  Tinamus 
ptffvirostrts^. 

.  PABVPHODAGTnJES,  adj.  et  s.  m. 
pK  ,  Pàrjrphôdaetfrli  (^R&pufoc,  fran* 
éydsbrru^of ,  doigt).  Nom  donné  par 
.-A.  Rîtgen'iiune  (amille  die  Tordre 
4ea  linnoptàqiea ,  pQmpreoant  des 
«iseansc  qui  ont  les  pîcaB  lobés  ou 
lostonnés. 

PAWALACiBS^.adj.  et  s.  f.  pU  , 
Pémpalaeea.  Von  donôé  par  Link.à 
une  tribu  de  la  famille  des  Graminées, 
^ui  a  ppiir  tjqie  U  gfmtt  Paspaktm. 

PAMf  «fi#tt  «djV  <<CDÎi^ 


I 


PATA 

bel  donae  fietle  épithète  au  ealkê 
(ex.  Actaa  s  picota)  et  à  la  corolle 
(  ex.  la  plupart  des  plantes)  qui  tom- 
bent aussitôt  après  la  ^fécondation.    . 

PASSAIJS9  s.  m. ,  possaliu  (irdto-- 
ffoiXoç ,  pieu).  Nom  donné  par  G.  AU- 
man  au  calice,  quand- il  est  entier 
ou  indivis. 

PASSEREAUX 9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Pa^seresX  passer  f  moineau).  Linné  ^ 
Cuvier,  Duméril,  Blainville,Ranzani, 
C.  Bonaparte,  Lcssôn,  Ficinus  et 
Carus  désignent  sous  ce  nom  vn  or- 
dre de  la  classe  des  Qiseaux. 

PASSEMGALLES^  adj.  et  s.  m.' 
pi.  y  Passerigalli  {passer  ^  moineau  ^ 
galluSy  coq).  Nom  sous  lequel  La>» 
treille,  Ficinus  et  Cams  désignent  un 
ordre  de  la  classe  des  Oiseaux ,  dont 
€.  Bopaparf  e  fait  une  famille  de  l'or» 
dre  des  Passereaux  et  Leason  un 
sous*ordre  ,  et  qui  comprend  des  oi- 
seaux ayant  les  formes  massives  des 
Gallinacés  «  avec  le  pouce  articulé 
au  niveau  des  trois  doigts  antérienrS| 
comme  dans  les  Passereaux.. 

PASSIFEOBÉES9  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Passijloreja,  Famille  de  plantes ,  éta- 
blie par  Jussieu  ,  qui  a  pooi'  tjpe  le 
genre  Passi/lora,  ' 

PASSIFLOitim  9  s.  f.  ^  passiflp^ 
rina*  Alcali  peu  connu ,  que  Rîcord- 
Madiana  a  tiré  des  racines  des  Passif- 
flores^ 

'  PAS8tON  ,  s.  f .  ,  paàsio;  Ijeiden^ 
schafi  (  ail.  )  (  paiior ,  souffrir).  Af^ 
fection  permanente,*  tendance  conti- 
nue, désir  violent  et  fixe,  volonté 
immuable  ou  penelieni  irrésistible 
pour  un  objet,  une  action  qiielcén- 
que.  fiL'ige  et  lesalimens  diminuent 
les  passions  j  que  la  raison*  croit  avoir 
domptées.  »  (  Voltaife.  ) 

PATÀGIOIV,  «.  m.,  paîagHtm; 
FfttghaiU  (ail.)  (nttrarfn» ,  craquer). 
Nom  donné  par  lUiger  à  la  mem- 
brane qui  fait  fonction  d'aile  dans  les 
Chéiroptères  et  les  Polatouches;  par 
Kirby  à  deux  éôailh}»  ooruie»  qui , 


PATE 

dpm  les  Lëpidoptères  ^  sont  fixées  de 
chaque  cote  da  tronc ,  précisément 
derrièM  la  tête,  et* couvertes  d'une 
longue  tonfle  de  poils. 

FATE.  Vty€Z  Patfb. 

FATBLLB,  8.  f.,  paiella.  Récep- 
tacle plane ,  eï  ayant  un  rebord  dis- 
Unctda  thalle^  comme  en  on  voit  dans 
ksL  eùiea. 

PATfiJLLÉ  9  •A].^paieUatus.  Kirbj 
donne  cettéépîthéteà  la  main  dès 
insectes  /  quand  elle  offre  quelques 
articles  dilatés  en  forme  de  plaques 
orbicukires ,  comme  dons  le  mâle  du 
Dftinus.  La  Tubulipora  pateUata 
cst'un  polypier  qui  forme  une  expan- 
sion presque  orbicnlaire.  Le'Soii^ 
rium  pateilatum  est  une  coquille 
orbieolaire  el  diseotde ,  dont  la  face 
interne  a  IW  d'au  petit  plat. 

PATELLACÉS^adj.  et  9.  m.'  ni.  , 
Pmettacea'  Nom dontaépar  Mefike  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Gastéropo- 
des ejdobrancbes ,  qui  a  pour  t  jpe 
le  genre  Pateila* 

PATELLAHUB)  adj.  ^  paiêiïarms 
{poièiia,  plat)  ;  qui  a  la  fortoied'on 
plat ,  comme  la  cpquiUe  de  la  Te/* 
lina  pateiktnsy  le  polypier  appelé 
Fungià  patdlaris. 

PATBLLARIÉa,  adj.  et  s.  m.  pK , 
Pateilarei.  Nom  donné  par  Friea  k 
«ne  tribu  de  l'ordre  des  Pjrénoihy- 
oètes  phacidiaoés ,  qui  a  pour  type  le 
genn  PateUaria. 

PATBLUFOillIB^  adj.  ,  pateUi!' 
Jormûj  pateUœformiê  ;  sehûsselfor'^ 
nùg  (ail.)  (^patella^  plat,  foflna^ 
formé);  qui  a  la  (brihedW  plat, 
c'est»à-dîre.qui  est  large,  mince,  or« 
bîcnlaire >  convexe  d^un  côté  et  con-* 
cave  de  l'autre,  comme  les  apothécws 
des  Leeidea ,  Yemiryon  du  Flagd-- 
laria  indiea.  Dugès  nomme  ûpereuUs 
patelUformes  ceux  que  BlaînviUe  ap- 
pelle .fftiaipavjr  ^  et  qui' se  forment 
par  des  pièces  d'aecroissenient  con* 
centriques.  - 

PATEUniANMS  adj^  ets.  m.  pi;» 


PATT  aiy 

PattUtmani  {pateUa^  plat,  manus, 
main).  Nom  donné  pa^'  Cuvier  et 
Latreille  à  une  section  de  la  tribu 
des  Carabiques  ,  comprenant  ceux 
dont  les  mâles  ont  les  articles  des  deux 
tarses  antérieurs  en  forme  de  palette 
orbicnlaire ,  ou  de  carré  long. 
•  PATELLOIDE  9  adject. ,  patelloî" 
deus  (patella,  plat,  tl^oç ,  ressem- 
blance )  ;  qui  a  la  forme  d'un  plat. 
La  Ncirema  patelioidea  a  sa  coquille 
composée  de  trois  talves ,  dont  une 
est  patelliforme. 

PATELLOIDES  ^  adj .  et  s.  m .  pi . , 
Paielloidea^  Nom  donné  par  Blain- 
ville  à  que  famille  de  l'ordre  des  Para- 
cépbalophores  Monoplenrobranches  y 
comprenant  ceux  qui  ont  une  co* 
quille  large  et  en  forme  de  plat;  pai^ 
Henke  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Gastéropodes  Aspidobrancb^  ,  à  la- 
quelle il  rapporte  ceux  dont  les  co^ 
quilles  ressemblent  aux  patelles. 

PATBIXVLEy  subst.  f. ,  pateUula  ; 
Nàpfchen  (ail.)  {jxUeUa ,  plat).  Mom 
donné  par  Acbahqs  aux  réceptacles 
sessîles  ,  orbicnlaireaet  entourés  d'un 
rebord  propre  ,  non  produit  par  le 
tballe ,  qu'on  observe  dans  m  £e- 
eidea, 

PATfimi^  adJM»;  qui  a  les  carac- 
tères ,  la  consistance  de  la  pAte.  Se 
dit  surtout  en  parlant  do  ïa  fusion  de 
cerUiines  substances  ',  qui  ne  font  que 
se  ramollir ,  sans  passer  k  l'état  li- 
quide. ^ 

PATRISIEES)  adject.  et  s.  f.  pL  , 
Patruiea*  Tribu  de  la  famille  des 
Flacourtianées ,  établie  parCandolle, 
et  qui  a  pour  type  je  genre  Patrisia, 

PATTE  f  s.  f. ,  pes  ;  Pfôie  (ail.)  ; 
pai9  (angl.)  ;  tampa  (it.).  Eu  général 
ce  màjt  désigne  les  membres  oa  or- 
ganes de  iocotnotjôn  d'un  animal. 
Cependant  il  est  des  circonstances  où 
l'usage  veut  qu'on  appelle  ces  parties 
pieds ,  ou  même  ^'on  leur  donne 
d'aÀtres  noms ,  comnie  ceux  de  màùis, 
,  serrée,  sakeu,  nageoires. 


ftiS 


PATU 


iJmAf  difli  rhonraw ,  la  même  pil^ 
tk  ^i  f  auK  mémoires  dé  devant  9 
prend  te  vont  d«  jruiiîi  9  reçoit  celui 
de  pied  k  ceux  de  derrière  ^  tand» 
que ,  dans  la  pltt|Mrt  des  ainget  ^  lea 
extrémitéa  des  quatre  memlipes  sont 
également  appelées  mains,  Op  dil  1<^ 
pied^  d'uQ  cfaeTal  »  d'un  bœuf,  d*uo 
cerf,  d'uncbameam,  d'anâéphadt^ 
d^ua meatoB ,  d*uo  veau ,  d'une  chè* 
vre  et  des  autres  animaux  qui  ont  cei 
fNirties  enveloppées  de  corne  ;   les 

{}attes  d*un  chien  ,  d^uo  chat ,  d*uii 
iévre  t  d'un  lapin  ,  d'un  ours  ,  dfun 
rat ,  et  des  autres  maminif&es  qui 
n'eot  pas  ees  parties  rccônveries  de 
cevne.  Ok»  dît  aussi  Im  paiiés  des 
oiseaux,  des  reptiles,  des  insectes 
el  des  autres  animaux  avticulés  ;  mais 
les  organes  eorreapondans  de'oertaîns 
mollusques  >  tels  qoe  les  céphalo^ 
pedes  I  prennent  le  nom  de^r^r.  Les 
pattes  eenformées  en  manière  de 
rames  et<  qui  mrvent  à  U  natation  , 
sent  appelées  nmg^oires ,  dans  les  poiap 
aens^  eeslain^  nrammtfères  (ex«  Cé^ 
tmcés)  et  les  tortues  marines.  L'ar-* 
faitraire  seul  r  réglé  l'applicalion  de 
ces  dénonHoations ,  dont  la  diversité 
jette  une  grande  confusion  dans  l*é- 
tudephtloss^hique  desm^pme^ 

PAnilLB,  suhit.  ta  ,  pattabis; 
Spiess  {aIï\).  Illîger  appelle  ainsi  le 
bon  non  c^ncore  rammé  des  jeunes 
mminans  qot  doivent  l'avoir  un  jouf 
branchu.  C'est  ce  qu'on  nomme  com* 
munément  thgue, 

PATCLIPALLESy  adj.  et  s.  m.  pU, 
PatulipaUia.{patuius.g  ouvert,  pal'-^ 
tium ,  maoleaô  ).  Nom  donné  par 
Latreille  è  un  ordre  de  la  classe  des 
Conchifèrea,  auquel  il  rapporte  ceux 

2ui  ont  le  manteau  ouvert ,  c'est-à- 
ire  ([ui  ne  présentent  pas  d'ouverture 
spéciale  pour  les  déjections  et  la  res^ 
piration- 

MaMMMIy.  ê.  mi.  Partie  da  memr 
)m  ém  MtimmiftPf I  ei^ég  yi  ae 


PADG 

tMNive  e»titt  le  caaea  et  le 
renne* 

PAUGiAAXIGliLÉ  ^  adj«, 
articuiatus  {paitci^  peuj  arUaUtu^ 
article).  Se  ait  des  «afeimAr,  qmmd 
elles  sont  composé»  d'nit  petit  nem- 
bre  d'articles»    * 

PÀUCIDEIMTi  y  adj.  ,  pamtiilp^ 
iatus  {pauciy  peu^  dtns^  dent)* 
Épilhète  donnée  atix  feuilles  peu 
dentées,  comme  celles  da  Seriama 
paucidthiatg  ,  qui.  b\miI  qu'une  en 
deux  dents  au  sommet» 

PAUCIFLQAE ,  adj.  ^mmcifiormsi 
Wénigblàhênd  »  mim^bmmig  (  nU*  ) 
(pauei^  peu,  fiûê^  fleur);  qui  porte 
peu  de  fieurs  (ex*  Cêtamdmâ  pamti» 
ftorusj  Cfipparit.pmêe\fiora  ,  2W» 
ticwn paacylorum) ,  oq  qui  en  ce»» 
tient  peu,  comofte  la  cùiaUû^»  dtt 
JLàautia» 

PADG WOLIÉ,  adj,  ,  paucifrUut  ; 
ottÊèbUUlrig  (alL) ( pauciy  peu ,  /^ 
U^iH  )  feuille  )  ;  quineat  garni  qoe 
d'an  petit  nombre  de  feuilles  ml 
folioles.  Ex.  Indigofefnpanàfotia , 
JSunium  paUcifo^a$è  ,  Èerwèos  de^ 
pauperata* 

PAUGUWUÉ  9.  adj.  ,  pmmtjt^^ 
tus j paucijugus  {panai ^  peu, /rp- 
gam^  paire).  Se. dit  à'nnt  fimilU 
composée  qui  n'est  fonnée  que  àt 
quatre  on  cinq  paires  de  foliole  (esé 
jEschifÈiÇfMni  paufiijm§a)*  Kocb  dom* 
ne  cette  épithète  aux  ombellileres 
dont  chaque  carpelle  du  fruit  ne  perte 
q^e  cinq  Hgnas  saiIUiaBs.(eK.  Faruim 
pausuuga  ). 

PAUGINEBVBÊ  ,  adj.  ^  paacitmr^ 
fHUus  ,  pauciaerviuf  (  pauci  ,  n«t , 
nsrvus  ,  nerf).  Se  ,dit  d'une  plante 
dont  les  feuilles  sont  pen  veinéee 
Ux..E^smQdiÊLnè pomCnmfixim)^  et» 
4'aprés.&aspail,despeîUeitesde  &fm- 
minées  »  quand  le  nombne  des  Bep«* 
vurea  ne  dépbMC  pas  cinq  pènr  Ti»- 
féffieure  et  qualce  peur  ksupéimwe» 
.  PAUGIRADVÊ  ,  adj.  ,    pmfkm^ 

ftkumipmteif  fmfAiÊmrm/mÊ  )• 


elle  ne  contient  qu'un  petit  nombre 
de ^ravons  (ex,.  J^dro^ijch  imiga' 
l*ûr).  li«  Njrmphia  pauciradiaia  eit 
AÎwi  oomini  pM0e  <nie  éon  «tigOMle 
4i'e  que  buît  ou  neut  njoBS. 

FAVGlRUGDElJX  ,  irii.  ,  pémcirv^ 
fU4'(p€m€i  9 1««  ,  rugui  ,  nde  );  qui 
offre  lieu  de.  rideft  ou  de  plis ,  c^uinie 
rbjiuénîtti».  du  ^/0j|»f4Di»  ^0ifM«- 
rnfunt 


9  ftdî«9  maUcUerUk*^ 
tujf  (ffium^  peu  ,*Jintf/9  aetrîe); 
.i|wi  cet  divisé  e«  «»  pelll  aonbre  ife 
«érJM.  Se  dil  Aw  4f iMMO«r  du  aéri- 
eline  des  Synanthér^ ,  lorsqu  elke 
Mua  diepesees  vAw»  de  la  e^letkide 
^nr  pkwieun  rao||s  eoacçAltîques» 

Epilbéle  donné  «  VofercmU  de$  Mol* 
toiyri  »  ifttiuad  U  n'esl  famé  que 
d'u«  e«  dfHx  IMN»  de  spire  augmeik- 
lem  <apîdeB€«l  d»  iÂv^iit  9  eidcHH 
le  40oim(  est  à  f««  piàt  eettUal.  fis* 

V4VIXINliUf  9di.  et  s.  f;  fl.  , 
pQftUifèiec^  Tribu  de  la  laaiUe  dee 


Sepind^r^ ,  établie  par  Kaatb ,  «I 
qui  e  peur  type  le  g^are  Ptud* 

(4t)  ;  pdm  (aof^)  I  /M/ma  (it«^ 
liKgev  i|>jpi^  aiaii  »  cl!e«  lee.mani^ 
inifércs  ,  la  partie  large  de  la  laeûi 
ÎMKf%'anx  doigte  «  eeviprenani  le 
poignet  et  le-màecarpedamlesiiuHiu 
pcflipreeiMiiit  dite^.,  le. tarse  et  le  mé-* 
lelarse  dans  leê  pîeds  éa  &rBie  de 
eiaiu».  s&irl^  dooiie  ie  oâme  nom 
au  premier  arliqte  dei  deux  taiaei 
antérieurs  dis  înaecte»  btyapodes  , 
^«aiid  il  S4|  distÎBgoe  dee  autres  ]MHK 
phiade  loUgeuvar^  plue.de  largaur|.e« 


ftéyiy»  I   JugmiêÊd  (aU.)  ;  «H^ 
(a«î(Ly }  /Mi^^yftr»  (k.).  On  iramiité 


PBAU  Ǥ9 

ks  maerasifères  »  lèt  oiseam  et  quel- 
ques reptiles  «  couvrent  entiercoMiit 
les  jet^x  en  se  lapproehant  ron  de 
Tautre.  • 

PAUSSULSS^  adjeçt.  et  s.  m.  pi»* 
'IfaussUii.  fiiom  donné  par  LalretUe 
à  une  tribu  deia  famille  des  Goléa- 
ptères  Xjlopbagei ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Ptiussufi. 

PAYETTÉIIS^  adîec^.  et  s.  f«  pL  , 
Pat^ettea.  Nom  donne  par«  Richard 
à  une  tribu  de.  la  famille  dèa  Hie- 
biacées ,  qui  a  pour  type  le  ^rare  Pa» 
pétta. 

PAYfVLQfif  s.  m.  9  vêxilîuni.  On 
emploie  quelquefois  ce  terme  pour 
désigner  Véundard  des  fleurs  papî- 
lidnacées  et  l'oreille  externe  des 
mammifères. 

PATIilENTECX.y  adj. ,  pai^îmenr 
tosus  [pavimentum  ,  pavé)  ;  qui  sert 
k  faire  des  pavéï ,  comme  la  Tephrine 
payimçnteust ,  ou  lave  de  Volvie  , 
dont  on  garnit  les  trottoirs  de  l^aris. 

PA^ONOBlf  ^.  adjeet ,  paPonihus 
i^popo ,  paon  ) ;  qui  a  rfcs  ftiches œilU 
Mes  ,  comparables  h  celtes  qu^on  Toft 
sur' la  queife  du  -  paoti.Bx.  tris  pa^* 
Xfonia*,  Ackirus painnumns. 
•    l^ÀXltiLIF AltB  y  adj. ,  pQxiKxferut 
\pûx&tts  ,  pieu  ,  j^ro  ,    porter  J  ; 
qui  a  le  corps  garni  a  appendices.  Ex« 
P^io  petxilUfkrus* 
•  HAO  ,  s.  f . ,  pdlis ,  dtrfwr  ,  cth* 
rium;  9k^  \Hàui  (a4!.)  ;  ^*f«  (ang.); 
pMf  (ît.).  Membrane  dense  t  épaisse, 
résistante  et  iaxible-^  qui  ceom  kl 
eorpade  la  plupart  dks  Mammifères  ^ 
des  oiseaux  v  de  quelques  reptiles  et 
poissons  ,  et  d'un  as^ee  gvaÂi  non»* 
bre  d'animaux  sat»  ^rtèbres.  BnTi^ 
Sagce  ainsi  .doue  tnut  Pensembledn 
régne  animal»  l«*pea«  n'a  plue  de  ee^ 
Faotèrsi'  généraux,  antre  que  celui 
d'éVre  moHe  et  d^étee  étendue  à  la 
sixrisêe  du  eorps;  IMa  qne  sa  hflMl 
éicleme  s^endnteit  et   eeate  d'être 
•onple,  flenftle,  elleprendidrtalMS 
<hinppeis 


.1 


aïo  PECT 

peau ,  dans  les  fruits ,  la  partie  mem- 
braneuse qui  les  enveloppe. 

PECORES 9  sukst.  m.  pi. ,  Pecora 
ipecat  y  troap^u  ).  Lînnc  a|>pelaît 
aiiist  tm  ordre  de  la  classe  des  Mam- 
mifères, qui  répond  aux  Rumînans  des 
modernes  t 

PECTATE,  «•  m.  ,  pèctas.  Genre 
de  sels  {gallertsaurc  Salze  ,  ail.  ) , 
.qui  rësuUenl  de  Lt  combinaison  de 
l'acide  pectîque  avec  lés  bases  sa- 
llfiables. 

PECUDÉES^  abject,  et  s.  f.  pi. , 
Pectideœ.  Nom  donné  par  H,  Gissini 
à  une  section  de  la  tribu  de?  Tagétî- 
nées ,  par  Lessing  à  une  8ous;-tribu 
de  la  tribu  des  Yerhopincées ,  ayant 
pour  tjpe  le  genre  PectU. 

P£GTINATO-I%IVjÇVÉ ,  adj.  ,  pec^ 
tinato-pinnatiu.  Se  dit  d'une  feuille 
linéaire  qui,  de  cbaque  côté ,  porte 
de  petites  incîsures  peu  profondes  et 
régulières.  Ex.  Lapondula  deniata. 

PECTINE  ,  s,  f.^  pecUna.  Sous  ce 
nom  Braconnot  désigne  )e. principe 
qui  donne  la  consistance  gélatineuse 
au  jus  de  la.  groseille  et  de  beaucoup 
d'autres  fruits,  et  dont  Tune  des  pro- 
priétés les  pln^  saillantes  est  de  se 
transformer  en  acide  pectiqne  sous 
l'influence  de  la  .plus  légère  trace 
d'un  alcali  fixe  ou  d'une  base  alcali- 
no-turreusè.  C'est  ce  que  (juibourt 
avait  déjà  appelé  grosstUinen 

PECXraiÉ,  adjcct.  ,  pectinatus; 
kammform^  (ail.)  {peeien  ^  peigne); 

Ïui  a  la  forme  d'une  peigne.  Se  dit 
es/euiilejr  (  ex.  Scofy-mus  pepuna- 
tus  ,  Achillea  pectinaèa  ,  Sirym^ 
brium  peelinatum  ) ,  et  des  bractées 
(ex.  lUfelamfD^tum erùftatum)  ylors-' 

K'cJiet  «ont  pinnatifi^es,  à  lobes 
oits  ,  rapprocbés  et  disposés  pa- 
rallèlement j  comme  les  dents  d  on 
P^gt^e  ;  des  antennes  des  insectes , 
quand  elles  se  terminefit  latéralement 
par  des  prolengêmeps  étroits,  plaeés 
les  um  wirdeaaw  des  autres  (  ex^ 


PECT 

PHnns  pectinatus  \  Lampyrls  peeti- 
nata  ). 

PBCTINéS,  adj.  et  s.  m,  pî. , 
Pectinea,  Nom  donné  par  Menke  ii 
une  famille  de  l'ordre  des  Elato- 
branches  ostracés  j  qui  a  po>nr  tyrie 
le  genre  Pecîen. 

PEGTimBRAlVCHES,  adj.  et  s. 
m.  pi.,  Peetinibranchittta  {jfeeten, 
peigne,  Ppay^'^i  branchies).  îfom 
donné  par  Cuvier ,  Goldfuss ,  La- 
Ifeille,  Fiéinus  et  Cams  à  un  ordfe 
de  Mollusques  gastéropodes ,  compre- 
nant ceux  dont  les  branch'es  se  com- 
posent de  lames  réunies  en  ferme  de 
peigne. 

PBCTINIÉORNB,  adj.v/i^fâucer- 

nis  (  pecten  ,  peigne ,  cornu ,  corne  ) . 
Se  dit  d'un  insecte  qvi  à  les  antennes 
pectinée^,  Ex..  Eulophus  peetinicor' 
nis ,  Tipula  pectiriata. 

PECTINIDES ,  adj.  et  s»  m.  pinr. , 
Pectihida.  Nom  donné  piar  Lamarck 
et  Latneille  à  une  famille  de  Conclu* 
fères,  qui  a  poor  type  le  genre  Peà'^ 
ten, 

PECTÏNIFÉRE^  adj.,  pecttnife^ 
rus  (pecten,  ^gàe^Jero,  porter); 
qui  porte  des  peignes.  La  CeUaHa 
pectinifera  est  un  pofypi^  ramenx  j 
à  rameaux  pectines  d'un  cdté. 

PfiCTlNIFOLIÉ  ;  adj. ,  pectmifa^ 
lias  {pecten,  peigne,  folitan,  feuille); 
qui  a  des  feuilles  pectinées.  Ex!  Pe^ 
targomum  pectinifoUum.* 

l^GTINIF<yRSfB,  adj. ,  peetini^ 
formîs  (  pecten  ,  peigne  ,'  forma  , 
forme)  ;  qui  a  la  forme  d'on  peigne , 
comme  les  côtés  du  Pectunemus*pèe* 
tiniformis,  Tes  articulations  de'  la 
Fi^agiUtria  peçtinaiis, 

l»ECfinnitÔ811IE 9  adj. , 7>ecrfm»- 
rostris  (pec/en, peigne,  ro^friim,  bec); 
quia  le  bec  en  forme  dépeigne.  Le'<;o- 
bius  pectinirostris  a  les  dents  de  sa 
mAchoire  infi  rienre  eoneliées'horîzon* 
talement ,  et  le  niosean  un  "peu  sem- 
blable à  un  peigne  demi-»circulait«.« 

tfEGTlNCÛm^  «dj.  )  peetmtiu; 


PÉOA 

qui  réflflaml^ei  une  dei  coquîHes  ap^ 
pelées  Pecten.  Ex.  Plicalula  pectir 
noldes.  * 

.  PeCIiQW  »  adj.  ^  pediicus  ;  irt«tc- 
9(K  (iri|XTÎ< ,  gelée  artificielle  ) .  r^om 
dooiié  eo  i824«  pair  BracoQoat,  à  un 
acide  (  GalUrisaure  ,  ail.  )  reconnu 
dèa  1790  pr  Vauqueîin. .  Q^atonnot 
le  regarda  d'abord  comme  la  canse 
detTétat  gélatineux  du^oc  de  groseil- 
les y  dans  lequel  il  admettait,  sa  pré- 
sence. Depuis  il  l'a.  con#idéré  comme 
un  résultat  de  l'aclion  des  alcalis  sur 
la  pectine.  V*  ce  mot. 
.  PiBCTORAL,  peeioraiâ  {peeius, 
poitrine);  qui  appartient  à  la  poi- 
trine. Lt$  mameiles  pectorales  sont 
celles  qui  ont  leur  siège  à  la  poitrine, 
comme  dans  l'homme,  les  singes,  les 
joakîs,  les  cbauve-soui^ ,  les  galéo- 
pîdiéques  y  plusieurs  tatous,  les  pares« 
seax  y  les  lamantins  ,*  le  dugong.  Les 
pium^  pectorales  garnissent  la  poi-^ 
IrioeH^es  nageoires  pectorales  repré- 
sentent, dans  les  poissons ,  les  mem- 
bres tfaoraciques  des  autres  vertébrés. 
Pectoral  veut  dire  encore*,  qui  a  la 
poitrine  remarquable,  d'une  manière, 
queleoinque ,  comme  par  soil  mode  de 
coloration  (ex.  SjrU^/a  pèctoralis)  joa 

2ui  est  en  forme  de  plastron ,  c'est-à- 
ire  ovale  et  déprimé  (  ex.  Spaten^ 
gus  pectoralis  ) ,  ou  qui  vit  sur  les 
nageoires  pectorales  des. poissons  (ex. 
Lernea  pectoralis  ). 

PEDALE  ,  ad j . ,  pedaius  ;  gefusst 
(ail.)  {pes,  pied).  Se  dit  d'une 
Jeu^e  composée dout les  folioles  nais- 
sent sur  le  bord  interne  des  deux  uial- 
Iressesr  nervures  ,  qui  s'écartent  l'une 
de  l'autre  en  sortant  du  pétiole  com- 
mun* £x«  fiaminaUus  peiatus.  Pas- 
siflora  pedata ,  Anarrhinua^  pedà* 
tun,  .  . 

PÉDAUrOBME  ,.adj« ,  petiali/or^ 

mis   (pes  y  pi^d,  forma,  ^  £onhe). 

Épîtbèle  diouoée  par  CandoUe  aux 

femiUs  dont  les  nervures  n'ont  pas 

dQ  Taiii0ffC|  (^  4Mii  kiqaMèt  le 


PÉDA  sai 

tissu  cellulaire  qui  les  forme  offre  untf 
disposition  analogue  à] celle  des  ner- 
vures des  feuilles  pédallnerves.  £x. 
plusieurs  Fuctts» 

PtoALINÉ£S^  adj.  et  s.  f.  plar. , 
Pedalineic.  Famille  de  plantes  ,■  éta- 
blie par  R.  Brown ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Pedalium» 

IPÉDAUNERVe  ,  tnè).jpedaliner^ 
nis;  fiusnerpig{9\\.)  (pcs,  pied» 
nert^UsA  nerf).  Gandblle-  donne  ce 
nom  ùàx  feuilles  dont  la  nervure  lon- 
gitudinale reste  fort  courte ,  quel- 
quefois même  se  réduit  presque  k 
rien ,  mais  où ,  d'un  et  d'autre  côté 
de  celte  nervure ,  en  naissent  deux 
fortes  latérales ,  qui  divergent  sur  le 
même  plan  «  et  qui  »  au  lieu  de  se  ra- 
mifier également  des  deux  côtés,  of- 
frent peu  ou  point  de  nervures  lalé- 
rale^; du  côté  externe,  tandis  que,  du 
côté  interne ,  c'est-à-dire  de  celui 
qui  regarde  le  sommet  de  laXeuille , 
elles  donnent  naissance  à  des  nervures 
secondaires. aasea- fortes  et  presque 
parallèles  entr'elles. 

PÉDALION ,  subst.  m.fpêdalittmf 
Schwanzfinne  (all.)«  lUiger  lippelle 
ainsi  un  appendice  horizontal  de  la 
peau,  ajaut  la  forme  d'une  nageoire , 
qui  garnit  l'extrémité  de  la  queue 
dés  Cétacés. 

PÉpÀTIPIDE  ,  adj. ,  pedatifidus  ; 
fussformig'gespalten  ^  ail.  )  {pes  ^ 
pied^  fiudo ,  fendre ).  Èpitbète  don- 
née par  Gindolle  «foenfeuàles  qui,  avec 
des  nervures  pédalées  ,  ont  leurs  lo- 
bés divisés  jusqu'à  la  moitié  de  la 
largeur.  Ex.  Ranuneutus  pedatifi'- 
dus  f  Saxifragà  pedatifidut 

PEDATILOBÉ,  adj. ,  pedatiloàaius 
(pes  ,  pied,  Mus^  lobe)^  Candolle 
donne  ce  nom  fiax  feuilles  à  nenrnree 
pédalées  f  qui  ont  leurs  lobes  inci- 
sés è  une  profondeur  qu'on  ne  peut 
ou  ne  veut  pas  déterminer. 

PÊDATION ,  s.  f.  ,pedath  {pes, 
pied).  Terme  dont  rabrioîus  s'est 
sefvi  poor  déaignor  kt  vpnière  tfonl 


ka  ptllflt  èeê  raieeles  se  développait, 
le  nonhrede  pièces  erticnlécs  qui  en* 
trent  dans  leur  eomposilîon,  la  forme 
des  diverses  parties  qui  lés  consti- 
tuent 9  et  les  usages  auxquels  elles 
sont  destinées. 

P^DATIPAJITITE ,  adj. ,  petUh- 
tlpartitus  ; fussf6ruUg''gêikt'di  (aU.) 
(fies^  piedipein j  partie).  Sedil^d'nprés 
Çândolle,  d'uac  feuilh  qui  y  ayant 
les  nervures  ^  pelées ,  a  les  wbes 
divisés  on^deâ  du  milieu ,  et  le  pa-* 
lenokjme  non^interronipo. 

P&DATiaàQCÉ ,  tià\.y  pedathêc- 
eus  {pes  j  pied,  seeo,  couper).  Épi** 
tbèie  dimnée  par  Candolle  aux  feuil* 
les  à  nervures  pédalées ,  qui  ont  les 
lobes  divisés  jusqu'à. la  nervure  du 
milieu ,  elle  parenchyme  interrompil* 
Ex.  Anguria  pedaliseeta. 

PÉnEWBES  ,  adj.  et  s.  m.  pkr.  i 
Pedçstres  {pes,  pied).  Nom  donné 
par  Scopèli  aux  Insectes  Diptères  9 
par  Gravenborstà  une  tribu  do  la  fa* 
mille  des  lehncumonides ,  qui  corres<» 
pond  aux  Icbneuiiionides  aptères  de 
Fabricius* 

PÉJDIAIBK ,  adj. ,  pediarU  {pu  , 
pied  ).  Synonyme  de  pédalé* 

PEDIAL,  ad).;  pediaUs  {pۉ ^ 
pied).  Les  omitbologislcs  appellent 
plumes  pédiales  celles  qui  garnissent 
les  pieds  dans  cermina  oiseaux. 

PÉDIGBLLEyitîhst.  m.  ypedlceflus^ 
Mlihenstielchen  (al^.)  ;  pedUtlio  , 
it.  )  {peSp  pied).  DiVisioa  extrême 
'un    pédemcule  ramifié,  celle  qui 

Îprte  imwiédialement  la  âeur  ou  les 
eurs.  Ou  appeifeigalemeut  ainsi  le 
support  capillaire  «le  Vurne  des  mous» 
ses.  Kirb^  doopè  le  novÀ  dt  pédkelle 
an  deuxième  article  des  antennes  des 
insodes* 

VémaSUbàf  adî. ,  f^çMms  ; 

gestiek  (.ali.  )  ;    gamleiiaio   (  itr  ) 

(pes,  pied)*  Se  .dit»  en  botanique,  des 

flemrj  qtû  sont  portée»  sur  un  pédi- 

eelle  (  exé  Tieorga  pedieeUaia ,  Sc9^ 

dsipiiyikm'ftdkeiéÊiimU  tii»  jfkttm 


i 


PÉDf 

des  qni  sent  situées  à  Fext#énM  d*M 
support  Irès^mince  (  ex.  Croton  pe^ 
nicillaium)  ;    des  boutons   qui  smil 

Etoscés  snr  une  petite  excroissanee  en 
»rme  de-pied  (ex.  Abms  eemwutnls)^ 

vàOKELVÉÈ ,  «dj.  et  s.  m.  fl.  , 
Pedieellata.  Nom  donné  par  Cuvier  è 
•n  ordre  de  la  classe  des  licbinodet'-* 
mes,  comprenant  eeux  qtri  ont  des 
pieds,  eu  des  o^nei  vésieulatfei 
auxquels  on  donne  ce  nom. 

PÉDIOBLLUIiB,  s.  m. ,  pedleelht' 
hs  (pes ,  pied  )«  H.  Gassini  dMgne 
sous  ce  nom  un  support  filiforme  qui 
sort  de  pédioelle  è  l'oVaire  de  certai- 
nes Synantbérées. 

PÉMGULAEIÉE»-  adjeet.  et  s.  f. 

S)ur.  ,  Pedicularieit:  Synonyme  de 
LhinaDtbaeées.  ^.  ce  mot. 

PÉDIQULE ,  s.  m.  ^pedkuhi^ ,  pt^ 
damentum  (pês-^  pied).  On  appelle 
afo«i^  en  botanique,  tout  soppsrt  d'tm 
organe  quelconque,  qua«id  il  e^  plus 
o«' moins  grêle  et  alongé ,  et  pni  pàr^ 
liculièreiucnt  la  partie  de  certaine 
ebamplgnaine  qui  les  fixe  au  sol  ou 
ailleurs  ;  en  feoologie ,  chez  les  Insee^ 
tes,  toute  partie  rétrécie  qui  sttp» 
norte  -une  pordon  du  èorps,  comme 
les  balanciers  cbee  les  Diptères,  Tal^^ 
domeo  '^nà  benoeonp  d'HymétiOK 
ptères. 

Pl&DiqULÉ ,  ad). ,  pêdfcuioikf  f 
gesMi  (  ail,  )»  qoi  eàl  porté  silr  ml 
pédicule. 

PÉDIQIMDÉS5  ^-  et  s.  m.  pi. , 
PedieiUidea.  Nom  donné  par  Lcadt  è 
une  famille  d'Inseetes  aptères ,  qtit  n 
pour  tvpe  le  genre  PedicuLus ,  et  qui 
répond  k  celle  des  Parasites  de  La«* 
treille. 

PÉDIFÂRE,  a<^.  y  pedtfâiHu  (pe^j 
piodf^ro,  porter)  9  qnf  é^t-moni 
d*un  pied ,  comme  Vot^aire  de  certain 
nés  Synantbéréee  (ei: Eckinbptiei). 
Se  dit  aussi  d'animaux  qui  ont  ééà 
pieds  ou  des  appendlees  srn«lo|é(eBi 

PÉDÏFÊmi,  «dt.  ef  s.  nt;  ph  , 

Pedifim,  Vmm  ^iMNiffciy 


PEU 

ceux  dont  le  pied  est  grmaè,  c«b« 
Itriiné ,  teDdbwux  et  non  bjMÎfiàre. 

PÉaVOBm^  adj.  ,  pedifarmis 
(pùif  fwi,  Jorma^  forme).  Se  dit 
d  mie  porûe,  par  exemple  d'en  peipe 
d'arachnide ,  dont  la  Corme  a  quelque 
vuïlogie'^vee  celle  d'an  ptedl 

PWILS,  f.  m»,  peMu  {pet  ^ 
pied  )•  Mirbel  appelle  ainsi  une  sorte 
de  soppori  grêle  qui,  dans  les  Sjnen* 
thévées ««est  iormé  por  no  rétrécisse-* 
ment  dn  limbe  dn  calice  au-  dessous 
de  l'aigrette.  Ex.  Tmgopêgan.  . 
.  WÉMUJt ,  adj.  y  pedikmsiy  Mf»* 
taitts  (  pts ,  pied  ).  Go  donne  cette 
épilkèle  àiWgMiMdcs  Sf  nanlkéséeSt 
qoand  elle  sumionile.ns  ovaiie  qvii 
se  réiréeit  et  s'alonge  en  pédîle.  Ex. 
Lêtmtùtian. 

PUMMABiBS,  ad}.et.s.  u.  pl.^ 
Fêdmami  {pts ,  pied ,  esaniWy  aMin). 
Nom  dopne  par  Yieqd'Azjr  et  Blain« 
vîlk  à  «ne  fiMoiUe  de  Mamtoiféffes» 
comprenant  ceux  dont  les  pieds  ^ 
ajeaat  le  ponce  opposable,  se  tnrovent 
par  là  eoirvertis  en  nne  sorte  demain. 

PÉMmOMHXHE»,  s.  m.  pi. ,  Pe* 
dmormàheM  (  «tlivôc ,  de  plaine;  opvcç , 
oiseau  ) .  Moaa  donné  par  J  .«-A.  Ritf;ên 
à  m  ordre  de  k  seetioB  des  Myds** 
lomiilies,  eompueiiant  des  oiseaux 
qvi  vivent  dans  les  fAaines* 

niiHONaiil»,  adj.  ct«.  m.pl.  y 
F&déotÊMm  (ictiiomfÊOQy  qui  bibite  la 
piaÎBe).  Nom  donné  aor  Vîeiliet  à 
lamtlle  de  Tordre  «es  Ëckassiensy 
raani  des  siiS|SWK  qni  Tivont 
daud  la  plaine. 

véMBàLPM ,  a.  m. ,  pedipalpus 
(peMf  pied^  paipus,  palpe).  JÎom 
sono  lequel  Leoeb'  désigne ,  dans  les 
GmsMieéSf  la  pnriîo-de  la  boucbe  qui 
a  «té  appelée  pelpc*  emtérienrs  par 
Fabricius  et  pieds-mâcboires  esté— 
rieuM  par  Latceille. 
.  Pé»iPAUU ,  «dj«  et  ••  m.  pi.  > 
9mifmtpi^  Nom  donné  par  CofieTf 


PÈDQ  isA 

à*AtmAm\àtê,  eompwmaat  ceux  dn 
ces  animaux  qui  ont  lee  palpes  en 
Cprme  de  serres  ou  de  bras. 

PflÈDONCULAIRE  ,  adj. ,  pedameu^ 
Uurù;  hbamênstieUîiandlg  (olL ).  So 
ik>  d'après  CaudoHe^  des  ntrUku.^ 
quand  elles  doivent  naissasee  à  déa 


pédooeules     avortés    (ex.     i^iêis\ 
Pédoneuiéthé  signifie  aoasi ,  qui  a  do 


longs  pédonenles  (  ex.  jâdma  pmium* 
Oiiaris ,  PeetQp^jtum  pttdtmnilm>0  ), 

PéDONCOLE  ,8.  m. ,  peduneu* 
tus  ;  Blumenstiet,  Btûtkensud  (oH.) > 
pedancoU  (it.).  Sopjïort  de  la  flenr. 
On  donne  aussi  ce  nom  à  la  base 
d'un  pédoncule  ramifié ,  et  aux  bran- 
cbes  on  tiges,  pins  ou  moins  diffé» 
fientes  de  ce  qu*elles  ont  coutume 
d'être  y  d'oi  naissent  les  pédtceKes 
floraux. 

PÉDONCULE ,  Bi],, peduncuiaiusf 
gtstielt  (ail.  )  ;  pedoncolato  (it.).  Se 
dit ,  en  botanique,  d*une  i^urquî  est 
portée-  sur  un  prédoncnle  (  ex.  Quer^ 
eus  pedunculata  ,  Cuscuta  pediccl^ 
lato);  en  zoologie ,  de  la  tùe  d'un 
insecte ,  quand  elle  se  resserre  k  sa 
partie  postérieure  en  manière  de  oou 
(ex.  Âpoderus  CorjrU) ,  des  j-eux 
d^uo  crustâcé,  quand  ils  sont  por- 
tés sur  un  fort  gros  pédoncule  ^ex, 
Pagurus  peduncuîatus }. 

PÉDONCULÉEN ,  Rài^pêduHea^ 
ieanus.  Épithète  donnée  pnr  Mirbel 
aux  parties  des  végétaux  qui  pro* 
viennent  de  la  dégénérescence  ou 
de  la  métamorpbose  d'un  pédoo- 
cttle ,  Goo^mo  le.  slroàiU  de  VAbUs  , 
les  vrilles  de  la  feigne* 

PéDONGUilS,  adj.  et  s.  m.  pK  , 
P^ditnctikita,  Nom  donné  par  La« 
treille ,  Laïaarcfc-  et  Stiims  à  un  or- 
dre dé  la  classe  des  €irripédis ,  nom- 
prenant  ceux  qni  ,ont  le  oorps  ao»» 
tenu  par  nn  pédoocnlo  taiMenx  mo»» 
bUe. 

PfoOMCWCIK,  adj»,  p9dti9U9M^ 


îta4  PELA 

jinariza  peiuncubsa ,  ClaPuUtuH 
pedunculoswn, 

PÉGOMYBES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
P^omr^ou  Nom -idonné  par  Robi- 
neau-DesToidyà  une  tribu  de  la  fa- 
mille des  Myodaires  mésomydes ,  qui 
a  poijir  type  le  genre  Pegomya. 

PEIGNE  y  s.  m. ,  pecten;  Kamm 
(ail.  )•  On  appelle  ainsi  deux  pièces, 
une  ae  cbacrue  coté  de  la  partie  pos- 
térieure de  la  poitrine  des  Scorpions , 
qui  portent  une  rangée  de  dents  dis- 
posées à  peu  prés  conune  celles  d'un 
peigne.  L'usage. de  ces  organes  est 
inconnu. 

PEINT ,  adj . ,  pictus;  bemahlt  (ail .) . 
Se  dit  d'un  corps  dont  la  surface  ofU 
fre  des  taches  qui  ne  sont  ni  arron* 
dies ,  ni  très-aloogées.  Ex.  Coluker 
pictus, 

PELAGE,  s.  m« ,  Haarfarbe  (ail.). 
On  employé  ce  terme  en  parlant  de 
la  couleur  ou  de  la.  nature  àes  poils 
qui  couvrent  le  corps  de  certains 
mammifères,  et  il  tit  signifie  pas^ 
comme  on  Ta  prétendu^ une  peail  de 
mammifère  revêtue  de  poils. 

PÉLAGIEN,  adj.,  peiagianiUf, 
(ttcIotoc,  haute  mer).  Se  dit  de  co^ 
quilles  qui  se  rencontrent  à  une  pro- 
'  tondeur  plus  ou  moins  considérable 
en  pleine  mer ,  et  à'oiieaujç  qui  fré- 
quentent la  haute  mer ,  pour  y  cher* 
cher  leur  nourriture. 

PËLAGIENS^  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
PelagiL  Nom  dunné  par  Vieillot, 
Ranzanî  et  Lesson  à  une  famille  d'oi- 
seaux nageurs ,  comprenant  des  es- 
pèces qui  fréquentent  les  mers ,  oii 
elles  trouvent  leur  nourriture» 

PÉLAGIQUE,  adj.  ,-pelagicus (^m^ 
loeifùCf  hante  mer  )  ;  qui  vit  en.  mer , 
à  une  grande  distance  des  côtes  (  ex. 
Caranxomorus  p0lagicus  ,  Cichla 
pêlagicay  Tèiesio  pelazicum)»  Brou- 
gniart  donne  cette  épithète  à  un  or- 
dre de  terrains  Isémiens,  compre- 
luint  les  sédimtnteux  moyens ,  ou  de 
k  haute  mer)  depuis  la  craie  juif*. 


PELL 

qu^aulias,  ou  calcaire  à  gryphileij 
exclusivement. 

PÉLAMIDBS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Pelainides*  Nom  donné  Mr  B)ain- 
ville  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Ophidiens  apodes,  qui  a  pouf  type 
le.  genre  Pelawùs» 

PÉLÉCAliIDES,adj.  ets.  m.  pi. , 
Pelecanidesj.  Nom  donné  par  Gold- 
fuss ,  Yigors ,  LesBoa  et  lllerminier 
à  une  famille  d'oiseaux  Palmipèdes  t 
qui  a  pour  type  le  genre  PeUcanus. 

^ÉLÉGYPODES,  adj..  et  s.  m.  pi., 
Pelêçjrpoda  (irtXtituç  ,  hache,  irawç, 
pied  ).  Nom  donné  par  GoJdfuss , 
Ficinus  et  Ganis  à .  un  ordre  de  la 
classe  des  Mollusques ,  comprenant 
ceux  de  ces  animaux  qui  ont  un  pied 
en  forme  de  massue  ou  de  langue. 

PELLETERIE ,  s.  f. ,  ptUes  y  FM 
(alU).  On  nomme  ainsi  une  peau  de 
mammifère  ou  d'oiseau  garnie  de 
poib  ou  de  plumes,  qu*on  employé 
comme  vêtement  ou  comme  garni- 
ture d'habillement. 

PEI^LICLLAIRE ,  adj. ,  pelUcula-' 
ris  {peliicula ,  pellicule).  Se  dit  d'un 
minéral  qui  est  en  lamelles  étendues 
sur  divers  corps .  (  Cuit^re^  peUicH^ 
latpe  )  ,  et  d*ua  périsperme  qui  con- 
sisle  en  ulie  lame  mince  (  ex.  Prunus)  • 

PELLICULE  ,  s.  f.,  peliicula^  cor- 
ficif/a.' Quelquefois  synonyme  d'^p^- 
derme ,  ce  mot  est  employé  par  Gin« 
doUe  pour  désigner  une  membrane 
très-mince^  qui  enveloppe  en  entier 
certaines  graines,  ^et  porte  les  poib 
dont  elles  semblent  chargées.  £x« 
Gos.r)^pium, 

.  PEUCOIDEft,  adject.  et  s.  m.  pK, 
Peiicoidea{it%ktMitj écaille,  lUbc, res- 
semblance). Nom  donné  pr  Menke  à 
un  ordre  de  la  classe  des  Élatobvan- 
ches ,  qui  comprend  les  Bénitiers  de 
Lamarck. 

PELLUCIDE ,  adj.  ,  pelhuddus  ; 
durdis€heinend{BA,)  {per ,  à  travers, 
luceo  ,  luire  )  ;  qui  est  transparent  oa 
ircnl  y  oonime  hsfomUçs 


PELO 

du  Teiraphis  pellueida,  let  points 
dont  sont  parsemés  celles  du  Fero'' 
m'a  pellueida ,  le  corps  de  VHolothu» 
ria  peUucida ,  la  coquille  de  Vffeli» 
colimax  pellueida^  nne  partie  de 
Vabdomen  du  Cenogasler  pellucens 
et  du  Chrysops  peUucidus,  ' 

PBLMA  ^  8.  m.,  pelma;  Si  pur  (ail.) 
(  itOfa  j  plante  du  pied)  •  UHg^r  donne 
ce  nom  k  la  totalité  de  la  face  înfé« 
rieure  da  pied  des  oiseaux. 

PEUMATODES^adj.  et  s.  m.  pi., 
Pelmaiodes  (irDfui ,  plante  du  pied). 
Nom  donné  par  Vieillot  et  Ranzani  à 
une  famille  ae  l'ordre  des  Sjlvains  ou 
Passereaux ,  comprenant  deà  oiseaux 
qui  ne  nu^rclient  ni  ne  sautent,  mais 
se  posent  seulement  sur  des  branches 
d'arbres  ou  des  pierres. 

PÉJLOniE  9  s.  f. ,  peloria  (iriXaip , 
monstre).  Linné  désignait  sous  ce 
nom  un  état  particulier  de  oertaines 
fleurs  (ex.  Antirrianum  peloria) qaij 
habitueltemeni  îrrégulières ,  devien- 
nent régulières.  Il  voyait  une  mons- 
truosité dans  ce  phénomène,  que  Gan- 
doUe  considère  au  contraire  comme 
vu  retour  au  tjpe  primitif. 

FÉLOUSÉ,  adj.  Se  dit'dSine  co- 
rolle  qui  a  pris  le  caractère  des  pélories, 
c'est-à-dire  qui  est  devenue  réra- 
lière  ,  d'irrégulière  qu'elle  devait  être 
d'après  le  tjpe  primitif  de  la  plante. 
On  dit  aussi  d'une  fleur  irrégulière 
devenue  régulier^,  qu'elle  est  péloriée, 

PELOÎEyS.  f. ,  spongiola.  Dans 
certains  insectes,  la  partie  élargie 
des  tarses  reçoit  cette  dénomination , 
lorsqu'elle  est  garnie  de  villosités  ou 
de  lames  qui  font  office  de  ventouses 
et  servent  à  Vanimal  pour  s'accrocher 
ou  pour  se  tenir  renversé  contre  son 
propre  poids. 

PEIiOTONNÉy  ad). ,  inorbemco7È>^ 
iractus.  Épithète  donnée  à  des  plantes 
filamenteuses  dont  les  ilamens  por- 
tent des  pinceaux  on  pelotons  à  l  ex- 
trémité (ex.  Chaniransiaglomerata), 
«t  I  d'afffès  Mirbel ,  à  l'evi^ofi^  lors- 
II. 


PELT  aa5 

qu'il  est  courbé  de  haut  en  bas  et 
latéralement,  de  manière  à  former 
une  boule  (ex.  Sinapis  alba). 

PELTAIIŒS.  yoj-ez  Peltojdes. 

]p£LTE ,  subst.  f. ,  pelia  ;  itAtïî  ; 
Schildr  (aII.).  Conceplacle  large  et 
aplati ,  d'une  substance  coriace  ^  qui 
-se  développe  au  bord  du  thalle  de 
certains  lichens ,  et  que  recouvre  d'a- 
bord une  membrane  gélatineuse  , 
dont  l'existence  est  de  courte  durée. 
Ex.  Peltidea. 

PELTÉ ,  adj. ,  peltatus  ;schildfor- 
mîj»  (ail.);  peltato  (it.)  (frAr»,  bou- 
clier). En  botanique,  on  nomme  an* 
thère  peltée  celle  qlii  est  large  et 
s'attache  au  filet  par  son  centre  (  ex. 
Brosinum  )  ;  cotylédon .  pelle ,   celui 

Ïii  est  élargi,  en  l>ouclier  ou  en 
osson ,  et  qui  s'attache  par  sa  ftice 
au  blaAème  (ex.  Hordeum) ;  feuille 
peltée  j  une  feuille  simple  dont  le 
pétiole  s'insère  au  milieu  du  disque 
(ex.  Cocculus  peltatus ,  Peusiflora 
peltaUij  Pçlargoniumpeltatum ,  Pas" 
siflora  cWpeata) ,  ou  composée  dont 
les  folioles  naissent  en  rayonnant  da 
sommet  du  pétiole  commun ,  sur  un 
plan  différent  de  celui  de  ce  pétiole 
(  ex.  Sterculiû  fœtida)  ;  graine  peU- 
tée ,  celle  qui  est  appendante  par  le 
milieu ,  où  elle  présente  une  large 
surface  au  placentaire  (ex.  Ruta); 
indusie  peltée ,  celle  qui  est  en  bou- 
clier et  garnie  d'un  pédicule  qui  s^in- 
sèré  au  milieu  d'une  de  ses  faces  (ex* 
Etpiisetum)  i  stigmate  pelté^  celui 
qui  présente  une  large  surTace,  et  qui 
est  fixé  sur  l'ovaire  ou  le  style  par 
soncentrlK  (ex.  Sibthorpia  europaa). 
Un  polypier  {Fongia  scutpria)  est 
ainsi  nomm^ik  cause  de  sa  forme  el- 
liptique et  un  peu  aplatie  en  dessus. 

PELIIËES^adj.  et  s.  f.  pi.  ,  Pel^ 
tatœ.  Nom  donné  par  Hoffmann  à  la 
famille  des  Ëquisétacées ,  en  raison 
de  la  forme  des  indusies  dans  ces 
plantes. 

WLTi!»y  adj.  et  s.  m.  pi.  ^  Pe/-* 

i5 


«a6 


PEfL-T 


Uiti'  .Nom  doBné  par  Achqrius  à  un 
ordre  de  la  classd  des  Lichens  liomo- 
thalames ,  comprenant  ceux  dont  les 
conceptacles  sont  en  forme  de  bou- 
clier. 

P£LTI]>É,.adj. ,  pettideus.  Se  dit 
d'un  champignon  qui  a  un  chapeau 
orbîcul^ire.  j^x.  j^gariçu4  pcltiaeus. 
PELTlFpLIÉ)  adj.,  pellifoUùs ; 
schildlflattrig  (ail.)  {peliq ^  UoncViet , 
foliuin^  feuille);  qui  4  des  feuilles 
pellées.  Ex.  Géranium  peltqium» 

P^hTIfOhUE  y  adj.  ^  peitifarmis^ 
^tœformis  (  p^Ua ,  bouclier  ^  forma, 
forme).  Pn  cjpnn^  cp^t^  f  pil|^èie,*^p 
injnényo»!^,  a\ix  couches  ani  soqt 
fîonvc^es  et  appliquée^  s^r  ^e  pen- 
chant ^*iine  f)^onU|;ue;  en  bpta- 
piqqe,  au^  ^pot^écies  pn.forpie  dp 
jiopcliec  {^^ypçUisera),  çl,d'aorès 
Candoll^ ,  aux  feuilles  dç  fucus  aont 
les  nervpres  sont  forpaeiçs  ge  simple 
ih^\\    cellulaire    alpngé  1    et  pot  la 

inéme    disposition    qup    pelles   des 
Quilles  pehinerves. 

^£LmîÉl\ÉES^  ^dj.  ft  9.  f.  p^.  » 
Peltigerœ.  Nom  donnç  par  Fe^  à  uqç 
tribu  de  la  famille  dç^  ^jcbenf ,  qi^i  9 
pour  lypç  le  genre  J^eltigera» 

fEVWi%^\%  ,  9^ j . ,  pellinerm  ; 
^fA/Zciri^Wj' (all,)î(pe/6a,  ti>ouclier| 
nerf^us ,  ne^f).  Cçjpdolle  dQnn^  çe{tç 
^pithèie  aux  fe^i]les  dont  les  nervure^ 
#Qut  peltées  (ex.  ^rgpœQlum).  Dans 
ces  feuilles ,  \\  puft  ^M  somi^et  (iju  pc- 
tiple  plusieurs  nervure^  qui  sç  ^i- 
i^tgçnt  çii  ra^onôa^t  ^i^9  un,  ^çu( 
iplan  y  lequel  p\'st  pas  ^ans  la  dlrçc* 

tJoD  du  pot'vl?»  waif  fpwe  nv^ci 
celle-ci  np  nnglç  Irès-pfo^Q^çiç^  <»i 
dont  le$  deux  extroqpi^és  sont  assez 
rapprochée^  pour  que  Iç  ^imbe  latéral 
de  çhacuqç  d'elles  ^  ^o,v^de  avec 
r«uîre ,  d'où  resii^ItQ  qpe  le  limbe ,  au 
^eu  dç  sem1)lor  h  pr9lpn^enient  du 

SBtiolf,    a   i'^pparinç;^  d'uft  diiique 
^  acp  suir  son  sommet.» 
'*  PEl.tOGOG[iLIDES,adj.  et  s.  m.* 

PJa  ^  PeUfçQchfiifys^  (  TTf \r5 1  b<HiçU^ , 


PEirc 

x9xVi€,  coquille).  Nom  4oBné  par 
Latreille  à  une  classe  d'animaux  mol- 
lusques, comprenant  ceu4^  qui  ont 
une  coquille  en  forme  de  bouclier. 

P^LTOIDf ,  adject.  ,  peUoideus 
(%i\tn  ,  boucliei;  »  ci^oc  ,  ressem- 
blance) ;  qui  a  lii  formç  d'nn  bov^ 
olierv  comme  X^J^illes  du  fepe- 
rçni^  peUoidea ,  q\\i  aont  no  peu 
ppltces. 

PELTOIDESy  ^41ecf .  et  •.  m.  pi. , 
JReltoidea ,  PeUaria.  ^pvp'  d^oné  par 
Latreille  et  Ëîchwald  a  une  tribu  de 
la  famille  des  Coléoptères  clavicorpes, 
quj  a  pour  tjpe  Içi  senr^  PeUis. 

f^LURi: ,  9.  f.  Pa  appelle  ai^sî , 
dans  le  bois  du  cprf,  les  élévations 
qi4i  s^  yojrent  à  la  surface  du  n»er- 
rain  et  des  andouillers. 

pp.V4i>rÊR£S,adl.  ^.t  ».  m.  pi., 
P.el^c^pura  {pelais ,  bassin  ,  «  priv*, 
nrifiù^y  nageoire).  Non»  donné  par 
BlainvU^  à  une  famille  de  poisons 
Goathodontes  hétérodertnes ,  corn* 
pi:enant  ceux  qui  n'ont  pas  de  oa* 
gcipirrs  pelviennes. 

]p£L VJFOIWE  ,  adject. ,  pdi^iforr 
mis;  èecken/ormig  (ail.)  { pelais. % 
ba^A  9  for^a ,  forme  )  ;  qiii  a  la 
form9  d'un  iia^^ii ,  d'unç  coupe  ou 
d'unç  écMelle. 

rii;4.y|LPdllES,  adj.  et  |.  m.  pV  , 
P^lpippda  (pelifis^  ba9sin,  ic^G^, 
pied)-.  I^om  dqnné  p«r  Blainville  4 
une  famille  de  poissons  Dermc^nutef^ 
cpmprçnant  cetix  dont  les  uagçp^ei 
pfdviçnnes  çnlouTent  Tamis. 

PJÉI\iJe4CÉ|;S,  i|(]).  et  s.  r.  pL, 
Penmacec^.  Famille  4e  plantes ,  éta- 
Uiçp^r  Sweet,  q|ii  a  p9^r  tjpe  U 
genre  Penaa. 

PEf^CUÈ^  ad},  y  çermms  ,  reclinâ'^ 
tus,  deflexus  ;  gebeugtj  .geueiglg 
itàergeiogen^  ub^rhàngend  j  nicàeiid 
(plU)\  ciunq,  voltô,  pendente  (it.). 
àç  dit,  en  ^tapique,  d'un  organe 
qui,  d*at¥>rd  perpien^ieulairç >  sge  re- 
courbe et  iociiuj^  son  sommet  vers  la 

^J^^f  çmm  k%^fimUu  du  P^V« 


*       PÉ»È 

lanihâu  eeruua  et  du  Lj-cofkodùm 
cernuum;  î<*s  fleurs  du  Holcus  cer^ 
nuusj  du  Rhexia  cernua  et  du  Tril^ 
lium  cernuum  y  l«s  «mf  j  du  Ptycko^ 
^tomum  cernuum  et  du  Cladodium 
incUnatum.  Se  dit ,  eu  zoologie ,  des 
ailes  des  iasectes ,  quaiid  leur  bord 
interne  est  beaucoup  plu3  élevé  que 
Texterae ,  ce  qui  les  fait  paraître  peu- 
dantes  (ex.  quelques  Phalèneis), 

PENCBÉ89  «dject.  Qt  s.  tD.  pi. , 
Devexa,  Nom  donné  par  Illiger  ^  une 
famille  de  l'ordre  des  Mammifères 
bisulces  9  comprenant  la  girafe  ,  dont 
la  partie  postérieure  du  f:orp«est  bien 
plus  basse  que  l'antérieure. 

PENDANT  I  adj. ,  pendulus ,  pen^ 
dens ,  pendulinu^f  depeniUns,  de" 
jnissus^  hiingend  (alL);  pendetUe 
(ii.)-  Se  dit 9  en  botanique,  de  parties 

Ïni  sont  attachées  la  base  en  haut  et 
\  sommet  en  bas ,  ou  qui  se  dirigent 
perpendiculai relient  vers  la  terre , 
comme  le  chaton  du  Betuîa  alba^ 
Y  épi  4u  Carex  penduia  9  les  éiamines 
du  Clerodendrum  inforlunatum ,  lei 
feuilles  de  VUmbilicus  pe/uùUinus^ 
du  Carex  penduia  et  de  VOphioglos^ 
sum  pendulum  y  les  folioles  de  Tûsa- 
lisy  les  fruits  du  Rosa  pfinduiina^ 
les  graines  de  VAljrssum  campes tre , 
la  grappe  du  Fiunus  Ppdus  et  du 
To^aria  penduia ,  la  panicule  du 
Bromus  pendulus ,  les  pédoncules  du 
Cj'lisus  Laburnwn^  U»  rameaux  dgi 
«f^i/à:  bafyionica. 

PENDUUFLOEE  4  adj.  ,  ^^/i(ia^ 
liflorus; hangendèluilm;  (ail. )  (/?f a- 
dtt/iu 9  pendant  ^^flos,  fleur)  ;  qui  a 
de»  fleurs  pendantes  par  reffet.de 
rÎDcnrvation  des  pédoncules.  lE>x* 
Mali^aviscus  penduUfloruSy  jisirapœa 
penduliflora ,  Spirospermum  pendu^ 
lifli^rum»     ,     . 

.  PEADULIFOUÉ  ,  adj. ,  penduli^ 
foUus  (  pendulus ,  pendant  9  folium , 
feuille  )  ;  qui  a  desfeailles  pendiuaici» 
Ex.  Miconia  penduUfoUa, 


yre).  Nom  donné  par  ^TWjffr>it  it 
jQmaU^s^  un  groupe  deHerraipa,  ooh^ 
jxrenapt  ceux  qui  généralement  sont 
pauvres  en  gîtes  métallifères  et  e^ 
diébris  de  corps  .orgaipisés. 

PJÈXÉLAC,  s.  m.  f  penelacus  (  pe^ 
ne  f  presque  9  lacus ,  lac  )•  Huot  pro^ 
pose  d'appeler  ainsi  les  lacs  qui  ver«r 
sent  leurs  eau^  dans  une  mer  par  mt 
A^anal  auquel  ou  ne  paqil  doii»arle 
jiQm  de  rivière. 

PiNÉIïUMT ,  ndj,  y  fiairems. 
On  donne,  cette  iépitbètia  ftttx  odeMiy 
à  la  fois  vives  et^gréables*  ISx.  Al^ 
lium  fragr ans. 

PÉMCIIXAPUB,  9id^,,fÊiddaûri$ 
(pemcillum^  P^iMseau)  ;  aui   porie 


Wmant 


des  pinoeaux»  eomBo^V^mÊntu  pe^ 
niciÛarisj  dont  la  face  inMBnre  offinç 
uae  âérie  depiqeeaux  sénés; 

PENlCILLjÊ,  adj.»  penidllatau; 
pinst{fqrmlg  (  aK.  )  (  pemieilium  , 
pince«Ai)*  Se  dit  d'un  corps  qui 
offre  un  assemblage  de  poib  en  forme 
de  pinoeau  9  comme  le  limbe  dn  ca«- 
lice  dvL  Pelargonium  peniciliaium , 
le  bord  des.  feuilles  du  Cnuon  peni" 
cillaiumf  le  bout  de  la  ouene  dn 
Dasyurus  penieillatus ,  le  devant  de 
chaque  i^reille  du  Jaeehus  penieiila^ 
lus^  les  paiUes  àa  PaUnurus  penicii-* 
laius  9  le  cbepeau  du  Peziza  pemi^ 
dilata, 

PÉMCnXlte  9  adf .  et  s.  m.  pi. , 
PeniciUata.^QOk  èoaxié  par  LatreîUe 
à  une  famiJle  de  l'ordre  des  Mjria^ 
podes  chtlognalbes,  comprenant  ceux 
dont  Le  cet ps  est  gairni  d^éeaiUes  for* 
mant  un  pinceau  à  rextrémilé  posté* 
rîeure. 

PÉNICILLBUX,  adj.  9  peiue^/ajur 
{penicillum  ,  pinceau  )  9  qui  est  hé- 
xissé  de  prolongemens  formant  des 
espécM  de  pineeaax.  Ex.  Spùngia 
peaicëiMa. 

PÉNICILUFOttlB I  adj..  petd^ 
fiUliformis  ;  pituelformig  («H.  )  (pe>¥ 
miaeiium ,  pinceau  ;  fe/rma ,  ferme  ). 
Êpitbéle  donnée^  #eptèi  Mirbel, 


aa8  P£NN 

«u  Stigmate  ^  qutnd  les  poib  qui  le 
couvrent  sont  ramassés  en  forme  de 
hoape  ou  de  pinceau.  Ex.  Triglochln 
mariiinutm. 

PÉNIGILLIGÉBE)  adj. ,  penicil^ 
Jiger  (  peniciUum  ,  pinceao ,  '  gero , 
porter);  qui  porte  des  poils  dispo- 
ses en  manière  de  pinceau,  comme 
les  pinces  du  Grapsus  pcnicUUgef, 

PÉNINSULE,  subftt.  t,, peninsula 
{pêne,  presque,  insula^  île).  Por- 
tion de  terre  un  peu  considérable  qui 
s'avance  dans  la  mer ,  sans  en  être 
tout-à-fait  entourée. 

PEIVNAGË ,  9A\,\fpennaceus  {pen- 
plmme  )  ;  qui  a  la  surface  char- 


jia 


gée  de  ^cbes  alongées  ,   qu'on  a 
des  plumes*  Ex.  Conus 


«ompai 

PENNAGE ,  s.  m.  Ensemble  des 

Î lûmes  dont  un  oiseau  est  couvert, 
jnon jme  peu  usité  de  plumage. 
PENNAIBE,  adject. ,  pennarius 
(oenna ,  plume )  ;  qui  offre  des  plis 
disposés  cOmme  les    barbes   d'une 
plume.  Ex.  Ostrea  pennaria, 

PEJmAnCISÉj&d\.^pennaticisus 
Ipennatus ,  ailé  ,  cœdo  ,  couper). 
Epitbète  donné  par  BCirbcl  àWL/euil" 
tes  qui  sont  découpés  en  denteinres  , 
crénelures ,  lobes  ou  parties ,  dispo* 
ses  latéralement  comme  les  barbes 
d'une  plume.  .  > 

PENNATIFÉRE ,  adj. ,  pennati^ 
féru*  (  perma,  plume ^y^ro ,  porter); 

Îui  porte  des  plumes  on  des  appen— 
ices  en  Corme  de  plumes.  Le  Teredo 
{^ennatifera  a  de  très-longues  pal  mu- 
es composées  d'un  grand  nombre 
d'articulations,  pourvues  latéralement 
de  longs  cils  ,  ce  qui  les  fait  resseraî- 
Lier  à  des  plumes. 

PENNATIFIDE,  adj. ,  pennatifi^ 
dus  ;Jîe^erspaltig  {alL  }  (  pennatus^ 
ailé ,  finelo,  couper).  On  donne  celte 
^  épithète  auxy«itt7/e^  (ex.  Serratula 
pinFiati/ida  ,  Solanum  pintiatifidum , 
Capraria  dissecta^  Geonoma  pennck* 
tlfrons)^  aux  stipuler  (  ex.  f^ioia  tri^ 


PENN       • 

color)  et  aux  bractées  (ex.  Mêlant" 
pyrum  pratense),  qui ,  avant  les  ner-> 
vures  pennées ,  ont  les  lobes  divises 
jusqu'au  milieu  de  leur  largeur;  aux 
épines  qui  produisent  des  piqnans 
disposés  sur  deux  côtés  opposés  (ex. 
Cenlaurea  benedicta  )  ;  aux  cotylé— 
dons  qui  sont  alongés  et  divisés  eu 
plusieurs  lobes  sur  les  côtés  (  ex.  Ge^ 
ranùun  moschatum  )• 

PENNATIFOLIÉ,  adj.,  pinnatifo^ 
Ims  {pennatus,  ailé^ /b/ium^  feuille); 
qui  a  les  feuilles  pennali6des.  Ex. 
Jungermannia  pinnatifoUa. 

PÉmiATILOBÉ ,  adj. ,  pùmatOo^ 
bus  {pennatus^  ailé,  îobus  ,  lobe). 
Se  dit,  d'après  CandoUe ,  desy^iuV/e/ 
qui ,  ayant  les  nervures  pennées ,  ont 
les  lobes  incisés  à  une'  profondeur 
qu'on  ne  peut  ou  ne  veut  point  dé- 
terminer. 

PENNAUPARU  ,  adj.  ,  DÙmafi- 
partitus  ;  fiederiheilig ,  fieaerartig^ 
gethèilt  (alL)  {pennatus  y  ailé,parj>, 
partie).  Epitbète  donnée  par  Gin- 
dolle  tiux  feuilles  qui  sont  découpées 
latéralement  en  parties  jusqu'à  la 
nei^vure  moyenne.  Ex.  Falerianasi" 
birica. 

PENNATISÉQIJfÉ ,  adj. ,  pinnati^ 
sectus ;  fiederschriittig  (ail.  )  (penna- 
tus,  ailé,  secoj  couper).  Candollc 
donne  cette  epitbète  aux  feuUfee  à 
nervures  pennées  ,  qui  ont  leurs  lo- 
bes divisés  jusqu'à  la  nervu.e  du  mi- 
lieu et  le  parcncbjme  interrompu. 
Ex.  RanUnculus  pinnatus ,  Polypo^ 
dium  unitum^ 

PENNATISTIPCLÉ ,  adj.  ,  pinna-- 
tistipulatus.  Se  dit  d'une  plante  qui 
a  les  stipules  pinnatifides.  Ex.  7\zc- 
sonia  pennatistipula, 

PENNATCLAIBES ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Pennatularia,  Pennatula,  Nom 
donné  par  Goldfuss  ^  Blainville  , 
Eicbwald  ,  Ficinns  ,  et  Carus  à  une 
famille  deZoopbyles,  qui  a  pour  tjpe 
le  genre  Pennatula.  ^ 

PIBNNEy  s,  f.  ,pfnwi/  Fbsgfeder 


3 


PENN 

(«11.).  Oo  nomme  aÎDSÎ  les  longues 
plmoes  de  l'aile  et  de  la  queue  des 
oiseanx. 

PEjVHÉ  >  adj. ,  permatus.  Se  dit , 
CD  botanique ,  desJeuUUs  composées 
dont  lès  folioles  sont  disposées  d'un 
et  d'autre  coté  d'un  pétiole  commun , 
à  l'instar  des  barbes  d'une  plume 
(  ex.  Lotus  pinnalus ,  Epinïediwn 
pinnatum  )  ;  en  zoologpie  ^  des  ailes 
d'un  oiseau ,  quand  elles  sont  pour- 
vues de  rémiges  dont  des  barbes 
s'encbàssent  les  unes  dans  les  autres, 
et  se  recouvrent  naturellement,  ce 
ni  leur  permet  de  servir  au  vol; 
es  doigts  d'un  oiseau ,  quand  ils  sont 
garnis  d'une  membrane  découpée ,  à 
ehaqoe  phalange,  en  festons  lisses 
(  ex*  Fùidques  ) ,  on  finement  denté- 
lés  (ex.  Aii/tfrop«). 

PEJVlVÉ-DÉCaOISSANT,  adject. , 
decrestente'^pinnattts.  Épithète  don- 
née par  Mirbel  aux  fêuiiles  composées 
dont  les  folioles  diminuent  insensi- 
blement de  grandeur  de  la  base  au 
sommet.  Ex.  f^icia  sepiunu 

PENNIGOENE  ,  adj. ,  penmeornis 
{penna,  plume  ,  cornu,  corne)  ;  qut 
a  des  antennes  pennées  ou  plumeuses. 
Ex.  Mantis  pennieernis» 

PBNNIFÈMS ,  adj.  et  s;  m.  pi. , 
Penniferi  (^penna,  plume ,  feroy  por- 
ter )•  Blain ville  désigne  sous  ce  nom 
les  oiseaux  9  à  cause  de  leur  corps 
coovert  de  pinmes. 

PENNIFQLIÉ,  adj.  ,  pennifolitu 
(penna^  plume9yb/cttin,fenille);qm 
a  des  feuilles  pennatipartites.  Ex./'tf- 
largonium  pennifolium, 

PENNIFOBME  ,  adj. ,  penniformis 
(penna,  p\ume fjorma^  forme);  qui 
a  la  forme  d'une  plume.  Martius 
donne  cette  épithète  aux  rameaux  à 
feuilles  alternes ,  qu'on  regarde  com- 
munément comme  des  pétioles ,  parce 
qu'ils  ont  la  forme  et  l'apparence  de 
feuilles  ailées,  (ex.  Pfy-l^thus  co^ 
chînchinensis),  Candoïle  i  applique 
également  i^v^x  feuilles  qui  sont  dis- 


PENS  aa9 

posées  comme  des  feuilles  pennée 
(ex.  Hjrpopterygiuntpenniforme). 

PBNNIGLDBIE ,  adj. ,  penniglumis 
(penna  y  plume,  glumaj  glume ) ;  qui 
a  les  glumes  plumeuses.  Ex.  Stipa 
penniglumis. 

PBNNINBRTE ,  adj ,  penninervis  ; 
fiedernen^ig  (ail.)  (penna y  plume  , 
nèrff us ,  nerî),  Épithète  donnée  par 
Gandolle  mx  feuilles  dont  le  pétiole 
se  prolonge  en  une  nervure  longitu- 
dinale qui ,  d'un  et  d'autre  âié  , 
émet  sur  un  seul  plan  des  nervures 
latérales  (ex.  Acacia  pemdnerpis  j 
dont  les  phjHodes  sont  penninerves). 
Ce  mot  est  donc  synonyme  de  laté'^ 
rinerpe, 

PENNIPÈDE  ,'  adject.  ,  penmpes 
(  petma ,  plume  y  pes ,  pied  j .  Se  dit 
d'un  insecte  qui  a  les  jambes  de  der» 
rière  ciliées  et  comme  pennées.  Ex» 
Anthrax  pennipes  j  Empis  pennaria^ 
Empis  plumipes ,  Empis  penmpes. 

PENNIVEINÉ ,  adj.  ,  penmçenius 
(penna,  plume ^  vena,  veine  )•  Se 
dit  d'une  feuille  dont  la  nervure  mé- 
diane est  saillante ,  et  dont  les  ner-« 
vures  latérales  sont  pennées.  Ex* 
yiscum  pennit^enium, 

PENNULE I  s.  f.  y  pennula  ;  Flaum" 
feder  (ail.).  Petite  plume  à  tige 
courte,  dont  les  barbes  atteignent 
presque  jusqu'à  la  base. 

PENOllBRE,  s.  f.  y  penumhra  ; 
HaOfsckatten  (alh)  (pene^  presque, 
umbray  ombre).  Ombre  faible  qui 
environne  l'ombre  vraie  ,  passage 
gradué  de  l.i  lumière  à  l'ombre  pure, 
sorte  de  dégradation  que  la  lumière 
éprouve ,  et  au  moyen*  de  laquelle 
son  intensité  va  toujours  en  dimi- 
nuant depuis  les  points  le  plus  for- 
tement éclairés  jusqu'à  l'espace  oc- 
cupé par  l'ombre  proprement  dite. 

PENSÉE  9  s.  f.  ,  cogitatio,  cogita^ 
tus, cogitanten,  cogitamentum^ «Il  est 
très-probable  que  la  nature  a  donna 
des  pensées  à  des  cerveaux  y  comme 
la  végétation  k  de?  satire?  ,  cpç  uow 


a3o 


PENT 


peiMOtts  paf  le  eerveaii ,  c<ymme  nom 
mardwn»  anrec  l«  pved.  »  (Vôluire.  ) 
«  Le  je  De  sais  quoi  qu'on  nommema- 
tière  peut  afnssi  bien  penser  que  le  je 
sais  quoi  qu'an  appelle  esprH.  •  (VoU 
taire.  )  Le  mot  de  pensée  exprime 
è  la  fo»  et  la  facultë  de  penser  et  le 
produit  de  eette  facuflé,  comidéré 
d'une  BMiiiére  générale. 

VBMMtmONBy  adj.^  pensiemon 
{  lehw  j  oitÈff  y  er'HfMiv ,  étamirie  )  ; 
qui  a  eînq  étamines.  £x.  Chelone 
penstemôri, 

FfiNfACAMAIIE,  adj. ,  peniaca-' 
nktnu  (  teévroe ,  cinq ,  ^eajutdcpft ,  voâte). 
Ëpidiètè  donnée  par  Mirbel  aux  étai- 
rions  qm  sont  formés  de  cinq^camares. 
Ex.  Paeonia. 

PENTACANTHE ,  adject. ,  penta-* 
eatufats  (  feévtct ,  cinq ,  chLctv9ot ,  épi- 
as ).  Se  dit  d'un  poiéson  qui  a  cinq 
ïajom  épineux  à  Tune  de  ses  na-* 
geoires ,  à  la  dorsale  (et.  Chœiodon 
penfaeattihns),  ou  à  l'anale  (ex.  La^ 
brus  p^ntacanîhus  ) . 

imiTAGARPE  ,  adj.  ,  pentacaf'^ 
pus ,  pentocarpos  (  fcivra. ,  cinq  , 
TUfnoç ,  ftrufl  ).  Se  dit  d'un  frait  com* 
posé  de  cinq  carpelles.  Ex.  Matva-^ 
riscus  pentacarpus  ,  Sida  penta- 
carpos. 

FBliltA€BAf!lft ,  s,  m. , penfackai- 
nium  (^cvra  9  cinq^  ot  -j^rlv,  ^  yjxivfa , 
ourrir).  Fruit  simple  «  formé  par  un 
ovaire  adhérent  avec  le  calice  ,  qui , 
à  sa  maturité^  se  partage  eiy  cinq 
lobes.  Ex.  jéraiiaeées, 

ni«TA€HILeS  ,  adj.  et  s,  m. pi., 
Pentachiles  (TrévTd,  cinq,  ;^H,  pince). 
Nom  donné  par  Klein  à  une  famille 
de  Mammifères ,  comprenant  ceux 
qui  ont  cinq  saliots. 

FENTACâOTOIfE^ ,  adj. ,  penta-- 
choiomus  (frcvTft;^,  de  cinq  maniè- 
res, rffiv«i,  couper).  Candolle donne 
eette  épîthète  aux  cyntes  où  chnque 
fleur  terminale  a  sous  elle  cinq  brac- 
tées et  donne  naissance  à  autant  de 
rameaux.  Ex.  Ewhtrbia, 


lȃNT 

nmâGCmACDllK  9  zà\.,pen* 
tacontaedricus  (  ni^xovrot  ,  cin- 
quante ,  c^pa ,  base).  Se  dit,  en  mi- 
néralogie ,  d'un  cristal  dont  la  sur- 
face est  composée  de  cinquante  faces. 
Ex.  Plomb  sulhtré  pentacontaêdre. 

PBIVfACOQlTE ,  adj. ,  pentacoecus 
(TTïVTa,  cinq,  x^xxoç,  coque)  ;  qui 
est  composé  de  cinq  coques ,  comme 
la  diérésile  du  Géranium ,  le  repnale 
du  Dietamnus  albus* 

PENTAGYGLE ,  adj. ,  penlcuycbu 
(  TTSvra  ,  cinq  ,  xuxXoç  ,  cercle  )  ;  qui 
décrit  cinq  tours  ,  comme  les  /é- 
gumes  cochléiformes  du  Medicago 
pentacycla, 

PEIVTADAGTYLE  ,  adj.  ,  ^nl4^ 
dactjrluj ^Kr»^aêâm\j)toi  (irma ,  cinq, 
^àxTvXo;',  doigta  i  quia  cînqdiviaîona, 
comme  lesfeuiHesdnSaxi/ragapen^ 
ladactjria;  cinq  doigts  aux  mains  (ex» 
Jules  penladactf  las);  cinq;  rayons 
libres  auprès  de  diaque  nageoire  pe^^ 
torale  (  ex.  Polpieoius  quinquarûu  ); 
cinq  divisions  à  ses  ailes ,  deux  ans- 
supérieures  et  trois  aux  inférieures 
(  ex.  Pterophorus  .peniadactyluê  )  ; 
cinq  taches  de  chaque  côté  du  oarps 
(ex.  Nof^acula péntadactyla). 

PENTADAGTYLES  ,  adj. et  S.  m. 
pi.  V  Peniadaùt^la.  Nom  donné  par 
Klein  à  nfie  famille  de  Mammifères, 
comprenant  ceux  qui  ont  cinq  dmgis 
aux  pieds  de  devant  ;  par  Latreitte  , 
Ficinus  et  Carus  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Pachydermes ,  composée 
de  ceux  qui  Ofit  cinq  doigta  à  tous  les 
pieds. 

PENT  ADELPHE,  adj.  ,  pentadel- 
phtis  (:r«vTa  ,  cinq ,  â-îiifôç  ,  frère  ). 
Cette  épithèle  est  appliquée  aux  éta- 
Haines ,  quand  une  fleur  offre  cinq 
androphores  chargés  chacun  de  plu- 
sieurs anthères.  Ex.  Melateucahj-pé- 
ricifolia, 

PENTA^YNAMB  ,  adj". ,  peniody- 
namus  (  Trcvra  ,  cinq  ,  Ji^vo^iç ,  puis- 
sance ).  Se  dit  d'une  plantie  qui ,  sur 


* 

dis  Ctamines ,  en  a  cinq  p1n9  loti  guet. 
Ex.  Jatropka, 

PBWrAGLOTTE  »  adject.  ^penta- 
glottis  (irlvTŒ ,  cinq  ,  7>âTTiç,  langafe). 
Dont  les  pédicules  poHeiit  cliacun 
ctttq  gousses  qu'on  a  comparées  h  i'é- 
pîglotte.  Ex.  Astragalus  pen'ta-' 
giottis. 

PfiNTAGOMAL  ^  adj. ,  pentagona" 
ils»  Oû  appelle  dùdécaëdre  pehtagO" 
nal  un  soKde  terminé  par  douze  plan^ 
pentagones  égaux  et  semblables. 

.PENTAGONE,  n^\i  ^  pénthgonui \ 

(ail.)  (  irîvra ,  cinq ,  ftùtia ,  angtc  )  ; 

3tit  a  cinq  angles ,  comme  la  capsule 
e  VOtaliâ  ,  ie  placentaire  du  SipiiS' 
ténia  Mahogoni  y  hà  rameaux  iit 
CUstts  pentagona ,  la  Hge  du  Cdtnis 
penta^ontts ,  le  c6rps  de  la  Calpe 
peMdgona, 

PElfTAGOlfUbfi  9  ad{.  ,  peritagO' 
nulas  ;  qui  offre  cinq  angles  peu 
sailtaus.  Ex.  Jfsterias  peniagonufa, 

PEIfiAÛTNEy  adj.  ,  pèntagrnuè 
(frfrra ,  cîiiq ,  yavi  ,  femme).  Se  dit 
d'une  fleur  qui  a  èînq  pîstifs.  Et: 
Cohnarus  pentagyHus  ,  Slewariia 
péntagjrhtty  Omphaiobium  pentagjr" 
num, 

PENTlOYlOfl,  8«  f.  ypènfagj-nia, 
I9om  dotmé,  dans  le  s^ème  sexuel 
éé  Ltèfté,  I  cinq  ohlres^  coUipreti<itit 
dcft  plantes  à  eiolq  pîatiis. 

PENTAGTNIQUE  ,  adf.  j  penta* 
^nicus  ;  qui  appiif tient  à  la  penb« 
gynié. 

PENTAHEXAÉDIRE  ,  adj. ,  penia- 
hexaëdticus  (  irivra  ,  cinq  ,  IÇ  9  six  , 
ffjpse,  base).  Épitbète  donnée  »  en 
minéra'ogie,  à  une  variété  dont  la 
surface  est  composée  de  cinq  rangs 
de  facettes  situées  six  à  six  les  unes 
an-dessas  des  autres.  Ea.  Quart  pen^ 
tahexaêdre, 

PENTAHYDRIQtJE ,  adj.,  pentU'^ 
fy'drictts,  Berzelius  appelle  phosphore 
pênfafydrique  \t  quatrième  d^ré 
dbjdfogéoatîoii  du  phospbore,  qur 


PENt  d3f 

contient  cinq  fois  autant  d'fardrogène 
que  le  premier,  et  qui  à  été  découvert 
par  Rose. 

PENTALÉPIDE  ,  adj, ,  penlaUpi^ 
dûs  {iti-rcoiy  dnè(,>iiric,  écaille). 
Se  dit  d'une  partie  qui  porte  cîiicj 
ébailles. 

PËNTAMÉaÉg,  adj.  et  s.  in.pl., 
Pentnmera  (îrivrâ,  cinq,  fupo;,  par- 
tie ).  Sectiori  admisepar Guvier,  La« 
marcl ,  Ldtrèitlè  ,  Utiméril  et  Eicb- 
i^ald  daris  Tordre  des  Insectes  co- 
léoptères, et  qui  comprend  ceux  à 
tons  les  ta^ses  desquels  on  compte  cinq 
articles. 

PENTANDRB,  adj. ,  pentaiider  ; 
fânfhiannîg  (ail.)  (irlvta,  cinq  , àv«p, 
bomnie  )  ;  qui  a  cinq  étaUi^nes.  Ex, 
Centuncutus  pentandriis  ,  ttemichroa 
pentandrUy  Stwdapfythtm  pentan" 
ârtirh ,  Cerasiium  semîdecûndruM. 

PE^TTAirbltiE  ,  s.  f . ,  pentandria. 
Nom  dpnné ,  dàn^  le  système  sexuel 
de  Linné ,  à  une  classe  et  k  quatre 
ordres  ,  comprenant  des  pT^xntes  à 
cjAq  étanlilnes. 

PE!f tA!tDffl^kJE  ,  âtiÇ. ,  pentah- 
dricus  ;  qui  appartient  à  ta  penfaà- 
drie. 

PfiNTANmiAàrÉI ,  a^j. ,  pentàn- 
gularis  (  fr/vra  ,  cinq  ,  angulus  , 
angle  )  ;  qui  a  cinq  angles.  Ex.  Jp&- 
grcrtnites  pentangularis. 

PËfBTA^TfiE,  àdj.  pentdnihiis 
(rrivra,  cinq ,  «vOoc,  fleur).  Se  dit 
d'une  plante  at^t  les  pédoncules  por- 
tent cinq  fleurs.  Ex.  Oxalis  pen- 
tàntha, 

PENTANTHÉBE  ,  adj.  ,  pcntan^ 
therus  (  7rr/f«  ,  cinq ,  àvÔnpc;  ,  an- 
thère). Se  dK  d'une  plante  parmi  les 
étamines  de  laquelle  îf  n'y  en  a  que 
cinq  qui  portent  des  antbères.  Ex. 
Rhjrhcdrithera  pentanthera, 

PENTARTALE,  adj.,  pentape- 
talus  ;  frivrair  JTflcXoc  (  ithxa ,  cinq  , 
nhùtkwy  feuille).  Se  dit  d*une  co* 
roUe  composée  de  cinq  p^les.  Ex. 
Lorantkus  penttffètaius ,  rfiotapen- 


a32 


PENT 


iapetala ,  Nelumlium  peniapeialam. 
PENTAPHYLLE ,  adject.  ,  pentor^ 
phjrUus  ;    wfvTfléçwUoç  \  Junjblattrig 
^U.)  (^révra,  cinq  ,  fvUov,  feuille). 
Ëpîthète  donnée   à  des  plantes  qui 
ont  des  feuilles  digitccs(ex.  Tecoma 
peniaphjrlla)  ,    une   fronde   quînée 
(ex.  Pteris pentaphylla) ,  deux  paires 
de  folioles,  plus  une  impaire   (ex. 
Indigo  fera  penlaphyUa).  Pentaphjrlle 
se  dit  aussi  d'un  calice  à  cinq  divi- 
sions ,  et  alors  il  est   synonyme  de 

F£NTAS£PALE. 

PENTAPLOSTÉMONE ,  adj.  .pen- 
taplostemonis  (  Ttrttrait'kôoç ,  quintuple^^ 
crTisfiwy  I  étaminc  ) .  Ëpithète  donp^ 
par  Wachendorff  aux  plantes,  dont  les 
étamines  sont  en  nombre  quintuple 
de  celui  des  divisions  de  la  corolle. 

PENTAPTÈRE ,  adj. ,  pentapterus, 
(  irlvra ,  cinq,  irrcpov ,  aile  )  ;  qui  porte 
cinq  expansions  en  forme  d'ailes  9 
comme  la  capsule  dé  VEyonjrmus  /o^ 
tifolius  f  la  carcénde  du  Comtretum 
secundum. 

PENTAQUÉTRE  ,  adj. ,  pentftque^ 
trus  (irfvTa,  cinq,  Hjpay  base);  qui 
a  cinq  côtés ,  comme  le  placentaire 
du  Swietenia  Mahogom. 

PENTARHOMBIQUB  9  adj.  |  pen- 
tarhombicus  (frivra  ,  cinq  ,  pofApoç  , 
rfaombe  ).  Épithète  donnée  ,  dans  la 
nomenclature  minéralogie  de  Haiij  , 
à  une  variété  de  macle ,  dans  laquelle 
quatre  lignes  noirâtres  qui  partent 
des  angles  du  rbombe  intérieur,  vont 
se  terminer  À  Tangle  libre  de  quatre 
autres  petits  rbombes  situés  aux  an- 
gles du  prisme. 

PENTARRHINE,  adj.,  pentarrhl^ 
nus  (  9r/yra ,  cinq  ,  «ppnv ,  mâle) .  Sjr* 
nonjmc  de  penUmare ,  employé  par 
Necker. 

PENTASÉPALE  9  adj . ,  peni^sepa^ 
Ins.  Se  dit  d*un  calice  q#  est  com- 
posé de  cinq  folioles,  ^n* -Adonis. 

PENTÂSPERME  9  adj.,  peniasper-» 
mrts  (  TrivTa ,  cinq ,  ané^itOL ,  graine  ). 
Épiihète  fkr  laquelle  on  désigne  une 


PEPO 

loge  ou  un  fmit  qui  cootteot  cinq  se^ 
mences.  Ex.  Hibiscus  pentaspermusm 
PENXA8TIQUE9  adj.  ,  pentasii-' 
chus  /  vtvraaTi^  (  irévrci ,  cinq^  ^X^y 
rangée  )  ;*  qui  est  disposé  sur  cinq 
rangs ,  compe  \e%  feuilles  de  Vlsoth»- 
cium  penteutichum, 

PENTASTOME  9  adj .,  pentastomus 
{izjnra,  cinq ,  orôfue ,  boucbe)  ;  qui  a 
cinq  bouches.  Ex.  Cjranea  pentasio» 
ma. 

PENTASTVLE  »  adj. ,  peniasty-lus 
(irlvra,  cinq,  otuXoç,  style).  Se  dit 
d'un  ovaire  qui  pçrte  cinq  styles.  Ex. 
Statice  Armeria* 

PEINTE  9  &•  f-)  declivilas;  Ahhang 
(ail.)  ;  slope  (angl.).  On  appelle  pente 
dCwie  contrée  la  différence  qui  existe 
entre  sa  courbure  et  celle  des  men. 
On  donne  aussi  le  nom  de  penUs 
aux  deux  versans  d*nn  rameau  de 
chaîne  de  montagnes.  Andréosiy  en- 
tend par  penie  le  versant  d'une  chatne 
de  montagnes  qui  est  incliné  dans  le 
sens  de  la  pente  générale  du  terrain. 
PENTHOPHORE,  adj.  ^  pentk&^ 
phorus  (  ircvdoç ,  deuil ,  fiptê ,  porter); 
qui  porte  le  deuil.  VEmpis  peniho^ 
phora  est  ainsi  appelée ,  parce  qu'elle 
est  toute  noire. 

PÉPIN  9  s^m., granum;  Kern  (ail.); 
kernel  (ang||^.   Nom   vulgaire  des 
graines  contenues  au  centre  des  fraits . 
succulens ,  tels  que  raisin^  groseille  , 
poire  et  pomme» 

PÉPITE  9  s.  f.  Les  minéralogistes 
appellent  ainsi  des  morceaux  d'or  na- 
tif qui  sont  d'un  volume  considéra- 
ble, surtout  quand  aucune  gangue  ne 
les  entoure. 

PJÉPON.  f^cfcz  PépoifioE. 
PÉPONAIREy  adj.  ,  peponarius. 
{pepOf  potiron).  Se  dit,  en  minéra- 
logie ,  des  grains  d'une  roche  grenue, 
lorsque  leur  volume  égale  celui  d'un 
potiron. 

PÉPONIDE  9  s.  f.,  peponida;  Kûr-' 
hisfrucht^  Gurkenfruchl{ùïL)i  peponê^ 
melone  (it,).  Nom  donné  par  Richsird 


PERC 

à  im  firoit  (  pepo ,  Linné ,  Gaertner , 
Mîrbd  ,  peponium  ,  Brotero  )  bac- 
/  cîen  y  polpeux  à  rintérieur ,  divisé 
en  plusieurs  loges  par  un  placentaire 
rajonnaot  qui  porte  les  graines  vers 
la  circonférence  du  péricarpe ,  et  se 
détruit  souTent  au  centre ,  vers  Tépo- 
qne  de  la  maturité.  Ex.  Cucurbita, 

PÉPONIFÂRES,  adj.  et  s.  î.  pU, 
Pepomfera  {pepo  9  pépon,yèro^  por- 
ter  ).  Nom  aooné  par  Agardb  à  une 
classe  de  plantes  phaoérocoty^édones 
complètes  périgjnes  y  comprenant 
celles  qui  ont  pour  fruit  un  pépon , 
les  Dati^ées  ,  les  Cucurbitacees^  les 
Passiflorées ,  les  Loasées  et  les  Ho- 
maiinées. 

PERGABBDRB ,  s.  m.^percarbu- 
rettan.  Combinaison  de  carbone  avec 
un  autre  corps  simple  dans  laquelle  • 
entre  la  plus  grande  proportion  de 
carbone.  Ex.  Percarbure  de  fer, 

PJEBCARBURÉ,  adj. ,  percarbu^ 
reius;  qui  est  combiné  avec  la  plus 
grande  proportion  possiUe  de  car- 
bone. Ex.  Gaz  hjrarogène  percar" 
huré* 

PERGË^  ad). ,  perfossus  ;  durch* 
siossen  (ail.);  bored  (angl.). Ce  terme 
est  qudquefon  pris  ,  en  botanique  9 
dans  le  même  sens  que  celui  de  per- 
JoUé.  Ex.  Crojsula  perfbssa. 

PERCEBOIS,  adj.  et  s.  m.  phir., 
Ligniperdi.  Nom  donné  par  Doméril 
à  une  famille  de  Tordre  des  Coléo- 

Îtéres  y  comprenant  cenx  ppi  percent 
\  bois,  yayez  TiaÉnTLES. 
PERCEPTION,  8«  f.,  perception 
ff^ahrnehmung  {M,)  (percipioy  con- 
cevoir ).  Se  dit  de  toute  modification 
éprouvée  par  les  masses  centrales  du 
système  nerveux ,  c'est-à-dire  par 
des  portions  de  ce  système,  d'autant 
plus  circonscrites  que  Tanimal  est 
plus. parfait ,  et  qui  produit  Tirnage 
de  la  sensation  éprouvée.  Il  peut  7 
avoir  des  perceptions  très-réelles  sans 
qfoe  l'organe  externe  soit  affecté ,  et 
qui  naissent  soit  dans  le  trajet  du  nerf 


PÈRE 


ii33 


â  cet  organe ,  soit  dans  la  masse  cen* 
traie  elle-même. 

PERCHEES,  f.  Nom  donné ik  cha- 
cune des  deux  tiges  principales  du 
bois  des  cerfs. 

PERGHfiURS  ,  adj.  et  s.  m.  plur., 
Insessores,  Nom^onné.par  Vigors  à 
Un  ordre  de  la  classe  des  Oiseaux  » 
comprmant  ceux  qui  se  perchent  sur 
les  ari^res. 

PERGHIDES  f  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Perchidœ,  Perça.  Nom  donné  par 
Risso  ,  Ficinus  et  Caras  à  une  famille 
de  la  classe  des  Poissons  ,  qui  a  pour 
tjrpe  le  genre  Perça, 

PERCHLORATE  9  s.  m. ,  perchlo'^ 
ras.  Ce  nom  a  été  donné  quelquefois 
aux  oxichlorates. 

PERCHLORÉ,  adj.  On  appelle 
éther  perchloré  un  corps  que  l'on  ob- 
tient soit  en  combinant  directement 
le  chlore  avec  le  gaz  oléfiant^  soit  en 
faisant  réagir  certains  chlorides  sur 
ce  gaz  f  et  qui  porte  improprement 
le  nom  d'élher,  puisqu'on  peut  se  le 
procurer  sans  le  secours  de  l'alcool. 

PERCHLORURE9  s.  m.  ^perchlo^ 
ruretum.  Combii|aison  de  chlore  avec 
un  autre  co'rps  simple  ,  dans  laquelle 
entre  la  plus  grande  .proportion  de 
chlore.  Ex.  Perchlorure  de  carbone» 
PERCNOPTÈRE  9  adj.,  percnoptO' 
rus  (ircpxoc  ,  noir,  irrcpov ,  aile)  ;  qui 
a  les  ailes  noires  on  tachetées  de  noir. 
Ex.  Cathartesjfercnopterus. 

PERCOIDES9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Percoldes,  Nom  donné  par  Cuvier  , 
Blainville  et  Eichwald  à  une  famille 
ou  tribu  de  Poissons,  quia  peur  tjpe 
le  genre  Perça, 

PERDIGËES»  adj.  et  s.  f.  pi.,  Per- 
dUeœ.  Nom  donné  par  D.  Don  à  une 
tribu  de  la  famille  aes  Labiatiflores  , 
ajant  pour  type  le  genre  Perdis 
cium. 

PÉREIIIRRYON9  s.  m.  ,  perem-- 
br/uni.  Nom  donné  par  Link  ,  dans 
les  monocotjlédones ,  à  la  portion  de 
rciubrjon  qui  renferme  dans  aon  in^ 


a34  PERF 

térieiif  la  ploxnule   et  les  Iradicules 
non  apparentes  au  dehors. 

PÉlVBNIVIBIUNGllEd,  adj.  et  s. 

m.  pi.  ^Perênnihranchîata[perennis^ 
.  qui  dure,  fipdty;^!»,  branchies).  Nom 
donné  par  Latreille,  Ficinuset  Carus 
à  uo  groupe  de  reptiles  ou  d'amphi- 
bies, comprenant  ceux  dont  les  brnn- 
cbies  persistent  pendant  toute  la  TÎe. 

PERFOLIGORNE ,  adj.,  perfoU^ 
eôrnis;  qui  a  les  antennes  perfoliées. 
£x.  Anthribus  ptrfoUcornis. 

PERFOLIÉ,  adject. ,  per/ùliatus  ; 
durrhwacksen ,  durchblattert  (ail.)  ; 
perfogliato  (it.)  (per,  à  travers  ,^0- 
ififim,  feuille).  Se  dit^  en  botanique, 
éen  feuilles  opposées  dont  les  bases 
sont  soudées  ensemble  (ex.  Chlora' 
perfbliata ,  Hypericum  perforatum , 
SUphium  connatum)^  et  âes/fuilles 
alternes  dont  les  deux  lobes  inférieurs 
dépaasent  la  tige  et  se  soudent  de 
l*autrecô(ë  (ex.  Cretssula  perfossu  ^ 
JBttpteuruTti  perfoUatum),  Lca  ento- 
mologistes appellent  antennes  perfo'^ 
liées  celles  dont  les  articles ,  aplatis 
dit  sommet  à  la  base ,  paraissent 
eomme  enfilés  par  lof  milieu  (ex.  Ips 
taxicornis), 

PERFORANT  ^  adj.  ,    perjhrans  ; 
durchbohrend  (all.J  ;  qui  perce  les 
corps,   cOiimie  la  renerupis  perfo^ 
tans,  qui  sVafonce  dans  \H  pierres. 
•  PERFORÉ  5  adject. ,  pefforatùs  ; 
durchbokrtj  durchlochert  (atl.)  ;  per~ 
forato  (it.)  (  pet ,  à  travers ,  Joré  , 
percer  )  ;  qui  est    ptrcé   de  trons  , 
comme  le  sommet  des  poils  de  l*Ur~ 
tieadioïca^  le. centre  du  stigmate  du 
Lilium  y  les  dents  internes  de  l'urne 
da  Bryum-  En  zoologie,  on  appelle 
éljrtres  perforées  celles  qui  offrent 
une  petite  cavité  dans    Itur  milieu 
(  ex.  Cas  sida  perforatd) ,  et  corselet 
perforé ,  celui  qui  présente  une  ou- 
verture pour  le  passage  de  la  partie 
supérieure  de  la  tête  (  ex.   Hekus 
perforatus).  On  dit  le  manteau  per^ 
foré  f  dans  les  Coiichîfères  ^  lorsqu'à 


PÉRI 

l'endroit  de  la  réunion  des  deux  lo- 
bes ,  il  existe  deux  ou  trois  trous 
dans  son  prolongement. 

PERFUS  5  ad  j . ,  perfusus  (perfundoj 
répandre).  Épitbète  donnée  par  Mir* 
bel  aux  graines  qui  sont  répandues 
sur  tduie  la  surface  des  valves  (  ex. 
Butomus  )  ou  des  cloisons  (ex.  Pà-^ 
pat^r). 

PERGAMCNTACé V  adj.,  perga^ 
mentaceus  {.  pergamentum ,  parche- 
min) ;  qui  a  la  forme  ou  la  consistance 
d'une  feuille  de  parchemin,  comme  les 
feuilles  de  VHedera  pergamentacea , 
les  expansions  de  VAuricularia  per- 
gamenea  et  du  Jifycoderma  pergattie^ 
neum, 

PERBYDRIODVRC  ,  snbst.  m. , 
perhjrdrioduretum.  Combinaison  au 
maximum  d'iodure  d'hydrogène  avec 
un  corps  simple.  Çx.  Perhfdriodure 
de  carbone.  " 

PERIANDRIQVB,  uâl  j  penOnchi- 
eus  (TTipi  ,  autonr ,  ocvijpy  homme). 
Épithëte  donnée  au  nectaire ,  quand 
il  est  placé  autour  des  étamines.  Et. 
JfylophfUa  montana,' . 

PÉRIAUTHE  ,  s.  m.,  periemtkàan; 
Blûthendecke  (ail.)  ;  perianto^  boceid 
(  it.  ).  (  TTipt ,  autour  >  elv9oc  9  Aeur  ), 
Linné  appelait  ainsi  toutes  les  espè- 
ces de  calice  ou  d'in^olocre.  Lès  bo- 
tanistes modernes  désignent  sous  ce 
nom  Fenveloppe  des  organes  génitaux 
de  la  fleur,  qu'elle  soit  sinrple  ou  dou- 
ble. Link,  trouvant  le  mot  âepérian^ 
the  inutile  eh  ce  sens ,  le  réservé  pour 
désigner  la  partie  supérieure  du  ca- 
lice ,•  quand  on  peut  la  <dfstinguer , 
d'une  manière  quelconque ,  de  l'in- 
férieure ,  qu'il  nomme  hjrpantke. 
Pour  Ëhrhart,  périanthe  est  synor 
njme  de  périclîne  ou  de  péripho^ 
ranthe. 

PÉBIA9ÎTRÉ  ,  adj. ,  periantkeus. 
Se  dit  d'une^eurtjui  est  munie  d'un 
périanthe  simple  ou  double. 

PÉRIANTHIElf  ,  adj. ,  periantkia^ 
nus.  Épilhète  donnée  par  liirbel  tout 


PÉRI 

htdtisies  qui  provieDnent  d'an  pë-" 
rmnihe  simple.  Ex.  Saljola  Tràgtis, 
V^lUATOHE^  8.  m.  (Tripl,  au- 
tour,  o^ofMc,  atolne  ).  Nom  donné 
par  BarcelU  aux  pores  invisibles, 
quoique  très-noml>l^eux ,  qui  sont  un 
effet  immédiat  de  la  porosité  propre 
àdiaque  corps,  et  qui  donnent  lieu 
è  toutes  len  actions  chimiques.  Bar- 
ceik  leiB  afppelle  aussi  pores  primaires 
ett  cbîmiqucs. 

PÉBIBLA9TÉT1QCE  ,  adj. ,  perî-^ 
blasUticus  (irtpi,  autoui^,  ^\i(rtinm^f 
wmse).  Nom  donné  par  Wallroth  à 
M  poi^tion  de  la  première  des  quatre 
eouebes  qu'il  tdAet  dans  le  thalle  ou 
blastème  des  Lichens ,  celle  qui  en-^ 
toure  et  borde  cette  expansion. 

PJftlHBEÉPBARAs,  adj.  et  s.  m. 
phir. ,  PenbUpharei  (Yrcpi,  autour, 
S}iifo^  ,  paupière  ].  Nom  donné  par 
Bory  à  Une  section  du  genre  Utceo^ 
laria ,  comprenant  ceux  dont  les  cîr'- 
re»  Tibratiles  paraissent  garnir  tout 
le  tour  du  limbe.  £x.  Urceotân'a, 
dùeinm. 

PÉHIGALICIE^  ».  f. ,  perkalyda 
(  iript ,  autour ,  xàXvÇ  ,  calice  ).  Des- 
vaiçc  donne  ce  nom  à  l'une  des  clas- 
aes  du  syslèttie  de  Jussîeu ,  celle  que 
ee  dernier  appelle  péristamime, 

PÉHCALLES;  adj.  et  s.  m.  plur., 
Periealli  (ittpixotWy.ç ,  très- beau).  Nom 
donné  par  Vieillot  à  une  famillle  de 
Kordre  de  Sjlvains  »  comprenant  des 
oiseaux  qui  se  distinguent  par  ta 
beauté  de  leur  plumage. 

PÉRICARPE  ,  s.  m.,  pericarpium; 
FttehthTtUe  (  ail.  )  ;  pericarpio  (  it.  ) 
(jtipî  ,  autour  ,  xapTTo; ,  fruil  ).  Can- 
dolle  désfgne  sous  ce  nom  collectif 
l'ensemble  des  enveloppes  des  ovules 
fécondés  9  provenant  d'une  ou  plu- 
sieurs feuilles  ovariennes  roulées  et 
soudées  par  les  bords,  tout  en  avouant 
que  ce  terme  ne  convient  qu'im- 
parfaitement pour  un  organe  qui  n'est 
pas  autour  du  fruit ,  mais  qui  en  fait 
partie  intégrante.  Hîrbtl  appUqne  la 


PÉM  i35 

même    dénoilnnation   à  Pufne  del 
mousses. 

PÉRIGABPIAti ,  adj.  ^pericàrpid^ 
Us.  Épîthète  donnée  aux  bulhittés 
qui  se  développent  dans  le  péricarpe^ 
où  elles  remplacent  les  graines  (  ex. 
Crinum  asiaticum),  et  aux  épines 
qui  naissent  sur  le  péricarpe  (ex.  jtl^ 
Itzmanda  cathartica"). 

PÉRIGARFIQCJB,  adj.,  pericdrpi^ 
eus  ;  qui  appartient  au  péricarpe.  L.- 
C.  Richard  nomme  ainsi  les  graines 
dont  la  direction  est  Id  même  que 
celle  de  leur  péricarpe. 

PÉRICENTRlQtEy  adj. ,  ;?ertce/i- 
trlcus  (  itefi ,  autôuf ,   xcvtpov ,  cen- 
tre). Épilhète  donnée   par   A.   Ri- 
chard à  Yinsertiôn    des    élamines  , 
quand  la  partie    indiviàe    du  calice 
étant  plane  ou  seulement  concave,  les 
étamines  paraissent  être  disposées  au- 
tour de  son  centre.  Ex.  Poljrgonées* 
PÉRICHÈI^  9  s.  m.,  perichatium^ 
Mooshelch   (  ail.  )  ;  perichezio    (  it.  ) 
(îcipl,  autour,  x*'''"»  qrinière).  On 
appelle  ainsi  un  involucre  (véricole  f 
Patisot-Beauvoîs  ,  périsyphe  ,   Des- 
vaux ,  pérocidey  Necker,   calice  et 
périgone   d'autres    botanistes  )    qui 
entoure  la  base  du  pédicelle  de  1  urne 
des  mousses  ,  et  qui  est  composé  de 
petites  bractéoles,  différentes  des  au- 
tres feuilles  par  leur  forme  ,  leur  cou-» 
sistance  membraneuse,  leur  insertion 
sur  la  gaine  ou  un  peu  au  dessous ,  et 
qu'on   ne   peut   séparer  de    celle-ci 
qu'en  le  déchirant,  on  même  en  en- 
levant le  pédicelle.   Palisol-Beauvois 
donne  le  nom  de  périchèse  à  une  col- 
lerette formée  par  Im  feuilles  de  la 
tî^e  ,  qui ,  dans  les  jindrœa  et  les 
Spkagnum,   remplacent  le  péricole 
non  existant. 

PÉRIGHÉTIACi ,  adj. ,  perichœ^ 
tialis,  Épithète  donnée  aux  bractéo- 
les qui  constituent  le  pérît  hèse  des 
mousses.  Quelques  unes  de  ces  plan- 
tes ont  reçu  la  dénomination  de  pé^ 
richétiales  parce  que  leurs  feuilles 


s36 


PÉRI 


périclétiftlei  sont  très-longues  (  ex. 
Leioiheca  perichatialU  )  oa  engai- 
nantes   (  ex.  Olomitn'um  penchai 

iiak). 

PÉIUGLADE  9  s.  m. , periciadium,- 
Stie/elchen  (ail.  )  (iripi , autour,  xU- 
9oç ,  branche  ).  Lîok  nomme  ainsi  un 
évasement  de  la  base  du  pétiole^ 
qu'on  observe  dans  certaines  pbntes, 
principalement  dans  les  Cjpéracées , 
et  qui  souvent  embrasse  la  tige  ou  les 
rameanx. 

PÉBIGLINANTHE.  r.  PéaiCLiNB. 

PÉIUGUNE,  s.  m.,  pericUnium; 
BûUkelchjKelchhmU  (ail.)  (ircpW  au- 
tour y  xlîvn  y  lit  ).  Nom  donné  par  H. 
Gassini  à  Tensemble  des  bractées  qui 
entourent  l'assemblaffe  des  fleurs  dans 
les  Sjnanthérées  \  périphoranthe  f 
B-icbard ,  calice  commun ,  Linné  )  » 

PÉRIGL1NIF0HME ,  adj. ,  pericli- 
niformu  ;  huUkechformig  (  ail.  ) 
(  pericUnium i  péricline,  forma, 
forme  )  ;  qui  a  la  forme  du  péricline* 
Epilhète  par  laquelle  H.  Gassini  dé- 
signe Vint'olUcre  des*  Sjnanthérées  | 
lorsqu'il  ressemble  au  péricline. 

PEUGLINOIDB  9  adj.  y  periclinoi- 
des  {pericUnium^  péricline,  ci^oc,  res- 
semblance}.H.  Gassini  donne  cette  épi- 
tbète  aux  squaroelles  du  péricline  des 
Sjnanthérées,  lorsqu'étant  imbriquées 
autour  d'un  clinanthe  axiforme ,  dont 
le  sommet  inappendiculé  porte  le  dis- 
que^ elles  cachent  les  fleurs  de  la  cou- 
ronne à  laquelle  elles  appartiennent, 
et  offi-ent  ainsi  l'apparence  d'un  pé- 
ricline. Ëx.  Fiiago^ 

PÉRIGOLE  9  s,  m. ,  pericoîa  (Tripe, 
autour  ,  xd>a ,  ventre  ).  Nom  donné 
par  Palisot-Beauvois  à  l'organe  que  la 
plupart  des  botanistes  appellent  péri^ 
chèse  dans  les  mousses. 

PËRIGOROLLÉ  ^  adj. ,  pericoroU 
latus  ( mpi ,  autour ,  coroUa^  corolle}. 
Ëpithètc  donnée  par  Jussieu  aux  plan- 
tes dicotjlcdoncs  roonopétalcs  dont 
la  corolle  est  péri  g j  ne. 

PÉBIGOROLLIE ,  s.  f. ,  perlcoroh 


PÉRI 

lut*  Nom  donné  par  Desyaux  à  une 
classe  de  la  méthode  de  îussieu,  com* 
prenant  les  plantes  dicotjlédones 
monopétales  à  corolle  périgjne, 

PÉRIDÉGAEDRE  ,  adj;  ,  peridc 
caedrus  (  ircpl  ,  autour ,  ^htet ,  dix  9 
Hpa  ,  base  }.  Nom  donné ,  dans  la  no- 
menclature minéralogique  de  Haâj , 
h  une  variété  dans  laquelle  la  forme 
primitive ,  qui  est  un  prisme  tétraè- 
dre, a  subi  des  décroissemens  qui  l'ont 
convertie  en  un  prisme  k  dix  pans. 
£x.  Culture  sulfaté  péridécaëdre. 

PÉRIDINAGés  ,  adj.  et  s.  m.  pL, 
Peridinacea,  Nom  donné  par  G.-G. 
Ëhrenberg  à  une  tiibu  dlnfusoirés 
Polygastriques  ,  a jant  pour  tjpe  le 
genre  Peridimum* 

PÉIUDIOLE9.S.  m.,  peridiobtm. 
On  donne  ce  nom  nu  péridioa  inté- 
rieur ,  lorsqu'on  en  observe  deux  l'on 
sur.  l'autre,  comme  dans  plosieurs 
Ljcoperdacées. 

PÉRIDION  9  subst.  m.,  peridium, 
Vmschlag  (ail.  }  (  irfp(^t«i ,  ceindre). 
Sorte  de  conceptacle  qui  enveloppe 
les  corpuscules  reproducteurs  de  cer- 
tains champignons  (ex.  Ljrcoperdmiiy 
et  qui ,  d'abord  fermé  de  toutes  paris, 
s'ouvre  seulement  à  Tépoque  de  la 
maturité.  Link  emploje  aussi  ce 
terme  pour  désigner  l'enveloppe  du 
fruit ,  qu'elle  soit  simple  ou  composée 
de  plusieurs  valves. 

PÉRIDISGAIi,  adj.  ,  petidiscalis 
(  «ript ,  autour  ,  Sitnn^ ,  disque  ).  Se 
ait ,  d'après  A.  Richard ,  de  V inser- 
tion des  étamines  ,  quand  elle  se  fait 
immédiatement  au  pourtour  du  dis- 
que ,  de  manière  que  la  base  ou  le 
point  d'origine  des  étamines  ou  de  la 
eorolle  stami.iifère  est  simplement  en 
contact  avec  celle  du  disque  ,  et  que 
les  pétales ,  s'il  j  en  a ,  touchent 
également  celui-ci ,  ou  bien  sont  oon- 
tigus  aux  étamines  qui  leur  corres- 
pondent. Ex.  P^ini/eres. 

PÉRIDODÉG A£miE ,  ad. ,  peri^ 
dodecaedrus  (ftipî)  autour ,  ^ixa. 


PÊRt 

donie^  apct^haae).  Nom  donné, 
dans  la  oomencrature  mioëralogiqne 
de  Haûj,  i  une  variété  dans  laqueHe 
la  forme  primitive ,  étant  un  prisme 
hexaë'dre  >  se  change  »  par  l'efFet  d'un 
décroisseroent ,  en  un  prisme  dodé- 
caèdre. Ex.,  Pinite  péridodecaëdre» 

PÉRIDOTEUX,adj.  Se  dit  d'une 
roche  qui  renferme  des  péridots  en 
grains  bien  distincts.  Ex.  Basaniie 
péridoteux, 

PiEIDOTIQUE ,  adj.  Se  dit  d*one 
roche  dans  laquelle  les  péridots  do- 
minent. Ex.  Basaniie  laulque  péri'' 
dou'que. 

PÉBIDROUE  ,  s.  m.  ,  peridroma 
(  ircpt ,  autour ,  ^po/Ao; ,  course  ) .  Nom 
donné  par  Necker  au  pétiole  des  fou- 
géhïs  9  qui  porte  à  la  fois  des  feuilles 
et  des  organes  reproducteurs. 

PÉaiÉGIEM,  adject.,  perioécius  ; 
Nebenbewohner  [M.)  (îripl,  autour, 
eixoç,  habitation).  Ëptthètc  donnée 
aux  peuples  qui  boitent  sous  le 
même  degré  de  latitoA ,  mais  à  une 
distance  de  cent  quatre-vingts  degrés 
de  longitude  les  uns  des  autres ,  c'est- 
A-dire  sur  le  même  parallèle  et  sous 
un  inéridien  identique ,  mais  Opposé. 

PÉRIBKGHYIIE ,  s.  m. ,  perien-- 
ehjrma,  Hajnv  appelle  ainsi  une  classe 
de  tissu  cellulaire  végétal ,  i  laquelle 
il  rapporte  celui  qui  se  compose  de 
cellules  disposées  sans  .ordre,  et  qu'on 
observe  surtout  dans  les  organes 
sphériques,  tels  que  glands,  péri- 
sperme  ,  cotylédons. 

PÉRICte  ,  s.ni. ,  perigeum;  ntpi" 
7ccoy;  Erdnahe  (ail.)  (iripl,  près, 
'fi  ,  terre).  Point  de  l'orbe  du  Soleil , 
de  la'  Lune  ou  d'ime  planète,  qui 
répond  à  la  plus  petite  distance  de 
cet  astre  à  la  terre. 

PÉRIGONE  ,  s.  m. ,  perigontum  ; 
Blûlhenhulléy  Blumenhûile{B\l)  (nt^ 
pc,  autour,  7^  ,  femme  ).  Nom 
donné  par  Ehrhart  à  l'enveloppe  im« 
médiate ,  siipple  ou  double ,  des  or- 
gaiiea  sexuel»  des  plantes  ;  par  Liok 


PÉRI 


57 


et  Candolle  à  cette  enveloppe  qnand 
elle  est  simple ,  ou  du  moins  quand 
on  doute  si  elle  appartient  réellement 
aux  calices  ou  aux  corolles  ;  par 
F.  Campdera'à  l'enveloppe  florale 
intérieure  des  Rum^x  ;  par  Hedwîg 
au  périchèse  des  mousses.  Hoqoin- 
Tand.on  s'est  servi  de  ce  terme  pour 
désigner  l'enveloppe  extérieure  des 
œufs  des  oiseaux ,  lorsqu'elle  est  sim« 
plement  membraneuse.  Une  variété 
de  quarz  agate  a  reçu  la  même  dé- 
nomination ,  parce  qu'elle  offre  des 
bandes  de  calcédoine  diversement  co- 
lorées ,  qui  entourent  un  nojau  qnar- 
zenx;  ou  l'appelle  aussi  agate  àfor^^ 
iifications  parce  qu'elle  offre  une 
image  grossière  des  ouvrages  d'une 
place  fortifiée. 

PÉRIGONUIRE 9  adj. ,  perigonia* 
rius.  Épithète  donnée  par  Candolle 
ûuxjieurs  qui  sont  devenues  doubles 
par.la  multiplication  ou  la  transfor- 
mation ,  soit  d'un  périgooe  simple , 
soit  du  calice  et  de  fa  corolle  &  la  fois. 

p£RI6YNAKDRE  ;  s.  m. ,  pengy-- 
nandrum  («rcpt ,  autour ,  7^1^ ,  fem- 
me, •àvigp  ,  homme).  Necker  appelait 
ainsi  les  enveloppes  florales.  Il  don- 
nait au  calice  le  nom  àe férigynanr- 
dre  externe^  à  la  corolle  celui  de 
férisynandre  interne^  et  à  rfnvolucre 
des  Synanthérées  celui  de  pirigputnr 
dre  commun. 

PÉRI6YNE  »  adj.  j  perigjmus  (irc- 
\ ,  autour ,  ywii ,  femme  ).  Se  dit  de 
a  corolle  ou  des  pétales ,  quand  ils 
prennent  naissance  sur  la  paroi  in- 
terne du  calice  (ex.  Campanuia)  ^ 
et  des  étamines ,  lorsqu'elles  s'atta- 
chent à  la  paroi  interne  du  périimthe, 
au  dessus  de  l'insertion  de  l'ovaire 
(ex".  Rosacées), 

PÉRIGYNION,  s.  m. ,  perigynium» 
Link  appelle  ainsi  la  petite  vessie 
membranense  ou  cartilagineuse  qui  , 
dans  les  Carex ,  entoure  l'ovaire,  et 
offre  un  trou  &  son  sommet  pour  le 
passage  du  style.* 


i 


>3S  PÉRI 

PÉpUGYBniQUE  ,  ad  j . ,  perigynUns» 
Se  dit ,  d^api'ès  À.  Richard ,  de  IVn- 
fertion  des  élamines ,  quand  l'ovuire, 
simple  ou  multiple,  est  complètement 
libre  ou  simplement  pariétal,  c'est-à-i- 
dire  (ix«  ou  adossé  à  la  paroi  interne 
du  tub»  du  calice ,  de  sorte  que  les 
étamînes  s'insèrent  su^  le  calice  à  une 
distance  plus  ou  moins  notable  du 
centre  de  son  fend. 

PÉKIHÉLIE ,  s,  m. ,  perihelium  ; 
Sçnnennàhc  ( ail. )  {itipi , près , {XtoC| 
foieil^.  Point  de  Torbe  de  la  Terre  ou 
4'une  autre  planète ,  oii  cet  astre  est 
k  sa  plus  pet itç  distance  du  Soleil. 

PÉmHf:.]L4£DIiE9  ad].,  perihe-' 
jpaed^ê  (ir(u>f ,  autour,  l§  ,  six,  édpo^ 
base).  Epitnète  donnée ,  dans  la  no- 
menclature minéralogique  de  Hatiy , 
à  une  variété  dont  la  i'orme  primi- 
tive^ qui  est  un  prisme  quadrangu- 
laircySecbaDfe eu  un prismehexaëdre 
par  leffet  des  decroissemeus.  £x« 
Suiurotidepérihexaedre. 

pÉRfLITHE,  %.  i,^  perililha  (iri- 
^y  autour^  V^of»  pierre).  Lamarck 
appelle  ainsi  le  drap  marin  ou  faux 
(épiderme  de  beauco^up  de  coquilles. 

PÉRIMORP^OSE  ,  s.  f. ,  pcrimor- 
phosis  (  Trrpi ,  presque,  fAO/>^^  ,  forme). 
J^es  entomQlo|;isles  appellent  ainsi  la 
iransforinatiop  des  cbenilles  eu  chry- 
salides I  c'est-à-dire  en  des  corps  non 
divisés,  présentant  des  traits  suillans 
qui  dessjnept  quelques  pa,rties  de  Tin- 
içde  parfait. 

PJElU^BE)  s.  m.  ,  perlnœum^  in^ 
ierfçRmineum  f  TrXi^à;,  Trcpîvacoy  ,  jrs— 
fiymj  Damtn  (alL).  On  doiinc  ce 
nom,  dans  )es  Mammifères^  à  Tcst 
pace  compris  entre  TpPUS  et  les  par- 
ties gépitales. 

PËRIOGTAEDRE  ,  adj. ,  pcriop- 
tatdrm  (^ripî  ^  autour,  oxtù  ,  huit, 
i^^a  y  base).  Se  dit,  dans  la  nomen- 
clature minéralogiquc  de  Hauj  , 
^'une  variété  dont  la  forme  primitivei 
flui  est  un  prisme  quadrangulaire , 
9  est  changée  en  un  prisme  octogonei 


PÈRX 

par  Reflet  des  decroissemeus.  Ex*  Py^ 
roxène  périociaèdre, 

PJÉRlOOIQIJEy  adj. ,  perUdisus  ; 
iripcoJucoc  (TTipl ,  autour ,  èd«( ,  cbe-* 
min  )  \  qui  se  succède  presque  tou- 
jours dans  le  même  ordre.  On  em- 
ployé ce  mot  r  1®  eu  astrooomie.  L^ 
mois  périodique  de  la  Lûue  est  l'es- 
pace de  temp^que  ce  satellite  employa 
pour  revenir  à  la  même  étoile,;  sa 
durée  est  de  27  j.  7  h.  43' 5".  O^ 
appelle  aussi  irrégularités  périodiques 
des  variations  auxquelles  tous  les  élé* 
Uiens  du  système  du  qionde  sont 
soumis ,  et  qui  reviennent,  avec  l€$ 
mjcwcs  valeurs  ,  après  dos  intervalles 
de  temps  assez  courts  pour  qu*OD  ait 
pu  en  observer  fréquemment  les  r»^ 
tours  et  en  déterminer  les  Loi4S.  2^  ^ 
botanique.  Les  fleurs  périodiques 
son.t  celles  qui  s'ouvrent  et  se  refer- 
ment plusieurs  jours  de  suite  ,.À  des 
époques  fixes  (ex^  Ornithogedum 
umùellatum). 

PÉRIODUlA,  S.  m.  ,  peHùdurè^ 
tuih.  Combinaison  d'iode  avec  un 
autre  corps  simple  dans  laquelle 
cette  substance  entre  en  aussi  grâida 
proportion  que  possible. 

PÉfilO\£  J  s.  m. ,  periona  (  ryi , 
autour,  ùoy  ,^œuf}.  ^[oro  donné  par 
firescbet  à  la  membrane  cadu<|ue  qui 
se  fujpme  dans  la  matrice  après  la  l'é^ 
fondation. 

PÉfilOaTHOâoxE  ^adj. ,  perior^ 
Û^ogonus  (  TTipl ,  autour ,  opÔBc ,  droit , 
T'bivia ,  angle).  P^iom  donné,  dans  la 
nomenclature  minera  logique  de  Haiiy, 
à  une  variété  dont  la  forme  primitive, 
qui  est  un  prisme  rhomboïdal ,  s'est 
convertie  en  un  prisme  rectangulaire, 
par  l'efTet  de  decroissemeus.  Ëx.  Pr* 
roxène  périorlhogone. 

PÉAIOSXRAQUE ,  s.  m.,  perifis- 
iraca  (frcpt,  autour  ^  ôorpôxov,  co- 
quille). Gray  propose  d'appeler  ainsi 
l'épidcrme  ou  le  drap  marin  des  co- 
quilles* 


PçrimtiL  Nom  donné  par  Audouip 
et  Miliie  Edwards  à  une  famille  de 
Tordre  dosAnoelides  errantes. 

PÉRIPÉTALJE,  adj.  I  peripeiaius 
(TrcjDi,  autour,  Trcra^ov^  pétale).  Ëpi- 
thète  donnée  par  Mirbel  aux  nectaire^ 
qui  entourent  la  corolle  ou  les  pétales. 
Éx.  Chironia  frutescens. 

PÉHIPÉTALÉ,  adj. ,  péripetaius. 
Jussieu  désigne  par  cette  épithète  les 
plantes  dicotylédones  poljpélales  à 
etamines  périgjnes  >  qui  forment  ui(ie 
classe  dans  sa  méthode. 

PÉRIPÉTALI£  ,  s.  î,,  peripetalia. 
Nom  donné  par  Desvaui^  à  la  classe 
de  la  métbode  de  Jusî)ieu ,  qui  ren^ 
ferme  les  plantes  dicotylédones  po*- 
Ijpétales  à  élamines  périgynes* 

PÉRIPHÉRIQUE,  ad]^ ,  periplieri- 
eus  (  ircpi  j  autour ,  )>cp»  y  portef  ).  On 
donne  cette  épithète»  en  botanique t 
à  Y  embryon ,  quand,  sa  longueur  dé* 
passant  celle  de  la  graine  »  il  revient 
d*ua  bord  par  l'autre  vers  sa  base 
(ex.  Spinacia);  au  périsperme^ 
lorsqu'au  lieud*étre  entouré  parTem* 
bryon  ,  il  l'environne  et^  cache  (ex. 
Cçaifères  ). 

PERIPHORANTHE  9  5.  m. ,  perl^ 
phora/ithium'  (ntoly  auiour ,  f(^9 
porter^  avdoç ,  fleur).-  Nom  donné 
bar  L.-G.  Richard  à  l'ensemble  des 
bractées  qui  entourent  Tasscmblage 
des  fleurs  dans  les  Synanthérécs. 
C'est  le  calice  commun  de  Linné ,  le 
périgynandre  commun  de  Necker ,  le 
péricline  de  H.  Gassini. 

PÊRIPliORE  ,  s.  m. ,  periphorium 
(ircpl,  autour,  ftp<a  ,  porter).  Nqm 
donné  par  L.-G.  Richard  à  un  corps 
charnu,  de  nature  bien  distincte  de 
celle  de  l'ovaire  «  qui  élève  celui-ci 
au  dessus  du  fond  du  calice  ,  et  qui 
porte  les  pétales  et  lès  étaniinesadnés 
loDelludinalement  par  leur  base  à  sa 
suri  ace  intérieure.  Ex.  vraies  Ça" 
ryophjrllées» 

PEIUPIiORIQUE ,  adj.  f.peripho'^ 
riç^s.  ^ç  dit|  d'après  4.  AÎcbiatrd  | 


Hm 


a39 


de  Vinseriion  des  étamines,  quand 
elle  a  lieu  à  la  surface  du  péripbore* 

PÉRIPUYI.LE  ,  s.  m.  ,  peripfyri^ 
htm  (TTcpty  autour,  ^uXXov,  feuille). 
Nom  donné  parLink  aux  écailles  qui 
entourent  l'ovaire  des  Graminées. 

PÉRIPHYIXE,  adj..,  peripkyllus, 
La,  Carybdœa  periphj-lla  eat  ainsi 
nommée  à   cause   de  son   ombrd^ 
découpée  en  $eize  folioles. 

PÉRIPLOCÉES,  ad),  et  s.  f.  pi.  ^ 
Periploceœ*  Nom  doané  par  R, 
Brown  à  une  sectioii  de  la  famjlle 
des  Asclépiadées ,  qui  a  pour  typ^  le 
genre  Periploca* 

PÉRIPOOE^  s.  m.  ,  peripodium 
(  'Ktfii  ,  autour»  irovç,  pied  ).  Uedwig 
fippelaît  ainsi  le  périchèse  des  Mous* 
ees.  . 

PÉRIPTÉRÉ,  adj.,  peripf^ffMtâ 
(izipt ,  autour ,  irr^ov ,  aile)  ;  qui  est 
entouré  d'une  expansion  membra- 
neuse en  forme  d'aile,  comme  la 
carcérule  de  l' Ulmus  ,  I9  cupule  des 
strobiles  du  Tht/tya  wcidenuUis ,  le 
graine  du  Dioscorea  saii^cu 

PÉRISPERllATIQVE  y  ai^  • ,  peri-^ 
spermaiicits.  Raspail  nomme  sac  pé^ 
rlspemiatique  la  poche  qai ,  par  les 
progrès  de  la  végétation  ,  devient  le 
périsperme ,  et  qui ,  suivant  lui ,  en- 
veloppe toujours  rembrjbn  sur  toute 
sa  surface.  Le  liquide  «on  tenu  dans  ce 
sac  a  été  aussi  appelé  mt^cUage  péri'» 
spcrmalique, 

PÉRISPERME,  s.  m.,  perisper^ 
mumj  albumens  KernsubsHuu  ,Sa~ 
menweisêy  Kernmasse^  Samenkern 
(alL)  (v$^i,  autpur ,  «nrcpfia,  graine). 
Nom  donné  par  Richard  à  l'enveloppe 
propre  de  la  graine,  que  depub  il  a 
appielée  épisperme  ;  par  Jussieu  à 
une  masse  de  tissu  cellulaire  (  albu" 
mfin ,  Grew ,  endosperme  ,  Richard , 
medulla  seminis  y  Junge,  pioûentq 
seminalit ,  Gleichen  ,  secundina  ex^ 
HnuA^  Malpigbi)  qui  accompagne 
l'embryoa  végétal ,  n'a  aucune  con— 

tiouiié  4e  vwseanx  oa  de  tisin  »vce 


1 


a4o  PÉRI 

lui,  et,  pendant  la  genninatioti ^ 
fournit  aux  cotylédon  s,  pour  la  nour- 
riture de  la  jeune  plante ,  la  sub- 
•tance  orf|;anîsée  dont  ses  cellules 
sont  remplies. 

PÉAISPERMé ,  ad). ,  penspirma- 
tus.  Se  dit  d'une  amande  ou  d'une 

«raine   qui   est   munie  d'un    péri- 
brme. 

PÉRISPERMIQinS  ,  adj.  ^perisper» 
micus.  Epitbèle  donnée  par  L.-C.  Ri- 
chard à  Vembryon  qui  n'a  pas  de  pé- 
risperme  ,  el  qui  est  recouvert  immé- 
diatement de  ses  enveloppes  ;  par 
Jussieuy  au  contraire,  à  celui  qui 
est  muni  d'un  périsperme.  Cette 
différence  tient  à  celle  du  sens  atta- 
ché par  ces  deux  botanistes  au  mot 
périsperme,  R.  Brown  appelle  le  péri- 
sperme  membrane  pirispermiaue , 
3uand  il  est  réduit  k  la  condition 
'une  simple  lame. 
KBISPOAANGE ,  s.  m.  (fripi ,  au- 
tour j  ffirdptt  ,  semence  ,  dtT/iêov  9  vase). 
Nom  donné  par  Hedwig  à  la  mem- 
brane qui  enveloppe  et  cache  les 
oorpuscules  reproducteurs  des  fougè- 
res. 

PÉRISPORE ,  s.  m. ,  perUporium. 
(iripi,  autour,  Ofcofa^  graine).  L.-G. 
Richard  et  Persoon  appellent  ainsi 
les  filets  qui  entourent  la  graine  des 
Cjpéracées.  Hedwig  et  quelques  au- 
tres botanistes  .ont  substitué  ce  terme  . 
à  celui  de  péricarpe,  dans  les  plantes 
cryptogames. 

PÉRISPORIÉg ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
PerisporiL  Nom  donné  par  Pries  à 
une  tribu  de  la  classe  des  Gastéro- 
roycètes ,  qui  a  pour  type  le  genre 
PerUporium* 

PÉRISTACHYON ,  s.  m.yperlsîU'' 
chjrum  (irtpt,  autour,  vra^vç,  épi  )• 
Nom  donne  par  G. -6.  Panzer  A  l'en- 
veloppe extérieure  [ffhime,  lépicène) 
des  fleurs ,  dans  les  Graminées. 

PÉRISTABIINÉ ,  adj.,  peristemù^ 
nu  (  ircpi ,  autour ,  «Tr^tuv ,  étamine). 
Epithète   donnée    par  Jussieu  aux 


PÉRt 

plantes  dicotylédones  apétales  à  éta- 
mines  périgynes^  dont  il  fait  une 
classe. 

PéRISTAimiIE ,  s.  r.,  peristanu- 
nia.  Desvaux  nomme  ainsi  la  classe 
de  la  méthode  de  Jussieu  qui  ren- 
ferme les  plantes  dicotylédones  apé- 
tales à  étamines  périgynes. 

PÉR15TELLÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Péris telleœ  (ircpl,  autour,  orcÙft» , 
babiller  )•  Nom  donné  par  Orbigny 
et  Eichwald  à  une  famille  de  l'ordre 
des  CSéphalopodes  Siphonifères ,  com- 
prenant ceux  dont  le  test  se  compose 
d'un  noyau  divisé  en  loges ,  et  d  une 
enveloppe  formée  d'un  réseau  pré- 
sumé analogue  k  celui  du  rudiment 
testacé  des^seiches. 

PÉRISTÉRES, s. m.  pi.,  Peristeres 

ini^tartùfiL ,  pigeon).  'Nom donné  par 
^uméril  à  une  famille  de  Tordre  des 
Oiseaux  Gallinacés ,  qui  se  compose 
du  genre  Coluniha* 

I^ÉRISTÉTHION ,  s.  lu. ,  perisie- 
îhïum  (  ircpi ,  autour  ,  orriOo; ,  poi- 
trine )•  Kir^  nomtne  ain|j  la  pièce 
antérieure  oe  la  médipoitrine ,  celle 
qui  est  placée  entre  les  bras  et  les 
pattes  moyennes. 

PÉRISTOLÉS,  adj.  et  s.  m.  pK, 
Peristolaia  (  iripl ,  autour ,  «toX^t  , 
habillement).  Nom  donné  par  Menke 
À  une  famille  de  Céphalopodes ,  qui 
correspond  exactement  aux  péristellés 
d'Orbîgny. 

PÉRISTOHE,  s.  m.,  pertstoma 
(  iripc ,  autour ,  orôpa ,  bouche  ) . 
Garniture  simple  ou  double  de  pe- 
tites lanières  rangées  circulairement, 
àui  borde  le  plus  souvent  l'orifice  de 
lurne  des  mousses,  après  la  chute 
de  la  coiffe  et  de  l'opercule.  Quel- 
ques conchyliologistes  donnent  le 
même  nom  ,  d'après  Drapamaud  . 
à  toute  l'épaisseur  d'une  coquille  uni- 
valve,  prisé  à  l'endroit  de  son  ouver- 
ture. Pour  Robineau-I)esvoidy ,  pé^ 
rlstome  eèif  dans  les  insectes  myo- 
daires ,  une  cavité  de  la  région  infé- 


P£RI 

rienre  de  la  tête  •  où  la  base  de  .la 
trompe  et  la  plupart  *de  ses  muscles 
prennent  leur  attache,  et  oii  la  trompe 
se  retire  ordinairement  pendant  le 
lepos. 
PÉmSTOMÉ,  adj.,  pcristomus  ; 

3111  est  muni  d'un  périsinme/  Bridel 
onne   ce   nom   à     quatre   ordres , 
dans  sa  classification  des  Mousses. 

PÉRISTOMIENS ,  adj.  et  s.  m.pl.^ 
Peristomida.  Nom  donné  par  La* 
marck  à  une  famille  de  Tordre  des 
Mollusques  Trachélipodes ,  par  La^ 
treille  à  une  famille  de  celui  des  Gas- 
téropodes  Pectinibrancbes ,  compre- 
nant des  mollusques  qui  ont  les  bords 
de  Touverture  de  leur  coquille  entiè- 
rement continus. 

PÉUSTOnaQCE,  adj.^  peristo- 
micus,  Epithéte  donnée  par  A.  Ri- 
chard à  V insertion  des  étamines , 
rnd  elle  se  fait  à  Torifiâ^du  tube 
calice  (ex.  SanguLsorbées)  ;  par 
Mirbely  an  nectaire  y  lorsqu'il  s'étend 
comme  un  enduit  sur  le  réceptacle , 
jusqu'^  la  ligne  d'insertion  des  éUk^ 
mines  {ex.  Rosacées), 

PÉBISTYLIQUE ,  adj.,  peristy^» 
licus  (iriDt  y  autour^  arv^ç^  style  ). 
Se  dit  de  Vinsertion  'des  étamines 
quand ,  l'oyaire  ^tant  complètement 
infère  y  elles  sont  insérées  entre  lui 
et  le  calice ,  et  plus  qa  moins  adhé« 
rentes  avec  son  sommet. 

P^RISYPHE,  s.  m.,  perisjphe 
(irf^cy  autour,  ffva^cpoo),  arrondir). 
Nom  donné  par  Desvaux  au  péri- 
chése  deç  Mousses. 

PÉR1SYSPHE.  Fo/ez  Pemsyphb. 
f  PÉRITHÉCIONy  s.  m.,  perithe- 
cuim  ;  peritecio  (  it.  )  (  rripi ,  autour , 
Hrny  boîte).  Nom  donné  par  Per* 
sôoQ  à  l'enveloppe  des  corpuscules- 
reproducteurs  dans  les  Pjrénomjcè- 
tes  ;  par  Ëschweiler  à  l'enveloppe  du 
noyau  ou  nucleus  de  la  fructification 
des  Lichens. 

PÉRmiÈME,   a.  m.,  peritrema 
(îTipt,  autour,  TpîfMt,  trou )!  petite 
IT. 


PERL  a4i 

pièce ,  souvent  cornée ,  qui  entoure 
l'ouverture  stîgmatique  perce'e  le 
long  du  bord  antérieur  de  l'épister- 
num^^  quelquefois  du  sternum,  et 
même  à  la  partie  supérieure  du  corps, 
chez  lés  Insectes  Hexapodes. 

PÉIUTROPE  ,  adj.  ,  '  perîtropus 
(«cpî,  autour,  rpcTro),  tourner).  Epi- 
théte donnée  par  L.-G.  Richard  aux 
graines  qui  se  dirigent  de  l'axe  du 
fruit  vers  les  côtés  du  péricarpe. 

PERLAIRE  ySkd].,,  perlarius  {perla, 
perle)  ;  qui  a  l'éclat  nacré.  Ex.  Stig" 
inite  perlaire. 

PERLAJDRES^  adj.  et  s.  m*  pi., 
Perlaria.  Nom  donné  par  Goldfuss , 
Ficinus  et  Garus  à  une  famille  de 
l'ordre  -des  Insectes  Névroptères , 
qui  a  pour  type  le  genre  Perla. 

PERLE  9  s.  f . ,  margarita.  Corps 
cotnposé  de  couches  concentriques  , 
nombreuses  et  serrées ,  de  la  matière 
nacrée  qui  constitue  une  partie  plus 
ou  moins  considérable  de  la  substance 
de  certaines  coquilles  univalves  (  ex. 
Meleagrina  margaritiferor)  ou  bi- 
valves (  ex«  Unio  mdrgaritifera).  Les 
perles  paraissent  être  constamment  le 

{irodûit  accidentel  d'une  maladie  de 
'animal  ou  de  sa  coquille. 

PERLÉ,  adj. ,  perlatus  ,  perla^ 
rius ,  gemmatus ,  gemmulaius ,  mar" 
garitariur,  margaritaceus  ^  marga» 
ritatus,  mar gariti férus.  Se  dit  :  i**  en 
minéralogie ,  de  Véclat ,  quand  il 
tiré  sur  le  luisant  argentin  de  la  perle 
(  ex.  Spath  perlé  y  où  Fer  carbonate 
cristallisé  et  nacré);  2°  en  botanique, 
âe  fouilles  qui  sont  relevées  de  pe- 
tites éminences  arrondies  et  fermes 
(  ex.  Aloe  margaritifora  ) ,  à'expan^ 
^ons  de  lichens  dont  les  bords  sont 
^rnis  de  tubercules  arrondis  et  fnri- 
neux  qu  on  a  compares  a  une  nro- 
derie  de  petites  perles  ,  et  déplantes 
dont  les  fleurS  blanches  sont  dispo- 
sées en  petites  grappes  objongucs  (ex. 
Dartus  pcrlarius)  ;  3°  en  zoologie  , 
de  corpsi  qui  sont  d'un  gris  de  perle 

l6 


À 


f' 


a4a  P£BK 

(  ex.  Campaa  margaritaria  ,  Ta^ 
nia  perlata)  ,  marqués  de  taches  d'urt 
blanc  éclatant  (ex.  Coluber  marga^ 
ritaceus  ,  Buccd  margarhatus  , 
Epfydra  margaritata) ,  mi  parsemés 
de  granulations  arrondies  qui  res- 
semblent plus  OU' moins  k  des  perles 
(  ex.  Buccihum  gemmulatum ,  Trox 
gemmalus^  Echlnus  margaritaceus  ), 
£ufo  margarilifer ,  Brackycerus 
gemm'osus ,  Brachj-certis  gernmatus. 

PERLIDES,  adject.  et  s.  m.  pi.  , 
Perlides*  Nom,  donné  par  Guvîer, 
Latreillc  et  Eicbiyald  à  une  tribu  de 
la  famille  des  Névroptères  plani- 
pennc^  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Ferla. 

PËliLIER)  «dj-v  perlarnuf;  qui 
fournit  des  perles. On  nomme  mouler 
er Hères  les  coquilles  bifalyes  dans 
'intérieur  desquelles  se  tfpurent  des 
perles. 

PERLtJRE,  subst.  r.  Ce  nom  e$i 
donné  aux  rugosités  qui  couvrent 
quelquefois  le  bois  nud  des  cerfs. 

PSR1U4IVENT,  adj.  ,  permanensZ 
Se  dit  d*un  gaz  qui  conserve  l'état 
«éri forme  à  toutes,  les  températures 
et  sous  toutes  les  pressions. 

PERMÉABILITÉ,  s.  f.  ,  pérmea^ 
hilitas  )  Durckdringlkhkeit  (ail.) 
(  per,  à  travers  9  meo  ^  passer }.  Pro- 
priété qu'ont  certains  corpB  d'en  lais- 
ser passer  d'autres  à  travers  \t&  pores 
dont  ils  sont  garnis. 

PERMÉABLE  ,  adj.  ,  p^rmeM^ 
lis  ;  durchdringbar  (ail,)  ;  qui  jouit 
de  la  perméabilité. 

PERMUTÉ,  adject.,  pétmutatus. 
CandoUc  donne  cette  épitbète  atix 
fleurs  dans  lesquelles  l'avortcment 
des  organes  sexuels  détefmine  uii 
changement  notable  dans  la  forme  ou 
les  dimensions  des  tégu mens  floraux. 
£x.  Boule  de  neige» 

PERNITREUX,  adj/,  pernitrosus. 
V acide  pemitreUx  n'est  regardé  par 
Bei  seliofl  qvç  comme  qn  simple  mé^ 


PERP 

langé.  Voyez  JNfiTMux  ul  BTtTftoso-* 

NlTRIQUIS.       * 

PEIIOCIDtON ,  S.  itt. ,  peroeidùun* 
Nom  donné  par  Ne cker  à  rînvolucre 
qui  entoure  la  basé  du  froît  des 
moussas. 

PÉROPISÈAfiS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Peropteres  {  mripôç ,  estropié ,  «rrlfnv, 
aile).  Nom  donné {)9r  Duinér.-l  à  une 
famille  de  l'ordre  des  Poissons  osseux 
Holobrancbes,  comprenant  ceux  qui, 
privés  de  ca topes  /manquent  des  au- 
tres^ nageoires  en  tout  un  en  partie. 

PÉROPTÉRYGIEj^S,  adj.  et  S.  m. 
pi. ,  Péropterjrgii  (Tripo;,  estropié, 
iTTMtJyf ,  naçeoirc).  Nom  donné  par 
Goldfuss ,  Ficinus  et  CaHis  à  un  ordre 
de  la  classe  des  Poissons  ,  compre- 
nant ceux  qui  n'ont  point  de  Ca- 
topes. 

ï*ERia|DE,  s.  m; ,  peroxyJtan. 
Gombiniuson  d'un  corps  simple  avec 
la  f>ïu8  grande  proportion  d  ozigène 
qu'il  puisse  absorber. 

PBROtIDÉ,  Vii\cct,, peroxydattu. 
Se  dit  d'un  métal  ou  oe  tout  autre 
corps  simple  qui  est  à  Tétat  de 
peroxide. 

PfiRPE\DICtJLAinE  I  adj. ,  per-^ 
pendimlaris  ;  schetUlrecht  ,  senk^ 
recht^  lotkrecht  (aîl.);  perpendico- 
lare  [h,).  Si  dit  de  toutes  les  parties 
dont  la  direétîon  est  vertkale,  c*est- 
i-dire  coupe  à  angle  droit  celle  de 
l'horizon  ,  comme  la  racine  du  Dau* 
eus  Carotta^  du  celle  de  Porgane  qni 
la  supporte  ,  comme  les  poils  du 
Crépis  fœtida.  En  parlnnt  des  ra- 
cmcs,  ce  terme  est  s^nonjrme  à^pi^ 

PERPEÎf WCULARITÉ  ,  subst.  f., 
perpendicularitas.  Propriété  de  dé- 
crire une  ligne  plus  ou  moins  verti- 
cale, c'est-à-dire  coupant  à  angle 
dfoit  le  plan  de  l'horizon. 

fEHPqoSPDORÉ,  adj.  .perphos- 
phoralus;  qui  contient  la  plus  grande 
proportion  possible  de   phosphore , 

comme  le  gM  h^drofènc  pctffhof^ 


»SÉS 

phàréj  déMaTert  en  178S  parOin- 
flcitibre« 

phaphorosûs,  Berâelius  fait  remar- 
quer qve  ce  som  serait  préférable  à 
celui  Q^acîde  bjpophospHoTeux. 
.  PERRUQUE^  8.  f.  ^  capiUàium. 
Persoon  appMlc  ainsi  nn  assemblage 
de  poik  on  de  filamens  très-menûs 
auxquels  adhèrent  les  graines  des 
champignons  angiocarpicns. 

KRSAQCES  ,  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Percoides.  Vota  donné  par  Gavier  et 
Latreille'à  une  tribu  ou  famille  de 
Poissons ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Perça,  . 

PBRftlSTAiyTy  adj,  ,  persbtèns  , 
perenhu;  bleibend  (ail.);  dureuok 
(«t.).  On  employé  ce  terme  :  i^  En 
minéralogie ,  pour  désigner  une  va- 
riélé    de    chaux    carbonatée    dans 
laquelle  certaines  faces  se  trouvent 
couples 'por  les  faces  voisines,  de 
manière  qu'elles  conservent  le  itiême 
nombre  de  côtés  et  les  mêmes  nnglcs 
qu'elles  auraient  eu  sans  cela',  excepté 
que  ces  angles  ont  d'autres  positions 
respectives.  2^  En  botanique ,  per^ 
sistanl  se  dit  detotit  organe  dont  la 
durée  se  prolonge  au-delà  de  l'époque 
qui  semble  fixée  pour  te  ebuîe  ;  de 
vàrète  du  Secaie  cenale  ;•  du  calice 
qui  subsiste  après  la  floraison  (ex. 
LMées)'i  des  cloisons  qui  se  niain- 
ticunént  en  place  après  ta  chute  des 
valves  (  ex.  Crucifères)  ;  âcs feuilles 
qui  restent  en  place  plus  d'une  année 
révolue  (ex.  Buxus  sèmj>erifirens)\ 
du  nectaire  qui  persiste  encore  après 
la  maturité  du  fruit  (ex.  Cobœascah" 
tlensy;  de  la  pannexteme  des  drupes 
du  Cotos  nucifera;  du  placentaire 

2 ni  i^e  se  divise  pas  à  l'époque  de  la 
ébiscence  et  subsiste  dans  son  inté- 
grité (  ex.  Pàlemonium  )  ;  de"  là 
tpathe  qui  accompagne  le  fruit  dans 
•a  maturité  (  ex .  Arum  )  ;  des  stipules 

Sii  ae  soutiennent  apré  la  chute  des 
liilhBS  (ex.  Om9hbi$ pubtsctns) \ 


PERT  «45 

do  sifle  qui  ne  tpmbe  péa  après  la 
fécondation  (ex.  Anémone  Puisa*' 
iiila  ).  3?  En  zoologie ,  Kirby  donne 
cette  épifhète  aux  pattes  que  riosecte 
conserve  dans  tons  le9  états  par  les- 
quels  il  pa^se.  • 

PBBSOffeÉ,'  adj. ,  persowHus^  ka^ 
patus  ;  masekerato  (it,)  {persena^ 
masque).  Se  dit ,  en  l^otanique^  d^nde 
corolle  monopétale  irréguliere  et  bi- 
labiée ,  dont  les  déux'lèvres  «ont  clOMs 
par  le  «'eiifleftient  intéritnr  de  la 
gorgj^  de  manière  à  représenter 
gros^ffement  un  masque  on  le  mufle 
d'un  animal  (ex.  Antirrhxnum  ma^ 
jué  )  /  Ujfrctium  personmta  est  aînaî 
nommé  parce  que  ses  larges  fenUlea 
servaient  autrefois  ft  faire  des  mieia*- 
ques  ;  le  Sus  hrptùius ,  parce  qu'il 
porte  tin  '  gros  ttibefcule  nad  ntc 
chaque  joue. 

PEhSONÉEsV  âdj.  et  s.  f.  pi.  , 
Personatœ,  Nnm  donné  par  Tourna 
fort  II  une  classe  de  plantes,  eompré^ 
t)ont  celles  qui  ont  >la  coNHIè  per- 
'sonée,  et  par  Linné  à  une  famille 
généralement  connue  auj<Hml%i|î 
sous  celui  de  Scrofularinées. 

VBMIILFtRE  ,  s.  m. ,  persulphu- 
retum.  Combinaison  d'un  eorps  simple 
avec  la  plus  grande  proportion  de 
soufre  qu'il  puisse  absoilier.    * 

FBlITCJnBATION  9  s.  f . ,  perîm^ 
bativ.  Les  astronomes  appellent  aioal 
des  irrégularités  dans  le'mouveliftmt 
de  rotation  des  planètes ,  non  dana  aa 
vitesse,  mais  dans  la  direction  def  l'axé 
autour  duquel  il  s'exerce,  qui  sortf  te 
résultat  de  la  forme  irréguliere  de  eei 
planètes  et  de  leur  défaut  dliomogé-* 
néité  ,  circonstances  en  raison  <m- 
quelles  ratiraction  exercée' aur  ellet 
p$r  le  Soleil  ne  passepas  bonstdmnilnit 
parleur  centre  de  gra  vite  dans  VôlitM 
les  positions  diverses  qu^eltea  pfétw 
beut  relativement  &  cet  aètfe.  Bv 
physique,  on  donne  lemèa^e  nom  enrit 
mouvemens  que  l*afgdfll«  ahnAAtél 
éprouve  tous  \ks  j^iv  ir  FeH  <Hi  *ft 


«$4  PESA 

Voneft  da  mérîdiea  magnétiqQéf 
qqâpd  ils  sont  brusques  et  en  appa- 
rence accidentels. 

PEBTIIS,  ad].,  pertusus';  durch^ 
stossen  (ail.)  (pertundoy  percer). 
Se  dit  desfeiulles  qui  sont  percées  de 
trous  IVK^  et  distribués  irrégulière» 
XUoaU  £x.  Dracuniium  pertustwt» 
Voyez^  FiWKTaé» 

PEfiUIFJÈIlEy  adj.  ,  pcruijerus  ; 
qui  produit  la  substance  appelée 
Baume  da  Pérou^  Ex.  Mjr^xy-lum 

PÉAULE  y  snbst. (. ,  penJKr'Nom 
donné  par  L.^'C.  Richard  à  une  sorte 
de  sac  formé  par  les.  bases  prolongées 
«i  soudées  de  deux,  des  lanières  du 
périgone.  de  certaines  Orchidées  ;  par 
Wirbel  et  J.-G.  Zuccbarîni.aux  enve-. 
loppea  des  bourgeons  des  .arbres  de 
nos  climats ,  qui  doivent  naissance  à 
des  feuilles  aTortées  {ex.,Daphne)y  à 
des  }>ases  de  pélioles  (ex.  JugUins).^ 
on  à  des  stipules  (  ex.  Cùrpùius)» 

PÉBULÉ5  adject. ,  perulaius.  Epi- 
thète  donnée  par  Mirbel  aux  boulons 
qui  sont  munis  xl'une  pcrulck  Ex* 
Seringa  vulgaris. 

P£8AK!( ,  gravis  ;  ^v;  ;  scbwer 
(aU.);  heavy  (angl.);  graine  (jt.). 
&  dit  de. tout  corps. qui ,  abandonné 
à  lui-même  y  tombe  aussitôt  sur  la 
snrface  du  globe  terrestre ,  et  qui , 
mémo  lorsqu'il  est  soutenu  par  quel- 

Ï« [obstacle^  exprime  encore  sa  ten- 
ace à  tomber  par  la  pression  qu'il 
«xerœ  Contre  cet  obstacle ,  c'est^à- 
dira  par  son  poids.  Le  spath  pesant^ 
lÛAsi  appelé  à  caose  de  sa  pesanteur , 
ost  la  baryte  sulfatée. 

P£â>ANXEI}A,  s.  f.,  gravitas;  pa^ 
fArM\  Schwers  (ail.)  ;  heavjnes^ 
(aagL);  gravezza  (it.  ).  Tendance 
de  tooa  les  corps  à  tomber  vers  le 
omlcc  de  la  terre  ;  cause  iucon-p- 
900  de  cette  tendance;  £orce  élé— ' 
Vientaire  qui  sollicite  chacune  des 
ynrcelles  de  ia .matière  ,  et  s'exerce  f 
fn  .diMp^  lieu  de^  la  terre  f  pçrpen--^ 


PÉTA 

dttinlairement  4  la  rarbee  dea  eattt 
tranquilles ,  de  sorte  qne ,  celte  snr- 
face  suivant  partout  la  convexité  dn 
globe  y  ia  direction  de  la  pesanteor, 
qui  s'incline  avec  elle  j  doit  être  dif- 
férente d'un  lieu  à  un  autre.  X«a  pe- 
santeur agit  également  sur  touties  les 
molécule^ ,  quelle  que  soit  leur  cont* 
position,  et  le  mouvement  qu'elle  im- 
prime aux  corps  libres  est  uniforme-» 
ment  accéléré. 

PÉTALE ,  peiaiumj  BtumenhiaU, 
Krohenblati  (ail.);  petalo  (it.).  On 
appelle  ainsi  chacune  des  pièces'  dont 
une  corolle  poljpétale  est  composée , 
quand  elles  sont  absolument  distinctes 
les  unes  des  autr^ ,  et  libres  de.toute 
adhérence  à  la  base, 

PÉTALE,  adj.,  petalatus.  On  donne 
cette  épithëte,  d'après  L.-C.  Richard, 
aux  fleuirs  ayant  un  ou  plusieurs  pé- 
tales ,  c'est-à-dire  une  corolle. 

PÉTALIFORIIE ,  adj. ,  petalifor- 
mis  (petaiumy  pétale,  forma,  forme); 
qui  «  la  forme  d'un  péule,  c'est-à- 
dire  qui  est  large,  mince,  aouple  et 
coloré,  comme  le  calice  de  VAquilegia 
vulgarisj  les  fileU  des  étamines  du 
Maranta  arunainacea ,  le  nectaire  du 
Tilia  albâ,  le  périanihe  de  VLcta, 
)a  spathe  du  Colla  œthiopica,  le 
stigmate  de  VIris  ,  hstfiedeViris. 

PÉTAUN^  adj.  ,  petaliAus  ;  qui 
appartient  aux  pétales.  Desvaux 
nomme  nectaire  péialin  celui  qui  est 
situé  sur  les  pétales. 
,  PÉTALOGÉaEB ,  adj .  et  s.  m.  pl.> 
Petalocerata  (  nixaXw,  feuille,  lecpocc, 
corne).  Nom  donné  par  Duméril  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Coléoptè- 
res^ comprenant  cçux  qui  ont  les 
antennes  en  masse  reuîlletée  a  l'ex- 
trémité. 

PÉTALODÉ ,  adj. ,  petalo Jeus  ( »«- 
toXoy  ,  pétale ,  cl^oc  ,  ressemblance  ). 
Epithèle  donnée  par  G.  AUman  aux 
plantes  qui  sont  pourvues  de  pétales; 
par  €anaolle  aux  fleurs  qui  doublent 
ptfr  le  développement  ^mple  en  pé- 


tiles  dtftoofoa  de  qael(|1M8  Uns  des 
orgMoes  floianx,  par  exemple  de» 
kraetées  (ex«  Hortensia  ) ,  du  calice 
f  ex.  Primûia),  des  étamînés,  dont  le 
filet  se  dilate  et  Tantliére  avorte  (  ex. 
Clématidéei  )  ^  des  étamines  dont  le 
filet^  reste  intact  et  la  bourse  antlië<» 
riqne  se  déyeloppe  en  pétale  (ex. 
Renoncidacées)  ,  des  étamines  alté- 
rées, de  Tune  et  de  l'autre  manière 
(ex.  jiqmiegia  vulgarts) ;  des  car* 
pelles  (  ex.  uénemone  nemorosa  ). 

PÉTALOIDE  y  adj. ,  petaloideus  ; 
IronenhlattàhrUichi^Xa.)  (TrÎTO^ov,  pé« 
taleyu^oc  f  ressemblance)';  qui  a  de  la 
ressemblance  avec  lespétales  ou  avec  la 
corolle,  sous  le  rapport  de  la  structure, 
du  tÎ8sux>a  de  la  couleur ,.  <iomme  le 
calice  du  TkaUctrum  pelalçideùm, 
le  périanthe  AtYHemerocalUs  fid^a , 
la  spathe  du  Colla  astKiopica. 

PÉTALOUANIE ,  s.  f . ,  petaloma^ 
nia  (iriToXoy ,  pétale  y  fMcvta ,  folie  )• 
Quelques  botanistes  ont  employé. ce 
nom  pour,  désigner  la  tendance  de 
certaines  parties  de  la  fleur  à  prendre 
l'aspect  et  la  consistance  d'une  co- 
rolle. 

PÉTALOPO0ES  9  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Petalopoda  (TrrraXôv,  pétale  y  iroOc-^. 
pied).  Nom  donné  par  Schweigger  et 
Èichwald  à  une  famille  de  ^pophy  tes  y 
comprenant  ceux  dont  le  corps bomo* 

gène  émet  des  tubes  pandlâes,  mem^ 
raneux  et  cbarnifs. 

PÉTALOSOMESy  adL  et  s.  m*  pi.» 
PeUUoiomaia  (irltflûyoy,  Teuille^  96fA« , 
eorps  ).  Nom  donné  par  Duméril  \ 
une  famille  de  Tordre  des  Poissons 
osseux  bolobrancbes  9  comprenant 
ceux  qui  ont  le  corps  mince  et  àlongé 
en  forme  de  lame* 

PÉTALOSTÉMOIVK  ;  adj.  et  s.  f. 
pi.',  P^etatoslemones  (irira^v,  feuille, 
oT^poiy  ,  étamine).  Nom  dhiné  par 
Gleditscbjet  Mœncb  à  une  classe  de 
plantes ,  comprenant  celles  dont  les 
.^étaminèt  s'inArentsûr   la  corolle*' 


PÉTt  a49 

(j.  AUman  a  employé  ce  ferme  dans 
le  même  sens. 

PÉTASOPHOVIS ,  ad].,  petaso^ 
phorus,  (  irJTflffoc ,  cbapeau ,  f cp»/  por- 
ter) ;  «li  A  la  forme  d'un  cliApeaii 
(ex*.  Phorcynia  petaseUû)^  et  qui 
porte  un  cbapeau'.  consistant ,  aoît'en 
une  large  toufie  de  plumes  de  cbaque 
«âté  du  cou  (  ex.  Trochilus  petass^ 
phorus  ) ,  soit  en  des  tacbés  qui  s'a— 
longent  derrière  les  yeux  (  ex.  Or<^ 
nismjrapetfuopkora  )  • 

PÉTECflUX,  adject. ,  petechialis; 
qui  ressemble  à  dés  pétéebief,  comme 
la  Cjrtherea  petechialis  ^  qui  est  se» 
mée  de  tacbes  ponctiformes  rouces, 
ou  la  Oorgonia  petechùutns ,  doot 
les  oscùles  sont  ronges. 

PÉTIOLÀGÉ,  adject. ,  peiioUtceus 
(petiolus ,^tïo\e).  Épitbète donnée 
par  Gandolie  «axhour^iBensj  ionque 
les  bases  des  pétioles,  dilatées  en  ^\U 
les,  forment  l'entourage  de  la  jeo&o 
pousse.  Ex.  Jugions  regia* 

PÉTIOLAIRE  9  adject.,  peiiolaris; 
blatuUelslandig  (ail.)  ;  picciuoiare 
(it.)  (petiolusj  pétidle).  Se  dit  de» 
piarlies  qui  croissent  sur  le  pétiole 
f  comme  les  épines  du  CfumuurQps 
numills ,  les  fleurs  de  V Hibiscus  mûs- 
ehatusy  les  glandes  du  f^iburnum 
OpUbis),  ou  aux  environs  (comme 
les  stipules  des  Rosa,  qui  aâbèrent  à 
la  fois  au  pétiole  et  à  la  tige).  On 
donne  aussi  cette  épitbète  aux  vrilles 
qui  consistent  en  des  pélioles  prolon- 

Jés  (  ex.  Pisum  ).  Enfin  ,  die  sert  à 
ésignei-dés  plantes  qui  ont  les  feoiW 
les  pétioiées  (ex.  Solidàgopetiolaris)^ 
ou  munies  de  trèi-longs  pétioles,  soit 
eaùlinàires  (  ex.  Ptrsea  petioiarls  ) , 
soit  radieaux  (ex.  Ranunculus peîio^ 

Uris).  -       . 

PÉnOLATlON^  s.'f.,  pètiolaiio 
{petiolusj  péUole).  Etot  dès  feuillet 
qui  sont  pourvues  d'un  pétiole. 

PÉTIMiE  ,  s.  ia.ypetMus  ;  BiûH^ 
sfiêt  (  ail.  )  ;  pieciuedo  Çit.  ).  Es|j*ce 
àé  support  situé  i  hbwe  jkb  feuiltor 


»46  PÉTl 

qui  en  soutieBila  partie  plana  »  et  q^{ 
est  formé  par  des  fibrea  séparées  4< 
la  ti^,  mai^  non  eneore  épanouies. 
Kîrbj  donne  ce  .nom  à  la  partie 
ëtioît%  par  laquelle  rabdomeu  de 
quelques  Hjménoptërea  est  uni  aiec 
le  tronc, 

pâlXOLÉy  adj.,  petioUuus;  ge-p 
sû^  (M,)ipicçiuolato  (it.)  {peÛ9tu4^ 
pétiole);  qui  est  muuî  d'un  pétiole > 
eofl(uneie»yêiii//ej  itV^rctoUspeiUk^ 
iota  et  du  Paniçum  p^ùolaium  y\ti$ 
optylédona  de  y^souIusHipp^ea^tU-' 
Jiiwii  rabdomen  de  Vlchneumonpe^ 
twhùu  è|  de  U  Léucêpjis  pelialata, 
Qn  domie  eette  épitbète  à.  la  eelitUê 
cnhitale  de  l'aile  dies  inseetes ,  quand 
ielle  est  produite  par  la  bifuroation 
inftriaure  d'une  nervure  transversale 

r'  rcsacrohla  è  un  Y  renversé  (x) , 
sorte  qu'elle  paratt   suroiontée 
d'âne  lige  ou  d*un  pétiel?. 

VéfiWÙkXHf  adject. , petioleanus 
Çpetiolus  y  pétiole).  6e  dit  d'organei 
qui  sont  due  i  la  dégénérescence  du 
pétiole  i  des  épines  provenant'  de  la 
métamorpbose'd'un  pétiole  (ex.  Mi" 
mosa  verdciHata  )  ;  des  ftuilles  qui 
sont  dan»  le  même  cas  (  ex.  Mimosa 
sttaf^eolens^  ;  des  pêruUs  provenant 
de  pétioles  élargis  et  avortés  (  ex.Ju-' 
guins)  ;  des  vrilles  prodvrtes  par  des 
pétioles  (ex.  Funmria  vesieària). 

P£TI0LlJ]LAniE,a3j. , peiioluiaris 
{p^tiotus,  pétiole).  Épitbète  donnée 
aux  stipules  qui  appartiennent  à  des 
feuilles  composées ,  et  qui  nai5scnt  à 
la  base  4cs  folioles ,  sur  les  pélio- 
lules.  Ex.  Dolichos, 

PÉTIOLDLE  9  s.  m. ,  petiolulus  ; 
BUuistielchen  (ail.)  (petiolus ,  pé- 
tiole). Pétiole  particulier  de  chequsB 
foliole  dans  une  feuille  composée, 

mnOLÙLÈj  Adjeci^  y  fetioUdatus 
{petiolus^  péfiole).  Se  dit  d^une^o-f 
Uùle  qui  est  portée  sur  un  péiiolule. 

PJÊTIOLULEW,  adj. ,  petioluUsuê 
(oetiobu,  pétii»le)»  £e  dît  d'i|n« 


PÉTR 

plante  qui  a  des  pétioles  l(As4onfi» 
Ëx.  Potentilla  peiioluhsm» 

PÉTivéRÉra,  adj.  et  8.  U  pl.,^ 
Peiwerea.  Nom  donné  par  l^rtling 
à  une  tribu  de  fa  famille  des  pbjto- 
laecées ,  qui  a  pour  typa  la  genrn 
Pa/iVerût. 

PÉ'^IVÉBUCÉEftf  adj.  et  ».  f . 
pi.,  Petîi'eriacem.  Nom  donné  par 
Agardh,  Unk  et  Kontb  à  une  fa- 
mille de  plantm  y  qui  a  pour  type  le 
gepre  Pejii^êria. 

P^TRE,  adj. ,  petrosus,  fetrœus , 
iapidosus  [petra,  pierre).  Épitbète 
par  laquelle  on  désigne  les  plantes 
qui  naissent  dans  les  terrains  pierreux 
ou  sur  les  cailloux  épars  (ex.  Stella^ 
ria  petrœa  ) ,  et  les  insectes  qu'on 
trouvé  sur  les  pierres  (ex.  Pales  pe'^ 
trosa). 

PÉTBICÔLE,  adject. ,   petricobu 

i  petra,  pierre,  colo,  habiter).  Se  dit 
es  coquilles  qui  se  trouvent  constam- 
ment dans  des  pierres  pins  ou  moine 
dures,  que  leurs  animaux  percent. 
Ex.   Cerithàun   petricotam*    V^€M 

LmiOPHAGE. 

PÉTRIFICATION,  s.  f . ,  pétrifia 

caiio  ;  f^ersteinerung  (  aU.  )  (  petra  , 
pierre ,  Jio ,  être  ftiit  ).  Corps  qui  a  été 
changé  en  pierre,  qui  ne  présente 
plus  la  substance  ibôme  des  parties 
dont  il  était  composé-,  à  la  plaœ 
desquelles  on  observe  une  matière 
différente  de  la  gangi|e ,  représentant 
leur  structure  d'une  manière  très- 
fidèle.  , 

PÉTRIFIANT»  adj: ,  lapideseens ; 
verstèinernd  (ail.);  qui  convertit  en 
pierre ,  qui  produit  une  pétrificalioD* 
Matière  pétrifiante. 

PÉTROGNOSIE ,  subst  f . ,  pelro^ 
gnosia  (irrrpa,  pierre,  ^pt^atç^  con- 
naissance), dynonyme  inusité  d'oryc- 
tognosi^ 

PÉTROG^APSIQUE ,  adj. ,  petn^ 
gr.apkicus  (  Tritpop ,  pierre  |  7p«f»  t 
éci-ire  )^  Épitbète  4oimée  à  des  cartes 


PHAC 

oui  dono«ot  l'indicatioQ  des  rocbei 
dont  un  pays  est  formé. 

PÉTROMATOQXOSU: ,  s.  f. ,  pc 
tromaiognoJ'ia  («rtTpa,  pierre,  /xztoci 
recherche  y  'vit^viç  ^  coanaûsaucu). 
Sjponyme  d  orjctogoosie^  emplojtf 
par  G.  Fischer,  en  ijBaS, 

PKTEOBIYZIDES,  adj.  et  s.  m* 
pK  I  Petrqmjrzides,  Nom  donné  par 
Jlisso  à  une  famille  de  Tordre*  des 
poissons  Cfaondroplérygiens ,  qui  4 
pour  type  le  genre  Petromj^ion, 

PÉTROPHILE,  adj.  »  petrophUus 
(frttpff,  pierre,  f/>c6>,  aimer);  qui 
aime  les  endroits  pierreux.  Ex.  ^a- 
leriana  petropkila, 

PÉTIimiUCEUl,  adject* ,  f  ^rro- 
stliciosus.  Se  dit ,  en  géognosie, 
d'une  roche  dont  la  pâle  offre  quel- 
ques uns  des  caractères  du  j^etro*» 
silex  (ex.  MimoDfyrre  pétrosUic9ux\ 
ou  d'un, agglomérat  de  roches  réunies 
par  un  ciment  pétrosiliceux. (ex.  Ana* 
génile  péirosiÙceuse), 

PEUCCPANésSy  adj..  et  s.  f.  p). , 
Peucedaneœ,  Tribu  de  la  famillç  des 
Ombellifères ,  établie  par  Gandolle, 

3ui  t  .pour  type  le  ^enre  Peuce^ 
anum, 

PÉZIZÉES9  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Pezi" 
zeœ.  Section  de  la  tribu  des  Helvella- 
cées  I  établie  par  A.  Brongniart ,  et 
qui  a  pour  type  le  genre  Peziza, 

PÉZIZ0IDÉE9,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Pezizoidea.  Nom  donné  par  Persoon 
à  une  section  de  la  tribu  des  Helvel- 
loïdes^  quia  pour  type  le  genre Pe<^ 
ziza, 

PtfACIDUGÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Phacidiaceœ,  Nom  donné  par  Frîes  i 
un  ordre  de  la  classe  des  Pyrénomy- 
cètes ,  par  A.  Brongniart  à  une  tribu 
de  la  famille  des  Hypoxylées,  ayant 
pour  type  Jc^enre  Phacidium. 

VniCMDltSj  adj.  et  s.  m.  pi., 
Phacidien  Nom  donné  par  Fries  à 
une  tribu  de  l'ordre  des  Pyrénoroy- 
cètes  phacidiacés ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Phacidfum. 


PHAL  q47 

PHALAIVGn>£9 ,  adj.  et  s.  m.  pi. y 
Phalangidœ.  Nom  donné  par  La* 
niarck  et  Lcach  à  une  famille  de  la 
classe  des  Arachnides ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Phalangium, 

PUAIiANGIENS,  adj  cl  s.  m.  pi. , 
Phalangila,  Nom  donné  par  Lai r cille 
etCuvierà  une  famille  d  Arachnidess 
qui  a  pour  type  le  genre  Phalangîum, 

PHALANGIERS,  s.  m.  pi.  ,  Plia^ 
langista.  Nom  donné  par  J3lainville 
à  une  famille  de  la  sousr classe  des 
Mammifères  didélphes,  ayant  peur 
type  le  genre  Phalangisla. 

PHÂLANGIFOIUME  ,  adj.,  phaîan-- 
gifnrmisCphalanx,  phala ngc, ybr/wa, 
forme).  Épilhèle  donuce  par  Nées 
dJEsenbeck  aux  poils  Végétaux  qui 
SQUt  garnis  de  cloisons  transversales , 
avec  des  res^erremens  à  l'endroit  de 
ces  cloisons.  Ex.  Tradescantia  virgi'* 
nica, 

PHALANGISTES,  s.  m.  pi. ,  Pha- 
langistœ.  Nom  donné  par  Goldrussà 
une  famille  de,  l'ordre  des  Mammi- 
fères marsupiaux ,  Qui  a  pour  type  le 
genre  Phalangisla. 

PHALANGITE99  adj.  et  s.  m.  pi., 
Phalangita,  Goldfnss  ,  Eichwald  , 
Ficiiius  et  Garus  désignent  sous  ce 
nom  une  famille  d'Arachnides ,  ayant 
pour  type  le  genre  Phalangium, 

PHALAIUDÉE9,adj.  et  s.  f.  pi., 
Phalaridea.  Nom  donné  par  Link  et 
Kunth  à  une  >tribu  de  la  famille  des 
Graminées,  qui  a  pour  type  le  genre 
Phalarù» 

PHALARSIPHYTE ,  s.  m. ,  phalar- 
siphjrtum  (fxiarjl^  phalange,  apoïjv, 
mâle,  yjTov,  plante).  Nom  donné 
par  Necker  aux  plantes  dont  les  éta- 
mines  sont  réunies  par  les  filets  en 
plusieurs  paquets .  - 

PHALÉ^AGÉy  adj. ,  phalanaceus. 
Une' coquille  {jét^icula  phalœnacea) 
a  re^  ce  nom  parce  que  sa  forme 
"imite  celle  de  l'aile  d'une  petite  pha- 
lène. 

J?HAL£]liiPE8,  adj.  et  i.  m«  pi., 


a48  PHAN 

Phalanides.  Latnarck  appelle  ainsi 
une  famille  de  Tordre  des  Lépido- 
ptères nocturnes,  ayant  pour  type 
le  genre  Phalœna,         ,     . 

PHAIiÉNITES,  adj.  et  s.  m.  pi.  » 
Phalœnites.  N019  donné  par  Latreille, 
Goldfuss  j  Ëicbwald ,  Ficinus  et  Ga- 
rns  à  une  famille, de  Lépidoptères ^ 
qui  a  pour  type  le  genre  Phalœna* 

PIIALÉNOÏDE,  iià']>  y  phalasnoldes. 
Quelques  oiseaux  {ex.JIelias  pha-- 
Icenotdesy  Strix phalœiwïdes)  ont  été 
appelés  ainsi  parce  que  le  brun ,  le 
roux ,  le  faUvc  ^t  le  gris  sont  entre- 
mêlés en  zig-zag  dans  leur  plumage  « 
de  manière  à  former  un  enàembb  qui 
rappelle  un  peu  la  coûteur  des  ailes 
des  phalènes.  La  même  épilfaète  est 
donnée  à  des  insectes' (ex.  P^ckodà 
phaianoïdeSf  Hemerohusphalœnoïdes) 
parce  qu'ils  ont  quelque  ressemblance 
avec'  des  phalènes. 

PHALÉNOIDES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Phalœnoïdes  (  f)x>atva ,  pbalène,  giSoç , 
ressemblance).  Nom  donné  par  Mac- 
quart  à  un  groupe  de  la  famille  des 
Tipulaires ,  comprenant  celles  qui 
ressemblent  plus  ou  moins  à  des  Pha* 
lènes. 

phalloïde,  9iA\ect.f  phalloïdes  j 
phalloïdcus,  {tfoîùnç  ^  verge  ,  el^oc  ,' 
ressemblance)  ;  qui  ressemble  à  un 
membre  viril  ]  commçle  champignon 
appelé  Dictyophora  phalloïdea,  ott 
le  polypier  nommé  F'eretillum  phal^^ 
loïdes, 

PHALLOIDÉENS^adject.  et  s.  m. 
pi.  ,  Phalloïdei,  Nom  donné  par  Friés 
à  une  tribu  de  l'ordre  des  Gastcro- 
mycètes  angîogastres  ^  qui  a  pour 
type  le  genre  Phallus, 

PHALLOIDÉES,  adj.  et.  s.  f.  pi. , 
Plialloïdeœ.  Nom  donne  par  A.  Bron- 
gniart  à  uuc  section  de  la  tribu  des 
Clalliracces  ,  qui  a  pour. type  le  genre 
Phallus. 

PHA]%ÉRANTHE,  adjett. ,  phane- 
ranthus  (  yavjoèç ,  évident  ,  avôo; , 
ileUr)/Épîlhète  donnée  par  Wachen- 


vnks 

dorff  aux  plantes  dont  les  fleurs  sont 
manifestes. 

PHANÉBANTHÉRf  9  adj. ,  phane^ 
rantherus  ((fcntpoçf  évident ,  onBinpoç , 
anthère  ).  Dont  les  anthères  se  voyent 
au  dehors.  Ex.  Nonea  phanqrantbera. 

PHANÊROBIOTE^.adj.  et  s.  m.  ^ 
phanerobiotus  (  ^ avepoc  ,  évident , 
^ioç,  vie).  Quelques  physiciens  dé- 
signent sous  ce  nom  les  corps  chez 
lesquels  la  vie  est  apparente. 

PHANÉROBRANGHOIBES ,  adj. 
et  s.  m.  pi. ,  Phaherobranehoidea 
(^vtpoç,  jévident,  ^dc^ùc,  bran- 
chies ).  Nom  donné  par  Fltzinger  k 
une  famille  de  i^ptiles. 

PHANÉROGAAPES,  adj.  et  s;  m. 
pi. ,  Phanerocarpa  (  t^tpoç ,  évident, 
Ttapnoi ,  fruit  ).  Nom  donné  par 
Eschenhoitz  à  une  section  de  Tordre 
des  Acalèphes  discbphores ,  compre- 
nant ceux  à  travers  le  cpfpf  desquels 
on  aperçoit  les  corpuscules  reproduc- 
teurs. 

PHANÉROGOTYLÉDOIVES  ,  adj. 
etBubst.f.  pi. ,  Phanerocotyledoneœ 
(çavipôç,  apparent,  xotvX)}^wv,  coty- 
lédon). Section  du  règn'e  végétal, 
établie  par  Agardh  ^  qui  y  range  les 
plan  (es  dont  les  cotylédons  sont  kiciles 
à  apercevoir. 

PHAIVÉROGAME  ,  âdj; ,  phanero- 
gamus  ^  fenogamo ,  famrogamo  (ît.) 
(  fttvfpoc  9  apparent ,  yi^ç ,  noce  ) . 
Linné  appelle  ainsi  les  végétaux  qui 
ont  des  organes  sexuels  bien  mani- 
festes. 

PHANÉROGAMES,  adj.  et  s.  m. 

fl. ,  Phanerogama.  Nom  donné  par 
.atrcille  à  une  branche  /de  la  Ihace 
des  animaux  Mollusques,  compre- 
nant ceux  chez  lesquels  la  copula- 
tion ^st  nécessaire. 

PUANÉROGAMIE ,  s.  t,phane^ 
rogamia.  Grande  divisioi^u  règne 
végétal,  \k  laqiielle  appartiennent 
toutes  les  plantes  pourvues  de  sexes 
bien  évidens. 
PHAJNÉIIOCIJÈIVE^  adj.;  phanero^^ 


PHAS 

genus  f fovftpo^ ,  évident ,  yivi^tc  9  ori- 
gine). Haûj',  Brongniart  et  G.  Pré- 
vost donnent  cette  épithëte  à  tm  or- 
dre de  roches  homogènes,  comprenant 
«elles  dont  la  bompositîon  est  appa- 
leote,  ce  qui  permet  de  les  rapporter 
sûrement  à  des  espèces  minérales  déjà 
connues  ,  dénommées  et  rigooreusfe- 
ment  déterminées. 

PHANÉROGLOSSES ,  adj.  et  s. 
m.  pK  9  Phaneroglossa  (-^vipoc  s  évi* 
dent,  ylMvaoLf  langue).  Mora  donné 
par  Wagler  à  une  famille  de  l'ordre 
des  Ranadés ,  parmi  les  reptiles , 
comprenant  ceux  qui  ont  une  langue 
bien  évidente,  par  opposition  àj* 
famille  des  Pipa ,  qu^il  désff^ne  sous 
celur  SAflosses, 

PHAIvâlONElJBES ,  adj.  et  s.  m.* 
pL  y  Phaneroneura  (  'favMoc  .  évL* 
oent  y  vcvpov ,  nerf).  Nom  aonné  par 
Kudolphi  à  une  série  du  règatr  ani- 
mal, comprenant  les  animaux  qui  ont 
des  nerfs  libres Vt  distincts. 

PHAIVÉROPNEUMOIVE9 ,  adj.  et 
s.  m.  ^\,yPhaneropneumonà  (favtpo;, 
évident,  irvcvfAuv,  poumon).  Nom 
donné  par  Gray  k  un  ordre  de  'la 
classe  des  Gastévopodophores  ^  qui 
eorrespond  à  une  partie  des  Pectini- 
branches  de  Cuvîer,  aux  pulmonés 
operculés  de  Fémssac ,  et  aux  Célo- 
pnés  operculés  de  Menke. 

PHANiROSTElfOnOBS ,  adj.  et  s. 
f.  pi.,  Phanerosiemanes  (f^xvtppc,  évi- 
deift,  ov3gfUi)9,  étamin^).  Epithète 
•par  !  laquelle  G.  Allman  désigne  les 
plantes  dont  les'  étamines  sont  bien 
distincte». 

PHARINGOSTOMES ,  adj.  et  s. 
m.  pU ,  Phar^ngoslomaia  (  fapvyi , 
pharynx,  orofue,  bouche).  Nom 
donné  par  Latreiile  à  un  tjpe  d'ipi- 
maux  articulés,  comprenant  ceux 
dont  les  bords  de  l'cesophage  forment 
deux  lèvres >  qui  constituent  la  bou-» 
cbe.'Ex.  Serpulées, 

PHAdCOIDÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Phascoidcacn  Vnpk  donné  par  Ârnott 


PHAS  249 

et  Fumrohr  à  une  tribu  delà  famille 
des  Mousses ,  qui  a  pour  tjpe  Ib  genre 
Pkascum, . 

PHASGOLOMYDES,  adj.  et  s.  m. 
pi; ,  Phcucùlomjrdes.  Nom  donné  par 
Goldfuss  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Mammifères  Marsupiaux ,  qui.  a  pour 
type  le  genre  Pheucàlon&s, 

PHASE,  subst.  f. ,  pnecsîs;  faeric; 
Licktgesialt  (ail.).  On  appelle  phases 
de  la  Lune,  de  Ténus  et  de  Mercure, 
les  changemens'que  ces  astres. éprou* 
vent  dans  la  con6guratîon  de  leur 
partie  lumineuse ,  dans  l'étendue  et 
l'éclat  de  leur  lumière ,  suivant  leur 
situation  par  rapport  au  Soleil  et  k 
Ul  ferre.     • 

PHASIÊOLÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Phaseolea.  Nom  donné  par  GandoUe 
et  Ebetviaier  à  une  section  d^  la  fa- 
mille des  Légumiiieuses ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Phasebius.  * 

PHASÉOUN ,  adj . ,  pAa^o&'/itt^.  Se 
dit  dé  quelques  coquilles  qui ,  pour 
la  forme,  ressemblent  &  des  haricots. 
Ex  •  Pecten  phaseolus  -,  Amphidcsma 
phaseoUnam 

PHASÉOUNE  9. s.  f. ,  phaseolina. 
Substance  cristalline ,  que  Vauquelin 
a  extraite  d'une  espèce  de  haricots 
noirs  vénéneux ,  venus  de  l'Ile  de 

France. 

PHASÉOLIQUB  ,  ùàl.fphaseoUcus. 
On  a  donné  Je  nom  diacide  phaséoli* 
que  à  la  phaséoline  r  paroe  Qu'elle  se 
combine  avec  les  bases  salifiables. 

PHASIANIDES ,  adj.  ets»  m.'pl. , 
Phasianidat.  Vom  donné  par  Viçors 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Galli- 
nacés, qui  a  pour  type  le  genre  PAtf- 

Jianiis. 

PHASIANOPlirlUE  ,  ad).  ,  pha- 
sîanopterus  (faawtvôç ,  faisan,  nTipo» , 
aile  ).  Epithète  donnée'à  une  coquille 
aplatie  (  Crenatida  phasianoptera  )  , 
dont  on  a  comparé  la  forme  à  celle 
d'une  ailé  de  faisan. 

PHASIÉpiB^,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Phasianeœ.  ÎTom  donné  par  Robi- 


aSo  PHÊN 

neaa-DesFoiâv  k  une  section  de  U 
famille  des  Myodaires  Galjptérées  | 
qui  a  pour  type  le  genre  Phasia. 

PHÉaOPTÀBB ,  adj. ^  phegoj^trU 

ff n^^c  ,  hêtre ,  «rTfoU ,  fqngère  }.  Une 
bugère  (  Po^podiwn  phegùpterh  ) 
eat  ainsi  appelée  pqrce  <}ii*eUe  cmil 
principalement  au  pied,  des  hêtres» 

PHÉAIOCABPE,  adj.>pA«eiiocar- 
^uj  (7Mv«»,  montrer,  «apiro^i  fruit). 
On  s'e$t  servi  de  ce  terme  pour  dé« 
signer  les  fruits  qui  sont  très*appa«> 
rens ,  parce  qu'ils  n'ont  point  d'adni^ 
rences  «v^c  les  parties  voii^iaes. . 

PaiÊAIOGAMX; ,  adj,,  ph^noffamus 
(frativo(,,  apprirent, 7«|i9Ci noce).  Epi* 
thète,  synonyme  Ae  phanérogame ^ 
que  quelques  l^otanisleir  donnént-ioix 
plantes  ches  lesquelles  la  fruclifica^ 
tioB  tef^Quinireslement  1^  résultat  du 
concours  de  deux  sexiBiS.  Le  Leiim 
niizia  phanogatna  a  trè^rarement 
ses  calatbide^  ^pnouîes  i ,  ce  qui  lui 
arrive -cependant  quelquefois^  * 

PBÉNOLEVQUfiy  adj.,  johmnoléwk 
mu.  (  fci^ ,  brun ,  Isomc  ,  blanc  )  ;  qui 
est  brun  et  blanc ,  comme,  le*  plumage, 
du  Muscicapa  pha^noleuca. 

PHÉNOltÉNB ,  s.  m.,  phœnom&^ 

non  ;  ^ ativôpsvov  ;  Erscheinung  (ail.)  ; 
fenomeno  { it.  )  {tfcavé^xai ,  paraître  )• 
Tout  ce  .qui  tombe  sous  les  sens , 
tout  ce  qui  peut  affecter  dotre  sensi- 
bilité d  une  maniàre  quelconque  ^ 
soit  au  physique ,  soit  au  moral. 

PHJÊlitfOPODES^  adj,  et  $,  m.  pi., 
Phettiopoda  (  f atvu ,  montrer ,   ttoCç  , 

Îned).  Nom  .donné  par  Mayer  k  uùe 
ami  Ile  de  ('ordre  des  Ophidiens  | 
comprenant  ceux  X]ui  ont  aes  rudi«- 
mens  de  pieds  visibles. 

PnÉNOSTéAfONES;  adj.  et  s.  f . 
pi.  f  Phœnostemones  (^ivoi*  mon-- 
trer  ^  arn^uv  ,  étamihe  )•  l2<pitfaète 
donnée  par  Gleditsch  aux  plantes  qui 
ont  des  élamines  distinctes.  Le  Aa* 
phiohfis  pheostemoa  a  les  étàuiioe 
plilS  Ipn^es  q\ie  le  calice. 


PHU. 

JNEIÉOCÉPHAU ,  tdj,  |  p%'ocè« 
phalus  {fqiiài ,  brun ,  xt^H ,  tète  )  ; 
qui  a  la  tête  .ou  le  chapeau  brun*  Ex» 
jigaricus  phajocephabts. 

PHÉOLéPIDE,  êi}.  \  pkmoio/fi^ 
(fftt^^  brun,  WtCi  écaille);  qui  a 
dtfs  éeaiUes  dHia  brno  châtato.  Ëz. 
jâgarkus  phaolepU* 

PHÉOPHTHALMEy  ad).  ^fkœoBh^ 
thalh^us (ifoioi  »  Brun ,  éfdo^oc ,  œH  ]; 
quia  un  epil  brun.  Ujé»arieus phai^^ 
thaimus9L  lé  chapeau  Dkmc ,  «vee  un 
ombilic  profond  et  brun. 
.  pnioPOPlSy  adj,  j  pkajopodhu 
(foiôf  ,  |)fttn  f  irov€  9  pied  )  ;  qui  a  le 
pied  ou  le'stipe  bnm.  Ex.  Jgaricu» 
pkajopodius, 

PHÉOPTÉRE,  BÛ],  f  fJiœoptenu 
(fatoç)  brun, irvépoiTy  aile);  qnia 
les  ailes  b'run^.  Ex.  Dexiaphœoptera. 

PHÉROPORÉES  ,.adj.  et  s»  f.  pi.  | 
Phc^oporece.  Npm.  donné  par  Che-* 
vallier  à  une  tribu  de  Lichens  «qui 
correspond  aux  f^iuiç  Hypoxylonf  de 
Pee .  ou  Hypoxylées  lic^énoiides  dç 
Candolle. 

PWLADSUPPÉES ,  adj,  et  s«  U 
pi, ,  PhUadelpkoa.  Famille  de  plaiH 
tes,  éiablie  par  D.  Don  i  qui  a  pottV 
type  le  genre  PhiUuUlpImf» 

PHI|.ADELPH£ft  y  adj.  et  s.  v. 
pi.,  Philadêlphœ,  VoiBi  donné  pr 
Bory  à  «m  ordre  de  la  classe  aeS 
Icbnozoalres,  comprenant  les  Poly* 
pes  réunis  en  massé  oii  la  Vie  de 
chacun  concourt  an  mode  de  yitaUti( 
du  tout. 

PHILANTHE ,  adj.  ,  philanihms 
(çîXcw,  aimer,  Svéoç,  fleur);  qui 
aime  les  fleurs,  epmme  la  Hopiia 
philantha  y  qui  vit  dessus.    * 

AULANTHEOtS,  adV.  et  s.  m. 
fl.jPhitanthorej.  Nom  donné  par  La- 
treille  à  une  famille  de  Tordure  des 
Hyménoptères ,  qui  a  pour  tj^e  |e 
genre  Phllanthus. 

PHPLOPINiÊS)  ad],  et  s.  m.  pU^ 


? 


Phïlodinm.  Nom  donné  par  C.-G« 
Ehrenberi^  â  une  tribu  de  1«  classo 
des  lofufoires  Rotifères ,  qui  a  pour 
type  le  ^ente.Philodina, 

MLIÉBODEEUIIES ,  adj.  et  ».  m. 
p)«y  Phkhodermel  (  fVi^»  veine  i 
Â^i  pf^au),  Nom  donné  par 
Persoon  à  une  famille  de  Tordre  des 
Exosporiens  Piloroyces^  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Merula, 

PHLÉBOPHOIIE ,  adj.i   phlelo^ 
phorus  (f^i^^  y  veina  ,  j ipu  ,  porler  ); 
ui  porte  des  veines.,  Le  chapeau,  de 
Agaricus  phlebophofW  est  marqué 
de  vfïip'es  rugueuses.       * 

PHLÉBOnillES,  adj.  et  s.  m. 
p|.,  Phleboptera  (f^»  veine,  nxi-* 
Mv,aile]  Nom  donne  par  Clairvilla 
a  une  section  des  Insectes  £(yméno-^ 
ptéres y. comprenant  €ei|x  qui  ont  les 
atle^  veinées. 

PHIJÉODÉES9  adj.  et  s.  f.  pi.  I 
Phleodea,  Tril>a  cle  la  famille  des 
Graminées  9  établie  pai:  lanlf. ,  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  phleum» 

PHLÉOÉCUSN,  Rd].^  phlmçscius 
(\fkotiçj  écorce,  oTxo; ,  bubitatipp  }» 
EpUbète  donnée  par  llV^allrotb.  au]g 
l^icbens  qui  croissent  sur  les  écor^s^ 

pHLÉOGONIUQUE ,  adj .,  /#P-> 
gonimicus  (fWocy  éçorce,  ywi^  pro* 
création).  Epîthète  donnéu  par 
'VV^allrolb  aux  Hcbens  qui  croissent 
sur  les  corps  o;*ganîsés.  li  les  npmm^ 
{.ichenes  phheogoninu;  Rindcnflechn 
ten  (ail.). 

PHLOÇISTIQUE ,  s.  m. ,  phiogis^ 
ton  (f><7u,  brûler).  Principe  hypo- 
thétique ,  que  Stahl  admettait  pour 
expliquer  la  combustion ,  qu'il  attri- 
buait à  son  dégagement  des  corps 
avec  lesquels  il  le  supposait  combiné. 

PHLOGISTIQUÉ  ,  adj.  ;  qui  con^ 
fient  du  pfalo|()sUaue  ,  c'est-ià-dirç 
qui  est  combustible.  Synonyme  de 
aésQxidé  ou  tion  oxidé  da.QS  le  lan- 
gage chimique  actuel. 

PHLOGISTOLOGIE^  s.  f. ,  pUÔ^ 

giitojogia  (f^moç}  ÎTiflayumahle  | 


Wyoç,  discours).  Traité  01;  V^PÛrt 
de^  corps  combustibles.  J.  I^ippert  ^ 
publié  un  ouvrage  sgps  ce  tjtre. 

PHLOGOCmiaE^  s.  f.  ,  PA%H 
ckymia  (yXo^i  feu,  x^f^^a»  cnimie). 
Partie  de  la  cbîoaiequi  ^raila  dja  ri|i^ 
tpire  des  corps  inflammables. 

PflLOGOPiiPPf  f  adj. ,  phhgopapy 
pus  (  fXog ,  feu  y  nivnoi ,  aigrette  ) } 

Ïui  a  des  aigrettes  couleur  4^  fpu* 
l;x.  Aster  phlogqpappiu, 

PHI.QG0S1QW,  ddj. ,  vUof^osicu4 
(^^ôfuoi;,  înHammaiion).  .^Spitb^tç 
donnée  par  Brongniart  à  un  ordre  de 
la  classe  de  terrains  pvrogèneS| .  com-r 
prenant  les  pseudo-volçaniiiues,  ç*est<i 
à-dire  ceux  qi^i  se  sont  formés  par 
inflammation  ,  sans-  éjection  où  ttti? 
meur. 

PBLOGURGIE ,,  s.  f. ,  phlagurgia^ 
Synonyme  de  pAl/ogochlmie,  rof^ 
ce  mot.  , 

PHIiOMIDÉpS^  adj,  et  s.  f.  pi.  9 
Pklomdcce.  Nom  donné  par  Gailloi^ 
i  un  ordre  de  iThalassiopnytes  Dia-? 
physistées,  comprenant  celles  dont 
les  endochromes  smit  recouverts  |  en- 
tièrement ou  partiellemenlyd'un  tissi| 
continu^ celluleux  ou  parenqbymar 
teux. 

^bocages;  adj.  et  s^  m.  pi.  ■ 
Phocacea.  Nom  donné  par  Pérou  k 
une  famille  de ,  Mammifères  |  ayant 
pour  type  le  genre  Phoca, 

PQOBIFàHE  ^  :ad).  ,  pholiferm 
i^n ,  crinière  »  fero  |  porter  )  ;  qui 
porte  une  crinière ,  comme  VOEsUru^ 
phobif^r  I  dpot  le  tl^orax  es^  velti  ei| 
dessus. 

PHOG]ÉaViiT£  «  S' masc . ,  phôcenai. 
Genre  de  sels  {delphinsaUrc  Saize  ^ 
ail.  ),  qui  sont  prodnils  par  la  oom** 
binaison  de  Tacidé  pbocenique  avec 
lès  base^  salifi^bles* 

PPOCÉKINB  f  f .  f.  y-  phocenina  f 
pelphinal  {sM).  Chevreul  nommi; 
ainsi  la  partie  liquide  d«  la  graissa 
de  dauphin,    >    *    • 

PHÛGÉ»IÛUB,.adi. .  pA^ç^HMiw. 


ikSà 


PHOt 


Ntmi  d^un  acide  (Delphinsdure ,  ail.) 
qui  exutc  dans  la  graisse   de  dau— 

Pbîn^.et  qu'on  a  aussi  trouvé  dans 
huile.de  baleine ,  ainsi  que  dans  tes 
Imics  mûres  du  f^i6urnùm  Opuius. 

PHOGIDES,  adj.  et  s.  m.  plue. , 
Phocitlœ.  Noin  dobné  par  Gray  M 
une  famille  de  Mammifères ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Phoca. 

PHOCINS,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Pho^ 
cînl  Yicq  d'Azjr  appelait  ainsi  une 
fanrillede  Mammifères ,  dans  laquelle 
il  rangeait  les  phoques. 

PHOENICE^E  ,  s.  f.  ,  vhœnicina 
(^6çvcÇ  ,  rouge  ).  Nom  aonnë  par 
Grum  au  pourpre  d'indigo  {Indif^ur' 
pur,  ail.  },  dont  on  lui  aoitladëeou- 
verte. 

PHOENIGOlPTÉBE  9  adj.  ^phœni^ 
copterUs  (foîwÇ ,  ropge ,  ttt^ov  ,  aile)^ 
qui  a  les  ailes  rouges.  £x.  Bonïbj''m 
cilla  phœnicoptera, 

PHOENIGbPYHilS ,  adj: ,  phœnico^ 
pjrrus  (foïvtÇ,  rouge^ys^ritr,  poirier); 
qui  porte  des  fruits  pyriformes  et 
rouges.  Ex.  Mespiàts  pruKnicop^us. 

PHOENIGUBE ,  adj.  ,  phœnicurns 
(  foïviÇ^  i^ou^e ,  oùpà  ,  queue }  ;  qui 
a  la  queue  rousse  (  ex.  Sj-Ma  phtX'-^ 
nicarus),  ouVextrémité  deTabdpmen 
rougçâtre  {ex.Sarcophagaphœnicur 
rus); 

PHOLADACÉES)  adj.  et  s.  f.  pi., 
Pholadacea.  Nom  donné  par  Blain- 
ville'  à  une  famille  de  l'ordre  des  co- 
quilles bivalves ,  comprenant  celles 
qui  y  comme  ks  Pholcu ,  sont  enve- 
loppées dans  un  tube  extérieur. 

PHOLADAIRE8 ,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Phoîadariœ.  Nom  donné  par  Lamarck 
et  Latreifle  à  une  famille  de  Gonchi- 
fères  ,  qui  a  pour  type  le  genre  Phii>» 
las, 

PHOLABÉS9  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Pholadea,  Nom  sous  lequel  Menke 
désigne  une  famille  de  l'ordre  d^ 
Elatobranches  enfermés ,  ayant  pour 
type  le  genre  Pholas,  * 

PHOUÊO&AIVtBÉEi»»  adj.  et  s.  f. 


PHON 

pi.,  Phohosantheœ  {^fùn^,  antre , 
avOoc,  fleur).  Nom  donné  par  Blâme 
à  une  section  de  la  famille  des  Uirti— 
cées,  comprenant  celles  qui ,  comme 
le  Ficus ,  ont  le  réceptacle  commua 
presque  fermé. 

PHOLIDOBÉNES,  adj.  et 8.  m. pi., 
PhoUdobœnœ  (  f  o^t« ,  écaille ,  Pcua^  , 
marcher);  Nom  donné  par  J.-A*  Rît^ 
gen  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Reptiles  eampsicfaroles ,  comprenant 
eeux  qui  ont  les  pieds  icailleu^. 

PHOLibOPHIDES,  adj.  et  s.  m. 
p\,  y  PhoUdophides  '(^Vtf,  écaille, 
ofic  ;  serpent).  Nqm  donné  par  J.-A. 
Kilgen  à  une  section  de  Tordrie  des 
Reptiles  strepsichrotes  ,  comprenant 
les  serpens'  dont  le  corps  est  éouvêrt 
d'écaillés. 

PHÔLmOTES)  adj.  et  s.  m.  pi. , 
PhoUdota  (  f  oXiIq|»toc  ,  ccailleux  )• 
Nom  donné  par  Hftrvorlh  et  Herrem 
à  une  sectiqn^dela  dasse  des  reptiles, 
dans  laquelle  se  rangent  ceux  qui  opt 
le  corps  couvert  d'écaillés. 

PHONASPISTES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Phonaspistes  (  ^voç ,  meurtre ,  a^iriç, 
serpent).  Nom  donné  par  J. -A.  Rit* 
gMà  UQ  groupe  de  la  section  des 
0|Mnleaë  aspistes,  comprenant  ceux 
qui  ont  toutes  les  dents  venimeuses 
à  la  mâchoire  supérieure. 

PHONÉtlQUE  ,  adj.  ,  phonedcus 
(  ftivii ,  9on).  Kirby  donne  cette  épi- 
thète  au  collier  ,  dans  les  insectes 
hyménoptères  ,  quand  son  angle  pos- 
térieur, s'approchant  des  ailes  ^  cou- 
vre les  instrumcos  de  phonation.   , 

PHONIQUE,  adj. ,  phonicus  (  f<mii 
son  ).  Se  dit ,  cii  physique  y  d'ua 
iieu  où  le  son -se  produit.  On  appelle 
centre  phonique  le  point  où  se  trouve 
soit  la  personne  qui  parle  |  soit  le 
corps  qiii  émet  les  sons. 

PBONOGAMFItOUE,  adj^  ets.  F., 
phmocampticus  (  f «dvi ,  sqn ,  xopftTVy 
fléchir).  On  appelle  centre  phûno^ 
camptique  le  lieu  où  doitsel[>lacer  l'o- 
reille d^tinée  ir  recevoir  leaions  ré*^ 


PHOS 

fléchie  La  phonocamptique  est  une 
branche  de  la  physiiiae  qui  traite  des 
phénomènes  de  la  reflexion  du  son. 

PHONOLrrHIQUE ,  id].j  phonoU'' 
thicus  («pMviy  son ,  XiOoç  »  pierre  ). 
Epîlhéte  donnée  par  les  miné ralo«- 
gistes  à  une  variété  de  feldspath  qui , 
après  avoir  été  réduite  en  lames  min- 
ces I  rend  un  son  appréciable  -lors- 
qu'on la  frappe  avec  un  corps  dur. 
•  PHORANTBE9  s.  m.  ,  phoran^ 
ihium  (  ffp«i ,  porter ,  3n0^^  fleur). 
L^^*  Richard  appelle  ainsi  Tévase- 
ment  du  pédoncule  qui  porte  les 
fleurs  dans  les  Synhnthérées,  et  qu'on 
nomme  plus  généralement  r^ceplacfe 
on  clinanthe, 

PH09GÈNE  9  adject.  »  phosgenus 
(fû<  y  lumière,  7maw ,  produire  ). 
J.  DavT  a  donné  ce  nom  au  gaz  oxi- 
chloride  carbonique  ,  parce  qu'il  ré^ 
suite  de  l'action  des  rayons  solaires 
sur  un  mélangé  à  parties  égalée  de 
gaz  chlore  et  de  gaz  oxide  carbonique. 

PHOSPHATE.,  s.  m. ,  phosphas. 
Genre  de  sels  {phosphorsaure  Salze  , 
ail.  )  >  <|n'>  résultent  de  la  combinai- 
son de  l  acide  phosphoriqoe  avec  les 
luttes  salifiables. 

PHOSPHA'nÊ  f  adj.  Se  dit,  en  mi- 
néralogie 9  d'une  base  qui  est  con-* 
vertie  en  phosphate  par  sa  combioai- 
son  avec  Tacide  phosphoriqoe.  Oma* 
lins  désigne  par  celte  éptthétc  un  or- 
4re  de  roches  pierreuses. 

PHOWHATIQUE  ,  adj . ,  phospha-^ 
ûcùs.  On  a  appelé  acide  pkospkati'~ 
que  f  UnUrphosphorjaurey  ail. }  un 
liquiue  acide  qui  résulte  de  la  com- 
bustion lente  do  phosphore  2i  l'air.  Ce 
produit  beut  être  considéré  commiC 
un  degré  d'o  xi  dation  intermédiaire 
entre  les  acides  phosphoreux  et  phos- 
phorique  ;  mais ,  avec  les  bases ,  au 
lieu  de  sels  particuliers^  il  donne  des 
phosphates  et  des  phospliiies  ,  ce  qui 
annonce  qu'il  est  un  ipclange  ou  une 
combinaison  de  ces  deux  acides  |  un 
phosphate  d'acide  phosphoreux.  . 


PHOSPOITE»  8.  m.;  phosphis. 
Genre  de  sels  (  pho^phorigsaure 
«S'asseyait.),  qui  résulient  de  la  com- 
binaison de  l'acide  phoaphorenx  avec 
lés  bases  salifiables. 

PHOSPHOCARBCRÉ  ,  adj. ,  pkosr 
phocarburttus.  On  appelle  gaz  hy^ 
drogène  phosphocarhuré  (Phosphore 
kohUnwasserstoffgaz  ,  ail.  )  un  gaz 

!^ui ,  d'après  Grotthuss,  s'obtient  en 
aîsant  digérer  du  phosphore  et  de  la 
potasse  caustique  avec  de  l'alcool  rec- 
tifié. 

PHOSPHORE  ,  s.  m.,  phosphorus; 
PhosphoTj  lichUrâgef  (alL)  \fosfo^ 
ro  (il.)  (  f»C  i  lumière,  fip«,  porter). 
Corps  simple,  découvert  en  1669  par 
Brandt ,  et  qui  doit  son  nom  à  la  fa- 
cilité avec  laquelle  il  brûle,  en  ré* 
pansant  un.e  très-:vivé  lumière. 

PHOSPHORE  9  adj. ,  phosphora^ 
tus;  qui  contient  du  phosphore.  Ex. 
Geut  hjrdrcfgène  phosphàré^  gaz  kydro^ 
gène  perphospkoré. 

PHOSiraOREgCENCE  ,  s.  f. ,  nAoi. 
phorescentîa  ;  PItosphoreszenz  ^11); 
fosforesefifiza  (it,).  On  appelle  ainsi 
la*  propriété  qu'ont  certains  corps  de* 
briller  d'un  éclat  plus  ou  moins  vif  ^ 
sans  répandre  de  chaleur  sensible  j 
par  Telnet  du  frottement  (  ex.  certai- 
nes variétés  de  jTuj^e  de  zinc),  de 
la  percussion  (  ex.  Sucre) ,  de  la  com- 
pression (  ex.  Eau  ,  jéir)  ,  de  l'ex- 
position i  la  chaleur  (  ex.  Fluate  de 
chaux) y  qu  même  seulement  à  la  lu*- 
mière  solaire^  par  suite  d'une  action 
chimique  (  ex*  coitobinaiaoa  de  la 
chaux- vive  avec  l'eau;  décomposition 
de  la  plupart  éts  substances  organi- 
ques ). ,  et  enfîo  ,  dans  ce.rtaines  cir- 
constances ,  par  l'exercice  des  fonc- 
tions de  la  vie.  Voyez-  PnosPHoacs— 
csirr. 

PHOSPHORESGENl*,  adj.  ^phos^ 
phorescens  ;  phosphoressirend  ,(all.  )» 
Se  dit  ^  en  général  ^  d'un  corps  qui  a 
h  propriété  de  luire  dans  l'obscurité* 
B^ucoup  d'êtres  organisés  la  possd- 


«14  t^fiOS 

dent ,  è6nime  le  Bj-ssus  phosphorea , 
piimii  les  plflfltes.  Mais  c'est  sûrtotit 
dans  le  régne  animal  qu'oti  Tobserve. 
Parmi  les  aniniftilx  qui  en'  jouissent  à 
un  plus  ou  moins  bant  degré ,  on 
peut  citer  les  Elaternoctilucus  y  igni- 
itu  ,  lampaeKum ,  retrospiciens  ,  /à* 
tidulas  ,  nictUaris ,  iucernula  ,  py^ 
rophaniu ,  lummosus,  lucens^  lud" 
fir  ,  phoiphoreus.  les  Lampjrris  noc" 
tUuea  et  sphndintda  ,  le  Scarabœus 
phospketeus  ,  les  Fulgnra  latérnarih 
et  candelaria ,  la  Scolopendra  nnos" 
phorea ,  le  Cancet  Julgens  ,  I  0/iw- 
tuêfiilgens  ^  les  Nerëis  noctUuta  et 
phospnorâns  ,  yAsitrias  noctiiuca  , 
VO/ihiuta  phosphorca,  les  Médusa 
sdniiUans ,  /ucfc/a  et  noctilujcd ,  l'CT- 
rtaniâ  photphorica  y  VyEouorea  phos' 
peripkora  ,  les  Berôeyatgens  et  mi* 
ca/i/ ,  là  Pennalula  phosphùrea  ,  etc. 

PHOSPHOREUX  9  adj.,  phosp/to- 
ira^sus.  Oit  appelle  àc<Vtf  phosphoreux 

iPhosphorûfsàure  f  ail.)  le  second 
egréa'oxidation  du  phosphore;  cMo- 
f/(/e  y  bromide  et  iodide  phosphoreux 
•  Ècs  combinaisons  avec  le  dilore  ^  le 
brome  et  Tîode  qui  sont  propor.ion*- 
nelles  à  l'acide  phosphoreux  y  sous  le 
Rapport  de  la  composition. 

PHOSPHORIDES  9  adj.  et  s.  m, 

Î\,,  Phosphorides,  Nom  donné  jpm 
leudaot  à  une  famjlle  de  minéraux  , 
eompreuant  cçax  qui  admettent  du 
phosphore  dans  leur  composition* 

PHOSJPBOaiQra ,  adj.  9  phospho" 
tlcui.  On  nomfme  acide  phosphori^ 
fuê  {Phospkorsâure^  Kr^tehensâure, 
«11. }  le  troisième  degré  d  oxidaliofi 
du  phosphore  ;  chloride ,  èromldê  , 
iûdiae  et  Jluarare  phosphon'que ,  ses 
eottbinaisons  avec  le  chlore,  le  bro« 
me ,  l'iode  et  le  fluor  qui  spnt  pro- 
portionnelles &  Tacide  phosphoi'iquQ 
pour  la  corapoettion. 

PHOBPHOMTH^^  adj. ,  phàs" 
phoritlcus,  Dmatius  donne  ccUe  épi- 

iMiefc  1»  genre  de  roches  pier reuseï, 


PtiOÏ 

t{u!   comprend  celle  qu'on  fiomme 
Phosphorite, 

PHOSPHOlnCNATE  ,  s.  m. ,  phos'^ 
phovina^.  Sel  qui  résulte  de  la  com- 
binaison de  l'acide  phosphoTÎneuz 
avec  les  bases  salifia  blés. 

PHOdPHOTINEUX  ,  adject. ,  phoS^ 
phowinosus.  Sous  le  nom  diacide  phos- 
phouineu±  {' H^einphospkorsdare  , 
Phospkorweins^ure ,  ail .' } ,  Lassaigne 
admet  un  acide  qnî  serait  composé 
d'acide  phosphorique  et  des  éléAeas 
de  l'alcool ,  par  conséquent  analogue 
à  l'acide  soltovinique. 

PHOSPHURC  ,  s.  m.  ^  phosphûre- 
tum.  Combinaison ,  '  en  proponions 
définies ,  du  phosphore  avec  un  autre 
corps  simple^  priocipalementave^un 
iKiétal. 

PBOSPHIJRÉ,  adj.  ,  phosphufd- 
tus.  Se  dit  quelquefois  du  gaz  Djdro- 
gêne,  quand  il  contient  du^pfaosphôre 
à  rétat  de  combinaison. 
^  PHOrrOlUAONÉTIQUÉ ,  adject.  , 
photomagnelicus  (  ^ûç  ,  lumière  , 
magnes  ,  aimant  ).  Les  phénomènes 
vhotomagnétiquès  ,  découverts  par 
jMorîchini ,  tiennent  à  la  propriété 
dont  quelques  uns  des  rajo'us  du 
spectre  solaire ,  le  Verd  ,  le  bleu  et 
le  violet ,  jouissent  de  communiquer 
k  vertu  magnétique  h  des  aiguilles 
d'acier.  Cette  propriété ,  observée 
depuis  par  tanadame  Sommerville  , 
par  Baumgsertner  et  par  Zantedeschî, 
a  été  démentie  par  lei  expériences 
de  Riess,  Mbser  et  SccbeclL ,  qôl  ont 
fait  voir  qu'elle  reposait  sur  Qoe 
simple  erreur  d'pbservalion. 

PHOTOMÂTIUS ,  s.  m.  ,  photo- 
metrutn  (^w; ,  lumière  ,  ^sTptw  ,  me- 
surer). Instrument  propre  à  évaluer 
la  vivacité  de  la  lumière  que  projette 
un  foyer  de  lumière.  Rumfora  et  nit- 
chie  ont  faiteonnatire  des  instrumeos 
de  ce  genre. 

PHOTOMÉTRIE^  s.  ifi.*,  photo^ 
meiria.  Branche  de  la  physique  qat 
s'ocçope  des  mojreos  de  mcstir^r  1  u»^ 


PHTH 

leilshë  on  la  vivacité  de  la  lutnière^ 

PHOTOriCÉTRlQUE  ^  adj. ,  photo^ 
Mtirieus  ;  qdi  a  tapport  à  h  photo- 
métrie.  Expériencts  ,  obserpatiofis 
photométHques . 

raOTOP0TO£9,  adj.  ets.tiupl., 
Photopkjrga  (  f  ûc  «  lomière ,  vjiiç  , 
fbçitir}.  Nom  donné  par  Duméril  à 
une  famille  de  Tordre  des  Coléoptèp- 
res ,  comprenant  des  insectes  qui  ne 
sortent  que  la  nnît  pour  chercber  leur 
noarriltire.  f^^èz  Luocfogbs. 

PB0T06PB£R£  f  .  8.  f.  «  photo^ 
iphœra{ffmij  lumière ,  «faZpa,  spbëre)< 
Bode  désîfne  sous  ce  nom  IHitmo^ 
sphère  lumineuse  dn  Soleil. 

PHRàMIE  ^  sufast.  f* ,  phragma 
(fpdÉTiiaf  eloisou).  Vifm  iotM  paf 
Link  aux  cloisons  traosvefsàles  >des 
fruits }  par  JKirbj  k  la  cfoiaon  qui 
ferme  l'orifice  postérieur  du  pretho^ 
rax  9  dans  le  Gf^UoUUptu 

PHAAGUiGâlE  9  ad. ,  phragmi-tt 
gêrus  (fpfT^ »  cloison  ,  g^ro «  por- 
ter).'Epi  thète  donnée  aux  ^ott^iéi 
^oî  sont  divisées  en-  deux,  ou  plu- 
sieurs'loges  p^r  des  cloisons  transver« 
sales  (ex.  ÔLfjia^jftt/a);  BuxpoiU 
dans  1  intérieur  desquels  on  aperçoit 
des  cloisons  transversales  (  ex.  quel- 
ques Carduus), 

PHEYGANlTES,  adj.  et  S.  lii.  pi., 
Phryganltes.  Nom  donné  par  Gold- 
fuss  à  une  famille  de  l'ordre  des  In- 
sectes Névroptèrcs ,  qui  a  pour  tjpe 
le  gen  re  Phrygana. 

raiYGAiyoraiLE  ,  adj.  ,  phry^ 
ganophilus  (fpvyxvov  ,  fagot ,  fîXfWy 
aimer }  ;  qui  se  plaît  dans  les  brous- 
sailles. Ex.  Sjrhia phfyganophîla. 

ganopfy-mm  ('^utovu^qc  i  qdi  a  des 
rejetons ,  furôv  y  plante  )•  Nom  donné 
parNecker  auxplantetf  qui  poussent 
des  surtutes  ou  rejetons  j  c'est-à-dird 
aux  mousses. 

IhOTHiaUMIlIES ,  adj.  et  s.  f.pl.^ 
Phthiriomyiit  (  f^iîp  ,   pou  ,  ftvîa , 

looncbe}.  N(hq  doKué  fut  Carter  | 


PBYC  aSS 

Lati^ille  et  Eichwald  &  line  tribu  de 
la  famille  des   Diptères  Pupipares 
comprenant  des  espèces  aptères  qui 
vivent  en  parasites  sur  d'autres  aui- 
inaox. 

PHTHUUOPHAGE  ,  adj.  ,  phthi* 
riophagus ;  féttpofdcyoc  (fOsîp^  pou, 
f^tt,  ftianger  )  ;  qui  mange  des 
poux. 

PHtHORfe  f  subst.  m. ,  phthorum 
(  fOopà ,  corruption  ).  A'tnpere  a  pro  ^ 
posé  de  donner  ce    nom  au  fluor , 

1>arce  qu'il  détruit  tous  Tes  vases  dans 
esquels  oti  cbercbe  àlecoerCer, 

PHTHOAIDES  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Phthoridés.  Nom  donné  par  Beuaant 
ft  une  fafdille  de  minéraux',  compre- 
nant Ceux  qui ,  lorsqu'on  les  fait 
fondre  dans  un  tube.,  avec  de  Tacide 
phosphorfque ,  donnent  une  vnpeur 
nlanche  ddnt  l'actioft  corrode  le 
verre. 

'  PBTBOftlQtJES ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Phthorici.  Nom  donné  parGuibourtà 
un  ordre  (de  composés  binaires ,  dans 
lesquels  le  phthore  ou  fluor  joue  le 
rôle  d'élément  npgatif. 

PHYGÉE9 ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Phf^ 
cect  (fu^o;,  fucus).  Nom  donné  par 
Acbarius  et  Pries  â  une  section  de 
la  famille  des  Algues  ,  comprenant 
celles  de  ces  plantes  qui  sont  aqua- 
tiques. 

PHYCOIDÉBS  ,  adj.  et  S.  f.  pi.  , 
Phfcoldata  (çûxo; ,  fucus ,  lîfoç ,  rcs- 
seniblance).  Nom  sous  lequel  Lingbje 
désigne  une  section  de  la  famille  des 
Hjjropbjtes ,  comprenant  celles  qui 
ont  une  fronde  solide ,  et  par  Sprcn* 
gel  li  une  section  de  cette  même  fa-^ 
mille ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Fucus, 

PHYCOUGHEUfS^  S.  m.  pi. ,  Pky^ 
toUchenes.  Nom  donné  par  Pries  à 
une  section  de  la  famille  des Lîcbens, 
comprenant  ceux  qui,  par  leur  or- 
ganisation ,  se  rapprocbent  des  fucus. 

PIIYGOSTAME,  s.  m. ,  ph/cosle^ 

mon  (  tv«oç  y  fard i  ^i^f^  |  éfamide^, 


»B6 


PHYt 


Tnrpîn  désigne  sous  ce  nom  (  disque ^ 
Adanson  ;  nectaire ,  Linné  ;  glandes 
of^ariennes ,  Desvaux)  un  organe  af- 
fectant toutesi  sortes  de  formes ,  en 
passant  d'un  minimum  peu  connu  à 
un  maxioium  três^éveloppé  ^  qui 
est  situé  le  plus  souvent  entre  les  cta- 
mines  et  l'ovaire^  quelquefois  entre 
les  étaraines  et  la  corolle ,  ou  entre 
la  corolle  et  le  calice ,  qu'il  regarde 
comme  produit  par  des  étamines 
feintes  ou  déguisées  ,  et  qui ,  jetant 
parfois  son  masque ,  porte  alors  des 
étamines.  Les  paracorolle  ,  parapé" 
taie  ,  parasiade ,  paraphylle  j  pa^ 
rastamine  ,  sarcome  et  urcéole  de 
Link  ,  le  perapétalé  de  Mœnch ,  le 
lépisme  de  CanJolIe ,  etc.  ,  lui  pa- 
raissent autant  de  nuances  du  pï^J-" 
costème. 

.  PHYLTTES,  s.  m.  ni.  ,  Phylites 
(  fuXîj ,  tribu  ).  Dugès  aonne  ce  nom 
aux  êtres  particuliers  dont  l'associa- 
tion produit  les  végétaiix  composés. 

PHYLLADIEIV^adj.  Épithètedon< 
née  à  une  roche  qui  passe  au  phjUade  9 
comme  le  Micaschiste  pliylladien.  ^ 
quand  il  i^e  renferme  pas  du  quarz , 
et  qu'il  est  presque  entièrement  com- 
posé de  mica. 

PAYLLADBPÉIUE:  9  adj.  On  donne 
cette  épi  (hèle  à  une  roche  qui  con- 
tient du  phyllade.  Ex»  Grès  quarzeusR 
phylladtfère. 

PHYLLADIFORME  y  adject.  Se  dit 
d'une  roche  qui  a  les  caractères  ou 
l'apparence  du  phjllade*  Roche  tal" 
qjueùse  phjrlladiforme. 

PHYLLADIQUE  ,  adj^ct.  ÊpitLète 
donnée  par  Brongniart  à  un  groupe 
de  terrains  agaljsiens,  qui  se  compose 
de  phjHades. 

PH  YLL  AMPHOJVE  j,  adj  • ,  phyllam- 
phonis  (fû^ov  y  feuille,  à^^ooiù; , 
émphore).  Aont  la  feuille  porte  une 
amphore  ou  un  godpt.  £x.  Nepen^ 
thés  phjllamplijora,» 

PHYLLAWTHE  ,  .adj.  »  phrllan-- 
l/iuf  (fvXXov,  feuille  y  âvGoç,  fleur  )^ 


PHïL 

qui  porte  ses  fleurs  sur  les  feuilles  ] 
comme  le  TVitheringia  phyUantha  ^ 
dont  les  pédoncules  sont  soudés  sur 
la  principale  nervure  des  feuilles  jus- 
qu  à  son  milieu. 

PHYLLANTHÉES,  adj.  et  s.  f.  ni., 
Phylianlhea,  Hom  donné  par  A.  Jus» 
sieu  à'^un'e  tribu  de  la  famille  des  Eu- 
phorbiacées ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
PhyUanthus. 

PHYIXASTROPHTTE  y  subs^.m.» 
phyllastrophftum  (<pwÎLXov,  feuille» 
acn^vy  astre, «fiiTov,  plante).  Nom 
donné  par  Necker  aux  plantes  qui  ont 
les  feuilles  verticillées  en  manière 
d'étoile  sur  la  tige* 

PHYLLE,  %.m.,phxUum{f{Xki^^ 
feuille  )•  Lînk  donne  ce  nom  aux  piè- 
ces 4ont  le  ciilice  est  composé.  Sjno- 
njme  de  sépale. 

PRYLLÉIOAGÊES  9  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  Pfy-lleriaceiB.  Nom  donné  par 
'Fries  à  un  ordre  de  la  classe  des  Hj* 
phomjcètes ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Phjfllerium, 

PHYLLÉRIÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Phjrlleriea.  A.  Brongniart  appelle 
ainsi  une  tribu  de  la  famille  des  Mu- 
cédinées ,  ayant  le  genre  Phj-lleriunt 
pour  type. 

PHYLLIDIAGÉSy  adj.  et  s.  m.pl. , 
Phjrilidiacea.  Nom  donné  par  Henke 
à  \ine  famille  de  l'ordre  des  Gastéro- 

Ï iodes  Hypobranches ,  qui  a  pour  type 
e  genre  Phyllidia. 

P&YLLIDIEKS  ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
PhyllldU.  Nom  donné  par  Lamarck 
à  une  famille  de  l'ordre  /des  Mollus- 
ques Gastéropodes ,  ayant  pour  type 
le  genre  Phytlidia, 

PHYLLIDIXS  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
PhjrlUdina,  Nom  donné  par  Menke 
à  un  sous-ordre  de  Tordre  des  Gasté- 
ropodes Hypobranches  j^  qui  a  le  genre 
Phj'Uidia  pour  type. 

P|IYLLIRltHÉS,adj.  et  s-  m*  pi. , 
Ph^'Hirhoea.  Nom  donné  par  Menke 
àuncfamDie  de  l'ordre  des  Ptcropo- 


PHYC 

des,  qui  a  poiir  tjpe  le  genre  PhyU' 

PHYIX^niDESy  adj.  et  s.  m.  (>]., 
Pkfrttobidês^  Nom  donné  parSchœn- 
bc^r  à  un  groupe  de' l'ordre  àês 
Cuhsiilionides  gonatocêres  ^  ayant 
|ionr  type  le  genre  PhjrUoèius» 

ptaruoàa&NCfiD^  ;4dj.  «t  s.  m. 

•pi.  >  Pfy-Uobrahchia  (  fu»ov ,  fcuitlé; 
PpoT^ia  y  brancbîes)..  Nom  donné  pat 
JLatreille  à  une  famille  dp  l'ordre  des 
Gastéropodes  nudlbrancbes ,  compre- 
nant ceux  qui  ont  les  bi'anchiés  en 
forme  de  laines  ou'de  feuilles. 

PEnfLLÔCiraLUiC  adj. ,  pf^l'- 
lùcephalus  .(  ^ ûÙov  , .  feuille^  ^3(tfa>:i , 
tête }  ;  qui  a  les  fleurs  en  capitules 
garnis  de  feuilles.  £x.  Spemuicoce 
pkjrUocephata. 

PHYIXOCLâDfiy  s.  m.  y  phyilo^ 
cladàm  ;  Blaitast  (  ail.  >  (  ^^X^v , 
feuille.^  %k&iQfi ^  rameau  ). .  Biscboff  a 
proposé  de. donner  ce  nom  au  phfifr 
iode  (vfGfoz  ce  mot  )  produit  par  un 
rameau  élargi. et  aplati  en  forme  de 
feuille. 

PpiinXODBy  s.  m; ,  phjtUodiumi 
BlatuUeibfiatXtàL} {fùXhr y  feuille, 
iioç  y  resaembWce  );  Sous*  ce  nom , 
CandoJUè  déaigue  les  pétioles  àe  cer^ 
laines  feuilles  ,  '  qui  prennent  tant 
d'exiénsion  cpi'ils  ressemblent  a  de 
véritables  feuillçg  et  que  leure  fo«- 
lioles  ont  leur  limbe  avorté.  C'est  ce 
qui  a  4iea  pour  les  Irù  ,  parmi  les 
qdooocoty  lédones,  et  pour  lai  Mimosa 
do  la  Nouvelle^HolUnde.,  parmi  les 
dieotylédones.  Aicbard  étend  eette 
dénominalioii  aux  prétendues  fenilles 
da«  BupUurum ,  que  Griesselieh  dit 
être  des  .gidnea  apbyHes,  etlank  a 
ce  qu'on  appelle  communément  la 
feuille  dans  le  Nepènliies  .et  le  Dio" 
hœa.  âensekel  a  pris  te  mot  à^>phylr 
toJ^  dans  un  autre  sens  ;  il  désigne  par 
là  iKnospensdopff  alL  )  les  feuiU 
les  du  bourjgeoa ,  ou  plutôt  la  Somme 

def  germes  uMeM»^  développés  de 
II. 


i 


PB¥t  tSj 

/enîlles  que  renferme  le  nœud  Tital 
du  bourgeon. 

PSYI.LODÉ  y  adject ,  phfUùdeus 
{tfùXhiÊy  feuille  y  ciloçyraBsemblance), 
jui  ressemble  à'  une  feuille,  comme 
e  corps  du  Mormpljrce  '  pfiiyUo4esm 
G».  Allmaa^donne  cette  épitbète ,  sy- 
nonyme pour  lui  do  foliacé  ^  aux 
plantes  qui  sont  muniesde  feuilles. 
•  PHlfLMM)£lUIIÉS ,  àdj.  et  s.  m. 
pl^ ,  Phjrlhdermei  (  fOXXoy  ,  feuille  , 
d/ppta,  peau^.  Nom  donne  par  Pei^ 
«oon  à  la  l^ille  des  Agarioins,  parce 
que  1^  membrane  fructifère  est 
plissée'en  nvanîëfrè  de  feulHets. 

EAYIXODIât  ^  a^.^  phyllodiaUs. 
Se  dit  dii  'godet,  d^unè  feyiiUe  ascidiée 
(  Aseidiun^phjrHodiale  ;  Pf^Hodiat-^ 
scMauchyOiockscklauthy  sU.),  lors- 

Îu'it  est  foBmé'par  le  pbyllode  ou  le 
étiole  élargi    en  lorme  de  feuille  ^ 
eôraïne  Auïï%\tSarraeemapurpurea. 

neus.  On  o  doni^  cette  épîthèie  aux 
plantes  qui.  ont  des  pbyllodes  au  lieu 
de  feuilIeS'' 

^  PHïIXOaÂAlE»  ad|.  >  pfyliûgenus 
(fvX>oy  y  feuille,  ytyvaAi^  nattre); 
qui  naît  sur  les  feuilles,  £x.  jigari^ 
eus  pkfUoget^us»'     * 

PJPYUiOGONIEr  s.  tipf^liogonia 
(fiXk^Ti  y  feuiUé.,  y6^y  génération  ). 
$ôns  ce  nom  Scbimper  désigne  la 
tbéoriede  kiproduetion  des  feuilles. 

PRYLLOmEy  adj.,  pkyUoiées^ 
pk^iloidèus  (  fv^X<»v,  feuille  «  lU^ , 
ressemblance).  Épitliéte  dc^née  par 
Mirbel  aux  parties  qui  ont  la  forme 
de  feuiJjles,  c'est^à^^dirè  qui  Sont 
aplaties  et  berbacées ,  cÔBome  la  tige 
du  Caclus  phyllaniku^m 

Vn\UMmtS&^£Ày  et  s.  f.  j4.  » 
PhyllMeœ  (fv^i^v,  feuillet  tt^* 
Tessemblance)^  Nom  ^sous  lequel 
Séhultz  désigne  Mn  ordre  de  la  elasse 
des  Lichens,  çom prêtant  eeux  qui 
afiEeçt^nila  form^ d'expansions  folia- 
cpcs. 

rii[jM«ucnjui£BC(  vaâ)«  ets.  r. 

n 


1 


}itixinf  f  TiclieD  ) .  Nom  donni jMur  Zen«- 
Xot  à  un  or^re  4^'U  bmiUe  d«  Lî- 
cben»  t  coiapveuîupil  ocna  qui  âBM>- 
t«otb  fon^e  4'<Apampiift  CoUac<€i« 
fJiyi.LOU»ttlMB^»adî«etVf.  pl.t 
P^Uolcbea  (  fCXkw ,  f«tiU» ,  W6oc  , 
l^e  V  N<im  âooné  |Mur  CaâdolW  à 
1190  «ç^oa  d«  k  («miUe  des  légnaii' 
jnemes  puipiUotPAoéei  ,  tQBUHoeoant 
c«Mes  q^î  ont  lei  oo^UdoQSi  joiiaûfi» 

nia;  BiatUuohi  («Q.)  (fii^v^femU^ 
yovtoc^  firiîe)*  OÀ  a  d^a^goj^u»  g« 
nom  i'ei(«gë|«lMB  ^fedèvelopptiiiéiiJt 
.det  pwlîei  foli«fii«a  des  pkates  qui , 

^^«^00  d«  cullare  quand  il  s*a^ 
prairies,  deirieal  une  maladie  ottun 
dé£iiUdecttkiuie>kuMqn*îl  est  q|ies»- 
lioa  de  Tégëtaù'dopft  onxecherche 
,les  fleurs  pu  ks  frnito. 
.  Pit¥liUIMSf8«nà.9;»&riifom.Hçii. 
sckd  appelle  ainsi  ^  mi^krlloék^  l'en- 
«embledes  gémies  desunësà  produire 
les;  fenilies  qui  sorteni  du  bourgeo|i 
des  plantes  quand  il  se  développe*  ' 

nWRXOPœ»  adIîecK  et  s.  n.  pi.  ) 

PkfUapa  (  fi^lQidv  ,  .feuille  ,   irsyc  , 

pied).  Kodi  donné  imv  Quvîer  et  La*- 

treille  à  une  famille  de  Crustacés , 

.  par  Leaeh  à  ^ine  famîUe  d'Sntomes^ 

.  tracés  ^  oompnenaut  ceux  de  ces  ani* 

«maux  qui  ont  les  piedS;<  aplatis  en 

Corme  die  lames  on  de  feuilles. 

PHinUL0BHA«ES9  adj.  eSs.  m.  pL, 
JRhjrllopkagiifylOiùTt  y  feuille,  fiyi»  ^ 
manger  )te  Nom  donné  par  Latretlle^ 
Fioinus  et'  Cams  ^l  une  femille  âb 
Vordre-des  Minumlfères  marstipiaux, 
par  Gumret  Lalre^e.ii  une  section 
de  la  tribu  des  Searaoétdes,- compre- 
nant des  attimapx  qui  vivent  de  snb* 
staoees  végétales ,  ou  des  paMies  ten^ 
dres  deé  végélanat» 

(  fCXkw  j  feuille  y  ^(Xm>  f  aimer  )  ^  qui 
aime  les  feuilles ,  qui  erott  parmi  les 
feuilles.  Bx.  Agaricus  pkjrÙophiàUm] 


EHYt 

l%f)llo;pada.(fié^,  fenâle,  «raie, 

Sied.).  Nom  donné  par  GeUfbaa^ 
sehwald  ,  Fasinns  «I  Cbras  à  une 
femiUe  de  l-ardradm  Onùlaaés  ktiUf 
«Uppodes  i,  par  LakraiUe  k  un  oidra 
dnk  classa  des Gnutnaéi ,  snmpea 
nant  ceux  qnt  ont  ka  patles  apkUea 
e^  fprine  de  kma/  par  Gra}  ^  un 
c^rdre  d^  k  «jj^sap  oes  Moti^mquès. 
cqpchojptbores  ,^  qu^  correspond  aui 
Cooçbiferes  dimjaues  kmeUipèdef 
de  Lamarck*  • 

PHlfI4.QVOD.OBATEAClPI9>.a4h 

et  ^ubst.  m.  pi.  ;  FhfUofodokatnKki 
(  fvUov ,  teuilk  y  Ko6cy  pied  1  p^fcpd- 

Ïo; ,  grenouille  ).   Nom  do^p^  par 
•- A.  nitgeû  à  une  femille  de  i*ordre 
de*  Reptiles  campsichrotes  pygomol-  " 
gesV   comprenant  les  'batraciens  à 
pieds- palmés. . 

MinLLOVm^MMÉfiOim  ,  adj. 
ok-s.m«  pi. y  PfyrUopodBèkeiones(ffùïf^ 
kv^  feuilk,  «suc,  pied,  xàimij 
toctoe  )^  Nom  donné  par. Jv*-S.  Bit^ 
gton  k  U9e  femflle  de  l'ordre  des  Rep-*' 
tilea.eliélonieils,  eompaenant  cenx 
qui  ont  les  pieds  palmés^  ou  les  Toi^ 
tnesd^eaudDuca^ 

PSYUiOMDMâMyDnkl^  nd^  «t 

s.  »•  pi. ,  PhyllppodMxmt  (  fépUisv, 
liinilk ,  «oû{ ,  pied ,  9«^,  Mîaffd  )w 
Nom  donn^  par  J>«  Ritgea  k  une 
fMDÎlle  de  Reptiles  Osmpsicbrotes 
nvomolges ,  comprenant  oqux  qui  ont 
ks  pieds  palmés.    '       •       ' 

PHYIi^apvriaRB  ^^:,j^U^p^ 
ms  (fû^Obv  -i  feiûUe,  irr^oy/aik)  \ 

2ii  a  des  ailes  ou  des  expansions  ali« 
rmes  menibnineuses*  £<•  MHte» 
pfyiiùpterus. 

emOLLORarô^UM  9  ad$.  et  s.  ». 
pL>  Pfy-Uêrh^rnehi  («f^kv^  fenHICi 
t'^yffÇf  bM>  Nom  duAné  par  La<* 
traihe.et  Eiebwald  à  une  femilk  de 
Vordfe  des  Poissbns  sturioniens , 
eompcenant  ceui;  qui  ontianrasesu 
trés^loDg  ^  élargi  sur  les  bordCr,  êl 
sembkble  à  une  feuitk* 

»ID9iM»MIMNi»9  adf  .el  t.  al. 


PBY§ 

|Hr  Barrorlk  k  «tM  familk  à»  Cm»* 

§mtt  PhfilMomà*  •  ^ 

.  PYUiMVmiE»;  idî.  et  s*  «bi  pb4 
Phj^siMmum  ifùlklm,  feaille ,  Vto- 
^>  bo^ebe)*  Nmi^  diiioé  ^.Gold** 
Aiti,  Gnij)  Ficioa»  et  GaitnAitnir 
baàÂlm  àé  (3iéîroptèm  1  coiDoreèiiAt 
ceax  qui  ont  k  nez  iéharge  d'Httt 
fMiHe  sklipki  . 

,  (f4)Sbvy  femtle^^é{i«  j  a^migeittent)i 
Jhir  €6  leritt»!  SeUmpter  fntend.  kf 

.^Mp^tka  des  hailléà  àmfor.  de  1» 
tige. 

•  .  VHYI41ÛJB9  •«  t s  fàyUmla;  Blatt' 
Hi^nurhe ,  BhUiwi  (  lil.  )  (  fxfXàxhf , 
CmHe  );  ZnoeAmî  dcnane  ce  nom  à  br 
^MlHoe  qo'â^rdflT  sa  okaie  chwyocF 
feuille  laÎMe  snr  récorce ,  à  reaAofI 
db  son^io8eHioB.  -     *    .      . 

PfttnL&lffMMBKf  fld>.  et  s.  jd« 
H*  t  Pl^Xfs^fàd^  (  f^><M  /fenitte, 
vf^4  battteinr,  ifc«v(9  pîed).    Kom 
demné  par  J.-i^i^.RttgBn  k  wie  fannlla. 
d*l)îseaux    aqualMMiM^  eo«npk«jiaitt 
<et^x  «i  «at  4es  ftfiMbe#  longues  et 
lea  doigta  |^Aiaikinemb#ané8é 
'  fttfVHÉrolMft^  adj.  et  t.  m.  pi. , 
PhymâHÊneki  (fCfift^'TefMe ,  Mù^  ;  re^ 
àenUanee).  Nmv  donné  par  Aefaarida 
^  dée  claMO  de  Tordrerdes  Lichens 
eœnothalames,  eomprenanteeuxdaaï' 
ka  ooaceplEiek^  iont  eoatenns  dans 
xtme  sarto  dé  rëtné  hnàétt  par  le 
ibaBe. 

MikAMBlW^  aA;  al  s.  aa.  ph  4 

Pkjrsapii.  Nom  doavé  par  Ëiobwrn  à 

mom  trfba  d&k  familk  des  Hémtplè- 

ye#  hymlmiïftseÉff  ^  a  pour  type  k 

TkrêBsphy sajous. 

pAWAFOiigS  y  ad)v>  et  s;  m*  pi. , 
M^M^mtoCfl^oiy  vewîb,  «s^,  pied).' 
Mom  dimoé  par  DmMril  è  me  nmiUie 
da  Veadtfe  4es  Miti^téMS)  eompite- 
tfMii  das  iitteetea  qui  ont  lestarsesr 
gamia   da.fiMia  faaséitt  oOM  d# 


fH¥9  siSg 

.  ïBYg&fiÉS^  adjeet.  et  s.  iH.  pi. , 
PkjrsartL  Mmn  donné  {Mir  Fritfs  à  im 
groupe  cle  k  seetHm  èsi  Oastéttmiy* 
eë|es  triahospermei  ^  qû  a  pour  type 
k  genre  Physàntin. 

PHtSÈMB  ^  s.  ni.,pkjrsBhta,phx' 
jfiuma  {  fÙ9i7pa  f  enflure):  l^àltroth 
désigne  sous  ce  nom  le  cot*ps  ât^^  Al-^ 
gnes aquatiques,  ou  Akues  pfopre- 
■lent  dites  j,  k  partie  de  ees  ^smXeà 
yi*on  a  coDtii(pie  d'appeler  ctniits^ 

PfiYfilGIEN  ^  a^.  et  9rm.  4  /?Aj/i- 
at»  ;  f«tft«Àç.  (^loiqtii  ctiltite  spé-' 
ciaiement  k  physique. 

PHY6I06KAPH1B ,  s.  f.  ffkysié^ 
grapkia;  Naturbèsckreibiin'g  (  aU.  ) 
(  fiJ^K  i  nature ,  ^^ ,  écrire  ).  Des- 
erîption  des  objets  ddnt  TenSeihbk 
eonstiioe  k  nature. 
^  PHYSIOLOGIE,  s.f.,  pfysùflogiaf 
^hlogia  (it.)  (fû^ec^f  nature ,  >^c , 
discours).  Ce  mot  qiri'^  d'après  séfu 
étymokgie,'  devrait  signifier  k  ihé- 
aae  cbosequ^bisto^re  naturelk ,  n''est 
empkyé  que  pôçlt  désigner  k  'por- 
tion dé  k  science  de  k  nature  qui 
traite  du  jeu  et  des  fonctions  des  or- 
ganes considéré?  soit  en  santé,  soit 
en*  makdie^  mais  prrncipAkméât 
da'os  k  pVémier  de  ocs  dcttx  étafts. 

PHYMOLOGIQUE  ,  adj.  9  physio^ 
logicusi  qui  a  rapport  I  !a  pbysiolo^ 

Ê,  ou  à  Faction  èiié  organes  o&eï 
éCres  vtvans. 

PHir0l0LMISVE,  s.  m. ,  phfsià'- 
hgista  f  qur  s'occupe  spécîaflemènt 
do  pbysiokgie. 

'  PVYSIONOHB,  s.  f. ,  pKjrfibno^ 
WHa ;fisior(omm  (it.)  (9iî(tcc ,  nnture  » 
7iyM93ê«> ,  connaître).  Expression  par- 
tîettlière  qui ,  pour  cbaqùe  être ,  ré- 
sulte de  rensemblé  de  ses  parties  éx^ 
tériettres ,  et ,  peur  ITioromc  en  par^ 
tiealîer/  dEe  celui  des  traits  de  sa 
>  loce. 

PHYSlONOlimË  ;  adj .  ,  vhrsiO' 
nomifi.  Ltntié  doiine^  cette  éptibétè 
«Mt  botamstaa^y  jbtbs  féuMfase^ 


:)6a  PHYS 

meul  it  lettn  méthode»  de  elâsiifica* 
tîoo ,  n'ont  eu  égard  qu'au  port  ou 
à  la  pbyûooooiîe  propre  dci  plantes.' 

VmifQWf  f.  f.  ♦  ph/sica,  phjr^ 
ske;  fwiiA  ;NaUtrUhre,  Natur^. 
kwà&f  Naiwrwissensckafi ,  Natur^ 
phihâophie  (aU.)  ^,/Wca  (ît.)  {fifitç  , 
natore).  Science  (}uî  examine  d'une^» 
màtaièce  abslraîte  chacune  des  pro- 
prîélÀ  dea.  corps  «  considère  les  pre^ 
priétés  les  pins  générales  que  présen- 
topt  les  matières  inertesâ  l'éiatsolîdei 
liquide  y  aérifmie    et  incoercible  , 
examine  les  actions  mécaniques  que. 
ces'eorps  p  sous  leurs  di£Férens  états , 
eseroent  les   uns    sur  les    autres  |, 
et   eonstate  les  divers  phénomèoes 
qu'ils  offrent  dans  leurs  meuvemens» 
»  La  véritable  physique  consiste  * 
bien  déterminer   tous    les   etfeCs.  » 
(  Voltaire.  ) 

PHYSIQUE,  adj.>  pi^yskiu;  f^ 
ewôc*  Synoojme  dé  naturel.  On  ap- 
pelle sciences  pfy-siqwfs  celles  qni 
eludient  la  nature  et  les  propriétés 
des  eorpsy  et  observent,  les  divers 
phéneniènes  résultant  de  leur  action 
•réciproque*  La  loi  pkf^ique  d'un  phé- 
ttomène  est  la  déteimiuation  exacte 
de  son  ipode  d'acconiplissenienl ,  qui 
ponmetr  d'en  prédire  tous  les  détails 
pour  un  quèkonque  de  ses  cas,  etd'en 
développer  toutes  les  analogies.  Les 
proprUiés  p^sfques  dès  corjps  sont 
cellesque  nous  reconnaissons  à  l'aide 
de  nos  seiis,  soit  immédiatement,  soit 

Kle  secours  d'instmmens  qui  nous 
t  apprécier  dee  rapports  iudéler^ 
minables  sans  eux ,  ou  observer  des 
propriétés  qni  noça  auraient  échappé. 
PHYSOCAUE ,  adj.,  pl^socurpus 
(fSea,  vessie,  «opitô;,  fruit);  uni  a 
des  fruits  renflés,  comme  les  legur; 
mes  de  VOxytropU  phjrsacarpa. 

PSYSÔGIUBES,  i^dj.  et  s.  m.  pK, 
Tkysograia  (  f  uee ,  Vessie ,  gradior^ 
marcher].  Nom  donné  par  Bluinvine 
à  des  aniinai^x,  dont; il  forme. une 
classe  %  perl  dans  le  type  des  V alii« 


PHYT. 

ooioaires',  qu'on  nmgeate  «apÉraiRant 
parmi  les  ActinoBoaires ,  et  qni  wom^ 
caractélUés  par  leur  corps  pourvu, 
d^iri^e  dilatation  eérifére  du  oaual  i»». 
testinal ,  servant  d'organe  nntat^re» 
FBYSÛIDE  ,adi.  ^phrsoides  {f^, 
vessie,  cUoc,  ressemblance.);  ifii  a. 
la  ferqfke  d'une  yeisie,  comme  Pu^m-. 

£kklesma  phy soutes  ,  coquille  globa- 
)use  et  hyaline. 

PHVâaraORE,.adi.,  pl^sûpio-^ 
rus  (fvoa,  vessie,  f^i  porter ){  qui 
porte  des  vessies.  Lee «aUces  du  Sch»^ 
wia  phjrsopkçra  et  dvL^Suoêda  pkfr^ 
sophora  se  renflent  en  globes  sur  les 
fruits,  quand  ceux-ci  se  développent* 
PHYSSÔPMMUD tes ,  adj*  et.  s. 
L  pi. ,  ^Phjssophoridéœ.  Npm  donné, 
par  Esclîeoholtz  à  une  famille  d' Aca«i^ 
lèpbes,  qiù  a  |k>ur  type  le  genrePA/#- 
soptara. 

PHYSSOPHORÉBS,  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  Pkyss&pkorêœ^  Nom  donné  'par. 
Goldfuss  à  une  fiamitt^de  Médusak 
res ,  par  Ficinus  et  Garas  k  une  br^ 
mille  d'Acalèpfces  ^  ayant  pour  type 
le  genre  PA^'z/ey^Aora.     t 

PBYTADELGES)  adj.  et  s.  m.  fl., 
PhytiUlelgi  (  fvrsy  (^plante ,  àâù^  ^ 
sucer).  Nom  donné  par  Daméni  à 
une  famille  ded'ordire  des  Bémiplé^ 
res ,  comprepaat  des  insectes  qui  rà^ 
cent  les  sucs  des  végétaux*  t^àjrez 

PlAMTySPOBS. 

PBYXAl^tfiBAGB  ^  S.  m. ,  phjrl^ 

anthrax  (  fv^ov  ,  plante  ,  MfoJi^ 
eharbon).  Nom  donné  par  Xondi  au 
charbon  minéral-,  parce  qs'il  tire  sott 
origine  des  végétai|X. 

PBYTAfJXDS  »  s.  f . ,  pkytmtspia 
(fvrov,  plante,  iiv{k|  rejeton )«Ba- 
petit-Thouars  nomme  ainsi  l'eecroia* 
sèment'  des  plantes,  parce  qu'il  est 
l&priocipal  résultat  w  développe* 
ment  du  inrargeon» 

PflYTEUKUGOLU ,:  S.  C. ,  pfy^ 
teuinacolla,  Brandes  •  et  lleissoer 
donnent  ce.  9)om  Anx  substances.  vé<^ 
gcio-aDUQjd^  I  i;'^*-4Hli|e  à  celles 


i 


PIIYT 

qpif  bîen  que  d'origtnet  véçit6\e\ 
«•DtienneDt  liemieovp  >  d'aile ,  cii 
tant  toutefois  qu'elles  ne  sont  pas 
d^nëts   de  propriétés  partîcalières. 

PflYTIBRANGnCS ,  adj.  et  s.  m, 
pi.  f  Pkjriihranekta  (  fùrov ,  plante , 
.  M^jxÊ, ,  branchies  V  I9om,donnë  par 
Lamarck  k  une  division  de  la  seclion 
des  Crostaeés  fsopodes,  comprenant 
cenx  de  ces  animaax  qui  .ont  dès 
braoehiiss  dendroiidea. 

PAYtlMAGE,  adj.,  phytipha- 
gus  (  f^T^v ,  plante ,  yiy»  i^man^er  )  \ 
mt  vit  de  végétaux.   Syn6njme  de 

'  PnYTIPHAGriS ,  adj.  et  s.  m.  pi* , 
Pkjrtiphagai  Noan  dopn^  par  La- 
marck k  une  section  de  Tordre  des 
Tradiélipodes ,  comprenant  des  Mol- 
lusques dont  la  plupart  x*vent  de 
végétaux» 

.  ftHYTOGJBIIlIE ,  s.  f. ,  ph/ioehe^ 
Mk  <f vf«v ,  feuillci  %3if*i&i  f  chimie). 
^  Gbmiie  végétale. 

PHYTOCHLORINE ,  s*,  f,,  p^yto^ 
Morina  ;  Pkytêchlorainon  (  ail.  } 
(^u^av ,  plante ,  /Xwpo;,  verd  ).  Nom 
donné  par  Giese  à'ia  chlorophylle.  /^. 
eé  mot. 

'  PnnÔGOLLE  ,  s.  f.  »  phjrtocplla; 
PhjrîokoU  (ail.).  Synonjroe  de  pkjr^  ' 
teumacoUe*  frayez  <e  mot. 

^  PHYTODOZOÉSy  adj.  et  s.  m.  pi., 
Phjriodozqa  (  fvroi^,  plante ,  «l^o;  , 
ressembfaneç , .  j^mn  ^  animal  ) .  Nom 
donné  par  Lëtreille  à  un  embranche- 
ment de  la'  race  des  animaux  Acépha« 
les  gastriques  ,  <lomprenant  des  ani- 
maux qui  ont  l'aspect  d'un  végétal* 

•  PBYTOGAlOBt  s.  {.^pkytogàmia 
(férav  t.  plante ,  yipac ,  noce  ). .  Du- 
petit*Tbooars  désigne  sous  ce  ^om 
les  noces  des  plantes  >  c'est-à-dire  le 
développement  uu  répanonisseiueut 
de  la  fleur..  . 

PHYXOOÊNE,  uài.  ^  pfytQgenus 

ifûxù»,  plante ,  fivitf'i; ,  géuération  ). 
'aqdi  nomme  la  hoiuillc  earhont  phjr^ 


PIIYT 


a6i 


iôgène ,  c'esUiiHlire  engendré  par  le 
rè^ne  végétal. 

PHYTOGÉNE8,  adj.  pi.  Sous  le 
nom  dé  substances  phyto gènes  y  Haiiy 
a  formé  un  appendiee  delà  classe  dea 
Combustibles ,  comprenant  des  sub<-. 
stances  dont  Toriginé  est  évidem- 
ment végétale.  Brdugnîart  applique 
cette-  dénomination  à  un  groupe  de 
terrains,  dans  lequel  il  range  ceux 

3ui  sont  produits  par  raçcumulation 
es  matières  solides  résultant  de  la 
destruction  des  végétaux  nu  de  leurs 
débris.* 

PBYTOGÉNÉSIE  ^  s.  f.  ,  j%-« 
iogenesia ,  pkjrtogenesism  Dupetit- 
Tnouars  appelle  ainsi  la  germînalibn» 
qui  est  lé  commencement  de  la  végé* 
talîon  y  le  moilient  oh  la  plante ,  sor— 
tant  de  son  enveloppe ,'  éclat. 

PHVrOGÉOORAMlB ,  s.  F. ,  phy-^ 
iogeographia ,  geogrûphia  hetanka 
{fUToy,  plante,  79;  teite,  7|pdf«f 
écrire  y  D*après  Schouw ,  c*cst  Tin- 
dicatiou  des  différences  que  les  v^é*- 
taux  présentent  dans  les  di^crSn  par- 
ties du  globe.  Suivant  Candolle,  c'est 
Tart  de  décrire  les  planties  de  la  roa« 
niére  la  plus  utile  aux  pionés  de- la 
science,  comprenant  la  oescription 
:  de  toutes  les  espèces  dont  le  règne 
végétal  se  compose,  et  la  synoojmie, 
ou  la  eonnaissanee  des  noms  divers 
sous  lesquels  les  plantes .  sont  dési- 
gnées. 

PDYTOGNOMIE ,  a.  î.yffyUgno^ 
mia  (fvray ,  plante ,  yvyiiv ,  .cod«» 
aaisseur  )•  Dupetit-ThoMors  entend 
par  là  rextérieur  des  plantes,  le 
rapport  qu'out  entr'elles  toutes  leurs 
parties,  la  coosidératian  de  Texte— 
rieur  des  végétaux  supposés  en  repos^ 
la  détermination. des  différentes  par^ 
ties  -qui  Its  composent ,  et  les  mojens 
'  de  les  distinguer  les  unes'  des  autres 

par  des  noms  particqlien. 

PHYTOGRAPIUB  9  s.  f.^pikXloflw- 

phia  |[  fvtov ,  plante ,  TpéfM  ^  écrire  )• 

JDescriptiau  des  plantes. 


a62 


PHYT 


FHTTOIDE  9  adJM  pfyioides  ( f^ 
Tov ,  plante  ,  ii^o^^  ressemblance);  qui 
«  Taspect  d'une  plante,  polypier  ph/^ 
toide. 

PmnrpLACCSBS ,  adj.  et  8.  f;  pi. , 
Phfloîacccoi.  FamUle  de  plantes,  éta<-* 
blie  par  R.  Bpqwo  9  q.ui  a  pour  t  jpe 
le  genre  Pkjrpolacea,  La  famille  des 
Atriplic^  est  qa^quefon  désignée 
ious  ce  Tfnoxxu 

PHYTO|<4GGHtCiE9  ad).  ,pkyio^ 
laocictui,  Soin  d'aq  aciée  {Kermès* 
ieersàur$  ,  siL  )  Itiàs-problématique, 
dont  Braconnot  a  annoncé  rezisteùce 
dans  les  tiget  du  Phjriokteca  decan^ 
drtu 

paYTOiiOaiB  9  s.  f, ,  phftohgk 
(  f  vTov, ,  plante  |  }Ap^  ,  discours  }• 
Traité  «n  acienee  des  végétaux.  Sy«- 
nonjuie  de  boUmique* 

raYTOLattQI»,^). ,  pAjIoJb* 
^iiptti  ;  qui  •  vappert  à  la  pkytologieA 

POYTOJMYDES  9  adj.  et  s.  i  j^.  , 
PhyUanefdœ  (  f irrov ,  pkinte  , .  fiiv?a , 
mouche).  Nom  donné  par  Bpbineao^ 
Iksvoidy  à  une  fimille  de  l^dre  dM 
Mjgdairea ,  comprenant  ceux  de  ees 
ioMctes  qui  perforent  l'épiderme  des 
plantes  pour  j  déposerletirsœufs. 

PHVTOMYZIIIH  ,ad).  et  s.  ni .  pi. , 
fh^myzides.  Mom  donné  parFâllen. 
à  une  Cumitte  dSnseeles-dîptères ,  qui 
a  pour  t  Jpe  le  geitro  PkjrtoÊrtjrza* 

PHYVmigiHATOTBGnîVS,  s.  f.  9 
phjrtonomalotecknia  (  f  utov  ,  plante  , 
•vofca ,  noiiVf  T()^:q,  art).  Nom donbé 
par  Bergeûfc  à  la  branche  de  la  bota- 
nique qui  s'occupe  de  la  fomatioif 
des^noms  à.  donner  aux  plantes. 

PaYTONOME ,  s.  L ,  pkytommitt 
(fvrovj  piaule,  vofioc,  loi)^  Gassint 
nimime  aiasi  )$,  partie  de  la  botani- 
que qui  a  pour  objet  lealoîs  de  la  Té* 
gétatioB  f  considérées  en  général. 

PBÏTONYIIIE  9  s.  L  j  phji^njrmia 
(fÛTov,  plante  9  «Mifiay  noib).'  Fee^ 
employé  ce  mot  comme  synonyme  de 
nomenclature  yégétale. 

PHYTONinUPlUB»  #.  f«f  >A;*lo*. 


m-m^Ua  (  férsv  ,  plante  i  in%fia  { 
fiançailles).  Dopeiit-Thoaars  appell* 
ainsi  lesr  fiançailles  des  plantes,  cVsi- 
à-dira  IMnflorescenoe,  ou  la  premiéee 
fippantion  de  lii  flenn 

pQYrpPHAGEa  ,adj.  et  s.  m.  pl«^ 
Pfytopb»gù  Mqm  donné  par  Dumé-i 
^l  i  une  lamille  de  Tordre  des  G«« 
léof^tdr^,  cpnpreftaat  dea  înaedea 
qui  yive&t  sur  U»  feoilleades  idautes. 

PHYTOPOLm»  adj.,  pkytopotim^ 
{fùx9^i  plaot«f-  iroXitiK  f  «îtoycn). 
Palisot-Beauvoîs  donoeeelle  épithètn 
à  tout  végétal  qui  kakitosn»  un  autff 
végétal  y  qu'il  vivi^  ou  non  k  iea  d^ 

pciv. 

schesla  (  f  vT»v  9-  planlo  j  e)giC»>  éckil 
de.  bojs.i.  Dupetif-l'honacB  appaHe 
ainsi  la  braiiçlkç  df  )fl  hatooiquo  ^ 
examine  ce  que  devîeânèat  laapartMa 
leirauchées  des  végétaocc  ^  hMiluras , 
greffes  et  spajpQotieav  qqand  oii^  laâ 
place  dans  des  cîrcoBalâàçea  Cayon»  ^ 
blça.. 

PflYTO.TECHNI£  y  \.  i.  y  p}^l^ 
Uchnia  (  %yyQv  ,  pb^te  ^  t^^  ,  art  )d 
Nom  dopné  pax  Desvaux  à  la  partiis^ 
de  la  botanique  qui  traite  dea  pri|Mv 
<:>P»«.  ajaj^t  rapport  ^  la  diflipclW  » 
k  la  cli|$sificatiott  el  i  U  upuM^Md^ 
tare  des  végétajux  î  par  H»  (#9aiiii  4 
Tart  d'étudier  les  végéiaui;  m  ^i- 
tnètpe  et  ^e  les  faire  cooàafj^e  a'ns^ 
autres^ 

PHYTOréROSOS  ,  s.  f. ,  J^hyiote;^, 
rosia  (  cu>tov  ^  plante  ,  T^f.w.»  conser- 
ver ).  Pesvaux  appelle  ainsi  Fé^deL 
des  dérangeraens  qui  peuven.t  surve-, 
nirdans  les  fonctions  des  plantes.  Sy- 
nonyme de  pathologie  végétak. 

PHYTOTOGIE  9  8^  f.  ,  phjrtptocta 
(fOrov  ,  pbnte ,  ^oVo;  ,  accouche- 
ment). Dupetit-*>Thouar8  désigne  soi^s 
ce  nom  les  modifitcattons  qu'eprouvQ 
le  pistil  en  devenant  un  fruit  conte-' 
nant  des  graines  ,  jusqu'au  moment 
o&  celles-ci  ^  parvenues  i  leur  étal^ 
patrait  f  %  échappent  do  feur  fcye** 


FHTT 

lojffe  féïïf  Met  porter  pkii  <m  miniii 
loÎD  ]é  germe  qu'elles  reofeniieiit. 
PHYTQTOIQJË^  ft.  t  f  pttjrtQtamla 

ifûrrgy  ^  plante  ,  TCfAvoi  ^  couper  ). 
naiomîe  où  examen  dee  paHîed  qui 
coiiftiltient  les  plasles..  Synonyme 
i'muUomie  végéuUê. 

ffUHT&tmankj  adj.  et  s;  m.i 
phyiùÈsmisth.  Mâttnraliste  qnî  s'a^ 
ëôDoe  êpârialemeiit  à  Faiiatoiiiiie  Té- 
gécde. 

tiairamnaiià  (fvr^ ,  planta  ^-TpAi^fue  i 
Méandre  ).  <Soaa  ce  nom  ^  DupetH-^ 
jLUQiBttêt  dcs'giitf  I  etvde  oe^  tontes  lèi 
aitehitea  ipi'oapeot  porter  à  la  vita-^ 
.Iké  des  |Àates,  siilioôt  eo  fetfiwi^ 
okaM  qnclqiies  anaes  de  leiivs  parties^'  - 
àe  maaière  à  mettre  eit  }e^  une  foreè 
îÉtérieare  placée  ea  rëaervepomr  ti'è^ 
pr  çe^eti  oa<de  besehr.  • 

nrritniioi^nB  ysvf.»  phyhtfoh' 

téfè,  )« .  Nom  douât  pnr  Dopetit^- 
Thoinvs.ii  k  nvitriYlDii  àtê  planter, 
à  l'eicawéii  de»  moyeais  qu'iï  fetrt 
Mefm  en  naage  pottf  H'  favori^r. . 

fffl  I  iOTÙmÊW  f  s.  f; ,  pkjrMf^ 
pia{,i\nv*9  plante,  fjtfiroi ,  toin*nef)4 
£fllV  tfomime  aiii^  Fart- je  <^tfnger  les 
plantes  ,  c^-^d'^ire  èé  procurer  i 
mA\k  nn  végétal  toot  entier,  soStlj 
lynctWiine  senlemeat  dç  sespartieiP , 
nitoo  mteé  éu  di»  quaMé»  différenftiè^ 
de  céMéK-qiir  loi  ap^ritennent  don^ 
KAâf  do-  #ittore«  •  ^ 

P!HirP0BiNHHBD9y'ilu^»et^.  m«  pi «9 
«IJ^K*o»(  fCrthJ^^,  nktiee  ,  ÇÂhr,  ant- 
mu  ).  BftrhWtftd  dÀi^e  sons  ce  nom 
nri  typé  dn^  régné  anhnat ,  compré- 
néXA  fés  atlimanx  #Mift  lésqneh  (  Po-^ 
.  Ijpes ,  Hydres ,  Goranx  )  Ha  textnré 
hiôr^diqae.  s'efiaee  jpoor  faire  place 
S  eeilé  des  Végétaux ,  i'éxtérieilr  séo^ 
leméAt  ofiVant  le  caractère  de  Tani- 
mnltté  datM.  la  masse  ktfmogë 
le  con^iitne.  Fieinnset  Cams 


PIGE  %^ 

se,  cornée da osseuse,  ëlCkiliAi^le 
donne  à  nn  ordre  de  la  clause  des  Pro<^ 
tozoaires.  Treviraniis,  Licbtensteîn  et 
Antres  ont  proposé  d'instituer  sooa 
cette  dénomination  nn-^alrième  r^ 
gne ,  composé  des  ditaipignonè.  fin^ 
fin  Bory  s*en  est  s^rvi  poor  désigner 
nnè  classe  dtt  fègne  psyebodiaîre. 

PIC  f  s*  m. ,  picus.  Cime  d'nnë 
montagne ,  qnam  elle  sédltiické  en 
quelque  sorte  de  celle-d ,  prend  une 
pente  pitnr  âhropté  ,  et  forme  un 
eônè  pip9  «o«  mohi»  tronqué ,  pré-» 
sentant  de  toutes  parts  dés  faces  e»^ 
darpées.  fix.  Ph  ai  TlhîéHfikj  Pic 
dut  Imitii, 

PfGBt^^  Éd).  et  s'.,  m;  ph  ,  PM 
Nom'  donné  pat  Linné  ,  lileyèr  et 
llYctf ,  OoUHbs^y  Lkénifiifter  et  Le^r 
Mrtk  à  nèé  famille  d'Oiieaffx ,  qtd  à 
fhtki  kfft  le  gètfrè  Pittfs. 

PICIGOHNE5  adject.  ,  pitlcùrnU 
{pisp ,  poix  i  Horku ,  corne  )  ;  qoî  a 
les  antennes  broMesr,  ou  de  eoutenr  de 
pbht.  Ex.  MfèMpkàgtU  piàicôrnùi 

PI€ID£S  9  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Pictâas. 
Bom  donné  par  ^fgors  k  nue  famille 
d'Oiseanit,  qtif  sr  poii#  type  le  genre 
Piùus.  ■' 

.  PICIKHraRÉ^  a'djeet. ,  pkirostriâ 
ipix  9  poix ,  rastrtinty  hec)  ;  qui  a  le 
bec  on  le  rostre  cduleu^de  poix.  Chr. 
SUfinia  picfrostris. 

McrÇbltBy  adj. ,  pîdvùraê  (pis^ 
poîx,  voroj  dévorer)'.  Se 'dit  d'iii* 
sectes  q«n  vivent  Étic  téa  pinsv  Ex. 
Upàrus  picipottts, 

n€m>ÉÊ9,  sdji  et  s.  f.  pt.,-  jPI' 
erîdede.  Nomdonnéplnr  H.  GaÀiHid 
un  groupe  de  la  section  dies'Lactocées 
trépidée^ ,  qui  a  faut  typèle  gienré 
Pieris, 

FI€imKT<iI8!V ,  s.  rtk.^pîefo^ly^ 
tfâe»4(ffixpo;,  amerJ7iuxùç,  doux\ 
Kom  donné  par  PfafTà  Fcxtrait  al- 


queiit  h  une  dassr  Ai  règne  anhuj 

tpMqpiWfitat  les  polypes  à  bnKfiMéi)^  itibétànce  crStaHlnè  yarticriière. 


i64  PIED 

HCaMBL  9  s.  in. ,  Gàlleasuss  ; 
GiUUnxucker  (  âll.  )  (ircxpôç ,  amer , 
ftlX»^  miel).  Theoard  Domme  ainsi 
vne  substance  extractive  douceâtre  efc 
«mère,  qu'il  a  détouverte  en  j8ob 
dans  labile,  etqne  L.  Gmelinre-^ 
garde  comme  du  socre  biliaire  tenant 
un  peu  de  résine  bîUaire  en  diisolu- 
tien. 

nCROfilÉES  ,  adj.  et  s.  f.  plur,  ^ 
Picrosieœ.  Nom  donné  par  Lessingà 
une  section  de  la  sons-tribu  des  Chî- 
eoracées  biéraciéei^  qui  a  pour  type 
le  genre  Pierosim* 

nCWkiïEQlKDiB  yB.S.j  picroloxina^ 
mênispermina(fniitpiç ,  amer ,  ro^c'xov,^ 
poi8o^).  Alcali  t^I»I,  décon^rt 
|iar  Boullay  dans  les  graines  du  Me" 
nfspermum  CWettdi^  ,  et  ainsi  Appelé 
tant  à  cause  de  sa  saveur  fort  amère^ 
que  parce  qu'il  est  extrémefnent  vé- 
néneux. 

PIGROTOUQIJK ,  adj.,  pierotoxl-' 
€Hs»  BerBelius  donne  cette  épithôte 
BUT  sels  dont  la  piprotoxine  fait' la 
iMite. 

PfCTimilDVB  ^adjeet. ,  pioiipennis 
(picius ,  peint,  pâma,  aile)  ;  qui 
«  les  ailes  teintes  de  couleurs  mélan-*- 
gées.  Ex*  Thereva  pictipennis,  . 

PIE  9  adj. ,  leucomelas  ;  scheckig 
(ail.  Y  ^  ^^  ^®  corps  qui  offrent 
nu  mélange  de  blanc  et  de  noir  ,  dis- 
posés par  grandes  plaques.  Ex.  Noc^ 
tua  Uuùometas. 

PDBD^s.  m.,  p€s;v^yi^\Pus^  (aU«).» 
piede  (it.).  On  nomme  ainsi  :  i^  en 
minéralogie  ,  la  partie  inférieure 
d'une  montagne,  celle  où  les  pentes 
oommeqcent  à  s'élever  au  dessus  du 
sol  environnant.'  a<^  En  botanique  , 
a  partie  des  champignons  qui  les  fixe 
A  la  terre  ou  à  tout  autre  support  ;  et, 
d'après  H.  Gassini ,  la  base  de  l'ovaire, 
de  certaines  SjnaTitbérées ,  ou  un  pro- 
longement notable  que  le  péricarpe 
futur  offre  au  dessous  de  la  partie  oc- 
cupée par  l'ovule.  3®  En  Zoologie  ; 
chez  l'homme,  toute  la  partie  du  mem- 


TffiK 

'  bre  pelvien  qui  pose  sur  k  sol  et  swp^ 
porte  le  co^ps ,  c'est-à-dire  celle  qni 
se  trouve  comprise  depuis  le  bas  de 
la  jambe  ,  ou  le^talon ,  jusqu'au  bout 
deff  doigts;  Lorsqu'on  applique  le  mot 
de  pied  auxautrcs  animaux  vertébrés, 
il  désigne  ,  dans  le  langage  vulgaire  , 
la  portion  des  quatre  membres  qui 
pose  k  terre  j  et  dont>  la  structura 
anatomîque  varie  k  l'infini  ;  dans  la 
langue  de  l'histoire  naturelle,  la  pqr« 
tion  des  membres  postérieurs  qui  cor- 
respond à  ce  >qu  on-  nomme  le  pied 
chez  l'homme,  et  celle  des  memores 
antérieurs  qul«xécute  les  mêmes  ac- 
tions dç  locomoticm  >  sans  prendra 
garde  si  elles  touchent  par  terre  ou 
non-..  Ainsr  ce  terme  a  une  signilic»- 
tion  bien  différente  pour  le  vulgaira 
et  pour  le  nati^rpliste. .  On  appelle 
aussi  pied ,  chez  certains  mollusqoesi 
un  orsane  qui  leur  sert  pour  rnsper, 
sorlç  de  disque  charnu ,  qui  adhéra  à 
la  face' inférieure  du  corps,  soit  dans 
toute  sa  longqenr ,  soit  seulement  en 
devant;  et  dont  les  mouvemens  on- 
dùlatoires  d'alongemen^'  et  de  contrac- 
tion produisent  une  «qpèce  de  rep|s- 
tion.  y.  Pattv* 

PIEDi-MAÊHOIRE,  subst.  m.  la* 
traiUe  donne  ce.pom  aux  trois  pie- 
mièros  paires  de  pattes  des  Gondy- 
lopes ,  qui  sont  appliquées  à  la  bour 
che ,  et  dont  les  usages  sont  aniquo- 
ment  relatiCi  à  la  mastication  et  à  ia 
déglutition ,  prce  qu'il  suppdseavec 
Savignj  que  ces-  organes  sont  formés 
parles  deux  ou.  six  pattes  antérieures 
de  l'animal  qiii ,  devenues  trè$»'pcti- 
tes  ci  «rapprocha  de  l'intérieur >î  ont 
été  modifiées  et  ont  cessé  d'être  pro- 
pres à  la  locomotion. 

piEIWElji,  adj. ,  petrosus ,  W- 
<£fiu)  irirpaîoc;  suinartig,  steinhari 
(ail.),  Omalius  donne  le  nom  de 
roches  pierreuses  à  une  classe  y.  com- 
prexMint  celles  qui  ont  pûur'base  des 
métaux  hétéropsides  ;  filainville  à 
udK  80us*cia6sc  de  la  i^lasse.dcs  poly** 


9IG£ 

pîMef  'f  k .  laquelle  il  .rapporte'  Içs 
aniniaiix  conteont  idap»  des  cellules 
caletires  aecomulées  de  manière  i 
fomier  un  polypier  solide  ;  Lampa-» 
roQZ  à  QQ,  ordre,  de  la  classe  des  Po-»  ' 
Ijrpes ,  îpri  se  composa  dés  Polypiers 
inflexibles. 

PIEliaufiE.9  subsl.  f.  On  appelle 
.  ainsi  le^  grannlatibos  osseuses  qui  se 
forment  à  le  base  du  bois  des  oerfs , 
et  cpii^'  par  leur  réuoion  en  roanière 
de  comotinCy 'eûnàtituenl  la  meule 
ée  ce.bois. 

PIEZATES  )  adîect.  et  s.  m.  pi. , 
Pkesaia  («c^sa»,  comprimer)*  iSofm 
donpé  par  rabrioius.à  une.  classe 
dl'insectes,  comprenant .  ceux  .  qiai 
cmt.les  mâchcMffes^.coroées,  compris 
mées^  et  c6rreapondant  aox  Hym^ 
nopterfs* 

PlézOilÂTllK,4  8,  .m.  I  pUpoviâ* 
irum  (iriff^fwy  eomprùnèr  y  ;piT]pi«>  y 
Biîteïrer }.  Appareil  imaginé  par 
Œrsted)  an  mojen  diiquel  bol  ob« 
aerfe'èt  meanre  la  compVfltaAi)îté 
des  liquides.  A  l'aide  ,<Iq  cet  appa-< 
reîl  il  a  été.  recojonu  que  y'  pour  nue 
pression  d'nne  atmosphère  ^  .l'eau  sa 
comprime. des.  q^ranie-cinq  iniUio-; 
nîèines  de  son  Tolume.  primitif,  que 
aa  eomprèssibilîté  reste  pfoportîo^ 
nelle  aux  foroes  comprimentes  îus» 
qu%  soîxante«et-dit  atmosphères  ^  et 
que  par  conséouent .  si  ^ette  k»  set* 
aontaoait  indébniment ,  il .  faudrait 
pUtt  de  dix  mille,  atmosphères  ponr^ 
rédnnre  le.  volume,  piimitif  de  l'eau 

Ï Mille. 
PIÉZOEAMPHESy  adj.  e^  8.^.m. 
,  PigM/Qramfhi  Cmlçsvt,  compri- 
mer I  pa^Afoç  y  bec  )•  S^om  donné  par 
Raozani  k  une, famille  de  ÎWdre  dea 
Passmaox ,  comprenant  des  Oiseaux 
qui  ont  le  beo  :assea  oomprimé^.au 
moins  dans  une  certaiôe  éteoducé 
.  PIGEONa^s.  m.fGidimét,,  >i>en^ 
àores*  Nom  donné  par  IJ^^rmiaier  à 
une  famille ,  parl^emminck  etBIaii^ 
TÎUe  ^  un  ofrdre.de  1»  da^se  4si  oi- 


nm 


a|5^ 


seaux ,  ajrant  pour  t jpe  le  g^«re  Co^ 

PIGMQENT ,  s*  masG.  ,  pigmentwn* 
Matière  psrticoliéreà  laquelle  lapemi 
doit  aa  odoration ,  et  qui  a  son  siégo 

E'ncipa^dans  le  oerps  muqueux  de 
ilpigbh 

PILACRINS^  adj.  et  s,  m.  pi., 
Pilacrim.  Nom  donné. 'par  Fries  à 
un  groupe  d^  la  section  des  Gaatéro- 
mycètes  Trichodermacés  ,  compre* 
nant  ceux  dont  le  péridioii  presque 
globuleux  contient  des  grains   ar« 

Fendis.     . 

> 

,  .  f  ILAUtE  ,.adj.  I  pUaris;  qui  a  rap» 
port  aax« poils.  Sjrsièmepilaire^f  eiw 
semble  ieg  p^ls  qui  couvrent  le 
corps  d'uo  animal  ou  d'u\pe  plante. 
.  .HLÉAIIUË ,  adj. y  pUearis  {pUeuit 
chapeau  •)«  Une  médusé  (Rn^ecla  pl^ 
hatis)  est  ainsi  ap^.lée  .parce  que 
son  ombrelle*  pi^te  ooe  eqp^  de 
boonét. 

.«LÉATi»,  adj.  et  sw  m«  pi. t  P^ 
iêoii  {piieu9.j  chapçatt).  Nom  donné 

eir  Fries  k  un  ordre  de  la  classe  dea 
yménomjeètes  ,  oomprenant  eenx 
de  ces  champignons  qui'  sont  pourvus 
d*utt  véritable  chapemi*  * 
:  PnÉIFOBIIE;^  adj.  j^piUi/ormù^ 
pileaius  {pileusy .  chspeau,  /ormm, 
forme)  ;  qui  a  la  forme  d'un  chapeaii 
ou  d^ùn^^pHeau ,  comme  .le  réeep- 
taçle  des  M^cheUa. 
.  PUÉirOBlIKS,  adj.  et  s.  m.vL^ 
Pikikrmfi^^.  Nom  donné  par  ta- 
treille  à  une.  famille  de  Tordre  dea 
PeltocoeMi4aa  Seutibranches  9  com-^ 
prenant  des  espèces  dont  la  coquille 
est.en  ferme  de  boni^et  ou  do  eapu* 

chon.. 

PILÉOLAïas,  adût  fiUolarU* 
Épifhète  de^nnée  par  butrochet  aux 
feuilles  tirant  leur  origine.de»  piléo». 
lea  qui  enveloppent  primitivement 
I9  pointe  du  bourgeeOê 

Plt^OI^AI&ES,  adj.  et  a.  m»  pU  , 
PiUçlàr^.  Nom  don^^^par  Fries  à 
une  trib^  de  Tordre  des  Hjméoooiyr 


1 


%m 


mi 


cètses  Tiimeltai,  côai|N«iiiit  tm$ 

qui  ont  le  réceptacle  pilâfonne. 

PDLÉOIiE ,,  g.  f. ,  plUûia  (pitetts. 
diapeany.  Mtrbel  ètmnt  et  nmn  « 
unefeiiine  pnrnônMtle  (Mffhjtemeiit 
d<»tey  qd  a  la  forme  d'aneAôtmeîrî 
et  qui  recouTre  et  cache  ka  imtns 
Imilleaéekgeminitle.  Esc.  Scirpus. 

FOiiWi^  )  idh  y  pUeohtw.  Se  dit^ 
d'apréa  lOrM,  de  la  gtmmtdbi  quand 
elle  est  iunn<MttAi»dViiiepîléole* 

VSiCMJIff,'  adj.  et  8.  m.  pi. ,  PP» 
ièâiati.  9«n  émiMé  p«^  Fries  fi  naé 
tribn  de  l'ordre  des  HjméDorayoèteB, 
dli^ifbntM,  eofltor^iMmt  eettx  dont 
le  atqié  ae ditiie  )ègér|tt(e«lil  f eilfé» 

mité.  %r      ■ 

poM  j*  tiavflHP  cfe  pMia  ionv$  et  HhAvaa  | 
eMimé  totttes  le»  partie»  du  MHênh 
êocnè  piibMf  ht  Hgig  èû  TêtMhêeé 
ffHosû^  ht  /huUe  m  Onehruépih^ 
4us^  du  ZierlapUosa  et  de  VBiii^ 
etuUên  pÈk^wm^  Vépidêrme  du  P%c- 
Êtèiieidu^  pUosm ,  lea»  Hjry'éê  éatBf»f 
ekfreertt^  setetnUi  ië  cifpâ  dtf  tN^ 
hèiits' pillMaéift'  du  Tkfindt»^  pè^ 

WnBPWf* 

^tintf  ^  (10 Af  ■  <M^fiiiK  ^  tMM^^  ;  qui:  a 
le»  aMtnueft^hMH.  SakJ  £ftrttê^pi\ 
SItomh.  -'■  '  ^ 

Iffin  (  ait.  )  (éOoc  i  *  eh»|teèu  ).  AétuK 
nHê  diB%né  étm»,  Am»>(ea''Hyheua, 
dl!»'côncepfÉâU#  ollWeulaiW»  e^  InS^ 
flBMphéf  iqiié»*diffrl!  Itf  aul^ftMSe  ae  l^ldwil 
eu*  009  pouMKl^  lu^néMincU'*  KiCi 

eoiumeila.  Quelques  botaniste»  duaM 
lient  ce  nura^  Jir.purHe  du  fruit  qut 
est*  |nu$^  genératettieDt*  euufluu  sUMi 
celui  de  c6lunielfe. 

mmtalB;  ad)ejetfif ,  pit^^w; 
haariragend  l^i);  piUferdp  (Iti) 
ipikîr.   pott,  fir^^  porter  )  j    qui 

CfVe  d^  9^îl^  «  connue  les  'tubefeu«* 


PIL5 

fUififUj  ku  artîenktiilia  doM  au 
oottipoae  oellu.de  la  Cûn^lîmtt  piB* 
fe/*ûj  le  torps  de  l'^ttiofna/  jm!!» 
fhnu.  (f^of^aPiLBUX.)  Quelque»  Inh 
tanifltea  rwerrent  eeiie.épîtlfètu  puut 
le»  <M»  oii  une  purtiu  est  tenuniéë 
par  un  seul  poîl- ,  comme  leu  fcuiljaa 
dé  VEfk:él^ptupéfêra^  du  Pkâêoum 
pHi^rum^  ou  l»a  «uguiMw  liuéiJMa 
deitf  faille»  ptunaiîsAquéé»  du  Spik^i 

HUFftOB»»  ad),  ut  a.  fli<  |4« ,  Pi» 
iifiri,  Blainyille  nomme  nfl^i  kU 
muUinaïKfe»  f  pufuu  que  -  leur  oo^v 
UN  léuémkMiMit  coutvfk  d#  puila^ 

nUBmam^  ud)é»t.,  pHifmwm 
(ffébu^ ,  péil^  fmna^i  ^mao)  »  qui  u 
k'  fei^ude  poita ,  oÊmm^  Im  uilm» 
Mr# ,  daue  le»^ii»ut«fiM. 

PlLiGÀNE,  tià\,  y  pilifmmâ  (pi^ 

i^gmùipëigêiM^i^^  sntleaptûbdé 
qoudrëpèdMjotéi  dtua  de»  Eeut  hmm 

BiiUetf» 

rêâ  (pUtÊSi  puftv  ê/'^^i  Foriar>9 
qui  -iut  èli^i^  du  poâ»  /  eomiÉe  lu 
mrfêiu  Tfkèmà  pUigmtaâ.  S^hk 
n^me  peu  ukité  émpU^èH.  * 

puîè,  p€ê^  pM)  ;  qu«  •  m  paedu 
ganiadu  puite^  <$uujmu  le»  fulleu  ter 
liBlhnditltiilM»  àë'  y  Apis-  pâtpmt 

U   nLMMiîR, 'adfuutvv 

(piAm,  pUÎl,  /NMfMU,  uilo)  I 
ku  4il«i  vuNMUy  «6»Hi0  ï^jéséipëi^ 
ffênttis^^  douff  k  1MVUQU9  kbgUcRÉi* 
nale  du  milîmi  de  Taile  e»t  gsMU  dp 
plUskUiU^pU^  • 

CiKao^  ^  i^tttjM ,  À3^^,-  mit)  9  qui  u 
As»  fMurcdU^erta'du  puik.  Buv  6W» 

■WÊMMmSffÉMtj  ai);  et  »,  fc  pU  y 
Piibêfaf^pea:  V^àm  dbuué^p  AarMinf 
et  uue  tribvf  de  la  knffîlk  im  IKoa- 
Uiée»  I  qui  u  poUu  tjjf^  k  gunte  Pièf^ 
cotpus* 


I,'  •  ^ 


r  é&9tf  duqieafii  9  ^Ant ,  AamfipMù). 
jfùm  i^nué  par  P«r«ooii  k  ub  ordr» 
dit  la  cbsH  d€«  Ghampigiions  Exo^ 
iporett  eapiprananl  fe«x  qui  toai 
amm  d'un  chapaan* 
PILMELLÉES ,  adj.  et  s.  L  al.  ^ 

Pih^fUtm^  Vpm  donné  par  GandoUe 
i  Me  9a«lMfli  dn  |f»fe  ilMiW^ 
f  poofljpelaiffffacài»  FUoseÛn*  ' 

paii>.  Tevaan-  eaiplia]?i  par  HMar  > 
^mm^  ajQMyna  da  ^wAnjtfeMaa^ 
paw  déatgner  Vtel  -diNM  jalfaaa 
fRf  «at  aovvefla  éç  pëik. 

PILOSIDSCVLEf  ad|.,>i7biîâM«dbf 
(^Aa  ^piûft  ).  $0  dli  dKiM  ipatlia  qui 
aaft  lé^emant  Tflaa,  tanne  k  tig% 
du  Huimbu,  jfilùiîmtimbui  et  du  Çl^ 
VMdmm  paÀfiucmbaKL    •       •  *» 

an  am»  Boaaaé-aafee  <p^l  rénaii  aaa 
Inme  f  ipra  toAne  ^W* 

UNtt 


Maoea).  Qui  a  qoehifie  reaMmblanee 
avec  une  pimélie.  Ex«  Ceionia  jA 


JK^k&irittai.  QoéAya  bolaMMa 

d<»taé«a  note  àlàlMîlta  <!» 
aanitffati;  DMlrea  .Viyplftpiaat  è 
«iaa  aaalMMft  jk  loafcla  fiNÎnlky  aja^ 
faoa  tateiléflawnl^'AcAirnÉ,  al  qM' 
làrMM^ra^raBiilk 

JV/Mtotine^a^Non  'dmné  par  qfaiM 

kwm  aaclifn  d^fai 
mÊn^^Ê$B-y  qpa  •pvMifj^p# 
krfevfe  Miiiantil* 

^^  pihUifora  est  ainsi  novoié  è 
nawna  da  «»](r«iftA,  qat,  par  tenr 
ifiamamf  immm^  nn^  maiin  glokn^ 
kaaie^     * 

VmWMÊndim ,  adj; ,  nOmlA 
(f;f»M«,pilml#,>>,fli 

■avn  aawMea  ^ik   eaoïiMaa  oN^ 
]•  ITqwiwftriiléii»'  pi^ 

myhmu.    .  .   . 

miÉUOlDE,    ad).,  pimeUtMié 


PnfiBUAIHES^  adj.  et  s.  m.'  pl« , 

Pimeiiafim*  Nom  donné  parGorîef, 
Latreille  et  Eichwald  à  nue  trîbn  de 
la  famille  des  G^éoptères  Mâasemes, 
par  GoldAïas,  Fieînns  et  Cama  k 
«ne  tfiHhm  de  orile  des  Bétéroljtres  > 
if|Wl  pour  type  le  |[eiHre  Pimetlé» 

MMPINBLLÉBSV*^]-  ®^  '•  f*  pL  » 

PimpineUea^  Bom  donné  par  R« 
Sprenrel  et  A.  Ricliard  à  une  tribii 
ifi  h^  nunine  des  OinbeHîtères ,  quî  a 
'ponr  type  le  tfenre  Pmpùifitta^ 

rmC^y  s.  L  Partie  aniériam  du 
^bot  dn.(4»evaL  Se  dit  an^si  da  la«r 
\ç6mi^  4^  P»tt«i  '  antéirienf^  i^ 
$mlH3»^^  de  4iY^4  orfaAça  <yiig^ 
jQj3S«nt  TabfloifMîiiL  dk  çartaÎM  i»r 
)ja€te^ 

fcr^fâayw»  gaaisiff  mh^  kab^ 
4«a  )  ;  qnâ  vit  dana  kffaissa  »  cMMip 
kiia^adft  piifaHMdp  dans  aalln 
derovaMMiénkteMew 

VDiBMmmÉà ,  ad^.  ^pmgitiglû^ 
ipàtsaU,'^M;fM»;k^ 
CNR  n  Isa  •  naufina  wpnisa^  ei  caêÊi^ 
iMas<   Ain   J'ater^Mi*!!*  pingujif^ 
Iftbit,  •   '•    ■   '  »  ^  _,^ 

(pinguis^  graisaa);  qo^  ♦ia  dtfM.  k 
lin|isa#,  asiaMiièln  fcrra-  i»fj^^sa 
vàkgmMtihj   qalsnlô^  Aw   II 

MMOIiB^ad}. ,  pèù&M:^  (piht»^ 
pik ,  ao/b-,  babker);  oni  ▼!«  on-  er^ 
attP  Isa  pina  «I  sapitaB.  ».  Pétjrp^nm 
ptniànli^  Phaehliam  pM^  SpfUèfit 
sifpinta^  Çytispôm  pihMti ,  >9phaÊ^ 
fiàpinOsiFOi 

niw^  pîrt,  JbMtrtkj  ftni»)>rqiii  a 

des  fenlHas  Knémw  aa  c^riAeeif  ', 

'  eomnia  cdM  daa  sapins^  Bv.  A^unAi 

rafOU,  a;  f.^  /^îmàM  f/»<Mar;î 


a69  vmVi 

pin).  Nom  <loiiB^  ptr  Gaibourt  à  la 
résine  du  pin.  • 

PINIPHILE,  adject.  ,  pinipfiilus  i 
qui  vit  ou  croît  sur  les  pins  on  sapins. 
Ex.  Antennaria  piniphila^  Wijrn^ 
chœnus  pinipkiltts» 

MNIQUE,  adj .,  pinicus.  Un  verdor- 
l>en  appelle  acide piniqueÇPininsliure, 
ail.  )  la  résine  qui  constitue  en 
grande  partie  la  colophane  et  la  pln^ 
part  des  excrétions  résineuses  de^di- 
'verses  espèces  de  pins. 
;  PINITIFËRE,  adj.  Se.dît ,  cnid^ 
uéralogîe ,  fl*une  rocfae  qui  contient 
de  la  pinile.  Ex.  Gramt»  pinilîjere. 

riNNATIFlDE.  ^,  PfiNifÀTiFioJB. 

PINNATIPÈDB9  adj.,  pînnatipes 
(penna^  plume,  pes  ,  pied  }.  Se  dit 
cl  un  oiseau  dont  les  AtAgis  sont  garrits 
sur  les  bords  d'une  metnbrane  dé- 
coupée î  comme  ceux  des  Foulques. 

]?INNATIPÊDES  ^  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Pinnatmedês, .  Nom  dioafiépar 
-S^seffer  et  Temmiipck  k  im  ordre, 
parC.  Bonaparte  à  une  fannjHe  d'Oi^ 
seaux,  eomprenant  eeur  qui' ont  hs 
doigis  bordés  de  membranes.    ' 

wpiNÈ.^For(Bx  Piaaé.  • 

VDi^Sf  9dj.  ^i  s.  ni.  pi. ,  Pf/i- 
n^a»  Nom  donné  par  .LatreUIe  à  une 
famille  de  roi(<|re  des  Ecbinodenoea 
astéroïdes ,  comprenant  ceux  d^  ces 
•animaux  dont  le  eorpa  est  garni  de 
j9Djons  no6  sillonnés. 

PII«NIGAI1DES  ,  ad),  et  s.  m.,  pl.^ 
Pinnicauda  {pinna ,  pageeire ,  dan* 
da  j  queue  ).  Nom  donné  par  htt^ 
tteille  à  une  dnrîsîoti  de  k  fawlk  des 
Crustacés  décapodes  maeroures ,  dans 
laquelle  il  range  iceux  qui  ont  le«post- 
«bdoroçu  tenpiné  par  une. nageoire 
4m  forme  d'év^entail. 

pmNmACTYLES ,  ad},  et^s.  m. 
pi. ,  Pinnidmtyli  (  pi/imiy  nageoire, 
^^isbmi^,  doigt  )..Nom  donné  par  Fi- 
cinns  et  Ca^us  à.une  familte  de  Tor- 
dre di^  E^^issiers,  cfsgapteoant  ceux 
de  CCS  oiseaux  qui  ont  les-  doigts 
palmés.  _         ,.'   : 


pinAllriAESy  àdjeet.  ef  s^  ni.  pi., 
Finni/era  (pitma^  tiageofre,  fshf^ 
porter  )•  Nom  donné  par  BUînville 
aux  Poissons,  pour  désigner  que  ieni^s 
appendices  locomoteurs  sont  de» na- 
geoires. * 

POWIGRADH  9  ad),  et  s.  m.  pT. , 
Pinmgrflda  {pinnà\  «lagéoire , '^ra- 
dioT^'  roarcber  )•  rNom  doàné  par 
BlainVille  à  une  famille  de  l'ordre 
des  Mammifères  carnassiers ,  compre* 
nani eenx. dont  le  «ofps''iohlbjêllde 
est  muni  de  quatre  meïhbrss  cotfHs , 
en  forme  de  nageoires  et  à  dérgta 
pakttés.   -  ^  < 

PINBIIFCHIIIE  9  adj . , /itnm/oPTAif; 
flossênfik^nif^{f\\\  )  {plH/ui^  nageoi- 
re 9  fwma ,  forra«  y\  qui  a  la  forme 
d\ine  nageoire*  Se  dit  delW/s  dto 
^îse^ulç ,  quand  elle  est  courerte  ^de 
.plames .serrées ,  senfblaUfs  k .  des 
écailles ,  et  Qu'elle  ne  sert  queeomitie 

«irgatae*âe  natation. 

PINNIPÂDËSf  ^  adj.  el  s.  m.  pl^, 
Pinfiipe'dki  {pinnai  nageoire  îpes^ 
pied)./Nom  donnéfér  IHiger^  GMd- 
liias ,  Ficinnr  et  Garûs  '  i  un  erdre 
de  la.elâsse  des  IfearnSniférfs;  par 
Duménl  à  tine  famille  de  cotteeinsSé; 
pai;  La  treille  à  un  ordre  deia  classe 
dcs^  Monotrèmes  9'  <coMprenant  des 
aniâiaux.qui  ont  les  pieds  palmés  et 
ptopres  à  iâ  natation  ;  pat  Gurier  et 
Làtreille  ànneaeetiott  de'  la  famflfe 
des  Cmstaeés  décapodes  braehjutés , 
dans  laquelle  se  rangpntecuK  qui  eut 
les  d^tfllîers  pieds  ^au'naiM'  téhvii^ 
B^'par  unjirlicle  aplats  oé  f orne  de 
nag^i».  '    ' 

jHNNODACTYLM  ^  adi.  et  s.  m. 
pi.  ;  Pinni>dàctjrli  (  pimna  /nageeire, 
thn\j'k^ ,  doigt).' Nom  donné  par'La- 
treille  k  une  tnbu  de  ]afa«iH^4«s 
Caligides,  compreitaitt  ceux  de  ces 
animaux  qui  out  les  pîedspdatérle«rs 
au  '  moius  terminés  par  des  pîniNdei 
ou  drgitations  servaut  de  rames  oufk 
nagenres. 
.^JMAIIILE,  uf.jpimaiU^  CkndoUo 


MQU 

c€9  Articulée*  les  unes,  sur  letMitrat , 
et  tépenUes  «ans  déchivement  it  la 
£0  de  la  yie,.qul.fortteDtles  feuilles, 
eoiapeifefl>  Oa  se  sert  aussi  de  cet 
tenue ,  eu  'zoolugie ,  peur  désîgoer 
une  petite  iiageoîre  ou  un  petit  or- 
SMie  ayant. la  forme  et  remplissant, 
1  office  de  nageoire.  • 
.  PCpiRACBES^  adj.  et  s*  f.  pi., 
Pip^rofiea»  Sou^  ce  nom ,  plusieurs 
bolaniftes  ,.  Bartliag  entre  autres  y 
désiguenfe  «ue  famille  de  plantes ,  qui 
a  pour  type  le  gempe  Piper. 
.  nPUINE^s.  f,  i/M^^rûia..  Subr 
stanee.cristallJsablepartieuiSèref  ^e  • 
OËrstedt  a  dëeouwte  danale  poivre* 
PlffÉBINÉBà^  adj.  et  s.   f.  pi. , 
Pipêrinœ.  Nom  sous  lequel  BarUiug 
désigne  une  faitajUe  de  ply|ûte^>  qui  u 
pour  tjpe.l^  genre  Pi/'cr*  ^. 

l>inÉaiT££Sy  adjeet.  et  s.  f«pL^ 

PipêrUof  t   Fiperit^f    FàmWe  dû 

pliantes,  établie  parLîn|lé,  admisa 

par:  CandoUe  et  Kunth,  qui  a  pour> 

type  lo-gtnre  Pipea. 

,   PI1>éIa¥,0B£  y  «dj.  ,  pipftrkforus 

Ipip^r  ,  i»pil!ie ,  vçrq  ,  dévorer)  ;  qui 

vit.de  ppivrè.  Ex.  Rampka^ios  pip^ 

rifforus.  *  j 

PlPOmÉS ,  adj«  et  s*,  m.  pl.«, .  JPiV 

poldea*  Noib  donné  par  Fitaiager  à 

une  famille  de  Reptilesi  qui  a- pour. 

type  l<r  genre  i^ijprf.    . 

,  PIPBADE9  ,  adj.  et  s..in.  pi. ,  PU 

pradm..JiQmàimaé)gmthdiaon  àtme 

famille,  du  sous^or^re  des  P^p^iereaux 

marcheurs  ^  q^  |i  pour  type  le  genre 

Pipra. 

HPIUDÉS  f  ad),  et  a.  m.  pl.,9  P^^ 
pridœ.  Mom  donné  par  Yigors  à  uoo 
tribu  de  la  fiMuille  des  Dèntirostres  • 
ajunt  la  genra  P^pm^ur  type. 

(alU )•  Qn appelle  l^ttsi|  en ho,tàai^ 
q^a,  4!fiprès  CaodaÙe;;  tout  .oigaue 
au  pai;^  d'argime  .qui  dégéaàre  en 
pointa  dure  et  i^lu^^ou  moins  aîguè'j 
at  ^^ie^%  .^usi.  lu^  ff8pte^.4;< 


dffsnsive  pour  la  plante  qpi  en  est 
munie;  en  zoologie,  des  poils  gros , 
raides,  longs  ^  coniques ,  forts  et, 
pointus  j  comme  on  en  v<yt  dans  le 
hérisson,  le  poro-épie,  TécUdoé,  etc. 
PIQUANT,  adj . ,  aculeauu',  pungensj 
drjrmeius;  Jtacheiig  (  ail.  )j  prkking 
(angl.};/?imgeii/e(it.).Se  dit,  en  bota- 
nique ,  de  toute  partie  qui  est  garnie 
de  pointes  dures,,  comme  les  ro-^ 
meamA  du  Idmiana  acuhata,  les 
/euilles  du  Zizîphora  pUngens  et  les 
capsules  du  Careoû  drymeia.  Kojrtz 
AioQii.tQfiNi ,  MocapMé. 

PiSADUB ,  .adj.  ^pisatius  {  pisum  ,, 
pois  ).  Se  dit  des  grains  d'une  roche 

Sreooe,  quand  ils  sont  de  la  grosseur 
'un  pois. 

'  PISCIFORHE'/  adj. ,  pisci/ormis 
{pisdsy  poisson,  forma ^  forme); 
qui  a  la  forme  d'un  poilson.  Ex.  £î» 
noculus  piècinttSt,   . 

PI9C»iâ£,  adj.^  piseinaUs  (pu- 
eiîia,  vivier);. qui  habite  dans  les 
étangs,  dans  les  piscines.  Ex.  F^al^ 
viUapiseinaUs^  , 

.  PISGIVOBE ,  adjeet. ,  pisciçgrus 
[piieis,  poissod,  tioro^  dévorer); 
qui  vit.de  poissons.  Ex.  Ramphas^ 
tas  plsciçortts. 

PJBGIVOABS ,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Piscifora.  Nèm  donné'  par  Eichwald 
à  uhe  famille  da  Tordre  des  Mammi- 
fères oéti^iés,  eomprenant  ceux  qui 
vivent  do  poissons.' 

PlSOPàâs,  adj.,  pisiferus,  {pi^^ 
swn ,  pois ,  feto ,  porter  )  ;  qui  fiolrte 
des  pois  ^  ou  des  semences  grosses  et 
ovahé,  semblables  à  des  pbîs  (ex.' 
OsUùspermum  pisiferum  )^  Se  dît 
aussi  de.  Coléoptères  doa^  les  élytres 
saut  chargées  de  papilles  arrondies 
(  ex.  Braekjrctrus  pisiferus  ).  - 
.  maxg09MB^9iiyypis^ûrmis{pi^ 
/wi»,  poisy^ôrma ,  forme)  ;  qui  a  la 
forme  et  le  volume  d'ifn  poi»,  comme 
certains  champignons  (ex.  Lycoptr-^ 
don.  pistforme) ,  une«l^e  (  ex.  Pkjr-* 
eiJiim  pkiformc)^  le»  pvpalca  cm^ 


à 


rfo  put 

MeMm^ywuhemmm  fitifirmê  i  k 
f«qif  d'une  liiMiâto  t^ffMeAgmsêê 

PI99LlTHIQIiH ,  adlf. ,  fiêôliiki^ 
€m  (pUum  «  p«ii  «  Mdo«  ^  iiicif«)«  Se 

inaX  la  pâte  eAvelepjp*  det  gfiiiM 
«rvMMiîe  de  le  fraweur  d'na  poîe. 
Es»  C^lcmrepUolUhifiê. 

PISTIACUSf  ed^eet.  et  e.  f,  |rf.  I 
PûrÛM«#«  Trîbii,  éleUie  par  À.  iU*-* 
«herd  d«M  U  bmille  àH  Avriîdéee, 
qai  appur  tjpe.kgeftre  Puêim^  ei 
q«i  ert  érifée  e» fanpiÙe  fêàUmÊkj 

^ ,  Staubweg  (  alL  )  ;  pistUU  (ît*  ) 
Offé«^  du  sexe  CémndÉ  ;  daàete  vé- 
gétaux ,  GUI  m  cDmyew  ewentieHe- 
flMot  de  l'omcecidii  ttigneie  ^ 


tre  leflquels  règne  lèimnl  'iM  «nbé 
phM ottMMW  long  mçi^Mfh. 

{fù/iiUum  ,  pM)  ;  fniV  fiM»rt  e« 
pistil. On  B^fpelle spongmhfÙiêMamff 
el  pkv  teDButaétawnt  jejfmiiAr,  im 
eorpa  «peogievtt  qui  tenaîw  le  piitii  ; 
turJÊm  itêstiiUrCf  d*apféa  Giii'eai^ 
renaemble  des  Taisseavx  qej  ^cml^ 
dei  stîffoatei»  i ,  l'ofrâ^  ;  mtimrès 
piêSHtainsp  û^mpfè^  Dietvaa»^  eea:ft 
^i  ieat  wfciéi  mr  Jb  pîHîi  ifimtrs 
ftrnmtàês  fêtmHmtrim^  dlffpi^  €■»* 
doUe  y  celles  dans  kesqntttr»  le  ebm» 
gemenà  est  dâ  î  k  dégénéiUMefcco 
fiéuioiOe.  des  pMÉîb.  fêHiilmn  sedît 
ansÉi  de  cJMimi^gneie  ^i  evi  In 
(esme  d'aï»  piloB.  ^«^  Clmmrmfù^ 

fUttU  f  dBliM  »  e4>  cts.  »•  pky 

PisidUérts^  Mem  demie  [peè  £teeÉ 
d'Esenheok  à.  «ne  knîBe  d»  Kordee 
diM  ClmnpîgMme  ntédi»,  <<W^ 
jMMtoensc  i(ttfreanft«fcfiini^  dé  pdafe^ 
«I  decinassiie^ 

tmaLLmxum^  ac^wt.  et  s^  b. 

dLv  Pùtilèmm*  Hoea  doBaéjnb 


'derlfcfiiiéi  4  t|it  tt 
pow  type  k  yebre  Ptf  fittraiw 

(fUUUkm  ,  Mk  ,yâr»  ^  porter). 
FkmpisHUiflni  en  pô^titft  itti  «b* 
ta  y  «H  synonyme  de  flèu^'fnnèlle. 

nmujp«UB|  n^. ,  fUHm^ 

JltrmU  (  pisiUlm^i  pîten,  fbrmttf 
lorme) ;  qui  a  la  f««tte  dSin  pilM  , 
e'esl'àMUre  fm^eor^  lMg<  èëmfaié 
pec  «M  4éie  iivmimr  \  èÊmmw  lé 
-Ckofmtia  fJMiiUmiê  ,  on  )«§  fft^ 
■Munsdn  â)ioii#l«  ftâiilÊifhrmm 

.  fdmipêtm.  Feipille  de  j^hAtei)  dla- 
Mie  par  ft«  Bre^fh» ,  <l«d  e  pomT  lyfe 
k  giMi^  Ptee^/MTtfM. 

PfVII^^St  nié  Kiee -  iMfaNMMe'Vp* 
ffRiens  ainei,  m  HHnewe  -pwMHfVtpe  ^ 
lpt1  f  es  gnlM^ieiétft'^  9  cuAmui  vw^ 
tieaiement  dans  le*  Ml ,  et  /  É«ci 
-  Vaf  ket  ànàe  fnnét  pfnfawdent  (  emi- 
;  ^/MArsreeit  JSRrtnpM^ 
ipȐMfr/Mn^  y  afi.)  ;  pftfMe 
le  stipe»  <Mi  enppfirl  di»  eh*«« 

Cu ,  dans  les  chMfpiipietts!^  zboM 
ie,  ettdonne.ee  emn  (eivéett^; 
Wsf  eftijpF/Vm f  ali*  ^  anx  pfe cefténviue 
de  l'ee  du  Uroni  e»  dn  née  ^-H^ 
oeuvrent  les  cohiei  ^  dans  lee  mM/tt^ 
■Miftres  dsvieulVMi»'   - 

kÊtw  Se  dîty^  e»  beOMiqucf,  db  k 
rmcme  ,  quand  sèd^  eerpe  prittefpstf 
eenfoMeen  ie#itedené*lniiedîABéttMi 
eeetiik  (ess.-  MhMm^^€iÊMUrf%  è& 
ViHfithèfiê'j  qMtod'  elk  est  akùgéef  ee 
eUed^  pereepmtk  amyeane  fex. 

iLMeWiiysi  leiL ,  pO^gniêtfSa^ 
mm9iPà§tr(â\l,),  On  deiiM  ëe  «sih , 
densifli  végétaos ,  #aprds  Gierttiér, 
à.  la  pnttbn  et  t'evàin»  <pi^  Amne 
ettèebe  etii»  4fvules>  seifi  Anmdiliifc» 
ménti  soknap  IfisnersHMfnte  San 
AMkttk  (  àla  partie  de  la  Awilkant^ 
pelieinÉdreù  naiitelit  les^ràîu^,  touf 
le  kng-dl»^  la  Miltfiie  qui  utifir  ki 
hMMk^  t^  eii  .kw  «ir  4' BQii- - 


mkc 

MtipMiëd  lii(f  rrihiUîre  ifnagiinK^ 

mÊHam  t  dtnt  les  ims>  v«»àttt  da  péd^ 
•ttfe  y  toadiiii^at  ki  McsiMiifmMiiy 
IcsaokPeSy  venant  du  style,  Q»t  «p^ 
piité  h  tîmenr  CéeqAdante  aux  ovalefl, 
el  «n^  •rJMMÎrwMat  dupant  a«  ina^ 
■ml  oà  >  finni  eal  Ch»i<w  Ceat  b 
dt  Linli  » .  W  ir^A*» 
deI«.-G«  BiahwA,  la  mmnm 
dftSMKahnrf ,  k  fwyjfcgfiifaia»  /am**^ 
wmm  da  Kaaliai^  Stea  ka  Ibiuoû^ 
iièffaa^  k  pttiumm  éal  un  oâgane-aaW 
Ig^^Hiattkke^.qtti  élaUîl  k  co»»» 
vnnfiMAMNi  autre  k  raéna  et.k  faalaia 
aapfenai  daaa  k  mairiMk 

MAQgNXâiMI^flidMI..^;  >ib« 
f*BÉ|iniaié  Candatk  tnapkij»  ce  aaal 
■aaitip  ayaoajnia  dmpUMnta*  Jâm^ 
fcatkrtaarra  paaa  d^tignar  kpaaik 
dsfniît  qui  cal  farina  par  k^réuMaia 
db  plpiraits»  pkoantà^  ^cl;  qui  paa 
cadtihfuaaÉ  p«rta  kt^grainea, 
WkkCmaaUH ,  a^j.  ^  ^fitaomtm^ 
»1lftbal.i^)peUe  ôioistm^.  fkèm 
«MMâ  eaUba  qaâ  na  aoasisbflAl' 
^an  ma  aiiiiak  a^teatian  '  de  la 
fakataàee  dkâ  pkoentaira  aîi.da  lea- 
kbeà,  ^Êi  ta  a'apidtqnaa  contaa  k 
paaaî  outka  aatnaes  da  p<tîoarpe,  al 
ipû  a'aa  détaiake  kla  naanfilé,  lava.. 
qae  le  frnît  eH  déhiweât.  Êx.  Ciwr* 


loiib.  Maaîèfa'dôaika  gDaiûe»8oa| 
allaohfai  ^n  p4<yaapa>  ft.4::  ftidiard 

End  aa  aM>t  daaa  un  aalre  saaa^  el' 
îfa»par  là  k  diapœiliaiikdea'ce^^ 
laifeni  aieaal  a^  jMMknt  k  ymnîr» 

€?«a«ai,  aàlaair,/owaa^  foiaae};,Mt 
■aaiPBiMa  è  an  gâteau^  c^-ito<diiè 
^i  est  ^pakf  arraadî;  cih  èf^mk^ 
la  pkata  «Blkr6.daBS  liriCb<* 

r  /  fmpinnj^arfi  I  kwNwkadn 


<SHhi>>>i>  k  rk^mk  d«  jgi0i«« 

PLACOnvU»  a^ ,  pkM^bu 
(  ii)je(»  k»a ,  0T^JiH ,  a^V  SpidÉète 
d«)Baée  par  llaaka  à  iwe  ea^pulk 
anivalva  daal  k  aolamaUe  parla  aa 
pU  aUifue.  Ex^  A^jbkj  Zafcïi. 

HAiW^a.  i,  «lliu;ir#wuf  (alL>| 
jAara  .(angl.).  PaHka  de  leitafM 
a«akka  kaM^f  qt  qui  a^  lanMne 
par  aatf  paaia  daoca^ 

nuUBlWBK,  adject  ^ph^^dw 
(«k^fiai,  «bli^ia,  «^f  k^la)«  Sa 
dil»  aob  aHaétakgia^  ^vm  avîaiiid  oai 
a  des  faaaitaâ  timàf»  aai  biak.  m* 

MMmnrÔNSfti a^,  ei a.m.  pl,« 
Plagùnjrona  (  it}Jfj^^  aUii|ae  ^  (Miàa  ^ 
aiMak);  Kom  dabbé  pw  talmik  à 
aaa  aeaÀka  da  Vaudra  dea  Canaktetai 
pamMpaUa»i  aaîapaaaaai  eaii&  foî 
aaft  daax  iâipraiikan  laàaenkirea,  al 
aarraspandtai  aaa  Dk^iaâvaa  da  l^ 
aiarck. 

W^^AmOÊkêJiniOKf  ad}.»  pl^gio^ 
-kukméi^  (  iiXayN»a  9  QUM|iaa  » .  jidaK , 
haMi).  C.' KaiMaami daan^aeUaépî- 
•ikèia  aNH-^iènaa  dbaaiaUdliaatiaa  à 
aaordoaaaea  oblâ|aaa»  coaiapia  Vké-* 
■â|NrbiaatJ<pi0  at  k  tdtart^priaaia" 
tique, 

PMiaiCMMKMVadj..  ^pUtgmp^as 

(v^yMC*».  obliques  «r«ir>  pÎM);  qai 
a  le'akd  oa  k  péiUoaUa  abliqua  aa 
'aiqpia,,aoaHB«'ealiii  qmpoaie  L'Wraa 
dana  le  Grimmèoi  jdagmppdok. . 

.9l44fiMUiaMMVWE  ;  adj^  4  z?Xa. 
gMu^nAijkmi^Sm  db ,  aii  miaaiaf^ 
kgky.d'iioa  ymkxè  da  quar«.  qui 
aéiBaii  Ica.  haas  da  k  pkgp^diA  et 
a^aa  dak'ibaiobaïdïW  . 

H>4iQi0iT0llfi»9  adjaa^  eta.  au 
|1..,  »l4»gia$iêma  («J^c ,  tcanavaiv 
salaoaUlMiava^y  bonoba).  Noia 
doaaé  par^baaB^riL  atGaldftnai  ane 
kanUe  da^  pakiant  CboodraptdrgF- 
fliana^.  aaiarânaai  aaa^  qni  «M  k 
aaaaba<iîlaéa>aB  laayaai 


aaaa«knii9« 


MilOîpaii 


17*  PLAÎT 

finDiUei  déd  Ëchiiufîdes  irrégulîers, 
qui  renferme   ceux  dont  la  Jsfoucfae' 
elVàniusoiît  excentrîqties* 

IILAGIIJllBS,adjeot.  et  •*  iii.*p1: 9 
PJagiuri  (  ir^Tcoc ,  transversal ,  01^  « 
queue  )•  Nom  donné  par  Gronovîui 
aux  Cétacés ,  qu'il  rangeait  parmi  lès 
poissons,  et  qui  ont  la  queue  hori- 
zontale ou  déprimée/ 

B9LAINE,  s;  f. ,  fdanities;  Ebene 
(ail.)  ;^  phua  (angi.);  pianurà  (il.); 
Espace  toùt-à-fait  uîki|  od  ne  pré-^ 
■ènMint  que  de  légères  ondulatîops , 
qui  se  trouve  9  soit  dans  «ne  c^tairée 
basse  (^  moins  de  tiens  on  quatre 
cents  mètres  au  d^^s  d.n  niveau  dé  la 
mer) ,  soit  dans  des  lieux  dominés 
par  des  points  élevés. 

PLÉLji^  adj«  9  ptanus  ;Jlaei^  ^alU)  ; 
pian»  (it.).'Se  m  de  toute  pàrde  qui 
n'offre  ni  plis,  ni  courbures,  ni  rides, 
ni  ondulations ,  comme  les  ailes  des 
Apis,  le  cUnatùhé  àbVAchiUea  Peur* 
mica ,  XcA  filets  des  étamines  del'i^/- 
Uumfiragrms ,  Jes  graines  du  Hjra" 
cinthus  serQtinus ,  la  Uinre  supérieure 
de    la    cofolle  du  Meliitis  melissà^ 

Îtkjrlla ,  la  surface  de  Tombeile  de 
*Aheikum  segetum,  le'  sjrcone  du 
Dorsienia ,  les  *ifalif^  de'  \'Al}rssum 
ctypecatm. 

PLABiAOUBS,  adject.  4t  s.  m.  pi. 
Nom  donné  par  BUlinville  à  une  sec-^ 
tion  de  la  division  dos  Microzoaires 
apodes ,  parce  (ju'il  regarde  la  plupart 
desanimaux'qui  y  sont  rangés ,  comme 
de  jeunes  Planaires  ^  ou  '  |W^at-^tre 
même  comme  de  jeunes 'Hirpdinéés. 

PLANABIÉ»^  adj.  et  s.  iti.  pi.  ,P/(i- 
nofûr.  Nom  donné  par  Blnintille  k 
une  famille  de  roi*dre  desSubanadr^ 
daîres  aporôcéphales ,  con||^ehant 
ceux  dont  le  corps  nst  trës-plat^  et 
ayant  pénr  type  le  genre  Planaria. 

PLABHCÔNVSXE9  adjecft.)  phno^ 
con^exûs,  Épilhèie  donnée  à  une  va- 
riété de  diamant  qni  offre  la  combi* 
liaison  de  la  spbéroidale  avec  ies/fiset 
V^anesderoeMdr^priitiitif;  . 


PLAN 

PLàitiXàSÊtMy^wii.iplàneiarmsi 
On  appelle  espace  planétaire  cetot 
qn'occnpent  les  plans  des  osbes  dé« 
erits  par  les  pknèttts  qui  tonment  an- 
tour  du  Soleil ,  et  système  planétaire 
l'ensemble  de  ces  onze  planètes  elle»-^ 
mêmes*'  -     -. 

MANÂTE  9  s.  •  fr  »  planeia  ;  Ww^^- 
ieUtem  (ail.);  plamet  (tMfl,);  pÛM^- 
neta  (jL)  (i^nc,  errant).  On  ap-- 
pelle,  ainsi  'des  corps  célestes  qui 
changent- instamment  de  attantion 
dans  le  ciel,  en* décrivant  autour  da 
Soleil  éeê  ellipses  dont  le^eentrè  de  cet 
astre  oconpe  l'un  dés  foyers ,  et  obéis» 
sant  à  une  force  qui  agit  en  ndson  in-- 
Verse.du  carré  uéh  wtanc^-  de  ce 
çenire  au  lenr.  On  compte  onze  pla-~ 
■êtes ,  .MeroQfé  ;  Vénus ,  la  Terre , 
,  Mars  ,  Junon»  Gérés ,  Yeata  ^  Fallas, 
Jupiter ,'  Saturne  et  Urànos.  (^ei~ 
qiies  uns'  de  ces  astres ,  la*  Tçrre ,  Jor» 
piter ,  Saturne  et  UnHus  y  sont  en- 
toinrés  d'une  ou  plusieni^s  autres  petites 
planètes,  qui.lo,ument  aotonr  d'eux  ,• 
les  aoconipagnent  dans  leiir  course 
autour  du  âoleil ,  et  sont  noinmés  par 
cette  raison  sauUitè/.  f^ôyez  ce  mot. 

FLA9tlCAUDB8^  adj.  et  s.  m.  pi. , 

Planicàudati  {planai ,  plan ,  couda , 

queue  )•  Nom  donné  par  Doméril  1 

'  une  famille  de  l'ordre  des  reptiles 

'  Saurteps ,  comprenant  ceux  qui  ont  la 

queue  aplatie.  .       .  -       ^ 

PLANI€£PSi  9  adj. ,  planiceps  {pla^ 
nus,  plan ,  càpttt\  tête)  ;  qu-ala  tète 
fànieiEx.  DamaUspianioeps* 

VL^lCOfijm^  adj.  \jplamcorms 
(phmus ,  plan  ',  corna  j  corne  )  ;  -  Ua 
{OntéphagjL 


est  ap{>elé  ains^aiipe  qn^it  a  nae 
corne  très-^èou^^H>n  plutôt  on  Ut- 
berade  aigu  sur  ïïT  tête.  1  ' 

FliANl/COSTÉ,  adj.,  p&uiM/M- 
tas,  planicostaUs  (jfianus^,  |riao , 
Tcosta*  côte).  Se  dit  d'une  co^miUs 
dont  la  j^uifice  est  maçqaée  de  cotes 
planes*  Èx.  F'enerkanibaplameM»^ 
i^4GiiittcaUu  plmiçonalifi    ^ 


PLAN 

'  PLANIDENTÉ  ^  adject^,  ftanidtns 
(vian^,  plan,  dens,  dent);  qùia 
des  dents  aplaties^  comme  on  en  voit 
une  sur  le  large  bourrelet  formé  par 
le  bord  droit  de  VlhUx  planidens,  , 
.  PLAIXIFLORE ,  ndject. ,  planiflorus 
{pliuius ,  plan  9  ^oj 9  fleor);  qui  a 
des  flenrs  planes  9  comme  les  longues 
fleurs  en  roue  du  Gonolobus  plani" 
Jlorus. 

PLANIFOUÉ9   adj.,  planifolûis  ; 

Jlacidflàurig  (ail.)   {planas  ^  plan  , 

Jolium,  feuille.);  «qui  a  des  feuilles 

planes.    Ex.   Haworthia  pUmifoUa^ 

Anactangium  planifpUum, 

.  PliANIFÔBilBS,  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 

Planif ormes  {planus  y  plan ,  forma  y 

forme).  Nom  donné,  par  Duméril  ^ 

nnc  famille   de  l'ordre   des  Colëo- 

Ictères  j  comprenai^t  des  insectes  doni 
e  corps   est   trés-déprimé.    Voy^z 

0«iÂlOI4)E8. 

PLANIPÉDE9  adj. ,  planipes  (pla- 
nus y  plan ,  pes ,  pieu  )  ;  qui  a  le» 
pieds  aplatis.  Ex.  Maluia  planipes. 

PLANIl^ENIVE,  adj.  ^  planipennis 
{plànusy  plan ,  pennuf  aile)  ;  qui  a^ 
les  ailes  planes,  comme  le  sont  les 
éljtrea  du  Calathus  planipennis, 

PLANIP£NBtf£&,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Plaïupennes  { planus. ^  plan,  penna^ 
aile).  Nom  donné  par  Cuvier',  La<- 
treille  et  Ëichwald  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Névroptères,  comprenant 
ceux  de  ces  insectes  qui  ont  les  ailes 
planes. 

PLAMQUEUES,  ad),  et  s.  m.  pi. , 
PlanicaudalL  Nom  donné  par  Yicq- 
d'Azjr  à  unç  famille  de  Mammifères  , 
comprenant  IcGastor^  l'Ondatra  et 
le  Desman,  qui  ont  la  queue  aplatie» 

IViANIROSTBE^adJM  plamrostris 
{planus  j  plan  ,  rostrum ,  bec)  ;  jqui 
a  le  bec  ou  le  rostre  aplati.  Et.  Rhi" 
nosimus  planirostris. 

.  PLANIROSXJRES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Planiroslres,   Nom  donné  par  Du- 
méril à  ùoc  famille  de  l'ordre   des 
Passereaux  ,  comprenant  ccui^  qiû 
II. 


PLAN  273 

efùt  le  bec  plat  et  large  i  la  base,  ,^; 

Omaloramphes. 

-  PLANISIUQUÉ,  adj.,  planisili- 

quus  {planus y  plan  ,  siliqua^  silîque); 

qui  a  des  siliques  plaies.  Ex.  Erj--^ 

thtina  planisiiiqua. 

PLANICJSG|jX£,.adj. ,  planiuscu^ 
lus  ;  qui  est  presqu^lan  y  sans  l'être 
complètement.  . . 

PLANIVENTRE  ,adj. ,  planif^enter, 
planiyenlr.is  {planus ,  plan ,  venier  , 
ventre^  ;  qui  a  le  ventre  ou  l'abdo* 
men  plat.  Ex.  Natrix  planit^enter  , 
Raphiorliynchus  planivenlris. 

PLANORBIQUE,  adj.,  pUmorhi^ 
eus.  Se  dit  d'une  coquille  qui  a  quel- 
ques rapports  avec  celle  des  planor?- 
bes,  pour  la  forme.  £x.  Cyclostoma 
filanorbuloïdes, 

PL AAiOSPIBE  ,  adj .  ,  pianos firus 
(^planus ,  plan  ,  spira  ,  spire  ).  &c  dit 
d'une  coquille  qui  est  aplatie  de  haut 
en  bas  ,  qui  par  conséquent  a  sa  spire 
iip\îmie,Éx.  Hélix  plahospira, 

PLANTAIRES  ,  adj.  et  s.  m.  pi,  , 
Planlaria  {planta ,  plante  du  pied). 
Nom  donné  par  Storr  à  une  section 
de  la  classe  des  Mammifères  ,  com- 
prenant ceux  dont  les  pieds  de  der^ 
rière  seuls  sont^unb  d  un  pouce  op- 
posable. 

PLANTAGINÉES ,  adj.  et  s.  fy>1., 
Plantagineœ.  Famille  de  plantes^ta* 
blie  par  Jossieu ,  qui  a  pour  Xyoe  le 
genre  Plantaga. 

'  PLANTE  9  s.  f.  ,  planta.  En  bota- 
nique ,  ce  mot  est  sjnonjme  de.v^-^ 
fétal  { P/lanze ,  ail.  ;  planta ,  it.). 
In  zoologie,  il  désigne  (  planta  pedis; 
Soklej  ail.  ;  sole^  angl.)  la  partie  in* 
férienre  du  pied  des  mammifères  et 
des  oiseaux  ,  depuis  son  articulatron 
jusqu'à  la  base  des  doigts;  et  cbei  les 
io&ectea,  d'Après  Kirby ,  la  première 
jointure  du  tarse  ,  quand  elle  a  une 
longueur  et  une  larg;eur  remarqua- 
bles. 

PLANTIGRADE 9  adj.  et  s.  m., 
planti^radus  /  sohknschreitcnd  (nll.) 

18 


^ 


«74  l'^V 

{planta  y  phvte ,  gradiar ,  marcher  ). 
Bpithète  doonëe  par  lUigeraax  mam- 
aaîCèircft  et  aux  oiseanx  f  «î  9  en  nar« 
dinat  y  appujeat  toute  la  plaole  dn 
ped  par  terre  juaqu'au  talon* 

PLANTIGRADH^  adf.  et  s.  m. 
pi. ,  Pkmiigradtu  Nom  donné  par 
CkiTier ,  Storr  ,^Hger ,  Desmareat , 
Dumëril  9  Tiedemann  y  Blainrillè^, 
liAtreiUey  Ficianset  Caraa  à  une  fa- 
ntiOe  on  tribu  de  Mammifères,  cdm<» 
pffiwant  «eux  mi  appnyent  la  plante 
«Dtîèpe  du  pîed  attr  le  ^1 ,  quand  ils 
marchent. 

PtAimSOGKSyadj.  et  s.  m.  pi., 
flantUuga  [planta  ,  plante ,  sugo\ 
sucer).  Nom  donné  par  Dumérîi  k 
une  famille  de  l'ordre  des  Hémiptè- 
res ,  comprenant  ceux  de  ces  insectes 
m\  sucent  les  sucs  des  -  végétaux  y 
oonl  ils  se  nourrissent.  Voyez  Pny- 

TÂDELGXS. 

jnLAirnvORE^adj.  ,  planiivorus 
{planiti^y  plante j  tioro,  dévorer), 
oynonyme  peu  usité  de  herbivore. 

VUkSmLLrmSj  s.  f.  ,  planudàr^ 
$io.  Teraae  ^ont  L.-G.  Richard  s^est 
servi  pour  désigner  le  développe- 
ment de  l'emhrToo  pendant  la*  ger- 
mination*' 

VLAIVIVLEys.  î.yplaniula.  Petite 
plaA*  L**^.  Richard  appelait  ainsi 
Tembryo» ,  quand  il  commence  à  se 
dévefopper  par  l'effet  de  la  germina- 


¥hàmUkÇÉ»9  ad>.  et  s.  m.  pK  , 
Planulaeêd  (planusy  (dan).  Nom 
donné  par  Blainvilie.  et  Eichvald  k 
ona  fanuUe.,de  Céphalof^ores  ou  Gé- 
piMiopodes  y  comprenant  cens  de  ces 
Molhisouea  qui  ont  une  coquille  très* 
déprimée.        • 

nLANULAIRSa,  a^j.  et  s.  m.  pi. , 
P/aiitti!ar«f  «Nom  donné  parLamarck 
À  une  section  de  l'ordre  des  vers  mous, 
k  laquelle  se  rapportent  ceux  qui 
ont  le  corps  aplati. 

njmii  >  adj,,  planulaliu  (pla- 


PLAT 

nos  9  plan  V;  qui  est  aphti  oa  ^pri- 
mé., Ex.  Mrtilus  plaruilaius.    • 

PLÂNULITE»,  ad],  et  s.  f.  pK  , 
Pkuudaiœ.  Nom  dofnné  par  Bebuek 
k  utie  tribu  de  la  famille  des  Ammo» 
nées  y  comprenant  celtes  qui  ont  le 
doi  et  les  côtés  arrondis. 

PJLAQCCiaiilfinSi.  Fa^ez  Ebéita* 

CÂXS. 

PLAQUETTES 9  s.  f.  pi.  Lamafek 

a  désigné  sous  ce  ncte  une  famille 

de  Crustacés  décapodes  braehyares  y 

.  comprenant  ceux  qui  ont  le  corps  très* 

aplati. 

PLASTIQUE^  adjecr.  ,  pkuticus 
{ irXccff^w ,  former)  ^  Les  pbjsiol^tstes 
désignent  sous  le  nom  de  frreeplojîi* 
mue  (  ws  filaspica^  nisusfomuuimu: 
mldangstrieb ,  ail.)  la  pnîsMiDoe  qui 
détermine  la  production  des  germe» 
dans  les  corps  organisés.  Par  argile 
plastique  on  entend  celle  €ffaà  est  sus- 
ceptible de  se  laisser  aaouler* 

PL  ASTROI^  9  s.  m. ,  peciaraU.  Par-^ 
tie  inférieure  de  Tenveloppe  solide 
du  corps  des  tortues. 

PLASTVnGOPflIfTE ,  s.  m^,  idas- 
tyrgophfttém  (^n^ka^rw^yw y  imiter, 
fuTov ,  plante).  Nom  donné  par  Nec- 
ker  aux  plantes  didjnames  dont  la 
fleur  régulière  reprâcDte  une  sorte 
de  gueule. 

PLATANÉEg,  adj.'  et  s.  f.  pkir.  y 
Plataneœ.  Famille  de  plantes ,  éta- 
blie par  Lestibottdois ,  adoptée  par 
Martius  et  Kunt^  y  qui  a  pour  tjpe 
le  genre  Platanus» 

PLATEAU,  s.  m.;On  dôme  ce 
nom  f  1^  en  géc^osie ,  k  un  espace  de 
terrain  uni  qui  dom/ine  uii  sol  moins 
élevé  ;  k  la  cîme  d'une,  montagne  qui 
s'aplanit  ;  à  toute  grande  surface 
plane  et  horizontale  qu'on  rencontre 
à  une  élévation  plus  ou  moins  oonsi^ 
dérable  ,  sur  le  faite  même  d'une 
hante  chaîne  de  montagnes*  a^  En 
botanique  (lectu  s.  diseus  btUbi^  Zwie' 
belstock ,  Zwiebelscheibe ,  Zvt^ebei  ; 
kuchen  ;  all.j  ,  à  on  disque  mince  , 


MAT 

ipH  f  êtaùM  Ie$  bi^b^ ,  prodofi  infe^ 
rienrement  les  racines  9  ei  repr^bte 
la  ilf^,  de  manière  qa'il  émet  en  dessus 
des  feaillcs  et  en  dessous  des  raeînes. 
'H.  Gassini  applique  cette  dénomina* 
tioo  k  un  corpa  charnu  qui  est  in|ar« 
pasé  entre  Tovaire  et  las  autres  orga* 
■as  floraux  ^  dans  carlaiaes  Sjnen- 
t&érées  (ex.  Carduus).      ^ 

M1ATINATB9  s.  m.,  pUuinas. 
Gnnbînaison  dans  laquelle  Voxide 
platiniquè  joué  le  i;ôle  d'acide.  £x. 
PldtùuHe  ammonifite^  ou  plutîne  hA» 
aiîiiaot*  4i 

PLATINE^  s.  m,  ^  platina^ûunan 
album  f  Platin^  ff^eissgold(9\L).Mé^ 
tal  «onnu  en  Europe  depuis  1741  » 
étudié  successivement  par  Scheffer  ^ 
Lewis  f  Mare^^raf ,  Bergman  ,  &*ckfii* 
l^en  j  Mussin^Pouschkin  ,  Fourcroj, 
Tauquelin  >  WoUaston ,  'Descôtils  , 
Teonant,  Berzeliua  et  E.  Darj>  et 
qv'oik  est  parremi peu  à peuà  obta<« 
nir  puf  y  en  la  déblirrassatvt  dé  phi- 
stenrs  autres  métaux,  qui  raâeonpa- 
goent  toujours. 

PLATINBllï^adjeet.  ,  platinosiu. 
Baraelius  appelie  oxidê  piatinéup  le 
poreuier  degré  d'oiâlation  du  platîncy 
sulfure  pkimÊUx  son  premier  degré 
de  sulfurailidn ,  •  t$îs  plaiineuk  les 
combinaisons  dl  Toxide  plaiineux 
«rec  les  oxacides  ^  et  du  platine  arec 
une  certaine  proportioin  des  corps- 
iMogones. 

Iti AVIimSCHUIIIONiQOE  9  adj.  ^ 
platinico^àmmonieuê.  Mom  doâné , 
dans  la.  nomenclature  chimique  de 
Btnelias ,  à  des  sdadpuUes ,  qui  ré* 
sidtefit  de  ki  ocnklmaison  d'un  sel 
|4atîvîdna  aiec  un  sel  ammonique. 
Bx>  Ckhrmte  pèaiinico*amm6nupm^ 

HklinmGO-Ail0lSNTK(UE,  adj. , 
plalinico-argenticus,-  Nom  donné  , 
dans  la  nomenclature'  chimique  de 
BeneUus ,  à  des  sefe  doubles ,  qui 
sont  ptodnitspar  un  sel  platiniquè 
combiné  avec  un  sel  argantique.  Ex. 
Chlorure  pUumcO'Wge/itique.    .  - 


MAiMico^AmtTiQas^  aii^ 

platinico^bary tiens,  lïom  donné  ^ 
dans  la  Jiomendatare  de  Bèr^tis  , 
k  dassds  doubles ,  qui  duhrem  ttat»^ 
srtiioe  à  un  sel  platmiquo  clHnMtté 
avec  un  sel  barytique^  E:t.  ChUffurê 
piatinUe^barytiquM.  * 

PL4TlNIC(M)AI«GIQIje  ^ild}eet., 
piatinico^eakicust  Nom  donné ,  dani 
la  nomenclature  éhhliique  de  Belle- 
Uus  y  à  des  seb  doubles  ^  qui  nÉsnltauf 
do  la  combinaison  d'un  se(  pfaflinîqti^ 
avec  un  sel  èalcique.  Eir.  Chhmté 
platinieô''ealcique. 

PLATBWCCXlAlllfHWi^lritiéCt., 
pUuinicù  "  éaàmkus.  Ndm  donné ,' 
dans  la  nomenclature  chimique  d6 
Berzelius,  aux  sels  dbtibles  que  hss  sels 
platiniques  forment  en  se  comblnattf 
avec  les  sels  eadmiquês.  Et.  CMorute 
platiniço^eàdm  ique* 

PLATtNIdO-GOIIAIiTIQVfi  ,  adj., 
piatinièo  -  cohalticas.  Nom  donne  ^ 
dans  la  nomenclatiire  chimique  dé 
Boraelins  ;  h  des  sels  doubles  ',  qoî  rér- 
suUent  d*un  sel  platiniquè  combina 
avec  un  sel  cobaltîqu'e.  £x.  Chlorure 
platiniûCHcohaltiqtU, 

PLATIIVIGO^CDiVltiQIJE^  aâject.^ 
îaimicB^cupricus,  Nom  donné  «  dans 
I  nomooolature  ^bîmîqiia  de  oen^ 
lh)S  ,  i  des  sèis  doulbles,  qui  résultent 
de  la.  combinaison  d'un  sclplatipique' 
avec  un  sel  cuivrique.  Sx*  Chlorure 
plaiinico-cuit^rtque* 

PLATINICa-F«nH[<(ai  »  adjatt.  i 
plalinicch'fsrrlcuêm  Nom  dooité  y  dans 
la  nottienclatavie  efafaiikpa  4l0Bilr- 
zelius ,  À  des  sels  doubla ,  qva  ftsn 
sels  platiniqfies  Caroievt  an  sa  aoai« 
bioaut  avec,  les  sels  fanrîqnès*  Ex» 
Chlorure  pbUîniod'ferrifUôt 

PL  AliraCIHIf A^TNnlQmS  9  ad). , 
pUuinico  -  magnesitttSm  Noili  doritaé, 
dans  la  nomendatore  chtmfque  de 
Berzelius»  è  des  sels  doubles,*  qui 
résultent  de  la  eodiMaâison  d'un 
sel  platîniqM  af«6  «a  ad  Wigné^ 


t 


a76  PLAT 

•Iqaç*  Ex*  Chlorure  platinico^ma" 
gnésique. 

PLATMIGO-MAKGAIVIQUE ,  adj., 
pkuimcormmuganicus.  iNom  donné  i 
daofl  la  '  D^n^iicUtvre  chimique  de 
BcneUut,  Il  des  mIs  doubles,  qui  fldnt 
produits  par  un  sel  pUiinîque  uai^ 
«Tee  oo.  sel  manganique.  £x.  Chio^ 
rure  platinioo'-nutngamque* 

PI^THICO-NIÇCOUQUE ^  odj.  / 
flalinicû  -  nic€oUeus%  Nom  donné  , 
datts  la  nomenclature*  chîmrque  de* 
BeiC^Uns^  à  des  sels  doubles,  qui 
doivent  naissance  \  la  combinaison 
d*an  ^1  platinîque  avec  un  sel  nieco- 
liqv^*  £<•  Chlorure  pialinico'^mc€<M 
tique» 

n.ATINICa^POTAS{»QUE  ^  adj. , 
plaiinicQ ' pi^a^sicus*  Nom^  donné, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius ,  à  des  sels  doubles ,  qui  ré*- 
sultent  de  la  combinaison  d  un,  sel 
platînique'avèc  un  sel  potassique.  Ex, 
Chlorure  platifUcù^potassique, 

PLATCtlGO-BODIQUE,  adj. ,  pZa- 
t{¥iicû''Sodicus,^Vom  donné,  dans  la 
nomenclature  cbimique  de  Berzelius, 
à  des  sels  dounles,  qui  résultent  de  la 
combinaison  d'un  sel  plalinique  avec 
vn'sel  sodiqùc.  Et.  Chlorure platinU 
co^sodique. 

PL4TlltfieO-fl11(tOWTI<lkJe ,  adj.  / 
plaiinico " stronticus.   Nom  donné, 
dans  la  nomeéclalure  chimique  de 
Berzelius ,  àdes  sels  doubles ,  qui  sont  * 
produits  par  la  combinaison  d'un  sel  ' 
plattniqneirrBeiinsèlst^ntîqae.  Ex. 
CUorure  pUuinico  "Strontique, 

MAlINIOO^toiGlOlJB ,  adject.  ^ 
fltuimeo^zinpietês*  Nom  donné ,  dans 
la  nomandature  chimique  de  Berze* 
lius  ,  è  des  sels  doubles,  qui  doivent 
naissance  à  la  combinaison  d'un  sel 
plaliniquç  avec  iin.flel  uncique.  Ex. 
CUorure  pUuinko-i^ificique. 

PLATINI9]ÇS,  s.  m.  pl.^  Piatim^ 
des.  Boudant  désigne  sous  ce  iMm  uue 
famille  de  minéraux ,  qui  comprend 
le  platiil^  et  sef-  fK>mMiili<ons. 


PLAT 

PLAlUilFÉBE ,  tiày.,platiniYerus; 
qui  contient  du  platine;  cuivre  gris,' 
subie  y-  terrain  plaiinifere. 

PLATt9îlQIJ£ ,  adj.,  platim'eus. 
Bei^elius  appelle  oxide  plaiiniqae ,  le 
second  degré  d'ozidation  du  platine, 
qui  est  acide  ou  oxide ,  selon  les  cir-> 
eonstances;  sulfure  plalinique ,  le 
second  degré  d'oxidation  de  ee  métal, 
qui  joue  le  r^le  ton  tôt  de  sulfide , 
tantôt  de  sulfobase  ;  sels  plaUniques^ 
les  'combinaisons  de  Toxide  platini-^ 
qne  avec  les  oxacides,  du  sulfure 
Ârec  les  sulfides ,  et  du  métal  avec 
une  certaine  proportion  des  corps 
halogènes. 

PLATINOSO-AlOfpiXIQinB  ,  adj. , 
platinoso^ammomeus.  Nom  donné, 
dan^  la  nomenclature  chimique'  de 
Berzelii|s ,  à  des  sels  doubles  ,  qui 
résuheot  de  la  combinaison  d'un  sel* 
platinenx.  avec  un  sel  ammoniqne. 
Ex.   Chlorure  piaiinosoHunmonique*^ 

ptiATlNOSOHMlEECUBEUiL ,  adj. , 
platinoso^mercurosus.  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius ,  à  des  selsxlouhles ,  qm  sont 
produits  ptfr  la  Combinaison  a'un  sel 
platineux  avec  ud  sel  mereureux* 
Ex. . Chlorure  pUuinosO'mercuriqae. 

PLATINOSChPOTASSIQUB,  adj.  ^ 
plalinoso^potassicuâL  Nom  donné , 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Bfrzelius ,  à  des  seb  doubles,  qui  ri-* 
sultent  de  la  combinaison  d'un  sel 
platineux  avec  un  lielpotaesiqûe.  Ek. 
Chlorure  plaUnosO'pôtdssique. 

PLATINOSOrSOOKK»,  adj . ,  pla- 
iinoso^sodicus*  ^ofn  donné,  dans  la 
nomenclature  chimique  de  Berzelius, 
à. des  seU  doubles,  qui  doivent  nais- 
sance aux  sels  platineux  combinés 
avec  des  sels  sôdtques.  Ex.  Chiontre 
plalinoso'sodique, 

PL  ATURE  9  àd  j . ,  plaiurus.  (  irWvi; , 
large ,  oO^à ,  queue  )  ;.  qui  a  la  quené 
large,  comnie  le  Derosloma  platurus,- 
dout  In  queue  peut  se  dilater  en  forme 
de  disque  ou  de  sp^lulc. 


PUT 

MiâTVCâBPE ,  adj . ,  pïatycarpus; 
flachfrûcluig  (  ail.  )  (jrXaTÙ;,  large , 
«opiroç  ,  fruit  )  ;  cpiî  a  des  fruifs  lar- 
ges. Ex.  Orlajra  platicarpns ,  Negro 
tiaphajrcarpa,' 

PLATYGÉPHALE ,  adj. ,  platjrce^ 
phahis  (ir)iitvc,  large.,  xe^a^v,  té(e)'. 
Se  dit  d'uD  animal  qui  a  la  tète  large 
et  plate  (ex.  Tœnia  ptatjrcephaia)  j 
d'iiv  chanorpignon  qui  à  le  chapeau 
aplati  (et.  jégàricus  ptatycephalus)^ 
d'aoe  SjnaBthérée  qui  a  des  calàthides 
très-larges  (  ex.  Heliàntkus'  platyce- 
phaku^  Kalimeris plaly^epkala)* 

PLATYCÉPHALESy  adj.  et  s.  m. 
/pi. ,  PUtjrcephala,  Nom  donné  par 
Coldfuss ,  Fieintis  el  Cams  à  une 
famille  de  l'ordfre  des  Poissons  gos-^ 
troptëijgiens ,  comprenant  cisux  qui 
ont  une  large  tété. 

^ATTGEBQfES ,  adj.  et  s.  m. 
pi, ,  Platjrcerci  (ff>aTv; ,  large ^  xîp- 
)noçy  queue).  Nom  donné  par  J.-Â. 
Rîtgcu  à  une  famille  d'Ophidiens, 
comprenant  ceiix  qui  ont  lu  queue 
plate. 

PLATYCHÉLÉ,  adj.,  pîatychelus 
(  irl^TÙ;,  large  ,  ^rl^Jj,  pince,  ou  j^eï- 
jîoc  ,  lèvre)  ;  qui  a  des  s/?rrcs  larges 

1CX.  Porceliana  platjrcheles  ) ,  ou  la 
èvrc élargie  (éx.  Hélix platj-chela),  ' 
PLATYDACTYLE8 ,  adj. .  et  s.  mi 
pi. ,  Fialjrdactfla  (  jriarv; ,'  Iarp:c  , 
^scxTvXoc ,  doigt).  Nom  donné  par  La« 
treille  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Hjdroçorises ,  comprenant  ceux  de 
ces  insectes  qui  ont  les  pieds  posté- 
rieurs élargis  en  (orme  de  rames. 

PLATYGLOSSATES,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Platrglossata  («X«tw;,  large, 
yUttffffa,  laii^e).  Nom  donoé  par 
Latreille  à  une  section  de  Tordre  des 
Hyménoptères,  comprenant  ceux  do 
CCS.  insectes  qui  ont  «ne  largo  langab. 

PLATYGLOSSE  ;  a<^. ,  plat^ghs^ 
jttr  («-Aatù^ ,  lairge  ,  yXficrira  ,  langue); 
qaîa  la  langue  large.  VHeUopsis 
phujfglossa «les^oocoUes de  sa  cou* 


PLAiT 


277 


ronné  prolongées  en  une  languette 
très-large. 

•  PIiA'nfW>BÉ,^fa<^/o*M^(„>«TOç, 
large  ,  W^oç ,  lobe)  ;  qui  a  de  larges 
lobes  ou  segmensy  comme  Iti /ronde 
du'  Laminarld  platyloba ,  \eÈ feuilles 
pinnatifioes  àévEchinophora  pinna^ 
tilobà. 

PLATiTLOME,  adj.,  plàty-lomus 
'(irXàTvç  ,  large  ,  >ûfAa,  bordure)  ; 
qui  a  les  feuilles  lArgenient  bordées. 
Êx,Br^umplafj'lcma,'\    ,' 

PLATYIVEIJRE  j  ad]. ,  pto^wéarter 
(  it^amjç ,  large ,  utCpov  ,  nerf  )  >  qui  a 
de  larges  nervure  ,  comme  Us/euil" 
les  de  Vuicroslichum  platyneurofu 

PIiATYNOTE,  adj.,  platjnotus 
ïirWvç,  large,  yÔJToc,' dos);  qui  a  le 
dosbrge.  Sx.  Ammonites platynotusj 
Cassiaa  platynoia ,  pionychus  platr» 
notu^, 

PLATTPÉBE,  adject. ,  platjrpes 
(  ir^arù;  ,  large ,^tf.f ,  pied)  ;  qui  a  le 
pied  ou  le  stipe  dilhîé  à  la  base.  Ex» 
Agnricus^  phCfypcs. 

PLATYPÉTALB,  adj.,  platYpeka-^ 
lus  (Triarùç,  large*,  TriraXô»,  pétale]  '; 
qui  a  de  larges  pétales.  Ex.  SQene 
plalypietala. 

PLATYPÉZmCft  j  adj.  ets.f .  pi., 
Phnypezinaf.  Nom  donné  par  Fallen 
et  Macquart  à  nne  famille  d^insectes 
diptères ,  qui  a  pourtype  le  genre  JP/o- 
typeza» 

pLATYPHYIiLE,  a<Q. ,  plat/phyllus 
(ir^TvC)  large,  fv>Xov,  feuillej  ;  qui  a 
de  larges  feuilles  (  ex.  TUla  pwty'^ 
pkyllo^j  Seringia  platyphjrUa)^  ou  de 
larges  feuillets  sous  son  chapeau  (  er. 
Agaricus  platyphjrlbts  ) . 
..  n.ATYPOBE  ,  adj. ,  plaïjpodue 
(  ffXaTv; ,  large ,  ir^vç ,  pied}  ;  qui  a 
de  larges  pieds*  on  pédoncules.  Ex* 
GUettarda  plaijrpoda. 

PLATYPODEg^,  adj.  et  t.  m.  pL^ 
Plat/podq,rl^ovà  dontiéparLacépède 

à  une  tribu  d'O&eaux  ,  ^îomp^oant 
ceux  qui  ont  les  doigts  externes  réu* 
nis  dans  presque  foute  leur  lon^eùr ; 


37»  PLAT 

par  J.-A.  Rttgeo  à  un  ordre  d<»  la 
section  des  Hydromithes,  auquel  il 
rapporte  ocnx  de  ces  animaux  qui  ont 
les  pieds  très-larges» 

PLATYIIHINIIV ,  adj* ,  platyrhifuis 
(nknvÇf  large^  piv,  nez);  qui  a  lo 
nez  ou  le  museau  lar^e.  Ex.  tiatruc 
-pîatyrhinus. 

PI^ATVllHIliDîS ,  adj.  et  s,  m.  pi. , 
Platjrrhini,  tf  om  donné  par  Geoffroy 
Saint-Hilaifipi  Desmarestet  Latreilie 
k  une  tribu  de  la  famille  des  Singes  \ 
comprenant  ceux  dont  les  narines 
sont  écartées  l'une  de  l'antre  par  une 
Jarge  cloison. 

PLATYBHYNQVX; ,  adject.  ^platy^ 
rhjnchus  (  ic\tiflç  ,  l«rge  | .  puTXoç  9 
bec)  ;  qui  ^.  le  bec  déprimé  et  large. 
Ex*  PhalqtQpus  ploJ^rhynchusx 

PLATYJEtOSXIlE  ,  adj. ,  platyros^ 
tris  (  9r)LaTvc ,  large  ,  rostrwn  »  bec  )  ; 
qui  a  le  bec  ou  le  museau  large.  £x. 
Ooblus  platjrrQsiris. 

PLAlPYROfiTREa/adj.  et  s.  m.  pl.^ 
PleUyTosires,  Nom  dpnné  par  Blaia^ 
Tille  à  une  famille  de  Tordre  des  Pas- 
sereaux, comprenant  des  oiseaux 
qui  ont  le  bec  irès^-fenda  et  déprimé. 
PLATY8ILIQUÉ  ,  adj. ,  plaiJsUi^ 
jriUf'  (iviflET^f  ^9f^t  ^iUqva^  cli- 
que); qui  a  des  siliqoes  comprimées 
Ot  larges.  Ex.  ifeli^phikipiatysiligua^ 
rL4TYS0p!8,  adj.  e(s.  m.pL, 
Plaijrsomala  Cv)aLTvçj  large,  '«^» 
corps).  lîoin  aopné  par  Cuyier  »  La- 
treille  et  ^cbwaki  à  une  famille  de 
Tordre  den  Coléoptèrei  1  comprenant 
de9  inseçi^s  qui  ont  le  corps  très-dé- 
primé  ;  p^r  CaXreiUe  «  Fiemus  ot  C«^ 
rus  II  une  famille  de  Poissons  t  com- 
prenant ççux  qi|i  Ont  la  corps  aplati 
etdi^coïdal* 

ft^ATïWt^fim^^ài'.plaiysiomus 
(irWv;^  large ,  ariim^  bouche)  i-qui 
a  UQ19  largç  pouçbe  pu  onTerlnre. 
Bx,  Amnianiics  pfçitjrstçpius* 

VLâJymEf  adjêet. ,  platyunu  » 
plalurUs  (  irliarvfi  ,  laiigo  9  ov^^ 
ipieoe}^  qui  %Jii  qumw  largo  ot«pwif 


PLEI 

(  ex>  Gecko  platyunu ,  Jtgamapia'^ 
tyurus  ].  J/Edoiius  plalunu  a ,  de 
chaoue  côté  de  la  queue ,  une  penne 
conlormée* comme  une  raquette.  Le 
Cinnjrris  platurus  a  les  pennes  ioteiv 
médiaires  de  lo  queue  trés^ongUtset 
terminées  en  palette;  le  PsiUmOMâ 
pUuuriu  les  a  également  pins  longnes 
et  ep  parlie  nues. 

PLEGOiiÉPID£ ,  adj. ,  pUcélepiJas 
(irlIxGi ,  nouer,  ïûnit  écaiUe).  Épi» 
tbète  donnée  par  H.  Casaini  an  piri^ 
cline  jàti  Sjnanthérées  y  lorsque  les 
squames'  en  ^ont  cnlreg^efiToes  on  sou- 
dées à  la  base. 

PLECOPODES  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Pkeopoda  (ir>fxa> ,  nouer,  irovc ,  pied). 
Nom  donné  par  Duméril  à  une  &» 
mille  de  Tordre  des  Poissons  osseox 
Holobranebes ,  comprenant  ceux  qnt 
ont  les  nageoires  pectorales  réunies. 
PLÉCOPTÈRES,  adj.  ets.  m.  pi., 
Plecàptera  (  TrXf xu ,  nouer ,  irxlpv» , 
nageoire).  Nom  donné  par  Duméril 
h  une  famille  de  Tordre,  des  Poissons 
cartilagineux  Téléobranches  9  com- 
prenant ceux  qui  ont  les  catopes  iséu- 
pies  sous  les  nngeoires  pectorales. 

PLEGTOGNATHES  ,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Plcctognatha  (n^newi  nouer, 
<7vxdoç,  mâehoire).  Nom  donné  par 
CuTÎer ,  Latreilie  et  Eichwald  à  un 
drdre  jle  Poissons  osseux ,  renfermant 
ceu)^quî  ont  Tosnàaxillaire  soudé  sur 
le  côté  de  Tintermaxtllatre^  lequel 
forme  seul  la  mâchoire. . 
-  PLEIIV9  adj.  ,  ptenus  ,  farctus  , 
solidus.  On  dit  que  la  ÎÀim  c$t  pleine 
quand  elle  se  trouve  en  opposition 
avec  le  Soleil.  Dans  tout  autre  eas  le 
mot  plein  signifie^  qui  nelaîêscpas  de 
yide  dans  son  intérieur.  XJneJg^éeée 
pleine  est  celle  dont  Tin  teneur  se 
trouve  rempli  par  une  matière  qni  j 
adbère  et  que  Ton  distingue  à  Vosil 
de  la  sienne.  En  botanique  ,  on  iq>*- 
pdie  tige  pleine  ceUo  qid  ne  renCerM 
aucune  cavité  (ex;  Zea  M^s).  Up* 
J^eur  pleine  est  osUe  donl  te  Qocoik 


î; 


PLÉR 

011  le$  piuleB  font  nmUlidMs  ''pir 
k  4tf|Mintîoii  totale  de8.4taiiiîiiea ,  ce 
vm  Ub  fleariftes  nomment  fteur  dou» 
ne.  Dans  les  SjBaniliérées,  les  fleuri 
dosUent  f  non  par*  mBltî|ilication  , 
mais  par  simple  ckangement  de  fonae-« 
ç'est-è-dtre  par  transformation  des 
fienrons  en  dëmi-fienrons  on  des  dt'» 
mi-fleuroDS  en  fleuroni* 

KfilOCABPE ,  adj. ,  pîmôearpus 
firXiîsc»  plein,  «apirôc,  frnit).  Où 
denne  œtle  ^itkète  aux  bulhês  qui 

Î  réduisent  plvsiean  tiges  à  la  suite 
»  tues  des  antres.  Ex.,  Hjràcinihtu 

PL^CmmXE,  ad). ,  pI^Qphyi* 
lus  (  irUca^  plein  ,  fùÛw»  ^  feuille  ).- 
Se  dit^'une  plante  qui  porte  un  grand 
nombre  dorfenilles  sans  rameau  k  i'ais- 
sellè  9  comme  le  Linum  y  VAhies , 
le  Tmxus. 

KÉNICeRNK  ,  adj*  et  s.  m.  pi. , 
VUnicornia  (pUnus ,  plein  ,  cornu , 
corne).  Nom  donné  par  Lalreille  , 
Ficinus  et  Gams  à  une  famille  da 
Tordre  des  Eumiompr  9  comprenant 
teeox  de  ces  mammiieres  qui  ont  les 
cornes  entièrement  pleines  ,  on  sans 
étui  corné.  ' 

PLÉmm09Ei\m ,  ad},  et  s.  m. 
fi.',  PUnirostns  {pknus ,  plein  , 
rattruoij  bec)«  Nom  donné  par  Dn** 
méril  à*  une  famille  de  l'ordre  des 
Passereaux ,  comprenant  des  oiseaux 
dbnt  le  bee  n'est  point  écbsncré. 

H^ÉOenCÉmmEj  adj. ,  pieoste^ 
monU  (nUoç^  plein  ,  srvfwv ,  éta«» 
mine).  Épîtfaètedonnée  par  Wacben« 
dorffaux  plantes  qui  ont  des-étamioes 
nombreuaes. 

PLÉBÉoaAif  PHE8  j  adj.  et  s.  m. 
pi.  ,  Pltreoramphi  (K>3$piK  9  plein  , 
pififsç,  bec);  Nom  donné  par  Ran- 
zeni  &,  hne  famille  de  Tordre  des 
Pamereaux ,  comprenant  des  oiseaux 
qui  ont  le  bec  dur  et  robuste. 

iMLÉaOMATlQIJE ,  adj.,p/erafWrt- 
lictLf  (  frXijpwfM  ,  plénitude  ).  Sotfs  le 
^|M>m  de  règne  pUrmnatùfUê  f  Stoc^ 


PLEU  t79 

kenstrand  3  désigne  irensemUo  d^ 
forces  qui  animent  le  monde  et  dee 
astres  qui  rcmpliisent  les  espnaet  eé* 
lestes. 

nÉSIOSMnUEliS»  adj.  et  s.  sn. 
pi.  f  Plesiosêuriié  Nom  donné  pnr 
Gmj  k  une  iamille  de  Tordre  dee 
&q>tilei  Emjdosaoriess  ^  qui  a  ponr 
typele  genre  P2eiie#a»fKtf. 

1*UI}EES«  «djeel.  et  s;  f.  pi.  | 
pleurœ.  Kirbj  eppeUcmosi  les  e^M»esy 
situés  derrière  les  scapnlaires ,  no»* 

Suels  soiit  fixés  ki  ei^nfliipférwnrs 
n  vol  cbez  les  insectes» 
.  PLBWÉTIOI» ,  edj.  »  pkweiU 
eus  (.iv>ivpà,  cAté).  Terme  dont  on 
se  9ert  quelquefois  pour  désigner  des 
animaux  dont  les  flânes  sont  antre» 
ment  colorés  qoe  le  reste  du  oorps. 
Ex.  Lapkrià  pUureiiûtu 

PLEVRBUfty  adj.  Sedit  d'un  arbro 
dont  les  brancbes  se  déjettent  plna 
bas  cpie  la  ligne  borkontale ,  snil  par 
faiblesse  ,  k  c^nse  de  leur  extrlmo 
longneur  (  ex.  Sauie  pleureur  )  9  âoit 
avec  une  rigidité  remarquable  et  sans 
qse  le  phénomène  poisse  être  ettrî^ 
boéà  la  débilité  (ex.  Fréie  plm>^ 
reur).  On  a  donné  ansai  le  nées  do 
Singss  pUurwrs  aux  sajous,  OU  sape*, 
joua  proprement  dits  «  parce  que  » 
quSnd  on  les  tourmente ,  leur  voix 
devient  plaintive  et  semblable  à  cette 
d'un  enfant  «pli  plcnre. 

PLËUAOBIIANCHB»  9  «dj.  et  «« 
m.  pi. ,  PUurobrWfèehea.  Nom  donné 
par  Menke  à  nue  famille  de  Tordre 
des  Gastéropodes  Hypobmtiches ,  qni 
a  ponr  type  le  genre  JP/«iroftrMdkeéi» 

PLKUBOGABPEft^eéj.  tts.  f.  pl*i 
Pleurocarpêi{icXi:\»^ij  tàïéf  «d^sCf 
frnit).  Nom  donné  parB^iddà  une 
classe  de  la  section  dea  MoQlBea  C»- 
lyptrées ,  comp'renonl  ceUos  doat  le 
froit  est  latéral  suc  k  tige  on  les 
rameaux. 

FUSUBODiëCUi^ ,  adj.  ^plêurediS' 
uUis  (  iclsmoL  t  côté  f  SLamç  f  diâque). 
A.  Richard  donne  tetU  épilhèU  à 


a8o  PLEU 

Yinsefiianàtêéiawnnes,  quand celles- 
€Î  sont  fixées  sans  décurrence  k  la  face 
externe  ott  latérale  de  la  substance 
même  du  disque. 

•  PLEWnOGYNE  ,  s.  m. ,  pleurogy- 
nus  y  '  plearogjnius  (  irXcupà  ,  côté  ^ 
fsrth  ,  •  femme  ] .  L«*C  Richard  nomme 
ainsi  un  ou  plusieurs  tubercules  qui 
s'élèvent  du  même  peint  que  l'ovaire , 
et  se  redressent  sur  une  de  ses  parties 
latérales,  qu'ils  presseùt.Ex.  Kinca 
majùr. 

PLEVRO&YNIQIIE,  adject. ,  pieu- 
rogjrnicus.  Se  dit  -  de  Vinsertion  des 
étamines  ,  •  quand  elle  'a  lieu  sur 
k  circonférence  de  l'ovaire  m^ême. 
£x.  Parntusia  palus  irù, 

PLEUROGYRATÉES ,  adj.  ets.f. 
p).  9  Pleurogjrrata.  Nom  donné  par 
Bernliardi  à  une  famille  dé  Fougères , 
qui  correspond  à  celle  des  -Gleiche'r 
niées. ^' 

FLEimONEGXB  ,  ed).  ,  pleuro^ 
Tiêctes  *(  irXcvpà  ,  côté  ,  vçxtiqc  ,  .na«- 

Seur)  ;  qui  nage  sur  le  côté.  Ce  nom, 
onnéà  tout  un^genre  de  poissons. , 
qui  nagent  e£Pectivemenl  sur  le  côté , 
a  été  employé  •  comme  épithète  pour 
désigner  un  animal  infusoire  (  Cerca-' 
na,pieuroneçtes}  et  une  coquille 
(  PecUnpleuronectes)^  que  leur  apla* 
tissement  et  leur  forme  générale  ont 
fait  comprep  à  des  soles. 

PLEVRONEGTIDElâT'adj.  et  s.  m. 
pi.  ;  Pieuroneetides.  Nom  donné  par 
jlisso  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Poissons  jugulaires  ,  qui  a  pour  type 
le  genre  P^^en^ceAf. 

(•LEURONECTOIDES,  adj.  et  s. 
m.  pi.  ,  Ptmronectoidei.  Nom  donné 
par  Blainville  el;  Ëichwald  à  une  fa-*^ 
mille  de  Poissons ,  qui  a  pour  type  le 
^nre  PUuronectes, 
'  PLEUROIKERVÉ ,  adject., pfeiiro- 
nerpius  (irXcupà ,  côté ,  vtOpov  ,  -nerf). 
Se  dit  d'une  plante  dont'  les  feuilles 
ou  folioles  sont  garnies  d'une  ner- 
vure lalévale.  Ex,  yEschinomene  pleur 
ronerviaf 


£ 


PLEX 

PLBifllMOTÊ ,  adj. ,  pUnrônotns 
(ir^evpà,  membrane,  v6roc  ,  dos)^ 
i  a  le  dos  garni  d'une  membrane, 
X.  ^quorea  pletironota. 
.  HLEUROPHORE  ,  adj.  ,  pleura^ 
phorus  (irXfvpÀ,  membrane  ,  ftp«»9 
porter);  qui  porte  une'  membrane  , 
ott  qui  est  en  fomfe  de  membrane. 
Ex.  Chrysaroa  pleurophora, 

MJSUROPTÈRES,  adj.  els.  m.  pl.^ 
PleuropUra  (7r>iv|>à,-  membrrae  , 
TTTfpàv,  aile).  Nom  donné  par  La*- 
treilke^  Ficinus  et  Garus  è  une  fa- 
mille de  l'ordre  des  Ghéîroptères  , 
comprenant  ceu^  de  ces  mammifères 
qui  n*ont  que  des  menii^anes  laté- 
rales propres  à  servir  de  pQpcbute. 

PLEVR'ORHISÉ  ,  adject.,  pleura^ 
rhizus  (  rtïa^àùk  ,  côté ,  piÇa ,  racine). 
Se  dit  de  VenAryon  ,  lorsqu'il  a  la 
même  direction  que  la  -graine ,  c'esK 
à-dtre  quand  la  radicule  répond  au 
bile. 

PLEURORHIZÉES  9  adj .  et  s.  f.  pi. , 
Pleurorkizeœ»  Nom  donné  parCan- 
dolle  .à  un  oi^p  de  k  famille  des 
Gnicifères  ,  couïprénant  celles  dont* 
la  radicule  correspond  k  la  fente  qui 
sépare  les  deux  cotylédons. 

PLEUROSTOME  ,  adj. ,  pkuresto- 
mus  (  fr^cupà ,  côté  ,  «rofia ,  boùcbe  ). 
Le  Mèlïcerta  pleurostoma  a  la  boucne 
au  centre  d'une  ombrelle  démi-ova- 
laire. 

PLEUROTHâLLÉES  ,  adj.  et  s.  f. 
pi.  9  PUutothalUœ.  Section  de  la  tribu 
des  Orchidées  Malaxidéea  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  PleurothaUis. 

PÏÏ^EXÉQBLABTE  ^  adj.  ,  nlesmn 
blastus  (rXé7(xa ,  tissu  ,  p^croç ,  re- 
jeton). Wilidenow  donne  cette  épi- 
thcte  à  Vemhryon  dont  les  cotylédons 
sortent  de  terre  eu  deux  lobes,  et 
se  changent  en  feuilles  d^une  dimen- 
sion différente  de  celle  des  feuilles 
ordinaires. 

PLEUPÈDE;  adjecK  ,  plexipes 
(  plecio  y  entortiller ,  p.es\,  pied  )  ;  qui 
a  le  piçd  on  le  stipc  Cmrmë>  d'an  ea« 


PtlC 

trelaoeiDant  bien  maAÎfefite  de  fibrei. 
Ex.  jé garicus  plexipef. 

PU  9  8.  m. ,  pUcd;  /ViZre  .(all.)« 
Oif  donue  ce  nom  à  det  lif^nes  sail- 
lantes 4  dcoîtes  ou  sinueuse ,  qui 
s'aperçoivent  sous  le  chapeau  de  cer- 
tains chatn  pignons. 

PLIGACÉSy  adject.  et  tf*  m.  p}. , 
PUcac9a{pUca^  pli).  Nom  donné 
par  Latreille  à  une  famîUe  de-  Tordre 
des  Gastéropodes  pectînibranclies  y 
comprenant  ceux  dont  la  coquille  a 
une  cotumelle  plissée  ou  dentelée.- 

PUGATIF,  adj. ,  pliçâtU^us  {pU^ 
ca  9  pu  ).  Épiihèie  donnée  par  Gan- 
dolle>  VesU^çtilon ,  quand  les  pièces 
de  la  corolle  sçnt  toutes  plisséès  ou 
chiffonnées'  sur  elies-mémesy  sans 
«ucun  ordre  apparent  (  ex.  Papayer)  ; 
aux  feuillu  9  dans  le  bourgeon  , 
quand.,  ajant  les  nervures  palmées  , 
elles  sont  plisséès  sur  ces  nervures  de 
manière  à  représenter  les  plis  d'un 
éventail  fermerez,  F'ius). 

PLIGATILE  ,  adji ,  pUcatUis  (pli^ 
ca^  pli  )  ;  qui  est  susceptible  de  se 
ployer.,  ou  qui  a  une  tendance  natu« 
relle  à  le  faire  ^  comme  la  coroUe  des 
liserons  ,  qui  vers  le  soir  se  plisse,  et 
ne  s'ouvre  que  le  matin  suivant  ,  le 
corps  du  Bràckioaus  pUcQtiUs  lors- 
qu  il  s'agite  ,  les  ailes  des  guêpes  , 

3ui  y  dans  l'état  de  r^ pos ,  sont  ré* 
uitcs  en  uo*  ou  deux  ph's  longitudi- 
naux. 

PUGATIPENIVE ,    sdj.  ,    n/{ca/i- 
p^nnis.  Se  dit  -d'un .  insecte  oont  les  ^ 
éljtrës  offrent  de  gros  plis  transver- 
saux. Ex.  Nyçteiui  pUcalipennis, 

PUGICOLU ,  adject. ,  pUcicolJlU 
(  plica ,  pli ,  coUum  ,  col  )  ;  qui  a  le 
col  ou  )e  corselet  plissé  en  travers. 
Ex.  Cerambix  plicIcoUis: 

'  PLIGIFÉBE,  adjf,  plicifems  (pli. 
cŒy  pU ,yèra,  porter)  ;  qui  porte  des 
plis ,  comme  le  squelette  fibreux  de 
la  Spongia  plieifera  ^  les  Uiies  de  la 
y'ermilia  plieifera. 
PUGlJPOOIlEy  9À\.y  pUàformis 


BLIS 


a8i 


(pUea  j  pli  ^  forrna  ,  forme  )»  On 
donne  cette  ippitfaéte,  dans  les  Cher 
topodes ,  à  des  -dents  tranchantes  oa 
molaires  que  renferme  la  masse  buor 
cale^  et  qui  ressemblent  à  des  plis. 

PLIGIPENNE,  adj.  ,  plieipennU 
(  plica ,  pli ,  penna ,.  aile  )  ;  qui  a  les 
ailes  on  les  éljlres  pHéesen  long  sur 
les-  bords.  £x.  Colaspis  plicipennis. 
. .  PLIGIPEmNESy  adj.  et  s.  m.  pi. ', 
Plicipenues  (plica ,  pli,  penna,  aile). 
Nom  donné  par  Cuvier ,  Latreille  et 
Eichvald  à  une  famille  de  l'ordre 
des  Névroptères  ,  comprenant  ceuip 
de  ces  insectes  qui  ont  les  ailes  plisséès 
longitudinaLement» 

JPUÉy  adj.  ,  pUcaius  ;  gefalm 
(aU.^  ;  UitralciatOy  piegheitalo  (it.). 
Ou  dopne  cette  épitnète.aux  couches 
de  l'intérieur  du  globe  qui  offrent  des 
plis  angideux  plus  ou  moins  multi- 
plies ;  aux  coquilles  bivalves  dont  ks 
valves  présentent  l'une  un  pU  sail- 
lant ,  l'autre  un  pli  .rentrant  destiné 
à  recevoir  le  premier  (ex.  T^llines); 
aux  ailes  des  in^jectes  ,  lorsqu'el- 
les sont  ploVées  longitudinalemeni , 
comme  un  éventail  t^x.  yespa)* 

PUEUBy.adj.  y  toririx;  wickkr 
(ail.)*  On  donne  cette  épithéte  aux 
chenilles  qui.  ptoyent  des  feuilles  par 
le^ bords,  ou  entr'elles  ,  en  tapissent 
le  vide  d'un  tissu  de  soie,  et  se  reti- 
rent dans  l'intérieur  de  cette  sorte  de 
logement* 

.  PLINTHOPYOE  ,  ad). ,  p/î/iMM^r- 
gus  (  frXtvtoc ,  brique ,  mm  ,  ner- 
riëre  )  ;  qui  a.  Textrémité  de  l'abdo* 
laen  de 'couleur  briquetée.  Ex.  ^<- 
lus  plinlhopygus ,.  Sarcophegu  plin^ 
thopyga» 

PLIfidÉ  9  adj.  9  pliçatus.  On  em- 
ployé cîe  terme:  1*  en  botanique,  pour 
désigner  des  parties  qui  offrent  des 
pljs  longitudinaux  réguliers ,  sem- 
blables k  ceux  d'un  éventail  fermé, 
comme  ]^  feuilles  o^  folioles  du  Ru^' 
bus  plicalusj  du  Psoridea  plicaia^  du 
Paniçum  pUcaium  ,  da  Spartiwn 


ft8« 


PLOM 


etmpUcatttm  ;  }0è  fetàUes  conteiraes 
dans  le  bourgeon  des  pnlmiers  ;  le 
iimêe  de  la  eorôlle  d^  Gomfolvulus  ; 
i08  eotyiédons  do  Fttgus  ^Ivatica  ; 
le  êîigmaieàn.  Menyanthesnfmphoâ'- 
dtê  ;  2*  e»  jkool<%io.  FUssé  se  dit  da 
fe#lde8  Gruataeés«  qoand  il  offre  d^ 
ttombreutes  lignes  traosvenalès  pa- 
ndlèlet  (ex.  Portunus  plicatu^);  dii 
c^MeUî  aes  insectet ,  lorsqu'on  y  re* 
«arque  des  iiicklons  transv.ersales 
fomaat  des  plis  ou  des  rides  (ex» 
quelcaee  Capricornes);  de  leurs  Hji' 
ires^  lorsqn'oUes  offrent  deux  oU  trois 
«ôtes  «onttgnës  ayant  Fapparencè  de 
plis  (ex.  Sélaphùies)yée\enrabdo'' 
men .,  quandi>n  j  voit  des  plis  tràtos- 
▼einsawt  (ex*  Gowjrlvptes);  de.s  co^ 
quittes  qui  présentent  des^  pHs  longi- 
tadinaux  à  leur  .surfaee  (ex.  Clau^ 
sXa  pUcata  /  Ceritkium  plièatum  ^ 
Mitra  pHeana^  Lutrarià  plicateUa  9 
Turbo  pHcatulus ,  ClaxulUa  plica- 
tula,  mmctra  plieaiaria^  f^enuspU" 
caiina  j  Maetra  subpUtata).  . 

MiOCABléfiSy  adj.  et  s.  f.  plur.  ^ 
Ploctcrieœ,  Nom  donné  par  EschVre^- 
1er  &  une  tribu  de  la  famille  des  Lt<-> 
client  9  qui  a  pour  type  le  genre  P/o- 


cana. 


piton  (itkoioi^  nœud,  lu^oç,  Chitt). 
Nom  donné  par  Desvaux  à  un  fruit 
composé  dé  plusieurs  toges  séparées 
et  provenant  de  plusieurs  ovaires  dis* 
tinets ,  polyspermes ,  déhîseens ,  réu- 
nis autour  d'un  axe  réel  ou  IdéaU 
Ex.  Crajrsttiées* 

»LOCOPTÉllE»,adî.  et  s.  n>.  pi., 
Piôoopteni  (  frX«i(«* ,  nager ,  *Tîïvèc, 
oiseau).  Nom  donné  J.-A.  Ritgen  à 
une  famille  de  Tordre  des  Halî^stènes, 
comprenant  4les  oiseaux  qui  ont  à  la 
fois  la  (acuité  de*  Tolcr  et  celle  de 
nager. 

PLOmi^ f  9  m.,  piunAum  ,  satut^ 
is ,  meiaUorum  depufator  ^  numusy 
ors  ^  batnêttm  régis  •  aurum'phih' 


nus 
mors , 
sophortan 


meiaUorunt  depurator  ^  numusy 
^  batnêttm  régis  y  aurum'phih' 
mon  s  ftéXu^^;  BUy  (all.)î 


PLOM 

lead  (angl.)  ;  pionéo  (it.).  Métal  so-^ 
lidc)  et  d'un  gris  blenStre  ,  qui  est 
connu  depuis  la  plus  liaûte  antiquité. 
*  PL6IIBA<HNE  9  s.  f.,  pltanhagina. 
Substance  cristallisable  pariicnlîèra , 
que  Dulong  a  trouvée  dans  le  Plum* 
hago  europaa. 

PLOMIAlBBinÉBB  ^  adj.  et  s.  f.  pi., 
Plumbagineœ*  Famille'  dé  plantes  ^ 
qui  a  pour  type  le-^ure  Piumimgo. 

PLOIIBATB9  s.  m.  y  pbtmbas. 
Combinaison  de  l'oxide  '  piombique 
avec  un  autre  oxideà  l'égaM  duqudi 
il  joue  le  r6le  d'acide. 

PLOMB^l^  ad),  y  plumieus  ,  satur*' 
ninus,  molfbdœus ^bleyfirbig  (ail.). 
Dont  la'couleur  se  rapprocbe  decelle 
du  plomb.  Ex.  Boifista  pltânheus , 
Ictinea  pluntbea ,  DœdaUum  plum^ 
boum ,  Cùiuber  saturninus ,  Collema 
iaturnénum  ,•  Agaricus  mofy^detus. 

PLOMKUX ,  adject. ,  pbtmbosus. 
BerKclius  appelle  suroxiae  plombeux 
(  minium^  detHoxide  de  plomb  /  Blejr'» 
fyperoxydul ,  ail.  )  ie  troisfème  degré 
d'oxidation  du  plomb ,  et  sous-^sul" 
fure  plombeux  son  premier  degré  de 
sulfuration. 

PLOMBfCO-AMSIOKIQCâs ,  adj. , 
plumbicffammomcuj.  Nom  donné  « 
dans  la  nomenclature  cjiimlque  de 
Berzelius',  h  des  sels  doubles  ,  qui 
résultent  de  la  combinaison  dSinsel 
ptombiquc  avec  un  sd  ammoniqtie. 
Ex.  Malat^  phmbico  -  ammonique 
(  malate  de  plomb  et  xPammoniaque). 

HLOMBIGCM:: VIVRIQUE  ^  adject,  f 
phtméico-eupricus,  Noih  donné, 
dan9\la  nomenclature  chimique  de 
Bertclius,  À  des- Aels  doubles,  qui  sont 
produits  par  la  combin;tison  d  un  sel 
plorobk|ue  areè  un  sel  cuivriqûc. 
£x.  Chromate  j}tombico  -  cuwriqut 
(  chromaie  de  ]^mb  et  de  enit^re). 

PLOMBIGO-POTASSI^E ,  adj,  y 
pktmbico'-^potàsificus.  Nom  donné  , 
dans-  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius,  à  des  sels  doubles,  qui  sont 
produits  par  la  combinaison  aun  sel^ 


PLON 

plombîcnie  «ireo  un  set  potassique* 
Ex*  haure  plomkiço'potcLssiqua  (Â/«^ 
driodate  de  plçmà  et  de  potasse).  . 

PLOliBICO-a^IIVCiQiqr,  adiect.  > 
plumbice  -^  zinckiu.  fiom  donoA , 
dans  b  p'oakesclatafe  chimique  d« 
(enelius ,  à  des  sek  doublas ,  qui  r^- 
sulteot  de  la  combinaison  d'un  sel 
ploiD^ique  avec  un  sel  ziacique.  Ëx. 
MaàUe.plombico<wu:iqu€  (  malaU  de 
plçm^  et  de  zio€)* 

PLOaSBIFÉJUE  f  sdi.uflambi/erwf 
ileiluUtmd  (ail.)  {pkanius , 'plomb  i 
y«ro ,  porter  )  ;  qui  contient  du 
plomb* 

PIjOUIUQIV»  ad|.  ,  plunAicw* 
Berzeiîus  appelle  oxide  phmbiquê 
(  maej^jçot ,  protoxide  de  pi»mb  f 
BUiosyd  ,  ail.  )  i  le  second  degré 
d^oxtdatipn  du  plomb,  qui  joue  le 
rôle  d'acide  ;  suroxide  phmbique 
(  frUoxide  4^  phmb  ;  BleikyperoMtyd, 
ail.  )  le  quatriém0  ;  sous  •  sulfure 
plombique  le  secokid  degré  de  ,8ulfu«* 
ration  de  ce  métal ,  et  sulfure  phnt^ 
bique  \e  quatrième;  sels  phmbiquès 
les  combinaisons  de  l'oxide  plombi* 
que  avec  les  acid<iSs  (BleyoxydsaUe ^ 
ail.  ) ,  et  du  sulfure  plombiotte  avec 
lessul6des  »  ainsi  que  celles  do  plomb 
#?ec  les  cprps  balogf^es, 

PlOVBP-AH^ENTIFÀaE  9  adj.  ; 
plumborfirgentifèrus.  Se  dit ,  en  mi* 
péralogia  9  d'uoe  substance  qui  oon-> 
tient  accidentellement  du  plomb  et 
de  Targeut.  Exp  Bismuth  sulfuré 
phmbo^urgenHfère* 

MiOaiOO-CUPiUFillBy  adject.  , 
pbtmbo^aupri fente,  Épithète  don«» 
néeiy  eo  minéralogie  »  aux  substances 
qui  ooutieoaeat  accidentellement  du 
plomb  et  du  cai?re.  Ex.  jéniimolke 
sulfuré  ptemio^euprifèreé 

PLCMIGÉ9  ^i-  9  suhmersus  ,  im^ 
ff^rsus  ;  ekigesemkt  ,  mUergeiauchi 
(alK).  Se  dit  des  ptantea  qui  restent 
constamment  souaVeau  >  sans  jamais 
s'élerer  à  la  suriace.  Ex»  Fontinalis, 
MMIMBR9 1.  a*  als,  m.,  Imm$rm 


PLUI 


^«3 


^iôfTaaehen  (alK)*  Action  des'om- 
foncer  dans  Feaa ,  et  d'y  Bé)oumer 
anssi  longtemps ^. que  le  besoin  de 
r^irer  le  permet..  Certains  ôiseetix 
ont  la  faculté  de  plonger  eu  se  pré- 
cipitant de  plein  vol  dans  Teau  ,  d'oà 
leur  légèreté  epéetfîqne  les  fuit  bie«* 
tôt  sortir* 

PLOIII6BIIR9  adj.  i  urlnatot;  qui 
plonge trës^bien. Ex.  ProoeUsariaw^ 
nstirix. 

ffJLCMiftÊUBS,  ad),  et  a»  m.  plur. , 
VrimUores.  l)om  donné  par  Cuvier , 
Scopoli,  Vieillot ,  Lhemiinicr  et  Lee- 
son'  à  nna  iamille  d'Oiseaux  palmi- 
pèdes y  comprenant  ceux  qui  ont  la 
faculté  de  |uonger«> 

PIiOTEHES)  adj^t  s.  m.  plttp.  , 
Ploières  {nïMip  p^H^r').  Wons 
doiiné  par  J.«Â.  Ritgen  è  un  ordre 
de  la  section  des Bjgvortiilbës,  corn- 
ATcnaot  les  oiseaux  plongeurs  (  par 
^febwald  à  une  tribu  de  la  fsmtlû  dei 
Veocorises  9  comprenant  des  insectes 
hémiptères  qui  élut  la  faculté  de 
plonger. 

PLUGHÉINÉB8,  ad),  et  s.  f.  pUy 
Plueheineie.  I^om  donné  par  H.  Ga*> 
sinf  à  une  seotioa  de  là  tribu  de»  Ver-» 
poniées,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Pàtchea^ 

PIi<^9  s,  f. ,  plup4a;  èeroc  ,  l^ 
ppo;  ;  Rej^en  (ail.  )  \.  ram  ( angl.  )  ; 
pioggia  (it.).  Eaù  qui  tombe  de  l^t* 
mésp^ièr^  sur  la  terre.  Lamarek  a 
distingué  Tes  pluies  fines  ondepréci* 
pité^qai  sontsans  impétuosité^  do-« 
rent  long-temjis ,  tombent  verticale- 
ment et  d'une  faible  bautear ,  s'é^ 
tendent  sur  une  grande  étendue  de 
pays,  et  proTiennent  d'une  Sribile 
diminution  de  la  densité^  de  l'air  ;  et 
lee  pluies  d'orage  ou  de  dégroupe^ 
Hiénl-^.qui  sont  passagères  ,  tombent 
en  général  de  très^baut,  rarement 
d'une  manière  verticale  »  lonjonrs  «il 
largea^et  grosses  gouttes ,  et  parcou- 
rent vue  xone  étroite  ^  quelquefois 
fort  étendue.  Bana  lé  Iwigage  vul^ 


a84  PLXTI 

pare  9  OB  appelle  ùi^ersB  (Plaizregeh, 
Regenguss  y  Schiagregen  ,  ail.  ; 
êhonver ,  angl.  ;  aquazzone  ,  it.  )  une 
grosse  et  aboodante  pluie ,  qui  sur- 
vient tout  à  ccNip  et  ne  dure  pas  long- 
temps. Ondée  rend  la  même  idée, 
maïs  se  dit  surtout  d'une  averse  qui 
dure  peu  ,*  ou  de  chaque  averse,  quand 
il  eutombc^lusieurs  ,  à  peu  de  dis^ 
tance  Tune  de  l'autre.  Quelquefois 
on  employé  dans  ce  cas  le  mot  de 
trouée  ,  quoiqu'asses  souvent  aussi 
il  soit  synonyme  de  ùruihe.  Lorsque 
la  pluie  qui  tombe  est  extrêmement 
fine  et  rare  9  on  dit  qu'il  brouillasse» 
La  pluie  qui  a  lien  sans  que  le  temps 
soit  couvert  y  c'est-à--dire  sans  que 


l'atmosphère  qfl[fchargée  de  nuages  , 
^  s'appelle  serw^  [Aàendthau  *  M.  ; 
mUdew 9  angu; sereno  ,  it. ) ,  quand 
elle  tombe  le  soir ,  et  rosée-(  Thaji , 
«11.  ;  deiv  ,  angl.  ;  rugiata ,  it.  )m 
lorsqu'eUe  tombe  la  nuit  ou  le  matÉ^ 
.La  rosée ,  en  te  congelant ,  produn 
le  givre  (  Bauhreif,  ail.  ;  koarfrost , 
angL  ;  brina ,  it.  )  sur  les  arbres ,  et 
IdL.  gelée  blanche  (Reifj  all.>  w&ite 
frosf  y  angl.  ;  brina  ^  it.  )  sur  les 
plantes  basses^  comme  la  pluie  ordi- 
Baire  ,  ,en  se  congelant  sur  le  sol  , 
donne  Heu  au  verglas  {GlaUei^^  ali.; 
glflzed/rost,  angl.  ;  galai^ermi,  it.J. 
JLiQfW|u'il  s'agit  d'eau  tombant  éjé 
l'atmosphère  ,  pluie  ne  ^'entend  ja- 
mais que  de  l'eau  k  l'état,  liquide. 
Les  précipitations  d'eau  à  l'état  vési- 
culeux  constituent  le  brouillard  ^ 
appelé  brume  sur  mér.  Urie  petite 
pluie  fine,  lente  et  froide,  qui  résulte 
de  la  résolution  du  brouillard  en  ea^i 
liquide,  porte  Içnom  de^i<{n<(5*/8i£^ 
regeuj  ail:  ;  drizzlingy  angl.;  spruz^ 
zaglia ,  it.).  Les  chuies  d'eau  à  l'état 
ftolide  constituent  le  grésil ,  (  Graw^ 
penhagelf  M..; frost-rime j  angl.; 
grandineUa ,  it.  ) ,  si  les  cristaux  sont 
très^fins ,  aciculaires ,  isolés  ;^  li^  neige 
^Schnee  ,  àll.  ;  snaw  ,  angl'.;  ne^e , 
it,  )  y  s'ils  sont  groupés  eu  ((ocoos  ; 


PLUI 

la  grêle  (  Hagel ,  ail.  ;  kaii ,  angl.  ; 
grandine^  il.  ) ,  si  l'eau  est  en  grains 
arrondis  ,  ou^n  masses  pleines,  irré- 
gulières et  plus  ou  moifts  voluminèu- 
sé5.  Gr^/eif  s'entend  aussi  d'une  très- 
petite  grêle.  Une  pluie  mêlée  de 
neige  ou  de  grêle  prend  le  nom  de 
giboulée  ,  au  guUéé,  termes  qui  ce- 
pendant expriment  aussi  les  pliiies 
soudaines  et  fréquentes  qu'on  observe 
au  prii) temps,  qans  les  climats  tem- 
pérés. Outre  les  pluies  d'èaû  ordi- 
naire ,  sous  les  divers  états  qu'elle  est 
susceptible  de  revêtir ,  il  y  a  encore 
iei pluies  de  pierres  {voyez  Mério- 
bitb)  ,  et  beaucoup  d'autres  sortes  de 
pluies  mal  connues ,  mal  interprétées, 
ou  mal  expliquées.  Les  préUfhdoes 
pluies  tle  soufre  sont  dues  au  pol- 
len des  conifères.'  Les  plaies  de 
sang  y  dont  il  faut  rapprocher  la 
neige  rouge  et  la  grél^  rouge  ,  Sont 
quelquefois  dues  à  des  gouttelet- 
tes de  liqueur  rouge  déposées  par 
les  papillons  au  sorlrr  de  leur  chry- 
salide ,  mais  plus  souvent  a  des  matiè- 
res colorantes  particulières,  telles  que 
l'oxide  de  fer,  le  chlorure  de  cobalt , 
la  substance*  appelée  pyrfhine  par 
Nées  d'Esenbeck ,  ou  diverses  cryp- 
togames nommées  Uredo  nit^aUs  par 
Bauer ,  Lepra  kermesina  patWran  gel  y 
Protocoecus  kermesinus  par  Agardh , 
SpfuerellaniifiilispavSomtneruiït.  On 
a  aussi  observé  des  pluies  de  papier , 
ou  de  matières  sèches  et  papyracées, 
des  pluies  de  glaire  et  ^ écume  ,  dés 
pluies  de  graines  ,  etc. ,  phénomènes 
dont  aucun  n'a 'été  étudié  avec  soin. 
Les  prétendue^  pbUes  de  crapauds 
,eX  de  liniaees  sont  dues  au  grand 
nombre  de  ces  animaux  qui  sortent 
dé  leurs  retraites  au'  moment  de  la 
pluie.  Les  pluies  de  sauterelles  Ic^sont 
à  l'abaissement  sur  terre  des  nuées  de 
sauterelles  éinigrantés.  Les  pluies  de 
cendres  sont  Un  phénomène  volcani- 

3ue  très-commun ,  source  fréquente 
c  désastres ,  tels  que  reâfeuissemeat 


PLUM 

d'BerenhnDtn.  Il  7  a  cnooredet  pluies 
noires ,  des  pluies  jaunes ,  des  pluies 
de  foie^  et  une  foule  d^autres  pjiéao- 
mèoes  semblables  ,  meDtioonés  dans 
les  annalea  des  peuples  >  mais  <)ui 
n'ont  jaoiais  été  souaiis  fiux  recher- 
ches de  la  physique. 

PlilMAG^y  s.  m.  9  ptilosis;  G^b^ 
Jêr  (aU.)  (pbima,  plume).  Eùsean- 
hle  dea  plumes  qui  couvrent  le  corps 
d'un  oiseau. 

PUMATEIXES,  adj.  et  s.  r.  pi., 
Pennœ  {piama ,  ptume).  l^om  donné 
par  Schiveif^ger  à  une;  famille  de  Tor- 
dre des  Zoophytes  bétérohjlea^  qui 
a  pour  tjTpe  le  genre  PennaUila.  • 

PUJMBIDSa,  s.  m^pL  ,  Plumhi- 
des  [plumhus ,  ploai^b  )•  Nom  donné 
par  Befidant  à  une  famille  do  miné- 
raux ,  qui  renferme  le  plomb  et  ses 
combinaisons^ 

. PLUMÉ  9  adi.  9  pîamatus  {pîuma^ 
plomè  ].  Se  dit  quelquefois  ^  mais 
rarement  y  pour  penné, 

PLIÀIEIK  y  adj.  i-plumosus  ;  fede^ 
rig  (fi\i.);piumoso  (it.)  {pluma ,  plu- 
me )•  Se  ait  :  I  ^  eu  minéralogie ,  de 
crisUuuc  qui ,  étant  tr^déliés  ^  sont 
disposés  les  uns  par  rapport  aux  fiu*- 
tres .  comme  les  J>arbes  d^ne /plume 
(ex.  Ammoniaque  muriatéepiunteuse)* 
a®  En  botanique  ,  de  pallies  qui  sont 

£rnies  de  poils  'disposés  à  la  manière 
s  barbes  aune  plume  sur  leur  Sup-* 
porC  y  comme  Vaigrette  du  KxuoAtia 
flumosa  ,  Vàrète  au  Stipa  pennata  , 
le  calice  du  Pterocèpkaius  plumosus^ 
du  CUdemia  plumçsa  et  du  Chame*' , 
laucium  plumojumj  la/ronde  du  Pli' 
toia  plumcsa,  4es  pélàUs  du  Dion-* 
thu»  plumàrùu ,  \e^  poils  du  Daifi^ 
piera  y  tes  rameaux  oe  l'Hyphaplu^ 
mosa ,  le  stigmate  de  VAi^ena  eiatiçr. 
3^  Eu  zoologie,  des  antennes  d'un 
insecte  ,  quand  elles  sont  garnies  lar 
téndeinent' de  poils  qui  les  font  res- 
semblera des  plumes  (ex.  Chirono" 
mus  pbimosus ,  Lanxpjrris  plumosa  ) . 
Une  actinie  {Mctridium  plumomm) 


PLUM  a85 

# 

est  ainsi  appelée  à  caUSe  de  ses  ten- 
tacules pinoés.   * 

PUAUGOLLES,  adj.  et  s.  m. 
pi.  y  PlumicoUes  {pluma ,  plume  , 
cûliian^  col).  Nom  dohi^  pr  Du- 
méril  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Rapaces,  comprenant  des  Oiseaux 
qui  ont  le  haut  du  col  g^roi  do*  plu* 
mes. 

PLOlUfièEE ,  adjeclr,  plumigerus 
(pluma ^  plume  ,  fêro,  porter )  j  qui* 
porte 'une  plume  ,  ou  une  soie  plu- 
meuse ,  couime  les  ^ant^nnes  de  1» 
Taekina  pUirhigerm. 

PLIJMIPÉDE^  adject.  ,  plumipest 
(  pluma  ^  plume ,  pes ,  pied)  ;  cpu  a 
les  pattes  velues  et  comme  coutertes 
de  piunres.  Ex.  Apis  plùmipes, 

PLUMIPEDES,  adj.  et  s.  m.  pL  , 
Plumiptdes,  Nom  donné  par  Schaefler 
k  une  famille  d'Oiseaux ,  par  Vieillot 
if  une  familière  Gallinacés.^  cbmpre^» 
nant  eeuicqui  ont  les  jambes  eouveri* 
tes  âe  plumes  jusqu^aux  genoux. 

PLVlflTARSES,  ad),  et  s.  m.  pi.  ^ 
Plumifarsi  {pluma  ,  plumel^ar/tt/^  . 
tarse).  Nom  donné  par  La  treille  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Gallinacés: 
tétradaçtyles  ,  comprenant  ceux  qui 
ont  les  tarses  en  majeure  partie  gar-^ 
nis  de  plumes.  -    - 

H:.UlfULE  ,  s.  f. ,'  pluntuia  (viu- 
mtij^  plume).  Les  botanistes  appellent 
ainsi  {BlaXtfederchen  ,  ail.;  piumetta^ 

C'umicciuola  f  h.,)  la  partie  de  Tem- 
yen  végétal  qui  est  destinée  it  deve- 
nir tige^  à  s'élever  au  dessus  du  sol. 
Illiger  donne  le  même  uom  (  Dune  , 
ail.  y  à  une  petite  plume  molhf,  diffé- 
rente de^  autres  ,  parmi  lesquelles 
elle  se  trouve  mêlée ,  et  dont  les 
fibres  paraissent  noduleuses  au  mi- 
croscope. C'est  ce  qu'on  appelle  le 
duvet.  .    . 

PLUm^EUK,  adj.  f  plamuhsusy 
plumosulus  {pluma ,  plume  )  ;  qui  a 
la  forme  d'une  petite  pU^me ,  comme 
le  poil  ou  chéte  des  autennes  de  la 


A 


%9S  PLUR 

PlffUU  pkamhsa  et  de  br  Dêiùtpttt^ 
mosuia^ 

PLinilILIFOUlB,  adj. ,  piimtUi^ 
formif  (  pkkmula,  jieifte  plume  ,  * 
forma  ^  forpncr  ) }  qui  a  la  ferne  d'une^ 
petite  piume<  • 

VUOtaAKtKXSLè ,  ftdj.  .pluriarti^ 
ôtÊhfiU  {piuresf  pMéar»,  artécu^ 
lum,  article);  qui  se  compose  de 
plusieurs  articles ,  eomme  .les  joiilan- 
JUtf  de  la  Cimoifuui  pturmrticulaia* 

rLURID£NTÉ^/adj.,  piuriden^ 
iatuà  (  plures ,  phiaîeurs  >  dins^  deiàj.; 
qui  a  plusieurs  devis.  Se  dit  surtout 
en  parlant  4es  mandibules  des  insec- 
tes Ex.  Sapyga  puncUUa, 

PLUIUFLOMS,  adj.  ,  plurfflarus 
(plur^^^  plusieurs^  fios^  fleur)  ;  qui 
renferme  plusieurs  fieurs'v -comme  la 
calalhiçlt  de  VEugenia  plufiflora» 

PI^UIOLOBÉ^  adjeet.i  plurilolnu 
{plures^  plusieurs ,  lobus  ;  lobe)^ 
qni  est  formé  de  plusieurs  lobei^'Ex* 
Spojigia  plurilaba* 

PLUAU.OCCLÀIM ,  adj. ,  pturilo- 
cularîs  Mdures  y  plusieurs ,  Uculu' , 
loge  ).'  Se  dît  d'un  ovaire  ou  d'un  fruit 
qui  'renferme  des  loges  en  nombre 
peu  considérable  f  mais  qu'on  ne  peut 
ou  ne  veut  pas  compter.  Ex*  LiUun 
candidum* 

PLUKIBARTIT* ,  adj. ,  plmpar- 
titiu  {vlures ,  plusieurs ,  pars , par<- 
tîeL  Épitbète  aonnée  par  Mirbei'au 
calicej,  quand  il  offre  plusieurs  dé- 
coupures, étendues  presque  jusqu'à 
sabasey'et  dont  on  ne  veut  ou  ne  peut 
pas  déterminer  le  nombre* 

PLUUIPÉTALE ,  adj  .>  pluripelaluM 
(^plures  ,  plusieurs ,  spcraXo^  pétale). . 
SyaoDj^ine  peu  usité  et.  mauvais  de 
pofy^pétoU*  <^^es  ee  mot. 

PUJRWÉHÉ  ,  adj: ,  plurimiatus 
{plures  y  plusieurs,  séries ^  série)  ;- 
qui  est  disposé  snr  plusieurs  nm'gs. 
Se  dit  des^fiiamej  du  péricljne ,  dans 
les  Sraanibéiiées  (ex.  Caiéaurea)  , 
delà  couronné  (ex.   GRaphalium) 


JPLUV 

et  des  êquAmeUmit*  de  l'algretto  de 
oe»  plantes. 

PLUBIFALTE,  adj,,  plurh'aMt 
Xpiàresj  plusîevr»,  i^o/f^a,  ralte  ). 
Epitbète  donnée  à  une  capsuld  qnr 
seiEomposedeplvsieuTs  vsAv«s.   « 

PLVSIAQIJE,  adject.  ,  nlusiaeuâ 
(irWtf  caxo< ,  opulent  y.,  Ë^lnète  don* 
née  paV  Brongniart  à  iIb  groupe  de 
teiratns  cljsmieiis ,  eompreiiaiit  eeax 
d'oii  l'on  extrait  toutes  les  malièrelr 
que  les  bomniés  consîdèreiit  comtoe 
le  signe  et^parfeia  même  eonmie  \à 
source  des  ricbèsses,  telles  qoe  lea 
diamans,  les  pierres  gentmes,  Ter. 

PLlfEONnSM,  adj.,  piutùnÙÊMtSé 
Omalins  désigne  par  cette  épllliète 
uhe  elasse  de  terrains ,  k  laquelle  se 
n^p|k>rtent  eenx  qui  «kit  été  produits 
perlefea. 

'  PLCTONIQVE,  adj.  f  ptutùnicHs. 
t^om  4oniid  par  Bfongfiiart  à  une 
classe  de  terpsins ,  '  co|BPpre&ant  «eur 
qui ,  sortis  des  eiilniilles  de  latenv 
par  l'aetiôn'  de  feux  intérieurs  ^  se 
sont  épaiiefaés  à  la  sovCsoedn  globe. 

PLUfOMlMB^  s.  m.,  pèuumU^ 
mus.  Hypothèse  géologiqtia  dans  la-* 
quelle  on  atfHbue  è  des  feux  sonleff- 
raittSf  A  Vaetfon  de  Totcant ,  la  coin- 
-titiitioB  des  principates  eeoobes  an 
Dioins  de  la  croAte  du  globe  ^' de 
celles  qtii  en  ibntfent  la  héBê^ 

PLCffONnTB',  s*  m.  GAIogos 
quf  est  jiarttsan  dés  <^oetrines  du  pia<* 
toâinfie. 

VtVlimnM\  s.  m%  piut^miion. 
Clarke  .a  désigné  le  bariam  sons  ee 
nom. 

PLtTVIAL ,  ad)« ,  pturialis ,  phiu4ù^ 
sus  (^/ii^ia,- pluie)  ;qufa  rapport  k 
la  pluie '(Mil  piui^^aée).  On  donne 
cette  épitbète  à  des  plantes  (ftSnt  les 
ûenrs  se  ferment  lorsque  le  temps 
menncé  de  se  mettre  à  la  ]phiie  (  ex. 
Caléndula  pktpkdis.  )..  Un  arbre  shi* 
pilier  (Casatpmia ptùviosa  )  àîstllle , 
dtl-on ,  des  gouttes,  comndes*!!  totA" 
bait  de  la  plniei  La  Jkhuca  plufMis 


est  fort  içap^rtuiie  aox  «pjnrochc»  de 
la  .plaie- 
ÇLYJ10I«T0PB[¥T£ ,  s.  m.,  />^- 

rantophjrtum  (irXivpà,  '  e&ié  y  f\nw  , 
plante).  ]^om  donoé  par  NecW  an 
plantes  dont  les  .étamisetf  pça  dihb— 
Lreuses  naissent  de  la  paroi  interne, 
du  calîec. 

^  FraEliAIATIGlTÉ  ,  adj. ,  pnsuma* 
IjbW  (irvcvfn.y^air  },  Nitzicfa  s'est 
serri  dé  ce  mot  pour  exprimer  l-étafi 
4a  squelette  des  oiseaux ,  dans  la .  plu-> 
part  des  os  desquels  l'air  extérieur  a 
la  faculté  de  s^introduirè.    . 

l'NEUilATlQIJfi  ,  a4j.  j^pnmma^ 
tuus  (irviûfMc^  air).  La  chimie  aati- 
phlogistique  ,  celle  qui  renversa  la 
théorie  d^  Stahl,  a  él^^f^Ue  aussi 
pneumatique  y  parce  que  ce  furent 
surtout  la  découverte  et  l'étude  de 
pUrsieu»  gaz  nouveaux  qui  lui  don -> 
nérent  i'élai^.  Riido^iln  donne  Je 
nom  de  vaisseaux  >  pneiçuàiique^  j 
dans  les  plantes ,  à  iei  cavités  plei- 
né&d'air,  qui  se  forment  au  miUett  de 
Içur  tissu  y  pap  l'effet  de  la  rupture 
du  tissu  cellulaire. 

PN£I}«UTO-CAlHIQU£,  adjett, , 
pneumatO'chimicus.  1/ appareil  pnêip* 
moUh-chimiqu^  inventé  pur  Priestlejs 
e^t  une  cuve  pleine  d'eau  disposée 
de  maniA%  ^  permettre  de  recueillir 
aisément  les  ga^.  . 

nVEVAIATO-'CQYlUFÉBE ,  adj.  , 
pneuniatQ^chymiferus.  Sous  le  nom . 
4p  vaU^eoMx  pneumala^chymijeres , 
Heâwig  désignait  les  trachées  des 
végétaux,  qu'il  crojait  composées 
de  deux  tubes ^  l'un  droit  et  plein 
d'air,  l'autre  roulé  en  spirale  et  rem- 
pli de  liquide. 

PNEI;A1AXQPHQR£  ,  adjl ,  paeu^  . 
malophoruf  (  irv.iûfAJc  ,.air ,  tfip»  ,  pof-  ■ 
ter).  Hedwig  appelai  l  vaisjeausc  pneur 
matophores  les  tubes  droits  et  pleins 
d'air  qu'il  admettait  au  centre. du 
tube  spiral  des  trachées.  Le  Scomber 
pneumatophorus  doit  cette  épithète  à 
ce  ^u'ii^possède  .une  vessie  natatoire. 


PKEU  287 

9NEinUTl)IIOil<NL6BS ,    s.    »« 

pi.  f  Pnewnaturomolgcn  (  n'HûpoL  ^ 
air»  ^oày  queue,  ^^701,  salaman* 
dre  ).  ISfom  donné  pa^  J.-A.  Ritgen  à 
une  tribu  de  Reptile»  Batraciens,  eom» 
prenant  ceux  .qur  ont  une  queue  et 
qui  respirent  l'air. 

.  PNEDSIOBRANCHUL ,  adject.  , 
pneumoùranchiaU$t>  On  donne  eetta 
épithète  au  sac  lespiratoire  des  Ara^ 
néides  f  et  à  )•  respiration  qui  s'exé- 
cute au  moyen.de  pneiiinobranchîcs» 

'  PNEUMOEBANCHES  y  adj.  fit  a.  ni« 
^LyPneunûbranchiainwftaftiiTf  ^^iep- 
jfuny  branchies  ).  Nom  donné  par  LiU 
marck  à  lïne  section  de  l'ordre-  dee 
Mollusques  gastéropodes  ;  par  Graj 
i  une  sotts-classede  Gastéropodes , 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  qoî 
Teq>irent  l'air  en  nature.  '  .     . 

PNElJU(»DARîCHIE  9  a.  f . ,  pn€9ù' 
mobranchia  (  «rMûua ,  air  «  Pférf^wL , 
branchies  ) .  Ixpm  donné,  par  Lamarek 
aux  brqncbiea  aériennes*  de  ceataîna 
Mollusques ,  et  parLatreille  aux  sacai 
aériens  des  Aracbûides  pnlmannivts. 
Ce  nom  est  évidemment  mauvais  ^ 

{misque  le  9ioi  de  hrttncKi^ê  implique 
'idée  d'un  aniinal  qui  ne  respire  1  ai« 
qkie  par  l'interméda  de  l'eaa. 

PNËiMODERlllTES,  adj.  ets.m. 
pi.  y  PneUmodérmii^s.  Kem  dminé 
par  Latreille  à  une  famiUe  de  l'ordre 
des  Pléropodes  micr<»|>térygiens;»  qui 
a  pour  type  le  genre  Pneumodérma. 
PNEVMONANTHE^  adject.  ,  P/ieu- 
fnonaRikus  {mnûfui ,  air,.oM9oc,^enr). 
fiont  la  fleur  ressemble  à  une  vessie 
.pleine  d'air,  ^x.  .Gentiajfa  pneumo^ 
nanthUs 

PNEUIIIONUIIES^  adj.  et  s.  m.  pi.,. 
Pnêumonura  (irycû^y^  poumon  y  ov- 
pà  i  qneue).  fienvdonné  par  Latreille 
à  une  division  de  Tordre  des  Crttsla-<. 
céabranchiopodes,  coraprtnant  ecnx 
qui  portent  les  organea  respimtoîret 
à  l'arrière  du  corps.  •  . 

Pl\iEUllOPOll£S,  adj.  et  s.  n.  p|., 
Pneumopomata  {i^^gC^  ^  aiff  irwfui^ 


488  POfiA 

opercale  ).  Nom  donné  par  La(tro!Ile 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Gastéro- 
podes^ comprenant  ceux  de  ces  anw 
maux  qoi  respirent  par  des  poiimons,- 
et  qui  sont  munis  d'un  opercule  à 
leur  coquille, 

PNEUMOSTOSlEy  s.  m.  ,  pneu-' 
mù3toma{w»iufà.tt,dlT ,  arô/MCy  bouche). 
Latreille  propose  d'appeler  ainsi  les 
stigmates' des  insectes*. .  . 

PBfYSTÈGB ,  subst.  m. ,  pnjrstêga 
(irvloy  respirer,  Tsyn  ,  couverture). 
ILirby  appelle  ainsi. une  petite  pièce 
cornée  qui  entoure,  quelquefois  les 
stigmates  tboraciques  des  insectes 
bexapodeSf  dans  ies  deux  premières 
portions  du  thorax ,  le  prolborax  et 
le  mésothorax  ,  car  il  nomme  la 
même  pièce  métapnfstège  ^u  métA- 
thorax.  Ces  pièces  répondent  peut-' 
être  aux  péritrèmes  d'Audouin. 

POACÉE8  9  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Poa* 
««ic..  Section  de  la  famille  des  Gra-« 
minées,  établie*  piirR.  Brown,  et  qui 
a  pour  type  le  genre  Poa. 

POGlLIfOPHYTE  ^  s.  m. ,  poc'U- 
mophjrtum  (irotxtWpitty^  chamarré,* 
^uTov^  plante).  Nom  donné  parNec- 
ker  aux  plantes  dont  k  fructification 
présente  ^es  Tariétés  ou  de  l'incon-^ 
stance. 

VOCVU^OWgB  yù3\.^  phmiifor" 
mis  ^poculum,  coupe,  forma  y  for- 
me); qui  a  la  forme  d'une  coupe , 
c'estrà'-dire  <pi  est  creux ,  cjlindri- 

2ue ,  à  base  hémisphérique  et  à  bords 
roits.  Salisburj  a  proposé  ce  terme 
Gomtne  synonyme   de  hypocratéri-^ 

JOTTMm 

PODARtON,  «1*  m.,  podarium , 
planta  i  poples  >  poefium' posiicum  ; 
Hmterfuss  "  (  ail .  ).  Illiger  nomme 
ainsi  le  pied  des  |>stles  de  derrière ,- 
dans  les  Mammifères.' 

POOAirCBRB ,  s.  m. , /N>e&irf  Aritm; 
Ftuâgehnh  (ail.)  (irovc»  pied ,  â^Gpov, 
articulation  ).  Illiger  donne  ce  nom, 
dans  les  oiseaux,  à  l'articulp^lîon  du 
pied  ATec  le  tarse. 


PODÔ 

PODENCÉMALE ^  adj.  et  s.  tti.  ; 

Podencephalus  (  iroûç  ,  pied ,  h , 
dans ,  xcfa^n  ,  tête).  14 om  donné  par 
Geoffroy  Saint-Hilairéà  un  genre  de 
Monstres,  comprenant  \peax  dont  le 
cenreau  ,  situé  hors  du  crâne ,  est 
porté  sur  un  pédoncule^ 

PpDÉTION,  s.  masc.^  podeiium; 
Tràger  (ail.)  ;  podezÎQ  (it.  )  (iroûc, 
pied).  Aeharîus  appelle  ainsi  une 
sorte  de  petite  tige ,  simple  ou  ra- 
meuse ^  qui  s'élève  du  thalle  d'un 
Eand  Qômbre  de  Lichens',  et  porte 
\  conceplacles.  On  donùé  le  même 
nom  aux  pédicules  qui,  dans  lesJf^u^- 
chantia\  soutiennent  l'ensemble  des 
organes  de  la  fructification. 

PODEX  9  s.  m . ,  podex.  Nom  donné 
par  Kirby  au  dernier  segment  dorsal 
de  l'abdomen  des  insectes. 

PODIGILLE,  s.  m:,podiciaum. 
Quelques  ^botanistes  nomment  ainsi 
le  podétion ,  quand  il  est  très-petit 
ou  fort  court. 

PODiqiPÉDE  ',^dject. ,  podlcîpes 
{podex  ,  derrière ,  pes  ;  pied).  Epi- 
thète  donnée  par  Vieillot  aux  oiseaux 
dont  îea  pieda  sont  placés  auprès  de 
l'anus. 

PODIOIV9  s.  m. ,  podium  ;Fuss 
(aH'.}.  niiger  appelle  ainsi,  dans  les 
mammifères^j  la  partie  inférieure  des 
membres ,  comprenant ,  en  devant,  le 
carpe  ,  le  métacarpe  et  les  doigfs ,  en 
arrière,  le  tarse,  le  métatarse  et  les 
doigts  ;  dans  les  biseaux ,  1^  réunion 
des  doigts  à  ^extrémité  du  tarse  \  sur  ^ 
.laquelle  la  jambe  s'appnye. 

PODOBRAI^GHBS,  adj.  et  s.  m. 
pi.  p  Podobranchiq  (  9roî2^  pied ,  ^pdc^- 
YjLOLy  branchies).  Nom  donné  par  La- 
treille à  un  ordre  de  la  classe  des  An- 
nélides,  comprenant  ceux  de  ces 
aoimaux  qui  ont  des  branchies  anx 
pattes,  et  correspondant. aux  Néréi- 
dées  de  Savigny. 

JPODOGARPE5  a9j.  9  podoearpus 
(ffoû;,- pied',  «apTTOç ,  fruit).  Se  dit 
d'une  plante  dont  Tovaire  est  porté 


PODO 

•ar  un  pëdicelle.  Ex.  Ptelea  podo^ 
carpa^  Thaliclrum  podocarpum. 
.  PODOCABPÉES9  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Podocarpeœ,  Tribu  de  la  famille  des 
Goolférea ,  établie  par  Kanlh ,  et  qui 
a  poar  type  le  genre  Podocarpus. 

PODOCÉnBALE;  adj.,  podoee^ 
phaàis {i9o\iç ,  pîed ,  ««focXig,  tête).  Se 
dit'd'ooe plante  oui  a  les  flears  rën- 
nies  eo  tètes  portées  sur  de  loogs  pé- 
doocules.  Ex.  Borreria podocephala» 

TODOCÉBIDES  9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Podocerides,  Nom  dooné  par  La- 
treille  à  une  famille  de  Crustacës 
amphipodes ,  qui  a  pour  type  le  geure 
Podocerus. 

PODOCHÉIiONES^s.  f.  pi. ,  Poda- 
chêlones  (  iroCc,  pied ,  j^gÏMvn ,  tortue)* 
Nom  donné  par  Clairville  à  une  fa* 
raille  de  l'ordre  des  Reptiles  chélo- 
nieos,  eomprenant  les  tortues  de 
terre,  qui  ont  les  pieds  conformés 
pour  marcher* 

PODODUNÉBESyadj.ets.  m.  pi., 
Pododuntres  (froûç,  pied,  iurupiir 
puissant).  Nom  dcmné^par  Clairville 
a  line  section  de  Tordre  des  Insectes 
aptères  ,  comprenant  ceux  qui  ont 
les  pattes  bien  disposées  pour  conrir» 

PODODY8MOLGlS,s.  f.  pi. ,  Po^ 
dodfjrsmolgœ  (  iroû< , ,  pied ,  ^v(>  à 
peine,  jm>7o;,  salamandre)  .Nom  donné 

E\T  J.-A.  Ritgen  à  une  famille  de* 
eptiles  balraciens ,  comprenant  les 
sirènes,  qui  s<{  rapprochent  des  sala- 
mandres ,  et  qui  ont  des  pieds. 

PODOGYNE  y  s.  m. ,  podogpius  , 
podogynium  (  iroûc ,  pied,  yuvig ,  fem- 
me). L.-C.  Richard  désigne  sous  ce 
nom  une  saillie  charnue  et  solide  qui, 
distincte  de  la  substance  durpédoo- 
cnle  et  du  calice ,  sert  de  support  à 
l'ovaire,  àveclequel  elleseconlinuf ,  et 
dont  elle  se  distingue  seulement  par 
sa  couleur  ou  sou  tissa,  parce  que  sou 
contour  fornie  un  anneau ,  00  offre 
de»  aifghes ,  des  émînences  ,  des  si- 
nuosités ,  une  ci^cataUoa.  Ext  /{»(<»- 
céei* 


PODO 


a89 


PODOGYNIQUE ,  adj. ,  podogyni^ 
eus.  Se  dit  de  Vùiserlian  des  étamines, 
quand  elle  a  lieu  sur  Un  podogjne. 

PODOPHANÉUE ,  adj.  ,  podopha- 
nerus  (  iroûç ,  pied  ^  ^ ori^ipo^  ^  mani- 
feste). Latreille  donne  cette  épîthète 
à  la  métanufrphose  des  insectes ,  lors- 
que la  nymphe  est  manifestement 
pourvue  de  pattes. 

PODOPHTHAlmbS  ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Podophihalmi(m\jç^  pied,  o^OoX- 
poi ,  œil  ).  Nom  donné  par  Desmarest 
et  Leach  à  une  légion  de  la  chisse  des 
Crustacés ,  comprenant  ceux  qui  ont 
les  yeux  pbcés  à  l'ettrémité  d'un 
pédoncule  mobile. 

PODOPHYLLACiES ,  adj.  et  s. 
f.  pi ,  Podùpkjrllacea,  Famille  de 
plantes ,  établie  par  Candolle  ^  qui  a 
pour  type  le  genre  PodophjrUum. 

PODOPHYIXE,  adj.,  podophrl^ 
(as  (ffoûc,  pied,  fûliXov^  feuille); 
qui  a  les  piécu  ou  les  organes  locomo- 
teurs comprimés  en  forme  de  feuille. 
Ex.  Nereu  podoph)rila* 

PODOPVI4LÉES9  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Pcdophjrlieœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Podophyllacées  ^  établie  par  CaU' 
dolle ,  et  qui  renferme  le  genre  Po- 
dopfy-Uum. 

PODOPlÂBEf  adj.  ,  podopterus 
(  iroCç ,  pid ,  irr^ov ,  aile  )  ;  qui  a  les 
pieds  ou  les  pédoncules  garnis  d'ex- 
pansions en  forme  d'ailes.  Ex.  Loran 
ihus  podopterus* 

'  PODOPI^RES  9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Podopiera,  Nom  donné  par  Duméril 
è  une  famille  de  l'ordre  des  Mammi- 
fères monotrèmes  ,  comprenant  ceux: 
qui  ont  les  pieds  palmés  et  disposés 
pour  la  natation,  r,  PiifiviPXDEs. 

PODORNITHES,  s.  m.  pi.,  Po  ^ 
dornithes  (ttsvç,  pied  ^  Sovi;,  oiseau  ). 
Nom  donné  par  J.-À  Ritgen  k  un 
ordre  de  la  classe^des  oiseaux  ,  com 
prenant  ceux,  dont  les  pieds  n'ont 
n'autre  but  que  de  servir  à  soutenir 
ranimai. 

POPWdaiIENS  I  adj.  et  s.  m. 

ï9 


0^  FOBO 

Ié9ar4)«  Nqoi.  4pxmi  P*v  J.-A..  Rit* 
pren  à  une  seclion  de  la  tribu  des 
RepUles  Munen^  ^  co9preDWl  isrux 
qui  ont  des  picdi»  propcts  9,b  narchc. 
|N)DOSQl|UT£S»  aidj;.  ttt  s.  m. 
pl. ,  jPo<i(WOiiW<a(iroC«  »  wd,  OMfM, 
corps)*  ^oxA  doiui4  parXeachi  un 
ordre  de  la  sous-classe  des  Arechni- 
des  céphalosioiomy  oocrespQvdaot  à 
\^  famille  des  Tycnagooides  de  L»- 
tveillfe. 

m^r  DQ(h^p9rnmni;^âieUdiiu4t, 


fCEC 

les  Insectes,  les  Arachnides  ,  le»  Ci» 
plialopodes. 

MOVBE^adj.)  podurus  (  iioî3(, 
pied ,  oîîpà  9  queue)  ;  ipit  a  une 
queue  servant  de  pied  oad'oi^ne 
locoruoieur.  fix'.  Furcaeerca  podurfi. 

«ODUREUBS  ,  s.  f.  pl. ,  IWtfrsi- 
/^  Nom  dooi^épar  Lalreilleet  Guyier 
à  une  Ssmillc  de  Toidre  des  Insectes 
TJi jsanoureSy  qui  a  pourtjpe  legenre 
Podura. 

NBCILIEIf  ^  adject.  ,  DcecXanus 
(«oiKîXftCy  varié).  Kom  oonné  psr 
Brongoiart  à  un  groupe  de  lerraios 
abyssiqnes  (  hanter  SamUtm  ,  ail.  ; 


pied,  ffiripptt,  graine  )«l{.-^.  BiclMird    ^ypsecus  redsandstone  et  rtd-marhy 
appelle  aio^i  iHi  prolongement ,  une    angl.  ),  coinprenant  désrockes  quiont 


s^i^iie  A^  pUceqta ,  servait  4'a(Uu:he 
à  cfaaqqe  grai^,  qi|f  se  oompos»  de 
vaisseaux  nnèirri^^îpf»  »  appfMBMknt'  d^ 
la  p^nl^  ipère  ks  im  néoesseiiii» 
au  cMveloppeincnt  de  rcipbrfon  ei. 
de  ses  t^yl^^f;s ,  e^  jifint,  pajf  le  hîle , 
la  gri^up  ^M  ix^hm^m^*  C'est  ce 
qu'où}  appelle  /i^'oi/c   OU  CQrdon 

omMicftl  (funiciflus  umèiiBidi^  ,fti'. 

nicutus  jguUafili^i  Upi^).. 

^pOSTEIfÉjES,  qdi«  et  s.  f.  pl. , 
Podostemea.  fanH^le  ifi  pla^eSy  pro^ 
posée  pr  L.-C.  Richard  ,  el  adoptée 
pifr  l^untb  9  <yii  ^  pow  type  le  genre 
Podo4Unmm. 

|K)pOT|pÈQlI|£  ,s.  m.9  P^àothéca; 
Fusjcheidc  9  F^sidficke  (  ail.  )  («sus  9 

Îied,  OnxiQ ,  boîte).  NiMp»  dionoé  por 
lligcrà  la  peau  qui  eeyiFre  lent  le 
pîed  des  mammifères  y  el  i  l'enduit 
corné  qni  revêt  la  partie  iniérieuM 
d^  la  jambe  et  le  pie4  des  oiseaux  ; 
p^jr  Kirbj  à  la  porlMW  4®  1^  ebry*' 
salide  qui  prolégC  les  payées  de  Tin- 
secte. 

PQ0O;EO4irvp,  5.  m.  pl. ,  to- 

dpxpa  (irovc  9  pied ,  Kiio»,-  animai. ). 
Soips  ce  non) ,  ËicbweU  désigne  nm 
type  du  règne  anioseJ ,  eooipnManl 
lesanijoaux  Af^  Wqiwls  la  fortoa^ 
tion  des  pieds  prédomine  ,  et  qui  en 

lurt  b^ufiovp^  c^mofi  lia  jÛriiiBteâ»  ; 


pour  principal  caractère  leur  colora* 
tioo  varice  où. bigarrée.  • 
.  MBClMiafOAPMEft,  adject.  et  s. 
m.  pl.  9  Pacilomorpka  (^nonâloç^Yû^ 
này  fMpftî  9  forage).  Nom  domiépar 
Latreilie  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Àcàlcpfaes,  comprenant  ceux  dent  le 
corps,  non  cycloïde  ,  e^t  tanlât  ofyi- 
laire  ou-alongié ,  lanb&t  transvenal , 
et  correspondant  en  grande  partie  aux 
Radiaires  moiasica  anooudes  de  La* 
niarck. 

MECILONOTB  9  adj .  ^  pœcUùnotus^ 
(irotxcloc,  varié  ,  ydroç,  dos)  ;  qui 
a  le  dos  tadicté  ,  on  de  couleurs  «- 
verses.  Ex.  BuUo  paeUonotus. 

POECHjQFODBS  ^  ad j .  et  s.  m.  pl.  9 
P^ecilopoëa  (  «rotxt^oç,  varié  ,  9sûc* 
pied).  Nom.  donné  par  Latreilie  et 
Guvier  à  un  ordre  de  la  cla^  des 
Crustacés ,  par  Desmarest  à  un  ordre 
et  par  Biobwald  à  une  famille  d'Enfca- 
n)os|rae^s ,  comprenant  ceux  qui  ont 
les  pattes  diverses,  les  anténvuret 
étant  ambulatoires  on  préhensiles,  et 
les  postérieures  branchiales  et  nata- 
toires. 

9(W,CUJ0VJÈBE^  adj.  ,  pœcikH 
pfêTUs  («ocxiS^sc  ,  varié,  mip^nf ,  aile); 
qui  a  les  ailes  de  diverses  eôuleun, 
ou.  arlequinées.  ëx.  Uus€a  paei^ 
loptera. 


<& 


barbe).'  111  ig«r  nom^^f  «hui  IWn 
amUe  d^  (oto^  ]çs  biurb#$  4'iia  de» 
4ettX  CQiél  dW'  ylang^» 

PMON0Snf(WK»  ^  rtfdj.  e^  s.  m. 

pi. ,  Pûg04Pphori[  {^î^^9  .barbe  ,■ 

zaïii  à  wee  fanMlk'  de  Kordre  des 
Qrimpeufs ,  co«ipfi|»%at  i9$  -«ileaw 
qvi  oai  d^  soie^  iHtrar  do  U  baM 
du  bec.  .  .  ;  ^  •   * 

V^MHMMMHms«>  Adjf  ei^«  n».  pl.^ 
P^gomwoda  (  icM^iivi  ^  barW  >  mît  y 
pie^)*  f^om  dooiiii  porCoraji  à  u» 
fidre  4e  k  dâsse  des  Coaobo^rèa^ 
§«i  cAMmiid  ttBttMrlÂédoft'Aiaiyaîn 
res  lamellipèdes  deLLamarck,  ' 

jfL  i  Bognfnorhynchi  (  «A^a^v  ^  baibê  # 
^h#7XKy'beç)./Hiioin.doBnë  par  La-r. 
U«iUâ,  Çkîfiuft  et  (jvnA  k  uoe  laniUa 
da^lîocdredes'Gpspenu^^y  coaipre- 
j^MBl^  im  piaeaiu  «pii  ovila  base  du 
bac  «ilifc  ou  gncoie'da  soie».  ' 

POpro,  s.  m.  ^'pomktsi '  ^a^Mu 
iê\\.)  ;  w^iu  (aagL)  ^  few  (U*)- 
^amwfi  pti  piiàdl  rjbnbanle  de  foutes 
les  actions  que  la  pasanMur  exerce 
iMV  lea.oorps  ;  presaion  «pic  les  t»tp& 
^s^flccentisu  l'obstâàle  €pk:9faff%»e 
diirectoâse»t  à  leur  ebate.  Le  p^id» 
4'ttii  ^oeps  se  mesure  par  l'efiEbri  t|ii'iL 
finit  biib  pour  le  eoulenls  et  l'eiopé^. 
cher  de  lonbcr ,  effort  d'aQtai|t  plaê» 

rind  ,  qu'il  j  a  dans  le  c^^ps  plus* 
nioUkalesaiâaideadQ  la  laêoie  vt^> 
tèsse^  en  sorte  qlie  le  Wiéê  a  propie- 
meat  pour  e^réssiôn  Je  procluii  de 
la  nsMe  par  la  Vitessf  ,  et  qu'à  va-  • 
rie  danale  uéme  ruppert  que  la  masse, 
rehilimp—tawiyeespisiaemuft^p»»:' 


POIN  agi 

spas  ifMe^  que  ces  corps  sont  censés 
être  sollicités  par  des  vitesses  égales.^ 
En  effet,  quoique  la  gravité  varie  à 
aiff4r^ate8  latitude»  (  Aicber)  eti  di<k 
i^vaeji  distances  aurdessas  delà  terre  ^ 
ces  dernières  variations  iie  sauraient 
é|re  «perçues  d>près  ootore  manière 
d'esiioft^r  (es  ppids ,  puiM|uç  les  cout 
trepoid^.  qaV)n  eai|4<^^  «  subisaenik 

â«^leii9#o|.  li'uAité  40  convention 
ppiée  eb,  France,  est  ïe  gramme 
Cj8gr.^a,7i5  poids4eBwn:)  »  c'est^ 
à-dire  l'équivaUnién  poids  d'jw  cen* 
timètoe  ^e  d*eau  distîHée  à  ^ualre 
4isgcés  ay-4essoos  de  xéro»  ïnamBan 
de  condensation  de  c$  liquide. 

POIL,  s.  m.  I  -pilMs ;  ifii{  Haar 
(aîl. );  hùr  (angl.  )?  /»A>(it J,  Oi| 
donna  ce- nom  ,  en  boteuiqM  9  à  de4 
çrganes  fiiamen^mç.,  plus  011  «ooios 
fins  et  d^iés,  qui  se  lanarqoept  sur 
(outct  les  parties  de  la  superficie  dee 
plâotes  j  et  qui  naissent  die  lenir^-F 
denne  9  .en  saologie  >-  i  des  fiiameas 
çanséa^  de  formediverse,  qni  s'âève&t 
au-dessus  de  la  suciace  du  corps  des 
animsnx  ,  et  ^  f  dans  les  mammi- 
fères ,  'procèdent  du  denne  y  dVn  ifa 
passent!  àrtrafeDSiV^idermCi» 

POILEUX,  adj.  ,  pilosuj^  Syno^ 
njm^  iarcÉienlf  eai|ili^é  dtr^MsA^.' 

IfOUiV  ^  4^c^.  4  fiilosoij'trm/mkàf 
bmMg^  èÊkmurt  {M.) ;  jmkso  (itV 
Se  dit  d'noé  1  suofaee  qnâ  esl  eoayerta 
de  peik  long» ,  soyeux  et  peu  aben- 
ànoM ,  comme  les  miks  4e  dÎTeis  m*' 
sectes  ,  leeàViaitffte  4e.  l^Afêêmisia 
Absinûiîum,  le  corselet  de  pluidenn^ 
QMwièhes^  br  ffimiln  .ùùl  CMdmmia 
tfitboiki  Qi'ivk.Hier(mlkmvPil&àelta  y 
U-j^rmarp^  de  VMibuettpmiohMmi , 
la  tige  AwXanAaaiapîi^a ,  Ws  i&ne^ 
4a  Biyym  triçkf>des*  .Sa'  dit  ailissi 
d'uaa  partie  qpi  esteentposde  de  poils 
sûnpkû»,'  nonrsamifiés',.  coautie  Fo^ 
§gmUe  4sB  Cardwu. 
^«OiMXB,  èc  («Li^  géographes  dé- 
sîg^enejeua  ce  noqs  lAse  «Yatice  da 
tarage  4sni  ilaiwfiy  ^mmj  sfi^epl* 


agfl 


PÔÏT 


C!U  saîUanl^  el  assez  peu  élevée.  Eo 
stoîre  naturelle,  pointe  {eckinus) 
exprime  nue  protuberaoee  «lonii^e , 
dîilmctey  ferme  et  aignIS,  sembla-» 
Ue  à  celles  qui  couTrent  la  surface 
inférieure  des  Hjrdtiam, 

POINTCHENT , .  s.  m.  £0  mjnéra; 
logte ,  on  entend  par  le  i^e  réunion 
de  trois  &oes  au  menis ,  tfoi  rempla-' 
cent  uue  parli^  de  la  face  dominante 
d'un  cHsUd ,  et  qui  s'observent  ton» 
jours  à  rexirémité  de  l'axb  ou  dW 
des  axes  de  cette  (bivie. 

MiMtlIxé  9  adject. ,  pumciatus , 
puneîUhius ,  puneîicuhtia ,  pèmei9h 
raîus  y  siigmaiarius.  Se  dît  d'un 
eôrp#  dont  U  surface  est  garnie  de 
petits  points  enfocieèi ,  nombreux  et 
rapprocMs  (ex.  Éokù^u  punetuimms, 
Ltête^a  fHinctata,Miira  ptmctieulata, 
Jknypkwa  puneUmlala  )  »  ou  de 
points  colorés  (ex.  Cornu puncUHu^, 
PtuMm  pwÊeuaa\  Qm^s  pùmetietdà» 
tus,  Cotms  pimoturoivLS ^  BUfuuus 
pmnetulams  ,  Pêrca  ptuuiulata^ 
attira  stigmoiarm^). 

POOiTOf  «djM  meuitts.  SjnonjBM 
i^aigUf  <m-on  employé  nKims  souvent 
que  ce  dernier  terme  ,  en  histoire 
aatorelle. 

POMMA 9  subst.  m.  pi. ,  Posées, 
Classe  du  règne  «nimal ,  admLiepar 
tous  les  aoologistes  modernes  j  dont 
quelques  une  eependant  l'ont  coupée 
en  deux ,  et  q«n  comprend  les  ani«* 
maux  vertébrés  respirant  uniquement 
et  pendaat  toute  leur  vie  par  des 
braiicliies.  .       \  '  . 

POIXIUA»  s.  m. ,  amtiUBa.  Par- 
tie antérieure^  eoqis  du  cheval  , 
qui  est  cempriae  entre  l'eneoluffè  >  la 
pointe  des  épaules  et  les  alto.     - 

JPOIXBIIU  )  s.  f. ,  petius;  M^*; 
Brusl  (ail.)  ;  àrsasi  (angU);pe<lo 
(it.).  Partie  du  tronc  qui,,  dane  les 
mammifères  «  loge  1^  poumons,  avec 
les  principaux  orgnnes  de  la  cireola- 
tion,etqui  eUs^wrée  du  ventre  par 
U  diaphf agt*  liris  BMqmiftwri  seuls 


POLà 

ont  une  poitrine  proprement  dite. 
Cependent  on  donne  œ  npm,  par 
extension,  chcK  les  oiseaux  et  les 
reptiles  $  à  la  partie  d^  tronc  qui 
soit  immédiatement  le  cou ,  et  qu'au- 
cune véritaUe  ItmiVe  ne  distingue  du 
ventre  ;  ebeiks  iniectes,  d'après  La» 
ti^lle  et  Duméril ,  aux  deux  derniers 
articles  du  thorax»  d'après  Latreille  i 
la  surface  inférieure  du  tronc ,  et  d'a- 
près Jbttdouin ,  à  l'ensemble  de  toute 
la  partie  inférieure  et  des  paities  la- 
térales, ou  du  sternum  et  des' flanen. 
€empt,  <^mme  bien  d'autres,  est 
un  de  ceux  qu'on  a  transportés  abu- 
sivement de  l'anatomiè  humaine, 
4ans  laquelle  seàle,  .i  peu  près ,  il  a 
un  sens  bien  arrêté ,  à  d'autres  clas- 
ses du  règne  animal ,  où  il  s'appli* 
que  à  des  parties  tellement  dt6e- 
rentes  ,  sous  le  rapport  de  leur  eém« 
position  organique  •et*  des  organes 
qu'elles  reuferment  ,  qu!il  devient 
impossible  d'en  donner  une  déSnitiou 
générale. 

•  POLACflAIllE  f  s.  m.  -,  poloûhmi'' 
Hùim ,  polmehaina  («roXipc ,  beuneoup, 
a  priv.,  yudiMi  ,  ouvrir).  Richard 
nomme  ainsi  un  fruit  «omposé  de 
plusieurs  achaines  i  o'esi*à^Hiîre  de 
plusieurs  loges  soudées  >  ensemble , 
renfermées  ebns  le  càliee-,  et  sep*» 
rsUes  longitudioialement  à  fépoque 
de  la  maturité,  (ex.  OmheUifites). 
C'est  le  crémoeqrpèài  Mirbel ,  le  em^ 
padile  de  Dnvaux. 

HMJkMÈHE.  Fûj^  Ppi'AaiAiin. 

MIAUB,  adj.,  poAmr  («ékc, 
pMe);  qui  a  rfipport  aux  poiea.  On 
appelle  iioUe  poUurê^  {Pokarstêtn^ 
ail.  \  poU^'Star ,  angl.  )  le  deinièie 
de  la  queue  de  Ja  oonstellaiîon  de  la 
petite  Ourse,  qui  n'étant  éloignée 
que  d'euviron.  deux  degrés  du  pôle 
céleste  correspondant  au  pôle  bcmal 
de  la  Terre ,  indique  à  peu  prés  la 
situation  de  ce  pôle.  Les  ctretu  po» 
lairÉswaat  les  parallèles  i  l'éqiinteur 
queles  pôles  de  rédiptiquo 


P0L4 

rqitdamit  b  révolation  lomiMlière 
de  la  sphère  céleste.  L'épilhète  de 
foUùre  esl  donnée  à  des  pteotes  qui 
.  .croitseol  dans  les  réfions  voisines  dn 
pôle  (ex.  PêlUgerapolarU)* 
FOLAUSANT  9  «dj.  ^  molarums  ; 

Itti  détermine  le  jnanuesCalion  de 
«>«x  pâles  opposés  dans  u^  corps. 
Action  polarifiune 


POLE  ^S 

aux  rayons  de  la  liimîèrtf  <m  dn  ca 
loriqne ,  <|oand  ils  ont  subi  la  modift» 
cation  perticalière  aue  Mains  a  dé^ 
signée  sous  le  nom  oc  polartuttlon, 
.  WLàMnéf  s.  f. ,  polariitu.  £tat 
d'un  ctfrps  ou  d'un  appareil  dans 
lequel  il  s*est  manifesté  deux  pîUcs 
apposés. 

POIJS9  s.  m.t  pobu;  irAsc  On 


POMBUAIMN^  s.  /.  i  fçknsfh-  eppelle  pdUf  de  laTem  lesexirémités 
IJOA,  On  âppdle  pohrisaimn  de  ta  de  l!axe  rationnel  aatoor  duquel  celte 
bimmre  une  modification ,  découverte    planète  exécute  sa  rotstîon  sur  elle- 


en  1810  paj  Malus,  que  la  lumière 
présente  en  travermnt  un  cristal  doué 
de  la  douUe  réfraction ,  on  eu  tom- 
Imnt  sur  une  surface  avec  laquelle  elle 
lait  un  angle  de  35*^  aS',  et  qui  con:- 
ciste  en  ce  qike  toutes  las  molécnles 
.d'un  même  raron  ie  tronveul  akurs 
dlisposées  psrawlement  les  unes  aux 
autres,  de  aMoièrs  que  leurs  iaces 


.même,  et  pâb^  du  monde,  le  pro- 
longement dé  ces  eSLtrémitjSs  dans  la 
ciel.  Les  poUt  d*un  aimant  sont  s 
I*  les  dent  parties  dans  Itsupidles  se 
partage  une  ligne  moyenne  tracée 
sur  le  ariKen  de  la  longueur  de  cet 
aimant  9  et  dont  les  points  n'exercent 
aucune  action  attrUetive;  9^  les  parties 
de  la  surface  qui  sont  le  plus  éloignées 


fcomoli^ucs  soient  tournées  vers  les  de  laligneminrcpney^t  sur  lesquelles 
mêmes  cètés  de  l'espace.  L'effet  des  l'attraction  a  le  plus  de  force  ;  3^  un 
forces  qui  agissent  dans  cette  circon-  .  point  idéal , .  conçu  dans  l'intérieur 


d'un  aimant»  &  p^u  près  comme  le 
centre  de  gravité  l'est  dans  l'intérieur 
des  corps  ou  dans  la  masse  du  globe 
terrestre  qui  les  attire.  Les  pâle*  d'une 
pile  électrique  sont  les  deux,  points 
rurd,  pour  le  calorique,  soit  féfléchii^bpposés  de  cette  pile,  qui  mani- 
soit  réfracté.  Wbeatstone  avait  admis^estent  des  actions  contraires.. 
quelque  chose  de  semblable  pour  le        KiLiMOIf AçéeS.  f^(trf^  PoUE- 


staoce  a  été  assimilé  à  l'influence 
d'un  aimant  oui  tournerait  les  pôles 
d'une  série  aaiguillei  magnétiques 
tous  dans  la  même  direction^  Le 
mêiiie  phénomène  a  lien ,  d'aprèi  Bé- 


que 


sou  ;  maisses observations,  répétées 
par  Kaemts,  n'ont  pas  donné  les  ré- 
sulttts  annoncés  par  lui.  Poileau 
donne  le  nom  de  polarisûiion  à  un 
phénomène  offert  par  la  graine ,  an 
moment  de  la  germination ,  mi  fuit 
qu'elle  se  polarise,  c'cs|->è-difre 
sa  radicule  et  m  plumule  devieni 
deux  pAles  opposés ,  de  chacun  des- 
quels émane  un  fluide  qui  tend  à  se 
mettre  en  rapport  avec  un  autre  fluide 
répandu  dans  k  terre  ou  dsns  l'at» 

flMSDhère^  et  c'est  l'émiision  de  ce  ,qui,  àans  la  vertèbre  des  animaux 
fluioe  qui ,  suivant  lui ,  délcrmiAc  articulés  »  se  développent  sous  le  ba- 
U  radicmeè  s'enfoncer  et  U  pluqînle  ;nal ,  et  mettent  surtout  l'animal  en 
à  s'élever.  rapport  avec  le  monde  extcrieur , 

POliABVÉy  adj»  Épithète  denoée    constituant  les  orjpiofsde  la  mastics- 


XONIACÉES. 

VOLÉMtMilACteftya^.  ets.  f.  pi. , 
Polemoniaeeœ,  Famille  de  plaotes, 
éCablie  par  Jussieu ,  qui  a  pour  type 
le  g^re  PoUmonùtmp 

POLÉMON1DÉB0.  f^es  Poti- 
MOifiscéxs. 

POTiÉilONnftES.  Foyez  Vodofn^ 

i»aLKS6AL^  adj.  et  s.  m.  (irsXv;, 
beaucoup,  Ipy^y,  travail).  ]^obineau> 
Desvoidy  donne  ce  nom  à 


Itoii  et  4e  la  préhenflion  directe  ',  rén^ 
fermant  les  organes  des  sens  et  dé  Ik 
cepnbtîon,  et  J^rtant  soovebt  ceûi 
de  la  respiration.' 

raUXOSTYLC,  ^té], ,  polexostjy 
bts  {m\yç^  beancbup;  «{m,  dehors^ 
er<iiùçj  st^le).  Nd»  donné  parMiV'* 
bel  an  genre  de  fruits'  que  CandoHé 
lippcMe  microbase. 

FOIJ9  «dj. ,  jHïUfus,  Dont  ht  snr^ 


3Af^,  quelquefois  a^glomérfo  fk 
soudés  en  masse.  Tnrpîn  pènetié  à. 
eroire  que  ces  corps;  anrqnèls  (Hh 
attribue  généralement  la  faenilé  de 
féconder  les  embryons ,  ne  Sont  qne 
d^fhtits  Istéranx  et  rudîmentsites, 
lies  ovules  stéi41es ,  eontenant  le  taMt 
fluide  qrie  eeini  déns  ltM}uel  natt  IVm- 
bryon  des  graines.  D'a^i^f^  Raspa9, 
Isa    grains  du  pMlen-,  qui  varient 


fcce  est  unie  et  sans  aspérités  y  comm^    beaucoup  de  forràc^*  Ue  dimension  et 
hi  carapace  de  la  li&à  potita;  ^    d^  couleur-,  ise  séi^t  que  des  cellules 


Tessetlible  h  celle  d'nb  tnétal  poli', 
<comme  le  pinma^e  du  Cinnyttk  7/oi- 
litus. 

POUlHSénSAIlS,  adj*. ,  pôliocé^ 
phatus  (iro^iôç,  girfa\  «170!^,  tête); 
qui  a  la  tête  grh^  eu  cendiréè.  Ei. 
Tiirdûs  poSôctpkalus, 

V&LfèlQAmXE  ,  od}. ,  poUoga^ter    de  lycopodè  épmié  pàt  Tèan ,  VékdfA 
(  ^o>côc ,  gris ,  *fti9riip ,  ventre  )  ;  qui  ^    et  h  potassé ,  qii'il  rej^l-de  comme  un 


Isolées ,  ct-oisMént  fautoiliefi  d*on  tissb 
^Intifieux,  et  mniaîés  dé  biles  ifiii 
tiennent  a^x  poni^  p^artié  longs  ni- 
nîculés ,«  qu^<yft  a  pris  potIV  èa  IMt- 
mens  disposés  ta  Au  hasard. 

éono'é  pàt*  J6bn  au  résidn  du  pollen 


Ife  ventre  gris.  Exl  Falco  pblhtaste^ 
iPOLtmOlME^  adject; ,  fohosonfa 
f^^Xioi',  gris,  ffoifia  ,  Com)  '  qui  a  îe 
borps  d'un  gris  cendre.  Et.  Bhteo 
polio'soma. 


j^rincTpe  Immédiat  des  végéttinx ,  et 
qui,  d'après  Raspatt^  n*est  que  dti 
gYutén,  avec  tontes   ses   tnriatiOtts 
accidentcUés. 
POLtlGHIÉn;  a^.  et  s.  f.  ph, 


FOLLACHItiftNlS ,  aS].  y'poUacV^  ToUichîtœ.  Tnbu  de  la  famiflé  des 
genus  (  TrèXXôxtc ,  plusieurs  fois ,  7«v-  Paronycbfées ,  établie  par  CandoUe , 
«£« ,  produire^.  Synonyme  de  polr^  qui  a  pour  type  le  genre  Potllckia. 
cafpien ,  que  Des  vaux  a  proposé  poi^^ ,  POtitikCtPEMS ,  ndj .  et  s.  in .  pf.  • 
désipier  les  végétaux  qui  portent 'des  Pàtltcipedia.  Wom  donné  pas  Me'nke 
fruits  plusieurs  fois  pendant  le  cours  %  une  famille  de'  la  plasse  des  Grri- 
de  leur  existence.  '  pèdcs ,  qui  û  poiir  tVïîe  le  genre  PW- 

POIXAÏ'LOBTÉifÔN'bPÉTAtE  ,     iicipc's. 
àdj. ,  poÏÏaplosteinonopètxdu'st'!zfi)Xà-'     -  VOLLl^tPÉMDCS»  ad],  et's.  àl, 


4kX^ocy  mûilipîe',   G-T)7fza>vj   éCbmîne, 
fflra^ov  ,  feuille.  ).  Epiibète   donnée 

{>ar  Wacbeiidoiir  ânx*  plantés  dont 
es  étamines  ^nt  en  nombre  TntH- 
tîplfe  de  celui  des  divÎMons  de*  îa  co- 
rolle. 


W.;  Voméipedidœ ,  Poiïic'rpedidèa, 
Tfora  donné  par  Lcncb  et  Oray  à  une 
famille  rfe  Cîrrîpèdés  ,  ayaht'  pôftr 
type  lé  genre  PolUeipes. 

POLUGÉne,  acfl.,  poif^&Vp^' 
few,* fleur  de  fariné,  '^ârb,  porter). 


lH>Iiti|:N,  s.  tn.";  poUcn;  Blu^  le  Naupaciiis  poHiggr  t  wiéh/îvt% 

menstaui,  Èefruthtnngssiauh  f^Tl.j;  farineuses  au  somn^et  et  îi  la  basé:/ 

poïUne,  poltfiscolà  (ît.).  Assemblage  IKJtLUVAtRKj'aflject. ,  pollînaris 

de   corpuscules    nlriculaires  ,-  ajraht  '^o/&n,  fleur  d<s  fhriqe). fie  dit  d\ine 

Taspcct  d'une  poussière ,  qui  -se  dé-  surface  qui  est  cAnverte  d'une  pons- 

Teloppent  dans  rfntérieur  des  loges  'sidre  très<^ne ,  sediUlaUe  i  du  pônên. 

dcTanlbière;  le  plus  souvent  libres  1H)LLINEIJ\9  adject. ,  poKnosns 

ou  enchaînés  pat' des  filamci^s  très-  ^polhrv^  fleur  de  farine)-?  qnî  est 


POLlf 

uwivtrt  d'tnè  pondre  {noe  ^  âywit 
rapfMirence  da  pollen.  £z.  Liants pa-^ 
rêpùcitcBu. 

POIiUNIpèkE^adj.,  pomniferus 
(jkfUen^  pollen, ^no,  porter);  qui 
parie  ott  eontient  du  polien ,  oonme 
les  pattes  de  certaines  Apiaires.  • 

«MXII^IQIS^  adject. ,  pottMcus. 
Ij.-C.  Kichard  appelle  masses  poSè~ 
niifU0s  les  aiftas  dé  pollea  comfMfct 
^i  remplissent  cbaqae  eavité  par- 
tielle de  ratttiière,  dans  lesOrebîdées 
et  les  ijdé^adées.  Ptfr  organes  pM- 
iêiqU9s  9  RiMpliii  entend  des  ceHtdes 
d'une  ortanîsalioB  assez  CDmpliquée , 
qai  s'isolent  en. général,  et  qot  re- 
eèkpt  dans  leur  sote  la  substance 
destinée  k  "détemôser  le  déyeloppe- 
ment  d'un  nouvel  individu ,  sous 
fomie  soit  de  gl^tne ,  soit  de  4)our- 
|[iBOB  y  €*eél<4i'-dfre  à  féconder  vn  oT'^ 
Hane  fenieUew  li-les  divise  «  origines 
-pqUim'qiies  întemes ,  on  pc^lcn  «les 
an  tueras  ^  ^  ^orgames  pontni<raefe  'Olc— 
ternes  ,^ou  pollen  dè^  organes  f^Kacés. 

lKM<YJkGABinK.,ftd}. ,  poêyacàn-' 
tkus;  'ircûlvteif^ç  (-iroXt^ , 'heaoconp , 
laoïvOa ,  épine  )  ;  qui  porte  des  épines 
oondirenses.  Ex.  Mdoeactus  pofya- 
carrtkus  y  Mimosm''pofyncantlia* 

POLYACABÎTttOGJÊPHâtiÉ^  adj., 
pofyacarùkocephaltts  (iroXiiç,  bean^ 
coup,  Saàe^Uy  épine,  itgîfaih ^  tète); 

Îoi  a  la  tétearm^  d'un  grand  nombre 
'épines.  Ex;  Cottus  pofy-aeanthoce^ 
phabts, 

MI.YACflmÉB»,adî,  et  s.  f.  pi., 
i^ofyaehyrêm.  Tribu  de  la  foniille  des 
ijajbictiflores,  établie  par  D.  Don, 
qui  a  pour  ty  (»e  le  genre  Poiyoûhyrus. 
EM.yili»iaMK,  ad}. ,  potrathl- 
-phitsy  mMfiûûng  (m1.  )  (ire>iic, 
bwNconp  y  dMk^c ,  frère  ).  Se  dît 
d'ttuè  pîmie  dont  les  étaifmMs  smit 
sonèées  par  leurs  fîle«B  en-  pins  de 
deux  fatMeauv.  Ex.  MêkUeuca*  - 

POiYÉsnnnB,  «.  f.,  pofyaâél- 

phia.  Nom  donné ,  dans  le-  sy Même 


POLT  agS 

prenant  les  plantes  dont  les  elaniine' 
sont  soudées  en  plusienrs  paquets  j 
^r  letn^  fileto. 

POLYADÉNE ,  adject.,  po/ync/emi^ 
(irtÀiiç^,  beaucoup f  dA^v,  glande); 
qui  porte  des  çlaniles  nomlxreuses , 
comme  lès  feUoics  et  pédetacoles  du 
Cassia  pdlymdena, 

POLYAlwmf:,  nd§.<»  pofymdety 
pnfyandrus  ;  nfielmarmtg  >  «îa^ 
mànnrig  (ail.)  (lepX^t ,  beaneonp , 
àfi^y  boipsie).  Se  dit  dHine  fleur 
drnis  laquelle  ou  c^Mnirte  Viugt  éta- 
«mes  «u plus,  attachées  au  fond  du 
calice ,  sous  l'ovaire.  Ex.  Crotùn 
polyandrus' ,  TnanAkemti-  poèyan^ 
dra. 

MLYAflHMIIB ,  s.  f.,  pofyandria  ; 
Vhlmànweni  fali.).Neni  donné,  dans 
le  système  sexuel  de  Linné ,  à  une 
elasie  et  à  trots  ordras,  «ontenanft  des 
plantes  qui  ont  pins  db  vingt  éCami-* 
nés  insérées  sons  nn  pistil  simple  ou 
multiple. 

PteYAMMiQlIE  ,  ad). ,  po/^nn 
drkùs.  Se  «dit  d'une  plante  qm  ap- 
parHeet  à  la  polyendrie. 

POLYANTWË  ,  ad}. ,  ptffyWiihus  ; 
wAva^  livo>^y  besafe<mp,  «vOsc, 
fleur).  ScdH  d'une  pbmte  qui  porte 
beaucoup  Ae  €eurs'<ex.  Litsf^  po 
fy-amhû ,  3fèseMèryimthemum  po  ^ 
(ranihemum  )  ,  cm  d'une  spathe  quf 
renferme  plusieurs  feurs  (er.  iVor  • 
ifissus .  pofftmfhtts  ) . 

PCHLVAHMÉ,  bdj.  ,  pofyanthus. 
Épitbète  dtMinée  far  Wacbetidorff 
aux  plantes  dont  les  fleurs  sont  com 
^sécs  on  agrégées, 

MLYAmW» ,  adj^ ,  pofywt  ' 
ihemàs;  qui  porte-beaneoup  de  wom  , 
comme  la  ti^e  du  Hamtnetduspolymy' 
themus ,  M  (Mt  iPbtfe'Acwr  9  eomme 
les  pédoncules  du  Cohftdiaria  pth- 
fyanthema.  Se  dit  tfussi  quelquefois 
d\ine  plante  ^ont  les  flou»  sont  ag- 
gloftiérées  '(  et,  Q$rduus  poijran^ 
Ihemos). 

vm^JOntliÊÈ ,  ad}. .  polramfiô' 


^&  POLY 

rus.  Royen  désignait  fiar  cette  ëpî- 
thète  les  plaptes ,  il  étamînes  nom- 
breuses ,  qui  forment  une  classe  dans 
aon  système. 

]  PQLYA^ISTES ,  adj .  et  s.  m.  pi. , 
Polyasmstes  (  iro^v;  ^  beaucoup  ^  àtf- 
triç ,  plaque  ).  Nom  donné  par  J.-A. 
Rîtgen  à  une  section  de  Tordre  des 
Beptiles.Opbidiens,  comprenant  des 
serpens  qui  ont  le  corps  couvert  de 
plaques  nombreuses. 

POLYBAPHIE;  s.  f.,  po^yhaphia 
(«ro)À;c,  beaucoup,  ^af^Q,  couleur). 
Etat  d'un  corps  qui  offre  plusieurs 
couleurs* 

POLYBBÀCHDSy  s.  f.,  polybra-^ 
chia  (  9ro>ùc  ,  beaucoup ,  ppaj^itav  , 
bras).  Genre  de  monstruosité,  qui 
consiste  dans  la  présence  d'un  ou 
plusieurs  b.ras  auroùméraires. 

POliYBBANCHBSy  adj.  et  s.  m. 
pi  ,  Polybranehiç>ta  (  iroXvç  ^  beau- 
.  coup  ,  p^âsffuf.  ,  branchies  ).  Nom 
donné  par  Blainville  à  un  ordre 
de  la  classe  des  Paraeépbatopbores , 
par  Gray  à  un  ordre ,  par  ficinus  et 
Garus  à  un'e  famille  de  celle  des  Gas- 
téropodes, comprenant  des  Mollus- 
ques qui  ont  les  branchies  en  forme 
de  nombreuses  lanières  ou  d'arbus- 
cnles^  extérieurs,  sur  les  côtés  du 
corps;  par  Laireille  à  un  ordre  de 
i  k  famille  des  Cirripèdcs,  embrassant 
ceux  qui  ont  plusieurs  branchies. 

POLTCALATHIDÉ ,  adj. ,  polj-cù" 
2afAi<fei<^.Se  dit  quelquefois  d'une  tige 
de  Synanthérée  ,qui  porte  plusieurs 
calathides* 

POLYGAUARE,  adj.,  pdlj^cama- 

rus  (  Trp^vc^    beiucoop  ,  .  xé/Mtpa, 

,  voûte).  Mirbel  appelle  ainsi  les  fruits 

qui  sont  formés  nar  la  réunion  d'un 

grand  nombre, de  camares.  Ex.  Ra- 

'  nuncuhts. 

POLYCAIiPE ,  adj.  ,  polycarpus  ; 
9roXt/3ta/»7;o<  («roXùc ,  beaucoup ,  x«^9ro€ , 
fruit);  qu  porte  beaucoup  de  fruits 
(ex.  Gnat^ella  pofycarpos^  Unona 
pofycarpa)*  VOncophorus  pofycar'^ 


POLY 

pus  doit  ce  nom  &  la  multitude  d'urnes 
qui  le  couvrent. 

POLYCARPÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Pàlfcarpeœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Paronycniées,  établie  par.Candolle , 
qui  a  pour  type  le  genre  Po^^cor- 
pœa. 

POLYCAKPELIJÊEft,  adj.  et  s.  f. 
pi.,  PolycarpelUa,  Nom  donné  par 
Aprdh  à  une  classe  de  plantes  pfaa- 
nérocotyfédones  complètes  hypory* 
nés  •  polypéiales ,  cdraprenant  enles 
dmit  le  miit  résulte  de  plsTsieurs  car- 

Silles  soudées  ensemble ,  comme  les 
énispermées ,  le»  Mi^o^iacées,  les 
Bepoiicnlacées ,  etc. 

POLYCARPIEN ,  adj.,  pot^utr- 
peus ,  poljrcarpiaruu»  Synonyme  de 
poljrcarpitjue, 

.  IHILYCARPIQCE,  adj.,po^nrr- 
picuê  ;^vie4Urfruchtig  (aU.).  Épithète 
dpnnée  par  Gandollè  aux  plantes  qvt 
portent  plusieurs  fois  des  fruits  pen* 
dfint  la  durée  de  leur -existence. 

POLYGARPIQVES»  adj.  et  s.  f.  pi., 
Pofycarpica.  Nom  donné  par  Bart- 
ling  ch  une  classe  4e  ^plantes ,  com- 
prenant lea  familles  des  Blagnolia- 
cées,  des  Dilléniacées,  des  Paoïii»- 
cées  et  des  Renonculacées,  dans  les- 
quelles les  ovaires  sont  souvent  en 
nombre  indéfini. 

POLYGËPHALE ,  adject. ,  pofy-ee- 
phalus;  ir«Xmtcfa>oc  (fr^Xùc  ,•  bean— 
coup,  xcfttXÀ,  tête)  ;  qui 'a  plusieurs 
têtes.  Les  botanistes  atlribuent  à  ce 
terme  plusieurs  nuances  diverses 
d'accepUon.  Ils  s*eu  servent  pour  dé- 
signer des  plantes  qui  sont  chargées 
d'un  grand  nombre  de  capitales  (ex. 
TriJoUut^  pajjf^eèphahan)  on  de  ca- 
lathides  (  ex.  ffeiianikus  pofy-cephor 
iusylxeris  pùfycffphaki)^  des  mous- 
ses dont  les  pédoncules  sont  chargés 
de  nombreux  capitules  pnlvérulens 
(  ex.  Mniam  potjrcephalum) ,  dss 
Tfuits  provenant*  d'ovaires  *  qui  ont 
plosieurs  sommeU  organiques  (  ex. 
Sida  Abutitùn  ^  Nig^Ua  fuspanka  )  , 


POLY 

dei  diiliipigfnoiis  dont  le  slipe  ra* 
meox  porle  priuienrt  chapeaux  (  ex. 
jigaricus  pofycephabis  )  ,  des  poils 
rameax  doot  les  branchies  se  termi- 
neat  chacune  par  une  petite  télé. (ex. 
Croion  penicàiatum  ). 

VOLYCÉRATK ,  adj»,  pofyeeratu^; 
wlkômig  (ail.)  (  iraX6ç ,  beaucoup , 
x^oc,  corae);  qui  a  beaucoup  de 
cornes ,  comme  VO^ù  pofy-ceraêa  ^ 
dont  on  voit  des  îMîvidus  portant 
trois,  quatre  et.  quelquefois  jusqu'à 
hait  eorDCi«Se  dit,  eft  botanique,  d'une 
plaute  dont  les  fruits,  alonm,  nom* 
Ikrenx  et  agrégés  ,  ressemblent  k  un 
faisceau  de  petites  cornes  (ex.  Tr^ 
.gonella  pol^cerata\  Si^rmùritan  por 
ijreeratum  )• 

PCNLYGÉB0DEIIIIAIRE8,  adj.  et 
s.  m.  pi. ,  Pcfy'cerodemntwia  (iro^ù; , 
heanconp ,  xijpàtc,  corne,  ^c^,  peau }. 
Mom  donné  par  Blainville  à  une 
classe  du  type  des  Actînotoaires , 
comprenant  ceux  '  de  cet  animaux 
dont  le  corps  est  pourm  de  suçoirs 
tenlteuliformes  exsertiles ,  épais  ou 
disposés  par  séries  longitudinales.  Sy«- 
Bon^me  ^échinoiermaireê* 

INMLYCHOPràllB  9  adj. ,  polycho- 
pterus  (  froXu^mofi  y  répandu ,  «rrîpov  , 
aile  )  ;  qui  a  les  ailes  garnies  de  ta- 
ches longitudinales  nombreuses.  Ex. 
Plaijrrkjrnchos  pohjrchopîerus. 
.  POLYCHOMON ,  s.  te,  ,  pofycho- 
rio  (iro3^vc,  beaucoup,  j^ôpcov.^cho- 
rioa)/«Sous  ce  nom  Mirbel  aésigne 
un-genre  de  fruits  composés,  qui  ré- 
-  aalient  de  plusieurs  capsules  on  car- 
pelles aondées  ensemble.  Ex.  RÊrwfiF» 
eulaeées, 

MliYGBiKIliCINIDE ,  s.  ni.  >  potr^ 
ehorionidês.  Nom  donné  par  Mirb«|  à 
des  fruits  composés  de  pinsieurs 
admines  ou  cariopses  réunies  sur  un 
réceptmale  commun.  Ext  -Fragaritu 

POkYGHOTOaiB ,  ady. ,  pofycha^ 
tomus  ;  vielfacItgeûuUt  (ail.  )  (  kM^ 
^poç,  abondant,  iMp«a»,  couper)!  Se 
2itd'fia«orpsqtti€«t  partegé^n  00^- 


POLY  197 

breuses  articulations»  E)c.  Corallina 
poïjrchotoma. 

.  POLYCHAOISIIE^  %:  m,  ^  poly^ 
chroismUs  (iro>vç,  beaucoup,  Xf^'f 
couleur).  Phénomène  qui  consiste 
en  ce  que  certains  corps  cristallisés 
transparens  y.  regardés  par  refraction, , 
ou,  placés  entre  IVeil  et  la  lumière , 
manift^tent  des  couleurs  différentes 
suivant  le  sens  dans  lequel  cette 
dernière  les  pénètre. 

PQLYGimOirE ,  subst.  f.  ,  pofy* 
ehrmta;  Safrangelh  (alL).  Substance 
colorante  contenue  dans  le  safran , 
et  ainsi  appelée  parce  qu'il  en  suffit 
d'une  petite  quantité  pour  donner  une 
couleur  jaune  k  de  grandes  masses 
d  Mu. 

POi/YCmtoiffî ,  s.  m. ,  poly^ 

chroma  (  7ro>tK  9  besuceup ,  XP^C^  9 
couleur).  On  a  ^onné  ce  nom  à  la 
BiçoLoairrB.   F'ojrez  ce  mot. 

POLYGHltOlIlIE ,  s.  i.  y  polj'iiKrO' 
mia.  Terme  dont  on  s'est  servi  pour 
exprimer  l'ëlat  ou  le  caractère  de 
certains  corps ,  végétaux  por  exem- 
ple ,  dont  les  tissus  cokirés  offrent 
des  nuances  diverses. 

POLYGLADOE ,  s.  f ,  ^  ptil^cladia; 
FidûstigkeU  (ail.)  (iroXvc ,  bieeucoup, 
xHjoç,  rameau).  Link exprime  par 
ce  terme  l'état  d'une  plante  qui  pousse 
plus  de  feuilles  et  de  branches  qu'elle 
n'en  porte  ordinairement  ^  comme 
lorsque. les  feuilles  deviennent  d'op- 
posées ternées,  ou  de  ternéesquater- 
nées,  lorsqu'un  épi  de  Graminée  de- 
yient  rammx ,  quand  un  chaume 
porte  plus  d'épis  qu'à  l'ordinaire^  etc. 

POLYGUNÉU,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
PoljrcUnêœ  (iroXàç,  beaucoup,  x^hni  » 
Jk).  Nom  donné  par.  Lamooroux  à 
une  famille  de  Polypiers  Sarcoldes , 
comprenant  des  êtres  réunis  de  ma- 
nière à  ei^erùer  une  vie .  commune , 
indépendamment  de  celle  dont  eba-* 
cun  d'eux  jouit  en  particuber.  Ce 
sont  les  Téthjes  cofpposées  de  Sa- 


POTiY 


*9* 

Vigny ,  les  TumcMn^othryUanci  ût 
Lamarck. 

fHOLYÇUKITES,  aâj.  et  s.  m.pK, 
.PoijrcUniiesB  {9<nn  donné  par  LairHthé 
«  Une  famille  de  Tordre  àés  Tétby*» 
deS)  eonupreDant  des  Tuoiciers  qui 
sont  révnÎB  par  ttne  eilveloppe  oom^ 
jasne,  et  feorrespbndafat  à  la  famille 
f^récédente. 

.  POIiYGLON»^  adject: .  pofydtmm 
(iroXù;.,  beaacoap ,  xS^wviç ,  rameafo  *) ; 
dont  la  tige  aé  di^ae  .cri  «n  gmnd 
nombre  de  branches*  £x.  «Mf^fo 
poljrclonas, 

POJUYCOIIIE,  ad].,  y  po^oonms^ 
iro^uxopi^  (iroV^,  beaiiGOup,  xôpii» 
chevelure  )  ;  ^ui  â  beancoup  de  oh^ 
veux*  Le  Coîobus  poljrdomos  a  la  tête, 
le  cou  j  le,  leur  de  la  face  y  les  épaoles 
et  la  poitrine  garais  de  longs  poila 
touffus,  disposés  en  forme  de  ca- 
mail. 

JPQLYCONQllES  y  adj.et  s.  m.  pi., 
Poljfconchœa  (  iroXvc  ,  beaucoup  , 
Tn&Yj^^  coquille).  Nom  donué  par 
Klein  à  Une  partie  des  Testacés  mul- 
tivalves ,  k^  Ânatîfes ,  et  dont  !Blnin-> 
ville  s^est  servi  aussi  pour  désigner 
le$  animaux  que  depuis  il  a  appelés 
Polrplaxîphofes. 

FOtil^OqfDIÎ,  adject.,  po^côccttf 
(  ito^ùc ,  «beaucoup  ,  xéxy^c  ^  *grain  ) . 
Ëpitbéte  donnée  pr  Mirbel  zxxxjruits 
qui  Sont  composés  de  plusieurs  co^ 

5ues ,  comme  la  diérésile'àel'j^iisrna 
^lantago  ,te  regmatè  du  Itufa  crêpi^ 
tans,  '  '  •'        . 

POlYtOtYtAttUCt^ ,  àdj.  et  s.  m. 
ij^.  yVolfcotylïtria  (*r'b).ù;  ,  beaticoii|), 
*0TiîX>3 ,  cavité  ).  '  Nom  donné  p*r 
Btnin ville  à  «ne  famille  de  l'ordre 
des  Eatosonfres  myTooéphnles ,  com- 
i>feiimit  eenx  qnîonrt  plusiears  paig|y 
de  veotolis^  en  de  suçoirs  bdrdaot 
la  partie  postérieure  du  corps. 

raLVOOrrYLÉDON  ,  adj. ,  pQfycth- 
f^Uimms  (^IKic ,  beanoonp ,  tesrvXn- 
^y ,  cotylédon  }>  On  appelle  ainsi 
les  végéittte  '^  ont  pins  de  dc«x 


eotyledéns.  Cependant  inîpin ipfAi^ 
que  cette  épttbète ,  dans  tm  sens  ptm 

Sénéral  >  aux  pUnlea  qni  4mt  pins 
'un  cotylédon. 

cotylenddtus.  Sons  œ  nom,  GandoQb 
désigne  les-nmbiyona  dont  lëa  «stylé- 
dons  9&ùt  verikadés ,  e^est-à-dive  qii 
en  oflirent  plus  de  deux  sHnéa  svr  nn 
mfme  pian  horifcontid.  El:.  STcurmAui 
éisrichum, 

POLYiCOTÏtÊDOSES,  ad}«  et«. 
f.  pi.,  Poljrcotjrledoneœ.  MMmI  étar*> 
bitt  i  aons  cette  dénemiUMion ,  «œ 
divbien  du  fègne  végétai^  i^  laqneife 
îi  rapporte  h»  plantes  qui  ontphriS 
de  dênx  cotylédon». 

POLYGOTYLBS  ,  adj.  et  n.  flr.  pL^ 
PofycùfyU  '(  «rol^ ,  beunco^ ,  iMtv)«, 
cavité  ).  Nom  donné  pter  Latreîile  î 
une  famille  de  l'ordre  des  Acniépbés 
cyclomerpbes,  compreMnit  eenx  ifai 
ont  quatre  à  biiit  cavités  UnérfAta  et 
ouvertes  ponr  leurs  ovaii^. 
'-  pai.YGY€UQl»l,«d^t.etn.in. 
pi.,  P^fyc^chea ( it^Miç , >beanetwn>^ 
«tSx^  ,  cercle).  Nom  doioié'parliiU- 
treille  à  nne-lWbù  de  la  famtHe  4is 
Céphalopodes  polyt)ia!awes ,  eCMipre- 
nant  ceux  qoî  ont  vue  coqnitfe  dtfh 
colidale  on  turViculéé  dont  cba^ 
tour  de  spire  est  divisé  iMérienveoeat 
en  une  rangée  de  loges  ifpacicttses. 

IWiiYDicGTYI/B y  ad}.,  pofy'Mac^ 
tfrius^  (iroX6c^  beanoonp  ,  AoTrî^sc, 
doigt  )  ;  qnt  a  bcnnconp  de  doigt»,  he 
Ckhris  nolpùtctyiii  est  éinsi  «pMié 
-^  cause  de  ses  épis  wmdireBX  «t  ne^ 
etenléft;  le  LwhenfolfAatstjrhn ,  pnt- 
ce  que  ses  cupules  forment  des  -4^ 
pèces  de  digilàtloto  ank  eiiiteitës 
derlebes. 

rMiYDACTim ,  s.  f . ,  pfftx**^ 
TfjrUa.  Genre  de  mooatynoMié  ,'qni 
consiste  danè  k  nwltiplîaitien  ois 
doigts,  c'est'-'à-^lre  dans  la  prâttnce 
de  doigts  snrnnménrim. 

POLY0ESIinte8 ,  ad},  et  ê*  ni. 
pi.  y  P&t^kmUes.  9m  domi  |Éar 


POLY 

Lesel  k  tiire  fainille  de  Pordretles 
ifyTÎapodeft  chilognntlies,  qui  a  potiV 
t?f  pe  1o  genre  Pofydesmus, 

POËtTlBBeHIB,  ft.  L'y  poiyescfdu 
(«elriic)  beMicoup,  fe)$Amà)  extrémité). 
Nom  donné  par  Malacàrne  k  \vfik 
elaâse  denonstresy  qui  Vont  caractéri- 
sés toar  la  difformité  monstniease  de 
quelque  membre» 

WùLUGAM^'èy  ad);  et  «.  f  pi. , 
Pefy^fmkÊB.  Famille  Je  plantes, rétablie 

5ir  Jussies  j  qui  a  polir  type  le  genre 

'  '  mLlL^âlWE  ,  s.  f .  ■,  pofygàiinà. 
Substance  amëre  pfiirticulière.,'qtfe 
Fetéhitt  ««trouvée  dans  la  raciiie  du 
Pofygala  Seneg4i» 

PWiYilAlB,  pblygaÉtus';  7fo>^ 
^fi6c  ;  vifnttiscktzeHgmd  (  ail.  )  (  tt»- 
i(»c  )  beaucoup ,  yd^,  noces  ).  Se  dit 
d'une  plante  qui  porte  à  la  fois  dte 
fletirs  faermaplirodiies  ei  des  ffeurs 
miaetiiées  ,  saToîr  >  des  fleurs  bei^ 
mtfphredîtes  études  fleurs  mAles  iiftr 
tlMie«A  pied  (  ex.  ThêMeda  poi/ga- 
ma)  9  des  fleurs  bermaphremtés  sur 
«&  individu  et  des  mJlTes  sur  un 
a«tre  (ex.  Chamaf>ops)  ,  des  fleuVs 
bermaj^odites  et  des  fleurs  femelles 
'  fsUryàfn  mette  pied  f ex.  -Cornus  pofy^ 
gam»)y  des  fleurs  hermaphrodite  et 
mâles  sur  un  îndiiridu  et  d^s  fieuts 
fenletfes  sur  un  aftetre{ex.  ^Gledlisia)^ 
dès  fleurs  heriMiplirodiles  sur  un  îâ- 
divlduy  des  '  femelles  sur  un  second 
et  des  ttiMes  -sur  un  troisième  (ex. 
Ceràionitt  )  j  etc.  IHz-huit  cas  sortit 
possibles  ;  rnUm  la  uMfire  paroH  ne 
ws  areêrpaa  tous  réalisés.  On  donjie 
aussi  répithète  de  polygame  à  des 
jAîfttes  dont  les  fleurs' capitulé^  ^ont 
Ailes  au  bas ,  hermaphrodites  au  mi- 
Ireu  et  femelles  au  naul  (ex.  PeCs- 
rikm  poljrgamum),àiont\eA  ombelles 
i0nt  entoposées  de  fleuré  iMMtMqAire- 
dîtes^  aujpaurf  our  et  toiles  an  ceir«- 
tit  (bx.  lÔaueHspofygamufy  Thapsia 
j)o^inm).  .  \ 


POLT  a^^ 

Pofygâmeit.  Nom  doh'nS  phr  l^nk  é 
une  tribu  delà  famille  d)es  Graminéei, 
comprenant  celles  dé  ceis  plantes  qbi 
sont  polyjga  mes. 

PMTGAIHE,  s.  f. ,  poljrgamià. 
ClAflse  dix  sytème  sexuel  de  Linné , 
qui  renferme  les  plantes  ayafit  sûr  uu 
«iiéme  pied  des  fleulrs  hermaphrodites 
et  des  fleurs  ttiiies  ou  Ibmeltes. 

IHHirâ&SIllfi^  adj. ,  pà^xgaster , 
poljrgastrus  (  jro>v;  ,  beaucoup  ,  ^^Iç- 
¥ip  ,  vctati^  ).  Le  De^stoma  po- 
fygasirum  a  un  sac  alira'eiilàlre 
brancha. 

POLYGASTitiQinsfl ,  «dj.  et  s.  m. 

pi  : ,  Pdlygasrrtca  (  m)^ ,  beaucoup , 
foLfmp  y  ventre  ).  Nom,  donné  pi» 
C.-G.  Ehrenbei%  a  iioe  classe  ife 
Phytozoaîrcs ,  comprenant  beus  ^ 
ont  une  seule  bouche  et  plumurs  es- 
tomacs. 

TCftV&ÉNVQUE  ,  adj. ,  pofygeni^  , 
cï/^(7roXù;,  beaocottp,  yîvvse»,  pr<>- 
daîre  ).  Se  dit ,  «n  minéralogie ,  d'nne 
roche  uuî  doit  son  origine  i  des  frag*- 
mens  ae  divetses  rocMs  i^nnies  par 
un  ciment  calcaire  (ex.  Gomphohte 
polj-gémque)  ,  ou  par  des  (Vagmens 
divefs  de  Voches  liômogènes  rettnfis 
par  Uù  biment  tariable  Cfex.  Bi*èehe 

pQlrgéwque). 

TOI/irGLOTR ,  adj. ,  jfolygloUus 

{ ffoBç ,  beaucoup ,  7>ôffa« ,  langue). 
Êpilhëté  donnée  à  des  oiseaux  qui 
ont  jpju^cors  raftoftges,  ou  un  cliant 
très-varié.  Ex.  Thryothéi^  pofy- 
glottus;  Sy-ïpia  pàty^lUtta. 

POlVGN'ATHI»,  adj.  et's.  ïn.  pi., 
Pofygnaihi  (roUc ,  beatiééhip,  tV*- 
'^o;,  mjchoirc).  NomdOrth'épar  0uroé- 
ril  h  Une  famffle  de  Tordre  des  Insec- 
tes aptères^  compredant  ceux  qui  ont 
plusieurs  michoÎFes  (  ^ioyez  Quaubi- 
coRNEs).  Lati^eille  applî<jtie  ce  rtèm'e 
nom  k  \m  type  desonîmauk  articulés, 
coihprenSnt  ceux  dont  la  tête  porte 
en  dessons  des  appendices  manduta- 
toires,  des  mâchoires,  cofltime  les 

Gromcâi  et  le»  insectes. 


3oo  POLY 

POLYGOMPHE  »  adject .  »  pol^gom* 
phùis  (  fr«Xùc  >  '  beaucoup  ^  70f«fcoc  > 
dent).  Épithèlc  donnée  par  C.-«.G 
Ehrcnberg  aux  Infùsoircs  rotiferea  , 

.dont  chaque  mAchotre  offre  plunenn 
denU  I  qui  n'y  toot  attachées  que  par 

4a  baie.  Èjt.SitplumocerosEichhortùi* 
POLYGON  ATE,  adj .,  pofygonaiué; 
tnikvyétfatoç  .(  nùvç^  beaucoup ,  7Ôvu> 
lÈmod).  Se  dit  d'une  Gramîoée  dont 
le  chaume  est  g^mi  d*un  grand  non- 
\m  de  nœuds.  £x.  Pankum  polygo^ 

POLYGONIATES9  adj.  et  s.  ni.  pL, 
Pofygonaia»  Nom  donné  par  Farbri- 
dus  à  «ne  classe  d^nsectesi  compre- 
nant ceux  qui  ont  plusieurs  mâchoires 
en  dedans  d^  la  lèvre ,  et  répondant 
en  partie  aux  Crustacés  isopodes  de 
Iiatreille. 

POLYGONE  9  adj.,  polfgonui  ; 
mXiiyâviac  CirsXù;  ,  beaucoup  ,  yon^ta , 
angle); qui  a  plusieurs  angles.  Ex; 
Cactus  polygonuây  Turiinàla  pofy-^ 
gonalis.  Mures  poljrgonutus  ^  Mon" 
ticularla  polygonale,  Buccinum  pO'^ 
fygfmatum* 

|^(»«lGONÉ£S,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Poijrgoneœ*  Famille  de  plantes^  éta- 
blie par  Jjussieu  ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Polygonum. 

POLYGB Aimfi  y  adj. ,  rolygram-- 
ma;  wMypofu^oç  (iroXù;,lieaueoup, 
y^a^ ,  ligne).  Nom  donné,  dans 
la  nomenclature  minéralogique  de 
Baitj*,  k  une  variété  de  mâcle  dans 
laquelle ,  outre,  la  disposition  offerte 
pàt  la  variété  pentarhombique  ^  on 
observe  des  lignes  Noirâtres ,  situées 
diagonalement ,  qui  se  ramifient  en 
lignes  parallèles  aux  côtés  de  la  base. 

POI«YaYNE,  adj.  ,  pofygxnus  ; 
vieiweiUg  (ail.)  (iroXvç,  beaucoup, 
7UV19,  femme).  Se  dit  d'une  fleur  qui 
contient  beaucoup  de  pistils  (ex.  Si6^ 
.haldia  psolygyna)^  d*un  gjnophore 
qui  porte  plusieurs  ovaires,(  ex.  Xa* 
nunculus). 

POLYGYNIE9.  s«  f.  ,  pol/frnia; 


POLY 

Fieb^êib^y^  (ail.)  (naKic, 
coup,  TuniQy  femme).  Nom  doQaé, 
dans  le  système  de  Linné  ,  k  quatre 
ordres  compreuant  .des.  ptaotes  qui 
opt  plusieurs .  pistils  daiw  chaque 
fleur. 

POI.YIJÊPIDJE  ,  adj. ,  p^ijUpiitu 
(iroXvc,  beaucoup,  >cmc»  écaille);  qat 
a  beaucoup  d'écaiîlea. 

POLYMÉLIB  9  adjeet. ,  potrmeUa 
(  irsX\i( ,  beaucoup ,  ut^oc^  nMÎmbtc  )• 
Nom  donàé  par  «Mahcarae  à  oae 
classe  de  monstres,  qui  sont  carsclé- 
risés  par  la  mvttîplieité  des  awBbrcs 
sur  un  seul  corps.  < 

POLYMÉaà,  adjeet.,  poijmêrue; 
wnkv^pni  (its^ii;,  beaueoop,  ftspsc» 
partie);  mii  a  le  corps  eeroposé  de 
Lèauconpde  parties.  Blainville  donne 
cette  épithète  aux  Ghétopodes  qei 
ont  de  noliibrensesarticùJatkMiSb 

POCYMËRlé,  adij. ,  fe^^iMriW. 
Sons  ce  nom ,  Bredsdora  désigne  les 
minéraux  dans  la  cowpoaitîoB  des^ 
quels  il  entre  plus  de  deux  eei|is 
bî  aires. 

V^M.YÉSimi»f  adj.  et  s.  m.  pL  , 
Poéjrmerùi.  Nom  donné  paie  GoVdMS, 
Ficinus  et  Carus  à  une  dasie  d«  rëgae 
animal  ^  comprenant  les  aaimaitx  qui 
ont  le  corps  divisé  extérieurement  en 
nombreuses  articulations. 

P0LYliÉB09OllAT»9  td^  et  S. 
m.pl.>  /^o^msreJomofaCirsXvc^beatt- 
coup,f^Bfc,  partie >  vâftt,  corfw). 
Nom  donné  par  Leach  à  vn  ordre  de 
la  sous-olasie  dss  Aracbaides  eépbsi- 
loatumes,  cei|iprenaat  ceux  4e.  «es 
animaux  qui  ont  le  corps  teraié  d'ime 
longue  suite  d'anneaux. 

PQLYIfOEPlU ,  adj.  »  po^ri^or^ 
phus  ;  irolLvfM^fs;  ;  wlg^stiUteifViel'' 
ÇesUihig^  vielfïirmêg  (ail.)  (ws>wc, 
beaucoup  ,  fM«^ ,  forme).  Se  dk  de 
plantes  dont  la  ^rme  de  la  tige  (  ex. 
JBiiiium  pofy'mwpkum) ,  des  fenittes 
(  ex.  Spadonia  pofy'morpka  ^ ,  Gm»- 
pholoùium  poljrmorphum)  ^  pu, de  la 
fronde  (ex.  Ckondrmtpofjrm^^ipiiu^ 


POL Y 

TAPM  fnivanl  les  indiTÎdm .  La  Salpa 
poljrmorphaeêi  ainû  nommée  i  cause 
de  sa  forme  vof^ln|<iée. 

fOLTHYAIIIB ,  adj. ,  polj-mya^ 
rlic/(voXùc>  beaneonp,  (m^i^,  mus- 
cle)* Lamarck  deone  cette  épiihèle 
aux  coquilles  bÎTaives  t|m  porieol 
]pl«s  de  trois  anpretfîoiia  mascaliÉtres 
sur  cluKfue  vaUe.  Ex.  JJngulam 

WMUNÈMSSXBA  ^  ad|.  et  u  m.  pi.  ^ 
Pt^frmemUes.  Nom  donné  par  Ija<* 
treille  a  uiie  triba  de  la  deiille  des 
Poissons  sqoémipeoBes  ,  ayant  pour 
type  Je  feore  Poljrnema. 

POLYNëVIUS  ,  adj.  ,  poi/neums 
(ir^^iiCt  bcnucstiip,  vt<fof  ^  nerf).  Se 
dît  d'ttoe  plante  dont  les  nervures 
latérales  sont  en  très-grand  nombre  | 
comnsedans  !e  Ps/chHrmpptjrnair^f. 
•il  les  fenUtes  en  ont  chacune  une 
TÎnglaine  de  paireSé 

POLYOPONTE,  ad]. ,  poly^dùn  ; 
nùniiiwt  (jKsXùc,  baaueonp^  slsv;, 
dent  )  ;  qui  a  de  nombreuses  dents  » 
comme  la  Pupapoi^rodam^  dont  Toni- 
Torture  rst  ga/ nie  de  quinze  à  di#»* 
boit  lamelles  qui  la  rétrécissent  beau- 
coup* 

POI^YODeNTU,  adj.  et  au  nu  pL, 
Poprdanêa.  Nom  donné  par  Blain- 
Tilie  à  une  /amille  de  l'ordre  des  Acé« 
^alopboreslamellibnmcbes,  compte* 
aant  ceux  dor.t  la  eoqnitle  a  sa  ehar* 
nicre  formée ,  sur  cbfiqne  vaWe ,  par 
une  ^éiçie   de  petites  dents  cngre- 


POLY 


3ot 


PùLïOmUTmBë ,  adj.  et  s,'  m. 
pi» ,  Polfommatidut.  Note  donné  par 
Sn^ainson  à  une  fomille  de  Lépide« 
ptères  diurnes  ,  qnl  a  pour  tjfe  le 
genre  PUfrommaiUé. 

POL  YOTHTIIAJIIIE  9  adj.,  palrt^ 
ihkUmus;  np\vdf«pnrst  (iroXù;,  beau* 
coop,  sfO^^p^,  oeil)*  Épitbéle  ipie 
l'on  donne  au^  piipilloos  ai^us  « 
paroe  .qu'ils  ont  souvent  un  grand 
nombre  de  taçjbes  ou  d'ocelles  sur  les 
ailes. 

tÇtXWi  i  ndj,  e^  s«  m.|  ^oJTV 


(irolOc,  beaueoop,  t^^  onl).  Nom 
donné  par  Geoffroy  Saint-Hilaire  à 
des  monstres  provenant  de  la  réunion 
de  deux  individus  par  le  corps ,  et 
dont  la  tére  porte  quatre  yettz« 

POLYOVIflLÉ,  adj.,  pof^ofndaau 
(«oXiic,  bealicoup  >  otmm ^  ûBùf)» 
Mauvais  terme  dont  on  se  sert  quel» 
quefois  poiir  désigner  une  loge  dNn 
vaiiv  qui  rsnfeme  un  grand  nombre 
d'ovulies. 

POLYPÉDIE,  s.  r»,  pefyfmdU 
(  iroXv;  y  beauconp  ,  iràK ,  enumt  ). 
Nom  donné  par  Bresebet  a  un  genre 
de  déviations  organiques,  coniprenant 
celles  qui  sont  caractérisées  par  ^ne 
anomalie  dans  lé  nombre  des  fœtns 
appartenant  à  uue  même  restation. 

POLYPBS,  sobst.  m.  pi ,  Poirpi 

ifrélLv; ,  beaucoup ,  irovc ,  pied  ).  ïf  om 
onné  par  Cuvier,  Lamarck,, La- 
trèîUe  et  Goldfun  k  une  classe  du 
règne  animal ,  comprenant  des  ani« 
maux  rayonnes  dont  la  bouobe  es 
entourée  de  nombreux  cils,  tentacule 
ou  lobeé  mobHes.  Réaomur  et  B.  Jus 
sieu  leur  ont  donné  ce  nom ,  parce 
que  les  tentacules  dont  Ibsont  pour- 
vus leur  prurent  analogues  aux  bres 
de  l'animal  marin  que  lesandens  ap« 
pelaient  iro>Oirovf . 

POLYPéTALB,  adj. ,  pofy-Deiaius 
(  iroXvç ,  beaucoup ,  irrraXov  ,  h*uille)» 
Se  dit  d'une  corolle  composée  de  plu* 
sieurs  pièces  libres  et  distinctes ,  qui 
tombent  séparément  les  unes  dea 
antres. 

POLYVÉTAln  9  s.  r.  ^pofypHa^ 
lia.  Etat  d'une  corolle  polynétale,  on 
d'une  plaoleà  Beurs  pdlypetales« 

POtYPfira ,  adject.  ,  pofyposu^. 
Quelques  aoologistes  appellent  logés 
pofypeuseSf  dans  les  polypiers  »  celles 
qui  renferment  les  polypes. 

POIiYPHAOE  9  adj.  9  pofyphagus  ; 
iroÀv?«yac  (  «roXv;  ,  beaucoup  «  f»/» , 
manger);  qni  mange  beaucoup.  Ex. 
PtUinufu^pofy'phagui.  ■ 

PWiWiMMW  9  ••  m.  I  pofypkonm 


3osi  PQï.y   . 

(noki*Ci  kflftttcoiip,  f tpc»  9  porter), 
Richard  désigne  tous  œ  nom  onepro- 
tvbéranee  siloée  ••os  l'ovaire  ei  dont 
k  partie  aupirîcure  devknt  le  técej^ 
tade  cûAmun  de  ploaieurB  ovuitret 
(  es.  Rtsnunçîiliu).  Quelques  au- 
teurs Font  appliqué  it  Taxe  arrondi  et 
dutrau  du  fraisier. 

POLlTPHBAfiMB ,  adjeét.  ,  pofy^ 
^ktagmus  (  KfîXyç  f  iMacottp ,  ^^àr/iut^ 
Laie)  ;  qui  a  plusieurs  cldsotis  ,' 
cbmmé  lei  tubos  calcaires  de  la  iÏat- 
pùlàrèu  polyfhrafma  y  qui  sont  in<- 
terrompnft  vers  la  base  par  plusieurs 
diaphragme». 

'  POLifPHTiAE  ^  adj.  ,  pofy-phj-U 
lus  ;  îTollvyu^Xoç  ;  vielùlaltrig  (  ail.  ) 
(ytoXvç  I  beaucoup  ,  ^ vÂ^ov ,  feuille  ). 
Se  dft  d'un ^/ic«  (ex.  Cheîranthus)^ 
rf'un  ln(H)lucçe  (ex .  Çjrnara  Scoljrmus) 
ou  d'une  spathe  (ex.  Côrypha)  qui 
est  formé  de  plusieurs  pièces  ;  a  une 
feuille  pennée  qui  se  compose  d'un 
grand  nombre  de  paires  de  folioles 
(ex.  Nissolia  poïy^hjlla,  Ihdigofera 
poifphj-lla  );  d'une  planle  qui  esi 
garnie  de  feuilles  1res  -  noniDreuses 
(  ex.  Letus  polypkjrllus  ,  Rk^-n^ 
chosporapolyphjHay  Machcerium  po* 
IrphjUum  )  ;  d'un  champis^non  dont 
le  chapeau'  est  garni  en  dessous  de 
lames  nombreuses'  (  ex.  jfgaricus 
poljphfltus). 

vo^l[p^riJfi,  adj. ,  pQiyphfm 

(  wokyç  f  befiufcoiip  »  fûrov,  (4^nte  )  ^^ 
qui  renferme  plusieurs  plantes.  Se  dit|^ 
en  botanique  ^  de  gw^ivs  nvpibmix 
^espèces.  .    . 

POLTHABIËS,  a^.  et  ».  m.  pi. , 
P^piaria.  Nbov  donné  par  •  Blaîn* 
ville  à  une  classa  d'AetiaoEcaires  , 
compi«oant des animaoxfort  grêles  y 
pourvus  de  tentacoles  iitfformés ,  sur 
un  sélil  raoget  en  petit  notenbrjp^ 

FMWIBR  9  s.  m.  ,  pofyparium. 
Habitation  de  ceox  des  polj'pes  qui 
vivent  en  agrégations  composées  d'un . 

HM^fim  a«  iBoîof  c<msidér«blc 


d^ia^ividds.  Ce  mot  a  ét4  crdë  par 
Réaumar. 

POLYPIFàBEy^adj. ,  potrpifiBms; 
qui  porte  des  poljrpes. 

FOLYPLAGOraOaEft  y  adj.  el  a. 
m.  pl.^  Fotfplaeêpkm'a  («aXvç ,  bea«^ 
co«p,  tùJaJi^  plaide,  fipii,  porter). 
Koagt  donné  par  Graj  à  un  ordre  do 
la  sousp-daaee  dei  Gaattropodee ,  par 
Bf  chke  à  on  aonir-ordro  do  Fordre  4ies 
Gastéropodes  oyclobraxicbeB  ,  «cm>- 
prenamt  ceax  dont  le  corpa  est  re* 
cotiv^rt  par  une  série  len^iminialo 
de   pièces  cricaives  imbriquées   ^% 


raLYPMLUPiiS,  adf.  et  a.  n.pl«, 
jPa^/ilajriV»  Synonyme  abrégé  de  p(H 
fypkir^fhoreê. 

WMntHJkxméùttxé^  ad|.  et  t.' 
m.  pi. ,  Ppf^phMiphùra*  HoAi  dbnaé 
par  Blainville  à  uiae  dasse  d«  sbiia-' 
type  dés  Mafentoaoaires  ,  q«i  est 
exactement  la  même  que  la  coupe 

diquée  dans  ('article  précédent. 

VOLWI^UE^  adjapt. ,  poifpodus; 
vftviTQfvc  •  (  iw>ù; ,  •  beaneonp ,  irtCt  / 
pied);^ma  beiuëoop  de  piMki.  L^ 
Lepisma  polypoda  a  chaque  anAeav 
de  l'abdomen  garni  latéralèm^ot 
d'aine  épine  qui  ressemble  é  «mc  pé* 
tfle  paMe.  indépendamfloetft  de  ses 
six  patttes  y  la  MachiliÉ  ptOjrp^Hlë  a 
Fabdodften  termfné  perdes  appendiees 
articHlééVen^tnrtte  de  soieJ 

POfiYIHmc»,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Pofypoda.  Nom  donné  par  Kirby  è 
va  sOu»-o(dte  de  Fôrdre'des  InaécAes 
aptères,  (^onpreftant  céox  qui  ont 
pUw  de  bvit  piedé,  nais  moias  de 
cincfgaiite  ;  pafr  Lafreitte  à  ua  ordre 
de  la  classe  des  Holothurides ,  cott-«^. 
prenant  ceux  -qni  éht  le  corpa  garni 
de  tentacules  senrant  de  pieds. 

fOLl^OMAClÉXS  f  l^dj.  et  s.  f. 
pi.  y  Pûlyp^diaeeé.  Tribu  admise  par 
Katilfufis',  6o6c ,  R.  Bro'rn'etlLuaSciii 
dans  la  famille  de9  Foogèrea  ,  et  qui 
a  pour  type  le  genre  Poljrpodium\'    •  - 


ckoa  la  préseDce  de  pieds. sarnumé^ 

raîr^s. 

FOLVPOaÉBKS,  ad},  et  a.  m. 
phir.  9  Po1^p9reh  Stom  donné  par 
Frî^  à  une  iriba  de  l'ordre  desHj- 
nftéiiomjeètea  à  chapeau  ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Pofy-porut. 

ie0h\90VûB»^  adj.  et  s.  m.  pL \ 
P^fz-pora  {^9kv^ i  beaucoup.,  ir^çy 
porc).  Nom  donné  par  Latreille  à 
une  faoïflle  de  Tordre^des  Elmintha- 
protftea  Bimdînifornea,  comprenant 
ceuJL  de  ces  animaux  qui  ont  an  moiua 
dms  -Tentouses  ou  su^rt. 

POLYRHIZE  9  adj.  ,  pùijrrhigus  ; 
wdfè\^^\  «ie{wicrs4%  (ail.)  (  iro- 
^wg  t  beaucoup ,  fXjt ,  raeiiie  )  ;  qui 
a  beaucoup  de  -racine^ ,  comme  le 
JintM  pahrUuij  qui  pousse  des  ra- 
cjoca.nomDreu^es  en  dessovis ,  le  R^» 
mmauàus  pofyrkizoê  ,  dont  Je  coHet 
{Humit  un  paquet  de  fibrts  ladicn- 
laires  cylindriques ,  lopgues  et  sim- 
pks  ^  Y^ydroaUylé  pofyrhizà ,  dont 
la  tigt  9  couchée  par  terre ,  émet  des 
mêmes  de  ses  nœuds.  GaodoUe  ap« 
pelle  pofy-rhisês  les  plantes  parasites; 
qut  adhèrent  par  tour  base  ou  leur 
ppvot'  à  la  racine  aux  dépens  ck  fa- 
quelle  eUes  se  nourriasent ,  et  poos- 
seat  en  outre ,  au-d^sus  déêe  pivot , 
uu  certain  nombre  de  raeiaes  libres 
et  non  parantes  (ex,  fÊonotropa). 

POLYRDYNQlffiS,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Poljrrfy-nchM  (leoÂvç  ,  beaucoup, 
pi^9^9  béo).  Nom.  donné  pftr  Elain- 
YÎtte  à  une  femitle  de  l*ordre  dès 
Sobanoetidaires^BoUiroeépbalés*,  com-* 
prenant  ceux  dont  le  renflement  oé- 
phalique  est  pourvu  de  deux  à  quatre 
appçMÎces  tentaculiforînes.  ' 

POLYftCnàuv  9  s.  r. ,  polj-scheUa 
(  imXU;  ,  beaucoup  ,  0-m>o<  ,  pied  ). 
Genre  de  monstruosités ,  qui  est  ea-» 
ractérîsé  pçr  la  présence  d'un  plus 
grand  nombre  de  pieds  qu'il  ne  de-« 
TPaity  «navoir. 


tOLY 

Se  tai  dTtin  calice  ou  d'i|ii  férkmikê 
simple  y  quand  il  est  oomposéde  plu- 
sieurs segnens  distincts ,  qui  tombent 
sépatément  (ex.  HUum)  ^  ou  qu'on 
peut  isoler  les  uns  des. antres  (ex* 
Cheiranihus^» 

FOIiWÉQUE,  s.  m.  ,  pofyseeus 
(  «tX«c ,  beaucoup  ,  ««moc  ,  loge  ). 
fiesvenx  appelle  asQsî  un  inùt  don| 
les  loges  séparées  proviennent  de  plo^^ 
sieurs  ovaires,  mais  sont  monosper- 
mes^  indéhiscentef ,  et  portées  par 
un  réeeptacle  distinct  du-  disque  et 
en  forme  de  cdloniie.  Ex.  Freigarià. 

9OLYBÈTB9  adj. ,  poiysetÉu  (it^ 
>ùc,9  beaucoup^  JSAi,  soie  )  ;  qui  est 
muni  de  longs  poils  en  forme  de  soie  , 
comme  les  feuilles  dn  BioêUa  pofy^ 
seèa. 

mULjeMaSi  9  s.  f.  ,  poè^sonUa. 
Nom  donné  par  Malacame  à  "une 
classe  de  monstres,  qui  sont  caracté-^ 
rîsés  par  la  mul^plîcatîott  du  corps* 

POLYSMaiiE ,  ad).  ,  pofysver^ 
mus  ;  troXuairipfwç  ;  ^ieùamtg  (ail.) 
(  îraXtif ,  beaucoup ,  eiripfMc ,  graine  )  ; 
qui  contient  beaucoup  de  semences  , 
comme  la  haie  du  Parh  qtudrifolia , 
la  eamare  do  Pétornuy  la  capstde  dti 
Jusêieiape^epermay  le  oaroérukéat 
Punica.y  le  légume  du  Goodia  no*- 
Ifjtperma  y  la  pyxède  dn  Phntago 
'major* 

HM.YW0Bé9  ad).  ,  pMyspùrus 
(irs^, beaucoup^  cwo^dE,  graine). 
Se  dît  d'un  eoneeptaele,  d'une  thè- 
que,  d'une  sporidîède  pluito  crypto- 
game, qiQ  renferme  bemicoup-de  ^o* 
ws.  Ex;  J$otfyii»  poljrspora,  Spore^ 
trichuni  pofyjpotUm, 

VOIiYSTACHlOâ  9  ad}^  ,  polfsUH 
ehjrus  ;  irfXtWta^jvc;  weiâhrig  (ail.  ) 
(  nokù^  ,  beaucoup  ,  erénpK  9  épi  )  ; 
qui  a  de  nombreux  épis.  Ëx.  j4ndra^ 
pegon  pofyêtachys  ^  Ijeranikhs  pofy* 
stttehyus  ,  Eriùchlùa  pofysUtchya  , 
EriophtSrum  polj-staéiyan, 

POtiTOrililOWE  9  adj.  y  polyste-- 
imvÀs  (  TTsXirç  y  beoncoop  ,  onSpw  |i 


3o4  POLY 

étamine);  qui  a  beaucoup  d'étami* 
set  9  eu  nombre  supérieur  a  celui  des 
pétales.  Haller  donne  ee  nom  à  une 
classe  de  plantes  ^  dans  le  système 
qu'il  a  établi. 

POLYSTI6li£  y  adj.  fpofystigmuê 
firoXO; 9  beaucoup ,  axif^ ,  stigmate). 
Epitbète  dooDce  par  G.  Allman  aux 
plantes  qui  ont  plusieurs  organes  pisn 
ti)la.ire)B  dans  chaque  fleur. 
.  POLYftTOaiKy  adj.  ,  pûlrstomus 
(  ireXO; ,  beaucoup»  vrôfMc ,  boucbe). 
Epitbète  donnée  par  Gandolle  aux 
plantes  parasites  dont  le  bas  de  la 
tige  tient  à  la  racine  sur  laquelle  elles 
ont  pris  naissance,^  et  qui  émettent 
une  multitude  de  fibrilles  rameuses  » 
dont  cbaque  ramificalion  se  termine 
par  un  suçoir  implanté  sur  cette 
même  racine.  Ex.  LathrcM  squatna* 
ria. 

POLYSTni;  9  adjeet. ,  polystytus 
(  irolvc  y  beaucoup ,  oruXo; ,  style  )  ; 
qui  pCNTte  plusieurs  styles  ,  comme 
l'oyaircdu  Phyioi^Ëcca. 

POLY^ULFURB  y  s.  in.  ,  polfsul- 
phureium.  On  a  donné  ce  nom  aux 
sulfures  sulfurés  ^  c*e9l'4-dîre  k  o^x 
qui  sont  combinés  avec  du  soufre  » 
combinaison  qui  ?  lieu  en  proportions 
nombreuses  et  variées. 

POLYTH  Ail  AM  A  CÉft  9  >dj.  ets.  m, 
pi. ,  Poij-llialamacèa  (  itq^v;  ,  beau- 
coup, Oâ(^M<9  chambre).  Nom  donné 
par  Blainville  ïk  un  ordre  de  1^  classe 
des  Céphalopodes  i  comprenant  ceux 
dont  le  corps  est  contenu  en  plus  ou 
moins  grande  partie  dans  la  première 
loge  d  une  coquille  polytbalame  y  ou 
la  renferme  tout  entière. 

POLYTHAI^ABUË  ,  adj.  ,  polytha- 
,lamus.  Se.  dit  d'une  «ooui*//^  uni  valve 
qui  a  sa  cavité  séparée  en  plusieurs 
loges  par  au  ta  ujt  de  cloisons. 

POLYTHAI^ÉES ,  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  Polythalamea.  Palissot-Beau- 
vois  donne  celte  épilhète  à  une  scc<« 
tion  de  la  famille  des  Graminées,  com- 
prenant celles  qui  ou^  dc9  locustes 


POLY 

dissemblables  sur  le  même  axe ,  ou 
sur  des  axes  séparés  ,  savoir ,  les  unes 
neutres  ,  mâles  ou  femelles ,  les  au« 
tres  polygames  ou  hermaphrodites. 

POLYTUALAHES,  adj.  et  s.  m. 
pL',  PofythalamL  Hom  donpé  par 
Lamarck  ^  Latreille ,  Ficinus  et  Ga* 
rus  à  une  section  ou  famille  de  Cé- 
phalopodes ,  comprenant  ceux  dont 
la  coquille  intérieure  est  partagée  en 
plusieurs   Ioges« 

POLYTHÉLÉ^  adj.  ,  poi^ihdetu 
(irsXùc,  beaucoup,  MA  »  mamelon )• 
Epitbète  donnée  par  G.  Allman  aux 
plantes  qui  ont  plusieurs  ovaires -dans 
cbaque  fleur. 

POLYTOUE^  Bd}.,  polytonuu  iK9' 
\vç ,  beaucoup ,  T#pw  ,  couper  ).  Èpi- 
théte  donnée  par  L.-G;  Richaitl  aux 
JeuiUes  dont  la  nervure  médiane,  et 
non  la  partie  foliacée  ,  est  continue 
avec  le  pétiole  commun ,  mais  sans 
articulation,  ce  qui  les  distingue  des 
feuilles  composées. 

POLYTMCHOIDÉEft  9  adj.  et  s. 
f«  pi. ,  Poljrtridioideœ.  Nom  donné 
par  Funirâu* ,  Arnott  et  Bridel  à  une 
tribu  de  la  fapuille  des  Mousses ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Pclrtriehum. 

POCiYXaiQIJB/adj.,  poljrikrù  ; 
icoXvO^iÇ  (iroXvç,  beaucoup,  6|p«$,  poil); 
qui  est  garni  de  poils  longs  et  abea- 
dai^s  ^  comme  les  pédoncules  et  légu- 
mes du  Cjrtùus  fofjrlrichus  ,  la  face 
du  f^espertilio  potjrthriss. 

POLYTJlI<HJ£S ,  adj.  et  s.  m/pl. , 
PoljririchL  Noiu  donné  par  Bory  à 
ude  famille  de  Tordre. des  Microseo- 
piques  gymnodés  ,  eoinprekiant.oenx 
qui  ont  le  corps  entièrement  couvert 
ou  environné  de  cils.   . 

POLYTROPE  ,  adjcct.,  pofy-Uropus 
( iroXv;,  beaucoup,  rpsiru  ,  tourner  ). 
Se  dit  d'un  cristal  qui  offre  le  phéno- 
mène de  la  pQlytropie. 

POLYTROPIE  ,  s.  f .  ,  poljrtropia. 
'Nom  créé  par  Brewster  pour  tndi^ 
quer  le  phénomène  qu'offrent   cer^ 

taiA9  cristaux  de  la  topaze  da  BtéâU 


POMA 

dans  lesquels  les  lames  .successives 
qui ,  parleur  superposition  ,  forment 
'        lie  pie —     — *  i-"~i 
les  incl 
angles 

POLYT^OQUBS  9  a^J-  et  s.  m;  pi:, 
Potyirocha  (  ictikvç ,  beaucpup,  r^oxh , 
.roue).  Nom  donné  par  C.-G.  tik* 
renberg  à  ideux  familles  S'^nfusoirès 
roliferes  ,  comprenant  ceux  qui  ont 
pittsieur^  couronnes  de  cils* 

iPOLimCPE,  adject.  ,  pèi/typus 
(  iroXu;  ,  beaucoup  ,  "  tvttoç  ,  type  ). 
Candolle  appelle  ainsi  les  genres  de 
plantes  qui  renferment  beaucoup  d'es- 
pèces; Mirbel ,  «eux  dont  les  espè- 
ces se  ratlachent.les  unes  aux  aut^s 
comme  les  anneaux  d'une  cbaîne  ,  et 
se  suivent  sans  intefruplionfnarquée, 
de  manière  qu'on  peut  passer  de 
l'une  a  l'autre  par  des  ntuinccs  insen- 
sibles. 

POLYTYPIÉmy  adj.ét  s.  m.  pi., 
Pdj-tjfpia,  Nom  donné  par  LaÀiarck 
Lune  tribu  delà  famille  desTraché- 
lides  ,  parce  qu'elle  semble  embras- 
ser diireirses  petites  familles.  * 

POLYZOAII^S,  adj.  et  s.  m-.pl.) 
Polyzaa   («o'Aii^  ,. beaucoup  ,    Çwov  , 
animal).,  J.  Thompson  appelle, ainsi. 
des  animaux  que  leur  enveloppe  so- 
lide avait  feît  classer  patmi  le&  Zoo- 
phytes  ,  mhis  qut^  d'apf  es  leur  orga- . 
uîsation ,  appartiennent ,  suivant  lui, 
à  la  classe  des  Mollusques  acéphales. 
Cette  dénomination  leur  vient  de  ce 
qu'ils  ressemblent  à   la  fois  ^  des 
genres  de  classes  dfff'éreiilcs>  Telles 
sont  les  Ascidiées  et  les  Actinies. 

POLYZONÉ,  adj'. ,  po{^zônus  (tto- 
Uç  ,  beaucoup ,  Ç«v>j.,  ceinturé);  qui 
est  marqué  de  plusieurs  zones  colo- 
rées. Ex,  Picus  polj-2onus  y  Voiuia 
polj-zonaiis ,  Sertularîa  poiQrzomas. 

POftLlCÉES,  adj..  et  s*  f.  pL,  Po- 
maceœ.  Tribu  de  la  famille  des  Kosa- 
cées  t  admise  par  Venteuat  et  Can- 
dioUe  ,  érigée  en  fumille  par  liindlef 


POMM  3q5 

et  Kuuth ,  qui  a  pour  type  le  Pdoi- 
mier. 

FOMASWnira^ad).  et  s.  m.,  pi. , 
PomaHb^a  (  TrôfM,  opefcuk ,  «tôfia, 
bouche  )•  ^Nom  donné  par  Feruasac  et 
Menke  k  un  sous-Kirdre  de  l'ordcedes 
Gastéropodes  clénobrancbes  ,  eorres* 
pondant  pnx  .trachélipedea  pkyli- 
phages  de  Lai)[iarck. 

l^OMATOBlUJVCHBft  y  adj.  ^  s. 
m.  plur. ,  Pomatùbranchifl  (  fcôf«« , 
opercule ,  pp^f»  »  braudfies  ).  Nom 
donné  par  Sqhweîgger ,  Fiscbcnr  et 
Ëicbwald^  à  une  famille  de  l'ordre  ^ 
par  Idefnke  à  un  ordre  de  b.  classe 
des  Gastéropodes  ,-  comprenant  ceux 
dont  les  braidchies  lamelli^aaes  sent 
plus  ou  moins  cachées  par  le  maniosu^ 
'^t  correspondant  aux  Tectibranches 
de  Cuvier , .  aux  jMonopleurbbraiiclies 

de  Blainville. 

POMÉBIDIÈN  9  ad).  _,  pomeridic'* 
nus.  Sq  dît  d'une  plante  dont  les  fleurs 
s'épanouissent  dans  l'après-midi.  Ex. 
U^semhryanikenmnipomeridiaimm. 
POBIIf£rÉ  f  ad]. ,  pomifenis  {  po- 
mum  ,  pomme ,  fera ,  norter)  ;  qui 
porte  des  pommes ,  ou  des  fruits  ar- 
rondis ,  en  forme  de  pomme ,  comme 
les  baies  du  Psidiurfi  ponùfertun.  Le 
iiacroiysUs  pomiferui  est  ainsi  nom-* 
mé:  A  cause  de  la  forme  spbérique  de 
ses  .vésicubjs  pétiolaires  ;  le  Sàl^^ia 
pomifera ,  parce  que  la  piqAire  d'u» 
insecte  fait  nallre 'sur  ses  feuilles  des 
excroissfiDcà  ou  galles  qui  lessen- 
blent  à  des  pommes  ,  et.  qu'on  peut 
manger. 

F01UF0Blin&  y  adj.  »  pomifonfM 
(pomamj  pomme,  forma ^^  forme); 
qui  a  la  forme  arrondiç  d'oiie  poin- 
me,  comme  lés  urnes-. du  Grimmut 
pomiformis  et  du  Çfomostomum, 
pomiforme.y  Tabdomen  de  la  ^êspa 
pomiformis, 

IPOmiiB  V  s.  f. ,  pomum;  jépfd  , 
Apfdfrucht  (ail.)  ;  ^pple  (angl.  )  ; 
porno  (ît.).  Nom  donné  par  Linné  et 
Gartner  k  des  pérttrl»rpes  chariuisi 

20 


3o6 


POKfl 


màSUMàa^i  qui  eptoareat  des  se* 
mences  renfermées  dans  des  envetop- 
fùê  luînifiaUères.  Gsndolle  ^éfinft  la 
fMUhé  «a  fnitt  eInrnU)  courons^ 

Kr  let.lobet  doiealioo,  avec  keqoel 
^•be  était  soodé,  et  renferniaiit 
phiflicBM  loge»' formées. par  des  rai-' 
Tes  membrmieaies  (ex.  Poire)  ou 
ligneuses  (ex.  Nèfle-). 

V^lMMUMMEr,    g.  f.  ,  pomohgia 

{pmwim,,  fnik,  )Ô7h  »  discours). 
Tra^é  an  ^wis. 

noimtiEm,  ad),  et  s.  tq.  pi.  , 
PntmfiUL ^oméoïïné  par  LatveiUe^ 
<m^fi#  et  Eiciiirald  à  «ne  tribu  de 
kl  laintlfe  to  Hyménoptères  fouis-* 
iMvs ,  ajant  pottrlj^le^genrePom^ 

MNVCfflAU,  adjèctw  ',  puhieeui; 
h9êhtf9iks{M.),  Nuanee  éckfanle  de 
Tougle.  Ex.  Hœmanthus  puniceus-, 
EûphxfMa  pwùcea  ,  Delphiniwh  pur- 

VOK€£l}K  ,  adj. ,  qni  consiste  èa 
pîerre  ponce  {déjection  ponceuse ), 
qai  en  est  fermé  (  agglomérat  pon-^ 
ceux),  dont  elle  coustiUie  la  partie 
dMniM|.Dte  (ex.  Peperino  pojiceux). 
On  appelle  structure  ponceuse ,  dans 
Isa  au&é^attx  -,  celle  qui  présente  dès 
eekloles  fort  étroites  ettrès-alongées'^ 
tMiles  parattèles ,  droites  oU  oottrbês , 
Ml  dilFersement  contournes  ,.  parce 
fue  cette  apparence  est  particulière  à 
k  pierre  ponce. 

ffOMCtlQISiÀ ,.  ad}. ,  punciimlar* 
Éu^ypUnctitiUosus  (  punctum  f  point  ); 
qui  est  marqué  de  tr^-petits  points  y 
eoHH&e  Itsfeuilte^  du  ÇuBum  ptiàc* 
iic^sttm, 

PONCrriFèlUB  ^  adj.,  ptmctiferûs 
(puricttan,  point, /bro,; porter)  ;  qui 
porte  des  points,  ëx.  Astrea  puncti" 
Jérti, 

PONGTTFORIIE,  adj.  ^  punct^for^ 
mis  {pimctùnij  point ,  ferma ^  for^ 
liic);  qui  a  k  fonno  de  pQÎnts, 
eomme  les  collecteurs  des  Arctoti- 
4éeay  eertnss  cbampignons  qui  sont 


POKD 

extrêmement  petits  (  ex.  F'errucarla 
punctifbrpiis  f  Sporotrickttfn  puncti-* 
Jôrtne)f  le  bile  Ae^  Crucifères.  Se 
dit  ^ussi  d'une  partie  si  peu  nsirquée  ; 
qu'il  est  permis  de  la  comparei'  à  aii 
pbint ,  cooitnela  pbunulè  de  VAàks. 
.  POMGTKUàBK^  Mi)/  puneligé^ 
{piincium^^  .poiat,  ger^y  porter); 
qui  porte  des  points ,  oottooe  le  thh^ 
rus  de  VApion  punotiger*. 

nis  (  punctum  j  point  >  pennu ,  ^e  )  ; 
qui  a  les  ailes  couvertes  de  petites 
tacbes  semblables  à  d/es  points.  Ex^ 
Anthomya  punctipennis, 

PONCTUÉ ,  adi. ,  punetmtiiâ  ;  punc- 
tirij  getûpfelt  (ail.);  ^iiA/e^^ûi/e(it.)% 
Se  dit  y  en  bistoii'e  naturelle  j  d'utfe 
surfjice  qui  'présente:  i'^  des  taebes 
si  petites  qu'eUes' ressemblent  à  des 
points,  comme  les  ailes  du  CuHcoide^ 
punctata,  le  plumage  du  Totamis 
punctâtusj  les  feuilks  da  Zucemgnia 
punçtata  et  du  Mndhariun^puncir'* 
tum  f  la  coquille  du  Monpdonta  pua^ 
tiflatUy  la  carapace  de.la  CAer^ÛM 
pwiclulariaf  les  <^es  de  lu  Limnif)!^ 
punctatissima  et  de  la  PkUysttiigia 
stictica;  2»  de  irès-petites  4epres^ 
sions,  comme  le  clinantkè^^dvkSene' 
cio  vulgafis,  le  noyau  de  VArmrg" 
dalus  commipiis ,  le3  poils  du  Éru-^ 
nella  oi*ata\  la  tige  du  Ruta  grave»' 
Uns  y  les  élytresixi  plarpalus  stigmo* 
.  sus  ;  3*)  -des  points  transparens  quo 
Ton  attribue    généralement    i    des 

fland^,  Gon;» me  certains  vaisseaux 
es  plantes ,  les  feuilles  Je  Vffyperi" 
cum  perforalum ,  les  cotylédons  da 
Ci t rus ,  etc.  ;  4°  de  très-petites  élé- 
vations, comme  celles  quW  voit  sur 
la  tige  du  Misodendrum  punctula" 
tum ,  &ur  les  feuilles  du  Centaurea 
punçtata,  trayez  PoiMTiLté. 

POI^AISON,  s.  f.  Ce  mot  es» 
quel quefoiis  substitué  à  celui  depontCj 
pour  désigner  Taction  de  pondre  y 
dont  alors  ponte  etptàmé  aeoleiaent 
le  produit; 


PORC 

PONÙÉBABSLTÏÈ  ^  9.  f. ,  ponde- 
rèMiî€is;H^àgbarkeit  {M,)(j)ondus^ 
]Midff  )«  Qualité  ée  ce  qui  peut  êlt^  . 
pesé  ;  propriété  dévblne  à  tout  ce  qui 
cfltmtttiére,  dans  le  sjstème  det  pfay«- 
sicîeot  gui  n'adméttetit  pas  la  cor-^ 
poréité  de  la  lumière ,  du  calorique 
et  dé  IMlectrièité.    * 

•  FONDÉBABUS  ,adj. ,  poTtderah^ 
hs  /  wàgbar  (ali.)  ;  dont  on  peut  dé-> 
terminer  le  poids. 

VOBrOOnfty  0.  m.  Lesonfoimçlogis- 
ter  appellent  quelquefois  ainsi  un  or^ 
gtne  târébfrant  dont  l'abdomen  de 
eerleines  femelles  d'insectes  est  pour** 
Vu ,  ei  qui  leur  sert  i  insinuer  leurs 
QBofs  dans  les  corps  où  les  larves  qui 
en  éclosent  doitent  trouver  la  nour^ 
fiture  qui  leur  convient. 

raiVTB  ,  s.  f.  Paroi  ou  surftfce  in- 
fénènrede  la  rDche,  «ur  laquelle  s'ap* 
pujent  les  côtés  d'un  filon.  Âctioh  de* 
foliÈd^{opaiw;Eygrhgenf  Legezeit, 
•«•5  Ufjring  ùfeggt ,  angl.  ) ,  c  est-û- 
dipe  dEe  mettre  au  monde  des  rudi^* 
flMos  d'embrjous  contenus  dans  des 
oeufs*      ^       . 

PONTÉBÉRÉEd  j  ad},  et  s.  f .  pi. , 
Pontêderem.  ^  Vtuytz  PoNTBDiRiAcîks. 

FONTBDÉBIACeBS  ,  adj.  -et  s. 
f*  pi. ,  Pontederiaceœ,  Famille  de 
plaetes ,  établie  par  Kuntb ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Pontederia. 

POirrOGAIXBS,  adj.  et  s. m.  pi., 
Pontûgalii  (irfvToç, .  mer  ,  galltu  ,• 
coq  )i  \Nom  donné  par  Lesson  à  ndc 
famille  de  l'ordre  des  Gallinacés , 
comprenant  ceux  qui  s'avancent  en 
nir  %  quand  le  vent  le»  y  pousse. 

MffUIJCOLF,  adj.  ,  populicohis 
{popaius  y  peuplier  >  coio^  habiter  }; 
qui  vit  sur  les  peupliers.  Ex.  Hera" 
mftt  popuficola. 

mWÊASEy  s.  JP.,  popuiina  [popu^ 
bUf  peuplier).  Principe  cristallisable, 
ue  Braconnot  a  trouvé  dans  Fécorce 
■  Popuhu  Tremula,    '* 

POBCEJUUANIDte,  adj.  et  s.  m. 
pi,  I  Poreellaniimk  Femiâe  de  l'ordre 


t 


K)RE  307 

des  Crustacés  Décapodes  Macroures» 
établie  par  Harwortb  ,  et  qui  a  pour 
type  le  genre  Porceilana. 

PORCINS ,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Por- 
cmi.  Nom  donne  par  Yicq  d^Azyr  & 
une  famille  de  la  classe  des  Mammi- 
fères^ qui  a  pour  type  le  genre  Por-^ 
cils,        ' 

'  PORE ,  s.  m.,  porus;  îrojpoç  ;  LoJk 
(ail.).  On  donné  ce  nom;  i^  aux  in* 
terstices  qui  séparent  les  particules 
des  corps  solides  ;  20  à  des  orifices  ^ 
jusqu'à  préfTe'nt  inarperçus  ,  quW 
suppbse  exister  sur  toutes  les  parties 
des  corps  vivâns'qui  entrent  en  con- 
tact avec  les  objets  du  dehors ,  et 
auxq^icls  ou  attribue  la  fonction  d*ab- 
sorber  et  d'exhaler  ;  3»  à  des  organes 
apparens,  quoique  fort  petits  ,  com- 
me les  cavités  alongées  qui  renfer- 
ment les  spores  dans-  les  jBolets. 

POREIVCHYMB  ,  s.  m.,  porenchj-- 
ma,  Hayne  nomme  ainsi  une  classe 
.  de-  tissu  cellulaire  végétal ,  compre- 
nant celui  qui  est  composé  de  cellules 
disposées  obliquement  et  munies  de 
porcs  formant  des  raies.  On  ne  le 
trouve  que  dons  les  G)mfères. 
*  POREUX ,  adj.  ,  porosuf,  formmi^ 
nutosus;  îockerig  (ail.);  pùrous 
(angl.);  poràso  (it.)  [porus y  pore). 
Se  dit,  en  minéralogie,  d^une sub- 
stance parsemée  de  ceHules  extrê- 
mement petite&et  la  plupart  du  temps 
fort  nombreuses ,  .de  «orjte  qu'on  ne 
peut  examiner  la  moindre  partie 
du  nfinéral'Sans  en  apercevoir  un 
grand  nombre.  MîrJ>el  admet ,  dans 
le^  végétaux  ,  un  trssu  cellulaire  po- 
reux ,  dont  \c^  parois  pré^ntent  des 
points*  opaques^  qu'on  a  supposé  être 
dç  petits  trous  .^  Le  mot  poreux  est 
eh)pldyé  aussi  pour  désigner  des 
corps  dont  la  superficie  est  percée 
d'un  grand  nombre  de  trous  (  ex. 
Micrpselene  porosa) ,  ou  présente,  des 
points  entourés  d'un  cercle  |^run 
(  ex.  Ç^prœa  poraria ). 

P0Bà2&  y  adi.  et  s,  m.  pI.yPproM.. 


3o8 


PORO 


Nom  donné  par  Schwagger  k  une 
famille  de  Zoophytes ,  comprenant 
ceux  dont  les  polypiers  sont  cou- 
verts de  pores  h  Ja  surface. 

POBIFOBBIËy  adj.^  poriJormU 
{  parus  f  ^ore^  forma  y  forme);  qtiî 
a  la  forme  de  simples. porcs  /confme 
les  cellules  de  certains  polypiers  (  ex*. 
Poly  tréma  mtfiiapèayOrbitoiil^s  mor- 
ginalis  ). 

POIUNÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Por 
rineœ.  Nom.  donné  par  Fce  et  Rei- 
chenbach  à  un  groupe.de  Licbens^ 
qui  a  pour  type  le  genre  Porina* 

POBINÉS,  adj.  et  s.  m.  pl.^  Por- 
rinœ,  Nom  doiinc  par  Goldfuss  à  ii|ie 
famille  do  l'ordre  des  Xilbozoaires , 
dan^  laquelle  il  i^ange  ceux  qiy  opt 
la  surface  parsemée  de  pores. 

POROCÉPHALÉS,  adj.  et  s.  m, 
pi.  y  Porocephaia  {nôpoçf  Çore.,  xi- 
fai4  j  télé).  Nom  douné  par  Biain-    idansleur  pâte,  reuferroent  des  cris- 


PORP 

PORPHYaÉ,  adj.,,  porpfyr^us 
(  9ro|>f uoa ,  pourpre  )  ;  qui  est.  nuancé 
de  iacnes  rouges  ,  sur  un  fond  d'une 
autre  couleur,  à  peu  près  comme  le 
porpbyfc'e.  1^.  JStcko  porfhyreusj 
Turbo  porpkyrites, 

. PORPH¥RIQ|]£ ,  adj.,  porphy-- 
ricus.  On  appelle.,  structuré  porplijr-' 
riquCf  celle  des  roches  qui,  au*  mi- 
lieu (Tune  masse  principale ,  renfer- 
ment des  nuiiéraux  isolés,  plus,  on 
inoins  imparfaitement  cristîdlisés , 
cnii  sont  disséminés  4t  comme  empa- 
tes  çanê  cette  masse ,  en  même  temps 
que  laquelle  (  c'est-à-dire  avant 
son  .-entière  consolidation  )  ils  se  sont 
formés.  On  donne  aussi  l'épithète  de 
porphjrriquê  à  des  roches  qui  sont 
formées  de  trè&<>petîts  grains,  et -qui 
nt  une  apparence  presque  homogène 
ex.  Dior  lie  porpkjrrique)  ,  ou  qui  ,\ 


? 


ville  à  iin  ordre  de  la  classe  des  Sub*- 
annelMaires  com*prcnant  ceux  qui 
ont  une  bouche  en  forme  de  pore', 
au  fond  de  la  ventouse  antérieure. 

PORODEBMES ,  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Porodermei  (ttô^ oç ,  porc ,  ^«pfta, 
peau).  Nom  donné  par  Persoon-a 
une  famille;  de  l'ordre  des  Exospo-r 
riens  Pilomyces,  comprenant  ceux 
de  ces  champignons  qui'  ont  leur' 
membrane  fructifère  percée  de  pores» 


taux  déterminables  de  feVd-spalh 
(ex.  Spilite porpkyritiqUe)»  Omalius 
nomme  terrains  porpkyriques  Un 
groupe  caractérisé  principalemen  t  par 
Tabondance  des  roches  porphyroîaies». 

PORPHYROGÉPHALE  9  at^ect.  , 
porpliyrocèphalus  (  rrop^t/oa^  pourpre, 
xcoaX)^ ,  tête)  ;•  qui  a  la  tête  rouge. 
Ex.^  Psittacus  porphjT'ocephalas» 

PORPHYROlbE  9  adj. ,  pôrphf- 
roïdes;  qui  a  l'apparence  du  porpliyre. 
Se  dit  de  roches  qui  sont  formées  de 


POROPHYLLE,  ^dj.  ,  porophjl^ 
las  (TTOpo;,  pore,  ^ vX^ov  ,  feuille).  • 'grains  bien  distincts',  avec  des  cris-» 
Se  dit  de  plantes  qui' ont  leurs  feuil-'.  taux  de  feldspath»  Ex.  DiorUe  por^ 
^  les  parsemées  de  points  (ransparens  '  phf'tolde, 
scmbLiblcs  à  des  pores.  Ex.  Boeèera  PORPHYROZONÉ  ,  adj.,  /TorpA/- 
porophjrlla,Lcptospermumporophyl-  rozo/iâ7^.f  (Trop^ûpc,  pourpre,  Çiivia, 
lum.  ^  '  ceinture);  qui  est  marque  débande^ 

PORÔPTÉRIDES,  adj.  et  s.  f.pï.^ ,  pourprées.  Ex.  Fissurella  porpfyro- 
Poro piérides   (^opoç,  pore,  irrcpiç ,     zonias*  '.    • 


fougère).  Nom  donné,  par  S^^arz  a 
la  tribu  des  Fougères  Marattiacées  , 
parce  que  leurs  sporanges  s'ouvrent 
au  sommet  par  un  pore. 

POROSltÉ ,  s.  f. ,  porosifas;  Loo 
herheit  (aU.);  poriness  (angl.).  Qua- 
lité ou  éUU  des  corps  poreuxr 


PORPHYRURE ,  adj.  ,  porphj ru- 
rus  (irop^upa,  pourpre,  oùpà, queue); 
qui  a  la  queue  rouge.  £x.  Psùlacus^ 
porphyrurus\ 

PORPITLS,  s,  m.  ph,  Porpila... 
Nom  donne  p^r  Goldfuss ,,  J^ich waid , 
'  Ficini|3  et  Caruâ  i  u^çiainille  d'A-*. 


POftT 

I 

culéphes ,  ayant  pour  t jpe  îc  genre 
Forpita, 

PqiRT,  s.  ro/,  faciès  j  habitas; 
Trackt  y  Ansehen  (ail.).  Aspect  que 
présente  une  plante  .considérée  en 
masse  9  expression  générale  qui  res- 
sort de  l'enseniblë  de  sè^  caractères 
«ppavens  et  qoi  frappe  les  yeux  les 
moins  exercés. 

POUTE-AIGVIIiLQKS  9  adj.  et  s. 
ra.  pi.  I  jéculeatai  Nom  donné  par 
Latrcille,'  Cnvierct  Eichwald.à  nûe 
section  de  l'ordre  des  H  jménoptères, 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  dont 
l'abdomen  est  garni  d'un  aiguillon 
dansées  individus  femelles  et  neutres. 

PORTÉE  ,  s.  f. ,  partiis  ;  Trachty 
Brut  (oll.)  ;  brood  (angl.)  ;  porlata 
(it.)*  Somme  des  petits  qu'un  corps 
orgairisé  femelle  produit  à  la  fois.  On 
donne  «ussi  ce  inom  ,  par  extension  ; 
au  temps  nécessaire  pour  que  la  série 
des  changemcns  provoqués  par  uii 
seul  et  même  acte  ae.géné^ration  s'ac- 
complisse. Ce  terme  n'est  employé 
qu'en  parlant  des  animaux. 

PORTE-LYRE&,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
LyrifevL  Nom  donné  par  Vieillot  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Sjlvains , 
comprenant  des  biseaux  dont  les  plu- 
mes de  la  queue  sont  disposées  de  ma- 
nière à  former  une  espèce  de  lyre. 

POBTErPOCGES,  adj. et  s.  m.  pi. , 
P^lUcatà.  Nomdonnié  par  Illiger  à 
un  or^re  de  la  classa  des  Mammi- 
fères ,  comprenant  ceux  qui  ont  un 
pouce  ^opposable  anx  quatre  mem- 
bres ,  ou  du  moins  à  ceux  de  der- 
rière.  '  -  \ 

PORTE-'QUEIJES^  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Caudifera,  Caudaia.  Scopoli  appe- 
lait ainsi  les  insectes  nevroptères. 
Latreille  donne  ce  nom  à  une  famille 
de  l'ordre  des  Gymnogènes  appendi- 
ces y  comprenant  ceux  dont  le  corps 
le  termine  postérieurement  en  ma- 
nière Je  queue.    '  •     ^ 

PORTE-SCIES,  adj.  et  s.  mi  pP* 
^Séeurifera.Vom  donné  par  Latreille 


POST  3o9 

et  Givier  a  une  famille  de  l'ordre  des 
Hyménoptères ,  comprenant  ceux  de 
ces  insectes  dont  les  femelleii  portent 
une  tarrière ,  le  «plus  souvent  dente- 
lée CA  forme  de  scie. 

PORTE-VSSSIES»  adj.  ets.m.  pi., 
Kjrstaphorà.  Nom  dohnépar  Latreille 
à  une  division  de  l'ordre  des  Aci^n— 
thoptérygiens  ,  comprenant  des  pois« 
soDs  qui  sont  munis  d'une  yessie  na- 
tatoire. 

POnTUL AGEES ,  adj'.  et  3.  f.  pl.» 
Pqrtulaceœ,  Famille  de  plantes ,  éta- 
bli p  par  Jussieu  ,  qui  a  pour  type  le 
gçnre  Portuîaca. 

PORULEUX,  adj.,  paridosu's;  qui 
est  marqué  de  petits  points  transpa- 
rens ,  semblables  a  des  pores ,  comme 
les  feuilles  du  Forestier  a  porulosa^ 
on  de  petits  trous  ,  comme  les  lames 
dont  est  garnie  la  coquille  du  Car'» 
dium  porulosuni, 

POSITIF  ,  adj.  9  posiliuus.  Dans 
l'hypothèse  de  Franklin^  qui  regar- 
dait Je  fluide  électrique  cotmme.un 
être  simple^  on  disait  qu'un  corps 
passait  à*  Vétat  positif  i\\k%nà  il  rece- 
vait du  dehors  une  certaine  quantité 
de  fluide  ,  qui  s'ajoutait  à  celle  qu'il 
contenait  dcjÀ ,  comme  il  arrive  aa 
verre  et  à  plusieurs  autres «orps  5  par 
l'effet  du  -  frottement.  •  Dans  rbypo- 
thèse  de  Symmer  y  qui  suppose  le 
fluide  naturel  corn  posé  de  deux  autres^ 
on  appelleuo  do  ces  deux' fluides po- 
sitifoM  vitré.  Dans  la  pile  galvàniquf , 
les  disques  de  zinc  sont  les  étémens 
positifs  y  et  l'cxtrcmité  terminée  par 
un  dtsque  de  zinc  le  péfe  positif. 

'  POSITIvmè^  s.  f.  Eut  d'un  corps 
qni  raanîTeàte  les  phénomènes  de  l'é- 
lectricité potitiye.^ 

POSTABPOSIEN  ,  s.  m. ,  postab^ 
domen  {post ,  après ,  abdomen ,  ab- 
domen )•  Lditreille  appelle  ainsi  les 
cinq  segmens  postérieurs  de  l'abdomen 
des  insectes  hexapodes  et  la  quene 
des  crustacés  y  qui  y  correspond.  On 


3io 


P09T 


donne  le  même  nom  a  la  partie  pos* 
térieuje  da  corps  des  Trilobitcs. 

POSTâPIGIAL  y  ad].  ,  postapicîa^ 
lis  (  post ,  après  ,  apex  y  sommet  ), 
Épîlhéte  donnée  à  la  charnière,  des 
coquilles  bivalves.  >  lorsqu'étaot  sur 
le  dos  dé. la  valve ,  elle  se  trouve  pos* 
térieure  au  Commet. 

POSTGOSTlL  ,  adj.  ^  postcostàlis 

(post ,  après  ,  costa y' coie  ).  On  ap* 

pelle  neri^ure  postcostale  la  seconde 

principale  nervure  de  Taile  des  in- 

^  iectes. 

POSTDILUVÏETÏ ,  ad|. ,  postdilti- 
çîanusÇposty  après,  dlluuium ^Ai* 
luge  )•  Brongniart  nomme  ainsi  les 
terrains  de  transport  et  d'alluvion  de 
la  période  actuelle  où  jovîenne ,  qui 
sont  postérieurs  à.  la  grande  cala- 
stropbe  appelée  délugd. 

PÔSTDORSAL  ,  ad]. ,  postdorsalis 
{post ,  après  ,  Idorsum^  dos)..  Epi- 
tnèle  que  l'on  donne  ad  crochet  d'une 
valve  de  coquille  bivalve  ,  quand  il 
est  plus  en  arrière  qu'en  -  avant  , 
dans  la  longueur  da  bord  supérieur 
de  la.coquille. 

POBTDORSOLIÎM  ,  s.  m .  9  post-» 
dorsolum.  Kirbj  donne  ce  nom  à  )a 
partie  inôjenne  du  corselet  des  in- 
sectes, comprise  entre  le  mésophragme 
et  lepostsc^ùtellum.'Dans  fes  coTéo- 
ptères  ;  il  ebn'^iste  e^  une  .membraùe 
élastique  tendue ,  qui  est  entièrement 
couverte  par  le  mésolhorax. 

POSTEAIEUn  ,  adjebt.  ;  postlcus. 
R.  Brown  donne  cette  épithëte  aux 
anthères  que  Richard  appelait  ex^ 
torses  y  c'est-à-dire  à  celles  qui  sont 
dirigées  en  dehors,  du  côte  de  la 
corolle. 

PWTFODRCHE  ,  s.  { .  ^  postfurta. 
Nom  donné  par  Kirby  p  une  saillie 
do  l'endosternum  qui  se  termine  par 
trois  branches  horizontales. .figurait 
la  lettre  Y ,  et  formant  uq  apgle  aig« 
«vec  l'endostepiiim  ,  auxquelles  se 
fixetit  b»  iiàii«4<A  raotetirs  des  pattes 
de  derrière» 


POTA 

POSOTRiENlIlt ,  8.  m.  ^  poûfrmm 
num.  Kirby  nomme  ainsi ,  dans  les 
insectes  coléoptères ,  la  partie  da  mé- 
tatborax  à  laquelle  se  fixe  le  postr 
scutçllum ,  et  qu'on  peut  définir  >  ei| 
géoéral ,  d'après  lui ,  la  partie  ailuée 
entre  ce  postscutellum  et  l'abdorneB , 
qui ,  dans  eertains  ca^  ,  est  «mie-iia 
bord. basai  postérieur  des  aileaînf&-i 
rieures  ,  qu'il  empêche  d'être  rame- 
nées trop  en  àvant« 

i^OSTPECTORAIi ,  adj. ,  fw^^* 
toraiis  ^poft  y  après 'y  pectus  ,  -poi«' 
trine].  Kirhj  donne  cette  épîtnëte 
aux  pattes  postérieures -des  insectes  ^ 
parce  qu'elles  s'insèrent  à  l'arpère^ 
poitrine. 

IKISTSGIJTELUJM  9  s.  m. ,  pos^ 
scutellum,  I^oi  donné  par  Audonin 
à  la  quatrième  pièce  postérieure  de 
l'écusson  des  i|isectes,  qui  presque 
toujours  est  entièreâçient  cacbee  daha 
l'intérieur  du  thorax. . 

'  POTAGER,  adj.y  okraceus,  oft* 

iorius,  Épitbète  donnée  aux  plantes 

qu'on  cultive  dans  les  potagers ,  oa 

qui  j  croissent  de  préférence  (ex. 

Corchorus  olùoriufi  y    f^aUriamltn 

pUloria  ,  S<mchus  oleruceus ,  Spina'* 

cia  oleracea ,  Cirsutm  oieraceûm). 

-Qùeiquei  insectes  (ex.  AUica  oléhi^ 

cea)  sont  ainsi"  appelés  parée  qa'ea 

]es  trouve  sur  les  plantes  pgtagé^« 

POTilLlACÉBS.  rcy.  PdTAui 

PQTiiLlJÉi:»,  adj..et  s.   ù  pK  > 

^Potalicœ,  Famille  de  plantes,  étaUîe 

par  JAartiua^  qtij  a  peér  typelegenif 

Potalia.  ^    . 

POTAMÉË9 ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Pùtameà,  Qnélqiies  botanistjn  ont 
appelé  ainsi  la  famille  des  Naïades. 

POXAAIO^AliRtEJIIîS ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Potasnosautœ  (TrorofA^ ,  fleuve  y 
ffO(vp(K^  lézard).  Ifoiâ  donné  par  J*« 
A.  Ritgen  à  une  /amiUe  déjLeptilei 
sauriens  ,  pompreoapt  ceux  qui , 
<^mme  les  crocodiles  ,  vive«t  danaJea 
WÏères, 


POTA 

dans  la^  nonencUlure  cbîad^|iie  it 
JferadiQS  »  â  des  sels  di^les,  qiû  né* 
Sttlteni  de  la  cooklMBaisAii  d'ao  scf 
Mtassiqve  avec  un  sei  asiinonîqae. 
jSy*  Tartrste  potasfiico-ammcmque 
(  iMtrmU  .de  poUuse  et  {fmnmonitb^ 
que). 

VOT4MIC0-AII(Gi:NXIQUE ,  adj ., 
fêiassioHtir^eniicmf.  JHom.  Ô9mnà\ 
dans  la  momoÊéàtiimt  chimiijutf  de 
BerateUi^y  à  des  seli  doubles,  om  lont 
pnsjdttks  pM'.la  opeabiasi^on  d'un  s^ 
flpIassîqQe'aTéc  un  sel  argentique.  Em^ 
OsfUtUé  pHassiciHargtntique  (oi?a«* 
hie  de  potasse  et  d'argetU  f* 

IMirjJMOO-GAIiCiQI»  ,  a^ect^, 
poUisskùr^aldcus.  I^om  doiitté ,  dans 
la  ttemoelature  cbioiHiiie  de  Ber^ 
«elîiis  9  à  des  seis  doubles ,  qm  ré- 
Mltent  d^oa  sel  potassique  combiné 
avec  un  sd  ealeique.  Ex.  Malatep^ 
iassicê^oaîeique  {T»aiai»  dépotasse  et 
diektâtx). 

FMAWKO-HYOiUEQra  5  ad].  , 
mtassicp'^hydrieus*  NomdeoDé,  dnie 
la  nomeneiaUure  chimique  de  Uer- 
lalîns ,  à  des  sets  doubles ,  qui  résul^ 
tant  de  la  combinaison  d'un  sel  po- 
tassique STCG  «u^  hydrique  (  ex. 
Sùifète  potassieo^ltjrdrique,  qui 
aoBtieut  du  aairafe  potassique  et  du 
sulfate  fajdrîque  ou  de  l'acide  sulfi^ 
xîque  aqueux ,  et  q«e  Phillips  a'  dé- 
«ourert  ). 

,  MlffAraiCCHMAGNÉSiQlifiiftdj., 
fotaiska-'tnstgnesious.  Noa^  daané, 
dana  la  uuoienGlahife  cbîniîque>  de 
BeraDeitus,  à  des. sels  doubles,  qui  ré<- 
sultaoC  de  la  combirtaison  dSin  sel 

EBSsique  avec  uu  sel  magnésique* 
.  SuifaU  poULssicfh'magnésiqae 
(  snffÊîe  de  potasse  et  de  magnésie  ). 
»eTAS6IC<Hai«IGIIR£UX,  ad)., 
polassico^mercwresus.  'Nom  donn6 , 
■dans  la  Boaieactature  chimique  de 
fecieliusyà^es  sels  doubles,  uni  sont 
produits  par  la  eombtoaison  d'un  sel 
pètasaiquo  âfec  «u  a^l  «eçct^eux. 


POTH 


3ri 


£x«   OsaHate  petcusico^mertmretm 
(  osahte  de  potasse  et  de  mercure  ]• 

MyrASfiiCCMiEaG^mQinB  ^adi.» 
pottusieo^^mereuricus,  Nom  donne  ^ 
daas  la  nomeaelaturs  chimique  de 
fieraelius,  à  des  sels  doubles,  qui  ré*- 
suiieut  de  la  «owbinaiebu  d'uu'scï 
wtassiqne  aree  on  fel  mereurique» 
£x.  CjrtmM^  pttêasnç^^meriuriipiàe 
ihjrdno€yainted$p^ta$9tf'ti  de  wèr^ 
tare).  . 

P6Tlâ8fCeHB6MQUB  ,  a8j.,  po^ 
tàssico^sodictts,  Nom  doaué ,  daHs  là 
notnewclatuns  chîmiqtte  de  BerzeKus,  ^ 
il  des  sels  doubles  ^  uni  sont'pkroduits 
par  la  çomfaÎDaison  d'un  sel  poMs* 
sique  arec  an  sel  sMliqtie.  Ex.  jéné" 
niate  peta^sko^sodifue  { arsénmte 
de  potasse  et  de  soude)» 

rOTASdlDEB,  ad),  et  s.  m.  pL , 
Potassidœ,  Nom  donné  pat  C.  FAu^ 
qo j  ^  une  famille  de  corps  uondë^ 
fables ,  qiKÎ  a  pour  tjpe  le  potassium. 

POTMSli  9  adj . ,  qui  contient  du 
potassium.  On  nomme  gaz  hydrogène 
potassée  UA  composé  gazeux  d'hyaro* 
gène  et  de  potasmum. 

FOTAMIQIJE,  adject.  ^potassietu. 
BerEeUus  appelle  àttsk  potassique  \t 
premier  degré  d'oxidatioii  du  potas^ 
Mm  ou  la  polaftse;  stdfuH  potas" 
sique ,  son  premier  degré  de  snlfura- 
tion ,  le  seul  des  sept  qui  joue  le  rôts 
de  stilfobase;  sels  potassiques^  les 
cémbinaisops  de'  l'oxide  àTce  les 
acides ,  du  sulfure*  aVet  tes  sulfides  M 
du  métal  avec  tes  corps  halogènes. 

POTASfiiinil)  S.  m: ,  potassium , 
kaUum,  Métal  particulier',  qut  fait  la 
base  de  la  potasse  |  et  qui  A  été  dé- 
couvert par  H.  Davjr ,  en  1807. 
'  VOTI!M11L|<iEB,ad}.  et  s.  f.  pi., 
PotenfMtœ,  Tribu  jadmise  par  LioÀejr 
etKunth.  dans  la  famille  des  Rbsa- 
cées,  qui  a  pour  type  le  genre  Po- 

ientUh.  ,  ^ 

POTBOINÉES,  adj.  et  s.  f.  pK, 
Pothàinea.  Nom  dentié  parBarltîngà 
mae  tribu  de  la  famille  aes  Gallacéesy 


3ji 


POUD 


^ui  a  |Mnr  tjpe  le  genre  Potkof» 
roiJCByxS.  iD«y  pollex  ^  kaUttXi 
Daumen  (jM^)  ;  ihumè  (angl.)  ;  poUice 
(il.)«  Premier  doigt  de  la  maio  et  du 
pied  de  rbomme^  le  plus  gros  et  le 
plus  fort.  Quelques  mamiiySeres  ont 
cgalenient  aux  niaios  et  même  aux 
pieds  uu  pouce ,  c'est-^^re  nu  pre- 
mier doigt  opposable  aux  autres.  On 
appelle  e^eore  pouce  f  dans  les-  oi- 
seaux, le, doigt  postérieur,  quand  il 
est  solitaire;  dans  les  crnstacés,  le 
dernier,  arlide  de  la  serre^  qui  se 
meut  de  haut  en  b^s  sur  Tayant-der-, 
nier ,  pour  former  la  pince  avec  lui  ; 
dans  les  insectes ,  d'après  Kirby , 
une  petite  jointure  acceàsoire  qui  est 
attachée  à. l'ongle  des'  pattes  anté- 
rieures des  Mantes. 

lKnJD»îaiFORIIE  ^  adj.  Ëpithéte 
donnée  pat  Omaltus- à  une  modiÇca- 
tion  de  texture  de  certaines  roches 
(ex*  Arkose) ,  qui  sont  fiormées  par 
la  conglbώration  de  fragmens  ar- 
rondis. 

POqOINGOIDE,  adj.  A  rinlérieur 
de  l'ivoire ,  et  concentriquement  à 
lui ,  existe ,  dans  les  dénis  de  plu- 
«ieurs  animaux  (  ex^  Homme ,  Herse) , 
unesubsti^e  qu^on  a  appelée  pou^ 
dîngoïdejf  parce  qu'elle  se  compose 
d'un  9nias  de  petits  grainâ  ronds, 
placés  .pék-méle  dans  une  sorte  de 
mortier ,  comme  les  cailloux  dans  les 
poudingues ,  et  qui  remplit  l'ôipilcé 
central  de  la'  dent^ 

POIJDINGUEy  s.  m.  On  désigne 
sous  .00  nom  des  roches  formées  de 
Bojaux  6t  quelquefois  de  fragmens 
anguleux ,  prineipalemeiit  quarzeux , 
qui  sont*réuniS|  soit  sans  ciment  vi-» 
sible,  soit  par  un  ciment  quarteox 
plus  ou  moins  soùiné  d'argué  et  de 
ier. 

POlIDEE  9  adj. ,  pruinx>sus  [pruina^ 
givre  ).  Se  dit  des  plantes  qur  sont 
parsemées  d'atomes  blancs,  et  qui  pa- 
raissent ainsi  comme  couvertes  de 
givre  ou  degel«e  blanche  {tXf  Ùr(^ 


POUS 

sulapndnosa ,  PkysaUs  pruinosay 
On  donne  aussi  cette  épithète  à  des 
animaux  dont  le  pelage  (ex.  Settuio-' 
pitheeus  prainosu^j  Arctomjrs  priu^ 
nosa)f  le  plumage  {en*  Psittacus 
pulcerulentus),on  le  corps  (ex.  Empis 
pruinosa^  est  comme  glacé  de  blanc  ^ 
ou  d'une  teinte  glauque. 

POVDBECX,  adj.  ,  pulf^eraeeusj 
qui  est  couvert  d'une  poussière  gn*> 
sâtre.  £x^  Pezka  puU^efacea. 

HHJBION  9  s.  m .  j  pubna;  ^rytvfMiy  ; 
Lunge  (all.^;  Longs  (àngl.);  po/- 
mcne  (it.)..  Organe  dans  lequd  s'in— 
troduit  l'air  extérieur ,  et  où  le  sang 
est  amené  par  des  vaisseaux ,  en  to- 
talité ou  en  partie  seulement ,  afin  d'j 
subir',  àqus  l'influence  de  cet  air ,  àês 
modifications  encore  peu,  connues, 
mais  dont  l'effet  est  de  le  rendre  apte 
à  remplir  les  fonctions  'de  fluide 
nutritif.  Cette  définition  établit  une 
'  différence  bî^  .  sensible  entre  les 
poiunons  et  les  trachées  aériennes, 
dans  lesquelles  c'est;  au  contraire  Kair 
qui  va  chercher  le  liquide  qu'il  doit 
modifier.  Quelques  naturalistes ,  La- 
marck  surtout ,  ont  appelé  par  abus 
branchies  aériennes  les  -cavitefr  respi- 
ratoires des  mollusque  et  arachnides 
pulmonés ,  qui  •  sont  de  vérîtahlies 
poUmons ,  réduits  à  leur  pIUs  simple 
expression. 

POIiaOUVl^f  s;  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Pouroumeœ.  Groupe,  admis  par  A.  fii- 
chard,'dans  la  fdmille des Urticées, 
.qui  a.  pour  ijpe  le  genre  Pourouma. 
POURPRJ^y  adj.  i  purpureus^puT" 
purascens ,  purpurarius ,  purpura^ 
tus  ;  c[ui  est  d^un  rouge  foncé  nu  de 
sang.  £x.  Cjriisus  purpureus  ^Piu» 
meria  purpurea ,  Galiumrpurpurew^f 
.Troehilus purpuratus ,  Corallinapnr' 
purata ,  Uracilaria  purpurascens , 
Phalœna  pitrpuraria.    . 

POUSSIÈRE  9  s.  f.  yptdifis.  On  ap- 
pelle souvent  le  pollen  poussière^" 
.condante  de^  végétaux ,  parce  qxi'il  a 
une   forme   pulvérulente.   Palisoi-r 


PRÉC 

Bcaitvoii  donnait  aussi  ce  nom  am 

sëminnles  des  Mousses.  - 

PBA1RIAL,  adj. ,  vratensisç  qui 

croît  dans  les  prairies.  £x.  Trifoliam 

praUnse^ 

PRAfilÉES)  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Pm- 

sieœ*  Tribu  de  la  famille  des  Labiées» 

admise  par  ficntbam ,  qui  a  pour  tjpc 

)e  genre  Prasium. 
^FRAISIKOPTÈIIE,  adj.,  prasmo- 

plerur^ irpcM-ivoc ,  T^^rd.,  irrifiw ^ Me); 

^qui  a  les  aikd  '  vertes  i  Ex.  C^thia 

prasinopUra. 

FRATIGOÉJS9  adject.,  praticolus 

(praium,  pré»  colo  ^  habiter) ';  qui 

vit  <dans  les  prés.   Ex.  Meloloritha 

pratieoia, 

,    PRËAfiDOUËN  9  s.  m. ,  preeaide' 

^ men  ( pra^  en  avant  y.oirJo/fien  »  ab- 
domep  ).  Nom.donné  pçr  Latreille '  à 
rensemble.desctnq.preniiers  segmcns 

'  de  l'abdomen  dei  Grostaeé^.-       ^ 

PRÉAPJnXiL^  adj.,  pntapitwUs 
(  prœ  y  en  avant ,  a/^&r ,  sommet  ).  Se 

•  €ltt  de  ia  clmmiire;  d'une  coquille  bi- 
valve, lorsqu'élant  snr-le  dos  de  la 
valve,  elle  se  trouve  en  avan^  du 
sommet. 

PRÉBALANGIER.9  s.  m» ,  prahaU 
fer.  Latreille  nomme  ainsi  deux  corps 
'qni>oni  tnaérés.au  devant  des, ailes 
et  ftnr  les  cl^tës  du  pretbôrax,  datis 
.les  ibscctesKIitpipteres,,  et  que  {'ani- 
mal  ment  avec  une  ^grande  rapidité 
lorsffu'îl  vole. 

PRÉBASILAPUC,  adjec>. ,  nr^cÂo- 
silarù*  JÊpithéte  donnée  par  ^trausà 
l'une  des  six  piéeev  dvt  er&ne  des  in- 
jectés ,  qui  est  pVacée  au  devant  de 
la'bsnfoire,  dont  elle  £ait  la  conti^ 
nuation. 

P!ftÉBU€€AL9  adj.  ,  praéueïsaiîs 
[prœ,  BB  avant,  bucca^  bouche). 
On^nooMne  cat^iié  préhuccale  une 
aorte  d'entonnoir  qui  précède  la 
J^cbe ,  et  au  fond  duquel  ceUe-ci 
se  trouve ,  danA  les  Holothuries.  ** 

PBÉ€AVDAIi  9  adj. ,  ^prœcauda&s 
(prœ^   eu  kymitj  couda j  qucttè). 


PRÉC  3f3 

Blainville  appelle  emnema:  on  segmens 
précaudaux  ^  dans  les  Ghétopodès, 
quelques  annaux ,  en  petit  nombre  , 
qui  existent  quelquefois  à  Textrémité 
de  rabdomen,  et  qui,  d'un  dia- 
mètre beaucoup  moins  grand  que  les 
autres,  sonjfc  la  plupart  du  temps 
presque  dépourvus  d'apt>endices«  Ex. 
Peelinaires, 

PBÉCESl^IONy  s.  f.,    prœcêssîo 
(prfl?,  en  avant,  cedù^  s'en  aller). 
j)es  astronoines  .appellent  précession 
des  éauinoxes  un  mouvement  pro^ 
gressit  et   très-*knt  .qui  »  sans  '  in- 
flder  sur  l'inclinaison  de  l'équatenr  à 
réclipUque  r  en  fait  rétrograder  les 
nœuds ,  ou.  les  é^inoxes,  de  j54'',63 
par  année ,  c'est-à-dire  fait  que  l'in- 
tersection commune  des  deuaç  plans  ^ 
.  ou  la  ligne  dés  éauinc^Les ,  décrit  an- 
nnellement  sur  1  écliptiqué  un  arc  de 
cette  étendue,  en  seps  contraire  du 
mouvement  propre  de  la  terre.  C'est 
ce  mouvement  qui  rend  l'année  triv- 
pique  un*  peu  plus  courte  que  l'année 
sidérale,  «t  qui  occasione  les  varia- 
jtions  deâ  étoiles  en  ascension  droite 
et  en  dcclinaisou. 

PRÊCHEUR 9  adj. ,  vrecalorius , 
oratoràis.  Un  insecte  {^Miands  ora-^ 
tpria)  est  ainsi  appelé  parce  que  ses 
pattes' de  devant  redressées  ressem-- 
ilent  a\ix  bras  d'^n  prédicateur  qui 
^stîcule,  et  une  plante  {Abrus  pre* 
catorius)^  parce  que  ses  graines  servent 
k  faire  des  chapelets. 

PRÉCIPITATION  9  s.  i.^pracwi'' 
iatioiNieàersçldGgvng  (ail.).  Phéno- 
mène qui,a  lieu  quand  un  corna  aban- 
donne, un  liqilide  dans  lequel  il  était 
■dissous,  et  se  Repose  sous  la  forme  de 
idocons  y  de  poudiïâ  pu  de  cristaux.  • 

-  PRÉCIPITÉ^  adj.  ets.m.,/>nv)(^- 
p)ff  olii^  ,  prœeipiuuuwi  ;  NiederscfUtcg 
(alL).  Dépôt  qui  se  forme  quand  l'ao- 
tion  d'un  corps  sur  un  liquide  plus 
4ya  moins  composé^  détermine  une 
«laiière   que  ce  dernier  tenait  «n 


^  I 


3t4  PEÉF 

ditaftiitfwi ,  ji  m  «ép^i*^  et  &  gagstr 

Mtig  (ait.);  qui  pousse  de  bonne 
lieurt.  Se  dît  particaliérenaent  des 
Jl^urs  qui  ap paraîssetit  à  aoe  époque 
pea  arancëe  de  ramée  ^  en  coinpa- 
xaisott  de  ct^lles  d'auprès  plantes.  Et. 
Conuu  mascula, 

m^OirhÉ,  a<]^'ec%. ,  pracuèafus. 
■MocpiJa*T>iiBdon  notaiine  o^uni  ^rc- 
£uiitam  cèloi  dppt  le  germe  a-défA 
w^  tiD  ommeticetteiit  sensible  de 
dévdoppement  an  moment  de  ta 
-ptaote. 

Brocha.  Nom  jioiioé  par  Latreille  è 
ma  lamiilé  de  IWdre  des  Mam^ifè- 
ws  atophibies ,  comprenant  ceux  dont 
les  canines  supérfennes  fomiisnt  d'ié- 
nomes  défenses  dirigées  de  faàut  eri 
bas. 

naéMMtlVAirr,  adj.  On  donne 
Pf^itbéte  de  partie  prédominanie 
d'une  roebe  à  Toié  des  minéraux 
«cÀutiUians  essentiels  qui  l'emporte 
aur  les  autres ,  par  sa  quantité  ou  par 
l'influence  que  ses  propriétés  ont  sur 
le^  car^cUrf  s  djs  k  rpebe ,  comme  le 
jpicA  daiifi  le  gQiçiss; 

PW&ÉVAULtèu,  g.  f.  Sous  ce 
nom,StnMs  désigne  une  pièce  mo-*- 
liiJe  platée  isB  avant  de  rapopbysebt-  - 
&irquée  de  ViXyivp  dès  Colééptéres  , 
et  an  mojen  de  laqiielle  celles  sSir*. 
ticule  immédiatement  sur  Técnsson 
J*  1^  pi^pmiére  pièc*  iiidqpie.  \ 

MEtÉFLWULQON  ou  PiéFUMAi- 
■•Oïf ,  a.  f . ,  pregfiorattô ,  œstiçatlë; 
Blâihendêckeniage  (^11.).  Etat  des 
olvenès  pàHfesd'uiie  fleur  »  depuis  le 
premier  momeht  oà  elles  devieniiétit 
viaiblès  ylêBq^'k  ce^t  de  leur  épabouis- 
lemeot  iKuiiplei;  manière  dont  cc^ 
paitie»  softt  «mnqgiéea  dans  léboutoa 
Mumt  («n|!  déreioppemeaU 

Pa«;ffOLUTiaM,e.  i.,prmfoliaà^ 
Mpmig%  donèW  fenîU^  font  dispo» 


PR&O 

«éesdans  lebaorgeon  &irÉQtb8réro* 

lution. 

PRÉHEWCnUJS,  subit.  f.Straos 
donne  ce  nom  au  petit  article  qui  se 
trouve  placé  entre  la  handic  et  \^ 
cm'ase  de  -tons  les  afiimaux  ardcûlés 
marcbeors* 

JPttÉHENWU,  adî.  ,  p^^hms^.. 
Kirbj  donne  cette  épitnéte  ans  paitea 
des  insectes ,  loraone  les  eniases  oon'— 
▼«yot ,  et  q»e  Iqs  lîfaiaa  ^¥Wgiart» 
de  manière  à  S^iner  mm  nngle  mû 
est  armé  d'épînes.  Ex.  G9»yiêBùss. 
PRéaiEIXSECM  j  ad| .  et  s.  m.  pi. , 
Prehensories,  Prêmieatm^TJiflUk  à&uaé 
,  par  fiiainvillc  à  un  ordne  de  la  daiK 
des  Oiseaux ,  comprenant  cens  qni 
ac  terrent  de  leun  pati^ea  pour  por- 
ter la  nennttnre  à  la  bouche  ;  pv 
Merrem  k  née  tiiiba  de  Tordis  des 
Amphibies  fJMdideees  ,  à  laqnalle  il 
rapporte  foeex  qni  ptovent  empoigner 
\tà  objets  avec'lenrs  pâlies. 

Pfi£H]iSlLS,  adj: ,  pnhmniis; 
ummickeiHd  (  alL  )  i  qui  a  la  qoese 
longue  et  prenante,  c'est»à*dûna  ses- 
eeplible  de  s'entortiller  Aetov.'dn 
corps.  Ex,  HUtn^pprehensliisyA^O' 
mapr0hendltt,  .. 

Action  de  ^Kendre  ,  ide  aa^ic  en'  ob- 
jet quelooeque;  avec  léi  méinaVlaB 
paties  anUérLeums  ^  le  bonche ,  la 
qoeife,  et  même  queiqeefeiaaree  ie 

nèz  ,  lorsqu'il  est  prolongé,  en  ^ 

de  trompé» 

irnÈBm^isàiM  >  adj^ ,  ^ 

fus  (prekémdê ,  prendre ,  pes  «  niad)* 
Se  dit  d'un  oîseaa  qui  a  la  ^etté  de 
a^aecroeberjet  de  grimper  «vne  les 
pattes. 

MtSMâinr  9  ai^. ,  préhmsiih.  Se 
dit  de  la  quetic ,  quand  Taniniad  e  la 
faculté  de  l'enrouler  autonrvdea  corps 
et.dVn  tirer  parti  poer  les  teisir,  «t 
le  plus  sonyent  pour-  s*y-ocerocbec. 

PlUÊOGIflLàllIE  ,ad} ,  prmùodaris 

iprœ.^  en  avant^  viculus,  œil).  Se 
ildea  4/»f»iwcr.^  dans  lei  .inaoM  f 


PRIM 

quand  elk»  iODl  inaérées  derani  lef 
yeux.  £x.  Cb/jsU. 

PRÉPUCE,  8.  in.  y  praputiumf 
invOri^  ForhaiU  (ail/).. Repli  delà 
peaa  qui  entoure  le  gland  de  la  verg^ 
tt  du  clitoris. 

PREâçUTUII»  s.  m. ,  prascutum^ 
Nom  donné  par  Aadouîn  à  1#  pièce  la^ 
plus  antérieure  de  récua^oo  des  i(t<^ 
sectes, 

PRESEiiyAirry  fidjVct. ,  tmiai^p 

Êpithèie  donnée  9:çl%,  feuilles  qui| 
pendant  le  sommeil)  secojarb^^t  e| 
s'abaissent  vers  la  terre,  contmepoor 
protéger  la  tige,  l&x..  ImpaUfus  hoU 
me  Uingcre. 

PRESQUnDUS.  f>^.  Peniuscle. 

racSSVMTIUS»,  adj.  et  s.  m; 
pl^,  PrusiroHres  {pressas,  €0m«» 
primé,  rosirum^'  bec).  Nom  donné 

Cr  Guvi#r ,  Puméril ,  C.  Bonaparte; 
itreille  «Fieinui  etjCarus  à  une  fo^ 
mjUe  de  Tordre  des  Écbasaiers ,  cpmr 

J prenant  cenx  d^  ces  oiseux  qui  ont 
e  bec  Comprimé. 

panfAUlE ,  edi.^pnmarius  (prlr- 

mus,  premier).  Qn appelle  qjaelque*- 

Mm  planèles  primaires ,  edles  qui  on^ 

le  Soleil  pour  centre  deiepi'moQvs^ 

ment ,  an)i  dé  les  distinguer  des  sa«« 

tellites  ou  planètes  se«;oiiJ^irés»  Les 

terrains  primi^irsou  primordiaux  sont 

parfois  desigoés-  par  ji'épilÛite  de  fiti^ 

maires*  Les  boMinist^s  jfppellent  pé*- 

doncule  primaire  le  support-principal 

des  divisions  d  V»  pe<mcUle  compose» 

Éipétioie  prinmire,  j^nM  quj  est  opmr 

«spa  a  plusieurs  folioles  op.*  à.  f\mf: 

^leMJrs  pétiole^  seoQndaires,  Eozoon- 

l^gie,  #n  na^omie'^ pennes  primaires 

â^  Tafia ,  ce^^s  qui  s^nt  implantée! 

sur  les  ,06  de  la  main  et  du  carpe»    > 

.    VWmAXm  j  acy.  et  s*  m.  pL  ,,Pri>' 

mqiefiprmus^  premier).  Nom  donné 

par  Linné,  Stprret  Graj  à.  un  err- 

drv   de  la  classe  des  Memmiféres^ 

MsiferQiaBt  eaux  de  ces  anîmai^x  qui, 

flir  reoseanUe  de  le^r  orgaMatîen  9 

««■lUf ni  ioMm  fUit  t>Ia«és  «» 


PRIM  3iS 

tête  da  la  classe  et  do  r^ne  animal. 
PROIE,  s.  m.^  primus.  Mot  qui, 
dans  la  nomenclature  minéralofiiqiie 
de  Banjr ,  se  plaea  avant  les.épitbèt«s 
indiquant  les  résultats  des  déeroisseï» 
mens,  lorsque  les  faces  prtmi|ives  inp 
terviennent  dans  la  forme  aveo  aelles 
qiù  sont  produites  par  ^es  déasoisser 
mens.  Ex.  Chaus  çarèonatéc prim^ 
unitaire  i  Smeremde  primeur  uniliir 
nàire.  *  » 

pimn^jàw,  F.  PtiiciTir.  - 

PROUVÉ ,  s.  f«  •  primina.  (  primuSy 
premier).  Nom  donné  par  Ifirbel  à 
ï^  pins  extérieure  des  deux  membra-r 
nés,  qui  enveloppent  la  nabcelle  de 
Vovuie ,  quand  ce  dernier  a  ptis  «fs 
certain  degré^'accraîaseme^t* 

PigMruF  ,  adj. ,  piiimU¥us  (prif 

mXiSy  premier).  On  appelle  terrains 

primitifs ,  d'après  Wero^ ,  ceux  qi|î 

■ne'  contiennent  ancms  vestige  ifi 

içorps  organisés;  à  rexîalÂnee  des» 

quels  on  UssQppose  par  oopséqian^; 

antérieurs;  la  partie  inférienre  des 

,dépots  qui  constituent  noseenlineBSt 

|Mirce  qu'ils  sont,  par  rapporta  noiia, 

^nûne  les  premiers  membres  de  Ipi 

création  et  .les  témoins  de  lentes  les 

catastrppbea  qnt  l'ont  suîirie  ;  en  un 

mot  les  plus  anciennes  fi>rmations 

de  rocbes  (|pe  l'on  ait  pasonmetlre  A 

l'observation.  On  donne  suiÉn  le  nom 

Atforme^  prir^itive^  en  efbtâllilgrâ^ 

pbte  f  à  celle  qui  offre  naturelleasent 

ia  fenne  du  nnjrau  qu'on  obtient  par 

la  division  mécanique.  Ce'  nmt  dcii* 

gne,  mut  Brochant,  nn  solide  dn 

^ûre  constante  ,    enga^  s^métoi- 

-qnement  dans  hov^'  les  nrislaitx  d'mie 

«aènje  espèce,  et  dont  ksfaees  suivent 

lesdirèctiim's  des  lames  qui  eompor- 

•sedt.ks  cristaux';  pnnr  Mobs,  les 

formes  qni  sent  simples^   e'est*àr- 

•dire  composées  àp  fane»  égales  oitffe 

dles  et  snmblabfemeot  sttuées,   et 

qu'on  ne  peut  dériver  d'aucune  nntrt» 

En  iK^tanique,  nn  nomme  piemtes 

primiêivfe  mi  prhmg^i^f  d'norèi 


3i6 


PRIO 


Virbel ,  celles  qni  sont  d'orîgîne  pre- 
mière y  ne  proviennent  point  da  croi- 
sement d'espèces  voisines ,  et  conser- 
Tent  lé  tjpe  de  leur  race.  Les  ento- 
mologistes dpnuent  l'épithète  de  ner^ 
pures  primitifs ,  dans  l^iile  des 
insectes,  à  deux  grosses  nervures  J^a- 
raUèles  et  rapprochent  ,  qui  tirent 
lenr  originedu, thorax,  et  qu'on  divise 
en  toXev^t  {mhUus)  et  exlerne  (  r/?- 
diùs)^ 

FRnfOIiDIM'  9  adj. ,  prunordîalis 
(;pnmas ,  premier  ,  crtus  ,•  naissan- 
ce).^ Épithète  qu'on  donne  ai  de  pe^ 
Xiïe^  feuilles  qui ,  <)utre  hes  cotylé* 
donst  sontd^jà  visibles  dans  la  graine, 
oà  elles  font;  partie  de  la  plumuki. 
On  l'applique  quelquefois  aux  l>ran- 
eheSrCt  aux^Tacines  principales. 

I«I1IULACÉE8>  adj.  et  s.  f.  pi.  \ 
Prmulùeea.  Nom  donné  parVeA^e^*- 
nat  à  une  fafnille  de  plantes ,  appe- 
lées Ljsimachiées  par  Jussieu  ,  qui  ^ 
pour  type  le  genre  Primula.-  • 

PRINTAIVICR9  Bdj.yVàrnus^  tf^r- 
nalis,  vernarius  ^  èàpivo^.  Se  dit' do 
-plantes  qui  fleurissent  au  printemps 
(ex:  Orohu^  vernusy  Veronica^tmay 
Scrophidaria  vernalis)  ,  «t  d'insectes 
^i  paraissent  piandant  cette  saison  de 
l'anaée  (  ex.  Ecfunornjra  vernalis  j 
Phttianavêmaria')*'         »   - 

PRINtBMP»,  s.  m.  ,  ver^  co^  4 
Frûhiing  (aihy  ;  ^/jrin^  (<^ngl.)  ;  prt- 
matfera  (it.).  L'nne  des  ouat're  saisons 
de  l'-anifée  qui  ,  dao&  notre  Y^xxïU- 
sphère ,  dure  depuis  le  moment  ou 
le  SoleiK  sembllle  traverser^  Ifi  Jigoe 
dabs  laquelle  se* rencontrent  lés  pl^nÉ 
de  réqiialeur  et  dé  l'écliptique ,  pour 
^Msser  dansl^lKéftfisphère  boréal,  jiis-^ 
qu'il  son  arrivée  au  tropique  boréal , 
c'est-à-dîre  dunip  on  m  mars  jus- 
qu'au 19  ou  29  juin.  Pendant  ce  laps 
de  temps  la -Terre  parcourt  les  signés 
de laBalanctfy  du  scorpion  et  du  Sa- 
^ttaire.    -    *        . 

PKIOOàBÊBS ,  adj.  et  s.  m.  plur., 
Prioceratai^f^mi^  sofe^  «i<pttç,^€onie)« 


PRIS 

Nom  donn^  par  Duméril  à  tine  fa- 
mille de  l'ordre  des  Coléoptères,  com> 
prenant  ceux  de  ces  insectes  qui  ont 
les  aûlennes  dentelées  en  dedans.  iP". 
Serricornes. 

PRIONAITTHE  ,  zày  ,  pTionnnthïis 
(ïrpt&yy,  scîe,avOoÇj  fleur}.  Le  Trifo^ 
liuni  prioriarithwn  a  sts  étendards 
obscurément  denticulés. 

PRIÔKIËNS9  adj.'  et  s.  m*  plur.  ; 
Prionti,  Nom  donné  par  Cuvîer  , 
LatreiHe  et  Eich^rald  à  une  tribu  de 
laf  faînîlle  des  Cojéoptèrcs  longicornes, 
qui  a  p^iir  type  le  genre  Prlonus, 

14lIONOIUl^H^  9  adj-  et  s.  m. 
pi.  ,  Prionoramphi  (  irpiuv  ,  scie  , 
p(ffx^a^,  bec).  Nom  donne  par  Du- 
mçril  à  une  famille  de  l*ordre  des  Oi- 
seaux palmipèdes ,  comprenant  ceux 
qui  ont  le  bec  dentelé. 
'  PRKRVOTES,  âdj.  et  s.  m.  plur.  , 
prionoti.  Nom  donné  par  Vieillot  à 
"une  fatâiltc  de  lV>rdfe  des  Oiseaux 
iylvains ,  qui  à  pour  type  le  gépre 
Prtonites, 

'  vkiSnAUHfW  ^  ad j . ,  prismatkus 
(rrphyix ,  prisme  ).  On  emploje  ce 
terme  :  i^'en  minéV^alogiei  Bauy 
donne  répiihète  de  prismatique  à  un 
eristal  ofl^rnnl  la  forme  d'Un  prisme 
droit  ou  oblique  ,.âont'Ies  pans* font 
entr'eux  des  angles  de  l20*>  (  et. 
îChaux  carhonatée  prismatique  ). 
Mohs  nomme  système  prismatiqiie 
un  ^semblage  dé  formes  cHstalHnes 
provenait  d'i]ine  même  forme  fondu- 
meritaie,,  pyraiVvide  &  quatre,  côtés 
isealënes  ,  et  procédant  par  imçi  1<k 
propre  à  la  pTÔdiietion  oon  setilemeht 
d'une  série  dir  p;)(ramfdes;à  Côtés  sc««- 
iènes  ,  mais  enéorfe  d'une-  sÇric  de 
prismes  rhomlitaldAttx  Illimités  dans 
le  sens  de  leur  axe.  1°-En  botanique* 
tJn  calice  prismatique  {e'K,  Datura 
Stramonium  )  ovknntubè  prismati'» 
4jue  de  corolle  monopétale  \  ex.  £far- 
]m^a)  est  celui  qui  dfiVe  des  angles 
Jongitudioaux  sépai^s  par  autant  de 
facettes.  3^  En  toologîe^  Léé'  anten^ 


PROB 

nés  prhvMlques  «ont  celles  croi  $ 
étant  àngaleusea ,  approchent  de  la. 
forme  d'un  prûme  géométrique  (ex. 
Sphinx)» 

PRISMATOGABPEV  adj .  j  prima- 
iocarpus  (rrpcffjia  ,  prisme  >  x^piro^  , 
fruit);  qui  a  des  fruits  de  forme  pris- 
matique ,  comme  les*  capsules  du 
Campanula  prismaiocarpusf 

PaiSMATOlDE ,  adj. ,  prismahi- 
deus  {  jrpiafMc ,  prisme ,  cU»c ,  ressem- 
blance). Se  dit  y  dans  la  nomencla- 
ture minéralogique  de  Haûj,  d'un 
cristal  dérivant  a  un  prisme  dont  la 
base  a  subi  une  convexité  qui  le  rend 
imparfait  dans  cette  partie  {exJChaïup 
sulfatée  prismatolde), 

PRISME  9  adj. ,  prismatus.  Épi- 
tbète  donnée  y  dans  la  nomenclature 
minéralogique  de  Hauj,  à  un  cristal 
offrant  un  prisme  entre  deux  pvra^ 
mides  qui ,  dans  l'origine ,  étaient 
opposées  base  à  base 5  ou  ayant  des 
faces  parallèles  à  l'axe  situées  en- 
tre les  sommets  de  la  forme  dont. il' 
dérive.  Ex.  Feldspath  prisme, 

PBISTIPOMIDES  9  adj.  et  s.  m. 
pi.  I  Pristipomides»  Nom  donné  par 
Liatreille  à  une  tribu  de  la  famille  dc^ 
Sparoïdes ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Pristipomusm 

PHOBOSGÉPHALÉS  9  adj.  et  s. 
m.  pif  ,  Pr^lfoscephata  (  ^rpopoaxl;  f 
trompe ,  xf^o^q  ,  télc).  Nom  donné 
par  Blainville  à  un  ordre  de  la  classe 
des  Eutozoaires  j  coniprena^nt  ceux 
de  ces  animaux  qui  ont  line  trompe 
longue  et  rélr^ctile. 

PaOBOSCID£  ^  s.  f. ,  probôscidçk , 
proboscis*  Latreillê  et  Kirby  désignent 
sçus  ce  nom  l'organe  oral  ou  la  trompe 
des  insectes  diptères. 

PROBOSGIDÉ  9  adject. ,  pirohosci^ 
deus  ilangschruibelig  f  rûsselformig 
(ail.)  ;.aui  ressemble  à  un€t  trompe  , 
comme  la  longue  corne  qui  teimine 
la  capsule  du  Martjrnia  proboscideà.f 
la  lèvre  siipéricure  du  Pedlcuîaris 
proùoscUlcà  ;  la  ^païUe  de  \Aru91 


PROC  317 

probosciileum j\es  cupules,duZiicA^ii 
proboscideus ,  la  tête  du  Bothiyoce^ 
phaius  proboscideus ,  le  pédoncule 
de  l'ombelle  de  la  Dianœa  probofci^ 
dca ,  la.  carène  qui  garnit  les  tours 
de  spire  de -la  P^oiuia  probosddea  , 
lesDurines.du  Phqc'a  proboscidea, 

PROBOSCIDÉS^adj.  et  fi.  m.  pi., 
ProLoscidea,  Nom  donné  par  Sco^ 
poli  aux  insçcles<bém'iptère|,  et  par 
~  Degccr  à  ceux  des  Diptères  qui  ont 
une  trompe;  par  Blainville.à  une 
tribu  de.  la  famille  des  Aracbnoder— 
maires  pulmogrades,  comprenant  cçux 
dont  l'^ombrelie  se  prolonge  inférieu- 
rement  en  un  appendice  proboscidi— 
forme  ;  par  Bory. aune  tribu  de  la  fa«- 
mille  des  Yortiçellaires ,  comprenant 
celles  dont  l'animalcule  peut  sortir  de 
la  capsule ,  qui  est.  nue  à  son  orifice. 

PAOBOSGIDIENS/adj.  ets.  m.  pL; 
Proboscidii.  Nom  donné  parCuvier^ 
Desnlarest ,  Ilb'ger  et  Blaip ville  à  une 
famille  de  la  classe  des  Mammifères  , 
cpmprepaut  ceux  qui  ont  le  nez  pro-' 
longé  en  forme  de  trompe. 

PROBOSGIDIFÉIIB 9  adject., /)ro- 
boscidiferus  (^probàscis ,  trompe ,  J'en 
roj  porter  );  aui  porte  une  trompe. 
Le  Fusus  proooscidiferus  est  ainsi 
appelé  parce  que  la  partie  supérieure 
de  sa  spire  ressemble  à  uiié  trompe. 

PBO3OS0moSTilÇ  ,  $.  m. ,  prih- 
boscirostrùm.  Latreillê  appelle  ainsi, 
une  saillie  en  usinière  de  trompe  et 
ayant  la Jaoucl^c  à  son  extrémité»  qid  , 
dans  quelques  Coléoptères  et  Névro— 
plèresy  forme  le  devant  de  la  tête.  , 
.  ipROGELLAniES  ,  adj.  et  s.  m.  pi./ 
Procellariœ^  Nom  donné  par  Lesson 
à  une  famille  de  la  tribu  ^les  LongiT 
pennes  ^  qui  a>  pour  type  le  genre 
Procellaria.  »  •        • 

PAOCÉPHALÉS,  adj.'  et  s.  m.  pi., 
Procephala  (npô^tn  avant^  wtfetkh , 
tète  ).  Nom  donné  par  Latreillê  à  une 
famille  de  Tordre  des  Pléropodes  mc- 
gaptérygieos  ,  comprenant  ceux  qui 
ont  une  tète  bien  dUtiocle* 


3iS  PHOË 

PttdOlSSBtONNAMUB  ,  adject.  0a 
dontie  4;ette  épithéte  à  des  cfaetiilles 
(  ex.  Soibbjrx  proeessionea  )  qnî  yî-* 
vent  en  société ,  et  qui ,  lorsqu'elles 
Portent  de  (eurretraite  ponraller  man- 
met ,  forment  une  lobgue  proceasioti 
hVLT  deux  on  trois  ligues  parallèles. 

nocufoS,  adj .  et  s.  f .  ph  ^  Proc- 
Me<e.  Tribu  de  la  famille  des  Rosa- 
cées ,  établie  par  Candolle  ^  qui  a 
pour  type-  le  genre  Prockia. 

PROGlITE^  adj. ,  procUuis  \  pro^ 
cH^us[pro,  eh  avant ^  c/r/io,pen-> 
Gli«r  ).  On^  doatie  eette  épi  (bête  aux 
dénis  qui  se  dirigent  i  peu  prés  dans 
le  sens  de  IVixe  de  .k  mâchoire  , 
comme  les  eanmes .  iuférieures  de 
l*btp(»opotam«. 

FltCKMliraA^T  9  a<)j.  ,  procum^ 
heni  ;  Hëgend  (ail.).  Se  dit  de  la  tî|pe 
desplatiles,  lorsqu'elle  reste  étendue 
sitr  le  sol ,  par  débilité,  et  qn^elle  n'y 
jette  point  de  caciues.  Ex.  TrifoUutn 
prvcufnùens.  ' 

pa.eCTOI<EIJQti£  ^ià].j  pràtiO'' 
hucus  (  7rpoxtd<,  fesses,  >tU7to;,  blanc); 
qbi  a  le  bout  des  éljtre's  blanc.  Ex. 
PUuyop^  proetoleuca. 

PROGTOTRVPI£N9 ,  atlj.  et  s«  m. 
pi.  ,  Pfdct9truptL  Nom  donné  par 
Latreille  ,  Golafuss,  Fici,nus  etCarus 
à  nne  famille  de  l'ordre  des  Hymé- 
noptères y  qui  a  pofut  type  le  genre 
pTôctoîrupes, 

PII0MJG*fE9  s.  m.  ,  productùm, 
lieeker  appelle  ainsi  l'éperon  des 
fleurs. 

PROEMMTIMf  9  S.  in . ,  proemhrjro. . 
^oaa  donné'  par  quelques  botanistes 
à  un  appesdice'de  nature  foliacée 
qui  se'  déveldppe  à  fépoque  de  fa 
germination  des  spores  ou  corpus- 
cules reproducteurs  des  mousscar  et. 
foupçèreft. 

Pilf^llpnB^iTy  9LAyyproeminens, 
Se  dit  d'une  partie  qui  s'élève  au  des- 
sus d'une  autre  ,  qui  'la  dépasse  ;  du 
fihi  dea^élamines  »  quand  il  s'alonge  ' 
aenaiblemesl  m  dessus  de  Vantkètv 


i 


(  ex.  TtmitPoemià  dttpika)  ;  dii  ré^ 
eepiùbl^  lorsqu'il  forme  une  saillie  sur 
laqtielle  sont  fixés'- les  ovaires  {  ex. 
Cleome).    . 

PHOCrAnRIQiaSS^  adj,  et  s.  m. 
pi.')  Progastrica  (  irpô  ,  eu  avant  f 
yse^rip  ,  veritre  ).  Nom  -donné  par 
Blainville  k  un  ordre  de  lasdus-elasse 
des  Poissons  gnathodoutes  ,  compre- 
nant ceux  dont  lés  nageoîreâ  pelvien*» 
des  sont  aftibulées  sous  l*abdomen% 

P1I0GL09SES  9  adj .  et  s;  m.  pi.  , 
Proglo'ssi  (  irpo ,  en.  avant ,  Y^^^a , 
langue  ).  Nom  donné  par  LatreîUe  » 
Ficinus  et  Cârus  &  une  famille  de 
l'ordrç  des  Oiseaux  grimpeurs ,  com- 
prenant ceux  qui  ont  la  langue  très- 
longue  ,  vermitorme  et  exserlile. 

PROeiUSddlF,  adj. ,  progressiims 
prf> ,  en  avant  ^  gradior ,  marcher), 
e  dit ,  en  mioénlogie ,  d'un  eristat 
dont  le  signe  a  seê  exposans  qui 
forment  un  comniencemeat  de  pro^ 
gression  arithmétique  (  et.  Baryte 
sulfatée  progrtssipe}  ;  en  botanique, 
d'une  ruèi'he  vivace  qui  s'alonge  en 
avant  et  se  détroit  en  arrière ,  de 
sorte  que  la  plante  qu'elle  porte 
avance  le&tement  (  ex.  Pofygonum 
Bistorta), 

PROGRESaiblV,  s.  f.  ,  gréssio, 
grestts,  itio  ,  àmbulàtio,  anwuiaius, 
ineessus  ,  prpgressio  ,  vtogrtssus  , 
tneaius  ;  nûùj(ùipifivtç.  Action  de  mar» 
cher;  faculté  que  la  plupart  des  ani- 
maux possèdent  de  se  déplacer  et 
d^  ae  transporter  d'un  lieu  dans  un 
autre ,  à  Taidc  d't>rganes  particuliers. 

MO^ECTUR£  9  à.  r>  prpjeclura. 
Simson  .uonime  ainsi  dé  petites  côtes 
saillantes  qui';  partant  de  Forigme 
d'une  feuifle ,  se.prolitngent  de  haut 
en  bas  sur  In  ti^.  Ex.  Légumineuses, 

PROLIFÉR ATiOlV ,  s.  f . ,  protife- 
ratio,  C'^t,  d'après  Link,.Pappan* 
tiôn  soit  d'an  bouton  soit  d'une  fleur 
sur  une  paçtîc;  de  la  plante  qui  n'a 
pas 'Coutume  d^en  porter.  • 

mSMMWSj  adj.  /  proUfents  ; 


PROt  PROP  5!  g 

^rosêMd  (M*)  (proies,  rejeton  »  MOUlffllÉEN,  adject: ,  proiùn" 
j»a  y  fNivter  ).  En  botanique  ,  ee  ntanus  (itpi  ,  avant,  liyDm  ^  étangs). 
ternie  sert  à  désigaef  tçat  organe  qui  Réboul  désigne  sous  ce  ïidtn  les  ter- 
donne  naissance  a  nn  autre  organe  niîns  tertiaires  ait  bassins  qdi  ùhi  été 
qttû  n'a  pas  eoutnme  de  pfortftf,  ou  occupes  par  lès  eaux  douces  dans  lés 
^  en  produit  un  semblifîble  k  iuî-  premiers  tetnps  de  la  période  tertiaire^ 
}  feuUle  preHJère ,  <e)kr  dé  flyànt  la  priffcipâte  formation  mariné. 


laquelle    iMiiseenl^  iPautres  Jeuitles  mOBUBROnDBS ,  adj.  et  s.  m. 

{ €ii»  LemifUi)  i  Jtêur  prolifère^  ee\\e  p\*^  Promeropidat.  Tfforri  donné  par 

im  centre  de  laquelle  sari  une  fleur  Vigors  à  une  tfibti  de  la  familfe  des 

v^^  00  uo  boérgeob  à  fettilles  ;  Téntiirostres ,  qol   a  ponr  type   le 


frtmde  prwUferBy  qtiaod 'ses  expan-  genre  Prômerop^. 

sions  semUent  â^emboîle^  les  une»  PnOMINULE  ,  ad|.  ,  promlnulus. 

datts  les  autres  ,■  edminé  les  enton-  Se  dit ,  dans  la  nomenclatore  miné- 

B«îra  do  Cmmn/^cB  proliféra  ;  ùm'*  ratbgique  de  flaôj ,  d'un  cristft!  ayant 

èeih  proUfère ,  Pombelle  simple  dont  sur  sa  surfaee  des  àrètes  qui  forment 

«non  plusieurs  pédoncules  produiseot  une  trés-îégère  saiiHe.  Ex.  Chaux  sut» 

vneoQ  pkiaietirt  onibeHttles(ex.  i^^-:  Jatie  prajninule. 

clepiasP^incetoaicum).QMe\qapsp\iLn'  PROnONTOlRE ^  s.  ûl.  ^'promen^ 

tes  ont  été  appelées /^ro/f/^^^,  parce  tbriûm;'  Vorgebirg  {sà\,)',  headland 

qu'elles  portent  des  bnlbitlcs  à  l'ais-  (<logl.).  Grande  saillie  du  rivage  de  la 

selle  de  leur»  fet^Hés  (  ex.  Isochitus  mer  qui   est  formée  'par  des  terres 

proUferus  ^  Callipterk proliféra) ,  On  basses; 

dit  que  la  tige  eè\  prolifère  quand,  de  ^ilOMt)9€n>E ,  s.  f . ,  promuscis, 

extrémité ,  elle  produit  plusfieurs  Nom  donné  par  Kirby  et  Latreillc  à 


iaiiieaaxàlafois'(cx.  Pm£^).'Lçsen-  la  trompe  des   Hyménoptères,    su- 

tomologistes  dîaent  les  antennes  proli^  çoir  produit  par  la  réunion  àes  àenx 

fèresy  quand  elfes  sont  en  massue  mâchoires  è  la  lèvre  inférieure  qu'elles 

eonrte  ,  dont,  un  des  articles  de  la  embrassent. 

base  offi-e  «ne  grande  dilatation  et  PROPACLLE ,  s.  m.,  pràpaculum. 

ferme  une  espjeee  d'oreitktteqiii  s'a*  Lhik^appelle  ainsi  des  espèces  de  cou- 

▼anoe  au  di^là  des  antres.  lans  qui-  se  lerminent  par  utt  bour- 

niOlinriÉBIG0R:!llfe  9  édj.  9  prûH'-  geon  à  feuilles  susceptible  de  prendre 

ferieorms  {proUferm-^  prolifère ,  éor^  racine  quand  oh  le  sépare  de  la  pTanlc 

itii  ,  oome  )  ;  qm  a  lesaotenités  pro*  mërq.  Et^.  Sempervivum. 

lifères.  Ex,  Parnus  protijerieornis.  fMPAGVLÉ^s.  m,  y pfopagulunt 

MROKiIPIGATMN  9  s.  ^.  , />r9/^*<-  ( propages ^^  race).  Nom  dotiné  pdr 
eaiéo';  Sprossèti  tftU.).  £l(it  des  par^  rVilldenoir  à  des  côrpusculc's  arron- 
dies qilt  sont  prottfèrcfs,    '  dis^  qui  sont  sMitaire^  où  agg1omé-> 

PROLIfiÉRE  y  ^  àdj^  ,   proUgerus  tés  sur  la  surface  du  4baHe  des  Li- 

(/MWe#9  rejeton,  ^0»  porter).  Acba*  chens. 

MA  «ippelle  hmima  proligera  (  stra-  PR0PmUe6i|E ,  subst.  m. ,  pro^ 
iÊtmpreligerum^Fruckfparenckjrmaf  phragma  {irpi  ,  ea  avant,  fpdb/^  , 
itll.  )  une-peMkule  eokirée  qui  A>rme  cloison  ).  Kirby  appi'Ue  ainM  une  par- 
le disque  des  «onceptaeles  de  certains  tie  élastique,  postérieurement  unie 
Nebeifs,  et  nuelaus  proUgerus  un  avec  le  dorsolum,  qu}>  dans  les  Insec- 
néyou,,  recouvert  par ,cette  lame,  dans  tes ,  sépare  l'une  de  l'autre  la  cavité 
la  substance  duquel  se  trouvent  lét  de  raUtronc  et  celle  du  manitroDc. 
éOÊfmoiàim  xepffodkNoiem^         -  PROPIEV  ^  a.  61. ,  propet,  Kirby 


.  1 


3ap  PROP 

désigae  sons  le  nom  de  propedes  des 
organes  pédiformes,  charous,  non  ar- 
ticulés^ souvent rclractilcs, qui  s'ob- 
servent chez  certaines  larves  ^  mais 
disparaissent  dans  rinsccte.parfait. 

PROPOLIS ,  s»  f. ^ propolis;  it^wietk' 
Xcç;  Stopfwachs,  Voi^aciis  ^  Bic 
nenharz  (ail.)  (  ttço  ,  en  avunl ,  woXtç  , 
cité).  Matière  résineuse,  fougeâtre  et 
odorante,  que  les  abeilles  fabriquent, 
et  dont  felles  se  servent  principale-' 
ment  pour  clore  leur  demeure.  , 

PROPORTIONNEL ,  adj.,  propor- 
îionalis.  Les  chimistes  entemuént  par 
nombres  propottionneb  ceux  qui 
expriment  les  rapports  des  principes 
constituant  de»  corps  composés,  et 
qui  devienent  commodes  en  prenant, 
pour  les  former,  soit  un  poids  tel  du 
corps  simple  qu'il  exige  cent  ps^rties 
d'oxigèn»  pour  passer  au  premier 
degré  d'oxigénation ,  soit  un  poids  de 
l'oxacide  d'un  corps  capable  de  neu- 
traliser une  quantité  de  base  conte- 
nant cent  d'oxîgène ,  et ,  s'il  s'agit  de 
sek  ammonicaux ,  en  remplaçant  la 
quantité  de  base  coti tenant  cent  d'oxif 
gène  par  21 4)325  d'ammoniaque^ 
nombre  qui  représente  cet  alcali. 

PROPRE ,  adject. ,,  proprius  ;  qui 
appartient  spécialement  à  une  chose. 
GandoUe  appelle  vaisseaux  propres 
des  cavités  ménagées  çà  et  là. dans 
le  tissu  cellulaire ,  closes  de  toutes 
parts ,  qui  renferment  des  sucs  colo-. 
rés,  épais  et  propres  à  certains 
végétaux  seulement.  Les  pédoncuks 
ei  pétioles  propres  sont  les  dernières 
divisions  4'un  pédoncule  et  -d'un 
pétiole  communs  »  le  support  immé- 
diat de  la  âeur  et.  de  la  feuille. 

PROPRIÉTÉ  ,  s.  f .  >  proprietas  ; 
iStÔTTiç;  Eigenschaft  (ail. )•  Ce  qui 
appartient  en  propre  à  un  corps  ,•  ce 

3ui  lui  permet  d'agir  d'une  manière 
éterminé/e  si:^  nous  et  sur  les  autres 
corps,  '    , 

PROPUGNAGULE ,  s.  n^,  ^,  propur 
gnacidum,  am^^nterj  di^gensprosse 


PROS 

(ail.).  lUiger  appelle  ainsi  la  branche 
antérieure  d'nne  coroe  rameuse  de 
roamniifère ,  celle  qui  nait  à  la  base 
du  merrein* 

PRO^GOUiF,    s.   lu.  ,  proscoUa 
(  ^poflrxo^Jldéft) ,  coller  à  ).  Kom  donné 
par  L.-C.  Riohard  à  un  tubercule 
granulaire  situé  au  sommet  ou  au 
miliei^un  rosiMtm,  dans^  les  Or- 
chidées, et  qui  sécrète  l'humeur  TÎa* 
queu$e   au.  moyen  de  laquelle  les 
masses  poiliuiquea  s'y  coUent  après 
la  déhiscence  de  l'anthère. 

PROSEBfBRYON^  s.  m. ,  prasémr- 
brjum  (irpo;,  auprès  ,.(fippûov,  em- 
bryon), («ink  propose  de  substituer 
ce  nom ,  ou  celui  à^  .pérembryon ,  à 
l'organe  appelé  périsperme  par  Jus- 
sieu. 

.  PR0SI;NGHYBIÉ:,  s.  m. ,  prosen-- 
chj:fna,  r^om  donné  par  Haync  â  une 
classe  4e  tissu  cellulaire  végétal,^  com- 
prcnai^t  celui  qui  est  disposé  oblique- 
ment dans  une  direction  qui  lient  le 
milieu  entre  rborîzontale  et  la  verti- 
cale. On  le  trouve  dans  les  tiges  des 
plantes  dicotylédones. 

.  PROSENNÉAEDRE  ,  adj.,  prosen* 
fieaedrus  [npoi ,'  auprès ,  «vvdU>  neuf, 
cdjpa,  baise)  j  ayant  neuf  faces  sur 
-  deux  parties  odje^çentes»  On  donne 
cette  épithèl^,  dans  la  nomenclature 
minéralogique  de  llaûy ,  k  une  va- 
riété de  tourmaline  /  dans  laquelle  le 
prisme  et  l'un  d^s  sommets  ont  cha- 
cun nçuf  faces. 

PRÔSlMlEMS ,  s.  m.  pi.  ,Pro^i- 
nuïv  Nom  donné  pab  Iltiger  et  Gold* 
fuss  à  une  famille  de  MammiCereSy 
comprenant  ceux  qui ,    sous  .divers 
rapports ,  se  rapprochent  des  Singes. 
PROSPUtSE  y  s.  m. ,  prosphrsus 
(irpoc,  auprès^  ^ûu,  naître).  JU^k 
,  donne  ce  nom  ^  des  âlets  tr^^éliés 
qui  sont  entremêlés  avec  les  corps 
reproducteurs ,.  dfins  les   urnes  de* 
Mousses  et  les  capsules  des  Hépati- 
ques. .  .  .     .     .. 

PROSXttISMe ,  H»'}  proiikma  ; 


PROT 

Nasenansatz  (ail.)  (irpo;,  aupr^, 
Ocpa  ,  ce  qu'on  pose  ).  Nom  donné 
par  Illiger  à  des  appendices  de  for- 
mes diverses  qnî  se  voyent  sur  le 
nez  de  certains  Mammifères. 

PROSTHÉQDfi,  subst.  f.^prostheca 
(irpôç,  anprès,  Bnxn,  boite).  Kirbj 
appelle  ainsi  une  portion  des  mandi- 
bules des  insectes,  pièce  anbcartila-- 
^ineuse ,  attachée  an  càté  interne  des 
mandibules ,  près  de  la  base ,  dans  • 
quelques  Stapfajlinides.  Exi  Ocypus 
similis, 

PR08T0IIIDES,  adj.  et  s. m.  pU, 
' Prostomides  (  ^rpo; ,  en  avant ,  ffrô/jM , 
bouche  ).  Nom  donné  par  Latreille  à 
une  famille  «de  Tordre  des  Lopho- 
branches,  comprenant  des  poissons 
dont  la  bouche  est  placée  à  l'extré- 
mîté  du  mmeau. 

PROSTYPEy  s.  m.  ,  prostypus 
(  ffpôffTVTroc,  fm primé  sur  )•  Nom 
donné  pat  Mirbel  au  prolongement 
des  vaisseaux  ou  funicule  dans  l'inté- 
rieur des  tuniques  séminales. 

PROTiENOTmONiQUE ,  adj  .^  pro- 
iœnothîonicus  (irpwroç, premier^  oivoç  j 
vin, Oitov,  soufre).  Sertuerner désigne 
sous  ce  nom  le  premiçr  des  trois  aci- 
des que,  suivant  lui,  l'acide  sulfuri- 
que  produit  en  agissant  sur  l'alcool 
pour  donner  naissance  h  l'élher ,  et 
qui  ne  diffère  pas  .de  l'acide  sulfovi- 
nique. 

PR0TÉACÉE9,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Proteaceœ.  Famille  de  plantes,  établie 
par  Jnssieu ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Frotea. 

PROTECTEUR^  adject.,  muniens» 
Se  dit  deijèuiiles  lorsque  ,  pendant 
la  nnit ,  elles  s'abaissent  de  manière  à 
former  un  abri  aux  fleurs  situées  au 
dessous.  Ex.  Impatiens  nolimetat^ 
gère. 

PROrilDES,  s.  m.  pi. ,  Prolei" 
dea.  Nom  donné  par  Muller  à  une 
famille  de  l'ordre  des  Keptiles  nus  , 
qui  a  pour  type  le'  genre  Proteus. 

PROTÉVORRIE ,  adj.,  protdfor^ 


PROT  3a  I 

mis  (proUuSy  Vroiée^/orma,  forme  ); 
qui  change  à  chaque  instant  de  forme. 
Ex.  Dlfflugia  protêt fonnis* 

PR0TÉINÉE8,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Proteineœ.  Nom  donné  par  Bartling 
à  une  classe  de  plantes ,  qui  a  pour 
type  le  cenre  Protea ,  et  qui  renfer* 
me  les  familles  des  Laurinées ,  des 
Santalacées,  des  Eiéagnées,  des 
Thymélées  et  des  Protéacées. 

PROTÉIQUE  ,  adject. ,  proteicus. 
Nom  donné  pifr.  Brongniart  à  un 
groupe  de  terrains^  appelés  aussi 
inamo*sableux  marins,  qui  sont  pro- 
duits par  la  mer ,  mais  qu'il  n'est  pas 
ton  jours  aisé  de  reconnaître. 

PROTÉOGÉPHALÉS ,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Proteocepkala  (Trpûroc,  Pro- 
tée,  xs«paX^,  tète).  Nom  donné  par 
BlainviUe  à  une  famille  de  l'ordre 
des  Entozoaires  Proboscidés,  com- 
prenant ceux  dont  la  tête  moUb 
change  souvent  de  forme. 

PROTÉOIDES.  Fojez  Peotba- 
ciBs. 

PROTÉRANTHE ,  adj .,  proiheran^ 
ihus  ( irpûToç ,  premier ,  â»0o(,  fleur). 
Terme  dont  Viviani  s'est  servi ,  et 
que  CandoUe  adopte ,  pour  désigner 
léi  plantes  dont  les  fleurs,  paraissent 
avant  les  feuilles. 

PROTHORAX,  s.  m.,  prothorass 
(irpoc,  en  avant,  dwjMeÇ,  poitrine). 
Audouin  appelle  ainsi  le  premier 
segment  du  thorax  des  Insectes  hexa- 
podes ;  c'est  le  corselet  ou  le  collier 
de  Latreille. 

PROTIODVRE ,  s.  m. ,  protiodure* 
twn.  Premier  degré  de  combinaison 
d'un  corps  simple  avec  l'iode. 

PROTORROSTORE,  s.  m.  ,  proto^ 
bromuretum.  Premier  degré  de  coin^ 
binaison  d'un  corps  simple  avec  le 
l>rome. 

PROTOGiARONÉ ,  adj.,  proto^ 
carbonatus.  Se  dit  du  gaz  hydrogène, 
quand  il  est  combiné  avec  la  pic- 

2ï 


8ia  PROT 

bière  àeà  àexix  proportions  de  car- 
bone qu'il  peut  absorber. 

PBOTOC ARBURfi  y  s.  m. ,  proto-^ 
carburetam.  Premier  degré  de  eoiabi- 
liaison  d'un  eorpe  BÎlftple  a^eo  ]è  eat^ 
iHme* 

MOtmAAWMfe,  ndj.,  proté^ 
4caHtH9*ms.  Se  dit  du  gas  hjdrogèlK; 
^eiçiiLiuiaot  la  première  des  deux  pro- 
portions de  carbone  avec  lesquelles 
il  peut  se  combiner. 

PAOTOGHIiOiUlliP  9  8,  m. ,  prfk- 
$9okloriire^im.  Premier  degré  de  ooni- 
hioaîson  d'un  oorps  lîaiplc  aveo  le 

€i|We.  > 

PROTOCYANURfi  y  i.  m.  ,  pérwêrn- 

Çjranuretum.  Premier  f|e(f^  d»  ooiu- 
bii^aison  d'un  corps  aii^ple  avec  le 
cyanogène. 

PROTOFUJâlilllU& ,  s.  m.  ^pr^tth 
fiuorurettun.  Premier  siegré  de  cQmr 
biuaisop  d'un  corps  «Mnple  u^fc  k 
fluor.  .      •  j!  » 

PROTOGÊN^  y  adj. ,  proto^ea^s  y 
primavus  (  «^iûtoç  \  préoiier,  ycwàw  ^ 
produire  ) .  £pilbète  donnée  pi*  Ju» 
me  au  gfofiUe'dâfi»Ieqttel  la  matière 
talquèuse  péttètve  le  l^dspaih ,  fe 
«olor« ,  «Il  donne  «n  tout  Un  aspect 
nrerdâire.' 

mOVpeANËS 4  èdj.  ^t  9.  m.  pK , 
Procogena.  I*)oni  donné  par  Fioinns 
et  Garua  k  une  claase  <ta  (ègne  naîmal, 
comprenant  les  Infuaoifes  et  les  Po- 
lj(pesmou4.  •.,;  1  •.. 

VBOVCftQlMitMmE ,  a.  m.  ^ 
protohjrdrio4m^ium%  f  remier  degré 
de  combinaison  de  Tiodurc  d'fajdro» 
gène  avec  un  corps  simple* 

PROTOniYCES,  g.  «j.  pl.^  Pro^ 
témyci  (  TrpwToç  ,  premier  ,  p^xnç , 
cba  m  pignon  ).  Nées  désigne  sous  ce 
nom  im  ordre  de  la  classe  des  Végé^ 
taux  mjcetoîdes  t' '(^ftiorenant  ce 
qu'il  appelle  les^l&iflfiUkàns  pnV 

2iitifs/v_    ^^S   ^ 

MbTwfiOSPflCHlÉ  ,  adj.,  pro^ 
tophoiphûraius.  Se  dit  du  gaz  hydro- 
gène contenant  h  première  des  diver- 


PROT 

tes  proportions  de  pbospliore  avec 
lesquelles  il  peut  se  combiner* 

PROTOPflOSPHtRE ,  s.  m. ,  pro- 
tophosphurelum.  Premier  degré  de 
combinaison  d'un  corp  simple  avec 
lé  nhosphoré. 

PRarOPfiYLUE,  g.  r. ,  iiPDfe- 
pk^llum  (  irpÛTo; ,  premier  ,  vvXXov  , 
leuille).  Dupetit-Thouars  désigne 
sous  ce  nom  les  feuilles  séminales. 

PROtOPHYTES  ^  s.  f.  j^l.^prolo^ 
phyia{itpô»To; ,  premier  ,  ^vroii,  plan- 
te). Pries  appelle  ainsi  les  Algues, 
Îu^il  regarde  conime  les  premiers  nés 
U  règrie  végétal ,  parce  qu'elles  pei>- 
S^ent  se  développer  sans  bumus.  Mac- 
l<*ay  établit  sous  ce  noifl  une  cUvision 
du  règne  végétal,  renfermant  les  Moi- 
sissures et  les  LiclienS. 

PROTORGANIQUE  ^  «dj. .  prtaor- 

ganicus.  Quelques  géogoostes  don— 

'netft  cette  épithète  aux  terrains  qui 

renferment  peu  de  débris  de  corps 

Vrgânisés. 

PROTOSÉJLÊVIURE  »  g.  i».  .proia- 
We/iûcre/u/7i..  Premier  degré  de  com- 
binaison d'un  corps  simple  avec  le  sé- 
lénium. 

PROTOSULPDBE ,  s.  m. ,  protosul- 
pnurelum.^reiùiec  degré  de  combi- 
naison d'un  corps  simple  avec  le 
soufre. 

PROTOTHALLfi ,  s.  m.  ,  proHH 
thailus  ;  Bild9$ngslag€r  (ail.)  (iqM*ro<9 
premier,  Oa^o;,  tbaile  ).  Nom  donsé 
par  Meyer  au  premier  vestige  de  l'or- 
ganisation des  lichens ,  a  ce  que 
Pries  appelle  kypoUuUU  et  Wallrotli 
h)yo  thème, 

i^norOXÎDE ,  9.  m»  y  proloa^dtan. 
Premier  oxide  ,  ou  le  moins  ricbe  en 
oxigène ,  d'un  corps  qui  peut  se  com- 
^  biner  en  plusieurs  proportions  diffé- 
rentes avec  ce  dernier  élémcat» 

PRQTOXIBE ,  9idy,protoj^dalut; 
ui  est  converti  L  Tétat  de  protoxide. 
îx.  Fer  proioxidém 

PROtOZOAIR£S,  adj.  el,  a»  m. 
pt«;  Prolozoa  {ttf^T^,  premier^  $«mv^ 


$ 


r 


PRÙS 

iiSmA  ).  l^om  dorini  pat*  6o!dfus8 , 

Ficiims  et  Carus  à  une  classe  ou  divi- 
ÉÎ411  du  règne  animal ,  comprenant 
des  anîmouîifque  lasiihplicilé  dé  leur 
organisation  peut  faire  considérer 
éomme  la  preniière  ébauche  de  l'ani- 
inalifé. 

PMtmQlOkj  adject. ,  prozoicm 
(irpôcy  atai&t,  Xi»hj  vie}.  Huot  ap- 
pelle ainsi  les  roches  qui ,  ne  renfer-» 
mant  jamais  de  AUbtxii  organiques, 
doivent  être  regardées  comme  ànté- 
rtlmrea  à  l'apparition  des  êtres  doaés 
de  la  vie. 

PMn^nC  y  s.  f. ,  prmna  ;  Hei/ipll). 
Matière  blanchâtre,  pulvérulente, 
Iftie  sécrète  là  surface  ^e  certaines 
planies  (  é^.  la  iif^é  dû  Sedum  prui-- 
mUum ,  le  stîpe  de  VAgàricus  prui^ 
natus)  et  de  divers  fruits  (ex.  Pra- 
^}  9  ^^  ^uî  >^rt  à  leur  former  un  en- 
dliit  propre  à  les  garantir  de  l'hu-< 
«idîté. 

PRlfltlVÊ',  adjJ,  priiinosusy  prui-^ 
nàtus;  bereift  (all.J';  qui  est  couvert 
de  pruîne.  rojrez  Poudreux. 
PAtltNfitJlt.  P'.  PauiiTi. 
l^mWACÉES.  /^.  DaupAciEs. 
PilUNl^OttME.  adj.  ^pruhiformis 
\pTuriaj  prune  ^  forma ,  forme  )  ;  qui 
a  la  forme  d'une  prune ,  comme  tes 
expaiistons  globuleuses  et  succulentes 
àéVUti^a  prunifonnis. 

FRUNINE  ,  s.  f. ,  prunîna  ipru* 
nus  y  priinier).  John  a  désigné  sous 
e«  nom  un  mucilage  végétal  qui  existe 
dans  la  gomme  die  prunier. 

^tttiiUTEra  ^  adj. ,  prUriens  ijàc, 
Itend  (ail.).  Se  A\\  d'une  plante  gar« 
nie  de  poUs  qui  se  cassent  ou  se  dé- 
tacberit  aisément,  s'insinuent  dans 
la  ]^a ,  et  causent  ainsi  de  vives 
démangaisons ,  comme  ceux  qui  bé- 
ritoeikt  tea  fruib  du  DoKchos  pru^ 
rUns. 

ttWJSrtâTË ,  s.  tidasc. ,  prussias. 
Sjnonymeàek^droiffanaieét  decya- 
9Uiré. 


PSÊU  323 

des  noms  de  l'acide  htirocjranique. 
l/acide  prussique  sulfuré  porte  celui 
diacide  hjrdrosulf ocy unique . 

PltflSlÉIURE,  s.  m.  fprussiuretum. 
Synonyme  de  (yanùre. 

mtMNE  ,  s.  m. ,  pr^vUna;  Krexa^ 
(ail.)  (frpufiva , poupe ) . liliger  appelle 
ainsi ,  dans  les  mammifères ,  la  région 
la  plus  reculée  du  dos ,  depuis  lei 
lombes  jusqu'à  la  région  de  la  queue. 

PSUlIUIB  ,  ad]. ,  ps^harus  (^oXlç , 
Voûte, o6($À^  queue).  Se  dit  d'un  oi* 
seau  dont  la  queue  est  très-fourchue^ 
Il  Cause  de  là  grande  longueur  des 
deux  rectrices  externes.  Ex.  Cupri* 
Wulgus  psalurus ,'  Muscîcapa  psa^ 
lura. 

I^AUfMOniQtJE ,  ad].,  psummilU 
eus;  qui  se  compose  de'psammite 
(  dépotpsammâique)^  qui  contient  du 
psammite  (comme  les  poudingues 
psammîtiques  j  formés  oe  noyaux 
quarzeux  dans  une  p&te  de  psam— 
mite  ). 

MARES,  s.  m.  ni.  ,  Psarî  (j^âp  , 
étourneau).  Nom  donné  par  J.-A. 
Ritgen  à  nue  famille  de  Tordre  des 
Diseaux  fiyloplènes ,  comprenant  les 
Etourneau  X. 

PSATHUIUÊCS ,  adj.  et  s.  f.  pt.  , 
Psafhureœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Ilubiacées ,  Aablie  par  A.  Richard  ^ 
qui  a  pour  type  le  genre  Psalhura. 

P8ÉLAPHIDE9.     Fôxez    PsiiA- 

PHIENS. 

PSÉLAPHIENS  ,  ad],  et  s.  m.  pl.^ 
PseluphiL  Nom  donné  par  Cuvîer  . 
'  Latreillc ,  Goldfuss  et  Eichwald  a 
une  famille  ou  tribu  de  Tordre  des 
Coléoptères ,  quia  pour  type  le  genre 
Pselaphus, 

PSÏlIlDALGANimB  ,8.  f .  ^  pseu^ 
iatcanina.  Nom  donné  par  John  i 
la  matière  colorante  rouge  qu'on 
extrait  delà  racine d^oreanelte  (  An^ 
chusa  tinctorià), 

HEUDALGYONS  ^  s.  m.  ^.,  P/tfic- 
dalc^'onia.  Nom  donné  jiar  iBlainviUe 
l  un  ordre  de  la  classe  des  Spon<« 


324  PSEU 

giaîrel ,  comprenant- ceux  dont  la 
substance  est  presque  calcaire. 

PSEUDO-ARÉJVACÉ,  adj . ,  pseiuUh 
arenaceus;  qui  ressemble  à  une  ro- 
che arénacée,  sans  en  être  réelle- 
ment une.  £x*  jinthrac^te  pseudo^ 
arénacé. 

PSEU>OCARPE,  s.  nû.pseudo^ 
car  pus  (i|»«u^^; ,  faux ,  stapirôç ,  fruit). 
Mîrbcl  appelle  ainsi  le  genre  de  fruits 
que  Desvaux  nomme  arcestide. 

'  PS1E,VD0CAJXPÏES  .Bàj,  ,  pseudor 
earpius.  Épitbëte  donnée  par  Des- 
Vaux  ^vlx  fruits  qui  sont  masqués 
par  d'autres  parties  ^  à  tel  point  quîe 
cèlles-ci  [  semblent  les  constituer  \ 
comme  dans  les  Conifères. 
.  PSEUDO-COTYLÉDO!(ÎES,  adjecti 
et  s.  f.  pi»  f  Pseudocot^'ledonea  ('^tU" 
dhç  9  faux  ,  zotwXîqJwv  ,  cotjléuon  ). 
I^om  donné  par  Agardh  et  Macleay 
&  une  division  du  règne  végétal , 
comprenant  les  Mousses,  les  Ljco- 
podes,  les  Fougères  et  les  Equi- 
sétacées  ,  qui  paraissent  avoir  des  co- 
tylédons /  ou  du  moins  des  organes 
analogues. 

PSEUDO-CRISTAL ,  s.  m. ,  psew 
do'crjrstallus ,  Forme  cristalline  ap* 
partenant  à. un  minéral  autre  que  ce* 
lui  qui  l'offre^  et  dont  tous  les  prin- 
cipes ont  disparu  ,  pour  faire  place  à 
de  nouveaux  élémens ,  ce  qui  s'est 
opéré  là  plupart  du  temps  par  mou- 
lage. 

JPSEUDO-OICOTYLÉDOIVÉ ,  adj.  j 
pseudo'dîcotjrUdoneus,  On  a  donné 
celle  épithète  à  Vembijon  du  TViVi- 
cwn  sativum^  dont  le  cotylédon  offre 
un  prolongeraient  inférieur.  , 

PSEUDOÉDRIQtJE^  adj. ,  pseuda^ 
edricus  (jl'tu^iqç  ,  faux ,  ifpa  ,  base  )• 
Se  dit  ^*  dans  la  nomenclature  minéra- 
logîquè  de  Haiiy,  d'une  variété  de 
cbaux  carbonatée  magnésifère  qui 
est  un  assemblage  de  corps  poljédri- 
qucsjrré^Hers ,  étroitement  serrés ,' 
et  dont  les  faces  paraissent  être  TefTet 
de  la  pretôiba  qu'ils  ont  exercée  les  uns 


'  .j 


»   I     •,.. 


lîSEC 

sur  lesautre»  pendant  leur  formation* 
PSEUDO-ÉPINEUX,  aà'j.,  pseu^ 
do^spinosus.  Se  dit  de  cliemifes  qui 
ont  des  tubercules  un  peu  épineux 
ou  velus  sur  le  dos.  Ex.  Damiers, 

PSEUDO-ÉR YTHBINE ,  s.  f. ,  pseu- 
do-et^thrina.'HeeTen  appeUe  ainsi  un 
corps  qui  est  produit  par  J'action  de 
Talcool    bouillant    sur  rérythrioey 

Sarce  qu'il  jouit  de  la  propriété  de 
onner  naissance  à. du  rouge  de  li- 
chen. 

PSEUDO-FRAGMENTAIRE ,  adj. , 
pseudo-Jragmentarïfis ;  qui  aç  pré- 
sente sous  l'apparence  seulement  de 
fragmens. 

PSEUDOGNATHËS,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Pseudognalha  (^fcvl^ç,  faux,7vé- 
Goç  ,  mâchoire  ].  I^om  donné  jSar  La- 
trcille  à  un  type  d'animaux  articu- 
lés, comprenant  ceux  dont  la  tête  ne 
porte  pas  d'appendices  manducatoires 
i  sa  partie  inférieure ,  le  pharynx  et 
souvent  les  pièces  représentant  les 
antennes  mitoyennes^  ainsi  que  les 
deux  ou  quatre  derniers  pieds-mâ«- 
choires,  quelquefois  aussi  Tarticle 
radical  des  pieds  proprement  dits , 
servant  à  la  manducfition.  Ex.  Cn^- 
he-araignées ,  j4rachnides  et  Anne* 
Vides. 

PSEUDOHOÉMITROPE ,  adject.  Se 
dit ,  dans  la  nomenclature  minéralo- 
gique.  de  Haûy  ,  d'une  variété  dont 
un  des  sommets  seulement  présente 
l'espèce  de  renversement  qui  carac- 
térise l'hémitropie ,  tandis  oue  le 
sommet  opposé  ressemble  à  celui  des 
cristaux  ordinaires*  Ex.  Pj-roxène 
pseuda^hémitrppe. 

PSEUDOHYPOXINONTE  f  adject. 
C.  Pauquy  désigne  sons  ce  nom  les 
corp  pondérables  qi^î  sont  suscepti- 
bles de  produire  ce  .quMl  nomme  de 
faux  oxides. 

PSEUDO-BIALPIGHIACÉ  9  adject., 

pseudo^malpîghiaceus^  t^piihète  don- 
née aux  poils  des  végétaux  qui  sont 
placés,  .borizpntaletnent.ei  attachés 


*  %i  • 


PSEU 

par  le  centre  ,  mais  qui  uc  rcpoàeot 
point  sur  une  base  glanduleuse.  Ex. 
jistrO^alus  ajper, 

PSEUDO-MONOCOTYIiÉDONÉ  , 
adject.  f  pseùdo^  monocotylédorteusm 
Gaertner  appelle  ainsi  V embryondoTkX, 
les  cdlylcdous  sont' collés  ensemble 
parleur  face  interne  /  de  manière  à 
ne  faire  <(u'une  seule  massé.  Ex. 
Tropaolum, 

PSEUDlHtf  ORPHIQIJE  9  adject., 
p$eud(^morphicus.  Se  dît ,  en  miné- 
ralisé y  d'un'  corps  qui  s'est  moulé 
dans  une  caviié  produite  par  la  des- 
truction d'un  cdrps  qui  en  remplissait 
auparavant  l'espace,  et  dont  celui-ci 
•  pris  la  forme  ,  quelquefois  par  une 
flubstitntion  progressire  de  ses  molé- 
cules a  celles  de  ce  corps.  Ex^  Quart 
pseudo^morphique, 

PS£UDOilOBPHQ8E  9  s.  f.,  pseun 
domorphosis.  liasse  cristalliforme  pro- 
duite par  la  conversion  on  décom- 
position partielle  ou  totale  d'une 
autre  masse  ,  avec  conservation  de  la 
forme  que  celle-  ci  affectait  avant 
d'être  altérée  ;  corps  offrant  une  for- 
me étrangère  ,  qu'il  a  en  quelque 
sorte  dérobée  à  d'autres  corps  qui  l'a* 
vaient  reçue  de  la  nature. 

PSEUDO-PÉRISTOME,  subst.  m., 
pseudo^perUtomium,  Bridel  appelle 
ainsi  le  péristome  externe  des  mous- 
ses ,  quand  il  est  fugace  et  disparait 
de  trc5-bonne  heure,  comme  daus 
les  genres  Dipkjrscium  el  Buxbau^ 

PSECDOPHIDIENSy  s.  m*  pitir.  , 
Pseudophîdu{^tv9iiç,ftt\ix^  ofK,  ser- 
pent). Nom  donné  par  Blaiûville  à 
un  ordre  de  la  classe  des  Âmphibiens, 
comprenant  ceux  qui,  comme  les 
eécilics ,  ont  le  corps  scrpentîforme 
et  sans  membres. 

PSBVDOPODE ,  s.  m.,  pseadopo^' 

diuih  {'^tvèiiçy  faux,   ifoO;,  pied). 

Brfdel  appelle  ainsi ,  dans  ccrtninas 

mousses  dénuces  de  pédoncules  (  ex. 

'  Splèognum  )^,  4ea  rameaux   frueti- 


PSEU 


3^5 


féres ,  privés  de  feuilles  à  leur  partie 
supérieure ,  longs  de  quelques  lignes, 
et  dilatés  en  un  réceptacle  orbicniaire, 
apophjsiforme  ,  de  la  même  couleur 
que  l'urne. 

PSEUDOPODES  9  adj.  ets.  m.  pi.,' 
Pseudopodia.  Nom  donné  par  G.-G. 
Ehrenberg  à  deujc  familles  ae  la  classe 
des  Poljgastri^es  ,  renfermant  ceux: 
dont  le  corps  protéiforme  produit 
des  prolongemens  pédiformes, 

PSEUDO-PORPHYIUQCJE ,  adj.  , 
pseudo''p<^phjrricus.  Se  dit ,  en  mi- 
néralogie ,  d'une  masse  dans  la  pâte 
de  laquelle  sont  engagés  des  grains 
ou  des  cristaux  d'une  autre  nature 
que  le  feldspath. 

PSEUDO-PRISUATIQUE ,  adject.^ 
pseudo^prismaticus.  Se  dit  d'un  corps 
dont  la  forme,  mal  prononcée  et 
analogue  à  celle  d'un  prisme,  est  l'ef- 
fet d'un  retrait  qu'a  siU)i  >  en  se  des- 
séchant ,  la  matière 'qui  le  constitue. 
Ex.  Manganèse  oxidé  pseudoprismor 
tique. 

PSEUDOQCJADRIGOTYLÉDONE  ; 
adj . ,  pseudoquadricotyledoneus.  Epi  - 
thète  donnée  à  un  embrjron  qui  semble 
être  pourvu  de  quatre  cotylédons, 
Ex.  Ceratopkjrllum  d^mersum» 

PSEUDO-lâGULOBR ,  àdj.,  pseU" 
do-regularis.  Se  dit  de  la  structure 
qu'affectent  les  roches  qui  sont  divi- 
sées par  des  fentes  en  masses  rhom- 
boïdales  ou  prismatiques. 

ltaEUDO-^AURIE&8, adj.  et  s.  m. 
pi .  ,  Pseudosaurii  (  ^vjiii^  ,  faux  , 
crttvpoc ,  lézard  )•  Nom  donné .  par 
Blainville  h  un  ordre  de  la  classe  des 
Amphibiens ,  comprenant ,  les  Sala*- 
mandres,  qui  ressemblent  aux  lézards 
par  la  forme  de  leur  corps. 

PSEinOO-SCORPIONS ,  s^.  m.  pi.  , 
Pseudch'Scorpiones.  EichVald  dési- 
gne sous  ce  nom  une  famille  d'A- 
rachnides, qui  correspond  imxjaux 
scorpions  de  Latreille. 

PSEUDOSPERME  ,  adj. ,  pseudo-^ 
pcrmus  ('Jiu Jiç  ,  faaip ,  tfir(p|Mc ,  grai- 


3a6  PSIL 

ne).  Épithéte  doonëe  parCaDdoUe  à 
des  froiu  aui  ne  contiennent  jumais 
qu'une  seule  graine ,  ou  un  très*pe« 
tit  nombre  de  graines  ,  qui  ne  s'ou- 
vrent pas  spontanément  à  la  matu- 
rité^ et  dont  le  péricarpe  est  telle- 
ment soudé  avec  la  graine  ,  que  celter 
ci  semble  n*ayoir  qu'une  seule  enve- 
loppe (ex.  Labiées)^  C'est  ce  que 
Idimé  appelait  grcdne  nue  ,  à  cauae 
de  l'apparence. 

PSflUDO-dTIPULiJRE  5  adject  , 
-pstludo^lipularis.  Le  Moschoxflum 
fseudostipulare  est  ainsi  nommé  à 
cause  de  ^es  feuilles  impari-^pennées^ 
dont  les  folioles  iiiférieiu*es ,  qui  epnî 
très-petites ,  ressemblent  k  des  sti- 
pules. 

r2^EUDO-TO|.GA]\I<^E9  adiect.y 
pseudo-volcanicus,  Wemer  doni;iai4 
cette  épithè^e  aux  rocbes  qui  ont  él4 
plus  ou  moins  altérées  par  l'embrase-f 
inent  des  couches  de  bouille. 

rSEUDOZOAIBESy  s.  m.  plur.  , 
Pseudozoa  {^w9riç ,  faux ,  Çûov ,  aai^ 
mal).  Nom  donné  par  Main  ville  à 
des  êtres  organisés  qui  n^appartien- 
peut  point  au  règne  animal ,  mais  au 
rèjpie  véeéul ,  au'on  pU^ait  avant 
lui  pan^i  les  Zoopbjtes ,  et  qu'il  par«- 
tage  en  deux  classes ,  les  Galdpbytes 
et  les  Nématopbytes. 

PSUDIÉp$9  a<^.  et  s.  f.  pi.,  Psia. 
dieœ.  I^om  donné  par  H.  Cassipi  a 
un  groupe  de  la  section  des  Aslérce^ 
soliaaginéc3 }  quia  pour  type  legipre 
Psidia. 

P^II-p^ASTBE ,  adj. ,  psilogaster 
(4"^èç,  nud^  yaarr/^  ,  venife);  qui 
a  l'abdomen  glabre  ou  aaofi'  poil^. 
£x.  jisilus  psiiogçister»    . 

PSILOGLOXT^9  adj.  .psUogfaltis 
{^O^oç'f  uudy  i^ff9%,  langup)^  qui 
a  des  fruits  alongés  et  glabres.  Ex. 
^stragalus  psiloglottU» 

PSILONarE  ^  adjec^  ,  pjilonQtus 
(  -^ikoç ,  nud  ,  wxQÇ  y  dos  )  i  qui  a  le 
jos  ou  le  dessus  du  corps  nud»  £x. 
Tomicusp-silonotiu. 


pçyc 

PSILOPOIMË  9  adject.  ^  piihp§Ju4 
(  >|;iXoc  9  nud ,  iroGc  ^  pied  )  ^  q\u  a  le^ 
pattes  nues,  ou  sim3  plooibey.  £^. 
Strùp  psilopoda* 

PSILOSOME»,  adj.ets.  m.  plur«^ 
PsUosorntUa  (^'c^y  minet  ^  ot^iia^ 
corps).  Nom  donné  parBlamyille  ^ 
^ne  famille  de  l'ordre  des  Paiacéphar 
lopliores  aporobrpf^cbes  j  coimprer 
nant  ceux  qui  ont  le  corps  ivèsrÇfimp' 
primé  ,  en  forme  de  )f«ae. 

l«HU^rACWÉ»  adj. ,  psëêHm^ 
ehrus  (+tXiç ,  grêle  ,  vrà^yç  9  <^)  » 
qui  a  de  Aitès-pelits  jépîs.  Ex.  Oures 
psilostaehya, 
jfSfTTéCmÉS.  Fqytz  PainAcnik 
l^8ITTA4:iW,  adj.  et  s.  m.  ni.  , 
Psittacesy  PsUiaem*  Nom  doaaepar 
Vieillot ,  lUiger ,  LatreiHe  ,  G.  Bo^ 
naparte ,  Ficinus  ,  Cams.  et  ftligea  i 
une  famîUe ,  par  GoUfuas  et  Scepoli 
à  uo  odrdre  de  la  elaaae  des  Oîaeaax  ^ 
aja&t  pour  tjpe  le  genre  P4^ttt€tUp 

PSOLOPTÉRE  ,  adf . ,  psohpterwF 

Îij'oXoc  ,  fumée ^  vrip^v  ,  aile)  ;  qui  $. 
es  ailes  enfumées.  Ex.  TatanuspsQ^ 
lopterus. 

PSOQUILLES  ,  ad j .  et  s.  f.  ^w., 
Psogmlla.  N4>m  donné  par  Latrejlle 
et  ËichwaTd  à  une  tribu  de  la  famille 
des  Névroptères  ptanipennes,  ayant 
pour  tjpe  le  genre  Psocus. 

PSYCHINÉES  ^  adi.  et  s.  f.  plur.  « 
Pfjfchineœ,  Tribu  de  la  famille  des 
Crupifères ,  établie  par  Candollci  qiû 
a  pour  type  le  genre  Psy chine* 

PSYGHOOIiUiqB,  êAi^psychodu^ 
rius{'^\»y^y  vie ,  cÙoç/  ressemUanc^. 
Épiibète  donnée  |>ar  Borj  k  un  règne 
comprenant  des  êtres  où  chaque  in*- 
dividu  apathique  se  développe  et  croit 
k  la  manière  de»  miof^raux  et  des  v4* 
gétaux  ,  jusqu'à  l'iustapt  ou  despro-' 
pagui es  animés  oy  des  Ijragmeua  re- 
producteurs vivans  répandent  l'ei- 
pèce  pour  la  perpétuer  dans  d^  «ilfs 
d'élection.' 


PTÉR 

chodius.  Être  qui  fait  partit  do  régnt 
psychodiaire. 

PSYCHOTRIÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Psfchotrleœ.  Tnbu  de  )a  famille  dea 
Rubiacées,  ëlaUie  par  A.  Ricbard  | 
qui  a  pour  tjpe  le  genre  Psfcholria, 

PSYGHROMÈTUE 9  a.  m.,  psj^ 
chrometrum  (.^yi'x^i  »  frais,  ^irplu ^. 
mesurer).  Nom  doanë  par  August 
h  un  appareil  qui,  par  le  précipité' 
aqueux  forme  à  sq  surface,  sert  ^ 
déterminer  la  quantité  de  vapeur  cou* 
tenue  dans  l'atmosphère. 

PSYCHROMÉTHIQUE  »  adj.  ,  fisy- 
chrometrlcus  s  qui  a  rapport  au  psj- 
chromètre. 

Mt DOMOUPll VTE  ^  s*  ip. ,  p^iy^ 
doinorphjrluni  (  >{>fvM; ,  faux  ^  ftopf  q  . 
forme ,  cpvrov ,  plante).  Nom  donne 
par  Nccker  aux  plantes  dont  les  fleurs 
sont  ramassées  en  léte ,  de  manière  à 
filprer  une  Synantbérée. 

PSYIillDES,  àdj,  et  s.  m.  plur., 
TsjrUides.  Nom  donné  par  LalreîKe  « 
Goldfuss  et  Eicbwald  i  une  tribu  ou 
famille  d'insectes  hémiptères  ^  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Psylla. 

PTELËAGÉEft ,  adj.  et  s./,  nlur., 
Pteleaceœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Térébintbaoéesy  établie  par  Gandolle, 
qui^a  pour  tjpe  le  genre  Ptelea. 

PrE^im  ,  s.  m. ,  ptenium  (irm- 
voc^  volatil  ).  Quelques  chimistes  ont 
appelé  ainsi  l'osmium  ,  à  cause  de  sa 
vofatitité. 

PTÉRIGOQUE^  adj.,  pteritocciu 
(  irrcpov ,  aile ,  xôxxoç ,  coque  )  ;  qui  a 
des  coques  ou  des  capsules  ailées* 
Ex.  Euphorhia  pîericocccu 

FTËaiDÉESy  adj.  et  s.  f.  plnr. , 
Pterideœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Fougères  9  qui  a  pour  type  le  genre 
Purif. 

FTÉRIDIEy  s.  f.,  ptcridies  {nri' 
povf  aÀW).  Mirbel  donne  pe  nom  au 
fruit  plus  généralement  connu  sous 
celui  de  Samare, 

PTÉAlGiNEyadject.  ,  pterigenus 
(  ifTtfH  f  f'vas^i  imm  ;  prodiuire); 


PTÉR 


3^7 


qui  natt  sur  let  iougArat.  Eau  dga^» 
ricus  pterigenus. 

PTEIUGOaPflYLLOTDES  ,  adj .  et  s. 
f.  pi. ,  Pt^rigpphftloideL  Nom  donnée 
par  Bridel  à  une  fiamiUe  de  Moussea^ 
qui  a  pour  type  le  genre  PterigO'" 
phj-lium. 

PTÉniGEAPfllE ,  s.  f. ,  pterigrch- 
phia  (  Yttipic ,  fougère  ^  7pd»A> ,  écrire). 
BesoHption  ou  traité  des  fougères. 

(irÉmaYNE  ,8.  f.  ,  vtengyna 
(  irripoy ,  a?1é ,  f\rA ,  femmcj.  On  ap- 
pelle ainsi  les  appendices  membra- 
neux des  graines  de  végétaux. 

nERNÈ  9  s.  f . ,  pteftia;  itrlûva  ; 
perse ,  Pussknorren  (ail.).  Illiger 
naflaUfé  M»»  ^  partie  postérieure  de 
la  beeîailérteure  du  pied  des  oiseaux, 
qui  fait  sotfveut  «M  saillie  bîee  pro- 
Aoneée^  <> 

FTÉMMIItiNCilIBftf  a4f.  et  s.  m. 
pi.  ,^  PiUroàNu^ehla  *Owrifw  ,    aile  , 

6i«7Xcoi,  brMM^fakJf.  libin  dqiiaé  pa^ 
lainvllle  è  ud  orAre  de  la  classa  det 
Stomatoptérophores  ou  Ptéropodes, 
«^mpraDant  cemz  qui  ont  les  bran- 
chies en  fonda  d*ailes  OQ  de  na- 
geoires. 

FTÉROCAÉiBy  adj. ,  pierocarput 
(tvtijMv,  aile ,  iiaa«rô« ,  fruit);  quia 
des  fruits  ailés.  Ex.  Enarthrocarpué 
pterocarpus,  Semontnliea  pterocarpa. 
PTÉROGAULi;,  adj.,  pieroeaulis 
(irrfpov  ,  ai|e,  xav^oc ,  tu^)  ;  qvi  9  la 
tige  ailée ,  comme  celle  <m  Croialarm 
pterocaula  l'4îst  par  la  décurrence  dea 
stipules. 

PTÉBOCÉPQAli;,  adj. ,  pêeroee-^ 
phalus  (irri^ f  aile,  «sfcXq,  téta). 
Le  Scabiosa  pUrocephaia  est  aivsi 
appelé  à  cause  de  ses  graines  ai-* 
gretlécs. 

PTËRODAGTYLES9  adj.  et  s.  m. 
pi.,  PterodactrU(wripwtf  aile,  SixxyjîhÇf 
doigt).  Nom  donné  par  Latraille  ii  une 
famille  de  l'ordre  deaEchassiers,  com« 

Ï>renant  des  oiseaux  qui  ont  les  doigts 
obés^  ou  réunis  joa^u'au  )>put  par 
une  jucnibrana* 


3a8  PTÉR 

KTÉRODACTYUEIVS,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Pterodactj-li.  Nom  doonc 
par  filainville  à  un  ordre  de  la  classe 
des  Squamîfères ,  comprenant  le  genre 
Pterodactylus ,  où  le  second  doigt  de 
la  main ,  excessivement  alongé,  rem- 
plissait les  fonctions  d'aile» 

PTÉRODIBRAI^CHES ,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Plerodibranchiaia  (trrfpov , 
aile ,  ^iç ,  deux ,  6oiy^ia ,  branchies). 
Nom  donne  par  Blainville  à  la  classe 
des  Ptéropodes ,  lorsqu'il  croyait  en- 
core les  organes  de  la  respiration  de 
ces  animaux  places  sur  les  appendices 
natatoires. 

PTÉRODIGÉHE,  adj.,  pierodi^ 
cents  (  irr^ov ,  aile ,  iiç ,  deux ,  xcpçcc, 
corae).  Sous  ce  nom,  La  treille  dé- 
signe les  insectes  qui  ont  des  ailes  et 
deux  antennes.' 

PTÉRODIË,  s.  f. ,  pterodia.  Des- 
vaux  appelle  ainsi  le  genre  de  fruits 
auxquels  Gaertner  a  donne  le  nom 
de  samare, 

PTÉRODlPLES^adj.  et  s.  m.  pi., 
Pterodiples.  (jrTipov,  aile,  .^ittXoôç, 
double).  Nom  donné  par  Duméril  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Hyméno- 
ptères, comprenant  ceux  de  ces  in- 
sectes dont  les  ailes  supérieures  for— 
ment  un  pli  longitudinal  pendant  le 
repos,  f^ojrez  DuPUÇPsrrxvKS. 

FTÉnOGLOSSES 9  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Pteroglossi (Ttripov ,  aile ,  yXôtcaoLy 
langue).  Nom  donné  par  Vieillot  à 
«ae  famille  de  l'ordre  des  Sylvains , 
comprenant  ceux  de  ces  oiseaux  qui 
ont  la  langue  en  forme  de  plume. 

.PTÉROGOIVE  9  adj.  ,  pierogonus 
(irrifkrjy ,  aile ,  ywvia ,  angle).  Se  dit , 
«n. botanique,  d'une  partie,  comme 
iitf^'6u  fruit  j  qui  a  des  angles  garnis 
d  ailiebi  Qu  de  membranes. 
^  «flirËtlOIDE  i  adj. ,  ptcroides  (îtt^- 
po'v^  \\\i\  aSoçy  ressemblance);  qui 
â  la  femg^c  d'uife  aile.  Les  bofanisles 
iloàn^nt  teeltc  épitbèle  aux  sulkres , 
quand  l'Ur »  sont  placées  sur  la  crcle 


PTÉR 

d'une  saillie  qui  s'étend  en  manière 
d'aile.  Ex.  Evonjrnuis  laiifolùif* 

PTÉR0IDÉE8,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Pteroîdeœ,  Section  de  la  tribu  des 
Polypodiacées ,  établie  par  Kaulfuss  , 
qui  a  pour  type  le  genre  Pleris, 

PTÉROMALIENS,  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Pteromalii.  Nom  donné  par  Dal- 
man  à  une  famille  de  l'ordre  des  in- 
sectes Hyménoptères ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Pteromabts  ^  et  qui 
correspond  à  la  tribu  des  Chalcidites 
de  Latreille. 

PTÉROME,  s.  m. ,  pteroma  (irrl- 
pûfAx ,  plumage  ) .  Illiger  donne  ce 
nom  (  lectrices  alarum  uUimœ  s^  se- 
cundcB  ;  Schwungdekke  ,  ail.  )  aux 
plumes  tectrices  internes  des  ailes  des 
oiseaux ,  qui  sont  généralement  plus 
longues  que  les  autres. 

PTÉR01II0L6E8,  s.  m.  pi. ,  Pte- 
romplgœi  {nripw  j  aile,  ^0X70^,  sala- 
mandre). Nom  donné  par  J.-A.  Kit- 
gen  à  un  sous-ordre  de  l'ordre  des 
reptiles  Cam psîcb rotes ,  comprenant 
ceux  qui,  comme  les  dragons,  ont 
des  membranes  latérales  faisant  of- 
fice d'ailes. 

PTÉROPÉGE  ,8.    f .  ,  pteropega 
(wTfpov,  aile,  7r»7ii, origine).  Kirby 
nomme  ainsi ,  cbez  les  insectes ,  la 
portion  du  mésothorax  et  du  meta- 
thorax   h   laquelle    les   ailes    supé- 
rieures et  inférieures  sont  implantées. 
PTÉROPHANÉRE  ,  adj. ,    plero^ 
phanerus  (  nrépov ,  aile ,  f  avipoç ,  ma- 
nifeste). Latreille  appelle  métamor'» 
phose  ptérophanère  ,  dans  les  insectes, 
celle  qui-permet  d'apercevoir  les  ailes 
chez  les  nymphes. 

PTÉROPHORÉS,adj.  ets.  m.  pL, 
Pterophora  (irrcpov,  aile,  9tp6»,  por- 
ter). Sous  ce  nom ,  Glairville  désigne 
une  section  de  la  classe  des  insectes , 
comprenant  ceux  qui  sont  munis 
d'ailes. 

PTÉROPHORIENS.  Fo^ez  Pt£RO« 

PHORITES. 

FTÉROPHORITESVadj.  et  s.  m. 


PTER 

£1.  y  Pterophorita.  Nom  donné  par 
•atreille,  Lamarck  et  Eîchwaldf  à 
une  tribu  de  la  famille  dea  Lépido- 
ptères Docturnes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Pterophorus, 

pfÉBOPINS,  adj.  et  s.  ro.  pi., 
Pteropina,  Nom  donné  par  Graj  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Ycsperti- 
Ijonides  anistiophores  i  ajant  pour 
tjpe  le  genre  Pteropus, 

PTÉfiOPODE)  adject.,  pteropodus 
( iTTfpov ,  aile ,  itoûç ,  pied)  ;  qui  a  les 
pétioles  ailés.  Ex.  PauUinia  ptero-' 
poda. 

PTÉROPODiES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Pteropodeœ,  Nom  donné  par  Gandolle 
à  une  section  du  genre  Ôxalis ,  cooh 

Srenant  les  espèces  qui  Ont  le  pétiole 
iJalé  ou  ailé. 

PTÉROPODES^adj.  et  s.  m.  pi., 
Pteropoda.  Nom  donné  par  Guvier, 
Lamarck  ,  Schveigger  ,  Goldfuss  , 
Latreille ,  Ficinus  y  Carus  ,  EichwalS 
et  Menke  à  un  ordre  ou  à  une  classe 
de  Mollusques ,  comprenant  ceux  qui 
ont  de  chaque  côté  du  corps  un  ap- 
pendice aliforme  servant  à  la  nata- 
tion. Cette  coupe  correspond  aux 
Aporobranrbes  de  Blainville,  aux 
Stomaloptéropbores  de  Graj.  Blaiu- 
vîlle  applique  la  dénomination  de 
Pléropodes  à  une  famille  de  Tordre 
des  Nucléobranches,  comprenant  ceux 
dont  le  corps  offre  de  chaque  côté  un 
appendice  natatoire  en  forme  d'aile» 

PTÉROSPElllIE  ,  ad]. ,  pteposper^ 
mus  (  irrcjpoy ,  aile ,  anip^tx ,  graine)  ; 
qui  a  le  fruit  ailé*  Ex.  Sida  pUro-' 
sperma, 

PTÉBOSTYLE9  adj. ,  pterostyluê 
(irTf^ov ,  aile  «  orv^oc,  style)  ;  qui  a  le 
style  comprimé  et  large,  en  forme 
d  aile.  Ex.  Aslragalus  pterost)rlU* 

PTÉROTE9  oJj-  et  s.  m. ,  ptero^ 
tus  ;  irrcpeno;  (  irripov ,  aile  )  ;  qui  • 
des  ailes.  Aristote ,  quand  il  veut  dis- 
tinguer les  insectes  ailés  de  ceux  qui 
n*ont  pas  d'ailes ,  leur  donne  ce  noiii; 
que  Latreille  adopte. 


PTIL  3a9 

PTÉROTHÈQ€E,  s.  f. ,  pieroiheoL 
(fTTipov,  aile,  ^xvi,  boite).  Kirby 
appelle  ainsi  la  partie  de  la  chrysaliiJe 
qui  prot^e  les  ailes  de  l'insecte. 

PTÉRYGIfiRANCHESy  adj.  et  s^ 
m.  pi. ,  Pterygibranchia  (  irrlpuÇ  ^ 
aile ,  6pay;^(a ,  branchies). Nom  donnî 
par  ^marck,  Latreille,  Goldfuss^ 
Ficinus  et  Carus  à  une  section  ou  fa- 
mille de  l'ordre  des  Crustacés  iso- 
E odes  9  comprenant  ceux  qui  ont  le& 
ranchies  ailées* 

PTÉRYGIEKS,  adj.  et  s.  m.  pl«« 
Purjrgia  {nripy^if  ail«)*  Nom  donne 

Ï»ar  Latreille  à  une  division  des  Mol- 
usques  phanérogames,  conaprenant 
ceux  qui  ont  des  bras  couronnant  la 
tête  ,  ou  deux  nageoires  situées  près 
du  col.  F'ojez  Apogastacs. 

PTÉRYGION,  s.  m*,  ptetygmm 
(irripvS,  aile).  Nom  donné  parLîiik 
et  CandoUe  aux  odes  .des  fruits  9 
qu'elles  soient  latérales  ou  terminalea; 

Kir  Illiger,  è  l'aile  du  nez,  dans  les 
ammifères  (  pierjrgium  ,  pinna  ; 
Nasenflûgel,  ail.  )  ;  par  Kirby ,  à  na 
appendice  étroit  qui  se  voit  a  la  bâte 
des  ailes  inférieures,  dans  quelque» 
insectes  Lépidoptères. 

PTÉRYOODE,  s.  m.^  pUfygi^ 
dium  (  irTfpuYw^)}; ,  en  forme  d'aile). 
I>atreiile  apfielle  ainsi  une  pièce  en 
forme  d'épaulette ,  qui  e^t  placée,  de 
chaque  côté ,  au  devant  des  ailes  stt« 
périeures  des  insectes  lépidoptères  « 
et  qui  se  prolonge,  en  arrière,  le 
long  d'une  partie  da  dot ,  sur  lequel 
elle  s'applique. 

PTéRTGOPE,  adject. ,  pUrygopus 
(irTf|niS,  aile,  froOc  ^  pied)  ;  qui  a  des 
pédoncules  comprimés ,  aîiés.  Ex. 
JLoranihus  pterjrgopus, 

PTÉRYGOSPERVE,  nd].  ^  ptery^ 
gaspermus  (nripvS,  aile,  9iri/»fia, 
graine  )  ;  qui  a  des  fruits  ailés.  Ex. 
Moringa  pterygosperma, 

PTILE,  s.  m.  ,  /y/cViO»  (frri^ôv  ,* 
aile).   Illiger  appelait  piHa  {Fieder'^ 


33o 


PTIN 


dekken^  iS\A  jes  plumes  tectrices  ex* 
teraes  des  ailes  des  insectes» 

PTILINE  9  s.  f. ,  plilinum  (  irri^ov , 
aile).  Nom  donné  par  Robineau-D^- 
voidj  â  nnc  membrane  très- molle 

3ui,  chez  les  jeunes  insectes  Hyo- 
aires  9  principalement  dans  (|uel«|ués 
tribus  y  sort  entre  les  antennes  et 
Fangle  frontal ,  et  qui  est  susceptible 
de  mouvemens  assez  prompts,  sor- 
tant et  rentrant  sons  les  pièces  du 
front. 

pTILOGÉRÉISS,  adj.  et  s.  f.  pi.  j 
Ptttoceratœ  .(VrUov,  plume  ,  itipotç^ 
corne)*  Nom  donné  par  Robioeau- 
DesYoidj  à  une  section  de  la  famille 
des  Myodaires  caljptérë'es ,  compre- 
nant 'ceux  de  ces  insectes  qui  ont  un 
chëte  tomenteux  et  velu. 

PTILODÉRES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Piilûd0ri(ntila»y  plume ,  àttpiij  eol  ). 
Mma  donné  par  Duméril  à  une  fa^ 
mille  de  l'ordre  des  Rapaeea,  oompre* 
»ant  eenz  de  ces  oiseaux  qui  ont  I9 
eol  gtrni  de  plumes. f^.  Plumioollu. 
VtftWlM^j  adj.  et  s.  m.  .pl.^ 
Ptilopteri(fTtÙi^j  nageoire ,  frrijMv, 
aile).  Non  donné  par  Vieillot  à  une 
famille  de  l'omlredes  Nageurs,  coin* 
prenant  ceux  de  ees  oiseaux  qvt  ont 
kl  ailes  eu  f«rme  de  nageoiins  et  sens 
peuies. 

FI1U>Bja¥VQIHE:»  adject. ,  ptiio^ 
rkjruduu  (  irrîXsv,  duyet,  fv^x^  ^y* 

Ka  le.  bee  garni  à  sa  base  de 
laans  menibitnieit».  Ex»  Nwnida 
pêUofhvndui, 

VtiUm^  9  a.  f .  I  piihétisf  Géfied^ 
(ali.UfrTcXav,  plume).  Nom  donné 
par  Ulis^r  à  rcBaembk  des  plimes 
ça  au  plumage  des  oiseaux. 

PTILOTE  9  adjly  ptUotus  ;  i^ràt^ 
TOC  (  TrnXov ,  aile).  Aristote  donnait  ce 
nom  aux  insectes  ailés ,  quand  il  les 
opposait  aux  oiseaux ,  pour  indiquer 

Sue  leurs  ailes  ne  sont  point  garnies» 
e  plumes ,  comme  celles  de  ces  der* 
niers. 
Fl'UUîKS  9  adject,  et  s.  m.  pi.  ^ 


PUBË 

P timorés*  Nom  donné  par  Gavieri 
Latreille .  Lamarck ,  Goldfuss ,  Eîch« 
wald ,  Ficinus  et  Carus  k  une  tribu 
d'Insectes  coléoptères ,  ajant  poqr 
type  le  genre  Ptlnus, 

PTYALINE  ,  s.  f. ,  ptjaUna  (  îrtvà- 
Xov-,  salive).  Berzelîus  appelle  ainsi  , 
ou  matière  sait  paire  y  une  substance 
animale  particulièi'e  ,  qui  est  la  par<^ 
lie  constituante  principale  dé  la  sa- 
live. 

FirGHIATIlRB^  adj.,  ptygmatu^ 
rus  (irrÛTfAflE  y  pli ,  ovpâ ,  queue)  ;  qui 
a  la  queue  ou  les  pédoncules  plissés 
ou  striés  en  traverst  Ex.  QEnantke 
ptygmatttra, 

PTYGOPLEIIRES,  adj.  et  s.  m. 
f\,fPtjrgopleurœ  (  yttut^,  pli,  ir>fu- 
p&y  côté).  Sous  ce  nom,  Wiegmana 
a'  établi  une  famille  de  Reptiles 
sauriens,  comprenant  ceux  qui  ont 
on  pli  longitudinal  de  chaque  côt^ 
^  corp», 

PtlBERTÏ  ,  s.  i.,  pubertas;  $Bd  ; 
Zeugungsreije ^  Mânnharkeit  (ail.  ); 
pubertjr  (  angl.  )  f  pubertà  (  il.  ).  Epo- 
que à  laquelle  un  être  organisé  de- 
vient apte  à  reproduire  Tespèce.  Pu^ 
berté  ne  se  dit  guère  que  de  Vespècç 
humaine. 

PUBESGENGi:,  s.  f. ,  pubêscenliaf 
Baarbekleidung  ( ail .  )  ;  pubescenza 
(it.)  (pubes  ,  duvet).  Les  botanistel 
appellent  ainsi  tout  ce  qui  est  relatif 
au  plus  ou  moins  d'abondance ,  à  la 
disposition ,  à  la  direction ,  etc.  9  des 
poils  qui  peuvent  exister  sur  les  di- 
Terses  parties  des  plantes. 

PVBESCENT9  adj.,  pubescensf 
weichkaarig ,  feinhaarig  ^figumhaoi' 
n^  (ail.)  {pubesy  duvet);  qui  est 
couvert  de  poils  très-fins  ,  courts  et 
mous ,  Imitant  une  sorte  de  duvet, 
comme  les  anthères  du  DigitaUs 
ferruginwi,  la  carapace  du  Portunus 
puber ,  le  corselet  de  beaucoup  d*£* 
lâter,  les  feuilles  au  Geraniuifi  molU^ 
les  fruits  du  Digitalis  purpurea  ^  le 
stipc  de  Vjigaricus  jmsems  et  da 


PUIS 

Hejotium  pubidtan  ,  le  stigmate 
de  VAcer  pitudoplatanus  ,  U  tige  de 
VEçhUes  pubercula  et  du  Lwco^ 
spermum  pubèrum» 

PIJB1CORNE.9  adject.^  puhicornis 
{pùi0,<Sf  duvet,  cornu,  coroe)  ;  aui 
a  les  cornes  pubesceotes.  Ex.  T<i/i/- 
pus  puhicornis, 

rUBIFLORB,  adject. ,  pubiflorus 
(puies  p  ànvei y  Jlos ,  fleur).  Se  dit 
de  plantes  qui  ont  le  calice  (  ex.  Ba^ 
nlsteria  puliflora  }  ou  la  cproUe  (ex, 
AstragauH  puiijlorus ,  Ixora  publ^ 
^ra  )  couverts  d'un  léger  duvet  ou 
Teloulës. 

VcBIGArE)  adj. ,  piiBigerus  [pu^ 
bes,  duvet ,  gero ,  porter)  ;  qui  porte 
du  dpve^,  «omme  les  lolioles  du 
Cassia  puoigera, 

PVDIQDE  y  |idj«  •  pudicus  ,  vêre^ 
eunduSf  Cette  épitnèle  est  donnée  à 
une  liante  {Mimosa  pudiea)  dont 
le  moiodre  attouchement  suffit  ^pour 
déterminer  les  feuilles  à  se  ployer  et 
les  pétioles  à  s'abaisser,  propriété 
qu'elle  partage  avec  plusieurs  autres 
espèces  du  même  genre.  Le  Cymbi^ 
dium  vêrecundium  est  ainsi  appelé  i 
cause  de  In  connivence  de  ses  pétales 
intérieurs,  tandis  que  les  externe^ 
font  ouverts. 

PII6ILLAIIKE9  9ii]eci.  y  pugiiiaris 
ipugnuf  pfoing).  Se  dit^  en  minéra*- 
{ogîe ,  des  grains  d'une  roche  grenue^ 
quand  ils   sont  de  la  grosseur  du 

f^iog  ;   en  zoologie ,  d'une  coquille 
Twrbitiella  pugiUaris')  dont  le  vo^ 
lume  égale  presque  celui  du  poing. 

PUGIONIPOItW^adj..  /iti^fW- 
fprmis  {^pugù>  ,poîgnard  ^forma ,  for- 
fue);  qni  a  la  forme  d'un  poignard^ 
eoioaie  les  feuilles  du  Mesemoryan^ 
themum  pugioniforme ,  les  phyllodef 
de  ^Acacia  pughniformis ,  les  ^op- 
suies  du  Hakea  pugioniformis» 

PtnSSANCE  9  s.  f . ,  potentia  ;  9^ 
.vaft^  ;  Maçht  (  ail.  )  ;  ffower  ( angL  )} 
poss$nia^  potema  (it*)«  Considéré 

4^9  nyn^iire  g^inh  ^  ce  mot  €x« 


PUtM  33i 

prime  la  faculté  de  faire  une  chose 
quelconque.  En  mécanique ,  il  sert  à 
désigner  foute  force  dont  on  dispose 
pour  équilibrer  ou  vaincre  une  autivi 
force  dont  on  n*est  point  maître.  Lee 
4iinéra|ogistes  l'emplojeot  pour  ca^ 
rjictériser  l'épaisseur  d'une  couche 
ou  d'un  filon  ,  mesurée  perpendicu- 
lairement aux  çalbandes. 

PIJiiIG AIRE  9  adj . ,  puficarius  (  ptfi» 
tex,  puce  ]•  Un  champignon  (  Bys-^ 
terium  pulicare  )  est  ainsi  appelé  parce 
qu'il  ressemble  aux  taches  proauites 
sur  le  linge  par  les  déjections  des 
puces.  Le  Conus  pulicarius  tstmw-r 

Sué  de  taches  qu'on,  a  comparées  k 
es  piqûres  de  puces. 
PULLIGÊRE  9  adject.  ^  pulligerus 
(pullus,  rejeton,  esrOf  porter).  La 
Yferita.  puUigera  doit  cette  dénomir- 
nation  à  ce  qu'elle  est  couvent  cou- 
verte de  pustules  saillantes. 

PULMQBRANGOEâr,  adi.  et  s.  m. 
pi. ,  Pulmobranchiala  (pulmo  ,  pou^ 
mon,  Pp^^i^»  branchies).  Nom  donn^ 

Sar  Blain ville  à  un  ordre  de  bâclasse 
es  Paraeéphalophores  ;  pfir  Gold- 
fuss  ,  Ficinus  et  Carns  à  une  famille 
de  l'ordre  OH  de  la  clasie  def  Gasté- 
ropodes,  comprenant  ceux  de  ces 
]iIollusques  qui  respirent  l'air  eu  na^ 
ture. 

PtKillOGllADES  f  adj.  et  s.  m.  pl,^ 
Pulmogradaipulitio  t  poumon  ,  grom 
dior,  marcher).  Nom  donné  par 
Blainville  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Arachnodermaires  f  comprenaut  ceux 
dont  le  corps  est  gélatineux  •  et  dont 
la  locomotion  s'exécute  par  des  inoa^ 
venions  d'ex  pansloq  etde  re^f^rrement 
semblables  à  ceux  de  la  .respiration* 
I^IJLAIONAIR]^  9  7ii\,  pulnionarius 
^tf//iio,  poumcfi).  Ous^f^^Wt  trachées 
pulmonaires  j  dans  les  insectes ,  celles 
qui/qnt  suite  aux  trachées  propre- 
SMut  dites,  ^ans  toutefois  exister 
toujours ,  dont  on  ne  saurait  préciser 
l'origine  t  mais  qu^on  reconnaît  &  leur 
gm4  dlfipitre^  ,el  à  ce  qu'^ant 


33a 


PULS 


moins  divisées ,  elles  semblent  servir 
comme  de  réservoirs  à  Taîr. 

PULIttONAIRES,  adj.  et  s.  F.  pi.  , 
PiUtnonarîœ  {pulmo,  poumon).  Nom 
donné  par  LaireiUe  à  un  ordre  de  \ll^ 
classe  des  Arachnides  ,  comprenant 
ceux  de  ces  animaux  qui  respirent 
pilr  des  sacs  pulmonaires. 

PULMOIVARIÉES^  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Putmonarieœ,  Nom  donné  par  Gan- 
doile  à  une  section  qu'il  établit  dans 
le  genre  Hieracium, 

PULMONÉS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Puimonea  { pulmo ^  poumon)*  Nom 
donné  par  Latreille  à  une  branche  de 
la  race  des  animaux  vertébrés  ,  com« 
prenant  ceux  à  sang  froid  qui  res- 
pirent au  moyen  de  poumons;  pai^ 
Cnvicr  et  Latreille  à  un  ordre  de  la 
classe  des  Gastéropodes,  auquel  appar- 
tiennent ceux  de  ces  Mollusques  qui 
respirent  Tair  en  nature. 

PULMOl^lFÈRES^  adj.  et  s.  m.  pi., 
Pulmonifcra  {pulmp ,  poumon  »  fero , 

ënrter).  Nom  donné  d'abord  par 
lain^llc  aux  animaux  quMl  a  depuis 
appelés  Putmobrmches,  F'ojrez  ce 
mot. 

PULPE,  s.  f.^  nulpa.  Matière  molle 

3ui  existe  dans  l'intérieur  des  loges 
e  certains  fruits ,  où  elle  entoure  la 
Sndne  (ex.  Cassia  officinalis)»  On 
onne  aussi  quelqufois  ce  nom  au  sar- 
cocarpe ,  quand  il  est  de  consisfance 
molle.' 

PULPEUX ,  adj. ,  pulposus  ;  mar" 
hig,  treiij^f  hreiarttg  (ail.);  quia 
la  consistance  de  la .  pulpe ,  comme 
Yaritle  du  Bocconia  frutescens,  la 
panncxterne  du  drupe  dans  le  Pru^ 
nus  Cerasusy  le  péricarpe  du  Vitis , 
la  lorîqué  du  Punica, 

PULSATOIRE  ,  adj. ,  pulsatorius 
(pulsust  pouls).  Un  insecte  [Psocus 
pulsatorius)  est  ainsi  nommé  /parce 
qu'on  l'a  regardé  comme  la  cause  des 
pulsations  qui  se  (ont  entendre  dans 
le  vieux  bois ,  et  qui  loi  ont  valu  |c 
nom  vulgaire  de  horloge  tle.  la  mort. 


PULV 

Latreille  attribue  ce  bruit  a  une  es«* 
pèce  de  Vrillelle. 

PULSIMÈTRE ,  s.  m.  ,  pulsime^ 
trum  (  pulsus ,  pouls  ,  (trrpf u ,  mesu-' 
r«r) .  Nom  donne  à  un  appareil  propre 
k  montrer  avec  quelle  facilite  l'éva- 
poration  se  fait  dans  un  espace  sous- 
trait à  la  pression  atmosphérique ,  et 
qui  a  été  ainsi  appelé  parce  qu'une 
plus  grande  vivacité  du  pouls  s'ac- 
compagne d'une  chaleur  plus  consi- 
dérable de  la  main ,  qui  rend  son  ac- 
tion plus  sensible. 

PULVÉRAGÉ,  adj.  9  puifêraceus; 
puherig  (ail.)  {puWis  ,  poussière^; 
qui  est  couvert  de  poussière.  Ex* 
Parmelia  pùl^eracea. 

PULVÉRARIÉES ,  adj.  et  s.  f.' pi., 
Puli^erarUe,  Nom  donné  par  Relcfaen- 
bach  à  une  famille  de  Lichens,  qui  a 
poiir  type  le  genre  Pult^eraria^ 

PULVÉRESGENCE ,  s.  f. ,  pulve^ 
rescentia  {pultfis^  poussière).' Nom 
donné  par  Dupelit-Thouars  à  l'état 
d'une  surface  végétale ,  quand  elle 
est  couverte  d'une  sorte  de  farine , 
qui  parait  êlre  une  exsudation  de  la 
plante ,  et  qui  a  quelquefois  une 
pouieur  agréable ,  comme  dans  le 
Chenopodium  pùrpureum. 

PULYÉmPÉHE,  ad],:, pulferi/erus 
(  puli^is ,  poussière ,  fero ,  porter  ). 
Êpilhète  'donnée  par  Haiij  à  une 
variété  de  quarz  agate  en  creux 
dont  la  cavité  est  remplie  en  tout  00 
en  partie  d'une  poussière  de  chaux 
(carbonatce. 

PULVÉRULENT ,  adj.,  pub^entlen^ 
tus;  stauhariig  (ail.)  ;  ptili^erulento 
(it.)  {puUfis ^  poussière);  qui  a  la 
consistance  delà  poussière  [corps pul* 
t^érulenty  substance  pulvérulente). 
C'est  en  ce  sens  que  l'épithète  est 
appliquée  iJi  des  minéraux  dont,  les 
grains  sont  tellement  petits  W^'^À 
ressemblent  fl|  une  poussière  (^ex. 
C/icatx  carbonatéé  puWêrulcnte  ) ,  cfl 
»a  pollen  des  végéLiux  ,  quand  i^*e 
compose  9  comme  c'ast  le  6as'1é  pito 


PULV 

orcKsoîre»  d'un  gmnd  nombre  d*utn- 
cules  distinctes ,  semblables  à  une 
poussière  fine.  FulvéruUnt  se  dit 
aussf  déplantes  qui  sont  fcôn  vertes 
de  grains  pulvérulens,  sensibles  au 
tact  et  à  la  vue,  et  qui  se  détachent 
«sèment  (ex.,  Goodenia  ot^ata,  Pri^» 
mutàfarinosaj  Cneorum  puli^erulen- 
tum  )  I  ou  d'un  duvet  .trés'^fin  et 
serré  »  qni  produiila  même  apparence 
(  ex .  Eroaium  puk'eruUn tum  ).  Le 
PsiUacus  pûlwerulentus  est  ainsi 
Dommé  parce  que  la  teinle  verte , 
qui  domine  dans  son  plumage,  est 
fflauque  et  comnie  saupoudrée  de 
Liane, 

PVLTICIJLE ,  s.  f . ,  puhicula.  De* 
lue  appelait  ainsi  les  particules  sécbes 
et  incohérentes  dont  il  supposait  les 
globes  du  système  solaire  primitive- 
ment formés  ^  dans  les  lieux  qu'ils 
occupent. 

'  PtJLVIFÉRE,  adject.,  puWiferus 
{j)ulvis ^  poussière^  fero^  porter). 
cb  dit  d'une  géode  qui  renferme  une 
matière  pulveralente.  F"*  PvLviai- 
ptaa. 

PULTINÉ  ,  ad) .  y  pujf^inatus;  pois* 
terformig  ,  polslerîg  ,  gepolstert  , 
hûssenjormlg  lall.)  {puli^inus ,  cous- 
aiii }  ;  qui  a  la  forme  d*un  coussin 
(ex.  (fid(iris pult^inata f  jistrea  pu!-- 
pinaria  ^  Bfonas  pulf^isculus  ]•  Se  dit 
aussi  de  plantes  dont  les  parties  (corn* 
me  les  fiores  de  V  ffelicosporîum  pul" 
t'inalwn)  ou  les  individus  (ex.  Gna* 
pkalium  puii^inalum)  sont  réunis  de 
mapière  à  former  une  sorte  de  cous- 
sin. Kirbv  donne  cette  épilhète  au 
protborax  des  insectes,  quand ,  étant 
déprimé  sur  un  pointai!  parait  com- 
me gonflé  sur  un  autre  (ex.  Atco^ 
chara  canaliculata)* 

PULTINIFOmiB,  adj.,  puîtnni" 
formis  f  polsterfôrmîg  (  pulvinus , 
coussin ,  JariHfi^  fornie  )  ;  qui  a  la 
Forme .d*ttn coussin,  c'est-à-dire  qui 
est  plus  ou  moins  hémisphérique  el 
en  quelque  sorte  rembourré. 


.t>UÎ>t  3â3 

frVLVlBnJLB,  snbst.  î.,pulvmuîa 
[pulvinus ,  coussin}.  Acharius  nomme 
ainsi  des  filets  simples  ou  rameux  » 
imitant  souvent  de  petits  buissons  oa 
coussins ,  qui  s'élèvent  de  la  surface 
supérieure  du  thalle  de  certains  li- 
chens. Ex.  Parmelià  glomulijera. 

PULVISCVLAIAK  ,  adj.,  pulviscu^ 
arJs  {puhisy  poussière).  Gaillon 
appelle  mafièr^^u/wca/aire  la  masse 
colorée ,  dilatable  *  et  contractile  , 
qui  résulte  de  l'ensemble  des  pulvis-* 
cules. 

FVLYISCVLÎByS.  m.,  pult^isculus 
(pult^U  y  poussière).'  Kom  donné  par 
I^ecker  a  la  poussière  que  renfer- 
ment les  capsules  des  Ljcopodes; 
par  Gaillpn  aux  granules  de  la  ma— 
iière  pulvérulente  colorée  qui  rem- 
plit les  endochromes  ou  entrenœuda 
des  algues  marines  articulées. 

FinMIGIFOBHE  ,  adj.  ,  pumici^ 
formis  (  pumex  ,  fk>nce  ^  forma ,  for- 
me }  ;  qui  ressemblé  k  de  la  pierre 
ponce,  qui  en  à  l'aspect.  La^epumi^^ 
c\forme* 

PDIOQUEVX  /  adject. ,  ptanicosus 
[pumexj  ponce);  qui  ressemble  à 
un  morceau  de  pierre  ponce.  Ex* 
'Celleporn  pumicosa, 

PUPE  ,  s.  f. ,  pupa.  Latreille  nom* 
me  ainsi  lés  nymphes  oviformes  dea 
Insectes  Lépidoptères^  parce  qu'elle» 
ressemblent  à^  une  petite  poupée. 

I^UPILLÉ/adi.,  pupiUatus  {pw- 
pilla  y  pupille),  de  dit  des  ailes  des 
oiseaux  et  des  papillons ,  lorsqqfblles 
oBrent  des  taches  circulaires,  de 
couleurs  diverses,  figurant  plus  ou 
moins  bien  un  œil  \  et  au  centre  des* 
quelles  existe  un  point  noir,  qui  re- 
présente la  pupille.  ^.  Ocatxé. 

PUPIPAAE ,  adject.  ,  pupipanis 
Qfupa ,  ny mpbe ,  paro ,  engendrer  ). 
Se  dit  d'unnnsecte  qui  met  ses  pe- 
tits au  monde  à  l'état  de  nymphe. 
Ex.  Hippohosca  equina.. 

PtPIPARES,  ad),  et  s.  m.  pi.  ^ 
Pupiparœ,  Kbm  donné  par  Guvier^ 


334  PtJRP 

Latreitte  ni  ZichvrM  ft  iioe  fatnille 
âe  Tordre  des  Diptères,  comprenant 
ceox  de  ces  Insectes  dcins  le  ventre 
desqueîs  vit  la  larvç ,  qai  n'en  sort 
(pi'à  l'étal  de  nympbe. 

PlimTORES^  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 
Pupwora  {papa ,  njmpbe  ,  voro  j 
dévorer).  Ilom  donné  par  Cuvier, 
LatreiHe  et  EicKwald  à  une  famille 
de  l'ordre  dte  Hyménoptères ,  com- 

l' prenant  cehx  de  Ces  insectes  dont 
es  larves  vivent  dans  Tintérieiff 
d'antres  larves  ou  nymphes. 

POPOPHJfGE ,  adj. ,  pupophdgus, 
ie  dît  d'un  insecte  dont  la  larve  dé*» 
vore  les  larves  et  les  chrysalides  des 
autres '  insectes.  Ex.  Tckneumon. 

PUftPCKACiS,  adj.  et  s.  m.  pl.^ 
Purpuracea,  Nom  donné  par  Henke 
â'  une  famiUè  de  Tordre  des  Gasléro- 
podes  Gténobrancbes^  qui  a  pour  type 
le  genre  Putpura, 

PURPtJRATÉ  ,  s.  m. ,  purpuras. 
Genre  de  sels  {purpursaure  Salze  ^ 
alK),  qui  résultent  de  la  combinaison 
de  l'acide  purpavique  avec  les  bases 
iali  fiables. 

MIIPURIPÉIIES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Pùrpurîfera  (  purpura  ,  pourpre  i 
firOf  porter).  Nom  donné  par  La- 
marck  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Traobélipodes ,  comprenant  ceux  de 
ces  animaux  qui  contiennent ,  dans 
un  réservoir  particulier ,  la  matière 
«gérante  dont  les  Romains  faisaient 
ta  bflle  couleur  pourpre  tombée  eif 
désuétude  dépuis  fa  découverte  de  la 
eocKenille. 

PURPURIN,  ^o^ez  Rougi. 

PURPURINE,  s.  f«,  purpurine. 
Nom  donné  par  Robiquet  et  CoUin  à 
ue  sorte  de  laque  préparée  en  fai-* 
aant  bouilliir  la  racine  ie  garance 
charbonnée  par  l'acide.  sulTurîqtie 
avec  de  l^eau  et  de  Talun ,  et  recueil- 
lânf  le  )>récipilé  qui  se  dépose  par  le 
refroidissement  de  la  liqueur  filtrée. 

iHdtfURIQUCf,  a(Q.  9.  purpuricué. 
Kom  avLû  àciJe  particulier  {Purpura 


PVCN 

râurej  ait.  ) ,  qui  est  prodcift  ùaT 
Faction  de  l'acide  nitrique  surl'àcide 
nrique ,  et  qui  a  été  aécoavert  par 
Prout. 

PURPUROpB,  adj.  y  purpùrôpus 
(purpureus  ,  pourpre,  mCç  ,  jnea)  ; 
qui  a  le  pied  ou  le  stîpe  pourpré.  Ex. 
jigaticus  purpuropus. 

PUSIUIFLORE  y  adj.,  pusUliflo^ 
rus  {puslUuSf  if^i^Jlos  f  fleur)'; 
qui  a  de  petites  fleurs.  Ex.  Cràhi^ 
nùtm  piuiWJLorum. 

PUSTUtE ,  adj. ,  pustutalus,  pus^ 
tutosus  ;  qui  est  muni  de  postulés -, 
c*(e8t-à-dire  d'élévations  antmdiei 
(ex.  GjTophora  pustuUua)  »  ou  dé 
tacbes  arrondies,  blancbes,  sur  on 
fond  brun  (ex.  Cypraa  estaûthema^ 
Cyprœa  variolaria ,  ArmadUta  pui^ 
tuiatus  ). 

PUTâHINÉIErs,  adj.  et  s.  f.  pK  , 
Putamineœ*  Nom  donné  par  linné  i 
une  famille  ,  comprenant  des  plantea 
dbnt  le  fruit  est  recouvert  d'une 
écorce  dura.  Ex.  Capparis, 

PUTRÉPAG*riON ,  s.  f),  puire^ 
factio;  e^^iç;  Fàuiniss  (ail.).  Dé— 
composition  que  tous  leï  corps  orga* 
hisés  subissent ,  quand  la  tîe  cessé 
de  s'exercer  en  eux. 

PUI^LLUSTÉES ,  adj.  et  s.  t.jl., 
Pulrellinœ  {putris ,  poanl),  ifom 
donné  par  Robineau-Uesvoîdy  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Hyodaires 
Napellées  ,  comprenant  ceux  de  ces 
insectes  qui  vivent  de  matières  végé- 
tales et  animales  en  décomposition. 

PUTRIVORE8,adj.  et  s.  f.  pi., 
Putrwora  •  {putris  ,  pourri ,  voro  , 
dévorer  ).  Nom  donne  par  Robîneaa-* 
Desvoidy  à  une  section  de  la  famille 
des  My odaires  Malacosomes,  coiApre- 
nant  celles  dont  les  larves  vivent  dans 
les  débris  putréfiés  de  matières  anir- 
maies  et  végétales. 

PYGNOÇARPE,  adj. ,  fffrcnocar^ 
pus  {irvTiyQç  j  épais,  Wfnoç,  fruit)  î 
qui  a  des  fruits  épais ,  renflas»  £x« 
Taniarix  pycnocarpa. 


£ 


PYGO 

PtcrtùCÉPHAVE  ^  ft^j.,  fy^cM^ 
ùephalus  (ftTixvo;,  épais,  xff a>;q , 
téic);  ({iiî  est  rassemblé  en  iMes 
ëpaîsses ,  comme  les  fleurs  du  Car^' 
Sais  fyycnocephaïiu» 

P¥Ci\OGONn>£S ,  adj.  et  s.  m. 

Ék,  rjrtniufoêàda.  Nom  donné  par 
imarck,  CdTÎer,  Latreille,  Leneli 
•I  Etehwald  ànme  famille  d'Ârochoi* 
des,  qui  a  pour  type  !•  genre  J^cno- 
gonum. 

FICNOSTâCHYÉ,  «dj.,  iyCHO^ 
sinehyiu  (  irvuvoc,  épais,  ^^X^  %  ^pi  ); 
ni  a  les  flevrs  dispotées  en  groa  épi«. 

«  Mariscas  jff'etwHachxUiS^  Sisj^ 
phora  pfcnoskufy-ou 

PYGARaUB,  jidjeei,»  Vi^t}" 
(«uyi  jXesses  ,  àfiyùç ,  blanc  )  ;  qui  a 
la  queue  blancbe^  comme  le  raUo 
Micaudus ,  ou  une  tache  blanche  i 
la  naissance  de  la  queue»  comme  YAnf 
iUope  DYgargus. 

nGilUaiaQIIES,  My  ets.  m.  pi,, 
Pjrfarrluchi(n\rfhj  derrière,  kpii^âv^ 
Om ,  grimper),  14 pm  donné  par  Mejer 
et  lluger  à  une  famille  a  oiseaux  ^ 
comprenant  ceux  qui  s'aident  de  leur 
queue  pour  grimper.  « 

PYGOBAANGHES,  adj»  et  8«  m. 
bl.  ,  Pjrgohranchia  {mrpi,  derrière  » 
fipiT^ta, branchies).  19 om  donné  par 
Gray  à  un  ordre  de  la  sous-classe  des 
Gastéropodophores  gymnobranches , 
qui  comprend  une  partie  des  Nudi- 
branches  de  Guvier. 

PTGOMOLGES ,  s.  m.  pi.,  Pj'gih' 
molgai  (irvTn,  derrière,  |M>!yo«,6a'- 
latnandre).  Hom  donné  par  J.-A. 
ftît£en  A  un  sous-^ordre  de  Tordre 
desKeptilesGampsicfarotes,  compre- 
nant les  batraciens  sans  queue. 

PYGOPLATYPODES,  adj.  et  s. 
i>^*  P^«  )  Pfgop^tyT^odss  (.nyrfif  der^ 
rière,  irlarvc,  lerge,  iroiç,  pied). 
Kom  donné  par  J.-A.  Ritgen  à  nne 
famille  de  Tordre  des  Hjgromithes , 
comprenant  des  oiseaux  qui  ont  les 

tieds  largement  palmés  et  placée  tout 
Tarrière  du  corps. 


PYRA 


335 


s 


noOPODES,  ad},  et  d.  m.  pl.^ 
Pjrgojpodes,  Nom  donné  par  Uliger , 
Goldniss,  Éichwald  et  Ritgen  à  une 
famille  d'oiseaux  Palmipèdes  ^  qui 
ont  les  pieds  engagés  jusqu'à  TeiCtré* 
mité  de  l'abdomen  ,  sur  laquelle  iU 
semblent  marcher. 

PinLOniDÉS  )  adj.  el  s.  m.  d.  ^ 
Pjrloridea  (ttuWoc,  .pylore).  Nom 
donné  par  Blainyille  &  nne  famille  df 
l'ordre  des  AcéphaloplKires  kaieUi— 
branches ,  comprenant  ceux  qui  ont 
nne  coquille  baillante  a«x  deux 
bouts. 

PYRACANtfi£f  ad)«»yyf<c«iiiiM/ 
icup,    feif,    &iMn^9,,  épine  )j  qui  % 
es  épines  jaunes,  u^  Celastrus  py-^ 
racwiihus^  Soîanum  pjrwanthos* 

PYRAUTBSy  adj.  et  s.  m.  pl,^ 
Pjrralii^,  Nom  donné  par  LiouMk , 
Goldfuss ,  Ficinus  et  Carus  «  «ne  fa«T 
mille  d'insectes  Lépidoptèret>  qos  a 
pour  type  le  genre  PjrraUs.* 

PYRAMIDAL  9  adj.  »  p^runddaUsi 
nùfa^fMtSi^  ;  pjrramidentohmg  (  ail.  ) 
(irvpapici  pyramide)*  lAohs  nonim« 
système  pyramidal  un  assemblage  da 
formes  cristallines  prorenant  a'oae 
même  forme  fondamentale  ^  «né 
pyramide  i  qualre  cdtés  isocèlit 
et  procédant  par  pne  lot  propre 
a  la  production  de  pinsieura  sériea 
de  formes  pyramidales.  On  appel)» 
plantes  pyramidales  celles  dont  Ue 
branches ,  étendues  horizootaleneali 
se  raccourcissent  de  la  base  au  mmk^ 
met  (ex.  jiàies  picea);  paniatU  ((p^ 
ramidaUj  celle  qui  se  rétrécit  de  fai 
base  au  sommet  f  ex.  Yucca  ^  Caa^ 
panula  pyramid<uis  )  ;  coquille  pjrra^ 
midaley  celle  dont  la  forme  générak» 
est  celle  d'une  pyramide  ou  d  un  eona 
(ex.  Trochus  pyramidolis). 

PYBAIUDÉ,  adj.,/y^pmnàda«ir^; 

5Ui  9  la  forme  d'une  pyramide  (et» 
iacarisia  pyNunidaia,  Po^rgomam 
mrramidatumf  jéntipaihes  pj/rami^ 
data).  Se  dit  âtusi  d'un  cristal  qui 
dérive  d'un  prisme  dont  les  beacs  ont 


1 


été  converties  en  pyramides  (ex.  Mé' 
sotype  ptyramidé). 

PYRARDÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Pyrariea»  Nom  donné  par  H.  Cas- 
siDÎ^à  un  groupe  de  la  seclion  des 
Bupnthalmees ,  qui  a  pour  type  le 
genre  P^ra«/â.  ^       ^^ 

PYRÉLAINEysubftt.  f. ,  pyreUùna 
(irûp ,  feu ,  Haiov ,  huile).  Nom  donné 

£ar  Berzelius  aux  huiles  pjrogénées 
iquides. 

PYRlfavAGÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Pjrenaceœ.  Quelques  botanistes  ap- 
pettent  ainsi ,  avec  Ventenat  j  la  la- 
mîtle  des  YerUnacées. 

PTRjâNAmE,  adject. ,  pyrenarius 
(TTvp^y ,  noyau }.  Des  vaux  donne  cette 
épithète  à  un  fruit  pulpeux,  dcmi- 
înfére,  muUilocuInire ,  \i  loges  dont 
Tendocarpe  est  ligneux.  Ex.Mespilus* 

PYBÉIWE,  8.  I. ,  p^rtna.  Gaertner 
nomme  ainsi  la  nucuie. 

FVlUÉKrOCYMATIENS  9  adj.  et  s. 
m.  pi.  j  PfrenocymaiuiicMpirf  j  noyau, 
ifyàuàriw  ,  cymatîon  }.  Nom  donné  par 
Wallroth  à  une  tribu  de  la  famille 
4es  Lichens,  comprenant  ceux  qui 
«ont  pourvus  d'un  nucléus ,  et  corres- 
|)ondant  aux  Myélocarpcs  de  Meyer. 
'  PYRÉNOMYGÂTES ,  s.  m,  pi.  , 
Pjrrênomycetes  (  frup^v ,  grain ,  fxvkTic, 
champîgnoto].  Nom  donné  par  Pries  à 
•me  cohorte  de  la  famille  des  Cham- 
pignons, comprenant  ceux  dont  le 
périthécion renfermedes  thèques ,  ou 
rarement  des  sporules  nues  ,  qui  s'é- 
chappent par  un  orifice. 

PYRÉTIN£,  s.  f.  ypyretina  (îrCp, 
feu).  Berzelius  donne  ce  nom,  ou  celui 
de  résine  pyrogénécy  à  une  classe 
nombreuse  de  combinaisons,  ayant  de 
l'analogie  avec  les  résines  ,  et  qui  se 
forment  pendant  la  distillation  sèche 
des  substances  organiques. 

PYBOfniACÉS,  ad^.  et  s.'  m.  pi. , 
Pyrgomaeea,  Nom  donné  parMérïke 
à  une  famille  de  la  classe  des  Cirri- 
pèdes ,  qui  a  pour  type  le  genre  Pj-r-» 
goma. 


PYRt 

MîRGOllATIDES)  ad},  et  s.  m. 
pi. ,  Pjrrgomalida,  Nom  donné  par 
G{ay  à  une  famille  de  la  classe  des 
Cirripèdes ,  ayant  le  genre  Pyrgoma 
pour  type  ,  et  répondant  à  la  précé- 
dente. 

PYBIDION  9  tubst.  m. ,  pyridium. 
Mirbel  désigne  sous  ce  nom  le  frait 
que  Linné  appelait  pomme  et  qac 
Richard  nomme  mélonide^ 

PYRIFÈRE,  adj.  pyriferus  (py- 
rus,  poire  ^fero  »  porter)  ;  qui  porte 
des  fruits  en  forme  de  poire  (ex. 
Psidium  pyriferum).  Le  Fucus  pyr^ 
riferus  a  l'extrémité  de  sa  fronde 
renflée  comme  une  poire. 

PYIIIFORIIE9  adj.  ,  pyrtformis  ; 
bîrnformig  (ail.);  pertforme  (itl) 
{pyrus,  ^We^Jorma,  forme);  qui 
a  la  forme  d'une  poire  ^  comme  le 
fruit  du  Passiftora  pyriformis  et  do 
Xylomeium  pyriforme ,  ou  les  uraes 
du  CampUo  pus  pyriformis^  du  Gymi' 
npstomum  pyrijforme.  Se  dit  aussi 
d'une  coquille  uni  valve  dont  une  des 
extrémités  est  grosse,  renflée,  ar- 
rondie ,  et  l'autre  alorigée  en  forme 
de  queue  (ex*  Cerithium  pyriforme). 

PYRITE  ,  s.  f. ,  pyrites;  irupimc 
Nom  vulgaire  du  sulfure  de  fer,  que 
l'on  donne  aussi  par  extension  à  quel- 
ques autres  sulfures.  Certains  miné- 
ralogistes ont  proposé  de  le  réserver 
pour  les  sulfures  doués  de  l'état  mé- 
tallique ,  parce  que  celui  de.  fer  est 
dans  ce  cas. 

pyRITBUX,adj. ,  pyrilosus  (py- 
rites,  pj^te)  ;  qui  est  converti  en 
pyrite  {fer  pyriteux  ) ,  qui  contient 
du  fer  pyriteux  disséminé  (ex.  PhyU 
lade  pyriteux  ). 

PYRITIFÉRE,  adj.,  pyritijerus 
(pyrites^  pyrite, yiro>  porter);  qui 
renferme  de  la  pyrite.  Ex.  Schiste 
pyritifere. 

PYRinSE,  adj.  ;  qui  est  converti 
en  pyrite.  Bois  pyritisé, 

PTRITOLOGIE9  s.  f. ,  pf-ritologia 


i 


PÎRO 

(mipltnCf  pyrite,.  >o7oc,  iducoUfs). 
Thuté  des  pyrites.  Heokel  a  publié 
VD  ouvrage  tous  ce  titre, 

PYEO-AGÉTIQUB  9  adject. ,  f^yro^ 
aeetictu.  On  Domme  esprit  forroracé^ 
dque  (Etherpyriy^aoétifue ,  beèrone; 
irtffkùicher  Éssiggêist ,  hremficker 
Esjîgaiher,  alL),  vn  liquide  ,,df- 
eoaverl  par  Cbeoeriz ,  qui  s'obtiep* 
enionnettaut  le^  acétate»  à  la'dirtiU 
lation  flécbe.      • 

FYROCÉTE 9. adject.  I  nyrpeêUu. 
"Rafij  a  employé, ce  Urà^e  poulp  déri 
signer  Ip  fer  yolcanique.  . 

MritaCHtlIIE,  s.  f. ,  pyrochrmia 
«v^,-  feu  y  }^|M4a|  chimie),  rartie 
e  la  chime  qui  traite  de  Histoire  du 
feu. 

PirEOC0ROIDE39  adj.  et  li,  m. 
pi.  y  Pj^rochroides*  Nom  donné  par 
Cuvier  ,  LatreiUe ,  Gjoidfuss ,  £icb- 
waM,.  Ficinus  et  Garas  à  une  tribu 
d'insectes,  coléoptères,  qui  a  powf 
type  le  gepre  Pyr^chroa,      ^ 

tYVSMXnMdÇfXt^  adjeet^^r^o- 
airicus»  Nom  d'un  acide  (  brenzÛchi» 
Ckronensdurê  t  ail.  )  »  4^^  LaKaigne 
a  découvert , .  et  qu'on  obtient  en 
soumettant  l'acide  citrique  cristallifé 
a  la  distillation  sècb<^  .    .  - 

PYHOCltRATE^  s.,  m.,  fyroei^ 
iras.  Genre  de  sels  (brenzlichte  ci" 
ironetuuure  Satze\  alL),  qui  résul- 
tent de  .la  Combinaison  de  l'acide 
pyro«  citrique  avec,  les  bases  sali— 
fiables.  .. 

FXEOrÉLEGTRKIUB  ^  adj. ,  pfrQ- 
eteàiricus.  On  donne  cette  épitbète 
aux  phénomènes  de  polarité  élec- 
iriqve  qui  se  développent ,  dans  yn 
grand  nombre  de  substances  cristal- 
lisées, par  l'efiet  d'un  changement  de 
temoératore,  et  sons  le  rapport  des-r 
quels  Brewsf  er  a  beaucoup  ajouté  aux 
notions  qu'avaient  fournies  les  re- 
cherches de  Haiiy  et  de  Brard*  . 

PYRÔCiàrVJËy  adject.,  fyrogenus 
(iri^^.feu,  7{waw,  prodmre).  Epp- 
tMte  donnée  par  Brongniart  i  nne 
II. 


PYRO  3J7 

classe  de  terrains  ,  comprenant  les 
terrains  volcaniques  et  ignés  actuels. 

.PYROGeN£,  adject.  fierzelius'ap- 
^le  ainsi  les  huiUs  et  résines^m^j^ 
xeumatiques ,  c'.e«t4^ire  celles  qui 
se  produisent  par  la  distillation  des 
substances  organiques. 
,  PYROGNOftTiQUEV  adj.  ,  p/ro^ 
gnosticus  (  irCp ,  feu ,  Tvâatc,  connais- 
sance). On-  appelle  essais  pyrogno'^ 
sti^uej-cenx  qu'on  fait  avec  le  cha- 
lumeau, pour  découvrir  la  nature 
d'une  substance  quelconque. 
,  iPYROIDE f  adj . .,  pjrroideus  (  inîp , 
feu,  fl^oc,  ressemblance).  Épitbète 
donnée  par  Onialins  à  un  ordre,  de 
terrains ,  comprenant  ceux- .que  leurs 
caractères  extérieurs  rapprochent  des 
matières  minérales  qài  ont  subi  l'ac- 
tion du  feu. 

.'  PUiOKIIUTE  9  s.  m.  j  fryrokinas. 
Genre  de  sek  {brenzchinasaur/R  SaUe, 
ail.  ),  c|ui  résultent  de  la  combinaison 
de  l'acide  pyrokinique  avec  }es  bases 
salifiables. 

PYROKINIQUE  9  adj.  jpyrohnicus. 
Komd'un  acide  particulier  {BrenzçU- 
nofâttre,  ail.  ) ,  que  Pelletier  et  Ca- 
▼ebtou  ont  découvert  en  distillant 
Facîde  kiqîqu.e  à  feu  iiud. 

PYROLÉES9  adj.  et  s.  r.  (1. ,  Pj- 
roUœ.  Famille  de  plantes,  établie 
par  Liodley ,  quia  pour  type  le  genre 
Pjrroia^ 

PYROUGNEU; ,  adj.  ',  HjrroUgm^ 
sus*  On  donne  (e  nom  A* acide  fiyro^ 
l^neusf  [tioluHurey  Bqlzessig ,  ail.  ) 
à. une  combinaison  d'acide  acétique 
et  dé  pyrétine  qui  s'obtient  en  distil- 
lant le  bois ,  et  celle  A^espriiovLMher 
fprroligneux  à  un  liquidé  qui  se  pro- 
duit en  même  tetaips  que  le  précé- 
dent ,  et  dootTaylor  a  le  premier  re> 
marqué  l'existence. 

PYROMALATE»!.  m.,  pjrronuk- 
las.  Genre  de  sels  {hrtnzUcke  aegfel» 
sâureSaUey  ail.),  qui  résultent  de  la 
combinaison  de  l'acide  pyromaliqiMi 
avec  ks  l^asea  jMilifiables. 

22 


338  PYftb 

PYllWmtlQlJBvadj/,  momfl/i- 
cus.  Nom  dpnrté  à  un  acide  {ifrerit^ 
mUe  Aepfelsiîure  >  ail'.  )  ,  que  Bra- 
connot  a  découvert ,  et  qui  se  pnv 
doit  ,  *▼«•«  tiA  ooltv ,  quaind  on 
dislîUerociJemàliqueseul.         .    . 

^YAOmAQIHS,  adj.,  pj-romachns 
(ïrCp,  féti,  fA^Xqixat,  bîitlrc).  Se  dit 
île  ceHâins  idmérau"5c  crnidonpetil.dei 
étinccU<*s par Icchoc  il  briauet. 

margar(cus.  Sous  lé  nom  d^  esprit 
•pYTo-'margariqm ,  Bussy  désigne  ini 
iorps  criitallisable  particulier  qu'il  a 
obtenu  en  dîsliltant  te  mnrgarate*  d^ 

barjle. 

l^YllOlIfÉTRB ,  subst.  m-^pj^rome- 
tram  ;  Feuergt(tdmesser  {s\i!)  [rt€f,  - 
feu,  ptrp^M,  mesurer).  Instrument 
dont  on  se  sert  ppur  inçsnrcr  !cs 
bauU  degrés  de  cbftleur ,  et  doiït  il 
existe  plusieurs;  fbirt  différens  les  uns 
des  autres ,  qui  ne  remplissent  qu'in- 
complètement leur  objet. 

PYAOIIÉTIUQUE ,  adj. ,  pjrreme-- 
iricus.  Êpithèle  donnée  qui  moyens 
i  Vaîde  desquels  on  parvient  à  me- 
surer les  baUU;»<em()é«itures  ^  'c'est- 
à-dire  celles  qui  sont  supérieures  au 
poipt  d'.ébuHItîon  du  mercure^  ' 

FYRQBiijÇA'ft,  s.  Tk.^prrornilcQs^ 
Genre  de  se!&  {brenzscnteimsauri 
Salzej  alk),  qui  r&uUént  de  la 
combinaison  de  l^acidè  pjromuciqoe^ 
avec  les  Vases  saKflables. 
"  )PVlLOHCCt<fCE  ,  «dj.  jf&hmuci^ 
eus.  Nom  doni^é  Ik  un  'acide  (BVeifti^ 
ÉcUeimsaure^  al!.)»  découvert  paf 
Boulon-Lâbillafdière ,  qui  se  |îroduit 
pendant  la^  décomposition  de  l'acide 
xnocique  ^la  distillation  sècbe. 

prRO-OLÉIQÎJE ,  adjefct. ,  pj^rû^ 
oïeictiss  Bùssy  appelle  esprit  pyro-* 
oiéique  nn  corps  '  eristallisàble  par- 
ficuiler  qu*rl  a  obtenu  eu  distillant 
Toléate  dç  cbaux. 

PYROPHAINB ,  adj.,  prrophams 

ÎnÇp ,  feu ,  f  aîvfr) ,  app'ayattrq).  Se  dit 
e  pierres  siliceuses  finbibétf3  de  cire 


qui  i  op&quM  ft  (roid  ^  âiivieiMMiit 
ffans|M>fentes  lorsqu'on  tes  expose  à 
raction  du  feu ,  lequel  fai|  foiidt^  la 


cire. 


va 

J^YIiaPHO^HAIFR^  S.  m.  ^wr»^ 
phmsphas.  H^m  donné  pw  Chwk» 
IMi  phospbate  d«  sotide  qui ,  aprè« 
avoir  é4é  calciné  f  poisédo  d'autres 
(iropn^iétés  qua  cell«s  dont  il  jonissait 
àupara  vant^  et  crfalallise  sonsnn  antre 
forme,  avec  une  autre  prop^tioA 
d^eau  de  0ristalKtf)Qtk>a. 

ticus  (  irvp  ,  feu ,  fwtAv ,  plante).  Un-* 
verdorben  admet,  tous  le  nom'd'o- 
fiides  pyrùpfytiqtus  ^  pluMiIrt  acV-« 
des,  existant  suivant  lui  dans  les  bntles 
pjrf gênées  vég^ales  noq  rectifiaeSf 
ddht  il  parait  o'avollr  éindié  anonu 
ed  pavlîbutierV 

^fro«aX<K ,  niarqné  de  taohea  rouges  ) . 
Se  dit  ^  en  mifiérnl^e,- d'une  .voehe 
qui  cmtieul  des 'grenats  rougeâlrea 
df^é^nés ,  formant  taches  snr  un 
fend  clair,  px.  Caler phite  pyr^Biu 

rnOPnmB»  adjeelM  pjnfîmtê 
(îfC^,  feu,  iTTt^,  ailo)î  ^  a  les 
i^iles  jaunes»  Ex.  Cetthia  fff-rapiBni. 

PYROSCOPEyS.  m.  ^prposeêpàm 
(irCpffeu,  ekôjrtM,  eaosiderer).  Sy- 


meyér  a  employé  ce  tac^M  ççtimm 
•ynonymc  de  .chimie. 

PYRemé^BIPlE^a.  f.  i  pftosiêêh 
fina  [  irùp ,  fen  ,  crriaçp ,  graisse  ).  Be^ 
zelius  donine  ec  nom  aux  bntles  py^- 
iNigéttées,  qnatid  leur  consistanoe  est 
ferme  ^  comme  cieHi  d^une  graisse» 

PYRIHSniËAftfQDe ,  àdj. ,  pjrro^ 
steàricus.  "Bus^y  dfei^ne  sous  te  nom 
à* esprit  prro-stéatique  Mn  corps  cris* 
t^tlisable  particulier  cj}fii  a  dbteni^ 
eu  'distillant  le  stéarate  de  ebanx^ 


sûjure  Salze  ,  «U .  •) ,  qoî  résuUent  de 
)«  oofob^naison  de  Tacide  pj  rotar* 
Iriqu^  avec  ies  bases  splifiables. 

JPYROVAR^TMQUByaëj.,  ffyrû^ 
ianricfis»  Nom  d*vin-acide  parlîcolier 
(Brenxweinsàure,  tttl.),'dctfoiivert  par 
Rose,  qui  se  prodnît.^nnkid  dn  diff- 
liUe  l'acîde  torltfîque.  V 

nsianBGfmie)  s.  f.  ;  pyroi^ch-' 

ma  (  irvfi ,  /eu ,  tij^vïj  ,  art  J.  Barchu- 
len  s^eA  servi-de  ce  terme'  pour  dé- 
signer la  obtmîê ,  à  cause  de  4'emplQi 
Mquent  qu'elle  fait 'du  feu  dans  ses 
opératiouB. 

FSRiKrEGBNiqpE,  adj.%  j^o-^ 
fêeknifus.  Le  Cynàncham  fip^ch* 
nicum  a  été  nommé  ainsi ,  parce  que 
•on  éeorco,  molie ,  'légère  et  subé- 
reuse,  peut  très^bien  remplacer  i'a- 
madou* 

il^¥IIO'<IIIllQ|]B  ^'adj. ,  ^;^rô»f/ricia. 
iiom  donné  par  GheralKèr  etLassai- 
gne  à  un  acide  {BrenzhamsuurCy  aU.)t 
qiiité  p^duît  pendant  la  dtslitlhlton 
•ecbe  de^l'acide  ufiqne^  et  qui  depuis 
a  reçu  ceitti  d'acide  cjanuriqne/ 

WROl^blBQll  9  ad j . ,  pyroxengsus. 
Se  dit  d'une  roche  qui  .renferme  du 
pjrexéne  en  cristaux  trés--dislincts 
et  dominans.  *Èx.  Bwanité  jyroxé^ 
neux. 

.  ^WffUÈMif^B ,  atlj. ,  pyroxeni' 
eus  ;  qui  contient  des  cristaux  de  pj- 
roxéne  disséminés  (ex.  Téphrine  py^ 
rajr^/ii^a>OniaUu5  donne  celte  épi- 
Ihèteà  un  genre  qu'il  çUbltt  parmi 
les  jBoebes; 

PYROXTLIQIIE  ,  9i],,pjroxyUcuà 
(irvp  /feu ,  ÇûXov,  bois).  L'esprit  py- 
ro-acétique a  été  appelé  aussi  ^esprit 
jjrroxjrlique ,  parce  qu'en  Tobtieut  en 
distillant  le  bois. 

VirBQlOA'fE^  S.  m.  9  pjrotêas. 

|9em    donné  -à   un    genre  .<ie    sel^ 

{mimàli»ckêtfranclsattreSalse^B}\. }, 

«  flfèi  résultent  de  la  combinaison  w 

raeide  pjvoKfâcpie    avec  les   bases 


PYRR  S3q 

W^f^ZJÙUiVEy  aêj:,  pyrozoicus 
(  wyp  ,  feu  ,  Ço'ïj ,  vie  ).  Uaverdor- 
ben  appelle  acide  pyrozoïque  (  a/ii- 
medische  Brandsavre ,  allv  )  un  acide 
qu*it  a  retiré  des  builes  animales  pj« 
rogénce^  non  rectifiées. 

^Xl^RHINE  ,  s;  r. ,  pjrrrhina  (ttu^- 
^0$ ,  roux  ).  Nom  donné  par  INees 
d'Esenbeek  à  la  subsfance^qu'il  re- 
garde comme  le  principe  colorant  de 
la  neige  rouge.  Sifivaut  lui ,  cette 
substance,  produite  par  dii^e^s  élé- 
mens^  et  d'une  nature  très- volatile, 
existe  à  la  suriace  organique  de  la 
terre  \  appartenant  aux  partiçs  gêné* 
mtr'ices  de  l'nlmosphère  inférieure  , 
et  liée  à  la  vie  organique ,  elle  se 
présente  sous. forme  d'exbalaisou  , 
et  passe  dans  les  nuages,  qui  la  i^en— 
dent  h  cette  .même  surface  comme 
principe  nutritif  et  protecteur. 

NRRHAGRE,  ^à],  ^  pyrrhacrus 
(TTVppoç  }  roux ,  «xpoç,  bout)  ;  qui  a  lo 
bout  (de  rabdomen)  d'un  jaune  rou- 
ge&trc^.  ^x.'Laphrîapyrrhacra, 
'  PYRRitOGÊRE^  adj: ,  pyrrhocerus 
(  frv^ç ,  roiix ,  «îpa; ,  ^orne);  qui  a 
les  antennes  rouges.  Ex.  Tachina 
pyrrkocera. 

'  PITRRHOGASTRE^adj.,  /7;*7T&o« 
gdster  (jrvppo; ,  roux ,  ya^rip  ^  ven-» 
Ire  )  ;  qui  a  l'abdomen  ]co^x*  Ex» 
Trichopoda  pyrrhogastçr* . 

PYRRHOLEUQUË  ,  adj. ,  pyrrho^ 
hucus  (Try^oç, roux,  Xcuyo;,  blanc). 
Se, dit  d'un  animal  qui  est  roux  eu 
dessus  et  b lune  en  dessous.  Ex.  SyU 
via  pyrrholeitça. 

PYRRUONOTIS,  Vii\.,pyrrh(motus 
(  iruppo; ,  roiix ,  vûroç ,  dos)  ;  qui  a  le 
(^oS  roux  en  totalité  ou  en  pairtie.  Ex. 
Hirundo  pyrrhonota.  .  . 

PYRRHOPHANE  9  adj.,  pjrrho^ 
phanue  (  frvp^o;,  roux  ,  ^atoi ,  orun); 

3 ni  est  brun  en  dessus  et  roux  en 
essous  /  Ex .  Cuculus  pyrrkophanusm 
PTlKtiBOf^E  ^a^àl.pyrrkophius 
(  irvp^i; ,  roux  ,  ^*ed^  y  brun  ) .  oe  4ît 

d'HP  oiéeau  dont  le  plninuge  est  roux 


î 


340  QOAD 

*  t  bnm.  Ex.  Dendrocopus  f^rho^ 
phius, 

PYRimOPHRE  ^  adject.,  pyrrho^ 
phrys,  (TTvppô; ,  roux,  ôfpùç ,  sourcil  );^ 
qui  a  les  'sourcils  rouges.  Ex.  Syhia 
pyrrhophrys. 

PYARHOPROGTE ,  adj.  .pyrrho- 
produs  (TTiippQ;^  roux^  irp^AXTÔc,  anus); 
qui'  a  J'anus  rougeâtre.  Ex..  Dexia 
pyrrhoprocta, 

PYRRBOPTâRE  , adj.y^rr/iopto- 
Yu4  (nuppoc,  roux,  mtpQv,  aile); 
ui  a  les  ailes  rousses  ou  rougeâtre^. 

X,  Coccyzus  pyrrkopterus ,  Dory^ 
pliora  pyrrhoptera, 

PYRUHOPYGE ,  adj .  ,  jyyrrkojyy- 
gus  (iruppoc^'Toux,  ituyri^  fesses);  qui 
a  Ta  nus  rougeâtre.  Ex.  Lapkriapyr-' 
rhopyga,, 

PYRRUORHINE ,  adj.|  pyrrhorhi- 
7UIS  (TTvppo; ,  roux  ,  pty ,  qez  )  ;.  qui  a 
le  nez  d'un  rouge  brun.  Ex.  ilfuj 
pyrrhorhinus. 

PXBHHO^OIIIE^  adj.,  jryrrho' 
stomus  (  iruppoç ,  roux ,  or^ôfAa  ]  bou- 
che) ;  qi|i  a  la  bouche  ou  l'ouverture 
ie  couleur  rouge,  Ex.  Heliçinapy^r" 
rhostoma,  ' 

PYRRH12LES ,  s.  m.  p). ,  Pitrhuià 
{pyrrhula  ,  bouvreuil.).'  Nom  donné 

Ïiar  J.-A.'  Ritgen  h.  unç  famille  de 
'ordre  des-Choroptènes ,-  renfermant 
lé  bouvreuil  et  les  oiseaux  qui  s'en 
rapprochent  le  plus. 

PYTHOIVOIDES ,  ad},  et  s.  m.  pi., 
Tylhonoidei  ,  Pythortoidea^  Nom 
donné  par  Fitzinger  et  'Eichw^ld  à 
une  famille  de  Reptilies  ophidiens, 
qui  a  pour  tjpe  le  genre  Python. 


QUAD 

f^îfXIDB  y  8«m. ,  pyanduan  ,pysû  ^ 
pyxidfdà;  pisside  (it.)  (irtiÇé^ioy, 
petite  botte  ).  Nom  donné  par  Ehi^ 
hart  ètMirbel  à  un  fruit  {capsula 
circumcissa  de  Linné  ^  b&iU  à  sai^o^ 
nette.de  quelques' aateun)aee,  ordi- 
nairement |;lobulettx  qui ,  par  une 
scissure  traàsversale,  s^ouvre  en  deux 
valves  hémiipliériqves  superposées , 
dont  la -supérieure  est  appelée  oper~ 
culé,  et  l'inférieiiré  antpHore.  (ex. 
Hyoscyaim^),  .On'  <nomme  aaatî 
pyxide  l'urne  des  mousses.  . 

PYXIDJÊ ,  adj .  ^pfxidaius  ;  hecker* 

f6rmig'{M,)\pisÉidaio  (it.);  qui  a  la 

forn^  d'un  petit  gobelet.  Ex.  Scy^ 

phoms  pyxidatus ,  Linderma  pyxi^ 

daria. 

PYXDDIFàREr,  adj.V  pyxtdi/erui 
(iruSlc,  boite.,  fefo^  porter),  h» 
Trickomànes  pyxldifemm  est  ainsi 
appelé  parce  que  les  invotucfn  qui 
epitoureut  seft  capsalet  sont  en  forme' 
de  cornet  évasé. 

PYXIDIROSTRES ^  adj..  et  s.  m. 
pi. ,  Pjrxidirostres  («rv^cc,  botle , 
rostrum'n  bec).  Nom. donné  par.La- 
treille,  Ficinus  et  Gan»s  à  une  famille 
de  l'ordre  des  Echasaiers ,  compre- 
nant des  .oiseaux  dont  la  mandîLulé 
supérieure  forme  une  sorte  d^opex^  * 
cuie  emboîté  dans  l'inférieure. 

tnrXDDtULE  ,*8.  typyxid^Ui;M'oas' 
hûokse,(^^')»  Assez,  souvent  on  a 
donné  ee  noin  à  l'urne  des  mouases. 

PYlUUNéES,  adj.  et  s.  {.  pi.,  Pjm^ 
fiff£E.'  Nom  donné  par-  Fries  à  une 
tribu  dé  Licheiis  idiothalamesi  quia 
pour  type*  1q  çenrePyxine, 


Q 


QUilBRANGtLAIREy  adj.,  ^ua- 

drangutaris ,  quadrangulatus ,  qua^ 
dratus  ,    quaaranguluis}  vierecxig  ,. 
'oierkantig  (ail.)  {-quatuor ,  quatre  , 
€tngulus ,  angle  )  ;  qui  a  quatre  an- 
gles. Brbchaot  donne;  en  minjéralog^^ 


le. nom  de  prùmt  quadrangulaire-  k 
l'un  des  genres  qu  u  admet  parmi  les 
formes  dominantes  des  cristaux.  C'est 
un  isoltde  à  «six  faces  parallélograot- 
miques,  paraUèlejai  deux  a  deux ,  dont 
quatre  sbnt  latérales  y  et  d«nx 


QUAD 

veot.de  bases.  Il  feni  être  rectangu^ 
taire  on  rkomboïdai  {vojrezces  mo.tsL 
Quairangtdairs  s'eiBploje ,  en  bota- 
Btque  y  comme  synonirme  de  tétra-^  . 
goMy  pour,  designer  des  parties  qui 
ont  qjDatre  angles  ;  ^pi  qàaJrangu^ 
Jaire  (ex.  âielampyrtm  crùtàlmn  )  ; 
fimlUs  quadrangulaires  (ex,  Tra» 
farmtm^M)\  éiUcide  quadrangulcùre 
.  (ejc.  Bunias  Entcagd);  tige  quadran» 
gulaire{  ex.  Hypericum  quadrarigu^ 
lare).  Un  poisson  {Zeus  qùadraêus) 
est  ainsi  appelé  parce  qu'il  a  h  corps 
carré  ;  une  méduse  (  Euljmene  quq^ 
drangtdaris) ,  parce  qu'elle  est  dans 
le  même  .cas.* 

QVADRATIFÈIIIS,  adj.  ,  quadror 
tlferus  (  (fuadratus  ,  carré  ,  fero , 
porter)'.  Êpitbëte  donnée ,  dans  la  no- 
menclatore  mîoéiralogique  de  Haûy,. 
à  une  variété  de  chaux  phosphatée  , 
dans  loquellé  des  facettes  qui  naissent 
d'un  decrotssement  suf  les  angles  de 
la  base  dé  la.  forme  primitive  sont 
conpées  par  d'autres  facettes  pror* 
duites  en  vertu  d'un  décroissement 
sur  les  bot-ds;  dé  manière  qu'elles 
ont  la  figure  d^nn  calrré. 

QUADRATURE  9  sVf^  quadratura 
{quçidraius^  câri^).  Un  donne  ce 
nom  au  premier  et  au  dernier  quar- 
fjCTS  de  la  Lune»  c'est-i-dire  au;ic 
points  de  son  orbe  ou  cet  astre  est 
éloigné  du  Soleil  de  ,cent  et  de  trois 
cents  degrés  ,  <:ômptés  dans  le  sens 
de  son  njioùvemeut  propre,  parce 
que ,  dans  chacune  de  ces  phases  «  sa. 
distance,  au  Soleil  parait  être  d'un 
quart  au  zodiaque.  • 

Q|UAl>RI*AlCi£  j  ad).  »  qUadrl^a- 
Uu;^§erflitgèlig  (ail.  )  (  quatuor  f 
qoatl^  alùj  aile)  ;  qui  est. muni  de 
quatre  ailes ,  ,oomÉDe  les  rameaux  du 
Ciisus  qa^ubrialatuf*' 

QVAPRI-ARTIGIiLÉ  ,  adj.  ,  qua^ 
dri-JartkttUOus  (  auettuor  ,  quatre , 
ortieubtm^  artiomation).  Se  dit,  en 
ptrlafit  des  an^n^s  des  insectes, 


QUAD 


341 


quand  elles  SQnt  composées  de  quatre 
afrticles. 

QUADRIBASIQUE  ,  adj.  ^  quadri^ 
■basicus  {quatuor^  quatre,  basis  ^ 
base  ).  Épilhète  donnée  par  Berzelius 
à  des  selshaloïdcs  qui  contiennent  un 
atome  de  se)  avec  <H^tre  de  l'oi^ide 
dû  inéme  radical.  ' 

QDADRIrBINAIREi^  ad}.,  ffia<//'i- 
binaris  (  quatuor  ^  quïilre",  binarius  , 
double  ).  Epithèté  donnée  par  Haiij 
à  une  variété  produite  en  vertu  do 
quatre  décroissemens  ,  dont  chacun 
a  lieu  par  deux  rangées.  £x.  Feld-^ 
spath  qaadri-binaire. 

QU AD^IG APSUL  AIRE  9  ad j . ,  qua-- 
dricapsularis  <  quatuor,  quatre  ,  cap- 
sula ,  capsule).  Se  dit  d'un  fruit  qui 
est  formé  par  la  réunion  de  quatre 
capsules. 

QUÀDRIGARBIJRE  9  s.  m.^  quadrU 
carbuKetum.  Se  dit'  d*une  combinais 
son  d'hydrogène"  avec  un  corps  sim- 
ple contenant  qiiatre  fois  autant 
d'hydrogène  qu^uae  auttc  combinai^ 
sou  de  ces  de.ux  mêmes  corps ,  comme 
le  quadricarbure  d'hydrogène ,  qui  a 
été  découvert  pdr  t'araday. 

QUADRIGARÉ1\É  ,  adj.  ,  quadri^ 
carinatus  (  quatuor ,  quaire ,  carina, 
earène);  qui  est  surmonté  de  quatre 
carènes.  Ey.  Turritella  quadricari-^ 

nal'a»' 

Ql}ADRI€OLOR  9  adj . ,  quadrico^ 
lor  (  quatuor ,  quatre  ,  color  ,  cbu- 
ieur  ).  Se  dit  d'un  oiseau  dont  le  plu- 
mage offre  quatre  couleurs  différen- 
tes- Ex.  Trochilus  quçdri^ohr. 

^I^DRICORIVE^  adj. ,  quadricor- 
rds  {quatuor ,  quatre,  cornu  ,  corne); 
qui  a  quatre  cornes.  Mirbel  donne 
celte  épilhète  aux  anthères .,  lorsque 
leurs  lobes*,  terminés  en  pointe  et 
divergena,.  forment  quatre  espèces 
'deeornes(ex.  Gâulteriaprocumbens). 
Le  Notoceras  quadricorne  est  ainsi 
nommé  parée  que  chaque  valve  de  sa 
siliculese  termine  par  deux  pointes  } 
Y  Antilope  ^uadricornis  ,  parce  qu'il 


34a 


QUAD 


aquatre  cornes  surla  têle  ;  VOslracioa 
quadricornis  ,  parce  qu  il  porte  dçuX 
aiguillons  prés  des  yeux  et  deux 
autres  sous  la  queue  ;  le  CoLius  qita^ . 
dricornis  \.  parce  qu'il  a  quatre  tu-* 
berdules  -osseux  sur  la  tête  ;  le  Qr— 
clops  quadrictmis,  parce  qu'ji  a 
Guatre  antenne;  le  Lueernarla  J^^- 
dricornis ,  par^  qu'il  a  deux  Dras 
Bifides. 

QUADHICOKINËS,  ad),  el  s.  p. 

Îl.t  Quddricornia.  IXom  donné  par 
)uméril  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Aptères  ^  comprenant  ceux  d^  c^s 
insectes  qui  ont  quatre  antennes,  f^m 

POLTQNATHES. 

QUADRIGOTtLiDOKÈ  9  adject..^ 
madrièotjrlcdoneus.  Se  dit  d'un  em- 
Irron  qui  a  quatre  cotylédons.  '  Ex. 
Pinus  americana, 

<^ADRIGIJSPIDÉ  »  adj. ,  fwarfr/- 
cuspidalUs  {quatuor  j  quatre,  cuspi^  j 
pointe)  ;  qat  a  quatre  pointes.  La 
Nais  quadricuspidaia  a  la  queue  leiy 
minée  par  quatre  cirres  quad.rifides'. 

QLADRIDÉGmAL  ,.adj.. ,  quadri- 
decimaUs  (  quatuor ,  quatre ,  decftn  , 
dix).  .Se  dit  y  en  nlînéralrgie^'4l'uil 
cristal  quia  quatorze  faces., Bac.  Ba* 
rjrie  sulfatée  quadridécimale,  i 

QUAD^IDJÉGIOCTOi\AL  ^adject. , 
quadridecioctonalis  (^  quatuor  ^  qua- 
tre ,  decem  ,  dix  ,  octoni^  huit). 
Épithète  donnée  par  Haiij  à  une 
yariété  de  topaze  qui  n'a  qu'un  seul 
sommet  8|  quatorze  faces ,  avec  un 
prisme  octogone. 

QIJA0RIDENTÉ  9  adj.  ,  quadri- 
dcns  j  quadridentatus  (quatuor ^  ofua- 
trcy  (Uns  ^.à^ni)  ;  qui  est  muni  de 
quatre  dents  >  pointes  ou  divisibnS| 
comme  le  calice  du  LigustruM  vul^ 

Ïare  ,  les  corolles  du  centre  de  la  ca- 
ktkidç  de  VHelenium  quadridenta^ 
tfim ,  les  pétales  dli  ffeiesia  quadrir^ 
dentataj  l^  spathellules  de  VAgros^ 
iis  rnbra.  Le  Dorippe-quadriden^ etft 
ainsi  appelé  parce  qu'il  a  quatre  dentd 
àtt  front }    le  Phabngium  qûadri^ 


QUAD 

dentatum  «  parce  qu'il  pfiivtê  4|u»lfo 

pointes  à  l'abdon^en  ;  le  Hipporhinuii 
quadrldens  ,  parce  que  ses  éljtres 
offrent  en  arrière  quatre  longues  «pî« 
■es. .  •         . 

gtlApRlDIGITÉ  I  adj. ,  quadridi^ 

fitatus  {quatu4r  ,  quatre ,  digiîus,  i 
oigt  ).  Se  dit ,  en  botanique  ^  d'util 
femlle  doutle  pétiole. e^ttenaîné par 
quatrç  folioles*  £iL  HarslUaqùadrii 
Jolla. 

QUADnil>IGlTÉ-PCNXÉ  «  wfy  , 
quadridigitatq  -  pinnatu^,  '  É^lbél« 
donnée  «ax/eml^s  dont  le  pétiole 
commun  se  termine  par  quatre  pér 
tioles  secondaires ,  sur  les  cotés  om^ 
quels  les  folioles  sont  atlachéet.  Ex. 
mimosa  pudlca, 

QUApRIDOpÉGABDRË  ^  adject.  ». 
quadridodecacdrus  {qualtior^  qua- 
tre ' ,  dodeçàcdrum  i  dodécaèdre  )^ 
Haiiy  appelle  ainsi  une  yariété  doi^t 
les  faces  offrent  la  £Qmbmaison  de 
quatre  dodécaèdres.  Ex..  Chaux  car^ 
oonatée  quadridodécaédre,  ' 

QtADIODtJÔDEGlMAL»  adject.  | 
quadriduodecimalis^  (  quatuor ,  qua- 
tre y  duodecim  »  dpuze}.  EpiÛiète 
donnée  par  Haiij  a  uqe  vanété  ae 
magnésie  tioratée  qui  {>fésente  la  fbr- 
itië  du  dbdécab'dre  rioinboïdal ,  dont 
quatre  angles  solides  \  pris  pdrmi  les 
huit  composés  de  trois  plans ,  sont 
remplftcés  chncûii  }^i\v  uîiè  facette. 

QtJ AUltt-finiVEtX  ,  taiày^quairU 
ijpmo^rtt*^;  qui.^iortë  t|tla(rc  épines | 
comme  les  éljtreft  du  HîpporUmiki 
éàadrùpinosus. 

'  QUADiaÉt^mtÉ ,  adj.  Se  dttj 

en  tninéralogie ,  d^une  yariété  dam 
la()uellë  cbaqué  angle  «oUdé  dte  la 
forme  prtmitiye  eit  retnplueé  AM^ 
tre  facette^,  Er«  Ftrsul/krê^flÊUnl^ 
potMé. 

QVADRIÉRÉBIÉ  9  «dj.  ,1fEttttfrf^ 
Pêmatus»  Mjrbél  doiine  ^tte  épîllièié 
au  cénobion  ,  quand  il  ast  forôié jpa^ 
la  réunion  de  quatre  écèmeai  Mp 
SaliHa* 


QUÀO 

<i«4P^A]UË^«dj.,  quadrifa^ 
rius  ;  vierrukig  {M,)*  Se  ctU  d'aq/& 
plante  dont  \g$  feuilles  sont  dispbsée^ 
sur  quatiirç  ranf^'  Ex.  Pierigjrna^ 
d  um  quadrifarium. 

fkÊÊJmUmt igptaïudit ,  qualité ^fkstiu  \ 
iMuade);  qui' eat  marqué  ^a  qbalTé 
knidea  c^lorëes*  Ex,  Uùsàu  qmdri^ 
fmseiatax 

QUADRIFtDÈ)  lid].. ,  quadrifi^ 
dds  ;  vièfspabtg  (ail).  Se  dit ,  en 
faotanû^fie  ,  A'nn  organe  qui  est  di* 
TÎsé  9  à  peu'  près  jusqu'au  mHieu  à€ 
sa  kÀigneur^  en  quatre  portions  pres- 
que égales ,  comme  .le  calice  du  Re^ 
9eth  Meoia^  \tspétaies  au  Silène 
quadrifida  ,  les  spathettes  du  Pom- 
mereuiia  ,  le  stigmate  du  Piumbago; 
ht  tSâdwn  quàd^dum  esi  ai'nsi  apr 
pelé  parce  quf  I  a  quatre  pétales  ;  le 
Stkhuheimîa  qaaârifida ,  parce  que 
su  €iH#a  pointe Quatre'  appendices  à  la 

base.  * 

*   i^AJlifÊtlÊFiJaÊSR^ail,  ,qa(idrîfb*' 

m»  (  quatuor ,  quatre  ,  }î<>^  ,  fledr)  ;^ 

r^  rénfenne.  quatre  flvtirs  ,  comme 
calathlde  de  certaines  Synanthé^ 
rtes;  'qui  eA  composé  de'  quatre 
fteurlf  jbomme  les  n>eritdUés  du  #)^€J« 
aringia  rosmurinacea  ;  ou  qoi  porte 

£atrefietifs,  comme  \H  rameaux  du 
hfoMndnftih  quadnjtorunt. 

QU^BIFIiÔRIGÈiaE^^  ad].  V  oua-. 
irijlorîgerus  [qudhior,.  quatre ,  fios  ^ 
fleur,  |f«ro 9  porter).  Sjaonjmcpcu. 
visité  de  quaarîflore, 

,  QCApBiPÔUÉ  ^  pdj.y  qùadnfQ', 
Ùus;  vUrblaiirig  (ail.)  ifuatuor^ 
ouatre  «  /b/iii»r ,  SaqiiU  )•  Se  dit 
d'iuie  platUe  '  Ofuit  l^  feuilles  .sont 
îrtrtieiUéos  ipiatre  par  quiatra  (ex. 
Zowîciiyi.  qmadri/qiiai  JJnum  quadrh», 
foiium)i  dont  la  tige  porte  quatre 

les.  {oUoîes  sont  qvfk|e]»ées  (ex.  Mar» 
JAPlUFOUOli  9  ftdj.  I f4f«^2r^ 


QUAD 


343 


Jptiolaius.  ËpiibctedoniK^eaia  feuiU 
les  coipposées.de  quatre  folioles. 

QUADUlFOnÉyadi.  y  quadriforus 
-{quatuor  y  quaUe,  foro^  percer  )  ; 
qui  est  percé  de  quatre  trous.  Ex.. 
Sculella  quadri/ora. 

(OUADEIFORÉS^adj.  et  5.  i|i.  ph, 
Quadrifori.  Koin  donné  par  La- 
treille  à  «ne  famiUj  d(B  Vordre  des . 
Cioîpèdes  dibrancbës  ,  {comprenant 
ceux  dont  l'opercule  du  tube  est  à 
quaire  battans., 

OUADIUFORME  j,iA\.  ^^quadrifar- 
mis  {quatuor,  qualre,ybri«a,  forme). 
Se.  dit ,  en  mincralogio  i  d'un  erisUl 
qui  o^re  la  combinaiion  de  quatre 
formes  remarquables  \.  telles  que 
le  cabe  «  l'octaëdre  réf;uUer ,  etc.  Ex. 

Chaux  Jhiatée, 

.  gUADAIHEXAOpNAI*^  ad). ,  y#a- 
dpihexagonaUs.  Êpitbète  ^nniie  à 
des  cristaux  qui  ont  quatorze  fa^es. 
Ej^.  Feldspath  quadriHexagonfil. 

.  QUADaU{JC#9  adj. ,  quairijugus 
{quatuor  ,  quatre,  jugum,  couple}.. 
On  donpe  qatie  épitUte  aux  feuilks 
pennées  dont  là  pétiole  commua- 
porte  quatre  |mv6s  de  foli<>lcs,  Ex, 
TrichiU^  quadrijuga. 
QIjADBILAraBAI^t  adj«,  fUA2ri- 

UUruUs  ;  qui  «fta  ^F^*'®   ^^^^  > 
comme  las  phylîodes  tétffgones  de. 
ïjicqcia  quadrUaiMotii* 

3ui  a  quatre  côtés ,  comme  la  coquillo 
e^  VArca  quadrilaiéra  »  k  corpa  de 

VMjla  quadritaterà. 

Q|]AplULA.TJ(Rfi99  ad),  et' s.  nu 

Urier,  LalwaiectEichwald  à  iiae 
tribu  de  la  famille  des  Crustacés  dé-, 
cftbodes  bradijr^m»  «om|»wa(«t  ijcur 
Mi  6Dt  te  t^^i^V»»  ea^rfottcor- 

d^fenne*  ;  »  • 

«UADMUW^»  adjeol.  ♦  fwwiii- 

/o&a/ia/  vurkppig!j^)  IqwMory 

«aatf«,  faio/f  IdwH  5^  »t  Par- 

tfig^  -«a  4ttlftE0  f OM  »  tionM  w . 


344  QUAD 

Stigmate  de  VEpUobium  spicaium, 
les  utricules  dn  pollen  de  VAzedea 
'oiseosa ,  le  front  du  Cancer  quâdri*' 
lobattts ,  la  nageoire  c&udate  du  Cf'^ 
prinus  quazlrtloèatus  j  la  bbticke  du 
Tujbicoïuria  quadriiokata, 

QUADR1LOCVLAIRE,  adj, ,  çuiz- 
drilocuÊaris ;vierfaif^rig  (ail.)  (qùa^ 
#itor,  quatre^  /ôcei/ec^^lo^e)  ;  qinest 
partagé  en  qtiatrè  \o^es ,  eomme'l'à/i-' 
îhère  àii  Lîriodendrum  iulipiferhj 
la  ^aû;  du  Paris  quadrijblia ,  la  cap" 
suie  de  VEpilobiumj  le  nojrau  du 
Teetoma  grandis, 

QUADRILUIIIVI.É9  adj.,  quadrilu^ 
nattts  (  quatuor,    quatre  ,    lUnular, 
croiftsaht)  ;  qui  est  niarqué  de  quatre' 
taches  ea  forme  de  crolssaul.  Ex. 
Coccinelia  quadrilunàla» 

QVADRnULCCLÉ ,  adject. ,  qua-. 
driniaculatus  (qt^uor  y  quatre  ^  mo- 
cuiuj  tache);  qui  edt  marqué  de 
quatre  taches.  Ek.  Crentlabrus  qua^ 
drimaculatus ,  Sèapkidium  '  quadri^ 
maculatum. 

^k^RWikHBAy  adj.  et  s.  m.  pi;, 
Qttadrihtank  (quatuor-^  quatre ,  ma» 
nus ,  mniu  ).  I*iom  4l6DDé  par  Cuvier 
à  une  section  de  la  tribu  des  Cara^ 
biques ,  comprenant  ceux  de  cۏ  in- 
sectes coléoptères  dolil  lea.nfiâles  ont 
les  qiiati^  tarses  antérieurs  dilatés. 

QUADlUHOiJCHE'rÉ,*  adj. ,  qua^ 
ifn^tffM/2£^  ;  qui  porte  auatre  taches 
ou  mouchetures,  ^k.  Nitiduta  qua^ 
driguttata, 

Q|}41>RlMB9ad]. ,  quadrinuSjquO' 
drinalus;  a;ierzàklig  (alL).  Se  dit 
d'une  feuille  composée  de  quatre  fo- 
lioles portées  à  l'extrémité  d'un  po* 
doncule.  Ex.  Hedysarum  têtraphyù' 
àtfn. 

QIIADIIIOGTQKAL,  adject. ,  fttd-> 
drioctonaiis  {qttaittor,  quatre,  o<^ 
/ont, huit).  Se  dit;  en  minéralogie, 
d'une  %'ariélé  en  prjsmè  octogone  à 
sommets  dië'drès.  Ex.  jérragoniie, 

QIJADRIPAAniXf  adj.  ^  quadti^ 
p^tiitts;  viertMfig  (a^^J  iqmrtuot, 


QUAD 

quatre,  pars,  partie);  qui  est  di- 
TÎsé  en  quatre  parties-,  comme  le  cd- 
lice  du  Gentiana  campestris ,  le  pîa» 
centair/6  évtParnassia  pcdustHs. 

QUADIUPfJNNE  ,  adject. ,  quadri- 
pennis  (auaiuorf  quatre,  penna , 
aile)  ;  qui  a  quatre  ailes,  comme  le 
Salarias  qmsdripenms  <,  chez  lequel 
on '.▼oit  un  appendice  palm4  auprès 
de  chaque  œil  et  deux  autrea  sem^ 
blable^  sur  la  nuque.  C 

QUADEIPENNES  9  adj .  ^t  s^  m.  pi. , 
Quadripenaia.  Nom  donné,  par  .La- 
treille  à  une.  section  du  groupe  des 
insectes  anéljtr^s,.  comprenant  ceux 
qui  ont  quatre  ailes. 

QUADBIPÉTAtE^  a^j. ,  ^utidri- 
petalatusi  Synonyme  peu  nsiti  et 
mauvais  de  tétropétale*    . 

QUADRipLOMBIQU^  1  «dj-  f  fttO- 
driplumbicus,  Épithète  donnée  par 
BerzeliusÀ  dessous^sels  dans  lesquels 
roxigènc.  dQ  l'oxide  plonhiqùe  est 
inulttple  par  \quatre  de  celui  de  l'a- 
cide. Ex.  Nitriîe  quadriplamèique*     • 

QUADRIPHYUiE^  adj.  9  quadri^ 
pi^llus.  Mauvais  sjnoay me  de.  ce- 
trUphylUi  ' 

QlJADIlipONCTtÉ^  adj.j  quadri- 
puficiatus  (quatuor,  qnsifc,  puno^ 
tum ji poi n t ^  ;qut estmarqué de quallre 
•  points  colorés.  Y,x,^Tabanus  quadri^. 
punc talus  f  Mjrtàbris  quadripunctûta^ 
Callidium  .quadripunctatum, 

QtAlmiFIJ^TtPI^^  adj. ,  quadri» 
pustuiàtas  {^quatuor,  quatre,  pus* 
tula,  pustule);  'qu|  çst.  marqué  de 
quatre  points  rouges.  Ex.  Nitidula 
quàdripustidala  j  Scafhidiam  qua^ 
dripustulatum. 

QlJAt^RtAADIÉ  y  adj. ,  quadrira" 
diatus  (^a/ifor,  quatre,  radius, 
^yp^h  q^  est  marqué  de  quatre 
cÂtes  ou  rajotosi  Éx.  Peeien  quadri* 
radiaius. 

QDADRIBATÉy  adj,,  quadristn- 
gatus;  qiii  est  miirqtté  de  quatre 
raies  colorées.  ^,  £hUeHts  qiàA^^ 
strigatHj, 


'  •^ 


QUAD 

^ADBiaBOilBOIDÂL  ;  adject.  ; 
^^ttodrirhomboidaUs  {quatuor,  quatre  | 
rkomhus^  rboin|>e  ).  Sie  dit  /  en  mi- 
rtëralogîe  ,  '  d'une  variété  dont  |es 
faces  offrent  la  combinaison  de  Quatre 
rhombo'ïdes.  Ex.  Chaux  carbonatée, 

QUADRIiSBL,  s.  m.  Sel  qui  con- 
tient quatre  foîa  autant  d'acide  pour 
la  même  quantité  de  base,  ou  quatre 
fois  autant  de  Base  pour  la  même 
qdantîté  d'acide  |  que  le  sel  neutre 
correspondant. 

^  QVADMSÈLiWTBj  s.  m.  ,  quor 
drisehids,  Benelius  nomme  ainsi  des 
flélénîtès  dans  lesquels  l^oxtgène  de 
l'acide  est  multiple  p*ar  quatre  de 
celui  delà  base.. 

QCABAlSEXBÉCIilAL  ^  adj. ,  ^uo- 
drïstxdecimalis  {quatuor^  quatre^  ^ 
sexdeolm ,  seize).  Se  dit ,  en  minera- 
Idgie,  d'un  cristal  à  vingt  faces.  Ex. 
Zircon  quadrisex4éeimal. 

QIJâDHlSILLpNNÉ,  tLày,  quadri-- 
stdcatus  ;  qui  porte  quatre  sillons. 
tiX^  Cenlhiunt  quadrisulcaium* 

QUABIUSIJLÇES,  adj.  et  s.  m.  pl.| 
Quadrisuici  (  quatuof  >  quatre ,  ^«^/- . 
Ctts  y  sillon).  Quelques  zoologistes  ont 
employé  ce  terme  pour  désigner  les 
mammîKres  ongulés  qui  ont  les  pie^ 
divisés  en  cfualre  sabots* 

QUADKI8DLFI2KB,  8.  m.  9  quadri- 
sulphutetàm.  Sulfure  qui  contient 
quatfè  .fois  autant  de  soufre  qu'un 
autre  '  de  la  m^hne  base^  Ex.  Qua» 
drisidjure  potassique'. 

QUADRItftlGÉSnflIi  9  àdi« ,  qua^ 
dritrigésimalis  *(  quatuor. ,  <ïuatre  , 
iriginta^  trente).  Épitbète  dpnnée, 
en  minéralogie ,  à  des  cilstaux  qu!;ont 
trente-quatre  faces.  Ex.  Baryte  sul" 
fictée  qimdHtrigésimaU,^ 

QUAmUfraBERCULÉy  adj.,  çûa- 
drUubereulatus  (  quatuor,  quatre  / 
Itt^eradttm^  tubercule);   qoi  poirt^ 

Iuatre  tubercules  ^  çotnme  le  corselet 
o  MacrohffchusquadfituberctdatuSf 
OClADRITALtE  9  adj .,  qùadriitaihU 
{quatuor,  quatre,  w^,  Tih^)î 


QUAR 


345 


qu!  se   partage  en  quatre  valves  , 
comme  la  capsule  de  \  Epilohium* 

QUADRIVALV€LÉ ,  adj.,  quadri" 
(^ahulatusji  qui  est  à  quatre  valves  » 
comme  les  anthères  du  Laurus  Persea*. 

QVAVIROXALATE  y  s*  m.  ,  qua^ 
'droxalas.  Oxalale  qui  contient  quatre 
fois  autant  d'acide  que  le  sel  neutre 
correspondant. 

«QUADRUMANES,  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 
Quadrunuma Ji quatuor ^  quatre,  nuz- 
nus ,  main  ) .  Nom  donné  par  Blumen* 
bacb,  Cuvîef,  Desmarest,  Dnméril^ 
Ticdemann  ,  Goldfuss  ,  Blainville  y. 
Latreille,  FicînuS'et  Garus  à  un  ordre, 
d^  là  classe  des  Mammifères,  com- 
prenant ceux  dont  les  quatre  membres 
se  ternxinent  par  une  main. 

QUÂDRUTOPES^adj.  et  8«'m.  pi., 
Quadrupèdes  (quatuor ,  quatre ,  pes  f 
pied).  Autrefois  ondésignait  soùs  ce 
nom  collectif  tons  les  animamx  indïs'- 
tinct^mont  qui  ont  quatre  pied»* 
Bufibn  l'appliquait  aux  Mammifères  , 
quoique  tods  n'aient  point  qiaatre 
pieds  >  et  que  quelques  uns  n'en  ai«nt 
môme  pas  du  tout.  Latreille  le  réserve 

Eour  une  section  de  cette  classe ,  renr 
îrmanf  ceux  qui  ont  effectivement 
quatre  pieds.  ^ 

QijADIttPlAlÏT  i  adj .  ,  quadru^ 
plans  {quadtupluM,  quadruple); Epi» 
thëte  donnée,  dans  la  nomenclature 
minéralogique  de  Haùy ,  à  une  variété 
'  dont  le  signe  est  composé  d'exposans 
en  progression ,  avec  cette  différence 
que  i'un  est  répété  quatre  fois.  Ex» 
Chaux  carbonatée  quadruplante, 

'qUABTIEll  9  s.  .m. ,  quadf-ans^.Oa 
doune  Vulgairement  ce  nom  aux  deux 

Stia'sés  de  Ta  Lune  appelées  ses  qua«- 
Iratures ,  parce  ûu'ators  on  aperçoit 
la  moitié  de  son  hédiispbère  éclairé* 
Ce  nom  s'appliqoc  aussi  aux  parties 
latérales /interne  et  externe,  an 
sabot  des  chevanx. 

^ARTfiiHB ,  s.  f. ,  quartina.  Quel- 
quefî>iâ  la  parof  de  U  cavité  du  aucelle 
de  Pi»Vttle  te  tapitfie  d'une  lame  qui 


346  QUAT 

finit  par  s'ei^  détacher  et  ne  tient  qii^i^ 
éon  sommet.  Celte  nouvelle  enre-^ 
loppe ,  bien  âistinc^e  de  ta  terciûe  par 
sa  situation  inverse  et  par  son  rapde 
dé  développement  précfséméDt  con- 
traire, est  ce  que  Mirbel  désigne  sous 
le  nont  de  quartine, 

QUARZEtJX,  adj.  |  qnarzosus\  Les 
physiciens  appelknt  la  double  réfrao* 
tion  quarzeusê ,  quand  Icl  rayoh  ûf," 
tradrdinaire  est  rapproché  de  Taxe  e( 
situé  entre  îul  et.lc  rayon  ordinaire , 
parce  que  le  quarz  la  possède  ainsi. 
On  donne  cette  épithete ,  en  minera* 
logie ,  à  des  roches  qui  contiennent 
du  quarz  bien  apparent  (e^c.  Gneiss 
euar^eux),  Brongniart  et  Omab'us  ont 
établi  sous  ce  nom  un  groupe  de  terr 
rain's^  renfermant  ceux  qui  sont  abQn- 
dans  en  roches  siliceuses. 

QUinztFÈttlèj^  adj.. ,  quarztfeNis; 
quar;^fuhrend  (allé]  ;  qui  contient  du 
quarz  à  Tétat  de  mélange  .plus  ou 
moins  intime»  Ex;  Chmx  cO^bonaté^ 
ifmrùfère. 

QUJlRZIFÔBMI;)  adj.  ^quarziforr 
tnù;  qui  .présente  la  fprtnè  d  em^^, 
prunt  d'une.  de$  variété^  du  quar;^. 
Ex.  Stéaiiie  quàrz^orme. 

QUAREIQUE  9  adject;  |  .quàrzîcust 
Brongniart  désigné  $6u$  a»:  aonl  jun 
gronpe  de  terrains  s^rmlytiensj  coutf 
prenant  ceux  dont  Te  qMaiz  fait  là 
Pî»e. 

QUiSIilADIÊj  adj. ,  quadraJia^ 
tus.  Êpitbcte  donnée  par  H.  Gassini 
au  périclirf£  des  Sjaanthéréês ,  qu^ud 
il  n  offre  qu'^e  radiation  peu  évi-«* 
^ente;  a  la  calàthidep  lorsque  les 
Âeurs^e  la  cotironne  sont  plus  Ungùei 
que  celles  du  jdisque,  et  dirigées  en 
4ehan  au^i^oqu^et  ^  mai^  le  tout  d'une 
inanièr^  peu  manifeste. 

QUÀ3SINE  f  s.  Lf  fuassina.  Thont*^ 
fon  désigne  §oua  ce  nom  le  jirioeip^ 
amer  du  Quassia  excèUa. 

rl^s^  jioit^  ^Auné  ^parles, cDimistÇB.| 


QU£a 

corps  simples  t   ou  plntii  .dii  Ums 

composés  l)inaîres  ayant  un  prip; 
éipe  commun ,  ou  d'un  jpomposé  bi? 
naire.  avec  un  ternaire,  ou  ,ae  deux 
composées  ternaires  ;•  p^rlesminérar* 
légistes  de  récoîe  de  Baiîy,  à  une 
variété  qui  résulte  d'un  décrmasement 
par  quatre  rangées  (ex.  Glaubérit^ 
fiaternaire)^ 

QUATERNÉf  adject.,  auaternaiusf 
yîerfacKy  vierzàhlig  (91U).  Se  dît  ; 
1°  en  minéralogie,  d*un  cristal  k  qiia- 
rante-qUatre  faoea  (ex^  Èaryle  su^" 
faiée  quaUfnée  )  |  ou  d'une  variété 
de  Mâcle  due  a  un  assemblage  de 
quatre  prismes  disposés  en  croix  9 
à**  en  botanique  ^  de  feailUs  vertlcil- 
léeâ  quatre  par  quatre  («x.  Valaruia 
cfuciàta  ,  Polycarpon  tetraphjrlàim)* 

qtATE^RsmùÙÉ  j  adj. ,  quater- 

mfoliusX  quaterm  y  quatre  a  cmàtre.  ^ 

JoUum ,  feuille  );  qui  a  les  Feuillet 

quaternées.  Ex.  £ou(*ar4ia  quàur^ 

n\foUa.    • 

QUATERlVO-BlSIlKITliaSyAdj.  , 
qiuiiernobisuniiaris*  Épithete  .don- 
n^,  daM  la  nomencla.tùre  minera-* 
logique  de  Hafiy^  à  une  variété  qvd 
résulte  d'un  décroîss.ement  par  qn^-r 
tre  rangées  et  de  d^ux  .par  uniç 
ran^.  Ëx.  Ckouop  sulfatée  quaUr-* 
noroisunitaire,     \     ^ 

i^qrpi/LsUUalus  (  quatuor  ,  quatre  | 
postula  »  .  pustule  )  ;  qui  QSt  jnarqnl 
de  quatre  taches  rouges.  Ex*  Cocct^ 
h$Ua  qu4Ltuoniustulata.      •    • 

QUERCIÇOLE^  adj.,  gufrciçoïu^^ 
(^qjiereusj  chêne  »  <ro.fc ,  haoiterj  ;  qui 
vit  en  parasite  sur  le  chêne.  Èx.  Lo' 
ranthus  quercicotà. 

QUERGINE  ,  s.  F . ,  quereina.  Base 
orgftnique.que  Âci^tAergQo4  m%nk  dé- 
couvrir dans  le  Quercus  fakaki ,  ef^ 
qui  n'«st  probaUmeot  que  idu 
gjpse.         s 

*  QUEEGINEES  y  adj.  et  p.  L  pL\ 
ùuercinea.  Nom  diMinénar-qVadm 


t' 


res  f  parce. t|»'eUe  renferme  k  genre 
Qaercus. 

OliERCrriON  9  g.  m.  ChcTreni  ap 
pelle  aiosi  la  mntière  coloraole  du 
QuerctU  tinctoréa^  qui  o^est.  point  uâ  ' 
pcLacÎDejnnoédhil  pur; 

Ol]£lilAGiÈ$^  adjeet  et  t.  (.  pi., 

2aeriaçfté^  Tribu  établie  pop  Qin«> 
»lio  ^  dans  la .  famille  des  Paroa^- 
chiées  f  et  qui  a  pour  tjpe  le  {^nre 
Quâria* 
Q€ÈUE4«^  L  y  couda;  Schwanz 
aU.)  ;  tail  (  angl*  );  coda  (il.)* 
le  mqt  est  employé  pour  désigner } 
i^  en'aslronômie,  unnuagè  blanckflitré 
et  quelquefois  fort  allongé^  qui  suit 
certaines  comètes  ;  a^  en  botanique , 
toilt  appendice  terminal  quelconque  | 
lorsqu^il  e^X  long»' mon.  àex^le  et 
comparable  à  la  queue  o  un  animal  « 
comme  celui  qui  rjéâuliedé  lapersi'- 
'stance  du  stjlc  dans  les  ClemàUs. 
Dans  le.Jangi^e  TUlcaire,  on  appelle 
le  jaéiioie 'queue  de  la  feuilje ,  et  le 

KQOoculè  queue  de  la  iteur  ou  du 
lit. .  Bosc  nommait  gveue  de  Ja 
racine  i  le  point  de  celle-ci  qui  est  le 

Îilus  éloigné  oe  la  tige«  S"*  .C'est  en  zoo;- 
Qgte  surtout  qu'on  fait  fréquemment 
usagé  du  çiot  queue ,  où  il  désigne  « 
d'une  manière  générale,  tout  p^» 
prolongement  qui  part  de  la  partie 
postérieure  du'corpa^  D'après  une 
définition  aussi  Taguè ,  la  queue  doi^ 
pécessairement  varier  bèaaepi4>,quant 
k  sa  composition  organique.  Dans  les 
ôiampifénis.  et  les  reptiles  |  elle  a 
pour  base  une  série  4'os  (aisaot  suite 
à  la^  colonne  rertébrale  ^  et  leenn- 
Terte  de  muscles  et  de  pCau  ;  c'est 
^ans  les  oiseaux. uq  bouquet  de  plu« 
mes  înylanté  pur  un  épatemeal  da 
coccyx  f  et  dans  les  poissons  uo  épa^ 
vopissemeut  tendineux  des  muscles 
du  bbrps-  atjbichès  aux  vertèbres*^ 
0anà  toutef  \n  autres  clawes ,  ee 
qi^'on  appelle  la  queue  n'est  qu'4a 
eppeiidice  de  l'extrémité  du  uorpsif 


QBUI 


347 


i 


dan»  les  seorpioae  et  quelq^rraulres 
insectes ,  certains  crustacés,  les  trîlo-« 
bîtes  y  et  même  ptuiîeurs  mollusques 
et  cocpiillcs.     ... 

.QUlfSGEKX^  adjcct. ,  quieseens 
^indes  ,  repos  }•  Autrefois  »  pour  ex^ 
pliquer  comment  a'opére  fadécom-» 
position  réciproque  de  deux  sels 
qu'on  mêlé  ensemble,  et  d'où  il  pent 
en  résulter  un  autre,  însoHrble ,  on 
disait  .que  la  somme  des  affinités  dcsi 
deux  acides  pour  leurs  bases  respect? 
tives,  qu!on  appelait  quiesoenies  ^ 
'^emportait  ser  les  affinités  df  ebaoun 

e  ces  mêmes  acides  pour  la  base  dn 
l'autre,  .qu'on  nommait  dii^eUentesm 
QVINGONCIÀL,  adî .  «  9fM0eitciâ/âj 
schràgzfiilig  {M*)  {quincuna ^  ^wt^ 
conce).Sedity  en  botanique,  des,^î/-r 
Us,  lorsqu'elles  seot  disposée  au* 
tour  de  la  .tige  en  une  spirale  simpld 
formée  de  cinq  feûill^,  de  telle 
sorte  que  la  sixième  recouvre  la  pre-> 
miérey  la  septième  k.eeeen^e,  ti 
ainsi  de  suite  (ex*  Pjrrm)  ;  deTs^lM 
vuliint^  d'aprèi  Caodollv  9  quaùdleé 
parties  4^  la  corolle  ^  du  calice  eu  d4 
perigone  étant,  au  nomllre  de.einq^ 
elle  sfc  ^«lfTellt•disposées  de  mani^ 
qu'iljrenaitdeox  exténeures,  une 
Qu  deux  tout-ù<-fi^it  intérieures  >  ei 
deux  ou  une  inte^édiaires»#'est-*^ 
djre  ^  meiiié  couvertes  4'vii  e6lé  pee 
une  des  extérieures^  et  icecouvralit 
par  l'autre  berd  «ae  dea  ôitemes  <  CA^ 

QlIINDEGllIMiiQnÉ  ^  U^t^ 
quùuietimpUHçfatUe  (  ^ymAqj»  ^ 
quinte,  fa$npiMm^  |M£»t)  (  qui'eil 
marqué  de  quinze  aeiali  œler^^ 
ebipvie  les  é(yma  de  là  ^mlmmra 

MeeiÊnf9t9akU4h 

dêciociêuali^  {  çninéBûêm^  ^V^9 
aUQài^  bttit).  Kpiiibèlç  deuttée,  darii 
la  Aomenolatnre  awiéiutogiqne  êm 
£(ai|3r>  A  mae  verîété  de  tepeae  qui 
n'otf^  4|uVwi  eed  auMaet  è 
iil^ee<i  4e^  ei^' 


348 


QUIN 


QIJINÉ9  adj^,  quihaius;funfzâhlig 
(all.l.  &  dît  de  feuilles  «^ui  sont 
nsërées  cinq  |>ar  cinq  autour  de  )a 
tige  (ex.  ttjTiopkyllum  verticilla'- 
tum);  qui  se  composent  de  cinq 
fotioîes  partant  d^un  métne  point 
(ex.  C issus  qutnalû\i  on  qui  iont 

Îrofondément     quinquëfides'    (  ex. 
^elargoniuntquinatum). 

,  QIHNIFLOIIE  ,  adj.  ,  qtdnifloriu 
( cuini ,  cinq  ^  flos ,' fleur  ).*  I)ont  les 
pédoncules  portent  cinq  fleurs.  Ex« 
Capparis  qUini/lora, 

QIJINIÏVE ,  s.  f.  Alcali  organique  ; 
découvert  par  Pelletier  et  Caventou 
dans.  IVcorce  dé  quinqùîpa ,  dont' 
toutfi  les  espèces  en  contiennent , 
mais  principalement  le  quinquina 
jaune.  - 

QCTOIQiniE  ,  adj.  f'  quinicus,.  Nom 
douAé ,  dans  la  nomenclature  chinii- 
qùc^de  BerzeKus,  aux  sels  qui  oitt 
pour  base  la  quinine.  • 

QVINOQUATBRIVAmE ,  adjectif, 
quinoûttatarnariUs.  Se  dit ,  én'ihiaé- 
tflldgije  f^d'tifie  variété  qui  résulte  de 
deux  ioiiide  décroissement ,  l'une  pnr 
quatre  rangées,  Tàatre  par  cinq.  «Ex.* 
Chaux  cuAoruttée  qtdnoqbtaterf^alfe'n 

QUINQVANGliLAIIlE  y  »dj. ,  quiri'^ 
quangularis  ^funfkmaig  (ail.)  {quin^^ 
que^  cittq-,  angulm  ^  An^e);  qui 
offre  cinq  angles ,  comme  la  tt^  dtt 
Càciia  pénttigontts ,  les  rmnèaujo^ 
Justicia  quinquamgikiatis  ,  le  '  c«^/»j^ 
du  Cjrathocrinites  quùiquangularis,  * 

^^N^UAMO^B'^adj.,  qumquani-, 
gmtàiUsf'mLi  a  cinq  angles  sailjan:) , 
e«mm^  le  bord  des  ailles  du  Pëlar* 
goniûmyyêtMwn:  ' 

OUmqUANOULEinL 9  adj.,  ^Kih- 
quangulosta  ;  quî>a  cinq  angles.  f)x. 
dstrma  qumquùngtdosà. 

«UI«QUBraiiT$^  adj.,  quinque» 
demtaUuXqfmqne^c\tÈi\ydens^  dent); 
qui  est  terminé  par  cinq  dents  ou  den^ 
telotea,  comme  le  calice  été  Sîaçkysy 
lea^^^^i^^do  Suxifraga  :4Êscênd€ns, 

^y^Aj^jfuinqucéU^ 


H  ' 


QUIN 

gftaius(quinque^  cinq^  digitus^  doigt)» 
Se  dît  quelquefois  Xvsïq  feuille  dotit 
le  pétiole  commun  se  termine  par 
cinq  folioles.  Ex.  Cissus  auinque* 
foira.  ' 

QDINQUB-ÉRÉIIÉ,  a^. ,  quinque^ 
êrématus.  Se  dît,  d'après  Mirbel, 
du  cénobiorij  quand  il  est  composé  de 
quatre  érèmes.  Ex.  Gomphia  nitida^ 

QONQUBPABIÉ  y  adi.  ,  quihque^ 
farius ;  fûnfreihig  (ail.).  Epitnète 
donnée  ai;ix  feuilles,  quand  elles  sont 
disposéesaur  ciqq  rangées  le  long  de 
la  tige.  Ex.  Lycopodium  anAotinum, 
\  <fVlNQUEFID1S ,  adj.,  quinque/t" 
dus ^funfspaltig  (ail.  )  ;  qui  est  di- 
visé en  cinq  (parties ,  épmme  Ic'stjle 
de  V  Hibiscus  •  '  •  • 

QtJIljl^EFLORE ,  adj. ,  quinque^ 
fkrtls  {qmnque  ,'cmqjjlos  j  fleur); 
qui  porte  cinq  fleurs*.  Ex.  JEfÂianthtu, 
quiriqueflorus. 

'  QtJIKQlJElPOU^ ,  nè\,  y  quinque^ 
folios;  furdhlâttrig  (ail.)  ^(minaàe ^ 
cinq  ,ybfi]um ',  feuille  ).  Se  oitd^ine 
plante  dont  les  feuriles  sont  compo- 
sées de  cipq  foKofes,  Ex.  Ràjania 
fuinquefolia ,  Panax  qtiinqiteJûUum, 
'^^UINQUEPOUOLIÊ,  adj.  ^  qusfh- 
qutt/ôlioiàlus  \qmnque^  tinq ,jhUo» 
lum^  petite  feuille  }•  Se  dit  d'une 
feuille  dont  le  jpétiole  conàmiui  se 
termine  par  cinq  foKoles.  Kx.Çissùs 
quinquefiHd, 

•QimQt^PORÉ^  adj.,  qmn^^ 
farûs  (  quinque,  cinq  yforoy  trouer  ); 
qui  porte  cinq  trous.  Ex.  Scutdkt 
qumquefora, 

ilViNfftJÈJVWÈ ,  adj. ,  qtan^^ 
Jugus  ( qtâhque ,  z\ni\^jugum^  paire). 
Se  dit  o'une  feuille  pennée  diont  le 
pétiole  porte  ciiâq  paires  de  folioles. 
iSx.  Vassia  fistula,         .  ' 

OUINQUÉLOBÉ ,  adj.  ,  qidhftelo^ 
batusj  fûn/lappig^  (&H*)  (^qninquCf 
cinq  ,  lohui ,  lobe)  ;  qui  est  divisé 
jusqu^à  la  moitié,  et  ihémè  plus  pro^ 
fohdément ,  en  cinq  portions  ou  lo- 
bes I  eommo  Vo  cotylédon  da  TWmi 


QUIlf 

aHafleêfêuUtesdeVIpçmaaffuinqUê» 
loba  el  ou  Pdargonium  quinquelo» 
bum  f  le  pénsperme  de.  VAquilicia  « 
le  siigmaie^àa  Cheiranthus sinw^us. 
.  QUISQUÉLOCULAIR^,  adject.  , 
^uinqueloeularû  f/ànffacherig'  (ail.) 
{quinqiû,  cinq,  locula,  loge);f|iH 
renferme  cinq  iog;eg ,  comme  la  baie 
da  Lonicera  qm'nqueiocularis  p  la 
capsule  de  1'  OjçoIu  . 

QVINQUÉNERVÉ ,  ad). ,  quhiqiu^ 
nervis^  quii^qucnenaùs  {^uinqu&f 
cinq  y  nennUf  nerf).  Se  ait  aune 
feaîile  gui  a  cinq  ner^res  longitadî- 
nales  partant  de  sa  base.  £<•  Cleomé 
^uinquehêruia  ^  Hypfricum  quihqtie» 
narviuM^  Arlhrostemma  ipdnque^^ 


nerve. 


QISNQUÉPARTI*  adj. ,  quinquer^ 
poftiius  ;  funftkeilig  (ail.)  (  quiti'^ 
que,  cinq,  pars^  partie)^  qui  est 
composé  de  cinq  parties  produites  par 
des  divisâons  qui  se  prolongent  pres^ 

2 ne  jusqu'à  la  base,  jcomme  ]fi  calice 
u  Digitalis  purpurea^  le  chapeau 
de  YAgaricus  quinqueparlitus  y  la 
coroUe  du  Tertuiroemia  quinquepar^ 
tita  9  \e$Jeu^lej  da  Lidbeckia  quin^ 
queloba^  \t  f^acemUÙreàtV Argemorit 
ff^exlcàna» 

QUIiVQUEPLISSé ,  adj. ,  qidnqu^ 
pUcatus  (  quoique  y  cinq ,  pllca^  pli  )  ;  ' 
qui  offre  cinq  plis  ,  comme  la  cohi- 
melle  -du  Marginella  nuinqiieplicata. 

QUINQUÉPdNCIUË,  ad). ,  qui»^ 
quepunetalur  Çq^^que  f  cjnq ,  punc^ 
tumy  point)  ;  qui  es^  marqué  de 
cinq  points.  £zw  CoccineUa  quinque^ 
pu(ictaia.' 

QmSQVistniiy  adj. ,  quinque- 
seriatus  (quinquey  chm}  ^  séries ,  se7 
rie  )«  fl.  Cassini  donnée  cette  épitbèta 
aux  feuilles  quinponciales ,  parée 
qu'elles  sont  disposées. le  lone  de  la 
tige  sur  cinq  rangées  longitudinales. 

QDIKQUÉVALVE ,  adj.,  q^inqw 
t^alêfis  iqumque  ftlnq^  valt^a^  Tatve); 
qui  s'ouvre  eu  cinq  valv.es  »  comme  . 
b  capsule  des  Rhododendruni. 


OinNQÉVIOÉSllIAL,  adj.  ^  quin^ 
quevigesimaUs»  Épithèle  donnée  ^ 
dans  la  nomenclature  miaéralagique 
de.Haùy,  à  une  variété' de  tourma- 
line,  qui  est  composée  d'un  prisme  à 
douze  pans ,  avec  un  sommet,  à  sept 
et  Vautre  à  six  faces. 

giJllvriCOLÛR,  adj.  ^  ^iiMîtfo/or. 
Se  dit  d'un  oiseau  dont' ic  plumage 
est  ocné  de  einq  couleurs.  Ex.  Loxia 
quintieolon    >       •  /   • 

QUiimEDODÉdAEDM ,  adject. , 
quifuidvdecitedrus»  Épithëte  donnée 
par  Haiiy  à  une  variété  dont  les  fa- 
ces offrent  la  iDombinaison  (le  cinq 
dodécaèdres.  Ex.  Chaux  carbonaUe 
quintîdodécaëdre, 

QUINTIFORliE  ,  adj. ,  qulnîi/or^ 
mis,  Haiij  donne  cette  Ipitbéte  à 
une  variété  dont  les  faces  offrent  I^ 
combinaison  dé.  cinq  formes  qui  ne 
sont  jMis  de  même  espèce.  Ex.  Chaus 
êarbonàiée  quinliforme*       i 

QDINtlNE  5  s.  f .  ^  quiatina.  Dans 
beaucoup  de  plantes  l'ovule'  offre  une 
cinquième  enveloppe  ,  •  que  Mirbel 
nomme  :  quinUne*  Cette  enveloppe 
commence  par  une  sorte  de  boyau 
déUé  qui  s'organise  au  centre  du  tissu 
cellulaire  de  Ta  quartine ,  quand  elle 
exista ,  et  qui  tient-  jiar  un  bout  au 
sommet  du  nucelle>  par  l'autre  à  la 
cbalaze.  Cette  dernière  adbérence  se' 
rompt  ordinairement  ;  la  q'uintine .  se 
reuBç  en  un  çac  pendant ,  dans  lequel 
un  fi^  délié  descend  du  sommet  de 
l'oyule  I  et  porte  à  son  extréfuité  un 
globule  y  qui  est  l'embryon  nais- 
sant. ^ 

,  ^tOKnOGTAEBMS ,  adj. ,  quinfi» 
octaedrus.  Se  dît,  en  minéralogie ^ 
d'une  variété  dont  les  faces  offrent , 
dans  leur  ensemble ,  la  combinaison 
de  cinq  octaèdre»  différens.  Ex.  JBo- 
ryie  sul/aiée  quintioctaédte, 

QUraTVPLAKT^adj.,  quintuplons. 
Épitbéte  donnée  par  Hauy  à  une  va- 
riété dans  le  sigaç  ^  laquelle  un  des 


vxftBMM  0ltr<p^  ciiiqfoîs  4ftfit4ifl« 
f^ie  qui  sffM  cela  serivk  ré^iicre. 
Ss«  FMsfath  quinênpUmt, 

4it  Al  stiffmat€y  qnera  it  8e  partage 
^  ciiM}  aivkîona.  Ex.  Campqntda 
aurea. 

QjUmnVpA,    |#,    fUintupkx. 
£pi(hète  douiUe  fftr  Ciiadolle .  a«ic 

au  deasiis  de  leur  basé ,  eljâ  frodQi«r 
MQlt  dç  cbaffiecAlé  daw  iMfqi  ner- 


inilvsy  de  sorte  qi/on  compte  dnq  de 
celles-cî  prés  de  là  base.«£qL.  tfe* 
itistoma  diseohr. 

QimTOnLIFMIiB ,  adj.,  ^ttiii- 
iufjlifarfpi^é  Candolle  donne  cette 
ëpitfaèèe  aux  nerpures  de  la  fronde 
dos  .Fucus ,  ipiadd  elles  sont  quîuti&* 
plees* 

plinervifis.  Se  dît  d'une  fenîRe  qui  a 
les  nerniKS  quintuplées.  'Ex«  LjT" 
ihtuin  quintupUnereitan. 


It 


RâBATTU ,  adj.,  rg^tinatu^y  inPêi^ 

Uns  s  niedergeèogen  ,(fiïi.).  Se  fl^U  , 
en  ^timcfue ,  des  rameaux ,  lors- 
ou'ils  pendent  .vers  fc  terri  (  ex.  Hi- 
raa  reclinata  )  ;  des  feuilles ,  d'nprès 
Candolle,  quand,  étant  pennées  ,  leur 
pétiole  s'élève  et  leurs  folioles  s'a baîà- 
sent  en  tourna nt  sur  elles-mêmes , 
ëe  sorte  quç'^  qiioiqne  pendnntcs, 
dfless'appHquent  pnrieur  fàcesupé^ 
-neore  >(ex.  Casses-  à  calîœ'  obtus  ). 
^'autres  botanistes  entendent  tout 
«impleinent  par  feuilles  rabattîtes  v 
teelles  dont  l'extrémité  est  tournée 
Versia  tewe  (-ex.  yiconùam). 
.  RMIOVSIIII ,  a^.  )  scaùer ,  asper^ 
svrupûstts.  Se  di(  d'un  corps  dont  la 
surface  est  parsemée  de  points  élévén, 
^réguliers*,  inégaux,  d'aspérités  tiron* 
iqnées  semUablesi  telles  d'dne  râpe, 
comme  la  coquille  du  Cerithium  .as-' 
pernm^  le  corps  du  Cotius  ^caber  , 
le  e^rsèèsi  de  tfuelques  Suprestes , 
\e  pofy-pier  de  la  Crisia  scruposa, 

ItAJftODIiiLâlIS  ,  s.  t.  Terrier  dans 
«leqtDiel  la 'lapine  se  retire  pour  faire 
ses  petits. 

•BACflOfBRSI,  «dj.y  ùbrepiatus^j 
'hreptcubu;  *a^e^KiT/(aM.).  .^Sedît , 
en  minéralogie  ^ifunè  substànee  dans 
laquelte  la  forme  prinniifiTe  étant 
un  prisme  rbmub^iidal,  les  arêtes  vér- 
iieales  tcA  ^pfcptrtiiiirt  4  U  grande 


diagonale  Mot  remplace  par  des 
facettes  qui  Jpn t. paraître  le  prisme 
diminué  da^a  le  s^s  de  sa  longueur 

iexr  Raryte  sulfatée  racamrcie). 
O  donne  cette  épitbéte  4  des  anî«- 
maux  dont  le  corps  est  très-^largc  ^ 
en  égard  à  sa  longueur  (ex.  CryptO' 
stoma  hrepicidum  )• 

llàCE  f'Aubst.  f. ,  progenks^ge» 
'  nus  ;  Slamm  (  ail.  )  ;  stock  (  angl.  ). 
£n  botanique  et  surtout  eo  zoologie , 
on  donne  ce  nom  aur  variétés  qui  se 
perpétuent  par  la  voie  de  la  généra* 
tion.  La  plupart  des  races  sont  un 
produit  oe  l'action  que  rhorome 
«xerce  sur  les  êtres  soumis  A  son  en»* 
pire ,  des  soins  qu'il  consacre  ai  l'é* 
ducsitînh  des  an  f  maux  domestiques 
et  à. la  culture  des  végétaux  dont  il 
peiit  retirer  quelqu'utilijé. 

BAOEIIIËIÎX,  ad|j.  ,  raecmosus  ; 
îrauherwrtii,  (ail.)  (roe^muj,  grappe}. 
On  donne  cette  épitbète  à  des  plantes 
dont  les  fleurs'  sont  disposées  en 
grappe.  Ex.  Restio  jacemosus  ,  v^c-^ 
iœa  racemosa  y  Bomatium  racemo-' 
sutr^,     -^ 

RÀ6ÉinFd;A]2:,  adj.,  racetnlfo^ 
rus  (  racemus ,  grappe  y  fera ,  por- 
ter) ;  qui  porte tkslleurft  en  grappes. 
Ex .  Lorantkusracemiferus ,  Cappa-^ 
ris  racemifera.  Demodi^On  raccmir 
ftrum* 


ftÀCI 

JloTus  (  ractmui  ,  grappe  ,  fios , 
£bar)  ;  oui  é  le»  flears  ta  grappes, 
Bx*  Ojmlla  racemifiora» 

W^èÈMOFOmÊÈf  ftdj.,  racémi" 
formis .  {raceiHus ,  î|kvppe ,  forma  , 
fiftruiê)*  ÇMidQlle  donrfe  celte  épi- 
tlièlè  en  tkjrrsû,  qui  (eomme  dans 
^ttflîetirs  Lé^iDUveoses  )  ressemble 
à  une.  gnnfM  par  h^  p0»ibil{tc  d*é« 
lMi|niltoh  iadéftftie>  *et  -lar  position 
«xmcîrt  dies  pédoncules*,  mftts  oîi 
chaque  pédoncule  porte  deux  brao- 
tëet  omoséaa  »  desquene»  il  liait , 
mi  seuievnent  up  pédtcelle  tèrarînal , 
on  un  pédteèHe  aVeë  des*  k'anitiscules 
JnférauK. 

AACIÉnQm ,  àdj.,  facemkhs  (ra- 
cemus'^  S^P^  ^  raisin).  Ce^  nom 
a  été  donné  à  l'addè  paratttrtrique , 
parce  qu'on  la  rencontre  dans  (es  rai« 
sibs  aigres. 

RACÉMDEsMX',  adj. ,  faeemuto'-' 
jùi  (  racemus  ,  ^ppe  )  ;  qui  a  ses 
Siori  en  petites  grappes.  Ex.  LecHea 
racèmulota. 

ÀACBÉiiOBffHE / s.  m.,  rache^ 
morphus  (p^tc  ,  épine  dn  <|os,  \àif^y 
forme).  Palisot<^Bea«voiii  avait Torgé 
oa  raanrais  mot  ponr  désigner  Taxe 
ilôrifèré ,  dans  les  Gramtnées^ont  les 
fleurs  sont  en  épi. 

IUCBHIIKN,  adj.  ,  rachidianus 
(fé^iL^ ,  'épine  du  d&i  )•  Eptthèle  don- 
née^ dans  les  lléptiles  Chéloniens  { 
ans  jaques  symétriques  et  impaires 

2 ni  constituent  une  séné  tout  le  long 
e  la  ligne-  médiane  4e  la  campace  f 
qui  sont  aoilcbées  sur  tes  Tertél>re§  , 
et  dont  le  nombre  s'élère  eommuné- 
mefat  à  cinq^ 

BAG^tty.  S.  ih. ,  raehh;  Spindei 
(ail.);  réspa  (it.)  (pax*C>  l^'**®  ^^ 
des). -On  appelle  ainsi  Taxe  centrri 
de  l'épi  dek  6ram!nées,  descbatons, 
des  gmppes ,  du  régime  des  patmier^  ^ 
et,  creprés  Willdenow  y  le  pétiole  des 
fed^geres* 


RADI  S5ï 

éttbterrânetts ;  ptï«}  tTurzel^M.); 
^oof  (angl.);  radice  {IX.).  Partie  àd 
la  plante  qui  est  située  i  son  extré- 
mité inférieure,  et  ordinAtremcnt  ca— 
cbée  sous  terre ,  qui  tend  toujours  h 
s'enfoncer  ^  ne  se  colore  jamais  en 
Vert  par  l'action  d©  là  lumière  j.  et 
sert  tant  à  fixer  la  plante  au  sol 
qn'àpompeirsatiOurrîtfirè.  On  donne 
aussi  le  nom  de  tadnè  à  la  partie 
d^me  dent  qui  s'enfonce  dans  Tal-. 
tMe ,  et  nux  points  par  lesquels  les 
nerfs  se  détachent  des  centres  ner- 
veuse. '  • 

RâCOmAGlfiBS,  adj.  et  s.  f.  pl.^ 

Racodidcea,  Nom  donné  par  Fries  ài 
une  tribu  de  la  famille  des  Ujssacces  , 
qui  a  pour  type  le  genre  RacodiumM 

BADUIBES.  adj.  et  S.  m.  pi.  ^ 
Kadiaria  (  radius  j'  rayon  ).  Nom 
donné  par  Iiamarcî  ^  Schweîgger , 
Goldfuss^  Ficinus  et  Carus'  à  une 
dasse  du  règne  animal',  comprenant 
ïcs  animaux  saps  Vertébres^  dont  tou* 
fcB  les  parties  ,tant  internes  qu'ex- 
femes,  offrent  une  disposition  rajon- 
ûée. .         .       • 

lUMAl,  adj.  ,  radiaUs.  Jurîne 
appelle  ceUùle  radlaicy  dans  l'aile 
des  insectes ,  un  intervu^re  membra^^ 
neux  qu'une'  nervure  née  du  mi- 
Heu  du  carpe, -et  atteignant  le  bout 
de  Taile  )  laisse  entr'elle  et  le  bi^rd 
externe  de  cette  dernière. 
-,  BABIANT ,  adj. ,  radians  ;  s  trafic 
hnartlg  (aH.)  {radius  ,  rayon).  Épî- 
thète  donnée  par  H.  Cassinî  à  lacotcn 
ranne  des  SyuaUtfaérées ,  quand  les 
fleurs  qui  la  constituent  dépassent  ci^ 
longueur  celles  do  disque.  Kirby; 
nomme  aréole  radiante , .  dans  une^ 
aile  d'insecte  j  celle  ,  de  forme  ar- 
rondie ,  qui  est  un  centre  d'oii  piir- 
tènt  en  diver^aut  plusieurs  autres, 
aréoles  alongéei.  Ex.  Slrqjtromis. 

RADIATIFLORE ,  adj.,  radiaUr 
fiorus  {radius ,  won ^  Apj,  fleur); 
qui  a  les'fleurs  radiées.  Ëx«  Cralftv^ 
i^iat^ra,        ' 


1 


35ii  ÉÀDt 

BABUTIFCMaiE  ,  ad),  iraiiod^ 
Jormis  (  radius  ,  rayon  ,  forma ,  for- 
me). H.  CaMini  donne  cette  épitbéle 
k  la  calathidef  lor^ueles  Oeart  um%  . 
progressivenieut  jilus  longues  à  me-, 
sure  qu'elles  s'éloignent  du  centre  ^ 
et  quand  leur  partie,  sufSérieure  se 
dirige  en  dehors.  Ex.  Lactuca^ 

BADIGAL^  s.  m.  ,  radicale  {^ra^ 
dix ,  racine  )•  En  cbitnie  ,  on  donne 
ee  nom  aux  corps  simples  qui  i  digiis 
les  acides  ou  les  bases,  sont  combinés 
avec  un  autre  corps  qu'on  regarde 
comme  principe  acidifiant  ou  pasl- 
fiant.  Dans  ce  sens  9  le  sou^l^e  est  le 
radical  de  l'acide  sulfurique ,  et  le 
potassium  celui  de  la.  potasse. 

BADIGA^  9  fldj.y  radical'^  {radixj 
racine)  ;  qui  appartient  à  la  racine. 
On  appelle  feuilles  radicales  (  IVuT'^ 
zelbUitier ,  ail.  )  celles  at^i  naissent 
si  près  de  la  racine ,  quMIos  semblent 
sortir  de  cclle<»ci  et  non  de  la  tige 
(  ex.  Fritillaria  imperialis)^  et  celles 
qui  y  placées  à  la  base  d'une  tige  feuil- 
lue^ diffèrent  dcs^ autres  parleur  for-i 
me  ou  leur  grandear  ;  fleurs  radiça-r 
les ,  celles  qui  naissenri  si  pr^  de  la 
racine  ,  qu'elles  semblent  en  prove^ 
irir  (  ex.  Bellb  )  ^  poils  ra^aux  ^ 
ceux  c(bi  garnissent  souvent  les  radi^ 
cules  ,  quelle  que  soit  leur  forme  ail 
moment  de  leur  développement. 

RADIO ANT  9  adj.  j'radicans ,  ro- 
dicosus ;  wurzelnd  (  ail.  )  \radix  , 
racine  )  ;  qui  produit  des  racines  \ 
comme  la  tigeq^xk  Bignonia  radicans^ 
\ehfeuUUs  de  VAspidiuin  rhizophyl- 
lum, 

IIADIGATION,  s.  f. ,  radicaiio  ; 
ffTurzelung  (ail.)  (  radix  ,  racine). . 
Ensemble  du  disposition  générale  des 
racines  d'une  plante. 

RADIG^y  adj*  9  radieatus,  rhi^ 
zeus  }  qui  a  de  trèsrlongues  racines. 
Ex.  PorcelUtes  radicaia^  jégaricus 
rhizeus, 

HADICELLAIRS  ,  ad]. ,  radiceUa- 
lis  {radix  y  racine  )  ^  qiui  a  rapport  à 


KAD[ 

la  radicelle  |  qui  a  la  forme  d'une'pe- 
tite  racine. 

nAMGELLATIONt  «•  'm  radicet' 
lalio  (  ràdix  9  racine).  L.-4L  Riqbard 
appelait  ainsi  tout  ce  qui  .a  rapport 
aux  racines  de^plaptes. 

RADIGEULS  ,  s,  f.,  radicella  (r«- 
diXf  racine J.  L«^.  Riébard  don- 
nait ce  nom  à  Un  rudiment  ({e.raeioe 
constitué  'par  |e' prolongement  de  la 
substance  interne  de  la. radicule  ta 
du  bas  de  la  iq;eUè  des,  p)ante|,eiido<- 
rhizes.  < 

BADlGICOLEy  adj.  ,  radiatoiu^ 
{radix ^  racine  ,  colo^  habiter )MÉpi- 
tbète  donnée  par  Candolle  aux  p\a|i- 
(es  .qui  sont  parasites  par  leur  base  00 
leur  racine  .sur^  lies  racines  d'autres 
plantes  y  comàie  les  Cjtînéesy  Mo- 
no trppées  et  Orobanckées. 

JUDIGIFLOAE  9  adj.  «  radiclfh^ 
rus  (  radix  9  racine  ,  flùs ,  fleur  )• 
Dont  les  fleurs  naf^wnt  de  la  racine 
on  d'une  souche  rfidiciforme.  'Ejç, 
Spadajctis  radicijlora  ,  Erjragium 
radiciflortlm.  ,      .      ^ 

&ADICIFOA1IE,  adj.  »  radici/ar^ 
mis  ;  wurzelaflig , ,  ^arzelformig 
(ail.)  ^ro^x,  r:acin^ ,  fo^ma,  forme); 
qui  ressemble  à  une  racine  ,  ou  à  un 
paouet  dé  racines.  Ex.  Puttalopkora 
raaiciformis. 

BAMCIVO&E,  adj. ,  radiciporms; 
Wurzelfressend[M»)  {radix,  racîney 
^oro  ,  dévdrer)^  Se  dit  d'uo  animal 
qui  dévoré  les  racitief  des  plantes  , 
comme  la  larve  du  hairaetoa. 
.  RADICUJLE  ,  s.  f. ,  >adicula  (  ro- 
aixj  racine).  Pris  d'une  manière  va- 
gue, ce  mçt  désigiie  tantôt  une  petite 
racine ,  tantôt  iet  plus  souvent  les  6- 
birilles  {ff^urzelfasern ,  ^11.)  qui  ter- 
minent une  grande  racine. .  Mais  p 
dans  le  sens  rigoureux  que  lui  a  donné 
Gaertner ,  il  exprime  la  partie  de 
l'embrjon  (  rostellunij  Linné,  Wùr^ 
zelchen ,  Schnabelcheti  (ail.)  ;  /yh/i— 
chetta^  radicula{\i.)  qui  est  destinée  À 
d^vexùr  racine  ouà  pousser  dewawe». 


RADI 

lUDlGIJLEIlSL  f  adj. ,  radiculosus^ 
(^radix ,  racine  ).  Épithèle  doniiëe 

Sar  L.-C.  Richard  aux  embryons  en» 
orhizes  à  longue  radicule ,  ou  dont 
la  gemmule  eat  irèa-^loigoéedu  bout 
radiculaire.  On  l'appliqué  anâit  k  dea 
l^ejcouchéea-qui  émettent  ips  ra- 
cines (  ex.  PterygopkjfUunt  radwur' 
hsum  )• 

BADICULODE  ^  s.  m.  ,  radiculo^ 
dium  (  roMcula ,  petite  racine ,.  lUoc , 
ressemblance  }.  Nom  donné  par  L.-G. 
Richard  i  l'extrcmilé  inférieure  du 
blaste,  par  laquelle  doivent  sortir  un 
ou  plusieurs  tubercules  radlcellai- 
rcs. 

lUpiCUIilFOAllB,  adj. ,  radicu-- 
iijbrmij  (  radicuia ,  radicule  »  forma^ 
forme  )  ;  qui  a  la  forme  de  racines  , 
comme  les  prolongeroens  à  l'aidiedcs* 

Înefs  se  fixent  certains  Lichens  et 
ucus. 

RAlDIÉ^adj.y  radïatus }  straJUig 
(all.)j  radiated^S^9Xï^•)\  raggiato 
(it.)  [radius,  rayon);  qui  est  disposé 
en  rayons  partant  d  un.  centre  com- 
mun f  comme  les  cristaux  adculairea 
de  la  M  ésotjrpe  radiée^  oa  les  gousses 
cylindriques  du  Phaseolus  radUuus. 
B.  Cassini  donbc  cette  .épithète  à  la 
calathlde^  quand  les  fleuiÎT de  la  cou- 
ronne sont  radiantes  ,  c'est-«*diro 
plus  longues  que  celles  du  disque,  et 
clirigéeç  en  dehors,  par  leur  partie  su- 
périeure [ex,  Asler  ckinensis)i  au 
péricUne  ,  lorsque  ses  squames  inté- 
rieures sont  radiantes^  c'est-i-dire 
prolongées  supérieurement  en  un 
long  appendice  scarieux ,  coloré ,  li-> 
guliforme ,  é^alé  {ex.Xeranthemwn}. 
On  appelle  opercule  radié ,  dans  les 
Mollusques ,  celui  dont  les  élémens 
concentriques ,  augmentant  du  som* 
met  marginal  à  la  base ,  sont  coupés 
par  des  stries  qui  partent  en  ipyon** 
uant  de  ce  sommet. 

BADIÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  -Ra- 
diaia:  (  radius  ^  rayon  )r.  Nom  donné 
par  Tonrniefort ,  Adanson  et  Guiart  à 
Ji. 


RAIS  353 

«ne  classe  de  ptantes ,  comprenant 
es  Synanthéréet  à  fleun  radiées. 

BADIÉft^  ad),  d  s.  m.  pi. ,  Ra-^ 
diata»  Madeay  désigne  sous  œ  nom 
une  seetion  du  règne  -adimal ,  qui 
correspond  à  la  classe  des  Radiaîres 
de  Lamarck. 

tiÀDIEUX,  adj. ,  radiosus  (  radio^ 
rayonner).  On  appelle  souvent  pm'ni 
radieusp'  celui  d'où  émanent  dea 
rayons  lumineux . 

IIADIOiiÊ^^.adj.  et  s.  m.  plur., 
Radiolea  (rtuiio  ^  rayonner).  Nom 
donné  par  Lamarck  à  une  famille  de 
Mollusques  céphalopodes  polyt^la« 
mes ,  comprenant  ceux  dont  la  co* 
quille  renferme  des  loges  rayonnan* 
tes  du  centre  à  |a  ctrccmférçnee. 

RADIUS  9  s.  ra«^  radius.  Jnrine 
appelle  ainsi  la  prafniè#e  nervure  du 
bord  externe  do  l'aile  des  insectes  , 
qui,  partant  de  la  base,  le  dirijge  pres- 
que eu  ligne  droite  ^  dans  le  sens  dé  U 
longueur. 

BAFLE9  s.  m.)  rachisj  axis.  Nom 
vulgaire  du  pédoncule  central  ou  de 
Taxç  d'une  grappe  y  principalement 
des  grappes  de  la  vigne.  Use  dit  aussi 
de  l.épt  du  maïs.  • 

BAIDE  9  adj. ,  rudis,  rigidus  ^  ri« 
gens,  rigidulus,  stricims;  ^lei/* (ail.); 
j/#j|^(angl.).  Se  dit  d'une  partie  qui, 
bien  que  grêle  ou  mince  ^  oppose  de 
la  résistance  à  U  flexion  ,  'comme  le 
champignon  appelé  Ailernaria  ru^ 
dis  y  la  tige  de  VOxalis  sirieiaj  de 
YOrthoceras  striclum ,  da  Seneeio 
rigidus  ràe  VOmii/kophe  rigide ,  du . 
Didymodum  rigidulum^  de  l'£cAiiMS 
striclum,  et  du  Sisjmiriufn  strictissi^ 
mum  ^Its/euilks  du  Quereus  liex. 

BAIEDES,  a.  m.  plur« ,  Raieda. 
Nom  donné  par.&isso  k  une  famille 
de  Poissons  cnondroptérygienstdana 
l^ueHe  il  toe  range  que  le  genre 
Raia. 

RAISON  9  s.  m. ,  raùoi  yernunjl 

(ail.);  reason  (angl.)i  rfëff^^  (^^*) 
(reor  ^  penser).  Faculté  qui  permet 

a3 


354  RAME 

i  l%omine  de  sentit  et  d'établir  la 
^^iwic»  #0(18  le  bi^x»  et  le  mol. 

R4I«I4A£§^  Âdj«  et  «•  m.  «pbr. , 
Rçdiidœ»  Hma  àaanê  par  Vigors  à 
V«i;  faipUle  de  V^orêm  im  Eehassieri , 
^  a  pour  type  le  f  enre  Rallu^. 
^  AAllAIttfi  9  >edj. ,  ranmnïu  (  r#- 
mu^  ,  branche).  Synonjne  pettQBÎt^ 

lUlMUtlMÉ»  9  adj.  «t  s.  f.  plur, , 
BumctUnea*  Nom  dooué  par  Fee  &  «ne 
tribu  delà  famille det  Lichend*  qui  » 
pour  type  le  gence  Mamallnaé 

A^ilf  AfiiÉ  f  adj.'  9  confertus ,  crôn-* 
gtsiM;  gàdràmgi  {àii.)  ;  accwmt^ 
Uupi.^mmiécêkiaê0  (U.)*  J^  dît ,  en 
botanîqne  «  de  pàrtfiea.  qui  toat-ser" 
i^a.eci  grand  apmbrc  leé  unes  coutrf 
les  autres  f  oamvaeie^^eurs  qui  coik 
MÂtueftl  i^épî  du  SiAliee  eôn^tsta. 
.  RAMâïMAE  I  8.  «1.;,  rmmaslnm 
(  ramus  ^  rameau  )'.  JungMls  appelait 
»itist  les  Famifications  du  pétiole ,  ou 
ks  pétioles  d'noe  feuille  peonéé. 

RAIfE,  subflt.  f.  ,  rema.  Sarignj 
daane.ee  nom  «râ  deax  parties^  Tune 
flupérîeuce  ,  TatilM  inféfîeure  à  la' 
ligne  klér«)e,  .qu'oflireot  les  appcn- 
diaee  qnî  garnissofil  les  eôtés  des  an-, 
neaux  de  certains  Ckétopedes  (ex. 
iVeNCf  ))  .parœ  qu'ils  paraissent  ef- 
feclurement  sefvir  >à  .ranimai  pour 
nageur. 

iRAjiiP^UHR  9  adjeet.  ^  ramêariks 
{pamuis ,  rameau  ).  Les  botanistes 
appellont  ainsi  les  raeines  aériennes 
qwi  paissent  sur  les  rameanx* 
«  VJOtiLiJdi  ad).  9  tameus yratnea^ 
lit  ;  .asisêjtftdiff  (ail.)  ;  rtumo  (it.) 
(wommê  ,  ram^^a»  )  ;  qui  est  placé  sur 
les  Mmemix ,  ccinme  les  féoiHes  du 
Daphnô  JHepereum  ;  qui  nuit  sur  les 
rameaux- ^fOomme  le  ekampignon  ap- 
pelé Agaiticus*  I  wmé^lU, 

BàMMAV^  s.  m.)  ramùs;  AH  ^ 
Ztvêig  («U.)j  ;vM  (M)  'Dirisioin 
d'une  'branche ,  c'est- à-^dire  division 
secondaire  d'uneti^vLesgéognostes 
dooDieni  %nm.  le  Mm  de  ramtaux 


RAME 

aux  massifs  qui  se  dé)acbief)l  4*1^^ 
cbafnè  de  inoutignes ,  en  suivant  des 
directions  diverses. 
*  RAVÉE  9  s.  f.  (  ramus ,  rameau  ). 
Dans  beancogp  de  pays  ,  ce  nom  est 
dopné  k  des  branches' du  troisième  on 
do>  quatrième  ordre ,  qui  sont  char- 
gées d'an  grand  nombre  de  rameaux^ 
de  ramilles  et  de  bourgeons  ,  et  qui 
ont  souvent  une  longueur  coiysîde— 
rab^e. 

'  RAMÉEN,  fidj.  9  rameanus  {ra-- 
mus  y  rameau*);  q^'  provient  d*un 
rameau  ,'  qui  doit  son  origine  â  des 
rameaux  méiamorphosés ,  comme  les 
épines  du  Prunus  spinosa^  XcAfeuilies 
du  Ruscuis  gfiuleatiis, 

RAMELJLJS^  s.  f.  ,  ramellus  {ra^ 
mus  y  rameau  ).  Link*  propose  d'ap- 
petèr  ainH  les  subdivisions  des  pé^ 
tioles  secqpdaires ,  dans  les  feuilles 
pcnt>ëes. 

I^AMENTAGÉ,  adjecl.,  ran\enla^ 
ceus  ,  rnmentosus  ;  ausschLagschup^ 
pig  (»ll.)  (  rflmentum  ,  râqlure  )!  iSe 
dit  d'une  tige  qui  est  couverte  de  pe- 
t1tes>  écailles  membraneuses  ,  sèches 
et  éparses.  Ex,  Erica  ramenUicea. 

RA1|KNTI!I|9  s«  m.  ,  ramentum; 
Aitsschlagschuppe  (ail.).  On  appelle 
Éfnsi  de  très-peiites  écailles  roembra" 
neusës  qui  se  trouvent  sur  le  pétiole 
des  fougères. 

RAMEUR  ,  adj.  Hubcr  donne  cetle 
éptfbèle  aux  ailes  des  oiseaux  9  quand 
elles  sont 'minces ,  déliées  ,  peu  con- 
vexes ,  fortement  tei^dues  dans  l'état 
de  déployement ,  à  dix  pennes  en- 
tières dont  les  barbes  se  toucbent 
dans  toute  leur  longueur,  elsnscep^ 
tibles  de  moûvemens  aisés ,  rapides  et 
forts.  Les  oiseaux  rameurs  sont  ceux 
qui  ont  les  ailes  conformées  de  cette 
manière. 

'  RAMECRS,  adjeël^  et  s.  m.  pi.  , 
Ptùteres.  Nom  doiihé  par  Latreitle  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Hémi- 
ptères géocorisçs ,  comprenant  ceux 
de'cea  inseciea  (jai  ont  les  quatre 


pieds  postërîenrs  }onss  et  propres  a 
marcher  ou  à  rnmcr  sur  l'eau. 

RAnfJEUly  adj*  9  ramosus  ;  îisUg  j 
aslreich  (ail.)  ;  ramoso  (it.J  (ramus^ 
mmeau }  ;  qui  eist  partage  eiî  br.nnr 
clies  ,  en  un  plus  ou  moins  grand 
nombre  de jsabdi visions  secondaires; 
comme  V aigrette  des  acbaînes ,  tors- 
c{iie  ses  poils  se  réunissent  irréguliè- 
rement ;  Vandropliore  du  fUcinus  ; 
les  antennes  des  jEufophus  ;  V^^xe  de 
l'épi  du  Dactyles  gtomeràta  ;  le  co- 
rymbe  de  VAchîllea  crlthmifoUa  /  les 
épines  du  Gledltsiahorrida ;  la  grappe 
du  Poljgonum  Fagopyrum;  IsJiampe 
du  Statice  Limonium  ;  la  panicule  du 
Rumex  patientia  ;  les  doî/j  du  y'ar- 
l'iVw  vc/Tw/fa  rac/n«4^  tous  les  ar- 
bres ;  le  raphe  de  TAmjrgdalus  ;  le 
spadix  dû  Phcenix  dactjlifera}  la 
f^«  du  Phalangîum  ramosum  ,  du 
Cenchrus  ràmosissimus  ^  du  Thorea 
ramosUsima  et  du  Pronacron  ramo^ 
sissimum  /  le  polypier  appelé  Caryo^ 
phyllia  ratnea. 

RAMICORNE9  adj.  ,  ramicornis 
(  ramus ,  rameau ,  eor/iu ,  corne  )  ; 
qui  a  les  anleniies  rameuses  ,  comme 
le  sont  celles  des  mâles  dans  VpuUh' 
phtis  ramicornis. 

RAMIFÈREy  adj. ,  ramiferiis  (ra- 
fiiuj  ,  rameau  ,  yîrro  ,  porter)  ;  qui 
porté  des  rameaux.  Se  dit  des  hour^- 
geons  (  Zweigknospen ,  ait.  )  qui  ne 
.aoivçnt  produire  que  des  feuilles  et 
du  bois. 

Ramification  ,  s.  f.,  ràmifica^ 

tio.  Division  d'un  organe  ,  et  prîiici- 
paiement  d'une  tige,  en  plusieurj  ra- 
meaux. Se  dit  aussi  très-souvent  des 
divisions  elles-mêmes. 

RAMIFIÉ  ,  adj.  ,  rami/lcatiu*  Sj'^ 
nonjmc  de  rameux* 

RAMI^LORE  y  ad).  ,  ramijlorus 
(ranms'f  rameau ,  Jlos  ^  fleur).  Se 
dit  d'une  plante  dont  les  fleurs  nais- 
sent sur  les  rameaux.  Ex.  Rhamnus 
ramiflorus  ,  Baccaurea  ramiflora  , 
Memecj'lon  ramftorum* 


RaMP  355 

• 

^AMIFORME  9  adj.  /  ramfomUs  ; 
astàhnlick  (ail.)  (  ramus ,  rameau  , 
forma ,  forme  )  ;  qui  ressemble  à  un 
rameau  ou  &  une  branche. 

RAMILLE  9  s.  f.  ,  ramulus  ,  ra^* 
muncuhis.  On  appelle  ainsi  les  plus 
petites  et  dernières  divisions  des  ra- 
meaux. Dupetit-Thouars  donne  ce 
nom  a  up  scion  surchargé  d'une  ou 
deux  générations  de  nouveaux  scions 
anticipes.  Les  agriculteurs  entendent 
par  U  des  bourgeons  ,  produits'  de  la 
dernière  sève,  qui  ont  cessé  décroître 
en  longueur,  èt^ont  l'extrémité  est 
terminée  f>ar  un  œil  bien  formé* 

RAMIPARES^  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Ramioari  (  ramus  ,  rameau.  9  paro  , 
prodifire  ).  Bonnet  donnait  ce  nom 
aux  polypiers ,  dont  la  plupart  pro« 
duîsent  des  ramifications. 

tlAMO^ISSIME  ,  adj.  ,  ramosissi- 
mus;  qui  est  très^ramenx.  Vofez, 
Râmeux. 

RAIIUMNS  9  adject.  et  s.  m.  pi,  , 
Reptantia^  Rçpentia*  I^om  donné 
par  Illiger  et  Goldfuss  k  un  ordre  de 
la  classé  des  Mammifères,  dans  lequel 
ils  rangent  l'Ëchidné,  rOrnithorli/n- 
w:  et  une  espèce  de  tortue;  par 
oli  à  un  ordre  de  Mollusques  com- 
prenant ceux  qui  marchent  ei|  ram- 
pant au  mojen  d'un  large  pied  1  par 
Merrem  à  une  tribu  de  l'ordre  des 
Amphibies  pholiddtea  éoailleux  9  à 
laquelle  il  rapporte  ceux  qui  ne  font 
que  ramper. 

RAMPANT 9  ail^j  repens  i  reptans  ; 
schleiçliend  ^  kriechend  (jM,)  ;  ser* 
peggiante  ,  ^Irisciante  (it«}.  Se  dit, 
en  botanique ,  d'une  racine  qui  court 
borizon4alem)?nt  entre  deux  terres , 
en  jetant  çà  et  là  des  ramifications 
latérales  et  des  tiges  (ex.  jéntùrrhinum 
repens)  ;  d'une  tige  qui  est  étalée  sur 
le  sol ,  dans^equel  elle  jette  des  ra- 
cines de  distance  en  distance  (  ex. 
Rarninculus  repens ,  Leifitheca  pror 
repéns ,  ffypnum  reptile ,  Stereodon 
serpensl. 


l 


356 


RAMt 


RABIPEMENT,  s.  m.  ,  reptation 
reptatus  j  reptus  ;  ifi^t; ,  ipnyjtruoç; 
Kriechen  (allem.);  to  creeo  (angl.); 
strisciamtnto  (il.).  Action  de  ramper. 
Kc^ez  Reptation. 

RAMPHâSTIDES,  adj.  et  s.  m.' 
pi.  ,  Ramphastida.  Nom  donné  par 
Yigors  et  Lesson  à  une  tribu  d'Oiseaux 
grimpeurs  ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
liamphasios. 

RAlIPmDES,  adj.  et  8«  m.  pi. , 
Ramphides.  Nom  donné  par  Scbœn* 
herr  à  un  groupe  de  Tordre  des  Cur- 
culionides  orthocèreaf  qui  a  pour  type 
le  genre  Ramphus, 

RAUPHOCOPES  9  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Ramphùcopes  (odépifoc^  ^ec  , 
xoTTic  9  couteau  ).  Nom  donné  par  Du- 
méril  à  une  famille  de  l'orare  des 
Échassiers  ,  comprenant  ceux  qui 
ont  le  bec  long ,  fort  et  tranchant. 
RAHPHOLITES^  adj.  et8.m.pl.^ 
RamphoUtes  (  pxpfo;  ^  bec  y  hroç  , 
cbélif  ).  Nom  donné  par  Duméril  à 
nne  famille  de  Tordre  des  Echassiers, 
comprenant  ceux  de  ces  oiseaux  qui 
ont  le  bec  grêle. 

RAMPHOPLATES ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Ramphoplates  (  psfAyo;  ,  bec  ,  ' 
irXxTv;^  large).  Nom  donné  par  Du- 
méril à  une  famille  de  Tordre  des 
Échassiers  ,  comprenant  ceux  de  ces 
oiseaux  qui  ont  le  bec  très-large. 

RAMPHOSTÉNES  ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Rampkostenes  (  pi^ufoç  ,  bec  , 
oTJvoç ,  étroit  )•  Nom  donné  par  Du* 
méril  à  une  famille  de  Tordre  des 
Échassiers,  comprenant  ceux  de  ces 
oiseaux  qui  ont  le  bec  comprimé. 

RAMPHOTHÊQIK  9  s.  f. ,  rampho» 
thecai  Scknaèelsckeide  (ail.)  (papi— 
foc ,  bec ,  Oi9x^  y  boite  ).  lUiger  nomme 
ainsi  le  tégument  corné  ou  cutané  qui 
enveloppe  tout  le  bec  des  oiseaux ,  et 
qui  j  adhère. 

RAMULE  9  s.  m*  «  ramulus  (  ra^' 
mus ,  rameau  ).  Nom  donné  par 
Tristan ,  et  adopté  par  Dntrochet , 
aux  organes  cauUnaires  des  Aspara^ 


RANG 

gus  et  des  Ruscus  cp'on  regarde 
communément  comme  des  feuilles  , 
et  qui  sont  en  réalité  des  rameaux 
avortés ,  ou  plutôt  métamorphosés  , 
développés  d'une  manière  particu- 
lière. 

RAIICLEOX9  adj.  ,  ramulosus  ; 
zweigig  (ait.)  (  ramulus  »  rameau  )  ; 
qui  se  partage  en  forme  de  rameaux^ 
comme  certaines  substances  miné- 
rales ;  qui  a  une  tige  trës-rameuse  y 
comme  le  Jusslœa  ramulosa  ,  le 
Gjrostemon  ramulosum.  Se  dît  aussi 
d'un  polypier  rameux  (  ex.  CeUepora 
ramulosa)  t 

IVAIIOLIFLORE  9  adj .  ^  romu/j/io^ 
rus  {rcunulus ,  rameau  ^flos ,  fleur); 

Sui  porte  ses  fleurs  sur  les  ramules. 
îx.  Crassula  raniuliflora  ,  HeUan^ 
themum  ramulifiorum, 

RABfURE  9  s.  f.  (  ramuSf  rameau  )« 
Il  se  dit,  en  termes  vulgaires,  du 
bois  des  cerfs  et  des  daims ,  parfois 
aussi ,  mais  plus  rarement  ,  des 
branches  d'un  arbre ,  considérées 
toutes  ensemble. 

RAMU6GULÉ  9  s.  m.  ,  ramuscu^ 
boni  Petit  rameau. 

RANAGÉS,  adj.  et  s.  m.  pi.,  Ao- 
nacea  {raha ,  grenouille).  WlIIbrand 
désigne  sous  ce  nom  Tordre  des  Ba- 
traciens ,  dans  la  classe  des  Reptiles. 

RANABES,  adject.  et  s;  m.  pi. , 
Ranadea.  Nom  donné  par  Gray  à 
une  famille  d'Amphibies  y  qui  a  poui' 
type  le  genre  Rana, 

RANAIRES  ,  adjeèt.  et  s.  m.  pi. , 
Rànaria,  Nom  sous  lequel  Goldfuss 
désigne  une  famille  de  Reptiles,  qui  a 
le  genre  Rana  pour  type. 

RANGE  ,  adj.  ^  rancidus;  vgtvpoç  ; 
ranzig  (ail.)  ;  ranfi£^(angl.)  ;  rancido 
<itO-  Se  dit  d'une  graisse,  d'une 
huile ,  et  en  général  de  lAut  corps 
gras  ,  qui ,  par  l'influence  de  l'air , 
dont  il  a  absorbé  Toxigène ,  a  pris 
une  odeur  forte  et  une  saveur  désa- 
gréable ,  dues  nu  développement  d'à- 
.  cidcs  gras ,  tels  que  le  stéarique  et 


RAPH 

Tolëi^e.   VAgaricus  rancidus  est 
ainsi  appelé  à  cause  de  son  odeur. 

BANCIDITÉ  9  '8.  f .  ,  rancidilas  ; 
votn^nç  ;  Ranzigkeû  (9IL)  ;  rançid^ 
ness  (angl.)«  £(at  d'une  graisse  ou 
d'un  corps  conteniuat  soit  de  l'huile , 
soit  une  graisse ,  qui  est  devenu 
nncc. 

aAAiiVunB  .  adject.  y  ranworus 
(rana,  grenouille,  ^oro^  dévorer); 
qui  vit  de  grenouilles.  Ex.  Çircus 
raniporus. 
"  RANOIDES  j  ad),  et  s.  m.  pi.  , 
Jtanoidea  {rana ,  grenouille ,  tdoc  , 
ressemblance)»  Fitzinger  désigne  sous 
ce  noo^  une  famille  de  Reptiles ,  qui 
a  pour  tjpé  le  genre  Rima, 

RAPAGE  ,  adj.  ,  rapax  ;  rauh-^ 
gierigj'raubsUchtigf  ràuberisch  (alL); 
qui  vît  de  rapine.  Ex.  Aijuiia rapax, 

RAPACé  9  adj.,  rapacius;  rûben^ 
artig  (ail.)  {rapdy  rave);  qui  a 
des  racines  semblables  à  des  radis  , 
c'est-à-dire  tubéreuses.  Ex.  Me^ 
semhrjranthemum  rapaceum. 

iRAPAGES  ,  adj.  et  s.,  m.  pi. ,  Ra* 
paces  9  Raptores,  Nom  donné  par 
ocopoli  9  Merrem ,  Duméril^  Illiger, 
Goldfuss ,  Temminck',  Meyer,  Blaiki« 
ville  ,  Yigors ,  C.  Bonaparte ,  La- 
treille  ,  Eichwald ,  Fieiniis  et  Girus 
à  tin  ordre  de  la  classe  des  Oiseau  jt , 
comprenant  ceux  qui  vivent  de  ra- 
pine; par  Lamarck  à  une  famille 
dlnsectes  bjcaénoptères ,  compre- 
nant ceux  qui  tous  Vivent  de  proie 
ou  de  rapine. 

RAPDANÉES  ^  adject.' «t  s.  f.  pi. , 
Raphaneœ,  Tribu  de  la  famillèf  des 
Crucifères  y. qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Raphanus» 

RAPBÉ9  subst.  m.  y  rdphe  ;  pot^  ; 
Nalh  ,  NabeUtreifen  ,  Satrunnaht , 
NabMinde,  Samenfurdhe  j  Sameti" 
rippe  (alL  ).  Lorsque  l'embryon  n'é- 
tant pas  dirigé  vert  la  cicat^ricule  et 
le  point  auquel  le  cordon  ombilical 
aboutit  étant  très-distinct  du  bile , 
ce  cordon  se  prolonge,  entravers  du 


RAPP  357 

mésosperme,  de  la  cloatricnle  à  la 
cbalase  ,  on  lui  donne  le  nom  de  r^ 
phé ,  parce  qu'alors  il  apparaît  ordi- 
nairement à  l'extérieur  sous  la  forme 
d'ntoe  petite  nervure. 

TtAPHlDE  ,  s.  f. ,  raphlda  (pxf q  , 
couture).  Necker  appelait  ainsi  l'es- 
pèce de  péricarpe  bivalve  qui  en- 
toure les  graines  des  Anihoceros  et 
des  Targionia. 

RAPHIDE^  g.  f.,  raphù  {jâffiç, 
aiguille).  Nom  donné ^ir  Candfolle  à 
des  faisceaux  de  poils  ou  dç  pointes, 
de  consistance  assez  raide ,  qui  se 
trouvent  ordinairement  dans  les  ca- 
vitéjs  internes,  ou  même  dans  les 
méats  interceliulaires  de  quelques  vé- 
gétaux à  tissu  lâche»  Ex.  Triioma 
uparia* 

IIAPHIDIENS9  Adj.  et  s.  m.  pL, 
Raphidinee,  Nom  donné  par  Latreille 
à. une  famiU^des  insectes  Névroptères 
planipennes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Raphidia, 

RAPHIDINES.  ^o^ez  Raphidii^s. 
RAPHIORAMPHESy  adj.  et  s.  m. 
pi.  ,  Raphiorcanphi  (pxf  lov  ,  alêne , 
popfo^,  bec).  Nom.do.nné  par  Du— 
méril  et  Ranzani  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Passereaux  ,  comprenant 
ceux  de  ces  oiseaux  qui  ont  le.  bec 
,  subulé  f  court ,  faible  et  flexible. 

RAJPIGÂVDE^  adj.  ,  rapicaudUs 
{râpa ,  rave ,  cauda  ,  queue)  ;  qui 
a  la  queue  en  forme  de  rave ,  comme 
celle. du  Lacerla  rapicoada^  quand 
elle  repoussé  après  avoir  été  arrachée. 
RAPIDE 9  adj.  et  s.  m. ,  rapidus 
{rapioj  enlever  de  force).  Chute 
d'eau  qui  a  lieu  quand  une  masse  de 
ce  liquide ,  qui  franchit  brusquement 
une  différence  de  niveau  y  n'est  point 
assez  forte  pour  constituer  une  cata- 
racte^ mais  l'est  assez  cependant  pour 
intercepter  ta  navigation  ou  la  rendre 
danipereuse.  * 

RAPPROCHÉ,  adj. ,  approxima^ 
tus;  gehauft,  genahert  (ail.).  Se 
dit  des  parties  qui  naissent  pr^  les 


3S§ 


rarI 


unes  des  autres,  qui  se  touclient  k 
leur  origine ,  sans  toulePois  se  con- 
fondre ,  comme  les  ontennes  de  cer-* 
tains  insectes ,  les  lobes  de  Vant}ièie 
dan^  le  Bumex  Aceiosa  i  les  éfamî^ 
nés  du  Borrago  ojjicinalis ,  \es  feuil- 
les du  Daphne  Laureoia  ,  Les  pattes 
postërîpures  des  Çopris.    • 

HAJEUÈF ACTION  ,  s.  f.,  rareJacUQ} 
è^cKm9i^\  yerdûnhung  {^\>)  (r'arus, 
rare^  Jip  ,  être  fait).  Extension 
d'un   corps,  qui  fait   quMl    occupe 

))1qs  d'espace  ,  ou  qu'il  a  plus  de  vo- 
ùme  qu'auparavant. 

RARËFIABLB<»adj.,  vcrdûnniar 
(ail.  ).  Synonjmè  peu  usifé  de  m- 

LATABLE. 

RARESCENCÊ,  s.  f.Se  dit  quel- 
quefois ,  en  physique ,  de  l'étài  ou  de 
}a  quàtitS  d  un  corps  qui  est  ràréBé, 
dilaté.  ^ 

RAR£SCIBÎltTË ,  s.  ^  ,  S^atoyni  ; 
yerdânnbarkeit  (ail.),  Propriélé  de 
se  raréfier-,  de  se  dilater. 

lilllË8GÎBLt:,adj.,  verJunnbar. 
Synonyme  inusité  de  Dilatable. 

RARICOSTÉ,  adject.^  raricostns 
(  rarus  i  rare  ,  cosla  y  côte  >,  Dont  la 
surface  est  relevée  d*un  petit  nombre 
de  côtes.  Ex.  Scalaria  rarkosla. 

BARIÉPIIVBUX ,  adj. ,  rarispinosus 
(rarus j  rarej  spinal  épine);  ,qui 
porte  des  épines  peu  nombreuses.  Ex. 
Murex  rarispina, 

RÂBIÊtÔjLÉ,  adj. ,  rarlsteltati^s 
[rarus y  rare,  stella^  étoile);  qui 
ne  porte  qu'un  petit  nombre  d'étoiles. 
Ex.  Jisttœa  varistelia, 

lUBIFÈlIILLÉ ,  adl:,  rarifoUus 
[  rarus,  rare  •  folium ,  feuille  )  ;  ^uî 
a  peu  de  feuilles. 

RAniFLÂMMÉ,  àdj.,  rarlflçLUi-- 
mus  (  rarus  y  rare  yjlatnmay  flamme); 
qui  est  marqué  de  tacbes  distantes 
imitant  des  ffammcsi  "En^fenus  t^a^ 
rijtamma, 

ilAJRUFLORE,  adj.,  rarî/lorus  {ra- 
rus  y  rare,  yZo^^  âcur).  Dont  ki 
fleurs  sont  peu  nombreuses  ,  Ircs-cs- 


pâcées.  Ex.  jistragaius  rdriflorus^ 
Sagrœa  rariflora^  Astragalus  Je- 
pauperatus, 

RARIPLISSÉ^  adj.  ,  rar{plic(itu4 
[rarhs ,  rare,  ptica^  pli)  ;  qui  pprtè 
des  plis^  mais  en  petit  nombre.  Ëx. 
XJnio  raripUcata, 

RARISILLOimÉ  9  ady .,,  rarisulca- 
tus  (  rarus ,'  rare ,  sutcus  ,  sillon  ) .; 
qui  est  creusé  d'un  petit  nombre  dé 
sillons.  Ex.  Unio  rarisulcàta.: 

BAirr^Sp  adj.  et  s.  m.  pi..,  /fa- 
tila  {ratis  .  navire  sans  carepe). 
Nom  donné  par  Merrèm  et  par  Ran- 
zani  à  une  ordre  de  la  classe  des  01- 
seaux ,  co.mprcnajit  ceux  dont  lé 
sternum  est  dépourvu  de  cai%ne. 

ilÂTivÔRE  ,  àdj. ,  rathorus  (  r<?7 
tus ,  rat  ,,^QrQ,  dévorer);  qui  manffé 
des  rats  ^  qui  vit  Henits,  comme  le 
Boa fnuYùia,  ]'. 

RATtRÊ,  adj.  ^  Utturatuè.  Se  dît 
d'un  corps  marqué  de  taclies  on 
de  raies  qui  ressemblcni  à  celles 
qu'on  produirai^t  ep  raclant  la  couche 
supérieure ,  pour  mettre  rioférieure 
aiî  jour.       '  ,    , 

|[4ÛW0LFiÉ£S,,aidl].  et  s.f.[>t^ 
Rauwqlfieœ,  Nom  4onné  par  BartUng 
à. une  tribu  de  la  famille  d^s  Apocj- 
nées  ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre  -ftaa- 
wolfia.. 

RAVIN  ^  i.Tùf  yïacuua;Scklucht 
(ail.  ).  Excavation  longue,  peu  large 
et  peu  profonde  ,  que  les  eaux  plu- 
viales creusent  accideniellçmeut  dans 
UD,te|rn^i|i  eo  pente. 

RAtIxi,  s,  ,t  Petit  ravin.  On 
prend  quelquefois  ce  mot  comme  s]^ 
nonjme  de  rat^în  {Hohlweg ,  ail,  ).  Il 
signifie  aussi  up^  petit  cours  d'eau 
pluvij^le  qui  descited  rapidement  d^un 
lieu  élevé  {elui^ies;  Giessbackj  ail.  ; 
^Jlood  y  angl.).  - 

RAVISSEURS.  F*  Rapacks. 

RAYÉ  ,  adi.  ,  Uneatus ,  lineolatus, 
strigosus ,  strigilis  >  aoliatus  ,  radia'^ 
tus  ;  gestrichelt  (qll.);  j/ry?e</ (angl.); 
rigato  (ît.  )•  Se  dit  d'une  surface  qui 


ùto 


otfrc  des  lignes  colories  lorl  étroîteé 
et  ne  figurant  uas  des  bandes  ou  des 
rubans.  Ex.  Cketlodipûrus  lineaius^ 
Strix  lintata ,.  jiptigon  lineolatus  ^ 
NitïJuia  strigata  y  Noctua  strigosa  , 
J^foctua  strigilis  ,  t'hamnophiius  ra" 
diaius.  Caitdolie  appelle  vaisseaux 
rayés,  dans  tes  végétaux  [fausseï 
trachées,  Mirbel^  vaisseaux  fendus  ^ 
Lainarck ,  vaiseaux  à  escalier ^  Bern" 
bardi),  ceux  dont  les  parois*  sont 
marquées  de  raies,  transversales  ^ 
ajaiit  l*apparence  glanduleuse. 

.  BAYOIV  ,  s.  m.. ,  mdiùâi  pi^; 
Siraiil  (allO  î  rc^  (  angl.  )  ;  ra^^w 
(ît.).  En  pbjsique,  onappeileVa/ort* 
lumineux  ^  n^ons  calorifiques ,  \ef 
mottvemens  rcctil ignés  à  l'aide  des* 
quels  se  propagent  les  vibrations  cj^ 

£nt  pour  résultat  la  prodacUo,n  4^ 
i  lumière  et  de  lacoaleur.  Les  bota- 
nistes donnent  ce  nom  aux  pédicules 
dont  TensendiLeconstitae  les  ombel- 
les ^  et ,  dans  un  assemblage  quelcon- 
que de  fleurs^  à  celles  qui  occupent 
la  circonférence  du  groupe* 

B^YONNANT,   ad].,    strahlend^ 
slrahlig  (  ail.  )  ;  radiant  (angl.  )  ;  ra» 
diante  {radiùj  rayonner);  qui  rayon- 
ne. Les  physiciens  nomment  calori^tm 
rayonnant  celui  qui  passe  à  travers 
certains  corps  ,  comme  la  lumière  à 
travers  les  corps  diaphanes  ,  et  poi^ 
poir  rayonnant  f  la  faculté  qu'ont  les 
cprps>  d'émettre  de  la  chaleur  daii* 
tôoa  les  sens.  En  botanique ,  ro^A- 
nant  se  dit  des  parties  qui  sont  dispo* 
tées  à  k  manière  des  rayons  d'une 
rone,  comme  le»  tùpsuhs  de  Vlliieûtili 
anisûium  ^  le  pimeentaire  du  Kalmia  j 
les  poils  de  VÀicea  rosea ,  le  stigmate 
^^Papat^er.  ISae  ombelle  Tùjatamui^ 
•at  ceBe^  qui  offre  des  âenn  yégulières 
•«  ctntre  et  des  fleura  irrégalièrea 
ploi  grande*  à  la  eireoaférenee  (  ex. 
Coriandra)é 

BAYONNÉ,  adj.  »  radisttm $  ge^ 
sirahltyèesfrahh.(M.);  radiato  (it.); 
{radio f  rayonner);  qui  est  disposé 


RÉBR  359 

en  manière  de  .  rayons ,  cotonle  le 
contbur  du  Plsteodium  fadioàum  ^  lea 
ipis  de  VEleùsim  radtÉimns.  Se  éit 
aussi  de  coquilles  dont  la  sarCaeto  est 
parsemée  de^  slriea  rayiionaotes  (  ex. 
Erjrcina  radiûlataf  Unm  tcdiata^ 
Turbo  radiosus)é  >   . 

BAYOAiNBMKNT^  to.  m.,  radkuhf 
StrahUn{9^*)  ;  radiancy  (angl«). 
le  son 9  la  lumière^  la  chaleur  se 
propagent  par  rayonnement  «  e'est^ 
à^dire  par  dea  rayons  8a8ceptible5 
d'être  réfléchtt  et  réfraetéa  ,  avec 
cette  différence  que  le  rayonnement 
de  la  lumière  e|  de  la  chaleur  se  (ait 
aussi  bien  dans  le  vide  que  dans  l'air, 
tandis  que  eelui  dn  son  ne  peut  avoir 
lieu  dans  le  vide. 

RAY0]^!WÉS9  adject.  et  s.  m.  |d., 
lladiati.  Cuvier  désigne  sous  ce  non 
une  division  du  règne  animal,  com- 
prenant les  animaux  dont  lea  partie 
sont  disposées  autour  d'un  axe ,  e^ 
sur  deux  on  plusieurs^  rayons ,  eu  sut 
deux  ou  plusieurs  lignes  allait  d'un 
p61e  à  Vautre. 

RÉACTIF  9  s.  m  •  ^reagens  (  reago 
agir  réciproquement  ).  £n  cbimie 
oi|  appelle  ainsi  tout  corps  servant  i 
faire  manifester  à  ceux  qu'on  veut  re 
connaître  les  propriétés  caractéristi 
ques  qui  leur  sont.propres. 

BÉAGTIOK9S.  î^reactioj  Gegen 
wirkung  (  ail.  ).  Action  opposée  à  un 
autre  >  résistance- active  à  un  effor 
quelconque.  En  chimie,  on  nomm 
réaction  ,  la  tnanifestatiôn  des  carac 
tères  distinctifs  d'un  «orps  provoqué^ 
{lar  l'action  d'un  autre  corps. 

BÉAlinaOÉE»  9  adj.  et  s.  f.  |>I. 
Beaunmrieœ.  Famillede  plantes,  éta 
Mie  par  Ehrenberget  Hartius  ,  qui  i 
pour  typé  te  genre  Iteaumurià, 

]|feBOB|>9  s.  m:^  margo.  Lign 

aatllantê*  qui  ae  tnmre  sur  la  marc 

d'une  partie  quiconque  d'un  eorpf 

BEBORM^  y  adject.  ,  marginatus 

Synonyme  peu  usité  de  boraé. 

BEBROUMÉ ,  adj.y ye/7e4?tt^  9  re 


36o 


RÉCI 


irorsus^  regressus  ;  zurûckgêsekia^ 
gen  (ail.).  Se  dit,  en  botanique, 
des  folioles  4'tine  feaille  composée , 
lorsque,  pendant  le  sommeil  de  la 
plante ,  elles  s'imbriquent  en  sens  in- 
verse, c*est*ji-d»re  en  se  dirigeant 
vers  la  base  dn  p^liuie  (ex.  GaUga 
caribaa)  ;  des  poils  ,  quand  ils  sont 
dirigés  vers  la  ba<te  de  la  partie  qui 
les  porte  (ex.  Bramvs  Jumetorum ]  ; 
«le  la  radicule  ,  qnand  elle^e  ccmrbé, 
m  portant  sa  pointe  dnns  uile  direc- 
tion qui  Téloignedii  bile  (ex.  Cornu^ 
fiopia  cueuUafitm).  Les  poils  des 
mammifères  sont  quelquefois rebrons- 
«és ,  c*e8t-^-^ire  en  sens  inverse  de  la 
direction  du  tronc  et  des  membres  ^ 
comme  ceux  de  la  crinière  de  plu- 
hicurs  niminans. 

BéCÉiPTAGLE,  s.  m. ,  receptacu^ 
htm  ;  F'rucklboden  (ail.)  ;  ricettacolo 
(it.)  (rccipiOy  recevoir) i  La  signiti- 
•'ation  In  plus  générale  de  ce  terme , 
•|t]i  a  beaucoup  d'acccptIons-diverBes , 
«.*st  crlle  d'uA'  évascment  dn  sommet 
«lu  pcd^mctile,  qui-  tantôt  né  porte 
«pi'nne  seule  Ûcat '{  se Jes' , /loris  , 
<»rew;  torusy  SaKsbury),  tànldt  en 
porte  plusieurs,  et 'prend  alors  -les 
noms  tTamphafitke  j  elinanéhe ,  pho' 
ranthcj  etc.  Le  placenta  a  été  appelé 
i-éceptacle  par  Necker.  On  nomme 
«ussi  réceptacle,  dâiis  les  plantes 
«  i^ptogames  ,  des  corps  de  formes 
irés-vnrices,  qui  renfemieat  les  cor- 
puscules reprodueteui'^. 

RÉCEI>TACULAIRB,adjcf:t.,  re^ 

ecptacularis.  Se  dit ,  d'après  Mtrbel  » 
«lu  sijlc,  quand,  au  lieu  de  s'atta- 
«lier  sqr  rpvaire/il  s'insère  sur  un 
rrcepiaele  plane  (ex.  Borrago)^  et, 
•i*après  Des  vaux ,  du  nectaire,  lors- 
qu'il est  placé  sur  te  réceptacle.. . 

niClFy  s..  01.,  Klippen  {Silhyy 
re^(nngl»).  l^pèce  de  cciniare  in- 
lerroQipuc  qoe  les  baoc«  de  madré- 
porcs  forment,  autour  de  certaines 
îles ,  et  qui  est  séparée  de  la  c^te 


BÉCO 

par  de  petits  bras  de  mer ,  dont  eUe 
dépasse  le  niveau. 

RÉCLINÉ9  adj. ,  recUnaàu;  nie' 

dergebogen  |  Iiertibgebogen  ,  zurUck^ 
gelegt  (alL)  ;  riehinàtù  (it.)  {reclino, 
pencher).  Se  dit  des  feuilles  (ex. 
Calla)y  ou  des  ram^ttx  fex.  Crema" 
nium  recUnatiun  ) ,  quand  leur  extré- 
mité pencbe  vers  la  terre.' 

RECLUS 9  adj. ,  reclustu,  inchtstis. 
On  applique  cette  épitfaèle  à  rem- 
bryori  végétal,  lorsqu'il  est  renfermé 
dnns  te  périsperme.  Ex.  AnagalUs 
an^ensis. 

RBCOtRBÉ  ,  adîect. ,  rectavils  , 
recuri^atus;  geknimmt ,  abwàrts  ge- 
bogen  (ail.);  ricuruato  (ix,).  On  ap-i 
pelle  embryon  recourbé  celui  qui  est 
courbé  sur  lui-même  dans  sa  lon- 
gueur^ de  manière  que  le  sommet 
des  cotylédons  vienne  toujours  â  la 
radicule,  on  du  moins  s'en  approcbe 
beaucoup  (ex.  Mirabilis  Jalapa); 
graine  recourbée ,  celle  qui  s*inflcchit 
sur  elle-même,  de  manière  que  ses 
deux  bouts  soient  très-voisins  l'un  de 
Tautre  (ex.  Potamogeton} ;  radicule 
recourbée,  ceFle  qui  se  courbe  sur 
elle-même,  sur  les  cotylédons  ou 
sur  le  blastème ,  en  se  rapprochant  du 
bile  (ex.  Genistahispanica)  '^feuiUes 
recoi^rbées ,  celles  qui  pendent  vers 
la  terre  (ex.  Senecio  reclinatus,  Po^ 
lycnemïim  reeun^um  )  ;  rameaux  r«- 
courbés  ^  ceux  qui  décrivent  une 
courbe  dont  la  eonvexitë  regarde  fe 
ciel  (ex.  Larix  eurapata).  En  200* 
logie,  on  donne  celte  épitbèle  aux 
crochets  d'une  coquille  bivalve,  quand 
ils  se  dirigent  vers  la  lunule,  ce  qm 
est  Le  cas  le  plus  ordinaire ,  et  aux 
palpes  des  Insectes ,  lorsque  leur  ex- 
trémi  I é  se  porte'en  haut  (ex.  jélucita) . 

REGOUTRANT,  adj.Sc  dit:  i<>eii 
taiincralogic ,  d'une  couche  qai  est 
venue  6e  déposer  horizontalement ,  o« 
à  peu  près ,  sur  des  couches  plus  an* 
cieiines  qu'elle ,  et  qui  les  recouvre, 
en  se  tenant  toujours  à  on  -niveaa 


RECT 

snpériear  ;  a® ^  zoologie,  d'une  eo» 
i^i7/0  uni  valve  qui  est  conique  et  sans 
spire  proprement  dite  (ex.  Patelle), 
'•'  BEGTANGVLAllUByadj.,  rec/a/i- 
gtJaris;  rechtwinkUçk  (ail.);  rettari' 
golo  (it.)  {reclus,  droit,  angulus ^ 
angle  ) . .  Brochant  donne  cette  '  épi- 
tliète  y  en  cristallograpliie ,  an  prisme 
dotit  les.angles  dièdres  latéraux  sont 
toujours  égaux  ,  t^est  -  à  -  dire  de 
'quatre- viugi-dix  degrés.  Ce  prisme 
peut  être  droit  on  oblique. 

BECTEmilinÉES,  adj.ets.f.  pi., 
Bectembrya  {reclus,  droit ,  embryon j 
embryon  ).  Section  établie  par  Can- 
dolle,  dans  la  famille  des  Légumineu- 
ses^ et  qui  renferme  celles  de  ces 
plantes  dont  la  radicule  de  Tem- 
brjon  est  droite. 

BEGTEUR9  àdj.  Bocrhaave  appe- 
lait esprits  recteurs  les  corps  qu'il 
eonsidérait  comme  le  principe  et  la 
source  de  l'odeur  dans  toutes  les  sub- 
stances odorantes.  ' 
'  RECTIGOniVf»,  adj.  et  s.  ml  pt., 
Keciicomes  { reclus ,  droit ,  cornu  , 
corne  )..  '  Nom  donné  par  Lalreilte  à 
-une  section  de  la  famille  des  Coléo* 
ptéres  rhyncbophorés ,  comprenant 
ceux  qui  ont  les  antennes  droites. 

BEGTIFLOIIE,  adj.  ,  reclijlarus 
{reclus^  irmiy/losj  fleur).  Ëpithète 
donnée  par  H.  Gassinî  à  la  calathide 
des  Sjnantliérées,  lorsque  toutes.  les 
fleurs  qui  la  constituent  sont  paral- 
lèles i  son  axe. 

BEGTIGIIADE^  adj. ,  rectigradus 
(reclus,  droit,  gradior^  marcher). 
On  a  donné  cette  épitbète  s(ux  arai- 
gnées qui  ,  dans  leur  marche,  se 
portent  toujours  droit  devant  elles. 
'  RBGTIIilGNE^  adj. ,  recliUneus , 
reclus  ;  geradlinig  (ail.  )  (  reclus , 
droite  lineuy  ligne);' qui  est  alongé 
en  ligne  droite ,  et  n'offre  ni  cour- 
bures, ni  sioùosités,  Comme  lésai* 
guitlans  du  Kosa  spinosisslma  jr  les 
anthères  du  Dmtura  arborea;  Y  arête 
du  Secàle  c^reale^  Y  axe  du  Trigïo^ 


RÉCU  36r 

chin  palustre  ;  Y  embryon  des  Coni^ 
Jhres  ;  la  graine  da  ChœrophyUum 
aromaticuni;  la  radicule  des  Sjrnan" 
ihérées  ;  le  raphé  des  jf^abiées  ;  les 
lobes  de  la  corolle  du  Vinça  ;  le  style 
du  Concohulus  inflalUs;  la  lige  da 
LîliUm  album. 

REGTINERTE ,  adj. ,  reciinenns; 
geradnen^ig  (ail.)  {reclus  ,  droit  y 
neri^us ,  nerf).  Se  i^  d'une  feuille 
dont  les  nervures  ^^rolongent  en 
ligne  droite.  Ex.  Betula  Alhus. 

REGTIROSTRE,  adj.,  rectirostris 
{reclus,  droit,  rostrum,  bec);  qui 
a  le  bec  dl-oît.  Se  dît  en  pariant  d'oi- 
seaux  (ex.  Dendrocopus  rectirostris) ^ 
de  coquilles  (éx.  Rostéflarià  récita 
rostris) ,  de  crustacés  (ex.  Daphnia 
rectirostris). 

RBGTIWGIILBy  adj. ,  recliuscu^ 
2iu;  qui  est  è  peu  prés  droit,  sans 
l'éCre  tout-è-fait. 

REGnUGES^adj.  et  s-,  f.  pi. ,  reo 
tripes.  On  appelle  ainsi  {Schwanzfê^ 
dernj  Steuerjedem^  ail.)  les  plumes 
de  la  queue  des  oiseaux. 
.  R^GlJR¥|FQLIÉ,adj.,recifrf^o- 
lius  {recuryus\  recourbé,  folùvn^ 
iSeuilk  )  ;  qui  a  les  feuilles  infléchies  à 
l'extrémité.  Ex.  Saxifraga  recurvi^ 
/olia^  Phascum  recun^ifolium. 

BÉGVitiUBNT,  adj.,  recurrens ; 
zttrOcklavfend  {M.)  {recurro^  coi»- 
rir  en  arriére,  ou  una  seconde  fois).  Se 
dit,  i^en  minéralogie,  d'une  variété 
dans  laquelle,  en  prenaut  les  faces 
par  rangées  annulaires,  depuis  une  ex- 
trémité jusqu'à  l'autre,  or.  i^deux  nom- 
bres qiji  se  succèdent  plusieurs  fois, 
comme  4 »  ^1  4 >  S^  /^{ex.  Etain 
oxidé  récurrent  )  ;  ;i*  en  zoologie  , 
d'après  Jurine  etKirbj,  des  nerpures 
des  ailes  des  insectes ,  lorsque  celles 
qui  naissent  des  briCchiales  remontent 
vers  les  cellules  cubitales ,  et  abou* 
tissent  tantôt  li  la  première  et  à  la 
seconde  k  la  fois ,  tantôt  à  la  seconde 
et  à  la  troisième ,  tantôt  enfin  à  une 
seule. 


ItèclTkVlkOittlIË ,  a^j.,  tecur^ 
Virostris  {recUfuûs ^  recourbé,  ros" 
irum,  bée).  Se  i)ît  d'un  oiseau  qui  à 
(r?  bec  courbé  de  bas  en  baut  (ex. 
OEdicnehiiu  reciuruirostris  ,  Anàs  re- 
turtfirostra).  Ûiifc  inousse  (^tf^cissia 
recurvirostrà)  est  ainsi  appelée  parce 
qiie  SCS  opefciulës  se  prolongent  en  un 
bec  cruel quefoîs  arqué. 

n£DO]\DÂ93  a^i*  t  redundans 
(  reaundo ,  déborder  ]  •  Feru^iiMS  dominé 
çetle  épilhète  à  certaiiw  HeUx  dont 
l'animal  est  trop  volumineux  pour  la 
coquille  f  daoslaqociUo  il  a  de  la  peÎDO 
à  reatrer. 

BEDÂESSÉy  adject,,  adsurgêns  $ 
risorggiUe  (it.)*  Se  dit  quelquefois 
d'une  tige  qui ,  après  s'être  cottcbée 
Qur  la  terre^  ne  tarde  pas  à  se  relever. 
£x.  Neriera  adsurgens»  Ployez  Aa^ 

CENDANT. 

HÉlilIGTIOIl  9  sobst.  f.  )  YeducHo; 
fyiêderkà'steUung  (ail;)  (  reduçB^  ra* 
neavr).  Opération  t>ar  IftqtieMe  bn 
dépouille  un  oxide  métallique  do 
l'oxigèiie  qu'il  coiitleiÉt,  et  on  ki  ra- 
néiie  ft  l'état  de  méul  par. 

RÉIIDPLICATIP,  adj.  ,  red^ti^ 
entkms.  Se  dit ,  d'apr^  G&ndotlé .  Ak 
Vestii'ariùn^  quand  ki)  (KirtiéB  d'uii 
tëgtimênf  floral  étant  riroureusement 
verticillées  sur  un  seul  rang,  elles, 
sont  disposées  en  cercle ,  mais  ayant 
cbactuie  leurs  bords  repKés  et  rputéi 
du  «ôté  exiérfenr ,  consme  les  pélâlei 
dé  quelques  Ombelliféres. 

RÉbtVllIISS ,  adj.  et  s.  f.  plur*  ^ 
Reduuini.  Nom  donné  par  Latreille 
1^  une  divisFon  de  la  famille  des  in- 
sectes bémiptèrçs  cîmicides ,  ^ui  a 
pour  type  le  genre  Rtdui^ius*  . 

KÉ¥LÉCHl^  rèfleitis  j  dejlexusj 
zuruckgeschtagèn  ,,  zUrûckgebeugt 
(ail.);  rùorto.  (il.)  (refleclo ^  recour- 
ber). Se  dit,  en  général ,  des  organes 
dont  la  partie  inférieure  est  verticale 
et  la  supérieure  déjctée  en  dehors  : 
aiguillons  réfléchis^  qui  dirigent  leur 


pointé  vers  la  partie  inférîeare  de  la 
tige  ou  des  rameaux  (ex.  RuùusJtm^ 
ticosus);  cotylédons  ré/léchiàj  ^n\ 
se  recourbent  et  rapprocbfat  knv 
sommet  de  celui  de  la  radicule  ^soii 
par  leurs  face$  (  ex. ,  Miraèithh-Jà* 
lapa') ,  soit  par  leur  coté  (  ex.  Gmuê^, 
hispanica  ] .  éiamines  r^ichUf  %  f\^i 
sont  courbées  en  debors  (ex.  iJrtica)% 
feuilles  réfléchies  ^  qui  portant  leur 
sommet  vers  la-  terre,  ea.  docrtvànl 
une  eourbe  dont  la  convexité  regarde 
lé  ciel  (ex.  Dracœna  rejlexa^  Pepè- 
romia  reiroftexà)\  int^plucre  r^é^ 
chii  qui  se  renverse  ie  baut  en  bas 
(ex.  yéthamantha  libanotis)^  lèvre 
réfléchie  d'une  corolle  bilabiée,  quand 
elle  se  renverse  en  arrière  sur  le  tube, 
soit  la  supérieure  (  ex.  Plectramthus 
punctatus  )  ,    soit  l'inférieure   (  ex. 
Chelone    barbota  )  ;    limbe  réfléchi' 
d'une  corolle monopétate,  qui  sert»* 
verse  en  debors  (ex.   Cfclonen); 
pénales  réfléchis ,  qui  se  drajeltent  en 
debors  (ex.  Aralia  arborêa)i  rt^ 
meaux  ré/léchis ,  qui  décrivent  uae 
courbe  plus  ou  moins  marquée  »  doo^ 
la  convexité  regarde  le  ciel  (ex.  Tri" 
chogyne  reflexa^  Sedwn  reJUxum, 
Asparagus    retrofrodus  ^    Oihtmna 
reiro/racta) ;  sépales  réfléchis ^  qui 
se  renversent  en  arriére,  de  manière 
Il  présenter  extérieurement  lear  faee 
interne  {OEnotkera.biennis);  sljrk 
réfléchi  y  qui  s'éloigne  plus  ou  moins, 
par  sa. courbure,  du  centre  de  la 
ueur  (ex.  Rumtx  scutams)^ 

lUÉFLÊXIBILITË^  s.  f.,  refitai^ 
hilitas  ;  *Zurilcis^ahlungsfahigkeà 
(alL).  Faculté  de  se  réflécbir.  La 
réflexibilité  des  rajonà  dn  spcetre 
solaire  n'est  pas  la  même  pour  ions , 
et  cette  circonstance  explique  jusqu'à 
un  certain  point  la  couleur  azurée  dn 
ciel,  l'atmosphère  réflédiissant  avd^ 
l^lus  de  facilité,  et  par  conséquent  en 
plus  grande  quantité,  les  rayons  vîo-^ 
let^  indigo  et  bleu ,  4oat  renscnUe 
produit  cette  teinte. 


RÈFR 

Itif  LEXIBLE  ^  &dj .  ^  reJUexiydis  } 
zurûcktrahlungsfahig  (âll.)  ;  qui  est 
susceptible  d'être  réflécLi. 

RÉFLEtIFlOBB ,  acij.,  reftexî/l6* 
TUS  (rejflexus ,  rëflécliî ,  flos,  fleur),' 
S^  dit  d'une  plante  qui  a  tes  divisions 
au  calice  r^flëchîes  en  dcbors.  Ex.' 
TacJoma.nflexiflora.   ' 

IIÉFLÉXION  f  s.  tyTeJlexiù;  Zt^ 
rûckweffùng  (ail.);  reflecting  (àngl.Jj 
t^béuômène  qni  a  lieu  lorsqu'iiil 
Corps  anfmé  d'une  certaine  Vitesse 
en  rencontre  un  autrp  qui  lui  fait  oIjk 
stade  et  lé  force  a  revenir  sur  «ei 
pas  ,  pu  à  suivre  une  autre  direction 
telle  due  i'angle  dé  réflexion  e^i 
égal  k  Vângte  d'incidence.  Ré'flexîon 
{ considération  Nachdenken ,  Ûebérle^ 
fung^  ail.  )  se  dit  anssi  de  la  médi- 
tation y  d*une  suite  de  pensives  et  dé 
Jugcmens  qu)  découlent  les  uns  dek 
autres. 

KfSt^Ltt ,  s.  nî.j»  Eàbe^  (allOî  ^^^ 
(aiigl.)  (refluOf  remontera  sa  source)! 
Mouveînent  de  là  mer  y  quand  elle  se 
retire ,  «près  le  flux.    ,  . 

BËFIlACtAIRE ,  adj. ,  réfracta^' 
rïus  ;  schMferfLûssig  ,  strengjtûssîg 
(ail.)  {refragôr^  résister  ).  Se  dil 
à*une  substance  qu'il  e^  diifficile  on 
impossible  de  fondre. 

RÉFRACTIf^  ^dj.  ,  rëfracdvusj 
"brechend  (ail.)  («/rmgo  ,  briser  J. 
Itewton  donnait  le  nom  de  puissance 
réfractlve  à  là  force  que  les  corps 
diaphanes  exercent  sur  les  rayons  lu- 
mineux pour  les  détourner  de  leur 
direction  primitive ,  et  qui  est  une 
Force  accélératrice  agissant  perpendi- 
culairement à  la  surface  de  ces  corps. 

RÉFRACTION,  s.  f. ,  ref radio; 
'Svi£xap|/iç ;  Strahlenbrechung  (ail.);. 
rdrazione  (it.)  (fefringo  ^,  bfîser). 
Pbénoinë^e  qui  consiste  en  ce  qu'en 
traversant  eertaîns  corps  diaphanes  , 
les  rayons  lumineux  obliques  éprou- 
vent de  ¥eur  part  une  action  particu- 
lière ;j  en.vrrlu  de  laauelle  its  subis- 
sent un  changement  ae  dirtcllon^  et 


•  fr:  ♦  • 


RÈBti  iéê 

se  trouvent  comme  (rfsést  fkHSràH 
i>\L  ils  pénètrent.  Un  assez  grânct 
nombre  de  substances  diâptianes  ont 
en  outre  là  propriété  de  diviser  cba^* 
cun  des  rayons  lu.nimcux  qui  les  ira- 
verseni.  et  de*  proaiiîre  àin^i  deux 
nouveaux  rayons,  dont  l'un  suit  la  toi 
de  la  réfraction  ordinaire,  et  l'autre 
éuit  une  loi  p^irlicullé^e^  découverte 
par  Huyghena.  C*est  ce  qu'on  appelle 
le  phénomène  dé  la  doublé  ré/rac^ 

gîbiltlasj  Srechbarh'i  (ail)  (réfnn^ 

fo,  briser).  Propriété  dont  jouissent  lei 
rayons  lumineux  de  é  écarter  ou  de 

•  *A  *■  ■44(a*} 

fte  rap1>rbchcr  de.  la  berpendiculairé 
élevée  au  point  d  immersion  ,  q^nd 
ils  tombent  obliquement  cl*un  muieii 
diaphijne'^ans  un  autre. 
'  RÉFRAlilClBLE,  adj. ,  refrangi^ 
bilis  ^brechbar  (ail.)  (refringo ,  bri- 
ser) ;  qui  est  susceptible  de  subir  la 
réfraction.  Les  ciivers  rayons  du  spec- 
tre ne  sont  pas  réfràngibjes  au  même 
degré  j  le  violet  est  celui  qiii  pos- 
sède la  pliis  f^i-andé  réfranffiDilité  1 
et  le  rouge  celutquLa  la  moindre. 
ilËFRIKtiËI^y  ildj.,  refrin^erisf 
%rechend  (ail.  )  (  rejringo  ^  briser  }; 
On  homme  milieu  réfringent  celui 
qui  fait  changer  de  route  aux  rayons 
lumineux,  à  l'instant  oy.  ils  v  en- 
trcnt  pour  le  traverser,  rtewlon  ap- 

&\9S\.  poui^oir  rifrîngerU.  d'un  corps^ 
quotient  de  sa  puissance  réfractivè 
par  sa  densité.  En  général,  les  corps 
réfractent  d^iutant  plus  fortement  là 
lumière  qu'ils  sont  plus  denses, 
quoique  leur  nature  cbimique  influe 
jHissi  sur  cette  faculté.  On  appelle 
faces  réfringentes  les  deux  seules 
faces  à  travers  lesquelles  la  plupart 
des  minéraux  qui  jouissent  de  la 
double  réfraction  oITrent  deux  images 
d'un  même  objet ,  quand  on  regarde 
celui-ci  à  travers  ces  deux  faces  fai- 
sant en  tr'elles  un  certain  angle  ;  et 
iùiglc  rcfringcAt\  celui  que  forment 


364  RÉGU 

les  deux  faoes  dont  Vnue  reçoit  le 
rayon  lumineux  qui  se  réfracte  dans 
Fintérieur  du  corps  ^  et  l'autre  lut 
offre  une  issue  à  son  retour  daus 
rair. 

REFROIDISSEMEfNT ,  s.  m. ,  re- 
Jrigeratio  ;  Erkàltung  (ail .)  ;.  coldness 
(angl.);  riscaîdamento  (it.).  Abaisse- 
ment delà' température  d*un  corps  I 
par  l'abandon  qu'il  fait  de  son  calo* 
TÎque  aux  corps  moins  échauffes  qui 
Teniourent.  Les  obserj^ations  de 
Kraflt ,  Richmaan  ^  Rumfort  et  Dàl- 
tôn  avaient  fait  penser  que  les  degrés 
de  refroidissemeiit  suivent  une  pro« 
gression  géométrique  quand  les  temps 
en  forment  une  arithmétique  ;  mais , 
d'après  Dulong  et  Petit ,  celte  loi  ne 
serîfl'vraie  que  pour  un  corps  qui  se 
refroidit  dans  le  vide  et  dans  une  en- 
ceinte absolument  dépourvue  de  cba- 
lenr  on  privée  de  la  faculté  de  rajon- 
lier. 

RlÉGniE,  s.  masc. ,  spadix.  Nom 
Tulgaire  du  spadice  des  Palmiers. 

REGMATE ,  s.  m. ,  regma  (p^Tpa , 
rupture).'  Mirbel  appelle  aitisi  les 
fruits  diérésiliens  qui  se  dépouillent 
ordinairement  de  leur  pan  nex terne  à 
l'époque  de  la  maturité ,  et  qui  se  di* 
visent  en  plusieurs  coques  à  debx 
valves  s'ouvrant  par  un  mouvement 
élastique. 

RÉGULARIFLORE ,  adj.  ,  régula- 
riflorm  {re^idaris^  régulier,  flos^ 
fleur).  Épithète  donnée  par  H.  Cas- 
sini  à  la  calathide  et  au  disque  des 
Sjnantbérées  I  quand  ils  sofit  com<-> 
posés  de  fleurs  à  corolles  régulières. 
;  RÉGULARIFORME,  adj.  ,  reguta-^ 
riformis  [régularisa  réguli or, ybrma, 
forme  )•  H.  Cassîni  donne  cette  épi- 
thète aux  corolles  de  Sjnanthcréeg 
qui  sont  â  peu  près  régulières. 

RÉGULE,  s.  m.,  regutum  {rego^ 
régler).  Autrefois  ce  mot  était  syno* 
nyme  tantôt  dé  demi-métal  et  tantôt 
de  métal  pur. 

RÉGULIER  9  adji ,  rejularis;  r«- 


REGU 

gelmâssig  (ail.)  ;  regular  (angl.)  ; 
regolare  (it.)  (  rfg^a ,' régler  ) .  On 
employé  ce  terme  :  i^en  minéralogiey 
pour  désigner  le  prisme  dont  la 
coupe  perpendiculaire  à  l'axe  est  un 
hexagone  régulier,  ou  dont  deux  fa- 
ces latérales  adjacentes  quelconqacs 
sont  inclinées  entr'elles  de  lao  de- 
gré». %^  En  botanique.  tOo  appelle 
tisêu  cellulaire  régulier  ^  cehii  dont 
les  cellules  présentent  en  tous  sent 
une  coupe  sensiblement  hexagonale* 
Fleur  régulière^  celle  dans  laquelle 
les,  pièces  de  même  nature  qui  com- 
posent chacun  de  ses  systèmes  orga- 
niques sont .  absolument  semblables 
entr'elles  4  placée^  sur  un  -plan  ré- 
gulier j  à  égale  distance  les  unes  des 
autres ,  et  oii  les  diflerens  systèmes 
organiques  dé  la  même  fleur  aff*ectent 
entr'eux  une  ordonnance  symétrique  ; 
mais  il  suffit  que  cet  état  de  choses 
existe  dans  le  périanthe  pour  que  Ton 
considère  la  fleur  comme  régulière* 
Corolle  régulière  j  celle  dont  les  pé« 
taies  ou  lobes  sont  .sensiblement 
ésaux  et  semblables  ^  quelle  que  soit 
d  ailleurs  leur  forme.  Calice  régulier j 
celui  qui  est  dans  le  même  cas.  Co^ 

Îymhe  régulier ,  celui  dont  les  pé- 
oncules  sont  alongos  en  telle  pro- 
portion que  toutes  les  fleurs  forment, 
par  leur  nipprochement ,  une.  sur- 
,face  égale,  plane  ou  convexe  (ex. 
Achillea  MiUe/àlium),  3®  En  zoolo- 
gie. Unç  coquille  Inéquiyalve  est  dite 
régulière,  quand  tous  les  indivîdiu 
d'une  niéme  espèce  sont  absolument 
pareils.  On  donne  cette  épithète  aux 
antennes  des  insectes ,  lorsque  leurs 
articles  Suivent  un  ordre  ^irogressif 
dans  les  modifications  qu'ils  éprou- 
vent.^ 

RÉGULIERS,  adj.  et  s.,  ni.  pi., 
Regularia.  Nom  donné  par  Latreille 
à  une  famille  de  Tordre  des  Eçbino- 
dermes  Echinoïdrs,  comprenant'>ceux 
qui  ont  la  bouche  et  Tanua  diamé- 
tralement opposés  l'un  à  Tautre. 


BÊMI 

IftÉGflUlV^  adj.  ^  regulinus,  Sjûo* 
nyme  de  luétaltique.  Wétat  réguliri 
d  im  métal  est  son  état  de  pureté 
parfaite. 

REIN^  s.  m. ,  ren;  vi^po;  ;  Niere 
(ail.)  ;  rein  (angl.)  ;  reno  (it.).  Glande 
qui  sécrète  rariDe. 

REINAIR£ ,  àdj.  ,  renarius  (  re^ 
num^  rein  ).  Se  dît  d'une  partie  plane 
ipiî  est  arrondie  et  divisée  à  sa  base 
en  deux  larges  lobes  ebtus ,  comnie^ 
les  feuâtes  de  Vj4sarum  europcfum  , 
les  stipules  du  Salix  Capraa, 

BEJET ,  s.  m. ,  stolo»  Pousse  d^un 
arbre,  d'un  arbuste ,  ou  d'une  plante 
TÎvaee ,  qui  sort  des  racines  et  forme 
une  nouvelle  plante.  On  applique 
aussi  ce  nom  aux  pousses  qui  sor* 
tent  dé  récorce  d'un  arbre  à  fête ,  et 
même,  par  une  extension  plus  grande 
encore,  à  toute  pousse   quelconque 

3ui  n'est  pas  la  continuation  directe 
'une  tige  ou  d'une  branche.  Pen- 
dant la  première  année  de  Jeur  ap- 
parition ,  les  rejets  des  végétaux  li- 
gneux sont  confondus  avec  les  bour^ 
geoni  y  et  même  désignés  par  abus 
sous  cette  dénomination. 

REJETO!!! .  rqyez  Rejet. 

RELATIF^  adj.,  relatiyus.  Qn 
donne  cette  épithètc  aux  propriétés , 
quand  on  les  compare  cntr'elles  dans 
plusieurs  corps  qui  sont  ramenés  à 
une  ou  plusieurs  conditions  déter* 
minées. 

RELBAmÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Meihanieœ.  Nom'  donné  '  par  Lessing 
k  une  sous-tribu  de  la  tribu  des  £é- 
nécionidées ,  qui  a  pour4ype  le  genre 
Relhania. 

REMBRUNI,  adject.  Se  dit  d'un 
corps  dont  la  couleur  tire  sur  le  brun' 
foncé  ou  noirâtre.  Ex.  Cdluber  atro* 
Juscus* 

RÉanFÈRE^adj. ,  rtmifer[rtmay 
rume  ^fero  ,  porter)  ;,  qui  porte  une 
rame.  Le  Sarex  remifer  est  ainsi  ap- 
pelé à  cause  de  sd  queue  platô  et  en 
forme  de  rame  à  l'extrémité. 


AÊNI 


à65 


-  IIÈBIIOSS ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  ^em/- 
ges  ;  Schwingfedern  f  Schwungfe^. 
aerrij  Ruderfcdern  (ail.)  {^remigo\ 
ramer).  Plumes  alongées,  fortes  et 
raides  de  l'aile  des  oiseaux,  qui  font 
office*  de  mmes. 

RÉmPÈDE,  adj.,  remipes  (remOf 
rame  ,  pes ,  pied);  qui  a  les  pattea  en 
forme  de  rames,  comme  celles  àa. 
Cûîex  remipes  j  k  cause  des  larges  cils 
qui  les  garnissent.  ' 

RËSilPÂDES-y  adj.  et  s.  m.  plur. , 
Remtpedes.  Nom  donné  par  Duméril 
-&  une  famille  de  l'ordre  des  Coléc^ 
ptères ,  comprenant  ceux  de  ces  in** 
sectes  qui  ont  les  tarses  propres  à  la 
natation!  Voyez  Nectopodes. 

RÉMITARSfiS,  adj.  et  s.  m.  plur., 
Remitarsi  {remàj  rame  ,  tarsus  ^ 
tarse  ).  Nom  donné  par  Duméril  k  une 
famille  de  l'ordre  des  Hémiptères  , 
comprenant  ceux  dont  les  pattes  de 
derrière  sont  conformées  de  manière 
k  leur  permettre  de  na^er.  Voyez 
Htdrocobées* 

RÉIIOTIFOLIÉ9  adj. ,  remotif o^ 
îius;  entferniblattrig  (atl.)  (remotus, 
éloigné  ,^/iimi,  feuille).  Dont  les 
feuilles  sont  écartées  les  unes  des  au* 
frcs.  Ex.  Borrjeria  remotifolia ,  JK* 
pntt;m  remotifolium, 
.  RÉMOTIF,  adj. ,  remoliçus  (  re^ 
moifeo ,  écarter).  Se  dit  de  la  germi" 
nation  j  lorsque  l'épispermc  est  éloigné 
de  lu  gaine  du  cotylédon ,  on  de  son 
proloogemeçt  vaginiforme,  par  nn 
alongement  des  cotylédons  dont  il 
enveloppe  le  sommet ,  ce  qu'on  ob- 
serve dans  nn  certain  nombre  de 
plantes  monocotylédones. 

REMOUS.  Voyez  CovTBE-couBAifT. 

RENFLE  yadj.^  ventricostis^  tumi» 
dus.  Se  dit  de  tout  corps  dont  le  mi<* 
lieu  est  plus  gros  que  les  deux  ex- 
trémités ,  comme  le  calice  du  Silène 
inflata ,  la  coquille  de  la  Crassateila 
ttunidaj  la  corolle  du  Convallaria  ma* 
jalis ,  \ei  feuilles  de  VAUium  Cepa. 

RrailFOLIÉ,  tfdject. ,  renifolius; 


mer^l§Urig  (ail.)  (r^iftm  ,  r«ii , 

JoUuf^^  /iie.Qi^^)  ;  qui  ^  des  feuiJlea 

iréoiformcft.  £x»  Loe/lingia  rçni/çlia. 

t^b^Si^?pBj|VlS  9  a^j. ',  renifomus^ 
i^erefiformig'  (all.)^  (re/iii?/i ,  rein  , 
/orma  ^  (orme  )  ;  qui  a  la  forme  d'up 
i«iD.  Coiylédùn  réniforme,. celui  dont 
Li  surface  offre  à  peuprfs  la  figure  de 
)^  co.u|ie4*UQ  rein  d^ps  le  plan  de  sa 
jpourl^ure  (  e^*  Anàcaruium  Qçciden^ 
tàUy^  graine  rénifornic^  celle  qui  est 
cU^psoïd^  ou  pbloDgue ,  et  courLce 
^nate  se^»  de  sa  j^OAiffueuf  »  de  ma- 
nière qu'un  coté  pr»enle  uve  con- 
venue et  Ta^tr^  yne  concavité  (  ex. 
j^ha4eplu4  communU);  JeiAÎlle^  rém-' 
formes  ,  celles  qui  sont  arrondies  air 
sofninet»  et  éjchancrées  en  rond  autour 
âe  rîoaertîon  ^u  pétiole  (  ex*  Geo^ 
ghila  r^niforpùs ,  uisplenium  reni* 
%rme)m  JLcs  anlhères  sont  rinifornies 
0i^ns  1^  Gicchopia  hederacea  f  la  car' 
cérfiUe  ^^ans  VAnacardium  occideri'^ 
y4f9  ^^  pépon  dans  VElatcrium^  les 
it^rictt/^/ du  pollen  dans  le  Commelina 
libéras  à. 

IlÉAlIPUSTlxé^adj. ,  renipusiU" 
laius  (rcnum^  rein,  pustula^  pus-- 
Iule  )  ;  qui  est  marqué  de  taches  en 
forme  de  reins  ayaixt  l'apparence  de 
pustules*  Ex.  Coccinella  renipustu^ 
lata, 

j^JBSQKCVLACjËES)  adj.  et  s.  i. 
pi. ,  Jlan^nculiuca»  Famille  de  plan- 
tes y  élablie  par  Jussieu,  qui  a  pour 
^jpe  le  gcure  Ranunculus. 

'  ^JVOMGULÉlilS  9  adj.  et  s.  f.  pi. , 
^anunculeœ*  Nom  donné  par  Jaumes 
SaîiU-Hilaire  à  là  famille  des  Re- 
Doaculcicécs,  par  Cfodolle  h  une  trijju 
de  cette  famille  ^  qui  renferme  le 
genre  Ranunculus. 

jliKIiXRilKT}  adj.,  inirofiexus. 
JÈpitli^ie  par  bquelîe  on  désigne  les 
valides  d'uQ  fruits  lorsqu'elles  se  re- 
courbent et  s'enfoncent  par  leurs 
bords  dans  rialérieur  du  péricarpe. 
Ex.  Colchieum. 


RElt 

i^er^Us  I  resupinaius;  verkekri,  «e- 
slurtzt  (ail.)  ;  roi^esciaio  (it.j.  oeait , 
en  botanique  ^  d'une  graine  dont  le 
bile  y  situé  au  dessous  du  placenta  , 
fonyie  la  partie  la  pins  élevée  dans  la 
loge  du  péricarpe  (^ex,  Asckplas)) 
des  sépales  ,  lorsqu'ils  se  recourbent 
en  arrière  ,  de  manière  à  prés^ter 
leur  face  interne  en  dehors  (  ex.  Sof» 
xifraga  stellaris);  d*une  corolle  mo> 
qopétalc  irrégulière  qyi  est  confor- 
mée de  telle  sorte  qu'au  premier 
abord  la  lèvre  supérieure  semble 
avoir  pris  la  place  de  l'inférieure  et 
rin,férieure  celle  de  la  supérieupe  (ex. 
Çcyrnum  Basilicum  )  ;  aune  cupule 
de  caljbion  (ex.  Podocarpus )y  ovl 
de  strobile  (ex.  Larix)^  quand  eile 
est  fixé%  de  manière  que  son  orifice 
regarde  la  base  du.  support.  Ce  ter- 
me a  dqnc  doux  acceptions  ditfereo-* 
tes  ,  dans  la  lan^e  bqiimiqoei  celle 
d'une  chose  iniiéchîe ,  et  celle  d'une 
chose  disposée  en  sens  inverse  de  ce- 
lui qui  lui  est  habituel.  Jjes  conchy- 
liofogistes  disent  Vouveriure  renier'- 
sée,  dhns  les  coquilles  univalves,]ors- 

3ti'au  lieu  de  se  trouver  dans  le  sens 
es  tours  f  elle  se  dirige  vers  le  som- 
met de  la  spire  (ex.  Anostçme), 

BÉPÛGATIF,  od].  ,  replicalifUi 
{rcpliço  f  replier).  $e  dit  y  d'aprcs 
Caudgile  ,  ue  VestwaUon^  lorsque 
les  organes  floraux  sont  repliés  en 
dedans  sur  eux-mêmes  ,  comme  les 
étamines  des  Mélastomes;  et  de  Ja 
préfoiuuion  ,  quand  la  partie  supé- 
rieure des  feuilles  contenues  dans  le 
bourgeon  se  recourbe  et  s'applique 
sur  1  inférieure  (ex.  AconitunC). 

REFJilÉ,  adj.i  replicatus ,  coït- 
duplicaius  {replicOy  replié).  On  donne 
cette  épithète  à  Vembtjron  y  quand  il 
est  plié  endeu^  dans  sa  longueur,  et 
que  les  deux  moitiés  ropprecbées  de- 
viennent parallèles  oui  peu  près  (ex. 
Gloriosa  superha  )  ^  à  la,  graine  y  lors- 
qu'elle est  pliée  çu  deux ,  de  manière 
que  les  deux  moitiés  soieat  appU- 


qaées  Fttoe  contre  l'autre  ei  ùïiitifi 
ào/aÀéti  ensemble  (ex.  jilistna  Plan-' 
tago  ).  On  dît  les  aiU$  repliées  y  dans 
les  insectes,  lorsau'étapt  déjà  pliçes 
loasitadtnalemeat,  elles  sçnt  encore 
reptiles  aur  elles- mêmes.  LaNephro* 
toma  repiicûta  est  ainsi  nommée  parce 
qu'elle  n  le  bord  interné  des  ailes  re- 
leyéy  et  comme  replié,  dans  le  repos  ; 
^a  Burscuria  duptellà  ,  parce  qu'elle 
a  les  bords  de  son  corps  elliplique 
repliés.  • 

-  AfilHISy  j.  m.  ,  quies;  oi^'/}.^  » 
iv&itcK»9tç  ;  Ruhe  (ail.  j  ;  rest  (angt.)  ; 
rîpo^o  (it.)*  Persistance  de  toi^les  les 
parties  qui  composent  un  corps  dans 
les  mêmes  rapports  de  situation  rela- 
tivement è  certains  objets  qu'on  re- 
garde comme  fixes ,  soft  que  ce  corps 
n'éprouve  TihAuênce  d'aucun  agent 
capable  de  le  mettre  en  mouvement  , 
oe  qui  réellement  n'a  jamais  lieu  dans 
la  nature ,  soit  qu'il  éprouve  une  ac-* 
tien  quelconque  ,  irtais  que  l'effet 
tftn  trouve  détruit  par  des  obstacles 
invincibles  ou  par  des  actions  oppo- 
sées. 

RBmaDUGTION ,  8.  r.  yrèproduc- 
tio;  ff^iedererzeugung  (allf).  Action 
par  laquelle  les  corps  organisés  pro- 
daiaent  des  coips  semblables  à  eux , 
Quelle  que  soit  la  manière  dont  celie 
aetioD  s'exerce. 

REPTATION  ^  subst.  f.,  reptaXio  ; 
Kriechen{B\\,){reptOy  ramper).  Al- 
lure propre  aux  serpens  et  à  uuel- 
ques  animaux  sans  vertèbres,  qui  con- 
siste à  rapprocher  successivement  les 
parties  du  corps  en  remplacement  de 
la  précédente  qui  s'est  portée  eu  avant. 

REPTATOIltE  9  adj. ,  reptaioriùs 
{repto,  ramper);  qui  a  le  caractère 
de  la  reptation  ,  comme  les  mouvc'^ 
mens  de  certaines  Ôscillaires. 

BI^PTILES ,  adj.  et  s.  m.  pi.,  ile- 
ptUia  {repîo ,  ramper  ).  Classe  du  rè- 
gne animal ,  admise  par  la  plu|)ârt  des 
zoologistes  modernes ,  dont  cpielques 
uns  cependant  la  ^rtagent  en  deux, 


^l  dans  JaqjDelle  on  ra^geli^f  bf  mùn 
maux  verlébrés  à  sang  froid  qui^  ne 
spnt  pas  poissons.  Lp  ^tm  qttUle 
porte  donne  n^é  ic^jee  fajiasç  ia  e^ea 
animai^x  ,  ^ont  i|  n'j  n  e»  efpi  qu'un 
cert^ip  noQibrc  qui  ra^p^nt,  lès  a«» 
très  .  offrant  t9vs  les  gçnr^a  d'^ailur» 
possibles. 

R£)PT)[|.Ivpa)B)  *dj.,  ran/i/iVarjw 
{reptile  ,  reptile  j  voro ,  dévjorer  )  ; 
qui  dévore  le^  rçptiles  ot  surtout  lea 
serpens.  Ex.  Secrelarim  r^piUivorus^ 

RÉPULSIF  9  adj. ,  repulsw^s ,  re^ 
pulsorius }  àffoxpou^Tixos  ;  ZftriUk" 
stonsenid  (ail.)  [repulso^  repouaaer). 
Les  pbysiciens  donnent  l'^pithète  4^ 
répulsive  à  la  double  réfraction , 
qu()od  U  rayon  extraord^ife  s'é- 
carte plus  de  l^axe  que  le  rav^  or- 
dinaire ji  et  ,que  celui-ci  es>  situé  ^r- 
tîre  lui  et  Taxe. 

RÉPULSION  9  s.  f.  »  Ttpoihioi  dbo- 

9^v9((,  «vTWfftç;  ZurUcAstosst^T^i  (Ml*)« 
force  en  vertu  de  laquelle  les  c^rpa 
ou  leurs  molécules  se  repoussent  ipu- 
tuellenient  ;  effet  qui  résulte  de  la  i^is^ 
en  activité  de  celte  Corce. 

RÉl^EÀl]  9  s,  m. ,  rele  ;  tScvrw»  ; 
Netz  (ail.),  fi.  Cassini  donne  ce  nom, 
sur  Tnire  du  clinanthe  des  âyn^ntbë- 
rees ,  à  IV nsen^ble  des  {ntervallcs  qui 
séparent  les  aréoles  ovarifères,.  Ofi 
l'applique  aussi  à  des  filamens  plus 
ou  moins  déliés  qui  se  .vojent  sur  le 
bord  du  cbapeau  de  quelques  Agarics, 
et  se  continuent  jusque  sur  le  pédi- 
cule. 

RÉSÉDAGÉES  9  adj.  et  s.  f.  pi.  9 
Hesedaceasi  Famille  de  plantes,  éta- 
blie par  Candolle ,  qui  a  pour  tj^ge 
le  genre  Recéda. 

RÉSIiyATE ,  s.  m. ,  resifuu.  Ber^ 
zçHus  nomme  ainsi  les.  combinaisons 
des  résines  avec  les  bases. 

RÉSIXE  9  s-,  f .  I  résina  ;  pnTiyai  ; 
Harz  (ail.)  ;  rosin  (anglO*  ^^^  <^ol- 
lectif  d'un  grand  nombre  de  pro- 
duits végétaux,  qui  jouissent  cle  la 
propriété    des  «çiflçs ,  c'eft-*j||-djfO 


A 


368 


RÉSÎ 


qui  peuvent  se  combiner  arec  les  bases 
mlifiables. 

BB8INETO,  adj. ,  resinosus  $  kar^ 
xig  (ail.).  Oo  maeWe éUctrîcilé  rési* 
n^fi/tf ,  d'après  Dufay ,  celle  qui  se 
déreloppe  quand  on  frotte  la  résine 
et  les  antres  substances  analogues. 
Cette  épithète  est  donnée  à  des  plantes 
qui  sont  enduites  d*un  suc  visqueux, 
de  nature  résineuse  (ex.  Laugeria 
resinosa  ) ,  ou  à  des  champignons  qui 
croissent  sur  les  troncs  des  sapins  (ex. 
Pofypùrus  resinosus), 

RÉ&nVIDES  V  s.  f.  pi.  ,  Resinidœ, 
Nom  donné  par  Guibourt  à  une  fa* 
mille  de  composés  ternaires  orgaui-» 
ques  ,  qui  comprend  les  résines. 

nésiNlPÊRE^  adj.  ,  tesiniferus 
{résina^  résine ^fero^  porter)  ;  qui 
fournit  de  la  résine.  Ex.  Eucalyptus 
resiniferus. 

BÉHINIFOniIE  ,  adject.  des  deux 
genres,  resiniformis  ,  resinaretu , 
resinaUs  ;  ^xv^Mni  ;  harzàhnlich  , 
harzartig  (alK)  {rcsina  y  résine  ,  for^' 
nui ,  ferme  )  ;  qui  a  l'apparence , 
l'aspect  d'une  résine. 

BÉSINITE,  adj.,  reslnites ;  pu- 
Tivmc  {^résina y  résine).  Se  dit,  en 
minéralogie  ,  d'un  corps ,  lorsqu'il  a 
l'aspect  aune  résine.  £x.  Quarz  re- 
sinite* 

RÉSINO-AIIIER  ,  s.  m.  Braeonnot 
propose  de  nommer  ainsi  l'aloës ,  qui 
constitue  en  effet  une  substance  par- 
ticulière. 

RÉSINOIDE9  adject.)  resinoïdes 
(  résina  ,  résine  ,  cl^o;  ,  ressem- 
blance) ;  qui  a  l'apparence  d'une 
résine. 

RÉSINULE  9  s.  f .  y  resinula  (  re^ 
jina,  résine).  On  appelk*  quelque* 
fois  ainsi  les  corps  que  Bonaslre  a 
désignés  sous  le  nom  de  sous'résines. 

RédlSTANCE  9  s.  f. ,  resistantia  ; 
ÂvriiràOtca  ;  H^idersland  (ail.)  ;  r<î- 
sistenzaÇxU)  {resisto  ^  s'arrêter). Ce 
nom  est  donné  ,  en  mécanique,  à 
toute  force  dont  on  n'est  pas  maître^ 


RËSS 

et  quW  ne  peut  équilibrer  ouvaioere 
qu'en  employant  une  autre  force  dont 
on  dispose. 

RESONANCE  s.  f. ,  resonantia  ; 
WiederschaUy  ff^iederklang  ^  Rûcli^ 
klang  (ail.)  {resono ,  retentir  ).  Bruit 
confus  qui  résulte  du  prolongement 
ou  de  la  reflexion  du  son  ^  soit  par 
les  parois  d'un  corps  sonore ,  soit  par 
les  vibrations  continuées  des  cordes 
d'un  instrument ,  soit  par  la  colli- 
sion de  l'air  renfermé  dans  un  instm- 
inent  à  vent. 

RESORPTION,  s.  f;  ,  resorptio 
(  resorbeo ,  avaler  de  nouveau).  Fenc^ 
tion  par  laquelle  les  corps  organisés 
vivans  font  rentrer  dans' la  masse  de 
•leur  fluide  nourricier  des  molécules 
qui  en  étaient  précédemment  sorties. 

RESPIRABOLITÉ  ,  s.  f.  ,  Eina^ 
thembarkeît  (  ail.).  Quab'té  d'un  gaz 
qui  peut  servir  à  la  rcspiratioq. 

RESPIRABLE ,  adj. ,  einathemhar 
(»ll.).  Se  dît  d'un  gaz  qui  estsusoep* 
tible  de  servir  à  la  respiration. 

RESPIRATION,  s.  f. ,  respiralio^ 
respiratus;  devoTrvo^g;  Atk^m^  jiihem^ 
holen  (ail.).;  breathing  (angl.).  Fonc- 
tion en  vertu  de  laquelle  le.  fluide 
nourricier  d'un  être  organisé  est  mis 
en  contact  avec  l'air  »  qui  lui  enlève 
une  porlie  de  ses  propriétés  et  lui  en 
communique  d'autres. 

RESSERRÉ  ,  adj.  ,  coarclatus  , 
eontractus ^  gedrungen  (ail.).  Se  dit» 
en  botanique  ,  de  la  ^or^e  d'une  co- 
rolle monopétale,  quand  elle  est  moins 
large  q\ie  le  tube  f  ex.  Verhena  offi^ 
cinaiis  ) ,  et  de  Yirufolucre ,  lorsqu'il 
dévient  de  plus  en  plus  resserré  vers 
son  oriflce  (ex.  Carduus),  Lamarck 
appelle  nymphe  ou  momie  resserrée  » 
*  celle  où  l'insecte  ,  tout -à- fait  inactif , 
ne  prenant  plus  de  nourriture,  et  for* 
tcment  raccourci  et  resserré  »ur  lui- 
même  9  se  trouve  en  général  recou- 
vert par  une  ptUicule  mince ^  le  plus 
souvrnl  transparente^  qui  laisse  apei^ 
cevôlr  ses  parties  ^  et  mente  les  enve- 


RETA 

leppe  f^parément  (ex.  Coléoptères  i 
Hyménoptères)» 

RESTIACÉES ,  adj.  él  s,  f.  pi.  , 
Restiaceœ.  Famille  de  plantet,  établie 
par  R.  Browo  y  qui  a  pour  type  le 
genre  Restio. 

REdXIONÉES ,  adj.  et  a.  f •  pi. , 
Restionœ.  Tribu  -établie  par  Bartliug 
daiu  la  famille  des  Resliacéeâ ,  qui 
renferme  le  genre  ResUo, 

BESULTANT^  adj.  et  s.  m^  On 
appelle  résultante  la  force  unique 
qu  on  admet^  comme  cause  de  l'effet 
mixte  produit  quand  plusieurs  forces 
qui  ne  se  font  pas  équilibre  agissent 
âimullai^ément  sur.  le  même  point 
matériel»  Quand  deux  forces  sont  di7 
n'gées  sur  une  même  droite ,  et  exer* 
cept  leur  i^ction  di^ns  le  même  sens , 
la  résultante  e^t, égale  à  leur  soînme  » 
ei  dîrij;ée  suivant  la  même  çiroite;  si 
elles  agissent  en  sens  contraire ,  la 
xésultante  est  égale  à  I^ur  différence , 
et  dirigée  .  dans  le  .sens  de  la  plus 
grande.  Donc  la  résultante,  d'un  nom- 
bre quelcooqiie  de  forces  qui  agissent 
suivant  la.méoi)e -droite  et  en  sens  con- 
traires ,  est  égale  à  la  somme  des 
forces  qui  agissent  daps  un  seo  s ,  moins 
laaorome  des  forces  qui  agissent  dans 
le  sens  opposé  «  -  et  elle  agit  dans  le 
sens  de  la  plus  grande  somme.  Ber« 
thoUet  nomme  affinité  résultantecMe 
•qui  s*exercé  quand  un  corps  compose 
agit  sans  que  ses  clémensse  séparent  | 
comme  lorsque  l'eau  dissout  un 
sel  sans  éprouver  aucun  changement 
dans  la  nature  et  les  proportions  de 
Bes  principes. 

RÉSUPINÉ  9  adj.  ,  resupinatiu  ; 
umgekehrt  ,  umgcwatidt  ,  verkehrt 
(ail.)  {resupino  y  coucber  sur' le  dos); 
qui  nait  dans  une  direction  telle  qu'il 
offre  en  bas  les  parties*  situées  en 
baut  dans  des^êlre)  analogues  y  et  ca 
baut  celles  qui  sont  en  bas  cbezcçrux- 
cil  comme.la  corolle  du  Dicliptera 
resupinata. 

ll£TAA]>É^  adj. ,  retardatus.  Se 

lU 


RÉTl  369 

dk  du  mom^ment,  lorsque  Factioa 
continue  de  la  force  ou  des  forces 
qui  sollicitent  le  mobile  tend  h  le 
ralentir. 

^  RÉTICIJLAIIIE  ,  adj. ,  reticuta^ 
rU  }  Jt'xTwoieinç^  {rétlcuîum  ^  filet  )  ; 
qui  a  Tapparencé  d'un  réseau  ou  d'un 
filet  9  comme  les  cellules  AnDiscopora 
reticularis, 

«ÉTIGULAIRES ,  adj.  cls.  m.  pi, 
Reticularia  {reticuium ^  filet).  Kom 
donné  pair  Latreilfe  à  une  tribu  de 
la  .famille  des  Polypes  brachiostomea 
alvéolaires  ,  comprenant  ceux  dont 
les  polypiers  ,  pierreux  ou  crustacés^ 
sont  ei|  forme  de  membranes  ou  de 
feuilles  réiiculées . 

RÉTICULÉES,  m.,  reticuium; 
Netz  (ail.).  Lipk  appelle  ainsi  la  gaîne 
fibreuse  qui  entoure  la  base  des  feuil- 
les ,  dans  les  palmiers. 

RÉTICULÉ  9  adj.  ,    retiadatus  , 
reticularis  ,•  nelzfornug  ,  netzartig  , 
netzig  (ail.)   (  re/ictt/ttm^  fitet)..Se 
dit  :  \^  en  minéralogie  ,  des  cristaux 
aciçulaires ,  quand  les   aiguilles  se 
croisent  (ex.  Titane  oxidé  réticuié)^ 
ou  d\in  corps  partagé  en  rameaux 
qui  s'entrecroitent  de'maniêre  à  imi- 
ter, un  réseau  (ex.  Argent. natif  ra^ 
ffmieuss  réticulé  )  ;  2^  en  botanique  \ 
d'une  surface  qui   est  marquée  de 
lignes  entrecroisées  enmanicre  de  ré- 
seau, commÇ'lesy裣i//tf^llu /^e</i^ 
mannia  reticidata ,  Us  fruits  de  Yjés' 
tragalus  reticulatUs  et  de  VÀnoîna 
reticulapz  ;  3*  en  zoologie ,  d'une  sur- 
face offrant  des  lignes  disposées  eu 
réseau  ou  imitant  de  la.  dentelle  , 
comme  les   ailes  de  VHemerobus  , 
les*  él)'tres  de  YHexodon   reticula^ 
tum  et  du  BracKjrcerus  reticulosus  -, 
le  corselet  du  Da.tjrpogon  reticulatus, 
la  coquille  du  Murhé  retùculosus. 

RÉTICULÉS  9  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Reticulatà,  Nom  donné  narLamarck 
a  une  section  de  l'ordre  des  Polypiers 
lapidcscens  ,  comprenant  ceux  dont 
les  cellules  sont  généralement  di.« 

24 


370  RÉTI 

posées  en  réseaa  â  la  surface  des  ex- 
pansions» 

RÉTICLtÉ-VÊINÉ  ;  adj. ,  tetîcu- 
latO'Venosus,  Épithète  donnée-  aux 
feuilles  dont  les  veines  s'anastomosèat 
de  toutes  parts  en  inanîéréde  réseau. 
Ex.  Salix  retièulata, 

BËTIFÊRE,  adj.  ^  retîfenu  (  r<?- 
te  ,  réseau  ,  fero  ,  porter  )  ;  qui  est 
marqué  d,e  lignes  entrecroisées  à  la 
jnanii^rc  d'un  réseau.  Ex.  f'enus  re- 
iîjera. 

BÎÉThi'ÉrKCS,  adj.  et  s.  m.  pl^  ^ 
iictijera,  Nom  donné  par  Blainvillîe 
&  une  famille  de  l'ordre  des  Cervîco- 
branclies,  par  Menke  à  ûnsous-ordré 
de  Tordre  des  Gastéropodes  cjcl'o- 
branches ,  comprenant  ceux  ^qui  ont 
les  organes  respiratoires  cp  forme  de 
réseau ,  au  plafond  de  h  cavité  brari* 
cbialc.      .  ^ 

llÉTirbÀiyfE ,  adj.,  rétif ormis 
'[rete ,  réseau ,  forma ,  forme ).  Cari- 
dolle  donne  cette  épithèt^  aux  fausses 
nervures  des  fucus  ,  quand  elles  sont 
disposées  en  forme  de  réseau  ou  de 
'dentelle  à  la  surface  de  la  frondç. 

RiÈtUVÀGLE,  s.  m.  ,  retinacti^ 
lum.  L.-C.  Rii:baî*d  appelle  ainsi  lé 
corpuscule  globulaire  visqueux  au« 
quel  est  attacbé  le  petit  pédicule  qui 
soutient  lés  masses  de  pollen  dans  les 
prcbidées. 

R^TINBnVË ,  adjecl. ,  retinems , 
relînenfius  ;  netzbldurîg  ^  netznen^Tg 
fatl.)  (  reie  ,  réseati ,  ner(^us ,  nerf). 
Se  dit  des  feuilles  dont  les  nervures 
sont  réliculjées.  £x«  Pelàrgonium  rc- 
tinerpûim, 

Ëpilbéte  donnée  à  certains  porpbyres 
X^Pechstein-PorpKjrr^  ail.  )  ,  dont  la 
bierre.de  poix  ou  rëlinite  fait  la 
base- 

hlÉTIPÊDES  i  ad),  et  s.  m.  pi.  , 
Jietipedes  (  rete  p  réseau ,  pes  ^  pied  )• 
14 om  donné  par  Scopoli  h  une  famille 
d'Oiseaux ,  comprenant  ceux  de  ces 
animaux  qui  ont  h  peau  des  jambes 


dii^Isèe  en  petites  écalHes  ))oljgbfaél. 

RÉTIPORE,  adj.,  fetiporus  {rete^ 
réseau  ,  pofus ,  pore  ) .  Ephbêie  don- 
né «^  iin  liçbeii  {Pycnothetia  fetipera) 
dont  les  podétions  sont  réticulés  ou 
perforés. , 

ttÉIriTÉLEd  ,  adject.  et  s.  f.  pK  , 
Mctitelœ  ,  Reiiarîa  (^rete^  réseau  , 
tefa  j  totlè  ).  T^om  dônfié  aux  Arai- 
gnées qui  font  des  toiles  irrégnlîères, 
ïur  pTuiStcurs  plans.  Ex.  Aranea 
pierà, 

klETÔUtl ,  s.  m.  V  reditus.  On  dit , 
'au  figuré  ,  Vâge  ife  retour ^  pour  dé- 
signer la  péWode  de  la  Vie  humaine 
tt^"  là  vigueur  commence  à  décroître 
et  la  vîeniesse  â  approcher.  On  ap- 
pelle aussi  arbres  en  retour  cfeox  qui 
)>'ortent  des  mdrquei  sensibles  de  aé-> 

ÏéHâsement,  dont  par  exemple  -ieè 
ranchcs  supérieures  se  dessinaient. 
RETOURNÉ,  âdj:,  yetrorrus ^  ih-- 
Verf'ens.  Se  dit  des  folioles  d'une 
feuille  composée',  lorsque^  -pendant 
lè.sonimetl  de  la  plante  ,  elles  font 
tin  deniirldùr  dé  conver^oA  tor  elles- 
înémes,  déporte  que  la  face  supé-* 
H*eure  prend  la  place  de  J^inférienrc, 
%t  réciproqueiViént.  Ex.  Càsskt: 

RÉTitâCTÉ ,  adject.  ,  rètraétak 
tretràho ,  tîrtir  en  arriére  ).  Epîlhète 
Gonnéé  par  Mlrbcl  à   la   radîcttle^ 

3Uand  eîiè'  est  cacbée  par  les  cotylé- 
ons ,  qui  se  prolongent  plus  bas  que 
leur  point  d'attacbe  stnr  le  blastéme , 
fle  façon  qu'elle  semble  s'être  retirée 
en  arrièrîe.  Ex.  Acanthus, 

RÉtRAC.TlLC  ,  adj.  ,  retractîUs  ; 
zurûckziehbar  (9\\,)  {retrahoy  relî- 
fer  ) .  Se  dit ,  en  zoologie ,  des  ongles, 
lorsque  la  phalange  qui  les  supporte 
çst  articulée  de  manière  que,  dans 
rétat  de  repos  ,  ils  se  trouvent  ra- 
menés sur  la  pnrtie  supérieure  du 
doigt ,  &  l'extrémité  duquel  ils  Yic 
peuvent  être  placés  que  par  un  eflbrt 
des  muscles  fléchisseurs.  Ex.  Toùtear 
les  espèces  du  genre  Felîs^ 
RÉTRâCTlUTÉ  )  8,  f,  j  retracti^ 


RËim 

Kté  d'àfie  -pAUic  i|àt  est  retractHé. 

lufrniAGTIOM^  ë.  h  ,  retràtlh  ; 
ZwHekÉùhiêngi  l^tfl  d'une  imttîe  ré^ 
f fMtîle ,  qMri4:  d(è  eét  reetlement 
lÂfiMtée.  C'est  pat'  aèNu  ^ne  ce  fbot. 

•e  le»  decntf ''^^^  ^  tbnXttkHo'^ 
AéU  eM  t^btf«  risitufelte  ;  eaf  (^ 
tfti^éa  ]f  dâif^'AoïVs  \e  «i«Mi  de  ré-^ 
traction  des  ooghs  d'un  cbat  pst 
lêsemple  y  '  a^eSl  qitè  l'état  ordinaire 
•n  de  réponde  ces  odglfs  /  dont  l'a-^ 
loogementou  la  protractîon»,'aaccA* 
trâife'i  est  tonjoctis  le  résafent  d^ne 
«ctfon  ttiuSGfllaii«  eteMée  fn  tm^ 
vAinal . 

•RÉnifiCI ,  *d}<^cf. ,  angustàttis^ 
fesehmàUrt,  véfêfift,  «in^/cAwa- 
/^nr^  ^erenféftjttudAmtenffestktiurrt 
f  aM.  >.  ÏÉphhéte  d<Nittée  ,  aan»la  ito* 
Itoenelàtiifts  mmëfalÀgiq«e'ée  Haiîy^ 
à  «ne  ruriéié  dtfns  la^D^He ,  )a  ftitiné 
ftriknthiveéUoi  fia  ptisttei'lioaiMdaT, 
lés  arêtes  ¥«iff?dafés  ctinligatfs  à  îa 
ptetite  ^iagctaalê  smit  InterrompQos 
fm  des  fiicette»  qfH*fMit  parait  ne  le 
iHisiiie  diminua  d'ans  Te  sens  de  sa 
liM^eter  (ex.  Bafyte  suljaiée  rétrécie). 
On  l'appliqiie  aussi ,  en  lootb^te ,  anjk 
lljCres  ded  insecies .  qnavd  ti\ei  sent 
d^ine  '  élroifeatse  disproportionnée  , 
daiis  une  portion  it  lenr  ^tendae  fex. 
éPHa^h  humeralU)^ 

nÉTMMrtÉGlff,  tt8\ . ,  Yttrpflexns^ 
f¥irùetiryas  f  refiactus  ;  tùtiUngsge* 
bogen ,  zuruckgeschlagtn  (  ail.  \  (rc- 
*v,  en  ztfiè^  ^  fieeip ,  courber  ), 
Se  ^t ,  en-  botaoîfàe ,  de  parties  qui 
^attgent  brusqiiettient  de  direction , 
éommesi  elfes  aVaîefit  été  ployées 
psr  force,  comme  les  rameatix  dta 
Loranthus  retrofiextis  ,  de  VOthonna 
teifùfUxa  et  du  Me^êntbrjranthentum 
rtîrofiexum^  lespàils  dn  Sikams  rt- 

nAnUïGlUIIE,  adjevst.;  reiTtgra- 
duà  {retroy  en  tkrinète/gradior,  mar- 
cher)» Ëpîthète  donnée  par  Haûj  à 
mie   VArfeté  et  cfaâox  carbonat^e 


RÉVÔ  ^t 

dont  rcxpressiott  renferme  deux  dé- 
cfoissemena  mixtes ,  qui  sont  tels , 
qae  !es  faces  qaî  en  résnltent  sem- 
blcTftt  rétrograder,  en  se  rejetant  en 
arrière,  da  côté  de  Taxe  opposé  à  celui 
qui  regarde  la  face  sur  hiquelle  ils 
naissent.- 

■'  RÉttlS,  adject. ,  rtitususj  einge^ 
ifùckt  (âU.).  Se  dit,  i°en  boUnique, 
èynejeuiitemi  esÇ  terminée  par  ua 
Stnas  peu  profond  (ex,  Aloeretusa)i 
2P  en  zoologie ,  d'un  insecte  q«i  offre 
%ne  entaiUe  .plus^  oti  moins  pronon- 
cée, soit  à  la  partie  supérieure  de 
son  corselet  (ex.  là  plupart  des  ScO' 
tabées)  ,  soit  &  Textrémltéde  sonab- 
doipen  •  (  ex.  Musca  retusa  )  ;  d'une 
Coquille  dont  les  crocbets  sont  émous» 
ses  (ex;  Vniofetusa). 

nÈum ,  adî.  ^  colUgatùs.  Mi Ael 

3>pcf!le  nerfiââs  réunies  ^  daiis  le 
acentairè;  celles  ^ui  sont  liées  en 
«ir  setil  corps  par  du  iissli  cellulaire. 
Ex.  Ljli^m, 

ItÉVËimÉRâTIOl^,  9.  f..  ret^er-^ 
hèraii&;  TarûbkstraUung  (ail.)  (  rc- 
iftrbero,  repousser  en  frappant).  Ré- 
lexibd  de  la  lumière  et  d^  la  cbaleur 
par  tin  corps  qui  ne  le»  absorbe  point. 

RBVERSÉ,  adi.  ,  revtrsus  (  re- 
"kitnoy  revenir).^  dit  des  oUjrs  dea 
'insectes  ,  lorsque  le  bord  externe  de 
iHnférienre  est  plus  avancé ,  un  peu 
courbé ,  et  qu'il  dépasse  celiii  de  la 
Supérieure  (ex.  Bùmfyx  fmlU 
morte^, 

RÉVIVIFiCâTION  y  s.  r.  ,  Tti^wlfi^ 
cûtlù,  Eli  cbimie ,  ce  mot  est  synonj* 
me  de  réduction. 

RIÈVOLUré ,  aâj. ,  hifolulus;  tu^ 
rûckgerplU  y  zuriikgeirehï  (alL)  ; 
riuottato  (  it,  )  (  ret^olt^o ,.  rouler  )  ;  qui 
est  roulé  en  dehors  et  en  dessous , 
comme  les  feuilles  dans  les  hour— 
gcons  des  Polygohées ,  les  bords  des 
feuilles  de  VEscallonia  revoluta  et  de 
VHypericuM  ret^olutum ,  le  limbe  de 
la  corolle  du  Cestrum  cauliflorum^ 
les  sépales  du  Stcrculiaplatanifolià  | 


372  RHAP 

le  stigmate  de  VEpUobium  spicaiuuu 

REVOLUTIF  ,  adj . ,  rei^olutwus , 
fet^otubilis  (  ret^otf^o ,  rou)er).  Se  dit, 
d'aprjès  Candolle ,  des/emlles  dans  le- 
bourgeon ,  lorsque  les  deux  bords  se 
roulent  snr  ,eux-mémês  en  dehors* 
Ex.  Éosmarînus  officinalis, 

BÉVOLUTIFOUÉ ,  adj. ,  rewiu'- 
tifolius .  (  reyolffû  ,  rouler  ,  folium  , 
feuille);" qui  a  des  feuilles;  roulées 
sur  les  bords.  Ex.  «îejzc^mm  reçobt^ 
tîfoUwn.  ^ 

RÉfOLUnON,  s,  f. ,  repahah 
{rei^oli^o  ^  rouler  ]•  liap  de  temps 
qu'un  corps  céleste  eïnplove  à  tour- 
ner autour  d'un  autre  ^  ou  sur  son 
propre  axe. 

RHABARBAROIOGIE  ^s.  h,  ijut^ 
harbarologia  (  rhabarbarunif  rbubar^ 
be,^ô7ocj|  discours)  Traité,  de  la 
rbubarbe.  M.  Tilling  a  publié  un  ou- 
yrage  sous  ce  titre ^  en- 16^9. 

RHÀGIONIDE89  adj.  et  s.  m.  pi.  9 
Rhagionides»  Nom  donné  par  La*- 
treille  à  une  tribii  de  la  famille  des 
Diptères  tanjstbmes  ,  qui  a  poui: 
tjpe  le, genre  Rhagio, 

îaHâMl^ÉES^  adi.  et  s.  f.  pL, 
Rhamneœ.  Famille  de  plaptés,  éta*-^ 
blie  par  Gandolle,  qui  a  pour  .type  le 
genre  Rhamnus,  - 

RHAMNOJDES.  ^.  RfiAMN^Eâ, 

RHANTÉRIÉES^adj.  et  s.  f.  pV, 
Rhantcrieœ.  Nom/loané  par  H.  Gas<- 
sîni  à  un  groupe  de  la  section  des 
Inulées  gn a pb allées ,  qui  a  pour  tjpe 
le  genre  Rhanterium»   . 

RHANTISPORÉES9  adj.  et  s.  f. 

Îl. ,  Rfiantîsporeœ*  Nom  donné'  par 
4ink  à  une  section  de  Tordre  des 
Gastromycèlcs. 

RHAPOISTIGÉES ,  adj.  et  s.  f. 
pi.,  Rhaporiticeas.  Nom  donné  par 
U.  Cassini  à  une  section  de  la  tribu 
des  Cardnînées ,  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Rkaponticum, 

RDAPONTICINR,  S.  f.  ,  rhaponii^ 
cina.  Nom  sous  lequel  Horoemann 
d  désigné  une  substance  jaune  dont 


RHIN 

l'eaadéponflle  la  racine  de  riinbarbe. 

EH APTOG A|UPE 9  adj.,  rhapto^ 
corpus  {pinro^j  cousa,  m^oc,  fraît). 
IjEncafypta  r^pf^txrpd .  est  ainsi 
nommé  à  cause  d^  ^^  unies  striées. 

RHÉIIVB,  s.  f.,  rfieùta^(rlàeian^ 
rbubarlSe).  Nom  dponé  par  Vaadin  À 
une  substiinoe  jsunct  rongefttreqiie 
Téther  enlè?e  A  U  ri^ne  de  rW 
barbe. 

RHEUKpnE)  sobst.  f.  ^  rh$umha 
{r^tun  9  rbubarbe)*  On  appelle aioai 
ULrhéine^    • 

RHEXiÉES^  adject.  et  s.  f.  pL,. 
RJiexieœ.  Trihnde  la  famUle  desM&- 
lastomacées,  établie  par  CandoUe, 
qui  a  pouf  tjrpe  le  genre /Ue^ôi» 

,  RHIGMATÔPN0KTE$9  adj.  Wts. 
m.  plur. ,  Rhigmatopnunta  (  prrflÊBi , 
fente;,  wi»  ,  jèspirer).  Nom  donné 
par  Fischer  à'  un  groupe  d'#nnnaux 
iqyerlébrés  ,  comprenant  cenx  qui  , 
comme  lés  Arachnides ,  ref^picent  par 
des  vésicules  pulmonaires* 

RHINA|«imGÉ£S  ^  ad^.  et  s.  f. 
pi. ,  Rhinanthaceœ,  Nom  donné  par 

2uelques  botanistes  k  la  famille  des 
édiculariées  ,  .en ,  raispn  dn   genre 
Rhinanihus  qu'elle  itoferme. 

.  RÙNANTHÉÊSy  adj.  et  s.  f.pt., 
RkinçLntheœ\  Tribu  de  la  falnillé  des 
Serofuiariées,  .établie par  A..  fUcbard, 
qui  a  pour  type  le  genre  Rhinanihus* 

RHINAIVTHOIDE8 ,  adj.  et  s.  f. 
plé  j  Rhinanthoideœk  Sjrnoojme  dfs 
Rhinanthacé.es. 

RHÏNAPTÉRE9 ,  adj«  et  s.  m.  pi., 
Rhinapiera  (  piv ,  ne» ,  et  prîv, ,  irrr-' 
povy  aile).  Nom  donné  pair- Duméril 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Insectee 
aptères,  comprenant  ceux  qui  ont 
un  suçoir. 

RHINARION,  .8.  m. ,  rhinarium; 
Nasenkuppê .(^\\.)  (piv  ,  nez).  .Non 
donné  par  Illiger ,  daiis  les  Mammi- 
fères^ à  l'extrémité  du  nea  ,  quand 
elle  est  dépourvue  de  poils ,  couverte 
d'une  membrane  fine  et  habituelle-* 
ment  humide  (ex;  Chiçn);  parKir^ 


k 


RHIN 

hfj  Aet  les  insectes^  à  Tespaoe 
compris  entre  le  bord  anléneur  da 
liez  «t  le  labre» 

BHBVEBiCÉPHALE ,  adj .  et  s.  m. , 
Rhinéncephelus  (  plv  ,  nez ,  cv ,  dans, 
wfoùkhf  tête).  Nom  donné  par  Geof» 
froy  Samt-Hil1»ire  à  un  genre  .de 
monstres ,  comprenant  eeox  qui  ont 
le  nez  prolongé  en  forme  de  trompe. 
,RHINITES,  adj.  et  s.  m.  pi.,  Hhi" 
nites  (p(v>  nez,  ;.  |9om  donné  par 
Lamarck  i  une  famîHe  d'insectes  co- 
léoptères y  èomprénant  ceux  (|ut  ont 
le  iBttsean  avancé  et  éntennîfère.  ' 

BmAlOGÀRE»,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Rkinàéerati^fiiv ,  nez ,  xlpac,  corne  ). 
Nom  donné  parDoménl  è  une  famille 
de  l'ordre,  des  G>léop(ère8  ^  compre- 
nant cenx  ipii  ont  les  antennes  por^ 
téessurun  prolongement  de  la  tête  en 
ferme  de  bec.  f^ô^es  RostRicosNKs. 

RBINOLOPBINBS ,  a^.  et  s.  m. 
pi. ,  Rhinolophhui»  Nom  donné  par 
Gray  k  une  triba  de  la  famille  des 
Vespertilionides ,  qui  a  pour  type  lé 
g6iire  Rhinohphus» 

KBINOVUkCÉRIDBS ,  adjeét.  et  s. 
m.  fX.^Mindmacerides,  Nom  donné 
par  Schnenherrà  un  groupe  de  l'ordre 
des  Curcnlionides  ortbocères,' ayant 
pour  type  le  genre  Rhinomacer* 

RtoiNOPHIDBS^  adj.  et  s.  m.  pi., 
Rhinophiies  (piv ,  nez,  Sf  te,  serpent) . 
ïfom  donné  par  J.-A.  fthgen  à  une 
famille  de  Rçplihs  ophidiens ,  com- 
prenant ceux  qui  ont  lenèz  prolongé 
en  une  sorte  die  th)mpe. 

BHHWOBTOITO  ,  adj.  et  s.  m.'pl.^ 
WUnostômmUs  ('  pb  ,  nez  ,  «ropa^ 
boufjhe).  Nom  donné  par  Dumérîl  à 
«me  famille  de  l'ordre  des  Hémiptè- 
res ,  comprenant  ceut  de  ces  insectes 
Si  ont  un  bec  paraissant  naître  du 
»nt  [vojrez  Fborthostres)  ;  par 
J.-A«  Ritgen  à  unefamille  de  Rep- 
tiles ophidiens,  dans  laquelle  il 
range  ceux  dont  le  nez  *  se  prolonge 
en  avant  dti  museau. 

fmMfPVàWB ,  s.  f. ,  i^hirtothe-- 


RHE  373 

ea;  Kieferscheide  (M.)  (/5tv,  néz,' 
Oiiim,  botte).  Illiger  nomme  ainsi  la 
pellicule' cornée  ou  membraneuse  qui 
f evét  la  moitié  supérieure  du  bec  des 
oiseaux.- 

imiPIDOPrÈiœs.  f^q^ez  Rhipi- 

PTEIE». 

RfltlPTÂRES^  adj.  et  s.  m.  pi., 
Rhipiptera  (éiiriç,  éventail ,  wriptfv  , 
aile).  Nom  donné  par  Latreîlle,  Cu- 
vier,  Léach,  Goldfdss,  Ficinus  et 
Carus  à  un  ordre  de  là  clause  dès  In- 
sectes ,  appelé  Strepsiptères  par  Kir- 
by,  et  comprenant  ceux  qui  ont 
leurs  deux  ailes  plissées  en  éventaiL 

RHIPSALIDÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi., 

Rhipsalidea,  Nom  donné  par  Gin— 

doUe  à  une  triba  do  la  famille  des 

Cactées,  qui  à  pour  type  le  genre 

RhipsaUs. 

RHIZANTBE ,  adject.,  rhlzanthus 
(hii^ct ,  racine ,  jvOoc  9  flc;uf  )..  Dont  les 
fleurs  ou  les  pédoncules  naissent  de 
iintcine.  Ex»  Scabiosa  rhizantha. 

BHIZANTHÉES  9  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Rhizaiitheàs  Nom  donné.parBlume 
à  la  famille  des  €ytinées ,  comprenant 
des  plantes  parasites  qui  croissent  sur 
les  racines  d'autres  plantés. 

ttimmÉj  s.  f.,  rfazina  (pt';«, 
racine).  Nom  donné  par  He^er  et 
Link  aux  appendices  inférieurs  du 
thalle  des  Lichens  ,  qui  imitent  des 
racines ,  et  en  remplissent  les  fonc- 
tions ,  ainsi  qu'aux  radicules  dont  la 
tîgè  des  mousses  est  couverte  sous 
terre.    ' 

BBiZOBIiASTE  ^  adj. ,.  rhitohlas^ 
tus  (  />tÇ«  ,  racine  ,  p^aoroç ,  germe). 
Ëpithëte  donnée  par  Willdenow  aux 
étnlbryons  qui  sont  pourvus  d'une  ra- 
eine. 

RHIZOBOLÉES9  adj.  et  s.  f.  plur.; 
Rkizoboleœ.  Famille  de  plantes ,  éta« 
blie  par  Candolle  ,  qui  a  pour  type 
le  genre  RhizoMus. 

RHIZOG ARPÉES  9  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  RhUocarpeœ  (piÇa ,  racine ,  xop- 
ir^c  I  fruit  ).  Ratsch  donnait  ce  nom 


374  RHiz 

à  la  famille  des  MarsiMacécf ,  par^AL 
tme  le  fruit  j  naît  sur  la  racine.  Bartf 
Lng  l'applique  à  une  classe  de  plaïUes, 
comprenant  les  trois  familles  qei 
Salviniacécs'y  des  Marsiléacéesetde^ 
Isoét^. 

RHlieÔCABPESy  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Bhizocarpi  (  pî^j  racioc\  tû^im  9 
fruit  )•  Nom  donné  par  Bridel  à  ud^ 
classe  de  Mousses ,  comprenant  ccU^ 
dont  la  fru€tifi<^tio9  se  .défeloppf 
près  de  la  racine.  >  \ 

BHUOCA^PIEN  9  adj.,  rhizocar^ 
ptanus ;  wurzelfi'uchtig^  (ail.)  {^ilUfii  ^ 
racine ,  naf^iç^  fruit  ) .  Candolle  dnno.f 
cette  épitbète  aux  pianlte^  dovt  la 
tige  ne  porte  fruit  qu'une  seuW  f^^s  » 
nuis  dont  la  racine  reproduit  d)^  nou* 
veau  des  tiges  fructifères.  £x.  A^Ur» 

RttlZOGARPIQl{E ,  adj.  ,  Mis»- 
çarpiau.'  Sjnonyme  de  rhiûHur^ 
piea,. 

BmzODÊà  9  ad},  etis,  m.  p]/»  AA»* 
toda  (  hitfit. ,  racine  •  cTdbc ,  re^sem-* 
blancej.  Nom  donné,  par  Laitççtlk  à 
une  famille  de  l'ordre  4^6  ]BMniki^ 
lliQgames  entçmo'îdes^  compitenant 
ceux  dbntrextr^mité  aatcrievre  du 
corps  est  appeadiçëe.. 

AHIZOGE  ,  adj. ,  xUz6g€nâ(^%aiy 
racine,  7^,  tecre).  VAgqricus^  rki%^ 
geu4  est  ainsi  appelé  parce  q«'il»U 
Base  de  son  stipe  giimie  de  fibnUm» 

BHizOGÉaOE 9  s.  m.  9  rhizogamm 
{  fk/x  4^  racine ,  yluvae*  ,  pro^uins  )i 
Lapylaie  I4>pelie  ajnfi  «n  Of ga.nb  pe^ 
ticuiier  à  quelques  Algues ,  dontlVaM 
Jxémiié  liU  la  tige  est  f)tanised*im 
petit  nœud  qui  s'accroît  suceessive** 
qient  par  les  çolçs,  et»  descendant 
sur  le  corps  aaquel  le  végétal  a'eat 
attaché  9  s  y  fixe  directement  par  Ifis 
nombreuses  racin.efli  dont  M^ceuTré 
toute  sa  superficie.  *  ^, 

nHIZOGOIXÉENS  9  adj.  et  s.  |p. 
pi.  y  Rhizogonei  (pîCa,  racine  y.ygvcaf 
graine).  Nom  donné  par  Friea  à 
une  tribu  de  Tordre  xlcs  Gastéromy- 
cèles  scléro^iacés ,  (comprenant  ceux 


"mm 

qni  ée  déyf loppcnt  snr  Ji^  ra/ônes  jbf 

plantes. 

RHIZOGRAPHIE  ,  %.  t,  rhizogrétr 

Ïhia  (  piÇ«  9  racine ,  j^^  ,  écrire  ). 
lescription  des  racines.  B.  Preiami 
publié  un  ouvrage  sons -ep  titre ,  eif 
4624*  •  - 

tpïdeu/  f  ^ur%£UiQfihig  (ail.)  {rhiio* 
ma  y  x\kïiom/t  9  liiôç  f  reuemblnnce). 
Ép&tbèU  jdLonnée  par  Willdettowan^ 
racùiBs  nuî  ont  un  rhizome ,  termt 
par  lequâ  il  en^ndait  «e  qu'on  aj>^ 
pelle  yulgai^emi'nt  pivot  de  la  racine» 

AHUEpnUXOSE  ,  s.  f .  ,  rki^ma^ 
tosi4.  Soua  fe  nom.,  l«ink  désigne  la 
conversion  d'une  racine  en  tige  0$ 
rbiaonoMa,  qui  a  li«il  ^^n^nt  d^  les 
planta. bisanoMcllea  9, et  mène  qtkflr 
qveCois  dans  loi  véf/élaux  vi  Faces  ^ 
lorsque  la  mneUe  pénètre  de  Ja  tjgf 
ds^^la  racine,  dont  M  afovnet  prend 
iginsi  le  oaraotèft  de  j^ge. 

AinZ0l|IE  ^  a.  m*»,  rhîiomai  Wur^ 
ztUtôck  (aU.)  (fdÇfie  ^  racine).  Ce  mot 
a  été  employé  daiis  plusieurs  aoccp<«' 
tioi^  différénloi.  U  désig«0  9  pour 
Ëhrfaar^y  les  l<ge%  aouleirtinea  dm 
fougères,!  des  kidées^  fta  9  ^i  ont 
l'apparenne  de  raciis^  >  el  ^u'on  apv 
pelle. quelquefois  s^uçhu;  pour  Bera* 
hardi  9  ^Villdenow  ci.  outres  ,  le 
çorps.ou  pivot  des.racines.'  JL'ink  ap^ 
pelle  rhiiomt  la  radicale  dçla  graiae. 

«U9V01HNUWÉ«S^  adj.  et  s.  t 
ph  ,  /{^is0«aevf>if^ir.,Noin  donné  par 
Fries  à  une  \x\^  d^aiBysacées,  ({«i 
a^  pour  tjpe  le  genre  MwBmorpka.  ** 

|)La|z6lVWBÇH|:s,  adj«  et  a.  ai^ 
pi;,  BÂizamQrphiififyLxJudne,  fi^fii 
(orme).  Kom  donner  pj(r  âprengel  k 
mie  srctipn  des  Gastfomjcètes  9  dont 
le  thalle  est  (otvi^é  .p^r  îd^  filaAQfiaf 
entrecroisés. 

'  l\HUOJinfZIDBS^«dj.ott.f*pU 

RhizomyzÀdes  (  ^ïK^ol  ,  4^aeiue  9,  fxvî«  $ 
mouche  ).  Non)  donné  4)ar  Fallen  a 
une  famille  d'insectes ilipt^res  9  dont 
les  larve»  soqI  rbizaf  b^^gef •  * 


chium  (f^^ct ,  i*acine  |  ovyÇ  ,  ODgte  )• 
Iliiger  nQmme  ainsi ,  dans  les  Maq^-^ 
miieres  çt  les  Oiseaux ,  la  phalange 
qui  porte  l'ongle  [Klauenglied,  Na-^ 
gelgtiej,t^\\/). 

RHI20PHAGËS,  àdj.  et 8.  f.  pi.' 
hhizopkaga  (ptÇa  ^  racii^e^  fst^w  , 
manger  ).  l^om  donné  par  Robineùu- 
D|?svoidj  à  ope  section  de  la  fainrilç 
des  Myodaires  Mésomjdes  ,  C()mpre7 
nanl  ceux  de  ces  insectes  dont  les 
larves  vivent  dans  les  racines  des 
plantes  marécngeuses. 

RHIZOPBILE^  adj.^  rhizophitus 
{'ùiX^j  racine,  fiV^.>  aimer)  ;  qui 
vit  sur  les  tÂctnes  ou  sur  leurs  fi- 
brilles. Ex.  Racodùim  yhizophiîa. 

HHIZOt^HOItE  ,  adj.  ,  rhizophv^ 
rus  (fi^'x  j  racine  ,  ^ i|»o> ,  porter  )  ; 
qni  porte  des  ifacthès.  Le  Pezîzc^  rh^ 
zophora  est  ainsi  nommé,  parce  quç 
la  face  inférieure  et  les  bords  iç  son 
réceptacle  sont  garnis  de  nombreuses 
radicelles. 

RBIZOPHORÉES  ,  adj;  et  s.  f.  pi., 
Rhitophorea^,  Famille  dé  plantés , 
établie  par  R.  Bm>trn ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  R/uzopkora, 

RHIZOPBYLLE,  adj.  ,  rhizopk^l* 
lus  (jSîça^  racine,  fMOioy  ,  feuille). 
Dont  les  feuilles  portent  des  racines , 
f»mme  VAsplenium  rhizophyllum  ^ 
dont  les  frondes  se  ternunént  par  nil 
appendice  qni  sMnsinue  en  terre  et  j 
prend  racine.- 

.  jaHUOPHYSB  ,  s.  f.^  rhîzophysis 
(pcça ,  '  racine  y  f^,  jeter  ).  Mirbel 
appelle  ainsi  les  appendices  que  Ton 
observé  è  l'extrémité  de  certaines  ra- 
dicules. Ex.  Nymphœa, 
.  3amz0PO9£:  9  s»  m. ,  rhwpo£um 
^^i  racine  y  ttoû;,  pied).  C«*G. 
Ëbrenberg  appelle  aiiiai  la  base  |^js- 
MÏde  pu  rasseiiii>l4|ge  de  filamens  tu* 
baleox  ,  entrecroisés ,  qui  doiveol; 
naififjpQe  au  dével^peme^t  des  spo- 
niïes  des  ebampignons ,  et  qui ,  si]^i- 
y^^tlui^.(qrfl^t\^|î|aiïte  crypij^ 


game  elle-m/ime  ,  tandis  que  la  par- 
tie qu  on  nomme  le  champignon  n'est 
que  Torgane  de  la  fructification ,  là 
Oèur  ou  le  fruit ,  de  cette  plante  bj^s- 
solde ,  laquelle  reste  le  plus  souvent 
cachée  dans  la  terre. 

RHÏZOPODES  9  adj.  et  s.  m.'  pi. , 
Rhizùpodes,  Sous  ce  nom  Pries  éia- 
bl!  une  section  du  genre  Agaric^ 
comprenant  les  espèces  qui  ont  le 
slipe  garni  d)e  racines.  Ex.  jégarîcus 
radicatus» 

RHIZ0P0DE9 9  adj.  et  s.'  f.  pi., 
Rhitopodi.  Noin  donné  par  Bridel  a 
lïne  famille  de  Mousses  ^  compi^enânt 
«ielfes  qui  ont  la  fructification  près  de 
la  racine. 

imiZOSPERMÉES  ;  adJ.  et  s.  f. 
pt  ,  Rhlzospermeoi  (  ptÇa ,  racine , 
ampiia,  ,  graine  ).  Nofn  donné  par 
B.oth  )  CandoUe  et  Marquis  à  la  fa- 
milbe  des  MarsiUacéis  dé  Robert 
Brown  ;  SaMniées  Jussieu ,  et  Hjf'^ 
droptérides  Willdenpw  ,  parce  que  ^ 
dans  les  plantes  qui  la  composent,  la 
iTructificatipi^  nai't^à  Taisselle  des  ra-; 
niificalion§  de  la  racine. 

RBIZOSTOHOS  ,  adj. ,  Mez0j/oma^ 
(pi{;a,  racine,  aroj/a,  bouche).  Une 
hiéduse  (  Cephea  rhizostoma  )  est 
ainsi  nommée  parce  qVon  a  admis 
chez  elle  plusieurs  boucnes  garnissant 
ses  huit  bras,  bilobés. 

BHIZOSTOMIDES  9  adj.  et  s.  m. 
ph y  Rhizostomidœ,  Nom. donné  par 
Eschenholtzà  une  famille  d'Acalè- 
phes ,  Iqui  a  pour  type  le  genre  Rhi- 
zostoma. 

RHIZ1JLÉ,  s.  f.^  rhizuta,  Link  dé- 
signe sous  ce  nom  les  racines  très- 
déliées  des  champignons. 

HHODATE  ^8.  m.  9  rhodas.  Sel 
résultant  delà  combinaison  de  Toxide 
rfaodique  avec  une  base  salîfiablë. 
.  HiaODEDX^adj.  On  nomme  oor/e^a 
rhodeux  le  premier  degré  d'oxidatipn 
du  rhodium  ,  qui  n  a  point  encore  cte 
isolé.  ^ 

ROtOPIÇp-AllMONiqOE: ,  abject.  I 


376 


RHOD 


rhodico ^ ammo/iîcus.  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  cliimîque  de 
Berzelius  ,  h  des  sols  doubles,  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  sel 
rbodique  arec  un  se)  ammoniqne. 
Ex.  Chlorure  rhodico-ammonique, 

HQODICO-PÔTASSIQIJE  ,  adject., 
rhodicO' pot^ssîcus.  Nom  donne,  dans 
la  nomenclature  chimique- de  Berze- 
lius,, à  dessels  doubles,  qui  sont  pro^^ 
duîts  put  la  combinaison  d'un  sel  rbo- 
dique avec  UR  sel  potassique.  Ex* 
Vhhrure  rhodicO'potassiqu$» 

RHODIGOr^ODIQUE  ,  adj . ,  rhodi- 
co'sodicus.  Nom  donné*,  dans  la  no- 
menclature ^liîmique  de  Berzelius ,  a 
des  selfl  doubles^,  qui^  doivent  nais- 
sance i\  un  sel  rbocljque  combiné  avec 
un  sel  sodique.  Ex,  Chlorure  rhodico' 
sodique. 

BHODIQUE  5  adj. ,'  rhodicu^ ^Tiet^ 
zçlius  appelle  oxide  thodique  le  se- 
cond degré  d'oxidatiôndu  rhodium  ; 
s^ls  rhodiques  les  combinaisons  du 
rhodium  avec  les  corps  halogènes  et 
de  Toxide  rbodique  avec  les  acides. 

RHODIUM  9  s.  m. ,  rhodium.  Mé- 
tal découvert  en  i8o3  ,  par  Woî- 
lastcn^  et  niifsi  nommé  parce  qu*il  a 
la  propriclc  de  produira  des  sels  d'une 
couleur  rose.  '    ' 

nnOOOGARîTHÈ ,  adj. ,  rhodoèan- 
thus  (po^ov,  ro^e  ,  axavda  ,  épine)  ; 
qui  a  des  épines  codes.  Ex.  acacia 
rhodocanthfi. 

IlHOD0DACTYLE,adj.  ,  rhodo- 
daclylas  .(  po^oy  ,  rose  ,  ^ixrvXo;  , 
^>gt  )  ;  qui  a  les  ailes  digiléesct  ro- 
sées. Ex.  Pterophorusrhododactj-lus. 
RHODODENDRÉES/adj.  et  s.  f. 
pi. ,  Rhododendreœ.  Quelque^  bota- 
nistes ont  appelé  aitisi  la  famille  d,cs 
Rhodo  racées.  ''    ' 

RfiOÛOGASTRC ,  adj.  ^  rWo- 
goétrus  {poiov ,  rose,  yxmp ,  ventre); 
quia  te  ventre  rqsè.  Êx,  Muscicapa 
rkodogtisira,    ^  ' 

RHODOGftAPRIE  ,  s.  f . ,  rhodo^ 
Jgràphia  (^o*bv,  rp5^,.ypay»,  écrire). 


RHOD 

Description  des  roses.  J.  Witttch  a 
publié  un  ouvrage  sous  ce  titre ,  en 
1606. 

RHODOLEDQUB,  adj.  ,  rh^oleu^ 
eus  (  pô^ov  ,  rose  ,  Xcuxô; ,  blanc  );  qui 
est  blanc  çt  rose.  Ex.  Pezita  rhodo~ 
leuca. 

'  RHODOLOOIE,  s.  f..,  rhodologia 
(  pô^ov  y  rose  ,  >Ô70( ,  discpurs).  Traité 
deS'  roses.  J.-C.  Rosenbcrg  a  pnblié 
un  ouvrage  sous  ce  titre  ,  en  1620. 

RHOPOPE,  adj,  ^rhodopus  (po- 
^ov  ,  rose  ,  iroîlc ,.  pied  )  ;  qui  a  les 
pattes  roses.  Ex.  ^rœcerus  rhodo-^ 
pus, 

RlIOI>OP11ÈRE  y  adj.  ,  rhodopU» 
rus  (  p69oTf ,  ro^e  ,  irripov  ,  aile  )  ;  qui 
il  les  ailes  roses.  Ex.  ATotacilla  rno^ 
doptera. 

RHODORACÉES ,  adj.  et  s.  S.  pi., 
Rhodoraceœ.  Famille.de  plantes ,  éta- 
bb'e  par  Jussiou  ,  qui  ^  pour  type 
le  ^enre  Bhododendrum  ,  et  que 
R.  Ërpwn  considère  comme  une  sira-r 
pie  tribu  de  celle  des  Ericioées*. 

RBODOSO-RHODIQUIÇ ,  adjccf .  , 
rhodoso^rhodiçusf,  I^erzeliu^  doiine 
ce  nom  k  un  axide  qui  résulte  de  la 
combinaison  de  l^oxide  rbodeuz>ivec 
l'oxide  rbodique,  laquelle  peut  avoir 
lieu  en  plusieurs  proportions  diffé- 
rentes ;  et  a  lin  chlorure  dont  la  corn» 
position  est  telle  qu'elle  serait  s'il 
re'sultait  de  deux  chlorures  renfer- 
mant l'un  ,  jsur  lamé  me  quantité  de 
métal ,  un  tiers  moins  de  chlore  que 
le  ehlorure  rbodiqiue ,  et  qui  seraient 
unis ,  dans  le  sel  double,  en  propor- 
Iton  requise  pour  contenir  tous  deux 
la  même  quantité  de  rhodium. 

RHODOSNAME,  adj.  ,  rhodth- 
spermus[^6i(F^y  rose ,  oTrtppigt,  foraine); 
qui  a  des  graines  ou  d^  sporidies  ro-, 
seSé  Ex.  Àctinocladinm  rhodosper^ 
mum^  S/hrûirichum  rhodochroum,  ■ 

RHODÔSTOlffiS^  adj.  ,  rhàJSito^ 
mus  (prf^ov  ,  rpsc  ,  ^ôfia ,  boucbe)  5 
qui  a  la  bouche  ou  ronyerture  ro»e« 


RHOM 

Ex*  lyoehUs  rhodostomus  *y  Hélix 
rl^dostoma. 

.  RHOSADÉESi  adj.  et  s.  f.  ptur., 
JUioeadeœ  (  rhœas^  coquelicot).  If om 
donné  par  fiartling  h  une  clotôe  de 
plantes ,  qui  comprend  les  familles  des 
Tréoiandrées  ^  de&  Pely^alëes^  des 
Rësédacëes,  des  Fumartacées  ,  des 
Papavéracées  ^  des  Crucifères  et  des 
Capparldées* 

RHOBAOIIVE  ,  s.  f.,  rhaadina.  Rif- 
brd  nomme  ainsi  la  matière  colorante 
des  pétales  du  coque)jcot  {Papaper 
Rhœas). 

lUBOlIBÉ^âdj. ,  rhombeus  {rhoni* 
bus,  rhombe);  qui  offre  quatre  côtés 
parallèles  deujL  à  deux  »  formant  deux 
angles  aigus  et  deux  angles  obtus. , 
comme  les  feuilles  du  .Peperomia 
rhombea,  le  corps  du  Serrasalmus 
rhombeus,  les  taches  dbnt  est  p{ir* 
semé  le  plumage  i\xFaico  rhombeus ^ 
la  tête  du  Telephorus  rhombicus. 

IfflOUBIPÉKE  9  adTect. ,  rhombi-- 
Jerus  {  rhombus  ,\  rbomhe  y  Jero, 
porter).  Épilhète  donnée ,  dans  In  ôo- 
menclatufe  roinéralôgique  de  Haiij  , 
il  une  variété  dans  laquelle  certaines 
facettes  sont  de  vrais  rhombcs  ,  quoi- 
que, d'après  la  manière  dont  elles 
sont  coupées  par  les  faces  voisines, 
elles  ne  parai3sent  pas ,  an  premier 
coup  d'œil  y  devoir  être  d'une  figure 
sjmélrique  (ex.  Émeraude  rhombl^ 
Jère)\  Le  CrocodUus  rliombijer  est 
ainsi  pommé  pafce  qu'il  porte^sor  la 
tête  une  arête  en  forme  de  losange , 
et  le  Crotaius  rkombtfery  parce  que 
les  raies  dont  son  *  do*^  est  marqué 
forment  des  losanges  réguliers. 

BflOBIBIFOflÉ  ,  âdj.  ;  rAom&x/o* 
Vus  (  rhombûs'y  rhbmbe ,  folium  , 
feuille  )  •  qui  a  des  feuilles  rbombées. 
Ex.  Hibiscks  rhombifàUus  y  Ther^ 
mopsis  rhombifoUaj  CrotoH  rhambi' 
JoUum^  * 

RHOHBIPOMIE,   ad].,   rhombi^ 

formis  (rhon^busy  rhomné,  formai 

forme  )  5  qui  a  la  forme  d'un  rhombe. 


RHOM  377 

RHOMBIPOKE  9  adj. ,  rkombtporus 

{ponPoq  y  losange ,  nôpo^ ,  pore  )  »  qui 
a  des  pores  en  forme  de  losange.  Ex. 
Poljrporus  rhombiporus.. 

RHOMBOEOItE  9  Sw' m. ,  rAom- 
bofdrum  ('^ô/ui^ç,  lozange ,  ê^par.  ^ 
base).  Nom  subsdtué  par  Weiss  h 
celui  de  rbomboïde,  pour  désignerun 
solidoqoi  diffère  du  prisme  quadran- 
gulaire  en  ce  que  les  six  faces  sont 
semblablement  placées  par  rapport  à 
la  ligne  qui  joint  les' deux  angles  so^ 
Udes  opposés  égaux ,  tandis  que  ^ 
dans  le  prisme ,  il  n'j  a. que  les  quatre 
faces  latérales  qui  affectent  cette  dis^ 

fositibn ,  celle  dès  blases  par  rapport 
Taxe  étant  variable  et  indépendante 
de  celte  des  faces  latérales.  Ce  solide 
peut  être  :  aigu ,  quan^  rinclinaisoii 
dés  faces  à  Taxe  est  moindre  de  35<* 
iS'^  61"  et  l'angle  au  sommet  de 
cbaque  rbombe  moindre  de  90^  ;• 
obtuf,  quand  ces  mêmes  angles  sont 
plus  forts  que  lés  limites  indiquées; 
tronqué  sur  ses  angles-sommets  par 
deux  plans  perpendiculaires  a  Taxe 
passant  par  ses  angles  latéraux ,  d'où 
résulte  une  forme  qui  a  les  caractères 
d'uii  octaëdre.  - 

AHOlHBOEDIlIQVK,  adj,,  rhom- 
boëdricus.  Mobs  et  Bendant  donnent 
cette  épitbète  à  un  système  de  formes 
cristallines  dont  le  rbomboëdre  est  la 
forlhé  fondamentale  ,  et  dont  la  loi  de 
dérivation  est  t<ï11e  que  les  faces  d'une 
des  formes'  cristallines  qu'elle  em- 
brasse sont  tangentes  ai^x  arêtes  de 
celle  qui  prçcède. 

flHOMBOIDAly  adject.  y  rhomboi" 
dûlis.  Brochant  appelle ,  en  cristal-- 
lographie ,  prisme  rkomboïdal  celui 
dontjles  angles  dîëdres  latéraux  sont 
Snégaûx  et  de  deux  espèces,  l'uii 
aigu ,  l'autre  obiùs ,  supplément  du 
premier.  Ce  (irisme  peut  «être  droit  ou 
Clique  {voyéi  cels  mots),  ir nomme 
dodécaèdre  rkomboïdal  xxti  solide  com  •• 
posé  de  douze  plans  rhombes,  qui 
peut  être  i  régulier^  si  les  douze 


3?«  WS^ 

rhombes  oiit  tous  le»  mêmes  angles , 
ou  sont  tous  égaux  et  semblables ,  de 
sorte  que  cbacun  d'eux  forme  le 
même  angle  avec  chacun  de  ceux  qui 
luî  sont  adjàcens  9  et  que  toutes  les 
Faces  soient  ^emblablement  placées 
par  rapport  à  un  point  central ,  qui 
est  le  centre  du,  cristal  ;  symétrique  | 
si  les  douze  plan^  rbombes  ne  sonji 
pas  également  inclinés  l'unsurj'autre. 
Baûy  donne  l'ëpithète  de  rhomholdaU 
k  une  variété  de  bismuth  natif  qui 
présente  la  forme  de  la  molécule  sous* 
traçtive ,  c'est-à-dire  du  rhomboïde 
résultant  de  l'application  dedcuip  té- 
traèdres ré^liers  sur  deux  Faces  op* 
posées  de.l  octaèdre  régulier  »  qui  est 
la  forme  primitive.  En  botanique  et 
en  zoologie  i  rhomboïdaî  se  dit  d'un 
corps  qui  approche  de  |a  forme  d'uq 
rhombe  y  c'est-à-dire  dont  le  diamètre 
transversal  se  raccourcit  brusquement 
aux;  exirémités  I  depuis  le  milieu  de 
la  longueur  j  comme  les  Jeuilks  du 
Campanula  rhombindalts  eiÀix  Pluni' 
haeo  rliomboldea;  les  fruits  du  Mi-- 
robolanus  rhomboidea  ;  la  coquiUç  de 
YUnio  rhombusa  et  de  VArca  rhom" 
hea;  le  corps  ûnLebias  rhomboïdalis^ 
de  k  Satpa  rhomboidea  et  de  VA^^ 
cçnthimon  rhomboïdes  ;  les  aiiçs  d.e 
quelques  papillons  ;  .les  tâches  qu'on 
volt  sur  les  ailes  du  Phrjf ganta  rhom- 
biça  et  sur  le  corps  du  Coluher 
rhombeatus. 

]^HQJ|IBOSP<)|R£>  adj.  9  rhombq^ 
Aforus  (  poypo;  ,  rhombè  ^  cTrôpa  | 
graine  )  ;  qiii  a  dés  séminules  rhom-7 
J>oïdaIes«  Ex.  Mucor  rfwnibospora* 

VMH^CbÉNÏDZS^j  adj.  et  s,  m. 
|d.  y  tih^nchanidà ,  Rhynchctnides^ 
|tom  donnée  par  Latreille  à  uq  grpupie 
de  la  tri)>a  des  Cbaransooites ,  qui  a 
|X)ur  tjpe  le  genre  Rhy-ncljLOMUS* 

IjUlYIVIÇUOlBOTIUDES,  adj.  et  p. 
flji.  jpl. ,,  Rkyncljtflbolirides  (pvyyos, 
beÇ|  ^otjpo^^  trou).  On  a  -donne  ce 
pom  à  un^rpupe  de  Botrvocépbales , 
comjvrcpant  les  espèces  dont  la  ^éte 


est  aunîe  de  qi^atre  tr^nupes  Télr«op> 
tiles  et  d'autant  de  fossettes.    . 

lUmiîCQOG&mALES^  adj.  eï  s. 

IQ«  pl*  y  Kkfndwc^hala  (  pf^yjc^f 
bec,  lecfaXi,  téte)«  Kom  donné  par 
Goldfuss>  Ficînus  et  Caras  à  une 
famille  de  poissons  Gastroptérygiens, 
comprenant  ceux  qoi  ont  la  télé  pro- 
longée en  iorme  de  bec. 

RflYNCHOPHORES,  adj.  ets.  m. 
pi.  ,  Hhjrnckopkora  (pvTro;^  bec^ 
fip«>,  porter).  Nom  donné  parCo- 
tier,  Latreille^  Gnldfuss,  Eâcbwald, 
Fioînus  et  Cams  à  une  famille  <le 
Pordre  des  Coléoptères ,  comprenant 
ceux  de  eei  insectes  dont  la  tête  se 
proloDgeantérienreiaesl  en  forme  de 
mn^eau  on  de  trompe.  ^ 

UTNC^mPORE)  adj. ,  rhfneho-^ 
sporus  (^vfXJH  9  bec ,  vir^,  graine); 
qui  a  les  graines  prolongées  en  forme 
de  bec.  Ex.  Rondeleda. 

RHtNCHÛSTOMES»  adj*  et  s.  m. 

pl^  y  >  Rhj-nchostomata  (f vy^oç ,  bec  | 
ffT(^9  bouche).  Nom  donné  parCnr* 
vier  I  liatreille  et  Eichwald  à  une 
tribu  de  la  famille  des  G)léoptères 
siénéljtresy  comprenant  ceux  dont 
la  tête  se  prolonge  en  trompe  oh 
museau. 

liflYNQ APTJÈ1UE9 ,  adj .  et  s.  in .  pi.  | 
Rkjrngaptera  (b'^yx^ç  »  bec ,  a  priv., 
«rripovy  aile),  ojnonjme  de  Rhln;ab* 
ptères.  Ployez  cejnot. 

RJDYNGOTOS ,  adj..  et  s.  m.  pl-^ 
Rfyngola  (pu7xw,  nec).  Fabric^Of 
désigne  sous  ce  nom  l'ordxe  des  in- 
sectes j^émîptéres. 

RHYTHlIIEy.s.  jaa*.f  rfytkmus  i 
pvdpc.  Proportion  qyi  r^gvie  enife  les 
diverses  parties  d*^  tp.|it ,  entre  des 
^éuQmèaes  qui  4^p^>>d^t  d^U^e 
jnéme  cause  ^  par  ,çj^eifiple  entre  les 
vibrations  d'un  coxps  aonose  pu  les 
modulations  de  lia  voix. 

^tHYTHMIQUEy  adj.,  rk)Hhmic9us; 
qui  a  rapport, au  rhytbme.  La  mU" 
nquie  rfytfuniff^  tiytite   4es  ^pfk 


GiomuidMi  eu  ig^rd  an  tempt  ci  i  k^ 
quaoïîté. 

EHYTOSTOMS  ,  adj.  ,  rfyto^lo^ 
jfWj  pvTcc  ,  ride  t  ^Y^f^  ».  bouche  )- 1 
qui  a  la  bpuche  ou  rouVerture  ridée, 
<9iQiiié.  lesoot  lesostiole»  iuSphcenOi 

R1BÉSIÉE5,  adj.  et  s.  f.  pl.>£/-. 
lnfUa^*  QlRflques  botaiiist«i  oiii  donoé 
ce  nom  à  la  famille  des  Grossulariées. 
à  GBOfedu  j^nre  Ribes  quelle  ren* 
reofen^e.       .    • . 

'lUGIQiATB,  8.  m.  f.  ruinas,  Gepre 
Ae  sAs  {riciMOure  Sul^ i  alL),  qu^ 
réwlten^  de  la  cQpDbbaiaon  de  l'acide 
rîeiplqwe  av^  les.bpsfa  saliG^ibUa. 

AIClKÉK^adj.  et  $.  L  jpi.  »  JU* 
cinea.  Nom  donné  par  Bartlingjiua^ 
tribu  de  la  favûHe  des  Eupborbiaoées, 
qiu  a  {içur  type  le  genre /ticM^* 

BICIMIÉS^  adj.  et  s.  m.  fl.,  Rin 
ciniœ*  Jiçm'  donné  par  Éicbwald  a 
upefiNniUed'Aracbnides^aya&tpaur. 
^pe  le  f^euTtMiciniu, 

RICnUQIJfiy  adj/,  ricinicus.  Nom 
dopaé  à  Tan  dec.  trois  ^acides  partie 
e«|iara;  (JZiciiuâ'ure ,  ^U.)  qui  se  pro^ 
duÎ!«ent  par  l'effet  de  la  sapaaificatiog 
^e'I'bviîle  de  ricin.  •  . 

moMP 9  s*  f. ,  -ru^j  pytif  :'( P^  1 
t(j|rer).  On  appeUeaifisi,  en  botaniquci 
deseBron^emeiisplusouAicios  alonr 
gés'i  irréguliers  et^^  profonds  ,  qui 
reMeoibieo^f  lus  ou  moins  aux  rides  de 
la  pean  de-  rhanne*  On  donne  au^ 
ee  aom  aux  bosselvtjii  sinueuses  qui 
ifmplaf^eia  les  feuillets  p  dans  lep 
Mérules»   .  .  . 

RIDÉ  y  adjr  •  r^gosus  /  ruhdiiûh  f 
gêtum^t  (ail.)  -/  qui  est*  eWgé  de 
rjdes ,  comme  les  feuilles  du  Clot^ 
4p4^  TMgpsa^  la  fronde  da  JLamir 
Vifiri^  cQfmroUi^  m  fruiis  de  VàIj^ 
irufgabkf,  cprntgaiufi  et  dn  JLeCy$his 
c^f%ga^^  la  coquille  da  Ceriihium 
Wffgosum  et  dfC  la  Cfrprina  corrugata, 
la  4eai  du  forMunu^,cQrrugatus» 

WfeW,  adj. ,  Tidibundus.  Oo  f 
dw>i»^  ci;tl/e  .ipiilièl4<à  dfi  ^ojseau^ 


dont  -le  cri  ^ewembU  &  M  éffaft  de 
rire.  £z«  Coccyzus  ridibuRdfis^  fdlcik 
çachinnans. 

BIGIMFOLlé  ..  ad).  >  rigidifaOus 
suUfblfÂHri^  (jaXX.)  (^rigidu$\  raide^ 
foUutUn  feuille)^  qui  a  1^  feuillet 
raidjes,  Ej^.  Betb^is  rigid^folkl* 

UQJSMiLIfSk ,  atij.  éi  St  m.  pi.  ^ 
Rigidula.  Nom  dpAné  |mv  Lamarck 
a  un  ordre  de  la  classé  des  vera  t  com<? 
prenant  ceux  don^  le  cfirps ,  bien  que 
mou,  a  un  peu  de  raideur^  qui  la 
iiend  presque  élastique. 

RfllOfiieèDB»  ^ject.^  pintoiifm 
{rin^ifus,  fendu,  jmj»  pi«M))  ;  qui  a 
le  piedojulestip^.Undillé.  {1|e.  Mor^ 
chella  rimosipes, 

HnwHiAim:,  ud'yM^^  nmêda-is 
(ridiat  f(rBte)«La  f^enusrirmJêris^dH 
ain^i  nomaUe  parce  .qae  sa  coqwUa 
èat  sillaçnée  daiu  le  «mm.  |oogittt-r 

AàlWE»ITY^iidi.,  ringeae.  Se  dit 
^iHiec#roU««MNaopétale  inrégulièrt 
bilùbiAe  ,  .lorsqo'aUe  «i  lei  lèvres 
écartées  ^  parpe  qù'eiU  iaiile  asaes  biea 
alers  )a  ne'ule  ouvene  d*ao  amipal 
(ex.  S4lmL).U*  Cmsm  ^f9^^%"^ 
cette  épitbète»  dans  IcsSyndoUMMea^ 
aux  çorottea  dont  la  U^re  poalérieure 
cempif  nd  les  quatre  einqttièmeê  al 
Fanténeore  un  jcii»quièiiie  aettlemaal 
(ex.  Barrutdesia), 

ii/Unui  (ringens,  gfima^ni,  j^o/> 
fleur).  Epitifète «lonnée  pîirH.  Casr 
sini  à  la  eakuhidé  et  au  disfue  dei 
Synanibérées,  qiiai»d  ils  soat  com«- 
poséa  de  oortfUes  ringaBÉM, 

«WOBlV'CU'aaNfi  ^  ad). ,  ^fmgitn- 
^formùk  {r^^ms  ^^rinla^nt  f^ffrmm^ 
CMme).  a  Casait  daniMi  «eftte^ 
tbéte  aux  coJ!<aMB#^4és  fiymàaibérées 
q«i  «M;  è  peu  f  tésMfpûUfes. 

BIBftCPUâ,  ad^i  i^ipieolU0  (nj^. 
rive,  ea/»>  habtlar);q«i  vil  sur  la 
bord  de  l'eau.  Ex.  ÙnmU  rifHcoitu 

UVJK  ,».<:.,  rifio..  Partie  de  «erre 
qjai  ^^e  ua  coars  Â'eav. 


^ 


ROCH 

RIVIStâDly  adj. ,  ripariasj  rwa* 
Us  {ripa y  mé).  Se  dît  des  plantes 
qui  croi85entr(ex.  Geumriifale ^  Oxj^ 
peialum  ripcwium^  Peispaius  ripa^ 
wius^  Carexrlparia  ),  ou  d'animaux 
qui  vivent' (e^.  Cjrelas  rwalis ,  Elà'* 
phrus  riparius,  Sembidion  riparium^ 
Pedicia  ri^^vra)  sur  leJbord  des  rivières. 

RiyiGOLE  ^  adj.  y  rivtcoltis  (ripa  y, 
rive  I  coio  j  liakiter  )  ;  qui  vit  ou  ha-^ 
bite  sur  le  bor4  des  rivières»  Ex.  {7^« 
dos  rificbla» 

RIVIÈRE  ,  s.  f.,  Jiumen';  Fbtss 
(all.^  ;  rivw  (aogl.).  Cours  d'eau  na- 
vigable ,  maïs  dépourvu  d'affluens 
navigables,  qui  se  jette  daos  un  fleuve 
ou  dans  une  mer. 

BIWLAIRE^  adj. ,  rwularir}  qaî 
croit  dans  les  ruisseaux  (ex.  Chan-* 
transia  rivularù  ),  ou  sur  leurs  bords 
(ex.  Carduus  ripularis^  Pûnicum 
ripulare  )  ;  qui  vit  dans  les  ruisscvux 
on  auprès  (ex;  fiater  ritndariiuj 
Elater  riparius  ,  Omalium  rmdare). 

nmiLlNÉES ,  âdject.  et  s.  f.^  pi. , 
RivuUneœ*  Nom  dtonné  par  Rafines- 
que  à  upe  tribu  de  la  foniifie  des 
Algues,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Hipolària. 

RITUUL  ,  adj. ,  rit^uHaris.  Denis 
de  Monlfort  désigne  paT  cette  ëpitbète 
les  coquilles  cfuî  babitent  les  rivages 
des  eaux  douces   . 

ROBE,  s.  f.  Se  dit  Vulgairement 
du  poil  des  animaux  ,  eu  égard  k  sa 
couleur  (  rote  d^un.  chat ,  d^un  chèmlj 
d*un  <fAi0fi),  et  de  l'enveloppe  de  cer« 
tains  fruits  (  roèe  d'une  fève  ) ,  de 
certains  légumes  (  robe  éPun  oignon  )  * 
^  BOGGKUATK ,  s.  m: ,  roceeUas. 
Genre  de  sels ,  qui  résuUeot  de  In 
combinaison  de  l'acide  rocceUtque 
avec  lès  bases  salifilibles. 

ROGGBLLiQlIE ,  adj.,  roccWft'ciu. 
Vmsk  dVn  acii^eparticulier ,  qui  a  été 
découvert  par  Heercn  dans  le  Roo^ 
cêUa  tinetoria,   ' 

BOCHE,  s.  f.,  Felsarty^ehirgsge- 
stein  (ail.);  roecia  (tt.)*  Les  géogi 


HONG 

tes  désignent  sous  ce  nom  des  masses 
minérales  qui  ont  une  assez  grande 
étendue  pour  pouvoir  être  considé- 
rées "comme  partit  essentielle  dans 
l'édifice  de  l'écorce  solide' du  globe, 
soît  qu'elles  ne  présentent  qu'un  aéui 
minéral ,  soit  qu'elles  en  offrent  pla<- 
sieur». 

RÔGHBil ,  s.  m.,  rupes.\Ce  tenue, 
plus  usitédaos  le  langage  vulgaire  que 
dans  celui  de  '  l'histoire  naturelle , 
sert  généralement  à  dé^gner  lès  por- 
tions de  roches  qui  font. saillie  au 
dessus  de  la  «tarface  de  la  terre. 

ROGHEra ,  adj.  Il  se  dit  d'un  lieu 
qui  est  couvert  de  rodes,  de  ro- 
chers. Terrain  roehetix^  monîmgnerO' 
cheuse* 

ROGNON ,  s.,  m.  On  appdle  aind , 
e^.  minéralogie ,  des,  portions  de  ro- 
ches cohérentes^  d'une  forme  plus  ou 
moins  arrondie,  sduveot  étranglées 
sur  plusieurs  points ,  et  d'un  volume 
généralement  supérieur  à  celai  *  du 
poing ,  qu'on  trouve  englobées  dans 
r  épaisseur  des  couches  de  la  terre  , 
ou  dans  d'autres'  masses  minérales 
plus  ou  moins  considérables. 

ROLANDRÉE5  ;  adj.  et  s.  f.  pi., 
Rolandreœ,  Nom  don:3é  piar  BL  Gas- 
sini  et  Lessing  'h  une  section  de  la 
tribu  des  Vernoniées,  qt(i  a  pour  tjpe 
le  genre  Rolàndra,  ' 

RONGINÉ ,  edject.  ;  mncinatus  ; 
schroisqgejormfg  (aHh),  Se  dit  des 

{euiltes  pSnnattfideji  oblongnes  doni 
es  lobes  aigus  se  dirigent  ven  la 
base.  Ex.  Andryala  runcuMû  ,  Si^ 
spnbrium  runcinàturk. 

RONDELAtIÉES  ,  adj.  et  s.  f*jp1*» 
Rondeieîieœ.  Section  établie  par  (Jan* 
dolle.,  dans  la  famille  dés  Rubiacées, 
qui  r  pour  f  jpé  le  genre  Ronddetitu 
.RONGÉ,  adj.-,  erosus,  kicerus; 
ansgebissen-j  aigebissen  ^  austgefres^ 
sen\  gendgt.  Se  dit  d'une  partie  deét 
les  bords  présentent  des  découpures 
inégales ,  comme  s'ils  avaient  été  at- 
taqués par  quelque  insecte  ^  comme 


ROSA 

le^ffullks  èa  Saxifrage,  erosa  ^  le 
eaUce  du  Chenépodium  bonus  Hetji'» 
rlctts ,  le»  pétais  da  Franktnia  lœ-^ 
pû ,  lé  corselet  A»  quelques  Capri'- 
oorpes,  les  crochets  de  plusieurs  eo^ 
quilles  bivalves. 

•  RONGEUBS,  adject.' et  s.  iD.pl., 
Giires^  Rosores^  Prensleulenlia,  Nom 
donné  fiar  Linn^,  Storr,  Boddaerk, 
Vieq  d'Aàyr ,  Blomaùbach ,  Cnrier , 
Tiêdetnann,  «BUinvitley  Goldfoss  , 
Oesmarest ,  lUozaaî ,  •  Eichwald, 
Giay  y  Ficihtis  et  Carns  à  un.  ordre 
de  la  dasse  des  Mammifères ,  eouH 
^enant  eenx  dont  les  incisives  lon- 
•gaes  et  Cartes  donnent  à  ranimai  une 
grande  CMÎlité  pnnr  ronger. 

BOPAIiOGÈRCS ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Xopalôcerati{'^iraka9j  massue ,  xlpoç , 
corne  )^  Mom  donné  par  Dnméril  à 
nnefamille  de  l'ordre  des  Lépidoptdref  , 
comprenant  cenx  dont  les  anl;cnnes 
sont  renflées  en  masse  à  l'eitrémîté. 
Voyez  GtommicoRNEs*   . 

ROraOTÊliBS ,  jidj.  et  s.  m.  'pi., 
RophoieUta  (pofcxMy  aValer).  I^om 
donné  ^r  Glairville  à  un  ordre  d'In- 
sectes ,  cpmprenant  les  Aptères  qui 
sont  pourvui^'ùti  suçoir. 

HOSACÉ ,  adj. ,  rosaceus;  rosenai^ 
tig  (aJl.)  {^ros^,  .rose  ).  Se  dit,  en 
général ,  des  parties  qui  sont  disposées 
à  peu  près  de  là  même  manière  que 
les  pétales  des  roses  simples ,  comme 
les  icailUs  de  1  involni;re  du  Protêt 
rosaeea  y  les  ovaires  du  Dyneuntna 
rosacea ,  les  ambulaeres  du  Cl/peas» 
ter  rosaceus ,  le  corps  du  Phjrssophora 
rosaeea ,  et  en  particulier  d'une  eo^ 
Tolle  composée  ae  cîna  pétales  égaux  ^ 
sans  onglets,  dont  les  lames^  sont 
étalées,  dès  leur  point  d'attache^  coba- 
jne  celle  des  roses  simples.  UAste-^ 
rias  rosaeea  est  ainsi  nommée  parce 
que  son  corps  est  garni  de  lobes 
courts ,  qui  la  font  ressembler  k  une 
rose  des  vents. 

BOSAC&ES^  adj.  et  s»  (.  pi.  ^  Rom 


ROS£  38 1 

saceas.  Famille  de  plantes,  q«î  a  pour 
t^pe  le  genre  RosOm 

ROSACIQUE,  adject.,  rosdttcus. 
Sous  le.  nom  à* acide  rosacique  (rosige 
Siiurcy  ail.),  Pront  a  désigné  une  sub- 
stance de  couleur  briquetée ,  rose  ou 
'ôiilge,  que  l'urine  dépose  à  la  suite 
des  accès  de  6èvres  intermittentes.  Il 
considéra  d'abord  celte  substance 
comme  un  acide  particulier.  Plus 
tard ,  il  la  regarda  comme  un  mé- 
lange d'acide  urique  et  ^de  purpu- 
rate  ammonique.  Depuis  il  a  été 
rendu  pins  probable  que,  c'est  une 
combinaison  d'acide  urique  avec  une 
matière  particulière. ,  de  couleur 
rouge.       ' 

.^0SA€UD\UÉE8,adj.  et  s.  f.  pi., 
Rosaginecc.  Quelques  botanistes  ont 
donné  4:e  nom  à  la  famille,  des  Rho«- 
doracées.    , 

•  ROSE.,  s«^  f.  On  m>mne  rose  des 
wnts  (  fVindrose ,  ail.  ),  l'ensemble 
des  trente-deux  rajonsdans  lesquels 
on  partage  la  circonférence  de  rbo* 
rizon,  afin  de  pouvoir  estimer  en 
mer  la  direction  des  vents;     . 

ROSE,  adj.  et  s.  m. ,  roseus;  ro^ 
senrçlh  (ail.).  Nuance  de  ronge  pâle 
ou  mêlé  de  blanc.^  £x.  Dolickos  ro» 
jseus^  Gorgonia  rosea^  Fustdium 
roseujn^  Psilopus  rosaceus ,  Pofypo* 
rus  rhodellusf  Lampyris  rosata, 

ROSÉE,  8.  f.,  ros;  êfiooç;  Thau 
(ail.)  ;  ^<^(angl.);  rugiata  (it.).  Eau 
qui  se  condense  pendant  la  nuit  sur 
les  plantes,  efque  l'action  des  venta 
ou  de  la  'cbaleur  solaire  dissipe  .le 
matin.  La  rosée  dépend  en  paiîie  de 
la  transpiration  des  végétaux  ,  en  par- 
tie aussi  dc^  vapeurs  qui  s'élèvent 
de  la  terjre ,  ou  de  l'çau  tenue  en  dif- 
solotioii  dans  l'atmosphère. 

ROI^ÉES,  adj.  ets.'f.  pK  ,  Roseœ^ 
Nom  donné  par  Candolle  et  Kunth  à 
une  tribu  >  de  la  famille  des  Rosa- 
cées ,  qui  renferme  le  genre  Rasa. 

ROSÉIGOIXE,  adj.,  roseicolUs 
{rostusy  rose^  coUum^  col);  qui  ii 


SSk  ftOST 

le  ^o\  r#se«  Ex.  Psùtaeujf  roseiçol^ 

lis- 

^O&bGASnnSBf  «dj. ,  rosetgester 
(  Toitus ,   >o9^  ,    gasttr^  , ventre); 
tfstx  a  k  rentre  de  couleur  itMe:  Et. 
^Trogonmsergaséèr. 

BO^ÉlVBniFifi^  aâj. ,    toseipeHnts 

'[rôâttts  f  rete  ,  pennà\  0e  )  ;  qui  k 

left  ailea.  ro^t ,  comité  le  sont  à  ik 

'bà^  les  (Ayit^B  da  Peéklioùems  rth- 

lÈ^ipennù.  .    •  ' 

-  HMEI^  ',  adj. ,  Tosehxtûsy  rosa^ 
è€U9  j  rosaciii'»cotifertus.  9e  dit  é^ 
toroUes  régulières  composée»  de -trois 
i  cinq  {>étti1es  oti  plus ,  dfréfrgens  , 
-disposes  «A  irosàce,  attaches  par  de 
courts  onglets  ,  et  oi^vcrts  dès'  l)?Qr 
•insertion  '(  et .  Èosa  );  des  fettàkrxfjLÎ 
«on  t  alternes  ^  titnn Weuses  ,  *  r appro'<^ 
tïbées  â  h  base,  et  4ivergeQles*aQ 
sommet ,  de  manière  h  inciter  là  <^*- 
'position  des  pélalès  dVnte  rms  srm<- 
pte^pairoutè<^l.  Sèmptrrit^um  tec^ 
Éerttm),  ^ 

ItOSfcms  ,  ^.  f . ,  Tosèfîa ,  steUuUU 
amasse  petites  fètiUles^  d'une. fornie 
et  d'une  couleur  variées,  qui  termhiè 
"h  tige  de  certaines  mousse». 

iLOSniiÉfeU  ^  ndjecl.  et  b,  f.  ^.\ 
Hi^sUleet:  ttom  donné  par  Lessin^  ^ 
Une  sectfbn  de4a  trtbu  des  tfénécio-» 
nMées  Héfénfées  ;  qui  â  pour  type  le 
genre  Rosiila. 

ROSMAItlISKB ,  t^,  et  s.  m.  |jt.  , 
9io9marii.  N ort  •  do|ind  par  Victj 
t*Azjri  une  Hihnini  de  Mammff^^res, 
If^a  pdu^  tfpé  te  Trithecàs  R0s^ 
Wuirus»  ' 

RdSiaSEiLE,  -s.  m.;  roHMim i 
SthnSMchtn  (al!.).  Ce  «lot  tert'  à 
èfeîgtter:  I*  en  botanique,  de^  très-pe- 
tits protoiigemens  en  forme  dç  bec  un 
peu  crochu  ,  qui  terminent  certaines 

X'artfesdesVegétau*,  quelquefois  la  ra- 
iCAle  d^ïS'gMttes  ^  et,  d'après  L.-C. 
KÇcbard,Ye  prolongement  du  stigmate 
en  Ordkidées  qui^  recouvre  Ite  gynize^ 
ft*  en  zodlogm  >  d'après  Latreille ,  le 
t^mt  àesPulex,  dViprèsKîrby,  Tins* 


HOST 

truibent'oi^*  iû  pou  'et  de  q^elqnes 
autres  insecte»  aptères. 

nOOTËLLÉ,  adj.,  ros^èUàtus; 
tpii  se  prolonge  en  une  petite  pointe 
itiîde  et  qdéIqueffMS  4égèrement  cro^ 
chue',  comme  Vopei*caîe  iu  Phftscu» 

.  AOSXEIXIBrB ,  B.  f. ,  JiéjiÊeHùià, 
Jkgardh  Homme; «insf.  les  espèoca  de 
pl«mîiles ,-  oit  ks  prodqctÎMis  Itkfer- 
ine»,qtte  poiissênt^  en  germaat,  le»sp<>- 
nes  des  plantes  or jptc^ames  ;  de  oeMfe 
mamëreil  réserve  le  mot  de  rostalit 
fmu  désigner  les  mèitoes  pibloog»^ 
«aeûs  dans  les  plantes  phaoéroganita 

trumyhee).  «Se  dît  dits  anUmnes^  iort- 
qu'elle^  so;it  insérées  sf»^^  un  v^tre 
(ex .  Curcultû  )  •  Uffermiaia  rù/trm^ 
fi-f  est,  ainsi  .nommée  à  ^aose  de  ^ 
trompe  sailiaiikep 

.  ROSTRE,  s.  m.j'rosùim,  Emr 
ployé  quelquefois,  en  betanique  i 
coramè-synonyme  de  rostelle  ,  ce  mot 
Ta  été  par  Jacquin  pour  désigner  les 
extrémités  des  capuchons  ,  oans  1^ 
corolles  îrréguJièrés.  On  'donne  le 
nom  de  rostre^  en  toologîe^  au  siphon 
phis  ou  rbbîhs  alpngé  qui  t'ermme 
antérieurement  rotive#âre  de  certai- 
nes coquilles  uni  Valves.  On  appelle 
aussi  rçstre^  dans  beaucoup  de  crus<^ 
tacési  la  partie  du  te;$t  tfxi  est  située 
entre  les  yeux  et'  s'avance  plus  ou 
îrnoins.  Enfin  on  déstgne  sons  ce  nom, 
d'après  Fabrîèlus,  Olivier  et  fiatfeiliej 
Tensemble  des  ]Stècés  longues  et 
étroites ,  qui ,  par  leur  réunion,  com- 
posent le  suçoir  (dés  insectes  hénri-> 
Jjléres. 

.RCteTRÉ ,  adj. , Toj*rir/»j/  qui  est 
àlongd  en  forme  dé  bec,  comme  les 
anthères'Axi  Zj^gop'eiahn  rpstratum  y 
hk  eamdre  du  Semperpiimm ,  le  ceis^ 
que  de  VÂconàum  tostratam ,  le  r^- 
Honda  Phteiàn  prateitse ,  XeiféuUhs 
du  MesembryanthÈmufh  rostratum , 
la  silique  du  Maphanus  raphanis^ 
trufn  f  la  siUctde  du  Buniûs  itttb(fr^ 


ftOtt 

ê 

Tîta*  Ràstrê  9t  dft,  en  Ibokrgte  y 
d'une  erquîHe  bivolVe  dont  une  des 
fiiew ,  ou  les  denic^  ^^résente  h  l'un  de 
êeèunt^eê  dn  appendice  plus  ou  moins 
hntf  (ex;  TeUma  rôt  trot  à ,  Tellina 
roUridina  )  ^  d'une  coquille  uni  valve 
dont  l'ouverture  se  prolongé  en  tin 
siphon  plus  ou  mdins  long  (ëx.  Fu-^ 
sus  rosiraius  )  ,  d'un  insecte  dont  lé 
bec  est  trés-Iong  (  ex.  LiiHnohia  ros^ 
ifnta)^  A'nn  poisson,  dont  le  mnseeu 
est  long  et  cjl^tHlriqne  (  ex.  Ckelmùn 
rosiraius  ) ,  d'un  àis^au  qui  a  le  bec 
tréS^lai^  (  es.  Piaf^rjrnchos  rosira' 
tus).         ' 

aOSTHÉES,  adj.  et  s.  f.  fV,  Ros^ 
irata.  Nom  donné  par  l^obinenu-Des- 
rokàj  à  nàe section  de  lafiamille  €es 
Mii8cides>  comprenant  telles  qui  ont 
•in  ëpistome  saillant  et  en  forme  de 
liée. 

lIQdmiCOilBiES  j  ad) .  et  s»  m.  pi  ; , 
Rostricorfies  (rojfrlwi,  tcc  ,  cornu  , 
corne).  Nom  donné  par  Duméril  à 
nae  iannlle  de  Tordre  des  Goléoptè- 
reSf  comprenant  ceux  dç  ceîB  insectçs 
dont  les  aùtenne^  sdnt  portées  sui^ 
une  sorte'  de  bec  produit  par  uo  pro- 
kogement  de  la  tète. 
-  RmTRIFMUHB ,  ndj.  y  '  rosfrifor^ 
mibf  ^  rostruài ,  bec  ^  forma ,  forme  ); 
qni  a  la  forpe  d'un  bec. 

ktOSIJLAlRE',  âdj.^  rosulariàs , 
rosttiâris  {rosa^  rose)i  qui  a  là 
Ibfme  on  la  disposition  des  pétales 
délité  rose ,  comme  Tes  feuilles  radi-' 
cales  dû  Crassuia  rosrdarls  y  les  or- 
bicoles  dont  se  i^rge  lii  surface  dés 
expansions  de  VEehinopkora  rosu^ 
êaria, 

ROTAGA  >  9^}>  )  rotacéus.  Se  dît 
des  corolles  jnonopëtaks  dont  le 
tujïe  très-court  s'épanouk  e6  un  Ifmbe 
ouvert  et  plane.  Ex.  Mèitchrits  ro^ 
UtCÉts  j  Gentianà  rotatà. 

KttTATOtlUBSyadj.  et  s.  m.  pl.  ; 
Rotatoarià.  Nom  donné  par  Scbweig- 
^\  Gbidfuss,  Ftcinns,  Gams  et 
Ëbrenbergi  une  famille  d'Infnsoti^y 


RGïtî 


m 


ëompretiAnt  cetix  dont  là  boucbe  est 
entourée  d'une  couronne  de  cils  vi* 
bratiléSy  qui  figure  une   espcce  de 


roue. 


BdttlP'tRÈ,  ddj. ,  roliferus  {rota^ 
Voue  jfero  ,  porter)  ;  qui  porte  une 
fout»  Le  Pedicellaria  rotijera  porte 
an  bout  de  son  pédicule  un  pldteau 
borizontal,  orbicùlaire,  dentelé  et 
ayant  une  ouverture  au  centre.  La 
Turritetta  rotifera  est  garnie  dans  sa 
longueur  de  grandes  carènes  droites 
et  distantes  ,  qiii  ressemblent  à  des 
roues  écartées  1  une  de  l'autre. 
-  nénfiÈnçs^  adj.  et  s.  f.  pl.  , 
Rotifera.  Nom  donné  par  Cdvier  à 
nn  ordre  dlnuisoîres' ,  par  LaAiarck 
ï  une  section  de  la  classe  des  Polypes, 
par  Blàin ville  ïk  unie  section  des  Mi- 
crozoaires  bétéropodes,  par  Bory  à  un 
ordi*^  de  Microscopiques,  comprenant 
desànimatrx  dont  la  partie  antérieure 
dii  corps  est  garnie  d*appéndices  cî- 
lîformes  ramassés  eO  (kis'ceaux  et  pro- 
dnisant  l'efiet  d'une  roue  quand  ils 
entrent  en  mouvement. 

ROTIFOIUUE  ,  adj.  ,  rôtlforfnîs  , 
tadâhMich  (ail.)  (roto,  ï'oue  ^forma^ 
forme  ).  Synonyme  de  Rotacê.  f^o^ez 
ce  mot. 

ROTTBOELLIAGÉBÏ ,  adj.  et  s. 
f»  pl.  y  Rotl^telliacèœ,  Noni  donto)^ 
par  Kdntb  à  une  tribu  de  la  famille 
des  Graminées,  qui  a  pour  type  le  genre 
Rotthœllia. 

HOttJLAIRfi  ^  adject.  ^    rôtularis 
(rotula  ,  petite  roue)  ;  qui  a  la  forme 
d'une  roue ,  comme  la  coquille  orbi-' 
culaîre  et  déprimée  du  Trochus  ror 
tutaris. 

ROTOtf:  ^  s.  f. ,  Yoiula.  ÎStraus 
appelle  ainsi  deux  petites  pièces  ca-^ 
cbees  dans  l'intérieur  du  corielet  des 
Insectes ,  où  elles  '  sont  placées  en 
dehors  des  puvértùres  qui  reçoiyent  * 
lès  pattes.  On  donne  aussi  ce  nom  à 
là  bandie  des  insectes. 
'  ROTbLIÉ,  adj.  ,  rotulatus.  Ëpî- 
tSèle  dOYitfée'à  des  coquilles  ijui ,  pàt* 


1 


384  ROUG 

leur  forme  ronde  et  aplatie  »  fessem- 
blent  à  de  petites  roues  pleines.  Ex. 
LentîcuUtes  rotulata  ,  Ammonites 
rotella, 

BOTULEUX  y  adj«,  rotuloius  (  ro- 
iula,  pfBtite  roue).  tJ Astraa  .rotur- 
losa  est  ainsi  nommée  parce  qii*on  a 
comparé  ses  étoiles  orbiculairea  et 
saillantes  a  de  petites  roues. 

nOTVNDIGOLLE ,  adj.,  rotundi^ 
collis  (  rotundus ,  rond ,  collum^  col  )  ; 
qui  a  le  eou  ou  le  corselet  rond.  Ex. 
Helops  rqtundicollis  ,  Thjrlacites  ro* 
tunaicollis, 

BOtUNDIPOLIÉ ,  adj[. ,  rofundi'- 
folius ;  rundblattrig  (ail .)  (  rolundus , 
rond»  JbUum^  feuille);  qui  a  des 
feuilles  rondes.  Ex.  Coccuîus  rotun-^ 
difoUus,^  NeUonia  roUtndifoUa,  Thuf 
Uctrum  rotundifoUumé 

ROTUNDIVEIVTBE  ,  adj. ,  rotan^' 
difeniris  (  rotundus  y  ropd  ,  venter^ 
ventre  )  ;  qui  a  le  ventre  ou  rabdo*- 
men  arronai.  Ex»  Tachlnm  rotundi^ 
f^ntri's. 

ROVGOCIiEMENT  ;  s.  m..,  Ruck- 
ssn,  Girren{a\L)  ;  cooln^  (anglO  ; 
erojamento  (it;.  Sorte  de  cri  guttural 
propre  aux  pigeons. 

ROUGIS  ,^aaject.  et  s.  m.  ^  ruber  ; 
rp£A(all.),;  rçd  (angU)  ;ro/^o  (i t.). 
L'une  des  '  couleur»  primitives  du- 
spectre  solaire.  Cette  couleur  esttrës- 
répandoo  dans  la  naiure  ,  mais  ello 
y  oâre  un  nombre  presque  infini  de 
nuances^  dont  les  principales  sipnt  :  lé 
rouge  pur  (ex.  Agarlcus  ruber,  Pas' 
sifiora  rvbra  ,'  Rihes  rubrum);  le 
rouge  pourpre  ou  rouge  ^  de  sang  (  t^. 
PouRPBE  ou  Sanguin  )  ;  le  rouge  de, 
carmin  (ex.  Delphinum puniceum)  ; 
le  rouge  de  minium  (  ex.  Indigofera 
miniata  9^  Endocarpum  miniatum  , 
Pecten  nUnlaceus  ,  Poljrtremd  minia^ 
cea  ,  Loxia  ostrina  ^  Ampelis  por^ 
phjrio ,  Fringilia  granatinç.^  Loxia 
hœmatina,  Loxia  cardinalis  ^    Co^^ 
lumba  porphrrea  ,  No^^tua  mijïiosa  ,  * 
Leuc^nià  lithargytia,  Cerastis  rubi'^ 


ROUL 

giHêa);\e  rougt  àecinaire  (ii.Cinaba* 
rin)  ;  le  rouge  incarnai  (ex.  Loranikus 
incamaUUy  Pêtaloslemumcameum^  ; 
le  rose  (vt^rez  Rosb)  ,  etc.  On  emploie 
très-souvent  des  termes  de  compa- 
raison pour  exprimer  ces  nuances  (ex. 
Psittacus  vinaceus ,  Columàa  vineh- 
cea  y  Éorjra  vinosa^  Trochîlus  car- 
bunculusy  Troclùlus  rubineus^  Po^ 
lyporus  laecatus ,  Tabanus  slfgiusj 
Aurélia  funaranlhn ,  Trochus  xixjr^ 
phinus ,  Trçchus  jujubinus  ,  Tro^ 
chus  carneolus  j  AgOriçus  sinopicusj 
Hibiscus  phœnlceus  »  Ampelis  phœ^ 
nicea  ^  GlaucùiOi  phœniceumj  Qera» 
nium  phatçn  )• 

AOUGEATRE  ,  adj. ,   nAescens  , 
riJfidus  }  rô/UibA(aUefli.).;  reddish 

ëng^*)  >  qui  tire  sur  le  rquge.  Ex. 
icrocerus  rubescens  y  Anas  rubens  0 
Charadrias  rubidus  ,  Sylvia  rubida^ 
Thamnophibis  jubicMts ,  Adpenser 
rubicundus  ,  Amphiioe  rubricaia , 
Agaricus  erubescens.    ,'. 

ROUILLÉ  ,  adject. ,  rubiginosus; 
rostfiirbig  (ail.).  Couleur  de  rouille, 
c'est-à-dire  d'up  jaono  tirant  suri»  . 
rouge.  Ex.  Picus  rubiginosus  ,  Dair 
bergia  rubiginosa  ,  Neurocarpum 
rubiginosum  ,  Apis  ferrugmatu  , 
Pkaseoius  helt^ofus  ^  Andraenahel^ 
9ola, 

ROinUÊ^  adj.  ,  voluius  9  repob-. 
tus  j  conuoiutus.  Se  dit  des  organes 
qui  sont  tournés  sur  e^x-mémof , 
comme  les  vrilles  delayjgne,  et  plus 
souvent  de  ceux  qui  ont  les  bords 
contournés-soit  en  dedans,  soit  en  de- 
bors  ,  e9mme  les  feuilles  de  r/(a- 
ronga  re(H>lùta  ,  dé  V Helichrystua 
rêfokuum  et  du  Sesuvium  revobtU^ 
folium  ;  quelquefois  aussi  des  feuilles 
qui  se  roulent  par  l'effet  de  la  des- 
siccation ,  coin  me  celles  de.  VOnudiâ 
involffens  et  de  VOnudia  ir^ieçUns» 
On  dit  les  ailes  des  insectes  ro^lées\ 
lorsqu'elles  ceignent  élroitement  le 
corps  I  comme  celles  de  quelques 
Teignes. 


RUBI 

lUMQLEUB  9  adj. ,  tortrlx.  R&u<« 
mur  donnait  cette  épîthëte  aux.  che- 
nilles qui  roulent  les  feuilles  plu- 
sieurs fois  sur  elles-mêmes  pour  s'y 
loger. 

ROULEURH  9  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Tortrices.  Nom  donné  par  Lamarck 
et  Eichvald  à  une  famille  de  Lépi- 
doptères n<ictumes,  comprenant  ceux 
dont  les  ailes  sont  roulées  autour  du 
coips ,  on  trés-indinées  dans  l'état 
d'inaction  de  l'animal. 

ROUSSATRE  ,  ad).  »  rufescens  , 
subrufus;  qui  est  d'un  roux  dairf 
qui  tire  sur  le  roux.  Ex.  Mactra  tu» 
jeseens'i  PiUopsù subrufa  ^  jénthnus 
julvula  ,  Conus  Juscatus  ,  Turbo 
iultdattu,  Cucuhts  rufinus ,  Columba 
rufina  ,  Cuadus  rujvlus ,  Sjrifia 
russeola ,  LjeuM  praustus  ,  ^^- 
ricus  holaris^  LUàosia  rufeola, 

ROUX  y  adj.  ,  ru/us  ;  Juchsroth 
(ail.).  Jaonemélé  d'un  peu  de  rouge. 
Ex.  Caprimulgus  rufus,  Correaru^ 
fa  I  E/^thràxylon  rvfum  9  Elaier 
rubricus  ,  jésihu  gUtnu^ 

R6RANAIRE,  adject.  ^fasciaris , 
Jasciarius^  |7*amiin«ii/.Épilhète  don- 
née par  Mirbel  aux  feuilles  linéaires, 
mais  très -grandes*  £x«  Iris  gra^ 
minta. 

RURANÉ,  adj.  ,  taniaius ;  qui 
est  marqué  d'une  bande  longitudinale 
large  et  colorée  (  ex.  Conus  tœnia^ 
tus ,  Mitra  tcuUaia)»  Se  dit  aussi  des 
tours  de  spire  d'une  coquille  spiri- 
Talve  y  quand  ils  sont  tout-à-faît 
plats. 

RIIBIACÉE8  ,  adject.  et  s.  f.  pi. , 
Rubiaceœ^  Famille  de  plantes ,  établie 
par  Jnssieu^  qtii  a  pour  tjpe  le  genre 
BMihia, 

RURIACINÉES»  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Jlubiacineœ.  Nom  donné  par  Bartlîng 
à  une  classe  de  plantes  y  qui  a  pour 
tjpc  le  genre  Rubia^  et  qui  com- 
prend les  familles  des  Lygodysodia*- 
cées ,  des  Rubiacées  ,  des  Caprifo- 
liacccs  et  des  Vibuméesv 

II. 


RCfBR 


385 


RURiCOLE  9  adj.  9  rtAicoIiu  (  r»- 
biU  ,  frambroisier ,  colo ,  habiter  )  ; 
qui  vit  ou  croît  sur  les  fradobroisiers, 
comme  le  Sphœria  rubieolu  sur  les 
feuilles  du  Rubus  ruber. 

RCRIDIGOLLE ,  adj. ,  rubldicôUis 
{rubidusj  roàgeâtre,  collum,  cou); 

Îui  a  le  cou  ou  la  gorge  Voogefttre. 
Ix.  Piciu  ruhidicoUU. 

RUBIFORIIE ,  adject.,  rubiformis 
(  rubus ,  framboisier ,  /arma  ,  for- 
me) ;  qui  a.  la  forme  d'une  fram- 
boise ,  comme  le  Nmnuuètta  rubi^^ 
Jarmis. 

RURRIGAUDE ,  adj. ,  rubricouia- 
tus  (  ruber ,  rouge  ,  tauda,  queue)  ; 
qui  a  la  queue  rouge.  Ex.  Dendro^ 
copus  ratricaudfUus. . 

RI2RRIGAULE  ,  adj.  ^  rubricauiis 
(ruber  j  ronge ^  eauUs ,  tige)  ;  ^ui 
|i  la  tige  rouge.  Ex.  jésier  rjibncau' 
lis  y  Hypnumrubricaule. 

RUBRIGOIXE 9  adj.,  ruhricoUis 
(  ruber ^  rouge ,  collum  9  cou  )  ;  qui  a 
le  cou  rouge  (  ex.  Coraoina  rubr^ 
eoUis ) ,  ou  le  corselet  rouge  (ex.  £1- 
thosiarubricolUs), 

RUBRICORNS,  adj.^  rubricornis 
(  ruber  y  rouge  ,  cornu ,  corne .);  qui 
a  les-  cornes  on  les  antennes  loogesr 
EXf  PajrkuUia  rubricornis, 

RVBRIFLORE ,  adj.  ^   rubrifloruM   ' 
(  rubér  ,  rouge,^  ,  fleur  )  ;  qui  n 
des  fleurs  rouges.  Ex.  ^Cœsareà  ru" 
bri/lora* 

RUBRI6ASTRE ,  adj. ,  rubrigas^ 
ter  (  ruber ,  rouge ,  gasitr ,  ventre  ); 
qui  a  le  ventre  rougc.  Ex.  Syli^iaru» 
brigastra» 

R^BRIPÉRE ,  adj. ,  rubripes  (ru- 
ber ,  rouge ,  pe4^ ,  pied  )  ;  qui  a  les 
pattes  rouges»  Ex.  Macquartia  ru"  . 
br^)es ,  Harpalus  rubripes. 

jiiUBniROSTRE  9  adj.  ,  rubriros- 
fris  (ruber ,  rouge,  rostrum  «  bec  )  ; 
qui  a  Je  bec  rouge.  Ex.  jinas  rubri-^ 
rostris, 

filJBRIVENTRE  ,  adj.  9  rubrii^en» 
ter  (  ruber  ^  roUge  ^  venter ^  ventre  )  ; 

a5 


386 


RUDt 


^  a  te  rentira  rouge.  Et.  Pringitta 

rubrwefUris. 

.    RUGHAIKC  ^  ttdj. ,  fai^osus.  EfXH 

Ihète  donnée  à  on  hiiecte  liyen^n««^ 

Ï{ère{MelipùnafaMiay^viï  tismlrtlt 
es  raeKei ,  eomme  TabeiDe  éomes- 
tiqftte. 

criiov  ;  Bienenstock  (tlt.)  I  ^<^^  (i><'g^*)$ 
Éraiift  ^ît.).  ^\é  des  elieffies. 

AVDBSGKléEè .  «d^  et  s.  f.  pt.  , 
IMSecMétg.  V&miotmé  pittH.  Cm-»- 
9ÎM  âr  MM  tfMi9»n  de  lâfrm  des  ïU^ 
lîanthëes,  par  Lessfng  à  une  seetknh 
4e  hi  seii^tribitf  àeÉ  Sénfefonîrfées 
kéKttnrliëe»,  ayant  pour  ty^  tè  genre 
ikuikêdUà. 

RUDE  9  adject.^  rnsp^èTy  sèabè&.  Se 
tk  d'mrt»  surPa^  quf  est  coàvérée  de 

Êïtîies  aspérité  sénsibled  aé  tou^h«^é 

Cetitkium  a»pèrum  ,  Peeten  aspef'^ 
fÙÊNU  f  BuphuinmM  ûspérrimùm  , 
TréûhAi  a^peratvs ,  MelOriva  aspé- 
rm^y  Trmkê^  aapemkit,  Càrdiêà 
msperulày  CttrdivJntetfli^fnlkm  >  Caà--^ 
eeUaria  asperelia  ,  Cèl^^nenï  às^p'è* 
nMaan^  ficus  p&Ui&ria  ^  ^pûntfy-kts 

MX  stàbtr ,  féMma  seaèra  ^  Mitra 
scabriuscïdu  ,  CHpheà  tcabrida  , 
#)S0M»  s€ùhreUtBu^  StehrMoébntia 
j^ùernunéty  PolènJtiUa  s&igosà ,  Cu- 
pkta  sfi*ifutosa  ^  Càneethrht  senH- 
éùsa,  Teilina  scobinata^  Pofypofàs 
saémtKiê)^^  CérdînM  Jt^ffèinatum  , 
tèrâàra     seèA^tUM  ^   PdargofUum 


RUDÉRAIi,  adj.  y  ruderaUs  ;  qnt' 
eivtt  dans  les  dénomlires  et  le  long 
iIbs  iiiur«flle<.  Ex.  Stéttodonrudera" 
Ihi  Pornpfy-UrunrUderaie. 

liUDItf  hNTAlUS ,  fidM;  ^  rudimen- 
imHnu  (  mdis ,  brute  )•  l^Hbète  don- 
née par  Mirbel  aux  éttokiiU!»  qtiisont 
réduites  à  ètê  éboudiee  si  iroparfaites 
et  si  petites  qu'on  ne  pourrait  reeon*^ 
iwttre  leur  nature  sans  Je  secours  de 

r«iiilo|ti  (ex«  Ortim^y  Ifron^ 


HUFI 

giitart  appelle  teFriuit^  rttJUkiehîtâres 
un  groupe  de  tertains  abyssi ques  qui 
sont  généraknient  et  même  quelqoe- 
hh  uniqueufent  eom  posés  de  débris. 
RUDni£i!lîTATION,  s.  f.  Ce  moé 
est  employé  quelquef<iîs  pour  dési- 
gner Télat  d'une  partie  qui  n'est  en«» 
eore  que  rndîmentaire. 

WUDims,  ad). ,  rudUUu  (  rmdis  4 
rabmeu  ).  Se  dit  d'une  eoqaUU  bf^ 
ftAvé  qui  est  bérissée  de  o6>fcs  stfut* 
muleuses.  Ex.  CatMita  rtidism, 

MIDnTCt^^  adj.  et  S;  in«  pt.;  if£0« 
iisfêt.  Nom  donné  par  Lamareà  y 
Biftfifttille  et  Menke  à  un  ordre  de  \i 
êlaésé  4t5  Aeépfiatophores ,  dent  Des- 
MouIhis  a  fant  une  classe ,  et  qni  re»- 
terttit  eenx  dont  la  doqmtte  est  épîsse, 
grossière  et  extrêmemem  irrégulfère. 
rt^FIBAUlE,  adjeet. ,  rufibatéùs 
{rufuè ,  roux  ,  burba ,  barbe)  ;  qui 
«  br  bnrbe  ou  lés  moustaches  rousses 
(ex.  Pitkeûia  rufibarbêl),  Uncbam^ 
ptgnoh  (  Peiiza  rufibarbU  )  est  amsî 
appelé  parée  qu'il  ei»t  bérisaé  eh  de- 
hors d'une  bsrbe  toVdse. 

AdVHjAIIPÊ  ^  adjeet. ,  rû/ieàrpus 
{tuf as ,  roux  ,  x«p7r^$  y  f^uit)  ;  qui  a 
dés  frnîts  de  eouleur  rousse,  fit* 
BcttAlma  rufiearpa^ 

RUFIGAUDE^adj.,  nificauâatus 
{fufus ,  rottk  ,  cauda  ,•  <|Dette  )  ;  qui 
af  la  qtreuè  (ex,  Pla^hynthosrufi-' 
cattdàtiu ^  Syhïà  rufieaudaia)  ou 
) -extrémité  de  Tabdouïen  (ex.  AsUus 
riuftçauda^  EUttf^  ruficwxdù)  rouasie. 
RljriCOlJ<E  9  ad)et^t. ,  ruficôliis 
(  rufus  j  roux ,  collum ,  col  )  ;  qui  a>  l« 
col  (  ex.  Kân jaunis  ruficoliis)  ou  le 
corselet  (ex.  Mùtilta  rufieoifisf  Pia^ 
tydéma  rttficollis)  de  couleur  rousse. 
RUFICORNE  9  adîect. ,  mfic&rnis 
{rufus y  TôuXy£orna,  coï*ne);  quia 
léê  antennes  fauves.  Ex.  Tabàmts 
rutîcorhis ,  Lathrobîum  ru/! corne. 

RtJFIOASTRfi,  adj.  ,  rufigasîer 
( ruftVs  j  roux ,  gaster ,  ventre};  qui 
a' le  ventre  roux,  Ex.  SjrMa  ri^ 
gastra  \  Pendutinns  rufigasttr. 


(  n^ktf  9  HMK ,  iabruHij  lirbre);  qui 
a  lelabra  mméx  ,  comme  Tf/tff^r  ru- 
fUakrù ,  Ami  la  iMse  des  antennes  et 
la  bouche  sont  de  cette  coulenr. 

MTFUUlVe,  Vdîeet.  ,  tufimanus 
{n»fuê\  rout: ,  tMtmts  ,  ^hhu  j  ;  qm 
a  ica  inaHM  {e«'.  My^Hés  f^Mmtus)^ 
on  les  tarses  antëi^Bw^'^ex.  "Bruckus 
mfhuumtt)  de  eoBtenr^ronsBe. 

{-rtÊfaSy  faM,  AéPM»,  nerf);  qrd -à 
les  nervures  rousses*  Ex.   MicheUa 

mXWmoaSBj  adjeet.  ,  rmfihoduâ 
{rufm  ,  renx  9  nodftidr  ^  ceinture).  Le 
Zeihus  rufinùdujf  a  4e  sèment  ant£^ 
rfeor  i1q  thorax  d*nn  jaune  fermgi- 
veux. 

IIIIPVlALPE  9  «djeot. ,  pufipalpis 
(tu/us '^  iroux  ;»  palpus  ^  palpe  )  ç  qui 
«  les  palpes  de  coulevr  rousse.  Ex. 
Xjrlophagus  rufipalpis. 

AWiFÀDE  ,  «d^. ,  rttfèpesi^  rt^us^ 
fënx,;p#jr9  pî^)y  q^î  <>  1^  pattes 
ronsses  ouferruginenses.  Ex.  -Conops 

TttpptS, 

^mmiBmVE  9  adject.  4  mfipennh 
(mfus  ,  ronx  y  penna-y  Aile)  ;  qui  a 
les  ailes  «roasses ,  eomnie  les  ^Ijtres 
du  TrièhiHs  ru/ipennh. 

liUnRORafi,  adj.  $  rufirosWls 
{rufus  j  tttkx  9  rosêrum  ,  'bec  )  ;  qui 
a  le  bec  (  ex.  Psittacus  rttfirosrù  )  , 
OQ  'le  rostre  (  ex.  Attèiabus  rufiros-^ 
iris  y  '^pion  rufirostre)  roux. 

mJHR'AMB ,  adj. ,  ri^iarsîs  (ru^ 
fiu  9  roux  y  tarsus ,  tarse  )  ;  qui  a  les 
tarses  TOUX  ou  rousrâtres.'Bx.Zauiti* 

RWIVBNTRB,  adj.  9  rufiventerj 
rufipenlris  (  rufus  ,  toux  ,  venter  y 
centre  ) .«Se  dit  d'un  mammifère  (  ex. 
Sclurus  rujicenter)y  d'nn  oiseau  (  ex* 
Cuculus  ru fiif enter  y  Syhia  rufis^en^ 
iris  )y  dSin  insecte  ( ex.  Tabamis  ¥u^ 
fiuentris  ,  Calliekrorha  ru/if  entre  ) 
qui  a  ie  Tentre  ou  Tabdômeu  roux 
QO  faove. 


RUMI  387 

mmoeULEy  adject.  y  mgîcotUs 
(  ruga  y  ride ,  collum  «  col  )  ^  qui  a 
le  col  on  le  corselet  ridé.  Ex.  ApUn 
rtlgicoUe. 

RUGIF^ilE^  adj.,  rugi/er , n^ifé* 
rus  {rugUj  ride,  fero  ,  porter)  ;  qui 
est  cKurgé  de  rides  transversales.  Ex. 
Histcr  rugifer,  Cpherea  rugtfera* 

BMSi^QUi  y  adjèet.  /  rugiPMus 
(jmgu  y  Me  ,  fûiium  ,  ieuflle}  ( 
qui  a  des  feuilles  r^giievsea.  &je. 
ScUouMmim  rugifoUm^  Orikotri^ 
cbupi  rMgifoUum. 

wmemmmf ,  s.  m.  ^fremim; 

GebrUli  (ail.);  nHVva|r (aogl.)  \  m« 
giêo  (À.).  Voix  dsiioki. 

MM&eWLB^  adjeot.  ,  rugosubu 
(ruga  y  ride)  ;  qui  n'est  que  iëgèv»* 
ment  rugnaus ,  nomme  "le  corselet 
du  Scd^  rugfmUus.  ^.  AaouBiiz. 

RimueUX ,  adj. ,  rugosusy  ruguh^ 
sttr,  rugosuhis  ;  gerun^lt ,  runzlich 
h\\.); grinzoso  (ît.)  (ruga  y  ridc).  Se 
qit  d'une  partie  quelconque  qui  porte 
des  rides  ou  d^  lignes  irregulièreit 
dirigées  dans  tons  les  sens  y  comme 
les  feuilles  du  Marrubium  r^gosumy 
du  Loranthus  rugulôsus  et  de  Vife-^ 
UchrysOm  ruguiosum  ,  le  siliculeàfx 
Rapistrum  rugosum  y  la  coquille  du 
Fusus  rugosus  et  de  VAnatina  nU'* 
gosa  y  le  corselet  du  Sclerio  rugo^ 
sulus  y  le  polypier  du  Cjrathocriniêe^ 
rugosus» 

RVINIFOBBIE  ,  adj. ,  rulnlformis 
(  ruina ,  ruine ^  forma ,  forme)  ;  qui 
offre  des  dessins  représentant  qea 
ruines  ,  comme  certaines  agates. 

BinSSÊAU,  s.  f.  y  rwulus  ;  Bach 
(ail.)  ;  riil  (angl.);  ruscelio  (it).  Nom 
donné  aux  plus  petits  de  tous  les 
cours  d'eau. 

BimiNAMS  ,adj.et8.  m-pl-yPeco- 
m,  Bisulcat  rumen  y  .panse).  Nom 
donné  par  Yicq-d'Azyr  et  tons  les 
zoologistes  modernes  à  un  ordre  de  la 
classe  des  Mammifères  y  comprenant 
ceux*  qui  ont  quatre  estomacs  dîspo^ 


388 


RUPT 


ses  de  manière  à  lear  permeitre  de 
ruminer. 

RUimiVATlON)  s.  £.,  ruminalîo  ; 
fuspuxtcpôc  ;  Wiederkcmen  (ail.).  Ac- 
tion par  laquelle  certains  animaux 
font  revenir  à  leur  boaclie  ,  pour  les 
mâcher  une  seconde  fois ,  les  alimens 

Su'îls  avaient  déjà  avalés  et  introduits 
ans  leur  estomac. 

.  HDPBLLAIRE  9  adj. ,  rupellarius; 
qui  vit  dans  les  rochers.  Ex.  Vene^ 
rupa  rupeliarîa, 

HUPESTRAIi.  F<yyez  Rupestre. 

RUPESTRE  ,  adj . ,  rupestris  (  ra- 
pes ,  roche  ).  Se  dit  des  plantes  qui 
croissent  sur  les  rochers  (ex.  Myo^ 
,  sotis  rupestris  ):  Le  sel  commun  fos- 
sile y  ou  sel  gemme ,  a  quelquefois  été 
appelé  sel  rupestre, 

RUPICOLE,  adj. ,  rupicolus  (ru^ 
pes ,  roche  ,  colo  ,  habiter);  qui  crott 
sur  (  ex.  Barbarea  rupicola  )  ou  qui 
yit  dans  (  ex.  FcUco  rupicolis  y  Ana^ 
tina  rupicola)  les  rochers. 

RÙPINCOLE  9  adject. ,  rupincolus 
(  rupîna  ,  roche ,  colo ,  habiter  )  ;  qui 
croît  sur  les  rochers.  Ex.  Orlhotri' 
chum  rupincola, 

RUPTILE,  adj.,  ruptilis  ;  zerreîf 
ssend  (ail.)  {ruptus ^  brisé).  Se  dit 
d'an  organe  qui  s'ouvre  en  se  déchi- 
rant |d'une  manière  inrégulière ,  par 
l'effet  du  grossissement  des  parties 
qu^il  renferme  ,  comme  VariUe  des 
Méliacées ,  la  spathe  du  [Ntircissus 
poeticus  y  le  péricarpe  de  certaines 
graines  ,  les  gatnes  des  Pofygonées. 

RUPTILITÉ  ,  s.  f.  État  ou  qualité 
de  ce  qui  est  ruplile.  On  a  désigné 
sous  ce  nom  la  force  par  bquelle  les 
fruits  de  la  balsamine  éclatent^  ou 
les  étamînes  de  la  pariétaire  se  dé- 
bandent I  parce  que  ces  phénomènes 
ne  se  répètent  jamais ,  comme  font 
ceux  de  l'élasticité  ,  à  laquelle  on  les 
attribuait  jadis. 

RVPtlNERVE  ,  adj.  ,  ruptinerm; 
gerissen-neri^ig  (ail.)  {ruptusj  brisé, 
ncrvus  y  ncrf^.  Épilhùte  donnée  par 


RXITÉ 

Gindolle  aux  feuilles  dont  les  ner' 
Yures  I  qui  naissent  presque  paral- 
lèles ,  ste  rompent  d'espace  en  espace 
de  manière  à  former  des  espèces  de 
lanières. 

.  RURAL  9  adj  •  /  ruralis  (  rus,  cam- 
pagne) ;  4]ui  croit  sur  les  toits  de 
chaume  des  maisons  de  village.  Ex. 
Syntrichia  ruraUs, 

RURIGOLE  9  adj.,  rttricolus  (  rus^ 
campagne  ,  colo ,  habiter)  ;  qui  vit 
dans  les  dbamps,  l^x.  Ljrcosa  rari" 
cola. 

mJSCIGOLE  ,  adject. ,  ruscicobts 
(rucus  ,  fragon,  colo  ,  habiter);  qui 
se  tient  de  préférence  dans  les  fra* 
gons.  Ex.  Sylfia  ruscicola, 

RUSTICOLE ,  adj.,  ruslicolus  (nu^ 
champs ,  colo ,  habiter)  ;  qui  vit  dans 
les  champs ,  les  prairies  (  ex.  Scolo^ 
pax  nutlcola).  Merrem  avait  établi 
sous  ce  nom  un  groupe  dans  la  classe 
des  Oiseaux. 

RUSTIQUE 9  adj.,  rttsticaîus.  Se 
dit  d'une  comiiUe  bivalve,  quand  les 
côtes  perpendiculaires  dont  sa  surface 
est  garnie  se  trouvent  coupées  en 
travers  par  des  stries  d'accroissement. 

RUT,  s.  m.,  ardor;  Brunst  (all.); 
rutting  (angl.).  On  n'emp\oje  guère 
ce  mot  qu'en  parlant  des  Mammifè- 
res ,  pour  désigner  le  penchant  qui 
les  entraîne  à  la  génération ,  lorsque 
ce  penchant  revient  à  des  époques 
périodiques ,  et  se  manifeste  par  des 
signes  organiques  extérieurs,  tels 
que  TafBux  du  sang  vers  les  parties 
sexuçlles  ,  ou  une  modification  quel- 
conque soit  dans  le  développement , 
soit  dans  la  disposition  de  ces  or- 
ganes. 

RUTACÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Ru- 
tacece.  Famille  de  plantes  ,  établie 
par  Jussieu ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Rutà. 

RUTÉES,  adj*  et  i.  f.  pi-,  Ruiem. 
Nom  donné  par  A.  Richard  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Rulacées ,  qui 
renferme  le  genre  Ruta. 


SABL 

BCTIIiIBaS'^  s.  f.,  rutilina  (rutilas^ 
rouge  )•  Nom  donné  par  Bracounot  î 
une  substance  rouge  que  produit  l'ac- 
tion de  Tacide  sulfurique  sur  la  sa- 
licine, 

RYTIDOC ARPE  ,  adj.  y  rytidocar^ 
pus  (/vru  I  ride  ^  xo^ic  ^  fruit  );  qui 


SAC  389 

a  les  fruits  garnis  de  rides  on  dé  ru«- 
gosîtés.  Ex.  Htdysanan  jyildocar— 
pum ,  Astragaius  rjrtidocarpus, 

BYimHYNQUE  ,  adj.  ^  i^irfy-n- 
chus  (  puTlç ,  ride ,  puTyoc  ,  bec)  ;  qui 
a  le  bec  ridé.  Ex.  Railus  tydrkyn* 
chos* 


S. 


SABADILLINE  9  s.  f.  »  sàbadïlUna. 
Ce  nom  a  ëté  donné  à  la  véralrine , 
parce  qu'elle  existe  dans  le  F'eratrum 
Sa^adilla. 

SABALINÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Sabalinea.l^om  donné  par  Martius 
h  une  tribu  de  la  famille  des  Palmiers, 
qui  a  pour  type  le  genre  Sabai. 

SABELLES ,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  Sa^ 
heUaa,  Nom  donné  par  Latreille  à 
une  famille  de  Tordre-  des  Annelîdes 
céphalobranches  ^jrant  le  genre  Sa-' 
beOa  pour  type. 

SABLE,  s.  m.  9  arena,  sabulum; 
fy^\  S  and  (ail.,  angl.  );  saBbia 
(it.).  Asseniblage  de  petits  grains  de 
quarz  ou  de  toute  autre  substance 
minérale,  dont  le  volume  n'eXcèdé 
pas  cel.ui  d'un  pois. 
'  SABLÉ ,  adj. ,  arenatus.  Se  dit 
d'un  corps  dont  la  surface  esVhérisïéè 
de  papilles  dures,  comparables  à  des 
grains  de  sable.  Ex.  Echinus  caréna"' 
tas ,  Asierias  arenata. 

SABLEIJX,  adj. ,  arefiosus  ;  àftitM-^ 
d^$.  Se  dit  d'une  roche  qui  contient 
du  sable  (  ex.  Calcaire  sableux , 
Marne  sableuse  ) ,  ou  qui  est  à  base 
de  sable  quarzeux  (ex.  Glaucome 
câbleuse  ).  t!e  mot  n'est  généralement 
pas  pris,  par  les  géognostes  comme 
synonyme  Sarénacé^  mais  comme 
indiquant  que  di^.  sable  est  contenu 
en  mélange  dans  une  autre  substance. 

SABLONKEIJX  ,•  adject. ,  arenosus; 
sandig  (ail.);  sandy  (angl.).  Épi- 
tfaète  donnée  à  des  rocbeis  où  domine 
le  quarz  à  Tétai  adileax  (ex.  Psam" 


mite  sablonneux).  Il  se  dit  aussi  d'a- 
nimaux qui  vivent  dans  le  sable  ou 
sur  le  sable  (  ex.  Necrophilus  arena- 
rius ,  Trox  arenosus  ,  Psammodius 
sabuUti  f  Julus  sabulosus  ).     , 

SABOT, s.  m.,  ungula;  /^«/(all.); 
hôof{tktïg\.)iunffhia  (it.).  On  appelle 
ainsi  les  ongles  oes  mammifères ,  lor»- 

Ju'ils  sont  épais ,  et  qu'ils  garnissent 
e  toutes  parts  la  dernière  phalange 
des  doigts.  On  trouve  cinq  sabots  à 
chaque  ^ied  dans  l'éléphant ,  quatre 
dans  Tbippopotame  ,  trois  dans  le 
rhinocéros ,  deux  grands  et  deux 
petits  dans  les  co<îhons ,  quatre  aux 
pieds  de  devant  et  trois  à  ceux  de  der- 
rière dans  les  tapirs ,  un  seul  à  chaque 
pied  dans  les  chevaux  ^  ^^ux  à  chaque 
membre  ,  avec  deux  petits  ouglons 
surnuméraires ,  dans  les  mminans. 

SABIILAIBES,  adj.  et  s.  m.  pi. ,. 
Sàbularùi  {sabàlum^  sable).  Nom 
donné  par  Blainville  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Chétopodes  hétérocricieus, 
comprenant  ceux  de>ces  animaux  qui 
se  fabriquent  des  tubes  en  aggluti- 
nant ensemble  des  grains  de  sable. 

SABULIGOLE,  adj.,  sabulicohis 
(  sabulum  ,  sable ,  colo ,  habiter  )  ;  qui 
croit  dans  le  sable  (  ex.  Festuca  saou^ 
Ucola ,  Panicum  sabaliçolum);  qu£ 
habite  dans  le  sable ,  comme  certaines 
coquilles  bivalves. 

SAC 9 s.  m.,  saceus»  Nom  donné 
par  Jacquin  au  corps,  produit  par  la 
soudure  des  filets  des  étamines ,  qui , 
dans  les  Asclépiadées,  recouvre  l'o- 
vaire comme  un  capuchon*  C'est  U 


n 


39»  SACG 

eouTùnneàe  WilMesow  elle  styhége 
^e  Liiik, 

*^  SAGGHABIDCSi  $.  m,  pK  ,  iSac-^ 
charides  (saccharum^  tucre).  Koitt 
dfoûDé  par  QuiÏMwrt  &  une  famille  d<s 
composés  ternaires  organiques,  ^ui 
comprend  les  diverses  espèces  et  Tf<p- 
riélÀ  de  sncre. 

SAGCHAUFlCATIONyS.  f. ,  sac^ 
charificatio  (saccharum  ^  sucre  «ySa^ 
être  fait).  Cpaversion  d'une  sub- 
stance eu  SHcr^ ,  Mv  e^^çmple  ^e  Vmt 
midon  quand  on  le  traite  par  T^ci^ê 
sulfarique* 

SACGHABIFtÉ,  adj.,  saccharifi' 
catus  ;  qtfî  a  ëté  converti  eu  sucre. 

f^CCttA^IN»  adj.y  saecbéinnus 
(/accA^rttJTi^ sucre). Sjc  dit  déplantes 
^i  cootieaaent  du  sucre  (ex.  Àc$^ 

Çalium  s0çchûrMium  )  »  ou  oui  aonl 
couvertes  iTune  poussière  bbnçbe 
tp^on  a  comparée  k  du  sucre  ca 

Îoudre  (ex.  Isuria  sQçcharina  )  t  et 
Vmmaux  qui  rechercl^ept  le  sucra 
(ex.  Lepfitna  ^^cchariita)*  VExU 
dia,  saccharina  est  un  cbampigpoa 
^i  affecte  la  forme  de  tuherculra 
^grflnt  la  couleur  du  sucre  cristallisé* 

SAGGHAluiNÉES^  adject.  et. s.  U 
pi. ,  Sacctuxrineœ.  Tribu  a.dmise  par 
Kuntb  et  Kees  d'EsenbecL  duos  la 
famille  des  Graminées ,  qui  a  pour 
Ijpe  le  genre  Saecharum, 

SAGGQAlUAiiTES^  sûbst,  m.  pi, 
{saccharum^  sucrç):.  Desvaux  a  uc-^ 
signé  sous  ce  nom  «(u  genre  de  prin- 
cipes immédiliU  des-  végétaux ,  qui 
comprend  les  diverses  Mpeces  de 
sucre. 

SACGtUROIDE ,  aàjecl« ,  sacchw 
Toldes  {^^accharum  »  sucre ,  ti^oç ,  res* 
semblance).  Se  dit  ^  en  minérfilogîe  ^ 
d'ûu  corps  dont  le  tissu  granulaire 
imite  cdtti  du  «ucre.  Ëx.  ÇaU^re 

SAtGHÀRm.OGI£^f.  f.,  saecha-^ 
rok^ia  Çtaçcharunif,  fucre,  3Lô^9Ci 
^ÎMomni).  %m\^  4u  fttcce»  À«  Sala  a 


SAGE 

puUii  «tt  ottvragis  soo»  fc  tvliKi  en 
1637. 
8AGCH0LAGTATK.  ^(^«s  Mu- 

CATE. 

SAGGHOLACTIQUE  9  adj.  »  joc- 
iMacuau  iMtcchtarumf  aocrr.  Ane, 
lait).  C^  nom  a  été  donné  à  l^acide 
mùciquei  parce  que  c'est^  du  sucre 
de  lait  qu'on  l'a  d  abord  obtenu. 

8AGCIFÈRE9  adject.  y  saeciferus 
(saccusf  sac,  fi''<^j  porter)  ;  qui 
porte  uo  sac ,  comme  le  Jiamcaria 
sacciferaf  dont  la  spsthe  a  la  fomo 
d'un  sac  ou  d'un  bonnet  conique. 

SAGCIFORUE  9  adj. ,  saceiformis, 
saccatus ;  suckfortnig  (ail.)  (jaccuj, 
sac  ^Jhrma ,  (orme  )  ;  qui  ressemble  à 
un  sac.  Ëx.  SUorùia  fuccaia ,  dont 
les  apolbécies  forment  des  dépressions 
assez  profondes  dtns  k  ikaile  et  à 
demi  cachées  dan^  des  «orles  de  fos* 
9ettfs. 

SACCOGOmUTE^  s.  f.  Dcs^ux 
donne  ce  nom  au^rincipc  sucré  de 
la  réglisse^  çu  à  la  gljcvrrbizioe* 

SACCOPBORE»  y  ad|.  et  s.  m.  pK^ 
Saçcophora  (  dmoc  f  uc^  p^tà ,  por» 
^  ter  ).  Npm  donué  par  Grav  ^  une 
classe  de  Mollusques  acéphales»  qui 
correspond  aux  Acéphales  nuds  de 
Cuvi^r,ouaux.Tuuicierf  de  Lamarck. 

SAGCIJIJB9  s.  m*  9  s(iccuius.  Etp 

Sèce  de  sac>  clos  de  toutes  paris,  que  | 
ans  certains  embrjons  endorhizes , 
l'extrémité  radiculaire ,  arrêtée  dans 
son  dèveloppei^ent ,  forme  en  se  ré- 
fléchissant sur  elle-même ,  et  qui  cni- 
v^loppe  tout  rembrjQB.  Ex.  i\[7'^i- 
phaa, 

fiACELLfi ,  s.  m« ,  saceÛtu,  Mîrbel 
appelle  ainsi  un  fruit  monosperme, 
dans  lequel  la  graine  est  revêtue  d'une 
enveloppe  membraneuse.  £x«  Sat^ 

SAGEIXIFOIU^,  adj. ,   JOceUi- 

Jbrmi^  {saceltutt  pftît  sac,  forma, 

forme);  qui  a  la  forme  aun  petiî 

sac.  Éoithete  donnée  par  Hirbel  a  on 

«ppenoice  de  k  li^^u^  frqiMUit  lUif 


SAGl 

mk^  dâiM  laquelle  est  eputeim  Venir 
bryon  ( ex.  Alpinia) ,  et  eu  neciiUF0^ 

Îutqd  il  (QQsliiue  unfi  aorle  de  iiourse 
am  laquelle  l'ovaire  se  trouve  coa^ 
teov  avant  f ou  eoUer  développeipeul 
(  ej.  Balaniies  agyptiana  )•  « 

8AFRANÉ ,  adj.,  crocm*  ,  crorO'p 
^^  ;  iajrangelb  (ajl.>;  qui  a  la  cou- 
leur duaafraD,  le  rouge  mile  d*uQ  peu 
de  jaune.  Ei:.  Conus  cHicaïus ,  Tnrerr 
kra  croetua,  DiypeUs  çrocea^  Ozo* 
ni^m  craçeum  >  Chanta  eroceaia» 

I^AfilTXAL  »  adj. ,  sagiUalis  (  sa^ 
gitta,  flèche).  Épilhèle  dénuée  à 
|ine  plante  dont  les  stipules  sont  sa- 
gitlé^s  (ex.  CrûialariasagiUalis)et 
|i  une  autre  dont  Ton  des  pétales  a 
cette  forme  (ex,  Orehis  sagUtaUs), 

gAGITTÉ)  adject.  ,  sagiitatui  i 
pfyUfôrmig  (ail*)  ;  saeitato^  sOÊtti^ 
formt  (itO  ;  qui  a  la  forme  d'un  &r 
de  flèche  ,  e^est-à-dire  d'un  côue 
IIM>i|]ita  offrant  è  sa  hase  une  échant 
erure  profonde  ,  dont  le9  deux  côtés 
ae  prolongent  en  oreillettes  aiguës  y 
comme  les  anthères  du  Nerium 
Oleander  ;  les  feiUUês  du  Caltha 
^agittata  et  do  Scolopendrium  sagit^ 
mum;  le  stigmate  du  ThaUctrum 
çUuam  ;  les  st^uUs  du  GaUga  offi" 
cinalis  ;  la  partie  postérieure  du  corpa 
de  U  Çymka  sagitu^ta, 

SÂQITTIf  JW  »  ^hi  sagîui/eriu 
{sagiitay  flèebe,j^o,  porter).  Ss 
dit  d'une  plante  dont  un  des  pétales 
est  en  forme  de  flèche  (ex.  Pleuro- 
Uudli^  sagUtifera)^  at d'une  coquille 
qui  porte  des  taches  sagittées  (ex. 
Trochus  èogUUferus  ). 

6AGITTIFOLlé ,  adj. ,  sagittœfo' 
IwXsagfUa^Meh^yfolium^  feuil- 
le); qui  a  des  feuilles  sagittées.  Ex. 
Nuphar  sagiitafoUa,  Caladium  sU" 
giUfefoUum» 

9AGITTlI4KaUEft  ,  ad),  et  s.  m. 
pl.f  SagiUiUngiia  (  sagitta ,  flièche, 
lingua  ,  lanaufti).  Nom  donné  par 
UUger  y  Goldfnss ,  Savi  et  G.  Bona- 
parte è  une  lamàle  de  l'ordre  des 


SA»  301 

PaMartauY,  cMtfmiiil  smx  quî 
Mit  la  kpgoe  loi\g«e,  vormîfornie.e^ 
projtractile. 

ft4GR||>E8 ,  adî^  el  s.  m.  plur.  9 
Sagrides.  MQm  <^ué  pur  pavier  , 
Latreille  et  Eichwald  k  une  |ril»« 
de  la  bmille  des  Coléppftèffes  Eopodes, 
eompr«B«nt  ceux  qui  oot  pour  iyp4 
le  genre  Sftgria. 

||AIIJ^4NT  9  adj*  9  exseritu ,  pme» 
mineru  ;  hervorslehend ,  hen^orUrem 
(0nd  (eU-)t  V^^  9e  prononce  au  dehors. 
3e  dit  de«  étamines  (  ex.  Plantago  ) 
et  du/l/-/^  (ex.  «f  a/^4a  biçolor)y  quand 
ils  dépassent  sensiblement  rorifice. 
du  périfintbe  ;  de  la  radicule  »  lors-* 
qu'elle  se  prolonge  an  dessoos  d« 
poin(  d'attacha  de»  eotjlédona,  en 
iai  débordant  (  ex«  Cheirflnthw  )• 

SiUMIN ,  s.  f.  K  tenip^tfigf  J^hr^^ 
%eà  (aU.j  ;  sea^çn  (aagl.)  i^Ulgion$ 
(it.).--Comme  lahautear  à  lç|§ueile  le 
Soled  s'élève  dans  le  méri4ien,  c|est- 
à^diae  le  te^ps  qu'il  resje  sur  l'bo- 
.  rizoo ,  est  la  principale  cmonstaoce 
qui  détermina  la  température  de  cha* 
que  lieu  ,  et  que  les  variations  d« 
cette  température  exercent  «n^pui»^ 
sente  influence  sur  la  vie  végéulc  et 
aoimide,  les  habitans  de  la  zppe 
tempérée  ont  diirisé  de  tout  tempe 
l'année ,  d'après  les  effeU  de  cette 
influence»  en  quatre  pWedes  ,  qui 
sent  les  saistms.  Et  eoQune  |ei  sai-f 
sons  pbysi^pws  aa  »e  |irêt«nt  point  à 
une  déurmination  générale,  et  qu  el* 
les  varient  poiw  ehaqne  paya ,  pa  y 
a  substitué  les  saisons  astronomiques, 
réglées  d'ap<^  ^^  P^"^  grande ,  la 
moyenne  et  la  pins  neOjc  distance  au 
zénith  à  laquelle  le  Soleil  atteint 
dans  le  méridien,  c'est-Wire  d'ajjrès 
le  passage  de  cet  astre  par  les  pomla 
équinoxiaux  et  solstiuaiix ,  ço.  W 
produit  quatre  saisons.  U  division 
admise  dans  les  «mes  tempérée» 
n'est  point  appUcable.à  la  aenc  tejr-> 
ride ,  et  ne  Convient  pnint  ii«i  plus 
au  loaee  glapi*!^* 


391  SALI 

SALAMANDBIDBS ,  adj.  et  s.  m.' 
pK .  ^  Saiamandrœ ,  Salamandridœ. 
Nom  donné  par  Goldfuss  ot  Gray  à 
une  famille  de  Reptiles  on  d'Am- 
phibies^ qnii  a  pour  type  le  genre 
Salamandra, 

SALAMANDRIKS^   adj.  et  s.  m. 

51.  ,  Salamandrina.  Nom  donne  par 
luUer  à  une  famille  de  Reptiles 
mtds,  qui  k  pour  type  le  genre  Sala^ 
mcndra. 

SALABIANDHOIDES)  adj,  et  s.  m. 
pi.  ,  Salattiandroided  (  aakBEfixvipaL , 
saicmandre  ,  el^oc  y  ressemblance  ] . 
Notn  donné  par  Fitzinger.  à  une  fa- 
mille de  Reptiles  ,  qui  a  pour  type' 
le  |i;enre  Salamandra» 

SALAMANDROLÔGIE  ,  s.  f . ,  sa^ 
lamandrologia  (  oa^^fl^tiv^pa/sâlaman'- 
dre  ,  XÔT»;  ,  discours  ).  Traité  de  la 
falaman4re  ,  description  des  sala- 
mandre^ J.-P.^  W urbain  a  pab.ljé 
un  traité  sous  ce  titre. en  i6$3. 

SALANT,  adj.  On  appelle  marais 
salanr  ceux  qui  se  trouvent  au  bord  . 
delà  mer,  et  où  les  «  eaux  île. -cette 
dcrnit&re  pénétrent* 

SALBAKDE  ,,8.  f.  Terme  emprunté 
de  l'allemand  (â9aA/^am/,  lisière  ), 
par  lequel  on  désigne  les  deux  sur- 
faces qui  limitent  un  filon  et  le  sépa«- 
rent  de  la  roche  environnante. 

SâJLIGARIÉES,  adj.  et  s.  f.  pU  , 
Salicarieœ.  Nom 'donné  par  Jussiea 
à  la  famille  des  Lytfararié^^  par 
Gandollcàunc  tribu  de  celte  famille, 
ayant  pour  type  \eLjrlhrum  Salicaria» 

SiUJGlCOL£ ,  ad^  ,  salicicolus 
('S€dùe ,  saule,  coh  y  habiter  ).  Se  dit 
d'une  plante  qui  croit  (  ex.  Spharia 
saiicicola) ,  ou  d'un  insecte  qui  vit 
(  ex.  Chlorophanu4  saiicicola)  sur 
le  saule. 

8AL1GINE  ,<  s.  f.  9  salicinà  (  saMx^ 
saule  ).  Substance  cristalline  particu* 
liére,  que  Leroux  a  extraite  de  dif- 
férentes espèces  de  saule. 

8ALIGlNÉfiS ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Salicineœ.  Famille  ae  plantes  y  ad- 


SALE 

mise  par  Runth ,  qui  a.ponr  type  le 
genre  Salis* 

8ALIGIVOBK  ,  saUcworus  (saiix^ 
saule ,  voro ,  |dévorer  )  ;  oui  dévore 
les  saules^  comme  le  Rhjmcluenus 
saiiciiforus  ,  qui  en  mange  les  feuilles 
et'les  fleurs. 

SAtIGOQIJES,  s.  f.  pi. ,  Carides. 
Nom  donné  par  Latreille,  Guvier  et 
Lamarck.  a  une  tribu  de  la  famille  des 
Crustacés  décapodes  macroures ,  ren- 
fermant ceux  de  ces  animaux  que 
les  Grecs  désignaient  sous  le  nom  de 
Cca^is^ 

SAUGORNIÉES ,  adj.  ets.f.  p!., 
SaUcorniea.  Tribu  de  la  famille  des 
Chénopodées,  établie  par  G. -A. 
Meyer ,  -qui  a  pour  type  le  genre 
Salicorïda, 

SALIÈRE  ,  s.  f .  On  appelle  ainsi, 
dans  le  cheval ,  un  enfoncement  pins 
ou  moins  profond  qui  se  remarque 
au  dessus  de  chaque  œil.  Salière 
se  dit  aussi ,  par  extension ,  du  vide 

2ui ,  dans  l'espèce  humaine  »  existe 
errière  la  clavicule ,  chez  les  per- 
sonnes maigres. 

SALIFÈRE ,  adj. ,  salifsms  {soi , 
sel  <tfero ,  porter)  ;  qui  contient  dn 
sel ,  du  chlorure  sodique.  Ex.  banc  , 
dépôt ,  marne  î  terrain  salière* 

SALIFIABLE^  adj.  (sal^  sel,/o, 
être  fait)  ;  qui  est  susceptible  de  for- 
mer des  sels  ,  en  se  combinant  avec 
un  autre  corps.  Base  salifiable, 

SALIN ,  adj.,  salinus ,  salsus ,  sai- 
sugineus;  à)ifAiScic,  aljuiupoc;  salzig 
(ail.)  ;  qui  contient  un  sel,  qui  est  de 
la  nature  des  sels.  On  employé  ce 
terme  :  i^  en  minéralogie,  ik  Marbre 
salin  est  celui  qui  pr^nte  une  tex- 
ture grenue  homogène.  On  appelte 
eaux  salines  touteslos  eaux  naturel- 
les qui  contiennent  une  quantité  no- 
table de  sels  dont  la  nature  n'est  ni 
ferrugineuse  ni  sulfureuse.  Wemer 
nomme  fossiles  salins  une  classe  de 
minéraux  simples,  qui  se  compose  des 
sels.  Les  roches  salines  forment  on 


SAIS 

ordre  parmi  les  niches  agrégées , 
dans  la  classiBcation  de  Mafaschini. 
BrongDÎart  appeUeyôrma/ioTU  salines 
les  sels  qui  s'épanchent  h  la  surface 
de  Ja  terre ,  Tenant  de  ses  entrailles , 
d'où  les  eaux  les  entraînent,  ou  qui  se 
forment  journellement  à  sa  surface  en 
efflorescencc.  a*  En  botanique.  On 
donne  l*épithète  de  salines  aux  plan- 
tes qui  croissent  dans  les  terres  imbi- 
bées d'eaux  saumâtres  ou  salées  (  ex« 
Cheiranthus  saliniUj  Aster  salsU" 
ginosuSf  jirenaria  salsuginea^  Si^ 
jymbrium  salsugineunij  Brachyle* 
pis  salsa), 

SALISBCIUÉES ,  adj.  et  s.  f.  pL  , 
Salisburieœ.  Nom  donné  par  Kuntb  à 
une  tribu  de  la  famille  des  G>nîfères, 

3ui  a  pour  type  le   genre  Salis" 
uria. 

SALLE  y  $•  f«  On  donne  quelque- 
fois ce  nom  aux  abajoues,  rof^z  ce 
mot. 

SALIfONES  y  adject.  ^t's.  m.  pi., 

Salmones.  Nom  donné  par  Cuvier  à 

.  nno  famille  de  l'ordre  des  Poissons 

malacoptérygiens ,  qui  a  pour  type  le 

genre  Salmo, 

-  SALMONIDES,  adj.  et  s.  m.  pi.. 
Salmonidés»  Nom  donné  par  Risso  , 
Latreille ,  Ficilius  et  Cnrus  à  une 
famille  de  Poissons^  ayant  le  genre 
Salmo  pour  type. 

SALHONOIDES  ,  adj .  et  s^  m .  pi . , 
Salmonoidei,  Nom  sous  lequel  Eicli* 
vald  désigne  une  famille  de  poissons, 
qui  a  pour  type  le  genre  Salmo, 

8ALPIENS  9  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Salpacea.  Nom  donné  par  Blainville 
k  une  famille  de  l'ordre  des  Acépba- 
lophores  hétérobranches  ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Salpa, 

SALSE  ,  s.  f.  On  donne  ce  nom 
aux  petits  '  volcans^  de  boue  ou  de 
Tase ,  à  cause  de  la  salure  des  eaux 
qu'ils  répaadetit. 

SALSOLteS,  adj.  et  et  s.  F.  pi.  i 
Salsoleœ.  Nom  donné  par  C.-A.» 
Meyer  à  une  tribu  de  U  famille  des 


sâmb  393 

Cbénopodées,  qiii  a  pour  type    le 
genre  Salsola, 

SAUSimtNEmi  adj.,  sdlsugiruh- 
sus  {salsugo  ,  eau  salée).  Se  dit  de 
plantes  qui  croissent  dans  des  terrains 
imprégnés  de  sels. 

SALTIGRADES9  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Salligradœ  (  salius ,  saut ,  gratûor  , 
marcher).  Nom  donné  par  Latreille 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Aranéi- 
des ,  comprenant  les  araignées  qui 
s'élancent  sur  leur  proie  en  sautant. 

SALTIÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.,  Sal-- 
çiœ»  Tribu  'de  la  famille  des  Labiées , 
établie  par  Bartling,  qui  a  pour  type 
le  genre  SaWitu 

SALTIlVUCéES  ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Salffiniaceas.  Nom  donné  par  Bart- 
ling à  une  famille  de  plantes ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Salt^ùnia, 

SALVINIÉE8  9  adj.  et  s.  fJ  pi.  , 
Sali^inieœ,  Nom  donné  par  Jussieu  à 
la  famille  des  Marsiléacées ,  à  cause 
du  genre  ^is/mia  qu'elle  renferme  ^ 
et  par  d'autres  botanistes  à  une  sec- 
tion de  cette  famille ,  que  Mirbel  a 
érigée  en  famille. 

SAMAREys.  f.,  samara ; FUlgel^ 
fruchi  (ail.)  {samara,  graine  d'or- 
me). Gaertner  appelle  ainsi  un  fruit 
oligosperme ,  coriace  ,  membraneux  f 
tres-comprimé ,  à  une  ou  deux  loges 
indéhiscentes,  qui  souvent  se  prolon- 
ge t  sur  les  bords  ,  en  appendices 
élargis,  ayant  la  forme  d'ailes  (ex. 
Ulmtis  ).  Ce  fruit  est  appelé  piéride 
par  Mirbel,  et  ptéridion  par  DesvaUx. 

SAMBUGÉES,  adj.  et  s.  f.  plùr., 
Sambuceœ.  Nom  donné  par  Gandolle 
et  Kunth  h  une  tribu  de  la  famille 
des  Capri foliacées ,  qui  a  pour  type 
le  ^enrê  S ambucus» 

HAMBUGÉNE  9  s.  f . ,  sambucina 
{sambucusy  sureau).  Matière yégéto- 
animale  qu'Elîason  a  trouvée  dans  les 
fleurs  du  Sambucus  nîgra. 

SAIMBUGINËES 9  adj.  et  s.  f.  ji. , 
Sambucineœ.  Nom  donné  par  Batsch 
et  A.  Richard  à  une  section  delafa* 


^4  SAISG 

pùlle  ies  Çaprifoliacées  ^  qui  a  pour 
type  le  genre  Samhucus^ 

SAMYDÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Sa- 
mj'dea:.  Famîlle déplantes  ,  indiquée 
parGaertner  el  établie  par  Venienati 
qui  a  pour  tjpe  le  genre  San^da* 

^AlKDALINy  adjectif,  sapdallnus 
{jandaUmiiy  sandale);  qui  a  la  forme 
d'une  sandale*,  cpmme  la  coquille  du 
Calceola  sandalina» 

SANDAHACINE  ,  s.  f . ,  sandara^ 
cina,  Gîes^  appelle  ainsi  une  résine 
pulvérulente  et  insoluble  dans  l'al- 
cool y  que  le  sandaraque  contient , 
suivant  lui. 

SANG,  s.  m.,  sàngw's,  crupr; 
a^;  Blut  {alL)*,  blood  (angl.  );' 
sangue  (it.  ).  On  appelle  ainsi  le  li-^ 
quide  nourricier  des  animaux  ^  quand 
il  se  trouve  contenu  dans  un  appstreil 
vasculaire  particulier,  qu^il  soit  d'ail- 
leurs fouge  ou  blanc. 

SANGUIN  ,  adj.  ,  sanguineus ;  ai- 
Itaxéstç ,  âijjLATo^cpriç  ;  qui  a  la  couleur 
rouge  foncée  du  sang.  "^x.Hcemanthus 
sanguîneus ,  G&rfonîa  sanguinea , 
Callidium  sangidneum  ,  Dactj-lis 
sanguinaiy^ 

SANGUINAIBES,  adject.  cl  s,  m. 
pi.,  Sahguinaria,  Nom  donné  par 
Itliger  et  GoldfuQs  à'  une  famille  de 
Mammifères^  qui  correspond  aux  Çar« 
nassiers  carnivores  dé  Cuvîer. 

SÂNGUINABINBysi  f . ,  sanguinor 
rtna,  Nom  donné  par  Dana  à  une 
base  saliBa,ble  organique,  qui  existie 
dans  la  racine  du  Sanguinaria  cana- 
densis, 

8ANGUINARIQ(JE,  adj. ,  sanguin 
n^ricus,^  Epithèle  donnée,  dans  la 
nomenclature  cbimique  de  Ber^elius, 
aux  sels  qui  ont  pour  base  la  san- 
guinarinc. 

^AKGUINIGOLLE,  adj.,  sangui- 
nicoUis  (  sanguis  ,  sang  y  coUum , 
col  )  ;  qui  a  le  col  ou  le  corselet 
rouge.  Ex.  Neçjrdâli^  sangumcàlUs^ 
CaUifUum    sanguinicoUp. 


SAîfr 

pes  (  sanguis ,  sang,  pes^  pied  )  ;  qai 
a  les  pattes  couleur  de  sang.  £«x« 
Acrydrlum  sanguirùpes»^ 

SANGUINmOSTRE ,  a^j ,  sanguin 
nirostris  (  san^uis  ^  saqg ,  rostrum  « 
bec  j  ;  quia  le  becrçuge  de  ^ang.  {Ix« 
Loxia  sanguinirostris» 

SANGUIKOLï^VT ,  adj.  ,  son^- 
nolentusj  alpiaTw^Qc.  Se  dit,  ei|  ni»* 
toire  naturelle ,  d'un  corps  qui  offr^ 
la  teinte  rouge  4u  sang ,  comme  ^ 
bord  des  éljrtres  du  Chrjrsomela  sari'^ 
guinolenla^  \^  feuilles  du  Ljrcopo' 
diwn  sanguinolentum ,  les  éljrtres  àa 
Cercopis  sanguin6lentay\e  chapeau  d^ 
Y  jégaricus  jaHguinoUnius.lje  Croton 
sanguifluum  est  ainsi  nommé  parce 
que ,  quand  ou  incise  son  tronc ,  il 
en  découle  une  liqueur  d'un  rouge 
de  sang. 

SANGlJISOBBÉeS ,  adj.  et  a.  f. 
pi.,  Sanguisorbeœ,  Tribu  de  la  fa* 
mille  des  Rosacées ,  établie  par  Gau- 
doUe^  qui  a  pour  type  le  genre  San,' 
gulsorba. 

SANGUfSUGE ,  adj.  |  sanguisuguf 
(  sanguis\  saqg ,  sugo ,  sucer  )  ;  qui 
suce  le  sang ,  comme  le  Petromrzon 
sanguisuga ,  qui  suce  celui  des  aloses, 
à  la  manière  des  sangsues,  cm  CQmnie 
Yhiodes  sanguisugus^ 

gîNGUISDGES,  ad),.  et$.  m.  pi., 
^ariguisugi.  Nom  doiiné  par  Dqm^ 
ril  à  une  famille  de  l'ordre  des  Hé«- 
miptères  ,  comprenant  ceuX  de  c^ 
insectes  qui  sucent  les  humeurs  de^ 
animaux,  yojez  Zoad£U>es. 

i»ANICULÉ£9,  adj.  et  s.  (.  pi.  y 
Sanic^leœ,^  Tribu  de  la  famille  des 
Ombellifères  ,  établie  par  Gandolle  ^ 
qui  a  pour  type  le  genre  Sanicula. 

SANTALAGÉES,  adj.  et  ,s.  f.  pi.  , 
Santalaceçs.  Famille  de  plantes,  éta- 
blies par  tl.  Brown,  qui  a  ppurtypç 
Iç  genre  Santabim, 

8ANTÀLIN«,  s.  f , ,  sarftalina. 
Principe  colorant  du  bpis  d^  sautai 
rouge  (  Pterocarpus  santalinus  ) .. 

^Ami>imii&\^à\.  çt  s,  f,  pi,y 


SÂPO 

SantoUnem.  Hom  donné  pa^H.  Ca^ 
iini  ^  un  groupe  de  la  section  des 
Aalhëmîdt'es ,  par  Lessing  à  une  sec- 
tion de  la  sous-tribo  des  SéDécionir 
décs  Artémisîëes ,  ayant  pour  type  le 
genre  Santolinû. 

SANTQQ^INE,  subst.  f.,  santonîna, 
KaUer  et  Oberndœrfier  appellent 
ainsi  une  matière  cristallisable ,  ni 
acide  9  ni  alcaline ,  que  le  premier  de 
ces  cbîmisles  et  Aims  ont  trouvée 
dans  l'extrait  éthérë  de  semen  contra. 

SAPhIKIN  ,  adj  • ,  taphirinus  {sap^ 
dAîtei/,  saphir  ).  Se  dit  d'une  farîété 
da  calcédoine  ^  quand  elle  est  d'une 
içouleor  bleue  un  peu  nourrie. 

StAPIPE  ^  adj . ,  S4ipidus  ;  4chmack^ 
kaji  (ail.)  ;  qui  a  de  la  saveur,  Ea 
général ,  cette  épithète  s'applique  k 
des  substances  dout  la  saveur  est 
^;réab  e.  Ex.  Jgariau  sapidtu* 

fiAPfiÉkS»  adj.  a  s.  f.  pi. ,  Supleœ. 
Tribu  de  b  fiamitle  des  Eupborbia* 
■eéeSf  établie  par  A*  Jossiea,  qui  a 
pour  type  le  genre  Sapium. 

SAPINBAGÉBS,  adj.  et  S.  f.  pi.  , 
Sapinieuxàè,  Famille  de  plantes , 
établie  par  Jussîeu ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Sapindits, 

^âàPIXDÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Jo- 
fdndea»  Tribu  dé  la  famille  des  Sapin- 
dacées  ,  admise  par  Candolle  et  Gam-i 
bessèdeSy  qui  renferme  le  genre  Sa^^ 
pindus. 

SAPOMACB,  adject. ,  saponaceu$ 
IsapOf  savon  )  ;  qui  a  les  caractères 
du  savon ,  ou  plutôt  qui  peut  être 
employé  aux  mêmes  usages.  Argile 
lapouacée, 

SAPOIVA.GÉES.  f^oj-ez  Sapinpà- 
céas. 

SAPONAIRE ,  adjèct.  ^  ioponariwi 
{sapoy  savon);  qui  participe  de  la 
nature  du  Savon,  t/Cs  racines  et  les 
iruits  du  Sapindus  saponaria  con*- 
tienncnt  une  substance  susceptible 
de  se  dissoudre  dans  Tean  et  d?  la 
rendra  propre  à  li^ioyer  ïe  liuget 


SARQ 


^ 


L'écorce  du  Quillaia  sflponaria  esA 
dans  le  même  cas. 

SAPO^VAIUNE  ,  s.  f. ,  sapomrma. 
Substance  cristallisable  qu'Osbom^ 
a  trouvée  dans  le  Sofomjri^  o^i'^ 
nalis.    . 

SAPOIVIFICATION /s,  f.  ,  ^apo^ 
nijlcatw.  G)nvcrsion  des  bulles  en 
savop ,  par  l'action  des  alcalis  f  qui 
les  acidifient  et  se  combinent  avec  lea 
acides  ainsi  produits. 

SAPONIFORME  »  adj. ,  safonifor^ 
mis  (  sapo ,  savon  »  forma ,  forme  )  ; 
qui  ressemble  à  du  savon  9  par  son 
onctuosité.  Ex.  Arglh  sapoïkijormt^ 

.  SAPONIXE ,  s.  f. ,  saponim^*  Nom 
dttané  par  Bucboh  à  Taxtrait  mous- 
seux du  Sapoif^U  %ffieinaliê. 

SAPOTÉÎbS  ,  ad],  et  s.  f.  pi. ,  5*a* 
poHm.  Famille  de  plantes /établie 
par  Jusaieu ,  qui  a  pour  type  la  genre 
SupotilHer  {Achras). 
•  SA90TILLÉES.  f^oyez  Sapotées. 
8APROPHA۔E9,  adj.  et  S.  m.  pL, 
Saprcphaga  (  9WK^h%  ^  pourri ,  foyoi  ^ 
manger  )  »  Nom  donne  par  Goldfus»  , 
Ficinus  et  Carns  à  une  , famille  de 
Pordre  des  Coléoptères ,  comprenant 
ceux  de  ces  insectes  qui  vivent  de  ts^ 
tières'  animales  ou  végétales  à  Tétat 
de  décomposition. 

8APYGIT£S,  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Sapygites,  Nom  donné  par  Latreille 
à  une  tribu  de  l'ordre  ddsBytoéno- 
ptères  Fouisseurs,  ayant  pour  type  le 
genre  Sapjrga, 

SAUCINOIDES ,  ad),  et  s.  m,  pl.| 
Saroinoides  Xoàpl ,  chsir  i  «Joç,  res- 
semblance). Nom  donné  par  Blain^ 
ville  à  une  famille  de  la  classe  des 
Zoopbytaircs  ,  cpmprcnant  des  ani- 
mauj^  qui  font  partie  d'uoe  ma^se 
charnue,  informe ,  piais  vivante,  Sy- 
nonyme SAlcy'onaù:es\ 

SAECOBABE,  s.  m.  y  sarcobasis  ; 
Fleischwulst  (ail.)  (aàpg,  cbair,  pà^tç^ 
base  ).  Candolle  appelle  ainsi  le  çy- 
nobase^  quand  il  ft  la  fQrine  d  mi 


396  SâRG 

jjtsque  cliarna  très-développé.  Ex. 
Ochnacées. 

SARGOBIE^  adj. ,  sarcohius  (<r^Ç> 
chair,  ^coo»,  vivre).  Bobineau-Des- 
Voidj  donne  cette  épitkète  à  ceux 
des  '  Diptères  Myodaires  Galjptérés 
dont  les  larves  vivent  dans  les  dëbris 
d'animaux. 

SARGOGAIIPE,  s.  m.,  sarcocar^ 
pium;   Fruchtfleisch ,  Fleischhaut 

Ïall.)  (ffàpÇ,  chair,  xa^o;,  fruit). 
i.-C.  Richard  nomme  ainsi  le  mé— 
socarpe  ,  ou  la  partie  comprise  entre 
les  deux  enveloppes  du  fruit ,  lors- 
qu'il est  épais  et  cnarnu ,  comme  dans 
là  pomme. 

8ARC0CARPE8 ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
SarcocarpL  Nom  donné  par  Persoon 
à  une  tribu  de  Champignons',  compre- 
nant, ceux  dont  te  péridion,  mem- 
braneux ou  charnu ,  n'jest  ni^uhré— 
rulent  ni  filarnenteux  ^  k  l'intérieur. 
SAlUiOCAjmENS ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Sarcocatpiani,  Nom  donné  par 
Marquis  a  une  famille  de  Tordre  des 
Champignons  Angiocarpes ,  compre* 
nant  ceux  qui  sont  charnus  constain- 
ment  ou  du  moins  dans  leur  premier 
âge. 

SARCOCéPHAU&ES  ,  «dj.  et  s.  f. 

Îil.  ,  SarcocepkcUeœ.  Sous-tribu  de 
a  famille  des  Rubiacécs ,  établie  par 
Candolle  ',  oui  a.  pour  tjpe  le  genre 
Sarcjocephatusl 

SAUGOCOLLIIVE ,  s.  f. ,  sarcocot" 
Una.  Nom  donné  par  Thompson  à  la. 
sarcocolle,  qoi  exsude  du  Pencta  Sar^ 
tocolîa ,.  et  qu'il  regarde  comme  un 
principe  immédiat  particulier  des 
végétaux. 

SARCODEBUE  ,  s.  m. ,  sarco^ 
derma  {wfi,  chair,  ^ipu»,  peau). 
Candolle  désipie  sous  ce  nom  le  pa- 
renchyme^ tantôt  À'pçtne  visible  et 
tantôt  très-apparenl ,  qui  se  trouve 
sous  le  lest  de  la  graine ,  entre  lui 
et  l'endoplèvre. 

SAtlGODI^HTTB ,  s.  m. ,  sarco^ 
diphjrtwn  (vapxoiiSiîç ,  charnu ,  f  vrSV  j 


SARG 

plante).  Nom  donné  par  Necker  aux 
plantes  dont  le  fruit  est  succulent  ou 
charnu. 

SARG06ASTRES ,  adj .  et  s.  m.  pi., 
Sarcogasttres  (aàp(>  <mair ,  yaari^  , 
ventre).  Nom  donné  par  Sjirêngel  k 
une  tribu  de  l'ordre  des  Gastrofoy- 
cétes,  comprenant  ceux  qui  ont  le 
péridion  charnu. 

SAECOIDE ,  adj.  I  sarcolies^  («àpSy 
chair ,  iTJo; ,  ressemblance  )  ;  qui  res- 
semble à  un  morceau  de  chair.  Ex. 
Lichen  sarcoides* 

8ABG0IDES,  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 
Sarcoldes.  Nom  donné  par  Lamouf- 
roux  à  un  ordre  de  la  dasse  des  Po« 
Ijpes,  comprenant  ceiix  oui  sont 
plu^  ou  moins  irritables  et  dépourvus 
d'axe  central. 

SARGOLâNES,  adj.  €t  s.  m.  pi.  ^ 
SareoUna  (  9àp( ,  chair;  vikh^n ,  bras). 
Nom  donné  par  Raniani  h.  un  ordre 
de  la  classe  aes  MoUôsqnes  Â.cépha<^ 
les,  comprenant  ceux  qui  ont  des 
bras  charnus   voisins  de  la  bouche* 

SARG0L0BEE8,  adî.et  S.  f.  pi. , 
Sarcohheœ  (9^^$,  chair,  ^3«C9 
lobe).  Section  établie  par  Candolle 
dans  la  famille  des  Légumineuses ,  et 
comprenant  celles,  qui  ont  descolj- 
léjlons  épais  et  charnus. 

SARÇOIUE  ,  s.  n». ,  sarcoma  {^iflf 
chair).  Link  nomme  ainsi  une  partie 
charnue  et  de  forme  variable ,  qui 
entoure  l'ovaire,  ou  qui  est  placée  sur 
lui.  Ex.  Cobœa, 

SARCOMPHilLi: ,  ;ià)M  sarcome 
phalus  (  9ctfi ,  chair  ,  ôpifoXoç ,  nom- 
bril). Le  Rhammus  scwcomphalus  a 
Tovaire  entouré  parles  bords  du  ré- 
ceptacle ,  ce  qui  donne  à  ce  dernier 
quelque  ressemblance  avec  une  her- 
nie ombilicale. 

SAIlGOltfYCÉTES  ,  adj.  et  s.  m. 
plur.  ,  Sarcoinytetes  ,  Sarcomjrci 
(asèpÇ,  chair,  puxiic,  champignon). 
Nom  donné  par  Link  et  Persoon  à  un 
ordre  de  Champignons  ,  comprenant 
tenx  qui  ont  le  péridion  charnu* 


SARM 

SAaCOSPERHES,  ad|.  et  8.  m. 
pi.  ,  Sarcospermi  (  càfi^  chair , 
cvi^\Mj  graioè).  Nom  donné  par 
Marquis  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Dermatocarpiens,  coroprenaot  ceux 
qui  renferment  des  capsules  charnues^ 

8ARC0ST01IE  ,  adj . ,  sarcostomus 
(mpÇ  ,  ebair,  crôfAa,  boucbe)  ;  qui  a 
la  bouche  ou  l'ourerture  couleur  de 
chair.  Ex.  Hélix.  s<wçostoma. 

SARCOSTÔMËS ,  adj.  et  s.  m, 
pi.  ,  Sarcosiomata  (  aàpÇ ,  cbair  , 
fftofMKy  bouche).  Nom  donné  par 
Duméril  à  une  famille  d'Insectes 
Diptères ,  comprenant  ceux  qui  ont 
une  trompe  charnue  9  et  c^ue  depuis 
il  a  coupée  en  deux* 

SARIGCIDES  ^  adj.  et  s.  m.  pL., 
Sariguida,  Nom  donné  par  Graj  à 
une  famille  de  Mammifères,  qui  a 
pour  f  jpe  le  genre  Sarigue, 

SAUIENT,  è.m^^sarmentumjvi- 
ûcula  (^onrn^toTtyJflagelium  (Bern- 
hardi  )  ;  Ranke^  Atulaufer  y  Schoss-- 
lingy  iVurzelranke  (ail.).  Qindolle 
appelle  ainsi  toute  tige  ou  branche 
qui  esta  la  fpis  ligueuse  et  grimpante 
(ex.  yiiis)/^\ÀvkL donne  ce  nom  aux 
coulans. 

SABBIElVTACé ,  adj.,  sarmenla^ 
ceus  ;  attsUiuferurtlg  (ail.)  {sarment 
Utm  y  sarment  ).  Se  dit  d'une  tige  y 

rd  elle  se  comporte  à  la  manière 
coulans.  Ex.  Potentilla  rep^ 
tans, 

SARMENTACÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Sarmentaceœ,  Sous  ce  nom  Linné  dé- 
signait une  famille  de  plantes  à  fleurs 
liUacées  et  à  tjge  très-faible  (ex. 
Smilax),  Yentenat  le  donne  à  la 
famille  des  Ampélidées ,  et  Candolle 
à  une  tribu  de  celte  fumille. 

SABMENTEra^  adj.,  sarmento^ 
sus;  rankend,  rankig^  kriechrankig^ 
rankentreibend  (ail.).  Se  dit  d'une 
plante  dont  les  rameaux,  longs  et 
flexibles ,  ne  peuvent  s'élever  qu'avec 
le  secours  de  cq|ps  voisins ,  sur  les- 
queU  ik  prennent  un  point  d'appui. 


SAtË  397 

Ex.  Thuarea  sarmentosa ,  Piper  sar 
mentosum, 

SABUENTIFÈBE ,  adj. ,  sarment 
tiferus  (  sarmentum ,  sarment ,  fero , 
porter).  Synonyme  inusité  de  sar^ 
menteux, 

SAROPOOE ,  ad ject.  ,  saropodus 
(90^0;,  balai,  ^oûç ,  pi^)i  quiia 
les  pattes  chargées  de  poils ,  à  l'ins^ 
tar  d'un  balai ,  comme  celles  de  der- 
rière de  VAnthophora  saropoda, 

8ABRAGEIVIACÉES.  ^j«  Sar- 
lucirriEES. 

SARRAGÉNIÉ£S>  adj.  et  s.  f.  pK, 
Sarracenieœ*  Famille  de  plantes, 
proposée  par  tiapilaye  et  adoptée  par 
Kunth,  qui  a  pour  type  le  genre 
Sarraeerda, 

8ATEI1LITE ,  s.  m. ,  sateUes  ,  pla* 
neia  secundaria;  Mond^  Trahant , 
Meùefiplanet  (ail.)  ;  moon ,  satellii 
(angl.^  ;  saieiUte  (it.).  Planète  de 
second  ordre,  qui  circule  au  tour  d'une 
planète  principale ,  et  l'accompagne 
dans  sa  révolution  autour  du  Soleil. 
|ja  Terre  n'a  qu'un  seul  satellite, 
la  iMne  [voyez  ce  mot).  Jupiter  en 
a  quatre,  Saturne  sept,  et  Uranu» 
six.  Les  autres  planètes  en  sont  dé— 

Pourvues.  Quoique  lés  satellites  de 
upiter  aient  été  aperçus  et  observés 
ar  Mayer  déa  1609 ,  on  en  attribue 
a  découverte  ^  Galilée,  qui,  après 
les  avoir  vus  le  7  janvier  1610, 
publia  de  suite  ses-  observations, 
tandis  que  celles  de  Meyer  n'ont  été 
imprimées  qu'en  161 4*  Galilée  les  a 
appelés  sidéra  medicea  et  Mayer 
sidéra  brandeburgica.  Les  satellites 
•de  Saturne  ont  été  découverts,  le 
sixième  le  %5  mars  i655  par  Huy- 
ghens^  le  septième  le  25  octobre 
167 1 ,  le  cinquième  le  1 3  décembre 
167a  les  troisième  et  quatrième  en 
mars  i684>  par  Cassini,  qui  les 
nomma  sidéra  ludouicea^  le  second 
le  a8  août  1789  ,  et  le  premier  le  17 
septembre  17^,  par  Herschel.  Ce 
dernier  astronome  a  découvert  ceux 


i 


39^  8ÀTD 

J*Ur&nii8 ,  fîAVtnf  \€fi  second  et  qtm^ 
trième  le  ii  janvier  1787  ,  le  pi^ 
jHiîpr  le  18  janvier  1790,  le  cin- 
quième Ye  9  îérrieT  1 790  y  \f  sixième 
le  28  février  179^ ,  et  te  troisième  le 
96  mars  1 794* 

MTUVË  ,  ftdj.,  hohsericeits  ;  qni 
à^e  brilUint  dn  stftin  (ex.  IVonUfi^ 
dium  hvlvseritemn  ).  On  donne  cette 
épitfaète  wixplumes  ;  quand  elles  aopt 
fines  et  Inhuintes ,  à  barfoules  longues , 
serrées  tct  toncfaées  ,  de  làanr&re  à 
imiter  le  satin ,  comme  ceHes  du  mi- 
roir de  Potle  Afs%  t^anords. 

9AraRATION  ,  s.  f. ,  saturmîo  ; 
SBltigunjg  (àll.).  On  employé  ce  mol 
ponr  .exprimer  le  tel'me  oh  les  aiR- 
nités  réciprot{ues  des  deux  prin- 
cipes constTtuans  d'nnconïpo.^é  bi— 
nuire  étant  satisfaites ,  ancnn  des 
ikffOX  principes  n'est  plus  susceptible 
je  s'unir Vvec  une  nouvelle  quantité 
de  l'auttiB. 

âATUiU^y  «dj. ,  saturaius  ;  gesat-^ 

tigi  (ail.)*  *S^  ^^  ^*^^  C0Tp%  qui 
rte  peut  plus  nbsoi'bet*  diivantage 
d'un  autre  corps  avec  lequel  on  l'a 
combiné. 

SATURÉtNÉCS ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Saturdneœ,  Section  delà  famille  des 
Labiées  ,  établie  par  "Bentfaam  ,  qm  a 
pour  type  le  genre  Satureia. 

B4TUR1V6 ,  subst,  m. ,  Satumus. 
Dixi^^me  des  pknètes  du  système  so- 
laire^, qui  nous  apparaît  comme  une 
étoile  de  .deuxième  grandeur ,  avec 
i|nç  lumière  pâle ,  livide  et  comme 
plombée.  Saturne  tourne  nulour  du 
soleil  dans  un  orbite  incliné  de  2^  i/a 
sur  le  plan  de  Técliplique ,  et  dont 
lé  rayon  est  neuf  fois  et  dcuii  celui 
4e  ce  dernier.  Il  employé  ag  ans  5 
ipois  i4  jours  à  accomplir  sa  révolu- 
tion ,  et  tourne  sur  lui-même  en  dix 
heures  et  demie  environ.  Autour  de 
lui  circulent  un  corps  opaque  ,  large 
et. mince ,  qu'on  appelle  son  anneau , 
f^t  sçpt  satellites,  dont  six  se  meuvent 
\  peu  près  dans  le  plan  de  l'anneau  ^ 


§At7Â 

tandis  que  le  septième  s'en  floigne 
Sensiblement.  Le  signe  de  cette  pla- 
nète ,  la  plus  grosse  après  Jnpiier  , 
est  ^. 

SATCHNIEN^  adj.,  saturnianus, 
Brongniart  nomme  période  satur^ 
hienne  celle  qui  s'est  éconlée  depuis 
la  consolidation  de  t'écorcé  du  globe 
terrestre  jusqu'à  l'époque  où  a  cessé 
la  révolution  qui  a  donné  aux  c59nti- 
ncn^  la  forme  qu'ils  nous  présentent, 
H  placé  lu  merdans  son  bassin  acti&ct. 
Synontme  d'antédiluvien. 

-SAtJRAVtnfeES,  adj.  et  s.  f.  jnl., 
Sàuraujeœ*  Tribu  admise  par  tJan- 
dollc  dans  la  famille  des  Temstrœ- 
miacées ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Sauràuja, 

BAUniCHTffVEM  ,  a^j.  et  s.  m. 
pi.  ,  Saurichthjri  (  aai^oç  ,  létard ,  ' 
iyjiyi^  9  poisson  ) .  Nom  donné  pnr 
Blainvîlle  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Âmphibîens  ,  comprenant  ceux  qui , 
avec  les  formes  des  Sauriens  y  respi- 
rent par  des  branchies  accomp^ignées 
de  poumons. 

SAURIEIVS  ,  adject.  et  s.  m.  pi.  ,  ^ 
Saura  ,  Sauri  ,  Saurii  (  «a^oc  » 
lézard).  Ordre  de  la  classe  des  Rep- 
tiles ,  établi  par  Brongniart ,  et  de- 
puis adopté  par  tous  les  zoologistes  , 
^ui  a  pour  type  le  genre  Lézard. 

SAUnOGRAPIIE ,  àdj. ,  saurogra^' 
phîis (ffav^o; ,  lézurd y  ypiffù ,  écrire). 
^Naturaliste  qui  s'adonne  spéciale- 
ment à  l'étude  <t  à  la  description  des 
Sauriens. 

SAIJIVOGBAPHIC  9  s.  f . ,  sauro^ 
graphia  (  vavpo;  ,  lézard  ,  7P^f<^  4 
écrire).  Description  des  Reptiles sau« 
riens. 

8A1JR0L0GIE  9  s.  f.  1  saurologia 

.(  9a(V|90c  y  lézard  ,    ^oyoc,  discours). 

Traité  sur  les  Reptiles  sauriens. 

.  SAUROPHAGE,  adj.  ,  saurop/ut-' 

gus  (  ffoeûooc ,  lézard ,  foyo» ,  manger); 

ui  vit  '  oe  lézards  et  autres  reptiles. 

X.  Lophorhjrn'cfmAaurophagus. 

SAUROPOIDIENS  9  adj.  et  9.  01% 


ï 


SAtJt 

ÎI49  Stmrophidii.  Nom  donné  palf 
^laînville  et  Gray  à  un  ordre  de  ia 
eloise  des  Reptiles ,  renfermant  les 
Sauriens  et  Ophidiens  des  autres  zoo- 
logistes. 

SAVROPBIENS.  ^.Sauhopbtbiens* 
SAVavilÉB» ,  adject.  et  s.'f.  pi. , 
Saurureœ,  Fomille  de  plantes  ,  éta- 
blie par  L.-G»  Richard ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Saururus. 

SAVr^  È,  m.  j  saitus  ;  H9ifi9ti  , 
irMfipue  ;  Sprung  (alL)  ;  leap  (atigl.)  $ 
jaUo  (it.)*  MoureÀient  brusque  par 
lequel  un  corps  vivant  se  détache  du 
soi  9  an  mojren  de  l'extension  subite 
d'une  ou  plusieurs  parties  de  son 
corps  9  qu'il  avait  préalablement  flé- 
chies. On  donne  aussi  le  nom  de 
stmt  h  Une  chute  nnique  d'un  cours 
d'eau  qui  franchit  brusquement  tine 
différence  constdérable  de  niveau  (ex. 
jtgài  du  Niagara  ). 

MVTELLSj  s.  m.  ,  sautellus. 
Nom  donné  par  Havne  aut  bulbilles 
qui  naissent  pt^  des  racines  ,  aux 
aisselles  ou  dans  les  spathes  de  cer- 
taiftei  planlea» 

ftAUTEVA  ,  seUtafûtius ,  exiltens; 
qui  a  la  faculté  de  sauter  (  ex.  Exo" 
fMlMs  txiiieiUy  Aiiims saUaiùrius)^ 
Kirby  donne  cette  épithète  à  Vabdo^ 
i9Mn  des  insectes  y  lorsque  les  segmens 
ventraux  de  l'anus  sont  garnis  d'ap- 

fendices  élastiques  qui  aident  l'animal 
«auf^r  («X.  Maehilis) ,  et  à  leurs. 
ptUtes  de  derrière  ^  quand  elles  sont 
longues  et  fortes  ,  de  manière  à  per- 
mettre d'exécuter  quelques  sauts 
(ex.  Ahica). 

SAinmiM)  adject.  et  s.  m.  pi, , 
Sàtiatoriay  SaUeniia.  Blainville  et 
lUîger  dopneifet  ce  nom  à  une  famille 
de  l'ordre  des  Rongeurs ,  compre- 
Dant  ceux  à  qui  la  Ibnguenr  des  pieds 
de  derrière  permet  de  marcher  par  des 
simts -successifs  ;  Laurenti  et  Merrem 
à  BU  ordre  de  Reptiles  batraciens , 
comprenant  ceux  qui  ont  la   faculté 

d«  «miw  ;  Degeer ,  Cleri  et  CuTicr 


SAXA  399 

k  tme  tribn  d'Insectes  dptèi^s ,  com« 
prenant  ceux  qui  ont  les  pattes  de 
derrière  propres  à  sauter;  Lamsirck 
à  une  tribu  d'Aranéides ,  à  laquelle 
H  rapporte  celles  qui  s'élancent  sur 
leur  proie  en  sautant. 

SACTILLABIT ,  adj.  ,  subsutlans. 
Un  Diptère  (  Musca  subsidtans  )  est 
ainsi  nommé  parce  qu'il  A  l'air  de 
sautiller  quand  il  vole. 

SAI3VA6B  ,  adj.  On  appelle  eau 
htuvagB  celle  qui  coule  sur  la  surface 
du  globe  immédiatement  après  y  être 
tombée  de  l'atmosphère ,  et  sans  être 
contenue  dans  un  Ht  \  liions  sain^ages, 
ceux  qui  sont  forma  dé  âuLstances 
pierreuses  dures. 

SAUVAGÉES ,  adject.  et  s.  f.  pL  , 
Saupogeot.  Tribu  de  la  famille  de» 
Violariées  ,  établie  par  Candolle,  qui 
a  pour  tjpe  le  genre  Sauifascsia. 

SACVAGESiÉES ,  adj.  et  s.  f.  pî.^ 
Saupagesiœ,  Kunth  appelle  ainsi  la 
tribu  desSauvagéesdeCandolle,  dont 
Bartling  fait  une  famille  distibctç. 

SATANE ,  s,  f. ,  sai^anâ.  On  donne . 
ce  nom  aux  grands  marais  qui  exis- 
tent dans  les  plaines  de  T Amérique 
méridionale. 

SAVEUR^  s.  f .  ,  sapor;  x^uoc; 
Geschmack  (aU-)  ;  sat/our  (9m^,j; 
sapore{\t,).  Impression  quW  corps 
produit  sur  l'organe  du  goût. 

SAVON,  subst.  m. ,  sapoj  aoiruv  ; 
Seife  (ail.)  ;soap  (angl,  )  ;  sapone(jiQ . 
Produit  salin  qu'on  obtient  eu  trai^ 
tant  un  corps  gras. par  un  alcali  caua-* 
tique ,  et  qui  peut  varier  beaucoup 
sous  le  rapport  de  la  nature  des  acides 
gras  et  des  alcalis ,  comn>e  aussi  sons 
celui  du  nombre  des  sels  diven  qu'il 
renferme. 

SAXATaE,  adject.,  saxaiiiis ^ 
saxosus ,  saxicola  ,  pfitrosus, ,  mIû* 
reosus  (  saxum  ,  rocher).  Se  dit  de 
plantes  qui  croissent  dans  des  terraiqs  , 
arides  ,  couverts  de  roches ,  ou  sur 
dès  rochers  isolés  (  ex.  Iberis  foxa^* 
(itis ,  Orthotrichum  saxatlU  }  j  d'ui| 


4oo  SGAB 

animal  qui  vit  (ex.  Turlo  séutatitis)^ 
ou  qiiî  niche  (  ex.  Turdus  saxtUilis  ) 
dans  les  troas  ou  fissures  des  rochers. 

SAXIGOLINS  ;  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Saxicolina.  Mom  donné  par  Yigors  à 
un  groupe  de  la  tribu  des  oL;«»uxDen- 
tirostres  piprades ,  qui  a  poUr  type  le 
genre  Saxicola, 

SAXIFRAGiiCÉES  ,  adj.   et  s.  f. 

pi. ,  Saxifragacea.  Nom  donné  par 

Gandolle  k  une  famille  de  plantes  , 

^  établie  par  Jussieu  ,  qui  a  pour  type 

le  genre  Saxifraga. 

3AXIFRAGÉSS ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Saxifragta^  Saxifragœ.  Nom  donné 
par  Jussieu  et  Yentenat  à  la  famille 
des  Saxifragacées ,  par  .Gandolle  à  une 
tribu  de  celte  famille. 

SAXIGÉNE,  adject.  ,  saxigenus 
(saxum  j  rocher ,  yiyydUi ,  produire )• 
On  a  donné  le  nom  de  pompes  saxi^ 
gènes  à  ceux  des  Madrépores  qu'on  a 
regardés  comme  capables  de  modifier 
^  puissamment  la  surface  du  globe  con- 
*  verte  d'eau,  en  y  produisant  des  mas- 
ses énormes  et  rapidement  croissantes 
de  matière  calcaire.  Cette  opinion  , 
appuyée  surtout  par  Péron ,  est  com- 
battue par  Quoy  et  Gaimard  ,  qui  la 
regardent  comme  très-exagérée  ^  si- 
non même  comme  inexacte. 

SGÀBIO^ÊES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  y 
Scabioseœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Bipsacées  ,  établie  par  Gandolle  ,  et 
qui  a  pour  type  le  genre  Scabiosa. 

SGABRE^  adject. ,  scaber;  rauh 
(  ail.  ).  Synonyme  peu  usité  de  rude* 
On  donne  celte  épitbète  aux  plantes 
qui  sont  munies  de  petites  aspérités 
rodes  au  toucher  (  ex.  Toumefortia 
seahra) ,  ou  à  celles  de  leurs  parties 
qui  se  trouvent  dans  le  même  cas , 
comme  les  Jeuilles  du  Pharus  sca- 
her  ,  du  Leptochloa  scahra ,  du  *Si7- 
phium  scabrum^  du  Tachjrpogon 
seaherrimus  ;  la  graine  AxiRuta  gra^ 
veolens  ;  le  péricarde  du  Clutiapul^ 
ckella  ;  la  tige  de  VEqiiisetum  hj-e^ 
maie,  UOxjrcephas  scaber  est  ainsi 


SCiAL 

nommé  il  cause  de  son  oorpa  todt 
couvert  d'écaillés  dures  et  épineuses; 
VAnlhribus  scabrosus^  parce  qu'il 
a  les  élytres  rugueuses. 

SCABRIGAUOE ,  adj. ,  scabricau- 
Jus  (  scaber  y  rude ,  couda ,  queue); 

2ui  a  la  queue  rude.  La  Squiia  sca^ 
ricauda  a  la  dernière  pièce  de  son  ab- 
domen couverte  d'aspérités  en  dessoa. 
SGABAIGORNE ,  adj.  ,  scabricor^ 
nis  (  scaber  ,  rude ,  cornu ,  corne  )  ; 

3 ni  a  les  cornes  on  les  antennes  ru- 
es au  toucher.  Ex.  Prionus  sca»' 
bricornis. 

SGABRIGOSTÉ ,  adj. ,  seabricos^ 
tus  {scaber  f  rude,  costa  ^  côté); 
qui  est  marqué  de  côtes  ralioteuses. 
Éx.  Nerita  scahricosta* 

SG  JLBIUODES ,  adject.  et  s.  f .  pi. , 
Scabridas,  (  scaber  ^  rude  ).  Nom 
donné  par  Linné  à  une  famille  de 
plantes,  comprenant  celles  qui  ont  des 
feuilles  rudes  ou  piquantes ,  comme 
l'ortie  y  le  figuier. 

SGABaiFLOBE^  adj.,  scahrijlorus 
(  scfiber ,  rude ,  fios^  fleur)  ;  qui  a 
les  calices  rudes,  à  cause  des  poils 
dont  ils  sont  garnis.  Ex.  IMphinkan 
scabriflorum» 

SCABIOrOLIÉ ,  adj. ,  scabrifoiius 
(scaber ,  màe^folium^,  feuille  );  qui 
a  les  feuilles  rudes  au  loucher,  u. 
Escobedia  scabrifoUa  ,  Punicum  sca^ 
brifolium, 

SGARRISÈTE^  adj.,  scabriseius 
(  scaber j  rude,  seia,  soie);  qui  a  des 
pédoncules  rudes  au  toucher.  Ex. 
Splachnum  scàbrisetum, 

SGABBIUSGULE ,  adj. ,  scabrius^ 
cuîus  ;  qui  est  légèrement  rugueux 
au  toucher,  comme  la  carapace  du 
PhUjrra  scabriuscula ,  la  coquille  du 
Mitra  scabriuscula* 

SG^VOLÉES,  adject.  et  s.  f.  pi. , 
Scaifoleœ,  Famille  de  plantes ,  éta- 
blie par  Liodley  et  adoptée  par 
Kunlh,  qui  a  pour  type  le  g«nre 
Scat^ola. 

9CALAAIEN89  adj.  et  s.  m.  pK, 


SCAP 

SctUarUt.  IjFom  donne  par  L«marck 
à  une  famille  daa  Mollusques  Iraché» 
llpodes«  qui  a  pour  type  le  genre 
Scalaria, 

MAIiABIFOBllB ,  adj.  y  sealari^ 
fornds  (  seaki  ,  esealier  ,  Jorma , 
forme)  ;  qui  a  la  forme  d'un  ci^lier, 
ou  plutdt  d*nne  rampe  d'escalier. 
Epithéte  donnée  à  un  assez  grand 
nombre  de  coquilles.  Ex.  Purpura 
scaiariformif ,  Fusus,  scalaris  »  Fw 
sus  sealarùuts  f  Turràelia  scalarina, 
Turrilêiia  scaUxnndu.  On  appelle 
quelquefois  vaisseaux  scalariformss 
les  fausses  trachées ^  ou  tubes  fendus^ 
vàuseaux  seaiaires  ,'  rétiatiaires, 
on  spiraux  ramifiés  ;  vasa  scaUair 
farmia  ,  vasa  spiralia  reticularia 
s,  spuria;  netz)ôrmige  Gefassé, 
Treppengefasse  ,  Treppengànge 
(ail.). 

9GANMG1MÉE8  y  adj.  et  s.  f.  pi., 
ScOndicinœ.  Nom  donné  par  Spren- 
i;el  et  CandoUe  à  une  tribu  de  la  fa- 
mille des  Ombetlîfères  y  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Scawiix^ 

8GANS0AIP£d£  ,  adj. ,  seansori^ 
pes  {seanJoj  grimper ,  p^,  pied). 
On  a  quelquefois  donné  cetto  épithète 
aux  oiseaujç  grimpeurs. 

SCIPB,  s.  m»j  scapus.  Kirhj 
donne  ce  oom^u  premier  article  des 
antennes  des  insectesy  qui»  dans  beau- 
coup de  cas,  est  le  |>lus.Tisible  de 
tons* 

8GAPHIDITES  ^  adj.  et  s«  m*  pi. , 
Scaphidites,  Nom  donné  par  Giyier 
2i  une  tribu  de  la  famille  des  G>léo- 
ptéres  clayicornes,  qui  a  pour  type  le 
genre  ScaphUium. 

SCAPIPLORB,  adj, ,  seap^rus 
(  scapuSf  bampe,  /Zo/,  fleur);  qui  a  les 
fleurs  portées  .sur  une  bampe.  Ex. 
Commelinascapiflora.'' 

SGAPIFOBMB,  adj. ,  scapiformU; 

schafifôrmig  (ail.  )  (  scamu ,  bampe , 

Jorma j  forme).  Se  dit  d'une' tige 

^nî ,  étant  dépouvuede  feuille»  ^  res- 

aeinble  à  one  banlpe^ 

II. 


SCAT  4^1 

se APIûàBE ,  ad jeeU ,  seapigerus 

iscapus^  bampe,  gero^  porler). 
^ont  les  lige^  ressemblent  ik  une 
bampe.  Ex.  Hesperis  seapigera  , 
Mesemèrjranthemum  scapigef. 

SGAPfaliAlAC:/  adj.,  seapulans 
{scapuia ,  épule).  Ou  appelle  i>/fi»Ms# 
scapulaires ,  ceilef  qui  s'attachent  au 
brasy  au  dessus  de  la  base  de  l'aile  , 
et  qui  se  cachent  entre  le  corps  et 
l'aile ,  dans  l'état  de  repos. 

SCARABÉIDES ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Scaraùaides*  Nom  donné  parCuvter, 
XAirei\Ui ,  Lamacck,  Goldfoss,  Bicb* 
wald,  Ficinus  et  Girus  à  une  famille 
ou  tribu  de'  Coléoptères  lamellicor- 
.nés ,  qui  a  pour  typ^  le  genro  Sea^ 
rahaus. 

SCABIEUX,  adj.  ,  seariosus;  trq^ù" 
ien,  rauschelndf  trockenhautig(M  ). 
Se  dit ,  en  botanique  >-de  toute  par^ 
lie  qui  est  mince ,  sèche  et  demi- 
iransparcnte ,  comme  YUwoluere  de 
V Acrocephalhs  seariosus  cl  du  Rha^ 
penlicum  scarlosumf  les  spathelies 
du  Phaiaris  ca$u»d&uis  ;  les  stipules 
du  Pofyg^Mun  apiculare» 

SCARITIDES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Scaritides.  Nom  donné  par  Bonelli  et 
Dejean  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Girabiques ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Scarites. 

SGATOMYZIDSS,  adject.  et  s.  m. 
pl.^  Scaiomyzides  (^xarsc,  excré» 
ment,  fAvîa,  mouche).  Nom  donné  par 
Fallen  à  une  famille  de  l'ordre  des 
insectes  diptères  ^  qui  a  pour  type  le 
genre  Seatomyza, 

SGATOHIAGniES ,  adj.  et  s.  t. 
pi.,  Scatophagina  («Hflir^s,  excré» 
ment ,  fvpê ,  manger  )^  Nom  donné 

!ar  Robineatt-JDesyoldy  à  une  tribu 
e  la  famille  des  Diptères  myodaires 
jBMlacosomea,  comprenant  ceux  de 
ees  insectes  qui  rivent  d'excrémens. 
SCATOPHILB,  adj. ,  scoiophUas 
(^xoer*( ,  excrément ,  ^im,  aimer  )  ; 
•qui  croît  dans  les  excréniens«  ^Ex. 
Sporoiricfaum  jcaiopkUam» 

26 


4«i 


ami 


MATCMDLn»  ««{èol.  et  ê.  m. 
pi.  9  f  oztopAîte  (  «««trêcy  exerév«iit| 
fûiwy  aîiDer),  Nom  deoné  par  La^ 
treillf  à  use  Mctioa  de  ka  trîbv  des 
Diptérof  muacidea  ^  oomprtbant  ceux 
de  «es  inseotei  qui  vivent  sur  les  ex- 


SGÎuiOCMIâPraB^  s.  f.  ,  sàeh^ 
tographia  («ki^itov  ,  scpielette ,  y^à^ 
f*y  ^erire).  Dcser^>tîon  du  squelette. 

SGÉLIDS»  s.  f.,  scelis;  cuiAç; 
Hmtwbêim^  Bimerfuss  (alL  )•  Koin 
.daaoi  par  lU^rà  la  patte  de  der^ 
nèt%  des  Mamfaiifièrei. 

flfiÉNOPIMœNS ,  ad},  ets.  m.  p). , 
Swmopinii,  Nom  donné  par  Fallete 
à  une  lainillo  d'iaseetes  d^tères ,  ^i 
a  pour  type  le  genre  Scenopinus,  * 

MUilBLATé.  P^.  TtirosTATé. 

SCHBBUN^  a.  m.»  sekeeUum. 
Haûjet  quelc|fMfli  chimistes  ntomtoent 
aîttsi  le  tungstène^  en  )*konneur  de 
fickeele ,  q«i  l*a  déceùyert.  ' 

KHKCLimu  ^oj^ea  Jtjmntkm. 

flCBmiATOMUNCiiES  »  adj .  «t 
a*  m.  pi.  9  SekismaiÊo^afickta  («x'^ 
pi9  9  fcnte,fp^;(ift9  bj^nebies).  Nom 
donné  par  Griij  à  «n  ordre  de  la 
«k8aedes4iastéropod«s,'q«ii  en^brasse 
«na  pailîe  éea  Soutfbrancbes  de  Git- 
vîer, 

SCHISMâTOPTÉUDES ,  adj.  et 
§•  f .  pi. ,  SthîstnafxfpteridBs  (^iv^i^, 
fmin  I  «rW^ic ,  foog^  )«  Nom  danné 
par  WiUdenow  à  une  Iribu  de  la  fa- 
mile  des  Fougère» ,  eomptvriant 
«ei|B»dont:lef  ««panles  Vonvrentpar 
une  fente. 

ftCHISVliVX ,  kijtùï:^  schistosus 
(  V)^Qw  9  Ibndre)  »  lit  ninéralogisttfs 
•ppellent  simtmm  êckiswue^  celte 
m»  mitfleft  qui  se  drvîaent  aisément 

S  If  plaques  ou  pur  Cnrillets  parallèles, 
rtfttgttiarta  étabK  Un  groupe  de  ter>- 
raina ,  ci  OmaKns  ué  getare  de  roelies, 
c^mprcBMit  ceMes  dâ  masses  min^- 
laiea  où  l'on  obaerve  la  stnictore  fis-^ 
aîla  ,•  e^tal*&•diro  oà  dominent  le 
Khifte  H  Targilo,  lAvMilMMreBt  pria 


^Qss}  quelquefois  dans  te  sens  dVtrs- 
doUéj  pour  dééîgoer  une  nmuoe 
ée  bien  (es«  Cobibêr  sckhtosus'). 

SGHISTOGARPES)  adj^  et  s.  f.  pi., 
St^istocarpi  { ^xt^»  9  fendre ,  xop^o;, 
fhiit).  Nofn  donné  par  Brîdel  è  une 
'fcmille  de  Mousses,  comprenant 
•celles  dont  t*ume  est  fissile. 

SGHIBTOfl»  ,  adj. ,  sehîstoXdês  ; 
sehiefrig  {M.).  Semt,  en  mtnénh- 
logie ,  d'im  corps  qui  est  composé 
de  fenillets  séparatiles  comme  ceux 
de  la  roche  appelée  sckÎBte.  Ex.  Dùh- 
rite  scfustoîae» 

nomZANBWdSE» ,  ad),  et  ^  f . 
pt. ,  Schizttndreœ,  Nom 'donné  par 
Candolle  à  une  trSta  de  la  fsBnlUe 
des  Ménîspermacées ,  érigée  en  fk* 
mille  par  Blumc ,  qui  a  pour  type 
W  genre  Schizanira, 

8CHIZÉ ÂGÉES ,  adj.  et  s.  f.  çK  , 
Sehizeaceœ^  Nom  donné  parKatil- 
fuss  à  une  tribu  de  la  ndiille  des 
Fougères  ,  ayant  pour  iypè  le  genra 
Sckizcea* 

ë€HIZOP6t)E99  adj.  et  t.  m.  jpl;, 
^hitopùda  {tryJXpi,  fendre ,  iroCc  , 
pied  ) .  Nom  donné  par  Govter  -,  L»« 
treille  et  Eîclrmikl  à  nnetrib*  de  la 
famille  des  Crustacés  décapodes  ma« 
croures ,  comprentfnt  ^eux  dont  les 
pieds  sont  profotidément  d^rilié»  en 
deux  brancfhes  grêles. 

8€flIZWTÊftE  ;  adîcct.  ets.  m.  , 
schizopterus  {cyi^tt ,  iendre  y  ^nêpov  j 
-mH  ).  Aristote  *  eiéipfoye  quelquefois 
eeHe  épithète  en  pariant  des  oiseaux , 
comparés  à  d*autreà  animaux  ailés  , 
consmoles  insectes ,  qiii  ont  les  ailes 
entières.  w 

ftClHMTROQVES,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Schitotrocka  (  «^^(^  ^  fendre , 
^^^»'otïe).  Nom  donné  par  €.-G. 
Ehrenberg  à  deux  famiHès  de  k 
classe  des  Rotatoires  ,  comprenant 
ceux  dont  lea  cils  forment  une  cou* 
Mmnesimplè  et  lacinîée. 

SOifCBIMOaÉNey  adj.,  sehamh^ 
bcsnus  (^x^îvoc,  jonc  y  P^'^9  ■^**'^ 


Atf)  ;  ^  l«  tient  et  tiiAc  dans  W 
)onc8  et  lei  roseaux  »  sur  le  bord  des 
tesgi.  Et»  Sylviû  schœnohœnus. 

6CM1U:.,  Si  iti.  ^  itkorUpW,). 
Mot  allemand,  eottservé  en  français^ 
éiMft  on  s*eât  senri  pendant  long'- 
tenq»  pont*  désigner  une  muUîlude 
As  suiniaitces  minérales  ditferebles  ^ 
B*ajant  de  eoinninn  ijue  la  fusibilité 
«Il  dMihvmeati  et  la  Xorïti^  d*uu 
itoanlfaoîde  alongé  ou  d*un  prisme 
ilrié.  C«st  Hafty  qui  Fa  banni  aveâ 
raison  du  langage  seientifique. 

BGflf>iULlVER£y  âdj\ ,  scfiorljfs^ 
rus;  uni  eontien t  du  sùKorl  «  Ex.  Gra* 
nùe  '  ickorlifère. 

pkftbu(^fxij  pararsôl,  «pvXSôv/eunie)'; 
qui  a  des  feuilles  en  fornie  d'ombrelle 
on  de  parascd.  Ex.   Aralia  sciado^ 

MMMMMtYTK  j  s.  itù  9  sciado' 
p^tum  (  ffxfà^coy  ,  ombelle ,  ^ vrôv  , 
plante  )•  Nom  donn^  par  Necker  aux 
pUnlea  ombeltifèrcs. 

BClAflQVfi  9  S.  f.  »  icÎMica.  La*- 
treille  donne  ce  nom  aux  mâchoires 
4êê  «nMrtaMos,  parce  qn'eHes  ne  cor«- 
ireiportdent  point  è  celles  des  insectes, 
ot  sont  fbnnéét  p^r  TartScle  radical 
#•  kl  hcBciie  des  pintes  ântérien- 


9CMÈmmms\  adj.  et  s.  m:  pt. , 

Scùoiwdes  y  S^iœfwîdei.  Nom  donné 
9«t  GaWer  el  Biekwald  à  une  fa- 
piîlb  de  Poissoiui»  <|in  a  pour  tjrpé 
kgtnfe  Sdnauu 

fKOaUUàBà ,  •dji.ot  s.  f»  pK ,  «fcci» 
Itir.  Nom  donni  jpar  Reichenbaeh 
à  un  gronpe  de  la  timUlo  des  Lilia- 
eées,  qui  a  pour  type  lo  gour0  StiU^* 

9CILLITI1\|£  f  s.  f.  f  mllUiM. 
Substanee  acre  ot,  yolalile  parùcu^ 
Uère,  ^e  Yogel  a  exMito  d^  U  ^^i^ 
marilwuu 

SCiNGOœBSyatU,  et  s.  m.  pl.> 
êeincoîdetj  Scluana^a*  I?om  donné 
jplM^  Guvier,  Grar^  .Fiuînger  et  Eiob- 
Vlddî^ttné  Aunnle  de  Keptilcs  mu- 


riens^qni  a  pour  tjpe  le  eenre J'c/acz£^» 

SCINGODDlENS.  Voyez  Scmcoi- 
nps. 

StIKTnX AtlDN  ,  s.  f . ,  scintil^ 
lat  o.  Sorte  de  tremUement  qu'on 
remarque  dans  la  lumière  des  étoiles* 
Àragô  l'attribue  à  des  interférences  , 
c'est-à'direà  de  très-courtes  cessations 
de&mon?emens  ondulatoires  produc- 
teurs de  la  lumière»,  qui  se  répètent 
rapidement  et  sont  causées  par  la  dif- 
férence de  densité  liés  coacbes  at;- 
mospbérîques.  Biot  la  dérive  de  mille 
petites  réfractions  produites  par  le» 
agitations  de  Tatmosphère  ,  qui  font 
éprouver  des  cbanffemens  brusques 
de  densité  à  ses  coiicnéssliccessivesi  à 
c^use  des  gaz  et  des  Tapeurs  qui  jr 
4ottent  et  dçs  proportions  yariables 
d^  lumière  et  d  électricité. 

SGI0II¥Z1DES]|  ad},  et  s.  m.  pl.^ 
SciomyMes.  Nom  domé  par  Fallen 
à  une  famille  4*inagctes  diptères  »  qiâ 
a  pour  tjpe  le  genre,  *$ffioin;^jza» 

SGION  •  s.  m.  y  toies  /  Schoss  ^ 
Trieb  ,  Jahreslriei  (  ail.  ).  Jeune 
brancbe  garnie  de  feuilles.  Turpin  a 
pris  ce  terme,  dans  une  oceoption  bien 
plus  étendue  |  et  il  sW  sert  pour 
désigner  toute  pousse  quelconque 
d'un  végétal. 

SCmPÉBS,  adj.  ot  s.  t  pt.»  Scir* 
pea.  Nom  donné  par  Lestibotidois  et 
Kuntb  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Gjrpéracées  ,  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Sçirpus* 

.    SGmPIGOLE,  adj.  ,   scirpicolus 
{sciq^us ,  %mip^  ,  eo/^,  habiter)  ; 

3 ni  vit  bu  croît  sur  les  scirpes.  Ex» 
'phœria  sclrpicoia^ 
BGISSILfi  9  adj.  y  scissilis  (  scindo  » 
fendre  )  ;  qui  est  susceptible  de  sa 
fepdre  ,  de  se  partager  Mk  feuillets 
plus  ou  moins  épais,  oomfl^H*ardoise* 
SGFTAlIftNÉES ,  adj.  et  s.  f.  ni.  ^ 
Scitaminea  (  sciiamenta ,  mets  choi* 
sb  ),  Nom  donné  par  Linné  à  une 
famille  qui  se  compose  des  Jlnsa- 
cées  et  des  Amomees  rékmies  \  par 


4p4  sclé 

B.  Brovn ,  KuDib  et  quelques  au- 
tres botanistes,  à  la  famille  des  Amo- 
mées. 

SCnjRIElV  yndj.  y  sciureus  {sciu- 
rusj  écureuil).  Un  sin^e  (  Callithrix 
sciurea  )  est  ainsi  nomme  à  cause  de 
la  gentillesse  de  ses  manières  ,  qui 
rappellent  celles  de  IVcureuil. 

SGIUBIENS,  adj.  et  s.  m.  pliir.  , 
Sciurii,  Noiïi  donné  par  Desmarest 
à  une  famille  de  'Mammifères  ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Sciurus. 

SGIVRINS,  adj.  et  s.  m.  plur.  , 
Sciurinû  I^om  donné  par  LatreîUe 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Rongeurs^ 
ajant  pour  tjpe  le  genre  Sciurus. 

SGIUROIDE  9  adject.  ,  sciuroldes 
(  ffxio\>poc ,  écureuil ,  il^o; ,  ressem- 
blance ).  Se  dit  d'une  mousse  dont  les 
jets  sont  recourbés  comme  la  queue 
d'un  écureuil.  Ex.  Hjrpnum  scîuroi'^ 
des, 

âCtéftANTUË  9  8.  m. ,  scleran" 
ilium  (  encXj)poc ,  dur  ,  SvOo; ,  fleur  ). 
Mœncfa  appelle  ainsi  un  fruit  com- 
posé de  la  graine  soudée  avec  la  base 
persistante  et  endurcie  du  périgone. 
£x.  Mirabilis. 

SCLÉRANTHÉES,  ad),  et  s.  f. 
pi.,  Sclerantheœ.  'itribu  delà  famille 
des  Paron jcbiées  ,  établie  par  Can- 
doUe  ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre  Sclc' 
ranlkus.  . 

SCVÉWÈB&j  adj.  et  s.  f.  plur.  , 
Sclerieœ,  Tribu  établie  par  Lesti- 
boudois ,  dans  la  famille  des  Cjpé- 
racées,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Scleria. 

SGLIÊRINÉCS ,  adj.  et  s. i.  plur., 
Sclerinea.  Nom  donné  par  Kunlh  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Cjpéra- 
cées  y  ajrant  pour  type  le  genre 
Scleria. 

SGLÉMpABPES  9  adj«  et  s.  m. 
pi,  I  Sclerocarpi  (  dx>)}pôc ,  dur ,  xap- 
îTOç  ,  fruit  ) .  JNfom  donné  par  Pcr- 
soon  à  un  ordre  de  ébampignons , 
qui  répond  pres^pie  exactement  h  la 
tribu  des  Pyrénomycètes  de  Fries  , 


SGLE 

ou  à  la  famille  des  Hypozylées  de 
Brongniart. 

SGLÉRODERMES,  adj.  et  s.,  m. 
pl.^  ScUrodermij  Sclerodèrmii  {07^ 
pôc,  dur  ,  iipfict ,  peau  ).  Nom  donné 
par  Cuvier  et  Latreille  à  une  famille 
de  Tordre  des  Poissons  osseux  plec- 
tôgnatbes,  comprenant  ceux  dont 
la  peau  est  revêtue  d'écaill^  dures. 
Le  même  nom  est  donné  par  Fries»  à 
ime  tribu  de  l'ordre  des  Gastéromy- 
cètes  tricbospermes,  ayant  pour  type 
le  g^enre  Sclerodernia. 

8€!LÉR01iIYGÉT£S  9  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Scleromycctes  (  ràaipoc  ,  dur  , 
fAvxnc ,  cbampignon  ).  Nom  donné, 
par  Link  à  un  ordre  de  cbampignoos, 
qui  correspond  aux  Sclérocarpes  de 
Pérsoon. 

SGLÉROPE  9  adj.,  scleropus  («nel^ 

Îôç,  dur,  TTov; ,  pied);  qui  a  le  pied.ou 
e  stipe  très^ur.  Ex«  jigqricus  scU" 
ropus. 

SGLÉROPHYLLK9  adj. ,  jc/ero-. 
ph)rlbis{fn\n^hiyA\xTy  fvUov,  feuiJi^^ 
qui  a  les  feuilles  raides.  Ëx.  Ntvi^ 
clea  sclerophylla. 

SGLÉROPQOE  ,  adj.,  scUrçpodmt 
(  (TTÙ^npoç ,  dur ,  ^oCç  ^  pied  )•  .L'Jj" 
traffaius  scUropodlus  e%l  ainsi  nom- 
mé parce  qu'après  la  chute  desfeuilW 
ses  pédoncules  persistent  encore  plu- 
sieurs, années  et,,  deviennent,  dors 
comme  do  bois. 

SCLÉROFTÉBES  9  adj.  et  S.  m.  pi. , 
Scieropterœ  (  oTÎknpoç  y  raide ,  srr^ov, 
aile).  Nom  donné  parMeyer  auxoi*» 
seaux  rapaoes  diumes-,  à  cause  de  la 
puissance  de  lenr  yoK 

SCLÉRO8TOMES9  adj.  et  <.  m. 
pi.,  Selerôstomati  {  9«>Yipoc  ,  raide  , 
at4fMc  ,  bouobe  ),  Nom  donn^  par 
Dum^ril'à  nue  famille  de  l'ordre  des 
insecte  diptères  ,  comprenant  ceux 
qui  ont  un  suçoir  saillant.  - 

SGLÉROltlC^  ,  adj,  et  s.  fc 
pi.,  Sclcrotiacei,  Nom  donné  p^ 
Fries  à  un  ordre  de  la  classe  ^ 


SCOL- 

Gastromjcètes  ,  qui  a  pour  tjpe  le 
ffetirc  Sclerotiùm, 

SOIi^aOTIÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
ScierotU  »    ScUrotiœ.    Nom  donné 

Sar  Pries  à  une  tribu  de  Tordre  des 
clérottacées  ,  par  Brongniart  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Ljcoperda- 
cë^,Tenferinant  le  genre  Sclerotiùm» 

8COBICULÉ,  adj.  ,  scobiculatus; 
feilstaùhartig  ifi\\J){scohs ,  Umailic). 
Synonyme  de  scobiforme*  • 

SCOBIFORUE  ,  adj . ,  scohijormîs; 

sages pànarti^  (ail.)  (  scobs^  limaille,' 

forma ,  forme  ).  Se  dit  des  graines  , 

quand  elles  sont  fines  comme  de  la. 

sciure  de  bois.  Ex.  Orchidées. 

8COB1NG ,  s.  f. ,  scobina.  Cumor- 
lier  tiomme  ainsi  le  pborantbe  qui 
supporte  les  balles  des  '  Graminées , 
et  '  qui  paraît  être  le  bourrelet  ap- 
pelé cailus  par  THnius ,  qu'on  ren- 
contre à  la  basé  dei  paillettes  infé- 
rieures dans  quelques  unes  de  ces 
pidntes. 

SCOBIKÉ  ,  adj. ,  scobinalus  (  sco~ 
bina ,  limé }  ;  qui  a  la  surface  rabo- 
teuse et  semblable  à  celle  d'une  râpe. 
Ex.  Discopora  scolfinata^  Eschara 
seobinuia. 

SÇOBimCOLLE,  adj.  ,  sccbmi-' 
coliis  (  scobina ,  lime  ,  coUum  ,  col  )  ; 
qui  a  le  col  ou  lé  corselet  raboteux. 
E,x,'jérrhenodes  scoBinicoUis. 

SCOBULIPÈDES ,  ad),  et  s.  m. 
pK  f  Scobulîpedes  {scopuïd,  balai  , 
p es  j  pied  ).  Nom  donne  par  Latreille 
à  une  fiection  de  la  tribu  ues  Âpiaires, 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
ont  les  pattes  de  derrière  en  forme 
de  boussoîr* 

SCOLÉCODES,  adj.'  et  s.  m-  p^  9 
Scolecodçs  (  crxcaViÇ ,  ver ,  cl^oc  «  res- 
àemblunce).  Nom  donn'é  par  J.-A. 
Ritgea  à  un  ^sous-ordre  de  Tordre 
des  Reptiles  Opbidiens ,  coUlprenant 
ceux  qui  ont  l'apparence  de^  vers. 

SCÔLECTOLOGIE ,  s.  f. ,  scolec^ 
iologia  {  a»k»ll>iÇ ,  ver ,  A&70Ç  ^  discours). 
Traité  des  vers. 


SCOM  4o5 

SGOLIÈTES,  adj.  et  1.  m.  pi., 
Scolletœ»  Nom  donné  par  Latreille  , 
Goldfuss  et  Eicbwald  à  une  tribu  de 
la  famille  des  insectes  bjménoptèrcs 
fouisseun^'  qui  a  pour  type, le  genre 
Scolia, 

SCOLQPAGÉS,adj.  et  s.  m.  pi.,' 
Scoïopaces.  Nom  donné  par  J.*Â. 
Ritgen  à  une  famille  d'Oiseaux  •  qui 
a  pour  type  le  genre  Scolopax. 

SGOLOPAGIDES ,  adj.  et.s<  m.  pi.,' 
Scohpacîdœ.  Nom  sous  lequel  Vi- 
gors  désigne  une  famille  de  l'ordre 
des  Oiseaux  écEassiers,  ayant  le  génire 
Scolopaœ  pour  type. 

SGpLOPENDEAGÉES,  adj.  et  s. 
f.  pi. ,  Scoiopendrace4Je,:  Nom  donné 
par  Latreille  à  une  tribu  dé  la  famille 
des  Myriapodes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Scolopendra, 

SGÔLOPENDRIDES,  adj.  et  S.  nir 
pi. ,  Scolopendndes,  Nom  sous  le- 
quel Leacn  et  Blaibville  '  désignent 
Une .  famille  de  Myriapodes  ^  ayant 
le  genre  Scolopèndra  pour  type. 

SGOLOPENDRIN,adiect. ,  scoh^ 
pendrinusrqfii  ressemble  à  ube  ico^ 
lopendrc*  Ex.  Polynoe  scolopendrina* 

SGOLYMÉES)  adj.  e%  s.  f.  pi., 
Scolymeœ.  Nom  donné  par  H.  Gtis- 
sini  à  un  groupe  jle  la  section  des 
Lactucées ,  par  Lessing  à  une  section 
de  la  tribu  des  Chicoracées^  ayant 
le  genre  Scoifmus  pour  type. 

SGOLYTAIRfiS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
iSco^^am.  Nom  donné  par  Lamarck, 
Latreille  et  Eicbwald  à  une  famille 
de  Tordre  des  insectes  coléoptères, 
qui  a  pour  type  le  genre  Scolyius. 

SGOAtBiBJ^pES ,  adj.  et  s.  m.  ph, 
Scomberide^,  Nom  donné  par  Blain- 
ville  à  line  famille  dç  Poissons,  qui  a 
pour  type  le  genre  Scomber. 

SGOMB^OIDES,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Scomberoides  ,  ScomieroideL 
Vota  donne  par  Cuvier ,  Latreille , 
Eicbi^ald,  Ficînus  et  Carns  à  une 
famille  de  Poissons ,  ayant  le  genirç 
Scohtber  pour  type.  '  * 


4^  SGOR 

(scopa,}a\ùifJerù y  forier).  Se  dit 
d«s  antennes  des  Insectes ,  quand 
elles  sont  foumies  d'un  ou  pkisjeiirs 
faisceaux  àerrés  de  poils,  l/^jtlufâ 
^copifèr  a  les  tarses  postérieurs  gar-» 
au  de  longs  poîls  raides  ;  la  ÎMnia 
ééopifira  est  très-velue  partout. 

SCOPIPàDSS ,  adj.  er  s.  f.  pi , 
Seopipedes    {^scopçe^     balai,    /)ej, 
pied  ).  Nom  diotiiné  par  («atreillcà  on 
groupe  d^insectes  apiaires.melii(ères  i^ 
conprenant   ceujç  dont    les    paliçi^ 

Îostérieures.  sont  Tclues  ou  garnies 
*un  épais  duvet'.  F^^  $gobdup£jpji^« 

SGOPIILIÊ^  a4i-  scopulaius  (  sço^ 
mda,  balai).  Kirbj  applique  cette 
fpithèteau  torjréideslusecte^^,  quan4 
3  est  couvert  d'tin  ép^^is  f^Uçiçatt  de. 
poils  raides.  £x.  ^^j. 

9<:OR1AG1^9  mLect.;  sçoriskueus. 
(oi»pia ,  scorie)  ;  ,qi\i  a  f  apparence  d^ 
9çorîe(ex.  Laye  4oor lacée).  Se  çlû 
fussi  pour  dé^i^ner  un  bleu  ii.oiirâtre 
(  Schlaçkenblati  ^  ail*  )  >  «ecoqxpagn^ 
d'un  éclat  deini-D)éla|Ii^u<^  (  e^.  Lor- 
ghria  scowiùceq,), 

SÇOlftlAPES  y  ad]*  et  f .  m.  pUj, 
Sççriadei,  Noupi  donné  par  Frics  à 
une  tribu  de  l^^^d^e  des  Conioniy^ 
4:ètes  tubercular^és  ,  qui  a  ppu^  type 
le  genre  Scorio^, 

SiCOIlIFI^^  adj.  ;  qui  est  e9^verU 
en  scories.  E^.  Scki^iç  scçrifié* 

SGORIFOBBffi ,  ad). ,  scorifornus 
{J€oriay  secirie,  forma,  forme); 
qui  a  la  forme  oii  l^apparence  de  soo« 
fies.  £x.  Layè  ê^vrkjQtme. 

8C0RPÉmDE9,  adj.  as.  m.  pi., 
Scorpœniàe^^  Nom  donné  par  Blai^- 
TÎlle  et  Risso  à  une  famille  de  l'or-* 
dre  des  Poussons  tboràciques ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Secrpcéna. 

SGOEPIOfDE  ,   ad]. ,  scarpioide^ 

(  9x4p7rioc ,  scorpion  %  iH^i  y  ressem*- 
blance  )  ;  c(ui  a  dç  la  ressemblanee 
«vec  la  queue  recourbée  du  scor- 
pion I  comme  les  épis  vwl^.i^ç^^ 


SCRO 

mêmes  du  -  Afyoso^  4Carpiàifh^. 
Candolle  donne  cette  épitlièie  à  twe 
c)rmc  dicbotomey  dans  Uyello  ^  «ur 
lés  deux  rameaux  qui  doivent  «19  4é^ 
velopper  à  l'aisselle  des  deu^  braeféei» 
il  j  ea  s^  un  qui  avorte ,  ou  bien  l'ax^ 
éprouve  une  torsion  sur  lui-inéoie^  > 
ce  qni  fait  que  les.  fleurs  ^ont  dispomL 
sées  d'un  ^ul  côté..  Les  hran^bea  ou 
tiees  dans  lesquelles  cette  dîfpositîw 
a  lieu  sont  ^  ep  général ,  avant  len? 
développement  j|  roulées  eii  leohife 
du  côié  e:!^lérieup  (  ex^  Echinai).  I| 
appelle  thjrse  stQrpiolde  celui  d^ns 
lequel  l'axe  se  prolenge  indéfiniment 
par  le  sommet  %  et  porte  latéralement^ 
à  rai^k,des  (euilles  ,  dce  binuckes 
qui  sont  de  yénta}ïle9  cîmea  fcorn 
pioîdef»  ç  est-à-dire  oéduitcs  paiç 
avojrtcpiept  à  ce  ^ue  UuM^eun  seB^n 
blen.t  êire  unilatérales. 

gÇOItpipKipciâ^  adj-  et  s.  m.  pl,;j 
Scorpipr^dce  y  ^ooy)ioniées,  Non^ 
donné  par  Lamarck^  Latreille ,  GoUs^ 
fuss,  Leacb^  Sichirildt^Fîeûiiii  eC 
Carus,  \k  nue  famille  ^Àrachnîdei  ^ 
qui  a  pour  type  le  genre  Scirpio. 

$ca|izojv£A£ip9 ,  9dj .  et  s.  {.  pii:^ 

Scorzonerea»  Vota  donné  par  Q« 
Cassini  à  une  9ectinn  de  In  tribu  des 
lisetucéçs  f  pr  D.  Don  et  Lessing  | 
uué  seçtiot)  de  h^  tTÎb^  des  Çhiop- 
racées,'  a^ant  pour  tjpç  Iç  genif 
Sçorzpnera. 

»C AOfUG<H;.Lf:  y  adj*  »  scroiicol^ 
Us  ;  qui  a  le  çorse^et  creusé  de  petits 
enfoncemens  irréguliers.  E^.  Arrhes 
nodes  scrçbicoHùî, 

SGAOBIGVI^É ,  a^!  ^  scroHatk- 
tuj  ;  grubig^  ausgéstochen,  "oott^ 
Çrahig  (ail)  ;  dont  la  «vrfîkce  est  creu- 
sée dé  petites  fossettes  irrégulîères, 
comme  le  elinamthe  du  Tusst[(UfO 
S*arfara^  le  ^ojau  de  VAmy^daui^ 
persicay  les/euilfes  d^  Ço^^lindw^ 
serobicidatus  et  dû  C¥pfVMa  sçrqhl^ 
culata,  la  âjuxfac^  de  {a  ^j^on^hoL  «çfe* 
hiculaXa  ,  les  é^tçe».  du  iffac^fm^ 
serobicuÎBUUs^ 


SCUT 

bsus,  SjQonjme  àe  scrMculé. 

^CBOPHIILARIÉES,  ad],  et  à.  f. 
j^.^Scrophulmriœ.  Tribu  de  la  famiUe 
des  ScrophularinëeA»  qui .  renferiM 
le  genre  Scraphularia, 

SGROruiJLARINi;^ ,  adj.  et  Y.  f. 
pl«i.  Scrpphuhirînêas»  Famille  de 
plantes»  établie  pr  Jussieu,  q^i  a  pour 
type  le  genre  Scrophuiaria ,  et  que 
£.  Brown  adopte  >  mais  en  y  réunis* 
saut  celle  des  Pcdiculariées. 

SGROTIFÔIiMfif  adj.,  serotifor* 
mU;  hodensacl^ôrmig  (ail.)»  q^î 
forme  uir  sac  arrondi  et  obtus,  comme 
le  nectaire  du  Sa(yfium*  Ou  donue 
aussi  cette  épithètt  aux  racines  qui 
sont  composées  de  deux  tubercules 
l^pproches  et  plus  ou  moins  arrondis 
(eXft  Orchit).  Dans  ce  dernier  sens^ 
4Ctotiform»  C9t  synonjme  de  dir^ 
d)rme. 

SGUTELIiAIRE  ,  adj. ,  geuteliaris 
{^cuiellumj  écusson).  Rirbj  appelle 
angle  ^cuiellaire  de  l'aile  des  inseo<» 
tes  f  celui  de  leur  base  qui  est  près  de 
Técusson.  Cette  épittiète  est  donnée 
i  des  coquilles  trèi-dépi^mées  et  de 
form^  arrondie  (  ex.  PateUa  saUelU^ 
rU  f  Puten scutuUtris) ,  et  à  des  in^ 
sectes,  qui  ont  nu  écussou  très*dév&- 
loppé  (ex.  Masca  seuteUans)^  ou 
d'une  autre  couleur  que  le  reste  du 
corps  (ex.  Macroma  jcutellarU). 

SCUTEIXE,  s*  L,  scuidla^  sca* 
tellum;  Schiisselchen  (ail.)  ;  scodella 
(il»^«  Acbarius  «wnme  aii^i^  dans 
lei  hcbens«  des.  apothéciops  sessilea, 
eu  forme  de  disque  bordé  par  la  suV« 
litauce  même  du  tWle  (ex*  Parme^ 
lia).  On  donne  aussi  ce  nom  aux  pla^ 
ques  écailleuses  qui  recouvrent  kt  ctt* 
rapace  de  certaines  tortues. 

SCUTÊLLÉ  ,  aiiject.  i  scutellaim 

(smiellwnf  écàsaon).  Se  dit  À*am 

ficben,  ^i  est  eouyert  d^  scutelles, 

6CVTBIXÉS,  uày  et  a.  m*  dL^ 

SadeilaU  (jculsi/um»  éemiftm  )•  Np9l 


SCUT  4»t 

claMi»  des  Licfaena  Hottodmkliics  » 
comprenant  ceux  dont  les  cooeep-* 
tacles  ont  la  forme  d'écussoSé- 

SCUrSLLIFÔBBIB ,  ad^ ,  Mttel^ 
Uformis  {scuuUum ,  écusson ,  forma  ^ 
Carme);  qui  est  larg^  et  pins  ois 
moins  arrondi ,  em  manière  do  boof 
clier  ,  comme  V embryon  du  Uoltus,^ 
et  les  apothéeies.  de  çertaÎM  lichens 
{eji,.  Eî^ernia). 

SGinrELU»DK  ^  adj.,Mii/efleiWeii# 
(;4caieHum  f  écussou  ,  it^o$ ,  réiaém'^ 
bUnce*).  Synonyme  itseuêeUiforme^ 
.    8GUTEIXUM,  s.'  m.»  éculeUom» 
Audouin  appelle  ainsi  la  troisième 
pièce  de  Técusson  des  iosecles  bexa* 
podes ,  comprenant  la  saillie  à  la- 
quelle les  entomologistes  soAt  dans 
1  usagfe  de  ^onner  )e  nom  d^écusson. 
5GIJTIBRAIVGHES,  adj.  et  s.  m. 
pi.  {Scutibranchia^  Scuiibrançhiata 
{^cutiimi  écusson,   ppdcT^ca,  bran- 
chies).   Nom   -donné  par    Cuviéfi 
Blaînvitle ,  Goldfuss ,  Lalrellle ,  Fi- 
cinaè  et  Canis  à  un  ordre  de  la  cTasse 
des  Céphalopode^  ou  Paracéphalo- 
phofes,  comprei||^  ceux  qui  ont  les 
branchies  couveHR  par  une  coquille 
en  forme  d'éeussA  ou  de  bouclier. 
.   9GUTIF0L1É ,  adject.',  fcutifoUus 
(seuttun ,  écttlson ,  Jhliuni ,  fbutlle  )  ; 
qui  a  des  feuilles  peltées.  Ex.  Njmt" 
pkcm  ieuiifilia» 

SGimPOUlK,  ad]. ,  seutifirmùl 
sehiid/ormig  (jM^  (seutumy  écus- 
son ,  forma ,  forme  )  ;  qui  a  la  forme 
d'un  écusson  ^  ëenuda  le  eeraelet  du 
Gateritu  scuti/ormësé 

jM^UnFOJUOBft,  adji  et  a.  m.  pi.  > 
Scutiformia,  Nom  donné  par  La^ 
treille  à  uno  fan^cr  de 'rapdte  des 
Peltooodilidea  Cydebanekes  i  cooi* 
prjmaal  eeuKdwtk  tèla  est  d'mt 
seule  pièce  et  .e»  fenat  d»b>wligri 
SGUTIPÉDES,  adj.  eiaà  ar»  pi.', 
poc/fvora  v^VWOVf  ««asM,  p9s, 
ftîed).  Non  doott^  p«r  Seopels  à  Dite 
(tmUa  d'Oiaèavs ,  doenMMaft^cen 


4o9  SCYL 

vert  de  cegmeas  ou  d'anneaux  iné- 
gaux aboutissant  de  chaque  cdté  dans 
lin  sillon  longitudinal. 

SCOTIROSXiUB ,  adj.  y  scutiroslris 
(  scuium ,  écosson  ,  rostrum ,  bec  )  \ 
qui  â  le  bec  large  ou  rostre  et  en  for« 
me  de  bouclier.  Ex.  Brachycérus 
scutirostrh, 

SCUTOIora,  adj.  et  s«  hi.  pL  , 
Scutoides,  Nom  donné  par  Palisot« 
Beauvois  à  une  section  de  la  famille 
des*  Algues  j  à  laquelle  it  rapporte 
celles  dont  la  substance  est  plane  ou 
cylindrique ,  avec  des  organes  repro* 
ducteuni  trés-visiblcs. 

^CUTOSTSUNAIi,  ad].  ,  sculo-^ 
sterna/is,  Strauss  appelle  apophyse 
scutO'siernûle  une  longue  apophyse 
du  eorseict  des  iusecte»,  qui  se'jporte 
transversalement  en  dedans ,.  pour 
aller  se  fixer  au  sternum. 

SGCJTULEyS.  (.y  scuiulà,  IRiger. 
donne  ce  nom  aux  grandes  pièces 
carrées  qui,  dans  les  oiseaux,  cou* 
vrcnt  la  largeur  entière  on  seulement 
la  moitié  de  la  lara^  des  tarses  ou 
des  doigts.  ^P 

SGUTUMy  s.  Tt^jscutum.  Ce  nom 
a  été  douué ,  par  quelques  botanistes , 
à  une  espèce  de  disque  circulaire 
qui  entoure  le  capuchon  des  Apocj- 
nct*s,  et  par  Âudouin  à  la  seconde 
pièce  de  l'ccusson  deà  insectes ,  celle 
qui  toujours  s'arliculç  avec  Jes.ailes  » 
quand  elles  existent. 

SCYBAIjAIRJB,  ndj.  -,  sejrbalarius 
(  «xu^aXioy  ,  excrément)  ;  qui  vit  siir 
les  excrémens.  Ex^  Myoda  styha^ 

SKlYDHËIIIDÉg  ,  adj.  et  s.  m. 

e*j  Scydmtmdea.  Mom  donné  par 
Mch  •  une  famille  de  l'ordre  des 
Colén^ërea ,  q«i  a  peur  t  jpe  le  genre 
Scjrdmœmis.  . 

»CYIXA]IB>E8,  adj.  et  a.  m.  pi  ^ 

ScyUariths  y  Scyilm'ù  Nom.  donné 

par  lalraillcot  ficinmldà  nne  tribu 

.^  la  ivniUc  4^  Gvuslaoés  Décafio*^ 


SÉBI 

des  Maerour^,  qui  a  pour  tjrp^  le 
genre  Scyllarus,        ^ 

SGYPflÏFOllME ,  9AyyScynh£/hr^ 
mis  ;  techerfonàig  ,  fingerkuifé^r^ 
mig^  ktlchfotmig  (ail.)  (  stjrpkEt^  , 
coupe,  forma  y  forme);  qui  a  Iji 
forme  d  une  petite  coupe. 

SGYPHONOIDE^  adjecU ,  scyphtp^ 
noldes(97pi^ ,  coupe ,  tXIoç ,  ressem* 
blance  )  ;  qui  a  la  forme  d'une  conpe. 
Ex.  Spongià  scyphonojdes, 

se YPHULB ,  s;  fém. ,  scyphutus  ; 
Bedher  (ail.)  {scrphus ,  coupe).  Or* 

Sone  en  forme  de  petit  entonnoir  , 
ont  les  bords  sont  chargés  de  tuber- 
cules, et  qu'on  observe  dans  pla«« 
sieurs  espèces  de  lichens.  Ex.  Scy*^ 
phophorus  pyxidatus. 

■8G YPHCUFOBIIE ,  ad j . ,  scyphu^ 
Itformis;  qui  a  la  forme  dVne  sey*^ 
phule ,  comme  les  apothécies  du  Cia^ 
donia, 

S€ YTINE ,  s.  m.  y  sçylinum  (  neô^ 
Tivoc,  fait  de  cuir).  Nom  donné  par 
Necker   au    légume  extérieurement 
ligneux  et  intérteuremënt  pulpeux  du  . 
Cassia  fistula.  -  *  ^ 

SGYTODEPSlQinE  ^  adj.  ,  scyto^ 
depsicus  (ffxvToç,  peau,  Si^tà,  écor- 
cher  ).  On  a  donné  le  nom  de  matière 
sçytodepsique^u  iAnnln.' 

SÉBACÉ ,  adj  • ,  sebaceus  (  s^bum , 
suif)  ;  qui  est  de  la  nature  du  suif. 
V  /iuricidaria  sehacea  ressemble  a 
du  suif  qui-  aurait  été  répandu  sur  là 
terre. 

SÉBâClQVB,  adj. ,  sAaàais.  On 
appelait  autrefois  acide  sébacupi» 
(  Fettsaurè,  ail.}  un  mélange  d'acide 
benzoîque  et  d'une  matière  empyreu-  ^ 
matique  qui  s'obtient  quand  on  dis- 
tille la  graisse. 

SÉBâ.TE,  s.  m.,  sebas  {sébum  ^ 
suif).  On  donnait  ce  nom  aux  sds 
produits  par  la  coipbinaîsnn  de  l'adde 
sébacioUe  avec  les  bases  aalifiables, 
kmiau'on  ne  connaissait  point  encore 
la  ventabte  nature  de  cet  acide.  - 

9iBSeÈKÊ .  %éi:\  seèiAfus  (  se^ 


SÉCR 

hum i tmt^firo ,  porter  ) ;  ' qui  porte 
da  soif  ou  de  la  graÎMe,  comme  les 
fruits  dtt  Afyristwa  sehifera  çt  du 
CrotùnsAiferum, 

SEC,  adj«9  sîceus^  txsuccus;  troo- 
ken,  safllbs  n  safileer  (alK);  diy 
(aogL)  ;  sicco  (it.);  Se  dit  en  général 
d'uu  organe  qui  ne  contient  pas  beau- 
éoap  de  sucs,  comnie  Tes  camarês 
du  TroUius ,  les  fruiu  de  VAnona 
exèueca. 

irtCALCVE,  sabst.  f • ,  fecatîna. 
Hermbstaedt  donne  ce  mom  au  ghi- 
tcn  particulier  du  sergle. 

SSCOKDAlRE ,  adj. ,  secundarius. 
En  astronomie ,  on  nomme  planètes 
secondaires  celles  qui  en  ont  une  au- 
tre pour  centre  de  leur  mouyement  , 
ou  les  satellites*  Ritter  appelait  z?!*- 
les  secondaires  celles  qui ,  'sans  pou« 
voir  développer  rélectrtcîté  par  leur 
action  propre,  sont  cependant  suscep- 
tibles d'être  chargées  par  ta  pilé  vol- 
taîque ,  de  manière  à  en  acquérir 
passagèrement  toutes  les  propriétés. 
Les  géognostes  donnent  Tepithcte  de 
secondaires ,  avec  Werner ,  aux  Icr- 
raîiis  ou  dépôts  dans  lesquels  on  ne 
retrouve  plus  rien  des  roches  primi- 
tives, Inais  seulement  des  malières 
de  transport,  des  rôclies  pleines  de 
débris  aétrcs  organisés,  la  plupart 
fort  diflérens  de  ceux  que  nous  con- 
Daisâons  vivans  anjourdliuî.  Ce  mot 
est  encore  employé  pcmr  désigner , 
en  botanique,  les  brancheif  ou  divi- 
sions immédiates  des  pétioles  et  pé- 
doncules communs,  et  eu  zoologie,, 
celles  dès  pennes  de  Taile  qui  s'atta-> 
ebent  a  Tavànt-bras. 

{ffiCOIVDINE^  s.  tf  seeundina. 
Mirbel  désigne  sous  ce  nom  la  partie 
moyenne  de  Tovule  végétal ,  qu'on 
reconnaît  en  lui ,  au  dessouâ  ae  la 
primioe,  quand  îi  s'est  formé  à  son 
•ommet  une  ouverture  qui  la  perce 
elle-même,  ainsi  que  cette  dernière. 
C'est  le  tfigmen  de  Brongniart. 


SÉCU  4^9 

èonderung  (  nll .  )  (  secerno ,  séparer  ), 
Action  par  laquelle  un  organe  vivant 
sépare  du  liquide  nourricier  qui  af-* 
fine  vers  lui  certaines  parties  désti-^ 
nées  soit  ^  '  remplir  quelqu'usage 
particulier ,  soit  à  être  expulsées  du 
corps. 

SEGTILE,  Bà\.y  sectilis  {seco , 
couper  ] .  Se  dit  de  la  masse  poUini- 
que  des  Orchidées,  quand  elle  est  par- 
tagée en  plusieurs  massettes. 

9ÉG13LA1RE ,  adject. ,  scecutafis 
(sœeulum ,  siècle).  Les  astronomes 
donnent  cette  épitbèté  k  certaines 
inégalités  du  mouvement  du  Soleil  ,' 
parce  qh*elles  sont  comprises  dans 
des  périodes  fort  longues,  et  qu'elles 
ont  été  continuellement  croissantes 
on  décroissantes  depuis  les  plus  an- 
ciens astronomes  jusqu'à  nous.  En 
général ,  elle  s'applique  à  des  varia- 
tions auxquelles  tous  les  élémens  du 
système  au  monde  sont  astifcints , 
qui^  bieh  que  périodiques,  n'accom- 
plissent leurs  périodes  qu'après  un 
grand  i^ombre  de  siècles,  de  sorte 
que  leurs  accroîssemens  peuvent  être 
pendant  long-temps  regardés  comme 
uniformes. 

SECbNDIFLOBÊ^  adj.,  secundi^ 
florus  (seciindusj  unilatéral ,  ^0/ , 
fleur).  Se  dit  d'une  plante ^ui.a  des 
fleurs unîlalérales.  Ex.  Chius  secun^ 
di/torusj  Reliniphylltan  secundiflo^ 
rum ,  Rodriguezia  seconda, 
'  SÉCCRICORNE ,  adj. ,  securicor- 
nls  (  securis  ,  hache ,  cornu ,  corne  )5 
qui  a  les  antennes  en  forme  de  hache, 
comme  le  sont  celles  dé  la  Phyllomjrra 
secûricornis  j  à  cause  de  la  largeur 
de  leur  dernier  article  y  qui  est  eu 
outre  infléchi. 

SéCVRIFÈRES ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Seâurjfera.  I^om  l3onné  par  Eichwald 
ik  une  famille  de  l'ordre  des  insectes 
hyménoptères,  qui  correspond  aux 
Porte-scie  de  Latreille. 

SÉCUMFORHE ,  adj.  ,  sceurî/or- 
fhiss  btii/ortnigX ail. )  (  securis ,  ha- 


A}0  s^i 

Wf/om^^  fonoe)  ;  qui  a  Ia  forme 
d*uno  kacbe ,  comme  les  palpes  idei 
ElaUr  et  les  antennes  de»  $frphfs , 
doDt  le  dernier  article  est  tnangu* 
lafre ,  comprimé  i  large  à  son  extrS- 
ipité  et  pointu  a  sa  (uisè. 

SÉCUniGÂlIE  ^  adj.»  seturigerus 
(sfciirif  ,bacbe,  gtroy  porter).  Le 
Montirftia  seçurijera  est  ainsi  nom- 
me à  pause  de  la  forme  des -appen- 
dices qui  garnisseiit  sa  corolle. 

SltçU|tIPAl|[>BS ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Securipaipi  (securls^  hache, y^a/t 
pus  ,  palpe  )•  Nom  donné  par  La- 
treille  et  ^ichwatd  à  une  tribu  de  la 
fill&îlle  des  Coléoptères  Slénéljtres , 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  dont 
les  palpes  maxillaires  se  terminent 
par  un  article  en  forme  de  hache 
alongée  ou  oultriforme. 

8|lpENT4nuSS,  adj.  et  s.  f.  pi.  | 
Sedentarift  {sedeo^  être  assis  )•  rTom 
doQiié  par  Lamarck  ,  Walckenaer  et 
Li^treilie  à  une  section  de  la  famille 
dep  4ranardl^i  comprenant  celles  qui 
^e  tiennent  immobiles  dans  les  piégea 
gi4*eile9  tendent  pour  prendre  leur 

Eirpie;  par  Lamarck  à  un  ordre  de 
\  classe  des  Annelides ,  auquel  il  rap* 
porte  ceux  de  ces  animaiix  qui  habi- 
tent dans  des  tubes  d'où  ils  ne  sortent 
Jamais  entièrement. 

SÉDiLmàBE,  9A\,^  sedibpes  [se^ 
dik  I  siège ,  pes  ,^  pied  }.  Epithète 
dont  quelques  ornithologistes  se  sont 
servis  pour  désigner  le$  oiseaux  per*^^ 
cheurs. 

SéuqiENTiilBB  ji  ad{«,  sédiment 
^rii^  {se^iv^ntumy  sédiment).  Se 
ait ,  ^B  piin^ralofi^ ,  d'un  corps  con- 
çrétiopn^  dont  les  moh  cules  ,  qui 
étaient  dSibord  suspendues  dans  un 
li<|i|id^,  n!ajant  éié  arrêtées  par 
îmc^Q  oorps  pendant  leur  chute  ,  se 
sont  déposées  si\r  la  yase  qui  était  ai| 
londy  en  eavelop|>ant  une  portion  d§ 
cette  vase ,  avec  àe&  feuilles  et  def 
C9V|M  ii^organiques.  £j(«  Chaux  tar" 


SSL 

Som  donqé,  4Ans  la  nomcnelatura 
chimique  de  Berzelius ,  à  un  ael  dana 
lequel  l'oxigène  de  ro;Lide  ferriqut 
est  multiple  par  ti^  de  celui  de  1  •- 
cide.  Ex.  Sulfate  séferrique^  . 

SËGISTAL»  adj.,  ^egetalu  [se^ 
gesf  moisson  }.  Se  dit  de  plantes  mi 
croissent  dans  les  champs  de  oéréalea 
(  ex»  Medicago  segttalis ,  Chysan^ 
themum  segetum  ) ,  et  d'animaux  qui 
▼iveut  dans  les  champa  «ulUvéa  et 
ensemencés  (ext  Mus  messorius  % 
jinser  segetum  ,  Noiua  êegetis  ). 

91Eaiie^TAlB£  ^  adj.  ,  Mmn- 
tqrius*  Se  dit ,  en  zoologie  ,  ou  th9^ 
ro^ ,  <|uaod  il  est  formé  de  plusieurs 
sègmcns,  commo  celui  do  certaipa 
Crustacés  lophjrropes. 
'  SSGHf  inFOUBlfe ,  ad]. ,  segmini^ 
Jbrmis,  L'octaëdro  est  appelé  ainsi  ^ 
eu  cristallographie ,  lorsque  deux facea 
parallèles  sont  très-larges  et  les  ain 
autres  fort  étroites ,  d^ù  il  suit  qi»a 
les  pfemiërcs  deviennent  des  hexa^ 
gones  réguliers  t  iet  les  autres  des  tra* 
pèzes ,  en  sotte  que  le  solide  qui  en 
résulte  f  pouvant  ^reconsidéré  comme 
le  résultat  de  deux  section)  faites  dana 
un  octaèdre  par  deux  plant  parallèles 
entr'eux  et  a  decix  it  ses  facea ,  est 
réellement  un  segment  d'octaëdrt* 
Ex.  Spinelte  primUtf  çuMiJormê 
4egmUif^rm€. 

SEL  I  s., m.  isal;â)^\  Sah  (alL^ 
^a//rangl.J^  sale  (it.).  Autrefois  on 
appelait  sel  tout  corps  qui  es>t  coliiblç 
dans  l'eau  ;  puis  on .  rcatretcnit  on 
nom  à  tous  les  compqséi  d'un  aoîde 
etd'uneou  plusîeursbâses,  parce  qu'oa 
les  or<wai^  analogues  au  sel  pir<^pre<- 
inent  dit ,  au  sel  marin ,  dai|^  If^^vd 
on  admit  de  l'oxigène  juaou'à  l'éla* 
blissement  de  la  théorie  chiof  isûquc» 
Aujourd'hui  la  aignificatiop  du  nioit 
sel  est  hien  atttrement  éteiû^*  Ber- 
zelius entend  par  là  les  produits  de 
corps  ^i  anéantiase^t.  complètmeBl 


éieMoAi^aq^e»,  f  et  i\  a^me^  cîa^ 
genre*  de  ids  /  tes  oxisèls  ,  ks  4^s 
kiUoïdesy  les  sulfosels^  les  séléàisels 
et  les  teUuriseis  (v.  ees  mots).  Oa 
diMuie  i^ÎQurd'huî  le  pc^P^  de  sels^ 
aux  comhioaïsons  dos  oxacides  avec» 
kd  oxibascs ,  i  celtes  des  bjdroictdes 
•▼ec  les  alcalis  organiques  ,  h  celles 
des  oorps  halogènes  ai^  Ve$  corps  sim- 
ples^ à  celles  des  sels  faatoïdes  les  uns 
avec  )es  autres ,  avec  des  sulfures  oui 
livecdes  oxides',  à  celles  de  deui; 
acides  ou  de  cleuK  oxides  l'un  avec 
l'autre  y. à  celles  d'un  acide  avec  de 
Peau  y  enfin  à  celles  d'un  acide  avec 
un  composé  binaire  ou  terpairç  ,  tel 

Île  tç  carbure  dthjrdrique  ^  daps  les 
bers  et  les  misses.  Il  est  h  rcmar- 
Ker  que ,  dans  tons  cqi  domposës  , 
n  des  corps  est  regiurdé  comîne 
jouant  le  rdle  dVide^  et  l'avtre  celui 
de  base  I  et  que  daus  celles  où  les  deux 
corps  repferÎQient  le  même  principe  ^ 
eomnie  ox(géoe  ,  soufre  ^  sélénium 
ou  tellure ,  ce  pirinctpc  s'y  trouve 
tonioufs  en    quantités   proporliopr 

SÉf4<;BGN99  adR.  et  s.  it^.  pi.  ,^ 
SdaciiyS^tàeha  (9f>«voc,  espèce 
de  poisson  s^ns  écaiUes ).  lYcm  donn/ 
mr  envier  à  une  fauiilk  de  Tordre 
aes  Cbondroptérygiens,  par  Latreille 
à  un  ordfe  de  ta  classe  dès  Icbtbjo- 
dères  ^  par  EicWald^à  un  ordre  d? 
celle  des  Poissons,  comprenant  les 
raies  et  lefjtqnales. 

8ÉI.46ITVBBS ,  adj.  et  s.  f.  pj.j, 
Selagia^ce,  FamHle  de  plantes  ,.  pro^ 
posée  par  JussiA  et  établie  parGboî- 
ij ,  qui  a  pour  type  le  genre  Selaga- 

BAàlHJBmMATE  j  s^  m.  ,  seten^ 
kfr^Oâ.  Moin  donné  par  Berzelius  aux 
tçoEibhiaisons  4<^  <>^l^f[>ide  bjdrique 
àv^  let'sâéahires  métalliques  qu} 
coni^neot  les  radicatix  des  al^is  et 
fes  terres  alealine^ 

ftiajfaflATB  ^  $.  m.  y  sehnias. 
Genre  de  s^  •(  èetensaûre  Sabe  , 
atL}.  qoi  jréMilIciit  dala  comUnaisos 


sUÀ 


4*^ 


1i*F'^^  •■•*-♦' 


de  l'aci4e  f^éoiq^^ 
salifiables. 

SÉLIÈNIBASB  ,  s,  (» ,  A^lemlwU^ 
Daiis  la  nomenclature  cU  ^er^elim  | 
ce  mot  est  sjnqoyme  de  Si^léuiu^  ^ 
et  désigne  les'  comiiinaisqpf  4»  aéii'^ 
nipm  qui  peuvent  s'unir  99^  sélénide^ 
en  louait  le  rôie  de  ba^. 

cyanurêtum.  ^Composé  pu  sel  lialo^49. 
dans  lequel  le  cjanogè^  et  le  *M^ 
nium  jouent  ensën^ldç  \ç  v$)^  4^  prU}^- 
cîpe  électro-.négatift 

zelitis  nomine  ainsi  les  $9mhbl^ial;kM 
4u  sélénium  f^veç  Kçs  corps.  moi||% 
âectro-négalib  que  fui  ,  daps  ^a-o 
quelles  les  rapports  atotpi^pef^^qnl  le» 
mêmes  que  dbns  les  ^çidea.    , 

SéLÊNIDES  j^  s.  m.  pi . ,  Sdeni4c^4 
Roi|i  donn^  par  Beud^qt  à  ùp^fa.^ 
ipille  de  Minéraux  ^  d^^ns  laquelle  4 
range  ç<M;|gqi  exhalent  nue  p4fW 
de  raifoTf  ^pourri  pa^  Teffel  4fi  \^ 
combustion. 

SÉLÉNl£  ,  flfd).  En  cbimie  op  ftp-ii 
pelle  quelqruefctU  gfin  J^drogène  sé^ 
lénié  le  sélenide  hydrique  ou  açid^  hjh 
difoséléniquè.  Bn  imincralogiç  sél^nU 
se  dit  d'un  corps  qui  est  minéra^is^ 
par  le  sélénium  (^^  CfUKnr  siélénli). 

SÉIiÉlVIEra  ,  adject.  ^seleniosus^ 
Berzelios  appelle  acû(c  s/eUnieux  {Se* 
Unlchtsaure ,  ait.  )  le  second  4^6^. 
d^oxidation  dû  sélenlun^  ^  primitive- 
n^ent  nommé  açfde  sélénique>  et  sul* 
fiàe  sélénieux  un,  composé  de  soufra 
et  de  sélénium  qu\  esj^  prqppvtMMtpèl 
&  cet  acide  dai^  sa  composition. 

Se  dit  d*une  s^b^lauçe  quj  contint 
du  sélénium. 

8ÉLÉKKKUIS.  adfeçt.  ,  sekerUcus^ 
Berzelius  appelle  oxide  séUnique  le 
pr^ier  de^pe  d'9xi4i9U(Pi|  d.u  ^lé- 
ùiumy  et  cicide  sélinique  (  Selen^ 
èâu^e  y  ail.  y  le  troisième  ^  qui  a  été 
découvert  en  iS^l  pair  Mitscberlicb. 


4Ta 


SÉLÉ 


actuel  |N>rlait  '  le  '  nom  de  '  siUmque^ 
SÉLÉNISEL  ,   8.  m.  Nom  donné 

par  Berzelitis  à  une  classe  de -sels ,  oui 

résaltent  de  la  combinaison  des  sëié-. 

nides  avec  les  sëléniurcs. 

SÉLÉNITE  y  s.  t.  9  seknis,  Cenre 

de  sels  (^selenichtsàure  Salze  ,  ail.  )^ 

2ui  sont  produits  par  la  combinaison 
e  l'acide  sclénieux  avec  lés  bases  sa- 
lifiables. 

SÉLÉNITEtX  ,  adj. ,  selenùicusl 
Epîthète  donnée  aux  eaux  qui  tien- 
nent en  dissolution  de  la  séiénite , 
c*esf-à«-flire  du  sulfate  de  cbaux. 

SÉLÉNIUM  9  s.  m. ,  sélénium.  Mé- 
tal découvert  en  1817  par  Gahn  et 
Berzelius. 

SÉLÉNII3RE,  s.  lii. ,  seleniure-^ 
tum.  Berxelius  nomme  ainsi  les  com- 
binaisons du  sélénium  aveé  des  corps 
moins  électro-négatifs  que  lui ,  dans 
lesquelles  les  rapports  atomigues  sont 
les  mémei^  que  dans  les  b|lH  D'au- 
tres cbimistes  entendent  par  là  toute 
combinaison  du  sélépium  av^  un 
corps  simple. 

SÉLÉNOCB^ITRIQUE  ,  adj. ,  xe- 
lenotentricus  (  athôvn  ,  lune,  xcvrpov, 
centre  )  ;  qui  a  rapport  au  centre  de 
la  Lune. 

SÉLÉNpGNOSTIQCE  ,  s.  f. ,  se-^ 
lenognosiicà  (ffc^r^vii,  lune  ,  7vâ)(nc, 
connaissance).  Terme  dont  Gniithui- 
Èen  s'est  servi  pour  exprimer  l'en- 
semble de  ce  que  nous  savons  par 
rapport  à  ta  constitution  pbysique  de 
la  Lune. 

SÉLÉNOGRAI^HIE  ,  s«  f. ,  seteno- 
graphia  (  ffcXiivn  ,  lune  .  ypa^»  y 
écrire  ] .  Description  de  la  Lune. 

SÉLÉNOGHAPmQDE  ,  adj.,  se^ 
lenographicus  ;  qui  a  rapport  ù  la 
description  de  la  Lune.  Cartes  sélé'^ 
nographiques.  * 

SÉLÉNOTOPOGIUJPBIE9  s.  r. , 

seUnolopcgraphia  (  oriXnvi»  9    lune  , 
TOTToi ,  lieu  ,  ypi^  t    écrire  ).    Des- 
cription de  la   surface  de  Ta  Lune. 
SËLÉNOTOl^RAPHIQUB ,  adj.  ; 


SEMI 

seknotopographicus  ;  qui  a  rapport 
à  la  sélénolopograpbie.  Scbrœter  a 
publié  des  Fragmens  sélénotopogra» 

phiques, 

SÉLINEES,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Se- 
lineœ.  Tribu  ,  admise  par  Sprengel  « 
dans  la  famille  des  OmbelUfères ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Selinum. 

SÉLÏNIQUE  ,  adj. ,  selihicus.  Sous 
ce  nom  Pescbier  a  indiqué  un  acide 
qu'il  dit  avoir  extrait  des  racines  da 
$eUnum  palustre. 

SELLAIBB ,  adject.  «  seUattu  , 
ephippius  ^  qui  a  la  forme  d  une 
selle ,  comme  le  dos  du  poisson  an- 
pelé  Amplûprion  ephippùim ,  ou  la 
coquille  du  Perna  ephippium.  Se  dit 
aussi  d'un  insecte  qui  est  marqué 
d'une  large  bande  noire  en  travers  du 
corps  (ex.  Natoxus  sellatus). 

SEMÂÎSOn',  s.  f.  Quelques  bota- 
nistes ont  employé  ce  mot  dans  le 
même  sens  que  celui  de  sémination  » 
pour  désigner  l'action  de  disperser  ou 
uesemer  les  graines. 

SEMBLIDES,  adj.  et  s.  m.  pL  / 
Semùlides,  Nom  donné  par  LatreUle 
et  Eicbwald  à  ync  tribu  de  la  famille 
des  insecte  névroptères  planipennes  » 
qui  a  pour  type  le  genre  Semblis* 

SEMENCE  9  s.  f. ,  semen.  Terme 
employé  dans  le  langage  vulgaire 
comme  synonyme  tantôt  de  graine 
des  végétaux ,  et  tantôt  de  sperme 
des  animaux^  ^ 

SElIt-ABQÉRENT ,  ad[.  ,  semi^ 
àahœrens;  qui  adhère  à  demi.  Se  dît 
du  cMee,,  quaijd  il  ^hère  à  l'ovaire 
dans  une  partie  de  sa  longueur  (ex. 
Limosella  aauatica) ,  de  la  capsule^ 
quand  elle  lait  corps  avec  le  calice 
par  sa  base  (ex.  Sm^olusPTaterandi); 
du  nectaire ,  lorsque  sa  ioaarge  n'ad- 
hère qu'à  la  base  de  l'ovaire  et  de- 
vient Ubreà  sa  partie  supérieure  (ex. 
Melampyrum)  ;  de  Ywmre  ,  quand 
il  fait  corps  avjB^B  le  périaothc  par  « 
partie  inférieurcy  ejt, qu'il  ^pi libre *«* 
périeuremcnt. 


SEMI 

amplectitnu.  Épilhèle  que  Von  donne 
aux  feuUles  encore  renfermées  dans 
le  bour^eon^  lorsqu'elles  sont  plôjées 
longîtudînalement,  et  qu'elles  ont 
leurs  deux  bords  embrassés  par  une 
autre  feuille  plojé^  comme  elles.  Ex. 
Iris. 

SElfl-AMPLElUFLOnE  ,  adject. , 
semiamplexiflorus.  Se  dit  des  squa^ 
melles  au  clinanthc  des  SynanthérceSy 

Suand  elles  embrassent  les  fleurs  à 
emu 

SEMI-ANlKljLAIRÈ  •  adj.  ,  semi-^ 
annularis.  Nom  donne ,  dans  la  no- 
menclature minéralogique  de  Hauj? , 
i  une  variété  qui  offre  un  prisme 
hexaèdre  régulier ,  dans  lequel  trois 
des  bords  de  chaque  base ,  alternant 
eotr^eax  et  ceux  de  l'autre  base  y 
sont  remplaces  chacun  par  une  fa- 
cette. 

SEM-BIFIDI:  s  adj. ,  semihifidus; 
halbgtjpaUen'(tA\.);  qui  est  à  demi 
fendu  en  deux  lobes,  comme  la  liguU 
du  Bromus  mollis. 

SEIII-BILOCVLAIIΠ j  ad). ,  semi- 
bilocularis  ;  qui  a  les  fruits  a  demi 
partagés  en  deux  loges.  Ex.  Astra-^^ 
galus  semihilocularis, 

SfelO-CmCOmCISSILE  ^adject. , 
semicirconscissUis,  Se  dît^^  d  après 
L.-C*  Richard ,  d'un  péricarpe  qui 
s'ouvre  par  une  scissure  transversale 
demi-circulaire.  £x.  Jeffersonia, 

SEU-GOtXlGÉy  adj. ,  semicolU^ 
gaius;  halbgehtft  (ail.).  Ëpîtbète 
donnée  parllliger  vmx  pieds  des  oi- 
seaux ,  quand  le  doigt  mlermédiaire 
est  joint  à  l'extérieur  par  une  mem- 
brane et  totalement  séparé  de  l'in- 
terne. Ex.  Crus. 

ftEin-CORDIFOnifE  9  adj. ,  semi-^ 
cordiformis  ;  qui  a  la  forme  de  la 
moitié  d'un  cœur,  comme  les  stipules 
dn  Mespilus  frjrracaniha, 

SEVI-COSTOLÉyadj.  ,  semicos- 
tulatus.  Le  Trockus  semîcostutalus 
a  là  partie  tppérieure  de  ses  tours 


SEMI  4i3 

de  spire  marquée  de  petites  côtes 
serrées  et  obliques. 

SEim-CROISE  9  adj.  9  semideeus* 
satus.;  qui  est  croisé  à  demi.  La  Me^ 
lania  semidecussata  a  des  slries  trans- 
verses croisées  sur  les  tours  supé- 
rieurs et  sur  la  moitié  supérieur 
seulement  des  autres  tours. 

SEMI-CYLINDRIQUE  ^  adj.  y^semir 
cjrlindricus.  Épithéte  donnée  aux  o»^ 
tyUdons ,  quand  ils  sont  alongés , 
plats  d'un  côlé  et  convexes  de  l'au- 
tre y  et  qu'ils  ressemblent  à  un  cy- 
lindre coupé  dans  le  sens  de  sa  lon- 
gueur. Ex.  Salsola  radiâtes 

SEBO-DIGYNEy  adj. ,  semidigynus; 
qui  a  deux  pistils  soudés  à  la  t>asey 
comme  beaucoup  de  Poljrgoftunu 

SEia-DILATÉ  ^  adj. ,  semidilatû'^ 
tus.  Nom  donné  par  Hauv  &  une  va-^ 
riété  de  chaux  carbonatee ,  qui  dif- 
fère de  celle  qu'on  appelle  dilatéci  en 
ce  que  les  pans  restent  parallèles  i 
Taxe,  dans  une  de  leurs  moitiés , 
d'où  il  suit  que  les  bases  des  penta- 
gones sont  moins  dilatées  que  dans 
l'autre  variété ,  où  les  paus  ,  étàht 
entièrement  inclinés  à  l'axe  ,  contri- 
buent doublement  à  la  dilatation 
dont  il  s'agit. 

SEMI-DOIJBLE^  adj.,  semidupUx. 
Se  dit  d'une  Jleur  qui  a  les  pétales 
trèfr-muiti plies  ,  mais  qui  est  encore 
féconde ,  parce  que  les  étamines  n'y 
ont  pas  totalement  disparu. 

SElil-ÉMARGINÉ  ,  adject.^  semU' 
emarginatus.  Se  dit^  en  minéralo- 
gie ,  d'un  cristal  dans  lequel  une  pai^ 
tie  des  bords  de  la  forme  primitive  j 
égale  à  la  moitié  de  la  somme  totale, 
est  remplacée  par  des  facettes.  Ex. 
Chaux  carbonatee  semi^émarginée. 

gEBn-iPOINTÉ  ^  adject.  Épithètê 
donnée  par  Ha3j  à  une  variété  of- 
frant la  torme  primitive  dont  la  moi- 
tié des  angles  solides  est  remplacée 
par  dés  facettes  simples.  Ex.  Baryte 
sulfatée  semi^poîntée. 


Ii4         ^Èm 

tuJ.  là  HïfM  tfmtfasciaîâ,  k)1ftticheii 
la  partie  sapérietirey  est  marquée  de 
taiidéâ  tolotéies  à  sa  ba^e. 

SÉJMP-FLlSimONNÉ  )  ad}.  Se  Hï 
de  là  eatathide  des  Sjnanlhéréfs , 
qtthtkd  etté  né  éoAlîevt  qpe  des  demî- 
Hetifofts.  lit,  Vragopogon. . 

SEin-FLOlbtlEtXyadj.,  safà^ 
jUscidàsus  /  zungenfénnig  (aO.)* 
CAîtliètc  iàtkHét  *  a  la  càlathiete  des 
Synatitliënées,  qùàui  etleDerevferinç 
<|ué  des  deniii-fleurpné.  Le^  Semi-fio»^ 
caieiUes  ToMent  une  ctasse  dans  les 
tiiÛk&À^  de  YoùnDeforl  «  d^Adanson 
et  de  Guiart. 

tâfusji  qui  esl  i  demi  retièulë ,  comniie 
le  CHoràSfià  semicantèlîata  »  dont  il 
«fy  â  <!jue  Wpurlfe  supérieure  du  pé* 
^dioU  qùî  \ie  soiu 

:i^Ëi|n-4ÎNlP'Éltfi  ,  adj. ,  semi-infenisy 

r*.  dfit  du  calitè ,  lorsqu'il  n'adhère 
rovaire  tfue  dans  une  partie  d^  su 
lopeueur.  Et.  jLimasetta  aquaïica* 

^lULâBttKy  adi.  y  scmiiairis. 
.dit  d'une  cçqullfe  ÙDÎvalvé  doitt 

laï)iv  oiFre  un  bord  e'|roît  k  denni 
pÈfléchL  Ëx.  Crciosïonifi  semilahrisx 

j^BHI-LAlNEM  y  adL  sènalana- 
m^  ;  lifidhiPoUi^'{  ali^  )«  Epitbéle  don- 
née Vax  pieds  des  oiseaux .  lorçqu'iU 
jSpnt  à  dem!  couverts  de  plumes. 

>EMI-L0C!IJUJ|IE,,  ad). ,  semihr 
ûàiarisf  IhqlbfâciêriglalL'J,  Se  dû 
i^^^  yr^</  d<>pt  les  cloîsoDS  ne  vont 
£Àf  JP^*^'^  ceifire  ^  comqae  dans  )a 

$^Miile  du  V^^^'^t 

"   p^^-iXSfiiè»  n adj.  j  lunatusf  sem!^ 

tu^atU4  f  lunulf^tuà  ;  qui  a  k  forme 
Ci^e. dismi-lune  /  ou  d^un  croissant | 
c^^tr^r^îre  un  bord  rond  ,  ^vec  là 
Kflif^  on  W  sommet  divisé  eu  deux 
lobes  élroils  |/opi|ime  Ja  capsule  dç 
MeUmp^rum  çrutatum ,  les  feuilles 
île  VÉj-Jcocot^ie  lunaia',  le  Ugump 
^\^  Ojtnom$traf\e  stigmate  du  Fuma' 
riû  tuteà,  les  sfipi^es  de  VAgrinianta 

td]«|  semtnalis  \seinen^ 


& 


SEIitf 

graine)  ;  qtii  a  rapport  ou  dlftï  fp- 
particnt  à  la  graine.  hé&feuuUs  ié" 
minales  sont  celles  qui  resotlcât  dei 
cotylédons  développés  ,  offrant  des 
stomates  à  leur  surface ,  avec  'tine 
consistance  plus  o,u  moins  (bliacée  et 
une  couleur  verte  (  ex.  Canrudtis  là^ 
tipa).  Les  txmjqucssiminaUs  sont 
les  iégumens  propiires  de  la  gnune  , 
rarîtle ,  la  loriqueetle  legmeli.  Gléi- 
èben  donnai!  le  nom  de  plaeenia  se^ 
minai  à  l'albumen  ou  périspermev 
GreW  appelait  racines  séminalei  hA 
linéamens  '  vasculaires  qui  passent 
dans. les  cotylédons*  1^  spôngtoies 
séminales  soUl  celles  qui  se  vo  jenl 
ik  là  surface  extérieure  des  g^ioes. 

SÉJMINAUON^  s.  '  f . ,  éeminaûù  , 
sementis  ;'Aussaat  ^  Èinsaàl  (  J1»)* 
Dispersion  naturelle  des  graines  d^ua 
végétal  •  . 

SÉiaNBPÉra  9  ad].  ;  semin^prué 
(  semen ,  graine ,  fero ,  porter)  ;  qui 
porte  ies  graines,  romtnéles  ctctsons 
du  RuelHa  ,  les  ^att^és  du  GehttamU 
CandoUovappelle  sûiùre  séminiferè , 
la  ligne  formée  par  le  rapprocbemen| 
àes  deux  bords  de  la  JTeuHle  earpel-^ 
laîre  roulée  ou  pf bjée  sur  elIe-memé^ 
parce  que  Vi*e%t  su*  son  bord  intetne 
^e  sont  ordinairement  attachées  Ite 
gratpes.  Agardb  el  Frles  donnent'  tû 
nom .  de  séminiferes'  aux  végétaïUt 
dont  les  graines  spnt'  pourvues  dé 
deux  coljledôn».  et  ee  mot  est  poo^ 
^ox  synonyme  de  dicotyUdons. 

,  Èiimti^OmÊÊ^nà]. ,  semikifùif^ 
mis  {semen,  graipe  ^  forma ,  forme). 
Bory  appelle  bourgeons  seminifornl^S 
les  corps  reproducteurs  aes  cbofer— 
ves ,  varecs ,  cbampîgnoqs  ^  po)ype$ 
et  autres  végétaux  ou  animaux  qQt 
n'ont  pas  d'organes  générateurs  pro- 
prement dits. 

SEMINULE,  s.  f.|  seminuia(se^ 
men ,  semence  ) .  On  doime  souvent  ce 
nqm  aux  corpuscules  rèprpductâiirs 
dés  plan  tes  cirptogames ,  parce  que  ^ 
dit  Lapylaié^  us  naissent  «veà  li  plU*« 


sëmi 

Kie$  éoodilioM  «nié  réeUite  li 
MrtkMi  d'une  |;ratne ,  et  qu'oa 
«Ml  les  tùaùèénr  comme  de  yérila- 
M«s  fmrieiicet'tré^-petites. 

SÉmNinJFÂaB  ,  adj. ,  semmultm 

fentij  qui  pfodait  des  sémhiQles.  On 

•pfMlW^ctfM/^  i^iyimtc///2rf  rintérîeot 

dfrl^a▼ai^è  des  rëg^étatix,  parce  qu'il 

pmfeniie  ki  nidîmens  des  semences. 

SBIH-linimfi^  s.  f.Lyonnet  appe^ 
lait  ainsi  les  njm plies  qnf  ne  snbisseM 
^pie  de  faibles  eliangemèiis ,  et  non 
une  métamorpliose  complète,  pour 
passer  à  l'état  d'insecte  parfait ,  qui 
tant  agissantes  et  ne  font  qn'acqné» 
^ip  oes  aiics* 

SBUF-^TAftE)  a^'.  ^  semioi^aSs  f 
qni  a  h  forme  dSine  moitié  d'ovale  ; 
comne  le»  êtignUs  du*  MtdieagQ 

nmhpAMMt  9  a^. ,  semlpabma^ 
lsi#é  oe  dit  cHBs  pieds  ornn  mammirerèy 
flisnrtont  d'im  oisean  (ex.  Anser 
semipàlmatûs\  Scôlopax  stndpal'-^ 
«Mis},  quand  les  dbigts  sont  rettnis 
par  une  membrane  qqr  \k%  s'étend 
gnére  au  delà  de  leur  milieu. 

•nOHMLnnkDC  9  adj.  et  s.  m.  y 
9mHipàhiùpe:s.  Épitbète  donnée  aux 
•iaeaux  qni  ont  les  pieds  à  demi 
ptlmés. 

MnHPABâLEjfablQIft:,  a^. ,  se^ 
IntparaUeScus.  19om  donné  par  Ha&y 
à  une  variété  prismatique  d'arrago-^ 
tttte  9  qui ,  p^rmi  les  nuit  faces  qui 
fei  terminent ,  en  a  tjuatre  parallèles^ 
tandis  que  les  quatre  autres  plqns  ^ 
pris  des  deux  cAtés  opposés,  s'é- 
cartent dn  paraHéltsme. 

tBin  VBBill^,  adject. ,  semipen-^ 
natus,  UAmansia  stm^ennata  doit 
ce  nom  è  ce  ^ue ,  quand  il  est  com« 
primé  ',  ses  feui lies  semblent  entières 
d'un  edté  et  penoéte  de  l'autre ,  parce 
que  le  pétiole  ou  te  rameau  présenté 
ttiT  sa  ^ce  postérîeiire  une  membraue 
large  de  plus  d'une  ligne. 

ftBMl-nlriJblDttid ,  adj.  et  s.  mJ 
pi.  I  StmpfyWMBU  Hom  '  donué  (lar 


SEMI  4fS 

Lamarck  t  une  femlle  de  l'ordre  de» 
Mollusques  gastéropodes ,  comprtf* 
ilani  ceux  dont  la  branchie,  au  lieu 
de  faire  le  tour  du  corps ,  comme 
dans  les  Pbyllidiens,,  n'en  occone 
que  )a  moitié  du  cdté  droit. 

9Eia*PIiI89É,  adj. ,  senupKeàhts) 
qui  est  à  demi  plissé,  bu  à  peu  prés 
plissé ,  comme  les  tours  de  spire  de  lâ 
Mêimn  Mmipiie^êa. 

tUM.  Nom  donné  par  Bail j^  è  une*  vtti» 
riéié  ajani  la  foittie  intk  oelaldre 
dont  dieux  âvèles  appdféaa 
au  contour  d*  bi  kîso  ooni 
deux  pjfaaùdat  d«ttt  U  est  Vi 
Mage  ».  sont  reaaphaésa 
une  facétie»  Es;  Bhmi  phês/JÊtf^ 
semi'^priimé^ 

dians.  B,.  Cassini  donner  c^tU  4pitb4tr 
à  la  çglaâhidc  deaSjrnaotbérée^y  9Im4 
elle  n'est  radiante  que  d'un  #««1  «Mu 
Kx.  OEdertu 

^EM-RADlft,  ac^«  «  sefiuradiamë. 
£pilhète  donnée  par  B.  CUu|SfMiJp 
cqUatJiide  des  SjnHBtbjSirf^  y  Ximér 
qu'elle  a  une  demin^iuicoiuie  radiante 
(^.  3fiileria)y6u  une  couronne  en«> 
tiéie ,  radiante  fui^  cdté  et  ninidi^nt^ 
^  l'autre  (ex.  OÉdera)» 

mtt-ttOSTRE ,  adj. ,  semiro^tns» 
lie  PîcikJ  semifostris,  est  ainsi  nono^aïf 
parce  qu'il  a  la  mandibule  inférieMi^ 
plus  longue  que  la  supérieure. 

S^-BACilTTÉ,  à  cl].  ,  sêpusqgjliT 
taltts  ;  qui  a  la  forme  d'un  demi-fer 
de  fl/ècbc ,  comme  certaiae's  styialçs^ 
.  SEMI^STAHIINAIRIE  4  tidy,  sem^ 
staminaris.  CandoUe  nomme  aîqsi  leç 
fleurs  doubles  dans  iesj^uelles  une 
partie  seulement  des  élamines  se 
trouve  cbuDgée  en  pétales. 

fSem^SnXÈ^  adj.,  semùwiaius. 
Se  dit  d'une  coquille  univalve  dont 
Irs  tours  supéHeors  seuls  sont  striés* 
Ex.  Melania  semisiriata. 

SEM-SYBfPmOdTÛION^  ,  adi.  ; 

smisymplii&êumonU'iifiiiai!^  dmi* 


4i6 


SEIÎO 


née  par  MoBnch  aux  plantes  qui  ont 
plusieurs  ctamines,  dont  les  vuea 
sont  libres  et  les  autres  adhéreotes 
CDtrVlles. 

SEMPERVIVÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pL^ 
Sempertfweœ,  Nom  donne  par  quel- 
ques botanistes  à  la  faipille  des  Cras- 
snlac^ ,  à  cause  du  genre  Semper^ 
yii^um  qu'elle  enferme. 

SlÊNÉ  9  adj. ,  itnus.  M irbel  donne 
cette  épidiètç  mx  feuillet  vcrticillëes 
six  par  six«  Ex.  Gaiiam  uHginosum» 

SÉNEGIONÉBS,  adj.  et  S.  f.  pi. , 
Senecioneie.l^^m  donne  par  H.  Cas- 
sini  à  une  tribu  de  la  famifle  des  Sy- 
nantkërées ,  par  Leasing  à  une  section 
de  la  tribu  des  Sénëcionidées ,  ayant 
pour  type  lé  genre  Senecio* 

SÉNÉCIONIDÉES ,  adj.  et  s.  f .  pi . , 
Seneeionidea.  Nom  donné  par  Lea- 
sing à  une  tribu  de  là  famille  des  Sy« 
nantbërées ,  qui  a  ppnr  type  le  genre 
Seheeio, 

.  SÉNÉGIMS ,  s.  f.  ^  senegina.  Nom 
donné  par  L.  Gmelip  à  une  su'bstaoce 
particulière ,  que  Geblen  a  trouvée 
dans  la  racine  mPoljrgala  Senegcu 

SEMESTRE^  adj. ,  sinisirus ,  sinù'^ 
iraUs.  Epilhète  donnée  aux  coquilles 
spirivalves  dont  le  bord  terminal  se 
trouve  au  coté  gauche  de  Tanimal 
(ex.  Diceras  sinirlra,  Fusus  sIbÙ'^ 
iralis.  Murex  perversus ,  Nèritinn 
pert^ersa ,  Cerithium  pert^ersum,  Fu^ 
eus  contrarias,  Buccinum  contra^ 
rium  I  Bulimus  Cnfersus ,  Cerithium 
int^ersunij  Fusus  retrot^ersus),  Sé^ 
nestre  se  dît  aussi  du  sommet  d'une 
coquille  univalve ,  quand  il  penche  à 
gauche,  la  coquille  étant  supposée 
obliquement  sur  le  dos  de  l'animal 
(ex.  Ançyle)* 

SÉNOBISmiTAIRE,  adj.,Venoi<>- 
Unùaris,  Baûy  nomme  ninsi  une  va* 
riélé  qui  résulte  4i*un  décroisseroent 

Ër  six  rangées  et  de  deux  par  une* 
z,  Pj'roxène  sénobisunitairêm 

aÉlKOCULi  ^  adject. ,  senoculatue 


SEKS 

(im,  six,  oeulus^  im\);  qni  a  six 
yeux.  Ex.  Segestria  senocuîaiû» 

«ÉNOQUATEaNAïaE^  adj.  »  senô- 
quaiernarius.  Épithète  donn^  par 
rfaUy  à  une  variété  qui  résidte  de 
deux  décroissemena^  dont  l'an  a  iîe« 
par  quatre  et  l'autre  par  six  rangées. 

^NS,  s.  nu  y  sensus  ;  oSMivH  ; 
■SiiiA(all.);  sensé  (angl.)  ;  sensQ  (ît.). 
Organe  qui  met  un  aninuil  en  rap- 
port avec  les  objets  du  dehors ,  par  le 
moyen  des  impressions  que  ces  objets 
font  directement  sur  lui. 

SENSATION 9  subst.  f.,  sensaiio; 
Empfindung  (ail.).  Impression  cansée 
par  les  objets  extérieurs  sur  les  or- 
ganes des  sens,  et  per^e  par  un 
centre  nerveux  ou  par  no  cerveau. 

SENSUnpTÉ  ,  s.  f . ,  seAsi^iliiasi 
Empfindliehkeii  (  ail .  )  ;'  sensiUensss 
(angl.);  sensibiUtà  (it»).  On  a  pris 
ce  mot  dans  deux  acceptions  à\St^ 
rentes  pour  désigner  la  facnité  qa'ont 
les  animaux  de  recevoir  les  iropres* 
sions  des  corps  extérieurs,  soit  qu'ils 
en  aient ,  soit  qu'ils  n'en  aient  pas  la 
conscience,  (^tle  dernière  acception 
est  évidemment  contraire  aux  règles 
de  l'analogie,  et  Ton  ne  peut  ad- 
mettre de  sensibilité  que  le  où  il  y  a 
conscience.  Les  phénomènes  qui  scOIf* 
Lient  s'en  rapprocher  dans  le  cas 
contraire  sont  généralement  compris 
sous  la  dénomination  collective  d'ir- 
ritabilité. Au'moral ,  on  entend  par 
sensibilité  une  disposition  intérienre 
qui  in'spire  des  idées  vives  et  rapides  , 
h  vive  expression  de  ces  mêmes  idées, 
fat  vive  impi^iession  qu'on  reçoit  des 
beaut&  ou  des  défauts  qnMlespeqvent 
avoir. 

SENSnULE»  adj. ,  sensiîilis;  «ùaOv- 
Toc;  empjîndlich  (alU);  qui  est  doué 
de  sensibilité ,  et  par  extension  qni 
jouit  d'une  sensibilité  exquise^  pins 

Jurande,  plus  parfaite.  Senàwle  (  merk- 
ich ,  merkbar ,  ail.  )  se  dît  aussi  àe  ce 
qui  peut  agir  sup  quelqu'un  de  nos 
sens.On  s  donné  cette  épit^ie  à  des 


f\9nnïH  qoi  ferment  leurs  feuilles 
^uand  00  j  touche  (ex.  Oxdlis  seti" 
siUi^a  f,  Smithia  sensUipa ,  Mimosa 
*vit^a  9  pudica ,  pudibunda^  som-^ 
nions ,  palpitons  \  somniculosa  ^  dor^ 
'  miens  f  Costa) ,  ou  qui  ont  des  feuiUet 
tellement  délicateé  qu'on  ne  peut  j 
toucher  sans  les  froisser  (ex.  OnocUa 
'   sensibilis). 

sensibles;  adject.  et  s«  m.  pi. , 
Sensibilia,  Nom  donné  par  Lamarck 
à  une  section  du  r^gne  animal ,  com- 
prenant les  animaux  qui  sentent, 
mais  n'obtiennent  de  leurs  seusatîons 
que  des  perception»  des  objets , 
espèces  d'idées  simples  ,  qu'ils  ne 
peuvent  combiner  enlr'elleSy  pour 
eh  obtenir  do  complexes. 

8EN80iUAL ,  aaject.  ;  sensorialis, 
Bobineaii-Desvoidj  admet  dans  le 
«quelelte  extérieur  des  insectes'  six 
verlèères  scnsoriaies  ^  une  p^rarcha* 
cun  des  six  organes  de  sçns  dont  ces 
animaux  sont  doo^s  suivant  lui ,  la 
T«e  9  l'olfaction  ,  l'audition ,  le  goût , 
Je  bruissement  et  la  motllité» 

SÉFAIiB)  s.  m. ,  sepalum;  Kelck* 
blaii  (all«).  Terme  que  Necker  a  pro^ 
posé,  et  que  Candolle  adopte,  pour 
désigner  (chacune  des  folioles  articu- 
lées qui  composent  nn  calice  à  plu* 
sieurs  divisions  entièrement  séparées. 

BÉPAiiULE  y  s.  m.  ,  sepaluban. 
Vom  donné  par  F.  Campdera  aux 
pièces  du  ealicule  ou  de  l'enveloppe 
florale  extérieure  des  Rumex. 

fléPARÉ  9  adj. ,  Segregatus.  Épi* 
thète  donnée  y  dans  le  sjstème  sexuel 
de  Linné,  à  nn  ordre  de  la  poly- 
gamie sjngénésie,  comprenant  des 
plantes  qui  ont  des  fleurs  hermaphro- 
dites rapprochées  les  qjstê  dea  autres, 
niais  munies  cependant  d'un  invo^' 
lucre  distinct. 

BàPUCËES,  adj.  et  s.  f.  pi, ,  Se^ 
piaeeœ.  Nom  donné  par  Blainville  à 
une  famille  de  Vardre  des  coquillea 
UBÎvalves,  comprenant  celles  qu'on 
appelle  oa  d«  s^he. 

If. 


SEPT  4 1 7 

àÉPLBPHOIUBd,  adject.  et  s.  m. 
pi.,  Sepiœphora  (auTria,  sèche,  y«- 
p»,  porter).  Nom  donné  pr  Gray  à 
un  oi'drede  la  classe  des  Antliobra- 
chiophores ,  qui  a  pour  Ijpe  le  genre 
Sepia. 

SEPIAIRE9  «dj-  f  sepiarius  {sepes^ 
haie);<  qui  vit  dans  les  haies  et  le^ 
buissons.  Ex.  Anttais  sepiarius.    > 

SÉPI AIRES,  adj.  et  8.  m.  pi. ,  Se^ 
piaria,  .Nom  doniié  par  I^aronrck  à 
une  section  de  Tordre  des  Mollusques 
céphalopodes,  ayant  pour  type  le 
genre  Sepiû,  Linné  avait  établi ,  soua 
le  nom  de  Sepiaria ,  un  groupe  de 

S  tantes,  correspondant  à  peu  prés  aux 
asminéès  et  aux  Li lacées. 

SePIGOLE,  adj. ,  scpicolus  {sepes, 
baie,  co/b,  habiter);  qui  vit  dans  les 
haies  (ex.  Macrocephalus  sepicola). 
Un  I^ichen  (Li^iboria  sepincola)  est 
ainsi  nommé  parce  qu'il  croît  sur  les 
planches  dont  on  fait  des  clôturés 
dans  les  campagnes. 

séPUDÉES,  adj.  ets.  f.  pi.,  Se^ 
piideœ,  M om  donné  parLeach  a  une 
famille  de  Mollusques ,  ayant  pour 
type  le  genre  Sepia. 

SÉPIOIDE^  adj.y  sepioïdeus'(9H' 
nia ,  sèche  il^oç  ,  ressemblance  )  ; 
qui  ressemble  à  tine  sèche.  Ex.  Lo-^ 
iigo  '  sepiaca, 

SÉPIOLldES,  adj.  et  a.  m.  pi.  , 
fSepioUdea.  l^m  donné  par  Lcach  à 
une  famille  de  Mollusques  céphalo- 
pode ,  qui  a  pour  type  le  genre  tf  e- 
piola.  '  • 

SÉPIOSTAIBE ,  s.  m. ,  sephsia-^ 
riitm  {unniai,  sèche ,  omov  ,  os). 
Blainville  nomme  ainsi  l'os  de  sè- 
che. 

SÉPIiOMBIQUE,  adj.,  seplumbi-^ 
eus.  Dans  la  nomenclature  chimique 
de  Berzelius,  ce  nom  appartient  à  cTea 
sels  où  Toxigène  de  l'oxide  pUmbi- 
queest  multiple  par  six  de  <»luî  de 
Tacide.  Ex.  Nitrate  séplombique. 

SEPTEMANODUi >  adj.,  septem^ 
anguiatus»  Se  dit  d'une  feuille  dont 

a; 


*« 


1 


4i8  SEPT 

le  bord  offre  sept  angles  saillans.  Ex. 
Hibiscus  jéhelmoscMi^, 
SEPTEMDÉGIDCODÉCIMAL,  ad). , 
septemdeciduodecimalis»  Nom  doaaé 
par  Haiij  à  une  variété  de  topaze  qui 
n'a  qu'un  •  seul  sommet ,  à  dix-sept 
faces  ,  avec  un  prisme  dodécaèdre. 

SEFTEHIDÉCIOCTONAL ,  adj.  , 
septemdecioctonalis»  Hatij  appelle 
ainsi  une  variété  de  topaze  qui  n'a. 
qu'un  seul  sommet,  à  dix-sept  Jaces, 
avec  un  prisme  octogone. 

SEPT£MD£$TÉ ,  septemdentatm 
{scptenij  sept ,  dens,  acnt)  ;  qui  est 
garni  de  sept  dents.  Ez.  Aielecycius 
scptemdentatus. 

SEPT£MDIGIT£  ',  adj. ,  septemdir- 
gitatus  {septem^  sept,  digUusj  doiçt). 
*Sç  dit  d'uue  feuille  dont  le  pétiole 
commun  se  termine  par  sept  foliole^» 
Ex.  jEscutus  H-ipjJocastanum» 

SEPTEMDUODECIMAL ,  «dject. , 
septemduodecinMiis.  Nom  donné  par 
Haiij  aune  variété  de  topaze  qui  n*a 
qu'un  seul  sommet,  à  sept  faces,  avec 
un  prisme  dodécaèdre^ 

.  SËP'rÈMFOUOLE  ,  ad).,  sepim- 
foUolatus .  S  jn  onjme  de  septemdigiU* 
yàyez  ce  mot. 

SEPTEMLOBE^adj. ,  s^Umloba- 
tus  {septenif  sept,  lobus ,  lobç)  ; 
qui  est  partagé  en  sept  lobes ,  comme 
les  feuilles  de  Yfdcer  s^pUmlobum  et 
ixk  Dioscorea  septemlobu* , 

SEPTEHaUGULÉ  ,  a^^.  ^  septtm* 
maculatus  (  sepUm ,  «ppt ,  macula  ^ 
tache)  ;  qui  est  marqué  de  sept  tâ- 
ches. Ex.  Coccinella  septemmacuUUa^ 
SEPTEMNERYJÉ ,  adj.  ,  sept^m^ 
7ienfis\  sepiemRçruius  (sfiptem^  sept, 
nervus^  nerf].  Se  dit  i\me  femlU 
sur  laquelle  on  aper^t  sept  nervu- 
res. Ex.  Hedera  septeninervia  ,  Me^ 
lattoma  septemnerpiun^. 

8ÏPXEMP0NGTIJÉ ,  adj. ,  sepiem^ 
pyjictauis  Çseplemf  sept ,  puncium^ 
point);  qui  «st  marqué, de  sept  pointa 
colorés*  Ex.  CcpcineiU^  s^fWnpunc" 


sept 

SESTEISÉ ,  adj. ,  sepipuUus  (si^ 
tem  ,  sept  ).  Se  dit  d'une  feuille  pe- 
daliséquée  qui  a  sept  lobes  (ex.  Pas- 
siflora  septenata  )  ,  ou  d'une  feuille 

S  aimée  qui  se^  compose  de  sept  fo- 
oles  (  ex.  BonUfox  sepUnatum  ). 
SEPTENTRION  ,  s.  m. ,  seplôH^ 
trio  ;  apxToc  ;  Ncrdtn  (  ail.  )  ;  nortk 
(angl.)  ;  settenlriàne  (ît.)  [sepUm, 
sept ,  triones  ,  bœufs  ).  Cossteuatioa 
de  la  grande  Ourse.  Synonyme  de 
nord. 

âEPTENnUQNAii  »  ad). ,  s^tén^ 
trionalis ,  septentr^ionariiu  ;  «^riacoç  ; 
nordUch   (ail.);    northem  (angl.)  ; 
setlentrionaU  (it.)  ;  qui  est  du  coté 
du  Dor4  9  q^i  habite  ou  croît  dans  le 
nord.  £x.  Androsace  septentrianalls, 
SEPTICIDfi  9  adject. ,  septiddus 
(  seplum  ,  cloison ,  cosdo ,    fendre  ). 
Épithète  donnée  par  L.-C.  Richard 
au  mode  de  déhiseence  de  certains 
fruits  résultant  de  l'aggrégatîbn  de 
plusieurs   carpelles  ,    parce  qu'elle 
pommepce  par  les  cloisons,  qui  seaa— 
blent  se  dédoubler.  Elle  tient  à  ce 
'<|tte  lès  carpelles  son.t;  liés  ensemble 
assez    faiblement     pour  qu'à    leur 
maturité  ils  se  séparent  les  uns  des 
antres  ,  a6n  de   former  autant  de 
corps,  d'abord  clos,  puis  s'ouvcant 
sur  la  suture  rentrante  ^  ou«utr  la  dor* 
sale ,  ou  sur  les  deux^  ou  sor  le  mi- 
lieu des  valves.  Ex.  Colehicaeées^ 

SIIPXIFJÈEE,  adject. ,   sepûfenu 
( septun,  cloison >^rD  ,  porter);  qui 
porte  des  cloisons*  On  donne  celte 
épithéle  au  tegmenf  quand  il  jette  en 
dedans  des  appendices  eu  forme  de 
cloisons  incomj^lèles  qui   partagent 
l'amande  en  plusieurs  lobes  (ex.  For^ 
gus  €astanea)\  aux  valides  du  péri- 
carpe ,  d'après  Richard ,  lorsqu'elles 
portent   des    cloisons  , .  qui   pestent 
fixées  sur  elles  après  h  déhiseence 
d^  fruit  (  ex.  Ruellia  ofdia)  ;  ay  c/*- 
muuke  des  Sjma»chérées  ,   d'apràs 
Casaini  ^  lovsqn'il  porèe  des  clois«os 
(ex/  Onopordon)*  yjSfiwepkmt^ 


Hpiife^^Bl  'fiifisi  tiomtnë  ))at*cé  qtle  la 
face  {nlèrtib  de  son  périclîn^  înté- 
ri<mr  éffré  oHînaîrement  trois  sail- 
\m  en  forme  Au  cloisons  incomplcl€s. 

SEPTIFOIUUE  ,  septiformis  (  sep- 
îum  ,  cloison ,  ferma ,  forme  )  ;  qui 
il  b  ibrme  d  unis  cloison.  Mirbel 
donne  cette  épithëte  au  placentaire , 
lofiqoMl  est  élargi  eil  cloison  (ex. 
Crud/ères),  On  1  applique  à  la  colu^ 
meiledeÈ  coquilles  tihivalvés,  toutes 
les  foi»  que ,  par  sa  saillie ,  elle  sem- 
ble produire  une  doi'son  bu  un  dia- 
phragme (ex.  NapiceÛe). 

JNElPttt^llAGfe  9  adj.  ,  sepi\fragus% 
(  senium^  cloison  yfrango  ,  briser  ). 
ilichard  donne  celte  épithèie  a  la 
Ûéhiseence  Valtaire ,  lorsque  la  rup- 
iurea  lieu  au  bord  antérieur  des  cloi- 
èoiis  ,  qui  rfsterit  libres  et  entières  & 
rinstant  où  les  valves  s'en  séparent. 
Et.  Bignon(a. 

ftBtrifiËXAOOIlAli,  adj.  ,  septi^ 
hexagohalîs.  Épitbète  donnée  par 
BaÛj  à  une  variété  de  topaze,  qui  n^a 
qu'ttit  «eul  sommet,  à  sept  faces,  avec 
titl  prisme  hexaëdre. 

SËPULE  j  adj.  ,  sepi'iUs  {septam^ 
èloison).  Se  dit  iu  placentaire  y  quand 
il  est  attaché  aux  cloisons.  Ëx.  jPa- 
paPtr. 

SÈMlDÇTOHIAIi  9  adj.  >  septioctO" 
halls,  tiaûj  nomme  ainsi  une  variété 
^e  topaze,  qui  n*a  qu^un  seul  sommet, 
â  sept  faces,  avec  un  prisme  octogone. 

SEt^ONy  subst.  m.  (  viiTro»,  faire 
pourrir  ).  Quelques  chimistes  ont 
aonné  ce  nom  i  l*azote ,  parce  qu'on 
croyait  que  c'était  sa  présence  qui 
déterminait  la  putréfaction  à  s^cta- 
bllr. 

fStnîSLE ,  s,  m. ,  septulum  {sep* 
^um  ,  cloison  )4  Petite  cloison.  L.-C. 
Richard  donne  ce  nom  ù  la  lame  qui 
divise  Panthère  des  Orchidées  en 
deux  loges. 

SfeMlJLÉ^  adî. ,  septulàtiis  (  sep^ 
tum  ,  cloison  )•  Epithèie  donnée  par 
^fM^)\Z  «UJt  dOi^^  et  mx  siliculb 


SÉRi  419 

qui  ont  des  prolongemens  transveiw 
saux  partant  de  l'intérieur  des  valves, 
entre  les  graines.  Ex.  Sisjmhrium 
septulatiim , 

SEMUUFÉRE ,  adj.,  sepluliferus 
(  sep  tum  , .  cloison  ,  fero  ,  porter  ) . 
Le  Mytilus  septulifer  a  une  partie  ae 
la  cavité  de  son  crochet  couverte  à 
l'intérieur  d'une  lame  en  forme  de 
cloison. 

SEREIIV,  subst.  m.  ,  vesperdnus; 
Abendthau  (  ail.)  ;  mildew  (angl.  )  ; 
9ereno  (it.).  Petite  pluie  fine,  qui 
tombe  pendant  l'été  seulement,  et 
presque  toujours  après  le  coucher  du 
itoleil,  sans  qu'on  aperçoive  aucun 
nuage  au  ciel, 

S|tlEUSI?i£.  Fofez  Stéreusuib. 

BÉRIâLy  adj.  ,  serialis  (  séries  , 
série  ).  Se  dit  départies  qui  naissent 
en  se  suivant  dans  un  ordre  déterminé, 
ou  en  formant  des  rangées  distinctes. 
Blainvitle  donne  cette  épitbète  aux 
coquilles  multivalvesqui  sont  placées 
^  la  suite  les  unes  des  autres ,  et  d'une 
manière  symétrique ,  dans  la  ligne 
moyenne  et. dorsale  de  l'animal.  Le 
f^errucaria  serialis  est  ainsi  nommé 
à  cause  de  ses  réceptacles- ponctifor— 
mes  ,  qui  sont  placés  en  séries  sur  les 
rides  ou  plis  du  tballe* 

SÉRIBRAXCUES ,  adj.  et  s.  m. 
plur.  ,  Seribranchia  (  séries  ,  série  , 
^pay^ia.,  branchies).  Nom  donné  par 
La^reille  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Gastéropodes  nudibranches,  compre- 
nant ceux  dont  les  branchies  sont 
disposées  par  séries  le  Jong  du  dos  ou 
sur  les^côtcs. 

SÉRIGIFOUÉ,  adj.,  serici/olius 
{serica  j  soie  \folium  ,  feuille);  qui 
a  des  feuilles  soyeuse^.  Ex.  SpatheUa 
sèricifolia. 

SÉniCOGÉUÉES^  adj.  et  s.  Lpl*^ 
Scricoceratœ  {.scrica ,  soie  ,.  K«psi€ , 
corne).  Nom  donné  par  B^bineau- 
Desvoidy  à  une  section  de  la  famille 
des  M yedaires  calrplérées ,  comprç- 
paôt  celte5  dont  m  antennes  ont  le 


4î»o  SERP 

dernier  article  du  chéle  vlllauz  oa 
plumosule. 

SÉBICTÉRB  9  8.  m. ,  sericterium 
(  serica  ,  soie  ,  xtoitù  ,  conserver  )• 
Kirby  appelle  ainsi  les  organes  se- 
crétoires  de  la  soie  dans  les  insectes. 

SÉRIDIÉES  9  adj.  et  s.  f.  plur.  , 
Seridieœ.  Nom  donné  par  H.  Gassini 
à  une  série  du  groupe  des  Gentaurîées 
calcitrapécs,  (|ui  a  pour  type  le  genre 
Seridia. 

SÉRIÉ  9  adj.>  serialis ;  qui  est  dis- 
posé parsérîps  longitudinales  (comme 
les  poils  de  la  tige  du  F'eronica  Cha-' 
masdrrjj  les  graines  du  Tulipa)  ^  ou 
circulaînes  (  comme  les  étamines  du 
Daphne). 

SÉRIPHIÉE89  adj.  et  s.  r.  plur.  , 
Seriphieœ,  Nom  donnéparH.Cassinî 
à  un  groupe  de  la  section  des  Inulées 
gnapbaliées ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Seriphium. 

SÉnOVIN ,  adj.  y  seroiinus(serus^ 
tardif).  Se  dit  d'une  plante  qui  ne 
fleurit  que  dans  tine  saison  avancée 
(  ex.  Leontodon  serotinits ,  Phalan-' 
gium  serotinum  ) ,  et  d'une  chauve- 
souris  (  yespertilio  serotinus  )  qui  ne 
sort  que  très-tard  de  son  sommeil 
d'hiver. 

SERPENTARléS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
SerpentarU»  Nom  donné  par  Lher-r- 
minier  et  Lesson  à  une  famille  d'Oi- 
seaux, qui' a  pour  type  le  genre  i^er- 
pentarius. 

S£RPENTIFOB]lfE,  adj.  ,  serpen^ 
iiformis  {serpens^BeTpenty/orma  , 
forme)  ;  qui  a  la  forme  d'un  serpent. 
Ex.  Cepola  serpentijormis ,  Tœnia 
serpentulus» 

SERPENTIN  y  adj.  ,  serpentinus 
(serpensj  sernent).  On  a  donné  cette 
épithète  k  des  plantes  qui  passent 
pour  être  efficaces  contre  la  morsure 
des  serpens  (ex.  Ophioxylum  serpèn-- 
tinum  ) ,  ou  à  des  coquilles  qui  sont 
marquées  de  lignes  longitudinales  on- 
dées {ex.  Miitra  serpentina)* 

9EBFBN1I1VAIRB,  adj.  ;  qui  coû- 


SERB 

tiiSui  delà  serpentine^  ou  qui  en Mt 
formé.  Poudingue  serpentinaire, 

SERPE^TINEinL ,  ad].;  qui  est 
formé  de  serpentine.  Roche  serpeit'^ 
Vineuse» 

SERPULES  9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Serpulot  (  serpOy  ramper  ).  Noca 
donné  parJ.-A.  Ritgen  à  une  famille 
de  Reptiles ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Anguis» 

SERPIJLÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Serpula  ,  Serpuiea,  Nom  donné  par 
Sâvigny .  Lamarck  ,  Goldfuss  ,  Lo- 
treille ,  Eichwald ,  Ficinns  et  Carus 
à  une  famille  d' Annelides ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Serpula. 

SERPUUDESy  adj.  et  s.  f.  pi.  * 
Serpulidas.  Blainville  nomme  ainsi 
une  famille  de  l'ordre  des  Chéto— 
podes  hétcrocriciens  I  qui  a  pour  type 
le  gt'ure  Serpula. 

SERRiEFOLIÉy  adj. ,  serra foUus 
(  serra  ,  dentelure  ^foUum^  feuille)  ; 
qui  a  des  feuilles  dentelées.  Ex.  Cor^ 
chorus  serrafoiius. 

SERRilTIGORNE  ,  adj.  ,  serrati^ 
cornis  (  serratus  ,  dentelé ,  cornu  » 
corne)  ;  qui  a  les  antennes  en  forme 
de  scie.  Ex.  ^  Calopus  serraiicornis  , 
Enopïium  serraticorne. 

SERRATIFOLIÉ  ,  adj.  ,  serratifo^ 
Uus ;  stigeblàtttig  (ail.)  {serratus , 
dentelé  ,  Jolium ,  feuille)  ;  qui  a  des 
feuilles  dentées  en  scie.  Ex.  Dianikus 
serratifolius ,  Lamourouxia  serra^^ 
tifolia  j  Barosma  serratifoUum» 

SERRATIFORME  ,  adj .  ^  serra^ 
tijormis  {serratus ,  dentelé  , yôrjna , 
forme).  Se  dit  des  antennes ,  lorsque 
leurs  articles  sont  égaux ,  mais  se  ter- 
minent chacun  par  une  ou  deux 
dents  ,  ce  qui  donne  à  l'ensemble  la 
forme  d'une  scie, 

SERRATISTIPCLÉ ,  adj. ,  serra^ 
tistipulatus  (  serratus ,  dentelé  j  /^î- 
pula  ,  stipule)  ;  qui  a  des  stipules 
deirtelces  en  scie.  Éx.  Pa^^iflora  Mer- 
ratistipula, 

j^EftlVlXQlifiS;  adj.  et  $.L  pL, 


SERR 

SèrrattJfa,  Nom  donné  par  H.  Cas-- 
aîni  a  nne  section  de  la  tribu  des  Gir- 
daînëcs ,  par  Lessîng  à  une  section 
de  .la  tribu  des  Gjoaré^s  centau- 
riëes ,  ajant  pour  type  le  genre  Ser^ 
rùtula, 

railR ATURE  ,  ».  f .  ,  serratitra  ; 
Sâgezahn  (ail.).  Sjnonjme  de  dent , 
dont  Desvaux  a  proposé  Temploi  en 
botanique. 

SERRE 9  s.  t.,  chela ;  Klàue  , 
Kralle  (ail,);  claw  (angl.)  ;  cerra 
(ît.).  Ce  nom  ,  qui  appartimt  spécia- 
lement aux  ongles  acérés  des  oiseaux 
de  Tordre  des  napaces  ,  est  souvent 
donne  aussi  aux  deux  pieds  antérieurs 
des  Crustacés  décapodes;  mais  Linné 
pahitt  ne  l 'avoir appliqué  qu'à  la  pince 
proprement  dite  cnez  ces  ciemiers  ani- 
manx. 

SERRE  9  adj<  t  serratus  ;  gesâgtj 
sàgezahnig  (ail.)  \  seghettato  (itr). 
Synonyme  inusité  de  dentelé  ^  dont 
on  se  sert  quelquefois  pour  désigner 
les  feuilles  qui  ont  leur  bord  garni 
de  dentelures.  Ex.  Ridleia  serrata  y 
Myoporum  serratum. 

SERRÉ  y  9^à\,^coarctàtus ,  densus^ 
con/ertus  ;  dichtstéhend  ,  gedrdngt 
(ail.).  Se  dit  des  parties  qui  sont 
dressées  et  rapprochées  les  unes  des 
autres  ou  d'un  axe  commun,  comme 
le  eorymhe  de  VAchiUeaMillefohium, 
VombeUe  de  VAlUum  Gepà  ,  la  pani^ 
culeàe  VHyptrictun  montanum, 

SSRRICACDES^  adj.  et  s.  m.  pl.^ 
Serncaiidati  (serra  y  scie,  couda, 
queue  ).  Nom  donné  par  Dtiméril  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Hymé- 
noptères j  comprenant  ceux  de  ces  in- 
aeetes  dont  les  temellf  s  ont  nne  tarière 
€n  forme  de  scie  u  l'extrémité  du 
yentr«.  fV^e^  Uboprtstes. 

SERRlGOtLE,  adj.,  serricolUs 
(  serra ,  scie ,'  eoUum ,  toi  )  ;  qui  à 
le  cou  ou  le  corselet  dentelé  en  scie. 
Ex.  Inca  serricolUs» 

SERRICORNE ,  adj. ,  serrîcornis 
(serra  |  scic^  cornu  j  corne  )  ;  qui  a 


SERT  4al 

des  antennes  dentelées  en  scie.  Ex. 
Ptinus  serricornisj  Anisotoma  serri" 
corne. 

SERRICORNES,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Serricornes.  Nom  donné  parCuvier  , 
Latreille ,  Duméril  et  Eichwaîd  à  une 
famille  de  Tordre  des  Coléoptères , 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
ont  les  antennes  dentées  en  scie. 

SERRIFÉRE9  adjcxt. ,  serriferus 
(serra,  scie,  feroj  porter).  La  Tri- 
dacna  serri/era  est  ainsi  nommée 
parce  qu'elle  porte  deux  côtes  offrant 
une  rangée  de  petites  écailles  voû-: 
tées  ,  disposées  en  dents.de  scie. 

SERRIGÉRE  ,  adject. ,  serrigerus 
(sei:ra ,  scie ,  gero  |  '  porter  )•  Le  Car* 
ditun  serrigerum  est  relevé  de  côtes 
dentelées  en  forme  de  scie. 

SERRIPÈDE  ,  adject.  ,  serripes 
(  serra ,  scie ,  pes ,  pied  ) .  Se  dit  druu 
insecte  qui  a  les  pattes  de  devant  (ex. 
Mjrodochus  serripes)  ou  celles  de 
derrière  (  ex.  Laphria  serripes  )  épi- 
neuses ou  dentées  en  scie. 

SERRIROSTRE  ,  adj.  ,  serriros^ 
tris  (  serra  j  scie ,  rostrum  ,  ))ec  )  ; 
qui  a  le  bec  dentelé  en  scie  sur  les 
bords.  Ex.  Trochiltis  serriroslris^ 

SERRIROSTRES  ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Serrirostrcs,  Nom  donné  par 
Duméril ,  Goldfuss ,  Ficinus  et  Carus 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Oiseaux 
palmipèdes ,  comprenant  ceux  qui 
ont  le  bec  dentelé. 

8ERROPALPIDES ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Serropalpides.  Nom  donné  par 
Cuvier  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Coléoptères  sténélytres  sécuripalpes , 
qui  a  pour  type  le  genre  Serro^ 
palpus. 

SERRULÉ,  adj.,  serrulatus ^feùi* 
gesàgl  (ail .).  Synonyme  de  defUkuié^ 

Su'on  employé  quelquefois  en  parlant 
es  feuilles  (  ex.  Xjrphoptens  ser-* 
rulattts). 

SERÏTULARIÉS  9  adj,  et  s.  m.  pl«, 
Sertulariœa.  Nom  donné  par  Lamou- 
roux  et  B^ainyille  à  une  famille  de  la 


4aa  SESQ 

classe  des  Poljpîaires  ,  ayant  ppu^ 
type  le  genre  Sertularta, 

SERTIJLE,  adj.,  serlulum.  L.-C. 
Richard  et  GaDdolle  appellent  ali\si 
rnmbelle  simple ,  cVst-à-dire  un  as^- 
sembl;ige  de  fleurs  dont  les  pédoa- 
Gules  unîflures  partent  tous  d'un  même 
point.  Ex.  Primida» 

SEATULÉ  ,  adj. ,  scrtulatiis,  La 
Nereis  sertulala  est  aiuâi  uomiaée  à 
cause  de  ses  appendices  locoinolçurs^ 
qui  sont  rapprochés  par  faisceaux  ou 
bouquets. 

SEnniLIFl^RE  ,  adj.  ,  sertidife- 
rus  (serlulumy  bouquet  tjero ,  por- 
ter )  ;  qui  porte  des  sertules  ou  bou- 
quets. Ex.  Faramea  serlulifera. 

SÉSAMÉES  ,  adject.  et  s.  f.  pi.  , 
Sesameœ.  Section  admis^e  pcir  I^antlii 
dans  la  famille  des  Bignoniacées^  qui 
a  pour  type  le  genre  Sesamum^  e( 
que  R.  Brown  a  érigée  en  famille. 

SÉS£LI]\'££S ,  ad],  et  s.  f.  pi- , 
SeseUneœ,  Tribu  de  la  famille  des 
Ombelliféres  ,  établie  par  Candolle , 
qui  a  pour  type  le  genre  Seseli. 

SESUIRES ,  adject.  et  s.  m.  pi.  , 
Sesiariœ.  î^om  donné  par  Latreillc 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Lépi- 
doptères crépusculaires ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Sesia, 

8ESQIJIâl||]|10]VIQl}£  ,  ad].,  JCf- 
muammoniças.  £pi4hcte  jdounce  par 
.bçizelius  à  des.  sels  ammoniques  qui 
contiennent  une  fois  et  demie  autant 
de  base  que  les  sels  neutres  du  inéiue 
genre»  Ex.  Borate  scsqulammcni" 
que. 

SESQUIARGEJVTIQUE  ,  adj. ,  ses- 
quiargenticus,  Bcrzclius  donne  cç 
nom  à  un  sel  argcnlique  dans  lequel 
il  entre  une  fois  et  demie  autant  de 
base  que  dans  le  sel  neutre  du  même 
genre^  £x.  Phosphate  sesquiarge/i" 
tique» 

SESQUUBSENIATE  ,  s.  m.  ^  ses- 
quiarserûas.  Nom  donné  par  Bene- 
iius  à  des  sursels  qui  contiennent  ime 
fois  et  denûe  autant  d'aeidc  arse- 


SESQ 

nîqae  que  les  sels  neut^  itfM^  W^iflMt 
bases. 

SESQUIBARYTIQIJB  ,   adj .  ,  s€S^ 

qulharjrlicus*  Epithèle  donnée  pur 
Berzçlius  à  des  soussels  barjtiqufs  dansi 
lesquels  la  base  est  une  fois  et  demîa 
plus  abondante  que  dans  Ws  aek  neu- 
tres du  mémi.e  ge^re.  £x.  S^^^faisfi^ 
niate  sesquibarrtiquA, 

SESQtIBASÎQUE  ,  adj.  ,  sfiSifui^ 
basicus.  Se  dit ,  dan&  la»  ^onenç^- 
ture  chimique  de  mrzclius  ,  d'ui^ 
soussel  qui  çpalieiit  une  fo^etdemio 
autant  de  base  que  le  sel  oeolre  cor- 
respondant ,  pour  la  fiêo^e  ^jtf^tit4 
d'acide. 

SESQUlCALQVtVE  x  adi- ,  sfisfûn 
calçicus  Nom  donné  par  Berzelins)^ 
des  soussels  qui  contiçnnmt  we  fois 
et  demie  autant  d'oxide  calcîque  qu^ 
les  sels  neutres  d^  niên^e  gçiife*  K^- 
Phosphate  sesquicalciquc* 

?^uicarbonas*  ^opi  donné  pr  Bercer 
ius  à  des  sursels  d^qs  lesqvela  U 
quantité  d'acide  carbonique  est  nne 
fois  et  demie  plus  considérable ,  ponif 
la  même  quantité  de  base  «  qua  çeUe 
qui  existe  dans  les  ack  neutres  cor-, 
res'pondans.  Ex.  Sesquicarionale  bon 
ryuqiie, 

SESQLIGQBAL^IJE ,  adj. ,  ses^ 
nuicoballicus,.  Épjtbèic  ilonnée  p^r 
Berzelius  aux  sousseU  dons.  lesqueU 
une  même  quantité  d'acide  est  cana- 
binée  avec  une  fois  e^  garnie  autant 
d'oxide  cobaUiquc  qu'on  en  compte 
dans  le  &çl  nc^tce.  Ex.  Arseniatesfis^ 
quiçobaitique, 

SliSQUlCi^UmQUE»  adj. ,  4Ctf«a« 
cunriçus,.  Épitbcle  p^ur  liw|ueUe  Ber» 
zeiius  désigne  àtn  9ous$eU  dan»  las— 

3uels  il  entre  une  fojs  et  demie  auti^B^ 
'oxide  cuivrique  que  4%9a  leasek 
neutres  correspondons.  Çx*  Acétfi^ 
sesquicuwriquem 

SESQVIFERREIJXt  adj.,  4MPfr. 
ferrosus.  Berzelius  do^ne  oelle  ^i— 

tb(^tei des  mu«el|  qfA enatîryywfc 


SE8Q 

nue  Ms'et  ieitUt  aiitliDt  d'ozidk  fer-' 
i^ux  que  les  sels  nentres  corespon- 
dans.  nxMyposuifantimonite  sesqui- 
Jirreux» 

SESQUIFEBICIOVE 9 adj. ,  sesjui^ 
Jtrrkxis.  Nom  doonë  par  Berzelins  a 
ées  somselft  daoa  leâqtiets  il  eAtre 
nihe  fois  et  demie  an  tau  t  d'oxîde  fer- 
rfque  que  dans  les  sels  neutres  du 
même  genre.  Ex.  Arséniat^  sesqui^' 
ferrique^ 

SESQUiFlOÉIB  9  adj.,  sesquifiorus, 
Tnniiis  appelle  ainsi  ia  locuste  des 
Graminées  ,  quand  leHe  ne  rehfvme 
qu'une  seule  fleur,  dont  la  paillette 
est 'munie ,  à  la  base  du  pédoncule , 
d'une  seconde   (leur  avortée.    Ex, 

_  ■ 

Hordeum, 

SlSSQtJltlYDRIQDE,  adi. ,  sesaui-^ 
K)rdncus*  Berzelins  appelle  carburé 
êesqaikydriqne  un  composé ,  décou^ 
Tcrl  par  Faradaj ,  dans  leqtlel  l'hy- 
drogène est  au  carbone  1 1  3  I  2. 

'  SÊSQfmiTHIQtJE ,  adj. ,  stsquEt- 
thicus.  Épiib^e  par  laquelle  Berze^ 
IfttS  désigne  les  soussels  qui  con- 
tiennent une  fois  et  demie  autant  dé 
lithine  que  les  sels  neutres  correspon- 
dafï*.'  Ex.  Sutfatséniate  scsquili-^ 
thique. 

HESifft!MAG^iÈ9HfCE  9  adj. ,  sès" 
gûimaghesicus,  Tfùm  donné  par  Bcr- 
xelms  aux  Jsoussèls'  daiis  lequels  la 
xbagnésie  e5t  multiple  par  un  et  demi' 
de  Ta  quantité  qyî  en  existe  dans  les 
^els  neutres  du  même  genre.  Ex. 
Borate  sesquima*^  nésiquâ. 

MSQCIMANOAIVEra  ,  ad).  ,^  ses^ 
ffahrtanganosus.  Épithète  que  Berze- 
lins donne  à  des  soussels  contenant 
tiue  fois'  et  demfc.  autant  d'oxidc 
mnnganeux  que  les  sels  neutres  aux- 
quels ils  correspondent.  Ex.  Silicate 
sesqidmanganeux,         - 

SESQIIOXIDB  ^  s«  ni. ,  sesquiox/" 
aum»  Métal'  qui  est  combiné  avec 
une  proportion  et  demie  d*oxîgène. 

SESQLIO^LIDÉ  ,  adj. ,  v«çAwa:tV/a. 

tus*  Sédit  d'un  corps  sbnple^ not^un- 


SESQ  4a3 

ihént  d'un  mcUl ,  qui  est  \  l'état  de 
sesquioxid'0.  Êx,  manganèse  ses^ 
quioxidéon  Brauntte. 

SESQinPHOSf  HATE  ,  s.  m. ,  ses^ 
quiphosphas.  Berzelîus  nomme  ainsi 
des  snrsels  dans  lesquels  la  quantité 
d'acide  pbospboriqoe  est  multiple  par 
un  et  demi  de  celle  qui  en  existe  dans 
Tes  sels  neutres  du  même  genre.  Ex. 
Sesffuîphosphate  ccdelque, 

SESQUlPHOSPriUlUS^  s.  m.  ,  jc/* 
qulphosphiiretum,  Pbosphure  dans 
lequel  il  entre ,  pour  une  proportion 
de  métal,, une  proportion  et  demie 
de  ]ibospn6re» 

SESQlJIPtbABIffUE,  adî.,  jes^ui- 
plamptcus.Vom  donné  par Berzelius  k 
âes  soussels  qui  contiennent  une  fois 
et  demie  autant  d^oxidé  plombique 
•qiie.  les  sels  neutres  correspondons. 
Ex.    f^anadate  sesquiplàmbique. 

SÉSQtIPOTÂSSIQijE  ,  adj. ,  ses^ 
quipotassicus .  ^ovDL  donné  par  Ber— 
zelitis  aux  soussels  dans  lesquels  il 
entre  une  fois  et  demie  autant  de  po- 
tasse que  dans  les  sels  neutres  du 
même  genre«  t,x,Sulfdrséniate  ses^ 
quipotassique, 

SESQtlSEL)  s.  JQ*  Sursel  qui 
contient  une  fots  et  demie  autant  d'a- 
cide que  le  sel  neutre ,  pour  la  même 
quantité  de  base  ^  ou  sous-sel  dans 
lequel  il  entre  une  fois  et  demie  au* 
.tant  de  base ,  pôurU  naême  quantité 
d'acide  ,  que  dans  le  sel  neutre  cor- 
respondant. ^    . 

SESQUISOÙÏQIJÉ  ,  adj. ,  scsquîso^ 
diciïs,  Kom  dônûé  par  Berzelius  à  des 
soussels  qui  contiennent  une  fois  et 
demie  autant  de  soude  qu'il  en  entre 
dans  les  sels  neutres  correspondagos. 
Ex.  Éulfarséniate  sesquisodique»      ^ 

SESQUISIHLFlJRti  j  si  m. ,  sesaui- 
jtti^AW./um.  Sulfuré  dans  lequel  il 
entre  une  piroportion  et  demie  de 
soufre  pour  une  proportion  de  l'autrq 
corps  simple.  Ex.  Sesquisulfure  de 
cohdltf 


4a4  SESS 

jurkus.  Nom  donné  par  BeracUas  k 
des  sousseU  qui  contiennent  une 
fois  et  deinie  autant  d'jttria  que  les 
sels  neutres  correspoodans.  Ex.  Pho" 
jphate  sesquîjfttrique. 

SES^SIUE,  adj.^  scssîlis  ;  fesuil-- 
zendy  ungesùelty  ansitzcnd,  aufsit* 
zend  (aH.  );  se^sile ,  sgambaio  (il.  ). 
Se  dit  d'une  partie  quelconque  qui. 
n*a  point  de  support  «  qui  repose  im- 
raédinlement  «or  une  nuire ,  comme 
Vabdomcn  dès  insectci) ,  quand  il  s'u- 
nit au  tronc  sans  Tinljerniédi^ire  d'un 
pédicule  (  çx.  Coléoptères  )  ;  l'ai- 
grelte  des  S^nantLérecs  ,  lorsque  le 
limbe  du  calice  qui  la  produit  ne  se 
rctrccit  pas  au  dessous  d'elle  (  ex.  Se» 
necio  )  ;  Vamhère ,  qui  ne  repose  pas 
sur  un  androphore  ou  filcl  (ex.  jiris" 
tolochiaY'y  le  coij:tédon ,  qui  n'a  pas 
de  pétiole  (  cas  le  plus  ordinaire^  ;  le 
boulon,  qui  est  placé  sans  interméaia:^re 
sur  la  tige  ,  la  brandie  ou  le  rameau' 
(  rx.  la  plupart  de^  végétaux);  la 
feuille  ou  foliole  dont  le  pétiole  on 
pédicelle  est  très  court  et  à  peine  vi- 
sible (  ex.  Pentâloba  sessilis  ,  Tril* 
Hum  sessile,  Lotus  sessilifolius^  Teur 
crium  sessilifolium^  Gjrmndropis  ses* 
silifolla  )  ;  la  fleur  qui  n'a  pas  de  pé- 
doncule; \ik  gemmule  <\\ï\  prend  nais- 
sance suric  collet  sans  l'intermédiaire 
d'une  tîgolle  (ex.  Calld  athiopicà  )  ; 
les  glandes  de  quelques '^iino/iz  '4  la 
graine  attnchée  à  son  placenta  ,  sans 
intermédiaire  d'un  funicule  (exeinp* 
Plantago  )  ;  Voi^aire  fixé  sans  gyno- 
pbore  iii  podegjnc  (ex.  Liiium  )  ;  les 
pétales  sans  ondets  apparcns  (ex. 
f^ifis);  les  poils  qui  partent,  d'una 
surface  plane  (ex.  Matpigfua);  le 
stigmate  du  Cleome  ;  la  tête  des  Hy- 
ménoptères^ etc. 

SfeSSlLESy  ad],  et  s.'  m.  pi. ,  Ses- 
silia,  Nom  donné  par  Lamarck,  La- 
treille  et  Strauss  à  une  tribu  de  ta 
claMe  des  Cirri{ièdos  ,  comprenant 
cenx  dont  le,  corps  n'a  point  de  pé* 
dicul<*. 


SÉTA 

SE80ILIFLOBE ,  ad}.,  sessSXyionu 

(  sessilis ,  sessile ,  flos ,  fleur).  Se  dit 
d'une  plante  don  t.  les  flears  sent  ses- 
siles.  M.  Ranuncùhu  se^siliflorus  j 
Crotalaria  sessififlora», 

SCSSIUFOLIE,  adj.,  sessiUfolius 
{sessiiis,  sessile,  yà/i^inf  feuille); 
qui  a  des  feuilles  sessiles.  Ex.  Loran* 
àms  sessiUfolius  ,  Drosera  sessUifo^ 
lla^  Hyperieum  sessUifolium, 

SESSIFOUÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  y 
Sessilifolùitœ.  Mom  donné  par  Gio— 
doUcà  une  section  du  genre  Oxo/ix  ^ 
conmreujint  les  espèces  qui  ont  les 
feuilles  sessiles. 

«ESSILIOCLES ,  adj.  et  s^  m.  pi.» 
SessiliocuG  (  sessilU ,  sessile ,  oeuhuf 
œil).  Nom  donné  par  Lamardi  i  un 
ordre  de  la  classe  des  Crustacés , 
comprenant  ceux  dont' les  jeux  sont 
sessiles ,  et  que  depuis  il  a  divisé. 

SÉSULFABSÉNI ATEy  s.  m.,  sesul^ 
pharsenias.  Nom  donné  par  Berœ&îus 
à  un  snrsulfarséniate  oofitenaat  six  fois 
autant  de  sulfide  arsenigu^  que  le  sol- 
farséniate  neutre  correspondant.  Ex. 
Sésulfarséniatt  barytiqut, 

SÉSUVIÉES  ,  adj.  et  a.  f.  pi.,  Se- 
sui^iete.  Section  ^eïk  famille  des  Fi- 
coïdées ,  admise  par  A*  Richard ,  qui 
a  pour  tjpe.le'  genre  Ses wHum^ 

SETAGÉ  9  adj. y  ^taceus;  hrstem* 
artig  y  borstenformig  (alL)  (^eto, 
soie).  Se  dit ,  en  botanique ,  de  tonte 
partie  qui  est  grêle  et*  ratde ,  à  l'îo- 
slar  d'une  sbie  de  èocbon  «'  comme 
les  aiguillons  dû  Rosasplnosissima  , 
les.^rtfcf^e.f  du  Mentha  viridls^  le 
chaume  de  Ylsolepis  setacea,  les 
feuilles  du  Soroàephalus  setaceus  ^ 
du  Mierochloa  setacea  et  du  Spla^^ 
chnum  setaceum';  les  spatheUes  de 
YHordeùin  secalinum^  les  stipules  du 
Populus  Tremula ,  la  tige  Ju  Bfyn" 
ehospora  setacea.  On  donne  l'épî- 
tbéte de  sétacées  aux  antennes  (ex.  Ce' 
ramhix)  et  huX palpes  (ex.  Brenius) 
de8  insectçs ,  lorsqu'ils  se  composent 
d'articles  ^mUables  ^  alongés,  cj- 


SÉTI 

lindriqoest  etqniYônt  en  dimiàiMiit 
progreMÎTeineiit  depuis  le  premier 
jusqu'au  deruier. 

SÉTEUX  9  adjeot. ,  setùsus  (  seta , 
soie);  qui  est  composé  de  poils  raides, 
comme  V aigrette  de  VArettwnLappa  ; 
garni  de  bractées  longues  et  étroites» 
comme  le  elinanthe  des  Càrduus  ; 
pourvu  de  stipules  dont  Teictrémité  se 
termine  par  plusieurs  soies  (  ex. 
Anoîis  selosa\i  bérîssé  en  dessous  de 
dents  longues  et  seti Formes,  comme 
le  ebapean  de  VHjrdnMJun  setosum  ; 
barbu  au  sommet ,  comme  les  foliolâ 
linéaires  des  feuilles  pennées  du  Mar^ 
gyricarpus  seiasus,    - 

MnCAIflDEy  adj. ,  setieaudatus 
(#0la,  soie»  caiûb»  queue)  ;  quiala 
queue  garnie  de  soies»  comme  la  L^j* 
mata  setieauda,  dont  les  piècesnata* 
toires  médianes  de  la  queue  sont  ter- 
miiiées  par  de  longues  soiea  très* 
déliées. 

SÉTKCAUDK^  adj.  et  s.  m.  pi. , 
SeticaudaiL  Nom  donné  par  Dumé-i 
sil  à  une  famille  de  Tordre  des  Insec-.- 
lesaptèrasy  comprenant  ceux  qui 
ont  Tabdomen  terminé  par  des  soies* 
yojrezimmMTOvtkVs,  ' 
.  siriCièllKy  adj.  et  s.  m.  pi.  » 
Setkera  (  $eta  ,  soie,  Wp«ç ,  corne  )* 
Nom  dopné  p(rr  La  treille  à  une  fa« 
mille  de   Tordre  des  Crustacés  lo* 

Éyropes  «  comprenant  ceus  qu»  ont 
.  ij  antennes  anpérieures  longues  el 
sélacées.  ... 

séTICOUJIy  acÇ.;  fetkoUis  (^e- 
fo,  soie,  coUunif  coi);  qui  a  le  eol  ou 
le  û>rselet  garni  de  poils  ou  de  soies. 
Bx.  .f^aiguj  seticollis, 

ftÉTICORNSy  adj. ,  seticorRisive- 
fa,  soie,  cornu j  corne);'qura  les 
autennes  sétacées  (ex.  Stenorkjrn^ 
chu.seticqrnù\ovL  garnies  d'une  soie 
k  Tun  de  leurs  anneauk  (ex.  Acan-^ 
thomera  seticornis  ). 

SÉTIC0BNE8,  adj.  et  s.  m.  pi.  » 
Seiicornes,  Nom  donné  par  Duméiil 
à  une  faffliUe  de  Tordre  dn  Lépido- 


SÉTI  4a 

ptéres,  eomptanant  ceux  de  ces  inse»- 
tes  qui  ont  les  antennes  en  forme  de 
soie  y  c'est-a-dire  plus  grêles  à  leur 
extrémité  libre.  F'.  CHirocÊRSs* 

l^éTIFàRS ,  adj.  »  sett/erus;  borst» 
tragend  (al\.)  {^seta ,  soie ,yèro^  por- 
ter )  ;  qui  porte  des  soies.  Cette  epi* 
thète  est  donnée  à  des  plantes  qui  ont 
des  stipules  linéaires  et  sétacées  (  ex. 
Crotalaria  settieea  ) ,  ou  fendues 
dans  toute  leur  longueur  en  quatre 
soies  ouvertes  (ex.  Kohautia  seti^ 
fera);  à  une  plante  (  Tl^mophyUa 
setifcra)  dont  les  feuilles  sont  pres- 
que sétacées  ;  à  nu  poisson  qui  porte 
un  filet  très-^long'  à  sa  nageoire  dor- 
sale (ex.  Chœtodon  seiifer^  Loricaria 
settfera  );  à  '  un .  crostaté  (  Patmmon 
setiferus)  dont  les  antennes  extérieu- 
res sont  une  fois*  plus  4oi^es  que  le 
corps  ;  à  un  polype  {Corjrne  setigera) 
dont  les  bras  sont  iîKfctmeS  et  droits. 
'  ëÉTIFLORE ,  ad ject. ,  se^florus 
(js/a^  aoîe,/Zf^/,  fleui');  qnf  a  les 

S  étales  liguHformes  et  presque  sem* 
labiés  à  îles  soies.  Ex.   Glinus  sje^ 
tj/lorus, 

S^TIFOLIÈ ,  adj»,  set^oiius;  hors* 
tenbiattrig  (alL)<jefa,soie,/o&tfif, 
famlle)  ;  qui  a  \e8  ieniUes  (ex.  La^ 
tkyrus  seîifolius^  Vicia  setifoUa^ 
Xtrophjiinm setlfMum)  ou  les  di- 
vjsions  des. feuilles  (  ex.  Daucus  /e- 
fifolius)  sétacées.  - 
..  SÉTIFQBIIE ,  adj%  ,  setiformU  ; 
bor^tenfôrmig ,  borsdich  (ail*)  (seta  , 
soie  ^  forma ,  forme  )  ;  qui  a  la  forme 
de  soies.  Le  sucre  de  cbampignons  a 
été  appelé  sucre  séti/orme  ^  parce  qu'il 
crfstiiliiée  en  petites  aiguilles  soyeu- 
ses; le  Rhizomorpha  seliformU^  parce 
qo'il  ressemble  à  un  paquet  de  crin. , 

SÉTUS&RE ,  adj.  «  setigerus  (seta, 
soie,  geroj  porter);  qui  porte  une 
ou  p1n«jenrs  soies,  opmme  le  Cheno-^ 
podium  seiigerum  ,  dont  cbacpe 
feuille  se  termine  par  un  long  poil  ; 
le  Papai^er  seiigerum  f  dont  les  feuil- 
les ont  leurs  dents  terminées  par  une 


49«  iSEXi 

agîe  ;  Vûuûtw^  seugera  i  émxi  kê 
ism\lfi$  Booi  dMyrgées  de  Maes  pi- 
<|aaiitcs.  Séûgère  se  dit  auMÎ  d*uiie 
plante  qm  a  las  feuilles  sétaeées  (ex* 
Tfy'mopjtjrlla  sstigêra).  UOrlkochœ- 
Us  seliger  a  des  séries  de  poils  sur  ses 
élytres  y  et  le  Callùiium  jêiigeFum  t 
le  tbonsx  Fêla* 

SI^XIfiJÈJftES^  ad],  ^  s.  m.  ph, 
^etigsra  (  seta, ,  soie  ,  fsro ,  porter) . 
Nom  douve  par  Illiger.à  uoe  famille 
de  Tordra  des  Hammirères  Multoo- 
guléa,  aQippreiiaot  ceux. «fui  ont  le 
Qorps  couvert  de  soies  ^  par  Cuvier  à 
un%  fiimiUa  d'AsMoalides,  à  laquelle  il 
iftppoFla  cens  de  cetf  anioMiux  qui 
sooi  po\irvfi8  de  soies  servant  à  la 
l^MNaôtiaa. 

aoiat  pêâf  pied).  Se  dit  d'un  ^efaam- 

S  non  qûi«  le  pied  long  et  filiforme 
*.  JÊgariùms  éêtipes^ 

WkSWmsm^  Hdject. ,  sàipennCs 
{s9tm  f  soie  ,  penma  ,  aile)  ;  qui  a  W 
ailes  dMrgées  de:  poila.  La  Tëchùia 
sêripttmis  a  lea  nenrures  de  ses^ailes 
velues. 

8É'EnNM>Cft^.adîx  et  s*  m.  pi.* 
'Swiip^da  {êeUii  soie  ^  iroû; ,  pied)* 
Noin  prtmîttvenent  donné  par  Bliii»* 
iritta  aux  aaimaux  qne  depuis  -il  a 
appel»  Chétoaadu. 

êàWy  s.  Lyfy^mpka^  tiimemMj 
humus  nutnlius;  UoUsfift,  roAtf^ 
fajtj  (ail.)  ;  sap  ^ngi)  ;  sugo  (it.> 
Suc  aqueoK  qui  est  absorbé  par  les 
pisiutco  et  dMin^  k  ètn  élabora  dans 
leur  Hrtémur^  puis  Imnsfarméy  en 
faut  ou  en  pai^e ,  en  matière  ni»^ 
trftt^.  SoktiltB  appeQe  la  sèverkqt^r' 
ayiiMiSk 

{SHfeVEVl  y  a^«  ;  qui  a  rapport  à  là 
sera  {vMâSâauûB  sévmuo)  ;  qui  e^t  dé 
Ik  nature  de  la  sève  (  suc  séifeusr), 
'  MNyiN60&AflQS,adj.,\f«i%m^/«. 
fts  [sup  y  six  y  angttàiSy  an^e  )  ;  qui. 
a  six  angles,  ou  six  arêtes^  vives, 
conme  la  t^  da  Spernuicoce  sexan^ 
gntasris^ 


ssxs 

3 ni  a  six  angles ,  comme  les  fnsùs 
u  Rkizopkora  sexangula ,  la  coqtaUB 
de  la  Tereireiula  sesangula, 

SEXAAGENTIQliE,  a^. ,  9ex(V^ 
g&Uicus*  Nom  donné  par  Berzelim 
à  un  sous-sel  ipii  caDtient  six  fois  au* 
tant  de  base  argentique  qne  le  sel 
neutre  correspondant.  Ëx.  Stdf9T$e^ . 
idte  sexargentiquê, 

SEXBIS0€r09îAL ,  ad). ,  sexIhs^ 
ocionaUs,  fie^lit,  dons  la  aomeada* 
ture  minéralogî<{ue  de  HaUy,  d'nne 
variété  qui  réunit  aux  faces  d'un  pa» 
iHillélipipède  celles  de  deux  octaèdres. 
Ex.  Biuyte  sutfaiée  sexùisoetonttU» 

S£XG06TË9  adj.  ,  sextostiOus 
(  sex ,  six,,  eosta ,  côte  )  ;  qui  est  re- 
levé de  six  c6tes,  comme  le  dos  du 
corselet  de  VHelea  sexcosiota* 

SElDÉClMâli ,  i^dj.  ,  s^xàMÙnsH 
Us,  Se  dit,  en  minéralogie^  d^ik 
cristal  terminé  par  seize  faces ,  donir 
six  téndéiA  à  produire  m  paratlMi- 
pipède,  M  supposait  qurVlles  s'ett^^' 
trecdupewt ,  et  les  A'x  atfires  «n  êo^ 
lidè  dodéeaëdrew  ¥ai.  BaPfWsvifuiH 
^eafdêtimùlé,  *v.  ,  ,  - 

3EXpÉGIO€MWMt  ;  adJ. ,  sex-* 
deciôcM^bs^.  !4om  daOdé  paf  Haûy 
i>une  variété  de  topaze  «  qui  n'a  qff'uA 
seul  sottimet  h  seifeé  Àces ,  a^ec  un^ 
prisme  odlie^goh^.      '. 

JmrimuUs^,  Se  ^>  en  miiftéraiogîe , 
d'un  cristal  coinposé  de  deux  soNdes", 
l^A  beii'dèd»^.,-  iWtre  'dodéesëdl^e. 

SM»',  s.-rii. ,  :fexu»;ihàçri  fS^Ki 
CfeschleûiH  {M.);  jp^rfaflgi.);  sessù 
(il.).  Appareil  d'organes  cpri  sert  k 
procréer  ou  :à  fécondeir"-  tm  nourel 
être.  S-exe  se  prend'  aussi  .daws  le 
sens  d'ensemble  des  différences  ^fttt 
existent  entre  le  mâle  et'  la  femell\fr  ^ 
cbez  les  êtres  organisés; 

SEUJËREMÉ,  adj.,*  sexét^mu^' 
Mirbel  appelle  ainsi  le  cè^o^fow  qui 
est  formé  de  six  érèmes. 

ffOXh^,  ad};;  sexfmHs/8e 


six  «ériet  le  )^k^  de  la  tige.  Igiç,  .^ 

^DBVA^I^t  «Kli^f  4€afasciaius 
(44S,8i^yf(ts4iatïmAe)i  qui  e$| 
imiit|ué  dec^q  liendes  colorées,  ^x^ 

Û3(,  fissi^f  fendu)  ;  qui  ^i  dlvU^ 
ep  aix  pcurtHUU.  (^e  ^^dum  sê^ifid^^ 
a  six  péta^f4* 

«E(f I4QIIB  ^  «dj .  »  4r«f|09iril^  ( Jf 41 , 

ê\Xj,Jfo4^  fleuri;  qwporieMx4c«irâ, 
conuçT^  le«  ^édwnçul04  du  Pfusi/lora 
j^j^fiotm;  ap  qui  astcompoaé  die  «ix 
iieore,  comme  ^rVir^îçiÂbj»  du  «S^rf^ 

iElVOllÉ  9  adj. ,  9tafoms  (s$» , 
m  f  fafomtm^  trçu )  ;.  qui  e$t  percé' 
4e  fîx  li«ut.  Kx.  Sauélia  swforis.' 

fiBXlPÂlUfr  ^  adject. ,  4e:fifénis 
(^sesusj  Bexe^/kroj  porter);  Se  dî^ 
d'une  plante  ou  d'un  animal  qui  est 
manf  dV^œs  sexucb. 

»£\n}{^VÉ  ^  adj.  ^  sexJug^s  (six  y, 
è\xj.j,ugum.i  paire).  Se  oit  d'une. 
feu$e  pennée  qui  ês(  çoinppfiée  de 
âix  paires  de  folrole^ 

«p^^OOJUJUW ,  ad|î..  4tadàeiv 
bu'U.  {sfix  ^  aii( ^  locuta ,  loge )  ;  qui 
ea^  ^  ^X  \Qg(^  ,  couune  la  capsule  de 
VAsarfun ,  le  no^^au  d^  Gci|€t/ardb; 

Si]E\af[4GVLB  ^  adj.j  sjsxmufiulfiUiu 
{s^ ,  six  »  aiaco/a ,  t%cbe)  ;  qui  porte 
six  taches..  Ex«  SitripsifiKer  sexnfo^. 

pclfffl^^^^*  Nom  donné  p«r  Haiij 
à  uws  lïwtflé  e«  piÎM»  i  SIX  pana , 
avec  des  sommets  à  ueuf  faces  obit* 
<r>W>  d9|iA  s»  i]sfénciiaea  ea  tcms 
ternsWka..  £x.  Argent .  mtiimmià 

WP^lWMf^,  sd|;»aaMctfiiMiCj. 
Se  dit  y  en  minéralogie ,  d'un  cristal* 
eonnposé  daqiMafz»  faaes,dMitluMty 
|[NE«toi04l0  pé  k  pMéa,.  tiM«^ 


SEXV  ^gf 

CAîiiMr  «^'^•iMt^  jss»ac<pa<ifc, 

SEXPOiliCTim ,  adj. ,  JM^^wHK^fiM 
tus  {sexy  six»  jwmifnny  poias); 
qui  est  marqué  de  six  peints.  Es* 

^CSLPUftTWË  f  adi.  I  JM/mimAM 
liur  (s^i  Mixpfmsê^t  p«sMila)i 
qui  a  six  taches  en  ferma  de  pualui 
les.  £x.  Hjrphjr4r%f  smpmsiuktiuê*^ 

W^MUAP^IBÉfUItt^  ad). ,  sm^ 

Î^îundPidwim^'  Se  dk  »  en.  minéiia^ 
QgiCt  d'uua  xariélé  à  vuififaeaay 
dont  si](  suai  du  niéi»a  arda»)  et  Ifa 
quatorze  autres  da  diffkaQS  arditta.  • 
Ex..  Cf^mu^  cmrbwuh  aawf warfWdtf^ 

•S^Vf^imSHki  a^. ,  mmmM^HÊêi 
(^iM^,  stai>  M/v»,Tii|ml)^'qui  eak 
mKfdjpnk  da  aiV  n^aiM»  Bs«  JTiiMiMi 
sexradiaia. 

Sn&foâCl:,  ad».  »  rtLtKfaa^f 
(jcsp,  aîxy^aSa , sûie^i  L'^JMhn /»»•>« 
*  /ocaa  a  la  téla*  déeetr^at*  de  abi  tegUia 
pl^imea. 

Nom  dpnué  par  Haiij  à  im*  taviéilS 
de  meffiMife  ar§aiilai\  qui  affra  k  ré»^ 
DÎou  de  six  finroMs  dURéfanSeeyaaaaAr 
le  aube ,  l'tieiaMaa'réciiîiar ,  W  dadé» 
caedva  ifaRuhanlal^  la  aalîda  tiapa^ 
zoïdal  et  deux  autres  aalidte  doMlatat 
a  powr  laêes.  TÎafl-iqualaa  tiAui^Us 

isacèles'ai  l^autre  qMraçia^it  f 

glaa  seislônti* 

SEXTBIGéSlMAb  ,  ad^  , 
^a^^Mio^V.  Sa  dîsd'u^  Oiistalà 
six  facea.   £>•    CAon^   cmtonaêém 


aj2]LXI}n.S  9  adf. ,  JMPfcipMai  S»dit 
du  »dgtmU»i  quaad-  it  se  eampaea 
réitteaKut  de  six  sçigaiatta  qu»  sent- 
bleus  adMrtr  ms  pe»  aotv'aus,  Ex. 
A^Utoloehia, 

^flBKiflEl.,  a^.  y,  smmaK^f  MttmA 
(il.)  ;  qui  a  rapport  au  qui"  est  Wiiafàt 
v^mxf^  Orgimes êtmttU*  ' 

axnmtSmÊàÊi^  ad}.  »  seofrigeé- 
mtilii.Thm  donné  par Slrilg^ à  «ae 


4a8  SIDÉ 

y$riM  dont  k  surface  est  composa 
ie  six  faee»  parallèles  A  l'axe  et  de  ' 
Yiogt  autres  faces  différemment  si- 
tuées* Ex.  Chaux  carbcnatée  sexvi-' 
gésimaU. 

SIA6ONBS9  adject.  «t  s.  m.  jpl. , 
Siagonia  imarfwày  mâchmre).  Nom 
donné  par  Raftnesque  â  nne  famille 
de  poissons  osseux ,  «qui  ont  les  mâ- 
choires trés*prolonffées. 

aUGONOTE,  adject. ,'  siagonotus 
(  9utjwt ,  <  màckotre  )  $  f^ui  a  -des  ihâ- 
cboîres  trè»Miéveloppées  et  par  con- 
séquent une  bouche  fort  grande.  Ex« 
HoloemUrus  siagonoius. 

ftlâOONMSS,  adj.  et  s.  tn.  pi. , 
Siagonota,  Nom  donné  par  Doméril 
i  une  Craiille  de  Fordre  des-  poimns 
osseux  holobhMiches  ,  comprenant 
ceux  cpit  ont  les  mâchoires  extrèmo- 
menl  prolohfjfées. 

SUlUNÂRE  ^  s.  m. ,  sialistenum 
(9uù^  ,  sidf^e  ,   nvplit ,  conserver).  . 
Kirbj  appeUe  ainsi  les  organes  qui  sé& 
crèlent  la  salive  dans  oerlainsinsêctes 
Hémiptères»  Lépidoptères  etBîptères» 

8IGADIE»,  ad},  et  s.  m.  pl.r.$i- 
corii.  Nom  donné  par  Latreîiteà  une  - 
tribu  de  la  fafnille  des  insectes  Di« 
plèr4*s'tan]Fstomes»  comprenant  ceux 
dont  la  trempe  se  termine  par  deux 
grandes  lèvres  SMllauita. 

SIGCQPOUÉ,  ad^.,  sleeifîUius 
(siixus f  wccyfolimm^  feuille);  qui 
ressemble  à  une  feuille  Sèoke  \  comme 
le  Maniis  sieeifolia.         '  * 

SIDâlIAKi ,  adj. ,  sideraiù  {ndut, 
astre) ;  ^ui  a  rapport  aux  astres.  On 
appelley ottT  sidéral  ( Sumiag^  ail.) 
le  temps  qui  s'éooule  depuis  le  pas<- 
sage  d'une  étoile  au  méridien  supé* 
rieur  jusqu'à  son  ntour  à  cemâne 
méridien ,  ou  oelui  que  la  sphère  cé« 
leste  employé  à  décrire  une  révo* 
lutîoB  entière.  Ce  •  jpur ,  divisé  en 
vingt«qualra  heures  sexagésimales, 
qu'on  compte  depuis  aéro  jusqu'à 
vingt-quatre,  est  phis: court  que  le 
mqy^  deS^SG^SS  Sa,  en  temps  sidé- 


sroÉ 

rai.  La  dorée  de  l'heure  méyenne  est 
de  0,1002737972a  heure  sidérale, 
et  une  heure  sidérale  vaut  quinze 
degrés  du  mouvement  de  la  sphère 
céleste.  On  appelle  armée  sidérale 
(Sternsonnenjahr ,  ail.)  le  temps  que 
la  Terre  employé'  pour  revenir  é  la 
même  étoile  ou  au  même  point  de 
son,  orbite.  Elle  est  de  365  j.  6  h* 
q'i  1*1/2,  et  par  conséquent  plus 
longue  que  l'onnée  tropique.  - 

ftlDËRIDKS,  s.  m.  pi.  9  Sidéides 
(fftJijpoc,  fer).  Nom  donné  par  Am- 

K*  re  à  un  genre  de  corps  simples  |  par 
adant,  à  une  classe  de  Bftinéraux, 
ayant  poor^tjpe  le  fer. 

SIDÉRIQIUE,  adj.,  sidericus  (ei- 
^qpoc,  fer);  qui  a  rapport' au  ttr* 
C'est  sur  un  Jiaut  degré  de  réceptivité 
pou^  l'iofluenoe  sidériaue  que  re- 
posent les  phénomènes  de  la  rfaabdo- 
mantie  ^  si  toutefois  ils  ont  .quelque 
chose  de  réel. 

'  SIDÉRISME  ,  s.  m.  <,  siakrîsmus 
{eihpoçj  fer).  On  appelle  aiosî  une 
variété  du  magnétisiiie  uniiùal  qui 
consiste  dans  la  mise  m  rapport  des  . 
métaux  et  autres  corps  inorganiques 
avec  rjiomme  sain  ou  malade. 

8IDÉlllHCYMi<FtJE9adj.^  sidero' 
cyanicus.  L'acide  hydro  -  ferrôcya- 
nique  a  été  appelé  quelquefois'  acide 
sidéro'cyanique.  •^ 

8IDÉR0GA8TIIB ,  adj.,,  siJB'O' 
gaster  {e'Jnfoçy  fer,'/ao^p*,  venire); 
qui  a  l'abdomen  ferrugineux.  Ex. 
Sîratiomjrs  sîdcrogaster, 

SIDÉROTECHNIÉ^  s.  f.,  sidero^ 
teehnia  {eièn^^^  fer,  vtf)^ ,'  art). 
Art  de  traiter  les  minerais  de  fer. 

t 

Qassenfratz  a  publié  un  ouvrage  sous . 
ce  titre,  en  1812. 

SlDÉttOXIDES,  s.  m.  pi. ,  Side- 
r^xjrda.  Nom  donné  par  Boudant  è 
un  genre  de  minéraux ,  qui  renfermé 
les  combinaisoiks  du  fer  avec  l'oxî- 
gène. 

SDN^UM)  s.  m.  On  a  donné  pen- 
dant quelque  temps*  œ  solA'aaiMM 


SI6N 

pliuM  4a  fer,  ^e  Bergmaon  ^^royait 
cooslîtaer  un  mé\B\  nouveau. 

8IE6ESBEC&IÉES9  adj.  et  8.  r. 
pi. ,  SùgesbeckieiB.  Nom  donné  par 
H.  Caseîni  à  un  groupe  de  la  secltoa 
dea  Hélîanlhéea  millérîées ,  pur  Lev* 
sing  &  une  section  de  la  8oa8«->tribu 
dea  Aaléroïdéeft  écllptëes ,  ayant  pour 
t  jpe  le  genre  Siegesbeckia, 

fllGILLé^  adj.  ,  sigillatus  {sigil^ 
htm  s  eachet).  Ëptlhëte  donnée  par 
ICirbel  aux  racines  qui ,  de  distance 
en  distance,  offrent  des  împre^ions 
semblables  à  celles  d'un  cachet ,  dues 
aux  cicatrices  que  les  tiges  laissent  en 
tombant.  Ex.  Convallaria  Polj-go* 
natunu 

SIGMOIDE,  adjecU  ,  sigmoïdeus; 
aiyptoff^v;;  SJvrmig  j  schwanenhah^ 
fortnig  (ail.)  («î^puc^  sigma,  iT^Jo;, 
ressemblance)  ;  qui  a  la  forme  d'une 
S ,  qui  est  recourbé  comme  le.  col 
d'un  cjgne. 

SIGNE  y»,  m.,  signum;  Zeichen 
(ail.);  sigH  (aogL);  ^^gno  (it.)*  Les 
astronomes  donnent  ce  nom  à  cbaque 
douzième  partie  de  récliptiquc.  Ces 
douze  parties  sont,  en  suivant  le 
cours  apparent  du  Soleil ,  le  Bélksr  (T)» 
le  Taureau  (\Qf) ,  les  Gémeaux  (Q), 
le  Cancer  (^  ,  le  Lion  (61)  ,  la 
Vierge  {ni) ,  la  Balance  (^) ,  le  S<|oi>- 
pion(ai),  le  Sagittaire  (h),  leCapnV 
corné  (^),  le  Verseau. (»)  et  les 
Poissons  (j()*  Il  ne  fuut«pas  les  con- 
fondre nvec  les  copslcilations  du 
même  nom  qui  occupent  la  bandle 
du  zodiaque >.  non-seulement  parce 
qu'elles  sont  toutes  égs^les  entr'élles  9. 
chacune  occupant  trente  degrés  sur. 
l'écliptique ,  mais  encore  parce  que. 
le  pncnomëoe  appelé  précession  des 
équiuoxes  fait  que  les  signes  astra» 
nomiques  ne  correspondent  plus  aux 
mêmes  points  du  zodiaque  ou^  aux 
mêmes  .oonstellations  >  déplacement 
tel  aujourd'hui  que  la  QonsleUatioa 
du  Bélier  I  par  'exemple,,  ne  com« 


SILt  4-19 

tnéoeo  que  vers  le  vingt-neuriéme 
degré .  du  signe  de  ce  nom. 

SIGNÉ,  adj.,  signatus.  LamarcL 
donne  celte  épitbéte  &  la  chrysaUék 
dotit  le  corps ,  n'ajant  point  de  trans- 
parence ,  ne  laisse  pas  voir  les  parties 
déjà  formées  de  rinsecte  parfait ,  mais 
en  présente  plusieursqui  %*j  mbntrent 
en  relie!'.  Ex.  Lépidopières. 

SILÉNÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  ,Sih^ 
neœ.  Tribu  de  la  iamille  dd  Carjo- 
phj liées,  admise- par  CandoUe,  qm 
a  pour  type  le  genre. .VÂbne. 

SILÉIUNÉES9 adj.  ets.  f.  pi.,  JiL 
hrineœ.  Tribii  établie  par  Ondolle , 
dans  la  famille desOmbellifères ,  qui 
a  pour  type  le  genre  SUer^ 
^  SlLEXlFOaHE^  adj. ,  sUexiformis 
{jilex  ,  caillou  ,  forma  ,  forme); 

3^i  a  l'aspect  du  silex  commun  ou 
'un  caillou.  Ex.  Pétnmlex  êilexîr- 
forme, 

SIUC4XE9  s.  m.,  sUica^.Geave 
de  sels  {kiesdsaure  Sttixé^  e^l*  )i  qui 
résultent  de  k  combinaison  de  Tacide 
silicjqae  ayeè  les  bases  salifiables.  ' 
.  SaiGATÉ^adj. ,  selioicato (ît).  Se 
dit ,  en  .minéralogie ,  d'une  base  qui 
est  convertie  en  sel  par  sa  oombinai- 
aon  avec  Tacide  aiiiciaue.  Omalios 
a  établi  sous  ce  nom ,  dans  la  classe 
des  roches  pierreuses ,  un  ordre  com- 
prenant celles  qui  se  composent  pria* 
cipalement  de  silicates. 

SOAtàj  adj.  ;  qui  contient  de  la 
silice.  Roche  siUcée. 
.  SaiCÉO-CâJLG AIRE,  adj.,  ^i^-. 
ceo^alcarius.  ^it}idte  donnée  k  des 
brèches  qui  s<Hit  composées  de  frag* 
mens  angxdeux  de  craiedurcie  ,  réunis 
par  une  pâte  siliceuse. 

SILICEUX,  adj.,  sitkîosus;  kk'» 
4eUg  {A\.)\  qui  contient  de  la  silice. 
Se  dit  d'une  roche  qui  renferme  dea 
noyaux  siliceux  dans  une  pâte  de  grés 
ou  autre  (ex.  Poudingue  siliceux)^  ou 
qui  se  compose  de  fragmens  de  jaspo 
ou  d'agate  réunis  par  un  ciment  siti- 
ceux  (ex.  Brèche  jUiceuee).  Bi9o« 


43o  SÉÀ 

giifcifl  mimk  (M9  clasM  ABfirmmÎÊÊi 
siliceuses,  coaipfieiMnt  les  dépÀtt  si- 
lieMix  d'origine  «qoeote  ^  ^  léiaot. 
fennéf  depuis  kflleHipth»l<nri(|iies>  et 
^i  M  pnMfamesl  encore  aajenrd'bah 

flOtlGIAXBy  t.  Bi< ,  sHieiat,  Syno* 
^jrne  inviké  de  silicate. 

MUCICCHALIJIItNHK'E  9  «dject. , 
silieico'alMmbtieÊU.  Nom  donné  ^  dans 
le  toomencletore  cUmiqoe  de  Berze- 
Vmè^  à  dee  arie  donUet  ,^}r4ulte«t 
dt  U  eesilbîoeitcin  dSm  tel  silieique 
avec  un  mI  eUilnîiiN|ne.  Ex.  Fktemtt 
àiUei^9^4dtjmimiqu9, 

MUCIQ»-jlMl|l«Wlgro,  edj« ,  ^i- 
ImcoHmnkémicÊtê.  Nem  donnée  dem 
la  nomenctaiiire  elMmique  de  Berze- 
Kna  9  a  de»  aela  dovliles ,  qnî  résnHent 
d*  la  eembiMiMon  d'un  ael  siKètque 
•ece  «aaeft  armcMikftie.  Ex.  Fluorure 
éiUeiee^^mmomffued 

SILIGICO-AKTIMONIQVE ,  edj.  ^ 
mUdeo9*aniim%niius^  Nom  donfté^ 
dana  la  nowienehuivre  elNniifne  de 
Benelina,  àdaa  sek doubles ,  qat-ré^ 
niUeni  de  la  eemlihMiîaeo  d^an  ifc4 
fdieiqoe  avee  n»  sel  anttflienîqtte»  £x. 
Fhumst^  âUieko»€utlimoni(jtêe. 

^iUektfrargemÛMs.  Nom  donné ,  dans 
la  mmenclatureehimfqne  de  ^tze*^ 
hme  i  m  des  sels  devibles,  qm  résnitent 
di  la  eendânaisq»  d^in  sel  sdkffqtfè 
avec  nn  sel  argeiHtqne.  Es.  Fluorure 
silmciHmrggmiqtte* 

SILIGIGO-BABTnVW  ^^  adj . ,  #i^ 
Uûko^bûrytiêt»,  Rom  d^ornié,  dans 
In  n«newskilii»e  oiMniqOe  de  lerte-» 
Kas>  à  des-  aek  do>nbl«9,  q«i  résultent 
4»  ht  eoNibînaîiOn  d'nn  sel  siHetqne 
avec  no  sel  baryltqae*  £^.  Fluarûre 
Hêcicé'èmyiHfae. 

MJCieOHSAmMIQW ,  adf . ,  si^ 
Ikicù^teuhm^Ui  Nonr  donné  ,  dan» 
k  noaacneliftnye  elràniqne  de  Berzé* 
Hw ,  à  deesebdonbles,  qnî  résniienr 
di  h  enmlMiniMMi  d^on  sel  silMq«e 
m%ê  nn  sel  «adaÉiq«e«  ÊXt  Fhmtr^ 


mu 

BueiGii-cALcamai  4  «At.  ^  A^ 

ttcico'cole^u^.  Nom  donAé,  Ami  la 
llomendaf  nre  ebimique  de  Bernlhis , 
à  des  seU  doubles^  qiii  résnhent  de  la 
combinaken  d'un  sel  sîtioiqoc  a?ec  nh 
sel  caictqqe.  Ex.  Fiuormre  sSkkm^ 
eûleique, 

filLIGlG(M>ailALTHfin  )  àdî<  ^ 
siiicico^oimhteête*  Nom  dnané,  dima 
la  nomenclature  diimiqoe  de  Bene- 
lins  9  à  des  sels  doubles,  qui  résultent 
de  la  eombinaison  d'un  sel  silkîqM 
arec  un  sel  cobaltlqoeè  Es,  Fiuorm^ 
silicico^coballique. 

SlLlGIGO-CUI¥BEra  ,  adf.  »  eili- 
cico^uprosus.  Nom  donné  ^  dans  la 
nolnenclature  cbimique  de  EieneUnn, 
à  des  sels  doubles,  qui  résulteni  de  U 
eombfnaison  d'un  sel  silicique  avec 
un  sel  cuivreux.  Ex.  Fluorure  sili^ 
cico-^uif^reux. 

SmCIGO-CCItnEUQlJE  y  ad). ,  ii^ 
Ucico^cupricus,  Nom  donné ,  ddas 
la  nomenclature  cbimique  de  fier— 
seKus ,  à  des- sels  doubles ,  qnf  i^ul* 
lent  de  la  eombinaison  d^iin  sel  stN* 
et <iue  a vee  un  sel  eut rrique.  Et .  FUèù* 
rare  siUcito^cuii^ique. 

SHblGIGO-FBlmkvi ,  adj. ,  siti- 
àco-ferrosus.  NoM  donné ,  difns  \à 
nomenelatnre  cbtmîqne  de  Berze-^ 
lîus ,  à  des  Mis  doubles ,  qui  résnheàt 
de  k  combinaison  .d*uo  sel  siKcf^oe 
avec  iïfk  se^  fefreux.  E:t.  Fluorure 
siUcieo^erreux, 

MLiGlCO-riSMiQeE ,  adf. ,  sOi- 
èico'Jerrieus,  Non|  dt)nné,  dans  ht 
noméncbilure  dhtmyqne  de  BerzeHns , 
à  des  sels  doubles,,  qui  résultent  de 
la  eombînais6n  d*un  sel  silîtfî(|ne  avec 
un  sel  ferriqoe.  Ëx.  Fluorure  sUiei- 
ca^ferrique, 

miCIGO-^LUCaqiUify  adj; ,  n- 
Hdco-^gïucicus.  Nom  donoé ,  ds(És 
la  nomenclature  chimique  de  Ber- 
zelhis  ,  à  des  sels  doublés ,  qtki  rêfnt- 
tetit  de  hi  combinaison  d^nsef  si- 
lietqae  àvet  un  sel  glucfqtte*  EJt, 
Fmra/t  MlitUo'^giadifm^ 


tic^liihicué»  Nom  d«naé  ^  daos  la 
Domenclature  chimique  de  BenEelîus, 
à-  des  $els  doubles ,  qui  résultent  de  la 
«ombiiMÛon  d'un  sel  silicique  a?ec 
«naellûbique*  £x.  Fluorure  silicico-- 
lithique.  • 

8lUClG0-ilACD«AaiQIJB  ,  adj.  , 
^Uidco^magJMéicus*  Nom  donné  , 
daos  la  noroeaclatu^  clnmique  cb 
Bendins ,  à  des  sels  doubles,  qui  ré- 
ittlteot  de  la  combinaison  d^un  sel 
silicique  avec  un  sel  magnésique.  Exw 
Phioruee  Mlicico^magnési^ite, 
•  SILICICOHMANGANEIA  ,  adj.  , 
MUcico^manganosus ,  Nom  donné  9 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius  9  «^  des  sels  doubles,  qui  ré- 
•sulteni.  de  la  combiiiaison  d\m  sel  si- 
licique avec  un  sel  manganeox.  Ex, 
Pluorure  silidco'manganeux. 

SIUGICOHIlWGtJBEUX  ,  adj.  , 
silicit^'-hjrdrargfrosus,  Nom  donné, 
dan»  la  ifomenclatnre  chimique  de 
BerBdîvs  ,  à  des  sels  doubles,  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'uh  sel  st- 
Kceiix.  avec  uu  sel  mercureux.  Ex. 
pluorure  silicico'^mtrcureuxf 

SII(.IOICO-MHIC1AlQI)E ,  adj.  , 
éSildeo'hjrdrargyrieus.  Nom  donné , 
^duns  la  nomenclature  chimique  de 
Bcrzeiios ,  à  des  sels  doubles,  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  selsi<^ 
licique  avee.  ua  sel  mercuriqué.  Ex. 
Fiuorure  sUtcicO'mereuriqtte. 

SIUGICOHMOLYBD^UK,  adject. , 
sUicicthmolybdosus.  Nom  donné,  daqs 
la  nomenclature  chimique  de  Berze- 
lius ,'A  des  sels  doubles,  qiii  résultant 
de  la  eombînaisQn  d'un  sel  silicique 
avec  un  seVmolybdenx.  Ex.  Fluorure 
siêàcico^mofyMeux, 

>  SILfCrcO-ilOLYBDIQVEV  «^j*  > 
siUciào^mofy'bdtfu*.  Nom  donné,  dans 

ht  nomencUture  chimique  de  Berze- 
lius, à  des  sels  doubles,  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'un  sel  silicique 
arec  un  sel  molybdicfue.  Le  Fluorure 
0iMc0Tm9fyUtfu€  r»t  l>rodutl  par 


.    SILt  ^%t 

t'aâde  molvbdîqiift  iimomà  Aim  le 
fluoride  hydrique. 

SlLIClCO-BUCGOUfilE,  adject., 
siliUcicfh'mceolicus.  Nomdooné,  dans 
là  noinenclature  chimique  deHene^ 
lius ,  à  des  seb  doubles,  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'oa  sel  silteiqne 
aveo  un  sel  niocqliqm.  Ex,  Fluorure 
sUicico-niccolique. 

mJidCàHHJkTmHtm^  adject., 
jUictco-plaiitHeuer  Nom  donné ,  dails 
la  nomenclatuhe  «himiqoe  de  Bem»^ 
lius,  à  des  seb  dpukles,  qui  résultent 
de  lacon^naison  d'un  sel  siiieiqiie 
avec  un  ael  plalÎMqaew  Bz.  Fhgmtre 
silicico^plcuinique, 

BIUfCIca-MainiQIKV  adfect. , 
siUcice^plumitkuê»  Mondonné,  dans 
la  nomenclature  oUmique  de  Berse^ 
lias ,  à  des  sels  doubles,  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'un  seï  siljetqoe 
avec  un  sel  plombique.  JBXh  Mtorure 
siticico'plombique* 

MLIdGO-MTAflSIQni»  adject., 
liUeico-'potassicus,  Nom  donné,  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Berze-^ 
lius,  à  des  sels  doubles,  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'un,  sel  silicique 
ayec  un  sel  potassique.  Ex.  Fluorure 
siUcico^polassique, 

SIUGIOO-^OMQUB  ,  adj. ,  sOUi- 
co^sodicus.  Nom  donné ,  dans  la  no<* 
menclature  chimique  de  Berzelius ,  à 
des  sels  doubles  ,  qui  résultent  de  la 
combinaison  d'un  sel  silicique  avec  un 
sel  sodique.  Ex*  Fluorure  siliçico'' 
modique.   ' 

8ILIÇIGOH9TANNIQI» ,  adj. ,  si^ 
lieico^stannicus.  Nom  donné  ,  dans 
la  nomenelature  chimique  de  Berze- 
lius ,  à  des  doubles  ,  qui  résultent  dé 
la  combinaison  d'un  sel  silicique  avec 
un  sel  stanniqne.  Ex.  F/uorure  silici^ 
cO'^stannique. 

SniGIGO-StROimQOB  f  adj.  , 
silioico^stronticus>  Nom  donné  y  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Berze- 
lius ,  à  des  sel»  doubles,  qui  résultent 
de  b  combîiimson  d W  sel  ^ilid^e 


 


4^a  SILI 

«▼ec  un  telstrontique.  Ex.  Fluorure 
silicico'StronUque. 

SILIGIGO-VANADIQIIB  ,  adject.  , 

jilicico'^anadicus.  Nom  donné  9  dan» 
la  DoroeBolaturc  chimique  de  Berze— 
liiu  9  à  des  seU  doubles,  qaî  résultent 
de  la  combinaison  d'un  sel  silScique 
avec  un  sel  vauadique.  Ex.  Fluorure 
jUicico^vanadique. 

SIUCIGO-YTTRIQUE ,  adj.  ^vi/l- 
eico^ttricus.  Nom  donné  ^  dans  la 
nomeodalure  chimique  deBerzielius , 
à  des  sels  doubles,  qui  résultent  de  la 
combinaison  d'un  «el  silicique  avec 
un  sel  yttrique.  Ex*  Fluorure  jiUcicù- 
citrique. 

8iUaGO-«NCIQDE 9  adj.,  liU- 
eicO'Zincicu4>  Nopn  donné ,  dans  la 
nomenclature  chimique  de  Berzelius  , 
k  des  sels  doubles,  qui  résultent  de  1^ 
combinaison  d'nn  sel  silkique  avec 
un  sel  «nciqne.  Ex.  Fluorure  siUdco" 
zincique. 

SIUGICO-zmCOiNiQUE  9  adject., 
sUicico'ùrconicus.  Nom  donné  ,  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Berze- 
lius ,  à  des  sels  doubles,  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'un  sel  silicique 
avec  un  sel  xirconique.  Ex.  Fluorure 
silicico'zirconique. 

SILICIDtBS ,  s.  m.  pi. ,  SUicides. 
Nom  donné  par  Bendaot  A  une  famille 
de  minéraux,  comprenant  les  corps 
composés  d'oxide  de  silicium ,  soit 
seul ,  doit  combiné  avec  divers  autres 
oxides. 

SILICIFÈRE,  adj.  ,  nliciferus  ; 
kieselhaliendiûi»)^  Épitbéte  donnée, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Haiky  «  aux  substances  miliéraies  qui 
contiennent  accidentellement  de  la 
silice.  Ex.  Zfnc  oxidé  silîcijére. 

•  SlLICIFli  9  adj.  ;  qui  est  converti 
en  silice.  Se  dit  d'un  corps ,  priuci|)a- 
lement  oi^anique ,  dont  les  parti- 
cules propres  ont  été  remplacées 
d'une  manière  quelconque  par  une 
substance  siliceuse. 

SUJiaO-'BOlUiXJS ,  s.  m. .  M^ 


siii 

cio^ras*  On  donne  ce  nom  aux  otoi* 
binaisons  de  l'acide  boro-sîlicique  avec 
les  bases. 

filUCIO-FtÛORURE  ,  s.  m.ysill^ 
eio^fluorureium.  Combinaison  de  sili- 
cium el  de  fluor  avec  un  métal  élec^ 
tro-positif.  * 

SIUCIO-^nTAliA'fB ,  s.  m. ,  sUi^ 
cio^tiUxnus.  On  appelle  ainsTdes  co»-  ' 
posés  daus  lesquels  la  silice  etradde 
titan ique  sont  combinés  ensemble 
avec  une  base.  Ex.  Silido'^ùanate  de 
chaux, 

SILIGIPHTHORWB ,  A.m.jsUt'^ 
cipktborureium,  Beùdant  nomme  ain- 
si les  combinaisons  du  fluorure  ou 
phthorure  de  silicium  avec  un  corpa 
simple. 

SILIGIQUE ,  adj. ,  sUlcicus.  Ber-* 
zelius  appelle  adde  silicique  ^  Texide 
de  silicium,  ou  la  silice;  siUfide-^^ 
chloride  eijluoride  siliciques  des.eora- 
blnaisons  de  silicium ,  de  chlore  ,  de  . 
fluor  et  de  silicium  qui  sont  propoiw 
tionnelles  à  l'acide  silicique  pour  U 
composition. 

SILICIUM  9  s.  m. ,  silUmm.  Mêlai 
qui  fait  .la  base  de  la  silice ,  et  que 
Berzelius  est  parvenu  à  oAiler. 

SILiCroUE  9  s.  m. ,  nliciureium. 
Combinaison  de  silicium  avec  un  corps 
combustible  ,<  principalement •  avec 
un  métal*  * 

SlUCULE,  s.  f.  ,  iàicÊUa;Schôi' 
chen.(&\L),  Siliquedont  la  hauteur  ne 
dépaose  pas  quatre  fois  la  larf^nr  (ex. 
Thlaspi  ).  La  Pholat  silieula  est  ainsi 
nommée  à  cause  de  sa  forme,  qoi  res- 
semble à  celle  d'une  petite  siliqne. 

8IUGUU:uaL  ,  adj.  >  silicuiostts  ; 
ni  a  poMr  fruit  une  silicule  (ex.^ro-» 
U  sâicuiosa ,  Prjrsimwn  sificuiih» 
4um  ) ,  ou  doift  le  fruit  ressemble  à 
une  siliculo  (  ex.  Çommetina  sUicu-^ 
losa),  K.otb ,  sous  le  nom  de  Sifieu^ 
leuse4  y  a  établi^  une  tribu  dana  la 
fan^ille  des  Crucifères.  Linné  l'avait 
déjà  donné  à  un  ordre  d'une  des 
daoses  de  son  sjslèniei  eoiuprcnant 


l 


StLL 

leè  pUteleâ  k  étamines  iêindjiMam 
€t  k  fruit  sîllcnleiiz. 

8ILIGULIF0MIE,  ùi].  ^  silieuii^ 
formis  ;  qui  a  la  forme  d'ooè  sUrcnle) 
ou  d'uoé  petite  aîliijae,  oosiBBe  k 


riuy^  du  Bœeonia, 


^IQVBy  s.  f. ,  slUfua;  SehoU 
(ail.  ).  Fruit  sec ,  alongé ,  'bivalve , 
dont  les  i^raines  «ont  attachées  k  deux 
trophospérines-  «liuranx  ,  ordinaire* 
meut  séparé  en  denx  loges  par  «ine 
fausse  cloison  parallèle  aux  valves  ^ 
qui  n'est  qu'un  prolongement  des 
tropkospermes,  et  qui  persiste  sou^ 
▼eut  après  la  çkule  des  valves.  Ce 
mot  est  employé  aussi  comme  épî« 
Ibète  y  pour  désigner  dès  plantés  dont 
le  froit  a  Tapparenoe  d'une  silique 
(ex.  Ceratonià  siliqua) ,  et -des  co- 
quilles dont  la  forme  s'approche  de 
celle  des  fruits  de  ce  genre  (ex.  Sô^ 
UnsUiqua). 

^XLUJlGBLLBj  ê.  t.j  sOiquêUa. 
Nom  donné  par  Caodolle  i  un  fruit 
originsiirement  formé  de  trois  pièces, 
deux  latérales.,  portant  des  ovules 
sur  leur  disque  intérieur,  et  une 
extérieure  ,  ne  portant  point  d'oirole, 
comme  dans  le  Fupat^er  et  le  Nym- 
pkaa. 

SILlQinSUX  ,  adj. ,  siUjuosus  ;  qui 
a  pour  fruit  une  siliqne(  ex.  CochietH 
ria)^  aa  dont  le  fruit  ressemble  à 
une  silique,  quant  à  la  forme (ex« 
liOtus  siiiquosus  )•  Rotk  a  établi , 
sous  le  nom  de  SiUqueusesy  une  tribn 
dans  la  famille  des  Crucifères ,.  pour 
ïanger  celles  de  ces  plantes  qui  poi^ 
lent  une  silique.  Les  Siliqueuses  foiu 
ment  aussi  uii^  classe  dans  le  système 
■en  Rojen  9, et /un  ordre  de  la  tâtrady- 
namie  ,  ^ng  celui  de  Linné.  ' 

SUJWIFOUIB^  adj. ,  silifU/or- 
mis;  qui'  a  la  forme  d'une  silique, 
comme  \e fruit  du  ChêUdonium  myms 
ou  db  Corchorus  sUiquMUs. 

SILLCKKNÉ,  adJ.,  sulcatiu f  ge- 
furckif  geriikj  riÛég  (ail.)  ;  soleaio, 
HomUato  (îX.yx  qui  est  marqué  de 
II. 


SILY  433 

sillntis  en  cannelures  parallèles»  coin* 
me  le  caiiee  du  Melissa  CaUmùiûia^ 
la  cofuiUeAxi  Troeluu  sttlcatus,  de  la 
CrassatêUa  sulcuta^  du  Cmtkmm 
julcatuiUf  dola  Ç^tkerêm  ndcatina,  de 
la  JlfelaiiM  sùl^isa  ,  de'' la  Paludma 
julculosa  ot  du  Cbnu^  sângosiu;  le 
eorsêlêt  dnJMf jeo</!ç/  esarau$ây  \t fruit 
du  Scorpiurus  suicatu^  In  graine  du 
Digiialis  Burpurm^  le  no/su  du  Cor- 
rms  mus,  lepédoncttU  dn  Mummadus 
repens ,  iepéricarpe  da  Tragopogon 
pràiénsêj  le  siigumtc  du  Suiùp  4s>- 
lix,  \etkoraxde  VIps  smicutUf  la  iige 
du  lampsema  communis. 

SILPHALEft,  «dj.  et  s.  m.  pi. . 
Siiphalês.  Nom  donné  par  Gnvier  a 
uiie  |nbu  4le  la  finnille  des  Coléo-» 
plèresdavicomes^^^a  pour  Ijpe  In 
genre  Silpha^    . 

SnLMlOEft,  adject.  et  s.  A.  pi. , 
Siiphidea.  Nom  donné  pur  Leacn  à 
une  famille  de  l'ordre  m.  Coléoptè- 
res, qui  a  pour  tjne  le  ftnnSHpàm^ 

SIUPHlàeS,  adi.  ets/ f.  pi. ,  4^0- 
pA«sie.  Nom^onne  far  ILCassinià 
nn  groupe  de  \m  section  des  Hélian» 
théoi  eoréopsidécs ,  par.  Leasing  i  une 
section  de  la  tribu  des  Astéroidées 
mélampodiécs ,  ajani  pour  type  le 
genre  SUphhtm.  * 

SiLliROlDEdy  adj.  et. s.  m.  pL, 
Sibwmdes.  Nom  donné  pur  Govier , 
Lalreille  et£idiwald  à  une  /amilk 
del'ordre  des  poissons  osseux  liala- 
coptérjgiens,  qui  a  pon^  typç  legenie 
Stiuruâ, 

^ILllROSOllEft ^  adj.  ets.  m  pU, 
Silurosomoia  (  sHunuj  silure ,  o^f^n» 
corps  ).  Nom  donnéqNir  BiainvitU  à 
une  femille*  de  Poissons  abdominauSy 
qui  a  pour  tjpeJe  genre  tSi/wvi/. 

M.ViqUB9  adj.,  siU^imu  {syU^p 

,forét).Unverdorbenadnnné  le  nopft 

Xmeidê  sUçimte  à  runô  des  résines 

qu'il  a  extraites  de  U  colophane*  Ce 

nom  n'a  point  élé  adopte. 

mxèàtA  ,  adj.  ci  s.  f.  pi.,  Silj^ 
heœ^  Nom  donné  |iar  H.<!a8sînià  une 

28 


[• 


48^  SUVr 

]p«r  liCMfti^À  mnetëctioii  (h  h  ^i$$rr 
tar  tyifie  le  f;eiii«.ifi|^^«iVi* 

Si^jMrvbea.  Eipakitjb  âa  oUèVet ,  ^^Up 
UlefAT  J^«(G.  iRicbardt  /dUait  Mi| 
^  «I  >»•  Jkunea/oiitlNie  jwpk  Mibr 
tioD  de  ceH«  4«  kataoé»!^  «i  ivié 
AO^r  Me  te  i^are  iSifltaNiàM. 

Km  ioané  |iftr  iGoUTuli,  k^'b^r 
mî*^  (leJijipinîr^iq^y^  ft'pKiiir  4}rpf 
le  genre  aSimûr.. 

l^}*8«ikjAefa  «0ciUr^  k  poujlr 

«lÉiç  d^nn  oirp^  «'4a9>nA  ^«  «^  MWr 
èUblfr  k  «èlkiJe  •  im,  fmtm  y  tm  tt'en 
fliMn  4ii]éfMr^  ««iiçidt.k  «Atfr^lill^ 
liWiit  ksMfBÎib.Mralvft^  l9Bii|tt'«Uie 
«HtseipliàiUàiiMir  èet  d#a!&  valiwç 

^utifitf  ii  «  «p^atote^iit  U  Eitfae  H  V^ 
grandeur  de  ToaTonMii  4e  cm  lO^ 
MBiiaic9(  es.  JlVenbi)* 
.  .  «utOLVlLiMMB;,  aif; ,  MmUifiUrMs 
4  jâraXû  V  .6«iii»hâili ,  ^ ,  Seur). 
EpMika  «éanttk  {HT  IliiM  À  l>mf. 

«<ya8titaeDt    sont    «cmblabjea.    6x« 

tMw»  <  1^  Bn  plifMipie.  X/a  éùko 

^<iii^4!itcelHtifiiî.ntfépè*e  ^q^ 

•âMl  fuf iM»  0eale:CqMa;  A9  J^n  tcMmie. 

b»  ê^fftJÙnplm  sont .  Deux  do9t , 

mu  moye*  4«  pracM^»  okîoiîqQeà', 

de  matières,  i^m  ùtÊflÙiàté  em  me  itas 
tiVÂt  4^ne  (pie  TexprcMian  4ié  nos 


iMl«m  nMr  4w  jeoqia*  L*  ^irteelitt 
nomme  sels  simpht,  oenx  dans  ka^ 
^«h  HP  péids  ^âtanâqua  d'an  aeide 
^  flOmbiatf  mfiec  ua  mâaie  poid« 
fl9ipi|WiO  4'*^  iNiaei  «que.  ces  sds 
d'ailleurs  soient.iia«tvèi  (es.  Ai^^# 
ftumriqiH  ),  <iii  quarud  on  l^ntames 
pcmip^  oonsMtaans  j  iwédominc  » 
M  ^«r^ii  .d**»  {NNiIroîr  élactau|àa 
)4iW  glMd.  (^MU  Ciutbottaie  p9Muêi^ 

^njkdf^l^  CM^Àtla  sUfu/$iurêà*mi9.t 
iP0fike  mmftki,\  qMfii^  «slAe  rocke  n'est 
f aroyaséc  ^^  jé'swe  jeylc  suJbsUBce 
AjîiVBinUai  On  oomoie  mn^roiijp  iûnr 
^«  I  fMPS  Ifscaffps  iB4>r|;aw6Jsoal»r 
ffcté  ^«î  Aont  hoaiogàses  ^  en  ^cnt 
«fie  «f  pavetvced'heiBifii^éaéîté.  JBcoq- 
^ort  A  ^t{»bU  ijiiiie  .disse  4e  ^os^ 

4m  «Ifi^as  «MnArdoB  ^  coaspasent 
seules  des  terrains ,  ou  au  motns  4ca 
jQl9i«tM  eAiJères  iubaida/ioAes  à 
t4'aiit«cs  termîns..  Mohs  appcAle^- 
M^ii(m0d0f9  an  <ristaUog»npbîa ., 
^il««  <}Hib  tara»ÎMfit  4a  &oes  ^cv- 
iSsUennen^ .  idçmi%ugn>,  c*«sl*4-  dise 
.^^«4«^f  ia»i»lftUef  4  acmbliMesMmt 
fJMéea*  4^  £•  lMitiuM^afi.^iay»ls  se 
dit  de  parties  qui  ne  sont  point  êk^ 
xris4«H»Ji  ramifiées  t  aigam^  siuiplej 
^\»  ^%i  fisulte  da  |i^9  ou  d«  aoias 
p%l  «ranifi^  lau  4eQlés  (  aie.  ^a- 
.Mocejt;  MndropluBtê  sijnpU  ,  cs&ai 
.qui  .«st  4'anfe  seule  venue ,  «i  sans 
<an«iHM#aaaâfi^ton(ex.  Uum  cr0f^ 
émtijiomê  simple  (ex.  Cares  sfhM^ 
4»  )  ;  ehaimi  sù^ijaie ,  oelui  dont  VajK 

Kte  JwaftAdjiUwheat  les  biadte 
iHèrfi^  (ex.  Popuius)  ;  c»rjrmie 
Miopkf  oAm  dont  las  pédioelks  par^ 
tént  îmaïadîatemcni  du  pédoBcuk 
amtftflMni  {fix*  CqtféâmùU pt(^Uêmsis)'t 
éfisimpùi  .ex.  J^lurUago)^  épÙMs 
Hmp/ee  (ex.  Gti^tué)  ;  grappe  simple 
(.ex.  Actma4fù:aia  )s  hiùnpe  iinipte 
(^x»  PiofUûgo. tWàceobUa) i  ^amteUe 
eimpk^  càile.  d|yMllaq«elkles  pédoU- 
«al6S:Aad)ellésiiif  ^  sMiamU  fv 


^ 


dqnçulé  nmpU  (/çx.  f^iofa  çarùm  )  î 
ppds  sifnpifs  (ex.  Ur^ic^  diaica)} 
raciiuf  sijnfilf  Ipf-  flra^sicaNqpifs); 
raphé  slfnplp  ,  ç,jè,\x\  w^  n'oitf^  4^'u(i 
seoi  cprdon  pf;p)qngP  p^jbf ipéinf  i)f  y 

spadix  simpk  (f^.  4kw)'^  -^'f^- 
îna/e  sknpk  {^^.  P^aiciilaru  ptfàis^ 

^i^^  ^îjnpi*  9  celle  q^  e$t  f^na  rami^ 
facalîops  pnpicipfdçst  ^^  l^^*  9*^  ^I^ 
iJes  ^raaçlip fi^.#p»  (ex.  Ççn\p(mula 

fjui  s'ér^Qa  t|iut  d'qo  jet  f  et  sao;»  Ifi 
poindra  r^i^^o.»  4^  la  basfe  4fO 

sommet  f^.  Oro^l^  ^^f^* 
^urilU  simple  («uc.  Érjoniq  officinal 
Vf):  On  doaae  f^v^i  l'épjti^ète  dp 
'simpltis  i  d^a  9^g9^^  pjroduiU  par  lu» 
aasemblage  dç  fiar^ea  di^fo^^  4iir 
on  ^ol  râ|]f  cpncçatriqvt^  i  comme 
Vinvo^u^r^i:\^\  e^t  4*¥me>^ulfl,pièce, 
pp  dp  pli^'(^ra  iJaçf'ea  pfx  wi  s^m) 
If '•g  («If-  ^«>jy«ffl«fW  picrioîdes)  ; 
le^rian^&f  qui  i»e  ap  cç^pose  qii^ 
jl'uEie  ^uiç  eavelappç  (  Qx.  Lilifm)>t 
On  l'i^pV^^e  ^1^  il  daa  pariiç^  qui 

sont  çgu^^e?,  c'eat  ^  à  •  dice  non 
sépar^^  P^  des  firticubiiiona  «  Qom- 
mç  \ifs  feuilles  du  P^it»  sù^lçje  ^ 
)ea  pitioldf  àvL^Pynis.  h^  bpli^iiatQi 
opt  apmé  /rittix  simples ,  wique-? 
^ept  &  c^v^fe  qe  T^ppar^aç  f^té-* 
fîevr^  »  «IÇffx  qui  a^i^  (oiiméa  par  U 
sôadure  ojaturelle.  d^  pluli^Ats  car*^ 
pelle»  ;  ce  qoq;i  âp^l  6tnç  réservé  <» 
d'après  <^dolie ,  aui;  frtHls  devenus 
aohiairç(  p^V  ravorie^pt  de  ceux 
qijiîi  dafv^  liçi.plaa  qormt^  4e  U  fleas^ 
çevaieijit  fc^rmer  ua  TeitieiUe  com- 
plet, «pfQtaei  1^  gmi^es  de  1«  pltf<« 
paxtdea(«|^uiaineuD9s.  Gaaaimoom* 
mp  p^Unp  simple  y  celui  qoi  n'offre 
apcni^e  différence  ou  interru^tiott 
bien  remarquable  cotre  les  squames 
extërîeiy^s  et  l^a  squames  iaté- 
rKWU^.^ÀÎM'y.  simple, y^  dire. 


fitIfP 


4SS 


44r4a^  on  similaire.  5^  En  zoologie. 
XiQcçqupIement  simple  eijt  celui  qui 
a  lieu  entre  dfsux  individus  appap- 
>f^nai)t  pi  des  e:>pèces  çfaez  lesquelles 
les  sex^  sont  séprés.  On  appelle 
dcBt  sii^nple ,  celle,  dont  l'ivoire  n'^t 
nulle    jM^rt    pénétré    par   l'émail  , 

Îui  ne  bit  que  reiivelopper  (  ex. 
fqmw^)'  Uqe  anlenae  single  est 
celle  qui  n'pffre  aucun  prolongement, 
auaunc«  ramification. .  Kirby  nomme 
wryiile^  simples  i  dans  les  ailes  des 
imeotiff  9  cdles  qui  ne  se  tennineni: 
pas  par  un  point  rond  (  ex«  Euh* 
plms).  Enfin  y  «m  appelle  animaux 
simples  y  cenx  qui.iie  résultent  pas  de 
l'agrégation  d'un  certain  nombre 
d'individns ,  et  Cnvier  a  établi  sons 
ce  nom  un  ordre  dans  la  classe  des 
^çalèpbes. 

,  &WUClQèJGL%^9i^.,nmpHoi- 
cqMiis  (  ^impkx  ,  siai)Me  ,  coulis , 
tig^);  qui  e  le  tige  simple*  Ex.Fu^hsim 
^ufKplidcmUs. 

SniIPUCIGORNra^  adj.  et  8.  m* 
pi.  y  Simplidcomes  {simplex^  sim- 
ide  »  <:^rnu  »  corne  ).  Nom  donné  pat 
(lluniéril  à  une  fa;nille  de  l'ordre  des 
infectes  dîptërcs,  comprensnt  ceux 
dont  les  antennes  ne  sent  pas  munies 
d'tm  poil  isolé  ktéraK  F'oyez  kfuO'^ 
esMs. 

aQlPUClFQLIÉ,  ad). ,  simpHeî* 
fdifu  ;  ein/ackUâlirig  {a\\.)  (sim^ 
pUx  ,  simple  jjhlitim »  feuille)  ;  qui 
é  dbs  feuiUffs  simples.  Ex.  Mitling^ 
tonia  simpUdfolia  y  Neurocarpum 
simplici/blium» 

WâVUQWauÈa^  a^.  et  s.  f. 
piL  j  SinwlicifolÙB.  Nom  donné  par 
CandoUe  a  une  section  du  genre  Oxa^ 
lis  ,.  comprenant  les  espèces  qoi  ont 
les  feuilles  simples.    • 

intfUCKANES,  adj.  et?  s.  m; 
pi. ,  SimpUcimam  {simplet ,  simple , 
mianus  ,  main  ).  Nom  donbé  par  Cu« 
Tier  à  une  section  de  la  tribu  des  Ca* 
rabiques ,  cen>prenant  oenx  de  ces 
insecics  eoléoptéves   dnnt  lee  deux 


À 


i 


436 


smtj 


tarses  aniéricurs  seuls  sont  dilatés 
dans  les  m&ies ,  mais  ne  formeot  pas 
de  palette  carrée  on  orbicùlaire. 

81iirLIGIl?ÉDE&5  adj.  et  s.  m. 
pi.  ,  Simplicipedes  (  simpUx  ,  sim- 
pk  1  P^^  9  pied  ).  Nom  donné  par  De- 
jenn  à  une  tribu  des  Gai*abiqucs , 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
n'ont  point  d'écbancrare  au  côté  in-» 
terne  des  jam^ea  antérieures. 

SINAPINS9  s.  i.fstnapina  (  sinapi^ 
moutarde).  Nom  donné  par  Ben^ 
lius  À  la  substance  que  Henri  et  Ga« 
rot  appellent  sulfosinapisine. 

iSiiXGIPITAL 9  adj.,  sincipitaUs  ; 
qui  a  rapport  au  sinciput.  Blainvillc 
donne  cette  épithète  à  l'un  des  seg- 
mens  q ni ,  par  leur  réunion  ,'consli* 
tuent  la  t^te  desGhétopodcs. 

8ÏNGIPUT  ,  s.  m.  9  sincipUi  ;  Spryua; 
J^orderA'opf  {bX\,),  Partie  antérieure 
du  sommet  de  la  tétc  ^  depuis  le  ver- 
?tex  jusqu'aux  yeîix  ,  chez  les  mam- 
mifères ,  et  jusqu'à  U  base  du  bec  , 
dans  les  oiseau . 

SINVÉ  9  ad j . ,  sinwUus ,  répandus; 
gebuchut^  ùuohtiff  (alL).  Se  dit,  en 
botanique  ,  des  organes  qui  sont 
découpés  en  parties  saillantes  et  ar- 
rondies, séparées  par-des  sinus  égale- 
ment arrondis,  comme  les  feuiiies 
du  Dipsacus  sinitatus ,  du  Gaura 
sinuata  et  du  F'erbascum  sùuuUum , 
le  nectaire  du  Cobœa  scandens  ,  le 
cluipeau  du  MorcheUa  undosa.  Le 
Benibex  repanda  est  ainsi. nommé 
à  cause  des^bandessiiiuées  qu'on  Toit 
sur  son  abdomen. 

SINUEUX,  adj.,  sinuosvs.  Épi- 
ibète  donnée  9  en  minéralogie  ,,  à  In, 
^//'ac£<fre feuilletée  d'une  roche,4fuand 
les  feuillets  sont  ondulés  ,  mais  pa- 
rallèles (  ex.  AmphibolUe  schistoïde), 
cLaux  couches  qui  se  présentent  en 
ligoies  de  toutes  sortes  de  courbures  y 
mais  sans  .nulle  flexion  «ngulcuse  . 
réelle  et  bien  déterminée  ;  en  bota-' 
nique  ,  aux  anthères  qui  sont  lon- 
gues, linéflircs,  eu  zigzag  (ex.  Cu" 


tumis  ) ,  au  raphé  qui  se  porte  eh 
serpentant  vers  la  chalaze  (  ex.  Coà^ 
kia  punctata)j  et  aux  feuilles  (ex. 
Dîcranum  sinuosum);  en  zoologie , 
à  une  coquille  bivalve  dont  une  par- 
tie des  valves  ou  de  leurs  bords  offre 
d'un  côté  un  enfoncement  et  de,  l'au- 
tre une  partie  saillante  proportion- 
nelle (ex.  Terehratula  magéllanicà). 

SDÎUOLÉ,  adj. ,  sinuolatus.  ÉpJ- 
tbètB  donnée  par  L.-G.  Ricbard  aux 
feuiiles  découpées  en  parties  saillan- 
tes  arrondies  ,  qui  sont  séparées  par 
des  sinus  très-peu  profond^  (  ex. 
Solanum  nigrum),  La  Nika  simiolata 
est  ainsi  nommée  h  cause  des  sinuo- 
sités régulières  de  sa  carapace. 
*  SINU89  s.  m.,  sinns  ;  Bucht{iM.). 
Les  botanistes  donnent  ce  nom  aux 
angles  Yentrans  qui  sont  compris  en- 
tre deux  lobes^iroéminens. 

SIPHON,  s.  m. ,  sipho.  En  con— 
cbyliologie ,  on  appelle  ainsi  le  ca- 
nal qui  traverse  la  cloison  des  co- 
quilles pol jtbalameS ,  et  qui  en  fait 
communiquer  ensemble  les  ditféren- 
tes  loges.  Latreille  donne  aussi  ce 
nom  au  rostre  de  quelques  Crustacés 
et.de  'divers  Arathordes  suceurs. 

SIPHONAPTÉA»  ,  adj.  çt  s.  m. 
pi.,  Siphonaptera  {^iffw»,  siphon^ 
a  priv.  ,  trrcpov,,  aile  ).  Nom  donné 
par  LàtrciHé,  Eicbwald,  Ficinusel 
Garus  k  un  '  ordre  de  la  classe  des 
insectes  ,  renfermant  les  aptères  qui 
ont  la  boncbe  en  forme  de  sfpbon  , 
ou  de  suçoir  renfcf  mé  dans  une  gatne. 

S9HONGULE,  s.  m. ,  siphuncû-^ 
lus.  ;Petit' sipbon.  Nom  sous  lequel 
Latreille  désigne  le  rostre  des  poux. 

SIPHOMGULÉ9  bdj.  ,  siphuncUh' 
tus.  Se  dit  d*nue^oauîll$  univalre 
qui  est  garnie  de  cloisons  transver- 
sales percées  de  trous  auxquels  abou- 
tit un  canal  cylindrique  traversant 
toutes  ces  cloisons. 

SIPHONGULÉS^acli.  et  s.  m.  pi., 
Siphunculafa ,  Siphuûculinî,  Nom 
donné  |)ar  Latreille  ,  Obidfuss  9  f'i-^ 


SIPH 

cinus  et.Canis  à  aoe  famille  d'iniec- 
tes  'aptères  parasites  ,  comprenant 
ceux  dont  la  bouche  consiste  en  un 
museau  d'où  sort  à  volonté  un  si* 
phoncufe  servant  de  suçoir. 

SIPHONGULIFeBSU: ,  adj.  ,  si" 
phunculi/ormis  ;  qui  a  Ift  forme  d'un 
siphon ,  comme  la  trompe  des  Cùlex* 

SIPHONÉ£S  9  adj.  et  s.  f.  pUir«  , 
Slphoneœ,  Nom  donné  ^ar  Greville 
à  un  ordre  de  la  famille  des  Algues, 
comprenant  celles  dont  la  fronde  tan- 
tôt se  compose  uniquement  de  tubes 
membraneux  y  filiformes ,  iimples  oit 
raroeux  ,  tantôt  est  formée  d'un  as- 
semblage de  tubes  similaires. 

SIPHONÉS^adj.  et  s.  m.  pi.,  5/- 
phonei,  Nom  donné  par  Degeer  à  un 
sous-ordre  de  rt>rdre  de$  hisectes 
gjmnoptèn j ,  comprel^nt  ceux  qui 
ont  un  bec  plié  sous  le  corselet. 

SIPHONIOÉS9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Siphonidea.  Sous  ce  nom ,  Latreille 
désigne  un  ordre  '  de  la  classe  des 
Crabe^araignées  ,  auquel  il  rapporte 
oeux  dont  L'espace  pharyngien  est 
dilaté  en  manière  de  bec  tubulaire  et 
propre  à  la  Aiccion. 

SIPHONIFÈRE  ^  adj. ,  siphoni^ 
Jerus  (  vcfMVy  siphon  jforoy  porter). 
Se  dit  du  manteau  des  Mollusques 
conchîfèrcs  »  quand  ,  a  lendroii  de 
la  réunion  des  deux  lobes ,  il  existe 
deux  ou  trois  ouvertures  ,  dont  une 
ou  deux  des  postérieures  se  prolon- 
gent en  tuffcs  contractiles  et  rctrac'* 
tiles. 

SIPHtfNIF^RES^adj.  et  s.  m.  pl.^ 
SiphoniJera.Jiom  donné  par  Orbî- 
gny  à  un  ordre  de  la  classe  des  Cé- 
phalopodes, comprenant  ceux  qui 
ont  un  siphon  continu  d'une  loge  à 
l'autre  de  leur' test  polythaI«ime. 

tnPHOKIPHORBSy  adj.  et  s.  m. 
pi.  I  Siphoniphora  (oiw'jy  siphon  , 
f/pM,  porter).  Nom  donné  par  Menke 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Céphalo- 
podes ,  correspondant  aux  Sipboni- 
lères  d'Orbignj. 


SIPH  437 

SIPHONIPJAYTE  9  s.  m. ,  siphoni^ 

phytum  (  9(f ojytov  ,  siphon  ,  fvrôv  , 
plante).  Nom  donné  par  NecLer  aux 
plan  tes.  sjoanthérécs  dont  toutes  les 
corplles  sdtat  fleuronnées. 

SiPHONOBRANGHESy  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Siphonobranchiata  (  Qv^m  , 
siphon ,  Pp^x*^  »  branchies  ).  Nom 
donné  par  Blainville ,  Goldfuss  et  Fi- 
scber  à  un  ordre  de  la  classe  des  Pâ- 
racéphalophores  ,  comprenant  ceux 
dont  le  corps  est  pourvu  d'un  canal 
plus  ou  moins  aloogé.  qui  aboutit  à 
une  cavité  renfermant  les  branchies. 

SIPHONOGO^ÎKES  9  adj.  et  s.  f. 
pi.  ,  Sipkonogonata  (  vifoiv ,  tube  , 
Twvia,  angle).  Nom  donné  par  Ljngr 
bje  à  une  section  de  la  famille  de9 
Bjdrophjtes  ,  comprenant  celles  qui 
ont  nire  fronde  articulée)  arrondie  , 
tubuleuse*. 

SIPHONOIDE9 ,  adj.  et  s.  m,  pi., 
Siphonoldea,  Nom  donné  par  Dehaan 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Céphalo- 
podes,  comprenant  ceux  qui  ont  un 
siphon. 

SirUONOPnORES,  adj.  et  s.  m. 
pi.  I  Siphoaophora  ((tî^uv  ,  siphon  , 
f<p«>  I  porter  )•  Nom  donné  par 
Eschenholtrà  on  ordre  d'Acalèphca^ 
auquel  il  rapporte  ceux  qui  n'ont  pas 
de  cavité  digeslive  centrale ,  mais 
seulement  des  tubes  isolés» 

SIPBONOPNVNTES  ,  adj.  et  s. 
m.  pi.  9  Stphonopnanla  (at^uv,  si- 
phon ,  irvfu ,  respirer).  Nom  donné 
par^ischer  à  un  groupe  d'Acalèphes, 
correspondant  aux  Siphonophores 
d'Eschenho!tz. 

8IPHONOSTO9IE ,  adj.,  siphono' 
Siofnus  (ffto&iv,  siphon,  aro^,  bou« 
ehe).  Se  dit  d^une  coquille  univalve 
qui  est  terminée  antérieurement  par 
une  espèce  de  canal  Ou  siphon  plus  ou 
moins  alongé. 

8IPH0K0ST0MES ,  ndj.  et  s.  m. 
pi. ,  Siphonostomata,  Nom  donné  par 
Blainville  à  une  famille  de  l'ordre 
des  Siphonôbranches  )  à  laquelle  U 


rapporté  ceux  Sont  ronvertiïre  Se  la 
coquîUe  est  prolong^'e  eo  tiTtlntpâr 
Hd  tube  pins  ou  moins  long;  par  Ctt* 
tfer  61  Latreillle  à  une  familte  oa  I 
un  ordre  de  Crustacés ,  Comprenant 
cèdx  dont  la  bouche  consisté  en  un 
âipfaon  ou  en  un  mamelon  qii^  sert  diè 
auçotr;  porDoméril  à  une  lafnilleile 
Vordre  des  Poissons  osseux  ho!o^ 
branches ,  dans  laquelle  se  fniigent 
eeni  qni  ont  ia  tête  ej^èeisîvémenl 
prolongée  en  tin  mnseau  portaàt  Ik 
bouche  à  sén  extrémité. 

SIPHONtLE ,  s.  m. ,  sîphonutus. 
Kirbj  appelle  afnsî  dés  organes  se- 
tiformes  et  fisluteùx  quL  placés  à 
TextréiUhé  de  l'abdomen  été  Aphis , 
ëmetteàt  un  liquide  sucré. 

SIPHORHIl«lE]fS(,  adj.  èl  s.  m. 
pi.  j  Siphofhinii  (ci^av ,  siphon ,  plv , 
nez).  Nom  donné  par  Élainviifè  , 
Lherminier,  Lessbn  et  Ëicbwâfd  à 
tme  /amiile.  de  l'ordre  dès  oiseaux 
nageurs,  èomprenânt  ceuj^  quf  ont 
les  narînes  proéminentes  et  tubu* 
leuaes. 

SftPttO^ÉtNà,  àdj.  et  s.  m.  pi., 
Siphorhifii.  Nom  donné  par  Vi^Flot 
à  une  famille'  d'Oiseaux  AtéJéof>ode^, 
comprenant  ceux  dont  les  ûarines 
s'outrent  sur  le  oec  en  tubes  rdÀÎ^s 
et  fliolides. 

SIPONCeiiDÈS ,  adj.  et  s.  m.  pî. , 
Sipttncuiidct,  Nom  donné  par  BÏain- 
vîlle  à  une  famille  Je  l'ordre  êiçs  En- 
tozoalres  Proboscépharés ,  qui  a  pour 
Ijpe  le  genre  'Sîpuhculus. 
.  SltiËCtFORMÏlà ,  adj.  ei  s.  m.  pT,, 
Sireciformes^  Nom  donne  p;ir  La-^ 
treille  à  une  section  de  la  tribu. des 
Tentbrédines,  pour  exprimer  que  les 
insectes  qu'elle  renferme  Ont  de  l'af- 
finité avec  les  Sirex. 

SIRÊIVËS  ,s.  m.  pi.,  iircnia.  Nom 
donné  par  Illiger,  Goldfùss,  Fici- 
nus  et  Garus  à  une  fninille  de  Âlam- 
inifères  nageurs  bu  Cétacés ,  com- 
prenant ceux  qui  ont  deux  mamelles 
pectorales. 


SlIîÊG 

Sirenidéa.  Nofd  ionné  pat  ttàf  S 
une  frfmHlé  d'Ampbibiès  ,  ^t  à  potié 
typé  le  ^nre  Strett. 

SIRIUBi ,  s.  tfi. ,  sittkm.  Veit  a  âS^ 
tà^é  sànH  ce  tïoût  une  àubstancé  qu'il 
èbn^idéi'ait  «omillèfunnléth1p;ir(teîi-:^ 
Kèr  i  mai*  qtii  ,  d'après  t^âradày  cf 
SirèfMeyér,  est  vth  icâkn^é  d'^rtèfiic, 
de  fer  et  dl?  niçiéL 

smo^tWlEÉ ,  ^4  et  É.  m. pi.,  ;t/- 
foniâés,  Noth  dbànî  pi(f  Leâcl  1 
tinè  faihlUé  VKHAx&àky  qbf  a  jp<<ùé 
type  le  |ènré  Siro^ 

ÈIÈmsig&ti^  a^.  et6.*f.  ^. , 
Sisjmbriebé,  Trîjïù  admise'  par  Caû- 
dcflle^  da^  l^familtè'des  Ci^tiféfes, 
tiui  k  poûf  type  Je  gerii^  SUJ-nf^ 
orHirn, 

SrttÉ*,  ad5'.  et  s.  m',  pi.  i  SîaA 
Famille  d'olsèaùt,  établie  p^i*  Lessdti; 
quf  a  pottr  typé  fe  g^flre  Sità, 

SRÉLIPCMyÈS^,  âaj.  et  s.  m.  pi.  , 
SMipà^id  (  ô^xeltÇ**',  ^énvér^er ,  itovV, 
pîcd  ).  NbïA  rfbAtié  paf  Blaîbvfffé  à 
une  farnille  dé  la  sbtis-efa&Sé  dés  Polit 
sons  d'érmodoUlé^ ,  cOf^p^enùÀt  èèû*^ 
qui  ont  les  nageof^és  ventrales  pla- 
cées àd*  deVùïti  dé  fàiniis. 

liLOri^E.  â.  tti.  Daeo'sta  noâmo 
âîhéi  une  U^fikûîin  qu'on  Toit  âssét 
souvent  éà  àVarit  du  sommet  jit  II 
partie  doHatè  de  liffà'cé  externe d'afté 
valve  de  6oc{û.i1lé  bivâlvè* 

l^m^RÂGDttf ,  adj. ,  snifirdgJlntis; 
grasgrân  (al!.)  (dpiapay^oç,  émerariac)} 
qui  est  d'une  belle  couleur  verlc  , 
pure  êi  sans  méînnge.  Ex.  Piittacus 
smaragdinùs  ,  Paradisca  smafag-' 
dîna  ,  Turbo  smaragdus ,  Aranea 
smaragdulu. 

SMAniGliOt^ .  adj. ,  ^maràgno'^ 
tus  (ff^apa^Joç  ,  émeraude  ,  vûtoç, 
dos);  qui  est  yéft  sur  le  dos  on  sur 
la  partie  supériei^rc  da  côrpï ,  coAitbe 
le  plumage  du  Parplùjrrio  smwra^ 
notus. 

SMECITQtE,  fldjcM.  ,  smeclicus 
(  <t}xr^y(ù ,  nettoyer  ).  ÉpitAétè  donnée? 


sddf 

êxïm  terre  à  faulbti. 

snBtsniADEimf! ,  ad}.,  me^ma^ 

éèhnits  ( (rp^TîU ,  éavOK j  %f*a,  pcmiV 
Le  Ç^uiHaja  sfnêgfhâdermùs  ^t  aiif» 
nommé  paftfeqoc  sèn  é«6rcc ,  réclortli 
en  pocidrfe  ^  rcni  Vèàtt  inouMetTsè  ^ 
eomoie  h  savdti. 
SHËNIOGYSTE  j  ë.  f.,  smenîtief^^ 

Ganiori  dotmc  6e  îiom  ,  dans  tes  platlr 
tes  cryptogdtiws ,  aii*  oi-gàftes  <jtii 
Agardh  désigne  «(rtis  cfeltii  de  cofcft-a 

tfsics*  '     •  ' 

fMHILACiÉS,  aaj.  ëts.  f.  pl.,.**^^"* 
f«cc£^.  Famillfe  dëpîàtttcSy  établie  p* 
R.    Brotrn  ^    qui  a  polir   l^pe    le 

genre  Smilax.  QuéJqnes  lotaiiîèléà 
oûoent  ce  nom  à  la  fatnille  des  Aè- 
paginées ,  dont  ce  gfenffe  ftît  partie. 
SmiiAClNfe,  \.  ti  sfnmcma. 
Alcali  organique  dôtit  folbhi  a  an- 
noncé la  découverlë  dans  la  moelte 
intérieure  àt  la  racine  to  Smfùx 

Salsapùrilla,  -    ,- 

1SM1L AGINiBS ,  àdj.  et  1. 1.  pi., 
Smilaclnetz.  Synonyme  de  smîfàcêes. 

8MYEXÉE8;  adi.  ^èW.  f.p».,  Stffyr- 
necë.  Trftu  de  la  faniine  delOmbel- 
lifèrek,  admise  par  Cèndolte,  qui  a 
pour  type  le  ^tùtt  ^myrniwn. 

SÎHVIINIÉES.  f'.  SmtrkÉëS. 

SOBOLE  ,8.  m.  ,  soboles,  wV/- 
W/a:  ;  ÏVurzehprôsàe  ,  H^unel" 
jchossling^,  Stocksprosse  (a«.>  J"**» 
donné  par  Liokaa  rudiment  quelcon- 
que d'une  nouvelle  branche  ou  d  fan 
nouveau  pied  ;  ptfr  Thouin  aux  btrt- 
killes  qui  se  développent  dans  le  pé- 
ricarpe de  certaines  plantes ,  par 
exemple  du  Criàu/n  Osiaticum. 
SOBOLIFÈRE ,  âdj.,  sôbolifenù  , 

auJ4chiessend  (ail.)  {sobolâs,s6b6\ej 
Jero ,,  porter  )  ;  qnî  porte  des  soboles , 

qui  pousse  des  rejetons.  Ex.  -ftp^*- 

poxis  sobol/fera, 

S0CL%B1UTÉ ,  s.  f . ,  sùclabiliias  ; 

GeselUgieit  (ail.) .  Sentiment  înrtinc- 


scm  m 

etfttp  d^anim^ut  à  seféÉDir  apatmbW 
étt  pins  «a  mtfinB  grand  noiîibte.  O» 
a  en  tflM,  «t  F*  Cuvtér,  de  n'admet 
Irc  de  vMPÎe  Mfiriélé  qée  ec4Wqwr*4 
BV^  éif  la  récrprocilé  d»  besdto» 
d«*^«c«tfts  on  d'un  éefciâiige  deter-»» 
Tièesj  ei  de  tèfaser  «»«  #Bimiatt»lâ 
Uénlté'de  emMiitéer  ttoe  wilablc  mh 
ct^ê,  apâliage ,  à  oe  qn*^  iirétendail^ 
de  rbi»^m« ,  oudea  èiteê  intciKgeiM. 
SOCIAL  ,  adi. ,   S0eialis ;  geseU^ 
^thaftlich  (ail).  Sed(l  tfatilmann  qui 
Yivetil  en  «r«fipei  nbnïbreftie»  (  ex. 
£hxla  soéia ,  f^ingitlMi^Uitis,H^^ 
petotheres    MÂëbiH» ,    Chanuinus 
gtr^alis)  i  et  sdtoveM  aùsaî  de  mafces 
anlriiales  qui  îonteuuMMdins  paroa^ 
sent  être  composées  a'iwia  réoaiioii  de 
nïnsîeûn  inëlWdns  {^.  TSûetnikus 
saeièiis,   Sal^  pùfy^t^)^  «  T  » 
«tl^si  dcsf^ftinle*  JifiMes,  leiGra^ 
thWéés  pir  lliiHWfte,  qui  wrowwmt 
tonjocira  fen  gHmd  nombre  dans  «a 

SOCIÉTÉ ,  «.  f.,  sockmsf  GeJfM- 
séhaft  (i«.)-  Aê*toMlg*d%*toaux 
qtri  «oticeifirtét  à  m  wêM  wt,  « 
tin  întêrtt'il^iWtn» ,  «Jit  'd4li>e  nia- 
nlèrt?  e6rftSmtei:*»-/l<^«w»^<^'««;t 

;#5«?HI«5*,  TW-frtiê,  iPa«rw»).»  f^^ 
setikmcm  plWéaHt  M  ^oertira  laps 
de  temps  (ex.  Guêi^è,  Beurdon). 
Beaucoup  «'airtmanx  ,fiirt«it  parmi 
les  in^ccfea,  tortoeiu.de  ^értwMes 
sociétés ,  qn'lllie  faiHpaa  confondre 
avec  les  simples  Bttfot»pe»eii8ide4Wr- 

tatns  rumindns  (  ànHhffe) ,  yfùmxM 
(Harertg)  tt  même  inseews  {eke^ 
miles  procesHonaîres  ^  par  enemple). 

la  ftomcndaturc  ebirtiqe»  de  Bme- 
•  Ifas,  à  des  sels  douWea,  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'nn  sel  ^««J^ 
Étecnn  sel  ammonîqne;  Bx.  SiOfûr' 
séniate  sodico-'antmomque. 


44o  SOIE     ' 

dmùê  la  peBifclaluge  ditmiqtie  de 
Bemltut ,  k  cfea  aeU  dettble»,  qui  ré- 
anlleot  de  h  combtDCÎeoii  d'un  m1 
•odk|iie  «vec  un  «cl  ai^entîqoQ.  £ac« 
FuimùiaU  soJHeih-argtnUque. 

WM€<>-BAR,KTl<iU|: ,  adjecUf , 
sadicQ'^AûrYtUta.  ISom  donné,  dans 
la  noroeBeUtùre  cthiaijque  de  Bene- 
littft ,  k  des  teb  deul>le89  qui  résultent 
de  la  eomUiiiaison^d'un  fi^l-soflique 
avec  un  sel  bary  tique.  JSx.  Tarirale 

SODlCOrCIJiVlilQUË^,  adj*,  /er 
dico-cupricus.  Nom  donné  «  dana  la 
BOmenclalùre  chimique  de  Berzelîos, 
à  ^s  sels  doubfes,  qui  résultent  delà 
eoSbinaûon  d'un,  sel  sadique  avec 
un  sel  caivriqœ.  £x.  FjuUminate  jo^ 
dicp^mvriqui&»   . 

80DiqO-lilTHIQ|}E/adj.,  Wi- 
€o^Hthîfius.  Nota  dooné|  dans  la  no- 
nsenciature  cirimîqtfe  •de  Berzclius, 
à  des  sels  doublas,  qui  résultent  de  la 
conibinaisQQ  d'uii  sel  sodfcjue  avec 
un  sel  lîtbique.   £x.  Phosphate  _^o^ 

SODICO-lUGMiSIQÇE ,  adject. , 
sodîco^magnesicus.  Nom  donné,  dans 
la  nomeoclatiire  cbîmique  de  Berze- 
lius  f  à  des  sels  doubles*  qui  i^ésultent 
de  la  combkiaîson  d'un  sel  sodique 
avec  un  sel  magnésique.  Ex.  Sitffale 
siidicormagftésiqw* 

SXWIWM,^  ad). ,  sodicus.  Berze- 
lins  nomme,  oxide  sodique  le  second 
degré  d'oxidalîea  du  sodium ,  ou  la 
soude^)  sulfure  sodique  ,  la  seiide 
combinaison  coonue  de  ce  métal  et 
de  soufre  •;  stls  so^iques ,  les  combi- 
naisons de  l'oxidC  avec  les  acides,  du 
sulfure  avec  les  solfidesetdu  métal 
avec  les-corps  balogèhcs.         . 

SODIUil^  s*  m^.i  sodittm ,  nairo' 
riium^  nalrtum^  Qi4t(il ,  dé^o^ivert  en 
1807,  par  H.  Davy.,  qui  fait  la  base 
c^e  la  soude  ^  et  qu'on  nomme  aussi 
n  atrium. 

^l^,».  i.^seta;  Bo^sU (ath).  On 
AoMxH  (je  91KU  i^cn  botai^jque,  au  pc-. 


SOIA 

dioelle  mi  soutient  l'urne  des  nioneses 
ou  la  fructification  des  Jongérraan^ 
nies,  et  aux  poils  raidcs  qui  garnissent 
le  somoaet.des  .envel<^pea  florales  de 
certaines  Graminées  (ex.  Trlticum 
liyherhum)',  2*  en  zoologie,  à  de  longs 
poils  raides  qui  garnissent  la  queue 
de  quelques  insectes  (  ex.  Podûre  )  , 
où  hérissent  le  corps  4e  certaines 
chenilles;  à  des  fils  déliés  [Seide^  ail.  ; 
silk,  angl.  ;  ^e/a,  ît.  )  quedivem  in*- 
^ectes  et  arachnides  sécrètent ,  sQÎt 
pour  en  former  un  cocon  ,  dans  le* 
quel  la  larve  se  change  en  chrysalide, 
et  où  souvent  les  œufs  sont  déposés  , 
•oit  pour  en  tisser  des  toiles,des  pièges, 
des  abris ,  etc.  On  appelle  4o^j,  dans 
les  Chétopoçles  ,  des  parties  raides  , 
dures  et  cassantes  ,  qui  sont  implan  - 
iées  jplus  ou  moins  profondément 
dans  la  peau  de  ces  animaux. 

SOIF  ,  Sé  i.\  situ  /  ^^|i«  ;  Durst 
(ail.)  ^  thirsi  (angl.)  ;  sete{it.)4  Sen- 
sation du  besoin  d'introduire  des  li- 
quides dans  le  canal  alimentaire. 

SOIR  9  s.  m .  Y  vesper^  Abend{9\\),  ; 
Bvening  (angl .  )  ;  s^^  (it  •).  Décli Q 
du  jour  ;  pas50gc  du  Soleil  au  côté  oc* 
.  cidental  de  l'horizpn. 

SOtiy  s.  vn.^solum  ;  Boden  (ail.); 
soil  (angl.);  suolo  (it.).  Surface  de  la 
Terre  ,  couverte  ou  non  de  liquide. 
On  n'eAtend  ordinairement  par  là  que 
la  portion  éitiergée  de  cette  surface  , 
celle  qui  est  en  contact  avec  l'atmo- 
sphère. 

SOLAIRE  9  adj. ,  soîaris  ;  iS^mô;. 
he  jour* solaire  [Sonnentag  ^âl).  )  se 
compte  dc^puis  le  passage  du  Soleil  aa 
méridien  supérieur  ou  inférieur  jus- 
qu'à SQ<^  passage  au  méridien  opposé, 
c'est-à-dire  de  minuit  à  minuit  ou  de 
midi  à  midi.  Le  nioU  solaire  est  le 
temps  moyen  que  le  Soleil  emp)oje 
à  parcourir  pn  signe  entier  de l'ôclî— 
ptique,  et  qui  est  d'environ  3o  }. 
10  h.  29'.  U année  jo faire  {Sonnén^ 
/d'Ar,  alT.  )est  celle  qui.  se  règle  surîc 
cours  ;ipparent  du  Soleil.  On  ^  di* 


SOLA 

vise  etkfixe  et  vague.  L'année  sa* 
]«îre  vague  est  celle  à  laquelle  on  as- 
signe arbilraî renient  une  durée ,  sans' 
s'inqnjeler  de  la  mettre  en  harmonie 
avec  IVtat  du  ciel  i  telle  est  particu- 
liérenieut  l'année  detroîscentsoixan* 
te- cinq  jours ^  usitée  pjirmî  IcS  an- 
ciens Egj^ptîens,  et  dont  te  commen-' 
cernent  parcourt  le  cercle  entier  de» 
saiso&dans  l'espace  d'environ  quinze 
cents  ans.  Jj  année  solaire  fixe  ^  ou 
celle  dans  laquelle  on  ne  né^igc 
point  Texcédant  de  l'année  tropique 
sor  celle  de  trois  cent  soixânle-cinq 
jours,  n'a  point  encore ,  malgré  la 
réforme  gnégorienne,  un  caractère 
absolu  de  fixité.  L'épi ihë te  de  eyeii^ 
que  lui  conviendrait  mieux  ,  ainsi 
qu'ik  toute  année  solnire  qui ,  comme 
elle  ^  ne  se  met  en  harmonie  avec* le 
ciel  qu'^  des  intervalles  de  temps 
considéiçaUes.  LeçrcU  solaire  est  une 
période  de  vingt-huit  ans ,  à  l'expi*^ 
ration  de  laquelle  les  jours  de  la  se- 
maine reviennent  aux  mêmes  jours 
des  mois.  Il  se  fonde  sur  ce  que  .cha- 
que année  commune  de  trois  cent 
soixanae-cinq  jours  contenant  cin- 
quante -  deux  semaines  et  un  jour  | 
ces  jours ,  joints* aux  bissextiles  ,  de 
quatre  en  quatre  ans ,  font  que  ce 
•n'est  qu'après  sept  bissextiles. ,  ou 
quatre  fois  sept  ans  ^  que  le  cercle  en-^ 
tier  des  irrégularités  se  trouve  rc^ 
Yoln.  Chaque  année  de  ce  cjcl<; 
se  trouve  en  ajoutant  neuf  an  nom- 
bre d^a nuées  donné ,  et  divbant  le 
tout  par  vingt-huit  :  s'il  j  a  un  reste, 
il  exprime  le  ejcie  solaire ,  et  s'il  n'^ 
en  a  pas ,  le  cjcle  solaire  est  vingt- 
huit;  cette  règle  se  fonde  sur  ce 
qn\|.n  pareil  cj'cle  a  commencé  en- 
ti;'autres  dans  la  neuvième  année 
avant  répoquc  où  Ton  place  la  nais- 
sance du  Christ.  En  physique,  dn  ap- 
pelle spectre  solaire  une  image  alon- 
géc  et  teinte  de  vives  couleurs  que 
forme,  sur  un  plan  vertical  qu'un  lui 
profite  à  qijclque distance,  no  rajon 


SOLE  44i 

lumineux  qui  traverse  nn  prisme  dia- 
phane. Ce  spectre  ofire  sept  couleurs 
principales  ,  rouge ,  orangé ,  jaune  , 
verd ,  bleu  ,  indigo  et  violet ,  qui  ne 
se  succèdent  point  eiHr'elies  par  un 
passage  subit  ,'  mais  se  nuancent  et 
se  fondent ,  la  réfraction  allant  en 
diminuant,  par  des*  teintes  imper** 
ceptibles  ,  depuis  le  violet  jusqu'au 
rouge.  Chacune  d'elles  est  homogène. 
Newton  a  trouvé  la  série  desdistan- 
cfS  du  violet  au  rouge  semblable  à 
celle  qui  représente  lers  intervalles  des 
sons  principaux  de  notre  échelle  mu- 
sicale diatonique  ,  prise  dans  le  mode 
mineur.  V.  SpEcràB. —  La  Comatula 
solaris  est  ainsi  nommée  parce  que 
elle  a  Taspect  d'un  soleil  à  rayons 
larges  et  élégamment  pennés, 
•  SOLAIUCÉES^  adj.  et  3.  f.  plnr., 
Solanacetel  Nom  dooiié  par  Bartiing 
a  une  famille  de  plantes ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Solamtm. 

SOLANÉES3  adj.  et  s.  f.  pl.,^©- 
laneœ.  Famille  dti  niantes,  établie 
par  Jussico,  qui  a  pour  type  le  genre 
€olamim, 

SOCANIKE,  s.  t.  ,  ^otanina.  AU 
cali  organique ,  qui  a  été  découvert 
par  Desfosses  dans  les  baies  du  Sola^ 
num  nigrum ,  et  qu'on  a  retrouvé  de- 
pois  dans  plusieurs  autres  espèces  du  * 
même  genre. 

SOlAIOQUE^adj.  ;  solaniciis.  Les 
sels  dotit  la  soh^nine  fait  la  base  por- 
tent celte  épithëte^  dans  la  nomenda- 
turc  chimique  deJBérzelins.  ' 

SOLE  f  subst .  f. ,  solea  ;  Hufsohle 
(  alK  ).  Partie  inférieure  fhï  sabot 
des  mammifères 9  et,  d'après Kirby*» 
dc.ssotTS  dn  tarse  des  insectes^ 

SOLEfL  ,  s.  m.,  sol  ;  {Xtoç  ;  Sonne 
(al(.);  sun  (angl.)  ;  jofo  (it.):  Astre 
du  jour,  cenlre  ou  système  planétaire^ 
source  de  In  lumière  et  de  la  chalemr 
dans  toute  I Y  tendue  de  ce  système. 
C'est  un  corps  sphérique,  tournant  en 
25  j.  1 6'4o''  autour  d'on  axe  cen- 
tral  incliné  de  7*i9'23*  sur  le  plan 


ïnîlie  de»  tiy Jrojpliyte» ,  conitprenâb^ 
celles  qui  onl  une  fronde  luDuleuse 
coati  nue, 

SOLFATARE  9  s.  t  Mot  îulîen  . 
conservé  en  français,  dont  on  se  serc 
poiïr  désigner  des  terrains  voI«Qniques 
dVu  se  dégagent  des  vapeurs  qui  dé- 
posent du  soufre  sur  '.  les  parois  des 
fères  dimjairesy  ,par  Men&e  à  line  fissures  a  travers  lesquelles  elles  sor- 
famille  .de  Tordre  des  ËlatobVanchet     tent.  Le  nu)t^o{</riièr«  serait  tout  aussi 

bon. 


ie  réctîptique*  .  Son  volume  est 
iyiSllf^nT.  fois  plus  considérable  que 
<^Iui  (le  lu  Terre,  et  sa  masse  354)^6 
fois  phis  grandç  que  celle  de  notre 
planète.  Son  signe  est  $|[;. 

80LÉ:^ACÉS,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Solenacea,  Nom  donné  par  liamarck 
)  une  famille  ne  }Wdre  des  Conchi- 


ep fermée  ^  ^ant  pour  type  \e  genre 

Soierie 

^  SOLlÊNAIBteS^  adj.   et  9.,m/p1., 

SoUnaria.  I*iom  donné  par  Lamarck 

à  une  division  de  la  famille  des  Con- 

chifères  nymphacés,  compreqantceu^c' 

Îe  ces  animaux  qpi  ont  de  la  ressem- 
lance  avec  les  oolen^ 

^^LÉNIATfiS^  adj.  et  s.  f.  plur. , 

Soleriiatas,  Nom  jdûOné  par  Ljogbje 

0  une  section  de  la  famille  des.  Hj* 

'  jfropb jte^ ,  qui  a  pour  type  le  genre 

Solenia*  ' 

IMiLÉlilIGOLEâ,  adj.  çt  s.  m.  pl.^ 
SpUnicola  (  solkn^  tuyau  ^  eolo  |  ba- 
Litei^).  Il  dm  donné  par  Latreille  A 
unç  famille  de  Tordre  dea  Annelides 
notobrancheê  ,  comprenant  ceux  de 
CCS  animaux  qui  vivent  dana  des 
tuyaux  membraneux* 

SÔLÊMDES,  9dj.  et  s.  m,  ptu^.y 
SoUniies,  Nom  donné  par  Latreille 
k  une  faolille  de  l'ordre  des  Cpncbi- 
féres  tubulîpalles  ;  qui  a  pour  type 
le  ^epre  iolen, 

SOLlÉxÔSTOkk,  s.  ïsi.isohnos(o' 
ma  {ornirtv  ,  tube  ,^  crrôfiuc ,'  boiicbe  ). 
Latreille  a. proposé  d'appeler  ainsi  le 
rostre  ou  bec  des  insectes  hémiptères. 

SOLÉMOSrOiilES,  ad],  et  s.  m. 
pi. ,  SoUnostomata.  Tiom  donné  jadis 
par  Latreille  à  unç  famille  d'insectes 
aptères  ,  renfermant  le.geqre  Acàrus 
de  Linoé  f  et  à  laquelle  correspond 
en  partie  la  famille  actuelle  des  Ho- 
lètres. 

SOUÉXOTÈS  y  adj.  el  s.  f.  plur. , 
SoUnû'tcç  (  ffoilnv  y  tube).  Nom  donné 
par  Sprengel  à  une?  section  àt  la  fa« 


MUBllANGHES^  adj.  f^  s.  m. 

E^  Kff.  9  SoUbranchia  (  solas  ^  scmI  » 
fey^iee  f,  brancbies).  Nom  donné  par 
tréilLt  ,  Ficiniis  ^  Carua  à  ^a 
eiftbranebement  du  règne  4Lnimal  ^ 
comprenant  les  poisson» ,  c'est-à-dire 
lea  animaux,  qui  en  tout  temps  respl*' 
rtnt  par  des  braochies  neulement» 

MLIdAGIllÉES)  ftdj.et  s.  f.  pL^ 
Soiiéagin^.  Nom  donné  par  H.  Gai^ 
sini  à  une  famille  dé  la  tribu  ^esAatéA 
fées ,  qui  il  pour  type  le  genre  «ï^oft- 

SOLIDE ,  adj.  et  $.  m.  ',  sàliâûs  ; 
tfTipso;  ;  fest  (afl.).  Ou  doi\ne  cette 
ëpUbête  aux  corps  dont  les  molécnlék 
àdbèrenl  assei  fortement  les  unes  aut 
ftblfcs  pour  opposer  une  fésistatice  sen- 
sible à  leur  séparation ,  et  permettre 
qu'dn  eh  saisisse  et  pressé  Ik  AsÀié 
entré  les  doigts.  Une  roche  soUdé  ëii 
celle  dont  toutes  les  parties  sont  soit- 
dément  liées  ensemble  (  ti.,  Porphy^- 
rç)p  On  dit  Yàndrophor*e  solide  quknA 
il  ne  présente  pasE  de  canal  dans  son 
intérieur  (ex.  -CTartfcr<r^//à/w),  cl  les 
antennes  solides  ,  torique  leé  articles 
qui  les  composent  sont  soudés  dcf  ma- 
niere  a  Ae  laisser  entr  eux  aucun  in- 
tervalle. 

SOLIDIGORNES  ,  adj .  et  s.  m.  pi., 

^olidicornes  {solidtiSf  solide  4  cor/uc, 
corne).  Nom  donné  par  Duméril  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Coléoptè- 
res ,  comprenant  ceux  de  ees  insectes 
dont  les  antennes  forment  une  masse 
arrondie  qui  paraiît  solide  à  cause  du 


SÔIif 

rîppfôefcèmeDf  ctes  àrlicutàfions.  P^; 

MftîÙtt^f.  t, ,  séUiilàs)  JFcs^ 
ttgkeît  (ail.).  Propriété  ou  iSfat  idés 
corps  solides. 

SOLIDdNiGtLtS  ,  aiy  et  s*  m.  pi. , 
Sôlidunguta  {^sotidus  ,  soHde',  uhgu^ 
tdj  sat>ot]|*  Nom  donné  par  Illiger-, 
Goldfuss  y  Ficinus  et  Câriis  a  une  fa* 
imllé  de  MamCn itères  »  comprenait 
céxùi  qui  n'ont  qu*un  seul  sabot  à  cha^* 
^e  pied^ 

SOLIP)ÈpESyadj.  etf.  ni.  ptor. , 
Sotipedes  (sétùs^  àeul^  pes^  pied). 
I?om  donne  par  Ticq  d'Âzjr,  Cuvîeri 
Clumenbach ,  Uesmarest ,  Duméril. 
Blaîdvine,  Tîederoann  et  Latreille  a 
nn^  Tàmille  de  Mammir^res  ,  com- 
prenant oeni  qui  ont  un  seul  doigt 
apparent  et  un  s'eut  sal>ot  â  chaque 

P»e.d- , 
80LÎi'ilà£,  adj.  ;  soUtàrius;eùuam 

(IkYI.).  Se  dit  d'un  organe  qui  n'est  ass<»- 
ci^  â  aucun  autre  senibla'bley  comme  les 
chatons  du  Salue  Caprœa  f  les  épines 
de  VÉuphorbia  cuc'umerîna  9  leêfleuts 
en  Tuupa,  les  stipules  du  Ruscus; 
(dune  plante  qui  croît  isolée  (éx. 
Agaricus  solitarius\  lij-'pnutn  soUtOr 
rluin  )  \  d'un  animai  qui  vit  tout  seul 
f  ex.  W^ireo  soliturius  ^  Yphant^s  /•- 
lUarîus), 

âOkijPtGlï>£S  9  ajl].  et  s.  m.  pi.  • 
Solpugides.  {Tom  donné  par  Leacb  a 
une  famille  d'Arachnides ,  qui  a  pour 
type  le  penre  iSotpugâ. 

SOLSEQttALy  ad),  y  solsequialis 
(soif  soleil  y  /e^zèor,  suivre).  Pleol 
donnait  cette  cpuhète  au  mouvement 
des  plantes  dont  la  fleur  où  la  télé  des 
fleurk  ^e  courbe  du  coté  du  Soleil, 

3 ont  elle  suit  le  mouvement  apparent , 
e  manière  à  se  pencher  le  jmatin  vers 
Test ,  dans  le  milieu  du  jour  au  sud  , 
et  vers  le  soir  i  rouest. 

âOLSTlCE  ^  subst,*  m..,  solstitium; 
Sonnènslillstand  (ail.)  {sol,  soleil ^ 
sta9  f  s'arrêter).  Point  de  cbacun  d<;s 
deux  tropiques  qui  correspood  à  la 


Ç]us  graade  élévation  au  au  {flu^  frapc 
abaissement  du  Soleil  iuùf  ricupti- 


que  y  et  qu  ÔD  nomme  ainsi  parce  que 
cet  astre ,  quand  il  j  eit  parvenu  | 
semble  s'arrêter  .pour  revenir  sur.acs 

5  ai  ;  o'eftt-à-dire  époque  de  l'année  o.ù« 
ans  nos  climats^  les  purs  sbntlei 
plus  longs  et  les  plus  courts. 

6OL8XIXIAI1  y  adj. ,  solstltialis  f 
qui  a  rapport  aux  solstiees.  Le$ points 
soistitlaux  &ont  séparéi  de  l'équateur 


phéfre  austral.  Lé  Soleil  arrive  au 
premier  vers  le  commencement  de 
notre  été  ,  et  à  Tautn)  vers  celui  de 


quateur.  Le  colore  soistUiai  est  uii 
grand  cercle  Ap  la  sphère  qui  passe 
par  les  pôles  du  dél  et  les  pdints  sok- 
atitiaux.  On  donne  aussi  remthëte  de 
sotitkitU  à  de»  plantes  qui  fleurissent 
(  ex.  Centaurea  soUtitiaàis)  ou  k  des 
animaux  qui  paraissent  (  êx.  Jl^iwca 
solstêttaHs]  vers  te  milie«  Je  l'été. 

80t\iBXUTtf  s.  t  ,  sctubilitaB f 
LbsticlikeH  x  ÏJàsharkcii  l  ail.  )  Pro- 
priété en  vertu  dé  laquelle  un  cbros 
peut  se  dissoudre  dans  un  liquiae 
quelconque.       .  .    ^      . 

90LUBL£  9  aoj .,  sotuhills;^  tosUçHj 
losbar  (aiU)  >  qui  est  susceptible  de  sÀ 
dissou()re  dans  un  mèostnic.  Les  bo- 
tanistes pèeofuent  quelquefois  ce  mot 
dans  le  aena  inarticulée  et  ils  s'en  ser- 
vent alors  pour  désigner  les  parties 
qu'on  peut  séparer  d'une  autre  en  les 
désarticulant  et  sai^s  ll*s  briser. 

SOLUTION  5  s.  f. ,  solution  lî^9^  ^ 
JLpsung  (ail.).  ComLtnaison  entre  un 
liquide  et  im  solide.,  dont  le  résultat 
est  que  ce  dernier  prend  lui'-méroe 
la  forme  liquide.  On  réserva  quelque^ 
foi»  It;  mot  de  solution  pour  désigner 
les  cas.  où  le  corps  solide  qui  se  liqué- 
fie ne  change  point  de  nature ,  et  ne 


444  SOMM 

finit  qae  prendre  un  nouveau  mode 
d'egrégatioii.  Il  est  rare  néanmoins 
que  les  chimistes  aient  égard  k  cette 
distinction  qu'on  a  vdulu  établir  en- 
tre solution  et  dissolution, 

SOIIIATOLOGIE9  s.  f.,  samatôlogîa 
(v&fta,  corfM ,  XÔ70C,  discours).  Traité 
du  corfis  humain  et  de  l'anatoraie  de 
rbomroe.  M.  Pohl  a  publié  un  ou- 
yragesous  ce  titre  f  en  1616. 

SOMATOPLATTPODES^  ad},  et  s. 
m.  ph  9  Somatoplàtj-podes  (  o&fUL , 
corps,  vrXaTv; ,  iarge,  ttoC;^  pied). 
Nom  donné  pr  J;-A.  Rîtgen  à  une 
famille  d*oiséaUx  aquatiques ,  compn> 
nant  ceux  dont  les  pieds  palmés  sont 
situés  tout-à-fait  en  arrière  du  corps. 

SOMATOTOMIEy  s.  f.,  somato* 
tomia  (ffûfucy  corps',  rip»,  couper  )• 
Synonyme  peu  usité  d'anatomie.  J.-G. 
Zeidlern  a  publié  un  ouvrage  sous  ce 
litre,  en'iog6. 

SOlIfeKB  y  adj, ,  adumbratus  / 
dunkel  (ail.);  dark  (angl.);  oscuro 
(it.)  ;  qui  est  d*une  teinte  plus  ou 
moins  brune  ou  noirâtre.  Ex»  Dactis 
umèrosusf  Musca  adumbrata,  ïf zci- 
ca  stjrgia. 

SOlIliEIIry  s.  m. .,  somnus;  virvoç  ; 
Schlaf  (ail.);  sçimiUs  (angl.)  ;  sonno 
(it.).  Uepos  des  organes,  des  sens  ex^ 
ternes  et  internes,  et  de  ceux  qiiibo- 
complissent  les  môuvèmens  prescrits 
par  la  volonté.  Ou  donue  ce  nom 
par  extension  à  la  disposition  parti- 
eulière  que  certains  organes  des  vc<- 
gétaux ,  les  'feuilles  principalement , 
prennent  Kpendatit  là  nuit.  ' 

SOMMET,  s.  m.,  verttx,  caeumen; 
Gipjel  (alK);  too  (angl.);  sommità 
(it.).  Partie  supéiteure  d'une- mon (a- 

ëie.  Extrémité  de  Taxe  d*un  cristal, 
n  botanique  \e  mot  sommet  n*est 
pas  pris  toujours  dans  le  sens  géo- 
métrique, pour  exprimer  le  point  le 
plus  élevé  d'un  organe  quelconque. 
Ainsi ,  par  exemple ,  on  appelle  jom- 
met  du  f mit  le  point  d'où  le  style 
tire  son  origine,  et  qui  ne  correspond 


SON 

pas  toujours  au  sommet  apparent» 
puisque  cet  organe  naît  des  parties 
latérales  du  péricardoilaus  le  Rubus^ 
et  de  sa  base  dans  le  Slylohasium 
spathulatum»  C'est  ce  qn^on  nomme 
le  sommet  orfaniquBàn  fruit,  ton*- 
Jours  indique  par  l'origine  du  style 
<yu  du  stigmate  fessîle.  Le  sommet 
d'une  coquille  est  le  point  par  le- 
quel elle  a  commencé  âi  se  dévelop- 
per. Le  sommet  desilyîres  est  la  par- 
tic  de  ces  étuis  qui  avoisine  l'jnus  de 
rinsecte. 

SOMIVIFËIIE9  adj.,  somnifinu; 
einscklafemd  (ail.);  (somnus ^  som«* 
meil ,yêro ,  porter);  qui  a  la  propriété 
de  porter  fiu  sommeil.  Ex.  Phy salis 
somnifera,  Papat^er  sùmmfcrum, 

SOMNIFLOnE  ;  adj . ,  jfiorisomnis 
(  somnus ,  sommeil  yjlos ,  fleur  )  ;  qui 
dort  ou  qni  passe  la  nuit  sur  les 
fleurs.  Ex.  Andrenajlorisomnis. 

SOK ,  s.  m.,  sonuSy  sonitut;  Sxoc  ; 
Schall  (ail.);  ^oa/tcf  (angl.)  ;  suo* 
no  (ît.).  Sensation  excitée  en  nous 
parles  impressions  soutenues  et  com«- 
pnrables  les  unes  aux  autres,  sous  le 
rapport  du  ton  ,  de  ^intensité  et  du 
timbre ,  qu'exercent  sur  l'organe 
auditif  les  alternatives  de  condensa— 
tion  et  de  dilatation  qu'une  succes- 
sion rapide  des  oscillatfons  régulières 
et  isochrones  qu'exécutent  les  parti- 
cules de  tous  les  corps  «élastiques, 
quand  elles  tendent  à  reprendre  leur 
position  naturelle ,  après  en  avoir  été 
momentanément  écartées ,  cbmmunî- 
quent  de  proche  en  proche  aux  di- 
verses couches  de  la  masse  d'air  in- 
terposée entre  les  corps  et  l'oreille. 
Le  mouvement  vibratoire  prodoc* 
teui^  du  son  a  une  vitesse  constante, 
et  parcourt  des  espaces  proportion- 
nels aux  temps,  dette  vitesse^  dé- 
duite de  l'obsertntion  rectifiée  par 
le  calcul ,  suivant 'la  formule  de  La- 
pince  ^  d>  s  modifications  que  le  dé- 
gagement de  chaleur  «npporte  à  la 
toi  de  l'élasticité  y  est  par  seconde 


I. 

» 

I 

I 
I 

t 

i 

h 


SotîÔ 

Iexdg^!m4!e ,  et  sous  la  pression  lid- 
romctrique  de  o  *  76,  dans  Tair , 
de  527  "*  ^52  h  la  température  de 
o  C.  ;  SZi^fii  f  k  celle  de  10  <>  ; 
527*,2 1 ,  à  celle  de  lô**;  cl  342*,5a, 
à  celle  de  25».  Elle  ji*cs^  donc 
qn'envHTOn  ^  de  celle' de  la  lu- 
mière. 

SO^GjnÉESy  adjcct.  et  s.  F.  pt» 
Sonchea.  Norn  donné  par  Lessing  ît 
une  section  de  la  sous-lribû  des  Cbî- 
coracé'es  tactiicées,  qui  a  pour  type  le 
genre  Sonchus. 

60NICÉPHALÊ,  adj.^  somcepha'- 
lus  (  sonus ,  son  ^  îci^aH,  tête  )•  Kom 
donné  à  des  insectes  coléoptèref  (ex. 
j4nobium  pertinax')  ^  qui  fou  t. du  bruit 
ta  frappant  leur  têt^e  contre  le  bpîs. 

SONNAMT^  adj. ,  homhîAus,  On 
'donne  celte  épîlhète  h  uii  crapaud 
{Bufo  hombinus)  dont  le  coassement 
imite  le  son  d'une  cloche  agitée  dans 
le  loi ti tain. 

SOîVOMÉTREy  s.  m.>  sonome^ 
ttwn.  Appareil  oii  instrument  qui 
sert  à  trouver  les  rapports  de  tous  1^ 
intervalles  barmoniques,  par  le  mojen 
d'une  ou  de  plusieurs  cordes  paral- 
lèles ^  divisibles  à  volonté  par  des 
chevalets  mobiles. 

'  SONORE  y  adi.  ;  sonorus.  Se  dTt 
de  tout  corps  qui^  par  la  rapidité  de 
son  mouvement  vibratoire,  produit 
sur  iWgane  de  l'ouïe  des  Impressions 
snsccptiDles  d'être  comparées  rousi- 
calement  les  uîies  aux  autbet ,  et ,  par 
eicellcncé ,  de  cent  qui  rendebt  des 
sons  moelleux  f  fofts;  "^^  »  justes  et 
bien-  timbrés.  On  appelle  vibrations 
sonores  celles  qui  excitent  en  nou$ 
la  sensation  du  son.  Elles  ne  produi«- 
aenf  cet  effet  que  dans  certaines  Ifi 
iùUcs ,  qu'on  peut  a^si^n^non  point 
à  la  TÎgoenr»  ma»  crùne  '  manière 
approximative,  (f^.  Aioti  cl  GaAVs] 
On  nomme  onde  sonore  l'ensemble 
des  poiots^conséctftifs  simultanément 
agités^  ou  la  série  continue  des  on- 
dotations  de  même  nature  y  courant 


èoU 


44Ô 


li  ta  suite  les  unca  des  autres ,  qui  se 
développent  dans  la  longueur  jît'une 
coloune  d'air  mise  en  vibratiop  par 
un  ébranlement.  La  longueur  des 
ondes  est  sensiblement  égale  ^  l'es- 
pace que  le  son  parcourt  pendant  la 
durée  des  excursions  du  corps  vibrant 
qui  le  produit,  c'est-à-dire  qu'elle 
est  le  quotient  de  la  vitesse  du  son 
par  le  nombre  àf^  vibrations.  Si  donc 
le  eprps  fait  une  vibration  pr  se- 
eonde,, .  à  U  température  de  zéro , 
Fonde  sonore  a  o2y"^|52  de  lon- 
gueur^ espace  que  le  son  parcourt  en 
une  minute  dans  celle  circonstance. 
Le  premier  son  appréciable  étant  ce^ 
lui  qui  résulte  d'environ  trente-deux 
vibrations,  et  le  dernier  celui  que 
"prodursent  environ  buit  mille  cent- 
quatre-vingt-douze  vibrations  j  H  est 
facile' de  calculer  ia  longueur  des 
ondes  sondres  pour  chacun  de  ces 
deux  termes  et  leurs  intermédiaires. 
Cette  longueur  est  d'envjron  trente- 
deuit  pieds  pour  le  premier^  et  dix- 
buit  lignes  pour' le  second.  Une  lon- 
gueur d'onde  d'un  pouce  est  un  sdn 
excessîrement  aigu^  mais  il  paratt 
cependant  qu'on  peut  encore  le  re- 
.  garder  comme  un  son  mu^cal.  —  Une 
plante  {^Hernandia  sonora)  est  ainsi 
rtommée  k  cause  de  son  fruit  vésicfi* 
leux^  coriace,  et  percé  au  sommet 
d'un  trou  dans  lec^uel'  le  vent  péné- 
tre et  produit  'un  'sifflement  qui  rf;- 
tentit  au  loin^ 

SCmORélTE,  s.  T.;  sonoreilas. 
Qualité  de  ce  qui  est  sonore  ^  pro- 
priété de  produire  du  son. 

SONORITÉ.  Voj'ez  âoiroEBiri.  \ 

80PH0R£iî^,  adj.  s.  f.  pi.,  JV- 
phoreai,  Mom  donné  par  Bbermaîeirét 
Qindolle  à  une  tribu  de  la  familfe 
àes  Lcgummeuses  ,  qui  a  pour  type 
fe  genre  Sophora, 
'    80RBATE.  y^ez  l^ALATt. 

OORBIQIK ,  adj . ,  sarbicus.  Nom 
lonné  par  DunoVau  à'un  acide  ^Sor^ 
beersaure ,  V^gdbeèrsaure ,  Sorbus^ 


1 


m^ 


silure^  ait.)liqu'i)  dëcoavrît  i^  i^lSy 

aiis'WlJafe^  du  Sor^us  aucàparîa  , 
M. »-i îji •: lî 


i 


et  c|u'ît  considéra  comme  particalîcr, 
maïs  que  Braconnot  et  Hbutoa-lia- 
YiiU^riîèrë  pnt  rçcOADU  être  de  Ta:- 
cidè  mallque  pur. 

tMmH^  s.  pi'^  sorus;  ISiiûfcli^n 
'(l|1I.)  (e^iôc,  aiiftas).  On  appelle 
aînsî  des  paquets  j  3oit  arrondis  »  soit 
plus  ou  moins  4lûne6^  guelquefoîs 
semblables  II  d0  simples  l^nes ,  qujB 
les  8poraii|[es  dés  Fougère  forment  le 
plu^sopVettf  ^r  leur  rassemblement. 
'  ÂOkËllte.  P^(^ei  SbaéinoN^ 
SOlrtÉDta»«ldlÉ  ^A\:,  éireJU^ 
forifii^  /  qpî  ressemelé  a  des  sor4- 
^iopS)  coiinme  les  cjjpbules  du  Siiict^ 


cttUi 
aiunr 


auraia. 


SOHJCDIOJV  <l  8.  m.^  sôreJiumj 
feimhàufchefi  (atl.)  fjrwfoç,  tasi. 
JLcbarius  nooime  aii^sî  les  tafïbespul- 
-VfSrutentes  que  forment  ^  en  se  féu- 
pissant  çï  et  là^  le^  çorpusci^les  par 
lesquels  se  reprpduîsept  bea,uQO|^  d^ 
'Xj^f  hçns.    ' 

""  $ORJ|C|tfE||     s.    m.,     sf>r^ufiui; 

jffeopsuuâ^j  Bruttuiufaien  (atl,).  Koip 

'.idonne   par   Wallrodi  aux   organes 

jixîsfans  âans  tes  Licbens  qu'A cha* 

jrfW  avifît  Aisl^nés  souj  celui  d^jp-r 

réaiofif  '       i 

toii|6lE!VS9  adjeç^içt  s.  m.  pi., 

SortciL  Nom  dpnçë  piir  Vicq  dT^zjp 

et  Desmarest  if  Une  (anj^Ule  de  M^n^ 

mîfèi'cs,  qiiî  A'*]fo^T  ijffe  \e^effff 

Sorex^  ^ 

SOBOSEyA.  f.  ,4àro!fa   i^9^oç, 

amas  }.  Mirbe)  ap'pclte  ainsi  unjri^ 

^iù.  à  la  réunion  de  plusieurs  «arpelles 

enuneaeule  masse  parTintermédiaire 

cks  ènyelM)pfs  dqsraies  a|iccui<ent,es  et 

'icntréçrefl^  (,ex-  Ananas  ) .  Ç^e^t  \f^ 

jgrncafpi  4^  Rrqjiard.*  j 

'.  «OÙDE  9  a(^«>  \  cttharen^,  coclûu^p 

Se  dit ,  fp  Wt»nîq«f ,  du^  <f«i«f^'. 
IpIMjn^  est  telleiuent  aaberpni  ,^  la 


(ses  deux  oiganes  .rcsfe  ton[i 
tres-incertâtue.  ^i^  Sterculiçi  pa 
ghas. 

SOUFFLEURS  ,  adj.  «t  a.  m.  pî., 
IfyJrauIa,  Nom  donné  par  I^àtreiilc 
i  tme  famille  de  l^dre  des  Cétacés  , 
comprenant  ceux  .qui  sont  pourvu^ 
d'évens.  Ces  animaux  sont  ainsi  ap- 
pelés ,  à  cpuse  de  ia  facîlilé  qu'i)s  pat 
'àé  rejeter  par  leurs  évens,  en  on  J^t 
souvent  tré-élevé^ Teau  quipén^tr^ 
dans  leur  gueule ,  lorsqu  us  saisissent 
la  praie  dont  il  se  nburrfssei^t- 

SOIVIIfe^  s.  nL^  suXphur}  ^c»oy; 

'Schwefel  (aM.  )  ;"  ^rimslone  (ang;(.)  j 

sotfo  [ it.  ).  Corps  ^mple ',  de  cof^l^nr 

jaùné  p  qui  est  connu  depui^  la  pljxa 

'naute  antiquité. 

SOUFRÉ,  adj. ,  jiàphfO'aUu^  4td^ 
pnureus;  schwefdgclb  (âll.)  ;  qui  eif 
^aun  jaune  claifc.  teinte  ii^turelf^ 
du  soufre.  Ex.  )?sutacus  sulphu^ms  p 
tTistela  jutphureay  Surigmfi  ^al^ 
phurcum.j  RamphoMqr  sujphwaiusm 

SQUFRIÈRe:  rôyez  SoLfAXAaJK. 

SOURCE  ,  s.  f /,  /ons:  ;riryi ,  3^|iyf  ; 
Q (telle  (  ail .  J  ;  source  Ç  ang).  )  ^  ^r-^ 
\gcnte  (it.).  P^it  réservoir  na^ui^ 
/luquel  aboutissent  les  paux  éparsea 
dans  les  terrés  voisines  y  ?t  ayi  pe|[^ 
Htp  ^cop  plçin  y  soit  |iiar  ^feouleifM^ty 
^i^  d'une  autre  ^anièr^  fjuelçpnguif 

èoURCn^  s.  ip'.^  supéfrcllium; 
Wys  *  yiuf[enbraunf  ( jjï.  );  e/etroiv 
iftolgl,);  c<^fo  (it-i.  Eminfsace  ar- 
guée'^t  garnie  ie  poil^  coucnés  dç 
d^d^ps  en  debôfs.  qui  s^élève  v^ 
p^essps  de  cb<i^tie  .ge^  »  pbeii  l'bomme 

St  cjbi^e2  qpelquçs'  man^mifènés.  Oi| 
qope  aus^i  çfi  hom^  oans  les  oîseauXf 
\  m  trait  loagiti^^inal, coloré  qui  sf 
repuirque  parfois  114  4e^^•  de  TooiL 

^  apparient  aux  spurdls.  On  ,a|pr 
pelle  plantes  sourmièrcs  c<;lle9  foî 
gfMTifUsetvt  le  sourcil. 
;  SOURGIMiEUE^  a4j,»  s^erciUo^, 
^.  Se  dit  d'u^i  ,oisei)u  qpi  a  «4 
4f4sqs  des  j^ilîK  u»  ifait  epk^ré  («» 


ltosa)f  ou  des  plumes  effilées  (ex. 
Phœnicophœus  superciîipsus)  ^  Imi- 
tant des  sourcils  ;  quelquefois  aus^i 
d'ap  oiseau  qui  a  \è^  sourcils  dégarnis 
déplumes  (ex.  Fàlco  supercîtiosàs). 
Oo  applique  également  cette  épithèto 
a  dçs  poissons  au  dessus  des  j^eux 
desquels  ou  aperçoit  une  arétè  saîl*- 
}anie  eu  forme  de  ^ourjci!  (ex.  Ïjo^ 
pkjrrus  jupercUiosus  ) ,  ou  des  ap- 
pe.|idicef  palmés  (ex.  Blennius  super" 
f^illçsus);  h  des  jusectes  qyî  ont  le^ 
M^rcils  élevés  ou  suillans  (  ex.  Brar 
ckjrpterus  supercUiosus). 

êMê»  4cétale  ^/ci^iiiieat  1^l  ex«ès  dç 
iMNe^  ofi  dont  la  base  e^  mfilxipte 
|Mit  un  noiobi:»  quelcoiiqu^  de  ceUç 
lie  TaeéMe  peiiire  îçfpfxwp^^idfiot. 

mmbru.  ÉpîtKétt  donnée  fmt  ?9imoW 
Seauiraw  à  l'arête  det  Granitées  « 
loKqo'élle  alnièie  îmmédiatamcql 
sons  la  spmnMl  de  b  pnîUette. 

SOUSHAIUIBI8$EAfJ  y  s.  m. ,  sufi 
Jrutex;  Staudengewâchsé  (aH.);^m/2^ 
frutlce  (  it.  )»  Plante  ligufiuse  ',  géné- 
ralement peu  élevée  y  et  qui  est  dé^ 
pourvue  ae  boutons.  Ex«  Àstragahts 
juffhuicosus» 

,i^4^as>  Arséniata.basiqpe  ou  ave^ 
excès  de  base  f  q^i  contient  une  fois 
,at  un  quart,  ^ne  foii  et  vna  tiers , 
^^e  fois  et  demie»  deux  (o^Sp  deuk 
fins  et  deduie  ^  on  trois  fois  autant  ae 
base  ^ue  Tarseniate  neutre  côrres- 
uondant. 

SOUShAiUSÉNITÈ  •  s.  f.  •  ^uian^ 
nif.  Araéuittf  cçn tenant  plus  de  bas^ 
iqu'il  n|eu  entre  dans  le  sel  neutrecor- 
responidant. 

aoiu.  Benzoate  avec  excès  de  base , 
f^ntenant  trois  qu  six  fois  autant  die 
Ji^aa^  que  le  même  ^1  neutre. 


m^ 


m 


Borale  qui  çontien):  ^\ift  ^  ^ff^  gue 
le  même  sel  neutre. 

SOUS^CARBOIVATB  ^  s.  m. ,  suB^ 
carbonas.  Carbonate  basique ,  con<^ 
tenant  deu;c  ou  f^\T^  fois  anUnt 
de  basé  que  le  sel  hcutrç  corfespon- 
dant. 

SOU^-CHLOJMXK:  ^  S-m^ficAci/o- 
ris.  Chîorite  avec  excès  de  base  ^  anna 
leqnel  la  quantité  de  base  est  doublée. 

SOC&^ClHLOfRtltE ,  s.  m.,  ^u5f 
chlaruretum,  .  ChJûruirç  basique  t 
c'esl-à-dlre  combjné  avec  roxidé  du 
métal  qu'il  con^i^nt. 

SOV^-CflliO^lÀTE,  a,  in.  ,  ^uh- 
chromas.  Cbromat^  avec*  excès  de 
Ifase,  celle-ci  étant  multipliée  par  ui^ 
et  ideml  ou  par  den|u 

S0€âr<]iJT'4NÉ,  abject,  ^siilfçutfh 
neus  (^jubi  spùs  jC^ùs  y  peau)  i  qui 
vit  sous  la  peau',  comn^e  la  larve  de 
VIckneumon  suBcutanleus  y' qui' se  d^ 
veloppe  dans  le  corps  des  «^behillîqii 
mineuses. 

dOUS-IK)tJBÛ:  ^  adject'.  :igpit2)è|<B 
donnée ,  dans  la  nomepclat^rp  ini* 
neralogique  de  Uailj ,  à  uqè  varjé^ 
dans  le  signe  de  laquelle  un  des  cpr^ 
^st  la  moitié  de  la.aQimp^  dejf.auMres. 
lEx.  Ôhaux  earbonatée  sougS'àouUê^ 
'  '  SOU^ÉPlCitA^IElV^  ad].  $trp«^ 
donne  cette  épithète  à  une  longqe 
WOflwfse  intérieure  que  le  bord  ^x^ 
teneur  ^eUépicrâne  des  insectes  fonoe 
près  de  chaque  aqtenne,  et  dont  J  ex^ 
trémité  élargie  produit  un  long  filet, 

31x1  w.  8e.fi^pr  à  la  aonie,cprreap^n- 
ânte  dp  Tapc^jp^yie  4ç  la  pièce  ba- 
sllaire^ 

SÔtS^FACC  \  subst.  F.  9  4ubfacies. 
Kirbj  nomiffe jinsiKifCf  ^îqiçfj^unB 
de  la  tête  des  iyisiscteç. 

.SOUS-FtUOItlAli:  9  .s,  m^^  sv£^ 
Jluoriu:ettifnf  Fluonire  basiqve,  c^es^- 
à-dire  combiné  avec  Foxlde  4"  n|étql 
gB^'il  contient. 

ÇpfJS-rFObWAJE  »  s.  m.  j  suhfy^ 
jnias.  FofmiaLeaveç  êxc^deba^fj^ 
.  ^  e^  iwiltîpU^.  JWf  tf pv  W  tV  ¥B^ 


À 


BOOâ-fiALLATE,  s.  m.  ,  subgnt'* 
las,  Gallate  avec  excès  de  base,  celle- 
ci  ctàDt  mullipliéc  par  trois  ou  par 
six, 

SOtlS-RYDROCHLORâTS,  sJin,, 
subhjrdrochloras,  Iljdrochloirate  avec 
excès  de  base. 

SOUSHBYPOBnrmiTE  y  8.  m. ,  luh^ 
hrponkris.  Nitrîte  <|ui  contient  plus 
de  base  que  le  sel  nçuire^  correspon- 
dant. 

SOUS-HYMSULFATC  ,  s.  roasc. , 
subhyposulpfias,  Bjposulfate  basi- 
que ou  avec  excès  do  base. 

SOV^BYPOSULFITE  ^  s.  masc.  , 
suhkjrposulphîs,  HjposùlQte  avec  ex- 
cès de  base. 

SOI)»-IODATB ,  8.  m.ysttbioias. 
lodate  avec  excès  de  base. 

SOll$-LIGK£lJ)L ,  adj. ,  suhHgno^ 
sus.  Se  dit  d'une  plante  dont  la  lige, 
ligneuse  à  sa  base ,  est  berbacée  au 
sommet. 

SOtS-lIALATB ,  s.  m, ,  suhmalas. 
Ifalatc  avec  exc&  de  base. 

50W-MAMGA1VATE  ,  s.  m. ,  sub- 
manganas*  Manganate  avec  excès  de 
base. 

SODS-imniATEyS.m.,  suhnîtras. 
Kitrate  qui  contient  deux ,  trois  on 
six  fois  autant  de  base  que  le  sel 
neutre  correspondant. 

SOUS-NITIUTE  ,  S.  m.,  subnkris. 
Nitrîte  avec  excès  de  basé  ,  cellc-ci 
étant  multipliée  paf  deux  ou  par 
quatre. 

SOUSr-BirniUfife,  s.  m*  Combinat- 
son  dans  lâqtkclle  il  entre  moins  db 
nilrogène  que  dans  une  autre  Corres- 
pondante.* 

SOUS-OLÉATE ,  s.  m. ,  suioleas, 
Olèate  avec  etcès  de  base. 
'  SOUShOXALATB^  s.  m. ,  subaxa- 
las,  Oxalate  qui  contient  un  excès 
de  base. 

SOU&OXIDE ,  s.  m.  )  snboxyduw^ 
Berzclius  désigne  sous  ce  nom  les 
oxides  qui  fie  contiennent  pas  assez 
d'oxigène  pour  pouvoir  jouer  le  rôle 


Sous 

de  l>adc    et  se  combiner  avec   W 
acides. 

SOVS-PECTATE ,  s.  m. ,  subpec^ 
tas,  Peçtaie  avec  excès  de  base. 

SOCS-PHOSPHATE,  s.  m.,  sub^ 
phosplms.  Phosphate  avec  excès  de 
base ,  qui  contient  une  fois  et  un 
quart ,  une  fois  et  un  tiers ,  une  fpis 
et  jdemie  ,  deux  fois ,  deux  fois  et 
demie ,  ou  trois  fois  autant  de  base 
<]ue  le  sel  neutre  correspondant, . 

SOUS-PHOSPHrrE  ,  subphosphU. 
Phosphate  basique,  dans  lequel  la 
base  est  multipliée  par  deux  ou  par 
quatre. 

SOUS-QOADRinHiB  ,  àdject.  Vom 
donné  par  Bauj  à  une  variété  dans 
laquelle'  un  dés  exposans  est  le  quart 
de  la  somme  dts  autres  exposans.  Ex. 
Ckaxix  earbotwtée  sous-qtiadntpie, 
>  SOUa-QinNTIIPLE,  adjectif.  Nom 
4onné  par  HaUy  &  une  variété  dans 
laquelle  un  des  exposans  est  le  cin- 
quième de  la  somme  des  autres*  Ex. 
Baryte,  sulfatée  sous-'^uiatuple. 

SOUS^a£S)INÇ  y  s.  f . ,.  siéresina. 
Bonaslre  appelle  ainsi  des  substances 
existantes  oans  quelques  résines , 
telles  que  Félémi  et  l'animé,  qui  sont 
insolubles  dans  l'alcool  froid ,  so- 
lubles  dans  TalcoDl  bouillant ,  et  cris- 
tallisables  par  le  refroidissement. 
^  SOIJS-SEI9  s.  m.  On  donne  géné- 
ralement ce  nom  aux  sels  qui  con*- 
tiennent  uû  excès  de  base.  Berzelios 
le  prend  dans  une  acception  un  pea 
plus  étendue ,  et  l'applique  aussi  aux 
sels  haloïdes  combmcs  avec  Foxide 
du  métal  on'its  Contiennent. 

SOUSHSÉIiÉNUTEyS.  m.,  subse-^ 
ténias,  Sélèniate  dans  lequel  il  y  a 
Irois  f  six  ou  rarement  neuf  fois  au- 
tant de  base  que  dans  le  même  sel  à 
l'état  neutre. 

SOCS^ÉLÉNITE,  subst.  m. ,  su^ 
selenis,  Sélénite  avec  excès  de  base. 
On  ignore  quelle  est ,  dans  ces  sels 

[»eu  connus ,  la  proportion  relative  de 
'acide  et  de  la  base. 


sous 

aOVS-^EXTUPLE,  adj.  Nom  donne, 
dans  la  oomenclalure  minéralogiqne 
de  Haîij  à  une  variété  dans  le  signe 
de  laqueUe  on  des  ezposans  est  le 
sixième  de  la  somme  des  autres.  Ex. 
Chaxix  caràonatée  sotu^extupU. 

SOCJjîr-SIUCATE,  s.  m. ,  subsiU- 
cas,.  Silipate  basiquOiy  dans  lemiel  la 
base  est  oiultîpUêe  par  nn  et  demi , 
trois  <t  six. 

SOUS-SIMPLE»  adj. ,  suhsimplex. 
Epilhétc  donnée  par  Raspail  à  la  ^* 
nicule  des  Graminées,  quand  le  pé« 
doneole  se  ramifie ,  de  manière  que- 
ehaque  cntreuœod  soit  plus  conrt 
que  la  loeuste. 

.SOVSrgUGCIKATE,  s.  m.,  sub^ 
succinas*Sue«Ànsiïe  qni  contient  trois 
ou  six  fois  .autant  de  base  que  le 
même  sel  a  l'état  neutre. 
.  SOUS-SUIiFAIISENIATE ,  s.  m.  , 
subsulpharsenias.  Sulfarseniate  dans 
lequel  le  soufre  du  sulfide  est  à  celui 
de  la  snlfobase  comme  cinq  à  qo. 

SOUSHSULFARSENITE ,  a.  m.  , 
suisulpharsenis,  Sulfarsenitedans  le- 
quel le  ^mfre  du  sulfide  est  à  celui 
de  la  sulfobase  comme  trois  à  un. 

SOIS-SULFATE,  s.  m.,  xwfca/- 
phas.  Sulfate  qui  contient  trois,  six 
ou  rarement  neuf  fois  autant  de  base 
que  le  même  sel  neoll^. 

WJSH^MSLVATÈ  ,  adj.  Se  dit ,  en 
mintralogie,  d'unebasequi  est  à  l'état 
de  soas-«ulfiite.  Ex.  Alumme  joiu^ 
sulfatée. 

SOUS^SULFOG  ABBONATE  ,  subst. 
m»  y  stihsulphocafbonas.  SuMbcarbo-^ 
nate  avee  excès  de  snlfobase» 

SOUS-SULFOTBLLUBATE 9  s.  m. , 
âuhsulpl^leliuras.  Sulfotellurate  qui 
contient  un  excès  de  sulfure.  Ex.  Sul^ 
Joieiluraie  tnpotasstque. 

SOUS-SVLFOTUNGSTATE,  subst. 
m.  ^  subiulpfiotungsUU.  Sulfotnogs- 
tate  basique. 

SOUS-TANTALATB9  s.  m.,  sùh^ 
tantalas,  Tautaliite  qui  contient  un 
excès  de  base. 

II. 


SOYE  449 

SOUS-TAIftTBATE^  j.  m.  ,  xtt^- 
tartras,  T.'trtrale  contenant  un  excè* 
de  base.  Ex.  Sous-tartrate  anthno" 
nique  et  potassique  ^  le  seul  de  cci 
sous-sels  que  Ton  connaisse. 

SOUSTRACtlF  ,  adj. ,  sustracti^ 
PUS  ;  sottratwo  (it.).  Nom  donné  par 
Haiij  a  nnc  variété  dans  laquelle  un 
des  exposa ns  du  signe  est  moindre 
d'une  unité  que  la  somme  des  autres 
exposans.  Ex.  Tjrroxène  snustraclif, 

SOVSTRIPLE  9  adject.  Nom  donné 
par  Haûj  à  une  'variété  dans  le  signé 
de  laquelle  un  des  exposans  est  un 
tiers  de  la  somme  des  autres.  Ex. 
Baryte  sulfatée  soustripîe» 
I  SOVS-UnOBEIVZOATE^s.  m.  ^sub^ 
urobenzoa^,  Urobenmate  avec  excès 
de  base. 

SOUS-*VANADÀTE  ,  s.  m. ,  subt^a^ 
nadas,  Yanadate  avec  excès  de  base. 

SOUTERBAIN9  adject. ,  subterra-^ 
neus;  unterirdig  (ail.)  {sub,  sous , 
terra  y  terre).  Epitbète  donnée  aux 
plantes  qui  croissent  dans  le  sein 
même  de  la  terre  (ex.  Tuber)^  ou 
dans  les  mines  et. antres  lieux  souter- 
rains (  ex .  Rhizûmorpha  subterranea  ) , 
et  quelquefois  à  celtes  dont  l'ovaire, 
après  la  floraison, s'enfonce  enterre, 
où  mûrit  le  fruit  (ex.  Glycine  suù^ 
terranea,  Tri/olium  subterraneum)^ 
(F'qyezlAY'POGt),  Le  Geophilus  sub" 
terraneus  est  un  insecte  minenr. 

SOUTERRAINS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Subterranea,  19 om  donné  par  Illiger 
etGoldfuss  à  une  famille  de  Mammi- 
fères^ qui  se  tiennent  babituellement 
dans  des  retraites  qu'ils  creusent  en 
terre. 

SOUTIEN,  s.  m.,  fulcrum.  Les 
bolaniftles  employent  ce  terme  pour 
désigner  collectivement  les  organes 
qui  servent  à  soutenir  les  végétaux , 
comme  crampons ,  cirres ,  suçoirs  , 
vrilles ,  etc. 

SOYEUX,  adj.,  serieeus^  holosC'^ 
riceus  ;  seidenartig  ,  seidenhaarig  , 
seUlenglânzend ^  seidig^  atlasartig 

29 


45q  ^9ha, 

(ail.)*  Se  dît ,  en  mîttéralogie ,  de 

Véclat ,  quand  il  a  le  luisant  de  la 
soie»  et  qu'en  même  temps  le  tissu 
du  corps  qui  l'ofire  est  sojeux  (ex. 
Chaux  sulfatée  soyeuse).  En  bola- 
DÎque ,  on  appelle  soyeuses  les  sur- 
faces qui  sopt  couvertes  de  poils  cou^ 
chés ,  un  peu  lon^s  |  ooious  et  brillans  » 
comme  les  JeuÙles  iw  Banunâdus 


spagyriea  (  oira^  ,  séparer,  otjtàf»^ 
rassembler).  Art  de  séparer  et.de 
combiner  les  principes  constitaanâ 
des  eorps«  Synonyme  de  chimie. 

SPAGYtaqVEj  adj. ,  spagjrnciu; 
qui  a  rapport  à  la  spagyrie ,  à  la  chi- 
mie. 

SPANANXHE  ,  «dj«  ,  spananthus 
(ffffravocy  rare,  «v^s,  Eeur);  qui  ne 


sericeus  f  du  Persea  sericea  et  Ju    contient  qu'un  petit  nombre  de  fleurs, 
Panax  sericewn,  les  rametmx  du    comme    i  ombelle  de  VHydroeotyle 


Poh^pkragmon  sêriceum,  le  chapeau 
ieijégaricus  sericellus.  linemgretl^ 
soyeuse  est  celle  qui  résulte  d'un 
assemblage  de  longs  poils  mous.  ' 
Les  orniifaologistes  disent  les  plumes 
joyeuses ,  qu»nd  elles  sont  très-fines 
et  trcs-luisantcs  (.ex.  Cossyphus  se^ 
riceus.  Quelques  insectes  doivent 
çeUe  dénomination  è  ce  que  la  sur- 
face de  leur  corps  a  l'apparence  de  la 
soie  (  ex.  Crypiocephàtus  sericeus  , 
Caloloma  sericeumy  Lauxania  holo^ 
sericea^  Laurentia  sericta^  Eucne^ 
mis  sericatus). 

SOYEUX ,  adj .  et  a.  m.  pi. ,  Seri" 
cati.  Nom  donné  par  Illiger  et  Savj 
à  une  famille  de  Passereaux,  com*- 

treuant  ceux  de  ces  oiseaux  qui  ont 
3  plumage  soyeux. 
SPAD1CE,  s.  m. y  spadix  ;  Kolben 
(ail.).  Mode  d'inflorescence  qui  con- 
siste en  un  asseml^lag^  de*  fleurs  ses* 
ailes  sur  un  axe  commun  simple, 
nu  (ex.  Piper)  ou  entouré  d^ine 
apathe  (ex.-  Arum)» 

SPADlCÉbCtPHALE^  adj. ,  spa- 
diceocephalus ■  (o^^roJc^^  châtain,  xt— 
^1] ,  tête)  ;  qui  a  la  tête  d'un  brun 
châtain.  Ex.  PsUlacus  spadiceoce» 
phalus, 

gPÂPICINEE9,adj.  et  s.  f.  pi., 
Spadicineœ»l^om  donné  par  Agardh 
à  une  classe  de  plantej»  cryptocoiylé- 
doues ,  comprenant  celles  qui  ont  les 
fleurs  disposées  en  spadice,  comme 
les  Pistacées,  Aroïdéfs,  Acoroïdées  , 
Pandanées ,  Gycadées  et  Palmiers. 
SPAfiîYfJEyS.  f.y  spagyrriaj  ors 


spananthup 

8PAROIDES9  adject.  et  s.  m.  pK  , 
Sparoidesy  Sparoidei.  I^om  donné 
par  Guvipr ,  Latreille ,  fiichwald  , 
Ficinus  et  Garus  à  une  tribu  ou  fa* 
mille  de  poissons  acantboptérygieas , 
qui  a  pour  type  le  genre  Spams. 

SP^LBOPHAGE^  adj. ,  sparopha^ 
gus  (  sparus ,  ,spare ,  ffiepù ,  manger  )  ; 
qi^i  vit  principalement  de  spares.  Ex» 
J)alaUas  sparophagus, 

SPARStPLO&E  9  adj. ,  spars^a^^ 
rus  ;  zerstreutbluthig  (ail.)  (spar^ 
4us  )  épars ,  ^s ,  fleur  )  ;  qui  a  des 
fleurs  éparses  ou  en  petit  nombre. 
Ex.  Cyperus  sparsifloru» ,  Ossma 
sparji/lora. 

$PAI1SI]F0LI£,  ad}. ,  sparsifôUus 
(sparsur,  épans,  folium^  feuille); 
qui  a  des  feuilles  épanses.  Ex.  H€^ 
lianthus  sparsifolku^ 

SPARSH^ÉIXE ,  adjc ,  sparsipes.  Se 
dit  d'un  insecte  qui  .a  les  pattes  écar- 
tées. Ex.  Cryptorhynehus  speurtipes^ 
SPARTÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi.  ^Spar- 
ieœ>  J^om  donné  par  Trinius  Ir  une 
section  de  la  famille  des  Graminées , 
qui  a  pour  type  le  genre  Spardum, 
.  WABTINAGjén»9  adj.  et  a*  f.  pi., 
Spartinacete.  Nom  donné  par  Link  à 
une  tribu  do  la  famille  dea  Graminées, 
ayant  le  genre  Spartina  pour  type* 
SPATH,  s.  m.,  jpa/Aum;  Terme 
emprunté  à>  la  langue  al lemandif,  dont 
on  s'est  servi  primitivement  pour  dé« 
signer  des  substances  à  texture  lamel- 
lense  et  bnllante,  et  dont  ensoite 
un  a  tellement  abusé  qu'il  a  feUu  I9 


SPAT 

supprima  nour  (aire  cesser  1*  cou- 
fnsîoo    à    Uqoelle   il    avait  donné 

8PATHAGÉ,  uà]eci, ,,  spatkùceus ; 
U&thenstkMi^^  blutkenseneidenartig 
(all.)(tf9ri0i|  9  épëe)  ;  qtti  est  pourvu 
d'une  apaihe,  ^i  a  une  très*grande 
spnihe  (ex.  irU  âp(ithaeea) ,  des  ca~ 
lioes  en  forme  de  8pathe(ex./>/[^(o- 
carpus  sp0ihaems ,  Erytkrvia  spa-' 
tkacea)^  oa  des  bractées  imitant  une 
apaihe  (ex.  F'okd^ia  spathacea), 

fiPA«aACéE89  adiect.  et  s.  f. 
pi. ,  Spathaceœ  {oniBn,  épée).  Nom 
donhé  par  Linné  à  nne .  famille  de 
pla»les  j  comptenant  ïes  Liliacées  qui 
ont  une  grande  spiathe  pour  leurs 
fleurs.  Ex.  AlHwn, 

SPATUE  ,  s.  f.  ,  spatha;  Schcîde , 
Mkunefucheide  (alL);  spata,  mestola 
(it).  Involocre  foliacé  ou  membra- 
neux^ propre  aox  monooôtjlëdones , 
qar  se  compose  d'nne  seule  ou  d'un 

Citit  nombre  de  feuilles  on  bractées 
rges ,  embrassantes  cl  pouvant  en- 
▼eiopper  les  fleurs. 

0PATBÉ,  adj.  yspathatus,  hlù-^ 
tkenstheidig  (atl.)  (  trité^ ,  épée)  ; 
qui  est  accotnpagné  d'nne  spatbe  , 
eMnaae  Vépi  du  CitMa^ ,  V-ombcUe  de 
YjilUum. 

•  iPATHBLLB)  ft.  f . ,  spatkeUa; 
BiâikenjchMthénfM.).  Nom  donné 
Mf  Besvaux  à'  chacune  des  pièces 
qur  eempoaent  la  ginme  de^  Gramt- 
aéea ,  et  ptfr  Mhhel  aux  écailles  qui 
istjtneot  la  glniiietle.  On  Tapplî- 
î  ansri  aux  petites  Spathes  parti- 
culières qui  parfois  accompagnent 
chaque  fteur  dans  un  assemblage 
■niiH  d'tme  spathe  générale. 

•  WATflEIXULE  ,s.  f. ,  spathellula, 
Hvrbel  nomme  ainsi  les  pièces  de  la 
^melle  des  Graminées ,  et  Savign j 
celles  des  soies  des  annclides  qui  se 
terminent  par  nne  patette. 
'  WATUFUntB,ad}.,i/NilAi}?omr 
{9pmka\  spathe,  flo»^  fleur);  quia 
ha  flevri  entonrées  d*iioe  spthe. 


SPEC  ^Si 

comme  l'épi  de  Vlfypogpiium  spa* 
thiflorum, 

8PATHILLE ,  s.  f . ,  spathiUa.  Sj- 
nonjme  de  spatbelle,  dont  Richard 
s'est  servi  pour  désigner  les  spalhes 
partielles. 

8PATHIQUE  ,  adject. ,  spathi'cus  ; 
spnihartig,  spalhig  (ail);  qui  est 
de  la  nature  du  spath ,  qui  a  une  tex- 
ture lamelleuse.  Ex.  Chaux  Jtuatie 
spalkique^ 

»PATHe«ÉNÉ8IB  ,  s.  f.  >  spatho^ 
genesia.  Traité  sur  l'orîgme  des 
spath.  J.  Hill  a  publié  un  ouvrage 
sdns'ce  titre ,  en  1777. 

SPATHUi:,  adjeci. ,  spaihulattu; 
spatélig,  spatélformlg^  schaufelfôr- 
niig  (ail.)  ;  spatotato  ^it.;  (  spatkuta , 
cuiller).  Se  dit,  en  botanique  ,  d'une 
partie  qui  est  rétrécie  à  la  base  , 
large  et  arrondie  au  sommet ,  en  ma- 
nière de  spatbule  ,  comme  les  pétales 
du  Cieome  pentapkylla  ,  les  feuiOes 
du  Pterocepkaltu  spathuiatus ,  du 
Phyllàctes  spathulata  et  du  Trickî^ 
nium  spathulaium, 

HPAfHDLIFèllE ,  adj.,  spaihu* 
liferus.  Le  Spondjrlus  spalhuiiferus 
a  sa  coquille  chargée  de  plusieurs 
rangées  d'écaillés  simples  et  spathu- 
lées. 

SPÉGIFIQVE  ,  adject.  ,  spécifiais 
(speciêSj  espèce).  La  pesanteur  spé" 
cifique  des  corps  est  le  rapport  qui 
existe  entre  les  poids  de  ces  corps 
compares  à, celui  d'an  volume  égal 
d'eau  sons  'une,  même  température. 
On  appelle  calorique  spécifique  la 
quantité  relative  de  calorique  que 
les  corps  absorbent  pour  s'élever, 
sous  le  même  poids,  d'un  même  nom- 
bre de  degrés,  et  qui^  suivant  la  dé- 
couverte de  Black,  varie  pour  chaque 
corps. 

SPECTRE  ,  s,  m.  ,  spcctrum.  On 
donne  ce  nom  à  l'image  colorée  que 
produit  la. lumière  qui  a  été  décom- 
posée par  son  passage  au  travers  d'un 
prism     Newton  la  regardait  comme 


45a  SPEI 

le  prodaît  des  sept  couleurs  qu*on 
distingue  dans  cette  image  ,  et  dont 
trois  seules  sont  simples ,  les  quatre 
autres  Tésuhan  t  du  mélange  de  celleS'* 
là.  On  avait  toujours  cru  d'après  cela 
que  ces  trois  couleurs  (  bleu  ,  rouge 
et  jaune }  élaient  seules  principales  , 
jmais  personne  n'avait  pu  le  démon >- 
trer.  Brcwster  a  prouvé  depuis  peu 
que  le  Spectre  n'est  réellement  com- 
posé que  de  ces  trois  couleurs,  formant 
trois  spectres  d'inéeale  longueur,  et 
qui  tous  trois  tombent  exactement 
au  même  endroit.  Suivant  lui  l'in- 
tensité de  la  lumière ,  dans  chacun  , 
augmente  depuis  une  extromité  jus-^ 
qu  à  un  certain  point ,  qui  est  son 
maximum ,  et  va  de  là  en  diminuant 
jusqu'à  l'autre  bout.  Or,>  ce  maximum 
lie  tombe  pas  au  même  point  pour 
chaque  teinte  ,  et  l'augmentation 
d'intensité  n'est  pas  non  plus  la  même 
pour  chacune  ,  ce  qui  fait  que  leur 
superposition  donne  lieu  aux  quatre 
teintes  composées. 

SPEGTKES ,  s.  m.  pi.,  Spectra, 
I^om  donné  par  Latreille  et£iciiwald 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Ortho- 
ptères,  comprenant  ceux  de  ces  in- 
sectes qui  ont  le  corps  filiforme  ou 
linéaire,  et  qui  par  cela  même  res- 
semblent à  des  spectres.. 

SPÉGULAIRE ,  ndject. ,  specidçiris 
(  spéculum,  miroir  ).  Se  dit ,  en  mi- 
néralogie ,  d'une  pierre  qui ,  comme 
le  mica,  a  la  propriété  de  répéter 
les  objets  à  In  manière  d'un  miroir. 
Le  Cjrprinus  specularis  est  ainsi 
nommé  parce  qu'il  a  sur  le  corps 
une  ou  plusieurs  rangées  d'écaillés 
très-brillantes  et  beaucoup  plus  gran« 
des  que  les  autres. 

SPÉCDLIFÈIUS ,  adj, ,  speculiferus 
(  spéculum ,  miroir ,  Jero ,  porter). 
Se  dit  d'un  oiseau  qui  porte  un  mi- 
roir (^vojrez.  ze  moi)  sur  l'aile.  Ex. 
Tolaiius  speculiferus ,  Sterna  specu* 
iifera. 

SP]é|iUÈ)ll£ ^  s.    m.,    speirema; 


SPER 

cvtipK^;  Sammling  (ail. )•  Wall— 
roth  donne  ce  nom ,  ou  celui  iegoni^ 
die^  aux  corpuscules  reprodacteurs 
des  Lichens. 

8P£BGI]LéB&,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Spergulea.  Nom  donné  par  BarllÎDg' 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Paro- 
nychiées,  qui  a  pour  type  le  genre 
Spfrgula. 

|SP£BHAGOÇÉES,  adj.  et  t.  f. 
pi. ,  Spermacoceœ.  Tribu  admise  par 
Gindolle,  dans  la  famille  des  Rubia- 
cées,  qui  a.pour  type  le  psnreSper^ 
macoce, 

SPSmiALOGIE ,  B.  f . ,  spermaiogia 
(cKiptM\  graine,  Xoyoç,  discours )• 
Traite  des  graines.  G.«>R.  Bœhmera 
publié  un  ouvrage  sous  ce,  titre,  ea 

«777- 
SPERllAPODE  ,  s.  m.  y  spêrma^ 

podium   (  ffirîp^  ,    graine  ^    mjç  , 

pied).  Hoffmann  nonune  ainsi  le  filet 

3ui  soutient  les  deux  parties^  du  fruit 
es  Ombellifères,  et  qui  est  bien  vi- 
sible après  leur  séparation  à  r^x>qué 
de  la  maturité.  C  est  la  même  cboie 
que  le  thécapàore    de  Bieberstain. 

SPEBMAPpDOPBORE ,  s.  loaM. , 
spermapodophorum'i^^liipiMgi ,  graine^ 
TToùç ,  pied,  jfiptA ,  porter  )•  Sjnaaynie 
de  spermaphort, 

WERMATOGYSTIDION ,  «•  n. , 
spermatoçjrstiaium  (otr^pa,  graine, 
xuffnç  ,  vessie).  Nom  donné  par 
Hedwig  aux  anthères  ;  par  Sprengel 
aux  utricules  transparentes  oblongues 
qui  sont  iqcrustées  ^dsuis  l'épiderme 
des  Pézyzes  et  aux  tubercules  des 
Sphéries. 

SP£ JUHATOGR^lPHIE  ,  s.  f. ,  sper^ 
matographia  (  anipiux  ,  graine ,  7pâf»f 
écrire).  Description  des  graines.  Da- 
petit-Thoaars  appelle  ainsi  Thistoire 
de*  la  reproduction  des  végétaux  p«r 
le  moyen  des  graines. 

SPBR]ll4TOPHAG£S ,  adj.  .et  s. 
m.  pi.,  Spermalophagi  (oyr^yM, 
graine ,  f47«» ,  vianger }.  N.ooii  doimé 
par  Latreille  k  une  section  de  la  tribu 


SPER 

des  Chftraosonites  ^  comprenant  ceux 
de  ces  insectes  qni  vivent  de  substan- 
ces lif^eusesou  de  graines. 

SPERHATOZOAIHES  ,  s.  m.  pi., 
spermaiozoa  (enipii* ,  sperme  ,  (ûoy^ 
animal).  Ce  nom  a  été  donné  par 
quelques  écrivains,  Czermak  en tr' au- 
tres, aux  animalcules  spermatîques. 

SPEBME ,  s.  m. ,  sperma  y  ffirip^x; 
SaamenJiuchtigkeU  (  allcm.  )  ;  seed 
(angl.  )  (  oYrstjM*^  semer).  Liqueur 
fécondante  dans  les  animaux. 

SPERME^  Sidj.,  spermadts  (anipiJM^ 
graine).  Épithète  donnée  par  Turpin 
à  ceux  des  végétaux  axifères  dans 
lesquels  il  se  développe  des  corpusr 
culcs  reproducteurs. 

SPBRHIDE,  adject.  ,  spermideus 
Çffirippue,  graine).  Pries  donne  cette 
epithéte  aux  plantes  qui  produisent 
des  graines.  Synonjiue  de  cotj-lédoné^ 
vascuiaire  et  phanérogame, 

SPEBMIQUE ,  adjccl.  ,  spermicus 
(vYTcpfta,  graine).  Richard  appelait 
càifiU  sperml^ue^  l'intérieurdusper- 
ipoderme  ou  de  la  tunique  de  Tovule. 
'  BVBIUMODERME ,  s.  m. ,  spermo'* 
derinis  ;  SamenhàUe  ^  Samenhaut 
(ail.)  (cnipiiaij  graine,  ^fpf«a,  peau). 
Nom  donné  par  Gandolle  &  l'ensem- 
ble des  tégomens  propres  de  la  graine. 
C'est  répisperme  de  Richard  (m/0- 
gumenta  seminis  f  Link  )• 

SPEBMOPHORB ,  adj.,  spermo- 
phorus  (onipfM,  graine,  ffip» ,  por- 
ter ).  Le  Fucus  spermophof:us  -  est 
ainsi  nommé  à  Ctiuse  de  sa  fructifi- 
cation plus  apparente  que  celle  des 
autres  espèces;  la  Corailtna  spermo^ 
phorùs ,  parce  que  ses  dernières  divi- 
sions portent  des  granules  i  leurs 
aisselles. 

SraaiKIPIIOllB ,  s.  m. ,  spermo^ 
phorum;  Satnenirâger  j  Àfutterku^ 
chen  (ail.)  (  «irip^ta  ,  graine,  fipé* , 
porter).  i»ink  donne  ce  nom  an  pta- 
ceoU-  des   péricarpes,    f^oyez  Pla- 

CBVTA    f      PlACUVTAItX    •      TROroO- 

sr 


SPHÉ  453 

SPBAGELÉ  ,  adject.  ^  sphacelatus 
(  9f âxiXoç ,  gangrène  ).  Se  ait ,  en  bo- 
tanique, d'une  partie  dont  la  teinte 
noire  ferait  croire  qu'elle  a  été  frap* 
pée  de  mort. 

SPHAGNOIOÉE8,  adj.  et  s.  f. pi., 
Sphagneidei,  Nom  donné  par  BrideL 
et  Arnott  à  une  famille  de  mousses  , 
qui  a  pour  type  le  genre  Sphagnum. 

SPHAGiyOPHILE )  adj.,  sphagno- 
phlius;  qui  vit  ou  croît  dans  les 
sphagnes.  Ex.  Peziza  sphagnophila  , 
Geoglossum  sphagnopkilum, 

SPHALÉnOG AR?E  ,  s.  m. ,  spha^ 
lerocarpum  (  ^aXipo;  ,  trompeur  , 
xopTrôç ,  fruit  ) .  Desvaux  nomme  ainsi 
un  fruit  monosperme  indébbcent  , 
recouvert  en  tout  ou  en  partie  par  le 
calice  qui  a  pris  l'apparence  d'une 
baie  ou  d'un  péricarpe  charnu.  Ex. 
Blitum, 

SPHALÉROMORPHE  y  adject.  , 
sphaleromorphus  (^^Xipoç,  trom- 
peur ,  p)p«iQ ,  forme)  ;  qui  a  une  forme 
trompeuse.  Ex.  Pratellccrius  sphalc'- 
romorphus, 

8PHALL0IDE  ,  ad].,  sphalUndeùs 
(vfsXX»»,  tromper,  iT^oc,  ressem- 
blance). Nom  donné  parHaiijà  une 
variété  de  quartz  dont  la  formej  est 
trompensceu  ce  qu'au  premier  abord 
on  serait  tente  de  la  croire  prismati- 
que ,  quoiqu'elle  ne  le  soit  pas. 

SPHANIDOPHYTE ,  s.  m.  ,  spha" 
rddopkytum  (  art^vu^ov  ,  en  forme 
de  couronne,  outôv  ,  plante).  Nom 
donné  par  Necker  aux  plantes  dont 
le  fruit  esl  couronné  par  des  dents  , 
par  le  calice ,  par  une  aigrette  ,  ou 
par  tout  autre  corps  analogue. 

SPHARGIDES^adj.  et  s.  m.  pl.^ 
Sphargidœ,  Nom  donné  pr  Gray  et 
T.  Bell  h  une  famille  de  l'ordre  des 
Reptiles  ehéloniens^  qui  a  pour  type 
le  genre  Spharg/s. 

SPHÉGIFORME,  tii].  9  .tpheci/or^ 
mii  (  étpkex  ,  sphex ,  for  ma  ^  forme  )  ; 
qui  a  la  forme  d*un  sphex,  Ex.  Sesitt 
spkeciformis. 


454  SPHÉ 

SpnÉGIDES,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Sphegîdes.  Nom  donné  par  Latreille 
e(  Eichwaldà  une  tribu  de  la  tamille 
des  Hyménoptères  fouisseurs ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Spkex. 

SPHÉGIFÉRE  ,  adj. ,  sphegiferus 

iffyïjÇ,  guêpe,  y«p«,  porter).  Se  dît 
'une  plante  dont  la  fleur  îmiXe  une 
guêpe.  Ex.  Ophrys  sphegifera. 
.  SPHÉGmEi^,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Sphegùnœ.  Nom  donne  jadis  par  La- 
treille  ,  et  conservé  par  Goldfuss  ,  à 
la  famille  des  Spfiégides, 

SPHÉN£^CÉPIIALE)  adj.  ets.  m!, 
sphenencephaliis  (  ayviv  ,  coin  ,  èv  , 
dans,  xf^9)  léle).  Nom  donné  par 
Geoffroy  Saint-Hilaire  à  un  genre  de 
Monstres  ,  comprenant  ceux  qui  se 
font  remarquer  par  une  disposition 
011  déviation  particulière  du  spbé- 
noïde. 

SPHÉNOFTÈRE ,  adj.  ,  spheno- 
pterus  ((fftiyff  coin,  wTtpov,  aile);  qui 
a  les  ailes  eu  coin  ,  comme  celles  qui 
surmontent  le  fruit  du  Gyrocarpus 
sphenopierus, 

SPHÉNORAMPHES ,  adj.  ot  s.  m. 
pi. ,  Sphenoramphi  (  or^nv ,  coin  ,  pia- 
<poç,  bec).  Nom  donné  par  Diim^rili 
à  une  famille  d'oiseaux  ,  comprenant 
ceux  qui  ont  le  bec  en  forme  de  coin. 

F'.   CuNÉlROSTaBS, 

SPHÉMJRE  ,  adjeot. ,  splicumirus 
(tf^Av,  coin,  ovojjt,  qurue  ).  Se  dit 
d'un  oiseau  qui  a  les-  prnues  de  la 
queue  élagées  ,  ou  diâppsces  on  forme 
de  coin,  Ex.  Caprimulîfus  sphœnu^ 
riis^  Passeritiasphœnura, 

.  SPnÉRAAITUÉËH ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Spherantliene,  Nom  donné  par 
I^.  Gassiui  à  un  groupe  de  1»  section 
de;>  Inulcesbuphlhalmées ,  quia  pour 
type  le  genre  S phœranthus. 

SPHÉRUCÉES  ,  adj.  et  a.  f.  pi. , 
Sphœriaceœ*  Nom  donné  par  Fries  et 
firongniart  à  une  tribu  de  Gbam^ 
pignons,  qui  a  pour  type  le  genre 
Sjpliœria. 

SPSOÊAIGAJRPE ^  adj.,  *ph(vri^ 


SPHÉ 

carpus  (  of9ipoL ,  spbère  ^  m^oc  f 
fruit  )  ;  qui  a  le  fruit  on  l'orne  sph^ 
rique.  Ex.  PhilanotLs  sphœroearpa, 

SPHÉRICVLÉ ,  adj. ,  spHctricutà'' 
tus.  Dont  la  forme  approche  de  celle 
d'une  sphère.  Ex.  Cyprêea  spliœri^ 
cidata. 

^HÉRIDIOTES  ,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Sphœridiota*  Kom  donné  par 
Cuvier  ,  Lamarck  ,  OoldFuss  ,  La- 
treille  ,  Eichwald ,  Ficînus  et  Carus 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Coléo- 
ptères palpîcornès ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Sphœridium» 

SPHÉRINÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Spliœrineœ ,  SpherinL  Nom  donné 
par  Fries  à  un  groupe  de  la  tribu  des 
Sphériacées  ,  qui  renferme  le  genre 
Spkœrîa, 

SPHÉRIQUE)  adj.  y  sphœricus  ; 
kug€lfdrmig{^\\.)  \  qui  aune  forme 
spliérique ,  c'est-à-dire  qui  est  ar- 
rondi en  globe  ,  comme  Vahdaftien 
de  queUjiies  araignéels;  la  baie  du 
Rubus  aculeatiis  ;  la  capsule  àe  VAs* 
phoddus  îuteus  ;  le  chaXon  du  Pla- 
tanus  ;  la  coquille  du  Melonia  sphœ" 
rica;  le  crémocarpe  du  Coriandrum 
satlyum  ;  la  cupule  dû  calybion  du 
Fagus  Casianeai  !e  drupe  du  Prunus 
Padus;  Vétairion  du  Geum  urbanum; 
los  graines  du  Lathjrus  sphctrlcus  j 
Vomùeile  de  VAlUuin  spkœrocepha* 
luni  ;  le  pépon  du  Bryonia  diolca  ;  le 
pjrîdion  du  Sorbus  aucuparia ;  le 
placentaire  de  X  Anagallis  :  le  spadice 
de  Poilios  ;  la  sj'conc  du  Ficus, 

âPUÉUOBLASTE  i  adj.»  sphtxK^ 
blaslus  (  çr^pa  ,  spU«re,  .^Xacrrôç., 
^ermc).  Épilbèlc  donpce  par  Will- 
denow  aux  embryons  dont  les  coty- 
lédons ne  se  divisent-  p^jat  fik  de«tac 
pièces  ,  mais  s'élèvent  hors  de  terre  , 
sous  la  forme  -de  petits  globules  pé«« 
dicellés.  Ëx.  Juncas  bufoniui»        '    - 

SPHÉRODOIrES  ^  adj»  eu.  m.pL^ 
SpharoboU*  Nom  donn^  par  Marqaa 
à  un  groupe  de  la  Camille  de9  '^ 


SPHÉ 

MrfHens»  ayant  pour  tjpe  le  genre 
Sphœroèolus^ 

SPHÉROCARPE,  adj. ,  sphœro-' 
earpus  ;  rundfruchtîg  (ail.  )  (  vfatîpa , 
spbére ,  xôpiroe  ,  fruit  )  )  qui  a  des 
fruits  roods.  Ex.  Ceanothus  spkœ^ 
r4H:arpus  ,  Hamelia  sphœrocarpa  , 
Croton  sphœrocarpum ,  Genista  sphee^ 
roearpos, 

aPHÉROGAni»JÊE8  9   adj.  et  s.  f. 

Jl. ,  Spharocarpea.  Nom  donné  par 
lelcheobach  à  une  tribu  de  la  faioilie 
des  Floridées^  com prenant  celles  de 
ces  algues  qui  ont  des  c^rps  reprodile- 
teurs  arrondis  ou  sphériqties. 

ftPUÉROCÉPHALE  ^adj. ,  spha^ 
rocephabu;  rundkopfig  ,  kugelkôp' 
yS^  (ail.)  (ff^ipa,  sphère,  xi ^Xn  t 
tête).  Se  dit  d'un  ehempignon  capi- 
tulé ( ex.  CaUeium sphœrocephaktm)^ 
ou  d'une  plante  qui  a  ses  fleurs  réu- 
nies en  capitules  globuleux  (  ex.  Echî^ 
nops  spkœrocepnalus  ,  Chœtospora 
sp/uerocephala ,  Trifolium  sphœro^ 
eephatum  ). 

SPHÉROEDR1QVE  ,  adj.  ,  sphoH 
rœdricus  (  7f  acpa ,  sphère,  lépa,  base  )« 
Weiss  donne  ce  nom  à  uo^  système 
de  cristallisation  à  trois  axes  perpen- 
diculaires €t  à  angles  droits  rqn  sur 
Tautre ,  parce  qu  on  peut  décrire  un 
cercle  autour  d'eux.  Tels  sont  le  cube 
et  l'octaè'dre.  y 

SPHÉROIDAL ,  adj. ,  sphœroida^ 
lis  (fffaipa  ,  sphère  ^  cTJb; ,  ressetn- 
blance  )  ;  qui  approche  de  la  forme 
d'une  sphère  ,  comme,  la  coquille  du 
Melonia  sphœrbidea  ,  le  corps  de 
VyEquorea  sphœroidatis.  On  dit  la 
structure  d'une  roche  sphéroïdaUy 
quand  ses  parties  sont  oisposées  en 
sphéroïde  (ex.  P'ariolites  ). 

SPHÉROIDÂIXOIlPRIBfÉ ,  adj. 
Se  dit ,  dans  la  nomenclature  min^ 
ralogiqne  de  Havj ,  d'une  variété  de 
diamant ,  dérivée  de  la  sextuplée , 
dans  laquelle ,  parmi  les  assortimens 
de  six  triangles  qui  répondent  aux 
Cacea  du  nojrauy  detut  opposés  en«- 


SPHÉ  455 

tr'eux  se  rapprochent  de  manière  que 
le  cristal  s'offre  comme  un  prisme 
hexaëdre  très-court ,  à  bases  curyi-* 
lignes  et  très-surbaissées. 

SPUÉROIDAL-GONJOINT  ,  adj. 
l^om  donné  par  Haûy  à  une  variété 
de  diamant,  offrant  la  sphéroïdale  sex* 
tuplée  dont  les  faces ,  prises  deux  à 
deux  9  paraissent  se  confondre  en 
une  seule  oui  est  un  rhombe  bombé, 
parce  que  leur  arête  de  jonction  est 
comme  oblitérée. 

SPHËROID4L^EXTUPLÉ  ,  adj. 
Se  dit  j  dans  la  nomenclature  miné- 
ralogiquc  de  Haiij ,  d'une  variété  de 
diamant ,  offrant  quarante--huit  fa- 
cetta curvilignes  qui  répondent  six 
à  six  aux  faces  de  l'octaèdre  pri- 
mitif. 

SPHÉROllàtRE  ^  s.  m. ,  splw 
tometrum  (  9^ atoa ,  sphère ,  iitrpifa  , 
mesurer).  Instrument  imaginé  par 
Cauchoix ,  pour  mesurer  la  courbure 
d'une  surface  et  principalement  celle 
des  verres  d'optique. 

Sra[ÊR01IIDE8  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
S phœromida,'^ om  donné  parCnvier, 
Latreille  et  Eîchvald  à  une  famille 
de  l'ordre  des  Crustacés  isopodes ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Sphœroma. 

SPBÉR01IYGÉTE9  ,  adj.  et  s.  m. 
pi*  9'  Spharomyti  (o'^oûpa,  sphère  , 
f£vix^; ,  champignon  ).  Nom  donné  par 
Nées  d'Esenbeck  ii  une  tribu  de 
Champignons,  comprenant  ceux  qui 
ont  la  forme  de^petites  têtes  arron- 
dies. 

tSPnÉROPBORE  y  adj. ,  sphcero' 
phorus  (  eifoUpai ,  sphère  ,  f iptt ,  por- 
ter ).  Le  Tania  sphœropbora  a  la  têle 
subcordiforme^  avec  un  très-jgrand 
Tostre    elobnlenx  au  sommet. 

8PHEROPBORÉE8 9  adj.  et  s.  f. 
"pi. ,  ■  Sphœrophoreœ  (  fffotpa ,  sphère , 
f^po» ,  porter).  Nom  donné  par  Fries , 
rée  et  Reîchenbach  à  une  famille  on 
tribu  de  Lichens ,  ayant  pour  type  le 
genre  Sphœrophoron, 

aniBOfUYIEf  s.  nir^   spha^ 


1 


456 


SPIC 


Tùophytum  (  fffacpcV»  arrondir ,  furoVy 
plante  }.  Nom  donné  par  Necker  aux 
plantes  dont  la  fructification  est 
globuliformc ,  c'est-à-dire  aux  Fou* 
gères*- 

SPHÉROSPEBME  9  adj.  ,  sphœ^ 
rospermiu  f  rwidsamig  (alL)(«7atpa, 
sphère ,  avipiia  ,  graine  )  ;  qui  a  des 
graines  rundcs.  Kx.  Dolichos  sphœ-» 
rospcrmus  ,  Requienia  spharo^ 
jperma. 

SPh£bI]L4C1^:S  ,  adj.  ets.m.pl., 
Sphœru/acea,  Nom  donné  par  Blain- 
ville  et  EîcKwald  k  une  famille  de 
Tordre  des  Ccphalophores  potjtha- 
lamacés,  comprciianl  ceux  dont  l'a- 
uinial  porte,  probablement  dans  sa 
partie  dorsale ,  un  corjis  calcaire  plus 
ou  moins  spirouhil. 

SPHÉBULE  ,  subst.  f.  y  sphœrula 
(  affcdfiOL ,  sphère  ).  Wîlldenov  nomme 
ainsi  tin  couceptaclc  arrondi  9  ob* 
long  ou  conique  ,  s*ouvrant  au  som- 
met par  des  fentes  ou  des  pores , 
et  répandant  des  scminules  mucilagi- 
neuves ,  sous  forme  d'une  gelée  que 
la  sécheresse  réduit  en  une  pooarc 
très-fine.  Ex.  certkineBHjrposylées» 

SPIIÉRULÉ9  adj.  y  sphœrulinus  ; 
qui  a  une  forme  orbiculaire.  £x.  03e- 
iia  spAitrulinai 

SPaÉRIiLÉSy  adj.  et  s.  m',  pi., 
Sphœrukœ,  Nom  donné  djif  Laroarck 
à  nue  famille  de  l'ordre  des  Céplialo-^ 
podei  poljthalaroes,  comprenant  ceux 
dont  la  coquille  a  une  forme  arron- 
die. 

SPBIN6IDES,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Sphingtdes.  Nom  donné  par  Laireille, 
I«amarck ,  Goldfuss,  Eicnwald ,  Fici- 
nus  et  Carus  à  une  famille  de  l'or- 
dre des  insectes  LépidoptèiTs ,  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Sphinx. 

8PHIIVGIV0BE ,  adj.,  sphingwù^ 
rus;  qui  dévore  les  sphinx  ou  leurs 
•henilles ,  comme  la  larve  du  Phryxe 
sphtngtfora. 

SPIGIFÈRE^  adjectif,  spiciferus ; 
iihrigf  àhrfiniragend  {alL)  {j^pica^ 


SPIG 

épi)  fero ,  porter)  ;  qui  porte  un  épi 
ou  une  huppe  droite  sur  la  tète.  Ex. 
Pauo  muticus» 

,  SPICIFLORE;  adj.,  spiciflorus; 
uehrcnblfuhig  (ail.)  [spicajép\^/los, 
fleur)  ;  qui  a  les  (leurs  disposées  en 
épi.  Ex.  Caturus  spiciflorus ,  Mar^ 
gravia  spicijiora, 

8PICIFORIIE9  adi.  ,  spidformis 
(spica ,  épi ,  forma,  forme)  ;  qui  a  la 
forme  d'un  épi*  Le  cuii're  sulfuré 
spicijormeesï  en  petites  masses  ovales, 
aplaties  ,  relevées  par  des  sailltei 
ayant  l'apparence  d'écaillés.  On  n|>- 
pelle  thyrse  spicijbrme,  d'après  Can- 
doUe,  celui^ui  résulte  d'un  assem- 
blage de  cjmes  courtes ,  dont  l'en- 
semble imite  un  épi  terminal  (ex. 
Iserlia  spiciformis ,  Actœa  spicaia^ 
Mjrriopj^lbim  spicatum). 

SPICIGËRE,  adjectif,  spicigcrus 
{spica ,  cpi ,  gero ,  porier)  ;  qui  a  les 
fleurs  disposées  en  épis.  Ex.  Bestio 
spicigerus ,  Prosopis  spicigera. 

SPICULAIRE,  adjectif,  spicuîaris 
(spiculum^  javelot).  Se  dit,  en  miné- 
ralogie ,  d'un  cristal  ajant  pour  type 
un  rhomboïde  aigu  qui ,  en  s'alon— 
géant ,  a  pris  une  forme  analogue  ji 
celle  d'un  javelot.  Ëx.  duuixcarbo* 
notée  spiculaire, 

SPICULÉ  9  adj. ,  spiculatus  {spica j 
épi  ).  Mirbel  donne  cetle  épilhète  à 
Yépiy  quand  il  est  con)po.sé  de  plu- 
sieurs épissessiles  ou  presque  sessiles, 
serrés  les  uns  contre  les  autres.  Ex» 
Càrex  ditnilsa, 

SfrlGDLIFÊRE  ,  adj.,  spiculiferus 
{spica  ,  épi  ,  fero  ,  porter  ).  Se  dit 
d'une  plante  dont  les  fleurs  sont  dis- 
posées en  épillcts  (ex.  Ricncourtia  spi" 
culifera)^  et  d'une  éponge  (^Spott- 
gia  spiculifera  )  dont  la  masse  se  par» 
tage  en  lobes  droits^  ayant  de  la 
ressemblance  avec  de  petits  épis. 

"^  SPIGÉLIACÉES ^  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Spîgcliaceœ,  Nom  donné  par  Mar— 
tins  À  la  fismille  des  Gentiaitées,  à 


SPIN 

caïue  da  genre  Splgelia^  qu'elle  ren* 
ferme. 

SPILANTHÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Spiiantheœ»  l^om  donné  par  B.  Cas* 
sini  a  un  groupe  de  la  section  des  Hd* 
lianthées  y  ayant  pour  type  le  genre 
Spiianthu^. 

SPILE  ,8.  m. ,  spUus  (  fffri^;  y  ta- 
che }.  Ricliard  nomme  ainsi  une  pe- 
tite tache  située  fous  la  première  pel- 
licule du  fruit  des  Graminées ,  Ma 
Inisc  interne  de  ce  fruit ,  et  qui  paraît 
être  le  point  où  les  vaisseaux  nttei— 

Snent  le  sperrooderme  soude  avec  lui 
ans  toute  sa  superficie. 
.  SPILHÉUGONE  ,  adj.,  spilhemi* 
gonus  (  oirî^oc  ,  tache  ,  ^fuov; ,  demi  y 
7ttivc« ,  angle  ).  La  Chryso/ora  spilhe^ 
tnigona  a  le  centre  de  son  ombvelle 
marqué  d'une  tache  arrondie. 

SPILOGASiniE  9  adj.  ^  spilogaster 
(  mtùtt^ ,  tache ,  •pt^tiiù  ,  ventre  ) ;  qui 
a  le  Ventre  tacheté  ou  ponctué.  Ex. 
Sarcopkaga  spilogaster. 

SPILOGONE  9  adject. ,  spilogomis 
(o:irUoc9  tache,  7*^^^  9  augle).  La 
Chrysaora  spilogona  a  la  circonfc- 
'/ence  de  son  ombrelle  garnie  de  ta^ 
chfs  anguleutscs* 

SPOiOPTÊnE  9  odj. ,  svUoy.tenis 
(eirt>o; ,  tache ,  Trripov ,  aile  ;  ;  qui  a 
les  ailes  tachetées.  Ex.  Brachrptcrus 
spUoplcrus  y  Pangania  spHoptera, 

SPINELLE  9  s.  f.,  spinella  (  spina^ 
épine  ).  Mirbel  nomme  ainsi  une 
pointe  plus  forte  ,  plus  grosse  et  plus 
compacte  que  les  poils ,  mais  qui  n'a 
pa^  la  consistance  ligneuse  des  épines 
et  des  aiguillons* 

SPINELLÉy  adject.  ,  spinellosas  ^ 
eùhinmittfi  ;  qui  est  garni  Àt  spinelWs^ 
comme  les  JemUes  de  VHelminthia 
eehiùides  ,  le  péricarpe  du  Bixia 
Orélhma ,  les  spathelles  du  Tragus 
raoemosus  ,  la  tige  du  Dipsaeiis  ful'^. 

,  ,9SmSlISXSK^  adj, ,  spinellosus ; 
qiaî  paratt  chargéd^apîneUea^  cçniw 


SPIN  457 

YEfyiropappus  spmellûsus ,  i  cause 
de  ses  feuilles  mucronées. 

»PlNVSCENCE^s.  (.y  spinescentia 
(spina^  épine).  Élat  d'une  surface 
ou  d'un  corps  que  garniéééot  des  épi- 
nés  plus  ou  moins  nombreuses. 

SPINESCENT  j  ad}.  ,  spinescens  ; 
dornigwerdend  y  dornspitzig  (ail.)  ; 
qui  tend  à  devenir  épitoe  ,  à  dégéné- 
rer en  épine  ;  qui  se  termine  en  épinCy 
comme  les  bractées  du  Salsota  Kalij 
les  pétioles  du  Robinia  spinosa  ,  les 
ratneaux  du  Lepidium  spinescens  , 
les  stipules  du  Berberis  vulgaris, 

SPINICAUDfi  9  odj. ,  spinécaudus 
(spina^  épine,  cauda^  queue).  Se 
dit  d'un  oiseau  qui  a  les  pennes  de 
la  queue  pointues  (  ex.  Anas  spim-^ 
caztda)^  et  d'iui  reptile  qui  a  la  queue 
hérissée  d'épines  (ex.  Gecko  spini^ 
couda). 

SPINI-céliÉBUAini,  adj.  et  s.  m. 

£\,rSpinicercbralia.  Nom  donné  par 
»aitiarck  à  une  série  du  règne  ani- 
mal ,  comprenant  les  animaux  qui 
ont  un  système  nerveux  cérébro-spî* 
nàl. 

SPINIGOLLE9  adject. ,  spinieolUs 
(  spina  ',  épine ,  collum  «  col  )  ;  qui  a 
le  col  on  le  corselet  épineux.  £x«^ 
Ochetopus  spinieolUs, 

SPINICORNE,  adj.^  spinicomis 
(  spina-  f  épine ,  cornu ,  corne  )  ;  qui 
a  les  curues  on  les  antennes  épineuses. 
Ex.  Lamiaspinicornis, 

SPIIVICniJBE  9  adject. ,  spinicrus 
{spina  ,  épine,  crus,  cuisse)  ;  qui  a 
les  pattes  épineuses  ,  comme  l'if ra- 
nea  spinicrus  ,  dont  les  quatre  pattes 
antérieures  sont  garnies  de  .soiea 
raides. 

SPrV'IFÈIlE  9  adject. ,  spiniftrus^ 
(  spina ,  épine  ,  fero ,  porter  )  ;  qui 
porte  des  epineé ,  comme  le  corselet 
de  l' Olfersia  spudjera  ,  les  feuUUs 
du  Solamtm  pyracaniha.  Le  Trio^ 
wjrapspùUfêrtisnun  rang  de  pointes 
cartilagineuses  sur  le  bord  du  disq«e 
dt  ses  tnWcule^. 


4&9  SEfN 

SVnWFOUi^  adject. ,  s/nni/olius 
{spina  ,  épine  ^yp/ûem,  feuille  );  cpri' 
a  les  feuilles  épineuses.  £v.  //i^a  jpi- 
nifolia. 

PIAIIFORME  9  adj. ,  spini/ormis; 
dornarlig  (ail.)  (  jpina ,  épine  •/or« 
ma ,  forme  )  ;  qui  a  la  forme  d^pi- 
nés  ,  eomme  les  feaiilcs  subulées  du 
Slereodon  spimfùrmis  et  du  Mesem^ 
ht^ronthemum  sphiîfsrme. 

SPïïSlGtKE  9  adject. ,  spinigerus , 
splniger  ;  dorniragend  (ail.)  (spina  y 
épine,  gcro^  porter)  ;  qui  porte  des 
épines ,  comme  Vécusson  de  la  ^olu-» 
eella  spinigera ,  les  antennes  et  le 
corselet  du  Coretts  spiniger ,  la  co^ 
quille  du  Ha^nites  spiniger ,  les  ély^^ 
très  du  Brachycerus  spiniger. 

SPINDiABRE,  adj.  ,  spinUabris  ; 
qui  a  le  labre  garni  d'épines,  comme 
on  en  voit  au  bout  de  celui  du  PogO'^ 
nopkorus  spinilabn's. 

SPINIUANEy  adj.  ,  spinimanus 
{spina y  épine,  manusy  main).  Se 
dit  d'un  crastaoé  qui  a  les  pinces  cou- 
vertes de  rugosités  épineuses  (  ex. 
Lamùrus  spinimanus ,  Lupa  spini- 
mana) ,  ou  d'un  insecte  (ex.  Trachf' 
phloeus  spinimanus ,  Condylùra  spir* 
nimana  )  qui  a  les  pattes  de  devant 
pineuscs. 

SPlMlNERVÉ^adj.,  spininerç^ius; 
domnervig  (ail-)  (  ^p^na ,  épine ,  ner." 
vus ,  nerf) .  Se  dit  d'une  plante  dont 
les  nervures  des  feuilles  sont  den— 
ticlilées.  Ex.  Hypnum  spininetpium, 
SPINIPÈDB ,  9à\.^spinîpes  {splna^ 
épine ,  pes ,  pied  )  ;  qui  a  les  pattes 
chargées  d'épines»  £x.  Diiophus  spp» 
nipes. 

SPINIPENNE,  adj.  ,  spinipennis 
(  spina  ,  épine ,  penna  ,  ailé  )  ;  qui  a 
fos  ailes  épineuses.  Les  élytres  de  la 
femelle  du  MakMchiusspinipenkisHont 
acnminées  ^  rextrémité> 

SPINHARAB  ,  adject. ,  spinilarsis 
{spina^évkne,  tarsus^  tane);  qui  a  le» 
tarses  épineux ,  eomme  le  Monolepis 
êpinitarsis\^\ài»z  IttpiA  <te  Toit  date 


SPIR    ' 

épniei  aii  dessous  du  dernier  article 

des  pattes. 

9PIMO€ARPE  9  adj. ,  splnocarpti^ 
(spina  ,  épine ,  xspnéç ,  fruit)  ;  qui  a 
des  fruits  épineux.  £r.  jinchu^a 
spinocarpos. 

SPINOSULE  9  adj.  ,  spinosttius  , 
subspinûsus.  Se 'dit  en  parlant  de  che- 
nilles qui  n'ont  que  quelques  épinea 
obtuses  sur  le  dos  ,  comme  celles  des 
Nympkales . 

SPINULBin:^  ad].,  spmulosus;  qnl 
est  garni  de  petites  épines ,  comme 
le  corps  du  Paradoxides  spinuhsusy 
ou  les  ramifications  de  V Himaniia 
spinuhsa.  Se  dit  aussi  de  plantes  dont 
les  feuilles  (  ex.  Sommerjeltia  s  pi'» 
nulosa  )  ou  les  rameiux  (  ex.  Âfjr'* 
riodaetjdon  spbuHùsum  )  sont  apî-^ 
nescens. 

SPINULIFÈRfi^  adj.  9  spimtl{/irus 
{spimUa  ,  épine  ^fero  ,  porter);  qui 
porte  de  trèfr-peti tes. épines^  conune 
les  feuilles  du  Mesembijanlkemum 
spinulijerum. 

SPIIVIIUFLQRE,  ad].,  jpimcZ^o- 
rus  {spinula ,  épine ^  ^s  ,  fleur  )  ; 
qui  a  les  sépales  du  calice  mùcroués« 
E,x.  jérenariaspinulifiora*. 

SPINULIFORME ^   adj.,  spimiji- 
formii  (  spinula  ,  épine ,  forma ,  for- 
me )  ;  qui  a  la  forme  d'une  petila 
épine.  Jisperité  spinuUJorme*  , 

SPIRACIJLE9  s.  m. ,  spiraculunt, 
La  treille  a  proposé  ce  terme  pour 
remplacer  celui  de  stigmate  et  dé- 
signer les  orifices  extérieurs  des  tra-» 
efaées  des  insectes. 

SPIRAL,  ad}. ,  spiralis,  côchlea-f 
tus  ;  spiral/brmig,  schraubenformig 
(ail.);  qui  est  coatourné  sur  soi-mèine 
comme  un  ressort  de  montre.  Les  wUs^ 
seau^  spiraux  des  plantes  oal  été 
découverts  parHensha v  en  1 66 1  ;  c'est 
Matpthni  qui ,  le  premîet,  leâa  eb* 
serves  avec' soin.  On  appelle  etr^rjrm 
spiral  j  celui  qui ,  plus  large  qiie  la 
gnâne ,  décrit  ua  tour  iH  demi ,  deux 
M  ireîâ  tom  {tXi'iMomM)*  Ves^ 


SHR 

fjéfalim  spirale  est,  d'après  Gaackllei 
celle  qui  a  UjBu  quand  les  organes  flo- 
i^i^z  se  Uu-deat  les  uns  sur  Tes  autres' 
eil  spirale,  maïs  ^ans  que  leurs  bords 
se  reoouvreot ,  comme  les  éiamines 
de  XInga  sygia ,  les  carpelles  de» 
IfiUictèrssj  \eifiUts  des  étamines  de 
YÎEiirtella  ,  les  légumes  du  Scorpiu^ 
rus  vermiculatus ,  le  siyU  du  é^- 
cine*  LÊ^sJçuUles  spiraUs  sont  celles 
qui  se  lonlcnt  sur  cUes-roéines  (  ex* 
Drosera  spiraUs,  Perotricke  lorti^ 
Us)-   I«e^  pédoncule  spirul  eil  celui 

3Qi  se  roule  en  manière  de  tire-bon- 
boa  (ex.  VaUuneria  spiralis)»  On 
iiomme  coquilles  spirales  œlles  qui 
louroent  plusieurs  fois  sur  elles-mê- 
mes t  ou  plutôt  qui  s'enroulent  autour 
d'oit  axe  réel  ou  fictif  (  ex.  Pleuroio^ 
ma  spiraia%  Ceriihium  spiratum^  Me*- 
Inmta  jpiralUsima  ).  La  Noctua  spi" 
raUê  est  ainsi  nommée  i  cause  d'une 
ligne  noire ,  roulée  en  spirale ,  qu'on 
'ml  an  milieu  deses  ailessupérieares; 
YAmatliia  spiralis,  parce  que  ses  ceU 
l\iles  forment  un  ^ul  groupe  con- 
tourné sulour  de  l'axe  ;  la  ^stro^ 
pha  spiraliê ,  parce  que  les  anlennes 
sont  roulées  tu  spirale ,  dans  les 
mâles. 

SPIRALE  y  adj. ,  spiralis  ;  qui  est 
tprdU  où  disposé  en*  spirale.  Se  dit 
pf  ineipaUment  des  feuilles  solitaires 
soc  un  même  plan  horizonlai  autour 
de  I9  tige,  lorsqu'elles  sont  disposées 
e|L  une  spirale  formée  de  plus  de  cinq 
f(çmlles ,  et  alors  on  lUstitigue  des  spi- 
rales triples  (ex.  Pandanus),  où 
cbacune  des  trois  spirales,  qui  entou-* 
rf  nt  la  tige  marcbe  parailèlément , 
el  ee  eoqkposc  de  quinie  à  vingt  feuiU 
les  r  des  spirales  (ptimutples  eu  sex-^ 
triples  ^  ete.  (ex.  divers  Pins),  des 
spirales  ocîuples  (  ex.  fleurs  florales 
djpqiielfwa  Aiçesy  On  compte  treite 
WMks  pwaUèks  dans  les  fleurs  dit 
oiaSenmVe  du  Cèdre;  * 

iratAunuuw,  «dj^et  s.  f.  pi., 

dehfcaiîBà 


SPIR  4S9 

des  Aranéides  y  eompremMlt  les  espè- 
ces dont  la  toile  forme  une  spirale 
croisée  par  des  fils  en  rayons. 

flPUlEy  s.  f . ,  spira,  claricnla^ 
Gewinde  (ail.);  ciaifiele  (angl.); 
spira  (it.  )«  Partie  d'une  coquille 
spirivalve  qui  est  formée  par  l'enrou- 
lement du  cène  spiral ,  dont  une  ré* 
voIntîoDi  complète  s'appelle  four  de 
spire  (anfracius  ;  H^indung,  alh; 
whrilj  angl.  ;  an/ratlo ,  it.  )• 

SPUlÉACÉEft)  ad],  et  s.  f.  pi.  , 
Spirmaceœ,  Tribu  de  la  fiimille  des 
Rosacées  »  établie  par  CandoUe  ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Spirœa. 

SiPiaiFÀnB,  adj' ,  spirifertts{spi^ 
tm.  B^ire^Jero,  porter).  La  Tere^ 
hraiiâa  spirifera  offre  à  l'intérieur 
une  double  spirale  qui  se  rend  le  .long 
du  bord  inférieur  y  Ters  les  angles  la- 
téraux. 

..gPiaiFOlilIGy  adJ.  ,  spirifirmis 
(spirUf  spire, ybrma,  forme);  oui 
est  en  forme  de  spirale  9  comme  les 
antennes  des  Spkes* 

HPliUHWTlUB,  adj. ,  spùirostris 
(spira ,  spire ,  rosirum ,  bec )  ;  qui  a 
it  sommet  infléobi'ct  spirale.  £x« 
Pileopsis  spirlrostriu 
.  ^IRITKMIPE  ^  s.  f . ,  spirignatka  ,^ 
spiriroslrum»  Latreille  ap|)ene  ainsi 
la  trompe ,  roalée  eu  spirale  y  des  in- 
sectes lépidoptères. 

SPIRrnJEUX,'  ad}. ,  spirituosus  ; 
geistig  (all.)«  Épifbêle  donnée  a 
toot  liquide  qui  est  principalemetit 
composé  d'alcool ,  en  qui  en  contient. 

SPtRIVALTB,  adj.  I  spirii^altns. 
Se  dit  d'une  coquille  dont  Je  corns 
résulte  d'un  enroulement  oblique  de 
gauche  à  droite ,  ou  de  dnrite  i  gau- 
cbe^  et  de  bas  en  haut. 

SPiaOBBACHIOPHORES  9  adj.  et 
s.  m*,  pi. ,  Spirobrachiophora  (fftrn- 
pe,  spire,  pùé^^w^  bras,  f^  ,  por- 
ter }•  Nom  donné  par  Gray  à  une 
classe  de  Mollusqiieit  aeépbales ,  qui 
correspond  aux  biickteMes  de  Ou- 


46a  SPIZ 

h  fiSOOLOBiEft»  «dj.  et  à.  f.  pi. , 
Spirolobeœ  (  eicttjNc ,  spire ,  Xo^ç,  lo- 
be ) .  Nom  donné  par  CandoUe  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Crucifères, 
comprenant  celles  qui  ont  les  coty-^ 
iédona  roulés  en  spirale. 

8PIBO&BE9  adj.,  /piror^i>  (<nrtt- 
pti,  spire  9  orbis  y  cercle  ).  Se.  dit 
d'une  coquille  h  peu  prés  discoïde  9 
dont  la  spire  est  aplatie.  Ex»  Delphi* 
ncOa  spirorbis ,,  Planorbis  gyrorbis* 

SPU(0ST1XË^  adj.  ,  spirostj-lis 
(oirn()«,  spire,  )rrv}o«,  style);  qui  a 
le  style  tordu  en  spirale.  Ex.  Loran" 
tkus  spirostylU, 

SPIRULACÉS  ,  adj.  et  s.  m«  pi.  , 
Spiruiacea.  Nom  douoé  psr  Menke 
H  une  famille  de  Tordre  des  Céphalo- 
podes siphoBiféres,  par  Blainvilleà 
une  famille  de  coquilles  univalves, 
ayant  pour  type  le  genre  Spirula. 

SPIAULÉ,.adj..,  spirulœus  («rirûpx, 
spire  )  %  qui  est  contourné^  en  spirale. 
Ex.  Serpula  spiruUea, 

SPIRVLÉS,  adj.  et  s,  m.  pU , 
Spirulma.  Nom  donné'  par  Orbifçny 
et  Eichwald  à  une  famille  de  Mollus- 
ques céphalopodes ,  qtii  a  le  genre 
Spirula  pour  type. 

SPinUUlES,  adj.  ft  S.  m.  pi, 
SpiruUtes,  Nom  donné  par  LatreîUe 
à  un  groupe  de  la  tribu  des  Polycy- 
cliques^  ayant  le  genre  Spirutapoux 
type. 

SPIRUBE  ,  adj.  ^  spirurus  (vréiffot , 
spire,  ovpÂ,  queue).  Se  dit  d'un  oi- 
seau qui  a  les  pennes  de  la  queue 
contournées  en  spirale  vers  le  bout* 
Ex.  Neops  spirurus; 

SPISSf CORNE  ,  adj.,  spissicomis 
(spUsusy  épais,  cornu ^  corne);  qui 
a  les  cornes  ou  les  antennes  épaisses*. 
Ex.  M  iris  spissicomis, 

SPISSIROSTRE 9  .adj.  ,  fpissiro^ 
stris  (  spissus  ,. épais  •  rostrum ,  bec) ; 
qui  a  le  bec  épais. .  Ex.  Empis  spiss^ 
rçsiris.  ^  ,, 

.    SPU£S  ,  c*4P{  j^*  )  Spizœ  (.fffri2;«, 
pinson  ).  Noi  doffkié  pur  J.-A.  B|^t<** 


SPON 

f  en  i  mie  famille  d'oîseau5t  |  qai  «e 
compose  du  genre  Fringiila.    ' 

SPLACHNOIDÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  9 
Splachnoideœ ,  SplaehnoideL  Nom 
donné  par  Bridel,  Furnrohr  et  Amott 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Mous-- 
ses ,  qui  a  pour  type  le  genre  Sptèi^ 
chnum* 

SPODOGIsiPhALE ,  adj.,  spom^^ 
cephalus  (  enro^oc ,  cendre  ,  wfoài  y 
tète  )  ;  qni  a  ki  tête  d'un  gris  cendré* 
Ex.  Emberiza  spodoeephuia. 

I^ODOCHRE,  tià],^  spodùchrous 
(«iro^ô; ,  cendre ,  j(p6a ,  couleur) ; qrtî 
est  de  couleur  cendrée ,  comme  le 
chapeau  de  l'  ^gariéus  spodochrousm 

SPODOLElJQDE,adj.,  spàd9lateus 
(oTTo^o; ,  cendre ,  >fuxo;,  blanc).  L'^- 
gùricus  sp^dohucus  a  le  chapeau 
cendré,  avec  les  lames  blanches. 

SPODOXANTHE  ,  adj.,  .r;WojRm- 
thus  (  ovo^o; ,  cendre,  («vOèc,  jamie). 
Le  Lecanora  sp^domanllui  a  le  thalle 
gris  de  plomb  et  les  apolbécîes  jaa- 
nâtres. 

SPONDIAGÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Spondiacêœ.  Tribu  admise  par  Ûm<« 
doUe,  dans  la^  famille  des  Térébîn- 
thacées,  qui  a  pour  type  le  genre 
SpontUas ,  et  que  Kunth  a  érigée  en 
famille. 

8PONDYLOZ0AIRE8 ,  s.  m.  pi. , 
Spondylnzoa  (  airôvduXo; ,'.  vertèbre  , 
Ç«»ov ,  ''animal  ).  Eicbwald  désigne 
sous  ce  nom  les  miimaux  vertébrés,. 

SPONGIAIRESyadj.  et  ji.  m.  pî., 
Spongiarùi,  Cloute  d'Hétérozoaires, 
admise  par  Blaînville^et  qui  renferme 
le  genre  Spongia* 

^PONGIÉES,  adjeot.  et  S.  f«  pi. , 
Spongieœ*  Nom  donné  par  Lamon- 
roux  à  une  famille  de  Tordre  des 
Polypiers  corticifères,  qui  a  pour 
type  le  genre  Spoxgia, 

JBPONGIEIJK,  wàî.,  spongioêus; 
sckwammig  (  ail.  )  ;  spongiéus  (angl.) 
(j/>ong<a,  éponge).  Se  dit,  en  mi- 
néi^lo^ie^  d'un  corps  qui  est  aoscep- 
ti)iled:imbibitieii(e^  Om^cmit^  - 


SPOR 

nAt€espongiettse)\tn  liolanique,  d'une 
plante  dont  l'ëcorcc  ressemble  à  une 
iorte. d'amadou  (ex.  Gastonid cuii^ 
sponpa)f  ou  dont  la  tige  est  remplie 
a'uB  imxk  coiupressibic  ,  élastique  , 
retenant  l'huniidité  cômine  une 
éponge  (  ex.  Tjrpàa  'lau/oUa  ).  Le 
merulius  spcngiofus  est  un  chumpi* 
gnon  k  chapeau  spongieux^ 

SlPOMGIFORlIÉ  9  adj.  9  spoitgi/or^ 
mis  (spongia,époug^^  forma  ,  for- 
me) ;  qui  a  la  forme  ou  J's^pecC 
d'une  éponge.  Ex.  Fbuira  êpongi» 
formis, 

fiJPONQIOCARPÉBS ,  adj  •  et  8.  f • 
plur.  9  S pongiûcarpêœ  .(  spongia  , 
éponge  f  tetonûç ,  fruit  ) .  Nom  donné 
par  Grevill^  h  un  ordre  de  la  famille 
dea  Algues  ,  renfermant  celles  qui , 
comme  Je  Poiyides  rotuntàuf  ont 
pour  fructîficaiion  des  verrues  lalé-* 
raies  nues  et  spongieuses. 

SPOIVGIOJLE',  Sm  f.»  spongiola; 
Schwammwulsiche»  (all«)'(  spongia  | 
éponge).  Gandolle  design^  sous  ce 
nom  certaines  partie  extérieures  des 
végétaux,  siluées  à  la  surface  des 
racines,  des  pistils  ou  des  graines, 
qui  ont  une  tendance  très* énergique 
à  absorber  les  liquides  avec  lesquels 
on  les  met  en  contact ,  et  qui  sem- 
blent dans  ce  cas*  agir  comme  de  pe« 
tites  éponges. 

WONGITES,  adj.  et  s.  m.  pL , 
Spongites ,  SpangUa ,  Spangiosa* 
Nom  donné  par  Schweigger ,  Gold- 
fini,.  Latreillej  Ëicliwild,  Ficinns 
et  Giriis  à  une  famille  de  Polypes , 
qui  a  pour  type  le  genre  Spongia^ 
SPONGOBIÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Spongodieœ.  ^om  donne  par  Lamou- 
ronx  k  un  ordre  de  la  famille  des 
Hydropbjtes,  qui  a  pour  type  le  genre 
Sfongodium. 

bfOMmffUE^  ad). ,  sporadicas. 
Gaildolle  donne  cette  épitfacle  aux 
cenres  et  aux  familles  de  plantes  dent 
Ï6i  espèces  sont  épanes  daos  divc/se^ 
félons  dn  gUAe* 


St>Oft 


46 


BPÔRAMGB  ,  s.  m» ,  sporàngiuM  >• 
Saamengehause ,  Bnubekàiter  (ail.) 
{vKopm^  graine,  ^77110»,  vase).  On 
appelle  ainsi  les  véhicules  ou  capsules 
membraneuses  qui  renferment  les 
spores  d*un  grand  nombre  de  plantes 
cryptogames,  entr'autres  des  Urédi- 
nées  et  desFucacées.  Hedwîg  dopnait 
ce  nom  &  l'urne  des  moosses. 

aPOBAlliGIDION ,  s.  m. ,  sporan- 
gidium.  Nom  sous  lequel  Hèdwig 
désignait  la  eolumelle  des  mousses. 

8FOIUNGI0LB,  s.  m. ,  sporan-- 
gioium  ,  ascus,  ascidittm  ,  theea  ; 
Brutbehâherchen  (ail.).  Unk  nomme 
ainsi  de  petites  capsules  contenant  on 
certain  nombre  de  spor«i ,  qui  sont 
renfermées  dans  une  enveloppe  eom* 
mune,  c'est-^il-dire  daos  une  spo<*^ 
range.  Lorsoue  ces  sporangîoles  sont 
de  (orme  cylindrique ,  et  qu'ils  con- 
tiennent des  spores  disposées  en  sé- 
ries, on  les  appelle  thèquês  {thecœ; 
Bûchse ,  ail.  ) ,  lesquelles  à  leur  tour 
renferment  quelquefois ,  au  lieu  de 
sporet^',  des  thèqoea  plus  petites,  ou 
des  thécules  (theculœ;  Bûchschen, 
ail.  ) .  Le  sporangiole  est  appelé  péri' 
tkécion.  {È^chsenbehàlter ,  ail.  )  par 
divers  iiotanistes. 

SPOiUNGlOLIFÉIHB ,  adj. ,'  spo^ 
rangioUferus;  qui  renferme  des  spo* 
rangioles  ,.  comme  le  péridion  des 
Erysiphe^  des  Podosphœria* 

feiPOBE ,  s.  f.,  spara,  getmen  gra^ 
nulojum  ;  Keimkorn  (  alL  )  (  «irôpa , 
graine  )•  Ce  nom  ,4anné  par  Hedwîg 
aux  corpuscules  reproducteurs  des 
Mousses ,  a  été  étemitt  par  d'autres 
botanistes  à  ceux  dé  tontes*  ^s  plan* 
tes  crypjU)games  qui ,  sans  être  dâ 
graines,  remplissent  le  même  office 
qne  les  graines  des  plante^  phanércwa- 
mes.  Synonymes  :  sparuU ,  Riehard  ; 
gongjrUf  Gartner  j  hesimen^  Neeker; 
séminule^  Mirbel.  Somme  totale, 
comme  le  fait  remarquer  Bnrdach, 
les  mots  spùmngià  »  spondia,  sporm^ 
peridiaf  asei^    thiem^  apUnecia^ 


sperm^a^sUi ,  iéBlgaeùî  M  Amd  la 
même  choie  *  c'est-à-dire  les  spore^ 
oomine  «ua^î.  let  moto  kanlnm  pro» 
ligerœ  y  hyaùnta  »  peritlnfi»  »  cepha- 
loîdia,  expriment  le*  eeuckeique  ces 
Spores  fernefit  pof  leur  réunion.  Les 
spores  {spora^  germina^  ë^^Sy^) 

Ïirt'nnf ot.ks  poms  de.^ori  *  'soredia^, 
orsqu'îUsovt  réunis  en  masses^  -et 
^^ixAfipr^aginêSfpropaguUirifAtiA 
ils  soiii  en  train  de  se  dév^ojiper. 
t^Aip^  y  ndj. ,  sporideus.  Fries 
.  d^^aç  aux  i[ég.ét^az  portent  dès  spo- 
res oette  ^pithèie  qm,  pour  lot, 
est  sjo9oym.e  de  végétal  sporîf'ére, 
lién^9  «  cellulsîre  ou  cryptogame. 
.  SPQBmiJ^ ,  s.  masc4  9  sporidittm; 
.{riifsrifeûn  (aU.)(9irQ^,'gr«îne^  tUbCt 
lessembUnce  ).  Liol  appelle  afnsî  les 
corpuscolea  reproducteurs  dès  ckam- 
^igOQpSt  qnaod  il  est  incertain  si 
j'op  doit  les  foasidérer  soit  comme  des 
eporea  ou  googjles ,  soit  comme  des 
sporanges  ou  gongjlanges.  D'antres 
entendent  par  U  les  gongyles  de  tons 
les  cbaoïpigiMins,  indistinctement,  ne 
vonlapt  pi^  les  appeler  spores  tant 
^n'on  ignorera  si  les  organes  ou  parties 
den  champignons  qui  les  produisent 
et  les  portent  sont  de  nature  femelle. 
.  ^piaPIFâlIE ,  adj.,  \spàridi/e^ 
nu  ;  qui  porte  ou  referme  de»  spo- 
lîdieat  oamane  le  thalle  filamenteux 
de  certaines  hidrophjtas. 

flHIBB»|F€UU^E  »  adj.  «  spcridê' 

Jùrmis  ;  qui  a  la  forme  de  sporidies , 

comme  le  pémdiMi  de  VAcremomum 

wonn^àas ,  ad{. ,  spmrUigê^ 

wtts  ;  qaipnele  ^te  renferme  des  spo* 
ridicsi  oamme  les  sporaogioles  du 
P^dùsphana. 

WlKMK^^MgSB^  s.  m^y  spwido^ 
Ma;  Bnuhûéôn  (aU.)  (  €ni^  graine^ 
i^X^i  qui  reçoit).  Nom  donné  jiar 
I^ink,  dans  Ws  Lichens,  à  l'orne  due 
Persoon  et  Ftiea  désignent  sèustaclni 
de  réteplûeU  f  qui  Se  trouve  inter* 
poaé  #nlso  ka  aparaqges^  oMT^^piand 


i: 


SPOtl' 

0C8  eonœpkaeles  manquent,  eittrelel 
sporidies  et  le  thalle  ^  et  qu'il  appelle 
êiro'ma  {PoUtery  ail.)-  quand  il 
s'étend  en  largeur ,  podeîion  (  Burt- 
trager)  lorsque  c'est  au  contraire  en 
hauteur  qu'il  s'alonge. 

SPQBOGABPe,  s.  m»  y  spàrûear^ 
pmm  ;  Keùnfrucht  (aH.)  (  arr^  , 
graine ,  «fl^oç,   fruit).  Hém  d^mrié 

r  Mej^r  aux  corps  reproducteurs 
es  Lichens ,  considérés  d'une  mn-^ 
nière  générale.  Ce  sont  les  organes 
ipie  Wallroth  «ppelte  ^matià,  îh 
sont  composés  d'une  partie  Tufème 
fructifiante  (  thalamàim  de  Frfes }  , 
et  d'une  autre  extérieufo  {exclpu" 
lumie  Pries).'  La  partie  interne  coa- 
tîent  des  gongyles ,  eu  lihres  et  nos , 
Qu  renfermés  dons  de  petits  sacs 
(orci,  the€iB)y  formant  un'nojau 
(  HUcUttiâ  )  ou  nne  latàe  (  lamina pro' 
ligcra  d'Acharrus ,  lamùm  apérta  de 
Aleye^,  'speiremadoekittm  de  Wall- 
roth). La  partie  externe,  laufdt  re* 
présente  uu.  résenrojr  phis  on  moins 
fermé  {^sporangttun  de  Ifeyer,  pe^ 
ritkeeium  de  Peiftoon),  tantèt  est 
ouverte  et  plus  oir  moitisételée  (  spo* 
rotan^ium  de  Meyer  )^  De  là  résultent 
trois  différences- établies  par  Mejer 
entre  les  sporocarpes  des  Lidiens , 
suivant  ^qu'ils  sbiit  gymnosporer^v. 
ce  mol)  y  aa  angiospore^^vo/'êi^eè 
mot  ) ,  et  dans  ce  dernier  dàs  pour- 
vus d'un  nucleus  eu  d'une  lame  prO- 
ligère. 

SPÛROGairtES^«d]\^et  s.  f.fil., 
Sp^roûhnai-l^ùm  donné-pa^  Rerehen- 
bacb  à  une  iribu  de  la  famille  des 
Fûcoildées  y  qui  «  pour  t jpe  fô  genre 
Sporochnus.  '     •  ' 

SPOUOGHl^OIDÉBS,  adj.  et  s, 
f*  pi. ,  Spo'roûhnàtdea,  Nom  donné 
pat*  Greville  à  un  ordre  de  la  famille 
des  Algues,  ayant  le  genre'  iSjpo- 
ivcA/i£r^  pour  tj-pc: 

SHMtOMSmoÉS^  adJ.  et  s.  m. 
pi.  f  Spâtodesfhia,  NoiA  donné  par 
Fries  à  une  tribn  de  t<nitt  èél^w 


SPOR 

BÎomTcèteiEQtqAjlesy  qui  a  pour 
type  le  genre  Sporodesmium. 

SPOftOmYGÂTES,  subst.  m.  pi. , 
Sporonçrei  (  ^nôpa ,  graine  ^  fiu««<  , 
dûmipigBon).  Nom  donné  par  Friet 
k  «ne  trîbu  de  l'ordre  des  Goaio« 
mjcétet  Mucédinés  ,  comprenant 
ceux  qui  toat  coinpoiés  de  filament 
produits  par  des  sporidies  adh^ 
rentes» 

SPCMIOmomS^  s.  m. ,  sporopho* 
fum  {js^^\  graine,  f^p»,  porter). 
Link  désigne  sons  ce  tiom  l'organe 
que  L.-G.  Richard  appelle  Iropho* 
sperme.  V.  ce  mot. 

SPOROTAME  y  s.  masc.  y  sporota* 
mium)  Keimboden  (  ffrrôpoc ,  graine  , 
rapuîov  9  ofEce  ).  Nom  donné  par 
Meyer alà  partie dn  corp«  des  Lichens 
que  la  plupart  des  auteurs  désignent 
sous  celui  de  réceptacle^ 

SPOllorRICflÉJS8,  adj.et  s«  f.  pK, 
Sporoirichea,  Nom  <fenné  par  Brou* 

fniart  à  un  groupe  de  la  tjubu  des 
lucédinées,  qui  a  pour  type  le  genre 
Sporolrkbum.    . 

WOBULE,  u  î.  j  eporula.  L.-G. 
Richard  nomme  ainsi  les  corpusenles 
repradueteors  des  cryptogames  j  dé« 
poaiUéf  de  toute  en^oppe ,  corps 
en  général  ovoïdes,  obleogs  ou  sphé« 
riques  ,  libres  par  tous  les  points  de 
leur  snrfisca ,  et  sans-  nulle  Mfaérence 
à  rintérieur  des  eonceptacles  ou  des 
ilaaiena  qui  les  renferment; 

SPOnVLEVi.,  ad).  ,  spontiosus. 
Se  dit  d'un  champignon  dbnt  les  pe- 
ndions renferment  une  grande  quan^ 
ttté  de  sporidies.  Ex.  Sporetriehutn 
sporulosum» 

WORIIUVÂIUE ,  ad}. ,  sp^mUf^ 
ne  (  sporula ,  sporule  ,fero ,  porter)^ 
On  appelle  qnelqueftns  la  membrane 
interne  de  iWne  des  moQSses  sae 
^pomlifère ,  parée  que  c'est  elle  qui 
renferme  immédiatement  lesspora- 
ks  on  séminuftes.  ^ 


SQtJA 


;4e8 


rii#;  qui  porte  ou  lenfennd  im  Sbo- 
rules. 

8PUMAIRfig,  adject.  et  s.  m.  pi. , 
Spumarii,  Nom  depné  par  Marquis 
a  un  gronpe  de  la  famille  des  Der- 
matocarpiens ,  comprenant  ceux  qui 
sont  d'abord  mous  et  en  quelque 
sorte  semblables  à  une  écorne* 

SPUMESGENT^  adj. ,  spumescens 
{spuma^  écume).  Ëpithète  par  )a<- 
quelle  Mirbel  désigne  les  plantes  qui 
ressemblent  k  de  l'écume  pour  Tas- 
pect  et  la  consistance*  Ex*  Spumaria 
niucilago. 

SQVAUDES,  adj.  et  s.  m,  pl« , 
Squalides.  Nom  donné  par  Latreilley 
Ficious  et  Carus  k  une  famille  de 
poissons  f  qui  a  pour  type  le  geal^ 
Squalus. 

SQIJAAiAJKIÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi., 
Squcunariea.  Tribu  de  la  famille 
des  Lichens  i  établie  par  Fée  y  qoi  a 
pour  type  le  genrei^^icamaria. 

SQUAME,  s.  Ly  squûma $ Schuppe 
(ail.).  H.  Cassini  désigne  sous  ee  nom 
}es  bractées  qui  composent  le  péri-* 
clioe  des  Synantbérées. 

SQUAMELUB ,  s.  f. ,  squamelhu 
Sous  ce  nom  H.  Cassini  désigne  des 
appendices  du  clinanthe  des  Synan* 
therées,  vraies  bractées,  dont  chacune 
accompagne  ioimédiatement  et  exté- 
rieurement une  fleur ,  de  sorte  que 
leur  nombre  n'excède  point  celui  des 
fleurs. 

SQUABfEliLIFÉRE ,  adj. ,  squa» 
melllferus.  Épithète  dannée  au  cli- 
nanthe des  Syoanthérées,  lorsqu'il 
porte  des  squamelles.  "Ex.HelianÙiUs. 

SQUAHIÈLLI-FIIIIBRILLÉ ,  adjec. , 
squamelleus'fijnlriaius,  Se^it  dii  c/î- 
nanthe  des  Synanthérées ,  quand  il 
porte  des  squamelles  et  des  fimbrilles. 
Ex*  Ciadanlhus. 

8QUAMELL1FQIIIIB  ,  adj. ,  squa^ 
meUlfirrtUs,  Se  dît  des  squames  du 
péricHoe  ou  dinantke  des  Synanthé- 
rées ,  quand  elles  ne  difSrent  pas  das 

aquamelles.  Ex»  ffwr, 


464  SQUA 

8QIJAMEi£IJLE  ,  s.  f. ,  squamM^ 
lula,  JHom  doDnë  par  H.  Cassini  aux 
parties  qui  constituent  i'aifi^relte  des 
ojoanthérées  ;  par  d'autres  botanistes 
à  dé  petites  ailles  oui  sout  placées  à 
IWinct  de  la  corolle  de  certaines 
plantes,*  (ex.  Borrago). 

SQIJAIIEVX9    adj«  ,   sqtfamosiU  ; 
sehuppig  (ail .)'  (  squama  «    ëcnîlle  )  ; 
qui  est  formé  ou  composé  d'écaillés. 
là  aigrette  squameuse  résulte  d'un  as- 
semblage d  écailles  ou  de  folioles  va- 
riaUes  jxmr  la  forme ,  le  nombre , 
la  longueur  et  la  consislancc  (  ex.  Ht- 
4iaHihus).  La  bulbe  squameuse  est 
fermée  de  feuillet  avortées  ,  épaisses 
et  peu  ou   point  embrassantes  (ex. 
Lilium  ).  Les  fruits  écaiUeux  résul- 
tent d'écaillés  soudées   (<'X.  Anana 
squflmosa  ).  On  appelle  plumes  squa^ 
meuses  celles  qui  y  par  leur  forme  o^ 
leur  coloration  ,  ressemblent  »  des 
écailles  imbriquées  les  unes  sur  les 
mxkXxes  {ei£i,  Picus  squamosus  ,  Orlu" 
Itda  squamala).  Un  opercule  squa^ 
meuxe%i  celui  dont  les.élémens  ovales 
ou  subcirculaires  semblent  appliqués 
les  uns  sur  les  autres  en  forme  de 
squames  »  dont  la  plus  petite  consti- 
tue lé  sommet  margino-centriil  (  ex. 
Ampullaire)p 

SQVAlflFEHE ,  adj.  ^  squàmiferus 
(  squama  ,  écaille  ,  jero  ,  porter  )  ; 
qui  porte  des  écmlles,  comme  la  qua- 
trième paire  de  pattes  de  la  Galalea 
squamifera.^ 

SQUAMIFÊREà,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Sqaamifera,  Nom  donné  parBlain- 
tille  k  une  dasse  d'animaux  >'crté- 
bfés,  comprenant  les  Ovipares  à.îres* 
piration  pulmonaire  qui  ont  le  corps 
couvert  aécailles^ 

SQUAIIIFLORE ,  '^ij^y.squamifio^ 
rus  {stfuama,  éc«ille,^j,  (leur). 
Marquis  donne  cette  épitbètc  au  pé- 
rianthe  qui  se  compose  d'une  seule 
ou  de  plusieurs  écailles  j  accompa- 
gnant les  organes  ^cs^uelâ,  mais  n^ 


SQDÀ 

présentant  jamais  de  dispositioa  cir« 
culaire.  £x.  Coni/ères* 

W»)AmBOUÈy  adî. ,  squamifa^ 
Uus  (squama^  écaille  jfolium^  feuille); 
qui  a  des  feuilles  en  forme  d*écaillet 
imbriquées.  Ex.  Nymphanthus  squa^ 
nùffdia. 

SQUAlHFCAilE ^  adj.,  squami^ 
formiss;  chuppenfotimig  (ail.)  («^imt- 
ma  ,  ceallle ,  forma,  forme  ).  2ie  dit , 
en  minéralogie ,  d'un  cristal  qui  s&X 
aplati  en  forme  de  lame  semblable 
à  une  petite  écaille  (ex.  Mica squa^ 
rnifoniie).  On  donne  cette  épitbéle, 
en  botanique ,  aux  feuilles  semt-ani- 
plcxicaulcs,  courtes,  large» et  com- 
parables jk'des  écailles  (er.  Oroban- 
elle  major)  ,  adx  nectaires  qui  ont 
I4  forme  d'une  écaille  (  ex.  Grei^U- 
lea)y  nnxsquamclles  qui  ne  diOerent 
pas  des  squames  ou  bractées  du  péri- 
cline.  Une  coquille  {Pileopsis  squa- 
miformis)  est  ainsi  nommée  à  cause 
de  sa  forme  plate  ,  qui  la  fait  ressem- 
bler à  une  éeaille  de  poisson  ou  à  on 
ocgle. 

SQUAmiGÉRE  ,  adj. ,  squamige- 
TUS  ^  squamiger .  (  squama  ,  écaille  , 
geroj  porter)  ;  qui  porte  des.écailles  , 
on  qui  a  des  reflets  squamiformes , 
comité  l'abdomen  du  Mophora  sqma* 
migçra  et  )e  corp»  du  Falgug  squu-* 
miger.  ' 

SQUAJUlIPèDE^  adjeet.,  eefunipes 
{imama,  écaille,  pes ^  pied;  qui 
a  lea  pattes  écailleuses.  Èx.  Boris 
squamipes» 

.  SQUAMIPENNES,  adj.  et  s.  m. 
pi.  ',  Squamipennes  (  squama ,  écaille, 
penna^  nageoire).  I^om  donna  par 
Cuvier,  Latreille,  Ficinus  et  Garua 
à  une  famille  ifs  poissons  acaothopté- 
rjgiens  ,  Comprenant  ceux  dont  les 
Ba^eoirjcfS^  dorsale  et  anale  sontgarnLes 
d'ecaillcs. 

S«lJAJIiODElU«ES,  adj.  et  s.  m. 
pK,  Squamodermati  {squama^  écaille, 
derma\,  peau).  Nom  donné  par 
filainviUeà  voe  division  de  h  seclioa 


SQUE 

des  PoÎMons  gnathodontcs ,  compre- 
nant ceux  dont  la  peau  est  générale-* 
ment  couverte  d'écaillés.   . 

SQUAMULE  ,  subst.  f . ,  squamula  ;  , 
Schûppchen  (ail.)  (squama ,  écaille). 
Spïoojme  peu  vaiii  de  sqwuneUuU. 
SQVÉMVLEiJX  9  adj. ,  ^qnamulo^ 
sus;  kleinsckuppig  (ail.);, qui  eat 
garni  de  petites  écailles  ,  comme  le  . 
caUce  de  VOxjriropissjuamtdosa,, 
le  dessous  des  feuilles  du  PhtbaUum 
squamtUosum  ^  la  coquille  du  TVo- 
chus  squamuiosus  et  de  VAtficula 
squamuiosa. 

SQVAMIJLIFORlfE ,  adj.  ,  squa^ 
muUformis  (  squamula  ,  écaille  sjo^ 
ma,  forme).  Épithëte  donnée  paa. 
Hirbel  au  nectaire ,  quand  il  a  la 
forme  d'une  petite  écaille*  Ex.  Gre* 
ffiUea* 

SQÙARBEliX  ^  adj. ,  squarrosus  ; 
sparrîg  (alF.)  ;  arricciato ,  spalari" 
cato,  raggiato  (it.)  ;  qui  est  rude  au 
toucher,  raboteux,  raide  ,  comme 
l'involttcre  du  Cnicus  cernuus ,  les 
feuilles  du  Spinlfex*squarrosus ,  du 
CuUumia  squarrosa  et  du  Trichosto^ 
muni  squartosum. 

SQUARmJLEVX  ;  adj.  ,  squarru^ 
losus  ;  qui  est  un  peu  niide ,  comme 
les  bractées  et  rameaux  du  Leptom&^ 
ria  squarrulasa ,  les  expansions  de 
YUfpnum  squarrulosun*» 

SQUELETTE  9  sceletus  ;  9%ùsxii  ; 
Gerippe  ,    Knochengerûst  (  ail.  )  ; 
skeleton  (angl.)  ;  scheletro  (it.).  En- 
semble des  os  du  corps ,  dans  lesaBi- 
maux  vertébrés.  Le  nom  de  squelette 
extérieur  est  donné  aussi  aux  parties  . 
dures  des  animaux  articulés  par  les 
anatomisles  qui  cbercbent  à  ramener 
ces  parties  dures  a  des  conditions  oui 
leur  soient  communes  avec  celles  des 
animaux  supérieurs.  Les  botanistes 
appellent  squelette  la  partie  la  plus 
solide  d'un  organe  végétal  quelcon* 
que,  par  exemple  le  tissu  réticulaire 
des  feuilles. 

SQDELETTOIDE ,  adj. ,  squelet^ 

IL 


STAC  465 

teîdes  (  tfxeXfroç ,  squelette  ,  tiJo;  , , 
ressemblance}.  La  treille  pense  qu'on 
pourrait  appeler  ainsi  l'ensemble  de 
l'enveloppe  extérieure  et  segmentai rc 
des  animaux,  sans  vertèbres  arti- 
culés. 

SQUILLACÉS,  adj.  et  s.  m.  pL  , 
Squillacéa.  Nom  donne  ^ar  Blain-^ 
ville  à  une  famille  de. la  classe  des 

■  •  •  • 

Bcléropodes  ,  èjant  pour,  type  le 
genre  Sçuilla» 

SQUILLADES9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Squiiladœ*  Nom  sous  lequel  Harvorf  li 
désigne  une  famille  de  Crustacés  dé- 
capodes macroures  ,  dont  le  genre 
SquUla  est  le  type, 

SQCILLAIRES9  adj.  eC  s.  m.  pi. , 
SquUiares,  Nom  donnéparGoldfuss, 
Ficinu»  et  Garus  à  une  fj^miUe  de 
Crustacés,  ayant  le  genre  SquUla  pour 

type. 

STABLE,  adj.,  stdbilis.  l/équi-^ 
libre  stable  ûèè  corps  a  lieu ,  qunnd 
ces  corp»  étant  retenus  en  équilibre 
par  une  force ,  et  leur  état  venant  à 
être  dérangé  par  une  cause  quelcon- 
que ,  ils  y  reviennent  peu  à  peu  par 
une  suite  d'oscillations'. 

STACHYOFTÉRIDES ,  s.,  f.  pi.  , 
Stachj'optérides  {exx)fiij  épi,  irtt- 
piç ,  fougère).  Nom  donné  parWiUdc- 
now  à  un  ordre  de  plantes  crypto- 
games ,  comprenant  celles  qui  ont 
la  fructification  disposée  en  épi. 

STACEH0I3SIÉES  ,  adject.  et  s.  f. 
il.,  Stackhousieœ.  Nom  donné  par 
L  Brown  à  une  tanùllc  de  plantes  , 
qui  a  pour  type  le    genre  Stack^ 
nousiaé 

STAGNAL  y  adj, ,  sla^nalis,  stag^ 
natilisj  stagninus  ;  qui  vil  ou  se 
plaît  dans  les  marais.  Ex.  Brari" 
chiopus  stagnalls  ,  Tçfanus  stagna- 
iàis,,  Agaricus  stagninus  ^  Echino^ 

chloa  stagnina. 

STAGNICCNLE  ,  adj. ,  stagnicolus 
( j/â^nuni ,  é(ang ,  colo ,  habiter)  ; 
qui   vit  dans  les  étangs,  comme  la 

3o 


i 


qm 


466 


SÏAAI 


Kûraioûtrastagnkola ,  qnf  âe  fient 
sur  les  llerbes  ieê  ^ng«. 

jttus  i  qui  port^  des  stalactites.  Le 
Btdànus  sîàlacHferiir  offre  des  sil- 
lons semblables  à  des  stalactites  fili-' 
fermes:  ' 

8TAL'A€TrrB  9  S.  f.,.  stalactius 
(  sraXdiQto ,  tomber  goutte  a  goutte  ). 
Mpôt  ordiMirement  alongé'  et  coni- 
que ,  qui  se  forme  à  peu  prés  vertî- 
calemeftit  A  h  paroi  sopMeure  des 
cavité*  souterraines ,  par  la  stillation 
cPeaox  chargées  de  di^wses  matières 
saUncs  qu'élies  abandonnent.  Vlsi^ 
dium  staleutitufn  '  eêt  ainsi  nommé- 
MTce  qu'on  l'a  oèmpatfé  à  un  groupe 
de.  slaioetite*.. 

Vicus  ;  trapfffeinart/g  (jtlU)  ;  qui  res-^ 
semble  h  une  stalactite;  concrétion 
sUàaclitkque. 

STAtAGWTiEy  s,  f. ,  stfHugmu. 
Qjépôi  en  nmmelooa  plus,  ou  moins 
satHanSy  quiise  formesur  le  sol  d'une, 
cavitésouterraine»  parles  dépôts  sue- 
cçiisiri  deseaux chargées  de  particules 
salines  qui  suintent  gouttera  goutté  de 
la  voûte. 

StAMâfTAÏRE  .,  adj.  ,  stammarU 
(  tfnipiiy.,  étainice  ).  Epithëte  donnée 

Î>ar  Candolle  hxxjijleur^  doubles  dont 
es  pétales  surnuinéraires  sont  dus  à  la 
transtonnation  des  étamines  ;  par 
Sesvaux  aux  nectaires  qui  sont  placés 
sur  les  ^tataines. 

ATAIItlfAl,  adj.  ,  stamlnaiis  ; 
€fa  appartient  00  qui* est  relatif  à  X^ 
tamine. 

STAMINÉ  9  adj . ,  stamineus.  Tour- 
nefort  appelait  ainsi  les  plantes  qui 
n'ont  point  de  corolle.  Gassini  donne 
Tépithète  de  staminé  ,  dans  les  Sj- 
nanthérées  ,  aux  corolles  qui  sont 
accompagnées  d^drganes  mâles  par-* 
faits..  £lle  s'applique  quelquefois  à 
de»  plantes  qui  ont  les  et&mincs  trës- 
longues  (ex«    Çpioghssum  stami-' 

nmHty, 


STÀN 

SmnRiSVX ,  adj. ,  staminosus. 
9e  dit  quelquefois  d'une  plante  dont 
les  étamines  font  une*  grande  saillie 
hors  de  la  fleur. 

STAVINIVèllE^  adject. ,  stamini- 
férus  {stamen,  étamine ,  yèro ,  por- 
ter) ;  qui  porte  des  étamines,  comnke 
le  gjrnophore  dû  TkaUctrum ,  le 
rtèc taire  du  Cneorum  tricoccum* 
Fleur  siaminijere  se  prend  quelque^ 
féîs  coijame  synonyme  dé  flkttr  mâle, 

VéàMXSjOVE  9  S.  m.  ^  staminodàtm 
(  9T)9fji«iy  ,  étamine  ,  cUoc  ,  ressem- 
blance). Nom  donné  par  L.-C.  Ri- 
clnird  aux  appendices  du  gjnostème 
des*  Orchidées-,  qui  paraissent  dtrc 
dés  rudimerts  d'élamines  avortées. 

STAf«NATE,  s.  m. ,  stannas  (stan- 
nunij  étain).  Genre  de  sels  (zinn^ 
saure  Salze^  sA\,)  ,  qui  résultent  de 
la  combinaison- de  l'oxidc^stannîqne 
avec  les  bases  salifiables. 

STANI^fEIJX,  adj. ,  slannasus,  Ber- 
zeiius  nomme  oxide  starmeuje  (pro-^ 
toxide  ttétain;  Z^nnoxfduij  ail.  )  le 
premier  d<^gré  d'oxidation ,  et  sulfure 
starmeûx  (Èinfacksckwifhlnnn^  ail.) 
le  premier  degré  de  sulfunillon  de 
l'étaîn;  sels  sianneux,  les  combinai- 
sons de  l'oxide  stanneux  avec  les 
acides  {Zirmoxy:dtdsalzen  j  ail.)  ,  et 
du  sulfure  avec  les  sûlfides ,  ainsi  que 
celles  de  l'étain  avec  les  corps  halo- 
géoes  qui  correspondent  à  celles-là. 
pour-  l!i  '  com  position  # 

STANNIDBS,  s.  ni,  pi. ,  Stanni^ 
des.  Nom  donné  par  Deudant  à  une 
famille  de  substances  minérales,  qui 
comprend  l'étain  et  ses  combinaisons. 

STANlVIPÂnÉ,  adj. ,  stanniferus; 
ziHnhaitend  (ail.)  {stannum^  étaîn, 
fero,  porter);  qui  contient  de  l'é- 
tain./?oc^  5-/annj^f. 

STANNIQUE,  adject.,  stoMiteus. 
B^rzeitus  appel  le  oxide  stannigue  {deU' 
tùxide  d^étàin)  Zinitox^d,  Zinnsâure, 
aW.)  le  second  degré  d'oxidation,  et 
sulfure  stannique  (  DoppdUchwefeU 

2mn>  idl.  )  1#  lr€i>Tème  de^ré  de  sol* 


STAT 

(imtioo  de  Fétaî^;  seU  stannigues^ 
les  combinaisons  de  cet  oxide  ftvcc  les 
ncîdes  (ZmnojFfdsaizen ,  ail.  )  et  de 
ce  sulfure  avee  les  snlfides ,  ainsi  que 
les  combinaisons  propoi^tiomieltes  de 
l^éCaîn  aTee'les  corps  haloj^nes.  ' 

stannoso  '^poitusicus,  Nonî  donné , 
dans  Is'  nottienclature  ebimiqite  île 
Berzelios,  à  des  'Seli  prodaH«  ^sr  la 
combinaison  d*tin  sel  stânnetrx.  STec 
VD  sel  potassique»  Ex.  Tarttate  stan^ 
noso'potàsêique,  ^ 

SrrAPHYLEÀCEES,  ad),  et  s.  f. 
pi. ,  StaphjrUacêa.  Tribu  de'  la  fa- 
mille des  Célastrinées ,  qui  a  pour 
Vf  pe  le  genre  SiaphfyUa ,  que  Can- 
dplle  admet.^  etqucLindley  etKnnth 
ërigent  en  famille. 

STAPHYLINIDES,  adject.  et  s.  m. 

Î1.  y  Siàphjrlinldes.  Nom  donjnë  par 
Tannerheim  à  une  tribu  de  la  fi^mille 
des  G)léoptères  brathéljtres  ^  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Staphjrlinus, 

STAPBYtINIENa,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Stapkylinulfoïti  donné parLamarcky 
Goldtuss ,  Picious  et  Garas  à  une  fa- 
itiille  ou  trîbù  de  l'ordre  des  Coléo- 
ptères ,  ayant  le  genre  Staphj-Unus 
pour,  type. 

STAPHYLINIFORKIt: ,  adj.  ,  sta-^ 
pfyliniforniis,  $e  d^t  d'un  insecte  dont 
les  formes  rappellent  celles  des  Sta- 
pbjlins.  'Ex,  Pachymerus  s^apkjrU' 
niformU. 

WATICiESyadjeet.  et  S;  f.  pi., 
Staficeœ,  Staticea.  Ce  nom  a  quel- 

Îaefofs  été  donné  à  la  famille  des 
lombaghiées ,  en  raison  du  genre 
Statiçe  qu'elle  renferme.  Bartling 
l'appliqhe  à  une  section  de  cette  fa* 
raille. 

StATMMi,  s.  f.,  staiiù;  rra^tç; 
Sianéort  (  ail.*  )  ;  stazione  (  ît.  )  ; 
(«t^M,  s'arrêter).  Le«  botanistes  en- 
tendent par  ce  terme  I9  nature  parti- 
culière des  localités  dans  lesquelles 
cbaquis  espèce  de  plantes  a  coutume 
de  ûfMVM  1^  de  se  développer ,  où 


STAU 


467 


elle  atme  h  végéter.  En  zoologie ,  il 
exf>rime  l'action  de  se  tenir  debout 
sur  s|9  jambes  («^tafid^,  ail.). 

STATIOIVNAIIIE  ,  adj.  ,  station^ 
narius ;  sUllstehend  (ail.).  Se  dit^  en 
astronomie  ,  d'une  '  planète  ,  lors- 
qu'elle pafatt  n'avoir  aucun  mouve- 
ment entre  les  étoiles  fi'xes.  Ce  phé- 
nomène a  lieu  pour  Mcrcnre  et  Vé- 
nus •,  tant  que  ces  astres  parcourent 
leS'  points  de  station  qui  séparent 
leurs  cbnngemens  de'  direction  de 
droite  â  gaucBe  ou  de  gauche  à  droite, 
c'est-à-dire  tant  que  le  rajoii  visuel 
dirigé  vers  eux 'est  tangent  à  leur  or- 
bile  ,  parce  que  durant  quelques  jour 
ils  décrièrent  un  élément  de  ce  rayon 

STATIQVÉ,  s.  f. ,  statice ,  statîca 
GleichgeKvichtslehrè  (ail .  ) .  Partie  de  la 
mécanique  qui  considère  les  rapports 
que  les  forces  doivent  avoir  en  truelles, 
en  grandeur  et  en  «direction ,  pour  se 
fiiire  mutuellement  équilibre. 

STATOSPUUIf  E  ,  adj. ,  siatosper- 
mus  (ffTdéfl»,  se  tenir,  erfrtpfia,  graine). 
Ëpitbète  donnée  par  G.  Allman  aux 
plantes  dont  les  graines  sont  ou  droites 
ou  ascendantes. 

STAVBOGLYPHB  ,  adj.  ,  stauro^ 
gfyphas  (  9Tat\/pôç ,  croix ,  ykvifvi ,  gra- 
ver). Uu^quorea  staurogfy-pha  est 
ainsi  nommée  é  cause  de  son'  centre 
déprimé  et  marqué  d'une  croix. 

STAIjBOPHYIXE  ,  adj  4 ,  stauro^ 
phjrllus  (  oTovpoc  ,  croix  ,  ^»oy , 
feuille)  ;  qui  a  les  feuilles  opposées  en- 
croix.  Ex.  Podolobium  sfaurophjrl^ 
lum. 

STAUHOPTÉRE,  adj . ,  stauf  opteras 
(  vrayjpiç ,  croix ,  Trripov  9  aile  )  ;  qui  a 
les  niles  marquées  d'une  croix,  comme 
léNaupactus  stauropterus  ci  le  Lep^ 
tocerus  stauropteriis .  dont  les'  élytres 
ont  une  l3andc  médiane  transversale 
et  la  suture  noires. 

STAUROTIQinS ,  adj.  Se  dît  d'une 
roche  qui  contient  des  cristaux  dis-  . 
séminés  de  staurolide.  Ex.  P/ijrllade 
slaurotiqhe. 


468 


SîiO 


STÉARATE  9  s.  m. ,  stâoras.  Genre 
de  sels  {tulgsaurc  Salzcy  ail.),  qui 
sont  produits  par  la  combinaison  de 
l'acide  stcarique  avec  les  basersali- 
fiables. 

^TÉARUIE,  s.  f.  y  slearima.  Gui- 
bourt  nomme  ainsi  la  stéarine» 

STÉARÏNE)  subst.  f. ,  stéarUia  ^ 
Talgfett  (ail.)  {ariq^,  suif).  Nom 
donné  par  Chevreul  à  la  portion  des 
builes  grasses  qui ,  moins  fusible  que 
l'autre  et  semblable  à  du  suif ,  teste 
solide  à  la  température  ordinaire^  de 
l'atmosphère. 

STÉ  ABIQUE  9  adj . ,  stùoricu»^  Nom 
sous  lequel  Chevreul  désigne  un  acide 
(  Talgsàûrey  ail.  )  qui  se  forme  par 
l'action  des  alcalis  sur  la  sjléarinç ,  et 
dont  la  production  a  par  conséquent 
lieu  toujours,  pendant  la  saponifica- 
tion des  corps  gras. 

STÉABOPTJÈNE^  S.  m.  «  stearo^ 
pton^aviapy  suif,  ittuvoç,  Yolatil). 
Uerberger  appelle  ainsi  là  portion 
ieoncrélc  et  cristalline  des  huiles  vo- 
latiles. 

STÉARO-RICINATE  ,  subst.  m.  f 
stearo-ricinas.  Genre  de  sels  ,  qui 
résultent  de  la  combinaison  de  l'acide 
stéaro-ricinique  avec  les  bases  sali- 
fiable^. 

STÉARO-«IGINIQI}E,adj. ,  stea^ 
ro^ricinicus.  Nom  donné' par  Bussy 
et  Lecanu  à  l'un  des  trois  aeides  qui 
se*  produisent  pendant  la  saponifi- 
Gfition  de  l'huile  de  ricin. 

STÉATÉTECX^  adj.  ;  qui  contient 
de  la  stéatite  (  sféaschiste  stéatiteux) , 
ou  qui  -est  formé  de  stéatite  (  enduit 
stéatiteux  y  matière  stéatitetue),  . 

STÉATOPYGE,  adj.,  steatom-gus 
l^iap  ,  suif,  i:\ypi  j  derrière).  taÔyis 
steàtopyga  a  la  queue  composée  de 
deux  masses  graisseuses  réunies  à 
leur  partie  supérieure. 

STÉGANE,  adj.,  Heganus ;  0tc- 
7XVOC  {cTvpiy  toit).  Illiger  appelle 
fieds  stég€uies  (  pedes  steganîj  Ru^» 


STëL 

dérfussey  ail.),  dans  les  olseaiîlr/ 
ceux  dont  les  quatre  doigts  sont  en- 
gagés jusqu'aux  ongles  dans  une 
même  membrane.  Ex.  Pélican, 

STÉ6ANOPODE89  ad|.  et  s.  m. 
pl«,  St'eganopodes  (onTovi;,  cou- 
vert, iroOci,  pied).  Nom  donné  par 
Illiger ,  Mevèr  ^  €.  Bonaprte  ;  Ran- 
ztfni  et  Eichwald  à  une  famille  d'oi- 
seaux  nageurs ,  comprenant  ceux 
dont,  tous  les  doiets  sont  ei^gës 
dans  la  mjême  membrane* 

STÉGOOPTÈRES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Stegoptefa{&effn ,  toit ,  irripov ,  aile). 
Nom  donné  par  Duméril  à  une  fa- 
mille de  l'ordre  des  -  Névroptères  , 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
portent  les  aile»  en  manière  de  toit. 
y  oyez  Tectipbnnbs. 

STÉHIËLINÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Stahelineœ,  Nom  donné  par  H.  das- 
sini  aune  section  delà  tribu  des  Car- 
linées  ;  qui  a  pour  type  le  genre 
Stahelina, 

STELLAIRE  9  adj. ,  steOaris  {suUa^ 
étoile);  qui  a  rapport  aux  étoiles 
{astronomie,  lumière^  radiation  std^ 
taire  ),  Le  Sabbatia  stellaris  est  ainsi 
nommé  à  cause  d'une  étoile  jùune 
qu'on  aperçoit  au  centre  de  ses  fleurs 
rouges  ;  VArdea  stellaris ,  probable- 
ment à  cause  de  l'essor  qu'il  prend 
chaque  soir  vers  le  ciel. 

STELLÉRIDES»  adj.  et  s.  m.  pi. , 
SteUeridea,  Nom  donné  par  Lamaidc 
à  une  secliion  de  l'ordre  des  Ra- 
diairés  échiqodermes ,  par  Blainville 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Poljcéro— 
dermaires ,.  comprenant  ceux  dottt  le 
corps ,  large  et  d^rimé ,  est  régu- 
lièrement divisé  À  sa  circonférence  en 
angles  plus  ou  moins  aigus ,  souvent 
prolongés  en  lobes  ou««yons,  quel- 
quefois même  divisés ,  -ce  qui  les  n 
tait  comparer  à  des  étoiles 

8TELUFJÈBE,  adject.,  steliiferas 
( Stella , ,  étoile ,  fero ,  porter)  ;  qui 
porte  des  étfiH^  lÀOHr^on  stetti* 


STEL 

jfisr,  le  Tttraodon  stellalus,  la  Pa* 
iella  steUifera  ont  des  taches  en  forme 
d'étoiles.  ^^  ambubcres  du  C/j"* 
peaster  stelUferus  et  les.  ramûscules 
«cîculaîres  de  la  CàralUna  stetUfera 
sont  disposés  en  manière  d*étoiles.  Les 
capsules  da  Leptespermum  sieUi/e- 
rum  représentent  une  étoile  à  cinq 
branches ,  lorsqu'elles  sont  ouVtïrtes. 

»TJ!iliLlFOIllIE,  adj. ,  steîlifor^ 
mis  (  Stella ,  étoile ,  forma ,  forme  )  ; 
qui  a  la  forme  d'une  étoile.  VtrTue 
stelUjorme, 

STELLIGAhe,  adj. ,  sfelligerus 
(  slella  y  étoile,  gero ,  porter).  Se  dit 
d  une  phntéquî  a  des  feuilles  dispo- 
aées  en  rosaces  ou  étoiles  (ex.  C^nt- 
nostomum  steliigerum)  ,  des  poils 
étoiles  sur  ses  feuilles  (ex.  Treman* 
dra  steUig€rà)j  ou  un  duvet  étoile  sur 
sa  cprolle  (ex.  Goodenia  stelligera). 

STELLÎNEHTÉ,  adj.,  steUlner^ius 
(Stella^  étoile^  nen^us\  nerf).  Épi- 
fhète  donnée  par  Mirbcl  aux  feuilles 
dont  les  nervures  partent  du  milieu 
de  la  lame  et  se  portent  vers  la  cir- 
conférence en  rayons  divergeas.  Ex. 
Micinus  communis, 

S'nsIXlONIDBS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Sleliiànidea.  Nom  donné  par  Gr^j  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Reptiles 
a^ttrieos ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Siellio. 
'  nEhUPGKES^  adj.  et  s.  m.  pli , 
SielUpôra  {siella;  étoile ,  parus, 
pore;.  Nom  donné  par  Blainville  à 
un  ordre  de  la  classe  des  Polypiaires, 
comprenant  ceux  qui  ont  des  pores 
en  forme  d'étoiles. 

fiTÉEXULE  y  s.  f .  steUuta  (  steUa , 
étoile).  Petite  étoile  ou  dbque  fo- 
liacé qui,  dans  certaines  mousses, 
termine  les  tiges  et-  renferme  les 
fleurs  mâles ,  suivant  quelques  bota«- 
nistes.  Synonyme  de  rosette  et  ^c/w- 
mule. 

WfiIXI«.Ë  ,  adj. ,  steltaiatus.  Se 
dit  d'une  plante  dont  les  feuilles  sobt 
disposées  en  étoiles  à  l'extrémité  des 


STÉN  '469 

rameaux  (  ex.  Macromitrîum  sleUu^ 
latum) ,  ou  garnies  de  poils  ramifie's  eu 
manière  d'étoiles  (ex.  Arabis  stellu- 
lata).  Se  dît  aussi  d'un  polypier  dont 
les  cellules  sont  à  peine  étoilées  (ex. 
Astrea  siellulata). 

STEimiATfi /s.  m.,  stemma;  Ne^ 
henauge,  Aeugkin  (ail.)  (ariftpî, 
couronne).  On  appelle  ainsi  les  yeux 
lisses  qui  sont  placés  sur  la  tête,  chez 
certains  insectes. 

STEIOIATIQUE,  adj.,  stemmatL 
eus.  Robineau-Desvx>idy  donne  cette 
épilhëte  h  la  portion  ou  région  de  la 
tête  des  insec(es  qui  supporte  des 
yeux  lisses. 

8n6BÏÉLyrRES,adj.  et  s.  m.  pi., 
Sienêl)rtra(vi^o;f  étroit ,  AuTpov  , 
étui).  Nom  donné  par  Lamarck,  La- 
treille  et  Eichwald  h  une  famille 
de  l'ordre  des  G>léoptères^  compre- 
nant ceux  dont  les  élytres  se  rétré- 
cissent à  la  partie  postérieure  du 
corps. 

B^ÉNIDlâS ,  adj.  et  s.  m.  pi.,  5/c- 
nida.  Nom  donné  par  Mannerheim  a 
une  tribiu  de  la  famille  des  Coléoptères 
Brachélytres',  qui  a  pour  type  le 
genre  Stenus, 

WTÉSOCAJKPE  ^  ià], ,  slenocarpus 
(ffTcvoç,  étroit,  xiaipiroç,  fruit);  qui  a 
des  fruits  (ex.  Pastmaca  stenocarpa) 
ou  des  urnes  (ex.  Orthotrichum  ste^ 
nocarpos  )  remarquables  par  leur 
étroitesse. 

STENODIDAGTYLES;  adj.  et  s. 
m.  pi.,  Stenodidactyli  (^rivoç,  étroit, 
iU  »  deux  ,  JoxTvXo;  ,  ,  doigt  ).  Nom 
donné  par  J.-A.  Rilgen  à  une  fa- 
mille d'oiseaux  ,  comprenant  ceux 
qui  ont  deux  doigts  sans  meicbra- 
nes,  comme  les  autruches. 

SXénîODONTE,  adject. ,  stenodon 
(ethoç  9  étroit ,  ô^ovc ,  dent)  ;  qui  a 
aes  dents  étroites ,  comme  celles  qui 
garnissent  le  chapeau  de  VHjrdnum 
stênodQn. 

ftTÉNOGONE,  adject.,  slenogonus 
(9xhoif  étroit;  gfttnrnc  «  angle),  t^piu 


470  STÉN 

donné  par  Haûjr  à  uoe  rwiiié  d^ 
chaux  caibonatée,  dans  laquelle  ras- 
sorti ment  des  faces  fait  disparaître 
une  partie  de^  inclinaisons  de  leurs 
bords  9  dont  les  uns  deviennent  pa-^ 
Tàllèles  et  les  autres  se  trouvent  sur 
lia  même  plan ,  en  même  temps  que 
d'autres  arêtes  se  réunissent  sous  de$ 
angles  plus  ou  moins  aigus. 

8TÉNOLOBE ,  adject.,  sterwlobus 
(axivoçj  étroit,  Xô^oç,  lobe);  quia 
des  lobes  étroits  ,  comme  les  divi* 
aions  de  la  fronde  du  Ldminaria 
^tenoloba* 

'  STÉNONOMB,  adj.^  stenononuu 
(mvocy  étroit;  vô^aoc,  loi).  Nohi 
donné  par  Haiiy  à  tine  variété  qui 
offre  un  grand  nombre  de  formes 
produites  par  des  d^oroîssemens  dont 
les  exposans  sont  resserrés  entre  les 
limites  des  trois  premiers  nombres 
naturels.  Ex.  Pjrroxène  sténonotne, 

STÈNÙ^ÉTALBy  adject. ,  stenope^ 
talus  {arivoç ,  étroit,  friValiov,  fenîlie)  ; 
qui  a  des  pétales  étroits  ou  linéai- 
res. Ex.  Arahîs  stenopetala ,  Pelàr" 
gonium  stenopetaium, 

STÉNOPHYLIe,  adj. ,  stenophjU 
lus;  engblàùrig  (alL)  (ravoc ,  étroit, 
fu>!Xovy  feuille);  qui  a  des  feuilles 
étroites  ou  linéaires.  Ex.  Ramex 
stenophyllus  j  ^orinda  stenophjlta ', 
Phascum  slenophyllum,        * 

STÉNOPCfDE,  adject. ,  stenopodius 
(ffTivoç,  étroit,  TTov;,  pied);  qui  a 
le  pied  ou  le  stipe  étroit  ou  mince ,  re- 
lativement à  sa  longueur.  £x.  y^ga^. 
ricus  stcnopodîuf» 

STÉ1V0P0DË8,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Stenopoda  (ffrévo;,  étroit,  trou;,  pied). 
I^om  donné  par  J.-À.  Ritgen  à  une 
section  de  l'ordre  des  MydaïorniUies , 
comprenant  ceux  de  ces  biseaux  qui 
ont  les  pieds  étroits  ou  non  garnie 
de  membranes. 

STÉIVOPTÈRE,  âdj.,  stçnopt^us 
(  o-Tfvoc ,  étroit,  fTTcpov  i  aile  )  V  qui  a 
des  ailes  étroites  ^  comme  celles  doot 


STÉN 

est  garni  le  pétiole  4m  feuilles  é% 
fSapindu^  jtenopUtus. 

STÉNOPTÉRES,  adj.  ^s.  m.  pL, 
Stmt\ptera.  Nom  donné  par  Duméril 
à  une  famille  de  l'ordre  des  Coléo^ 
ptères  ,  comprenant  ceux  de  ces  in^ 
sectes  dont  }esélj très  sont  vét|<éeiet 
k  leur  extrémité'  libre.  F'.  Àfi«u»* 

TIPfiNMSS. 

ST£.\ORHIZE ,  adj. ,  staurhizus 

{ffxivQç^  étroit,  ptç«9  racine);  qoi  a 
des  racines  grêles.  £x.  Onoirjrcbis 
stenorhita, 

STËNOSTACinrÉ  ,  adj.  »  steno^ 
stachyur  (  «tIvo;  ,  étroit ,  ffro^c  t 
épi  ).  Dont  les  fleurs  sont  disposées  èa 
épis  grêles.  Ex.  Inga  stenojtackra. 

STÉniOSTOlUTASPISTES»  adj.  «t 
9.  m.  pi.,  Slenostom£Uaspisies(9rnoÇf 
étroit,  &ri^,j  bouche  ,,  «miç,  ser* 
peut).  Nom  donné  par  J.-'A.  Rttg«B 
î  une  famille  de  ^ptiles  epbidSens , 
comprenant  ceux  qui  ont  la  ^booebe 
étroite  et  le  corps  couvert  d'écatU 
les. 

8TÉRIOST09IE f  adj.,  sUMstoimt^ 
(«rcvoc,  étroit,  «rr^,  bott«^).  Se 
dit  d'une  coquille .  univalve  dooft 
l'ouverture  egt  étroite  (  èx«  Aduitma 
gtani).  Le  Peziza  sUnosiotna  est 
ainn  nommé  à.  cause  de  sfi  cupule 
réfléchie  sur  les  bords  9  et  doiii  l'ori^ 
fiée  est  fort  étroit. 

•STÊNOSTOMES,  adj.  et  s.  kn.  pU, 
Steno/toma^»  Nom  donné. par 'J.  «A. 
Kitgea  à  un  groupe  de  Reptîlei 
ophidiens ,  comprenant  ceux  qui  ont 
la  bouche  étroite,  non  dilatable. 

STÉNOTAGTIQUE^adj., /tenofoo- 
tiens  (  rrsvoc ,  -  étroit ,  fmaxurn  ,  di^ 
position).  Nom  donné  par  Haûj  à 
une  variété  produite  par  des  décrois^- 
semeus  dont  un/s  moitié,  natt  sur  le 
même  angle  et  l'autre  molt^  sur  les 
méme$  bords.  Ex*  CkatAx  carèonaté^ 
sténotactiquê^ 

STÉNOTÉTBAOAGIYUB89'  «dj. 
et  s.  m.  pl«,  SieMotetradae^BiminÇf 
étroit^  rsi^,  qfliftrey  dflhmih^  do^t}* 


STEa 

^om  donné  imr  J.^A.  Rîtg«n  à  une 
famille  de  HjdAlorDitlies  «  opvpre- 
oaot  ceux  qui ,  comme  le  dronte  ,  ont 
quatre  doigts  sans  roembrapes. 

STÉNOTRIDACTYLES ,  adj.  et  $. 
I0«  pl«  Stenotridaotjfii  («rtvoa  »  étroit , 
tpk  9  trois ,  iixxo'Ktkif  doigt).  Non» 
OQuoé  iwr  J.-Â.  Ritgea  à  une  famille 
de  MjrdalorDiihes  ^  cpropreuaut  ceux 

3ui  ,  comme  l'autrucEe ,  out  tr0it 
oigts  sans  membranes. 
STEPHANOJBy  «.  m. ,  slephàno^ 
(ffTtfxvoc,  couronne).  Desvaux  ê^^ 
pelle  ainsi  les  péricarpes  soudés  avec 
le  calice ,  dont  les  divistons  sont  pla- 
cées à  leur  sommet  en  manière  de 
couronne.  Sjnony me  Hachaioe  et  de 
€jpsèle. 

STÉPHANOPD^S  9  ad),  et  s.  m, 
pi. ,  Stephanopina*  Nom  donné  par 
G. -G.  Enrenberg  à  une  tribu  d'Infu- 
soîres  rotatoires ,  qui  a  pour  type  1^ 
genre  StepHanops. . 

8TÊPHAV0ST0MES 9  adj.  et»,  ok 
pi.,  Stephanostoma  (arifoyoçy  cùVk^ 
ronne ,  irr^ ,  boucbe).  Npiki  donné 
r  Lâtreille  à  une  famille  de  Tordra 
es  Elmindiaproctes.cestoïdes  »  tjom* 
preniint  ceux  qui  n'ont  qu'une  Mkule 
trompe. 

St£pH0CABP£  I  adj. ,  stéphoeor^ 
pus  {axifoçf  couronne»  xoffroc,  Cruit)^ 
JËpitbète  donnée  •  par  Agaroh  aux 
plantes  qui  ont  leuni  fruits  dispqpés 
en  couronne  ou  en  rond. 

STERCQLOaiEy  s.  f. ,  stercoUnfin 
(  stercusy  excrément,  ^irt^  ,idifleoars)w 
Traité  des  excrcmeds.  P.  de  Spina  a. 
publié  un  ouvrage  sous  ce  titre  i  en 
1714. 

8T£aCOIlAIllE.9  ad). ,  élBrearû- 
rius  (  stercus ,  excrément).  Se  dit  de 
plantesqui  croiisentsur  les  oxcrémens 
ouïes  fumiers  X^t^*  Ththbolus  Mer^ 
corem yFezizasttrtwuk,  Sporatri^ 
chum  sUrcoràrium  j  AgarUus  tner^ 
d4Krms  f  Agarkus  sierquiimas  ) ,  et 
d'insectes  qui  vivent  dans  le  fiunitr 
(  ex«.  Geotrupu  jHr^4a!m ,  Jl^f^fat 


STÉft 


Al% 


m 


s: 


Merêoraria^^  jtahodius  9 
Aphjodms  meraarius  ^ 

SXEnCUUACÊSS ,  adj.  et  a.  f. 
pi.  »  SiercuUacea.  Nom  donné  pnr 
Kuntb  à  une  tribu  de  la  famille  dai 
Bjttnériacées,  qui  «  peur  type  le 
genre  SurcuUa-^  et  dont  Yenienat  a 
fait  une  famille ,  appelée  Sermon^' 
idées  pftr  Jussieu. 

STBEGULIÉS&  adj.  et  s.  f.  pU  Ster- 
cùlieiE^  Tribu  ,aamiaB  par  Candolle  , 
i^M  la  iamil)e  de  ByttnériacéeSf  ^i 
a  pour  type  le  genre  Sterculia. 

STÉRÉpCiBEIS^adj.  et  s.  m.  pi., 
Ster^cerjoia  (  oti»  :éç«  solide ,  tfymç , 
corne.  Nom  donne  par  Danéril  k  urne 
famille  de.  l'ordre  dea  Coléoptirea, 
comprenant  ceux  dont  les  antennes 
forment  une  masse  arfondie,  qui  pa« 
rait  solide  i  eause  du  irapppocliement 
desarticulations.  F".  Souoicoriies. 

ftTÉBltopYlliAItlQIIE  9  s.  f. ,  siê^ 
reodjrnamiçét  (  vr^fic  «  solide ,  luv»* 
^  j  force)»  Branche  de  la  pbysiquo 
nul  ^pose  lea  lois  du  mouvemant 
4es  corps  solides» 

STÉKÉ0G<lBU&B8,adî.et».i»  pi., 
Surtogonata  («rqiMc  i  solida ,  Twi*, 
angl^-).  Ifom  dôUM  par  Lyagbye  à 
une  section  de  la  famille  d«i  Hydr^ 
p^ylcf  marinas  I  comprenant  cilUs 
de  ces  plantes  d«nt  la  fronde ,  artien- 
lée  et  arrbndie,  est  solide  ou  pletnc. 
.  SréuéoilSTlUQUByadj.t^^rA»- 
metricus  (  vripcôç ,  solide ,  fMvpéw  , 
mesurer).  Leonbard nomme  cMraciè" 
ru  siéréamétriqujts  daa  minéraux  , 
ceux  que  l'on  tire  de  h  straetuM  seu- 
lement de  ces  corps. 

axÉviOray  adj. ,  sUreapus  (en- 
ptôç ,  solide ,  irovs ,  pi^)  i  Vp^  *  ^ 
pied  on  le  tttpe  plein  et  dnr*  Ex» 
jigarieuMjftereopMs.  ^ 

STÉBioranXS^ad^eet. ,  Herê^ 
plyrUus  (onpioi  ^  .solide*,  f»»ov, 
feuille  )  ;  qni  a  ha  fenittes  solides  ou 
fermes.  Ex.  Centâwréa  êUrtophrUa. 

ftTÉaiMTATlQinS  ^  s.  r. ,  stéréo- 


47a  STER 

nîf  ).  Partie  delà  plijsiquc  qui  traite 
de  IV'quîlibre  des  corps  sondes. 

flrâlÉOTHALâME,  âdj.,  stereo^ 
ihalamuê  (orrpcoç,  solide,  i^kat^^ 
lit).Ëpilhéte donnée  aux  liichens  dont 
les  espdifsÎDDs  redressées  ou  fraticn- 
Seoses  sont  solides  et  pleines. 

STÉBEtiSIlW,  s.  f. ,  stereusma 
(oTcpcoç,  solide ,  oû^à ,  .essence).  Nom 
donné  p.ir  Btiio'ct  Boullnj ,  qui  écri- 
vent à  tort  sireusine'j  à  la  partie 
conctète  et  cristalline  des  huiles  vo- 
latiles. 
.  STÉRIGMB ,  ».  m.  ,  sierlgma 
(9T^pc7p«,  appui).  Des  vaux  nomme 
ainsi  des  fruits  hétéroearpiens  pluri- 
)ocuIain»,à  loges  monçspemies  on 
poljspermes ,'  distinctes  (  ek.  Gera^ 
lUK/n).  C'est  la  diérésile  de  Mirbel. 

STÉRILE,  adj;  ,*  sterilis;  «70*0;  ; 
unfnuhlbar{9\\,);  fraitlfiss  (angl.).; 
stérile  (it.);  qui  ne  porte  pas  de 
fruits.  Les  mjneurs  nommenty^/oftr 
sléritef-  ceux  4\xï\  ne  contiennent  que 
des  matières  nou  exploitables.  Une 
anthèrestérile  est  celle  dont  les  loges 
ne  contiennent  pas  de  pollen  ,  cas 
dans  lequel  sont  trois  des  étamines 
du.  Cassia  grandiftora.  Le  Bromus 
steriUs  est  ainsi  nommé  y  parce  que 
la  finesse  de  ses  graines  les  a  fait  re— 
garder  comme  nulles,  et  le  Fragaria 
jieriiu  j  parce  que  ,  sa  baie  étant 
sèche  ,  il  est  stérile  .eu  égard  k 
l'homme. 

ST^RIUTÉ ,  s.  f . ,  steriUtas  ;  àyo- 
vte;  Unfruchliarkeit  (ail.);  vnfruU^ 
fuUiess  (  angl.  )  •  steriUtà  (  it.  ).  État 
ou  qualité  d'une  plante  qui  ne  porte 
pos  de  graines ,  d'un  animal  qui  ne 
reproduit  pas  son  espèce. 

STEHl^lCOBNE,  adj. ,  stefnicor^ 
nis  (sternum ,  sternum ,  cornu ^  cor* 
ne);  qui  a  le . sternum  avancé  en 
forme  de  corne.  £x.  BupresUs  s  ter- 
nicornis ,  Choiusvlernicorni^. 

BNOPTÉRYQIENS  9  adj.  et  s. 
m.  pi.,  Sternopterygii  (axip'»^^^  sïev'' 
uum  )  irricùS  ^  naj|^eoîre)«  Nojn  donné 


STÉT 

par  Gjoldfuss ,  Ficmiis  et  Gams  à  nn 
ordre  dé  la  classe  dés  poissons,  oom* 
prenant  ceux  dont  les  ca topes  soDt 
placées  au  dessous  ou  au  devaiit  des 
nageoires  pectorales. 

8TERMOPTYGBS  ,  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Sternoptrgia  (mpvov,  stemâip, 
irrvS)  pli  ).  îiom  donné  par  Duméril 
â  iinr  ordre  de  poissons  osseux,  corn* 
prenant  ceux  qui  ont  les  catopes 
comme  remplacées  par  un  pli  festonné 
de  chaque  côté  du  tranchant  abdomi- 
nal, et  a  jani  pour  type  le  genre  Ster^ 
noptjrx, 

STERNOTHÉIIINS  ^  ad),  et  s.  m. 
pi. ,  Sterriothœrina.  Nom  donné  par 
T.  Bèll  à  une  tribu  dé  h  famille  des 
£m jdes ,  ayant  pour  type  le  genre 
Siemothmris^  et  comprenant  les  tor- 
tues qui  ont  le  sternum  mobile. 

STEHNOXES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Stemoxi  (  vrrpvoy ,  sternum  ,  o|ùc  , 
pointu).^  Nom  donné  par  Givier, 
LatreiMe  ,  Duméril ,  Goldfuss^  Fiei-* 
nus  et  Garus ,  à  Une  famille  ou  tribu 
d'insectes  coléoptères,  comprenant 
ceux  dont  le  sternum  se  prolonge  en 
pointe  par  devant  et  par  derrière. 

STBRiraM  5  Sé  m. ,  sternum  :  otI|)« 
vov.  Latreille .  nomm^  ainsi  la  ligne 
médiane  de  la  partie  inférieure  du 
tronc  dos  infectes,  yqyez  Thorax. 
^.SUBRRIGHROTES  9  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Sierrichrotes  (rrcppo;,  solide, 
2^QTtii ,  corps  ).  Nom  donné  par  J.-A. 
Kitgen  à  un  ordre  de  Reptiles ,  com- 
prenant ceux  qui  dut  le  corps  rside 
et.  immobile.  Synonyme  de  ClUio^ 
niens.  '  ' 

STÉTHIDION  9  s.  m.jSiethidium; 
MitteUeii(M.)(9r^iftv»^  petite  poitri- 
ne) «Nom  donné  parWiederaann,  dans 
les  Diptères ,  k  la  partie  du  eorps  qui 
comprend  le  bouclier  dorsal  et  Té^ 
cussori ,.  ainsi  que  la  poitrine  et  ses 
côtés-. 

HTÉrmON,  s.  m.,  sXedùœum; 
yorderîheil'y  P^ôrdergesehleppÇ^mW.  ) 
(emfiwoc ,  pectoraf  ).  lUigér. nomme 


STIG 

ainsi  la  partie  antérieure  on  sqpëriecirè 
du  corps  des  mammifères  et  des  oî- 
aeaax ,  considéré  en  masse  |  celle 
qui  renferme  la  poitrine. 

STIBIATB  9  s.  m. ,  s  tibias.  Sjno- 
njme  àeanlimoniaie. 

STiBTSBj  s.  m.  ,  stOHis.  SynO'- 
Djme  de  antimomte. 

•  STIMURB ,  s.  m;  ,  stibiwreium. 
Alliage ,  en  proportions  définies,  de 
rétain  avec  un  autre  hiélal. 

STIGHOGABPE,  adjcct. ,  slicho- 
€«i/vttj  («Tixoc»  rang  y  xdcpitoc,  fruit). 
Êpithète  donnée  par  Agardk  aux 
plantes  dont  les  fruits  sont  disposés 
sur  une  lifme  en  spirale. 

«nCHWTÉGUES,  .<ij.eis.n>. 
pi.  ,  Sticfiostega  (  crri;(o;  >  rang ,  art- 
Tiff  toit).  Nom  donné  par  Orbignyà 
une  famille  de  Tordre  des  Gépfaalo» 
pod'es  foramtniféres  > ,  comprenant 
ceux  dont  les  loges  sont  empilées  bout 
k  bout  sur  un  seul  axe. 

SnCTÉËNS,  adject/ets.  lA.  pi. , 
Stictei.  Nom  donne  par  Pries  à  une 
tribu  de  l'ordre  des  '  Hyménomy- 
cètea  clvellacés ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Stictls. 

STKTIQI»  ,  adj. ,  stieticus  (  tnvx- 
Toç,  ponctué);  qui  est  marqué  de 
points  9  comme  lé  corselet  et  les  éljr* 
tre^  du  Ceionià  stictica, 

STiGTOPÉTALEf'adj.  y  siiclape^ 
talus  (  9T(XT0Cy  ponctuéy  WrraSloy,-  .pé" 
tale}  ;  qui  a  les  pétales  garnis  de 
points  glanduleux.  £x.  EugefMsdC' 
Ufpetalk, 

suffuéés,  adj.  et  s.  f.  pL', 

Stiffiiea.  Nom  donpé  par  Candolle 
jk  une  tribu  de  la  famille  des  Labia- 
tifloreS)  qui  a^our  tjpe  le  genre 
Stiffiia. 

STIGM ATAIAE ,  adj.  »  stlgmata-^ 
T'fu^rvrry^a,  marque)  ;  qui  est  mar> 
que  de  points  entbncÀ  ,  comme  les 
rameaux  du  PàciUopora  stîgmataria. 

STIGMATS ,  '  suM .  m .  ,  sligma  ; 
stimma  (  it.).  On  appelle  ainsî,  dans 
les  végétaux  (iVorif ,  ail.),  un  or« 


STIL*  473 

S  une  placé  au  sommet  de  l'ovaire  ou 
u  style  ,  quand  il  existe  9  qu'on  sup- 
pose destiné  à  recevoir  le  pnnçipe  fé- 
condant, pour  le  transmettre  aux 
ovules  ;  cbez  les  insectes^  {Luftioch , 
aU.  ^ ,  des  ouvertures ,  placées  sur 
les  cotés  du  corps  ,  qui  sont  les  ori- 
fices des  trachées  ou  canaux  aériens» 
Le  nom  de  stigmate  est  encore  donné 
par  ttedwig  au  petit  mamelon  qui 
surmonte  les  globules  verdâtres  qu'on 
observe  dans  l'involucre  des  Equise^ 
tum  ;  par  Palisot-Beauvois  à  une 
pointe  caduque  qui  termine  la  colu- 
melle  des  mousses  ;  par  quelques  en- 
tomologistes a  la  partie  du  bord  ex^» 
terne  de  l'aile  des  {Hjiiiénoptères 
qili  est  plus  épaisse  que  le  reste  |  et 
que  Jurine  nomme  carpe» 

dTIÇMATIFœUME ,  adj.,  stigma- 
tiformis  (  sligma ,  stigmate ,  forma  ^ 
forme);  qui  a  la  forme  d'un  stig- 
mate. Ouverture  stigmatijbrme  pour 
la  respiration^ 

STIGMATIQUE,  adj.^  stigmatictts 
(stigma  ,'  stigmate)  ;  qui  appartient 
au  stigmate  <  Lobes  sttgmatiques* 

BTIGMATOPHOBfiy  adj.,  stigma^ 
tophorus  t orvf^ j  stigmate,  ftpoi, 
porter  ) .  Epithéîe  donnée  nar  H.  Gas* 
sini  k  la  partie  du  style  aes  Sjnafi- 
tbérées  qui  porte  les  stigmates. 

flrriGHATOPNÉS  9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Stigmatopnea  {niyitat , .  trou ,  irvtv , 
respirer).  Nom  donné  parGoldfnsS, 
Fischer,  Fîcinus  et  Garus  k  une  fa- 
mille de  la  classe  des  Polymériés , 
comprenant  ceux  qui  respirent  par 
des  sligtnates.' 

SrÙkUATMTÈmOHE  ^  ad).,  siig- 
matostemonis  (  9tt7p« ,  stigmate ,  on?- 
UMv,  étamine).  Épilhète  donnée  par 
Mocnch  aux  plantes  dont  les  étamines 
sont  implantées  sur  le  stigmate. 

STIOmULEy  s.  m.,/fi^OTii/(a.  Mir- 
bel  nomme  ainsi  chacune  des  divisions 
d'un  stigmate  qui  en  offre  plusieurs. 

STILAGlNÉESy  adj.  et  s.  f.  pi., 
Siilaginea.  Vom^  ddnné  par  If  artins, 


474  $T» 

f^jg^ik  et  Kuntb  k  une  faioftîlk  d« 
plantes,  qui  a  pour  type  le  genre 
Stilago. 

SIlLfilIVÉES  ^  «dj.  et  s.  f.  pi.  y 
Stilùineœ,  Nom  donné  par  Kuuth  à 
une  famille  de  plantes  9  qui  a  pour 
type  le  genre)  Stiibe. 

STILBOlOESy  adj.  et  a.  m^pl.  t 
SiilboïdeL  Nom  donné  par  Pries  à  un 
groupe  de  Tordi'e  des  Coniomycètés 
pocorinées  ^  qui  a  pour  type  le  genre 

STILBOSTOBÉESy  adj.  et  a.f. 
pi.  I  SlilbosDoreiB ,  StUbosporiL  Nom 
dooné  par  Fries  à  un  groupe  de  1# 
tribu  des  Copiorojcèles  cniophytea  1 
par  Broogniart  à  une  tribu  de  la  fa«* 
paille  des  Urédinées  9  ayant  pour 
type  le  ^eur^  SUHospora, 

STQIULE  9  s.  m.  stimulus;  Brenn-* 
horste ,  Brennspil;^  (ell*)*  CandoUe 
appelle  9ii|siy  dans  les  végétaux  ^  les 
poils  fins  et. un  peu  raides  dont  la 
piqûre  cause  une  douleur  cuisante  et 
44^s  déinaiigeaisons-  £x,  Urdca. 

9TWIJL|il]Xyad|eet. ,  stimuiosus^ 
urens;  hre^nhorsiig  (ail.).  Épitbète 
donnée  par  L.-C.  Richard-  aux  «ur-i 
faces  qui  sont  garnies  de  poils  raides 
dont  la  piqûre  ocçasioniie  une  dou«» 

leur  brûlante  f  i^ommeles  feuilles  de 
V  Unifia. 

8TIPAGÉBS^  adieet.et  §•  f.pl. , 
Stipaceœ,  Tribu  de  la  Csmilledea 
Graminées  ,  adraiife  par  Kunth  et 
Liok ,  qui  a  pQur  type  le  genre 
^lipa. 

SXIPJB  9  subst.  TCk»%stip€s;  Slr^nk 
(ail.);  stlpite  (Ji.).  On  donae,ce 
nom ,  en  bçtanique,  à  la  tige  ligneuse 
des  plantes  monoçotylédopes  arboreik 
eentes ,  qui  se  termine  par  uu  faift*- 
ceau  de  feuilles  ;  à  la  partie  des  cbam* 
pignons.munis  d'un  chapeau  quisup* 
porte  cette  dernière  expaniioo  ;  au 
prqlongement  cylindrique  que  la  cyp- 
sèlë  de  certaines  synanthérées  offre 
119  dessus  de  la  partie  occupée  par  les 
gifaunet..  Çefwi  L'applique  k  &»  1^, 


pe»dioee4««U«ia9tbe  de^erow^é* 

rées  9  qui  ,  au  lieu  de  faire  sailli» 
sur  le  réseau  9  élèvent  à  leur  sommet 
les  aréoles  ovalifères  y  et  représen- 
tent de  petites- colonnes  plus  ou  niosos 
épaisses  et  tharnue|. 

âTIPÉES,  a;lj.  et  s.f.  pi.,  Stî^ 
peœ.  Tribu  admise  par  Nées  d'Esea*^ 
beck,  dans  la  famille  des  Grailnnée», 
qui  à  pour  typf  }e  genre  Stipa. 

STlPfLLE  ,  s.  f.;,  stip^Ua  ;  Nehen- 
biàltchen  (ail.).  CandoUe  appelle  ainsi 
les  stipules  qui,  dans  une  feuille 
composée  ,  naissent  k  la  base  des  fa<^ 
lioles  y  sur  les  pétiolules  (ex.  DqU^ 
chos  ) .  Link  donne  .le  même  nom 
{stipeUus  )  au  support  du  eonneeliF  , 
celui  -ci  étant'pour  luile  véritable  ûlet 
de  rétamine. 

8TIP£IXé ,  adj.  ;  slipêUatus.  Se 
dit  d'un  pétiole  secondaire  y  tertiaire 
9u  partiel  y  qui  est  muni  de  petitee 
stipules  à  sa  base. 

STIPIFàas  9  adj.  y  siipif^w  (  ^U- 
pesj  sMpOy  fero  y  porter).  Épi tbètie 
don|iée>  par  H.  Çassini  wi  dùumih^ 
des  synanibérées  ,  lorsqu'il  porte  dee 
stipes.  Ex.  Cotula, 

SnPlVOBllEy  adj.  y  stipifarmU 
{stipâs  i  atipe  y  forma  *,  Cprme). 
Épithète- donnée  par  Miibel  à,  la  iig» 
des  plantes  dicotylédcines  y  lorsqu'elle 
s'élève  k  la  mauière  du  atipe  des  Pal- 
'  miers  y  portant  coname  lui  un  faisceau 
de  feuilles  àsôu  soma^et  «  et  marquée 
dans  Mlonceeur  de  cicatrices  qui  sont 
dues  à  la  chute  des  anciennes  feuilles» 
{)).  Carica  fapaya* 
.  STIPETll,  adj.  y  siipitatus  ;,  gû- 
strunkt^  gesiUU  (ail.)  {stîpes  y  piâ); 
qui  est  porté  sur  un  support  y  comme 
les  graines  du  Bellis  slipitaia.  On  dit 
Vaigrsite  sùpUée,  quand  eHe  s'attache 
à  la  graine  au  moyen  d'une  base  inter- 
médiaire (ex.  Hieracium  sUpiuuum). 
Le  PoecUma  stipUosum  eet  ainsi  ap- 
pelé parce  que  son  thorax  se  rétréat 
iin  peu  à  la  partie»  postérieure  ,  ea 
memère  de  péAoole. 


STVnU^SEf  aàyjstipiicus.  Se  dit 
de  substances  qui  ont  unç  saveur  as- 
tringente. Ex.  Agari^ui  stipticus. 

8TIPOLACÉ9  adj.  ^  stipulaceus  ^ 
nebenhlattartig  (ail.)  {stipula ^  sti- 
pule). GaodolLe  donne  cette  ^pitbète 
aux  hoUrgeons  wxi%oni  formés  (>ar|â 
superposition  d  un  grand  nombre  dé 
stipules  renfennant  coUecti cernent 
une  jeune  pousse  entière  (  ex.  Quer^ 
eus  )  »  ou  dont  les  stipules ,  soit  li- 
bres ,  soit  soudées  ensemble  par  Içut 
bord  extérieur  ^  forment  àes  enve» 
loppes  propres  à  chaque  fenille  ,  et 
se  développent  graduellement  avec 
la  branche  elle-même  (  ex.  Magno'* 
Jia).^  SUpulacé  se  dit  aussi  d'une 
plante  qui  a  de  larges  et  grandes  sti* 
pnlea  (ex.  Orobus'siipuiaeeus^  Dl-^ 
c^rj^phe  êiipulacêay  MaeroenefAum 

ftnPIflLAIRE  9  adj.  ;    stipularis  ; 

hUutansatzahnlich  (ail.  ).    Caudloile 

^ppellç  vrilles  stiputairês  ceUès  qui 

.sont  produites  par  le  prolonpmenl 

«m  la  transformation  det  sUpures(ex. 

jSmilax  hwrlda) ,  et  Poitéau  rnern^ 

brane  siwukûre  >  une  membrane  qui 

semble  faire  partie  de  l'embryon  da 

JV^btmbOj  et  que  Richard  reganfc 

comme  un  véritable  cotylédon.  Cette 

membrane  est  appelée  gaù^  ^^^<^ 

laîre  par  TorprÂ.  Plusieurs  plantes 

sont  nommées  stioulaires  k  cause  d^ 

la  grandeur  de  leurs   stipules  (  'ex, 

Waliea  stipularis).,  tJAgaricus  sti^ 

jftdaris  a  un  stipe  capillaire. 

9T][PliLATION  9  s.  r.  «  stipulattû. 
ITom  ^ous  lequel  L.-Ç.  B-ichardcbm^ 
prenait  tout  ce.  qui  a  rapport  aiup 
stipules, 

STIPULE^  S.  f.  ,  ^stipula;  A/ter" 
itatt  i  Nebenblatt ,  BUùtansatz  (all.)(, 
stipijajoreçchie^taÇiL).  Petite feuîllfi 
supplémentaire ,  laÀiRée  y-  réduite  i 
la  nervure  médiane,  ou  prqdujlte  par 
une  expansion  du  pétiole ,  libre  ou 
soudée  en  forme  de  gaine-i  qui  s'in* 
9ére  4  la  basedeeertioAfiie^  '" 


bor^nt'  ainsi  un  noau^  nisi  d'oà 
naît  «j^uelquefois  un  embiyoi^  £xe  à 
son  aisselle.  lUiger  appelle  sfipute 
(  Stoppelfeier  )  une  plume  qui  sort 
oe  la  peau|  et  qui  est  encore  enver 
loppée  dans  sa  gaine. 

STIPULÉ  y  stdy^stfuiaius^  éffter^ 
hlàttrig ,  neienùlattng  (ail.)  ;  qui. est 
muni  de  stipules  (ex.  Jfessea  stipw 
la4ay  Pultenma  stipularis  f  Mesenif 
bryant/iemum  stipulacèum),  qui  a  de 
grandes  stipules  (  ex'.  Spircta  stipui^ 
lata  ). ,  Les  entomologistes  donnent 
cette  épithèle^i£/cra/Kj)aux  cuisses 
des  insectes,  lorsqu'elles  ocrent  à  leu^ 
base  une  lame  forte  et  rajde  (  ef . 
Mordella). 

STIPUubffî^  adj. ,  stioubanus  ; 
qui  doit  son  origine  k  des  stipub» 
iransforipées ,  comme  les  aiguMons 
du  Paliurus  aculeatùs  »  les  épinês  du 
Berberis  5  les  vrilles  du  Smila^  hpr^ 
rida ,  la  pérute  du  Uriodenàron  iur 
lipifera, 

STiPlJLCCt,  adject.  «  stipuhsus. 
Épithète  donnée  par  Richard  aux 

Slantes  qui  sont  muoief  de  très-î^ran- 
és  stipules. 

STIPULlFÈRf:  9  adj*  f  stipuUferus 
(stipula^  stipule,  ^erç^  porter  ).  Se 
ait  du  pétiole^  quan4  il  porte  des  sti^ 
pules.  £x'.  Mespilus gernumicçi. 

STOEG  AI0BIÉTR19  ,  s.  f.  ,  ^iOSr- 
^iometria  /  çhemische  Mesiskunst 
(  oTsc;i^tioy  ,  élément ,  pcTpc»» ,  mesu- 
rer). Nom  donné  par  J.-B.  Eicbter 
k  la  partie  de  la  chimie  qui  recherche 
les  quantités  relative»  dans  lesquelles 
\fià  diverses  substances  ,  simples  o^ 
composées  9  >ç  iximbinent  les  unes 
avec  les  autres.  . 

8TPLID0PUn>ES  ,  s.  m.  plur. , 
Stçlîdçphides  (aTo^c,  pli 9  otpK,  ser^ 

rint).  Nom  donné  par  J.-A.  Eitgen 
une  £smiUe  de  Reptiles  ophidiens , 
comprenant  les  serpeos  qui ,  comme 
les  Cédiies ,  ont  la  peau  plissée. 

9T0L<K!«  9  s.  m. ,  stolo;  ^prosser^ 
SprQssi,At^liiufirigSL)\  flolpnc^ 


476  STOM 

poUone  (tt.).  On  appelle  aindt  des  fi-* 
leU  grêles  que  certaines  plantes  émet- 
tent de  leurs  racines  y  tiges  ou  bran- 
cbes ,  qui  vont  prendre  teire  À  i^ne 
certaine  distance  ,  s'enraciner  et  pro- 
duire de  nouveaux  individus. 

STOLONirÂBE  ,  ^adj.  ;  stolonifc 
rùs;  wurzeUprosstndidM,)  ;  poUoni" 
fero  ^  (il.)  ;  qui  produit  Ides  stolons 
{ex.  Jigrostis  stohnifera^  Phascujn. 
stoloniferum  ,  •j4rabis  procurrens  , 
Cardamine  prorepens)l  On  emploie 
quelquefois  ce  terme  pour  désigner 
uniquement  une  plante  dont  la  racine 
émet  un  grand  nombre  dé  tiges  ra- 
meuses et  humi  fuses  (ex.  Heiichry-' 
sum  humifusum  ). 

STO11APO0ES ,  adj.  et  s.  m^.  pi., 
Siomapoda  (  aTÔ««  |  bouche ,  iroûç , 
pied).  Nom  donné  par  Lamarck,  La- 
treille  y  Guvier ,  Straus  et  Eichwald 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Crustacés , 
comprenant  ceux  dont  les  pieds-mâ- 
choires sont  conformés  de  même  que 
les  quatre  premiers  pieds  thoraciquesi 
ou  peu  dtfférens. 

STOMAPObIFORBIE ,  ad).,  stoma* 
podiformis,  Kirbjr  donne  cette  épi thè te 
aux  larves  carnivores  ou  saprophages. 
hexapodes  et  munies  de  longues  an- 
tennes 9  dont  le  corps  alongé  et  sub* 
déprimé  est  garni  de  mains  ravissan- 
tes. "Kx.MarUis. 

STOMATE  ,8.  m. ,  stonUUlum;SpaW 
offnung  (aU.)  ^ffrôfia ,  bouche)*  Link 
appelle  ainsi  des  orifices,  visibles  au  mi- 
croscope^ aans  Tépiderme  de  la  plupart 
des  surfaces  herbacées  des  plantes.  Ce 
sont  les  glandes  mitiaires  de  Glei- 
ehen  ,  les  glandes  coHîcales* àeSvAs* 
sure ,  les  pores  ët^aporatoires,  ou  spi  - 
racules ,  deHedwig ,  \eé  pores  de  ju« 
rine  et  Kieser,  les  glandes  épidef" 
moldeUs  de  Lamétherie  ',  les  pores 
de  répiderme  dt  Rudolphi ,  les  pores 
corticaux  de  Candjollé  (  pori ,  pori 
■et^aporaiorii  s.  eskalantes,  spirûcttla, 
pori  epidermidis  s.  epid^matici  s, 
eoriicales ,  glaadvUe  epidermidis  s. 


8TRA 

épidermaHcœ  ,  glandula  corticales 
s.  Tfniliares  y  rima  annulatœ  j  vasa 
secernentia  )•  Bridel  emploie  le  mot 
Ae  stomate  pour  désigner  r  ép iphragme 
des  mousses. 

StOMATACÉS,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Stomatacea,  Nom  donné  par  Lamarck 
aune  famille  de  Gastéropodes,  «jaat 
pour  type  le  genre  Stotnaiia. 

StOnÎATQI'TÉliOPHOnES  ,    adj. 

et  subst*  m.  pi. ,  Siomatopterophora 
(ffto/Mt,  bouche  1  frtîpov  ,  aile  ^  ^i^  ^ 
porter^.  Nom  donné  parOraj  4  uoe 
classe  de  Mollusques j  qui  correspond 
aux  Ptéropodes  de  Cuvier.  - 

STOMENGÉPHALB,  adj.  et  a.  m. , 
Stomêncephalus  (  9xù^ ,  bonckci  cv  « 
dans  I  xsf  flçU ,  tète  ).  Nom  donné  par 
Geoffroj-Saint-Hilaircâ  un  genre  de 
Monstres ,  comprenant  ceux  qui  ont 
la  bouche  prolongée  en  une  trompe 
fermée* 

STOMOBLiPHARÉS,  adj.  et  s. 
m«  pi. ,  Stomoblephari  (TtofM,  bba.- 
che ,  ^Xtfo^y ,  paupière).  Nom  donné 

Kir  barf  k-  un  ordre  de  la  classe  des 
îcroacopiquesy  comprenant  ceux 
dont  le  corp  est  garai  de  cims  vî- 
liratiles  sur  les  bords  on  aux  alen- 
tours d'un  olifioe  bticcal. 

STOMOXYdÉESy  adj.  et  s.  f;  pi.  , 
Stomoxjrdeai  Nom  donné  par  Meigen 
et  Wicdemann  à  une  famille  de  l^r- 
dre  des  insectes  diptères ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Stomoxj-s. 

STAAÛULE  ,  subst.  î.  yStragtdes  ; 
Kornspelz  (alL).  Nom  donné  pi^rPa- 
lisot-Bcâuvois  k  la  ghimelle  des  Gra- 
minées. 

STRATE ,  s.  f. ,  stratus  ;  SeMchi 
(ail'.).  Les  ^ognoèlea  appellent  ainsi 
les  parties  au^c^  masse  minérale  qui 
se  trouvent  comprises  entre  les  fis- 
sures ou  joints.  Strate  n'est  pas  sy- 
nonyme de  couche  ;  car  on  s'cn  sert 
seulement  pour  d&îgncr  les  parties 
d'une  couche, 

SnÀUFIGATlON,  s.  f;,  i/rtffi- 


jîcalio  ;  Schichlung  (ail.).  DisppsS» 
tion  d'une  masse  ou  coupbe  mioérale 
qui  est  divisée  eu  lits  ou  couches  d^oo 
ordre  inféneur ,  par  des  fissgres  po* 
ralléles ,  étendues ,  peu  disUntes  , 
résultant  elles-mêmes  da  mode'  de 
formation» 

SRATlpIÉ ,  adject« ,  sîrMificalus  ; 
geschichui  (ail.).  Se  dit  d'une  roche 
que  des  fissures  parallèles,  et  d'une 
grande  étendue  ili  visent 'en  lits  ou 
en  assises  superposées  les  unes  aux. 
autres.  On  dit  aussi  d'une  grande 
masse  de  terrain  qu'elle  est  straii<»  ' 
fiée  ,  quand  elle  se  compose  de  coîi- 
ches  d  espèces  différentes ,  et  par  coa- 
séqaent  de  roches  diverses. 

mls{^êiratùsy  couche, ^ma,  forme)* 
Épithèfe  donnée,  dans  la  nomencla- 
ture minéralogique'de  Haûj,  aux 
corps  ooncrétiônnés  résultant  d'un 
assemblage  de  cotiches  qui  s'étendent 
en  formant  prdiuairemcdt  des  ondu- 
lationsplus  ou  moins  sensibles.  Ex. 
Chaux  carbanatée  straiiforme» 

STRATIOHYDEg .  adj.  et  s.  m. 
pU,  Stralhmydes.^  Mom  donné  par 
Cuvier,  Lamarck,  Latreille^  Gold- 
fuss,  Macq^art^  Wiedemann,  Fallen, 
Eichwald ,  Ficinus  et  Canis ,  à  une  fa*- 
inîlle  ou  tribu  d'insectes  diptères  |.qui 
a  pour  type  le  genre  ^tratiomys. 

STBATIOTÉES/adj.  et  s.  f.  pi., 
StratîoUa.  Nom  donné  p^r  Reichen- 
bach  à  une  tribu  de  la  famille  des 
H jdrocharidées ,  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Siratiotes, 

STaATOIDE ,  adject. ,  sifcAoidtê. 
Se  dit  de  la  structure  d'une  roche , 
quand  ccUe-cî  est  formée  de  couches 
sûpetposées.  Ex.  Calcédoine  stra^ 
totde» 

STRBPSICÈBE ,  adj. ,  strepsicetos 
(  rrpfiTTÔç ,  tordu ,  xipa<  ,  corne  )  j  qui 
a  lès  cornes  contournées  en  spirale* 
Ex.  Tragelaphus  strepnctros. 

(^IB£I«1CIIM0J£S  ^  adj<  ets,  m. 


pli ,  Strepsichrotes  (  ffr^tirro^,  tordu , 
ypoTiq  y  corps  ).  Nom  .donné  par  J..*A. 
Krtgeo  à  un  ordre  de  la  classe  des  Rep- 
tiles^ comprenant  les  Serpens,  ou 
ceux  dont  le  corps,  développé  dans 
le  sens  de  la  longueur ,  est  remarqua- 
ble par  Fa  faculté  qu'il  a  de  décrire 
plusieurs  tours. 

dTBEPSIPIISHES  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Strepsiptera  (  arpiirrôç ,  tordu  ,  irrl- 
poV  y  ftile  ).  Nom'  donné  par  Kirby  à 
un* ordre  de  la  classe  des  insectes, 
comprenant  ceux  chez  lesquels  on 
aperçoit ,  près  de  la  hanche  des  deux 
pattes*  antérieures  I  deux  écailles  li- 
néaires et  eochléariformes,'  qu'il  re- 
garde comme  des  rudimeas  aélytres. 
2ijnon jmc  de  RmpiPTÈaBs* 

STREPTAPTODACTîtES,  adj,  et 
8«  m.  pi.  y  Streptaptodactyli  (  «rpnr-' 
TOC',  tordu,  âirrbi,  saisir,  dBdlxTOXo; , 
doigt).  Nom  donné  par  J.-A.  Rit- 
gen  .  à  une  famille  aoiseaux  ,  com- 
prenant les  Hiboux ,  qui  embrassent 
les  objets  en  les  entourant  de  leurs 
doigts. 

STREPTOCABPË  ,  a.dj. .  strépto^ 
KXirpus  (orpcirtoc  ,  tordu,  leopirôc, 
fruit)  ;  qui  a  dcf  fruits  striés  en  spi- 
rale y  comme  les  urnende  VEncalypta 
streptocarpa* 

aHiÊPTOPlE  y  adject. ,  streptopus 
(crptitroç  y  tordu ,  iroCç ,  pied  )  ;  qui  a 
le  pied  ou  le  stipe  contourné.  Ex. 
AgaricUs  strept&pns* 

STBEPTO;*ÉTALE ,  adj'. ,  strep-^ 
topetaluj  (  orpsirro;^  tordu  ,  irixeùjw  , 
pétale  )  ;  qui  a  des  pétales  tordus.  Ex. 
Eulopkia  streptopetata. 

âXIlEPTOPHOEE ,  adj. ,  strtpto^ 
phofus  (  cTpnrrofôpoc ,  qui  porte  un 
collier).  Le  PsUtacus streptophorus 
a  le  derrière  du  cou  marqué  ^nn 
large  collier ,  dans  le  mâle. 

ttTBIATVLÉ,  adj.,  striaudatus ; 
qui  est  marqué  de  très-petites  strier. 
1^  Coluber  striatuius  a  ses  écailles 
coréuées  de  nùmièFC  à  former  dei  stries 


47^ 


loDgîntdknleff.  Le  DentaSum  stria* 
tùium  ir'a  qu'an  petit  nombre  de 

8tn69.  I 

àTIllDIJLANd,  ftdj.  et  8.  m.  pi.  » 
Stridulantes,  Nom  donn^  pif  Eich- 
-wald  â  une  trîbu  de  la.  tamille  det 
Cîcadaîret ,  renfermant  !c  genre.  Ci— 
coda  y  à  cause  du  bniît  particulier  (}|ie 
ces  inseetes  produisent. 

STnn>tJLAl«t ,  ad}.,  striiulans. 
tlti  insecte  hémîplère  (Reducit^t  slrir 
dulus)  est  ainsi  nommé  ^  cause  du 
cri  particulier  qu'il  fait  entendre 
quand  on  le  saisit. 

STIupuViTION.s.  IrMriduhalù^ 
Sort#  d<e  chant  I  ofi  plutôt  de  bmit: 
luonQfoDerquefoDl  entendre  oerlaîm 
insectes  orthoptères  et  bémiptères. 

SIBIÉ ,  subst*  L  0  striû  ;,  Strick, 

StreifeÇaXi,)^  Oa  appelle  ainsi  de  ne» 

tita  filions  paraUttot  ^t  longituai*^ 

nau:^* 

.  STaii,  'adj;,,^MflEU;  gêsireifi 

«(i>lK);  quiets  manfoé  da  atriee^  ^^* 
melnfeuilles  du  ScirpusmarUimuSy 
les  fruits  de  V  Omocarpum  striatum, 
les  graines  du  Ljrsimachia  stellata,. 
la  tige  du  Rujnex  Acttosa^  la  coqidUt 
de  la  Crassatella  struxtà^du,  Cardium. 
striaiumj  de  ]à  Mactra  striàteila^  du 
Bulimus  stria^ulus ,  du  Fusus  stria-* 
tuiatus  y  àtXo^Plàirotoma striatiflata^ 
du  PectuncuJus  slrlatûlaris^  de  la  Cjf* 
clos  siriatùia  et  de  la  PUurotoma 
Jtriarelia  ,  lé  corselet  du  Scauràs 
siriafus.  ÏÀ  Chtiodon  striatàs  est  ainsi 
nommé  à  cause  des  quatre  on  cinq 
larges  bandes  t^nnsversales  brunes, 
qu  il  offre  sur  un  fond  jaune.  Le  7V- 
namus  striguhsus  a  lès  ailes'  Variées 
de  stries  noires. 

SliroA',  s.  f. ,  strigtt;  Strîchbârste 
(ail.).  Nont  donné '  par  Candolle  à  de 
petites  écailles  étroites,  plongées  et 
semblables  ft  des  poils ,  comme  on  en 
TOÎt  sur  les  Pougcres. 

STRIGIGOlxe*,  adj: ,  stn'gfcollis 
{^trigtf  ^  strie,  ct^hmTf  eol')*.  Sr  dit* 


STRO 

dNin  insecte  qni  a  le  corselet  sf  rSé« 
Ex.  Orobitis  strigicoltis. 

STltlGIDES,  adject.  et  s.  m.  pi.  , 
Sirigidœ.  Vom  donné  à  une  fiimlUe 
de  Tordre  des  oiseaux  rapaces ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Strut. 

STRICtLIFORlIE ,  ad). ,  strisUi- 
firmis  {strigilj  étrille /yorma ,  for- 
me ).  Se  dit  d'un  corps  dont  la  sur- 
foce  est  très-rude  an  toincber ,  comme 
oalle  d'une  étrille.  Ex.  Spongia  strU 
gUatà^  TeiUna  strigosa. 

0TRiG(MDS,  a<Qect.'' ,  strigoUes 
(-et|K|^,  chouette^  1U0C9  ressemblance); 
q«î  ressemble  jl  uAe  chouette.  Ex.* 
Caprimuigus  strigoldes. 

STRIGOFB,  adj.  ;  strigopusfisrj^l^ 
strie ,  iMvc  9  pieil)  ;  qui  à  le  pied  on 
l^  stipe  hérissé  et  rude  an  toucher. 
Ex',  l^garicui  sirlgopus» 

STRIGCEUl  9  adj.  ,  sirigosas^ 
sirieglich  {f\\*)  (orpiÇ,  strie).  Se 
dit  quelquefois ,  mais  rarement^  d*a» 
corps  *dont  la  surface  est  mbofense  y 
e.omtne  la  coquine  de  la  TeUinasiri^ 
gosa. 

STAIGULISléES ,  adj.  et  s.  f.  pL  » 
Sïrigulineé*  Nom  donné,  par  Eries  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Sphérîa— 
céeSy  qui  a  po.ur'tjpe^le  genre  «S'fri— 
gnla. 

STRDFLOaE,  adject.,  striiflotas 
{stria ,  strie  ,  flos ,  fleur  )  ;  qui  a  le 
tube  de  la  corolle  strié.  Ex*  Genipa 
strafiora, 

SmiOtiÉ^  âdj.,  striolatus  {stria^ 
strie  )  ;  qui  est  légèrement  atrié  y 
comme  Ici  éljtres  du  Passalus  strio» 
latus* 

STRIPHNOGAIilCÉ,  adj.,  sttipàno* 
e&îyx  (  crpif  voç ,  rugueux ,  xâ>ui  ,  ca- 
Itce }  ;  qui  a  des  calices  hérissés  ^ 
très- velus.  Ex.  Osbeckia  striphno^ 
caùfrx. 

STRIXÉ8,  adj.  et  subsC.  m.  pî.  , 
Strixa.  Nom  donné  par  Lésion  à  une 
section  de  la  famîtle  des  Accipitres  ^ 
qui  a  poiir  tjpe  le  genre  Strix. 


STRO 

Se  dit  d'une  pUmte  qui  a  Ms  ftéim 
disposées  en  une  sorte  de  cbaton.  Ex. 
Cassiastrobilttcea^  Ifahenemumsiro» 
bilacmm.  Le  Boletus  strobilaceus  a 
soD  chopeau  chargé  d*écaillcs  épaîs^* 
ses ,  squarreuses  et  dressées  ,  qui  lui 
doaoent  quelque  ressemblance  avee 
une  pomme  de  pîu. 

STROfBILEy  s.  m.  ,  strûhilus  ; 
Zapfen  (ail.) ,  conoypina  (ît.)  (vrp^' 
61ÀOC ,  pomme  de  pîu  ).  Réunion  de 
fruits  couverts  provenant  de  fleurs 
nées  a  l'aîsselle  de  braotées  écail- 
leuses,  dont  la  réunion  forme  un 
corps  conique  ou  globuleux.  Synon  j- 
me  de  cdne, 

raRCHlILIvàBE,  9idi., sirobiUftrus 
(  sirobiius  «  strobile  ^fero ,  porter  ). 
Se  dit  d'une  plante  dont  les  fleurs 
sont  disposées  en  épis  et  garnies  de 
grandes  bractées,  de  sorte  que  le  tout 
iqifte  plus  ou  moins  bien  uti  cône  ou* 
strobilo.  Ex.  Flemingùi  strohilifera  y 
Hedysàrum  ^trobiliferum, 

STROBILIFOBBIE  9  adj.,  strobili" 
for  mis  [strobilus  ,  strobile  ,  fvnpa  , 
forme)  ;  qui  a  la  forme  d'un^ône  ou 
d*un  strobile  «  comme  les  épis  du  Cf' 
clostegia  strobiUfera  ,  du  CUffortia 
strobUiferam 

9TROBILIN9   adj.  ,  strobilihus  ; 
qui  a  la  forme  d'un  cdne  de  sapin  - 
(ex.  Spongia  strobilina  )  ,   ou  qui . 
crott  sur  les  odnes  de  sapin  (ex.  AgO' 
ricus  sirobtUnus  ,  Licea  strobilina),  - 

STROMATÉflDES 9  adj.  et  ».  m. 
pi.  9  Stromateides.  Nom  donné  par 
nainvijle  et  Latreille  i' une  famille 
de  poissons ,  qui  a  pour  tjrpe  le  genre 
Stromateus» 

STROMBÉS,  adj.   et  s.  m.  pi.  , 
Sirvmbea,  Nom  donné. par  Menke  à 
une  finjiille  de  Tordre  ties  Gastéro*- 
podestïténobranches,  qui  a  pour  tjpé  ' 
le 'genre  Siromi^us, 

STHOMBIPOilMB  9  aJj.  ,  Jfrom- 
biformis{str<nnbuSf  stW>mbe  ,/brmay 
forme)  ;  qui  a  la  forme,  d'un  strombe. 
Br.^  Colimbeihf-  tirombifbrmisi 


ftlMMIEOIDÉ  ,  ad}.,  isihmboïdesi 
qui  ressemble  k  un  strombe.  Ex.  Buts 
cinum  stromboïdes, 

^raOlIBUUFÈRE 9  adj. ,  strom^ 
buliferus  (  slrombus  j  vis ,  fera  ,  por-> 
ter  }  ;  qui  porte  dçs  frtiits  contournés' 
en  spirale.  Ex.  Mimosa  strombuli^ 
fera,      ' 

STROMBULIFMim^  adj. ,  strom» 
buliformis ,  cochleatus  (  strombus , 
yh  y' forma  y  ferme);  qui  est  cou  ^ 
tourné  en  manière  de  vis ,  ou  en  spi- 
rale ,  comme  tes  fi^uits  du  Medicago 
polymorpha* 

SlStOlMBB  ,.s.  m. ,  siroma  ;,  Unter* 
loge  j  Poisitr  (att,>  (  ^fo^^e ,  tapis). 
Persoon  appelle  ainsi,  d  une  manière 
générale ,  fa  partie  des  plantes  çryp* 
togames  qui  porte  ou  renferme  la- 
froctiflcation.^  Link  et  la  plupart  des 
mjcétolqgistes  allemands  réservent 
ce  nom  {Cubiculum^  Cephalopko'- 
rum  ,  Nées  \  pour  le  thalle  de  cer-- 
tains  champignons ,  qui'és^  épais,  su- 
béreux et  parfois  développé  en  forme 
dé  fronde  ou  de  fongosité. 

STRONGYLOCàRE  ,  ad},  f  sfron- 
gjlocerus  (  oTfOTyuXoc ,  rond ,  «Ipoeç  / 
corne);  qui. a  des  cornes  rondes.  Ex. 
Cèn^ussirongylocerus*, 

8TROIVGYLOGERQDEB,  adj.  et  s. 
m.  pi.  ^  Strongjrhcerci  (jrrwyywXoç  , 
rond,  xlpxoç ,  queue).'N6m  donné  par 
J.«A.  Ritgen  à  un  groupe  dé  reptiles 
ophidiens ,  comprenant  ceux  qui  ont 
la  queue  ronde.  ' 

ST]ÇONTi:iMIQins  9  adj  .5  strontia^ 
nicus;  qui  renferme. de  la  strontiane. 
Omalius  donne*  cette  épithète  à  un 
genre  de  roches  pierreuses  ,'compre* 
nant  celles  dont  le  sulfate  de  stron* 
tiane  fait  la  base. 

STROlVnCO-ARGENTIQIFB  ^adj. , 
strontieo^argentieus»  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  minéralogique 
de  Hany ,  è  des  sels  doubles,  qni  résul* 
tent  de  la  combinaison  d'un  sel  stron- 
tiqueavee  un  selargentique.  Ex,  Pal" 
minafe' sfrvntic^h^wi^iijHe^ 


48d  STRti 

m 

STROBmQDE»  ad).,  stronticlU. 
Bcnelius  nooime  oxlde  strovUique  le 
premier  degré  d'oxidatioo  du  stron- 
Uam  y  oulafllrofitiane ,  falfurestrow' 
tique  son  premiei"  degré  de  sulfura* 
tion  y  eiseisjirotUiquesl^  combinai-  • 
sons  de  Toxide  avec  les  acides ,  du  da 
sulfura  avec  les  sulGdes,  ainsi  que 
celles  du  métal  avec  les  corps  halo- 
gènes. . 

STRCHVmiI  9  s.  m. ,  sirontiuM* 
Métal I  encore  peu.  connu ,  qui  fait 
la  base  de  la"*  sirontiane.  Son  nom 
vient  de  Stroruian ,  en  Ecosse  >  où  la 
strontiane  fut  trouvée  pour  la  pre- 
mière fo.is  9  à  Tétat  de  carbonate. 

STROPHIÔLE,  s.  f.|  straphiùla^ 
stropkioUu ,  jtrôphiolam  ;  Nabeldee»^ 
kê,  KeiwMHsne  ,  Samerucbwftmm-^ 
wuht  (ail.)  (aTpcf«»,  lourner). 
Nom  donné  par  Gaertner  aux  bosses 
fongueuses  ou  calleuses  qu'on  trouve 
sur  le  ventre  de  certaines  graiixes  ; 
par  Salisburj'à  des  appendices  calleux 
situés  autour  de  l'ombilic,  dans  quel- 
ques graines  (ex.  Gfyxine)» 

STROPHOTE99  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Sirophota  (orpîfu  ,^  tourner).  G.  Fi- 
scber  désigne  sous  ce  nom  la  classe 
des  Cirripèdes ,  à  cause  de  la  forme 
cootouqiée  des  pieds  de  ces  animaux. 

STllOTODACTYLËS^  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Strotoaactjrli  (arpuTOç  «  aloagé  , 
^ooeru^,  'doigt).  Nom  donné'  par 
J.-A.  Kitgen  à  une  famille  d*oiseaux 
aquatiques',  comprenant  ceux  qui 
ont  de  très-longs  doigts. 

STRUCTURE  y  S.  f . ,  structura.  En 
minéralogie,  ce  root  exprime  la  dis«- 
position  des  joints  de  séparation  des 
parties  d'un  minéral  on  d'une  rocbe , 
d'où  résulte  nécessairement  la  forme 
de  ces  prties.  En  botanique  et  eo 
zoologie,  c'est  l'arcangement  des  tis- 
sus onélémens  organiques  qui  entrent, 
dans  la  composition  des  corps  vivans.  . 

STRUfEUXy  adjcct.  ,  strumosus 
{struma  ,  goitre  )  ;  qui  porto  un  got* 
tre.  Un  eotozoaire  (  Spîropterastru* 


STUR 

mostt  )  est  ainsi  nommé  parce  qo^ 
une  certaine  distance  de  son  extré~ 
mité  antérieure  il  offre  un  petit  tu- 
bercule qui  simule  une  espèce  de 
goitre. 

SmimUFÈREy  adj. ,  strianiferus 
(  struma ,  gottre ,  fero  ,  porter)  ;  qui 
porte  un  goitre ,  comme  vOnckopho^ 
rus  strumifer ,  dont  l'urne  est  munie 
d'une  apophyse  à  sa  base. 

STRUTBIONÉSy  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
StrMukiones,  Nom  donné  par  Gold- 
fuss ,  Ritgen  ,  G.  Bonaparte  et  Les- 
son  à  une  famille  d'oiseaux ,  qui  a 
pour  tjpe  le  genre  Struihio. 

STRVTBIONIDES 9  adj.  et  s.  m. 
p1«  9  Strutki'onîdœ,  Nom  donné  pnr 
Vigors  h  une  famille  de  l'ordre  des 
Gallinacés,  ayant  pour  tjpe  le  genre 
Struthio. 

STRUTDIOPTÈRE  9  adject.,  stru^ 
Ahpteris  (orpovOos ,  moineau ,  irripcc, 
fougère  )•  Épitbète  donnée  à  une 
fougère  (  Osmunda  struthiopteris  ]  , 

{larce  que  les  oiseaux  font  souvent 
enr  nid  dans  son  feuillage  touffu. 

STRYCUNÎÉES,  adj.  et  s.  f.  p\ur., 
Stfjclineœ.  Nom  donné  par  CandoUe 
à  une  fajmille  de  plantes,  ajant  pour 
type  le  genre  Strjrchnos ,  qui  n'a  point 
étc  adoptée. 

STRYCHNINE  9  s.  f. ,  sttychnina. 
Al,cali  organique ,  découvert  en  i8i8 
par  Pelletier  et  Caventou,  qui  l'ont 
trouvé  dana  plusieurs  espèces  de 
Sirjrchnas. 

STRYCBNIQUE  9  adj. ,  sirrchni-^ 
eus.  Nom  donné,  dans  la  nomencla- 
ture cfaimiquç  de  Berzelius  ,  aux  sels 
dont  la  strychnine  fait  la  base. 

STRYCHN0CH90MINE  ^subst.  f., 
strycknochromina.  Pelletier  et  Ca- 
veniou  ont  appelé  ainsi  une  matière 
extractive  contenue  dans  l'ilpas  tieuté, 

{>arce  qu'elle  devient  vertîe  quand  on 
a  traite  par  les  acides. 

STURDUVés,  adj.  et  s.  m.  plnr.^ 
Sturdina*  Nom  donné  par  Vigors  à 
une  tribu  de  la  famille  des  oiseaux 


STYL 

perdiears  oonirostres,  tpi  â  pour 
type  le  genre  Stutdus. 

STllRIOilUENSy  ad),  et  s,  m.  pi. , 

SlurionUf  Sturîones»  Nom  àpfOùè 
par  Cuyier,  LatreiUe ,  Ficinus  et  Ga- 
rus  À  un  ordre  de  poinons,  qui  a 
pour  tjpe  VAcipenser  Siurio. 

STTGIEN9  adj.,  stxgius  (erii^, 
•tjx);  qui  croUdansles  eaux  noires  et 
croupissantes  ,  comme  les  poè'tes  pei- 
gnent  celles  do  Styx  (ex.  Juneiu  sty^ 
gius),  Stjrgiensc  prend  aussi  pomme 
synonyme  de  hoir  (  ex.  Lichen  sty"^ 
gius  ). 

8TYLAIBE9  adj.  r^ty-laris  ((rrvXoç, 
style).  Oo  tk^^Wt  loge  stylaire  une 
espèce  de  cavité  qui  se  voit  quelque- 
fois à  la  base  du  style,  et  qui  renfer- 
nie  souvent  une  graine ,  comme  dans 
le  Brassica  cheiranihos  et  le  Triant 
tkema  monogjrna» 

STYLE 9  s.  m.  y  sty-lus  ^  tuba; 
Griffd  (ail.);  siilo  (it.)  (dftS^oc,  style). 
Support  particulier  du  stigmate  , 
corps  plus  ou  moins  alqngj  qui ,  dans 
beaucoup  de  plantes  ,  sépare  ce  der- 
nier de  rqvair^pn  zoologie,  on  donne 
le  nom  de  style  au  filet  du  balancier 
àeè  diptères  ,  et  4  de  longs  orsanes 
raidesy  non  articulés  ^  qui  garnissent 
Tanus  de  certains  insectes^ 

STYLE  9  adject. ,  siyiatus.  Se  dit 
d'une  plante  qui  a  le  slyle  très-long 
(  ex.  ÈrodiuM  si/-laium)  ,  on  d'un 
insecte  qui  a  Panus  garni  d'un  style 
(  ex.  Jsilus  sty lotus)* 

STYLET  9  s.  m.  Nom  donné  *nar 
Mîrbcl  à  chaque  division  du  style , 
dans  les  plaotes  où  cet  organe  est 
multiple  ou  multifide. 

STYLEIJX9  adj.,  stfhsus.  Se  dit 
d'une  plan  le  qui  a  un  style  très-long 
(  ex.  Crucianella  stjrlosa ,  jEthione^ 
ma  stjrlosum)^  ou  dodt  les  fruits  sont 
acuminé^  l^ar  uu  long  style  persistant 
(ex.  Càr(laminestyloja).lj9TaiHa 
stylosa  est  ainsi  nommé  à  cause  de 
sou  corps  irès-loDg  fet  fort  grêleJ 

STYLIDIÉËS,  adjcct.  et  s.  f.  pi. , 

II. 


STYR  481 

Sifrlidea.  Famille  de  plantes ,  établie 
par  R.  Brown>qui  a  pour  type  le  genre 
StjrUdium ,  et  que  d'autres  considè- 
rent comme  une  tribu  de  la  famille 
des  Campanulacées. 

STYLIFORHB,  adj. ,  styliformis 
{stjrlus ,  tiyXej  forma,  fofme)  ;  qui 
a  la  forme  d'un  style  ou  d'uu  stylet. 
Axe  sijrliforme. 

STYLISQUE^subst.  m.,  styliscus; 
Grijffilîtrang.l^om  donné  par  Link  au 
cordon  pistillaire  {Chordapislillaris, 
Gorrea;  vaisseaux  conducteurs  de 
Vaura  seminaiis ,  Mirbel). 

STYLODÉ  9  adj. ,  stjlodeus.  Wp- 
chendorff  donnait  cette  épithète  aux 
plantes  qui  sont  pourvues  de  styles. 

STYLOIDÉ  9  adj ,  stj-loîdeus  (  orv- 
Xoc  t  style,  ii9oç,  ressemblance).  Epi- 
thète donnée  aux  coquilles  unival- 
▼es  qui  sont  irès-alongées  et  en  forme 
de  style ,  comme  celles  de  certains 
Hélix, 

STYLOPODB9  Se  m.  y  styhpodiwn 
(  ervXoCf  style,  Yrovçypied).  Hoffmann 
appelle  ainsi  le  support  du  style ,  ou 
le  gVnobase  des  OmbelliCères  ;  c'est 
le  disque   épigyne  de  Richard. 

STYJLOSTÉIrE 9  s.  m.,  stjfhster* 
gium;  Griffeltappe.{vl\,)  («rûX»;» 
style,  oriTu,  toit).  Link  donne  ce 
i|Om  aa  capuchon  des  Apocynées. 

STYLOSTÈBIE  ,  adject. ,  stj'loste^ 
miui  (  fftuXoc ,  style  „  or^fMiv ,  étami- 
ne).  DcMvaux  propose  de  Substituer 
^  ce  terme  k  celui  d* hermaphrodite  ^ 
pour  designer  les  plaotes  qui  ont  à  la 
fois  un  style  et  des  étamines. 

STYLOSTËUONE ,  •  adj. ,  stjrkh- 
stemonis.  Nom  donné  par  Gledilsch 
etMœnch  aux  plantes  qui  ont  les  éta- 
^  mines  insérées  sur  le  pistil.  Syno- 
nyme de  Gjrnandre, 
,  STYPHÉLIÉSS^  adj.  et  s.  f.  pi.  « 
Stj-pIteUeœ.  Nom  donne  uar  Bartiing 
à  une  section  de  la  famille  d^  £pa«- 
cridées ,  qui  a  pour  type  le  genre  Sty- 
phelia.  , 

^TYOAGEES  i  adject.  et  s.  f.  pi.  1 

3l 


SOBIÙ 

cémr^  dksiGorfrtfiMf^reâ  v  dès  Chtco- 
racées  et  des  CalÀpAiliilàcées. 
.  .^iJBlklOU,'  i|i}i  4  snhactttus  ;    qui 
ést'ttii^  p«B  ^j^*  £^*  P^den  •  suba^ 
êulùsl 

»  B^AOiàl^lldjkB/iil.  p!:,5*iK^- 
a/a/i.  JNoHt.  donné  par  'Btâiu^îne  à 
vft«  sectton  dèla-fAmilVedesColym* 
inaB»f  coiDprefiBtift  'eetrx  de  ces  oi* 
seaux  qui  ont  les  iiites  d'une  certaine 
longueur;  .''..• 

SWALAiRtS  ,  Adj.  ,  stibalaris.  On 
ttpçellie  ieùlrinés  stAalains  celles 
qui  garnissent  le  dessous  des  ailes  on 
la  parCio  eft  çènuct  laTêcTle  flwic  ,  et 
•qai  se  tràuvetit  cachées,  qnàodVoi- 
w$fé  b^est  t>ditit  )i  vné  ara  vol  ou  è  q«el- 
<}nè  sgitattdii  ettraordinairé. 
'.  àUBANGULEUK*,  ûdj.  ,  subùnguio- 
tus  ;.  qui  a  des  abgles  pea  pronoYicés. 
Ex.  Planorhus  suùangulata^^Turrt^ 
ieUasubattgulatct. 

8CIBANNÉLIÔAIBBS ,  adj.  et  s.  m. 
pi.',  Suètaineiidana.  BlainviHè  em-^ 
filoje  quelquefois  ce  terme  pqor  dé- 
signer la  ^us-elasse^s  Parentomo- 
wwwes.  ^.  ce  mot.  W 

SWâl^tiSULAlOE ^  ad}.,  htbapl^ 

xxdans.  Se  dit ,   en  botanique  »  de 

Véfi  j  quand  le  sommet  de  la  tige  ou 

de  la  trompe ,  ^dénoé  de  bfanchcs  et 

nue  tige  fort  courte.  Ex.  CartmaHek-  '  de  ftqitl^,'  se  prolonge  tin  peu  au 

tteaûlisi  .  d«»us  de  l*^pi  (e*.  Atorns  carotnatir 

SHmACICULAIRE^  ad].,  svhatî^     eus).  On  donne  ams^  cette  épitliète 

cularis^  Se  dit  id'ua  mnéral  qui  elt    i  la  panicaie  ^  lorsqu'elle  est  dans  le 

fpresque  sous  forme  d^aîguilles.  Es». .  même  cas  (ex.  Juncus  glomehitus). 

Disihène suBaciculaxrt.  '    t^teA^TOENlS ,  adj»  pt«.  m.,  pi., 

SlJBACTINOmAfRisSr,  ad|.  et  S.ni.     SvJbapiysi&csui,  Nom  donne  par  Blain 

•pi. ,  Subactinozoa.  Nom  donné  par    -  *  '    *  " 

Blainville  â  'une  sous-nckisse  d'ani^ 
niau^ç',  qui  sont  intemiédiatres  entf^e 
les  EntoioairefS'  €i  h»  Actiuozdaîres.    nertains  râppor^. 
Ex.  Priaptdq.  jSU^APTèRBS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 

8UlA.CI4SaiBCrÉfi5^  odjçct.  et  s.  f.  Svbapteta.  Nom  donné  par  Lamartik 
pi. ,  Suhafgregata.  Nom  donné  pbr  à  une  secrton  de  la  famille  des  insec- 
Agardfa  À  une  classé  de  plante^  phçné-  ièâ  byménoptêres  rapaccs ,  compre- 
tocolylëdipnes  complètes  pcrigynes  ,  'naut  cénx  chex  Ijcsquels  l*e^éce  offre 
comnrenant  les  familles  des  Njcta-  constamment  des  espèces  aplètes. 
gincesyde»  Yaléri^néas,  des  Drpsa-    •    SVèAlU^ué-,  ndj. ,  smbarcuatus ; 


481  SGStk. 

Styraeeœ.  Famille  de  pli^iio^  établie 
pmr  L.*C.  Rtcbard, quia  potlr  i^spe 
le  genre  StjrtWé 

'  STYRACHMB ,  a.  fém. ,  jtj^acimaii 
Matière  .cristallisable  partienlikre  y 
que  B<f|naaire  dft  avair  obtenae  en 
«onseryant  pendant  longrtempsde  là 
ttiotnre  de  Slot  ait.  •< 

STYRACINÉES^  adj.  et  s.  f.  pl;^ 
Siyràcinta.J^otÊk  éouùé  par  BartUng 
i  uke  claHcde  plantes ,  qui  a  pouf 
tTpe.  le  genre  Stj'rax ,  et  qtai  rén« 
ferme,  lef  fomtlles'dcsStyracécs  ,  de* 
Ebénacées  etdesSapôlécs. 
.  «fianD^OPKVTfi ,  s.m. ,  st/rido- 
phjrtum  (  o-rovptc',  croix,  f«T9V) 
})lante).  Nom  donné  frar  Neckef  aéx 
plantes  qui  ont  les  pétt^lés  disposés 
«n  croix. 

SliAVE ,  adj. ,  suapis ,  saaveolens^ 
mfklriethml  (  ail;  )  ;  qui  ta  une  odçur 
douoe  et  agréable,  fix.  Tulipa  sua^ 
i^eolens. 

MBABBOllINâVX,  àdf;  et  s.  m. 
wLySttbabehmmaUs,  N^nidatané pak* 
MainVille  à  dn  ordrede  la  clasèe  des 
poissons  gnatbodontes ,  comprtnant 
ceux  qui  ont  les  nageoires  pelvien*» 
nés  arficulées^ouaTabdomén. 

SUBAQAinLE*,  adject.,  subacaaUs; 
q[ui  n'a  presque  pas^de  tige  ,  qài  a 


Ville  À  «ne.  IfamiHé  de  l'ordre  des  Mo- 
nopleurobranches ,  comprenant  ceux 
^ui  Se  rapprochent  des  Apljsies,  sous 


${Jfifi 

qui  est  té^ement  arqué  9\i;iléclii  ep 
arc ,  comme  le  bec  du  Tringa  subar" 
cuata. 

iui }  qui  est  de  (Soipme  à  j>ru  pris 
roiiae.  £x.  PoljrtruJuia^  ji^rotiui" 
dum, 

.    8UB4RTI€fnLË|a4i-9  inèa^tku^ 
la{us;  4ckcif^Uidrig{fXi>)\  iiiÀ^l 
.presqu^arf ica}é  y  cpmme  la  %«  du 
,Scirp^  jubarticulatus, 

SUBÀSCfiNDANT^adj.,  subascenrr 
^dêns;  qui  se  diri|$e  légéromept  de 
.bas en  ttaut^  v-   ^ 

SUBAURIGULÉ  ^  adj. ,  4ubfturkt^ 
.lotus  i  qui  e^t'ifLUni  de  trèft-pelils 
appendices  en  forme  ^'auricules. 

SUBAUIUFOIÛBE  9  adj. ,  subaurù- 
,formis;  Cjui  se  rapproclie  un  peu  de 
.ia  forme  aune  qreille ,  c^mpi^p  la  co- 
.  quille  du  Sigareius  haUoU'deus. 

SCBAXOX AIRE, adj.  >  sùbaxillar 
ris^s  qui  ^t^  psT^q^i^  placé  4ans 
Taî^selle ,  sans  y  élrç  tpul-irfjkit* 

6UBBA<:i!LLAU(£ ,  adj.»  sulbacilr 

laris,  Epithète  donnée  à  Uoe  v^riét]^ 

^Vbesle»  qui  se  compose   d|^  ba- 

guetuisqu  de  prismes  ébauchés  »  réu- 

Ais*  Darallèlement  à  lei^*  longueur- 

SCB^IARTICULÉ ,  adj.  »  juèbiar' 
jieuUuus;  oui  est  presque  divisé  on 
4ettX  articuIatloDS. 
,  '  fll^BBIPLOaE  «  adj. ,  ^ubb(flt>ms. 
Se  dit  d'une  plante  qui  ^,  des  pédob- 
cules  uniflores  ou  biÛores.  £x.  Po» 
éh^tia  utbbiftora» 

lOJBBILaBé  ,4di  é  f  svhbihbam  i 
qui  est  presque  partagé  en  deux  lo» 
bes,  comme  le  sommet  dei  feuilles 
dtt  Cupparis  suibdoba. 

IHIBBIPINNATIFipE  ,  adj.  9  4ub^ 
Hpmmuifidus.  Se  dit  d'une  pknte 
dootks  feuîUes  sout  à  peu  pr4s  bi« 
pinoatifides.  'Rz.Sinapû  subUpinna-^ 
tifida.  ^  ' 

.  SUIBIf  ALVW^  adj.  et  s.  f*  pi.  y 
Sûhbiimlu^.  Nom  donné  par  Blain^ 
ville  à  un  ordre  de  Goquilles,.,^^^^ 
léqael  il  ranfedeUe  ie  VJBjnJie. 


8UfiG  463 

*  *        « 

SCBBRAGHJEAIS ,  adject.  et  s.  nu 
pi.,  Subbraefdata.  Non)  donné  par 
Cuvîer  et  LatreilLe  à  up.  çrdre  de  la 
.classe  des  poisson^,  ^mprenai^t  ceux 
qui  ont  les  nageoires  ventrales  attay 
cbées  en  avant  des  p^tcirales  #  ei^tre 
elle$ ,  ou  un  peu  en  larrièré. 

SUBGALGAtRE  »  adj. ,  suiealca^ 
ritcfj  qui  estpreitfqup  de  notoie  cal- 
caire. 

.    Sm^ÇAMJB^W,  fAi.  9PfuieaUosiuf 
qui  est  presque  de  nature  eaUenie^ 

SfneAlièANliKt  y  adj.  y  ^«<fm- 
pêmulatus  /  qui  appMcbe  de  la  figure 
d*uii0  docbe.        *  ' 

SDBG  AN  AUCULÉ  ^  ad  j . ,  subeana^ 
Uculatus;  qui  est  léjeèrement  creusé  | 
dé  manière  à  ofirirl'apparenee  d'un 
cnnali 

.  «ISCAPILLAIBE^,  adj.,^iiic«^ 
laris  ;  qui  a  presque  la  ténuité  «rufr 
cbeveu. 

SWGABÉlil^  9  adj. ,  stAearmaiu^; 
qui  est  garni  d'une  saillie  imitant 
presque  uoe  carène.  Ex.  Trochas 
carinatùs  y  TurrUeUa  subcarintHa. 

SUBG ARRÉ ,.  adj. ,  subquiodrdtus  ; 
qui  est  à  peu  près  carré  ^  sans  Tétre 
tout-à-faiti  ' 

SUBGARTILAGmEVX^  adjn  fuih^ 
cartilaginosus  ;  qui  ont  presque  de  la 
mti:^e  du  cartilage. 

SUBG AUPAIi  ^  iadj. ,  ^idtçtgi4(Uis. 
Les  ornithologistes  nomment  tecirifes 
subcauuifiles  Tes  plumes  qui  garnisr* 
sent  la  base  des  pennes  de  la  queue  ^ 
en  dessous. 

SDBGAlOUE:SG£N7,adj.,  subcau-^ 
lescens.  Se  dît  d'une  plante  qui  a  là 
lige  tréfr-court^.  £x.  Geramum  subr 
caulescêns* 

SUBGENTRAL  ,  aiy . ,  subcenWaUsi 
qui  occupe  presque  le  centre ,  sans  s'j' 
trouver  tout-ia-fait. 

SUBCÉPHAUQUE  ^  adj.f  êvhce-- 
phaiicusi  qui  ressmUe  presqu(s  à 
une  tête.  Renflement  suScéphaUque^ 

SUBCIUÉ.  adi.,  subcUiMiu^avX 


/ 


484 


SUBC 


est  garni  sur  les  bord^  de  petits  poils 
nui  tant  presque  des  cils. 
'    SUBCLAVIPORIIE,  adj.,  subcU' 
riformis  ;  qui  a  presque  la   forme 
d'une  luassue. 

8I1ECOALESCENT9  adj. ,  suhcoa^ 
lilus;  qui  scfenuçà  peu  près^  mais 
non  entièrement. 

8UBCOLÉOPTÉRÉ9  adj. ,  subco' 
leoptraius  ;  qui  ressemble  presque  à 
un  insecte  eol^ptère.  Ex.  Thereva 
subooUoptrata* 

SIJBGOIIPACXB,  adj.  »  subcàm-' 
pactus.  Se  dit  d'un  minéral ,  ouand 
aa  «urface  n'offre  que  de  trè*-lé|;ères 
aspérités.  £z.  ChauxfluaUe  ^iwcom^ 
pacte. 

SUBCOUnUllé ,  adî.,  subcom- 
pressMU  :  qui  est  légèrement  compri- 
jné ,  comme  le  corps  de  VHamuUuria 
subcompressa, 

SVBGONCEBITBKHIE»  adj.,  sub- 
èoncentricus  ;  qui  est  marqué  de  lignes 
à  peu  près  concentriques.  Ex.  Pec^ 
tuncubts  subeonceniricus, 

8IJBCONIQUE9  adj. ,  sUèconieusf 
qui  est  presque  conique,  comme  la 
coqi|ille  du  Belerhmtes  subconicus, 

SUBCOIIiOIDE,  adject. ,  suàconoï" 
deus.  Dont  la  forme  approche  de  celle 
d'un  conoïde. 

SIJBCOfVnfiV 9  adject.,  subconti-^ 
guùs.  Se  dit  d'une,  chose  qui  est 
presque  conttguè'  à  une  autre. 

SUBGONTINI],  adject.,  sxtbcomi- 
nutts;  qui  est  presque  continu  à  autre 
chose. 

SUBCONVOLVTÉ, adj. ,  subcont^o^ 
tutus  ;  qui  est  à  peu  prés  roulé  en 
spirale. 

SDBGORDIFORIIE^  adj. ,  subcor- 
datus.  Se  dit  d'une  plante  dont  ^  les 
feuilles  (ex.  Pisonia  subcordatUy 
Canthiïon  subcordatum)  ou  les  s  il* 
pules  (ex.  Pelargonium  inquinans) 
sont  presque  en  cœur;  d'une  coquille 

Îui  est  à  peu  prés  cordiforme  (ex; 
^enus  suhcordéUa  )• 
SPIGOIIIACE ,  adj .  y  subcoriaceus  ; 


SUBD 

qui  est  d'une  texture  légèrement 
riace. 

SUBGORONAL  9  adj . ,  subcoronalis. 
Épithète  donnée  aux  coquilles  plurî- 
Valves  .qui  sont  en  forme  de  couronne 
sessile  ou  de  mitre  pédiculée.  Ex. 
Cirripides* 

SUBGOBTIGiX  ,  adj. ,  subcorii* 
ttdis.  Se  dit  de  champignons  qui 
vivent  sons  les'écoroes^'Ex.  Rhizomor» 
pha  subcoriicalis ,  Racodium  suhcor* 
ticale. 

SVBGRD8TAGÉ  ,  adj. ,  subcnuta^ 
ceus  ;  qui  a  presque  la  consistance 
d'une  croûte. 

SCBGYLINDBAGÉ ^  adj.,  suhcf- 
Undraceus  ;  qui  approche  de  la  forme 
cjiind  racée. 

SUBGYUNDBIQinEry  adj. ,  subc^^ 
lindricus  ;  qui  est  à  peu  près  Gjlia- 
driqne,  comme  les  utriculea  polli- 
niques  du  Cerinthe  major. 

SUBDÉGURRENT ,  adj.  ,  subde- 
curreiu.  Se  dit  d'une  plante  dont  les 
feuilles  sont  presque  decurrentes.  £x . 
Pluchea  subdeeurrens* 

6DB0ENTÉ9  adj..,  suhienlaius  s 
qui  est  légèrement  denté ,  comme 
les  feuilles  du  Lepldium  subjenta" 
tum ,  qui  ne  le  sont  qu'au  sommet. 

8UBDÉPROIÉ  ,  «dj. ,  subdepres^ 
sus  ;  qui  est  très-légèrement  déprimé. 

SUBDIGHOTOME,  adj. ,  subdickù^ 
tomus  ;  qui  est  presque  régulière- 
ment dichotome. 

SVBDIFFÔRMB.  adj. ,  subdiffor^ 
mis.  Dont  la  formirest  uh  peu  irré- 
gulière. 

SUBDI6ITÉ9  adj.,  subdigiUUus; 
qui  est  presque  divisé  en  dîgitations. 

SCBDIPTERE;  adj. ,  subdipterus. 

'  Se  dît  d*uu  coléoptère  dont  lesélytres, 

extrêmement  courtes ,  ne  recouvrent 

pas   les  ailes.   Ex.  Mjrodcs  subdi^ 

pierus, 

SUBDISCOIDEyadj. ,  subdiscoïdes. 
Dont  la  forme  se  rapproclie  de  cell^ 
d'un  disque. 

BVBDISTIQUE»  adject. ,  subdisH^ 


SUBE 

chus.  Nom  dooné,  dans  la  nomén* 
dalure  mînérnlogiqiic  c|e  Hoûy*  à 
une  variélé  offrant  vers  chaque  som- 
met une  rangée  de  facéties  dont  deux 
sont  surmontées  de  deux  autres  qui 
offrent  comme-  le  rudiment  d'une 
seconde  rangée.  Ex.  Péridot  dUtique, 

SUBDISTORS^  adj. ,  sutdisiorius  ; 
qui  est  presque  tordu.  Ex.  TrUonium 
mbdistorlwn*  ^ 

SUBDIVISÉ  9  adj. ,  subdwisus  ;  qui 
est  presque  divisé  >  sansi*étre  toul-à- 
fait. 

SUBDOlîBUEy  adj*  >  sûbdupkx; 
qui  est  presque  double; 

^SUBÉLAllGI^ad].,  jui«&z/«j;  qiti 
ft*élargit  à  peine. 

SUBEIXlPnQtK^  «dject. ,  subel" 
lîplicus;  Dopt  la  forme  se  rapproche 
un  pei\  4e  celle  d'une  ellipse. 

SUBÉBIABGIIIÉ^  adj.,  subemar-^ 
ginaius}  qtri  offre  une  .échancrure 
trcs-légère  et  à  peine  sensible.  Ex. 
Emargintda  suiemurginata. 

8UBENGHÉLISOBUS  »  adj. ,  suben- 
chetf$omatus.  Épitbëte  donnée  par 
Blainvilte  aux  poissons  dont  le  corps 
eit  alongé  et  presque  cylindrique.  . 

SUBENCAOITTANT ,  adj.»  subin^ 
crustans.  Se  dit  d*un  corps  qui  forme 
presqn'une  iacrustation  autour  d'un 

autre.  ^ 

SUBENI^OULKy  adj  «y   subinyoîu-' 

lus-}  qui  «t  presque  enroulé  ou  roulé 

sur  soi-même. 

SUlUÉPINÉUty  adj. ,  subspinosus; 
oui  porte  des  protubérances  ressem* 
blant  i  des  épines ,  comme  le  corselet 
de  la  LepturasubspiTUha ,  la  coquille 
de  V Ammonites  .subspînosa  ei  du 
Buccinum  suhspînosum  y  les  rameaux 
du  Cratœgus'subspinosa. 

SCBÉQUILATÊRAL  ,  adj. \  subà" 
quUqUralis.  Se  dit  d%inc  coquille  bi- 
valve qu'une  lifpie ,  dirigée  des  cro- 
'  cbcts  vers  le  milieu  du  bord  inféneùr , 
jimrtage  en  deiix  moitiés  presque 
égales. 

9|)B|6qUIVALT£  9  adj. ,  subaqui^ 


SUBF  485 

^a/m.  Épitbète  donnée  wjt  coquilles 
bivalves  dont  les  deux  valves  sont  à 
peu  près  semblables. 

SUBKIRATE ,  subst.  m.  »  suberas:, 
Genre  de  sels  {korksaure^Salze^  alL), 
.qui  résultent  de  la  combinaison*  de 
Facide  subérique  avec  les  bases  sali-* 
fiables. 

SUBÉREUX,  àdject.  ,  suberosus  ; 
kor karUg  (9l\,)i  sugheroso  (iL)  (^su^ 
ber ,  liège  )  ;  qui  est  de  la  nature  ou 
oui  a  la  consistance  du  liégc,  comme 
I  écorce  du  Quercus  Suber ,  de  l' Ul^ 
mus  suberosa  et  du  Côceulus  subero^ 
sus  y  la  substance  An  BoleUts  igniariusp 
la-  lorique  du  Lilfums  le  péricarpe 
du  Raphanus  satii^us  |  le  placentaire 
du  Nicotiàna. 

'  SUBÉIUNË  y  s.  f . ,  suberina^  Nom 
donné  par  Cbevreiil  à  la  matière  oui 
reste  après  que  le  liège  a  été  épuiso 
par  tous  les  dissolvans. 

SUBERIQUE  9  adject. ,  suiericus. 
Nom  d'un  acide  ( Korksàure , B\\.)f 
découvert  en  1787  par  BrugnatelU , 
crai  se  produit  eu  traitant  le  liége  par 
1  acide  nitrique. 

SUBÉRITE,  s.  L,suherita,  Nom 
donné  par  Goibourt  à  la  subérine. 

SUBFASCIÇULÉ9  adj.,  JUÂ/ÂJC^ 
culatus;  <\m  se  trouve  réuni  à  peu 
près  ep  faisceau. 

SUBPIBREUX,  adj. ,  subfibrosu's. 
Se  dit ^  en  minéralogie,  d.un  corps 
qui ,  en  quelque  endroit  qu'on  le 
brise ,  laisse  apercevoir  une  tendance 
h  la  tenture  fibreuse.  Ex.  Zinc  sut" 
Juré  suhfibreux, 

SUBFILIFORME ,  adj. ,  SubJUifor^ 
mis;  qui  a  presque  la  forme  d'uu  fil. 

8UBF0L.îilGE  ,  ad ject. ,  subfolia^ 

ceus;  qui  a  presque  l'apparence  d'une 

feuille. 

SUBFRONDESCEVr ,  adj.  1  sub^ 

frondescens;  qui  ressemble  presque 

à  une  fronde. 

SUpFUSIFORME ,  adj.,  subfusU 
formis  ;  qui  a  presque  la  forme  d'un 

fuseau.  / 


486  SUBI 

WÊffiSLkHUiWX ,  adj.,  subgela^ 
Hnosus;  qui  ressemble  presqu'û  une 
gelée. 

SUBOÉHINÉ ,  adj. ,  suhgemînanu. 
Se  dit  de  parties  qui  sont  presque 
accouplées  deux  à  deux. 
*  SUBGEIMMIPAIUB ,  adj. ,  sulgem-- 
miparus,  Ëpith^te  donnée  à  un  corps 
qui  se  multiplie  par  des  jTspèces  dç 
gemmes  on  botirgconB. 

StmOIBUEUX  ,  adj,  ,  siAgibbas } 
qui  est  presque  gibbëux. 

SVBGLABREy    adj.,  sûbgtab'êr  ) 

Îui  a  des  feuilles  prestjue  glabres.  Et; 
^atfetta  subglabra, 

StBGLOBUtlSlJX ,  ad]. ,  subglobw 
losus.  Se  dit  d'un  corps  quia  presque 
la  (orme  d'une  boule  ,  comme  là 
graine  du  Ptsum  satiuum,  ou  la  cot 
quitte  dé  ïa  Cypfùta  spkœriculata» 

MlBGirANuLAÏRB ,  adj. ,  subgra^ 
nulariss  Se  dit ,  en  minéralogie ,  d'un 
corps ,  lot^que  les  ^ains  dont  il  se 
compose  sont  peu  prononcés.  ^  Ex. 
Felaspath  subgranulaire» 

8l»GIIftna.EVX,.  adj. ,  silhgra- 
nulçsus';  qui  est  en  grains  peu  dis- 
tincts. Ex.  Cerithiuni  subgranosum* 

9UBHASTÉ,  adj.,  subhastatus) 
qui  a  dès  'feuilles  presque  baslées. 
Ex.  Mklpa  'subhastatàj  Sisymbrlùm 
subhofUUum,    .. 

StBHÉttBPHÉmQUE,  aày^^ubr 
'hemlsphœridus  ;  qui  a  la  forme  d'une 
'âemi-spbère. 

SUBHOMOHÉÂËS ,  adject.  .et  s. 
m.  pi.,  Subhomomcrata,  *om  donné 
par  Blainvilleâ.ui^  ordre  de  la  classe 
des  Cbétopôdes  ,  comprenant  ceux 
dont  le  corps  se  compose  d*anneaux 
presque  semblables. 

SCBHCPPfi)  adj.  ,  fubcristalus. 
La  SjrUfia  suberisUUa  porte  sur  le 
somm'eC  de  la  tête  quelques  pelitea 
plume»  formant  une  «huppe  suscep-» 
tible  de  se  redresser  à  la  volonté 
de  Tanimâl. 

StBICferrHYEIV'S  «  •  adj.  et  s.  m. 
pi.,    Subiehlhjri,    Nom    donhc  paf 


i 


SUBL 

Blainville  à  un  ordre  de  là  classe  des 
Âmphibiens,  comprenant  ceux  qui  , 
comme  le  Protée ,  se  rapprochent  1 
certains  égards  des  poissons. 

SUBICDLE 9  s.  m. ,  subiculum  ( su» 
lex ,  estrade  ).  Liuk  propose  d'appe- 
ler ifinsy  ce  qu'qn  nomme  vulgaire- 
tnent  blanc  de  champignon, 

SCBIMBRIQUÉ^  adj. ,  subimhrica^ 
tus.  LcBalflitus  Auifimbricaius  est 
gatnidc  côtes  épaisses  et  presque  im- 
bric|u6e§;     •  .  * 

t^UmtSËGAIt^  adj.j  subi^œqualisi 
ui  n'est  piA  tout^à-Fàit  égal.  Les 
cuillesdy  Gfêwia  suhincequaUs  woïA, 
obliques  à  la  bsfss. 

.  ^UBllVÉQVIIJiTÈflAt'^  adj.  ,  sttH 
inœqiiilaieratis,  'Sie  dit  d'tine  coqnllle 
dont  le»  deux  edtS$5dn)l  J^raque  cU»-l 
semblables.  .    *  '^ 

StBmFÉlUfelR ,  adj.  ;  sttiinfe^ 
rior  ;  qui  est  presque  iiâSriëar,  sani 
l'éfre  tout-à^faît.      :       ,      ' 

SllBINnJNpidtiLfPOttMS,  udj.\ 
subin/undibûiiformis  ;  qui  a  pr^que 
la  forme  d'un  entonnoir.  * 

SVBiNTÎÊGtUFOLlé',  ad). ,  stA^ 
integrifoUus.Se  Ht  d'une  planledôn^ 
les  feuilles  sont  presque  entiières.  Ex. 
'  Ceranthera  subintegrtjblfa.  '  * 

'  SlJBLAGUlVttlt ,  ad). ,  sûbÙMcmi^ 
sus:  qui  est  marqué  de  dépresadift 
'ou  lacunes  peu  pr3fonde$. 

StBLASIELLAïaE  ,  ^dj. ,  sMêl^ 
mellarif.  ,Se  dit,  en'  tnînéralorfe  *, 
^'un  corps  qui  n*ùfM  qi/*ihiparftrtc- 
roent  Ta  structure  lamellaire.  Ei, 
Chaux  carbotmtèe  ^ublameltafté, 

SVteLAniELLÉ  ^  adj.  ,  suUfmd- 
laius;  qui  est  presque  divisible  eu 
lames. 

SUBLAHELIiEtX ,  adj.,  rv^lamd- 
tosus.  Synonyme  de  subTamellé. 

SUBUNÉAiato  ^  a^:  ,  shb^neà- 
ris  ;  qui  apprôébè  de  la  fomie  It^ 
>iéa?re.  * 

SVBLCfBÉ,  adj.',  subhbatus;  qm 
est  presque  divisé  en  lobes. 

SIMiDI^ANt^adject. ,  svMacûas. 


l^khcle  domiéç  auj;  çoi^fi  ^i  n'^^Bft  fmMHktcfylus  ;  qaî  iepiUo  n'avoir 
qu'un  trés-légf  r  dfg/^^  d'éelat.  qu'un  seul  ioifi,  y 
..  «^JBLYJBJÉ ,  adj. ,  fuM^ratus  /qui  SI}B!lllONOIiYiUR]g ,  adj. ,  JU^ntor 
a  des  feuilles  .presque  lyréo».  «fix,  JipaO^i^.  Se  dit  d'une  coquille  bivalve 
Zgç9todoH  4ui^rMUOn»  (pu  paratt  n'avoir^  qu!une  softle  ÛM 
.  8CfBlllAllEI«QliiNJË ,  odj. ,  «m^/ium  {velsi^Q  «luseulaira;. 
mii/aUês.  âe  dit  »  -en  riiîiiéràle^'c  ^  .  «VBIWT^WÈ  ^  ady . ,  4Uhnmiim, 
4'«ia  cpvps  gaocrétieviué^liint  la  sâr^  qui  est  presque  viutique ,  aaps.k'éti:^ 
face  es^.JToleViée  ^^ar  mamèlooa  ayaM  iQ4it<^tiwitt  ... 
(»eif  ^e,  saiUia.  Etf.  iktésujpe  êub-  Wfmvm*kCklk  y  adj»  et  a.  n^ 
jodm^iw^'*  'r  '  ».  fi*  9  JSuhnfiAac^.  Noead^unépar 
..  .^JMMMMWsyi ,  adj.  ^  wérno^  «ainirUUi  «nefiMniUederaidijedea 
gifmiisy  i  quî  éat  .^hirf  presque  sur  le  Acéphalbphores.  laui^ibfaiiah^a  t 
Mrd'  .  ir  t  t  i  >  .  *  f(*a|>peua»t.çii«x.qni»  sMia  naiftains 
SUBMEBiBRiihiEl  ,  adj^^Tu^-^  «appotu^serapproahauidea Ji^^UM^ 
mém^rdhaeeui  ;  qvl  à  prss^^  la  ^  4»li«WliEU  ^  adj^  ,t  mbnodomsi 
folBui^,  raspeol  .m  its  voari^ctèM  /|«i{Mr^i|itè  lAei  élévaAidaalreiMaBH- 
lL'fiM^lieikiiHrlui*»  >     '             •     <»  iik*t4Nresffu»àdiMnflMids»  £ii* /<^a9 

^tmerjîU ,  âmmersus /  unurMaucht  »  v^if»^****^,*  •*)/ V :-«w««*te^ 

ïall.)  ;  ^(WiJfl^^c^  (Ù.l/fipilhôteao'â^  ^"  Cero/>ria  «rf^«ria^porte^uriJa|i 

Bée  aux  pfante»  mn  '^îvènV  enli^rii  ^f  *^*  «iia.,ycjie.jailliéllf .  OttMrëe 

•iiie|ilpW<e8'diiWFedu.Ex.  Cera^  Auu^wU  Ueu^^uiBe^wmWepw^ 

-fbpfyHamsubiHerAm:      :      .  ^  ^^  "^f  *  "'i.fJl^..       i-        -1.    ,  * 

^^                                              ")  .    |HIBO£UtidàI|Uft  ^  adjé ,  jfukumla^ 

SVBM^IBIX,,  ^.  ,.  i^!^^{'  rU.  Se  dit  des  «iil#>ma*  daa  iaseide^ 

tlhs   Y.j^iihèi^6onn^^^^^              ftHr  tonand  .«lias  •'«aèroit  «u  desBOttt  dea 

cliard  aux  ftuits  des  jp/sutef  49nt  lep  ^«x.  Ex.  Fulgora.     '  • 

.  ge^doncule^  ,  après  s  être  ^l^^  feoriT  ftimpiMllrt JW^ ,  âdÇ;  ,  .stÈkunbi^ 

deleau   pcmrque;la%cop^^^^  Aea£«#,    Se  dît  d^iae  coquiUe  4|ai 

eu7ieu*  ^  ''^P^''"^^"'  '^^'  "1?^^  •  offre  presque  nu  ombiUc.  Kc.^  J«5è 

melatjicu^.  Se  di^ ip  ,^iaefaW,  ^^    ^  '^ff^e  des  o»duUli<»Bs  pc» 

de  reç/ai ,  lorsqi?cl(gjj  corpft^mPpf-  ^n^a^  j;^.,,  TVreAratoia  juiun^ 

Irept  .sont  Je^  w^^^^^^^  .     . 

il  ayaut- qu  ixne  fail^Te  ajjpa^^^^^^  «JBOlfipiqHLÉ  ,    adj.,   .iUkui^ 

fcfillaat   métallique.  .  Ex.    Diallag^  •^Va/afiia..ÉpkhètedclMiéeè  l'iwi^ 

juàmétaliûide.          .  cie/éî,  quand  ses  élémeni  ùnbriques  el 

9UB]iaGIlO)SCOPIQVI^  ,    adjeat.  ^  f<nt  laï'ges.sé  ffeaouwenl  à  peine,  de 

4ubffti(^rosçûgiGits,,  $e  di(  d'oo  opq^  «aanièi^i  àffrîrqiH«lquereMei.nblMiaa 

oui  e&t  ^i  Dfjiit.qu'oi^  ^  peul-guÂia  avec  uo  on^lc  dlionuDe.  Eût.  Pur* 

Papercçyuir .  qp'âvw  k  i^qaui»  du  purtt. 

mjcroscppe.  .    SUBONaUiéft 9  adj.  «t  ••  itt.  pi. f 

SUBAipi^lMf  O&WB^  ;  adj . ,  sutm  Subungtdata.  Nom  domiépr  lUiger» 

montli/orj^U  ;  ^ies(diHK>sé  de  raa«  Byinviilc  |  Géldfuss ,  Ficinus  et  Gh 

uière  à  ressemblée  fnmfae  k  un  efca-  ruai  nqe  famille  de  Ifammifèret,  dont 

pflet.                                               X  les  ongles  resscoiUent  presque  à  de^ 


4^5  SUBP 

9mOPA4jVB^  qdj. ,  sniopaefft  ; 
qui  n'est  pas  tout-à-fait  Opaque.  Ex. 
Physa  stûwpata . 

\  SVBOBBICULAIRE  ,  adj. ,  sutfor^ 
Ucuiaris;  qui  es|  presque orbiculaire, 
comme  le  Irilobîte  appelé  Productus 
snborbittttaris  <i  ou  le  corps  de  la 
Saipa  suèorlncularif, 

SIBOBBIGULÉ  y  adj. ,  svborhi^ 
fiulalus  ;  qui  a  une  forme  presque 
tonde ,  comme  \e%fcmUes  du  TVûeyn- 
/etta  suhorbiculata  y  hicoquUie  de 
l^Unio  suborbiculata. 
^  flUBOSTRAjCÉS ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Subostracéa,  Nom  donné  par  Blaîn- 
ville  à  une  famille  de  Tordre  des 
Acéphaloflbores  laneilibrancfaes  , 
comprenant  ceux  qui  se  rapprochent 
des  Ostrea. 

WBOVAI.B  ,  ad}. ,  sub^^^aUss  qui 
n'est  pas  tout-4-foit  ovale. 

SroOTOira,  adj.  y  subwfoïdeus; 
qui  est  presque  oyoïde  y  cfomme  l'«* 
iairion  du  Rubus. 

8llllPAFn«LAIB£^  adj.  ,  suhpa^ 
piUaris.  Se  dit  d'une  snWacc  kërissée 
de  petites  aspérités  qui  ressemblent  è 
des  papilles. 

WBPABAIXÉUPlpàms,  adject., 
éubparalUiipipêdtu ;  quia  prcsqiîela 
forme  d'un  parallélipîpîède. 

SUBPEGTINÉ,  adj.  ;  subpeetina^* 
Uis  ;  qui  est  disposé  à  peu  pr^  en  ma- 
BÎère  de  pdgne.  f  . 

8UBPBGTOJMJL  9  adj. ,  sidfpeclo^ 

ralis  ;  qui  tient  presque  à  la  poitrine. 

SmPÉDlCULÉ^  adj.  ;  subpedicu- 

kuusj  qui  est  porté  sur  un  pédicule 

à  peine  visible. 

SUBPfiUiUGIDE»  adj.,  svbpelbi- 
ehius  ;  qui  jouit  d'un  trës-iaible  de- 
gré de  translucidité. 

SUBPEmé  ,  adj.  ,  subpennatus; 
qui  est  presque  disposé  comme  les 
barbes  d  une  plume.  \ 

SUBPENTACHOTOIIE ,  adject.  , 
subpcninclioiomus  ;  qui  est  presque 
^ivisé  en  cinq  portions. 

SUBPBIVTAGONE  ,  adj.  ,  subpen^ 


SUBP 

tagonxis  ;  qui  a  presque  cinq  angles. 
SVBPBRFOBË  ,  adj.  ,  subper/b^ 
rdffcj;  qui  offre  une    perforation   à 
peine  sensible. 

SUBPËBIPHéàlQra,  adj.  ,  suh^ 
peripkericus.  Épithéte  donnée  k  Vem- 
bryon  qui  entoure  le  périsperme  ,  te 
déborde  et  s'étend  sur  sa  surface  ci» 
une  lame  d'une  grande  truite. 

âUBPEBnBNMCULAIBB ,  adj.  , 
subperpendicularU  ;  qui  se  rappro- 
che beaucoup  de  là  perpendicQhHre. 

SUBPJilYTOItoB  ,  ad|.  ,  mèpfy^ 
ioides  ;  qui  a  quelque  ressemUaace 
v9tQfàp  plante. 

^SCRPÉTIOLIPOBIIB,  adj. ,  suh^ 
peiioii/ormù  ;  qui  ressemble  à  un  pé* 
tiolè  ,  comme  les  fenîltes  inférieures 
in  Charieis  helerophfUa.  - 

SUBf^IEBBEra,  adj.;  subpeiro^ 
jus;  dont  la  consistance  se  rapprodie 
de  celle  d'une  pierre. 

SUBPIUFàRE^  adj. ,  s^piUfo^ 
rus  ;  qui  porte  des'  poils  tràr-eoofts 
cfu  très-écartés. 

SlttPfQDAlVT ,  adj. ,  suhpungens; 
qui  est  un  peu  pit^ant ,  comme  \ea 
feuilles  de  VEdopes  subpungensi 

SOBVfAÂNy  aaj.  ,  suhplanus;  qui 
est  presque  aplani.  Ex.  Tnony:ç  suh- 
planus,   . 

SIBPLI98É  ,  adj.  ,  sùbpiicaius  ; 
qUK  effre  de  légers  plis  ,  comme  la 
coquille  de  Uâîaetra  suhplicatà. 

SmvmCTVÈ^  adj.  ,  suBpuncta^ 
tus  ;  qui  est  marqué  de  points  peu 
apparens.  fix.  CoccineUa  suipumc 
Ma, 

SIIBPBOBOSGIDÉ,  adj.,  subpro^ 
bùscideus  ;  qui  se  prolonge  en  une 
sorte  de  trombe  ou  de  bec ,  comme 
la  cavité' stomachique  de  certaines 
méduses.  Ex.  Oeeania  lineolaia 

SCJBPBOLIPÉBE,  adj;  ,  subpro^ 
lifenis;  qui  semble  être  prpliferè , 
qui  l'est  a  un  degré  peu  marqué. 

SUBP¥BAllIDé,  adj.  ,  subpyra^ 
midatus.  Nom  donné  pr  Haùj  h  une 
variété  4«tiâ  laquelle  la  forme  prinii- 


SUBA 

ti^e  ,  qui  esl  nn  prisioe ,  a  ses  borda 
horizon Uax  rempluc^  pur  des^ fa- 
cettes qui  produisent  comme  une  nais- 
siince  de  pyramide.  By.  Éçryie  sul^ 
faêée  subpyramidée. 

SVBPYRIFOnilE ,  adj.  ,  stihfyri" 
Jormîs  f  qui  a  presque  la  forme  a  une 
potirc 

SlJBQCAlMfllPlBB ,  a^. ,  svhàua* 
dryidus  ;  qui  est  presque  divise  en 
quatre  pallies.        * 

BVBqVADMWàLVB  ^  adj.,  siib" 
quadriyahis.  Se  dit  d*anc  coquille 
conformée  de  manière  &  paraître 
composée  de  quatre  valves.  Ex.  Pi/ina 
quadripoîpis, 

SUBOenvcmClAL ,  adj.  ,  siA^ 
qaincontiaUs  ;  qui  est  presque  disposé 
en  quinconce. 

SUBBApiÉ  9  adj.  ,,  suhradîùtus  / 
qni  offre  des  rayons  colm-és  inleflk>i|i- 
poa.  Ex.  Crufsaieiia  nthradiata* 

SIIBB AlfEUX  9  adj. ,  suèrafkosus  ; 
ifai  tMte  des  ramifications  peu  pro- 
Aoncéesi 

SUBBAinnÉ^adj. ,  subramifiei^ 
tus  ;  qui  est  parta^  en  rameaux  tréa* 
conrts. 

^VmÉÂVLklVVaKÊ  9  adj . ,  stA^ 
reguiatiflorus .  Épi tbètc  donnée  par 
H.  Cassini  à  la  eaàtthiJe  et  an  Jrs» 
que  des  Sjnantbérées ,  quand  ibsoni 
composés  de  fletirs'  k  eorolies  Snbré^ 

Salières ,  comme  dans  plusieiiiv  Cai^ 
oinées. 

'  StJPBÉqra»Afli'#WI&,  adj .  ^  sàb» 
regutatfforhfis.  Se  dit  de  la  eorallQ 
des  Sjnanthérées  ,  lorsqn'elte  est 
presque  régulatiforme. 

ftlBl^l^GWIBlI  9  adj.i  êubr^gui»^. 
ris  ;  qui  est  de  forme  à  peu  prÀ  ré«* 
gùlière. 

SiniRilllPOniBsadj.,  stêk^ni^ 
fornùs..  Dont  la  forme  approdio  dt 
celle  dTun  rein. 

SIJBIIÉsmFns ,  adj. ,  àuir^sùUus. 
Se  dit ,  en  minéralogie  ,  d'un  corps 

Ïni  n'oflTre.  que  faiblement  l'aspccl 
'une  rAitne.  Ex.  Çfiuir^  jmMsMlc. 


SUBS  469 

SOBMtolNamE^  ad].,  subresinàU 
des j  qui  ressemble  presque  à  une 
résilie. 

SUmÉTlCULÉ ,  adj.  ^  subrêiia^ 
lafus,'  qui  est  presque  disposé  en  bm^ 
mère  de  réseau. 

WBaHOBIBQIDAL,  adject.,  suh^ 
rhomboîdtdis  /  qui  a  iine  forme  près* 
que  rbombmdale  ,  eomaoe  la  eara- 
paee  de  la  Leueositt  âukrhomboidaUs. 

SIABOSns  9  ad|). ,  subr^trsUus; 
qui  se  prolonge  en  une  sorte  de  très» 
petit  bec. 

tIlMAGCHARO]0B9adj.|  «s^Mc* 

^haroïdeus  ;  qui  a  preique  l'appa- 
rence et  la  texture  du  sucre»  Cal^ 
cotre  êukêaceharolde. 

SUBaÉBIAL ,  adject. ,  sùbsmaiisf 
qui  est  presque  disposé  eii  séries. 

SfnSBSSILB,  a^.y  subsessiUs; 
Se  dit  des  femlies  dont  lea^tiolea 
sOBt  très-courts.  Ex.  Ceffeti  subsee^ 
sUis  ^  Gjrmnostomum  subssssUê. 

WBMÈT^CÉ  >  adj.  /  subseUuêSLs  / 
qui  a  presque  la  Canne  d'une  aoîe» 

aVBSqilLAHUByadj.,  subsisfsi^ 
loris.  Ëpitliéte  donnée  à  Yùperade , 
craand ,  ayant  presque  la  fotake  de 
1  ouverture,  de  la  coquille ,  il  est  ee^ 
pendant.beaueùup  j^us  péUt  qu'elfe, 
el  né  peut  s'entouoer  profoMémest 
dans  sa  cavité.  Ex.  Buceinum. 

fllBrasvniX»  adj. ,  subsimuoêus; 
qui  est  presque  sinueux  sur  les  borda* 
.  9mB»ArBAiCA^  adj.  ,  stdMm 
ihaceusf  que  est  pteaque  muni  d  une 
spatke  y  eemne  le  Pofyfùgan  sfA^ 
spaikaeeum  ^  dont  unie  partie  de  l'épi 
ioral  se  trouve  renfenaiée  daua  nn 
renflement  de  la  feaiUe  snpérieaart. 

SUBSPAnRIIJFaililB,  adfeet.  « 
subspathklifofmis  ;  qui  a  piusque  la 
fisnne  d'une  spatbuks. 

SVMmÉUQW  ;  adj.  f  subsnhm^ 
rictus.  Dont  la  forme  se  rapprodiedi 
etilo  d'une  boale. 

MttlwaÉIlOOS;  mSi.^  sttisphoh 
nMUis;  qui  obé  defooneà  peu  prés , 
sphéroidale»!        **  «  ^ 


49Q             Smt  SUBU 

Se  dil  à*u9e  MqiiQle  qui  esl  ^119  ou  artkuléisous  Tubdomeii. 

moins  cuntouriuée  en  spirale.  SliBXBLIFOLtK  9  adj. ,  subtilifo^ 

SWttWP  f  «cij^  9   suispinHus.  Iw  isubtiUs ,  mince  /folium ,  feuU- 

Sfitliéie  dono^  à  i'^^/icw/» ,  quAod'  le  ]  ;  qui  a  les  feaiU«B  ou  les  folioles 

il  n'offre  qu'un  indice  do  ofumiàéi^û^  Ii»éâîi^«  Çx;  jfcimm  HêbUàJoUa* 


BMBt  de  sfM>fi  è  VftOB  d#ses  foivémi-  3lSTq]|i|::\T^m]^  ^  adjv  t    ^uAlo^ 

tés.  £x.  Mi/iuMi  .  •                       ^  men/o/z£j;quiest(rëarlégèreiiieia¥C^ 

6DBâQU4lS|J^  »  a^î. ,,  -^^qm^i  hk ,  caminé  le  «orps  dr  la  Man^  smh- 

masus  ;  ^  «  f»n|M{tta  utia  diàpasi'*;  t^i^^m^^^  ^  tpuUi»  1^  |>a|rt^&  da  P^^ 

tioilaqiianJBasf;  ,/o«qi»rtiaBmblaun  chotria  subtômeniesa  ,  la  aurfaca  diiL 

squamosus,  s /SAJWÇBAiy9V£PI(^^di^  « ui^ryin^^ 

BanoioTt  ûpm»  oetto^  ëpkliéte  arà  ^f  Xli|4APVL4]aj& ,  adj. ,  ^ui^ 

eoBlaun  ^ii*  combiaeM^  area  ka  triangularis.  Dont  la  toi^jpi^  ^erap» 

étoffes  en  verta  de  leur  affiaiAé  pro«k  prodie  de'««1le  dV  Uia^^ 

^UVÏÏÉMO^MK  t  adj.f  ^ubiaimf^  triarticulatus  y  qui  est  prévue  foori^ 

9WÊUÈUtê,  Épi thaia  d^mé»  par  Mutn-  do  troîa arlîjM.es.  .  '     . 

Tllla  apx  Jpaisions  qii«<  oiU  le  oorpit  . .  SlpxaiGHOTOI\f|$  ^adj, ,  ^ifi^ 

kxig  at^ui  pctt  coopriani.  £x.  Gym»  chotomusi  qui  >ft|  irlchotome ,  iQ^j^ 

no/u^.                                       ,      ^'  d'tto.o  manière,  peu.  r^ftiUèr^. 

cuétÊÊus;  qui  sanUe  avoir  jk^tantaf  rus^Se  dit  d'une  plante  dont»  ja  j^Jlû* 

eolta ,  comoie  IsviUAnMi  Mkmia^  p^ct  ika  jp^çnfsul^s'-  ffli^Q»^    ^«715 

cufatti ,  dont  las  attglas  blaféuxi  àk  Smr^  Ex»  ^^ùfa  ^fiétriJlQra^ 

k  téla  faahwn*  de  twiftes.  >amH«  SUBTRILOBE ,  adj. ,  sultrUt^y, 

cttki^' 1  4^»  «qui  efl(  p9çpfpie'4pYi^  ^'^  ^^^ 

.   WhfflBll^Kâlp  ^  ad^  »  ^«Imf-  ^s,  E^^  T^eirattfla  sfibtrilobain. 

Mùf  /  ^  eaf  phnoa  paaéqo'è  l'eatiNk  -  SMJWïlfiwm  f  ^  j  t ,  Miriqi^ 

mité.    -                   .        .'     i;       .!)  iffvJDentU  (pra^B^'.rapproçb^'d^ 

«  •fllBf£iMJ^AjpUE;/adî..,  aate^-  cdWi  d''W  Um^rï^»  i^V^b  ^A^^ 

tf«Ao^'.Sai£t,MBÛiiénaUg^^  d'«p  «'^lifva^f         ,     ;.    ., 

e«V|p«  v|uip  0^  4^aft  niiidèfe  peu  SliBTCJBERGULE,adj,  y^uitttî^?^ 

pMmaiMé0rlar«fiyMW|d^  ipar^iUBlipi^  êàLsUj^\  41»  faf«0f  Ivi^lto^lt^iett 

]]Mb  ^ra^ami^léi.  St.'  CHtUx.  uhI^  prlmiuiK^  9  c^mo^.  le  Gpfselet  djH 

i  •SlIKI^ÏAMIlMailB.^adf  ,Ua^  Sl)BTURBiqU^,*«|^|.  ^  ^/zir&âar: 

/alNMfratqaw^ i;  qni  ait  ^aNpia  pam  Ufà;^  ê^ufà  fiorat^l ^  p4y M^ ^- 

pa»ym>H  j:  p  ;  1'  .-^                     «s  SUBTtJRBtGULË ,  adj/,  subturrh 

SUBTÉTRAGWS y^adû ,  tf»6«cir«a4  Mt^à^  ^  V^K  llf»m  «fa^^qat 


^niu>'qoî.aqM^é(aiig;iai]^É«ttir*  aÉt^^_,^    ,^        .,.  ^.  . 

lytiiiL  '      /:•     'fi«                       «;i  SUBtlLARIEES,  adj.^t /l.  L  J^.^ 

BlJBTHQ]\AGHI«Elti6:  «df/ Qi  a»  JTiéitfarJM.  Tnb^^liiMîe |p«f  Mo- 

mi  pi.  ^^ SJhkorëMéit:  IfMt  4Mné  daUak,^«s  lafamilMf»  Çi;ucifèrés^ 

^paU  BkiîimHetè.'iut'oadre  de  pdistOâs  qi»  a.pbiir  type  ie  gtAV^  Sabulariç^ 

(piathodontes  squamideraias  ^  mé|«  .-^UÀMlÂyià^^^^ij^liaiksj^ri^fh 


SUBO 

U^k ,  pfiriémenfârmig  («H.)  ;  lestnl'' 
formé  (it.);  Se  dit  de  toute  partie 
HÎnce  I  cylindraeée  dans  le  bn ,  qat 
•e  «troiiBê  ea  pmme  Aign^  eomme 
let  éugtâitùns  du  Rosa  ioiUosa;  M 
éuumtÉtà  du  Dasypogon  suàttbuus  } 
Us^aahàres  Au  Borfago'lttxiJïûra;'\tsi 
éractéê^  dtt  Nepetà  itaUeaj  In  co*^ 
^^Utiê  ém  Fmw^  fSuMoîaà  ;  le  cor^ 
^hi  do'hi  TêtrÙD  subuhtà  )  le  eré^ 
mmmrpm  do  icundixPééten  ;  les  tf^ 
f rej  du  Sitaris  humeralis  /  les  ^^t/tei 
imrRiUs  groséiUariai  ib%fkutUês  du 
i^kmùffo  éuMata  et  du  Lepidium 
rjJmtfiùan^;  leàJSàHâ  des  élamîhés  dé 
Vjtfârn  9seudtipitmnus  ;  les  foliolti 
dd  Laifytâ»  âùimhums  ;  les  iégumei 
de  YAsttugohis  èttMatus;  les  /mi^ 
lépJey  4e*^F:^f«eiiit  eAt/ter;  les;^//^  d« 
VUrHcà;  les  rameouk  dti  Jp^^txitî 
smMmium  ;  la  tr*/)if  iw  de  }^Ery^sirfnaà 
fJfièinaUf  les  t^^Mtf //aéfor.  de  T^eM 
nimini^Mlgat^  S 1»  jl^ftrMfe  de  l'»V/>u 
pi<m  liuïgans;  le«  sUptldèi  ilt  VA>^ 
morphmfnàkoifiBts  le  iM^^  de  1*^/-^ 
iâii»'4^^Fftiii  ;  le  ir^if  <1«  la  6lêôdùr% 
wkiuioêa'j  «tti  est  d!fii4  dominé  uh^ 
«iguftHe. 

'  1»imn^^  ad],  et  s.  «II.  |A.,  .fi^ 
hùlàia.  Nom  donné  pal"  Latréifle  t 
%tte  finMMle  de  Vûtéee  des  Gustéro^ 
^^4eé  pecniiiomNflkes  j  eonpfeiiaiil 
"«eiix  dent  -U  coquille  «et  aloiigëe  eu 
forme  de  pemçoii  ou  d'kilêne.  ' 

-  '  wuBMKman^^'uâf.  et.s.  m.  pi,, 

»t6Tnft  ) .  Keim  dotiKé  pift*  €Mvf èr ,  Lai- 
l^ille  «t  Eidiwald  à  une  Atatnie  dte 
'InMwè  des^Nëyi^ptéhrc^  ^  -Miiiprenaiit 
«etit'dè  cêiibseetës  qui  opt'les  àn^ 
'  tefrftcft'evrfbnned'taléiie'.  '.  l 

(su^ula^  alêne  , /iro,  porter).:  qtli 
-plèrte  âes  sdlaér,  comme  VlËMno^ 

tatîttâ  subkBfettts ,  doht  les  aiguiH 

%iis  «lirplrès  d'iiti  poObe  de  lonj;.    ' 

Sra«BBN>IJ*,iiÇ    sùbuliflfUta; 

p/rtmèfa^mnrig  {Ah.)  (juâtUa^^fë- 

-utjJbUuMy  feîeiili^  qaLadesfettniee 


StlBV  «oif 

suknMes.  Es.  î^cepodbnn  suiu^fih' 
Uum, 

SiJBlII.IFm»IE  ,  adj.  ,  sniutMr^ 
miJr  ;  pfi'iêmgesfakig  (ail.)  (  suiàlàf 
alêne  »  forma ,  forme  )•  Synonyme 

ilSUifPALftS ,  adj .  et  s.  m.  pi  /, 
Suéulîpalpi  (  sukuia  ,  alêne ,  pai^ 
pus  I  pAlpe).  Nota  dortnê  par  Govier.^ 
LatmJle  et  Eîcirwald  k  une  sec^ioil 
de  la  tribu  des  Carabiqucs  ,  eompre^ 
Mint  ceuit  de  ces  Inseetee  qui  i>ttt  les 
palpes  ex  teneurs  subulës. 
'  (NtBOlilPàDB  9  «djecl. ,  ntiîd^s 
(  mèutà  j  flllêtie  i  ptTj  pied  )  ;  qni  A 
le  piedW  k»  stipe  iMi^el  grêle.  Ex. 
Peziza  subutinesé 

>  mÉmnmMiB,  adj.  ;,  mbuU^ 
m/Wir;  ^nt  à  1^  b«é  ^eu  le  tostrÀ 
grêle,  comme  une  aiguille.  Ex.^Jtfn/eil 
AAùtiràsfiFe.y  ''--'' 
.-^  mMkiIEmTMM'9'«^..  et  9<.  m\ 
||1.',  SHtùUtpsirML  Nom  dimoê  pat 
VMiérfl  A  9leîbViNè'à*«nVftnrfne 
de  Tordre  des  PassereiMnt ,  tcOmpfe^ 
>ant  eetix  de  cea  biseaux  qui  ont  le 
bec  long  et  effilée         •         ' 

'Mus  ;  qur'  parait  >h'avô!r   qu'une 

bleuie*  dent. 

-    Smm'ffVAKtE 'y  iT^. ,  sùhiMpat^ 

vlm.    Se  i*t  J^éiië  êdqtrille  MvalTfc 

dont  une  des  .yalu^s  est  si  pelîte', 

«(u*ellê  semble  él#e  utoiyahè. 

•    mÉMM)tjnÊ,a^.,A^f¥MfMK^ 

K{iri«  presque  l^ii^parence  <hi  vëtoutir', 

lH>mme  les  fetofiBes  de  Vflretis  subt^ei- 

Hutmet.  ♦.  * 

iki/iirtni's*îkfnM^,Ktv^e  fe  imppro^ 
Vbe  fte  celle  d'tfù  -yer. 


-MnsvcAiiOQiiMt 


iiqiët 


ItA  VoMer^blant  t)rcsi|(Vië  à  4fS 

'&;  qtti  se  rappi^ochê  aè  In  dlreclioà 
yertîcalc. 
WHIfERlIGlLLÉ  j  adjecl.  >  /it5^ 


49^         suce 

pertieillaius  ;  qui  est  presque  T^r- 
ticillc» 

eulosuf  ;  qui  a  presque  la  forme  oo 
l'aspecl  d'une  vésicule. 

SVBVrnié,  adj.^jrn&'(Vr«tfj;qoi 
reiseHible  presque  T  du  Terre.  £x. 
Terebraiula  vitrea* 
•  SUCCINAXE  ,  s.  maso, ,  jucciaas» 
Genre  de  tels  (bernsteinsaure  Salze, 
ail.},  qui  résulleut  de  la  eorobioan 
son  de  l'acide  sucGÎDÎqueayecJM  bases 
sali  fiables. 

SVGCINÉ  »  adj«  >  succineus.  Se  dit 
quelquefois  de  i^rps  quî  9ni  la  eou-* 
leur  jaune  du  succio*  £x»  JSiMicaai 
succinea.  V.  Jache. 

SUCCINIME ,  subst.  f . ,  smxudma., 
Guibourt  oomne  ainsi  la  Hpîne  du 

SUCCÎD. 

SUCCINIQUE,  adj.  »  sueçùUcU^i. 
Nom  donné  ii  un  uoidc  (Berwieinr. 
siiurt  f  ail.  ),  oonnu  déjà  depuis  très^ 
lodg-leiiipsA  qui  existe  toul.formf 
dans  le  su.ceia. 

SDCCIVOA£9 ,  adîect.f  Succl^w^ 
{succus ,  suc  y  voroj  dévorer  )«  Nom 
donné  par  Robineau-Desvoidj  à  «ne 
section  de  la  famille  des  Mjodaiiwa 
Malacosomes ,  comprenant  ceux  de 
ees  inieetes  dont  les  larves  se  nour- 
rissent des  xsuci^  de  végétaux  eu.  ,dé^ 
composition» 

SUCCULBNi;,  adj. , /i#toi/tfA/Cf/ , 
4UCC0SUS  ;  safïig  (  ail. }  |  suocnl^nio  p 
sûccato^ii*) .  Se  dit,  en  botaniques  des 
parties  qui  sqnt  composées  en  tpla- 
iilé  ou  presqû'eniièroment  d'un  tuisu 
cellulaire  abopdaatf  dent  les  aréoles 
si^t  pleines  de  sucs,  comme  la 
iige  de  VOrobanche  fnaîor^  ïés^fuiUe^ 
.du  MesemkrjfOMkêmim  eclnnçkMi , 
^le/ruil  àa  péclier. 

SUCCULENTES,  adj^^et  s.  f.  pL^ 
SuccuUntœ,  Hom  donné  par  Linnie 
à  une  fiunîlle  et  par  Agardh  à  une 
classe  de  planlea ,  comprenant  celles 
qui  ont  les  feuillcâ  et  les  tiges  épais- 
ses et  cbarnues. 


SUFF 

SUCEUB89  adj.  et  snbst.  m.  pi.  , 
Suctoria.  Nom  donne  par  Cuvier  à 
qne  fumille  de  Tordre  des  poiasoBs 
Ghondroplérjrgieos ,  par  LatreiUe  k 
.un  ordre  de  la  classe  des  Icbtkjodè- 
res ,  comprenant  ceux  qui  efnt  la  bon* 
cbe  circulaire  et  propre  à  exercer  la 
succion  ;  par  LatreiUe,  Cuvier,  La<* 
marck  et  Goldloas  »  à  une  section  de 
la  classe  des  insectes,  compirenaot 
ceux  dont  la  bouche  est  cooforméc 
en  suçoir. 

8UÇOIR  9S.  m. ,  hmsi^riwÊu  Cjui— 
dol le  appelle  aiusi  des  espèces  de  tn- 
bcrcules  qui  naissent  sur  les  tiges  de 
quelques  plantes  parasites  (ex.  Cas* 
çiUa  ) ,  et  qui  leur  servent  à  sucer  les 
sucs  des  végétaux  auxquels  elles 
adhèrent.  Les  f^ntomologistea  donnent 
le  même  nonl  {hausUllum /  Sckôpf' 
rHiécl,  Simgtàs4$l^  ail.)  à  la  bou- 
che d'nu  grand  nombre  d'insectes  ^ 
qui  est  GoasUrnitt  dé  manière  à  faire 
o^ee  de  sn^r. 

SUCltB ,  a.  nt*  9  sacehmvm;  ras- 
X^^v;  Zuduet  (ail.)  ;  ji^er  (angl.)  ? 
jfiuickero  (èt.}.'P^ineipeksinédîat  don 
végétaux  et  de  certains  produits  ma* 
tuTpls  ou  morbides  des  airimanx ,  que 
sa  saveur  particulière  et  la  propriété 
dé  subir  la  fermentation  alcoolique 
distinguent  de  tous  les  autres»  On  éa 
connaît  plusieurs  espèces  f  Tort  diflé* 
rentes  le»  unes  des  autres. 

. SUCRÉ ^  adj.,  sae^uuHUus;  utc^ 
kerartig ,  zmhersuss  (ail.)  ;  qui  arap- 
port  au  sncçe  {^aueur  4ucrée)'s,aa 

2ui  en  contient  {liqueur  suerée}^  Le 
Jalium  jacchar(ilum  a  été  nommé 
ainsi,  quoiqu'il  i^'ait  rien  de^ucré, 
parce  que  son  fi^it  tabercnX^ux  r^s^ 
.seoiUe  à  un  grain. d'pgja Cf«9wrl de 
aucre. 

SilFFRUXESGENT,  «dj/|  suffru^ 
tesccns}  staudenartig  (alL)«  Épilkëte 
donnée  aux  plantes  qui  sont  de  la 
nature  des  soua-Arbriaseaux  »  on  qui 
,en  ont  le  port  (goe.  JLancreUaAuffrw' 
Uco4a^  DorfcnUun  stiffruUoQsum). 


SULF 

XàAgarlcus  suffrutfiscens  -  est  ainsi 
nommé  à  eanse  de  ia  longnear  de 
son  stipeé  V  . 

ÏSULCIGOIX^^  ftdject.  y]iuicicaiiis 
{sulcits  y  sillon  ,  coUunli ,  col)  ;  qui 
a  le  col  on  le  corselet  sillonné.  Ex. 
Pêirates  sufctcoUis^  Cerylon  sidci" 
colUs. 

SULdDBNTtfl ,  adject. ,  suLcidms 
(sulcus,  sillon  9  deiu  j  dent }  ;  qui  a 
les  dents  sillonnées  y  comme  l'est  la 
dent  cardinale  de  VUnio  sUlcidens. 

8IILGIFÉRE  ,  adject; ,  sùkiferus 
(^juicus  9  sillon ,  frro,  porter;  ;  qni 
eatebargé  de  sillons.  £x.  Gorgonia 
âulcifgra. 

SULCIFOfiHEy  adj.,  sulcif^rmU 
(  sulcus  f  sillon ,  jorma  ,  forme  ) . 
On  appelle  d^nis  sulcif ormes  ^  dans 
les  coquilles  bivalves,  celles  ^ui  ont 
la  forme  de  simples  sillons  garnissant 
la  charnière  9  comme  dans  ksP^r/m. 

BIILGIPENNE^  adj. ,  sulcipennis 
(  sulcus ,  sillon ,  peiuui ,  aile  )  ;  qui  a 
les  ailes  sillonnées.  Ex.  Dj'Uscus  sut' 
cipennt/. 

SULGIHOSTHE  ,  adj. ,  sidcirostris 
{sulcus  f  sillon  y  rosirum ,  bec)  ;  qui 
a  le  bec  sillonné.  Ex. /ci«r«^Jtt/^iroir 
tris* 

SULFANi:niONIAT£ ,  sobsl.  m. , 
sulphasuimomas»  Genre  de-sulfoâcU 
(  aniimonschwe/Uge  Salze^  ^^H*)» 
qui  résultent  de  ia  combinaison  ou 
sulfide  antimonique  avec  les  sulfo^ 
bases. 

SiniPAiranMKaTB ,  s.  m.  ,  sut^ 
phantimonis.  Genre  de  solfosels  (  ah'- 
iimonichischweflige  Stdze^  nll.),  qni 
résultent  de  la  combinaison  du  soi^ 
fide  antimonieux  avec  les  sulfobases. 

SVLPARHÉMATË ,  s.  m. ,  sul^ 
pharsenias.  Genre  desulfoscls  (  ars^ 
nickschweflige  Saize^  ail.  ),  qni  doi- 
vent naissance  à  ia  combinaison  avec 
les  sulfobases  du  degré  de  sulfunttion 
de  Tarsenic  correspondant  à  Tacide 
arsénique  sous  le  rapport  de  h  com« 
position. 


SULP  49S 

SlILFAllSÉNrrE ,  s.  m. ,  snlphar- 
senis.  Genre  de  siilfosels  {arsenicfa* 
schwe/lige  Saixe ,  atl.  ),  qui  se  for- 
ment par  la  combinaison  avec  les  sul- 
fobases du  degré  de  sulfnration  de 
Tarsenic  correspondant  à  l'acide  ar* 
sénieux  par  sa  composition. 

SULFATE',  sulist.  m. ,  sutphas. 
Genre  de  sels  {sckwefelsaure  Sulze , 
ail.);  qui  résultent  de  la  combinaison 
de  l'acide  sulfuriqne  avec  lès  bases 
satifiables. 

fiULFATÉ,  adj.  Épilhèle  donnée 
par  les  minéralogistes  aux  boses  qui 
sont  converties  en  sels  par  leur  com- 
binaison avec  de  l'acide  sulfurique. 

SULFAURATE ,  s.  m.,  sulphaurasj 
Genre  -de  sulfoâcls  (  goldschweflige 
Salze^  ail.),  qui  résultent  delà  com- 
binaison du  sulfide  anrique  avec' les 
sulfobases. 

SIILFHYDBATB ,  s.  m. ,  sulph-- 
hfdras.  Genre  de  sA  {wasserstoff' 
schweflige  Salze^  ^11.),  qui  résultent 
de  la  combinaison  du, sulfide  hy- 
drique avec  les  sulfobases. 

SULFIDE ,  s.  m.  ,  sulphis.  Berze« 
lio^^mne  ce  nom  aux  degrés  supé- 
riecR  de  sulfnration  des  métaux 
électro*négatifs  dont  lar  composition 
est  proportionnelle  à  celle  des  oxides 
métallic^oes  ,  et  qui  se  combinent  h  la 
manière  des  acides  nvec  les  sulfures 
électro-* positifs ,  de  telle  sorte  et  dans 
des  proportions  telles  qiie  si  le  soufre 
était  échangé  contre  un  pareil  nom- 
bre d'atomes  d'oxîgène ,  on  obtien- 
drait un  des  oxisets  que  les  mêmes 
radicaux  produisent  à  I  état  oxidé. 

MJLFlRmATfi,  s.  m. ,  sufyhiri^ 
dos.  Genre  de  sulfoseb  (iridium^ 
schwe/lige  Salze  ,  ail.),  qui  résultent 
de  la  combinaison  du  sulfide  indique 
avec  les  sulfobtises. 

SULFITE,  s.  m.  ,  sulphis.  Genre 
de  sels  (scliwefiîgsaure  Saize ,  alK), 
qui  -sont  produits  par  l'acide  sulfu-» 
reiKx  oombiiié  avec  les  bases  salifia- 
blés. 


dipas.  Genre  de  s^lé  {Jetisckwefid* 
^aurôS^lze,  etl.)>  qoi  résultetit  4e 
lâ  combioeison  de  Taoîde  luUoadipi^ 
^e.avec  le»  Itam  «alifioîbles. 

l^lILFQADnnQUB ,  «dj .  y  lulphoadU 
picus.  Nom  donné  par  Gherreul  è  um 
ociitff  (  FmchwsfeUàurè  i,  alU  ),  qui 
<»e  produit  en  Msanl  ditsondf e  lÀ 
•léarine  ou  l'oléine'  dans  l'acide  snU 
furique  ècmcentié* 

SULFOABSÉNIURE  /  s.  m. ,  sul^ 
pho-arsemuretum.  Nom  som  lequel 
Êeudant  désigne  les  comLinaîscôs 
d'un  sulfure  avec  un  arséniure. 

âllLFOBASE,  s.,  f.,  suif?Lhasis. 
Berz/elius  nomme  ainsi  les  degrés  de 
sulfuration  des  métaux  électro-posi- 
tiCs  qui  correspondent  aux  oxibases., 
c'est-à-dire  'ceux  qui  résultent  de  I^i 
décomposition  mutuelle  de  l'oxibasé 
et  da  Akz  su|§de  bjdrique^  et  qui 
jouent  le  rôle  de  bases  dans  les  sut- 
Ipsels. 

BUtrOBABlQUE  ^  ad j . ,  suipioba" 
sicus^  Ëpjthète  donnée  par  oerze- 
lius  aux  sels  halôïdes  qui  sont  <^mb^- 
Tké$  avec  une  sulfobase.  .w    . 

;  SULFOBOaATE,  a.  ïa..,4idpho^ 
borof.  Genre  de  sel$,qui  résultent  de 
^a  oombinaisQQ.  du  aulfiife  bdriqne 
.avec  les  snUbl^ases. 
.  SUUPOGABBOAMlTE  ,  a.  nu  ,.  sul^ 
phoçarbpruu.  Geqredesulfosf^  (  kok- 
MrcAw^tf'^^a/s^^all.j,  quidonrept 
jiaissan<^  à  la  corobinaisoo  du  BuMide 
carbonique  aveo  les  aulfobasef. 

SWFOqiABUftE ,  $.  m, ,  sulphih^ 
fiorbureium.  On  noi«^e  ainsi  des 
iMMabinaisoDS  du  carbore  de  soufre  ^ 
ou  sulfide  carbonique^  avec  un  corps 
aimple. 

SULFOCHLORUIUS ,  s.  m.  m^Orr 
ckl&rmretum»  Combinaison  d'ub  cUo- 
rure  avec  une  aulfobase. 

BVLVOCWkOUXJK  ,  s,  m:  ,  stii- 
phochromasé  Genre  de  iH^lfoieis 
(  efiromschive/lige  Saize  j  ail.  ),  qui 


SULF 

résultent  de  la  coipbloaîsoB  du  nSCde 
diromique  avec  le»  sulfaJbaiea. 

SULFOGftTAZlQlJE ,  adju^  ^uif^ 

stiaue  aé%é  donné  quelquefois  à  Tacide 
atufocyanique;    < 

8ULFO€ Y4KATE ,  a^  m.  ,  sul- 
phocjranas.  Nom  donné  par  BeneEna 
aux  sulfosels  (  cymnséhwell£g4  Smize , 
aU.)  produits  par  i'hjperaolAKjibio- 
.fène  considère  eomme  aolfide  co- 
nique. 

BULFOCYAKœrpRATB  ,  a.  m. , 

'jtulpltoe^rani^dnu.   Genm  de  sitlfo- 

ze  y  ail.  ),  qui  résultent  de-lacombi-» 
fDaison  du  sulfide  (^/aiibydnque  a^ec 
•lesaulfobaaea; 

SUJLFOG YilKlDB ,  a.  m.  ^  ^pào^ 
^ranis.  SuUbcjranure  quî  joue  le  rôle 
d'acide  ou  de  siilfMe. 

SOLPOQYANIQIiB  ,  adj. ,  suIfA»^ 
qjrahicns*  Liebig donoele  Doaa  d*^ 
iher  sul/ocjraniquB  à  no  corp»  ^^1 
•regarde  comme  une  comiHnaiaoD  de 
sulfoeyanpgèné  et  de  carbui^è  d'hj^- 
drogène. 

.     SULFOGYANITE^  s.  m.  ,  tutpho^ 
9yani$,  Genre  de  suUbaell ,  qu  aoat 
produits  par  le  sulfocjanogëne  consi- 
.fléré  (Somme  sulfidé  cyimeox. 

WLFOC  YANOGÈIfE  ,  a.  rii.  ^  sul- 
pbae^anum;  Schwé/eicyûn  (ail.). 
'G>rps  balogéne  composé^  qui  rësolle 
-de  la  combinaison  du  cjanefèae  avec 
le  soufre. 

SULFÔGYANOBK ,  a,  m.  ,  suJ- 
phoçjranuretum  ,  stdpho^mnettm  s 
Sehwe/el<pf^metaU{inO'ComlàtuÀ^ 
son  du  sulfocjanogëne  avec  an  né- 
tal.  On  peut  aussi  regarder  ces  com^ 
posés  comme  des  sulfoaels  daaa  les- 
quels la  moitié  du  soufre  coo8tîtaer«t 
une  snlfobase  avec  le  métal ,  et  alera 
ce  seraient  des  sulfôcjanitea. 

WLFOflYDBIQUB ,  adj.,  suipk»^ 
hjrdrlcus.  On  admet ,,  diaprés  Brugan* 
4eUi  \  un  g^z  pkosphure  suljh^l^d^ 
ju€j  regardé  comm^  une  combiiMÎiOil 


je  iihcisplMm  attt  le  ê&titt^  et  n  j- 
drogène^,  nuM.  ont  pournit  bien 
n'être  qu'ua' simple  méltfitg»  de  gii^ 
aplfiik  hydri^t^e  eHile  go^  fjuviphure 

iriW^nque.  j  -  *  •.  .  .    i 

vhoky^arseni^.  (j^tfi  de  suUj^sejii 
(  umerar^enichtsfihwj^ige  SaiMe  y 
àil.  )y  qui  résultent  cfe  l<i  combinaisep 
du  sulude  bj'parséoleux  ^vec  les  suV 
fosels.  ,  j 

i^ULFOrVDllîOTATE ,  adj.»  /u/- 
phindigotas,  Geojœ- de  sels,  quisoat 
produits  par  In  cambioaison  de  l'acide 
suiroîadigotiquc  avec  les  bases  sali7 

fiables* 

^VLFOnVDIGOTIQCE.,  adj.,  sul- 
pJioindigottcus.  Berzelius  appelle  ainsi 
im  acide  qui  résulte  de  la  combinaison 
du  bleu  d'indigo  soluble  avec  l'acide 
sulfurique. 

'  MLPOIODUftB,  s.  msy^ulphio' 
'duretum.  Composé  qui  résulte  de  la 
4^àibtnaiioii.  aMû  sulfure  avec  un 
iodtlre. 

80tiJ?0M9I<YBDATB ,  s.  m. ,  sut- 
phomofyhcUis,  Genre  de  sulfosels  (mo- 
ijrbddnsehi^flige  Saize  ,  ail.)»  q°^ 
TésuUent'de  là  combinaison  du  sulfide 
molybdtque  avec  les  bases  salifiables. 

9IILFOIVAPirniALATB  ,  s.  m«  9 
sulphonaphthalas.  Genre  de  sels  , 
erui  sont  produits  par  )a  combinaison 
ae  L'acide  sulfonaphtbalique  avec  leÀ 
bases  salifiables.. 

SDLl^ÔNAFmiIALIQCC: ,  adject. 
sulphonaphthalieus.  Nom  doiiné  par 
Berzelius  h  un  acide  que  Faraday  a 
découvert  en  chauffant  ïa  naphtbalîne 
avec  l'acide  sulfurique  anhydre. 

SVLF0PB08PHATE  9  subst.  tn., 
sutphophospkas .  Genre  de  sulfosels 
(  phosphorschweflîge  Sàlzê ,  ail.  )  , 
qui  résultent  de  la  combinaison  du 
sulfide  pbosphorique  avec  les  sul- 
fobases. 

suLFOPoosPiirrt:  9  s.  m. ,  sul- 

phophosphù.    Genre    de    sulfosels 
^phùsphiorichtsch'^eflige  S^be^  ail. }, 


quk  dofvéik  naissaiitee'a  lpi««iDliîaai^ 
•on  Al  mlfida  pfcosplwrcBx  fervec  les 

««)fÎ0bat9S 

SULFOPLATINATE,  s.  m.,  wuA^ 
phopkuùuu,  fieM'e  «k^iulfoseU»  aux- 
•^Uels  dbnné  Ue»  U-coaibiiiaison  dn 
bifide  platiaéqucv  avec  lessaUobases. 
«JLFOflJÊaLÉNm: ,  a.  m.istdphû^ 
'hknif-.  G<inf0t  do  «aMdMls  (ie/e- 
-nkhischvuefligb  Snhê^  aAl.),.<|ut  réH 
-sultentéc'la  oombinaison  du  sulfide 
séiénîque  avec  le»  bases  aalifiabU». 

SlIU'OttLIfiATE' ,  s.  m. ,  sUéphoâi^ 

Utjast  Genre  de  sulfosels  (kUseUehwe' 

Jtige  Salze ,  ail.  )  ^  qili  doivent  ^às- 

sance  nu  sulfide  silicique  cofubioé 

avec  les  bases  salifiaUes. 

SULFOSEL ,  q.  maap.  1  sulphêênL 

'Berzelius  nomm^  ainsi  les  eombfiiai- 

'  sons dès'sdfideé  études  sidfures,  <ta 

les  sels  qiii   Gontienneiit  du  soufre 

'dansleurs  deux  pirkicipeseoiMtitdaM. 

SVLFOSINAPATE ,  s.  m.j  Jii/pAp- 

sinapas^  Genre  de  sets  (^enfoaure 

Satze ,  ail»  ),  qui  résulteBt  de  la  com« 

binaistm  *  de   l'acide  sulfeshiapiqu^ 

iivee  les  bases  salifiables. 

SULFO^APIQUE ,  adj. ,  suiphxf- 
sinapicus.  Nom  d'un  aeide  (  Senf-' 
sâurey  ail,)  trouvé  dan»  llnrife 
grasse  d«  Sinapis  ûVm  par  Henry  et 
Garot ,  qui  ont  reconnu  depmîs  quQl 
n'existait  réellement  pas. 

StUUFOlKNAPenNB  j  s.  f.  y  sttiphç^ 
sinapïsina  (sutphur,  ft>ufre  »  smapiy 
moutarde).  Nom  donné  par  fienrjr 
et  Garot  au  torps  que  Benelfus  ap* 
pelle  sihapine ,  qui  est  une  silbsianete 
crfstalline  qu'on  extrait  de  la  mou<^ 
tarde  noire  et'de  la  moutarde  l>}an^ 
cbe,  et  dans  hi  composition  de  laquelle 
il  entre  du  soufiv. 

SULFOSUIAfE ,  s.  m. ,  sulphosmiai. 

Genre  de  sulfosels  (  osmiumschwe^ 

.  flige  Sakcy  ail.),  qui  résultent  de 

la  combinaispn  du  sulfide  osmique 

avec  les  sulfobases. 

SVLFOWANNATE ,  subst.  m.  , 
sulplwstmrnof.   Genre  de  etiUbsels 


496  SULF 

{zmn^d^^figt  SaUe ,  ail.  )  »  qui 
doivent  nMMaoce  à  la  combioaifoo 
du  fiulfide  8taiiiiique  ayec  les  autfo* 
Imms. 

SULFOSTIBUTSy  g.  m.,  sulpho- 
slibiasSynaujmeAB  sulfaniànoniaie* 

8ULFOSTIBITE ,  â.  Qk. ,  sulphùstl-- 
his.  Sjnoojme  de  suifantimoniu»  ' 

WLFOTANTALATE  »  s.  ID.  ,  ^ic/- 
photantaUu,  Genre  de  fulfoscfs  (/ôa- 
iaisckwéJUge]Saize ,  alL)»  qui  résul- 
tent de  la  combinaison  du  sulûde 
tantalîque  avec  les  snlfobases. 

SULFOTEIXUBiiTE ,  s.  m. ,  sul^ 
photeiluras.  Genre  de  sulfosels.  (  /e/« 
kwschweflige  Salze  >  ali.  ),  qui  sont 
produits  par  le  snifide  tiellurique  corn- 
luné  avec  les  lulfobases. 

SULFOTITANATE,  s.  m.,  W/»Ao- 
tùanas.  Crenre  de  sulfosels  (  tilan" 
schwefl^e  Salze  y  ail.],  qui  résultent 
de  la  eombinaisoa  du  suifide  tilani* 
que  avec  les  sulfobasrs. 

SULFOTUNGSTATE ,  s.  m, ,  ^tt/- 
fkùtungsiùs:  Genre  de  sulfosels  (ti;o/- 
jiramjchwefliffe  Sabe,  aU.  )>qui  ré- 
sultent de  la  eomfoinaison  du  suifide 
tungslique  avec  les  sulfobases. 

SIViPOTANADATE  ^  s.  m. ,  sttl- 
photfonadas»  Genre  de  syLfosels,  qui 
résultent  de  la  combinaison  du  sui- 
fide vanadique  avec  les  sulfobases. 

SULFOVANADITB  »  s.  m.  sulpho- 
panadis.  Genre»  de  sulfosels^  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  du  suifide 
vanadeux  avec  les  suUbbases. 

SMJLVmtXATE  9  s., m. ,  sulphouù- 
nas.  Genre  de  wAsijfveiiuchwefelsaure 
Salze  f  ail.)) qui  sont  produits  par  la 
combinaison  de  l'acide  sulfoyinique 
avet*.  les  bases  salifiables. 

SVLPOVINIQUE  9  ad). ,  sulphot^ifù- 
eus.  Nom  donné  pr  Vogel  à  un  acide 
Iff^einschwefelsaurey  ail.  ),  qui  avait 
déjà  été  aperçu  par  Dabit  ^  et  que 
Gaj-Lussac  a  reconnu  être  de  l'acide 
bjposulfurique  uni  à  une  matière 
organique,  qui  Taccompagoe  dans 
ses  GombiAaisons  avec  les  bases» 


SUUF 

SHWOWOLFItuaAIXy  a.  m.  , 

sulphowolframias.  Sjnonymede  xnf- 
foUutgstaU.    - 

AiLFtmATlOMr,  s.  f.,  sulphuraUo. 
On  employé'  ce  terme  pour  désigner 
rétat  d'une  anbatance  simple  qui  est 
combinée  avec  du  soufre. 

SULFVIIE^  s.  m.,  stdphureium. 
Combinaison  de  soufre  et  d'un  corps 
combustible.  Lorsqu'il  s'agît  de  mé- 
taux électro-positifi ,  Berzelius  ré- 
serve ce  nom  pour  celles  de  leun 
combinaisons  danarfesquelle^s  les  rap- 
ports atomiques  sont  les  mêmes  que 
dans  les  bases. 

■ 

SULFVaÉ  y  9d\., sulphuraius;  sol- 
Jorato{\t.  }•  Se  dît,  en  chimie ,  d'un 
corps  simple  qui  est  combiné  avec  du 
soufre  (ex.  Gaz  fydrogène sulfuré); 
et  en  minéralogie ,  d'un  métal  qui  est 
minéralisé  par  le  soufre  (ex.  Plomb 
sulfuré).  ' 

SULFUÂEUXy  adj. ,  su/p/mrosus^ 
Se  dit  vaguement  de  tout  liquide 
qui  tient  du  soufre  en  dissolution 
{Eau  minérale  sulfureuse).  On  ap~ 
pelle  acide  sulfureux  {Sckwejlie-' 
sàure ,  «11. }  le  second  degré  d'oxidi* 
tion  du  soufre.  La  même  épitbète  est 
donnée  aux  combinaisons  du  soufre 
avec  les  corps  halogènes  qui  corres- 
.pondent  à  Tacide  sulfureux  pour  la 
composition  (  ex.  Chlorure  sulfu^ 
reux), 

SULFinUDEft  9  s.  m.  pl.«  Sulpku- 
rida.  Nom  doi^né  par  C.  Pauquj  à 
uue  famille  de  corps  pondérables,  qui 
a  le  soufre  pour  tjpe  ;  par  Deudaut  à 
une  famille  de  minéraux,  compi*enaut 
ceux  qui  donnent  l'odeur  de  soufre 
aoil  immédiatement ,  suit  par  la  com- 
bustion ,  ou  celle  du  gaz  hydrogène 
sulfuré ,  quand  après  les  avoir  traités 
par  le  carbonate  de  potasse  et  le 
charbon ,  on  fait  agir  l'acide  nitrique 
étendu  sur  le  résidu. 

SULFUBIFÉRE  ,  âJj. ,  sulphun^ 
férus.  £piihôte  donnée  à  uu  quant 


SUPE 

agpile  globuleux  dont  le  nojaa  est 
compose  de  soufre  et  d'argîle. 

SULFDRIPÉOE,  adj.,  sidphuripes 

(juiphur  f  soufre  ,  pes  ,  pied);  quia 

les  pattes  d*un  jauoe  de  soufre.  £qc« 

Cisttlà  suipkuHpes^  Bar  palus  sut" 

phuripes. 

SULFVpaQUE  9  adj. ,  sulphuricus. 
Nom  d'un  acide  {Sdnoe/elsâurej  ail*)» 
qui  est  le  quatrième  ou  dernier  de«- 
gré  d'oxldaiion  du  soufre ,  et  le  plus 
puissant  de  tous  les  acides,  connus  ; 
d'un  éiher  (  Schioejilàther  ,  ail.)  i 
dont  le. mode  de  préparation  est 
connu  depuis  le  seizième  sièele* 

8I1LFIJRIQIJE8  9  adj.  et  s.  m.jpl.^ 
SulpKurita.  '  Nom  donné  ]|^  âui- 
bourt  à  uq  ordre^  de  çomj^és  bî- 
naîres,.  dans  lesquels  le  soufre  est 
l'clémep t  Je  plus  eleclro-négalif.  ^ 

SttllA€HINÉE8  ,  adj.  et  s.  f .  pU  , 
Sumachineœ,  Tri^u  établie  par  Can* 
dolle,  dans  la  famille  des  Térébintba- 
cées^  qui  a  poiir  ifpe  le  genre  Rhus, 

SVPEBAXILLAIRE y  adj.,  super^ 
axillariâ.    Se  dît,  d'après  Mirneli 


mean.  £z.  Gleditsia  monbsperma„ 

dCràllE^  adj. ,  jupwus;  hochu^ 
hénd  (ail.).  Se  dît,  en  botanique ,.é^u 
calice f  quand  il  s'insèfe  au  desçiis  de 
l'orairei  avec  fa  paroi  intepàe  du- 
quel il  est  confondu  et  soudé  .^r  sa 
jîase  (ex.  Iris)  ;  de  V ovaire ^  lorsou'il 
est  libre  dans  l'intérieur  de  la  flenr 
(«X.*  Papopèraoées)  ;  de  la  radicule^ 
quand ,  la  graine  étant  périspermée, 
la. radicule  vient  aboutir  à  la  'super- 
ficie de  l'amande  (ex.  Phanix  dacty^- 
lifera). 

SUPERFLU,  adject.i.  superfluUs. 
Linné  donnait  '  celle  épithète  à  un 
ordre  de  la  Polygamie ,  comprenant 
les  fleurs  syngéuèses  qui  sont  nerma- 
phrodite^  au  disque  et  femelles  à  la 
circonférence ,  parce  que  ces  derni^ 
rcs  lui  prai^saiçnt  sujperflues ,  les  att« 

ir. 


SURA  497 

très  étant  fécondes.  Ex.    Georgina 
sUperflua, 

SWÉRIBUR ,  adj .  I  superus ,  supe^ 
rîor»  lycs  astronomes  -  appellent  p/o- 
nètes  supérieures  celles  qui  ont  un 
n^oQ  vecteur  plus  grandque  celui  de 
la  Terre. Geoffroy  Sainl^-Hiiaire  donne 
aux  animaux  '  vertébrés  le  no  ni  de 
v^rié^rés  supérieurs  f  pbur  lés  distin- 
'gner  des  animaux  articulés ,  qu'il  dé- 
signe sous  celui  de  t^ertébrés  infé^ 
rieurs» 

SUPEROVABIÉ ,  adjectif.  Se  dit 
d^une  pl^Hic  dont  l'ovaire  est  supère. 

SUPEUP09É,  adj. ,  superposiias. 
Épitbètec donnée  à  la  bulàe^  quand  A 
s'en  développe  un^  nouvelle  sur  Tan- 
-cienne  (ex/ Ixia pot/stachya)  ;  aux 
lobes  de  l'anthère,    lorsqu'ils   sont 

S  lacés  l'un  aU  dessus  de  1  autre  (  ex. 
fonàrda  ).      ' 

'  SUFERP08ITIF ,  adj.  »  superposi- 
û(ms^  Se  dit  de  la  préjloraison^  quand 
les  pièces  du  calice  ou  de  la  corolle 
s'appliquent  successivement  les  unes 
au  dessus  des  autres  par  leur  partie 
dupérieure.  Ex.  F'erttascum» 

SUPPORT,  s.  nu.,  fuicrum.  Eu 
botanique,  oni^pelle  le  support  ou 
corps  principal ,  dans  tes  plantes  pha- 
nérogames cormus ,  dans  les  fougè* 
ries  rhizoma  ou  frons ,  dans  les  mous- 
ses surculus  y  dans  les  hépatiques 
anahices ,  dan9  *  les  champignons 
stromum  dan$  les  lichens  tliaLle  ou 
Uastème^  ^t  dans  les  algues /^/t^^^^m^. 
.  ^.  .ces  divers  mots. 

SUPRAJURASSIQUE ,  ad j .  »  supra- 
jurassicus,  Épilhète  donnée  par 
Brongnîart  à  uu  groupe  de  terrains 
sédimenteux  pélagiques ,  Comprenant 
les  Jurassiques  supérieurs. 

SURABONDANT,  adj., Nom  donne 
par  Haiîy  &  une  variété  dans  laquelle 
un  des  angles  ou  des  bords  subit  deux 
décroissemeiM ,  tandis  que  chacun  des 
autres  n'en  subit  qu'un  seul.  Ex. 
'  Baryifi  sulfatée  surabondante^ 
SURA WOUnXfB .  s.  m.  Second 

1% 


49^         Bxmc 

«ndonilfer  du  bois  Avl  cerf ,  en  comp- 
tant de  bas  en  haut.' 

StJRANTOIONIATe  ^  s.  ni. ,  super- 
aniifnonias. ,  Antimoniale  avec  excès 
d*ocide. 

WRA!VTOI<MVITE ,  8«  m.  superàn- 
timonis*  Antimonite  acide  ou  avec 
ekcès  d'acide. 

SURAKSÉNIATB ,  t.  n. ,  superar^ 
sefilas.kff^nv^it  dans  lequel  il  y  a 
onte  fois  et  un  tiers ,  une  rois  et  de- 
mie ou  deux  fois  autant  d'acide  qute 
dans  le  set  rentre  correspondant. 

ftURBAtdSÉ,  Ad}.  Se  dit,  en  mi- 
néralogie ^  d'un  cristat  prismatique 
termine  par  des  sônimets très-bas.  Et. 
Chaux  carhonatée  surbaissée .       * 

SURBASIQUE .  adj. ,  Jie/^er^a^/ctfi. 
Sel  basique  au  maximum.  Ejc.  CA/o- 
rure  plomèique  surbàsïqu^. 

S)IJRBOUGIiE  )  s.  f. ,  epi'stomts.  La- 
treille  dontiB  ce  nom  an  chaperon  des 
Condvfopes.  f^,  Epistoub. 

sd^GAltBO'lVATC  y  s.  m. ,  super- 
^arbonas.  Carbonate  dans  lequel 
Tacide  est  multiplié  |iar  un  et  demi 
00  par  deux. 

SUR€HL0|WIIE  ^  â.  m.^  super^ 
Alorurétum,  Chlorifre  acide  on  conj- 
bfné  arec  de  l'acide  bydrochlorique. 
Ces  composes  Sont' tares. 

SmtCHROlfA'n ,  s.  m*>  super- 
chromas.  Ghromate  qui  contient  deux 
fois  autant  d'acide  qoe  lé  sel  Aeutre^ 
eorrespondant. 

MRCOMPEmÉ ,  adject.  Épitbère 
donnée  par  Baiiy  à  ,iuie  vai^iété  dans 
laquelle  un  des  bords  on  dés  angles 
solides  reste  ifftaot,  tipidisque  éna- 
eun  des  autres  bordi  6u  angles  snbit 
un  décrOissement ,  et  que  de  plus 
deux  d'entr'eux  en  subissent  chacun 
deux,  en  sorte  qull  y -a  plus  que 
compensation.  Ex*  Étuyte  sulfatée 
surcompensée.  .'  ^  ' 

ffiRCOMTOSÉ  ^  «dj.y  supercom^ 
pcsitus.  Se  dit ,  .i^eii  minéralogie  j 
d^une  vlariété  ddnc  la  forme  est  com« 
l'Osée  d'iEni  grand  Aornbie  de  fîicettes 


StJRF 

^i  récitent  de  diverses  lois  de  dj- 
croissemeat(ex.  Etulase  suroompo^ 
'sée)\  2® en  botanique,  des  feuilles  com- 
posées doDt  le  pétiole  commun  ne 
subdivise  avant  de  porter  des  folioles. 

.  MmORÉlllELé ,  ad{. ,  sapercrena-- 
tojyqui  est  doublement  crénelé. 

SùéCVLË,  subst.  m;,  surcuUu; 
Môosstengel  (ail.}.  Rom  donné  par 
Hedwig  k  la  tfge  des  mousses. 

MmcVLtGâRE,  9A]. ,  sUrcuUgB^ 
rus"  {  stirculus ,  réjelon  ,  gero ,  por- 
ter). Épithfile  donnée  par  Link  i 
V embryon  de  quelques  plantes  aqn»- 
tiques ,  telles  que  Içs  Njrmphœa  aîba 
et^faf^,  dont  la  pUimule  s'alenge 
en  ûi^^t  filiforme. 

SUBCYANATE ,  s.  m. ,  supercya- 
tiûs,  Cjaoate  qui  contient  deux  fou 
autant  d'acide  que  te  sel  neutre  cor^ 
respondant. 

StJRDÉGOMiPOsé ,  A^î'  »  ^upraâ^ 
coniposi(us  ;  dreifachzusammenge^ 
Jetzt  (a)!.).  Ë'pitbèie  donnée  par  Mîr- 
bel  MxJeuUlês  dont  le  pétiole  cora- 
fnnn  se  divise  '  plusieurs  fois  Srvant 
déporter  des  folioles.  Ex.  Vasûnaca 
dlssectUi 

8tJRtt<LAGAT£ ,  s,  m. ,  superel^ 
lagûs,  Ellagate  avec  excès  d'acide. 

SUlfÉBfAROIIVÉ ,  ad}.  .|  supere^ 
marginatus,^A\%^  en  minéralogie', 
d^i^ne  variété  dont  les  borda ,  môina 
deux  opposés  en  tr'eux,  sont  remplacés 
cbacfon  par  une  facette^  en  même 
tenips  qiie  lés  deux  autres  le  sont  cha- 
cun par  deux  faèettes'.  Ex.  Pjrrçxène 
surémarginé.  - 

SUKUlOtSSlË ,  ad].  Ëpithéte  doA^ 
née  par  Htiiiy,âi  une  variété  dans  la- 
quelle les  sohfimcts  aigus  de  belle  qui 
porte  le  nom  d'émoussée  sont  inter* 
ceptés  par  des  facettes  perpendiculai- 
res À  i^ixe.  Ex.  Chaux  carbonaiéc 
surémoussée, 

SmPKmxC  ,  s.  f. ,  superfolium. 
tïom  sons  leqiaiel  Duhamel  désignait 
lÉLpérùk.  ^.  cen&ot. 

fOlfUMtmB^,  S.   Jt.  y  supet^ 


stmo 

fiuomntmn.  Gôinposé  qtii  résulte  dfe 
la  combinaison  aun  fiuorare  arec 
l'acide  bjdrofloorique. 

MUFONGATE  \  b.  m. ,  superfûnr 
gas,  Pungate  aycc  excès  d'acide. 

SURGEON^  8.  m.  ^  surcàlus.  Brdo- 
eheqtii  natt  du  collet  oa  de*  la  soa- 
e^^e,  s'élève  ûèê  qu'elle  sort  ^e  terre , 
et  est  suceptîble'  d'être  séparée  avec 
une  partie  de  la  racine  et  de  former 
ansi  «Il  Doutrel  ipdlfida':  Ex.  Oléa. 

SURHYPOSULFAIISÉIVITB ,  s.  m., 
superhyfosxdffkarsenis.  Hjposuiràrsé- 
ttitc  avec  excès  de  sulfide  k^parsé- 
BÎeaT.   •  ' 

SUaHYFOSVLFATE ,  s  ni.«  m-* 
perfyposuiphas,  Hyposolfate  qui 
•ontient  un  excès  d'acide. 

wiunrPOSlJLFITE ,  s. m.,  si^er- 
fyposulphis.  Bjposolfite  '  avec  excès 
d'acide. 

seiUlIPOSÉ,  adj.,  super imposî-^ 
tus.  Êpithète  donnée  par  Kirby  à 
V^ahdomen  des  insectes,  qdand  son 
pédicule  s'insère  &  la  partie  supérieure* 
du  postécusson^  de  manière  qu*ua 
intertaUe  cotisidérable  existe  entre 
lui  et  l'àrriôre-poitrine.  Ex.  Et^ania. 

Smilf  AMINE  ,  s.  f.  y  surmamlna. 
Vota  donné  par  Huttënscbmidt  à  un 
alcaloïde  qu'il  dit  avoir  découvert 
dans  l'écorce  du  Geoffraa  surina-^ 
mensisé  '  '       ' 

SVBMALATEy  s.  m.^  supermalas. 
Malateavec  excès  d'acide. 

SrailABOAilATB,  s.  m. ,  super- 
margaras.  Hat^ratie  avec  eicès 
d'acide.  '      , 

MMfOLTBDATE ,  s.  m^  9  Juper^ 
molybdas.  Moljbdale  qui  contient 
"deux  fois  autant  d'acide  que  le  sel 
neutre  correspondant. 

flUiOLÉATE,  S.  m»,  superoteas. 
fHéate  avec  excès  d'acide. 

8IJR<MIALATE ,  s.  m:  ^^superoxa^ 
tas.  Oxalate  dans  lequel  il  entre  deux 
oa  quatre  fois  autant  d'acide  que 
dans  le  sel  necUre  correspondant. 

tOriOSDV»  s;  m.,  superoxydum. 


SURS  499" 

Berzcltos  donne  ce  nom  aux  oxîdes 
qui  contiennent  trop  d'oxi^ène  pour 
pouvoir  contracter  union'  avec  les 
acides. 

SUllPHÔSPHATE ,  s.  m. ,  super-^ 
phosphas,  Pbospbate  dans  lequel  la 
quantité  d'acide  est  une  fois  et  un 
tiers ,  une  fois  et  demie  et  deux  fois 
aussi  considérable  que  dans  le  sel 
neutre  correspondant. 
•  SURPOSÉ ,  ad] . ,  /mpositus ,  super^ 
positus.  Se  dit ,  loen  botanique ,  des 
opuUs  <iontenus  dans  une  loge  bio- 
Vhlée,  quand  ils  naissent. l'un  au- 
dessus  de  l'autre  (  ex.  '  Tamnus  corn^ 
'mumsYf  20  en  zoologie,  de  V abdomen^ 
quand  il  est  joint  au  tborax  par  on 
fitet  qi^i  part  de  sa  partie  supérieure 
(ex.  Èpdr^a  appehdlgaster).  Voj-ez 
SUPESPOSB  et  ISuRiMPosé. 

SinSEL,  s*  m.  On  nomme  ainsi 
lesoxisels  6u  sulfosels  qui  contiennent 
un  excès  d'acide  ou  de  sulfide ,  et  les 
sels  halpides  qui  sont  combinés  avec 
l*bjdrande  dû  corps  balogéne  qu'ils 
contiennent. 

SVRSELtlVIATt/^  s.  m. ,  super  se- 
lènùxs.  Séléniate  dans  lequel  Ta  pro*? 
portion  d'acide  est  double  de  celle 
qui  existe  dans  le  sel  neutre  corres- 
pondant. 

SURSÉLiNinS,  s.  m.,  supers»^ 
fenAf.  Sélénite  qui  contient  deux  ou 
quatre  fois  autant  d'adde  que  le  mémo 
sel  h  l'état  neutre. 

^  SVBSILIC  ATE  ,  s.  m. ,  supersîn 
boas.  Silicate  dans  lequel  l'acide  est 
multiple  par  un  et  demi  ou  pair  deux, 
de  celui  qui  existé  dans  le  sel  neutre 
correspondant. 

SURSTÉABATE^  s.  m» ,  superstea^- 
ras.  Stéarate  avec  excès  d'acide. 

SDRSULFARSÉNIATE ,  s.  m. ,  su^ 
persulpharsenias.  Sulfarséniata  Avec 
excès  de  sulfide  arsénique. . 

SUBSVLFAASÉNITE ,  subst.  m.  » 
supersîdpharsîgnist  Sulfarséuîte  aveo 
éxcè^  de  sulfide  arsénieux. 

StRSULFATE  ^  s.  m,  /  s^erSuf^ 


1 


Soo  SUSC 

phas.  Sulfate  qui  cooUent  deux  fou 
autant  d'acîde  que  le  sel  neutre  cor* 
respondant. 

8VBSU.FOilOLYBDATE ,  s^.  m., 
mpersidphomoljrhdas.  SijiUomolyb- 
date  avec  excès  de  soliîde. 

SCRSULFOTWGSTATE  y  s.  m., 
supetsuJphQiungstas,  Sulfo.luirgaljite 
arec  excès  de  sulGide. 

SURTARTRATE ,  s.  ih. ,  mperiar^ 
iras.  Tartrate  contenant  deux  fois 
autant  d'acide  que  leméme  «el  i  l'état 

neutre.  .      . 

WETElXifftlTBy  s.  m.,  super^ 
leAuraj.  Telkirate  avec  excès  d*ac(de. 

BUETBORAX^  s.  m'.  »  supêrlhonuc* 
LatreiUe  notpne  ainsi  le  thorax  des 
Hyménoptères  à  abdomen  pédicule 
et  celui  des  Diptèrâ,  î>aroe  qi^'étant 
formé  postérieuremeot  par  le  premier 
sc|^ment  de  Tabdomen ,  il  est  ici  plus 
compliqué  qu'à  rôrdinaire  \  ef!  forme 
«ne  sorte  de  pivot  sur  lequd.  Tabdo- 
men  et  la  tète  it  meuvent.   ^    s 

gURTITANATE^.s.  m.,  iuperlUa» 
nos.  Titanate  avec  "excès  d'acide.  • 

8l3RTIliG8TATE ,  s,  m.,  supier^ 
iUHgstas*  Tungstate  contenant  le  don-- 
Ue  de  l'acide  qui  existe  dans  le  même 
sel  à  l'état  neutre.  .     ' 

8DRTANA0ÀTE  ,  s.  m. ,  mperuo/^ 
nadas.  Yanadateavec  excès  d'acide. 

SUSAOHECXy  9iAy ,  superaurosîis^ 
Nom  donné  par  fienelius  à  un  oxide 
d'or  y  qui  serait  le  second  degré  d'oxi- 
dation  du  métal^  mais  dont  l'exa- 
tence,  quoique  probable ,  n'est  niis 
démontrée ,  et  quijouerait  le  rolé  o'a- 
cide  faible ,  par  exemple  avec  l'pxide 
stanneur  dans  le  pourpre  de  Cassius. 

SUS-CHRQlflQUE ,  adj.  ,  super-^ 
ehromictu.  Berzelius  appelle  oxide 
sus^hromtauè  {deuloxiae  de  chrome; 
Chrôrnox^df  chromsaufcs  ûx^dutf 
ail.  )  le  second  degré  d'oxidaiion  du 
chrome,  que  Maus  croit  être  un 
.ehromate  cbromique ,  ou  une  com- 
binaison d'acide  et  d*oxide  cbro«- 
If^i^npisfM^Ç  syfS'çhcQmi<iuei  l<?  ^* 


SUSI 

cond  degré  de  sulforatioade  ce  métal; 
.chhrurè  sus^chromique  9  celle  d«  ses 
combinaisons  avec  le  chlore  qui  cor» 
respond  à  Toxide  sus-chromique  pour 
la  cooiposîtioa.    - 

SUSIRIDfiUX  ,  adj. ,  supetiridosui. 
Ëpilhète  donnée  par  Berzelius  à  qa 
oxide  (  IridiuùnseiûUioxjrdul ,  alK), 

3^  tti  est  le  second  degré  d'oxidatîen 
e  Tiridium',  et  à  un  chlorure  âooi  la 
composition^correspond  à  celle  de  oet 
oxide. . 

SlisiRIDlCO-FOTASSIQUE  ,  «dj., 
superiridieO'-potassicus,  Nom  dionné, 
dans  la  nomenclature  chimique  fie 
Berzelius ,  aux  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d'un  ael 
so^iridique  avec  un  sel  potassique. 
Ex.   Chlorure  susiridicth'poUusique. 
8USIRIDIQUE  ,  a<y . ,  superiridi- 
eus,  Berzelius  appelle  oxide  susiri^ 
diqu^  le  quatrième   degré  d'oxida- 
iion, sulfure  susiridique  le  quatrième 
degré  de  sulfuration  de  l'iViainai  ,  et 
chlorure  susiridiàue  |  la  combîiiaiaon 
de  chloré  et  d'iridiiim  qui  correspond 
â  l'oxide  quant  à  la  composîtbii. 

SUSfitlDO^O-AlOfONIQUE,  adî., 
superiridosoHunfnonicùs,  Nom  donoé, 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Berzelius ,  à  des  sels  doubles  qui  ré- 
sultent dç  la  combinaison  d'un  sel 
susirideux  avec  un  sel  ammoniqoe. 
Ex.  Chlorure  susiridoso'OSnmoniqae. 
SCJSIRIDOSO-IRipEUX  ,  adîecl.  , 
super  iridoso-iridosus»  Berzeliuadonne 
cette  épithète  à  un  jdxide  {oseide^èfeu 
(tîridiuok)  y  qui  résulte  probable- 
ment de  la  combinaison  des  oxides 
susirideux  et  irideux. 

susmmoso-HrrAssiQUB ,  adj«, 

super iridoso-potassicusK  Nom  dosaîé  « 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
"Berzelius,  k  des  sels  doubles,  qui  sont 
produits  par  un  sel^nsirid^ix  com- 
jjiné  avec  un  sel  potassique.  Ex.  CUk 
rure  susiridoso-potassique* 
SUSmipOSO-SODIQUE  ^  adject.  y 

4up^rkidQ^9'^i/Wi^  IH^a  4^é  « 


SOTU 

dans  là  nomenclature  chîmi'que  de 
Benelias  y  à  des  sels  doubles  qui  ré- 
silient de  la  combînaîsoo  d'un  set 
•nsiridenx  avec  un  sv.l  sodiqoe.  Ex- 
Chlorure  susiridos<h'sodique,  . 

éVSÊMEncmKVJi ,  adj.;  ysuper^ 
mereurosus.  Nom  donné  par  BerzeKus 
à  un  iodiire  dans  leqnifl  \e  métal  est 
combiné  avec-  une  fois  et  demie  au<^ 
tant  d'iode  qu'il  en  entce  dans  l'i'o* 
dure  mercareux,  et  qu'oo^pent  aussi 
considérer  comme  un  iodnrê  double , 
c*eat*à-direcomnie  un  iodure  mercu- 
roso*merc«rique.  .  ^ 

SUSMinfeOX:  I  adj.  I  saperosmio' 
-JUS,  Bcrzelius  nomme  oxide  (  Oj- 
miMtmstsmuoxydul,  ail.)  et  sulfurp 
osmieax  les  secopds  de|;rés  d'oxida- 
tt«B  et  de  sulfuration*  de  Vosmium  ; 
se/s  osmiettXf  lés  combinaisons  de  ces 
composés  atec  les  acides  et  snlfides ,  et 
ceux  de  l'osmium  avec  les  coq»  ha-* 
logénes  qui  leur  correspondent  piour. 
la^composîlion. 

MJSOflaaQUB  f  ad  j .  I  superosmkus. 
Berzèlios  appelle  sulfure  susosmùfue 
le  quatrième  degré  de  sulluration  de 
l'oamium',  et  chlorure  susôsmique 
celle  des  combinaisons  du  métal  et  du 
chlore. qui  correspond  à  l'acide  oe- 
mifine  quant  à  la  composition. 

SUSPBBfDU,  4uspentus ,  appen' 
sus.  Se  dit  9  d*après  Richard  >  oe  la 
^rain^y  lorsqn'étant  adnexée  parla 
partie  supérieure  de  son  bord  ou  de 
ta  face  interne ,  elle  dirige  son  som«»' 
net  vers  la  base  de  la  ioce  qui  la  ren- 
fermcEx. Jasmùum.  ^  ^ 

fSVSPLATViWVt  j  ad}; ,  superpla^ . 
tinosus»  On  anpeHe  ainsi  un  axidè  qui 
est  le  sfcona  degré  d'oxidatioa  du 
platine ,  mais  dont  Pexistence^  ad- 
mise par  E.  Dairy  y  est  encore  dou- 
teuse. 

WSTAIiinsi]X,  ad)«9  supersian^ 

riûsus.  Bendius  donnei  cette  épiihète 

à  ntksuffure^  qui  estlesecood  degré 

de  sulfuration  dcrétûn. 

MTOIUBIK,  êàfett.  f  suturanus  ; 


SWAR 


Soi 


qui  est  muni  d'une  suture  i  eomme  le 
st)rle  des  Légumineuses* 

SDTVJUAL.y  adj. ,  suua^aUs ;  qui  a 
rapport  aux  sutures.  Richard  appelle 
déhiscence  suturak  d'un  péricarpe 
celle  qui  se.  fait  par  une  suture' mar« 

S 'pale  ;  et  Gandoile  cotes  marginales^ 
ms  le  fruit  des  Ombellifères  j  cellea 
qui  réprésentent  la  suture  suiraat 
laquelle  deux  sépales'  sont  soudée 
entr'eui*  Le  Melolontka  suiuraUs  et 
le  Trichitts  suturalis  sont  ainsi  nom* 
mes  parce  que  là  .suture  de  leurs 
éljtrek  est  drune  autre  couleur  que 
celle  de  ces  dernières;  le  Buccinum 
sùturale ,  parce  qu'il  offre  upe  langée 
de  petites  tiodnlatiens  près  de  chaque 
suture;  la  Rotella  suiuralis^  parce  que 
le  bord'supérieur  dés  tours  étant  s'aiU 
lant  fait  paraître'  les  suturés  enfon* 
cées. 

SUnnUS^  s.   f.  ,    sutura  ^  Natk 

(ail. )•  En  botanique,    on  nomme 

,  ainsi  les  lignes ,'  en  général  un  pou 

proéminentes,  qui  indiquent  les  pointa 

où  les  ruptures  doireiit  aroir  Ifeu, 

Erçe  qû  on  léi  a  comparées  aux 
mes  saillantes  des  linges  qui  ont  i\i 
minis  par  une  couture.  En  zoologie  , 
on  dodue  ce  nom ,  d*après  Fabricius  y 
à  la  ligne  droite  qui  joint  l'une  II 
l'autre  les  él jtres  des  insectes  Coléo- 
ptères; d'après  Linné,  aux  points -de 
contact  des  tours  despiit  des  cocpiillea 
uni  valves ,  c'est-è-dire  à  la  limite  d'un 
tour  à  son  voisin  et  ii  l'endroit  ou  ces 
tours  4ont  liés  entr'eux. 

4UTI)BÉ,  adj.,  suturatus.  Se  dit 
d'un  insecte  dont  la  suture  desélvtrea 
est  d'une  autre  couleur  que  celle  de 
ces  dernières.  Ex.  Ontkophagus  su^ 
turatus» 

WtVàSVX ,  adject.  t  sutwrosus^ 
làAnûleve  suturosus  est  ainsi  nommé 
à  cause  ae  ses  poils  inégaux  qui  for- 
ment ^  et  U  de  grandes  sutures. 

SWARTZIÉKët,  adj.  et  s.  f.  p1.« 
Swartxieœ.  5ous.-ordre  établi  par 
Gaqdolle ,  dans  la  famille  des  Ufp^ 


So% 


SYLV 


mineuses^  qui  à  pour  type  le  genre 

Swartzid. 

■ 

8YG0NE  f  s.  m.  y  syconus {avvfn , 
iîjnue).  Nom  donné  par  Mirbelâ  t^ 
figue,  réunion  Âç  fruits  <^ouverU  h. 
carcéri^Ies  x)u  drupéoles  ,  pnnreaii^t 
de  plusieurs  fleurs  placées  âUr  uii 
cllnanthe  qui  tapisse  la  pa^oi  îaUroe 
d'un  involucre, 

SYÉNIIIQUE  ,  adj,  ,  ^xeniticus  / 
^uî  contient  de  la  sjénite*  Ex.  Dia^ 
ha  se  sjfénitiç^e. 

SYGOLUPBITB,  s.  m.  ^  irtfoUi^ 
fhçftum  (  9V7xoXXafe» ,  unir  ensemble  » 
f  VTov,  plante).  Nom  dopiié  par  Necker 
aux  plantes  dont,  le  fruit  atdhère  tel- 
lement à  la  fleur  qu'il  fait  coirps  avec 
elle.    ^ 

SYLLIEmESy  adj.  et  s.  f.  pK, 
SjrUiane^  Nom  donné  par  Savîgoj  à 
une  section  de  la  famille  des  Néréides  f 
quia  pour  type  le  genre  SyUis. 

SYLViUrafS,  i^cliect.  e(  9/^.  pi.., 
SyluicoUn.  Nom  donné  par  Yiqillot  à 
un  ordre  de  li(  dass^  de^  oiseaux^ 
comprenant  «eus  q^i  pour  la  plupart 
vivent  dans  les  bo^  ^  et  cprrespondani 
aux  Passereaux. 

SYLTAtlQCE.  Fayez  Sylvistrb, 

SYLVESXItËy  9Là\.  y  4ylv>estnis  s, 
^îvalicusif  nemofosus,  nemoruUs  , 
nemoreuSi  nemorénsis:  Sexlitd'iftne 
plante  qui  croît  dans  les  boîs  oii  fo*^ 
rets  (ex.  Orohus  sylifuiicus ,  Cat/ip'* 
teris  ^WatUa^  Equisetum  sylitati'^ 
cum^  Angdica  sylpestris ,  SUym^ 
hrium  syli^estr^^  Rwnex  mmoroius  y 
Anémone  netnorosa ,  Agiificns  vûmo' 
reus  )  ThriQcepJkalum  nemorale  ^  Jjy* 
slmackia  nemorani  p  Senecia  nehwr 
rensis  t .  Agaric^  dryinus).  Se  dit 
aussi  d'un  animfd  qui  vit  dans  les 
h{}lB (ex, lielufMêtnoruMs,  GiCÙ^Hiela 
sjrlMUiça). 

9YLVIÂPES,  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 
Sjrl^iadcB.  Nom  donné  par  Yigors  k 
une  tribu  de  la  famille  des  Denlms- 

m 

très  y    qui  a    pour  type    le  |[enre 

Sylpia. 


SYMP 

SYL^GOLÈ  \  ndject.  ^  syliAcobu 
{lyli^af  forêt,  co/b ,  habiter);  qui 
vit  dans  les  bois.  Ex.  Hylemya  ^^ 
uiçQla, 

SYLYICOLESy  adj.  et  s.  m.  pi.  » 
Syhicolds,  Nom  donné  par  Duméril 
9  une  famille  de  l'ordre  des  GqIoo^ 
ptères ,  comprenant  ceux  qui  vivest 
dans  les  bois.  Voyejik  Oa(iipHn«««. 
;  SYMBIËi^adj.eta.  m.  pl.^  SjiaAxa 
(w0,  ensemble) ^c<w,  vivre).  Nom 
donné  par  LatreiUe  à  une  famille  de 
iWdre  desElmii&tbaproctes  cyttiqaes, 
comprenant  ceux  dont  le  kyste  reii» 
fermé  pldBeuis  antmattx« 

SYMÉTRIQUE 9  adj.  ^  syuulricus. 
iSe  dit  y.  en  minéralogie  »  d'une  vncîélé 
^ontla  forme  atteint ,  reUlivemeiU 
.^  la  disposition  «U  à  Fétendue  de  ses 
facsesy  une  certaine  limite  qui  loi 
donne  delà  symétrie  (ex.  Arretgo^ 
nile  symétrifuê)  ;  en  zoologie 9  â'«n 
eerps  suseeptiUe  d'être  partagé  en 
deux- côtés  égaujt  par  un  <plaa  auigà 
dans  le  sens  de  son  axeréd  ou  fictif^ 
eomme  là  eoqqille  de  Y  Argonaute. 

SYMMÉTEANtBE  ^  ad).  ,  #/m- 
'me(ranthus  (  «v/nfiirpt^^  ^  syakétrie  , 
Sy9oc,  âéur).'  Épitbète  donnée  par 
CAJlmao  aux  plfioterdont  les  péri- 
gones  sont  <partagcables  en  deuxiaoî- 
tiés  parfaitem^nC  semblables. 

STMSQBxROC AIUPE  9  ed j. ,  x^m- 
mctroçarptts  (^9i>pt(Urfi»f  symétrie  » 
tsfitiç  9  fniit  U  Ëpithète  donnée  par 
G.  Allnuin'  aux  plantes  dont  le  péri- 
carpe se  làis6^  partager  en  deojE  moi- 
tiés latérales  exuetement  semblables. 

SYMPATHIE  9  s.  f.  ;  spàpaihia  ; 
euprâ^a  ;  '  Miikidensckaft  (ail.)  ; 
symptufy  (angl.)  (gvv ,  avec ,  iréOoc  » 
affection).  Rapport  qui  exista  «ntre 
l'action  de  deux  oif  plosieurs  organes 
éloignés  l'un- de  l'autre;  et  par  ex-- 
tension ,  ress^aiblapee  dans  m  ina- 
ttière  dont  deux  pérsonoes  sont  af- 
fectées pas  une  même  împressioii 
morale. 


SYMP 

tmicus  (  9 Vf  ^  aree  ^  «Iroâty  ^  f«iiiU«  )  • 
L«-C.  Aîctiard  pomme  ainai  les .  e(a«* 
ihines  ipxf ,  réunissant  enseiobie  les 
pfétales  y  dopneQt  à  Une  corolle  poly- 
pétale  rapparençe.d*uiie  coroUe  mo*? 
nopëtale.  Ex.  Malya,. 

STMPHONIÉES  ,  adi^  et  s.  f.  pi., , 
Symphoniéa:  TribuétaDlieparCboU 
ay  dans  la  famille  d^  Guttifères,  aii{ 
a  pour  type  le  genfe  Sjrmphoma. 

flfYBiPBOlUGAnpfi,  i^dj;  ,  jrym- 
phoriearpus  (  «vy ,  ensemble  ^  ^ Ipco  , 
porter  ,  xaoïroc  ,,  fniit  )  ;  '  qui  porte 
At%  (Vuils  renais  en  pelote.  Ex.  Loni» 
cera  symphoricarpos, 

smPBYOSTâiONfe ,  ad|.\  sym^ 
phrostemohU  (  ovv  y.  ensemble ,  ou»  , 
Mitre  ,  àrtaifuiv  ^  étami^e  )•  nom* 
donné  par  Gladitsicli  et  Mœucb  mkt 
pl^Bles  iloBlltsitamîae*soiil  soudéM 
ensemble  1^  ka  fileta; 

raiirHYI»AJ«DIini  »  a.  f . ,  4f9i- 
pJ^uuviria  {fiy^f  eofen^i  fvMi 
Bi^lre  I  «vjp  »  Wime),.Ii^-C*  Ri«r 
«bard  •  désignait  aoua  ce  «oai  une 
cLasa»  de  aonaysléme  «exuel.mod|fié, 
comprenaot  celles  dent  les  éUipiow 
aont  aond^  par  lea  anthèrea. 

SVUPHTSIE  9.\  s.  f.  ,  syv^physU^ 
(  «v»,  ensemble  »  fv*»,  nailce  \y 
liom  dupoé  par  Breicbet  à  «n  geiNre 
de  déviations,  organi^pies  ^  compre^^ 
nant  celles  oui  sont  dues  à  runjonjNi, 
i  la  fusionne» partie^.  . 

nfVMfVa^mMV^  f  %d)n  et  s.  ^ 
pi. ,  Sjmpkxsisi^  (  ai^v^  (çasemble^ 
5pte  i  naffrç.).  I^oin .  donné  par  \^r 
monroux  à  nne  aeçtitiin  de  la  iamilfe 
é»  Thplasyiophytes^^ipprenapt  cel^ 
ka  dont  le  tissa  eellulaire  est  eontium 
tent  è  Teiaérieur  qit'ji  Hatiérieur^  ^ 
non  divisé  par  des  aîapbrf^ipQaa  traitii* 


syifA 


âo3 


»naniïsoot4Gxixis  9  âubst.  & , 

^êympfyêoJkoi^Ùa  (  evv  »  avee ,  f^^ 
nature,  MitrvXBc,  doigt )^  IMTiati^a 
orgamqne  ^ni  consiste  dan|i  la  réu-» 
nion  anormale  des  doigts. 

lèYMSVtWf^^  a.  f.  ^  jjmph' 


iQpsia  (  avy  »  avee^  fvo) ,  nattre ,  c^r, 
céil).  Déviation  organi^pie  qni  cofr» 
siste  dans  la  réunion  monstrueuse  (leii 
deux  yeux  en  un  seuf. 

SYMPaySOSILéLIE  ^  ê.t^  ^lym- 
pIfyfO'fhlia  (  ain ,  avec ,  fut» ,  naî- 
tre »  inefVtç  I  jambe).  Déviation  orga- 
nigne  qui  consiste  dans  la  réunion 
nionstruense  des.  deu^c  membres  peU 
viens  en  un  seul. 

SYlIPHYTANTEQSBâ»  adj.,  /r«»- 
plprêantherus  («vv  »  ensemble ,  fuo» , 
naître ,  2yG^;  ,  antbère  ).  Épi- 
tbète  4oni?ée  nar  Gleditscb  etMœnoh 
aiix  plantes  dont  les  é($minesson( 
soudées  ensQpible  par  les  antbërea* 

I^YllPEYTOGYNS  y  adj.  ,  ^^^ 
pJyr^ogjffiU^  (fvVf  eoaerablç^  fùt^^ 
nuttre ,  ^via  »  femme  ).  Nom  donné 
par  quelques  botapiste«  aux  plantea 
dont  )' ovaire  est  .adhérent  avec  le 
calice. 

pl^tQtkàus  làv¥  y  avec, f Mil.,  naître, 
9i}Xn ,  mamelon  )•  Ëpitbète  donnée 

ϻar  G.  Allman  aux  plantes  qui  ont 
'ovitiire  edbéfant. 

fiYMPLECTIQlDS^  adj. ,  47:m^/^c- 
ticus  (  ffùv  ,  avec  ,.  irkiw  $  nouer  )• 
Nom  donné  pr  Haiiy  à  nne  variété  de 
Pb}é.riie,  formée  de  nnaUnis  de  feld- 
spath e^>  de  pjroxène  entrelacés  lea 
uns  dans  les  autres. 

9¥MP^OCIN££S  ^  adj.  eM«  f«  pl-^ 

'fSjrmpbfineœ'  FamUle  fie  plantea , 
établie  par  D.  Don ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Sympila^f* 
~  SYMPLOClOItf  y  a.  m. ,  ^mplo* 
Jtium  (ai^  »  «vecy  y:\Mw  ^  nooer  )• 
Hedwig  appelait  ainsi  Tannean  élaa- 
ti^e  qui  1^  plaa  ^onvent  nnit  les 
'Slenx  .valves  par  leaqyielles  s'ouvrent 
en  tQivers  les  capsulée  des  ibvgères. 
SYAi4lXAGTIffW9.adj..^4y7ia^ 
lacikus  (  9uvaM$ocTi9c; ,  concuiateur  )• 
Dont  donné  par  Baiày  k  «ne  variété 
decbaiix  carbonatée  dans  laquelle  le 
résultat  d'une  loi  eempliqoée ,  ajouté 
k  la  variété  i|n4qgiqjie  ^  a^  concilie 


5o4  SYNA 

tellement  avee  les  effets  des  lois  sim- 
ples d'où  dépend  cette  dernière  ya-- 
riété,  qu'il  j  ajoute  de  nouvelles 
analogies, 

8YNAIVTHÉ ,  adject.  ^  Jtynàntheus 
(  ffv» ,  arec ,  £vOoc  ,  fleur  ) .  Epithète 
donnée  parCAndolle  et  Vivîanî  aux 
plantes  dont  les  fleurs  et  les  feuilles , 
ou  du  moins  leurs  bouVgeons,  parais^ 
sent  en  même  temps. 

SYNANTHÉBÉES  ,  «dj.  et  s.  t. 
pi.  I  Sjrnanthereœ .  (  eûv  «  ensemble , 
«yOnipoc  ^  anthère).  Famille  de  plantes, 
comprenant  celles  qui  ont  leurs  éttf-^ 
mines  réunies  enéemble  par  les  iuk^ 
Ibères.  •      ' 

SYNANTHÉimS ,  s,  f.  »  ^nanthe^ 
ria.  Classe  du  système.linnéen  modifié 
par  L;-G.  Hiebard ,  qui  renferme  les 
plantes  à  ét'amines  réunies  jMr  les  an- 
thères 9  cVst-à-dire  les  ayngénëses 
de  Linné,  moins  un  ordre. 

SmAl«T0éR(MSR4PHE  9  adj;  et 
s.  m. ,  jynanthero^raphus,  botaniste 
qui  ae  livre  Spécialement  à  Tétude  des 
plantes  sjnantbérées. 

SYNAMTÉROGAAPfllE  9  subst.T.  ^ 
synantherographia.  Description  dçé 
]àanles  qui  composent  la  famille  deiT 
Synantbérées. 

SYNANTHÉROLOGIB  3  s.  f.,  jr/^» 
nantherologia.  Traité  des  plantes  de 
la  famille  des  Sjmmtbérées. 

SYNANTHéfiOLOGIQUB  9  ad).  , 
sjrnantherologictts  ;  qui  a  rapport  ^ 
la  synantbérologie. 

SYNANTÉRONOIOE  9    s^  f. ,  4y^ 
nantheronomia,  ïlxposition  des  lois 
qui  président  à  l'organisation  des  Sj-^ 
nanthérées. 

SYNâNTfiÉROTECHBlIBy  s.  f.  , 
jyrumtherotecknia.  Connaissance  des 
termes  dont  l'intelligence  est  néces- 
saire ponr  pouvoir  «e  livrer  à  l'étude 
des  plantes  synanthérées.  >  •   • 

8YNAlUIOPHYTfi ,  s.  In.  ,  sj-nar- 
mopkytum  (  avvapfiôÇw  ,  -faire  un  tout, 
<ptiTov,  >plante}.  Nom  dotiné pAr I^cc- 
lier  oux  plafates  à  fleurs  gyoandres; 


SYNÊ  ^ 

SYNATHftOFHYTE,  s.  m.;  ^na^ 

iKrophytum  (  ffuya9poit«i ,  ramasser  , 
furov ,  plante  ).  Nom  donné  par  Nec- 
ker  liux  plantes  dont  le  fruit  est  for<* 
mé  par  l'aggrégation  de  ptosieun 
carpelles. 

SYNCABra;  IB.  m.  ,    synearptam 

iffvy  ,  eosemble  ,  ntst^iç  ,  fruit). 
Fom  donné  par  Richard  k  un  finit 
composé ,  provenant  de  plusieurs 
ovaires  qui  sont  devenus  cbamus  et 
i^  sont  soudés  ensemble  (ex.  Anonà). 
C'est  le  sorose  de  Mjrbel.  Desvaux 
appelle  sjrncarpej  im  assemblée  de 
fruits  contenus  duns  les  enveloppes 
florales  devenues  charnues. 

SYNCÉPHALÎË,  ad]. ,  syneeph^us 

(  e^,  srvecy  «ffa^.,  tête).  Se  dit  d'w 
animal  qui  a  la  >téte  réunie  avec  h 
corps  ;  comme  les. Crustacés.  . 

SYNCOTÎLÉDONIÊ  9  adj.  ^  syneo^ 
^ledonœiLs  (e^'v.»  ensemble,  xarv^n— 
Ictv,  eotjlédon).^Ëpithète  donnée  par 
Agardh  aux  plantes  don^  les  âeax. 
cotylédons  sont  réunis  et  confondya 
en  une .  seule  masse. 

SYNDACTYLE9  ad). ,  rfnian^x^^ 
(  evv ,  avee ,  d^ÔKm^ ,  doigt  ]•  Le 
Pjrthecus  sfniactjrbu  a  les  doigts 
intlicaleur  et  médius  des  pîed^  de 
derrière  réunis  par  unc^  membrane 
étroite.  •  .    .  '  » 

SYNDACTYISS,  adj.  ets.  m.  pi. , 
SjfihiaetrU»  Nomdiottné  par  Coviery 
Illigér,  LalreîHe ,  Lherminier,  Blain- 
ville  ^  Ranzani  ,•  Vieillot,  £îehirafM, 
Lesson ,  Ficinns  et  Carus  à  noefa- 
mtile  dé  l'érdre  ddi  Passereaux,  coo* 
prenaut  ceux  qui  ont  le  doigt  externe 
et  le  médius  réunis  jusqu'à  la  seconde 
arifculatton. 

5 YNÉDREIxiBS 9  adj.  et  s.  f . 
1.,,  Sjrnedrellefli.  Nom  donné  par 

.  Casâioi  à  uti  groupe  de  la  section 
des  Héiiantfaées  coréopsidées ,  qui  a 
pour  type  lé  genre  Sjnedrella, 

SYNÉMAfTIQUE  i  adj. ,  synemati* 
cHSi  L.-G.  Richard  appelait  JiiJ/ftfRcQ 


t 


SY»0 

sjmémàtique  cdle  qui  fornle  le  sj^ 
nème. 

SirNÊME^  s.  m.  9  synand  (vùv, 
•Dseillble,  v^fia,  fil)*' Nom  donné 
par  Lé-C.  Richard  à  la  partie  du  ^^ 
Boalèaie  des  Orchidées  qui  repré* 
senCe  les  fileU  des  élamioes ,  et  (péné* 
ralement  à  tout  corps  prodntl  .par  la 
réonion  de  deux  oa  plusieurs  Aa^ 
iniiiea. 

SYNCÉmi  5  ad j . ,  syngtnus  (  ovy  , 
avee ,  ^ivtfém  \  produire  }•  Nées  d'Ë- 
aenbéçk  ^onne  oe^te  épilhète  aux 
arbres  verts  de  la  famillo  dcs^  Conl- 
ftres  j  dont  les  fieailler  tonnbent  eo 
mèoie  temps ,  de  has  en.  haut ,  la  le» 
conde  année. 

araGÈNÂSE  9  adj.  9  syngenêsui. 
£pithèteque  fervent  les  étaminesj 
lorsqu'elles  sont  sondées  eosèmUa 
par  les  anthères.. 

SYNGÉN^SiE  y  9.  f  .  j  gptgemeshu 
Noip  donné  pr  Linné  -à  nne  clasfe 
ém  son  sjstéme  sexuel  »  eomprenmit 
les  plantes  qui  ont  kiirs  étamînci 
réonies  par  les.anthdres* 

-  fimKÛâNÉSIQIJB  9  adfj . , /f>ngwie#f-» 
CHS  ;  qui  appartient  &  la  syngénésie, 

nN61IATHK9  adj.  et  s,  m.  pi- , 
Sjrngnc^ha H^^ ,  avec ,  tmiOoc  ,  ma-* 
chaire  )•  Nom  donné  par  Latreilie  et 
Leacb  à  an  ordse  de  Mjriapodes;  que 
la  premier  de  ces  naturalistes  appeUa 
aujourdliui  Ghélopodei.  . 

SYHtSTAIS^.adî»  et  a.  m.  pi., 
Sjrnisêata  {mnimm/^wL ,  Mca  vni  par 
cohésion  ).,  Nont  donné  par  Fabri- 
cioa  à  une  daaaa  d'inseetes^  corn* 
prenant  ceux qniont -ks  mâchoires 
sondées  à  lear  base,  ayee  la  lèvre  in- 
fériaoret  et  embnissanjtla  plupart 
des  Névroplères  ,  «vea  qualquci 
Aptères. 

SSBIOCBOIIiONy  s.  m.  j  jfiMcAo^ 
rômt  (  div,  axec^  ypiapy  chariaa)* 
Uirbel  avait  d'abord  donné  ce  nom  au 
genre  de  f  mit  que  depuis  il  a  appelé 
diérésiie* 

.  8YMOGIMMQK>NAUUB9  «dj^i  iyno^ 


SYNS  5o5 

thorionarius.  Synonyme  de  Jiiré^ 
siCten. 

SYKOmQUE,  adj.,  ^nodicus  ; 
«uv«fu(ôc(evitolB$ /Conjonction).  On 
appelle  mout^ement  spwdiqus  de  la 
Lune  ,  rexoès.  du  mouvement  de.  ca 
satellite  sur  caliildtt  Soleil;  et  ato^ 
sjn^HiUaue^  lé  temps  qui  s'écoula 
entre  deus  conjonctions  du  Soleil  et  ^ 
de  la  Lune.  Ce  mois ,  de  20  j. .  is  h. 
4^'  3' ,  est  à  l'année  tropique ,  k 
frès-pen  près  «.dans  le  rapport  de  ig 
à  235  ,  c'èst-ànlire  que  10  annéas 
solaires  forment  eaviroq  âr35  mois 
loaaires.  Là  valeur  de  aes  dermers  a 
été  exprimée  plus  haut  en  temps 
moyen  ;  ils  sont  qiidqnafois  de  six  à 
sept  beaws  plus  longs  ou  plus  coorla 
que  les  mois  moyensr 
.  SYNOnnàllESy  adj.  et  s.  in.  pi.  f 
SymapUra  (eiv ,  avee , frtlpeii ,  aile). 
Nom  donné  par  Blaiavfile  à  nne  ia- 
aiille  devpoi#solis  gnatbadaatrs  hété- 
rodermes ,  comprenant  œnx  qui  ont 

Sïïs*"  '^'^  '*"'" 

,  SimoraQCB^  adj.  9  Éjrmftiaiê 
(tfw ,  avOa ,  oattptfu ,  vaw  )*  Nom 
donna  par  Haây  à  tma  variété  pro* 
dutta  par  des  lois  de  décroisscmeal 
offrant  eoihme  la  tdbican  de  celles 
qdi  ant  Ken  dans  rensamUa  des  an- 
tres variétés.  Ex.  FMsjmak  rjrnop» 

tSiïïmmVMMf  adjact. ,  synorhiMUs 

(  vvt,,  avec ,  ^Ca ,  racine).  Épithèta 
donaéapar  L.*G.  Richarde  VêmktYom 
végétd ,  quand  la  radicale  est  un  peu 
soudée  avec  la  pénépenna  par  saa 
aàonnet.  > 

STB^OtE ,  adject.  et  s.  m. ,  ry^ 
ifofai  ïpilhète  donnée  par  Gkaer 
aax  xhaarva-soaris  qm  ont  les  oreilles 
eotoioiiUas  (ex.  ^esptHUio  Smrbas^ 
UOÎmy  Geaffinoj  SuHtlaite  appoUa 
ainsi  nit  genre  de  monstres  qui  ^  sur 
11M  -seul  corps  ,  portant  nna  seule 
lace  et  qnatre'oreilles; 

SYNMMATiQlIBy  adj.  j  synsoma* 


Saê 


SYfiP 


appelle  corps  sjrsomatiques  les 
composa  Iqaî.  oini  assez Jde  rapport 
avw  leon  priaeipes  oonstiittam  pour 
pouvoir  rester  dans  ki  mêane  séri» 
qu'eux  ,  ccMBiBO  les  aUîiiges. 

WNSTIffiHiinQUB  9   adi].  «  syn^ 

^   siigmaticus  (  ffiiv,  avec,  'ariy^ ,  *iiS"* 

'   maie).  On  doBOecoilo  cpillpéte  au 

poUtHy  lorsqu'il  fonae  wqe  masso 

temMoée.  iofértewrement  par  on  fil 

ajmnt  Jt  aon  extrànilé  un  eorpuscole 

qui  adhère  an  stigmalte.  £x.  Orchis* 

ffirNiTYIiÉfi6yad}epU  ets.  f.  pli  « 

Symsirim  («wv,  ovoa*  srrv^oc  f  stjle)* 

Komoonoé  par  Gaodolleà  uôoseo^ 

lioD  du  genre  Buta,  eoflàpremol.  lea 

etfpèees  qi^i  ont  les  slj^s  sondés  en 

une  sorte  de  colonne*  Ee.  jR«mi  nr^ 

vensis»' 

nHmBPm^lM\  ad}.  ,  JTfilry^ 
"pkicns  j  mi$AUauhrîS9k  (  ovvrpéfM, 
vivre  enaendble  ).  Épîtiiète  que  WalU 
vodi  doDueà  tootes  les  plantes  fausses 

EeastteMuiv  lana  vivre  aux  dépens 
s  v^etaux  sur  lesquels  elles  evoîs^ 
sent,  parti^eptoti  tôni  points  leur  sert| 
olsontsonlnîses  ans  nîmesiiiAuenoes* 
•  «YBâBMBCVHVrp^s.  ra.^^TWSs^ 
mphjf^îum  (oinr  9  avee  y  ^,  ^îvne  ^ 
•Liia  9  faoÙtation  9  ^porov,  plante  )« 
LamiDOrottx'  «ratt  propèsé  dfe  snbslî-^ 
tner  an  nmt  pblj^pîor ,  oo  tcfane  fx^ 
primaùt  animal  qui  vit  dans  iinO'ba^ 
Utation  semblable  à  une  fiittto^ 

ttmaOLQV^  ^  s.  f. ,  /j^iu^ysa;  ^ee* 
imAuB^iletfi(aH.)  («ùy,aj|reef.<y«* 
ytf» ,  joindre).  L;^ Àichwcl noaiiiiie 
ainsi  le  peint'  ^  îonefion  d^s.  dena 
cotylédons*  sur  la  radicule  ,'  gnandilà 
sont  opposés* 

«epAeiacj  (0%»  t  l«i>0V*  q«ené ,  fl« 

C»  5  palier  )$'qni  a  une  que«Btrés«- 
ngwfc   Bk.    Qôb'ms    êjrrmaioptuh' 
rus. 

nanniBs^  adj».  ot  s.  nr.  pi., 

Sjrrphidœ^  SjnrpkidÛB  •Jiom  donné 
par  Gttvier  et  Wi^daauuui  à  nne  h-^ 


syar 

mille  de  Diplères|  ayftnt  pour  typeln 
genre  Sjrrphus, 

.  SYllPHm9ad}.ets.in.pl.,dr^r- 
pUœ.  Nom  donné  par  Latreille , 
Goldfnsst  Eîchwald,  Fieinus  etGb- 
ras  à  une  famille  ou  tribu  de  l'ordra 
des  Diptères,  ajant  le  genre  Syr-» 
phus  pour  type. . 

SïliraïQUEtt  »  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Syrphid.  Nom  donné  par  Fallen  à 
nne  famille  d'insectes  diplêres  «  qnt  a 
pour  type  le  geoire  Syrpkus» 

SYiuiHoroDmrroiiiéBiVadj*  et 

s.  C»  pL»  SyrrhûpoiotUcidem*  Ifom 
donne  par  Fnrnr«A;r  à  une  tribu  delà 
iaoûlle  des  Mousses,  qui  a  pour  type  la 
genre  Sjrrrhopodonm 

SYftraiXOPBVrE)  s*  m. ,  tyMeU 
hphftum  (.autfTÎ3ûii«,  resserrer,  furèy, 
pbnte  )•  Nom  donné  par  Necker  aux 
plantes  dont  le  ealico  persistant  em-* 
brasse  le.  fruit  à  toi  point  qn'il  semble 
lûre  earas  avee  lui*  * 

.  fiYOTHfAUQIft,  adj. ,  s^Hmm^ 
àeà$*  Épidiéta  donnés  par  Mirbêl  A 
un  genre  de  planles  composé  d'espéeea 
qui  ne  se  oislingncnt  de  oellm  des 
enres  voisins  qoe^par  un  seul  timl 
■gaaisation  reprodnitllattston^ 
4es  ^  comme ,  par  exemple,  ralowge- 
ment  du  connectif  dans  les  Sal^ia^ 
.  SVNOàlIB^s.  m. if  sjrsUtHa ;  eve^ 
«iipa(e^,  enseasMe»  Stmpt,  ao  c^ 
nir).  On  appelleatnsi,  en  philosophie» 
nne  snppasîlion  grataîte  à  laqnellç 
on  s^eflbnla  de  mnmnef  la  màncbè 
delà  nature,  quivafodjoursandatà 
4cé  feits.  donnes,  par  robsarvatiant 
et  q^i  aspiiqun  tout  d'nne  niaiùève 
vagna  et  jâfba^  «ai»  satifcimnta 
fapandant,  on  ne  qki'il  ne  Aait  pas 
plna  d'effoet  pouE  la  ooneevair  qna 
pour  l'imaginer  ;  en  physique,  Im^ 
MinipanMnt  des  eoi)tt  eâesles  anioor 
d'an  eenlre^emmna ,  atplnsgdné* 
ralemeot  tout  ensemble  do  corps 
on  de  (dïrces  qni  eonooorent  à  nn 
but  cootfmnn  ;  en  histoire  natniatte  t 
distribaliÉB  métbodîqoe  des 


1 


TABL 

êtres  9  ^i  est  propre  à  en  fiiciliiet 
l'étude  ;  en  mîo^raloffie ,  d'apr^ 
lEIausinaoïi-  \  l'eosemble  de  iotitea 
les  ibroies  cristallines  qu'oé  peut 
rapporter  mattiéma'tiquètnept.  «  uiift 
fi^rme  .fondamentale  ;  par  Mohs  les 
séries  de  formes  cristallines  simples 
dcMït'les  termes  se  déduisent  l-un  de 
l'autre  par  un  modededcrÎTaiion  uni-  * 
formrc,  et  sontliiis  entr'eilxpar  une 
inéoie'loi  mathématique  >  de  sorts 
qu'il  suffit  d*eu  connatire  ^n  seul 
popr  les  connaître  tof  s. 

ST&TROGASTkES ,  adj.  et  s.  nu 
pi.  f  SfAtrogasira  (  duorpo^ ,  entouré, 
Tscornp  9  veptre  ).  Nom  donné  pstr  Dui^ 
naéril  à  nne  famille  de  l'ordre  c)^ 
Hyménoptères  ,  comprenant  cosx  de 


TAQB  5o7 

c^  idseetes  dont  TabdooMn  peut  se 
rouler  de  maniért  à  envdopper  faî 
téU. 

avec,  .9TuXoc,  style.  Se  dit  d'one 
plante  dont  les  stjlesseel  sondés  en 
une  seule  oolonnéé  Ex*  Bomsf^ia, 

SyZ¥6IK9,  s.  f.j  ^ijgia  (<rw, 
avec,  K^rgo»t  jONidré).  (hâ  appelle 
amai  chacun  des  deliz  peints  de  l'or- 
hite  de  la  I^ne  où .  ce  aaiéllite  se 
trouvé  sott  en  opposition ,  ,soil  en 
conjonction  avee  le  Soleil  • 

ftY2Y4HiTPfim«  adj;  et  s.  m.  pl.^ 
Sjrzygiui,  l>{sm  donné  psr  Pries  à 
une  tirihu  de.  l'ordre  des  Coniomy- 
cèles  mueorins^  qui  a  pour  type  le 
genre  SjrxygU^. 


Te 


TABANIEl^S^  adjcct.  et  s.  m.  pK  , 
Tubanii,  Nom  donné  par  Guvier  |. 
Latreille  9  Lamarck  ,  Fallen,  WiedeT 
inann  ,  Macquatt  et  Eîchwald  à  une 
famille  ou  tribu  d'insectes  diptères  ^ 
qtiî  a  pour  type  le  genre  7*a- 
kfnius, 

tABêMVÈKB^  adj.  ^  tahanifems 
(tahànns,  taon  ^fero  ^  porter).  L'O- 
phrys  tabanifera  est  ainsi  appelé 
parce  qu'on  s  cm  trourer  de-  fa  r^s- 
^emUance  entre  la  forme  de  sa  fleur 
et  celle  d'tin  taen»      ' 

TABANiromoSyadj. ,  iaiafdfhr^ 
mis  {îabanus  ,  taon,  forma  ^  forme)  ; 
qoi^  a  h  forme  d'un  taon.  £z«  Pan-^ 
gonia  taianiformis» 

TABLIER  9  s.  m.  j  iaiêllum.  On 
appelle  ainsi ,  en  Ibetanique  »  Ifi^'fi* 
sion  inférieure,'  ordinairement  pen« 
da.nte,.de  reûTcloppe  Aoiale.  des 
OrcUdéei;  el  en  aoolomé,  d'après 
Latreille ,  un^n^emble  de  pîèees.  qui* 
toileni  ksx  oiganes' sexusls,  dans, 
quelques  familles  d'Épéires ,  et  qu'il 
nomme  ainsi  »  en  faisant  aHosîon  au 
pr^tenda  laiÂsr  des  Bettenlots  1  fos 


n'est  cepsndsnt  qu'un  prolongemen 
des  lèvres  de;la  mlve. 

TACGÉE8  9  adj.'  ei  t*  f .  pl.^  Tœ* 
CMS.  Nom  donné  fnr  IPnssI  et  Bartling 
à  «ne  femiUo  déplantes ,  qui  a  pouî 
tj^  |e  ^onre  Tlsoco.  ' 

TACHAMT  i  adî*)  mquindnM  ^  qui 
0ilit  fe^  doigts  quand  on  y  touche* 
Ex*  Dermodimtnr  imfÊmam. 

.  TAGHB ,  s.  f;,  mmuda;  Fleek  (ail); 
stai»  (angl-);  maccUa(\i.).  Geterme^ 
fyf%  usité  en  histoire  naturello,  dési* 
gne  des  espaces ,  de  fornse  indéter^ 
minée  9  dont  la  ceulsttr  difèr^  de 
eeUedu  fond,  et  qni  sont  répandus^ 
avec  on  sans  régularité ,  sur  une  par* 
tie  quelconque  d'un  végétal  ou  d'un 

anin^U 

TACHÉ  >  adj. ,  êêtkiaminaiHS  ;  g^- 
fléekt  (allO  )  maétlmiù  (it.);  qni  perte 
une  lacbe  ,  ecanitie  U$  lenilles  du 
Spariium  cen^eiiMinHew  èaont  une 
pourpre  à  Jenr  base* 

^  TAGHEl^  9  adj. ,  macidatus^  mm- 
culosus ,  nmnits  /.qui offre  dea  taches 
eolerées  isolées  les  umds  des  entres , 
siÉn^fendqnekouqnis*  Eil.  JB^mUo* 


5o8  T^NI 

mur  maculaius ,  Orchù  "mtÊculsia  ^ 
Memipodàu  wiaeuUsiu  ,  jÊchatîna 
maeulosay  Cuctdus  nmvius^  Moht» 
cilla  nmincL  y  Murmna  panlhmna , 
Mimuliu  guiiaUu» 

TACBIHAiaESyiidj.  et  s.  F.  pi.  , 
Tathmturim.  Nom  doiin^  ^ar  Robw 
iieau-DeMrdidjr  à  une  ftecttmi  de  b 
Cunilb  des  Mytodatrés  G»lj|itéréea.; 
qui  a  poar  tjpe  le  {j^eere  TcicAîiia* 

TACHIBIIDES  ,  edj*  et  8.  m.  pK , 
Tachùùdts,  Nom  donn^  per  Man- 
Derheim  à  aneiribu  de  la  famille  def 
Coléoptèret  BraèbélTtrea,  ajant  pear 
tjpe  le  genre  TadUnux. 

TACHYDROME,  ad). ,  ioehydn^ 

Muu  (rax^C)  ▼itet  ^P^F^»  eoorse); 
qoi  est  rapide  à  la  coone.  Ex.  Hemè^ 
podius  tacfy'dromus. 

TAGIIYDROBIES ,  adj.  et  s.  m., 
plur.,  Tachydromi,  Nom  donné  par 
GoldfusSy  RanzanT»  Blninvîile  et 
LkermîoMsr  à  mie  famîUe  d*mteaax 
échaasiers ,  qui. a  ponrtjrpe  le  genre 
Tachydramus. 

TACHYD^OIOE»)  ••  f.  pi.  ^  Ta- 
iJÊydromiâ,  Nom  donné  par  Meî^a. 
à  une  famille  de  Tordre  des  îoêectei 
dtptèrea,'  qm  a  pour  ijpe  le  genre' 
Tachydrûioia, 

TA€BY0BmiOIM8 ,  adj.  et  t. 
m.  pIm  Tad^drmmoidea,  Nom  donné 
par  Fitcidger  ^  .nue  famille  de  rep- 
tiles sauriens,  qni  a  pour  ijpe  Te  genre 
Tachydromia.: 

'  TACK¥PÈ1V,adject.,ftic^xpel«/ 
(  tft)^«9  vile ,  wiTQpat>  voler}*,  qui  a 
nn  vol  rapide.  £x«  Pterùdes  kwhy^ 
peies* 

TACHimOTiREg,  a^j.^ets.  m« 
pl«  I  Taefyphiér€s  (r«x^,  vite,  irH*»- 
tiù  y  nageur  )•  Nom-donné  par  J.'-A. 
Ritgen  à  nue  ftmîlle  d'oiseaux ,  çon* 
prenatil  les  cspéeesda  genre  À'nas , 
qui  nagent  av^c  la  phis  grande  facî^» 
Mté. 

TACT.  fV«*  TouCBBt. 

hfWHkmé  (rmtmf  tAtrn,  Pùiy)flf, 


bmncliîes  ).  La  ffy-aUa  Ueminmchia 


est  ainsi  nommée  parce  qu'on  a 
posé  que  le  prolongement  qui  natt 
de  l'extrémité  postérieure  des  lofais 
dé  son  manteau  çst  brandiial. 

TJS9ÎIOIDC  ,  adject. ,  iœnundes 
(  Toemoi ,  ruban  \  illv; ,  ressemblance)  ; 
qui  a  la  forme  d'un  ruban.  Ex.  Hm-» 
guatula  tœnùfïdes, 

T^NI.OIDRS,  adject.ets.  m.  pl^, 
Tœnwîdes.  ^otn  douné  pat  Covîer  t 
Latfeilie  e^  Eîcbwatd  à  une. famille 
de  l'ordre  des  Poissons  Acaothopté- 
rjgiens^f  comprenant  ceux  qui  ont 
le  corps  alongé  ,  oplhti  et  en  formlB 
de  ruban  ;  et  par  Cuvier  à  une  fa— 
mille  de  Vers  Inleslinaux,  qui  a  poor 
'  tjpe  le  genre  Tœnia* 

JJBNlO%ii\  adj. ,  teentolaiiu  ;  qoi 
est  marqué  de  petites  raies  colorées. 
Ex.  Scinau  taniolaUis* 

TiiSNTOPE^  adj. ,  tœniops  (Tacvca« 
ruban ,  ^ ,  œil  )  ;  qui  a  les  yeux  mar« 
quéà  de  bai^des  coloré^  £x.  jErir 
stalis  tCBniops.  .      •    " 

TJSNIOPTÉBE,  adj.  ,  UemapCen» 
(racvla,  ruban ,  irr^n ,  aile  );  qui  a 
les  aile^  (  ex.  Umnobia  iœnioptera) , 
eu  les  asgeoire»  (ex.  Scaiw/  U^mo^ 
pterus)j  marquéei  de  bandelettes 
«oloréc».  ' 

T£BiIOR9YNQIffi,  adject. ,  ttemo- 
rhynchu4  {xama^     ruban  «  p^^7}C^» 
bec.  )  ;  qui  a  une  bande  colorée  anr 
le  bee  ou  la  trompe.  Ex.  Culex  'te-  ' 
lUorhynekus., 

'TiBNIOSOMB ,  ad}^ ,  tœniosomams 
(rocivia,  ruban,  cdput,  corps).  Epi*  . 
tb^te  donnée  aux  poissons  qui  ont 
le  Mrps  long  et  comprimé  >  en  forme 
de  bandelette. 

TMKmsOME^f  adj;  et  s^^jai  pi. , 
TiBmosomttta^  Nom  donné  par  Gold- 
fuis,  Fiéinus  et  Carot  à  une  famîlte 
àé^  poissons  ,  cproprcoaut  ceux  qui 
ont  le  corps  rubané.' 

TBAiOTE  ,  ad|. ,  tœnioîes  (Tftwîs, 
rabttifsv;»  oreille);  qui  aies ereiû 


TALP 

les  loDgoes  et  ëtroiles.  Ex.  .Ceplailor 
t€S  taniotes.' 

TiENIURC ,  ùà^  9  tœniarus  {r^uMa, 
rubtii ,  ovpà ,  c|ueae  )  ;  i|uî  Pprle  une- 
liaode  colorée  sur  la  queu4*.  £x.  JtUis 
îœniura» 

.  TA6ÉTII«]K£8,  sdj.  ci  9.  f.  pL , 
Tageiintœ,  Noiq  ^^'iiné.par  H.  Cas- 
sioi  &  -une  tribo  de  Is  fumille  des  Sj* 
naolbérées ,  par  LesMiig  à  noe  section 
de  la  tribu  des  ScD«cioaidées  ,  ajaot 
pour  tjpe  le  genre  Tàgetes. 

TAlLYDitOMËS.    ^ojyz  TàChV* 

TAtCAIBE  y  adj.  Le  nom  de  Urre 
ialcaircu  été  donné  «loclquefois  au 
talc  pulvérulent  ou  cblorité. 

TALGIQUB,  ad}.,    talciau;  f|uî 

ekt  composée  talc.  Roche  taUique^ 

TALGHll,  s.  m. ,  talcium.  QuéU 

quies  chimistes  allemands  ont  appelé 

ainsi  le  magnésûfm» 

TALGCHMICACÉ  ,  adj.  ;  qui  renr 
ferme  du  talc  et  du  mica.  Schiste 
ialco-^micaeé. 

TALGO-^AUZEUX,  lldject.  ;  qui 
est  formé  die  ta{c  et  de  quarz*^  Moche 
UaicQ^fuarzeûse. 

TALWI  ,  s.  m. ,  talus  ,  caix^  cal^ 
eaneus;^àerpiyoàâç\  Hakkeny  Ferse 
ûli.  )  -,  heel  (iing( .  )  ;  cutcagno  (  it«. } . 
On  appeUe  ainsi  la  saillie  postérieure 
du  tarse»  dans  les. mauMiKiférês  et  ks 
oiseaux  ^  et  dans  le  cheval  la  parlie 
postérieure,  du  sabot.  Le  même  nom 
est  donné  par  Kirbj  à  l'extrémité 
^^u  tibia  des  insectes  qui  s*unit  n«ee 
le  tarse  :  par  Réaomur ,  iî  un  rcnQe- 
ment  '  qu  offre  •  la  base  de  l>éUii  de 
l'aigmllon'  dans  les  hyménoptères. 

TALPIDES  y  adiect.  ^t  s«  m.  pi.  » 
TalpidtB.  Nom  donné  par  Gra^  à  une 
famille  de  ÎCammifèrei  ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Talpa. 

TAUnfiN  9  adj. ,  talpinu^  ;  qui , se 
rapproche  d'une  taupe,  par  U  ferme 
du  corps.  £x.  Lemmu  tàlpinus. 

TAJLMEBi»,  adj.  et  subst.  m.  pL , 
Ta/pii^  Honn  donué  par  Vicq  d'Azjr 


TANN  609 

et  Desmarest  â  une  famiHe  de  Mam» 
mifères ,  qui  a  pour  tjrpe  le  genre 
Talpa. 

TALPiroaifflE» ,  adj.  et  s«  m.  pi., 
J'aipif^rmes' { téUpa^  ittofe^  forma , 
formé).  Nom  donné  par  Latreille  a 
une  famille  de  l'ordre  des  Mammi- 
fères Rongeurs,  comprenant  ceux 
qui  ressemblent  un  peu  it  des  taupes. 

TAUgbBM ,  adj.  ;  qui  contient  du 
talc  (  Gneusialfuetuf  )  ,  qui- est  for- 
n^de  talc  {êmhslimcà'  taiqutuse). 
Brongoiart  et  Omalius  admettent  un 
^  groupe  de  Urrum*  iatatsauff  eonapre- 
nant  ceux  qui  i^Mmoent  en  roehea 
talqœuses  et-magoérfbnaes. 

TAI4]8,  s.  m.  On  appde  ainsi 
lès  terres  qui  bordent  un  cours  d'eaa  y 
quand  elles  sont  en  penie.donce.   . 

TAllABiraiNÉ|SS,adj.  ets^  f.  pi., 
Tamarisçiheœ,  Famille  de  plantes, 
indiquée  par  Augttste-Àint*Hilaire  , 
et  définitivement  établie  parDesvanx 
et  Link,  qui  a  pour  tjpe  le  genre 
Tamaris* 

TAMBCtURETTE,  s.  f.,  On  donne 
ee  nom  à  un  oiseau  (  Coiumba  tym^^ 
pamstria)  dont  le  roucouleiAent  imite 
le  son  d'un  tambourin  entendu  de 
loiq. 

yàMà€Arim^  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Tanaceteœ,  .Nom  donné  par  H.  Cas- 
sini  à  un.  groupe  de  la  section  des 
Antbémidées  Chrysantbéofiées ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Jhnaettum. 

TAN^CÉTIQIiB ,  adj . ,  îanàcéiicuj. 
Notfi  donné  pr  Peschicr  à  un  aeiiie 
qu'il  dit  «Yotlr  découvert  dansle  To- 
naeetdm  vulgar0* 

TANOUNE ,  s.  f. ,  ïanghiM.  Sub- 


stance  cristalline 


que 


Henry  M  OKvîer  ont  tronviée  dans 
.lès  fruits  du  Toaghinia  madaffuea^ 
ri$nsis. 

TANNAT£  r  <•  to« ,  tannoM.  Genre 
de  sels ,  qui  résultent  de  la  combinai- 
son du  tanaiii  avec  les  bases  salifia- 
bki., 

UsajON,  9v9ût  I  imviiViiiii  y  pritt^ 


5i6 


TAHT 


(uà.)*  Suhtlfttics,  prliculiéro  qn'oto 
trouve  dans  un  grand  nombre  4^  vé- 
gétaux ,  Hffoâ  àm\  son  nom  è  la  pro- 
ptélé  do9i  elle  jouit  de  tanner  les 
peaux,  e^eat^i-dire  dç  8i(  combiner 
«▼ce  elles  et  de  les  rendre  incorrapti- 
Mea. 

TANTâLAny  8.  maao.  \  tanialaâ. 
Genre  de  sela  (êantaivaurê  Sitize-f 
tU.),-  qifi  réaultent  de  la  cofdbiaâison 
de  l'ncide  tantall^pue  avec  les  %Bés 
•alifiaUea. 

TANTAUB ,  a.  m;  ^tantàkan ,  eo^ 
ittmMitnu  Métal  y  découvert  eniSoi 
*par  Hatcbelt,fvi  r«ppcla  aoiumèiuM, 
et  en  iSeaputEieberg,  qat  le  nomtqa 
mniale ,'  dmil  l'Idaàtf lé  dans  lés  dctix 
cas  a  été  reconnue  par  Wollaslon  en 
1809,  et  que  fieraeHns  1»  obtenu  pur 
en  i8a4-  -    ' 

TAlliTALfiVX,  adjcct. ,  ïantalosus. 
L.  Gmelin  appelle  acide  tantcUeifx 
(tantalige  Sâure,  ail.)  l'oxide  lanla- 
lique  ,  qui  formé  eo  ^(Tct  dçs.&ëhjkvéc 
les  alcalis.    , 

■ 

TANTALICO-AMMOjUQÎJJB,  adj.., 
UuUalicp^çjnmoJiIcus,  Itom,  donné  , 
dans  fa  nomenclature  cbimîque  de 
Berzaliuf  ,.i  de^seladon^lff  tffi  ré- 
sultent dé  la  combinaison  d'ug..  sel 
tantalique  avec  un  sel  amn^ooîque. 
Ex.  Fluorure  ïantdUcO'OXtufnoniqm» 
.  TillïiTÀLJH:;OrQAU;i«inË ,  adjec- 
tif y  ianiaticp  -  oaldouêy  Mom  donné , 
dans  la  nomencUturé  chinuque  de 
Berzelius.i  à  des  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de ,  la  combiaaîaob  d'un  sel 
tantalique  avec  lin  sel  calfiiqne.  Ex. 
.  Fluorure  Um^alko^^éalcifUêm 

TANTâMODHOVDItlOlÀ,  ad].  , 
ÈemtttUeo^hrdriens,  Nom  <k>nné,  dans 
la  nomenclature  chimique  dé  Berze^ 
lîoa,  à  dés  combinaison^  d*ttn  sel 
tantaUque  ai^e  le  Hnotide  bjdrfque. 
Ex.  FbiàrurB  i(MàUeè^*Jt^dri([ue. 
TAIVTALIGO-MAGNÉSrQUE  ,  adj., 

mmftUém^mâ^wimé^  Nm  donné , 


tAKY 

dans  la  nomenclature  t^imi^qffe  de 
Berzelius  ,  à  des  sels  doubles  y  qui  ré* 
suheht  de  la  combinaison  d'unse^ 
tantalique  avec  un  sel  magnésîqne. 
Ex.  Chlorure  iantaiieormafnésîftté. 

TANTALICO-HÔtAàSIQUE  ,  adj. , 
tantidico-'potassicus.  Nom  donné , 
dans  la  nomenclature  chimique  de 
Bèrzeli^ ,  à  des  sels  doubles ,  qui  ré- 
stiUent  dé  la  combinaison  d'un  8«1 
tantalique  <>vec  uïi  seFpartasstqne.  E^. 
Fluorure  tontnUco-^potds^jqite. 

TANTALIGO-SOMiQftlti,  a^cct. 
iantaUco-rsodicus,  Nom'  donné ,  dans 
Kl  nomenclature  chimique  de  Berzc— 
Hus,  j^  des  sels  doubles  ,  qui  résul- 
tent de  la  combinaison  d'un  sel  tan- 
uHque  avec  un'  sel  sodique.  Ex. 
Fktoràre  iantalieo^ sodique* 

TANTALIDESVs.  m.  p!.;  TVm/a- 
7û/f#.^Beadant  mnnme  ainsi  due  fii- 
ihille  de  '  minéraux-^  qui  comprend 
le  tantale  et  ses  combinaisons. 

TANTAIiINB,  s.  f.  ,  taniaiinà. 
Pfaff  a' désigné  sous  ce  nom  une  terre 
prétendue  nouvelle ,  è  laquelle  il 
avait  trouvéd^  Paualogieaiecf  oxidc 
de  tantale ,  et  que  depuis  il  at  re- 
connu être  de  la  siljce« 

'MNTAUQUf:  9  ii^\  ,  tantalietts. 
Bef'zelius  appelle  oxule  iàntaliiqaele 
premier  degré  d'oxidation  du  tantale 
{tieide  iantaleux  àeGmîàin  )  ;  >acide 
tanlùlique{  Tantalsattre^  ail.),  le  Se- 
cond 'degré  d'oxidation  de  ce  mêlai  ; 
sulfure  oji  sulfide  tantalique,  sa  com^ 
bihaison  avec  le  soufre  i  ^Is.  ioAtàSr 
ffuesy,see  combinaisons'  ayec  les  corj^ 
nalogénes.^  '  •      .         ^ 

TANTALITE ,  sùbst.  f . ,  tanèàiù. 
Genre  de  sels.,  qui  sont  produits'  pisr 
la  combinaison  dé  l'acije  tiîntAleilx 
ateclès  faàsefei^saHfiabTes. 

TAIVYRHYNGHIDES  ,  adj.  et  s.  id. 
j\.,y  Tan^rfy:nckides.  .Nom  donné 
par  Schœnbérr  à  un  grdupe  de  Tordit 
des  Gufculionidés  gonatqcères ,  qui  m 
pour  type  1e  genre  Temyrhynchus. 

TJLNWffABj»  9  ad},  et  s,  m.  ^'^ 


TARD 

Tm^tamm  (  xastùtè  ,  étendre  j  rr^  ; 
bouche).  NoraddnnéparGuvier,  La* 
ireîUe  et  Eîclivald  k  «ne  famille  de 
l!ordre  de«  Diptères  ,  compi^enaot 
•enx  de  ces  inaectes  qoi  ont  la  trompe 
ewllante^  avec  le  dernier  article  des 
aotennea  non  di;ri8é« 

.   .TAOïyimS.  A^O/eX  TABANlBlfs/ 

rrAPIRIENd,  adj.  e<  a.  m.  pbr. , 
TapiriL  Nom  dooôé  par  \icq  d'A.- 
9jrk  voe  famille  de  Mammifèfe8),qiiî 
m  four  type  le  eenré  Tapirus. 

TAPIMlàR&9  adj.  et  a.  f.  pi., 
f^estiarict.  Nom  sous  lequel  Deseer 
et  Lamarck  déiigoent  «ne  trib'ndela 
famille  des  Aranéîdea  ,  coa*p?enant 
cellea  qtii  .fflcot  des  toiles  serrées , 
borizontirtes  et  réf^alières< 

TAPfTÈlES.  ^o^aa  TAFiasiiass. 

TâBàXACéEê^  iHày.  et  s.  f,  plur. , 
T^raimcair.  Nom*  donné  par  D.  Don 
à  une  tribu  de  la  famille  des  Chico^ 
racéeâ,  ayant  pour  type  le  |;enre  7b*> 

TAACeOlVAimâMy  ad},  et  s.  f. 
pi.  ,»  Tarehopuzniàeùt.  Mbui  donnée 
piar  H.  Gassibi  4  une  aeelion  de  la 
tribn  des  Yemeniée»  ;  paf  Lessing  I 
tm  groupe  de  celle  des  AstémXdées  , 
alyànt  le  genr^  Tarchûnanthnis  pomr 
type. 

TABINp ,  adj.5  séraikiusf  spatzet- 
tig  (ail. ).  àe  dit  en  parbni  déplantes 
qui  fleurissent  tard,  comparativement 
è  H^autres.  Ex.  Crocus  serotitius*  V* 
SéftoTtir. 

TÀBplHiOitf!  ^  KdQ.)  iatUflùTUs  ' 
^  iîardAs  ^  tardif^  /bi  y  fleur);  qui 
àeinrit  tard.  Ex.  Ceanothus  iardifio-^ 

TAHn6RABE|  adj. ,  tordigrada» 
{ tordus ,  lent ,  gradior ,  marclier  y  ; 
qui  marche  avec  lenteur.  Ex.  Leinttr 
tardigrajtus.^ 

TABDIORAraSy  adf .  et  s.  m.  pi., 
Tardigrada,  Nom  donné  par  Cuvier, 
Duméril ,  Illîger,  Desmarest  et  fikiîn* 
vffle  à  une  famille  eu  tribu  de  Mam- 
laalèree  ,.  .eempieaat:  oewc  <)ut  ae 


TÂKS 


Sïi 


font  remarquer  par  la  lenteur  de^leurs 
monvemcns. 

TABBNTUtES^  subst.  f.  plur., 
Tarsnltt/À.  Monrdonné^r.Latreilllè 
à  pne  tribu  de  la  famille  des  Âr^ich*» 
nides  pédipalpes ,  aiyant  poor  type 
Teraignée  appelée  tarentule. 

TARENTULIDfiS  9  adj.  et  s.  f.  pi.; 
Tstrtn^lides.  Leàcb  nomme  ainsi  lu 
fiimtlle  des  Tarentules. 

ira»  Sorte  d'instrument  dont  est  gnr^ 
nif  la  partie  postérieure  du  corpé 
d'un  grand  nombre  d'insectes ,  et  qui 
leur  âert  à  percer  féptderme  des  vé** 
gétaux  ou  la  oean  des  animaux  , 
pour  y  dépoeer  leufis  œufs. 

TAIKSAL,  adj.  $  tarsalù.  8c  dit  > 
d*nn  animal  dont  les  tmes  sont  te^ 
marquablcs  parleur  tonleifr  diflé^enie 
de  celle  du  reste  du  corps»  Ex;  Uspa 
UsrssUis. 

TAMC  j  à.  t»,  ^  Utrsus  $  rapfréç  $ 
Obêrfttss  y  Fusswurtel  (  ail.  ).  On 
appelle  ainsi ,  dans  les  mammifères  ; 
la  première  portion  du  pied  ,  formée 

Cr  la  réunion  de  plusieurs  os  ;  dana 
I  oiseaux  {tihia^  tarsus;  Lauf^  nll.) 
la  troisième  pièce  de  la  patte ,  qui 
n'est  jamais  diarmie  ;  dans  les  cms-^ 
tacés^  là  sixième  pièce  des  patteé 
aîmples  ;  dans  les  insectes  ^  une  suite 
de  petits  articles  qui  posent  à  terre 
et  eonstftuent  le  pied  proprement  dit. 

TARSE  9  ad},,  iarsatûs  ;  qui  a  les 
tarses  «utilement  colov6i  que  le  reste 
delà  patte.  Ex.  Calohata  tûrsata  , 
Aeriéiam  iarsattUh. 

TARntATE  9  fAihst:  m. ,  iartras. 
Genre  de  sels  {^einsaureSatze^  ail), 
qui  résultent  de  la  cembrhaison  de 
1  acide  tartrique  avec  les  bases  sali- 
flttbles. 

TAAlMQiUE  ,adj.,  tartricus.  Nom 
i'^W^  (  ^timàure ,  Tamarin- 
dêHsattre,  H^einsieinsHurêj  M.) jqai 
existe  tout  formé  dans  le  tartre  du 
vin,  et  que  Sehede  a  lepremier  isolé 
•a  1770* 


Sid 


TAXI 


TAinUtNE  9  i.  f. ,  taurùia.  Nom 
donné  par  L«  GmeUn  à  une  mstiéne 
animale  part^cllliére ,  qu'il  a  dëcon- 
Terte  dan»,  k  bile  de  bœuf,  et  qu'il 
avait  d'abord  appelée  aspatagine  bU 
iUùni ,  eo  raison  dt  sa  reMcmblaoce' 
avec  l'asparagine ,  quant  à  plusicorf 
de  ses  propriété^. 

TAVTOliiTRIE  9  s»  f. ,  tauiomei- 
tria  (  T&vro ,  la  mémo  cbote ,  farp<«»^ 
■iesorer),Kupp£fer  propoie  d'appe- 
ler ainsi  la  proiM'iété  remarquable  en 
Terttt  de  laquelle ,  quand  les  lignes 
qui  peuvent  élre  employées  comme 
axes  d'un  système  crislaitin  sont  rec- 
tangulaires 9  les  tangentes  desnncii'- 
saisott^  9  par  rapport  a»  plan  des  deux 
premiers    axes-  de  loutes   les  faces 
comprises  dans  une  mémexonc^  e'nt* 
à-dire  à  bords  parallèles ,  sont  en- 
tr'elles  dans  %dés  rapports  simples  et 
rationnels.  Il  a  reconnu ,  à  l'aide  du 
calcul  algébrique  ^  qu'il  n'est  pas  ab^ 
èolument  né<{essaîre  d'avoir  des  axes 
rectangulaire  pùUT    rencontrer  la 
tautométxie  dans  les  înclioaiions  des 
arêtes  ou  des  faces  ternkînales;  qu'au 
contraire  des  axes  obliques  peuvent 
quelquefois  donner  des  rapports  plus 
simples  que  des  axea  rectangulaires  ^ 
maïs  que ,  là^où  la  tautométrie  existe^ 
des  axes  rectangulaires  sont  toujours* 
possibles.. 

TAXICOLfi  »  adject.  ,  tiuçictfiiU 
(Hucus  f  if,  co/o ,  babiter) ;  qui  croit 
sur  le  tronc  des  ifs^  Ex.  XjrlomjriOft 
iaxicoLu 

TAXIGORNE,  t^iiecU,  UucicornU 
(t^stuy  pique,  corit»,  corne).  Se 
dit  d'un  insecte  qui  a  les  antenoés  pe^- 
foliées.  Ex.  Ips  takiootnù^ 

TAUGpitNES,  adj.  et  $.  m.  pi. , 
Taxicùrnes,  Nom  doiiné  par  Guyier , 
Latreille ,  Lamarcket  Eichiral<y^ne 
famille  de  Tordre  des  €0)091^^'» 
comprenant  ceux  dont  les  antennes 
vont  en  grossissant  d'une  manière  in* 
s^siLle,  ou  se  terminent  en  massue. 
TAXIDEHIUË  ,  s.  f. ,  tmderma 


TECT 

(  xdJitç  I  arrangement ,  9ipfui  »  peso). 
Art  de  préparer  les  peaux  des  ani- 
maux de  manière  à  les  rendre  pitH- 
pres  à  figurer  dans  les  cabinets*  d' bis* 
toire.  naturelle.  Vw  exièniipn  ,  on 
emploje  ce  terme  pour  daigner  les 
soins  que  réclame  la  conservation  des 
dépouilles  de  tous  les  animaux. 

TAXIFORME  9  adject. ,  taxiformis 
.(  tàxu4  ,  M  ^  forma ,  forme  ).  Se  dit 
dTune^plante  dont  les  feuilles  affectent 
sur  la  tige  la  même  disposition  que 
celles  dé  l'if .  Ex.  Hypnam.  taxi^ 
forme. 

TAXINÉES^adj.  ets.  f.  pi.,  Ta^ 
xitieéE.  Tribu  de  la  famille'  des  Coiii- 
fères ,  admise  par  L.-G.  Richard ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Toxtt/. 

^AXOLOPIE»  subst.  f. , 
(.TaÇKt  arrangement,  ï^yoci^  discours), 
desvaux  appelle  ainsi  tout  e6  qui  a 
rapport  auxdassificationt  en  bisioîre 
naturelle. 

TAXONOIOE  y  s,  f.  y  taxofumia 
{rdiÇK  y  arrangemeni,  v^Ct  ^oi). 
Sous  ce  nom  GandoUe  désigne  la  tZiéo- 
rie  des  classifications,  l'ensemble  des 
lois  qui  président  à  leur  conalrùcûoa. 
.  TAXOMAIBSSy  s.  m.  pi.,  Taxo^ 
toa  {réJitç ,  .^rie  V  Jmov  ,  animal  ). 
Vom  donné  par  Eichwald  ^  une  sec- 
tion du  règne  animal ,  comprenant  les 
ahftnaux  cnez  lesqueU  les  parties  pri- 
mitives de  la  colonne  vertébrale , 
garnies  de  pieds  souvent  nombreux  , 
se  développent  çn  opposition  directe. 
TEÇTIBRANGHS89  adj.  et  a.  m. 
pi.,  Teclibranchîa  (ucius^  couvert,  # 
^v^toL ,  branchies).  I^om  donné  par 
Guvier,  Latreille,  Gbldfuss ,  Ficinus 
.et  Carus  à  un  ordre  ou  à  une  famille 
de  Gastérqpbdes  ,  comprenant  ceux 
de  ces  mollusques  dont  les.  branchies 
sept  cQnverles  par  une  lame  du  inao- 
tenu  ooutenant  uo/e  coquille  j,-  ou  en- 
veloppées dans  un  bord  redressé  du 
pied. 

TEGTiei^NlVES  9  adj.  et  s.  m.  pi. , 
TccUpennes  {tcçlu/Hf  loi^  1  pciu^t,  ai« 


TEGM 

le).  Hom  donné  par  Duméril  i  une  f*- 
mille  de  Tordre  des  NévroptëreS)  k  la- 

3aelle  il  rapporte  ceux  de  ces  iosecles 
ont  les  ailes  sont  dbposées ,  dans  l'é- 
tat de  repos  ,  de  manière  à  formel  sur 
le  dos  un  toit  incliné  à. droite- et  1 
gaucbe. .  f^a^-ez  SriGOPTÀRES. 

TECTRICE  9  adj.  et  s.  f. ,  têcfrix. 
On  appelle  ^/uiii«/  tectrices ,  on  sim- 
plenjent  tectrices ,  les  plumes  qui 
couvrent  les  pennes  de  Vaile  et  de  la 
queue.  Les  tectrices  des  ailes  (  teo^ 
irices  alartiai;  Flagdekken  ,  FUJLgel- 
dekkenfedem^  ail.)  sont  partagée^ 
en  grandes  (  tectrices  alarum  ultimœ 
s.  secundœ  ;  Schwungdekken^  bH*}* 
placées  immédiatement  sur  les  rémi-* 
gea;  petites  (tectrices alarum penul" 
limas,  prima  ;  Flederdekken  ,  ail.), 
qui  garnissent  le  baut  de  l'aile  ; 
moyennes  y  ttnant  le  milieu  entre  les 
précédentes  ;  supérieures  j  qui  oc- 
cupent le  dessus  de  Vaile  ;  inférieur 
res  ,  i\ù\  enoccupent.le  dessous.  Les 
tectrices  dû  la  queue  {tectrice^  caU" 
dœ  s.  .caudales, çatjrpteria;  Schwan^'- 
dekken  -,  Schwanzfedern ,  ail.  )  sont 
divisées  en  supérieures  {^a^pteria 
super iora  ) ,  qui  couvrent  le  deteus 
de.  l'origine  desrémiges,  et  inférieures 
(  cafypteria  inferiera  )  ,  qui  en  cou« 
Trent  le-  dessous. 

TEGMENy  subst.  m.  ,  tegmen^j 
iegmentum.  Nom  donné  par  Micbcl 
k  l'enveloppe  immédiate-  de  l'amande 
(  endopfè(^re  y  Candolle);  par  Pali- 
aot-Beauvoiâ,  &  l'enveloppe  extérieure 
de 'la  (leur  des  Graminées  i  par  Du« 
trocbet ,  h  la  membrane  du  sac  em- 
bryonnaire qu'il  présume  derenir  ki 
membrane  interne  de  la  graine  ;.  par 
Liuk,  à  l'ensemble  des  écailles  qui  re- 
couvrent les  germes  dans  le  bourgeon  ; 
par  Rifbj  ^  aux  ailes  supérieures  des 
insectes ,  quand  elle»  sont  coriaces 
ou  pergamentacées  y  et  parsemées 
de  nervures  ,  comme  dans  les  Or- 
thoptères. 

TEGWONÉ  y  adject. ,  fegmiiuUus. 
II. 


TÉLÉ  Sl3 

Épitbèle  donnée  par  Hirbel  k  l'a- 
mande  t  quand  elle  est  enveloppée 
d'un  tcgmen.   Ex.    Heisicria    boc^ 


cmea* 


TEGMINIEENNE  ^  adj. ,  tegminî^ 
pennis  (  tegmkn ,  cotiverture ,  penna^ 
aile).  Dont  les  ailes  ressemblent  à  des 
espèces  d'élytres ,  par .  leur  couleur 
sombre.  Ex.  jénthrtup  tegminipennis» 

TEGUIiE  f  s.  f. ,,  tegulay  punctum 
ccdlosum  )  squamula  {tegula ,  toile). 
Espèce  de  callqsité  ou  de  tubercule 
sembibbie  k  une  petite  valve  de  co- 
quille,  et  dont  la  convexité  se  trouve 
en  cles^us  ,  qu'on  remarque  à  rt>ri- 
gine  des  ailes  supérieures  des  Hymé- 
noptères. -        .         .        ' 

TÉGIJIIIEKT  ,  s:  m.,  tefumenium, 
indumêntum  ,  Ugwsfun  ;  extirâcofia. 
Membrane  extérieure  qui  couvre  le 
corps  de  Pbomme.  Synonyme  depeau^ 
en  ce  sens.  On  appelle  tégtunens , 
d'Une  manière  plus  générale ,  toutes 
les  piirties  q^i  recouvrent  et  prqte-^ 
gent  le  corps  des  animaux  ,  avec 
leurs  dépendances  y  poils ,  plumes  , 
jécaijHb ,  plaques  cornées  ,  etc«  Ca- 
vanilles  et  Yentcnat  donnaient  ce 
nom  à  la*  membrane  qui  couvre  les 
sores  des  fougères  {^indusiumy  Swarts, 
ini^olucrum/àtùiAy  pen^rangium\ 
Hedwig),  L'enveloppe  propre  de  la 
graine  ,  ou  spermodermc  ,  était  ap- 
pelée £^^icmen  r  propre  pai'Gaertner* 
On  nomme  assez  souvent  tégtunens 
floraux  le  calice  et  la  corôUe  ^  c'esl- 
4*dîre  les  eÔLYeloppes  des  organes 
sexuels ,  quanduin  les  enmage  d'unie 
manière  purement  générale* 

tÉJID£9  9  ad),  et  s.  ml  pi.  ,  Te/i- 
da.  Nom  donné  par  Gray  à  une  fa- 
mille, de  l'ordre  des  Reptâessaurieos^ 
qui  a  pour  type  le  genre  Tejus* 

TÉLAGÉ  9  adj.  t  ulaœus  (  tela  , 
toile)  ;  qui  imite  une4nile  mince  ,  à 
réseau  lâcbe>  comme  les  expapuidns 
du  Fiustra  ûlacea. 

TtLÈJA^TBBf  ad).  ,  teleionthus 
(  TiXcioc  j  parfait.  {yOeç ,  iicujr}^  Wa* 

33 


5k4  I*éLE 

ehendiorff  appelait  aimi  les  blastei 
munies  d'éCamtaes  et  de  pi&iils^  Sy** 
aoavme  de  hermaphrotkte, 

XÎÉLÉOBRÀNCHES.,  adj.  et  s.  nu 
pi. ,  Teieohrancbîa  (tilMbc,  complet, 
^îfX!^\  branchies).  M«ro  donné  par 
bliméril  à  un  ordre  de  ppiwons  osr<* 
tikgineux  >  comf  renani  ceux  qui  ont 
des  branchies  eomnlèles  ^  c'csl-è-dift 
munies  dVmemi^mbraB&efcdrmi  oj^er- 
cole. 

TÉLÉOGÉOPHILEB  ,'  adj.  et  A. 
m.  pK  >  TeleQgeophiia  (xi)i€tftf^  pnp^ 
{ait ,  ^9  lerre^  fîXsu,  aimfer).  Nofi 
donne  par  HartiQitnn  à^nn  groupe  de 
Gastdlof  odes  f  con^prenaot  eeux-<{ui 
ont  des  poini>ons  et  vivent  à  terrs^    •■ 

TéLfiOaYPUOPlilLE^k^  adj .  cl  s. 
m*  pi.  9  Teleakjrdtoi^Ha  ^fXttof  > 
oomplet  y  u(?t^  ,  «au  ,  ^îXim  ^  aiitter); 
Jïom  donné  par  HarUnana  4  un  groupe 
4e  ûostérppodes  ,  comprenant  ceux 
i|tti  ylvetit  dtins  Teaq. 

T£LÉOVm>lÈ»^  adj.  et  s»  ni.  pi. , 
f'tteopodtâ  (  îvXeia;  )  comfiet ,  ttoCç  , 
xÂed  )*  Nom  d<ini(iépar  Vieillot  è  «ne 
tribu  de  L'ordre  des  oiseau^  nfteurs^ 
fwmpreoattt  ceux  qvi  ont  les  plteds 
empiéta  ^  c*e6t«<à-i-dii3e  nHAis  d'im 
«foncer 

lébÉmiÉifiB^   ad}.  6t  t.  r.  pi.  y 

TekphU^*  Tribu  admMo  par  Cao'- 

^le,  daoak  lansièle  de«  PafKMijF^ 

cbiées  t  q««  «  '  poor  tjf^  h  genre 

TekpJkiwn. 

tKLÉMIOlttfim  ^  id).  el  s^  m.. 
|Aa  y  Tel^hopri,  Noo^jdonné'pai*  Laf*- 
marck  à  u«o  fantiUe.de  .l'oratre  4i(tt 
Coléoptères  y  qui  a  pourtfpele  gtnn 

F^mrohr  (âlU)  {  rt^o* ,  4n .,  vtwtit» , 
considérer  ).  ^Nofn  dotmé  purfois  .Jk 
4oi|te  lunetts  eap.'Ma  de  rapprocher 
et  grandir  les^objets  «éloignés ,  mtils 
pins  sofivenl  ^  *  ei  pi  ns  •  partie  a  1  i  ère^ 
ment  ,  aux  appareils  d'optirpie  qtfi 
eontiennénl  un  on  èwxk  linfdirs  de 
t<flei;i«9  i  et  qui  i^rtent^  sa  ménve 


TfiLL 

«sagOé  On  dkttngoe  qmlre  espèces 
-de  tékscopes  ,.  ceux  de  Newton  ,  dit 
Gregorj ,  de  Cassegrain  et  "de  £ler^ 
sebelL 

liLBSGOPETMAUlE  ,  adj.  ,  ie^ 
tesoopkihalmns»  Un  oiseau  (  Mmsci'- 
capa  ieUscùpM^almus  }  est  ainsi  àp- 
pehé  à  cause  d'an  c«r<de  membraneax 
qui  lui  ent«mre  les  yeux. 

TlkiiBBCOFirOlllIiE  ,  adj.  ,  fe- 
ifscépiforfnis,  Épt«iiéle  donnée  par 
•Kirbj  à  la  taiière  des  înseetes  , 
quan^  elke'eoAsisSe  en  plnsiears  tabès 
i^étractiks  qui  peuvent  rentrer  les 
uns  dans  les  autres,. comme  les  pièces 
•d'un  r^lescape. 

TBLESCOPJQIiiS ,  adj.,  A^eo- 
-picuê  ^  ^  don  ne  ce  nôin.atix  piànitesj 
telWs  que;  Gérés  ^  Patlas  ,  Jnaoïi , 
Yesio  ,  et  aiix  étoiles ,  qu'en  oc  péot 
apercevoir  qu'avee  le  secoùnide  forts 
înslraaienl  d'optiqne. 

TÉiéTlll»É»9  adj.  et  s.  r.  ph,  7^ 
teikusœ  (  riïoq ,  fin ,  é*^«ayfi ,  fhinge). 
-îiom  donné  par-Saviga/etLalreill^Â 
-Hne  familie  d'Annelides ,  eemprenaftt 
eeux  de  ces  animaux  qui  n'ont  que 
l'extrémité  postérieure  du  corps  gar- 
nie de  franges  brao^binles.^ 

TBLUNAIRBS  ,  ad),  et  s.  m.  pi.  , 
-TeUiHmriia^  Nom  donné  par  Lamarck 
à  unes  ection  de  la  (emiHe-des  Conchf- 
fèrss  0 jmpbacés'^  qui  a  pour  tjpe  le 
genre. TM&'/Ttfr.  , 

TBlililMIATB ,  s.  m. ,.  ttUurat* 
6enre  de  sels  (  Tet(uroap)^4s€dzen  , 
alt.'X  qui  résnilent  de  la  combinaison 
-de  r^anTide  lelluriqnc  «(vce  les  bases 
safraablos. 

'  ÏTBI&tfRilAntÀlE^  s.  m.  ,  ieUtt- 
tfàirx^.  Genre  è^  télluHsels,  qui  sont 
-produits  par  la  ceihbînaison  du  telltr- 
ridéft^trtque  avec  èés  telfururos. 
'  TEMiVRE  9  s.  in. ,  te/lunurrij  j^I- 
•^vanmm.  Métal  entrevu  dès  1783s  par 
Aluller  de'  Reiehenstein  ,  et  dont 
'Fèkist^nee  a  été-démontrée  eh  1798 
par  Klaprotb. 

n^Ultté^  adj,  9  tetturatus,  S^ 


TEVB? 

Aît  d'an  gftE  mû  lient  du  teUare  en 
dissolation.  ôaz  hydrogène  leUuré  « 
oii  TeUttride  hydrique  ^  on  Acide 
hjrdroteUuriquâ,^ 

T£ULURICYAWM!  9  s.  m. ,  uilu- 
ric^anuretian.  Composé  d'iuicjanure 
et  de  tellure.' 

TEUiUllil>B>  8.  m.  ,  telluris. 
Kom  doMié  par  Bertéliu»  aux  oom- 
bioawon»  du  lellace  avec'  des  oorps 
vaoim  électro-négatifs  que  lui ,  qui 
ae  comportent  tomme  aci4,e8  avec 
oellea  dans  lesquelles  le  métsci  est  uni 
'  à  d'autres  métaux  éleothH'posîlifii.' 

fnE:i.LIJRtD£89  s.  m.  p).  ,  Telia- 
rides.  Beudanl  désigne  sous  ce  tiom 
une  fanftille de  minéraux,  eomprenan,t 
le  lejlure  et  les  ëubstauces  dans  la 
eomposition  desquelles  il  eptre. 

TEUURIQUE^  adj.  ,  teUuricus. 
Bepaelios  nomme  oa^ide  tellurlque  ^ 
l'oxîde  de  teHure ,  qui  joue  le  double 
rffle  d  adde>  et  de  lAÛé  ;  sulfide  ieHu" 
rique ,  le  seul  degré  de.  sulfuratiou 
connu  du  métal  ;  sels  tetturiques^  les 
{Combinaisons  de  ee  dernier  avec  les 
corps  halogènes  et  de4'oxide4eiltnî- 
que  avec  les  acides. 

•XELUaâ£L,8.  m.;  tellurisal. 
'  CSasse  dé  sels,  qui  nisultent  de  laoom* 
binaison  des  tellurides  avec  les  tel- 
•lùrnres,  c'est-à-dire  dont  l'acide  et 
|a  base  oootiennen^  tons  deux  du 
.teHure. 

TELLiniURE  ,  a.  m.  ^  ^ellurure- 
tem.  Combinaison  du  tellure  avec  un 
métal.  Berzelius  réserve  oe  nom  pour 
les  combtnaiaons  du  tellure  avec-  \t» 
métaïut  électro -positifs  dpns  les^ 
qnelks  les  rapports  atomiques  sont 
M  mêmes  que  dins  les  bases.'   . 

VEMNIJIÛB.9  *d  j. ,  temmurus  (ttfsy#  ^ 
eoQper,  ov/Mt^  queue).  Le  Trogon 
ieàttuirùs  a  les  rectrices  découpées  et 
coonne  tronoonoées  auJiout. 

"TSi^E,  g,  f.  ^  Umput;  SchUife 

■^11.);  temple  (angl.).  On  donne  ee 

«Bon y  ebez  les  mammi fèves  et  les  oî- 

feaux  9  à  la  région  latérale  de  la  têM>  » 


TEMF  '5i5 

comprise  entre  Toeil  et  l'oreiUe  ;  cKçz 
les  insectes  ,  d'après  Kirby^  à  la 
partie  située  de  chaque  côté  de  la 
moitié  postérieure  des  jeux  ^  entjre  le 
-  front  et  le  vertex. 

lEMPÉIUMÊJ^T,  s.  m.,  Ump^^ 
ramef^lum.  Quand  on  cherche  à  pro- 
duire une  suite  de  sons  coosonoaos 
suivant  un  même  intervalle ,  on  ar- 
rive bientôt  à  des  sons  faux,  qui  9e 
font  plus  partie  des  échelles  euro^- 
péennes*  Pour  remédier  à  cet  incon- 
vénient, on  altère  chaque  .son  suc- 
cessif, afin  de  se  maintenir  dansja 
série  de  l'échelle  diatonique,  et  pu 
répartit  égaleuieot  la  différence  sur 
tous  ^es  intervalles  4  e;(cepiéjes  oc- 
taves^ qui  ne  souffrent  pas  la  moindre 
altération  »  parce,  qu'alors  l'ioexac- 
titti^det  de  chaque  intervalle  est  trop 
petite  pour  choquer  l'oreille.  Cette 
altérfition  est  ce  qu'on  appelle  tem-* 
pérament.  Eu  physiologie ,  on  donne 
ce  nom  à  la  constitution  particulière 
de  chaque  individu,  au  résultat  gé- 
néral pour  l'organisme  de  la  présence 
d'un  orgauç  ou  d*un  système  .d'or- 
ganes. 

.  XEMPÉRATUREy  s.    f. ,    iemoe^ 
ries.  Degré  appréciable  de  chafenr 
qui  règne  dans'  un  lieu'  ou  dans  nu 
'corps  ;  énergie  variable  avec  laquelle 
l'aotioo  sensible  du  caTorique  s'exerce 
end^ errconstances  diverses.  Le  mot 
température  exprime,  l'inégalité  de 
.  ces  sensations  et  de  leurs  effets ,  sans 
'les  mesurer  ni  les  fixer  ^  ni  moins  en* 
.  eore  en  tirer  quelqu'induction  sur  la 
'^manièce  dont  elles  dépendent  du  ca- 
lorique qui  iea  produit. 

TEMPÉiff^É  ^  adj.  On  appelle  xéne 
tempérée  eelle  qui ,  de  chaque  edié 
.de  réquateur,  s'éiepd  depuis  le  tro- 
.)>ique  jusqu'au  cercle  polaire. 

TfiliPÊTE  ^  s./.^  tempestas;  Sturm 
'(ail.)  ;  slorm  (ângl.)  ;  temp^à  (it.). 
.Vhénomène  atmosphérique ,  violent 
et  désastreux  ^  qui  dépend  essentiel- 
lement d'un  vent  horizontal  inférieur 


5i6 


TEND 


et  très-npide ,  embrassant  nne  vasle 
éteodue  dans  la  région  qu'il  traversé  » 
'  et  flonlBant   avec  assez  de  violence 
pour  dévaster  tout  sur  son  passage. 

TÉUPORAIr^  adject.y  tempolralisf 
qai  a  rapport  aux  tempos.  Les  plumes 
temporales  sont  ce))e$  qui  garnissent 
les  tempes  ou  les  joues  des  oiseaux. 
On  donne  cette  épithète  à  des  oiseaux 
dont  la  région  temporale  se  distingue 
par  une  couleur  particulière  ^ex. 
FringUla  temporaUs)'. 

TâlfMy  s.  m.,  tempus)  xj^^t 
Zeit  {jall.)  ;  tùne  (angl.);  tempo  (it.). 
Idée  abstraite  qui  résulte  en  nous 
de  la  comparaison  entre rétat  successif 
et  celui  de  coexistence  »  états  dont  la 
mémoire  noué  donne  le  sentiment, 
en  retraçant  à  notre  esprit  IWdre  et 
la  sucG^ion  des  impressions  phy- 
siques et  morales  que  nous  avons 
éprouvées ,  long-temps  après  que  les 
événemehs  qui  les  avaient  produites 
ont  cessé  d  èlrè.  Le  temps"  n'a  pas 
d'existence  réelle  hors  de  nous  ;  ce 
n'i^t  qu'une  expression  indiquant  la 
mkiBière  dont  nol^  esprit  conçoit,  et 
classe  les  choses  qui  se  succèdent. 

TENACE 9  adj.,  tenaxr;  yXi^fioç  ; 
%âhe  (alL).  Se  dit  d'une  roche ,  quand 
on  a  de  la  peine  k  la  casser,  comme 
la  basanite. 

TÉNACITÉ,  S.  r. ,  tenacitas;  ykiir^ 
)^Tnc4  Zàhigkeit  (ail.).  Résistance 
que  les  corps  opposent  aax  efforts  qui 
tendent  à  les  rompre ,  soit  par  choc , 
soit  par  pression  ou  traetipn.  Ote  em- 
ployé surtout  ce  root  il  l'occasion  des 
métaux ,  pour  exprimer  la  propriété 
qu'ont  plusieurs  d'entr'eux,  après 
avoir  été  réduils  eo  6ls  d'ao  petit 
diamètre,  de  supporter  un  poids  plus 
4NI  moins  don(siderablc  isans  se  rompre. 

TEN0£|]SBS,  adj.  et  s.  F.  pi., 
Aucupts,  Reti'aria,  Nom  donné  par 
D^^eèr^  Lister  et  Lamarck^à  une 
trima  cB  la  famille  des  Aranéjdes  ,  • 
comprenant  celles  qui  Font  des  toiles 
à  réseau  replier  ^  composées  de  cercles  • 


TENS 

concentriques  que  coupent  des  ra  jons 
partant  du  centre. 

TENDU,  ad).,  porrectus.  Se  dît 
de  la  /e^^re supérieure  (ex.  MoiuccéUa 
lattis)  ou  intérieure  (  ex.  MeUunpy^ 
rumpratense)  d'une  corolle  bilabiee, 
quand  elle  se  porte  en  avant ,  en  sut- 
vant  la  direction  du  tube.  Oa  donne 
aussi  cette  épithète  au  pt^tce.àes  oî- 
seaux  ^  lorsqu'il  se  couche  par  terre 
sur  plusieurs  articulations  ou  sur 
toute  sa' longueur  (ex.  Hérony, 

TÉN£BBlGOL£,adj.,  t4snebrù»la 
{^tenebrœ^  ténèbres,  tiyh,  habiter); 
qui  reeherche  les  ténèbres.  £x.  Ckry-' 
somela  tenehricola, 

TÉNÉBBIGOLES^  adj.  et  s.  m. 
pK,  TcnebricolœXtenebra ,  ténèbres, 
coloy  habiter).  Nom  donné  par  Du- 
mérii  à  une  famille  de  l'ordre  des 
Coléoptères  ,  comprenant  ceux  de 
ces  insectes  qui  fujent  la  lumière  et 
recherchent  l'obscurité.  Voyez  Lt- 

GOPHILBS.    . 

TÉNÉBRIONIT^S,  adj.  et  a.  m. 
pl. ,  Tene^riomffj..Nom  donné  par 
Guvier,  Latreiile,  Goldfass,  £icW- 
vald ,  Ficinus  et  Carus  à  une  tribu 
delà  famille  des -Coléoptères  mêla- 
aomes,  qui  a  pour  type  le  genre  7V- 
nebrio. 

TJÈNELLIFLOB&,adj.,  teneltifio- 
rus  {tenelius,  petit,  J^^  fleur); 
qui  a  de  petites  fleurs.  Ex.  Hedyotù 
ienelUflora, 

TENSION^  s.  JT.  ,  tensio;  rdEnc, 
Jiirfleai;;  Spannurig  (ilill.).  Augmen- 
tation du  volume  d'un  corps,  par 
l'effet  ds  l'écartement  ou  du  tiraille- 
ment de  «ses  molécules.  En  pariant 
d'un  liquide ,' c'est  la  force  avec  la^ 
qvielie  il  émet  des  vapeurs.,  et ,  quand 
il  s'agit  d'une  vapeur,  c'est  l'élastieité 
dont  elle  jouît.  Dans  ces  deux  der- 
nières ci^Tonstaocea ,  où  lé  mot  tension 
exprime  la  tendance  du  calorique  à 
s'éqhapper  d'im  corps ,  il  assimile  Té- 
tât de  ce  fluide  à  celui  d'un  ressort 
bandé« 


\ 


TENT 

TENTACDLAIRE,  adj. ,  tetUacu^ 
larîs.  On  donne  le  nom  de  cirres 
ieniacuiaires  aux  pieds  antérîeuTs  des 
Néréides,  qui,  manquant  de  soies >, 
ne  Gonserveut  que  leurs  ctrres ,.  et 
sont  plus  développes. 

TENTACULE 9  s.  m. ,  Untaculum. 
Appendice  mobile,  Dtm  arlîculé  et 
très -^  diversement  conformé  ,  dont 
beaucoup  d'aoimanx  sont  povrvus ,  et 
qui  hi  plupart  du  temps  sert  d'organe 
taclilo. 

TENTAGCLÉyad),  fentaeuiatus  ; 
oui  est  muni  de  tentacules,  comme 
1  abdomen  d^Mislachi^es ,  d'où  sortent 
des  espèces  de  pelotes  charnues,  à 
la  volonté  de  ranimai*  Le  Bknaius 
tentaculatus  porte  un  appendice  au 
dessus  dc^  chaque  oeil.  VErpeion 
UfUaculaium  a  deux  proémioeiiccs 
molles  au  bout  du  museau  ;  VHolo^ 
thuria  ientaeuiata  a  des  tentacules 
assez  loAgs  et  pionés  ;  le  Carex  ttn^ 
iaculata  a  ses  fruits  renflés  et  munis 
d\»n  très-long  bec ,  qu^op  a  comparé 
i. un  tentacule  ou  à  un  fiarbiUon. 

TKVTACULÉS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
TeiUatuUua.  ^Nom  donné  par  La*- 
\m\\fï  à  une  îamille  de  Tordre  des 
Gastéropodes  tectibranches,  compre* 
nant  ceux  qui  ont  la  tête  chargée  de 
deux  ou  de  quatre  tentacules. 

TfllVTAGUUFORBfE»  adj.  ,  ten^ 
tacuUformis  ;  qui  a  la  forme  d'un 
tentacule  ou  d'un  barbillon ,  ciMnme 
les  stiçoirs  des  Ëchinodermaires. 

TENTHEÉDINÉS,  adj.  et  s.  f.  pl.^ 
Tcnthredinet  f  Tenihredinatœ,  Nom 
donné  par  CuWer,  Latreîllc,  Î4i- 
marck,  Goldfuss,  EicKwald^  Fici- 
nus  et  Caru»  à  une  tribu  de  la  famille 
des  Hynlfnoptères  porte-scies,  qui  a 
pour  ty(lc  le  genre  Tenthredo. 

XENTHRÉDINIDES5  adj.  et  s. 
m.  pi: ,  Tenikredinidœ»  Nom  donné 
j»T  Leach  à  la  famille  des.Tembrc- 
dines. 

TEIfTHBÉDBîIFÈKE  ^  adi.  ,  £<n- 
thrtdinifcriu.  VOphrjs  tcninredini- 


TÉIïU  •   5i7 

fera  est  ainst  nommé. parce  que  sa* 
fleura  été  comparée  à  une  Tentkrède. 

TÉIVUIGOEiME,  adj.,  ienuicamU 
(  tenûts ,  grêles ,  cornu  ,  corne)  ;  qui 
a  les  antennes  gréleé.  £x.  Eiater  te^ 
nuicornisj  ^nthribus  tenUieomû. 

TÉNVICOSXÉy  adj.,  tenuicofta-^ 
tus  (  îenuU ,  grêle ,  cosîa  ,'o6te  )  ;  qui 
est  relevé  de  côtes  peu  épaisses*  Ëx» 
Cariium  tenuicostatum. 

tÎnvIFLORE  ,  adj. ,  Unmflorus  ; 

schmalblumig  (idl.)  (UnuU  ,  petit  ^ 

Jlos ,  fleur  )  ;  qui  a  des  fleurs  petites 

ou  grêles.  Ex.  Bromus  tenuifhnu, 

Ixora  tenuiflora ,  Pfy-sosiemon  temù^ 

Jlorum. 

TÉNUIFOUiy  adj.,  -tenuifoUiu; 
dûnnblaUrig ,  feinbttUtng  (ail.)  {U- 
nuisj  petit  y  yb/ûun,  feuille);  quia 
des  feuilles,  dès  folioles  ou  desuivi- 
sîons  de  feuilles  linéaires.  Ex.  CA«^ 
ranihusienuifoUus ,  Anémone  tenais 
foUa ,  CerasUum  tenuifoli^m* 

TÉNUIPÈDES»  adj.  et  s.  m.  pL, 
Temtipede4  (  ùnuis ,  grêle ,  pè^  , 
pied).  Nom  donné  par  Lamarck  à 
une  section  de  L'orure  des  GMichi- 
fèrcs  dimjaires ,  compreuant  ceux 
qui  ont  le  pied  petit  et  comprimé* 

TÉNtiPENNEy  adj. ,  tenuipennis 
(  ienids ,  mince ^  penna ,  plume).  I« 
Merops  tenu^knnU  est  remarquable 

Sar  le  peu  de  largeur  des  filets  des 
eux  pennes  centrales  de  sa  queue  » 
dont  la  tige ,  presque  dénuée  de 
barbes,  se  termine  par  une  sorte  do 
palette. 

TÉMUROSTBByadj.,  tenuirosirU 
{UnuU^^Ae^  rostrum,  bec);  qui 
a  le  bec  grêle.  £x.  Numenius  iemd^ 
rostris, 

T^NIHBOSTRES^  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Tenmrosires.  Nom  donné  par 
Cuvier ,  Duméril ,  Illiger ,  Goldfuss , 
Blainville,  G.  Bonaparte,  Vigors» 
Savi,  Lfftreille,  Ficinus  et  Carus  à 
une  famille  de  Tordre  des  Passereaux, 
comprenant  ceux  qui  ont  le  bee  long 
et  grélè. 


5i8  TÉPH 

*  TÉNDISlLIQUi ,  ad}.,  tenuisiliqm' 
tus  ;  qni  a  des  silicpies  grêles.  £z. 
SeUophila  ienùisiliqua, 

TÉNUISTRIÉ ,  adj.  j  tenuïstriaîus  ; 
qui  est  marqué  de  stcies  fines.  Ex. 
CjrpTÏna  tenuistria. 

TÈPAhE,  8.' m. ,  tepalum.  Gan- 
dûlle  propose  de  donner  ce  nom  au3t 
direrses  pièces  du  périgone ,  quand  il 
est  formé  de  plusieurs  pièces  dfs- 
tiiietes. 

rnfcPHRAGAlVrHf; ,  adj. ,  tephra- 
canthus  (  «ypèç  ,  cendré ,  àxavOà  , 
épine)  ;  qui  a  des  épines  ou  des  ai- 
goilloiis  bbncbâtres.  Ex.  Eckfnoeaû- 
tus  tephracanthus . 

véPBllALIDES,  s.  irt.  pi..  Te- 
phraUdes  {  réfpa  ,  cendre  )..  Nom 
donné  par  Ampère  à  uo  genre  de 
corps  simples ,  comprenant  le  potas-» 
sîum  et  le  sodium  f  oui  e;cistent  dans 
lès  cendres  des  végétau^t. 

TËPHReCÉFflALB ,  acfj. ,  tephro- 
cephalùs^  (wfpoç,  cendré ,  xc^aX:^., 
tête);  q«i  a  la  tête  de  couleur  cendrée, 
Ex.  Tanagra  tephrocephata. 

TEPHROmÊLE ,  adj.,  tepkroTne" 
Itts  (tgfpo; ,  cendré^  p^laç ,  noir  ).  Se 
dit   d'un  lichen  doiit  le  thalle   est 

?'îs   avec  deS  scutelles  noires.  Ex. 
ateîlûrla  tepkromeic^ 

TÉPttllOPHYlLÉ,^dj.,  tephro- 
phyllus  (  T«^poç ,  cendré ,  yuXXov , 
feuille);  qui  a  ^ei  feuilles  cendrées, 
comihe  les  lamelles  qui  garnissent  pn 
dessous  le  chapeau  de  V j4gariùus  je^ 
phrophjrllus. 

TÉPttnmmrBE  ,  adj .  ,•  thephro- 
santhus  (rcypo; ,  cendré,  av^oç ,'  fleur)  ; 
qui  a  des^Icnrs  dje  couleur  cendrée  ou 
terne.  Ex.  Orckis  tephrosanthus» 

l'ÉPHROSE ,  adject.  ,  tèphrosiui 
(^«TP^Çj  cendré);  qui  est  dVn  gris 
cendré,  comme  les  cupules  scssiles 
«t  serrées  du  Peziza  tephrosta. 

TÉPâROnUQUE 5 adj.,  tephrotrl» 
chus  (T«fpûç  ,   ccadré  ,    OpiÇ ,    poil  )•;  ' 
qui  est  couvert  dé  poils  d'un  gris 
cendré.  Ex,  Sphccria  iephrotricha. 


TÉRÉ 

TERATOLOGIE,  s.  f.,  iêroÊologia 

(rfpoc  .,  monstre,  ^éyoc ,  discours). 
1/  Geoffroy  Saint  -  Hilaire  appelle 
ainsi  la  partie  de  la  physiologie  gêné» 
raie  qui  traite  des  diverses  aaom»lies 
et  monstruosités  '  de  l'organisatioB 
animale. 

TÉRATOLOCMQIJE ,  adj. ,  ttraiù^ 
lêgicus  :  qui  a  •  rapport  à  la  tératolo- 
gie. Faiij  loiy  nomentfaiure  téraio^ 
logique. 

TERCnVK,  s.  f. ,  tercina.  Hon 
donné  par  Mirbèl  an  nucelle  de  l'o- 
vale, quand,  de'  simple  qa'il  ëtaîc 
d'abord',  il  dévient  composé,  se  creaSe, 
et  présente  A  iMm  intérieur  d'antres 
corps  dont  il'n'eat  plus  q«*u0O  enve- 
loppe. 

TÉJRÉBEIXi,  â^. ,  ter^ôetiatas 
ÇUrebra  ,  tis),  Se  dit  d'mw  coqmlie 
qui' a  la  forme  d'une  vis.  Ex.  BuU^ 
mus  tereèeHé^us ,  TurrUeiia  tere^ 
betlaea. 

TÉllHBmTBACÉB»,  ûéj.ets^  f. 
pli ,  Têrêbin$haoêœ.  Famille  de'plott-* 
les,  établie  par  Jdsstett,  qui  a  pour 
tjpe  le  Pistaeia  Terehinthus. 

TÉRÉBUVTHINÉES,  adj.  els.  (. 
pU  ,  Tùreùintkina»  Nom  donné  par 
Bartliug  il  une  classe  de  plantes  ,  qui 
comprend  les  familles  des  Ochnaeées  f 
des  Simaroubées  ,  des  Xanthoicjléés, 
des  .Dtosmées^  des  Ruta.cées  ,  des 
Zjgophjllées ,  des  Aurantiaoées , 
des  Amyridoea-,  déS  Connaracées , 
des  Gassuviées  et  des  Juglandées. 

TÉRÉBIIaL  ,  adjpclîf  i  tcrebrtt^ 
lis  (  terthra  ,  *  vis  ).  Se  dît  d'une 
coquille  turriculée.  Ex,  Pyrena  terc" 
bralls, 

TÉRËBRANT  ,  adj. ,  tmbrans. 
Se  dit ,  en  zoologie ,  de  coqujfUs  bi- 
valve^ dbht  les/animaux  ont  la'fa-- 
cutté  de  percer  des  pierres  plus  ou 
moins^dares,  dans  l'intérieur  dies- 
quelles  ils  se  logent.  Un  crnstaoé 
(  Limnoria  terehrans)  perce  aussi  le 
bois  jpour  s'y  creuser  une  demeure. 
7ERÎÀI^IV»,  adj.  et  s«  v.  pf., 


TÉRÉ 

TêT^antiu.  Nom  doaiië  par  CuyfiV , 
Lamarek ,  LatreUk  et  Eichvald  à  mue 
section  de  l'ordre  des  Hj^ménoptéroii, 
ooviprenaat  ceux  de  ces  insectes  d<^nt 
l'abdooiea  est  lunni  d'une  tariërp, 
qui  sert  à  défscmer  leurs  oeufs.  ' 

HÉBÉBHAITO^AgAs  ,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Terehratuiacea».  Nom  donné 
|Mr  Menke  à  une  foiiiiHè  de  la  classé 
des  Braefaiopodes ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Terebratuia. 

TiBi^NIXS»  ^adj.  et  s.  m.  pi. , 
Teredmiies,  Nom  donné  par  Lalreillè: 
k  une  famille  de  Tordre  des.Coneki* 
£ères  Tobulipalhfs  Tobicoles^  ^«i  a 
pour  type  le  §^nre  Tersdd*    "      ' 

TÉBÈDYLES ,  adj.  et  s.  m.  pi.  > 
Tereé)rla  (tepsi^v,  ver  qui  ronge  le 
bois  )•  Nom  donné  par  Duméril  à  une 
famille.de  l'ordre  des  Coléeptëres  9 
comprénanl  «eux  qui  rongent  et  pot'* 
eeotlebois* 

%imÈHmw»j  a^.  et  s.  f.  pi.) 
Ttr'emdK.  Nom  donné  par  iM>ineau« 
PesToîdj  à  une  tribu  de  la  familto 
des  MyodaîMs  MaUcosomes,  qui  a 
pour  type  le  genre  Terenia. 

viiÉTlCAIXiE,  uA],^têretk4mlis 
{teref ,  grêle ,  (UttJii ,  tif e)  t  qui  *  Ift 
^>i^  gréie.  Ex.  ByW»rM  %êrêtmMi. 

TÉBÉneOUS  ,  adj. ,  HretkoUiê 
(teres,  grêle, coHum, cbl);  qui  a  1« 
ool  minée.  Bx.  Eehmorhrnckiié  têre^ 
tieollis ,  Cytas  fêfifticoluê.        ,     ^  • 

TÉrAtiFOUB  y  adf« ,  uretèfiUus 
(  teres ,  gréie,  foHfim  ^  feuille  )  ;  qui 
a  des  feuilles  étroites-  ou  linéaires. 
Ex.  Diphpàp^tts  ienéti/bUus ,  Pctf-» 
gala  tereti/blia ,    Talintim  îefet^o^, 

'  TÈMÈrfBùmWJSry  .adjeet. ,  ierêii^ 
TOêtris  {terê<fy  grêle ,  rostrum ,  bec)  ^ 
<)ui  a  le  bec  on  le  rostre  gréte.  £x. 
GureuUo  ierettrostrh. 
>  TÉRÉTOLARIÉ^ ,  adj.  et  ê.  m. 
pi. ,  Tereiularlai  Nom  donné  par 
BlatnTille  à  Une  famille  de  l'ordrtor 
des  Snbflnnélidaîrca  Aporoeéi^atea^ 
c^Mnprenaiit  ceux  qioi  ont  le  ik»iy$ 


T£RM  5^9 

plus  ou  rooitos  cylindrique  et  alongé* 

TBRifiAL^  adj.',  tergaUs.  Straua 
nomme  piêag  tergaie  9%tergumviom 
gil^ndé  piéce^  triansulaire-  du  métia«* 
tborax,  qui- descend  dans  Tintérîenf 
do  corps  pour  fournir  det  attaches  è 
piusteurs  muscles  et  sépai«r  lé  tho<^ 
mx  de  rabdomcn  ,  dans  les  insectes. 

T£R6illflNÉ,ad|.,  iergeminust  tet^ 
g€minaitts';  ^êifachzweùsàhlig  (fM.)* 
Se  dit  d'une  feuiUe  composée  dont  le 
péliole  eomarao  se  termine  par  deux 
pétioles  secondaires ,  portant  ckacuo 
une  paire  de  folioles  vers  >6n  amn-* 
mut,  tandis  que  le  pétiole  commun 
l<n«*méme  en  porte  ufte  troisièmo 
ftaife  à  la  naluaiicedeadeux  pétioles 
secondaires.  Bx.  Mimosa  tergêmina^ 
I^TEBeiSWBBIfi  ,  ad)< ,  iergispgf^ 
mus  (  tergwn  ,^ào» ,  ipf^p^  >  graine  )» 
Épttkéte  donnée  aux  -feufères  qui 
portent -lenraT  éorpuscnles  reprodue-* 
téors  surledài'de  lettfs  feuilles. 

TBAOm  i  s.  maso.,  tergwn\  kûKM 
doQÎn  nonraie  ainsi,  dans  chaque  seg- 
flient  du  tbosalt  des  insectes ,  ht  par«* 
Ifo  snpénemre\  'c'c8t-à»dire  la  réunion 
des  pièces  qui  le  composent ,  et  le- 
mot ,  pris  aenl  ,^  désigné  tous  les  ter-' 
gûm  réuais,  c'esl-4^-dîre  l'espace 
compris  entre  k  lête  ot  le  pMmîef' 
anneau  de  l^bdome».  -flliger  nomme 
tergum  iHinterrûkken^  Unterrûkkén  , 
all^)  la  régl6i¥  de  la  partie  posti- 
lienre  dd  eorp»  des  mammiAica  et  des 
eiseaux  qui  oérrespood  Au  ventre  , 
<f*cst^-dîM  enyiron  la  moitié'  de  ce 
qu'on  appelle  eomufuttément  le  d68* 
'  '  TÉRIAOtt  y^adj.  Omabiv  appelle 
terrains  iériaires  ceux  qui  renferment 
des  débris  de  cofpsorganisés  appalrte  « 
Haut  à  des  espèces  qui  fi'extsten^ 
plus  ,  mais  peu  difiérentes  de  celles^ 
qui  rivent  aujourd'hui* 

TBBmiIlL  ;  adjeet. ,  ttrmimtUs  ; 
êndstàndlgy  gipfilstândîgitX).);  ter* 
minalây  terminante  (tt).  aedh ,  to  eu 
minéraloae ,  d'une  Varitel  de  chaux 
carbûnatle  dio»  Jnq^elli  hè  lirtiile» 


5ao 


TERN 


A 


entre  les  fecei  sito^  l'oiie  an-det- 
SOS  de  l'antre ,  soot  tncèn  par  «les 
soitet  d'aré^a  eommunea^  aitiiM 
anr  dcaplans  perpendîcnlairea  à  Vbj§; 
90 en  ioolo|f(îe ,  d'on«  chaniîère  de  co- 
quille bivalve  qat  est  située  en  de» 
lîon  des  crochefa  (ex.  Pccten)  ;  5"  en 
betaniqne ,  de  tout  orgaDe  qui  naît 
au  MMnmet  d'an  aalrc  ;  anthère  tct'^ 
minah^  nivée  a  rezlrémilé  supé- 
rieure du  fiiet  (ex.  Cypéracies  )  ;  épi 
terminal  (ek.  Lavandulu  ipicaf; 
épines  terminoUs^  jccUes  qui  so  dé- 
veloppent ^  en  p)ace  de  bourgeons  ^ 
à  rextréniité  des  brancbec  et  des  ra- 
meaux (  txr Prunus  s pinosà)\  fleurs 
Éerminaiesy  qui  naissent  au  sommet 
de  la  tige  et  des  rameaux  (ex.  (j^n- 
t'uma pneumon/antha) 'y  panicule  ter" 
minale  (  ex.  jérbutui^Jnetb)  ;  Htg'- 
maie  terminal,  uni  occupe  absolu- 
ment l'extrémité  du  style  (  ex. 
f^inca)\  sijrle  terminal  y  qui  est  situé 
•u  sommet  géômétnque  de  l'ovaire 
(  èx.  TttUpa  )•  Le  Draceena  termina^ 
lit  est  ainsi  nommé  parce,  qu'à  Am- 
boine  on  le  cultive  sur  laiimiie  des 
|NroiN'iéln* 

TBBmSAMJÉMSj  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Terminalieœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Conbiétacéer,  admise  par  Gandolle, 
qui  a  pour  tjpe  le  genre  Termi* 
naiia. 

TBimnBiESf  adj»  et  s.  m.  pi,  V 
Termitinœ,  Nom  donné  par  Cuvier  , 
Lamarek,  Goldfoas ,  Latreille,  Eicb- 
wald  I  Ficinns  et  Carus  à  une  tribu 
de  la  famille  det  Mévroptères  plani- 
pennes,  qui  a  povr  tjpe  le  genre 
Termes. 

TEHNAIBE,  adj.,  temàrùir.  Se 
dit ,  1*^  en  cbimiîe»  d'un  eompo$é.qui 
résulte  de  la  combinaison  dé  trois 
corps  simples  y  ou  plutôt:  de  deux* 
Gompo.<és  binaires  ayant  un  principe 
commun  ;  ti<*  en  minéralogie ,  d'une 
variété  pi-odoite  en  vertp  d'un  dé— 
croisaement' par  trois  tingëes  (ex* 
Corindon  ternaire). 


TEBlï 

mOlIS,  adj.  Ëpitbbte  donsée 
à  tout  corps  qui  est  absolument  dép- 
ponrvu  d'éclat. 

XEBNÉ,  adj«,  iematus;  drey-^ 
taUig  (alL)  ;  temato{\\,.).  Se  dit  dea 
parties  qui  sont  rapprochées  trois  par 
trois ,  comme  les  épis  de  Vendra-' 
pçgàn  lernatus-.  On  donne  eètle  épi* 
ibète  aux  feuUles^  soit  lorsqu'elles 
sont  verlicillées  .trois  par  trois  f  ex. 
Mjrriophyllum  tematum ,  Verhena 
tripkjUa  ,  Valeriana  tripterix)  , 
soit  quand  il  en  part  troia  ensemble 
d'un  même  point  (  ex.  Plkctrantkms 
ternatus ,  Pekea  temata ,  Peuceda^ 
num  iernatum  ,  Menjranthes  trifo^ 
liata). 

TEIUffiÈ-BUXTE  9  adj. Nom  donné, 
dans  la  nomendatusc  minéralogique 
de  Haiiy  ,  à  une  variété  de  stanrolide 
composée  de  trois  prismes  dont  deux 
se  croisent  à.  angle  droit ,  et  le  troi- 
sième fait  avec  un  des  précédcos  des 
angles  de  1  so  et  60  degrés ,  de  a6rt«r 
que  le  groupe  participe  des  van^kéa 
croisées  rectangulaire  et  oUiqnao- 

TEKNK-C9UQ0ANGIJB  9  adîee.1.. 
Nom  donné  par  Hafij  à  une  variété 
de  slaurotide.  composée  de  trois  priâ- 
mes qui  se  croisent  en  faisant  entre 
eux  des  angles  de  60  degrés ,  en  sorte 
qu'ils  sont  situés  comme  les  trois  dia- 
mètres d^n  hexagone  régulier* 

XEHNIFLOBE ,  adj.  ,  terpufloms; 

qui  a  les  fleurs  dispersées  trois  par 

trois.  £x.  Rhamnusiterniflorus,  CU^ 

maîis  temi^ra^Leeostemttmtemi'^ 

florum, 

TERNIFOLIÉ  9  adj. ,  teraifoUus  : 
qui  a  les  feuilles  terticillées  trois  pr 
trois.  Ftx,  Maipigkia  temifoiia. 

TEBNISPINÉ  5  adj. ,  ternispimu  ; 
uf  porte  des  épines  sur  trois  rangées, 
ix.  Murex  ternlspina.* 

TERMO-ANNULAIBE  9  adj. ,  fer- 
nù^OMuadaris.  Nom  donné  par  Haujr 
à  une  variété  en  prisme  hexaèdre  r^ 
gidi^r ,  modifié  par  six  facettes  dis- 


t 


TERR 

posées  en  anneau  autour  de  chaque 
iMise,  et  qui  résultent  d'au  décroîs^ 
sèment  par  trois  rangées.  Ex.  Cuitfrt 
Juifttré  temthannuiaire. 

TERNO^BISiJinTAIBE,  adj.,  ter^ 
no'^isunitarius.  Nom  donné  porHaûj 
à  UHO  ▼arîété  produite  en  vertu  de 
trois  décroîssemens ,  l'un  par  troîs^ 
rangées  ,  et  chacun  des  deu^  auti*es 
par  une  seule.  Ex.  Chaux  carbônatée 
temo'iùumiaire. 

TERNSTBOEJHIACÉES  9  *adj.  et 
s.  f  ;  nU  »  Terastroemiaceœ.  Famille 
de  plantes  ,  établie  par  Mirbd ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Ternstroemia. 

TBliWTBÔBIlIÉEë  9  adj.  et  s.  f. 
pt.,  Temstr^emiêcté  Tribu  admise  par 
CandoUe,  dans  la  famille  -des  Tern- 
stroenuacées,  qui  renferme  le  genre 
Trenstroemia. 

TERBAUi 9  s.  m. ,  Boien  (ail.  )  ; 
i0rren<f  (ilO*  On  comprend  sous  ce 
nom  toutes  les  formatioDs  d'une  même' 
roche ,  oy  plutôt  toutes  celles  dans 
lesquelles  la  même  roche  domine  y  et 
qui  ont  eu  lieu  dans  la  même  des 
grandes  époques  auxquelles  Se  sont 
formées  U»  productions  minérales.  - 
.  TE»RB,  Terra;  yh\Erdft(B\\.). 
Troisième  des' planètes,  dans  l'ordre 
de  leur  distance  au  Soieil ,  dont  elle 
ett  éloignée  d'environ  trente-cinq 
milliona  de  Ircues.  Elle  a  la  forme 
d'un  sphéroïde  îrrcgulier^  offrant  k 
Ms  pAles  un.  aplatissement  évalué 
à  •^.  On  admet  que  le  rajon  ter-, 
restremojeo ,  c*est-à*dire  là  distance 
du  centre  k  la  surface  ^  sous  le  45^ 
degré  de  latitude  ^réale,  estd'en^ 
viron  6»366  Irilomètres,  d'où  Ton 
évalue  que  le  phis  graod>diamétre  de 
la  Terre ,  celui  qui  aboutit  à  l'équ»» 
teur  y  est  d'environ  1 2,^54  kilomé'* 
très,  et  Ve  plus  petit ^ ou  axe,terrestrey 
de  12,712  kilomètres  »en  supposant 
que  l'hémisphère  austsal  soit  sem- 
blable au  boréal  ,#.  ce  qui  n'est  point 
démontré.  Les  inéi^idîêns  terrestres  ^ 
snpposés  tous  égwkx,  sont  évalués  à 


TERR 


5ai 


4O9O00  kilomètres,  ce  qui  donne ^ 
pour  la  surface  de  la  Terre,  5,098^,867 
myriam êtres  carrés ,  et  pour  son  vo^ 
lume  1,082,634^000  myriamètrea 
cubes.  La  dix-millionième  partie  du 
quart  du  inéridien  passant  par  Pa«- 
ris,  constitué  l'unité  de  longueiir 
qu'on  appelle  mèire ,  et  dont  la  va« 
leur  est  deo  t.  5i3o^4o=:  3p*  iiK 
2<)6 ,  d'après  les  mesures  prises  de 
I)uDkerquGL  à  Formée tar».  Cepen* 
dant ,  il  résulte  de  certaines  cnser» 
valions,  qu*on  croit  plus  exactes,  que 
la  longueur  du  quart  du  méridien 
serait  de  109000^723  mètres  9  oa 
phi  lot  que  le  rapport- du  mètre  à.  la 
toise  serait  plus  fort  qu'on  ne  l'admet* 
La  densité  de  la  Terre  est  environ' 
cinq  fois  plus  grande  que  celle  de 
l'eau  ,  et  par  conséquent  presque 
double  de  la  densité  moyenne  des 
matières  .qui  composeot  son  éc<^rce 
solide.  Pour  ses  révolutions ,  -voirez 
Anhéb  et  JaOK.  ^Le  signe  de  celte 
planète  est  ^.  —  L^s  géographes  ap« 
pèlent  terres  les  parties  solides  de  la 
sprfacé  du  globc)  quand  elles  ne  eon«> 
sistent  point  en  eau  solidifiée*  —  Les 
chimistes  ont  pendant  l6og4emps 
donné  le  nom  de  terres  a  un  certain 
nombre  de  substances ,  «qu'ils  regar* 
daient  fk^visoirement  comme  des 
corps  simples ,  aucun  agent  coiinu 
jusqu'alors  n'ayant  de  prise  sur  elles, 
mais  que  depuis  on  est  partenu  à 
décomposer ,  et  à  ramener  à  la  classe 
di's  corps  oxigénés. 

TERRESTRE  ,  adject. ,  terresiris  » 
terraneus  ,  terreaux  ,  geoicus.  Se  dit 
d'une  plante  qui  cr<4t  snr  la  terre 
sèche  (  ex.  Agaricus  tcrrtnus ,  GjrOf^ 
lecla  geioea)  ,  ou  d'un  animal.qui  vit 
Sur  la  terré  (ex.  lulus  ierrestris). 

TERRESTRE^,  adj.ets.  m.  pi.. 
Terrestres  i  Teri^sJOrwi.  Wôm  .donné 
par  Boddacf;t  ;i  une  section  de  la 
classe  des  Mammifères  ;'par  Lalreille, 
Ficinus  et  Caros  à  i^ne  section  de 
celle  des  Oiseaux  >  par  fjatreille  à  ooé 


5m  TERR 

diviMH  àeê  Crustaoéi  mfies  ;  pÊit 
Cuvier  k  une  famille  de  Tordre  det 
Gastéropodes' pat^ionét ,  eoupes^cnn** 
predaut  toutes  dea  animaux  qui  yiveul 
sur  la  teite. 

TEJKREra^  adj. ,  tmrosui.  Se  dit,, 
en  minérâloi^e ,  d'une  sobstance  qui 
resscBdble  à  une  tsire-  durcie '(ex. 
StroAtiane  sulfatée  terreuse),  et  en 
géologie  d'une  masse  incobéreute  , 
résultant  d'up  précipité  ehiniîque  on 
sédimejDteux  de  partiêutès  très-dé* 
liées ,  qui,  eu  s'accuniulant  les  unes 
sur  iès  autres ,  ne  s*agi^gent  ps  so-^ 
lîdemeut  entt'ellei  par  le  dessèche- 
ment, mais  prennent  peu  de  consî* 
stance.  Werner  et  filaiij-  ont  àdtnîs 
cbacun^^  une  classe  de  minéraux  sous 
le' nom  ^  l'un  de  JoMles  terreur ■•,' 
l'autre  iest^stances  terreuses,  Ma^ 
nttchrni  a  aussi  établi  un  ordre  de 
r9ekes  tmreuses  agrégées. 

TIsaMCOLBy  ^dject.  ^  Hrriôoia 
(  ferra  ,  terre  ,  ceio  ,  habiter  )  ;  qui 
vît  sur  te  terre  ou  dedans»  Ex.  Har^ 
palus  terrkoîa ,  Mister  terricola. 

TEIIUCKNÛBS,  gdj.  et  Si  m.  pi. , 
Térrteolse  (  terra ,  terré ,  c^lo  ,  habi-' 
ter)r  Nom  donné  par  Latreille  et 
Hfticquart  à  un  groupe  de  la  tribu 
des  Tipulaires ,  fomprenant  ceux 
èe  ces  diptères  qui  déposent  leurs 
cenfi^dans  la  terre,  ou  vivent  les  larreSi 

TElIRURf  aëjeet.  Les. merles  ik 
pAa^ron  {  lïtrdus  torquatus)'  sont 
nommés  aussi  merles  terriers  ^  parce 
qu'ils  ont  l'habitude  de  nicher  contre- 
terre.  ,, 

TERRIER  ,  s.  m; ,  cunïculus.  Re- 
traite  soùtermine  «que   se  creusent 
certains    mammifères/  teb  que   la' 
taupe ,  le  laflin ,  le  hamster/  le  re- 
nard ,  le  blaireau  \  etc. 

TERRIFORES,  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 
Terrifora  (  terra ,  teiré ,  Joro  ^  per- 
cer). Nom  donné  par  Lamarck  à  une 
section  de  l«i  famille  des  Hyménoptères 
rapaces ,  comprenant  ceux  qui  font 
leur  nid  dans  la  terre;  ikfia  d  j  placer 


TESl 

vm  ÔMf,près4<iquelaélédépoaéaii 
insecte  pour  servir  de  nonmtUTO  à  la 
larve. 

TERRITÉLBR,  ad),  et  s.  f.  pi.  « 
Territeia  (  terra^  terre ,  lela ,  toile). 
Nom  donné  par  Lalrèille  k  une  trilm 
de  la  famille  des  Aranéides^  cpinpre- 
nant  ceux  de  ces  inseetesqui  tendeui 
leurs  toiles  &  terre. 

TBRRIVOIB ,  ad jeet. ,  terr^mms 
(terra  y  terre,  ^àmoj  vomir).  Oo 
dbnnè  ee'tteépithète  k  des  montagnes 
creusées  d'entonnoirs  dans  lesquels 
bouillonne  une  fange  demi-liquide , 
et  d'où  s'élancent  de  temps  en  temps 
des  gerbes  de  boue  et  de  pierre.  Ce 
pbénoniéne  est'  le  même  que  celui 
des  S  aises  y  mais  plus  en  grand. 

TERTIAIRE ,  adj. ,  Hriioràu»  Les 
géognostes  donnent  ce  nom  èoUecti— 
gisement  à  tons  les  terrains  qui  se  trou- 
vent au  dessus  dé  la  craie,  quoiqtx*ili' 
ne  soient  pas  touff  à  beaucoup  |irè» 
du  même  âge.  fin  botanique,  ua^« 
doncul^  t0Hiaire  est  le  second  ^degré 
de  raroifioation  dSin  pédoncule  com- 
posé ,  cfu  le  rameau  de  la  brau«W% 
qu'émet  ee  péduncule. 
/lESSDLAIRB.^  adject. ,  fessularis. 
Mobs  appelle  système  têssulair^.Vtn^ 
semble  de  toutes  les  formes  dérivée» 
du  cubé  et  ^e  l'octaëdre  régulier ,  et 
qui  possèdent  les  propriétés  généra- 
les de  ces  solides. 

TEST,  s.  m. ,  testa.  Nom  dubué 
parCandoltçà  la  pellicule,  ofdinmre- 
ment  lisse  et  écai lieuse ,  qui  revêt  h 
surface  extérieure  de  la  gr|iine|  Airs- 
çae  ,  Mirbel  -)  ;  par  C.-G.  Efarenberg 
(testa j  t€stula)j  h  l^envèloppe  de 
certains  infusoires ,  dont  la  partie 
raoj^ne  du  corps  s'y  trouve  enfer-* 
mée ,  tandis  que  là  tête  et  la  queue' 
sortent  par  des  ouvertures.  TVjc  est 
pris  aussi  quelquefois  dans  une  accep- 
tion très-générale ,  pour  '  désigner 
l'eiisemblé  des  parties  dures  df'S  ani- 
maux articulés ,'  et'  soqvent  mêlne  lé 
cuirasse  de    eerWm^   |B«flimi£èf«i 


TEiST 

{Put^ûhmitî  aiitref)|  eliâoniensi 
Marîniii  et  poiMcmt. 

TUTACÉ ,  adj.  et  9.  m.  et  f.,  le/- 
taceuf{  Hsta ,  test  ) .  Se  dit,  «n  miné* 
nilope ,  d'un  tovpê  formé  de  concbes 
oade  (eoillets  Gnrvilîgoes  qni  $e  recon- 
TreDtniatue)lement(ex.  Arsenic  natif 
Hstaeé  ).  On  dît  ausat  qu'une  roche 
est  de  structure  testacée  ,  quand  ses 
parties  sont  disposées  en  sphéroïde^  y 
dans  lesquels  on  distingue  des  cou«- 
olies(ex.  DioHieùrbieulairedeCcTÈé), 
Tesîacé  s'émploje. quelquefois  |Joui^ 
désigner  nne  couleur  légèrement  bri- 
quetée  (ex.  Boletus  testaceusy  Lep- 
tura  tejfmcèa  ).  TesOicé ,  pris  seul  et 
anbstantivement ,  indique  la  coquille 
d'un  mollusque  considérée  ab^tracv 
tien  faite  de  l'animal  qui  l'habite. 
On  ne  se  sert  plu»  de  ce  mot,  employé 
par  Linné  et-MuUer  pour  desigaer 
un  ordre  de  la  elasse  des  velrs ,  quoi-  ' 
que  €uTier  l'ait  encore'  fait  serTÎr  à 
dénommer  un  ordre  de  la  éYasse  de^ 
Acéphales  ,  comprenant  ceux  de  ces 
mwnsques  qui  soiK  munis  de  co- 
quilles. Kobipeau'De'svoîdj ,  sous  le 
nom  de  Testacées  ,  a  établi  itne  sec- 
tion  de  la   famille  des  Muscides , 
cottprettatit  ceux  de  ces  insectes  dt* 
ptèrâ  qui  se  font^remarquer  par  leurs 
teintes  testacées. 

TESTACÉIFOMI^,  adj. ,  lesta-^ 
ceifàrmh  ;  qui  a  la  forme  d'une  sorte 
de  coquille ,  comme  *le  Fourreau  des 

Dtffltfgiet. 

TESTACéOGHAPHIE  ,  s.  f. ,  tes-- 
taceograpkm.  Description  des  tes-< 
tacés. 

TBSTAGÉ0liÔ6i||S.  f.,  testaceo- 
/o|f{ii.  Traité  sur  les^Racés.  A.  Mur- 
aj  a  publié  un  ouvrage  sous  ce  titre, 
ni77i.'' 

TESTIGlltilfi,  adj.,  Ustknlàtus. 
Le  Dendrobàim  ttsiiculatum  est  ainsi 
nommé  parce  que  deux  de  ses  pé- 
tioles forment,  sur  le  milieu  d'ùa 
troisième,  nbe  sorte  de  bourse  à  deux 
log^}   fAsîragabu    testicaUttus , 


TÉTA  SaS 

parce  que  ses  i^mes  sont  ovaW  et 
renflés. 

ÛSTUDINAmB,  adj. ,  testtidlna^ 
rius  (testudoj  tortue)  .ËpiUiète  donnée 
à  plusieurs,  coquilles  dont  la  teinte 
générale  et  la  aîsposition  des  taches 
rappellent  la  coloration  de  récaillè. 
Ex.  Pateffa  testudinaria  ^'  Buccinum 
testudineum, 

TBSTUDIIVÉ89  ad},  et  S.  m.  pK, 
Testiidinata.  Nom  donné  par  Mer— 
rem  ,  Fiîzinger  et  Gray  à  une  famille 
od  à  un  ordre  de  Reptiles,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Testudô» 

TE9TUDfKll>£^9  adj.  et  s.  m.  pi., 
Tesùutinidœ,  T.  Bell  désigne  sous  co 
nom  une  famille  de  l'ordre  des  Ché- 
loniens,  ajant  le  genre  Testudo  pour 
type.    : 

TESTODINOnyES,  adj.  et  a.  m. 
I^. ,  Testudinoidea.  Nom  que  Fitzin- 
ger  donne  à  une  fnpîlle  de  l'ordre 
aes  Heptiles  testudinés  ,  qui  ren- 
ferme le  genre  Testudo, 

TÊTARD ,  s.  m;  On  donne  ce  nom 
aux  larves  des  jeunes  reptiles  batra- 
ciens ,  surtout  de  ceut  qui  n'ont  pas 
de  queue  ;  on  les  appelle  ainsi  f  parce 
que  leur  corps  semblé  ne  consister 
qu'en  une  grosse  télé  termioée  par 
une  queue. 

tAtA9D9  ,  s.  m.  pi. ,  CapUaXa* 
Nom  donne  par  Latreitle  à  une  fa- 
mille de  Torare  des  Elrainlhogamea 
entoftioïdes  ,  comprennnt  ceax  dont 
l^extrémité  antérienre  du  corps  sem- 
ble se  terminer  par  une  tête  distincte. 
TÉTART0ÉDlt|Ql]£ ,  adj.,  tttar^ 
toedncus  (  TsripTq  ,  quart  ,  c3pa  ^ 
base).  Naumann  donne  cette  épî- 
thèté  à  toute  forme  cristalline  qui 
est  le  quart  du  nombre  total  des  faces 
d'une  forme  holoédrique  sjmétriquei» 
nient  partagée. 

"  TÉTARTOPIUSHATIQUE ,  adj.  y 
tetarioprismaticus,  F.  Mohs  appelle 
ainsi  une  combinaison  de  son  système 
prismatique  dans  laquelle  il  ne  paraît 
que  le  quart  des  faces* 


5i4  TÉTR 

TÊTE,  s.  m.  ,  caputj  x<?aU.  ; 
XepJ  (ail.);  head  (angl.)  ;  tesia  (tt.). 
On  appelle  féîejd'une  cpmèle ,  la  par- 
tie de  cet  astre  qui  s'avance  vers  le 
Soleil  ;  t^le  d'un  filon ,  la  portion 
de  ce  dernier  qui  s'approche  de  la 
surfacp  du  «ol  ;  iûe  de  la  racine ,  le 
point  de  celle.rci  qyi  touche  à  la 
t?ge.  En  ))(>taniqne  ,  t^ie  signifie 
souvent  un  assemblage  d'organes 
réunis  en  faisceau  terminal,  comme 
les  rameaux  du  Pyrus ,  ou. formant 
un  ensemble  arrondi  ,  comme  les 
fleurs  dites  en  téu  ou  en  capitule.  La 
valeur  du  mot  titt  en  zoologie  est 
bien  connue  :  on  entend  par  la  Tex*- 
trémité  antérieure  du  tronc  qui  loge 
les  principaux  organes  des  seins  et  le 
principal  centre  dh  système  ner- 
veux. Il  n'y  a  plus  de  télé  véritable 
dans  les  animaux  autres,  que  ceux 
qui  sont  dans .  ce  cas  ,  quoiqu'on 
donne  encore  ce  nom  à  la  partie  an- 
térieure de  leur  cofps,  q^uaùd  elle  est 
distinguée  d^  reste  par  un  rétrécis- 
sement ;  qti'ellç  porte  ou  non  quel- 
qu'organe  des  ^CQS  :  toujours  41a 
moins  ce  qu'on  nomme,  alors  téte^ 
doit-il  offrir  une  bouche ,  ou  un-ori- 
fice du  canal  alimentaire. 

T£XHY£S/s.  f.  pi.,  Tethycky  fez 
thydes.  Nom  employé  par  Savigny  ^ 
Schweigger  ,  Latreille,  Macleay.et 
Menke  «  pour  ^désiffner  une  famille 
de  la  classe  des  Mollusques  ,  ou  un 
ordre  de  celle  dos  Tuniciers ,  ayant 
pour  type  le  genre  Tetliya. 

TÉXRilATOllIQUE  ,  adj.  ,  /^(rtf- 
atomicus.  SeruUas*  donne  cette  épi- 
thète  à  des  corps  dans  le&quels  le  nom- 
bre relatif  des  atomes  simples  res- 
tant le  même  1  le  nombre  absolu  de 
ces  atomes.est  quadrupIe.Ëx.  Carbure, 
dihydrique  tétraatomique^ 

TiiTUABOTRYDE^  adj. ,  lelra-r 
hotrys  (tirpa,  qUatfe  ,  pôÔpoç,  trou); 
qui  a  quatre  fossettes ,  comme  céjles 
qu'on  voit  sur  la  létc  de  certains  Bo" 
thryoeéphale*. 


TÉTR 

TÉTRABBANCacâ»9  fidj.'  et  8.  to. 
pi.  Y  Tetrabranchiata  (rirps ,  quatre, 
Ôpa7xca  «branchies  ).  Nom  donné  par 
A*  OVen  k  un  oi^re  de  Géphalopo* 
des,  comprenant  ceux  qui  ont  quatre 
branchies  ,  et  correspondant  aux  Po- 
lythalamacéi  de  filainville ,  Siphonw 
féres  d'Orbigny  ,  Siplionides  à^ 
Dehaan. 

XémâC AMARE ,  adj . ,  télracor' 
marus*  Epilbète  donnée  par  Mirbel  à 
Vétairion  qui  est  compose  de  quatre 
camares.  Ex.  Potatnogeion  ttalans. 

XÉTBAGâNXHE  ,  adj. ,  teiracati^ 
tlius  ;vierdornig  (ail.)  (Tcrpa,  quatre, 
axav9a ,  épine  ).  Se  dit  d'une  plante 
dont  .Içs  rameaux  sont  hérissés  de 
quatre  épines  (  ex..  Randia  teiracan^ 
ihfL)^  d'un  poisson  qui  a  quatre  rayons 
aigus  à  Pu  ne  de  ses  nageoires  (  ex. 
HolocerUrus^  Bodianus,  LairustC'- 
tracanthus);  d'une  araignée  {Aranea 
tetracqntha  )  dont  le  bord  de  l'abde— 
mcn  se  termine •  par  quatre'épines; 

TÉTlUCÊREa,  ad},  ets^  m.  {4., 
Tetracerata  {xixpoLj  quatre  ,  xifoç  , 
corne).  Nom  donné  par  BldinviVle à 
une  famille- de  l'ordre  des  ParaeépVia- 
lophores  polybrançhes ,  comprenant 
ceux  qui  ont  deux  paii^  de  tenta- 
cules sur  la  téiCi.et  correspondant 
aux  niidibranches  de  Guvier.  . 

TÉTRAGHAINË ,  s.  m.  ^  tetracke^ 
mum  (  T<rp2  ,  quatre  ,  a  prir. ,  ;(«- 
vw  I  ouvrir).  Nom  donné  par  RichÂrd 
à  un  fruit  simple  formé^par  un  ovaire 
adhérent  avec  le  ralioe ,  qui ,  à  la 
maturité ,  se  partage  en  quatre  loges. 
£x.  Labiées, 

TËnUGHOI^BiB,  adj.  ,  telm- 
cholomuA.  ÉpitflH  donnée  >pvr  Gan- 
dolle  à  la  cymt  dans  laquelle  chaque 
fleur  terminale  a  sous  die  quatre 
bractées  ,  et  donne  naissance  à. au- 
tant de  rabieaux  ,  comme  dans  cer- 
taines Euphorbes. 

TËTRAGITH ARE 9  adj.  ,  Ulraci^ 
tharus  (rcrpa,  quatre,  xidâiMt,  barpe). 
La  Salacia  tciracithara  est  un  poly 


TÈTR 

pier  dont  les  celloles  sont  groupées 

quatre  à  quatre  ,    par   TertieUles'^ 

le  long  des  rameaux. 

<    TÉlBACOQUEy  adj.y  tetracoccus. 

Se  dit  y  d'après  Mirbel ,  de  la  dléré-^ 

/i&i  lorsqu'elle  est  composée  de  qua* 

tre  coques.  Ex.    CUrodendrum  in^ 

fortuM^um, 

.   TÉTRADAGTYLE ,  adj.  >  ietra^ 

dactylos  (  rirpa  ,  quatre ,  ^surfo^oç  , 

do^g^)»   H^\  A   quaire  doigts.  Ex. 

Sépis  ielradaetjfkis ,  Ckersine  téir»' 

daetjrla. 

TÉTIUDiGtYI«ES  ,  adj.  et  t.  m. 

Î).  y  Telradacl/k.  Nom  donné  par 
Llein  à  une  famille  de  Mammifères 
rongeurs ,  comprenant  ceux  qui  ont 
quatre  doigts  a  leurs  pieds  antérieurs; 
par  Vieillot  à  une  f»  mille  de  l'ordre 
des  Echassiers  ;  par  Latreille ,.  Fici^ 
nus  et  Garus  à  une-  famille  de  celui 
des  Gallinacés ,  comprenant  des  oi- 
seaux qui  ont  les  pieds  pourvus  de 
quatre  doigis. 

.TÉXltADKGAPOBES,  ,adj.  et  s. 
m,  pi.  I  Tetrh4pcafoda{xit^!i\  qua- 
tre, ^ffxa,  dix,  irov(  ^  pied).  Nom 
donné  par  Blainville  à  une  classe. 
d'Entozoaîres ,  comprenant  ceux  de 
ces  animaux  qui  ont  sept  paires  d'ap- 
pendices articulés. 

TÉTRÂoàNB)  adj.  ,  telrademu 
(  TfTp2 ,  quatre  ,  ctd^y  ,  gltfnde  );  qui 
por|e  quatre  glandes  ,  comme  les  pé- 
tioles du  Passijlora  tetradena, 

TÉTBAlOYMEy  ad[.',  tetradymui; 
vierouiehtig  (ail.)  (  rirpci ,  quatre  , 
tùifçfnç''j  puissance).  On  donne  cette 
épitnéte  aux^  lamelles  des  Agarics  , 
lossqu'entre-  deux  lames  cogiplètes  j 
il  s'en  trouve  sept  autres  »  dont  qua-, 
tre  plus  courtes  et  égales  eqtr'ciles  , 
deux  un  peu-  plus  longues  ,  et  une 
troisième  plus  longue  encore  9*  ces 
trois  derniçres  séparées  le^  unes  des 
autres  par  les  quatre  précédentes. 

TÉTJUDYNAMlS,  adj.;  ttinàtfyna^ 
mus  ;  viismuichtig  (ail.)  (rérpTc,  qua- 
tre;  dvyopc  ^  puissance  )•  fpithète 


TÉTR 


5iS 


donnée  aux  étamines^  lorsqu'elles 
sont  au  nombre  de  six  ,  dont  quatre 
pfus  longues  que  les  deux  autres.  Ex, 
Crucifères. 

TÉTIUDYN AI0E  9  s.  f .  ^  tetradj-^ 

namia*  Glasse  du  sj^ème  sexuel  de 

•  Linné  qui  comprend  les  plantés  à  six 

étamines,  dont  deux  plus  conrtes^qne 

les  antres.  '  - 

TÉTEASDHEiadj .  et  s.  in.,  tetra»- 
éfnc/ (tir^,  quatre,  l^pa,  base).  Solide 
frrmé  par  la  réunion  de  qtkatre  plans 
triangulaires.  On  ne  eonnatt  en  cris- 
tallogranbie  quele  tétraèdre  régulier, 
compose  de  quatre  triangles  équila- 
téraux  /toutes  les  faces  étant  égale- 
ment inclinées  entr'elles  sous  l'angle 
dièdre  de  70*»  3i'44*  (  «•  -^wc  jii/- 
faré  tétraèdre  ).  On  donne  aussi  Té- 
pitbète  de  tétraèdre  à  des  corps  qui 
se  rapprochent  seulement  de  cette 
forme,  comme  la  coquille  de  la  ZVre- 
hraiula  ietraedra. 

T^TlUEDBiqos ,  adj. ,  le/rWri- 
ciu*  Nom  d'un  type',  sj«tème  ou 
groupe  de  formes  cristallines  ,  com«- 
prenant  le  tétraëdre  et  celles  qui  en 
dérivent  ou  en  sont  formées. 

TETBABPTASDBB^  adj.,  tetroep^ 
iae4rus  (rcrpot ,  quatre  ,  îitt»  ,  sept , 
i9po(. ,  base).  Nom  donné  par  Haûj  k 
une  vanété.dontla  surface  peut  être 
sousdivisée  en  quatre  assortimens  , 
chacun  de  sept  faces.  Ex.  Eucietse 
téiraeptaëdre. 

TÉTHAFOUé,  adj. ,   tetrafolia-' 
.  tus  (  f iT|w  y  quatre  ffoiùtm ,  feuille). 
Se  dit  d'une*  plante  qui  a  les  feuilles 
bijuguées.  Ex.  CassUtetrafoliata. 

XÉTBAGONE  9  adj. ,  tetragonus  ; 
viereckig  j  vicrseitig  (alL)  (rérpa  , 
quatre,  ymttxy  angle);  qui  offre  qua- 
tre angles  ,  comme  les  anthères  du 
Tuiipa  ;  Vaxe  du  Sal^ia  praunsis  ; 
•la  capsule  de  V^rysimum  officinale; 
la  càrcérule  du  Uûlesia  ietrapîera^* 
la  coiffe  dviPr^tnidiumtetraffonun^; 
la  coquille  de  r^rca  tetragona;  le 
corps  du  BrQchjrcçras  teiragonus;  les 


À 


6(i6  TÉTn  ÎIETR 

JiuHles  du  (Mjririx  tHNÊgoàa^it»  Ifom  dkniié,  dans  ie  sfdiime  bckwA 

fruits 'ivi  Peperçmia  telragona  et  du  de  Linné ,  k  plusi^ars  ordrcft,  reafei^ 

DoUchos  Ulrngonolobits  ^   le»   pé^  mant  deâ  pUiitei^i  oat  ^«trepts* 

e/oncules  du  Conifohulus  sepium  >  le  ,lils. 

^lacenèaire  de  V^dùa»  mêschmteï"  .     TÉimAPYNOQOE^  adj.,  iOrak^ 

linas  les.  r4tm9mi9^  de  l'/tfo^Adetton  djîcus.  ÉpitiiétedcMiiiée4deB«Dnip». 

tetragonum  i  la  jtligue  àtVEryêf-  jés  dans  Ie8<|iiel8  la  quantité  dliydro- 

iittAt  alpinum^  )e  stigmate  da  Zje4l-  ^ëite  est  quadruple  de  celle  de  i'aotte 

ii%/a  ;  la  t^ge  du  Cactus. êetragouds  âinbnt.  Ëx.  Nàtrarft  iétriÊiydmquc 

et  du  Crassula^efragêoa.  ,oa  ammoniaque. 

lïlTRiifiOMCKraALE,  «djeci.,        TÉTlUI^Éi^IDE ,  adj. ,  lEe/rid^ 

Utragonoc^phaku  (.?iTfMc,  quaHie  ,  4&u  (r^rpa,  quatre,  >ticî«,  écuUe}; 

«ywvca  9  angle i^  •MtfcMv  ^  4éie  )  ;  ^i  »a  qui  porte  quatre  écailles. 
«rre  téteo&iMDt  qtiatee  angles.  Ei.         TâTRAMÊRB,  adjdbl.,  tefitmerfu 

Strûngytas4eir0goHûO0phaliu.  t^t^w,  quatre,  /«cpKv  1»Mîe>.  On 

"**"      .^—     ---^" ,  ndj,  ^  tafii».  donne  cet|e  épitliéte  ans  insectes  c»- 


:gpmlôbiu  (f cTMc ,  qoatf:e ,  T^^via  ;  an-  Jéopléres  qai  ont  qim^  «rtieles  à 

gle ,  y^r^  lobe.)  ;  qoî  ^  4es  fruits  loui  Jes.  tarais, 

qvadrangnhifls,  Sx.  Lùtus  tetittga-  TÉnAMÈBJBt^  adj. ,  iéirmnerùu 

itoiobm.  .            ^  -(T«V»*qtt»*"'«>ï«îpoç,  partie),  gfeifc- 

TÉTRAGONOVilBQUB,  adj^ ,  «s-  dorff  désigne  sons  ce  nom  les  mtné- 

4ragonoihâCUs{iMt^iaaù\^  ^.^ixj  ipaux    composés   dans     lesquels  les 

angle,  Oiix»  ,  l>oUe>.  Epilkèie  de«-  ^principes  constUnaUs  éleelro-BOahtb 

«lée  à  une  Syna^tliécée  qni  a  l^vo-  et  électro-négatifs  sont  binaires* 

lucre  téuragone*  Sx»  «Po/T'TRiiia /afr«-  .    TÉinuiflËailI^E,  ad;.,    feira* 

,f^nothe€a,                  «  meirious  (ritpct ,  quatre,  farpti» ,  m^^ 

:i«X&A«ONVHE  ,  «adj.  ^  iit^trago-  wret).  Hausmann  appelle  aioav  les 

Az^i£j.(««Tpc*,'q«Milre,  //mvis  ,.a||gte ,  formes  cristallines  dont  la  symétrie 

.«vfM(«,  queue  )  ;  qui  a  la  quèoe  car-  à'accommo^,  d'unsjjtème  A  quatre 

née -on  à  qualrefaoes  planes.  £x.  Sù^  axes,  et  qu'on  .peut  nipporjtor  à'  «n 

we9  tétragoïmpus.'  tel  système. 

XÉntâGONUMBCft,  adj.ats.m.  .      îî^miiNDJœ,    ndj*,    mrander y 

plor.  »   S^slTfl^fwuirzid^f.  Famille  de  Mlrandrus;  vUrmànntg  {M.)  {^^t^, 

.foisseips  .acantkopléfygiens ,    qui  a  auatre ,  ôvsgp  ,.liomme).  Se  dit  d'une 

pour  type  le  genre  TetragomtrMs,  flcup  qui  renferme  quatre  étamines. 

Tl^nbâLÛRAiniE ,  adjecl. ,  leirra-  Ex.    Tetrazjgia  Uirandra^  Mrrio- 

ffpamma;  irirpx ,    quatre,  ffpàfj^,  phjrllwnietrandriun. 

igné  ).Bpitkète  donnée  par  Baûy  à  TÉnuWDlUE^  a.  tjtetrmdrm. 

uue  Tanélé'de  madle,  dans  bquelle  , Nom  donné,  dans  le  système  aejrael 

des  lignes  noiràlj^â  tfii  parient  des  de'Liuné ,  à  une  classe  et  ii  deux  mt- 

imgles  du  rbombe  intérieur  yont  abos-  dres,  comprenant  des  plantes  'k  oualie 

lîr  à  ceux  du  rbond^e  extérieur*.  étamines. 

TÉTRMTiœ,  nd).,   îêlrngyma;  TÉTRAwàuE,   adj.,   turmemus 

vierweMe  (ail.)  (Wtpa,  qeatre^Tuv^,  {rhpm ,  quatre ,    v^jis ,   fil )  ;  qui   a 

fammeOt  oe  dit  d'une  fleur  qui  rei>-  matre  filamens  ou  tentaenks.  Ex. 

ferme  quatre  pistils.  £x.  Goniocar^  Uceanta  tetranema, 

pus  tetmgynusj    'J^amarix    tefra^  T*r»AONBÛ«8,adj.tets.  m.  pi., 

Kr**^'                       '   i  '                 '  Tetrapnid{jp,  Nom  donné  par  Vitcts 

W'^êeaamà^uf.^  teiragym.  Aune  famUte de  Vwlre dW0i«a« 


TÉTR 

GalUttâcéfl  j  qai  a  pour  tjpc  U  grUtd 

TOraê. 

îabis  (  Tfrpa,  quatre,  iriraXov,  feuille). 
Se  dft  d'une  plaofe>dent  les  corolles 
sont  composeee  de  qvntre  pëtale». 
Ex.  Lorantkus  tetrapelalus  ^  NîêtM 
Hirùpèiala. 

TÊTRAPHYLIiE ,  ftdj.,  tetrapfy-U 
hu  ;  ^iêràiàttrig{nï\.){rix^y  <j|4iatre, 
fwXkw ,  fewlle  )•  Se  dit  d'on  péngone 
<ex.  il«»/«>  tetrapkjlius  ),  ou  d'ua 
involucrc,  qui  est  composé  dç  quatre 
feuilles  ou  parties  ;  et  aussi  de  plan- 
te» dotti  lea  feuilles  sont  quaten^^es 
(ex.  FalicirtÊrea  tetraphjrlla^Pôljr'^ 
coppon  iètrapkjrlium* 

TÉmikPiiOOTÉIIGXE,  adj. ,  tetrth 
plostemonis  {nrfânt^ç y  quadruple, 
tft^fi6*v,  étaiune)«  Êpitliéte  donnée 

K>   WacbaMlorîr  aux  plantes,  dont 
étattînes  «oatep  «ombre  quadru- 
ple de  celui  des  divisions  de  la  ce* 

TélPtt4FlVEVlMiO^BS>  ad].  e|  s.  & 
pi.  y  Tetrapneumpàes  y  Tetrûpntt^ 
moi%ée  (rérpa,  quatre,  irvrJpipiv  ,pou«- 
inon).  Nom  donné  par  Latreille  c^ 
BicWald  à  une  section  de  la  fanfiille! 
ées  Aranéîdto,  comprenant  celles  qui 
ont  quatre  sac»  puhnonalreA. 

lAlHAPOBC,  adject. ,  tetrapodiù 
(rirpa,  quatre ,  irowç ,  pied  )  ;  qui  à 
quatre  pieds.  On  donne  ^ette  épirhète 
aux  papillons  qui  ont  les  pattes  anté^ 
rfeures  très-petites ,  ou  eu  palatine. 
Scopoli  les  appelait  Tétrapes, 

niTilAPODES-,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Tetrapoda.  N  om  do||né  par  Blainvif le 
et  Latreîlle  \  une  section  ou  famille 
dé  Reptiles  Sauriens  ,  eomprenartt 
ceux  qui  ont  quatre  pieds  ;  par  Blain* 
ville  à  une  divbioa  des  poissons 
Gnalhodontes  squamodermes ,  dans 
laquelle  il  panée  ceux  qui  ont  deux 
paires  de  membres. 

TÉIRAFTÈBE',  adj. ,  tetrapterus 
(rirpa ,  quatre ,  irr^ov  ,  aile  )  ;  qui  a 
quatre  aileS|  comme  les  fnriis  du  7>- 


TÉTR  Ila7 

irmgûma  tetrapterù  et  de  VHiUesia 
Utraptera. 

TÉTRAPTÀRES,  adj.  et  S.  m.  plj, 
Tetraptera,  Plusieurs  ontomelogîstes 
ont  établi  sous  ce  nom  une  section  dte 
la  classe  des  insectes,  comprenaiit 
ceux  qr.i  sont  pewinaê  dé  quatre 
«tes. 

TÉTRAQUàTRE  ,  adj. ,  tetfoque*- 
tBT}  qui  offre  quatre  aseles  traucbati», 
comme  le  placentaire  du  Jussùèay  les 
rmneàux  du  Loranikus  telr€iqueter  , 
la  iige  du  Menth  sàtitm.  Se  dit  aussi 
de  plantes  dont'  les  feuilles  sont  dis^ 
posées  sur  quatre  rangs  (ex*  aliéna** 
ria  tttratpKira,  EHca  teirattx). 

TÉTRASéPALE  ^  adj. ,  iêêrasepa^ 
lu»,  Épitbëte  donnée  au  calioe,  quand 
il  est  formé  de  quatre  foUolesi  Exk 
Çrucife/'es* 

TÊ'néSÊKnKE ,  adj. ,  teirosper^ 
mus;  vièrsamigiéiW.)  (rlt^Me,  qua*. 
tre,  tnrippL^,  graine);  qui  contient 
Mitre  griiîoes,  covime  k»  légumes 
•au  Dolichos  tetraspermus ^  de  Vhb^ 
diffùfèra  Mrasperma  et  de  YErpum 
^traspermvm*   - 

TiïTRA^miMfKS»  adj.  et  s.  A 
pif ,  Tetraspigtmae.  Mom  dotoné  paf^ 
Agardb  à  une  classe  de  philtes  pba^ 
néroeotyiédonef  complètes  discigjr- 
nes  moiiopétales ,  comprenaÉi  eellea 
dont  le  fruit  se  compose  de  quatre 
graines ,  comme  les  Borraginées  î 
Mjroportnées^  Verbénacées  et  La-* 
biées^ 

TÉTRâST AGBIHÊ ,  adj. ,  tetrasta^ 
efgrs  {thùa  y  quatre,  eri^^ç,  ^pi); 
qui  a  les  neurs  en.  épis  quatemés.  Ex. 
jindropogon  tetrastachys, 

TÉTRASTEMONE ,  adj.,  tetrasté- 
monis  (rtrf»a ,  quatre ,  etijfuiv  ,  éta« 
Aline).  Se  dit  d'une  plante  qui  a  qua- 
tre étamines.' 

TÉTRASTISliA'nÉ ,  aJQ. ,  tetraA 
stîgma  (rirpa ,  quatre ,  trelyaia ,  stig* 
mate)  ;  qui  a  nn  stigmate  quadrifide« 
Ex.  Lithospermum  utrasilgma, 

tÈTM»nqieB .  ad  j , ,  utraxtkhnt 


5a8  THAL 

(rcrpa  9  qii&lre,  vsix^^  >  rangée)  ;  qui 
est  disposé  sur  quatre  rangs.  Ex. 
Mordeum  tétras tichuni. 

TÉTRASTOmB,  adj. ,  tetraslomtu 
(rirpa ,  quatre  >  tfTÔfMc,  liouçbe  )  ;  qui 
a  quatre  boucbe^  ou  suçoirs.  Ex. 
S  cotes  utrattomus. 

XÉTRASTYLE  ,  adj. ,  tetrastylus 
(  TfTpa  y  quatre  ,  ct\t\ùç  ^  style  )>  qui 
a  quatre  styles.  Ex.  Spinacia  oie^ 
racea. 

TÉTROPOTHiUlE  ,  âdject. ,  te- 
trophthalmus  (tirpot,  quatre,  otpOxXfAoç, 
ϔl  )  ;  qui  a  quatre  yeux.  Ex.  AnO' 
hleps  tetropfitluUmùs. 

TETTIG0IV1DE8 ,  adject,  et  s,  m. 
^.  y  Tettigpnides.  Section  de  la  tribu 
.des  Hémjplcrtft  Cicadelles  , .  établie 
par  Serviile  et  LepeUetiér ,  >  qui  a 
pour  type  le-  genre  Tettigdnia., 

THBUTHIDES,  adj.  ^t  s.  m.  pi.  , 
Tfi^f'tàides.  I^bm  donné  par  Lalreille 
à  une  famille  de  poissons  acanlbo«- 
ptérygieus  »  ayant  pour  type  le  genre 
Theutis. 

TEXTIFOBME ,  adj. ,  te^^tifonnU 
(  tèxtus  ,  tissu ,  forma ,  forme  )  ;  qui 
imite  un  tissu ,  un  réseau  ^  cotnrae 
les  ramegux  anastomosés  «de  Vhû 
iextljormis, 

JEXTILÉ  ,  adj. ,  textiliosus  ,  texr 
tUinus,  Épitbète  donnée  a  des  co- 
qiiQiei  dont  la  surface  es.t  garnie  de 
rides  treiUisées| ,  eyaot  quelquefois 
Tapparence  d'uu  tissu  de  tricoi.  Ex. 
Murex  textiliosus  ^  Purpura  textir 
losop  Oliva  textilina. 

TEXTURE ,  s.  f. ,  tcxtura;  contesta 
(ît.)  {texo ,  tisser).  On  appelle tex/ure 
d^une  roche,  la  forme  non  géomé» 
.trique  ,  la  grosseur  et  l'aspect  des 
parties  qui  la  constituent.  En  parlant 
jac;s  corps  organisés ,  texture  exprime 
l'arrangement  particulier  des  tisftis. 
qui  entrent  daÂs  la. composition  de 
leurs  organes. 

T0ALAME  ,  subst.  m.>  tiialdmus  ^ 
\halamium  (Oi>afAO( ,  lit).  Ce  mot 
est  donné  par  Tournefort  à  réyase* 


THAL 

ment  du  pédoncule  qui  porte  les  fleon 
dans^les  Synantbérées  ;  par  G.  Ail- 
roan  au  fond  de  la  fleur ,  ou  au  som- 
met du  pédoncule ,  qui  soutient  im- 
médiatement l'ovairè  ;  par  Fée  a  on 
apotbccion  pourvu^  à  la  fois  de  nu- 
clétim  et  de  péristbécîon. 

THALiiMIFLORE,  ad}.  ,  thalamtr 
Aorus  (  eiX«fioc ,  lit ,  ^s ,  fleur  ). 
Epitbète  donnée  par  Lamarck  et 
Candolle  aux  plantes  dont  les  or— 
gaties  sexuels  s  allacbent  au  récep- 
tacle. 

THilLAllION,  s.  m. ,  tfuUamùum 
(OiXapoc  9  lit  );  Nom  donné  par  Acba- 
rius  aux  apotbéeies  sessilcs  et  spbé- 
riqués  qui  sont  nicbés  dans  la  sub- 
stiioce  même  du  ibaliede  certains  li- 
cbens.  Ex..  Eàdocarpon» 

TUilLAlOQUE;  adj.,  tlialamiau 
(Q^xk^fM;,  lit).  Lestiboudois  appelle 
ainsi  l'insertion  qui  a  lieu  sur  le  ré- 
ceptacle. 

THALASSIBIE ,  adj.,  thalassAius 
l  OzXoiffffgt  f  mer ,  ^t^ ,  wim),  Gnal- 
tieri' donnait  cette  épitbéle  aux  co- 

Suilles  qui, vivent  dans  les  eaux  dé 
[  mer« 

TRALABSIN  ,  adj. ,  thalassinus 
(Gà\^9a  9  mer  ) ,  qui  vit.  dans  la 
mer.  Ex.  jEquorea  thalassiaa* 

TttiXASSINIOES  y  adj.  et  s.  m. 
pi.  I  Thaiassinides.  Nom  donne  par 
Latreille  à  une  tribu  de  la  famille 
des  Crustacés  décapodes  macroures , 
qui  a  pour  type  le  genre  Tha/as-- 
sina^ 

TBALASglQUE  ^  adj. ,  tkalasskus 
(  Oâ^uzffffa  j  merj.  Épitbète  donnée 
par  Brongniart  aux  terra'ins  de  sé- 
diment supérieurs.^  c'esl^à-dire  à 
ceux  qu'on  trouve  depuis  la  surface 
de  la  Terre  ju$qu'à  la  craie  exclusi- 
vement. 

THALASSIOPHYTES,  adj.  et  s.  f. 
}>!• ,  Thalàssiophpœ  (  ^£kav9a^  mer^ 
fVTov,  plante  )w  Nom  donné  par  La- 
mouroux  aux  Algues  marines. 

THALÉMOSÏEAIOXESy  adj.  et  s. 


THAL 

msfMiVf  {tamine).  Nom  donoé  par 
GlediUdi  et  par  Hoeodi  h  une  classe 
de  planles>  comprenaiii  celles  dont  Ijn 
Ajuniaes   l'ioséreiit  atir  le  récep* 

Ucle.  _^  ' 

TBALUGES^,  «dj.  et  «•  m.  pi.  » 
Tludlacga*  Nom  donné  par  Menke  à* 
un  ordre  de  la  daase  dea  Tonjciers  | 
correspondant  aux  Tlialide^  àe'  Sa- 

THAUDM,  adject.  et  i.  m.  pi. , 
ThaUdes.  Nom  donné  par  Savignj , 
LatreiUe  et  Haclea  j  à  un  ordre  de  (a 
classe  des  Tuntciers ,  comprenant  le 
genre  Thalia  on  Salpa. 

TBAtLÈy  s.  ukpf  thattus;  Loger, 
Laubwerk  {MA  ;  tallo  (ît.)-  Acharins 
appelle  ainsi  I-erpansioà  foliacée  ou 
dendroîde  qui.  constitue  les  Licbens  9 
à  l'exception  de  la  fructification. 
Gandolte  plropose  d'étendre  ce  nom 
Ik  rensemble  des  organes  nutritifs  des 
végétaux  cellulaires  y  ou  tout  au' 
moins  des  Algues ,  des  Champîgoons, 
des  Lichens  ,  et  de  celles-  des  Bépa*^ 
tiques  ou  l'on  n'aperçoit  pas  d'or- 
ganes distincts.  Le  thalle  des  lichens 
a  été  ^pocUfrons  par  Linné ,  Schre- 
ber ,  Willdeoôw ,  Rebentisch  y  Hoff> 
mann  et  jSprensel  ;  lame  {lamina)  par 
Adan^on  ;  croate  par  Vaillant  et  Yen- 
tenat  ;  anaiices  par  Necker  i  corpus 
tichenum  par.  Scopoli  ;  îruncus  par 
Hedwig;  crusta  par  Persoon  ;  re- 
eeptaculum  par  Wtggers  et  Willde- 
now.  Le  mot  de  ihalle  a  été  întrodaît 
en  botanique  par  Link.  Wallrolh  Ta 
remi^Iacé  par  celui  de  blastèmô. 

THALLODI^^,  adj. ,  thallodi- 
eus  :  thallodisçh  (  âll.  }  ;  qui  res- 
semble a  un  thalle ,  qui  a  du  rapport 
«▼Ce  cet  orgiane  |  quant  à  la  formé. 
ExfMmsion.  thallôdique. 

THALWEG,  s.  m.  Mot  allemapd , 
qui  s^nifie  chemin  de  la  vallée,  dont 
on  se  sert  pour  désigner  la  ligne  plus 
ou  moins  sinueuse,  située  au  tond 
d'une   yallée ,   tmmédiateme^  au 


THÉC  5a9 

dessoQS  du  fil  de  Teaa  des  miteeanx 
ou  rivières  qui  coulent  dans  celle>ci  ^ 
ligne  suivant  laquelle  se  joignent  « 

Er  leur  partie  inférieure  ,  les  pentes 
s  deux  n^eaux  Toisins  d'uqe 
ehatne  de  montagnes  qui  forment  les 
parois  on  les  berges  d'une-  mémo 
vallée* 

THAMNOPHlLIDiai,  adject.  et  s. 
m.  pi. ,  Thamnophitides.  Nom  donné 
par  Schœnhêrr  à  ui|e  tribu  de  l'ordre 
des  Gurculioi^ides  gonatocèrcs ,  qut  a 
pour  tjpe  le  genre  Thamnophilus. 

THAUKOPHILlNESy  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  ThamnophiUna*  Nom  donné  par 
Vigors  et  Svainson  à  un  groupe  d  oi- 
seaux de  la  tril^u  des  Laniades ,  ayant 
pour  tjpe  le  genre  Thamnophilus, 

THAPSIÉES,  adject.  et  s.  f.  ni.  ; 
Thapsieœ,  Tribu  admite,  par  Can- 
dolle,  dans  la  famille  des  Ombelli- 
féres  f  qui  a  pour  type  le  genre 
Thapsia. 

\  THAPSIPHAGE  9  adj. ,  ihapsipha-» 
gus;  qui  vit  sur  l«s  molènes  (  rer^ 
bascum  Thapsus  ) ,  comme  la  che- 
nille de  la  ÇucuUia  ihapsipfkaga. 

TQAinMASlÉESy^adj.  et  s.  f.  pL  » 
Thaumasiece,  Nom  donné  plir  Gre- 
vtUe  à  un  ordre  de  la  famille  des 
Algues ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Thaumasm. 

X  THÉACÉES^  adj.  et  s.  f.  pL^ 
Theaceœ.  Nom  donné  par  Mirbel  k 
une  famille  de  plantes ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Tnea. 

THÉGAraOBE,  s.  m.»  ihécapko^ 
ruM  {Hxn^  boîte,  fipt*f  porter). 
Ehrhart  et  CandoUe  appellent  ainsi 
-un  petit  support  qui  naît  do  récep-» 
taclci  IMS  soutient  qu'une  seule  car- 
pelle y  et  correspond  au  pétiole  de  la 
feuille.  Cet  organe  est  très-visible 
dans  le  Phaca.  Synonyme  de  iasi^ 
grne  et  gynophore.  U|i  hyménoptèro 
{Jfl€dictus  thecapkorus)  est  ainsi  nom« 
mé  parce  qu'il  construit  un  terrier 
avec  b^muoottpd'arC ,  pour  y  déposer 
Qçufs. 

34 


S3i>  THÉI 

mɀAHMMB,  8.  m.  9  thecapo^ 
dium  (Oiixn ,  bohe ,  irovc^  pîed) .  Nom 
donoé  par  Bieberstein  au  support  du 
fruit}  oans  les  Garyophvllëes.  C'est- la 
spermapodophore  de  Hoffmann. 

THÉCABIÉES ,  ad]ect.  et  s.  f.  pi. } 
Yheearleie.  Groupe  de  la  famille  des 
Lichens ,  établi  par  Fee ,  qui  A  pour 
tjpe  le  genre  Thecaria. 

THÉGIBION,  8^  m.  y  thecîdium 
(^xyj,  botte).  Mirbei  nommé  ainsi 
tin  frnît  monosperme,  h,  péricarpe 
sec ,  dur ,  criistacé  et  adbércnt.  Ex. 
Poîygonum,, 

THÉCIGËRE  ,  adj.  ,  theclgerus 
XthecOf  botte,  ^ero,  porter).  Quel- 
t|ues  tujcologistes  nomment  mémr- 
brane  tkécîgère  {membrana  thecige* 
rOf  stratuni  thecigerum)  l'hjrménioa 
des  cbamptgnons'.  Bridel  donne  cette 
épitbète  aux  rameaux  portant  des 
mmes  dans  \9ièSphagimmtiPh(iscwn^ 
où  il  n'y  a  point  de  pédicules. 

t*0^COSOinS9»  adj.  et  s.  m.  pi. , 
"Thecosolltaia  (  9^x>i ,  eoflre  ,  aûpa , 
corps).  Nom  donné  par  BlainvîUe  â 
Une  famille  des  AporoDrancbes ,  com?- 
pren^int  ceux  qui  ont  une  coquille 
Wnce  ou  un  étui  cartilagineux.  . 

THÉGOSTOUES ,  adj.  et  s.  m.  pL, 
fhecattomata  (9)ixYr,  coffre  y  oroiut , 
bouche).  Latreille^ propose  de  former 
tùiiB  ce  nom  une  section ,  comprcnaift 
tous  les  insectes  qui  ont  '  Un  suçoir 
renfermé  dans  une  .gaine. 

THÉÉLO6IB9  subst  f. ,  (heetogia. 
Histoire  du  tbé.  G.  Ktnmerich  a  pu- 
Mie  nn  ouvrage  sous  ce  titre,  en 

THÉIFOIUIE,  9ii\.  y  theffor mis  ; 
qui  ressemble  au  thé.  Ex.  Pofygalk 
theezans ,  Proekia  theiformts, 

THÉINIS9  subst,  f.,  theina.  Nom 
Bonne  par  Oudry  ^  une  matière  cris- 
ialNnei  qu'il  a  extraite  du  thé,  et  qu^I 
regarde  comme  une  base  satiKable 
particulière.    • 

TBÉieXOEBMIItE^  s.  t,  theh- 


thermîna  (  ^êTov  ,  sotdRre  ,  tip^^  ; 
chaud).  Nom  donné  par  Manheimi 
la  glairine  ,  parce  qu'elle  se  ren-> 
dontre  souvent  dans  les  eanx  miné- 
rales sulfureuses  chaudes. 

THÉLÉPHOBE  ,'adî. ,  Hulephoroi 
(  ^iM  y  mamelon  y.f^*^  ,  porter  )  ;  qui 
est  chargé  de  mamelons  oa  de  papil- 
les y  comme  le  chapeau  de  VAgariau 
thêlepïiorus. 

THÉLÉIPHÔBÉS5  adj.  et  s.  m.  pi. , 

ThelephorèL  Nom  donné  par  Persoan 

à  une  famSTIe  de  Tordre  des  Exospo- 

'  iriens  snrcomyces ,  ayant  pour  type  le 

genre  Tàelèpharam 

.TEihÉPBOCTÉ ,  adj.  y  Aeieproo 
tus  (  ^Mi ,  mamelon  y^itptmm  ,  anos). 
Se  dit  d'un  insecte  qui  à  l'abdomen 
globuleux.  ]Bx.  OrAma  thdeproc^ 
tus. 

'  TDÉlnKNHTDES,  adjcct.  et  s.  L 
pi.,  tkeUdomfdœ  (^^hi,  délicat, 
uuta ,  mouche  ).  Nom'  donné  par  Bx>- 
brneau-Desvotdy  à  une.  Cri  bu  de  la 
famille  des  Myodaires  ph jtoinjdes  , 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui 
ont  Te  corps  plus  ou  moins  filiforme* 

TmÈQPBllASTéES,  adj.  et  s.  f. 
1^.,  Theophrcutea.  Nom  donné  nat 
Barlling  à  une  triba  de  la  famille  des 
Ârdisiacées,  qui  a  pour  typetle  genre 
Theophrasta, . 

THÂQUE ,  sul)st.  f . ,  fbeca  y  Oscas  ; 
Bûchse  (ail.)  ;  feea  (it.).  C'est  pro- 

5 rement  l'urne  des  Mousses.  On 
onne  aussi  ce  nom  aux  conceptades 
cylindriques ,  formés  d'une  mem- 
brane trà-fine  et  transparente  y  qui 
Gon tiennent  plusieurs  spores  dispo- 
sées en  sé^ie ,  et  la  suite  les  unes  des 
aulres.  Lorsque  ces  thèques  en  rén-» 
ferment  d'autres  plus  petites,  ce  qui 
lurive  quelquefois ,  on  donne  à  ces 
dernières  le  nom  de  ÛUcuks  (tAe- 
euUs  ). 

TBaÉlUMTDESj-adj.  et  s.  f.  pK, 
Tkeran^dœ  (9))f>,  farouche,  /avÎoe, 
mouche).  Nom  donné  par  Robinean- 

DesToidy  &  une  aettioû  de  U  famille 


;t:i: 


TUER 


m 


& 


ddMjodaira  ^yfÀéféen,  ifA  à  poiif 
type  le  genre  Theria, 

IflÂRâPélflNBS,  a^l^t.  et  s.  m. 
hf  Therapenina.  Nom  dottdé  par 
Ml  à  une  sj&ctîon  de  ia  Famille  dés 
Ém^dides ,  qui  t  pour  type  le  genre 
Therapene. 

XHBlIBftiL)  adj;,  therfnatis ;  (er^ 
nuUe  (it.)  (9ip|rà,  icfaaud).  Épitfaète^ 
donnée  «nx  eaux  minérales  qui  ont 
«le  température  sopéHeurè  à  celle 
de  Tatmosphère  da  lien  oà  elles  ap<- 
paraisMnt  à  la  stirrace  de  la  terre. 
On  l'applique  également  à  des  plantes 
(,ex.  NymphJasa  ihermalis)  et  à  des 
animaux  .  (  ex.  Pahidina  thermalis  ) 
qni  croissent  ou  Tirent  dans  les  eanx 
lîbermales. 

THElftHANTIDE^  adj.^  thermart" 
tidas  {^§^11^9  chaleor  ).  Haûj  donnait 
cette  épitbète  aux  substances  miné* 
raies  qui  ont  été  altétées  par  des  feux 
non  volcaniques. 

THEHMO-ALECtnicrré  ^  s.  f. , 

thermô^eleetrieiias:  Électricité  exci-^ 
tée  par  ùh  iSimple  changement  de 
température. 

TBBRMO-lÉLEGtRK^  ,  adject. , 
thêrmo-'elèciricus.  On  appelle  ainsi 
kts  phénomènes  résiiUant  des  eourans 
électriques  qn*on  peut  exciter  dans 
les  métaux' par  le  seulfait  des  varia- 
tîons  de  la  température,  et  dont  See- 
b^fc  a  démontré'  l'existence ,  en 
1891 ,  par  une  des  premières  et  des 
phis  ingénieuses  applications  de  la 
découverte  d'OErsted.  > 

THBBlMMvÈNE ,  ttij.y  tliermpge^ 
nus.  Épithiète  donnée  par  Haûj  à  un 
quarz  agate  qui  se  dépose  près  des 
smirces  d'eaux  thermales  sinceoses , 
telles  que  celles  du  Geyser  ,*  en 
Islande. 

TlniBMOIXIGIE ,  s.  f. ,  thermo» 
hgià  (£tpft3Î ,  chaleur ,  loyoç ,  dis- 
coure) .Traité  delà  chaleur.  J.-E.  Slro- 
belbergér  a  publié  un  ouvrage  sous  ce 
tftre ,  en  i6a3. 

THSAMOKUGNËTIQVE,  ad  j  : ,  ther- 


fnôTnâgnètiêus.  Synonyme  de  thermd^ 
électrique. 

THERMO^MAaNÂtiaHE ,  s.  m.  , 

ihertno^magnetlsmus.  Synonyme  àé 
thermo''éteeineieé. 

THERSIOIIIËTHE 5  s.  ni.,  thermo^ 
meîruat  ;  H^Urmem$sHr  (Oip^iii  y  cha«« 
leur,  fA^rpto),  mesurer).  On  appelle 
ainsi  des  ifkstmmens  prcmres  A  mesu« 
rér  la  température  »  et  dont  l'inven— 
tion  est  attribuée  à  Drebbel  ou  & 
Saactorjas,  et  ptat*4tré  due  à  tous 
^ux.  On  fait  des  thermomètr»)  air 
(çélùi  d'Amontons)^  ou  à  liquide^ 
huile,  alcool  ou  mercare  (ceux  da 
Newton  »  Fahrenheit ,  Réanmiir , 
Celsius^  etc.  ).  Quelquefob,  on  donne 
(ce  nom  à  des  appareils  métidliqu(B8  ^ 
<^omme  ceux  ae  t^élter ,  Biffelsen 
et  Brèguet.  Gerfàins  thermomètres, 
comme  celui  de  Rnt])erford,  indi- 
quent la  plus  haute  et  la  plus  basse 
température  survenues  ea  L'absence 
de  I  observateur.  Les  plus  usités  sont 
ceux  de  Celsius  (ou  centigrade)  «  de 
Réaumur  et  de  Fahrenheit.  Les  deux 
premiers  ont  les  deux  mêmes  points 
fixes  (congélation  et  ébullition  de 
Veau  ) ,  dont  l'intervalle  est  divisé  en 
100  degrés  dans  celui  de  Celsius,  et 
80  dans  celui  de  Réaumur.  Le  dernier 
a  deux  autres  points  fixes ,  la  tempé- 
rature d'^up  mélange  de  neige  et  dé 
sel  ammoniac  et  celle  de  l'ébullition 
de  l'eau ,  intervalle  divisé  eu  ai  a  de- 
grés. Pour  réduire  les  unes  aux  autres 
les  indications  de  ces  trois  thermo- 
mètres^ on  employé  les  formules  sui- 
vantes :  1^  pour  convertir  les  degrés 
de  Fahrenheit  en  degrés  de  Celsius  | 

•^  au  dessus  de  glace  |  ~^  entre 

glace  et  zéro ,  et  — r-  au  dessus  de 

zéro  ;  pour  convertir  les  degrés  de 
Celsius  en  ceux  de  Fahrenheit  , 
cXi,8 — 32,  au  dessus  de  glace. 
Sa — cXi,8  entre  glace  et — 17  3/4  i 
etcXoS— -3a,au£lssfu8de-^ip/4i 


$$%  TBÉR 

INNHr  cenverUr  les  degra  de  Bàmnar 
•Q  ceux  de  Celsius,  on  en  multiplie 
le  nombre  pur  i  ,a5 ,  et  pour  réduire 
ceux  de  Celsius  en  ceux  de  Réaumur, 
on  divise  les  premiers  par  i^aS  ;  pour 
convertir  les  degrés  de  Biaomur  en 

ceux  de  Fahrenheit,  on  a— — ^.Sa^Fy 

et  ceux  de  Fa^renbeit  en  ceux  de 

Réaumur— Î2^^=:R. 

THBRMCMIULIVUCAmjB,  9. 

m.  Instrument  qui  sert  a  rendre  sen- 
sibles les  èrès-faibles  degr^  de  cIuh* 
leur  j  en  les  aecaaralatit. 

mnEMOPHIIiB,  adj .,  iermùphihts 
(  Oftpfuî  f  ciialeur ,  ft>f •• ,  aimer)  ;  qui 
aime  la  chaleur ,  qui  vit  dans  les  paji 
chaods«  £x«  Èmpis  thermophila, 
jicrocêra  caiida- 

THEBiraMOn ,  s.  m. ,  thermos 
seopmm  (Ocffab»  chaleur ,  exoirét» ,  con» 
sidérer).  Instrument,  imaginé  par 
Rumfort ,  qui  sert  k  mesurer  ^es  dif- 
férences de  température  par  la  dibr 
tation  de  l'air  sec  renfermé  dans  deux 
boules  qu'un  long  tube  deux  fois 
coudé  sépare  Tane  de  l'autre. 

THBBIIOSCOFiQIJE ,  adj. ,  /Aer- 
moseopicus;  qiii  aies  qui^lités  ou  rem* 
plit  l'office  d'un  thermoscope.  Corps, 
jéppareil  thermateopique. 

TBERHOBTAT,  suhst.  m.  Nom 
donné  par  Ure  ^  une  sorte  de  ther<- 
moscope  de  son  invention. 

THEBMOXIGâNE «  sobst.  mase., 
ihêrmosjrgenium.  BrûgnateUi  ap- 
pelle ainsi  l'oxigëne  qu'il  suppose 
combiné  avec,  du  calorique  latent, 
indépendamment  de  sa  forme  ga- 
ftease  ;  calorique  que ,  suivant  lui ,  il 
conserve  dans  certaines  combinaisons 
(nitre) ,  tandis  qu'il  le  perd  dans  les 
combustions  accompagnées  dç  déga- 
gement de  feù. 

THÉnOZOAIRES,  s.  m.  pi. ,  The^ 
rojsoa  (Oqp,  animal,  ^w,  animal), 
Kom  donné  py  .Eiehwald  à  un  tjpe 


THOR 

du  régne  animal,  «mp^eHaut  ks 
Mollusques,  sans  les  Céphalopodes  , 
chez  lesqocl^n  distingue  à  un  haut 
desré  tous  les  earactèrtt  de  ranima-» 
lité ,  qui  sont  en  grande  partie  occui- 
tesdans  les  autres  invertébrés. 

THIKIDBÉS ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Thi- 
kidem  (diixv,  bofte,  tl^,  ressem- 
blance). Nom' donné  par  Borj  à  un 
famille  des  Microscopiques  StomobI  > 
phares,  coQKprenant  ceux  dont  le 
corps  urcéolé  se  termine  par  une 
oueue  contentttf  dans  nu  toorraa» 
distinct. 

THIONIDES^  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 
Tlmnides  (  Ofîov  ,  soufre  ).  Nom 
donné  par  Ampère  à  un  gentede  corps 
simples ,  comprenant  le  soufre ,  i'a« 
zote  et  l'oxigènc. 

THiJiSPIDÉEà,  adj.  et  s.  f.  pt., 
Thiaspideœ..  Tribu  de  la  famine  des 
Crucifères ,  admise  par  QindoUe,  qui 
a  pour  tjpe  le  genre  ThiojpL 

THLIPSENCÉPflALB,  adj.  et  s. 
m. ,  Thîipseneephaiùs  (6Xc^,  écra- 
ser, Iv^  dans,  xifoiii,  tète%  Non& 
donné  par  Geoffroy  Saiat*Hilaîre  k 
un  genre  de  Monstres,  dont  le  cerveau 
n'a  pu  se  développer  par  suite  d'uoe 
compression  que  la  tête  du  fœtus  a 
soutenue  dans  la  matrice* 

THORAGIDE,  s.  m.  ;  iharaada 
(OiufaÇ,  poitrine,  <poc,  ressem- 
blance). La  treille  désigne  sous  ce 
nom  la  partie  du  corps  des  crustacés 
qu'on  -appelle  communément  le  tho- 
rax ,  et  qui  en  est  la  principale  pièce, 
Suisqu'eile  se  com|»ose  de  la  tète^, 
u  thorax  proprement  dit  et  du  pré» 
abdomen. 

THOIIAÇIENS.  f^ojrèz  Tbouaci- 
QDES. 

THORACIQUE,  adj.,  t/ioracictu 
(06fa(,  poitrine  )•  Se  dit  d'un  animal 
dont  la  poitrine,  ou  ce  qui  y  corres- 
pond ,  offre  quelque'chose  de  remar* 
(^uable  sous  le  rapport  de  la  colom- 
tton  ou  autrement,  cjc*  Aranta  thm^ 
radva. 


THOR 

,  nOB4ClQIIE8,«dj.  et8.ni.pl.; 
Thoradea.  Nom  jjomié  par  Linné 
et  BklnviUe  àun  ordre  ,  par  Gouaa 
à  deux  et  par  Laeépède  à  huît^or^ 
dres  de  la  claase  det  poissons  ,  com- 

Î'  renant  ceux  de  ces  animaiix  qUî  ont 
»  nageoires  ventrales  plaèées  sous 
les  pectorales;  par  Duméril^  ànné  fa- 
luiUe  de  L'orare  des  Golfoptéres ,  à 
laquelle  il  rapporte  ceox  de  ces  in- 
sectes qui  ont  le  corselet  terminé  en 
pointe  (v.  Stbruoxeb);  par  Latreille^ 
îk  une  section  de  la  tribu  des  Gara- 
btqùies,  que  depuis  il. a  partagée  elle- 
même  en  trois  groupes,  les  Qaadri«- 
mânes,  les  SimpUcimanes  et  les  Patel- 
li  mânes ,  correspondant  aux  Harpa* 
liens ,  Féroniens  et  Patellimanes  de 
Dejean. 

THOVUkCQfMàMSBS ,  s.  m.,  pi. , 
Thoraeozoa  (  dufaC,  poitrine,  (dov  , 
arfimal).  Nom  donne  par  Fieinus  et 
Carusftun  embrainchement  du  règne 
animal ,  comprenant  les  aninuiux 
articulés  chex  lesquels  les  organes 
respiratoires  ont  acquis  on  grand  d^ 
Teioppement. 

THORAX  ,^  8.  m.  ,  ihorax  ;  OupaÇ. 
Synonyme  de  poùrine ,  quand  il  est 
question  d'aninaux  vertébrés.  I^ors- 
quM  s'agit  d'animaux  articulés,  ce 
nom  est  donné  par ,  Linné  et  Fabri- 
cius  à  la  face  supérieure  dû  tronc  ; 
par  Latreille  et  Audouin  ,  au  troue 
iui-méiùe ,  c'est-à^lire  à  la  partie  du 
corps  comprise  entre  la  tête  et  l'ab* 
dtfmen  ;  par  Straus , .  à  la  réunion  des 
deux  segmena  appelés  protborax  et 
métathorax.  Comme  il  n'y  à  pas  le 
moindre  rapport  entre  ces  parties  et 
la  poitrine  des  mauMnifères,  il  con- 
viendrait de  renoncer  à  ce  vot, 
ainsi  qu'à  beaucoup  Â'auUres ,  dont 
la  significpitioo  ,  Tscillanie  au  gfé  de 
chaque  naturaliste ,  ne  fait  que  por- 
ter la  eônfusiou  dans  la  scieiice.  Quoi 
qu'il  en  soit ,  yoici  la  synonymie  uli 
peu  oomplîauéç  des  pièces  du  thorax 
àM  insectes  nejiapodes.  Troissegmens 


THOR 


53» 


principaux  le  eoostîtuent;  on  les  nom^ 
me  prothorax  j  mésothorax  et  mé^ 
tathprax»  Lé  prothorax  comprenil 
10  quatre  pièces  terrifies ,  consbtuant 
sou  tergum ,  ou  dos  f  le  prœscuium  « 
le  seutum ,  le  scutelium  {cottare  ou 
coUier ,  Kirby  } ,  et  le  postseuieltum;, 
2f  six  fièœi  pectpraies ,  dont  la  réu- 
nion forme  le  ptctus ,  09  la  poitrine 
(antepectus ,  Kirby  )  :  ùu  sterman 
{prosternum ,  KirW  ) ,  un  ontotho^ 
rax  (ante/krca  ,  &.irby  ;  endoster^ 
numy  Chaorier) ,  deux  épisternum  f 
et  deux  épimères ,  que  Kirby  oon- 
fond  avec  le  prostemum ,  et  qui  ^ 
étant  latérales,  constituent  les^itc^ 
{pleura;  ortœ  ^  Kirby)  du  pio* 
thosax.  Il  y-  a  dans  le  mésotharax  , 
1®  quatre  pièces  tergaks ,  constituant 
son  terrumondos  {mésoùiorax^  Kir- 
by }  :  le  praiseutùm  (  prophragma , 
Kiiby) ,  le  sciUum  (dorsolum ,  Kir* 
by  ;  aorsum ,  Gl^brier),  le  saU^ban 
(généralement  appelé ^o/^oii,  quand 
À  parait  à  l'extérieur)  ,  etle/Mx^licw 
JeUum  (Jrœnum  ,  Kirby)  ;  29  bnit 

Sîèces  pectorales ,  formant  le  peêttts 
e  la  poitrine  (  medipeetus,  Kirby  U 
un  sternum  (  mesosteraum ,  Kirby) , 
un  entothorax  (  medifurca ,  Kirl^  ), 
ieux  ^uternum  { peri^tethial  Kir^ 
by  )%  deux  épimères  (  seapularia  ? 
Kirby) ,  et  deux  paraptères  ;  ces  six 
dernières  constituent  les  fl^u^*  On 
compte  dans  le  métathorax  1®  q^oatre 
pièces  tergales^  constituant  le  tergum 
ou  dos  :  le  prœscutum  (  appelé  uar 
Ki>by  mesophragma ,  dans  les  Ca<* 
léopt Jlres  9  et  postdorsobtm ,  dans 
les  Hyménopttos } ,  le  seutum  <nom« 
mé  par  Kirby  postdorsolwn  dans  les 
Coléoptères),  ï» scmteOàmipostseu' 
telltun  et  posifrœnum ,  Kirby)  ,  et 
le  poetseuteUum  (  meu^hragma  9 
Kirby  )  ;  ao  huit  |Mèees  vedotaUs  f 
constituant  le  pectÈu  ou  la  poitrine  z 
un  sternum  (  metasternmn  ,  Kirby  ^ 
fort  dtfiérent  de  celui  7Audonin  9 
puisqtt'puf^  k  stemam ,  il  cam* 


$34  THRY 

p^enà  les  *épisUrmm  »  1^  i/^^iikètû^ 
et  quelquefois  même  les  trocliaDieni 
f  t  les  hançkesdes  pattes  pastérieurea)^ 
«B  enioihorcLx  {posifurca ,  Kirby)  \ . 
deux  épistemum  {parapleujra.}  Kiiw 
|[j) ,  deux  épUnères  et  deux  /Mra- 
fftères.  Ainsi  le  thorax  pârfeitemeot 
développé  d'un  insecte  se  compose  de 
Uente-quatre  pi^es  »  dix  au.  pcemier 
aegme^t  >  et  douze  à  cliaçQu  des  deu:^ 
«ulres  ;  ^^^  ^  accrçîsçemeut  d'uue 
ou  plusieurs  d'entr'elles  fait  plu»  ou 
inoios  diminuer  ou  même  disparaître 
les  parties  voisines* 

TliORÉ4Ci£8,  «dj.et  s.  f.  pL, 
•TAoreo^e^*  Nom  dooné  parEeicheu-» 
back  à  une  sectiou  de  la  tribu  def 
Batraehospeilnéès ,  qui  a  pour  tjft 
le  genre  Thorea, 

TOORICO-PaTAjSSIWE,  adject. , 
thoriço-^tasjiciu.  Nom  donué ,  dans 
la  nomeoclature  chiuiique  de'  Berze- 
IhiSy  à  dessels  douJ|(es,  qui  résultent 
de  la  combina ison  d'un  sel  thortque 
avec  un  sel  potassique.  Ex  Fiuoru^e 
thorieo^poîassùpie, 

TBOBIQDB^  adj« ,  thoricus.  Voxide 
Aorique  et  le  sulfure  ihorique  sont 
les  seuls  degii^  d'oxidatioii  «t  de  sul- 
furation  du  thorium.  Voxide  thoriqm 
porte  aussi  le  nom  de  cÀoriin^ ,  qui  au- 
trefois avait  déjà  été  donné  à*  uùe 
substance  que  depuis  on  a  reconnue 
être  ^  sous-phosphate  d'jttria.  Les 
sels  Jnoriques  sont  les  combinaisons 
de  Foxide  avec  les  acides ,  du  sul- 
fure avec  les  sulfides  ,  et  du  métal 
avec  les  corps  halogènes* 

THOUDM,  s.  m.,  thorium  (de 
Tkory  anciennedivinîteKandinave). 
Berselins  a  désigné  sous  ce  nom  un 
nouveau  métal  découvert  par  lui  en 
i8a8. 

.  THEIlraiDBS, adj.  et  s.  m.  pi., 
Jikjrsapi.  Nom  donné  par  La  treille  à 
usé  tribu  de  la  famille  des  Hémiptè- 
res Hjqnéapljtres  ,  qui  à  pour  tjpe 
lo  genre  Thrips, 

VliaYrxaoÉlUTI&E» >  adj.  et  s. 


TBYE 


f .  pi;  (  GfiiUTtt ,  briser,  «^  ^  ooMe). 
Nom  donné  par  Robbeau-Dempoidj 
à  une  section  de  la  humilie  des  Ifyd- 
daires  Galyptérées ,  comprenant  ceax 
de  ces  insectes  dont  le  second  arlicie 
des  aqtçnnea  est  soviventrcomme  brieé 
daas  son  articula,tion  avec  le  troi- 
sième. 

THIflUVàBE  >  adject. ,  thxtrifirus 
(thus,  encens ,  Jèro ,  perler  ) ,  qm 
porte  ou  produit  de  reneeas.  Ex.  /»• 
mperuê  thurifera ,  Croion  ■  thurifo' 


rum. 


TaYM£E9 ,  adj.  c;t  s.  f.  pi.,  Tfy^ 
mea.  Nom  donné  par  Bartlingàune 
sediou  de  la  funille  des  Labiées ,  qui 
«  pour  tjoe  le  genre  Thymus. 

TAYMÉLéES  ,  adj.  et  s.  f.  pion, 
Thymeleœ.  Famille  de  plantes ,  éta- 
blie par  Jossieu,  ayant  pour  type  le 
(renre  appelé  Thjrmelea  par  Toornè- 
fort,  et  que  Linné  à  partagé  en  deur^ 
Daphneet  Pusseriné» 

:  THYWFLOBE ,  ad).^  ihymiflanu 
{thymus  y  l\kjm/flosj  deor);  quia 
des  fleurs  semlflables  à  celles  d« 
tbjm.  £x.  DracocephaUm  iky^'^ 
fUrum. 

THYESB  ^  s.  m. ,  ili^sus  ;  Strauss 
(ail.);  tirsû^  ciocca  (it.).  Mode  d'in- 
florescence dans  lequel  l'axe  central 
se  conduit  à  la  maniîère  .des  inflores- 
cences indéfifues  (  vaiyes  ce  mot  )  ,  et 
ies  rameaux  suivent,  la  marche  des 
inflorescences  terminées,  (voyez  ce 
mot) ,  c*est4-dire  où  les  fleurs  sonten 

Srappes  à  pédicelles  rameux,  ceux 
u  milieu  étant  plus  longs  que  eeax 
du  bas  et  du  sommet.  Ex.  LoranUats 
thyrsiftorusf  Cussonia  ihyrsifiora, 
^ampcmula  thyrsoulâa. 

THYESIFàBE,  ^àj.  f  thyrsi/ms 
(  thyrsus ,  thyrse  yfaro ,  porter  );  qui 
a  les  fleurs  en  thyrse.  Ex.  ^estio 
thyrsifsr ,  Elpgia  tkyriifera. 
^  THYnsiVLORB ,  adject. ,  thyrs^ 
rus  :  huschelblûlhig  (ail.)  {tkyrsus  ^ 
thyrse ,  flos ,  fleur)  ;  qui  a  les  flenrs 
disposée  en  thyrse.  £x«  UmiiUcus 


TIEA 

thyr4iflorus^ ,  Ferula  tkjrrsifiorih 
THYRSOIDE  ,  adj. ,  tf^rsoïdeusg 
straussblûthig  (ail.)  ;  qni  a  les  fleurs 
ea  thjrae.  Ex.  Cupia  thyrsoideay 
Cremanium  thjrrsolaeum, 

THYSANOVRB  ,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Thysanura  (Ou(rayoc^  franges ^ 
ovpà,  queue).  Nom  dooné  par  Cu- 
vîer,  Latreille  efc  Leach  à  un  ordre 
de  la  classe  des  insectes  \  par  Gold- 
fuss  j  Eîchwald ,  Fîcinus  et  Girus,  4 
une  rùmîUe'de  Tordre  des  v  Aptères  ; 
par  Lemarcky  à  une  famille  d  Arack^ 
nides  Qwtacëennes  y  comprenant  des 
animaux  dont  Tabdomen  se  termina 
par  des  filets  ou  une  queue  fourchue 
servant  h  sauter. 

TOYSANOUBIFORIIE  ,  adjeoi.  , 
tfysanuriforïms.  Épithète  donnée  par 
Kirbj  auxlarves  hexapodes  9  anten*-* 
nifères ,  poljpbages  y  aont  Tanos  est 

Eimi  de  soies  plus  ou  moins  longue* 
X.  Thrips,  Aphù*  •^ 

TIBIA9  s.  m.  y  tiiia.  Les  entoiqo- 
logistes  donnent  ce  nom  à  la  troi- 
«ième  arUculailion  des  p&tles  d^  in« 
sectes. 

TIBUIBE .  adj.  »  tibîaris.  Se  dit 
d'un  insecte  dont  les  jambes  offrent 
^elqoe  particularité  «  comme  1(8 
postérieures  du  mâle  de  la  Phatana 
tibiaria,  qui  sopt  renflées. 

TIBIAL  ,  adj. ,  tibiaUs  ;  qui  appar^ 
tient  à  la  jambe  {plumes  iibiaUs,  )  • 
Le  Falco.  tibicdis  est  ainsi  nommé 
parce  qu'A  a  les  cuisses,  teintes  de 
noir  mêlé  de  brun  ;  la  Clat^agella  ti* 
2ûi/ûy parce  que  son  fourreau  resseui^ 
Ue  presque  k  un  tibia  pour  la  forme. 

tlGHOItHIN.9  adj.  ,  iichorhinus 
(tic^sc  i  mur,  pw,  nez).  Le  RJùno^ 
ceros  iichorhinus  est  ainsi  appelé  a 
cause  d*une cloison  verticale  moyenne 
qui  soutient  sa  voûte  nasale. 

TlRaCEIiET,  a.  m.  Nom  donné  f 
dans  les  oiseaux  de  proie ,  aux  mâ- 
Uê ,  dont  le  Volume  est  toujours  d'un 
tiers  moins  copsîdérs^le  que  celui  des 
femelles* 


TIGR 


/Ï35 


TIGK  ,  s,,  f.  <:aulis  ;  Stamm  (ail,)» 
trunk  (  angl.  )  ;  caule  ,  stelo  ,  fusto 
(ît.).  Partie  de  la  plante  qui  tend  à 
s'élever  verticalement ,  et  qui  porte 
■  les  feuilles ,  les  fleurs  çt  les  fruits. 
Cette  partie  ne  manque  jamais ,  mais 
efle  peut  être  quelquefois  réduile  à  la 
condition  d'an  simple  plateau  très- 
mince.  On  appelle  tige,  dans  les 
plumes ,  la  partie  qui  surmonte  If 
tuyau ,  et  de  chaque  côté  dé  laquelle 
se  développent  les  barbes. 

TIGELLE  9  s.  f.,  tlgeUaycauUcïtr, 
lus  ;  Herzstamm  (ail.  )•  Partie  de 
remb.i7on  véeétal  qui  unit  la  radi-t 
cule  au  cotylédon;  premier méritballe 
du  système  axifère  des  plantes  appen- 
diculaires,  compris  entre  la  Ugne 
médiane  et  l'insertion  des  feuiTlef 
cptylédonaires.  Les  bourgeon^  offrent 
aussi  quelquefois  une  tigelle ,  quand 
leur  premier  méritballe  exhausse  les 
écailles  les  plus  intérieures ,  et  les 
éloigne  du  point  d'où  elles  sont  nées. 

T16ELLÉ  9  adj; ,  tigeliaiut.  Se  dit 
de  la  ptumtdef  quand  elle  est  munie 
d'une  tigelle  visible.  Ex.  Faèa. 

TIGELLULAIHE  9  ydj. ,  tigeilula- 
ris.  Turpin  appelle  tissu  tigellulairê 
ce  que  la  plupart  des  botanistes 
nomment  tissu  vasculaire  ou  tubu? 
laire ,  parce  qu'il  ne  reconnaît  point 
de  vaisseaux  dans  les  plantesi  et  pré- 
tend que  les  corps  cylindriques  et 
menus  qu'on  a  pris  pour  tels^  sont 
des  tîgellules  ou  petites  tiges  qui  vé^ 
gètent  dans  l'intérieur  de  la  plante , 
comme  les  branches  d'un  arbre  \é^ 
gètent  dans  l'air. 

TtGEIXVLLE,  S.  f .  ,  tigêlluh. 
Turpin  donne  ce  nom^  à  des  nlamens 
courts  et  stériles  qui  sont  l'un  dtf 
deux  organes  élémentaires  de  la  masso 
de  la  truffe^  en  les  comparant  aux 
tiges  des  plantes  pi^failes  ci  aux  vais- 
seaux tubuleux  que  contiennent  cof 
tiges. 

XIGRE^  adj.|  iigrlnus  ;  qui  est 
marqué  de  lar^  tiicjbês  sur  un  foii4 


536 


TIQU 


à'aa«  antre  oooleor.  Ez.  Cfprœa  ti'^ 
gris  9  Rana  tigrina  t  Lacknostomum 
tigrlnum ,  Holocentrus  leopardus. 

TILUCÉES  »  adj.  el8.  f.  pi. ,  T/- 
UaeetB.  Famille  de  plantes  >  établie 
par  Jusstea ,  qui  a  pour  type  le  geote 
Tiiia. 

TILL ABITOIÉBS  ,  adj.  et  s.  F.  pi. , 
TUiandsiea,  Tribu  de  ta  famille  des 
Broméliacées  ,  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Tiliahdsia. 

TIMBRE ,  s.  m.  On  appelle  ainsi  » 
par  métaphore,  une  ^alite  du  son  par 
laquelle  il  est  aigre  ou  doux ,  sourd 
on  éclatant , .  sec  ou  moelleux  j  celle 
que  chaque  instrument  donne  au  son 
qu'il  fait  entendre. 

nATGTmUÂL,  adj. ,  infectorius, 
tinctorlus ,  ùapkicus  ;  qui  sert  ou 
peut  servir  dans  Tart  de  la  teinture. 
£x.  Rhamntu  infectorius\  Querau 
infectoria ,  Poljrgonum  tinctorium  , 
Jusîida  baphica,  • 

TDIËITBS  ,  adj.  et  s.  m.  pi. ,  T<- 
ntiîês*  Nom  dpnnc  par  Guvier,  'La- 
treille,  Laroarck,  Goldfnss*  Eich- 
wald ,  Ficînus  et  Garas  à  une  tribu 
delafamille  des  Lépidoptères  noctur- 
nes ,  qui  a  pour  type  le  genre  Tfnêa* 

TJFIJLAIIIEy-adj.  9  tipularius  ;  qui 
ressemble  à  une  tipnle.  Ex.  Bittor 
au  îipularhu  ^  Neides-  tipularia^ 
Mfodoeha  tipuloides. 

TmiLAlRESy  «dj.  et  s.  f.  pi., 
Tipuiarias,  Nom  donné  par  LatreiUe, 
L^marck  ,  Goldfuss  9  vViederaann  , 
Eichwald  ,  Ficinus  et  Garus,  a  une 
Tamilie  on  tribn  de  Vordre  des  insee- 
tra  diptères ,  qui  a  pour  type  le  genre 

nraLIPOmiB  9  adj.  ,  UpuH/or' 
mis  {tipuia y  iipixle  ^  forma,  forme); 
qiii  a  la  forme  d'une  ttpnlc.  Ex.  Se» 
siutipuUformis. 

nraXMDE,  adj,  ,  tipubÙes  ; 
qni  ressemble  à  nne  lipole.  Ex.  Go* 
nlpes  tipuloutes. 

THflSES^  s.  f.  pi.  y  Riciniœ.  Nom 
donné  par  Latreaie  à  une  tribu  de  la 


TITA 

famille  des  Arachnides  holètres  9  ren- 
fermant ceux  de  ces  animaux  qu'on 
appelle  vulgairement  Tiques.  * 

TUUIUiEtJBy  adj.  9  dispksor. 
Épitkète  donnée  k  plnsienrs  coléo- 
ptères qui  ont  la  faculté  d'émettre 
avec  explosion,  par  l'anus,  nne  fumée 
blanchâtre  servant  à  émter  leurs 
ennemis.  Ex.  Brachimis  dùplos&r^ 
crépitons,  sclopeta 9  e^plodens ,  sirt^ 
piians ,  bombarda» 

TI8SBRANDS,  adj.  et  s.  m.  pL , 
Textores.  Nom  donné  par  YicilloC  ■ 
une  famille  de  l'ordre  des  Sylvaîns , 
comprenant  des  oiseaux  qui  mettent 
beaucoup  d'art  dans  la  confection  de 
leurs  nids.  ' 

TIS6CLAIBB  9  adj.  9  tisstdarls.  Se 
dît  de  Yorganisatian  ,  lorsqu'elle  of- 
fre plusieurs  Ussos  distincts  et  bien 
sensibles. 

TitANATE  9  s.  m:,  titanas.  Genre 
de  sels  (  titansaûre  Saize,  ail.  ),  qnî 
résultent  de  la  combinaison  de  l'xcidt 
litanique  avec  les  bases  saliSaJblès. 

TITABiE  9  s.  m. ,  titanium*  Nom 
donné ,  en  1794^  P«>*  Klantoih,  à  nn' 
métal  que  Gregor  avait  dejè  reconnu 
en  1791. 
'IITANÉ9  a<lj-  y  tifanatms.  Se  dit 
d'un  minéral -qui  contient  du  titane  à 
l'état  de  combinaison.  Ex.  Fer  0X1" 
duU  titane. 

TITANIATE  ,  s.  m.  itUanias.  Sy- 
nonyme de  tîtanate. 

TITANIG0-A1III0NI<)VE  y  ad  ject.« 
tUfimohammanicusé  Nom  donné,  dans 
la  nomenclature  chimique  de  Bme- 
Uus  9  à  des  sels  doubles^  qui  résultent 
de  la  combinaison  des  sels  titaniqucs 
avec  les  sels  ammoniqnes.  Ex*  Fluo* 
rure  titanieo^ammoniqtie. 

TrrAiaCO-GALGHHJEy  adjectif  » 
tiianico^ealciàus.  Nom  donné,  dans 
la  nomenclature  chiiliîque  de  Benee- 
lios  9  à  des  iels  doubles,  qui  sont  pro- 
duits par  la  combinaison  des'  sels 
titàniques  avec  les  seb  caloiqoés*  Ex* 
tinofute  iiiamco^cakiqne. 


TUA 

IRAHICO^CinvniQCnB^  adiecyc, 

Manico'^atpricits.  Kom  donne ,  dune 
kl  Bomencuture  ehiniiqiie  de  Bene* 
Ihiê  9  à  des  seb  donUet,  aai  résolteiil 
de  la  coflibînaitoa  des  aeU  titaaiquet 
avec  les  sels  cbîvriqves.  El.  Fùiorure 

TITANICO-FBmiIQUE  ^  adj. ,  ii^ 
Uuùco^Jerrieus,  Nom  donné,  dans  la 
Bomenclatarè  chimique  de  BeraelioSi 
à  des  sels  doubles,  qui  résultent  de  la 
combhiaisoB  des  sels  tîtaniqoes  avee 
les  sek  ferriqucs.  Ex.  Fluorure  aVa« 
nico^ferrique»  ^ 

nTANIGCKHYDBIQW  9  adi.,  ti-- 
Uinico^fy-dricuj.  Hom  donné,  dans  la 
nomencfatnre  chimique  de  Berzeîiusi 
à  un  sol  balolde  titatttque  qui  est 
combiné  airec  rhydracide  du  même 
corpa  halogène.  £x.  Fluorure  tttani^ 
eo'hydrique. 

ntANIG<HHA«N]fallQinS  »  adj\« 
êiumieo^magnesicus.  Mora  donné  | 
dans  la  nbmendatdre  chimique  de 
Beraelioa,  à  des  sek  donUes,  qui  ré~ 
saltent  de  la  v  combinaison  des  sels 
iilaoiqiies  avec  les  sels  magnMqucs. 
Ex.  Fluorure* iiUinieo^magnésique» 
'  TRANICO-ffLOIIMQIK  ,  ad jcct, , 
tUamca-^piuméicus.  Nom  donné,  dans 
la  nomencbture  chimique  de  berttf^ 
Ins,  è  des  sek  doubles ,  qui  résultent 
de  la  combinaison  des  sels  tilaoiqucs 
^tes  les  sek  plombiques.  Bx.  FkuH 
rure  Utanico^phmhique^ 

VXlàSaXM-VWàÊSUfŒ^  adj.  , 
iUani€o^poîa$sieus*SoÊn  donné,  dans 
b  Bomencktnre  chimique  de  Bene* 
Uns ,  à  des  sek  donblesi  qui -résultent 
de  la  combinaison  des  sels  titaaiques 
avec  les  sek  potassiques*  Ex.  FtxuH 
rure  iiianico'polassique. 

mAmCO-MIDIQIIE  ,  ad}. ,  liM- 
ideo-^soéitMi*  9om  douné-,  dans  la 
BMMackture  chimique  de  Benelius  , 
i  des  sek  doubles,  qui  résultent  de 
la  ^^HhI'*"  ^  ^^  titaniques 
avec  ksVBsodiqucs*  Ex.  Fluorure 
ÎJHmic^'^odiquiB. 


TOMB  h%j 

TITANmES,  s.  m.  pi.,  TÎÊmddes, 
NonÉ  donné  par  Ampère  et  Pauquj  à 
une  famille  de  corps  simples,  eom*^ 

f Prenant  le  tilaue  ;  par  Beudant  à  une 
amille  de  substances  minérales ,  qui 
se  compose  du  titane  et  de  ses  combi- 
naisons. 

'  TITANIFÀBE,a^.,ri7afu/êni#;qui 
contient  accidentellement  du  titane. 
Ex.  Fer  oxidulé  lilamjère^  Sahèe  t^ 
ianifère,  " 

TITANlQinB,  adj. ,  iùanieus.  On, 
appelle  oside  tiianiqne  le  premier  de- 
gré d'oxidaiion  du  titane,  et  aeUe. 
tiianfque  (  Titansàure^  ail.)  le  s»» 
cond,  qui  joue  le  rMe,  tantôt  d'a- 
cide, et  tantôt  de  base  ;  sulfure  iit»' 
nimte ,  son  seul  degré  de  sulfuration , 
qui  se  comporte  quelquefois  comme 
.  sttifide  ;  sets  titaniques^  ks  combi* 
paisons  de  l'oxide  avec  ks  acides^  et 
du  métal  avec  les  corps  halogènes. 

TlTANOXn>B,  Sb  m.,  tiumosfjr^ 
dum»  Nom  donné  par  Beudant  aux . 
combinaisons  du  titane  avec  l'oxigène« 

TimilALOlDES,.  ad},  et  s.  t. 

pi.»  Titlky^atmdes.  Noaa  donné  par 

Vcntenat  à  la  famiHe  dea-Euphorbia- 

cées ,  à  cause  du  nom  de  Tithymale , 

>  autrefois  appliqué  à  VEupiiom. 

TODIDES ,  adi.  et  s.  m.  pi.,  To^ 
dUœ.  Tribu  de  la  famille  des  oi«- 
seauz  pereheura  Bssirostfcs  ,  ad- 
mise par  Vigors ,  qui  a  pdur  type  le 
genre  Todus* 

-  TOIT,s.  m.,^ec/ifm.  Eagéogtto- 
sie,  c'est  la  partie  supérieure  d*un 
filon  ,  d'un  banc ,  d'une  conohe. 

TOLVIFÈBK,  ad).,  îoluiferus;  qui 
produit  de  k  subalanoê  appelée 
Msmme  de'Tolu,  Ex.  Mirojgrlnm  io* 
hUferum.     . 

TOMBAliT ,  adj. ,  éùiêus  ;/alkmt 
(ail.  )  ;  sdra/ato  (  it.  ).  On  dit ,  dV 

Kès  Mirbel ,  qde  k  grmuê  est  fom- 
nie ,  lorsque  le  style  regarde  ki 
eartie  supérieure  du  péricarpe,'  et  que 
le  pbcenu  est  situé  inférienreosent , 
es  aorte  qtM  k  fttnc«lt,jMr  arriver 


«91        Tom 

^u'â  soq  ni vettfi ,  #9)  iparBanl  un  des 
cotfiA  4^  U  graiae  (ex,  Phmiagim 
née^)*  l«  cfllic^  toml^ani  est  celui 
dont  U  çhttie  dV  Ueu  quVu  moment 
de  €«Uo  4^  piul««.  ii9  (/^  et  le« 
rameaux  prennent  celle  épilhiètet 
Jorf^'iU  umx  trop  imWp^  pour  se 
soutenir  (é|L.  Piul^séuub*a  procum^ 
bfnê)»  QïK  en^Ue  io^almmU  Vùut^«^ 
ture  d'une  coquille  univalve  laraque^ 
lie  s«4v«nt  i^as  le  dîreelion  de  la. 
spire  I  elle  s'abaisse  d*uoe  manière 
fulûte. 

TOWSiTEUSSS  ajy.  et  s*  f.  pi., 
I^mmiÈosa*  Nom  danné  par  Robi^ 
i^eiiu^Desveidy  à  une  section  de  le 
lemiUe  de^  Muscides  ,  comprenant 
eelles  qui  ont  le  corps  garni  de  dxk* 
¥et  wr  les.  côtés  du  corselet. 
.  TOafWTBIft,  ad),  r  u>me9Uosus; 
fihig  (  allr  )  ;  iorrosOffUiraiq^  *ofllu^ 
Mq  (  it.  ).  Se  dit  des  peiins  qui  sont 
eoHvevtM  de  po^lt  serves.»  phis  ou, 
moins  Cesitrés»  imitant  ^w  tissu  de 
laine  Kcliet  qûvnnm  les  feuillu  du 
JëÊfitkea  tommtosa  et  du  Soiatum 
tamenêÊMun^JM  %edu  ÈramusUM- 
numiMit0 ,  le  péoieafpe  de  Vjift^da-^ 
lus  cammumii  9  le  corselet  de  quelques 
hanuekma»  le  ^ps  du  Byutnu  tor 
tmakiâtu*  Un  pbiieon  (Monacamihus 
têmentoMàâ)  est  ainsi  appelé  parce 
ifu'il  a  k  eerps  couvert  de  piquans** 

TOMENTÎGÂllE ,  ad).  ,  tomenii-' 
ffm  (  tùmttntuM  ,  coton ,  gero ,  por- 
ter)* Se  dit  d'insectes  qui  ont  le  corps 
vclo.  Ex.  CuhuUq  iomêrUiger^  Cur^ 
mii9  iomeniojus* 

TOMIPAilS,  adjeot.»  iomiparus 
(tofÊti.,  morceau  »  pariOf  produire). 
^EpithètequeBorj  donne  aux  plantes 
et  aux  animaux:  qui  sa  multiplient 
par  coupure  ou  scission ,  c'és^à-dire 
par  sépecaUon  de  parjLies* 

WmMimm,  a.  f.  ,  unnogyma 
(  rê^im^  oenper»  Tvv)» ,  femme  ).  Noai 
donné  pnr  Hu^rd  à  un  ordre  de  In 
Pîdjrnemie  |  eonspntnett  lee  |^lm 


TOiU). 

qift  ont  Vtffmt  nrofendéntient  par- 
tagé en  quatre  looes  distincts. 

TOU  i  s.  m* ,  tonus  ;  t^mc*  Rapport 
de  gravité  ou  d'acuité  entre  deux 
sonSf  qualité  qui  Esit  qu'un  son  est 
plus  ou  moins  grave,  m  içm,  dépend 
du  nombre  de  vibrationa  exécHtéoe 
dans  un  temps  donné. 

TONIQUE  ,  adjeet. ,  ionie»/.  Ua 
iehù  tonique  est  celui  qui  ne  répèln 
que  certains  .sons ,  on  qm  modîlio 
ceux  qu'il  transmet ,  de  manière  à  en 
altérer  sensiblement  la  nature. 

TONNERRE,  subst.  m. ,  tonitrUf 
ffQyitn;  ponRer(9lU);Aunél6r(aD^.); 
saeUa(iU).  Bruit  qulse  fait  entendre 
par  intervalles  j  dans  le  oonns  de 
certains  orages ,  et  q^i  consiste  tentât 
en  une  sorte  de  nmlement  sembhUe 
k  celui  qui  r^ulteraît  d'une  auile 
d'écbos  ,  ti^ntôt  en  une  véritable  ex« 
plosion  subite ,  en  nue  suite  de  déto- 
nations distinctes.  On  n'est  potnt  en«« 
eore  parvenu  à  expliquer  ce  phéno* 
mène  d'une  manière  satisfaisante. 

TONOBRANCBKS ,  adj.  et  s.  nu 
pi.  I   TonobrancAia  (msc,  corde  « 
^«Txta,  branches).  Nom  donné  pat 
Gray  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Mollusques  saecophorest  qui  corre^ 
pond  aux  Téthydes  de  Sevigny. 

TOPAZOëUœ,  adj. ,  tapawinms. 
Se  dit  d'une  roche  qui.  contient  dim 
topâtes  disséminées.  Ex.  Lep^ymÊ^ 
topazôsime. 

TORDBUgES,  adj.  et  a.  f.  pi.  , 
ToNricee.  Nom  donné  par  Lati^Ue 
et  Guvier  à  une  tribu  de  la  fimnlie 
des  Lépidoptères  nocturnes,  ceni« 
prenant  eedx  dont  laa  ckenilles  t^ 
vent  a  couvert  dans  des  tuyaux  de 
feuilles  qu'elles  tordent  et  roule&t. 

TORDU  ,  ad). ,  iortus,  tnionui , 
€onèor€us;  ^e</feAl(all.);quiestreidé 
ou  replié  sur  soi-même.  On  donne 
surtout  oette  épitbète  à  V^eaUmt , 
lorsque  les  péules ,  éten^|^prenae- 
ment  verticiBéa,  maia iflpBn  pe« 
obliquement  sur  le  peint  d'etlneke , 


TOftT 

foui  diqKpét  4e  oiaoiàrè  a|ie  ebufinn 
xecouvrcj  p«s  un  de  ses  boruf ,  le  bord 
^pjéule  qui  est  à  l'un  de  ses  côtes  » 
^  soit  recoa?ert  de  même  par  celui 

3 ni  se  trouve  de  l'autre  côté  ,  d'où 
résulta  que  Textréiailé  de  la  corollii 
a  Tair  d'avoir  ^té  tordue  ep  spirale* 
£x.  Pétales  des  œilletd. 

TQRDICUMÊES ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Tard^lifieœ,  Tnbu  établie  parKocb. 
dans  la  famille  des  OmbeUifères,  f  i)| 
fipbur  tjpe  le  genre  Tordjriiùm, 

TOAFACÉ ,  adj. ,  tor/aceus  ,  iurrf 

Jasxis  f  Utr/aceus;  qui  croît  dans  les 

ionrbièras.  Ez^-  ûi^aricus  iurfosu^^ 

HacoeUum  lurfaceum^  Pezjfzatorjasà» 

TORlFàlUE:  y  adj* ,  iorifwus.  Se 
dit  d'un  ins^le  qui  portt  un  eu  plu- 
ateufi  tubercules. 9  comme  on  en  vpî^ 
911  ol^oQg  et  déprimé  sur  le  vertei^ 
du  Passabis  tortferus* 
.  laVKEOT,  s.  m.,  iùrrens;  Regeit" 
hacb  (ail.).  Cours  d'eau  acQid^nt^^ 
Jon^aut  une  masse  coqsidérabW  d^ 
liquide,  cjonUa  marcbeest  très-rapt^ 
de^  à  cause  de  rinolipaison  du  ten^in^ 
et  dont  toutes  les  parties  «ont  douéss 
k  peu  près  de  la  même  vitesse* 

TOWIDK ,  adj. ,  tùrridus.  Oo  ap- 
petU  ZQue  torride  (hàsse  Zane^ 
«11.  )  retendue  de  la  surface  de  \^ 
Xewrt  qui  règne  d'un  tropique  à  Taur 
tre  ,  pfttce  que  9  ie  Soleil  ne  sorU^ot 
famais  de  ses  limites  /  on  j  éprouva 
une  chaleur  perpétuelle  plus  grande^ 
à.  eircoostancea  ^les  de  localité  , 
qu'elle  ne  l'est  jan^ais  hors  dès  trp-r 
piques. 

TdRS ,  ad). ,  ù>rius  s  eantortus  ; 
jfui  est  oooloumé  en  spirale ,  comme 
lmiuUhèr&$  du  Cé^onia  ÇenUmràun^ 
ks  aréktt^  è^XAgrouis  canMa^  1^ 
faHUs  du  Dryptodon  contorUu  y  du 
Schloitheimia  forquatm  et  du  Sckutir 
^JbmUrqmMUii ,  le  Atl§BkU9  du  Be- 
gonia  otUqtui^  le  sUpe  du  Clafforié 

T0»1XbE  ^  adj. ,  ionUUs  ;  stiàvûg 
(^Oî  9^  ^^  9Vi$f»f\iifU  4»  le  iordc^ 


qui  a  de  latendamaei USfimtêmmm 
les  feuilles  ivL,Perotrichu4  toriilise(k 
du  Gjrnwosiomum  tortiU^  quand-^lae 
se  sèchent. 

TQlixiLILÉ.adj.  Candoll^  donnf 

quelquefoiscctteépithèiea  IWliVa/îojs 
tordue. 

TOKmJJm ,  s,  m.  Oq  Donunf 
ainsi  la  partie  du  porps  defi  Mollus^ 
ques  trachéloppdes  qui  ne  sort  pas  de 
\a  coquille ,  et  qui ,  de  courbure 
très*variahle ,  est  munifestwnent  s<* 
parée  du  pied. 

TORXl]?£p£ ,  adj. ,  torêipes  (êort 
msyiùvs\  ^«f  y. pied);  qoi  a  le  pied 
oi|  le.  pédipule  très-flexueus.  Eas;» 
GymnoJitomum  ton^u* 

TOaXBICim,  adj.  et  s,  m.  pl.^ 
TorirUma.  NopidonoéparJUiilletà 
une  fao^le.  de  R^liWs  ophidiens, 
quLa  pour  tjpe  le  genre  T^rUrix. 

foitTlJEW ,  adj. ,  tormo4us;  qui 
6s(  courl)é  plusieurs  fois  en  difiéreus 
«pus  y  comme  la  f i^r^  de  VOdontapr 
rheaa  toriuojfà  et.  do  VjieoMium.  Çoa- 
iuo/unif  les  ramêoiuf  de  VMscaiitmm 
toriuosay  le  po^rpitr  du  Tiksia  tor^ 
tuosa, 

TOaUUB,  s*  m.,  toruiui.  Kirhy 
nomme  ainsi  li^  cavité  dans  laquelle 
est  implantée  la  baae  de  chaqMe  amr 
tenue  des  insectes. 

TOKIJLSia ,  adf.  »  torukius ,  (o- 
rost^f  holperigf  vmlstàg  (all.)i  10» 
rqso  (  it.  )  ;  qui  est  i^^nflé  de  distanee 
eu  dist^ce>.  à  l'iji^ar  d'une  corde 
chargée  de  nœuds,  comme  k  tige  de 
VEchites  taruiofus.y  \fmpoik  dnXa- 
mium  cdtum ,  les  Jikts  des  étamiœs 
,dtt  Sparmannia  Mric^oM ,  la  siUque 
du  S  inapis  al6a ,  la  cap4uU  du  C/m* 
Mdwùum  majus-y  la  coquille  du  Jfo— 
res  torularù  ot  du  Ceriiàium  lo^ 
ruio^um* 

TQW»  j  s.  m*>  tonu^  BlumenboF- 
den  (ail.). .  Sous  ce  nom  ,  introduit 
par  Salisbory  et  %dmis  par  €andolle , 
4>n  désigne  le  réceptacle  propre  des 
ii0m  »  la  hMO  de  ifimmmiBÊ,^gut\m 


A 


540  TOUR 

pMeê  ea  eovDll«re§ ,  qui  i e  prohniffe 
qadqiiefeiA  autoar  du  fraH  aons  m 
£ofm%  d'ë^ilies  péuloïdcs  fex.  ^^iti* 
^^^  }  9  ^  fi^c^*  pîliformes  (  ex* 
plfuieura  Cjpémcëes)  ,  d'an  godet, 
membraiieàx  qai  entoure  les  carpel- 
les j  soit  en  partie  seulement  et  sans 
y  adhérer  (  ex.  Pasênia  montana  )  , 
on  en  y  adhérant  (  ex.  Papayer) j  soit 
çn  totalité  (ex.  Citrus Aurtaitium). 

TOTAL,  adj. ,  t'ohu.  Se  dit,  en 
astronomie  ,  d'une  éclipse ,  lorsque 
la  Lnne  se  plonge  tout  entière  dans 
Fombre  de  la  Terre ,  ou  cache  enliè* 
Ttment  le  disque  du  Soleil  ;  en  géo— 
gnosie,  de  la  iRuve^/^oWlIon  d'une  ro- 
che à  une  roche  fondamentale,  quand 
les  couches  superposées  enveloppent 
totalement  et  caoïent  eette  dernière. 

TOnPALUESy  adj.  et  s.  m.  |>l.  , 
ToUpalmaii,  Nom  donné  par  Gi^ert 
Latreille  et  Lésion  a  une  famille  ou 
tribu  de  l'ordre  des  Palmipèdes,  eom* 
prenant  ceux  de  ces  oiseaux  dont  le 
pouoe  est  engacé  dans  k  même  mem- 
nrane  que  celle  qui  enveloppe  les 
dbîgts  aniérienrs. 

TOliCHVa,  s,  m.,  iaeltts ;  éufi  , 
&fic  ;  Tasi  (ail.)  ;  touàh  («ngl.  ). 
L'un  des  cinq  aens ,  ç<4ui  qui  nous 
informe  des .  qualitâT  'palpables  des 
corps. 

TOmrE  f  s.  m.  9  €omm.  Faisceau 
de  bractées  on  de  feuilles  florales,  qui 
cmironne  la  sommité  de  certaînA  épis 
et  de  certaines  grappes,-  Es.  Saiw 
Hormitmm* 

TOUPFV^  adj.  ;  cmpUosus.  Se  dit 
de  la  cÂffte  d'un  arbre,  quand  les  ra- 
mcanx  qui  la  forment  sont  nombreux 
et  rapprocha. 

TOintlIB^  s.  f.  Masse eombosUble, 
spongiense,  brune  on  noirâtre  «  que 
les  plantes  qui  croissenl  en  abondance 
dans  les  marais  forment  m-s'cntrè- 
lapant  et  se  pénétrant  de  limon. 

TOmBnnL,  adf. ,  tarfaceus  ;  tor- 
fig  (ail*)*  On  appelle  subsUMce  iouT'^ 
éHi^s^M  matière  qoi  Coraïc  les  tour* 


TOXÔ 

bières,  ott  la  tourbe.  Oà  donné  ailsaî 
cette  épiihèle  aux  plantes  qui  vivent 
dans  les  tourbières  (^x.  Bairmçko^ 
sperma  iur/osa).  Omalius  admet  un 
groupe  de  terrains  tourbeux ,  com^ 
prenant  ceux  qui  doivent  naissance 
à  des  débris  accumulés,  du  règne  vé- 
gétal. • 

TODEBrtRE,  s.  f.  Terrain  formé 
par  la  tourbe  ;  endroit  où  se  trotivent 
des  amas  de  tourbe; 

TOCRBILLONNAIBE  ,  adject.  On 
donne  cette  épithcte ,  dans  quelques 
tremblemens  de  terre ,  aux  monve- 
mens  de  pulsation  et  d'oscillation  qm 
ont  lieu  simultanément  en  plusienis 
directions  différentes; 

TOI]Rl«ÊFORTIÉBS  ,  adj;  et  s.  f. 
pi. ,  "  Tùumefortieee.  Tribu  de  In  fa- 
mille des  Borraginées,  qui  à  ponr 
tjpe  le  genre  Tournefortia, 

TOUBIUBSOL 9  s.  m.  Cette épithète 
est  donnée  à  des  plantei  (ex.  HHku^ 
tkùs  annuus)  dont  les  Àeora  numî'* 
festent  le  phénomène  de  l'héiîoCro- 
pisme,et  à  d'autres  (ex.  .Oafan  (ino-^ 
ierium  )  dont  lii  couleur  du  met 
éprouve  des  modifications  sons  l'in- 
fluence de  l'action  solaire. 

TOURIVOYANT  ;  adject.  y  gyrans. 
Épithète  donnée  h  la  plus  singulière 
de  toutes  les  plantes  coitnues  (£fef#f^« 
sarum  gyrans)-^  dont  les  denx  fo- 
liples  latérales  exécutent  sans  cesae  et 
d'elles-mêmes  des  monvemens  sno- 
eessifs  d'élévation  et  d'abaissement 
autour  du  pétiole. 

TOXIGOPHORE,adj.  j  toxicûpho^ 
nu  (roCwiv ,  poison ,  f^  ,  porter)  ; 
qui  porte  ou  qui  contient  du  poison. 
On  a  prétendu  ^que  \à  chair, de  cei^ 
tains  poissons  était  vénéneuse ,  que 
par  conséquent  ces  poissons  étaient 
toxieopbores. 

TOUFÀEK)  adj. ,  lej«/Srm/(Ts|»- 
««V  ,  poison  ,  ferB ,  porter);  qui  perle 
du  poison )  comme  VAmyris  toxjfirm* 

rmùPBXhVR  f  adj. ,  îoxopkjrUus 
(  t^ty ,  flèdie ,  ^ï^  Jcnille  )  ;  qv 


3 


TRAC 

aies  CsiHlfoteti  fonne  d6  fidclie, 

me  ief  feoilles  cauiinaires  de  VAra^ 

bis  tojMpfy-Ua, 

TRAÇANT 9  ftjdlj. ,  reptans»  Se  dit 
d'une  iigemoi  reste  éteoooe  âiir  la  ter-^ 
re ,  et  qui  s^j  eni'aciiie  de,diâtance  ea 
dwtaoce.  Ex.  PoUtuilla  repians, 
.  TRACHÉfi  9  s.  f.  y  trac/Uea^  Luft^ 
gang  (aU.)  ;  /racAM  (it.).  On  nomme 
ainsi  ^  dans  les  plantes  >  d'après  Mal* 
pighî^  des  tubes  composés  d'une  lame 
membranevse ,  élastique ,  roulée  en- 
spirale  sur  elle-même  ;  dans  les  in- 
aectet ,  des  canaux  déliés ,  de  même 

Spparence  t%  structure  ,  qui  cou* 
uisent  L'air  à  toutes  les  ■  parties  du 
corps.  Ce  nom  leur  vient  de  ce  qn*on 
les  »  comparés  à  la  trachée-artère  « 
sous  le  rapport  de  leurs  usages  ^  puia* 
oe^  comme  elle,  ik  sont  destinés  , 
u  moins  dans  les' insectes;  à  charrier 
de  Taîr. 

TRACHÉENNES 9  adj.  et  a.  f.  pl.^ 
Traciuaria.  Nom  donné  par  Cuvier, 
Latreille  et  Lainarck  à  un 'ordre  de 
la  classe  des  Arachnides^  compare-» 
nant  ceux  de  ces  animaux  qui  respi-* 
rent  par  destrachées.    ,\ 

TBACHJSUDES,  adj.  et  s.  ja.  pK  » 
TraekeUdès'  (i^x^^igXoc  ,  cbu).  jDonu 
donné  par  Cuvier ,  Latreille ,  La- 
marck  et  Eichwald  à  une  famille  de 
Tordre  des  G>Iéeptères'9  comprenant 
cciyx  qui  ont  la  tête  portée  &tir  une 
espèce  de  col  .ou  de  pédicule. 

TBAGHÉLINES9  adj.  et  s.  m.  pi:, 
Tra^kêlina.  Nom  donné  par  G.-G, 
Ehrenberg  à  une  tribu  de  la  classe 
dés  Infusoîres.  polygastriqoes  ,  qui  a 
pour  t jpe  le  genre  Trachelius. 

TRACaÉUPODBS  y  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  TracheUpoda  (  rp^x^Vc  9  cou  , 
iroGc  ypied).  Nom  donné  par  Lamarck 
À  un  ordre  de  lu  classe  At%  Mollus- 
ques 9  comprenant  ceux  qui  ont  un 
pied  libre  et  aplati ,  attaché  à  la  base 
inférieure  du  cou  et  servanià  ramper. 
TBACHÉUQIJES ,  adj.  et  s.  m.  pL, 
Trackeliça  (  Tp«;^>o(  y  cou  }•  Noni 


TRAC  S^ 

donné  par  BlainYille  à  un  ondire  de' 
poissons  gnathodontes  t  eomprenani 
ceux  qui  ont  les  membres  pelviens 
ei|  avant  des  pectoraux. 

TRAGHéLOBRANCâlES  9  adj .  et  s^ 
n.  pt. \  Trachelobrmaohia  (  tpdj^l^^ 
eou,  Bpâj)^Aà ,  branchies)*  Nom  donné 
par  Graj  à  un  oidrede  la  classe  des 
Gastéropodes  j  comprenaUt  ceux  qui 
portent  leurs  branchies  sur  le  cou , 
et  correspondent  à  une  partie  des 
Scntibrancbcs  de  Cuvier. 

TAACHÉLOGYSTB,  adj.,  traehe^ 
locjrsliuirpàxiùoç 9 eaa^  «v^rcc,  TCs* 
sie  )•  Épithète  *  donnée  par  G.«G. 
Ebrenberg  aux  infusoires  rotatoires 
qui  ont  des  organes  de  mastication  et 
un  oesopbage  suivi  immédiatement 
d'uirintestin  qui  se  dilate  à  sa  partie  ' 
postérieure  «  et  dont  l'antérieure  est 
entourée  d'un  appareil  eelluleux  9 
analogue  à  des  cœcnms.  Ex.  Zj'go^ 
tncha  riuia. 

TRACHÉLOGASTRIQUB ,  adjeet; 
irachelogasiricus  (  rpig^Xpc  ,  cou , 
Toor^p  y  ventre  }•  Épitbète  donnée  par 
C.*G.  Ebrenberg  aux  infusoires  roi- 
tatoires  sans  organes  de  mastication , 
ajant  un  œsophage  trè»>prolongé  et 
^n  intestin  simple.  Ex.Ichifyautm^ 

TRACHINIDE99  adj.  et  s.  m.  pl.9 
Trachlnidâs,  Nom  donné  parRissoA 
une  famille  de  Poissons  acantbopté- 
rygiens ,  qnt  a  pour  ijpe  le  genre 
Trachintis. 

TBAGHIIRE9  adject.,  trachurus 
(  rpoc;^;  -,  rude ,  ovpà  j^  queue  )  ;  qui  a 
la  queue  rude.  Gelle  du  Caranx^  tra^ 
charus  est  bérisséc  latéralement  de 
petits. aiguillons,,  dont  il  existe  un 
sur  cbacua  des  écussons  composant 
la  ligne  latérale. 

.  TRACHYGARPE ,  adj.  ,  tracky^ 
corpus  (  Tpa;^ùc,  rude  t  «ocoirôc  »  fruit)  ; 
qui  a  te  fruit  rude  ou  hérissé.  Ex. 
Gaitum  trochjrcarpum. 

TRACHYPIlYUiS9  adj.9  tracl^^ 
pfy'Uus  (rpax^c  9  rude ,  fûÛov  9  feuil* 
le }  ;  qtM  S  les  feuilles  rudes.  Ex*  Ci- 


1 


94^  TRAlf 

nèroftà  trbétyphyiUt  y  GaSûm  trà" 
thyphylkan, 

TfUCHTPTÉIlBy  âdj. ,  irachypto^ 
rus  (  Tp«x^; ,  rtide ,  ih-lpov  ,  aile  )  ;' 
^A  a  k«  ailes  JiérissiM  d'épines  , 
eniiioe  le  tont  les  ëlytres  du  Fir^o* 
ri^^  trachyplertts. 

niACHYlUlYlIQOe^  ad] . ,  irachf* 
iFf^ri'chH^  (t/we^ùç  ,  Ptidè,  p^o;,  bcc)i 
qaii  lebee  ou  le  museau  hérisse  de 
pointes.  Ex.  Lepiéioieprtu  trachjr^ 
rhjrnchus, 

TBâCBmWEMiE  9  ad].  ^  traehjr^ 
spetmus  (rpoij^,  rade,  cnipfta^  graî-» 
ne);  qiit  a  des  fruits  hérissés.  Ex. 
Btmunculus  irachysperinus  ,  Pani^ 
tum  îrachyspermum, 

nUOtmtAGCTYÉ  ,  adject. ,  tra- 
tkfsiatkyiis  (tp«;çvç  ,  rude  ,  ora;^?, 
épi  );  qui  a  les  épis  rudes  où  herîssés 
de  poils,  Ex.   Panicunï  trachysta-^ 

TfUCHYTIQUe,  adj.,  trachyti^ 
9US}  qui  a  \t  caractère  du  trachjte  , 
çità  la  Fonhè  du  lrachyte(rr//'fracAjr 
wnie  ).  Brdngniart  et  Omalius  éta- 
Miàsênt  chacun  sous  ce  porn  un  groupe 
de  terrains  plutontques. 

TBâCHYTOTHI TE  ,  S.  m. ,  ira- 
efyiapkytum  (  tpot^yryiç  ,  rudesse  , 
fw+ôv  ,  plante  ).  Hom  donné  par  Nec- 
&er  aux  plantes  qui  ont  les  feuilles 
rtdes  au  toucher. 

TRAlEOme ,  adJ. ,  trajeùtîUs:  Se 
dît  du  conntctif,  quand  il  sépare  les 
tfeux  loges  de  Tanthèrc  dans  toute 
leur  épaisseur. 

tRANSCALOftiQUE ,  adj. ,  trans^ 
éaloricus,  Épilhète  donnée  par  Me!- 
lotii  aux  corps  qui  tfansmelteift  faci-* 
fement  te'  calorique ,  qui  en  sont 
Lons  conducteurs. 

TRANSGRÉSSIF  5  adj. ,  fran^^r^^- 
sipus  (  irons j  au  delà  ,  gradlory  mar- 
cher). Sedtt,  en  géognosic  ,  (fune 
couche^ qui  est  venue  se  déposer  sur 
des  couches  de  différentes  natures  et 
de  djfférens  niveaux  ^  en  remontant 
par  dessus  ces  couches'^  de  manière 


n^éAe  est  n^ceÀakèmèiif  {Mt  Se 
tnoiàs  inclinée. 

TRANSITIF  9  ad].  ,  transùvnts  ; 
Ûbtrgângîg  (ail.);  Wcrner  appelait 
ffinsi  les  rodies  ou  terrains  qui  pre^ 
ihentent  de  loin  en  l^in  des  vestiges  éé 
corps* organisés,  parce  qu'il  les  consi- 
dérait comme  foitnant  lé  passage  des 
terrains  de  la  première  cksde  à  eeux 
de  la  troisième^  avee  lèsqneb  ib  oift 

,  beaucoup  de  rapports^  • 

TRANâLÙGIDE  ,  adj. ,  irûnshtci^ 
iiû ;  durehscheinend  (Ai.)  {irons, 
d  travers,  luTy  lumière).  Epithète 
donnée  aux  corps'qui  laissent  passer 

'  hne  partie  de  la  lumière  qu'ils  reçoi- 
tent,  mais  fie  permettent  de  distinguer 
ni  la  couleur  ni  lesformesdes  objètS.On 
donne  cette  épithète  h  plusieurs  étre^ 
qui ,  en  totalité  ou  partiellement , 
juuissent  d'une  sorte  de  demi-trans- 

•  parence^  comme  le  chapeau  de  Vj^ga' 
ricus  transîueens  f  le  second  anneau 
de  f  abdoijnen  de  YHefmetia  lltacens. 

,  TRANSLtJCibiTé  ,  s.  f. ,  tranx^ 
tuciditas.  Propriété  qu'ont  ccrtalîns" 
forps  de  se  laisser  |)cnétrer  pîir  lei 
rayons  lumineux ,  mais  en  tfop  petite 
quantité  pour  permettre  d'apercevoir 
aucun  '  objet ,  même  confusément ,  â 
travers  leur  épaisseur.  « 

TRANSPARENCE  ,  «.  f . ,  diapha-- 
neitas  ;  Durchsichtîgkdt  (atl.);  fror- 
paranza  (ît.).  Propriété  dont  jouis- 
sent certains  corps  de  se  laisser  pé- 
nétrer par  des  rayons  lumineux  a^sez 
nbondans  pour  permettre  de  distin- 
guer netiemeut  les  objets  à  traveré 
leur  épaisseur.  •  * 

TRANSl^ARENT ,  adj.  ,  diapka^ 
rais  y  pellucensy  pellucidus;  durch-^ 
sichtig  (ail.). Dans  le  langage  vulgaire, 

.  ce  terme  s'applique  aussi  bien  aux 
Corps  translucides  qu'aux  corps  dia- 
phanes. C'est  en  ce  sens  qu'on  l'em- 
ployé pour  désigner  un  assez  grand 
nombre  d'espèces  (ex.  C^nogastet 
p'elluùensy  Turbo  diaphanus\  H  élis 
diàjphanaj'lUantis  perspicmty;  vaàr^ 


trah 

m  plqFiiqiie^  90  ne  r«pplM}îie  «^'É 
des  eorp»  à  trayers  lesquels  b  kitMére 
peMe  aiecx  libremml  et  «tte^  iibcm-^' 
dnaftcoC  poar  pemetlre  de  dn€in* 

£ier  avec   netteté  les  eofffNi  aitséf 
rrièreeaz. 

TSANSMainON  ,  ».  f. ,  frAii^i- 
nttîb;  âimmùin  Aushauehing  y  Am^ 
^tSuuUsng  (aU«)  {P^mtSy  afll  deià  ^ 
lyMro ,  ite^rer).  FooetîiPD  des  eoppe 
•rfniiéi ,  qui  eeiititte  eet*  ee  qu'île 
huaeept  édiapper  de  kur  eorptf  dee 
subataaees  drrerses ,  à  Téfat  de*fiitMo 
eâriforme,  o«  de  vaMir. 
.  TKANSJTOSÉ ,  «dject.  Se  dit ,  en 
wnénde^pé ,  d'un  jcrietal  y  qbatid  il 
parait  composé  .de  àtxoL  mtoitiës  qui: 
anielmt  fait  Tmie  Mr  faulfe  im  si- 
xiéaie  de  révehrtko.  E^  Spn^Uë 

smBs.  On  denne  eetlSe  épttbèle  maoi 
ùUisau  qni  s'étendent  q'nn  eoté  k 
rentre  du  péricarpe  (  ex.  ÇasMfi»^ 
iula\y  aux  ^al9»  dmit  la*  stNure  est 
yetallèle  à  le  baee  dhi  .périoarpa  (e^. 
Hjroscfamus) ,  è  la  ééki'sàmwe ,  lon*< 
qw  I  le  pkeearta  étant  oentral ,  lee 
enrpeUea  tendent  à  a-akmger  an  delà 
deinî  après  la  fécdndattoo  >  et  qu'en 
même  tedme  les  cloiftoni  sont  très-* 
làiiiDei  el  faciles  k  Toaâfèey  tandis  que 
le»  parties  extérienres  dés  camifes 
sent  Cottementseadérs  ensemble ,  et 
parMi  ^seet  par lemr  sommet^  dé 
seetn  que  1»  rupture  s^opèce  trans^ 
iwrsalrâiedt  dans  le  miUea  des  car^ 
peUcs(ex.  AnaguUUtm^etisU),  Une 
eoqmiie  btiralve  est  dite  tranti^rsah 
quand  la  ligne  eomprise  entre  kr 
bords  '  antéribii»*  et'  postérieur  esl 
plus  gMide  que  celle  qui  desoendt^ 
perpendîenlairement  des  crochet» 
(ex.  SvUnaeéeê). 

imANSVBasÊ,  adj.,  iraruf^ersus. 
f^tbéte  donnée  k-^Vemàfyvm ,  lors^ 
qu'il  s'alonge  en  direction  à  peu  pré» 
parallèle  au  plan  du  et  jle*  Ex#  Ana^- 


«UfénGAUra ,  adf .  y  ttapetl^ 
carpmé  {  tpéefttçxy  irâpètèy  ,^àtfit6tf 
fruit  )•  Dont  le  fruit  a  la  forme  d'un 
trapèze.  Ex.  Brissdàia  irapezi'carpa. 

nu^MÉSIBN  ^  àdjeet . ,  trap^tianus. 
Kern  dotitté'  par  Haiij  à  une  ViftSécé 
qui  a  Sa  sàrfaee  latérale  eomposée* 
de  trapèzes  situés^ sur  deu^  raiigs  , 
ewtre  oeux  bases.  Et.  Chaudt  su}fa^ 
féé  tfupéziâàfUi* 

m/UPÉÊirtÊSà,  ad|. ,  trëpetifo-^ 
Sus  {rpéki^j  ffëtpHeyfùtium^  feufP 
le)  ;  qui  a  des  feuilles rbomboïdales* 
Ex.  Inga'trmeUfotkt, 

lllAnEIFOBHBy  adj.  ^  trapezi'^ 
fùr)fnis  (tpdbriça,  trapèze,  yoriwa/ 
ftmne  )  ;  qui  a  m  ferme  d'utr  trapèze^ 
comme  les  feuilles  de  VAdianthunilù 
itapezijfbrmèj  tes  facbésdes  ailes  delà 
Noctua  trapestna  y  Ist  coquifk  de  làH 
Gardita  trmfezia ,  de  VAnodohtà  iroM 
pézùlis  et  de  VOnrea'  IfàpetfnA. 

•  TBAPÉSOàBU: ,  s.  m; ,  tràpg'^ 
zqedrwn,  (  rpdétccçte  ,  trapèze ,  îàpct  ^ 
tase);  Nom' donné  par  Bfocbantà'uQ 
^lide  composé  de  vingt-quatre'  fitcetf 
quadrilatères  sjnnétriqiies. 

TRAPézOIDAIi ^  Bàl.ytrapezo7ia^ 
A>  ^Tféitirçt ,  trapèze",  Aâùç ,  retôelm- 
blance).  Nom  donné  par  Hai)j  à  une' 
variété  qui  présente  un  solide  à  vingt- 
quatre  fa^es  trapézoïdales  égales  et' 
semblables.  Ex.  AruUcime  tràpézoï'^' 

TllAPÉZOnyS  ,  ad).,  trapezotdes , 
trapeioidetts  ;  tjui  ressemble  àiln  tra- 
pèze^ comme  lit  coquiBe  de  VArui'» 
Uria  trapezoSdes ,  la  queue  du  Lum^' 
bncus  trapezoïdes,  * 

TRAPEZmDDtmms ,  âdj. ,  tra^' 
pèzoidiformis  ;  qui  a  la  forme  d'un 
trapézoïdè,  ou  qui  approehe  de  la' 
ftrme  rbombdïdaie. 

TRAPP,  8.  m.  Mot  suédois  (signi- 
fiant escaiier) ,  conservé  en  français , 
dddt  on  se  sert  pour  désigner  des 
rocbes  qtti ,  lorsqaelles.se  brisent  en 
fragmens  rhomboldanx  ,•  ou  même 
mlement  par  I9  retrait  d«  leuit 


S44  TfiEI 

cottcUtlei  MesMir  ks  Mitfiei«  fti» 
•epteot  réellenieut  l'image  d*ua  et-» 
calter. 

TIUFPÉEN,  ady.;  qui  est  forait 
ie  trapp  {trècke  trappéêRne,  p^r^ 
f^rre  irappéen) .  Broofniarl  êdmei 
un  groupe  de  iemims  trmpfé^ns^, 
comprejuuit  lef  temîns  YatcaiiM|act 
qui  ont  subi  une  U<|uébclilNi  i>AteiMe. 
TEAUMATEUX,  adji»ct.  Epithéle 
donnée  par  ftcongnnit  à  nn  granpe 
de  terraia«  KéoiHjiîeaf,  qni  renferma 
celui  de  tninmale. 

TRAljaiATI<II]E,^d). ,  tnmmati^ 
OIS  (  Tpavfuty  blessure  >  Sjuony me  de 
jfragmentaire  f  «iont  se  serrent  quel- 
quefois les  géogaesiQi.  Sckisie  tram^ 
maiique* 

TRAVEHSANT,  adject.  Se  dît  dm. 
parties  d'une  roche  feuilletée,  lors- 
que qntlqum  unm  de  cellm  qui  j 
sont  disséminëm  en  perçut  et  tre* 
Tersent  les  feuillets ,  comme  les  wtt^ 
clés  dains  les  phjlbdes, 

llÙÈpÉCniAL  ,  âdj .  v  if^^inuUU 
{tredcdm^  treize),  Bauja  donné ee 
nom  à  un  cristal  qui  présente  treize 
faces.  ;^x.  Tournudine  ir^décimale. 
TRËDÉCIUPONGTIiÉ,  adj. ,  tri^ 
itcimpunclatus  (  tredecim , .  tf^îze , 
punctum,  point)  ;  qui  est  marqué 
de  trdze  poinis.  Ex*  Coecindla  trç'^ 
decùnpunctata. 

TRÉDÉCIOCTONAL ,  adj. ,  irede- 
tiocionalU,  Nom  donné  par^Hauy  à 
nue  variété  de  topaze  >  qui  n'offre 
qu'un  seul  sommet  k  treiie  faces, 
nvec  un  prisme  octc^œ. 

TRÈFLE  9  adj. ,  trifoliattUn  Sjnô* 
nrme  inusité  dé  Tiifoub. 

XHBuxisE ,  adj.  /  cancellatus  , 
deùtusatas , .  clathratus  ,tcxtiliosus , 
iexturatus ,  textUiniis.-  Se  dit  d*uoe 
surface  qut  présente  des  Kgnes  satU 
kntes  ou  des  stries  croisées ,  formant 
des  mailles  semblables.  &  celles  d'un 
grillage  ou  d'un  trieojt.  Ex.  Conus 
canemkuus^  Cassidarîa  caneMatà^ 
Triton  cuncellamm  |  l^u^mtu  decàs* 


TKÉH 

MMU^TMimudtausml^^Suetmum 
deeusuUmfi  ^Rieimda  daikraia^ 
Bueeimum  elathntitmm ,  Pmrpwra  leur^. 
tikêm ,  Miirm  kartmrtaa ,  Gtamt^eU^ 
Hnu,  Mkrûfumstraêa.  F.  CàvcEuJy 
GAumi ,  TsxTiLé,  Taioqté. 

lll£luA«tE  9  j.  m.  (  vp%M ,  tiOT , 
Up  9  air  ).  Nom  douné  par  Msîrael  de. 
Serres  à  dès  stigmates  propres  mi 
tbocnx  des  insectes ,  et  conqmsés  d» 
deux  pièces  fomées ,  qui ,  \  dmqoe 
înspiratieu,  Couvrent  en  delMm, 
comme  les  baUans  d'une  porte. 

TRiMAlTOBâBS,  adî.  ete«  L  pi., 
Tftmandna.  Famille  dé  {dnntcs, 
établie  per  Brown,.quî  n  pour  tjpe 
le  genre  Trtmanira^ 

TUÉHATOBlUNCIIESf.n^.  ets. 

m.  pi.,  TrmaiokfmKdùaia  {yft^^ 
trou,  ^poT^ca»  branctiies).  llena 
donnîé  par  riscber  à  une  famille  de 
Terdre  des  MoUnsquéa  gaslérapodet, 
oui  correspond  aux  Fnlmowé»  de 
Covier. 

miilAXÔDSS,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
TrtmaMia  (rpDjxatrém ,  percé).  Ilom 
donné  par  Rudolphi,  Cnvier  et 
Scbveigger  a  un  ordre  ou  à  une  In* 
mille  d'Eoteaoaires,  coni|frenlmt  ceux 
dont  le.  cfvrps  est  gahii  d'oi^anes 
ayant  la  forme  de  Ventouses.  . 

TRÉmAMiDiES,  adj.ets.  m.  pi., 
Trémaloeida  (  tpi^pwn^  ,  '  pc^  )• 
Eîcbwald  désigne  sonsce'mmKla  la- 
mifié des  Trémntodes  de  Rudi^. 

TIIÉ11A.T0PHQIIE8,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  TVemalo^Aora  (tpipt,  tron,  ftsii, 
porter).  Kom  donné  par  Menkeâ  u 
ordre  ae  )à  clause  des  Cét>hidopodes , 
quj  correspond  -exactement  «ux  Fo- 
ramiuiféres  d'Orbigay.  ' 

TaÉliATOMjte ,  adj^  et  s.  m. 
pi* ,  Trtmalùpn0fa  (  rpipa  ,  trou, 
w^Uè ,  respirer }.  Nom  donné  par  Bn» 
méril  à  un  erdffe  de  poissons  eariila* 
gineox ,  comprenant  ceux  «pu  reapî* 
rent  au  mojen  de  troos  arrondis. 

T&iMKIXAmB,  adî.,  tremêUéh 
ritts  {tremtUa,  treumle);  Se  dit 


TRES 

d'an  «aimai  qui  a  le  cornt  Irès-aplaU, 
membrainiforme  et  semblable  h  une 
tremeUe.  Ex.  Planaria  tremeliaria. 
'  THÉBfELL AIRES ,  adj.  et  s.  f^ 
pl.^  Tremellariœ*  Nom  donné  par 
Bory  à  une  section  de  la  famille  des 
Gbaodinées ,  qui  a  pour  t  jpe  le  genre 
Tremella, 

TRÉMEXLÉS ,  9.  m.  pi. ,  Tremelii. 
Nom  donné  par  Fries  à  un  ordre  de 
la  elasse  des  Hjpbomjcètes ,  qui  a 
pour  type  le  genre  TremeUa, 

TaÉMELLÉENS,  adj.. et  s.    m. 

fl .  9  lyemeUeL  Nom  aous  lequel  Frics 
ésigne  une  tribu  de  Tréroellés^  qui 
renferme  le  genre  Tremella, 

TRÈUELLEIJX  y  adj. ,  tremellosus» 
Se  dit  d'un  cbaropignon  qui  a  la  con- 
sistance mollasse  d  une  trém*  lie.  Ex. 
MeruUiis  tremetlosus. 

TRÊMELLINE»  s.  f . ,  tremellina» 
Substance  cristalline  particulière , 
mais  encore  peu  connue ,  que  Brandes 
dit  avoir  trouvée  dans  le  Tremella 
mesenterica, 

TRÉMELUNÉSS ,  adj..  ets.  f.  pl.^ 
TremelUnea.  Nom  donné  par  A. 
Brongniart  à  une  tribu  de  Champi- 
gnons, quia  pour  type  le  genre  Tre* 
mella. 

TRÉMELLOIDE,  adj.,  tremel^ 
loïdes.  Se  dit  d'un  licbeu  dont  les  ex- 
pansions membraneuses  9  délicates 
et  presque  transparentes  9  ressemblent 
presque  à  celles  d'une  tremeUe.  Ex* 
Collema  tremeUdUUé, 

TRÉBIELLOIDÉ^S  9  adj.  et  s.  f. 
pi.  f  Tremelioideœ  9  Tremelloîdes  9 
Tremelloîdaia,  Nom  donné  par  Link 
à  une  tribu  de  l'ordre  des  Mucédi- 
uées  9  et  par  Peraoon  à  une  famille  de 
Tordre  des  Sarcomjces,  ayant  pour 
type  le  genre  Tremella;  par  Lyng- 
bye9  Vviegmann  et  Sprengel  à  une 
aeclioii  de  la  famille  des  Hydropbjtel> 
renfermant  celles  de  ces  Algues  qui 
ont  une  fronde  articulée  et  gélati- 
neuse. 

TRESSé ,  adj. ,  iexaiis.  Se  dit , 
ir. 


TRIA 


5AS 


en  minéralogie  j  d'un  corps  formç^r 
un  assemblage  de  filamens  tellement 
entrelacés  les  uns  dans  les  autres  y 
qu'ils  offrent  l'apparence  d'uu  corps 
continu.  Ex.  A sbesle  tressée, 

TRIAGANTHE9a(lj.  9  îriucanthus; 
dreidornig (ail.)  (xpûç,  trois  9  axavOjc 9 
épine).  Se  dit  d'une  plante  qui  a  des 
épines  disposée^  trois  par  trois  (  ex. 
Duranta  triacaniha)  ou  trifides(ex. 
Scohsanthus  triacanthus ,  Catesbœa 
triacaniha ,  Gieditsia  triacanthos  )  ; 
d'un  poisson  dont  l'une  des  nageoi- 
res ofire  trois  rayons  épineux  (ex. 
JHolocentrus  triacfinthus)\  d'un  poly- 
pier, dont  les  cellules  sont  garnies  de 
trois  épines  (ex.  Flustra  triacaniha). 

TRIAGHAINE,s.  m.,  triachainium. 
Fruit  simple  formé  par  un  ovaire  adhé* 
rent  avec  le  calice  9  qui ,  &  sa  matu<- 
rite  9  se  sépare  en  trois  loges.  Ex* 
Trapaolitm, 

TRIACONTAÉDRE^  adj.9  tHacon- 
taedrus  {rpioLx^rta^  trente9  f^paybase). 
Nom  donné  par  Haûy  à  une  variété 
de  fer  sulfuré  dont  la  forme  ^  en  la 
supposant  ramenée  à  sa  limite ,  aurait 
trente  faces,  savoir,  six  rb'ombes  égaux 
et  vingt-quatre  trapézoïdes  semnla— 
blés. 

TRIADELPHE ,  adj.  9  triaddphus 
(Tptîc,  trois  9  aif >7oç ,  frère).  Se  dit 
d'une  plante  qui  offre  trois  andropho* 
res  9  dont  cbacun  est  cbarge  de  plu- 
sieurs anthères.  Ex,  Hypericum 
œgjrptiacum. 

TRIADITE  9  adjectif  9  triadites 
(  rpioc ,  nombre  ternaire).  Nom  donné 

Ear  Haûy  à  une  variété  de  cbaux  car- 
onatée  qui  résulte  de  trois  décrols- 
semens  ordinaires  et  d'|in  intermé- 
diaire 9  dont  telle  est  la  loi  que  ,  si  on 
lui  substitue  les  deux  lois  ordinaires 
qui  naissent  âé  la  considération  du 
noyau  hypothétique ,  le  signe  n'aura 
que  ^les  exposans  compris  parmi  left 
nombres  1,293. 

TRI  AILÉ,  adj.,  trialàius  ;  drei-^^ 
Jlilgelig  (îilL)  (fresf  t,rois ,  ala ,  ailej; 

35 


5^  TRTA 

^  troiê  «Ses ,  comme  la  graine  da 
}ringa. 

TftlâUnitNtQllE ,  adj. ,  trialumi" 
nkus»  SoQS-sel  dans  lequel  l'oxigëne 
de  Talamine  est  multiple  pr  trois  de 
celui  de  l'acide  combioé  avec  cette 
base.  Ex.  Sulfate  tri0htmimque. 

TBIAMMOfVW^ylldj.  y  iriammo' 
hlcus,  Son^sel  qui  contient  trois  fois 
autant  d'amnWi^um  que  le  sel  neutre 
correspondant.  Ex.  Suifotetturate 
triammorûque.  ' 

TRIANDRE ,  ad j. ,  trianier ,  irîan" 
drus;  dreimànnig  (ail.)  (  rpilç^troisj 
iyigp,  homme).  Se  dit  dune  fleur 
qui  renferme  trois  étamines.  Ex. 
Tfysanolhu4  triandrus  y  Mercu-- 
rialU  irîandra, 

TAIANDRIB  y  s:  iiûk.  ^  trlandria. 
ITom  donné ,  dans  le  système  sexuel 
de  Linné i^  &  une  classe  et  à  quatre 
ordres ,  comprenant  des  plantais  dans 
les  beurs  desquelles  on  compte  trois 
étamines. 

TKUSGVLAVUE  y  adj.^  triangu^ 
tflris  ;  'drcyèckig  ,  dreykantig  (ail.) 
(  ires  I  trois ,  angulus^  ansle  )  ;  qui 
présente  trois  anj;les.  Le  aodécaèarfi 
triangulaire  est  un  solide  composé 
de  douze  triangles  panllèles  deux  à 
4eux  et  se  i^unîssânt  Ax  par  six  en 
im  point  d*un  même  axe.  Il  peut  être 
à  trianffles  isocèles  ou  a  triangles  sca- 
lènes.  £e  premier  est  régulier,  quand, 
toutes  les  faces  étant  également  in- 
clinées à  l'a&e  f  la  base  i»mmune  est 
Uù  hexagone  régulier;  où  sj-mâtri" 
quôf  lorsque ,  toutes  les  faces  n*étant 
p»  également  inclinées  à  f  axe ,  la 
lase  commune  est  un  hexagone  seu* 
lement  symétrique.  On  appelle  Ico- 
^aèdrt  iriangmàire  uç  solide  com«^ 
posé  de  vingt  triauj^es ,  qui  peut 
être  régulier  ^  ai ,  les  triaugles  étant 
tous  équilatéraux,  H  y  a  identité  en- 
tre tous  les  an^es  solides ,  ou  sjrmé" 
iri^f  si  les  .triangles  sent  de  pln- 
#ienrs  espèces^  par  exemple  huit 
iquiliftépaux  et  douce  isocèles.  On 


t 


TRIA. 

donne  aussi  l'épithète  ietriangulalres 
à  des  parties  qui  offrent  trois  angles , 
comme  la  tige  du  Carex  acuta ,  les 
feuiiUs  du  Platrlobium  triangulare  , 
les  achènej  du  Trigonospermum  ad^ 
nostemmoïdes ,  le  corselet  de  la  plu- 
part des  Punaises,  la  coquille  da 
Cjfclas  triangularis ,  le  corps  de  la 
Salpa  triangularis  ,  une  tache  sur  la 
tôtc  du  Coluber  triangubim. 

l«LlLmHI.lLlllM ,  adj.  et  s.  m. 
l.,  Trigona,  Nom  donné  par  Guvierf 
latreîile  et  Eichwald  k  une  Irîbu  de 
la  famille  des  CSrustacés  décapodes 
bracfajures,  comprenant  ceux  dont 
le  thofacide  est  triangulaire  ou  sub- 
ovotde. 

TBIANGDLÉ,  adj. ,  trUmgulattts. 
Sjnonjrme  de  triangulaire» 

TRIANNUIJJIIK  y  adj. y  trianmda^ 
ris  {très  y  trois,  annums,  anneau). 
Hom  donné  par  Haiîj  à  une  variété 
da^s  laquelle  un  prisme  hexaèdre  a 
ses  bords  horizontaux  remplace  cha- 
cun par  des  facettes  qui  forment 
comme  Un  triple  anneau  autour  des 
bases.  Ex.  Baryte  earbonatie  frian— 
nulaire. 

iVl&BiTBIS ,  ad}.,  trianthus  (r^, 
trois,  avOoc,  fleur  ^.  Se  dit  d'une 
plante  dont  les  pédoncules  portent 
trois  fleurs.  Ex.  Crotalaria  triantha. 
TRIARGCNTIQUE ,  adject. ,  triar^ 
geniicus»  Sons-sel  dans  lequel  la  base 
est  multiple  par  trois  de  celle  qui 
existe  dans  le  sel  neutre  correspon- 
dant. Ex.  Hjrposulfantùnonile  tri'» 
ûrgentique. 

TRUBISTÉ,  a^j. ,  triarîstatus  ; 
dreygrannig  (a!l.)  (frej, trois,  arista^ 
arête  )  ;  qui  est  muni  de  trois  arêtes , 
comme  la  valve  extérieure  de  VAira 
triaristafa, 

TRiARTICiaLJ,  adj.y  triarticula- 
tus ,  ;  dreigliedrig  (ail.)  (fres  ,  trois , 
articulum ,  article)  ;  qui  est  formé  de 
trois  artides ,  comme  tes  antennes  de 
certains  insectes. 
TRIATOMQ<IFE^  adj.^  triatomicut^ 


TRIS 

Se  dit ,  dUaa  lu  noitteuob^re  cfainv- 
que  éù  Ber^eUu»»  d*ua  corps  qvii  > 
ayant  la  même  compoûlion  qu'ua 
auife,  i^ernne  M«e ua nntmcieo- 
luiMy  u»  »ouibre  triple  iratomes 
simples.  Ex.  Carbure  dikfdrùftbB  tria* 

tamique* 

TBIAURIQUE,   adj.  ,  inaiurkus^ 

Saus*8el  àvtv^  tequei  la  baie  eat  nnd- 

tipW  par  iroû  ^e.  ceUe  guî  existe  dans 

le  setneotoe  cascespeadaat*  Ex.  Ju/- 

Jotellurate  triaurique. 

XUAimïW,  ••  m.  9  iriaurure'' 
ium.  AUîage  d'4>r  >  en  prepoilioas  dér 
fiiiîes ,  qui  reofanpe  trois  fois  autant 
d'or  qu'an  autre  avec-k  aséaie  HMlaL 
Ex.  Triaurure  cCargenU 

TJUAUFÈM  j  adjeot.  y  âniasi^rus 
(ires ,  trois,  axis ,  KL^^farip ,  porter)» 
fipîthétie  doiioée  par  Torpia  à  i'ii/yfo- 
rescence ,  quand  elle  présenle  trois 
a^  ou  degrés  ,de  végétation.  Ex. 
LatwyUtia  sfrica, 

IMBAKmffUB ,  a^. ,  trîhcujti^ 
cas,  So as-sel  qui  renferme  trots  fois 
autant  de  base  que  !e  'sel  barjtîque 
neutre  conrespondanC.  Ex.  Sulfotcl" 
lurate  iribasique. 

.TR1BASIQUC ,  adject. ,  trï^asicus. 
Se  dit  d'uu  sous-sel  qui  contient  trois 
fois  autant  de  base  qu^  le  ^el  neutre 
correspondant ,  pour  la  même  quan* 
tite  d'acide.  On  applique  aussi  celte 
épitbèle  aux  sels  Laîoïdes  dont  un 
atome  est  combiné  avec  trois  atomes 
de  l'oxide  du  même  radical  (ex. 
Chlorure  calcique  tribasique  )• 

'TB|BE4CT£pLi,  «dj.,.  trUrae-^ 
îepUUus,   Se  dit  d'une  plante  dont 
Içd^pédicelles  por^nMrDtis  Jbx^c^olcyii . 
Six..  Delphimum  tj^ibractep/atum* 

TRIBBAGVÉff É ,  adj. ,  tfibfûctea^ 
/«r»  Épichète  doDàée  aut  plantes 
dent  «les  fleurs  sott  garnies  dts  troii 
bauetéts.'Ëx.  Ononis  tHbracttata. 

>.'muUBB9,  adj.  et  s.  f.  plr, 
Tribuled.  Nom  doimé  parBnrt'ting 

à  vMdibadetai'AittiiUe  des  Zjgo*- 


TRIC  547 

pbjHées  y  qui  a  pour  type  le  geure 
Tribidus, 

XIUGA9  s.  ja.  »  triea,  •Noiti'  donné 
par  Aoharius  au  genre  de  coiiceptaolo 
Qu  d'affl|lbédon  qu'on  appelle  plus 
communémeol  gyromê.  V.  ce  mot.   ■ 

ÏBICAl^MIQÉfi ,  adj. ,  triûodmi-^ 
eus.  Soos-sel  oadoiiqoe  qui  renferme 
trois  ibis  smtant  de  basie  que  le  sel 
neutre  correspondant.  Ex.  S^i^otêl» 
lurate  iricckimiquem 

XmCALCIQUE  ,  wS^  y.tricQkicui. 
Sçvus-'Sel  ealeique  dans  lequel  il  ebtre 
trois  fois  autant  de  basé  que  diaM  le 
sel  correspondant  à  l'étal  neutse. 
Ex.  SidfoitillaraU  ùitalciqaê*  • 

TRIGAMAUE  ,  edj^ ,  U^ieamarui^ 
£pit)feète  donnée  pjir  )iîrbel  ài^'àtm» 
rhn  y  lorsqu'il  est  composé  de  Uoia^ 
camares.  Ex.  ï^eratrum  album, 

TBICilP^ULAIRË,  adj.  y /rica/^jtf-^ 
laris  (  ires  y  trois ,  çâ|j|p/f^.  capsule). 
Se  dit  desjruits  qui  sont  Ibjfioés  par 
la  réunion  de  trois  capsules. 

TIRlCAIitKÈ  y  çidl.  y  tricarinatus; 
qtii  ofiPre  trois  carène^  y  ou  trois  lignes- 
saillantes.  Ex.  Murex  tricarinatus  ^ 
Émys  tricarinata ,  Cerithium  trica- 
rinatum, 

TRIGâRPE ,  adj. ,  trtearpus  (rpetç, 
trois ,  xapTTo; ,  fruit  ).  Dont  le  fruit  se 
compose  de  trois  carpelles.  Ex.  J^- 
gophrUum  tricarpiirti, 

.  TRICAfJDE ,  adjecl.  y  tricdudatus 
(  très ,  trois ,  cauda  y  queue  ).  Epi- 
tbèfe  donnée  aux  ai7^>  des  insectes  y 
lorsqu'elles  offrent  trois  prolongemens 
eà  forme  de  queue. 

•  TRIClÊPBAtE  ,  ad]. ,  trîcephalus 
(tj)^;,  trois,  xfi(p«>i  .  tête).'  Se  dit 
d*VLQ/rult  provenant  a  un  ovaire  qui 
a  trois  sommets  organi/ipies  (ex. 
BaxUs  sempervîréns) ,  ou  d^unç  plante- 
dônt  les. capitules  de  dèurssont  réu«- 
nfs  Iroîs  par  trois  (ex.  Phçgnàlok 
trîcephalum). 

TniCÉRELX  ,  adjcçl. ,  trtcero^us. 
Sons -sel  dércux*  qui  contient   trpîs 

fois  auttint  de  base  que  le  sel  neutre 


r 


548  TRIC 

correspoodant.  Ex.  SuîfoLellutaté 
tricéreux. 

TAICBâNTHEy  ^A\.,  trichanlhus 
(  0^'iC)  po^^  9  oi^Bo^ ,  fl^ur  )  ;  qui  a  des 
fleurs  capillaires ,  comme  la  pantcule 
du  PaaicumtrUhanihum. 

TBIGHÉCH1DE9,  adj.ets.m.  pK, 
Tricheckidœ.  Nom  dono^  par  Graj  à 
une  famille  de  Mammifères ,  qui  >  a 
pour  type  le  genre  Trichecktu. 

TRIGHIAGÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Trichiaeta  j  TrichtaceL  Nom  doiraé 
r  A.  Broogniàrt  à  une  section  de 
a  famille  des  Lycoperdacées,  par 
Ecries  à  une  tribu  de  l'ordre  des  Gai- 
téromjcètes  trichospermes ,  ayant 
pour  type  le  genre  Tn'chia, 

IBIGBIDIOItf,  s.  m. ,  trichidium; 
Grnndborste  (ail.)  ( rpc;^^  ,  Chevc- 
lure  ).  Willdenow  appelle  ainsi  Ten- 
semUe  des  poils ,  ou  filaniens  déliés, 
auxquels  adhèrent  les  corpuscules  re- 
prodocteun  des  Champignons  angîo- 
carpîens. 

TRICHILàsS,  adj.   et  s.  f.  pi,  , 

Trichilala.  Nom  donné  par  Linné  à 
Une  famille  de  plantes  y  comprenant 
celles  qui  ont  trois  stigmates. 

TRIGHILES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Trichiles.  Nom  donné  par  Klein  à 
une  famille  de  Mammifères  ,  renfer* 
mant  ceux  qui  ont  trois  sabots. 

TRIGHILIÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Trîchilieœ.  Tribu  de  la  famille  des 
Mélîacées ,  admise  par  Candolle  ^  qui 
a  pour  type  le  genre  Trichilia. 

TRIGHIOIDE ,  adject. ,  irichioïdes 
(  trichitis  ,  trichius  ,  cUo;  ,  ressem- 
blance) ;  qui  a  de  la  ressemblance 
avw  un  trichios.  Ex.  Cetonia  tri^ 
chioldes* 

TRICOTbRlbCd^adj.  et  s.  m.  pL, 
Trîchlarides.  Nom  donné  par  Blain- 
irnie  à  une  famille  de  Tordre  des 
poissons  jugulaires ,  qui  a  pour  type 
le  genre  Trichiurus, 

TRIGHOGALTGÉ  ,  adj. ,  trichoca- 
Ijrciniis  (ÔpiÇ^  poil ,  jîaXùÇ,  calice)  ; 


TMC 

qui  a  le  calice  garni  de  poils.  Ex. 
Comfalpuku  trichocalyx ,  Microlicia 
tnchocalycina. 

TRIGHOGâBM,  adj.  ,  trichoear^ 
pus(Bftli ,  poil,  xapirèc,  fruit)  ;  qui  a 
des  fruits  velus.  Ex.  Leucopogon  tri' 
chocarpus,  Ophtorrhiza  iricièpcûrpaj 
Gallium  trickocarpum. 

miGHOGADLB ,  adj.,  trichocau- 
lus  (  0|kÇ  y  |>oil ,  aeecuXo«  ,  tige)  ;  qui  a 
la  tige  velue.  Ex.  Desmodûan  tri'-' 
chocaulum» 

TRICHeCÉPIIALE,  adj.^  trickoee- 
phalus  (  ^pîÇ ,  poilf  xsfoXq,  tête)  ;  qai 
a  les  fleurs  céanics  en  capitules  et 
hérissées  de  poils.  Ex.  Tri/oHum  frN 
chocepkalum. 

TRIGHOGLADE,  adj.,  tnehùcia- 
dus  {Bfiili^  poil,  xicc^o;,  branche); 
qui  a  les  rameaux  velus.  Ex.  Trium' 
fitta  trichoclada. 

TRIGHODE^ adj. ,  trichodes (Qfk^ , 
poil ,  tUoç ,  ressemblance  )  :  qoî  res- 
semble il  des  poils ,  comme  les  feuil- 
les subulées  et  tr^gréles  du  Gjrnu 
nosiomum  trichodes. 

TRÏGHODERMAGÉS ,  ad),  et  s. 
m.  pi. ,  Trichodermacei,  Kom  donné 
par  Fries  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Gastéromycètes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Trickoderma. 

TRIGHODEIUIIÉS,adj.  et  s.  m. 
1. ,  Trichodermei.  Nom  donné  par 
>ics  à  une  tribu  de  Tordre  des  Trir 
chodermacés,  qui  nenferme  le  genre 
Trichodenna» 

TRIGHODÉS9  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Trichodei  {^fi\ ^  poil).   Nom  donné 

Sr  Bory  à  un  ordire  de  la' classe  des 
icroscopiques ,'  comprenant  ceux 
qui  ont  des  poils  cilisires ,  ou  des 
cirres  non  vibratiles,  sur  tout  le  corps 
ou^sur  une  partie  seulement. 

TBIGHODONXS,adj.,  îrichùdom 
(TptÇ ,  poil ,  o^vç ,  dent  )  ;  qui  a  des 
dents  très-longuQS  »  «t  terminées  en 
soie,  comme  celles  du  péristome  du 
Grinimia  irichôdon. 

TBICHOIKIE  9  adject. ,  trkhouké 


i 


TRIC 

(dp'iS,  poil,  €iJoc ,  ressemblance); 
qui  ressemble  à  des  poils ,  comme  les 
tubes  dont  se  compose  ia  TabtUaria  - 
trickoldes ,  et  les  appendices  qu'offre 
le  corps  de  certains  poissons  (ex.«î^n« 
gnathus  Jblialus  ). 

TRICHOLOUIE  y  ad j . ,  trickoloma 
(  Op'tÇ  ,  poil ,  >û|xa ,  bord  )  ;  qui  est 
l^arui  de  poils  sur  le  bord ,  comme  le 
cbapeau  de  VAgaricus  trickoloma, 

TniCHOllANOIDÉES ,  adj.  et  s. 
f.  pi. ,  Trickomanoïdeœ.  Nom  donné 
par  Kaulfuss  &  un  groupe  de  la  fa- 
mille des  Fougères  ^  qui  a  pour  tjpe 
le  genre  Trichomanes . 

TRIGHOIIATES^  adj.  et  s.  m.  pi., 
Trichomates  {rpi^iuiui,  chevelure ). 
Nom  donné  par  Pidisot-Beauvois 
à  une  seclion  de  la  famille  des  Algues^ 
comprenant  celles  dont  la  substance 
est  coriace  et  filamenteuse. 

TRICHOIIYCE8,  adject^  et  s.  m. 
pi.  y  Trichomjrces  f  Trichajnjrei(9f!iliy 
poil  ,  pvxiqc  9  champignon  )•  Nom 
donné  par  Persoon  à  un  ordre ,  pair 
Fries  à  une  tribu  de  Champignons, 
eomprepant  ceux  ^ui  affectent  la  for^ 
nie  de  filamens. 

TIUGUOKOTE ,  adj.  ,  trieh^notus 
(  O^iÇ  /  poil ,  vôÂToç ,  dos)  ;  qui  a  le  dos 
▼elu^  Ex.  jésilus  trichottoius, 

TAICIiOPEy  adj. 9  trichopus(Bp\ij 
poil ,  9rov;  9  pied  )  ;  qui  a  le  pied  ou 
le  stipe  velu.  £x.  ÙatHxria  trichopiu. 

TRICBOPHOAEf  s.  m.  ,  iricho^ 
phorum ;  Schopjtriiger  ( ail.  )  (  OptÇ y 
poil , fcpw ,  porter)*  Nées d*Esenbeck 
nomme  ainsi  la  base  filamenteuse  des 
ebampignoDS ,  lorsque  les  filamens , 
par  leur  agglutination  ,  forment  une 
sorte  de  n)emt>rane. 

TRICHOPHYlXE^adj.,  tnchopkjrl^ 
lus  (OptÇy  poilf  fuXW,  feuille).  Se 
dit  d'une  plante  dont  les  feuilles  (ex. 
Eehinopkora  trkhophjrlla  )y  ou  les 
frondes  (ex.  Jungermannla  tricha-^ 
p/^Ua)  sont  capillaires',  ou  dont  les 
feuilles  se  terminent  par  on  poil  (  es. 
Neckera  trkhopfy'Ua). 


TRtC  549 

TBIGBOP(H>E ,  adj. ,  trichopodus 
fpiÇ ,  poil ,  iroûç  ,  pied  )  ;  qui  a  le» 
pieds  Ou  les  pétioles  velus.  Ex.  Pic 


TJaiCHOPTÉBE  ,  adj. ,  trichopte* 
rcu(Op'($,  poil,  mifWy  aile  ou  na- 
geoire ).  Le  Trichopodus  trichopterus 
a  les  rayons  de  ses  nageoires  pectorales 
terminés  par  de  très- longs  filamens. 

TBIGHOPYGE ,  adj. ,  trichopfgus 
(  V£  »  p<Âl ,  9rv7n ,  derrière)  ;  qui  a  le 
bout  de  l'abdomen  garni  de  cik  ou 
de  poils.  Ex.  Culex  trichopygus. 

T1UGH08PEB1IB ,  ad].,  tnchth' 
spermus  (  ÔpiJ ,  poil ,  msiffut ,  grai* 
ne)  ;  qui  a  les  graine^  velues.  Ex. 
ff^einmannùk  triehosperma. 

IWGHOSKlMÉSyadj.  et  s.  m. 

{1. ,  Trichospermi.  Nom  donné  par 
ersoon ,  Marquis  et  Fries  à  un 
groupe  de  Champignons ,  compre- 
nant ceux  dont  le  péridion  membra- 
neux est  rempli  de  sémioules  entre- 
mêlées de"  fila  mens. 

TRICHOSPIRÉES,  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  Trichospireœ.  Nom  ^donné  par 
Lessing  à  une  section  de  la  tribu  dea 
Yernohiocées  ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Trichospira. 

TRICHOSPORÉ£S,adj.et  s.f.pl., 
TVicAojpor^^v.  Tri  bu, Rétablie  par  ]dIu«- 
me,  dans  la  famille  des  Bignonîaoées, 
qui  a  pour  type  le  genre  Trieho" 
sporum. 

TIUGnOSTÉMONE,adj.,  tricha^ 
stemon  (  Gpi$,  poil,  ^rsifuiv,  étamioe)  ; 
qui  a  les  étaminës  velues.  Ex.  Pelar^^ 
gonium  trichostemonm 

TRIGHOST011B99adj.et  s.  m.  pi., 

Trichostoma  (OpkÇ ,  poil ,  oropta ,  bou- 
che  ).  Nom  donné  par  Latrdlle  ,  Fl- 
cinus  etCarus  à  un  ordre  de  Poly- 
pes, comprenant  ceux  dont  la  bouche 
est  entourée  de  cils  ou  d'organes  rota- 
toires. 

TKIGHO6TOIIOIDÉS9  adj.  et  s. 
m.  pi.,  TrîchostomoùUi,  Tribu  delà 
faii^ille  des  Mousses  ,  admise   ptr 


55o  TRIC 

Bridel  j  qui  a  pour  typ6  le  gtùre 
Trichostomum. 
TRIGBpTlIÉCIENS»  «dj.  et  s.  n. 

Îl.,  TrichothecîL  Non  doim^  pr 
nés  à  uae  tribu  de  Tordre  des  Mb- 
cédînés ,  ^i  «  pour  type  le  geare 
Trichotkefimm. 

TRICHOTOME^adj.  irichoHmus: 
dreigabtUgy  gedreilheiilt^  dreyfmckge* 
theiu  (ail.  )  (  tptx^y  en  trois  ,  t^w»  , 
couper).  Se  dit,  en  botaiiî<|«e,  de 
toute  partie  qui  se  divise  et  se  subdi** 
Ttse  par  trois ,  comme  la  tige  du  Mi^ 
raidie  Jaîapa ,  \H  rameaux  de  VEc' 
tQsperma  frifAotoma  et  du  TVlra- 
dium  trichotamum  y  la  '  panieule  du 
Stipa  trichot^maetdu  Clerodendrum 
irichotomum  ,  les  cçjjmies  du  Mas' 
tixia  triçhotoma^  la  çpne  des  £t$^ 
phorbes  ,  les  pétioles  de  VEpùnedùwti 
aïpinum. 

TRICHBIOISME;  9  s.  m.,  trûhrais", 
mus  (  Tpc&c^  trois,  xpôa»  couleur  }« 
Pbénomène  qui  a  lieu  quand  un  corps 
étant  placé  entre  l'œil  et  la  lumière , 
on  le  voit  de  trois  couleurs  difTéren* 
tes,  suivant  le  sens  dans  lequel  les 
rayons  lumineux  le  traversent ,  ainsi 
que  Soret  Ta  observé  dans  une  topaze 

311  Brésil ,  dont  les  couleurs  variaient 
u  rose-jduoÉtréau  violet  et  au  blanc- 
janoatre. 

TRIGHROTTE  9  adj. ,  '  trichroïtes. 
Se  dit ,  d'après  Beudant,  d'une  sub» 
stance  qui  offre  le  phénomène  du  tri- 
chrotsme,  ou  qui  manifeste  une  tri-« 
pie  coulenr. 

TRldRlufc,  ajjeçl.,  tricinàtus. 
(  très ,  trois  ,  cirra ,  cirre  )  ;  qui  est 
muni  de  trois  cirros  on  barbillons. 
Ex.  CfJfitis  tricirrata. 

TIUOUNOÉDRIQUE ,  ad). ,  trlcli-^ 
notdricus  (rpscç,  trois,  xXtv^^  lit 9 
i4pa  ,  base  ).  Neumann  appelle  sys^ 
ièam  irieiinoédrsque  ,  en  cristenogr a* 
phie,  celui  dans  lequel  les  plans  eooi^ 
donnés  ne  se  trouvant  pas  perpendi- 
tukires  entr'eux ,  Uni*  les  angles  sont 
•igus  on  obtus. 


( 


TBIG 

êieus.  Sous -sel  cobal  tique  qui  cote— 
tient  trois  fois  autant  de  base  que  1^ 
même  sel  à  l'état  neutre,  £x.  Sui'^ 
foteUuraU  trkeohaUique, 

TAIGOLOR  9  ad). ,  trlcobr;  qui  of- 
fre trois  couleurs  différentes ,  comme 
les  fleurs  du  Tuiipa  tricolor  ei  du 
Tropceolain  tricolorum ,  le  pelage  du 
Diaèlphis  tricolor ,  la  coquille  de 
VOtlva  tricolor, 

TniCOQUE^    adject. ,     tricoeeus» 
TDtlç  f  trois  ,  xoxxo)  ,  grain  ).  Donr 
e  nruit  est  formé  de  trois  coques. 

TRICOQUBgy  adj.  ^  a^  f.  p)., 
Tricoccœ.  Kom  donné  par  Linné  à 
une  famille ,  paf  Rojen  à  une  classe 
de  plantesi  comprenant  celles  dont  le 
fruit  se  coippose  de  trois  coques  , 
comme  les  Euphorbes. 

TBIGQRNR  $  ad^ . ,  tricormU  (  très, 
trois,  cemu,  eorne)  ;  qui  est  armé  de 
trois  cornes ,  eomme  n  ehaperon  do 
V  Osmia  trieornis.  Le  Dêipkinmm  tri^ 
came  eat  ainsi  appelé  à  cause  de  seA 
capsules,  an  nombre  de  trois,  écartées 
etacuminées;  le  Chironaetes  iricarnis^ 
parce  qne  le  filet  qui  garnit  sa  lè- 
vre est  trilobé  à  l'extrémité;  VOsejr- 
telus  trwomùf  parce  qu'il  a  deux 
cornes  sur  la  téteel  une  sur.le  tborax; 
le  Stromàus  tricoràis  ,  parce  que 
sa  coquille  offre  trois  tubercules  o« 
prolougemcas  en  forme  de  cornes. 

TiacOSTÉ  )  adj . ,  irkostatus,  tri^ 
cosiaUs  {très ^  trois,  costa^  eôte.). 
Dont  la  sorCaee  oire  trois  saillie* 
en  iorme  dé  eoteft.  (  ex.  HaUotb 
irtcostalisj  Pateila  iricostata).  L'/fa- 
(ichrysum  tricostatum  doit  cette  épi- 
^ète  à  ses  feuilles,  qui  sont  relevées 
de  trois  nervure». 

TAICaié,  adj . ,  testSêosuSf  Éextilis. 
Dont  la  surface  a  Fappareoce  d'en 
tissu  de  tricot.  Ex.  Fenus  iexUt , 
Mu^ex  textilhiue  ,  NerUa  teslilis  j 
Venus  iesturata. 

TBIGOm^ÊPARlItt  fàhs 


TRID 

^ykdQnaus  (  i^clc  >  trok  ^  xorv^ii^y  > 
cotylédon  ).  oe  dit  d'une  graine  <fui 
est  munie  de  trois  cotjlcdons.  £x. 
P  irais  nigra, 

TIIICUIVRIQIIE  9  ad).  ,  trîcupri^ 
eus.  Sous-sel  cuîvrîque  qni  renferni^ 
trois  fow  nutant  de  base  «|iie  le  set 
oeotre  correspondant.  *  Ex.  Sul/àtê 
irUuwrique, 

TBIGIJSPIDÉ9  adj.  «  trlcuspida^ 
tus;  dreitpitzig  (ail.)  (  tres^  trois  , 
euspis ,  pointe)  ;  qui  est  muni  detrofi 
pointes  ^  comme  les  feuilles  de  VHi'^ 
biscus  tricuspis^  du  Saxifraga  trieur 
pidata  et  du  Gossjrpium  iricuspida*' 
twn  ;  les  fruits  du  Cheiranikus  iri^ 
cutpidatus  et  du  Maiikiola  tricuspi^ 
data  ;  le» pétales  du  Chiropetalumtri^ 
cuspidatum.  Le  Genista  tricuspidata 
est  ainsi  appelé  à  cause  de  ses  épines 
trifides  pour  la  plupart  ^  et  Vidotem 
tricuspidatUy  parce  que  sa  queue  se 
termine  par  trois  dents.  La  Salpa 
tricuspidata  porte  trois  appendices  à 
l'extrémité  postérieure  de  son  corps. 
LePhalingium  tricuspidalwn  offre 
trois  pointes  au  milieu  du  bord  aaté*» 
rieur  de  son  corselet. 

TRlDACNAGÉSy  adj.  et  s.  m.  pi., 
Tridacnacêa,  Nom  donné  par  Menke 
è  uo  famille  de  Tordre  des  £latc^- 
brancbes  pélicoïdes ,  qui  a  pour  type 
la  genre  Tridaena. 

X&IDAGKÉES ,  adj.  et  s.  f.  pK  , 
Tridacna,  Nom  donné  par  Lamarck, 
Goldfoss  et  Eichwald  à  une  famille 
de  HoUusquesconchîfèreSyaj^ipoiir 
Ijpe  le  genre  Tridacna. 

TlUDâCNITES ,  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Tridacnitës.  Nom  donné  par 
Latreille  à  une  famille  d^  l'ordre  des 
Concbifères  triforipalles ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Triaaena. 

TBIDA€T11<E ,  adj  •  ^  triiaefjrtus  , 
iridae^Uies  (tpiic,  trois ,  ddbnrv^  , 
àoifgi)  \  q[ui  a  trois  doigts  aax  pieds 
(  ex.  Chaleis  tridact^bu  f  AUedo 
tridmctjrla)^  On  donne  «ossi  cette 


TRID 


55f 


dactyUês  )  dont  chacune  des  nageoires 

iugalairesse  compose  de  trois  rayons. 
)n  Applique  également  II  des  plantes 
dont  les  feuilles  palmées  se  composent 
toujours  ,  ou  le  plus  ordinairement  | 
de  trois  folioles  (ex«  Rhus  tridac 

Ïrla^  Saxifraga  tridac^Utes)  ,  od 
ont  led  feuilles  sont  trifides  à  l^xtr^ 
mité  (ex.  Cochlearla  tridactgrlUes), 

TÎtlDACTYLESyadj.  ets.  m.  pi.  , 
Tridactjrla ,  Trtdactjrli.  Nom  donné 
parkleiuj  Latreille*  FicinoaetCA- 
ros  à  une  famille  de  Mammifères  » 
comprenant  cent  qui  ont  trois  doigts 
aux  pieds  ;  par  Latreille  ^  Ficinus  et 
Carus  y  à  une  famille  d'Oiseai&z  Galli- 
nacés, dans  laquelle  se  miigent  ceux 
qui  n  ont  que  trob  doigts  :  par  Dtt- 
méril ,  k  une  famille  de  1  ordre  des 
Coléoptères ,  comprenant  eeux  de  ces 
insectes  qni  ont  troiâ  articles  à  tous 
les  tarses. 

TRIDENTi)  adj.  ,  tridnUatus  ; 
drejrgtuihnt  ,  dr^zahnig  (allem.) 
(  très ,,  trois ,  dens ,  dent  )  ;  qui  est 
muni  de  trois  dents  ou  épines,  comme 
les  cuisses  de  derrière  de  la  Laphria 
triJeutata ,  ou  de  troia  diTÎsiooâ  en 
forme  de  dents ,  comme  le  /ilet  des 
étamines  de  VAUium  ampehprasum  f 
le  calice  dti  Cneorum  ,  l'extrémité 
des  feuilles  du  MulUia  trUUns  f  da 
Manunculus  tridentatus  et  àu.Genista 
tridentata ,  la  feuiOe  qui  garnit  le  net 
da  Rhinolopittui  trideiê* 

TRIDIGITÉ  f  adj.  ,  tridigitatus 
Itres  f  trois»  digUus  |doigt).  Se  dit 
aune  faille  dont  le  pétiole  commun 
se  termine  par  trois  foUoitt»  Ex«  If  e- 
tifanthes  trifoliata. 
•  TAIDIQirÉ-HNNÂ ,  adj. ,  iri^ 
*Mgitato^pimiatuSf  WfuUo^innatus. 
Epitbète  donnée  a«x  f€uUlêê  dont  le 
•ommet  du  pétiole  eonmitui.  produit 
trois  pétiolci  seçpiidairee  i  mat  kaoéiés 
desquels  les  folioles  sont  attachées. 
£x,  ffoffmansêggia. 

nUDODÉGAEIlBB  y  êAf.  »  tridê>^ 


55i 


TRIF 


une  ?iirMl6  dont  les  faces  offrent  1â 
combinaison  de  trois  dodécaèdre^  Ex* 
Chaux  earbonatée  tridodéeaèdre. 

TBIDYHE,  adj. ,  tridymus;  drei» 
mçèhtig  (ail.)  (rjoetc ,  trois  ,  ^vvâuic;  ^ 
ptiîssance).  On  donne  cette  ëpîthète 
aux  lames  des  Agarics ,  lorsqu'entre 
denx  lames  altcignant  jusqu'au  bord, 
il  s'*en  trouve  trois  autres ,  dont  celle 
du  milieu  est  plus  longue  que  celle 
qui  se  voit  à  chacun  de  ses  côtés. 

TRIDYNAIIE  ,  adj.  ,  iridynamus 
(Tpetç,  trois,  ^ûvoftcc ,  puissance). 
Epithéte  donnée  par  Cassel  aux  éta^ 
mines  des  Narcisses,  dont  trois  sur  six 
sont  plus  longues  que  les  autres. 

miàDRE,  adj. ,  triedrus  ,  irier 
dricus  (  tpitc  ,  trois  ,  li^v^  base  ).  Se 
^t  d'un  corps  qui  offre  trois  faces  , 
comme  celui  de  la  Ljrmnorea  triedra, 
ou  comme  les  épines  du  Diodon  trie^ 
dricum, 

TRIÂMARGINÉy  adj.  ,  triemar^ 
ginatns.  Nom  donné  par  Haûj  k  une 
variété  qui  offre  la  forme  primitive 
dont  ckaque  bord  est  remplacé  par 
trois  facettes.  Ex .  Grenat  iriémarginé, 

lailENCéPnAIiE  ,  adj.  et  s.  m. , 
triencephalus  (rptîc ,  trois ,  cv ,  dans , 
let^aM  ,  tête).  Nom  donné  par  Geof- 
froy Saint-Hilaire  à  uue  classe  de 
Monstres ,  comprenant  ceux  qui  sont 
privés  de  trois  organes  des  sens  ,  Vo^ 
dorât ,  Foûïe  et  la  vue. 

TREÉPINEra,  adj.  ,  irispinosus  ; 
qui  porte  trots  épines ,  comme  le 
tkoracide  du  Gecarcinus  trlspinosus , 
le  dos  du  Afyodoehus  Irispinosus, 

TRIÉPOINTÉy  adj.  Nom  donné 
parHouj  à  une  variété  en  cube  ou 

I^araUélipipèdc  rectangle  ,  qui  offre 
a  forme  primitive  ,  dont  cbsque* 
angle  solide  est  remplaice  par  trois 
facettes.  Ex.  Anakime  triépointée. 

TRIFAMÉ  9  adj. ,  tri f arias  ;  drei^ 
reihig  (ail.)  \'  qui  est  disposé  sur  trois 
rangs  ,  comme  les  feuilles  du  Didy^ 
Tnoaon  trijkriùsy  ou  les  taches  qu'offre 
TabdOTnea  4u  Stomoxys  trifaria. 


TRIF 

TIIIPASCIÉ9  adj.  ,  trlfasciaùu 
(  très ,  trois ,  Jfascia  ,  bande  )  ;  qui 
est  marqué  de  trois  bandes  d'une 
autre  couleur  que  le  fond.  Ex.  i\i- 
sypogon  tri/asciaias ,  Ortalis  iri'^ 
fasciata» 

TRIFERREOX:  9  adj. ,  friferrosus* 
Sous-4el  ferreux  qui  contient  trois  fois 
autant  de  base  que  le  sel  neutre  cor- 
respondant. Ex.  Silicaie  iriferreux. 

TRIFERRIQUË  ,  adj. ,  trperricus. 
Sous-sel  fcrrique  qui  contient  trois 
fois  autant  de  base'  que  le  sel  neutre 
correspondant.  £x.  Sul/btellurafe 
triferrique. 

TRIFEUnxÉ  9  adject. ,  iri/oUatus 
(  très ,  trois ,  follum  ,  feuille).  Sj-^ 
nonyme  peu  usité  dé  trifoliée 

TRIFIDE9  adj.,  trifidus  ;  drejr' 
spaltig  (ail.)  (  très  ,  trois  ,  fissus , 
fendu  )  ;  qui  est  divisé  en  trois  par- 
ties ,  segmens  ,  lobes  ou  branches  -, 
^omme  les  feuiUes  du  Petesia  trifida 
et  du  Ptelostephium  trifidum  ,  Ja  co- 
rôtie  du  Gaîium  trifidum  ^  lespétaies 
àeV Hjrpecoum pi ocumbcM  y  le  stig^ 
mate  dh  PlUox ,  le  style  de  \'Ij;îa 
chinensisy  les  vrilles  du  BignonUi 
unguis  catL 

TRIFLORE  9  adj. ,  triflorus^drey^ 
blumig  (ail.)  (  très,  trois yfios ,  fleur)  ; 
qui  porte  trois  fleurs  ,  comme  les 
pédoncules  du  Cotisas  trifiorus  ,  4e 
VOEnothera  triflora  et  âîi  Mogorium 
trifiorum  y  on  qui  renferme  trois 
fleurs ,  comme  la  cupule  du  Fogus 
Caslanea  et  la  ghune  de  VjEgihpg 
ovata. 

TRIFOUACIÊBS ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
TrifoUaceœ,  Nom  donné  par  Eber- 
maicr  à  une  tribu  de  la  famille  des 
Légumineuses ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Trifolium, 

'  TRIFOLIÉ  9  '  adject.  ,  trifoliatus  ; 
dreiblUttrig  (ail.)  (  très,  trois  ,  f(^ 
Hum ,  feuille)  ;  qui  a  les  feuilles  dis- 
poisées  trois  par  trois  à  l'extrémité 
des  pétioles  (ex.  TriphasiatrifoUaiUj 
Poijrstichwn  trtfoUanun ,  Panas  tri^ 


TRIG 

foUum  )  »  ou  trois  fois  décomposées 
(  ex.  Anémone  IrifoUa  %  Clematis 
trifoliftA), 

TAIimiéES,  adject.  et  s.  f.  pi.  , 
Trifotieœ.  Section  de  la  tribu  des 
Lotées  ,  admise  par  Candolle,  qui 
a  pour  type  le  ^ure  Trifolium,, 

.TlUFOLIOLÉ  ,  adj. ,  trifoiiolattu. 
Se  dit  d'une  feuiUe  digitëe  dont  le 
pétiole  commuu  se  termine  par  trou 
folioles  qui  partent  toutes  de  son 
sommet  (  ex.  Nabalus  trifoliolatiu  , 
Latdizaùda  tri  foliota)^  ou  d'une 
feuille  pennée  dont  le  pétiole  com* 
mun  o£Fre  deux  folioles  latérales  et 
une  terminale  (ex.  Rosa  trifoUo^ 
lata). 

TRIFOBIFâLLESk .  F'try^ez  Man^ 
TBAUX  TEivoaés. 

TBIFOBME  ,  adject.  »  triformis. 
Épithète  donnée  par  Haûj  à  une  Ta- 
riété  dont  les  faces  présentent  la  coni* 
bînaisoD  de.trbis  formes  remarqua* 
blés ,  telles  que  le  cube ,  l'octaèdre 
régulier   et    le   dodécaèdre  à  plans 
rhombea  (  ex.  Alumine  sulfatée  iri^ 
forme)  ;  par  H.  Caasini  à  Wealathide 
des  S jnanthérées ,  lorsqu'elle  con- 
tient trois  sortes  de  fleurs  différentes 
Cr  la  forme  (ex.  Erigeron  acre)» 
\  Peziza  triformis ,  granulaire  en 
premier  lien ,  s'ouvre  ensuite  et  de* 
vient  d'abord  concave  y  puis  convexe. 

TRIFRONDE,  adj.  ,  trifrons.  Se 
dit  d'une  fougère  ^  Acrojtichum  tri» 
frons  )  qui  offre  des  frondes  ou  des 
feuilles  de  trois  formes  différentes. 

TBIFURQUÉ,  adj.»  tnfureatiu ; 
dreigabdig  (ail.)  ;  triforccUo  (il.) 
{ très  y  trois  ,  furca ,  fourche  )  ;  qui 
est  divisé  au  sommet  en  trois  parties 
très-déliées  ,  comme  les  poils  du 
l'hrincia  hirta ,  le^feuiUes  de  VEu^ 
ryops  trifureatut  f  de  VHeliophila 
trifurca  et  du  Microgyne  trifwrcata  , 
les  lobes  des  feuilles  du  Saxifra^ 
irifrtrcata, 

naSiAME,  adj.,  trigamus(rftUy 
trois,  yâfoi,  vnoee).  Se  dit  do  U 


TRIG  553 

calatfUde  des  Sjnantbéi^ées ,  quand 
elle  renferme  trois  sortes  de  fleurs 
différentes  sous  le  rapport  .du  sexe  y 
comme  celle  de  plusieurs  Calen* 
dulées. 

TBIGÉMIKÉ  y  adj. ,  trigemina-^ 
tus^  triplicatO'gemmatus  y  tergemi'^ 
natus.  Nom  donné  par  Haiij  à  une 
variété  offrant  la  combinaison  de  six 
solides  qui ,  étant  pris  deux  à  deux  , 
sont  de  la  même  espèce.  Ex.  Chou» 
carùonatée  trigiminée* 

TRIGÉSmAL  ,  adj. ,  irigesimalis. 
Nom  donn^  par  Qaûj  a  un  cristal  qui 
présente  trente  faces.  Ex.  Barytesul- 
fatée  trlgésimaU, 

TRIGLAND ,  adj. ,  triglans.  Épi* 
tbète  donnée  par  Mirbel  au  caljrbionj 
quand  la  cupule  renferme  trois  glands. 
Ëx.  Fagus  Castanea, 
.  TRIOLIOIiiSf  adj,  et  s.  m.  pi.  , 
Triglides,  Nom  donné  par  laisse  i 
une  famille  de  poissons,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Trigla. 

TRIGLOGBIDÉ  j  adj.  9  trigloeU'^ 
deusy  triglochis.  Se  dit  d'un  aiguil- 
lon terminé  par  trois  pointes  recour- 
bées. Ex.  Triglochin. 

TRIGLOGHINÉES,  adj.  etSéf.  pL, 
TriglochineaSf  Nom  donné  par  Rei- 
chenbach  à  ua  groupe  de  la  famille 
des  Lilîacées ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Triglochin. 

TR1GL0S8ÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Triglcsseœ.  Section  admise  pat  Nées 
d'Esenbeck,  dans  la  tribu  des  Raoïbi»- 
sées  »  qui  a  pour  type  le  genre  Tri^ 

glùssum. 

TRlGiX>SSINÉES  9  adj.  et  s.  f.pl.^ 
Triglossina,  Tribu  admise  par  Link , 
dans  la  famille  des  Graminées ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Triglossum* 

TRIGLUME,  adj.,  triglumb;  qvi 
renferme  ti^b  gtumes ,  comme  les 
capitules  terminaux  du  Juncus  tri^ 
gùunis. 

TRIGLYPflEy  adject. ,  trigfyphus 
( tpéic,  trois  y  yXvirrt» ,  graver).  Nom 
donné  par  Haûy  i  «o  cristal  pr^sea* 


554  TRIG 

lant  )a  forme  i^un  ctibe  efaargé  de 
fltrîes  qui  ont  trois  direction»  perpen- 
dicolnre*  entr'ell«8  sur  lei  trèw  faeet 
cdncoilraAt  à  1«  fo^mAtion  d'an  métne 
angle  solide.  £x.  Fer  sulfuré  tri*^ 
gfyphë, 

VBIGOIVC  ,  ad).  ,  triganus;  drtU' 
tàniig ,  dreieektg  (ail .  )'  (  rf  rflç ,  trois , 
^vta ,  angle)  ;  qm  offre  trois  angles, 
coitime  Vttxe  de  VAUsma  Plantago  , 
la  capsule  de  r/H>  persiea ,  la  carcê" 
rule  du  Polygonum  Fagopj-rum ,  les 
coques  de  fa  dtérésile  du  Knoxia 
Mricta ,  le  tjrpsèle  du  Bultimora  ,  le 
drupe  àti  Cacos  nucifera^  Vérème  du 
Lamium  alffum ,  lesfiuilles  du  Ba<** 
fontttj'  uthheiiatas ,  les  graines  du 
.  Fàgus  sylifatiea ,  la  hampe  de  Vj^lié^ 
ma  Plantago ,  les  pédoncules  du  Z^-' 
ranthus  sterilis  ,  le"  placentaire-  du 
Polemaniafn ,  le  étigiftate  de  VAHuca 
htajcfTy  le  ^ij/e  du  Lilîutnbulbiferum, 
la  <%^  du  Scirpus  ^haticus  ,  le 
ror^^  de  VOstraeion  trigonus ,  les 
tachés  de/  ailes  du  Sjrrpkus  tri-^ 
gonus  eïieVjilfj'la  trigona. 

TRIâÔNÉ  ,  adject.  ,  trigonatus  ; 
qui  offre  trois  angles  et  trois  faces  , 
comme  la  coquille  de  la  Crassatella 
trigonata  et  de  la  Mactra  trigoneUa, 

XB1«0N£1S8^  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
7r^o/ui/ie.  Nom  donné  par  Lamarck 
j^  inpie'  faaitUe  de  Tordre  des  Conchi- 
fères  kMneliipèdes,  ^î  a  pour  type 
l^geor^  Trig^nia. 

taiGMBd^  fldjeels  et  s.  m.  pi. , 
Trigona.'  Nom  donné  par  Lamarck  à 
aUe  faftiiNe  de  Crustacés  homobran* 
ches  braebyures,  comprenant  ceux 
ddF^t  le  thoraeide  eat  de  forme  près* 
que  triangulaire,    f^oy^  Tm»N«ij«* 

LatRES. 

TltraONIGOIINE  ;  adj.  y  irigom^ 
Céfnh'  (  trigonks ,  trigone  ,  cornu  ^ 
corne  )  ;  qui  a  les  antennes  ttrigooeSâ 
£x.  Pauàsus  trigcmieornis. 

TBlGanCIGâlIM  9  adj.  ,   trigo^ 


TRIH 

fruit)  i  ^i  a  des  fruits  trîgoiies«  £x« 
yaUriaheltà  trigonocarpaé 

TRIGONOCÉPHALE  y  a^^  £rt- 
goàocephalus  (  rptywyoç  «  mgooe  , 
MfcXî  y  tète  )  ;  qui  a  la  tète  triangu- 
laire. Ex.  Cymoèkfa  trigonocephala g 
Distoma  trigonoeepkaktmm 

TBlGONUiAIKB ,  adj.,  ttigonu^ 
làris  /  qui  est  presque  trigone.  Ex* 
Mitress  trigonularis, 

XniGONULB  ,  ad).  ,  trigonulusf 
que  offre  trois  angles  presqu'effaoéa  f 
comme  la  coquille  du  Murex  trigo^ 
nuius  et  de  VEth^ria  trigonula* 

TAlOYliE  ,  ad). ,  trigynus;  drej'^ 
wêibig  (ail.)  {rpgîçy  tnnsy  y^vq,  fa»* 
me).  Se  dît  d'une  plante  dont  la 
fleurs  contiennent  trois  piattls.  Ex. 
Celastrus  trigpms  ,  Crassula  iri^ 
gyna  ^  Limun  irisj-aum. 

TMQlfNU  y  s.  r,  trigynieu  Nom 
donné'i  dons  le  syatème  sexuel  de 
Linné,  à  dix ' ordres  comfM«naDt  det 
plantes  qui  ont  trois  pistils* 

miHEXAÀDAB,  adj.,  trihexa»m 
drus  (  tpn; ,  trois,  !(»  six ,  itpa  »  baae>« 
Épithéte  donnée  par  Haiiy  à  une  t«^ 
riété^ont  k  surface  est  composée  àc 
trois  range  de  facettes  disposées  âx 
par  six.  Ex.  Potassé  nHnUéê  tr»-> 
Ae^raédire. 

TRIHILAffiS ,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Trifuéeuœ.  Nom  donné  par  Agardk  k 
une  élusse  de  plantes  pbaoéroootylé- 
dones  eomplètes  dtecigjnes  polype*» 
taies ,  qui  comprend  les  Tropéolées  • 
Hippooaatanées^  Malpigbiaoées,  Aoé> 
rînéies ,  RbamnoSdées ,  MélÎAcées  , 
Sapindacées  et  Térébintbacées. 

TRIHYDRIQUE,  adj.,  trik^dneus. 
fiptthète  donnée  par  Beraelius  n« 
troisième  degré  d'kjdrogénation  des 
corps  qui  se  combinent  en  plostenB 
proportions  dkefses  avec  Vhjdn^ 

gène,  ou  aux  composés  de  trois  atomes 
'jijdrogèneavec  un  atome  d*ùn  au* 
tre  corps  simple.  Ex.  Phosphttre  tri*- 
hjdrique ,  ou  gaz  hydMgéne  phos- 
|fl><W^^irtanéfliieii»iftflwnm|ih|^y  qui 


TRÏL 

•  été  dëeofavert  par  Ginguené  e« 
1 7^3  ;  Arséniure  trihydrique,  ou  gas 
lijdrogèDe  arsénié  ;  Nitrure  trihjr^ 
ariqtie,  on  ammoniaque. 

TlUIODURS ,  s.  m. ,  iriodmreîum^ 
triiodetam,  lodure  qui  conAieDt  trois 
fois  aulaot  d'iode  que  l'iodure  sim- 
ple correspondant.  Ex.  Triiodure  de 
potassium^ 

TRIJUGVÉ  ,  adj. ,  trijugus  ;  drei^ 
paarig  (ail.)  (très  ^  trois ,ljEi^tim , 
paire).  Se  ait  Axa  fouilles  qui  sonl 
composées  de  tro'ia  paires  de  folioles. 
£x.  tribuUu  tr\jugusy  Meikoceê 
trijuga* 

TRILATiRAIi,  adf, ,  trilaieraliâ 
{tres^  trois ^  laius ^  celé);  qui  a 
trois  câtés.  Synonyme  de  TriÎdrx. 

TBnJTHIQUB ,  adj.  y  trilitkicuîi 
Sous-sel  lithiqoe  qui  contient  trois 
fois  autant  de  base  que  le  sel  neutre 
correspondant.    E;c.    SidfoUUumie 

'  HULÉPIDE I  adj^ct. ,  trUepidiis 
(  rpik  t  troia ,  >ciri« ,  écuUe  )  ;  qni  est 
muni  de  trois  écailles. 

nUELOBAlEB,  ad).»  irUaàans ; 
qui  a  lieu  par  trois  lobes.  Dwishm 
tribbaire* 

IBIIiOBÉ  i  adj.f  iriiokus  ,  trikh-. 
haius  s  dr^lappig  (lU.)  (  tresj  trois^ 
lobas  ^  lobe)  ;  qui  est  partagé  en  troia 
lobes  y  comme  les  fouilles  du  Ramat^ 
cubts  trUobus,  de  VHepatha  triloha , 
du  PapaPet  trilobum^  du  Spirma 
trilobata  et  du  PodoMUun  trilebsH 
ium  ,  U  foonde  du  Jungermarutia 
trihiata ,  les  pétales  de  l'â^Ao^ 
t&€ra  trilota  ,  le  stigmate  du  Li^ 
lîuffi  9  les  utricules  polliniques  du 
Serapias  longifoUa  ',  la  nageoire  can^ 
date  du  CheUini^  triloùatus» 

TRItOfilTEd,  adj.  et  s.  m»  pL, 
Trilolntes»  Kom  donn^  par  Cuvier 
et  Latreille  à  un  ordre,  par  Etckwald 
à  une  famille  de  Grustaoés,  eompre* 
nani  des  animaui(  fossiles  dont  le 
corps  est  divisé  en  trois  lobes  par 
deuj^  liUoBS  pXrtUèhtà  nn  axe. 


TRIM 


559 


TAIUIGIIL AlAE ,  fid).^  tt^mtia- 
ris;  dreifàektrig  (ail.)  (^tres^  trois , 
ioculof  loge);  qui  est  peHagé  in- 
térieurement en  trois  loges  ^  oomme 
la  baie-  de  VAspuragus  effieinalis , 
la  eapsuk  du  Carchoms  triiocularisi 
le  nojrau  du  Trisù  pùtustrià  j  le 
/»^/wft  du  Bryonla  dioïca, 

TRIMACIXé  ^  adJM  trimaexiiatiis 
(  tres^  trois ,  *i«éseÂi  ^  tacbe  )  ; 
qui  est  marqué  de  trois  taches  „  com- 
me V abdomen  du  Tabanus  trimacu- 
latus  j  les  ailes  du  Trypeta  trima^ 
eulatày'la  coquille  du  Cytharea  tri'* 
maculaia ,  le  corps  du  Labrus 
trimaculatus  ^  les  élyires  du  Myhi'^ 
bris  trimaculata. 

TFilMAGNÉSIQtJE ,  adjectif,  /r<- 

magnesicus.  Sous-sel  magnésique  qui 

contient  trois  fols  âufatif  de  base  que 

le  sel  neutre  correspondant.  Ex.  Sid" 

fotellitrale  trimagnésique. 

tRIMAAlGANEM,  adj.,  triman^ 
ganosus,  Sotto-sel  manganeux  qui 
contient  trois  fois  autant  de  base  que 
le  sel  neutre  correspoùdant.  Ex.  5i- 
licate  trimanganeujf, 

TllIMÉBCCIIBlJt ,  adi.,  irihfdrar* 
gyrosus.  Sel  mercurcux  dcMis  lequel 
il  entre  trois  fois  autant  de  base  que 
dans  le  sel  neutre  corrc^ondant.  Ex. 
SulfoteUurate  trimereureu±, 

TRnif ERGtlilQCB ,  lidj.  ,  trify-^ 
drargyrkus,  Sous-s4;l  ntercurtqiM  ^ui 
eoDtient  trois  fois  autant  de  base  que 
le  sel  neutre  correapondant^  Éx. 
Sulfotelbiraté  ti'mérewrique* 

TRIMËRÉS ,  adj.  et  s.  ra.  pi. ,  Tri^ 
mera  (rf^l;^  irokj  jtif^,  fmtiiéj,  Mom 
donné  par  Cuvier  ^  Latreille^  Lamarekr 
et  £i(  bwald  il  une  seetion  4é  Tordre 
des  Inseete»  Coléd^tères ,  eo^fprensnt 
oMx  qui  ont  trois  articles  à  tous  ks 
tarses  r 

imilÉTlIIQinK  )  adj.,  trifhétirieus 
(rpiU,  trois,  fAirpi««,  mesurer),  Vont 
donné  par  HausmaBa  dux  fcurrae^ 
cfistaflines  que  fou  pirai  rapporter  à 
un  systèiMKCasetmiMpièMée  tsw*. 


556  TRIO 

TimfORPBB^  adj. ,  trimorphus 
(rptiç,  trois  ,  ftopfn^  forme).  Se  dit 
d'mne  sobstance  minérale  qui  peut 
dbnner  des  criitanx  appartenant  k 
trob  sjslèmcs  différens ,  oa  apparte- 
Dant  à  un  même  système ,  mais  avec 
de  telles  différences  d'angles,  qu'on 
BC  saurait  les  dériver  d  une  forme 
foudftmentftle  commune. 

TRIIIORPIIISIIE ,  s.  m. ,  trimor^ 
phismus.  État  des  substances  trimor- 
phes. 

TRIHTAIRE  ,  adj.  ,  tryrnyarlus 
(rpccc,'  trois,  fivlov,  muscle).  Ëpi- 
tfaéte  donnée  aux  coquilles  bivalves 
qui  présentent  (rois  impressions  mus- 
culaires sur  chaque  valve.  Ex.  ^710* 
donta. 

TRUVERVÉ,  adj.,  trinervisy  tri-- 
neruius ,  irinervatus  ;  drejrrippigt , 
drejrnert^igt  (ail.)  {tres^  iroîs,  w^r- 
çtUj  nerf).  Se  dit  de&Jeuilks  (ex. 
E'clopes  trmervis ,  Tripterospermum 
trinerife  ^  Lisiaiuhus  trinenfms-^  01" 
denlanda  trlnervla  ,  lAnmm  trûier^ 
fiumy  Navenburgia  trinen^ata)  et 
des  phjrUodes  (ex.  Acacia  irinenfatd)  » 
qui  offrent  ttois  nervures  longitudi- 
nales partant  de  leur  base. 

TniNEBTUOLÉ ,  adj.^  trintrvulaius. 
Se  dit  du  placentaire^  lorsqu'on  j 
remarque  trois  nervules. 

TRINICCOLIQUE,  adj.,  trlnicc9^ 
Ucus.  Soas«fe1  niecoltque  qui  contient 
trois  fois  autant  de  hase  que  le  sel 
neutre  correspondant.  Ex.  Std/btel* 
lurate  triniccolique. 

TRIOGTAEDIIE  ,  adject. ,  trioe^ 
taedrtu,  Mom  donné  par  Haûj  a  une 
variété  dont  la  forme  présente ,  dans 
Fensemble  de  ses  faAes,  k  combinai- 
son de  troia  octaèdres»  Ex.Sarjrte 
sulfatée  Irioctaèdre, 

nUMmiQUE  j  adjcctir^  triodicuê 
(rpàiiy  trois,  ô}o( ,  route).  Nom 
donné  par  Haiij  à  une  -variété  dont 
le  sig^c  renferme .  tfoia  espèces  de 
lois  f  riiB9ainipfe  |  la  secom»  mixte , 


TRIP 

et  la    troisième  intermédiaire.  Ex* 
Chaux  carhonatée  triodique, 

TRIOÉCIE ,  s.  f. ,  trhecia  (  rpûç , 
trois ,  olxta ,  maison  ) .  Linné  don- 
nai I  ce  nom,  dans  son  système  sexael, 
il  un  ordre  comprenant  des  plantes 
dont  un  individu  porte  des  fleurs 
hermaphrodites  ,  un  aufre  des  fleurs 
mâles ,  et  un  troisième  des  fleurs  fe- 
melles. 

TRIOéCIQCE,  adj.  y  trioeeûnu  ; 
qui  appartient  à  la  trioécîe. 

TRIONYGHIDÉft,  adj.  et  s.  m.  pi.; 
Trionjrcliidœ.  Bell  appelle  ainsi  une 
famille  de  Reptiles  Chéloniens ,  qui 
renferme  le  genre  Trionyx, 
\  TRIONYCHOIDÉS ,  adj.  et  s.  m. 
pU ,  TriùTtjrchoîdea.  Famille  de  Rep- 
tiles Chélonieos ,  admise  par  Fitzin- 
gcr^  qui  a  pour  type  le  genre 
Tribnyx. 

TRIONYGIDéSy  adject.  et  a.  m. 
pi.  ,  Trioftjrcidœ,  Nom  donné  par 
Gray  à  une  famille  de  l'ordre  des  Rep- 
tiles Ché Ioniens,  qui  a  pour  type  le 
genre  Trionyx. 

TBlORNITliOPHOllE,  adj. ,  triof^ 
nithopkorus  (rpttç,  trois,  ô^vtCy  oiseau , 
f  épw ,  porter  ).  U Antirrhinum  trior" 
niihophorum  a^es  fleurs  tellement 
disposées  et  conformées,  qu'elles  sem- 
blent représenter  trois  oiseaux  les  ai- 
les étendues. 

THIOVULÉ ,  adj.  triotndatus  {très, 
trois  ,  ovum,  œuf}.  Se  dit  d*un  affaire 
qui  renferme  trois  ovules. 

TRIOXIDE.  V.  TaiTOXiBB. 

TRIPALÉOLÉ  9  adj. ,  InpoUola^ 
tus;  qui  est  composé  de  trois  paléoles, 
comme  la  Iwlicule  du  Bambtisiaarwt^ 
dmacea* 

TRIPARTI ,  adj.,  tripariitUs; drei- 
getheUty dreiêheiUg  (ail.)  {tres^  trois, 
parsy  partie).  Sentit,  en  botanique,  des 
parties  qui  sont  divisées  en  trois  jus- 
qu'au delà  de  leur  moitié  ,  comme 
VariUe  du  Polygàla  puigaris ,  les  épi-- 
nés  <du  Berberis  vulgaris ,  le  calice  de 
VAUsmu  Planiago  ^  les  feaiUes  du 


TRIP 

Aanunculus  tripartitus  ^  de  VAtche- 
milla  tripartita  et  du  Caladium  tri* 
partilum  ,  le  placentaire  des  Orchi- 
dées. '    ' 

TRIPARTIBLB  ,adj.  Iripartibilis. 
Se  dit  du  placentaire  f  lorsqu'il  est  sus- 
ceptible de  se  diviser,  par  la  débis- 
cence  ,  en  trois  portion  s  ^énHoifi^nes, 
qui  restent  fixées  à  la  marge  des 
cloisons.  £x.  h.iUum. 

TRIPEAINé^  adj.  ,  tripenhatéis  ; 
dreifachgejiedert  (ail.)  \  très,  trois, 

Senna,  aile.  )  Ëpilhète  donnée  par 
Itrbel  aux  feuilles  dont  le  pétiole 
commun  porle  luléndement  des  pé- 
tioles secondaires ,  qui  à  leur  (our  eli 
produisent  di*uutres,  sur  les  côtés  des^ 
quels  les  feuilles  sont  implantées.  £x. 
Sisyndwium  tripinnamm^  Tri/jinna^ 
ria  tripinnata. 

TRIBKTALB9  lidj.  ,  tripeioiiis 
(  xptU  9  trois^  ir/raXau, 'pétale  ).  Se  dit 
d'une  corolle  qui  est  composée  de 
trois  pétales.  r£x.  Gaura  tripetala^ 
Helianthemum  tripetalum* 

TRiPÉTALOIDEy  adj.,  tripeta^ 
loldeiu  (rpû^^  trois,  ircTaXov,  pétAle, 
sUoc,  ressemblance)^  qui  a  l'air  d'avoir 
seulement  trois  pétales ,  comme  la 
corolle  AeVUnona  tripetaloidca  ^  qui 
ca  a  trois  extérieurs  grands,  et  trois 
ÎD ternes  très  -  courts  ,  ou  comme 
VOrchis  tripetaloldes ,  dont  «bux  des 
cinq  pétales  sont  si  courts,  qu'au  pre- 
mier coup  d'œil  la  lli;ur. semble  tripé- 
tale. 

TaiPÉTALOIDES  ^  «dj.  et  s.  Lpl. 
Tripetaloïd^.  Nom  donné  par  Linné 
â  une  famille  de  plantes*  compre- 
nant celles  qui  ont  trois  pétales  ou 
trois  divisions  à  leur  calice ,  comme 
Vjélisma, 

TRIPÉTHÉLIACÉES  ,  ^dj.  et  s.  f. 
pL  Tripetheliaceœ.  14  om  donné  pat 
Fries,  £scbwf  iler  et  Fee  à  un  groupe 
de  la  famille  des  Lichens  ^  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Tripethdium. 

TRIPHYLIiË  9  adj. ,   iriphyllus  ; 
drejrhliittrig  (allOCrpsiç,  trois,  t^XXav,^ 


TRIP  557 

feuille  )•  On  donne  celle  épilbète  au 
calice  ,  quand  il  est  composé  de  trois 
l^ièces  (  ex.  jilisma)  ,et  aux  plantes 
qui  ont  leurs  feuilles ,  ou  vevticiUées 
trois  ^r  trois  (  ex«  PaUeourea\  tri^ 
phfila  )  ,  t)U  profondément  partagées 
en  trois  lobes  (  ex.  Feronica  triphjl^ 
los  ,  Achljrs  triphjrUa  ),oa  terminées 
par  trois  folioles  (ex.  Possiria  jri^ 
phj-Uos). 

TAlPILby  adi-  y  tripitm  (  tres^ 
trois  ^pilus,  poil).  Quelques  entomo* 
logîstes  jont  appelé  les  Ichoeomons 
mouches  tripiûs^  à  cause  des  trois  soies 
qui  composent  leur  tarière. 

TftlHNI^A'WIDE,  adj. ,  tripinna^ 
iifidus;  qui  est  trois  fois.pinnattfide , 
comme  les  frondes  de  VAdemophorUs 
iripinnati/ida. 

TWPhA^T  9  ad|.  Nom  donné  par 
Haûy  il  une-  variété  dans  le  signe  de 
laquelle  un  des  expossns  est  répété 
trois  fois  parmi  les  termes  d'une  série 
qui,  sansceJa,  serait  ié|[uliète.£;r.  Pé» 
ridot  triplani,  ^ 

TIUPLATIRIQI}^  ,,  adj.,  triplotini* 
eus;  sous-sel  plaiiniqne  dans  lequelil 
entre  trois  fois  autant  de  base  que 
dans  le  sel  neutre  correspondant.  £x. 
Sulfotelluraie  triplatinique* 

XBWLE  ,  adj* ,  triplex*  Tbénard 
appelle  seU  triples  les  combinaisons 
homogènes  d'un  acide  et  de  deux  ba- 
ses ,  qui  sont  probablement  des  sels 
doubles,  c'est- à-dire  Jes  combinaisons 
de  deux  sels.  Au  «este  le  nom  de  sels 
triples  avait  été  donné  autrefois  à  ces 
dernières  combinaisons.  Hauy  donne 
répitbète  de  triplé  À  une  variété  de 
plomb  carbonate ,  qui  est  composée 
de  trois  prismes  hexaèdres  eompri- 
més,  réunis  autour  d'un  axe  commun»* 
Les  botanistes  disent  le  stigmate  tri^^ 
ple^  quand  il  est  profondément  divisé 
en  trois  lobes.  (  £x.  Iris.  ) 

TBIPLl€ATO-GÉafINÉ.^.T£RGK- 

MINÉ. 

TJRIPLIGATO-NEIIVÉ.    f^.    Tai«P 

PLINfiRVS* 


558  TRIP 

TsmucAM^^àmé.   v.  Tu- 

VBNVÉ. 

XiUVLINEBVÉy  luij.  ,  tripUner^ 
wJU  j  tripUnêrviê  }  drcifiichgeaderï 
(aH.)  ;  (iripàts ,  triple,  nefwus ,  nerf). 
Épkbète  dooaée'  par  CnndoUe  aux 
feuUUs  dont  la  base  du  Uoibe  offre, 
de-ehaquecôlé  de  k  nervure  roojefiop, 
«se  nervim  partant  évidemment  de 
celle  dem\ère  ,  mais  plus  groése  que 
les  Miiva»<es^cl  dout  k  volume  égale 
preaq4if  eelui  de  la  nervure  médiane. 
£x.  Crjr^ocarfa  tmpliner^is  ^  Hy^ 
perieunL  iripUnenw  j  Micon'ia  tripU-^ 
nervia. 

driaus  (  rpatkôoç ,  triple  ,  êJpâr ,  iKise). 
JKoiB  donné  pur  B«uj  ii  une  variété 
dont  la  surface  présente ,  vers  eha* 
<pBe  sonmet ,  %roU  ordres  de  facet- 
tes ,  doBi  chacun  est  triple  du  sui- 
vant. £x.  Càaujccaràonatée  triploé»» 
èrùfu* 

ynitïiOMPilQMB,  adj.,  êréptUm^ 
bicus  ;  s<A-sel  plonibique  'qut*  ren- 
ferme Iroià  fois  autant  d^ebasè  que  le 
sel  neutre  oorrespoodant.  £x.  Acé^ 
tmt4  tripkmbiqiu* 

mU^UIRjàRByad}.  triplopêerus^ 

irpcffliOTç  ,  triple  ,  wTipoip  ,  aile  ). 
o  4!idlianiNi  itiploptera  a  de  chaque 
eôlé  du  corps  une  aile  membraneuse 
ou  nageoire  partagée  en  iroiis  tamcs 
minces. 

VlUaHLOMémone  ,  adf .  triplù*tt* 
1ÉH0HÛ  (  Tpcflr>ôoç ,.  tfiple,  ffTtiuftiv,  éta- 
mine).  É(»itbéiodonf»ée  parWachen^ 
dorffâux  plantes  dmit  les  étamines' 
snnr  en  nombre  double  de  celui  des 
divisions  de  k  eoroUe.  < 

VMMLBSN  ,  adj.  ;  qui  a  le  ea- 
f«etére  éù  Iripoli  ;  qui  est ,  comme 
hii ,  sec  et  rude  au  toucher.  SchUte 
Mpoiéen ,  w*giie  tripaléenne. 

TKIPONC'^Di^adj.^  tripunetntus, 
(irw^,  trois  ,  purtctum,  point);  qui 
est  marqué  de  trois  points  colorés  , 
cotnme  VabdemendaCr^/>fu<^  irtpunc- 
torùù,  les  élf  Ires  de  la  CoccineUHn  tri- 


TRIS 

punclalayh  corps  du  F'Urh  tripanc^ 
iatus, 

TRIP0TA9MQQB ,  adj.  ,  £n^<^ 
tassicus  ;  sous -sel  potassique  qui 
contient  trois  fois  autant  de  bai^  ^iie 
le  sel  neutre  correspondant.  Ex.  Soi* 
foi^Uurate  tripotassique.  ' 

TatPnqàllEyadj.,  tripterus {rp^  , 
trois  j  irnipsv  ,  aîk  );  qtxi  est  moiii  de 
trois  ailes ,  comme  k  eàtcénde  da 
MhtiuM ,  k  capmle  du  Bégonia  tf^li^ 
qu0  ,  h  graine  du  Pterospt^mum,  k 
coquille  du  Murex  tripleras^ 

TEIQUÊ'raE  ,  adj . ,  friqueter;  drtî^ 
seiiigy  dreisckneidig  (ail.);  (tpc;^,  trî- 
pkment,  l#pa,  base)  ;  qui  offre  troii 
c6(és  ,  on  trois'  faces ,  comme  l^  co^ 

r'Ue  de  k  Ùonax  triqiietray  le  corp$ 
VOstraeion  iriqueier,  \Qspédoncw 
hs  àM  f^Vormia  triquetra  et  de  VE^ 
rgtngium  triqudrwn  ,  le  placentaire 
àvL  Dodotuea  viscosa ,  lés  rameaux 
àù  Farseuia .triquetra 9  la  tige  da 
Lobelia  triquetra  et  de  VHetfy-sarœa 
trtqueirum.  •  ^     ^  •     " 

TIUQUINK,  adject.  ,  triqaînaius. 
ï/'jilngelêca  triqmnaiaeti  aîÀsî  nom* 
mce  à'  cause  de  ses  feuilles  bipinnati- 
fides ,  dont  Hes  lobes  inférieurs  sont 
trifides. 

TRIR ADIÉ ,  adj . ,  trîradhUus  (f i^, 
trois ,  radius ,  ra  jon  )  ;  qui  offre  trois 
rayons ji^oro me  TombeHe  àMBupleu» 
rum  triradiatum. 

ITRIRHOMBOiDâL,  adj.,  uirhomT- 
bôidalis.  Épiihète  donnée  par  Haûj 
à-  Une  variété  dont  k  surface  est  com- 
posée de  dix-huit  fices  qui ,  prises  six 
a  six  et  prolongées,  formeraient  trois 
rhomboïdes  différens.  £x.  Çbaus 
earhonatie  trirhomboïduîe» 

TRISANNUEL  ,  adj.  ,  triennaUs^ 
triennis;dreijakrîg  (ail.).  Se  dit  d^une 
plante  qui  vit  trois  ans. 

miSCiS^ ,  adj.  j  triscapus  (tres^ 
trois,  scapa,  tige  )  ;  qui  a  trois  tiges, 
comme  le  Lafernea  triscapa,  cham'* 
pignon  formé  de  trois  branchés  dOU-* 
dees  eneembk  à  kur  sommet, 


mis 

,  ••  m.f  trisàl>  Sel  qui  ren* 
Cmrine  trota  fois  autant  d'aeîde.,  pour 
la  raéine  quantité  de|bafle,  ou  troif  fois 
avtiint  de  base  ^  pour  la  même  quaoï- 
tîlé  d'acide,'  que  le  tel  neulre  corres- 
pondant.  Ce  nom  a  été  donné  autre- 
lois  à  des  sels  qu'on  cro/ait  formés 
par  la  combinaiaon  d'un  aeîde  avee 
deux  baaea ,  mais  qui  sont  aujonr- 
d'hiri  eonsidéffés  comme  formés  de 
deiis  sels,  et  en  conséquence  appelés 
sels  doubles» 

mittÉPALB ,  adj.  ,  trhepalus.  Se 
dît  du  calice ,  quand  il  est  fermé  de 
trois  sépaU  s»  ëk.  Tradescantia  virgi-* 
fdca. 

nUUlKPAUÉra  ,  sdj.  et  s.  f.  pi. 
TrisepaUe.  Nom  donné  par  Bartiinj^ 
à  uneclassede  plantes,  comprenant  les 
familes  desMjnstîcéeset  des  Anona- 
cées ,  dans  iesquelies  le  calice  est  k 
trois  séfMAes. 

TltlSÉfilÉ  >  ad),  y  triseriatus  $ 
dreireik^  (ail.)  (  très ,  trots  ,  séries , 
série);  qui  est  disposé  sur  trois  rangs  ^ 
comme  les  squames  du  péridine  on 
les  sqaameUules  de  l'aigrette  de  cer« 
laines  synantbérées,  comme  les  taches 
qn'oD  voit  sur  le  dos  du  Coluber  tri'- 
seriatus. 

TBISéTEUX  ,  adject.  y  trisetosus 
(très,  trois,  seta^  soie);  qui  porte 
trob  soies ,  comme  le  Passiflora  tri'» 
setûsa ,  dont  chacun  des  trois  lobes  de 
la  feuille  se  termine  par  une  soie. 

ntlSlLLONNÉ,  adj. ,  trisulcaius 

{très ,  trots ,  sulcus,  sillon  )  ;  qui  est 

creusé  de  trois  sHlons^   comme  le 

fiuk  de  VOmitkogahtm  pyramidale , 

la  coquille  de  la  TurriteÙa  trisiUeata* 

miSlSOOONB,  adj. ,  trisisogonus 
(Tpitc,  trois ,  tffoç,  semblable ,  yaàviot^ 
angle )«  î9om  donné  par  Haiiy  à  une 
variété  dans  laquelle  m  des  angles 
plans  ou  saillans  sont  égaux  deux  è 
deux.  Ex.  ChauT  carhonatée  trisis<H 
gone. 

TMMMDIQUE^    adj.,    trisodicus. 

Sons-sel  sodique  qui  renfenae  trois 


TRIS  559 

fois  autant  de  base  que  le  ael  teenire 
correspondant.  Ex.  Borate  triso^ 
dique. 

TiUSOiJSTIIAClYF  My ,  trUiAsw 
traciwus^Homk  donné  parHaiij^ànne 
variété  dans  le  signe  de  >  LiqucUe  )e 
plus  fort  exposant  est  moindre  de  trois 
unités  que  la  somme .  des  autres  exr 
po8ans.£x.  Pjrrosins  trisotu^açiiji 
TAlWEliM^,  adîecl. ,  trispemue 
(rf^clç,  trois,  ffiripfAa,  graine);  qm 
venfenne  tix>if  graines ,  conme  la 
capsule  du  Montiez 

TJUBVAGBVÉ,  adj. ,  trisUic\ym 
(TjDffîç,  trois,  ero^vçyépi).  Dont  les 
pédmenlesse  tenntniuilpar  UMsipis. 
Ex.  Andropogon  trisiofihfoi^  ^im* 
bristfUs  tnstuckya. 

TJUSTAMINIFÈRE ,  adj.»  tristét^ 
fnjùdferus  {très ,  trois ,  stamtm^  éta- 
MÎiie , yire ,  porter);  qui  perte  liwjs 
étâmines. 

TBBXAWE»,  adj.,  trUiannow 
eus,  Sous>-sel  sUmnenx  qui  isontieni 
trois  Cois  autant  de  basé  que  le  sel 
neutre  correspondant'  £x.  Sutjbtel^ 
ittrate  êristanneux. 

TUraitHlUQUE  ,  adj.  ,  trUtanm^ 
eus.  Sons-sel  stanniqae  dans  lequel 
il  entre  trois  (ois  autant  de  base  que 
dans,  le  sel  neutre  contmpondan  t.  kz« 
Sulfrtelluraie  trUtannique* 

TRISTE  9  adj. ,  tristis.  Ou  employé 
celte  épitbète  pour  désigner  qodques 
•iseanx  dont  le  plumage  est  ou  Boir 
(ex,  Motmsa  tmûbrosa  )  ou  gris  «r* 
doisé  (ex.  Meluu  trisHs)  on  vert 
(ex.  Ormismfa  Imlî/),  maiatovijours 
peu  brittant  et  plus  am  moins  terae^ 
ainsi  qn'vne  eottUuvre  {  Cobiàer 
mstis  )  qui  est  Uenâtie  et  ponctuée 
de  noir ,  et  d'autres  animaïux  dans 
la  conieur  desquels  il  entre  phu  on 
moins  de  noir  (ex.  Chryseps  ifUbia- 
Utt  y  Chrysops  lugubris  ^  Chry** 
sùps  sepiickraUs  j  Hylos  ftmeàrïs). 
On  l'applique  aussi  ù  des  plantes 
dont  le  feuillage  est  sonubra  (exem» 
Sokmum  triste  )  ,  dont  tes  Auyiu 


S6o 


TRIS 


MQt  d*iine  teinte  sombre  (ex.  Iris 
tristijt)y  ou  coffime  passée  (ex.  Chei" 
rantkus  irislis)^  dont  les  sommités 
sont  noires  (ex.  Lichen  /ri>fi>) ,  qui , 
avee  des  flears  de  couleur  sombre  , 
vëpandent  plus  d'odeur  U  nuit  que  le 
jour  (ex.  Hespefis  irisiiê,  Géranium 
triste  )  9  qui  enfiu  n'ouvrent  leurs 
fleurs  qu*à  l'entrée  de  la  nuit  et  les 
ferment  au  jour  (ex.  NjrctanUtes 
ttisiis). 

TRUmCMATÉ^adj.,  trisiigma^ 
teus.  Se  dit  d'un  pistil ,  d'un  ovaire , 
d'un  style,  qui  porte  trois  stigmates. 
Ex.  Crocus  satwus. 

TIII8TIQUB9  adj.  »  iristichas  (rpcî;, 
trois,  vri^^ôfy  rang);  qui  est  disposé 
sur  trois  rangs  ^  comme  les  feuilles 
do  H^eissia  iris  ficha. 

TRISTOMB^adj. ,  trisicmus  (rpiUf 
trois ,  9v6fut ,  bouche  )•  Se  dit  d'une 
coquille  univalve  (  Cerithium  tristo-' 
ma  )  dont  l'ouverture  est  divisée  en 
trois  par  la  fermeture  du  tube  anté* 
rieur  et  de  l'échancrure  postérieare. 

TBI8TIIIÉ,  ad}.  ,  trisiriatus  {tres^ 
trois 9  stria f  strie);  qui  offre  trolk 
séries.  'Rx,  Cerithium  iristriaium. 

TBIMRONTlQllfi,  adj. ,  tristrên- 
<fci!Lr.Sous«fielstronliqoequi  contient 
trois  fois  autant  de  base  que  le  sel 
neutre  correspondaBt.£x*  Sul/biel" 
lurâte  tristroniûiue, 

TIIIST¥IiË  y  adj. ,  tristy-bu  (  rpitc , 
trois 9  vrO^*  stjle).  Se  dit  d'une 
fleur  qm'  renferme  trois  stjles.  £x. 
Saurauja  trisijrla. 

TEISULFOJMOLYBDATE,  s.  m. , 
trisulfomoljrbdÊUe.  Sursel  qui  con- 
tient trois  ibis  autant  de  sulfide  roo- 
Ijbdiqoe ,  pour  la  même  quantité  de 
base ,  que  le  sel  neutre  correspondant. 
Ex.  Tnsuifomoljrbdaie  barylique. 

TBISUUPUaË  ,  s.  m. ,  trisulphure- 
ium.  Sulfure  dans  lequel  il  entre  trois 
fois  autant, de  base  que  dans  une  autre 
combinaison  de  cette  dernière  avec  le 
même  corps.  Ex.  Trisui/ure  potas» 
sique. 


TRIT 

^nilTEIlNi,  adjecr. ,  tritemaius  ; 
dreifach''gedreitf  dreifachdreizahlig 
(a11.)v  Se  dit  des  feuiUes  dont  le  pé- 
tiole commun  se  divise  en  troia  pé- 
tioles secondaires,  subdivisés  eux- 
mêmes  en  trois  autres ,  dont  chacun 
porte  trois*  folioles.  Ex.  Lardizaboia 
triternata^  Seseli  iriternatum, 

TWmVCix&y  adj.  et  s.  f.  pL,  Tri^ 
iicea.  Tribu,  admise  par  Link,  dans 
la  famille  des  Graminées,,  qui  a  pour 
type  le  genre  Triticum»  ' 

TIUTIGINE9  s.  f. ,  triiicina  (fnW- 
eum ,  froment).  Hermbstaedt  nomme 
ainsi  le  gluten  du  froment. 

TltlTOENOTHIONIQUE,  adj. ,  fri- 
tcmoihionicus  (rpcroç ,  troisiëmef  ocmci 
vin,  Oritov,  soufre).  Sertuemer  ap- 
pelle acide  in'tœnoihionique  un  des 
trois  acides  que  produit  l'action  do 
Pacide  sulfurique  sur  l'alcool ,  et  qui 
n'rst  qu'une  modification  non  adoptée 
de  l'acide  aulfovinique. 

TRrrONUCÉS,  adj.  el  a.  m.  pi.  » 
Tritoniacei.î^om  donné  par  Menke  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Gastéro— 
podca  gjmnobranches ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Tritonia. 

TAITOl^lËN»  adject. ,  tritoniantu. 
Brongniart  et  Omalius  donnent  cette 
épitbète  a  uu  groupe  de  terrains  se- 
dimanieux  thalassiques ,  comprenant 
ceux  dans  lesquels  an  trouve  des  dé- 
bris d'animaux  analogues  à  ceux  qui 
vivent  dans  la  mer, 

TIUTONIENS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Tritonii.  Nom  donné  par  Lamarck  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Gastéro* 
podes ,  qui  a  pour  type  le  genre  Tri" 
tonia»  » 

TRITOSULFURE.  f^o/cz  TaisUL- 

FUBE.      . 

T1UTOXI0E ,  s.  m. ,  iritoxydum, 
Troiiûcme  des  oxides  d'un  corps  qui 
peut  se  combiner  avec  l'oxigèneen 
plusieurs  proportions  différentes. 

TRITUBERGULÉ  ,  adj. ,  trituber^ 
culatus;  qui  porte  trois  tubercules. 
Ex.  Paséaius  trituberculatus. 


TRIZ 

TRIUNIBIBINAIBE9  adj.  9  triant" 
liblnaris.  Nom  donné  parHaujà  une 
variété  qni  résulte  de  trois  décrois^^ 
mens  par  une  rangée  et  de  deux  par 
deux  rangées.  Ex.  Baryte  sulfatée 
triunibibinaire* 

TBIUNIBIN AIBE 9  adj.,  triunibi- 
naris.  Nom  donné  par  Haiiy  à  uqe 
variété  q\\\  résulte  de  quatre  décrois- 
semens ,  dont  trois  par  une  rang^  et 
un  par  deux.  Ex.  Plomb  earboruUé 
trianibinaire, 

TRIUNITAIREy  adj.,  triunitaris. 
Nom  donné  par  Haiiy  à  une  variété 
qui  résulte  de  trois  décroiftsemens 
pa)*  une  rangée.  Ex.  Potasse  niti'atée 
triïinitaire. 

TRHJRE9  adjeet. ,  triurus  (rpuc, 
trois ,  oOpà  ,  queue  ).  Le  Tardas  triur 
rtts  est  ainsi  appelé  parce  qu'en  vo- 
lant il  semble  avoir  trois  queues ,  ap- 
parence dae  aux  couleurs  de  ses  pennes 
caudales ,  dont  quatre  extérieures  de 
chaque  côté  sont  blanches ,  et  les 
autres  noirâtres 

TRlVALTE^adj.,  rrtVa/w  (très, 
trois,  valva  ^  valve);  qui  a  trois 
valves  y  comme  )a  capsule  du  P^iola. 

TRDJDÉES,  adject,  et  s.  f.  pi., 
Trixideœ,  Nom 'donné  par  D.  Don  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Labiati- 
flores ,  par  H.  Gassini  et  ^j^ing,  à  une 
section  de  la  tribu  des  Nassau viées , 
ayant  pour  type  le  genre  Trixis, 

TAIZINGIQlJQBy  adj.,  trizincicus. 
Sous-sel  zincique  qui  contient  trois 
fois  autant  de  base  que  le  sel  neutre 
covrespondant.  Ex.  Sulfate  triûri" 
cj/jue. 

TRIzmCONIQVE 9  adj.,  trizirco- 
nîcus,  Sous-scl  zirconique  qui  con- 
tient trois  fols  autant  de  base  que  le 
sel  neutre  correspondant,  Ex.  Sulfate 
trizir conique. 

TIllZONÉ,  adj.,  trizonatus ;  €^M\ 

porte  trois  bandes  colorées,  comme 

VErotjrlus  ,  irizonatus  dont  les  ély- 

tres  jauties  oflrent  deux  bandes  trans- 

lU 


TROG 


66 


versales  et  ont  le  bout  de  couleur 
noire. 

ntOCHANTEB,  s.  m.,  irochanter. 
On  appelle  ainsi  la  seconde  pièce  des 
pattes  '  simples  des  Crustacés  ,  et , 
d'après  Kirby ,  le  second  article  de  la 
patte  de  derrière  des  insectes,  qui  s'ar- 
ticule avec  la  cuisse. 

TAOCHANTIK9  s.  m.  Petite  pièce, 
faisant  partie  essentielle  du  thorax 
des  insectes  hexapodes ,  par  le  moyen 
de  laquelle  l'épimère  s'articule  avec 
la  rotule.   . 

TROGHIFOIIME  ,  adj. ,  troehifor" 
mis  ;  qui  ressemble  à  une  poulie  ou 
à  une  des  coquilles  appelées  JVe- 
chus» 

TROGinplFORME ,  ad}.,  trochi-^ 
diforpiis;  qui  a  la  forme  d'une  pou- 
lie. Ex.  Rotalites  irochidiformis, 

TBOGHDLÉS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Trochilœ»  Nom  donné  par  Lesson  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Passereaux, 
qui  a  pour  type  le  genre  Trocfiilus, 

TBOGBILIDES ,  âdj.  et  s.  m.  pi.  , 
TrochiUdœ.  Nom  donné  par  Vigors 
à  une  tribu  de  la  famille  des  oiseaux 
percheur»  ténuirostres ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Trochilus, 

TEOCHLÉAIRE,  aà\.^trochlearis; 
schraubenformig,  roltenfôrmig  (tM^ 
(rpo^c^ioe,  poulie).  Se  dit ,  en  bota- 
nique ,  de  V embryon  \  lorsqu'il  est 
cylindrique  ,  court  et  étranglé  dans 
son  milieu,  de  manière  à  offrir  l'ap* 
parence  d'une  bobine  on  d'une  pou- 
lie (ex.  Commelina)»  Les  coquilles  de 
'  la  Cancellaria  troehlearîs  et  du  Ce- 
rithium  troclileare  sont  à  peu  près 
dans  le  même  cas. 

TROCUPIDES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Trochoïdea,^om  don  né  par  Lamarck, 
Guvier  et  Menke  à  une  famille  de 
Gastéropodes ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Trochus, 

XROGONI^Si  adjecl.  et  s.  m.  pi.  , 
Trogomr,  Nom  donné  par  Lesson  î^ 
.  une  famille  d'oiseaux  grimpeurs ,  qui 
a  pour  iypQ  le  genre  Trogori. 


562 


TRON 


TR0606SITAIBES,  fidj.  et  s.  m. 

É,  Trogossitarii.  Nom  donoé  par 
treille  et  Eichwald  à  une  tribu  de 
la  famille  des  Coléoptères  xylopha- 
ges ,  qui  a  pour  tjpe  le  genre  Trogos- 
sita» 

TROMBIDITESy  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Trombiditœ,  Nom  donné  par  Leack 
et  Li^treillé  à .  ane  famille  de  l'ordre 
des  Arachnides  trachéennes ,  ayant 
pour  type  le  genre  Trombidium, 

TROMPE  9  s.  f. ,  prùboscis  ;  Rûssel 
(ail.).    On  nomme  ainsi-,  dans  les 
mollusques  y  un  tuyau  cylindrique , 
percé  d  un  trou  roàd ,  bordé  par  une 
membrane  cartilagineuse  «  |armé  de 
petites  dents ,  et  susceptible  de  ren-r 
trer  dans  le  corps  et  d*en  sortir ,  que 
possèdent  quelques  ilns  de  ces  ani- 
maux (ex.  yoiutay  Buecinum)\  dans 
lès  insectes  diptères  9  une  sorte  de 
suçoir  charnu ,  rélractile  et  protrac- 
tile,  rentrant    dans  une  cavité  du 
front  j  terminé  ordinairement  par  une 
partie  plus  large ,  et  souvent  divisé 
en  deux  lèvres  qui  font  l'office  d'une 
yentouse.  On  appelle  aussi  trompe  le 
ikez  prolongé  de  l'éléphant .  et  du  ta- 
pir ;  mais  on  ne  donne  plus  le  môme 
nom  au  nez  alongé  de  quelques  autres 
animaux  vertébrés. 

TRONC  9  s.  m.  ^  truncus;  Stamtn , 
Schaft  (ail .) .  Employé  par  Linné  pour 
désigner  la  tige  des  plantes  en  général, 
ce  mot  n'exprime  pitu  aujourd'hui 
que  la  partie  de  la  tige  des  arbres  dico- 
tylédones qui  est  nue  et'sans  branches. 
£n  zoologie ,  le  trône  est  la  partie 
principale  du  corps  de  l'animal ,  celle 
sur  laquelle  s'articulent  les  membres, 
définition  qui ,  du  reste,  ne  convient 
qu'aux  animaux  vertébrés.  Dans  les 
animaux  articulés ,  la  signification  de 
ce  mot  a  beaucoup  varié;  mais  la  meil- 
leure acception  à  lui  donner ,  si  Ton 
veut  le  èonserver ,  serait  encore  celle 
de  Linné  9  qui  appelait  ainsi  la -partie 
du  corps  â  laquelle  s'iiMèrent  les  or- 
{[anea  du  mouvement.  Ùansles  i»- 


TftON 

sectes  hexapodes  ,  tronc  est  syno- 
nyme de  thorax ,  et  désigne  la  partie 
f^  corps  comprise  entre  la  tête  et 
abdomen. 

TRONGATIPENIIIES9  adj.  et  s.  m. 
pl.  ,  Truncatipennes  (  truncatus  , 
tronqué,  penna^  aile].  Nom  donné 
par  Cuvier  ,  Latreille  et  Ëîchwald  à 
une  section  de  la  tribu  des  Carabiques,- 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  dont 
les  éiytrès  sont  presque  toujours  tron- 
quées à  leur  extrémité  postérieure. 

TRONC ATULJÈ ,  ad). ,  truncatula- 
tus  ,  trwfùiîdaris  ;  qui  oflre  une  lé- 
gère troncature.  Ex. ^«^11^  truncalU" 
lotus-,  Caryophylliatruncularis, 

TRONCATURE,  s.  f. ,  truhcaturo. 
Terme  dont  Rome  de  l'Isle  se  servait 
pour  exprimer  le  remplacement  d'un 
angle  ou  d'une  arête  d'un  cristal  par 
une  facette  ,  parce ^  que  ,■  bien  que 
l'idée,  qui  en  résulte  soit  inexacte, 
l'arête  9U  l'angle  n'ayant  point  eu 
d'existence  réelle,  les  choses  se  pas»- 
sent  comme  si  la  nature ,  après  avoir 
fait  une  cerHiîne  forme ,  l'avait  en- 
suite mutilée  et  tronquée. 

TROjVQUÉ  9  adj. ,  truncatus;  ab~ 
gêhackt ,  abgestutzt  (  ail.  ).  Se  dit  , 
en  cristallographie,  d'un  angle  ou 
d'une  arête ,  quand  sa  place  est  occii« 
pée  par  une  lacette  qui  n'appartient 
point  à  la  fc^roe  dominante  du  cristal. 
Les  botanistes  donnent  cette  épithète 
à  toute  partie  xpii  se  termine  brus— 
quement  par  une  ligne  horizontale  , 
et  dont  il  semble  par  conséquent 
qu'on  a  coupé  le  bout,  comme  le 
caKce  du  Faramea  truncata ,'  la  cap^ 
suie  du  Nemesia  ^  les  feuilles  de 
VHetichrysum  excisum ,  les  paléoles 
du  Coïx  lacrjrma,  la  racine  du 
Plàntago  major ,  les  spalhelluies  du 
Phleum  pratense,  le  stigmate  du.  Ma-' 
ranta.  On  dit  qu'une  coquille  bivalve 
est  tronquée  y  quand  ses  valves  ont 
l'air  d'avoir  été  coupées  dans  une  de 
leurs  parties  (ex.  quelques  Cardium)m 
On  donne  cette  épithète ,  dans  les  ifr« 


TROP 

sectes  ,  att  corselet  dont  le  bord  an- 
térieur ou  postérieur  est  une  lio^ne"^ 
droite  ( ex.  quelques  Buprestes)»  Un 
oiseau  (  Temnurus  truncatus)  est 
ainsi  nommé ,  parce  que  chacune  de 
ses  rectrices  est  cpupée  en  biais  à 
l'extrémité.       '  . 

TROP/EOLÉES^adj.  et  s.  f.  pi. , 
TVop^o/pcSv  Famille  de  plantes ,  éta- 
blie par  Jussieu  ,  qui  a  pour  tjpe  \h 
genre  Tropœoàcm, 

TROPHOPOLLEN,  s.  m. ,  iropho- 
pollen,  Turpin  appelle  ainsi  la  |^rtie 
saillante  à  l'intérieur  de  chaque  loge 
de  l'anthère ,  pomme  ét^nt  celle  qui 
porte  le  pollen  ,  doi^t  les  coques  ont 
jusqu'à  présent  ^lé  toujours  trouvées 
complètement  libres  ,  mais  ,  dans 
leur  première  jeunesse^  adhèrent 
probablement  aux  parois  de  1  anthère' 
par  un  filet  que  sa  fugacité  ou  sa 
Brièveté  ne  permet  pas  d'apercevoir. 
Cette  hypothèse  n'est  point  admise  par 
Raspail. 

TROPHOSPERMIT  9  s.  m.  ,  tro- 
phospermium ;  Nabelschnur,  (ail.) 
(rpc^o»,  nourrir,  (rTrippue,  sperme). 
Ifom  donné  par  L.-t].  Richard  an 
placenta  ou  placentaire ,  à  un  proces- 
sus plus  ou  moins  saillant  de  la  cavité 
intérieure  du  péricarpe  ou  de  l'ovaire, 
qui  sert  de  support  ou  de  point  d'at- 
tache aux  graines. 

TROPHOSPERMIQVE  ,  adj . ,  tro^ 
phospermicus,  Epithète  donnée  par 
JL.— C.  Richard  à  Vappareil  qui  porte 
lés  graines. 

TROPIQUE 9  adj.ets.  m.y' tropicus 
(  rfinoij  tourner).  Dénomination  don- 
née aux  parallèles  à  l'équaleur  qui 
{Missent  par  les  deux  points  solstitîaux, 
c'est-à-dire  à  la  limite  du  cours. ap- 
parent du  Soleil  vers  le  pôle  boréal , 
par  les  peuples  situés  au  nord  de  l'é- 
quateur,  qui ,  voyant  l'astre  retour- 
ner ensuite  vers  le  midi  ,  ont  attri- 
bué à  ce  parallèle  le  signe  de  l'Écre- 
visse  bu  du  Cancer,  animal  qui  mar- 
che sourent  à  reculons.  Une  limite 


TRYP 


563 


semblable   exjste  dans   l'hémisphère 
austral,  et  y  porte  le  nom  de  tropiqpe 
du  Capricorne ,  parce  que  le  SoleÛ  , 
après  y  .être  parvenu  ,    semble*  re-« 
monter  vers  le  septentrion ,  comme 
l^^èvpe  escalade  les  monts  escar- 
pé^ qu'elle  habite.  On  appelle  a/t« 
née  tropique  le  temps  que  le  Soleil 
employé  pour  revenir  ^à  nu  même 
point  de  1  écliptique  ,  notamment  au 
même  équinoxe,  ou  au  même  solstice* 
Cette  année  ,  la  seule  dont  on  fasse 
usage  dans  la  vie  civile  ,'est  de  365  j. 
5  h.  4^'  ^S"y  temps  moyea;  car  lo 
vrai  mouvement  du  Soleu  ne  s'exé- 
cute pas  d'une   manière  uniforme  , 
étant  plus  rapide  au  périgée  ,  d'en*» 
viron  Gi^  et  plus  lent  à  Tapogée, 
d'environ  Sy'.  En  outre  ,  les  années 
tropiques  ne  sont    pas   absolument 
semblables ,  à  cause  de  l'action  per- 
turbatrice que  les  forces  attfactives 
des  planètes  exercent  sur  la  rotation 
de  la  Terre.  La  différence  peut  aller 
à  plusieurs  nfinutes. .  L^adnée  tr<mi- 
que  est    actuellement  de    i3"  en- 
viron plus  courte  qu'elle  n'e'tait  au 
temps  d'Hipparque.  Linné  appelait 
fleurs  tropiques  celles  qui  s'ouvrent 
le  matin  et  se  ferment  le  soir  pendant 
plusieurs  jours  de  suite  (  ex.   Omim 
thogalum  umbeUatum). 

TROUBLE,  s.  m.  En  géognosie^ 
on  désigne  sous  ce  nom  les  matières 
terrestres  qui  sont  tenues  en  suspen- 
sion dans  les  eaux  cooftintes ,  et  qui 
en  altèrent  la  transparence. 

TRUTÉS ,  adj.  et  s.  m.  pL,  TWi- 

f ormes.  Nom  donné  par  Latreille  à 

une  tribu  de  la  famille  des  Salmoni-* 

des,  qui  a  pouf  type  le  genre  Salmo. 

TRYPÉTUÉUAGÉES,  adj.  et  s.  t. 
pi. ,  TrypeUuUacea»  Triba  établie 
par  Eschweiler,  et  adoptée  par  Zen- 
keret  Reichenbach,  dans  la  famille 
des  Lichens  ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Ttypethelium, 

THEUAGÉES* 


1 


564 


TUBE 


i 


TUBACÉ  ,  adj.^  tubacéUs  (tuhus  j 
tube  ).  Se  dit  «d'une  coquille  u nival ve 
qui  a  la  forme  d'un  tube.  Ex.  7W<- 
l&nium  lampas. 

lUBAEFORlIE,  Sii]. ,  tubaeformis; 
trompetenfârmig  {s\\,)  {iubà^  ^WÊT' 
pette  j  forma ,  fofme  )  ;  qui  a  la  flRie 
d'un  tube  élargi  à  Pune  de  ses  ex- 
Irëifiitésy  comme  les  apolhécies  d'un 
grand  nombre  de  '  Cenomyxe^  ou  les 
expansions  du  Spongia  tubaeformis. 

TOBE>,  subst.  m.  ,  tubiis;  Rohre 
(alU).  Partie  inférieure  et  indivise 
d'un  calice,  d'une  corolle  ou  d'un 
périgone  dont  leï  diverses  pièces  sont 
soudées  ensemble. 

TIJBÉRA.CÉ9,  adj;  et  s.  m.  pi.  , 
Tuberacei,  Nom  donné  par  Fries  à 
une  tribu  de  l'ordre  des  Gaslromj- 
cètès  angiogastres  j  qui  a  pour  tjpe 
le  genre  Tuber, 

TUBERGULABIÉS ,  adj.  et  s.  m. 
»1.  ,  Tubereularei.  Nom  donné  par 
•"ries  h  une  tribu  de  l'ordre  des  Tu- 
J>erculannés  ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Tubercularia. 

TUBERGULARINÉS,  adj.  et  s.  m. 
il. ,  TubereztiarinL  Nom  donné  par 
■*ries  à  un  ordre  de  Coniomjcôtes  , 
comprenant  ceux  dont  les  sporidies 
simples  sont  éparses  sur  un  réceptacle 
solide  persistant. 

TUBERCULE  ,  s.  m. ,  tubercutum; 
Hockercken  ^  Seule  (ail.)  ;  tubercolo 
(ît.).  Les  botanistes  appellent  ainsi,- 
d'aprfes  Acbarius^  les  apothécies  sti- 
pîtees  des  licbens ,  qu'on  nomme  éga* 
lement  céphabdef  globule  et  pili^ 
dion  ;  d'après  Fee  ,  les  apothécies 
spbériques ,  nichées  sous  le  tnaltc  ,  et 
renfermant  des  spores  agglomérées 
(  ex  yerrucaria  )  ;  les  tuméfactions 
qui ,  en  certains  temps ~de  l'année , 
se  forment  à  la  surface  des  Thalas- 
siophjtes  svmphysistées  ,  et  renfer- 
ment les  corpuscules  reproducteurs  ; 
des  parties  épaisses^  solides  ,  ordinai- 
rement pleines  de  fécule,  qui  sont 
placées  le  lonjg  des  ramifications  de 


t 


TOBE 

la  racine  (ex.  Spirœa  FlUpendnla\ 
à  leur  extrémité  (ex.  Cyperus  es^ 
culenius) ,  au  milieu  des  fibrilles 
(ex.  Orehts) ,  ou  le  long  des  rameaux 
inférieurs  de  la  tige,  quand  ceux-ci 
deviennent  souterrains  et  radicifor- 
mes  (ex.  Solanûm  tuberosum).  Les 
conchjliologistes  donnent  le  nom  de 
tubercules  à  des  protubérances  creu- 
ses qui  se  voyent  sur  la  surface  de 
certaines  coquilles ,    et  qui  corres- 

Sondent  à  des  élévt^tîons  semblables 
u  corps  de  l'animal. 
TibERGULÉ ,  adj . ,  ttiherculosiu  ; 
hocher ig,  beulig  ,  tvaru'g  (ail.);  m- 
bcrcolaio  (it.)  ;  qui  est  garni  de  tu- 
bercules, comme  les  carpelles  du 
Ranunculus  tuberouiatusj  le  clinantke 
An.Conyza  squarrosa^  le  corselet  du 
Brach^erus  tuberculatiis  ,  les  élj— 
très  éii  Brachy cents  tuberculosus  et 
du  Phymatisoma  tuberculata  ,  les 
pédoncules  du  Convol^ulus  tubereU'^ 
lotus ^  le  placentaire  dn  Datura  Sira-^ 
monium ,  la  tige  du  Malpighia  tuber-» 
culata. 

TUBERGULEUX ,  adj.  ,  tubercu-- 
losus  ;  kielnhôckerig  (ail.).  Se  dit  , 
en  minéralogie ,  d'un  corps  concré— 
tîonné  qui  est  garni  d'expansions 
arrondies  et  alongées,  semblables  à 
des  tubercules  (ex.  Chaux  carbona-^ 
tée  tuberculeuse).  En  botanique ^  on 
l'applique  à  des  parties  qui  offrent  de 
petites  saillies-  ressemblant  à  des  es- 
pèces de  bosses,  comme  la  chalaze  des 
Labiées  ,  les  écailles  des  fleurs  femel- 
les du  Casuarina  torulosa  ,  la  graine 
du  f^icia  lathjrroîdes ,  les  légumes 
de  VAstragalus  tuberculosus^  la 
tige  du  Cotylédon  tuberculosa.  On 
donne  le  nom  àe  fructification  tuber^ 
culeuse  k  un  mode  de  fructification, 
propre  à  certaines  'Tknlassiophytes^ 
qui  consiste  en  ce  qu'à  une  certaine 
époqne  il  se  fornïe  h  la  surface  du 
végétal  des  tuméfactions  (  concepta- 
des)  renfermant  des  agglomérations 
(élylres)   de   petits  grains    colorés 


TUBE 

(séniÎDules)i  quî^  par  la  simple  ex- 
tension, de  leur  tissu  cellulaire  ,  sans 
l'uplure  d'enveloppe ,  pcrpulucnl  l'es- 
pèce dont  ils  sont  le  type. 

TUBlBRCU^ICOLLE ,  adj.  ,  tuber-^ 
culicolUs  (  tuberculuin  ,  tubercule , 
co/luiHy  col)';  qui  porte. des.  tuber-r 
cules  sur  le  col  ou  le' corselet.  Ex. 
Cetonia  tnèerculiroliis. 

TfIBBRGULIFÈRE  ^  adj.  ,  tuber- 
culiferus  (  tuberculum ,  tubercule  , 
fero-j  porter  J  ;  qui  porte  des  tuber- 
cules, comme  la  coquille  de  la  Fissu* 
relia  tubercuUfsra. 

TUBERCULIFORME ,  ad),  ^tuber- 

culiformis  (  tubercïdum ,  tubercule  , 

fqrma,  îovme)  ;  qui  a  la  forme  d'un 

tubercule,  comme  les  antennes  des 

Lippobosques. 

TUBÉRÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Tu-- 
bereœ.  Nom  donné  par  A.  Brongniart 
à  une  section  des  Lycoperdacées ,  qui 
a  pour  tjpe  le  genre  Tuter, 

TUBÉREVX^  adject.,  tuberosus  ; 
knoUîg  (alL).  On  donne  cette  ëpî- 
thète  aux  racines  plus  ou  moins  ren- 
flées et  manifestement  plus  grosses  que 
la  tige  qu'elles  supportent  (ex.  Vl-- 
btcus  tuberosus ,  fTaleriana  iube^ 
rosa).  Par  extension,  elle  s'applique 
aussi  à  celles  qui  sont  parsemées  de 
tubercules,  c'est-à-dire  de  masses 
cpaîïises  et  charnues  ,  quoique  ces 
prétendues  racines  ne  soient  que  des 
tiges  souterraines  (  ex.  Orobus  tube-- 
rostts  ,  Solanum  ttiberosum).  Mirbel 
nomme  bulbes  tubéreuses  celles  dont 
)a  substance  est  homogène,  et  dans 
rintérieur  desquelles  on  ne  distingue 
ni  couches  ni  écaillés  (ex.  Fumaria 
bulbosa  ) .  Un  animal  (  Naseus  tube-^ 
rosus)  est  ainsi  appelé  parce  qu'il 
porte  une  grosse  loupe  en  avant  des 

jeux. 

XDBÉRIFÈRE ,  adj. ,  tuberifer. 
Cette  épithète.^onviendrait  mieux  que 
celle  de  tubéreux  aux  racines  qui 
présentent  des  tubercules  plus  ou 
moins  aombrcfux  sur  diffiéreoft  points 


TDBI  56fip 

de  leur  étendue ,  comme  celles  do 
VHelianthus  tuberosus  et  du  Sola» 
num  tuberosum.  Un  mammifère 
(  Eriodes  tuberifer  )  doit  ce  nom  â  co 
qu'il  offre  des  rudimens  de  pouces  ^ 
sous  la  forme  de  simples  tubercules; 
un  insecte  coléoptère  {Hipporhihus 
tuberifer  )  ^  à  ce  que  ses  élytreà  sont 
tuberculeuses. 

TVBéRIFORlIE ,    adj.,    tuberi^ 

Jbrmis  ;  knoUen/ormig  (M.)  {tuber^ 

tm£k  y  forma,  forme).  Se  dit  d'un 

champignon,  qui    ressemble   à  tine 

truffe.  Ex.  jéporhizacanadensis, 

TUBÉRIVORE^  adj.  y  tuberit^orus 
(  tuber  ,  truffe ,  voro ,  dévorer  )  ;  qui 
dévore  les  truffes ,  comme  la  larve  da 
Suillia  tuber iffora» 

TUBIGOLAIRE ,  adj.  ,  tubicolaris 
(  tiAus ,  tube,.co/o  ,  habiter).  Se  dit 
d'un  animal  qui  habite  dans  un  tube. 
Ex.  Nereis  tubicola, 

TUBIGOLE,  adj.,  tubkoîus  {tw- 
huSf  tube,  coîo j  habiter).  Se  dit 
d'une  coquille  bivalve  dont  les  val- 
ves sont  tout-à-fait  contenues  dans 
un  tujau  de  même  nature  qu'elles  et 
ouvert  à  une  seule  de  ses  extrémités, 
tujau  qui  les  cache  entièrement.  La 
Leonicfi  tubicola  est  ainsi  nommée 
parce  qu'elle  habile  constamment  dans 
des  tubes  solides. 

TUBIGOLES,  adj.  et  s.  m.  p). , 
Tubicola»  Mom  donné  parLamarck, 
Latreille  et  Menke  à  une  famille  de 
Gonchifères,  comprenant  ceux  dont  la 
coquille  est  contenue  dans  un  four- 
reau tubuleux^  distinct  de  ses  valves  ; 
par  Cuvier  et  Straus  à  un  ordre  de 
la  classe  des  Annclides^  auquel  ils 
rapportent  ceux  de  ces  animaux  qui 
vivent  dans  des  tuyaux ,  du  moins 
pour  la  plupaFrt. 

TOBIGORNES^  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Tubicornia  {tubus  ,  tube,  cornu, 
corne).  Nom  donné  par  Latreille, 
Ficinus  et  Cafus  à  une  famille  de 
l'ordre  des  Mammifères  ruminans  , 
comprenant  cens;  dont  les  cornes 


566 


TDBI 


TUBU 


sont  composées  d^un  axe  osseux  cou« 
Vert^par  un  étui  corné. 
-    TIBIFÈRE,    adj.,  tuhiferus  (tu- 
husy  tube, /«ro,  porter).  Ëpilbèle 
ionnée  par  Gandolle  auxjleurons  des 
Synanthérées ,  lorsqu'ils  ont  la  forme 
d  un  tube  évasé  à  sa  partie  supérieure, 
et   aux  fleurs  composées  dont    Ifs 
fleurons  se  sont  convertis  en  tubes 
amplifiés  (ex.  Asfer  chinensîs)»  Le 
FimhriUària  tubifera  est  ainsi  appelé 
à  cause  des'fleurs  de  sa  couronne,  qui 
sont  en  longs  tubes  grêles ,  arqués  et 
denticulés  au  sommet  :  VOEnothera 
tubifera ,  parce  que  le  tube  de  sou  ca- 
lice est  fort  long;  le   Genipa  tubl^ 
Jeraj  parce  que  son  fruit  est  couronné 
pat  le  tube  long   et' tronqué  du  ca- 
lice ;  la  Plicatula  tubifera,  parce  que 
sa  coquille  est  hérissée  de  petites  écail- 
les   tubuleuses  ;  le   Murex  tubifer^ 
'  parce  que  les  épines  qui  garnissent 
ses    bourrelets   sont  fistuleuses  ,  «et 
qu'en  outre  cbaque  tour  de  spire  of<^ 
fre  ,  dans  lès  interstices  de  ces  bour- 
relets, des  tubes  courts  et  isolés;  l'£* 
theria   tubifera ,   parce   qu'elle  est 
couverte  de  petits  tubes. 

TIJBIFÂRES,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Jïihifera.  Nom  donné  par  Lamarck 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Polypes  , 
comprenant  ceux  qui  sont  réunis  sur 
un  corps  commun  fixé  à  sa  base  et 
dont  là  surface  est  totalement  ou  par- 
tiellement chargée  de  cjlindres  ^tubi- 
formes  rétractiles, 

TUBIFtOIUS ,  adject. ,   tubiflorus 

{tubuSf\MheyJlos,  fleur);  quia  le 

tube   de   la  •  corolle  tc^s-loug.   Ex. 

Ojçj-Qnthus  tuBiflorus ,  Statice,  tUbi- 

JlorUy  Calodryum  tùbiflonun,    . 

TlIBIFLOttES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Tubiflorœ,  Nom',  donné  par'Agardb 
à  une  classe  de  plantes  phanéroco- 
tylédoncs  bypogjnes  inouopélalcs , 
corh'prenant  celles  qui  ont  la  corolle 
plus  ou  moins  tiibuleuse,  comme 
les  Planlagiflceç,  Plombaginées  et 
Abocynées. 


,  >  adj.  9  itihiformis 
(  tubus ,  tube  ,  forma ,  forme  )  ;  qui 
a  la  forme  d'un  tub^. 

TUBILLE  ^  s.  m.  ,  tubilkis{  tubus  , 
tube).  Petit  tube.  Cassini  appelle 
ainsi  les  cellules  du  tissu  cellulaire 
qui  sont  alongées  dans  le  sens  longi- 
tudinal (  çéUules  tubuiées  ,  CandoHe  ; 
cellules  alongées  j  Rudolphî;  utrico' 
les  poreuses  y  Treviranus).  L.-C, 
Richard  nommait  iubille  anihérique 
le  tube  produit  par  îa  cpalition  des 
anthères  des  Synanthérées* 

TURIN  AIRES,  adj.  ets.m.pl^Ttf^t- 
imres*  N  om  donné  par  Illîffer  et  Bch- 
wald  à  une  famille  de  Tordre  des 
oiseaux  nageurs  ,  comprenant  ceux 

?[ui  ont  les  narines  placée^'  dans^  des  ^ 
ourreaux  lubulaires. 

TURirORÉS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Tubiporea.  Nom  donné  par  Blaîn- 
ville  et  Lamouroux  à  une  famille  de 
la  classe  des  Zoophy  taires ,  compre<p 
nant  ceux  dont  les  animaux  isolés 
sont  contenus  dans  des  loges  cjUn- 
driques  alongées ,  fixées  pur  la  base  , 
et  ayant  pour  type  le  genre  Tuhipora. 

lUËISPATHE,  ad].,  tubispaikus 
(  tubus ,  tube  »  spatha ,  spathe)  ;  qui 
a  une  spathe  ou  un  pérîanthe  tubu— 
leux.  Ex.  Zepkiranihes  tubispatha* 

TURFTÈLES  ,  adject.  et  s.  f.  pi.  , 
Tubiulc^.  Npm  donné  par  Latreilie  à 
une  tribu  de  la  famille  des  Aranéides^ 
comprenant  celles  qui  filent  des  toiles 
serrées,  tubulaires,.  en  nasse  ou  en 

trémie* 

TOBVLAIRE,  adj. ,  lubularis  {ior 
bus  y  tube)  ;  qui  a  la  forme  de  tubes. 
Cuvier  nomme  branchies  tubulairCs 
celles  qui  sont  composées  de  deux 
membranes  cellu!«us^f  ^  entre  les- 
quellv^s .règne  un  filet  cartiia^n««*  f 
roulé  en  spirale  et  irès-élastique«  P" 
crustacé  (  Cerapus  tubularis  )  est 
ainsi  appelé ,  parce,  qti^il  vit  dans  un 
tube  cylindrique. 

TURULAJaiés  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Tubulariay  Tubulasa.  Nom  donné 


TUBU 

par  Lamouroox ,  Schweigger ,  Gold- 
tuss  y  Eichwald  ,  Ficinus  et  Carus  à 
une  famille  de  Polypiers  flexibles , 
qui  a  pour  tjpe  le  genre  Tubutaria, 

TUBULE,  8.  m.,  tubulus.  Kirbj 
nomme  ain^i  les  tarières  tubuleuses 
qui  sont  composées  de  plusieurs  piè- 
ces susceptibles  souvent  de  rentrer  les. 
uné$.  dans  les  autres,  comme  celleft 
d'un  télescope. 

TUBVLÉ  9  adj .,  tubulatus  ;  rohren,' 
fbrmig  (all.j.  Se  dit  des  anthères j 
quand  elles  sont  réunies  en  un  lube 
(ex.  Synaruhérées  )  ;  de  la*  corolle , 
lorsqu'elle  est  munie  d'un  tube  (ex. 
yerpena  multifida)\  du  pétiole, 
quand  il  forme  un  tube  continu  qui 
sert  de  gaine  à  la  tige  (ex.  Cypèra^ 
cées), 

JVBVLEWi  ^  adj. ,  tubulosus;  roh- 
rig-  (  ail.  )  ;  qui  a  la  forme  d'un  tube 
cylindrique,  alongé  et  peu  évasé  à 
l'extrémité ,  comme  YMdrophore  du 
Mjalpay  le  calice  àiiM^epeta  longiflo^ 
ra  y  la  corolle  du  Spigelia  marylan- 
dica  et, du  Caljrcophj-Uum  tubiUo^ 
sum ,  le  style  du  Lilium,  On  appelle 
tubuleuses  les  coquilles  univalves 
dont  le  diamètre  transversal  est  fort 
inférieur  au  longitudinal,  qui  ne 
sont  pas  enroulées ,  ou  qui  ne  le  sont 
que  d'une  manière  fort  irrégulière,  et 
jamais  en  spirale. 

TUBULISKANGHES,  adj.  et  s.  nu 
pi.,  Tubulibranckia  (tubus-^  tube  9 
Ppôcyxioiy  brancbies).  Nom  donné  par 
Cuvier  à  un  ordre  de  la  classe  des 
Gastéropodes ,  comprenant  ceux  dont 
la  coquille  a  la  forme  d'un  tube  plus 
ou  moins  irrégulier,  qui  loge  les  bran- 
cLies. 

lUfiULIcbLES  y  adj.  et  s.«m.  pi. , 
TubuUcola.  I^om  donné  par  €uvier 
à  une  famille  de  Polypes,  comlprenant 
ceux  qui  habitent  oes  tubes  dont  le 
corps  gélatineux  traverse  l'axe  com- 
mun, et  présente  des  ouvertures  laté- 
rales ou  terminales  y  pour  le  passage 
des  animaux 


TUU  567 

TUBULIFiBE,  adj.  9  tuhnUferus 
{tubus  j  tube,  fero,  porter);  qui 
offre  à  sa  surface  une  multitude  de 
petits  tubes  (ex.  Spongia  tubulifera), 
ou  qui  est  formé  par  une  aggloméra- 
tion de  cellules  tubuleuses  (ex.  Obe* 
lia  tubulifera  )• 

TUBIiLIFÉBES,adj.  et  s.  m.  pi. , 
TuèuUfera.  Nom  donpé  par  Lamarck 
à  une  famille  de  l'otdre  dcl»  Hymé- 
noptères ,  comprenant  ceux  dont  la 
tarière  des  femelles  -  forme  un  tube 
conique  et  pointu ,  qui  ne  se  divise 
point  en  plusieurs  valves  longitudi- 
nales.^ 

TUBl]LIFI«eBE,adj.,  tubuUJlorus. 
Épithète  donnée  par  H.  Gissini  à  la 
calatkide ,  au  disque,  et  à  la  couronne 
de»  Syûantbérées  ,  lorsqu'ils  sont 
composés  de  fleurs  à  corolles  tubu- 
leuses. 

TOBULIFOBME  9  adj. ,  tubulifor- 
mis  ;  qui  a  la  forme  d'nn  petit  tube, 
comme  certaines  corolles  de  Synan« 
tbérées. 
TUBVLIPALLES.  P^oy.  IfAHTEàUX* 

fOBULBUX.      , 

XVBULIPOllÉS.adj.  ets.m.ph, 
TubuUporea»  Nom  donné  par  Blain- 
ville  à  une  famille  de  la  elasse  des 
Polypiaires,  comprenant  ceux  dont 
les  animaux  sont  contenue  dans  des 
cellules  tubuleuses,  et  ayant  pour 
type  le  genre  Tubuligora. 

TUPy  s.  m.  Pierre  poreuse  qai  a 
été  produite  par  sédiment  ou  par  in- 
crustation ,  el  peut-être  par  d  autres 
causes  encore  qui  nous  sont  incon- 
nues. 

TVFAÇÉ ,  adj.  ;  qui  a  le  caractère 
du  tuf.  Calcaire  tufacé, 

TDFIER,  adj.  On  appelle  terre 
iufière  un  tuf  friable  qui  sert  de  cas- 
tine  dans  beaucoup  de  forges. 

Tl}UP4L€lbBS;  adj.  et  s.  f.  pi., 
Tulipacea,  Quelques  botanistes  ont 
donné  ce  nom  à  la  famille  des  Lilia- 
céesyàcause  du  genre  TuUpa  qu'elle 
Ifinfiermet  Les  Tutipacéês  Be  wa 


579  TYLi 

racines  qui  produisent  des  turions. 
Ex.  Arum  italicum, 

XUllNÉRaGÉES,  adj.  et  s.  f..  pi. , 
Turneracea, Y fkmxWe  déplantes,  ad- 
mise par  CandoUe,  queKunlh  con- 
sidère comme  une  section  de  celle  des 
Loasëes ,  et  qui  a  pour  t jpe  le  genre 
Turnera. 

TURiUGlILACES,  adject.  et  s.  m. 
pi.,  Turrccu/acea  {^turricuUiy  tou- 
.  relie).  Nom  4onné  par  Blain ville  ji 
une  famille  de  l'ordre  des  Géphalo- 
phores  polytbalamacës ,  comprenant 
ceux  dont  la  coquille  s'enroule  en 
spire  turriculée  à  tours  bien  visibles. 

TIJBBICIJI.É9  adj.,  jturriculatus. 
Se  dit  d'une  coqUiUe  univalVe  dont  le 
cône   spiral  ^ivance  plus  en  bauteur 

3u'en  largeur  ^  de  sqcte  que  les  tours 
e  spire  sont  jiettement  sépares  par 
leurs  différentes  trancbes. ,  et  que  le 
tout  prend  la  forme  d'tiri  code  très- 
alongé.  Ex«  Conus  turriius,  Cfclo^ 
sioma  turrilellata  y  Cerithium  turri" 
tellalum ,  Bulimus  terebellatus  ,  Au' 
ricuia  terebellata ,  Buccinum-  teve" 
broie  y  PjrramideUa  dolabrata. 

TUSSILAGINÉDS,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Tiusilagineœ,  Nom  donné  parH.  Cas« 
sini  à  une  tribu  de  la  famille  des  Sy- 
nantbérées ,  par  Lessing  h  une  section 
de  la  tribu  des  Eupatoriacées,,  ajant 
pour  type  le  genre  Tussilago» 

TYDOLOGIE,  s.  f. ,  trdoîogïa. 
Desade  désigne  sous  ce  nom  la  sci  Ace 

3ui  embrasse  la  totalité  des  faits  et 
es  calculs  relatifs  aux  marées. 
TYLAjRE,  s.  lu.,  tylarus  f  Zehen- 
balle  (ail.)  (TvXa^oç,  verrou).  lUiger 
nomme  ainsi  les  parties  dénudées  et 
calleuses  qui  se  vojent  sous  les  doigts 
ou  le  talon  de  certains  mammifères, 
et  les  saillies  que  forme ,  à  chaque 
articulation^  )e  dessous  des  doigts 
des  oiseaux.  r 

XYLION^  s.  m.,  tjrliwn;  Gesàs'- 
schwiele  (ail.)  (Tuikn j  cal).  Sous  ce 
nom ,  Illiger  désigne  les  parties  cal- 
kuseS)  glabres  çtle  plus  souvent  co- 


TYPI 

lorées ,  qu'on  voit  aux  fesses  de  quel- 
ques mammifères. 

TYLOPODES9  adj.  et  s.  m.  pi., 
T.yîopoda  (tvXoç,  cal,  iroûc,  pied). 
Nom  donné  par  Illiger  et  Goldfuss  à 
une  famille  de  l'ordre  des  Mammi— 
fères  rumînans ,  comprenant  ceux 
qui  ont  les  pieds  calleux  en  dessous. 

TYPHACÉES,adj.  et  s.  f.  pi.,  Ty- 
phoceœ,  SjitonjQie  de  Typhinées, 

tYPHiEGOLE  9  adject. ,  typhœcdla 
(  tjrpha  9  massette ,  colo ,  hat)iter}  ; 
qui  yit  dans  les  tiges  du  Tjrpha  , 
comme  le  Phryxe  tjrphœcolaj  dont  la 
larve  dévore. la  cbenille  de  la  Noc- 
tuelle qui  se  tient  dans  ces  tiges. 

tYPUINÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.  Fa- 
mille de  plantes,  établie  par  Gandolle, 
qui  ^  pour  type  le  genre  Tjrpjia. 

TYPHLINS,  adject.  et  s.  m.  pi.,  - 
Tj-phiini  (ryfXc;,    aveugle).  Nom, 
donné  par  Merrem  k  une  famille  de« 
reptiles ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Tjrphlops, 

TYPHLOPIDÉS^  adj.' et  s.  m.  pi.  , 
Tjrphlopidœ,  N^om  donné  par  Gray  à 
une  fanulle  de  reptiles,  qui  a  pour 
type  le  genre  Typhlops, 

TYPHLOPINS,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Tjrpklopina,,^om  donné  par  MuUer 
à  une  famille  de  reptiles  ophidiens , 
qui  a  pour  type  le  genre  Typhlops. 

TYPHLOPOkDES,  adject.  et  s.  m. 
pi. ,  Tj-phlopoïdea.  Nom  donné  par 
ritzinger  à  une  famille  de  reptiles, 
qui  a  pour  type  le  genre  Typklops» 

TYJ[*HOIDÉES.  Foyez  Typhinkis. 

TYPHONIEN,  adject.  Brongniart 
donne  eette  épithèt^  à  une  série  de 
terrains ,  appartenant  à  la  période 
saturnine ,  dans  laquelle  il  range  ceux 
qui  né  sont  pas  stratifiés ,  mais  massifs. 

XYPIQIJE  9  adject. ,  typicus;  qui 
tient  au.  type.  H.  Gassini  nomme  ca-^ 
ractères  typiques  ceux  qui  ne  con- 
viennent qu'à  la  majorité  des  corps 
naturels  compris  dans  un  groupe 
quelconque ,  ou  à  ceux  qui  occupent 
le  centre  de  ce  groupe  et  lui  ^rveat 


r 


ULMI 

en  quelque  sorte  de  type ,  mais  pré- 
sentent des  exceptions  lorsqu'on  anr-> 
rive  aux  extrémités  ,  à  cause  des 
rapports  et  des  affinités  naturelles^ 
qui  n'admettent  pas  de  limites  tran- 
cnées  entré  les  élpèces. 


ULVA 


571 


TiniUNNINESy  adj.  et  8.  m.  pi. , 
Tjrrannina,  Nom  donné  par  Vigors 
à  un  groupe  de  la  tribu  des  oiseaux 
Denti rostres  laniades  ^  qui  a  pour 
type  le  genre  Tyrannus* 


H. 


VAIUNIDËS,  adject.  et  s.  m.  pi  « 
Uarqntjœ.  Nom  donné  par  Gray  ii 
iiile  famille  de  reptiles  sauriens,  qui 
a  pour  type  le  genre  Uaranfu, 

ULIGÔVEIIX)  adject.,  uliginarius y 
vliginosus.  Se*  dit  des  plantes  qui 
croissent  (ex,  'Faccinîùm  uligino^ 
sum)  ^t  des  animaux  qui  vivent  (ex. 
Elapkrus  uliginosus)  dans  les  prai- 
ries humides  et  marécageuses. 

ULÛACÉES,  adj.  ets. /.  pi. ,  Ulr- 
moce^s.Famille  déplantes,  établiefiar 
Mîrbelf  qui  a  pour  type  le  genre 
Ulmms4 

ULBUaiiESy  adj.  et  s.  f.  pL  , 
Ulmariea,  Nom  donné  parVentenat 
è  une  tribu  de  la  famille  des  Rosa*- 
cées ,  qui  est  plus  généralement  ap- 
pelée Spiréacées. 

ULUÉSS  ,  adj.  et  s.  f.  pl.^  Ulmeœ. 
Tribu  de  la  famille  des  Urticées ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Uimus, 

ULVATEy  s.  m.  y  uimas»  Genre 
de  sels,  qui  résultent  de  la  combinai- 
son de  l'acide  ulmique  avec  les  bases 
salifiables. 

VLMII^'E  ,8.  f .  9  ulmina.  Nom 
donné  pr  Thomson  à  une  substance 
observée  dès  i'}Q7  par  Vauquelin, 
dans  une  exsudation  morbide  de 
l'orme,  puis  imposé  à  une  autre  trou- 
vée dans  le  terreau  par  BouUay ,  et  aussi 
iune  troisième  fabriquée  de  toutes 
pièces  par  Braconnot.  Ces  substances 
jouissent  de  propriétés  chimiques  dif- 
férentes, malgré  leur  ressemblance 
extérieuret  Berzelius  propose  de  rc- 
jeter  le  .nom  u  ulmine ,  d'autant  plus 
qu'il  n'y  a  pas  de  raison  pour  en  ap- 


fdiquer  un  particulier  au  mucilage  de 
'écorce  d'orme ,  qui  l^a  d'abord  porté. 
L'ulmine  de  Braconnot  est  ce  qu'il 
appelle  géine. 

ULMIQUE  9  adj.^  ulmicus»  Dœ- 
bereiner  ^t  Sprengel  ont  «ppelé  acide 
ulmique  {Humussàure ,  ail.  )  la  sub- 
stance extraite  du  terreau ,  que  Ber- 
zelius  nomme  géine  ,  parce  qu'elle  % 
la  propriété  de  se  combiner  avec  les 
alcalis  et  avec  les  terres. 

ULOGÉRIDES ,  adj.  et  s.  m.  p]. , 
Uloeerides*  Nom  donné  par  Scbœn- 
herr  à  une  tribu  de  Tordre  des  Cur- 
culionides  orthocères,  qui  a  pour 
type  le  genre  Uîocerus, 

inLONATES,  adject.  et  s.  m.  pi., 
Ulonata  (ovXov ,  gencive ,  ftiBoç ,  mâ- 
choire). Nom  sous  lequel  Fabricius 
désignait  une  classe  d'insectes ,  com- 
prenant eeux  dont  les  mâchoires  sont 
recouvertes  par  une  galèle ,  et  qui 
correspond  aux  Orthoptères  de  La- 
treille. 

ULOPTÈRE  9  adject.  ,  ulopterus 
(  olXo; ,  frisé  ,  ivtipw ,  aile  )  ;  qui  a  des 
ailes  frisées  ou  crépues ,  comme  celles 
qui  garnissent  les  fruits  du  Prangos 
uioptera  et  les  rameaux  du  Memecy^ 
Ion  uloptcrum, 

bLOXJUQtJE  9   adj. ,  ulqûirix  (ov- 
1^,    frisé,  OfiS,    cheveu);    qui  est 
divisé  en  découpures  linéaires ,  cili^ies 
et  crépues ,  comme  le  thalle  de  l'/m-   , 
bricaria  ulothrix, 

ULTAGÉES  9  adject.  et  s.  f.  pi. , 
Uhaceœ.  Noip  donné  par  Bory ,  La- 
mouroux,  Agardh,  Greville  ,  Pries, 
Keiphenbach  etSprengel  à  une  section 


57  a  UNCI 

ou  ordre  ie  la  famille  des  Algues  y 
qui  a  pour  tjpe  le  genre  Ul^a. 

ULVÉES,  adj.  et  s.  f.  pi.,  C^eo;. 
Reichenbach  désigne  sous  ce  nom  un 
groupe  de  la  section  des  ITivacécs,  qui 
reo ferme  le  genre  Ult^a, 

VMBIIAGIILE ,  s.  m.  ,  umbracU" 
htm.  Sorte  de  parasol  ou  de  disque 
qui  couronne  le  pédicule  des  Mcw-^ 
chantta ,  et  qui  porte  lés  corpuscules 
reproducteurs.  , 

VMBRiuCULIFÉRE,  adj.,  umbra-- 
cuîifer  (  umbraculum  ,  par;isol  , 
/èra,  porter);  qui  a  la  forme  d*un 
parasol ,  comme  la  cime  produite  par 
les  feuilles  dû  Dracœna  umbracuU^ 
Jer  fcl  du  Càf;jrpha  urnhraculijera» 

UMBRATICOLE  ,  adj.  9  umbrcui^ 
colus,  (  itmbra ,  ombre  ,  colo  ,  habi- 
ter )  ;•  qui  se  plaît  dans  les  lieux  om- 
bragés. Ex.  Portulaca  umùraticola. 
y  oyez  Ombreux.^ 

ÙlUBRELLACÉS  ,  adj  ;  et  s. m.  pi., 
Umbrellacea,  Nom  donné  pur  Menke 
à  une  famille  de  Tordre  des  Gastéro- 
podes pneumatobrancbes ,  qui  a  pour 
tjpe  le  genre  Umbrella. 

imiBRIPENNE  ,  adj.  ,  umbriDen-, 
nis  {umbrai  ombre,  penna^  aile)  ; 
qui  a  les  ailes  lavées  de  noirâtre.  Ex. 
Mjropa  umbripennis* 

VNABRANCHES  ,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Unabranchia.  Nom  donné  par  La- 
treille  à  une  famille  de  Gastéropodes 
hermaphrodites ,  comprenant  ceux 
qui  ont  les  branchies  situées  d'un  seul 
côté  de  la  face  inférieure  du  corps. 

VNADACTYLES ,  ad),  et  s.  m.  pi. , 
Unadactyli,  Nom  donné  par  Ficinus 
et  Carusà  une  famille  de  l'ordre  des 
oiseaux  palmipèdes,  comprenant  ceux 
qui  ont  tous  les  doigts  réunis  par  une 
membrane. 

UNGINÉ9  adj.,  uncinatus  ;  haken^ 
fàrmig y  klauetifôrmig  (ail.)  {uncus^ 
crochet)  ;  qui  se  termine  par  une 
pointe  recourbée  en  crochet ,  comme 
Je  casque  de  VAeomUan  nncinatum  ; 
les  feuMes  du  Mesembryanthemum 


UNDI 

uncînatum  ;  les  dents  des  feuilles  de 
VEryngium  uncinatum  ;  les  fruits 
AyxSchrankia  uncin/ila  et  du  Galium 
uncînuiatum  ;  \e/unicnle  de  V  Actat-^ 
thus  ;  \e&  pétales  dfJuXimema  acu^ 
leata  ;  le  stigmate  au  P^erbena  glo» 
merata.  Quelques  coquilles  sont  dites 
uncinées  ,  soit  parce  que  leur  sommet 
est  aigu  et  recourbé  (cx«  Orbiculina 
uncinata  )  ,  soit  parce  que  leur  bord 
est  garni'  dé  dents  recourbées  (ex. 
Murex  uncinarius).      , 

ViVGINULE  f  subst,  m; ,  uncinuhu. 
Savigoy  nomme  ainsi  les  soies  à-cro- 
chct  de  certaines  Annelides ,  qui  sont 
de  petites  lames  comprimées  ,  cour* 
bées  et  découpées  à  leur  sommet  ea 
plusieurs  dents  aiguës  et  Crochues. 

VNGIPEKNE,  adject ,  unc^^miix 

(  itncus  ^  crochet ,  penna  ,  aile };  qui 
a  les  ailes  épineuses.  Le  Liparius  un- 
/cipennis  a  ses  élytres  armées  latérale- 
ment d'une  épine  recoufbée.   - 

DNGIROSTEE ,  adj. ,  uncirostris 
(  uncKs ,  crochet ,  roslrum ,  bec);  qui 
a  le  bec  ou  le  rostre  recourbé  en 
crochet.  Ex.  Ceutorhynehus  uiicî- 
rostris. 

DNGIROSTRES ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Uncirostres  (  uncus  «  crochet ,  ros'- 
trufh  ,  bec  ).  Nom  donné  par  Vieil- 
lot à  une  famille  de  l'ordre  desEchas- 
siers ,  comprenant  ceux  de  ces  oiseaux 
qui  ont  le  bec  crochu. 

UXDECIIIIMAGCLÉ  ,  undecimma- 
cuîatus  (  undecim ,  onze ,  macula  , 
tache)  \  qui  est  marqué  de  onze  ta- 
ches. Ex.  Coccinella  undecimmacU'^ 
lata, 

UND:PGDIP0NCTUÉ ,  adj.  ,  zm- 
decimpunctatus  (  undecim  ,  onze  , 
punctum  y  point)  ;  qui-  est  marqué 
de  onze  points.  Ex.  Coccinella  unde* 
clmpunctata. 

UNDinnÉE^  ,  aSj.  et  s.  f.  pi. ,  Un- 
dineœ.  Nom  donné  par  Pries  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Diatomées , 
par  Keichenbach  à  une  tribu  de  celle 


UNIE 

ieê  Nostochînëes ,  ayant  pour  type 
]e  genre  Undina. 

UNI  9  adj. ,  lavis  y  lauigatus  ;  qui 
De  présente  aucune  inégalité  à  sa  sur- 
face ,  comme  les  feuilles  du  Salsola 
fruticosa  y  les  graines  de  VJEsculus 
Hippocastanumy  \e péricarpe  del'y^j- 
phodelus,  la  iige  du  Carauus  arpcn" 
sis ,  le  corps  du  Chiroriectes  lύ^i" 
gatus. 

VîSlkJLt  j  adj. ,  unialatus  (  unus  , 
un  ,  ùla  ,  aile  ]  ;  qui  n'a  qu'une 
seule  aile  y  comme  la  carcérale  du 
Fraxinus,  Synonyme  de  Monoptère'. 

LNIANGlJLAIREy  adj.  ,  uniangu^ 
larîs  {unus  y  un,  angulus ,  ^ngle); 
qui  n'offre  qu'un  seul  angle.  Ex. 
Turritella  uniangularîs, 

UNIANNULAIRE  ,  adj. ,  uniannu' 
laris  {unus y  un  ,  annulas ,  anneau). 
Nom  donné  par  Haûy  à  une  variété 
en  prisn#  hexaèdre  régulier  ,  modi- 
fié par  six  facettes  disposées  en  an- 
neau autour  de  chaque  base  ,  et  qui 
Insulte  d'un  décroissement  par  une 
seule  rangée.  Ex.  Culfre  sulfuré  uni' 
annulaire, 

VNIARTIGULÉ  ,  adj. ,  uniarticU" 
laius  (  unus ,  un  ,  articulas ,  article)  ; 
qui  n'oSre  qu'un  seul  article ,  comme 
les  palpes  maxillaires  des  Apis, 

UNIBIBINAIRE ,  adj.  yUnibibina^ 
ris.  Nom  donné  par  Haiiy  h  une  va- 
riété produite  en  vertu  de  trois  dé- 
croissemens ,  l'un  par  une  rangée  et 
les  deux  autres  pr  deux  rangées.  Ex. 
Chaux  carbonatée  unibibinaire,  ' 

UNIBINAIIIE ,  adject. ,  unibinaris. 
Nom  donné  par  Haiiy  à  une  variété 
produite  en  vertu  de  deux  décroisse- 
mens ,  I'uq  par  une  rangée  et  l'autre 
par  deux.  Ex.  Chaux  phosphatée 
unibinairel 

V^îIBINOTERNAmE  9  ad).^  unf- 
binoternaris.  Noni  donné  par  Haiiy  h 
une  variété  qui  résulte  de  trois  dé- 
croissemens  par  un  ,  deux  et  trois 
rangs.  Ex.  Chaux  carbonatée  unibi^ 
noternaire. 


UNIC  573 

UNIBBACTÉTÉ y  adj.,  unibrac-- 
ieatus  (  unus  ,  un  ,  bractea  ,  brac- 
tée ).  Sq  dit  d'^ne  plante  dont  les 
bractées  sont  solitaires.  Ex.  Lotus  uni^ 
bractcatus. 

UNIGAPSULAIBE ,  adj.  9  unicap^ 
sidaris  {  unus  9  un  ,  capsula  j  cap- 
sule). Dont  le  fruit  se  compose  d'une 
seule  capsule. 

UNICAllÉNÉ  ,  adj.  ,  unicarina" 
tus  { nnùs  y  un  ,  a^ina  y  carène  )  ;  qui 
n'a  qu'une  seule  cnrène.  Ex.  Cfrcio^ 
stoma  unicarinata. 

UNIGAULE  ,  adj. ,  unieaulis  { unus, 
un,  catt^V,  lige).  Se  dit  d'une  plante 
doQtla  racine  ne  produit  qu'une  seule 
tige. 

VNIGELLIXAIBÉ  ,  adj. ,  unicel^ 
lularis;  einzellig  (ail.)  ;  qui  est  for- 
né^  d'ni|e  seule  cellule. 

UNIGHBOITE^  adj.,  michroltes 
(unus,  un,  }(p6xy  couleur).  Épithète 
donnée  aux  substances  qu'on  ne  voit 
que  d'une  seule  couleur ,  quand  on 
les  place  entre  l'œil  cl  la  lumière  ,  en 

Suelque  sens  que  les  rayons  de  cette 
emièrc  les  traversent. 
UNIGOLOR,  adj.  ,  unicoloVy  uni-' 
coloras  ;  cinfarbig  (ail.)  (  unus  ,  un, 
coldr  y  couleur)  ;  qui  est  d'une  seule 
couleur,  d'une  teinte  uniforme  par- 
tout. Ex.  Noctilio  unlcolory  Pelar^ 
gonium  unicolorum. 

UIVIG0NQUE9,  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Vniconchœ  (  unus  ,  un ,  concha , 
coquille).  Nom  donné  par  Latreille 
à  une  sfotion  de  l'ordre  des  Çonchf- 
fôres  Tubuli  pâlies,  comprenant  ceux 
dont  l'animal  est  entièrement  ren- 
fermé dans  sa  eoquille  et  ne  produit 
pas. d'autre  habitation  en  forme  de 
tube. 

UKIGORNE ,  adject.  ,  unicormitus 
{unus y  un,  corhtt^  corne)  ;  qui  n'a 
qu'une  seule  corne ,  comme  VAluie-^ 
rus  monoceros  y  chez  lequel  on  ne 
▼oit  qu'une  seule  épine  &  la  première 
nageoire  dorsale  ;  le  Notoxus  mono^ 
cerosy  doqt  le    corselet  porte  une 


§74  l^'NIF 

corne;  h ,Neréîs unicornîs  ,  dont  la 
tête  s'élève  en  un  cône  poiqtu  ;  la 
Chama  ûnîcorniSy  à^t  le  crochet  de 
la  grande  valve  s'alonge  en  une  corne 
courbée  ;  le  Monoceros  cingulatum\ 
dont  le 'bord  droit  de'  la  coquille  of- 
fre une  dent  conique  ^  sa  base  in- 
terne ;  la  Çaleruca  Unicornis  ,  qui  a 
le  troisième  article  des  antennes  épi- 
Deux,  et  le 'thorax  terminé  en  ar- 
rière par  UQ  angle  aî^. 

UmCOTYLÉDONE  ,  adj. ,  unico- 
tyUdoneus.  Synonyme  inusité  et  mau- 
vais de  Monocotjrlédoné, 

DNICOUDÉ  9  adj. ,  un^çxus ;  qui 
p'offre  qu'un  seul  coude  ,  comme  Ta 
trompa  ^^  1^  Terelliapàlpata, 

UHilClJIRASSÉS ,  adj.  et  s.  m.  pl.^ 
Unipeltata.  Nom  donné  par  Cuvicr , 
Latreille  et  Ëichwald  à  une  famille 
deVordre  Jes  Crustacés  storoapodes^ 
comprenantceux  dont  le  test  ne  forme 
qu'un  seul  bouclier. 

IJlVIDElliTÉ ,  adject. ,  unidentatus 
(u/iZ£^yUn,  dens ,  dent);  qui  n'a 
qu'une  seule  dcnt\  cprame  la  ntain 
du  Portufius  marmoreus ,  la  base  du 
labre  de  VHeîix  Unidentata ,  la  bou- 
che de  laNereïs  lokulata, 

U^îIEMBRYONNÉ ,  adj.;  uniem-' 
hryormatus.  Se  dit  d'une  graine 
qui  ne  Tcnferihe  qu'un  seul  embryon, 
comme  c'est  le  cas  du  plus  grand 
nombre  des  plantes. 

UNIÉPINEÙX ,'  adj.,  unîspinosus j 
eindornigj  einspîtzig  (ail.)  ;  qui  porte 
une  épine ,  comme  la  Myrmecîa  uni-' 
spînosa^  insecte  dont  Técaille  pélio- 
laire  est  terminée  en  pointe. 

UNIFASGIÉ,  adj.  ,  unifascîatus 
[unusj  un  yfascia^  bande)  ;  qui  est 
marqué  d'un«  seule  bande.  Ex.  My- 
celophagus  ùnifasciatusy  Latreitlia 
unifasciata^  Mitra  unifasclalis, 

UNIFEVILLÉ  ,  adjr,  unifoliatus  ; 
eînbluttrig  (ail.);  qui  ne  porte  qu'une 
seule  feuille.  Synonyme  de  monO'- 
phylie, 

lAVIFLOftB ,  adj.  ^  uni/lorus ;  ein^' 


UNIG 

BUithig  (ail.)  {unusyuu ,  flos ,  fleur); 
qui  ne  porte  qu'une  seule  fleur  9 
comme  la  hampe  du  Cyclamen  y  le 
pédoncule  du  Gonolobus  uniflorus^ 
du  Monotropa  uniflora  et  du  Rhapon" 
ticum  unîporum  ;  qui  n'accompagne 
qu'une  seqle  fleur ,  comme  VirwoUi^ 
cre  de  V Anémone  Pulsatilla;  qui  ne 
renferme  qu'une  seule  flçur  ,  comme 
la  calatkide  de  V Henanthus  fascicW' 
îatus  et  du  Fulcadea  laur'tfolia ,  la 
cupule  du  Taxus  baccata ,  la  glume 
de  VAlopecurus  agrestis*  Voyez  Mo- 

irANTHE. 

UIVIFLOIUGÊRË ,  adj.  ,  unifiori^ 
gerus  (  unus ,  up ,  fios ,  fleur  ,  geroj 
porter  ).  Synonyme  à^  uni  flore, 

UIMIFOLIE  f  adj.  ,  urufoUus}  eîn^ 
hidtirig  (ail.)  {linus  ,  un  ,  foliùm  , 
feuille);  qui  ne  porte  qu'une  seule 
feuille ,  comme  la  tige  du  ^tchena' 
lia  unifoUa. 

UMFOLIOLÉ ,  adj. ,  unîfoliolatus 
{unus,  un  ^  foliolum ^  Miole,).   Se^ 
dit  d'une  yiatVfo  qui  n'offre  qu'une 
seule  foliole  sur  un  pétiole  articulé* 
Ex .  Citrus  uéurantium, 

UKIFOBÉ  ,  adj. ,  uniforatus  (unus^ 
un  ,  for  amen ,  trou  )  ;  qui  s'ouvre  par 
un  seul  trou ,  comme  les  anthères  du 
Pyrola, 

DNIFOBME  ,  adj. ,  uniformis  ;  €m- 
fôrnng  (ail.).  On  appelle  moui^emenJL 
uniforme  celui  4ans  lequel  le  mobile 
parcourt  constamment  le  même  es- 
pace durant  le  même  laps  de  temps  ,. 
et  ^e  trouve  à  chaque  instant  dans  le 
mêfne  état  qu'au  moment  de  son  dé- 
part. La  structure  feuilletée  d'une 
roche  est  dite,  uniforme,  lorsque  les 
feuillets  sont  tous  de  même  nature 
(ex.  Pfyrllnde  micacé).  H.  Gassinl 
nomme  calathide  uniforme  celle  dans 
laquelle  les  fleurs  sont  toutes  de  la 
même  forme  (ex.  Eupatoria). 

UNIGEHIME  ,  adj.  ,  unigemrmus  ; 
einknospig,  eins'prossig  (all.)(zmi45,. 
un  ,  gemma  ,  bourgeon  ).  Kees 
d'Eseobeck  donne  celte  épitbôte  aux 


UNIL 

tabercules  ti  aux  racines  qtiî  ne  por- 
tent à  lear  partie  supérieare  qu'un 
senl  bourgeon  ,  sott  commun  h  plu- 
sieurs,  soit  propre  à  un  seul.  £x. 
Orchidées,        ' 

■ 

UNIGÈJNB,  adj.,  imîgenus  (unus^ 
un,  gîgnoy  produire*).  Nées  d'Esen- 
beck  appelle  ainsi  les  arbres  qni  n'ont 
qu'une  seule  pousse  de  'feuilles  par 
an.  Ex.  Fagus, 

VNIGLAND,  2iAy^uniglctns  (uniu^ 
xxtïjglans^  gland  ).  Épithèle  donnée 
par  Mirbel  au  calybion^  quand  I9 
cupule  ne  contient  qu'un  seul  gland. 
Ex.  Corylus  Ai^eUana, 

UNIGLUME  y  adj.|  unlglumîs  ;  qui 
n'a  qu'une  seule  glùme.  Dans  le  Fes' 
tuca  um'glumiff  la  plus  petite  des  val- 
ves  de  ses  gl urnes  est  presque  nulle. 

UNIHASTÉ,  adject.  ^  wuhastatus 
(  iwus  /un  ,  hastQj  bacbe  ).  Le  /2Ai- 
nolophus  umhastalus  n'a  qu'une 
seule  des  deux  feuilles  dont  son  nez 
est  garni  qui  soit  en  fer  de  lance* 

VSJStGVÈ  y^à\,  j  unijugus  ;  eîn^ 
paarig  (ail.  )  (  unus,  un ,  jugum  j 
couple).  Se  dit  à*uue  feuille  pennée 
dont  le  pétiole  commun  ne  porte 
qu'une  seule  paire  de  folioles.  Ex.  Zj:- 
gophytlum  Fabago. 

VSVLk^lt  y  adj.,  unitabiatus;  em- 
Uppig  (alL)  {^umis ,  un>  labium^ 
lèvre).  Épitbîète  donnée  aux  corol- 
les monopétales  irrcgulières  qui  n*ont 
qu'une  seule  lèvre ,  qu'un  seûMobe 
principal  (ex.  Acanthus).  On  donne 
aussi  ce  nom  ,  mais  improprement  j 
aux  tubes  corollins  qui .  sont  fen- 
dus d'un  seul  côté ,  et  dont  l^s  seg- 
mens  réunis  sont  rcjetés  de  l'autre  ', 
comme  dans  certaines  Lobélîées  et 
dans  VAcanthus  poljrstach/us  ,  ou 
cofnmé  ce  qu'on  es£  convenu  d'appeler 
ligules  j  dans  les  Sjnantbérées. 

VNILATÎÉBiAL^adj.,  unilaleralis ; 
einseiiig  (ail.)  {^unusy  un^  lotus; 
côté  )  ;  qui  est  disposé  pu  qui  se  porte 
d'un  aerd  coté;  comme  les*  éf aminés 


ÛNIN     ^     575 

de  \*Amar)rlUsformosissimlj  le  nec" 
taire  du  Saxifraga  sarmentosa  ,  les 
pétales  du  Cleome ,  le  périsperme  des 
Graminées  ,  le  placentaire  de  l'^c- 
tcea ,  les  spathelles  ieVHordeum, 
les  feuilles  du  Monachne  unilatera^ 
lis  y  du  Pj-rola  seconda ,  de  VOxalis 
iateriflora-y  dn  Lotus  secundi/lorus , 
du  nrameria  secundiflora  j  du  Re» 
tiniphjrllum  secundifiorum. 

miLOBÉ ,  adj. ,  unilohatus ,  uni'- 
hhus  (  Untu  y  un  ,  lobus ,  lobe)  ; 
qui  n'a  qu  un  seuf  lobe,  comme 
V anthère  au  Schubertia  distlcha.  En 
parlant  de  l'embryon,  ce  terme  est 
sjnonjme  de  monocotjrlédoné» 

UNILÔCIJLAUiE,.adj.,  unilocula^ 
ris  ;  einfachrig  (ail.)  (zma^,.un, 
locuius ,  loge  )  ;  qui  n'a  qu'une  seule 
loge,  comme  les  anthères  du  /un/* 
pêrusy  la  baie  du  Cucukalus  bacci* 
férus ,  la  capsule  du  f^iola  ,  la  car- 
céruU  du  Polygonum ,  la  coque  des 
dîérésiles  dç  \^Alisma  Plantago  , 
]Uréme  du  Borrago ,  le  légume  du 
Pisum  y  'le  noyau  du  Jugions ,  le 
pépon  du  Sicjros  anguiata ,  le  pjrxide 
de  VAnagallis,  On  appelle  unUocw^ 
laires  les  coquilles  nnivalves  qui 
n'ont  qu'une  seule  cavité. 

UNILOCULAKITÉ,  s.  L^unilocula^ 
ritas.  Richard  s'est  servi  de  ce  terme 
pour  désigner  l'état  d'un  firaît  qui  ne 
contient  qu'une  seule  Loge. 

UXiniACULÉ ,  adj.  ,  unimacUlatu^ 
(  unusy  un  ,  macula  y  tache)  ;  qui  n'a 
qu'une  seule  tache.  Ex.  Chœtodok 
unimacidatiu ,  Tellina  unimaculata. 

UNUfKTÉ,  adj. ,'  unimixtus,  Nom 
donné  par  Haiiy  a  un  cristal  prodoit 
en  vertu  de  deux  décroissemens ,  l'un 
par  une  rangée  ,  l'autre  mixte.  Ex. 
Chaux  carbonatée  unimixte, 

VNINERVÉ,  ad].,  uninennSyUni" 
nernus  {unus  y  un ,  neruus,  nerf). 
Se  dit  d'une  feuille  sur  laquelle  on 
n'aperçoit  qu'une  seule  nervure.  1^ 
Jjnum  ptrentie* 


Ô76  UNIP 

UNINnmJLÉ ,  adj.  ^  uninenmla^ 
tus,  Épithète  dounëe  au  placentaire 
qui  n'offre  qu'une  seule  nervule. 

DNINOUEUXy  adject.  ,  umnodis. 
Qui  n'offre  qu'un  seul  nœud,  comme 
le  chaume  de  Vlsoîepis  uninodis, 

UNIODÉS,  adj.  et  s.  m.  pi.,  Unîoda. 
Vom  donné  par  Férasgac  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Pédifères ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Unio* 

VSlOCVhij  adject.,  unloculatus 

funus ,  un  f  oculus ,  œil }  ;  qui  n'a 

qu'un  seul  œil  ou  point  de  végétation, 

comme  les  tuberatUs  des  Orchidées. 

.UNIOTIxé  9  adject. ,  urdoifuUUus 
{unus^  un,  ovum,  œuf).  Se  dît 
d'une  loge  d'ovaire  ,  quand  elle  ne 
contient  qu'un  seul  ovule.  Ex.  £a- 
hiées. 

UIVIPALÉOLÉy  adj.,  unipaleola" 
tus,  Épithète  donnée  à  la  lodicule  ^ 
quand  eUe  se  compose  d'une  seule 
écaille  ou  paléole. 

UNIPELTÉ9,  adject.  et  s.  ro.pl.  , 
Vmpelca(û,  Nom  donné  par  Latreille 
à  un  ordre  de  la  classe  des  Crustacés 
stomapodes,  comprenant  ceux  dont  le 
thoracide  ne  forme  qu'un  seul  bou- 
clier. Foyez  UinctnBisst^. 

VNIPENNE ,  adj« ,  unipennis  [wmsy 
mn^penna^  aile).  Tous  les  rayons 
dorsaux  du  •  Ckironectes  unipennis 
étant  unis  |tar  une  même  membrane, 
ce  poisson. n'a  qu'une  'seule  nageoire 
dorsale. 

VIMPÉTALE,  adj.,  umpetaliis; 
einzelbiàttrig  (ail.)  {unus^  un,  Trcra- 
^ov,  pétale).  Se  dit  d'une  corolle  qi^i 
ji.'est  formée  que  d'un  seul  pétale 
isolé ,  dont  la  ligne,  d'insertion  n^en- 
toure  pas  complètement  les  organes 
sexuels.  Ex.  Codarium  nùidiùti, 

DNIPLISSE  9  adject. ,  uniplicatus^ 
(unusj  un  ,  plica,  pli)  ;  qui  n'offre 
qu'un  seul  pli ,  comme  la  columelle 
de  la  Fasciolaria  uniplicata, 

tNIP0LA.1BE  9  aaj. ,  unipolaris. 
Ermnn  donne  cette  épithète  aux  con- 


UNIR 

dacteurs  qui ,  mis  en  communîcattoA 
avec  les  pôles  de  la  pile ,  et  en  même 
temps  avec  le  sol ,  ne  conduisent  que 
l'électricité  d'un  seul  côte,  soit  la 
résineuse^  soit  la  vitrée. 

UNIPOLARITÉ ,  s.  f .  Ertnan  dé- 
signe sous  ce  nom  le  cas  qui  a  lien 
lorsque,  dans  les  molécules  d'un 
corps ,  l'électricité  de  l'un  des  p61es 
est  prédoipinante,  ou  plus  concentrée 
sur  un  cprtain  point,  que  l'électri* 
eité  de  l'autre  pôlë^à  peu  près  de  même 
que  l'un  des  pôles  d'un  aimant  peut 
être  beaucoup  plus  fort  que  l'autre. 

UNIPONCTDÉ  ,  adj.,  unipunctalus 
(  unus  ,  un  ,  punctum ,  point  )  ;  qui 
est  marqué  d'un  seul  point  coloré, 
Ex.  Dromîas  unipunctatus  ,  Pragt" 
laria  unipunctata ,  Sphœrîdium  uni" 
punctatum, 

IIIVIPUPILLÉS  adj.  et  s.  m.  pi.  , 
Unipup  illati  {uus ,  un  ,  pupilia^ 
pupille  )•  Nom  donné  par  Latreille  à 
une  tribu  de  la  famille  de  Cyptiniâes^ 
comprenant  ceux  de  ces  poissons  qui 
n'ont  qu'une  seule  pupille  à  chaque 
œil. 

UNIPlBTtJLé ,  adj. ,  wdpusiulaiu^ 
(  unus ,  un ,  pustula,  pustule)  ;  qui 
est  marqué  d  une  tache  en  forme  de 
pustule.  £x.  Badister  unipusiulaïus, 
""  VNIQUADIUGÉNAIRE  ,  adj. ,  uni- 
quadragenarius.  Nom  donné  par 
Hauj  a  une  variété  de  Chabasie  ,  dans 
laquelle  un  décroissement  par  une 
rangée  est  suivi  d'un  autre  extrê- 
mement rapide  ,  dont  la  détermina- 
tion a  paru  s'aecorder  nyee  les  angles 
qui  en  résulteraient  en  supposant  qu'il 
eût  lieu  par  quarante  rangées. 

miQUATERlVAUlE  ,  adj. ,  uniqua- 
tcrnarius.  Nom  donné  par  Haûv  à 
une  variété  qui  résulte  de  dciix  dé- 
croissemens  ,  Furt  par  une,  et  l'aatre 
par  quatre  rangées.  Ex.  Chaux  sul^ 
jaiée  uniquatemaîYe, 

miRAMÉ,  adject.,  iwureiwirfa^/ 
qui  n'a  qu'une  seule  rame^  comioe 


UNIS 

les  appendices  locomoteurs  du  iVierelf 
armUlaris, 

UNISÉXAIREy  adj»,  unisenarif. 
Nom  doQoé  par  Haûj  à  une  variété 
«mi  résulte  de  deux  décroissemeqs  , 
1  un  par  une  ,  et  l'autre  par  six  ran- 
gées. Ex.  Plomb  sulfuré  unisénaire, 

UNISÉRIÉ ,  adj. ;  uniscrialîs ,  uni- 
^eriatur^tinrtlhig  ( alL). Se  dit  des 
fleurs  delà  couronné  (ex.  HeUan-" 
tKus)^  et  des  squames  du  péricUne  des 
Sjoaotliérées  (tx'.ZJgulauniserialu), 
quand'  elles  sont  disposées  sur  un  seul 
rang.  On  donne  aussi  cette  épithète 
aux  ouulej*  d'une  loge  polyovulée 
d'oyoire,  quand  ils  sont  suDj^rposés 
régulièrement  sur  une  ligne  longitu- 
dinale (  ex.  jéristohchia  sypho). 

IJMI8EX£  9  adj.  I  unisexus.  Syno- 
nyme d'UNISEXDEL. 

VMISEXUELy  adj.y  unisexualis; 
emge/chlechtig  (ail.)  Se  dit  d'une 
^e«r  qui  ne  renferme  que  des  organes 
d'un  seul  sexe  y  ou  d'une  plante  dont 
toutes. les  fleurs  sotit  d'un  seul 'sexe. 
H.  Cassitti , donne  cette  épitbète  à  la 
ealathtde  des  Synantbéré^,lorsqii'elle 
est  composée  de  fleurs  d'un  seul  sçxe^ 
mAles  ou  femelles  (ex.  Gnaphalium^ 
dioieum): 

VNISILIftVi»  ^\.  iunisiliquQsuff 
qui  a  des  silta'ues  ou  des  légumes  so- 
litaires* ExMippocrepis  unisUiquosa, 

UNlSIL|.ONi\É  9  adj. ,  uniêuicatus 
(iinifr;  UD^  sultius ,  sillon);  qui  est 
marqué  d'un  seul  sillon  ,  comme  la 
coquille  delà  TurriteHaunisulcata  et 
du  Cerithium  unisukatum ,  le  drupe 
du  Prunus,  XtJruU  AnVAmygdalus 
communis, 

UNISPATHELLÉ,  adj.,  wiispà-^ 
theUaii^;  qui  se  compose  d'une  seule 
Sfiathelley  comme  Is^glume  du  Shir^ 
pus  palus  tri  s ^ 

imiSPATHEIXVU^  adj»,  unispa-- 
theUufattu  ;  ^ni  te  cpmposè  d'une 
seule  spathellule,  cpmme  la  glûmelle 
.de  Vjigro^tisi  capinxu 

ims^lBÉî  aiQ.^  unispiraius.  Se 


UNIT  577 

dît  de  Vopei^cule  qui  ne  fait  qu'un 
tour  de  spire  et  s'nccroit  rapidement 
en  largeur ,  le  sommet  étant  presque 
terminnh  Ex.  Neriia,    . 

CJNISSON  p  s.-m.,  ^n^sonus;  Gleid^'- 
siimmung  (ail.  )  ;  um'son  (angl.)  ; 
unisono  (it«).  Union  dp  deux  soqa 
qui  sont  au  même  degré  y  dont  Vùa 
n'est  ni  plus  grave  ni  plus  aigîi  que 
l'autre,  et  dont  l'interyalle ,  étant 
nul  y  ne  donne  qu'un  rapport  d'éga- 
lité.' C'est  l'identité  de  sons  produite 
par  deux  corps  qui  font  un  même 
nombre*  de  iribrations  dans  le  même 
laj^s  de  temps.   , 

UNISTRIË9  adjectif,  unistriaUu 
(unusy  un  «  slrni^  strie)  ;  qui  est 
marqué  d'une  seule  strie  ,  comme  In 
base  du  corselet  de  YHjrphj-drus  uni* 
striflUis. 

UIWTAIRB,  adject ,  uniiarius.  Se 
dit,  en  minéralogie,  d'un  cristal 
produit  en  vertu  d'un  seul  décroisse- 
inent  par  une  rangée*  Ex.  Chaux 
carhonatie  unitaire»^ 

UNITERNAtRE,  adj,,  umlernarlus. 
Se  dit  y  en  minéralogie  ,  d'un  minéral 
produit  en  vertu  de  deux  décroisse^ 
mens,  Fun  parupe,  etrautre  par  trois 
rangées.  Ex.  Chau^  tarhonatée  uni^ 
ternaire, 

V^ilTESTAGÉ;  aàj.,  uniiesiaeeus 
(unus,  tïn^  f^j/a^  coquille).  Adan- 
son  donnait  cette  épithéte  aux  c<^ 
quilles  univalves  et  sans  opercule. 

WITIGEy  ^dj«,  uni'scapùs.  Tscbu*- 
dy  donne  cette  ^itbète  aux  arbres 
qui  ^  coipme  les  DÎns ,  sapins  et  mélè- 
zes ,.ont  pne  tebdance  &  croître  verti- 
calement, en  s'albngeant  par  leur 
bourgeon  terminal ,  et  dont  les  bran- 
cbes  latérales,  fort  étalées  ,  n'ont 
qu'une  existence  comme  tributaire  , 
et  ne  tendent  pas  naturellement  k  la 
verticalité. 

VNÎTRIBiNAIRE,  adj.,  uniirièi^ 
maris.  Se  dit,  en  minénJogie,  d'une 
variété  qui  résulte  d'un  décroisse- 
mcttt  par  une  rangée  9  et  de  trois-  par 


578  URAG 

deux  iHtigéei^.  Ex.  Chaux  carlonatie 
unitribinaire. 

UNI  VALVE  9  adj. ,  unipabis  ;  dn^ 
klapfig  i^^)  {  unus,  un,  v.aha. 
Valve),  de  dit  d'une  capsule  qui  n'a 
qu^une  seule  valve  (ex.  ^âvicennia)^ 
ou  d'une  coquille  qui  est  composée 
d'une  seule  pièce.  La  capsule  du  JI(o- 
HocUa  uruyalns ,  aprâ  l'ëmission 
dès  séminule» ,  se  change  en  v(ne  valve 
Ou  écailte  obluDgue  et  coriace,  \!A' 
Mfifa  unîifolvis  A  sa  Coquille  d'une 
éeule  pièce. 

tlUlTALtlSS 9  adjl  et  s.«m.  pi., 
Unit^aMa,  Nom' donné  par  Latreille 
B  une  famille  i^  )'ord^e  des  CruSia- 
cés  lopbyropodes  ,  comprenant  ceux 
dont  le  test  est  d'une  seule  pièce. 

tJlVfVERS ,  subst.  m. ,  universam; 
ff^elfall  (alU  )  ;  iyor/<i[( angi. )  ;  unz- 
t^efsal  (  it.  ).  Ensemble  sans  puissance' 
propre  de  toiis  les  êtres  maierieU  es-^ 
sentiellément  -inâctifs  et  passifs  qui 
existent  (tiamarek). 

UNIVERSEL^  adiect. ,  unwersalis. 
9*employé  qudiquctois,  f^n  t^otaniquct» 
dans  le  même  sens  que  le  mot  générât 

tJÏVrVÉSICtLAIRG  ,  adj. ,  •  uniwe^ 
steularis.  Épi tbète  donnée  par  Turpin 
aux  végétaux  qui  sont  composés 
d'une  seul€  •  vésicule ,  analogue  à 
colle  ^u'on  holeraît  d^une  masse  de 
âssu  èellulaire.. 

UNÙONÉ  9  adj. ,  unizonatus  ;  qui 
oflhre  une  bande,  ou  zone  coloVée.  £ii. 
Pteurotoma  uruzonOiCsi 

UNOGATES  i ad).  et&.  m.  pi. ,  E/no- 
gata.  Nom  donné  par  Fabn«ius.à  une 
chisse  d'insectes ,  cotnpcenant  ceux 
qui  ont  les  n^âcboires  cornées  et  gar- 
nies d'un  onglet  mobile ,  comme  les 
Aranéides, 

'  WPPÉS.  adj.  et  s.  m.  pi: ,  Upupa. 
Kom  donné  par  Lesson  à  ùAo  famille 
d'oiseaux  ^  qui  a  pour  ^pe  le. genre 
Upupa. 

UllAfiOGinEE ,  adj . ,  uragogus  (  ou*. 
pov  ,  urine ,  ^ccyu ,  cbasser  ).  Le  .3^- 
gmiki  ùfagoga  est  ainsi  nommé  patte 


tJRAN 

Stt'oiî  emplcqre  sa  hicîne  h  titre  ée 
iurétique. 

UHANATE  9  8.  m. .,  crânas.  Sel 
qui  résulte  «le  la  combinaison  de 
1  oxide  uranique  avec  une.  base  sbH* 
Sable. 

URAlVCy  s.  m. ,  uranium.  Métal 
qui  a  été  découvert  par  Klaprotb^-en 
î^Sq.,  •  >•     •     ' 

UllAIVEtJt^^adf. ,  uranosus.  Ber- 
zelius  dppeHe  oxide  uraneux  (  Uran- 
oxj-dulyM.  )  le  premier  degré  d'oxf- 
datioh  de  l'uraoe^  j^/j  uraneux^  les 
combinaisons  de  cet  oxide  avee  \ës 
acides  (  Uranoxydtttsalzê ,  ail.  ]  et  du 
métal  avec  les  corps  halogènes. 

IIEANICO-G ALCIQIIE ,  adj.  »  «ra- 
nicb^alcicus,  Notq  donné,  dans  fa 
nomenclature  cbhniquedeBerzeliu3y 
â  des  sels  doùble^^  qui  résultent  <fe  hi 
combinaison  d'un  sel  uranique  avec 
un  sel  calcîque.  Ex.  Phosphate  urd' 
nicO'^calcîgue» 

lJIlANICO-€C]IV1IIQCE  ,  adj. ,  ura-- 
nicO'-cupricus.  m  om  donné  ^  dans  la 
npmenciatui^e  chimique  de  Benelius , 
k  des  >els  doubles  »  qui  résultent  de  Ik 
combinaison  d'un  sel  uranique  avec 
un  sel  cuivrique.  Ex.  Phosphate  urd' 
niâo^cuivrique. 

'  VRAIVIGO-POTASSIQDE ,  adject., 
uranico-'potàssictts, J^om  donné,  dans 
la  nomenclatare  chimique  deBerze— 
KuSf  h  des'^els  doubles,  qui  résultent 
de  la  combinaison  d'un  sél  uranicrue 
«veb'un  sel' potassique.  Ex.  Sulfate 
uranico'potassique, 

VRAIVlDES^s.  m.  pi. ,  Uranides. 
'  Beu dan t  appelle  ainsi  une  famille  de 
minéraux,  qui  comprend  l'urane  et 
ses  combitiaison^. 

URAIVIQUE^  adj. ,  ùrajiicus.  Ber- 
Ktflius  donne  cette  épitbèie  à  un  oxidè 

iUranox)rdj  ail.),  qui  est  le  second 
egré  d'bxidation  du  métal ,  et  à  ses  ' 
combinaisons  avec  les  acides  (l!7râ/i'<- 
oxjrdsalze^  çll.  )• 

URAIVOGHArtiœy  s.  r. ,  urànO' 
graphia  (o(5p«voç  ,'Ciel ,  7/>*î«^  écrire^. 


VRAR 

Description  da^qieU  Bode  a  publie  «n 
ouvrage  suau  ce  iUre  en  iBoi  ,  et 
Francœur ,  un  an  Ire  en  1 82 1 . 
jUAAJQiOLIVE.^ortfz  Aéholithe. 

UUNOÉJLIUE.    ^.    AÉROLITHE. 

ISRiMOLMli: ,  s.  f. ,  uranohgia 
(o3p«»o€ ,  ciel ,  >^; ,  diflconr») .  Traité 
du  ciel*  G.  Scbleiiain]gr  a  pnbHé  un 
ooTTage  MUS  ce  titpe  y  en  \%ifi. 

UBAiîOMMWB^  adj.y  urMnoseo^ 
pUê  ('«(ipaMC)  'Cicl»  e^émviy  consî- 
dércr);  qui  vejpurde  le  ciel ,  comme 
le  Cy-ptinÊU  urunoseopuB  ^  dont  les 
jtnx  cont  diriges  en  batlt. 

ilEMiOMHWrASMqVE^  adject., 
mrmnoÊO'^pokisélciU-  Nom  donné, 
dans  la  nomenclature  cbfmiquc  de 
fierselras.,  à  des  sels  doubles,  fÊkvh^ 
miltent  de  la  combinaison  dmi  sel 
-vraneux  ûtcc  nq  sel  potassi<}né;  Ëic. 
Sulfate  unmosa^poiassigue.     ^ 

tMIANTHB  ,  adj.,  urantfiUs  {ovpk, 
^quene,  Ivtoc,  llenr).'  Le  Cfymène 
urmnthuê  a  sonanns^  entouré  de  deux 
cercfes  de  petites  papilles.* 

UUBiVS,  s.  m. ,  tiranus.  Ltk  det^ 
nière  des  (planètes  connues ,  qui  '  été 
découverte  par  Berscbet,  en  1781, 
•et'  appelée  HerJtcKèl  om- planète  de 
-0«oy^gf»r^  «Tant  de  recevoir  définitive- 
sneot  le  nom  qu'elle  porte  aujour- 
d'bnu  Le  demî-graiid  aice  de  Totbite 
d'ÛNKnus  est  de  i9,i893o5.  H  em* 
]>lo}r«  qiuFtre-'Vingt-quiitre,  abs  à  ac- 
complir sa  Irévolotlon ,  qu'il  exécuté 
dans  une  orbite  inclinée  à  Técliptiqu^ 
éà  tfif^'l'Ou  présume  qu'il  tourne 
sar  Jvi«méme  en  «ept  beures  ;  mais 
répaissenr  de  son  atmosphère  n'a  pas 
pennM  de  s'en  assurer  positivement. 
Bq  pf^mnt  U  TéiTfe  pour  unités  sou 
roMneest  70;^,  son  diamètre  4,^63  j 
sa  masse  19,8080^  sa  densité  0,2797  « 
soD  poids  0,96.  Hersckellui  a  Recou- 
vert SIX  satellites.  Le  s&nc  de  ceite 
|dftfliè«e  est  fr.  * 

DRABINlS^s.  f.,  urarina.  Aicalî 
argattîcpie ,  que  Eotrtin  et  Boussin- 
l^ult  ont  trouvé  dan^l'unri ,  poison 


URCÊ 


579 


dont  les  sauvages  de  rAniériquc  s® 
servent  pour  empoisotincr  le  ler  de 
leurs  flèches. 

URATE  9  s.  m. ,  urtis.  Genre  de 
sels  {hamsaure  Sahcy  ail.  ),qui  ré* 
sultent  de  la  combîiiaîsoo  de  .l'acide 
uriquë  avec  les  bases  salifiablés.^     . 

V^GÉIFOmiE ,  adjv,  urceiformîs 
(urceus,y9iie,formaf  forme) 5  quia 
la  forme  d'un  vase,  d'un  gobelet^ 
comme  W  pdljpes  de  la  Puimatelia 
crîstata. 

URCiOLJtlRE,  adj.^  urceolaris; 
qui  a  la  forme  d'un  urcéole ,  comme 
le  calice  ûéV  Osrbeckiaurceolaris, 

VRCiolABIËES,  adj.  et  s.  if.  pi., 
Ureeaiariecê,  Nom  donné  parBoiyà 
nne  famille  de  l'ordre  daa  Microec($- 
plques  stomobléphi^rës,  qui  a  po^r 
iype   le«gcnre  Urceolaria. 

l]ÀGÉOLE>  s.  m. ,  urceplus.  Petit 
sac  membraneux  ou  cartilagineux  qtiî 
entoure  l'ovairp,  dans  les  Carex^e/t 
qui  est  percé  d'un  trou  aU  sommet* 
pour  laisser  passer  le  stjle.  C'est 
aussi,  dans  beaucoup  de  pla;ites,  In 
tube  formé. par  les  «tamines  soudées 
et  monadetphes.  C.-6.'£hrenberg 
donne  ce  nom  au  test  dé  certains  in^ 
fusoirts,*  en  forme  de  cloche ,  cjlin«i 
drlque  ou  conique,  et  fecgné  à  l'une 
de  ses  extrémités ,  datis  lequel  l'ani- 
mal peut  rentrer  (ex*  Xanicutaria)^ 

ijRtÈOLÈj  adj. ,  urceolatus,  ven^ 
tricosus  ;  tellerfàrmig  i  t^rugfôrnùg, 
Hrnenfdrmig^  napjprmig^,  hecken-^ 
Jformig .  (ail.  )  ;  orceolato  ,  orciulato 
(ît.)«  Se  dit,  en  botanique,  d'un 
Organe-  qui  est  renflé  à  sa  partie 
mojrenne ,  resserré  à  son  orifice,  et 
dilaté  à  son  limbe,  comme  le  calîc& 
à\x- Rhexia  virgihica^  la  corolle  da 
Melichrus  urceolatus ,  le  fruÀt  du 
Gustavia  urceolata^Xd^  hase  àes/euHles- 
du  Delphinium  urceolatum,  Vim^o^ 
lucre  du  Crépis  bi^nnis ,  le  nectaireàjo, 
Leea ,  le  stigmate  du  F^iota  tricolor , 
l'urne  dii  Macron^îtriumurceolalumm 

VBGBOLIFÉRE,  aà].yUrç€oliferUâ 


58o 


URN! 


î 


(  urceolus ,  petit  vase ,  Jero ,  porter)  ; 
fui  porlc  de  petits  calices  en  forin.e 
le  godets.  Ex.  Piumulariâ  urceoli" 
ftra. 

VRÉDINéCS,  adject.  et  s.  f.  pL  , 
XJrtdinea*  Famille  ae  Cbampigoons  « 
établie  par  A.  Brongniart  y  qui  a  pour 
type  Iç  getire  Ureaù, 

tlQÇE^  s.  F. ,  urea;HarMloff(ù[L) 
(otf ov ,  urine).  Matièr^  particulière  y 
qui  existe  dans  Turine  ^  et  que  Kouelle 
en  a  séparée  le  premier  en  I773f 
mail  qui  n*a  été  obtenue  pure  que 
plus  tard ,  par  Fourcroy  et  Yauquelin. 

ORÉBEESy^adj.  et  s.  f.  pi. ,  Ure^ 
reoBm  Groupe  àdmis*par  A.,  AJchard , 
dans  la  famille  des  Urlicées  |  qui  a 
pour  type  le  genre  Urera. 

19ltN  AIRE  9  ad  j . ,  iirinarius  (urina  f 
vriae).  Une  plante  (PkjrUanthau  itri'^ 
naria  )  est  aîtfs!  nçmmée  parce 
qu'elle  passe  pour  être  diurétique. 

VRINfey  s.  f.'  y  urina;  oLpov  ;  Harn 
(ail.)*  Liquide  ^crémeutitiel  sécrété 
par  les  reins ,  et  qui  sort  du  corps , 
iaotôtseul,  tantôt  mêlé  avec,  les  ma- 
tières fécales. 

IJ]IIQ|}B,'adi.',  uricus.  l7om  d'un 
acide  (acide  lilhique  ;  .  XJrinsâure , 
Sittksàure^  Hoarnsâurè^  Èlaser^stein' 
sàurejtithic  O'xjrd^animaUsc^sOajyd, 
alL)  9  qoitfi  été  découvert  par  S^heelç , 
en  1 776 ,  et  qui  existe  dans  rurine 
ainsi  que  dans  divers  autres  produits 
des  animaux. 

lIltNE  9  s.  f.  I  urna  y  theca ,  pjrjcis , 
nyxidiumf'.cônceptacuhim ,  'sporan» 
giwn  I  capstda y  Bnefise  (ail.)  {  urrut 
(ît.) .  Éspèec  de  sac  oblong  pu  arrondi , 

Sropre-à  la_  famille  des  Mousses ,  dont 
renferme  les  coi*puscules  reproduc- 
teurii  9  et  que  tecouvre  un  opercule 
ou  coiiTercle  qui^  à  la  maturité ,  s'en 
sépare,  par  une  fente  transversale. 
C'est  Yaggedula  de  Neçker,  Vanthera 
de  Linné ,  le  sporangium^  d'Hedwig , 
le  n^fcar/ye  de  Mirbel. 

VRNIGÉRE,  adject. ,  urnigerùs  ; 
urna^  ume^  jgero,  porter)  ;  qui  porte 


UROD 

des  capsules  en  forme  d^nme.  Ex* 
Clj-iia  urnigeraj  Pogonatum  urnige' 
rum* 

UROBRANGHES»  adj«  et  s.  m.  pi. , 
Urobranchia  (  tf&pà ,  queue ,  p^âyj^ia , 
branchies).  Nom  donné  par  Latreille 
k  une  famille  de  l'ordre  des  Gasté» 
ropodes  •  nndibrancbes ,  ooaiprtnaot 
ceux  dont  les  bran'cbies  sont  situées 
sur  la  partie  postérieure  du  corps. 

VROGÉRAXES^adj.  et  a.  m.  pi., 
UroceratOf  Nom  donné  par  CaTÎer , 
Latreille,  Lamarck  y  Golafuas  ^  Eîck* 
wal/i ,  Fiçinua  et  Garua  k  anë  fa- 
mille ou  triba- d'inaectea  liymëno- 
ptècea  perte-aiguillons,  qui  a  poor 
type  le  genre  ifroctrus, 

^BEf^ZOATE;  a.  m.\  urohn- 
zoi^mj^nTe  de  sels ,  qui  réialteiit  de 
la  oombinaison  de  lacîde  nrobes- 
zoïque  arec  les  bases  aalifiables. 
,  UROBEIlZOIQinï^  adj.  9  uro6en>^ 
.  zoïcus,  Berzelius  donne  ce  nom  A  l'a- 
cide ,'  déjà  entrevu  par  Rouelle  ,  que 
Liebig  appelait  hippurique^^  parce 
qu'il  existe  dans  l'urine  des  anûnaox 
herbivores  en  général ,  et  qu^Ll  a  de 
l'analogie  avec  l'acide  uriqoe. 

IJRODÉE89  adj.  et  a.  f.  pi. ,  27ro- 
decs  (oùpà  y  queue  ,'  cl^oç ,  ressem- 
blance). Nom  donné  parfiory  k  une 
famille  dé  l'ordre  des  Micrescopiqlies 
trichodés ,  comprenant  ceux  qni  ont 
le  dorps  terminé  par  des  appendiees 
en  forme  de  queues 

ÎJRODÉLES9  adjéct.  et  s.  œvpl.  9 
JJtodeUy  tirodelà  (o\f^ ^  queue,  ^ 
^6s  f  manifesté  ).  J^om  (|onné  par  Dn« 
méril,  Latreille^  Gray,  Eichvald, 
Ficinus  .et  parus  à  une  fatniUe  de  rep- 
tiles batraciens  /comprenant  ceux  qni 
ont  une .  qiieue  à  toutes  les  époques 
de  leur  exis^nce. 

.  UROmÉES^' adject.  et  s.  f.  pi., 
l7roV/<e<9^Ndkn  dîpnné  par  Bory  à  une 
famille  delfordre  des  Microscapiqnes 
gymnodés ,  comprenant  ceux  dont  le 
corps  .  se  termine  par  un  appeadioe 
caudal  double  ou  bifurqué. 


UROP 

•  IJIIOGABTIIE9  s.  m.  ,  urogaster 
(oypà ,  queue ,  Taarr.p ,  ventre).  La- 
tvetlle  nomme  ninsi  le  poslabdomen 
des  Crufitacés  dcçapocles^  ou  ce  qu'on 
ap^Ue  communéiÂeAt  la  queue  de 
ces  anîmanx. 

OROUTHIQVÉ  ^  adj.  ,  uroUthlcus 
(ovpovy  urine,  Xcdoç,  pierre).  L'acide 
urique  a  été  appelé  quelquefois  acide 
urolithiquey  parce  qu'on  le  trouve 
dans  beaucoup  de  calculs  urinaires. 

UROMOLGES,  s.  m.  pi.,  Uro^ 
molgcti  (oùpÂ,  iqueue,  ftoX^y^c,  sala- 
mandre). Nom  donné  par  J.*A.'  Rit* 
gen  à  un  •  sous -ordre  de  reptiles 
Satraciens ,  comprenant  ceux  qui  sont 
munis  d'une  queue. 

DRONEGTESj^adj.  et  s.  m.  pi.» 
Vronecta  (qOûr,  queue,  vuxtioc,  na- 
geur). Nom  aonne  par  Duméril  à  une 
famille  de  Tordre  des  reptiles  sau- 
riens^ comprenant  ceux  qui  ont  la 
queue. aplatie  en  dessus  ou  de  côté. 

mOPÉXTACÉSy  adject.  et  s.  m. 
pi.  y  Uropeltacea,  Nom  donné  par 
Muller  &  une  famille' de  reptiles  ophi- 
diens y  qui  a  pour  tjpe  le  genre  î/ro* 
peltis. 

UnOl^HYLLE,  adject. ,  urophyllus 

iov^à,  aueue^  fvUovy  feuille);  qui  a 
es  feuilles  longues  et'  terminées  par 
un  étroit  appendice  pointu.  Ëx.  ilfi- 
conia  urophjrlla, 

IlROP(H>E8, adject.  et  s.  m.  pi., 
Uropodes  (  oùpà ,  queu^^  itot/c ,  pied). 
Nom  donné-par  Duméril aune  Umille 
de  Focdre  des  oiseaux  palmipèdes, 
cénftprenant  ceux  qui  ont  les  pattes 
articulées'  tout-è-fait  à'  l'aYriérê  du 
corps,  en  sorte  qu'ils  semblent  mar- 
cher sur  la  queue. 

UROFlUBTE»,ad).ets.  m.  pl./^ro- 
pristes  y  (Avpà ,  queue ,  ir^cotcç ,  scie). 
Nom  donné  parDumérilà  une  famille 
de  l'ordre  des  insectes  hyménoptères, 
comprenant  ceux  dont  les  feroellesont 
une  tarière  en  forme  do  scie  à  Tex- 
ti*emité  de  Tabdomcn.  /^.  Serr^au- 

BE9. 


USNE  58 1 

VAOPTÂRES ,  adj.  et  subst.  m.  pU 
Uroptera  (ovpà,' queue  ,  frnpov,  aile). 
Nom  donné  par  Guvier  et  Latreillel 
à  une  famille  de  Tordre  jdes  Crustacés 
amphipodes,  comprenatit  ceux  qui  ont 
la  queue  terminée  par  ,des  appendices 
élai^is  servant  de  nageoires. 

VROPYGE  ,  subs.  m.,  uropygîum;, 
Steiss,  Schwahzgegènd  (au.)  (ovpcê, 
queue,  iruy^y  derrière).  lUiger  nomme 
ainsi  'la  partie  supérieure  S^  corps  ou 
la  base  de  la- queue  des  mammifères, 
et  le  croupion  (  Bûrzel,  ail.  )  des  oi- 
seaux. 

VROPYGUL ,  adj.  ,  uropxgialis 
foCpÀ,  queue,  irvyii,  derrière). Epi  thète 
donnée  aux  plumes  qui  gajroûisent  le 
croupion* 

UBQSPERlriÉES',  adj.  et  s.  r.pU , 
UrospermetJs»  Nom  donné  par  H.  Cas- 
sini  à  un  groupe  delà  section  dct 
Lactucées ,  qui  a  pour  tjrpe  le  genre 
Urospermuni, 

IIBSIDES ,  adj.  et  s^m.  pi. ,  C/r- 
sidœ»  Nom  donné  par  Gray  S  une  fa«« 
mille  de  Mammifères,  qui  a  pour  type 
le  genre  Ursus, 

UAUCÉE»  ,  adj.  %%%.t  pi,  Ur- 
ticea.  Famille  de  plantes,  établie  par 
Jussîeu ,  qui  a  pour  type  le  g^re  • 
Vrtlca. 

iURTlGIlVÉfeS,  adj.  et  s,  f.  pi-,  C/r- 
ticinecf*  Nom  doSié  par  Bartiing  à 
une  classe  de  plantes,  ayant  pour  ty  pe  ' 
le  genre'  Urtica  , .  et  comprenant  les 
familles  dés  Mônimiées.,  des  Arlocar- 
pées  et  des  Urticiécs. 

CSNÉ1GÉES,  tfdj.  et  subst.  f.  pi., 
Usneaceœ,  Cohorte  de  la  famille  des 
Lichens  ,  admise  par  Fries ,  Esch- 
weîler  et  Reichenbâch  ,  qui  a  pour 
typcicjgenrc  Usnea,  • 

VSSEAL  9  adj. ,  u^nealis  ;  qui  res- 
semble à  une  usnée  par  ses  ramiBca^ 
tîons  nombreuses,  aplaties  et  étroites, 
comme  le  polypier  de  la  Dichptomaria 
usnealis» 

U8NÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi.,  Usntœ» 
Nom  donné  par  Fee  çt  Zenker  à  une 


fi8a  UTRI 

tribu  de  la  famille  des  Licbeniy  q[ai  a 
jjour  type  le  genre  Usnea, 

VSStOVbZ^  adj.,  usnôoldes  ;  <{vî\ 
ressemble  à  une  mousse  ou  à  un  li* 
cben  filamenteux  pendant  aux  bran- 
cbes  des  arbres.  £x«  Tillandsia  lir- 
neoïdes, 

ITÏlUClXAJBE ,  aà],  j.ulricularis 
(  utrictUa ,  outre  )  ;  qui  a  \^  forme 
d'une  outre.  Gindolk  donne  au  tissu 
cellulaire  des  végétaux  le  nom  de 
tissu.  wtrttulaire>  ^    faisant     aUusion 
à  la  théorie  dans  lacjuelle  on  admet 
que  chaque  cellule  est  une  vésicule  sé- 
parée de  ses  voisines  par  des  inter- 
valles. On  appelle  glandes  uirictdai" 
Tes  des  espèces  d'ampoules  qui  sont 
produites  par  la  dilatation  de  Tépi- 
derme  et  remplies  d'une  lymphe  inco- 
lore (ex.  Mesembryanthemum  crjrs^ 
talUnum  ).  On  donne  Tépithète  d'u<7 
triculaire  à  uné/èa<//squi^es.t  creuse 
et  renflée  commeUne  vessie  (  ex/jél-^ 
drovanda)  ;  à  un  drupfi  qui  est  très— - 
petit ,  et  dôht'Iapanncxterne  ressem*- 
ble  à  une  enveloppe  membraneuse 
(eJt.  Chenopodium). 

UTRICULE^  s.  m.,  uiriçubu^  Haut- 
Jrucht  (alU  )  olricello  ,'  otricoio  (it.) 
Gaertner  appelle  ainsi  de  petits  fruits 
monospermes  ,  non  adhérens  avec  le 
calice  f^doot  le  péricarpe  est  peu  ap- 
parent y  mais  où  1'^  distingue  néan- 
moins lefuniculc  (ex.  An^ranthus), 
C'est  le  cYstidion  de  Link.  Ou  donne 
également  ce  nom  à  chaque  cellule 
du  tissu  cellulaire  des  végétaux  >  à 
chacun  des  grains  du  pollen  y^^dX  à  de 
Petites  outres  pleines,  d'air  qui  ser- 
vent à  soutenir  les  leuîHes  et  les  ra- 
cines de  V UtritUSaria.V^iw^MQ  des 
Car  ex  porte  quelquefois  aussi  la  dé- 
nomination à^utricule,  Breschet  ap- 
pelle utricule  un  renflement  du  labv-. 
rinthe  membraneux  de  l'oreille  qui  ; 


UVIF 

dans  lea  poissons  ,  renferme  lei 
crélions  calcaires. 

UTBIGUIJÊ,  aidj.,  utriculaitu  ;  qti 
a  la  forme  d'une  petite  entre ,  eooi<- 
me  la. coquille  de  la  Cjrprœa  utHem- 
la(a ,  ou  qui  est  garni  d'nlrienlcs, 
comme  les  feuilles  dn  Tillandsia  mirir' 
culata  .*  ces  feuilles  ipnt  concaves,  et 
forment  des  espèces  de  réservoba , 
dans  lesquels  l'eau  a'amasse. 

OTRICULEUX  y  adj. ,  uirictUûsms  ; 
qni  est  garni  de  petite» outres,  oonme 
le9  racines  de  V  Uwicularia. 

UTBICULIFOEVÊ ,  adj.,  iUrieuH' 
formis  ;  qui  a  la  fermè'd'nii  utricule. 
Réserin}ir  utrieuUforme. 

OTRICIILINÉE9,  adj.  et  s.  f.  pi. , 
Utricuktrineœ.  Nom  donné,  par  Link 
à.  la  famille  des  Lcnliculariées, 

» 

VTRIFOnHE  ,  adj. ,  uirijormis} 
qui  a  la  forme  d'une  outre,  comme  le 
péridion  cylindrique,  rcjnflé  et  sans 
pédicule  apparent ,  du  .Lfécperdon 
utriforme, 

VXRIG^^  ,  adj.' ,  nerîgeriu;  qui 
porte  des  outres^  comme  l'i^^trogo^ 
ulri^er ,  dont  les  légumes  sont  ren- 
flés.^ '   . 

*  VVAlRfr^  adj* ,  warius  {uva  ,  rai- 
sin )  ;  qui  a  la  forme  d'une  grappe  de 
raisin ,  ç'est-ànlire  qUi  se  compose  de 
petits  grains  globuleux  réunis  par  un 
pédoncule ,  cpmme  le  fucus  ut^arias 
et  le  Stephanottiia  uvaria. 

VVIfÎiuB  ,'  ttdj.  «  upiferus  (  km, 
raisin, /«rô,  porlerj;  dont  Icls^fniits 
sooi  dispbséscèiiime  une  gr«ppe  de 
raisin,  à  laquelU  ils  ressemblent..  Kx. 
Cissus  uinjèr ,«  Coccçhùa  wifem^ 

in'IFORniE ,  adj,.,  ut^i/armis  {wmi 
raisin,  /brma ,-f  forme  ) ;  qui  a  les 
fruits  de-  la  greeseur  d'un  grai»  de 
raisin  et  réunis  en[|nppe.  Ex.4fyfv* 
Xlca  wiformis^ 


YAHl 


VAGI 


5.83 


V. 


VAGCiaULÉEg ,  adj. ,  ets.  f.pl., 
yaccmieœ,  Nomdooni  parCaùdoUe 
et  par  Kuatli  è.une  bmillc  depUntei , 
qui  a  pour  t  jpe  k  geare  Faccinium  , 
et  dont  quelques  botanistes  fooiseu- 
lement  uoe  tribu  i$  oelfe  des  Eri- 


GÎoiéef. 


TAGILIiANT^  adj . ,  vûcillaas;  won^ 
^nd  (oU.);  impenùfilù,  giraàile  (it.)« 
Epilhète  qu'on  donne  au£  aiUhèt0s , 
lonqu'aUes  soDlobloogofSfatUcbées 

G  rie  milieu  de  lenr.lopgiieilretiaoo 
les.  Ex.  LiUum. 

TADIPÉDE  ,  adj, ,  vûdans  {i»âdo^ 
■larcheri  pes,  pied).  On  donne  cette 
^pitbète  aux  oiseaux  échassiers  qui 
ont  tes  jambes  nues  et  les  pieds  confor* 
Blés  de  manière  à  -po^yoïr  aisément 
traverser  les  eaux  à  gué. 

HAGAAQKO^  adj. ,  wagons.  Épt- 
tb^tejpar  laquelle^  on  désigne  des  po- 
lypes qui  sont  entièremeot  libjres. 

,  ¥AGA»01HDBS ,  adj*  et  s.  f.  pi.  » 
y^ganUs»  Nom  douûé  par  Lamardk 
et  LatKeille  4  une  tribtt  de  la  famîUo 
des  AraDéîd6s  f  comprenant  edks  ipii 
MÎsiisent  leur  preie  à  la  course* 

YAGV0MIS ,  adjea.»  yugiforvUs 
(  vagusj  tague  ,  férm»  ,  forme  )• 
Epitbète  que  CandoUe  applique  aux 
feuilles  des  plantes  odUilâupes,  quîyad 
leurs  fausses  nervures  .sont  éparses 
êêMÈè  oAlre  ai  r^ularlié. 

TAtUNAGJÉES,  adj.  et  s.f.pL, 
yaginaceœ  (vagina,  gaine).  Nom 
donné  por  BlainviDeii  une  famille  de 
aoquiUetuBivalves  symétriques,  toin« 
prenait  ceUes'^  ont  la  forme  d'une 
gatnè. 

VACmANT,  adjectif,  vaginan^4 
scheitUg^  ^heidenform^XM*)»  Syno* 
nyme  de  EnCAiNAnt.  r.  Ge  mot; 

VA0INÉ,  ndj.  /  vaginatus  )  scket" 
digj  b€S€Md9i  (aU.)^  qui  eit  embrassé 


par  une  gatoe , -comme  ]e  Gawinera 
vmginala^  dont  les  stipules  se  réunis- 
sent en  une  gainç  i^Viùi.VOiomiirmm 
vaginfitum^  dont  1^  Veuilles  périebé- 
tiaîes  «ont  engainantes;  YOpercuiarUÊ 
vaginata^  dont  les  feuille*  forment  uno 

Stoeà  leui{base;  UJUorma  vagmaia^ 
Ht  4a  feuille  supérieure  forme  im 
ipdne  Qui  enferme  b  lump^  dnni 
toute  sa  longueur.  . 

.yAGINfiliU,  s.  f.,  iaginelta^  «dh* 
gimUaf  Schwlchfin  (ail.).  On  nomme 
ainsi  uoe  petite  gaine  ttèmbraneoN 
oui  '  embrasse  U.  Mse  des  faifleeaiu^ 
de  feuilles ,  daos  les  pins* 

VAfiOiElIVS  ,  pij.  i  iMigin$rvbi0 
zerstreut-'netvig  (  ail*  )  ',(  ^agus  , 
vague  ,    Mr9us ,  -  nerf  )•   Épitfaèto 

donnée  pair  GandolIeanxA<tf<^  (hmt 
les.  nervures  ntayrobent  entons seaa 
et  sans  ordre.  Ex*  Fieôïdéess  ' 

yAQmim ,  adj.  et  s.  m.  pi.  ^,ra^ 
ginata.  Non!  donné  par  Degoer  a  ua 
ordre  de  la  classe  des  insectes ,  eom- 
prenant  ceux  qtiî  ^mt  deux  ailes  cn<* 
chées  sous  des  étuis;  par  LamardL|  à 
un  otdre  dé  la  classe  des.  Polypes , 
eomprenoBt  cenx  qui  so^k  eonstam^ 
ment  enveloppée  et  fixés  par  un  pol  j^ 
pier  inorganique*  ^ 

YAailâFÈiUB,  9à}. ,  ^agû^enu 
iyùgina,  galne^yere»  porter);  qui  poirte 
une  ou  plusieurs  galbes  ,  comme  on 
en  voit  aux  afticilations  de  VJlspm^ 
gillum  ^foglniftnam*^ 

VAOINiVOMii» ,  adj.  eis.  B.  pi., 
ya^UUfermiaitagi^a^  gatue^^r* 
nia ,  KHrme  \  N4>m  donné  par  La-» 
marok  et  Latreille  à  une  fàmiUe  do 
polyfHets,  '  comprenant  ceux  dont  Ica 
polypes Ibrmeiit  des  tiges. fiâtuleuaes 
et  flexibles  qui  eontieiinent  ces  ani^ 
maux  dans' leur  intérieur^ 

VAGINOODE  ^  adj» ,  nmginoldes  f 
(vagira,  gatnci  ildoç^  rewmblaiice); 


584  VAGU 

qui  resiemble  ànoe  gaiae  dccoutefti}.  • 
Ex.  Solen  imginoldts. 

VAGIBniLE  ,  8.  f.  ?  ^aginula  ; 
Sehèidchen  (ail.)*  Nom  donné  par 
N eèker  aux  fleurong  lubalenz  «t  r^ 
golier^  des  Sjnànthérées.  On  l'appli- 
que plaa  partîcalièrement  à,  la  petite 
êatne  meii^braoeuse  qui  entoure  la 
oaae  du  pédîcelle  de  l'urne  detMou»*' 
tes  (  Colisùh  «  Vecker  ). 

VAeiNULÉS,  adject.  et  •.  m.  pi.  * 
Vaginuhti,  IMom  donn^  par.Bridel 
à  une  section  de  la  classe  des'Mousses 
olocarpes,  comprenait  celles- qui  ont 
leurs  pédieelles  tnunîs  de  vagînules. 

VAÛlMlUiràaB/adj.  ^  vaginu^ 
Ufems  {vaginuia ,  petite  gaine  ^y^roi 
porter).  Neckcr  donnait  cette  ëpi^ 
thète  aux  caiaiUdiu  de  S jnanthéréea 
qui  ne  contiennent  que  dés  fleurons. 

VAGIPIÏDB89  fid>.  et  s.  m.  pi.  f 
y^agipedes  (  vttgu9  ,  vague  ,  pes  ^ 
pied}.  MoBi  Àonné  par  Latreille  aune 
famille  de  Tordre  des  Bolotburides 
polypodes ,  comprenant  ceux  de  ces 
•nimausF  qui  ont  dies  pieds  répandus 
•ur tonte  la  surface  ducorps. 
-  VAGIASBIIENT  ,  s.  m.  ,  vagiius; 
^pv9f«oc>  0v^K.  Cri  de  l'enfant 
nouveau  ne. 

VAfiCE,  s.  f.  j  flueUu  ;  FTeile 
(ail.);  wawe  (aogl.),;  onda,  fiutio 
(it.).  On  appelle«insi  les4»ndulations 
^produites  à,  la  surface  ïte-  la  mer  par 
l'actioù/des  vents,  lorsqu'elle  est  assez 
impétueuse  pour  remuer  les  eaux  avec 
beaucoup  de  force,  et  que  celles-ci , 
rencontrant  de  la  résistance  au  fond 
ou  sur  les  rivages,  s'élèvent  à  une 
hauteur  plus  ou  moins  considérable. 
..  YAGUB  •  adj. ,  vagus  ;  ze^sêreut 
(ail.)  ;  qui  est  dispose  sans  ordre  , 
comme  les  eloûenSf  lorsqu'ellesn'ont 
pas  dedireciKm  déterfliinée  Ç  ex.  P«« 
nioaiGranatimi)^  ou  Vemiij-oni  quand 
il  est  placé'  dans  l'intérieur  du-  péri- 
sperme  deinantére  qu'on  ne  puisse  lui 
assigner  auciyie ,  d&ignation  rigou- 
reuse. 


VALV 

VALÉEIANATE ,  s.  m.  |  valeria^ 
nos.  Genre  de  sels  ,  qui  résultent  de 
la  combinaison  de  l'acide  valériani— 
que  avec  les  .bases  salifiables. 

VAftJÉBIANàEB  9  ad),  et  a.  f.  pl.\ 
Valerianeœ.  Famille  de  plantes, 
proposée  pr  Jussieu  et  établie  par 
CandoUe  ,  qui  a  pour  type  le  genre 
f^aleriana. 

VALiRIANlQClE ,  adj< ,  ^alerUmi* 
eus.  Nom  d'un  acùie  queOrote  a  dé- 
couvert dans  les  nicines  du  f^algria^ 
na  officinalis  9  et  dont  Penz  a  étudié 
les  propriétés. 

VALIDIBOSIIUB  ^  adj.  ;  AfoUdiros-^ 
tris  {validus  ,fort ,  rostrwn  ,  bec); 
qui  a  un  bee  ou  un  rosfre  fort.  Ex« 
jépion  vùUdirostreJ 

VALLÉGULK^  s.  î- ,  vaUecula; 
Thaï  (ail.).  Nom  donné  par  HoflP» 
man  aux  petits  ebfoncemens  que  la 
saillie  des  côtes  forme  sur  le  fruit  des 
ombellifères. 

YALLÉE ,  s.  f .  ,  ffoilis  ,  voiles  ; 
TAa/  (ail.)  \vaUey  {wfgi.)*  Sorte  de 
grand  sillon  qui  ,  sur  cbacun  des 
deux  versans  d'une  cbaine  de  men* 
tagnes  ,  de  part  et  d'autre  du  faite  , 
et  à  peu  prÀ  parallèlement  li  sa  di- 
rection ,  descend  jusqu'au  pied. 

¥ALLON^  s.  m.  ,  vaiiecuta.  Val- 
lée peu  profonde  et  peu   étendue. 

VAL¥ACÉf  ^à}.,vai$faeeus.  lÂnk 
donne  cette  épitkète  aox^io/^'iiulé- 
biscens  qui  sont  néanmoins  formés  de 
valves  i  sutures  distinctes* 

YALTAIRE ,  adj. ,  va^aris;  kioj^ 
pigf  klappei^formig  (ail.).  La  mf« 
hiseence  valf^aire  a  lieu  quand  les 
bords  des  carpelles ,  qui  ne  rentrent 
pas  à.  l'intérieur ,  ou  qui  n'y  rentrent 
que  par  une  lame  trèi-mince ,  sent 
cependant  tellement  soudés  ensemble 
qu'ils  ne  peuvent  se  séparer  à  Im  ma^ 
turité  ;  ces  boids  soudés  9  joints  aux 
placentas,  forment  des  espèces  de 
nervures  épaisses  et  consistantes;  .la 
rupture  s'opère  alors,  d'aaet  d'autre 
€Qié,  le  long  <le  celte  nervure ,  el 


VALV 

toute  k  partie  intenDédîaire  du  car* 
pelle  ,  '  qai  reçoit  le  noin  de  vaU'e.» 
ae détache  (ex.  Capparidées)»  Ues" 
iiçation  valt^aire  a  lîea  loraqaey  lea 
parties  du  té^^nment  floral  étant  rî- 
gourenscBieiit  verlieillées  en  un  seul 
rang  ,  ces.  parties  sont  diapoaées  en 
oerclo  parfait ,  chacune  d'elles  étant 
plane  ou  modérément  convexe  ,,  de 
sorte  qu'elles  se  touchent  toutes  par 
lea  bords  [sans  se  recouvrir  les.  unes 
les  autres  ,  ni  se  replier  en  dedans , 
état  de  choses  qui  rappelle  li^  dispo- 
sition des  valves  des  péricarpes.  G'est- 
ee  qu'on^observe  dans  les  sépales  des 
tilleuU  9  les  pétales  de  la  vigne  ,  les 
tépales  externes  des  Tradescanùa^ 
les  folioles  de  Finvolucre  de  VOihon^ 
na  ckêiri/hlia.  On  appelle  cloisons 
%alv€Ùre.s  celles  qui  sont  formées  par 
le  lior4  i^entrant  des  valves  (  ex.  /tAo- 
dùdwdrum  ) ,  et  placentaire  ,val» 
Miire  celui  qui  s'attache  aux  valves 
d'un  péricarpe  déhiscent  (ex..Or- 
ehis  ).  On  donue  aussi  q.uelqnefois 
«ettc  épithète  aux  graines  fixées  aux 
valves* 

"V AIME 9  s.  f.  ,  vùb^a'j  vahmla  ; 
Klappe  (ail.);  vaha^  «a/co/a  (it.]« 
Les  botanistes  donnent  ce  nom  aux 
deux  portions  d'une  feuille  carpel- 
laire  à  double,  surfaoe,  quand  elles 
se  séparent  par  la  déaagglutinaiion  de 
la  suture  ventrale  et  la  rupture  de  la 
suture  âoraale.  Il  s'applique  générale- 
ment aux  pièces  de  certain» péricarpes 
qui  4ont  distinctes  et  susoeptibles.  de 
'  se  séparer ,  à  la  maturité  y  sans  dé- 
chirement apparent.  On  s'en  sert  aussi 
pour  désigner  chacune  des  pièces  qui 
constituent  respècc  d'inyolncre  ap» 
pelé  spathe^  et  celles  dotft  se  com^ 
posent  là  glume  et  la  glumelle  des 
Graminées.  En  zoologie >  Wf'eestle 
nom  d'une  pièce  calcaire  ,  de  fbrmo 
très-variable ,  appliquée  sur  la  peau 
d'un  Uiollnsque ,  et  qui  recouvre  une 
plus  ou  moins  {rande  partie  du  corps 
de  ranima]. 


VANA' 


585 


TALVÉ^  adj.,  wilffatiu  ;  Jkkppig^ 
(ail.).  On  dit  la  corolle.  W^^elors» 
qu'avant  Tépanonisscment  ses  pétales 
ou  divisions  se  touchent  par  leurs 
bords  seulement  •  de  manière  è  imiter, 
par  leur  disposition  respective  ,  lea 
valves,  d'une  capsule.  Ex.  «^min- 
thérées. 

TALTÉEN  9  adject. ,  wdt^eamu^ 
Épithète  donnée  par  Mirbel  aux  c/bi- 
sons  qui  sont,  produites  par  l-'expan-» 
siou  de  la  substance  des  valves  y  et 

Suij  restent  fixées  9  mémo  après  la 
ébiscence. 

TAJLVJDPÔIIMB ,  adj. ,  vat^iformU 
{.wdva  '9  valve  ,  forma ,,  forme  ).  Du- 
gès  donne  cette  épithète  aux  opcF- 
cnles  onguiculés  ^t  lamelleux  .  de 
Blainville ,  parce  qu'ils  ressemblent 
aux  valves  des  mollusques  acéphales^ 
d'après  la  manière  dont  ils  croissent. 

VALVISPOBES9  adj«  et  s.  f.  ph, 
Valvisporea.  Nom  donné  par  Agardb 
à  une  classe  de  plantes  phanéroeotj- 
lédones  complète»  h  jpogjnes  polypé- 
tales.,  comprenant  celles  dont  le» 
graines  s^atta^ent  aux  vaWes  dtt 
truit  9  comme  dans  les  Samydées  9 
Résédacém  9  Droséracées  y  Franké- 
niées. 

TAJLVULE  /  subst.  f.  9  valf^ula  y 
Klappe  (M,).  P«iftf  valve.  On  nomme 
ainsi  l'enveloppe  des  spores  dans  les 
Jungermannies  et  lei  Ljcopodiacéeà, 
Vt  les  petits  opercules  qui  ferment  les 
anthères  des  Laurus; 

TALTUiÉ,  ^dject.  ,  valîmlalus. 
Hef»  d'ÉB^meék  nommé  poil^  val^ 
¥ulés  eeux<  que  Candolle  appelle 
phragmigèrei  et  Mirbel  articulés ,  qui 
offrent  dans  leur  intérieur  des  doisoos 
transversales  à  surface  plane.  Ex* 
Ajuga  reptans. 

VANADATEp  subst.  m;,  vanadas. 
(ienre  de  sels,  qui  résultent  de  la  com* 
binaison  de  l'acide  vanadique  avec 
les  bases  salifiables.  . 

VANADECJX  f  adject.  9  itanadosus. 
Berzelius  nomme  sidfide  ^anadêux 


S86  VAPO 

1«  |iromier  èopé  de  BolfuralioD  du 
^vaxiadiuni/ 

yANADUtm ,  adj.  ,  vanadieus. 
Beczelius  appelle  oxi4e  "vanadiqus  \m 
second  et  acide  vanadiqvs  le  iroî* 
sièœe.degré  d'oxidation  du  vaDadium; 
siUfide  "vanadiqup ,  son  second  degré 
de  sulfuratîon;  seU  vanadiquesj  ceux . 
qm  ont  pour,  base  roxl({e  vaaadi- 

net.  les  aels>  haloïdes  eorrespoor  - 
•  .     • 

Genre  de  sels,  qui  résultent  de  la  cçm" 
binaison  de  Toxide  vanadique  avee 
certaines  bases. 

VANAJMIjllf  y  s.  m.  ^  wmtidàan* 
Métal*  déeouvert  en  i83o  par  Se^ 
strœm ,  et  dpnt  le  nom  est  tire  de 
f^amuîis-y  ancièùne  divinilé  Scandi- 
nave. 
.  VAJWiBS  y  ad},  et  s»  f.  pi. ,  Fim^ 
dea^  Nom  donné  paf  Liadiey  à  une 
tribu  de  la  famille  des  Orcbidées ,  qui 
a  pour  type  le  genre  f^anda. 

VABiGlIÉlUÉES  y  adj.  et  a.  f.  pi. , 
V4inguerieœ*  Tribu  de  la  famille  des 
Rubiacées.,  admise  par  A.-Kichaffd, 
qui  a  pouf'type  le  genre. /^ongi/driia, 

VAPSUa^  s.  f.  ,  vapçr  ;  <xAfMc  ; 
Dampf  (ail.)  ;  vapour  (angl.)  ;  ««h 
^are(it«)-  Ce  paotadeuxaôceptions.  Il 
désigne  suivant  les  uns  tous  les  gaa 
produits  par  ,r<^vaporation  y  qu'ils 
soient  k  l'état  aérlforme  par£piit  ou- 
déjà  préopilés  dans  l'air»  Suivant  le^ 
autres  ^  on  ne  doit  l'appUquer  qu'aux 
molécules  solides  ou  liquides  accu* 
malées dans  l'air ,  dentelles  troublent 
lai  transparence  ,  en  j,  produisant-une 
sorte  «le  fuméo ,  et  qui ,  résidtant 
de  la  perle  du  '  calorique  d'i^n  eaz  y 
n'ont  poittt  encore  eu.  le  temps  de 'se 
réunir.  Dans  tous  les  «as,  lemotva^ 
peur  ne  désigne  jamais  qu'un  gaz  non . 
permanent,  qui  repasse  à  l^tat  liquide 
on  solide  quand  sa  température  baime 
sensiblement  ou  qu'il  est  soumis  à 
une  pins  forte  pression* 

TAJMUSULTiON ,  s.  f.  »  vapçrùa^ 


ViRI 

ho;  fVibaiu^^(all.).  Transibr* 
mation  d'un  liquide  en  fluide  élasli-» 
que ,  dégagement  rapide  de  vapeur 
qui  a  lieu  au  moment  de  rébullition; 
et  comme  la'pression  de  ratmospbère 
est  totalement  vaincue  dans  oe  eaa  , 
on  a  étendu  le  même  nom  à  tente  Cor- 
mation  de  vapeur  qui  a'opèredans  un 
espace  vide  d'air. 

VARUBUË  ,  adj. ,  varUéilù ,  wh 
riaas.  Se  dit ,  d'après  H.  Gassinii  de 
la  corolle  des  S jnanthérée^ ,  quand 
elle  se  présente  sons  divcpises  formes 
dans  les  différente»  fleurs  d'une  même 
calatbide  inopuronnée  ^  ^i'mi  même 
disquq oud'^e  même  œuronne.  On 
appliqueaussi  œtte  épithète  à  des  plan- 
tes dont  les  feuilles  sont  partagée» 
en  lobes  inégaux  et  dissemblables  (ex. 
Jmngermfomia  wxria),  f^a^ezHÉri^ 

âePHTLLX. 

VABUliTB,  a.  f.  Sageret  appelle 
ainsi  une  'différence  légère  ou  pea 
constante  qnfon  observe  siudes  piîu 
tes  de  même  espèee,  quand  on  a 
de  l'attribuer  plutôt  à.  la  naiwe  au 
sol  ou  à  l'influence  du  climat  qu'amx 
effetf  die  la  culture. 

YAAUnON,  Bubst.  f.  ,  vanatio. 
Grande  inégalité  périodique  du  nijaa* 
yement  lunaire,  qui  disparaît  dane 
les  syzygie»  et  les  quadratures,  ut— 
teint  sa  plo9  grande  valeur  dans  lee 
ectans ,  el  dépend  de  la  distance  an^ 
gulaiie  de  la  Lune  au  Soleil.  £etle 
iffégaUté  a  jété  découverte  par  Tjcbo- 
Brabé.  Sa  plus  grande  valeur  eat 
d'une  demi  «- révolution  ayàodiquey 

i4j'  765394.'  % 

yAJàiOB^  s.  f« ,  MTÎJT.  Linné 
nait  ee  nom  aux  bourrelets  des 
quilles  ;  à  cause  de  leur  resseaobbndiB 
ék^gnée  av^  les  variées  qiû  se  déve* 
loppent  quelquefois  sur  le  trajet  des 
veines. 

WAMSÈ  y  adj.  y  varkuff  ^oariegOÊm. 
Hâûj  donnait  ce  nom  i.  nne  forme 
d'arragbnite^  dont  la  prieme ,  ea 
mteie  temps  qu'il  aubk  ua^  ittflexîo» 


VAM 

kVtOiènk  d'oD  ^sm  pâBs,  a  ses  Imh* 
ses  remplacées  par  des  saillies.  Eq 
zoologie  «i  en  botaDÎque,  varié  se  dît 
d^HBO  sorface  -qui  est ,  oraëe  de  dif- 
férent^ ceniéurs  (ex.  Podôcêrus  iio- 
tiegatusy  Nikavari^aia^  Oncidiùm 
varie gatum ,  B&mèidion  var^m^, 

YiSoÉTÉ ,  s.  f.^  varietas;  Abart* 
(atl.)  ;  varietà  (itt).  En  histoire  na— 
tureHei  on  donne  ee  Bom  à  deaoollec- 
Uaàs  d'individnd  d'nne  même  espèce 
qa\y  bien  que  capables  de  se  perpétaer^ 
offrent  dans  leur  grandeur ,  leur  eon- 
leiir  on  leur  former,- des  différences 
pouvant  ptovanir  deeansès  diverses  y 
telles  que  l'âge ,  le  sexe  y  la  localité, 
et  qui  ne  se  conservent  pas  par  la  géoé* 
ration,  mais  lepassent-an-typedere»» 
pèce  ,  on  do  moins  ne^fonissent  pas 
d'dne  longue  durée.  Une  variété  est 
nnte  anomalie  légère,  quî^no  met^ol^» 
slaele  à  Fadcomplissement  d'aucune 
faoetiiNi  y  et'  de  laquelle  il  ne  ré«- 
sîilte  point  de  difformilé* 

VABUF^LfiÊ,  adj.  y  vani/çliaê^ 
IvariuiSy  varié,  filiumy  feuille). 
Se  dît  tf  une  plante  dont  les  feuiHes 
n'ont  pas  loutes  la  même  forme.  Ex. 
Bioseorea  varitfpUa ,  Nàslurtmm- 
varnfoUum,  f^ojrtz  DivBaairouÉ , 
HifiaoMiTixi. 

VABKM.A1AE>  adj.,  varUU^rU. 
Sa  dit  d'une  raafce  offlant  des  noyaux 
arrondis  d'^gn  antre  couleur  que  celle 
du  fond.  Oé  donne  aussi  cette  épi- 
tbète  à  des  coquilles  qui  offrent  soit 
des  nodosités  blanches  et  obtuses , 
acmblablea  à  des  puatnles  (ex«  Tur^ 
bhutUa  veo'ioiaris  ) ,  soit  des4aches 
imges  sur  '«un  fond  blanc  j  qu'on  a 
comparées  à  des  taches  de  renvoie 
{exl  Cjrpraa'var Maria), 

VMUOLARIÉES,  adj.  et  $.  f.  pL, 
f^anùlariem»  Nom  donné  par  Frtes , 
F«e  et  Zenbir  à  nae  tribu  on  iamille 
de  lÂchena,  tpii  a  pour  tjpe  le  ^mw 
.f^avudaria* 

I^ABIOLABDgB  ,  s.  f. ,  MrMartnii. 

IlemiooBépfD^ftsb^iiet  à  «m  aidn 


VASG  S87 

slaiioo  grasse,  qu'il  a  rainéB  da  f^o* 
rkdaria  Âealùaia, 

VARIOLE ,  ad|ect. ,  variokitus.  Se 
dit  d'un  eorps.qui  eatxkacgé  de  petits 
grains  semblables. I(  ieê  boutons  d« 
petitervérole«  Ex.  AsUrias  varùh» 
latus. 

VASaOhhVk,  adject. ,  vàriolosus; 
biatlernarhig  (ail,).  Epithète  donnée 
à  des  corps  dont  la  surface  offre  des 
tubercules  pustuleux,  comme  la  eam* 
pace.dn  C&ncer  vatiolosus  y  le  thalle 
du  Trypêthâlium  variotoswn;  ou  des 
points  enfoncésu  irréguliets  9  comme 
le  oonelet'  du  Coprin  voriolcsus , .  les 
élytres  do  BrachfoerHt  variolosus 
et  de  la  Cljrtra  vwntdpsa  /  ou  des 
points  colores  sur  un  fiaind  d'une  au« 
tre  teinte  v  comme  les-  éljtres  de 
VAcrgrdiutti  variolosionti  de  VAtrf» 
diwn  morhiUosum, 

VAlUOSPEilME ,  adj. ,  vanasper- 
mus  ( variuây  varié ,  wnipffa ,  graine); 
qui  a  des  graines  de  grandeur  di-* 
verse ,  comnaë  les  sponidies  du  Bo-^ 
tPjrtis  variosperma* 

VAIUQUEPL  y  adj.>  ymifcùitts.  Se 
dii.d'uoQ  coquille 'dont  la  spire  offre 
des  bourrelets ,  qui  sont  les  traces  de 
ses  accroissemens  successifs.  Ex.  Ce-^ 
riihi{cm  varicosurHy  t^ôbua  îfari€U>» 
lotsa.  Le  Scotobius  varicosus  a  ae^ 
élytres  tuberculeuse^. 

VARIQUEUX ,  adj.  et  s.  m.  pi,  rari- 
cosû.  Nom  doqné  par  La  treille  à  une 
famille  de  l'ordre  des  Gastéropodes 
pecti  ni  branches  ,  comprenantoceux 
dont  la  lèvre  droite  de  la  coquille  of- 
fre un  bourrelet  on' un  rebord  mar- 
qiié. 

"VASCTL£mE,'adî,,  'pasculàri*. 
Candolle  appelle  tissu  vaaculaire^ 
dans  les  végétaux ,  un  tissu  membra- 
neux composer  d'un  certain  nombre 
de  tubes  ou  de  vaisseau^  continus. 
"La  végétaux  vasculairés  sont  ceux 
qui  résultent  d'un  assembla^  do 
tissu  cellulaire  et  de  vaisseaux. 

VASGVl^E ,  s.  m. ,  vMitÊbm.  On 


£88  VÉGÉ 

appelle  qnelcpiefûis  aiiui  le  godet 
qui  tcrmiiie  les  feuilles  du  Nepen^ 
thés, 

¥ASGi;t£UX,  «dj. ,  ^atcttlosus; 
qui  a. la  forme  d'un  petit  vase  »  com- 
me l'urne  du  Splachnum  vascw^ 
losum* 

¥AâIGM<E,  adj.,  vasicolas.  Se 
dit  quelquefois  des  coquilles  et  au- 
tres animaux  qui  établissent  leur  sé- 
jour d^ins  la  Vase. 

%ASa^CTBj'  ê.  m..,  vasiduetus^ 
{vas  ;  vaisseau  ,  duco  ,  conduire  ) . 
L*-C.  Richard  nomnxe  ainsi  un  cor- 
don vasculaire  qui  part  du  podo-^ 
aperme ,  rampe  surTun  de^  côtés  de 
la* tunique  propre  de  la  graine,  et« 
vient  s'introduire  et  s'épanouir^  dans 
Tin  teneur  de  sa  partie  s^périedre, 
en  une  sorte  de  renflemei^t  appelé 
chalaze*  ,7 

VAIIGHÉRIÉB8 ,  adj.  et  s.  f.  Jbl. , 
yaucheriea.  Nom'  doqité  par  Reî- 
cheinbsch  à  une  section  de  la  tribu 
des  Ulvacées»  qui  a  pour  type  le 
genre  yaucher'm^ 

VAVTOI»|ilIiS ,  «dj.  et  s.  m.  pi.  » 
Vulturini^  Fûimridè's,  Nom  donné 
par  Uliger ,  Vieillot ,  Goldfuss ,  Vi- 
gors,  Latreille ,  G.  Bonaparte ,  Eicb- 
wald  f  Ficinus  et  C^rùs ,  à  uoo  fa- 
mille d'oiseaux  rapacés,  qui  a  pour 
type  le  genre  Vultur. 

VÉGÉTABn^TTÉ ,  s.  f. ,  veg^tabi- 
Utas»  Etat  où  nature  d'un  corps  qui 
appartient  à  la  grande  série  des<  vé- 
gétaux. 

TÉGÉTAL ,  adj.  et  s.  m;  y\vegeUibl^ 
k  f  planta;  Gewàchs  (ail.).  Etre  pr- 
ganisé  et  vivant ,  dépourvu  dte  senli- 
ment  et  de  mouvement,  volontaire 
(  Candolle  ).  Individu  insensible  f 
n'ayant  en  aucun  temps  la  conscience 
de  éon  existence  f  et  eo^icremcut 
prive  de  la  faculté  locomotrice ,  qui 
meurt  sur  la  place  où  il  a  pris  nais- 
sance et  vécu  (  Borj).  , 

VÉGéTAUFOlUMIIi;,  9idi  .vegeiali^ 


VEUT 

formis  ;  qui  a  la  forme  du  l'appavenee 
d'un  vëffétal. 

VÉG&ATIF,  ad).  9  vegetaiipus. 
Les  .zooloristes  donnent  quelquefois 
cette  épitbete  aux  fonctions  organi- 
que, c'est-^-dire  à  la  nutrition  et  à 
la  reproduction  ,  parce  qu'elles  sont 
communes  aux  végétaux  et 'aux  ani- 
maux. 

VéGÉTATION,  s.  f . ,  vegétaih. 
Aetipa  de  végéter.  Ensemble  des 
fottciîons  qui  constituent  la  vie  d^uae 
plante. 

VfiGÉT<^ANISIAL ,  ad). ,  vegeUh- 
animàUs',  On  a  donné  cette  épithÀe 
à  des  substances  que  renferment  les 
pbntea  et  qui  ont  beaucoup  d'analo* 
gie  avec  l'albnioino  et  la  fibrine  des 
liqueurs  animales^.  Tous  les  v^étauz 
en  contiennent  plus  ou  moins.  Ce 
sont  le  gluten  et  l'albumine  végétale» 

VÉGÉTO-S^UFDaïQtJE ,  adiect. , 
vegttO'Stâfurious*  Nom  donne  par 
Braconnot  à  ixnadde  [^Heluehwefél^ 
sàar^^  ail.),  qui  se  produit  quana  on 
fait  agir  de  l'acide  sulfurique  sot  de 
la  sciure  de  bois  ou  des  cbiffbns  àt 
linge. 

VEINE  ,  subst.'fém.,  vena;  Adêp 
(al4.).ێ.nom  est  donn^ ,  par  les  mi- 
néralogistes, idç  petites  masses  lon- 
gues et  étroites ,  simples  ou  rami- 
fiées ,  droites  ou  contournées ,  qm 
se  trouvent  dans  l'épaisseur  "dés  oou- 
cbes ,  des  amas ,  même  des  filons,  et 
les  traversent  dans  toutes  les  diree- 
tions  ;  par  les  botanistes  ,.à  celles  des 
nervures  detf  feuilles  qui  partent  de 
la  nervure  principale ,  et  se  ramifient 
dans  le  lirobi^,  en  s'y  anastomosait 
dé  diverses'  manières. 

VEINÉ ,  ad). ,  venosus;  geaderi, 
o^rîi;  (ail:).  Se  dit,  en  minéi«logîe , 
de  la  stràeiure  d'une  rocbe  |  quand 
des  parties  amor|4ies  sont  traversées 
par  des  veines  diversement  colorées 
(ex.  O/^Aio/i/f).  En  botanique, cette, 
cpithèie  est  donnée  à  des  paities'sur 
la  auriîice  deaqueltes  on  voit  dçs  U- 


VÉLO 

gnef  iriiflenlflîre$  ou  des  Teîneg  vagntis 
et  îrréguHères  ,  bien  apparentes, 
comme  \»$  fouilles  dti  Meiabolus  ve^ 
nosus  ,  du  Sjrzygium  venosùm  et  du 
•  Mjrrcia  venulosa  ^  le  péricarpe  èa 
,  Siapfylea  pinnaia.  Le  Loranihus  ve- 
noius  est  aîanî  nommé  à  cause  des 
veines  de  ses  feuilles,  qui  sont  pour- 
pres en  dessous.  En  zoologie ,  veiné 
se  dit  d'une  partie'  qui  offre  des  nci^ 
vures  bien  prononcées,  oommo  les 
^  .ailes  des  Diptères.,  ou  qui  présente 
des  taches  colorces,  semblables  aux 
veines  dn  marbre  j,  silr  un  fond  quel- 
conque  (ex*  Bungmriu  venosus  ^  Cô^ 
nus^  ve9Uilaius  ,  0/iVa  vemulataf 
Fu^us  Ugmarius).  larPangoniavê^ 
nosa  doit  oe  nom  aux  nervures  de  ses 
ailes,  qui  sont  bordées  de  brun« 

ITBINULB ,  s.  f. ,  venula.  On.  ap- 
pelle ainsi  les  dernières  ramifications 
des  nervures  de*  feuilles  ,•  celles  qui 
se  pprdent.dans  le  tissn  cellulaire. 

VÉLAllblAmE,  adj.  ^'velafnina^ 
ris»  Épilbète  donnée  a  la  déhiscenee 
des  antiières,  «lorsqu'une  des  parois 
des  .loges  se  détache  en  se  roulant,  de, 
.la  base  au^  sommet ^  oii  elle  reste  fixée. 
Ex.  Lottiti/.  ^ 

T^XEIXIDES,  ad),  et  s.  m.  ni. , 
yeUlUdea.  Nom  donné  par  Escuei»- 
holz  à  'une  bmille  ^'Àcnléphes,  qui 
a  pour  tjpe  le- genre  VeleUa, 

véUP^E ,  ad),  y  v^Uferus  {.ve^ 
lumt  voile,  fera^  porter).  Se.  dit 
d*nn  poisson  dont  les  nageoires  trèsr 
•grandes  .rcssfemblent  à  des  v,oilcs.  Ex« 
Oligoppilus  veliferus  ^  Corjrphœna 
méUfira. 

ntlXlÈBS,  adj.  eÉ«.  f.  pL,  VeU 
feiF,  Tribu  admise  parGmdolle,  dans 
la  Jbmille'des  Crucifôres ,  qui  !a  p6ur 
t^pe  le  genre  VeUa.  t     . 

IFSCOWS^  s.  m*^  ^êhtmen»  Can- 
doUe  nomme  ainsi,. dans  les  végé* 
taux ,  un  assemblage  de  poila  serrés  , 
mous,  cdnrts  et  ras* 

lmUi9iùims;  stm^iëfUg  f  sammriuutm 


VELU  589 

rif,  iamtntglânzend  (ail.);  qnî  est 
couvert  de  poils  doux,  serinés,  courts, 
égaux,  et  dont  Tensemble  imite  la  sur- 
face du  velours ,  comme  les  fouilles 
du  Parsomà  veluiifia  et  du  F'iscum 
veiutinumf  le  péricarife  de  VAntjrg" 
dalUs  ,persica  ,  le  sUgmate  duini- 
mulus  auraniiaau  \  la  tige  du  Pa- 
nicum  vèluiinosum^  les  ify'tres  de 
.YElaier  holoseriùeus^  lé  corps  du 
Trombidium  helasericeum.  Un  cham- 
pignoft  (  Helminifioépérktm  vehui" 
liom)  est  ainsi  nommé  parce  qu'il 
forme  des  tooiEes  de  flo»conaqni  imi- 
tent le  velours.  . 

VELU,  adj.,  «i/lener.  Se  dit  d'une 
plante  qui  est  chargée  de  poils  nom- 
breux ,  mous  et  plus  ou  moins  nom- 
breux (ex.  Gistus  vilh^us /Sohnunt 
^ilhsum ,  lÀi&espermum  vîUoêulumj 
Craniospermum  s^huillosum ,  Pani^ 
ew»  irickodes,  C^twolfnUus  peUi»^ 
tus  f  Passerina,  hirsuta ,  Rhododen-^ 
dntm  hirsutum ,  Tkymus  hirsmissi^ 
jniç/,  TQumefortiahirsutissima)^  on 
d'une  partie  de  plante  qui  est  dans 
le  même  cas ,  comme  I0  eUnanthe  éa 
Lagasca  moHis  y  ht  gorge  de  la  co— 
roUe  dui  yerbenfimu^fida,  \»  filet 
ée^étaminesdfaL^Làuras  P&rsea^  lea 
fouillés  du  Pœonia  ^iUosa  et  du  Pa^ 
nicum  laehnewn ,  la  graùiMèm  Ruel'^ 
Ua  ciUata ,  le  p4ric^rpe'dnL  Paonla 
iôbaia^j  les  pabéole^  de  VEljrmus  gl^ 
ganieus,  le  placentui'e  du  Cucuba*' 
/i^,  le  stigmate  du  Ro6ima  hispida^ 
le  style  du  Slatike^  la  tige  du  F'ero^ 
nica  agrestif,  le  corps  du  Ùasypo»^ 
gon  hirtuosi^Sf  ^u.  Thjrlaeites  lasius 
et  de  VOtiorhjrnckus  'ifeUicatus  j  le 
eoirsdet\à<t%  Abeilles ,  le  ckapeUu  de 
VAgar^uê  ephebeut ,  de  VAgariau 
pMtus ,  de  VAgtuvicus  trichaus  et 
de  yjgarieus  velleretu.  Le-  F'esper^ 
tilio  vOlosissimus  est  ainsi  nonmié  à 
eanse  de  la  longueur  di;  son  peil ,  et 
le  Motuicanikus  tometUosus^  parce 
ofiM  »  le  corps  couvert  dé  piquana 


«go 

Se  dit  d'un  ekampicnoii  q«î  a  le  pied 
CM  le  «tipe  neki*  £x.  Agaricm  «»- 
buipes. 

{venenum^  peisoo,  yêro,  porter); 
qoi  porte  dé  poised ,  .cooMBe  le  7Vm- 
gkinia  ^feneHiferu  f^éomi  le  fruits  est 
vënéjBemt. 

VitoiélUDOEë,  a^.  et,8.^ai.  pir, 
f^enerides»  Hoift  d^noé  par  LatreiUe 
èiPM  fMHtU  de  CoBobiftresv  f«i  a 
pe«r  type  le  |jeate  Venus* 

IWIT^a.  iii.>^ifiew;J#^ândfj(aU., 
aiigl.  ).  Masse  d'air  4|ui  se  ^p&aiie 
aeil^paraUèleoMttt  au  plandellion»^ 
vm^  ami  oUîqveveal  delurat  «slbas. 

YSllTEini ,  adfect. ,  wnêùsus.  Oa 
doiMie  cgelle  épililète  à  çectakies  .eiPis- 
Immekes ,  qai  «ont  ordinaireneoi  ae- 
CMMN^gfttécs  .  id'un-  grand  'vemt, 
ipi'eiles  ,augiiie»ietot  .eneece  pnrleor 

CDBle. 

•<|ixi  a.la  foene  d^cm  éivotatl,  cotnne 
kseuiiaesaiiiérieui^sivives  de  VHûr* 
jminmymèUakrig. 

WSmi^,  adj. ,  nfentralfs;  ^%i 
.MpfaÉii^mX  m  ventre,  <|ui'est  placé 
«a  yenlK  ycomm^  les  mameilet^d^vn 
.grand  nombre  d(e  flmnMmifdres.  Ca«r 
4oUe^e|ipeUe^iaiir««i0fiâraife  la  itgne 
4bnBéepi|rle«ippraebeiii<îiftdtiB  deut 
Ibr^-^ lafeiiilleciirpeUaive  pliéeoti 
Mtùée  sur  .eUe^méme  j  par«e>qii?6lle 
iBst  opposée  audoa'dei»  carpeHè4>a  à 
la  nerviflve  jaofeuae  de  la  IboiâleL 
y^ntrùl  est  aussi  utte  épâhète^pi^oB 
duone  i  des  aninuuiK  dont  le  vestiv 
offre  mie  eonlenr  différeate  descelle 
4a  KSte  du  corps  (ex*  Pêrdix  nnm^ 

VEsmbM  y  s.  m.,,  venter ,  ahm^ç 
«•!>«.;  B€tUck  (alL),  Ce  mot  »  qui  est 
syMo^è  é*mÙom€n^  quand  il  a'av 
nt.dea  aoimauxivtnoforëSy  pdneîp»- 
.teaamitdas  rtiamibiférsft  et  -de^  oii» 
awiiix,  désigne >  dans  les  .coqatllfs 
spinvaWes  dont  on  ne  décou?»  iple 


VENU 

le  dernier  tour  de  spîre  ,  la  faœ  ée 
oe  tour  MÎ  correspond  a  Touverture 
(  Blain ville) ,  on  aeàiement  la  partie 
du  dernier  tour  qui  forme  la  partie 
gauche  de  l'ouvertiune  (Bmgvière)  ; 
dans  les  coquilles  bivalves,  le  bérd 
iofcrieur  on  aJudoninal ,  la  baae 
réelle  ^  la  portion  q«i -toiicberait  le 
sol,  si  l'animal  marcbailk devant  fo^ 
servateur.  On  ^aae  aussi  ce  nom  à 
la  partie  la  plos  aeoflée  dfe'la  swrfaœ 
«El^rienre  c'ape  valve.  £a  pbysîqpe,  « 
on  appelle  ventres  Tes  points  milieu: 
de  ebaouae  de^  p^rtKs  alîqfaatetdaas 
lesquelles  .nne  -corde  plus  loagoe 
qa'ofte  antre  se  divise  qn— d  on  fait 
vibcer  lapins  petite  portion^  loùla 
vibratioa  est  la  pins  grande,  et  où 
la  corde  s'écarte  le* plos  de  .la  ligne 
-du  repojs.  • 

VfiirCBAJ,  adj.,  <ieRfrJcaMv;£«fr- 
ehig (ail.)  ;  pànciutQ,vm»trieos9  (k.); 
qui  a  le  ventre  trèa-gios''(es*  D^phi- 
■mts  hfenO'icosusy^  oa  d*oae  notre 
oanleur  que  le  reste  ds  eorpi  (ear. 
Muspa  venirosa')^  Se  dit  anssi  dkme 
eoqniile  qui  a  un  |;roa  veatse  (  «s. 
.CjUâuiiia  véntrùaia)^  £n  beftaniqae, 
on  donne  cette  épithète  à  des-orgaMs 
qui  «ont  plos  volnmîoemc  à*  tear 
-partie  inojenne  qu'à  leurs  denx'e»- 
(ti)émités>  éomme  leoalicedu  SUma^ 
la  corolle  du  CyrtmnAus  mmiiriBostÊS 
^dé  V HtuMaventricésa ,  It^filli-- 
eulçs'  de  fJsclepias  .sjrrimcaj  la 
hampe  i^V Allumé  Ctpa^  le  Hipcie 
VHypof^ssàs  vtntrieosÊU,  le  eaaaa-> 
pignon  appelé  Sfkmrim  giuirma, 

VÉNtô ,  s.  fém. ,  f^enus.  Second 
^bs  planètes ,  qai  briUe4'nDe  luauère 
«pios .  blandie  et  plas  ^  édatanfie  «qae 
œlle  ^e  tnutes  les  «aires  éloîlaat  cl 
ûi  Jtoume .  autour  du.  Soleil ,  à  ff^ 
ifttstteenKMfennsde  i'746omyenater- 
-restres-,  daBS-Fesjisoe  de  ns4î*  ^^  ^ 
4t/.  L'orbe  qto'etie  décsit.est  inriiné 
dé  3""  24!'  sur  réoliptique.  C'étatteUe 
qni  avait  servi  aocicnnemcM  àAer 
la  kkfSttS'dii  jEodiaqiin;.  QBe-«onin^ 


3 


VfiRD 

$QT  eUe-Bnéme  en  a3  b.  ai^  la".  Lh 
Terre  ëUiat  un ,  )e  Tolnme  de  Venus 
ëit  0,927 ,  son  diamètre  6,975 ,  sa 
MhaB9»  O98745»  sa  deiisité  0,9434  9 
son  poids  0,9^.  EUe  se  rapproche 
donc . beaucoup  de  la  Terre,  sous 
tous  le9  rapports.  Son  signe  est  Ç.   ^ 

VÉRATRIN  ,  s.  m.  Nons donné  par 
Couerbe  à  une  substance  résineuse 
purtkttliére  f  qur  aeeonpagne  la  vé* 
latrioe.  ^ 

•  TÉBATRIIKE ,  •  s.  f; ,  veràtrina. 
Aleali  organique  y  découvert  'par  Pel- 
letier^ Oiventouet  MetssnerdaDS  ta 
graine  du  F'éràtrum  SabadUla. 
,  yiilATRIQI»,  adj.,  tnsrairicus. 
£pilhëte  donnée,  dans  la  nomencla*- 
ture  cbinique  de  Beiftelius^  aux  seb 
qui  -ont  la  Tératrine  poitr  base. 

¥£BRASGÉES ,  adj\  et  s.  f.  pL  , 
f^erèascem.  Nom  donlié  par  Bartling 
à  i|ae  seetÎMi  de  la  tribu  des  Scrofur 
larinées,  qui  tk  pour  type  le  genre 
F'erbusciun, 

VJBBBÉNACÈBS  ,  adj.  et  s.  î.  pi., 
f^crhehacea.  Famille  des  végétaux, 
établie  par  JussisH  ,  'qui  a  pour  type 
le  genre  Verbena  ,  et  qu'on  appelle 
aussi  Gattiliers. 

yjSXtBÈXÈm,  ad],  et  Si  L  pL , 
Vtrbefuœ.  Non  donné  par  Dartling  à 
une  tribu  de  la  famille  des  VerbéasH* 
cées  ^^ui  a  pour  tjpelç  'genre  ^«r« 
hena.  ,  ^ 

▼ERBÉSDfiÉES  ,  adj>^t  s.  f.  pl^  9 
VtrhtHnea.  Nom  îdonné  par  H. 
Cassini  à  un  groupe  de  la  section  des 
Hélianthées  ;pâr  Lessîng,  ^  une  sec- 
tion de  la  sous^tribudfîs  Sénécîonidées 
bélranthées  ,  ayant  pour  type  le  genre 
Ferbesina. 

.  VERD  ,  uiridi^  ;  X^*¥°'  >  f  rôn 
^all.  );green  (ang.  )  .I/unfe  des  sept  cou- 
leurs principales  du  sjiectrésolaire.OA 
en  distîifgue  tm  gttind  nombre  d* 
nnances  :  Te  t^erd  ordinaire,  ou  verd 
pM  (  ex.  Fraxlfkw  inridis ,  Fusi^ 
dimm  i^iride ,  Cùluber  ^iriéissiwêus  ,, 
IdMM  ékhri»  )/  le^  f#r J  gUutque  mi 


VERM  591 

grisâtre  {  ex,  Cucuius  eHaleites)^ 
y,  GlaÙqoe  ;  le  verd  de  gris:  V., 
iBauGiiTEinc  ;  le  verd  perracé  (  ex. 
Psittacus  prasim/Ls  y  Peniatoma  pra-t- 
sina ,  Ornùhogalum  pràsinum  ):  On 
employé  quelquefois  des  termes  de 
comparaison  pour  exprimer  eette 
couleur  (  Ex.  ^eibps  smaragdulus  , 
SctOeUaria  smaragdulaj  Porphfrie 
smaragdinns ,  Hetotium  smstrotgdii^ 
natn ^  AkedùberyUinaJ) 

VERDATE  ,  s.  m.;  verdas.  Genre 
dé'  sels,  qui  résultent  de  la|oombînai« 
wmBk  de  l'acide  verdique  arec  les  bases 
saiifiables. 

TERDATRfi ,  adj. ,  i^escens\  pt^ 
rùhtku  i  piridanus  y  pirens  ^'gfvMch 
(9M.)igreenish{mn,);  qui  tir«  snr  lé 
Térd.'Bx.  Crépis  pirens',  Idmoneù  pt^ 
reseemsf  Triatoda  Inridèscens ,  Agà^ 
rieus  piridulus  y  Laceria  piriduêa^ 
Aëium  piriduhan^  PyrMs  plridana, 
PhiUœna  piriddta^  Sjrl^ia.piriditataj 
Disaprasinata  y  HaUes^  phtsiniana , 
Spôroiriehum  cklorinumj  t^ésita  viri^ 
dajts» 

VEUBEIK,  adj.^  éirâèlms.  Ber- 
zelins  propose  d'ap^lcr  acide  per^ 
deusVmàie  Vekdique  qui  <n^e^  point 
enoora  devenu  vert  «n  absorbant 
l'«xfgône  deTair.- 

^MDIQOE ,  adj.,  Perdùm.  Norii 
d'un  àeide  qne  Runge  a  tronré  dans 
4in  grand  nombre  de  plantes^  et  qui  a 
la  propriété  de  verdir  k  Vtik  ,  quand 
ïV  est  combiné  avee  uwexoës  de  base^ 

VÉRËTRtfOBMfiS  ,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  P^efserifi»rmia{peretrum,reTge; 
formay  forme  ).  Nona  dbnné  par  La« 
treStk  à'  vue  famille  de  l'ordre  des 
BalothttVides  apodi^,  comprenant 
ceux  de  ces  animaux  qui  o'tft  la  forme 
d'bn^  verre, 

VBIIOTTÉ  ,  adj.,  PÙ'gatus;  qui  est 
marqué  de  ^petites  nues  rougefttressaf 
un  'rand  d'une  autre  coulMr.'  Ex. 
F^mmùiia  pirgata* 

VÎBRIIICIILAIRE  ,  adj. ,  Pérmicte-i 
;  wûrm/Snnig  (A.)ixjeétiU 


5^21  VERM 

ferme  d'un  ret^  comme  le  ffats  ifer» 
micularis, Un  lichen  (Cladùnùtt^êrTnl" 
cularu)  et  un  cKam pignon '(  Iferisma 
t^ermîculare)  rcdsembient  k  un  paquet 
de  vers  blancs  étendus  fMir  terre.  Le 
Gif^artina  t^ermicutaris  a  ^es  rameaux 
garnis  de  petjtes  frondes  gélatineuses 
cylindriques.  Les  fruils  du  Scorpiu^ 
rus  i^etmicuiaia  sont  contournés 
comme  un  ver  roule  sur  lttî«4n6me. 
Le  Gorgonia  vermiculata  a  des  ra- 
meaux droits,  longs  et  ronds. Onap- 
pelle  €omtillês  f^erênioukures  '  ep\ie§ 
qui  sonta'ttne^s#àle>niéce,  et  qui  ont 
la  formé  de  tuyaux  aïongés ,  comme 
dans  plusieurs  Annelides.  ■       i 

VElUMICUUi ,  adj.  f  (^êrmlculatus 
(.ffcrmh,  v%r)j  wurmlihi'g  (ail.);  dont 
ja  surCsce  est  parscfroée  d'ciévations 
alongée» ,  arrondies  et  diverscmeta^ 
contournées. 

VEBUICULEIll  y  adj.  9  permica^ 
iosus  (  i^rmis ,  ver  ).  Se  dit  d'une 
surface  marquée  de  petites  lignes  oo«- 
lorées  irrégûliéres.  Ex*  yenus  >rr- 
miculosa, 

VElOlIFCWliE,  adjM  ^erjRÎ/ôrjRiV; 
^urmfç^mig  (  ail.  )  {yermis^  ver  , 
forma ^  forme}»  Epithète donnée  pur 
Kii^bj  aux  larves  apodes  ou  hexapo- 
des à  pattes  'très^onrtes> ,  presque 
sans  aliteunef,  dont  le' corps 'Cst 
charnu  et  plissé  «(  ex«  CurmUo  ) . 

VERBUFOIUIIES  ^  adj.  et  s.  m.  pL, 
f^ermif ormes,  Nom.douoépar  Storp  et 
Latreille  à  unis'  famille  ou  tribu  de 
HaiiAmiftres ,,  comprenant  ceux  qui 
eut  les  patte» 'coui'ies  et  le  corps  ex- 
trêmement alongé.  ^ 

VÉlimi^AaVK  ,  s.-  f.,  vefmUarPo. 
Latreille  appçUe  ainsi  la  larve  des 
nymphes  oviformes. 

y£RIIILING|]ES ,  adj.   et   %,  m. 

tl. ,  f^ermUfngunB.  Nom  donné  p»t 
lliger  et  Qoldfiass  k  une  famille  de 
Mammirèrési  comprenant  ceux  qui  but 
ïa  langue  très-longue  et  tfës-exten'^ 
•ibie. 
T£|U|ll?ai^«  adj.  |.  9^mipwa 


VEtlR 

(  Pehnh^  ver,  voro^  dévorer);quî  Wl 
de  vers  et  d'insectes.  Ex.  SjrMa  per» 
micora, 

TfiRNAL.adJ. ,  vernalis.  Se  drt 
de»  plantes  dont  les  fleurs  s'épanoais- 
sent  au  printemps.  Êx.  Lttzuia  t^er^ 
nalis.  • 

TSRNATION,  êj.^i^ernatio;  Aas-^ 
schlagtn  (ail.).  Sous  ce  nom  Linné 
dési^^nait  la  maniérie  dont  leà  flears 
sont  arrangées  dans  le  bouton ,  avant 
leur  développement.  * 

VEHramÉ,  *adj.  ,  ifemieosus; 
gêfimisst,  iAerfirnisst  ^  firhissgtan^ 
zend  (ail.).  Se  dit  des  surfsces  <fii 
sont  brillantes ,  comme  si  dies  avaient 
été  enduites  d'un  vernis'.  Ex.  Cyathus 
çernicosuS'^  Makemia'fenùcosa. 

VERBimiULGÉES  ,  adj.  et  s.    f. 

Îl. ,  f^émoniaeeœ.  Nom  donné  par 
Lunth  et  par  Lesaing  à  une  tribu  de 
U  famille  des  Synantbéréesyqui  a 
pour  type  le  genre  yernonùgi, 

VÉRONICÉES,  adj.  et  s.  f.  pL  , 
f^eronicea.  N<mi  donné  par  Barlling 
à  Une  tribu  de  la  famille  des  Scrèfu- 
larinérs,  qui  a  pdur  type  le  genre 
f^eronica. 

VÉRNONIÉESy  adj.  et  s.  f.  ni.» 
rernonieœ.'Sam  donné  pnr  H.  Gas- 
sini  h  une  tribu  de  la  famille  des  Sy- 
iranlhérécs,  par  Leasing  à  une  gection 
.de  la  tribu  des'Verobniacées ,  ayant 
pour  type  le  genre  f^èrnonia. 

TERRI}  j^àlÉES  9  adj.  et  s.  (f. 
pi. ,  rerrucarieiEf  yerrncarinea^pm 
donné  par  Tries,  Esçhweiler ,  Ret- 
chenbach  «  Zënker  et  Fee  à  nue 
trijbu,  section  ou  cohorte  de  la  famille 
des  Lichens ,  quia  pour  type  le  genre 
Kerrucaria. 

T£RRII€IFÈRE ^  adj.,  vtrruciftr 
(  ifsrruea  ,   verrue  ,  /eco  ,  .porter  )  ; 

?ui  porte  des  v|rr4es^  comme  les 
lytres  du  Braefycerus,  vtrrucifcr.  , 

.  VBRRUCIFORiUS^  «dj. ,  9&mum^ 
formis.  (  t^rruca  ,  verrue,  .».>&«ui , 
forme  )  ;  qui  a  Ja  forme.d'une 


•!■•• 


VERS 

rue  y  comme  les  apolbécîes  ivL  ChiO' 
dcfiorii  '  ,j 

VERRUCIBÇNIVE  ,-^«l j .  ,  verrttci^ 
pmrds  (  verruea  ,  ycrrue  ,  penna  , 
aile);  qui  .a  lés  ailes  chargées  de 
verraes ,  comme  le  sont  les  élylres 
da  Brachyôenés  verrucipennis. 

YERltOCIVOltE  ,  adj. ,  perrucif^o-^ 
rus  Xtferruça^  verrue,  Tora,  dévorer); 
qui  dévore  on  paiue.  pour  dévorer  4e» 
vernies.  Ex.  Locusia t^crrucworn, 

VERRVCliLE  f  s.  f.>  ^rrucula. 
C.  G.  Khreuberg  appelle  ainsi  les 
prolongement  du  corps  des  Infvsoi^es 
qui  sont  très-petits  et  mousses  ou 
errondîs. 

VElIRDGULEra ,  a,dj . ,  verrucutor 

sus ,  çerruculaius  ;  qui  est  muni  de 

petites  verrues  ,^  comme    la  tige  du 

^Sida  iferrmulatà  ^les  grognes  dix 

Aanuncùius  çerruculosus. 

VCURVE,  s.  f.,  verrûca;  Wane 
(all.).On  appelle  ainsi, .en  botanique, 
de   p\evi tes  protubérances  arrondies^ 
.  qui ,  bien  que  compactes  ,  'Sont  ce- 
pendant un  peu  molles.^ 

VERRUQUEUX  ,  adj.  verrùcosus  > 
«warzig  (ail.).  On  appeile^ainsi,  en  bo- 
tanique, des  (parties  qui  portent  des  ex- 
croissances arrondies ,  Termes  et  peu 
Tolumineuses  y.  comme  là  tige  de  1 J5- 
^fonrmus  verrucosus  et  du  CroiaUfria 

^  nUes:AeV  ^* 
irpe  de  V. 

9^vf I «*v*'««. ^-  ^-  JOmôcarpL.-^ 

cosum  ,  les  ^caiY/irJ  d(?rinvolucredu 
Zaciniha  (^erKUcosa.,On  donne  aussi 
cctlcépithcte  ik  des  coquilles  qui  frc- 
senlent,  sur  certains  points  de  leur 
fturface  ,  des  séries  plus  ou  moinj-i-é- 
guiières  de  petites  élévations  arrondies 
(ex.  Conus  yerrucosusj  Puerais  i^erru-^ 
cosa^  Pitsus  verriiculatus)*  Un  poly- 
pier (  Gorgonia  verrucosa)  porle  des 
espèces  de  verrues  ians  une  écbrce 
blanche.  Le  Brachjrcerus  verrucosus 
a  ses  élylres  ycrruqueuses. 

TfiRSANT,  s,  m.  Les  géographes 
doDDent  ce  nom.  ânt  parties  d'ooe 
II. 


VERS  593 

chaîne  de  montagnes^  qui  se  trouvent 
des  deux  çôlés  du  fnifc,  ou  de  U  ligne 

3u*on  suppose  tra^^rscr  celte  ch»iné 
ans  le  sens  deJa  longueur,  d'après 
ridéeert'onée  que  les  ahêtes  ou  lignes 
de  partage  entre  les  bassins  bydrô* 

Î;raphiqiies  fofmebt  toujours  les  pointa 
es  pfus  élevés  d^nne  contrée.  * 

VERSANT,  adj.  Se  dit  d'une  co- 
quille univalve  dont  l'ouyerinre  a  de 
là  propension  à  être  échancrée  j  parce 
que  ,  si  on  la  concevait  sur  le  dos  9 
et  remplie*  d'un  ilurde ,  celui-ci  s'é- 
coulerait par  upe  partie  un  peu  éva- 
sée de  sa. circonférence.  Ex.  plusieurs 

Cônes* 

TERSATILE^  ni],  versatUis.  Les 

èmithologistes  appliquent  celte  épi- 
tliÉ|ks  au  doigt  interne  des*  oiseaux , 
(frendçzdie  ,  ail.),  quand  il  est  sus- 
.ceptiblc  de  se  porter  tantôt  en-  avant 
et  tantôt  en  nrriêre.  P^ersàtUe  est  em- 
ployé aussi  ^  par  les  botanistes,  comme 
synonyme  de  ^acillant* 

VElidlGOL'ORy  ad}ect. ,  vêrsico^ 
hr;  welfarhig ,  verschiedmfairhigy 
sckeckig  (ail.).  $e  dit  d'un  corps  dont 
là  coulent  change  suivtint  la  manière 
dont  il  est  frappé  par  la  lumière  (ex, 
fSpalh  versieolprj.on  Feldspath  opa- 
lin ,  Ceropria  verslcofor)  ;  dont  la 
couleur  est  trèfr^sujeUe  à  varier  (  ex. 
Liagora  ^etsicolor  ),  ;  ou  qui  offre 
plusieurs  teintes  (  ex.*  Iris  versicolor). 

VER8IC0STÉ  ,  adj. ,,  versico^tatus 
f  versus ,.  dî veri,  costa ,  cote  ) .  Dbnt 
la  surface  offre  des  côtes  inégalement 
saillantes.  Ex.  Petten  versicoslatiis. 

VERSIFORME,  bA]:  ,  versîfirmis  f 
qui  change  de  forine  avec  Tâge.  Ex* 
i^èzizavtrsi/brmis. 

VERSIJ^ALME  9  adj.*^  vtrsipaimus 
(versus f  tourné,  palma.  palme). 
Se  dit  d'un  corps  à  rameaux  palmés  , 
dont  Ips  palmalures  ne  s'inclinent 
point  dans 'le  même  sens.  Ex.  Jle/«'- 
pora  versipabna. 

TERdIPOfREy  adjcct.,  versiporus 
C  versus ,  divers ,  porus  >  pote  )  i  Dont 

38 


V*  VERT 

les, pores  se  déchirent  avec  Tâge  ^  ou 
se  changeDÏ  en  dents  saillantes  ^ex. 
Pcl)^'porus  versipomU)  ;  dont  les  pores 
n'ont  point  la  même  forme  (ex.  j^s»* 
trea  vcrsipora\. 

.    V£l^T£kAÂL,  adj..',  vertehrâUs. 
tJn  polypier  (  Mar^Lnopora  vertebra* 
Ifs)  ^$t  ainsi  nomme  p^rce  que  sa 
formi?.  représente  celle  d'une  petite' 
vertèbre  de  squale. 

VEttTÉBliÉ,  adj..,  verUbraii^ ; 
ivîrh^lartig.^  gcwîrbelt  (ail.).  Los  bo- 
fànistcs  do,(\i)ent  cette  epit.hc.te  à  Vaxe 
itrticulé,  quand  lés^artkulalloii^.  se 
séparent  ais(rincnt  après  la  maturité 
(ex.  Mgilpps  oiHUa^jt  slux  feuilles 
compoi^ccs  dont  les  folioles  sont  étra gi- 
flées de.  distutice  en  dislance ,  .avec 
iinc  articulàpun  à  chaque  élranPc'— 
ment  (ex.  Cussonia  ipicata)  ;  aux^ 
tfgunics  articulés  qui  ^  a  l'çppq-ue  de 
)a  maturité,  se  pnrtagciit  eu  autant 
de  pièces  closes,  qu'il  jf  a  d'aiticlcs 

iex.  Ofnithopiis  scorpioldes)^  fierté' 
ré  a  quelquetbjs  élc  employé  par  les 
^nlomologistea  pour  désigner  açs  in- 
sectes dont  le  dos  oifre  des  lignes  dis- 
posées de  manière  à  imiter  çn  (j[uel((ue 
sorte  le  dessin  d'un  squelette,  '(ex. 
Asilùs  vertebralULs^  Siraùomys  vèr» 
tebrata).       *, ,.  /    • 

,  VEÔtÈis1|lés,  ,adi.  ^ct  .8.,  ni.  pî. 
Gràndç  diyisioif  du  rè^rtii  animal,  2u{- 
mise  par  tous  Us  zoologistes  actuels^ 
dans  faqufjle,  se  trouvent  compris  has 
animaux  dont  le  corps  et.les  membres 
90Dt  soutenu^, p«ar  une  chiu-ptnte  in-* 
lérjeure  ^  composée  dç  pièces  liées 
ensemble  et  piobiles  les  unes'  sur  les 
èiutrés.        ♦ 

VEaTEX.a.  n). ,  vcrUx  ;  ScKcîtel 
(ail.),  Somnict'  de  la  tèlë  dans  les 
Animaux,  vertébrés^  ou  partie  du 
crAne  qui  est  comprise  entre  les  deux 
o/eiIles.«Les  eutomologiites  donnent 
ce  nom  9,  dans  les  însecfcs,  à  la  por- 
lioQ  horizontale  de  la  face  qui  touche 
au  front I  c;i  qui  est  s'ituée  derrière  les 
yeux. 


VEilT 

VERTICAL,  adject.,  veriicaUs ; 
scheUclrechi  (atl.).  Se  <Ut,'en  bota« 
nî^ue.,  de  tout  organe  qui  s'élève 
perpendiculairem^t  à  l'égard,  soitde 
rbocjcon^  comm«  la  UgèdelArabis 
iurrita,  Aoit  <£^  cehri  qui  le  suppose , 
comme  le  stjrh  du  Lilàim.  I4  Afe^ 
gistocera  veriicalù  est  ainsi  jiooiQiée 
parce  qu'elle  a  le  sommet  de  la  tête 
on  le  verlcx  tr'èè-élevé  et  renflé' eu 
formé  Je  vessîç. 

^  tjsntiCttLACAl^TnE,  idj.,  w. 
liciUacanlhus  (vèrlicillus ,  vértîcilVc, 
âxâvOaj,  épine);  qui  a  Jefe  épines  ou 
des  aiguillons  disposés  en  verticîlles 
ou  h  peu  près.  Ex.  Jiosa  wticiUo' 
canlfia, 

Vt:litlCt^,LE,  s.  m.,\erticiUus; 
Çuirl  (all.j.-  Ensemble  do  parties 
qui,  au  nombre  déplus  de  deux,* 
naissent  autour  d'un  axe  commun  et 
sur  uti  même  plan  horizontal.  Il  j 
à,  dit  Candolle,  peu  d'çxempfes  de 
feuilles  réellement  verticillecs  (  ///p^ 
pUris\  Mfriophj'ilum)\  car  »  dans  /a 
plupart  des  veHJcllies,  il  n'y  a  que 
deux  feuilles  opposée^  qui  portent 
des  bourgeons  à  leur  aisselle^  et  les 
autres  sont  bar  conséquent  des  es- 
pèces de  Itrpulès.jLies  feuilles  ordi- 
liair^îs  sont  donc  presque  toujours 
opposées  ciu  en  spirale;. mais  celles 
gui  constituent  ta  fleur  sont' presque 
en  gc'néral  verticillecs. 
■ .  VEhTfcÎLLÉ,  adj.  ,  verticillatus; 
qulrlfÔrniig ,  wirtctformig ,  quirlich, 
wirielicU  ,  quîtartig  .  wirielartig  , 
wirbcljfi)rmigstehend  (ail.).  ;  qui  «l 
disposé  en  verticille,  conipc  les^ca-» 
marcs  du  Clemaûsj  les  cloisons  du 
Coni'olmlus.^  les  cotylédons  du  Ce^ 
ralophyllum ,  les  rameaux  du  Pinûs 
Str(fùus,\epJeuiUej(  duRofdla  verti-* 
çUlaris /du  Coscinodon  verUcUla" 
tus^  à\x  Molliigo  verticillata  el  du 
Panlcum  verlicitialum,  hsjfeurs  clu 
L}'simachia  vf'rUcUlata  ci  de  l'/Z/e- 
çebrum  vmîcillàUim, 

VÈuwaixniaitE,  adj.,  vcrtU 


VESI 

citli/iorus;  wirbelblulhtg  (ail.)  {vcr^ 
ticillus ,  vcrlîclUe  yflos ,  fleur  )..  Épi- 
thët6  tloonëe  par  Mirbel  oux  épis^wi 
sont  composes  iTc  verticilles.  Ex. 
Jifyvjopkyllum  spicatum.  '  '  ' 


VÉSI  595 

courts,  he  {Jonops  vestcularis  a  la 
tête  rrndée  en  manière  de  vessie. 

VÉSIGVL AIRES,  adjcct.  et  s.  iq. 
pi. ,  f^esicularia.  Nom  donné  par 
Xalreillc  à  unesécllon  de  la  cl|isse  des 
vers  y  comprenant  ceu]^  qui  ont  le 


(verucutum,  brochelte)j'  qui  a  la    *^?^«»  v.é»iculeux  ou  teriainé  posté- 
forme  d^une  brochette ,  comme  les     rieurement  gar  une  vessie. 
feuilles  cylindriques  y  longues  efc  lub- 
macfon^,  du  Me^enshrjriuahemum 
veruculatum» 

yÉSICALf  a/d^  y  veséca/is  {.vésica^ 
y«tsie  )  ;  qi^  a  la  forme  d*une  vessie* 
UBeÙx  vesiaUls  est  ainsi  nommé  à 


cause  .de  aa  forme  arrondie  et  de  sa 
minceur,  qui  Tpnt  6ût  comparer  A 
une  vessie.' 

yisÀCàNA^  adj.  et  s.  m.  pi.,  ^^ 
sicanfia,  'Nom  donné  par  Duméril  & 
une  £smiUe  .de  Tordre  des  Coléoptè- 
res 9  comprenant  ceux  de  ces  insec- 
tes qui^  pour  la  plupart,  font  naitre 
des  arappulesi  la  peau  avec  laquelle 
on  les  laisse  en  contaat. prolongé*. 

VÉ8IG ANT  9  adject. ,  'wesicatorius  ; 
qui  agit  comme  vésicant,  qur'fait 
naître  des  ampoîAes  à  la  peau.  Ex. 
Adonis  vesicatoria ,  Knowttoniavtsi* 
icatoria,  Cantharis  vesteatoria. 

VEftlGUL AIRE ,  adj. ,  vesicuhris; 
blasenformig  (alK)  ;  vesdcolosç  (it.)  ; 
qui  a  la  forme  d'une  vé^cule ,  coi^me 
la  torique  in<Philadelpkus  corona- 
riusy  qui  est  membraneuse  et  phis 
ample  que   les  parties  qu'elle  re- 


VÉSICULE ,  s',  f. , .  vesicùla.TSom 
sous  lequel  Willdenow  désignait  des 
parties  oloses,'  renflée^  ^t  pleines 
d'air,  qui  ^trouvent  sur  ks  parties 
foliacées ,  dans  certains  Fucus  et  dans 
les  pétioles  du  Trapa  nàtans. 

TÉSIGDLEUX,  ad). ,  ve^iculosus^ 
vesicularis ,'  inflçLlus  ,  empkjrsema- 
tosùsy  plwsodes  i  .qui  est  renflé  à  la 
manière  Œune  vessje ,  comme  le'  ca^ 
lice  de  VAstragalus  vesicarîasj  du 
Trifolium:  vesicubsunw  duTri/olàun 
Dhjfsodes  et. du  Trifolium  tumens ^ 
la  corolle  de  VErica  phy^odesj.les 
légumes  du  Lesseriia  'vesicaria.  Les 
feuilles  du  Tococq^.vesictilosa  por- 
tent deuic  vésicules  à  l'extrémité 
du  pétiole.  liAUrof^anda  vestcu'" 
losa  se  soutient  à  la  surface  de  l'eau , 
au  .  moyen  de  ses  feuilles  renflées 
et  comme  vésiçuleuses.  Les  entomo- 
logiates  disent  le  corselet  nfésicu'' 
leux ,  lorsque  ses  bords  latéraux  sont 
-grands,  membraneux  et  semblables 
à  des  vessies  renflé^S'(  ex.  une  espèce 
de  lljEaiile);  les  palpes  véikuleux^ 
quand  les  articles,  en  abat  mous  et 
renflés  (ex.  quelque»  Criquets};  le 


couvre.  Les  glànies  vésiculaires  sont,  front  iésiculeux  ,'quandil  est  tuméfié 
des  cellules  simples,  rondes  et  pleines  et  presque  diaphane ,(  ex.  Libellultt 
de  liquide ,  qu^on  observé  dans  le     vesicnlosa)\  V abdomen  vi^icuUusBf 


parencbyme  de  certaines  feuilles ,  qui 
en  paraissent  comme  ponctuées  (ex. 
Cûcatia  poroph/flum)^  Cuvier  ap- 
pelle trachéen  tksicuUùres  celle&'qui^ 
se  Gomposantseulemeot  de  deux  mem- 
branes celluleoses^  sans  lamé  élas- 
tique intermédiaire ,  ne  forment  pas 
de  conduits  tubuleux ,  inais  ont  l'as- 
pect dé  poches  cpmmuuiqpant'  entre 
elks  par' des  canaux  simples  et  très- 


lorsqu'il  est  translucide  k  ^  base  ou 
dans  une  partie  de  son  étendue  (ex. 
F'olucella  vesiculosa).^ 

'VÉ^ICULEUXy  adj.  et  s.  m*  pl.> 
yesiculosa^^om  donné  par  Latieîlle» 
Macqùart  et  Ëickwald  à  une  tribu 
de  la  famille  des  Diptèves  tanjstomes, 
comprenant  ceux  qui  ont  rabdomen 
eu  fprme  de!  vessie. 

VÉSIGULIFÉRE,  ad).  ^  vefUuU^ 


596  VEST 

feviu;  hlasentragrnd{m\,)  (^vêsi^ 
cttlà^  vésicule,  feroy  porter);  qui 
porte  ou  renferme  des  vésicules , 
comme  la  Trichoda  vésîcutifera. 

VÉSITAItSES-,  adj.  et  s.  m.  pL  , 
ytsiiarsi  (  vesica  ,  Vessie  i  tarsus , 
tarse).  Nom  donne  pr  Daméri),  4 
une  famille  de  Tordre  dts  insectes 
liéiiiiptères ,  'conrpreiSant  c<?ux  dont 
les  tarses  sont  garnis  de  vessies  qui 
font  office  de  ventouses. 

VfeSPEATILlOI^ES ,  adj.  ^t  s.  m. 

É,  yespertUiones.  Nom  donn^par 
treille  a  une  famille  de  l'ordre  des 
Mammifères  chéiroptères ,  qui  a  pour 
tjpe  lé  genre  F'espertiVo. 

VESPERTOilONIDES,  adj.  etc. 
m.  pi.,  F'espertUiohidœ,  Noiti donné 
par  Gray  à  une  famille  dt:  Mammi- 
fères, qui  correspond  aux  'Chéiroptè- 
res de  Cuvier. 

VESPBttTIUONmES,  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  Vespertili&nina*  Nom  donné 
)pnT  Graj  à  une  section  ()e  la  famille 
des  Ycspertilionideé^  qui  a  pour  type 
le  genre  P^espertilio, 

VESPIFORUE,  adj.,  v'espi/ofntis 
[yespa  ,  guêpe,  forïna,  forme)  ;  qni 
a  la  fbnnc  d'une  guèpo.  Ex.  Sesia 
vespiformis ,  Ceria  vesplformis, 

YBSPOIDE,     îHljpct.  ,   vtspoidcs  ^ 
(^vespa^  gnêpc,  lîJoç^  ressemblance); 
qni    ressemble  à   une   guêpe.    Ex. 
Cryptunis  vespoïdes.  * 

VeSTA  ,  é.  f. ,  resta,  I/une  des 
quatre  planètes  «nppelées  cutéroides  y 
qui  a  été  découverte  par  Al  hors  en 
1807.  C'est  le  plus  petit  (ie  tous  les 
corps  platicl aires  qu*on  est  paryenu 
à  mesurer,  -puisque  notre  Lune  la 
surpasse  5 12  fois  ,  .'et  Jundn  100 
fols ,  ce  qui  nV^mpc^chc  pas  que  ce 
soit  celui  qui  rcilcle  le  plus  vivement 
la  lumière.  Son  éclat  est  i\  vif  que^ 
Schrœter  fa  croit  Inmîneuse  pafelle- 
même.  Elle  tourne  autour  du  Soleil 
en  i3a7J.  ^ofio.c^icxï  parcourant  une 
orbîta  dont  le  demi-grand  axe  est 
2,3632  ^  et  qui  est  incliné  sur  le  ^an 


VIBR 

de  récliplîque  de  7°  7'  5".  Sa  dis- 
tance à  cet  astre  est  environ  une  fois 
et  un  tiers  plus  grande  que.  celle  de 
la  Terre.  Son  signe  est'^. 

YESTITURE  ^  s.  f.  Quelque»  bota- 
nistes entendent  par  ce  terme  Ik  to- 
talité de  la  superficie  des  organes 
d'une  plaiife^  lorsqu'ils',  ont  égard 
aux  caractères  -qu'eÛejprésente. 

VRS'tlUMy  s.  m.  Ce  nom  a  été 
donné  au  prétendu  nouveau  métjft 
que  Vest  avait  appelé  Siripm. 

VEXIIXAIIIE9  adject. ,  *vexiÙarîs 
(^vexillum^  étendard).  Se  dit  i  d'a- 
près CandoUe-,  de  Vestii^ationy  lors- 
que, les  parties  du  tégument  floral 
ettfnt  au  nombre*  de  cinq.  Tune, 
plus  extérieure,  embrasse  toutes  les 
autres ,  deux  intermédiaires  sont  op- 
posées face  a.face,'et^enqc  intérieures 
sbpt  également  dans  ce  cas.  Ex.  Pa- 
pilionacées, 

VEXILLIÉ,  adj. ,  vBxiBatus.  Se  dît 
d'unr  plante  léguraineiise  qaf  a  on 
grand  étendard;  £xl  PliàseolttsveJtit^  ' 
laius*  ... 

VIBRANT  9  adj. ,  vibrât^;  sckwin* 
gend^aW'  )•  QuelqucjS  eotorootogistes 
ont  donné  le  nom  de  fnouches  ^vi- 
branles  agx  IchoeuiKkons  ^  parce  qu'ils 
agitent  corttinuellemcut  leurs  .an- 
tennfs;  ' 

'VIRRATILES^adj,  et  s.  m.  pi., 
Vibratilià\  F'ibratorîa.^om  donné" 
par  Lamarck.^  Schweîg^cr  et  Eidi— 
wald  à  une  famille  de  Polypes ,  com- 
prenant ceux  qui  ont ,  jirès  de  la 
bouche,  des  cils  susceptibles  de  se 
inouvoir'par  des  vibrations  interrom- 
pues. '     .  '    . 

TIBRATÏI.WÉ,  s.  f.  Faculté  de 
produire  des  vibration!;. 

VIBRATION  ,  subst.  f. ,  tibratîa; 
ScHwingûng{p\\\),  Mcfti veinent  très- 
rapidequ'une  vergeélastique  étrigide, 
fixée  à  i'tine  de  ses  exlrcmités,  ou  une 
corde  tendue  par  les  deux  bouts , 
cxéculeen  oscillantyla  première  de 
part  et  d'autre  de  sa  position  fixe  $  la 


VIE 

seconde  entre' ses  deux  poîtfls  fixes  , 
quand  une  cause  quelconque  écarte 
iustanlanén)cnt  l'une  on  l'autre  delà 
(>osîtîon  où  clic  se  ttent  en  équilibre. 

TlfiBATOIUE,  ailj,  ,  vibratorius. 
Le  moiwèmcàlvihraloire'  est  celui  qui 
consiste  en  yi4]u*atibns  ou  oscillations. 
Ce  qui  le  rentl  surtout  remarquable  ,  * 
c'est  (|u'il  est  pour  nous  la  source  du 
j«n.  Sia  thé^ie  aï  été  appliquée  a'ussi 
à  l'explication  des  phénomènes  pro- 
duits parles  Quilles  dits  incoercibles^ 
notamment  de  ceux  dé  la  (Umière. 

VIBRIONIDES^adjv  et  s.  m.  pi.  , 
f^iùrionides ,  yibrionia.  Nom  dodné 
par  Bofy  à  une  famille  de  Tordre  des 
Microscopiques  gjiunodés;  pairCrG. 
Ehrenberg  à  une  tribu  de  la  famjHe 
des  Poljgasjlriqués gymniques^  ayant 
|ïour  t^pe  le. genre  F'îbrio, 

VIBIII88Ë  ,  s.  {,^-vibrissa;  Sçhhur-' 
haar  ,  Schnurrborste  (alK  ).  Il- 
iiger  appelle  ainsi ,  dans  lés  maiùitii^ 
fères ,  de  longs  poils  isolés  qui  pous- 
sent dans  les  narines ,'  sur  divers 
points  de  la  ruee>  parfois  aussi;au  côté 
interne  des  pieds  de  devant  ;  dans 
les  oiseaux,  des  plumes  tout-»- fait 
simples  et  piliformes',  sur  )es  c^à 
deâqu||Lcs  on.n'àpçrçoit  qué'des  bar* 
bes  rares  et  très-courtes. 

VIBURNÉES , ad),  et  s.  f.  pi. ,  Z^- 
burneœ.  Nom  donné  par  Bartiing  à 
une  famille  de  plantes ,  qui  a  pour 
type  le  genre  ffibt^rnum» 

VICIKES,  ad),  et  S.  f.  pL,  Vickœ. 
Tribu  admise  par  Ëbermaier^t  Qan- 
doUe,  dans  la,famiUe  des  Légumineu--* 
seis ,  qui  a  pour  type  le  gépre  yicia» 

VIDE ,  s.  luasc. ,  ifocuum  ;  Z^ere 
(M,');emptj-  (angl.)*  ï^spacè  dans 
leijnel  il  n'y  a  aucune  matière  résis- 
laptc  quelcobque.  Avec  nos  meilleu- 
res, macbines  on  ne  peut  le  faire  que- 
jusqu'à  deux  millimètres.  Le  vid^ 
barométrique  est  le  pltfS.  parfait  que 
nous  puissions  obtenir. 

Vl£  9  s.  (. ,  vita  ;  ^îo; ,  Xj»h  ;  Lebén 
( ail.  )  ;  lifc  (  angl.  )  ;  vila  ( it.  ).  État 


VINÉ  597 

temporaire  de  certaînes^oinblnaisonfl 
corporelles  ,  pendant. la  durée  duquel 
elles  conservent  une  forme  détermi- 
pée ,  en  attirant  sans  cesse  dans 
leur,  composition  une  partie'  des 
substances  érivirounantes,  et  rendant 
aux.  élémens  des  portion^  de  leur 
.  propre  subslatice;  / 

yiEILLBS^Ey  s.  f^nî. ,  senectus  ; 
yvipcLç  ;  jélter  (ail.)  ;  oldness  (angl.  ); 
^ecckiazza  (it.  ).  Période  de  la  vie 
humainje  dont  on  fixe  le  commen- 
cement à  la  soixantième,  année ,  mais 
qui  peut  être  pl^s  ou  moins  retardée 
on  avancée ,  sui^nt  k'  eoustitution 
individuelle ,  le  genre  de  vie  et  une 
foules  d'autres^  oirconiTtancesV 

VIEItGE ,  adj. ,  naiwus;  g^diegen 
(ail.  ).  Se  dit ,  en  minéralogie  9. d'un 
^étâl  qu'on  trouve ,  dans  le  sein  de  la 
ilerre  ,  pur  oii  à  peu  près. 

VILFAGÉES ,  adi.  et  s.  f .  pi . ,  Ktl- 
/^ei».  Tribu  y  .  établie  par  Tcinius, 
dans  1^  famille  des  Graminées ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Vilfa. 

VIIJLElJXy  adj.,  villosus.  S'em- 
ploye  quelquefois  dans  le  même  sens 
que  'velu,  \!  Actintrla  viUosa  a  ses 
tentacules  vil leUx^  lanugineux }  1'^^/*- 
thrpffogon  yillosiu  a  ses  feuilles  ve- 
'lues.  ^ 

VILLIFÉHE  ,  adj. ,  villiferus  (vil' 
lus^  poil  yfero ,  porter  )  ;  qui  porte 
de  longs  poils ,  comme  les/euitles  du 
PulUnœa  vllHfera  et  du  Pelargo-^ 
nium  viUiferwn.j  les  ramemx  du 
Proiea  vUUfera. 

^  VILLCS  y  a.  *m.  Candolle  désigne 
sous  ce  nom  un  assemblage  de  poils 
couçbésy  membran'eiix  et  un  peu 
mousi. 

VIMEIV  9  s.  m.  Nom  donné  par  Can- 
dolle a  dejf  jets  ou  li  des'Jir anches  11- 
fneuses  qui  sont  flexibles  coihme  de 
oflTier*  V  " 

VINÉALy  adj.i  "innealis.  Mirbel 
applique  cette  cpitlièCe  aux  plantes 
qui  Croissent  spontanément  dans  les 
vignès^-Ex.  Crassula  rubfns,    ^^ 


59» 


VIPÉ 


YINISII^  ^  A^i*  9  vinosus;  wein^oth 
(  ail.  )  ;  t{m  a  la  couleur  du  viu ,  une 
teinte  rougç  sale  et  {)âle.  Ev.  Bu'c"^ 
cinum  vinosunu 

¥INIFÈbE9  9  «dj,  et  «.  f.  pL,  ^«-^ 
Tiifera,  Nom  douoé  par  quelques  bô* 
tanistes  à  la  faEpille  ^es  Ampélidée^; 
par  GandoUe,  à  une  tribu  d6  cette  fa- 
mille^   ajant   pour  type    le  geore 

yuis,         ,        ' 

TlOLATEEy^adj.  ,  vioiacûscens ; 
qui  est  d'un  violet  paie',  ou  qui  tire 
sur  le  violet.  Ex.  Pectunci^us  violor 
cescens ,  Lùùun  violacescens ,  Litho" 
spermum  purpt^eo^carideum  ,  '^ffi^ 
ricus,  ionides.  ' 

TIÔLAGEES.  Foyez  YiOLiKiélà. 

VlÔLARJtÉES,  ad),  et  s*  f.  p1^^ 
yiotarieœ, Famille  àe  plantes,  établie 
par  Candolle^  qui  a  pour  tjpe  le 
genre  Viola,  * 

'  TIOl£e6,  adj.  et  s.  f.  pi.,  Flo-r 
hœ.  Tribu  admise  Jpar  Çandolle, 
dans  la  famille  des  Yiolariées  ,  qui 
renferme  le  genre  f^ola* 

VIOLET,  adj.,  violacdûsy  iodètUj 
janthlnus  ;  n}eilchenblùii(aVL)]  pai^o^ 
nazzo  (  ît.  ).  Ii*nqe  des  couleurs  prin- 
cipales  du  prisme  solaire.  Elle  résulte 
d*un  mélangé  de  bleu  'et  de  ronge. 
!ISx.  SoUn  violaceus ,  Gorgonia  viô-- 
lacea,  Petalostemum  violaceum  , 
Cj-nniris'iodeus,,  Agàricus  jnnthl^. 
nus  y  Nùctuajànthma» 

VIOIilNE  ,  s.  fera.  ,  "vlollna.  Nom 
donné  par  Boullaj  à  un  alcali  orga- 
nique particulier,  dont  il  admet 
l'existence  dans  le  Viola  odoràtUyet 
qui  a  beaucoup  dVnalogie  avec  l!é- 
métine. 

VIPÉBÉES^adj.  et  s.  f.  pi.,  rife-^ 
rue.  Nom  dpnné  par  Goldfuss , 
Btainvilté  elf  Grhj  à  une  famille  4e 
reptiles  ophidiens ,  qui  a  poui*  tjp^ 
le  genre  Vipera, 

^  VIPÉniDES^adj.  ets.  m.  pi. ,  /^i* 
periées.  Nom  donné  par  Latreille^^ 
l^^us  et  Garus  V  une  famille  de 


vmi 

reptiles  opbidiens,  dont  le  gei^Pe  Vi^ 
péra  est  le  type. 

TIPÉRIN  ,  adj.\  viperlnus  ;  qui  a 
des  rapports^  de  la  re^mblance, 
avec  une  vipère.  Ek,Nairixi>iperitms. 

VIPÉRINS,  adj.  et  s.  m.  pi.  ,  Vi^ 
perinL  Famille  d*Opbidiens ,  admise 
par  Jl-Â.  Ritgen ,  qui  renîerme  le 

^  TIPÉIIOI0ES;  adj.  ^t  s.  nt.  pi. . 

Viperoîdeiy  ViperoldeH-  Nçm  donùe 
par  Fitzinger  et  Eichwald  à  une  fa- 
mille de  reptiles ,  qui^a  pour  tjpe  le 

genre  Vipera*  * 

'  VmEIJ^,adi.,*ïrpjiitf;g^iyii>(all.V 

Se  dit  d*une  plante  q^î  jouit  de  qua- 
lités vénéneuses  (ex.  Cicuta  vîrosa). 
Le  Çecke  virosûj  a  les  cuisses  garnies 
de  pustules  d'où  suinte  une  bumeur 
qui  fait  .naître  des  pustules  à  la  pean'i 
.quand  in  y  louche.  * 

ymGlILTUIf,  s.  m.,  virguUunh 
Candolle  iidmme  ainsi  tbute  branche 
délicate,)  ieunè;  ou  alon^^ée,  d'un 
arbre  ou  aun  arbuste. 

VIRIDIFIANT,  adj.  Morret  a  ùttt 
de  curieuses  recherches  sur  le  poussoir 
widifiant  de  la  lumière ,  c'est-à-dire 
relativement  à  rinflûence  que  là  lur 
mierc  blanche  et  lés  divers  ravons  du 
spectre  solaire  eieccerit  surw  pro- 
duclioa  de  U  viridîté  dans  les  végé- 
taux. 

VIBIDÉFLORÈ,  adj.*,  viridiflorus 

(viflidus  \  verd ,  flos  ,  Ûeur)  ;  '  imi  a 

î.  Ex.  JVi 


des  flèor»  de  couleur  verte,  j^ 

cfew  viridifforas y  Ixiaviridiflora^ 

C^noglossumviridi/lorum' 

VniDIKÉ'^^.  f.  ,  viridina.  Can- 
dolle avait  d'abord  proposé  ce  nom 
pour  désigner  la  chlorophylle  |  que 
depuis  il  a  apj[>elée  cKromiUe. 

VÎaÎDlràDE  /adj. ,  viridii^es  {vi- 
ridusjYeTi.j  pes^fiei^;  qui  a  les 
pattes  de  couleur  verte..  Ex.  Gjrm" 
nelis  vîridipesé 

VmiDiPENiyE,  adj.y  'olndip^nms 
(viridiuj  vetl ^ .penfia y  aile);  qui  a 
)e9  ailes  Yert^^j.camflfte  le  eoot  ]m 


élylres  de  YOpiocephala  vlridipennis 
«t  du  Cofaspis  virldipennU, 

ViniDlTÉ ,  8.  f.  ,  ^îriditas,  Qua- 
lité  de  ce  qui  fit  VCfd.  F^riditiâts 

VIRIL  9  adject.,  -viriUs;  mannbar 
(ail.)  \vir  i  homnî«);'qui  apparlient 
•  rhomme  ;  dgevirit^  membre  viril. 

VimtlTË,  adj. ,'  liirUUa.r,  à^J^iù) 
Mannbàrkeù{id\.).  Époque  de  In  vie 
dé  l'hommeà  ia(|aelle'il  atteint  toute 
sa  perfection  physique. 

VISÈIVOllB,  ud]eci.  ,  vischoms 
(viscum  ,  jpiî  /  voro  ,  dévofer  )  ;  quî 
mange  les  fruits  du  gui.  Ex.  TuraUs 
viscîyorus: 

VISGOkDÉES ,  adî.  et  s.  f.  pl.,:^Jf- 
coîdèa.  Synonyme  de  Loranthées. 

TniBLE,  adjé-ct. ,  visibiUs.  On 
donne  celle  épitliète  à  la  plumule, 
quand  elle  est'  assez  dévelappé^^, 
itvant  la  gertnînatîoD ,  pouY-  qu'on 
pukse  l'apercevoir  netlenietit ,  soit 
sans  disse<;tîon  ni  loupe  (  «x  Faba)  , 
soit'  h  Faidé  de  la  dîsis^ctlon  et  de  1& 
loijpe  (ex.  Triglochîn  pa(us^rc)^E\\e 
s'applique  également-i  la  tigeÛe  (ex. 
Tropaolum^ynajus)  et  à  la  radicule 
(  ex.  Faba  ) ,  lorsqu'elles  ^ont  ^slïïs 
le  même  cas.  .  ' 

I  VISION ,  s*  f. ,  visio ,  visai;  i^t;; 
Geslckt  (Mf)jsighi  (angl.).  Action 
ide  vûîr ,  exercice  actirdu  sens  de  la 
Vue.  \ 

'  "VISMIÉte,  adj.  et  s. T.  pi. ,  F'is" 
miea.  TnKiT de  la  famille  des  Hypi- 
rîcinées,  établie  par  Ghoisy  et  Caa«- 
jdôlle ,   quî  a   pour  type  Je  genre 

Vismîa,*  >,  ' 

VIS^jOTUX  ,  adJ. ,  viscosus;,  viscî" 
dus;schmUrïg  (ail.) .  Se  dit  d^ùnepîàn- 
te  qui  '  est  couverte  d'une  substance 
poisseuse',  plus  ou  moins  tenace.  Et. 
J^sianth^j  viscosiUf  Madia  visco'sa , 
Érîgeron  vîscosum ,  Lythnis  visca^ 
ria  ;  Stèuia  viscida ,  Jonldîum  visci' 
dtim  y  Agaricus  hUnnius  ^  À  garions 
ffubricus, 
TISCEI'  )  adj,  I  visiuUUi  visoriûs; 


ÔYrrcxo;  ;  qui  concerne  la  vue*  Axe  vt* 
suelf  rayon  visuel. 

VIT  Ali ,  adject.,  vîtalU;  Ç^ïtixoç  ; 
qui  apparlteht  ou  qui  â  rapport  à  la 
viç".  \jQS  fonctions  vitales  sont  celles 
qn^on  observe  aussi  b  en'  chez  les  vé- 
gétaux que  thrz  les  animaux.  Tur^ 
pin'  désigne  quelquefois  ses  embryons 
iMens  sous  le  nom  dé  points  vitaux, 
Oii  a  Joëlle  J^rc^  vitale  {vis  yitalis  ; 
Lebenskraft ^  ail.  )  celle  qui  préside 
aux  fonctions  des  corps  organisés  vf- 
Vans,  et*  que  l'on  a  cbnsîoerée  tan^ 
foi  cemn>e  indépcndaqte'de  l'organi- 
sation ,  et  pour  ainsi  dire  extérieure 
.}{  éll'e,  tantôt, comme  |e  résultat  ((e 
farrangëmrent  et  Jcs  rapports  phrlî- 
ciliicrs  des  principes  constiluâns  roa^  , 
tériël^  dnnt  l'assemblage  mpmentané 
produit  les  <v3rpi  organisés.. 

TfTAtïTÉjS.  f.,  vitaliiàs;  Lc" 
bensfahtgkclt  (ail.).  Qualité  de  ce 
qui  possède  la  vie  \  l'action  vitale  , 
le  mouvement  vital. 

VITELLIFÈI^ ,  adJ.  ,  vîieUtferus 
Épitbètè  donnée  par  Richard  aux 
embryons  végétaux  qui  sont  munis 

un  vitellus. 

ViTELLUS,  s.  m.  ,v{téllus;  Defter 
(ail.)  \itwrlo  (it*.).  Gaertner  nçramait 
ainsi  toute  paiiiè  adhérente  à  l'em* 
bryôn  végétal ,  qui  n'est  ni  cotylé- 
don,  ni  plumule,  ni  .radicule,  ne 
s'étend  jamais  hors  de  la  graine,  et 
se  lane  durant  la  germination.  On 
voit  d'après  cela  que  le  mot  de  vitel" 
tus  ne  sigpifie  à  proprement. parler 
rien ,  ou  qu*îi  exprime  des  organes 
mai  observés  fPea^  connus  ou  de 
formé  insolite.. Ërotero  s'en  est  serti 
pour  désigner  un  corps  buileux  qui 
adhère  à  ren^bryon.  des  lycopodià- 
cées.  *  .      '     .  ' 

TItESSB,  s.  f. ,  cekràaSf  veloei-^ 
td^;  txeschwindigieiî  {o\\)'tSwifiness 
(ângK).  Temps  plus  ou  moins  long  , 
suivant  le  plus  on  moins  d'énergie  de 
la  force  motrice ,  qui ,  da^  le  moa- 
Teménf  nniÇorme^  esiqpplojé  pour 


€oo  VITR 

parcoôrir  chatiiie  espace  dçlerminé. 
Cette  vitesse  est  égale  à  l'espace  di- 
visé par  le  temps,  c'e^-à-dife.aa 
Inombre  d'unités  de  l'espace  divisé 
par  le  nombre  d'unités  de  temps  qui 
mesurent  le  mouvcroeiil  d'un  corp^. 
Dans  le  tiiquveiùeut  curviligùe ,  on 
entend  par  vitesse  du  mobile  à  un 
instant  quelconque,  celle  du  mouve- 
ment rectilîgne-ct  uniforme  qui  au- 
rait lieu  si^  à  cet  instant ,  les  causes 
qui  infléchissent  et  folit  varier  le 
mou  veinent  venaient  à  cesser  leur 
action. 

TITICÉES  ,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  f^i- 
ticea.  Nom.  donné  par  ,BaVtling  à  un6 
section.de  la  famille  des  Verbéna-. 
cées.;  qui  a  pour,  type  le  genre  F'itex, 

VITIÇOLE  ,  ad}. ,  (vilicohu  (vitis , 
vigne,  to/a  -, iiabitér)  ;'qui  vit  dans 
ou  sur  la  Vigne ,  comme  le  Peziza 
viticoia  ds^ns  les  fissures  des  sarmens 
de  cette  plante- 

yiTIGCLE  ,  s.  m.  ,  viliculus.  Sy- 
nonyme inusité  de  Drageon, 

ynTlCVVEV^ ,  adj.\  vitUàlosuSi 
weinrankcnàhniich  ;  qui  ressemble 
aux  vrille^  d6.1a  vigne. . 

VITRÉ,  adj.,  vitreus,  Dufay  a 
donné^  le  nom  à*élçctrici(é  vitrée  à 
celle  que  dévelpppe  le  verro  frotté 
avçeune^tofie  de  ii^ne.  f^ûré's^em^ 
ployé  aussi  ^oûr  désigner  de^  corps 
qui  sont  trapsparens  comme  dû. verre 
(ex.  Pccten  mtrteas  ^  Cuhoides  vir 
^ireus  ,  Tellina  viirea^  Enneagona 
liyalina ,  Ocrnoe crystulUna). 

XtnSAJX ,  adj. ,  vilrosus;  velroso 
(ît.}.Sedit,  eu  iiiihcraiogie,  d'un 
corps  qui  a  le  luisiint  di^  verri;  (  ex. 
Argent  vitreux),  Omalius  admet  uu 
genre  de-Hoclies  vitreuses^  compre- 
jiaiU  les  pierreé  silicatces  vitriiiécs. 
f^itreux  s'employequerc]uefoîS|  com- 
me vitré  ^'  pour  designer  un  corps 
transparent  ou  translucide  (ex.  Po- 
ly ponts  vitr eus), 

VITRINE,  s.  f.,  vitrina.  Blaïn- 
vîlle  donne  ce  nom^à  Tliumeur  vitrée 


VÏVt 

de  l'oeil ,  et  Brescket  appelle  vitrine 
audifit^e  la  liqueur  contenue  dans  le 
labyrinthe  membraneux,  qui  res- 
semble beaucoup  à  celle-là^ 

yiTRIPENx^E,  adj.,  wïr^éwiâ. 
(  vitrum^  verre ,  penna ,  aile  );  qui  a 
les  aileà  (rànsparentf s  et  limpides , 
comme  du  verre.  Ex.  Nemestrina 
vitripenrds: 

VITTIGÈRT^  ^djecl.  ,  vittîgetus 
(  vUta ,  bande ,  gero ,  porter  )  ;  qui 
porte  des'bandes  colorées ,  co^imeJe 
thorax  de  la  Therevàvittigeraethss 
élytres  du  Ditomus  viuiger. 

VIVAGE,  adj.,  perenm'sy  peren" 
nans^  redinyusf  au^dauemdj  vîelr 
fahrigf  mehrjàhrig  (ail.).  JÈpitkèle 
doànéc  aux  plantes  qui  vivent  plus 
de  .trois  ans,  et  tantôt  perdent  leur 
tige  en  hiver,'  roaf» conservent  letkrs 
racines,  tantôt  gardent  à  la  fois  leur 
^ige  et  leur  racine.  Ex.  Jasione  pe-? 
rennis ,  Mjragnun  perennè ,  Lesser^" 
tia  percniuinff  Lunaria  redwii^a. 

VIVANT,  adj.,  vit^i^  ^  lebens  ; 
îebendig  .(ail.  );  living  (angl.)  ;  qui 
jouit  de .  la  vie;  £orps  wani  ,  ftrc 
vitrante 

VIVERRIN  ,  adj.,  vîuertinus  ;  qui 
ressemble  à  une  citette.  Ëx.  Dcisyn- 
rus  vit^erri/kus. 

yiVERRINS,  adjecl.  et«.  m.  pi., 
Viiferrina.  Noiu  donné  par  Gmy  à 
uo^  tribu  de  la  famille  des  Fâideéi 
,qui  a  pour  type  le  genre  Viperru. 

VIVIPARE  ,  adj. ,  vivipares  ^  fe- 
bendiggeBiihrend  (all)^  Of|  donne 
celte  cpithète  aux  anîmarux  dont  les 
petits  viennent  au  mondé  sans  être 
enveloppés  dans  un  œuf ,  comme  les 
mammifère»^  et  par  extens/on  k  ceux 
qui,  bien  qu'appartenant  à  des  clas- 
ses ovipares,  accouchent  de  petits 
' vivans  ,  parce  true  les  œufs  édosent 
dans  le  ventre  ae  la.mère  (ex.  BUn^ 
mu  vit^îparus  y  PéecUiaviffipara). 
Beaucoup  d'insectes  diptères  sont 
.  dans  ce  cas.  f^i^ipare  f»e  dit  aussi  de 
plantée    dont  1er  graines    genncnt 


r 


VOIL 

daDs  leurs  péricarpes  (ex.  Pofygo» 
num  viviparum  ) ,  ou  c^ez  lesquelles 
de  jeunes  individus  poussent  au  bord 
des  feuilles,  ou  dcios  tout  autre,  poiut 
de  leur  circoufcrence  (  ex.  Çj^aihea 
bu^ifera  ,  J^pleniuin  huibijerum). 

VIVIPânlSM£ ,  .  s;  m.  Condition 
d'un  aniii>al  qui  met  au  monde  des 
petits  vivans.  RuI>ineau-l)esvoîdy  A 
constaté  que  pjus  de  quatre-vingts  es-^ 
pëces  de  Dfpteres  étaient  dans  ce  cas. 

VOGHYSIACÉ£S,adj.  cts'  f.pl., 
yocfysiaceœ.  Nom  donné  par  Mar* 
tius  et  Kunlb  à  la  famill^  de»  Vo* 
chj^siées. 

VOCinrSIÉCS,  adj.  et  s.  f.  pi., 
yochjr^ieœ.  Famille  de.  plantca,  éta- 
blie par  A«  Saiot-Hilaire ,  qui  a  pour 
tjpe  le  gciïre  yo'ckysla, .     , 

VOCIFÈRE  ,  adj. ,  vociferiu  {vox^ 
voix, /iro,  porter)  ;  qui  a  une  voîjp 
três-iorte^  très-x:riarae.  Ex.  Butéo 
vociferùj, 

VOGIIÉSIQUE,  adj.,  voghesîciu. 
On  a  donné  ce  nom  à  un  acide  (  Vo^ 
ghesensaure^  ail.  )  ,  aperçu  ^ar  JoBn, 
et  èxanliné  par  Gay-Lus&ac,  qui 
a'obtieiU  d'une  fabrique  du  départe- 
inent  deé  Vosges,  où  Ton  prépare 
ràcide  tartrique  en .  décomposant  le 
tartre  par  Tacicle  sulfuriqùe.  C'est 
VsLciàe  paratartrique  de  Berzclius. 

TOIL£ ,  s.  m. ,  iteinm  »  corfina'; 
yorhang  (alL) .  Membrane  très-fttincé 

Îuî ,  dans  la  jeunesse  ,-unit  les  bords 
u  chapeau  des  champignons  avec  le 
stipè ,  et  se  déùhîrc  par  l'effet  de  la 
croissance,  eu  Uissa  ni  quelquefois  des 
lambeaux  ou'  des  franges  pendantes. 
VOILÉ  ^  adj.  y  v^  la  tus  ;  verse  hleieri 
(ail.).  Epilbète  donnée  avl  fruit  pr 
Gindblle  quand  '  le  calioe^  .  sini)i 
adhérer  àVoVaire^  persiste  autour 
de  lui  d'une  manière  lâché ,  et  n'en- 
toure le  fruit  qu'en  partie.  Ex.  iV/- 
canara. 

^  yOItïEh  y  Ad}:  Tlub^c  donne  cette 
épithéteaux  diseaux^de  proiç  qui  sont 


VOIX  6ot 

pourvus  à* ailes  voilières\  c'est-à-dire 
d^ailes  épaisses,  massives,  arquées, 
non  tout*à-fait  tendues  dans  lé  vol, 
ayant  leurs  cinq  premières  p^epnes 
de  longueur  inégale  et  échancrées 
depuis  le  milieu  jusqu'à  l'extréitiité , 
qui  l  bien  que  la  plus  Importante  pour 
le  vol,  forme  une  surface  inter- 
rompue. 

VOIX ,  s.  f.  vox ,  ffAvi  ;  Stimme 
(ail.) ,  voice  (angl.)  /  %nKe  (tt.).  Son 
appréciable  que  l'air  chassé  des  pou- 
mons produit  eh  traversant  la  glotte. 
Somme  de  tous  lassons  qu'un  homme 
-où  un  animal  peut ,  en  parlant,  chan- 
tant ou  criant,  *tirer  die  son  larynx.  Ou 
Ï>eut  distinguer  la  voix  brute  ou  cri , 
â  vaisf  articulée  o\i prononciation ^  la 
par  oie  y  et  l«ia;o<x  modulée  ou  \echani. 
La  première  sert  à  exprimer  les  sen- 
sations vives  et  subites  ,  pYîncipale- 
meht  la  joie  et  la  donléur.  La  seconde 
peut  n'être  que  Je  résultat  de  l'imi- 
tutîon  ,  comme  chez  le  perroquet , 
la  pie,  le  geai,  le  merie.. La  paro6; 
Suppose,  uoe  intelligence.  trcs--déve«^ 
loppéc  ,  qui  ne  se  rencontre^ue  chez 
l'homme.  La  voix  modulée  et  la  voix 
articulée  se  combinent  fort  souvent, 
mais  non  nécessairement ,  ensemble. 
La  voix  modulée  sprt  à  peindre^les  paa^ 
sions  et  les  divers  élat^  de  l'esprit*  Là 
voix  varie  à  l'infini  chez  les  animaux , 
et  il  s'en  faut  de  beaucoup  que  ses  di- 
verses modifications  aient  ne^u  toutes 
.des  noms  particuliers»  Voici  les  princi- 

ϻaux  :  1**  Dans  la  classe  desmammi- 
^res  ,'  aboyer ,  hr ailler  ^  hlab€uider , 
clatir\  glaperj  hurler  et  jafper  , 
pour  le  chien  ;  beugler  ,  meugler  et 
fntigir^  pour  le  taureau  ,  le  boeuf  et 
la  vache  ;  braire ,.  poiir  Kân'e;  bramer^ 
polir  le  ^erf  ;  daplr^'  pour  le  lapin  ; 
grogner,  pour  le  porc;  grouiner^ 
pour  le  cochon  ^  henitir  pour  le  che- 
val ;'  hurler ,.  pour  ïe  loup  ;  miauler 
pour  le  chat  ;  ralrè  et  raller  pour  le 
cerf  en  rut  ;  rugir  pour  le  lion  ;  ^a- 
gir  y  pour  l'eniant  nouvetti^né  i  a^ 


DaDs  la  classe  des  oiseaux  ,  eaçaher , 
pouf  les  perdrîx;  cacarder  y  pour  Toie; 
ûaqueter,  pour  la  poule  qui  va  fon- 
dre ;  carcailler  ,  pour.la  caille  ;  chu-, 
cJwUr j^  fredonner  ,  gazouiller  ^  grin^ 
goller^jargonner ,  jaser  ^  ramager^ 
pour  beaucoup  de  petîu  passereaux  ; 
claqueter^  pour  la  cîgog^nç;  coucoilUr^ 
pour  le  coucou  y  crecereller,  jwur  la 
pinladé  ;    cré5;;iVe^  ,    pour  Tagarnî; 
créteter  ,  pour  la  poule" qui  a  pondu;.* 
criailler  ,  pour  quelques,  niouettes  j 
croasser  ,  .pour  le  corbeau  ;  gémir  , 
pour  la   iourlereWe  i  \  glougloutef , 
pour  le  diudon  ;  glousser  y  pour  la 
poule  ^î  appelle  sespelits  ;  grisoller, 
pour  1  alouette  ;    holfr  ^  pour  la  hu-* 
lotte  ;  piailler  y  piailler ,  pour  ïedin^ 
donneau  e\U  poussin  ;   piper ^^wt 
la  mésange  ;  ricaner,  ,,pour  quelques 
mouettes  ;  roucouler ,  'à)ur  le  pig^bit 
mâle  \    siffler  ,*  pour  le    bouvreuil  ; 
trompeter,  pour  Te  flamant':  3^  Dans 
la  classe  des  fc^liles^,  coâ^içr  pour  1^ 

EBnouillé  ;  siffler  pour  les  sërpeïis,' 
s  cris  de  beaucoup'de  ciiélohîeils  , 
Sauriens  et  batraciens  n'ont  point  reçu 
le  noms.  Aucun  poisson  n'a  dcLvoiXjJ 
auoique  quelques-uns  Fassent  entien.' 
dre  une  sorl^  de'grogqeinent  quand 
on  les  .saisit,  L^  prétendu  cÂa«/  et  û 
pQurdonneniefH' 3^  insectes  n*a  |)oînt 
de  rapport  avec  la  yoî«  ,,el  ticnlàdes 
èausps  purement  mécaniques  ^  à  des 
frottemen^  de  la  têle  sur  le  corselet 
(ex.  Çriocèrey^  du  corselet  sur  les 
elvtres  (  ex.  Capricorne)^  Af^  l'abdo- 
men  sur  les  ël.ylre<(ex.  Trox),  de  dî- 
"Verses|ïai  ties  les  unes  contre  les  autres 
(ex.  Ci^le,  Grillon)\Qu  même  à  des 
causes  encore  inconnues  (ex.  Cousin. 
jr.^phe),  *  . 

VOL,  s.  ip. ,  'tfoUtus;  Plug^  Fliegen 
(ail,  )'^Hight,;fi^'ing  (ân^.  )  j  volo 

IJl»)»  Modp  de  looomîption'propr'eà 
ioua  les  animaux  qui  sont  pouryu^ 
d'^ilps  ou  d'oi*ganes  airfor.mcs. 
'    VOJiAjVy ,"  ^(f j^  ^  valflns ,  volitans. 


Se  dit  ^'an  animal  qui  a  la  faculté  d^ 
voler  ,  quoique  appartenant  à  une 
classe  qui  ne  jouit  pas  {[énéralement 
lie  ce  pouvoir  ;  jpar  exemple ,  dW 
manlmifère  ( çx.  Lemur volons) ,  ou 
d'un  poisson  (ex.  Trigta  voUianSy 
Es^èrelusePolans),* 
■  y OLATIi. ,  ad] . ,  volatilis;  verflÈUH- 
tigtar  fall.)  ;  qui  est  susceptible  de 
se  réduire  en  gaz  ou  en  vapeur ,  soit 
S  l'a  température  ordinaire  ^  soît  par 
Taction  d'une  cbaleiir  plus  ou  moins 
élevée. 

TOLAITLISABLE  ^  adj.  Synony- 
me de  volatil,      • 

VOL  UTILISATION  ^  s.  f.  ;  volatUi . 
satÎQ  i  rerMcUigùng^  (aU.  ) .  Trans- 
formation a  un  corps  solide  en  gaz  oa 
en  vapeur. 

VOLATILITÉ,  s.f.,  volaiiUlas: 
Fluchtrgkeit  ^  àlU  ).  Faculté  dont 
jouissent  certains  corps. solides  de  se 
(ransfoi:mer  en  ^z,  lorsqu'ils  soti't 
exposés  à  une  certaine  température^ 
VOLCAN  ,  8.  masc. ,  viUcanlus  • 
Fèuerherg  (àll.)  ;  ^olcono  (angl.,  îtA 
Ouverture  existante  à  l'écorcc  ou 
i;lobe,  d'où  îl  sort  de  temps  en 
temps  des  jets  de  substances  embra- 
sées et  dès  courans  de  matières  fon- 
dues. Afago,  Sickler,  Hoff^DebucE 
^t  Scrop  oht  donné  des  listés  de  tous 
les  vplcans  du  globe ,  dont  on  con* 
naît  aujourd'bui  pluB  dé  deux  cents  en 
pleine  activité. 

,  VOLCANICITÉ ,  s.  f.  On  employé 
quélquefpîs'  ice  tprme  ,  en  parlant 
<  'une  rocbe ,  pour  exjprrimer  qu'elle 
doit  ses  caractères  ^  l  action  du  feu 
des  volcans.'  f^olcanici(é  du  Basalte, 
yOLCÀNU^  y  adj . ,  vulcanicUs  ; 
qui  appartient  aux  Volcans.*  T^eriicr 
apjpelait  roe^^j  volcfuilques\6vL%ts  les 
matières  minérales  qui  portent  rém- 
preinteje  Tactioti  du^feu  des  volcans. 
Brongnjart  et  Omaliuis  admettent  un 
groupe  de  terrains  volcaniques  ;  coni- 

Srenant  ceux  quf  sont  dna  â  racljon 
es  volcans  a(çtuel8./^p/ca/iijw  se 


dit  qiaelqnefoifl  de  plaotes  qui  croi^ 
MDt  au  Milieu  des  aëjectîoos  volcani- 
ques (  éx«  Dicranum,  vUlcanlcum  ). 

TÔLGANISTE  ^  %.  m.  Sjnonyme 
de  PjtUTONisTE..  ^ojc«  ce  mot. 

-  VOLET ,  8.  m. .  Réaumur  donnait 
€•  4iomà  deiix  dea  trois  .pièces  dont 
se  compose  le  masqué  dés  larves  des 
Libellules.      ,       . 

.TO|it47ÉXeOXBlQV£.  On  s'est 
quelquefois  servi  de  ce  mot  pour  d4<» 
rigaet  les  pbéoomtees  du  galva- 
nisme. 

TÔLTAIQVE ,  ndj^ ,  iwliàicus.  La 
pile  électrique  pu, galvanique  re^oft 
quelquefois  eetléépiiiféte,  dfu  nom  de 
Yoltâ ,  son  inventeur.     - 

'  VOLTâJSMB^  s.  m. ,  voliaumtu. 
Quelques  pbysioiens  désigpent  sout 
ce  nom  réiectrîcité  déireloppé»  par  le 
contact  de  subsUneei  hétérogènes  |  •« 
1^  galvanisme* 

.  VOLTIGEURS  9  àdj.  et  s.  m.  pk  ^ 
yolitantla.  Nom  donné  psr  l\}\f9t  à 
un  ordre  de  la  classe  des  Mammifères, 
comprenant  ceux  qoî'  ont  lés  bra^ 
contormës  en  ailef ,  ou  les  Cliéîro* 
ptër^.  ,         * 

TOLflIlIfiE ,  adj.  9  volubilis  ;  ivfn« 
cfeii^  (aU.  ).  Se  dit  des  tiges  qui  s'él^- 
yent  en  spirille  1^  lopg  des  corps  sur 
]es(|ue1s  elles  prennent  un  appuis' 
Ex.  Hlbhtrtia  volubilis  ,'  Pfy'sopo'^ 
dixûn  votiibile. 

VOLtME/  s.  m.  yvolumen}  Ùra^ 
fane  (ail.).  Etendue  d'uu -corps,  con- 
sidère relativement  à  la  grandeur  de 
kes  dlmeosions.  Lé  volume  -d'un 
corps  est  égal  ¥  son  poids  divisé  par 
sa  densité.    .  » 

'-  VOLCTACiS)  adj.  et  s.  m.  pi.  ^ 
fTolatacea,  Nom  donné  par  Menke  à 
filic  familte  de  l'ordre  des  Gastéropo- 
des cténobrancbes  ,  qui  à  pour  tjpe 
le  genre  F'oluta,  *  1 

VOLUTACOIUVE  /adjl ,  voluUxcor^ 
rds  ;  qui  ft  des  cornes  roulées  en  spir 
raie.  Les  branchies  de  la  Sabetta  vo- 


VOR'y  6o3 

lutacomis  décrivent  cbaci^iç  cinq  à 
six  tours  de  spire. 

VOLUTE,  adj. ,  volutatus.  Se  dît 
d'une  coquille  univalvedont  les  tours 
sont  enroulés  les  uns  aux  autres  daqs 
un  plan  horizontal ,  et  qui  ont  une 
forme  planorbiquè  ou  subqiscolda*  On 
donne  aussi  cette  épitbète  aiux  cro- 
chets .  dès  coquilltt  bivalve^  y  lors- 
Su'îls  ofrent  une'iiplràle  qui  a  plus 
'un  tour. 

VOLTA^slm.,  volt^a:  H^ulst{û\\.). 
Membrane  en  forme  de  bourse  j  qui 
enveloppe  enlièremont  certains  cham- 
pignons pendant  leur  jeunesse  ,  et  se 
déchire  tfvec  Tige,  par  l'effet  de  la 
crorj^sance. 

VOLVACi ,  adj.,  wplcaceus.J&e  dit 
dVne  coquille  dont  là  forme  générale 
est  presque  arrondie.  Ex.  '  f^oluti 
volcaûea, 

yOLVÉ,  adj. .  vpfuatus ;  qui  est 
muni  d'un  volvâ*  Ex.-  jigaricus 
pfocerus.  '         ' 

*  VOjLVOCIBNS,  adj.  et  s.  m.  pl.| 
f^olvociî.  Nom  donne  pat  Bory  &  une 
famille  de  l'ordre  des  If  icroscopiques 
gjmnodés ,  qui  à  pour  tf  pe  le  genre 
T^olvoXf      '- 

VOUÉRIBES  y  adj^^.    et  s.  m.  pi.', 

'ï^omtriies.  Nom  donpe  par  liatreille 

à. une  famille  de  poissons  àcantho^ 

ptérjgiensi  qui -a  pour  type  le  ^enr^f 

yomer.   . 

yoUÉROlDE^L^  adjl  cl  s.' m.  pi. , 
f^omeroides.  Nom  donne  par  Ficinus 
et  Ga rus  à  une  famille  dé  Poissons  \ 
-ayant  pour  type  le  genre  Vomw. 

yÔnirtCELLÀIIlES ,  adl.  et  s»  m. 

Sl.j'f^orficeïlaria,  Jïonx donné  par 
Eory  à  ùti  ordre  àe  la  classe  dea 
Pbytozoaîres,.  qui  'il  foiu*  XfJ^  le 
genre  /^çrticella, 

VORTlCELfiÉS  ^  adj.  et  s.  Jm.  pl.« 
f^prticelUe,  f^ortîcelliTia.'^om àànué 
par  Goldfuss  ,  FFciiius ,  (^nis  et  Eh- 
renberg  à  une  famille  ou  tribu  d'io- 
fusoires^  qui  a  pour  type  le  genre 
f^orticella. 


I 


6o4  VRIL 

I    I 

VOIITÉ,  aàj.j/ornlûatu^jsewçlbt , 
gew'àlbfQrmig  (al).);  qui  a  la  forme 
d'une  voûte,,  comme  la  lèvre  supé-» 
neure  de  la  corolle  du  PhlomU ,  le 
filet  des  étamincs  des  Campfinula  ^  le 
test  de  la  Calappa'Jbrrdcala^  la  co^ 
quille  de  la   Crepidula  fornicata. 

VBâI.   Les  astronome^  appellent 
lieu  vrai  d  uo  a^t^e^  sur  là  aphèré  cé- 
leste-, celui  où  ils  le  verraient  s'ils 
otaient  placés  au  cen  ire  de  la  Terre 
supooséesphérique;  conjcnctiçn  vraie 
de  deux  çôrps  céic&tes  ,  celle'  qui  a 
lieu  ounnd  ces  corps  se  (rouvept  dans 
le  même  degré. de  lopgi.lude  et  de 
latitude ,  en.  sorte  qu'une  ligue  droite 
tirée  du  cenfci;e  de  la  Terre  par  l'un 
d'eux,  passerait  par   le   centré   de 
l'autre  ;  'éclipse  vraie ,  celle  qui  dé- 
pend de  Hn^erposition  d'une  planète 
principale  entre  le  Soleil  et  un  aulré 
corps  opaque  quelconque  dti  systènie 
solaire,  lequel  perd    pour  quelque 
teoips  la  J  umière  du  corps  qui  Téplaire. 
€es  éclipses ,  qui  sont  celles  des  sa^- 
^  tellites ,  ne  dépendent  pas  du  lieu  oil 
on  les  voit ,  et  elles  ont  des  caractères 
de  grandeur  et  de  durée  dui  sont.  les 
mêmespour  tons  les  lieux  de  résf>a£e. 
Le  temps  vrai  est  celui  quVn  âesiire 
d'aprèsla  marche  apparente  dtt  Soleil, 
Les   botanistes    appellent   verticHJe 
vrai  celui  dans  lequel  les  fl^ettré  par- 
lent de  tout  le  pourtour  'de  l'axe  qui 
les  supporte  (ex,  Lysimachjia  vertir 
cillata).   En. zoologie,  une  coquille 
'rraiç  est  pelle  qui  résulte  de  fanges 
appliquées  les  unes  en  dedans  des 
autres ,  de  ihftniëre  que  la  plus  nou- 
velle, qui  est  la    plus  grande,  se 
trouve  aussi  la  .plusiptérieure. 

Vrille  ,8,  f.,  cirrus  ^  capreolus^ 
claviculus^  clatficulçi;  Gabel^  Schlinr- 
ge  ,  kanke  ,  '  ff^iàkelranke  .  (ail.  ).  { 
capreoto  ,   cirro  ^  viticcio  (it.  )•  On 


VULV 

4lonne  ce  nom ,  dans  les  plantes,  à  des 
filels  simples  ou  rameux  ,  tortilles 
eji  spirale ,  au  moyen  desquels  plu- 
sieurs végétaux  faibles  parviennent  k 
griniper  eu  s'àccrocbant  aUx  corps 
yoisins*  r^ 

VWLLÉ,adject.,c/rrffra^.  Se  dit 
d  une  feuau  pennée  ayeç  impaire 
dont  le  péljole  comtnun  se  termine 
par  un  fîlet  ctr^forme.  Ex.  Pisum 
satifum. 

,  ^^r  ■•  f-»  Wiw;  ^ehen;  Gesieki 
(alL);  siqh  (angl,);  vUla  (it.): 
h  un  des  sens ,  celui  qui  lious  infor- 
me de.  la  .pre'senpe  et  des  diverses 
i9odiaeati6ns,da  lacoujeur  des  corps. 

VULt ANI«V]^y  adj.' .  vulcanicus. 
Jirongniart  dé&tgne  par  cette  épîthète 
les  terrains  produits  par  les  volcans 
anciens,  ou  dont  l'activité  â  cesse 
avant  toutes  les  périodes  historiques, 
ofin  de  les  distinguer  de.  ceux  qui 
d<rfveitt  naiisance^aut  volcans  actuels. 

VULCAWMB.  roy.  Plutohisth. 

VULPULÏNB,s.f.,i,u/pufimi.Noiii 
donné  par  Beberl  a  la  matière  colo- 
rante jaune  de  YÈùerma  vulpina  , 
qui  parait  identique  avec  jceWq  que 
Schrader  a  trouvée  dans  le  Ptxrmelia 
parietina,    - 

VCLTyaiDÉ&,  adj.  et  s,  m.  pi., 
rulturjdeœ.  Nom  donné  par  Yigon 
et  Lcsson  à  une  famille  d'oiseaux  de 
proie ,  ({tti  ^  pour  t  J4>c  Je  genre 
Kuliur, 

VWiVE  ,  s.  r.,  ^)ulva.  OriHce  »té- 
rieurdès  parties  géni mies ,  dans  ks 
femçlles  des  n^mn^ifères.  Lînn^  devi- 
nait ce  nom ,  dans  Içs  ooquilles  bi- 
valves ,  à  une  dépression  loagoe  et 
peu  large,  qu'on. voit  ^ai^L  souvent 
en  arrière  du  sommet ,  à  la  partie 
dorsale  de  laî  face  externe  des  valresL, 
Ex.  Fenn^  vaMnà^ 


XANT 


XAiHT 


6oS 


w. 


WALLICniÉES,  kd}.  rt  K.  f.  pi., 
WalUchieœ,  Tribu  0||mifie  fror  Cnn- 
dolle,  dnfts  Li  famille  des.  fiyttnèrîa- 
c^^  qui  è  pburfype  le  geitr«  H^air' 
liehia. 

WÉpÉLIÉES ,  ad|;  et  «.  f.  pi. ^ 
TVedtifiea,  Woin  donne  par  Lessing 
à  une  seetÎAp  de  la  sons-tribu  des  S<^ 
nëctonidéeg  béllanthées  >  qui  a  pour 
type  le  genre'  fyedeUa, 

19/X:i8Sf01DÉE8 ,  adj.  et  s.  f.  ni. , 
ff^elssioideœ^  ff^eiâs\oideù  Nom  don* 
né  par  Furnrohr  et  Bridél  à  une  tribu 
delà  faniin.e  des  Moujiscs ,  qui  a  pour 
tjpe  lé 'genre  Weissia. 

WELDIEN ,  adject.  On  a  désigné 
sons  le  nom  de  terrains  weldieitt  des 
formations  dues  aux  attérissemens 
produits,  par  deft  enux  douces  nfflueit* 
tes  quj  allrrnaliyement  ont  déposé, 
è  peu  dé  distance  de  l'embouehure 
d^un  fleuve,  des  calcaires^  des  sables 


et  de  la  vaso ,  avec  de  nombreux 
débris  de  végétaux  terrestres.  Kx.' 
jirgile  de  Weaid. 

TVESTBINGIÉES,  adj.  et  s.  f.  pi., 
H^estringieiT,  Section  ,  établie  par 
Bartling  ,  dans  la  famille  des  Labiées, 
qui  a  pour  tjpc  le  geprc /iPe^frin* 


WINTÉnÉES ,  adj.  et  s.' ,  f.  pi. , 

,  éta- 


gia 


Tf^interea.  iFamilIcde  plantes  , 
blie  par  R.'Brovn  et  adoptée  par 
Kuntb ,  qui  a  pour  type  le  g^nre 
PVinterd. 

WODA!V|UM^  S;  m.  t^impadius 
avait. nomipé  ainsi  un  métal  qù*jl 
croyait  nouveau,  mais  que  Stromeyer 
a  reconnu  4lro  du  nickel  impure 

WOLFRAMfATE',  s.  m.,  iva/- 
framiat.  Synonyme  de  tungstate. 

'  WOLFR/inaDM,  «.  m.  Les  cbi- 
mistes  allfonands  dé^^ignentle  tung- 
stène sous  cb  nottï. 


XANTHATE,  fi,  ,mt  ^  xanthas. 
Genre  de  sels,  q<ii  résultent  de  la  com-, 
binaison  de  Tacidc  xantbique  Avec 
les  bases  salîBables.. 

XANTIIUCÉB9.  roj^ez  Ambros  ia- 

GÉES.  ^ 

IKJiNTIIINE ,  s.  f. ,  xanthina  (  Çav- 
Oo;,  jaune).  Nom  donné  par  Kuhl- 
snano  à  la  matière  colorante  jaune. 
€pi  ast  contenue  dans  la  garance* 

XANTIIIQUE^ndj.,  >ra/rMic«.r.  Le 
nom  à* acide  xatvkiqtte  est  donné  h 
un  acide  découvert  en  1 89.2  par  Zcise, 
par  allusion  à  la  propriété  dont  il 
jouit  de  précipiter  plusieurs  sels  mé«* 
talliques  en  jaune.  Marcet  a  nommé 
oxide  xanthique  nue  subfitancC  trou- 
vée par  lui  dans  un  calcul ,  et  dont  la 
dissolution  dans  l'acide- nitrique  laisse 


Wïï  résidu  bune  ^uand  onFévaporc* 
Candollc  appelle  fleurs  xanthiques 
celles  dont  le  jaune  est  le  type. 

XANtnOCARPE,  adj.,  xantho^ 
carpus  (Çxvôi;,  jaune ,  xapïroç  ,  fruit)  ; 

Îui  a  des  fruits  jaunes ,  comme  le 
^ohUa  xanthocarpa^  ou  le  Gjrmnç^ 
slomnm  xanthocarpon  ^  dont  \tA  urncs 
sont  de  cette  couleur. 

XA^THOCÉPH.ALB ,  adj.  ,  xan^ 
thocephalus  (  ÇùvOoc ,  jaune ,  xtf  2>n  , 
tète  ).  Se  dit  d'un  mammifère  (  ex. 
Cebus  xanthocephaîus)  ou  d*un  oi- 
seau (ex.  Jctcrus  xanthocephaîus) 
qui  a  la  tète  jaune^  et  d*un  cbi^mpi- 
gnon'  (ex.  Heletium  xanthocéphaltim) 
dont  les  capitules  sont  jaunes. 

XANTHOCÈRE,  adj.,  xanthoce- 
rus  (Çav^ôçi  jaune,  xlpaç,  corne); 


1 


èo6 


XANT 


J 


qui  a  les  antemies  jaunes.  E^.  -TVi- 

china  xanthoeera. 

XANTUODOXTE  ,  ffdj. ,   xantko^ 
don   (ÇxvOôci  jai|ne,  o^ov;,  dent);, 
ui  a  les  dents  jaunes,  comme  celles 
u  përistome  du  Dicràfutm  xaktho-' 
don, 

XANtHOGASTitE .  adi. ,  xantho^ 
gastrus  (^(xvitoCy.  jaune,  «ya^riM  , 
yenire)  ;  qui  a  le  ventre  bu  Tabao- 
men  jaune*  Ex.  Ixia  xanthogasira, 
XANTOOQÈNB ,  u  m. ,  xanihoge^ 
nîum  (  Ivf^lç  »  i*"«^^  >  .Tfvva» ,  pror 
(luire  ).  Nom  donàé  par  Zeise  à  un 
corps  halogène  composé  dont  U  ad-* 
mettait  Vexntei 


existence  dansracide  xan* 
tbique  lorsqu'à  van  t  d'avoir  reconnu 
que  cet  acide  contenait  del'qxîgèue, 
il  le  crojKlt  appartenir  à  la  classe  des 
h^draciaçs. 

XANTttOGN ATbE  ^  adj. ,  xontho' 
gnathus  (  Sav9oc  /jaune^  TvâOoc,  joue  j; 
qui  a  les  joues  jaunes.  Ëx,  Arvicola 
xa^thognathus» 

tANTHOGRAMME ,  adj. ,.  xantho- 
gramma  (  Çavdoc ,  jaune ,  TpâfApa ,  U- 
fffte)  ;  qui  a  une  lig-ne  jnune  sur.  le 
corps.  Ex.  Saiticus  xantkogramma, 
XANTHQGRAPHE,  adj . ,  xanthogror 
pktff  {S«vOq(  , .  jaun^  7P^^  >  «écrire  ); 
qui  est  marque  de  traits  jSineSy  (çorar 
me  le  sont  les  élytres  du  Leptocerus 
xatdhosraphus. 

XAMTdONOTtS ,  adj. ,  xanihonotus 
^Çxvôoç,  jauo^  ,  v*»TPç,   dos);  qui.  a 
e  dos  jauoe.  Ëx«  PsUtacus  xo/i/Ao- 
not^Sn 

XANtttOJ^ti ,  adject.  ;  xanthopus 
.(S^vOi; ,  jaune ,  iràûc  V.  pî^  )  >  V^^  * 
les  pattes  (ex.  Asilùjf  xeuithopus) 
ou  le  stipc  (ex.  Tteruilus  xanlhopus) 
de  couleur  jaunev 

f  XANTHOPIÊRE ,  adj.  ;  xantho^ 
pHPUs  (ÇayWî  ,  jaune ,  î^tmov  ,  ?ile); 
qui  a  les.  aile$  jaunes.  Ex,  Asilas 
xanthoptcruJ ,  Uantis  xantlioptera^ 
Psiuacufi  xanthopterygius. 

XANTHOttinZE ,  ji4j.  >.  xànthorlii^ 
}ixu  ((av9o9,  jaun«|  /^ilfft,  racine)  | 


i 


XlPH 

qui  a  la  racine  jaune.  Ex.  Curcuma 
manlhorhiza, 

X  Al^THOBRHÉ,  adj . ,  xanlhorrhœus 
(l£av9ô;,  jaune,  pet*,  couler ) ;-qui  a 
le  croupion  jaun&  Ex.  SjrWia  xan^ 
thorrhœa»     ,  * 

XAKTHOSPERUE^  Bdj..,  xantJu>^ 
spermus     (ÇavOè;,    jaune,    ,  ffirîpfw.. 

Saine);  qui  a  des  graines  jai^nes*  Ex. 
ictilema  xanthûsperma. 
.  XANTHOSBILE  ,  ad]. ,  xanthospi^ 
Ifa  ({av8o«,  jaune  9  «irrroc,  tacbe)  ; 
qui  porte  dès  taches  jaunes ,  comme 
les,  âjtces  de  la  Rutela  xanthospila. 
XANTHURE».  adjectif , .  xanthunu 
(  SavO^  ,  jaune  9  0^  V  qnen^  )  ;  ^ui  a 
la  q\ieue  jatine.  El.  Leiostomus  jmii- 
thurus.  ^ 

XANTHDRÎB ,  s.  m. ,  ^ànthwrom. 
Combinaison  dii  xanthog^ne  nvet 
un  m^tal.  Le  xanthogène  n'exisUnt 
pas  9  ces  con^posés  n'ont  pas  non  pins 
d'exisfence.' 

XÈRAMPéLIN ,  adj. ,  xerampeii' 
iinùs  (Si^ôc ,  sec  ,%n>o;,  pam^m^  ; 
qut  ressemble  à  une  fëuiUe  de  vigne 
morte  (ex.  Spongia  ' xertunpelina). 
.  \Se  dit  aussi  d'un  corps  dont  la  cou* 
leur  est  le  ronge  bruit ,  c'est-à-dire 
se  rapproche  de  celle  -des  feuilles 
mortes (<sx.  Fctrinariaxerampelùm). 
XÈRANTQÉBIÉES,  adj.   et  a.  f. 

Îl.,  Xerantkemea.- Jfom  donn^  par 
|.  Cassinî  h  une  section  de  la  tribt 
des  Carlinées;  par  Lessing,  i  nue  &ett 
tion  de  celle  des  Gjnarée8,ajaiiii  ptmr 
t  j^e  le  genre  Xenanihemunu 

XÉaOfiNITHES ,  s.  m.  pi.  ,  X«ror- 
niihcs  (Çisfôc,  sec ,  Spvcc^  oiseau).  Non 
donné, par  J.«A:  Ritgen  à  on  «rdre 
fie  la  classe  des  oiseaux ,  comprenant 
ceux;qui  vivent  d^ins  les  lieux.  secSi 

XÉROTÉES,  Hdj.  et  sulîst.  f.  pi. , 
Xeroteœ,  Nom  donné  par  Rinchen^ 
back  à  un  gcpope  -de  )a  famille  des 
LiJidcées,  qni  a  pour  type  le  genre 
Xerptea, 

XIPHIDIEN^,  adj.  et  s«.  m.  pl*« 
XiphidU,  iiom  donné  par  Blaio ville 


XYLO 

à  une  famille  de  Tordre  des  poissons 
jugulaires  ,  qui  a  pour  type  legente 

Xiphias.  * 

XtPilIIFOtlÉ «  adj. ,  xipliiifoUus 
(Çcfioy  ,  épëe  ^foUwn ,  feuille  )  ;  qui 
a  des  feuilles  ensiformes.  £x.  Cym^ 
hidium  xiphiifoliim» 

XIPHinUYXQUBS,  adj.  et  s.  m. 
plur. ,  Xiphirhynchi  (  Çif  lov  ,  ëpéè  ,* 
pi^o; ,  bec).  Nom  donné  par  La- 
treille,  Ficinus  et  Cafrusà  une  famille 
de  poissons  acanthop'^térjgicns  ,  qui  a 
pouç  type  le  genre  Xiphias.    . 

UPnOi\OTE3^  adj.  et  s.  ii).  pi. , 
Xiphonoles  (Çtftoy^  épe-^  vûroc , 
dos).  Nom  donné  par  Goldfuss ,  Fici- 
nus et  Carus  à  une  famille  de  pois- 
sons osseux  ,  comprenant  ceux  qui 
ont  !c  corps  aplati  latéralement  et  le 
dos  très- élevé, 

^    XIPBOPUYLLE ,  adj. ,  xiphopkji'- 
lus  (Çtfiov,,  épée  ,  f uXXov  ,  feuille); 

3ui   a  des  feuilles  ensiformes.  Ex. 
^erapias  xiphophyUum, 

XIPfiO^RÊS^,  adj.  et  s.  m.  pi., 
Xî^liosura  (  {i^iov  ,  épéé  ,  ovpà , 
queue).  Nom  (lônné  par  Cuvier  à 
une  famille,  par  Latreilié  h,  un  ordre 
de  la  classe  des  Crustacés ,  compre- 
iiaat  ceux  dont  le  corps  'se  termine 
en  arrière  par  une  pièce  très-dure  et 
eusiforme. 

XYLIN,'  adject.,  xjrlinus  (SuXoi^^ 
lois).  Schultz  donne  le  nom  de  //- 
auor  xylinus  au  suc  qui  existe  dans 
les  plantes  lignenses  ,,  à  l'état  telle- 
ment aqueux  ^  qu'il  s'écoule  comme, 
de  Tenu  par  les  plai^  faites  au  végé«- 
tal.  C'est  ce  qu  on,  ap|ielle  commu- 
népient  séi^e, 

IHifLOb ARPC ,  adj.,  xylocarpus 
fÇuXovy  bois,  xdtpTroç,  fruit);  qui  a 
des  fruits,  ligneux.  Ex.  iiiga  xj-lo^ 
carpa,  . 

^LYLODIE ,  s.  f .  *,  xylodia  (  çiXov , 
bois  9  cT^c ,  ressemblance  ).  Nom 
donné  par  Desvaux  à  des  fruits  hé- 
térocarpîens  ,  ji on  symétriques,  mo-> 
pospermes  et  ligneux  ,  qui  sont  por- 


XYLO  607 

tés  sur  un  support  cbarau.  Ex.  Anor 
cardium, 

XYLOIDE  ,  adj. ,  xj-loïdes  ;  kok^ 
arlig.  Se  dit ,  en  minéralogie ,  d'une 
concrétion  p^cudomorpbique^  lorsque 
c'est  un  corps  ligneux  qui  a  été  rem- 
placé y  et  que  le  remplacement  s'e^tf 
fait  peu  k  peu ,  de  sorte  que  la  tor^ 
créSn  offre  la  forme  extécie.ure  et 
la  ^structure  du.'  bois.  £x^  Opale 
xjrloïde. 

XYLOmiNE ,  s.  Lyxyloidina,  Nom 
donné  par  Braconnot  à  une  substance 
particulière,  qui  se  produit  parTactiou 
de  Tacide  nitrique  affaibli  sur  la  fé* 
cule  dc'  pomtne  de  terre,  parce  qu'elle 
lui  a  sembljé  participer  un  peu  des 
propriétés  du  ligneux. 

XYLOM46ÉS,  adj.  et  s.  ip.  pK. 
Xjflonmcéi.  ,^Qm  donné  par  Fries  à 
un  ordre  de  Coniomycèles ,  qui  a 
|)our.  type  le  genre  Xjrloma^ 

XYLOMÉf  8,  âdject./  et  s.  f.  pi. , 
X^/am«^.  Nom  donné  parCandoUe 
à  une  tribu  dc  Ja  famille  destijpoxj- 
lées ,  qui  a  pour  type  le  genre  Xjr^ 
loma. 

XYLÔMYGES,  s.  m.  pl.^  Xjlo- 
mjrcei  (  (uXov ,  bois ,'  fivx^ ,  cbampi^ 
gnon).  Wiildenow  donnait  ce  nom  à 
un  ordre  de  plantes  cryptogames , 
comprenant  les  cbam pignons  qui 
croissent  sur  l'^corce  où  sur  le  bois. 

XYLO^EàGËi^y  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Xylophagi,  Xrlophaga  (ÇvJôv ,  bois , 
f27tt>>,  manger).  Nom  donne  par  La- 
treille  ,  Duméril  et  Gofdfuss  à  une 
famille  de,  l'ordre  des  Coléoptères , 
comprenant  cetix.dont  les  larves  se 
développent  dans  le  tronc  des  arbres. 
Falleu  a  désigné  sous  le  nom  X/lo^ 
jluigei  une  famille  d'insectes  diptères, 
qui  a  pour  type  le  genre  Xjrlophagus^ 

XYI.OPHAGl£I^S^  ydject:  et  s.  m« 
pi. ,  Xjrlophageij  Xylophagiy  Xylo^ 
phagidés.  Nom  donné  par  Cuvier, 
Latreille ,  Goldfuss^  Macquarl ,  Wie< 
demann  et  Eicbwald  à  une  famille  de 
Tordre   des  Diptères  |   compreDanV 


6o8 


YTTR 


cenx  dç  ces  insectes  dont  les  larves 
vivent  dans  le  bois. 

XTLOi»BII/E  ,  adject.  ,  x)'lopf^îIiis 
(  (v^ov  ,  bois  ,  çcXiu  ,  aimer).  Se  dit 
de  champignons  qui  croissent  sur  te 
bois  pourri.  Ex.  Cenococcum  xylo^ 
phiium, 

XYLOraiLESy  adj.  et  s.  m.  pK , 
Xjrlophîli{t^\w ,  bois ,  ffCkibi  ^  aimer). 
Noin  donné  par  Cuvicr  et  Latreine  à 
un  groupe  de  la  trîbn  desScarabéides , 
comprenant  ceux  qui  vivent  dans  le 
bois  po.urri-'.  * 

XYLOTOllESy  adj.  el  s.  m.  pi.  ^^ 
Xjrlotoman  Nom  donné  parMacqunrt 
et  WiedeiYisinn  aune  section  de  la  tribu 
des  Diptères  tanjstomcst  compre- 
nant cenx  de  ces  insectes  dont  les 
larves  vivent  dan^  rintcrieur  des 
plantes  ligneuses.  • 

'  XYLOTROGES,  tfdject.  et  s.  pi. 
pi. ,  Xyhtrogi  (  Çt5>ov ,  bois ,  rpwyw , 
trouer).  Nom  donne  par  Cuvier  et 
Eichivald  h  une  tribu  de  la.  famille 
des  Coléop tores  serricomes',  compre- 
nant ceux  de  ces  insectes  qui  rongent 

et  percent  le  bois. 

XYRIDÉE89  adject.  et  s.  f.  pi. , 

Xjrndeœ,  Famille  de  plantes^  établie 


YTTR 

par.Dfsvaux  et  Lindlej,  ot  admise 
par  Bartiing,  qui  a  pour  type  le  genre 
Xyris.  '  \ 

XYSTlLGPIPOpES,  adj.  et  s.  m. 
pi.  9  Xystrœpipddes[^\tT^^yf ,  étrille, 
octirvc ,  haut ,  iroû; ,  pied).  Nom  donné 
par  J.-Â.  Kitgen  ii  une  fa  m  rite  d'oiV 
seaux ,  comprenant  ceux  qui  ont  les 
jambes  très-longues  et  écailleuses. 

XYSTROMACROPpDESy  adj.  et  s. 
m.  pi. ,  X/stromacropodes  ({varpov, 
étrille ,  yixpoc ,  grana ,  ttoûç  ,  pied  ). 
Nom  dotiné  par  J.^A.  Ritgen  à  une 
famille  d'oiseaux,  com.prenant  ceux 
qui  ont  les  jambes  écailleuses  et  de 
moyenne  longueur. 

XYSTROHICROPOpE^,  adj.  et  s. 
ni.  pi.,  Xfslrofnicràpodès  {^ar^^ 
étrille,  pixpo;,  petit,  roû;,  pied). 
Nom  donné  par  J.-A.  -Ritgen  à  ane 
famille  d'oiseaux ,  comprenant  cenx 
qui  ont  les  jambes  b«isses  et  écail* 
leuses. 

XYSTROPODES,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Xjrs&opodes  [  Çuarpo» ,  élrillf ,  wovç , 
pied).  Nom  donné  par  J.- A.. Ritgen 
à  une  tribu  de  l'ordre  des  Xéxot- 
nithes ,  comprenant  les  oiseaux  à 
pattes  écailleuses.  .  < 


Y. 


YMlWDIPnYTE,  S.  m.^'ymnodl' 
pîtytnm  (  v^ived^nç ,  membraneux ,  ou- 
TÔv ,  plante  ).  Nom  donné  par  Neckjer 
aux  plantes  dont  les  organe^  de  fruc- 
tiflcalion  sont  entourés  d'une  spa- 
thc. 

ITSOOPiriTE,  s,,  in. ,  ypsoùphy^ 
^Min  ( Or];ow ,  élever ,  furov,  plante). 
Nom  donné  pr  Necker  aux  plantes, 
dont  les  étamines  s'iusèreni  au  som- 
met du  pédoncule. 

YTrniGO-AUniOIVIQUE  ,  adject. , 
jrttricordinmonîcus.  Nom  donné,  dans 
br  nomenclature  cliiuiiqx^e  de  6er-^ 
zelius,  à  des  sels  doubles  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  d  un  sel 


yttriqueavcc  un  sel  ammoniqne.Et. 
Carhonate  yllrico-ammoniquc. 

YTTRICO-POTASSIQWS  ,  adject. , 
yttrico^pàtdssîcus.  Nom  donné,  dans 
la  ' nomenclature  chimrqne  deBerze- 
lius  ,  aux  sels  doubles  qui  sont  pro- 
duits par  la  combinaison  d'un  sel 
jl trique  avec  un  sel  potassique.  Ex. 
Sulfate  j^l'trica^pofassique . 

YTTRIFÈRE,*  adj. ,  yilriftrus.  Se 
dit ,  en  minéralop;ie ,  d'une  substance 
qui  Contient  accidenleHemeot  de  l'jt- 
tria.  Ex.  Tantak  dxïdé  jUrifère, 

YTTiUQUE^  adj.,  fttrinis.  Ben- 
zelius  appelle  oxide^  et  sulfure  jUri- 
ques  les  seuls  degrés  connus  d*oxids- 


zÉm 

Uon  de  ryltriuni  ;  4els  fUriques,  les 
combinaisons  de  ces  corps  avec  les 
acides  et  les  sulfides  el  celles  du  mé- 
tal avec  les  corps  halogènes. 

YTTBItillf  9  s.  m. ,  yttrium.  Métal 
encore  peu  connu  |  que  Wœhler  est 


ZILL  609 

f)arvmia  à  mettre  en  évideilcei  et  dont 
j-itrîa  est  Toxide.  . 

YtCCÉES,  adj.  et  s.  f.  pi. ,  Yuc^ 
eeœ*  Nom  donné  par  Reichenbacli  à 
un  groupe  de  la  famille  des  Lilia< 
qui  a  pour  type  le  genre  Yucca. 


z. 


ZAIlB0ID£S9  adj.  et  s*  m.  pi-, 
Zabroïdej.  Nom  donné  par  Zimmer-  • 
mann  à  un  groupe  de  la  tribu  des 
Carabiques  ^  qui  a  pour  type  les  insec- 
tes coléoptères  du  genre  Zahrus. 

ZANTHOPICRINE,  s.  f. ,  zanlAo- 
picÊ'ina  (  Ç«v9ôç ,  jaune ,  mxpoç  j  doux). 
Berzelius  appelle  ainsi  une  substance 
criatallisable,  d'un  rouge  brnn  et  d'une 
saveur  douceâtre,  que  Chevallier  et 
Pelletan  ont  trouvée  dans  l'écorce 
du  Zanlhoxybtm  clava  Hereulis. 

ZAlKTHOPlGRrrE  ,  s.  f.  Chevallier 
et  PcUetan  avaient  donné  ce  nom  à  la 
substance  que  Berzelius  désigne  sons 
celui  de  zantkopicrine. 

à^ANTHOXYLE,  ad).,  zanthoxy^ 
lus  (Çav6o€  ,  jaune,  ÇvXov,  bois);  qui 
a  le  bois  d'une  couleur  jaune.  E}(. 
Morus  zanthox)f'lum, 

ZAAiTHOXYLÉES,  adject.  et  s.  f. 
A. ,  ZanthoTjrUœ.  Nom  donné  par 
Tees  d'Esenbeck,  Martius  et  Kunth 
à  une  famille  de  plantes ,  qui  a  pour 
type  le  genre  Zûnihosjrtum ,  et  dont 
Jussîen  tait  une  simple  tribu  de  celte 
desRutacées. 

ZÉIDES9  adj.  et  s.  m.  pL,  Ztides. 
Nom  donné  par  Latreille  à  une  fa- 
mille de  poissons  acanthoptérygîens , 
qui  a  pour  type  le  genre  Zeus» 

ZÉlNE^s.  f.,  «eûia.  Nom  donné 
par  Gorham  au  gluten  que  contient 
la  farine  du  ZeaUqys. 

ZÉKlTHy  subst,  m^yScheitelpunki 
(alL).  Point  qu'on  suppose  à  l'extré- 
mité supérieure  d'une  ligne  droite 
prolongée  indcfîniment  dans  l'espace 
et  perpendicuUûfi^i  ]f^  foriace  horî* 


t. 


zontale  des  eaux  tranquilles.  Le  sénitli 
est  donc  le  sommet  de  l'espèce  de  ca- 
lotte qui  semble  nous  envelopper  de 
toutes  parts,  le  centre  de  la  voAte 
céleste,  le  pôle  de  l'horizon;  d*oik  il 
suit  que  ce  point  rationnel  n*a  pas  de 
situation  fixe  dans  le  ciel  9  et  qn'il 
varie  chaoue  fois  que  l'ohservatenr 
change  d'horizon. 

ZÉOGRITE  ,  adj.  ^  uoerUtu  ( ih  , 
épeantre,  «pcOq ,  orge)  ;  qniresseinUe 
à  l'éffeautre.  Nom  d'une  espèce  d'eage 
{Hordeum  zeocriium). 

zéOUniIFORIIE  9  adj.  On  donne 
cette  épjthète au  quarz hyalin  fibreux, 
parce  qn'il  a  l'aspect  de  lazéolUhe. 

ZÉOUTHIQiœ^  adjeet.  Épîthète 
donnée  par  les  géognostes  aux  roches 
qui  renferment  de  la  zéolithe. 

ZÉPHOUEN,  adj.,  zc/Mrùtmu. 
On  appeUe  ainsi  les  œuM  clairs  et  sans 
germe  que  pondent  quelquefois  lee 
oiseaux  de  basse-eour,  parce  qoe  c'est 
surtout  an  retour  de  la  douce  chaleor 
du  priniemps  que  ce  phénomène»  n 
lien. 

ZE8TB9  s.  f. ,  coriicula.  Épiderme 
da  citron.  On  donne  aussi  ce  nom  a 
la  cloison  sèche,  menbnmeôse.et  en- 
riaoe.9  qui  sépaie  l'amande  du  noyer 
en  quatre  lobes. 

ZEUGOPTâaYGIENfti,  ad$*cle*  m. 
pi.,  Zeugcptcrjrgii  ((10701,  paies , 
irr^pvÇ,  nageoire).  Nom  donné  par 
Goldfnss ,  Ficinuset  Garas  à  «ne  se& 
tioo  de  la  classe  des  poiasons,  coniH- 
prenant  ceux  qui  ont  les  mcmhiw 
disposés  par  paires. 
ZlU^f  adj.  el  s.  f.  pk  ^ ^jUe«9  • 

39 


1 


6io  ifSX: 

Viibtf  êàHi^fÊf  GandMe^  ^ans  là  f)f 
nille  des  Cracifères,  qui  aponrtjpè 
le  gtare  Ziliai 

WÊftC^  s.  «n.  I  zhtêum;  Splaxatt 
«(«U.)*lfëtri  conott  Hepuk  tiiè^-loog» 
teropft  4ii«  rari^ift ,  Miî9  ^!dD  nf ii 
commencé  que  yen  le  milieu  du  dix- 
liuitième  siècle  à  obteoir  pur,  ea 
Europe. 

ZINCICO-ALUlINiQW ,  adjcct. , 
fiimBie^îalumtémê.  Net»  dmioé  »  dates 
•Aa  iMMBesdatoK  chiliiNiee  de  Berte-* 
.Kaa,  wâs  atla  ^Umblës  qdî  résuHent 
'  ife  b  4»mbittaig>o  #uir  sel  zînciqûe 
.•aMcno  sel  alammlqne.  Ex.  Fluorure 

EHIGlCO-AllliailIQldB ,  fldject. , 
mmop^àmmonicuM»  NoAdonii^^  dans 
la  nomenclature  cbhiiiqtie  de  Berce- 
ilôs,  snxsekdotibles  i»aî  pénitent  de 
ïft  combîimsoo  <l'«i»iei»ndqiieaFrec 
m  ad  «qmi^niqiie;  Et.  StdfAt  Mùh- 
cico^ammùniqwt, 

tMa(ll^9MCWJ«iBt  adj.,«i>i- 
4M9^nie€oliâts*  Nom  donné ,  dans  la 
Bomeneblnre  cUmîqiié  de  Bertelin^y 
A4at  sels  donbles  qui  résultent  de  la 
igHBbinmsoii  d'oo  iel  -iiseique  «rec 
«n  sel.AifaBÔliquo.  Ek.  Sn^klexinùi^fo- 

*  '^iMtwiaMPi* 

aiN«i€D««OTA68iQI)E,  ad^. ,  fiÀ- 

-iicéfùmêhUm.  Ndm dbnné ,  dans  la 
(flooMpciniBiip  4SÉMBiq*iia  ue  Benatius^ 

.4nix  nçk  deaiUes  qui  MsaHent  de  la 

•«eaanbÎMitsaf  dSin  sel  tivâque  «vcc 
un  sel  potassique.  Ex.  Fluorure  xiti^ 

^  liNCilDBft,  ndj;  et  S.  m.  pi:,  ZOi- 
-^•idW.  Nom  doaé  far  C.  Pknqily  a 
iWOBkbùÊmém  éaifÊ  pendérables, 

£i  a  le  zinc  pour  type  9  et  par 
mdanit  à  dM  (Wtiflle  de  minéraux, 
.  MnCtrmaat  le  zinc  et  ses  eoibbioàH 
•a^ns. 

'   .  VaBKdEÈaJL^^j.^nineifBirus.  Se 
-dît,  en  niiiénilogîe ,  dVn  corps  qni 
>Êtàitimâ  aeddsnteUeiMiR   en  «ne. 
£x.  Spinelle  zihiMr9^ 


ZiRfc 

zâius  appelle  oj;û/e  zinclqàe  le 
cbnd  degré  d'oxidation  du  zinc  ;  sul^ 
fiûft  zinc{qùe\  son  seul  degré  de 
sulfuratïon  ;  sels  zincîqtus  y  les  cojii- 
;l)i baisons  de  ces  deux  corps  ,  Fun 
af ec  les  acîdek ,  l'autre  avec  les  saf— 
fides ,  et  celles  du  zinc  avec  les  corpa 
>  balogènes. 

ZINGIBÊRACÉES ,  adj.  et  s.  f. 
pl.^  Zingiberaeea:,  Tribu  admise  par 
A.  Richard ,  dans  la  Famille  des  Ajno- 
mées  y  qui  a  pour  type  le  genre  Zin^ 
gîher,  La  famille  elle-même  est  aînaî 
nommée  par  quelques  botanistes. 

ZINGIBËRIQUB ,  ad).,  tm^ibm^ 
eus.  Nom  d*un  ncide  probléraatii|Re 
(^Ifigbersàure ,  Ingwersuure^  *U*  )  t 
que  Tbomson  admet  dans  le  gôagem* 
bre. 

zmCQNiCa-iMMOMiQIIB ,  adj. , 
zireornoo-ammonlcus.  Nom   donné  , 

-idnns  là  nomendature  cbîmtqne  de 
Beraelios,  aux  sels  donbles  ifui  ré^ 

v«iikent  de  la  combinaison  d'an  sei 
zireonique  avee  nn  wA  ammonlqiiew 
Ex.  Sulfaif  zireomeo-'ammamfuz, 

nBGmHeOHPaVAflMQUE ,  ad]. , 
'làrconico-'potassfcus.lfotn  donnée  daiis 
la  nomenclature  ëbimique  de  Berze- 
■fini ,  aux  sels  doubles  qui  résultent 
d^lâ  eombinaison  d*on  sel  zireonique 
-atlsè  no  sel  potassique,  Bx.  Fluorure 
ti^éonic&-potàsèUpie, 

^ECOKHMBS  ,  s.  m.  pi:,  Zirconi^ 
éifr:  Mbm  ddnné  pàrG.  Pauquy  à  une 
famille ,  par  Ampère  k  mie  cièsse  de 
lïofps  siinples,  ayant  pour  type  le 
TArcàmum, 

'  VOkCO}XBÈK,  Édj.  9  zirconùùms. 
Épithète  p*r  taqyeBe  on  désigne  nue 
espèce  de  Sjiif/i/^^,'qur contient  tlu 
nrcon» 

zmCONIQUB,  adj.  ,*  ilrteHitur. 
Aertellus  nonmfe  o±iâe  zircoAiqqe  et 
'sntfure  zircottiâtie,  le  seul  degré 
tf'oxidatfon  et  de  sulforatîôn  du  zit»^ 
eotfinni  ;  sels  zôtùni^uêê ,  les  eombi** 
li!iiisons  oé  x^  'cempoMs  tffec  1^ 


ZOKG 

•eides  et  )«  svlfidea  t  et  celles  àa  mé^ 
tal  avec  le»  corfM  Iwlogènes* 

URCONIUlly  s.  m.,  Mvomum. 
Métal  que  Berselnis  eal  parvenu  à 
itolar ,  en  iSaS* 

BOADBLfiBfi  9  adj.  et  ».  ra.  pi , 
Zûadelgm  (  i;âo9  ,  animal ,  «^^70 , 
sucer  )•  Mem  dk»Diié  par  Dninéril  à 
une  familk  ë'îoaectes  kémiplèfes  , 
eomprenfiaC  ceui^  ^  sucent  les  1éu« 
BUBurs  des  autres  autnlaux.  V9iye% 
ShANeuisucics. 

BOANTBAffiW ,  «dj.  et  s.  m.  pK, 
Ztadkerîa  { Câ«v ,  animal  ^  o»#o« , 
fleur).  Mom  donné  j^  Blainville  à 
une  classe  d'Actmozoaires  ,  compre^ 
nanl  ceux  dont  le  corps  ,  floriforme 
et  régulièrement  circulaire ,  offre  en 
dessos  une  ourerture  ronde ,  entou- 
rée de  «irres  tentaculaires  plus  ou 
moins  ^veloppés. 

ràoiAGAL  /adj.^  toàUstiàis.  Epi» 
Acte  donnée  à  doute  constellaiieA 
•ni  se  trOuyent  comprises  dans  le  £0- 
oiaque,  c'est-àwdtre  dans  la  bande 
du  ciel  que  parcourent,  des  deux 
eètés  de  TécUplique  ,  les  plandtes 
onomes  des  anciens. 

ZODIAQUE ,  s.  m.  ,  )  zoâincum  ; 
^fli^ucKoc;  Tïderkreis{^,){i^Wy  petit 
nmnal  ).  On  nomme  ainsi ,  à  cause 
des  figures  d'animaux  auxquelles  se 
rapportent  les  constellations  qu'elle 
renlerme,  une  9dne  du  ciel,  large 
d'environ  huit  degrés  de  chaque  côté 
de  récliplique,  dans  laquelle  n»tent 
constamment  renfermées  les  planètes 
connues  des  anciens,  «et  dont  la  lar- 
geur avait  été  calculée  d'apnès  les  pins 
gnaides  élongatîons  de  Vénus.  Cette 
bande  ne  suffit  plus  depuis  la  déoou- 
Torte  des  astéroïdes^  et  en  général  on 
ne  se  sert  plus  du  terme  zodiaque  au«> 
jourd'hoi  en  astronomie. 

BOECIB ,  s.  f. ,  soecfa  (Çdov  ,  ani- 
mal 9  oiaêlk ,  habitation  ).  Lamouroux 
a  proposé  ce  nom  pour  désigner  les 
nolfpiers,  c'cst-^à-dtre  les  corps  sur 
|e«|ttelBsoiit  réunis  les  polypes. 


ZOOB 


611 


iMRâPnQUE ,  ad j . ,  zographi^ 
eus  (Ç^Ypa^l»,  peindre).  Ëpithéié 
donnée  à  une  variété  de  talc ,  qui  est 
propre  à  la  peinture,  et  qui  uonne 
une  couleor  verte. 

90MIDI1VB ,  8.  f. ,  zomidîna  (((o^i* 
Irav,  bouillon) .  Nom  donné  par  Berze-> 
litts  à  celle  des  substances  conteniies 
dans  l'extrait  aqueux  de  viande,  à  la-' 
quelle  cette  dernière  doit  la  saveur 
particulière  qui  la  caractérise ,  après 
qu'elle  a  été  bouillie  on  rôtie. 

BONAIRE  ,  adj, ,  Tsonaris ,  zona-^ 
titts.  On  appelle  ainsi  une  variété  de 
ckêux  earbonatée ,  qui  offre ,  dans 
sa  partie  moyenne ,  un  rang  de  fa- 
cettes disposées  en  manière  de  zone. 
Zenaire  se  dit  aussi  dé  corps  qui  pré- 
sentent des  bandes  colorées  circulai- 
res et  concentriques ,  comme  la  co- 
quille de  la  Cjriherta  zonaria ,  ou  le 
éhapeau  del'^ganbz^f  zonarius»  ' 
ZONAL ,  adj . ,  zonalis  /  qui  porte 
des  bandes  transversales  colorées , 
comme  les  feuities  du  Géranium  zo" 
naley  \t^  coquille  dn  SpondyltîszonalisJ 
BOTS ,  zona)  Çôvn.  En  géographie, 
on  donne  ce  nom  aux  cinq  bandes  de 
la  surface  du  globe  terrestre  qui  sont 
comprises  entre  les  pôles,  les  cercles 
polaires  et  les  tropiques.  Il  leur  vient 
de  ce  que  trois  d'ientr'elles ,  les  inter- 
médiaires ,  circonscrivent  la  Terre  à 
peu  près  comme  pourrait  le  faire  une 
ceinture.  En  histoire  naturelle,  on  ap- 
pelle zaneifascia)  un  espace  coloré 
transversal  et  occupant  une  assez 
grande  largeur. 

CON^,  ad). ,  zotjuztus;  qui  est  mar- 
iné de  band(;s  colorées ,  dispqsées 
['une  manière  concentrique ,  comme 
la  coquille  de  la  Tellina  zonata^  Vab^ 
domen  du  Tenthredo  zonata^  le  cAa- 
peau  du  Poljrporus  zoriafus, 

ZOOBIES^  adj.  et  s.  f.  pi.,  Zoo- 
bia  (tjûfKf ,  animal ,  ptoç ,  vie).  Nom 
donné  par  Robineau-Desvoidy  à  une 
section  de  la  famille  des  Mjodaires 
ctlyptéréi^  >   comprenant  ceux  de 


3 


6ia  ZOOL 

ces  insectes  diptères  qui  vivent  anx 
dépens  des  mammifères  herbiyores 
et  dans  le  corps  des  insectes. 

ZOOCARPE,  8.  m. ,  zoocarpum 
(  Çmov  ,  animal  ,  xopiroc ,  fruit).  Bory 
appelle  ainsi  les  gemmes  ou  les  ani- 
malcules produits  par  les  Zoocarpées. 

ZOOGABl^ÉES ,  adj.  et  s.  f.  pi.  , 
Zoocarpeœ  (çûovy  animal ,  xapiroc» 
fruit)*  Nom  donné  par  Borj  à  une 
tribu  de  la  Camille  des  Arthrodiées  9 
comprenant  celles  qui  |  durant  une 
partie  de  leur  existence ,  produisent , 
au  lien  de  gemmes ,  des  animalcules 
qui  à  leur  tour  s'âlongent  en  filamens 
▼égétans ,  quand  la  nature  lenr  en 
indique  l'époque. 

ZOOGÈNE  y  8.  m»,  zoogenum  (^mov, 
animal,  7cwflcu  ,  produire).  Nom 
donné  par  Gimbernat  à  la  glairine  , 
ou  du  moins  à  celle  des  variétés  de 
cette  substance  qu'Ânglada  appelle 
glairine  slalactiforme, 

ZOOGBAPHIS,  s.  £ ,  zoographia 
(  (ûoy  y  animal ,  Tjpctfu  >  ^rire).  De^ 
cription  des  animaux. 

ZOOGRAPHIQUE,  adj.,   zoogror- 
phiciu;  qui  a  rapport  &  la  zoographie» 
Terme  zoographique, 

ZOOIDE ,    adj. ,  zooideus  (  çûov , 
animal ,  flJoç ,  ressemblance  ).  Se  dit 
d'un  minéral  dont  la  forme  représente 
celle  d'un   animal   entier  ou  d'une, 
partie  de  quelque  animal. 

ZOOLITHIFÉRE,  adj.;  qui  contient 
des  débris  fossiles  d'animaux.  Mon» 
tagne  zooUthifère. 

ZOOLITHIQinB,  adj.;  qui  renferme 
des  fossiles  d'animaux.  Roche  zooU" 
thique. 

ZOOLOGIE,  8ttbst.f.,  zoologia; 
Tkierkunde  (ail.)  (  ç»ov,  animal ,  Xé- 
yoç  ,  discours  ).  Partie  de  l'histoire 
naturelle  qui  traite  de  l'histoire  des 
animaux. 

ZOOLOGIQIJE ,  ad|.  ,  zoologicus  , 
qui  a  rapport  ou  qui  appartient  à  la 
zoologie.  Classification  zoologique. 

ZOOLOGISTE  y  s.  m. ,  zoologista. 


ZOOP 

Natorâlîste  cnii  se  livFe  d'une  manière 
spéciale  à  l'étude  des  animaux. 

ZOOMAGNÉTISIIE ,  s.  m.  ,  zoo^ 
magneiismus.  Magnétisme  animal. 
Nom  sous  lequel  on  désigne  une  sorte 
de  phénomènes  en  contradiction  fla- 
grante avec  tous  les  faits  admis  par  les 
physiologistes ,  et  qui  doivent  cette 
épithète  k  ce  qu'au  moment  011  l'on 
crut  les  observer  pour  la  première 
.fois,  on  leur  trouva  ae  la  ressemblance 
avec  ceux  qu'on  détermine  par  le 
moyen  de  l'aimant.  Dans  l'état  actuel 
de  ce  qu'on  sait  sur  le  magnétisme 
animal ,  il  esteausst  impossible  de  le 
définir  que  de  le  concevoir. 

ZOOMOBPHOSE ,  Js.  f.  ,  toomm^ 
phosis  (  x^&w ,  animal,  fAopf  19 ,  forme). 
Terme  dont  s'est  servi  d'Angerville 
pour  désigner  la  branche  de  la  zoolo- 
gie qui  traite  des  animaux  contenus 
dans  les  coquilles. 

#ZOOMirES,  subst.  f.  pi.,  ZwmyA 
(  |;ûov  ,  animal ,  pvla ,  monche).  I^om 
donné  parRobineau-Desvoidjè  une 
section  de  la  tribu  des  Muscides, 
comprenant  ceux  de  ces  insectes  di- 
ptères dont  les  larves  vivent  dans  le 
fumier. 

ZOONn'E ,  s.  m .  9  zoonitum  (  Qwoy], 
animal).  Dugès  nomme  ainsi  chacun 
des  êtres  partiels  dont  l'association 
forme  les  animaux  composés. 

ZOONOUIE,  s.  f.,  zoonomia  (ifiw, 
animal ,  v^Ç}  loi).  Exposition  des 
lois  qui  président  à  l'exercice  de  la 
vie  chez  les  animaux. 

ZOOPflAGBS ,  adj.  et  s.  m.  pl. , 
Zoophaga  (  çûov  ,  animal ,  fbéyti , 
manger  ).  Nom  donné  par  LamarclL 
à  une  section  de  l'ordre  des  Mollus- 
ques trachélipodes,  comprenant  ceux 
qui  vivent  de  nourriture  animale. 

ZOOPHYTAIBES,  adj.  et  s.m.pK, 
Zoophriaria  (  çdov ,  animal ,  ^pvroy  , 
plante  ).  Nom  donné  par  Blaln ville  à 
une  classe  d'Aclinozoaires  ,  compre*- 
nant  des  animaux  qui  jouissent  de 
toutes  les  facultés  4e  ranimalité. 


.     ZOOT 

mais  sont  lies  enlr'eux  par  une  partie 
vivante  commune  ,  et  s'accroissent  à 
k  manière  des  plantes. 

ZQOPSYTANTHIIACE  ,  adj .,  200- 
phft€tnthracus  (  çûôVf  animal ,  ^vrov , 
plante  ,  âvOpAÇ ,  charbon).  Épilhète 
donnée  par  Tondi  au  charbon  miné- 
ral qui  est  produit  par  des  débris  mê- 
lés d'animaux  et  de  végétaux. 

ZOOPHYXB8*s.m.  pi.»  Zoophytà 
(  ÇM&y  ,  animal,  fvrov  y  plante).  Ifom 
donné  par  Linné  k  un  ordre  de  la 
classe  des  vers^  comprenant  des  êtres 
qu'il  croyait  intermédiaires  entre  les 
animaux  et  les  végétaux.  Guvier  a 
pris  ce  mot  dans  une  autre  acception, 
en  le  faisant  sjnonjme  d'animaux 
rayonnes  ,  quoiqu'il  ait  étendu  la 
dénomination  de  zoophytes  à  des  anî* 
maux  chez  lesquels  on  n'aperçoit  au- 
cune trace  de  la  division  rayonnée. 
Aujourd'hui  on  se  sert  peu  du  terme 
ieZoopkjrtes, 

ZOOPBYTIQVE  jhà\.j20ophyticus. 
Épitbète  donnée  par  les  géognostes 
au  calcaire  oui  contient  des  Zoophy- 
tes fossiles. 

ZOOPHYTOGRAPHIE  ,  s.  f.,  zoo^ 
photographia.  Description  des  Zoo« 
phytes. 

ZOOPHYTOGIUPHIQVE;  adject., 
zoopkjTtographicus  ;  qui  a  rapport  à 
la  zoophytographie.  Système  zco^ 
phytograpluque. 

ZOOPIIYTOLOGIE9  s.  f.9  zoophf 
toiogia.  Branche  de  la  zoologie  qui 
traite  spécialement  de  l'histoire  aes 
Zoophytes. 

ZOOPHYT0L06IQUE  ;  ad). ,  zoo^ 
pfy-tobgîcus  ;  qui  a  rapport  à  la  zoo- 
pb  jtologte.  Système  zoophytologique, 

ZOOnQUE  9  adj.,  zooticus  (  Çvov, 
animal  ).  Se  dit,  en  géognosie^  d'une 
roche  ou  d'un  terrain  qui  contient 
des  débris  de  corps  organisés.  Ex* 
Spilite  zoo  tique. 

ZOOTOMIE ,  s.  f .  y  zootomia  (çôiov, 
animal,  rcfAvu',  couper).  Pnrlie  de 
l'anatomie  qui  s'occupe  de  rechercher 


ZYGO  61 3 

la  structure  des  animaux.  Synonyme 
d*anatomie  comparée, 

Z05TÉRIGOLE  9  ;kd].,zostencoitts 
(  zostera  ,  zostère ,  cola ,  habiter  )  ; 
qui  vit  enparasilesurles  zostères.  Ex* 
Batrachospemia  zosterùola, 

ZOTIDES  ,  s.  m.  pi.,  Zolides  (Ço'a», 
vivre).  Nom  donné  par  G.  Pauquy  à 
une  famille  de  corps  pondérables  , 
qui  contient  Toxigéne^  gaz  indispen- 
sable au  maintien  de  la  vie  des  êtres 
organisés. 

ZOYSINÉES  ,  adject.  et  s.  f.  pK  , 
Zojrsinea.  Tribu ,  admise  par  Link  , 
dans  la  famille  des  Graminées ,  qui 
a  pour  type  le  genre  Zoj-sia, 

ZUIIATB  ,  s.  m. ,  zunuu.  Syno- 
nyme de  nancéate. 

ZUBIINE.  Foj-ez  Ferment. 

ZmiIQVE  ,  adj. ,  zumicus  '(  (vpv  , 
ferment  ).  Thomson  appelle  acide 
zumique  ,  l'acide  nancéique  de  Bra- 
connot ,  parce  qu'il  prend  naissance  , 
en  même  temps  que  l'acide  acétique, 
pendant  la  fermentation  acide  de 
différentes  matières  végétales. 

ZYGÉNIDES,  adj.  et  s.  m.  plnr., 
Zygœnidœ^  Zyganides»  Nom  donné 
par  Latreiile  ,  Goldfuss,  Eichwald  p 
Ficinos  et  Carus  à  une  tribu  de  la 
famille  des  Lépidoptères  crépuscu- 
laires ,  qui  a  pour  type  le  genre  Zj-^ 
geena. 

ZYGNÉméES^adj.  et  s.  f.  phir.  , 
Zygnemeœ,  Nom  donné  par  Reichen- 
bach  ih  une  section  de  la  tribu  des 
Ulvacées  ,  qui  a  pour  type  le  genre 
Zjrgnema» 

ZYGOCÉRÉS  ,  adj.  et  s.  m.  pi. , 
Zjrgocera  (C^VH»  paire,  y.êpàç,  cor- 
ne). Nom  donné  par  Blainville  k  une 
section  de  la  famille  des  Néréides , 
comprenant  ceux  de  ces  Chétopodes 
qui  ont  le  système  tentaculaire  pair. 

ZYGODACTYLE9 ,  adj.  et  s.  m. 
pi.,  Zjrgodaclyli  (CW7ÔÇ ,  paire ,  ^àx- 
ruXoç  ,  doigt).  Nom  donne  par  Vieil- 
lot ,  Temminck  et  Blainville  à 'une 
famille  d'oiseaux  grimpeurs^  com- 


6i4  ZYGO 

prenant  ceux  qui  ont  les  doigts  ae^ 
couplés  j  deux  devant  et  deux  àer^ 
rîère. 

IVOODONTmDÉEB)  adj.  et  s.  f. 
fi.  y  Zrgodontmdea.  Tribu  de  la  fii^- 
mille  des  Mousses ,  qui  a  pour  type  le 
genre  Zygodon. 

ZYGOGOMPHE  9  adj. ,  zygogom- 
phus  (  ÇU70Ç  ,  couple ,  yofxfioç  ,  dent), 
Epithète  donnée  par  C.-G.  Ehri'n- 
berg  aux  Infusoires  rolaloires  dont 
chaque  mâchoire  a  la  forme  d'un  élrier 
but  lequel  sont  étendues  deux  deptS) 
qui  y  tiennent  k  la  fois  par  la  base  et 
parle  sommet,  £x.  Philodina, 

ZYfiOPHYLLÉES  ,  adj  •  et  s.  f .  pi . , 

ZygophfUeœ*  Section  de  la  faraiU« 
des  Rtttacées,  admise  par  A.  Jps^ 
sîeu  et. A*  Richard,  que  R«  Broirn 
0t  Kunth  ont  érigée  en  famille  ,  et 
qui  a  pour  type  le  genre  Zygopj^l^ 
ium. 


ZYMO 

ZYGOmOQOES)  ad). ^ s.  n.  pl.^ 

Zygotrùcha  (  Çwvoc ,  «nipla ,  Tpa^i  , 
roue) .  ^om  donné  par  G.«-G.  Ëhnm* 
berg  à  deux  familles  de  la  «lasse  des 
Infusoires  rotatoires  ,  compraiant 
ceux  qui  ont  la  bouche  garnie  de 
deux  couronnes  de  cils. 

ZYMOLOGISy  s.  f.  ,  :^mtdog\a 

(  Çuptn  ,  levure  ,  Xoy^ç  f  discours  ). 

Traité  de  la  fermentatioii.O.  Simpson 

a  publié  un  ouvragn  sdus  ce  titre,  en 

1675. 

SBYMOllEf  s*  m.f  O'moiiia  (  Cwfui , 
levure).  Nom  donné  par  Taddei  à  U 
portion  du  gluten  végétal  qui  se  dis* 
90ttt  dans  Talonoli  paree^qu'ij  la  oob* 
•idé Ait  coiBAM  U  pfinfiipe  de  h  Uh 
vnre. 

nia  (^ ,  levure»  téfcmj  «t).  Par- 
tie de  la  chimie  qui  traite  spéciate-p 
ment  dm  phéooatéata  de  la  iormaor 
tation. 


^A«M«a«i 


tmm 


»»WWW»X»»W»»»WlW>v%*IMrJWM»<Mfl»»»K»  .^^«I^WWWW^WlWliWIH^^^Mft^ 


*•    •    •       « ,     «      •    «  t  / 


SUPPLEMENT. 


••  '        i 


*M«        J..» 


«  •  » 


Jf^ezim  abietina)  ou  qui  vit  (es^ 
^nobium  aàîe^ia^m)  à^i}^  tes  {SofréM 
de  pins  on  de  sapins* 

4GANT|iOP£y  ad).,  i|<ti9l/^^u^ 
(feavôi  i  épioe  ,  iç§C« ,  pi©4)  î  W^  ^ 
(qp  pattes  ipanûes  d'épiaês,  «Qinii)^  )A 
sont  eelles  de  deirrière  du  frionm 
acanikopus. 

'  ACËUlViS,  ^^i<  ^  açclinîs  Cad, 
▼en  ,  c/iVto  y  pencher)  ;  qui  est  pen-^ 
ébé  ou  incliné ,  comme  iç  sont  à  la 
base  les  périlhccies  du  'Spharia  ac^ 
cimu. 

ACiCÛLB  9  ad]. ,  acicobis  ( acïfj  9 
aiguille  ,  co^  ,  habiter  )•  On  donné 
celte  épithète  à  un  champignon  (  ex. 
DesmàaùenUa  aeieolû  )  ^î  croit  sur 
les  feuilles  pourries  àa  pin  sauTSge. 

ACVMINÉ ,  adj.  Le  Pentatomm 
acHminaiwn  est  ainsi  nommé  à  cause 
de  sa  léte  alongée  en  pointe. 
•  AGIITIGOANB9  adj. ,  aeuticornis 
(  acutus ,  aigu ,  cornu ,  corne  ) .  Se 
dit  d'uninaecte<]ui aies ancennes ter- 
minées en  pointe  i,ex.  Antkribusacà^ 
dcotrds  ,  Xfiinades  aeuticornis  ) , 
•o  dentelées  et  à  dentelures  p«jinta«i 
(ex.  Eia$er  acuUcarms), 

ADAMANTIN, VLi\Y  Un  insecte. 
(  Eusîaies  adamaniinus)  est  ainsi  ap- 

Selé  k  canse  de  sa  couleur  verte  à  re- 
ets  ou'oft  a  comparai  à  Ui4ointiUa«« 
iîon  du  diamant. 

ASNÉOCél^lULB 9  ad).,  ueneo^ 
eejHiaiHs  (aamas ,  de  cuivre ,  «ffaXiiy 
téle)$^âtalAU  dé  «Qiikiir  cm- 


rnsist*  Ex.  Apion  oêneoeepMum, 

gntts  propbse  tt  donner  ce  noni  à  1  a^ 
cide  éthéro^sdfni^ique^  et  d^ppeler 
l'acide  aenothioniaue  de  SertuAiH^ 
Aefde  idceoîhtawique  ou  althiont^e. 
•  AESCtFUNE ,  s.  fJ  Dafalstlraeiti 
a  proposé  dfappeler  aiitst  la  Éialorùêêt 
(ifojrez  eé  mot);4ûe  hirèttliitor^soÉt 
parvenus  à  extraire  de  l'écorce  éfi 
Mérronier  d'Inde  {;JE!sci&ti  Iklppo^ 
ia^tànum).  ' 

'âÊJm€ÈlÊllB;ÈA\.ya[btçeris{Mtts, 
Uane  ,  xipaç'y  corne)  ;  tjni  a  lés  an<^ 
tenues  blanches.  Ex.  Cyphus  eMtce*^ 
fiir,  Sladropus  aUfkeris.' 

AtB&TàB!^^  udjeiH. ,  âXbàtarsus 
(  atbus ,  blanc  \  tdtsus\  tarse  )  ;  ifui 
a  les  tarses  blancs.  Et.  Ctrûhtfym 
mlhotarsus.  '  '  '  "  ' 

ALCALIN ,  adj.  VÀgtaimf  aU 
caUnusetX  ainsi  ndmmé'S  cause  'de 
son  odeur  nitrpuse.  ' 

ALCOOmONKlilB ,  adjeet.  Nom 
que  Magnos  pn^pose  detlènner  à  IV 
cide  aeooihioni4]^e^deSertoerner. 

ALLIACÉ ^  adject.  VAgarhus 

prasiosmus  est  ainsi  appelé  à  eâusedc 

son  odeur  d'ail. 
JkMAWCWM^$à^ét%.,atnieohu{aU 

mis  9  aune ,  colo ,  habiter  )  ;  ^i  erott 

fur  les  troncs  des  aunv'S  ^  comme  YA^ 

gërîeas  étnicold. 

ALTIIIONIQIIB.    Vtrjr^    Atcoo^ 

TVlOIfK^B. 

àMHK/OL^j  adjeet.  ,  amnicùius 


1 


6i6 


AMTÉ 


▼it  sor  le  bord  des  rivières  f  comme 
la  Leucania  amnicola. 

AIIPHIIUCOIII8ES9  s.  f.  Dior,  y 
Anipkibieorism  (  ô^î^ioc ,  am|ai3>îey 
Mpcc  f  puDaisc  ).  KoRi  donné  |>ar 
L.  Dnfour  à  une  famille  qo'il  a  éta* 
blie  dans  la  seclion  des  Hémiptères 
liéiéroptères  ,  et  qui  comprend  les 
Hjdromètres  de  Fabricius.  Latreille 
ayait  déjà  créé  cette  famille,  en  18049 
sous  le  nom  de  Plolèrts.  * 

AMPHINOMlENSy  adj.  et  s.  m. 
pi.  y  Ampkùwmiu  I^om  donné  par 
Attdooîa  et  M.  Edwards  à  une  famille 
de  l'ordre  des  Anaelides  erraotes  , 
qui  a  pour  tjpe  le  gente  Jmphi'-^. 

nome, 

AMPBISBEKE  9  adj.,  amphisbœnus 

(Âfifl  9  des  deux  côtés  f  fiotyM,  mar— 
cher)*  Qui  marche  égalemeot  bien 
ea  deux  sens,  opposés ,  comme  le 
lumbricus  amphisbœna. 

AMPLIFENNE  ^  adj. ,  ampUpennis 
(  amplus  9  ample ,  penna  ^  aile  );  qui 
a  de  grandes  ou  laides  ailes  9  comme 
le  sont  lea  élj^tres  de  YApion  ampU^ 
penne* 

ANDICOLEy  adj.  Un  insecte 
aoléoptère  (  Njrctelia  andioola  )  est 
ainsi  nommé  parce  qu'on  l'a  trouvé 
dans  les  Andes. 

ANDIN  »  adj.  ,  andinus.  Il  se  dit 

Îelquefois  de  plantes  qui  croissent 
ns  les  Cordilières  des  Andes. 

ANGULIGOLLE  9  adj. ,  angulicol^ 
lis  (  angului  »  angle  »  \coUum  »  col)  ; 
qui  a  le  ool  ou  le  eorselet  anguleux. 
Ex..  Cneorhùms  anguUcoUUt 

ANHISTEy  adj.,  anhUtus{aLipv\Y*, 
l9To$ ,  tissu  )•  Velpeau  donne  le  nom 
de  membrane  anhùteh  la  membrane 
caduque  deHunter ,  parec  qu'il  pense 
qu'elle  n'est  point  organisée. 

ANTÈDILVriEN ,  adject.  On 
donne  cette  épiibète  9  diversement 
traduite  en  latîn  ,  à  des  animaux  fo^ 
siles  dont  les  analogues  n'existent 
plus  aujourd'hui*  Ex.  Sus  antedilu» 
yùmnsf  Felis  wUeiHui^Uwn^  Tapi* 


APOG 

rus  pristus  ,  Felis  prisca  «  Sus  anii^ 
qufu ,  Felit  antique ,  Chalicotherium 
aniiquwn ,  Felis  ogygia. 

ANTENNE  9  adj.  La  Plaiydema 
aniennata  est  ainsi  nommée  à  cause 
de  la  teinte  roussfttre  de  ses  antennes, 
qui  tranche  sur  la  couleur  noire  du 
corps.  Dans  le  Centaurea  antennata^ 
les  écailles  du  périclinc  se  prolongent 
en  une  lame  garnie  de  longues  soies 
droites  ,  qu'on  a  comparée  à  une  an- 
tenne d'insecte. 

AAITIIBAGIPOIIBIE  9  ad  j . ,  anthra- 
eiformis.  Se  dit  d'un  papillon  qui  a 
la  forme  ou  l'apparence  d'un  an- 
thrax. Ex.  Sesia  anthradformis, 

AirnaUSUFiMIliE  9  adj.  9  anthri- 
bi/ormis^  Se  dit  d'un  insecte  qui  a  la 
forme  ou  l'apparence  d'un  anthribe* 
Ex.  Naupactus  anthribiformis. 

APHRODISIENS 9  adj.  et  s.  m.  pl.« 
AphrodisiL  Nom  donné  par  Aodouiu 
et  M.  Edwards  à  une  famille  de  l'or- 
dre des  Annelides  errantes,  qui  a  . 
pour  type  le  genre  Aphrodite. 

APICAL  9  adjeet.  Le  Pla^dema 
apicalis  a  le  dernier  article  de  ses  an* 
tenues  ferrugineux. 

APICIGOUBJUB^adj.,  apicicuFvus 
(  apex,  sommet ,  auvus  9  courbé  )  ; 
qui  eslcourbé  au  sommet  ou  à  l'extré- 
mité, comme  la  Belemnites  apid^ 
curva. 

APLANI ,  adj.  Onitls  depia^ 
natus. 

APODES  f  adj.  et  s.  m.  plor. 
Majer  donne  ce  nom  à  un  groupe  de 
reptiles  ophidiens  ,  comprenant  ceux 
qui  9  comme  les  Crotales ,  n'ont  pat 
la  moindre  trace  de  rudimens  de 
.pieds. 

APOGAâTBES,  adj.  et  s.  m.  plar. , 
Apogastra  (  a  pri  v.  9  froûc  1  pied  9  790- 
tâp  9  ventre).  Latreille  a  proposé  ee 
nom  pour  désiener  une  section  da 
type  ^  «,ia>.^  moUosqne.,  «om- 
prenant  ceux  dont  le  ventre  est  dé- 
pourvu de  pieda^c'est-A-dice  lea  Ce- 


ASPA 

pbalopodes  et  les  Ptéropodes  j  qu'il 
nomme  aussi  Ptérjgiens. 

APOTflèCE ,  s.  f.  On  trouye  qneU 
qnefoîs  ce  mot  pour  apothécie  ou  apo* 
thécion. 

APYRE  ,  ftdj.  Candolle  donne 
cette  épithète  aux  espèces  du  genre 
Maipighia  qai  sont  glabres  (ex.  Mal'- 
pighia  cocci/era)y  ou  dont  les  poils 
ne  sont  ni  brûlans  ni  fixés  par  le  mi- 
lieu (ex.  Malpighia  faginea),  parce 
qu'elles  ne  causent  point  anc  piqûre 
brûlante  ,  comme  font  les  autres  es  - 
pèces. 

JRjNÉIFORME,eièyVn\n^ 
secte  colëoptëre  (  Rhigus  araneifor^ 
mis)  est  ainsi  nommé  parce  que  ses  for^ 
mes  rappellent  un  peu  celles  d'une 
araignée. 

A11ÉNIG0LIBN8»  adj.  et  s.  m.  pi., 
Arenioola.  Nom  donné  par  Andouin 
et  M.  Edwards  à  une  famille  de  l'or- 
dre des  Annelides  errantes  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  Arenicola. 

ARICIENS,  adj.  et  s.  m.  pi.,  jirj^ 
cU.  Andouin  et  M.  Edwards  dési- 
gnent sous  ce  nom  une  famille  de 
rordre  des  Anuelides  errantes. 

ARIIlPèDE  9  adj . ,  armipes  (  arnutj 
armes ,  pes  ,  pied  }  ;  cmi  a  les  pattes 
épineuses.  Dans  la  musca  armipes  y 
les  cuisses  antérieures  du  mâle  por- 
tent chacune  une  éptne. 

ARRIÈRE-DOS.  Foy-ei  Aeeieee- 

Tergcm. 

ASARITE  9  s.  f.  Nom  donné  par 
Grœger  à  une  substance  cristallisa- 
ble,  qu'il  a  extraite  des  racines  de  VA* 
sarum  europœum ,  et  qui  difière  de 
l'Asarine. 

ASDLOIDE ,  adj.  /  asiloïdes.  Qui 
ressemble  à  un  asile.  Ex.  Hjrbos  asi^ 
liformîsj   Nemotelus  asiUides.   V% 

AsiLiFoaiiB. 

ASPALASOME  9  adjecl.  et  s.  m.^ 
'^Aspalasomatus  (  ««TrocXaÇ  ,  taupe  , 
«dfia  ,  corps  )•  Sous  ce  nom  Geoffroy 
Saint -Hilaire  désigne  des  monstres 
dont  le  oorps  rappelle  ^  dans  qud- 


AURI  617 

Sues  unes  de  ses  parties  y  divers  points 
e  la  conformation  de  la  taupe. 
ASPARAHATE ,  s.  m.  9  aspara^ 
mas.  Synonyme  SAsparlate. 

ASPAAAMIDE ,  s.  {.,  asparamida* 
Bontron-Gharlard  et  Pelouze  appel-* 
lent  ainsi  l'asparagine  de  Robiquet,  à 
cause  de  son  analogie  avec  Toxamide 
de  Dumas. 

ASPARAMIQVE  ,  adj. 9  asparami'' 
eus.  Épilhète  que  Boutron-Cbarlard 
et  Pelouze  donnent  À  l'acide  asparti- 
que.      ^ 

ASPfBIGOLLE,  adj.  y  aspcrkoUis 
(  asper ,  rude ,  collum ,  col }  ;  qui  a 
le  col  ou  le  corselet  hérissé  d'aspé^ 
rites.  Ex.  Apafe  aspericollis ,  CaUi' 
dium  asp&ricoUe. 

ATl^IROSTAEy  adj.  9  atrirosiris 
(ater  y  noir ,  rostrum  ,  bec  )  ;  qui  a 
le  bec  ou  le  rostre  noir.  Ex.  Auelabus 
atfirostrîs,  A  pion  atrirêstre. 

ATRITARSE  9  adject.  ,  atritarsis 
(ater,  noir,  tarsus y  tarse);  qui  % 
les  tarses  noirs.  Ex.  Apion  atritarst* 
ATROSTOME,  adj.  ,  atrostomus 
(  ater ,  noir ,  aréua ,  bouche  )  ;  qui  a 
la  bouche  noire.  Ex.  Ephemera  atro^ 
stoma. 

AQRIGÉPHAIiE  9  adj.,  auricephù''^ 
lus  (  aurum ,  or ,  xcfa^ri  y  tête  )  ;  qui 
a  la  tête  de  couleur  d'or.  Ex.  P&- 
tyomus  auricephaîus. 

AVRIPENNE,  adj.  ,  auripennis 
(  aurumy  or  ,  penna ,  aile)  ;  qui  a  les 
ailes  de  couleur  d'or  ,  comme  le  sont 
les  élylres  du  Colas  pis  auripennis. 
AURITARSE)  adject.,  auritarsis 
{aurum  ,  or  ,  tarsus ,  tarse  )  ;  qui  a 
les  tarses  dorés.  Ex.  Baris  auri^ 

tarsis. 

AVBITENTRE  9  adj.  y  aurWentris 
(  àurum  ,  or  ,  venier ,  ventre  )  ;  qui 
a  le  ventre  doré  ou  d'un  vert  doré. 
Ex.  Naupactus  aurifeniris ,  Lepîo^ 
cerus  aurii^entris. 


6I« 


KGfl 


B. 


BjiCClFÈMS  ,  itài.  Va  coléor 
fkjère  {Hyphanthus  baccifer)  est  ainsi 
appelé  à  caus^  de  la  forme  globu^ 
leuse  de  son  corselet  et  de  ses  éljlres. 
BENZAJMIDEjS.  f . ,  benzamida. 
Nom  donné  par  WoeMer  et  Liebig  , 
,  à  cause  de  sa  grande  analogie  de  corn- 

r>sit(OB  et  de  réactions  avec  Toxamide, 
une  substance  qui  se  trouve  mêlée 
«vec  du  sd  ammoniac  daq^le  pro- 
duit je  l'aclioa  du  gaz  ammoniaque 
sec  sur  le  chlorure  de  benzojle  pur. 
'  BERIZOIIVE  y  s.  f.  ,  benzoina.  I^on» 
donné  Wochlçr  et  Liebig  au  campbre 
qui  se  forme  en  quelques  circonstance^ 
oaiys  rhiiile  d'amandes  amères  >  et 
qui  est  un  h  jdrure  de  benzojle  iso« 
mérique. 

BENZOYLAMIDE.  /^o^c^  Bbnza- 

PENZPYtiTB  ,  s.  pi.  «  benKyjflas. 
Synonyme  de  benzoate. 
'  B£]$Z0YLE ,  s.  f .  y  benztyla.  Nom 
donné  par  WoeUer  et  Liebig  au 
radical  ae  Tacide  de  benzoïque,  qu'ils 
sont  parvenus  à  isoler ,  et  qu'on  9  ap^ 
p^lé  aussi  proine  ou  orthrine* 

PENZÔYLIQUEy  adj.,  benzojlicus. 
Noin  donfié  à  l'acide  benzoïque  de- 
puis la  découverte  de  son  radical. 

BICUSPIDÊ,  adj.  La  Lamia 
Ificuspff  a  l'anele  externe  de  ses  élj- 
t^es  épineux  ;  le  Copris  bicuspisy  son 
cbapieron  garni  de  deux  dents;  le 
Baris  blcuspU  >  son  thorax  armé  en 
Cessons  de  deux  épines. 

BIÈPJNEUX.  adj.  Vjàteuchus 
hispinus  a  le  chaperon  garni  de  deux 

dents  aiguës. 

BlGLOBULEUXy  adj.  Le  Bra- 
t^cerus  biglobatus  est  ainsi  nommé 
a  cause  de  son  corselet  globuleux  , 
qui,  étant  profondément  échancré 
en  devant)  semble  formé  parla  réu<- 
nion  de  deux  boules  accolées. 

BKOlAMMiqVE  9  «d j .  ;  higramnU* 


m^t(blSyàeaxy^lft^^^MpA\\  ,_ 
offre  deux  lignes  cotoréesy  comme  le 
Mwris  bu^rammica  1  dont  ksi  élytres 
portent  àeax  petit»  raîes  UaDCM^ 

BIMOUGHETÉ,  adj. ,  biguUtUus^ 
^  ^t  marqua  de  deux  lacjies  aern- 
fiables  à  des  gooUes,  comcielesâ]!!* 
très  du  Stenus  biguUaku» 

BIQXALHYDB4TB,  a.  m.,  bùubolk^ 
dras.  Sel  qui  contient  deux  faî»  ai^ 
tant  d'acide  oxalhydrique  que  le  ael 
ventre  correspondant. 

BIP  ABATTE  9  ad  j  M  tforasUiau» 
Se  dit  d'une  plante  qui  vit  en  parasite 
sur  une  autre  plaote  parasite  elle- 
même  »  comme  le  Tremclla  biparm^ 
Htica  sur  le  stipe  de  Vjigarkus  parm* 

BIPÈDE,  adj.   Le  Lt^pUceruM 
bipes  est  ainsi  nommé  parœ  qn^iJ  a 
les  patle»  de  devant  blaDchea ,  taadis 
que  les  autres  sont  rouasea. 
.   9ISILICATE9  s.    m.  ,  âîstUctu. 
Silicate  dans  lequel  ToxigâDe  de  l'a*- 
cid^  silicique  est  multiple  par  deux 
de  celui  de  la  base  comiiiiiée  aveccti 
acide. 

BISIUCAXi,adj.  Se  dit  d'on  mé- 
tal  qui  est  à  TéUt  de  btsiUcate.  Ex. 
Manganèse  bùiUetUé* 

BITENTAGULÉ,  adj.  ,  buuUaoè^ 
UUiu.  Qui  est  mnoi  de  deux  tenta- 
cules. £x.  Dianaa  bitetUoeulaUL 

BITUBERCULÉ,  adject.  La 
tête  des  mâles  offre  deux  tuberculep 
dans  V  Opiocera  bùubercuiattu 

BITUBÉBEUX,  adj.  ,  bitub^rosus; 
qui  offre  deux  tnbéroaiiés  ,  comme 
le  Cjrphui  bituberosus  ,  qui  a  un  tu- 
bercule sur  chaque  élj^tre. 

BL4NC,  adj.  Eusttdes  eenu- 
sQius ,  Ptatyopus  lacteus ,  Piaijrt^ 
fus  virginalis, 

BLANCHATRE,  adj.  Gkbw^ 
Iftria  incaneseens. 

.  BOLÉTIN  ,  adj.  ,  ioieiinwf  s  qoi 
vit  dans  les  bc^ets.  Ex.  flatjrpêm 
boUiina, 


ClIÉT 

dit  d'aa  Mpillon  qui  reM^inble  ii  un 
bombîx.  Èx.  Cleoaoêia  bombiealU. 

pRÉriROSTRE,  adj.  Se  dît 
anBsi  d'un  insecte  qui  a  le  rostre  court. 
Ex*  Anthribus  hrevirostrh, 

BR  UNj  adj.  jigaricus  coffeatiu  ^ 
Purpura  chocolatum ,  [hulimus  £a- 
diosus, 

BVCÉPHALE ,  âdj.  Se  dit  aussi 
d^Q  insecte  qui  a  une  grosse  tête. 
Èx*  Har palus  bucephalus* 
\  SULBlFÈRE,ûi].LeSronchu4 
bfilbifer  est  ainsi  nommé  à  cause  de 
ses  éljtres ,  qui 
cpl^  obtus* 


portent  des  tuber- 


C. 


ÇiESiCOLLE,  adj, ,  ccesîcoUis  {ece* 
^us  I  taillé  j  çollum ,  col  );  qui  a  le  col 
ou  le  corselet  sillonné  ou  entaillé. 
Ex.  Lagostomus  casicoUls. 

GâMPHÊNE,  s.  m.  Dumas  nomme 
^si  la  partie  de  Tessence  de  téré« 
beatbine  qi)i  se  combine  avec  Taoide 
bydrocblorique  ,et  il  appelle  campMne 
tihlpffydraté  le  produit  de  cette  cpm* 
bÎBatson  ou  le  campbre  artificiel  de 
térébenthine. 

CAP8ING0LE  y  adj. ,  capsUicolus 
{  capsula,  capsule  ,  coloy  nabi  ter  )  ; 
qui  yit  dans  les  légumes ,  qui  les  dé^ 
Tore.  £x*  Bruchus  capsincola  ,  Hu" 
dena  tapgi^ola ,  Bruchus  capsulon 
riu^  f  Bruchus  legwninarius. 

CARÉNÉ  y  adj.  Le  Peirates  ca^ 
rlnatus  a  le  milieu  de  Tabdomen  ca^ 
rené* 

CAFERNAIREy  adj..  spelœus.^ 
On  trouve  les  osaemena  fossiles  du 
Gulo  spelœus  dans  les  cavernes. 

CENlfRtf  a4j»  NaxfMctus  ci- 
nefosus* 

CHÉNOPODIPniGE^adi.,  che^ 
nopodiphagus  ;  qui  dévore  les  feuilles 
des  Cbénopodium ,  comme  la  cbemlla 
de  la  Sfamestra  ckawp^dwhaga* 

CHEXOPTÉBIENS  »  adj.  et  a.  m^ 

fit  I  Chctopurii.  Nom  donoé  par  A^r 


cm        çjft 

douÎD  et  M.  Edwards  ft  uaf  fim[)ill^. 
de  Tordre  des  Annelides  erranteji, 

CHIOPI^EK»  adject. ,  Mftpt^us 
(xtwv ,  neige  ,  «t^ov  .  ai>);  çpi  ^  1^ 
ailes  blanches,  Ex.  Empis  çh\ppicr^* 
GHIROPÉTALEs  adu ,  chiropctç^^ 
lus  (/ti^j  main,  itirop^  ^  pé^)e]  ; 
qui  a  des  pétales  découpés  en  laqière|( 
palmées.  Ex.  Diiaxis  ç^rppêtçddr 

CHIROPODE  9  àdj.  et  4.  ip.  ^  cfiir 
ropodus  (yctp  ,  main ,  irvCI;  1  pie4  )t 
Geoffroy  oaint-Hilaipe  désigne  sojijif 
ce  nom  des  monstres  dofit  ^espèce 
du  cheval  a  off(prt  quelques  exemples^ 
et  dont  le  pied  se  diyis^  ei^  plu^faprs 
doigts. 

?  CHLORAt  9  s.  m.  Non)  SQpsljequ|l 
Liebig  désigne  up  corps  aouve^n,  qu^ 
a  découvert ,  qui  se  produit  en  fair 
sant  agir  le  chlore  gazai^fur  Valcpol 
absolu 9  et  qui  est  composé  d'oxig^ne^ 
de  carbone  et  de  chlore. 

CHL0ItHirDR4TE ,  adj.  Êpithéti? 
donnée  par  Dumas  np  cfipQph^ne  ef 
au  citréne  ,  quand  ils  soqt  ppn4>iués 
avec  de  l'acide  hydrochlonque. 

CH0NI>R0P0DB,  adf.^cAoni|fro- 
podus  (xov^poc»  cartilage ,  iroOc,  pied). 
Kom  ckNinéparMeyetaux-Opliidiens 
ayant  un  rudiment  de  pied  ,  qui  ne 
eoBsiste  quVo  ipi  simple  fiaMeat 
cartilagineux.  Ex.  Coluher puUatus. 

CH¥LIFU^9  a^.  ,  dfUficus. 
II.  Dufour  désigne  sous  le  nom  dé 
ventricule  ekjrli/Sque  la  pmtiein  du 
tube  digestif  des  insettes  qui  sait  leja* 
bot,  et  qui  se  continue  jusqu'à  Finser* 
tioB  hépatique.  Elle  eonespoad ,  par 
sa  position  et  ses  usages ,  «a  duooérf 
num  et  à  l'îotestki  grêle,  des  gn^ds 
animaux. 

dMIGOliia ,  adjeet. ,  cùniecÙks 
(eimex  »  punaise,  $U9ç ,  faesadiMan- 
ee  )  »  qui  teaiemUa  ii  ^aa  nnnaÎM  # 
qui  ea  a  l'i^tpartMe*  Ea«  dtsmmfiê 
€ÙnicoUks, 

GININB9  s.  f.  Quelques  cUnùsief 
oat  appelé  aiasi  la  substaaee  partien- 
Ûéra  4^eouTerte  49^  l*  ^emR^MBi 


6io  CRIN 

tra  par  Alms  ^  ^i  l'a  nommée  sari-* 
tonine. 

CrmÉNE  y  8.  m.  Dumas  appelle 
•ÎDsi  Tessence  de  citron  rectifiée ,  et 
donne  le  nom  àtcitrène  chlorhjrdraU 
an  camphre  artificiel  produit  par  la 
combinaison  de  cette  essence  avec  Fa- 
eide  hjdrochloriquc. 

COCHLÉIPORME ,  adj.  Dugès 
donne  cette  épithète  aux  opercules 
<jne  Blainyille  nomme  spires ,  à  cause 
da  rapport  que  leurs  stries  offrent 
avec  celles  des  coquilles  turbinées 
dont  ils  recouvrent  Touverture. 

COIIPIIESSICOBNE9  adjv  corn'- 
pressieornis  {compressas ,  comprimé, 
cornu,  corne)  ;  qui  a  des  antennes 
comprimées.  Ex.  Anthrlbus  compres» 
sicornis. 

CONGBÉnONNAIRE,  adj.  Se  dit 
de  la  structure  des  rocbcs^  quand 
elles  sont  disposées  en  masses  ou 
roj^ons  y  ce  qui  est  le  cas  de  la  plu* 
part  des  calcaires  d*eau  douce. 

CONIFÈRE ,  adj.  Le  Passalus 
coniferus  porte  une  corne  conique 
sur  la  tête. 

CORDIFOBME ,  adj.  La  Salpa 
€0rdiformis  doit  cette  épithète  à  la 
forme  de  la  partie  postérieure  de  son 
corps. 

CMimOSTltE  »  adj  M  eostirosiris 
(costa,  edte ,  rostrum^  bec )  ;  qui  a 
le  bec  ou  le  rostre  chargé  de  cotes 
saillantes.  Ex.  Phtycopes  costiros^ 
tris* 

COUREUR,  adjectif.  Un  oiseau 
(  Saaneola  cursoria  )  est  ainsi  nom- 
mé parce  qu'il  court.avec  une  grande 
Titesse.  Un  insectehémiptère  (  P^elUm 
atrrens)  est  dans  le  même  cas. 

GKÉOMXE  ^  s;  f.  Liquide  oléagi- 
nenx ,  remarquable  par  sa  propriété 
d'empêcher  la  oorruptioo  j  que  Rei- 
chenbach  a  retiré  de  Thuile  de  Tacide 
pyroligneux  et  du  goudron  de  bois. 

CBpuOmiiE  ,  adject. ,  crmûoKs 
[crinisf  crin,  eoUumf  col);  qui  a 


CURC 

le  col  ou  le  corselet  charsé  de  longs 
poils.  Ex.  Copris  crînicoUis, 

CRISPÉ,  adj.  Le  Brachycerus 
crispatus  a  Tangle  externe  des  élj- 
tres  denté  et  comme  crépu.  Le  ^e/<- 
pella  crispa  a  son  chapean  crépu. 

CBISTALLISÉ  ,  adj. ,  aysiaUisa^ 
tus.  Se  dit ,  en  minéralogie  et  en  chi- 
mie y  de  toute  substance  qui  affecte 
une  forme  cristalline  quelconque.  La 
Njrctelia  crystalUsata  doit  ce  nom 
à  ce  que  ses  élytres  offrent  des  rao^ 

Sées  régulières  de  tubercules  pyrami- 
aux  comparables  k  des  cristaux. 
CRI8TALL0PH0RE  ,  adj. ,  CJ7-/- 
iaUophorus  (  xûuoraXXoc  ,  cristal  , 
f  ip«i ,  porter).  U  ne  algue  (  Hjdrurus 
crystaUophorus)  contient 9  dans  sa 
matière  mucilagineuse ,  des  granules 
formés  par  des  Agrégations  de  petits 
cristaux  ,  qui  sont  composés  de  car*- 
bonate  calcaire. 

CROCÉIPJSNNE^adj.,  croceipen^ 
nis  (  crocus ,  safran ,  penna,  aî/e  )  ; 

Îui  a  des  ailes  jaunes  ou  safranées. 
)x.  Spongiphora  croceipennis, 

CRVSTAGÉOLOOUB  ,  s.  m.  lialu- 
raliste  qui  se  livre  spécialement  à  Té- 
tudc  et  i  la  description  des  crustacés. 

CULTRIDENTÉ9  adj. ,  cultriiens 
(cuiter,  couteau ,  dens,  dent).  L'£7r- 
sus  cultridens  a  des  canines  compri- 
mées au  point  que  l'un  ^  leurs  dia- 
mètres ne  fait  pas  le  tiers  de  l'autre  ; 
en  outre  le  bord  concave  de  ces  dents 
est  tranchant. 

CUPRIGOLLE ,  adj.  ,  cupricoUis 
(  cuprum  j  cuivre  ,  cottum  ,  col  )  ; 
qui  a  le  col  ou  le  corselet  de  couleur 
cuivreuse.  Ex.  Altelabus  cuprifiol» 
lis* 

CDRCULIONIFORMË ,  adj. ,  cctr- 
euliordformis  {curcfilio ,  charançon  , 
forma  f  forme  )  ;  qui  a  la  forme  d'un 
charançon.  Ex.  Involîndus  curcuUor' 
niformis» 

QtJRCULIONOIDE ,  adj. ,  cures- 
lionoïdes  (  cureulio  ,  charançon  ,  ci- 
^Qç  y  ressemblance  )  ;  qui  ressemble  à 


DIÂS 

tta  charanfoo.  Ex.  Iihycerus  curcun 
lionoides, 

CVRTIROSTIlEy  adj.,  curU'rosirùt 
^curttu  y  court ,  rosirum  ,  bec)  ;  qui 
a  le  bec  ou  le  rosira  court,  m. 
Apion  eurtirostre. 

GYABIO  -  HYDBOSVLFUBIQIJE  , 
adj. ,  cjano-^fy'droiuiphuricus.  Nom 
donné  par  Woebler  et  Liebig  k  un 
acide ,  formé  de  cyanogène ,  d'hy- 
drogëne  et  d'oxigène  ,  qu'en  raison 
de  sa  composition  et  de  sa  manière 
de  se  comporter  avec  les  bases  sali- 
fiablcs  ,  ils  rcgnrdent  comme  un  bj<- 
dncidc  hydraté  dont  le  radical  peut 
entrer  eu  combinaison  avec  les  mé- 
taux 9  de  manière  que  ceux-ci  pren*» 
nent  la  place  de  l'hydrogène. 

CY8TIGIJLAIRE 9  adj. ,  cfjticula^ 
ris  ;  qui  a  rapport  a  la  ç^sticulé.  V. 
ce  lîiot. 

CY8TICULB9  subst.  r.  ,  cfstîcula 
(  XV9TIC  y  vessie).  Breschet  nomme 
ainsi  une  partie  du  labyrinthe  mem- 
braneux de  Toreille  ,  petite  poche  si« 
tuée  en  arrière  du  sac  â  pierres^  chez 
quelques  poissons. 


D. 


DÉGANGULAIRE ,  aJj.»  dccangw 
taris  (^«xa,  dix  ,  anguhu  ,  angle)  ; 
qui  offre  dix  angles.  Ex.  Eriocaulon 
aeeangtdare. 

DEXTRINE  ,  s.  f . ,  dexlrina.  Biot 
a  proposé  de  nommer  ainsi  la  sub- 
alance  gommeuse  qui  est  contenue 
dans  les  grains  de  1  amidon ,  à  cause 
de  la  propriété  qu'elle  a  de  faire  tour* 
ner  les  plans  de  polarisation  vers  la 
droite  de  l'observateur  ,  avec  utie 
énergie  supérieure  à  celle  de  toute  au- 
tre substance  organique  connue  jus- 
qu'ici. 

DIASTASE  9  s.  f.  ,  dtastasis.  Nom 
donné  par  Payen  et  Persoz  à  un  corps 
aolide  ^  blanc  et  soluble  dans  Teau  , 
qu'ils  considèrent  comme  le  principe 
actif  des  graines  céréales  germées» 


ÉTHË 


62 


c*est-â-dire  comme  celui  qui  a  le 
^pouvoir  de  détacher  proinptement  les 
enveloppes  des  grains  de  fécule  de  la 
substance  gommeuse  contenue  dana 
ces  grains ,  ou  de  la  dextrine. 

DUTHERIIANE ,  adj.  (  fut ,  à  tra- 
vers,  Oipfiaiv*i«  chauffer).  Épilhète 
donnée  par  Melloni  aux  corps  qui 
transmettent  facilement  le  calorique. 

DILATIGOLLE,  adj.,  dilaticoUls 
{dUataluSj  dilaté ,  collum  ^  col); 
qui  a  le  eol  ou  le  corselet  dilaté  9 
comme  celui  du  Praoeis  dilaticoliis  , 
qui  est  plus  large  en  arrière  qu'ea 
avant. 

DmORPHIE  ,  s*  r.  Propriété  de 
cristalliser  sous  deux  formes  diffé- 
rentes et  qui  ne  dérivent  pas  l'une  de 
l'autre.  Synonyme  àe  Dimorphisme* 

DlOPHTHAIiME  y  adj.^  diophêhal-^ 
mus  (  9iç  ,  deux  ,   UBoûifoç  „  œil  )  ;. 

3ui  a    deux  yeux.    La  Platjrdema 
iophihaima  offre  une  tache  rouge  et 
ronde  à  la  base  de  chaque  élytre. 

piVERSIPÉDE,  adj.  ,  dii^ersipes 
(  divtrsus ,  différent ,  pes ,  pied  )  ; 
qui  a  les  pattes  diversement  configa»* 
rées.  Ex.  Nomia  diuersipes, 

DOUESTIG ATION  9  s.  f.  Bureau 
de  La  Malle  s'est  servi  de  ce  mauvaia 
mot  pour  exprimer  la  réduction  d'un 
animal  en  état  de  domesticité* 

DORÉ ,  adj.  Brackjrderes  inm^ 
ralus  y  jépkrids  auropubescens» 


E. 


ELEGTRO-TOIVIOCE  ,  adj.',  eleo- 
tro^torUcus.  Épithète  donnée  par  Fa- 
raday à  un  état  ou  k  une  condition 
particuUère  de  la  matière,  qni  a  lieu 
Quand  un  fil  métallique  est  soumis  à 
1  induction  magnéto -électrique  ou 
vol  ta  «électrique. 

ÉTHÉIUFIGATION,  S.  f.  Conver* 
sion  en  élher. 

ÉTUÉRLXE,  s.  f.,  alherina;  Ae^ 
iherin  (alL).  Bcrzelius  propose  ce  nom 
pour  désigner  l'huile  douce  de. vin 


(fTeinSt  j  àtl.  )  ,  sorle  de  caAurc 
d*bjdrogcD.e  qui  produit  nvcc  Icft* 
cblorunes  de  platino  et  d'iridîum  , 
lihdme  aVcc  Poxide  plalineux  et  le 
platine  m^étalHquc,  des  espèces  de  corn- 
EinaisonS  salines ,  dont  les  propriëtës 
(brt  remarquables  ont  été  étudiées 
]kir  Zeîse. 

ËlUÉftCHSVLt'ATE  ^  s.  m. ,  ethe- 
Vo'Srdphas, 'Sel  produit  par  la  combi- 
liaison  de  l'acide  éthéro  -  sulfurique 
àv^c  les  bases  sblilables.  ' 

^ÈTBÉnO-'gVLFbiaQUlS ,  ad}.  Ma- 
^us  appelTe  îadide  élhérd'-sulfurique 
une  combinaison  d'acide  sulfurîque 
et  d'éthéHne  on  hydrogène  bicar- 
hûné  y  \e11e  qu'on  peut  la  considé- 
rer comme  formée  d'acide  suifuricpe 
liilhydre  et  d'étber  y  et  qui  se  pro- 
duit en  ftiisaut  agir  de  l'acide  sulFu- 
Hque  anhydre  sur  de  l'alcool  absolu 
hk  sur  de  l'éther ,  à  une  douce  tem- 
iiénitare. 

ÉntËitHy-THtÔlVfQm ,  adj.  Sy- 
tibtiyme  A*éthér<h*snlfurique,  yoyez 
£e  inôl. 

lÈlUKillYiQI^E ,  adjcct.  Synonyme 
iléthéro'^sulfurtque.  F'oj'ez  ce  tool. 

V. 

FAGINC)  S.  f.ffagùia  {fagus  , 
îi'étre).  Ndte  donné  par  iierberger  à 
une  substance  volatile  ,  omère  cl 
narcotique,  qu'il  a  obtenue  en  distil- 
lant les  fatncs  ,  on  fruits  du  hêtre. 

FASCIBOSniE  ,  tkàyyfcuciroslris 
{Jhscia  ,  bande  ,  rostrum  ,  bec);  qui 
a  des  bandes  coWéessnr  le  bec.  Ëx. 
Ptatrrhinits  Jhsdirosfris. 

FlBIiOSTrÉ ,   s.  f .  Caractère   ou 
'  élald'iîn  corps  qui  est  formé  de  fibres. 
jFibrosUé  etune  tige. 

FI  Lie  ORNE  ,  adj.  Se  dU  aussi 
d'un  insecte  qui  a  les  antennes  fili- 
formes. Ex^  Arrherwdes  fiiicornis, 

V\VWd%tKRj  adject. ,  fitirostris 

fj/lUim  ,  fil ,  ràstràfn,  bec).  Se  drt 

'xPun  insecte  qtii  ft  le  bec  ou  rô^Pe 


GEMM 

mincè ,  grêle  et  alongé.  Ex.  j9piah 
filirostre, 

FLAVIHANC  ^  adjcct. ^^a^îmAKux 
{Jlavus ,  jaune  ,  manus ,  mtib  ).  So 
dit  d'un  insecte  qui  a  les  tarses  anté- 
rieurs jaunes.  Ex.  Bruehus  flàpimm* 
nus  y  Âpionjlaptmanum. 

FLAVOrettORÉ ,  adj.  ,  flmntfe^ 
moratus  {Jlavus  ,  jaune  ,  ferttur^ 
cuisse  )  ;  qui  a  les  cuisses  jaunes. 
Ex.  J  pionjïapofemoralum» 

FORMlCAIRE  ,  adject.  ;  q^uf 
mange  les  fourmis.  Ex.  Thànasinus 
fomncarîus, 

FOTÉICOLLE,  aSj. ,  Jht^ticoHh 
{Jovea  ,  fosse  ,  colhim  ,  corselet  }• 
Le  Bracliycerusfiveicottis  ofiVe  trois 
fossettes  &  la  base  dé  son  corselet. 

FMNGILLAtBE  ,  adj.  ^fringitta- 
rius  {frîngiUay  moineau).  Se.  dit 
d'un  oiseau  de  proie  qui  fait  la  chasse 
aux  petits  oiseaux.  Bz.  DœttaKon 
fringiUarius . 

FULVmOSTlIE  5  adj.  ,futnrostris 
{fuli^us  y  roux ,  rostrum ,  bec)  ;  qui 
a  le  bec  ou  le  rostre  de  couleur  fauve 
ou  rousse.  Ex.  jipîonfalvirottft. 

FUMARIQUE  ^ adject., /umarûricx. 
Épithète  donnée  par  Winkler  à  uu 
acide  qu'il  a  trouvé  dans  l'extrait  du 
Fumarîa  ojjieinalis  ,  et  qui  paraît 
avoir  été  reconnu  avant  hit  par  Fes^ 
chier. 

FUSCIBOSTRE  9  adj.  yjkscirostfh 
{JuscUs  ,  brun  ,  rostrum  ,  bec)  ;  qui 
a  le  bec  ou  le  rostre  brun.  Ex.  Aàe^ 
lûbusfuscirostrisy  Apiùnfas€irûstre. 


G. 


GAllINAtBE,  adj.  ,  gOtlinartus 
{gallinaj  poule).  Se  fit  d'un  or- 
seau  qui  mange  les  pouftb ,  les  pi^ 
geonset  autres  oiseaux  de  basse-cour. 
Èx.  Circus  galKnarius ,  Dtedcdian 
palumharius. 

GEMMIFÈRE ,  adject.  Lei?m^ 
ckjrcerus  gemmifer  est  ainsi  appelé  à 
cause  des  gros  tubercules  roti|;es  ^doiH 


M  ièfires  bobI  ehargées  ,  et  qa^oti  # 
eonfitii^s  à  des  rubis. 

GIBBIGOLLE  ^  adject.,  gibbîcollts 
(gibbusy  bosse ,  cellam >  col)  ;  oui  a 
le  col  ou  le  corselet  surmonté  d  une 
bosse.  Ex.  Naupacttts  gibbicoUis. 

^»iOBlVË!«Tlto,ad}.^  gbbwen-- 
fri>  {globus  ,  globe ,  tenter ,  yentre); 

Îii  *  le  yen  Ire  de  fonne  globuleuse* 
X»  Curcidio  globii^eniris. 
.  GRACILIPÉDB^  adj.  Se  dit  aussi 
d'uù   insecte  à   pattes  grêles.   Ex. 
Otiarhpîchtts  graellipes. 

GRAllMOtK)DK9  adj. ,  gramma^ 
pùdius  iypoifiLftii ,  ligne  ,  nvO^ ,  pied)  ; 
tfgn  a  le  pied  ou  le  stîpe  sillonné.  Ex. 
jÉgaricus  grammopodius, 

GRANADINÊ,  S.  f. ,  granadina. 
On  a  désigné  sous  ce  nom  une  snb- 
0tance  cristalline  que  Latour  de  Trie 
a  troorée  dans  l'ecorce  de  la  racine 
de  grenadier,  et  que  Mitouart^  qui  l'a- 
▼ait  d^à  obserrée^  cousidérait  comme 
me  différant  pas  de  la  mannite ,  opi- 
nion i  l'appui  de  laquelle  vient  l'ana* 
Ijse  qu'en  a  faite  Guiart  jeune. 

GfiANICOt^B,  adj.  ,  granicollis 
(  gramun  ,  grain ,  eoUwn  ,  col  );  qui 
a  le  eol  ouïe  corselet  hérissé  de  très- 
petits  tubercules  ou  de  granulations* 
Ek*  Pryrpnus  granicùUis  y  Dionychus 
grmmcolUs. 

GRANULÉ  y  adj.  Se  dit  aussi 
d'on  insecte  qui  a  les  élytrea  tuber- 
culeuses. Ex.  Brttckjrcêrus  granostu. 

GRIS  y  adject.  Agtuicus  murinu' 


«. 


HASTIFI^RE^  adjectif,  hastifer 
(  heuta ,  hache  ,  fero  ,  porter  ).  Le 
Londiophorus  kasltfer  est  ainsi  nom- 
«lé  A  cauM  de  la  forme  de  son  cor* 

selet. 

HEBÉPODE  ,  adject. ,  hebepoditu 
(4^11)  9  duiret ,  TToûç  y  ped  )  ;  qui  a  le 
pied  ott  le  slipe  velu^  Ex.  Agaricus 


HUMA  6i5 

nétlGOTIIÈMI: ,  s.  lb.  ,  heltcà* 
trânia  (  fXiÇ ,  limaçon  ,  Toîjpia .  trou). 
Breschet  nomme  ainsi  roriuce  qui 
fait  communiquer  ensemble  les  deux 
rampes ,  au  sommet  du  limaçon  de 
Fbï-eille  interne". 

HÉUOfllAGNÉTMqh^ ,  s.  ni. 
Nom  donné  par  Gill'et  &  un  însfru- 
Aient  qu'il  destine  à  niesurer  la  dé- 
cKnaison  de  l'aiguille  aimantée  et  à 
déterminer ,  par  la  présence  du  so- 
leil ,  une  heure  quelconque  de  la 
journée. 

AÉHATOaiYZIDKS,  adj.  et  s.  f. 
pi. ,  HœmcUomyzides  (alfua  ,  sang  > 
pvue ,  mouche  ].  Nom  donné  par  Fal- 
len  i  une  famille  de  Diptères  ,  com»*. 
pitenant  ceux  de  ces  insectes  qui  ^ 
comme  les  Oestres ,  sucent  le  sang 
des  animaux. 

HéUATOPE  ,  adject: ,  hœmaiopus 
(  otïfijc,  sang ,  woCç ,  pied  )  ;  qui  a  le 
pied  ou  le  stipe  d'un  rouge  K>ncé  ou 
de  sang.  Ex.  Agaricus  Kamatopus. 

HÉMATOSMRHIE  ,  adj. ,  hama:^ 
tospermus  (  al^a ,  sang  ,  anipuoL,  grai- 
ne). U Agaricus  hœmatospermus  est 
appelé  ainsi  à  cause  de  la  couleur 
rouge  de  ses  feuillets. 

BÉnnCHLORE  ,  adj.  ,  hemichlo- 
nu  (  ^fxtervç ,  demi ,  y^wpoç  ,  verd  )  ; 
qui  est  à  moitié  verd.  La  Chrysomela 
kemichlora  a  la  tête  et  le  corselet 
verds ,  tandis  que  ses  éljtres  sont 
brunes. 

HÉRtSSONNÉ,  adj.  Les  Bra- 
ehycerus  erinaceus  ,  echinatus  et 
kjrstrix  sont  ainsi  nommés  parce  que 
leurs  élytres  offrent  des  tubercules 
portant  des  soies  au  sommet. 

HEXAGONE  ,  adj.  Le  Melo^ 
Ivntha  hexagona  a  le  corselet  hexa- 
gone. 

HOMOFOGAL  ,  adj.  Lamé  donne 
cette  épithète  ,  dans  une  enveloppe 
solide  terminée  par  des  ellipoïdes  , 
aux  surfaces  de  la  paroi  intérieure  qui 
ont  les  ftiémes  foyers. 

HOIUIILB,  adjectif  I  humatîtti 


6a4 


IDRt 


[humatui  f  corps  enseveli  }•  Serres 
appelle  ainsi  les  corps  omnîsés  qui 
ont  M  ensevelis  depuis  la  dernière 
retraite  des  mers ,  on  les  sub-fossiles, 
les  demi-fossiles ,  les  quasi- fossiles» 

HYDaOGOMDES,  adj.  et  s.  m. 
pi. ,  Hjrdroeorides,  Rodbe  appdait 
ainsi  une  famille  ou  section  des  pa- 
naises  aquatiques  »  correspondant  en 
partie  à  celle  des  Népides  de  La- 
treille* 

HYPEECHLORATE.  Foyez  Oxi« 

CHLORATE. 

HYPERCHLORIQUEi  Foyez  Oxi* 

CHLOAIOUE. 

HYPERIODATE  ^  s.  m.  ^  hyperio* 
dos*  Genre  de  sels^  qui  résultent  de  la 
combinaison  de  l'acide  hjperiodique 
avec  les  bases  salifiables. 

HYPÉiaODIQIJE  adj. ,  hfperiodi^ 
eu*.  Nom  donne  par  AmmermuUer 
et  Magnus  à  un  nouvel  oxacide  de 
l'iode  qui  correspond  à  l'acide  oxi- 
cblorique  ou  bjperchlorique ,  sous 
le  rapport  de  la  composition. 

HYPEIUIANGANATE  ,  s.  m.  ,  hf^ 
permanganas^  Sel  qui  résulte  de  la 
combinaison  du  peroxide  de  manga- 
nèse avec  une  base  salifiable. 

HYPEBMANGANIQUE  ,  adj. ,  fy^ 
permanganieus.  Le  nom  diacide  hf" 
permanganique  a  été  donné  au  per- 
oxide  de  manganèse  jouant  le  rôle 
d'acide. 

HYPOCARBONIQUE  ,  adj.  ,  hj-po^ 
carbonicus,  Gay«Lussac  propose  de 
donner  à  l'acide  oxalique  ce  nom , 
que  Berzelius  rejette  ,  parce  que  la 
composition  de  l'acide  oxalique  ne 
correspond  point  à  celle  de  l'acide 
hyposulfurique  ,  et  aussi  en  raison  de 
la  puissance  d'affinité  de  cet  acide  y 
comparée  à  celle  de  l'acide  carbo-* 
nique* 


I. 


IDRIALINE  ,  s.  f.,  idrlalinc.  Nom 
donné  par  Dumas  a  un  carbure  d'by 


ISOM 

drogène  solide  qu'il  a  retiré  d'nil  mi* 
néral  provenant  de  la  mine  de  mer^ 
curedldria. 

INDUCTIF  ,  adj.  Qui  a  rapport  k 
V induction  {voyez  ce  mot).  Effet  in* 
duciif  des  courons  électriques . 

INDUCTION ,  s.  f.  Terme  wtoinl 
par  lequel  Faraday  exprime  la  pro^ 
priété  qu'a  l'électricité  de  tensioii 
de  proGuire  autour  d'elle  on  état 
électrique  contraire  ,  et  le  pouvoir 
qu'ont  les  eourans  électriques  d'ez<- 
citer  dans  la  matière  qui  se  trouve 
immédiatement  près  d'eux  un  état 
particulier  quelconque. 

ISÉTHÂUO-SULFUBIQCE ,  adject« 
Hagnus  donne  cette  épithète  à  un 
acide  ,  découvert  pr  Ini,  qui  résulte 
d'une  combinaison  d'acide  sulfari<ine 
anbydre  ctd^élhérine,  provenant  de  la 
décomposition  de  l'acide  éthéro-sal- 
furique ,  avec  lequel  ce  nouvel  acide 
est  isomériqoe  ^  particularité  de  la- 
quelle son  nom  a  été  lire.  M^gnus  a 
proposé  aussi  de  l'appeler  acide  i§â^ 
tbéro-th ionique  ou  isétbîonîque. 

ISÉTHÉnO-THIONlQUB.  Foytt 

IsBTHÉao-SULPORIQUX. 

ISÉTHIONIQUE.  f^o^^ez  IsÎTHxao*- 

SOLFDaïQDE. 

I80CLINIQUE,  adj.  ,  isociinieas 
(Iffoç,  égal,  TtUviiy  inclinaison).  G.-A* 
Erman  appelle  i ignés  isociiniqaes  cel- 
les où  l'inclinaison  de  l'aiguille  ai- 
mantée est  la  même* 

ISODYNAlilQUE  9  adj. ,  isod^ta-- 
micus  (  iffoc  y  égal  ^  ^ûvapiç,  puis-> 
sance).  G.-A.  Erman  donne  cette  épi- 
tbètc  aux  lignes  dans  le  cours  des- 
quelles l'intensité  de  la  vertu  magné- 
tique est  la  même* 
^ISOGOXIQUEy  adject. ,  Isogonkus 
(Taoc ,  égal ,  yttvUt ,  angle).  EpitbèCe 
donnée  par  G.-A.  Erman  aux  ligaei 
où  la  déclinaison  de  l'aiguille  aimaaiés 
est  la  même. 

ISOMÉaiE  ,  s.  f. ,  ûomeria  (Int, 
égal,  fu^oç,  partie).. Berzelius  désigne 
sous  ce  nom  le  phénomène  offert  par 


LIVI 

les6orp6i)ut8ont  composés  d'un  même 
nombre  absolu  et  relatif  d'olomea  des 
mêmes  élémens ,  et  qui  ont  le  même 
poids  atomique ,  comme  les  deux  oxi- 
des  d'étaiu ,  les  deux  acides  phospho*- 
riques  ,  etc.  Il  fait  remarquer  qu'où 
•ne  doit  pas  confondre  avec  ce  cas 
celui  0Ù9  le  nombre,  relatif  des  atomes 
étant  le  même ,  leur  nombre  absolu 
ne  l'est  poipt.  Ainsi  y  k  nonibre  re- 
latif des  atomes  de  carbone  et  d'Ii v* 
drogéoe  est  le  même  dans  le  gaz  oié- 
fiant  et  l'éthérine  (  celui  des  atomes 
d'fajdrogéoe  étant  double  de  celui 
des  atomes  de  carbone);  mais  un  ato*- 
me  du  gat  ne  contient  qu'un  atome 
de  carbone  et  detixd'bjdrogène,  tan- 
dis que,  dans  rétbérinef  il  y  a  quatre  < 
atomes  de  carbone  et  buit  d'bjdro* 
f^éne.  Berzelius  propose  l'épitbète  de 
po^jrmériquê  pour  désigner  les  corps 
qui  offrent  ainsi  similitude  dan*  leur 
composition  et  dissemblance  dans 
ieucs  pr«pfiétés.  Fityc^  aussi  Mélth- 
mirique» 


META 


M 


^€25 


h 


JAUNE,  adj. 


nànkyua. 


XJhGÉNIFè^^  ,  adject. ,  lag^mfcr 
(  lagena  ,  bouteille  ,  fero  »  porter  ) . 
Le  Lygvuu  lagtnifer  est  ainsi  appelé 
parce  qu'il  porte  sur  le  dos  de  son 
corselet  une  lâche  rouge  représeu*- 
tant  une  espèce  de  bouteille  qui  re- 
poserait sur  un  pied* 
-  LAIIELUJLE^  s.  {. ,  lamdUda. 
Petite  Imdo. 

L  AMEUiUUFOMIE  9  adj ,  »  iamd- 
lulœformis  ;  qui  a  la  forme  d'une  pe- 
tite lame  ,  eomme  les  ptrolongemeos 
•subuleox  du  SisU^trema  confluens. 

LiriMMÀNE^  ad^.,  Iwidima- 
rues  (Uvidtu ,  livide ,  manus  y  main); 
<qni  a  les  mains  i>n  les  tarses  de  de— 
sMaut  li rides.  Ex.  hruchus  Imdùna^ 


nus. 


11. 


MACVtIFORME  ,  adj.  Ce  dît 
aussi  dès  écailles  qui  garnissent  le 
jcliapeau  de  VAgaricus  lapideus. 

MAGl^ÉLËGTIUQUE.  Fayez^VEc^ 

TRO-MAGNÉTIQUE. 

MAGNéTO-ÉLEGTllIQIJE.  Fqyez 
JSlegtro-magnétique. 

MÉSOTHORACIQUE  9  adj.  ,  me^o- 
ihoracicus  f  qui  appartient  au  méso- 
thorax.  Ganglion  mésothoracique, 

MÉTALLOGHROniIE ,  s.  f.,  me- 
tallochromia(iuraXkov ,  n)étal ,  XP^I*^^* 
couleur  ).  Nom  donné  par  Nobiii 
aux  anneaux  colorés  que  l'aclion  de 
tla  chaleur  ou  de  l'électricité  produit 
à  la  surface  des  métaux  polis. 

BIÉTALLOCHROMIQUë,  adj.,  me- 
ttUlochrùmieus  ;  qui  a  rapport  au  phé- 
nomène appelé  mélallochromte.  An^ 
neaux  7nétaUochromique<t, 

MET  AMÉRIQUE;,  adj. ,  mclameri" 
4nts  (faT«,  au  delà,  A^^iy  partie). 
Épithète  donnée   par  Berzeiius  aux 
corps  qui  paraissent  être  isomértques» 
sans  l'être  complètement  ;  qui  ,  par 
exemple  ,  résultent  de  deux  atomes 
composés  du  premier  ordre ,  suscep- 
tibles de  se  comporter  diversement  à 
l'égard  l'un  de   l'autre  et  de  pro- 
duire ainsi  des  corps  différens.  Ainsi 
le  sulfate  stanneux  et  le  sous-sulfale 
stannique  contiennent  un  même  nom- 
bre absolu  et  relatif  des  mêmes  ato- 
mes ,  et  ont  le  même  poids  atomique, 
mais    ne  peuvent    cependant  point 
être  considérés  comme  le  même  corps. 
Ces  corps  ont  cela  de  particulier  qu  au 
bout  d'un  certain  temps,  ou  sous  Tin- 
fltience  d^un  changement  de  tempé- 
rature ,  il  s'opère  en  eux  une  muta- 
tion  des    élémens  ,    sans  qu'il    s'y 
ajoute  ou  s*en  échappe  rien ,  et  que 
de  là  résulte  une  autre  combinaison  , 
dont  la  production  s'accompagne  sou- 
vent d'une  élévation  de  température. 
Uu  autre  exemple  est  offert  par  Vst- 

40  ■    " 


6a6 


NODU 


cidecjanarîqae  et  Tacide  Gyani(|ue 
aqueux,  qui  peuvent  se  convertir  al- 
teroativemeol  i'ua  dans  l'autre  ,  l'a- 
cide c^anurique  devenant  d'uu  atome 
composé  du  premier  ordre  ,  ou  d'un 
oxide  d'un  radical  ternaire^  un  atome 
composé  du  second  ordre  y  ou  de  l'a- 
cide cyanique  chimiquement  combiné 
avec  de  l'eau.  Berzelius  nomme  ces 
deux  corps  des  modifications  méta- 
mériqties  l'un  de  l'autre. 

MÉTATHORACIQUË ,  adj.  , 
métal horacictis  ;  qui  appartient  au 
meta  thorax.  Ganglion  métalhoraci» 
que, 

MONOHYDRATE ,  s.  m.  Premier 
des  hydrates  d'une  substance  qui  eu 
forme  plusieurs.  Couerbe  appelle  mo- 
nohydrate  de  sabtidUline  la  résini- 
l^pmme  de  sabadillioe. 

MONOHYDRJlTÉ  ,  adj.  Qui  est  à 
l''état  de  monohydrate. 

MUDAjRINIS  9  s,  f . ,  i^uidarina.  Nom 
donné  par  Duncan  à  une  substance 
particulière ,  non  cristallisable  y  qu'il 
a  trouvée  dans  l'écorce  de  la  racine 
du  CçUoiropis  MudariL 


OXAL 

penniê  {nodus ,  nœud ,  penna ,  aîlcîj 
qui  a  des  tubercules  sur  les  élytres. 
Ex.  Cneorhinus  nodulipennis. 

AOlRj  adj.  Brachycerus  hotien^ 
totus  f  Hipporkinus  caffer  ^  Areni-» 
cola  carbonaria,   jépion  eheniaum. 


NAUGORIDES ,  adj*  et  s.  m.  pi.  , 
Naucorides,  jNom  donné  par  Rodbe 
â  une  famille  d'insectes  bémiptèrea  y 
qui  a  pour  type  le  genre  Nauçoris, 

NER^uiL^  adj.  Se  dit  dussi  de 
quelques  champignons  qui  croissent 
le  long  des  nervures  des  feuilles.  £x. 
JDothidea  nert^isejuia  ,  Hj-sUrium 
nerulseqiuum, 

NITIDIGOLLE,  adj.  ,  nilidicoUis 
(  nitidus ,  luisant  j,  collum  j  col):  qui 
a  le  col  ou  le  corselet  luisant.  Ex. 
Arrhenodes  nitidicoUis. 

NODIGOLLE  y  adject.  ,  nodicotlis 

(  nodus  ,  nœud,  collum  ,  çou)  ;  qui  a 

le  col  ou  le  corselet  chargé  de  tuber* 

eu  les  en  forme  de  nœuds.  Ex.  NaU" 

ftÇLctus  nodicoUls, 

^ODUUPJEJMNE,  adject.  y  ^io</a£-. 


OGELlAIRE^adject. ,  ocellearius. 
Épithète  donnée  par  L.  Dufour  aux 
nerfk  qui  se  renaent  aux  ocelles  ou 
yeux  lisses  des  insectes. 

ODORIFIQUE9  adj.  9  odorificus, 
L.  Dufour  appelle  organe  odorifique 
celui  qui,  dans  les  Hémiptères ,  pré- 
pare l'odeur  que  'ISnseele  exhale  à 

volonté. 

CCNOTDIQCE ,  adj.  Maçons  pro- 
pose d'appeler  acide  œnoikiyue  l'a- 
cide sulfo-vinique  ou  œnotbioniqne. 

OilTHltlBIE ,  s.  f.>  orihrina  (opO^o^, 
point  du  jour).  L'un  des  noms  que 
berzelius  a  proposés  pcnir  déeigaer  la 

beozoyle. 

OBTHRINATE  ,  s.  m.  Synonyme 

de  benzoyUue, 

ORTHRINIQCE ,  adj.    Synonyme 

de  benzojr tique» 

OTOGONIE,  s.  f.  9  otoconia  (ovc  , 
preille,  X6>vta,  poussière).  Nom  donné 
par  Brescket  aux  concrétions  pulvé- 
rulentes de  l'oreille  interne. 

OTOUTHE,  s.  m.  ,  otholilhom 
{  oïl; ,  oreille  ,  XWdç  ,  pierre  ).  Nom 
donné  par  Brescbet  aux  concrétions 
pierreuses  qu'on  trouve  dans  l'oreille 
interne  des  poissons. 

OXAIiHYMUTE  ,  s.  m. ,  oxalhj^ 
dras.  Sel  produit  par  la  combinaison 
de  Tacide  oxalhydrique  avec  nue 
base  salifiable. 

OXAUOYDBKKnB  ,  ad j .  ,^  aa«%"- 
dricus.  Nom  donné  par  Guérin-Varr 
res  à  l'acide  malique  artificiel  de 
Scheele ,  qui  résulte  de  l'action  de 
l'acide  nitrique  sur  la  gomme ,  cl  qoi 
peut  être  représenté  par  de  Taciae 
oxalique  et  de  l'hydrogénç. 


POLY"^ 

OXUODURE ,  s.  m.  Combinaison 
d'un  o:iide  et  d'un  lodore.  £xem. 
Oxiiodure  ammoniacal  de  platine  , 
compose  de  protoxide  de  platine  , 
d'iodurede  platine  et  d'ammoniaque. 


P. 


l 


PALUDIGORNE  9  adj.' ,  paUidi^ 
cornis  (pallidus,  pâle ,  cornu^  corne); 
uî  a  les  antennes  de  couleur  pâle. 
X.  Bruchus  palUdlcornis  ,  Apion 
pailidicorne. 

PjiPILLEUX  ,  adj.  Le  Sphœ-^ 
ria  tlielena  a  ses  périthécionsen  forme 
de  papilles. 

PABANAPHTHAJLINE ,  s.  f .  Du- 
mas appelle  ainsi  un  carbure  d'hy- 
drogène qui  accompagne  la  Daphthâ' 
line  dans  le  goudron  de  houille,  d'où 
il  a  été  extrait  par  lui  et  Laurent. 

PÉKILYlfPHEy  s.  (.yperilrmpha. 
I^om  donné  pr  Breschet  à  l^umeur 
de  Cotugno ,  qui  entoure  le  labyrin- 
the membraneux  et  occupe  tout  le 
limaçon. 

PÉRONÉ  9  s.  m.  Ranibur  appelle 
ainsi  un  prolongement  filiforme  ou 
en  pointe  qui  part  de  la  face  interne 
du  tibia  ,  prés  de  sa  base ,  et  se  ren- 
contre dans  un  grand  nombre  d'in- 
fectes lépidoptères ,  surtout  parmi  les 
Bombycites,  les  Noctuélites  et  les 
J^halénites. 

PHn^ANTBIFOBME  ,  adj.  ,  phi- 
lanthiformis»  Se  dit  d'un  insecte  lé- 
pidoptère qui  ressemble  à  un  Philan- 
the.  £x.  Sesia  philanihiformis. 

PHOSPHORESCENT,  adject- 
Sytlis  fulgurans. 

PILÉOLIFÉRE  y  adj.,  pileoUferus. 
Se  dit  des  rameaux  d'un  champignon 
rameux  {ex^jégaricus  suffrutescens) 
qui  portent  de  petits  chapeaux. 

PLANICOLLE,  adj.,  planicoilb 
(  planas  ,  plan ,  collum ,  cou  )  ;  qui 
^  le  corselet  plan.  Ex.  Clasoderes 
pfanicoUis, 

VOhyMÉniqUE ,  adj. ,  poi/mcri'- 


RÉSI  627 

eus.  Terme  introduit  par  Berzelius  , 
dont  l'explication  est  donnée  au  mot 

IsOMBRIE. 

PONGTIGOLLE  9  adj. ,  punciicol^ 
lis  (punctum  ,  point ,  coUum,  cou)  , 
qui  a  le  corselet  ponctué.  Ex.  Chla-m 
mj-s  punciicollis  j  Harpalus  puncti- 

coilir* 
PONCTIGÈRE ,  9À\.  Saperda 

punciigera, 

^^  PO.%GTIVENTRE,  adj.  ,  puacU-- 
i^entris  (  punctum  ,  point  »  venter  , 
ventre  )  ;  qui  a  le  ventre  ponctué  , 
comme  lé  ÏJxus  punctit^entris ,  doi?t 
le  dessous  de  l'abdomen  offre  des 
points  nombreux  noirs  ,  sur  un  fond 
blanc. 

PONCTUÉ,  fkà}.  Les  élytresde^ 
la  Coccineila  panctatissima  portent 
quatorze  points  noirs. 

PHOINATE  ,  s.  m.,  proinas.  Sy- 
nonyme de  benzojrlate, 

PROUVE ,  s.  f.,  f»ro/mi(iro»i, point 
du  jour).  Berzelius  a  propose  de  nom- 
mer ainsi  le  radical  de  l'acide  benzoï- 
qoe ,  ou  la  benzoyle,  parce  que  c'est 
le  premier  dos  corps  ternaires  connus 
dont  on  puisse  dire  avec  certitude 
qu'il  possède  les  propriétés  d'un  corps 
simple. 

PROINIQUE  ,  adj.^  proinicus.  Sy- 
nonyme de  ùenzqylique. 

PROTHORAGIQUË  ^  adj. ,  protho^ 
racicus  ;  qui  a  rapport  ou  qui  appar- 
tient au  prothorax.  Ganglion  pnh» 
thoracique. 


RADULIROSTRE ,  adj.  ,  raduli^ 
roslris  {radula,  ralissoire,  roj/rww, 
bec)  ;  dui  a  le  bec  en  forme  de  ralis- 
soire.  Ex.  Ciœoderes  radulirostris . 

RÉSINI-GOmiE,  s.  f.  Nom  donné 
par  Couerbe  à  certaines  substances 
qui  participent  de  la  nature  des  ré* 
sines  et  de  celle  des  gommes.  £^. 
Résini'gomme  de  sabadilUnc» 


6^8 


SPAT 


6. 


8ALP£TRISATI0N  ,  8.  f .  Conver- 
sioa  en  salpêtre.  SjDODjme  peu  usité 
de  nitrification. 

8A]ȂlU180RiaK ,  adj . ,  sanguisor^ 
hus  {sanguis  y  sang,  sorheo  ,  boire). 
Se  «Ht  d'animaux  qui  sucent  le  sang 
d'antres  animaux.  £x.  Hœmopis  son» 
guisorba. 

8GABUGOIliE  ,  adj. ,  scabricol^ 
Us  (  scaher ,  rude  ,  colhim ,  col  )  ; 
qui  a  le  col  ou  le  eorselet  hérissé 
d'aspérités.  Bc*  Oiiorhjrnchus  sca» 
bricoUis, 

8CROPHULAIIIPHAGE ,  adject.  > 
scrophulariphagus.  Se  dit  d'un  in- 
secte qui  ¥Tt  sur  les  scrofulaires,  com- 
me la  chenille  de  la  Cucullia  scrophu^ 
iaripkaga  sur  le  Scrophularia  ramo^ 
yissima, 

ràBIFlQUE ,  adj.,  sthificus.  L.  Du- 
four  nomme  glande  séhifiquô  l'appa- 
reil sécréteur  de  l'organe  génital  fe- 
melle des  insectes  OTÎ pares,  aviquelil 
«ttribue  la  fonction  ae  sécréter  uoe 
'humeur  sébacée  spéciale  destinée  à 
«nduire  les  œufs  d'une  sorte  de  ver- 
nis ,  lors  de  la  ponte. 
'  raROLIlUS ,  s.  f.  f  seretma.  Nom 
donné  par  F.  Boudet  à  une  matière 
i)lanc^  et  nacrée  qui  se  précipite  par 
ie  refroîdiissemeot  de  la  décoction  al- 
'ODolIqne  du  sérum  desséché  de  sang. 

SPATHIFIGATION  ,  s.  f.  Conver- 
sion d'un  débris  de  corps  organisé  , 
du  bois  ,  par  exemple ,  en  un  corps 
de  nature  pierreuse. 

SPATHIPIÉ,  adj.  Se  dit,  en  géo- 


TRUN 

gnosie ,  des  bois  et  autres  débris  or^ 
ganiaues ,  dont  le  tissu  propre  a  ëlé 
rerofHacé  par  une  substance  dénature 
pierreuse. 

STAH1I6AIN ,  s.  m.  Nom  donné 
par  Gouer})e  à  une  substance  qu^'l  a 
extraite  de  la  stapfajsaigre  ,  où  elle 
accoropafi^De  la  delphine. 

BTiPITIFOIUMtE ,  «dj.^  stipiUfor- 
mis;  qui  a  la  forme  d'un  pied  o« 
support  de  chaaspignon  ,  comme  la 
base  \du  Mkrentjrces  iutescens. 

SUBANALOGIJE ,  adject.  Épîihèfle 
donnée,  en  histoire , naturelle ,  aux 
espèces  ^ui  n'ont  «nseml»le  qu'une 
analogie  éloignée  ,  hors  des  h' mites 
qu'on  donne  aux  variétés  d'une  même 
espèce. 

6UBF068ILE  ,  adj.  et  s.  m.  Quel- 
quâs  géologues  ont  voulu  désigner 
sous  ce  nom  les  fossiles  modernes , 
distinction  puérile, suivant  la  remar- 
que de  Deshaies  y  pnisqve  l'époque 
it  renfouîsseawnt  ne  fait  rien  à  la 
'diose. 

SULFO-PLOMBIFÈRE ,  adj.  Se  dit 
d'un  minéral  qui  contient  du  soufre 
et  du  piomb  y  comme  le  teiktmre 
d'or  siU/û^plomiifère  ^  minéral  de 
Naffiag  y  composé  de  tellurure  d'or 
et  de  ralfure  de  plomb. 


FIN.