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DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE
DE
LA FRANCE
COMPRENANT
LES NOMS DE LIEU ANCIENS ET MODERNES
.PUELIIÎ
PAR ORDRE DU MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
ET SOUS LA m nECTIOK
DU COMITÉ DES TRAVAUX HISTORIQUES ET DES SOCIÉTÉS SAVANTES
Dîins ce travail a è,lé fondu le Dictionntiirr tojmifraphiquc dv l'Htromlmeniml
de Sarreffuemineii , par M. Jules Tiiilloy, qui a obtenu une n)(?(laillc de bron/e
au concours de 1861 .
w9f\
DICTIONISAIRE TOPOGRAPHIQUE
DE L'ANCIEN
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE
COMPRENANT
LES NOMS DE LIEU ANCIENS ET MODERNES
RÉDIGÉ EN 1868
SOUS LES AUSPICES DE LA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE ET D'HISTOIRE
BE LA MOSELLE
PAR M. DE BOUTEILLER
PRÉSIDEiVT DE CETTE SOCIETE
n^\ i>^
3 m 'x'x
PARIS
IMPRIMERIE NATIONALE
M DCCC LXXIV
DC
INTRODUCTION.
I.
§ 1". — Constitution géographique \
Le département de la Moselle est situé à l'Est du méridien de Paris; il s'étend entre
les méridiens extrêmes 3° 6' et 5° 1 8' : le premier passe par un point de sa limite
voisin de la commune d'Othe (canton de Longuyon),le second passe par le point d'in-
tersection de la limite orientale avec la route de Bitche à Wissembourg. C'est de tous
les départements de la France celui dont l'étendue en longitude est la plus considé-
rable.
Les latitudes extrêmes sont 48° 54' pour un point de la limite méridionale, auprès
de Morhange, et /ig" 34' pour un point de la frontière septentrionale, au-dessus de
Longwy.
Le centre de gravité de la surface du département tombe à 4oo mètres à l'Est de
l'église de Charleville (canton de Vigy). La plus grande longueur du département, de
rOuest-Nord-Ouest à l'Est-Sud-Est, entre Manteville (commune de Charency) et Ko-
brette (commune de Sturzelbronn) est de 169 kilomètres. C'est, après le département
du Nord, celui dont la longueur est la plus grande. Sa plus grande hauteur, entre
Altwisse et Ressaincourt, sous le méridien passant à 4 kilomètres à l'Est de Metz, est
de 66 kilomètres. Sa plus petite hauteur est réduite à 4 kilom. 5 près de Sarre-
guemines.
Les limites du département sont à peu près entièrement factices, et la topographie
naturelle n'apporte aucune explication à sa forme bizarre. Elle est en grande partie
la conséquence des anciennes divisions territoriales, reproduites dans la division de
notre pays en départements.
Le périmètre total du département est de 776 kilomètres. Sur cette longueur 2 1 3 ki-
' On trouvera les détails les plus circonstanciés sur savante notice qu'a publiée M. le commandant Cou-
la topographie et la géodésie du département dans la lier dans la Statistique de la Moselle de i854.
Moselle. a
Il INTRODUCTION.
lomèlres appartiennent à la frontière de l'empire, et le département du Nord est le
seul qui comprenne une étendue plus considérable de celte frontière.
Le département de la Moselle est limité : au Nord-Ouest par le royaume de Belgique
(province de Luxembourg) sur une frontière de Ui kilomètres ; au Nord par le grand-
duché de Luxembourg, sur une frontière de 89 kilomètres, et par le royaume de Prusse
(régence de Trêves), sur une frontière de lao kilomètres; au Nord-Est par la Bavière
Bhénane (cercle de Deux-Ponts), sur une frontière de Gç) kilomètres; à l'Est et au Sud-
Est par le déparlement du Bas-Bhin, sur une limite de g 8 kilomètres; au Sud par le
département de la Meurlbe, sur une limite de 200 kilomètres, et à l'Ouest par le
département de la Meuse, sur une limite de i58 kilomètres. Les limites et frontières
naturelles se réduisent à quelques kilomètres des cours de la Sarre et de la Bliese
près de Sarreguemines et à quelques ruisseaux insignifiants. Ces frontières ont, nous
le répétons, un caractère tout à fait artificiel.
Suivant les indications du cadastre, vérifiées cette année même, la superficie totale
du département est de 537,977 hectares, divisés ainsi qu'il suit ' :
Terres labourables 807,577''
Pr.?s /,7,3/4i
^''gnes ^,998
Bois imposables 1 00,7/1 1
Vergers , pépinières et jardins •. 1 2,o33
» Oseraies, aulnaies, saussaies 4o6
Landes, pâlis, bruyères, terres vaines et vagues 6,770
Étangs, abreuvoirs et mares 87 1
Forêts de l'Étal /lo.Sg.'i
Propriétés bâties imposables 1 ,687
Propridlés non imposables 166
Superficie des roules, chemins, rues et places publiques. 21, 5 5. 3
Rivières et ruisseaux 9,5 1 5
Emplois divers 376
Cette superficie donne à la Moselle le soixante-sixième rang parmi les départements
de l'empire.
Sa population spécifique est de 8 5,. 5 6 habitants par kilomètre carré; elle est dans
le rapport de -f- à la population spécifique moyenne de la France. Elle occupe le qua-
torzième rang dans les départements classés à ce point de vue.
' Voir, pour plus do détails, les indications con- S. Exe. M. le Ministre de l'agriculture, du commerce et
tenues dans la Statistique de la France, publiée par dos travaux publics en 186G.
INTRODUCTION. m
§ 2. — Constitution physique.
Le département de la Moselle présente un terrain inégal, et dans lequel les grandes
divisions faciles à déterminer au premier coup d'oeil font défaut. Cependant on peut
y distinguer, avec une étude attentive, trois régions dont les caractères orograpliiques
sont assez différents :
1° Une région montagneuse située à l'Est du département, principalement dans
l'arrondissement de Sarreguemines , sur le prolongement de la chaîne des Vosges.
Cette région, qui ne comprend guère que ce qu'on appelle le Pays de Bitche, pré-
sente tous les caractères de la chaîne septentrionale des Vosges : les montagnes y
offrent une forme arrondie, les vallées y sont profondes, la configuration générale du
sol y est extrêmement accidentée, et les paysages y sont très-pittoresques. C'est là que
se trouvent les points les plus élevés du département, c'est-à-dire l'altitude de SaS mètres
au-dessus du niveau delà mer, près de Sturzelbronn , et plusieurs sommets (au nombre
de dix) variant de A86 à 4o8 mètres.
9° Une région de plateaux élevés qui comprend particulièrement l'arrondissement
de Briey et une partie de ceux de Metz et de Thionville.
Ce vaste plateau présente une altitude moyenne relativement considérable; la ville
de Briey y occupe une position centrale, et il se termine, vers la vallée de la Moselle
et la frontière du Luxembourg, par des escarpements fort roides. C'est à peine si ce
plateau est sillonné par de légères ondulations qui rompent la monotonie de son as-
pect; seuls, les quelques cours d'eau qui l'arrosent produisent des vallées encaissées par
lesquelles cette monotonie est agréablement variée. Le point culminant est entre
Aumetz et Audun-le-Roman, et il atteint l'altitude de /a .3 a mètres. Le plateau se con-
tinue vers la Moselle avec des altitudes qui varient entre /loo mètres et 3 oc mètres
et se déprime sensiblement vers la Meuse en atteignant à peine, de ce côté, une
altitude moyenne de 260 mètres.
3° Une région intermédiaire où l'on ne rencontre ni plaines bien étendues ni mon-
tagnes proprement dites, mais une succession de vallons nombreux et évasés et de col-
lines peu élevées, aux contours arrondis, dont l'ensemble présente une dépression assez
marquée par rapport aux deux autres.
Cependant, en se rapprochant de la Sarre, les ondulations deviennent plus carac-
térisées, et les accidents du sol finissent par prendre des proportions qui se rapprochent
de celles des autres régions. On trouve dans cette partie du département des sommets
IV INTRODUCTION.
qui dépassent les altitudes du grand plateau de Briey, et un point voisin de Landre-
l'ang atteint la hauteur de /ia6 mètres; huit ou dix autres varient de ^ooà 36o mètres.
S 3. HYDROGnAPUIE.
La Moselle est le principal cours d'eau du département, qu'elle parcourt sur une
longueur de 80 kilomètres. Elle reçoit par ses affluents, la Seille, l'Orne, la Sarre, etc.
les eaux courantes de la plus grande partie de sa superficie et les conduit vers le Rhin.
Dans la région montagneuse de l'Est, les eaux se déversent dans ce même fleuve par la
Zinzel et les ruisseaux de Niederhronn et de Sturzelbronn. A l'Ouest, la plus grande
partie de la région du grand plateau appartient au bassin de la Meuse, et ses eaux
s'y déversent par la Crusne et la Chiers.
Voici le tableau des principaux cours d'eau, avec l'indication de leur parcours dans
le département et de leur pente ' :
kilom. par kiluin.
La Moselle 8a o^/io
AFFLDEMS DE H MOSKl.LE :
La Seille 4a 0 53
La Sarre 27,5 o 64
La Fensch 1 a '1 o3
L"Onie .5 1 o 85
La Canner ai a 07
AFFLUENTS DE LA SARRE :
La Bosselle aa a o4
La Nied française 4.3 o 43
La Nied allemande 81 o 85
Les Nieds réunies 49 o 86
La Bliese 17,5 0 5o
AFFLUENT DE L'ORNE :
Le Conroy 1 4 5 06
' Tous tes renseignements relatifs à l'iiydrograpliie voyer en chef du département, et par M. de Saint-
de la Moselle ont été communiqués par M. LejaiUe, Martin, chef du bureau des ponts et chaussées.
INTRODUCTION.
AFFLUENT DE I.A MELSE :
kilDm. par kilom.
LaChiers /i8 1^,09
AFFLUENT DE LA CHIERS :
La Crusne 36 h 02
AFFLUENTS DU RIHN :
Le ruisseau de Niederbronn 1 3 4 oiî
La Zinzcl 8 3 08
SA. — Météorologie et climat '.
La température de la Moselle est généralement variable : les hivers y sont plutôt
humides que très-rigoureux; les printemps sont presque toujours maussades, et, de
plus, exposés à des retours offensifs du froid, très-dangereux pour les récoltes; la
chaleur de l'été y est extrême quand souffle le vent du Sud; l*automne y est le plus
souvent agréable, et les étés de la Saint-Marhn y ont tous leurs charmes.
Des registres très-exactement tenus, sous la direction de Tacadémie imjiériale de
Metz, et publiés dans les Mémoires de cette société, permettent de se rendre le compte
le plus précis de tous les phénomènes météorologiques et d'établir à ce sujet des
moyennes rigoureuses.
La température la plus élevée qui ait été atteinte à Metz l'a été le 3 aoi\t 1 82G : elle
était de 36 degrés; la plus basse, constatée le 3 janvier i83o, a été de 90 degrés 3o
(thermomètre centigrade); la plus grande excursion thermométrîque annuelle a été
de 55 degrés en 1827, la plus faible de 3 7 degrés en i832. Comme la température est
très-variable, on voit l'excursion thermométrique mensuelle s'élever à 3o degrés et la
variation diurne atteindre jusqu'à 16 et 17 degrés. La variation moyenne générale,
entre 7 heures du matin et a heures de l'après-midi, est de 7° 5.
Le nombre des jours de gelée a varié entre le maximum de 76, en i84o, et le mi-
nimum de 33, en 18/11. Le jour du plus grand froid est, en moyenne, le 1 2 janvier;
la température la plus élevée se rencontre le 2 5 juillet; la température moyenne est
celle du 2 5 avril et du «3 octobre. Cette moyenne générale est de 9° 7.
On trouvera tous les éléments d'un travail élendii lique de la Moselle de tSSû , en a donné un résumé
sur celte maliùrc dans les Mémoires Je l'acadénie im- fort lumineux et dont nous avons fait le plus utile
périale de Melt. M. le docteur Grellois, dans la Stnlh- usage.
vt INTRODUCTION.
Le baromètre ne paraît pas s'être jamais élevé à Metz au-dessus de 765"'"', 77 ; il est
descendu jusqu'à une hauteur minima do 7 17""°, 35.
Le maximum annuel moyen est de . 755"'"',63
Le minimum, de 7/11 53
La difl'ércnee moyenne , de ai 10
La moyenne générale annuelle est de 7^8 00 environ.
Les mouvements de l'air ont une immense part d'influence dans la constitution des
climats, et U y a le rapport le plus évident entre la direction des vents et les condi-
tions atmosphériques d'un pays. C'est à la grande variabilité des vents qui passent sur
lui que le département de la Moselle doit le caractère inégal et incertain du temps
qui y règne. Les vents d'Ouest et les vents du Sud y ont une prédominance mar-
quée : les premiers dans la proportion de 9 à 1 sur les vents d'Est, les seconds dans
celle de 5 à 3 sur ceux du Nord. Le vent qui amène le plus de froid est le N. N. E. ;
celui qui donne le plus de chaleur, le S. S. 0., qui lui est directement opposé. Ce
sont les vents d'Ouest qui sont le plus souvent accompagnés de la pluie.
La hauteur moyenne annuelle de colle-ci par les vents d'Est est de i3i""",5o;
par les vents d'Ouest, elle est de 5 17°"", 20. On voit donc qu'il tombe à Metz cinq
fois plus d'eau par les seconds que par les premiers. Entre les vents du Nord et ceux
du Midi la proportion est presque la même, avec d'es hauteurs correspondantes un
peu moindres, qui sont respectivement 106™" et 5o9""". Le nombre moyen des jours
de pluie est à Metz de 1^2,57 par an, de 11, 85 par mois. Le maximum des jours
pluvieux, dans un mois, a été de 2 5 en 1827 ; le minimum a été plusieurs fois de i.
La moyenne des jours de pluie, en hiver, est de 35,i/i; au printemps, de 36,32;
en été, de 33,85; en automne, de 36,96. Le mois de février est on général le
moins pluvieux de l'année, avec une hauteur de li°,lii. Le mois d'aoïlt est celui où il
tombe le plus d'eau, et sa hauteur est représentée par 6%92. La moyenne annuelle
est de 66", 18. Ces données sont conformes aux lois générales de la météorologie du
1}J. E. de la France; une seule exception est faite au sujet du printemps, qui, d'après
la loi du cinquième, ne devrait donner que i3°,32, et qui en donne i5',o3. Nous
avons donc raison de dire que le printemps est, dans la Moselle, particulièrement
inégal et désagréable.
Il règne souvent, surtout à la fin de l'automne, des brouillards épais et persistants.
Le nombre des jours ainsi obscurcis s'élève, en moyenne, à près de 20 par an.
Il tombe à Metz une hauteur moyenne de i™,3o de neige par année. Les premières
A
INTRODUCTION. vu
neiges tombent quelquefois en novembre, les dernières en avril. Le nombre des jours
neigeux est en moyenne de i5, sur lesquels décembre en représente 4, janvier .ô
et février h; novembre, mars et avril se fractionnent les 9 autres jours.
Les orages sont assez fréquents; le nombre annuel moyen des jours d'orage s'élève
à 17,8 répartis entre les saisons de la manière suivante :
Hiver, o, 3 ; printemps, U; été, 11; automne, 9,5. Ce nombre s'est élevé à 9.'i en
18/16 et est descendu à 8 en 18/10.
Ces renseignements sont particuliers à Metz, où ont eu heu les observations qui
ont servi à les établir; mais ils peuvent être considérés comme s'appliquant assez exac-
tement à la plus grande partie du déparlement. La seule exception qu'il convient de
faire est relative à la région de l'F^st, au pays de Bitche , qui est sensiblement plus
froid que le reste de la contrée. On y trouve encore de la neige quand ailleurs elle a
depuis longtemps disparu. Le temps y est sujet, surtout dans les vallées oii il y a le plus
d'eau, à des changements de température brusques; l'air y est humide, les nuits tou-
jours froides; les gelées blanches y ont lieu jusqu'à la fin de mai, et reprennent dès
le mois de septembre. Les chaleurs de l'été y sont tempérées par des courants d'air
locaux et par des brumes. Ces variations de température agissent d'une manière mar-
quée sur la végétation, excluent certaines plantes de la culture et retardent la ger-
mination des autres. En adoucissant les termes de cette description, elle peut s'ap|)li-
quer, en dehors du pays de Bitche, aux parties de l'arrondissement de Sarreguemines
qui en sont les plus voisines.
§ 5. — Constitution géologique ^
Le département de la Moselle ne renferme que des terrains stratifiés et de trans-
port. Quoique répandus dans les pays voisins, les terrains d'épanchement ne s'y
montrent nulle part. Sur des points isolés du canton de Sierck, on voit apparaître
quelques traces de terrain de transition.
Les affleurements du terrain houiller s'avancent sur le territoire prussien, à l'Ouest
de Sarrebrûck, jusqu'à une très-petite distance de la frontière française, mais ils ne
la franchissent pas. Toutefois, l'existence de ce terrain a été reconnue, sous le sol de
notre département, dans la région comprise entre Berweiller, Saint-Avold et Forbach;
' Voir, pour la constitution géologique de la Mo- intitulé Géologie et minéralogie dans h Statistique de
selle, les remarquables notices de M. l'ingénieur en la Moselle de iSbli. Nous avons suivi ses indica-
chef des mines Jacquot, publiées dans les Mémoires de tiens, contrôlées et complétées grâce à l'obiigennco do
l'académie impériale de Metz, ainsi que le chapitre M. l'ingénieur des mines Barré.
VIII INTRODUCTION.
mais il faut traverser, pour l'atteindre, les formations plus récentes du grès des Vosges
et du nouveau grès rouge. On ne connaît pas, du reste, les limites de ce prolongement
du bassin de la Sarre.
Les terrains stratifiés qui apparaissent au jour dans la Moselle sont : le grès vos-
gien, le grès bigarré, le muschelkalk , les marnes irisées, le lias, Voolillic inférieure et une
partie de YoolitJie moyenne, auxquels il faut joindre le diluvium et les dépôts modernes, ce
qui porte à douze, en y comprenant le terrain de transition, le terrain houiller et le noti-
veau grès rouge, le nombre des formations existantes dans la Moselle.
Les terrains conq^ris entre le grès des Vosges et l'oolithe inclusivement couvrent
des espaces considérables, et peuvent être regardés comme les éléments essentiels de
la constitution souterraine du département. Ces terrains, à ne voir que l'ensemble,
affectent une disposition très-peu compliquée; ils s'appuient, en se recouvrant suivant
leur ordre d'ancienneté, sur le revers occidental de la cbatne des Vosges. Le grès vos-
gien s'étend dans la partie montagneuse orientale, sur le prolongement de cette chaîne;
l'oolithe compose exclusivement le vaste plateau situé à gauche de la Moselle. Entre les
deux se placent, dans leur ordre naturel, les quatre autres terrains. Les affleurements
de ces différents terrains, représentés sur une carte, forment des bandes dont les pre-
mières sont dirigées du Nord au Sud, et qui prennent .seulement, à peu près à partir
de la ligne médiane du département, des inflexions brusques en désaccord avec la di-
rection de la chaîne des Vosges, causées par l'existence, vers le bassin de la Sarre,
d'un second massif de grès vosgien.
Contrairement à ce qui arrive pour les terrains stratifiés, les terrains de transport
ne se sont pas déposés dans un ordre déterminé : le diluvium recouvre les marnes
irisées aussi bien que l'oolithe, et les aliuvions modernes se rencontrent avec des ca-
ractères semblables dans toutes les vallées. Mais ils n'occupent nulle part une grande
profondeur, et ne tiennent qu'une place secondaire dans la structure géologique du
pays.
Nous allons passer rapidement en revue ces différents terrains.
1° Terrain de transition.
Ce terrain ne se montre que près de Sierck. Il forme, dans la vallée de la Moselle et
dans celle de Montenach de petits pointements isolés, au milieu du grès bigarré, et com-
posés de quartzites d'un rouge violacé, qu'on exploite pour en faire d'excellents pavés.
On ne peut pas douter que ce terrain ne soit le prolongement de celui qui termine la
chaîne du Hundsrûck, entre la Sarre et le Rhin; il est rapporté au terrain devonien.
INTRODUCTION. ix
i" T
ERRAIN HOUILLER.
Ce terrain était, il y a peu d'années, considéré comme étranger à la Moselle, et les
traités de 1 8 1 5 avaient pris soin de dépouiller la France de ces précieuses exploita-
tions; mais des travaux assez récents ont fait reconnaître que le bassin de Sarrebrûck
s'étend en deçà de la frontière française et ont permis d'ouvrir plusieurs puits.
Les puits exploités sont ceux :
De Saint-Cliarles, de Saint-Joseph , à l'etite-Rosselle;
Le puits Wendel, non loin des précédents, qui a été récemment mis en exploi-
tation;
De Carling;
iV 1 de l'Hôpital.
(Len° 2 de l'Hôpital, tout voisin du précédent, ne tardera pas à arriver à la houille.)
Les couches découvertes reposent sous le grès des Vosges, avec des stratifications
discordantes.
3° Nouveau grès rouge.
Un certain nombre de sondages et puits effectués pour la recherche ou l'exploita-
tion du terrain houiller ont fait reconnaître l'existence, au-dessus de ce terrain, d'une
formation particulière qui est rapportée au nouveau grès rouge. Elle est principale-
ment constituée par de grandes masses, sans stratifications, de conglomérats rouges
qui se distinguent nettement des poudingues du grès des Vosges par la complexité de
leur composition. On y trouve des cailloux de quartz, des quartzites divers, des
fragments de schistes houillers, et, comme éléments caractéristiques, des galets de
porphyre et de mélaphyre arrachés aux pointements de ces roches éruptives qui
s'élèvent sur le versant Sud du Hundsrûck. On n'a pu encore découvrir dans le dépar-
tement aucune discordance de stratification entre cette formation et le grès des Vosges;
mais la discordance est très-nette avec le terrain houiller.
Ii° Grès vosgien.
On rencontre le grès vosgien dans deux régions séparées du département, tout à
fait à l'Est sur le prolongement de la chaîne des Vosges et dans le voisinage de la
Sarre. La ligne de séparation de la première région passe par Vi^alschbronn, Bitche et
Gœtzenbrûck ; la seconde s'arrête à la chaîne des collines qui se limite vers Saint-
Moselle. „
t INTRODUCTION.
Avold et LongeviHe. Dans la première, le terrain forme des montagnes aux formes
ardues et aux sommets aplatis, d'une hauteur moyenne de /i5o mètres au-dessus du
niveau de la mer, et une infinité de petites vallées cpii la traversent en tous sens; dans
la seconde région on trouve un plateau légèrement ondulé, dont la hauteur moyenne
atteint à peine 3oo mètres, que dépassent de rares cônes isolés. Ce que présente de
plusreraarquahle ce dernier terrain, c'est un gîte de dolomies en rognons qui se trouve
intercalé dans les bancs supérieurs, et qu'on peut particulièrement étudier près de
Saint-Avold et de Warsberg.
5° Grès bigabré.
Des trois formations qui constituent le trias, la plus ancienne, celle du grès bigarré,
est, dans la Moselle, la moins puissante; ce grès y atteint à peine une épaisseur de
5o mètres : aussi la bande que dessinent ces affleurements est-elle très-étroite. Elle
contourne le massif de grès vosgien sur une lisière de i à 3 kilomètres environ, en
passant par Berweiller, LongeviHe, Bambiderstroff, longe Hombourg et Forbach, et ne
s'élargit un peu qu'à la sortie du département près de Sarrebrûck.
Les assises inférieures de ce terrain fournissent des pierres de taille estimées, d'un
rouge amaranlhe veiné de gris. L'étage supérieur est trop fissile, au contraire, pour
recevoir cet emploi ; il se termine par des glaises bigarrées , qui constituent la base du
rauschelkalk.
C'est à la rencontre du grès bigarré avec le grès des Vosges que se trouvent les
grès métallifères renfermant de la galène argentifère, du plomb carbonate, du cuivre
oxydé et carbonate. Les gisements de cuivre connus sont contenus dans les derniers
bancs du grès vosgien.
6° MUSCHELKALK.
Le muschelkalk, ou calcaire coquillier, forme une bande parallèle à la précédente,
qui, pénétrant dans le département par Sierck, trouve ses limites extérieures à Altroff.
Bouzonville, Téterchen, Boulay, Faulquemont, se rétrécit près de Saint-Avold à une
largeur d'un kilomètre à peine, puis, près de Sarreguemines, suit le cours de la
Sarre, en reprenant une largeur qui va jusqu'à i5 kilomètres.
L'étage inférieur du muschelkalk est marneux et argileux; il renferme des gîtes assez
puissants d'un gypse blanc et compacte, recouverts de gros bancs de dolomie mar-
neuse. Ces gîtes se rencontrent particulièrement à Sierck, Sarreguemines, Coume,
LongeviHe et Théding.
INTRODUCTION. xi
L'étage supérieur renferme les calcaires , généralement de couleur grise , contenant
d'innombrables fossiles. Ces calcaires, dont les couches ont de o'^iôo à i'" de puis-
sance , sont séparés par de petits lits de marne. Le plus remarquable de ces calcaires
est exploité près de Brouck et en porte le nom. Plusieurs eaux minérales, notam-
ment celles de Sierck, de MondorfT et de Ritchingen, sortent des assises gypseuses du
muschclkalk ; le gîte salin de Sarralbe appartient à la même formation.
7° Marnes irisées.
A l'Ouest du muscheikalk s'étend une formation composée de marnes diversement
colorées qu'on appelle marnes irisées ou keupei\ Leur disposition presque constante
est d'occuper les bases des plateaux : aussi, lorsque les affleurements de la formation
précédente atteignent un niveau moyen de Aoo mètres, celui du keuper ne dépasse
pas a5o à 3oo mètres. Elle entre dans le département par Haute-Kontz, remonte la
Moselle, puis la Canner, longe les Etangs, Pange, Vatimont, se relève vers le N. E.
jusqu'à Walil-Ebersing, redescend au S. 0. par Lixing et Destry, et occupe toute la
partie du département qui touche à la Meurthe, c'est-à-dire les cantons de Sarralbe et
de Gros-Tenquin.
Ces marnes contiennent des bancs de dolomies qu'on utilise comme moellons; des
couches de rognons de carbonate de fer, de grès keupérien gris ou rouge, accompagné
d'argiles schisteuses, d'un combustible pyriteux exploité à Piblange et à Walmunster,
oii il se trouve mêlé de schistes alumineux, de gypses exploités dans la vallée de la
Canner; enfin de petits filons de sel gemme dans la vallée de la j\ied française.
La région formée par ce terrain dans la Moselle est très-sèche; les coteaux y sont
arrondis, leurs flancs déchirés par des ravins; le caractère général du sol est la variété
des paysages.
8° Lias.
Leliasoccupeune bande assezrégulière, à peu près parallèle au cours de la Moselle,
limitée à gauche par Kanfen et Ars-sur-Moselle, à droite par Kœnigsmacker et Pange,
avec un cap long et étroit formé dans le terrain précédent et limité à Wahl-Ébersing.
H se décompose en cinq assises différentes :
a. Le grès infraliasique, qu'on exjjloite à Mont, à Vallières, à Kédange, à Hettange.
h. Le calcaire à gryphées arquées , formé de bancs alternatifs calcaires et marneux ,
très-riche en fossiles, qui est exploité pour la chaux hydraulique qu'il contient, laquelle
est d'excellente qualité. Il se trouve sur un grand nombre de points.
%u INTRODUCTION.
c. Le calcaire ocreux, rempli de fossiles bien conservés, qu'on peut observer près
de Metz, à Queuleu, Peltre, Mercy-le-Haut.
d. Les marnes à ovoïdes, dépôt très-puissant qui occupe le pied des coteaux de la
rive gauche de la Moselle, se présentent à Ars, Heuvange, etc., sous forme argilo-
sableuse, ailleurs sous forme argilo-bitumineuse, sous forme de conglomérats coquil-
liers, et contiennent quelques filons de lignite.
e. Le grèssupraliasique, ou marly saudstoiw, (^uoi\ remarque surtout à Bcuvange et
au-dessus de Novéant, qui est composé de grains brunâtres et micacés, réunis par un
ciment ocreux très-dur et très-serré. Au-dessus repose l'oolilhe ferrugineuse, qui se con-
fond avec lui par une intrusion réciproque. On. rencontre cette formation dans toute la
vallée de la Moselle et une partie des vallées latérales avec des épaisseurs variables : près
de Metz elle a a ou 3 mètres de puissance; à Hayange, la couche exploitée après de
U mètres de puissance, et la formation de l'oolithe ferrugineuse a en tout une quin-
zaine de mètres; à Ottange elle atteint à peu près 3o mètres d'épaisseur, et renferme
principalement deux couches de minerai ayant chacune U mètres, qui se trouvent aux
extrémités supérieure et inférieure de la formation. C'est en ce point qu'elle est la
plus puissante, et son épaisseur décroît progressivement en allant au Sud et à l'Ouest:
dans ce dernier sens elle disparaît presque brusquement à quelques kilomètres un delà
de Longwy.
9° OOUTHE INFÉniEDItK.
L'oolilhe inférieure occupe à peu près toute la partie occidentale du département .
c'est-à-dire plus d'un tiers de sa superficie. Elle est limitée à l'Est par la chaîne de
collines qui suivent sur la rive gauche la vallée de la Moselle; à l'Ouest, elle est re-
couverte par les marnes oxfordiennes, qui n'apparaissent que dans la région extrême
Ouest, et principalement Sud-Ouest, du département. On peut lui assigner une puis-
sance moyenne de aBoà Soo mètres.
Cet étage a été décomposé par les géologues en cinq divisions , qui ont été rappor-
tées aux divisions que l'oolithe inférieure comprend en Angleterre et en ont pris les
dénominations. Ce sont, ensuivant l'ordre de bas en haut, c'est-à-dire de l'Est à l'Ouest:
a. L'inferior oolithe;
b. Le Fullers-earth ;
c. La Grande oolithe;
d. Le Bradford-clay ;
e. Le Corn-brash et le Forest-marble.
Toutefois, dans ces dernières années, cette assimilation a été reconnue inexacte en
INTRODUCTION. xiit
quelques points, eu égard aux caractères paléontologiques des terrains, et peu de
personnes doutent aujourd'hui qu'il y ait lieu de confondre le terrain désigné jus-
qu'ici dans le département sous le nom de Grande ooUthe avec celui qui est placé au-
dessous, et qu'on a nommé avec raison FuUers-earth.
Mais aucun géologue ou paléontologue n'ayant encore repris la question à ce point
de vue d'une manière complète, ni substitué de nouvelles divisions à celles qui étaient
naguère admises, nous sommes contraints, pour suivre la description, de nous placer
dans le cadre de ces dernières :
a. h'Inferior ooUllie comprend une série d'assises calcaires présentant db nombreuses
variétés dans leur composition et dans leur apparence, modifiée par l'adjonction au
calcaire d'une plus ou moins grande quantité de sable ou d'argile. 11 est terminé à son
sommet par un calcaire saccliaroïde connu dans nos contrées' sous le nom de calcaire
à polypiers. Ce dernier est rencontré en grande abondance en beaucoup de points du
département : on peut particulièrement l'étudier à Longwy, Ottange, Pierrevillers,
Sauliiy, Ars, etc.
b. Le Fullers-earlh, composé de couches marneuses et sableuses, recouvre les côtes
de Novéant, de Briey, la plaine d'Aumclz, etc.
c. La Grande oollthe, en bancs quelquefois très-épais, d'un calcaire jaune clair, oii
l'on voit beaucoup de petites oolithes et beaucoup de coquilles brisées, réunies par un
ciment spathique plus ou moins abondant, est représentée sur le plateau par une bande
continue qui va de Gorze à Gravelotte, à Amanvillers, et s'élargit en se bifurquant
vers Moyeuvre et Ottange, d'une part, et Briey et Fillières, de l'autre.
d. Le Bradford-clay , formé d'assises marneuses et argileuses très -puissantes,
s'étend dans .les cantons de Briey, de Conflans et de Gorze.
e. Enfin, vers l'extrémité occidentale du département se trouve un système de
couches calcaires d'un gris jaunâtre, grenu, et un peu cristallin, qu'on a rapporté au
Corn-brasli et au Foi-est- marble des Anglais. On peut l'étudier particulièrement aux
deux Failly, villages des environs de Longuyon, où il est exploité pour moellons. •
1 0° OoLITHE MOYENNE. OxFOBD-CLAY.
L'étage oolilhique moyen est représenté en quelques points de l'Ouest du départe-
ment, par exemple, à Hannonville, à Gondrecourt, à Domprix, etc., par la partie in-
férieure des marnes oxfordiennes qui étendent leurs assises argileuses dans la Meuse
et donnent lieu à l'existence des nombreux étangs des plaines de la Woëvre. Ce ter-
rain consiste principalement en argiles grises et noires qui renferment de rares bancs
XIV INTRODUCTION.
(le calcaire gris, orilinaireuient marneux et peu consislaiil, (juclquefois cependant com-
pacte.
Période TEntiAinE.
Les terrains tertiaires ne sont pas, à proprement parler, représentés dans la Mo-
selle; on a seulement rapporté à leur époque la formation des minerais de fer en grains
(|ui se Irouyent abondamment dans l'arrondissement de Briey, particulièrement au
Nord d'une ligne passant d'Aumetz à Longuyon , et qui sont exploités par de nom-
breuses usines.
j i" Terrain ducvien.
On peut distinguer dans la Moselle deux espèces de diluvium, celui des plateaux
et celui des vallées.
Le premier est uniformément composé de limon jaune jaspé de blanc, contenant
des cailloux de quartz; il se rencontre sur tous les terrains avec des épaisseur?; va-
riables qui atteignent rarement 3 ou 4 mètres. Le diluvium des vallées contient , de
plus, des galets ou des fragments de roclies granitiques provenant de la chaîne des
Vosges et de roches arrachées aux terrains dans lesquels ces vallées sont creusées; ses
éléments s'ont quelquefois agglutinés par un ciment calcaire ou ferrugineux. On y ren-
contre sur quelques points, notamment à Boussange et à Florange, des gîtes de raine-
rai de fer en plaquettes associés à des sables d'alluvion.
1 9° Terrains modernes.
La tourbe ne se présente que dans les vallées de la région du grès vosgien et avec
une faible épaisseur; le tuf, que l'on appelle cron dans la Moselle, forme des masses
puissantes dans les vallées de l'Orne, de la Fenscb, de l'Alzelte, de la Ghiers et de la
CrHsne, en un mot, dans toutes les vallées hautes du plateau oolithique.
II.
§ 6. — Résumé historique.
La contrée dont fait partie le département de la Moselle appartenait, à l'époque oii
l'histoire en parle pour la première fois, à la Gaule Belgique, c'est-à-dire qu'après
INTRODUCTION. xv
avoir été sans doule habitée par une primitive population de Celtes ou Galls, elle
avait été envahie, probablement vers le iv" siècle avant l'ère chrétienne, par de nou-
veaux peuples venant de l'Orient, qui, sous le nom de Bolgs ou Belges, s'étaient em-
parés de tout le pays compris entre le Rhin, les Vosges, -la Seine et la Manche, et en
avaient refoulé les premiers habitants, ou plutôt encore s'y étaient fait place à côté
d'eux. Ce peuple, au temps de César, était formé d'une confédération de diverses na-
tions au nombre de vingt-sept. Une de ces nations, qui portait le nom de Mediomatrici .
occupait un espace assez vaste, espace qui avait été précédemment bien plus considé-
rable encore , et dans lequel se trouve avec notre département une partie de ceux qui
l'avoisinent. César, en décrivant le cours du Rhin, dit (lib. iv, cap. lo) que ce
fleuve coule sur les frontières des Sequaui, des Mediomatrici, des Trtbuci et des Treviri;
Strabon dit (lib. iv, cap. igS) que les Tribocci étaient des Germains qui s'étaient éta-
blis sur le territoire médiomatrik : il résulte du rapprochement de ces deux passages
que les Triboks , à une époque récente , avaient forcé le peuple médiomatrik à reculer dans
la partie septentrionale et orientale de son territoire jusqu'à la chaîne des Vosges, sa
frontière, qui précédemment était formée par le Rhin. Pour avoir une idée juste de
l'importance territoriale qu'avaient alors les Médiomatriks, il faut ajouter à ce qui a
été pendant de longs siècles l'ancien évêché de Metz l'espace compris dans l'ancien
hêché de Verdun, qui en fnt détaché plus tard pour former une nation. distincte.
En créant les grandes divisions selon lesquelles la Gaule fut incorporée dans l'Em-
pire, Auguste ne toucha pas aux limites des nations qui la composaient. Chacune de
ces nations reçut le nom latin de civitas, qui fut plus tard employé pour définir les
chefs-lieux de ces nations, mais qui alors représentait l'universalité de leurs popula-
tions. La civitas des Médiomatriks fut comprise dans la Première Relgique avec celle des
Leukes et celle des Trévires, ses voisines. Elle avait sans doute alors déjà pour chef-
lieu et oppidum principal Divodurum, situé au confluent de la Moselle et de la Seille;
mais César n'en parle pas. Tacite est le premier (^Hist. lib. i, cap. 63) qui en prononce le
nom: k Divodurum, dil-i\, Mediomatricormii idoppidum esL » Ptolémée (lib. ii, cap. 17),
l'Itinéraire d'Antonin et la Table de Peulinger lui conservent ce nom.
Au temps d'AmmienMarcellin(lih. xvir, cap. 1), elle avait quitté ce nom pour prendre
celui du peuple dentelle était la capitale, Mediomatrici.
Sous Constantin, au commencement du iv° siècle de notre ère, les anciennes divi-
sions furent changées, et la Gaule partagée en dix-sept grandes provinces. La Pre-
mière Belgique comprit les trois civitates que nous venons de nommer; plus une autre,
celle des Veroduni, formée d'un démembrement de la civitas médiomatrice. Ce peuple
eut donc, pour la seconde fois, à subir un amoindrissement territorial. Réduit à
xvj INTRODUCTION.
celte superficie, il formait précisément ce qui fut le diocèse de Metz, qui conserva pen-
dant de longs siècles les mêmes limites, et dans la ])artie orientale duquel se trouve
renfermé presque exclusivement le département auquel est consacrée celle notice.
Le nom du chef-lieu de ce diocèse s'était modifié par contraction dès le commen-
cement du v" siècle et avait pris la forme de Mellis, sous laquelle on le Irouve dans la
notice de l'Empire [Not. dign. imp. rotn. S 38, p. 69) : Civitas Mediomntricorum, Mettis.
Les civitnles étaient divisées en cantons ou districts, qui portaient le nom de pagi :
les monuments géographiques nous manquent pogr nous permettre de préciser exacte-
ment quels étaient les pagi de la civitas médiomatrice ; mais on peut les indiquer au
moins avec une grande vraisemblance au moyen de ceux que fournissenl les documents
de l'époque du moyen âge la plus voisine.de ces temps reculés.
La civitas Mediomatriconim , ou du moins, selon le langage du v" siècle, le diocèse de
Metz, comprenait :
Le pa(pis Moselknsis, appelé aussi pafpis Melensis, traversé par la Moselle el ayanl
Metz pour chef-lieu; à l'Est de celte rivière, le pagus Salinensis, arrosé par la Seiile
{Salia); plus à l'Est, \es pagi Nitensis, Saravensis et Blescnsis, arrosés respectivement par
les deux Nied [Nita), la Sarre (^Saravus) et la Bliese [Blesa), cl sur la gauche de la
MosiiWe le pagm Wabrensis, vaste plateau qui s'appelle encore la Woëvre.
La nation ;nédiomatrice, acceptée par César comme mdion alliée, fut, de la pari du
peuple romain , l'objet de faveurs que justifiaient à la fois l'importance topographique
du territoire qu'elle occupait et les témoignages de fidélité qu'elle donna constamment
à l'Empire. Son chef-lieu fut considéré par les Romains comme un de leurs postes les
plus précieux contre les tribus germaniques; ils y élevèrent de superbes monuments el
créèrent six grandes voies qui, de ses murs, se dirigeaient vers les provinces les plus
éloignées.
Mais lorsque, vers la fin du t' siècle, c'en fut fait de la puissance romaine dans les
Gaules, les descendants des anciens Médiomatriks comprirent qu'il n'y avait plus
d'avenir pour eux que dans les bras du peuple qui le premier, parmi les barbares , se
présentait en conquérant et non en destructeur, et ils se donnèrent volontairement à
Clovis, qui fondait le royaume des Francs. Ce prince, heureusement inspiré, respecta
les lois des anciens Gaulois. Pour les Médiomatriks, son fils Thierry fit plus : il choisit
leur ville pour la capitale du royaume de l'Est, de XOstreich, nom dont on a fait celui
è!Auslrasie. Sous ce litre Metz eut ses jours de gloire, el son nom trouva souvent sa
place dans l'histoire générale du pays.
Les anciens pagi prirent, en conservant leurs circonscriptions, un nom de forme
teulonique, celui de gau : on eut le Moselgau, le Niedgau, le Saargau. Des subdivisions
INTRODUCTION. xv.i
ou des créations nouvelles eurent lieu , dont on retrouve des traces dans les anciennes
chartes, telles que celle du pagtis Judiciensis, le comté de Yulz par exemple, celui de
Destricli et d'autres.
Metz, capitale de l'Austrasie, était la résidence ordinaire des souverains de ce
royaume. Elle se fondit, avec un rang amoindri, dans le grand empire de Charle-
magnc. Après la mort do Louis le Débonnaire, elle passa à l'empereur Lotliaire, dans
cette part dont Lolliaire II, fils de cet empereur, fit un royaume auquel il donna son
nom : Lotharii regniim {^Loherrègiie , Lorraine), royaume dont Metz fut la capitale. Après
bien des luttes, des partages et des alternatives, la Lorraine fut, en 986, définitive-
ment soumise par un traité aux rois de Germanie. La partie à laquelle Metz appar-
tenait, et qui était le duché de Mosellane, fit invariablement pendant près de six
siècles partie intégrante de l'empire d'Allemagne.
Mais le pays n'appartint pas longtemps aux ducs bénéficiaires; il ne tarda pas à se
subdiviser en nombreuses circonscriptions plus ou moins complètement indépendantes
de leur autorité.
A l'époque de la décadence de la maison de Charlemagne, lorsque les comtes, les
évoques, les abbés et les cités commençaient à se soustraire à l'autorité royale et à
fonder le régime féodal, les comtes de Metz, quoique investis du pouvoir légal, ne se
sentirent pas assez forts pour s'emparer de l'autorité souveraine dans une ville aussi
considérable et déjà amoureuse de sa liberté, et on les vit au contraire s'en désinté-
resser, pour ainsi dire, en la laissant administrer par des magistrats municipaux nom-
més scabini ou échevins.
A cette époque aussi grandissait le pouvoir des évéques, et ces prélats se voyaient
successivement investis par les empereurs de tous les droits qui constituent la supré-
matie. Déjà une partie de leur diocèse reconnaissait leur pouvoir temporel; ils exer-
çaient de fait, en attendant la consécration du droit, l'autorité souveraine à Metz. Mais
l'esprit municipal, soutenu par des confédérations locales, permanentes et héréditaires,
fut plus fort que toute leur puissance, et au commencement du xiii" siècle Metz, vic-
torieuse des prétentions épiscopales, s'érigeait en ville libre et impériale, telle qu'elle le
resta de fait jusqu'en 1 5 Ba , et, selon le droit européen, jusqu'au traité de Westphalie.
Le pays Messin , compris dans les Trois-Evêchés , passa dans le domaine de la France
en i552. En i63i, un parlement fut institué à Metz, pour donner à l'occupation un
caractère définitif.
La politique de Mazarin fut couronnée par le traité des Pyrénées, à la suite du-
quel le comté de Chiny et le Luxembourg français, dont Thionville était la principale
ville, furent définitivement cédés à la France en 1609.
Moselle. . F
xviii INTRODUCTION.
La mort de Stanislas rendit, en 1766, la Lorraine et le Barrois parties inté-
grantes du royaume, conformément aux stipulations du traité de Vienne de 17 3 5.
C'est avec ces éléments, différents d'origine, mais rapidement fondus dans une unité
parfaite, que fut créé le département de la Moselle.
§ 7. — Anciennes divisions.
Les Trois-Evéchés, province distincte doTit Metz était la capitale, n'étaient pas sé-
parés de la Lorraine par une ligne de démarcation régulière.
Les terres des éyêchés et celles des deux duchés se séparaient mutuellement les unes
des autres. Il y avait dans chacun d'eux des enclaves nombreuses; de plus, la Lor-
raine en renfermait quelques-unes dépendantes de l'Empire et quelques possessions
indivises. Réciproquement, quelques terres lorraines et évéchoises étaient enclavées
dans les Etals dépendants de l'Empire. Le Dictionnaire indiquera l'ancienne situation
politique de chacune de ces localités; nous nous contenterons de tracer ici les divisions
principales.
Le territoire qui reconnaissait l'autorité de la république messine, ou en d'autres
termes le pays Messin, resta à peu près invariable pendant toute la durée de celte ré-
pubhque. Il se divisait en différentes parties, dont le détail se rencontrera à sa place
dans le Dictionnaire, et qui portaient les noms : du Vaî-de-Mctz (comprenant 89 villages
ou hameaux ) , de l'Isle (3 5) , du Saulnoy ( G8 ) , du Haut-Chemin ( 7 3) , du Franc-Alleu (20).
du han de Bazadle (/i), de la terre de Gorze (96); au total, 965 localités. Ce territoire
est à peu près complètement com[)ris aujourd'hui dans celui du département de la
Moselle, ainsi qu'une partie du temporel de l'Evêché qu'on appelait les Quatre-Mairies:
il conserva, sous la domination française, ses antiques circonscri|)tions.
Avant la prise de possession de Thionville, en iG/iS, la petite province qui en dé-
pendait, et qui est connue géographiquement sous le nom de Luxembourg français,
était, sous les ordres d'un gouverneur, soumis au gouverneur général du duché;
Louis XIV y établit, en 1661, un bailliage royal ressortissant au parlement de Metz.
Outre ce bailliage , la province s'accrut aussi de plusieurs prévôtés qui sont restées étran-
gères à la constitution de notre département. Par suite du même traité de iGSg, la pré-
vôté deSierck, enlevée à la Lorraine, passa dans le domaine du gouvernement de Metz.
Pendant ce temps, la Lorraine et le Barrois, qui appartenaient encore à l'au-
guste descendance de Gérard d'Alsace, étaient, ainsi qu'il est dit dans le dénombre-
ment du président Thierry Alix en iSg 4, composés, l'une de huit provinces réunies
dans trois grands bailliages, ceux de Nancy, des Vosges et d'Allemagne, et de
s
INTRODUCTFON. xix
plusieurs comtés el châtellenies; i'aulre de quatre bailliages, ceux de Bar, de Cler-
mont, de Saint-Mihiel, de Bassigny, et du marquisat de Pont-à-Mousson. Dans le
bailliage d'Allemagne, les prévôtés de Sierck, du Saargau, de Vaudrevange , de Sarre-
guemines, de Forbach, de Puttelange et de Faulquemont, les comtés de Bitche, de
Boulav et de Morbange, les cbâtellenies de Hombourg, de Sarralbe et de Saint-Avold.
dans le bailliage de Bar, les prévôtés de Longwy, de Briey, de Sancy, de Longuyon ,
de Norroy-le-Sec , de Conflans, devaient un jour presque en totalité faire partie du
département de la Moselle, ainsi qu'une faible partie des diverses autres juridictions,
telles que la prévôté de Pont-à-Mousson , la prévôté d'Arancy et quelques autres.
L'organisation dont le dénombrement du président Alix nous présente le tableau
fut modifiée à la suite des événements politiques. L'édit de 1691 créa de nouvelle?
juridictions, dont le géograpbe Bugnon donne le détail dans son Polium des duchés de
Lorraine et de Bar.
L'ordonnance de lyBi supprima toutes les prévôtés et créa les bailliages royaux,
parmi lesquels nous ne citerons que ceux de Sarreguemines , Bitche, Boulay, Bouzon-
ville, Saargau, Etain, Thiaucourt, Briey, Longuyon et Villers-la-Monlagne, comme
contenant en tout ou en partie des éléments du territoire de la Moselle.
A partir de 1766, époque de sa réunion à la France, la Lorraine reçut la même
organisation que les autres provinces, c'est-à-dire qu'elle fut administrée par un inten-
dant ayant sous ses ordres des subdélégués qui furent mis à la tête des bailliages, les-
quels changèrent de titre en conservant leurs circonscriptions.
Cependant le gouvernement dont Metz était le chef-lieu, et qui, sous un gouver-
neur civil ou intendant, se composait d'abord, depuis i63o, des Trois-Evêchés, acquis
par le traité de Chambord, confirmés par la paix de Westphalie et transformés en
bailliage par l'édit d'août i63^, ce gouvernement avait reçu successivement divers
accroissements provenant des augmentations de territoire de la France sur la frontière
du Nord-Est. C'est ainsi qu'il comprenait les bailliages de Mouzon et de Carignan,
créés en i63/i; les bailliages de Sedan, de Thionville, et la prévôté de Sierck, créés
en 1666; les bailliages de Longwy et de Sarrelouis, créés par édit de i685\
Le tableau complet de ces circonscriptions est donné dans le Traité du département
de Metz, par Stemer, paru en 1756.
Le bailliage présidial de Metz contenait, conformément aux anciennes divisions,
qui étaient restées presque intactes, 336 communautés, réparties pour le plus grand
nombre dans le Val-de-Metz, Ylsle, le Saulnoy, le ban Saint-Pierre, le ban de la Rotte,
le ban de Bazadle, la terre do Gorze. Ces communautés se retrouvent dans la Moselle
actuelle.
XX INTRODUCTION.
Dans le bailliage de Vie on ne retrouve, pour ce même département, que quelques
communes de la cliâtellenie d'Albestroff, les mairies du Val-de-Metz et de nombreuses
communes dépendantes du temporel de l'évéché. Le bailliage de Longwy, enlevé à la
Lorraine, y figure entièrement; celui de Tbionville en très-grande partie, y compris la
seigneurie de Rodemack. Il en est de même de la prévôté de Sierck, aussi enlevée à
la Lorraine.
Les modifications successives que les événements apportèrent dans cette organisa-
tion en respectèrent constamment les traits principaux et ne cessèrent pas de laisser
à Metz le titre de capitale de la généralité des Trois-Evêchés , avec la résidence de
tous les grands fonctionnaires chargés de son administration. Dans les années qui pré-
cédèrent la Révolution, on vit se produire plusieurs conventions intervenues entre la
France et les souverains dont les possessions bornaient au Nord et à l'Est la province
des Trois-Evéchés. Le but constant du Gouvernement était de supprimer les enclaves
et de régulariser la frontière : on trouvera sur ce point , et sur les variations succes-
sives des circonscriptions, les détails les plus étendus et les plus exacts dans le beau
travail de statistique publié par M. de Ghastellux sous le nom de Territoire de la Mo-
selle ^
Ainsi, en nous résumant au moment où nous allons aborder l'examen d'une orga-
nisation toute différente de celle qui procède, sur les trente-trois subdélégations de
la généralité de Nancy, il en était sept, celles de Ritche, Roulay, Bouzonville, Briey,
Sarreguemines , Villers-la-Montagne et Longuyon; sur les onze subdélégations de la
généralité de Metz, il en était trois : Metz, Tbionville et Longwy, qui devaient passer à
peu près tout entières dans la nouvelle circonscription; il en était plusieurs autres qui
devaient lui céder seulement quelques fractions de leur territoire.
§ 8. — Organisation ecclésiastique.
Mais avant de donner le détail de la création du département de la Moselle, il est
nécessaire de dire quelques mots des circonscriptions religieuses entre lesquelles se
partageait le pays.
La contrée dans les grandes divisions de laquelle. Lorraine et Trois-Evêchés, a été
formé le département de la Moselle relevait, au spirituel, de plusieurs évêchés.
1° Trêves, métropole antique de la province, qui avait dans son diocèse: le bailliage
de Villers-la-Montagne, celui de Longuyon, une partie de ceux de Bouzonville, deRriey
' Le Tei-riloire de la Moselle, histoire et statistique, par M. ie comte de Ghastellux, i vol. in-/i°. Metz,
Jfaline, 1860.
INTRODUCTION. xxi
et du Saargau, une partie de la prévôté de Sierck, respectivement compris dans les
archidiaconés de Sainte-Agathe de Longuyon et de Saint-Maurice de Tholey :
I. — ARCIIIDIACONÉ DE SAINTE-AGATHE DE LONGUÏON.
1 . Doyenné de Luxembourg 'io paroisses.
9. Doyenné de Longuyon 35
.3. Doyenné de Bazeilles 28
h. Doyenné d'Arlon 3i
II. — ARCHIDIACONÉ DE SAINT-MAURICE DE THOLEY.
1 . Doyenné de Perl hh paroisses.
9. Doyenné de Remicli 25
De l'archidiaconé de Longuyon , les quatre doyennes appelés ies doyennés wallons
se retrouvent en partie dans le diocèse de Metz : le premier y est représenté par 1 5 pa-
roisses, le second par li, le quatrième par 5, le troisième en son entier.
De l'archidiaconé de Tholey, il en est de même : au premier doyenné ont été em-
pruntées a 9 paroisses; au second, h.
Ainsi, sur les 5io paroisses du diocèse de Metz actuel, il en est 88 qui faisaient
autrefois partie du diocèse de Trêves.
a° Le diocèse de Verdun, duquel relevaient quelques paroisses des bailliages d'Etain
et de Briey, compris dans l'archidiaconé de Woëvre (f/e Wepria).
ARCHIDIACONÉ DE WOËVRE.
1 . Doyenné de Pareid ai paroisses.
a. Doyenné d'Ame! 3o
Cinq paroisses du premier de ces doyennés,
Onze du second appartiennent actuellement au diocèse de Metz: en tout, 16.
3° Le diocèse de Metz enfin, qui possédait naturellement la plus grande partie du
territoire qui nous occupe et auquel nous devons nous arrêter spécialement. Il renfer-
mait 755 paroisses, réparties entre k archidiaconés et un nombre d'archiprêtrés
qui varia entre 90 et a 9, et dont voici le tableau :
I. — ARCHIDIACONÉ DE METZ.
(Pays Messin proprement dit, V ancien i>agus et cumitnlus Metettsis vel Moslensis.)
1 . Arcliiprêtré de Metz 8 paroisses.
2. Arcliiprêtré du Val-de-Metz 3o
3. Arcliiprêtré de Noisseville 3o
^^I' INTRODUCTION.
II. — ARCHIDIACONÉ DE MARSAL.
(Une partie du Saulnois, l'ancien pagu> Salinemis, et du pagui Moslensin.)
II. Archiprêti'ë de Marsal /,3 paroisses.
5. Arcbiprétré de Morhange 55
6. Arcbiprétré d'Haboudange 3g
7. Arcbiprétré de Tbionvilie. 46
8. Arcbiprétré de Rombas 38
I). Arcbiprétré de Kédange /m
1 0. Arcbiprétré de Varize (avec le suivant) go
1 1 . Arcbiprétré de Saiiit-Avold (dénienibremenl de celui de Varize au xvii* siècle).
III. — ARCHIDIACONÉ DE VIC.
( Partie du Saulnois et de l'ancien pagtu Scarponenii». ) — Vie était le chef-lieu d'officialité et le siège du pouvoir
temporel des cvêques de Metz.
iQ. Arcbiprétré de Debne /i5 paroisses.
i3. Arcbiprétré de Noiueny 38
i4. Arcbiprétré de Pont-à-Mousson q5
1 5. Arcbiprétré de Gorze 3o
1 6. Arcbiprétré d'Hatrize ."5 1
IV. — ARCHIDIACONÉ DE SARRRROURG.
(Comprenant une partie des anciens pagi Saraveiwt el Bleiensis.)
17. Arcbiprétré de Sarrebourg 4i paroisses.
18. Arcbiprétré de Saint-Arnuald 89
19. Arcbiprétré de Vergaville " 3o
90. Arcbiprétré de Bouquenom 33
Q 1 . Arcbiprétré de Neufinoûtier ,
,93
•J9. Arcbiprétré d'Hornbacb j
L'arcliitliaconé de Metz se retrouve à peu près entièrement dans le diocèse de Metz
actuel; celui de Marsal s'y retrouve en très-grande partie, à part les archiprêtrés de
Marsal et d'Haboudange. De celui de Vie il ne possède guère que les archiprêtrés
de Gorze et d'Hatrize. Le quatrième archidiaconé lui est presque totalement étranger.
H ne serait pas aisé d'établir l'identité des quatre archidiaconés avec les quatre
principaux pap de l'ancien territoire des Médiomatricks. La division en archidiaconés
existait dès le vi"" siècle (D. Bouquet, i. IV, p. 79); leur nombre était de quatre dès
l'an 885 (Mabillon, t. III, n° 96, p. aSS), mais il serait difficile de fixer leur cir-
conscription. La division en archiprêtrés paraît avoir subi quelques modifications, soit
dans la composition, soit dans les noms : ainsi il est question, en 1807, des archi-
INTRODUCTION. xxm
prètrésdeMagny et de Jouy; en i /ii 3, deceluide Jussy (Hist. de M. Pr. t. III, p. a 8 4;
f. IV, p. figi). Le pouiiié du diocèse de Metz de i 5/i/i et celui de dom TabouiHot de
la fin du xvni" siècle présentent des documents très-complets et bien concordants sur
son histoire ecclésiastique, qui est parfaitement résumée dans la Topographie ecclrsias-
tique de la France de M. Desnoyers ^
§ 9. — Orgams/ITIo?) départementale 'K
Le 1 3 janvier 1 790, l'Assemblée constituante statua que les Trois-Evéchés , la Lor-
raine et le Barrois réunis formeraient quatre départements : cette réunion préalable
des trois provinces était rendue nécessaire par le mélange de leurs territoires et la
complication de leurs limites. Le 19 janvier, l'Assemblée décréta que le département de
Metz, dont la vdle de Metz serait le chef-lieu, comprendrait 9 districts, savoir : Metz.
Bitche, Boulay, Briey, Longvvy, Morhange, Sarreguemines, Sarrelouis et Thionville.
Le décret du 96 février attribua au département le nom de la principale rivière qui
le traverse, la Moselle. Après la formation des districts, vint celle des cantons dans les
districts. Le résultat de ce travail fut le suivant :
DISTRICT DE METZ. - 12 CANTONS.
Metz, Gorze, Mars-ln-Tour, Augny, Goiii, Moulins-lfiz-Metz , Argancy, Borny, Flanville. Corny.
Gravelotle et Maizières.
DISTRICT DE BITCHE. — 0 CANTONS,
lîilche, Bouquenom. Breidenbach, Lemberg, Rohrbach et Wolmunster.
DISTRICT DE BOULAY. — 9 CANTONS.
Boulay, Burtoncourt, les Etangs, Longeville-Iez-Saint-Avold , Maizeroy, Ottoaville, Raville, Varize
et Vry.
DISTRICT DE BRIEY. — 8 CANTONS.
Briey, Norroy-le-Sec , Hayange, Sancy-le-Bas, Thumerëville, Jouaville, Friauville et Moyeuvre-
Grande.
DISTRICT DE LONGWY. — 9 CANTONS.
Longvvy, Charency, Longuyon, Audun-ie-Roman, Aunielz, Xivry-Ie-Franc , Mercy-le-Bas , Villers-
1 a-Montagne et Cons-Lagrandville.
' Annuaire historique pour j Syg , par la Société de matîon du département dans le Terrkoii-e de la Mosellv.
riiistoire de France, i vol. in-13. Paris, Renouard, ' onvr. cité, p. 9.5. — Voir aiissila StofisïijHe A( (ie^jar-
temenl de la Moselle en 1803, par le citoyen Colclien,
1 8.")«.
Voir, pour plus de détails, l'historique de la for- préfet de ce département.
INTRODUCTION.
DISTRICT DE MORHANGE. — 8 CANTONS.
Wprhange, Sailly, Thicourt, Ancervilie, Faulquemont, Thimonville, Vatiinonlet Bistroff.
DISTRICT DE SARREGUEMINES. - G CANTONS.
SaiTegueniines, Saint-A voici , Forbacli , Heilinier, Sarraibe et Putleiange-lez-Sarralbe.
DISTRICT DE SARRELOUIS.- 9 CANTONS.
SîtiToloiiis, Houzonvilie, Castel, Beking, Nohn, Bénis, Waldwisse , Munskirchen et Réling.
DISTRICT DE THIONVILLE.— 9 CANTONS.
Thionvijle, Florauge, Sierck, Caltenoin, Kœnigsniacker, Ingiange, Lultange, Uetlange et Rode-
iiiack.
Une proclanialion royale, en date du 98 août, fixa les sièges du tribunal de dis-
trict :
A Longuyon, pour le district de Longvvy;
A Fauiquemoiil, pour celui de Morbange;
A Bouzonville, pour celui de Sarrelouis;
Les autres sièges au chef-lieu du district.
Le nouveau département comprenait 898 communes, empruntées aux diverses cir-
conscriptions du précédent régime, selon le tableau suivant :
LORRAINE ET BARROIS.
de Bilche 53
de Boulay 80
de Bouzonville 1 a8
de Briey 74
de Château-Salins 5
de Dieuze 13
d'Étain s 2
de Lixheim t
de Longuyon 20
de Noineny 1
de Pont-à-Mousson 3
de Sarreguemines 68
de Thiaucourt k
de Viilers-la-Montague 38
d'Uberberru h
de Welferding 6
Abbaye de Wadgasse 1
Bailliages. .
Baronnies.
520
INTRODUCTION. mv
TROIS-ÉVÉCHÉS.
de Longwy 9
de Metz i83
,, .... de Sarrelouis 7
Bailliages (ici
° 1 de Sedan 1
de Thionville 108
de Verdun 1
^ , . , , (de Marvilie 3
Prévôtés royales . . < , „. , o
•■ ( de Sierck 10
Bailliage seigneurial de Vie ^8
.•578
Le déparlement avait une forme irréguiière à cause des comtés de Saarwerden et de
la Leyen, qui rétrécissaient au nord le territoire lorrain qui lui était attribué; il ren-
fermait encore des enclaves appartenant aux Pays-Bas autrichiens : Mandern , près de
Sierck; Lixing, à l'Ouest de Sarreguemines; Momerstroff, près de Boulay; Créhange,
Pontpierre , etc. , près de Faulquemont. La ligne de la Sarre formait sa frontière : c'était
l'antique frontière de la Lorraine ; mais Sarrelouis , clef de cette frontière, avait été créée
par la France. Qui eût alors pensé qu'elle pouvait cesser de lui appartenir !
La plupart des enclaves étrangères furent incorporées au territoire de la Moselle
par décrets des 19 février et 20 mars 1798; il en subsista quelques-unes dont le sort
fut réglé successivement. Le bas-office de Schambourg forma les cantons de Tholey et
de Betting; les comtés de Saarwerden, de Créhange, et les autres localités annexées
grossirent les cantons voisins.
L'organisation de l'an ni modifia considérablement celle qui avait été établie en
1790: les districts furent supprimés, les tribunaux réduits à cinq, qui siégèrent à
Metz, Briey , Faulquemont, Sarreguemines et Thionville, et le nombre des cantons
élevé à 65 , dont les noms sont reproduits ci-après dans leurs arrondissements respec-
tifs (bien que ces derniers n'aient été créés que postérieurement).
La loi du 28 pluviôse an viii, que nous pouvons encore regarder comme la base de
notre système administratif, créa dans la Moselle quatre arrondissements, dénommés
dans le tableau annexé à l'arrêté du 17 ventôse an vui, et qui furent composés de la
manière suivante :
1" ARRONDISSEMENT. — HRIEY.
ti2 cantons: Aunielz, Briey, Charency, Circourt, Conflans, Longuyon, Longwy, Norroy-ie-See,
Bombas , Sancy, Valdeloy (ou Valleroy), Villers-Ia-Montagne.
.Moselle. d
INTRODUCTION.
2' ARRONDISSEMENT. ~ THIONVILLE.
17 cantons: Bettingf, Bislen, Bouzouville, Caltenom, Florange, Freyniacker (ou Kœnigsmacker),
Gros-HdiiiestrofT, Inglange, Launstroiï, Luttante, OEiilrange, Rodemack , Sarrelibre (ouSarrelouis),
Siei-ck , Thionville , Thoiey et Vitry.
3* ARRONDISSEMENT. — METZ.
•M cantons: Anliliy, Ars-Laquenexy, Aiigny, Boulay, Burtonconrt, Faulqnemonl, Goin, Gorze.
llerny, Longeville-]ez-Saint-.\vold, Lorry-lez-Melz , Maizeroy, Mars-ia-Tour, Melz, Ottonville, R«-
railly, Rozérieulles, Soigne, Vallières, Varize, Vry.
" 4' ARRONDISSEMENT. — SARHEGUEMINES.
i3 cantons: BistrofT, Bitche, Breidenbach, Forbach, Helliraer, Leniberg, Morhange, Puttelange,
Robrbach , Saint-Avoid , Sarralbe , Sarreguemines , Wolmunster.
L'organisation religieuse devait suivre de près la réorganisation administrative. La
bulle de décembre 1801 supprimait à jamais les antiques églises, et sur leurs ruines
créait de nouveaux évêchés, parmi lesquels celui de Metz comprenait les trois dépar-
tements de la Moselle, des Ardennes et des Forêts; il faisait partie de la province de
Besançon. Cette situation dura jusqu'à l'ordonnance royale du 3i octobre 1899, qui
réduisit les limites du diocèse de Melz h celles du département dont cette ville est le
chef-lieu.
Cependant un arrêté consulaire du 9 fructidor an x avait réduit à 3o le nombre des
juges de paix, auparavant égal à celui des cantons, et décidé qu'à l'avenir les circon-
scriptions oii s'exercerait l'action de ces magistrats porteraient seules le nom de cantons.
Cette division, dont voici le tableau, se rapproche beaucoup de celle qui subsiste en-
core aujourd'hui.
ARRONDISSEMENT DE BlUEY.
Audun-le-Roman, Briey, Conflans, Longuyon, Longwy.
ARRONDISSEMENT DE THIONVILLE.
Bouzonville, Gattenom, Launstroff, Metzerwisse , Béling, Sarrelibre (ou Sarrolouis), Thionville,
Thoiey.
ARRONDISSEMENT DE METZ.
Boulay, Faulquemont, Gorze, 1" canton de Metz, 9' canton de Metz, 3' canton de Metz. Pange,
Verny, Vigy.
ARRONDISSEMENT DE SARREGUEMINES.
Bitche, Forbach, Gros-Tenquin , Puttelange, Rohrbach, Saint-Avoki, Sarreguemines , Wolmunster.
INTRODUCTION. xxvn
Elle ne reçut de modifications que par suite des traités de 181/1 et de 1 8 1 5 , qui
portèrent à l'état du département de la Moselle une sérieuse atteinte.
S 10. — Modifications dues aux traités de 181 4 et de 181 5.
La division de 1 7 9 8 avait donné au département de la Moselle sa plus grande étendue ;
il ne touchait plus qu'à des terres françaises : les traités de Campo-Formio, en 1797,
de Lunéville et de Paris, en 1801, avaient ratifié la possession des provinces belgiques,
des provinces du Rhin et du duché de Deux-Ponts, et tout nom qui n'était pas celui
de la France avait été jusqu'au Rhin effacé de la carte. Mais vinrent les malheurs de
l'empire, et il fallut se résignera d'amers sacrifices. Le traité de Paris, du Semai 181 /»,
rétablit la frontière de la France telle qu'elle se trouvait le 1" janvier 1702,01 en ce
qui touche la Moselle, dont il est question aux paragraphes 3 et h de l'article 3, deux
modifications en sens inverse étaient seulement formulées. Au lieu de conserver entre
Perl et la basse Sarre le traité convenu en 1778, on lirait une ligne nouvelle de Perl
à Fremestroff, qui enlevait au canton de Sierck une vingtaine de communes; de plus,
le canton de Tholey, acquisition postérieure à 1792 , cessait de nous appartenir. Mais
les cantons de Sarrebrûck et d'Arneval (ou Saint-Arnuald) et une partie de celui de
Lebach étaient détachés de l'ancien département de la Sarre, qui cessait d'exister,
pour faire partie de la Moselle, et les deux rives de la Sarre étaient à nous jusqu'à
Fremestroff, ce qui, d'une part, nous donnait une bonne frontière et, d'autre part,
nous mettait en possession du précieux terrain des houillères de la Sarre. Une ordon-
nance du roi, du 1 8 août 181/1, prononça la réunion à l'arrondissement de Sarregue-
mines des territoires cédés, qui furent divisés en deux cantons, Sarrebrûck et Arneval.
Le 20 novembre 181 5, le second traité de Paris vint imposer à la France de nou-
veaux sacrifices, et ses stipulations, si défavorables et si affligeantes pour le pays, se
firent sentir d'une manière cruelle dans le département de la Moselle. Elles le privèrent
des cantons de l'ancien département de la Sarre cédés en 181/1; elles lui enlevèrent
tout ce qui lui appartenait sur les deux rives de la Sarre au delà de Grosbliederstroff;
elles attribuaient à l'étranger les lignes de la Sarre, la place de Sarrelouis, œuvre de
Louis XIV, les cantons de Sarrelouis et de Réling presque entiers. Les précédents les
plus respectables, les droits fondés sur l'antiquité de la possession, tout était mé-
connu. Le tracé de 181 5, entièrement arbitraire, n'avait d'autre but que de mettre
entre les mains de l'ennemi les lignes de la Sarre, d'une sérieuse valeur, et de placer
entre trois forteresses importantes, Luxembourg, Sarrelouis et Landau, la grande
place d'armes qui restait à la B'rance pour couvrir sa frontière entamée.
xxvm INTRODUCTION.
D'après l'acte final du congrès de Vienne, du 9 juin 181 5, toutes les portions de
territoire dont était dépouillée la Moselle étaient attribuées à l'Autriche; à la fin d'oc-
tobre, on décida que les parties voisines de la Sarre passeraient à la Prusse, et un
peu plus tard que la Bavière prendrait possession de Landau , Spire, etc.
Les frontières de la Moselle, depuis cette désastreuse époque, n'eurent plus à subir
que des modifications de détail, importantes pour les intéressés, mais insignifiantes
au point de vue de la politique. On peut donc dire que sa délimitation actuelle est
l'œuvre des traités de 181 5. Ces traités lui avaient fait perdre 108 des mairies créées
par l'arrêté consulaire du a 9 vendémiaire an x, qui représentaient, d'après la statis-
tique officielle de 1802, un territoire de 58,5oo hectares et une population de
39,678 habitants; celte perte, par rapport à la situation primitive du département,
lors de sa création en 1790, est réduite à 35, 000 hectares et 9/1,6 16 habitants.
Quant au nombre des communes du département, nous ne l'avons pas suivi dans
les modifications profondes qu'il a reçues. De 1790 à 1796, l'individualité commu-
nale est conférée aux moindres villages : le nombre des communes atteint 900. Sous
la constitution de l'an m, la municipalité cantonale, réduite au nombre de 65, rem-
place la municipalité communale. Sous le consulat, le premier système est remis en
vigueur, et nous voyons le nombre des communes porté à gSa dans la Moselle; puis,
vers la fin de l'empire, il s'opère une réaction, et 3i5 suppressions de mairies sont
prononcées de 1809 h 181/1. A partir de i83o on remit à l'ordre du jour la ques-
tion des créations de mairies, mais avec beaucoup de ménagement et de précautions,
si bien que, des 3i5 supprimées, 60 et quelques seulement furent rétablies dans un
espace de temps de trente-sept ans.
S 1 1 . — Etat actuel.
Le nombre des mairies aujourd'hui, dans la Moselle, est de 63o, réparties confor-
mément au tableau suivant :
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
(4 arrondissements, 27 cantons, G3o communes, /i52,i57 habitants^)
I. ARRONDISSEMENT DE BRIEY.
(5 cantons, i3i communes, 6/i,5ii habitants.)
1° CANTON D'AUDUN-LE-ROMAN.
(3A communes, 1.5,207 habitants. )
Anderny, Audun-le-Roman , Audun-le-Tiche , Aumetz, Avillers, Bettainvillers , Beuvillers, Bon-
' Décret du 1 5 janvier 1 867. — Bulletin des lois n' l 'iCyli . — Recueil fies actes administratifs du département de
la Moselle, année 1867, n° 7.
INTRODUCTION. xxis
villers, Boulange, Crusnes, Domprix, Errouvillo, Fontoy, Havange , Joppécourt , Joudreville , Knu-
tange, Landres, Lommerange, Mairy, Mala villers, Mercy-Ie-Bas , Mercy-le-Haut , Murvillc, Neii-
chef, Nilvange, Preutin,Saint-Supplel, Sancy, Serrouville , Tressange , Trieux , Tucquegnieux , Xivry-
Circourt.
2' CANTON DE BRIEY.
[sli communes, 1 1,01 5 habitants.)
Anoux, Auboiié, Avril, Batilly, Biiey, Bronvaux, Génaville, Hatrize, Homécourt, Jœuf, Jouavilie.
Lantéfontnine, Lubey, Mance, Moineville, Montois, Moûtior, Pierrevillers, liancourt, Bombas. Saint-
Ail , Sainte-Marie-aiix-Chênes, Saint-Privnt-la-VIontagne, Valleroy.
3° CANTON DE CONFLANS.
( a5 communes, 8,707 habitants. )
Abbéville, Affléville, Allamonl, Béchamp, Boncourt, Brainville, Bruville, Conflans, Doncourt.
Flëville, Friauviile, Giranmont, Gondrecourt, Hannonville, Jarny, Jeandelize, Labry, Mouaville.
Norroy-le-Scc, Olley, Ozerailles, Piixe, Saint-Marcel, Thumeréville, Ville-sur-Yron.
/i° CANTON DE LONGCYON.
(21 communes, ia,5o4 habitants.)
Aliondrelle, Beuveille, Charency, Goliney,Cons-Lagrandville, Epiez, Fresnoy-la-Montagne, Graiid-
Failly, Longuyon, Montigny-sur-Ghiers, Othe, Petit-Failly, Pierrepont, Saint-Jean, Saint-Pancré .
Tellancourt, Ugny, Villers-la-Cbèvre, Villers-le-Rond, Villetle, Viviers.
5' CANTON DE LONt",\VY.
(37 communes, 17,018 habitants.)
Baslieux, Bazailles, Boismont, Brébain-la-Ville, Ghenières, Cosnes, Gutry, Fillières, Gorcy, Hau-
coiirt, Herserange, Hussigny, Laix, Lexy, Longwy, Mont-Saint-Martin, .Morfontaine, Re'dange,
Rehon, Russange, Saulnes, Thil, Tiercelet, Ville-au-Montois, Ville-Houdiéinont, Villers-la-Monlagne .
Villerupt.
II. ARRONDISSEMENT DE METZ.
(9 cantons, aai communes, 165,179 habitants.)
r CANTON DE BOULAY.
(35 communes, 16,660 habitants.)
Bannay, Beltange, Bionville, Bisten-im-Loch , Boucheporn, Boulay, Brouck, Goiidé-Northen,
Goume, Denting, Eblange, Goranielange, Guenkircben, Giierling, Guirlange, Haliing, Ham-sous-
Warsberg, Ilelstroff, Hinokange, Holling, Loutremange, Mégange , MomerstrolT, Narbëfontaine, Nie-
dervvisse, Ottonville, Piblange, Boupeldango, Tétercben, Varize, Velving, Volmerange, Walmunster,
Warsberg, Zimming.
2» CANTON DE PAULQUEMONT.
(32 communes, i5,86o habitants.)
Adaincourt, Adelange, Arraincourt, Arriance, Bambiderstroff, Chëraery, Gréhange, Elvange,
Faulquemont, Flétrange, Fouligny, Guinglange, Hallering, Han-sur-Nied , Hémilly, Herny, Holo-
XXX INTRODUCTION,
court, Laudrefaug, Long;eville-lez-Saiiit-Avol(l, Mainvillers, Many, Maran^e-Zondianjfe, Pontpierre,
Téting, Thicourt.Thonvilie, Tritleling , Vatiniont , Vigneulle (Haute el Basse), Viltoiicourt, Walil-lez-
Faulqueinont, Woimhaut.
3" CANTON DE GORZE.
(3o communes, 93,941 habitants.)
Ancy, Arry, Ars-sur-Moselle , Chambley, Chàlel-Saint-Germain, Gorny, Dampvitoux, Dornot,
Gorze, Gravelotte, Hagëville, Jouy-aux- Arches, Jussy, Lessy, Mars-Ia-Tour, Novdanl, Onville,
l'uxieux, Rezonville, Rozérieulles , Sainle-Riifline, Sainl-Julieu-lez-Gorze, Sponville, Tronvillc,
Vaux, Veméville, Villecey, Vionville, Waville, Xonville.
â" 1" CANTON DE METZ.
(31 communes, 3^,333 habitants.)
Anianvillers, le Ban-Saint-Marlin, Devanl-les-Ponls, Fèves, Hagondauge, Hauconcourl, Longeville-
lez-Melz, Lorry-lez-.Metz , Maizières-lez-Metz , .Marauge-Sylvange , Metz (1" section), la Maxe, Mou-
lins-lez-Mctz , Norroy-le- Veneur, Plappeville, Plesnois, Sauiny, Scy, Somécourt, Talange, Woippy.
5» 2' CANTON DE METZ.
(9 communes, 32,859 habitants.)
Borny. Chieulles, Metz (q' et 5' sections), Mdy, Plantières, Saint-Julion-lez-Metz , Vailièrps, \ an-
toux, Vany. >
6° 3' CANTON DE METZ.
(Il communes, 36,469 habitants.)
Augny, Metz (3* et 4* sections), Montigny-lez-Metz, le Sablon.
7» CANTON DE PANGE.
(35 communes, 1 3,346 habitants. )
Aucerville, Ars-Laquenexy, Aube, Bazoncourt, Béchy, Beux, Ghanville, Goincy, Golligny, Cour-
celles-Cbaussy, Gourcelles-sur-Nied, Dain-en-Saulnois, Flocourt, Landonvillers, Laqueuexy, Leniud,
Luppy, Maizeroy, Maizery, Marsilly, Meicy-lez-Metz , Montoy, Ogy, Pange, Raville, Re'railly, M-
lonfey, Sanry-sur-Nied, Servigny-lez-Raville , Siily-sur-Nied, Sorbey, ïhimonville, Tragny, Vaudon-
court , Viiiers-Stoncourt.
8° CANTON DE VERNY.
(38 communes, 13,667 babilauts.)
Achâtel, Buchy, Cheminot, Ghérisey, Chesny, Goin-lez-Cuvry, Coin-sur-Seille , Guvry, Féy,
Fleury, Foville, Goin, Jury, Liéhon, Lorry-Mardigny, Louvigny, Magny, Marieulles, Marly, Mé-
cleuves, Monchcux, Orny, Pagny-lez-Goin , Peltre, Pomnierieux, Pontoy, Pouilly, Pournoy-la-Ché-
tive, Pournoy- la -Grasse, Sailly, Saint-Jure, Secourt, Siiiegny, Siliy-en-Saulnois, Soigne, Verny,
Vigny, Vulraont.
INTUODUCTION. xxvi
9» CANTON DE VIGY.
(a/i communes, 9,076 habitants.)
Anliily, Argancy, Ay, Biirtoncourt, Chailiy-lez-Ennery, Charleville, Charly, Ennery, les Etangs.
Faiily, Flévy, Glatigny, Hayes, Malroy, Noisseville, Nouilly, Sainte-Barbe, Sanry-lez-Vigy , Servi-
gny-lez-Sainte-Barbe, Trémery, Vigy, Villers-Beltnach, Vréray, Vry.
ni. -ARRONDISSEMENT DE SARREGUEMINES.
(Scantons, i5G communes, 1.31,876 liabilants.)
1° CANTON DE BITCHE.
(16 communes, i0,o84 habitants.) •
lk;renllial,Bitche, Eguelshardt, Gœtzenbruck, Hanvviller, Haspelscheidt, Lemberg, Liederscheidt .
Meysenthal, Mouterhausen , Reyerswiller, Roppewiller, Saint -Louis, Sarreinsberg, Schorbach.
Sturzclbronn.
2° CANTON DE F0R15ACH.
(19 communes, 21,08/1 habitants.)
Alsting, Bousbach, Cocheren, Diebling, Farschwilier, Folckling, Forbach, Kerbach, Merlebacii,
Metzing, Morsbach, Noussewiller-Iez-Puttelange, OEtting, Pelile-Rosselle, Rosbriick, Spicheren, Sti-
ring-Wendel , Tenteling, Théding.
3° CANTON DE GROS-TENQUIN.
(Sa communes, 16,0/17 habitants.)
Altrippe, Baronviile, Bérig, Bertring, Biding, Bislroff, Boustroff, Brulange, Destry, Diflembach.
Eincliwiiler, Erstroff, Frcmestroiï, Frcybouse, Gréning, Gros-Tenquin, Guesseling, IIarprich,Helli-
nier, Landroff, Laning, Leiling, Leywiller, Lixing-lez-Laning, Maxstadt, Morhange, Pelit-Tenquin,
Racrange, Suisse (Haute et Basse), Vallerange, Wahl-Ébersing, Wiiler.
4° CANTON DE ROHRBACH.
(10 communes, i5,ii7 habitants.)
Achen, Bettwiller, Bining, Enchenberg, lîtting, Gros-Rëderching, Kalhausen, Lambacli, Mont-
bronn, Pelit-Réderching, Rahiing, Rolirbach, Schmiltwiller, Siersthal, Soucht.
5° CANTON DE SAINT-AVOLD.
(90 communes, i.j,i23 habitants.)
Altwiller, Barst, Be'ning, Betdng, Gappel, Dourd'hal, Farëberswiller, Folsehwiller, Freymiog.
Guenwilier, Henriville, Ilomboiirg (Haut et Bas), l'Hôpital, Host, Lachambre, .Macheren, Porce-
lette, Saint-Avold, Seingbouse, Valmont.
6° CANTON DE SARRALBE.
(i4 communes, i3,63i habitants.)
Erneslwillei', Guéblange, Ilazembourg, Ililsprich, Holving, Kappelkingei', Kirwiller, Nelling.
Puttelange-lez-Sarralbe , Rémering, Richeling, Saint-Jean-Rohrbach , Sarralbe, Wilierwald.
xxxti INTRODUCTION.
7» CANTON DE SARUEGUEMINKS.
(au commuDes, 35,i7& habitante.)
Bliesbriïcken , Bliesébersing , Bliesguerschwiller, Folperswiller, Frauenberg, Grosbliederstroff,
(jrundwillcr, Guébenhausen, Harabacb, Hundiinjj, Ippliiig-, Lixing-lez-Rouhling, Loupersbausen ,
Neufgrange, Neunkirch, Réiuclfing, Roiibliiig, Sarrcgueiniiies, Sarreiiisming, Welferding, Wiswiller,
Wiltring, Wœifling, Woustwiller, Zelting.
8° CANTON DE WOLMUNSTER.
(i5 communes, 9,586 habitants.)
Boussewiller, Breidenbacb, Epping, Ercbing, Hotlwiller, Lengelsheim, Loulzwiller, Noussewiller,
Obergailbach, Ormeswilier, RinJing, Rolbing, Waldhausen, Walschbronn , Wolmunster.'
IV. ARRONDISSEMENT DE TIIIONVILLE.
(5 cantons, 119 communes, 90,891 habitants.)
1» CANTON DE BOUZONVILLE.
(3a communes, i8,A66 habitants.)
Alzing, Anzeling, Berweiller, Bibicbe, Bouzonville, Brettnach , Château-Rouge , Ghémery (les Deux),
Colmen , Greutzwald , Dalem, Dalstein, Ebcrswiller,Falck,FiIstroff, Freislroff, Guerstling, Ilargarten-
aux-Miiies, Ileining, Ileslroff, Merten, Neunkirchen, Oberdorfl", Rémelfang, R(îmering, Saint-Ber-
nard, Saint-François, Schwerdorff, Tromborn, Vaudreching, Viliing, Wœifling.
2" CANTON DE CATTENOM.
(36 communes, 16,837 habitants.)
Angevillers. Berg, Beyren, Boust, Grande-Breislron", Callenom, Escherange, Evrange, Fixera,
Garsche, Gawisse, Hagen, Hettange-Grande , Kanfen, Kontz-Haute, Mondorfl", OEutrange, Ottange,
Puttelange-lez-Rodemack, Rentgen , Rochonvillers , Roderaack, Roussy, Sentzig, Voimerange-lez-Œu-
trange, Zoufftgeii.
3° CANTON DE METZERWISSE.
(aa communes, 18,489 habitants.)
Aboncourt, Berti-ange, Bettlainville, Rousse, Buding, Budling, Distroff, Elzange, Guénange,
Ham (Haute et Basse), Horabourg-Kédange , Iliange, Inglange, Kemplich, Kœnigsmacker, Lut-
tange, Metzeresche, Metzerwisse, Monneren, Oudren,Rurange,Wolstroff.
à' CANTON DE SIERCK.
(19 communes, 13,8^7 habitants.)
Apach, Flaslrofi", Grindorfl", Hunting, Kerling-lez-Sierck , KirscIi-lez-Sierck , Kirschnaumen, Kontz-
Basse, Lauraesfeld, Launstrofl', Mailing, Manderen, MerscUweiller, Montenach, Re'meling, Rettel,
Sierck , Waldweistroff, Waldwisse.
INTRODUCTION. xxxm
5° CANTON DE THIONVILLE.
(20 communes, 27,96a habitants.)
Aigrange, Erzange, Fameck, Florange, Gandrange, Hayange, Maiiom, Marspicli, Moyeuvre-
Grande, Moyeuvre-Petite , Ranguevaux, Richemont, Rosselange, Schrémange, Thionville, Uckange,
Vilry, Weymerange, Wolkrange, Yiitz.
§ 12. — Ethnographie et linguistique ^
De tous les départements de l'Est , celui de la Moselle est un des plus remarquables
sous le rapport de l'ethnographie. Si vous tirez une ligne oblique du N. 0. au S. E.,
c'est-à-dire de Mont-Saint-Martin à Uckange, puis, en suivant, d'Uckange à Gros-
Tenquin, le département sera partagé en deux moitiés, dont on peut dire que l'une,
au N. E. , est toute allemande et l'autre, au S. 0., toute française. Il arrive parfois
que deux villages, quoique voisins, se comprennent difficilement ou ne se comprennent
pas du tout, et cette différence de langage a existé de temps immémorial, ce qui im-
plique la présence de deux races distinctes. Aussi, avant d'entrer dans les détails,
faut-il, pour en avoir la raison, remonter jusqu'à nos antiques origines.
On pense généralement qu'avant César tout le pays des Médiomatriks , entre la
Meuse et le Rhin, parlait la langue celtique, suivant le dialecte celto-belge, qui, du
reste, ne différait pas beaucoup des autres dialectes gaulois. On sait aussi que deux
ou trois siècles après la conquête de César, par un effet de la puissante organisation
de l'empire, les Gaulois avaient adopté les lois, la religion, les arts et la langue de
leurs vainqueurs; le latin dut devenir partout la langue vulgaire, et il ne resta, pour
ainsi dire, plus rien de la langue nationale, sinon quelques noms propres latinisés de
lieux ou de personnes.
Dwodtirum Mediomatricorum était donc une ville entièrement latine , aussi bien qu'^M-
gusta Trevirorum et Lutetia Parisiorum. Au milieu du iv° siècle, cette ville, devenue
grande et florissante , avait des habitants de deux races distinctes : les uns étaient des
familles indigènes, les autres des colons venus d'Italie ou des agents du gouverne-
ment impérial; mais les deux races étaient si intimement mêlées qu'elles n'en formaient
plus qu'une. On a dit que la Gaule était la plus romaine de toutes les provinces de
l'empire; c'était particulièrement vrai pour le bassin de la Moselle, depuis Toul jus-
' Il y a de nombreuses recherclies sur ces matières au travail de M. Abel intitulé : Les poptdalions rurales
dans les ouvrages du R. P. Bach, directeur de Tins- de la Moselle avant les communes ( Mém. de l'Acad. de
titut Saint-Clément à Metz. On peut aussi se reporter Melz, i863-i86i).
Moselle. k
xxiiv INTRODUCTION.
qu'à Trêves. Le iv' siècle fut la brillanle (époque de Divodurum. Alors, sous la tutelle
de la forteresse aux deux rivières, une ville splendide, à physionomie romaine, s'éten-
dait jusqu'au delà du terrain que nous appelons aujourd'hui le Suhlon, et tous les
quartiers portaient des noms latins : temples des dieux, aqueducs gigantesques, nym-
phacum, bains publics, amphithéâtre, tout s'y trouvait avec la perfection que les Ro-
mains savaient mettre à leurs œuvres, et d'élégantes villas s'élevaient comme par en-
chantement sur les deux rives de la Moselle. Alors, quand Ausone mit au jour son
fameux poëme, les habitants de Divodurum en jouirent à l'égal de ceux de Trêves; ils
en voulurent entendre le débit sur le Proscenium nouvellement construit, et ils applau-
dissaient sans doute au lecteur quand il en venait à ce beau vers : •
Salve, magne parens fniguraque viriunque, Mosella.
Ce fut à la fin de ce même siècle que cette ville commença , ce semble , à changer de
nom : elle s'appela Mettls, et ce changement n'était pas l'effet de la corruption de la
langue qu'on y parlait, car les lettres latines y étaient plus florissantes que jamais :
c'était une dénomination officielle , contraction de Mcdiomatrici , donnée à l'occasion de
la grande mesure stratégique de Valcntinien. On sait que pour mettre des barrières aux
invasions des barbares cet empereur décréta l'érection de quarante forteresses. A Divo-
durum il suffit d'agrandir l'antique citadelle, et une nouvelle enceinte de remparts
formidables s'éleva autour de la ville. Cette mesure ne sauva pas l'empire : non-seule-
ment les ravages des barbares s'étendirent à toutes les habitations romaines, mais les
forteresses elles-mêmes furent saccagées. Cette catastrophe eut lieu à Mettis au milieu
du v' siècle. En iog, elle échappa à l'invasion des Vandales; mais en â5o celle des
Huns la détruisit de fond en comble : on peut dire qu'il n'y resta pas pierre sur pierre.
Ce fléau, sans exemple dans l'histoire des Gaules, fut-il suivi d'une révolution eth-
nographique? Non. Les Vandales et les Huns ne firent que passer; ils ne laissèrent der-
rière eux que des ruines , et quand, après leur départ, ceux des habitants de Mettis qui
avaient échappé au massacre général vinrent pleurer sur les cendres encore fumantes
de leur cité , c'est en latin (^'ils exprimèrent leur désespoir : le latin était resté la
seule langue du pays.
Au commencement du vi* siècle, la domination franque avait pris la place de celle
des Romains , et Clovis , après avoir tâché de cicatriser les plaies faites par les barbares ,
s'occupait du soin difficile d'organiser son nouvel empire : les Gaulois furent-ils alors
obligés d'adopter la langue de leurs vainqueurs? Le contraire arriva. La langue cel-
tique avait disparu devant la ciiilisation romaine. Les Gaulois romanisés eurent assez
de puissance pour imposer leur langue à leurs nouveaux dominateurs. Les Francs
INTRODUCTION. xxxt
s'efforcèrent de parler latin, et, après une ou deux générations, la fusion était achevée.
On parlait latin à la cour d'Austrasie comme à celle de Neustrie, comme à celle de
Paris et de Soissons; c'est en latin que Childebert et Brunehaut écrivaient à Grégoire
le Grand.
Sous le règne deCharlemagne, qui aimait l'Austrasie, et qui voulut y faire l'essai de
plusieurs réformes, un fait particulier est à remarquer, c'est que le nom de Mettis
fut changé. Les grammairiens de ce grand prince, qui voulaient ramener le langage à
la pureté delà langue latine, regardant Mettis comme un nom barbare, ne trouvèrent
pas de mot latin plus propre à le remplace'r que Métis, ablatif de Metœ, Metarum, et
ce fut le nom qui, depuis ce temps, fut employé dans les actes latins.
Les efforts que firent les écoles de Charlemagne pour sauvegarder la langue latine
dans les écrits n'empêchaient pas la langue vulgaire de se corrompre de plus en plus
par une prononciation vicieuse et par l'introduction d'une fouie de mots étrangers : de
là il arriva que cette langue vulgaire , dite romana, différa beaucoup du latin. Pour
voir où elle en était venue au ix" siècle, et spécialement en Austrasie, il suffit de
lire le fameux serment de Louis le Germanique et de Charles le Chauve. Cette pièce ,
que l'on cite ordinairement comme le plus ancien monument de la langue française,
n'était, en réalité, que du latin ainsi corrompu. Cette corruption continua de se pro-
duire, et, au xi' siècle, la transformation était entière; seulement il y avait en France
autant d'idiomes, ou, si l'on veut, de patois, qu'il y avait de provinces.
L'idiome ou patois messin, qui ressemblait assez au roman picard ou wallon, se
retrouve dans nos anciennes chroniques, dans quelques romans et dans les Mystères
qui embellissaient les fêtes religieuses de nos aïeux.
Le patois parlé, plus ou moins différent de celui-là, subsiste encore aujourd'hui
dans les villages; mais il tend chaque jour à disparaître, pour faire place à la langue
française.
Néanmoins, il y a dans le français, tel qu'il est parlé à Metz, des différences, ou,
pour mieux dire , des défauts de prononciation , qui lui donnent un caractère particu-
lier et qui frappent les étrangers. Il n'est pas hors de propos d'indiquer ici les traits
principaux de ce qu'on peut appeler Vaccent messin.
1° Le plus saillant, c'est peut-être l'usage très-commun de prononcer 1'^ ouvert
presque comme Vé fermé. Ainsi, par exemple, les Messins diront l'arène pour l'arène,
le remède pour le remède, et il en est de même des finales en ait, ais; il» disent par/e
pour parfait, les Angles pour les Anglais. C'est ce qui est quelquefois notable dans les
imparfaits des verbes : je jm,rlais , je chantais, dont ils prononcent la finale comme un c
très-peu ouvert.
XXIVI
INTRODUCTION.
2° Au contraire, le futur, qui doit donner le son de IV fermé, ils le prononcent avec
un è ouvert, comme le conditionnel. Pour eux, il n'y a pas de différence entre je ferai
et je ferais.
3° La finale er, qui est un véritable é fermé, se prononce à Metz comme un ê ou-
vert. On y dit: premier, dernier, les rochers, les étrangers.
Il" h'é fermé final s'y prononce quelquefois comme eï : vériteï.
5° Souvent on y fait la pénultième longue : On y dit : Amiens, papier, Marie;
la première syllabe de maison- est très-longue; on prononce aussi malade, salade,
syllabe.
6° La syllabe ot, qu'il est d'usage de prononcer grave en français , reste aiguë à
Metz; on dit: un mot, un complot, les Jlàls.
7° L'o bref se prononce quelquefois comme un o circonflexe dans le pays Messin.
On dit : gôme pour gomme; on dit même symbole, liyperbâle, école. Ce dernier défaut
est le propre de ce qu'on appelle le liaul pays, qui faisait autrefois partie du Barrois.
Il n'est pas nécessaire de faire observer que la partie lettrée de la population se
tient en garde contre tous ces défauts , et que le temps n'est pas éloigné où la langue
française aura, dans la Moselle, tout le perfectionnement désirable. Voilà pour la
partie française du département. Disons un mot de la partie allemande.
Cette langue allemande qui est parlée dans la moitié de nos villages vient-elle
d'une espèce d'envahissement, ou serait-ce l'effet d'une race ancienne qui a occupé
ces-cantons sans se mêler à la race gauloise ou française? M. Godron, doyen de la
faculté des sciences de Nancy, paraît pencher pour la première hypothèse. Dans ses
études ethnologiques, qui font partie de la Statistiqtie publiée par l'académie de Sta-
nislas, il affirme que nos populations sont toutes gauloises d'origine, même dans la
Lorraine dite allemande , et il en donne pour preuve une considération physiologique :
«Aujourd'hui encore, dit-il, la presque totalité des habitants de nos campagnes, même
«dans la Lorraine dite allemande, ont le crâne brachycéphale et arrondi au sommet,
R et ces caractères sont précisément ceux qu'offre le crâne des Français de race gaé-
« lique. Ce crâne arrondi ne rappelle en aucune façon la configuration quasi-géomé-
« trique de celui des Allemands occidentaux et des Teutsches de la Hollande, v
Cette assertion du savant doyen est grave; elle tranche à la fois une double ques-
tion de physiologie et d'histoire. Qu'il nous soit permis de faire ici quelques réserves.
Le type brachycéphale, examiné par M. Godron, est bien le type assigné par Milne-
Edwards à la race des Kymris. Mais que des races germaniques des bords du Rhin aient
le crâne semblable à celui de la race kymri, c'est ce que nous sommes tout disposés à
admettre : la race kymri et la race belge n'avaient-elles pas habité primitivement les
INTRODUCTION. xxxvii
mêmes contrées? Ce que nous ne pouvons comprendre, c'est qu'une population gauloise
ait quitté sa langue usuelle pour prendre la langue allemande. Notre savant doyen pré-
tend un peu vaguement que la langue allemande est envahissante. Voici l'envahis-
sement qui eut lieu : l'histoire en est constatée, et doit être invoquée pour expliquer
la présence de la langue allemande non-seulement dans la Moselle et dans la Meurthe,
mais encore sur toute une partie de la rive gauche du Rhin.
Lorsque les dernières légions romaines se retirèrent, en abandonnant les deux Ger-
mâmes, les tribus alamaniques, qui avaient essayé tant de fois de franchir le Rhin,
ne trouvant plus d'obstacles, s'emparèrent de la frontière dégarnie et se portèrent en
avant, refoulant les populations antérieures, jusqu'à l'occident des Vosges. Là ils bA-
tirent des villages, et les rois d'Austrasie ne les inquiétèrent pas; bien plus, ils cher-
chèrent à les convertir au christianisme. Saint Coloniban passant un jour par Metz,
Théodebert, pour le retenir dans ses Etats, lui parla de ces populations allemandes
et idolâtres qui couvraient l'occident de son royaume et l'encouragea à réaliser sou
désir de fonder dans leurs forêts des monastères semblables à celui qu'il avait créé à
Luxeuil. Ce n'est pas le lieu de raconter la conversion de ces populations allemandes ;
mais nous ferons remarquer que c'est à la suite de ces invasions du v" siècle que fut
introduite la langue qu'on parle encore aujourd'hui dans la Lorraine dite allemande.
Mais voici encore une circonstance notable à signaler, pour compléter nos études
ethnographiques. Dans l'arrondissement de Thionville, et spécialement dans les can-
tons qui sont limitrophes au grand-duché de Luxembourg, il existe un patois allemand
dont les différences caractéristiques se rapportent à une langue particulière. Des mots
propres qui ne se trouvent pas dans l'allemand et la prononciation de quelques voyelles
et de quelques consonnes, en rapprochant ce patois du flamand, semblent lui assi-
gner une origine commune avec l'ancien saxon.
De tout ce que nous venons de dire tirons une première conclusion. Le pays (lui
forme aujourd'hui le département de la iMoselle a été successivement habité par |)lu-
sieurs races très-distinctes, dont la présence et les développements partagent son his-
toire en plusieurs époques bien caractérisées :
1° Epoque gauloise. Avant César, les Médiomatriks vivaient selon leurs lois et
n'avaient pas d'autre langue que celle des Celfo-Belges.
2° Depuis (]ésar jusqu'au ii° siècle, époque de lutte entre la race romaine et la race
gauloise.
3° Depuis le if siècle jusqu'au \% époque gallo-romaine, où, par la fusion des
deux races, les Gaulois étaient devenus tout à fait Romains par les mœurs et par la
langue.
XXXVIII INTRODUCTION.
k° Depuis le v' siècle jusqu'au viii°, époque de lutte entre la race gallo-romaine et
la race franque, qui aboutit à l'absorption de cette dernière.
5° Depuis le viif siècle jusqu'au xi°, époque gallo- franque, où les deux races, ro-
maines l'une et l'autre par la langue et la civilisation chrétienne, malgré la diffé-
rence de génie, tendent à l'unité politique sous l'organisation féodale desCarlovingiens.
6° Le xi" siècle, commencement de l'époque française, où, la fusion étant complète,
la nation procéda à la formation de sa langue définitive.
7° A ces différentes races il faut joindre celle des Alamani et des autres colons d'ori-
gine germanique, qui occupe la partie orientale de la Moselle et qui a conservé sans
fusion jusqu'aujourd'hui son génie et sa langue.
Après cette distinction de races, qui n'est qu'esquissée, il y a d'autres données que
la science ethnographique doit encore fournir à la topographie : c'est la distinction phi-
lologique des noms de lieux qui sont dus à l'une ou à l'autre de ces races.
1° NOMS DE LIEUX D'ORIGINE CELTIQUE.
Quoique la topographie de nos ancêtres ait souffert de l'œuvre des siècles posté-
rieurs, cependant il y a un grand nombre de noms de lieux qui remontent jusqu'au temps
des Gaulois, et que les Romains eux-mêmes nous ont conservés. Ce peuple ne chan-
geait pas les noms propres ; il se contentait de les latiniser, au moyen des désinences
propres à sa langue, et quand le nom était composé de deux racines, il séparait
l'une de l'autre par une voyelle intercalaire, à l'instar des Grecs.
En tète de cette première série nous mettrons à bon droit l'oppidum qui fut le ber-
ceau de la ville de Metz. Divodurum est le nom latinisé de l'ancien chef-lieu des Médio-
matriks. En le dégageant de ce qui vient du latin, il restera pour le nom gaulois
Diu dur, ce qui veut dire deux rivières. On connaît assez bien la'situation de cette
forteresse primitive : elle occupait la partie la plus élevée de la ville actuelle, sur un
front de aoo ou a5o mètres, le clivtis étant laissé à son a.spérité naturelle. En exa-
minant un peu attentivement cette enceinte de remparts telle qu'elle devait être, on
voit qu'elle était défendue par deux cours d'eau qui coulaient l'un vers l'autre : d'un
côté la Moselle et de l'autre la Seille. Ici l'étymologie que nous donnons nous semble
d'une exactitude rigoureuse. Si l'on considère que chez les anciens Romains la lettre
M s'écrivait comme un v, diu dur doit donner en latin DIVoDLRwm.
Ce nom a disparu de la géographie lorsque, une partie de la ville de Mettis ayant
reçu elle-même une enceinte de remparts à la fin du iv' siècle, il ne fut plus question
de la forteresse gauloise.
Deux autçes noms gaulois, encore reconnaissables sous la forme contractée que
INTRODUCTION. xxm
leur a imposée l'usage, sont ceux de deux cours d'eau du département, l'Yron et la
Canner, qui avaient donné leur dénomination aux deux stations, Ibliodurum et Cara-
nusca, où les franchissaient les voies romaines de Reims et de Trêves.
A la simple inspection d'une carie de la Moselle, il est facile de voir que les noms
de la majeure partie des villages français de ce département affectent la désinence en y,
et voici l'origine de cette voyelle finale.
On admet généralement que les Gaulois représentaient par la désinence ac une idée
de propriété, de collectivité, d'adjectivité. Les Latins ont dit acus ou acum; les Gallo-
Francs ont mieux aimé dire aium ou eium. Au xiv° siècle, quand la langue française
commençait à prendre son génie propre, la désinence latine eium était devenue ei, puis
ey, par l'usage d'appuyer sur l'accent prosodique aux dépens de la finale.
Au xvii' siècle, ey s'était changé en y. En sorte que si nous voulons remonter d'un
nom actuel en y jusqu'à son origine celtique, nous aurons successivement y, ey, eium,
aium, acum, ac. Ainsi du mot Gwern, qui voulait dire aulne, les Gaulois avaient fait
Gwem-ac, Vemiac, le Village-aux-Auines. Les Romains ont dit Verniacum, les Gallo-
Francs, puis les Français du xi' siècle, Verniaium, Vernieium; au xv" siècle, on disait
Vergiiey et au xvif Verny.
Nous ne voulons pas dire, néanmoins, que tous les noms en y remontent jusqu'à
l'époque celtique; il n'y en a qu'un certain nombre auxquels on puisse assigner cette
origine avec un peu de certitude. Il faut pour cela reconnaître daris le mot lui-même
une racine celtique, ce que l'on n'obtient guère que par la comparaison avec d'autres
n^ots dont le sens a été constaté.
Voici encore quel([ues noms qui nous paraissent remonter jusqu'aux temps gaulois.
Condé. Condate signifiait, en celtique, le confluent de deux cours d'eau. Condé est
situé au confluent des deux Nieds.
Audun, Dain. La désinence duu, en latin dunum, qui est fréquente en France^
signifiait toujours une forteresse ou un oppidum situé au haut d'une colline.
Bibiche. A voir ce nom moderne de l'un de nos villages on ne se douterait guère
qu'il a une origine celtique, et cependant cela paraît probable. Dans les actes an-
ciens on trouve ce même village nommé Bibers et Bièvre. Bibers est le nom gaulois du
castor [Diber en allemand, Bièvre en vieux français). Il n'est pas étonnant que cet ani-
mal singulier, plus commun jadis qu'aujourd'hui, ait laissé parfois son nom à quelques
rivières et à des habitations établies sur leurs bords. Telle fut peut-être l'origine de
Bibiche et d'une petite rivière du même nom qui se jette dans la Moselle à Ham-
Basse.
Outre les noms dont la terminaison en ac représentait un enclos ou domaine rus-
XI. INTRODUCTION.
tique, les Gaulois en avaient d'autres dont la terminaison mng donnait l'idée d'une
construction plus importante , terminaison que les Romains ont transformée en magus
et dont nous avons fait metx dans le vieux langage français. Les Maxes, Mégange, etc.
ont conservé la trace de cette forme de noms.
Enfin, sans être téméraire, il est encore quelques noms auxquels on peut attribuer
une origine celtique. Tels sont : Chaill} [Calliacum), où se trouve le radical caill, bois
(caill-ac, la Boissière); Marly [Mariliacum), qui viendrait de mar, étang; Marieulles
[Mareolw), même origine; Pouilly [Pauliacuin) , de Poul, marais; Gorny [Corniacum),
de korn, cornouiller; Augny [Avenlacum), de awe, eau. . . Nous nous arrêtons à ces
exemples, dans la crainte d'aller trop loin.
2° NOMS DE LIEdX D'ORIGINE LATINE.
Les noms de lieux venus du latin sont très-nombreux dans la Moselle, soit qu'on
les suppose de l'époque gallo-romaine, soit qu'on les attribue aux Gallo-Francs, pour
lesquels aussi le latin était devenu la langue vulgaire.
Pour les premiers, il y a une remarque curieuse à faire, c'est que les Romains
avaient si bien adopté la terminaison celtique rtcum, avec sa signification, que la plu-
part des villas créées par des propriétaires dont le nom indique, sans nul doute, la
nationalité latine reçurent des dénominations caractérisées par la forme gauloise.
Tels sont: Albiniacum (Aubigny), Anciacum (Ancy), Floriacum (F'ieury), Marciacum
(Mercy), Lupiacum (Luppy), Aureliacum (Orly), Marcelliacum (Marsilly), etc., (|ui
représentent les propriétés d'Albinus, d'Ancus, de Florus, de Marcus, de Lupus, d'Au-
rélius, de Marcellus, etc., fous noms d'une incontestable latinité.
Les autres désinences qui nous marquent cette même origine sont les suivantes :
Ville, du latin villa: Thionville, de Theodonis villa; Bouzonville, de Bosonis villa;
Plappeville, de Papjwli villa , elc.
Villcrs, du latin villare, dérivé de villa : Pierrevillers , Bonvillers, IWainvillers, etc.
Pour ces deux formes, il y a lieu de faire remarquer qu'elles semblent avoir été sur-
tout adoptées après l'invasion franque, car la plupart des noms en ville et en villers
contiennent un radical d'origine tudesque. A ceux qui sont déjà cités ajoutons : Waville,
Inivaldi villa ; Sponville, Cipponis villa; Landonviliers, Lan</oni«t))7/arc; Amanvillers, Al-
niani villare, etc. Ce ne serait qu'en petit nombre que nous pourrions citer des exemples
de noms latins associés à cette terminaison.
Court, du latin curtis : Bazoncourt, Vittoncourt, Haucourt, Semécourt, etc. (lurtis,
qui fut employé dans la basse latinité pour désigner une maison avec jardin fermé ,
figure généralement associé à des noms de forme tudesque : Bosonis curtis, Vitonis
INTRODUCTION. xu
curtis, Hakli curtis, Seimarici curtis , etc. Son emploi présente donc un caractère gallo-
franc encore plus nettement accusé que celui des formes précédentes'.
Encore à cette époque, on voit figurer la finale celtique ac; mais elle est devenue
finale adjective équivalente à villa ou à citrlis : au lieu de Cipponis villa, de Dodonis
curtis, on dit Finis Cipioniaca, Finis Dodoniaca.
La syllabe Mont, du latin Mons, est employée souvent, soit comme radical, soit
comme désinence : Montois, Justemont, Richemont, Valmont.
Ars-sur-Moselle et Ars-Laquenexy ont sans doute pour origine le mot latin Arx;
Châtel et Ghazelles, le mol Castelhim,.
Yûtz vient de Judicium : c'était le lieu où se rendait la justice.
Norroy vient de Nogarelum, lieu planté de noyers;
Fresnoy, de Fraxinetum, lieu planté de frênes;
Chérisey, de Carisiacum, lieu oti il y a des cerisiers;
Pournoy, de Prunidum, lieu planté de pruniers ;
Féy, de Fagetum, lieu planté de hêtres; •
Sorbey, de Sorbeiacum , \ieu où il y a des sorbiers;
Vigneulles, de Vineolw, lieu planté de vignes;
Anoux, (TAlneolum, lieu planté d'aulnes, etc.
Magny, Many, les Mesnils, viennent du latin Mansio ou Mansionile, dont les dérivés
et les équivalents sont si nombreux;
Maizeroy, Maizery, de Maceriœ;
Etc., etc.
Enfin, il y a une forme finale dont subsistent de nombreuses traces et sur laquelle il
faut dire quelques mots : nous voulons parler du suffixe latin ariœ, devenu en français ières,
qui est en quelque sorte l'équivalent de la finale ac, avec le sens d'indication du lieu dans
lequel se trouvent ou se font les choses indiquées par le radical : c'est ainsi que Buxières ,
Bussariœ, indique un lieu couvert de bois; Maizières, Maxariœ, un lieu où il y a de
nombreuses masures: Plantières, Plantariœ, un lieu où se font des plants de vignes, etc.
On trouve quelques désinences en etum, employées à la place de acum ou de son
équivalent ariœ: ainsi on a dit Vernetum et Buxetum pour Verniacum et Buxariœ. Cette
forme est essentiellement latine, mais de la basse latinité'^.
' Le mot gaulois mag et le mol (jailo-franc curtù lieux dans la Moselle, l'ouvrage de M. Houzé intitulé :
peuvent être considérés comme formant la traduction De la signification des noms de lieux en France (Paris,
exacte l'un de l'autre : ainsi l'on verra, à l'article Box- v'" Henaux, i864),p. 106 à 119. Voir aussi l'ouvrage
coum, ce lieu porter indifféremment dans le cartulaire de M. J. Quicherat ayant pour titre : De la forma-
te Gorze les noms de Bananocurtis et de Banomaga. tionfrançaise des anciens noms de lieux {Paris , Franck,
* Voir, sur l'origine celtique et latine des noms de 1867).
Moselle. f
INTRODUCTION.
3° NOMS DE LIEUX D'ORIGINE ALLEMANDE.
Le mécanisme de la langue allemande fait que les noms de lieux allemands sont tou-
jours caractéristiques et faciles à distinguer avec leur signification propre. IVous avons:
De Bach, ruisseau : Forbach, Holbach , etc. ;
De Berg, montagne : Frauenberg, Warsberg, etc.:
DeBronn, source: Sturzelbronn, Montbronn, Walschbronn. etc.:
De Brûck, pont: Bliesbrûck, Rosbrùck, Gœtzenbriick, etc.;
De Dorf, village : Mondorf , Schwerdorf , etc. :
De Feld, champ : Laumesfeld , etc. ;
De Grtrten, jardin : Thiergarten , Hofgarlen, Hargarten, etc.;
De Ham, variation de Heim : Hani Haute et Basse. Ham-sous-Warshi-rg.. Hani-
bach, etc.;
De Rausen, demeure : Schaffhausen , Mouterhausen , etc.;
De Heim, habitation : Lengelslicim . Dalheim, etc. (cette désinence est très-com-
mune en Alsace et dans les provinces rhénanes);
De Hof, ferme, nous avons une foule de dérivés, surtout dans les habitations isolées' ;
De Hollz, bois : Beckerholtz.
La désinence Ing, Ingen, qui est très-commune en Souabe. l'est également dans
la partie allemande du département: Buding, Budling, Rémeling, Bertring, etc. Elle
représente le même sens que Heim.
De Kirche, église, sont dénommés : Neunkirch, Menskirchen, Guenkirchen, etc.
De Mâcher, qui signifiait une ferme, en latin Maceriœ et en français Maizihes, tirent
leur nom plusieui-s Macheren situées dans la partie allemande. Près de Thionville était
un Macheren et un autre dans le pays de Luxembourg : le premier ayant été fortitié
par Jean , roi de Bohême , fut nommé le Macheren du Boi, Kœnigsmacheren ; le second ,
fortifié par Henri H, comte de Luxembourg, fut appelé le Macheren du Comte, Greven-
macheren.
De Mûhle, moulin, viennent : Schaffmûhl, Mûhlthal, etc. ;
De Om, autre variation de Heim: Manom, Cattenom, Macquenom, etc.;
DeStrof, même signification <\ue Dorf : Distroff, HalstrofT, Freystroff , etc. :
' Hof et villa sont quelquefois équivalents l'un de dans la plupart des noms il est remplacé p;ii doij «n
l'autre : Thionville se dit en allemand Diedeiihofm, et passant de la forme latine à la forme allemande : Abon-
on latin Theodonis villa , etc. Ailleurs, fcq/ se traduit courl, Abbonis curlis, Evendorf; hiirloncoarl, Britten-
par dorf : Pépinville, Pipersdorf. Willer et villare se dorf; Arraincourt, Armestrof, etc.
remplacent exactement l'un par l'autre. Quant à curJw,
IINÏRODUCTION. xlih
De Tlial, vallée : Durchthal, Meisenthal, etc.;
De Wald, bois: Creulzwald, Waldwisse, etc.
De Weiler, qui vient de viUarc, nous trouvons : Merschweiler, Berweiler, etc. Cette
désinence est très-commune dans les pays voisins. Dans la Moselle, la forme willer
est généralement adoptée.
De Wies, prairies, viennent: Metzerwisse, Waldwisse, etc.
11 ne faut pas attribuer une origine teutonique à toutes les localités qui ont ces ter-
minaisons. Il est hors de doute qu'elles furent imposées par les nouveaux envahisseurs
à des localités existant depuis une époque reculée et portant un nom de forme gau-
loise. Pour ne prendre qu'un exemple bien frappant, nous citerons Ritzing, qui était
incontestablement Ricciacum, deuxième station de la route romaine de Metz à Trêves,
et que nous retrouvons ensuite avec son nom allemanisé dans les chartes les plus an-
ciennes. Il dut en être de même pour un grand nombre de localités de cette contrée.
Quant à celles dont la décomposition du nom établit la désinence ring, qui signifie
cercle, on peut admettre qu'elles rappellent une idée d'enceinte; mais il faut n'adopter
cette interprétation qu'avec une grande réserve.
Ces désinences en ing sont l'origine de la désinence en ange d'un grand nombre
de villages de la partie française : Uckange, Morlange, Marange, etc. Dans la plupart
on emploie indifféremment l'une ou l'autre de ces terminaisons, ceux qui parlent
allemand disant, par exemple, Mieringen, ceux qui parlent français disant Marange.
Plusieurs mots accessoires entrent dans la composition de ces noms. Ce sont : gross,
grand, et kkin, petit : Gross-Réderching et Klein-Réderching. Ce sont encore : ait,
vieux : Allwiller, Altwisse , Althorn , etc. ; neu, nouveau : Neudorf , Neumûhl , etc. ; ober,
haut, supérieur : Oberdorf, Obermûhl, etc.; nieder, bas, inférieur : Niederwisse, Nie-
dermûhl, etc.
§ 13. — Coutume.
On remarquera que pour chacune des localités du département, à la suite de
l'indication de la province et du bailliage auxquels elle appartenait avant 1790, nous
avons placé celle de la coutume par laquelle elle était régie. Quoique ce soit là une
recherche qui paraîtra peut-être superflue, elle trouvera sa raison d'être dans la grande
variété de ces codes de léijislation usuelle. Le ressort du parlement de Metz, en effet,
était régi par douze coutumes, sans compter celle des juifs de Metz^ : ces coutumes
étaient celles de Metz, de i'Evéché, de Verdun, de Toul, de Lorraine, de Saint-Mihiel,
' Voir, sur cette question , le ÏViWMm des communes et pailiculièrement la note de M. Lemaiie qui sert
de la Moselle, par M. Parant (Metz, Lamort, i8a5), d'introduction.
xuv INTRODUCTION.
tle Sedan, de Thionvillo. de Paris, de Vermahdois, de Vitry et de la Petite-Pierre.
Nous ne tenons pas compte de la coutume de Gorze , qui fut supprimée par arrêts de
i664 et 1677. Quelques communautés étaient soumises à la fois à deux et môme à
trois de ces coutumes. Toutefois, toutes ces législations ne se retrouvent pas dans le
département de la Moselle : celles de Paris, Vitry, Toul et la Petite-Pierre y font dé-
faut; mais il faut encore ajouter à celles qu'on y retrouve, au nombre de huit, le droit
romain, pour les terres enclavées dites terres d'Empire, quelques codes locaux pour
plusieurs seigneuries indépendantes et la coutume de Luxembourg pour quelques
portions de territoire échangées. Il nous a donc semblé qu'il y avait dans cette variété
une raison sulfisante pour ajouter upe indication de plus à celles dont l'ensemble
résume l'état ancien des localités du département de la Moselle.
INTRODUCTION. xtv
OUVRAGES ET DOCUMENTS
QUI ONT ÉTÉ CONSULTÉS
POUR LA COMPOSITION DU DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DE LA MOSELLE.
Ahbaye de Bouzonvilk. — Archives Au
cette abbaye , conservées à la préfec-
ture de la Moselle.
Abbaye de Freistrojf. — Archives de
cette abbaye, conservées à la pré-
fecture de la Moselle.
Abbaye de Goric. — Archives de cette
abbaye, conservées à la préfecture
de la Moselle.
Abbaye de htstemo7it. — Archives de
cette abbaye , conservées à la pré-
fecture de la Moselle.
Abbaye de Lonireville. — Archives de
cette abbaye, conservées à la pré-
fecture de la Moselle.
Abbaye do Saint- Arnould de Met:. —
Archives de celte abbaye, conser-
vées à la préfecture de la Moselle.
Abbaye de Saint-Arold . — Archives de
cette abbaye, conservées à la pré-
fecture de la Sloselle.
Ahbaye de Saint-Clément. — Archives
de cette abbaye, conservées à la
préfecture de la Moselle.
Abbaye de Snintc-Glossinde. — Dénom-
brement des cens dus à cet établis-
sement dans les villages de Jussy,
Vaux, etc. 1600, petit in-folio, con-
servé à la préfecture de la Moselle ,
fonds H.
Abbaye deSaiiHe-Glossinde. — Archives
do cette abbaye , conservées à la pré-
fecture de la Moselle.
Abbaye de Saint-Louis. — Archives de
cette abbaye, conservées à la pré-
fecture de la Moselle.
Abbaye de Sainie-Marie. — Archives
de cette abbaye , conservées à la
préfecture de la Moselle.
Abbayo de Saint-IHerre. — Archives de
celte abbaye, conservées à la pré-
fecture de la Moselle.
Abbaye de Sainl-Pierremonl. — Archives
de cette abbaye, conservées à la
préfecture de la Moselle.
Abbaye de Saint- Symphorien. — Ar-
MANDSCRITS.
chives de cette abbaye, conservées
à la préfecture de la Moselle.
Abbaye de Yillers-BetnacU. — Archives
de cette abbaye, conservées à la
préfecture de la Moselle.
Abbayes de Metz {Histoire des). — Con-
servée à la bibliothèque de la ville
de Metz, in-folio, n° 63.
AJuire Fuehs à la diète impériale. —
Archives de l'Hôtel de Ville, 1 car-
ton.
Archives de la commune d'Achen, con-
servées à la mairie de cette localité.
.irchives de la commune de Itislrojf, con-
servées à la mairie do cette loca-
lité.
Archives de la commune de Creutwald,
conservées à la mairie de cette lo-
calité.
Archives de la cotnmune de Guéblanffe ,
conservées à la mairie de cette lo-
calité.
Archives de la commune d'IppUntr, con-
servées à la mairie de cette localité.
.■\rchices de la commune de Montifrny-
lez-Mef. , conservées à la mairie de
cette localité.
Archives de la commune de Saint- Avold^
conservées à la mairie de cette lo-
calité.
Archives de la commune de Sarralbe,
conservées à la mairie de celte lo-
calité.
Archives de la commune de Sarreguc-
mines, conservées 5 la mairie de
celte ville.
4rc/iit'e« de la vommmie de Villers-le-
Rond, conservées à la mairie de
cette localité.
Atks du comié de liitche, 3 vol. grand
aigle, conservé aux archives de
l'inspection forestière à liitche.
Aveux et dénombrements fouimis à la
chambre royale de Metz, conservés
dans les archives départementales,
fonds B, Go à g'i.
Beschreibun^ des Oberamts Zivcyl^rûc-'
ken , par Tillemon Stella (archives de
l'ancien ducîié de Deu.Y-Ponls).
Cartnlaire de la [grande église de Metz,
xiv' siècle, 1 vol.in-/i° vel. — Biblio-
thèque impériale, Mss. n° io,oao.
Cartulairc de l'abbaye de Gorze, 1 vol.
in-fol. xn'siècle. — Bibliothèque de
la ville de Metz, Mss n° 7 G.
Cartnlaire de l'abbaye de Saint-Pierre-
mont. Petit in-fol. manuscrit du
xvi° siècle. — Archives départe-
mentales.
Cartulaire de l'abbaye de Sturzelbronn ,
manuscrit du xvi* siècle, conservé à
la bibliothèque do Strasbourg.
Cartulaire de l'abbiyc de Villers-Bet-
nach, 2 vol. grand in-fol. Mss du
xvii' siècle. — Archives départe-
mentales.
Cartulaire de l'cvéché de Metz, 8 vol.
in-/i°, xv'etxvi" siècles. — Archives
départementales, fonds G 1 à G 8.
Cathédrale de Metz ( Archives du cha-
pitre de /fl), conservées à la préfec-
ture de la Moselle, fonds G.
Censier de la ville de Briey, petit in-
fol. 1674, conservé aux Archives
départementales, fonds E.
Chanoines ré/yuliers de Metz. — Archives
de cet établissement, conservées aux
Archives départementales, fonds H.
Chronique de P. Monsienx, archives de
la commune de Guéblange ; regis-
tres de l'étal-civil.
Chroniques de Philippe de YigneuUes,
3 vol. in-fol. Bibliothèque de la ville
de Metz, n" 88 à 90.
Colléfriale Sainte- Agathe de Longvey ,
obituaii'e de ce chapitre, xv' siècle,
manuscrit m-h". — Archives dé-
partementales, fonds II.
Collégiale de Saint-Pierre-aux- Images ,
archives de ce chapitre. — Archives
départementales, fonds H.
Collégiale de Saint-Sauveur, archives
XLVI
liNTRODUGTION.
do ce chapilie. — Aicliives dqjar-
lemenlales, fonds H.
Cnllégiale de Saint-Thiébaull , archives
de te cliapitrc. — Archives dépar-
Icraentales , fonds H.
Compte! de la commune de Justy,
xviu* siècle. — Archives dcparle-
lucn laies, fonds E, communes.
('MDiplu de la Serre de Bilche , conser-
ves aux archives de la Meurthe.
l'.nnirihulion impériale {liohs pour la),
conservés à la bibliolhèquo de la ville
de Metz, Mss n° iû6.
Dnombremcnt de la Lorraine et du
comté de bilche, par le président
Thierry AlLx, i5i)4. — Copie de
1670, conservée à lu bibliolhèiiue
de la ville de Meti, Mss n° 358.
' Détiombrement det cent dus à la maiton
det chanoinee régulier» de Metz,
1 5 1 9 , polit in-fol. — Aichives dé-
parlemenUiles, fonds H.
[>énombremenf/ûitt à la chambre royale
de Metz, conservés aux archive» dé-
partementales, fonds B, chambre
royale, art. 08-9^.
Différend det chatwinee de Metz avec la
rille [Piècet relalivet au). — Arch.
de i'UAtel de Ville , a cartons.
Ihinainea de la généi'alité de Metz {Dé-
nombrement de») , 1 vol. in-fol. 1686.
— Archives départementales, fonds
A,a5.
Domaiius de la Lorraine ( Dénombre-
ment dci), 2 vol. in-fol. 1G89. —
Archives départementales , fonds A ,
ao-ai.
Domainee de la prètiàlé de Sierck ( État
rfc»), petit in-fol. xvii' siècle, conservé
aux archives départouieuUlcs, sup-
plément au fonds A.
Domaines du barroit (Dénombrement
des), a vol. in-fol. 1O89. — Archives
départementales, fonds .A, aa-a3.
Elat-cieil de l'arrondissement de Sarre-
gveminee (Actes de l'). — Archives
des communes.
Fonds Saint-Germain (passim). — Bi-
bliothèque impériale.
Forêts (Etat des), dépendant, au
xvm" siècle, delà maîtrise des eaux
et forêts de Bilche. — Archives
départementales, fonds B, 117.
Forêts de Bitche (Mémoire sur les),
2 vol. in-fol. conservés aux archives
de l'inspection forestière de Bitche.
Histoire de Met: (Preuves non impri-
méet de V), par les Bénédirlins,
copies du xvni' siècle, conservées
à la bibliothècpie de la ville do .Metx,
carton in-fol. n' iA5.
Inventaire des titro appartenant aux
abbaijes, i6ay, » vol. iu-fol. con-
servé à la bibliothèque de ta ville de
Metz, Mss n" 76.
Inventaire des titres do lAirraine, dressé
par le sieur du Fourny en 1IJ97.
— Copie de i7r)0 environ, la vol.
in-fol. provenant do (loin TabouiUot ,
conservés à la bibliothèque de la
ville de Met2 , .Mss n° aaô.
Lettres de défi. — Archives de l'HAlel
de Ville de Metz, 1 carton'.
Lettres de désistement. — Archives de
rilotcl de Ville de .Metz , a cartons.
Lettres d'engagements. — ■ Archives de
rUètcl de Ville do Metz, 1 carton.
Lettres de sauvegarde. — Archives de
rilètel do Ville de Metz, 1 carton.
Lettres missives de plusieurs person-
nages. — Archives de l'Hètel d"
Ville de Metz , a cartons.
Lettres missives îles évéques. — Ar-
chives de l'Hètcl (le Ville de Metz ,
1 carton.
Lettres missives des princes. — Archives
de l'UéUl de Ville de Metz , 3 car-
tons.
Lorraine (cf)llection de) (passim). —
Bibliotlièquc nationale.
Observations séculaires de Paul Ferry ,
manuscrit oriijinal de la première
moitié du xvii* siècle, formant
3 grands vol. in-fol. conservé à la bi-
bliothè(|uo de Metz sous le n°io().
(Ce précieux manuscrit forme
un code universel des atours de la
république messine, et en mémo
temps un cartulaire général de
Metz et des pays voisins.)
Ordre de Malte, commanderie du
Petit-Saint-Jean de Metz. — Archives
de cet établissement, conservées à la
préfecture de la Moselle, fonds H.
Pied-terrier de Saint-PierremonI , ma-
nuscrit duxvii* siècle, continuéjus-
qu'au xïiu'. — Archives départe-
mentales, fonds H (abb. deSaint-
Pierremont).
Fouillé de Metz. — Portefeuille conte-
nant des pièces relatives à l'histoire
du diocèse de Metz , a cartons in-fol.
pour la plupi'ii cu|)n> duxvm'siè-
de. — Bihiiotlièque de la ville de
Metz, Mss n° 60.
Pouilléde Verdun, manuscrit de i6(ia
de la Bibliothèque impér., n''ia864,
fonds Saint-Germain.
Pouillés do Metz, au nombre de trois,
distincts par leurs dates et tous trois
manuscrits.
1° Poiiillé latin de l'évêché de Metz,
fait en i54i, et conservé à la
Bibliothèque impériale sous le
n° la, 861 des manuscrits latins;
a* Pouillé latin du même évèché ,
fait en iCoG, et conservé à la même
Bibliothc(|ue sous le n° 1 2,867 '''''
manuscrits latins;
( La bibliothèque de Metz pos-
sède des copies de ces deux pouil-
lés faites au xviii' siècle.)
Z° Pouille du même évèché, fait en
1770 environ, dit de dom Ta-
bouiilot, conservé à la bibliothè-
que de Metz sous len" 58 des Mss.
(Ces trois pouill(;s sont en voie
de publication dans un travail
d'ensemble, par .M. LepAge, aux
frais et sous les auspices de la
Société d'archéologie et d'histoire
de la Moselle. )
Quittances des soldoycurs et autres. —
Archives do l'IIûtel de Ville, 8 car-
tons.
Recueil de la llière, copie du xvm' siè-
cle, 1 vol. in-ful. — Bibliothèque
de la ville de .Metz , Mss n" 87.
Religieuses de Sainte-Claire de Metz,
registre des cens qui leur étaient
dus, i048, petit in-fol. conservé aux
archives départementales.
Seigneurie de Roiemack, censier de la
seigneurie, i6i5-i6i6, a vol. petit
in-fol., conservé aux archives dé-
partementales, fonds E, a6 et 37.
Séminaire Saint-Simon. — Archives de
cet établissement, conservées aux
archives départementales, fonds H.
Siège de Metz de ihhlt. — Archives de
l'Hôtel de Ville, 1 carton.
Tttbellionage d'Elange (Actes du),
xvi° siècle. — Conservés dans les
archives départementales, fonds E.
Tabellionage de Morhange (Actes du).
xvi* et xvii' siècles. - Conservés
dans les archives départementales,
fonds E, 378, 381, a86.
* Cette partie des archives municipales est eu ce moment ( 1868) en voie de classement.
INTRODUCTION.
Terrier du ban d' An/revillers , ifigS. —
Arcbives déparlcmentales, fouds E ,
396.
Terrier du ban d'Anzeling, xviii" siè-
clfi. — Archives départementales ,
fonds E , 397.
Terrier du ban de Bcttange, 1697. —
Archives départementales, fonds E.
4o3.
Terrier du ban de Betllainvitle ,1667. —
Archivns départementales. foiidsE,
4o4.
Terrier du ban de fJicinj-,! 708.— Archi-
ves départementales, fonds E, iig.
Terrier du ban de Housse, 1718. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Breistroff, 1741. —
Archives départementales, fonds E ,
4a6.
Terrier du ban de Bretnach, 1715. —
Archives départementales, fonds E ,
4a8.
Terrier du ban de Brouck, 170a. —
Archives départementales, fonds E ,
434.
Terrier du ban de Budinff, xiiii' siècle. —
Archives départementales , fonds E ,
435.
Terrier du ban de Colnwn, 1698. —
Archives départementales, fonds E,
45i.
Terrier du ban d'Escherange. — Archi-
ves départementales , fonds E , 47g.
Terrier du ban d'EvendorJf, xviii* siè-
cle. — Archives départementales,
fonds E, 48i.
Terrier duban de Faréberswiller, 1C98.
— Archives départementales, fonds
E, 483.
Terrier duban de Farschniïler, 1 444. —
Archives départementales , fonds E,
485.
Terrier du ban de Flastroff, 1698. —
Archives départementales, fonds E,
4^3.
Terrier duban de Folpersmilkr, 1692. —
Archives départementales, fonds E,
Terrier du ban de Fontoy, 1723. —
Archives départementales, fonds E,
000.
Terrier du ban de Orindorff, 1706. —
Arcliives départementales, fonds E ,
5-20.
Terrier du ban de HalUnfr, 1733. —
Arciiives départementales, fonds E.
54o.
Terrier du ban de HeUing, 1699. —
Archives départementales, fonds E ,
553.
Terrier du ban de Hehlrojf, 1789.
— Archives d'un propriétaire du
ban.
TeiTÏer du ban de Hettange-Grande. —
Archives départementales , fonds E ,
56i.
Terrier du ban de Ihmting , 1718. —
Archives départementales , fonds E.
Terrier du ban d'Immonvilk, xvui' siè-
cle. — Archives départementales,
fonds E.
Terrier du ban de Kallembourg, 1714. —
.archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Kanfen, iC8a. ~
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Kédange, itigS,
petit in-fol. — Archives départe-
mentales, fonds E.
Terrier du ban de Kempiich, 1692. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier- du ban de Kerbach, 1728. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du bande Klang, 1779. — Ar-
chives départementales, fonds E.
Terrier du bande Konlz-IIaute^.idçjti. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Mégange, 1696. —
Archives départementales , fonds E.
Terrier du ban de Uenshirehen, 1 G97. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier duban de Metzere/che , 1G98. —
Archives départementales , fonds E.
Terrier duban de Metzerwitse , 1698. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Mulvange, 1726. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du hunde Moiilenach,tir6 —
Archives départementales, fonds E.
Terrûr drthan de Ne}idorJf, 173a. - -
Archives départementales, fonds K.
Terrier du han d'Ottnmitle, 1O94. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Baville, iGa5. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Rémeling, 1691. —
Archives départcnicnlales, fonds E.
Terrier du ban de Bémering , iCaCi. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Rentgen, 1639. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Bohrbach, xvii' siè-
cle. — Archives départenientale.s,
fonds E.
Terrier du ban de la Bothe , i68y. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Boussy-le-Village ,
1723. — Archives départementales,
fonds E.
Terrier du ban de Saint - François,
1722. — Archives départementales.
fonds E.
Terrier du ban de Sierck - Haute ,
1717. — Archives départementales .
fonds E.
Terrier du ban de Sierstroff, 1723. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du bande Sœtrich, 1697. —
Archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Troniborn, 1701. —
Archives départementales , fonds E.
Ten-ier du ban de Tunting, 1741. —
Archives départementales , fonds E.
Terrier du ban de Walmestroff, 1722. —
.archives départementales, fonds E.
Terrier du ban de Wekring, 1G99. —
.\rchive8 départementales, fonds E.
Terrier du ban de Weymerange,
1 G96. — Archives départementales.
fonds E.
Traités de pair. — Archives de l'Hôtel
de Ville, 2 cartons.
Traites de pair des ducs <k Bar,
xni' siècle. — Bibliothèque impé-
riale, f. fr. u,853.
IJIPRIMES.
Alsatia diplomatica , par Schœpflin,
2 vol. in-fol. Strasbourg, 1772-
1775.
Annales ordiniê Premonstratensis , par
ilugo , abbé d'Elival , in-folio ,1784-
.739.
Annuaires de la Moselle, de 1791 à
18GC. Metz, Vcrronnais, Colliguon,
Aican, etc.
Antiquitatum Arnuljiiianim libri très,
par D. P. liaiilet, 1 vol. in-fol.
J73o.
Ardennisehe Geschiehie , par Krenjer
(voir Gtmealogische Geschichte).
Arrêts choisis de la cour souveraine de
Nancy, a vol. in-4''. Nancy, 1717 et
1722.
Atlas géographique, statistique et his-
XIA'III
INT4\0DUCT10N.
torique de la MoKclle, par M. do
Saint-Morlin ; 37 tableaux cl 7 cartes
iitbogr. iu-l'ol.Alctz, 186/1.
/lH»one. La Moselle, in-8*. S. GrypUu,
Lyon, 1537.
limilique {L'aujfiuilc) de Sainl- Ar-
ncuUl, par Valladier, ) vol. in- 4°.
Metz, 1O16.
lUieêgau (Dec), par Scbullz, iii-ia.
Doux-Poiits, t838.
BuUelim de la Société d'archéologie et
d'hittoire de la Motelle; in-8°. Meli,
imp. l\ousseau-Pallcz, 1858-1870. ■
Cartulttire du Moyeu Rhin, ou Vrkun-
denbach zitr Geschichte der jelzt die
PreittsiKlien Itegierungs be^irke Co-
blenz und Trier bildenden Uittels-
rlieinitchen Territorien; bearb. ton
H. Ueyer, L. Eltcsler, A. Ciirz,
B. i-a iii-8°. Coblenti, 18G0-65.
Chronique de Claude Philipin , publiée
dans les Preuvet de l'histoire de
Lorraine do dom Calinet, t. 111.
Chronique île Jacomin Iluston , publiée
par H.Michclant, 1 vol.in-8°. Metz,
1870.
Chronique de Iteginon, petit in -fol.
imp. J. Schœfler. Mayence, i5ai.
Chronique dite de Praillon, publiée dans
les Preuves de l'histoire de Lorraine
de dom Calmet, t. IV.
Chronique du doyen de Sainl-ThiébauU ,
publiée dans les Preuves de l'histoire
de Lorraine de dom Calmet, t. III.
Chronique rimée sotu le nom de Jean le
Châtelain, 1 vol. in-i8°. Metz, 1698.
C/iroiiK/ue» Messines, par lluguenin,
1 vol. grand in-8°. Metz, 1887.
Communes de la Meurthe, pui' 11. Le-
page, a vol. grand in-8°. iNaucy, 1 843.
De lie dipbmatictt , par Mabillon , in-fol,
imp. Billainc. Paris, 1709.
Description de la Lorraine et du Bar-
rois, par Durival, 4 vol. in -4°.
Nancy, 1779.
Dictionnaire du département de la Mo-
selle, par Viïille, a vol. iu-8°. Metz,
Dictionnaire historique des ordonnances
et des tribunaux de la Lorraine et du
Barrais, par Rogéville, a vol. in-4°.
Nancy, 1777.
Dictlo'nnaire topographique de l'arron-
dissement de Sarreguemines , par
J. Tbilloy. Metz, i865. (Ouvrage
couronné par le Comité des travaux
historiques au ministère de l'ins-
truction publique.)
Edelsaas crchronik, par Bernbarl llert
zog, in-fol. Strasbourg, i5ga.
hÀsai statistique sur les frontières nord-
est de la France, par M. Audcnelle,
1 vol. in-8°. Melz, 1837.
Gcncalogischc Geschichte des nitcn Ar-
dcnnischcn Oeschlcchts,elc. par M. J.
Kremer. Irancforlet Leipzig, 17S5,
1 vol. in-4", et Codex dljdeniaticus.
Geschichte des vormaligcn \assau-Sttar-
brûckschen Landes, par F. KoUner,
1 vol.in-8°. Sarrebrùck, i84i.
Gruter inscriptiones , 4 vol. iu-fol. Am-
sterdam, 1707.
lladriani Valesii notilia Galliarum,
1 vol. in-4°. Paris.
Histoire de l'abbaije de Saint-Denis, par
dom Félibion, in-fol. Paris, 170G.
Histoire de l'héritie à Metz, par Mou-
risse, 1 vol. iu-4°. Metz, 1670.
Histoire de la province d'Alsace, par La-
guille. S. J . iu-fol. Strasbourg, 1 737.
Histoire de Lorraine, par dom Calmet,
7 vol. in-ful. .Nancy, 1745-1757.
Histoire de Metz, par les religieux bé-
nédictins, 6 vol. in-4". Metz, 1769-
•791-
Histoire des évéqucs de Met: , par Mcu-
risse, in-ful. Metz, iU34.
Histoire de Thionville, par M. Tcissier,
1 vol. in-8°. McU, i8a8.
Histoire du Luxembourg, par le R. P.
BcrthoUet, 8 vol. in-4''. Luxem-
bourg, 1741.
Histoire du siège de Metz en i553, par
Salignac, 1 vol. in-13. Paris, i553.
Histoire du siège de Metz en iliUU, par
Hugnenin et de Saulcy , 1 vol. grand
in-8°. Metz, i835.
Histoire de Verdun , par Roussel , 1 voL
in-4°. Paris, 1745.
Histoire de Verdun , par l'abbé Clouet ,
a vol. grand in-8°. Verdun, 1867.
Bistoria Treverensis diplomatica, par
Hontheim, 5 vol. in-fol. Trêves,
1760-1767.
Invetttaire des Archives départementales ,
grand in-4''. Paris, imp. P. Dupont.
(Publication commencée en i863.)
Journal de Jean Aubrion, publié par
L. Larcbey, 1 vol. grand in -8°.
Metz, 1857.
Journal de D. Floret, vers 17G0, public
par M. F. .M. Chabert, gr. in-S".
Metz, Rousseau, 186a.
Journal de J. BaucJicz, greffier de Piap-
peviile, mémoires contemporains,
notamment sur les événements du
milieu du xvn" siècle, publié par
MM. Abei et de Bouteiller, gr. iii-8°.
Metz, Ilousseau i8li8.
Journal du siège de Melz , par des Cha-
natz. .Metz, Lecouteux, i85a.
Liste des villages et veaignages du pciij^
Messin, dressée pour les iniposilions
exlriiordinaires de la guerre de 1 4o4.
Manuscrit original conservé à la bi-
bliothèque de Metz, sous le n" 190.
Publiée par M. de Mardigny
dans les Mémoires de l'Académie
impériale de Metz, en i855.
Matières bènèjicialcs , par Thibault,
1 vol. in-fol. Antoine, Nancy, 1703.
Mediani monanterii chroiiicon, par Jean
do Bayon , publié dans D. Calmet.
Mémoires alphabétiques pour servir à la
description générale du Uarrois, par
de .Maillet, 1 vol.in-ia. Bar, 1749.
Mémoires de l'Académie impériale de
Metz, in-S'. Metz, 1819-1870.
(El notamment les Noies et
lienseigncmenls statistiques sur
les routes, les cours d'eau el les
voies de communication de la Mo-
selle, avec cartes, par M. de Sainl-
Martin, aux années )856-i858.)
Mémoires de la Société d'histoire et d'ar-
cliéologie de la Moselle, grand ii>-8'',
1808-1870.
Mémoires de Philippe de Vigneulles, pu-
bliéspar 11. Micheianl, in-vol. in-S".
Stuttgart, 1862.
Notice de Lorraine, par dom Calinel,
a vol. in-folio. Nancy, 175G.
Originum Uipontinamm, Pars 1 et 11,
par G. Ch. Croll , a vol. petit in-4°.
Biponti, 17G1-17G9.
Persécution de l'église de Metz {La)^
par Jean Olry, publié par 0. Cuvier,
I vol. in-ia. Paris, i85g.
Pouillédu diocèse de Trêves, Notice do
Lorraine, t. I.
Publications de l'Institut arcliéologique
du Luxembourg. Luxembourg, a 5
vol. in-4°, 1846-1870.
Recueil des édits et ordonnances de Lor-
raine, vol. iu^". Nancy, 1733.
Revue d'AusIrasie, a séries chacune de
II vol. grand in-8°, 1837-1848;
i853-i8G3.
Rheinischer Adel dans Die hôchète Zierde
Teulschlandes, par Humbracht, 1 vol.
in-4°. Francfort, 1707.
Ruines du comté de Bitchc {Les), par
J. ThiUoy {Mémoires de l'Académie
impériale de Metz , i8Ga).
INTRODUCTION.
XLIX
Simple crayon de la noblesse de Lor-
raine [Le), par Husson Lescossois,
1 voi.iii-4°. Paris, 1674.
Spicileffium, par dom Luc d'Achery, 3 v.
iii-fol. Paris , Montalant, 1738.
Statistique de la Moselle, par ie comte
Coichen, (;rand in-foi. Paris, iSoa.
Statistique de la Moselle, sous la direc-
tion de M. de (Uiasteilui, 1 voi.
grand in-8°. Metz, Pallez, i85'i.
Statistique du département de la Mo-
selle, par Verronnais, 1 voi. iu-S".
Metz, 1844.
Supplément à celte statistique, 1 vol.
in-8°. Metz, i85a.
Tableau des communes de la Moselle, par
M. Parant, 1 brocli. in-4°. Metz,
1825.
Tableau des communes de la Moselle, de
leurs sections et écarts, in-fol. Metz.
1825.
Tableau des distances légales dans le
département de la Moselle, grand
in-4°. Metz, i854.
Territoire de la Moselle {Le), his-
toire et statistique , par M. de Chas-
tellux, 1 vol. )n-4". Metz, Maline,
1800.
Topojrraphitt PalatinatAs Hheni , par
Zeiller, publié par .Merian. Bàle,
in-fol. iB55.
Traité du département de Metz, par
Stemer, 1 vol. iii-4°. Metz, 1756.
CARTES DANS LESQUELLES SE TROUVE COMPRIS
LE TERRITOIRE ACTUEL DE LA MOSELLE.
CARTES TOPOGRAPHIQUES.
1° CARTES GENERALES GRAVEES.
Carte de Cassini (1760 à 1789), à l'échelle de ,n^„„. Le
département de la Moselle y est représenté sur les feuilles
109, 110, i4i, i4a, i(ii, iGa, 17a. (La figure 3 delà
planche II représente le tableau d'assemblage de ces
feuilles. )
Carte de France du Dégât de la guerre, à l'échelle de j-j^.
Le département de la Moselle y est compris sur les
feuilles a5, a6, 36, 37, 38, 5a, 53, 54, publiées de
i834 à 1837. (La figure 4 de la planche II donne le
tableau d'assemblage et les noms de ces feuilles.)
a" CARTES PARTICULIERES GRAVEES.
Carie du cours de la Moselle et de la Meurtlie, de Nancy à
Meti, i feuille.
Carte du cours de la Moselle de Metz à Coblentz, 3 feuilles.
Ces deux cartes, à l'échelle de ,^^„„, dues à M. Le-
brun, gravées par Chalmaridrier, ont été publiées en
177a , par la Société royale de Metz, avec les Mémoires
concernant la navigation des rivières des Trois-Evèchés.
Carte du cours de la Moselle et de la Sarre, depuis Metz et
Sarregueraines jusqu'à leur embouchure respective, par
M. Plouguer, ingénieur en chef: .i l'échelle de rîkârs<
gravée par Dupuis, publiée en 1784.
Carte lithograplUéc du cours de la Moselle dans le départe-
ment, d'après les minutes de la carte de France, à
l'échelle de .^ ^ ^ ^ „ , destinée au service des ponts et
chaussées, publiée en i833.
Carte du département de la Moselle, par le Dépôt de la
guerre, eu 3 feuilles, publiée en i838 ( llcproduc-
Moseile. •>
tion des feuilles de la carie de France indiquées ci-
dessus. )
Carte des environs de Metz, pour les opérations du camp de-
la Moselle, à l'échelle de -707001 '^^ ^ feuilles, publiée
en i844 par le Dépôt de la guerre.
Carte du département de la Moselle, par M. de Saint-Martin,
chef du bureau des ponts et chaussées, en une feuille
réduite au ttthtToi d'après lu carte du Dépôt dé la
guerre, publiée en i844.
La même que la précédente , rectifiée et augmentée , publiée
pour la seconde fois en 1860.
Héduction de la carte du Dépôt de la guerre au -nrVs^, pu-
bliée en 1807. Le département de la Moselle est com-
pris sur trois feuilles, qui portent les n" 9, i4 et i5.
Carte des chemins de fer , plans métrés au 777^7, exécutée
eu 1847 et en i854 pour les besoins du serviccdes che-
mins de fer.
INTRODUCTION.
3° CARTES MANUSCRITES.
Cartes exécutées par MM. Noudin père et fils et Denis, en
1780 et années suivantes, de la frontière nord-est de
la France, pour ie maréchal de Belle-lsle, à lecliillo
de YjfïTTô' H"'' "le ces cartes , de 3 mètres sur a , existent
à Metz : G à la bibliothèque de la ville, a aux archives
départementales. Mais il en manque à la collection plu-
sieurs qui comprendraient les environs de Metz et de
Longwy.
Les plans du cadastre , commencés dans la Moselle en
180G, terminés en i8'io, et repris pour les communes
les plus anciennement cadastrées de i84â à i85i, com-
prenant des levés parcellaires par masses de cultures à
différentes échelles, variant, selon les époijups d'exé-
cution , de ^Jj^ à jJjj , et des tableaux d'assemblage à
l'échelle de |„j„„, avec un figuré de terrain à vue, re-
présenté par (les hachures.
Les minutes de la carte du Dépôt de la guerre, à l'échelle
•'" Tôiôô' exécutées de i8ii5 à i833, conservées a ce
Dépûl et partiellement reproduites, comme nous l'avons
dit, pour le» besoins des scrvicis publics.
II
CARTES POLITIQUES ET ECCLÉSIASTIQUES.
Les territoires qui forment le département de la Moselle
se trouvent compris dans les cartes qui riprcscntaienl
le duché de Lorraine et les Trois-Évéchés. C'est donc
dans ces caries, publiées avant la division départemen-
tale de la France , que nous devons chercher les inilica-
tions géographiques relatives ii notre Iravail '.
1 CARTBS POLITIQUES.
lorraine {Duché de), par Géiard Mercator, ime feuille
j, „'„„,■ Dans Gallite Geo/rraphicœ , per Gerardum Merca-
torem; Daythourg, iblf],
l.orrnine, gravée par Ortellius en 1587, une feuille i,,,',,,.
Plus étendue que la précédente, cette carte se trouve
dans Theatrum orbit terrarum, de Abrah. Ortelliu».
Lorraine , nne feuille, publiée à Tours (drinrorfimi Turo-
Himi) en 1693. Cette carte, sans nom d'auteur, doit
être attribuée soit à Bougueroau, auteur de l'atlas inti-
tulé : Le Théâtre franroit et Tour», iSgi, in-fol., soit à
Damien de Templeux, qui a publié vers la fin du
lvi° siècle quelques-unes des plus anciennes cartes des
provinces du royaume de France et de plusiejrs États
voisins. Cette feuille a été aussi reproduite dans les an-
ciens atlas, mais moins souvent que celle de Mercator.
Detcription de la haute et supérieure LoiTaine ( hotharingiœ
ducalus superioris cera ddineatio). Colonie Agrippine,
eicud. J. Bussemachcr, 1 feuille iu-fol. Cette carte,
siH' laquelle sont gravés plusieurs portraits et les armoi-
ries des principaux fiefs, est dédiée au duc de Lorraine
Charles III j elle fait partie de l'atlas publié en lagS, à
Cologne, par Bussemacher. Elle a été reproduite dans
l'atlas de Tassin, in-fol. Paris, i634 (77^00? environ).
iorraine, par Gérard Mercatiir, a feuilles îtôTôô-
LoiTaine, par Gérard Mercator; Duytburgi; Antmerpiœ;
Orlellii, iSgS, 1 feuille.
La même: Cœsaroduni Turonum, i593; Amstelodami,
llondii, i6o3, 1609, 1619; ibid. Guillolnii Blaeu;
ibid. Juannis Jansonii, 1 feuille.
La Lorraine, très-grande carte publiée à Paris en 16/iC.
Lorraine et Warroi's, par Nicolas Tassin, en 2 feuilles, Paris.
La Lorraine. — Les estais qui passent sons le nom de Lor-
raine, par Guill. Sauson : d'abord en une feuille, avec
a tables; puis, par ie même, en deux feuilles. Paris,
i66) , puis par .1. Blaeu en iC83; puis chez Jaillot en
1G76 , en 1881, en 1696, en 1700 et en 1703 : la pre-
mière à l'échelle de i,^„„„ .
Lorfaine, Uarriiis et Trois-Evécltés , far Guillaume Sanson,
en 9 feuilles; échelle „^^,„,. Paris, 1661.
La même, en deux feuilles : Amstelodami, Joannis Blaeu,
i663. Paris, Jaillot (167'!), 1681, 169G.
Lorraine, par Nicolas VVisschcr. Amstelodami, 1 feuille.
Les ducliés de Lorraine et de Itar et les Trois-Evcchés , etc.
recueillis de divers mémoires du sieur de Tillemont,par
J.B.Noliu, géographe ordinaire du roi , iG85, une feuille.
Lorraine, par Jean-Baptiste Noiin. Paris, 1G76, 1 feuille.
Loiraine et Alsace, par Giacomo Cantelli. Bome, 1G89,
1 feuille.
Lorraine et Alsace, par Pierre Duval. Paris , 1 C7G , 1 feuille.
Le Harrois, par le même. Paris, iG54 cl 1G77,
I feuille
Alsace et Lo7Taine, par Henry Singre, géographe de
M. ie prince de Condc, en 1G80, avec les pays situés
vers la Sarre, la Moselle, etc., en plusieurs feuilles.
' On trouve dans ta Bibliothèque historique de la France, pur J. Leiong (5 vol. in-fol. Paris, 17G8, édition revue par Fevret de
Fontette), la liste de« caries et des ouvrages relatifs à la géographie de la Lorraine, du Barrois tl des Trois-Evéchés publiés jusqu'en
1768 (t. I,p. 116).
INTRODUCTION.
ti
Lorraine. Paris, Jaillot, i6(jC, 1703, 1 feuiile.
Lorraine, pai' Licbaux, on a feuilles. Paris, 1696 ( 170a).
Les Etals du duc de Lorraine et de Bar, en 6 feuilles , au
Pj-jVôô- P"'is, Jaillot, 1704 et 1705(1707).
La Lorraine , le Barroig et tes Trois-Evêchés , par Nicolas de
Fer, 1 fouille in-fol.
La même, publiée en 1708, sous ce litre : Les duehe: de
fjorruine et de Bar, les Eveschez do Met: , Toul et Verdun ,
1 feuille {|rand in-fol.
Charte de la Lorraine et de l'Alsace, par Bourguignon d'An-
ville, 1719; petite carie in-4°, jointe à la Description
géographique de la France, par l'abbé de Longuerue ,
l'une des premières cartes de la jeunesse de ce grand
géographe.
Carte générale des duchés de Lorraine et de Bar et des Trois-
Evêchés, par Didier Bugnon, premier ingénieur et géo-
graphe de S. A. R. le ducde Lorraine, i-jùlt et 1736,
1 feuille; échelle i„„|nn,„-.
Elle est en léte de Vllisloire de Lorraine, par D. Cal-
raet, et elle y est suivie de cartes particulières des dio-
cèses ( n° /i ).
Les duchés de Lorraine et de Bar et les Trois -Evéchés,
où l'on a mis les postes, sur les observations de M. Cas-
sini, parle sieur I,c Rouge; échelle ,„,^,„„. Paris, i7')3,
i feuille.
Carte de la Lorraine et du Barrois, dans laquelle se trouvent
la généralité de Metz et autres enclaves (suivantla nou-
velle création des bailliages, faite en 1761 ), par le sieur
de Robert, est extrêmement complète pour l'échelle, et
beaucoup plus correcte que toutes celles qui l'ont pré-
cédée; du reste, elle avait été rédigée sur les documents
fournis parle Mémoire sur la Lorraine, de Durival.
Carte générale des duchés de Lorraine et de Bar et des Evé-
chés, par le sieur de Lafosse, géographe, 176a. une
feuille grand in-fol.; échelle ,„„'„^„'.
Le gouvernement de Lorraine et des Trois-Évéchéê , 1 feuille
(vers 1770).
Carte de la lorraine et du Barrois, pour servir à la des-
cription de ces provinces, publiée dans le tome 1" de la
Description de la Lorraine , par Durival, 1778, 1 feuille
in-4".
Carte de la Lorraine , du Barrait et des Trois-Evéchés , par
Dezauche, 1790, in-fol.
Description du pays Messin et de ses confins, de l'industrie
de M. Abraham Faberl, l'un des magistrats de ce lieu;
échelle -.
1610, i feuille.
Robert de Vaugondy; échelle -
706 , 1 feuiile.
Cette carte, qui est la feuille 33 de YAtlas universel
140000'
La même. Paris, Leclerc; Amstelodami. Ilondii, ibid.
Guillelmi Blaeu.
Messin. — Nova territorii Metensis deseriptio , autore Abr.
Faherl, consule urbis Metensis. Amsterd. A. D. 1019. Le
nord occupe la portion à droite de la carte; on y voit
indiqués le Val de Metz au nord-ouest, le Hault-Chemin
à l'est , l'Isle au sud -ouest et le .Saulnoy au sud-est.
Cette carte ne contient donc que le pays Messin pro-
prement dit (pagus Metensis), lequel en entourait la ca-
pitale.
Le pays Messin, par Jean Brioys; t feuille.
La même. Paris, de Fer, 1 petite feuille.
•2" CARTES ECCLESIASTIQUES.
Evéché de Metz, par Nicolas Sanson, en a feuilles, échelle
^ji„„„. Paris, i(i5o et i056 ( 1C76, Robert, 1780).
L'une des feuilles comprend les archidiaconés de
Metz, de Vie et de Marsal.etc, et l'autre, l'archidia-
coné de Sarrebourg, etc.
Diocèse de Met:, dans la partie septentrionale de la Lor-
raine, sur les mémoires de Didier Bugnon , premier in-
génieur et géographe de S. A. R.: 1 feuille, échelle
Cette carte "est en tète du tome 1" de Yllisloiro de
Lorraine de D. Galmet,
Nova et accurata delineatio geographica episcopatus Me-
tensis quoad juridictionem temporalem (carte du tem-
porel de l'évèché de Metz), s. 1. n. d. 1 feuille in-fol.
échelle yuvwts-
La décoration du cartouche indique nettement le
xvit' siècle.
III
CARTES DÉPARTEMENTALES.
Carte du département de la Moselle, de l'Atlas nalioijal de la
France; échelle j,,^^^,. Paris, 1791.
Carte de la Moselle, parMiroménil; échellcjj— j^. Paris, 1 79 1 .
Carte du département de la Moselle, par Capitaine; réduc-
tion de celle de Cassini à l'échelle de ,,,',„,, f. n" G.
Paris, 1796, i8ai.
Carte du département de la Moselle, gravée par Michaud ;
échelle -j^ïVôô' M'J'^i Antoine, 1817.
La même carte, nouvelle édition corrigée. Metz, Verron-
nais, i8ai.
Carte de la Moselle, 1 feuille, o^jS^ sur o'",8o; échelle
,,l„„„, éditions à diverses dates. Metz, Verronnais; la
dernière en 1860.
Carte de la Moselle, réduite à l'échelle de , ,„„„^ , d'après
la carie de l'Etat-major, parM.deSainl-Martin, 1 feuille.
Metz, i84/i.
Carte de la Moselle, pai'tie de la publication de la Statis-
tique Chaslellui, gravée par liaur. Metz, Pallez , i8B'i.
Carte de ta Moselle , i feuille , échelle .^ii,\„„. Metz , Dem-
bour et Gangel, i8&5.
INTRODUCTION.
Carte de la Motelle , gravée par MiroméDil; échelle de
7j^^, 1 feuille. Strasbourg, Fielta frères, |863.
Carte de l'arrondiitement de Meiz, i feuille; échelle de
icaàoi.' Mets, Verronnais, i84o.
Carte de l'arrondiiêtment de Thionvilk, i feuille; échelle
de
Metz, Verronnais, i85a.
Carte synoptique des voies de communication de la Moselle ,
1 feuille in-ia, sur o",65, échelle de nàoot- MeU ,
Verronnais, i865.
Diverses cartes du dopartewent de la Moselle ont été aussi
publiées dans les atlas géographiques do la France par
déparlemenls.
Carte du canton de Sierck, i feuille gravée par Dupny vers
i84o; échelle de ,„'„j .
Carte géologique du département de la Moselle, exécutée
d'après le travail di- M. l'ingénieur eu chef des mines
Rcverchon , complété par M. l'ingénieur Barré , publiée
aux frais du département.
EXPLICATION
ABREVIATIONS EMPLOYEES DANS LE DICTIONNAIRE.
ahb. Bouz abbaye de Bouzonvilie.
— Brau — de Brauweiier.
— Echt — d'Echternacb.
— Just — de Justement.
— Freist — de Freislroff.
— Longev — de LongeviUe-lez-Saint-Avoid.
— Neum — de Neumunster.
— S'-Arn — de Saint-Arnouid de Metz.
— S'-Clém — de Saint-Clément de Metz.
— S'-Mart — de Saint-Maitin-iez-Mctz.
— S'-Matb — de Saint-Matliias de Trêves.
— S'-Max. * — de Saint-Maximin de Trêves.
— S'-Paul — de Sainl-Paulin de Triîvcs.
— S'-Pierr' — de Saint-Picrremont.
— S'-Symph — de Saint-Synipborien de Metï.
— S'-Vinc — de Saint-Vincont de Metz.
— S"-Gios9 — de Sainte-Giossinde de Metz.
— Vili.... — de Villers-Bettnach.
anc ancien.
Ann. Prem Annales ordiniê Premonatratensis , par Hugo.
arcbev archevêché ou archevêque.
arch. départ archives départementales de la Moselle.
— H. de V — de i'HùIel de ville de Metz.
— Lamb — du marquis de Lambertic.
— prim. Nancy — de ia primatialc de Nancy.
— Vill.-le-Rond — du prieuré de Villers-le-Rond.
atl atlas.
auj aujourd'hui.
baill. de S'Mih Etat du bailliage de Saint-Mihiei en 1371.
Bert. Hist. Lux Histoire de Luxembourg , par le P. Bertholiet.
bul bulle.
c°° canton.
cart cartulaire.
'.'V EXPLICATION DES ABRÉVIATIONS.
rail. év. de M cartulaire de i'évècUé de Metz.
rart. Moy. Rh — du Moyen Rbin { Vrkundmbuch, etc.).
carte Bugn Carie du diocéfe de Metz, d'après Didier I!ii|;iion,
— Cass — de la France, par Cassini.
— Et.-maj — — du Dipùt do la (;iicrre pai' les officiers d'Elat-iuajor.
— Tas — dt U Lorraine et du Barrait, i)ar Nie. Tassin.
— Viiug — — par Rob. do Vaufondy.
cath cathédrale.
cens censier.
chan. rég chanoines réguliers.
chap chapitre.
chap. cath cartulaire du chapitre de la grande église de Metz.
chart. Sturz — de l'abbaye de Slurzeibronn.
(h charte.
chat château.
cbàtell cbÂlellenie.
ch.-l chef-lieu.
Chron. doy. de S'-Thiéb Chronique du doyen de Saint-Tbiébauil.
— Jac. Hus — de Jacomin Husson. *
— Cl. Phil — de Claude l'hilipin.
— Prail — dite de Pruillon.
— rim — en vers sous le nom de Jean le Châtelain.
— Ph. de Vign — de Philippe de Vigneulle».
— met. app. pr Chromcon Metente appemlix prior.
coll. S'-Sauv Collégiale Saint-Sauveur de Metz.
— S'-Thiéb — Saint-Thiébaidt de Metz.
c"' commune,
cr. de Lorr le Simple crayon de la nobleêne de Lorraine, par Mathieu Husson Lescossoi».
Crol. Or. Bip Originum Biponlinarum , etc. par Croll.
décl déclaration.
dén. Th. Alix Dénombrement du dueM de Lorraine, par Thicriy Alix. ■
— de Créh — du comté de Crékange.
déuombr dénombrement.
détr. détruit.
diet. Viv Dictionnaire de la Moselle, par Viville.
— Verr .Statistique de la Moselle, par Vcrrounais.
dioc. Lux Diocèse de Luxembourg, projeté, dans Berthoilit, Histoire de Luxembourg.
Dipl De Be diplontatica , par D. Mabillon.
D. Cal Histoire de Lorraine , par D. Calmet.
— Not. Lorr Notice de la Lorraine, par D. Calmet.
dom. Bar Dénombrement des domaines du Barrais.
— gén. de M — — de la généralité de Metz.
— Lorr — — de la Lorraine.
don donation.
Dur. Lorr Description de la Lorraine , par Durival.
Edels. chron Elsâssische chronik, par Herzog.
emp empereur.
ep. met. temp Nova et accurata delineatio geograpkica epitcopatus Metensis quoad juridicliomm tem-
poralem,
ér évéché on évèque.
f. ferme.
Fab. territ. met Nova territorii Metensis detcriptio, auctore A. Kabert.
EXPLICATION DES ABREVIATIONS. lv
h hameau.
Hist. de M Histoire générale de Metz, par des religieux bénédictins.
homni hommage.
— Bén Ibid.
hôp. S'-Nic Iiùpilal .Saint-Nicolas de Metz.
Hus. Lesc le Simple crayon de In noblesse de Lorraine, par Mathieu Hnsson Lescossois.
Inv. des tit. de Lorr Inventaire des titres du duché de Lorraine, par le sieur du Fourny.
Journ. J. Aub Journal de Jean Aubrion.
— J. Bauch • — de Jean Bauchez.
~ D. Flor — de D. Floret.
— le Goul — de J. le Goullon.
Krem. ard. Gesch Genealogische Geschichte des atten ardennischcn Geschlechts , par Kremer.
liste des vil! dénombrement des villages et gagnages du pays Messin on i/io4.
Loth. sept Description de la haute et supérieure Lorraine (carte de Bnssemacher).
Maill. Barr Mémoires alphabétiques pour servir à l'Histoire générale du Harrois, par M. de Maillet.
Mém. Ph. de Vign Mémoires de Philippe de Vigneulles.
Ord. Lorr Becueil des ordonnances de Lorraine.
par paroisse.
P. Fer. Obs. séc Observations séculaires , par Paul Ferry.
Pouil. de M. porlef. Pouillé de Metz; pièces détachées en portefeuille.
pr preuves
pr.-v procès-verbal.
reg registre.
rent rentier.
Bous. Hist. Verd Histoire ecclésiastique et civile de Verdun, par Bousscl.
sém séminaire.
sent, arb sentence arbitrale.
Siège de M. Sai le Siège de Metz en i55'j , par Salignac.
Soc. arcb. Lux Institut archéologique de Luxembourg.
— phil. Verd Société philomathiquc de Verdun.
8. l'an sous l'an.
Spic Spicilegium de D. Luc d'Achery.
stat statistique.
Stem, dép^ M Traité du département de Metz , par Stemer.
lab. Par Tableau des communes de la Moselle, par Paranl.
tabell tabellionage.
terr terrier.
territ territoire.
Thib. mat. bén Traité des matières bénéficiales , par Thibault.
Val. N'ot. Gai! ?iotitia Galliarum, p.ir Hadrien de Valois.
vill village.
Zeil. lopog. pal. Bli Topographia PalalinaliU Rheni, par Zeiller.
DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE
DE
LA FRANCE.
DEPARTEMENT
DE LA MOSELLE,
Abbéville, c°° de Conflans. — Abbatis curia, i tb-j
(arcli. priin. Nancy, Saint- Maitin-lez-Metz, liasse 8).
— Abbeuvilte, i3o8(cliap. catli.s. l'an.). — Abevilte,
sv* siècle (chron. Praillon). — Heblevitle, i4a.'i
(cart. év. de Metz, t. III, p. i3o). — Abupfvllte,
1699 (lett. de défi, arch. h. de V. AA, là). —
Habezville, Abeville, i5i3 (terr. abb. Saint-Pierre-
mont, p. 1187). — Abevilla, Abbalis villa, ibl\li
(pouillé de Metz). — Abevilte ou Abeville, 1779
. (Dur. Lorr. ). — En patois : Aubeuvelle.
Siège d'une cure de l'archipr. de Hatrize, dép.de
i'abb. Sainl-Marliu de Metz, puis de la primatiale
de Nancy.
Autrefois Barrois , baill. d'Étain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de Tlm-
méreviile; passa, lors de l'organisation de l'an m,
dans celui de Valleroy, et en i8oa dans le canton
actuel.
Aboncoubt, c°° de .Metzerwisse , sur la Canner. — Elpin-
dorph, Epindorf, Epindore, Epidorf, nlx'j (abb.
Vill. cart. t. I, E, i ). — Davange, 1180 {ibid.
liasse I, Aboncourt).- — Ependorf, 1 196 (ifti'd. cart.
t. I , p. 2 ). — Ebuncurt , 1312 [ibid. A , 6 ). —
Ebidorf,Mi'i (ibid.fi,']). — Abocourt, j3ii (chap.
calh. s. l'an.). — Evendorf, i3ii (abb. Vill. t. I,
A, 12). — Ebhendorf, i35o (ibid. A, 16). —
Moselle.
AubocourI, i3ji {ihid. A, 9). — Aboncuria, i35i
(ibid.\, i5). — Aboncttrt, i354 (ibid. liassel, Abon-
court). — Aubonettria , i3.').5 (ibid. cart. A, 8). —
EboncuriasiiperRivulumKannern, iltoù (ibid. t. II,
p. 109 v°). — Auboncom-l, tà3i (D. Cal. bist.
Lorr. pr. V, ai'i). — Abocuria, ii63 (arcb. h. de
V. attest. du cierge, AA, 32). — Ebectiria, 1/168
(abb. Vill. cart. t. I, A, i3). — Oboncourt, liôg
(ibid. .\, 93). — Ehendorf, Dhendorf, Aboncuria,
i5i4 (pouillé de M.). — En allemand : Wehch-
Evendorfel Endorf. — En patois : Aubonco.
Fief du chap. de Notre-Dame de Nancy ( 168 1 ,
arch. départ, dénomb.).
Paroisse de l'archipr. de Kédange ; dép. de I'abb.
de Villers-Betlnacb, qui avait Budangc et Saint-
Bernard pour annexes.
Autrefois Trois-Evêchés, prév.de Sierck, cout.de
Lorraine. — Fit partie, de 1790 a 1802, du can-
ton de Luttange et passa, à cette dernière époque,
dans celui de Metzerwisse. ^- A Neudiange pour
annexe.
Abbéteaux (Ruissead de l'), sur le lerrif. de la c" de
Moineville.
AciiÂTEL, c°° de Verny. — Le Chaistel de liex Sairley.
— Chastel de lés Sarly, ilxo/{ (liste des vill.). —
Chaistelz déliés Sarley, i465 (chap. cath. s. l'an.).
2
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
— Chestel près de Saitcij , i5iG (l'iiV/.). — Chattea
prèi de Siiilley , i5i6 (ihid.). — Chaùtel déliés
Saivley, i538 (ihid.). — Chaistel lés Sailly, i556
(ibid.). — Atichttstel, xtii° s" (carie Beaul.). —
Auchâtel, Xïii* s* (carte Tass.). — Chastel, xvii' s'
(Lolh. sept.). — Aehaplel, i68i (av. et dénomb.
cliap. calli.). — llaulchastel , 1 75G (Stem. dëp. M.).
— En palois : Cbailé.
La seigneurie d'Acliàlel , haute , moyenne et basse
justice , appartenait au chapitre de la cathédrale de
Metz et formait un fief mouvant du roi de France.
— Etait annexe de la paroisse de Sailly.
Autrefois Trois-Évécbés, baill. de Metz, coul. de
Saint-Mihiel. — Fil partie, en 1790, du canton
de Sailly (district de Morbange); passa en l'an m
dans le canton de Soigne , et en 1 80a duns celui de
Verny.
AcBSN, c" de Rohrbacii, sur TEichet. — Achkena,
1271 (charte abb. Herbitzhcim, Als. dipl.'ncLwi).
— Achain, fitii (ord. de Lorr. MU, a83). —
■\elien, 1771 [ibid. 111, 4aa).
Existait en taiC (D. Cal. not. de Lorr.). — Pa-
roisse de l'archipr. de Hornebach , qui avait pour
annexes Kalhausen, Ëlling et Hutting.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines.coul.
do Lorraine. — Fait partie du canton de Rolirbach
depuis sa création. — A pour annexes les moulins
do Walckmiihl, Gallenmidil et Obliguiiibl.
AcuENDACu (RiissEiu d'). — Prend sa source sur le
ban de Brandelling et de Scboenhoff, traverse les
communes de Gros-Rédercliing, Acben, Kalbausen,
Weidesheini, sur une longuetu-de 10 kiloni., et se
jette dans la Sarre. — Acheneibach (carte Ét,-maj.).
VckEnBACB , f. et m'°, c" de Hellimer. — Acrebacb (carte
Cass.).
Ancienne commanderie de l'ordre de Mal te ; cense-
fief, siège d'une justice haute, moyenne et basse
(1681 , dénomb. 10 mai). — Le 2 avril 1764,
Ackerbach fut réuni par le roi Stanislas au comté
de Hellimer, érigé en faveur du baron de Gaillard.
— Dépendait de la paroisse de Hellimer.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût.
de Lorraine.
AoiiNcouBT, c°° de Faulquemont, sur laNied française.
— Daincort, i3i6 (abb. Longev. éch.}. — Adein-
court, 1A21 (cart. év. de M. t. VI, p. 129). —
Adiencourt, xvu' s' (episc. met. temp.). — Den-
court, xïii' s* (carte Tass.). — Daincourt, xvii* s'
(Fab. territ. mel. ).— Adineourt, 1770 (pouillé de
M.). — En patois : Audinco.
Fief mouvant du roi de France, siège d'une justice
haute, moyenne et basse (1 683, dénomb. 3o avril).
— Était annexe, alternativement d'année à année,
des paroisses de Herny et de Vittoncourt.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. de Metz, cout.de
l'évêché. — Fit partie en 1790 du canton de Faul-
quemont, passa dans celui de Herny lors de l'orga-
nisation de l'an m et revint en 180a dans celui de
Faulquemont.
Adelange, c™ de Faulquemont. — Alinjias, ii5a
(abb. Senones, I). Cal. t. V. pr. ocxlïii). — Edlin-
g-CTt, 1594 (dénomb. Th. Alix). — Adlatige, i()8a
(dénond). mars). — En allemand : Edelinjjen.
Village du comté de Faulquemont. — Etait une
annexe de la paroisse de IJoustroff.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Faulquemont
depuis sa création , en 1 790.
Affléville, c" de Conflaiis, sur l'Othain. — Unjle-
vilta, 10 '19 (abb. .Saint-Max. bull. Léon iX). — Af-
Jlaiuville, 1377 (arch. b. de V., traité de paix, AA,
43). — Aujlevilk, j5oi (inv. des tit. de Lorr. HI,
267). — Ajpaiville, i536 {ibid. a-]h). — Aujfle-
ville, i55i (ibid. 377). — AJlaville, 161a (ibid.
VI, 809). — Ajfflevilte ou AJlaiiwille , 1779 (Dur.
Lorr.). — En patois : AuJJieuvelle.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
basse, mouvant de la chàtellenie de Briey et dép.
delà baroiinie de Fontoy (1 08 1, dénomb. 1 5 août).
— Était annexe de la paroisse d'Aix (évéché de Ver-
dun, doy. d'Amélie).
Autrefois Barrois, baill. d'Elain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie en 1790 du canton de Nor-
roy-Ie-Sec et y resta jusqu'en 1802, où il fut classé
dans le canton actuel.
AiDLi\G, vill. c" de Boiizonville, sur la Nied française.
— Aidetingen, ia8i (inv. des lit. de Lorr. I, i5i).
— Edlini;, xviii" siècle (pouillé de M.). — Edeling
oaAidling, i779(Dur. Lorr.). — Edeling , Edlinf; ou
Aidling (dict. Viv.). — En allemand : Edlingeii.
Etait annexe de la paroisse de Vaudrecbing.
Autrefois Lorraine, baill. de Douzonvilie, coût,
de Lorraine. — Fit partie dès 1790 du canton de
Bouzonville (alors district de Sarrelouis) et fut uni
avec Heckling à la commune de Bouzonvilie par
décret du 22 juin 1810.
AiDLi.vG (RuissEiu d'). — Prend sa source à Aidliag,
traverse les communes d'AidIing et de Bouzonville
sur une longueur de 2 kilom. et se jette dans la Nied.
AiGCisEniE (L'), écart, c"" de Boulay.
Aine (Ruisseau d'). — Coule sur le territ. de la c"° de
Han-sur-Nied et se jette dans la ÎXied française.
AisE\BACH (Ruisseau d'). — Coule sur le territ. de la
c"" d'Einchoviller.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Aix ou Aibche, vill. c"" de Gonilrecoiirt, sur rOtliain.
— Aix, 1270 (inv. des tit. de Lorr. V, 7). — Ai:,
t386 (ibid. ii3). — Aiz prez Gondrecourt , 1445
{ibid. m, aSa). — AUe devant Gondrecourt , iliç)"]
(ibid. 260). — Ere, xtii° siècle (Lolh. sept.). —
Aiiclies, 1749 (de Maill. Barr.). — Asch, Aische,
1766 (D. Cal. not.Lorr.). — En patois: Akh.
Il y avait une soifjneurie foncière mouvant de la
prévôté de Briey. — Paroisse du doy. d'Amélie (dioc.
de Verdun) qui avait Affléville pour annexe.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Fit partie dès 1790 du canton de Nor-
roy-le-Sec (alors distr. de Briey) et passa en 1803
dans le canton de Conflans. — Chef-lieu commu-
nal jusqu'au 5 avril 1811, époque où il fut réuni
à Gondrecourt.
Alanzï (Riissëau du Tnou »'). — Coule sur le territ.
de la c°° de Cosnes.
Albach (Ruisseac d'). — Prend sa source à Cotlen-
dorCf, annexe de Schwcrdorff, traverse cette der-
nière commune sur une longueur de a kilomètres
et se jette dans la Nied.
Albach ( Rlisseao d'). — Prend sa source à Zoufftgcn ,
traverse la commune de Bodemack sur une longueur
de 1 kilomètre et se jette dans la Moselle.
Ai.BACH ou Alibaco (Rt'issEAu d'). — Prend sa source
à Aspelt (Luxembourg) , traverse les communes de
MondorfF, Bcyren et Kontz-Haute sur une lon-
gueur de 10 kilomètres et se jette dans la Moselle.
Ai.BE , c". — Voy. Sabbalbe.
Albe (L') , rivière. — Elle prend sa source à Rodalbe
(Mcurthe) et à Ackerbach (c°" de Gros-Tenquin),
traverse les bans de Lenning, Nelling-Petit, Rolir-
bach, les deux Kinger, Hazembourg, Guéblange,
Sarralbe, sur une longueur de 97 kilomètres, et se
jette dans la Sarre au-dessous de Sarralbe (Mo-
selle).— Fluviohs Abelica, 712 (Dipl.II,p. 434).
— - Fluvius Ablica in pago Saroinse, 7j3 (ibid.
p. 439). — Alba, 1675 (Val. Not. Gall. p. 8). —
Alba, Alva (D. Cal. not. Lorr.).
Albe (le pays arrosé par l'Aibe). — Albechowa, 870
(partage entre les rois Charles et Louis). — Albe-
cliovca sm pagiis Albennis haud dubiè à Jluvio Albâ
nomm accepit (Val. Not. Gall. p. 9).
La plupart des auteurs pensent avec raison qu'il
est ici question du Blâmontois (Meurtbe).
Albbbweiller, viil. ruiné, rétabli sous le nom de
Willerwald. — Voy. Weilleb et VVillebwald.
Alch, h. c°° de Téterchen. — Voy. Alsch.
Alémont, vill. c°'deSaint-Jure. — Alamont, Alenmunt,
I 194 (ch. abb. Saint-Ciém. s. l'an.). — Aleumont,
laSo (ibid.). — AUrmont, 1898 (inv.destit.de Lorr.
Vill, aïo). — Alemons, Aleimmt, i.Vi4 (pouillé
de M.). — En patois : Aideumont.
Paroisse de l'archipr. de Nomenj qui avait pour
annexes Pagny et Vigny.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz. —
Il 6t partie du canton de Goin (distr. de Metz)
en 1790 et passa en 1802 dans celui de Vemy.
Un décret du 12 janvier 181 3 supprima les mairies
d'Alémont et de Ressaincourt et les réunit à la
c°° de Saint-Jure.
Alger ou le Cheval bbdn, éc. c"° de Chesny.
Aloeb, éc. de la Grange, c°' de Manom.
Algrabge, c°° de Thionville. — Alkerengis, 876 (abli.
Sainte-Gloss. ch. de Louis le Gcrm. AA 2). — Al-
ringes, gfia (ibid. cb. év.Tb.). — Alhiringes, 1189
(ibid. AA. 2). — Alkei-ingis, 1189 (ibid. bull.
Inn.II). — Algerenge, iao6 (abb. Juslemont,H. B.
t. III, pr. p. 168). — Alriiiifes, 1 393 (abb. Sainte-
Gloss. état des biens). — Oilegmnge, i3o4 (cari.
deViU. t. I, B.A. 19). — Okgi-ange, i3o/i (ibid. A,
a4). — Olegrenge, i3o4 (abb. Saint-Pierr', lerr.
r i59). —Alcrange, iSaS (abb. Vill. cart. t. I, lî.
A. 1). — Allgringm, 1696 (label. d'Élange, arcb.
départ.). — Algringe», i6o5 (abb. Sainte-Gloss.
liasse Hayange). — Ilatgrange, i6o(i (pouillé de
M.). — Olkgrange, i685 (abb. Vill. liasse Batzeii-
dal, I). — Olgrange, )7f)a (carte Lafosse). — Eu
allemand : Algritigen.
Etait siège d'un vicariat résident qui dépendait
d'une année à l'autre des paroisses de Fontoy cl
d'Hayange.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. de Thionville.
coût, de Metz. — Fit partie en 1790 du canton
de Florange, passa, lors de l'organisation de l'an m,
dans celui d'Œiutrange et, en 1802, dans celui de
Tliionville. La municipalité d'Algrange, supprimée
par décret du 8 octobre 1811, fut réunie à celle
d' Angevillers , puis reconstituée par ordonnance du
9 août 1 833. — A pour annexes les fermes de Bat-
zendal et la ferme de Charennes, le moulin dit
d'Algrange et le moulin Robert.
Allamont, r°° de Conflans, sur le ru de Longeau.
— Elemcurt, 898 (cart. moy. Rhin,I, 265). —
Ecclesia sancti Privati de Alani monte, iig4 (ch.
abb. de Sainte -Croix). — Allamon, xv" s° (chr. de
Ph. de Vign.). — Aslamont, i^gli (dén. Tb. Alix).
— Allamont, Alamont, Allaumont, 1G26 (inv. des
tit. de Lorr. IV, 78). — Aulémont, if)33 (Journ.
J. Baucli.). — Alaumont,iù!>'i (pouillé de Verdun).
— En patois : Aulamont.
Cette seigneurie était un flef mouvant, en i3ai ,
du comté d'Aspremont et, au xvii" s', de la cliâtel-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
lenie de Conflans. Elle était siège d'une justice
haute, moyenne et basse. — Les seigneurs d'Alia-
mont, qui ctaicnl d'ancienne chevalerie, portaient
de gueules au croissant d'argent, au chef de mnne
chargé d'un lambel à 3 pendants d'azur (arin. ms.).
— Paroisse du doy. de Pareid (dioc. de Verdun),
dép. de l'abbaye de Sainl-Maur de Verdun.
Aiilrefois Lorraine, baill. d'hlain, coût, de Saint-
Mihiol. — Fit partie, en 1 790, du canlou de Friau-
villc ^district de Briey); appartient au canton de
Conllans depuis l'organisation de l'an iri. — A pour
annexe Don)pierre.
Allkiiands (Les), forêt domaniale de Sa hectares,
située sur le territ. de la c"' de Vitry.
AiLENDOBFF, Aldobf, ^ALI.E^DOI^FI' , ban fief enclavé
dans celui de la c"" de Grindorff. — 1706 (terril,
de ladite commune, f* 5ao).
Alleu (Le Fhasc-). — Une des anciennes divisions du
pays Klessin : comprenait un certain nombre de com-
munautés faisant partie du ilioc. de Metz et soumis
à la coutume de Metz, quoique n'appartenant à
aucune des divi.sions ou mairies du territoire de la
cité ; dans le nond)rc se trouvaient les quatre commu-
nautés connues sous le nom de Ban-Saint-Pierre :
Aoury, Sloncourt, Vaucrcmont et Villers. Le Franc-
Alleu en comptait quinze autres, dont onze appar-
tiennent au département de la Moselle; c'étaient:
Arriance, Bazoncourt, Bionviile, Chanville, Cheva-
lin, Flocourt, Foville, Ilan, Hemy, Holacourl et
Woimchaut.
Alliedze, anc. dép. de Bellc-Foulaine, c"de Vry. —
Allieuxe ou Allieuzf, censé, 1779 (Dur. Lorr.).
Alling, h. c"" de Foischwiller. — Aldinga, 1276 (ch.
abb.de Saint-Avold. Kremer, Arden. Gesch. 11,357 )■
— Aldingen, i48o (cart. év. de M. IV, j65). —
Mailing, j68i (dénomb. comté Créh.). — Mailing,
iviii" s" (pouillé de M.). — Haling (carte Ét.-maj.).
Alling, uni à Foischwiller, appartenait au comté de
Créhange et était mi-partie Lorraine et Empire. La
partie allemande a été réunie à la France en 1 798 et
incorporée dans l'arrondissement de Sarreguemines.
— Etait annexe de la parois.se de Téling.
Allondrelle, c"" de Longuyon. — Alondrel, xv' s"
(coll. Sainle-Agathe, obit. p. 26). — Allondrel, 1673
(Berth. dioc. Lux. t. VIII, p. lio). — Allondracum ,
xvii' s' (arch. de Villers-le-Rond, t. I, p. 19). —
Atlondreil, 1689 (dom. Barr. t. II).
Allondreile et la Malmaison étaient le siège d'un
fief mouvant de la châtell. de Marville (1681, dé-
nomb. 1 1 août).
Etait mère églisedela Malmaison (doy. de Sainte-
Agathe, dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Évéchés, baill. de Sedan, coût,
de Vermandois. — Fit partie en 1790 du canton de
Charency (district de Longwy) et y resta jusqu'en
1 803 , où il passa dans le canton de Longuyon. —
A pour annexes la Mnlmaison et Bnré-la-Forge.
Allondhelle (Ruisseau de la Foktaine d'). — Prend
sa source à Allondreile, traverse cette commune sur
une longueur de 3 kilom. et se jette dans le Dorlon.
Almoîit, h. — Voy. Vulmont.
Atscn ou AicB , f. c'" de Téterchen. — Alscheiterhoff,
1681 (dénomb. i&juin).
Ancienne censé qui dépendait du marquisat de
Faulqucmont et de la paroisse de Tromborn.
Alsti>g, c"" de Forbacb. — Alslingen, i.'jg'i (dén. Th.
Alix). — Altzing, 1779 (Dur. Lorr. III, 8). —
Alsten (carte Cass.). — Altzing ou Altring, 1790
(div. élect. ).
Vilbigc du comté de Forbacb. •■- Etait annexe de
la paroisse de Hesling.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, cou I.
de Lorraine. — Fait {)artie du canton de Forbacb
depuis sa création. — A pour annexes Zinzing, Sll-
bci'smiihl et le moulin de Sourbach.
Alt-Bitscii, c"' de Lemberg. — Ruines d'un château
féodal détruit au xiV siècle.
Altrnschbtz, h. c"* de Sierck.
Altrobn, h. c°' de Sarreinsberg. — Altlltmm, ga-
gnage, iSg'i (dén. Th. Alix). — Allhehom , censé.
xviii* s* (alphab. Bugn,).
Etait annexe de la paroisse de Scliorbach.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, c(int. de Lor-
raine.
Hameau bâti i la fin du xvii* s* sur les ruines du
village do Horn (voy. ce mot); augmenté, après
1780, [wr les propriétaires des forges de Moiiler-
hausen. — Fit partie jusqu'en 1803 du c"" de
Len)berg, passa à cette date dans celui de Bitche. —
Commune en i8oa; réuni comme annexe à Mou-
terhausen par décret du i3 août 1810; érigé de
nouveau en chef-lieu de commune par ordonnance
royale du 2 mai 1887, avec Sarreinsberg comme
annexe. Le chef-lieu de la commune a été trans-
porté d'AIlhorn à Sarreinsberg par ordonnance
royale du 27 juin i838.
Altiiobn (Ruisseau d'). — Prend sa source à Ja Ion-
laine d'Althorn, traverse les villages d'Althorn et
de Moutcrhausen sur une longueur de 5oo mètres
et se jette dans la Zinzcl.
AuT-KincH, chapelle, c"' de Rahling. — Emplacemejil
de l'ancien village d'Oldingen : voy. ce mot.
Alt-Kihch (Ruisseau d'). — Coule sur le territ. de la
c"' de Rahling.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Altmatt, f. c°' de Rahling. — Les censés d'Altmalt,
Neumatt et Griesbach dépendaient de la seigneurie
de Diemeringen (Empire), aujourd'liui déparle-
ment du Bas-Rhin , et formaient enclave dans le
comté de Bilche.
Altiiippe, c°° de Gros-Tenquin. — Altruppe, 13/18
(coll. Saint-Sauv. ). — Allnippen, i.Sia (sém.
Saint-Simon s. l'an.). — Altroppen, i3ii (coll.
Saint-Sauv.). — Altrippen, i3j8 (ch. abb. Saint-
Avold). — Attrmippen , Altirppen , i544 (pouillé de
M.). — Oltripen, 1627 (bull. abb. Longev.). —
Altruppe, XTiii* s" (pouillé de M.).
Avait une cliapfeUo annexe de la paroisse de Ley-
willer.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarroguemines, coul.
de Lorraine. — Fit partie en 1790 du canton de
Hcllimer, passa en 1802 daws celui de Gros-Ten-
ijuin. — Réuni à Leywiller par décret du a3 janvier
t8i3, érigé de nouveau en commune parordonnance
royale du 12 janvier i833. — Aponrannexeslesdeux
fermes de Harenvald.
Altrii'pe ( Rdisseau d'). — Prend .sa source à la fon-
taine d'Altrippe, traverse cette commune ainsi que
celles de Leywiller et de Saint-Jean-Rohrbach sur
une longueur de 2 kilom., forme un des éléments
de la Zellonbach et se jette dans l'Albe.
AltroVf, h. c" de Bettlainville. — Altor, 787 (ch.
d'Engelram, D. Cal. II, pr. cxviii). — Altertorf,x° a'
(abb. Metl. Pertz. n. 119). — Aknrff, 1 128 (chap.
calh. s. l'an.). — Aldorph, 1178 (cart. abb. Vill;
t. L B- A. 23). — Alttorff, 1 180 (abb. Longev.
bulle d'Alex, m, s. l'an.). — Alorf, ia'i5 (abb.
Saint-Vinc. liasse Bettl.). — IJaUnrJf, i393(inv.des
til.deLorr. II, âo6). — Aidtom-f, i355 (cart. abb.
Vill. t. I, B. M. 46). — Altmpagus , i4o3 (ibid.
t. II, p. p. lit v°). — Allus pagtis, i4o3 {ibid.
liasse Altroff, 1 ). — Aliorff, i 4()8 {ibid. cart. t. I ,
B. A. i3). — Alletorfe, 1479 {ibid. M. i3). —
Alirof, 1487 {ibid. cart. b. t. II, f 53).— Alles-
lorfre, i5o5 {ibid. t. I, A. 4). — -IMlestor/z, i5i7
(abb. Saint-Vinc. liasse Alt.). — .ildorf, Altdorf
libéra capella, i544 (pouillé de M.). — Aldnrff,
xvii* s' (carie Beaul.). — Altroff sur le haut,
1766 (Stem. dép. M.). — Altroff h haut, 1770
(pouillé de M.). — En patois : Atdtô.
Etait annexe de la paroisse d'Aboncourt jusqu'au
36 juillet 1790, où il fut érigé en paroisse de l'ar-
cbipr.de Kédange. Cette paroisse avait pour annexe
Saint-Hubert et dépendait de l'abb. de Villers.
AutrcfoisTrois-Évècbés, baill. deTliionville, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton deLuttange de
1790 a 1 803 , où il fut classé dans celui de Metzer-
wisse. — - Autref. chef-lieu communal; Altroff et
Mancy, sa section, furent réunis à Bettlainville par
décret du 9 décembre 1811.
Alt-Sciimeltz, c°° de Mouterhausen. — Voy. Vieille-
Fonderie.
Altstatt, censé, c"" de Teterchen. — Alstatt, 1770
(pouillé de M.).
Gagnage ruiné, siéged'une justice haute, moyenne
et basse. Il dépendait du marquisat de Faulquemont
(1681, dénomb. 6 septembre).
Ai,TïVEYEB-GnABEx (Rlisseal d'). — Prend sa source
dans les prés de Saint-Jean-Rolirbach, traverse cette
commune sur une longueur de 2 kilomètres et se
jette dans le ruisseau de Bousbach. .
Altwillee, c°" de Saint-Avold , sur la Nied allemande.
— Allviller, 1469 (cart. év.de M. t. IV, p. 72). —
Adi'iUer, xvn' s* (episc. met. lemp.). — Allwiler,
i0o6(ponillé de M.). — Altweiler, 1681 (dénomb.
de Créh.). — Alterweiller, 1756 (Stem. dép. M.). —
Alte-Ville, 1756 (D. Cal. not. Lorr. v° Hingsange).
— Alteville {csiHo Cass.).
Relevait de la cliàlellenie de Hombourg et était
annexe du Pelit-Eberswiller.
Autrefois Trois -Évêcbés, baill. et seign. de Vie,
coût, de l'évêché. — Fait partie depuis 1 790 du
canton de Saint-Avoid.
Altwisse, h. c"' de Mondorff, sur l'Altbacb. — Wisse
in pajjo Mosknsi, 810 (cart. moy. Rhin, II, 6). —
Wies in pago Mushnsi, x' s° {ibid. ch. abb. Echt.).
— Wihii, Xi" s° {ibid. 348). — Atwye, xvtf s'
(Lolh.sept.). — Altivies, 1G81 (dénomb. 26 sept. ).
— Altevisse, 1766 (Stem. dép. M.).
Mairie et siège d'une justice haute, moyenne et
basse qui dépendait de la seigneurie de Rodemack
(1681, dénomb. 30 mai et aG sept.). — Annexe
de la paroisse de Mondorff (dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût. deThion-
ville. — Fut classé en 1790 dans le canton de Rode-
mack , passa , sous l'organisation de l'an m , danscelui
de Gros-Hemesiroff, et en 1 80a dans celui de Gatte-
nom , restant toujours annexe de Mondorff.
ALTW!SSEB-BACH(RrissEAC d'). — Prend sasourcedans
l'étang de Guenbronn, traverse les communes de
Neunkirchen etdeSarreguemines sur une longueur
de 1 kilomètre et se jette dans la Bliese.
Alt-Zinzel, c"" de Sturzelbronn , ferme fondée par
les moines de Sturzelbronn. — Censé de Altzinael,
1 7.^)5 (ail. de Bilche, f° i 54 ). — La scierie détruite
de Vieille-Zinzel, 1771 (ord. de Lorr. XII, 4i5).
— La Vieille-Zeiizel , 1779 (Dur. Lorr.). — Alt-
Zinzel {carie ÉL-maj.). — Altzinjrel, i85'i (tabl.des
dis!.).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
A1.V1, ancien m'° sur la Fensch, près de Fonloy. —
Molendimtm de Alwy, 1 200 (cari. Vill. 397).
Alzette (L') ou Ruisseau de ViLLEnuPT. — Coule sur
le terril, de la c" d'Audun-le-Ticlic.
Alïette (Ruisseau de la Petite-). — Coulesurle Icrrit.
. de la c°* de Russangc.
ALzrnG, c°° de Bouzonville. — Anaelnigen, Axselmgen,
i59'4 (dén. Th. Alix). — Atlzing, Alsing , xni' s°
(lerr. abb. Boui.). — AUingen, i6;i3 (ch. abb.
Bouz. s. l'an.). — Alztngen, iviii* s' (terr.du ban).
— AUittff, lïiii* s'(pouillé de M. ). — Atjr^ing (carie
Oass. ).
Villajje dépendant de la seigneurie de Bérus
(i683, dénorob. sa nov.). Il neformail avec Elich
qu'une communaulé el clail annexe de la paroisse
de Vaudrecbing.
Aulrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fil partrc du c°" de Bouzonville dfe sa
création en 1790. — Commune au commencement
du siècle, AIzing avec Elich son annexe fut uni par
décret du 3o mars 181 a 4 celle de Vaudrerbing;
mais une ordonnance du la janvier i833 rétablit
celte mairie. — A pour annexes Elich et les mou-
lins d'Elich et d' AIzing.
AuiNG (Ruisseau d'). — Prend sa source sur les bans de
Spicberen et d'AIsling, traverse ces commîmes ainsi
que celles de Zinzing et de Grosbiiedersiroffsur une
longueur de 1 k.iloinètre et se jette dans la Sarre.
AiiA^'DiLLiEn, vill. ruiné qui était situé entre Pouilly
et Fleury et qui appartenait à l'abbaye Saint-Clé-
ment de Melz (abb. Saint-Clément, s. l'an 171'').
AiiASTiLLEns, 1" c°° de Melz. — Amanvileir, 1178
(abb. Sainl-Vinc. bulle d'Alex. III). — Atmanviller,
1 181 {ibid. ch. de Bertr. év. de M.). — Amanvilœ,
1 199 (ibid. bulle du pape Ccleslin III). — Amen-
viller, iig'i (ibid. basse Amanv.). — Amanrileiv,
H19 (ibid.). — /lm.i»iOT7/eir, iSga (chap. cath. s.
l'an.). — Amennlley, xt' s* (chron. Pb. deVign.).
— Amainviller, xïi* s' (abb. Saint-Vinc. liasse
.\manv.). — Almenviller, 1 5 1 7 ( P. Fer. obs. séc. t. H ,
p. 447). — Anianviller, i635 (Journ. J. Bancb.).
— Ardanville, xvii' s' (carte Tass.). — Aumanviller,
17/ia (fonds de Malte, décl. de biens). — Aman-
villé, 1 706 (Stem. dép. M. ). — En patois : Aumanv'le.
Ancicnneanneie de la paroisse de Cbâtel, puis pa-
roisse de l'archipr. de Rombas qui avait Champenois
pour annexe cl dépendait de l'abb. Saint-Vincent.
Aulrefois Trois -Évêchcs, baill. el coul. de Melz.
— Fit partie en 1790 du c°° de Gravelotte , passa en
i'an III dans celui de Lorry-iez-Metz et en 1 809 dans
le c°" actuel. — A pour annexes Champenois et Mon-
tigny-la-Grange.
Anblemost, h. c" de Moiiavillc.
Siège d'un fief et d'une haute justice mouvant du
roi de France à cause de la pré\6té de liriey (iC8a ,
dénomb. 16 mars). — Etait annexe de la paroisse
de Mouaville (dioc. de Verdun).
Aulrefois Barrois, baill. d'Etain, coût, de Sainl-
Mibiel.
AsELASGE, h. c"' de Hauconcourt. — Ameleni^e, i/io'4
(list. des vill.). — llainelange , 1 453 (inv. des lit. de
Lorr. sup. p. 83). — Amilange, xvii''8''(carleBeaul.).
— Amtaui;e, jCio (Fab. terril, met.). — Aumel-
lani;e, ifiiH (Joum. J. Bauch.).
Autrefois Trois-Évêchés, baill. cl roui, de Melz.
— Etait annexe de la paroisse de Hauconcourt.
Amnétille, h. c°' de Gandrange, à droite de l'Oine.
— Atnerelli villa, 1070 (fond, de Saint-Thiéb. 1).
Cal. m, pr. ixTii). — AmiTcvilla, laSC^abb. Just.
bist. de M. t. m, pr. p. 191 ). — Amelenille, ia6/i
(fondsde Malte, inv. l..x). — Ammiivillc, l'dfii (inv.
des lit. de Lorr. III, 934). — AmenivUle, i3G9
(fondsde Malle, inv. I. x). — AmenivUle, Amenéville.
i4o4 (list. des vill.). — Annevilla , Armovilla , Amne-
viUa, 1.544 (pouillé de M.). — Amneviller, 1G80
(arch. départ, dénomb.). — Hamevlller, 1760 (leur.
abb. Just.). — Ameticeille ou Ménev^lle, i779(Dnr.
Lorr.). — Amneville ou Méneville (dict. Viv.). — En
patois : Aumnevelle.
Fief mouvant du duché de Bar el siège d'une
justice haute, moyenne et basse (i()79, dénomb.
39 nov.). — Paroisse de l'archipr. de Rombas; Gan-
drange en dépendait pendant C mois de l'année et
de la paroisse de Vilry pendant les 0 autres mois.
Autrefois Barrois, baill. de liriey, tout, de Sainl-
Mihiel. — Fil partie en 1 790 du canton de Florange
(distr. de Tbionville) el passa en 1802 dans le f°"
de Tbionville.
AiiPAcii, m'°, c" de Longeville-lez-Saint-Avold. —
Ampach ou Hambach (dict. Viv.).
AscEBViiLE, c" de Pange, sur la Nied française. —
Ancervilteirs , i390 (chap. cath. s. l'an.). — Ansei-
ville, 1390 (cari. Vill. t. Il, PCS v°). — An.ire-
ville, 1476 (cari. év. de M. t. IV, p. 19). — An-
cerville-sur-Nied, i485 (ibid. t. VIII, p. 7). —
Ensserville, lôoo (Jonrn. J. Aubr.). — Ansvillers,
Ancerviller, Ancervilla, AmetiUer, i544 (pouillé
de M.). — Eticerville, 1687 (Journ. V. Buffet). —
Ancervil, i63i (Journ. D. Floret). — En palois :
Ansi-evelle.
Fief mouvant de toute ancienneté de l'évèché de
Melz, dépendant de la seigneurie du Ban -Saint-
Pierre (1681, dénomb. «juillet). — Ancienne
forteresse féodale dont il subsiste des restes considé-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
rablea. — Paroisse de i'archiprêtré de Varize qui
avait Lemud pour annexe.
Autrefois Trois- Evêchés, baiil. de Vie, coût, de
fév. — Fui, en 1790, le chef-lieu d'un des huit
cantons du distr. de Morhanjjo; passa, sous l'orga-
nisation de l'an m, dans le canton de Rémilly, et
en 1803 dans celui de Pange. — A pour annexes
la ferme d'Otry et le moulin.
Ancien-Moi'Lik, f. c" de Monterhausen.
Ancillo.v , f. c"* d'Augny, plus ordinairement appelée
Château-Bas.
Aiscï-LEZ-SoLGNE, h. c'"de Soigne. — Anceiacum, 87.5
(abb. Sainte-Gloss. ch. Louis le Germ.). — Anceiw,
1 189 {ibid. bulle du pape Inn. II, AA. a). — An-
suil-<h-Uiz-Soi^is , \kol\ (liste des vill.). — Ancey
delez Soigne, xv' s' (chron. Mes.).
Siège d'un (ief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de l'Vance et de'p. de la
seign"" de Landonvillcrs {1681, dénomb. 17 sept.).
— Efait annexe de la paroisse de Soigne.
Autrefois Trois -Evêchés, baill. de Metz, coût, de
Saint-Mihiel. — Commune après 1790, Ancy fut
réuni par décret du 20 février 1810 à celle de
Soigne.
Ascv-siir.-MoSELLE, c°° de Gorze. — Anceyiim, ii4o
(abb. Saint-Vinc. donal. liasse Chat. Saint-Germ.).
— Ancei, 1178 (abb. Saint-Vinc. c. 5, bulledu pape
Alex. III). — Ancheium, 1181 [ibid. ch. de Ber-
tram, év. de M.). — Anceyhim , 1 1 Ç)'j (ibid. bulledu
pape Célest. III). — Acet/, 1199 (ibid. lia.sse Ancy).
— Ancen, 1201 (ch. abb. Saint-Clém. s. l'an.). —
Aincy, Ency, xv" s" (chron. Ph. de Vign.). — La
Malaidci-ie d' Ancey, liibi (P. Ferry, obs. séc. II,
f°i9i r°). — Ancey, ilioU (liste des vill.). — Ansy-
ttis-Muzelle , iliti'ô (sauf-cond. hist. de M. pp. V,
/126). — Ancey, i54o. — Anceyiim, Ancey, i544
(pouillé de M.). — Le ban de ChastelàAncey, i5à5
(chron. J. Le Goul.).
Ancien domaine du temporel de l'évéché; faisait
partie des quatre mairies du Val-de-MeIz. — Le ban-
li.'f Saint -Paul-d'Aucy, propriété du chap. de la
cath. de Metz, mouvait du roi de France et était le
siège d'une justice haute, moyenne et basse (1 08 1,
dénombr. 2 janv.). — Paroisse de l'arcbipr. du Val-
de-Melz qui dépendait de l'abb. Saint-Vincent de
Metz et avait pour annexes Rongueville, le Chêne,
Dornot et la Folie.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. seigneurialde Vie,
coût, de l'évéché. — Fit partie du c°°de Gorze dès sa
création en 1790. — A pour annexes le Chêne, Narien
ol Rongueville.
AsDERNï, r,°"d'Audun-le-Roman. — Andrenei, 1383 j
(terr. de Saint-Pierr', f ihh v°). — Andreney
1/118 (ibid. r 97 r"). — Andreny, 1/189 (Chan.
rég. liasse Anderny). — Andei-nay, iliç)^ (inv. des
tit. de Lorr. 111, 26.5). — Anderncy, 1676 (abb.
Vill. R. 9). — Andremy, xvii' s° (carte Tass.). —
Andei-ni, i6a8 (abb. Saint-Pierr', terr. T 11 r").
— Andeniye, ifi8a (dénomb. 19 juillet), — En
patois : Andrcni.
Fief lorrain dép. de la prévôté de Briey, compre-
nant la maison forte, la haute justice, etc. (dénomb.
de i5aa, inv. de Lorr. III, p. 370). — Siège d'un
fief et d'une justice haute , moyenne et basse (17/19,
deMail.). — Paroissedu dioc. de Trêves, arcbipr.de
Bazeilles.
Autrefois Bnrrois, baill. de Briey, coût, do Saint-
Mihiel. ~ Fit partie en 1790 du c"" do Xivry-le-
Franc; passa, lors de l'organisation de l'an m, dans
celui de Circourt, et on 1802 dans celui d'Audun-
le-Roman.
As-der-Stbasse, maisons isolées, c°° de Bserenthal.
Akdbeheim, anc. m'°, sur le ban de Munsthal (1681.
dénomb. 22 déc).
ANECKEnsMLHL, EiderhemuermCbl ou Paleimûhl, censé,
c"" de Souclit.
Angevilleks, c"" de Catlenom. — • Anshcresvilla , 926
(cart. moy. Rhin, p. 229). — Anlweiter, 975 (ihid.
cciï). — Ansieviller, 1286 (abb. Just. hist. do M.
III, pr. 190). — AnxiviUers,\'il\^ (cart. Vill. t. Il,
f i58). — -i4««ii7faV, i38o (abb. Vill. P .5). —
Anenviltei; i5/i/i (pouillé de M.). — Answeiler,
157a (dioc. Luxemb. Berth. VIII, /io). — Attge-
ville, xvii' s* (carte Tass.). — Answeiller, i6o()
(pouillé de M.). — Angeviller, i(i98 (terr.du ban).
— En allemand : An«iveihr.
Siège d'un fief, d'une justice et d'une métairie
franche mouvant du roi de France à cause de sa pré-
vôté de Thionville (1708, dénomb. août). — Pa-
roisse de l'archipr. de Thionville, dép. du chap. de
la calh. de Metz.
Autrefois Trois-Evêcliés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Flo-
range, puis, sous l'organisation de l'an jii , de celui
d'OEutrange, et en 1802, de celui de Cattenom.
AxoDX, c°° do liriey. — Aunoii, xv" siècle (chron. J.
Huss.). — Atnowe devant Briey, 1/137 (chron. doy.
de Saint-Thiébaul). — Anoaie, i/i8g (Journ. J.
Aubr.). — Anoult, Anoul, i5i9 (Chan. rég. ccn-
sier,p.8 et 87). — Anou, xvii' siècle (Lolh.sept.).
— Anoidd, 11)69-1670 (arch. départ. E. aai).
— Anoud, Anoiilx, 1689 (dom. Barr. t. letll).
— Aunoux, 1766(0. Cal.not. Lorr.). — En patois:
Auttoti.
8
DÉPARTExMENT DE LA MOSELLE.
Siège d'une justice haute, moyenne el basse ap-
partenant au chap. de Trêves ( 1 7 4 9 , de Maiil. Barr. ) .
— Etait annexe de la paroisse de Mairy.
Autrefois Barrois, baill. de Brioy, coul. de Saint-
Mihiel. — Fit partie en 1790 du c°" de Norroy-
le-Sec et passa en 180a dans celui de Briey. — A
pour annexes Mancieultes et l'ermitage de Sainl-
Saumont.
Anoux-Li-GnABOB, vill. c"" de Jouaville. — Aunoulx-la-
Grainge, i5i4 (cbroo. Ph. de Vign.). — Aulnou-
la-Grange, i68a (dénomb. 18 janv.). — La
Granfrc - d' Aulnmix , 17^9 (de Mail!. Barr. ). —
Anoux-la-Grange ou Aunoux, autrefois Attlnoy-la-
Grange, 1779 (Dur. Lorr. ).
Siège d'un fief el d'une justice liante, moyenne
el basse mouvant de la cbàtell. el baronnie d'Aprc-
mont (168a, dénomb. i8 janv.). — Etait annexe
de la paroisse de Juuaviile.
Autrefois Lorraine, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel.
Amillï, c*° de Vigy. — Antiley, 1297 (fonds de Malte,
iiiv. liasse BB.). — Antitton, i/ja/i (arcb. départ.
B. 37). — Antillfy, i435 (chap. cath. s. l'an.). —
Antillri, iU']li (abb. Saint-Vincent, comp. de recel.).
— AnlelUy, ligS (Journ. J. Aubr.). — Antely,
i64i (Journ. J. Bauch.).-- j4nt/n7/t/, 1766 (Stem,
dép. M.). — En patois : Anc'hi.
La vouerie d'Antiily, Argancyet Olgy formait une
seigneurie. — Siège d'une haute, moyenne et basse
justice, )68t (dénomb. 3o dèc). — Etait annexe
de la paroisse d'Argancy.
Autrefois Trois - Evéchés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie en 1790 du canton d'Argancy (distr.
de Metz); sous l'organisation de l'an m, devint le
chef-lieu d'un des soixante -cinq cantons du dépar-
tement, lequel comprenait les communes de : An-
liily-ct-Buy, Argancy-et-Olgy, Chailly-et-Champion ,
Charly-et-Paouiliy , Ennery-et-Mancourt, Failly,
Flèvy-et-Chelaincourt, Malroy, Méchy, Rugy, Ru-
pigny et Trémery; passa en 180 a dans le canton de
Vigy. — A pour annexe Buy.
AiuiLLï (Rdisseau d'). — Prend sa source sur le ban
de Méchy, commune de Sanry, traverse ce village,
Antiily, Rugy, commune d'Argancy, sur une lon-
gueui" de 5 kilomètres 56o mètres, et se jette dans
la Moselle.
AszKLisG , c°° de Bouzonville , sur la Nied. — Anzedinges ,
1373 (abb. Vill. cari. t. I, N. 1). — Anseldingen ,
Anselningen, lôç^lt (dén. Th. Ahx). — Atisetingen,
i6o4 (abb. Bouz. échange, s. Tan.). — Lingen,
1680 (arcb. départ, dénomb. s. l'an.). — Anse-
ling {carie Cass.). — En allemand : Anselingen.
Fief lorrain, sous la prévôté deSierck (dén. Tb,
Alix). — Etait annexe de la paroisse de Freistrofl'.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul. de
Lorraine. — Fil partie du canton de Bouzonville
dès sa création en 1790. — A Edhng pour annexe.
A^ZELiNG (Rbisseau d'). — Coulo sur lo terril, delà
c" d'Anzeling el se jette dans la Nied.
A01HY, h. c"' de Villere-Sloncourt. — Aiiry ou Awerry,
au ban Saint- Pierremont, iltlit) (P. Ferr. obs. sèc.
t. II, p. .565). — Aury, i565 (fonds de Malle, inv.
liasse FF.). — Abris, lïyja (inv. des lit. de Lorr.
VI, lao). — /l(6n(c/., 1594 (dén. Tb. Alix). —
Avrich ou Ongei'ange , i63i (inv. des lit. de Lorr.
VI,6i). — /lu)v,iG8i (dénomb. 8 juin.). — Ofc-j,
1 70 j ( fonds de Malte , dèclar. de biens ). — Avrich ,
1718 (ord. de Lorr. l. Il, p. 174). — Aotiry alias
Ongerange, i756(Slem. dép. M.). — Aury, 1756
(carte Vaug.). — Ury ou Oury, 175O (D. Cal. Not.
Lorr.). — Oury, 1781 (fonds do Malle, dèclar. de
biens). — Aevi-y (carte Cass.). — Aoury ouAwry et
Saint-Pierre, tSsh (tabl. Par.). — En patois : Ouri.
Un des villages du Ban-Saint- Pierre. — Était
annexe de la paroisse de ce nom.
Autrefois Trois-Évécbés, baill. et coul. de Metz.
Commune après 1790, Aoury et Villers-Sloii-
rxiurl, son annexe, furent réunis en 1813 a celle de
Cbanville; mais une ordonnance du 13 janvier i833
sépara Clianville, érigé en mairie, et donna Villers-
Sloucourt pour chef-lieu à l'ancienne commune.
Apach, c" de Sferck. — Aspack, tigC (abb. Sturz.
ch.confirin.). — Appach, xvii' siècle (dom. Lorr.).
— Opach, 168a (dénomb. iG oct.). — Aspach ,
i75G'(Stem. dép. M.).
Dépendait de la paroisse de Perl et du chap. de
la cath. de Trêves.
Autrefois Trois-Évèchés, prévôté de'Sierck, coul.
de Lorraine. — Fit partie, dès 1790, du canton de
Sierck. — Commune au commencement du siècle,
Apach fut uni par un décret du 3o mars 181 a à
celle de Kirsch -lez -Sierck; mais une ordonnance
du 13 janvier i833 a séparé de nouveau les deux
communes.
Apach (Ruisseau d'). — Coule sur le terril. d'Apach.
— lUvus Aspach , 11 96 (abb. Sturz. ch.conf. I). Cal.
■ VI, 23 , LXVIl).
Abbre-Veiit (L'), guinguette, c"' de Sarreguemiues.
Abgancï, c°° de Vigy, sur la Moselle. — Archancia-
cum, 1210 (chron. met. D. Cal. I. pr. lxxïiu). —
Arkancey, I2a4 (abb. Vill. H. i5). — Arcancey,
i3o7 (arcb. h. de V. appel au Saint-Siège). —
Ercancey, 1873 (chap. cath. s. l'an.). — Ercansey,
XV* s' (chron. PrailL el Ph. de Vign.). — Ar-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
chnncpy,x\' siècle (chron. Jac. Huss.) — Erquancey,
lio't (liste di's vill.). — Arcanccy-stir-Mozelk , Av-
chancey, i435 (chap. calli. s. l'an.). — Archan-
ceyum, Arcancy, Arrancy, 1 544 (pouillé de M.). —
Argmisy, iC33 (Journ. J. Bauch.). — Argansi,
1 636 ( ibid. ). — Algancy, 1 7 56 ( D. Cal. not. Lorr.) .
— En patois : Ercanci.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France et appartenant
au cliapitre de la catli. de Metz (1681, dénomb.
9 janv.). — Paroisse do l'arcbipr. de Noisseville
qui avait pour annexes Antilly, Buy et Oljjy et
dépendait d'abord de l'év. de Metz, puis du chap.
de ia cathédrale.
Autrefois Trois - Evêchés , baill. et coût, do Metz.
— Forma toujours avec Olgy une communauté. —
Fut érigé en chef-lieu d'un des douze cantons du
district de Metz, en 1790; passa , lors de l'organi-
sation de l'an m, dans celui d' Antilly et, en i8oa,
dans celui de Vigy. — A pour annexes Rugy, Olgy,
le moulin et le bac d'Olgy.
AnGA^CT (RcissEJD d'). — Prend sa source au bois do
Faiily, traverse les communes d'Argancy et de Charly
sur une longueur de l> kilomètres et se jette dans
la Moselle.
Arlon, chef-lieu du Luxembourg belge.
Siège d'un doyenné de l'arcbidiaconé de Lon-
guyon, dont dépendaient Longwy, Herserange et
Villers-la-Monlagne, communes du département de
la Mosi lie.
Arnet, m'", c"* d'Erching.
AnnsBEBG, m°° forestière, c°' d'Eguelshardt.
Arssberg (Le Grand-), c" de Bcerenthal. — Ruines
d'un château féodal du xii' s'. — Arnsperg, i332
(Herzog, Edels. chron. VI, 210).
Désigné par la carte de l'État-major (f 54) sous
la mention de chùleau ruiné.
Arraincourt, c°° de Faulquemont, près de la Botte. —
Harencurlis, 933 ; Hareincourt , 977 (abb. Saint-
Pierre, ch. de conf. des emp. Othon). — Oime-
strojf, i46o (cart. év. de M. t. IV, p. 20). — Arain-
court, 1 544 (pouillé de M.). — Areincourt, xïii° s*
(episc. met. temp.). — Ilennestrojf, 1681 (dén. abb.
Long.). — Atracoiirt, 1770 (pouillé deM.). — En
patois : Harainco. — En allemand: ylnnesfro^.
Etait annexe de la paroisse de Lcsse.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. seigneurial de
Vie, coût, de l'év. — Fit partie en 1790 du canton
de Thicourt, puis pas.sa, lors de l'organisation de
l'an III , dans celui de Herny et, en 180a, dans celui
de Faulquemont. . — A pour annexes le moulin de
Bouhgny, le moulin Neuf et le moulin de Bésemille.
Moselle.
Arbet, m'°sur la Crune, c"'de Boismont.
,4RRIA^CE, c°"de Faulquemont. — Argenza, 1 180 (abb.
Longev. conf. des biens). ^ Ayriance, 1276 (P.
Ferry, obs. sec. I, P 258). — Orrions, i56i (abb.
Saint-Pierre, acte d'éch.). — En patois : Airimice.
— En allemand : Argensgen.
Fief lorrain acquis en i457 par le chap. de la
cath. de Metz (inv. des tit. de Lorr. X, 89).
Annexe, jusqu'en 1 753 , do la paroisse de Herny
et érigé en paroisse de l'arcbipr. de Haboudange,
à la collation du chap. de la cath. de Metz.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Thicourt en
1790, de celui de Herny en l'an m cl du canton
de Faulquemont en 1802.
Abbï, c°°de Gorze. — Areis, i j3o (abb. Saint-Symph.
ch. Etienne de Bar). — Areium, 1 1 Sg (ch. abb. Saint-
Arn. s. l'an.). — Arium, 1192 (ibid.). — Areies,
Arey, Areis, I2i4 (pouillé de M.portef.). — Aurcy,
i36o(ch. abb. Saint- Arn. s.l'an.). — Arrey-sus-Me~
zelle, i385 (inv. des tit.de Lorr. II, 147). — Arey,
i42i (arch. h. de V. AA, 27, traité de paix). —
Airy, i424 {ibid. AA, i4, lettre du prévôt de Pie-
ny). — Aircy, ligo (Joilrn. J. Aubr.). — Ary,i^)li!i
(pouillé de M.). — Airee, 1594 (dén. Th. Alix). —
Atrig, xvii' s' (Fabert, lerrit. met.). — Airaye,
1691 (abb. Saint-Symph. liasse Arry). — ^'"''yg
(carte Cass.).
Fief siège d'une justice haute, moyenne et basse,
mouvant du marquisat de Pont-à-Mousson, Les bans
Saint-Pierre et Biirlomay, enclavés dans le ban
d'Arry, relevaient du comté d'Apremonl (i683,
dénomb. 3 juillet). 11 y avait encore à Arry une jus-
tice lorraine dépendant de la seigneurie de Mardi-
gny( 1681, dénomb. 12 déc). — Au xii" siècle, Ariv
possédait une chapelle annexe de MarieuUes, qui fut
érigée plus tard en paroisse de l'archiprétré de
Mousson à la nomination de l'abbé de Saint-Arnould
de Metz.
Autrefois Barrois, baill. de Pont-à-Mousson ,
coût, de Saint-AIibiel. — Fit partie en 1790 du
canton de Corny, en l'an m de celui d'Augny et
en 1802 de celui de Gorze. — A pour annexes Voi-
sage et la Lobe.
Ars-Laqueneiï, c°° de Pange. — Ars, iia8 (chap.
cath. s. l'an.). — Arcus juxta Columbiers , 1807
(arch. h. de V. AA, 37, appel au Saint-Siège). —
Ars de leis Boumy, 1857 (P. Ferry, obs. séc). —
Airs de leiz Coulembey, i4o4 (liste des vill.). — De
Arcubus vtdgo Ars lez Quenexy, i444 (pouillé de
M. Portef.). — Airs lai Quenexey, 1487 (Journ. J.
Aubr.). — Ars des Genetaires, xv' s" (chron. Jac.
10
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Hu9.) — Ain la Quenexey, i5i8 (chron. Ph.de
Vign.). — De Arcubus prope Coliimbey, i5i4 (pouillé
de M.). — Art les Cuttexy (carie Cassini). — En
patois : A lai Qitenchi.
Etait siège d'une seigneurie, liante, moyenne et
basse justice. — Paroisse de i'archipr. de Noisseville
(]ui avait pour annexes Aubigny, Ciiany , la Grange-
aux-Bols, Jury, Marcilly et Mercy-lc-Haut, et (|iii
dépcndiiit du chap. de la calhédrale de Meiz.
Autrefois Trois-Evcciiés, baill. et coul. de Metz.
— Fut, lors de l'organisation de l'an m, chef-lieu
d'une des 6.5 rauiiicipalilcs cantonales du dép',
laquelle comprenait : Ars-Laquenexy, Colligny,
Colombey, Courcelles-sur-Nied, Flanvillc, Fronti-
gny. Jury, Laquencxy, Maizery, Marsilly, Mercy-le-
Haul, Mont, Monloy, Ogy, Pange, Pontà-Chaussy,
Puche, Retonféy, Saint-Aguan, Silly-sur-Nied et
Villers-Laquenexy. — Fit partie, en i8oa, dii c°°
de Pange. — A pour annexe la ferme de Chany-la-
Horgne.
Ans-sun-MosBLLE , c"" de Gorie. — Villa Arx inpagu et
comitalti Meteiue, 881 (ch. don. abb. Saint-Arn.). —
Arcus in pago Motellensi, in comilatu Scarponenae,
889 (abb. Saint-Arn. 8. l'an.). — Arc$ in comilalu
Melensi vel Scarponemi, 89a (abb. Saint-Arn. T.
c. 3, ch. de l'emp. Arn.). — Arx, 893 (abb. Saint-
Arn. s. l'an.). — Arcx, 969 {ibid.). — /Ir», 979
(abb. Saintc-Gloss. ch. Th. év. de Metz). — Arte,
1049 (conf. d'Ars H. L. pr. IV, 443). — Ain,
i3o8; Airt'tur-Mozelle , i36o (chap.calh. s.l'an.).
— Aen, 'lioi (ibid.). — Am, iv* s' (chron. de
Ph.de Vign.). — La ville d' An-sur-Moielle , la ville
rf'^r, i4oi (H. B.p. 5a3). — Aer», lioi (chap.calh.
s. l'an). — Airs-sus-Muzelle , l'iog (arcli. h. de V.
actededonat.). — Arh , i4i3 (iiiii. AA, iC, trallé
de paix). — Ars-sur-Muzelle , i43o(cart.év. deMetz,
ni, 189). — Aix, Aix-sut-Moêelle , i434 (chron.
doyen de Saint-Thi(5b.). — Ais, Ait-sus-Moielle ,
1 44o (ibid.). — De Arcubus supra Mosellam, 1 544,
(pouillé de M.).— Arth, 1594 (dén. Th. .Alix). —
Az-sur-Moselle , xvirs*(Lolh. sept.). — Arches-tur-
Moselle au Vnl de Metz , xvm' s' ( D. Cal. not. Lorr.).
Une des quatre mairies du Val de Metz, dépen-
dant du domaine temporel de l'évéque de Metz. —
L'abb. Sainte-Glossinde était, en 1681, seigneur
justicier haut, moyen et bas à Ara -sur- Moselle
pour le ban Sainte-Glossinde, elle chapitre de la
cathédrale deMetz pour le ban Saint-Paul (i68i,
abb. Sainte-Gloss. liasse xx, 6, et arch. départ.
B 73 , dénomb. 3 janvier ). — Paroisse de I'archipr.
du Val de Metz, qui avait pour annexe la censé de
Mance et dépendait de l'abbaye Sainte-Glossinde.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. seigneurial de Vie,
coul. de l'évèché. — Fit partie en 1790 du canton
de Moulins, en l'an m de celui de Rozérieulles et
en i8oa de celui de Gorze. — A ])our annexes les
moulins de Mance, les usines de Saint-Paul et Saint-
Benoit-le-lirûlé, la Noue, le Foulon et Marival, an-
ciennes papeteries.
AsPELT, ruisseau. — Voy. GA^DREl< (Ruisseau ue).
Aspicu ou Daspicu, f. et m'", c"' de Florange. — Voy.
Daspicii.
Ateliehs (Les), c°* de Montigny-lez-Metz. — Ateliers
de consiruction du chemin de fer de l'Est.
Ateliebs (Les), usines, c°° de Saint- Avold. — Dépôt
de charbon (carte Ét.-maj,). — Magasin de houille,>
Dupont, i854 (tabl. des dislances).
Aube, c°° de Pange. — Aubes, i3a4 (arch. h. de V.
\k, i3, quitt.). — Auve, i4o8 (fonds de Malte,
inv. liasse Z). — AWe, i4ai (cart. év. de M. t. 1,
p. 17.5). — Albes, i4a9 (arch. h. de V. AA, a3,
.lelt, de défi). — Aube-en-Sulnoy, Abe-en-Sulumi ,
ilf]i [ibid. ban de Iréf. Célesl.). — Aube-en-Sal-
Hoit, iligt (ibitl.). — Alba,Alben, i544 (pouillé
de M.). — Alub, xTii" s' (carte Tass.).
Fief mouvant du roi de France et siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse, avec signe patibulaire
à quatre piliers (1O81 , dénomb. a janvier).
.\nnexe de la paroisse de Bcux, Aube fut érigée
le a4 .septembre 1763 en paroisse de l'archiprèlré
de Varize, avec Bassc-Beux pour annexe. — Celte
paroisse dépendait du chapitre de la catiiédrale de
Metz.
Autrefois Trois-Évèchés, en partie baill. de Metz
et liaili. .seigneurial de Vie, coût, de Metz et de
l'évèché. — Fil partie en 1790 du canton d'Ancer-
ville, en l'an m de celui de Itémilly et en i8oa de
celui de Pange. — A pour annexes la Coui--d"Aubc
(ferme) et le Moulin.
Aube (Le piiieubé d'), de l'ordre de Cîteaux. — Piio-
ratui Ilealœ Miiriœ de Alba, xiii' siècle (chaj). calli.
s. l'an. laoi). — Notre-Dame d' Aube , i5i0 (lus.
de Senones, f 50).
Ce prieuré fut réuni à la niense du chapitre de
la calhédrale de Metz,
Le prieuré est transformé en ferme. L'église, du
xiT siècle, est devenue l'église paroissiale d'Aube.
Aube (Ruissead d'). — Prend sa source dans l'étang
d'Aube, traverse les communes d'Aube et de Sanry-
sur-Nied sur une longueur de 7 kilom. et se jette
dans la ISied française.
AuBEcouRT, h. c"' de Rémilly, sur la Nied française. —
Aulbecourt, i564 (abb. Saint-Vincent, liasse Coiir-
celles). — Aubecourt, i63i (Journ. D. Floret).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
H
— Aubecourl-la-Gvande , i685 (dénomb. du 3i
AW .).— Auhcourt , 1770 (poiiillé de M.). — Uebé-
conrt (carie Cass. ). — En patois : Aubco.
Sioge d'une seifjncuric, haute, moyenne et basse
justice. — Celait une annexe de la paroisse de
Hernj.
Autrefois Trois-Evéchés , en partie baill. de Metz
et bain, .seigneurial de Vie, coût, de Metz et de
l'év. — Fit partie du canton d'Ancerville en 1790,
de celui de Rémilly sous l'organisation de l'an m ,
et passa en 1802 dans celui de Pange. — Commune
jusqu'en 1 8 1 3 , où il fut réuni à Rémilly.
ArBEcouBT, anc. f. — Annexe de la par. de Ham-sous-
Varsberg, xvii's* (pouillé de M.).
AuBiGKY, chat, et f. c"° de Coincy. — Olbigny, xï' s°
(censier Claris.). — Aulbingny, 1/13O (arch. h. de
V. AA, 23, lett.de défi). — Abigney, l'igS (Journ.
.I.Aubr.). — Anhigncy, 1577 (abb. Saint-Vincent,
dîmes, liasse Allroff). — En patois : Aub?it.
Fief mouvant du roi de France et siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse(ifi82, dénomb. 4 déc).
— Etait annexe de la paroisse de Colombey.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
AiBiGsï (RcissE.iu d'). — Il prend .«a source dans
l'étang d'Aubigny, traverse les communes de Coincy,
Montois, Vallières et Saint-Julien-lez-Metz, sur une
longuenrde b kilom. , et se jette dans la Moselle.
Acbocé-sur-l'Obke, c°° de Rriey. — Banvadut vhi
cadil Amentia in Oinam , xii' s' (Vird. com. lim.
Rous. pr. p. 1 1). — Auhoivez., xv' s' (chron. Praill.).
— Abbowey , xv* s° (abb. Sainte-Gloss. liasse Coin-
ville). — Abouwey, xï° s° (chron. Jac. Hus.). —
Haboweh, \hkU (chron. doyen de Saint-Thiéb.).
— Aubiius, i456 (inv. des tit. de Lorr. Ill,
253). — Abowey, 1/170 (abb. de Saint-Picrre-
mont, lerr. p. 286). — Abowels, 1 igo (Journ. de
J. Aubr.). — Aubouwey, i5o3 (abb. de S'-Pierr',
terr. p. 89). — Aubotmey, i3i3 (ibid. p. 887).
— Aubouez , 1 5 1 4 ( ibid. p. 95 ). — Aubouwoy, 1 5 1 9
(chan. rég. cens, v" p. 68). — Aubouey, i583 (inv.
des tit. de Lorr. III, 396). — Auhoyez delà l'eau,
Anbouye delà l'eau, Auboye , xïii*s°(cens. de Briey).
— Aboué, xïii's''(carte do Beau!.). — Abowé, ifio.J
(abb. Sainte-Gloss. liasse Coinville). — Auboye,
i6o5 (ibid.). — Aubonvey, Aubouué, itiia (inv.
des tit. de Lorr. I, 3o3). — Abboueij, 161G (abb.
Sainte-Gloss. liasse Coinville). — Auboi/s, i635
(Journ. J. Bauch.). — Aubouy delà l'eau, 1661
arch. départ. E 217). — Abboué, i()8i (abb.
Sainte-Gloss. dénomb. liasse xx, 6). — Aubouey
deçà l'eau, 1689 (<lom. Barr. t. I). — Auboye,
1770 (pouillé de M.).
Fief etvouerie du duché de Lorraine, sous la pré-
vôté de Briey (dénomb. de i536 et suiv. inv. de
T. de L. V, p. III, etc. etc.). — En 1 681 , l'abbaye
Sainte-Glossinde était sei,Tneur justicier haut,
moyen et bas à .\uboué(abb. Sainte-Gloss. dénomb.
liasse xx, 6). — Siège d'un fief et d'une justice
haute, moyenne et basse, dépendant du domaine
royal (1689, Doni. Barr.). — L'église paroissiale
était à Coinville.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Miliiel. — Auboué fit partie en 1790 du canton
de Moyeuvre, en l'an m de celui de Valleroy et en
i8o3 de celui de Briey. — A pour annexes Coin-
ville et le Mouhn.
AtCHK, f. c"d'Orny,
Adché, ni'°, c°' do Corny.
AocHÉ (RuissEAD d'). — Coule sur Ic torrit. de Jouy-
aux-Art hes et deCorny etse jette dans laMoselle.
AucoîiïiLLE, f. c°° de Gorze. — Hauconville, xvm' s'
(pouillé de M.).
Dépendait de la paroisse de Gorze.
AuDunLE-RoMAN , ch.-l. de c°°, arrond. de Briey. — Villa
Adtaiilina, 634. — Villa /l(i(onfmno,636(test.diac.
Grim.cart. moy. Rhin). — Awedeux, i3o4 (abb. Vill.
cart. A, 19). — - Atcdeur, i3o4(abb. Saint-Pierr',
terr. f° iSa). — Audèvc- le- Romain, 1681 (inv.
des abb. f' A). — Audun-le-Roman , 1763 (carte
Lafosse). — Audeue-le-Romain, 1776 (dénomb. du
1 6 mars). — En patois : Audeu.
Haute justice enclavée dans le baill. de Longwy,
ressortissant au présidial de Verdun. — Paroisse du
doyenné de Luxembourg (diocèse de Trêves).
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Verdun.
— Fut en 1790 le chef-lieu d'un des neuf cantons
du distr. de Longwy, passa , lors de l'organisation de
l'an m , dans le canton d'Aumetz et redevint chef-
lieu de canton en 1803. — Ce canton se composait
alors, outre les communes dont il se compose au-
jourd'hui, de Bassompierre , Bertrameix, Boudrezy,
Bure, Circourt, Higny, Mainville et Piennes, qui
depuis ont été réunies à d'autres communes du
canton, et d'Erzdnge, qui a été détaché du can-
ton de Thionville, pour lui être rendu , par la loi du
ao avril i854.
AiDUN-LE-TicHE, c°° d'Audun-le-Romau. — Audieuu-,
Audeux-le-Thieux , 1389 (cart. de Vill. t. I, C. A ,
1 ). — Adud , x\n° s' (Loth. sept.). — Audun-la-Tiche,
1756 (D. Cal. not. Lorr.). — En allemand: Teutsch
Altheim et Teutsch Oth,
11 y avait une seign"" foncière sous la prév. de
Villers-la-Montagne. — Etait annexe de la paroisse
de Russange (dioc. de Trêves , doy. de Luxembourg).
12
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Barrois, baill. do Villers-la-Montague ,
coût, de Sainl-Mihiel. — Fit partie du canton d'Au-
metz lors de l'organisation de l'an m et passa en
i8oa dans celui d'Audun-le-Roman. — A pour
annexe la ferme do Hirps.
AiiDWiLiEB , h. c°'de Guéblange , surl'Albe. — Otlwiller,
1.523 (arcii. départ. d(?nonib. iGniars). — Audepillé,
XTiii's* (pouillé de M.). — OltewiUer (carte Cass.).
— Anveeiler, Andweiller, an x (arr. des cons. ). —
Auviller» , an xi (Colchen , stat. Mos.). — Audweiller
ou Audwille, ou encore Auviller» cl Augvitlera , iSaS
(tab. Par.). — Audeville, Auvillers , Augmllers,
Audweiler ou Augewiltert (dict.Viv.).
Etait annexe de la paroisse du Val de Guëblangc.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. seigneurial de Vie ,
coût, de l'év. — Fait partie du canton de Sarralbe
depuis 1790. — Commune en i8oa; réuni à Gué-
blange par décret du 1" avril 1811.
AuGNi, 3* c°° de Mcti. — Aviniago, 867 (cari. Gorz.
lit. 58, p. 76). — Villa Auniaco, toao (abb. Sainl-
Sympborien.ch. év. Tliéod.). — Equiniacam, io58
{ibid.ch. c" Adalb.). — Auwingney, 1907 {ibid.
cb. év. Berl.). — Avigney, i3a'i (cbap. calli. s. l'an.).
— Awiiigney, i3a6 (ibid.). — Awegney, i33i
(ibid.). — (hvigny, i35o (arch. b. de V. AA, aa,
quitt.). — Awggney, 1876 (cart. de la catb. de
}i/[elz). — Amg7iey, i4oo (cbap. catb. s. l'an.). —
Aweigney, xv' siècle (cbron. Pb. de Vign.). — Oiri-
gney, j4o4 (P. Fer. obs. séc. II, 3ii v° liste des
impos.). — Owegney, iliok (ibid. p. ^Itli). —
Awegny, liap (cbron. doyen de Saint-Tbiéb.). —
Avignei, i'i55 (cbap. catb. s. l'an.). — Owiigney,
t/i()0 (ibid.). — Auwegney, ili']S (épitap. J. de
Hanonville). — Awingiiey, 1^89 (Journ. J. Aubr.).
— Ouvigny, xti* siècle (cbron. Cl. Phelip. dans
D. Cal. pr. V, p. cxviij). — Auligneyum, Augneium,
Ogni, Atdgny, i544 (pouillé de M.). — Auvigny,
1570 (cbap. catb. s, l'an.). — Avèche, xïii's' (carte
Beaul.). — Aungny, xvii's' (carte Tass.). — Avi-
gny, 175c (D. Cal.not. Lorr.). — Augnegny, 1765
(carte Vaug.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
basse, mouvant du roi de France (1 685, dénomb.
16 mars).
Paroisse de l'arcbipr. du Val de Metz qui avait
pour annexes : Cbâtel- Saint- Biaise, Féy, Gros-
yeulx, Hagneau, Hanau, Noirville, Orly et Prayel.
Cette paroisse dépendait de l'abbaye Saint -Sym-
pborion.
Autrefois Trois-Évècbés , baill. et coût, de Metz.
— Fut, en 1790, le cbef-lieu d'un des douze can-
tons du district de Metz ; resta , lors de l'organisation
de l'an m, siège d'une des 65 municipalités canto-
nales, qui comprenait les communes d'Arry, Augny,
Coin-lez-Cuvry, Coin-sur-Seille, Corny, Cuvry, Féy,
Jouy, Lorry, Mardigny, Marieulles, Marly, Monti-
gny-lez-Metz,Pournoy-la-Cbétive,lc Sablon , Saint-
Privat, Sillegny, Vozon, et pa.ssa en i8oa dans io
3" canton de Metz. — A pour annexes les formes de
Château-Bas, Orly, Prayel, Grosyeulx, et les ruines
de l'ancien château fort de Gbâtol-Saint-Blaise.
Acckï-à-lv-Seille (Ruisseau d'). — Prenl sa source
à Augny, traverse les c"" d'Augny et de Cuvry sur
une longueur de 4 kilom. et se jette dans la Seille.
AuoNï-soDS-GaiiioNT, f. c"" de Vany; récemment dé-
truite.— Aueigney de cotti! Vilters, il 44 (fonds
de Malte, inv. liasse K). — Ouigney, i3oi (ibid.
liasse B). — Ovigney -les-Vaimey , i3i3 (ibid.
liasse K). — Avigny , i3a9 (ibid. liasse B). —
Owigney-dezmib- Grimant, i4o4 (liste des vill.).
— Avegiiey-foub-Grimon, i43o (fonds de Malte,
inv. liasse K). — Auvigny, 1610 (Fab. terr. met.).
— Ougny-sotu-Grimonl , 168a (dénomb. o jan-
vier). — Augnie-aoub- Grimant, 1710 (fonds de
Malte, décl. de biens). — Aurigny (carte Cass.).
Ancien domaine de l'hôpital Saint-Jean de Jéru-
salem. — Etait annexe de la paroisse de Failly.
Au«ETZ,c°''d'Aud(m-le-Roman. — TamMo, 636 (test,
diac. Grim. Cart. moy. Hhin). — Atmasinpago Ma-
thenae, 988 (cb. abb. de Gorze, don.). — Amez,
laia (cb. abb. de Gorze s. l'an.). — Ames, 1355
(inv. des tit. de Lorr. VIII, ag'i). — Aimas au
Matois en la Mtellenie de Longuy, t a64 (arch. Lux
Mém. .Ac. M. 1870, Abel). —AnUnetz, Ameii, 1375
(abb. de Saint-Pierr', terr. f 389).— imed, ia65
(ibid. i" 390). — Ameis, l3(j6 (ibid.). — Ometz ,
Hametz, 1675 (cart. Vill. a* partie, p. a6i).
Village de la baronnie de Bassompierre, siège
d'une justice haute, moyenne et basse (1681,
dénomb. 8 juillet); mouvant de la prévôté de
Villers-la- Montagne. — Fief lorrain sous la prévôté
de Longwy (1689, inv. de Lorr. repr.).
Cure du dioc. de Trêves (doy. de Luxembourg).
Autrefois Barrois, baill. de Villcrs-Ia-Montagno .
coul. de Saint-Mihiel. — Fut, en 1790, l'un dos
neuf chefs-lieux de canton du district de Longwy ;
resta, lors de l'organisation de l'an 111, une des
65 municipalités cantonales du département, la-
quelle comprenait les communes d'Audun-le-Ro-
man, Audun-te-Tiche, Aumetz, Bassompierre,
Beuvillers, Boulange, Bure, Crusnes, Errouvillc,
Fontoy, Havango, Malavillors, Hédange, Russange,
Serrouville, Tbil, Tressange et Villerupt, et passa
en 1803 dans le canton d'Audun-le -Roman.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
13
AuMONT, h. c°' de Norroy-le-Veneiir. — Mons, ilxolt
(liste desvill.). — Almon, tSgù (dén. Th. Alix). —
Haulmont, 1779 (Dur. Lor.).
Autrefois Barrais, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. . — Suivit Norroy-le-Veneur dans ses classe-
ments successifs.
AuNOU (Le ban d'), c"" de Tragny; censé fief relevant
du roi de France. — Daunou, 1681 (aveux et dé-
nombrements).
AcNT, f. c" de Failly.
AcTRix, m. isolée, c" de Mont-Saint-Martin (Stemer
et carte de rÉlat-major).
AvA>cï, h. c"' de Sainte-Barbe. — Vancey, Awencey ,
i!wfi (liste desvill.). — Aivancey,itigo (Journ. J.
Aubr.). — Avancey, i5i4 (chron. Ph. de Vign.). —
En patois: Vanci.
Etait annexe paroissiale de l'abbaye de Sainte-
Barbe.
Autrefois Trois-Evécbés, baill. et coût, de Metz. —
Fit partie en 1790 du canton de Vry et passa en
1802 dans celui de Vigy. — Commune au com-
mencement du siècle, Avancy fut uni à celle de
Sainte-Barbe par décret du a 3 mai 1810.
Avec (Le ban d'), seigneurie foncière sur le territ.
de Jouy-aux-ArcIies.
AviGY, h. c" de PournoylaGrasse. — Averzei, 1316
(cb. abb. Saint-Glém.). — Averzey, laSg {ibid.).
— Ahrexey, ihoh (liste des vill.). — Awegey,
ilxt /i(inv. des abb. P A v"). — AJJigy, 1770 (pouillé
de M.). — En patois ; Aivgi.
C'était une annexe de la paroisse de Pournoy-la-
Grasse.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Goin de 1790 à 1802 ,
où il passa dans celui de Verny avec le chef-lieu
communal.
AviiLEBS, c°° d'Audun-le-Roman. — Viltare, 962
(pouil. cath. Verd. Rouss. p. a). — Aswilre, 111.^
(ch. de fond, de l'abb. de Longev. D. Cal. pr. v). —
AuvUeis, 1382 (inv. des tit. de Lorr. III, 2 1 i ). —
Anviller, «287 (Tourn. deChauv.). — AuvUler, lag.'i
(inv. des tit. de Lorr. III, 21/1). — Aveller, i335
(iUi. X, 289). — AviUey, 1 390 {ihul. VII, i85 ).
— Aviller, lioB {ibid. III, 946). — HamUers,
1/1.5.Ô (ibid. III, a5o). — Le chastel et forlermse
d'Auvilert, 1^71 (ibid. III, 267). — Auvitlei-,
Anviller, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). — Aviller en
Woim-e, 1779 (Dur. Lorr.). — Villars m Woëvre
(dict. Viv.). — En patois : Auvlé.
Fief barrois mouvant de la prévôté d'Et-iin; siège
d'une justice haute, moyenne et basse (1681, dé-
nomfa. i" oct. ).
Les seigneurs d' Avillers, qui étaient d'ancienne che-
valerie, portaient : de sable à la croix d'or cantonnée
au premier quartier d'une Jleur de lys de même ( arm.
ms.). — Cure du dioc. de Verdun, doy. d'Amélie.
Autrefois Barrois. — Office et recette de Briey.
La justice, moyenne et liasse, exercée par les juges
du comté de Mercy, relevait d'Étain et de ia cour
souveraine de Nancy, coût, de Sainl-Mibiel.
Avillers était, en outre, le siège d'une haute jus-
tice qui fut réunie à celle de Mercy lors de l'érec-
tion de cette seigneurie en baronnie. — Fit partie
en 1790 du canton de Xivry-le-Franc, en l'an m
de celui de Circourl et en i8oa de celui d'Audun-
le-Roraan.
Avril, c°° de Briey. — Oriulmarum, 1096 (fond, de
Saint-Pierr', D. Cal. pr. III, p. xxxvi). — Awerey,
i363 (arch. h. de V. ai, quitt.). — Apvril, le
granl gaiijnaigc à Apvril, xvi' s" (pied terr. de Saint-
Pierr", f 39). — Averey, i5i8 (chron. Ph. de
Vign.). — Avrille, iSgi (dén. Th. Alix). — Avry,
xvii* s' (carte de Cass.). — Avrey, xviii's' (pouillé
de M.). — En patois : Aivri.
Le roi y était seul seigneur — Paroisse de l'ai-
chiprètré de Rombas, qui dépendait de l'abbaye d<-
Saint-Pierremonl.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Briey dès sa
création, en 1790. — A pour annexes la Cense-
Navet, la Chapelle-aux-Bois, Fillières-la-Grange.
Saint-Pierremont et la Tuilerie.
Av, c"" de Vigy, à droite de la Moselle. — Ayey, i345 (inv.
des tit. de Lorr. III, j5a). — Aiey, ligS (épitap.
de P. Baudoche). — Aye, xv' s' (chron. J. Chat.).
— Aiey, Ay-sus-Muzelle, i5ii (chron. Ph. de
Vign.). — Areceyum, Aytyum, Alieyum, Ayeyum,
Aey, lâfxf) (pouillé de M.). — Aey, i553 (Siège
de Metz, par Salignac). — Ayy, 1686 (Journ. J.
Bauch.).
Fief mouvant de la seigneurie de Boulay (1357.
inv. des tit. de Lorr. VI, 74). — En 1681, c-
fief mouvant du roi de France était siège d'une
justice haute, moyenne et basse, et il dépendait
de la seigneurie de Chàtel-Saint-Blaise (dénomb.
ï) déc). — Paroîsse de l'arcbiprêtré de Rombas.
qui avait pour annexes Flévy, Montrequienne et
Trémery.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, do Metz.
— Fit partie en 1790 du canton d'Argancy, en
l'an m de celui d'Antilly, et passa on 1802 dans
celui de Vigy. — A pour annexe le moulin d'Ay.
Aï, village détruit près de Metzercsche (Tess. hisl.
Thionv. p. 'j32 et suiv.).
14
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
B
Baciimïhl, m'" sur la Rosselie, c"' de Hombourp. —
Barhmiihl, ii4o (ch. abb. de Saint-Avold, Meiir.
hist. év. de MeU, p. 4oi ).
B^ERENTHii., c°° de Bitcbe, sur le Zinzelbach. —
lierendal unt(r Ramenstein , i3i8 (ch. de Sturael-
bronu, p. 169). — Bernthal, itiçt^ (Herzog. Edels.
chron. III, 63). — Berenllinl, l'jbb (all.de Bitche,
f i65). — lierond'hat , an 11 (acl. él. civil). — B<p-
rendhal, an ix (ibid.). — BehretUhal, aimi (l'èi'rf.). —
Bœrmtha, an xrii (ibid.). — Bemlhnl (dict. Viv.).
Appartenait au diocèse de Strasbourg. — Ce
village faisait, avant le xvi' siècle, partie de la ba-
ronnie de Lichlemberg (Alsace). — Lors du partage
des biens de la maison de Deux-Ponis-Bitche, en
1606, il fut attribué au comte de Hannu. Bscrcotbal
l'ut réuni au département de la Moselle ea 1792,
et il fit partie du canton de Bitche depuis l'an m.
— A pour annexes Philipsbourg, BosselholT, Ober-
Miihllhal et Unler-Mùhlllial, DnxhofT, FischerliofT
etReinertiliofT, LeiLsolthal et Liesbach, Banstein, les
châteaux de Falkenstein et d'Arnsberg, Mambacli,
Kalzenlhal, Mattenthal , Gauxberg, SchweitzerliofT,
Scblangpntbal , Schwarlzenberg, Ramsiein, Bctcli,
Schmalenthal, Thalhacuseln , Kundsihoiï, Krohn-
acker.
Baffout, censé ruinée, c°* de Bertrange, qui dépendait
de la soign. de ce nom (168a, dénomb. 3i août).
Bagatelle (La), m°° de plaisance, c'" de Devant-les-Ponts.
Bagheux, f. c" de Vernéville. — Bni'gwK's, Baignets,
I 980 (fonds de Malte, inv. liasse B). — Baigneul ,
1390 (inv. des tit. de Lorr. I, 456). — Baigneux-
«ur^GenitnMa:, xïi*s*(P. Fen\ obs. séc. t. Il, p. 4 70).
— Baigiwulf, i5i6 (décl. des fiefs, ms. de Senones
d. Metzanc. v°Baudoche). — Bailleuf, iSgi (dén.
s. l'an.). — Bagneulx, i635 (Journ. J. Bauch). —
Bagnevf, 1722 (carte Bugn. dioc. Melt.). — Bai-
gneux, 1756 (Stem. dép. M.). — Bigneuf, 1769
(carte Lafosse). — En patois : Baigneu.
Siège d'une seigneurie, haute, moyenne et basse
justice. — Village de la terre de Gorze. — Etait
annexe de la paroisse de Vernéville.
Autrefois Trois-Evéchés, terre de Gorze, baill. et
coût, de Metz.
Baille-en-Hait, m°° isolée, c°' de Vallières.
BiLLEBiNG, h. c°* de Holving. — Balderiiiga, 1994
(ch. abb. Wernerswiller, CroU. orig. Bipont. Il,
324). — Balleringen, 1694 (dén. Th. Alix). —
Italtrini; ,\\m's' (pouiiléde M.). — Balring, 1779
(Dur. Lorr. III, 96). — Balrein (carte Cass.).
Villageduval de Holving (Lorraine). — Il apjiar-
tenait au comté de Pult(>langc, ressortissait nu liaill.
de Sarreguemines et suivait la coul. de Lorraine.
Etait annexe de la paroisse do Hoiving. — Fait
partie du canton de Sarralbe depuis la création de
ce canton , en 1 790.
Bambesch-Mûhl, m'° sur la Nied allemande, c"' d'All-
willer.
BAMBiDEnsTROFF, c"* de Faulqiiemont. — Bumbidei-
'torf, 1121 (abb. Longev. conf. des biens). • — Bu-
derslorf, 1191 (ibid.). — Budestrnff, \i%o (ibid.
bulle d'Mex. III). — llalrcilorJJ', 1910 (iind.). —
Boudersturf, 1971 (ibid.). — Budertdorff, 1 98K
(ibid. engag. des biens). — Buedeilorff, i3o8 (ihiil.
s. l'an). — Bambudrrsiroff, tZ5-] (ibid.). — Bnii-
buderstorjf, 1,544 (pouillé de M.). — Baumbider-
»lroJf, 1 ,55.') (inv. des tit. de Lorr. IV, 1 4 1 ). — Baxtm-
biederttlorjf, 1.594 (dén.Tii. Alix). — Bambideslrojj,
161 4 (abb. Longev. s. l'an.). — BaiimbiedresUir/f,
i633 (iliid.). — Bamnbiderstrnff, 1671 (ibid.). —
Baumbiedersdorff, 1673 (ibid.). — Bambiedei'strojf,
1687 (ibid.). — Baumbidentrojf, 1694 (ibid.). —
Baubidentorf, 1709 (terr. de Brouck). — Bambie-
detlroff, 1710 (abb. Longev. s. l'an.).
BambiderslrolT fut cédé par l'Impératrice-Reinc
le 16 mai 1779 et mis dans le bailliage de Boiday:
rout. de Luxembourg. — Paroisse de l'arcliiprétri-
de Saint-Avold dépend, de l'abb. de Longevillo-lez-
.Saint-Avold. — Au xtiii' siècle, le curé de Bani-
biderslroff portait le titre d'archiprèlre de Saint-
.\voId (arch. comm. FF, 1).
Il fut compris en 1790 dans le canton de Lori-
geville-lez-Saint- Avold et passa en 1802 dans \'-
canton de Faulquemont. — A pour annexes Guin-
kenmiihl (moulin), le moulin Neuf, Ketlcnborn
(anc. moulin) et les chapelles de Sainte-Marie et de
Saint-Christophe.
BAMmDERSTBOFP (RcissEAi: de). — Prend sa source à
Bambiderstroff , traverse cette commune et celles de
Vigneulles (Haute et Basse) et de Guinglange, sur
une longueur de 9 kilomètres, et se jette danslaNied
allemande.
BambCsch, anc. forêt domaniale aliénée et défrichée.
c°" de Pontpierre.
Bah. — Voy. le nom des Bans.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Ban Andhouin (Le) , siège d'une seign'", lerrit. d'Han-
nonville-au-Passagc, iG8a (dénomb. du 26 août).
Ban de la Botte (Le), auc. communauté du duché de
Lorraine, fief de i'évéclié.
Elle comprenait Xousse ou Xuisse (Suisse), Bru-
lauge et ïlionville (i5y4, dénomb. Th. Alix). —
Ce ban fut cédé au roi de France en vertu du
traité de Paris du 21 janvier 1718 (ord. de Lorr.
t. Il, p. 1/4) et fut alors compris dans la province
des Trois-Évéchés; il forma une division du pays
Messin qui resta composée de Brulange, Suisse et
Thonville (1706, Stem. dép. M.).
Le Ban de ia Rotte était le siège d'une justice
moyenne et basse ( 1 G89 , terr. du Ban, arch, départ.
E 47) et d'une seigneurie mouvant de toute ancien-
neté de l'évèché de Metz , de laquelle dépendaient les
villages do Bertraing, Chémery, Conthil, Craincourt,
Desiry, Lesse , Suisse , Thicourt et Vintrange , les mou-
lins de Saiule-Croix, prèsdeBrulange,et de Guette-
poulie, près de Suisse (iC83, dénomb. 26 mars).
— Ban de laRoUer, 17.58 (D. CaL not. Lorr. ).
Ban des Tiieize, c"" de Metz et voisines.
Comprenait, jusqu'eu 1790, les parties les plus
voisines de l'enceinte de la ville, sur lesquelles s'é-
tendait l'autorité des magistrats municipaux, sur le
territoire des communes actuelles de Magny, Borny,
Plantières , Saint-Julien , Vallières , Malroy, Woippy,
Lorry, Plappeville, Ban-Sainl-Martin et Longeville.
— Ce ban était divisé on cantons ruraux, tels que :
Seille et Outre-Seille, Plantières, Saint-Julien-sur-
Moselle, Dasle(ordonn. de police, 1774).
Ban Fabert (Le), fief et siège d'ime justice haute,
moyenne et basse, mouvant du roi de France, et
sis à Moulins-lez-Melz (1777, dénomb. a5 mai).
Banlieue de Metz ( Les quatre quarts de la ) étaient
marqués par quatre croix élevées, savoir : au chemin
de Sainte-Barbe, au chemin de Perte (Peltre), au
chemin de Joy ( Jouy) et proche Pouilly (xvi° siècle,
chron. Cl.Phelip.).
Banbaï, c°° de Boulay, sur la Nied allemande. — Bon-
nage , 1673 (dèn. c'* Créh.) — Benwj, 168g (dom.
t. 1). — Bennaye, 1703 (terr. de Brouck). ■ — En
patois : Bétaie. — En allemand : Bizing.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse , mouvant du roi de France (1681, dénomb.
28 février). — Village cédé par l'Impératrice-Beine
en 17(39 et placé dans le baill. de Boulay; coût, de
Luxembourg. — Avait une chapelle annexe de la
paroisse de Varize, à la collation des seigneurs de
Bannay et de Varize.
Fil partie en 1790 du canton de Varize et en
1802 de celui de Boulay. — A Itzing pour annexe.
Ban Noiron, fief et siège d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France, et sis à Moulins-
lez-Metz (1777, dénomb. 26 mai).
Ban-Saint-Martis (Le), c", 1" c"" de Metz. — Voy.
Saint-Martin (Le Ban-).
Ban Saint-Martin de Sainte-Boffine et de Vaux, sei-
gneurie foncière sur le territoire de ces communes
(1777, dénomb. 26 mai).
Ban Saint-Paul. — Ban fief, siège d'une haute,
moyenne et basse justice appartenant au chap. de la
cath.- de Metz et situé sur le territ. des communes
d'Ancy, Ars, Châtel, Chazelles, Hagondange.
Uannonville, Longeville-lez-Melz, Lorry-lez-Metz ,
Moulins, Rozérieulles, Scy, Spoiiville, VaHières
etVantoux (1681, aveux et dénomb. 3 janv.).
BAN-SAi.\T-PiERr,E,ègl.c''°deVillers-Stoncourt. — Sancli
Pétri nions, 960 (abb. Saint Pien-e , ch. emp. Oth. I ).
— Sanclus-Petrimons , 998 (ibid. III). — Ecctesia
Sancti Pétri vulgo Sloncourt, i544 (pouillè de M.).
— Le Ban-deSaint-Piei're , i^l it (inv. des tit. de
Lorr. VI, 120). — Ban-Saint-Pien-e , sçavnir : Val-
remonl, Sloncourt, Villers et Albritch, 1694 (déii.
Th. Alix). — Saint- Pierreniont, xvii' siècle (episc.
met. tenip.). — Banc-Saint-Pierre , i635 (Journ.
J. Bauch.).
Fief mouvant du duc de Lorraine à cause de sa
chàtell. de Hombourg, dépendant de la chàtell.
d'Amance pour ce qui concerne les aides et du baill.
de Nancy à l'égard des successions, à la réserve du
droit de buffet appartenant aux seign. de Hombourg
(arrêt du i"janvier i63i, inv. de Lorr. VI, p. 61).
— Il se composait des villages de Vaucremont, Stou-
éourt, Villers et Avrich ou Ongerange (Aoury). Il
fut cédé à la France par le traité de Paris du 2 1 jan-
vier 1718 (not. Lorr. t. II, p. 174). — L'église du
Ban-Saint-Pierre était la paroisse des villages de
Vaucremont, Stoncourt, Villers et Aoury. Elle était
do l'archiprètrè de Varize et à la collation de l'abb.
de Saint-Louis et au concours. — Elle sert encore
de centre paroissial à ce groupe ; mais de la position
isolée qu'elle occupait, elle a été transférée à Villers-
Stoucourt.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Meiz.
Banstein, èc. elscierie, e"' de Bœrenlhal. — Gauschnr^
derliof, 1787 (carte allem.).
Baraque-aux-Sabots (La), ou Klumpenuijtte, maison
isolée, c"° de Sturzelbronn.
Baraques (Les), f. c"" de Chambley.
Baronvili.e, c°" de Gros-Tenquin. — BanmvMu, 8y()
(ch. abb. Saint-Den. D. Cal. pr. i, 327). — Brenval,
1 1 57; Baronis villa , 1186; Braconis villa, 1 1 88 (abb.
Saint-Mart. Primat. Nancy, liasse 8). — liaronville ,
16
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
i453 (cart. év. de M. l. I, p. a33). — Baron-
dorjf, i46o {ihid. t. IV, p. 87). — Barmdorjjf, i46o
{ibid. t. IV, p. 27). — BarendorJ, Brrendorf, \hhli
(pouillu de M.). — En patois : BaironvelU: —En
allemand : Barendorf ou BaronweiUer.
Fief mouvani du roi de France (1680, dénomb.
s. la date). — Baronville dépendait partie des deux
fiefs qui s'y trouvaient et partie de la seigneurie de
Morhange. — Était le siège d'une justice haute,
moyenne et basse ( 1777, dénomb. 8 mai).
Paroisse de l'archipr. de Haboudange, à la colla-
lion du chapitre de la primatiale de Nancy et du
concours.
Autrefois Trois-Evêcliés , baiil. de Vie, châtell.
de Haboudange, coût, de Metz. — Fil partie du
canton de Morhange en 1790 et passa en 1802
dans celui de Gros-Tcnquin.
Barsi, c°° de Saint-Avold. — Bamecheyt, 875 (abb.
Sainle-Gloss. ch. Louis le Germ.). — Barexem,
963 {ibid. cb. Thier. I, év. de M.). — Bâcle, logS
(Don. de Thier. D. Cal. III, pr. ixv). — Barne-
clmt, 1189 (abb. Sainte-Gloss. bull. Inn. III). —
Barrex, Bw-rexem, 1292 [ibid. état des biens). —
Baxtt, 1C06 (pouillé de M.). — Barlclt, Barth,
Bar$ch, i-joi (dén. o mai). — Cnrst ( maison-fief
isolée), 1769 ( Dur. Lorr. III, 29).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvani du roi de France, avec partie
de Host et de MaxsUdt (1681, dénomb. 7 juin).
Au x' siècle, Barst appartenait avec Belenart,
Hoxseit (Host), Lucelhovem, Notelvilre et Romei-
veuen, annexes de l'église de Maxsladt, à l'abbaye
Sainte-Glossinde de Metz et était annexe, avec vica-
riat résident , de ladite église.
Autrefois Trois-Evèrbés, baill. de Vie, coût, de
l'év. — Fit partie du canton de Saint-Avold depuis
sa création, en 1790. — A Maricnlhal pour annexe.
Raslieux, c°° de Longwy. • — Fiindum Balhdium in
pago Mathensi, 990 (ch. abb. Saint- Van. Verd.). —
Ballodium prœdium in pago Waprensi, loi 5 (ch.
emp. Henry II, arch. Verd.). — Baslieu, xviii* siècle
(pouillé de M.). — Balieux, 1722 (cari. dioc. Melt.).
— Balieu, i749(de Maill.Barr.). — Bâlieu ou Bail-
kuf, 1766 (Dur. Lorr.). — Bailleux en Mathois,
1 788 (J. de Mus. Lorr. anc).
On y voyait encore, au siècle dernier, les ruines du
chat, de Liéthard, de la maison de Habsbourg (Dua).
— Cure du diocèse de Trêves ( doy. de Bazailles).
Autrefois Barrois , baill. de Viliers-la-Montagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie en 1790 du
canton de Villers-la-Monlagne et en 1802 de celui
de Longwy.
Baslieux (Ruisseau de). — Coule sur le lerrit. des c""
do Pierreponl et de Basiieux cl se jetle dans la Crusne.
Bassesse (La), f. c'" de Hallcring.
Basse-Wal oh Val-la-B*sse (labl. Par.), f. c°" de Lon-
guion. — Basse-Vual, 1681 (dénomb. 20 déc).
C'était un fief mouvant de la cbàtellenie de Mu.ssy
{loc. cit.).
Bassompiebue, vill. c" de Boulange. — Bessompirrie ,
1290 (abb. Vill. cart. t. I, B /i). — Bacom-
picrre, i3o4 {ibid. A 19). — Baisompierre , i38o
{ibid. F 5). — Bassonpier, i5oo (chron. Ph. de
Vign.). — Basompiih'e , i.'jg'i (pouillé de Tr.). —
Batompier, i03G (Journ. J. Bauch). — Saint-
Menge, 1706 (arr. du cens, du roi Slanislas). —
En patois : Besompierre. — En allemand : Betslein.
Il fut arrêté par le Conseil de Lunéville le 1 7 fé-
vrier 1766, et approuvé par lettres patentes de
Louis XV du mois de juillet suivant, que le nom de
Bassompierre serait attribué i la seigneurie de Bau-
dricourt, auparavant appelée Sainl-Menge, près de
Mirecourl, et que le nom de Sainl-Menge serait porté
par le village de Bassompierre , près de Sancy ; celle
décision, qui ne paraît pas avoir eu grand résultat,
avait pour motif l'érection de la seigneurie de Sainl-
Menge en marquisat, en faveur de J.-C. de Bassom-
pierre, qui avait eu lieu en 1719. Cette seigneurie
comprenait : Aumetz, Bassompierre, Beiivillers.
Bossigny, Boudrezy, Bouligny en partie, Chenières ,
Havange, Joudreville, Ludelange et Tressange
( 1681, dénomb. 8 juillet). -
La cbàtellenie de Bassompierre était quaUfiée de
baronnie dès le xv' siècle; elle fut érigée en marqui-
sat en 1O33. Il ne faut pas confondre celle création
avec celle qui fut accordée par le duc Léopold en
1719. — Bassompierre , maison de nom et d'armes ,
porte d'argent au chevron de gueule» de 6 pièces
(1 674 , Huss. Lesc). — Portait en Allemagne le nom
de Betstein (arch. de Cobl.).
Faisait partie du dioc. de Trêves (doy. de Luxem-
bourg), comme annexe de Boulange.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Saint-
Mihiel. — Chef-lieu communal en 1802, Bassom-
pierre a été uni à Boulange par décret du 3o mars
1812. Il fil partie en 1790 du canton d'Audun-le-
Roman, passa dans celui d'Aumetz lors de l'organi-
sation de l'an m cl fut de nouveau classé en 1802
dans son ancien canton.
Batillï, c°° de Briey. — Bateilly, 1298 ( inv. des lit. de
Lorr. II, 802). — Baitilley, iSS'j (abb. de Gorze,
s. l'an.). — Baitilley, i384 (arch.h. de V. AA, 10).
— Batilley, i43i {ibid.kk, ig). — La forte maison
(/e fiate%, ]484 (inv. des lit. deLorr. I, '190). —
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
17
Batitti, i5ltli (pouillé de M.).— Bastnii, i635
( Journ. J. Bauch.). — En patois : Bailli.
La basse-cour du château de lîatilly était un fief
lorrain mouvant de la châlellenie do Connans(dé-
noml). de 1613, inv. de Lorr. VIF, p. 180). — La
liaute justice mouvait du roi de France, à cause de
la châtellenie d'Apremont (1681, dénomb. aS oct.),
comme aussi le ban des chevaliers, qui dépendait on
partie de la seigneurie d'Anoux-la-Grange {1683,
dénomb. 18 janv.) et en partie de celle de Batilly
(168a, dénomb. i févr.).
Etait annexe de la paroisse de Jouaville.
Autrefois Barrois, baill. do Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Batilly fit partie du canton de Jouaville
en 1790, de celui de Villeroy en l'an m et du
canton de Briey en 180a.
BÀTiMEXT (Le), filature, c"' de Pierrepont.
Batte (Ruisseau de la). — Coule sur le territ. de lac"
de Ville-Houdlémont.
Batzendal, f. c°' d'Algrange. — Bacmdal, 1 1^7 (cart.
abb. de Vill. t. I, P 1). — Batzendall, iCaa (abb.
de Vill. liasse Batzend. a). — Balzmdail, i65o
{ihid. 5). — Balsandal, i685 {ibid. 1 ). — Balzan-
dal, 1686 {ibid. 1). — Batzental, 169a (cart. abb.
de Vill. t. Il, p. aSg). — Ballendal, 1708 (abb. de
Vill. liasse Balz. i ). — Batzelei; xviii' s" (pouillé
de M.).
Était annexe do la paroisse de Fontoy.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. et coût, de ïbion-
ville.
Batzendal (Ruisseau de) ou Pensperse. — Il prend sa
source à Algrange, traver.sc Cette commune sur une
longueur de i,t\oo met. et se jette dans la Fcnsch.
Baulasd, m'°, c°* de Waville.
Baurenne, éc. c°' de Tiercelet.
Bavalle (Ban de), c°' d'Ancy-sur-Moselle. — Fief et
siège d'une justice haute, moyenne et basse, mou-
vant du roi de France (1681, dénomb. 10 mai).
Bazailles, c°° de Longwy, nom d'une des anciennes sub-
divisions du pays Messin. — Baselles, iia8 (cbap.
cath. 8. l'an.). — Vazelle», 1190 {ibid. cb. év. Berlr.) .
— Basaille, 1218 (chap. cath. s. l'an. ). — Baz-elles ,
1 a77 (abb. Saint-Symph. liasse Baz.). — Baysaillcs ,
Bayselle, 1 296 (cart. de la cath. de M. s. l'an.). —
Baselles, i3oa (inv. des tit.de Lorr. I, 2.55). — Bai-
zailles, i33o (chap. cath. s. l'an.). — Baizelle,x\'
siècle (chron. Praillon). — Vasaille,itis() (aich. b.
de V. AA, II). — Basaille, 1488 (chron. Ph. de
Vign.). — Barselles, i^ijU {ibid.). — Baseilles au
Maloy, 1 546 (pouillé de M.). — Basoille,i5']lt (inv.
des tit. de Lorr. VII, 3iG). — Bazeilles, i63o (abb.
Saint-Symph. liasse Baz.). — Bazcille, 1 653 {ibid.)
.Moselle.
— Ban de Bazailles an Mathois, 1689 (dom. Barr.
t. 11). — Baseilleiisis decanatus, xviii" siècle (pouillé
de M. ). — En patois : Besaille.
Le ban de Bazailles contenait trois villages : Bois-
mont, Ville-au-Montois et Bazailles, donnés à la
calb. do Metz par Charlemagne. Quoique ce territoire
ap'partînt au pays Messin , le duc René de Bar en
avait la garde en 1/13/1 (voy. les lettres de garde
dans D. Cal. V, pr, 19). — Était siège d'une justice
haute, moyenne et basse (1681 , dénomb. a janvier).
— Le ban de Bazailles faisait parKc du diocèse de
Trêves et était chef-lieu d'un doyenné de l'archi-
prélré de Longuyon, qui comprenait les paroisses
d'Anderny, Ban de Bazailles, Baslicux, Beuveille,
Bonvillers, Chesnières, Circourt, Cosnes, Cutry,
Doncourt, Ferment, Fillières, Hautcourt, Higny,
Joppécourt, Lexy, Mairy et Anoulx, Malavillers,
Mercy-le-Bas, Mercy-le-Haut, Mont, Morfontaine,
Pierrepont, Rehon, Ugny, Villers-la-Chèvre , Xivry-
le-Franc.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz
(haute justice enclavée dans le baill. de Longwy).
— Fit partie en 1790 du canton de Villers-la-
Montagne et passa en 1802 dans celui de Longwy.
Bazin (Le Ban-), seigneurie foncière sur le territ. de
Louvigny.
Bazin (Ruisseau du). — Coule sur le territ. de la c"
de RozérieuUes.
BA20^couRT, c°° de Pange, près de la Nied. — Bosonis
curlis, 875 (abb. Sainte-Gloss. ch. Louis le Germ.).
— Busonis curtis , 978 {ibid. ch. Tbior. év. de M.).
— Basonis curtis, 977 (cart. Saint-Pierre, ch. emp.
Olhon). — BissoncouH, la 10 (chron. Met. app. pr.
D. Cal. pr. I, Lxxviii). — Basoncort, 1389 (abb.
Sainte-Marie, liasse Baz.). — Bazoncort, 137/1
(abb. Longev. arbitr.). — Baizoncowt, 1399 {ibid.
éch.). — Basoncuria, 1 /162 (arch. h. de V. AA , 5o).
— BasoncourI , i5/i/i (pouillé de M.). — Bauzon-
court, 159/1 (dénomb. s. l'an.). — Besoncourt, i635
(Journ. J. Baucb.). — Basoncuria, i65i (abb.
Sainte-Marie, liasse Baz.), — Bazancourt , xviii' s'
(pouillé de M.). — Bazencourl, 1756 (carte Vaug.).
— En patois : Besonco.
Paroisse de l'arcliiprètré de Varize, qui avait pour
annexes Sanry-sur-Nied et Vaucremont et dépen-
dit d'abord de l'abbaye de Saint-Picrre-aux-Non-
nains, puis de la collégiale de Saint-Louis.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1 790 , du canton de Maizeroy; en
180a il fut classé dans celui de Pange. — A pour
annexes Berlize, Vaucremont, les fermes de Fres-
nois et de Fourcheux et le moulin de Bazoncourt.
18
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Bazokvillk, f. c" de Sancy. — Basonvillc, 1756 (D.
Cal. not. Lorr.). — BassoiwUh (dicl. Viv.).
En haut de Bazonville, boisapparlenant à la ville
de Metz.
Siège d'un fief appartenant à i'évêque de Verdun ;
dépendait de i'évêclié de ladite ville.
BsiOHOHT, h. c°* de Moiiicville. — Bihonitmona êupra
fluvium Orna , 85i (cari. Gorz. tit. 54, p. 72). —
Bomuul, 1157; Bulmont, 1186; Boumont, 1188
(abb. Saint-Mart. prim. Nancy, lias. 8). — Bornant,
io.ç)S (Cban. »ég. lias. Beaum.). — llulmoiil, lagfi
(abb. Saint-PieiT*, lerr. p. /l'i). — Bclmont, tagC
(P. Fcrr. Obs. stx. I, a.'iS). — Bellonvms, ïv* s*
(coll. Sainte-Agalh. obit. p. i5). — Bémont, iSgS
'dénomb. s. Tan.). — Bulmon, 1667 (Cban. rég. lias.
Beauin,). — Beaulmont, 1689 (dom. Barr. t. I).
— Beatimont- sur-Orne , xviii' s° (Dur. Lorr.).
Etait annexe de la par. d'Halrize.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coiit. de Saint-
Mibiel. — Fit partie en 1790, avec Moineville, du
canton de Joiiavillc, passa en l'an m dans celui
de Valleroy et fut classé en 1 803 dans le canton de
Briey.
BEAunEGAnD, faubourg extra muros, c"' de Thionville.
— Borj',iiart , xv" siècle (arcb. deThionv.). — Bor-
j;ard, 1783 (arcb. de Rodem.).
Etait annexe de la paroisse de Tbionville.
Béchamps, c°° de Conflans. — Bellum eampum, 969
(cart. Gorz. t. CV, p. 5 1 ). — De Bcllo campo, 1 aoQ
(cil. abb. de Gorze). — Betchamp, iCi a (inv. de li-
tres de Lorr. VII, Uli). — Belchamps, 1C28 (lerr.
Saiul-Pierr', p. 10). — Beachamp», it34a (pouilié
de Verdun). — Bechamp ou Bekhamp, xviii* s'
(Dur. Lorr.).
La cour de Belchamps mouvait du roi de France
(1681, dénomb. i5 juillet).
Cure du diocèse de Verdun (doy. d'Amélie) qui
avait Mouaville pour annexe.
Autrefois Barrois, baill. d'Étain, coût, de Sainl-
Mihiel. — Fit partie du canton de Thuméreville en
1790, de celui de Norroy-le-Sec en l'an m et de
celui de Conflans en 180a. — ^v A ^ur annexes
Amblemont, les fermes de Hallois, Cbénois, la Mar-
jolaine et Haut-du-Mont. — Un décret du 10 nov.
1811 avait donné Mouaville pourannexe à Bécbamps ;
mais l'ordonnance du 5 septembre 18/17 "' rétabli
ces deux communes.
BÉCHEGRAT, m'° sur la Chiers, c"' d'Herserange.
Bechingen, vill. détruit parles Croates en i63.5, près
d'Ottonville (Journ. du curé d'Ott.).
Béchï, 0°° de Pange, sur la Nied française. — Bas-
seium, io63 (abb. Saint-Arn. ch. s. l'an.). —
Batciacus, 1200 (ibid.). — Baxei, ia53 (cbap.
catb. cb. s. l'an.). — Baixey, 1398 {ibid. baux). —
Buxei, i'ia3 (cart. év. de Metz, I, i3o). — Bairei,
iltjo (abb. Saint-Arn. baux s. l'an.). — Baxey ,
ligS (Journ. J. Aubr.). — Bessey, xvi" siècle (carte
de Buss.). — Besty, xvii' siècle (Loth. sept.). —
llaxi, 160G (pouilié de M.). — Bavy, 161/1 (abb.
Saint-Arn. baux, s. l'an.). — Baichy, 1G73 (pouilié
de M. Portef.). — Bachy, 1680 (dénomb. arcb.
départ.). — Beschy, 17/10 (fonds de Malte, décl. de
biens).
Village de la châtellenie de Rémilly , siège d'une
justice liante, moyenne et basse (1681, dénomb.
ParoLsse de l'archiprétré de Varizc, qui dépen-
dait de l'abbaye Saint- Arnould de Metz. — Avant
son érection en cure, elle était annexe de Bémilly.
Autrefois Trois -Évécbés, baill. de Vie, coût, de
l'év. — Fit partie du canton d'Ancerville en 1790,
de celui de Rémilly on l'an m et de celui de Pange
en 1803.
BECKtRiioLiz, b. c" de Filstroff. — [n Bœkeri», i36o
(cart. abb. Vill. I. I, B. 17). — Bolkerholtz, 1609
(abb. Bouz.). — Selliershausen ou BcckeihoUz ,
1617 (ibid.). — Becquerholtz , 1617 (ibid.). —
Belclierhullz , xïiii" siècle (Dur. Lorr.).
Bcckerboitz fut érigé en iGio dans la forêt de ce
nom par un abbé de Bouzonville du nom de Sellier;
une partie de la forêt de Kalenlioven fut défricbéo
à cet effet. — Avait une chapelle annexe de ia pa-
roisse de Filstroff.
Autrefois Lorraine, liaill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis la création de ce canton, en 1790. —
Commune au commencement du siècle, Beckerboitz
fut réuni à Filstroff par décret du 5juin 1810.
Beddincem , vill. ruiné de l'ancien comté de Forbacb ,
0°* de Kerbach. — Biidingen, lOg/i (dén. Th.
Alix). — Bellingen, 168/1 (dénomb. du comté de
la Leyen, 7 mars). — Bibingen, 168/1 (dénomb.
,i3 fév.). — Ancien Betling, 1783 (terr. de Ker-
bach ).
Il existait au xiii° siècle et a été détruit au xvii'.
Bedebi R ou Bedebor», anc. village. — Voy. Betiwiller.
Bedex ou LES Trois-Maisoss, c"" de Villing.
Béfet, h. c"' de Villers-Bettnach. — Pesai/, 1 6 1 0 ( Fab.
terr. Met.). — Belfey, 1682 (abb. Saint-Arn. s.
l'an.). — Belfey, 175G (D. Cal. not. Lorr.). —
Etait annexe de la paroisse de Vigy.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Metz.
— Sur le territoire de ce village se trouve la cha-
pelle de Rabas. — La commune de Béfey, supprimée
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
\'J
par décret du 19 octobre 1806, fut réunie à celle
de Saint-Hubert, qui elle-même fut réunie avec
Béfey à celle do Villers-Bettiiach par décret du 28
décembre 1 8 1 1 .
lîter, anc. métairie détruite, près de Guenkirchen. —
Bienf^es, 1199 (abb. de Longev. cb. s. l'an.). —
Begengen, 1277 (cart, abb. Vill. t. 1, H. 1). —
Baiangeos , 1 a 7 7 ( l'iiVi. B . 5 )'. — Béangc , 1 2 8 5 ( ibid.
B. 8). — Béonijes, 1397 [ibid. B. 20). — Begnen,
i3oi (iJiV/.B.i). — Bengnen, Seing, i3oi (ibid.li.
.33). — Beanges, i3o3 {ibid. B. i4). — Deyanges,
i36i (ibid. B. tg). — Binguen, xyii" s" (abb. de
Longcv. s. la date). — Bingen, ban de Bitigen, proche
Guaniguerchen, 1619 {ibid.). — La Moislresse de
Beiiiguen, 1627 (cart. Vill. t. I, s. 3). — Begny,
i688(ii!-W. 1. 11, p. a.'jgv-).-
Behben, vill. c" de Kerbacb. — Bering, 1577 (trans-
act. entre le soign. de Forbacb et ses vass.). — Ber-
ren, i.'ïg'i (dén. Tb. Alix). — Beren, 1618 (arch.
de la fam. de Wendel). — Beren ou Biren, xtih'
siècle (Dur. Lorr.).
Village de l'anc. comté de Forbacb qui existait au
xiii" siècle. — Etait annexe de la par. de Kerbacb.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût.
de Lorraine. — Fait partie du canton do Forbacb
depuis sa création, en 1790. — Commune en 1803,
Behrcn fut réuni à la mairie de Kerbacb par décret
du 3j juillet 1812.
Bekhen et Etzling (Boisseau de). — Il prend sa source
à la fontaine de Behren , traverse les c"" de Bebren ,
de Kerbacb et d'Etzbng, sur une longueur de
1 kilomètre, et se jette dans le ruiss. de Bousbacb.
Beiaib, éc. c"° de Mont-Saint-Martin.
Belair , f. autrefois b. c"" de Valieroy, sur l'Orne. —
Bellair, xviu* s* ( pouillé de M.). — Bélair, vill. 1 756
(D. Cal. not. Lorr.).
Etait annexe de la paroisse d'Hatrize.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel.
Belair (Buisseau de). — Traverse le territ. des c""
d'Audun-le-Ticbe, Rédange et Russange et se jette
dans l'AIzetle.
Belgbade ou Bellegabde, f. c°' do Bistroff.
Belgrade (La Nouvelle-), c°" de Bistroff. — Ferme
fondée en i836.
Belle-Croix, f. c" de Borny.
Belle-Croix (La DousiE-CouROJiKE de), fort, c"' de
Metz : voy. Desiremost. — On hault de Desire-
mont c'on dicl la Belle-Ci-oix , 1/197 (c''™"- Ph.
de Vign.). — Le Cruclfis en Dessiremont, 1^97
{ibid.). — La Maison de Belle-Croix on hault de De-
sirmonl, i5i8 {ibid.). — La Belle- Creux, i553
(cbron.rim. Au.). — Le Mont à la Belle-Croix , i553
(Siège de Metz, par Salignac). — La Belle-Croix
vers Saint-Julien , iG35 (Journ. J. Baucb.).
Le fort de Belle-Croix fut élevé par Cormontaignc
en 1734 pour défendre les abords de Metz.
Belle-Foktaine, maison isolée, c°° de Scy.
Cette propriété, qui est à la ville de Metz, con-
tient les réservoirs des eaux do Scy, qui abreuvent
plusieurs quartiers.
Belle-Fomaise, ni'", c"' de Vitry, à la source de la
fontaine de Clouango.
Belle-Fontaine, f. anc. h. 0°° de Vry. — Etait annexe
do la paroisse do Charleville.
Bellemaccer, b. c°° d'Apach. — Behnaher, 17.56 (D.
Cal. not. Lorr.). — Belmacher oa Bellemacker, iSsi
(tab. Par.). — Bellemaher (dict. Viv.).
Était annexe de la par. de Merschweiler (dioc.
do Trêves).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul. de
Lorr. — Bellemacber, ann. de Merscliweiler, fut
réunie à Apacb par la loi du 17 février iHGli.
Bellersteis , f. et scierie, c"" d'Eguelsbardl. — Beller-
ttein, 1755 (censé, atl. de Bitcbe, f. i5l). —
Bellestin, 178a (coul. Lorr. Rist.).
Belle-Tancue, f. sur le ruiss. de la Cbenau, c''' de
Borny. — Bellum Siagnum, 1 172 (abb. de Salivai,
Ann. Prem. I, cccclxvi). — Lai belleStainehe, i holi
(lisle des vill.). — Belletange, iC35 (Journ.
J. Bauc). — Belle-Stanche , xvii' s' (cbron. CI.
Phclipin). — Belle-Tange , xviii" s' (pouillé de M.).
— En patois : Belle- Tiiiche.
Etait annexe de la paroisse de Borny.
Belle-Tasche (Priedbé de la), de l'ordre de Pré-
montré, dépendait de l'abb. do Salivai. 11 exislait
avant i3o4, et fut plus tard cédé aux Célestins de
Metz. — Les dames de Belle-Stanche, i36o (P.
Fcrr. obs. sec. t. II, p. 200).
Belle-Vue, m°°de plaisance, f. c°°du Ban-Saint-Martin.
Belle-Vue, f. c"" de Gros-Rédercbing.
Belle-Vue, m°° isolée, c"" de Jouy-aux-Arcbes.
Belle-Vue, f. c"° de Mout-Saint-Martin.
Belle-Vue, li.V dé Norroy-le-Voneur.
Belle-Vue, f. c" de Ranguevaux. — Etait annexe de
la paroisse d'Hayange.
Belle-Vue, éc. c"" de liozérieuUcs.
Belle-Vue, f. c"" do Silly-sur-Nied.
Belle-Vue , anc. maison de la c°' et de la par. de Tbion-
ville. — Faustembourg , appelée aussi la Maison
Schwetzi, XTiii° s' (arcb. do Thionv.).
Bellikg, f. c"' de Crébange.
Belring, vill. ruiné, c°° de Coume — Beringa nunc
Coumo, 1280 (abb. Wad. Ann. Prera. C. 1009).
3.
20
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
— Beering, 1779 (Dur. Lorr.). — BeWng' (dict.
Viv. v° Coume).
Bknino , f. c°* de Bertring. — Beininger-Hoff, Bennitig,
1682 (dénomb. i5 janv.).
Censé dépendant de la mairie de Bistroff et de la
seigneurie de Hinguesange (161V/. loc. cit.).
Bemng, f. et tuilerie, anc. h. c°* de Harpricli.
Ane. par. de l'archipr. de Morliange à la collation
du seigneur du lieu , qui comprenait Harpricli , Dielz-
willer et la censé de Miitsch comme annexes; elle
fut transférée à Ilarprich en 1765. — Le fief de
Bening relevait de la baronhie libre de Fenestrange.
.■Vulrcfois Tr.-Ev., baill. de Vie, coût, de Lorraine.
Biii!NG-LEï-SiitiT-AvoLD, c°° de Saint- Avold. — Be-
ninga, xiii's' (sém. Saint-Simon, s. l'an laoi). —
Benninca, 1275 (Kremer, Ardcnn. Gesch. II, 35).
— /?f»iang-«>,i9 95(inv. des lit. de Lorr. II, 4o3). —
Baimhga, 1369 (ch. abb. Saint-Avold, pouillé
de AL Portef.). — Benniga, 1 '108 (sémin. Saint-
Sim. s. l'an.). — Banii^;en, tkaç) (arch. li. de V.
AA, II). — Bmingen, ihli'] (cart. év. de Meli,
t. n, v" 68). — Benringa, BeUnga, Binuga,
Byetiga , 1 5 4 4 ( pouillé de M . ). — Bcninga , Beniga ,
Benngo, Bingen, 1606 (ibiJ.). — Bénin, iviii* s"
(carte Cass.). — Beniug, 1701 (ordonn. de Lorr.
VIII, a8«).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvants du roi de France à canse do Vévé-
ché de Metz (i()8i, dénomb. mai).
Paroisse de l'arcliiprêtré de Saint-Avold , qui avait
pour annexes Bctting, Cocberen, Farcbersvillers et
Seingbouse. — La cure de Béning fut donnée en
1 aS'i au cbap. de Hombourg par l'évéque de Metz
Jacques de Lorraine.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût,
de l'év. — Fait partie du canton de Saint-Avold
depuis sa création, en 1790, et a pour annexe le
moulin de Béning.
Bésing-lez-Saim-Atold (RnssEin de). — Il prend sa
source à Béning-lez-Saint-Avold , traverse la c°* de
ce nom sur une longueur de 3 kilom. et se jette dans
la Rosselie. — La rivière de Benange, 1296 (inv.
des tit. de Lorr. II, /io3).
Bektihg, h. c"* de Bouzonville.
Benting faisait partie de la communauté de Heck-
ling. — 11 était le siège de la baronnie de Blau-
berg, mouvante du roi de France, avec droits de
justice haute, moyenne et basse, et comprenait les
villages do Guising, d'itzbach et de Remelfang,
1681 (dénomb. i"mai).
Etait annexe de la paroisse de Vaudreching.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût.
de Lorraine. — HeckUng et Benting furent réunis
i Bouzonville par décret du 22 juin 1810; jusque-
là ils formaient ensemble une commune qui avait
appartenu dès 1790 au canton de Bouzonville.
Bèok, anc. tuil. sur la par. de Robrbach (xviii' siècle,
pouillé do M.).
BenE.xBACii (Ruisseau de). — 11 prend sa source à Ade-
langc, traverse cette commune, ainsi que celles de
Vahl et de Faulquemont, sur une longueur de 5
kilom. et .se jette dans la Nied allemande à l'est de
celle dernière commune.
BEIIFA^G, h. c"' de Folschwiller. — Berfincken, i48.j
(cart. év. de M. f. VIII, p. i3). — Beifaiigen,
1680 (dénomb. 11 déc.). — Berjand, xviii" s'
(pouillé de M.).
Etait annexe de te paroisse de Téting.
Autrefois Trois-Evècbès, baill. de Vie, coul. de l'év.
BEnFA>G (Le Nouveau-), f. c°" de Folschwiller.
Bero, c"" de Cattenom. — Berge suprà Moaetlam,
915 (abb. Echt. ch. Charles 111). — Berge, 1202
(abb. Saint-Euch. Trêves, ad. d'éch.). — Bert/ue,
Bergue, 13C9 (arch. h. de V. AA, j5-23, quitt.). —
Berye, l54/j (pouillé de M.). — Berg-im-gaue , ih^'t
(cens, scign. de Rodemack, arch. départ. T. a5).
— Berch, 157a (dioc. Lux. Berth. VUl, ho). —
Bn-gh, 1(182 (territ. de Kanfen). — Berich, 1766
(Stem, dép' M.). — Bergch, ifô6 (D. Cal. not.
Lorr.). — En patois local : Berich.
Gavisse et Fixem faisaient partie de cette com-
munauté. — Domaine aliéné aux religieux d'Ech-
ternach au xviii' siècle par le prince de Baden,
comme seigneur de Rodemack. — Berg était le
siège d'une seigneurie mouvante du duc de Lor-
raine (dénomb. de 1567, inv. de Lorr. II, 4ao).
— En 1 G8a , le château de Berg, dit Bellenhauche .
mouvait du roi de France et était siège d'une jus-
tice moyenne et basse (dénomb. 10 janv.).
Paroisse de rarchiprètré de Tliionville, qui avait
pour annexes Gawisse et Fixem et dépendait de
î'abb. d'Echternacb.
Autrefois Trois-Evêchès, baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fait partie du canton de Cattenom depuis
sa création , en 1 790.
BEnoEBiE (La ), anc. met. c"" d'Ay. — Dépendait de la
seigneurie do Chàlel - Saint-Biaise (1681, dénomb.
5 déc).
Beugerie (La), m""' isolées, c"" de Forbach.
Bbrgehie (La), anc. met. c"* de Hombourg-Kédange.
— Dépendait de l'ancien comté dudit lieu, 1751
(dénomb. s. l'an.).
BEnoivAu (Ruisseau de). — Il prend sa source sur le
territ. d'Ancy- sur-Moselle, traverse cette commune
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
21
sur une longueur de 600 mètres et se jette dans la
Moselle.
BiîRiG, c"" de Gros-Tenquin. — Beryh, i/iia (arch.
h. de V. AA, 5i). — Berge, ilili'] (cart. év. de M.
t.II,p.68). — Bei-g, j/i55 (Jlourisse, Hist. év. do
Metz, 564). — Berque, Bergn, Beri, i68t (dé-
nomb. arcli. départ.). — Berig, 1698 (arch. de
Bistroff). — Beiry, 17.56 (Stem, dép' M.). — Be-
rich, 17.56 (not. Lorr. v° Itingsange). — Beiry ou
Berich (dict. Viv.).
Vill. de la cour ou mairie de Bistroff et de la
seign. de Ilinguesange ( 1682, dénomb. i5 janv.).
Siège d'un fief mouvant du baiil. de Dieuzo ( 1 68 1 ,
aveu et dénomb.) et relevant du roi. — Etait annexe
de la paroisse de Vintrange.
Autrefois Trois-Évêcbés, baill. do Vie, coul. de
rëv. — Fit partie en 1 790 du canton do Morhange,
et passa en i8oa dans celui de Gros-Tenquin. —
A pour annexe Vititrango.
Behlize, h. c°° de Bazoncourt. — Bisiza, io65 (coll.
Saint- Sauveur, donat. s. l'an.). — Biirlixc, iMf2
(chron. doy. de Saint-Tliiébant). — Brelise, 1^91
(Journ. J. Aubr.). — Burlise, Buclite, BurKze,
1546 (pouillé de M.). — Berlisse, xvn° s" (carte
Beaulieu). — Bcrlixe, i635 (Journ. J. Bauch.).
— En patois : Bliche.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France (1682 , dénomb.
ïî déc.). — Paroisse de l'archiprétré de Varize,
qui dépendait du chapitre do la cathédrale de Metz
et avait pour annexes les censés de Fourcheux, de
Frécourl et de Fresnoy.
Autrefois Trois -Evêchés, baill. de Metz, coût.
de l'év. — Formait avec Fresnoy et Fourcheux une
commune qui faisait partie on 1790 du canton de
Maizeroy (district de Boulay) et en 1S03 do celui
de Pange ; fut réuni à Bazoncourt par un décret du
ai sept. 1812.
BehnaumOiNT, f. c°° do Joudrovilie. — Bemalmont,
i333 (inv. des tit. de Lorr. III, 228).
D'après ce document, Bernaumont relevait de
la seigneurie de Norroy-le-Sec.
Autrefois Barrois, baill. d'Elain, coût, de Saint-
Mihiel.
Ber!<avès , m'° sur la Crune , c"° de Joppécourl.
Becneqlin (Ban de), c°° do Vaux. — Fief mouvant du
roi de France et comprenant i4 maisons et 20 por-
terions (1681, dénomb. s. l'an.).
BïRTiiAMEix, vill. c'"'de Domprix. — Bertrameis, 1971
(abb. Sainl-Pierr', terr. 35o v°). — Ber-framc!/, 1 368
{ihid. IX, p. 23). — Bertrandmey, i5g4 (dénomb.
Tli. Alix). — Berlraminé, 1680 (dénomb. arch.
départ.). — Bertramé, 1682 (dénomb. 16 oct.).
— Bertramey, 1689 (dom. Barrois, t. II). — Ber-
tramay, 1706 (D. Cal. not. Lorr.).
Etait annexe de la paroisse de Piennes, diocèse
de Verdun, avec vicariat résident.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coût, de Saint-
Mihiol. — Ancien chef-lieu communal , il fit partie
des cantons de Xivry-le-Franc en 1790, de Cir-
court lors de l'organisation de l'an m et d'Audun-
le-Roman en 1802. — Fut réuni à Domprix par
décret du 29 janvier 181a.
Bertrange, c°° de Metzerwisso. — Bertengcs, ii3o
(fond. Freis. D. Cal. III, pr. cxxii). — Bunirange,
1167 (cart. de Vill. E. 1). — Bcrtingen, 1157
(ch. de Frid. I, Berth. III, pr. x). — ■ Bertrcnges,
13 22 (f. Malte, inv. liasse 4). — Bertranges, 1296
(P. Fer. obs. séc. I, 238). — Bci-lerange, xv' s'
(abb. Saint-Vinc. liasse Mondelange). — Berlringa,
Berlringe, Bortwga , Bei'tring , Bertinga, i544
(pouillé do M.). — Bertringen , 1579 (dioc. Lux.
Berth. Vill, 4o). — En allemand : Bertringen.
Siège d'un fief mouvant du roi de France avec
droits de justice haute, moyenne et basse, dont
dépendaient la cour de PuUer ou PuUerhoff, Ter-
lange et partie de Lultango (1682, dénomb. 10
août). — Il yavait encore un autre fief à Berlrange,
mouvant du roi de Franco, siège d'une justice
haute, moyenne et basse dont dépendaient la haute
justice de Ilenling ou Henlange, 12 vouories au-
dit lieu, la voueriede Cronenberg à Guélange, des
voueries à Landrevango et à Guènange (haute et
basse), dos métairies à Uckange, Budange, Macko-
nom, Meltrich, Illango etRurange, etc.
Paroisse de l'archiprètré de Thionville qui avait
pour annexes Immcidange, Illange et les chapelles
de Saint-Hubert et de Saint-Laurent. — Elle était
à la collation du soigneur du lieu.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, do Thion-
ville. — Fit partie en 1790 du canton de Luttange
et passa en 1802 dans celui de Metzerwisso. — A
pour annexes Immeidaiigo, Sibérie, ferme et châ-
teau, et le château de Bcrtrango. — Ancienne mai-
son noble du comté de Luxembourg qui portait :
hurelè d'or cl d'azur de 6 pièces (Berth. V).
Bertring, c"" de Gros-Tenquin. — Berleringe, xii" s'
(cart. moy. Rhin, II, p. 369). — Bcrtrenges , tli'jz
(cart. év. do Metz, t. IV, v° 96). — Bertringen.
i664-i665 (arch. départ. B. 269). — Bertingue,
1756 (not. Lorr. ï° Ilingsange).
Village do la cour et de la paroisse de Gros-Ten-
quin et de la seigneurie de Ilinguesange (1682,
dénomb. 1 5 janv.).
22
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Trois-Évêchés, bail), de Vie, coul. de
l'ëv. — Fit partie en 1790 du canton de Bisiroff
et passa en 1802 dans son canton actuel. — Chef-
lieu communal jusqu'au 2 juillet 1813, où il fut
réuni à Gros-Tcnquin ; érigé de nouveau en com-
mune le 90 mai i835, avec Béning pour annexe.
Bertring (La Chapelle de), c"' de Bertring, chapelle
et ermitage sous l'invocation de saint Biaise.
BiïnrpT, f. c°' de Secourt. — Dent, 1C81 (dénomb.
28 mai). — Berus ou BerupI , 1779 (Dur. Lorr.).
La censé seigneuriale de Bérupt dépendait de
la communauté do Vulmont et la voucrie de la
seigneurie de Secourt. — Il y avait à Bérupt une
chapelle dont le .seigneur de Secourt était collateur
(i68i, aveu et dénomb. du s' de Gournay et dénomb.
du a3 mai), et qui était annexe de la paroisse de
Secourt.
Autrefois Barrois, baill. de Château-Salins, coût,
de Saint-Mihiel.
BsanrEiLLER, c°° de Bouzonvillc. — Berviller, i544
(pouillé de M.). — Berscheweiler, iCa5 (inv. des
tit.de Lorr. X,supp. p. 83). — Bei-vitler, i(i33 (ch.
abb. de Bouionville, s. l'an.). — Bertweiler, 1GC7
(inv. des lit. de Lorr. X , supp. p. 85 ). — Bervoyter,
1C81 (dénomb. 19 sept.). — Beriweilter (dict.
Viv.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France et dépendant de
la seigneurie de Bérupt (iG83, dénomb. aa nov.).
— Il y avait à lîerweiller une métairie érigée en
censé fief en 1716. — Paroisse de l'archiprétré de
Saint-Avold, à la collation des seigneurs du lieu.
Aulrelois Lorraine, baill. de Bouzomillo, coût,
de Lorraine. — Fit partie en 1790 du canton de
Bérus, passa lors de l'organisation de l'an ni dans
relui de Bisten et en i8oa dans celui de Bouron-
ville. — A pour annexes les moulins de Floselinger-
miihl et Weissbachermûhl.
Besehille, m'° sur le ruisseau de Blanrhefonlaine ,
affluent de la Rotte, c°* d'Arraincourt.
Bestboff, f. c°' de Réthcl. — Beclierdorf, 1 1 79 (arch.
Bouz. dans D. Cal. VI, pr. vi). — Belltdnrf, 1594
(dén. Th. Alix). — Bisiroff, 1756 (cart.D.Cal.j.
Dépendait de la seigneurie de Kemplich (1733,
dénomb. i3 avril). — Etait annexe de la paroisse
de Réthel (dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Évêchés, auparavant Lorraine,
prévôté de Sierck , coût, de Lorraine.
Beteli, éc. c"" de Ba;renthal.
Betenart, anc. vill. annexe de la paroisse de Max-
stadt, 875 (abb, Sainte-Gloss. ch. Louis le Gcrm.).
— Betenant, laga {ibid. ch. s. l'an.).
Betingueville, anc. franc-alleu sis près de Labeuville
(1288, abb. de Gorze ch. s. l'an.).
Bettainvillers, c"" d'Audun- le- Roman. — Bitaimil-
leîrs, i3ai (cart. abb.Freisl. th. s. l'an.). — Belhen-
velle, xv" s' (chron. Jac. Huss. ). — Berlainvillers ,
i4.')5 (inv. des til.do Lorr.lll, aai). — Belimilhr,
1471 (abb. Saint-Pierr', terr. p. Gi). — Betlele-
mller, Belleviller, Bettairvilta , Bettowiller, i544
(pouillé de M.). — Bellainviltiers, i549 (inv. des
lit. de Lorr. 111, a7G). — Belainvillers , 1G0G
(pouillé de M.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France à cause de la
prévôté de Briey (1681, dénomb. 3i déc). —
Était annexe, avec vicariat résident, de la paroisse
de Mance.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie en 1790 du canton du
Sancy cl passa en i8oa dans celui d'Audun -le-
Roman.
BETTA^GK , c"" do Boulay, sur la Nied. — Betinfiin , 1 098
(don. de Thie. D. Cal. 111, pr. tu). — Bcchlinchen,
1179 (cil. abb. Bouz. D. Cal. VI,pr. xi). — Betin-
chen, 1 179 (ch. abb. de Bouz. s. l'an.). — Beltin-
go, i3i9 (pouillé de M. portcf.). — Bailangea, t3i>ij
(arch. h. de V. AA, i5-92, qnitt.). — Bettinfren,
1594 (dén. Th. Alix). — Beliingen, 1697 (terr. du
ban).
Fief mouvant du roi de France avec droit de jus-
tice moyenne el basse (1G81, dénomb. 1"' mai). —
Était siège d'une cure de l'archiprétré de Kédange
qui avait pour annexes Colming et Guirlange.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fit partie en 1 790 du canton d'Otton-
ville et passa en 1802 dans celui de Boulay.
Bettange, chat, el f. c'" de Florange. — Baitanjres,
i359 (arch. h. de V. AA, i5-22). — Baitenges,
1 363 (acte d'éch. dans Tessier, Hist. de Thionv. ). —
Deltingen, xvu' s' (carte Beaulieu).
La maison de Bettange portait : de sable au lion
rampant d'argent (Berth. M). — Fief relevant du
roi et jouissant du droit de château, fossés, pont-
levis et colombier à 6 piliers. — Vestiges d'un an-
cien château, 177g (Dur. Lorr.). — Etait annexe
de la paroisse de Florange.
Autrefois Trois-Évêchés (précéd. Luxembourg),
baill. et coût; de Thionville.
Bettelinges, vill. ruiné, c"' de Roussy-le-Village.
Bettino, f. c°' de Betting-lez-Saint-Avold.
Betiiso, vill. c°° de Waldwisse. — Bettingen, li'âb
(conf. abb. Saint-Max. Berth. III, pr. lt). — Bet-
tinge, 1287 (ch. d'éch. Berth. IV, pr. liv). — Belt,
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
23
Belingen, l'iag (arcli. h. deV. AA, 1 1 ). — Beteii<;,
Betin, i08a (dénomb. 3i août). — Bctin{;, 175O
(Stem, dép' M.).
Faisait parlie de la communauté de Gongelfan|;
et appartenait par parties aux seigneuries de Zeu-
range (1G82, dénomb. du 3i août), de FreistrolT
(ibid. 3i oct.) et de Bérupt(i683, ibid. 93 nov.).
— Formait avec Gongelfang et Zeurange une pa-
roisse du diocèse de Trêves (arcbid. de Tboley).
Autrefois Lorraine, baill. deBouzonville, coul. de
Thionvilie. — - Fit partie en 1 790 , avec Gon-
gelfang, du canton de Waldwisse et passa, lors do
l'organisation de l'an m, dans celui de LaunsIrofT, qui
eut en 1806 Sierck pour cbef-iieu. — Les munici-
palités de Belting et de Gongelfang, supprimées par
décret du 21 janvier 1813, lurent réunies à celle de
Waldwisse.
lÎETTiNG, f. c°° de Zimming. — Betin, 1C81 (dénomb.
abb. de Longev.).
Betting, éc. c"" de Zoufflgen.
Betiing-lez-Siist-Avold, c°° do Saint-Avold. — Bet-
tinga, 1278 (ch. abb. Saiiil-Aruould. Krenier, Ard.
Gesch. II, 367). — Betting by Homburg, xv' s'
(cart. év. t. IV, v° p. 61). — Beltinghm, i455
(Meurisse, Hist. év. de Metz, 56 '4). — Beltingen,
1606 (pouillé de M.)
Siège d'une justice haute, moyenne et basse avec
des fourches patibulaires à l> piliers, 1761 (arch.
départ, enregistr. de provis. 18 août). — Avait
une chapelle annexe de la paroisse de Béning-lcz-
Saint-Avold.
Autrefois Trois -Evéchés, baill. de Vie, coût, do
l'évèclié. — Fit parlie dès 1 790 du canton de Saint-
Avold. — Réuni à Béning par décret du a3 jan-
vier 1810, Belling-lez-Saint Avold a de nouveau
été érigé on commune par ordonnance du la jan-
vier 1833. — A pour annexes les moulins d'Egre-
wies et de Betling et la ferme de Belting.
Betting-lez-Saikt-Avold (Reisseau de). — Il prend sa
source dans le vill. de Seingbouse, traverse les com-
munes de Seingbouse et de Belting sur une longueur
de !i kilom. et se jette dans la Bosselle.
Beitlainville, c°° de Metzerwisse. — BetelainviUe,
1083 (fond, de Saint-Airy, !). Cal. III, pr. vu). —
Belelanville, 1089 (abb. Saint-Airy, cli. conf.). —
Betelanivilla, n oi (abb. Saint-Airy, bul. conf.). —
Batelainville, la'iS (abb. Saint-Vincent, liasse Bett-
lainville). — 'Betheleinvilk, i25o (ibid.). — Bathe-
knville, 1269 (ibid.). — Bclkvilla, iio3 (cart. de
ViU. II, f 4i). — Baùelainvilk, iAo4 (liste des
vill.). — BettlevUle, i4o5 (abb. Saint-Arnould, s.
l'an.). — Bcthelainville , 1 !>8'j ; Belletainvitle , 1/187
(abb. Saint-Vincent, vente do dîmes). — Baitelle
ville, i5o5 (cart. abb. de Vill. t. I, A. 5). —
Bethclevilla , Bctelevilla , Bethelenvilla , BehdorJ, 1 5 W
(pouillé de M.). — Bcstorff, 1672 (abb. Saint-Vin-
cent, plaids annaux). — Bettsstroff, 1 Sgi (dén. Th.
Alix). — Betlainvilla , Betteleville, 1687 (abb. de
Villers, liasse Betllainville). — Belstorff, 1601
(abb. Saint-Vincent, plaids annaux). — Belleville,
i633 (Journ. J. Bauch.). — Betilieleville , iG65
(lerr. du ban). — Belhteville, iG7i(abb. de Vill.
liasse Altroff, /i). — En patois: Betléoelle. — En alle-
mand : Betteiulorf et Betstroff.
Vill. do la seig. de Hombourg-Kédange ( 1 68 1 , dén.
1 g déc). — Par. do l'archipr. de Kédange qui avait
pourann. Mancy, Chelaincourt, Hcssange en partie,
et était à la coll. du seign. de Hombourg-Kédange.
Autrefois Trois-Evôchés, prév. de Sierck, coût,
de Lorraine. — Fit partie en 1790 du canton de
Lutlangc et passa en 1803, lors de la suppression
de ce canton, dans celui de Meizerwisso. — A pour
annexes Altroff, Mancy et le four à chaux.
Beit.nach, h. — Beddenacn-er, i)84 (cart. de Vill.
t. I,E, 2). — Sylva Betnait-ach, 1900 (ibid. \k\.
A, )). — Belhmml;, i3i8 {ibid. V, 3). — Belle-
nach, i583 [ibid. B, iG). — Belnach, 1600 (ibid.
B, 10). — Bettenacq, 1627 (ibid. S, 3). — Voy.
VlLLEnS-BEIINACIl.
Ceitrisg, h. 0°° de Holving. — Bertringen, lûg'i
(dén. Th. Alix). — Betlering, 1756 (not. Lorr.
liste des vill.). — Belring (caHa Cass. ). — Belring
(carte Et.-maj.). — BerU-ing ou Betving (iicl. Viv.).
Village du Val de Holving, dépendant de la sei-
gneurie de Pultelango. — • Annexe da la paroisse de
Holving.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemincs.
Bettwiller, c™ de Rohrbach. — Bcdebur, 1 i5o (Kre-
mer, Arden. Gesch. H, 993). — Bedebronn, ligG
(arch. do Bilcho). — Bedeborn (CroU. orig. Bip. 1,
46, note c). — Bclweiler, i5Vi (pouillé de M.).
— Bedweiller, i5gh (dén. Th. Alix). — BeUweiller,
1601 (not. Lorr. v° AltJieim). — Bctteviler, i 60G
(pouillé de M.). — BellcviUer, 1771 (ord. doLorr.
XII, /ia2).
Village du comté de Bilcho , dans l'origine nommé
Bedeborn; détruit au xv' siècle et reconstruit sous
son nom actuel. — Paroisse do l'archipr. de Horne-
bach , qui avait pour ann. Petit-Rederching, Helling
et Guising et dépendait de l'abb. de Hornebach.
Autrefois Lorraine, baill. de Bilche, prév. de Rim-
ling, coût, de Lorraine. — Fait parlie depuis 1790
du canton de Rohrbach. — S. pour annexes Guising .
Hœiling, Kleinmiihl et Mehling.
24
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Ebutasge-socs-Justeiiont, h. c°* de Vilry. — Huivanffes ,
ia36 (bulle de Grégoire IX, arch. Juslemont). —
Bunvange-dczous-Jitstentotit, lagy (abb. de Vill.
H, 17). — BH66i«g^(>H,i4o3(cart.deVill.ll,Pi3).
— Bevingm, i4o3 (ibid. Il, P aa v°). — Befin-
gmjuxla Jmbergh , 1 5 1 5 ( ibid. I , f° 6 ). — Buefin-
gen, 1678 (label. d'Ulange). — Bevange, 1606
(pouillé de M.). — Buvange, xvii* s* (lerrit. abb.
de Justomonl).
La baille juslice élail au roi, la seigneurie fon-
cière à l'abbaye de Juslemonl. — Élait annexe de
la paroisse de Vilry.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. doSaint-
Mibiel. — Fil parlie en 1790 du canlon de Flo-
range et passa lors de l'organisalion de Tan m
dans celui de Vilry et en 180a dans celui de
Thionville. — Commune au commencement du
siècle, Beuvange fut réuni à Vilry, avec Juslemonl,
par décret du 18 septembre 1810.
BKDTisGK-sous-SAiM-MiciiEi, h. c°' dc Volkrange. — ,
Bovenge», 1 la8 (cbap. calh. s. l'an.). — Bovingen,
iiSt (fond. d'Averb. dans Berlh. IV, pr. iv). —
Buevenges, iai3 (cb. d'union Bcrlh. IV, p. xltiii).
— Bovanges, ia33 (coll. Sainl-Sauv. cb. s. l'an.).
— Biovenges, i3o5 (ibid.). — Buevanges, iliob
(ibid.). — Bovange, 1606 (pouillé de M.). —
Berange-sous-le-Mont-Saint-Michel , Buvange-toubs-
Saint-Michel, 1718 (terr. de Bousse).
Avait une cbapelle .sous le vocable de Saint-Mi-
chel, annexe de la paroisse de Volkrange.
Autrefois Trois-Evécbés , baill. el coût, de Tbion-
ïillc.
Fit partie en 1 790 du canton de Heltange-
Grande et passa lors de l'organisation de l'an m
dans celui d'OEulrange et en 1803 dans celui de
Thionville. ■ — Commune au commencement du
siècle, Beuvange fut réuni â Volkrange par décret
du 29 juillet 1811.
Bbuveille, c°° de Longuyon. — Bebilfiaga villa, 636
(cart. moy. Rhin, I, p. 6). — Beuvitle, 1 3o4 (inv.
des lit. de Lorr. 1 , 69 ). — Beveilte , xviii* s' ( pouillé
de Trêves). — Beuveil, 17^9 (de Mail!. Barr.).
Le roi élait seul seigneur. — Cure du diocèse
de Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel.
Fait parlie du canton de Longuyon depuis la créa-
tion de ce canlon, en 1790. — A pour annexes
Doncourt-lez-Longuyon, les moulins de Serné, de
l'Étang et de Lesmann , dit la Maragolle.
Becterie (La), anc. h. c°* des Etangs.
A la Beuverie élait l'église paroissiale de celte
commune. — Dans les anciennes listes du pays
Messin , les Etangs sont définis sons les noms : la
Beuverie el la Bryère. — Labeuvi-y, Labeuvri, La-
bettvrerie, xvii' siècle (arch. comm. gg. i ). — La
Bouverie, 1766 (D. Cal. not. Lorr.).
Censé, fief mouvant du roi de France ()68i,
dénomb. 9 mai).
Aulref. Trois-Evéchés, baill. et coul. de Metz.
BECvauEns, c°° d'Audun- le -Roman. — Bovelicurt,
893 (cart. moy. Rhin, I, p. i43). — Boevillare,
996 (ch. abb. Saint- Maximin dans Berlh. Il,
pr. LWTiii). — Bœuillnre m pago Melctisi, gaô
(cart. moy. Rhin, I, p. 239). — Bu/ville, Bue/ville,
i5oo (abb. Saint-Pierr', terr. p. 81). • — Bueswei-
ler, 1546 (pouillé de M.). — Bieuvillers, iDgi
(dénomb. s. l'an.). — Beumllet, xviii* s' (pouillé
de Trêves). — Bonvillrr ( ibid. en allemand ). — Beu-
ville, 175c (D. Cal. noi. Lorr.). — lieuviller, 1779
(Dur. Lorr.). — En patois : Beuvlé.
La seigneurie, haute, moyenne et basse juslice,
appartenait à l'év. dc Verdun sous la prévôté de
Sancy. — Était cure du diocèse de Trêves (doy.
de Longuyon).
Autrefois Barrois, baill. do Briey, coul. de Saint-
Mihiel. — Fil parlie en 1 790 du canlon de Sancy
el passa en l'an 111 dans celui d'Aumelz et en 1802
dans celui d'Audun-le-Roman.
Belx ( Basse-), c°° de Pange. — Z?û, 1 1 G 1 (abb. Sainte-
Croix, ch. conf.) — Baixe, Beue, 1/10 4 (liste des
vill.). — Bm, ttiaç) (arch. h. de V. AA, 11). —
Beu on hault chemin , \Uliti (état des garn. fr.). —
Basse- Beu en Saulnoy, j445 (P. Ferr. obs. séc.
l. Il, p. 365). — Basse-Bœux, dépendance de
Notre-Dame d'Aube, 1016 (décl. des fiefs, œan.
de Sen. M. anc. art. Baud.). — Basse-Beu, i544
(pouillé de M.). — Bœuf, i^gfi (ibid. porlef.).
Beu, 1606 (pouillé de M.). — Baux, xvin" s' (ibid. ).
— En patois : Baich'Bieu.
Fief du chapitre de la cathédrale de Metz mou-
vant du roi de France et siège d'une justice haute
moyenne et basse, 1681 (dénomb. a janv.). —
Annexe de la paroisse d'Aube.
Autrefois Trois-Évèchés, baill.etcont. de Metz. —
Fit parlie en 1790 du canton d'Ancerville el passa
lors de l'organisalion de l'an m dans celui do Soigne
et en 180a dans celui de Pange. — A pour an-
nexes Haute-Beux, le Vieux-Château et la Char-
bonnière.
Bedx (Haoie-), h. c" de Basse-Beux. — Bu, 1096
(fonds de M'-Saint-Martin, D. Cal. III, pr. xxxvi).
— Im Halte-Beue, itioti (liste des vill.). — Haulle-
Beu, i464 (cart. év. de Metz, t. VI, p. 89). —
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
25
Haultc-Dcu, i54') (pouilld de M.). — La Haidte-
Buenx, 1635 (Journ. J. Baiicli.).
Fief du chapitre de la caihécirale de Melz mou-
vant du roi de France, e( siège d'une justice haute,
moyenne et basse (1681, dénombr. 3 janv.). —
Paroisse de l'arcbiprêlré de Varize, dépendant du
chapitre de la cathédrale de Metz qui avait pour
annexes Dain et la censé do Poncillon. — La com-
munauté des village et hameau de Haute et liasse
Beux dépendait du village d'Aube, 1756 (Stem.
dép'M.).
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coût, de Melz.
Bkvi, met. isolée, c"" de Corny.
Bevakge (Haute et Basse), h. c"" de Richement. —
Besanges, i3/ii (inv. des tit. de Lorr. HI, 234).
— Bevange au-dessus de Richemont, 1756 (Stem.
dép'M.).
Village dépendant de la seigneurie de Riche-
mont (1682, dénomb. 21 janv.). — C'était une
annexe de la paroisse do Richemont.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Tliion-
ville. — Ce ham. fit partie en i 790 du canton de
Florange et passa en 1802 dans celui de Thion-
ville.
Béville, f. c" de Glatigny. — Baieuvilte, ilioU (liste
des vill.). — Baieville, i5iC (décl. des fiefs de
Sen. dans M. anc. art. Baud.). — Behleville, iG35
(Journ. J. Bauch.). — Bayeville pris Betonfnj,
xvii' s" (P. Ferr. Obs. séc. H, P ^78). —Beuville,
1756 (Stem. dép'M.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
basse mouvant du roi de France ( 1681 , dénomb.
ai mars). — Était annexe de la par. do Retonféy.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Melz.
Bevotte, m", 0°* de Sanry-lez-Vigy.
Ancienne censé de la paroisse de Vigy.
Bevotte (Ruisseau de). — Prend sa source à l'étang
du bois do Sanry, traverse cette commune et celles
d'AntiUy et d'Argancy sur une longueur de 8 kilom.
et se jette dans la Moselle.
Bévot(La Basse-), m°°decarap. du grand séminaire de
Metz, c"'de Peltre. — Bewoy, il\oh (liste des vill.).
— La Basse -Belz-veul, liag (chron. du doy. de
Saint-Thiébaut). — Bclleray ou Beuran, lisg
fO.Cal.pr. xLiv). — Belmy,ihçfO (Journ. J. Aubr.).
— Basse-Beurey , 1678 (pouillé de M.). — Basse-
Belvoy, 1(181 (dénomb. i3 mai). — Beury-Basse ,
1 75G (D. Cal. not. Lorr.). — En patois : Lai baich'
Bévêu.
Les Haute et Basse Bevoy étaient annexes do la
paroisse de Magny.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et couf. de Metz.
Moselle.
Bévoï (La Haute-), f. c"' de Borny. — La Halle-Bewoy ,
i/io-'i (liste des vill.). — La HauUe-Beh-Vnd , 1/129
(chron. du doy. de Sainl-Thiébaut). — Les Deux-
Beh-Veidx, liag (ihid.). — Halte- Belvoix, 1/187
(Journ. J. Aub.). — Beveus, i5i7 (eh. Ph. de
Vign.). — Ilaultc-Bevetix , i635 (Journ. J. Bauch.).
— Beury, 1766(0. Cal. not. Lorr.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouv. du roi de Fr. (1681, dén. 1 i juin).
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
BEïnEN, c°° do Cattenom. — Burias in pago earosco,
769 (abb. Priim. ch. Pépin). — Brunnacha, 1023
(abb. Saint-Max. Tr. ch. emp. Henry II). — Bures,
1 136 (chap. cath. Tr. ch. Henry, c" de Lux.). —
Beiren, i5o6 (inv. des tit. de Lorr. X, supp.
p. 1 16). — Beuren, Beurem, 1600 (cart. abb. Vill.
t.I, B. 10). — iJî'reK ou Beuren, i75C(D. Cal. not.
Lorr.). — Beyren , Beyeren ou Balleren, 1820
(tabl. Par.). — En allemand ; Beiern.
Paroisse de l'arcbev. de Trêves (doy. de Rémich).
Vill. du Lux. cédé à la France par l'impératrice-
Reine le iG mai 1769 et incorporé en 1778 dans
la prov. des Trois-Evéchés, baill. de Thionville,
coût, de Lorraine. — Fit partie en 1790 du can-
ton de Rodemack et passa en 1803 dans celui de
Cattenom. — A pour annexes Gandcren et Donnen-
mûhl.
BÉzï (Ruisseau de). — Coule sur le territ. des c"" de
Noisseville et de Nonilly.
BiBiciiE (GnAND Bois de), forêt doman. de 2i3 hect.
sur le territ. de la c°° de Grande-Bibiche. — Voy.
BiBicHE (GnANDE-) et particulièrement les noms qui
se rapportent à la forêt.
BiBiciiE (Gra.nde-), c°" de Bouzonviile. — Nemora de
Billersis, 1256 (cart. abb. Vill. t. I, B. 21). —
Bebris, BitU's, ia56 {ibid.). — Bibecht, Biversl,
1258 (abb. Bouzonviile, ch. s. l'an.). — Biverse,
i26.'i (cart. abb. Vill. t. I, B. aG). — L'Allou de
Byverbach, 12GG {ibid. T. 12). — Biberse, 1376
(abb. Bouzonviile, ch. s. l'an.). — Bieurese, Bivrese,
1378 (ibid.). — Bieure,ii8S (cart. abb. Vill. t. I,
BB. 1). — Bieuers, 1 383 {ibid. B. i 3 ). — Les Bois-
de-Bieures, 1807 {ibid. B. aa). — Bois-de-Bivers ,
i3a6 {ibid. P. !>). — Le Bois-de-BiJfersen , i53 5
{ibid. B. 23). — Biberchen, Budsa, Biiersehen,
i5/iA (pouillé de M.). — Bibechcn, ih-jli (abb.
Bouzonviile, ch. s. l'an.). — Biberschen, 1 583 (cart.
abb. Vill. t. I, B. iG). — Sylva-de-Biberchen,i5îi5
{ibid. B. i5). — Binerssheim, iSg/i (dén. Th.
Alix). — Biberschem, xtii' s' (dom. de Sierck).
— Breborchem , xvii* s' {ibid.). — Bibichen, 1606
(abb. Bouzonviile, ch. s. l'an.). -- Bibuche, fjab
b
26
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
(dénomb. 7avril). — Bibisch, 1736 ( territ. de Ka-
lembour;;). — Bibùche, ijSi (territ. de Neudorff).
— Bibichc -la -Grande, 1779 (Dur. Lorr.).
Paroisse de l'archiprêtré de Kédange qui avait
pour annexes Neudorff et Rodlach et dépendait de
l'abbaye de Villers-Bcllnacb.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonviile,cout. de
Lorraine. — Fait partie, depui.s 1790, du canton
de Bouzonvillc. — A pour annexes Petite-Bibiclie,
Neudorff et Rodlach.
Bi BICHE (Petite-), h. c°* de Grande-Bibiche.
A fait de tout temps communauté avec Grande-
Bibiche.
BiBicoE ( BuissEAii de). — Prend Sa source à Mancy,
c" de Belllainville, traverse les viM. de Mancy,
Kirsch-lez-Lultange, Melzercsclie , Mclzcrwisse,
Volstroff, Distroff , Valniestroff et Ham , sur une lon-
gueur de 3 3 kiiom. , et se jette dans la Moselle.
BiBiCHERBAca, f. c°* dc Filslroff.
BiBicuERBicH (RrissEAU oe). — A 83 source à Bibiche,
traverse les c°" de Bibiche, de Bcckerhollz et de Bou-
zonvillc, sur une longueur de 5 kiloni., et se jette
dans la Kied.
BiBisERBACH (HnissEAU de). — A Sa sourcc â Buding,
traverse la c" de Buding sur une longueur de
Soo met. et se jette dans la Caner.
BiBLiRG, h. c°'de Mcrten. — Bubetingen, t3C5 (ch.
abb. de Bouzonville). — Bublingm, i594( dén.
Th. Alix). — En allemand : Biiblingen.
A fait de tout temps communauté avec Merten
(Dur. Lorr.).
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie, de 1790 à i8i5, avec
Merten , du canton de Sarrelouis ; fut séparé de la
France par le traité du se novembre 1 8 1 5 et dé-
tenu par la Prusse, rétrocédé ensuite par la décla-
ration du 1 1 juin 1837 et réuni au canton de Bou-
zonvillc par ordonnance du aS mars i83o.
BicHEsBOLTZ (RiissEAu de). — Prend sa source à Petit-
Réderching, dans les prés, traverse les communes
dePetit-Réderching, Holling, Bettewiller, RiniUng,
Guiderkirch, sur une longueur de 4 kilom., et se
jette dans le Schwolb près de Deux-Ponts (Bavière).
RicKENALB ( RcissEAu de). — Prend sa source à Petil-
Réderching, traverse les territoires de Bettwiller
et d'Erching, entre en Bavière et va se jeter dans la
Horn. — Bickehalbe, xvi" s' (Tillemann, Stella,
Beschreib. des Oberamts Zweybrûckon). — La
Pécalte, 1778 (Dur. Lor.I, 375). — Pickolt (Qe-
lisle, carte du Rhin). — Die Bicketi-Hall (carte
de rÉIat-major).
BjDirsG, c°° de Gros-Tenquin. — Budingen, 1606
(pouillé de M.). — Budingen, 1688 (mém. Acad.
de M. i853, p. 3'ia, dénomb. de Créhange). —
Bindigen, i68à (terr. abb. do Saint-Avold). —
Beding, 1725 (pouillé de M. portef.). — Buding,
1787 (actes de l'état civil).
Biding dépendait du comté de Créhange ( Empire)
et suivait le droit romain ; il a été réuni à la France
et incorporé à l'arrondissement de Sarreguemines
par décret du 20 mars 1798. — Faisait partie, à
cette dernière époque, du canton de Hellimer, et
passa on 180a dans celui de Gros-Tenquin. — A
pour annexe le moulin de Houler.
Etait annexe dc la par. de Vahl-Ebersing.
BiDiNO (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la c°*
de Biding.
B1ESLIXGEN, vill. ruiné, c"' de Kerbach. — Bûtlingen ,
j59/i(dén.Th. Alix).
Ce village, qui dépendait du comté de Forbacb,
a été détruit à la fin du xvi* siècle.
BiETii-AfûiiL, m'°, c"° de Bousbach. — Buth-Mûhl (carte
de l'Elat-major).
BiLD-.Mi^iiL (Ober), m'°, c"' de Lemberg.
BiLD-MiJuL(UjiTER), m'°, c°'de Lemberg.
BiLSTER,h. ruiné, c°* de Kerbach. — BiUtein, i-j'iS
(terril, de Kerbach). — BiUter, mazures, 1756
(arch. de Spicbcren, arpent, de 175G).
Ce hameau dépendait de l'ancien comté de For-
bacb; il était probablement un écart du village de
Bicsiingcn , également détruit.
BiNiiiG-LEZ-RoiinBAcii, c°° de Rohrbach. — Beningen,
1694 (dén. Th. Alix). — Binningen, t68i (dé-
nomb. 33 déc). — Bining, 1751 (ord. de Lorr.
VIII, 191). — Beningm, 1755 (atlas de Bilche,
p. 85). — Béning, ) 771 (ord. de Lorr. XII, 437).
— Béning (carte de l'État-major).
Au xvi' siècle, Bining était le chef-lieu d'une
mairie qui comprenait Bining, Achen, Enchen-
berg,Elting, Kalhausen, Lambach, Lemberg, Gros-
Réderching, Rohrbach et Siersthal. Cette seigneurie
relevait du comté de Bitche.
Avait une chapelle annexe de la par. de Rohrbach.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Fait partie, depuis 1790, du canton de
Rohrbach. — A pour annexes les moulins Roberls-
miihl , Veckersmiihl et Unterstmùhl , les fermes du
Janan et de Bombach.
BiNi50-LEZ-RonBBAcii (RuissEAu de). — H prend sa
source à la fontaine du vill. de Bining-lez- Rohr-
bach, traverse cette commune sur une longueur
d'un kilom. et se jette dans le ruisseau de Rohrbach.
BioNviLLE, c°° de Boulay, sur la Nied allemande. —
Buinga, i333 (pouillé de M. portef.). — Bouinvilk,
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
27
i36o (inv. des lit. de Lorr. 1. VI, p. i5a). —
BUlonvilla, Binga, i5û/i (pouillé de M.). — Boin-
ville, \\n' siècle (carte Tass.). — Bienville, i6/i3
(dénomb. de Créhange). — BijomiUc, 1680 (ibid.).
— En allemand : Bingen.
Siéfje d'un franc-alleu {1756, D.Cal.not. Lorr.),
d'un fief et d'une justice haute, moyenne et basse
mouvant du roi de France (168 2, dénomb. iSaoût).
La baute vouerie de ce lieu dépendait de la seign. de
Ravillc (1682, dénomb. 5 octobre). — Par. del'ar-
chipr. de Varizo, qui avait pour annexe MoHange
alternativement avec Varize. Cette par. était à la
collation des seigneurs du lieu.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Varize en 1790 et
passa dans celui de Boulayen 1802. — A Morlange
pour annexe.
BiRONDE (RuissEiii de). — Coulo sur le territ. de la
c°* de Bronvaux.
BisBAcn (Le), misseau. — Coule sur le territ. de la
c°* de Bettwiller.
BiscBELSACKEn OU BiSELSACK , f. c"' de Sturzelbronu.
— Biselac, 1817 (dicl. Viv.).
BiscHOFFWALD, f. c°' de Guéblange.
BiscHWALD, f. et habit, c"" de Bistroff. — Bicheval,
1756 (Not. Lorr. V. Hivguemnge).
Ane. censé avec moulin; le moulin n'existe plus.
BiscHWALD, chapelle, c™ de Bistroff. — La Chapelle de
la sainte Trinité au bois deBischwald, i.')7i (pouillé
de M. portef.).
BiscHWALD (Etang de), c"" do Bistroff et de Bérig,
d'une superficie de 202 hect. — Biichewalde , \Uli']
étang et m'° (cart. év. de Metz, t. IV, p. 61). —
L'Etang de Bicheval, 1766 (Stem, dép' M.).
Dépendait de la mairie de Bistroff et de la sei-
gneurie de Hinguesange (1682 , dénomb. i.5 jan-
vier).
Bischwald-Pasge , f. c°° de Bistroff.
BiSELSACK ou BiscnELSACKEB, f. c"' de Sturzelbronn.
— Biselac, 1817 (dict. Viv.).
BisiNG, vill. c°° de Grindorff. — Bisanga in Sallan-
gotve, 912 (cart. moy. Rhin, I, p. 220). — Bisan-
gis, 1023 {ibid. II, p. /i().5). — Biiosinga, xii' s'
{ibid. p. 344). — Bisanga, ii4o (bulle d'Inno-
cent, Berth. t. IV, pr. x). — Bisangaten, 1182
(Conf. Munst. ibid. t. IV, pr. xxvi). — Bisange, Bii-
tingin, xiii" s' (cart. moy. Rliin, II, p. h'jZ). —
Besainge, 1296 (P. Fer. Obs. séc. I, 258). — Bil-
zing, Bisangia magna, i544 (pouillé de M.). —
Bursingen, Busingen, 1596 (dén. Th. Alix). —
Biessingen, Biesing , 1698 (terr. de Flastroff). —
Busingen, xviii" s' (dom. de Sierck). — Bizingen,
Bisingen, 1706 (terr. de Bizing). — Bising ou Bi-
zing, 1825 (tabl. Par.).
Appart. au dioc. de Trêves (archipr. de Tholey).
Autrefois Lorraine, baiil. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton
de Waldwisse; passa, lors de l'organisation de
l'an 111, dans celui de Launstroff (en 180C, c°° de
Sierck). — Bising fut réuni à Grindorff par décret
du 9 sept. 1811.
BisLNG (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de la
c°" de Flastroff.
BisTES (Ruisseau de la). — Prend sa source à Bisten-
im-Locb, traverse les c°" de Ham-sous-Varsberg,
VarsbergotCreutzwaldsur unelongueurde 1 1 kilom.
et se jette dans la Sarre (Prusse).
BiSTEN-iM-LocH , c°° de Boulay. — Bistan, 1 1 15 (abb.
Long. conf. D. C. V, pr. cxxxv). — Bislam, 1180
( ibid. cart. p. 2, al. 3). — Bista, laS'i {ibid, ar-
bitr. s. l'an.). — Bislein, i3g3 (cart. abb. Vill. II,
ii3). — Bitstein, 1897 {iliid. 67). — Biestein,
iSg'i (dén. .Th. Alix). — Bristein, Bistenne,
1O80, 1681 (arcli. départ, dénomb. s. l'an.). —
Bistainloch, Bistcinloch, 1C89 (abb. de Saint-.\vold
s. l'an.). — Bislem-Imloch ouBistain, 1825 (tabl.
Par.).
Etait annexe de la paroisse de Boucheporn.
Autrefois Trois -Evéchés, bail!, de Vie, coût,
de l'év. — Fit partie, en 1790, du canton de
Boulay; passa, lors de l'organi.sation de l'an m,
dans celui de Bisten (distr. do Sarrelouis) et fut re-
placé dans le canton de Boulay par la loi du 26 mars
1829.
Bistroff, c°° de GrosTenquin. — Bizzinsdorjf, Bizzers-
dorff, \\i' s° (cart. moy. Rhin, t. II, p. 345-9). —
Bistrof, i368 (chap. abb. de Saint-Avold, pouillé
de l'év.). — Bmtrojf, ihli-] (cart. év. de M. t. II,
v°, p. 68).— Bîstor/, i45o(cart. abb. Vill. II, f 78
v°). — Bustorf, 1 467 (cart. év. de M. t. IV, p. 61 ).
— Bistoff, Bistorff, i544 (pouillé de M.). — Bisdorf,
1G81 (dénomb. i4 juin). — Bislroft, Bischtroft,
1756 (D. Cal. not. Lorr. liste des vill.).
Chef-fieu d'une mairie de l'évêché de Metz, qui
comprenait Bistroff , Bérig, Berniering, Boustroffet
Obrick , et qui relevait de la chàtellenie de Hingue-
sange. — Paroisse de l'archiprêtré de Morhange,
qui avait pour annexes le moulin et la inarcarerie
de Bischvvald et dépendait de la cathédrale de Nancy.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. de Vie, coût, de
l'év. — Chef-lieu de canton de 1790 à 1802, Bis-
troff fut compris, à cette dernière date, dans le
canton de Gros-Tenquin. — Le canton de Bistroff
se composait de Bérig , Bertring , Bistroff, Bous troff,
II.
•28
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Erslroff, Gros-Tenquin, Guessling et Héniering,
Liiistroff, Obrick et Viliers. — A pour annexes les
fermes de Biscliwald , de la Vieille et de la Neuve
(Jappel, de la Belgrade (Vieille et Neuve), de la
Langlicck, de Saint- Louis, de Mazagran, de la
Maxe Ancienne, de la Nouvelle-Maie ou Maxe-Man-
sny, et la Maxe (tuilerie).
liiTciiE, cli.-l. do c°°, arrond. de Sarreguemincs, ville
et forteresse. — Bylis-Castrum , 1 172 (cliap.abb.de
Neuburg, Als. diplom. cccxix). — Bilet, 1 196 (abb.
de Slurzelbronn. D. Cal. Pp. s. l'an.). — Bitcli,
1 2o3 ( chap. églisede Saint-Diey, D. Cal. Pr. s. l'an. ).
— Bicliem, iao3 (Jean deBayon, chron. Mediani
monasterii, chap. xcvii). — Vitet, i2o5 (Riclier,
(îhron. senonens. lib. III, chap. i). — Bylit, 1 207
(chap. abb. de Neuburg. Als. dipl.cccLxxvii). — Bittet,
1325(0. Cal.géncal. deSaint-Ariiould). — Bilchet,
1238 (D. Cal. Pr. s. Van.). — Biches, ja8(i (Als.
diplom. DCCLi). — Bilsch, Bilsche, 1297 (Kremer,
Arden. Gcscb. II, i5i). — Bitis, 1298 (chap. de
la calh. de Slrasb. Als. dipl. dccct). — Bil:e, i3ao
(Croll. Orig. Bipont. II, 35o). — Bilchen, i32i
(Kremer, Ard. Gcsch. II, iag). — Biche, 1890
(Bénéd. Hisl. de M., IV, 3^3). ~ Bilses , iSgV
{ibid. IV, ^i58). — Pittch, j/179 (Als. diplom.
Mcccxci). — Bich,Bixch, 1/188; Bischi, l'tg^Journ.
J.Aub.). — Bittsch, i^tQ". (B.Hertîog. Edcls. chron.
V.36). — Bilch, lOi 1 (HogéviIle,Dicl.hist. I, 100).
La seigneurie, habituellement nommée le comté
de Bitdie, était l'un des plus anciens domaines des
ancêtres de Gérard d'Alsace, premier duc héréditaire
de Lorraine. Du %i' au xii' siècle, elle fut presque
toujours possédée par les hères des ducs. Cédée par
échange, en 1297, au comte Eberhard de Deux-
Ponts, elle appartint aux descendants d'Eberhard
jusqu'à l'extinction de la maison de Dcux-Ponts-
Bilche , à la fin du xvi' siècle. — En 1 606 , elle fut
incorporée à la Lorraine et suivit les destinées de ce
duché.
La seigneurie de Bitche embrassait les cantons
actuels de Bilclie, Bohrbach et V'olmunster, sauf les
villages de Ba;reiitbal , Liesbach , Montbronn et Phi-
lipsbourg. — Au xvi* siècle, elle comprenait la ser-
gentorie de Bining, la mairie de Boussewiller, la
mairie do Rahling, la prévôté de Bimiing, la mairie
de Schorbach, la mairie de Walschbronn, les ga-
gnages d'Eguelshart , Gentersberg et VValdeck, la
prévôté d'Obersteinbach (Bas-Rhin), la mairie et
doyenné d'Alteini (Bavière).
Le château de Bilche remontait à une haute an-
tiquité. Agrandi par les sires de Bilche, détruit
pendant la guerre de Trente ans, relevé parVauban,
rasé après la paix de Ryswick , il fut rétabli , d'après
les principes de l'art moderne, par le comte deBom-
hellesen 17/11 cl perfectionné depuis.
La ville de Bilche se forma , au xvii' siècle, par la
réunion des deux hameaux de Kaltenhausen et de
Uohr, bâtis au pied de la montagne que couronne le
fort.
Bitche était le siège d'un bailliage, devenu hail-
hage royal en 1771. En 1790, il fut le chef-lieu
d'un district qui comprenait six cantons: Bitche,
Bouquenoni (Bas-Rhin), Breidenbach, Lemberg,
Rohrbach et Volmiinster.
Le canton de Bitche était composé, de 1790 à
1802, des communes de Bœrenthal, Bitche, Eguels-
hardt, HanwilliT, Haspelscheidt , Philipsbourg.
Reyerswiller, Schorbach et Sturzelbronn ; l'orga-
nùsalion de 1802 y ajouta Althorn, Eppenbronn,
Erlenbronn, Goetzenbrtick, Lemberg et la verrerie
de Miinizthal ou Saint-Louis, Ludwigswinckel,
Meiseinlhal, Mouterliausen , Niedersimpten , Ober-
simpten , Oberstiiinbach , avec Lulzclhardt et Arms-
berg, Petcrsbachel et Sarreinsberg ou Mont-Royal.
Par les traités de i8i5 et 1816, ce canton perdit
Eppenbronn, Erlenbronn, Ludwigswinckel, Nider-
simpten, Obersimpten et Petor.shacliel ; Oherslein-
liach, Liilzelbardtcl Armsherg, rétrocédés par la Ba-
vière, fuient attribués au département du Bas-Rhin
parla loi du 29 avril i833. Depuis, le canton de
Bitche s'est accru de la commune do Liederscheidt,
incorporée à ce canton par ordonnance royale du 18 fé-
vrier i83û, et de Saint-Louis, érigé en commune
par la loi du 9 juillet i846; d'un aulro côté, il a
perdu Althorn parsuitedcsa réunion à Sarreinsberg.
Bitche ne devint chef-lieu de paroisse qu'au milieu
du xviii' siècle; auparavant la mère église était à
Schorbach. Cette paroisse embrassait Eguelshardt,
Freudenbcrg, Goiitcrsberg, Hanwiller, Ilalspel-
scheidt, la Main-du-Prince, Longelsheira, Mouter-
liausen , Reyerswiller, Schorbach et Waldeck.
Bilche suivait la coutume de Lorraine.
Les armes du comté de Bitche sont : d'or à un
écusson de gueule». — Celles de la ville sont ; d'ar-
Ijent à une nidcle de sable jrringolèe de deux têtes de
sa-pent, celle du chef penchée à dextre, celle de la
pointe s'élevant à sénestre.
La commune de Bitche a pour annexes les hameaux
de la Main-du-Prince et de Stockbronn, la Cense-
aux-Loups , la Cense-du-Ilasard , les fermes de Freu-
denberg, de Bizemberg et de la Tuilerie, les mou-
lins de Ramstein et de Wirschwiller et le forl.
Bitche (Etangde), sur le territ. de la c"" de Bitche; ac-
tuellement desséché. — Superficie : 1 0 hectares.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
29
BiiOHE (Fort de), c" de Bitcho. — Voy. Bitche.
Bitcue(Païs de), en alleniaml liitucherland. — On
donne ce nom à la partie la plus orientale de l'ar-
rond. do Sarreguemincs. Entièrement montagneuse,
couverte d'immenses et magnifiques forêts, elle est
situi5e à l'est d'une ligne passant par Walsclibronn ,
Bitche, Lemberg et Meisentlial. Le pays do Bitche
est caractérisé par une formation géologique unique,
le grès vosgien ; il finit aux allleuremcnls du trias.
— On entend aussi par pays de Bitche rcnsenibledes
cantons de Bitche, de Piohrbacli et de Volmunstor.
BiTscuEnTHAL, f. c"' de .Mouterliausen.
BizEMBEBc, m°" forestière, c"' de Bitche.
Bn^cuABD, m'", .c"" de Vigy. — lilancha, i6io(terr.
met. Fabert).
Etait annexe de la paroisse de Vigy.
Dépendait de la seigneurie de Hessange et de la
paroisse de Vigy et appartenait à l'iiùpital Saint-
iVicolas de Metz.
BuNciiiniE (La), m. isolée, près do la grange Le Mer-
cier, c°* de Monligny-lez-Metz.
BiAfiRii, censé de la par. de Vigy, xviu' s" (pouillé
de M.).
Blaubero, montagne près de Lemberg, où se trouvent
des mines de cuivre autrefois exploitées sous le nom
de Mines d'azur.
Bi.AiiBEHG, seigneurie composée des vill. de Benting,
Guising, Renielfang et llzing, siège d'une justice
haute, moyenne et basse; fut érigée en baronnie par
lettres patentes de Stanislas, le 2 septembre 1754,
en faveur de J.F.deKœler, 1681 (dénomb. 1" mai
et Dur. Lorr.). — Blauberg ou Bloberg, lySG
(D. Cal. not. Lorr.).
.\utrefois Lorr. baill. de Bouzonville.
Blaubrusmen, font, près de Faulquemont. Cette fon-
taine est remarquable par la couleur bleue do ses
eaux, qui sont cependant saines, et qui sont assez
abondantes pour faire tourner un moulin (Dur.
Lorr. II, 37/1). — Bloubroiien, xvih" s' (nol. Lorr.
art. Faulquemont). — En allemand : Illauboni. —
Voy. Blomî'ul.
Bleiberg (Mosi), c"° de Saint-Avold. — Jusqu'au
siècle dernier, on y a exploité des mines de plomb
et de cuivre.
Bi.ei-Hammeb, scierie, c" de Mouterliausen. — Voy.
Scierie.
lîr.E.vTiNO, vill. ruiné, c'^le Coume.- — Blettling, 177g
(Dur. Lorr.).
Bi.ETTANGE, h. c"" do Bousso. — Blanveuillc, dit présen-
tement Blettange, 1857 (P. Ferr. Obs. séc. t. II,
p. 189). — Bletenge, xvii' s' (carte de Cass.).
— BMangi', 1610 (Fab. terr. met.). — Bletangp,
1701 (dénomb. do septembre). — Betange, xyiii^s'
(carte de Cass.).
Blettange, Bousse et Landrevange ne formaient
qu'une même communauté. Ils étaient annexes de
la paroisse de Guénange; mais depuis 176 '4 la cha-
pelle de Bousse leur servit de mère église.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coul. de Thion-
ville.
Il y a à Blettange un ancien château , très-heureu-
sement situé, à peu do dislance de la Moselle, qui
était siège de la seigneurie commune de Blettange,
Bousse et Landrevange, seigneurie foncière qui dé-
pendait de la prévôté de Thionville ; la haute justice
était au roi.
Blettaxge (Bois de). — Forêt domaniale de aiahecl.
sur le territ. de la c°' de Bousse.
Bliesbrûcken, sur la Bliese, c°" do Sarreguemines. —
Bbjsebrûcleen, iiSi (abb. do Wernerswillcr. Croll.
Orig. Bip. I, 1 27). — Blysbrûchan , 1 180 (abb. de
Wernerswiller. Benod. Hist. de M., III, i.5'i). —
Briigken, 12.34 (abb.deWern. Croll. Orig. Bip. II,
39). — Bi-ûchen, Briichem, Briken, i544 (pouillé
de M.). — Briichem, 1694 (dén. Th. Alix). —
Btise-Brûchen , 1751 (ord. de Lorr. VIII, 282). —
Brucken, 1779 (Dur, Lorr.). — BUesbriich, 1788
(ord. de Lorr. XV, 2G3). — Blisp-Briken (carte de
Cass.). — Brickcn (carte de D. Cal.).
.\ncien fief de nom et d'armes, qui relevait du
comté deSaarwerden, la propriété de Bliesbriicken
était l'objet de contestations entre la Lorraine et
l'Empire; elle a été cédée en toute souveraineté à
la France par le traité du 27 septembre 1781 entre
le roi et le comte de la Leyen. Le village fut alors in-
corporé à la baronnie do Welfcrding, qui avait un
bailliage seigneurial. L'église de Bliesbriicken appar-
tenait dès le xii' siècle à l'abbaye de Wernerswiller.
Etait siège d'une cure de l'arcliiprêtré de Neuf-
moûtier, dépendant de Vi'ernerswiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemmes,
coul. de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarre-
guemines depuis sa création en 1790. — A pour
annexe l'ermitage de Hermescappel.
BliesbrCcke\ (Petit rcisseaii de). — Prend sa source
sur lo ban de Bliesbriicken, au canton de Rohr,
traverse la commune de Bliesbriicken sur une lon-
gueur de 2 kilom. et se jclte dans la Bliese.
Bliese (La), rivière. — Prend sa source à la font, de
Blicsbrûnn, près Schauenburg (Prusse), parcourt
le pays de Deux-Ponis, passe à Bliescastel, tra-
verse, en France, les territ. de Bliesbriicken , Blies-
Ebersing, Folperswiller, Frauenberg, Schweyen,
Blies-Guerschwiller, Neunkircb,et se jette dans la
30
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Sarre \is-a-vis de Sarre(;ueminc3. Elle sert de fron-
lière entre la France, d'une pari, la Bavière et la
Prusse, de l'autre. — Fluviua Blessa,'^']-] (Hadriani
Valesii Not. Gall. p. 89). — Flnmen Bina, 796
(cart. de llornbach). — La rivière de Dliesse, i3()i
(arch. II. do V. AA, li3). — BUeis (Val. NoI. Gall.
89). — Bleiwe, iC3à (Meurisse, flist. des év. de
Metz, ti8o). — Biaise, Bleisse, Bleuse, Blietz,
Bloi»e (Not. Lor. v" Bliete et Iloinbaeh). — Biise,
'779 (Bur. Lor.). — Blies (carte alleni.).
Bmese (Pats de la) ou Bliesgai'. — Il formait un
r.omli de la Haute Lorraine et était borné, à l'est,
par le Speycrgau et le Wormsgau , au nord par le
Nalipgau, à l'ouest et au sud par le Moselgau cl le
Saargau. — Pagtu Blesinse, ']']■] (D. Félilnen, //i«(.
de Vahb. de Saint-Deni» , pp. l»i). — Pagu» Bleten-
sit, 79O (ch. al>b. Ilornbacb. Bened. Ilisl. do M. pr.
III, 19). — Pai;ut Bliesemit, 807 (cb. 4bb. llorn-
bach, 1611/. m, 19). — Paillé Blisiiue, 819 (iiiV/.
cb. Louis le Déb. ibid. III, a3). — Pairu» Bti»ense,
819 (luéniech. Croit. Orig. Bip. I, 63). — (jomi-
tatut Bletime, 864 (ch. abb. Neumunster. Krenier,
Ardcn. Gesch. II, a8i ). — Pagui Blitacemi», 864
(même ch. D. Cal. Il, io5, note). — Bletilehowa ,
870(0. Cal. pr. s. l'an.). — Comilalu» Plesinte,
87'! (ch. abb. Neumunster. Croll. I, 18, Confirm.
llludovici). — /Vg-H» Blisijjgoae, 888 (ch. abb.
Mornbach , Croll. 1 , 55, cb. Arn. ). — Pagiia Blesia-
ru>, 905 (ch. de Ilegino, Priim. nbb. od annum).
— Btetilchoaa , gaô (Part, entre les rois Ch. et
L. D. Cal. II, pr. lxx). — Bliesichirowe , 98a (cart.
abb. Gorzo, t. CXV,p. l6â). — Pagu» Blieticligowe,
982 (cli.abb. Ilornbacb; Mabillon, De re diploma-
liea, 575). — Pagtii Bletente , 1066 (Hist. Trevir.
diplom. I, 4i9). — Pagus Btisingawe, 1087 (ch.
abb. Hornbach, Croll. Orig. Bip. I, 35). — Bli-
schowe, Bliesgaii (ibid. I, la).
BuEs-EBERSl^•o, sur la Bliese,c°°de Sarreguemines. —
Eburchingen, 1893 (arch. de Sarreguemines). —
Ebersingen, Ebesingen, i58i (arch. de Sarralbe;
Irans. aSaoût). — Eberstingen ,ihQli (dén.Th. Alix).
— Ebersching (carte de Cass.). — Bliesebersingen
(carte de l'Etat-major).
Etait annexe de la par. de Habkirchen.
Autrefois Lorraine, baill.de Sarreguemines, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarre-
guemines depuis sa création, en 1790. — Blies-
Ebersing, réuni à Bliesbriicken par décret du 26
avril 1811, fut érigé de nouveau en commune par
ordonnance du 12 janvier i833. — A pour annexes
les fermes de Wising-le-Grand et do Wising-ie-Pelit.
BliES-GuEBSCHWiLLEB, sur la Bliose, c°" de Sarregue-
mines. — Villare, 777 (ch. abb. de Saint-Denis.
D. Félibien, //('«(. (?c('flW). rf<>Sam(-i)eni»,p. 56).
Wylarii, 796 (ch. abb. de Hornbach. Bénéd. III , 1 9).
— Gereswilre, i 2G1 (ch. abb.deWadgasse. Kremer,
Ardcn. Gesch. II, 336). — Gm-swilre, i3i2 (ibid.
II, 4o4). — Gersweiler,Kirssœeiller, lïjgli (dén.Th.
Alix). — Guercheweiller, xviii' s" (pouillé de M.).
— Guercbeviller, 1751 (ord. deLorr. VIII, 282). —
Guersvitler, 1756 (not. Lorr. I. des vill.). — Blies-
Guerêchtveiler, an x (arrêté des consuls, 29 vendém.).
— G uersœeiller (carie de Cass.). — Blies-Gtiemch-
willei' ou Giif'willer (dict. Viv. ).
Était annexe, au dernier siècle, de la paroisse
de Ncunkirch.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarreguemines, coût.
de Lorraine. — Fait partie, depuis 1 790 , du canton
de Sarreguemines. — A pour annexe Blies-Schweyen.
Bi.ir..s-ScnwEVEN, vill. c°'deBlics-Guerschwiller, sur la
Bliese. — Schweygen, Swein, ibtjlt (dén. Th. Alix).
— Sehweigen, 178a (ord. de Lorr. XV, i38). —
Schmeyen (carte de Cass.). — Blieê-Schweyrcn (carie
de l'Etat-major).
Ce village appartenait au comté de Bhescasiel
(Empire). — Cédé à la France par le traité du a 7 sep-
tembre 1781 , entre le roi et le comte de la Leyen,
il fut incorporé à la baronnio de Welferding.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coul.
de Lorraine. — Fait partie, depuis 1 790, du canton
de Sarreguemines. — Commune au commencement
du siècle , Blies-Schweyen fut réuni à Blies-Guersch-
willer par décret du 5 avril 181 ».
Blomëhl, m'° mû par les eaux de la fontaine dite Blau-
brunnen,c" de Faulquemont. — Bloborn, m'° (dict.
Viv.).
Blobv, (■ c"" de Montigny-lez-Metz. — Bloru, 1261
(abb. Saint- Vincent, acquêt, liasse Coure -s. Nied).
— Blarmjt,\s' siècle (chron. Praillon ). — Bloruy,
xv° s* (chron. Jac. Huss.). — Blorut, 1478 (P.
Ferr. Obs. séc. t. II, p. 279). — Bloreu», 1479
(Journ. J. Aubrion). — Blorus, 1490 (ibid.). — La
Grainge de Bloureun , 1 5 1 a ( chron. Ph. de Vign.). —
Bteri, Bléry, i553 (Siège de M. par Salignac). —
Btourtty, XV* s' (Journ. J. Bauch.). — Le Gagnage
de Blori au Sablon, 1619 (fonds de Malte, inv.
1. III). — Bloury», 1681 (dénomb. i5 nov.). —
Bloury, 1742 (fonds de Malte, décl. de biens).
Ancien Cef appartenant à la comm"° du Pelit-
Saint-Jean de l'ordre de Malte à Metz.
Faisait partie de la paroisse de Saint-Prival.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Melz.
BocKASGE, vill. c" de Piblange, à gauche de la Nied.
— Boukelingen , laiS; Bunchingen, 1216 (abb. de
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
31
Bouz. s. l'an.). — Bochangen, 1355 (cart. de Vill.
B. t. BB, i). —Bukiiiira, i3i7 {ibid. B, 7).—
Buchanges, i33i (inv. des lit. de Lorr. III, il)).
— Buc/i/itng-pn, iSaC (abb. do Vill. t. I, p. 3). —
Bijcfcm/jm, i3a6 (cart. Vill. t. II, f 333). — Buc-
kingen, i36o {ibid. t. I, 3, BB, 1 ). — Bouchaing,
Bouching, i36o {ibid. B. 17). — Buchinga, Buckin-
gen, i363 {ibid. B. 9). — Buchingen, iSgi (dén.
Th. Alix). — Bouching, i6i3; Bocange, 1681;
Boccange, Boucange, 1697 (abb. de Bouz. s. l'an.).
— Bacange, 175G (D.Cal. net. Lorr.). — En alle-
mand : Buchingen.
En i32i, Bockange faisait partie delà mairie
d'Ottonville (inv. des tit. de Lorr. III, lit).
Ancien franc-allen, siège d'une justice haute,
moyenne et basse (166a, dénomb. 20 fév.). —
Etait annexe de la paroisse de Drogny.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, do
Lorraine. — Fit partie du canton de Burloncourt
en 1790 et passa en 1702 dans celui de Boulay. —
Fut réuni à Piblange par décret du 8 août 1812.
BoCKEsnoFF ou Bock, f. c°* de Zouffigen. — Bock,
censé au milieu d'un marais, entourée do bois
(Stem. dép'M.). — Bockerhoffen , xïiii* s' (pouillé
de M.)
.\ulrefois Trois-Évèchcs, baill. et coût, do Thion-
ville.
BocKOiTZ , minière , c"' do Villerupt.
BoBRuÎHi, ou BobmCiil, m'° sur la Bosselle, c°' de
Longeville-lez-Saint-Avold.
BoisMOST, c°" de Longwy, à droite de la Crusne, —
Boiemont, Boiemontel, i3o4 (cart. de Vill. t. I, A,
ig). — Boismont, 175C (carte Vaug.).
Vill. du ban et seigneurie de Bazailles. — Haute
justice enclavée dans le baill. de Longwy, ressortis-
sant du baill. de Metz. — Faisait partie du diocèse
de Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie en 1790 du canton de Villers-la-
Montagne et passa en 1803 dans celui de Longwy.
— A pour annexes les moulins de Legros, Legay,
Goudai et Arrêt.
Bois-Rui.\É (RiissEAL- du). — Il alimente un étang à
Rémilly et se jette dans la Niod française.
BoLER ou BoLLEfl, h. c"° de Breistroff- Grande. —
Bokr, 1G06 (pouillé de M.). — Boulers , Bouliers ,
iCSi (aveu etdénomb. aSmai). — Bullers, \^iu'
siècle (pouillé de M.).
Vill. de la seigneurie de Cattenom, siège d'une
justice haute, moyenne et basse (i68i, dénomb.
23 mai).
Était annexe de la paroisse d'Usselskirch.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, do Thion-
ville. — Fit partie en 1790 du canton de Rode-
mack el'passa on i8oa dans celui do Cattenom.
BoMBiCUEUHOFF, f. c°' do Bining-lez-Rohrbacli.
BoNCOUiiT, c°" de Conflans, à gauche de l'Orne. — Ba-
nanecurtis in pago Wabrinso, Banomaga, Banano
curtis, 7G3 (abb. Gorze, ch. Chrod.). — Boncort ,
1256 (ch. abb. de Gorze). — Boncoun, Boncvui;
I28'i (inv. des tit. de Lorr. I, p. 383). — Boncourt-
sur-Orne, 1779 (Dur. Lorr.). — Boncourt-lès-Con-
flans, 1825 (tabl. l'ar.).
Cbàt. et fief, mouvant du comté d'Apremont, puis
du comté de Bar (de la chàtell. de Conflans) et du
duché de Lorraine (de la chàtell. do Preny). — Dé-
nombrement aux dates de i3i8 , 1 827, iG03,dans
l'inv. des tit. de Lorr. V,p. Ai;X,p. 5i;sup.p. 278.
La maison de Boncourt, d'ancienne chevalerie,
portait : de gueules à trois fasces d'or, au lamhel à
trois pendants de même (arm. man.). — Siège à
nouveau d'un fief érigé en 1710 par le duc Léo-
pold.
Cure du diocèse de Verdun (doy. d'Amollie).
Autrefois Lorraine, baill. d'Élain, coût, de Lor-
raine. — Fit partie en 1790 du canton de Thu-
méreville et passa, lors de l'organisation de l'an m,
dans celui de Conflans. — Boncourt a Spailmail pour
annexe.
Bo^EF, m°" isolée, c"° de Morhange.
BoîiFÉï, m'° sur la Med, c™ des Etangs. — Bon/agit,
io53 (ch. de Brunon, D. C. H. Il, Pr. cclxxiij).
— Bonfay, iCio (Fab. terr. met.).
Annexe de la paroi.sse des Étangs.
Bongds(Rlisse.(U de). — Coulesurle territoire delà
c- d'Ogy.
Bo\SE-FosTAiNE, fontaine. — ^ Voy. CADENBnoNN.
Bosse-Fontaine (La), c"" de Devant-les-Ponls. —
Source abondante d'une eau ferrugineuse qui jouit,
depuis de longs siècles, d'une grande réputation
d'eflicacité et qui, surtout au mois de mai, attire
un grand concours de buveurs matineux.
Bonne-Fontaise (Rcissead de la). — Prend sa source
à la Bonne-Fontaine, traverse les c""' de Devant-les-
Ponts et de Woippy sur une longueur de 5 kilom. et
se jette dans la Moselle.
BoNNEuiicssE, (. c"" de Faulquemont. — Bonusa, 1147
(ai'cb. Vill. E, 1 ). — Boiiltauscn, iSSg (cart. de
Vill. t. Il, r 65 v°). — La conr do Bonhuse , i36o
(inv. des tit. de Lorr. VI , A 7 ). — Le gaignuige c'on-
dit Bonne hosse devant Faulquemont, i38g {ibid. 1,
7'i). — Bonhuhausen , i4i3 {ibid.).- — Bonnehaut,
xviii's* (pouillé de M.). — Bonnehaus, 1756 (carte
Vaug.). — Bonnehaus, censé, ban séparé, 1779
32
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
(Dur. Lorr.). — Bonnehausc, i8a5 (tabl. Par.). —
Bonhouse ou Bonnehausc (dict. Viv.).
Etait annexe de la paroisse de Faulquemont.
Autref. Lorr. , baill. de Boulay, coût, de Lorraine.
BoiNAEvize ou BoNxETiLLE, seigu. enclavée dans celle de
Servigny-lez-Ravillc (1G81, dénonib. o3 déc). —
La grande maison de Bonuevisse, maison frauclic el
seigneuriale , siège d'un fief, liaute , basse el moyenne
justice.
N'existe plus.
BoNviLLtns , c"" d'Audun-lc-Roman. — BonvUler, 1 569
(terr. abb. Saint-Pierr', f 73). — Bonviltiers,
1291 (ibid. v°). — Bnnvillare, mgS (i6i<i. P 78).
— Bauvillers, i6Sç) (dom. Barr. t. II). — Bonwil-
ler, xviii* s" (pouillé de Trêves). — Bonvillé, 1766
(D. Cal. not. Lorr. ). — BunvUlers-en-Voirrey J779
(Dur. Lorr.). — En patois : Bonvlé.
Siège d'uu fief et d'une justice liante, moyenne
et basse (1681, dénomb. 8 nov.). — Paroisse du
diocèse de Trêves (doy. de Batailles).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie en 1790 du canton de Sancy-
lo-Bas, lors de l'organisation de l'an m, de celui de
Circourt et, en i8oa, de celui d'Audun-le-Uofnan.
BonoATiE (La), auberge, sur la roule départ, n" 18, à
5oo met. de la c"' de Vry.
BonoEs ( Fom des ) , c"" de Borny, ouvrage de fortifica-
tions faisant partie du système défcnsif de la place
de Metz et fermant la roule de Sarrelouis.
Bordes (Les) ou les Bottes, h. c"' de Vallières. —
Lez Bordes desors Valières , 1370 (P. Fer. Obs. sèc.
I, a85). — Bordes sus Valières, 1 398 (abb. Saint-
Vincent, Iransacl. liasse Roviles). — Burdis supra
Valieris, i3oC (P. Ferr. Obs. sèc. II, 172). —
LesBurdet, 1839 (cart. SainlNic. cb.don.). — Les
Bourdes, i444 (chrou. doy. de Saint-Thièbault).
— Les Bourdes de Vallier, i5oo (chron. Ph. de
Vign.). — Bourdes, xvi" s* (abb. Saint -Vincent,
procèd. liasse Bordes). — Les Bordes de Vailière,
les Bordes de Borny, i553 (Siège de M. par Sati-
gnac). — La Grange-aux-Bordes , xviii' s' (pouillé
de M.). — En patois -.les Boites.
La maison des Bordes èlait primitivement une
léproserie. En 1 899 , elle était administrée par des
frères cl sœurs; plus tard, elle fut réunie à l'bôpilal
Saint-Nicolas (abb. Saint-Vincent, liasse Bordes). —
Était annexe de la paroi.sse de Vallières.
Autrefois Trois-Evêchès, baill. et coul. de Metz.
BonMJJHL, m'°. — Voy. Bohbmïul.
BoRKY, 9° c"" de Metz. — Bumeu in com" Melensi, 960
(cart. Saint-Pierre, ch.emp. Olhonl). — Burnacha,
XiSa (cart. moy. Rhin, p. 91). — Borneif, 1206
(abb. Saint-Vincent , ch. de Bertr. èv. liasse Borny ). —
Bournei), 1306 (abb. Saint-Vincent, Iransacl. liasse
Vill. l'Orme). — Bornei , Bournei, 1399 (abb. Saint-
Pierre, ch. abb. Ad.). — Borney, 1831 (cart.Frcisl.
ch. Pucelles sur les murs). — Bournay, i444
( chron. doy. de Saint-Thièbaull ). — Botirny, 1 5 1 3
(ihid.). — Bonny, i558 (Siège de M. par Salignac).
Le ban Saint-Vincent de Borny était le siège d'un
fief relevant du roi de France (1688, dèn. 1 9 fév. ).
Paroisse de l'archiprèlré de Metz, qui avait pour
annexe la censé de BclieTanche et dépendait du
chapitre de la cathédrale de Metz.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. de Melz. —
Chef-lieu de canton en 1790, il passa en l'an m
dans le canton de Vallières el en i8o3 dans son
canton actuel. — A pour annexes Grigy, les fermes
de la Belle-Tanclie, des Bottes, de la Haute-Bévoy
et de la Giange-aux-Bois, et le fort des Bordes.
Bottes (Les), f. — Voy. Bordes (Les).
Botcu, f. c"' de Molvange.
BovcuEPonN, c"" de Boulay. — Blesborne, iii' s'
(cart. de Vill. t. I, B, 39). — Buspomtim, liai
(abb. de Longev. conf. de biens). — Busbomum,
1180 {ibid. buU. Alex. III). — Buspurnum, 1367
{ibid. bull. Clém. IV). — Bopères, i3o8 (inv. des
til. de Lorr. II, 4o4). — Beuperon-ta-Hautte , 1890
{ibid. X, 113). — Bouppei-on , 1891 {ibid.X, 65).
— Bouchfbom, 1^78 (abb. de Bouz. s. l'an.). —
Busperna, i544 (pouillé de M.). — Banschborn,
1094 (dèn. Th. Alix). — Boucheporna, 1609
(pouillé de M. Portef.). — Bousporn, 1663 (abb.
de Rouz. s. l'an.). — Bouehepome, i68t (dénomb.
abb. de Longev. s. l'an.). — Bouchbom , i683
(dénomb. comlé de Crèh. s. l'an.). — Bouschberen ,
1762 (carte Lafosse). — Bouchperl (carte Cass.).
Il y avait une seigneurie foncière qui appar-
tenait aux comtes de Créhange,
Paroisse de l'archiprèlré de Varize, puis de Saint-
Avold; elle avait pour annexes Narbèfonlaine, Bisten
el Oberwiese.
Autrefois Trois-Évêchés, baiU. de Vie, coul. de
l'év. — Fil partie en 1790 du canton de Longe-
ville-lez-Saint-Avold et passa en 1803 dans celui
de Boulay.
BorcnoLTZ, foret doman. de 3oo hect. sur le terril, de
la c'" de Sarregueniines.
Bocchwald, forêt doman. de 175 hect. sur le terril,
de la c"' de Thèding.
Boudrezï, h. c" de Mercy-le-Haut. — Boudrexy, 1 08 1
(dénomb. a juin). — Baudrexy, 1766 (D. Cal.
not. Lorr.). — Boudrezy ou Baudrezy, 1779 (Dur.
Lorr.). — Baudrezy ou Boudressy, 1817 (dict. Viv. ).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
33
La maison isolée de Saint-Genet fait partie de ce
ban.
Boudrezy dépendait en partie de la seijjneurie de
Bassompierro (1681, dénomb. 37 juillet) et en
partie delà seigneurie des Cinq-Villes (1681, dé-
nomb. 2 juin). — Faisait partie du dioc. de Trêves
(doy. de lîazailles).
Autrefois Barrois, bail!, de Villers-la- Montagne,
coût, de Sainl-Mibiel. — Fit partie en 1 790 du
canton de Xivry-lc-Franc , de celui de Circourt lors
de l'organisation de l'an m et de celui d'Audun-le-
Boman en i8o3. — Boudrezy, qui était cbef-lieu
communal , fut réuni à Mercy-le-Haut par décret du
9 avril 1811.
BocHEniioFF, ancienne censé, sur le terril, de la c°*
d'Uckange ( 17.31, dénomb. déc).
Bouillon, f. c"' de Colmey. — Appartenait de tout
temps à la communauté de Martigny-sur-Cliiers
(Colmey) et dépendait du diocèse de Trêves.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Sainl-Mibiel.
BocL, anc. censé, annexe de la par. de Maizières-lez-
Melz.
BouLAND, m'" sur le ru de Mad, c"' de Waville.
BocLAKGE, c"" d'Audun-le-Boman, près de la source
d'une des branches de la Fensch. — Boulenges,
1 290 (terr. abb. Sainl-Pierr', p. 171). — Boitlainj;<:,
xv' s" (Obit. Sainte-Agatbo). — Bonlknr^e, tà^g
(arcb. h. de V. AA. 11). — Bolenge, 1^36 {ibid.
3t). — Bollinga ( D. Cal. not. Lorr.). — Boliniren,
xviii' s" (pouillé de Trêves). — En allemand : Bul-
lingen.
Était paroisse du diocèse do Trêves (doy. de
Luxembourg), à la collation du seigneur du lieu.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Mibiel. — Fit partie en 1790 du canton d'Au-
melz et passa en 1802 dans son canton actuel. —
A pour annexe Bassonipiorre.
« BouUenges, maison de nom et d'armes , avec son
ancien cbasteaii soubz la cbastellenie de Sancy, à
présent esteinle (depuis i43g), porlail pallé d'or et
d'azur de six pièces.") (Husson l'Esc. 167'!.)
Il y avait un ancien château, siège de celte
famille.
BouLASGE (Ruisseau de). — Situé sur le territoire de
la c°' de Boulange, ce ruiss. est l'un des affluents
de la Fensch.
BouLAï, ch.-l. de c°°, arrond. de Metz, sur le ruiss.
d'EIlbach, adroite de la Nied. — BoUei, 11 84
(cari, de Vill. t. I, E. 3). — Boullay, 1321 (ch.
de la cath. s. l'an.). — BoUay, 1252 (ibid.). —
Bollet, 1270 (carl.de Vill. t. I, K. 6). — Bolke,
Moselle.
1393 (inv. des lit. de Lorr. III, p. 167). — Bokii,
i3oo (cart. de Vill. t. I, B. il). — Boula, i3oi
(itt'rf. R. 6). — Boulai, i3oi (ibid. B. 82). —
Bouleya, i3o3 (abb. Longev. s. l'an.). — Bolleya,
1809 (ibid.). — Boullais, 1857 (inv. des lit. de
Lorr. X, 309). — Boullai, i386 (chron. doyen
deSainl-Thiébaull). — Bolay, i.'iSg (chrou. des Cé-
lesl.). — Botdla, Bolet, 1/139 (arcb. h. de V. AA.
H.). — Boulnyum, i/iGa (ibid. KK, 5o). — Billay,
i48o (Journ. J. Aub.). — Bolchen, 1/187 (cart. év.
de M. VIII, v° 76). — Bollay, 1/190 (Journ. J. Aub.).
— Bolley, i5oo (chron. Phil. de Vign.). — Bola-
gium, lïiii (cart. de Vill. II, f. 10 v°). — Bolaye,
Botdayum, i5/i.'i (pouillé de M.). — Boula , Boutac ,
i553 (Siège de M.par Sahgnac). — Bolichen, 1576
(inv. des lit. do Lorr. IX, 197). — Bollas, 1618
(Journ. J. Baucb.). — Boullas, i6S5 (ibid.). —
Bolafrum, Bolayum, Bolaeum i(i3!d), Journ. du curé
d'Ott.). — Bollni, 1 03G (Journ. J. Baucb.). — En
allemand : Bolclien. — En patois : Bolâ.
Le comté de Boulay était autrefois possédé par
des seigneurs très-puissanls qui firent souvent la
guerre à la ville de Metz et qui relevaient du duché
de Bar et du comté de Chiny et dont la dernière
héritière céda ses droits au duc René de Lorraine
on ir)o3.
Boulay fut le siège d'une prévôté sous le ressort
du baill. de Sarreguemines jusqu'en 1761; à cette
date, il fut érigé en bailliage. — La prévôté de
Boulay contenait /i3 communautés; le bailhage en
comptait 7.1 (Duriva), t. II, p. 171).
L'ancien château avait été attribué à des Récollets
irlandais, qui y avaient établi leur couvent.
Paroisse de l'arcbiprétré de Varize, de laquelle
dépendaient une chapelle castrale et les chapelles
du Saint-Sacrement et de la Sain'.e-Croix. Celle
paroisse était d'abord à la collation de l'abbaye
Saipt-Clément de Metz, puis à celle des ducs de
Lorraine, et enfin à celle du roi de France, comme
seigneurs temporels de Boulay.
Autrefois Lorraine, ressort du parlement de
Nancy, coût, de Lorraine (de 177a à 1775, du pré-
sidial de Metz).
Chef-lieu, en 1790, d'un district qui comprenait
les cantons de Boulay, Burloncourl, les Etangs, Lon-
geville-lez-Saint- Aïold, Maizeroy, Ollonville, Ra-
ville, Varize et Vry, il resta, lors de l'organisation
de l'an m, chef-lieu d'un canton renfermant les
communes de Boulay, Brecklange, Hinckange et
Roupeldangc. L'organisalion de 1 803 le laissa chef-
lieu de canton dans l'arrondissement de Metz et y
ajouta les communes de Bannay, Bottange, Biou-
ià
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
ville, Bockange, Boiicheporn, Brctinacli, Brouck,
Condé.Coiime, Denting, Éblanjje, Gommelange,
Guonkircliei), Guiilan);i', Hallin(;, Ilelstroir, llol-
linp, Loutremanfio, Macker, Mégaiige, Moinerslroff,
Morlangfi-sur-Nieii, Narbéfoiitaine, Niedorwisse,
Oberwisse, Ollonville, Pililangc, Ponligny, Rémel-
l'ang, Ruran|;e, Telerclien, Valinimsler, Variie,
Volmerange cl Zimining; depuis, les coniniunes de
Bockange, Brccklaiige, Macker, Morlang«, Ober-
wisse , Ponligny, Rurange el Vclving ont clé sup-
primées cl réunies à d'autres communes, et Brettiiach
a été incorporé dans le canton de Bouzonville (voy.
ces localités). Comme compensation , la loi du
a(i mars i Sag allribua au canton de Boulay Bisten-
im-Locb, Guerting, Ham-sous-VarsbcrgetVarsbcrg,
qui étaient restés à la France après la suppression
du canton de Sarrelouis.
La maison de Bolchen ou de Boulay portait : il'ur
à la croix ancrée de gueule» ù un écussoii faseé d'or
et d'aiiir de six fiket en lurloul (Goffroy de Bol-
chen, en i.3o5. Berth. t. VI). — La ville de Boulay
porte : de Lorraine simple, c'est-à-dire d'or à la
bande de frtieulet chargée de troit alériun» d'argent.
(relaient également les armes de la prévôté et du
bailliage (Dur. t. Il, etarin. man.).
La commune do Boulay a pour annexes l'Aigui-
serie, le moulin Neuf, le moulin à plâtre, le mou-
lin Halbrastenmiihl, le moulin à écorcc, le moulin
Vieux ou Sladmûhl, l'usine de sel ammoniac et la
chapelle de Sainle-Croix.
Boi'LiGKY, m'°, c"' d'Arra incourt.
BouLiGNY (Étako de), situé sur le territ. de la c"*
de Holacourt; sa superficie est de ii hectares. —
Buliguy, iSgi (fonds de Malte, inv. liasse E). —
Bolligney, i'43i (.\rch. h. de V. AA. 19). — «0/-
Ugny, 1681 (dénombr. abb. de Longev.). — Bou-
legny (carte de Cassini).
BnuLiGNï (RiissEiD DE l'Etang de). — Prend sa
source dans l'clang de Bouligny, traverse la c"
d'Arraincourt sur une longueur de 1,100 met. et
se jette dans la Rotle.
BoDRBAcn (Ruisseau de). — Prend sa source à Kirsch-
naumen, traverse cette c"' sur une longueur de
5oo met. et se jette dans la Moselle.
BoonEsSES, c'" de Tiercelet. — Village ruiné, ancien
ermitage et aujourd'hui ra°" isolée (dict. Viv.). —
Bovrène, wui' s' (carte de Cassini).
L'ermitage de Bourenncs était la mère église de
ce village et appartenait au diocèse de Trêves (doy.
de Luxembourg).
Bourg, f. ancien château ruiné, c"' de Pullelange-lez-
Rodemack.
BounGUAUi" ou CuÂTEAu DE Hesser, siège de la .seigneu-
rie de Hossor, haute, basse et moyenne justice, qui
comprenait les trois bans de l'olschwiller, Lelling,
-Alling et Telling, ces deux derniers réunis en un
seul, 1746 (dénomb. de nov. ).
BouncniJBEL, anc. châleau ruiné, c" de Kappelkinger.
lioURGON (Ban), à Chazelles, c°° de Scy.
Fief mouvant du roi de France, avec droits de
justice baulc, moyenne et bas.so. 11 se composai!
de 7 maisons et de 1 j 0 portériens, 1681 (dénomb.
i"mai).
BouRGUEscii, chat, et m°° de ferme, c"* de Schwerdorif.
— Burg-Esch, 1694 (dén. Th. Alix). — Bour-
gneach, 1C81 (dénomb. a6 août). — Burgetch,
1C81 (dénomb. aU juin). — Bourgeuh, 168O
(aveux et dénomb.).
Etait annexe de la paroisse de Schwerdorf , dioc.
de Trêves, arcbid. de Tholey, cliap. de Perl.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzunville, cuiil. ili'
Lorraine.
Bourguesch était le siège d'une importante sei-
gneurie de Lorraine, sous la prévôté do Sicrsberg,
de laquelle ilépendaient, avec une justice haute,
moyenne et ba.sse, Coltendorf, Oberesch, Schwer-
dorff, les voueries des Deux-Cours de Vaudre-
ching et de Bouzonville et le moulin ruiné de Rans-
|)ach ; autour du centre principal , où était le château ,
s'élevaient trois autres villages (|ui en dépendaient
sous les noms d'Esch, Mitlelesch et Oberesch. Les
deux premiers ont été totalement détruits par l'in-
vasion suédoise en i635; celui d'Oberesch (par
contraction, Obresch) a été cédé à la Prusse par Ivn
traites de 181 5.
Bourguesch, Cattendorfet Oltzweiler, annexes de
ScliwerdorlT, canton de Relling en 1802, détenues
parla Prusse en 181 5, restitués à la France en vertu
de la convention de délimitation du 3 3 octobre
1829, ont été réunis de nouveau au chef-lieu de
la commune par une ordonnance royale du 7 octobre
i83o.
Seigneurie de nom et d'armes (|ui portait pour
armes : de gueulen à a fasces d'argent, la première
chargée de 3 tourteaux de sable , la seconde de a de
même (arm. man.).
BouBL, anc. m'° du comté de Roussy ( 1 (J8 1 , dénomb.
36 août).
BouRKON, censé, anc. château, c"' de Boust, située au
milieu des bois. — Burmtnschojf, en allemand.
Etait annexe de la paroisse d'Usselskirch.
BouRRAï, vill. détruit, annexe de Chailly-lez-Ennery.
— Bomi-ay, 1687 (abb. Saint-Vincent, liasse Ma i-
zières). — Bonrai, xvi' s' (ibid. liasse Ennery).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
35
RoiisBACH, c°" de Forbacli. — Biiezbach, i/i2()(arcli.
h. (le V. XA,U). — IlusMarh, iDaf) (A.i. Kiillner,
Gesch. von Hohenfelz, /i33). — Bnrshach , il^lih
(pouillé de M.). — Bushach, 1070 [ihid. porlef.).
— Buschbach , xviii" s' (pouillé de M.). — Bonse-
bach, Bouchbac, 1756 (D. Cal. not. Lorr. liste des
viil.). — Bisbach (carte de Cassini).
Paroisse de i'arcliiprèfré de Saint-Arniiald ; avait
pour annexes Dillinfjerhoff et Dillinfjermiiiil.
Bousbach existait au xiii' siècle; il appartenait en
partie à l'ancien comté de Forbach. Il avait autre-
lois une haute justice, avec droit de buffet, dont les
appels rt'ssortissaient au parlement de Nancy. L'édit
de 1751 l'a compris dans le bailliage de Sarregue-
mines.
Autrefois baill. de Sarreguemines, coût, de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Forbach dès sa
création, en 1790. — A pour annexes Obcrmiihl
et Niedermiihl.
fJoisBACH (Rlisseac de). — Pceud sa source à la fon-
taine de GaubiviniT et sur le ban de Théding, tra-
verse les c"" de Gaubiving, Bousbach, Beyren, Ker-
bach, Lixing, Grosbliederstroff, suriine longueurdo
G kilomètres, et sejette dans la Sarre à Grosblieder-
stroff.
BoiscnBACii, m'°, c"° de Hilsprich.
Boi scHBACii (RiiissEAc de). — l'rcnd sa source dans
l'étang de Damm-Miihl, traverse les c"" de Saint-
.lean-Rohrbacb , Hilsprich, Pelit-Tenquin, sur une
longueur de 1 kilomètre, et se jette dans la Zellen-
bach.
BotssAXGE, vill. c'^de Gandrange, à gauche de l'Orne.
— Buosinga, \i' s° (abb. de Metl. Droits). — Bol-
nenges, 1128 (cliap. cath. s. l'an.). — Bouzange,
1 945 (fonds de Malte, inv. liasse Bolsange). — Biti-
sange, 197.3 (arcb. de V. G, 6). — Boussmige,
i38o (abb. Saint-Symph. liasse Bolsange). — Btiol-
sange, xv' s° (abb. Saint-Vincent, territ. lia.sse Mon-
delange). — Bossange, Bocenge, xv" s' (abb. Saint-
Syraph. liasse Bolsange). — Bolsingen, i5i5 (cart.
de V. II, f 6). — Bolsinga, i546 (pouillé de M.).
— BouUange, i.'iSô (abb. S'-Symph. liasse Bol-
sange). — Bolsange, 1 5g/i (pouillé de M. , portef. ).
— Bussingen, xvn° s' (inv. des tit. de Lorr. supp.
p. 84). — Bohingnm , 1686 (dom. gén. de Metz).
— En allemand : Bolsingen. — En patois : Bossange.
Fief du diapitre de la cathédrale de Melz mou-
vant du roi de France et siège d'une justice liaute,
moyenne et basse (1681, dénomb. 2 janv.). — Pa-
roisse de l'arcbiprètré de Bombas qui avait Hagon-
dange pour annexe et dépendait du chapitre de la
cathédrale de Melz.
Autrefois Trois -Évèchés, baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fit partie du cahton de Florange en 1 790
et passa en 1 803 dans celui de Thionville. — 13ous-
sange, qui était chef-lieu communal, fut réuni à
Gandrange par décret du 29 avril 1819.
BoussE, c°° de Metzerwi.sse, à droite de la Moselle. —
Bous, 1924 (abb. de Wagd. Ann. prém. C. 1008).
— Buesse, i38g (chron. doy. de Saint-Thiébaut).
— Bouxe, 1890 (arch. h. de V. A A, 43). — Buss,
1694 (dén. Th. Alix). — Boussen, 1O06 (inv. des
tit. de Lorr. II, p. 42i ). — Bousse ou Bouze, 1825
(tab. Par.).
Bousse, Biettange et Landrevange ne formaient
qu'une communauté et qu'une seigneurie foncière
mouvant de la prévôté de Thionville. La haute jus-
tice était au roi. — Bousse ne formait qu'une pa-
roisse avec Biettange, Landrevange et Guénange
en 1 59 1 ; il fut érigé en paroisse, avec les deux pre-
mières localités pour annexes, en 1764 (décl. abb.
Saint-Martin, Ann. prém. X, L. 6).
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Thion-
ville.— Fit partie, en 1790, du canton de Lul-
tange et passa en 1809 dans le c-inton actuel. — A
pour annexes Landrevange et les moulin et château
de Bleltangé.
BoossEWALD (Ruisseau de). — Prend sa source à Rosse-
lange , traverse la c"" de Rosselange sur une longueur
de 1 kilom. et se jette dans l'Orne.
BocssEWiLLER, c°° de Volmunsler, sur la Ilorn. —
Butewire, 1170 (Als. dipl. CCCIll, Charla de fini-
bus Lolharing. in Vosago). — Biidcrswitre , 126.")
( ch. abb. Wernorswiller, CroU. orig. Bipont. 11,119).
— Bussweiler, iSgi (dén. Tli.Ahx). — Bussweiler,
xviii" siècle (pouillé de M.). — Bonschviller, i7u()
(D. Cal. not. Lorr.). — Boussveiln; 1771 (oi"donn.
de Lorr. XII, 429). — Bousspweitler, an x (arr. des
conseils du 99 vendém.). — Z?i(.<tiiei7/(>r (carte de
Cass.). — Bottsseiiller (carte de l'État-major). —
Bousseveiler ou Boussweiler, i895 (tabl. Par.).
Vill. du comté de Bitche (1 08 1, dénomb. 92 déc).
— Siège d'un fief fémijiin héréditaire et d'une jus-
tice haute, moyenne et basse dépendant du comté
de Ilanau (1730, dénomb. 1" ort.). — Était une
annexe de la paroisse de Walschbronn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Au xvi' siècle, Boussewiller formait une
mairie avec Rreidonbach. En 1 790 il fil partie
du canton de Breidenbacli (district de Bitche) et
passa en 1802 dans le canton actuel.
BoisswALD, éc. c"' de Rosselange.
BoDST, c°°de Cattenom. — Bourst, 1697 (terr.de Hel-
tange). — Bousis, Bottst, Bouts, Boutz, 1701 (dé-
30
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
iiomb.desept.). — Bourgt, 172:1 (dénomb. a janv.).
— Bouste, lyaS (Icrr. de Roussy-le-Village).
Village du comté de Roussy (1681, ddnomb.
26 août).
.autrefois Trois-Évêchés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fait partie depuis 1790 du canton de
(laltenom. — A pour annexes l'arliie (Haute et
Basse) et le m'" de Siccaiisen.
.Sur le ban de Bousl se trouve l'église isolée d'Us-
selskirch , qui servait de paroi.sse centrale aux com-
munautés de Itoussy-lc-Village et Roussy-le-Bourg,
Breistroff, Evange, Boller, les deux Partbe, Boust
et la censé Bournon. Celle paroisse dépendait de
l'abbaye Saint-Maxiniin de Trêves.
BoisT ( RiissRAii de). — Coule sur le lerrit. de cette r"'
et se réunit au ruisseau de Partb. — En allemand :
llu$lerbach.
BoisinorF, c''°do Gros-Tenquin. — Bovenettor, 109.3
(don. de Thier. D. Cal. III, pr. xxv). — liubel-
»troff, i332 (pouillé de M. porlef.). — Bune»lroJf,
1437 (cbron. doy. de Saint-Thiébaut). — Btihel-
ttorff, i4'i7 (cari. év. de Metz, t. H, v° 68).—,
Bustroff, 1Î55 (Meurisse, Hist. des év. de Metz,
:i6!t). — Bubelslorf, BudeUlorJ, Bouslorf, i54.'i
(pouillé de M.). — Baustorff, 1 bç)'i (dén. Th. Alix).
— Bouitro, xvii° s* ( episc. met. lemp.). — Bou-
tlroff, 1682 (dénomb. iSjanv.). — Baustrnff, |684
(terr. abb. de Saint-Avold, s. l'an.). — Bomtrojf,
Bixtrojf, 1756 (D.Cal. nol. Lorr. ).
La vouerie de Bouslroff appartenait à la seign'"
d'Hinguesange (168a, loc. cit.). — Paroisse de
l'arcbippétré de Morhange; avait Adelange pour
annexe et dépendait de l'abbaye de Saint-Avold.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. de Vie, coût, do
révéché.
Fit partie en 1790 du canton de Bistroiï
et. passa en 180a dans le canton actuel. — Il fut
réuni à Viller par décret du 9 décembre i8i i et
érigé de nouveau en commune par ordonnance du
:!0 mai i835.
BoiizEisiCKEB , f. c"' de Kirschnaumen. — Bousnacker,
1776 (Dur. Lorr.).
Aulrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine.
BorzONïiLLE, ch.-l. de c°', arrond. de Thionville, sur la
Basse-Nied. — Buosotiis villa, 1106 (don. abb. D.
Cal. m, pr. lui). — Bosivilla, 1 t8'i (cart. de Vill.
t. I, E. 9). — Uiiosonis villa , laaS (chart. abb.de
liouzonville, s. l'an.). — Besonville, 1387 (cart. de
Vill. (. I, K. 5). — Bozonville, 1290 (ibid. A. 1 1 ).
— BesonisviUtt, t3o3 (chart. abb. de Bouzonville,
s. Pau.). — BosonisviUa, i33i {ibid.). — Busonis-
villa, i33f) (cari. Vill. t. I, A. i4). — Bosomilla,
i355 {ibid. I. II, f 99). — BiUetulorff, i365 (ch.
abb. Bouz. s. l'an.). — Buasendorff, ihgli (dén.
Th. Alix). — Bossonville, xvii' s" (Loth. sept.). —
Bomendorjf, iGo'i (abb. Bouz. éch. s. l'an.). —
Bouzonville - sur - Nied , 1779 (Dur. Lorr. ). — Eu
allemand : Ruxendoif. — En patois : Besonvelle.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France (iG83, dénomb.
2 3 nov.).
La prévôté de Vaudrevange, transférée ensuite
à Bérupt, fui fixée à Bouzonville en 1705 et trans-
formée en bailliage en 1751. Ce bailliage s'étendait
sur cent quatre-vingts communautés (voy. Durival.
I. Il, p. 279).
L'église paroissiale de Bouzonville était à Vau-
drecbiug; son litre a été transféré dans l'ancienne
église du couvent par décret du h janvier 1 7G8.
Aulrefois Lorraine, siège d'un baill. coul. de
Lorraine.
En 1790, devint chef-lieu de canton dans le
district de Sarrelouis et sous les organisations suc-
cessives. Ce canton se composait des communes
d'AidIing, Alzing, Anzeling, Beckerboltz, Bibiche,
Bouzonville, Châleau-Rougc, les deux Chémery,
la Croix, Dalslein, Ebersweiler, Edling, Férange,
FilslrolT, FreisIrofT avec Dieding et Guiching,
Guersiling et Nicdwelling, Hcckling et Benting, Hei-
ning, llestroff, Ilobling, Leyding, Lognon, Mens-
kirch, Neudorff, Rodlach, Rémelfang, Saint-Ber-
nard, Saint- François, Schreckling, Vaudreching,
Wœlfliug. — L'organisation de 1802 ajouta à ce
canton : Berweiller, Colmen, Dalem, Guerting, Har-
garlen-aux-Mines, Ilerstroff, Ûberdorf et Odenho-
ven, Rémering, Tromborn, Villing et Gaweistroff.
Depuis lors , diverses lois et ordonnances y réunirent
Brettnach, Falck, Merten, Neunkircb, Rémelfang,
Schwerdorff et Creulzwald-la-Croix ; d'un autre
côté, le décret du 9 mai 1811 incorpora Guerling
dans le c°" de Sarrelouis. — Les traités de 1810
arrachèrent au canton de Bouzonville : Leyding,
Lognon et IlerslrolT, et divers décrets et ordon-
nances supprimèrent les communes d'AidIing, Bec-
kerliollz, Edling, Férange, Heckling, Holding, la
Croix, Neunkircb, Neudorff, Rodlach et Schreck-
ling, pour les réunir à d'autres du même canton.
A pour annexes Aidiing, Heckling, Benting et
la collerie de Bouzonville.
La ville porte : d'ar à la fasce de gueules chargée
d'un renard passant d'arr^ent, et en chef une croix
latine de gueules {Dur. Lorr. U, 279). — Le bail-
liage portait de Lorraine simple.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
37
BoDîONïiLLE, h. c"' de Puïe. — Botonville, iS'ia
(pouillé deVerd.). — Bousonville , 1681 (dénomb.
à la date). — Bouzonville-sur-Oi'ne , 1756 (D. Cal.
not. Lorr.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France sous la prévôté
de Conflans (1681, dénomb. aa mars). — ■ Ne
formait avec Puxe qu'une seule communauté et
qu'une paroisse sous la dépendance de l'abbaye de
Saint-Benoît.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coût, de Lor-
raine. — Fit partie en 1790 du canton de Friau-
ville et passa dans le canton actuel lors de l'organi-
sation de l'an m.
BotiZosviLLE ( Abbate de ). — Monasterium sanctœ Crucis
in Buosonis villa, 1 1 06 ( D. Cal. 111 , pr. lui). — Boso-
vilense mmiasterium, 1 i8i (cari, de Vill. 1. 1, E. a).
— Monastei-ium de Bouzonvilla , i5ii (pouillé de M.).
L'abbaye de Sainte-Croix de Bouzonville, de
l'ordre de Saiut-Benoît, fut fondée en io33 par le
comte Adalbert d'Alsace, tige de la maison de Lor-
raine. Le pape Léon IX lui accorda de grands pri-
vilèges. Elle reçut la réforme de Saint-Vanne en
1612. — La vouerie du monastère avait été gardée
par les ducs de Lorraine ; mais la sous-vouerie en
était inféodée aux sires de Bourguescb.
Brabam, f. c"' d'Augny.
Bkabast, f. c"" de Tucquegnieux.
Bradis, f. c''' de Moulins-lez-Metz. — La Grainge-
Braidey, xv" siècle (cliron. Jac. Huss.). — Braidy,
XV* siècle (chron. Prail.). — Brady-la-Grange ,
i43o (P. Ferr. Obs. séc. t. II, Atour. 3o). —
Braidit, ihUk (Journ. du doy. de Saint-Tbiébaut).
— Lai Grainge-Braidy, liSg (Journ. J. Aubr. ).
— Braidi, i5oo (cbron. Ph. de Vign.). ■ — Brady,
1610 (Fab. torrit. met.).
Maison francbe, siège d'une justice haute, moyenne
et basse qui appartenait à l'abb. Sainle-Glossinde de
Metz (1681, abb. liasse XX, 6). — Était annexe
de la paroisse de Marly.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coiit. de Metz.
Braiaville, c°° de Conflans, sur le ru de Longeau. —
Boinville-en-Jarnisy, i565 (inv. des tit. de Lorr. V,
p. 5). — Bravilte, iSgi (dèn. Th. Alix). — Brain-
ville-en-Woivre , 1779 (Dur. Lorr.). — Brainville
ou Brainviller (dict. Viv.).
La forte maison de Brainville, siège d'un fief lor-
rain sous la châtell. de Conflans en 1574 (dèn. inv.
de Lorr. VU, p. 3iC). — Justice haute, moyenne et
liasse (1G82, dénomb. 16 oct.). — Cure du dioc. de
Verdun ( doy. de Pareid), dépendant du chapitre
de Gorze.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie en ] 790 du c°° de Friau-
ville et passa dans celui de Conflans sous l'organi-
sation de l'an m. — A Porcher pour annexe.
BnANDELFANG , f. c"' de Gros-Bèderching. — Lantol-
finga, 888 (Croll. orig. Bip. I, 19, ch. du roi
Arnulf). — La censé de Blandelfingen , 1751 (ord.
de Lorr. VIII, a83,édit. du mois dejuin). — Braii-
delfigen, 1755 (atl. de Bitche, P iS). — Brandel-
fiiig, trois censés du même nom, 1706 (not. Lorr.
hste de vill.). — Brandelfwgei-hoff {carie de l'Etat-
major). — Brandel/and, 1817 (dict. Viv.). — En
allemand : Brandelfiiigerhoff.
Villa royale sous les Carolingiens. — Village
du comté de Bitche (1C81, dénomb. aa déc). —
Annexe de la paroisse de Gros-Réderching.
Autrefois Lorraine, baill.de Sarreguemines, coût,
de Lorraine.
Bracmont, h. c°' de Viviers. — Bramonl, Broinont,
w' siècle (coll. Sainte-Agathe, obit. v° p. 16, ar).
Vill. du Ban-du-Vivier (Dur. Lorr.). — r Annexe
de la par. de Viviers (dioc. de Trêves).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût,
de Saint-Mihiel. — Voy. Viviers.
Braumost (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"" de Viviers et afflue à la Chiers.
Brecklange, h. c"' de Hinckange. — Biechelingen ,
1187 (abb. Vill. ch. Et. de Bar), — Brcchclange,
1373 (cart. de Vill. t. I, G. 12). — Breskelenge ,
1277 (ibid. B. 5). — Breglanges, i3o3 (abb. Vill.
B. i4). — Breckelatiges , i33i (abb. Bouz. s.
l'an.). — Brecklange, 1890 (abb. Longev. s. l'an.).
— Breichelingen , Brechlingen, 109/1 (dèn. Th.
Alix). — Brechling, i(Jo6 (pouillé de M.). —
Bricklunge, 1610 (Fab. territ. met.). — Breke-
lange, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). — En allemand :
Brichlingen.
.\utrefois Lorraine, baill. de Boiilay, coût, de
Lorraine. — Faisait partie, en i63'i, du douaire
de Henriette de Lorraine, princesse de Phals-
bourg (Dur. Lorr.). — Ancienne annexe de la
paroisse de Boulay, puis cure en administration
de l'archiprèlré de Varize, dépendant de l'abb. de
Saint-Avold. — Fit partie dès 1790 du canton
de Boulay. — Autrefois chef-heu communal, il fut
réuni à Hinckange par décret du a 1 août 1 8 1 a.
Bhéiiaik-la-Cocr , h. c'" de Bréhain-la-Ville. — Bre-
hain-la^Court , i5']ti (cart. de Vill. t. 1, R. y). —
Brehaitn-la-Courl , 1627 (îtiV/. i6,BBlî. 1). — Bre-
hain-ta-Cour ou la Tour, xviii" siècle (1). Cal. not.
Lorr. ). — En patois : Brchain lai co.
Censés ancien prieuré, de la communauté de Bré-
38
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
hain-la-Ville et de la paroisse de Criisne ( Dur.
Lorr.). — L'éjjlise appartenait au dioc. de Trêves
(doy. de Luxembourg) et dépendait de l'abbaye de
Villers-Beltnach.
Aulrcfois Barrois, prëvôté de Longwy, puis baill.
de Villers-la-Monlagne, coul. de Saitit-Mihicl.
Bn£aAi>'-LA-ViLLE, c°° de Longwy. — Berchem, 1169
(abb. de VilL liasse Bréliain). — Brehcm, 1178 (cart.
\ill. t. I, B. a).-~Breheim, 1178 {ibid. B. 34).—
Brc/iem (abb. VilL coiifirm. de biens). — Berck-hyem,
laot) (carL Vill. I. I, B. 1). — Brihenas, 1284 (P.
Fer. Obs. séc. 1 , 2G6). — Bergheim, i3/ii (abb. VilL
liasse Crusne). — Berghepn, i34i (cart. Vill. 1. 1,
C. a). — Breheiti-la-Vilte aiu lai vieillevoye, tàoo
(inv. des. lit. de Lorr. I, 7a). — Brehan-la-Ville ,
159/4 (dén. Th. Alix). — Brehen, 1600 (cart. Vill.
B. io). — Brpheim-la-yilte, i0a7(i6ii/. i6,BBB i).
— En patois : Brehain lai ville.
Ne formait avec Broliain-la-Cour qu'une commu-
nauté (lép. de la prévôté de Villers-la-Montagne, dont
le roi était seul seigneur.
Autrefois Barrois, village de la prévôté de Longwy,
puis du bailliage de Villers-la-Montagne, coût, de
Sainl-Mibiel. — Fil partie du canton de Villers-
la-Monlagne en 1790 et passa en i8o-j dans le
canton actuel. — A pour annexe Bréhain-la-Cour.
Bhkide (Li), f. c"" de (jros-Tenquin. — La Brrid,
marcarerie, 1762 (pouillé de M. portef.). — Brete
(carte Cass.). — La Breidl (carte de l'État-major).
Dépendait de la paroisse de (jros-Tenquin.
BnEiDEKBAcn, c^dc Volmunster. — Bredeiach, 1 i5a
(cil. abb. Wadgasse; Krem. Arden. Gescli. Il, agi ).
— Breitenbach, 117a (cb. abb. Neuburg, Als.
diplom.). — Preitenbach, 1177 {ibid. Als. diplom.
CCCVlll). — Bredenbach, 1179 (cb. abb. Wad-
gasse; Krein. Arden. Gesch. H, 299). — Brelinbach,
iao7(ch. abb. Neuburg, Als. diplom. CCCLXXVll).
— Breidetibach , i3oa (Croll. orig. Bip. Il, •j68,
370). — Breytembach , ibgli (dén. Th. Alix). —
Breitenbach , iviii' s* (pouillé de M.).
Était annexe de la cure de Loulzwiller.
Autrefois Lorraine, comté et baill. de Bitche,
coût, de Lorraine. — Au xvi' siècle il dépendait de la
mairie de Boussewiller. — En 1790, Brcidenbach
devint le chef- lieu d'un c°° du district de Bitche
qui comprenait Boussewiller, Breidenbach, Len-
gelsheim, Liederscheidt , Loulzwiller, Ohrendal,
Olsberg, Opperding, Rolbing, Scbweix -lez -Brei-
denbach, Scbweycn , Waldhausen, Walscbbronn, le
village du Bas-Rhin Ober-Steinbach, avec Luzel-
hardt et Arnsberg, ses annexes, et les villages aujour-
d'hui bavarois d'Eppenbronn , Erlenbronn, Hilst,
Kreppen, Ludwigswinckel, Nieder-Simpfen, Obcr-
Simpten, Petersbâchel , Scbweix et Triilben. Ce
canton fut supprimé en i8oa et Breidenbach passa
dans le canton de Volmunster. — A pour annexes
Olsberg et les fermes de Sauerhoff et de Breiden-
siederholT.
Breidenbach (RnssEAC de). — Coule sur le terril, ilo
la c"° de Breidenbach et se jette dans la Iforn.
BiiEiDENSiEDEBHOFF, f. c"' de Breideubacli.
Breidt (Ruisseau de). — Prend sa source à Zoufflgen ,
traverse les c"" de ZouITltgen, Rentgen, Puttelange,
Beyren, Fixem et Gavisse, sur une longueur de
30 kilom., et se jette dans la Moselle.
Bbeistroff (Grande-), c"" de Caltenom. — BistorJ,
i45o (cart. Vill. t. H, v° 73). — Bresdorff, xvii' s'
(carte Beaulieu). — Breyttroff, 1606 (pouillé de
M.). — BreislovJ', 1616 (censé, seign. do Rodem.
p. 6). — BreisdortI , Breiidorff, 1681 (aveux et
dénonib. aa mai). — Breatrojf, 1735 (dénomb.
3i déc). — Brensdovff, l'jlio (terr. du ban). —
Brensloi-Jf, 1740 (lerrit. seign. de Rodem. arcb.
départ. E. 36). — Bruitiroff (carte de Cassini).
Le fief d'Hcsperange, au ban de BreistrolT, rele-
vait de la seigneurie de Rodemaclc et était le siège
d'une justice hante, moyenne et basse (1 7^0, lerrit.
du ban, arch. départ. E. 36). 11 y avait, en outre,
à Breislroiï un fiif dépondant de la seigneurie de
la Grange (1681, dénomb. du i"oct.). — Faisait
partie de la paroisse d'IIsselskirch.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et cout.deTliioii-
ville. — Appartint au canton de Rodemack en
1790 et passa en t8oa dans celui de Caltenom.
— A pour annexes Évangc et les moulins de Boler
et de Mausmiihl.
I Breistroff (Petite-), vill. c'"d'Oiidren. — Brmiistorf,
' Bruiiiggertiirph , \\' siècle (cart. moy. Rhin, 11,
p. 340). — Beinliojf, 17.56 (Stem, dép' Metz). —
En allemand : Breistroff bfi Oudern.
I Ce village faisait partie de la seigneurie de Busch-
bach et de la par. d'Oudren (diocèse de Trêves).
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Appartint en ■1790 au c" de Kœnigs-
macker et passa en 1802 dans celui de Metzer-
vissc. — Commune au commencement de ce siècle,
Petite-Breislroff fut réunie à la municipalité d'Ou-
dren par décret du 9 février 1810.
Breistroff (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de
la c"' de Breistroff et se réunit près d'Evange au
ruisseau de Boler.
Bbeite.vbach (Ruisseau de). — Prend sa source près
d'Althorn cl se réunit à Mouterhauscn au ruisseau
de la Moder pour former la Zinzel.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
39
Bkeitenstein (Le), men-hir (pierre droite), c°' de
Meisenthal. — Breideslain , n 70 ( Ais. dipl. CCCXII ,
Charta definibus Lothar. in Wosajjo). — Breitesten,
1 196 (ch. abb. deSturzoibronn, D. Cal.pr. s. l'an.).
— Breistenstein , I3g5 [ihid.). — Breitcnstein , iSga
(Herlzog. Edels. chron. V, ^7).
Bloc de grès de 4",5o de bant, au sommet du
Kœnigsberg : sans doute d'origine celtique , il est
surmonté d'un Christ en croix et des douze apôtres,
avec la date 1787.
Bbeitdal, m°° isolée, c"' de Bœrcnthal.
Bbême (L'A^CIENNE-), auberge, c"' de Spicheren.
Brème de la Pbiscesse (La), aub. c"' de Spicheren.
Bremendehel, c"' de Sturzelbronn , ferme fondée par
les moines de Sturtzelbronn. — Brehendahl , 1779
(Dur. Lorr.). — Brœnne-Dœl (carte de l'Etal-ma-
jor). — Bremmen-DoU (dict. Viv. ).
Bremmenetzel-Gbabe.n (Ruisseau de). — Prend sa
source près deKappelkinger, traverse la commune de
ce nom sur une longueur de 1 kilom.et se jette dans
l'Albe.
Brettsacb, c''°de Bouzonville. — Britecha, 1 179 (abb.
Bouz. dans D. Cal. VI, pr. xl). — Britenacha, 1179
(charl. abb. Bouz. s. l'an.). — Biithenac, ii84
(cart. de Vill. t. 1, E. 9). — Brelnach, 1606
(pouillé de M.). — Bretnache, Bretnachte, 171.')
(territ. du ban). — Bretenach, 1756 (D. Cal. not.
Lorr.). — Brettnack, 1779 (Dur. Lorr.).
La vouerie de Brettnacb dépendait de la seign"
de Faulquemont ( 1 68 1 , dénomb. 6 sept.).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonvillo, coût, de
Lorraine. — La chapelle de Brettnacb, donnée en
1 2 0 7 par Bertram , évèque de Metz, à l'abb. de Villers-
Brettnach , fut réunie plus tard à l'église de Vau-
dreching et érigée en paroisse en 17,51. Elle faisait
partie de l'archiprètré de Kédange. — Brettnacb
fit partie en 1790 du canton d'Ottonville (dis-
trict de Boulay), puis passa en 1802 dans celui de
Boulay et, par la loi du 29 mai t834, dans celui
de Bouzonvillo.
Breuil (Ruisseau du), affluent duruiss. de Delme. —
Coule sur le territ. de la c"" de Tragny.
Bbeuil (Ruisseau du Petit-), affluent du ruiss. de
ValUères. — Coule sur le terril, de la c"' d'Ogy.
Bredillot (Le), ce. c"* de Jouy.
Bbieux, f. et château, c" de Maizières- lez -Metz. —
Bruelz, itiol> (liste des vill.). — Brieus, 1/187
(.lourn. J. Aubr.). — Brieu, lOio (Fab. territ.
met.).
Etait annexe de la paroisse de Maizières.
Bbiey, chef-lieu d'arrond. et de c", sur le Woigot. — Po-
teitas Briacensis, 1 096 (D. Cal. I, pr. 2 1 7). — Briada,
1096 (abb. Saint-Pierr', ch. de fondât.). — Bri-
cium, 1 io5 (ch. d'And. dans Berth. 111, pr. xlïiii).
— Briffogium castrum, Brigeium, 1106 (conf. de
Saint-Pierr', D, Cal. III, pr. xxxvi). — Brliftyiim,
1 106 (D. Cal. I, pr. ,520). — Bragida, 1 106 (abb.
Saint-Pierr', conf.). — Briacum, 1 i3o (abb. Saint-
Clém. cli. dePoppon.). — Brieum, 1 1 38 (abb. Saint-
Pierr', terr. p. 1). — Briei, istilt (ibid. p. 3). —
Briez, 1 48o (Journ. J. Aubr.). — Brioyum, Bryeyum,
1 544 (pouillé de M.). — Brie, i553 ( Siège de Metz,
par Salignac). — Brietz, xmii' siècle (carte de Cass.).
— Bréy, Bryy, Brey, i6i8 (Journ. J. Bauch.). —
Breyy, i634 (ibid.). — Brieyy, i636 (ibid.). —
Bryey, 1673 (abb. Saint-Pierr', terr. f°49 v°). —
Brye, 1680 (dénomb. arch. départ, s. l'an.).
L'importance de Briey est très-ancienne. Les Ro-
mains y avaient bâti un fort en communication avec
celui du Titelberg, et il était le siège d'un comté
au viu* siècle : c'était [irobablement l'un des deux
comtés de Woëvre signalés dans l'acte de partage
de 870 ; il faisait partie du duché de Mosellane.
Les premiers comtes de Briey étaient d'origine
commune avec la première maison do Bar. La cé-
lèbre comtesse Mathilde était dame de Briey et en
disposa en 1196 en faveur de son parent Albert de
Briey. Dès le premier quart du siècle suivant cette
seigneurie était rentrée par échange dans le domaine
des comtes de Bar, mais une charte de I2a5 fait
penser qu'ils ne la possédaient qu'à titre d'avouerie
de l'évèché de Metz. Elle passa avec le duché de Bar
sous l'autorité des ducs de Lorraine.
Briey était le siège d'une des plus vastes prévôtés
du duché, ayant dans son ressort plus de 90 vil-
lages. H le fut ensuite d'une prévôté royale dans le
ressort de Saint-Mihiel, qui fut érigée en bailliage
en 1761 et où la coutume de Saint-Mihiel fut géné-
ralement en usage (voy. Dur. t. Il, p. 3-2 1 ).
Annexe de la cure d'Avril au commencement
du xvi' siècle, Briey devint paroisse en i539 '^^ f"'
uni à la collégiale de ladite ville par le pape Clé-
ment Vil. Au siècle dernier, le curé de Briey prenait
encore le titre de doyen.
Briey devint, en 1790, siège d'un district qui
comprenait huit cantons ayant pour chefs-lieux :
Briey, Friauville, llayange, Jouaville, Moyeuvre-
Grande, Norroy-le-Sec, Sancy-le-Bas et Tlmmerèville.
— Il resta , lors de l'organisation de l'an m , chef-
lieu d'un canton composé de 1 0 c"" : Avril , Briey.
Gènaville , llomècourt , Lantefontaine, Lubey, Mance,
Mancieulles, Moûtiers, Pénil-et-Méraumont.
L'organisation de 1802 le donna pour chef-lieu
au premier arrondissement de la Moselle et ajoulaau
/jO
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
canton ; Anoux, Auboué, Batilly, Bronvaux, Girau-
monl , llabonville , Halrize , Imraonville, Jœuf,
Jouavillc, Ma'ancourt, Moineville, Alontois, Pierre-
villers, Rombas,Roncoui't, Saint-Ail, Sainte-Marie-
aux-Cliênes, Saint-Privat, Ticliémont et Valleroy.
Depuis, la loi du 3t décembre i83a a disirait du
canton Giraumont, Tichéniont et Lubey, pour les
joindre au canton de Conflans, et divers décrets réu-
nirent Habonville, Mancieulles,Malancourt,Pénil-et-
Méraumont, ïichémont et Iminonville à d'autres
communes. — La commune de Briey a pour annexes
les moulins de la Caulre (filature) et de Dolhain
et les fermes du Chcnois, de la SoUe et de la Mag-
deleine.
Briey, ville et comté de nom et d'armes , porte :
d'or à 3paU de table (167a , Husson. l'Esc. ), d'oiur
à 3 pals pointés d'or (Dur. Il, 3ai), d'or à 3 pals
rfcg-MCM/e» (D. Cal. not. Lorr. I, 17a), d'or à 3 pals
alésés et fichés de gueules ; ces dernières armes
sont les \éritables.
Brieï (Cullégialk de).- — Edouard 1", comte de Bar,
fonda en 1 33 1 une collé(;iale composée de six cha-
noines et d'un chapelain qui devait desservir la
diapelle caslrale de Briey. Le duc Antoine lui attri-
bua la cure de Briey et celle d'Avril. En 1 539 *"*
fut transférée dans l'église paroissiale, qui d'an-
nexé devint mère é(jlisc; jusque-là Briey avait été
une annexe de la paroisse d'Avril. La paroisse de
Briey appartenait à rarchiprétré de Rombas.
Brimba, h. près de Metz, détruit au sié/je de i553. —
Biibra, 1^75 (chron. Pli. de Vign.). — Uribray,
1 5 1 8 ( ibid. ). — La ruhie dessus la porte des Alle-
mands nommée Brimba, i553 (Siège de Metz, par
Salignac).
Bbiqierie (Li), h. c"' de Thionville.
Brisebach, anç. f. c"' de Cbémery-les-Deux. — La
moistreste de Brisebach, x\i' siècle (abb. de Frei-
strofT).
Bbobiscbe, f. c°* de Freistroflf. — Braubiche, xvin' s'
(pouillé de M.).
Fit toujours partie de la communauté et de la
paroisse de FreistrofT.
Brocken, m"', c°* de Racrange. — Brûchen, 1608
(arcb. départ, tabel. Morhange, E. 373). — Broc-
kers, i63o (ibid. L. 281). — Brochen [dicl. Viv.).
Broeisbach (RiissEAt de). — Prend sa source àRéme-
ling, traverse cette commune sur une longueur de
3oo met. et se jette dans le ruiss. d'Hermerbach.
Bbontaix , c°° de Briey. — Bucliflet, Bruchjlel, 1170
(abb. Br. dans Ann. Prem. t. I, L. 23, i3i). —
Brenval, 1 186 (ibid. t. X,L. 2). — Brentault, 1327
(inv. destit. de Lorr. X, 5i). — Bronvaul, il* lia
(chron. doy. de Saint-Thiébaut). — Bronval, i5i4
(pouillé de M.). — Bronvaul, Bronveaulx, xvii' s'
(censier de Briey). — Broweaux, xviii" s' (pouillé
de M.).
Siège d'une seigneurie sous la prévôté de Briey,
qui appartenait au ciiapitre de Nancy. — Était
annexe, avec vicariat résident, de la paroisse de
Marange.
Autrefois Barrois, baill.de Briey, coût, de Lorraine.
— Fitparlie, en 1790, du canton de Moyeuvre-
Grande; passa dans celui de Rombas sous l'organi-
sation de l'an m et dans celui do Briey en 180a.
Brokvalx (Ruisseau de). — Prend sa source sous la
forêt de Jaumont, traverse le territ. des communes
de Bronvaux, Marange et Maizièrcs, sur une lon-
gueur de 7 kilom., et se jette dans la Moselle.
Broucb (Ruisseau de), afllucnt du la Nied allemande.
— Coule sur le terril, de la c°°de Fiétrange.
Brodck, c°° de Boulay. — Brocchi, 1 1 78 (abb. Saint-
Vincent, bulle d'Alex. III). — Brocey, 1199
(ibid. bulle de Célestin 111). — Bruco, 1 a36 (abb.
d Echt. dans Berlb. IV, lxv). — Bruke, 1899 (tr.
d'Ail, arcb. h. de V. AA. a5). — Brouch, 1/187
(vente des diraes). — Briichen, iàç)() (inv. destit.
de Lorr. VI, 60). — Brouchen, i56o (ibid. IV,
179). — Brouchens, i633 (dén. du comté dcCréh.).
— Broucq, 1702 (territ. du ban). — Brouche,
Briickcii, 1706 (D. Cal. not. Lorr.). — En alle-
mand : Brvchen.
Fief de la baronnie de Raville, mouvant du roi de
France, 1681 (dénomb. i5 avril).
Village cédé par l'Impératrice-Reine le 1 G mars
i7G9ct réuni au bailliage de Boulay par lettres
patentes du 6 août 1778.-^ Était une annexe de la
paroisse de Varize.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Luxembourg. — Fit partie du canton de Varize
en 1790 et passa en 1809 dans celui de Boulay.
— Chef-lieu communal jusqu'au décret du 12 jan-
vier 1 8 1 3 , qui le réunit à Narbéfontaine ; érigé
de nouveau en commune par ordonnance royale du
5 sept. 1867.
Brouck, f. et m'°, c°' d'Uckange. — Brouch, 120G
(don. de Gust. arch. Just.). — Brouc, laSG (abb.
Jus', bulle de Grég. IX). — Bourch, xv' s' (chron.
Jac. Huss.). — Noasbrich, i635-i687 (arch.
départ. E. 383). — M" de Brouch (carte Et.-maj.).
Était annexe de la paroisse d'iickange.
Brouck (Ruisseau de). — Prend sa source à Budange,
traverse les c°* de Fameck et d'Uckange sur une
longueur de i5oo met. et se jette dans la Moselle.
— Ru de Brouck (carie de l'Élat-major).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
41
Bbéck ou Bhaung, f. c°'de Freistroff. — Notre-Dame
du liumaulx aultrefois de Bruch , de l'ordre de Cis-
tanoc , 1 /il 5 ( inv. des lit. de Lorr. 1 , i 3 .S ). — llriich ,
1539, dépendance du cliap. de Marienflos (pouillé
de M.).
Ancienne résidence des religieuses cislérieniics
de Marienflos : ïoy. ce nom.
Bbï'ckenmîhl, m'" sur la Nied allemande, c"''de Kolscli-
willer.
BnuiLLOT, m'° sur le ruiss. de Bruville, c"" de Jarny.
— Bromllot, XTiii' s' (pouillé de M.).
Dépendait du château de Moncel; était uni ponr
les impositions à Doncourt.
Brblange , c°° de Gros-Tenquin , à droite de la Rotte. —
Brej/lingen, iSio (inv. destit. deLorr. 111 , lâa). —
Breulange, iSia (ibid. VI, 181). — Bruslange,
1680 (arcli. départ, aveux et dénombr. Il, 87). —
BruUange, 1718 (ordonn. deLorr.II, 176). — En
allemand : Brœlingen,
Village du Ban de la Rotte : voy. ce mot. — Cure
de l'arcliiprètré d'Haboudange, qui avait Tiion-
• ville, Suisse et le moulin Sainle-Croiï pour annexes;
celte paroisse était à la collation des seigneurs du
lieu.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. cl coul. do Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Morhange
et passa en i8oa dans le canton actuel. — A pour
annexe le moulin de Sainte-Croix.
BRÛLBicii (RcissEAc be). — Prcud sa source à Rode-
mack, traverse celte commune et celle de Fixem sur
une longueur de b kilom. et se jette dans le ruiss.
_, de BoIcT en amont de Fixem.
Bbïlgbaben (Ruisseau de). — Prend sa source près do
Wittersbourg (Meurth'e), sépare le ban de Kinger
de celui de Ilazembourg sur une longueur de 1 kilo-
mètre et se jette dans le canal du moulin de Hazem-
bourg et de là dans l'Albe.
Bbïi.lbacd (Ruissead de). — Prend sa source à Wol-
krange , traverse les c"" de Woikrange et de Weyme-
range sur une longueur de 3 kilora. et se jette dans
la Fensch.
Brcskir, f. c"" de Faréberswiller ; construite sur un
défrichement, en i853, par M. Risse.
BiiiviLLE, c°° de Conflans. — Bernljivilla , 886 (cari.
Gorze, ch. del'év. Robert). — Bruwillarium, 1 1/4C
(cart. moy. Rhin, I, p. 699). — Burvilta, 1157
(abb. Saint-Martin, lia.sse 8, Prim. Nan.). — Bro-
ville, 12/10 (ch. abb. de Gorze, s. l'an.) — Breu-
ville, iSGg (inv. des lit. de Lorr. V, ia). — Brevilh,
1 668 (fonds de Malte, inv. liasse HII). — Braville,
i55i (inv. des lit. de Lorr. VI, 4). — Broiivitte,
1610 {ibid. VII, 2i5). — En patois: Breuvelle.
Moselle.
Le roi y était seul seigneur. — Ancienne annexe
de la communauté de Doncourt-en-Jarnisy; faisait
partie de la paroisse de Saint-Marcel.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Saint-
Mihicl. — Appartint, on 1790, an canton de Joua-
ville et passa, sons l'organisalion de l'an m, dans
celui de Conflans. — A pour annexes Urcourt et la
ferme de Butricourt.
Bruville (Ruisseau de). — Coule sur le terril, des c°"
de Bruville et de Jarny et se jette dans l'Orne.
Bruyère (La), anc. h. aujourd'hui f. c°°des Étangs. —
La Broiveire, i6o4 (liste des vill.). — La Bryère,
xvi' siècle (liste descomm. ). — Bruyers (carte Cass.).
— En patois : lai Brouïre.
Cense-fîef, siège d'une seigneurie mouvant du
roi de France (1681, dénombr. 9 mai). — Etait
annexe de la paroisse de Rétonfey.
La c°° des Etangs était formée des hameaux de
la Bruyère et de la Beuverie (1681, av. et dénombr.).
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. de Metz.
Bruyère (La), h. c"° de Porcelelte.
BuRisGEs, c"° de Many, vill. ruiné, de la par. de Mar-
courl (1681, dénombr. abb. de Long.). — Bubingen .
Bubinga, 1180 (abb. de Long, bulle d'Alex. III).
— Buditiga, 12)0 (ibid. conf. des biens). — Bv-
binga, 1267 {ibid. bulle de Clément IV).
BuCHViLLER, b. détruit, annexe del'égHse deCréhange.
— Bûch, 1180 (abb. de Long, bulle d'Alex. III).
— Bulchmire, 1221 {ibid. conlirm. des biens).
BucHY, c°° de Verny. — Busseium, io63 (abb. Saint-
Arnould, F. 10/1). — Busseio, i],')7 (abb. Saint-
Marlin,L.8). — Buseaco, Busy, 1 1 86 (161VZ.). —
Bussy, 1 327 (inv. des tit. de Lorr. X, fitt). — Buxil
on Solnoy, 1 33o (cart. de la cath. de M.). — Baxy,
i36o (abb. Saint-Clément, cens. s. l'an.). — Buxey,
1/109 (ral^- Emm. hist. de M. IV, 6,''>6). — Buchi,
i4i5 (abb. Sen. F. D. XXXII). — Buxei, 1/122
(cart. év. de M. t. I, p. i3i). — Bouxey, 1/129
(arch. h. de V.AA, 1 1 ). — i?u2i/, i/i3o (cab. Emm.
liisl.deM.pr.V, 19/1). — Buxi,Bmsi, i5/i/i (pouilb^
de jM.). — Buchi, 1766 (D. Cal. not. Lorr.).
Franc-alleu de l'évêché de Metz, siège d'une jus-
lice haute, moyenne et basse qui mouvait du roi de
France (i68i, dénombr. 27 juillet). — Ancienne
paroisse de l'archiprétré de Nomeny, qui avait pour
annexe le Cheval Blanc et était à la collation du sei-
gneur du lieu.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. et coul. de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Sailly, passa
en l'an m dans celui de Soigne et en 1802 dans
le canton actuel. — A pour annexe le Cheval Blanc,
ferme et auberge.
6
û2
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
BOcKENiiALL (Ruisseau dï). — Le même que le rumeau
de Bickenhall, désigne sons les deux formes dans les
cartes allemandes. — Voy. Bickenalp (Ruisseau de).
BuDANOE, 11. c"''de Hombourjj-Kédange, sur la Canner.
— Budangei, 12g 'i (abb. de Vill. A. 17). — Bu-
dinge , 1 3 1 8 ( ibid, V. 3 ). — Beudoinget , Bttdoinget ,
i33» (ibid. B. i3). — Beudmngt$, i333 (ibid. B.
18). — Uoudange, xv' siècle (cliron. Jac. Huss.).
— Rodenget, ili'io (arcb. b. deV.AA, 11). — Bii-
dingm, i5i9 (abb. Vill. liasse Budange, I). —
Butdingen , I Sgi (dén. Tb. Alix ). — Ober Budiugen ,
1680 (av. et dénorabr. à la date). — En allemand :
Ober-Bûdingen.
Village de la seigneurie de Horabourg-Kédange
(1681, dénombr. 1 9 doc.); a toujours fait partie de
la communauté de Hombourg.
Était annexe de la paroisse d'Aboncourl.
Autrefois Trois-Evécbés, haute justice enclavée
dans la prévôté de Sierck et ressortissant au baill.
deThionville.cout.deMeti. — Appartint, en 1790,
au canlon de Luttange et passa en 180a dans celui
de Mclzerwissc.
BuDANGK-sons-JusTEiioNT, viU. c" de Fameck. — Bo-
dingias, gSg (cart. Gorze, T. 108, p. i5C). —
Boudnnget, iSSo-iôSa (arcb. h. de V. quitt. AA,
i5-2-j). — Beudange, 1680 (dénombr. arcb. dé-
part, s. l'an.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France (1731, dénorabr.
déc.).
La maison de Budange, d'ancienne chevalerie,
portait d'or à la barre de sable accompagtwe de trots
étoile» d'azur, deux en chef, une en pointe (Bertli.
t. VI).
Elait annexe de la paroisse de Fameck.
Autrefois Trois-Évécbés, baill. cl coût, de Thion-
ville. — Il y avait dans ce village une maison de
la souveraineté de Lorraine.
A fait partie, en 1790, du canton de Fiorangeet,
en i8oa, de celui de Tbionville. — Commune au
commencement du siècle, Budange fut réuni à la
mairie de Fameck par décret du 8 nov. 1810.
BuDiNG , c°° de Metzerwisse, sur la Caimer. — Budina-
cha, 9^10 (Berthol. II, pr. lxxx, ch. d'Othon). —
Budinga, xi* s' (cart. moyen Rhin, p. 343). —
Buddingen, 1607 (cart. Vill. II, f* 8g v"). — Bu-
dingen, 1607 (ibid. y" 10). — Pading, xvii* siècle
(Lotli. sept.). — Niderbudingen , 1680 (av. et dé-
nombr. de Vill.). — Biddingen, i6g3 (territ. de
Kédange). — Budin (territ. de Veckring). — En
allemand : Nieder-Bûdingen.
Village dépendant en partie de la seigneurie
de la Grange (1681, dénombr. 1" octobre) et en
partie de la seigneurie de Busbach (1682, dénombr.
16 octobre).
Annexe de la paroi.sse du Hackemberg, Buding
appartenait au dioc. de Trêves (arcbid. de Tholey).
— Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. de Tbion-
ville. — A fait partie, de 1790 à j8oa, du canlon
d'Inglange et est passé, à celte dernière époque,
dans celui de Metzerwisse. — A pour annexe EIzing.
BcDLiNO , c°° de Metzerwisse. — Budeliacum, 633 (abb.
Saint-Maximin, ch. Bag.). — Buodelinga, xii' s'
(cart. moy. Rhin, p. 3V)). — Buedelange», i3i5
(pouillé de M. Portef). — Beudelange, i3i8 (cari.
Vill. t. I, V, II). — Budelir^en, 1698 (lorr. de
Kédange). — Budelin, 1699 (terr. de Buding). —
Budlingen, 1777 (dén. la septembre). — En allc-
tr.aud : Bidlingen.
Sur le territ. de cette commune se voit l'église
du Hackemberg, ancienne paroisse centrale dont elle
faisait partie (dioc. de Trêves, arcbid. de Tholey).
Sur son territoire se trouve également le siège de
l'ancienne seigneurie de Busbach , château féodal
transformé en mouUn , ainsi qu'une autre seigneurie
foncière appartenant à l'abb. de AIctIach.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Tbion-
ville. — A fait partie, en 1790, du c°° d'Inglange
et passa en i8oa dans celui de Metzerwisse. — A
pour annexes Helliug, Veckring, Busbach etl'éghse
du Hackemberg.
BuFFEREY, censé ruinée, c"' de Berlrange, qui dépen-
dait du fief de ce nom (1681, dénombr. 3i août).
Bi KE, h. c°' de Tressange. — Buiit, j i8i (cart. abb.
Vill. t. 1, r 4). — Bures, 137Î! (Chan. rég. liasse
Bure). — Beure», i3io (cari. abb. Vill. 1. 1, S. iti).
— Bure, i38o (Chan. rég. liasse Bure). — Buren,
près de Bassompierre , xv' s' (chron. Jac. Huss.). —
Burre, iSgii (dén. Th. Alix). — Beuren, 162O
(Chan. rég. liasse Bure). — Buren, 1629 (ibid.).
— Bur, 1666 (ibid.). — Bure-en-Voivre , 177g
(Dur. Lorr.). — En allemand : Beuren.
Siège d'un fief mouvant du roi de France (1681,
dénorabr. 4 décembre). — Appartenait au <liocèse
de Trêves (doy. de Luxembourg).
Autrefois Barrois, baili.de Villors-la-Monlagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton d'Aumetz et passa en 1802 dans celui d'Au-
dun-le-Roraan. — Chef-lieu communal au coraraen-
cement du siècle, Bure fui réuni à Tressange par
décret du 28 décembre 1811.
Bbbé-d'Orval, foret doraaniale de ôgS hectares, sur le
territ. des c°" de Longuyon et d'Allondrelle. -
BuRÉ-LA-FoRGE, 11. c"" d'Allondrelle. — Burey, i384
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
43
(arch. h. de V. AA, 17). — Uurtvy, en la prévôté
de Lon[rwy, i^fiçj(in\. des tit. de Lorr. \IU, i46).
— La censé de Bwé, iy56 (Stem. dép. Metz).
Buré, érigé en fief mouvant de la prévôté de
.Longwy, par le duc Charles III, en iSSij, était
annexe de la par. d'Allondrelle.
Autrefois Trois-Évêchés, prévôté de Marville,
coût, du Vermandois. — Fit partie, en 1790, du
canton de Charency et passa en 1802 dans celui de
Longuyon.
BiRÉ-LA-ViLLE, vill. c"' de Saint-Pancré. — Iluray-la-
Yille, 1681 (dénombr. 39 mai). — Bury4a-ViUe,
1689 (dom. Barr. t. II). — Buret-la-Ville , 1756
(carie Vaug.). — Burey-la-Ville , 1779 (Dur.Lor.).
Buré-la-Ville faisait partie de la seigneurie de
Saint-Pancré (1681, dénombr. 21 mai). — Siège
d'un fief lorrain sous la prévôté de Longuyon. —
Annexe de la par. de Saint-Pancré (doyenné de
Longuyon).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne ,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton de Longwy et, en 1803, de celui de Lon-
guyon. — Ancien chef-iieu communal, le village do
Buré-la-Ville fut réuni à Saint - Pancré par décret
du 9 avril 1 8 1 1 .
BuRENHOFP, f. c" de Sturzelbronn.
Blrei, f. c°°deWaville. — i}Hnan«m,973(cart. Gorze,
vil., p. i58). — Bid-ey, 1295 (cart. Gorze, lab.
p. 2o3).
Bubis» — Voy. Saint-Elot et Tulby.
Bubtoscocbt, c°° de Vigy. — Bertoncourt, 1281 (cart.
de Vill. t..I,B, g). — Britendnrp, 1286 {ihid.l. I,
p. 8). — Burloncort, 1299 (abb. Bou2. ch. s. Tan.).
— Berloncort, i33i (ibid.). — Breltoncourt, w 11' s'
(dom. de Sierck). — Bretoncourt, 1606 (pouillé
"^ de M.). — Burtrancort , xviii' s' (abb. Saint-Vinc.
liasse Burtoncourt). — En patois : Beurloiwo. —
En allemand : Brittendorf.
Ancien franc -alleu; siège d'une justice baule,
moyenne et basse ( 1 682 , dénombr. 30 février).
Ancienne annexe de la commune et de la paroisse
de Drogny (Lorr. archipr. de Kédange), érigée en
cure le 22 janvier 1772. — Cette cure dépendait
de l'abb. de Longeville-lez-Saint-Avold.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coût, de Metz.
— Chef-lieu de canton en 1790, il passa en 1802
dans le canton de Vigy. — Le canton do Burtoncourt
.se composait des communes de Bockange, Burton-
court, CharleviUe , Guenkirchen, Guirlange, Ni-
dange, Piblange-et-Drogny, Rurange, Villers-Bett-
nach.
BuBioNcouRT (Ruisseau de). — 11 prend sa source à
Burtoncourt , traverse les communes de Burtoncourt ,
Rurange, Guirlange, Gomelange, sur une longueur
de 8 kilomètres, et se jette dans la Basse-Nied.
BuRï, f. c" de Marieulles. -— Buerey, i4ag (arch. h.
de V. AA, 11). — Burye, 1766 (Stem. dép. Metz).
Etait annexe de la paroisse de Marieulles.
BusBACii, m'", c"' de Budhng. — Busshach , i^l\li
(pouillé de M.). — Buszbach, 1694 (épitap. église
du Hackemberg). — Bisbach, 1756 (Stem. dép.
Metz). — Bisbach (dict. Viv.).
Château très-ancien appartenant à l'abbaye de
Bouxière. C'était le chef-lieu d'une seigneurie de la-
quelle dépendaient Weckring, Buding, Helling,
Elzing, Breistroff et Budling (1756, Stem. dép.
Metz).
Déplus : deux voueries à Stuckange, le quart de
la haute justice de Stuckange, le ban dit Danhei-
merban à Kœnigsmacker (168a, dénombr. iC oc-
tobre). — C'était à peu près la circonscription de la
paroisse du Hackemberg, et il est probable que cette
seigneurie et celle du Hackemberg n'en formaient
qu'ime seule et môme. Il ne reste plus à la place
du château, qui a été vendu à la Révolution, qu'une
ferme et un moulin. — Faisait partie de la paroisse
du Hackemberg.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de ïhion-
villc.
BusBACH (Ruisseau de). — 11 prend sa source à la fon-
taine Schœneck (ban de Budhng), traverse les c"""
de Budling et d'Inglange sur une longueur de
3,5oo mètres et se jette dans la Canner.
BuTiER (BuissEAU de). — Prend sa source près d'Au-
dun-le-Tiche (Moselle), traverse la commune de ce
nom sur une longueur de 3 kilom. et se jette dans
l'Alzette près de Bussange.
BuTRicouBT, f. c" de Bruville. — Burtricourt (dict.
Viv.). — En patois : Beulrico.
Faisait partie de la communauté de Doncourt-
en-Jarnisy (Doncourt-lez-Conflans). — Étaitannexe
de la paroisse de Saint-Marcel.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel.
Butte, minières, c" de Villerupt.
Butte Chables-Quist, colline, c"' du Ban-S'-Martin ;
souvenir du siège de Metz, en i5.52.
Buttenep.bacii (Ruisseau de). — Prend sa source près
de Montbronn , entre dans le dép' du Bas-Bhin et se
jette dans l'Eichel.
BuxiÈBES, h. c"° de Chambley. — Villa Bucsarias, 745
(cart. Gorze, t. I, p. 2). — Fini» Buxarensis, 761
(î'ttrf. t. VII, p. i3). — Bujreria; , 1 1 ç)2 (abb. Saint-
Arnoult, A, lo). — Bu»sicTe-dcvanl-Chamblei , i42.')
6.
titl
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
(test. F. de Cliam.). — Boiixier, ligg (épitap. de
P. Baudoclie). — Burseriis, Buttet-iù, Butiières,
Bouxièies, i54/i (poiiillé de M.).
Faisait partie de la communauté de Chambley. —
Était annexe de la paroisse de Saint-Julien-lci-
Gorze.
Autrefois Lorraine, bail), de Thiaucourt, coût,
de Saint-Mihiel. — Appartint, en 1790, au can-
ton de Mars-la-Tour et passa dans celui de Gorzo
en 180a.
Bot, h. c" d'AnliUy. — Buù, 1 188 (abb. Saint-Mar-
tin, liasse 8, prim. Nanc). — Bui, i4o4 (liste
des vill.). — Buey, i4ag (arch. h. de V. AA , 11 ).
— Buy», i/i'iA (état des garn. fr.). — Buy-près-
ChaiUy, i48i (cari. év. de M. t. IV, p. i64). —
But, 16/11 (Journ. J. Bauch.). — Baya, xTiu' s'
(pouillé de M.). — En patois : Bû.
Siège d'une haute justice, fief mouvant du roi de
France. — Etait annexe de la paroisse d'Argancy.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Metz.
— Appartint, en 1790, au canton d'Argancy, passa
sous l'organisation de l'an m dans celui d'Antillv
et en 1803 dans celui de Vigy.
BiiZï , f. c"" de Marieulles.
Cadeiiiioiik , vill. c"* de Nousscviller-leï-Puttelange. —
Chedenbam, Chedembome, Bedembonia , Kedenbome,
Xedembome, Rodenbome, i544 (pouillé de M.). —
Kodebom, li'j'j (transact. entre le seign. de For-
bach et se» vass.). — Kardenburnn , iSgi (don. Tli.
Alix). — CailenbroH, 1618 (arch. de la famille de
Wendel, part. terr. Forbach). — Kodebom, i68'i
(dénombr. 7 mars). — Cadenbouren , 1709 (recens,
de la terre de Forbtich). — Cadenbouren, 1701)
(archipr. d'Ippling, trans. du lojuin). — Cadeboni,
1761 (ord. de Lorr. VIII, 28a). — Kodtiibnuren,
Kodenbom, Cadelbrun, 1786 (not. Lorr. liste des
vill.). — Bonne- Foiitaitw, 1770 (pouillé de M.).
— - Cadebom ou Kadebom, 1779 (Dur. Lorr.). —
Calembronn (carte de l'Etat-major).
Ancienne paroisse de l'archiprélré de Saint-
Arnould (dioc. de Metz), à la collation du seigneur
du lieu.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemincs, coût,
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Puttelange et passa en 1803 dans celui de For-
bach. Commune au commencement du siècle, Caden-
born fut réuni à la municipalité de Noussevi lier- lez-
Puttelange par décret du 1" février i8i3.
Cadenborn (BOISSEAU de). — Il prend sa source dans
les fontaines de Cadenborn, traverse les commîmes
de Cadenborn et de Welferdingsur une longueur de
3,.5oo mètres et se jette dans le ruisseau de Die-
bling.
Cainospiîé, f. c°* de Moulins-lez-Metz.
CiLEMBouEG, h. c"' de Norroy-le-Veneur.
Calvaire (Le), chapelle, c"* de Gios-Tenquin.
Calvaire (Le), c"* de Plappeville.
Beproduction prétendue fidèle, en distances et en
pentes, du Chemin de la croix de Jérusalem, établie
par un pèlerin, en 1860, au retour d'un voyage ù
la Terre-Sainte.
Cama , ancienne censé qui dépendait de la paroisse dr
Fontoy (xviii" »', pouillé de M.).
Cama, anc. f. c"' de Pontoy. — Camay, t3ia (chap.
cath. s. l'an.). — Kaimay, i3i.5 (ibid.). — Camay,
1 4go (Journ. J. Aub.).
Censé dans les bois, dans la par. de Mécleuve-
(Dur. Lorr.).
Cambre (La), m'° près de Briey ; emplacement inconnu.
— Peut-être la Caulre.
Engagement du moulin de la Cambre ( 1 679 ,
arch. départ. E. gS).
Camsok , m°" isolée , c°' de Villing.
Canal (Le), nom donné à une partie du fort de Tliioii-
ville, construite par Corniontaigne.
Canal des Forges (Ruissead dit le). — Coule sur le
terril, de lac"' d'Audun-le-Tiche et va se jeter dans
l'Alzettc.
Canal du Moulin (Ruisseau dit le). — Prend sa source
à NeudorfT, traverse la c°' de Ghémery-les-Deux sur
une longueur de i,o8.5 mètres et se jette dans la
Nied.
Canner (La), rivière qui prend sa source près de Vry,
se réunit au ruiss. de Saint- Hubert et à celui de
rÉtang-Blanthard (c°' de Vigy), traverse les c°" do
Bettelainville, Aboncourt, Hombourg, Buding, In-
glange, Elzange et Kœnigsmacker, sur une longueur
de a I kilom., et se jette dans la Moselle. — Bivului
Canren, iaoo(cart. abb. Vill. t. I,f°349). — Canra,
1316 {ibid. G, ) ). — Riviilm Kannerti, i4oa
{ibid. t. II, f 109). — Cetidel, i56o (inv. des
tit. de Lorr. t. VI, 179). — Kandel, logh (dén.
Th. K\\x). — Canère, i63/i (abb. ViU. I, K, 1 ).—
Chanre (carte de Cassini).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
45
Cantebonne, h. c°° de ViUenipt. — Canteîbron, 1756
(D. Cal. not. Loir.). — Canlebonne ou Kante-
honne, 1779 (Dur. Lorr.). — A'fln(f6o«ne(dict. Viv.).
Caoutcbovic (Le), manufacture, c°° de Sablon.
Cappel, c°° de Saint-Avold. — Capplm, 1544 (pouillé
de M.). — Kappein, i5;)4 (dén. Th. Alix). —
Capplm, 1606 (ibid.). — Kappellcn, 1681 (dén.
1" mai). — Kappelen, 1751 (ord. de Lorr. VHI,
362). — Kapoleiig,Kappolfm,Capellen, 1756 (not.
de Lorr.). — En allemand : Kapdlen.
Village dépendant du comté dePuttelange (1681,
dénombr. i 4 juin).
Cappei élail le siège d'un vicariat résidant, dé-
pendant de la paroisse de Farschwiller, xviii' s'
(pouillé de M.).
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines. —
Droit romain et usager. — Faisait partie, en ) 790,
du canton de Puttelango et passa en 180a dans
celui de Saint-Avold. — Par décret du i4 août
i8i3, il reçut pour annexe la Valette. Par décret
du 38 janvier 181 5, Cappel et la Valette furent
réunis à Ilost (Haut et Bas). Cappel seul fut érigé
de nouveau en commune par ordonnance royale
du ô mai i8a6.
Cappel (La Nouvelle-), f. c"" de Bistroff.
Cappel (La Vieille-), f. c" de Bistroff. — La censé
de la Chapelle, 1G83 (dénombr. j5 janvier).
Dépendait de la seign. de Hinguesange ( 1 682 ,
lue. cit.).
(îippEi (Ruisseau de). — Prend sa source à Cappel,
traverse les c°" de Cappel, Host, Elwiller, sur une
longueur de 2 kilomètres, et se jette dans le ruis-
seau de Host.
Cai'pelhopf, f. c°' de Hotlwiller.
Cappellemuïiil, m'°, c°' de Téting.
Capucimère (La), m°", anc. prieuré, c°'de Saint-Jean-
devant-Marville.
Cahasusca, station de la voie romaine de Metz vers
Trêves par la rive droite de la Moselle :
Divodui-um ;
CARAStiscA, XLii {lege XIII );
Ricciaco , x ;
Treveri , x.
( Carte de Poutinger. )
11 a régné longtemps une absolue incertitude sur
la position de Caranusca ; une foule d'hypothèses
ont été mises en avant et appuyées par diverses rai-
sons plus ou moins plausibles. 11 a été démontré que
l'emplacement de cette station devait se trouver au-
près du hameau d'EIzing, dans un lieu dit ttHei-
denfeld, le champ des païens. n (Voy. Eev. d'Aualr.
1857, p. 444).
Le nom de Caranusca est défiguré en celui de
Gannia dans le géographe du vi" s° qu'on appelle
l'Anonytne de Ravenne :
METVSA;
Gannia ;
Treoris.
Carlino , vill. c°° de l'Hôpital. — Ce village a été bâti
en 1716 sur des terrains concédés par Charles-
' Louis, comte de Nassau -Sarrebriick. 11 fit partie
de la baronnie d'Uberhern (Empire) et fut cédé
à la France par le prince de Nassau-Sarrebruck le
1 6 novembre 1770. — En allemand : Karlingen.
L'église de Carling était une succursale de l'hô-
pital de Saint-Avold , xviu" s' (pouillé de M.).
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay; droit romain.
— Fit partie du canton de Saint-Avold dès la for-
mation de ce canton, en 1790.
Commune au commencement de ce siècle, Car-
hng fut réuni à la €" de l'Hôpital par décret du
9 4 janvier 1812. — H y a à Carling une exploi-
tation de charbon de terre.
Cabmagnol, f. c''*de Reyerswiller. — Carmagnol, i-jôô
(atl. de Bilche, f. 110). — Carmagniol, maison de
plaisance, 1779 (Dur. Lorr.). — Cliâleau de Car-
tnaifiiiol (carte de Cassini).
Cabole (La), tuilerie et f. c°° de Morhange.
Carrièbe (La), h. c°* de Saint-Avold. — La carrière
de Nideck, 1779 (Dur. Lorr.). — Voy. Nideck.
Caserne de la Douane (La), m°°, c"" de Freyming.
Casernes d'ouvriers ( Les), m°°', c°° de Styring-Wendel.
Cassa.v, vill. détruit de l'arrond. de Sarreguemines.
Position inconnue. — 1467 (év. de M. t. IV, v" 61 :
reprise de Berge (Berig), Eschwilier (Einchwiller),
Bubelstroff (Boustroff), Cussan, etc.).
Castel, anc. forêt, c"' d'Hinckange. — Sylva Aldeit-
castel contra llinckingen, 1224 (cart. Vill. t. 1, i\.
1 ). — Sylva Chastel, I2a5 (ibid. C. a). — Nemus
Caslele contra Henkingen, 132,'ï (ibid. H. 9).
Castbl, chapelle isolée, c°° de Mondorff. — Dépendait
de l'anc. seigneurie de Roussy, 1681 (dénombr.
Chambre royale).
Castwilleb, h. c"" de Hilsprich. — Kaschwiller, 172,^
(terr. du val de Holving). — Kalzviller, 1751 (ord.
de Lorr. VIII, a32). — Katsveiller, Kosleveiller,
Caste-Viller, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). — Kata-
willer, 1 765 (registre des baptêmes). — Castweilter,
an X (arrêté des consuls du 29 vendémiaire). —
Casseweiler (carte de Cassini). - — En allemand :
Kaschweiler.
Village du comté de Putteiange, annexe de la
paroisse de Hilsprich.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
A6
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
coul. de Lorraine. — Faisait partie, en 1790, du
canton de Hellimer et passa en i8oa dans celui de
Sarralbe. Caslwiller, en 180a, formait une com-
mune avec Morsbronn ; il a été réuni à Hiisprich
par décret du 9 décembre 1811.
Castwiller (Ruisseau de). — 11 prend s,i source dans
les prairies de Castwiller, coule à travers les com-
munes de Castwiller et de Holving, sur une longueur
de 1 ,5oo mètres, et va ensuite se jeter dans le ruis-
seau de Morsbronn.
Cattknoii, arrond. de Thionvillc, à gauclie de la Mo-
selle. — Cathenem, 118a (abb. Munst. ch. conf.
Berth. IV, pr. xsvi). — Kettenetn, jai4 {ibid.
XLïiii). — Kettenhem, iSag (ch. d'ex, de Thionv.
Bertb. pr.).— Kalenemb, 18.57 (cart. Vill. t. I, K.
t ). — KfTthenhem , 1 4a6 (arcb. h. de V. AA , 11 ).
— Katenem, i439 (ibid. AA, 19). — Kettenheim,
1 A 8 1 ( cart. Vill. H , f" 2 4 ). — Keturhem , Ketenhon ,
Celenhem, Kentuchen, Ketlenojfen , i5/i4 (pouilléde
M.). — Kellenhoven, 1568-1570 (areb. départ. B,
a6i). — Kallenhouê, jSgi (dénombr. s. l'an.).
— Catnum, xfi*8*(inv. des abbayes, f. E-A). —
Gufitnom, Chesinom, i636 (Journ. J. Baucb). —
Katenom, 1668 (dénombr. 1 3 janvier). — Catnom.
i685 (dénombr. Cbambre royale). — Kelhtnoven.
1686 (doni. gén. de Metz). — Cathemm (carte de
Casiîini). — En allemand : Kattenhofen. — En pa-
tois : Kellnoven.
Cattcnom était le siège d'une commanderie de
l'Ordre Iculonique ou Deuttchenhau». — [j; duche-
Kotuse de Kettenheim, i/ioo (Quesl. de Tessier, H.
Tbionv. p. 43a).
Katenhem, marche d'Ettault, où se tenaient les
journées amiables entre la cité de Metz et l'arclie-
véque de Trêves, iSaS (cbron. Prail.).
Cattenom, fief du comté de Luxembourg, a donné
son nom à une maison d'ancienne cbevalerie qui
portait pour armes : coupé d'argent et de table à
l'escarhoucle fommetée et JUurdehjsée , à huit raies
d'en', brochant sur le tout.
De celte seigneurie dépendaient les villages de
Sentzig, Kœking, Boler et Évange, chacun siège
d'une justice haute, moyenne et basse (1C81, dé-
nombr. ai mai); les villages de Garscb , Roussy-le-
Village en partie, Breistroff, sauf les quatre voueries
qui forment la mairie d'Hesperange, et la mairie
de Daunermeyerei à Koenigsmacker (1706, dé-
nombr. 3 1 mars). — Il y avait, en outre, à Catte-
nom une seigneurie foncière appelée Bourggut
( 1721, dénombr. 24 mars).
Siège d'une cure de l'archiprètré de Tbionville
qui dépendait de l'abbaye de Munster de Luxem-
bourg et avait pour annexe Sentzig et la Chapelle-
Saint-Jacques.
Autrefois Trois-Évécbés, baill. et coût, de Tbion-
ville. — Cattenom était chef-lieu, on 1790, d'un
canton qui coroprenaitles communes de Berg, Boust
et Partb (Hauteet Basse), Cattenom, Fixem, Garscb,
Gawisse, Hetlange-Grande, Kœking, Manom, Sen-
tzig, Sœtricb. L'organisation de 180a y ajouta : Al-
grange, Angevillers, Beuvange-sous-Sainl-Micbel ,
Beyren, Boler, BreistrofT- Grande, Dodenhoven,
Elange, Entrange, Escherange, Evange, Evrange,
Eysing, Gandren, llagen ou Honne, Ilalling, Ilim-
ling, Kanfen, Kontz-Basse, Koniz-Haute, Molvange,
Mondorff, Nondkeil, OEutrange, Ottange, Preiscbe,
Putlelange-lez-Rodemack, Rentgen- Haute, Rent-
gcn-Basse, Rocbonvillers, Rodemack, Roussy-le-
Bourg, Roussy-le-Village, Simming, Volmerange et
Zoulftgen. Depuis, ce canton a perdu les communes
d'Algrango et de Manom , qui sont passées dans celui
de Tbionville : la première, en vertu de la loi du
9 avril i84i ; la deuxième, en vertu d'une or-
donnance du a octobre 181C. — Boler, Doden-
hoven, Entrange, Evange, Eysing, Gandren, Hal-
Hng, Himiing, Kœking, Molvange, Nondkeil.
Preiscbe, Renigen-Haute, Roussy-le-Bourg, Sim-
ming et Sœtricb ont été réunis à d'autres com-
munes du canton par divers décrets ou ordonnances.
Beuvange-sous-Saint-Micbel et Elange fuient unis,
le premier à Wolkrange et le second à Weymerange-
Terville, communes du canton de Tbionville. — A
pour annexes la chapelle de Homeldange et la terme
de Hiissange.
Caulre, h. c"" de Saint-Marcel. — Le bois de Corre ,
1817 (fonds de Malle, inv. liasse NNN). — Le
Waingnaige de la Corre, i4o4 (liste des vili.). —
La Cour, 1 680 (dénomb. s. l'an.). — La Colre, 1 689
(Dom. Barr. t. I). — Core, Cuure, 1766 (D. Cal.
not. de Lorr.). — Accort, 1770 (pouillé de M.). —
Caubre, Caure ou Corre (dict. Viv.).
. Faisait partie de la communauté de Bruville et de
la paroisse de Saint-Marcel.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saiat-
Mihiel.
Ancien siège d'un prieuré de Prémontrés dépen-
dant de l'abb. de Buris. — Noitre-Dame la Caure
en Gemivault, xv' s° (cbron. de Praill.). — Nostre-
Dame de la Corre oultre Geminah, i444 (cbron.
doy. de Saint-Thiéb.). — Nostre-Datne de Coire
oltre Gennivalt, i5oo (cbron. de Ph. de Vign.).
Caulre ( La ) , forge sur le Woigot , c°' de Briey.
Caure (La), f. c" de Montigny-sur-Chiers. — La
Caure, xv' s° (coll. Sainte-Agathe, obit. p. 45).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
47
Faisait partie de la communauté des Convers
(Dur. Lorr.).
Aulrefois liarrois, baill. de Villers-la-Montagne,
lout. de Saint-Mihiel. — Appartenait, avant i8i i,
avec les Convers, an hameau de Ferment, aujour-
d'hui section de la commune de Montigny-sur-
Chiers.
(1 ACTION, anc. f. c"deLabry ( 1756, D. Cal. not. Lorr.).
Cavalier d'obdonsakce (Le), maison et cabaret, c"* de
Thionville (xviii* siècle, pouillé de M.); appelé au-
jourd'hui la Maison Rouge.
Ced (Ruisseau de la). — Prend sa source à Rurange ,
traverse la c"' de Wolstroff sur une longueur de
3 kilom. et se jette dans la Moselle.
Cekse aux CnàvnEs, ancienne censé, paroisse de Woippy
(xïn* s', pouillé de M.).
Ceksb-aux-Locps (La), f. c"" de Bitche. — Volfêgarten ,
1755 (censé, atl. de Bitche, P 119). — La censé
de Voljfgarten {otdonn. de Lorr. XII , 'i 1 7 )• — Wolf-
garten (carte de l'État-major).
Cense-d'Esvie(La), f. c'"de Cbàtei-Sainl-Germain. —
Maîtresse d' Avye-soubs-Chastel-Saint-Gennain , xvi' s'
(abb. Saint-Symph. liasse Cense-d'Envie). — Mot-
tresse d'Anvy, iC8a (ibid.). — Maîtresse d'Anvie-
proche-de-Gorze , iSgo (ibid.),
(lEtiSE-DD-Bois (La ) , f. c"' de Thionville. — Dépendait de
la seigneurie de Lagrange, 1681 (dénombr. 1" oc-
tobre).
Cense-dc-Hazabd (La), f. c°' de Bitche.
Cesserie (La), ancienne maison seigneuriale, c"" de
Novéanl.
Ceniebnbach , partie du village de Weiskirch, à l'est
du Schwolb, qni faisait autrefois un village à part.
La communauté était séparée et appartenait au roi
de Bohême. — Ce hameau se composait de vingt-
huit maisons, dont les habitants prétendaient avoir
le droit de bourgeoisie à Prague.
Cerraï, manufacture de draps, c"' de Pierrepont, sur
la Crusne.
CiiAiiuKï, éc. c"' de Châlel-Saint-Germain. — Chehe-
rey, ia8/i (P. Fer. Obs. séc. I, 266).
C'était jadis une métairie franche qui dépendait
(le la seigneurie de Vernéville (1681, dénombrem.
a A décembre).
Cha!llt-lez-Ensert, c°° de Vigy, sur la droite de la Mo-
selle.— Chailley , 1128 (chap. cath. confirm. des
biens). — Chaley, 1187 {ibid.). — Challey, 1192
(abb. Saint-Vincent, ch. de conGrm. de biens). —
Chailleis , 1260 (liste des paraiges). — Clially,
Chtàlly, xv" s* (abb. Saint-Vinc. liasse Ennery). —
Kettenchen prope Annerey , i544 (pouillé de M.). —
Chaily, 1610 (Fab. toirit. met.). — Chailli, i635
(Journ. J. Bauch.). — Chailly-de-làr-les-Bois , 1681
(abb. Saint-Vincent, dénombr.).
Chailly et Champion , annexe, étaient le siège d'un
fief qui mouvait du roi de France et appartenait,
avec le droit de justice haute, moyenne et basse, au
chapitre de la cathédrale de M. (1681, dénombr.
2 janvier).
Ce village était une des annexes de la paroisse
d'Ennery.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Argancy, puis
passa, sous l'organisation de l'an ni, dans celui
d'Antilly et en 1802 dans celui de Vigy. — A pour
annexe la ferme de Champion.
Chaillï-slb-Nied, c"" de Courcelles-sur-Nied. —
Chailley, I2i6 (abb. Saint-Vincent, liasse Chailly-
sur-Nicd). — Chailley-sur-Niet , 1266 (ibid.). —
Chailer, 1271 (cart. Vill. t. I, A, 4). — Chaley,
1617 (arch.h. deV. AA, 43). — Chailtey-sus-Nied ,
l'ili'] (abb. Saint-Vincent, vente de dîmes). —
CAai%pa»'(i(?»à /es Joi» , xvi° s' (abb. Saint Vinc. liasse
Ch.). — Challey, Chaily, i564 (ibid. liasse Cour-
celles). — Chailli-sur-I^ied, 1756(0. Cal. not. Lorr.).
Etait une dépendance de la paroisse de Courcelles-
sur-Nied.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz,
— Fit partie, en 1790, du canton d'Ancerviile et
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Rémilly et en i8oa dans celui de Pange. — Par
décret du 5 juin i8io, la municipalité de Chailly-
sur-iNicd fut réunie à celle de Courcelles-sur-Nied.
Cdahbérï ou Gand, f. ou censé, c"* de Ileltange-Grande.
— Chambourg ou censé de Gand ( territ. Mos. p. 2 1 2).
— Chambom ou Schombourg ( dict. Viv. ). — En pa-
tois : Chombérich. — Est aussi appelée We/to-s-Zio/'.
Était annexe de la paroisse de Manom.
Réimi à Hettange-Grande par la loi du 3 1 jan-
vier i85o.
Cbambière, lieu-dit de la c"" de Devant-les-Ponts, eu
avant du pont Tiffroy. — Chamberes ultra Mosellam ,
1075 (abb. Saint-Clém. ch. d'Herim.). — Cham-
beres ultra Masellam, 1090 (ibid.). — • Camberes
ultram Mosellam, ii3o (ibid. conf. des biens). —
Chambiere, 1827 (chap. cath. s. l'an.). — En Daile
en leu con dict en Chambeires, i3/ii (collég. .N. D.
la Ronde). — Devant le Pont-Thiejfroy on lieu con
dict Chambiere, liga (chron. Ph. de Vign.). —
CAamior, xv°s° (Journ. J. Bauch.). — En Chambiev.
i642 (ibid.).
Cbambière ( Ile de), c'" de Metz, qui contient le poly-
gone et divers établissements de l'artillerie, deux ci-
metières, dont celui des juifs, le port et diflerentp
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
dépôts de commerce , l'abattoir de Metz et l'ancienne
Cornue-Geline , transformée en poste militaire.
CnAMBiÈRE (Pont de). — Pont suspendu en fil de fer
(|ui réunit l'île de Chambière à la c" de SaintJulien-
lez-Metz.
(^HAMBLEï, c"" de Gone. — Chambleirs, 1 185 (colWg.
Saint-Pierre-aux-lmages s. l'an). — Chatnblers,
lafiS (fonds de Malte, inv. liasse AAA). — Cliam-
brey, i agfi (P. Fer. Obs. séc. I, q58). — Chamblet,
i35i (cil. abb. Saint-Arnould). — Cliamblei», iltab
test. F. de Chanib. ). — Chambté, i /129 (arcb. b. de
V. AA, 1 1). — Cliamblay, i443 (inv.des tit. deLorr.
II, 177). — ChambeUay,ChambeilUe, \ki•j(c\^Ton.
du doy.de S'-Tbiébault). — Chamblei, 1/178 (cart.
év. de M. t. IV v°, ia5). — Chambleyum , Cham-
beyum, i544 (pouillc de M.). — Chambly, t585
( Journ. F. Buffet). — Chambledz , Chambled, Cham-
blei, i636 (Joum. J. Baucb.).
Siège d'une baronnic et d'une justice liaute,
moyenne et basse, mouvant du roi de France ( 1 683 ,
dénonilir. de novembre). — Possédait un puissant
château aujourd'hui détruit.
Cure de l'archiprétré de Gone, qui dépendait de
l'abb. dudit lieu.
Village lorrain enclavé dans la terre de Gone,
liaill. de Thiaucourt, coût, de Lorraine. — Fit
partie, en 1790, du canton de Mars-la-Tour et
passa en 180a dans celui de Gorze. — Il a pour
annexes les fermes des Baraques, de Buxières et du
(Ihâtelet dit la Granj;v.
s Chambley, maison de nom et d'armes au bailliage
de Nancy sous la chastcllenie de Prény, esteinle il y
a longtemps, portoit de table à la croix d'argent ac-
eompafrnéc de quatre jlcurs de lys d'firn, 167/1 (Huss.
l'Esc. ). — De celle maison , la terre de Chambley
passa par mariage dans les mains de l'illustre famille
lorraine de Haraucourt.
(^RAHBLEï (TuiLEBiE de), mentionnée en i664 (arrh.
part, de Chambley).
(Ihaiip à Pi^^E (Le), c" de Metz (ancienne dénomina-
tion). — Vaste terrain hors et devant la porte Ser-
penoise, en tirant vers la pprte Saint-Thiébault. —
Soub-Saint-Clément-en-Champ-à-penne, i36.5 (chron.
dov. de S'-Thiéb.). — Desioubs- Saint -Clémant-
on-Champ-à-pannc , 1 3 7 2 ( ibid. ). — Le Champs ai
paine, i5io (mém. Ph.deVign.).
Ghamp-de-Foir« (Le), prairie communale, c"' de Cat-
lenom , où se tient chaque année, le premier lundi
d'octobre , une foire autrefois fameuse.
C'est un terrain gagné sur la Moselle, qui, au
siècle dernier, baignait lis maisons de Cattenom.
Il est traversé par un ruisseau qui, sous le même
nom , traverse cettCprairie sur une longueur de 1 ki-
lom. et se jette dans la Moselle.
Chami'el , f. c"' de Mécleuves , à gauche de la Nied fran-
çaise. — Campels , gi8 (abb. Saint-Pierre, ch. c"
Rie). — Champels, ia5o (liste des paraiges). —
Clutmpeh, 1^64 (abb. Saint- Vincent, liasse Cour-
celles). — Champel, iSgg (épilap. de C. de Gour-
nay). — Champé - le» - Courcelles - sur - Nied , 1609
(abb. Saint-Symph. liasse Champel). — Champ-
sur-Nied, 168a (dénomb. A décembre). — Champé,
1689 (doni.Barr. t. II). — Champay, 17.56 (D. (^al.
nol. Lorr.).
Fief relevant du roi et siège d'une justice haute,
moyenne et basse (1681, dénombr. a8 juin ),
La terre de Champel dépendait de la paroisse de
Courcelles-sur-Nied.
CnAMPEROis, f. c" d'Amanvillers, ancienne comm'"
de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. — C/iawi-
penaya, 119a (abb. Saint-Vinc. ch. conf. des biens).
— L'AllœiiJ de Champenoy, iao6 (fonds de Malte,
inv. liasse K). — • Domui hospilalis Ihcrosolimilanus
de Chamjieiiois , laai (ch. abb. de Gorze s. l'an.).
— L'Uospilant de Champenoy, la 29 (fonds de
Malte, inv. liasse K). — Champenoy», 1378 (ibid.
liasse Champenois). — Champenoix, i33à (ibid.).
— Chapenoy, 1689 ( ibid.). — Champenot, xvii* s'
(carte Beaul.). — Champigny , i665 (abb. de Saint-
Vincent, liasse Champ.). — En patois : Champnen.
Champenois élait le siège d'une seigneurie de-
pendant de la commanderie du Petit-Saint-Jean de
Melz, ordre de Malle, qui, depuis le xiu" siècle, fai-
sait partie de cette commanderie. — 11 y avait une
justice haute, moyenne et basse (1682, dénombr.
de janvier).
Faisait partie de la paroisse d'Amanvillers.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
Champ-Gaillot, éc. c°" de Rémilly.
Champion , f. c"' de Cbailly-lez-Ennery. — Champillon ,
ia6a (fonds de Malte, inv. liasse K). — Champil-
lion, 1294 (cart. Vill. t. I, A, 17).
Fut brûlée par le duc de Juilliers ( i386, P. Ferr.
Obs. séc. t. II, p. 35o).
M. de Saulcy possédait un Iriens mérovingien sui-
lequel on lisait, à côté d'une tète à droite, au type
messin :
MALLO CAMPIONE
et dont il attribuait l'origine à un atelier monétaire
établi à Champion ; mais c'est là une hypothèse dé-
nuée d'autres preuves.
Ancienne seigneurie des Templiers, dépendant
du temple de Metz el, lors de la suppression de
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
49
l'ordre, passé aux mains des chevaliers de Saint-
Jean. — A conservé les ruines d'un pâlit château
de forine ovale, élevé par les premiers possesseurs.
En 1681 , Chailly et Champion étiiient le siège
d'un fief et d'une jiistlce ha.ite, moyenne et basse,
mouvant du roi de France et appartenant au cha-
pitre de la cathédrale de Melz ( 1 6f< 1 (dénombr. du
a janvier).
Champion faisait parlie de la paroisse de Vigy.
Autrefois Trois-Évéchds, baill. et coût, de Metz.
Champion (Riksseau de). — Il coule sur le territ. de
la c" de Chaii'y-iez-Eonery, dont il porte égale-
ment le nom , et se jetie dans la Moselle entre Rugy
et Enncry.
Champ-Nemme.iï (Le), c"' de Melz (ancienne dénomi-
nation); promenade hors de la ville, entre les
portes Mazelle et Saini-Thiébault. — Champ -Ne-
mm-is, où sont les Mollins-sur-SaiUe à l'Hospilaul,
1899 (P. Fer. Obs. séc. I, f 363). — Le Clmmpi-
Nemmery, ihhk (chron. doy. de Saint-Thiébault).
— Le Champ -Nemeri), i635 (abb. Sa'nt-Pierre,
bail).
Champs, vill. c" d'Hagéville. — Campk, 1254 (cart.
Gorze, T, 252). — Champel, iSgi (déoomb. Tli.
Alix). — Champt, 1606 (pouillédeM.). — Chap,
1715 (aveu et dénombr. du i5 sept.).
Eia'tanneie de la paroisse d'Hagéville.
Aulrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit parlie, en 1790, du canton de Mars-la-
Tour et passa en 1802 dans celui de Gorze. Com-
mune au commencement du siècle , Champs fui réuni
par décret du 3o janvier 1809 à la commune d'Ha-
géville.
CHA^EK (Ruisseau de). — 11 prend sa source à Boust,
traverse cette c" sur une longueur de i,5oo mètres
et se jette dans celui de Parlli.
Cbanon , f. c"' de Ka^bausen.
Chantremre, f. et m'°, c°* de Vernéville. — Chanle-
raine, 1817 (fonds de Malte, inv. liasse NN). —
Chantnnine, i483 (Journ. J. .\ub.). — Chonie-
reine, j5i4 (chron. Ph. de Vign.). — Chantraine,
1557 (P. Fer. Obs. séc. t. 11, p. 584). — Ckan-
terène, 1762 (carte Lafosse).
Ancien franc-alleu, mouvant du roi de France
en 1681 , avec sa justice haute, moyenne et basse
(1681, dénombr. 6 mai). — Il y avait, en outre, à
Chantrenne un fief dépendant de la seigneurie de
Vernéville(i68i, dénombr. a4 décembre).
Faisait parlie de la paroisse de Vernéville. — Il
y a un moulin qui ne tourne que par les eaux de
pluie (Stem. dép. de Metz).
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
CuANViLL",, c"" de Pange. — Xmwille, i3i6 (abb. de
Longev. éch. s. l'an.). — Xa-noiUe, 147a (cart.
év. de M., t. V, v° iHg). — Schanas ou Chou-
voix, 1Ô63 (dénomb. bar. de Raville). — Chien-
V'Ue, xvii's* (Loth. sept.). — Champville, 1680 (dé-
nombr. s. l'an.) — Chanvitler, Champville, 1750
(D. Cal. not. Lorr. ). — En patois : C'hanvelle.
Franc-alleu, siège d'une justice haute, moyenne
et bpsse, dépendant de la seigneurie du Ban Saint-
Pierre (1681, dénomb. 8 juillet). — Il y avait, en
outre, un fief mouvant de l'évéché de Metz, siège
également d'une justice haute, moyenne et basse
(1725, dénomb. 1 5 mai).
La chapelle de Cbanville était desservie par le
curé de la paroisse de Vittoncourt.
Auirefois Trois-Evêchés, coût, et baill. de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Ancerville;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Rémiliv et en 1802 dans le canton actuel. — A
pour annexe Saint-Jean-lez-Cbanville. — A eu pour
annovcs, de 181a à i833, les villages dui«tt Saint-
Pierre : VOy. ViLLEfiS-STONCOURT.
CuANvi'.LE (Ruisseau de). — Il prend sa source dans
les c°" du Ran-Saint-Pierre et de Chanviile, traverse
celle de Viltoncourl sur une longueurde 2,080 mètres
et se jette dans la Niod française.
Chanï-la-Hoggne, f. c°' d'Ars-Laquénexy. — Horjjne
à Greive, 1 4o4 (liste des vill.). — Chagny, dit la
Horr;ne,pvè8 d'Artz, 1680 (dénombr.). — Chany
ou la Horgne, la Horgne-à-An ou iJ Grève, xviii* s*
(pouillé de M.). — La Horgve-à-Ars (dicl. Viv.).
Franc-alleu, siège d'une justice haute, moyenne
et basse ( 1 68 1 , dénombr. t'i mai).
Dépendait de la paroisse d'Ars-Laquénexy et fai-
sait partie de la communauté de ce village.
CHAPSUiS (La), h. c"' de Mouterhausen. — Tire son
nom d'une chapelle bâtie en i5o5 par le comte
Re'ohart de Deux-Ponts-Bitche.
CflApeLLE (l!DiSs«:Au de la). — Le ruisiaulx de ta
Chaipetie àSaulney, 1497 (mém. de Ph. de Vij;n.).
— I.e rvyl de la Chaipelle devant Solncy, 1 5 1 8 ( itiid.).
Coule sur le territ. de la c"" de Saulny et se jette
dans la Moselle près de la Grange-aux-l)ames.
Chipelle-aox-Hois, f. anc. prieuré, sur le Conroy, c"'
d'Avril. — La Chapelle-ès-Bois , es forests de Briey.
iSga (inv. des lit. de Lorr. I, 43). — Gi-ange-
aux-Bois (dict. Viv.).
Uép. de la coll. de Rriey.
Chappe (RcissiiAu DE la). — Il coule sur le territ. dq
Scy (147g, év. de M. t. IV, p. 162).
CBAmio.%siÈRE (La), mines, c"° d'Ars-sur-Moselle.
Charbobmère (La), éc. c"" de Beux.
Moselle.
50
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
CiUBENCï, c°° de Longiiyon , sur la Chiers. — Charancy,
I ia8 (chap. calli. s. Tan.). — Charenceiiim , 1318
(ibid.). — Charnicei, 1303 (l'iiV/.). — Chairancy,
tSao (ibid.). — Chari'nccy, i3ao (ibid.). — Cha-
rpnceyum , xv' s" (coll. Sainle-Affalli. obit. p. 3a ). —
CKairaissi, i6o3 (inv. des lit. de I.orr. IX, 3a5).
— Charrancy, 1613 (ibid. p. 3 18). — Charansy,
1756 (Stetn. dop. McU). — En patois : Chairanci.
Charency était un fief mouvant du duché de
Luxembourg (dénombr. de 161a, inv. des lit. de
Lorr. IX, 3 18). — Diocèse de Trêves. — Charency
et Vezin étaient siège d'un autre fief et d'une justice
haute, moyenne et basse, mouvant du roi de France
et appartenant au chapitre de la cathédrale de Melz
(1681, a janvier).
Cure du dioc. de Trêves (doy. de Longuyon).
Autrefois Trois-Évécliés , prévôté de Marvillc , coût.
du Vermaudois.
Fut, sous l'organisation de 1790 et de l'an m,
le chef-lieu d'un canton qui se composait des c"" d'Al-
- londrclle-et-Malmaison , Charoncy-el- Vezin , Épiez,
Flabeuville, Ilam-et-Saint-Jean-devant-Marvillo,
Olhp, Pelit-Failly, Tellancourt, Villers-le-Rond,
Villelle. En 1803, Charency fut incorporé au canlon
de Longuyon. — A pour annexes Veiin, la Prelle,
Manleville et Urhulle.
Cn-tiiLEViLLE, c°° de Vigy. — Fut établi en 1618 par
Charles de Lorraine, abbé de Villers-Betlnach (ahb.
Vill. liasse Charl. I). — Cure de l'archiprélré do
Varize.qui dépendait de l'abb. de Villers-Beltnach
et avait pour annexes Miissy, Nidan,';e, Valhiménil,
et les censés de BcUefontnine et de Riinange.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fil partie, en 1790, du canlon de
Burtoncourt et passa en 180a dans celui de Vigy.
— A pour annexes Mussy- l'Evéque, Nidange,
Epange, Rénange, et le château de Saint-Jacques.
Charleville (RiissEAU de). — Il prend sa source à
Charleville, traverse cette commune sur une lon-
gueur de a kilom. et se jette dans le ruisseau des ;
Pastourelles, autrement dit du Pâturai. '
CsinLV, c°" de Vigy. — Chairlcy, i495(Journ.J. Aubr.). j
— Charley, i544 (pouillé de M.).
Le ban Burnequin de Charly était le siège d'un
fief mouvant du roi de France et d'une justice haute,
moyenne et basse (t68a, ocl.). — Charly était j
une cure de l'arcliiprètré de Noisseville, raère-église
de .Malleroy, Rupigny, Chieulles, et des censés de !
Paouilly et de Poulize.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Argancy, j
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui d'An- I
tilly et en i8oa dans le canlon actuel. — A pour
annexes Rupigny et Paouilly,
Chirmois (Ban de), seigneurie, haute, à basse et
moyenne justice, enclavée dans le ban de Mont-
cheux, 1708 (dénombr. de sept.).
CiiABPOsT, usine, c°'dePierropont; manufact. de draps
sur la Crusne.
CiiARRENNES, f c"' d'Algrange.
CiiARRiÈRE (La), nom sous lequel est connue dans le
pays la voie romaine de Reims à Melz. — La
Grande-Charrière, i638 (Journ. J. Baucli.).
Chat (La Maison du), ce. de la c°' de Devant-les-
Ponts (ifiai, abb. Saint-Symphorien , terrier).
Château (Le), h. partie de la c°' de IleUimer.
Château (Le), m°° isolée, c" de Piblange.
Château (Le), auberge, c" de Plappevillo.
Château-Bas, f. c" d'Augny. — Cette ferme, qui porte
aussi le nom à.'AncHlon, a été construite vers 1809
avec les débris du château de Saint-Biaise qui cou-
ronne le sommet du monticule au pied duquel elle
se trouve.
Château d'Antiocbe (Le), ruines sur une éniinence,
c"* de Colniey.
Château de Bar (Le), ruines d'un château féodal.
c"* d'Homécourt.
Cbâteau-de-Risteck (Le), Heu-dit, c"" de Dislroff. —
On y voit les traces d'un ancien château.
Château FABEnT(LE), ancien château des Baudoche et
des Fabert , c°" de Moulins.
Cbâteau-Rouge, c°° de Bouzonville. — Ituclimexlnrf,
1179 (abb. Bouz. s. l'an.). — Rodendorp, i3i6
(ibid.). — Rndeiulorf, i3'ii (arch. h. de V. Traité
de paix, /ia-45). — liudendorf, i.'i'r'i (pouillé de
M.). — Iloiidendorff. 1637 (abb. Bouz. lerr.). —
Rodendorjf, iC33 [ibid. chart. s. l'an.). — ChmUmi-
Roiige, 1696 (lerr. de Ilettange-Grande). —
Rouge-Chalele, 1C98 (abb. Bouz. tcrr.). — Cai-
trum Rubruni , 1701 (arch.de Creutzwald, GG. I).
— Château-Rouge ou Itodendw/, 1 779 ( Dur. Lorr. ).
— Rothdorjf [orpfin. de l'an m). — En allemand :
Rohtendorf.
Siège d'une seigneurie dont dépendaient les vil-
lages d'Eberswiller, Menskirchen, Wœlfling, Ed-
ling, Ottendorff , Duren, Merten, Denting et Guin-
glange (1681, dénombr. 3i oct.). — Cure de
l'archiprélré de Saint-Avold à la collation du sei-
gneur du lieu.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Bouzonville.
Château-Saint-Jacques, m°°, c"' do Charleville.
Châtelains (Ruisseao du Pré-des-). — Il prend sa
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
51
source dans ia forêt d'Héinilly, traverse les c°" de
tjuinglanjje et d'Hémilly sur une lonfjueur de 3 kilo-
mètres et se jette dans la jN'ied allemande.
Châtklbt (Li Gra.\ge-le-), f. sur l'emplacement d'im
ancien cliâteau , c°' de Vilie-sur-Yron. — La Giange,
xyiii" siècle (pouillé de M.). — Chdleau-la-Grange
ou le Chaatekt, château, haute justice, dont dé-
pendent deux censés, 1779 (Dur. Lorr.). — Châ-
leau-la-Grun^e (dict. \iv.).
Cette seigneurie relevait de la prévôté de Briey,
appartenait à la communauté de Ville-au-Pré et
dépendait de ta paroisse de Ville-sur-Yron.
Cii.ÎTELET (La maison DITE le), c°' de Chambley.
Châtelet (Le), minières, c"' de Cosnes.
Chàtel-Saiiit^Blaise, ruines d'un château fort, c"'
d'Augny. — Novum castrum, 1196 (abb. Saint-
Clément, s. l'an.). — Le Nuefchasteit , iSag (rec.
la Hière, f. 76). — Chaislelz-Saint-Blaise con dit le
Nuef-Chmstelz ,x\' s' (chron. de Praill. ). — Le Chais-
tel, ilioti (liste des vill.). — Lou Nuef-Chastel,
i^iia (cab. Emm. hist. de M. pr. IV, 656). —
Nœuf-Chaistel-devatit-Metz, ilittli (chron. doy. de
S'-Thiéb.). — Nupfchaistets , i455 (arch. h. de V.
AA, 26). — Nuefz-Chatel-devant-Metz , i46o(cart.
év. de M. t. IV, t" p. 5). — Netifihasteau-devant-
Metz, 1531 (P. Fer. Obs. séc. l. II, p. 831). —
Chaslel-Saint-Blaize, 1 5io (rel.voy. Cb. V). — Chas-
teait-Saint-Blaize , ibkli (pouillé de iM.). — LaFort-
Maimn-Saint-Blaise , i553 (chron. rim. anc). —
Neufchastel-Saitit-Blaise , i557 (P. Ferr. Obs.
séc. t. Il, p. 584). — Chastel-devant-Metz, i566
(épitap. de J. d'Esch.). — Château - Sainl-Blaise ,
xviii° s' (pouillé de M.).
Châtel-Saint-Blaise était ie siège d'un 6ef mou-
vant du roi de France (1681, dénombr. 5 déc); il
dépendait de la paroisse d'Augny. — Il fut en par-
lie détruit en i553, mais le donjon ne le fut
qu'en 1 809.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et couf. de Metz.
CHÀiEi-SAiNT-GEniiAiis, c°" de Gorze. — Castfllum,
745 (cart. de Gorie, a). — Castellum inll° milliario
ab urhe Metemi, g'io (cliap. catb. Tr. ch. s. l'an.).
— Castel, 1 138 (cliap. cath. s. l'an.) — Chaistelz,
1 161 (ch. Hug. c" de M. c. 5). — Castillum, 1 181
(ch. de Bertr. év. de M.). — Châles, 1 a 10 (cbr. Met.
app. pr. D. Cal. I, pr. lxxviii). — Castrum, laig
(abb. Saint-Vinc, liasse Ama,nvillers). — Chaistes,
1284 (P. Fer. Obs. séc. I, 366). — C/iai»(e(, i33o
{ibid. Il, 30 v°). — Chutez, i33o (fonds de Malte,
liasse Champ.). — Chasteilt, 1883 (chap. cath. s.
l'an.). — Chaité, 1887 (chron. doy. de Saint-Thié-
baut). — Chaustel, xv' s* (chron. Jac. Huss.). —
Chastel-de-souhz-Sainct-Germain, i49i (cart. év. de
M. 1. 111, p. 63). — Le Chaistel-soub-Saint-Geiinain ,
i43o (arch. h. de V. AA, 4). — ChasteUdesouhz-Sainl-
Germuin, 1 43i (cart. év. de M. p. 2o3). — Chastel-
de-coslé-Saint-Germain, iliS"] (chron. doy. de Saint-
Thiébaut). — Castel-dessoub-Saint- Germain, i444
(et. des garn. fr.). — Cliastcl-souba-Saincl- Ger-
main, 1457 (cart. év. de M. t. I, p. 24g). — Chas-
telz-Saint- Germain , \hc)'i (chron. Ph. de Vign.),
— Chaistel-soubz-Sainct-Germain, i544 [ibid.). —
Ca.itrum, Castra, i544 (pouillé de M.). — Chustel-
Sainct- Germain, i5gg (chap. cath. s. l'an.). —
Chatey, x\n' s' (carte Tass.). — Chasté-Saint-Ger-
main, 1608 (abb. Saint-Vincent, liasse dudit). —
Chateles, iCao [ibid. liasse Châtel, 3). — Chatè-
Saint-Gei-main, xviii' s'(pouillé de M.). — Chaptel-
sout - Saint-Germain , 1786 (chap. cath. s. l'an.). —
En patois : Chaité.
Le château de Saint-Germain était la plus puis-
sante forteresse des évêques de Metz, au xii' siècle.
Jean d'Apremont y soutint un long siège à la suite
duquel elle fut démolie. Les ruines couvrent un
espace de 3 hectares.
Cure de l'archiprêtré du Val-de-Metz; avait
pour annexes les censés de la Folie et de Longeau
et l'ermitage Saint-Germain. — Une des Quatre
mairies dépendant du temporel des évêques de
Metz.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. de Vie et de Metz ,
coût, de l'év. et de Metz. — Toutes les annexes
anciennes et actuelles de Cbâtel-Saint- Germain
suivaient la coutume de l'évêché. — Fit partie,
en i7go, du canton de MouUns-lez-Metz ; passa,
sous l'organisation de l'an m, dans celui de Rozé-
rieulles et on 1802 dans celui de Gorze. — A
pour annexes les fermes de la Folie, de Longeau,
d'Envie, de Cléry, de Chahury, de Moscou et de
Leipsick, le Moulin Neuf, le Petit Moulin, le
Moulin des Oies et le Moulin Haut.
Châtel -Saixt-Gebmain (Piueiré de). — Etabli par le
pape Alexandre III en 1177, réuni au xvi* s' à la
mense conventuelle de l'abbaye et remplacé par un
ermitage, il dépendait di' l'abb. bénéd. de Saint-Vin-
cent de Metz. — Eeclesia Sancti Germanide Casteitu,
11 4o (abb. Saint-Vinc, liasse Chàlel). — Priora-
tu» Sancti Germani sujira castrum, i544 (pouillé
de M.).
Il reste quelques débris de la chapelle.
Châtillon, f. c"* de Saint-Julien-lez-Metz. — Cas-
tellio, 1096 (don. deSaint-Pierr', D. Cal. 111, pr.
xxxvi). — Chaistillon, i4o4 (liste des vill.). —
On-Hault-de-Chastillon , 1 43g (chron. doy. deSainl-
7-
52
DÉPARTEMEM DE LA MOSELLE.
Thiébaut). — Chatilion, i436 (arcli. h. de V. AA,
3i). — Le Monlr-de-Chailillon , i5ô3 (siège de M.
par Siilignac). — Chasquitlon, i634 (Journ.
J. Baiicli.). — Chartelion, xvii* s' (Lolh. sept.). —
Chatillon-noiis-Grimont , 1756 (Stem, départ. Metz).
— En patois : ClifquioH.
Siège d'un flcf et d'une justice bante, moyenne
et basse (1681, dénombr. 8 nov.); fut rasé lors du
siège de i55a. — Faisait partie de la paroisse de
Val li ères.
CHAi-DKBoiino, f. c"' de Thionville. — Chandeberg
(dict. Viv.).
Faisait partie de la paroisse de Thionville.
(aiAtiLMAnD (Ruisseau de). — Il coule sur le territ. de
la c"' de Montoy-Flanville et va affluer au ruisseau
de Vallières.
diAi'iiE (Ruisseau di). — Il coule sur le territ. de la
c°* de Fleury, où il se jetie dans la Seille.
Chaussï, anc. c"" et par. réunie à Courcelles-Chaussy :
voy. ce nom et Pont-X-Chaussï.
Gbazelles, vill. c°* de Scy. — Catiellum, •jltb (carl.de
Gorae, t. 1, p. 3). — Chaielles, 1 1 30 (chap. calb.).
— ChoêtUe, U78 (abb. Saiiit-Vincent, c. 5). —
Chai'clei, itSi {ibid.). — Chaizellrs, n8a (arch.
h. de V. AA, 34). — Clieiellei, 1 193 (abb. Saint-
Vincent, c. 5). — Chazelet, ia3o (ch. abb. Sainl-
Arnoiild). — C/MJUz<!/fc, xï° siècle (cliron.Jac. Huss.).
— Cliaiielt, i/ioa (fonds de Malte, inv. 1. B.). —
Chaizelle, i4o4 (liste des >ill.). — Chossele, 1 487
(cart. cv. de M. t. IV, v» 188). — ClmiMe, i63i
(Journ. D. F)or.). — Chaiel, Chazel, i77o(pouillé
de M.). — En paiois : Ché.el.
Le ban Bourgon de (Ibazelles était mouvant du
roi de France et le siège d'une justice haute,
moyenne et basse (1681, dénombr. 1" mai).
Comme annexe de la communauté de Scy, appar-
tenait en partie aux Quatre mairies du Va!-de-Melz,
possession iemporelle des éveques de Metz.
Annete de la cure de Scy : avaii, une chapelle des-
servie par le curé de celte paroisse; faisait aupa-
ravant partie de la paroisse du Mont-Saint-Quen-
tin.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. de Vie et de Metz,
coût, de l'év. et de Mels-.. — Fii partie, en 1 790 , du
canton de Moulins-lez-Metz; passa, sous l'organi-
sation de l'an Jii, dans celui de Rozèrieulles et en
1 8oa dans le 1" c^inton de Meiz.
Chef-lieu communal jusqu'au 99 août 1809,011
il fut rèuui à la c" de Scy.
Chelaikcodbt, chat, et h. ann. de Fièvy. — Cinctlone-
cvrtis, 763 (abb. Gorze, ch. Chrod.). — Siliii'curtis ,
986 (conf. de S'-Epv. D. Cal. II, pr. clxxxi ). — Setla-
cort, 1910 (chron. Met. app. pr. D. Cal. pr. I,i.xxviii).
— Le Franc- AUœuf-d' Otlcticonrt , 1237 (fonds de
Malte ,jnv. I. R.). — Oschvlaincourl , i3'iG (P. Fer.
Ohs.sèc. XIV, p.afia). — Ostelaincourt , i4o4 (liste
des vill.). — Osieillancourt , 1/178 (fonds de Malte,
inv. I. R.). — Ochlacouri, xvii' s" (carte Beaul.).
— Oschlaincourl, 1610 (Fab. territ. met.). —
Xelincnur, 1 635 ( Journ. J. Bauch. ). — XellaincourI ,
1680 (dénombr. arch. départ.). — Chelaiscourl ,
1681 (dénombr. 1 4 juin). — Schelleincourt , Sehe-
Uncoart, 1738 (fonds de Malte, inv. I. R.). —
SclilaincouH ou Xelaincnurt, 1766 (Stem. dép.
Metz). — Xeliiicouri, 1756 (Loth. sept.). — En
patois : Chlinco.
Siège d'un fief mouvant du roi de France (iti8i,
dénombr. i4 juin). — Etait annexe de la paroisse
de Bi'ttlainville.
Autrefois Trois-Evécbès, baill. et font, de Metz.
— Appartint, en 1790, au canton d'Argancy; passa,
sous l'organisation de l'an ne, dans celui d'Anlilly
et en 1809 dans le canton de Vigy.
CnÉMERr, 0°" de Fjulquemoot. — Chtmeri, ifioG
(pouillè de M.). — Chemerie (carte Casa.). — En
allemand : Chemrich.
Village du marquisat de Faulquemont (1682,
dénombr. mars) et en partie du ban de la Rotte
(iC83, dénonibr. 96 mare); fondé en i585 par
acensemcnt perpéiuel de mille jours de terres par
Paul, comte de Salm, marquis de Foolquemont.
Annexe de la cure de Faulquemont; avait une
chapelle desservie par le cu^è de cette paroisse.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lc-raine. — F^ait partie , depuis 1790,' du canton
de Faulijuemont.
Cu^Miicv (Les D-iux) : Vieille et Neuve, c" de Bou-
zonvillc. — Schouirber^, i334 (abb. Bouzonv. s.
l'on.). — Schouenberg, i338 (ibid.). — Schoenberg,
i55o (ibid.). — Chomhour-j, ib-]i (abb. Frei-
strolT, s. l'an.). — Nova Siinbourg ou Chemery,
1671 (pouillè de M. porle*".). — Scitenberg [Le
Fieiir-), Sc/î CTiierj' (Le iVew/-), 1679 (abb. Douzonv.
s. l'an.). — CUmey alias Schomberg , 1596 (dén.
Th. Alix). — Chenierirq-la-Vie-lle, i63o (abb.
Freisl. s. Tan.). — Schomberg et Neuschomberg ,
16G9 (rôlede la prèv. de Sierck). — En allemand :
Alt et A eu Schemberg.
Chèmery-ia-Vieille élait chef- lieu d'une paroisse
de l'archiprêlré de Kédange, à laquelle appartenait
comme annexe Chémery-la-Neuve : cette paroisse
dépendait de l'abb. de Bouzonville.
Ces deux villages ne formaient qu'une commu-
nauté, dont Chèraery-la-Vieille était le chef-lieu.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
53
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonvilie, coût, de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Bouzonvilie. — A pour annexes le moulin de
Chémery, Hobling, Ingling et Vintring.
Chemin DE LA Pierbe qui toubne (Le), c"" de Saint-
Julien-lez-Metz.
Souvenir d'un ancien monument druidique.
Chemin de la Reine (Le), c"" de Vigy, de Sainte-
Barbe et de Retonféy. — Ancienne chaussée qui
conduit du canton de Vigy à celui de Pange. — Sou-
venir des chemins restaurés ou créés en Ausirasie
par la reine Brunechild.
Cheminot, c°° de Verny, à droite delà Seille. — Villam
Caminitto sitam in ducato Moalemi in comilatu Me-
lensi, 783 (ch. de Charlem. abb. Saint-Arnould, s.
l'an.). — Camenot (cop. de la ch. qui précède). —
Camenetutn [ibid.dam Meur. liist. év. M.) — Cami-
netum, Camenittum, glib (ch. abb. Saint-Am.). —
Caminet, 1076 (tiiV/. 1,1,2). — Caminetum, 119a
(ibid. A, 10). — Cheminet, laii {ibid. ch. Thié-
bautdeBar.). — Chaminetum, 1337 (ch. abb. Saint-
Arn. s. l'an.). — Chaminat, i.3o8 (proc. du clergé,
arch. h. de V. AA). ^Chemenat, i338 (P. Fer.
Obs. séc. II, v° iC'j). — Cliaimenat, 1373 (chron.
doy. de Saint-Thiébaut ). — Chamenat, 1 4o/i (P. Fer.
Obs. séc. taxe des chev.). — Chaminon, i iag (arch.
h. de V. AA, 11). — Chamcnet, i43i (cart. év. de
M. t. m, p. 196). — Clieminat, i.'ioo (chron. Ph.
de Vign.).— Chaminot, i5i3 (ibid.). — Cheminon,
1594 (dénombr. s. l'an.). — Chemeno, xvu' siècle
(pp. met. temp.). — Eu patois : Cheinnat.
Seigneurie donnée par Charlemagne à l'abbaye
Saint-Arnould, en 783, pour y fonder un service
pour ITrapératrice Hildegarde.
Il y avait à Cheminot un des gués du pays Messin
formant frontière sur la Seille, i338 (P. Fer. Obs.
séc. at. 169).
Siège d'une cure de l'archiprêtré de Nomeny,
(jui avait pour annexes Epply et Longeville- lez-
Cheminot et dépendait de l'abbaye Saint-Arnould
de Metz.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et cou(. de Metz.
— l'it partie du canton de Goin en 1 790 et passa
en 1802 dans le canton actuel. — A pour annexes
Longeville-lez-Cheminot, la Vanoue et la ferme de
Marly-aux-Bois.
Chenaii (licissEAu DE la). — Il coule sur le terril, des
c°" de Borny et de Plantières et se jette dans la
Seille sous Metz; il sert à tendre une inondation
destinée à couvrir le fort Gisors ou lunette de la
Chenau , un des ouvrages avancés de la place de
Metz. — La Chenalx, 1867 (cari. hôp. Saint-Nic.
pont de Muz.). — Ruyt-de ta-CItenault-nutre-Saille
on ban des Treize, \»(>i (chap. cath. s. l'an.). —
Rnye-de-la-Chenal, ib']^{ibid. s. l'an.).
Chenau (Ruisseau de la). — Il prend sa source à Ser-
vigny-lez-Raville, traverse les c"' de Servigny et de
Raville sur une longueur de 6 kilom. et se jette
dans la Nied allemande.
CuiNE (Le), h. c"" d'Ancy-sur-Moselle. — Chesne,
1325 (abb. Saint-Vincent, liasse Ancy).
Chêne (Le), m°° isolée, c"° de Lori'y-lez-Melz.
CiiévEs (Les), m'° sur le ruiss. de Bibiche, c°* de
Lutlange. — Deschènes, 1771 (pouil'é de M.).
CnENiÈfiES, c°°deLongwy. — Chen<ers, iSgi (dénombr.
s. l'an.). — Chesnieres, 168g (dom. Bar. (. II).
— Chénièe, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France et dépendant
de la seigneurie de Joudroville (168a, dénombr.
a fév.). — Il y en avait un autre mouvant de
la baronnie de Bassompierre (1681, dénombr.
8 juin.).
La cure appartenait au diocèse de Trêves, doyenné
de Bazailles.
Autrefois Barrois, Laill.de Villers-Ia-Montagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton de Villers-la-Monlagne et passa en 1802
dans celui de Longwy.
CiiEMÈRES, m"' sur la Chiers, c" de Cuiry.
Chbnois, f. c"' de Béchamps. — Chanois, 1301 (abb.
Saint-Clém. ch. s. l'an.). — Chaisnoi ,i-jih'i(ibid.).
Cense-fîef dépendant du baill. d'Éiain.
CnÉNOis (Le), f.,c°'de BvainviUe; bâtie en i84i.
Chësois (Le), f. c°" de Briey.
Chept ou Chapï, f. c°° de Viviers. — Japy, cense-fief
appartenant au ban du Vivier, 1681 (av. et dé-
nombr.). — Chepy ou Chatnpy, ce'ise-fief, pa-
roisse et communauté de lieuville, 1779 (Dur.
Lorr.).
Aulrol'. Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel.
Chébisev, c°° de Veroy. — Carisipcam, 876 (abb.
Sainie-Glossinde, ch. de Louis le Germanique).—
Coriseium, 1 J 79 (abb. Saint-Aro. s. l'an.). — Cheu-
rixey, Chairexey, i3oi {ibid.}. — Cheiexey, i35o
(arch. h. de V. quitl. A4, i5-aa). — Cerisey, 1369
(P. Fer. Obs. séc. t. Il, p. 333). — Cheresij, Cher-
rirey, iSGg [ihid. I. III, p. 100 v°). — CUarexet,
xv" siècle ( chr. Jac. Huss. ). — Cluxirexey, Chai-
rixey, i4o4 (liste des vdl.). — Chm-ijcey, i/iao
(abb. Saint-Arn. s. l'an.). — CkaiTixey, i433 (abb.
Saint-Syoïph. liasse Chérisey). — Chenezey, Cher-
rexey, i43o (cab. Em. hist. de M. pr. V, iga).
u
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
— Charetey, Chariêei, i/i4i (obb. Saint-Arn. s.
l'an.). — Cherexei, 1657 (abh. Sainle-Gloss. liasse
• jhérisey). — Charisey, 14.57 {ibid.). — Chm-ixeij,
I 467 (cart. cv. de M.); 1/191 (Journ. J. Aubr.). —
Cheriiy , i53i (iiiv. des tit. do Lorr. X, 374). —
Chairxei, i553 (acte d'aman s. l'an.). — Cherùi.
1606 (pouilléde M.).
L'alleu de Chérisey était de l'évêclié de Metz;
l'abbaye Sainte -Gloesinde de Metz y possédait un
ban dit han Sainte- Glotsinde et comme seijjneur
y avait la justice haute, moyenne et basse, de même
que les abbayes Saint-Pierre et Saint-Symphorien
pour les bans Saint-Pierre et Sainl-Symphorien.
La vouerie de ce lieu , reprise du comte de Bar,
était mouvante du ban Saint-Sympborien (i333,
app. Lorr. p. 33) et la tour duilit lieu du duché de
Lorraine (i534, inv. des tit. de Lorr. X, 6a).
Autrefois annexe de la paroisse de Liébon, érigée
en cure le 8 février 1750. Cette paroisse avait pour
annexe Plucbe et dépendait de l'abbaye Saint-Sym-
phorien de Metz.
Dépendance mixte de la Lorraine et de i'évéchë
de Metz, Chérisey était soumis à la juridiction des
bailliages de Metz, de Vie et de Pont-à-Mousson ; on
y suivait les coutumes de Metz, de l'évéchc et de
Sainl-Miliiel.
Le château, habité par une famille qui porte le
nom du village, se trouvait dans la partie barroise.
Fit partie, en 1790, du canton de Goiu et passa
en 1809 dans celui de Verny. A pour annexes la
ferme et le moulin de Pluche.
Chérisey, seigneurie de nom et d'armes, a donné
son nom à une maison d'andenne chevalerie qui
porte pour armes : coupé d'or et d'azur, le premier
chargé d'un lion naittant de gueule» armé, lampatêé
et couronné de mène.
CHE8^ï,c°"de Verny. — Chenney, i4o4 ( liste desvill.).
— CAoig7i('y,i42g (chap. calh. s. l'an.). — Chenny
i46o (ibid.). — Chemi, i544 (pouilléde M.). —
Chemy, xvn' s* (carte de Tass.). — Chény, fjbô
(Stem. dép. Metz). — Cheni, 1766 (D. CaL not.
Lorr.). — Cheny (dict. Viv.).
.Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France et appartenant à
l'abbaye Saint-Clément de Metz (168a, dénombr.
7 sept.).
Siège d'une cure de l'archiprêtré de Noisseville ,
qui avait pour annexe l'auberge du Cheval Rouge
et était à la collation du seigneur du lieu.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Goin et
passa en 1802 dans celui de Verny. — A pour
annexes la Horgne ou le Cheval Rouge et le Cheval
Brun ou Alger.
Cheijby, h. c"* de Sainte-Barbe. — Soibey, i34g (acte
d'aman s. l'an.). — Choibey, i4o4 (liste des \ill.).
— Cheubey, itigo ( Journ. J. Aubr.). — Choibé, 1 .5 1 8
(P. Fer. Obs. séc. XIV, p. 448). — Choibei, i5i8
(cbron. Ph. de Vign.). — Choiby, i5aa (sém.
Saint-Simon, s. l'an.). — Subby, xvii' siècle ( Lotli.
sept.).
Siège d'une seigneurie mouvante du roi de France
(1717, dénombr. 20 mai). — Était annexe de la
paroisse de Sainte-Barbe.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et cout. de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton du Vry (disir.
de Boulay) et passa en 180a dans le canton
actuel. Chef-heu communal jusqu'au a 3 mai 1810,
où il fut réuni à Sainte- Barbe. — A pour annexe
la ferme de Libaville.
Cbïval Bi-»>c (Le), auberge, c"' de Bnchy.
Cheval BRii» (Le) ou Algek, f. c"° do Chesuy.
Cbetaliers (Le bar des). — Voy. Batillï.
Chevalin , f. c" de Fouligny, sur la Nied allemande.
— Xualdanges , 1 ayg (abb. de Longev. e. l'an.). —
Savallingen, iCag (bail. abb. de Longev. s. l'an.).
— Sckwaling, 1688 (dénombr. Créhange, arch.
Helphéd.). — En allemand: Schv>alingen.
Franc-alleu dépendant do la seigneurie de Ra-
ville (iG8a, dénombr. 5 oct.). — Etait annexe de lu
paroisse de Marange-Zondrange (Lorraine).
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et tout, de Metz.
Cheval Rouge (Le), f. et poste aux chevaux, c°' de
Chesny. — La Horgne ou Cheval Rouge, 182.J
(Tabl. Par.).
CuEviLLON, h. c°' de Maizeroy. — Chavillohs, ia3o
(abb. Saint-Clément, acquêt, s. l'an.). — Chavillon ,
Cttaivillon, i3i6 (abb. Longev. s. l'an.). — Chai-
ïiWoH, i4o4 (liste des vill.).
Le ban Saint-Gai de Chevillon était le siège d'un
lîef et d'une justice haute, moyenne et basse mou-
vant du roi de France et appartenait aux Mi-
nimes de Metz (1681, dénombr. i3 mai).
Annexe de la paroisse de Courcelles-Chaussy.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et cout. de Metz.
— Fit partie, eu 1790, du canton de Maizeroy et
passa en 180a dans celui de Pange. Chef-lieu com-
munal jusqu'au 2 1 septembre 181 a , où il fut réuni
à Maizeroy.
Chiebs (La), rivière qui prend sa source à Mesancy (Bel-
gique), traverse, dans le dép' de la Moselle, iesc""
de Mont-Saint-Mai tin , Longlaville (ann. de Herse-
range), Longwy, Rehon, Lexy, Culry, Cons-La-
grandville, Montigny, Ferment, Viviers, Lon-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
55
guyon (où elle reçoit la Crusne), Colmey, Villelte,
Flabcuville, Vezin, Charcncy et Épiez, sur une lon-
gueur de 48 kilomètres, et va se jeter dans la Meuse.
— Cartis Jluvius , 6S6 (cart.moy. Rhin, I,p. 6). —
Carua fliimen , 980 (Sig. de Oembi.). — Carajlu-
vius, m' s' (Vird. com. lira. Rous. pr. p. 11). —
Ripa-de-Chler, 1 178 (conf. d'Orv. Rertli.IV, p. xxi).
— Chaires, 1278 (inv. des tit. de Lorr. 111, 200).
Chieclles, 2*c°°deMetz. — Xeules , liai» (chr.dela
"guerre des quatre rois). — Xuelle, ilioh (liste des
vill.). — Xeulles, i/il\U (chr. doy. de Saint-Thiéb.).
— Xoiel, ih-jb (Journ. J. Aubr.). — Chouuelle, iBgi
(dénombr. s. l'an.). — A^ieurtc, xti 11' siècle (carte
Cass.). — CImuse, 17.56 (D. Cal. not. de Lorr.).
— Xieuville, 1763 (carte Lafosse).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France (178a, dén.
avril). — Etait annexe de la paroisse de Charly.
Autrefois Trois -Évèchés, bail!, et coût, de Metz.
— Fit partie du canton d'Argancy en 1790, de ce-
lui de Vailières en l'an m, et passa en 1809 dans
le canton actuel.
Chimpu (RiissEAU Di). — Il coule sur le lerrit. de la
c"' de Pierrepont, où il se jette dans la Crusne.
CiiiisBRrisEB (RuissEAc de). — il prend sa source à
Varize, traverse cette c"" sur une longueur de 4 ki-
lom. et se jette dans la Nied allemande.
Chihe ( Ruisseau de la ). — Il coule sur le territ. des c°"
de Mécleuves et de Secourt et se jette dans la Seille.
Choléba, m°° isolée, c" de Sainle-Ruffine; bâtie lors
du choléra, en 1882.
CuoBBACH ou ConBAS, f. c"' de Moyeuvre- Petite. —
Censé auprès de Moyeuvre-la-Petite et du ruisseau de
Conroij (1779, Dur. Lor.).
Jadis Barrois, baill. de Briey, coût, de Lorraine.
Chobo (Le), anc. h. de la mairie de Norroy-le-Veneur,
près do Briey (1756, D. Cal. not. Lorr.).
CiMETiÈBE Belle-Cbou (Le), c"' de Metz. — ^. Ancien
cimetière situé entre le fort Belle-Croix et l'enceinte
de la Seille, rendu au service du génie militaire
depuis 1868.
CiMETiÈBE DE l'Est ( Le) , c" de Plantières. — Contient
les sépultures avec concession perpétuelle de toute
la ville et les concessions temporaires de deux de
ses cantons.
CiMETièRE DU FoBT (Le), c" de Devant-ies-Ponts, à
l'usage de cette commune, de celle du Ban-Saint-
Martin et du quartier du Fort à Metz.
CiMETiÈEEsCiiAMBiÈBE (Les) , situés daus l'île de ce nom.
— L'un contient les sépultures des 1" et 2" sections
(en partie) de la ville de Metz; l'autre, celles des
Israélites.
CiNQ-FoNTAiNEs (Les), anc. f. c" de Servigny-lez-Ra-
ville. — Saint-Fontaine en AUemaigne, 1601 (fonds
de Malte, liasse dudit). — Les Cinq-Fontaynes , sei-
gneurie en tiltre de haronnie, 1608 (ibid.). — Cinq-
Fontaines, meltairie aux jinages de Sei-vigny, Olry
(Aoury) et Voitranges (WUrango) , 1701 (ibid.). —
Les Cinq - Fontaines , la maison en masure, 1781
(ibid.). — La Petite -Métaii-ie de Sainte -Fontaine,
il n'y a plus demaison, 17^2 (ibid.).
CisQ-ViLLES (Les), savoir: Boudrezy, Ilagny Mercy-
le-Bas, Mercy-le Haut et Xivry-le-Franc. — Elles
étaient le siège d'un fief mouvant de la châtellenie
d'Arancy et d'une justice haute, moyenne et basse
(1681, dénombr. 2 juin).
CiRCoiBT, h. c'" de Xivry-le-Franc. — Ciricis curtts,
io53 (ch. de Brunon, D. Cal. Il, pr. cclxxviii). —
Circourt, Sirecourt, 1756 (D. Cal. not. de Lorr.).
— Circourt-en-Woivre , 1779 (Dur. Lorr.). — En
patois : Circo.
Cure du diocèse de Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton de Xivry, devint chef- lieu de canton sous
l'organisation de l'an m et passa en 1802 dan.i
celui d'.4udun-le-Roman.
Le canton de Circourt se composait d'Anderny,
Avillers , Boudrezy, Bertrameix , Bonvillers , Circourt,
Domprix, Higny, Joppécourt, Joudreville, Landres-
et-Mont, Mercy-le-Bas-et-Mainbottel, Mercy-ie-
Haut-et-Saint-Genest, Murville, Piennes, Preutin,
Saint-Supplet, Xivry-le-Franc.
Autrefois chef-lieu communal, Chicourt fut réuni
à Xivry-le-Franc par décret du 9 décembre 1809.
CLAinEFosTAiNE, anc. localité située sur la rive gauche
delà Moselle, àpeu près en face d'Yutz. — Clerefnn-
taine, xvii* s' (cart. Tass.).
Claib-Ma r aïs, anc. censé, c°* de Longwy (Cal. not. Lorr.) .
Clause (La), ruisseau qui prend sa source à Esche-
range , traverse les c°" d'Escherange et de Volme-
range-lez-OEutrange sur une longueur de i'kilom. et
se jette dans l'Alzetle (Belgique).
Glémencï. — Voy. KuMZiG. (Ce nom est enlièremenl
tombé en désuétude.)
La maison de Clémency ou Kuntzig portait d'ar-
gent à deux barbeaux d'azur adossés, cantonnés de
quatre croix fichées de gueules (Bertb. t. VI).
Clébï, c" de Châlel-Saint-Germain. — Clarey, i4o4
(P. Fer.Obs. séc. II, 3,5i y"). — Clerey, 1697 (chr.
Ph.de Vign.). — Clairey, 1G12 (inv. des lit. de
Lorr.VlIl, 16.5).
Cloître (Le), h.c"°de Novéant l'une des subdivisions
de ce village.
56
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
CioiiAiiGE, vili. c°' de Vitry, à gauche de l'Orne. —
Cloanges, 1 246 (abb. Saint-Pierr', terr. p. 218). —
Cloanire, iSU'] (inv. des tit. de Lorr. 111, 287).
— Clenfra, iSgà (pouillé de M. portef. ). — Cliu-
an/;o, 1680 (déo. s. l'an.).
Le fiof de ClouaiiffC et Vilry relevait du marquisat
du l'ont et faisait partie de la prévôté de Bricy. —
Siège d'une justice haute, moyenne et basse, relevant
de la cour sooveraioe de Nancy (liSg, dén. de L.
IH,247).
Etait annexe de la paroisse de Yitry.
Aulrerois Barrois, baill. de Briey, cent, de Sainl-
MihieL — Fit partie, en 1790, du canton de
Florange ; passa dans celui de Vitry lors de l'orga-
nisation de l'an m et dans celui de Thionvijic en
iSoa.
Autrefois chef-lieu communal , Clouange fut réuni
à Vitry par décret du 1 8 novembre 1810.
CLOiiiNce (FoMAiNE De), souice man;niCque qui jaillit
sous un rocher, sur le terril, de la c"* de Cbouange,
dans un site irtVpiltoresque, et qui a un voiunie
sudissnt pour faire tourner un moulin dès sa sor-
tie de terre.
CocuEBgn, c"" de Forbach, à droite de la Bosselle. —
Cocheie», 1822 (abb. Longev. ch. s. l'an.). —
Cochern, j365 (Kremer, Arden. Gesch. 11,509).
— Dochem, iSgi (dén. Th. Alix). — Kochet;
iSgS (abb. Saint-AvoW, cb. du duc Charles). —
Kochtrn, 1688 (déo. c" de Créhaoge). — Cochren,
1761 (Ord. de Lorr. VIII, 202). — Koheieii, Coke-
rm, 1766 (D. Cal. not. de Lorr.). — Coquereim
(Delisto, carte du Rhin).
Village de l'aiic. vouerie de Saint-Avold, chef-
lieu d'une mairie comprenant Folckling, Morsbach,
et Emerswiller (Prusse). — Annexe de la paroisse
de Béning-lei-Saint-Aïold.
Auti^efois Lorraine, baill. de Sarreguemines,cout.
de l'évéché. — Fait parlie du canton de Forbach
depuis sa création. — A pour anaese le moulin de
Ditschwiller. — C'est sur le ban de ce village que
se trouve le fameux camp romain du Hiéraple.
CoDEWiLT, f. c"" de Kemplitb.
CoEEii-JouR (RcisseAU DE Li ). — 11 prend sa source
à Servigny-lez-Raville, traverse la c"' de Raville
sur une longueur de 3 kilomètres et se jette dans la
Nied allemande.
Coince (Ruisseau delà). — Il prend sa source à Norroy-
le-Sec, traverse les c'"' de Lixières (annexe de Fié-
ville), Lubey, Péuil (annexe de Génaville), sur une
longueur de 1 4 kilom. , et se jette dans l'Orne.
CoïKCï, c"" de Pange. — Cohiscy, iSalt (chap. cath.
s. l'an.). — Coincey, tSlib (abb. Saint-Arn. s. l'an.).
— CoinciUe, 1869 (arch. h. de V. AA , i5-a2). —
Qniicei, ilx-jli (abb. Saint-Vinc. Recettes). — Coyn-
cy, XVII* s* (Lolh. sept.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France (1681, dénombr.
i3 mai). — Annexe de la paroisse do Colombey : la
maison curiale était à Coincy et l'église paroissiale
entre les deux localités.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, do Metz.
— Fit parlie, en 1790, du canton de Flanville et
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui
d'Ars-Laquénexy at en 1802 dans le canton de
Pange. — A pour annexes la ferme et le château
d'Aubigny et les hameau et château de Colombey.
CoiNCï (Ruisseau de). — Il coule sur le terril, de la
c°* du même nom et afflue au ruisseau de Vallières.
Com-LEZ-CcTny, c*" de Verny. — Coinrf, i4o4 (liste des
vill.). — Coiie, i429(arch. b. deV. AA, II). — Coin-
lèê-Melz, J47.") (cart. év. de M. t. VI, v° i44). —
Coin deUiz-Cuverei, 1 696 (coll. Saint-Sauv. s. l'an. ).
— Con-les-Cuwey, 1617 (chron. Pli. de Vign.). —
Coing piopè Cuvri, i544 (pouillé de M.). — Cuing
1680 (dénombr. s. l'an.). — Coin-Pi-aijd , xviii' s"
(pouillé de M. et Stem. dép. Metz). — Haute-Coin
(carte Cass.).
Fief relevant du roi et siège d'une justice haut* ,
moyenne et basse ( 1681, dénombr.). — Avait une
chapelle, annexe de la paroisse de Cuvry.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit parlie, de 1790 à 1802, du canton d'Au-
gny et passa à celte deroièi'o dale dans le canton
actuel. — A pour annexe la ferme de Sabré.
vCol^-sun-SEILLe, c'" de Verny, à gauche de la Seille.
— Con, i4o4 (liste des vill.). — Con-sur-Sailte ,
iltHo (cari. év. de M. t. IV, p. 26). — Coing,
i48o (P. Fer. Obs. séc. t. II, p. 5o6). — Coim,
i5i6 (décl. des fiefs, man. de Sen. d. M. anc. art.
Baud.). — Coingg-tur-Saille , iSgg (épitap. de C.
de Gournay). — Cont, ivii' s' (carte Tass.).
Coin-sur-Seille, ancien fief mouvant du roi de
France, élait le siège d'une justice haute, moyenne
et basse (1681, dénombr. du 20 juin). — Possé-
dait un superbe château qui existe encore intact.
— Etait annexe de la paroisse de Cuvry.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit parlie du canton d'Augny de 1790 à 1802 et
passa à celle dernière date dans celui de Verny.
CoiNviLLE, c"" d'Auboué, h. à droite do l'Orne. —
Comitis villa, 776 (abb. Sainte-Gloss. ch. de Louis
le Germ.). — Coynville, xvi" s' {ibid. liasse Coin-
ville). — Coinvilla, i544 (pouillé de M.). — Con-
villa, 1606 (ibid.). — Conville, xvii" s' (censier
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
57
de Bi'icy). — Coinviller, 175O (D. Cal. not. Lorr. ).
— En patois : Convelle.
Coinvjile était le siège d'im fief et d'une justice
haute, moyenne et basse qui appartenait à l'abbaye
Sainlfi-Glossinde de Metz (1 68 1 , abb. S"-Gloss. dén.
liasse z, 6). — Il était le siège d'une paroisse de
l'archiprélré de Hatrize, qui avait Aubouo, Moine-
ville et Serry pour annexes et dépendait de l'abb.
Sainle-Glossinde de Metz.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Jouaville en
1790, de celui de Valleroy sous l'organisation de
l'an m, et passa en 1802 dans le canton de Briey.
CoLBiCB (Ruisseau de). — Il prend sa source dans les
prés de Colbach (ban de Blies-Ebersing), traverse la
<f' de Blies-Ebersing sur une longueur de i kilom.
et se jette dans la Bliese.
CoLi-ENBAcn (RuissEAC de). — 11 prcnd sa source à
Kédange, traverse cette commune sur une longueur
de 2 kilom. et se jette dans la Canner.
CoLLEBBACH (RuissEAn de). — Il prend sa source à
Sainte -Marguerite, traverse les c"" de Monneren,
Dalstein, Cliémery, Anzeling, sur une longueur de
1 3 kilomètres, et se jette dans la Nied.
CotLEBiE (La), m™, c"' de Bonzonville.
CpLLEBiE (La ), m°°, c"' de Forbach.
CoLLEBiE (La), fabrique, c"' de Vallières.
CoLLiADX, tuilerie, c°° de Sailly.
CoLLiGNï, c°° de Pange. — Collait, 977 (ch. de l'emp.
Othon, cart. abb. Saint-P.). — Colitii, gg3 (ibid.).
— CoUinei, 129a (acte d'aman). — Coligney, ihoh
(liste des vill.). — Couligney, liog (arch. b. de V.
AA, 5i). — CoUignei, lU-jl» (abb. Saint-Vinc.
recettes). — Colligney, i5ia (chron. Ph. de Vign.).
— Coligni, 1 635 (Journ. J. Bauch.). — Cohy, 1 636
{ibid.). — En patois : Coiiii.
Était annexe de la paroisse de Pange.
Enclave lorraine dans le pays Messin (avec Pange
et Mont); faisait partie du baill. de Boulay, coul.
de Lorraine. — Classé en 1790 dans le canton de
Flanville, il passa, lors de l'organisation de l'an m,
dans celui d'Ars - Laquenexy et en 1802 dans le
canton actuel.
CoLMES, c°° de Bonzonville. — Kohnan, 11 53 (abb.
Wadg. ch. arch. Arn.). — Calmes, 1179 (ch. abb.
de Saint-Arn.). — Coltnen, 1182 (abb. Wadg. ch.
Walt. arch. Trev.). — Colmen ou Kolmen, 1779
(Dur. Lorr.).
Colmen était le siège d'un fief mouvant du roi de
France (1681, dén. 9 mai). — Était annexe de la
paroisse de Nunkirchen, chapitre de Perl, diocèse
da Trêves.
Autrefois Lorraine, baill. de Bonzonville, coût, do
Lorr. — Fait partie depuis 1790 du c°° de Bon-
zonville. — A pour annexe la ferme Neuve.
CoLMEi, c°° de Longuyon, sur la Chiers. — Cohmiètde
Jany, 1278 (inv. des tit. de Lorr. III, 25o). — Cole-
mey, i354 (arch. h. de V. quitt. AA, i5-a2). —
Cotdemay,'xs' s" (coll. Sainte-Agathe, Obit. p. 43).
— Coullemcy, l'igg (inv. des lit. de Lorr. VII,
118). — Conlmey, 1073 {ibid. p. i3i). — Col-
ineyum, xvu° s' (arch. de Vill. le R. gf; I, ig. —
Coiilmy, 1618 {ibid.W, ia5). — Colnié, 1681
(dénombr. 7 janv. et 3 juin). — Couliné, 1682 (dé-
nombr. 10 janv.). — Martigny- sur -Chiers, 1727
(ord. de Lorr.). — Colmei, 17'ig (de Maill. Barr.).
Il y avait à Colraey trois fiefs , l'un mouvant du
duché de Luxembourg, le second du duché de Bai',
le troisième indivis entre les deux duchés. La sei-
gneurie barrisienne fut érigée en comté, le 8 juin
1727, en faveur de Ph. L. comte de .Afarligny, et le
village changea de nom pour prendre celui do Mar-
tigny-sur-Chiers; mais le nom primitif continua à
être en usage. Jusqu'en 1761, Colmey fut le siège
d'une prévôté locale. — Etait annexe de la paroisse
de Longuyon, diocèse de Trêves.
Autrefois Barrois, bailL de Longuyon , coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Longuyon
depuis sa création. — A poiu- annexes Flabeuville,
Villette, les fermes de Bouillon et de Martigny.
CoLJiiNG, h. c"' de Gommclange, à gauche de la Nied
française. — Kolueuges, 120g (abb. Vill. 1. 1, L. 1).
— Colvinguin, 1262 {ibid. liasse Gommelange). —
Cohingin Moliin sus Nied, ia6à {ibid. t. I, G. B.).
— Molen de Kolueiiges dcsus Niel, 1287 {ibid.K.
4). — Coluenges, 1287 {ibid. liasse Colmange, 1 ).
— Kolvenges , isS "j {ibid. 2). — Coulvanges, i3o4
{ibid. t. I, c. 1). — Colmingen , i63a {ibid. basse
Gommelange, 1 ). — ' Kolmange , xviii" s' {ibid. K.
4). — Colbingen ou Colmingen, 1756 (D. Cal. not.
Lorr.). — En allemand : Kolmingen.
Colming faisait partie de la communauté et de la
paroisse de Gommelange.
Autrefois Lorraine, baiU. de Bonzonville, coût, de
Lorraine. — Appartint, en 1790, au canton d'Otton-
ville et passa en 1802 dans le canton actuel.
Colombe (La), anciennement le Colombier, f. c" de
Cosne. — Fief mouvant de la prévôté de Longwy,
ancien prieuré de religieuses de l'ordre de Cîteaux ,
transféré à l'abbaye d'Estrèe, diocèse d'Evreux, et
vendu à B. de Villette, gouverneur de Longwy, le
23 août 1720 ( 1722 , dénombr. 2 janv.).
CoLOMBEï, chat. eth. c'"deCoincy. — Colombien, 1276
(P. Fer. Obs. sec. I, p. 265). — Columbiers, 1807
Moselle.
8
58
DÉPARTEME^iT DE LA MOSELLE.
(arch. h. de V. AA. app. au Sainl-Siége). — CoHen-
bey, i33o (cart. delà catli. de Melz). — CoHenbey,
i4o4, liste des vill.). — Colonibei, Culombey, Co-
tumbeyo, Cvlombeyn, i54'i (pouillé de M.). — Co-
lûtnbé, i55îs (chron. rim.auc). — Couhmbé, \yii° s'
(carte Cass.). — Colombo, i6jo (Fab. lerr. met.).
— CoUombé, ifi35 (Journ. J. Banch.).
La seigneurie de Colombey faisait, dès le ii'sièfle,
«es reprises de i'abbaje de Senones. — Cure de
l'archiprêtré de Noisseville, qui avait pour annexes
Coincy et Aubiguy. — Voy. Coiscï.
Autrefois Trois-Evécbés, baill. et coût, de Melz.
— Fit partie, en 1700, du cauton de Flanville et
futclass(', lorsde l'organisation de l'an m , dans celui
d'Ars-LaqiK'nesy et en 180a dans le canton de
Pange. — Chef- lieu communal jusqu'au décret
du a 1 août 1 8 1 a , qui le réunit à Coincy.
Le cliâteau de Colombey, d'aspect seigneurial,
était célèbre par la beauté de son parc, qui atait été
planté par le baron de Tschudi.
CoLosiBBV (RiissEit db). — Il coidc sur le lerrit. de
la c"* de Coincy et afllue au ruisseau de Vallières.
CoLOSNB (La), m*" forestière, c'^de Meisentbal.
CoM)K, c"" de Roulay, au confluent des deux Nieds.
— Cundicum juxta Uoêonis villam , 787 (abb. Lon-
gev. cil. Angelr.). — Condei, Cotuleium, 1 18C (aLb.
Saint-Martin dans ann. preni. t. X, I. a). — Con-
ileii, 1119 (cJi. abb. Longev. s. date). — Coiuley,
i.'io.'i (liste des vill.). — Cvncliem, i5it (cart. Vill.
I. II, 63). — Codetum, Comletum, 1 544 (pouillé
de M.). — Concheii alias Condé, 1.594 (dén. Th.
Aliic). — Coucheim, Couchen, ifio6 (ponillé deM.).
— Coninchen, xvii's' (temp. episc. Met.). — Otmté-
Norlken, 1681 (dénombr. 13 janv.). — Couchon,
'779 {Dur. Lorr.). — Connichen (carte Cass.) —
En allemand : Conlchen.
Condé avec Northen était le siège d'un fief mou-
vant du roi de France et appartenant à la prima-
tiale de Nancy (1O81 dénombr. la janv.).
Cure de l'archiprélré de Varize, qui avait pour
annexes Northen et Pontigny et dépendait de la
primnliale deNancy aux droils de l'abb. Saint-
Martin-lez-Melz.
.autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
rains.— Fit partie, en 1790,- du canton de Varizo
et passa en 180a dans celui de Boulay. — A pour
iinnexes Northen, Ponligny et Saint-Christophe.
CoNDiL, f. auj. détruite, c"" de Bérig. — Candil (plan
cadastral). — Condin (carte de Cass.).
Déiruile depuis environ quatre-vingts ans.
CoNFLAss, ch.-l. de c°°, arrond. de Briey, près du con-
fluent de l'Orne el de l'Yron. — Conjluentis, gia
(cart. Goize, ch. de Wig.). — Conjiuenli oppidum .
1093 (pr. Thic. D. Cal. III, pr. xxv). — Conjluen-
tia, 109.5 (cil. év. Popp.). — Cmijlml: , ii4'i
(abb. Saint-Clém. ch. s. date). — Cmijlnnz , 1 192
(coll. Saint-Pierre-aux-Impages, s. date). — Cbn-
jlmn-U-CÀMlcl ci Cimjlan»-la-VHle , 1297 (ifci'd. VI,
38.5). — Ciinjlan, 1476 (Journ. J. Aubr.). —
Confant, iliçjo {ibid.). — Confluentia, iSao (cart.
Vill. t. II, P 9 v"). — Confient, xvii' s" (carte Tass.).
— Confiant, i635 (Journ. J. Banch.). — Confiam-
en-Jarnisy, 1749 (de Maill. Barr.).
Le château de Conflans existait avant le xii' siècle
et relevait de l'évèché de Metz, quoi(|u'il fit partie
au spirituel de l'évèché do Verdun; l'évèque Thierry
de Bar l'acheta en 1170 des comtes de Briey (voy.
la Monogr. de Conflans, par M. Clesse). En 161 a
et en 1 343 , il fut engagé aux comtes de Bar, sauf le
droit de rachat, que le duc Charles III n'exerça qu'en
i5Gi. Ce château fut détruit en ifi 3 G par les Sué-
dois. En 1680, il fut réuni à la France [lar arrêt de
la Chambre de réunion ; rendu à la Lorraine par le
traité de Riswick , en 1 697, il fut incorporé de nou-
veau à la France par le traité de Vienne, en 1 787.
La chàtellenie de Conflans, qui fut transformée
dès le commencement du xiv' siècle en prévôté sous
le bailliage de Sainl-Mibiel (jusqu'en 1761, époque
oii il fut rattaché au bailliage de Briey), comprenait
Bruville, Donconrt, Droilaumont, Giraumont,
Grehière, Jarny, Labry, Monccl, Moulinelte, Sainl-
Marcel, Urecourt, i343-i369 (inv.des tit. de Lorr.
V, p. 4a).
Cure du dioc. de Verdun, archid. de Woëvre,
archipr. de Pareid; dépendait de l'abb. Saint-
Nicolas-des-Prés de Verdun, à laquelle elle avait
été attachée par J. d'Apremont, évècpie de Jletz,
en 1337.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
.Vlihiel. — Fit partie du canton deFriauvilleeu 1790;
devint thef-licu de canton sous l'organisalion de
l'an m et conserva ce titre lors de la réorganisa-
tion de i8oa. Ce canton se composait, en l'an 111, "
des communes suivantes: Allamont, Boncourt, Brain.
ville, Bruville, Conflans, Dompierre, Doncourt,
Droitaumont, Friauville, Hannouville, Jarny, Jean-
delize, Olley, Porcher, Puxe-etBouzonville, Saint-
Marcel, Thumeréville, Ville-au-Pré, Ville-sur-Yron.
L'organisalion de 1802 ajouta à ces communes:
Abbéville, Aflléviile, Aix, Béchamp, Fléville, Gon-
drecourt, Labry, Lixières , Liibey, Mouaville, Nor-
roy-le-Sec , Ozerailles , et , par une ordonnance royale
du 3i décembre i83a, Giraumont, distrait du c""
de Briey. D'un autre côlé, Liibey fut ciassiJ dans ce
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
59
dernier par une ordonnance du 5 septembre 1847
et les communes d'Aix, Doinpierre, Droitaïunonl,
Porcher et VilIc-aii-Pré furent réunies , par divers
décrels, à d'autres communes du même canton. —
La commune de Conflans a pour annexe le moulin
d'Ébany.
«Conflans en larnissy, prévosté, apparienoit an-
ciennement à des seigneurs de nom et d'armes por-
tant d'azur semé de billettes d'or à un lion de même, à
Mtie coUie de gueules tranchant sur le tout.n (1674,
Huss. l'Esc.)
Conflans était le siège d'une prévôté du bailliage
de Briey; elle portait de sinople au chevron renversé
et onde d'argent , en chef une montagne surmontée d'un
château ruiné d'or {Dur, II, 3a3).
Il n'est guères de lieu sur l'histoire duquel on ait
écrit autant d'erreurs que sur Conflans, parce qu'on
a confondu trois localités lorraines portant le même
nom : Conflans-en-Jarnisy, Conflans- en -Bassigny
et Conflans-Pont-Saint-Vincent. L'article qui lui
est consacré dans la Notice de Lotraine de D. Calmet
n'échappe pas à celte observation.
CoMiois ou CoNBOv (RiissEAu Di). — Prend sa source
près de Boulange, traverse les c°" de Lommerange,
Neufclief, Moyeuvre-Pelite et Moyeuvre-Grande sur
une longueur de i û kilomètres et va se jeter dans
l'Orne.
CoNS , prieuré conventuel de Saint-Hubert en Ardennes,
fondé en 1088 par lladwide, comtesse de Chiny, uni
en i56o à l'abb. de Saint-Hubert (0. de S'-B'). —
Lou prieuré de Cons lai grant ville, 1208 (Austr.
III, 25).
CoNS-LAGR»PiDïiLLE, c°" de Longuyon , sur la Chiers. —
Curtem nostram in Cosevel Cons, io36 (abb. Saint-
Math, ch. Alb. d'Als.). — Cunensis, 1178 (conf.
d'Orval dans Berth.IV,pr. xxi). — Cons, i23i(chap.
cath. s. l'an.). — Kuns, Cuns, 123.5 (fond, de TilT.
dans Berih. IV, pr. lxvi). — Kons, i3og (conf. de
Marient, dans BerIh. V, pr. scviii). — Can-le-
Ch^stel, i3i 1 (arch. de la comm.). — Consdesoub
Lonwy sus Chier, i3i4 (ch. d'Ed. c" de Bar, Aust.
III, 25). — Con enArdenne, 1379 (inv. des lit. de
Lorr. VII, p. 273). — Con, xv* s" (chron. Jac. Huss.).
— Couins, Coins, 1578 (inv. des tit. de Lorr. VII,
p. 376). — Conz, 1573 (ihid. VI, p. 127). —
Contz, 1682 (dénombr. 2 fév.). — Coms, 1689
(dom. Barr. t. H). — En patois; Con-lai-gran-velle.
Siège d'une ancienne baronnie qui comprenait les
villages de Cons, Ugny, Grand-Failly, Tellancourt,
Pelit-Failly, Villers-la-Chèvre, les gagnages de Cu-
mont, Cossemont, laCaure et des Couverts, avec la
vouerie de Flabeuville (i684, dénombr. du 2 fév.).
La baronnie deConsfut érigée en marquisa! [lar le
ducLéopold en faveur de M.deLambertye, en 1713.
— Les aimes du marquisat étaient celles des Lani
bertye, qui sont d'azur à deux chevrons d'or (arm.
man.).
La paroisse de Cons était du diocèse de Trêves
(doy. de Longuyon) et dépendait de l'abb. de Saint-
Hubert, qui y avait un prieuré.
Autrefois Barrois;baill. d'Élain, puis, en 1761, de
celui de Villers-la-Monlagne; coût, de Saint-Mihiel.
— Fut érigé, en 1790, en chef-lieu de canton;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Longwy et en i8oa dans le canton actuel. —
A pour annexes Cossemont et Cumont.
l'Coms, autrement la grande ville, maison de
nom et d'armes très-ancienne (existant en 1218),
puissante et illustre, portant le titre de baronnie
sous la chastellenie de Longwy, dès longtcms esteinte,
portoit d'argent à cinq roses de gueules, a, a et i.-
(1674, Huss. l'Esc.)
Couverts (Les), h.c°''de Montigny-sur-Chiers. — Con-
vers , 1 1 25 (inv. des tit. de Lorr. VllI, 284).
Le gagnage des Couverts, ancien domaine du
prieuré, dépendait de la seigneurie de Cons-Lagranil-
ville ( 1682, dénombr. ajanv.). — Annexe de Mon-
tigny-sur-Chiers, cure du dioc. de Trêves.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton
de Cons-Lagrandville et passa , sous l'organisation de
l'an m, dans celui de Longwy. — Ce hameau for-
mait, au commencement de ce siècle, une com-
mune avec Ferment et la Caure et il fut réuni à la
commune de Montigny-sur-Chiers par décret du
9 décembre 1811.
GoHBBAU ( Ruisseau du). — Il coule sur le territ. de la
c"° de Boulange et afllue au ruiss. du Conroy.
CoBBON (RcissEAB dd). — Il coulo sur le territ. de la
c"" de Jussy et se jette dans la Moselle.
CoRciiADE (La) ou leCorcueu ou ConcHu, dosd'équar-
rissage , c" de Vallières.
CoBDEMANGE (Le Bam de). Seigneurie foncière sin- le
territ. de Jouy-aux-Arches.
CoBNï, c°° de Gorze, à droite de la Moselle. — Crosnei ,
I 2o3 (abb, Sainte-Marie, acte d'éch.). — Courney,
xiv" s' (liste des olT.). — Croney, 1807 (arch. h. de
V. appel au S'-Siége, AA, 34). — Cournay, xv" s'
(abb. Saint-Arn.). — Cronney, i4o4 (liste des vill.).
— Corney, 1/171 (abb. Saint-Vinc. receltes). —
Courney, 1490 (Journ. J. Aulir.). — Courny, ih^h
(ihid.). — En patois : Courni.
Le fief de Corny appartenait, dès 1262, au
comté de Bar, mouvant de la châtellenie de Pont-à-
60
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Mousson; il se composait de trois bans, appelé» le
Grand ban , le ban Exapel ou Xapelz et le ban des
Rouceli , cl était lesiége d'une justice haute, moyenne
et basse ( 1681, dénombr. ai juin). — Cure du dio-
cèse de Melî et de l'arcbiprétré de Mousson, ayant
Somray pour annexe.
Autrefois Barrois , baill. de Ponl-à-Mousson , coût,
de Saint-Mibiel. — Fut érijjé en cbef-lieu de canton
du district de Metz en 1790; fit partie du canion
d'Augny sous l'organisation de l'an m et passa en
180a dans celui de Gorze. — A pour annexes Auchc
et Bëva.
ConviE (Li), f. c"" de Luppy.
GosBES, c" de Longwy. — Koëne, 1 agS (arch. Lamb.
acted'liomm.). — Koesne, i3oi (arcb. Lamb. Ausir.
III, aS). — Coi»ne, i3o4 (l'iid.). — Comte», i3o8
(abb. Sainl-Pierr', terr. p. 2 ai). — Conei, Ccne»,
lï's' (coll. .Sainte-Agathe. Obit. p.3i-45). — Cotne,
i6ia (inv. des tit. de Lorr. VI, la.^). — Gine,
1769 (de Mail. Barr.).
Siège d'un fief, avec haute, moyenne et basse
justice, dont le roi était seigneur pour moitié et le
soigneur du lieu pour l'autre. — Chef-lieu d'un
Iwn qui comprenait Cosnes, Vaux et Varnimont; ces
villages no formaient qu'une mémo communauté et
une même paroisse, laquelle était cure du diocèse
de Trêves (doy. de Bazeillos).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coul. de
Saint-Mihiei. — Fit partie , en 1 790 , du canton de
Longwy. — A pour annexes Romain, Varnimont,
Vaux, les fermes de Soxey et de la Colombe, le m'"
Coulmy et les forges de Gorcy.
(^osREVAux, minière, c"' de Cosnes. — Mines de fer
tendre exploitées en galeries.
CossÉMONT, f. c"' de Cons-Lagrandville. — Couriemont,
i3o4 (arcb. Lamb. Austr. III, a5). — Cotemont,
1879 (inv. des tit. de Lorr. VII, 273).
Le gagnage de Cossemont dépendait de la seign"*
de Cons-Lagrandville ( 168 a , dénombr. a janv.).
GoITE^DORF, h. c"' de Schwerdorf. — Dép. de la sei-
gneurie de Bourguesch ( 1681 , dénombr. a'i juin).
De tout (emps fraction de la communauté de
Schwerdcrff. — Faisait partie du canton de Rel-
ling en 180a. — Il fut séparé du chef-lieu municipal
en verludes traitésdeiSiS et détenu parla Prusse.
— Restitué à la France en vertu de la convention du
«3 octobre 1829, et réuni de nouveau à Schwer-
dorff par ordonnance royale du 7 octobre i83o.
CooLANGE (Ruisseau de). — Prend sa source dans le
bois de Coulange, traverse les villages de Silvange
et de Taiange sur une longueur de 2 kilom. et se
jette dans la Moselle.
CotLMT, minière, c" de Cosnes.
CouLMï, m'°, c"* de Cosnes.
(jOclmt (Ruisseau de). — Il coule sur le terril, do la c"'
de Cosnes et se jette dans le ruisseau de Gorcy.
Coche, c°° de Boulay. — Cuine, xi" s" (abb. Saint-
Max. Tr. décl. biens). — Bering nunc Coiimo, ia8o
(abb. Wadg. ann. prem. c. 1009). — Conte, i3i8
(abb. Longev. s. diite). — Coma, 1544 (pouillode
M.). — Chon, 1594 (don. Th. Ah\). — Corn,
xvii" s' (carte Tass.). — Chom, 1G81 (dénombr.
3t oct. ). — Couante, i()8a (dénombr. comté Créli.
s. l'an.). — Koume proche Boiilay, 1688 (dénombr.
Créh. arch. Helpli.). — Comm, xviu' s' (abb. de
Bouz. ) — Corne, i"]'*)} (D. Cal. not. Lorr.). —
Coum, 1779 (Dur. Lorr.). — Cootn (carte Cass.).
— En allemand : Kttmm et Kuhtnen.
Siège d'une seigneurie foncière dépendant de
celle de Freislroff ( 1 08 1, dénombr. 3i oct.). —
Cure de l'arcliipr. de Varize à la collation de l'abbé
de Wadgasse.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Fit partie, en 1790, du canton d'Olton-
ville et passa en 180 a dans le canion actuel. —
A pour annexes le Grand et le Petit Roupelstouden
et les moulins Vieux et Neuf.
Sur le ban de Oume se trouvaient les Iiameaux
de Beiring, de Blenting et de la Helie, aujourd'hui
détruits (Dur. Lor. ).
CoopiLLOB, m°° de plaisance, c°" de Devant-les-Ponts.
r Ancienne maison de plaisir. — Annexe de la pa-
roisse Saint-Simon deMotz,» xïiii°s'(pouillé deM.).
CoiiPiLLos, m'°, c"" do Nouiily.
CoDR (La) f. c'"deGuesseling. — Ancienne seigneurie
appartenant à l'abb. de Saint-Avold.
Cou» (Le Ban de la). — Voy. Mobaville.
Cobr-aux-Gemnes (La), ancien hôpital de pestiférés,
maintenant poste militaire, à l'extrémité de l'île do
Chambièrc , c°" et 1" canton de Metz. — La Cornue
Geline, i4o4 (liste des vill.). — La Maison des pet-
ti/éré» a la Corne Geline, xyn s' (chron.CI. Philo-
pin). — La Cornu Geline, 1616 (Journ. D. Flor.).
— La Cornuée Geline, i64o (Journ. J. Bauch.). —
L'IIospital des troupes comaugelines ,1728 ( D. Cal.
not. Lorr.).
La Cour-aux-Gelines fut détruite en iSBa et re-
bâtie en i58o (P. Fer. Obs. séc. xvi" s", 149).
CoBR-Ai-PoxT (La) , h. c" de Ville-sur-Yron.
Maison fief sur le ban de la Ville-au-Pré, 1682
(dénombr. du 3i août).
Coubcelles-Chaussï, c™ de Pange, près de la Nied
française. — Chaucey, 1 ao6 (P. Fer. Ob.-). séc. xiii°
s*, 3a6). — La Cour deChaussy, 1 98/1 (inv. des til.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
61
de Lorr. VI, t66). — Chaussey, i348 (chap. calli.
s.raii.). — Courcetleaubande Chaussy, i535(Journ.
J. Baucb.). — Chaulcy, Chauhsei, Chatissi, i544
(pouillédeM.). — Courselle, i5i8 (ibid.). — Chaussy,
157S (arcli. départ. C. ig). — Courtzell, i6a5
(terr. du ban). — Le village de Courcelle sciz au ban
de Chaussy, i633 (Journ. J. Baucli.). • — ■ Coursel
Chaussy, i638 (Journ. D. Flor.). — Courselles, 1756
(Stem, dép' M.). — Covivelles (carte Cass.). — En
patois : lai Granl Kch'el. — En allemand : Kurtzel.
Faisait partie, au xvi' siècle, de la seigneurie
de Mcngen (dénombr. comté de Créhange). — Fief
et justice haute, moyenne et basse mouvant du roi
de France ( 1 G8 1, dénombr. 8 nov.).
Chaussy était le .siège d'une paroisse dépendant
de l'archiprètré de Varize, à la collation du chapitre
de la cathédrale de Metz. Elle avait pour annexes
Chevillon, Landonvillers, Urville, et les censés de
Léoviller, des Ménils et do Plappecourt.
Autrefois Trois-Évéchés , bail!, et coût, de Metz. —
Fit partie, en 1790, du canton de Maizeroyet passa
en 180a dans celui de Pange. — A pour annexes
Pont-à-Chaussy, le château d'Urville, les Ménils,
les moulins Neuf et de Ravenez et le Calvaire.
CocRCELLEs-CuAcssY (Hdisseau de). — Il prend sa
source à Courccllcs-Chaussy, traverse la c°° de ce
nom sur une longueur de 4 kilomètres et demi
et se jette dans la Nied française près des Ménils.
CoHBCELLES-suR-NiED, c°° de Pauge , à gauche de la
Nied française. — Corilum, 1161 (abb. Sainte-Cr.
rh. conf.). — Courcelles, 1178 (abb. Saint-Vinc.
C. 5). — Corzelles, 1192 (ibid.). — Corcelles ,
1245 {ibid. liasse Courcelles). — Corceles, 1366
{ibid.). — Corselles, i3o7 (arch. h. de V. AA,
app. au S'-Siége). — Corceille-sus - Nied , xv' s'
(abb. Saint-Vinc. liasse Courcelles). — Courcelle,
ilioti (hste des vill.). — Courselle, ihkk (él. des
garn. franc.). — Corcelle, liSi (abb. Saint-Vinc.
vente de dîmes, liasse Courcelles). — Corcelles sus
Niedz, l'igS (Journ. J. Aubr.). — Courselles supra
Nidam, ]544 (pouillé do M.). — Courcelz, i5G4
(abb. Saint-Vinc. liasse Courcelles). — Courselles-
tur-Nied, 1756 (Stem, dép' Metz). — En patois :
lai Pliai Kch'el.
L'abbaye de Saint-Vincent acheta, en la'iS,
Courcelles-sur-Nied et Laquénexy de Girard de
Blorut. L'abbé était seigneur haut justicier de ces
depx villages (abb. S'-Vinc. liasse Courcelles-sur-
\ied). — Élait siège d'une paroisse de l'archiprètré
de Noissevillc, dépendant de l'abbaye S'-Vincent et
ayant pour annexes Villers-Laquénexy, Laquénexy,
r.hailly-sur-Nied , et la censé de Champel.
Autrefois Trois-Évèchès, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Flanville,
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui
d'Ars-Laquénexy et en 1802 dans celui de Pange. —
A pour annexes Chailly-sur-Nied, le Moulin et la
Tuilerie.
Coun-D'AuBE (La), f. c°' d'Aube.
Crafthal, anc. f. c"* de Morhange. — Appartenait
à l'abb. deCraflhal, 1182 (arch. départ. E. 292).
Crafthal ou Crautual, anc. abbaye fondée au viii" siècle
par saint Sigebaud, évéque de Metz, pour des reli-
gieuses de Citeaux, et dont l'emplacement est in-
connu. Dôm Calraet dit dans la Notice de Lorraine
(t. I, p. 29'i) qu'elle pourrait avoir été près de
Morhange; mais il ajoute «qu'il a de la peine à le
croire n.
Créhange, c°° de Faulquemont, à droite de la Nied
allemande. — Kriching'a, 1121 (abb. de Longev.
conf. des biens). — Criciga, 11/17 (abb. de Vill.
E. 1 ). — Crechinga, 1180 (abb. de Longev. bulle
d'Alex. III). — Crifinga, 1210 {ibid. conf. des
biens). — Çregnhinga, 1267 {ibid. bulle de Clém.
IV). — Crichinga, i353 (cart. Vill. II, f. 5i
v°). — Creange, i3G5 (arch. h. de V. AA, 42-45).
— Crehanges, 13G9 {ihid. iS-aa). — Crehenge,
i4i3 {ibid. lu). — Kriechingen, i45o (év. deM.
t. VI, v° 27). — Crchenges, i457 (abb. Saint-Vinc.
liasse Juville). — Cryhingen, lAGo (év. de M. t. IV,
v° aC). — Crichingen, i464 (inv. des tit. de Lorr,
t. VI, p. aao). — Criechinge, i54i (épitaphe de
Jean V de Créhange à Créhange). — Kruchinga,
Krukinga, Crixinga, Cruchinga, Crehangia, i544
(pouillé do M.). — Créanges, Créance, i553 (siège
de M. par Salignac). — Criechingen , 1587 (épitap.
de Wirich de Créhange à Hombourg). — En alle-
mand : Krichingen.
La seigneurie de Créhange, de nom et d'armes,
était, jusqu'au xv' siècle, un fief lorrain relevant
du château de Fénestrango. A cette époque, il fut
érigé en baronnie, déjà considérable, mouvant du
duché de Lorraine. En 1617, l'empereur Mathias
l'érigea en comté, terre immédiate d'Empire dans
le corde du Haut-Rhin mais rattaché à rèvêché de
Metz par des liens de féodalité. Après l'extinction
de ses antiques dynastes, le comté de Créhange passa
par héritage aux princes de Wied-Runkel; il leur
fut enlevé par décret de la Convention du 1 4 février
1793, qui l'annexa à la France et le clas.5a dans le
district de Morhange : cotte prise de possession fut
confirmée par le traité de Lunéville en 1801 et
régularisée par arrêté du 1 1 mai i8o4.
Le comté de Créhange comprenait dix-sept châ-
62
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
I«au\ et quarante seigneuries. li se composait de la
lolaiilé ou partie (les villages de Créliange (chef-lieu),
Pontpiene, Biding et Sarweliing ( Empire), de Te-
ling, Alling, Dorviller, Reding, Denting, Momer-
stroff, Niederwisse, Bannay, Vaudoncourt, Helslrof,
Haute et Basse Vigneulles, Boucheporn, de la ba-
ronnie de Raville (voy. ce nom), de la seigneurie
d'Helfed.uige (voy. ce nom), de la seigneurie de
Mengen en partie (voy. ce nom), de la voucrie de
Saiiit-Avold (voy. ce nom), de la mairie d'Holling
(voy. ce nom), sans compter les arrière-Oefs et les
arrière-voucries, 1688 (dénombr.du ta mars). —
La maison de Créliange portait d'argent à la face
t{« gmuUe, escartellé de gueultes, la croix ancrée
d'or (Hus9. l'Esc).
Le 8i(îge de la seigneurie de Créhange était un an-
cien château carré à quatre tours, qui fut à plusieurs
reprises assiégé, et dont les mines existent encore.
— Était siège d'une cure de l'archiprétré de Variie,
ipii avait pour annexe Elzange alternativement avec
Klétrange; elle dépendait de l'abbaye de Longeville-
lez-Saint-Avold.
\ulrefois mi-partie Empire et Trois -Evécliés;
chambre impér. de Welzlarct baill. de Vie. — Droit
romain et coût, de Catzenelenbogen et de l'évéché.
— Fit partie du canton de Faulquemont dès son
incorporation à la France. — A pour annexes les
fermes de Belling, Mouzaïa, Schellenbach , Stein-
biisch et Metzing.
Grelixgerbacu (RiissEAc nt). — Il coule sur le
territoire de la c"' d'Einchwiller et se jette dans la
Rotte.
(iiitpr, château et h. c'Me Peltre. — Critpiaciim, 870
(abb. Sainte-Gloss. ch. Louis le Germ.). — Crepia-
cwn, g36 (conf. de Saint-Epv. D. Cal. II,pr.clxxxj).
— CrUpeium, 111' s° (ch. abb. de Gorze). — Crispey,
ijSi (coll. Saint-Thiéb. év. ch. Bert.). — Crispd,
iigo (ibid.). — Crespey, IS97 (abb. Saint-Clém.
don. s. l'an). — Creppey, liag (chron. doy. de
Saint-Thiéb.). — Crespy, Crepey, liag (arch. h.
de V. AA, II). — Forte maison de Crepy, i'i8o
(cart. év. de M. t. IV, p. i64). — Crespey, i5i6
(décl. des fiefs, man. de Sen. M. anc. art. Baud.).
Le château de Crépy, élevé sur l'emplacement
d'une ancienne forteresse fameuse au xv' siècle, s'ap ■
pelait la Cour-Renault (1720, dénombr. 90 sept.).
— Il en dépendait une justice haute, moyenne et
basse, 1C82 (dénombr. 12 sept). — Formait com-
nmnauté avec Peltre. — Etait annexe de la paroisse
de Magny.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Borny en 1 790 , passa
dans celui deVallières sous l'organisation de l'an m
et dans celui de Verny en i8oa. — Chef-lieu
communal jusqu'au décret du ag septembre iSog,
qui le réunit à Peltre.
Cbkpï, f. c"' de Snury-sur-Nied
Cressomphk ( RiissEAi; i>b). — Il coule sur le territ. i\f
la c" (h Bouveille et afflue à la Crusne.
CiiEUTZBEBc, montagne et chapelle, c"" de Forbach.—
Capclla sanclœ Crucis ju.rln Forhnchum, i338 (séni.
Saint-Simon s. l'an. ). — Cliapelle Sainte-Croix, 1 ti 1 8
(arch. de Forbach). — Oberkirck, 1706 (poiiiilé
de M.). — Criltberg, 1779 (Dur. Lorr.). — lier-
mitage Sainte-Anne (carte Cass.). — Creutz, Chapelle
Sainte-Anne (carte de l'Etat-major).
Cette chapelle remonte, dit-on, au x° siècle.
Cbeitzehuopf, f. c" de Rolbing.
Cheitziiofp, censé, c°' d'ErsIroff.
CnEiiTZWALD-LA-CROix, c°° de Bouzonville, à gàuclie de
la llisten. — Creutzralte-la-Verrière , Bas-Creutval,
i633 (abb. de Bouz.). — Critzvald, 1680 (arch.
départ, dén. s. l'an.). — Craisvald, 1681 (dén.
de mai). — Silva crucis, 1701 (arch. comm. gg. 1 ,
p. 35). — Crinwald, 1721 (ibid. gg. III, p. 2).
— Critzamldt-la- Croix, 176a (carte Lafosse). —
Crilznaltlt , 177g (Dur. Lor.). — En allemand :
Kreuzwald.
Ancien fief mouvant de l'évôché de Metz cl siège
d'une justice haute, moyenne et basse (1681, dé-
nombr. de mai). — Cure dépendant de l'archiprétré
de Saint-Avold , qui avait pour annexes Lauterbach
et les censés de la Houve et de Wendelhoff.
Autrefois Lorraine, par moitié avec le duc di'
Nassau ; baill.de Boulay et ch. impér. de Spire, coul.
de Lorraine et droit romain. — Fit partie, en 1790,
du canton de Bérus (district de Sarrelouis) et passa
dans celui de Bisten sous l'organisation de l'an m ,
dans celui de Sarrelouis en 180a. — Fut conservé
par la France lors de la cession de ce dernier can-
ton, et en6n incorporé à celui de Bouzonville par
ordonnance royale du 20 février 1828. — A pour
annexes Creutzwalil- la -Houve, Creutzwald-Wil-
helmsbronn, Warendt, la forge et ferme de Wendel-
hoff et Weyerfeld, maison forestière.
Cbeitzwald-la-Hol'VE, h. c"' de Creulzwald-la-Ooii.
— Houf, 1 72 1 (arch. comm.gg'. 111, p. 6). — Hoiiffe,
I736(i6trf. p. 3^). — Houff, 1728 (ibid. p. ig).
— Hoiiw, 1781 (ibid. p. g5). — Crititoahlt-la-Houve ,
1762 (carte Lafosse). — Creitzwaldt ou la Houve
de Merten (dict. Viv.).
-Village séparé du précédent par un ruisseau ap-
pelé la Bisten ou la Houve de Mertenn (1779, Dur.
Lorr.). — Sur le ban de ce village étaient des mines
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
63
de ploiiili exploitées sous les noms de la Wildt, le
Petit-Zel et le Gros-Zel (Dur. Lor. ). — Annexe de la
paroisse de Creutzwald-la-Croix.
Autrefois Lorraine, haill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Compris comme chef-lieu de commune
dans le canton de Sarrelouis par arrêté du ag vendé-
miaire anx. — Réuni comme annexe à Creutzwald-
la-Croix par décret du là mars 1809 et classé, avec
cette commune, dans le canton de Bouzonvillc par
ordonnance du 20 février 1828.
CBEBTzwiLD-WiLiiELMSBRONN, 11. c"' de Creutzwald-
la-Croix. — Wilhelmitsbrun , 1728 (arcli. comm.
gi;. m, p. 19). — Sitva Wilhelmus Brun, 1726
(16»/. p. lu). — Wtlhelmsbroun - lès - Creutzwald
(dict. Viv.).
Willielmsbronn , ancien domaine du prince de
Nassau-Sarrebrack, fondé par un prince de cette
maison dans la forêt deWarendt en 1668 , fut cédé à
la France en 1766, et depuis lors il fit communauté
inséparable avec Creutzwald-la-IIonve. — Était une
annexe de la paroisse do Creutzwald-la-Croix.
La commune de Creutzwald-Wilhelmsbronn ren-
ferme des usines considérables, des forges et des
fonderies de fer établies en 1785; une fonderie de
plomb cl une verrerie y étaient autrefois prospères.
CniEGELSCACii, vill. ruiné, c"° de Rahling. — Criegel-
bach , 1 1 5o ( D. Cal. I , pr. s. l'an. ). — Griegesbach ,
Griegesbach, 1170 (Als. diplom. CCCXII).
Village détruit vers le xiv' siècle.
(JROix Aox Trois-Limbes (La), petit monument go-
tbique situé sur la route de Bouzonville, à 6 kilom.
de Metz. Il est dû à la piété de Nicole Louve , qui le
fit ériger, vers i û'i5, par l'architecte Jean de Com-
mercy. — Etait une des croix de banlieue de la cité
de Metz, xvi' s" (chron. de Ph. Vign.).
Croix Cueillai (La) ou les Qiiatre-Arbres, c"' de
Plappeville, au point culminant du plateau des
Carrières. — C'est sur cet emplacement qu'avait
lieu, jusqu'au xvii* siècle, le supplice des malheureux
condamnés à être brûlés comme sorciers.
CROix-i)E-BEi,LrivuE ( La ), m"" isolée , c"' de Bétonfey.
Croix-de-Fra.\ciii3e (La), ancienne croix plantée sur la
place de Morhango (D. Calmet, not. Lorr. v° Moy-
hange.
Cr.oix-DE-LoRRAiBE (La), auberge, c" de Planlières.
Croix Médar (La), plantée au-dessus de Plappeville, à
l'embranrhement des routes de Scy et de Lessy,
à la gorge du mont Saint-Quentin (i636, Journ.
J. Bauch.).
Crosenberg (Les voleries de). — Elles comprenaient
Haute et Basse Guénange, Guélange, Blottange et
Landrevange.
Croué, m'° sur la Nied, c°' de Pange. — tVèw,
xiv's'(P. Fer. Obs, séc. p. 588).
Crousmatt (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c" do Morhange et se jette dans l'étang du Moulin-
NeuL
Crusses, à la source du ruisseau de ce nom, c" d'Au-
dun-le^Roman. — Crusna, taSi (cart. Vill.f. i-iti).
— Crune, laôi (abb. de Vill. liasse Crusnes). —
Crusne, i34i (cart. de Vill. t. I,c. 9). — Cruine,
i65i (carte dioc. Verd.) — Curra? xviii" siècle
(pouillé de Trêves).
Siège d'un fief érigé en i663, mouvant de la
prévôté de Villers-la-Montagne. — L'église dépen-
dait de l'abb. de Villers-Bettnach , quoique fiiisant
partie du dioc. de Trêves, comme cure du doyenné
de Luxembourg.
Aulrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fut classé, en 1790, dans
le canton d'Aumelz et y resta jusqu'en 1802 , où il
passa dans le canton actuel. — Chef-lieu communal
jusqu'au a juillet 1819 , où il fut réuni à la com-
mune d'Aumet^; érigé de nouveau en commune
par ordonnance royale du 12 janvier i833.
Crus.nes (Ruisseau de). — Il prend sa source sur le
territ. de la commune de Crusnes, traverse les com-
munes de Crusnes , Errouville , Serrouville , Fillières ,
Joppécourt, Ville -au- Montois, Mercy-le-Bas, Ba-
zailles, Boismont, Pierropont et Longuyon, sur une
longueur de 36 kilom., et se jette dans la Chiers
à Longuyon. — Cruna fliwiolua, G36 (test. diac.
Grim.). — Cruna rivus, xii" s' (lim. Vird. com.
Bous. Pr. p. 11). — Cronne, 1270 (inv. des tit.
de Lorr. VIII, 106). — Rivus Crusna, i34i (cart.
Vill. f 1 18). — Crune, 1756 (carte Vaug.).
C0E11.LEROTTE (La), m'°, c"" de Sainte-RuIBne.
CuGNOT (Le), m", c"' de Moulins-lez-Melz.
Culée (Ruisseai: de la). — Prend sa source à Ché-
mery, traver.so cette commune sur une longueur de
i,35o met. et se jette dans la Nied.
CuHONT, f. c'" de Cons-Lagrandville, à gauche de la
Chiers. — Culmont, 1/169 (arch. Lainb. Aust.
111,25).
Le gagnage de Cumonl dépendait de la seigneurie
de Cons-Lagrandville (1682, dénombr. a fév.). —
Censé seigneuriale dépendant de la paroisse et de la
communauté de Cons-Lagrandville et faisant partie
de cette seigneurie.
Cunette (La), m'° sur la Crusnes, c"" de Mercy-le-Bas.
CuRLANGE, m'", c^'Aa Tiercelet. — Lou milin de Cur-
tange, i3S5 (cart. Vill. t. I, H. iG). — Cursaiigi
(dict. Viv.).
CussiGNY, vill. c"" de Gorcy. — Cuppigney, xv" s° ( inv. de s
6&
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
til. de Lorr. lU, p. ig). — Cuptigncy, t/i54 (ado
d'aman). — En patois : Kemni.
Sicjje d'une haute, moyenne et basse justice, re-
levant de la prévôté de Villers-la-Monlagne ( i68 1 ,
dénonibr. 3o sept.). — Était annexe delà cure de
Saint-Pancré.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coût, de Saint-Miliiel. — Fait partie du canton de
Longwy depuis sa création en 1790. — Chef-lieu
communal jusqu'en i8to, oij il fut réuni à la c"
de Gorcy par décret du 1 a janvier.
CussiM (RtissEAU du). — Prend sa source à Weyme-
range, traverse cette commune sur une longueur de
800 mètres et se jette dans la Moselle.
Cdttiï, c"" de Longwy, à gauche de la Chiers. — Ctu-
terei, 1 t'io(ch. abb. de Gorze s. Pan.). — CulturU,
1 174 (conf. de H''-Seille dans Berth. III, pr. xiiv).
— Cutleny, 1187 (ch.d'Él. de Bar. dans D. Cal.
V, pr. cccxxviij). — Cuttery, 1A06 (inv. des til. de
Lorr. X, 3o/i). — Cultrey, i663 (lAiV/. Vil , 387).
— CuUry, 1689 (dom. HaiT. t. II). — Cultry,
1756 (carte Vaug. ).
Culry était le siège d'une seigneurie mouvant de
la prévôté de Brioy (1681, dénombr. 7 juin), et,
au siècle suivant, de la prévôté de Villers-la-Mon-
tagne (17/19, ^'^ Maill. Barr.).
Cure au dioc. de Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Monlagne,
coul. de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton de Villers-Ia-Montagne et y resta jusqu'en
1802, où il fut classé dans le canlon actuel. —
A pour annexe le moulin de Chénières.
Cuvnv, c"" de Verny, à gauche de la Seille.' — Cube-
raciim, 7/15 (cart. Gorze, IV, 2). — Cuveriacus,
g33 (ch. d'Adalb. D. Cal. 11, pr. cxxxij). — Cuve-
riaco, g3C (cari. Gorze, ch. Oth. I). — Cuvereium,
129g (sém. Sainl-Sim. de M. s. l'an.). — Cuvrey,
i3A3 (coll. Saint-Sauv. acq. s. lad. date). — Cuve
rey, l'igo (Journ. J. Aub.). — Cuvreyo, Cuvri,
iblili (pouillé de M.). — Cuvery, i553 (Siège de
M. par Salignac).
Fief lorrain sous lachâtell. de Prény, siège d'une
justice haute, moyenne et basse; passé à Phôpital
Saint-Nicolas de Melx par échange de i6o4 (inv.
des lit. de Lorr. sup. p. a8i ).
Ktail siège d'une paroisse faisant partie de l'archi-
prètré du Val-de-Metz ol dépendant de l'abbaye de
Gorze. Elle avait pour annexes Pournoy-la-Chétive ,
Coinsur-Seille, Coln-Prayel, et les censés de Sabré
et de Haulerive.
Depuis i6o4, Trois-Évèchés, baill. et coût, de
Metz. — Fut classé, en i7go, dans le canton d'Au-
gny, puis passa en 1802 dans le canton actuel.
— A pour annexe la ferme de Hauterive.
D
Dahi (RiiissEAt de). — 11 coule sur le Icrrit. de la
c" d'Aube et se jette dans le ruiss. d'Aube, aflluent
delà Nied.
Daik-f.n-Saclnois , c"" de Pange. — Dein on Sal-
nois, li.îo (acte d'aman). — Din , i544 (pouillé
de M.). — Dun au Saulnoir, i5g'i (dén. Th. Alix).
— Dam, i63i (Journ. D. Flor.). — Din enSau-
noy, i68a (dénombr. 10 ocl.). — Den, xviii* s*
(pouillé de M.). — Daim, 176g (Dur. Lorr.). —
Danium, Daim ou Dain (D. Cal. not. Lorr.). — En
patois : Dain e» Sauneu.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France (1 683, dénombr.
10 oct.). — Fut érigé en baronnie, en faveur de
M. de Paris, le 2 mars 1780 (1756, D. Cal. not.
de Lorr.). — Était de la paroisse de Beux, vill. de
l'Évêché. — .4vait conservé, au xviii" siècle, la cha-
pelle castrale d'un ancien château (Dur. Lorr.).
Autrefois Barrois, baill. de Châleau-Sahns, coût,
de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1 790 , du canton
d'Ancerville (distr. de Morhange), de celui de Ré-
milly sous l'organisation de l'aniii,el pa.ssa en 1802
dans le canlon actuel.
DiLiî (La côte de), c"' de Devant-les-Ponts. — Dalle,
ban de Metz, i4a6 (cart. év. de M. t. III, p. 65).
— Daitle, per dever Daille, xy' siècle (chron. Jac.
Huss.). — Daile, xv* siècle (Journ. J. Aub.).
Le vin de la côte de Dale était très-renommé au
moyen âge; il mèiite encore cette bonne réputation.
Daleh, c°° de Bouzonville. — Dah, 1179 (ch. abb.
Bouz. s. l'an.). — Dalcheim, i2gg (abb. Longev.
s. l'an.). — Le chasteau et maison forte deDalea,
i3o3 (inv. des lit. do Lorr. II, io4). — La forte
maison de Dalle, 1387 (ibid. 4ii). — Dalheim,
iSg'i (dén. Th. Alix). — Dalheim se traduit
Maison dam le «0^,1779 (Dur. Lorr.). — Dhallem,
1778-1780 (arch. départ. B. i35). — Dalheim
(carte de l'État-major).
Fief lorrain sous la châtell. de Boulay (dénombr.
de 1337, loc. cit.). — Ce fief, seigneurie de nom
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
65
et d'armes, a donné son nom à une maison d'an-
cienne chevalerie qui portait d'argent à la bande
guivrée d'azur ; il fut érigé en comté en i6ao en fa-
veur d'El. de Haraucourt. — Siège d'une baronnie,
ancien cliâtcau ruiné (Dur. Lorr.). — Cure de i'ar-
chiprêtré de Varize , érigée le a 2 septembre 1 7 1 3 ;
elle était à la collation du seigneur du lieu et avait
pour annexes Elligen , FilstrolV et Veifling.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, cout.de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Bérus (district de
Sarrelouis) en 1790, de celui de Bisten sous l'orga-
nisation de l'an m , et passa en 180a dans le canton
actuel. — A pour annexes les fermes de Sonneulioff
et do Saint-Jean.
Dalem (Ruisseau de). — H coule sur le tcrrit. de la
commune de Dalem et se jette dans le ruisseau de
Bisten.
Dalhesgrabes (Riisseau de). — 11 coule sur le territ.
de la c"" de Host.
Dalsteis, c°" de Bouzonville. — Dalsteium, ii3o
(abb. Longov. bulle d'Alex. III). — Dalestein, 1212
(abb. Vill. liasse Dalst. I). — Daleslain, 1290
(ibid. carL t. I, P. 10). — Dalestein, i3ia (ibid.
D. i4). — Dailstein, ii3i {ibid. D. 2). — La
maiery de Dahtein, i585 (ibid. B. i5). — Dalstain,
1693 (terr. de Kédange). — Dalstenne, 1723
(dénombr. 28 juillet). — Dahtein ou Alslein , 1779
(Dur. Lorr.). — Doktcin (carte Cass.).
Dépondait de la seigneurie et de la paroisse de
Menskirchen ( vill. de l'Evèché).
Autrefois Lorraina, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzonville
depuis sa création en 1 790. — A pour annexe Mens-
kirchen.
Dame (Bois de la), forêt de 85 hectares appartenant
aux hospices de Metz et située sur le territ. de la
c°° d'Orny, près de Pierjeux.
Daue-Helalie (Ruisseau de). — Il coule sur le territ.
de la c"" de Boulange.
Dammûul (Le), m'°, c°° de Saint-Jean-Rohrbacli.
Damné (Le), m'°, c"" d'Allondrelle.
Dampeleud (Ruisseau de). — Il prend sa source à
Hayange , traverse cette c" sur une longueur de 2 ki-
lomètres et se jette dans la Fenscli.
Dami'vitoux, c°" de Gorze. — Domvictom; 1301 (abb.
Gorze, ch. s. l'an.). -^ Denvitour, mii° s' [ibid.
cart. p. 253). — Deuvitoiix, i4t)8 (inv. des tit. de
Lorr.I, 53). — Danvitou, 159/1 (dénomb. Th. Alix).
— Danviltou, xvu' s' (Loth. sept.). — Dampu-
rioux, 1756 (carte Vaug.). — En patois: Don-
vitour.
Siège d'une justice haute, moyenne et basse
Moselle.
( 1681, dénombr. laoct.). — Village de la lorrede
Gorze. — Annexe de la paroisse de Dommartin
(Lorraine).
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Mars-la-Tour jusqu'en
i8oa , où il fut attribué à celui de Gorze. — Chef-
lieu communal jusqu'au 3o janvier 1810, où il fut
réuni à Hagéville. — Érigé de nouveau en commune
par ordonnance royale du 12 janvier i833. —
A pour annexes les fermes de Marinboiset de Sorly.
Dasimch, h. c"° de Florange, à droite de la Fensch. —
Daspil, i639(Journ. J. Bauch.).
On croit que Daspich était une station romaine
appelée Aspicium, qui se trouvait sur la roule de
Chalon-sur-Saône à Bingen (classif. de la commiss.
de la carte des Gaules), entre Divoduntm et une sta-
tion anonyme, 3 23 kilom. ou 1 0 lieues gauloises de
Metz. On y a trouvé des substructions et des anti-
quités romaines en grand nombre. — En patois :
Daspi.
Faisait partie de la communauté d'Ebange. —
Annexe de la paroisse de Florange.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Florange en 1790
jusqu'en 1802, où il passa, avec cette commune,
dans celui de Thionville. — Fut annexe de la com-
mune d'Ebange jusqu'au 2 juillet 1 8 1 a , où il fut
compris avec ce village dans la commune do Flo-
range.
Daspicu ou AspiCB, ferme et moulin, c"" de Thion-
ville, à gauche de la Fensch. — Expich (tabl.
Parent.).
Daubacii (Ruisseau de). — Prend sa source à Aidiing,
c"" de Bouzonville, traverse les lerrit. d'AidIing et de
Bouzonvillesur une longueur de a kilomètres et demi
et se jette dans la Nied.
Dadestiial (Nieder-), f. c"' de Sturzelbronn.
Dacemual (Cher-), maison forestière, c°° de Sturzel-
bronn.
Dauheim, vill. ruiné près de Kœnigsmackor (Revue
Aust. i85à, art. Invasions). — Daundarff {ibid.).
— Ban de Dauen, entre Kœnigsmacker et Catte-
nom, 1762 (dénombr. 5 avril).
Ce nom est resté à un canton du ban de Mondortf.
Daumermeyerei, anc. mairie, sur le territ. de la c"° de
Kœnigsmacker. — Danlieimerban, iC8i (dénombr.
du 19 déc).
Elle faisait partie de la seigneurie de Catlenora
(dénombr. 19 nov. 1706).
Daumoht, f. c"" de Hatrize. — Domun, Domnon, xviii'
s° (pouillé de M.).
Dépendait de la paroisse de Hatrize.
66
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Dajiioff, h. c" de Baerenthal. — Dachthqjff' (dict.
topog. de M. Thilloy).
Dehiiisg, f. c™ de Folckling.
DEBLiiiG, m'" et tuilerie, c"' de Folckling.
DEicHEnBACB (RiissEAu de). — Il prend sa source à
CEutrange, traverse les c°" d'Œutrange et d'Het-
tange-Grande sur une longueur de 5,àoo mètres
et se jette dans la Kissel.
Uelve (RrissEAD de). — Il prend sa source à Juville
(Meiirthe), traverse les c°" de Flocourt , de Tlii-
inonvilic et de Tragny, sur une longueur de lo ki-
lomètres, et se jette dans la Nied française près de
Han-sur-Nied.
Dkntixg, c°° de Boulay. — Denling, ihhh (pouillé
■ de M.). — DclUngen , thi t (inv. des tit.de Lorr. VI,
39).— Beitmgm, iSgi {ibid. III, SCÎ).— Dfn-
tiiigue, 168a (dcnomi). de Crch.). — Dinting, 1766
(carte Vaug.). — Denlin (carte Cass.). — En alle-
mand : Deiilingm.
Appartenait au comté de Créhange et en [«rtie
à la seigneurie de Chàteau-Roiige. — Réuni A la
France en 1 798. — Cure de l'archiprétré de Variie
(|ui dépendait de l'abh. do Loulren.
Droit romain et coût, de Calzenelcnbogen. — Fit
partie, dès son classement dans le département,
du canton d'Otlonville; y resta jusqu'à la réorgani-
sation de l'an 1802, qui le plaça dans lo canton
actuel. — A pour annexes la maison du Ban-Saiut-
Jean, la ferme de Saint-Henri et le château de
Welling.
Deiii(ichebiiùul, m'°, c°* de Manderen.
Dernier-Sol (Le), auberge, c" de Woippy, sur la
route de Meti à Thionville (carte Cass.).
Dksiremont, colline près de Metz, sur le flanc de la-
quelle se trouvait autrefois le village de Saint-Julien ,
rebâti plus loin iore de la construction du fort
Belle-Croix : voy. ce nom. — Vinea ad saiictum
Detiderum, 9'i5 ( abb. Sainte-Gloss. ch. Adalb. I). —
Dezeremont , i344 (abb. Vill. M. 9). — Destirmonl,
1899 (iWd. M. i5). — Desiremont, i55a (chron.
J. Le GouL). — La montaigne d'Eairmont, i563
(Siège de M. par Salignac).
Desirï, c°° de Gros-Tenquin. — In patatio noslro apud
Destracham, 835 (abb. Saint-Arn. ch. L.le Déb. D.
Cal. not. Lorr. v° Morhange). — Cumitatus Destroch,
966 (ch. abb. Vergav. D. Cal. Pr. s. l'an.). — Canii-
tatus ad Destrardo , 991 (ibid.). — DiUroch, Dis-
torch, 111/1 (ch. égl. de Saint-Diey. D. Cal. s. l'an.).
- -Dextrix, il ga (ch.abb. de Salivai, D.Cal.Pr.).
— Destrey, i3]5 (acte de repr.). — Deilrich,
Detteich, Desleich, i544 (pouillé de M.). — Dei-
strich, 1094 (dén. Th. Ahx). — Deêtricq , 1681
(dénonibr. 27 juill.). — Districh, 1701 (ord. de
Lorr. VIII, aga). — Destmcha, Destrix, Destrich ,
Destricht, Diestrich, Destraff, Dextroch, Istricht,
1756 (not. Lorr. v° Morhange et liste des vill.). —
Destrt/s, Destrich ou Districk (dict. Viv.). — En
allemand : Destrich.
Villa royale sous les Carlovingiens. — Au x" siècle,
chef-lieu du comté de Destrich ou Destroch. — Fit
ensuite partie du comté de Morhange. — Durival dit
que , de son temps, « on y voyait des ruines d'anciens
palais-) (1779, Lorr. ). — Était siège d'une haute,
basse et moyenne justice. — Cure de l'archiprètré
de Morhange, qui dépendait de la collégiale de Do-
mèvre.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuze, coût, de
Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Morhange et passa en i8oa dans le cantqn actuel.
— A jmur annexes les moulins de Gansbach et de
Talpel et le moulin Rouge.
Deuiscii-Kobrktt, f. c"" de Sturzelbronn. — Voy. Ko-
brett.
Decx-Fontaines (Ruisseau des). — Prend sa source à
Méxy et se jette dans la Chiers à Réhon.
Devant-les-Ponts, 1" c" de Metz. — En Baille, en
Briey devant les ponts, xv* s" (chron. Praill.). — En
vignes devant les ponts, xv' s' {ibid.). — Le hatitt
de Wttcon de Briey et de Dailc per-devant les ponts,
xi' siècle (chron. Jac. Huss.). — Devant les Pontz,
iliSo (cil. catli. s. l'an.). — Erreis le pont Tbifjfroy,
ilio"] (ch. cath. s. l'an.). — En hâtât de Wacon,
de Brye, de Daille, i '198 ( Journ. J. Aub.). — L'isle
devant Metz, période révolutionnaire (cerlif. de
civisme).
«Les habitants de Devant-Ies-Ponts, communauté
de différents habitants à la sortie des portes de
France et de Pontifl'roy de la ville de Metz , route
de Metz à Thionville et à Briey, forment une com-
munauté et sont de la paroisse Saint-Simon de la
ville neuve de Metz. Il y a plusieurs belles maisons
de plaisance sur le finage de cette communauté, vul-
gairement appelées le Goupillon, le Sansonnet, la
Ronde et la Folie.» ( 1 7-56, Stem.dép. Metz.) Cette
définition, vieille de plus d'un siècle, est encore par-
faitement exacte.
Autrefois Trois-Évêchés , baill. et coût, de Metz. —
— Fit partie, en 1790, du canton de Moulins, de
celui de Lorry en l'an m, et fut classé en 1802
dans le canton actuel. — A pour annexes la Ronde,
le Goupillon , la Bagatelle, le Sansonnet et la Maison
de planches.
DicKESMÙnL , m'°, c"" de Forbach.
Diding, h. c"de Freistroff. — Dudingen, logi (dén.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
67
Th. Alix). ^- Diedengen, i6o4 (abb. de Bouz. s.
l'an.). — En allemand : Diilingen.
Faisait partie de la communauté cl de la paroisse
de Freistrofi. Il y avait une partie de son ban éri-
gée en fief sous le nom de Saint-Sixte; il relevait
de la cour de Perl.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Bouzonville
dès sa création en 1790.
DiEBLiNG, c°" de Forbach. — Dube/ilaiiges , Dubelange,
1977 (Sém. Saint-Simon s. Tan.). — Dueblin-
gen, i58i (arch. deSarralbe, q3 août). — Dublin-
gen, lôgli (dén. Th. Ahx). — Dibling ou Diehling,
I 779 (Dur. Lorr.). — En allemand: Diebliiigen.
Était siège d'un vicariat résident, dép. de la
paroisse de Tenteling. — Village du comté de Putte-
lange.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarregueniines,cout.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Puttelange-
iez-Sarraibe depuis 1790 jusqu'en i8oa, où il fut
classé dans le canton actuel.
iJiEBLi.NG (RuissEAc de). — Prend sa source sur le
ban d'Ebring, traverse les c"" d'Ebring, Diehling,
Metzing, Hundling, Ippling, Well'erding, sur une
longueur de 10 kilomètres, et se jette dans la
Sarre.
DiEDERFixG, vill. c"" de Holïing. — Dieterfmgen, iSgi
( dén. Th. Alix). — Diderving, xvui' siècle (pouillé
de M.). — Didrefing (carte Cass. ). — Diderjing
( carlede l'Ëtat-major). — En allemand : Diderjingm.
Vill. du Val-de-Holving, dépendance du comté
de Puttelange. — Annexe de la paroisse de llolving.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
coût, de Lorraine. — Fit partie du canton de Sar-
ralbe depuis sa création, en 1790.
DiEDLVG, vill. c"' do Zetting. — Didingen, iSgS (arch.
de Sarreg. donat. à la chapelle Sainte-Catherine ).
— Dùdingen, i445 (Schiiltz, der Bliesgau,78). —
Diding (carte Cass.). — En allemand: Diedingen.
Dieding et Zetting, terres d'Empire enclavées
dans la Lorraine, appartenaient au prince de iN'assau-
Sarrebriick et suivaient le droit romain. En 1797,
ces villages, ainsi que tout le comté de Sarrebriick,
firent partie du département de la Sarre et du canton
de Sarrebriick; ils furent réunis, par décret impé-
rial du 5 avril 181 3, au département de la Moselle
et au canton de'Sarreguemines.
DiESEN (Étakg de), sur le territ. de la c™ de Porce-
lette.
Dièses (Haut et Bas), h. c" de Porcelette. — Dkène,
xviif s' (pouillé de M.). — Dnin, moulin qui dé-
pend de la Porcelette, 1756 (Stem. dép. M.). —
Dyesen, 1778 (ord. de Lqjr. XIII, i36). — En
allemand , Ober et Nieder Diezen.
Dicsen-Haut et Diesen-Bas faisaient partie de la
baronnie d'UberheniB (Empire), et ont été cédés
à la France par le prince de Nassau -Sarrebruck le
iï> février 1766 et le 3o avril 17()8. — Etaient
annexes de la paroisse de Porcelette.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville; droit
romain. — Firent partie, en 1790, du canton de
Bérus; passèrent, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Bisten, en 180a dans celui de Sarrelouis
et en 1829 dans celui de Saint-Avold. — Commune
au commencement du siècle, Diesen (Haut et Bas)
furent réunis à Porcelette par décret du 9 septembre
1811.
Diesen (Rlisseao de). — Prend sa source dans l'étang
de Diesen, traverse les c"" de Porcelette et de
Creutzwald sur une longueur de h kilom. et se jette
dans la Sarre.
DiEiEnsBAcu, anc. gagnage de la seigneurie de Bitcbe,
ibç)h (dén. Th. Alix). — N'existait plus au com-
mencement du xviii* siècle, car Bugnon ne le men-
tionne pas.
DiETZwiLLîiii, anc. h. annexe de la paroisse de Bé-
ning-lez-iïarprich , xviii* s' (pouillé de M.).
DiFFEMBACii (Ruisseau de). — Il prend sa source à.la
fontaine Sainte-Marguerite, traverse la c°° de Diffem-
bach et se jette dans le Zellenbach.
DiFFESiBAcu-LEZ-HELUMEii,c°° de Gios-Tenquin. — Dif-
fenbach, i3ao (Kremer, Arden. Gesch. Jl,4i8). —
Dijfenback, 162/1 (abb. deLongev. s. l'an.). — Tie-
fenbach, 1681 (dén. Longev. s.l'an.). — Tijfenbach,
1G81 (arch. départ, dén. '2/1 avril). — Tiffembach ,
1708 (arrêt de la cour souv. de Lorraine, 1, 2o5,
3i janv.). — DiJ/enbach ou Tiffembach (dict. Viv. ).
Diffembach a été réuni le a août 176A par le roi
Stanislas, duc de Lorraine,' au comté de Hellimer,
érigé en faveur du baron de Gaillard.
Autrefois Lorraine, baill.de Dieuze, cout.de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Hellimer depuis
1 795 jusqu'à l'organisation de l'an m, qui le plaça
dans son canton actuel. — Commune au commence-
ment du siècle, Diffembach fut réuni par décret du
16 avril 1811 à celle de Hellimer; mais l'ordon-
nance royale du 8 septembre i836 l'a rétabli dans
son premier titre.
DiFFEMBACH-LEz-PcTTELAHGE , h. c"" de Puttelange. —
Hâssen Piltlengei' Diejfenbach, 1 626 (lerr. de Rem-
meriiig). — Diejfenbach, Diffembach, 1779 (Dur.
Lorr.). — Dicffembach-Pctetange (carte Cass.).
Annexe de la paroisse et de la communauté de
Puttelange. — Village du comté de Puttelange.
!>•
68
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Lorrain%,baill. de Sarreguernines, coût,
(le Lorraine. — Fit partie du canton de Puttelange
depuis 1790 jusqu'à l'organisation de 1803, qui le
classa dans celui de Sarralbe. — Commune en 1803,
il fut réuni à Pultelangc par décret du 5 avril 1 8j i .
DiLLiRo , f. et m'°, c"* de Bousbacli , restes du village de
Dittelingen. — Voy. DlTTEU^GE■«.
DiMHEi.B.tCH (RiissEic de). — 11 coulo sHf le lerrit. de
la c°' de Soucht ci se jette dans le Spiegelbach, un
des allluents de l'Eichel.
DisTROFF, c"" de Metierwisse, sur le miss, de Bibiclie.
— Dilgenilorf, 1 179 (abb. Boui. eh. Alex. III). —
Thktdorf, laa/i (abb. Vill. H. i5). — Tiekcstotf,
i3io (tbid. R. 9). — DieHovf, 1371 (arch. h. de
V. AA, i5-2a). — Dieslorff, DichelstroJ , xv* s*
(Berlb. VI). — Dutnrffz, i485 (Chron. J. Aubr.).
— DiUorff, i5ii (cart. Vill. II, v" 10). — Di'c-
xlrujf, Dieêtorff, 1698 (terr. de Mclicrwisse).
Partie du village dépendait de la seigneurie de
Metzerwisse ( i776,dénombr. aSdéc.) et une autre
de celle de Moilbourg (1709, dénombr. i" juin).
— Disti'olT, seigneurie de nom et d'armes, fief du
comté de Luxembourg, avait donné son nom â une
maison d'ancienne chevalerie qui portait de gueules
au chef d'argent chargé de 3 losange» de sable
poses en fasce, et selon Bcrlh. (t. VI) de gueules à
3 losanges d'argent rangés en fasee. — Siège d'un
vicariat résident dépendant de la paroisse de Metzer-
wisse.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton d'Inglange de 1 790 à
180a et passa, à celte dernière date, dans le can-
ton actuel. — A pour annexes Stuckange et Kun-
tzig.
DiSTROFF, h. c"" de Schwerdorû". — Distrujj' oa Istroff,
h. ban séparé; communauté de Schteerdorff, 1779
(Dur. Lorr.).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonvillc, coût,
de Lorraine.
Fit partie, en 1790, du canton de Waldewisse,
passa dans celui de Gross-IIemmestrofflors de l'or-
ganisation de l'an m et dans celui de Bouzonx-ille
en 1802; toujours annexe de Scbwerdorff.
DiTHVAR, cense-Cef érigée le 4 octobre 1728 par le
duc de Lorraine Léopold I", absorbée par le vil-
lage de Schmittwiller, dont il fait aujourd'hui partie
intégrante. — Diethemar, 1779 (Dur. Lorr.).
DiisCBwiLiEK, ancien ban situé entre Holving et
Sarralbe. — Dilshœiller , xvi' siècle (arch. de Sar-
ralbe, ff. I ).
DiTscuwiLLER , f. et m'° sur la Bosselle , c"" de Coche-
ren. — Diclceswilre , i365 (Kremer, Arden. Gesch.
II, 609). — Dietzweiler, i68'i (dénombr. 7 majs).
— Ditzschweiler, 1751 (ord.de Lorr. VIII, 28a). —
DitivUler ou Dietzweiller, censé et ban très -isolés.
Communauté de Forbach, 1779 (Dur.Lorr.). — La
censé de Dietzweiler, 178a (ord. de Lorr. XV, i38).
— Ditsrhweilei- (carte de l'Etat-major).
Ditschwiller fut cédé à la France en 1781 et
incorpore à la baronnie de Wclferding.
Autrefois Lorraine et Empire, baill. de Sarregue-
mines, coût, de Lorraine. — Fait partie du canton
de Forbach , comme annexe de la c°' de Cocheren ,
depuis sa création en 1790.
DlTTBLI^GEM, vilI. ruiué. — Dietlingen, 1677 (Irans.
entre le seigneur de Forbach et ses vassaux). —
Dulelingen, lâg'i (dén. Th. Alix). — DiUlingen,
i()i8 (arch. de la fam. Wendel,part. de la terre de
Forbach). — DiesUngen, désert, i684 (dénombr.
7 mars). — Diethling, 1 788 (terr. du ban de Ker-
bach). — Dillingerhojf, xviii" s* (pouilléde M.).
Village du comté de Forbach, détruit à la fin du
iTii' siècle. — Voy. Diuing.
DoDENiiovEv, vill. c"* de Houssy-le- Village. -- Duodin-
hnj, Diiodenhnfh , xi' s' (abb. Mettl. décl. biens). —
Dudenhof, 1 i5o (ibid.). — En allemand : Doilen-
hofen hei Rudemachern.
Village de la mairie de Rentgen et de la seigneurie
de Rodemack (iC85, dénombr. o mars). — Était
une annexe de la paroisse de Rodemack.
Autrefois TroLs-Evéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Rodemack de 1790
à 1809, puis, à celte dernière date, passa dans celui
de Cattcnom. — Commune jusqu'au la avril 181 1,
réuni à cette date à celle de Rentgen-Basse, il eu
fut séparé par ordonnance royale du 0 janvier 1 8afi
pour devenir annexe de Roussy-le-Village.
DoLHAiii, m'° sur le ruisseau de Mance, c" de Briey.
— Lou mollin de Dolliay, i hGU (inv. dos tit. de Lorr.
111,2 54).
Etait annexe de la paroisse de Mance.
DoLLEMBAcn, h. c" de Noussewiller-lez-Volmunster.
— Villa Dollenbach, 1839 (ch. Sturzelb. vente à
l'abb. 83). — Dollenbach, 17&1 (ord. de Lorr.
VIII, 39<)-
Hameau qui dépendait de la seigneurie d'Esch-
willer, vassale du comté de Bitche. — Etait une
annexe de la paroisse de Volmunster.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Volmunster
depuis sa création, en 1790.^ Autrefois commune;
réuni à Noussewiller-lez-Volmunster par décret du
3 juin 181 j.
DoMANGEïiLLE, vill. c"" de Saury-sur-Nicd , à droite de
DEPARTEMENT DK LA MOSELLE.
69
la Nied. — Domengeville , ilioli (liste des vill.). —
Demangeville, i544 (pouillé de M.). — Demenfje-
vilk, iSg/i (dén. Th. Alix). — Pont-à-Dommange-
ville, 161 5 (abb. Saint-Vincenl, liasse Domangc-
ville). — Le Pont (carte Cass.). — En patois :
Demingevelk.
Le pont de Domangeville, sur lequel on passe la
Nied française, est Irès-ancien. — Fief mouvant de
l'abl). Saint-Vincent de Metz et siège d'une justice
haute, moyenne et basse (1294-161 5, abb. Saint-
Vincent, liasse Demangeville). — Il y avait aussi un
fief dépendant du marquisat de Pange (1777, dé-
nombr. 20 février). — .\vait une chapelle, annexe
de la paroisse de Pange.
Autrefois Trois-Kvèchés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Maizeroy depuis 1 790
jusqu'à l'organisation de 1802, qui le fit passer dans
le canton de Pange. — Ancien chef-lieu communal;
fut réuni à Sanry-sur-Nied par décret du 3 1 juillet
1812.
DoïET, f. c"' d'AUondrclle. — Damci ou Domez, m°°
forte avec justice de la paroisse de Longuyon , 1 7A9
(de Mail. Barr.). — Domei; censé, maison forle et
justice, communauté de Longuion, 1779 (Dur.
Lor.). — Daumey (carie Cass.).
DoiiPiERKE, h. c'" d'Allamont, sur le ruiss. de Longcau.
— Domni Pétri cttrlis, 960 (cart. Saint-Pierr', ch.
emp. Olhon V"). — Allodmm m Dompeyro, 968
(abb. Sainte-Gloss. ch. év. Th.). — De Domimpetro,
100.3 (pi'i. Dieul. D. Cal. II, pr. cclxxiii). — Dom-
imspetrm, 1101 (ch. abb. de Gorze, s. l'an.). —
Domnapelra , lagS (abb. Sainte-Gloss. ch. Othon).
— - Ad dommum Petrum, i4o6 (abb. .Saint-Maur.
ch. év. Thier.). — Dompierre en Wœpvre, i.'JgO
(inv. des tit. de Lorr. Il, p. 1 76). — Dompiene en
Woivre, 1689 (dom. Barr. t. I).
Franc-alleu, siège d'une haute, moyenne et
basse justice appartenant à la prévôté de Conflans,
relevant du comte de Bar, 1296(100. cit.), et appar-
tenant à l'abb. Sainte-Glossinde. — Diocèse de
Verdun; annexe de la paroisse d'Allamont (doyenné
de Pareid, archid. de Woëvre).
Autrefois Barrois, baill. d'Etnin, coût, de Saint-
Mihiel. — Fait partie du canton de Conflans depuis
sa création en 1790. — Chef-lieu communal jus-
qu'au 9 avril 1811, où il fut réuni à la commune
d'AllamonlL.
DoMPnix , c°° d'Audunle-Uoman. — Ad Domnum Age-
ricum, loAg (cath. Verd. bul. Léon IX). — Domp-
marie, t3i6 (inv. des tit.de Lorr. IX, p. 21). —
Dommarie, i356 (ibid.). — Dammai-ie, iSô^
{ibid. p. 22). — Dommary, lûog {ibid. V, p. 1).
— Dommei-y, i656 (carte dioc. Verd.). — Domery
ou mieux Dom Airy, 17/15 (Rous. Hist. Verd,). —
Dom-ry , Domnus Ryus, 1749 (de Mail. Barr.). —
Domei-y ou Domiipry, 177g (Dur. Lorr.). — Domna
Maria? Dommus Agericus? (D. Cal. nol. Lorr.).
Haute, moyenne et basse justice appartenant
au roi. — Diocèse de Verdun ; annexe de la pa-
roisse de Piennes (doyenné d'Amélie, archid. de
Woëvre).
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Xivry-le-Franc
en 1790, de celui de Circourt sous l'organisaliou
de l'an m, et passa en 1802 dans celui d'Audun-le-
Roman. — A Bertrameix pour annexe.
DoMpnoBST, seigneurie, haute, moyenne et basse jus-
tice , située sur le ban de Metzerwisse.
Faisait partie de la seigneurie de Meilbourg. Ses
habitants portaient le titre de Domprobstnlt , 1681
(dénombr. du 8 juillet).
DoNBACH (Ruisseau de). — Prend sa source à Ober-
dorff, traverse les communes d'OberdorOf , Château-
Rouge, Vœifling, Schreckling, sur une longueur de
7 kilom. , et se jette dans la IVied.
DoMCOunT-LEZ-CosFLANs, c°° de Conflans. — Dodunis
cnrlis, 886 (abb. Gorz. ch. év. Rob.). — Doncorl,
i3iG (abb. S. Symph. liasse Giraumonl). — Don-
courl-cn-]arnisy, i365 (inv. des tit. de Lorr. V, 5 ).
— Domcourt, 1694 (dom. Barr. II). — Donenria ,
Domnicuria (D. Cal. not. Lorr.). — En patois:
Donco,
Siège d'un fief lorrain sous la prévôté de Con-
flans (iij65, av. et dénombr.). — En 1749, le roi
en était seul seigneur (de Mail. Barr.). — Chef-lieu
do fait d'une paroisse étendue de l'archipr. d'Ha-
trize, ayant pour titre Saint-Marcel, mais dont le
curé était à Doncourt, et qui avait pour annexes
Bruville, Burtricourt, Urcourt, Villers et Voingville.
— Il y avait à Doncourt un ermitage avec une cha-
pelle sous le vocable de Saint-Nicolas.
.autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Appartint en 1790 au canton de Joua-
ville et passa sous l'organisation de l'an m dans le
canton actuel. — A pour annexe le moulin de Voing-
ville.
DoxcouRT-LEz-LoNGiiioM, h. c"' de Benveille. — Doinp-
conrt, 168g (dom. Barr. II). — Domcourt, 1766
( D. Cal. not. Lorr.). — Doncourt les-BeuviHe , 1 779
(Dur. Lorr.).
Cure du dioc. de Trêves (doy. de Bazaillcs).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie, depuis 1790, du can-
lon de Longuyon. — Chef-lieu communal jusqu'au
70
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
9 décembre 1 81 1, où un décret ie rctinil à la c°' de
Beuveiile.
Donxemii'dl, m'° sur le ruiss. d'Aspolt, c"de Beyren.
DoRLON , for(;es , c" de Longuyon. — Dorlon ou Dor-
loii, 1825 (labl. Par.)-
Fonderie de fer établie à la fin du iTii' siècle par
les moines d'Orval, et qui s'alimente des mines de
Saint-Pancré. — Ancienne censé de la communauté
de Longuyon.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Miliiel.
D0R1.0K (RcissKAu de). — Coule sur le tcrrit. de Vezin
et de Charency et afflue à la Cliiers.
DoR>oT, c°" de Goi-ze, à (jaucbe de la Moselle. — Dar-
nincum villa, 986 (cart. (jorze,cli. emp. Othon I").
— Bornai, ht' s" (abb. Sainl-Arn. s. lad. date). —
Dontey, xv' s" (clir. Jac. Huss.). — Donnât, ililfj
(cart. év. de M. t. 11 v°, p. 60). — Domaut, i468
(Journ. J. Aub.). — Dounot, if)35 (Jouro. J.
Baucb.). — Domo, 1783 (carte Bug. dioc. Met.).
— Donia (carte Cass.). — En patois : Domat.
.Avait une cbapelle desservie par le curé 4'Ancyi
dont Dornot était annexe. Était également un des
lianieaux qui composaient cette communauté.
Autrefois Trois-Kvèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fait partie du canton de Gorze depuis sa créa-
lion, en 1790. — Chef-lieu communal jusqu'au
aS mai 1810, où un décret le réunit à Ancy-snr-
Moselle. — Érigé de nouveau en commune par
décret du 3i décembre 186g.
DoRST, f. et ra'° sur le ruiss. de la Home , c"" de Rol-
bing.
DoRST, b. c°* de Walschbronn. — Le» censés de Dont,
1761 (ord. Lorr. VIII, 391). — I.ickerioff, 1765
(l'une des censés. AU. de Bitcbe, f a6). — f Censé
fief du comté de Bitche et de la communauté de
Walscbbronn ; c'était autrefois un villagen, 1779
(Dur. Lorr.). 11 dépendait delà paroisse de Walscb-
bronn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coul. de
Lorraine.
DoRviLLKRs, b. c" de Flétrange. — Durveiller, 1681
(dénombr. 3 1 octobre). — Dorville, XTiii*s'(pouillé
de M. Portef.). — Orvillé, Orville,xyiu' s' (reg.
état eiv.). — Dorviller, 17.^)6 (D. Cal. not. Lorr.).
— Doiirville (carte Cass.). — En patois : Deurvillé.
— En allemand : Dorweiler.
Siège d'une cure de l'archiprêtré de Saint-Avold,
dépendant de l'abbaye de Wadgassa; avait pour
annexe Basse- VigneuUe.
Autrefois Trois-Évèchés , baill. de Vie, coul.
de l'évéché. — Fait partie du canton de Faul-
quemont depuis sa création en 1790. — Ancienne
commune réunie à Flétrange par décret du 3o juin
1810.
DoiRBACH (RmssKAO de). — 11 coule sur le territ, de
la c°" de Flétrange et va se jeter dans la Nied près
d'Elvange.
DouRD'iiAL, c°° de Saint-Avold. — Dourchdalleym ,
iSlii (abb. de Longev. s. l'an.). — Dourdalheim,
> 3 13 (inv.dcstit.de Lorr. VU, i56).— Diirlhalen,
i365 (Kremer, Arden. Gescb. II, Sog). — Durcli-
daltain, xïi° siècle (abb. Longev. s. l'an i5oi ). —
DourcMahle, ihS-j (inv.destit.de Lorr. I, a4i).
— Dijiirchdalhaim , iâç)l\ (dén.Tb. Alix). — Dnrre-
dhal, 1619 (inv. des lit. de Lorr. I, i64). — Dm-
dale, 1660 (abb. Longev. s. l'an.). — Dourdal,
i6C4 (iliid.). — Dordal, 1C81 (arch. départ. B.
80). — Dmddalte, 169/1 (bail. abb. Longev. s.
l'an.). — Durchdalen, Durdale, xTiii* s* (pouillé de
M.). — Dhordal, 1761 (ord. de Lorr. VlU, 289).
— Dorthal ou Dvrdhal, f]b6 (D. Cal. not. Lorr.).
— Dourdhal (carie Casa.). — En allemand : Doiirch-
dallett.
La seigneurie de Dourd'bal appartenait à l'abbaye
de Longeville-lez-Saint-Avold. — Dépendait de la
paroisse de Longeville-lez-Sainl-Avold.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Saint-Avold
depuis sa création en 1790.
Docubmial (RiissKiu de). — Prend sa source à la fon-
taine de Dourd'bal , traverse la c"' de ce nom sur
une longueur de 1 kilomètre et se jette dans l'étang
de Réder.
DocRois, m'°, c" de Châtel-Saint-Gerroain. — En
patois : Lo Douroué.'
C'est un des quatre moulins que fait tourner le
ruisseau de Cbàtel.
DoDSBACHiE (RuissEAii de). — Prend sa .source à Bi-
biche, traverse cette c°' et celle de Filstroff, sur une
longueur de 5 kilomètres, et va ensuite se jeter dans
la Nied.
Dreibor.n (RmssEAi de). — 11 coule sur le territ. de
la c°' de Hargarten aux -Mines et se jette dans la
Bisten.
Obéirait (Etahg), c" de Longeville-lez-Saint-Avold.
— Il présente une superficie de a hectares.
DaEï-PETER-STBiN. — On donne ce nom à trois grosses
pierres armoriées qui , en 1 608 , ont servi de bornes
aux territoires do Lorraine, de Nassau et de Hanau,
et auxquelles viennent aujourd'hui aboutir les bans
de Meisentbal et de Soucht (Moselle) et celui de
Rosteig( Bas- Rhin).
Droffbach(Rcisseab de). — Prend sa source à la fon-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
71
taine de la Rose , traverse la c" de Volmeranj^e sur
une longueur do i kilom. et se jette dans leGrando-
bacli, affluent de rAlzette.
DnoG^ï, h. c°' de Piblange. — Dracheneii, i 187 (abb.
V'ill.ch. Et. de Bar.). — Drachlemaclwn , laia {ihid.
cart. t. I, A. 7). — Drachenachem , i2i5 (cb. abb.
de Bouz.). — Drachenachin , 1226 (cart. Vill. t. 1,
D. lA). — Dragnach, 1926 (ibid. 1. 1, D. 1). —
Drmingeis, Dressingea, ia6o (ibid. T. 4). — Dre-
chingen, Dreschmgi, 1205 {ibid. t. II, 9). — Drue-
nei, 1270 {ibid, t. I, P. i ). — Druenea, 1280
{ibid. P. 6). — Droeney, 1 290 {ibid. P. 9). — Dra~
wenche, 1296 {ibid. 1. 1, p. 76). — Droueni, Drue-
gni, i3oo {ibid. t. l,p. 5). — Druevry, 1809
(pouillé de M. Porlef.). — Draweney, 1.S12 (cb.
abb. de Bouz.). — Druene, l'iaU (cart. Vill. t. I,
p. a). — DresBtngin, lilii {ibid. C. 2). — Dres-
singa, 1893 {ibid. t. II, 67). — Dressingen, i433
{ibid. 4). — Drachnach, Drechinga, i5i3 {ibid.
p. 98). — Drocereneyum, Dromeneyum, Drouve-
neyum, Drachnach, Drachenach, iS/j/i (pouillé de
M.). — Drachenach, Dreissebach, i^ç)l> (dén. Tb,
Alix). — Drachnachen, i633 (cb. abb. de Bouz.).
— Drony, 1697 (l'^T. abb. de Bouz.). — Drauny
(carte Cass. ). — En allemand : Trechingen.
Faisait partie de la communauté de Bockangc. —
Siège d'une cure de l'archiprétré de Kédange , qui
avait pour annexes Bockange et Piblange; elle dépen-
dait de l'abb. de Bouzonville.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul.de
Lorraine. — Fit partie du canton de Burtoncourt en
1790 et pas.sa en 1802 dans celui de Boulay.
Droitabmo.xt, vill. c°' de Jarny, sur l'Yron. — Droilta-
mont, 1 882 (inv. des tit. de Lorr. V, 87 ). — Droilale-
mont, ih'ih {ibid. III, 208). — Droilabiiont, i56.^)
{ibid. V, 5). — Droiclaumont , 1G89 (dom. Barr.
t. I). — Droit-au-Mont , 17^9 (de .Mail. Barr.).
— En patois : Dreutaumon.
Droitaumont formait, avec la Grange-le-Châ-
telet et la Ville-au-Pré, un fief mouvant de la
cbàtell. de Conflans(dénombr. de iGaB; inv. des
tit. de Lorr. V, 3i ). — Etait annexe de la paroisse
de Jarny.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, cout.de Saint-
Mibiel. — Fit partie, en 1 790 , du canton de Friau-
ville et passa dans celui de Conflans lors de l'orga-
nisation de l'an m. — Cbef-lieu communal jusqu'au
8 novembre 1810, où un décret le réunit à la c"'
de Jarny.
DnociN (Le ban), seigneurie foncière sur le lerrit. de
Louvigny.
Du-Pbé-Detakt (Ruisseau de). — Il prend sa source à
Liébon , traverse les villages de Verny, de Goin et de
Pommerieux sur une longueur de 5,.5oo mètres et
se jette dans la Seille.
Du-Pké-la-Dame (Ruisseau de). — Il prend sa source
dans l'étang de Vulmont, traverse les c"" de Vul-
mont ( Moselle ) et de Tbésey ( Meurtbe ) sur une lon-
gueur de 1 kilomètre et se jette dans la Seille.
Dubbach (Ruisseau de), c"* de Farschwiller; se jette
dans le Moderbach.
Dernes, h. détruit du comté de Bitcbe : emplacement
ignoré. — Durnen, 1170 (Als. diplom. cclxiii,
cbarta de finibus Lotharing. in Vosago).
E
Ebange, vill. c"" deFlorange, sur la Kripsbach. — He-
hingen, 11G9 (abb. Vill. liasse Breliain) — Eban-
gis, 1 286 (abb. Just. bull. Grég. IX). — Ebbingen,
1672 (arcb. départ. B. 268). — Ebbange, 1667
(dénombr. 2 décembre). — Hebange, 1756 (carte
Vaug.). — En allemand: Ebingen.
Dépendait de la seigneurie de Florange (1681 ,
dénombr. 3i décembre). — Il y avait aussi une
métairie franche dépendant de la seigneurie de Ber-
trange (1722, dénombr. 16 juillet) et une autre
dépendant de la seigneurie de Bettange (1782, dé-
nombr. 7 juillet). — Était annexe de la paroisse de
Florange.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Florange en 1 790
et fut classé dans celui de Thionville en 1802. —
Ancien cbef-lieu communal, réuni à Florange par
décret du 2 juillet 1812.
Ebanv, f. et m'°, c"* de Conflans.
Ebebbacii , m'", c" de Liederscheit. — Etait annexe de
la paroisse de Walschbronn.
Eberbach ( Ruisseau d' ). — Prend sa source à l'étang de
Rohr, près do la Main-du-Prince, forme les étangs
de Haspelscbeidt et se jette dans la Horn au-des-
sous de Boussewiller.
Ebersinc. — Voy. Vaul-Ebebsixg et Blies-Eiiebsiî\(,.
EbeusmCiil, m'", c"" de Faréborswiller.
Edebswilleb , c°° de Bouzonville. — Eureswillre, Eu-
resviller, 1218 (cart. Vill. t. I, V. 28). — Ebti-s-
tveille); 1220 (abb. Wad. ann. Prem. I, 466). —
72
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Ewenweikr, i 3o9(pouiilédeM. Porlef.). — Eberch-
weiller, i368 (inv. des til. de Lorr. VII, i56).
— Evertvuiller, i4o5 (al)b. Saint-Arn. s. l'an). —
EberimUr, i/i34 (cart. Vill. t. I, D. 2). — Eber»-
aillerium, i448 (ibid. H, f 3). — Ebei-svueiUer,
i5ii (iii(/.II,63). — Ehersiveileriitm , j5a7(i(ii</.
^« 8g). — Eberêwiller, Eberswriler, 1 5/4/1 (pouillé de
M.
Ëber$swciltei; lOg/i (dt'n. Tli. Alix).
Ebersweiller oa Eurouvitte , xvii' s" (pouillé de M.).
— EberttweiUer, i6a5 (arcii. hospit. de Sicrck,
l. i, p. i3). — Eiineitveilkr, 1766 (cart. de Vaug.).
— En allemand : Ehernweiler.
Fief lorrain de la prévôté de Sierck (dénombr. do
1/167, 'nv- des tit. de Lorr. II, 4i8). — Il mouvait
en 1681 du roi do France et était siège d'une justice
haute, moyenne et basse (dénombr. du 3i juillet).
— Eborswiller était le siéjje d'une cure de l'arclii-
prôlrc de Kédange, qui dépendait de i'abb. de
iietbel et avait pour annexes Férange, Hobling,
Ising et Labrucli.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis «a création, en 1790. — A pour annexes
Férange, Ising et Labruch.
Ebkrswiller (Petit-). — Voy. PïTiT-EBERSWiLiEn.
Éblinge, c°°deBouiay, à droite de la Nied. — Eblinjr,
i()o6 (pouillé de M.). — Eblingen, 1681 (dé-
nombr. i4 juin). — fiïiange (carte Cass.). — En
allemand : Eblingen.
Éblange faisait partie , avec Valmunster et Remel-
fang, de la mairie d'Holling et relevait du comté de
(".réliange (dénombr. de 1C88).
Ancienne annexe de la paroisse.de Valmunster, qui
fut érigée le \" octobre 1701 en cure de l'archi-
prêtré de Kédange. Avant cette érection, il y avait
sur son ban trois maisons qui dépendaient de la pa-
roisse d'Ottonville. — Cette cure dépendait de I'abb.
de Metlacb.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Fit partie du canton d'Ottonville en 1 790
et passa en 180a dans le canton actuel.
EeniNG, vill.c"" deTenteling. — Evi-ing , i55i (pouillé
de M. Portef.). — Everingen, i08a (dénombr.
o septembre).— £i>fnVig, 168/1 (terr. abb. de Saint-
Avold). — Ebringen, 1751 (ord. de Lorr. VIII,
aSa). — Ebering (cartes de Cass. et de l'Elat-
major). — En allemand : Eberingen.
Dépendait de la seigneurie de Lixing-lez-Rouh-
ling (1683, dénombr. 0 septembre). — Etait une
annexe de la paroisse de Tenteling, archiprétré de
Saint-Arnuald.
Autrçfoia Lorraine , baill. de Sarreguemines , coût.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Putteiange
en 1790 et passa eu i8oa dans celui de Forbarh.
— Commune au commencement du siècle, Ebring
fut réuni à la municipalité de Tenteling par décret
du a décembre 1811.
EcHEVEïER, ancien étang près de Bérig (1787, arch.
départ. E 1 ao). — Voy. Esciiwiller.
Ecoi'TE-s'iL-PLELT, iii'", c"' de l'oumoy-la-Grasse. —
Annexe de cette paroisse, xviii' s" (pouillé de M.).
EcnEvissE, anc. m'" sur la Hosselle, c"" de Waldwisse.
— En patois: Egrewies, — En allemand: Krebsmnhl.
EcRETissE (L'), auberge, c"* de Vallières.
Echelles (Ruisseau des). — Il coule sur le territ. de
la commune de Jury et va se jeter dans le ruisseau
de Saint-Pierre.
Eda>ge, h. c"" de Fameck. — Adingias, ySg (cart.
Gorz. f. 108). — Aidingm , 1680 (dén. s. l'an.). —
En allemand : Edingen.
Fit partie du canton de Florange en 1 790 et passa
en 180a dans relui de ïbionville.
Ederswiller, f. c"' de Putteiange; aujourd'hui ferme
de Wklsciihoff. — Ederweiller, xviii" s' (pouillé
de M.).
A de tout temps fait partie de la communauté de
Putteiange (Dur. Lorr.) et était annexe de la pa-
roisse de Hecken-Ranspach (xviu' siècle, pouillé
de M.).
Edlixg, h. c"' d'Anzeling, à droite de la Nied. — Ede-
Ungin, 118/1 (cart. abb. Vill. t. I, E. a). — Edel-
nigen, EdeUngen,ib^U (dén. Th. Alix). — Ethlin,
xïii' s' (terr. abb. de Bouz.). — Eillingen, xïii" s"
(Sierck, dom.). — Œdlingen, 1617 (terr. abb.
de Bouz.). — Odiing, 1 766 ( D. Cal. not. Lorr.). —
Erleling ou OEdeling (on piononce Oilin), 1779
(Dur. Lorr.). — Edeling ou Aidling (dict. Viv. ). —
En allemand: Œdlingen.
Dépendait de la seigneurie de Bérus ( i683 , dé-
nombr. 22 novembre). — Annexe de la paroisse
de Freistroff.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzonville
depuis sa création, en 1 790. — Chef-lieu communal
jusqu'au 39 juillet 1811, où un décret le réunit à
la commune d'AnzeUng.
Eguelshardt, c°° de Bitche. — Egelshart, 1829 (abb.
Sturz. 83, vente à I'abb.). — Egehshart, iSga
(Hertzog Edels. chron. III, Sa). — Egelshardt,
1751 (ord. de Lorr. VIII, 390). — Igelshard, 1766
(ail. de Bitche, f" i5i). — Igelshart, 1771 (ord.
de Lorr. XII , /loa ). — Egelsharde (carte Cass. ).
Était annexe de la paroisse de Bitche.
Autrefois Lorraine, comté et baill. de Bitche,
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
73
coût, de Lorraine. — Fait partie du canton de Bitche
depuis sa création, en 1790. — A pour annexes
Neuzinzel, Waideclc (hameau et château), Beller-
stein et la papeterie.
EouEiSHARnT (Ruisseau de l'étang d'). — Il prend sa
source au Stockbronu, traverse les c°" de Bitche,
Eguelshardt, Philipshourg, sur une longueur de
3 kilom. , et se jette dans l'étang de Niederbronn.
Eicii, h. c'"deSarralbe, à gauche de l'Albe. — Eigen,
1.3)6 (abb. Slurzelbr. g'i v°, vente à l'abb.). —
Eychen, i5g4 (dén. Th. Alix). — Eichen, maison
franche, 1779 (Dur. Lorr. III, la.'i). — Eich, fief
(ihid.). — Eicheii ou Eich (dict. Viv.).
La métairie d'Eichen, dépendant de la seigneurie
de Sarralhe, était réputée maison franche; elle fut
érigée en fief par le duc Léopold, le 1 1 août 1701,
en faveur de Marie de Sabourelle. — Etait annexe
de la paroisse de Sarralhe.
Autrefois Lorraine, baill.de Sarreguemines , coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarralhe
depuis sa création.
EiCHEL (Ruisseau b'). — Il prend sa source près de la
Petite-Pierre, dans le département du Bas-Rhin,
entre dans celui de la Moselle près d'OErmingen ,
lui sert de limite avec le Bas-Rhin , et se jette dans
la Sarre. — Eigel (Dur. Lor. I, 266; III, ititi).
— Eiguel (ibid.). — Ruisseau des Glands (inv. des
tit. de Lorr. II, àa3). — Ae Leyguel[0. Cal. not.
Lorr.).
EiCHfLSBEi\G,m°" forestière, c" d'Eguelshardt.
EiDE.NHEiM, censé détruite, c"' de Montbronn. — Ban
d'Eidenheimer, 1755 (AU. de Bilche, t" iàti-ili3].
EiDEMiEjiMERSMÙnL OU .^xEciiEnsiiûuL, OU eucore Da-
LEiuÛBL, censé, c^de Soucht.
EiDENSHEijj , m'°, c°' de Soucht.
EiscHwiLLER, c"" deGro.vTenquin. — EnswUre, 1 196
(cart. Vill. 1. 1, p. a). — Eiswilre, 128.J (Kremer,
Arden. Gesch. II, i']h). — Anchitveiler, 1887 (inv.
des tit. de Lorr. VI, 64). — Eynswih, \!\'ii (arch.
h. de V. AA, 19). — Engswcile); i5i2 (inv. des
tit.deLorr. VII, 86). — Eimchwciler, iSgi (Bibl.
nat. coll. Lorr. C. 85). — Emsweiller, iSgi (dén.
Th. Alix). — Eynsclnveyler, xvii' s' (Loth. sept.).
— Einsweilhr, xïii' s* ( Episc. met. (emp.). —
Engtveiller, 1619 (inv. des lit. de Lorr. X, 79).
— Einscheviller, 1688 (dénombr. du comté de
Créhange). — Eingvillei; 1761 (ord. de Lorr. VIH,
29a, éd. de juin). — Ainsvcilkr, Einsviller, Esch-
viller, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — Ensvitlei;
1755 (carte Vaug.). — Einswillei; Enlzweiller ou
Ingweitlei; 1 779 (Dur. Lorr.). — Enschweiller, anx
(arrête des consuls du 29 vendém.). — EncheviUer
Moselle.
(carte Cass.). — Einchviller (carte de l'État-niajor).
— Eincheweiller, EntzwcHler, Einswiller ou Ingweil-
ler (dict. Viv.). — En allemand : Enschweiler.
Village du comté de Morhange; dépendait en
partie du marquisat de Faulquemont; en partie
arrière-fief du comté de Créhange. — Siège d'un
vicariat résident de la paroisse de LandroCf.
.\utrefois Lorraine, haill. de Dieuze, coût, de
Lorraine. — Fit parlie du canton de Morhange en
1 790 et fui , en 1 802 , classé dans le canton actuel.
— Réuni à Landroff par décret du 3o octobre 1 8 1 3 ,
il fut de nouveau érigé en commune par ordon-
nance royale du 12 janvier i833.
EiNCHwiLLEK (Ruisseau d'). — Prend sa source dans
la fontaine d'Einchwiller, traverse cette commune,
ainsi que celle de Landroff, sur une longueur de
1 kilom. et se jette dans le ruisseau de la Rothe.
La fontaine d'Einchwiller formait un étang qui
appartenait par moitié à la Lorraine et au prince de
Nassau.
EiNSENBACH (RuissEAU d' ). — Il prend sa source à
Vaudreching, traverse cette commune et celle de
Rémelfang sur une longueur de 1 kilom. et se jette
dans la Nied.
EijisoLMONT, village ruiné, c" de Mance.
n 11 ne reste de ce village que la chapelle Saint-
Pierre» (xviii" s°, pouillé de M.).
Elaxge, h. c"" de VVeymerange, sis au pied du mont
Saint-Michel. — HeUedange, 182 a («irt. abb.
de Vill. H, 3). — Ilekdange, 1626 (ibid.). —
EtUngen, 1681 (dénombr. 20 mai). — Ellange,
1697 (terr. de Weymerange). — Mélange (carte
Casâ.). — En allemand : Ellingen.
Village du marquisat de Rodemack, siège d'une
haute justice (1681, dénombr. 20 mai). Il y avait
aussi à Elange une censé franche dépendant de la
seigneurie de la Grange (1706, dénombr. 3 1 mars).
— Annexe de la paroisse de Volkrange.
Autrefois Trois-Evèchés, haill. et coût. deTliion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Catte-
nom; fut placé dans celui d'OEutrange sous l'orga-
nisation de l'an m; classé de nouveau en 1802 dans
le canton de Cattenom, il en sortit en i8ii pour
être incorporé dans celui de Thionville. — Ancien
chef-heu communal quand il appartenait aux can-
tons d'OEutrange et de Cattenom, il fut réuni à
Weymerange -Terville, canlon de Thionville, par
décret du a 8 décembre 1811.
Elasoe (Ruisseau d'). — Prend sa source à la côte
Saint-Michel, traverse la commune de Weymerange
sur une longueur de a,5oo mètres etse jette dans
la Moselle.
74
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Eucii, h. et m'° sur la Nied, c°* d'AIziog. — EUg ,
1715 (lerr.de Brettnach). — ffe/^,xïiii"s*(pouillé
de M.).
Faisait partie de la commanauté d'AIzing et de la
paroisse de Tromborn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Appartient au canton de Bouzon-
ville depuis sa création , en 1 790. — AIzing et Elich ,
réunis à Vaudreching par décret du 'io mars 1 8 1 a ,
furent de nouveau érigés en communes par ordon-
nance royale du 1 a janvier i833.
Eltz (BiissKAn d'). — Prend sa source à Nondkail,
Iravei-so la commune d'Ottange sur une longueur de
a kilomètres et entre dans le Luxembourg , où il se
jclte dans TAlzelte.
ËLViKGE, c"" de Faulquemont, sur la Nied allemande.
— Ilbinga, 1131 (abb. Longev. conf. des biens).
— Ilelvinga, laio (Aid. ch. s. l'an.). — Ylwinga,
1807 {ibid. acquêt s. l'an.). — Elvinga, 1335
(pouillé de M. Porlef.). — Elvinjjen, \'\']'] (cart.
év. de M. t. V, p. ai3). — EUwiiigen, i5oi (abb.
Longev. s. l'an.). — Ellevange, 1571 (ibid.). —
Elwingen, Elbingen, iSgi (déu. Th. Alix). —
i'/iin/j'i-H , XTii" s* (Lolb. sept.). — Elvingen, 1606
(pouillé de M.). — Ellevingen, i68i .(dénombr.
aC août). — Alvunge, 1681 (dénombr. 5 nov.).
— Ilvange, 1689 (abb. Longev. s. l'an.). — En
allemand : Elwingen.
La vouerie du lieu appartenait à l'abbaye de
Longeville-Iez-Saint-Avold (i683, dénombr. i/t
mars); la même abbaye y possédait une seigneurie
foncière. — L'abbaye Saint-l'ierro de Metz y avait
une seigneurie, liante, moyenne et basse justice. La
haute vouerie était au comte de Crébange, 1688
(dén. dudit an). — Annexe de la paroisse de Flé-
trange; avait une chapelle qui dépendait de la cure
de Créhange.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Faulquemont
depuis sa création, en 1790. A pour annexe le
moulin Neuf ou Peffcrmûhl. — La maison d'EI-
vange, de nom et d'armes, portait d'argent à un
loup rampant de sable (Arm. man.).
Elïon (Ruisseau d'). — Prend sa source à Villers-
Stoncourt, traverse les villages de Bazoncourt, Vau-
cremont, Villers-Stoncourt et Ancerville, sur une
longueur de 9 kilomètres , et se jette dans la Nied
française.
ËLVMLLEB.vill. c°' de Loupershausen. — Elviller, i5ia
(inv. de Lorr. repr. des hérit. Arrêt.). — Ellwiller,
1606 (pouillé de M.). — Etuvillert, i684 (terr.
abb. de Saint-Avold). — Elweiler, 1761 (ord. de
Lorr. VIII, ùqi). — Ellweilte); 1756 (I). Gai. not.
Lorr.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France (1682, dén.
s. l'an.). — .\nnexe de la paroisse de Farschwiller.
Autrefois Lorraine, baill. deSarreguemines, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton de Pullelange
en 1790; fut classé en 1803 dans celui de Sarre-
gueinines. — Chef-lieu communal jusqu'au 28 dé-
cembre 1811, où un décret le réunit à Loupera-
hausen.
Elzange, c°° de Metzerwisse , à droite do la Canner. —
Elcange», i3'ii (inv. des lit. de Lorr. III, p. a3/i).
— Etfiiiga, Eisinga, Elsinga, Hehinga, i544
(pouillé de M.). — Etzin, xvii"' s' (Lotb. sept.). —
Eltingen, i63C (abb. Vill. liasse Elzange,l). —
Elzmgen, 1698 (terr. de Kéd.). — EUange, \'j->.3
(terr. de Valmestroff). — En allemand : Elsiiigen.
Élait le siège d'ime cure de l'archiprétré de Ké-
dange, qui dépendait de l'abbaye de Rétliel et avait
pour annexes Walmestroff et la chapelle Saint-
Nicolas.
Autrefois Troi.s-Evêchés, baill. et coul. de Tliion-
ville. — Fit partie du canton d'inglange de 1 790
à i8oa, où il fut classé dans le canton actuel. —
A Walmestroff pour annexe.
Elziing, h. c°* de Buding, sur la Canner. — lUingen,
i633 (abb. Vill. liasse Lux.). — Elzin, j68o (dén.
arch. dép.). — Eltzingen, 1G81 (dénombr. i"oct.).
— Eltzing, 1698 (terr. de Metzerwisse). — llzin,
1 699 (terr. de Veckring). — En allemand : lUzingen
an der Kanner.
Dépendait des seigneuries de Fonloy et du
Ilackemberg et était siège d'une justice haute,
moyenne et basse (1681, dénombr. i"oct.,et I7'i8,
dénombr. 10 fév.). — EIzing dépendait de la com-
munauté de Buding et de la paroisse duHackemberg
(dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie jusqu'en 180a du canton d'in-
glange et fut classé à celte date dans celui de Met-
zerwisse.
C'est sur le territoire d' EIzing que se trouvait la
station romaine deCABASuscA : voy. ce nom.
Elzikg, iii'° sur la Canner, c°° de Hombourg-Kédange.
Séparé de son ancienne communauté lors de la
division du territoire en 1790, il suivit Hombourg
dans le canton de Luttange jusqu'en 1 80a , où il fut
classé dans celui de Metzerwisse.
EscHERBERG, c°° de Robrbach. — Einchenbei-ch , 1671
(inv. des lit. de Lorr. VII). — Echemherg, ih^k
(dén. Th. Alix). — Encherberg, 1761 (ord. de Lorr.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
75
Vin ,291). — Enchemberg, 1 756 ( D. Cal. not. Lorr.).
— Enckeberg, 1771 (ord. de Lorr. arr. du 1 8 juin).
Annexe de Siersthal ; avait une chapelle desservie
par le curé de celte paroisse.
Village de la mairie de Bening et de la seigneurie
de Bitche.
Autrefois Lorraine, comté etbaill. de Bitche, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton de Lembergde
1790 jusqu'à 1802, où il fut classé dans le canton
actuel. — Enchenberg a pour annexes les fermes de
Guisberg et d'Heiligeubronn et l'ermitage de Sainte-
Vérène.
Ekgelbach (Rijisseal'd')ou Ruisseau deFabschwhleb.
— Voy. Fahschwiller (Ruisseau de).
En-MostA5t-la-Côte, écart, c°' de Moncheux.
Emsebï, c°° de Vigy. — Hunneriaca villa in pago Mmel-
lense, 898 (Mém. Ac. M. 1870, p. 45o). — Ane-
riaeum, 1181 (abb. Saint-Vinc. ch. év. Bertr.). —
Henerey, laaà (cart. Vill. t.L H. i5). — Hennery,
laaS (ibid. t. Il, f. i84). — Ennerey , laSô (ch.
abb. Saint-Arn.). — Annerey, i3i5 (pouillé de
M. Portef. ). — Anerey, 1 3 1 7 ( abbé .Saint-Vinc. liasse
Norroy-le-Veneur). — llaultchetel-d'Enncry, xv° s'
(cart. év. de M. t. IV, p. 61). — Annery, i4o8
(chr. doy.deSaint-Tliiéb. ). — Anery, 1/187 (if>'d-).
— Annerey, iliki (abb. Saint-Vinc. liasse Ennery).
— Haut-chastel-d' Ennery, i /i8o (cart. év. de M. t. IV,
p. i6i). — Aignery, i5i4 (mém. Ph.de Vign.).
— Anereyum, Annereyum , Anneceyum, Enneccy,
\ahk (pouillé de M.). — Eneri , i638 (Journ. J.
Bauch.). — Hene)-y, i6?ii (abb. Saint-Vinc. liasse
Ennery). — Ennereyum, 1668 {ibid.), — Ennerie,
1718 (fonds de Malte, inv. liasse II).
Était siège d'une cure de l'archiprélré de Rombas ,
dépendant de l'abb. Saint- Vincent .de Melz, qui
avait pour annexes Chailly, Rugy et Orival. — 11 y
avait à Ennery une petite conimanderie de l'ordre
de Saint-Jean, donnée à l'hôpital de Metz en 1227.
— Le château d'Ennery, qui existe encore, était
vaste et bien fortifié. Quoiqu'il fut une propriété
particulière, il entrait dans le système défensif du
pays, et en temps de guerre le roi pourvoyait à son
commandement.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Argancy, fut
classé lors de l'organisation de l'an m dans celui
d'Anlilly et passa en 1802 dans le canton actuel. —
A Mancourt pour annexe.
En.nerï (Ruisseau d'). — Prend sa source à la Mare
aux Seigneurs, traverse les communes d'Ennery et
d'Ay sur une longueur de 3 kilom. et demi et se jette
dans la Moselle.
Emiiaisge, h. c"* d'CEutrange. — Enstriuga, i5/i4
(pouillé de M.). — Hentrange, 1725 (terr. deMol-
vange).
Annexe de la cure d'OEutrange; avait une cha-
pelle desservie par le curé de cette paroisse.
Autrefois Trois-Évêchés , baill. et cent. deThion-
ville. — Fit partie du canton d'OEutrange de 1790
à 1802 et passa à cette dernière date dans le canton
de Cattenom. — Ancien chef-lieu communal, réuni
à OEutrange par décret du 19 octobre 1811.
EsïIE. Voy. CENSE-D'EIiVlE(LA)etGnANGE-D'ENVIE(LA).
Épasge, f. c" de Charleville. — Eppange, 11/17
(cart. Vill. E. 1). — Epinge, ii/i8 (ibid. E. 5).
— Epingen, 118/1 {ibid. E. 2). — Espehanges,
1210 (abb. Saint-Arn. ch. Th. c"" de Bar). —
Appingis, 1295 (cart. Vill. F. 4). — La Grainge-
d'Appange», i3ii {ibid. E. 3). — Epengen, 169/1
(dén. Th. Alix). — Eppauges, 1627 (cart. Vill.
S. 3). — Espange ouEsping, xviii' siècle (Alph.
Bugnon).
Epange faisait partie de la communauté do Belle-
Fontaine, annexe de Villers-Bettnach, et appartenait
avec ce village à la paroisse de Charleville.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie, de 1790 à 1802, du
canton de Burtoncourt et passa à cette date dans
celui de Vigy. — Ancienne dépendance de la c°° de
Villers-Bettnach, Epange fut réuni à la c°° de
Charleville par décret du 10 mars 1809.
Epeckbbonn, m'°, c°° do Soucht.
Epiez, c°° de Longuyon, à droite de la Chieis. —
Epie, 1573 (inv. des lit. de Lorr. V, 29/1). — Epie-
tuni, xyii" s' (arch. pri. Vill.-ie-Rond , GG i,p. 19).
— Espiez, 161a {ibitl.W, 3i8). — Epiey, 17/19
(de Mail. Bair.). — Epiez en Woivre, 177g (Dur.
Lorr.). — Expies (carte Cass.) — En patois : Ejn.
Fief lorrain relevant de la châtell. de Sancy. —
Cure du diocèse de Trêves (doy. de Longuyon) qui
dépendait de l'abb. de Juvigny.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coul. de
Saint-Mihiel. — Fit partie, de 1790 à 1802, du
canton de Charency; fui classé à cette date dans
le canton actuel. Réuni à Charency par décret du
10 avril i8ia; érigé de nouveau en commune par
ordonnance du 7 avril 18/10. — A pour annexes les
fermes de Manteviile et d'Urbulle.
Eppi.\g, c°° de Volmunster, à gauche de la Schwolb.
— Eppingen, 1/129 (arch. H. do V. AA, II). • —
Eping, 1771 (ord. de Lorr. XII, /122). — Hesping
(Delisle, carte du cours du Rhin). — Eppingen
(carte Cass.).
Village du comté de Bitche et de la prévôté de
76
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Ritnling. — Siëge d'un vicariat résident, dépendant
de lu paroisse de Volmunster.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Epping fait partie du canton de Volmunster
depuis sa création, en 1790. — K pour annexes
Urbach, le moulin de Fundmiilil et une tuilerie.
Non loin d'Epping existaient les ruines d'un châ-
teau féodal dont on ignore même le nom, mais qui
parait avoir appartenu aux sires d' Ulweiier (Bavière ) .
Eppi.ig (Ruisseau d'). — 11 prend sa source dans les
prés d'Epping, traverse cette commune et celle de
Weiskircli sur une longueur de a kilom. et se jette
dans la Schwolh.
Epping, anc. censé de la paroisse de Freistrtff, xmi' s'
(pouillé de M.). — Eppingen, iSg'i (dén.Tli. Alix).
Erbsemual, b. et scierie, c°* d'Eguelshardt.
Ercui.ng, 0°" de Volmunster. — Orchingen, t^gk (dén.
Tb. Alix). — Eichind, .751 (ord. de Lorr. VIII,
391). — Erchingen, 1755 (atl. de Bitcbe, f. 34).
— Ertchin, 1779 (Dur. Lorr.). — Gûtterkirch ,
xviii's' (pouillé do M.). — Erthingen (carte Cass.).
— Erchingen (carte de l'Étal-major).
Village du comté de Bitche et de la prévôté de
Rimiing. — Faisait partie de la paroisse de Gni-
derkirch.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Fait partie du canton de Volmunster de-
puis sa création , en 1 790. — A pour annexes Gui-
derkirch et les m'°' d'Arnet et de ScbilTersmûhl.
Erching (Ruisseau 0'). — Prend sa source dans les
fontaines d'Erching, traverse les villages d'Erching
et de Guiderkircb sur une longueur de 5oo met. et
se jette dans la Bicbenboitz.
Erlefanc (Band'). — Siége'd'une haute, moyenne
et basse justice sur le territ. de Dalstein, mou-
vant de la seigneuiie de Frcistroff(if)8i, dénonibr.
3i oct.).
EnLEKBOFF, f. c"* de Gros-Tenquin. — Ellnerhoff(carlc
de l'Etat-major).
Fondée en 1818 par le comte d'Helmstadt.
Erleihûtt ou PoTASHiJTT, f. c"' de Sturzelbronn. —
Appartenait à l'abb. de Sturzelbronn.
Erleniiûss ou Erlekmoos, f. c" de Slurzelbronn. —
Appartenait à l'abb. de Slurzelbronn.
Ernestwilleb, c°° de Sarralbe. — EmesweiHer, 1779
(Dur. Lorr.). — ErneswUler (carte Cass.).
Village du comté de Puttelange, fondé le 8 no-
vembre i6o3 par le comte Ernest de Mansfeld et
la Rbeingraifin Julienne, dame de Puttelange, sa
femme. — Faisait partie de la paroisse d'Hecken-
Raiispacb.
Autrefois Lorraine, baill. deSarreguemines, coût.
de Lorraine. — Appartint, de 1790 à 180a, au
canton de Puttelange ; fut classé à cette dernière date
dans le canton actuel. — A pour annexe Ilecken-
Ranspach.
EnNESTwiLLER (PARTIE d' ) , h. c"° de Puttelange.
Erpelhoff, anc. ferme sise entre Yulz-IIaute et Illange
(carte Cass. ).
Errobville, c°° d'Audun-lo-Roman, sur la Criisne.
— Heruvinivilla , 960 (cart. Saint-Pierr. cli. erap.
Oth. I"). — Hermunivilla, 998 (ibid. Oth. 111).
— Arumvilla, 1 187 (abb. Vill. ch. Et. do Bar.). —
Aovitla, I 178 (cjirt. abb. Vill. t. 1, 15. 2). — La cenne
d'Harrouville, )3ia(iW. H. i). — Harewainvilk .
laaS (ibid. H. i). — Arouville, laSS (Cb. Ferry
de Lux. Berlh. ï.Pr. xviii). — Aurouvillc, Aceron-
ville, lagi (inv. des tit. de Lorr. II, 407). —
llarrouville devers Longduy, l'iiS (cart. abb. Vill.
t. II, f. ao/i). — Eroville, i^gi (dom. Barr. II).
— Arouville, i638 (abb. Vill. liasse Haroiiville, I).
— Etrouville, 1688 {ibid.). — Rouville, xviii' s'
(ibid.). — En patois: Arâvctle.
Siège d'un fief érigé par Louis XIV en 1687 et
confirmé par Léopold en 1718, avec justice haute,
moyenne et basse. — Cure du diocèse de Trêves,
doyenné de Luxembourg, dépendant de l'abbaye
d'Echternach.
.Autrefois Barrois, baill. de VilIers-la-Montagne,
coût, de Saint- Mibiel. — Fit partie du canton d'Au-
nietz de 1790 a 1802; passa à cette date dans le
canton actuel.
Erstmiihl, m'°, c"' de Gros-Rcderching.
EnsTROFF, c" de Gros-Tenquin. — Erslorf, 1 179 (abb.
Wadg. bul. d'Alex. III). — Erslroff, i44i (arr.de
réunion de 1680). — Engelstrojf, lôhU (pouillé
de M.). — Erslorff, iSgS (areb. de Saint-Avold,
ch. du duc Charles du 11 sept.). — Herslrojjf, i656
(not. Lorr. v" Hingsange). — Erslroff, i7.'J6 (ibid.
liste des vill.). — Ersdrojf, 1786 (dénombr. 10 déc).
Franc-alleu de l'évôcbé de Metz, réuni plus lard
à la seigneurie de Rohrbach, qui appartenait aux
comtes de Crébange. — Annexe de la cure de Gros-
Tenquin; avait une chapelle desservie par le curé
de celte paroisse.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. de Vie, coût, de
l'évécbé. — Fit partie, en 1790, du canton d'Hel-
limer; passa dans celui de Bislrofl" sous l'organisation
de l'an m, et en 1803 dans celui de Gros-Tenquin.
— A pour annexes le moulin et la tuilerie de Sche-
nel et la ferme de Kreutzboff.
EnzANGE, c™ de Thionville. — Eresengis, 876 (abb.
Sainte-Gloss. ch. Louis le Germ.). — Herisinges,
962 (ibid. ch. év. Thier.). — Erisengis, 978 (ibid.).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
77
— Ersingis, i6o5 (ibid. liasse Hayange). — Ers-
kange, 1686 (dom. gén. de Metz). — En alle-
mand : Ersingen.
Était annexe delà paroisse d'Hayange.
Autrefois Trois-Évêchés , baill. et coiit. de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Hayange;
passa lors de l'organisation de l'an 111 dans celui de
Sancy et en 1802 dans celui d'Audun-le-Roman.
Classé dans le canton de Tliionville par arrêté con-
sulaire du 29 vendémiaire an x, réuni une seconde
l'ois au canton d'Audun-le-Roman par arrêté con-
sulaire du 9 pluviôse an x, Erzange a été encore
séparé de ce dernier canton et réuni de nouveau à
celui de Thionville par une loi du 28 avril 1 85/i.
EsBACH (Ruisseau d'). — Prend sa source à Breltnach ,
Iravei'se celle c"' sur une longueur de 5 kilom. et se
jette dans la Nied.
EscHEWKGE, c°° de Cattenom. — Eskirinchingos , 8g3
(abb. Neum. ch. év. Rob.). — Encheringa près
Wolmermiges, iSgfi (cart. abb. Vill. t. I, E. 6). —
Enseringa , Enschringa , Enscringcn , Kinschringen ,
i.5i4 (pouiUéde M.). — Einschringen , 1572 (dioc.
Lux. Berth. VIII, ho). — Enschringe, Escherance,
I 686 (gén. Metz. dom.). — Enschrange, Enscrange ,
1694 (terr. de la c°°). — Hesserange, Esserange,
1725 (terr. de Molvange). — En allemand : Escli-
ritigen.
Dépendait de la seigneurie d'Ottange ( 1O81, dén.
1O82). — Était siège d'une cure de l'archiprôtré
de Thionville qui avait Molvange et les chapelle et
cimetière de S'-Willibrod pour annexes ; cette cure
dépendait de l'abb. de Munster de Luxembourg.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Het-
tange; passa lors de l'organisation de l'an m dans
celui d'OEutrange et en 1802 dans le canton ac-
tuel. — A pour annexes Molvange et la ferme de
Bouch.
EscHEBARCE (Ruisseau d'). — Coule sur le teriit. des
c°*' d'Escherange et de Volmerange et se joint à
l'Alzette dans le grand-duché de Luxembourg.
EsCHWiLLER, vill. c"° de Volmunster, à droite de la
Schwolb. — EcLesivUre , 1 271 (arch. de Sarrebrûck;
Kremer, Arden. Gesch. II, 355). — Ecksiwilre,
1271 (ibid.). — Egkiswilre, 1374 (ch. abb. de
Wernerswiller, Croil. orig. Bipont. 1,82). — Exkcs-
mitre, Hcxhewilre, 1296 (Kremer, Arden. Gesch.
II, S8S). — EschweiUer, iSgi (dén. Th. Alix). —
Eschweiler, 1772 (ord. de Lorr. XII, /12a).
Ane. seigneurie vassale du comté de Bitche. —
Le château féodal d'Eschwiller existait au xii° siècle.
— Etait annexe de la paroisse de Volmunster.
Autrefois Lorraine, baill.de Bitche, coul.de Lor-
raine. — Fait partie du canton de Volmunster de-
puis sa création. — Chef-lieu communal jusqu'au
i"' février 1 8 1 3 , où il fut réuni par décret à la c"
do Volmunster.
EscHwiLLEii, ancien étang et censé dépendant de la
mairie de Bistroff et de la seigneurie de Ilingue-
sange (1683, dénombr. 1 5 janvier). — Eschevdler,
il\ti2 (cart. év. de M. t. II v", p. 68). — Eschwiller,
14/17 ('*"'• '• IV, p. 61). — Echeveijer, 1787 (dé-
nombr. s. l'an. ).
EscHwiuLEB (Ruisseau d'). — • Coule sur le territ. de
la c°° de Volmunster et afflue à la Schwolb.
EsuiNG (Ruisseau d'). — Prend sa source à Férange,
traverse les c°" de HestrofT et d'Anzeling, sur une
longueur de 4 kilomètres, et se jette dans la Nied.
EssET (Ban d' ) , c"' de VVoippy. — Bannum de Aceya,
)3i6 (pouillé de M. Porlef.). — Band'acier, laaE
(acte d'aman).
Le ban d'Essey formait avec la Grange-d'Envie et
la Grande-Maxe une seigneurie, siège d'une justice
haute, moyenne et basse, qui relevait de l'abb. de
Saint-Vincent (1G81, dénombr. 2 juin).
EsTiNG, Lan d'un ancien village, c"" de Hestroff. —
Esting hoiiff, 1789 (terr. de Hestroff).
tfTAsG (Ruisseau de l'). — Coule sur le territ. de la
comnuine de Dain-en-Saulnois et alllue au ruisseau
d'Aube.
ETA^G DE Freistroff (Ruisseau de l'). — Coule sur le
territ. de la commune de Freistroff et se jette dans
la basse Nied.
Étasg de Manï (Ruisseau de l'). — Coule sur le
territ. de lac"' d'Arraincourt et se jette dans la Rotte.
Etang de Rode (Ruisseau de l'). — Coule sur le territ.
de la c"" de Morhange et se jette dans la Petile-
Seille (dép' de la Meurlhe).
Etasg de Vallerasge (Ruisseau de l'). — Coulé sur le
territ. de la c"' de VaUerange et se jette dans le ruia'
de Lensbronn.
Etang du Mouli.v-Neuf (L'), sur le territ. des c"" de
Conthil et de Morhange. — (I présente une super-
ficie de 45 hectares.
Étanc Neuf (L'), sur le territ. de la c'" de Longeville-
lez-Saint-Avold. — Il présente une superficie de
1 hectare.
Etangs (Les), c"" de Vigy, à gauche de la Nied. —
Lez Estans, i4o4 (liste des vill.). — Le chaslel
dez Estant, i tiQO (Journ. J. Aubr.). — Tenchen,
allas Lestanche ou les Estanges, chasleau, i5g4
(dén. Th. Alix). — Tenchen, aliàs l'Estang ou
les Eatangs, xvii" siècle (nomoncl. abb. de Longev.).
— En allemand : Tennschen.
78
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
La paroisse des Étangs était située dans un hameau
nommé la Beuverie, qui ne fut qu'assez récemment
réuni à la commune principale; une autre partie
du village était le hameau de la Bruyère. La hste
des communes du pays Messin, au xvi" siècle,
porte , à la place des Etangs , la Beuverie et la Bryère.
— Siège d'une cure de i'archiprétré de Noisseville,
qui avait pour annexes Bonféy et la Bruyère; elle
dépendait de l'évèché de Metz et de la collégiale
Notre-Dame-la-Ronde.
Autrefois Lorraine, baill. de B(Julay, coût, de
Lorraine. — Chef-lieu de canton en 1790 (distr.
de Boulay); passa lors de l'organisation de l'ati 111
dans celui de Vry, puis, en 180a, dans le cantua
actuel. — A Bonféy pour annexe.
Etakgs (Les), anc. étang de 7 hectares situé dans la
c" des ÉUngs (Statist. Colclien, p. 34). — Il est
actuellement desséché.
Ettinc, vill. c°" de Itohrl>ach, sur l'Eichel, près de son
embouchure dans la Sarre. — Aetlingen, 1571 (dén.
Th. Alix) UuUiiigen, 1756(0. Cal. not.Lorr.).
— Etliugen, 1751 (ord. de Lorr. Vlll, aia). —
Ettiiijr, 1771 {ibid. XH, 427).
Village du comté de Bitche et annexe de la pa-
roisse d'Achen.'
Autrefois Lorraine, baill. deSarregiiemines, coût,
de Lorraine. — Elting, réuni à Achcn par décret du
5 avril 1811, fut érigé de nouveau en commune
[wr ordonnance du 1 a janvier i833.
Etzclbacii (RuissBAi; de l'). — Prend sa source à
Coume, traverse la commune de Falck sur une lon-
gueur de 5 kiiom. et se jette dans le Bistcn.
EnLi.\G, vill. c°° de Kerbach. — Etztingen, 1077 (pr.-
verb. do la reconn. de la terre de Forbach). — Eêt-
lingen, 1 75C (D. Cal. not. Lorr.). — Ëtaeling (carte
de Cass.).
Village du comté de Forbach et annexe de la
paroisse de Kerbach.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines , coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Forbach
depuis sa création, en 1790. — Commune en 1801,
la municipalité de Behren-et-Etzling fut réunie à
celle de Kerbach par décret du 3i juillet 1812.
ErLKNKOPF, m°" forestière, c°* de Bœrenthal.
ÉvANGE, h. c°° de Brcistroff-Grande , sur le ruisseau de
BoUer. — £j?;»8-en, i45o (cart. abb. Vill. Il,v°73).
— Elfingen, 1572 (dioc. Lux. Berth.VIII, Uo). —
Ewinges , Euwingen , 1 68 1 ( dén. 2 a mai ). — Eving,
1756 (carte Vaug.). — En allemand : Eaingen.
Village de la seigneurie de Catlenom, siège d'une
justice haute, moyenne et basse. — Faisait partie
de la mairie de Hagen et de la paroisse d'Usselskirch.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Rodemack de 1790
à 1 802 ; passa , à cette date , dans le canton de Calte-
nom. — Ancien chef-lieu communal; fut réuni à
BreistrolT-Grande par décret du 9 février j8io.
EvENDOBFF, h. c°*de Kirschnaumcn. — Everslorf, i5/4a
(inv. des til. de Lorr. VI, 181). — Effendorff, iSgi
(dén. Th. Alix). — Evendorjf, Kventrof, 1786
(aborn' du ban, arch. départ.).
Village de la prév. et du dom. de Sierck,
Annexe de la par. de Kirschnaumen , tUocèse de
Trêves (doyenné de Perl).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Il fait partie, depuis 1790, du canton
de Sierck. — Ancien chef-lieu communal réuni à
Kirschnaumen par décret du 1 /) août 1811.
ÉyBA^GE, c"" de Cattcnom. — Ebiringon in yago Rii-
zigowe, 963 (abb. Saint-Max. Tr. ch. coml. Ida.).
— Everingen, xin' s' (ibid. décl. biens). — Ebrtn-
gen, 1617 (terr. abb. de Bouz.). — Everin , Evring,
1737 (terr. de Rentgen). — Evring, village mi-
partie Empire , i756(Stem.dép. Mos.). — Ecrange,
I 756 ( carte Vaug. ). — Evrengen, Euwringen, 17^7
(dénonibr. 6 mars). — En allemand : Etveringeu.
Etait siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse , mouvant du roi de France ( 1 7.")7,
loc. cit.), dont faisaient partie Hagen et Eysing. —
Etait annexe de la paroisse de Frisange (dioc. de
Trêves, doyenné de Romich).
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Tbion-
ville. — Fit partie, de 1790 à i8oa, du canton de
Rodemack; passa, à cette dernière date, dans celui
de Cattcnom. — Ancien chef-lieu coiimiunal du dé-
partement de la Moselle, il fut réuni, pardècretdu
la avril 1811, à Frisange (Luxembourg, et alors
commtme du département des Forêts); réintégré
dans la Moselle en vertu du traité de 1 8 1 4. — A pour
annexe la ferme de Hczelter.
EïsisG, h. c°' de Rodemack. — Heinia villa, 10O7
(abb. Echt. ch. duc Gérard). — Eisin, 1767 (dé-
nombr. 5 mars). — Eising , xviii's' (pouilléde M.).
Fief mouvant du roi de France, siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse ( 1757, loc. cit.) qui
comprenait Hagen et Évrange. — Était annexe de
la paroisse de Rodemack.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Thion-
vdle. — Fit partie, en 1790, du canton de Rode-
mack et fut classé en 1802 dans celui de Catle-
nom. — La commune d'Eysing fut supprimée par
décret du 9 septembre 181 1 et réunie à celle de
Rodemack.
EzLENHOcs, f. c°' de Sturzelbronn.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
79
FiBBBMBnL, m'°, c" de Rahiing.
Fabrique d'alldmbttes , usine, c°' de Sarreguemines.
Fabbiqbe de bled de Prusse, usine, c"" de Saint-
Avold. — Voy. WûRTZMÛHL.
Fabrioie de colle-forte, usine, c°° de Vallières.
Fabrique de sel ammoniac, usine, e°° de Boulay. —
En allemand : Salmiak-Fabrik.
Fabrique de Vaux (Ruisseau de la). — Coule sur le
territ. de la c"° de Vaux et se jette dans la Moselle.
Fahl ou Falt (Ruisseau de) — Prend sa source au-
dessus d'Hargarten , traverse le territ. de la c°' de
Falck , se réunit au ruisseau de Dalem et se jette
dans la Bisten.
Faillt, c°" de Vigy. — FadUica, già (abb. Gorz. ch.
Wig.). — • Failey, 1218 (coll. Saint-Sauv. s. l'an.).
— Faillei, ia56 [ihid.). — Faley, 1277 (sémin.
Saint-Simon s. l'an.). — Failley, iSao (cliap. cath.
s. l'an.). — Failley, 1890 (cbap. cath. s. l'an.). —
Fayey, Fayley, xv* s" (chron. Jac. Husson). — Fae-
Uy, i5oi (fonds de Malte, inv. liasse T.). — Faily,
1610 (Fab. terr. met.).
Ancienne cure de i'archiprétré de Noisseviile et
mère-église de Vany, Villers-l'Orme , Poix, Vrémy,
Servigny et Augny-sous-Grimont. — Le patronage
de celte cure appartenait à l'évéque de Metz, aux
droits du chapitre de Hombourg, supprimé par décret
du 5 décembre 17'! 3.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Argancy;
passa, loi-s de l'organisalion de l'an m, dans celui
d'Antilly et en 1802 dans le canton actuel.
Failli (Grand-). — Voy. Gband-Faillï.
Faillt (La Maison de). — Voy. Petit-Faillï.
Faillt (Petit-). — Voy. Petit-Faillï.
Faitinga, anc. moulin. — Voy. Fartinge.
Falck, c°° de Bouzonville, sur le ruisseau de Fahl.
— Valt, i36i (abb. Bouz. s. l'an.). — Falleii,
XVI* siècle (abb. Longev. s. l'an. i5oi ). — Fedk ou
Falt, i544 (pouillé de M.). — Fait, iGg'i (dén.
Th. Alix). — Fahch (carte Cass.). — Falck ou
Fdch, 1825 (tabl. Par.).
Il y avait sur ce ban des mines de plomb dont la
principale était appelée Groasol (Dur. Lorr.); il y
eut, en outre, des exploitations de cuivre carbo-
nate. — Formait, avec Guerting, une paroisse de
I'archiprétré de Saint-Avold , qui dépendait de l'abb.
de Bouzonville.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Faisait partie, en 1790 , du canton de
Bérus (distr. de Sarrelouis); passa sous l'organisa-
tion de l'an m dans celui de Bisten, en 1802 dans
celui do Sarrelouis, et fut réuni au cjinton de Bou-
zonville par ordonnance royale du 30 février 1828.
— • Les forges de Falck , section de la c"° de Dalem,
furent réunies à Falck par arrêté préfectoral du
1 9 juillet 1 82 2. — A pour annexes la Forge , Weyer-
miihl et le moulin de Helmùhl.
P'alkenstein , château ruiné, c"" de Bœrenlhal, sis au-
dessus de Philipsbourg. — Valkeiislein , 1817 (Kre-
mer, Arden. Gesch.II, 612). — Falquestenrie, 1489
(Jour. J. Aubr.). — Falkeinstein, tbùG (Herlzog,
Edels. chron. III, 5o).
Le château de Falkenstein, qui dale du xi' siècle,
était le siège d'un comté et fief immédiat do l'Em-
pire, enclavé dans le palatinat du Rhin. Il fut donné
à Jean, jluc de Lorraine, par l'empereur Frédéric,
à titre de récompense pour ses services, et à la con-
dition d'en laisser jouir les héritiers mâles du nom.
Le comte Guillaume de Falkenslcin en vendit la
propriété en 1 C67 au duc Charles IV ; celui-ci en in-
vestit le prince de Vaudemont, son fils, qui le trans-
mit au duc Léopold et en reçut l'investiture de l'em-
pereur Charles VI. Ce comté fut réservé avec toutes
ses dépendances lors de la cession de la Lorraine à
la France, en i 736 , ainsi que par le traité définitif
de 1738; il comprenait les villages de Phifipsbourg
et de Bœrenthal, qui furent avec lui réunis à la
France en 1794.
L'ancienne seigneurie de Falkenstein fut classée,
à cette époque, dans le canton de Bitche, auquel
elle n'a cessé d'appartenir.
Falkenstein (Forêt de). — Dépend de la forêt doma-
niale de Hanau et a une contenance de 2,021 hec-
tares.
Faleenstein-Herbacu (Le), ruiss. qui prend sa source
près de Bitche , traverse les territ. d'Egiicishardt et
de Ba;renthal, entre dans le dép' du Bas-Rhin et se
jette dans la Zinzel. — Falkensteinerhacli , iSga
(Herlzog, Edels. chron. III, 8). — Falhcnstcinvach ,
17!JC (D. Cal. not. Lorr.v" Falkenstein). — Falken-
stein-Herbach (dict. Viv.). — Falkensteiner-Dach
(carte de l'Élat-major).
Falt (Ruisseau de). — Voy. Fahl (Ruisseau de).
Fameck , c°" de Tliionville , au pied de la cote de Juste-
80
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
mont. — Falmacret, 1 167 (abb. Saint-Martin, ann.
Prem. X, a). — Faumacres, 1 186 {ihid.). — Fa-
merjum , 1188 ( ibid. ). — Fametch, Falmachra , Fol-
mara, Phamech, i5A4 (pouiili! de M.). — Fomach,
iSgi (dom. liarr. t. I). — Famach, 1C89 (ibid.).
— Famecq, 1749(8(0™. dép. M.). — Famech,
i7.")5 (plan. abb. de Just'). — Falmacre, 1756
(D. Cal. not. Lorr.).
Appartenait à l'abbaye Saint-Martin de Metz et
faisait partie de la communauté de Morlange. —
Etait siège d'une cure de Tarchipritré de Rombas,
qui avait pour annexes Budange-sous- Justement
(village évêchois), Ranguevaui et la chapelle Sainte-
Anne. Cette cure dépendait du chapitre de l'église
priiiialiale de Nancy, aux droits de l'abbaye Saint-
Marlin-lez-Metz.
Autrefois mi -partie Lorraine et Trois-Evêchés,
baill. de Briey et de Thionville, coût, de Sainl-
Mihiel. — Appartint, en 1790, nu canton de Flo-
range et passa en 180 a dans le canton actuel. —
A pour annexes Budange-sous-Justemont, Moilange,
Edange, Rémclange ( Basse et Haute) et la ferme de
Broiick.
Fahébebswilleb, c°°de Saint-Avold.' — Farebemwilr,
i585 (arch. de Saint-Avold, ch. du duc Charles,
11 sept.). — Vor-Ebersiweiller, iSgi (don. Th.
Alix). — Faretbrechviller» , 168S (terr. abb. de
Saint-Avold). —■ For-Ebersveilhi; 1688 (dcn. c"
de Créh.). — Farébenweiller, 1751 (ord. de Lorr.
VIII, 990). — En allemand: l'/arr-Ebertweiler.
Village dépendant de la vouerie de Saint-Avold.
— Siège d'un vicariat résident de la paroisse de
Bining-loz-Saint-Avold.
Autrefois Lorraine, baill. de Boul.-iy, coût. île l'é-
véché. — Fait partie depuis 1790 du canton de
Saint-Avold. — A pour annexes les moulins dits
Supérieur, du Milieu et Inférieur, ou Oberst, Mit-
terst et Unterst Mûhl.
Farschwiller, c°° de Forbach. — Farswilleri, 131 4
(Berlh. IV,pr.iLvi). — Warstvilra, 1 33a (pouilléde
M. Porlef.). — Fnrswiler, Farsweiler, i544 (pouillé
de M.). — Farssweiler, iGgi (dén. Th. Alix). —
Farachweiller, 1761 (ord. de Lorr. VIII, 38a). —
Fartchevillers et Farschweilter, i8a5 (tabl. Par.).
Village du comté de Putlelange ; fief et justice
haute, moyenne et basse, mouvant du roi de France
(1681, dénombr. i3 mai).
L'ancienne paroisse de Farschwiller existait en
i333; elle faisait partie de l'archiprètré de Saint-
Arnuald, comprenait Ellewiller, Cappel et Johan-
neswiller (détruit) et dépendait de l'abbaye de
Saint-Avold.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines , coût.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Pultelange
en 1790 et passa en 180a dans le canton actuel. —
A le Moulin pour annexe.
Fabschwilleb (RiissEAU de). — Il coule sur le territ.
des c"" de Farébprswiller et de Cocheren et se jette
dans la Bosselle à Rossbruck.
Fabtinge, ancien moulin entre Fouligny et Rfivillc,
1681 (dén.abb. de Long.-lez-Saint-AvoId). — Voy.
Faiiirga.
Faclbach, h. c°* de Rodemack. — Folbach, i68i (dén.
arch. départ. B. 76). — Faulback, 1756 (Stem.
dép' M.).
Fief dépendant de la seigneurie de Rodemack
(1681, dénombr. ai mai). — Faulbach formait
avec Simming une des mairies de cette seigneurie.
— L'église (le Faulbach était annexe de la cure de
Rodemack.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et coût, de Thion-
ville. — Fut classé en 1 790 dans le canton de
Rodemack et passa en 1803 dans celui de Catte-
noin. — Les municipalités de Faulbach et d'Eysing
furent suppiimées par décret du 9 septembre 181 1
et réunies à celle de Rodemack.
P'aulqiemom, ch.-l. de c°°, arrond. de Metz, sur la Nied
allemande. — Casti-um apud Falconia montem, 1119
(cbron. év. de M. d. h. L. p. 04). ~ Falconis rnons ,
iaio(cbron. Met. app.pr. D. Cal. I,pr.Lxxviii). —
Faliiuemont, i3i9 (inv. des tit. de Lorr. X, io3).
— Comilaliu de Falkemberg , 1 357 (Marg. Fruh. or.
Pal. I, 3i). — Falckenburg, 1 3.^)9 (cart. Vill.
t. H, v° 65). — Faulkemont, 1 30o (cart. év. de M.
t. I,v° 67). —Falknibourg, 1390 {ibid. 83). —
Focamotu, 1 398 (abb. Longev. s. l'an.). — Falken-
berg, i4a5 (Bibl. imp. cart. 8.5, c'*deCréhange). —
Faiiquelmont , 1477 (inv. des lit. de Lorr. VI , suppl.
57). — Fawiueinotit , 149a (ibid. X, suppl. lôa).
— FaUjuemont , F(dkemont, xt' s' (Jour. J. Aub.).
— Falcomons, Falquemont, 1.544 (pouillé de M.).
— Fahkembourg, i5g4 (dén. Th. Alix), — Parochia
Falckomontetuis , i()4g (reg. bap. arch. par.). —
Falkemberg, 1779 (Dur. Lorr.). — Falkoburgum
(D. Cal. Not. Lorr.) — En allemand : Falkenberg.
La seigneurie de Faulquemont, ancien fief de ■
l'évêché de Metz, puis du duché de Lorraine, com-
prenait au xvi' siècle la ville de Faulquemont, Vahl ,
Adelange, Einchwilier, Tritteling, Guenwiller et
Morlange. Elle fut érigée en comté en faveur de Ru-
pert, comte Palatin, en 1387. Engagée .tu duc de
Lorraine par Jean de Fenestrange au commencement
du lï" siècle, elle fut érigée en marquisat par le
duc Charles IV, en faveur d'Elisée de Haraucourt ,
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
81
en 1629. Ce marquisat était composé de trois terres
principales réunies : 1° Fauiquomont , Redlach , Trit-
ling, Vahl, Adelange, Chémcry, Morlange, Merle-
bach, Marienilial et plusieurs censés; 2° Dalheim,
Ilargarten, Téterclien; 3° Voimeranjje. Il compre-
nait en outre les seigneuries do Guenwiller, Gollen-
lioltz, Ronnehouse et Mislobourg.
Faulquemont portait d'or à la croix de gueulen ,
nu franc quartier d'argent chargé d'un lion de sable
armé et lampassé de gueules et couronné d'or, qui sont
les armes de Ilaraucourt.
Faulquemont était, au xvii" siècle, le siège d'une
justice haute, moyenne et liasse. En 1728, il y fut
établi ime prévôté bailliagère qui ressorlissait à la
cour souveraine de Nancy, et qui fut fondue en
1751 dans le bailliage de Boulay.
Siège d'une paroisse de l'arcbiprètré de Morbange
dont la mère-église était primitivement à Saint-Vin-
cent; chapelle et cimetière éloignés de près d'un
kilomètre de la commune. — Cette paroisse avait
pour annexes Bonnebousse, Chémery, GollenboUz,
la Tuilerie et Vahl, et était à la collation du seigneur
du lieu.
.\ulrefois Lorraine , baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Fut érigé , en 1 790 , en chef-lieu de can-
ton du district de Morhange , et il conserva ce titre
sous l'organisation de l'an m; ce canton comprenait
les c°" d' Adelange, Cbémery, Crchange, Dorvillers,
Elvange , Faulquemont , Flétrange , Guinglange ,
Pontpierre, Redlach, Téting et Vahl. Faulquemont
était alors siège du tribunal du district pour le
district de Morbange. L'organisation de 1 803 , en lui
laissant ces c"", y ajouta celles d'Adaincourt, Arrain-
court, Arriance, Bambidcrstroff, Fouiigny, Halle-
ring, Han-sur-Nied, Hémilly, Herny, Holacourt,
Laudrefang, Longcviile - lez - Saint - Avold, Main-
villcrs, Many, Marange, Tbicourt,Thonville, Tritle-
iing, Vatimont, Vigneulle-Haute, Vigneulle-Basse,
Vitloncourt et Woiniebaut. Depuis cette époque, les
c°*' de Dorvillers, de Redlach et de Vigneulle-Basse
ont été supprimées et réunies respectivement à Flé-
range, à ïrittehng et à Vigneulle-Haute. La loi du
1 1 mai i836 ajouta au canton de Faulquemont Mé-
tring, ancienne annexe de Folscliwiller (c°° de Saint-
Avold), qui fut réuni à Téting. — La c"' de Faul-
quemont a pour annexes les fermes de Gollenhollz,
lionnehousso, Steinbescb et Herrenwald, le moulin
de Blaumùhl, la Tuilerie, Eicbholtz (bois et maison)
et la chapelle Saint-Vincent.
Faulqienel (B.i>) , anc. h. c" de VaUières. — Li Ban
Jehan Falquenel où il y ait Xfeux, i/ioi (liste des
vill.).
Fief mouvant du roi de France (1681, dénombr.
2/1 avril). Son nom rappelle une des vieilles familles
des paraiges messins.
Failx (La Graxde-), f. c"' de Moncheux.
Faix-en-Fouét, (. dans la forêt de Remilly, c°' de Vit-
loncourt.— Falto, 936 (cart. Gorz. ch. emp. Otb. 1).
— Fai, liai (abb. Longev. confirm. de biens). —
Fait, iiaC (ch. abb. Saint-Arn. s. l'an). — Fait
in foreste prope Riimeliacum, iia6 (161V/. ch. Et.
de Bar). — Fauz, ti8o (abb. Longev. bulle
d'Alex, ni). — Fault, 1192 (abb. Saint-Am. bulle
de Cél. III). — Fuit, 1210 (abb. Longev. confirm.
des biens). — Faidt en Fourel, xiv' s* (abb. Saint-
Arn. s. l'an i3oi). — Faux, 1820 (ch. chap. cath.
s. l'an.). — Faulx en fourest , liai (cart. év. de M.
t. I, p. 17.5). — Fait en fourest , 1/421 (ibid. t. IV,
p. tag). — Faulx en forest, i633(Journ.deJ.Bauch.).
Siège d'un prieuré de Bénédictins donné à Ber-
trand , abbé de Saint-Arnould , par l'èvèque Etienne
de Bar, en 1 1 a6; détruit par les Suédois au xvii'
siècle, (j'est sur les ruines de ce prieuré que fut éle-
vée la ferme actuelle. — Etait annexe de la paroisse
de Vitloncourt.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. de Vie, coût, de
l'èvéchè. — Fit partie, en 1790, du canton d'An-
cerville, en l'an m de celui de Rémilly et en i8oa
du canton de Pange.
Felsenuoff, f. c"' de Bining.
Fei.sesmîhl, m'", c°' de Rohrbach.
Fendeeie (La), forge sur la Chiers, c"" de Charency.
Fenscii , rivière qui prend sa source à Fontoy, traverse
les c"" de Fontoy, Knulange, Nilvange, Hayange,
Scbrèmange, Florange, Burange, Thionville, sur
une longueur de la kilomètres, et se jette dans
la Moselle à Tbionville. — Fontes, gSg (cari.
Gorz. l. loS). — Feuschen, i/io3 (cart. Vill. P 11).
'- — Fensth, ihlili (pouillé de M.). — Flensch , 1 606
(ibid.). — Fenche, 1779 (Dur. Lorr.). — En alle-
mand : Fentsch.
Cette rivière, sur son court trajet, alimente les
forges importantes de Hayange et fait tourner plu-
sieurs moulins.
Fïraxge, h. c" d'Eberswiller. — Feiringa, itio'S
(cart. Vill. t. H, f il). — Feiringen, ii48 {ibid.
f 3). — Feringen, iSgi (dèn. Th. Alix). — En
allemand ; Feiringen.
Siège d'un fief mouvant du roi de France ( 1 08 1 ,
dénombr. 20 août). — Il y avait en outre à Férange
deux voueries qui dépendaient de la seigneurie de
Menskircben. — Etait annexe de la paroisse d'Ebers-
willer.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût.
Moselle.
83
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
de Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du can-
ton de Bouzonville. — Chef-lieu coinraunal jusqu'au
96 avril 1811 , où il fut réuni à Ebcrswillcr avec
Labruch et Ising.
Fbecau-Moi'lix , f. et m'°, c°'de Maizières-lez-Metz. —
FerconmoUin , i636 (Jouni. de J. Bauch.). — Fer-
con- moulin, 1038 (ibid.). — Fercomoulin, 1756
(Stcm.dép. M.). ■ — Frecaumouliu (carte Cass.). —
En patoi.s : Fercon iiiolin.
Faisait partie de la paroisse et de la communauté
de Maizières; possédait une chapelle bénéficiale qui
dépendait du chapitre de la cathédrale. — Apparte-
nait, en 1790, au canton de Maizières; passa sous
l'organisation de l'an m dans celui de Lorry-lez-
Melz,olen 180 a dans celui de Meiz.
Fei\sie de Rédance (La), annexe de Rédange.
Feiime riKS Terres (La), dite de Merci, c"' de Mont-
Saint-Martin.
Fbrmom, h. c"' de Montigny-sur-Chiers, à droite de la
Chiers. — Fcrmont, 1769 (de Maill.Barr.). — En
patois : Fremont.
Le ban de Ferment comprenait les censés de ta
Caurecldes Converis. — Fief, haute, moyenne et
basse justice, mouvant avant 1701 de la prévôté
d'Arrancy, bnill. d'Étain, et formant enclave dans
le marquisat de Cons. Le château qui en était le
siège, et qui était très-ancien, a été détruit au
xvii' siècle. — Etait paroisse du diocèse de Trêves
(doy. de Bazailles)ct dépendait de l'abb. de Saint*
Hubert.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
.Saint-Mihiel. — Fait partie, depuis 1 790 , du can-
ton de Longuyon. — Chef-lieu communal jusqu'au
9 décembre 1 8 1 1 , où il fut réuni par décret à la
c°* de Montigny-sur-Chiers.
Ferqde (La), ni°° isolée sise près deSaint-Privat, c°*
de Montigny-lez-Metz.
Fettenuergott, croix sise c°' de Valmont. — Nom sous
lequel les habitants des c"" voisines désignent la
gare de Saint-Avold.
Fèves, i" c°° de Metz. — Fabrot, 1 138 (cart. Saint-
Pierr', P i). -^Favia, ia3a (abb. Saint-Vincent,
liasse Norroy-le-Veneur). — Feivres, Fevret, t236
(ibid.). — Feyvres, 1287 (ibid.). — Févre, i3a7
(inv. des tit.de Lorr.X, 5 1). — Febvrtrt, i36i (ibid.
III, 226). — Feyvre, i366 (cart. Saint-Pierr', 5).
— Febve, i48() (abb. Saint-Vincent, liasse Norroy-
le-Veneur). — Fève, i4go (Journ. J. Aubr.). —
Febvi ante Meleiis. lôliU (pouillé de M.). — Febce-
sous-Noiiroy, 1689 (Lorr. Dom. t. I). — Febvé,
Febveium, 17/19 (de Maill. Barr.). — Febvre, 1779
(Dur. Lorr.). — Feue (carte Cass.).
Siège d'un fief et d'un prieuré dépendant de
l'abb. de Saint-Pierremont. — Ce village était une
annexe de la paroisse de Norroy-le-Veneur jusqu'en
1753, où il fut érigé en cure de l'archiprétré de
Bombas; son église, de style flamboyant, est une des
plus jolies du pays.
Autrefois Barrois, bail), de Bricy, fout, de Saint-
Miliiel. — Fit partie, en 1 790, du canton de Mai-
zières, fut compris lors de l'organisation de l'an m
dans celui de Lorry-lez-Metz et passa en 1 8oa dans
le canton actuel.
Fir, c°" de Verny. — Fagit, 8g'3 (cart. moy. Rhin, I,
i43). — Fao, g30 (cart. Gorz. ch. emp. Othon I).
— Fey», i3ao (chap.cath. s. l'an.). — Fayt, i348
(«4wi.). — Feyl, ikoti (liste des vill.). — Faiyt,
1/137 (chron.doy. de Saint-Thiéb.). — Fay, 1/189
(ibid.). — Faiey, xv° s' (chron. Jac. Hus.). — Fait,
Fay, 1/190 (Journ. J. Aub.). — Féey, i5i3 (mém.
Ph, de Vign.). — Faey, i6o3 (ch. cath. s. l'an.).
Fief mouvant du roi de France, appartenant au
chapitre de la cathédrale de Metz et siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse ( i()8i, dén. a janvier).
— Etait annexe, avec vicariat résident, de la paroisse
d'Augny.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coul. do Metz.
— Fit partie, en i 790, du canton de Corny, passa
sous l'organisation de l'an m dans celui d'Augny et
en i8oa dans le canton actuel. Celte commune a
pour annexes les fermes de Sommy et de la Valaine
et la tuilerie.
FiLBACll (RlJISSEAU de) OU FiLLENBACH. — 11 COule SUr
io lerrit. des c"" de VigneuUe Haute et Basse et se
jette dans la iVied allemande.
FiLLiÈRES, t°" de Longwy, sur la Crusnes. — Villa Jtdi-
nia, C3'i (Test. dia. Gri.). — Fidinis villa , 636
( cart. moy. Rhin ,1,6). — Felière dou Matois , i a66
(abb. Saint Pierr', ch.s.l'an.). — Filliers, i538 (cart.
abb. Vill. F. 1 ). — Fillière au Malhois, i6ia (arch.
départ, acte de rép.). — Fillière» en Mathoi , i6i3
(ibid.). — Fullière, XI 11° s° (Loth. sept.). — Filiaire,
1 G8 3 (dén. du 8 octobre). — Fillieriœ, 1 7/1 9 ( de Maill.
Barr.). — Fitlières-mr-Crmie , 1779 (Dur. Lorr.).
Etait siège d'une seigneurie, avec haute, basse et
moyenne justice. — Paroisse du diocèse de Trêves
(doy. de Bazailles), dépendant de l'abb. de Saint-
Airy de Verdun.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne ,
coût, de Saint-Mihiel. — Fut classé dans le canton
de Villers-la-Montagne en 1790 et dans celui de
Longwy en 1802.
Fillières-la-Gra»ge, f. c" d'Avril. — Filier-la-Grange,
17/18 (chan. rég. liasse Fillières). — Filières-la-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
83
Ferme, I7'i9 (de Maill. Barr. ). — La Grange-Fi-
lière, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Censé appartenant à l'abljaye de Saint-Pierre-
mont, et faisant paitie de ses dépendances immé-
diates.
FiLSTKOFF, c°° de Bouzonvilie, sur ia Nied. — FH-
dorff, FUsdorff, 1170 (cli.abb.de Boiiz. s. l'an.).
— Vilsdruff, 1 1 79 {ibid.). — Fih:dorff, 1 4o.^) (abb.
Saint-Arn. s. l'an.). — Filendorff, Silendorjf, Ful-
àtroff, ihhli (pouillé de AL). — Fellstroff, FcUstorff,
1596 (don. Th. Alix). — Filtorf, 1681 (dénombr.
20 mai). — Fehtrost, 1779 (Dur. Lorr.). — En
allemand : Fihdnrjf.
Paroisse de rarchiprètré de Kédange, qui dépen-
dait de l'abb. de Bouzonvilie et avait pour annexes
Beckerholtz, le Foulant et Saint-Oswald.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonvilie, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
vilie depuis sa création, en 1790. — Elle a pour
annexes Beckerholtz, le château et le moulin de
Saint-Oswald et la ferme de Bibischerbach.
FiNCKHONT ou FiNKENnoF, f. c"" dc Rabliuf;.
FiNSELi.™, f. ruinée, c°° de Longeville-loz-Saint-Avold.
— Finsling , censé, communauté de Longcville-des-
Glandières, 1 779 (Dur. Lorr.).
FiQHELMONT, anc. h. f. c°* de Thumeréville. — Fil-
quelmont, i333 (inv. dos tit. de Lorr. III, 399). —
Fiquaymont, Fiquamont, ià38 (areh. H. de V. AA.
quit.). — Filfjucinont , i/i5G (inv. dos tit. do Lorr.
III, 25o). — Firqnelmont , i466 (abb. Saint-
Pierr', terr. v°, i4i). — Fiquemont, iSg'l (ibid.
v° 167). — ■ Ficqiu'inont, 1G74 (IIuss. l'Esc, cr. de
Lorr.). — Ficquehnont , 1689 (dom. Barr. t. I).
Siège d'une haute , moyenne et basse justice , mou-
vant de la châtellenie de Briey (1681, dénombr.
2 5 juin). — Faisait partie de la communauté et de
la paroisse de Tlmmeréville.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, cout.de Saint-
Mihiol. — Fut classé, en 1790, dans le canton de
Thumeréville et passa sous l'organisation de l'an m
dans celui do Conflans. — Ancienne maison de nom
et d'annes dans le Barrois non mouvant, sous la
châtellenie de Briey (Huss. l'Esc).
Seigneurie do nom et d'armes , fief du comté do
Bar, a donné son nom à une haute et puissante mai-
son connue dès le xii' siècle, qui portait pour armes
d'or à 3 pals akses el fichés de gueules, surmontés
d'un loup passant de sable.
FiscuEnEv (Ruisseau de la). — Coule sur le tcrrit.
de la c"" do Guesseling et va ensnile se Jeter dans la
Nied.
FiscBERnoFF, f. c" de Bœrenthal.
FiXEM, vill. 0°" de Cattenom, sur le ruisseau do Rode-
mack. — Fuchsem , xvii° siècle (Loth. sept.). —
Fuxcim, 1C06 (pouillé do M.). — Fuxheim, 1616
(censé de Rodemack, p. 8). — Fixheim, i685 (av.
et dénombr. du 0 mars).
Siège d'une haute et moyenne justice, qui faisait
partie de la seigneurie de Rodemack ; il y avait de
plus une censo-fief appartenant au comté de Crt^
Iiange, qui relevait do la mémo seigneurie. — Était
annexe de la paroisse de Berg.
Autrefois Trois-Évèchcs , baill. et coût, de Thion-
villo. — Fait partie du canton de Cattenom depuis
sa création, en 1790.
Flabeuville, vill. c"" de Colmoy, sur la Chiers. — Ftabue-
vitle, Flabuevilla,\}i' s" {coW. Sainte-Agathe, obit.
p. 20 et v° 98). — Flabevïlle, ii85 (inv. des tit.
de Lorr. YIII, i46). — Flambeville, i5i/i (ibid.
VII, 3i). — Ftabéville, Xïii" s' (arch. do Vill. le
Rond, gg 1 , p. 1 9 ). — En patois : Fiaubevelle.
Siège d'une seigneurie dont la moitié appartenait
à l'abbaye de Saint-Hubert, mouvant do la prévôté
de Longuyon. La vouerie do Flabeuville appartenait
à la baronnie do Cons. — Cure du diocèse de Trêves
(doy. de Longuyon).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fut classé, en 1790, dans le can-
ton de Charency et passa dans le canton actuel
on 1803. Chef- lieu communal jusqu'au décret du
9 avril 1811, qui le réunit à Colnicy.
Flacq, f. détruite, près de Marly. — Lou gaignage de
Flacq ban du dict Marley, 1 i68 ( inv. des tit. de Lorr.
X, itiS).
Flanville, h. c"' de Montoy. — Flauville, i4o4 (acte
d'Aman). — Flainville, xvn' s° (Loth. sept.). —
En patois : Fiauvelle.
Siège d'un fief relovant du roi de France ( 1681 ,
dénombr. 99 avril). — Ktait annexe de la paroisse
de Saint-Agnan et avait une chapelle où l'on disait
la messe aux Quatro-ïemps de l'année.
Autrefois Trois-Évèchés , baill. et coût, de Metz.
— Flanville fut érigé en chef-lieu de canton en
1790, mais passa sous l'organisation de l'an m dans
celui d'.4rs-Laquenexy, puis, en 1809, dans celui
de Pange.
Le canton de Flanville comprenait les communes
d'Ars-Laquenexy, CoUigny, Colomboy, Courcellos-
sur-Nied, Flanville, Frontigny, Jury, Laquenexy,
Maizery, Marsilly, Morcy-lo-Haut, Mont, Montoy,
Ogy, Pange, Pont-à-Cliaussy, Pucho, Retonfèy,
Saint-Aignan, Silly-sur-Nied et Villers-Laquenoxy.
— Flanville fut chef-lieu communal jusqu'au 2 1 août
181a, où il fut réuni à Montoy.
8i
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Flasoirien , m'° sur la Nied française, reste d'un village
ruiné, c"'de Gucnkirchen. — Flaschcartem, Ftascarle,
1286 (cart. abb. Vill. F. 6). — Flascarten, 1286
(ihid. F. I ). — Flacart, i3't7 (inv. des lit. de Lorr.
III, 170). — Flassgarlen, iSg^i (dén. Th. Alix).
— Flfucartenne , iCgS (terr. de Mcgange).
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
de Guenkirchon.
Flastroff, c°° de Sierck. — Ftadesdorpht , 1 18a (abb.
Metll. dni. biens). — Flaistoif, Flotdorf propè Bu-
tcndorj, 1 i8'i (cart. moy. Rhin, II, 99). — Flach-
tlorff, 1596 (<lén. Th. Alix). — Flestrof, 1617
(Icrr. abb. de Bonz.). — Flostroff, 1625 (arch.
hosp. de Sierck, E, I. \°, p. 20). — Ftosiroff, 1689
(terr. du ban). — Flasdorf, 1708 (terr. de Bising).
— En allemand : Flosdorf.
Fief, justice haute, moyenne et basse, mouvant
du roi de France ( 1681 , dénombr. 27 juin). — Il
y avait en outre à Flastroff un gagnago fief qui fai-
sait partie de la seigneurie de Zœurange (iG8a,
dénombr. du 3i août). — Etait annexe de la par.
de Ncunkirchen (diocèse de Trêves). — Siège d'un
pèlerinage fréquenté en l'honnoiir de saint Eloi.
Autrefois Lorraine, bail!, de Bouzonville (aupa-
ravant prév. de Sierck), coût, de Loiraine. — Fut
classé en 1790 dans le canton de Bouzonville (distr.
de Sarrelouis), passa, sous l'organisation de l'an m,
dans celui de Gros-Hcmostroff, en 1803 dans celui
de Launslroff , qui prit le nom de canton de Sierck
en 1806 , mais dont les limites n'étaient pas celles
du canton de Sierck actuel , où resta Flastroff lors
des modifications dues aux traités de i8i4 et i8i5.
— Fut réuni à Waldwcistroff par décret du 20 août
1 8 1 3 , et érigé de nouveau en commune par ordon-
nance royale du i4 avril 1867. — A pour annexe
Zeurange.
FusTBOF? (RuissEAi' de). — Coulc sur le tcrrit. des
r.°" de Halslroff, Bizing, Flastroff et Colmen et va
se jeter dans la Remcl.
Flatten, anc. m'° sur la Bibicbe, près deMetzerwisse.
— Molendinum Flatten inter Wie» et Daltorf, iSgli
(cart. ViU.II,r 110).
FuTTEiV, h. c" de Launslroff. — Flatetn, 1681 (dé-
nombr. arch. départ.). — Platen, 1681 (dénombr.
du 21 mai).
Seigneurie qui dépendit d'abord du domaine de
Sierck, puis du marquisat de Rodemack. — Elait
une annexe de la paroisse de Launslroff (diocèse
de Trêves).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville , coût, de
Lorraine. — Fut classé, en 1790, dans le canton
»l(< Sierck, passa sous l'organisalion de l'an m dans
celui de Launslroff, qui devint le canton de Sierck
en 1806, et y resta jusqu'en 181. 5, où il fut attri-
bué à la Prusse. Il fut restitué à la France d'après
la déclaration du 1 1 juin 1837, et rendu à la com-
mune de Launslroff, dont il avait toujours été une
annexe.
Flavicnt, 11. c"' do Rezonville. — Fleviifneiacum , 69 1
(abb. Saint-Arn. ch. Pép. d'Hér.). — Flaviniacum ,
gSa {ibid. ch. emp. Othon I"). — Sylvula de Fla-
viniaco, 1075 (pr. Saint-Thiéb. D. Cal. III, pr.
xxï). — Flttvegnci, 1 2.5G (ch. abb. Saint-Arn.). —
Flaveniacum , i35G (ibid. liasse A. C. 10). — Flai-
teneij, Flaoegjteij, jv' siècle [ibid.). — Flavitigney,
Flawingney, liag (arch. H. de V. AA, II). — Fla-
vignei, i'i3i) (chap. cath.). — Ftaivigney, 1/472
(abb. Saint- Vinc. recettes). — Flavigney, 1/484
(Journ. J. Aubr.). — En patois : Fiaivni.
Etait annexe de la paroisse et de la communauté
de Rezonville.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fut classé en 1790 dans le canton de Mars-la-
Tour et passa en 1802 dans celui de (Sorzo.
FLÉTnAxcE, c°°de Faulquemont. — Fteclrange, l'iao
(cart. év. de M. t. I v°, p. 172). — Flelriiig, Ftec-
teringa , Ftetleringa , i54/i (pouillé de M.). — Fle-
devingen, iSg^ (dén. Th. Alix). — Fledderingen ,
\ xvii' s* (Loth. sept.). — Flillrange, 1688 (dénomb.
[ Créh. arch. Ilelph.). — Fetrangc, 1762 (carte de
! Lafosse). — Flcsleringen , 175G (D. Cal. not. Lorr.).
î — En allemand : FUUringm.
Il y avait une seigneurie foncière qui relevait du
\ chiîlcau d'Helfedange, ancien fief du comté de Cré-
hange.
Elait siège d'une cuie dépendant de l'archiprétré
de Varize, qui avait pour annexe Elvange, alterna-
tivement avec Créhangc. Elle était à la collation des
ducs de Lorraine d'abord, puis du roi de France,
en leur quahté de seigneurs du lieu, aux droits des
anciens seigneurs, les comtes de Bérus,
.\ulrefois Lorraine, baill. de Boulay, coul. de Lor-
raine. — Fait partie, depuis 1790, du canton de
Faidqucmont. — .A pour annexes Dorvillers et les
ferme et chapelle de Saint-Léonard.
Fleur-Moulin, m'" sur le ru de Mad, c"' de Waville.
Faisait partie de la paroisse de Mars-la-Tour.
Fleurï, c°° de Vemy, à droite de la Seille. — Floria-
cum siium in pajo Vabrensi in comilalu Scarpo-
nensi, 706 (ch. abb. de Saint-Arn. s. l'an.). —
Floreiaatm, 876 ( abb. Sainle-Gloss. ch. de Louis le
Germ.). — Ftorey, g6a (ibid. ch. conf.). — Fluri,
1 144 (abb. Saint-Clém. s. l'an.). — Fleury, 1829
(rec. la Hière,f'74). — Fliirei, Flerei, 1 895 (chap.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
85
calh. s. Tan.). — Flereij, l'io/i (lisl. des vill.). —
Fleri, 1S76 (chap. cath. s. l'an.). — Méry, XTi' s'
(chron. Ph. deVign.). — Fleurey, iSii (mém. Ph.
deVign.). — Flairey, Flori , i52i (chan. reg. liasse
Flcury). — Fleuri, t544 (pouillé de M.). — En
patois ; Fieuri,
Siège d'un fief de l'abb. Sainte-Glossinde de Metz !
ctd'unejustice haute, moyenneetbasse ()G8i, dén. |
abb. Sainte-Glossinde). — Cure de l'archiprètré
de Noisseviile , qui dépendait de l'abb. Sainte-Glos-
sinde de Metz.
Autrefois Trois-Évécliés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Goin et fut
classe en 1803 dans celui de Vcrny.
Fleukv, f. c°' de Jouaville. — Fleury-la-Ceiise , fj^if)
(de Maill. Barr.).
Etait siège d'une seigneurie, haute, moyenne et
basse justice, appartenant à l'abb. de Saint-Pierre-
mont. — Faisait partie de la paroisse de Jouaville
et de la communauté de Giraumont.
Autrefois Barrois, baill. do Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fut rattaché à Jouaville lors de l'organi-
sation communale de 1790 et passa successivement
avec cette commune dans les cantons de Jouaville,
de Valleroy et de Briey.
Flévii.le, c"" de Conllans. — FleiviUe, 1270 (chan. rég.
liasse Fléville). — Flueville, 1891 (arch. H. de V.
AA, i3). — Fleyville, xv's" (terr. de Saint-Pierr",
107). — Fléville, itino (cart. év. de M. t. III,
p. 36). — LafuiirleressedcFteviÛle, i46/i (inv.des
tit. de Lorr. 111, 254). — Flaville, xvii° s° (carte
de Tass.). — Flcvil, 167^ (lluss. l'Esc, cr. de L.).
— Fléville en Woivre , 1779 (Dur. Lorr.). — En
jjatois : Fieuvelle.
Les habitants fureut mis sous la loi de Beaumont
en i^iGg. — Fief lorrain sous la chùlellenie de Briey.
— Siège d'une haute, moyenne et basse justice, dont
dépendait Lixièrcs (dénombr. de ili6h, loc. cit.).
— Etait annexe do la paroisse et de la communauté
de Lixièrcs, diocèse de Verdun, mais avait une
église dont les dîmes appartenaient pour les deux
tiers aux religieuses de Saint -Maur de Verdun.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fut classé en 1790 dans le canton de
Norroy-le-Sec et on 1802 dans celui de Conflans.
— A pour annexes Lixièrcs et Hagny.
Fléville, seigneurie de nom et d'armes de l'an-
cien comté de Bar, a donné son nom à une maison
d'ancienne chevalerie qui portait vairc d'or et d'azur
(arm. man.); vairé d'argent et d'azur, selon Husson
l'Escossois.
Flétillb (Ruisseau de). — Il coule sur le lerrit.
des c°" de Fléville et de Lnbey et va ensuite se jeter
dans l'Orne.
Fl^vy, c°° de Vigy. — Flaivey, lio/i (liste des vill.).
— Flévey, I 495 (Journ. J. .\ul)r.). — Flavey, i5o5
(cart. abb. Vill. A. 5). — Flcumj, 1687 (Journ. J.
Bauch.). — Fleivy, iG8a (dénombr. du lO avril).
Flévy, autrefois siège d'une seigneurie, haute,
moyenne et basse justice, était une annexe de la pa-
roisse d'Ay.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Metz.
— F'ut classé, en 1790, dans le canton d'Argancy,
dans celui d'Antilly sous l'organisation de l'an m et
dans le canton de Vigy on 1802. — ■ A Chelaincourt
pour annexe.
Flocourt, c°° de Pange, à droite de la Nied française.
— Flocort, Floncourt, i3oo (ch. cath. s. l'an.). —
Ecclesia Sancti Apri de Flocoiir, la'i'i (pouillé de
• M.). — Floncourt, xvn° s' (Loth. sept.). — Flau-
courl, i63.') (Journ. J. !iauch.). — En patois : Fioco.
Fief mouvant du roi de France, appartenant au
chapitre de la cathédrale de Metz, siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse (i68t, dénombr.
2 janvier), — Etait annexe de la paroisse de Sainf-
Epvrc, mais le curé y résidait.
Autrefois Trois-Évèchés , baill. et coût, de Metz.
— Classé, en 1790, dans le canton d'Ancerville ,
Flocourt passa ensuite dans celui do Rémilly sous
l'organisation de l'an m et dans le canton actuel
en 1802.
Flouakoe, c°° de Thionville, près de la Fcnsch. —
Floringas curia regia, 898 (chron. du roi Arnould).
— Florengis, 1 11I7 (cart. abb. Vill. E. i ). — Flo-
reengens, 1206 (chap. calh. s. l'an.). — Florchenges ,
I23G (cart. abb. Saiut-Vinc. HH, 18). — Flo-
rangis, 1282 (conf. pr. Lux. Berth. V, pr. lxx).
— Florchaiige , 1830 (chap. calh. s. l'an.). — Flor-
chingen, i384 (conf. de Tliionv. parWenc). —
Florehanges, 1898 (rec.lallière, p. 1227). — Flor-
hange, i5i3 (mém. Phil. de Vign.). — Forhengia,
Florhengia, Florhangia, ibUli (pouiUé de M.). —
Floringia, i54i {ibid. Portef.) — Florenges, 1572
(dioc. Lux. Berth. Vill , 4o ). — Fluuranges , xtii° s'
(Sierck, dom.). — Florenge, xvii" s° (Loth. sept.).
— Harling vidgo Fleurange, 1606 (pouillé de M.).
— Fleurange ou Sainte - Agathe , iviii" s' (ibid.). —
En allemand : Flœrchingen.
La seigneurie de Florange, ancienne résidence
royale, fief du comté de Luxembourg, échut au
xu" siècle à Robert de Lorraine , fds du duc Si-
mon I" et neveu de l'empereur Lothairo III. L'il-
lustre maison qui porta ce nom avait pour armes d'or
à la bande de gueidtes chargée de trois Jlews do ly«
86
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
d'argent; elle prit, en i3o3, de gueules au lion
d'or à la bordure dentelée d'argent (arin. man.).
Cette terre était, au moyen àjje , le chef-iiou d'une
prévôté régie par la loi de Beaumont. Ayant été con-
fisquée sur Robert de la Marck en iSaS, elle fut
réunie à la prévolé de Thionville, puis rentra ù la
suite de cette dernière, par droit d'aubaine, dans
le domaine du roi.
Seigneurie, haute, basse et moyenne justice, de
laquelle dépendaient les villages de Daspich, Ébange,
Scbré-mange, Susange, et six maisons d'Erzange
( lC8i , dénorabr. du 3i décembre). — Etait siège
d'une cure de l'arcliiprétré de Thionville, qui avait
pour annexes Bottange, Daspich, Ébange, Magde-
bourg et Schrémange.
Autrefois Trois-Evéchës, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fut érigé, en 1790, en chef-lieu de can-
ton, conserva ce titre sous l'organisation de l'an m
cl passa en 1803 dans celui de Thionville.
Le canton de Florange comprenait : Boussange,
Budange-sous-Justen)onl, Ébange-el-Daspich, Fa-
meck-et-Édango, Gandrange-el-Amnéville, Mars-
pich, Mondelange, Richemont, Bouvange, Schré-
raange-et-Suzango, Terville et Uckange. — A pour
annexes de mairie le château de Beltange, Daspich,
Ebange, Magdebourg et Maison-Neuve.
FLosEUNGEBïiiiiL, m'°surle ruiss.de Weirbach , c" de
Berweiller.
FoGELSHÛnL, m'° sur le Schwolb, c°* d'Epping.
FoLcui.NG, c°° de Forbach. — Fotchetinga, «aCC
(Kremer, Arden. Gesch. 11,341 ). — Fourkelinges ,
ia8o(sém. Saint-Simon s. l'an.). — Fulcklingenn ,
i3G5 (Kremer, Ardon. Gesch. II, Sog). — Folke-
lingen, iSgS (cart. év. de M. t. I, p. 1 ). — • Fulke-
Ungen, 1 454 (inv. des lit. de Lorr. VI , 68). — Folck-
lingen{la court de), 1Û60 (Meurisse, Hist. des év.
de M. 591 ). — Folkelinga, Folchelinga, i544
(pouilléde M.). — Gaw-Folkelinghen, i566 (abb.
Longev. s. l'an.). — Folklinguen, iG83 (dénombr,
du i" mai). — Folcklein (carte Cass.). — En alle-
mand : Folklingen.
Village de la vouerie de Saint-Avold; dépendait
autrefois de la mairie de Cocheren. — Ressortissait
au baill. de Sarroguemines. Etait siège d'une sei-
gneurie, haute, moyenne et basse justice. Fief mou-
vant de l'évèché de Metz et dont l'Hôpilal était une
dépendance (i683, dénombr. du 1" mai).
Cure de l'archiprétré de Saint-.\rnuald, qui dé-
pendait du monastère des religieuses bénédictines
de Saint-Avold et comprenait Emerswiller( Prusse),
Gaubiving, Gueasbach, Slorsbach, Reimsing et
Rosbrûck.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coul.
de l'évèché. — Fait partie du canton de Forbach
depuis sa création, en 1790. — A pour annexes
Gaubiving, Reimsing, Deliing, le moulin, la tui-
lerie et les ruines d'une cliapelle.
F0LCU.ISG (Rdisseab de). — 11 prend sa source à la
fontaine du Ban de Folckling, traverse celte c"*
et celle de Morsbacli sur une longueur de a kilo-
mètres cl se jette dans la Rosselle.
Folie (La), m™ de vigneron, paroisse d' A ncy -sur-
Moselle.— xvii' s*(pouillé de Metz).
Folie (La), m°" isolée, c"" de Briey.
Folie (La), f. c°" de Chàtel-Saint-Gcrmain. — Dé-
pendait de la paroisse dudit lieu.
FoLiK (La), m°° isolée, c"' de Devant-les -Ponts. — La
FoUe-les- Metz , maison de plaisir, xviii" s' (pouillé
de M.).
Etait annexe de la paroisse Saint-Simon de .Metz.
Folie (La), f. c°° de Gorze.
FoLiE (La), f. c°* de Marange-Zondrange.
Folie (La), m"" isolée aux portes de Metz, détruite en
1 55a. — La Follie emprh de la faulce porte en Moi-
zelle, xv's* (chron. de Praill.).
Folie (La), f. c'" de Mont-Sainl-Martin. — La Folie,
lieu champêtre, au-dessous du mont Saint-Martin ,
1718 (av. et dénombr. du ai juin).
Etait un fief mouvant de la prévôté de Longwy.
Folie (La), m'° sur la Crusne, c°' de Pierrepont. —
Censé fief dépendant de la communauté de Pierre-
pont ( 1 779, Dur. Lorr.).
Folie (Maison de la), m°° isolée, c°" de Moncheux.
Folpeuswiller , c"° de Sarreguemines, à gauche de la
Bliese. — Volpretaswilre , 1179 (ch. abb. Wad-
gasse, hisl. Troviiciis. diplom. I, C06). — Wopert-
wilre, 1179 (cart. moy. Rliin. II, ig). — Wopent-
wilre, 1 197 [ibid. aog). — Willer, iSgS (arch. de
Sarreg. don. à la chapelle de Sainte -Catberine). —
Folpersivilr, i43i (cart. év. de M. l. 111, p. an).
— Walper$tt'iller, i4Go (ibid.lV, 3a). — Folpert-
weiler, Wolpersweiler, 174g (lab. de la Lorr.). —
Folsperchvoiller, 1751 (ord. de Lorr.). — Wolspei--
vitler, Folsperviller, 1756 (I). Cal. not. Lorr.). — Fol-
perschweiller, 1779 (Dur. Lorr.). — Weiller {carie
Cass.). — Folpersweiler, an x (arr. des consuls du
ag vendéin.). — Folpei'schevitlers , an xi (comte Col-
chen, stat. Mos.). — Folberswiller (carte de l'Elat-
major). — Folschepei'schvillert (dict. Viv.). — En
allemand : Folperschweiler,
Village de la châtellenie et du bailliage de Sarre-
guemines. — Annexe de la paroisse de Harschkir-
chen (Bas-Rhin).
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
87
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarregue-
inines depuis sa création, en 1790. — Chef-lieu
communal jusqu'au 1 6 avril 1811, où il fut réuni à
la c°° de Fraiicnberj;. — Erigé de nouveau en com-
mune par ordonnance royale du la janvier i833.
— A deux moulins pour annexes.
FoLscnwiLLER, c°" de Sainl-Avold, à droite do la Nied
allemande. — Wolswilre, 137.5 (cli. abb. Saint-
Avold, Kremer, Arden. Gesch. II, 357). — Wolch-
vitler, Wolchwilre, i356 (pouillé de M. Portef.).
— Fogelswilre , Wolstwilre, l'ioo (ihid.), — Volsz-
willer, 1/1 85 (cari. év. de M. t. VIII, p. 39). —
Volsviller, i485 (ibid. t. VII, p. i3). — VohchwUer,
I 486 {ibid. t. VIII, p. 39). — Follsschweillcr, i'19'i
(dén. Th. Alix). — Foleshuviller, 1091 (inv. des tit.
de Lorr. Vil, 168). — WoUzeill&r, xvii" s' (cpisc.
met. temp.). — Fotscliweillcr, 1 606 (pouillé de M.).
— Folweiler, 1 7 4 9 ( tab. de la Lorr. J. — Folchiveilei;
1751 (ord. de Lorr. VIII, 290). — Fohchwciler,
an X (arr. des consuls du 29 vendém.). — Fohche-
villers (dict. Viv.).
Village de la vouerie de l'abb. de Saint-.Vvold.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
basse, mouvant de la châtellenie de Boulay. De ce
fief dépendaient Alling et Mettring ( 1 68 1, dénomhr.
8 août).
Folschwiller, village mi-partie Lorraine et Empire ,
dépendait, pour la partie allemande, du comté de
Créhange et faisait communauté avec Métring; une
maison dépendait de Févèché. Réuni à la France
en 1793, il fut incorporé a.u canton de Saint-Avold,
où il est resté depuis lors. Folschwiller avait pour
annexe Métring, qui en a été détaché par la loi du
II mai i836 et réuni à la commune de Téting
(arrond. de Metz). — Etait annexe de la paroisse
de Téting.
Autrefois Lorraine, évêché et comté de Créhange ,
baill. de lîoulay et do Vie, chambre impér., coût, de
Lorraine, de l'évèché et droit romain. — A pour
annexes les fermes d'Aling, Berfang, Furst, et du
Nouveau-Berfang, et les m'" de Iletschmûhl et de
Briickenmiihl.
FoLSCiiwiLLEn (Ruisseau de). — Prend sa source à la
fontaine de Folschwiller, traverse celle c"° sur une
longueur de 1 kilom. et se jette dans la Nied.
Fond (Riisseau du). — Prend sa source à Algrange,
traverse cette c"' sur une longueur de 1 kilom.
3 00 mètres et se jette dans la Fensch.
FoNDEniE (La Nouvelle-), h. c°*de Moulerliausen. —
Fourneau neuf (carie de l'Ëtat-major ).
FoMDEBiE DE Slzance (La), Usine, c°° de Schréraange.
F'oNDS (Ruisseau des). — Il prend sa sourîe à Mon-
cheux, traverse les c°" de Fovillo (Moselle) et de
Thézey (Meurthe), sur une longueur de 3 kilomètres,
et se jette dans la Seille.
Fonds-des-Vaux (Riisseau de). — Il coule sur le territ.
de la c"' d'AUondrelle et afllue au Dorlon.
Fontaine (Ruisseau de la). — Il coule sur le territ.
de la c"" de Maizeroy et va ensuite se jeter dans la
Nied française.
Foniaine-.\dam (Ruisseau db la). — Prend sa source
sur le ban doBaronville, traverse celle c"° sur une
longueur de 1 kilomètre et se jette dans le ruisseau
de l'Abreuvoir.
Fontaine commuxale (Ruisseau de la). — Il coule sur
le terril, de la c"' de Boismont et va se jeter dans la
Crusne.
Fontaine de Charlemag.ne. — - Celte fontaine, surmon-
tée d'une croix monumentale, se trouve dans la forêt
de Villers-Bettnach.
Fontaine de l'Etaxg (Ruisseau de la). — Prend sa
source sur le ban d'Ugny et se jette dans la Chiers
près de Montigny-sur-Cbiers.
Fontaine des Allemands, sur le territ. de la c°* de
Gorze.
Fontaine d'Escheuange (Ruisseau de la), — Coule sur
le territ. de la c"' d'Escherange et afflue au ruisseau
de Muhlenbach.
Fostaine-Saint-Mautin, f. c°° de Longuyon. — Cense-
fief, siège d'une haute justice, appartenant à la pa-
roisse do Sorbey (dioc. de Trêves) et à la commu-
nauté de Longuyon.
Fontaine-Wagot (Ruisseau de la) ou de la Mance. —
Il coule sur le terril, de la c'" de Tucque.ynieux.
Ce ruisseau est un des éléments qui forment le
ruisseau de Mance.
FoNTENOTTE (Ruisseau DE la). — Prend sa source à
VVoippy, traverse cette c''°sur une longueur de 2 ki-
lomètres et se jette dans la Moselle.
FoNTOï, c°° d'Audun-le-Roman , à la source de la Fensch.
— Ad Fontes, 909 (cart. Gorz. t. CVIII, p. l56).
— Fontoys, J178 (cart. abb. Vill. B. 34). —
Fontos, 1264 (ibid. B. 26). — Fontois, 1280
(abb. Saint- Vincent, liasse Luttange). — Fimtayes,
1297 (cart. abb. Vill. T. 4). — Fonloiz, 1807 (ibid.
B. 32). — Fonthois, 1857 (ibid. K. 1 ). — Fonts,
i358 (ibid. M. 49). — Fenschen, i4o3 (ibid.
p 11). _ Fensch, i433 (ibid. II, T 4). — Wen-
schem, Venschem, Fensth, i544 (pouillé do M.).
— Ftensch sive Fonloij, 1606 (pouillé de M.). —
Fench, 1762 (carte Lafosse). — En patois : Fon-
teu. — En allemand : Fentsch.
La baronnie de Fontoy et Ronchonvillcrs mou-
vait du roi de France à cause de sa châtellenie de
88
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Briey et était siège d'une justice haute, moyenne et
basse (1681, dénombr. i5 août).
Fontoy, seigneurie de nom et d'armes, a donné
son nom à une famille d'ancienne chevalerie qui pa-
raît être issue de celle do Sicrck , et qui en portait
les armes primitives, avec changement de couleurs
et brisure d'un lambel , c'est-à-dire : d'or à l'aigk de
gueules brisé d'un lauihel à !i pendants d'azur (arm.
man.). — Etait siège d'une cure de l'archiprêtré de
Tbionvillc, qui avait pour annexes: la chapelle cas-
tralede Saint-Nicolas, Algrange, Guslal, les censés
de Cama et de Batzendal , ainsi que la chapelle
Sainte-Geneviève. Cette cure dépendait de l'abbaye
de Justemont.
Autrefois Trois-Evéchès, baill. cl coul. de Thion-
ville. — Faisait partie, en 1790, du canton d'Au-
mctz; passa en i8oa dans le canton actuel. — K
pour annexes les moulins de Gustal, Haut-Pont et
Sainte-Marie.
Il y avait à Fontoy un ancien château dont il ne
ivste que ([uelques ruines. — On y exploitait au-
trefois des hauts fourneaux, depuis longtemps aban-
donnés. — Au-dessous de l'èniinence sur laquelle
s'élevait le château , sortent des sources abondantes
qui forment la rivière de Fensch.
FonBACH , ch.-l. de c°°, arrond. de Sarreguemines. —
Furpac, i' s' (abb. Mcttl. décl. biens). — Forbacum,
ioi5(hist. cpisc. Virdunons. monachi S. Vilonis). —
Fursbas, \ilx-] (cart. abb. Vill. E. 1 ). — Forperch,
1377 (sém. Saint-Simon s. l'an.). — Fwpage,
1378 (Kremer, Arden. Gesch. II, 366). — Forbach
prope Linpach, 1388 (sèm. Saint-Simon s. l'an.).
— Fourpach, Forpach, Forpac, Fourpac, isgi
(D. Cal. 11 pr. s. l'an.). — Furpach, 1397 (Kre-
mer, II, i53). — Forbacleum, i338 (sém. Saint-
Simon s. l'an.). — Fourpac, i348 (chron. doy.
de Sainl-Thièb.). — Foipach, i35o (Kremer, II,
476). — Furjiach, Furbach, 1899 {ibid. C7). —
Fortspach, 1639 (arch. H. de V. AA, 11). — Fort-
bach, Fyrlbach, Fourbach, i6i5 (Mérian, Topogr.
palal. Rheni).
Chef-lieu d'une seigneurie de nom et d'armes,
vassale de la Lorraine dès la fin du xiii' siècle. Elle
appartint ensuite aux maisons de Sierck, de Daun-
Falkenstein, de Hohenfels, de Linange et d'Eber-
stein, et dépendait, auxïii°siècle,delabaronniede
la Leyen.
La seigneurie de Forbach comprenait les villages
d'Alsting, Bohren, Bousbach, Cadenborn, Etziing,
Gaubiving, Kerbach, OEting, Petite-Rosselle, Schœ-
neck, Spicheren, Styring, Tenleling, la Verrerie-
Sophie, Vieille -Verrerie, Ziuzing, plus les villages
détruits de Beddingen, Bieslingen, Dittelingeii.
Girlingen, Ilallingen et Ruchlingen.
Celle terre fut érigée en comté par Léopold, dui;
de Lorraine , le 1 3 août 1 7 j 7, en faveur de AI. Hen-
ning, baron de SIrahlenheim, et l'érection fut con-
firmée le i5 septembre 1757 par le roi Stanislas,
duc de Lorraine , en faveur de Marie-Anne Camasse ,
comtesse de Forbach , épouse morganatique de Chris-
tian IV, duc de Deux-Ponts. 11 y avait un châ-
teau féodal qui fut démoli au xvu" siècle et une
mai.son franche qui subit le même sort (dénombr.
de 1 683).
Forbach conserva jusqu'en 1789 un bailliage sei-
gneurial qui ressortissait , pour les appels, au bail-
liage de Sarreguemines.
Forbach ne devint chef-lieu de paroisse qu'en
1770; auparavant, la mère-église était à Kerbach.
Cotte paroisse embrassait liehren , Elzling , Forbach ,
Kerbach , OEting, Petite-Rosselle, Schœneck et Spi-
cheren.
Les armes de Forbach sont d'argent au lion de
sable armé et lampassé de gueules , qui est Forbach
ancien; Bugnon les donne (1728) d'argent à une
quarte Jetùlle de gueules mise en cœur.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
coût, de Lorraine. — En 1790, il devint le chef-
lieu d'un des cantons du district de Sarreguemines
et conserva ce titre sous les organisations succes-
sives. Ce canton se composait des c°" d'AIsling-ct-
Zinzing , Behren , Bousbach , Cadenborn , Cocheren ,
Elzling, Folckling, Forbach, Gaubiving, Kerbach,
Merlcbach, Morspach, OEting, Petite-Rosselle-ct-
Vicille-Verrerie , Rossbrûck, Schœneck, Spicheren ,
Théding, la Verrerie-Sophie. L'organisation de i8om
y ajouta les c"" de Diebling, Ebring, Farschwiilor,
Metzing, Noussewiller-lez-Putlelange et Tenleling,
et la loi du 3 juin 1867, Styring -Wendel; mais
depuis 1803 ce canton a perdu les c"' de Behren,
Cadenborn, Ebring, Elzling, Gaubiving, Schœneck
et la Verrerie -Sophie, par suite de leur réunion,
comme annexes, à d'autres communes.
La commune de Forbach a pour annexes la Verre-
rie-Sophie et Schœneck, la tuilerie de Schœneck, le
moulin Haut et Dickmûhl.
FoBÊT (La), f. c"' de Brainville.
FoBÊT (La), f. c°' de Rédange.
Forêt (La Holillèhe de la), c°' de l'Hôpital.
FoBâi-FAix ( La), f. c"" de Zoufftgen.
FonoE (La), usine, c"' de Falck.
Force (La), usine, c"" de Herserange.
Forge (La), f. c"' de Villers-Beltnach.
Forge (ITa Forêt be la). — Forêt domaniale qui a
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
89
3i 1 hectares de superficie et est située sur le lerrit.
de la c"° de Villers-Bcllnach.
Forge (La NoivEii.n-) , usine et li. c"de Mouterhausen.
Forge (La Petite-), usiue et h. c°° de Mouterhausen.
— Petit-Marteau (carte de l'Elat-inajor).
Forges (Les) , h. c" de Cons-Lagrandville.
Forces (Les), usine et h. c"° de Hombourjj-Haut. —
Étabhe par Charles Wendel , seigneur de Hayange,
en vertu d'un arrêt du conseil du roi Stanislas, duc
de Lorraine, du 3i mai 1758 (Dur. Lorr. Il, 376).
Forges (Les) ou Platinerie de Saixt-Louis, usines et
h. c"' de THôpital.
Forges d'Ars-slu-Moselle (Les), usines. — Saiiit-
Paul et Sainl-Benott, usines, 1866 (carte niélall.
Mos.).
Forges DE Sainte-Fostaise (Les), usine, c"' de P^rey-
ming.
Forges de Sttring-Wendel (Les), usines, c°' de Sty-
ring-Wcndel.
Forgetille, anc. vill. auj. f. c°° do GrindorfT. — Etait
encore, en 1779, un village qui faisait partie de la
communauté de HalslrolT; il avait un ancien cliâlcau
(Dur. Lorr.).
Autrefois Lorraine, baill. de Honzonville, coût, de
Lorraine. — Fut réuni avec Halslroffà GrindorfT par
décret du 2 o septembre 1811.
FoRMESFLoss (Ruisseau de). — Prend sa source à la
fontaine d'Edingen , traverse la c" de Volmorango
sur une longueur de 7.'jo mètres et se jette dans le
Grandehach, affluent de rAlzclte.
Fortgraben (Ruisseau de). — Prend sa source dans
les prés de Hilspricli , traverse la c"° de ce nom sur
une longueur de 2 kilomètres et va se jeter dans le
ruisseau de Bourbacli.
Fort^Maiios (Le), lieu-dit, sur l'emplacement d'un
anc. château, c" de Jarny.
FossiEix, f. c"' de Longuyon. — Foticieulx, xv' siècle
(chron. Jac. ffusson). — Foussieulx, i4o4(P. Fer.
obs. séc. II, 3i 1 v°). — Foiissieux, Fossieux, 1606
(inv. des tit.de Lorr. VIII, i53).
Faisait partie de la communauté de Longuyon
(Dur. Lorr.).
FotiLAN (Le), usine, c°° de Boulay.
Foulant (Le), m°° isolée, annexe de la paroisse de
Filstroff. — xïiii" s* ( pouillé de M. ).
FouLiGNï, c"" de FaubpiemonI, à gauche de la Nied
allemande. — Fullinga, 1181 (abb. Longev. bulle
d'Alex. III). — Fidigtiij, ta/i5 (inv. dos abb. P 10).
— VoUinipa, 1299 (abb. Longev. s. l'an.). — Ful-
lingam, i3o2 {ibid.). — Fulknges, liao (cart. év.
de M. t. I, p. 172). — Fullenga, FuUingen, l'tlilt
(pouillé de M.). — Filling, iSgi (dén. Th. Alix).
Moselle.
— Foligny, 1 6G2 (abb. Longev. 8. l'an.). — Ullinge,
Uttenge, 1681 (ibid. dénombr.). — Filling, Folligni,
1O88 (dén. Créh. arch. Helph.). — Voligny (carte
Cass.). — En patois : Folni. — En allemand : Fûl-
lingeii.
Faisait partie du comté de Créhange comme dé-
pendance de la seigneurie d'Helfédange. — Était
annexe de la paroisse de Marange-Zondrange.
Autrefois Lorraine, bailliage de Boulay, coût, de
Lorraine. — Chevahn et Iverling, sections de Fou-
ligny, appartenaient aux Ïrois-Evéchés, au baill. de
Metz, et suivaient la coul. de Metz. — Fil partie, en
1790, du canton de Maizeroy, et passa en 180a
dans le canton actuel. — A pour annexes Chevalin
et le moulin d'Iverhng.
FoiiLOK (Le), anc. papeterie, c" d'Ars-sur-Moselle.
FouR-À-CiiAux (Le), m°", c"" de Pultelange-lez-Sarralbe.
FouRCHBux, anc. château et ferme, c°° de Bazoncourl.
— Forcheux, xyii* s' (carte de Tass.). — Fnrcheu,
l'iiV/. (carte BeauL). — Ferchu, 1756 (carte Vaug.).
— Forchu, J762 (carte Lafosse). — En patois:
Forchti.
(Ihàteau, siège d'une baronnie; fief de l'évèché
de Metz. — Appartenait à la paroisse de Berlize.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coul. de Meiz.
Folrseau-Hexrt (Le), usine, c" de Cons-Lagrandville.
Fours-X-Chaux (Les), écart, c°" de Metzerwisse.
FocRs-À-CoKE (Les), usines et h. c"" de Forbach.
FousBACH, ban isolé. — Voy. Fussbach.
FoviLLE, c""' de Verny, au pied de la côte de Delme.
— Fovilla, 1 187 (cliap. cath. s. l'an.). — Fowille,
i/io/i (liste des vill.). — Folville, i486 (Journ.
J. Aubr.). — En patois : Fovelle.
Foville, fief mouvant du roi de France, apparte-
nait au chapitre de la cathédrale de Metz et était le
siège d'une justice haute, moyenne et basse (1681,
dénomb. 2 janvier). — Etait une des cures de l'ar-
chiprêtré de Nomeny et avait pour annexes Alain-
court et Vulmont.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Sailly; passa
dans celui de Soigne sous l'organisation de l'an m
et dans celui de Verny en 1803.
Francalof, m'° sur la Nied, ancien mouhn fief, c"" de
Landonvillers. — Framalhojf [àici. Viv.).
Franchard, m'" fief, sur le terril, de Jussy. — Fief
mouvant du roi (1681, dénomb. du 25 juillet).
Francdepré, f. c" de Jœuf, sur l'Orne. — Franche-
Praye, xvi" siècle (cens, de Briey). — Francheprey,
1689 (dom. Barr. t. I).
Faisait partie de la seigneurie de Jœuf; avait
appartenu à l'abb. de Saint-Pierremont.
90
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
FiiANCLONCHâsiPS, f. c°*de ia Maxe, à gauche de la Mo-
selle. — Frankillon champ, iS.'îO (cliap. calh.). —
FranquiUmichamp, iUoh (liste des vill.). — Franc-
loucltamp, 1681 (arch. départ. B. 80). — Franc-
lovg-Champ , xviii* s* (pouillé de Metz).
Fiiinc-alleii, siège d'une liaulo, moyenne et basse
justice. — Censé, annexe de la paroisse de Sainl-
Baudior.
Autrefois Trois-Evécliés, baill. et coût, de Meiz.
— A fuit snccessivenient partie de ia c"* de Thury
et de colle de Woippy, avant d'être classé récem-
ment dans celle de la Maxe.
FaAUTiEnTiiEMPEi. (RtissEAu de). — Prend sa source à
Kalembourg, traverse la c" de Laumesfeld sur une
longueur de 1 kilomètre et va ensuite se jeter dans
la Nied.
FbASZEB-Gi EBELSBACH (RllSSEAU De). Coulc SMF le
terril, de la c" de Waldwoistroff.
FatPoiiLLE (La), m'°sur le Conroy, c"" de Moyeuvre-
Orando.
F^At;E^BEnG, c*" de Sarrcguemincs. — FratBeuburff ,
1871 (Kremer, Arden. Gcscli. 11, 53a). — Fro-
wenbnjf, l'iaa (cart. év. de M. t. III, p. 71 )• —
Frouwciiliourch , 1/139 (arch. H. de V. AA, II). —
Frniienbourg , 1637 (Kremer, II, aag). — Fraw-
bourg, iCg-j (lerr. de Folperswiller). — Faven-
bcrg, XTiii's' (pouillé de M.). — Frawemberg, 1703
(ord. de Lorr. I, 3')3). — Fravemberg, 1708 (arr.
Coursouv. i"févr.). — Fravenberg, 1751 (ord.de
Lorr.VlIl, a8a). — Frauwemberg, 1756 (D. Cal.
Mot. Lorr.). —^Fr«un6erg- (carte Cass.). — Frazvem-
bergoxi Framberg (i\\cl. Viv.). — En palois : Framber.
Le château de Fraueiiberg était, au xiv' siècle, la
propriété de la maison do Sierck, à qui le roi René,
duc de Lorraine, donna le comté de Forbach en 1 436.
Il appartint successivement aux divers seigneurs
(le ce comté, les sires de Daun, de Hchenfcls et de
Linange; il passa ensuite à la maison d'Eberstein,
et fut vendu au xïiii' siècle. — Était siège d'une
cure dépendant de l'archiprêtré de Saint-Arnuald.
— Frauenbcrg avait un bailliage seigneurial avec
droit de buflet, supprimé en 1751.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarrcguemines, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarregue-
mines depuis sa création, en 1790.
Fréchino, h. c"' de Kerling-lez-Sierck. — Frichingen,
ihgli (dén. Th. Alix). — Freichingen , 1G81 (dén.
3 septembre). — ■ Frechingen, 1 7 1 7 ( terr. de haute
Sierck). — Friching, 1722 (carte Bugnon, dioc.
met.). — Freichen, i'jUli (dénombr. du 7. sept.). —
Frichingen, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — Frei-
schingen, 1706 (Stem. dép. M.). — Freking (carte
Cass.). — Fréching ou Freiscliingen , i8a5 (Tabl.
Par.). — En allemand : Friickingen.
Siège d'un fief mouvant du roi de France( 1G81,
dénombr. 3 sept.). — Village du domaine de Sierck.
— Formait avec Montenach, en 17^4, la seigneu-
rie de Rodendorf, haute, moyenne et basse justice,
mouvant de la pnhôté de Sierck. — Aimexo de la
paroisse de Kerling-iez-Sicrck (dioc. de Trêves).
Autrefois Ïrois-Evéchés, prévoté de Sierck, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton de Sierck en
1790, passa en t8oa dans celui de Melzerwisse
et fut réuni avec Kerling au canton de Sierck par
ordonnance du a8 décembre i8a5.
Fbécoirt, h. c"' de Servigny-lez-Ravillc. — Firicicurtiii ,
xiiT s' (pouillé de M. porlef.). — Freicourt, i332
(chap.cath. s. l'an.). — Firicourt, iSga (ibid.). — •
Fruociirl, i5.'i/i (pouillé de M.). — Frccourl, 1606
{ibid.). — Fraicourl, 1766 (D. Cal. noi. Lorr.). —
En patois : Fréco,
Autrefois l'un des villages de la châtellenie de
Menguen , arrière-fief de Créhange (1 56o , dénombr.
de \V. de Créh.); ensuite siège d'une seigneurie,
haute, moyenne et basse justice, qui constituait
avec Servigny et Moriville la seigneurie de Servi-
gny-lez-Raville ( 1733, dénombr. 0 décembre). —
Il y avait de plus à Frécourt une vouerie dépendant
de la seigneurie de Hombourg.
Village dépendant en partie de la seigneurie de
Servigny-lez-Raville et en partie de celle de Cour-
celles-Chaussy. — Annexe de la paroisse de Berlize.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en J790, du canton de Maizeroy, et
passa en 180a dans celui de Pange. — Chef-lieu
communal jusqu'au 3i juillet 1812, où il fut réuni
par décret à Servigny-lez-Raville.
Fbkidexbebg, f. c°° de Bitche. — Censé de Rosholl, dite
Freydenberg, 1 755 ( Mém. sur les forêts de Bitche,
I, l'io). — La censé de Freyderberg , 1771 (ord.
de Lorr. XII, ^17). — Freidmnhm-g , 177g (Dur.
Lorr.). — Fveudcnberg (carte de l'Etat-major).
Dépendait de la paroisse de Bitche.
Fbeistroff, c°° de Bouzonville, sur la Nied. — Frey-
dorf, 102 2 (D. Cal. not. Lorr. I, 489). — Frestoipli ,
1178 (cart. Vill. t. I, A. 22). — Frizldorf, 1179
(abb. Bouz. bulle d'Alex.. III). — Freistorf, iai5
{ibid. ch. s. l'an.). — Freslorff, 12 96 (P. Fer. obs.
séc. II, f ao). — Frislorf, i3i2 (ch. abb. Bouz. s.
I"an.). — Fristrof, 1 3 1 2 ( pouillé de M. Portef.). —
Frislroff, 1821 (cart. Freist. ch. Pue. s. leMur). —
Freistorf, i355(carl. Vill. t. II, gg). — Friestorff,
i544 (pouillé de M.). — Fristol, i552 (délog.
des Relig.). — Frayslorff, i5qU (dén. Th. Alix .
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
91
— Freisdovjjf, 1698 (terr. de Kédange). — Frey-
stroffe, 1715 (terr. de Brettnach).
ffFrcydorffélait un franc-alleu titré de comte au
xi' siècles, 102a (D. Cal. noi. Lorr. I, '189).
— Au ïiii° siècle, il était passé sous la suzerai-
neté des ducs de Lorraine, et au xvii' siècle, sous
celle du roi de France. Il était siège d'une justice
haute, moyenne et bai-se, et .se composait des vil-
lages de Betting, deCoume, d'Erlefang, de Mailing,
de Teterchen, de métairies ruinées à Slanderen et
à Oberesch, de biens à Haute-VigneiiUe et à Dor-
villers, et des voueries de Guesseling et de Hémering
(l68i, dénombr. 3i octobre).
Le château de FreistrolT était le siège d'une voue-
rie de laquelle relevaient six autres ( Dur. Lorr.
II, a84). — Le duc Léopold y avait institué, en
1698, une prévôté qui fut supprimée en i^Si.
La prévôté de Freistroff portait pour armes : de
Lorraine simple. ■
Etait siège d'une cure de l'archipr. de Kédange,
qui avait pour annexes Anzeling, Diding, Ediing,
Guiching, les moulins d'Anzeling et des Vannes,
les censés de Brobùsche, Epping, Guésing et Vin-
tring, et dépendait de l'abb. de Bouzonvillo.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis sa création, en 1790. — A pour annexes
Brohische, Diding, Guésing, Guiching, Haling et
le moulin des Vannes.
FRiiisrnoFP (L'abbaïe de), de l'ordre de Citeaux. —
Abbatissa et conventus de Fristorf, 1292 (abb. de
Freistroff, s. l'an.). — Moimsterium Sanctœ-Mwiœ
in Fristorff, i33/i (ibid.). — Conventus monasterii
de Freistoijf ordinis Cisteriencis , i338 (tbid.). —
Abbaye de Notre-Dame de Freistroff, 1578 (ibid.).
— Fraystorff, abb. de l'ordre de Cisteaux, 1694
(dén.Th. Alix).
Fut fondée en 1 i3o par Wiry de Valcourtet Ade-
line, sa femme, pour des religieux de Citeaux, mais
délaissée par ces religieux peu d'années après. Ber-
tram, évoque de Metz, y mit successivement des re-
ligieux prémontrés de Justement et de Sainte-Croix ,
qui l'abandonnèrent sous son épiscopat. Le duc Ma-
thieu I" introduisit à Freistroff des religieuses de
l'ordre de Citeaux , qui y furent maintenues eni 2 1 o
par le même évèciue Bertram contre les religieux de
Sainle-Croix, qui prétendaient rentrer dans cette
maison. En iliili, les religieuses de Marienllos, du
même ordre de Citeaux, obligées de céder leur mai-
son à des chartreux , y furent recueillies et réunies
à la communauté existante; mais, vers i46o, elles
cédèrent leur établissement à des religieux cisterciens,
qui le conservèrent jusqu'à la suppression des ordres
religieux. Louis XIV et Stanislas essayèrent vaine-
ment de mettre cette abbaye en commende : elle
garda jusqu'à la fin des abbés réguliers. Le couvent
fut détruit par le feu en i605; sa reconstruction ne
s'acheva qu'en 17.'40.
PnEMÉcoiinT, f. c°° de Marange-Silvango. — Frimari-
curt,8']â (abb. Sainte-Gloss. ch. Louis le Germ.).
— Firmaricurt , 978 {ibid, ch. Thiéry, év. de M.).
^ Fremercurth, ii38 (abb. Saint-l'ierr', rentier,
p. 2). — Fremecort, 1286 (abb. Just', bulle de
Grég. IX). — Fremeicovrt , iliolt (liste des vill.). —
Framecourt , iCgo (chau. rég. liasse Fremécourt).
— Framecourt, 1697 (ibid.). — FiwnicoMrt (carte
Cass. ). — En patois : Fremico,
La vouerie de Fremécourt appartenait au roi de
France (1689, Lorr. dom. t. 1). — Faisait partie
de la paroisse de Semécourt.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Appartint, en 1790, au canton de Mai-
zières; passa dans celui de Lorry-lez-Melz sous l'or-
ganisation de l'an m, et en 180a dans le i"'canton
de Metz.
Fbemestboff, c°° de Gros-Tenquin. — Frimesdorff,
1 179 (Hist. Trevirens., dipl. I, 606). — Fremes-
turff, 1260 (^ém. Saint-Simon s. l'an.). — Frey-
mestroff, 1286 (cart. abb. Vill. t. I, P 1 ). — Vem-
mestroff, 1288 (abb. Longev. trans. s. l'an.). — Frt-
merssdorff, i363 (Krenier, Arden. Gesch. II, âog).
— Fremersdorff, i.58i (arch. de Sarralbe, trans.
entre Ch. de Lorr. et le comte de Nassau, a8 août).
— Fremestorjf, iSg'i (dén. Th. Alix). — Fremes-
dorff, 1681 (dénombr. 27 juin). — Fremerstrojj,
1684 (terr. abb. do Saint-Avold). — Frembslorff',
1688 (Mém. acad. de Metz, i853, 860, dén. de
Gréhange). — Fremslroff {carie Cass.). — Fremes-
troff-lès-IIcllimer (dict. Viv.). — En allemand :
Fremsdorff.
Fremestroff avec Laning formait une mairie,
franc-alleu de l'évèché de Metz. — Etait annexe
de la paroisse de Vahl-Ebersing.
Autrefois Trois-Evéchés, bailL de Vie, coût, de
l'évèché. — Fut classé dans le canton de Hellimer
en 1790, et en 180a dans le canton actuel. Réuni
à Laning par décret du 1" février i8i3, Fremes-
troffen fut distrait par ordonnance royale du 1 8 août
i835, pour être de nouveau érigé en commune. —
A pour annexe Hinckelsmûhl.
Fremestroff (Ruisseau de). — Prend sa source à la
fontaine de Fremestroff, traverse la c"' de ce nom
sur une longueur de 1 kilomètre et se jette dans
le ruisseau de Freybouse.
92
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
FnÉ[iï(Li), forét domaniale de 87'! hectares, située
sur le terril, de la c" de Macheren.
Fréniî (La GniUDE-), forêt domaniale de 70 hectares,
située sur le lerrit. de la c°* de Macheren.
FBr.scATELi.1, anc. château, aujourd'hui jardin bota-
nique de la ville de Melz, à l'entrée de la c" de
Montijjny-lez-Metz.
Etait de la paroisse de Sainl-Privat.
FntscATï, château et ferme, c"" de Moulins-lez-Metz,
sur la rive droite do la Moselle.
Sous le même nom , et à peu de distance s'élevait,
avant la Révolution , un magnifique château , maison
de plaisance dos évoques de Metz, construit par
M'' de Coislin en 1 70g et détruit en 1 803.
Dépendait de la paroisse do .Saint-l'rival.
FllÉSE^BACl^ (Rhissead de). — Il prend sa source à
Bclling, traverse la c"" de Waldwisse sur une lon-
gueur de 3 kilomètres et va ensuite se jeter dans la
Nied.
Fresnes (Basse-), f. c" de Vry.
Fresres (Haute-), f. c°* de Vry. — Haute-Frene (carte
Cass. ).
Fbkssois, f. c"' de Bazoncourl. — Frainnij, l 'lo') (liste
des vill.). — Frajinelum, xv* siècle (pouillé de M.
portef.). — Fretnoy, iô5ti (ibid.). — En patois:
Franeu.
Était annexe de la paroisse de Berlize.
F»ES5or-i,A-Mo!<TiGXB, c°* de Longuyon. — Fratuty,
xv' s* (coll. Sainte-Agathe, obit. p. 19). — Frfli-
noy-la-Mnnlagne , 1689 (dom. Rarr. t. 11). — Fré-
noit-la- Monlaifne , 1 7^19 (de Mail. Barr. ). — Frcscoy
(carte Cass.). — En patois : Franeu lai Montàjjne.
Un des villages du marquisat de Cons-Lagrand-
villc, primiliveraent sous le bailliage d'Éiain. —
Formait avec Ham et Villers-le-ltond la prévôté de
Sainl-Marc , siège d'une haute, moyenne et basse
justice (1681, dénombr. du 29 novembre). — Etait
une paroisse qui appartenait au diocèse de Trêves
(doyenné de Longnyon) et dépendait de l'abbaye
de Claii'e-Fontaine.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Lon-
guyon depuis sa création, en 1790. A la Chapelle
pour annexe.
Frevboise, c°° de Gros-Tenquin. — Bos, 1 1 79 (Hist.
Trevir. diplom. I, Coti). — Bouz, 12G0 (ch. chap.
de Honibourg). — Bous, 1260 (sém. Saint-Simon
s. l'an.). — Fribusz, 1 i86 (cart. év. de M. t. VII,
p. 64). — Freybouse, i-'iga (inv. des tit. de Lorr.
VII, 319). — Friboys, xyii" s' (Loth. sept.). —
Freybuss, lag'i (dén. Th. Alix). — Freyhouss,
1606 (pouillé de M.). — Freijjbous, 1C27 (bull.
abb. Longev. s. l'an.). — Freibouze, 1779 (Dur.
Lorr.). — Freybousse (carte Cass.). — En alle-
mand : Frigbouia.
Siège d'un vicariat résident, annexe de la pa-
roisse dp Vahl-Ebcrsing.
Autrefois Lorr. , baill. de Bonlay, coût, de Lor-
raine. — Fit partie, de 1 790 à i 80a , du canton de
Hellimer ol passa dans le canton actuel à cette der-
nière date.
Freïboi'se (Ri'isseab de). — Il prend sa .source à la
fontaine do Froybouso, traverse les c"" de Frey-
bouse et de Laningsurune longueur de 1 kilomètre
et va se jeter dans le ruisseau de l'étang de Bisch-
wald.
Frcïmino, c°° de Saint-Avold, à gauche de la Bosselle.
— Freymengen, itJ-jg (rog. de la par. de Merle-
bach). — Freimingen, xvm' s* (pouillé de M.). —
Freyinenga, 1717 (reg. de la par. de Merlebach).
— Fremin^, 1779 (Dur. Lorr.). — Freymengen,
1783 (ord.de Lorr. XV, i38). — Frémiiigou Frey-
mingen (dict. Viv.). — En allemand : Freimengen.
Village fondé eu verlu do lettres patentes du
ao septembre 1602, données à Metz par le baron
l'ierre-Ernest de Oéhango. Contesté entre la Lor-
raine et l'Empire , il fut cédé à la France par le comte
de la Leyen, le 97 septembre 1781, et incorporé à
la baronnie de Welferding. — Etait siège d'une cure
dépondant de l'archiprêtré de Sainl-Avold, qui
avait pour annexes Merlebach, Ncudorfl'ct Nousse-
willer - lez - Puttelange.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coutume de
Lorraine. — Fait partie du canton de Saint-Avold
depuis sa création, en 1 790. — A pour annexes la
chapelle de la Sainte-Trinité et l'usine de Sainte-
Fontaine.
Fbiauville, c"" de Conflans, sur le ru de Longeau.
— Friavitle, 12/10 (ch. abb. de Gorze, s. l'an.).
— Fraiiville, 1280 (iuv. des tit. de Lorr., I,
•iS-j). —Frietivilk, i383 (ibid. X, Gg). — Fro-
ville, 1638 (abb. de Saint-Picrremont, terr.). —
Frioville, j68i (dénombr. du 8 novembre).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, dépendant de la prévôté de Thiaucourt et
du baill. de Pont-à-Mousson. Il y avait un château
considérable. — Etait annexe de la paroisse d'.
Jarny.
Autrefois Barrois, baill. d'Eiain, coul. de SainI
Mihiel. — Fut érigé en chef-lieu de canton en 1 7g"
et compris, lors de l'organisation de l'an m, dans
le canton de Conflans.
Le canton de Friauville renfermait les c"" d' Alla-
mont, Boncourt, Brainville, Druville, Conflans,
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
93
Dompierrc, Doncoiirt, Droitaumont, Friauvillc,
Hannonville, Jarny, Jeandelize, Olley, Porcher,
Ville-au-Pré et \'il!e-sur-Iroii.
Fbiendthal, f. censé de Douid'lial. — Friendhall,
175a (aiT. du roi de Pol.). — Feriendal, 1770
(pap. de fam.).
Cense-fief qui dépendait de Dourd'hal : construite
en 1761.
Krisengeutii (Ruisseau de). — Il coule sur le territ.
de la c"* de Haute -Vigneulle et afflue au ruiss. de
Filbach.
FnrsTOT, f. c" de Moulins, sur la rive droite de la Mo-
selle. — Freislorf, xv' s° (cliron. Ph. de Vigu.). —
Fristozf, l'io'i (lisle des vili.). — Fristoz, ihlili
(chron. doy. de Saint-Tliiéli.). — Fristorf, Freis-
lorff, 1 '190 ( Journ. J. Aubr.). — Fristol du Sablon,
i648 (Journ. J. Bauch.). — Fiislo, 176/1 (arcb.
départ. E. 8/1). — Fristau (carte Cass.). — En
patois : Frichlou.
Faisait autrefois partie de la communauté d'Au-
gny et était annexe de la paroisse de Saint-Privat.
FnoHMLiiL, h. chat, et m'°, c"° de Siersthal, sur la
Schwolb. — Fronumiellcn , tâoa (cart.Vill. Il, loG).
— La Fraumûht, 1771 (ord. de Lorr. XII, As 3).
— Fvomiihl, 1779 (Dur. Lorr.). — Cabaret do
Fromuhl (carie Cass. ). — Fron-Mulh (carte de l'Etat-
major).
Faisait partie de la communauté do Holbach et
de la paroisse de Siersthal.
FrouïCiil, m'", près de Rodemack. — Le moulin de
Froumullen, 1G81 (dénombr. du 21 mai).
Faisait partie de la seigneurie de Rodemack.
FiiOHMÙiiLERWALD (Le), forèt domaniale, de 1 1 3.'j hec-
tares, située sur lo lerrit. des c°" de Siersthal et de
Reyerswiller.
Frohnackek, m°" isolées, c"°de BEerenthal.
FaouNEniioFF, f. c"" de Gros-Réderching.
FnoiiisiioLTZ, f. et tuilerie, c'" de Richemoul. — Frohn-
holtz, tuilerie de la paroisse de Ricliemont, xviii" s*
(pouillé de M.).
Froicul, f. c"" de Longuyon. — Forcul, Frocul, xï° s"
(coll. Sainle-Agalhe, obil. v", p. 1 1 et 3o). — frais-
cet/, xTii' s' (cens, de Briey). — Censé de Froiseul,
autrement Tremères, 1601 (inv. des tit. de Lorr. Mil ,
176). — Censé de Frésœit, autrement Crevières ga-
gnage ban de Longuyon , 162 5 {ibid. 178). — Censé de
Froiseiul, autrement Tramère au-dessus de Longuion ,
1662 (ibid. 178). — Froidcuil, 1689 (dom. Barr.
1. 1). — Froidcu, 1761 (chan. rég. liasse Xivry-le-
Franc). — Froideux, 1 779 (Dur. Lorr.). — En pa-
tois : Fieucu.
Faisait partie do la communauté de Longuyon.
Froicul (Haute et Basse), fermes, c"' de Moyeuvre-
Grande. — Froid, 1779 (Dur. Lorr.).
Froibes-Fontaines (Ruisseau des). — Coule sur le
terril, de la c"' de Tucquegnieux et alUue au Woigot.
Fkoidetaux, fief sis à Briey. — i()8o (dénombr. s.
l'an.). — La baronnie de Froideveau, 1735 (vente
de Tichémonl).
Etait situé dans la ville basse de Briey.
FROiiiEMuni,, étang sur le ban de Holbach. — Super-
ficie : 1 heclare,
Frombouro , forêt sise entre Enchenberg et Montbromi ,
affectée à l'usage des verreries de Saint-Louis. —
1781 (arch. départ. B. 117).
Fronbacii (Buisseau de). — Prend sa source à Rémel-
fang, traverse cette c"' sur une longueur do 7'io
mètres et se jelle dans la Nied.
Fromigny, h. c"° de Mécleuves. — Frontenney, 1 1 28
(ch. cath. s. l'an.). — Fronlennei, 1 187 (ibid.). —
Fronlignei, 1820 (ibid.). — Frontigney, iliod (liste
des vill.). — Frontegney, \f' s° (clir. Prail.) — En
patois : Fronini.
Fief mouvant du roi de France, apparlenant au
chapitre de la cathédrale de Metz, et siège d'ime jus-
tice haute, moyenne el basse (i()8i, dénombr. a jan-
vier). — Était annexe de la paroisse de Mécleuves.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et couL de Metz.
— Fut classé en 1790 dans le canton de Maize-
roy, et passa dans celui de Soigne sous l'organisa-
tion de l'an m et dans celui de Pange en 1802. —
Chef-lieu communal dans ce canton, il fut réuni à
Mécleuves, du canton de Verny, et incorporé dans
ce dernier par décret du 38 décembre 1811.
FukdmCbl, h. etm'°, c"° d'Epping. — Vogehmûhl (carte
de l'Elat-major).
FiNKELEN (La cour de), scigueuiie, mouvant du comté
de Créhange, sur le territ. de Meizcresche. — Voy.
Metzekesciie.
FùRST, f. et chat. c°° de Folschwiller. — Fiirst, censé
fief, 1681 (arch. départ, dénombr. 2 janvier). —
Fm-sche (1). Cal. not. Lorr.). — Fusle, xviii" s*
(pouillé do M.).
Siège d'une seigneurie, haute, moyenne et basse
justice, mouvant de l'évêché de Metz (i68i, dén.
du 10 novembre). — Possédait une chapelle cas-
Irale, annexe de la paroisse de Téling.
FuRWEiLLERBACH (Rlisseau de). — Coulo sur le territ.
de la c"" de Schwcrdoiff et afflue à la Basse Nied.
FussBACH, ban isolé, c"* de Kalhausen. — Fussbaeh
(Ban de), 1726 (arch. d'Achen, aborn. août). —
Fousbttch (Bun de), f]h5 (allas de Bitche, F" 82,
100, 101 ).
FixEsiiCiiL, m'°, c"' de Forlwch.
94
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
GiisDEBSBEnG, anc. censé qui faisait partie de la pa-
roisse de Bilche. — Gûntertberg , xïin" s' (pouilié
de Metz).
Gaendersberg (Le), forêt domaniale de 1718 hec-
tares située sur le terril, des c°" de Schorbach,
Leugelsheim, Uanwiller, Breidenbadi et Bousse-
willcr.
Gaeksbach, f. et m'°, c°* de Morsbach. — Guinsbach,
XTiii' s' (pouilié de Metz). — La cerne de Quint-
hach, 1751 (ord. de Lorr. VIII, a8a). — Quit-
hach, Gensbach, cetue, 1779 (Dur. Lorr. III, 160).
— Guembach (carte de rÉIat-inajor).
Ancienne censé de la cemrauuauld de Cocheren ,
dans une ile de la Rossclle.
Gailloterie (La), m°°, c°* de Saint-Supplct.
Gaise (La), f. c" de Vatimont.
Gallekdof, ferme ruinée dépendant du fiefdcRicbe-
mont. — 1G88 (dénombr. aS septembre).
Gallekmlhl, m'° sur l'Eichel, c"* d'Acben.
Gaionmeb ou Gallognï, censé, c" d'Hémilly.
Gasd (Cknse de) ou CiiAMBÉnT, c°* de Hellanje-Grande.
— Gand (carie de l'Elat-major).
Gakdrakge, c°° deTbionville, à gaucbe de l'Orne. —
Goderingaa , 848 (cart. Sainl-Arn. p. 16). — Gran-
derenges super Ornam Jluvium , 1181 (abb. de Jusl'
s. l'an.). — Gunderenge», laia (abb. de Gorze,
s. l'an.). — Gandrengci, I3a4 (abb. de Just'
s. l'an.). — Gandelanget- tus -Orne, 1 agg (fonds
de Malte, invent, liasse A). — Gandlenge, i386
(abb.de Just' s. l'an.). — Gandelenge, i386(ièid.).
— Gaudelange , 1 4 3 8 ( ibid.). — Gauderange , xtu* s'
(carte de Tass.). — Gaudrange, 1606 (pouilié de
M.). — Ganderange , 1686 (gén. de M. dom.).
Etait annexe commune de la paroisse de Vitry
(Lorraine) et d'Amnéville (Barrois).
Autrefois Ïrois-Évécliés, bail!, et coût, do Tbion-
ville. — Faisait partie, en 1790 , du canton de Flo-
range; passa, en 180a, dans le canton actuel. —
A pour annexes Boussange et le moulin de Bous-
sange, Amnéville et le Moulin-Neuf (forges).
Ga.ndren, vill. c°' de Beyren, sur le ruiss. d'A.^pell. —
Gandre, iog3 (pri. Thic. D. Cal. III, pr. ïxt).
— Gandra, ia3o (sém. Saint-Simon s. Pan.). —
Gaiidei-cn, xyii's'(Sierck, dom.). — Gandem, 1681
(dénombr. 3 sept.). — Gandrein, 168a (dénombr.
du 3i août). — Gannerenne, Gamdrenne, 1756
(Stem. dép. M.).
Village de la mairie de Hagen et dépendance de
la seigneurie de Rodemack; siège d'une justice
haute , moyenne et basse ( 1 C8 1 , dénombr. 2 a mai).
— Il y avait, en outre, à Gandrcn quatre voueries
dépendant du duché de Luxembourg. — L'église
paroissiale, qui appartenait à l'évêché de Trêves
(doy. de Rémich), était desservie par un religieux de
l'abbaye Saint-Martin de cette ville.
Autrefois Trois-Evécbés, baill. et coût, de Tbion-
ville. — Faisait partie, en 1790, du canton de Rode-
mack et passa, sous l'organisation de i8oa, dans
le canton de Cattenom. — Chef-lieu d'une munici-
palité jusqu'au 3 janvier 1813, où il fut réuni à la
c"" de Beyren.
Gajidren (Rcisseai: de) ou AsPELT.surleterrit. des c"" de
Beyren etdeKonz-Haule. — Fliivitis Gapern, 781 (ch.
Charlem.). — Gaiintieuback, f]\>C) (Stem. dép. M.).
GA^sBACIl, m'°, c" de Destry. — Gaïupach, 1826
(Kremer. Arden. Gesrli. II, 67).
Garsweii,er, f. c'"de Far.schwiller.
Gabde-de-Dieu (La), f. c"' de Chàtel-Saint-Geirraain.
Garde-de-Dieu (La), anc. maison, c"' de Devant-les-
Ponls. — xvm' s' (pouilié de M.).
Gare (La), maisons, c"' de Cocheren.
Gabe (La), maisons, c"' de Lachambre.
Gare (La), maisons, c'"deValmont.^ — Feltenhergotl ,
on allemand du pays.
Établies dans le voisinage d'un crucifix de pierre
qui avait donné son nom à ce lieu.
Gargouille (Eta.vg de la), c"' de Villers-Bettnach;
ancien étang, dépendant de l'abb. de Villers, ali-
menté par les trois ruisseaux de Vry, de Villers et
de Rabas, qui donnent naissance à la Canner.
Gaesch , c°° de Cattenom , à gauche de la Moselle. —
Gart, 1544 (pouilié de M.). — Garsz, 1596 (label.
d'Elange). — Guarch, 1C81 (dénombr. Sjuin). —
Gâches , 168G (géu. de .M. dom.). — Garclie, 176a
(carte Lafosse). — Gasch (carte Cass.).
Village dépendant des seigneuries de Mcillebourg ,
de Cattenom et de Lagrange, 1C81 (dén. a3 juillet).
— Avait une chapelle annexe de Hussange.
Autrefois Trois-Evècliés , baill. et coût, de Thion-
ville. — Fait partie, depuis 1790, du canton de
Cattenom. — A pour annexes Kœking, Hussange,
et les mouhns de Lagrange et de Garsch.
Gasseïille (Le Pavillon de la), anc. château, c" de
Sainte-Marie-aux-Chênes (atl. Saint-M'°).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
95
Gassion , anc. chat, et f. c"* rie Thionville. — Gassion-
le-Château, iSaS (labl. Par.).
Cette ferme, qui s'appelait Neuerbourg (Neuf-
bourg), prit le nom de Gassion depuis 1 643, en
souvenir de ce qu'elle avait servi de quartier général
au maréchal de ce nom pendant le mémorable siège
de Thionville en celle année. — Est annexe de la
paroisse de Thionville.
Gacbiviso, vill. c°' de Folckling, sur la Sarre. —
liibingen, i3G5 (Kremer, Arden. Gescli. II, 609).
— Bubingen, 1677 (Iransact. entre le seigneur de
Forbach et ses vassaux). — Biibingen, i5()'i (dén.
Th. Alix). — Gaubibingen , xviu' s° (pouillé de M.).
— Bivingcn, xviu" s° {ibid.). — Biebingen, 1790
(arch. d'ipling, trans. du 10 juin). — Gaubivin^,
1751 (ord. de Lorr. VIII, 282). — Gaubivingen ,
1766 (not. Lorr.). — Bching (carte Cass.). — Gau-
bivinch (carte de rÉtat-major). — Bébing, 1790
(carte dép' M.).
Village du comté de Forbach. — Annexe de la
paroisse de Folckling.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines , coût,
de Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du c™ de
Forbach; commune en i8oi. — Réuni à Folckling
par décret du 2 5 mai 181t.
Gauschabderhoff, éc. — Voy. Banstein.
Gausselino (Ruisseau de). — Prend sa source à Réme-
ring, traverse celte c"' et celle de Berweiller sur une
longueur de 3 kilomètres et se jette dans la Bisten.
GAnxBEBO , éc. c"' de Ba;renthal.
GAWEiSTiiorr, r,°° de Villing. — Wistorf, iSgi (dén.
Th. Alix). — Gaa'aistroff ou Westroff, 1766 (D.
Cal. not. Lorr.). — Weistrnjf, 1779 (Dur. Lorr.).
Village de la seigneurie de Bérus. — Etait annexe
de la paroisse de Villing.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Il faisait partie, en 1790, du canton
de Bouzonville; passa sous l'organisation de l'an m
dans celui de Bislen, et fut replacé on 1802 dans
le canton de Bouzonville. — Gaweistrolf, annexe de
Villing en 1803, fut réuni, avec Villing, à Réme-
ring par un décret du 9 septembre 1 8 1 1 ; il resta
annexe de Rémering jusqu'au 7 octobre i83o, et
fut alors de nouveau réuni, par ordonnance royale
de celle date, à Villing, redevenu aussi chef-lieu de
commune.
Gawisse, c°" de Caltenom, sur le ruiss. de Rodemack.
— Weis, iï)hh (pouillé de M.). — Wi^sz in Gaue,
1626 (seigneurie de Rodemack, comp. E. 28). —
Wies an Gau, 1G81 (dénouibr. 26 sept.). — Gatt-
wies, 1696 (lerr. do Haute- Kontz). — Beng-Wiss,
XTii" siècle (carie de Beauliou). — Buenguevis,
1729 (carte Bugn. dioc. Melt.). — Bengevijse, 1756
(carte de Vaug. ).
Ancienne mairie de la seigneurie de Rodemack.
— Siège d'une haute, basse et moyenne justice. —
Etait annexe de la paroisse de Berg.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et coût, de Thion-
ville. — Fait partie du canton de Caltenom depuis
sa création, en 1790.
Gawisse (Riisseac de). — Prend sa source à Gawisse,
traverse la c°° de Berg sur une longueur de 1 kilo-
mètre et se jette dans la Moselle.
Gaz (Le), usine, c"' de Plantières.
Geai (La Côte de), vaste plateau qui s'étend à gauche
de la Moselle, entre les vallées de Gorze et d'Ars-
sur-Moselle, sur le lerrit. de ces c"" et de celles de
Novéant et d'Ancy. — Le sol de ce plateau, qui
contient des carrières d'oolilhe exploitées par les Ro-
mains, est traversé par l'aqueduc souterrain qui
amène à Metz les eaux de Gorze.
GEiMEnsBAcu (Ruissead de). — Il prend sa source
à Hunting, traverse celle c"" sur une longueur de
1 kilomètre et se jette dans la Moselle.
Geldschimz-Weïeb, étang près deBilche. — iSgi
(dén. Th. Ahx).
Gembxd, ville. — Voy. Sabbeguemises.
Génaïille, c°° de Briey. — Germainville, 1890 (inv.
des lit. de Lorr. III, 243). — Genavilla, ]544
(pouillé de M.). — Jenaville, i5']S (inv. des lit. de
Lorr. IV, 67). — Gamanville devant Brie, Henan-
ville, Genouville, i554 (pouillé de M.).
Siège d'une prévôté barisienne sous la châtell. de
Briey, i4o4(inv. destit. dcLorr. III, 24o). — Géna-
ville était chef-lieu d'une communauté à laquelle
appartenaient les censés de Musset et de Ménau-
mont et qui, avec deux autres voisines, élaitconnue
sous le nom dos Paroisses ou Paroches; elle était le
siège d'une cure de l'arcbiprèlré de Hatrize , dépen-
dant du chapitre delà cathédrale de Metz, qui avait
pour annexes Lantefontaine, Ménaumont, Pénil et
Méraumont.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Saint-
Mihiel. — Fait partie du canton de Briey depuis sa
création, en 1790. — A pour annexes Pénii cl
Méraumont, Ménaumont et Mussot.
Genereï, localité inconnue, anc. annexe de Rugy. —
Gcnnerey, i346 (P. Fer. obs. séc. xiï° s', 362). —
Btixey et Generey, i4o4 (liste des vill.).
Genestboï (Le), anc. lieu-dit, c'"du Sablon. — Lelonge
roye on Gcnesloy, iSSç) (fonds de Malte, inv. I. AA.\).
— En Geiwslroit, 137O (ibid.). — Le Gcneloy, xv' s'
(chron. J. le Chat. p. 96). — Genelray, xï° s° (chron.
Jac.Husson). — Le Genetroy, i4o8 (chron. doy. do
96
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Saint-Thiéb.). — La justice du Geneslroy, i'i27
(chron. de Praill.).
C'élail le lieu où était placé le fjibet de Melz et
où s'exécutaient les condamnations à mort.
Gi.ME (Le), m'° sur la Crusne, c°' de Mercy-le-Bas.
Gekivai'x (La iiaitecr des), c"° de Rozérieulles. —
Geimivalt, x»' s' (cliron. de Praill.). — En Geni-
veauljc, i5i8 (Mém. de Pli. de Vign.). — Pardellà
Genivaulr, i638 (Journ. J. Baucli.).
Crète de l'escarjjomont de la grande plaine de
Briey sur la vallée de la Moselle.
Gensbacu, f. près de Cocheren. — Gembach ou Quit-
bach, c"', dans une île de la Rosselle, 1779 (Dur.
Lorr.). — Guiabach (dicl. Viv.).
Gehtiyal, papeterie, c" de Mercy-le-Bas.
GiLBOÉ , f. c"* de Grand-Failly.
GiRAiJvoAT, 0°° de Conflans. — Geraumont, 1 a97 (inv.
des tit. de Lorr. VI, 38.",). — Geralmont, i3i6
(abb. Saint-Symp. liasse Giraumont). — GiramoiU,
ibliU (pouillé de M.).
Était annexe de Jarny, cure du diocèse de Metz.
Aulrefois Barrois,baill. de Briey, coût, de Saint-
Mibiel. — Fil partie, en 1 790, du canton de Joua-
ville; sous l'organisation de l'an m il passa dans
celui de Valleroy, en 1802 dans relui de Briey et
en i83-j dans celui de Conflans. — .\ pour annexes
Ticbomoiit et Vallièrcs.
11 y avait un autre village voisin de celui-là, et
qui portail le nom de Basse-Giraumont. Il est en-
tièrement détruit, et dès le siècle dernier il n'en
subsistait plus (pie quelques vestiges.
GiRLiROEN, b. ruiné, c'" de Cocberon. — Girlingen,
i365 (Kremer, Arden. Gcscb. Il, 509).
Hameau du comté de Forbach, détruit à la lin
du xvii' siècle.
GiRoMÉML, anc. maison seigneuriale de la paroisse de
Lessy. — xviii' s' (pouillé de M.).
GiRONDFOîsiAiNE (RiissEAD de). — Coule Sur le terril,
de la c°' de Béchamps et se jette dans l'étang de
Saint-Jean.
GiSBERG , f. c°" de Monlbronn.
Glaba, anc. b. c°* de Mont- Saint-Martin. — Glabey,
1756 (D. Cal. not. Lor. ).
Glabaix (RcissEAB de) , sur lequel est bâti le village de
Piedmont. — Le Glabay, 1C89 (dom. Bar. t. II).
Glakbachel (Ruisseau de). — Prend sa source à Eguels-
bardt , traverse cette c"' et celle de Sturzelbronn sur
une longueur de 1 kilomètre et se jette dans le Mos-
bacbel.
GLASBRo^^, scierie, c" de Bilche.
GiASBRONs (Ruisseau de). — Prend sa source au pied
du Rauneck, passe à Slurzeibronn , forme le grand
étangdu Grafl'enweyer et entre dans le dép' du B.is-
Rbin , où il se jette dans le Falkensteinerbacb.
GlasbrCck, f. c°' de Varsberg.
C'est une ancienne cense-ficf, mouvant du bailliage
de Boulay, qui faisait partie de la communauté de
Warsberg.
Glasekbebg, h. c°' de Lambacb. — Gtasserberg ,
1755 (atl. de Bitche, (° 109). — Glasemberg, 1771
(ord. de Lorr. XII, Uan). — Glatsemberg (carie
de Cass.).
Dépendait de la paroisse de Sierstbal.
Faisjiit partie, en 1790, du canton de Lembcrg
et passa en i 80a dans celui do Rohrbach.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine.
Glasbûtt, anc. verrerie, c"" de Sierstbal. — Ghshitti .
i59A(dén. Th. Alix).
Cette verrerie a donné naissance au hameau Ar
Holbach.
Glasuûtt (Alt). — ■ Voy. Vieilue-Vebrerie.
Guatic»v, c°° de Vigy.— Glaiignei, iiga (sém. S'-Si-
raon s. l'an.). — Gletinei, xiii* s' (abb. Saint-Vinc.
liasse Glatigny). — Gtetigney, 1206 {ibid. liasse
Villers-l'Orrae). — Glaiignei/, Glailenexj, i339(itiV/.
liasse Glatigny). — Glaitignoj, iltofi (liste des
vill.). — Glailegiiey, i5i'i (Mém. de Ph. de Vign.).
— Glalli[pieij, i5i6 (man. de Senones, fiefs). —
En patois : Guiaitni.
Etait annexe de la paroisse de Relonféy.
Aulrefois Trois-Évêcbés, baill. et coul. de Melz.
— Fut classé, en 1790, dans le canton de Vry et
y resta jusqu'en 1802, où il passa dans le canton
actuel. — A pour annexes lîéville et la Bruyère.
Glokknboff, f. c"' de Merten. — Gluckenhojf, xviii' s'
(pouillé de M.).
Faisait partie de la paroisse de Creulzwald.
GoDBBA>ciiE, vill.c"deHussigny. — Gw/ficnng^cs, ihok
(inv. des tit. de Lorr. X, 3()i). — Gudbrange, God-
brangium, 17% (de Maill. Barr.). — Gudehrangc,
1779 (Dur. Lorr.). — Godbrmige, i83.5 (tabl.
Par.).
Était une cure du diocèse de Trêves, qui dépen-
dait de l'abb. de TilTerdange.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fut classé en 1790 dans
le canton de Villers-la-Montagne et en 180a dans
celui de Longwy. — Ancien chef-lieu communal; fut
réuni à Hussigny par décret du 20 février 1810.
GoDcuuRE, f. c" de Villers-Beltnach. — Gaderscheu-
ren, iSg'i (dén. Tb. Alix). — Gaiideclnire , i64i
(reg.des titres deVillers,p. 260). — Gadtkschures ,
1769 (carte Lafosse). — Gadtscheuren , 1756 (carte
DEPARTEMEM DE LA MOSELLE.
97
Vaug.). — Goihcheiivcn, 1779 (Dur. Lorr.). —
Gatchiir (cai(o Cass.).
Autrefois Lorraine, baill. dcBoiizonvillG, coul. de
Lorraine. — Appartenait comme annexe à la paroisse
île Charleville. — Faisait partie de la communauté
de Belle-Fontaine. — Fut classé d'abord dans la c"°
de Saint-Hubert, qui devint en 1811 annexe de la
mairie de Villcrs-Beltnach, puis compta, avec son
clief-lieu communal, dans le canton de Burtoncourt
en 1 790 , et enfin passa en 1809 dans celui de Vigy.
GoDo (RnissEAc he). — Coule sur le lerrit. des c"" de
Valmont et de Folscliwiller et afflue à la Nicd alle-
mande.
GoïnBACii (Ruisseau de). — Prend sa source à Fil-
strolT, traierse la c" de ce i;om sur une longueur
de 1 kilomètre et se jette dans la NIed.
GoET^E^cl^icK, c°° do Bitcho. — Gotzembruck, w tn' s°
(pouillé de M.). — La Verrerie de Ga'tzemlruck ,
1 75 i (or^. de Lorr. VllI, 39 1 ). — Goltzembruch ,
1 756 (D. Cal. not. Lorr.). — Gotibrick, 1779 (Dur.
Lorr.).
Village fondé en 17-3 1 [sardes vcrricrsqui reçurent
600 arpenis de bois pour établir leur industrie. —
Formait communauté avec les verreries de Souclil,
de Scliircstlial et de Meysenthal. — Était annexe,
avec vicariat résident, de la paroisse de Soucht.
.\ulrefois Lorraine, baill. de Bilclio', coût, de Lor-
raine.
Appartint au canton de Lembcrg jus(ju"en i8o:>,
où il fut classé dans son canton actuel. — A pour
annexes Klapbach et JacobsliolT.
(jOetze>crCck (Ruisseau de). — Il prend sa source
dans le pré de Gœtzenbriick , traverse la c" de
ce nom et celle de .Saint-Louis sur une longueur
de 1 kilomètre et se jette dans le ruisseau de Saint-
Louis.
GoGLOT ( Le), m'", c"' de Sainle-Rufline. — Le GogUiu ,
chiileau, de la paroisse Je Moulins, xyiii' s' (pouillé
de M.).
Goi.N, c°° de Verny. — Goddinga villa, 8o5 (Dipl. IV,
p. a85). — Goonc, 1157 (abb. Saint-llart. ann.
l'roin. t. X, 1. a). — Guenc, 118G (ibid.). — Gains,
i/io!i (liste des vill.). — Going, i5/i/i (pouillé de
M.). — Goijng, \\n' s' (cpisc. met. lemp.).
Seigneurie, haute, moyenne et basîe justice, sous
la prévôté d'Amance. — Était siège d'une paroisse
do l'arcbiprélré de Nomeny, dépendant de l'abbaye
Saint-Martin-lez-iMelz, puis ilu cliapit.'C de la pri-
inatiale de Nancy.
Autrefois Lorraine, enclave dans le pays Messin,
baill. de Ponl-à-Mousson , coul. de Lorraine. — Fut
érigé, en 1790, en chef-lieu do canton et passa
Moselle.
en 1802 dans celui de Verny. — Le canton de
Goin comprenait les c""d'Alémont, Cheminot, Ché-
risey, Chesny, Fleury, Goin, Liéhon, Longeville-
lez-Clieminot, Louvigny, Orny, Pagny-lez-Goin ,
Pommcrieux, Pouilly, Pournoy-la-Grasse, Sainl-
Jure, Verny et Vigny. — .\ pour annexes de mairie
la IIorgno-lez-Goin et le cliàloau de Goin.
Goin passe pour avoir été une résidence de Cliar-
li'inagno et être le Goddinga villa dénommé dans
des titres do cet empereur. — Celto seigneurie fut
acquise par le duc Charles 111 de Lorraine en 1 ')lnj ;
elle avait pour siège un vaste château dont il rcsle
des débris.
Guin avait donné son nom à une maison d'jin-
cienne chevalerie qui perlait d'azur à la croix d'ar-
gent, cantonnée de quatre Jleurs de lys d'or. Celte
maison, d'après son blason , devait èlre une br.inche
de celle de Cliambley.
GoLi.EMioLTZ, f. c"° de Faulqiiemonl. — Faisait partie
de la paroisse et de la communauté de Faubjue-
mont.
GoMMELAxOE, sur la ,\icd allemande, c"" de Boulay. —
Gehnelingen , i i8'i (carL abb. Vill. t. I, F. 2). —
Gticlming, laC'i (î'6i<7. G. j ). — Gelmelingin , i^Ci
{ibid. G. 1.3). — Guilming, 12CA (i6/(Z.liasse Gom-
melange). — Gaimelanges, 1276 (ibid. cart. t. I,
G. i5). — Gelmedings, 1817 (ifci'd. R. 5). — Gruni-
lingas, 1826 (ibid. p. 3). — Guelmlinga, 1.336
(iWrf. A. I '1). — Gclminga, i3ç)/i {ibid. t. Il, f" i 10
v°). — Gomelingen, xïi' s" (abb, de Longev. s. l'an).
— Gelninga, iSià (pouillé do M.). — ■ Gelmingen,
Grlhimingen , i0Ç)li (dén. Th. Alix). — Guelmingen,
1682 (abb. Vill. liasse Gommel.). — Guemmlange,
Kendauge, 1681 (dénombr. du 1/1 juin). — Gome-
langia, 1704 (pouillé de M. portef.). — - Gome-
langc, 1710 (abb. do Vill. Lasse Gommel.).- — Gom-
lange, 1728 (torr. d'Anzcling). — En allemand:
Gelmingen.
Seigneurie, haule, moyenne et basse justice, sous
la prévôté de Sierck. — Était siège d'une eu e de
l'archipr. de Kédange, dépendant de l'abb. de Frei-
•slrofl" et ayant le moulin de Rurange pour annexe.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzon\ille, coul. de
Lorraine. — Appartint, en 1790, au canton d"Otton-
ïille et fut classé en 180a dans le canton actuel.
— \ pour annexes Colming et le moulin Gravad.
GoNDAi , m'" sur la Crusne, c"' de Boismont.
Go.vDnAsoE, h. 0°' de Havange. — Gondringeu proche
Fentsch, i68i (dénombr. 3i août).
Etait annexe de la paroisse d'Amnéville. — Gon-
drange formait avec Tressange et Ludelange une
communauté, une paroisse du diocèse de Trêves et
i3
98
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
une seijjneiÈrio, siège de linule, moyenne et basse
justice, sous la prévôté de Villers-la-Monlngnc.
Autrefois Barrois, baiil. de Villers-la-Monlagnc ,
coul. de Saint-Mihiel. — Fil partie, en 1790, du
canton d'Aumotz et fut classé en 1803 dans celui
d'Audun-lc-Ronia».
tioNDRANGE ou Gll^Dnl^cE^, f°°, anc. m'° sur la Nied,
c°" de Créliange. — Gnndei-niga, liai (abb. de
Longov. conf. des biens, bulle d'Alex. 111). — Gun-
iringa, Guulringis, 11A7 (abb. Vill. cart. t. I, E.
i). — Gondenngtt, 1 180 (abb. Longev. conf. des
biens, bulle de Céloslin III). — Guttderinga, i aie
(ibid.). — Guennering, ijia (cari. Vill. 1. 1, G. 1 ).
— Gu>idereni;es, laia {ibid. G. 0). — Gondrin,
Gunderingcf , Gondringen , i a 1 /t (161V/. G. I ). — Gon~
delanges, ia3a (ibid.O. a). — Gundriiiken, Gnn-
di-inkei; i35o(i4iV/. 7 G. i). — Gundrinchen, iS.'Jo
(i6i<;. t. II, f. 05 v"). — Guenery, xïii' s' (abb.
Vill. liasse Guencring). — Guindcringue proche Crè-
linnge, iCio (ibid.). — Le Moulin de Guennering,
i0^3 (cart. ibid. I. I, G. 1). — Goudrange, Gen-
ring, 1679 (ibid. liasse Guenering). — Gondriiig,
1 68 1 (ibid.). — Gundeiiiigen , iG8o(iii(/.). — 6'i(in-
di-ingeii , foulerie , 180a (liste des comm.).
(îoNonEcoiRT, c°" de ConOans, près des sources de
rOtbain. — Gontrecuria, 10/16 (abb. Sainl-Maur
Verd. D. Cal. 1, pr. xxi). — Gondircourt, Xï* s*
(abb. Sainl-Pieir', lerr. f. ia3). — Gondecourt,
wii* s" (Lotli. sept). — Condrecourl, iCo5 (abb.
Saint-Pierr", lerr. f° ia3). — Gondrecourl en
Woevre, sviii's' (D. Cal. not. Lorr.). — Neutron
le Cbàteau, 1779 (Dur. Lorr.). — Gontrecuria ou
Gonlreni curtis , d'après I). Cal. (not. Lorr.).
Celle seigneurie, bautc, moyenne cl basse jus-
lice, siège d'un fief .sous la prévôté de Briey, fut
érigée en comté, le ao décembre i683, en faveur de
M"' de Ponie, veuve du président de N'cuvron.
('0 comté comprenait le cbéteau et les terres de
Gondrecourl, celles de Neuvron cl d'Amblcmonl et
diverses porlions de seigneuries voisines sous les
baill. d'Etain et de Briey. — Annexe do la paroisse
d'Oley (dioc. de Verdun), dépendant du cbap. de
Siiint-Max de Bar.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coul. de Saint-
Miliiel. — GondrerourI, dont le changement de
nom s'était peu fait sentir, fut classé dans le canton
lie Norroy-le-Sec en 1 790 et dans le canton actuel
l'a 1802. — A pour annexes Aix et le moulin de
(îondrecourl.
Go^DREïlLLE, b. c"" dc Vry. — Gondrevilk, 1I160
(cart. év. de Melz, t. IV, p. 17). — Conlmilk,
ifito (Fab. lerr. Met.).
Était siège d'une seigneurie, haute, moyenne
et basse justice. — Faisait partie de la paroisse de
Vry.
Autrefois Trois-Évécbés, baill. et coul. de Metz.
— Fui classé, en '1790, dans le canton de Vry et
passa en 1802 dans le canton de Vigy. — Chef-
lieu communal jusqu'au 3i juillet 181 a, où il fut
réuni à la commune de Vry.
Go.VGELFARC, 11. c'" de Waldwissc. — Gundelwingu in
pago AiJJ'ense , 978 (abb. Saint-Max; cb. d'Udo). —
Gumlelwingin, io3o (abb. Saint-Math. Trcv. acte
d'écb.). — GondeUiingin , 1 087 (i6«/.). — GoUJlngeu,
iSg'i (dén. Tli. Alix). — Congelfang, xvii° s' (Loth.
sept.). — Giindelfang, 1681 (dénombr. C sept.).
— Maison et gagnagc fwf dépendant du marquisat
de Faulijuemnnt , 1C81 (loc. cit.). — Gongerfun ,
i()8a (dénombr. 3i août). — Gongel-Fang, 175(1
(D. Cal. not. Lorr.).
Était siège d'une seigneurie, bautc, moyenne
el basse justice. — Formait, avec Betting et Zcu-
range, une parois.sc du diocèse de Trêves (archid.
de Tholey).
Autrefois Lorraine, baill. de liouzonville, coût.
de Lorraine. — Fit partie, en 1 790, du canton de
Waidwisse comme annexe de la connnune de Bet-
ting; passa, sous l'organisation de l'an lu, dans
celui de Lalinstroff, qui devint en 1806 canton de
Sierrk. — Bclling et Congelfang furent réunis à
Waidwisse par décret du 21 janvier 1812. — Gon-
gelfang, situé sur l'extrême frontière, fut détenu par
la Prusse à partir de 1 8 1 5 , et resliiné à la France
par suite de la déclaration du 1 1 juin 1 827, relative
au district de la Leyen.
GoNGELFAxo {RcissEAB Dg). — Il prend sa source à
Launstrolf, traverse ensuite la c" de Waidwisse sur
une longueur de 3 kilomètres el va se jeter dans
la Nied.
GoBcv, c°° de Longwy. — Gorceyum, xv" s° (coll.
Sainle-Agaibo, obit. v° p. /|5). — Gorcey, xv* s"
(ibid. p. 89). — Goxey, xv' 8° (i6i(/. p. 34). —
Gorcey, i'i29 (arch. II. de V. AA, II). — Gair-
cry, i484 (inv. des lit. de Lorr. VIll,p. loC). —
Gourcy, 1G81 (dénombr. 3o sept.). — Gorcium,
d'après D. Cal. (not. Lorr.).
Siège d'une haute, moyenne et basse justice,
avec château féodal détruit au xvii' siècle; lief delà
Tour-devant-Virlon, arrière-fief de Longwy. — Cosnes
et Grand-Failly faisaient partie dc la seigneurie de
Gorcy. — Appartenait au dioc. de Trêves comme
annexe de la paroisse de Saint-Pancrè.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coût, de Sainl-Mihiel. — Fait partie du canton de
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
99
Longwy depuis sa créalion , en 1790. — A Cussigny
pour annexe.
Le village de Gorcy doit son nom à Jean de Gorcy,
issu des lords Gorccy d'Irlande, qui le reprit en
fief en 1 370 de Ferry Ut, duc de Lorraine. Celle
maison, d'ancienne chevalerie, qui fut titrfc de
comte en 1 7 1 3, portait pour armes; d'argent à neuf
pointes d'hermine de sable posées â , 3 et s , au cliej de
gueules eluirgé de trois annelels d'or.
GoncT, forges, c" de Gosncs.
GoBZE, cli.-l. de c™, arrond. de Metz. — Finis Haldi-
niaca, finis Bandiciaca et finis Aconiaca , 7'i5 (cari.
Gorz. t. L p- 2). — Gorzia, 7G5 (ch. abb. de Gorz.
3. l'an). — Gorie, i3o3 [ihid. s. l'an). — Corse,
i365 {ibid. s. l'an). — Gorxe, 1 373 (nrcb. H. de V.
traité d'ail. AA, /la-io). — Gorsse, Cote, xv" s"
(chron. de Jacq. Huss.). — Gotirze, i433(chron.
doy. de S'-Tliiéb.). — Guixe, \hlih (et. des garn.
.fr. P. Ferr. H, 817). — Gonxe, Gourxe, l'igi
(Mém. de Ph. de Vign.). — Gorxe, i5ia [ibid.). —
Gorsia, i5W (pouillé de M. porlef.). — Gorgia,
d'après D. Calmel (not. Lorr.).
Gorze était le siège d'un archiprètrédépendantde
l'archidiaconé de Vie, dont faisaient partie, entre
autres paroisses, les suivantes, qui appartiennent au
département de la Moselle : Cliamliley, Gorze, Ila-
géville, Novéant, Onville, Rczonville, Saint-Julien-
■ lez-Gorze , Sponville, Vionville et Waville. L'ancienne
église de l'abbaye, devenue église paroissiale, avait
pour annexes les bermitages de Saint-Clément et do
Saint-Tbiébault, le château de Sainte-Catherine et
le fief de Labauville.
Gorze, bourg de la province des Trois-Evèchés ,
baill.et coût, de Metz, était le siège de trente hautes
justices qui formaient le domaine de l'abbaye, resté
connu sous le nom de Terre de Gorze, et formait
une des subdivisions du pays Messin, sous les diffé-
rentes formes de son gouvernement. Les \illages que
comprenait la Terre de Gorze étaient les suivants :
Gorze, Champs, les censés d'Auconville et de La-
bauville, Dampvitoux, Dornct, Hagéville, Juville,
la Grangc-en-IIaie, le moulin de Lannoy, le Petit
moulin, Marimbois, Moivron, Morville, Novéant,
Onville, Ornel, Rczonville, Sainte -Catherine,
Saint-Julien, Saint-Marcel, Sponville, Tronville,
Villecey, Vionville, Voisage et Waville.
L'organisation de 1790 donna à Gorze le titre de
chef-lieu de canton, qu'il conserva sous les oi'ganisa-
tions successives de l'an m et de 1802. Le canton de
Gorze comprenait, jusqu'en 1802, les communes
d'Ancy, Dornot, Gorze, Novéant, Onville, Saint-
Julien, Villecey et Waville; l'organisation de iSon
y ajouta celles d'Arry, Ars-sur-Moselle, Cbambley,
Cliàtel-Saint-Germain, Corny, Gravelotte, Cbamps-
et-llagéville, Jouy-aux-Arches, Jussy, Lessy, Mars-
la-Tonr, lîezonville, Rozérieulles, Sainte-lUifTmc,
Sponville, Vaux, Vernéville, Vionville et Xonville,
qui, avec les huit premières communes, constituent
le canton actuel. — La commune de Gorze a pour
annexes .\uconville, la Folie, Labauville, Sainte-
Catherine, Saint-Clément et Saint-Tbiébault.
GonZE (Abdate de). — Ecelesia sancti Pétri et sancti
Slephani in fine Haldiaca, 7^5 (abb. de Gorze, ch.
de Chrod.). — Monasterium in Gorzia, 762 (ibid.
dédicace de l'Eglise). — Lncus sancti Pétri, sancti
Slephani et sancti Gorgonii, 7O2 {ibid. lettre de
Pépin le Bref). — Monastei'ium Gorziense, io64
(ihid. ch. de Thicr. év. de M.). — Ecelesia Gorzien-
zis, 1 1/10 (ihid. ch. d'Etienne de Bar). — Ecclesiœ
Gorziensis cœnobiiim ,1171 (ibid. dénombr. s. l'an ).
— Conventus de Gorzia, 1 289 (ibid. accord s. l'an).
— Abbaie de Gorse, i3o2 (ibid. acquêt, s. l'an). —
Monasterium sancti Gorgoni Gorziensis, i'i20 (ibid.
proc. s. l'an). — Abbaye de Gorze, i535 (i'jiV/. s. l'an).
— Abbaie de Goze, \y\\' s" (Loth. sept.). — Eglise
collégiale de Gorze, 1609 (abb. de Gorze, bail. s.
l'an). — Ecelesia sancti Gorgoni oppidi Gorzienzis,
1609 (ibid. bulle de Paul V). — Collegiata ecelesia
de Gortz,seu Gorse, 1728 (ibid. lett. consister, de
Benoit XII s. l'an). — Gurgilanum monasterium ,
1756 (D. Cal. not. Lorr.).
En 7. '19, Chrodcgand, évéque de Metz, fonda
l'abbaye de Gorze sous le vocable de Saint-Gorgon.
Elle devint r.ipidement célèbre et prospère; mais elle
tomba dans la ruine et le relâchement, jusqu'à ce que
le bienheureux Jean de Gorze la releva en 982 et la
fit placer sous la règle de saint Benoît. An xii° siècle,
elle était à un degré extraordinaire de prospérité; les
abbés jouissaient des droits régaliens et faisaient
battre monnaie à leur coin. Mais elle éprouva ensuite
do grands revers : pillée et brûlée de fond en comble
en i.5'i2 et en 1 543,. elle servit de forteresse aux
Itdhériens. Le cardinal Charles de Lorraine, abbé
■ comniendataire de Gorze, obtint, en 1. 572, une bulle
de Rome pour sa sécularisation. Ce qui avait été
relevé des lieux réguliersdisparut â jamais en 1 609.
et l'abbaye fut réunie à la primatiale de Nancy en
1691. — Mais le territoire de Gorze ayant été cédé
à la Franco par le traité do V inccnnes, en 1 66 1 , un
chapitre de douze chanoines y fut établi, pour faire
l'office dans l'église paroissiale, et subsista des restes
des revenus de l'abbaye. — L'ancien palais abbatial,
qui existe encore, est destiné à servir de dépôt de
mendicité an département de la Moselle.
i3.
100
DÉPARTKMENT DE LA MOSELLE.
GonziA (La) ou Rdisseic de Gobzs. — Prend sa source
à la fontnino (1rs Bouillons ou des Romains et dans
lu fond do Parfondval, traverse les c"" de Gorzc et
de ^'ovcant sur un<; longueur de S kiloni. et se jette
dans la Moselle. — Gorziaf.uïiolun, 7.')3 («bb. de
(jorze, s. l'an). — Ilalditiiacum ubi Gorzla Jluriultiê
couturgil , 763 (ihid.).
Ce ruisseau doit ses eaux aux célèbres sources de
(ioi'zc, notamment  celles des Bouillons et de Par-
fondval, qui devaient, A quinze siècles d'intervalle,
èlre utilisées pour les besoins de la ville de Metz. Les
Romains, selon toute probabilité, sous Valons, au
iv'sit'cle, a>aicnt exécuté ce travail en faisant passer
l'aqueduc sur la rive droite de la Moselle au moyen
dos arcllcs de Jouy; il n'eut qu'une faible durée.
Cette œuvre, renouvelée de nos jours et Icnniiiée en
i8G5, n'a pu s'effectner qu'en se tenant constam-
ment sur la rive gauche , en évitant le travail à flanc
de coteau, en perçant directement par des galeries
souterraines les côtes de Geai et de Vaux et on tra-
versant les vallées au n)oyen de siphons.
(joir.sTiL, m'" donné en 1 aoO par Wiry de Valcour à
l'abb. de Justcmonl. — Voy. Gcsial.
GnArrEswEVEB , étang, c'" de Sturtzelbronn.
La digue de cet étang formait séparation entre la
Lorraine et l'Alsace. — Les moines de .Sturtzelbronn y
établirent en 1766 des usines à fer qui n'existent plus.
(jBA^^■E^^vevEn, f. c'^de Slurtielbronn.
GnAFFLOcii, lieu-dil, c"' d'Otlonvillc. — Emplacement
d'un ancien hameau détruit par les .Suédois on iC35.
(ji\a>d-Bas (Le), seigneurie, haute, moy(?hneet basse
justice, composée des bans Cuny, Gervaise, Pomcourt
et Frécourt, situés sur les terril, de Scy, de Lessy et
de Chàtel. — Fief mouvant du roi, 17G7 (dénombr.
du 19 déc).
GbA-,DEBACU ou RoISSEAIDRHoLTAKOE. Voy.HoLVAKGE
(RrissEAi: de).
(jbavd-Faillv, c"" de Longuyon. — Falaliago rilta in
romitaltt Virdtmeiisi , 63() (lest. diac. Grim.). —
Villa Fadiliaco in pago mcthemi , gii (ilém. Ac. M.
1870, i5o). — Fally, \i' s' (Vird. com. lim.).
— Grant-FaiUy, t3o4 (marquisat de Cons. arcb.
Lamb.). — Graiit-Failley,XY' s' (coll. Sainte-Agathe,
obit. v° p. /i5). — Le Grant Fally, lagi (don).
Barr.). — Granâi Failleum , xvii' s' (arcli. prie. Vill.
le Rond, gg 1, p. Sig).
La seigneurie de Grand-Failly, siège d'un liof
avec haute, moyenne et basse justice, comprenait
Petit-Failly et Cosnes, et relevait primitivement du
bailliage d'Étain, sous la cour souveraine de Nancy
et, en 1 G8 1 , du roi de France. — Cure du diocèse
de Trêves (doyenné deLonguyon).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon , coût, do
Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Longuyon
depuis sa création, en 1790. — A pour annexes
Petit-Xivry, la République, le Rendez-vous des
Voyageurs (auberge), Rondefonlaine et Saint-N'ico-
li'.s-le-Moulin.
Failly, seigneurie de nom et d'arnios, fief du
comté de Bar, a donné son nom ù une maison d'an-
cienne clicvalerie, qui portait pour araïQs: d'argent
à un ran)(^u de 3 feuilles de gueules, accompagne
en pointe de a merlettes affrontées de aahle (Huss.
l'Esc).
Gba,\di>iié (RiisSEAi) de). — Prend sa source ù Nou-
dorir, traverse la c"' de Cliémery sur une longueur
de 1 kilom. et se jette dans la iNied.
Gbasb-Ru (RiissEAi Di). — Coule sur le tcrrit. des
c°" de Norroy-lc-Sec rl d'Anoux ol se jette dans
l'Orne près de Serry.
Gba\dvaix, m'°, c" de Saint Joan-devanl-Marville.
Gbanck (FoBÉT DE LA ) , forot domaniale d'une su-
perficie de 3 10 hcclarcs sur le tcrrit. de lu c°' de
Vezin.
Gbakge (La), châl. et h. c"' do Manom. — Scui-u,
1 loG (abb. Saint-Max, don. s. l'an). — Scheuren,
i3lio (ibid.). — La Grange-cs-Luxembourk , i35o
(IL de V. quilt. AA, 1 5-337). — Forlalilium de
Grungià, i?i53 (c" de Lux. Ir. de paix). — Tzur
Schuir, xvii* s* (Loth.sept.).
Le chélcau de la Grange, vaste édifice, d'aspect
élégant, qui existe encore, était le siège de la sei-
gneurie de Manom. — Il y avait au dernier siècle
parmi ses dépendances une tuilerie et une faïencerie
( Stem, dép' M. ) ; deux tuileries mécaniipics les ont
remplacées auprès de l'étang Eléonore. — Justice
haute, moyenne ol basse ( 1G81, dénoudjr. i"oct.).
— Possédait une chapelle caslrale, annexe de la pa-
roisse de Manom.
Autrefois Trois-Évêchés, Laill. et coul. de ïhion-
ville. — Invariablement uni à Manom, fit partie,
en 1790, du canton de Cattenom, puis passa dans
celui de Thionville par ordonnance royale du 3 oc-
tobre i8i6.
Le fief de la Grange, qui relevait du duché de
Luxembourg, a donné son nom à une maison d'an-
cienne chevalerie qui portait pour armes : d'azur au
lion d'or (arm. mnn.).
Gra.\ge-ai'-Saet (La), f. c" de Trieux. — Campum
grandis Sarli, 109G (abb. Sainl-Pierr', ch. fond.).
— Gaignage du Sart , iSig (chan. rég. cens. p. 33).
— Haut du Sart, iGig (ibitl. p. 53). — Sart de
Trieu.T, 1779 (Dur. Lorr.).
Censé de l'abb. de Sainl-Pierromont , dont elle
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
101
formait une dépendance. — Appartenait ù la com-
munauté de Trieux,
Autrefois Barrois, bail), de Briey , coût, de Saint-
Miliiel.
Gn.ïscE-.iix-Bois (La), f.c"" de Borny. — La Grnini'e
ni boit, i/ioi (liste des vill. ).
Siège <run lief mouvant du roi de France et d'une
justice li.iule, moyenne et Lasse ( i()<^ i, dénomlir.
19 décembre). — Etait une annexe de la paroisse
d'Ars-Latfuenexy.
Autrefois Trois-Evécliés, baill. et coi.l. de Metz.
GnASGE-ALi-Bois (La), f. — Voy. Ci!Ai>i;i,i.E-Ai,.v-Bois.
GnANGE-Aux-DAMES (La), c"' de la Maxe. — LuGmin^e
azBamcs, i/ioû (liste des vill. ). — La Grainije aux
Dixmes, iGsS (Journ. J. Baucli.).
Dép. do la paroisse Saint-Livier de Metz.
Ancienne abbaye de religieuses de l'ordre des
Prémontrés, dépendant de Saint-Eioiou Buris, qui
ne fut que momentanément occupée par cette com-
munauté, au xn" siècle. Selon les annales de Pré-
montré, elle fut en 1 aoO transférée à Ilamévillers.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coiil. de Metz.
Gbakge-aux-Dîmes (La), m°" ruinée, c"' et seign. d'Ay
(1681, dénombr. ô oct.).
Grakoe-aix-Okmes (La), f. et cbàt. c'^' de Marly. —
Le gaignage de la Graingc as Ormes, xv' s' (chron.
de Ph. de Vign.). — La Gralnge az. Ormes, iholi
(liste des vill.). — La Grainges aux Hormcs prh
SaiiU-Priceij, la Grainge es Hormes, ilt36 (cbron.
du doy. de Saint-Tbiébault).
La Grange-aux-Ormes, bâtie par les religieux de
Notre Dame-aux-CIiamps, existait déjà en 1187,
date à laquelle elle fut l'objetd'un arrangement entre
ces religieux et ceux de Saint-Symphorien (Hist. de
M. t. II, p. 236). — La Grange aux Ormes était,
en 1681, une dépendance de la seigneurie de Marly
(dénombr. aS sept.). -- Faisait partie de la pa-
i-oisse de Marly.
Autrefois Trois-Evècliés , baill. et coul. de Metz.
Gi;a.\ce-d'Ac.\eaiix (La), (. c"' do Montigny-lez-MeIz.
— La Grainge d'Aygtiel, d'Aijiielz, xv° s' (cbron. de
Ph. de Vign.). — La Grainge d'Anicl, d'Anieh,
xv" s" (chron. de Praill.). — La Grainge Daniel,
i4o/i (liste des vill.). — La Grange ùAgnel, iGio
(Fab. terr. Met.). — La^ne/,xvii"s''(carledeBeaul.).
— Ilagneau, censé, XTin" s° (pouillé de SI.). —
Himau, villagede l'isle delà Moselle, 1 ySG (I). Cal.
not. Lorr.).
Faisait partie de la paroisse d'Augny.
Grange-d'Aelnoix (La), vill. — Voy. Asoiix-la-Ghasce.
Grasge-d'Ekvie (La), f. c" de la Maxe. — Grainge
d'Envie, 1 .Ji6 (Man. de Senones : fiefs).
La Grange-d'Envie, la Grande-Maxe et le ban d'Es-
scy formaient une seigneurie qui relevait de l'abb.
Saint-Vincent de Metz, et qui était le siège d'une
justice liante, moyenne et basse, i(i8i (dénombr.
a juin). — Faisait partie de la paroisse de Sainl-
Baudier.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
GnAXGE-DnoniER, anr. censé. — Voy. GnAXCE-RoinfjRE-
sois-Sancy (La).
Ghangee.ii-IIaie (La), f. c" de VilIccey-sur-Mad. —
Grange-en-Hey, 1/10 a (abb. Gorze, repr. ).
GnANGE-LE-CHÂTELET ( La ) , f. c"° de Ville-sur-Yron. —
Chùlenu ta Grange ou le Chastelet, chàleau, haute
justice dont il dépend de ix anses, 1779 (Dur. Lorr.).
Etait do la paroisse de VilIc-sur-Yrcn et de la
communauté de la Ville-au-Pré. — Siège avec Droi-
laumont et la Ville-au-Prè d'une haute, moyenne
et basse justice sous la cbàlellenie de Conllans.
Autrefois Barrois, bail!, de Briey, coul. de Sainl-
Mihiel.
Ce qui restait de l'ancien c'iiàteau a été récem-
ment démoli.
<înA>-GE-LE-MERCiEn(LA),f. c"deMontigny-lez Metz. —
La Grainge lou Mercier, 1.38G (abb. Saint-t^lèm. s.
l'an). — La Gi'aingr le Mcrcij, xv" s° (cbron. de Pb.
de Vign.). — La Qrainge Lemerciers, xv' s" (chron.
de Praill.). — La Grainge li Merciez, l'io't (liste
des vill.). — La Grainge de Mercy, \hhh (chron.
doy.deSaint-Tbiéb.). — La Grange au Mercier, i5.58
(Siège de M. par Salignnc). — La Grange Mercier
(carte Criss.).
Était le siège d'un fief et d'une justice haule,
moyenne et basse, uiouvanl du roi de France, 168 1
(dénombr. 3o juin). — Déprntlail de la paroisse
de Saint-Privat.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Meiz.
GnAiNOE-rioiiiÈnE-sous-SANCï (La), anc. censé, c"' de
Sancy. — Grange-Drohirr, 1681 (dénombr. G mai).
.\ncien fief mouvant de la chillellenie de Sancy,
puis de celle de Briey.
Autrefois Barrois, baill. de Briey.
(JRANGE-SAixT-GEor.cES (La), auc. censé, c°' de la Maxe.
Sise entre Saint-Eloi et les Petites-Tapes, iGio
(Fab. terril. Met.).
Gr.ANrnÉ (Ruisseau de).- — Prend sa source près de la
forêt de l'reidenbacb, traverse les c'"' de Saint-
François et de WaldwcistrolT sur une longueur de
2 kilomètres et se jette dans la Nied.
Gras, h. c"' de Sainle-Iîarbe. — Gray, 1 /lo/i (lisle de.s
vill.). — Gra, 1610 (Fab. lerrit. Met.).
Fief avec justice haute, moyenne et basse, mou-
vant du roi de France et appartenant au chap. de
102
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
lu cathédrale de Melz, 1681 (dénombr. 2 janvier).
— Etait annexe de la paroisse de Relonféy.
Autrefois Trois-Évècliés, bail!, et coul. de Metz.
— Fit partie du canton de Vrj depuis 1790 jus-
qu'en 180a, où il passa dans celui de Vigy. — Chef-
lieu communal jusqu'au a 3 mai 1810, où un décret
le réunit à la c"' de Sainte-Barbe.
GmcrrÉ (Riisseau bb). — Coule sur le torrit. de la
c"* d'Ay et se jette ilans la Mos;'lle.
GnATïioTTE, c°° de Gorzc. - — Grareium, t 187 (abb.
de Saint-Arn. ch.). — Gravci, 119a (abb. Saint-Arn.
bulle de Célest. III). — Grarey, i3.'i8 (acensement,
arch. de la c'"). — Gravitelle, xv° s" (chron.
Jac.Huss. ). — Gracelelle,Gravelelle, i5'i'i (pouillé
de .M.). — Gravclalle, ih-j-î (Journ. J. Le Coul.).
— Graveia, xm's'' (carte Tass).
Était siège d'une cure de l'archipr. de ilalrize,
qui avait pour annexe la Malmaison et dépendait
de l'abb. de Sainte-Barbe.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coul. de Metz.
— Chef-lieu de canton en 1 790, il passa, sous l'or-
ganisation do l'an m, dans celui de Hozérieulles
et, en 1801 , dans le canton actuel.
(ÎRAVENDiui, , m'", t"' de SchwerdorlT. — Grovendhal
(dict. Viv.). — En allemand : Grubmthal.
linEiNERsiiiiBL, m'", c" de Beltv^ller.
(ire;<i:<g, c°° de Gros-Tenquin. — Grûmingen, ibglt
(dén. Th. .\lix). — Gremin^en, iCoG (Rogéville,
dict. hist. ord. du 3o mars). — Griimin[^, xvui' s*
(pouillé de M.). — Greninir, 1761 (ord. de Lorr.
VIII, 29a). — Crenin (carie Cass.).
ICUiit annexe de la paroisse d'In9ming,de l'archi-
prétré de Morhangc.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuze, coût, do
Lorraine. — Grcning'Ct d'abord partie, en 1790,
du canton de Hellimer; il passa ensuite dans le
canton actuel en 180a.
Commune au commencement du siècle, Grening
fut réuni à la municipalité de Gros-Tinquin par
décret du a 2 décembre 1811 , puis de nouveau érigé
en commune par ordonnance du a'i juin i84o.
GaESEaBHEtiL (RuissEii: de). — Coule sur le territ.
de la c°' de Morhange et se jette dans l'éUnng du
Moulin-Neuf.
Geeth (RiissEAu DE L\). — Il prend sa source à
Rustroff, Iraverse la c'" de Sierck sur une longueur
de a kilomolres et va ensuite se jeter dans la Mo-
selle.
Grève (Basse-), f. c°" de Pontoy. — Mn Grève, 1610
(Fab. territ. Met.).
GnÈvE (Haï TE-), f. c'^dePonloy.
(iRÈvE-BissÉ (BiissEAo DE LA ). — Prend sa source
à Pontoy, traverse les c"" de Pontoy, Orny, Chérisev,
Pounioy-la-Grasse,Pomméricux, sur une longueur
de 9 kilomètres, et se jette dans la Seille.
(iiiETExuoLTZ, f. ruiuée , c"'de Bertrange. — 1681 (dé-
nombr. du 3i août).
GiiEïÈREs ou Grisièbes, f. c"' de Ville-sur-Yron. —
Gresière, iSOfl ("inv. dos lil. do Lorr. V, p. /12). . —
Grehiei-s, s»° s" (chron. Jac. lluss.). — Grihières,
i5o6 (inv. des lit. de Lorr. III, 26g). — Gichière,
1673 {ihid. Vil, p. ao/i). — Grehiei; i68i (dé-
nombr. aa mars). — Grisièfe, 1779 (Dur. Lorr.).
Cense-licf , siège d'une haute , moyenne et basse
justice, sous la prévôté de Condans, 1681 (dénombr.
22 mars). — Appartenait à la paroisse de Mars-la-
Tour.
Autrefois Barrois, baill. de Rriey, coût, de Saint-
.Mibiel. — Faisait partie, en 1790, du canton de
Mars-la-Tour et passa, sous l'organisation de l'an 111,
dans celui de Conflans.
GniESBAcn, censé, c"" do Bahling, qui porte aujour-
d'hui le nom de Hammer.
Les censés de Griesbach,d'Allmalt etdeNeumatt
dépendaient do la seign. do Dicmcringen (Empire,
aujourd'hui Bas-Rbiu) et formaient enclave dans le
comté de Bitche.
GaiESBERO, f. et m'" surla Canner, c"' de Kœnigsmacker.
— Grieibrich motendinnum supra Canram, 1216
(abb. Vill. cart. t. I, G. 1). — Grisbrick, ia3o
(ibid. liasse ace. avec Saint-Euch. de Tr.). — Le
Moulin (le Gripuprich , lâga (ibid. cart. I. I, G. l).
— CheiDjierg, xvii° s" ( Loth. sept.). — Veinsber^ ,
Xïiii' s' (pouillé de .Metz). — Gri>j)rick, 1700
(abb. Vill. cart. t. II, p. 260). — Grisberg, 1750
(Stem, dép' M.). — Griabnj (carte Cass.).
Dépendait de la paroisse de Kœnigsmacker.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coul. de Thion-
vitle.
Grigeolot (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"" d'Abbéville et afflue à l'Orne.
Grignan , cbàl. et f. c"' de Moulins-lez-Melz. — Un des
(leua: chasleaulx de Mollin, \hhl\ (chron. doy.de
S'-Thiéb.). — Gringant, xiii* s' (pouillé de M.).
— Grignon, i85/i (lab. des distances).
Château du ban Noiron de Moulins-lez-Melz; fief
mouvant du roi de France; siège d'une justice haute,
moyenne et basse, 1 08 1 (dénombr. 28 juillet). —
Dépendait de la parois.Ne de Moulins.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Melz.
Grigï, vill. c" de Borny. — Lez iiij wuingnaiges de
Gnxey, \hok (hste des vill.). — Gi-isey, xvi" s'
(chr. Cl. Phil.). — Gmy, xvi" s' (abb. Sainl-Symph.
liasse Grigy, 9). — Qrixey, i5i8 (Mém. Ph. de
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
lo;i
Vign.). — Grixij , I .")52 (cliron. riin. aiic. ). — Griztj,
xïii" s" (carte Tass. ). — En patois : Grehi.
Sicgo d'un ûef et d'une justice haute, mojenne
et basse , mouvant du roi de France et appartenant
au chapitre do la cathédrale de Metz, 1O81 (dé-
nomlir. a janvier). — Dépendait d(' la paroisse
Saint-Euchaire do Metz.
Autrefois Trois-Évcdiés, baill. et coût, de Metz.
Faisait partie, en 1790, du canlon do lîorny;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui do
Vallières et, en 1803, dans le 2" canton do Metz.
— Chef-lieu communal jusqu'en 1810, où il fut
réuni à Borny par décret du 9 février.
(jniMAîi, m'° sur la Mance, c"° de Mairy.
(ÎRiMOST, chat, et f. c"° de Saint-Julien-lez-Molz. —
Grymont, xv" .s" (chron. de l'raill.). — Grimon,
1 .553 { Siège de M. par Salignac).
Etait annexe do la paroisse de Sainl-Julien-lez-
Metz.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Borny en 1 790 , de celui
de Vallières sons l'organisation de l'an m et du
3° canlon de Metz en 1802.
GnisDoi\FF,c'°doSierck. — BrondorJ, iSgi (dén. Tli.
Alix). — Grïmdruff, Gràndorjf, Grontlorff, xvii" s'
( tnrr. du ban). — Grind'oJ, 1 7 56 ( D. Cal. not. Lorr.).
Village du domaine de Sierck. — Autrefois Lorr.
baill. de Bouzonvillc, coul. de Lorraine.
Fit partie, en 1790, du canton de Waldwisse
(distr. de Sarrolouis), puis, .sous l'organisation de
l'an m, de celui de LaunsIrolT, redevenu canton de
Sierck on 180G. — ;\ pour annexes Biûng, Ila!-
slrofl' et Zeurnnge.
Giii.NDonFF (Rlisseac de), sur le territ. de la c"" du
même nom; il afQue à l'IIermerhach. — Gruen-
dovfferbach , 1601 (terr. de Rémeling).
GiusDERG, h. c°' de Thionville. — Gcrichsberg , iG'io
(acte de vente).
(inisiÈnES, f. — Voy. Gheïères.
GnosBAcu (Ruisseau de). — Prend sa soiuce à llar-
garlon-aux-Mines , traverse celte c"° et celles de
Dalem et de Merten sur une longueur do ■>. kilom. et
se jette dans la Bisten.
(inosBACu (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"° de Lixing-lez-Rouhling et afflue à la Sarre.
Gbosbi.iedehstroff, c°° de Sarreguemines. — Blillhario
villa, 777 (1). Félib. Hist. de l'ahb. do Saint-Denis,
pr. testam. Fulradi ahb.). — Blithano villa, 777 (Val.
Not. Gall. 89 ). — Dlitestoif, 1 1 2 5 ( ch. ahh. de Saint-
Denis, D. Kélib. Hist. de l'abb. de Saint-Denis,
pr. g.'i ). — lllidetidoif, 1220 ( Kremer, Arden. Gescli.
II, 809). — Bliederstorf, 1330 (ibid. Il, 5'i8,
nécrol. Wadegot.). — Blidersloijf, 132.3 (ibid. Il,
3io). — Blidei-sdorf,i-i23 {ibid. II, 3i2).—Blie-
dcrslroff, i353(abb. W'adg. ann. Preni. I, /iC6).
— Blitei-slorf, 1285 (Kremer, II, 872). — Blilters-
doif, i335 (16»/. II, /i.'i7). — Biederstorff, Btie-
dcrslorjf, i5/iA (pouilléde M.). — GvnssblietersdorJ,
iSg'i (dén. Th. Alix). — Blilcnlroff, 1731 (ord.de
Lorr. II, 5i8). — Blidirloifl-le-àrniid, 175G (D.
Cal. not. Lorr.). — BlidestroJ-le-Gros , 1779 (Dur.
Lorr.). — BudeslroJJ' (\). Cal. carte év. de M.). —
Gros-Blidcslroff [cavla Cass.).
Ce bourg, dont le nom devrait s'écrire Gross-Blil-
levsdorff, était, au viii" siècle, une villa appartenant
à l'abbaye de Saint-Donis; plus lard il fit partie de
la cliàtellenie de Gemnnde (Sarreguemines), el il
on suivit la destinée.
L'église de RliederstrolT fut donnée, au xiii"siccle,
à l'abb. de Wadgasse par les comtes de Sarrebrùck;
elle était une des cures de l'archiprétré de Saint-
Arnuald et avait pour annexes le Petit-BIiederslrofl",
Cochling et Auersmacker
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canlon do Sarregue-
mines depuis 1790. — A pour aimexes le moulin
de Simbach et Oberstmiihl.
Gr.os-IIoiiii-KiRCKEL, m°" forestière, c'" de liaspel-
scheidt.
Grosmi'ul, ancien m'" banal en ruines, c"° do PonL-
pierre.
Gbos-Rédf.rching, c°° de Rolirbach. — Bederchiiigeii ,
1833 (<;hart. Sturtzelb. a'iG, don. à l'abbaye). —
Bôderichingeii , i55o (Tilleman, Stella, Beschreib.
des Oberanits Zweybriicken). — Riderchingen, 1 59/1
(dén. Th. Alix). — Gros-Bederlcing , 1756 (D. Cal.
not. Lorr.). — Cros-iîer/erc/img-, 1 768 (Thibaut,
mut. bénéf. Sgi). — Gros-Redei-chingen (carte de
l'Etat-major). — Gros-Rcdrchiug , 1835 (tabl. Par.).
Etait chef-lieu d'une paroisse dépendant de l'ar-
chiprétré de Hornehach, qui avait pour annexes
Lingling, Olberding et Rrandelfing. Elle était à la
collation des ducs de Lorraine d'abord et, plus tard,
à celle du roi de Franco.
Autrefois Lorraine, baill. et comté de Bitclie,
coût, do Lorraine. — Fait partie du canton do Robr-
bach depuis sa création, en 1790.- A pour annexes
Singling, les fermes de Rrandelfing et de liellevue,
d'Olborling et Kleinmûhl.
Gros-Réderchisg (Ruisseau de). — Prend sa sourceà
la fontaine de Graubronn, traverse la c"° de Gros-
Réderching sur une longueur de k kilom. et se
jette dans le ruisseau d'Achen.
GnossMiJHLEîiBACH, f. c"' de Slurtzelbronn.
lO'i
DKPARTEMENT DE LA MOSELLE.
(jiios-Tekqi i\ , clj.-l. de c°", arrond. do Sarregucmincs.
— Tamue-Vdla, 787 (cli.a!)b.deSaiiil-A\old. D.Cal.
pr. II , ixx). — Teiihetacha, x' s' (alib. Meltl. Bcrlli.
Il, 119). — Tunney, 11A7 (abb. Vill. E. i ). —
Tnnnecha, 1 179 (cb. abb. de Boiiz. D. Cal. pr.). —
Teiicheii, laûj (poiiillé de Molz, porlef.). — Tan-
iiirhe», i/iGi (ciirt. év. de M. t. IV, p. 38). —
Tanchen, i/iCg (iliil. p. 7a). — Taunnjo, tâhh
(pouillc do M.). — Groa-Tenchen , 1573 (ibid.). —
Thaniiiche, xvii* s° (Lolh. sept.). — Tliannigeii,
i645 (Merian, Ob. rbeiniscb cr. carie). — Gros-
Tennequin, 1688 (don. de Crôliiingc). — Grosten-
rhcii ou Groasc-Tenquen , wii' s' ( pouillé de M. ). —
Teiiiieijuin-la-GianiIe, 1756 (D. Cal. nol. Lorr. v°
Hiiigêangc). — Toiinoquin, Teiinequin-la-Groue,
175G (ibid.). — Eu alIcmaDd : Grots-Tuenchen.
•iros-Tenquin était le cbcf-iieu d'une mairie de
IVïikhé de Metz, composée de Gros-Teiiquin, Bcr-
tring et LiiislrolT, relovaiit de la cbâlell. de lling-
sangc. — Uni! partie du \illagcdépcudail cependant
du comté de Crébange. — Était cbef-licu d"iine cure
de rarchiprélrc de Slorbango, comprenait Bertring,
Ilersiroir, Linslroll, Hingsange,laBreide, laTeuscb-
niiibl, et dépendait d^' l'abb. de Saint-Avold.
Autrefois Trois-Évéchés, baili. de Vie, couL de
TEvéclié. — Faisait partie, en 1790, du canton de
lîistroff (distr. de Morhange) ; fut érigé , en 1809,
en cbef-iieu d'un canton dont la composition est la
même que celle du canton actuel , si lonicfois l'on
y ajoute Linslroff, Obrick, Rode et Suisse-Basse,
communes à cette époque et sections de communes
aujourd'bui. — A pour annexes Linslroff, Obricb,
les fermes et moulins do Tenscli et Hinjjsangc, les
formes de la Breicle, Jagerbronn, Erlenboff, Ma\ sen-
brouck , Rundwakbcn , et la cbapelle du Calvaire.
Gros-Tenqcis (RtissKAc de). — Prend sa source à la
fontaine de Gros-ïenquin, traverse les c"" de Gros-
Tenquin et de Bistroffsur une longueur do 9 kilom.
et se jette dans le ruisseau de l'étang de Biscb-
wald. — En allemand: Grosstencherbach.
Grosveix, f. et cbàt. c"* d'Augn) . — Groasieux aotib Nuef
fhaistel, i3oo (P. Fer. obs. séc. xin' s°, 826). —
GrojTites, Groxiiih, 1 876 (cart. de la cath. de Metz).
— Groxieuljc, xv' s* (chron. de Pr.iil.). — Groxuell,
1 lioU (liste des \ill. ). — Grosheur, 1 /139 (arcb. H.
de V. AA, 1 1). — Groxieux, 1^89 (Journ. J. Aubr.)
— Grotyeulr, 1587 (Journ. J. BulTet ). — Gios-
ieux, 1681 (dénonibr. 17 juin).
Siège d'un fief et d'une justice baute, moyenne
etbasse, mouvant du roideFrance, 1C81 (dénonibr.
1 7 juin). — Arrière- fief du comté de Salm. — Le
cbàlcau de Grosyeux, qui est Irès-vasle, a été long-
lem])S la résidence du comte Emmery, dont la bi-
bliollioqne contenait de si grandes ricbesses sur
l'histoire du pays Messin. — Élait une annexe de la
paroi.sse d'Augny.
Autrefois Trois-Evêcbés, baill. cl coul. de Metz.
Ghi;kdwili.ei\, c°"de Sarregueniines. — Gniiildirciltcr,
i.'ig/i (çlén. Tb. Alix). — Grindwiki; i6oG( pouillé
de M.). — Grundivillei; 1G21 (inv. destil. de Lorr.
X, 34o). — Rundwdlrr, XTiii' siècle (pouillé de
M.). — Griiuliveiller, 1761 (ord. de Lorr. VIII,
aSa). — Griiidviller, Giiiilviller , Giuiidviller , I7.')G
( D. Cal. not. Lorr.). — Gr'mdwciler ou Gnindtvnllei;
'77'.) C^u''. Lorr.).
Villagi- en partie du comté de Putlelange; faisait
communauté avec Rémering. — Un fief y fut créé
en 1GG8. — Était annexe mixte des deux paroisses
de Heckcnranspacb et de Rémering.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarregucmines ,
rout. de Lorraine. — Fit partie du canton de Putle-
lange de 1790 à 1803, où il passa dans le canton
actuel.
Gnu.iDniLLER-OTTERBicu (RuissF.Au de). — Il prend
sa source dans le pré do GrunJwiller, traverse celte
0"' et celle de Ricbeling sur une longueur de fitiv
met. et .se jette dans le Moutorbacb.
GBÛNENTHiinïSTADT, liou-dit, c"' do Bourliacli. — Em-
placement d'un ancien cliâteau détriul.
Gr.i ^E^^Al.n«li■iIlL, m'", c"" de Wiswiller.
Ghï'niioïf, f. c'" de l'orcclette.
Gnî>sciiiiAcii, f. c°' do Morsbacb.
GutBEMiAisES, c°° de Sarregucmines. — Guehmhou:c,
liai (cart.év. de M. t.IIl, p.Gi v°). — Gebenhau-
aen, i^)Ç)lt (dén.Th. Alix). — Guebeiihauseti , 1751
(ord. de Lorr. VIII, aSa). — Gaubcnhauzen , Gue-
benhatizen, 175G (D. Cal. not. Lorr.).
Village du comté de Puttelange. — Faisait partie
de la communauté de Motzing et élait annexe de la
paroisse de Putlelange. — Autrefois Lorraine, baill.
de Sarregueniines, cont. de Lorraine. — Fit partie,
en 1 790 , du canton de Putlelange et passa en 1 80 a
dans le canton actuel.
GuÉBEMiAusE.v (Ruisseau de). — H prend sa source
dans les prés et bois de Gu'benbausen , traverse cette
c"° et celle de Hundiing sur une longueur do 2 ki-
lomèlr^s et se jette dans le fossé do Hundiing.
Giéblam;e, c°° de Sarralbe, sur la rivière d'Albo. —
— Gucboldawjes , Giiehtedatiges, i3ôk (arch. H. de
V. A4, i.^)-23). — Guebeldanges , i3y3 (cart. év.
de M. t. I, p. iG). — Gébeldange, 1893 (arcb.
Mourlhe, Burgfriod pour les forteresses d'Albestrofl
cl Gébeldange). — Gebtedange, \h\'y (ahb. Sen.
^-F. J}. xxxij). — ^ Gebeldingen, i4G0 (cart. év. de M.
DÉPARTEMEiNT DE LA MOSELLE.
v" 90). — Gembelitiga , Genhelitiga, Geunbelinga,
Geheldinga, GedeUinga, i5A/i (pouillé de M.). —
"Guebelange, 1082 (journ. F. Buird). — Guebling,
1698 (rôles pour la contrib. imp., bibl. de Metz).
— Gebling, iGaâ (bibi. nat. Saint-Germain fr.
1086, 260). — Giielbing, lGG4 (ibid. coll. Lorr.
724, 357). — Gueblange près Albeslrojf, chef-lieu
du Val de Gueblange, 1736 (Stem, dép' M.). —
En allemand : Geblingm.
Villajje de rÉvèclié; il dépendait dclacbâtellenio
d'AlbcsIroff et dn bailliage seigneurial de Vie et
suivait la coutume de Lorraine. — Paroisse de l'ar-
cbiprètré do Vergaville à la collation de la prinia-
tiale de Nancy et de la chartreuse de Bosserville ,
qui avait Steinbacb , Wentzwillor, Audwiller et
Schweix-lez-Sarralbe pour annexes. — Fait partie
du canton de Sarralbe depuis sa création, en 1790.
— A pour annexes (réunis par décret du 8 octobre
t8i 3) Wentzwiller, Audwiller, Steinbach, Schweix-
lez-Sarralbe , et en outre les fermes de Scheidt et de
BischofTwald.
GuÉBLAKCE (Le Val de), ancienne communauté et pa-
roisse. — Le Val de Gueblange, 1G61 (arch. départ.
dënombr. 24 avril). — En allemand : Gebtinger-
dahl.
L'ancienne communauté et paroisse du Val de
Gueblange comprenait : la commune actuelle de
Gueblange, c'est-à-dire Audwiller, Gueblange,
Schweix, Steinbach et Wentzwiller; la communede
Hazembourg, séparée au xvui* siècle; la commune
de Kappel-et-Uebcr-Kinger, séparée au xvu' siècle.
— En 1801, les cinq villages du Val de Gueblange
étaient érigés en communes séparées. Ils ont été
successivement réunis sur la demande des habi-
tants.
GiJEisMi'HL, m'° près de Hestroff, annexe de cette
commune.
GrÉLANGE, h. c"° de Guénange. — Guelenges, ii86
(abb. Saint-Martin, ann. Prom. I. X, 42). — Gué-
langes , 1 1 8 8 ( 161V/. ) . — Gueldanges , 1 4 1 4 ( fonds de
Malte, inv. L. H.). — Gelange, i.^44 (pouillé
de M.). — En allemand : Gelingen.
Village de la seigneurie do Luttange et annexe de
la paroisse de Guénange.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût. deThion-
vilie. — Fit partie du canton de Luttange de 1 790
à 1802, où il fut classé dans le canton de Metzer-
wisse. — Autrefois chef-lieu communal, réuni à
Guénange par décret du 22 juin 1810.
GiiÉLixG,f. — Voy. GcÉSING.
Gbïling (Ruisseau de). — Prend sa source à Guéhng,
c" de Freistroff, traverse les c°" de FreistrofT et
Moselle.
do Bouzonville sur une longueur de 700 mètres et
se jette dans la Xied.
Gdésange (Haute et Basse), c"'^ de Metzerwisse, sur
la rive droite de la Moselle. — Geminges, 1157
(abb. Saint-Martin, ann. Prem. t. X, a). — Ga-
nanges, 1269 (abb. Vill. cart. t. I, V. 18). —
Gninanges, i3o3 (fonds de Malte, inv. liasse G).
— Guenemange, i4y3 (Journ. J. Aubr.). — Ober et
Nieder Geycingen, i5i4 (seign. de Rodem. achat).
. — ■ Geyninga, Guemniga, Guerninga, Gerningen,
Gueminge, i.'J44 (pouillé de M.). — Guinningen,
ir)73 (dioc. Lux. Berth. VIII, 4o). — -En allemand :
Ober et IKieder Giningen.
Guénange, fief mouvant du duché de Luxem-
boui-g, 1667 (dénombr. 7 oct.). — Le siège de la
paroisse était à Haule-Guénange; elle dépendait de
l'abbaye Saint-Martin-lez-Metz, puis de la primatiale
de Nancy; faisait partie de l'archiprètré de Thion-
ville et avait pour annexes Basse-Guénange, Bousse,
Blettange et Landrevange.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Luttange de 1790
à i8o2, où il fut classé dans le canton actuel. —
A pour annexe Guélango.
GcEisDEBSBEno, f. c°° de Hanwiller. — Genlersberg,
i445-i449 (Schultz, der Blie.sgau, 79). — Le ga-
gnage de Gentei-ssberg , i^gh (dén. Th. Alix). —
Gun(ersbn-g , censé de la paroisse de Bitche, xviii' s°
(pouillé de M.). — Guenderchberg , 17,51 (ord. de
Lorr. 290). — Gendersbcrg , 1765 (atl. de Bitche,
f. 58). — Guentersberg , I7Ô6(D. Cal. not. Lorr.).
— Château et censé de Guendersberg , 1771 (ord.
de Lorr. XII, 422 ). — Gœeudersberg , 177 1 {ibid.).
— Gundersberg (carte de l'État major). — Guen-
tei-sberg (dict. Viv.).
Au xï" siècle, Guendersberg était fief vassal du
comté de Bitche.
GuENKiBciiEN, c°° de Boulay , à gauche de la Nied. —
Genklriche, 11 48 (abb. Vill. cart. t. 1, G. 9). —
Gankirke, 1 199 (abb. de Bouz. s. l'an). — Gen-
chirche, 1270 (abb. Vill. cart. t. I, G. 19). —
Genckirche, 1270 [ibid. G. 16). — - Gankerken,
1271 (ibid. G. 1 ). — Gainkirke, 1293 (l'iirf. E. 4).
— Gankerke, i3oo (ibid. G. 7). — Gankyrch,
1807 (ibid. M. h-]). — Gankierke , i3i i (ibid. E.3).
— Gaukirchen, i392 (inv. des tit.de Lorr. Il, 4o6).
— Ganguergue , 1847 (ibid. 170). — Gamquierch ,
1857 (ibid. X, 209). — Ganckirched , i36i (abb.
Vill. cart. t. I, B. 19). — Ganckirke, i36i (ibid.
B. 29). — Gainquirchien , xv" s' (chron. Jac. Huss.).
— Gainkirchen,x\' s' (Journ. J. Aubrion). — Guen-
kierchen, i46i (cart. év. de M. t. IV, p. 4i). —
i4
lOC
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Genkirchm, 1/1O7 {ibid. p. 101). — Guenckkier-
che», bij Jiokhm, l'iH-j {ibid. VIII, v" 67).— Gen-
kii-cheii, Gnichierchien, i5'i4 (pouillé de M.). —
Gimicherchrn , Ginhrrken, 1087 (abb. Longev. cen-
sier). — Guanigturchen, 1619 (ibid. ch. s. l'an).
— Ganjprcùmw , 1681 (denombr. 19 déc). — Gen-
kerhen, 1690 (abb. de Vill. cart. l. II, p. aCo). —
Gauhrchcn, lOgS (lerr. de Mégange). — Gum on
Gehinkirchen , XTiii* s* (poiiillé de M.). — Gan-
km-chen, 1 707 (abb. Vill. Giienk. liasse 9). — Gen-
kerquim, ii',\() {ibid. carL l. 11, p. 956). — En
allemand : Gelinhircheii.
ï'tait siège d'une cure dépendant de l'abbaye de
IjOngpville-lei-Sainl-Avold , faisant partie de l'archi-
prêtré de Varize et ayant pour annexes Riirange ,
fillage ëvéchois, Mcgangé et Pétrangc.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coul. de
Lorraine. — Fut classé, en 1790, dans le canton
de Burlonrourt et y resta jusqu'en 1803, où il passa
dans le canton actuel. — Reçut .Mégangc et liiw
range pour annexes par un décret du a3 mars 1 8 1 3
et les perdit par suite de leur érection en communes
le 13 janvier i833. — A aujourd'hui Flasgarlen
pour section.
(IcHNSBACIl, f. Voy. GlE^SBACH.
(îiiBRTBARGii (Basse et Haite), vill. c"" de Thioiiville.
— Gunlrinifas , n!f] (abb. Vill. cart.). — Gen-
Irigen, 1.^73 (dioc. Lux. Berth. Vlll, ho). —
Guintrinijen, i575-i58u (arch. départ. B. aCB). —
Kiiptilrange, i68a (dénombr. dui6 oct.). — Gun-
Irange, i()8f) (gén. de Metz, dom.). — En allo-
Miand : Obèr et Medir Gùniringen.
Etait annexe, avec vicariat résident, de la pa-
roisse de Tliionvillo. — L'église ne remonle pas au
delà du xvii' siècle.
Autrefois Trois-Évécliés, baill. et coul. de ïhion-
ville. — A toujours fait partie de la commune de
Tliionville et par conséquent du même canton,
iiièino sous l'organisation de l'an m, où il ne com-
prenait que la c"" de Thionville.
GuENViLLER, c"" de Saint-.Avold. — Guegweiler, i5i6
(dén. comté de Créhange). — Gengwiler, t^>fit\
(pouillé de M.). — Gemweikr, Guenpveiller, iSgi
(dén. Th. Alix).— GemiUer, t684 (abb. de Saint-
Avold, terr. ). — Guenweiler, an x (arr. des consuls
du 39 vendém. ).
Faisait partie du marquisat de Faulquemout. —
Etait annexe de la paroisse d'Eberswiller jusqu'au
1 a octobre 1 7 55 , où il fut érigé en siège d'une cure
de l'archiprètré de Saint-.4vold, dépendant de l'ab-
baye de Wadgasse.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Faitpartic du canton de Saint-Avold depuis
sa création, en 1790. — Connnune au commence-
ment du siècle, Guenviller fut réuni ù la ^municipa-
lité de Seingbouse par décret du la mars iSi'i,
puis de nouveau érigé en commune par ordonnance
du 16 août i8t\i.
Gt'ESWEissE (Ruisseau de). — Prend sa source dans la
forêt de Guenweisse, traverse la c°* de Woustwiller
sur une longueur de 1 kilomètre et .se jette dans le
ruisseau de Woustwiller.
Gi :Énl^c, f. c"' deMorhange.
GiEBLiMO, anc. censé de la paroisse de Folcklinj;. —
iviii' 8° (pouillé de Metz).
GiiERSTiiAL (BuissEAii de). — Coule sur le territ. de la
c"' de Rahling et aiïlue au ruisseau de Bûltener-
bacli.
GiEBSTLiNi; , c"" de Bouzonvillc, à droite de la Nied. —
Gerselinga, Geratiiig, i5/i4 (pouillé de M.). —
Gerstlingen, Gurtingen, iSg'i (dén. Th. Alix). —
Geriting, xtui's* (pouillé de M.). — Giwrclieling ,
17/ia (abb. de Bouz. plan). — Guerchlin , Guethiu,
1 75c (D. Cal. nol. Lorr.).
Siège d'un Oef et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi do France, 1681 (dénomb.
3i juin.). — La maison de Faiilquemont y possé-
dait une seigneurie foncière, 1O81 (dénomb.
6 sept.). — Appartenait à la communauté de Nied-
welling et était siège d'une cure de l'archiprètré de
Saint-Avold, à la collation du seigneur du lieu.
Autrefois Lorraine , baill. de Bouzonville , coût,
de Lorraine. — Fait partie, avec Niedwelling, son
annexe, du canton de Bouzonville depuis sa créa-
tion, en 1790. — Communes au commencement du
siècle, Guersthng et Niedwelling furent réunis à
Lognon ou Ihn par un décret du 9 septembre 1 8 « 1 ;
ils furent séparés de leur chef-lieu municipal en
vertu de l'article 1" du traité du 30 novembre 1 8 1 5
et érigés de nouveau en communes.
GuEBTisG, c°° de Boulay. — Gerlinge, 1266 (inv. des
tit. de Lorr. II, /i6i). — Guerlranges , i/i3o (arch.
H. de V. AA, U). — Giicrlingcn, xn" s" (abb,
Longev. s. l'an). — Gertitiga, aliàs Fall et Faltz,
lihli (pouillé de M.). — Gerlingm, i^Ç)h (dén.
Th. Alix). — Gurtingen, i633 (abb. de Bouz. s.
l'an).
Dépendance de la seigneurie de Warsberg , siège
d'une justice haute, moyenne et basse, 1681 (dé-
nombr. li juin). — Formait, avec Falck, une pa-
roisse dépendant de l'archiprètré de Saint-Avold.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fut compté, en 1790, dans le canton
de Bisten, y resta jusqu'en i8oa , oùil passa dans le
DÉl'AUTEMENT DE LA MOSELLE.
107
canton de Bouzonvillc; fut classé en i8ii dans
le canton de Sarreloiiis, puis incorporé dans celui
de lioulay par la loi du 2O mars 1839. — Chef-lieu
communal jusqu'au g mai 1811, où il fut réuni à
Ham-sous-Varsberj;, alors du canton de Sarrclouis.
— Érigé de nouveau en commune par ordonnance
du 13 janvier i833.
Glebting (Uusseac de). — Coule sur le territ. de la
c°° de Guerting; il est formé de plusieurs autres
ruisseaux et se jette dans celui de Falil.
GuESBACii (Rbisseai; de). — Prend sa source à Ober-
wisse, traverse les c"" de Boulay, Denling, Coumo,
Niederwisse et Obervvisse, sur une longueur de
12 kilomètres, et se jette dans la Basse-Med.
GuÉsiNC ou GI;Én^o , f. c"° de Frcistroff. — Gullinr;,
xvii" s' (pouillé de M.). — Geling, 1756 (abb.
FreistroCf s. l'an). — Gtielin^ ou Guilaring (dict
Viv.).
Censé dépendant de Diding et Guiching. — Com-
munauté et paroisse de Freistrolf.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine.
GcESSLiNG, c°" de Gros-Tenquin. — Gosselingen , iSog
(inv.dcs lit. de Lorr. VI, 46). — GensUn^m, i34i
( arch.de Sain t-.4vold. don. à l'hop. de Saint-Nabor).
— Gà'ssdingen, liûg (év. de M. t. IV, v° p. g).
— Gosseling, i544 (pouillé de M.). — Kesling,
xïii' s' (episc. Met. tenip. ). — GetjssUngen , i5g4
(déo. Th. Alix). — Goslmg, 1606 (pouillé de M.).
— Guecheling , 1C81 (dénombr. 3i oct.). — Goes-
ling , 176! (abb. Saint-.4vold, terr.). — Guesselin
(carte Cass.). — En allemand: Goesalingm.
Fief de l'abb. de Saint-Avold. — Dépendait de
la paroisse de Bouslroff, et fut érigé, par décret du
12 octobre 1775, en cure de l'archiprètré de Mor-
hange, avec Hémering pour annexe.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. de Vie, coût, de
rÉvêché. — 11 fut classé, en i7go, dans le canton
de BistroflT et y resta jusqu'en 1 802 , où il passa dans
le canton actuel. — A Hémering pour annexe.
GuESSiiKG (Ruisseau deJ. — Prend sa source à la
fontaine du village, traverse les c°" de Guessling,
Hémering, Lelling, sur une longueur de 3 kilom.,
et se jette dans leruiss. de l'étang de Bischwald.
Gueule (Ruissead de la). — Prend sa source sous
Preutin, traverse la c°' de Xivry-Circourt sur une
longueur de 1 kilom. et jette dans la Pienne.
GuGNï, h. ruiné, ban de Viviers. — Le Gaignage ap-
pelé Gugmj, qui est en ruines près le ban de Viviers ,
i45G (inv. des tit. de Lorr. VllI, 1 17).
Gbichisg, h. c"' de Freistrolf. — Gursingen, i5g4
(dén. Th. Alix). — Guschingen, 1G0/4 (abb. de
Bouz. échange s. l'an). — Gtiischingen , 1 1)33 {ihid.).
— Guschingen, 1671 {ibid. terrier).
Etait annexe de la paroisse de Freistrolf.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Bouzonville
depuis .sa création en i7go, avec Diding, qui resta
inséparablement avec lui atmexe de la c" de Frei-
strolf.
GiiDERtiECH, h. c"' d'Erching. — Giidelkirch, ii5o
(Kremer, Arden. Gesch. II, 298). — Gudelkirchen ,
i3i5 (ch. Sturtzolb. 234 v°). — Guderkirchein ,
Gudelkirchen, Gudelberchen , i5/i/i (pouillé de M.).
— GuUerkirch, x^'-fh (ibid. Porlef). — Giider-
kirch, 1755 (atl. de Bitclie, f. 3'i ). — Quiderkirich ,
1763 (Thibaut, mat. bénéf 8g4). — Guiders-
kirch, J771 (ord. de Lorr. XII, 432). — Guider-
kirich, Guiderkirch, 177g (Dur. Lorr.). — Gii-
derkirich (carte Cass.).
Village du comté de Bitche et de la communauté
d'Erching. — Cure de l'archiprètré de Hornbach,
qui se composait d'Erching et d'Uttweiller (Prusse).
— Ce village, détruit en 1735 par les Suédois, a été
rebâti cinquante ou soixante ans plus tard par une
colonie de Tyroliens. — L'église n'a été rétablie
qu'en 1713.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, comme
annexe d'Erching, du c°" de Volmunster.
GuiEECHE, anc. m'" à Circourt, c"" de Xivry-le-Franc.
— 1681 (dénombr. 3 juin).
GuiNDBiNGE»,m'°à foulon. — Voy. Go.vdravge.
Guinglasge, c°" de Faidcpiemont, sur la INied alle-
mande. — Guinguelanges , 1 354 (quilt. H. de V. AA,
i5-2a). — GyngeUanges , iliao (cart. év. de M.
p. 172). — Guingeliiigen , i5oo (abb. Longev. ace.
s. l'an). — Gengoliga, Gingelinga, Ginglange,
i544 (pouillé de M.). — Genglange, xvii' siècle
(Loth.sept.). — Gnenguelingen , Genglincken , 1681
(dénombr. 3i oct.). — Gringelange, 1688 (dé-
nombr. Créh. arch. Ilelph.). — Gunglange, 1756
(D. Cal. not. Lorr.). — En patois : Guiguiange. —
En allemand : Gœnglingen.
Village dépendant en partie de la seigneurie de
Cbàteau-Rouge, 1681 (dénombr. 3i oct), en par-
tie de la seigneurie d'Hclphedange; arrière-fief du
comté de Crébange. — Etait siège d'une cure dé-
pendant de l'archiprètré de Varize, qui avait pour
annexes lléuiilly, Helpbedange et Vilrange. — Elle
dépendait du prieuré d'insming.
Autrefois Trois-Evéchés, baiH. de Vie, coût, de
l'Evéclié. — Fait partie du canton de Faulquemont
depuis sa création, en 1790. — A pour annexes la
i4.
108
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
ferme de Vilrange, la Pelile-Helphedanp,e et le châ-
teau d'Helphedange, les moulins Bas et Haut.
GtiiNKENMUiii,, m'°, c°* de BanibidersIrolT.
GriRLANCE, c°° de Boulay, sur la Med allemande. —
Gefnldini;es , xii* s' (abb. Vill. liasse Guciledange,
!,). — Gerildanijes, iiiS (abb. Vill. cart. 1. 11,5).
— Gei-lediifget , li48 (ibid. G. 8). — Geilinges,
Il 48 {ibid. G. q). — Guerledan/^e , ii/ig (ibid.
t. Il, f 171 r°). — Girlanses, 128^ (ibid. t. I.
G. 10).— Gnerlange, I28'i (i6iV/. t. II, T 17.8 r").
— GiUanges, ia86 {ibid. t. I, G. 3). — GuiUange,
n88 {ibid. G. 1 ). — Guerlingen, lagô (inv. des lit.
de Lorr. 11, 4o3). — Guerlanges, 139C (abb. Vill.
cari. t. 1, G. j4). — Girlingen, i/io3 {ibid. t.'ll,
f. /i t r°). — Gerdelange, Guerlangetur-Nied, XTi* s'
{ibid. arch. liasse Gucrdelange , 4 et 8 ). — Guaelingn,
Guitêelinga, Griitielinga , t 544 (pouillé de M.). —
Gerlingen, t59'i (dén. Th. Alix). — Guirlingen,
lYii* s* (Sicrck dom.). — Jfir/an^f( carte Cass.). —
En allemand : Girlingen.
Village dépendant de la prévôté de Condé et de
la Conr de Perl.
Etait annexe de la paroisse de Bettange.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Burtoncourt en
1790 et fut classé, en 1802, dans celui de Boulay.
Gi'iRLiNCE!<, ancien ban enclavé dans celui de Théding,
acquis en i603 par les habitants de celte commune
sur le domaine de Boulay. — • 705 ( terr. du ban de
Théding).
GiiiscUBERG, f. c"" d'Enchenberg. — Guischberg près
Montbronn, ancienne ferme de Sturzelbronn , 1709
(état des biens du monast.). — La cerne de Guich-
berg, I 751 (ord. de Lorr. VIII, 291 ). — Gichberg,
censé, i-jbâ (atl. de Bitche,f. 106). — Gtichenberg .
1 75fi (D. Cal. not. Lorr.). — Glasberg, 1 771 (carie
de Cass.). — Gueichberg (carte de rKlal-major).
Ferme fondée en 1 7 3 6 par les moines de Sturtzel-
bronn. — N'était attachée à aucune paroisse (pouillé
de M.).
GoisiNO, h. c°* de Bettwiller. — Villa Gisingen, 1267
(abl). Sturtz. 12G, lest. V. de Girschenkel). —
Gysinga, 1273 {ibid. 83, conf. d'échange par R.
comte de Castre, sire de Bitche). — Gissingen, i^yçfk
dén. Th. Alix). — Giesen, 1681 (dénombr. 92déc.).
— Guisingen, 1750 (atl. de Bitche, f. G8). — Gi-
sengm, (luisetling, fjôG (D. Cal. not. Lorr.). —
Guising, 1771 (ord. de Lorr. XH , 422). — Gui-
ningpn (cartes de Cass. et de l'État-raajor). — En
allemand : Gisingen,
Village du comté de Bitche, annexe de la pa-
roisse de Bettwiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine.— Fait partie du canton de Rohrbach depuis
sa création, en 1790. — Commune au commence-
ment du siècle, Guising fut réuni avec IIoelHng,
son annexe , par décret du 19 avril 1811, à la mu-
nicipahté de Beltwiller.
Gmsno, lieu-dit, c°" de Niedcrwisse. — Emplacement
d'un village ruiné.
GcisiNGEiiHOFF, (. c"" de Bettwiller.
GusTAL, m'" sur la Fenscli, c°' de Fonloy. — Gourstal,
120G (abb. Just. don. Gus.). — Gustaulx, 1681
(dénombr. i"oct.).
Les forges de Gustal dépendaient de la baronnie
de Fontoy, 1G81 (dénombr. 8 juill.).
GiPSKAiiLou LA Pi-ÀTniÈBE, Hsinc, c°' dc Blies-Guersch-
willer.
H
IIabeau, m'° sur le ruiss. de Gorze, c"* de Gorze. —
Habun (dicl. Viv.).
Faisait partie du domaine de Sainte-Catherine.
Habokville, vill. c"* de Saint-Ail. — Haiibonville , x\' s'
(abb. Sainl-Symph. liasse Habonv.). — Haboinville,
HaboynviUe , XYi's'(arch. comm. censeàChampen.).
— Habomout, ihgli (Barr. dom.). — Habouville,
xviii' s* (pouillé de M.). — Habonis villa (de Maill.
Barr.). — En patois : liauboinvelle.
Il y avait sur le ban d'HabonviUe un fief, siège
(l'une haute justice, appelé Coëleusse, qui apparte-
nait à l'abbesse de Sainte-Marie. — Était annexe de
dp la paroisse de Saint-Ail.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de Joua-
ville; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Valleroy, et en 1802 dans le canton de
Briey. — Chef-heu communal jusqu'en 1 809 , où il
fut réuni à Sainl-Ail par décret du 4 juin.
Haboddange (Meurthc). — Était le siège d'un archi-
prêtré dépendant de l'archidiaconé de Vie, dont fai-
saient partie , entre autres, les paroisses suivantes,
comprises dans le département de la Moselle ;
Arriance, Baronvilie, Brulange, Herny, Holaoourt,
Mainvillers, Many, Thicourtet Valimont.
IliCKENBEBc OU IIackembebg, égHsc et presbytère , c"' de
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
109
Budling. — Hahenherg, 1072 (ilioc. Lux. Bertli.
Vin, '10). — Hadqucmheri; , Ihchcnber;; , 1699
( terr. de Veckring). — Uaclwnherg, xviii* s' (pouillé
de Tr. ). — Hadeberg ( carte Cass.). — Ilackenberkh,
1735 (dénombr. 3i déc).
Du haut du Hackenberg on jouit d'une vue très-
étendue, et l'on peut, dit-on, compter trois cents
villages ou hameaux. — La paroisse do Ilac-
kenberg, qui était du diocèse de Trêves (doy. de
Perl), comprenait les villages de Buding, Budling,
Weckring, Helling, Elzing, et le chàleau de Bus-
bacb. — Celait exactement la composition de la
seigneurie de Busbach , qui poi tait également le titre
de la seigneurie du Hackenberg; elle appartenait
au Luxembourg français. — Voy. Busbach.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Thion-
ville.
IIages, c°° de Cattenom. — Ilaguen, 1787 (terr. de
Bentgen). — lionne, 1756 (Stem, dép' M.).
Chef-lieu d'une mairie qui se composait de Hagen,
Evrange et Eysing et dépendait du marquisat de
Bodemack, 1681 (dénombr. ao mai). — Etait ime
annexe de la paroisse de Frisange, du diocèse de
Trêves.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fit partie du canton do Rodcmack en 1 790
et fut classé, en 1802, dans celui de Cattenom. —
Chef-lieu communal jusqu'en 1811, où, par décret
du 1 a avril, il fut réuni à Frisange, département des
Forêts ; réintégré dans le dép' de la Moselle, en vertu
des traités de 1 8 1 '1 , avec le titre de commune.
Hagéville, c™ de Gorze. — Iladianavilla , 875 (abh.
Sainte-Gloss. cli. Louis le Germ.). — llnianavilla ,
962 {ibid. ch. Tbéod.év. deM.). — Hagmlle,ial\o
(abb. de Gorze ch. s. l'an). — Ilagievilla, 1261
(ibid.). — Hagei'illa, 1292 (abb. Sainte-Gloss. état
des biens). — Hagieville, 1298 (abb. de Gorze, ch.
s. l'an). — Hagcaitle, 159/1 (dén. Th. Alix).
Village de la terre de Gorze: était chef-lieu d'une
cure de l'archiprélré de Gorze, qui avait Champs
pour annexe.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1 790, du canton de Mars-la-Tour
et passa, en 180a, dans le canton actuel. — La
commune de Dampvitoux fut réunie à celle de Ha-
géville par décret du 3i juillet 1819 ; n:ais elle en
fut de nouveau séparée par ordonnance du 1 3 jan-
vier i833, pour faire une commune à pari. —
A Champs pour annexe.
Hagkï, h. c°° de Fléville. — Hagney, 12G0 (abb. Saint-
Vinc. liasse Norroy-le-Veneur). — Haignij, il)8i
(dénombr. 2 juin).
Village de la seigneurie des Cinq-Villes (voy. Ci.Ny-
ViLLEs). — Etait annexe de la paroisse de Fléville.
diocèse de Verdun. — Possession mixte de la coni-
manderic de Saint-Antoine de Bar et de l'iiôpilal
de Brioy ; dépondait à la fois des communautés de
Lixières et de Fléville. — Resta , depuis 1 790 , inva-
riablement uni à Fléville; il fit partie, de 1790 à
180a , du canton de Norroy-le-Sec et passa, à celte
dernière date, dans celui de Conflans.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coul. de Sainl-
Mihiel.
IIagovdaxce, 1" c°° de Metz, à gauche de la Moselle.
— Augotidanges, iai8 (cliap. cath. s. l'an). —
Angoldanges, 1228 (ibid,). — Agondniige, i3ao
(ibid.). — Agondanges , xv' s' (chron. de Praill.). —
IIagiindange,xv' s' (abb. Saint-\ inc. liasse Monde-
lange). — Augondange, l'io'i (liste des vill.). —
Aboudange, i44'i (et. des garn. franc.). — Au-
gondaitge, 149a (Mém. de Ph. de Vign.). — Ilaco-
daiigr, xïh' s' (carte do Tass.). — liaugnndange ,
1G86 (gcn. de M. dom.). • — ■ Ilogondaiige , xviii' s*
(pouillé de M.). — En patois : Augondange. — En
allemand : Hagelingen.
Kief mouvant du roi de France et appartenanl
au chapitre de la cathédrale de Metz, j68i (dé-
nombr. 2 janv.). — Etait annexe, avec vicariat
résident, de la paroisse de Boussange.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Maizières;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Lorry-lez-Metz et, en 1802, dans le canton ac-
tuel. — Chef-lieu communal jusqu'au A août i8ti,
où il fut réuni à Talange. — Une ordonnance royale
du 5 septembre 1847 érigea de nouveau Hagon-
dange en commune.
HAiBFASTEMiÎHt, m'", c*" de Boulay.
Halding, anc. m'°, c"' de Metzeresche. — Molendi-
num de Haldingen prope Esch, 1890 (abb. Vill.
cart. 68 v°).
Halixg, f. c"' de Freislroff. — Hallin, 1702 (terr. de
Brouck). — En allemand : Ilallingen.
Hallering, c°" de Faulquemont. — Haildenges, Ilal-
dange, 1299 (abb. Longev. s. l'an). — Halleringe.
i356 (ibid. plaids ann.). — Halderinga, 1871
(ibid. cens.). — Hahring, 1682 (ibid.). — Halle-
range, iG55 (ibid.). — Halleringen, iG83 (dén.
comté do Créhange). — Ilallcrin (carte Cass.). —
En allemand : Halleringen.
Village de la baronnie de Raville. — Cédé par
l'Impératrice- Reine le 16 mai 17G9, il fut classé
au bailliage de Boulay par lettres patentes du roi ,
en date du 6 août 1 778. — Suivait la coutume du
110
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Luxembour;;. — Était annexe de la paroisse de
Marange-Zondranf|P.
Faisait partie, en i 790, du canton de Longeville-
lez-Sainl-Avold et passa, en 180a, dans celui de
Faulqnemonl. — A pour annexes le Moulin-Bas, le
Moulin-Neuf et la ferme de la Bassesse.
Halleding (Ruissead se). — Coule sur le lerrit. de
la c°* de Marange-Zondrangc et va se jeter dans la
Nied.
Halling, c°" de Boulay. — HetUngen, xv' s' {inv. des
abb. f. N. 0.). — Hilangc, i58a (abb. Sainl-Vinc.
liasse Varizc). — UalUngen, i59'i (don. Tli. Alix).
— AUing , Algin, xyiii" s" (pouillc de M.). — En
allemand : Haïti iigni.
Etait annexe de la paroisse de Varize. — Dépen-
dait de l'abb. de Saint-Avold.
Autrefois Lorraine, bail), de Boulay, coût, de
Lorraine. — Hallinglit j)arlic,en 1790, du canton
de Varizc et passa, en )8oa , dans le canton actuel.
Halling , 11. c°" de Puttolangc-lez-Rodemack. — Ual-
liiig, 1766 (Stem, dép' M.). — Eu allemand :
Halliiigen lici Pûllingen.
Fief, avec justice haute, moyenne et basse, mou-
vant du roi de France et dépendant du marquisat de
Rodemack, i68j (dénombr. ao mai). — La sei-
gneurie foncière appartenait au comte de Roussy,
1681 (dénouibr. 26 août). — Était annexe de la
paroisse de Pultelange et dépendance mixte des
évécbés de Metz et de Trêves.
Autrefois Trois-Evcchés, baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Rode-
mack et passa, en 1 80a, dans celui de Cattenoni. —
Ancien cbcf-lieu communal réuni à Pultelange par
décret du 9 décembre 1811 . ~
Hallingen, ban isolé, c" de Roubling. — Mailing,
ban sépare, 1779 (Dur. Lorr.).
n Le ban do Hallingon faisait communauté avec
les censés de Stiring et de Dietscliwillor. C'était le
ban d'une censé détruite. — Le ban de Halling est à
une demi-lieue de Cadenborn. Il y avait autrefois
une censé; mais depuis qu'elle est ruinée, les terres
en sont cultivées par les habitants de Roling (Rouh-
ling-lez-Liring), sujets mi-partie de ia baronnie de
Kerpen et de la commanderie de Saint-Jean. » ( Dur.
Lorr.)
Autrefois Lorraine, baill. de Sarro|;uemines.
Hallois, f. c" de Bécliamps. — Ilallois, 1756 (D.
Cal. not. Lorr.). — Hallois ou Uiilleij, 1779 (Dur.
Lorr.).
Censé, ûef de la communauté de Béchamps.
Autrefois Barrois, baill. d'Étain, coul. de Saint-
Mihiel.
IIalmesb.vcii (Ruisseau de). — Coule sur le lorriL de
la commune d'Alzing et va ensuite se jeter dans la
Nied.
IlALsiDnAC, f. c°' du Sablon. — Sidrac, lOio (Fab.
terril. Met.). — En patois : Ilalsigrcc.
HALSTBorr, vilL c" de Grindorff. — Halistrojf, i256
(abb. Vill. carL t. I, B. ai). — llaleHroff, i3a3
(inv. des lit. de Lorr. Il, p. A06). — Ilalmerstorf,
iMU) (abb. Vill. cart. L I, A. aS). — HahslmJ.
1596 (don. Th. Alix). — UalidorJ, 1 08 1 (dénombr.
3i juin.). — llohtroff, 170O (lorr. de GrindorlT).
— Ilolz fiiler UalidurJ, xvui' s' (pouillé de Tr.). —
En allemand ; UoUchUojj'.
Village du domaine et de la prévôté de Sierck
(iSg'i). — Siéijo d'un fief mouvant du roi de
France, 1O81 (dénombr. 3 sept.). — HalstrolT
formait, avec son annexe Forgeville, une paroisse
du diocèse de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine'. — Fit partie, en 1790, du canton de
Sierck; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Launstroff, qui redevint canton do Sierck
en 180G. — Fut chef-lieu communal justju'au 9 sep-
tembre 1 8 1 1 , où il fut réuni à GrindorlT.
Hahbach, c"" de Sarrej^uemines. — Diighel llagenbach
bey Albe, i355 (ch. Sturiz. a'ii v"). — Hambach,
1 39? (arch. de Sarreg. donat. ). — Tvois-llambach ,
|/ioo (iuv. des lit. do Lorr. I, 208). — Hembach,
1 4i/i (pouillédeM.). — Lerillagedes Trois- Hambach,
1751 (ord. de Lorr. Vill, a83). — Les Denx-IIam-
bach, 1771 (pouillé de M.). — Les Hambachs, 1779
(Dur. Lorr.). — Hambach et Pelit-Hambach [c&rle
Cass.). — Drey-Uambach (carte allem.).
Au XIV* siècle, ce village était contesté entre la Lor-
raine et IcsTrois-Évocbés. Il fut acquis définitivement
à la Lorraine en i 4oo et fit partie de la chàtell. de
Sarreguemines. — Divisé en den\ hameaux,' sous
les noms do Grand et Petit Hambach , il faisait com-
munauté avec Rodt : de là son nom des Ïrois-Ham-
bach. — Hambach et Rodt ont, à la fin du xvii' siècle,
fait partie de la principauté de Lixhcim. — Était
annexe de la paroisse de Rodt.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarreguemines ,
coût, de Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du
canton de Sarreguemines. — A pour annexes Rodt
et la ferme du NeuholT. — Sur le territoire de cette
commune se trouve une forêt domaniale de i i 1 hec-
tares.
Hambach (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de la
c"' de Welferding et se jette dans la Sarre.
Ham-Basse, c™ de Melzenvisse, sur le ruiss. de Bi-
biche. — Niilherham, 1 /16g (cart. év. de M. t. IV, v"
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
111
p. 7a). — Hamen, iSgi (dcn.Th. Alix). — Iiuhr-
hem, xvii° s" (carte Bcaul.). — Hame, 1723 (terr.
de WalracslrofT).
Ham (Haute et Basse) était le siège d'un fief mou-
vant du roi do France. "Villages ruinés et déserts
par le passage des gens de guerre.» 1681 (dc-
nombr. 0 juillet). — Était annexe de la paroisse de
Hussango , et ne formait alors qu'une seule commu-
nauté.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et cout.de Thion-
ville. — Faisait partie, en 1790, du canton de Kœ-
nigsmacker; passa, en t8o2 , dans celui de Metzer-
wisse. — A Ham-Haule pour annexe.
Ham-deïam-Marïille, vill. c°° de Saint-Jean, sur le
ruiss. d'Othain. — Haiimtm, xvi' s° (arcli. Vill.-
ie-Rond, ^g' i> p. 1 1 1 )• — U'in devant P'wdmont ,
iSgà (dom. Barr. I. II). — Ham de saint Jean, 1C81
(dénombr. du 29 nov.). — Han, 1689 (dom. Bair.
t. II). — Han devant Saint-Piermont , f/blt (de Maill.
Barr. ).
n y avait à Ham plusieurs fiefs relevant de la pré-
vôté de Villers-la-Montagne. — Ilam formait, avec
Viliers-le-Rondct Fresnoy-ia-Montagne, la prévôté de
Saint-Marc, siège d'une haute, moyenne et basse
justice. — Cure du diocèse de Trêves, doyenné de
Longuyon.
Autrefois Barrois, baill. do Longuyon, coût, de
Saint-Mibiei. — Fut classé, eni790, dans le canton
de Cbarency; y resta jusqu'en 1802, où il fut classé
dans celui de Longuyon. — Ham, cbef-lieu commu-
nal, et Saint-Jean-devanl-Marvdle, son annexe, fu-
rent réunis à Petit-Failly par décret du lA juillet
i8i2 , puis ils furent distraits de cette commune par
ordonnance royale du 21 février i84i, pour former
ensemble une commune dont le chef-lieu fut cette
fois fixé à Saint-Jean.
Hameçon (L') , éc. c"* de Villette.
HAMEnANOE, village ruiné. Il était situé dans le Sartde
Trieux, entre ce dernier village et Lommerange, et
faisait partie de la paroisse de Trieux , xvii* s' (Chan.
rég. liasse Trieux).
Hamevillers, f. c"' de Neufchef. — Homeyrvilla, 870
(abb. Sainte-GIoss. ch. de Louis le Germ.). —
Hummervilla, 9C2 (ibid. ch. confirm.). — Hotner-
villa, 1 189 (ibid. bulle d'Innoc. II). — Humeivillcr,
1206 (abb. Justem. don. Gust.). — Humevillers, 1986
(iW. bulle de Grég. III ). — Hune, 1606 (pouillé de
M.). — La censé d' Homervillei's , 17 '19 (de Maill.
Barr.). — HomesviUer (Dur. Lorr.). — En patois :
Hemvlé.
Cense-fief, siège d'une haute, moyenne et basse
justice appartenant à l'abb. de Justemont. — Annexe
de la paroisse de Hayange depuis l'an 87.") (chartes
citées).
Hamevillers fut, selon les annales de Prémontré,
le siège d'une abbaye de religieuses de cet ordre,
transférée en 120G de la Grange-aux-Dames, mais
qui paraît avoir subsisté peu de temps.
Hah-Hacte, vill. c"* de llam-Basse, près de la Moselle.
— Oher-Ham, l'iGg (cart. èv. de M. v° p. 7a). —
Hamen, xvi° s° (abb. Longov. s. l'an). — Ober-
Hen, xvu" s' (carte BeauL).
Était annexe, avec vicariat résident, de la pa-
roisse de Hussange (pour le reste, voy. Hau-Basse).
— Los deux bans formaient, avec Wahnestroff, une
haute, moyenne et basse justice, 1752 (dénombr.
du 16 juin.).
ILiMsiEn ou Marteau, m'", c°° do Rahling. — Voy.
Griesbach.
Ce moulin occupe l'emplacement de la censé de
Griesbach , qui , avec les censés d' Allmatt et de Neu-
matt, faisait partie de la seigneurie de Dienieringen
(Empire, aujourd'hui Bas-Rhin) et formait enclave
dans le comté de Bitchc.
Etait annexe de la paroisse de Lorenizen (Bas-
Rhin) , de l'archiprètré de Rouquenom.
Ham-socs-Varsberg, c°" de Roulay. — Hamps , 1181
(abb. Vill. cart. t. I, F. '1). — Hamssoub IVarnes-
perch, 1281 (inv. des tit. de Lorr. H, liio). —
Ham soub WarnespercJi , 1288 (ihid. lioS). — Ua-
men, logi (dén. Th. Alix). — Heijs, Hei/ss, Ham.
mb Varsperg, iCoC (pouillé de M.). — Hamrn ,
xviii' s° (ibid.). — Han, 17.56(0. Cal. not. Lorr.).
— Hum devant Boulay, 1779 (Dur. Lorr.).
Fief avec justice haute, moyenne et basse, mou-
vant du roi de France et appartenant au chap. de
la catliédraie de Metz, i68i (dénombr. 2 janv.). —
Etait le siège d'une cure de l'archiprètré de Saint-
.\vold ; était à la collation du seigneur du lieu.
Autrefois Lorraine, baill. de Roulay, coût. do Lor-
raine. — Fit partie du canton de Bérus en 1790 et
do celui de Biston sous l'organisation de l'an m;
fut classé en iSoa dans le canton de Sarrelouis, et
enfin, par la loi du 2 G mars 189g, dans celui de
Boulay. — A pour annexe le château de Varsberg.
Hanau, m°° isolée, c"" d'Augny. — Henaut, censé de la
paroisse d' Augny, xvm* s' (pouillé de M.). — Ha-
nati , village de l'isle de la Moselle, 1766 (D. Cal.
not. Lorr.).
Hanai , forêt domaniale de .5,382 hect. située sur le
territ. des communes de Bierenthal et do Philips-
bourg.
Ha\ooi,ff (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"' de Montenach.
H2
DÉPARTEMENT t)E LA MOSELLE.
ll*^^OKVILlE-4l•-PASSAGE,c°"deCon^ans,sllrl'Yron. —
Uunonvitle-en-\y'oirre, lagi (inv. des lit. de Lorr.
VI, p. 383). — HonnainviUe , 1297 (i6i(i.385). —
Henouville, 1871 {ibid. VII, 118). — llainonville,
i48a (chron. Ph. de Aign. ). — llanonville, i/i85
(lisledcs off.). — Humnonville, l 'igi (Méin. Pli. de
Vign.). — llancoimllc-mi-Passage , iSgi (dom.
Barr. II). — IlanovUlc, xiii" s* (Lotli. sept.). —
Haiumville-mi-Piutaigp , i638 (Joiirn.J. Baucli.). —
Hanuoms-Villa (D. Cal. not. Lorr.). — En patois:
HaitionveUe on paissnige.
Siège d'un fiof, avec le titre de comté, et haute,
moyenne et basse justice, sous la prôvùté de Thiau-
rourt. — Etait annexe de la paroisse de Jonville
avec vicariat résident (dioc. de Metz).
Autrefois Danois, liaill. de Tliiaucourl, coût, de
SaintMiliiel. — Fil partie du canton de Conflans
depuis sa création, en 1790. — .\ pour annexes
Suzéinont cl Sainl-Nicolas.
\ un kilomètre d'Ilannonville-au-Passage cUit la
sixième station de la route romaine de Reims à Stras-
bourg par Metz. — Voy. Ibliodibim.
Haîi-sur-Nied, c"" de Faulqucraont.' — Haiu, laSg
(abb. Sainl-Arn. ch. s. l'an). — Haut tut Niel, i.'io'i
(liste des vill.). — Han, llem, i544 (pouilléde M.).
— Uan, 175G (D. Cal. not. Lorr.). — Uam tnrNied
(carte Cass.). — En allemand : lion an der \ied.
Vie( avec justice haute, moyenne cl basse, mou-
vant de l'évéché de Metz , 1 08 1 (dcnombr. aS avril ).
— Était annexe de la paroisse de Herny.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fil partie, en 1790, du canton de Vatimonl;
passa, sous l'organisation de l'an 111, dans celui de
Ilerny et, en 1 802, dans le canton actuel. — A pour
annexe la maison Leferi'é.
UisvAL, forêt, c"" de Crusnes. — Sylva Hannval prope
Crutnet, labli (abb. Vill. cart. 1. 11 , T 1 2 '1 )•
11a>willer, c" de Bitche, sur la Ilorn. — Tanviller,
i5o7 (inv. des lit. de Lorr. H, A63). — Uanvoeiller,
1544 (pouillé de .M.). — Havailler, 1755 (atl. de
Bilche, f° 77). — Hanweiller (carte Cass.).
Village du comté de Bilche et de la mairie de
Schorbach, 1681 (dénombr. 22 déc). — Etait une
annexe de la paroisse de Bilche.
Autrefois Lorraine, baill. de Bilche, cout.de Lor-
raine. — Fait partie du canton de Bitche depuis sa
création, en 1790. — A pour annexes le moulin de
Schvingmûhl et la ferme de Guender.sberg.
HABis(LF.),f. et saline, c"" de Sarralhe. — Le harat de
Saralbe, 175G (D. Cal. not. Lorr.). — Grand harat
(carie Cass. ).
En 1717, le duc Léopold de Lorraine fonda le
haras près de Sarralhe, sur la rive gauche de la
Sarre, et le dota richement. — Sous les derniers
durs, ce haras fut transformé en fermes. — Une
saHne y a été établie en i844.
Habas (Lb Petit), c"" de Willcrwald. — C'était une
succursale du grand haras; il n'existe plus aujour-
d'hui (carte de Cas-sini).
IIabadvillebs, châl. ruiné, c°° de Valleroy, à laquelle
il était relié par un fragment de voie romaine (de
Saint-.Marlin , AU. hist.).
Habdancoibt, anc. censé, c"* de Mouaville. — 1681
(dénombr. 7 juin).
llARCAnTEN, h. c°" dc Laumesfeld. — Hadargen, i544
(pouillé deM.). — Ilargarden, 1694 (dén. Th. Alix).
Faisait partie de la communauté de Laumesfeld
et de la même paroisse, qui était du diocèse de
Trêves.
Autrefois Trois-Évèchés, prévôté de Sierck, coul.
de Lorraine. — F'it partie, en 1790, du canton
d'Inglange ; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Launstroff, qui devint canton de Sierck
en 180C.
Habgabtek (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de
la c"' de Waldweislroff et afflue au ruisseau de Re-
nds.
IlARCABTEM-ALX-MiNES,c°°deBouzonville. — Ilargardu,
Ilergada, 1 179 (abb. de Bouz. bull. Alex. 111). —
IJergardln, i355 (abb. Vill. cart. t. II, ("J08 v°).
— Ilargardin , 1 3.")5 {ibid. t. I , M. 4G ). — Ilargar-
den, i358 (abb. Bouz. S. l'an). — Ilargarden, Ha-
garden , lkrgaden,Ilorgaden, i544 (pouilléde M.).
— Uœrgarnten, i56o (abb. Vdl. cart. t. Il.f 1 r").
— Hargarde, xvii' s' (abb. Bouz. lerr.). — Hargart,
i()33 {ibid.). — Aguarting , xviii's" (pouillé de M.).
— Hangarl , 17C2 (carte Lafosse).
Franc-alleu, justice haute, moyenne et basse,
dépendant du marquisat de Faulquemont, 1C61 (dé-
nombr. C sept. ). — Était siège d'une cure dépen-
dant dc Parchiprétré de Varize.
Autrefois Lorraine , baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine; fut mis sous le baill. de Schambourg par
lettres patentes de juin 1780. — Fit partie, en
1790, du canton de Bérus, sous l'organisation de
l'an m, de celui de Bisten, et fut classé en 1802
dans celui de Bouzonville. — A pour annexes le
moulin de Sonnenmiihl et la tuilerie de Slave.
Il y avait, au xviii* siècle, des mines de plomb
en exploitation près de ce village, savoir : les mines
Saint-Jean, Saint-Jacques, Sainte-Barbe et Saint-
Nicolas (Dur. Lorr.).
Hablin, village disparu entre Florange, Uckange et
Hayange (Tess. Hist. Thionv.).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
113
HABNETZEL-GRABEîi (RcissEAi de). — Prend SB soiipce
dans l'ancien élang de Kinger, traverse la c°" de
Kinger et se jelle ensuite dans le canal du monlin
de Hazembourg (Albe).
HAnPRicH, c°° de Gros-Tenquin. — Zarpn-ich, i365
(arch. II. de V. AA, 4a -45). — Hci-brich, iSg^i
(dén. Tli. Alix). — Ifarpurff, xvii* s' (episc. Met.
lemp.). — Uarlberg, 1G2G (reg. du tabell. de Morli.
pièces à la suite). — Harburg, i6/i5 (Merian.
Ob. Rheiniscli. creis. carte). — Haripurg, 1661
(arch. départ, tabell. E. 286). — IJarsprich, 1761
(ordonn. de Lorr. VIII, 292). — Harsprick, 1766
(D. Cal. not. Lorr.). — Hariprich, 177C (et. civ.).
Village du comté de Morhange, annexe de la pa-
l'oisse de Bcning.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuze, coût. de Lor-
raine.— Filparlie, en 1790, du canton de Morhange
et passa en 1802 dans le canton actuel. — Com-
mune au commencement du siècle, Harprich fut
réuni à Vallorango par décret du 3o octobre 1 8 1 3 ;
mais une ordonnance du 1 a janvier 1 833 Périgea de
nouveau en commune. — A pour annexes Bining,
le moulin de Miitsch et la Tuilerie.
Habt (La), (. c°' de Sturtzelbronn. — Magasin de la
Hart (carte de l'Etat- major). — Harte, an v
(vente de dom. nal.). — La Uarlz (dict. Viv.).
Hauthe (La), forêt, c"' de Montbronn. — Etait autre-
fois affectée à l'usage des verreries de Saint-Louis,
1781 (arch. départ. B. 117).
HARTZBEno , l'un des hameaux de Rolbing. — Hartz-
herg, 17.').') (atl. de Bitcbe,f i4).
Hartzhoff, f. c'" de Sturtzelbronn. — llartzhoffen,
I 779 (IJur. Lorr.). — Hartz (dict. Viv.).
Ferme fondée par les moines de Sturtzelbronn.
Hasei-sphinck, f. c"" de Puttelange- lez-Rodemack.
— i68i (dénombr. 20 mai).
Faisait partie de la seigneurie de Rodemack.
Haspelscheidt, c°° do Bitche. — Haspelschied , t. 54 4
(pouillé de M.). -=- Hmpelschidl, xâç^h (dén. Th.
Alix). — HaxpeUchiU, \\\\\' s* (pouillé de M.). —
Uahpcschicd ou I lanpclscheid , lySG (D. Cal. not.
Lorr.). — Ilabpehcheidt (tab. Par.).
Village du comté de Bitche et de la mairie de
Walschbronn, 1681 (dénombr. aa déc). — Était
annexe avec vicariat résident de la paroisse de Bitche.
Autrefois Lorraine , baill. de Bitche, cout.de Lor-
raine. — Fait partie du canton de Bitche depuis sa
création en 1790.
Sur le territoire de Haspelscheidt et sur celui
de Roppewiller se trouve une foret domaniale de
1,989 hectares, portant le nom de la première de
ces deux communes.
Moselle.
Hasselthal (Le), f. c"' de Mouterhausen. — Levaltun
de Hasend'hall, 1771 (ord. de Lorr. XII, 409). —
Hassethal, 177g (Dur.Lorr.). — Hassenlliall, i854
(tab. des dist.).
Au xvn° siècle, le vallon retiié du Hasselthal
servit de refuge aux populations des villages ruinés
par la guerre. Il n'était plus habité en 1763.
La ferme du Hasselthal est toute moderne.
Hasthoff, f. c"" d'Inglange. — Ilaslroff, 1694 (dén.
Th. Alix). — Hasiorf, xvii' s' (Loth. sept.). — Hal-
strojf {dkl. Viv.).
Était aimexe do la paroisse d'Inglange.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. dcThionville , coût,
de Lorraine.
Haihize, c°" de Briey, sur l'Orne. — Eastrise, 1 157;
Aslrise, 1 i86;//a(;-i:e, 1 188 (abb. Saint-Mart.ann.
Prem. t. X,L. a). — Hatrisia, i2 3o (a'ub. Saint-
Clém. don. s. l'an). — Ilahrise, 1297 (inv. des tit.
de Lorr. VI, 385). — Astrise, i320 (ibid.U, la).
— Hautrise, i352 (quitt. H. de V. AA, i5-3a). —
Ad-ize, 1369 (inv. des lit. de Lorr. V, p. 42). —
Archiprcsb. do Hallrisia, l54'i (pouillé de M.). —
Haitrise, 1097 (inv. des tit. de Lorr. 111, 3oo).
— Hartelize , xvii' s" (ibid. 1, 389). — Hestiisse,
i633; Hesirisc, i635; Heslei-ize, i63C (Journ.
J. Bauch.). — Hatterize, Hattrize, 1C89 (dom.
Barr. t. I). — Ilalrisia, 1749 (de Maill. Barr.). —
Hattrùe, 1779 (Dur. Lorr.).
Siège d'un lief avec haute, moyenne et basse jus-
tice, sous le nom de ban Saint-Paul, mouvant de la
prévôté de Briey. — Il y avait, en outre, une autre
seigneurie foncière dépendant du fief deTichémont.
— Hatrizo était le siège d'un archiprêtré dépendant
de l'archidiaconé de Vie, dont faisaient partie les
paroisses suivantes : Abbéville, Coinville, Génaville,
Gravelotte, Ilatrize, Jarny, Jœuf, Jouaville, Labry,
Lubey, Mars-la-Tour, Moutier, Saint- Ad, Saint-
Marcel , Saint-Privat-la-Montagne , Sainte-Marie-
aux-Chènes, Verriéville et \^ille-sur-Yron , avec leurs
annexes. — La paroisse de Hatrize avait pour an-
nexes ; Ceaumont, Bellaire, Mussot, Tichéraont,
Valleroy et Vallière; elle dépendit d'abord de l'ab-
baye Saint-Martin-lez-Metz, puis de la primatiale
de Nancy.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, cout.de Saint-
Mihiel. — Fut classé dans le canton de Jouaville en
1790, passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Valleroy et, en 1802, dans le canton ac-
tuel. — A pour annexes les fermes de Daumont et
de Tremhlois.
Haucokcoikt, 1" c°° de Metz, à gauche de la Moselle.
— Hartoncourt , 1128; Arloncowt, 1187 (chap.
m
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
catli. s. l'an). — Lacnncowt , 1887 (chron. doy.
(le S'-Thiéb.). — Uaweconcnm-l , ilioli (liste des
vill.). — Haconcoiirt, 1^178 (abb. Saint-Vinc. liasse
Enncry). — Ilaulconcourl, i '179 (abb. Vill. cari. 1. 1,
M. i5). — Haulloncourl, i5/j4 (pouillii de M.). —
Hautconcourl , i63() (Journ. J. Bauch.). — Awen-
coucourt, 1759 (D. Cal. not. Lorr.). — En patois:
Hauconco.
Avait un château seigneurial, qui existe encore,
et une haute, moyenne et basse justice. — Etait
siège d'une cure de l'archiprèlré de Rombas, qui
avait pour annexes les censés d'.\niclange et de .Man-
court. La collation de cette cure appartint d'abord
aux Jésuites de Pont-à-Mousson , puis à l'évoque de
Metz.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Mcti.
— Fit partie, en 1790, du canton de Maizièrcs,
l'ut compris dans celui de Lorry-lez-Melz lors de
l'organisation de l'an m et, en 180a, dans le can-
ton actuel. — A Amelange pour annexe.
H*uco>coBBi(Roi8SEAn dk). — Prend sa source sur
le terril, de Hauconcourt, traverse les c°" de Hau-
concourt, de Hagondange et de Talange sur une lon-
gueur de 3 kilomètres 600 mètres et se jette dans
la Moselle.
Uaiicourt, c°"de Longwy. — HaldicurlU, gôa (chap.
cath. de Verdun. Rous. pr. p. a). — Uaudicurlis,
Auncurlis, loig {Aid. bul. Léon IX). — Hacourt,
1887 (abh. Vill. carL t. I, G. u). — Uatdcourt,
1 5'i9 (inv. des lit. de Lorr. VUI, i a 1 ). — HauU-
eotirt, i64a(pouillédeVerd.). — Houecourt, 1680
(dén. acfh. départ.). — .'l/fucuria, 17/19 (de Maill.
Barr.). — En patois : Hauco.
Fief mouvant du roi de France, et siège d'une
justice haute, moyenne et basse, 1681 (dénombr.
i^'ocl.). — Érigé, en 1688, en cure du diocèse
de Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Barrois, baill. de Verdun, coût, de
Sainl-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton
de Villers-la-Montagne et passa, en 1802, dans le
canton actuel. — A pour annexes les moulins de
Monlaine et do la Plalinerie et l'hermitage Saint-
Jac<|ues.
Hadffen ou Hai'nfen, anc. m'° dépendant de la sei-
gneurie de Wolmerange-lez-Oïïutrange. — 1682
(dénombr. 18 avril).
HtiiFGARTEN, auc. métairie dépendant de la seigneurie
de Menskirchen. — 1 728(dénombr. du 8 avril).
Hait-Chemin (Lk). — Le Hait chemin, xv° s° (Journ.
J. Aubr.). — On Haull cAerni», \v° s" (chroii. Jac.
Huss.). — La contrée du Haull chemin. Gras , Méy,
Antly, Sreveny, xvii' s" (Journ. J. Bauch.).
Nom sous lequel était connue la partie du pays
Messin comprise au S.-E. de Metz entre la Mo-
selle et la Nied. Le territoice désigne par ces termes
fut plus tard réuni à la division voisine , le Saulnoy;
il occupait en grande partie les cantons actuels de
Melz (a"), de Pange et de Vigy.
Le Haut-Chemin comprenait 70 communautés,
tant villages que hameaux, savoir: Saint-Julien,
Griuiont, Châtillon , Chieidles , Villers-l'Orme,
Failly, Méy, Moulin -Régnier, Olgy et Argancy,
Nouilly, Montoy, Coincy, Noisseville, Flanviile, Sor-
vigny-lez-Sainte-Carbe , Poiclie, Retunféy, Béville,
Vaudreville, Maizery, Silly-sur-Nied, Urville, les
Moulins, Courcelles-Chaussy, Plappecourt, Léovil-
lers,Landonviller9,la Beuverie et la Bruyère, Otton-
ville et Bicrange, Burtoncourt, Rurange.la Neuve-
ville, Liie, la Vieuville, Béfey, Babas, Hessange,
Vry, Vigy, Roupeldangc, Avaiicy, Glatigny, Clieuby,
Libaville, Chelaincourt, Sanry-lez-Vigy, Paouilly,
Méchy, Flévy, Trémery, Ay, Mancourt, Ennery,
Chailly, Antilly, Buy, Bugy, Bupigny, Malioy, mou-
lin de la Tour, Vany et Augny, Charly, Hayes, Gon-
dreville, Ogy et Puche.
Haut-de-Saint-Ladbe, f. c°° de Montigny -lez-Metz.
Haut-du-Mout, f. c'"de Béchamps.
Hait-dii-Bos.\e, m'°, c"° de Lorry-lez-Mdz. — llmU-
au-Rotne, 1681 (dénombr. 7 juin).
Haute et Belle-Fontaine, h. c"' de Vry.
Hal'TE-Riïe, f. c" de Cuvry. — Ilalterive, 1 ttoU (hste
des vill.). — Ilaulterive, 1 4i 4 (clir. doy. de S'-Thiéb.).
Censé près de la Seille, do la paroisse de Cuvry
(Stem, dép' M.). — Fief et siège d'une justice
haute, moyenne et basse, mouvant du roi de France
et appartenant à l'abb. Sainte-Glossinde de Metz,
1 68 1 (dénombr. abb. Sainte-Gloss. liasse xx 6 ).
Haute- Val ou Val-la-Hauie, anc. censé près de Lon-
guyon. — 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
HicTOKKEBiE (La), m°" et f. c"' de Louvigny, à droite
delà Seille. — La Grainge le Mouton, iJio4 (liste
des vill.). — La Ilutinerie, iCio (Fabert, territ
met.). — En patois : lai llàlonneraie.
Etait siège d'une seigneurie, avec haute, moyenne
et basse justice, et dépendait de la paroisse de
Louvigny.
Haut-Pays (Le) : s'enlend, dans le langage local, des
plaines élevées qui constituent le c"" de Gorze en
partie et l'arrond. de Briey. — Voy. Woèvre.
Hautsprong (Ruisseau de). — Prend sa source à Man-
dren , traverse les c"" de Mandren , de Kitzing et
d'Apach sur une longueur de 8 kilom. fioo met. et
se jette dans la Moselle.
Haut-Tétaxge, usine, c"" d'Ottange. — C'est une par-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
■115
colle lusemboiirgeoise échangée par convention de
limites en i8ao.
Hauïald , f. c"" d'Ormeswiller.
Havakoe, c°° d'Audim-le-Roman. — Haunngfs, 1887
(abb. Vill. cart. t. I, G. u). — Haivange, 1687
(abb. Sainl-Vinc. vente de dîmes s. l'an). — Ila-
vanpum, 17/19 (de M'""'!'- Barr.).
Etait le siège d'une seigneurie, avec bautc,
moyenne et basse justice, sous la prévôté de Sancy,
qui appartenait à l'évêquo de Verdun. — Cure du
diocèse de Trêves (doy. de Luxembourg).
Autrefois Barrois, bail!, de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton d'Aumetz en 1790
et passa, en 180a, dans le canton actuel. — A
Gondrange' pour annexe.
Haïangb, c°° de Thionville, sur la Fenscb. — Huiii^
ff as, S-]5 (abb. Sainte-Gloss. cb. Louis le Germ.). —
Haynges, 962 {ibid. ch. Th. év.). — Wcing-n villa,
Haenges villa, 1067 (cart. moy. Rhin, I, /laS). —
Haenges, ia6o (inv. des til. de Lorr. III, 217).
— Haange, 1827 (arch. H. de V. AA, i5-22 ). —
Haienges, i363 ( liste d'écbev. de Thionv.). — Eay-
iange, 1897 (abb. Vill. cart. I, 17). — Hayengrs,
lii.^) (inv. des til. deLorr. III, 219), — Hayinga,
lleinga, Ihyenga, Heyttga, iSVi (pouillé de JI.).
— Heyingen, 1672 (dioc. Lux. Berth. VIII, lio).
— Heyngin, iCo5 (abb. Saintc-Gloss. liasse
Hayange). — Hoange, i6i 1 (Journ. J. Bauch.). —
Hayeiigen, 1703 (carte Lafosse). — Hayingen,
XYiii" s* (pouil.all.de M.). — En allemand ://rty!ng'CH.
Il y avait à Hayange plusieurs fiefs, mouvant de
divers lieux: le fief de la maison forte d'Hayange,
du comté de Bar; celui de la vouerie de Saint- Vil-
librod d'Ecbternach, de la seigneurie de Mouaville;
celui de Sainte-Glossinde de Metz de la seigneurie
de Norroy-le-Sec ( dcnombr. de 1 369 , inv. des tit.
de Lorr. III, 319).
Les forges d'Hayange, fondées en 16O0 par Fr.
de ia Rocbe-Hullin, ont pris la |)lace de plusieurs
petites usines qui étaient établies sur les bords de
la Fenscb sous les noms deFontoy, Gusial, Maximi-
iien,Gengerns, Claustromont, Simon Féron, Henry
et Pleischied. — J. A. Lecomte, gendre et succes-
seur du fondateur, exploitait en 1 699 un domaine
industriel composé de : 1° la forge appelée Rodolphe-
forge; 2° une maison de maître, située en face;
3° une platiuerie construite au-dessous de la forge;
lt° une fonderie au-dessous de la plalincrie ; 5° un
fourneau dit de la Madeleine , situé au bout du vil-
lage. Débiteur envers l'architecte d'une somme qu'il
ne put rembourser, il se vit exproprier par autorité
de justice, et ses forges, mises en vente, furent
achetées en 170/1 par M. de Wendel, trisaïeul dos
propriétaires actuels, qui ont fait d'Hayange nu
centre industriel d'une importance exceptionnelle.
Hayange était siège d'une cure del'archiprètré de
Thionville, qui avait pour annexes Algrange, Er-
zange, Knutange, Nilvaugo, Suzango, et les fermes
de Hune ou Hamévillers et de Bellcvue. Cette cure
dépendait de l'abb. Sainte-Glossinde de Metz.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fut érigé, en 1790, en chef-lieu de can-
ton ; passa, sous l'organisation de l'an m , dans celui
de Vitry et, en 1802, dans celui de Thionville. —
A le château d'Hayange pour annexe.
Hjves, c°° de Vigy. — Heis, 1192 (abb. Saint-Arn.
bull. Célestin III). — Hacque, 1290 (li.ste des pa-
raiges). — Haique, i3i.5 {ibid.). — U'igo, 1821
(abb. PontilTr. H. de V.). — Hoy, 1829 (rec. la Hièrc
p. 7/4).— Heiz, i338 (abb. Vill. cart. 1. 1, B. 18).
— Haiche, Haike, Hais, Heis, Hellz, Hez, \\° s'
(chron. mess, et épit. de ia famille Haiche). —
Heisz, 1/128 (cart. év. de M., t. III, p. 162). —
Hez, 1/139 ('ircb. H. de V. AA, u ). — Helz, 1/170
(chron. Jac. Huss.). — Hey, 1/179 (cart. év. de M.
t. IV, p. 161 ). — Hay, 1(393 (abb. Vill. cart. t. II,
p. 269). — Hays, 1756 (Stem, dép' M.). — Hé
(carte Cass.). — En allemand: Haiss.
Seigneurie avec château considérable qui existe
encore , siège d'une haute , moyenne et basse justice.
— Etait siège d'une cure dépendant de l'archiprétré
deVarize, qui était mère-église de Liie, Libaville
et Marivaux.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Vry et passa,
en 1802, dans celui de Vigy. — A pour annexes
Liie et Marivaux.
Haïes (Ruisseau de). — Prend sa source à Hayos, tra-
verse les c°*' de Hayes et de Condé-'Northen , sur
une longueur de 9 kiloni., et se jette dans la Nied
française.
Hav-Mi;iil, m'°, c"' de Saint-Jean-Rohrbach.
Haï-VVeg , m"" isolée , c" de Folschwiller.
Hazard (La Cf.nse du) ou RoscuAnosiioF, f. c°' do Bitche.
nAZE.MBOunG, c°° de Sarralbo, à droite de l'Albe. —
Hassonibourg , iSgS (Rev. d'Austr. 1861, p. 570).
— Hayomhoiirg , 166/1 (Bibl. nat. coll. Lorr. 73/1 ,
287, chat. d'Albeslroff). — Uassembourg , 1755
(Lepage, c°"de la Meurthe). — Hazembourg , 1756
(D. Cal. not. Lorr.).
Village de l'Évêché. Il relevait de la châlell. d'AI-
hestroff, rossortissait au baill. seigneurial de Vie,
suivait la coutume de l'Evêché et faisait partie du
Val de Guéblange. — Ancienne annexe de la pa-
116
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
roisso du Val de Guéblange; avait été érigée en cure
de l'archiprêlré de Morhangc.
Fait parlie du canton de Sarralbe depuis sa créa-
tion, en 1790.
HucuELBAcn (Ruisseau de). — Il prend sa source à
Kirsclinauinen, traverse les c"" de Kirsclmaumcn,
de Monlen:;ch et de Sicrck sur une longueur de
5 kilom. et se jelle dans la Moselle.
HECni.iNG, village disparu enire Stuckange et Melzer-
wissc. — llecklein, anc. ham. c"' de Metzerwisse
(Tess. Hist. de Tliionv.). — IjC ban de lleklinjr entre
Dùtroffet Metierwiste , 1698 (lerr. de Metzerwisse).
Faisait parlie de la paroisse et delà comniunaulé
de Metzerwisse.
Heckenbaxsbacii, vill. c"* d'Ernestwiller. — liameipaeli ,
I i'i9(abb. Wadg. bulle d'Alex. III). — Itamethach,
1 196 (pouillé de M. Portef.). — llambach, 119O
abb. Wadg. ann. Prem. C. 1009). — Ramtpach,
1 1 97 (ibid. bulle de Célest. III). — Bansbach, Kam-
pach , \hl\!\ (pouillé de M.). — liantbach, i59'i
(dén. Th. Alix). — Ihchen-Uan'pach , 1779 (Dur.
Lorr.). — HeckenransMach (carie de l'ÉUit-major).
Village ini-parlie cnire le comié de Pultelange
(Lorraine) et le comté de Bliescastel (Empire). La
parlie allemande a été cédée à la France par le traité
du iC novembre 178a et incorporée à la haronnie
de Wclfcrding.
Hccki'nransbach était jadis le chef-lieu d'une
paroisse de l'archiprêlré de Saint-Arnuald qui com-
prenait Ernestwiller et dépendait de l'abbaye de
Wadgasse.
Autrefois Lorraine, bail!. deSarreguemines,cout.
de Lorraine. — Fut classé, en 1790, dans le canton
dePutlelange et, en 1802, dans celui de Sarralbe.
— Commune en 1809, réunie à Ernestwiller par
décret du a8 décembre 1811.
Heckliso, vill. c°' de BouzonviUe, à droite de la Nied.
— Ilechelingen ,1179 (abb. Bouz. bulle d'Alex. III ).
— Ilechelinge, 1 179 {ibid. ch. s. l'an). — Hechlin-
gcn, ihgtt (dén. Th. Alix). — Hecklingen, 1698
( abb. Bouz. bail s. l'an ). — HecMinga , 1 633 ( ibid. ).
— Hekling, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — En alle-
mand : Hechlingcn.
Fief du duché de Lorraine sous la prévôté de
Condé, puis de BouzonviUe, cout.de Lorraine. —
Était annexe de là paroisse de Vaudreching.
Autrefois Lorraine, baill. de BouzonviUe, coût, de
Lorraine. — Futclassé, avec Benting,dans lo canton
de BouzonviUe dès sa création, en 1 790.
Chef-lieu d'une commune qui avait Benting pour
annexe ; fut réuni , avec ce village , à la commune de
BouzonviUe par décret du aajuiniSio.
Heideseck, ra°"', c°' de Roppcwiller.
Heidenfeld, heu-dit, c"" de Buding. — On y a trouvé
de très-nombreuses subsiructions romaines. — Voy.
Caiiauusca.
HEiLiGE-snnosN, f. c"' d'Enclicnberg. — lleiligen, xviii'
siècle (pouillé de M.). — La censé de Ileitlenboru ,
17.")! (ord. de Lorr. VIII, agi ). — Heitigenbronn ,
17.').") (atl. de Bilche, f. 1 09). — La censé de Heil-
genbronn, 1771 (ord.de Lorr. XII, iaa). — Censé
de Heitilgenbronn (carte Cass.). — ;- Heilgenlbronn
(carte de l'Elat-major). — Heilliquebionn ou Heil-
lenbvonn (tab. Par.).
Censé qui dépendait de la paroisse et de la com-
munauté de Ruhrbach.
Heilicenbuonner-MCiil, m'°, c°' de Macliercn.
IleiLLeN'BROM), h. — Voy. Saime-Fostaine.
Heimng, c"" de BouzonviUe. — Ilunniga, x' s" (abb.
MetU. décl. de biens). — Uunningen , laao (arch.
Trèv. ibid.). — Hueningen, xv' s' (abb. Saint-Max.
livre d'or). — Huningen, i^gti (dén. Th. .Alix). —
Hennen, 1700 (lerr. de Brouck). — Heinitigou llen-
uing, 1750 (D.Cal. not. Lorr.). — Henning , 1779
(Dur. Lorr.). — llining , xviii* s' (pouillé de M.).
Fief mouvant du roi de France, iCSi (dénombr.
i5 avril). — Dépendait de la paroisse de Leyding.
Autrefois Lorraine, baill. de BouzonviUe, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de BouzonviUe
on 1790. — Séparé de la France et détenu paria
Prusse d'après le traité du 30 novembre 1 8 1 5 ; res-
titué à la France par la convention de limites du
aS octobre 1829, et incorporé de nouveau dans le
canton de BouzonviUe , avec une partie du ban de
Leyding qui lui fut réunie. — -V Schreckling pour
annexe.
HEiNSCBEMiCni., m'°, c"' de Sarralbe.
Helle, village ruiné. — Voy. Ladelle.
Helle (Rbissead de). — Coule sur le territ. de la c"'
de Montenach et afflue au ruisseau de ce nom.
lIELLE^BAClr (Reisseacde). — Coule sur le territ. de la
c"' de llargarten-aux-Mines et afflue au ruisseau de
Fahl.
Hellerinc, h. f. et chat, c"' de Hombourg-Haut. —
Elringa, i335 (ch. du chap. de Hombourg, pouillé
de M. Portef.). — Elleringa, i338 (pouillé de M.
Portef.). — Helringen, i4o8 (invent, des tit. de
Lorr. VIII, i33). — Ilalring, 1688 (dénombr.
marq. Faulq.). — Helbrring-le-Gvand, 1701 (carte
Cass.). — lialringen, 1715 (dénombr. 20 juiil.).
Fief comprenant une partie des bans de Hellering
et de Grosborn, mouvant du roi de France à cause
de l'évêché de Metz, et faisant partie du marqui-
sat de Faulquemont, 1701 (dénombr. 20 juill.).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
117
Autrefois Trois-Évècliés, baill. de Vie, coût, do
l'Evcché. — Était annexe de la paroisse de Petit-
Eberswiller. — Fait partie du canton de Saint-
Avold depuis sa création , en 1790. — Commune en
I 80 1 , il a été réuni à Hombourg-Haut par décret du
1 9 mars 1 8 1 1 .
Hellf.hi.vg (Le Petit-), plus communément appelé
le Fief de Muiiendhal, sur la iNied allemande. —
C'était une seigneurie mouvant de révêché do Melz
et faisant partie du marquisat de Faulquemont,
1701 (dénombr. 90 juin.).
Helumek, c"° de Gros-Tenquin. — lleylincr, x' siècle
(pouiilédeM.). — Ileylimer, liai (cb. abb. Long.
Meurisse, Hisl. des évéq. de Metz, '191 ). — Heilgc-
mer, i3i5 {ibid. 'igo). — Uchjcmer, i3iâ (év. de
M. acte de ropr.). — Ileilmet; i3i6 (ibid.). —
Hei^gmei; i3iC (Meurisse, labl. 17). — Helimbei-g,
i354 (quittlL deV.AA, iS-aa). — i/eiimm-, i388
(ifci'rf. 17). — llelimer, Hehiieir, lleilimeir, 1391
(Hist. de M. pr. IV, '400). — Heilimer, iSgi (arcb.
H. de V. AA, 17). — Helignwr, iSgS (D. Cal. net.
Lorr. ). — Helimère , 1 A 1 5 (arcli. H. de V. AA , II ).
— Heiligemior, llerligetiner, it>3(j (ibid.). — llei-
ligmer, lAùi (arr.de réunion de 1680). — Halli-
meir, l'fgi (chr. Pb. de Vign.). -^ Helimer, liga
(Journ. J. Aub.). — Helgenmore , tSog (Humbracht
liheiniscb. Adel. pi. a5o, \° Krantz). — Hertimer,
lâlili (pouillé de M.). — Hetigemère, i58g (inv.
des tit. de Lorr. I, aii). — Heijlingenner, Heli-
genner, iSgi (dén. Tb. Alix). — Ueylgemeyr, i.^g,^
(arcb. Saint-Avold, cb. duc Cbarles, 11 sept.). —
Hœligmer, 1606 (Rogéville, Dic(. bisl. 1, 607).
— Heylimer, 1 6a '< (inv. des lit. de Lorr. V, 1 87 ). —
Heilgmev, 1 637 (abb. Longev. conf. de biens, s. l'an).
— Helymer, i68'4 (abb. Saint-Avold, lerr.). —
Ilelliemei-, 1686 (abb. Longev. terr.). — Heiligmeir,
1688 (dénombr. du comté de Crébange). — Heilli-
mer, Heilimer , ) 779 (Dur. Lorr.). — En allemand :
Helmer.
Aux* siècle, Heilimer appartenait à l'abbaye de
Saint-Marlin de Glandières ou de Longeville; au
xiv', le cbàteau de Heilimer était fief de l'évêcbé de
Metz. La seigneurie de Heilimer a été presque tou-
jours disputée ou partagée entre les évèques de Metz
et les ducs de Lorraine : trois quarts de cette sei-
gneurie, qui faisaient partie de la vouerie de Saint-
Avold, sous la cbàtellenie de Morsperg, étaient
Lorraine, ressortissant au bailliage de Sarregue-
minos, et suivaient la coutume de Lorraine; un quart
était Trois-Evèchés, dépendait de la cbàtellenie
d'AlbesIroff, ressortissant au bailliage seigneurial de
Vie, et suivait la coutume de l'Évôcbé.
Siège, avec Ackerbacb, d'un fief mouvant du
roi de France et d'une justice baute, moyenne et
basse, 1681 (dénombr. 10 mai). — Le a avril
1 7 G. 5 , la seigneurie do Heilimer fut érigée en comté
par le roi Stanislas, duc de Lorraine, en faveur du
baron de Gaillard, avec union des terres de DilTem-
bach et d'Ackerbacb.
Le cliàteau ou fort de Heilimer a été construit en
i333 (Dur. Lorr.).
Paroisse de l'archiprêtré de Morbange, qui avait
peur annexes le prieuré de Zelle et la ferme d'Ac-
kerbacb. Elle dépendait de l'abbaye de Longeville-
lez-Saint-Avold.
En 1790, Hellimordevint lecbef-lieud'un canton
du district de Sarreguemines, et on 1 8ot , lors de la
.suppression de ce canton , il fut classé dans celui de
Gros-Tenquin. — Le canton de Heilimer compre-
nait les villages d'Altrippe, Biding, Diffembacb,
Fremestroff, Freybouse, Gréning, Heilimer, Hils-
prich, Laning, LeywiUcr, Lixing, Leiling, Mors-
bronn et Castwiller, Maxsladt, Nelling, Petit-Ten-
quin et Vabl-Ebersing.
A pour annexes de commune la ferme et la cha-
pelle d'Ackerbacb, le Petit-Moulin, la ferme de
Rotb-Hoff, le moulin de Scbenkelbacb , la chapelle
Sainte-Marguerite et la Maison-Rouge.
Hellikg, b. c"' de Budiing. — Hellingen, 1698 (terr.
de Kédange). — Hctlin, 1699 (terr. du ban). —
Helhing, i8oa (tabl. conim.).
Arrière-fief de la seigneurie de Fontoy , 1 68 1
(dénombr. t" ocl.). — Etait annexe de la paroisse
du Hackeniberg.
Autrefois Trois-Evêcliés, baill. de Thionville. —
Faisait partie, en i7go, du canton d'Inglange et
passa, en t8oa, dans celui de Metzenvisse. — Com-
mune au commencement dusiècle, Helling fut réuni
à Budiing par décret du 1 g octobre 1811.
Helliko (Rlisseav de). — Prend sa source à la fon-
taine de Veckling, traverse la commune de Budiing
sur une longueur de 3 kilomètres et se jette dans la
Canner.
HelmChl, m"' sur le ruiss. de Fabl, c"' de Faick.
Helpert, f. c°' de Basse-Yiitz. — Faisait partie de la
paroisse et de la communauté de Basse-Yûlz.
Hei.pert (Ruisseau de). — 11 prend sa source à la
ferme de Helpert, traverse la commune do Yiitz sur
une longueur de '1 kilomètres et va se jeter dans la
Moselle.
Helpuedange ou Heleedaxge, cbàt. et f. c"" de Guin-
glange, à droite de la Nied allemande. — Herfe-
langes, Herfelange , 1970 (abb. Vill. cart. t. I, H,
1 '1). — Herferdanges , i3o8 (inv. des lit. de Lorr.
118
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
111, 167). — Hel/etlinge», i3a3 (abb. Sainl-Vinc.
liasse Maizières). — Helfedenges, i334 (cart, Vill.
t. II, f. i5i v°). — Hrl/edanijcs, i35o {ibid.
t. I, E. 6). — Helfeldm<;a, Helfoldin;;en , i365
(don. abb. Longev. s. l'an). — Helkfrethnge ,
1870 (chron. doy. de S'-Thiëb. ). • — Hd/erdangci ,
llerjotdanges , xv' s° (chron. de Jac. Huss.). —
Heledange, i^afi (abb. Vill. cari. t. II, f. 1 84, v°).
— Ihlffedange, 1 453 (cart. 6\. de M. 1. 1 , v" 235 ).
-— Helfedingen, i459 {ibid. t. IV, p. > 1 ). —
Ilelffelingen , i46o (ibid. p. 37). — El/edanget,
i56i (ibid. p. 4a). — Helfidenges , i5()4 (ibid.
p. 53). — Hetjlingm, xïii* s* (Lolb. sopl.). —
Hdslage, !6to (Fab. territ. Met.). — Ilalfedange,
1723 (carie Biignon). — Ualjtdengm , 175'î (D.
Cal. not. Lorr.). — En allemand: Hilfinirerschloti.
Hclphedange ëlait nne scijjneuric, fiof mouvant
de rdvêché de McU, et faisait partie dn comté de
Créhange, de laquelle dépcndîiicnt la Pelite-Ilel-
phedan(;o, Guinglange, la Haute el la Basse Vigneulle,
Vilrange, Iverling, Fouligny, Flétrange, Bambi-
derslroff, 1688 (dén. arcb. Helph.).
Faisait partie, comme annexe, de la paroisse de
Guinglange.
Autrefois Trois-Évêchés, bail!, de Vie, coul. de
l'Évéché.
HeLPBEDiKCK (La PrniE-), f. c" de Guinglange. —
Petite-Hetfedange, i688(d(5n. Créh. arch. Helph.).
Helfing, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). —En alle-
mand : tMfing.
A toujours été dfjpend. du chat. d'Elphedange.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. de Vie, coût, de
rÉvêché.
Helscheiot, forêt, c"' de Saint -Louis. — Autrefois
affectée à l'usage des verreries de ladite commune,
1681 (arch. déparl. 117).
Helstrofp, c°° de Bouloy, à droite de la Niod. — Hel-
testroff, 1187 (abb. Vill. ch. Et. de liar). — Hel-
storf, 1487 (abb. Saint-Vincent, vente de dîmes
s. l'an). — Elzehtorff, VU-.ehtorJf , i5'i4 (pouillé
de M.). — HiUlroff, 1606 (ibid.). — Hellertoif,
i683 (dén. du comté de Crébange). — llelentroff^
i685 (abb. Longev. cens. s. l'an). — Helslroffe,
XVIII* s' (pouillé de M.). -- Heltrophe, 1702 (terr.
de Brouck).
Village en partie de la seigneurie de Fremestroff
(Prusse), 1681 (dénombr. 27 juin), en partie de
ta baronnie de Baville, iC83 (dénombr. dudit an).
Etait annexe de la paroisse de Varize.
Autrefois Lorraine. Village mi-partie avec le
Luxembourg: tout le ban était Lorraine; une partie
des maisons seulement dépendaient du Luxembourg ;
fclles-ci furent cédées par l'Impératrice- Ik'iiie le
16 mai 1769 et unies au baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie, en 1 790 , du canton de Va-
rize et passa , en 1803, dans celui de Boulay. — A
Mîicker pour annexe.
IlELTEiiaiia ou IIelten, m'°, c"° de Schwerdorff.
HÉMERnc, h. c°* de Giiessling. — lhiiimnii>gen, )34i
(arch. Saint-Avold, don. à l'hôpital de Saint-Nabor).
-^ Hemeringen , 1 459 (carl.év. deM. t. IV, v° p. 7).
— Hemmcring, xviii* siècle (pouillé de M.). — En
allemaud : Ueimringen.
Formait communauté avec Guessiing et appar-
lonait à l'abbaye de Sainl-Avold. — Était annexe
de la paroisse do liousIrofT.
Autr^'fois Trois-Evéchés, baill. de Vie, cout. do
l'Evéché. — Fitpaitic du canton de Bistroffen 1790
et passa, en i8oa, dans celui do Gros-Tenquin.
HÉmiLT, c°" de Faulquemont. — Homlange, 1756
(carte Vaug.). — En patois : Hemly. — En alle-
mand : Hemniing.
Etait annexe de la paroisse de Guinglange, avec
chapelle et vicariat résident.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay , coul. de Lor-
raine.— Fit partie, en 1790, du canton de Baville;
pajisa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Herny et, en 180a , dans celui de Faulquemont. —
A pour annexes Galonnier, ferme, et la Tonne, mai-
son forestière.
HÉiMno , f. c°' de Marange - Zondrange. — Hennin ,
xviii' s' (pouillé de M.). — Henin, 1779 (Dur.
Lorr.). — En allemand : Henningm.
Henning, rbaronnie, ban séparé» (xviii' s", D. Cal.
not. Lorr. liste des vill.), faisait partie de la com-
munauté et de la paroisse de Marange-Zondrange.
Siège d'une ancienne seigneurie que le duc Léo-
pold érigea en comté, le iC avril 1726, en faveur
d'Antoine, baron de Héning.
Henrequin (La Chapelle), ancienne dépendance delà
paroisse d'Yiilz-Basse (pouillé de M.).
HEfixERSTERMiiiL, m'°, c"' de Faréberswiller.
He.xritille, c°° de Saint-Avold. — Ileim-icherdorf ,
xviii' s' (pouillé ail. de M. ) — En allemand : Herich-
willer et Herehweiler.
Village fondé en 1C69 par Antoine de la Motte.
— Paroisse de l'archiprètré de Sainl-Avold.
Autrefois Lorraine, baill.de Sarreguemines cout.
de Lorraine. — Fait partie , depuis 1 790, du canton
de Saint-Avold. — La commune de Ilenriville fut
réunie, par décret du 9 décembre 181 1, à celle de
Faréberswiller; mais elle reprit son premier titre
par ordonnance royale du i4 avril 1847.
Henriïille (Ruisseau de). — Prend sa source sur le
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
119
ban de Henriville, traverse celte c"°, puis celles de
Farébcrswiller et de Cocheren sur une longueur
de 1 1 kiiom. et se jette dans la Rosseile.
Hestikg ou lIiRTisGEiiiioFF, f. c"° de Waldwissc. — Etait
annexe do Waldwisse, cure dudioc. de Trêves.
Herkenbacu (RcissE.vu de). — II prend sa source à
Heslroff, traverse cette c°' sur une longueur do
U kiloin. et se jette dans la Nied.
Herlac (Rlisseau de). — Coule sur le territ. de la
0°° d'Obergailbacli et va ensuite se jeter dans le
ruisseau de Gailbach.
Heblof, anc. éc. de Guirlange. — Herlof propc. Geur-
lange, i434 (abb. Vill. cart. t. I , G. i ).
Hebuendorff, anc. h. c"" d'Audun-le-Ticlie. — Herne-
dorp, laail (abb. Vill. cart. t. I, H. i ). — Her-
mendorph sus le ban d'Audeux, i386 (ibid. 3,
HH. i), — Heymendorf sus le ban d'Aiideur, iSSg
{ibid. A. 1 ).
HEi\MESBAcii(R!issEAii de). --- Prcud sa source à Rémc-
ling, traverse les villages de Zcurange, Colmen et
Rémeldorff sur une longueur de 't kilom. 3oo nièt.
et se jette dans la Nied.
Hermescappel, hermit. c°* de Bliesbrùcken. — Herms-
capel (carte de l'Elat-major). — Hermamkapellc
(carte alleni.).
Hermescappel, tuilerie, c'" de Bliesbrùcken.
Heriiesgrabe.\ (Ruisseau de). — Formé par la réu-
nion de la Strichbach, qui passe à Diebling, Met-
zing, Hundling et Ippling, avec les ruisseaux qui
viennent de Loupersbausen et de. Woustwiller, le
ruisseau de Herniesgraben se jette dans la Sarre à
Welferding.
Hermitage (L'), c"° de Boulay.
Hermitage (L'), c" de Grand-Faillj.
Hermitage (L'), guinguette, c"" de Plantières.
Hermitage (L'), c"° de Retonféy.
Hermitage (L')ou Chapelle delà Sainte-Trinité, cha-
pelle et cimetière, c"' de Sarralbe. — Albenberg
(pouillé do M.). — Mère-Eglise-deSarre-Albe (carte
Cass.). — Der Albenerberg (carte de l'Etat-inajor).
Cette grande chapelle , d'origine très-ancienne,
mais d'une date indéterminée , était la mère-église
de la paroisse de Sarralbe.
Hermitage de Lommera.nge (L'), aujourd'hui détruit.
— i5g3 (chan. rég. ch. de Charles III).
Hermitage DE Saint-Jacques (L'), c°''de Hautcourt.
Hermitage de Sainte-Catherine (Ij'), c"° de Hom-
bourg-Haut.
Hermitage dc Mont Saint-Qi entis (L'), aujourd'hui
détruit. — 1735 (Journ. J. Bauch.).
Hernicocrt, f. c°° de Herny, près de la Nied française.
— En patois : Arnico.
Herny, c°° de Faulqiiemont, à droite de la Nied fran-
çaise. — Harne.r, (lerncx, i4og(arch. H. de V.
AA, 5i ). — Harney, lAia (ibid. 3i ). — Ihmey,
1^97 ( cbap. cath. s. l'an). — Uci-neyo, i.')37
(pouillé de M.). — Harny, 1756 (carte Vaug.).
Fief, avec justice haute, moyenne et basse, mou-
vant du roi de France et appartenant au chapitre
de la cathédrale de Metz, 1684 (dénombr. a janv.).
— Paroisse de l'archiprètré de Haboudange, qui
avait pour annexes Han-sur-Nied , Aubecourt, Her-
nicourt et Adaincourt, alternativement par année,
avec Vittoncourt. Cette paroisse dépendait du cha-
pitre de la cathédrale do Metz.
Autrefois Trois -Évêchés, baill. de Metz, coût,
de l'Évèché. — Fit partie, en 1790, du canton de
Vatimont; devint, sous l'organisation de l'an m,
chef- lieu d'un canton qui se composait d'Adain-
court, Aoury, Arraincourt, Arriance , Han-sur-Nied ,
Hcmilly, Herny, Ilolacourt, Mainvillers, Many, Thi-
court, Thoaville et Vatimont. En 1803, il passa
dans le canton de Faulqiiemont. — A pour annexes
Seufiy et Hornicourt , avec le moulin et la blanchis-
serie de Saint-Jean-lez-Herny.
Herrenholtz, forêt domaniale de /i3 hectares, sur le
territ. de la c"° de Grundwiller.
Herrenwald, fermes, c" d'Altrippe. — Herrintatd
(dict. Viv.).
Deux fermes de ce nom ont été construites sur un
défrichement.
Herhekwald , f. c"° de Faulqueinont.
HEnsEBASOE,c°'' de Lougwv. — Hersclange , 1273 (abb.
Vill. cart. t. H, f° 209 v°). — Herlzerangen , 1/175
(cart. év. de M. t. IV, p. 1 1 8). — Erscranges, 1 537
(abb. Saint-Picrr', terr. 23o). — Ilarsn-ange,
iSgi (ibid.). — Ilersingen, 1611 (arch. départ.
E. 27). — Herseranges , 17,56 (D. Cal. not. Lorr.).
Siège d'un fief mouvant du roi de France à cause
de sa châtcllenie de Longwy, 1681 (dénombr.
8 août). — Cure du diocèse de Trêves, doyenné
d'Arlon.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. de Longwy, coût,
lie l'Evèché.
Fait partie du canton de Longwy depuis sa créa-
tion, en 1790. — A pour annexes Longlaville, la
forge d'Herserange et le moulin de Béchegray.
Il existe dans ce village des fqrges considérables
qui produisent du fer fort très-estimé, extrait des
minerais de Saint-Pancré et d'Aumetz.
IIersi.xg (Le Bab de), c"' de Hundling. — Hcrr-sein-
Ban, 1718 (arch. comni. trans. auth. du 3 juill.
1769). — Hersiiigerban, 1769 (ibid.).
Ban sépare, emplacement de la justice seigneuriale
120
DEPARTEMENT DE F-A MOSELLE.
d'ippling. — Ce ban relevait immédiatement de
l'empire d'Allemagne. En 1 797, il fut incorporé au
département de la Sarre et au canton de Sarrebrùck,
avec le village de Hundling; il fut réuni, par décret
impérial du 5 mai 1 8 1 3 , au département do la Mo-
.selle et à l'arrondissement de Sarreguemines.
HEUTzocsuAriD, maison forestière. — Voy. Main-di-
Prince(La).
HEnTzoosKcenPER, mont, c"" de Sturlïelbronn. — Leib-
fursl (c" de Bombelles, Mém. sur Bitche). — I.e
Cadavre-du-Prince (carie de l'Ktat-major).
HEsiGE\gR0.\, m'°, c°' de Macheren.
Hespebance, mairie du ban de Breistroff; siège d'une
justice haute, moyenne et basse, dépondant de la
seign"* de Rodemack, 1740 (arcb. départ. K. 36).
— Ilealeringe, 1769 {ihid. E. A3).
Hessange, h. c°'deV'igy. — Estingen, 1 1G9 (abb. Vill.
liasse Bréliain ). — Haisange , 1 3 1 5 ( fonds de Malte ,
inv. liasse H). — Haùsange», lUhh (et. des garn.
fr. P. Fer. obs. séc. II , 317). — llestenges, i/igS
(Journ. J. Aubr.). — Hestingen, i544 (pouillé de
M.). — En allemand : lleêsingen.
Seigneurie, haute, moyenne et basse justice, qui
faisait partie du dumaine de l'hôpital Saint-Nicolas
de Metz. — Était annexe mixte des paroisses de
Beltlainville et de Vigy.
Autrefois Trois-Evécbés, baill. et coul. de Metz.
— Fit partie du canton de Vry en 1790 et passa , en
j 803, dans celui de Vigy. — Chef-lieu commimal
jusciu'au 9 février 1810, où il fut réuni à Vigy.
Hessei.i\g, église et presbytère à gauche de la Sarre, à
1 kilom. d'Alsting, annexe de celte commune. —
Enelange, Eccclange, 1629 (arcb. H. de V. AA, II).
— Esselingen, 1 It'io (ibid. KK , 4). — He»sUng,\âlih
(pouillé de M.). — Ihulingen, ih(jh (dén. Th.
Alix). — Etzling , 1606 (pouillé de M.). — Ileta-
ling, Xïiii's* (iiid.). — Hesselin, église paroissiale
champêtre entre Ahting et Zinzing, 1779 (Dur.
Lorr.). — Esselia (carte Cass.). — En allemand :
Hesslingen.
Était siège d'une cure de l'archiprètré de .Saint-
.irnuald , ([ui avait pour annexes Spicheren , Zinzing
et Alsting. Elle dépendit d'abord du chapitre de
Saint-Arnuald, puis de l'évéché de Metz, qui, à
cause de l'hérésie du prince de Nassau , avait succédé
aux droits de ce chapitre
IIesser (Mairie oi). — Les villages de Folschwiller,
AlUng, Lelling et Téling formaient, au xvii' siècle,
une mairie appartenant pour un quart au comté de
Créhange et pour moitié à l'abbaye de Saint-Avold ;
le dernier quart portaiX le nom de Mairie de Ues-
ser et avait une haute justice séparée.
La seigneurie de Hesscr, haute, basse et moyenne
ju.slico, était fief mouvant de l'évéché de .Metz, 1681
(dénombr. 1.") nov.).
Hessewi.sse (Ri isseau de). — Il coule sur le tcrrit. de
la c"' de Tritleling, et va ensuite se jeter dans la
Med allemande.
Hestroff, c°° de liouzon\ilie. — IJeyatioff, 1 3 1 u (abb.
cart. Vill. t. I, 2 HII. 1). — Uestrof, 1238 (ibid.
H. I ). — lleurestorf, 1271 (ibid. N. 1). — Hers-
lourf, 1 390 {ibid. P. 9). — llttrestorf, 1 291 {ibid.
It. 3). — Uerstorph, 1 297 {ibid. B. 20). — Hei-es-
tor, i3oo {ibid. P. C). — Hirslrojf, 1^29 (arch.
H. de V. AA , II). — Herslorff, 1 5 1 1 (abb. Vill. cart.
t. II, r. 63 v°). — Hereslrojf, Hcsiorff, Herrstorff,
llertiroff, i54/) (pouillé de M.). — Ucislurjfi, i553
(abb. Saint-Pierr', ch. archid. calh.). — Heistroff,
1716 (abb. Vill., liasse Hestroff, 39). — Hersdorf,
wiu' s' (po;iilié allem. de M.). — Erslroff (carte
Cass.).
Etait siège d'un fief mouvant du roi de France
sous la prévôté de Freistroff, 1681 (dén. abb. Saint-
Pierre). — Cure de l'archiprètré de Kédange, qui
dépendait de l'ubb. Saint-Louis de Metz.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis sa création. — A pour annexes les mou-
lins de Varckniûl]] et de Geismûbl.
IIestroff (Ruisseau d'). — Il prend'sa source à Pi-
blange, traverse les c°" d'IIcstroff et d'Anzeling sur
une longueur de a kilom. Ooo met. et se jette dans
la Nied.
IIetsciimChl, m'°, c"' de Folschwiller. — HechmûM ou
Moulin du Sorcier, i856 (tabl. des dist.).
IIetschmChl, m'°, c" de Lôngeville-lez-Saint-Avold.
Hetta.\ge-Gbande, c°" de Cattenom, sur la Kisselbach.
— Hettinga, xi" s" (abb. Saint-Max. Tr. déci. biens.
— Chettingen, io8'i (acl. d'éch. D. Cal. lU, pr. x). —
Ueltingen, i i3.5 (Berth. Il, pr. lï). — Uaitanget,
1369 (quitt. H. de V. AA, 'i5-2a). — Haistanges,
1 386 (P. Fer. obs. séc. XIV, 35o).— lletange,\i' i'
(chron. J. Chat.). — Hatlange, xv° s' (chron. Jac.
Huss.). — Halaiige , i483 (Journ. J. Aub.). —
Haitange , Haitenge , iliQn (Mém. Ph. de Vign.).—
Heltange-laGrande , 1 69C(terr. du ban). — Etange»,
1786 (arch. départ, c. 217). — Hentange {carte
Cass. ). — En allemand : Oross-Hettingen.
Village de la seigneurie de Roussy.— Formait, avec
Sœtrich, une seigneurie de haute, moyenne el basse
justice. — Il y avait, de plus, une métairie franche
qui faisait ban à part, 1781 (dénombr. 3o janv.).
— Faisait partie de la paroisse de Hnssange avec
vicariat résident.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
121
Autrefois Trois-Évèoliôs , baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fut érigé, en 1790, en chef-lieu de can-
ton; passa, sous l'organisation de l'an m, dans le
canton actuel. — A pour annexes Sœlrich et le mou-
lin de Sœtrich , les fermes deSiizange ou Port-Sainl-
Pierre , de Chambéry et d'Iminei-hoCr, les moulins du
Thaï et do Hetlange.
Hettange, fief du duché de Luxembourg, a donné
son nom à une famille d'ancienne chevalerie qui
existait au xiii' s° et portait pour armes : d'azur à
unforceau de tondeur d'argent accompagné de 3 roses
de même, a en chef et 1 en pointe ; [avm.man.) el selon
D. Bertholet, de gueules auforceau d'argent accom-
pagné de 3 feuilles de ù feuillets de même, boutoti-
nées d'or, 3 en chef et 1 en pointe.
Il existe à Heltangc-Grande des carrières de
pierres de grès d'une extrême dureté qui sont exploi-
tées pour pavés.
Hettasge-Petite, vill. c°' de Mailing, à droite de la
Moselle. — Hetteng, 1 27C (cart. abb. de Vill. 1. 1,
H. i3). — Hettingen, xvii' s* (Loth. sept.), —
Hettange-la-Petile, 1756 (Stem, dép' M.). — En
allemand : Hettingen.
Il y avait à Hcttange-Petile quatre voueries dont
l'ensemble constituait une seigneurie qui faisait
partie de celle d'Inglange, et en outre une maison
franche, siège d'une seigneurie foncière indépen-
dante, 1766 (dénombr. 1" fév.). — Était annexe
de Mailing, dioc. de Trêves.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Kœnigs-
raacker; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Melzerwisse etyfut maintenue eniSoa. —
Chef-heu communal jusqu'au 17 mars 1811, où il
fut réuni à Mailing (canton de Sierck). — Classé
dans ce dernier canton par ordonnance royale du
28 décembre i8a5.
Heumont ou Reumont, anc. chat. f. r,°° de Réhon. —
Eurmont, Eurcourt, 13^7 (inv. des lit. de Lorr. I,
4a). — La forte maison de Heurmont, iliSU (ibid.
IX, 106). — Humont (tabl. des dist.).
Anc. dépendance de la communauté de Réhon.
— Formait, avec ce dernier, une seigneurie, siège
d'une haute, moyenne et basse justice, mouvant de
la prévôté de Longwy.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. de Longwy, coût,
de Sainl-Mihiel.
HeïdackermCiil, 5' m"", c°' de Forbach.
Heïdikgeumùhl, 3" m'°, c°' de Forbach.
Hezelteii , f. c"° d'Évrange.
HiBELMÎHL (Ruisseau d'). — Il prend sa source dans
le village de Bertring , traverse cette c°* et celle de
Moselle.
LinslrolT sur une longueur de 1 kilom. et se jette
dans le ruisseau de l'étang de Deutsch.
HicoDRT, f. c"" de Luppy. — Hycourt, xv" s' (coll.
Sainte-Agathe, obil. p. 38). — En patois : Hico.
HiÉRAPLE (Le), colline, c°° de Cocheren. — Empla-
cement d'un camp romain appelé Hierapolis (Mém.
acad. de Metz, i8/ii, i6/i).
IIiGNY, h. c°' de Preutin. — Chegney proche Longouy,
1682 (dénombr. Créh. arch. Helph.). — Hegney,
1688 (*iV/.).
Seigneurie avec haute, moyenne et basse justice
sons la prévôté d'Arrancy, (pii faisait partie du comté
de Mercy. — Etait annexe de la paroisse de Xivry-
le-Franc.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne ,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie du canton de
Xivry-le-Franc en 1790; passa, sous l'organisation
do l'an m, dans celui de Circourt et, en 1802,
dans celui d'Audun-le-Roman. — Chef- lieu com-
munal jusqu'en 1810, où il fut réuni à la c"" de
Preutin.
HiGxy, f. c°° de Villers-le-Rond.
HiisPBiCH, c°° de Sarralbe. — Hulsperg, i466 (cart.
év. de M. t. V, p. 95 T°). — Hulsszperg, 1479
(ihid. t. IV. p. 5/j). — Hulsperge, Ilusberc, Hus-
berg , Husseberg , i5/i'i (pouillé de M.). — Hils-
burg, 1571 (inv. des lit. de Lorr. 11, 953). — Hils-
perg, tigli (dén. Th. Alix ). — Hilsberg, 1723
( pouillé de M. Portef.). — Hilspricli, 1756(D. Cal.
noi. Lorr.). — Hilsbourg , Hisberg , Hisprik, 1766
(act. et. civ.). — Hilschberg, 1771 {ibid.). — HiU-
prich ou Hisberg (dict. Viv. ).
Au xvi' siècle, Hilsprich appartenait aux sires
de Bitche. — Elle était le centre d'une mairie qui,
selon Th. Alix, aurait compris Zelle, Petit-Tenquin,
Conihil, Ober-Gailbach et N'ieder-Gailbach. — Était
siège d'une cure de l'archiprétré de Morhange, qui
avait pour annexes Caslwiller et Morsbronn; elle
dépendait du prieuré de Zelle.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
coutume de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du
canlon de Hellimer et passa, en 1802, dans celui
de Sarralbe. — A pour annexes Morsbronn, Cast-
willer, la ferme de Neuhoff et le moulin de Bous-
bach.
HiMLisG, h. c"" de Puttelange-lez- Rodomack. — Him-
melingen, 17/19 (dénombr. '^^ sept.). — En alle-
mand : Himmclingen.
Faisait partie de la seigneurie de Rodemack. —
Etait pour une partie annexe de cette paroisse
(dioc. de Metz) , et pour une autre , de celle de Hal-
ling (dioc. de Trêves).
16
122
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Trois-Évèchés , baill. et coût. deThion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Rodc-
mack et passa, en 180a , dans celui de Cattonom.
— Chef-lieu communal jusqu'au 9 décembre 1811,
où il fut réuni à la mairie de Puttelange-lei-Rode-
mack.
HiiiCKANGE, c°" de Boulay. — Heinkeinfra , xii* s* (abb.
Vill. liasse Guerledange, li). — Henkingen, laaS
(ibid. t. I, H. 9). — Henkinge, ia58 (ibid. t. H,
f° 12/1 v'). — Hinlmnges, laSi (ibid. t. I.B.g).
— Ilainkang, layS (ibid. t. II, (' 147). — Hen-
kaiiges, i3oo (ibid. t. I, G. 7). — Uenkange ,
i.'ioi (ibid. t. 1, B. 33). — lianeange, 1807 (ibid.
». I ,'M.'i7).— Hetiguengea, 1807 (iiirf. t. I,V. i5).
— llenkengen, Henkingen, Hetwiniga, Hentringa ,
Benlringa, i544 (pouillé de M.). — Hemkingen,
1 59/1 (dén. Th. Aliï). — lleinkange, xvii' s* (abb.
Vill. liasse Hinck. 8). — llencquange, 1608 (ibid.
cart. l. I, c. I ). — Henchingen, 1C09 (ibid. liasse
Hinck. t). — Hincquange, 1607 (ibiil. cart. t. I,
S. 3). — Ilinquange, 1676 ( liiV/. liasse Hinck. 10).
— llinguange, iC8o(»6i(/. 2). — Ilincange, 1O89
(Lorr. dom. t. I). — En allemand : Ueinckingcn.
Vouerie et justice dépendant du marquisat de
Faulquemont, i68i (dénombr. 6 sept.). — Etait
le siège d'une cure de l'archiprètré de Varize, qui
dépendait de l'abb. de Saint-Avold.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. de Vie, coût, de
l'Évéché. — Fit partie duc" de Boulay dès 1790.
— A pour annexes Brecklange et Pétrangc.
HincKELSMiJHL, m'°, c°* de Laning. — Moulin de» Poulet
(carte de l'Étal-major). — Hinichmùhl (dict. Viv.).
IlnoBESANGE, f. et m'°, c°' de Gros-Tenquin. — Hmi-
quezange, ia()6 (D. Cal. H, pr. s. l'an). — Hin-
ijiiezenge, i36'i (Ilist. de Metz, pr. IV, a33). —
Hungitezenget , 1 306 ( ibid. a a 5 ). — Hingiiesanges ,
1871 (Meurisse, Hist. év. de Metz, 5a8). — Hiii-
geaengen, 1876 (Krenier, Ard. Gesch. II, 687).
— llinqiiesange, 1 898 (Hist. do Melz, IV, 497). —
Hinguesange, 1899 (arch. H. de V. .\A, 2 5). —
Hungeiingen , 1 hli'j (cart. év. de M. t. II, v° p. 60).
— Hinghesanges , i455 (Meurisse, b6li). ^ Hûn-
singen, i 5^7 (Humbracht. Rhein. Adel. pi. 337, v°
Helimtadt). — IJinqtiesange , Aingesange , 1756 (D.
Cal. not. LoiT.). — Hinguezange , 175O (Stem, dép'
M.). — Hingsange (carte de l'État-major). — Hin-
sang (tabl. des dist.). — En allemand : Ilinsingen.
Ancien fief de nom et d'armes, devenu le chef-
lieu d'une chàtellenie do l'Évèché de Metz et plus
lard d'une seigneurie qui fut érigée en comté avec
siège d'une justice haute, moyenne et basse, al qui
comprenait :
1° La cour ou mairie de Gros-Tenquin , composée
de Tenquin-la-Grande, Bertring et LinstrofT, Ber-
mering en partie, et des étangs appelés Tenschweycr ;
a° La cour ou mairie de BistrolT, composée de
BistroiT, Bérig, Bermering en partie et Obrick, des
censés de la chapelle de Beiningen et d'Eschewiller,
de l'étang d'Eschewiller, du moulin, étang et bois
du Bischwald et l'étang de Saurlach;
8° La Rouge-Métairie, Tensch, Petit-Tenquin,
Bischwald, Erstroff, Altwillcr, Fiirst, Leywilierhoff,
Holbach et Saint-Jean -de -Bassel, la vouerie de
BoustroflT et les seigneuries foncières de Bruckercg
à Mertïig et de Breckdorff (D. Cal. not. Lorr. et
dénombr. i5janv. 1683).
Etait annexe de la paroisse de Gros-Tenquin. —
— Appartenait à la c"' de Linstroffet fut incorporé,
avccccvillage, dans celle de Gros-Tenquin çn 1812;
et il y resta lorsque Linstroff fut réuni à Bertring
eni835.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. de Vie, coût, de
l'Évôché.
HiNNERLuCiiL, m'°, annexe de Diebling.
HiNTENOERUOFF OU Hemiirg, f. c°' de Waldwisse.
HiMi>c, h. c"' de Holving. — Hunliingen, iSg'i (dén.
Th. Alix).— Hinsingen, 1756 ( D. Cal. not. Lorr.).
— Ilinlzingen ,1775 (terr. du Val-de-llolving). —
InUiiig (carte Cass.). — En allemand: Hinsingen.
Hameau du Val-de-Holving et du comté de Putte-
lange. — Faisait partie de la communauté et de la
paroisse du Val-de-Holving.
Autrefois Lorraine, baill. deSarreguemines, coût,
de Lorraine. — Appartient au canton de Sarralbe
depuis sa création, en 1790.
HiRBACu, h.c^de Holving. — Hyrelbach, i594(dën.
Th. Alix). — Kirbach, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Hameau du Val-de-Holving; appartenait au comté
de Puttelange.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût,
de Lorraine.
HiRPS, f. c"' d'Audun-le-Tiche. — Irpes, 173a (carte
Bugnon. dioc. met). — Hii-pe, 1779 (Dur. Lorr.).
Elle faisait partie de la communauté d'Audun-
le-Tiche.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coût, de Saint-Mihiel.
lliRTENBACH (lU'issEAu de). — Coulo Sur le terril, de
la c"° de Blies-Ebersing et afflue à la Bliese.
HiRTEMiAts, m°°', c°' de Stùrtzelbronn.
HoBLiNG.h. c°* de Chémery-les-Deux. — Hoveldinga,
i338 (ch. abb. Freistroff s. l'an). — Oblingen,
xvi's" (abb. Longev. s. l'an). — Hoblingen, 1694
(dén. Th. Alix). — floubelin, xvii" s' (terr. abb.
DÉPARTEMEINT DE LA MOSELLE.
123
Bouz. s. Pan). — Itabelding, 1756 (D. Cal. not.
Lorr.).
Siéged'uneseigneurie, avochaule, moyeniieelbasse
justice, qui appartenait à l'abb. de Villers-Betlnacli.
— Etait annexe de la paroisse d'Eborswiller.
Autrefois Lorraine, bail!, de Bouzonville, coût, do
Lorraine. — Fait partie, depuis 171)0, du canton
de Bouzonville. — Cbef-lieu communal jusqu'au
8 janvier 1810, où il fut réuni à Chémery-les-Deus.
HocuiPPEi, mont. c°' de Rosbruck, renfarquable par
de nombreuses substruclions antiques.
HocuBACii (Ruisseau de), c"" de Welferding. — Il
afflue à la Sarre.
HocawALD, sondage et maisons, c" de Freyming.
HoELLiNG, h. c°* de Beltwiller. — Hildingen, 1280
(cbart. Sturtzel. ii6). — IlijUngen, l'ifth {ibid.
339). — Hollingen, i5(}li (dén. Th. Alix). —
Hœllingen, 1G81 (dénombr. a 2 déc). — Helling,
1761 (ord. de Lorr. VIII, 991). — Hœling, 1771
(ibid. Xir, /123). — Ilelling, 1779 (Dur. Lorr.).
— Hellingm (carte de l'Etat-major). — lloUin g ou
lMling{iiicl.\i\.).
Dépendait du comté de Bitche. — Était annexe
de la paroisse de Beltwiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, prév. de
Rimling,cout. de Lorraine. — Fait partie du canton
de Rohrbacli depuis sa création , en 1790. — Chcf-
iicu communal en 1801, réuni à Beltwiller par
décret du 1 g avril 1811.
HoEBSEniioFF, f. c°' do Montbronn.
HoFFGARTEN, f. c"° de Bibiclie. — Cette ferme faisait
partie de la communauté de Neudorf et de la pa-
roisse de Bibiche.
HoiiEKOPFF, n)°" forestière, c°' de Bitche. — Hocopff
(tabi. dosdist.).
Hohe-VVeïeusbebg, montagne sise entre 15a;renthal et
Eguelshardt, c"° d'Eguelshardt. — Hoch-Weygers-
burg, i.îg'i (dén. Th. Alix). — llohersveihei-g , 1706
(D. Cal. not. Lorr.). — a Huchwmjeraburg , maison
de chasse et plaisir durant le rut, sur haulte mon-
tagne entre les bois, à demi ruiné, m (Th. Alix, dén.).
fLa structure n'est la plupart que de bois et terre
enduict dechaulx et se ruine de plus en plus» {ibid.
Descr. du comté de Bitche).
Le comte Jacob de Deux-Ponts-Bitche y avait
construit, vers i56o, un pavillon de chasse qui
était en ruines dès iSgâ.
HoLACouBT, c°" de Faulquemont, sur le ruisseau de
la Botte. — Otocourl , Olaucottrt, i54/i (pouillé
de M.). — Hallacoitrt, 1 Sgû (arch.dén. s. l'an). —
OUocourt, 1682 (dénombr. i"juill.). — Olacourt,
xviii' s* (pouillé de M.). — HoUacourt, 1756
(Slem. dép'M.) — Oloeourt, 1756 (D. CaL noL
Lorr.). — En patois : Uolauco.
Seigneurie , avec haute , moyenne et basse justice ,
fief mouvant du roi (dénombr. 1682). — Était le
siège d'une cure de l'arcbiprèlré d'Haboudange qui
dépendait de la collégiale Saint-Sauveur.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Vatimont;
passa, sous l'organisation de l'an 111, dans celui de
Herny et , en 1 8oa , dans celui de Faul(|uemont.
Holdacii-i,ez-Lembebg, h. c'" de Sierstlial, près de la
Schwolb. — Holvach , alias Glassltiitt. La verrerie
de Hiilbach, 1 .'igi (dén. Th. Alix). — Holbach,
1 7 7 1 ( ord. de Lorr. XII , 4 2 1 ).
Hameau construit autour d'une verrerie fondée
au xvi* siècle. — Il dépendait de la prévôté de Rim-
ling et du comté de Bitche. — Etait le siège d'un
fief, haute, moyenne et basse justice, appartenant
à la collégiale de Hombourg, 1682 (dénombr. du
16 oct.). — Etait annexe de la paroisse de Siers-
Ibal.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Holbach fît partie, en 1790, ducanton de
Lemberg; passa, en 1802, dans celui de Rohrbach.
— Commune en 1801 ; réuni à Sierslhal par décret
du 3 1 janvier 1813.
Holbach- LEZ -Saint-Atold, h. c°° de Lacbambre, à
droite de la Nied allemande. — IloUmrch, i963
(coll. Saint-Sim. s. l'an). — Holbouch, i387(sém.
Saint-Simon s. l'an). — Halbach, xvii° s' (episc.
met.temp.). — Haulbach, 1766(0. Cal. not. Lorr.).
— Halbach, 1766 (Stem, dép' M.).
Relevait de la châlell. de Hinguesange. — Était
annexe de la paroisse dePetit-Eberswiller.
Autrefois Trois -Évéchés, baill. de Vie, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Saint-Avold
depuis 1790. — Commune en 1801, il a été réuni
à Lachambre par décret du 0 mai 181 1.
HoLGAssE, m°° isolée, c°' de Folschvviller.
Holler-Falkeneck, forêt domaniale de 88 hectares,
sur le territ. de la c°* de Soucht.
Holleblocu (Le), f. c°' de Saint-.Avold.
HoLLisG, h. c°° de FreistrofT. — lIoHingm, i58i
(échange , abb. Bouz.).
Village du comté de Bérus. — La justice y était
administrée par les officiers du baill. de Bouzonville
et par ceux du seigneur do FreistrofT.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzonville
depuis 1790 comme annexe de FrcIstrolT.
HoLLiNG , c°" de Boulay, à droite de la Nied. — llol-
dange , ia6o (abb. Vill. cart. t. I, HH, 1). —
16.
124
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Hotdingen, xv' s* {ibid. cens.). — Hollingen, iSgâ
(dén. Th. Alix). — HoUngen, 1681 (dénombr.
6 sept.).
Village du domaine et de la châteilenie de Bou-
lay. — La mairie de HoUing, qui relevait du comté
de Créliange, comprenait Holling, Éblange, Rémel-
fang et Volmunster, i68a (dén. du comté de Cré-
hange).
Holling était annexe, avec vicariat résident, de
la paroisse de Volmunster.
Autrefois Lon-aine, baill. de Bouzonville, coût.
de Lorraine. — Fit partie du canton d'Ottonville
en 1790 et passa en 1803 dans celui de Boulay. —
A Titting pour annexe.
HoLTZMiJuL, m'", c°' de Longoville-lez-Saint-Avold.
H01.TZWEIES, étang, c" de Longeville-lez-Saint-Avold.
— 11 a une superficie de 5 heclai-es.
HoLviNC, c°° de Sarralbe. — Halbingen, laaG (ch.
nbb. Werneswiller. Schullze, derBliesgau, ii8).
— Holvingen, 1 388 (ibid. Croll. orig. Bip. I, i55).
— Halvingen, 137a (ibid. II, ;).'(). — Ualvinga,
lag'i (161V/. I, 3a4). — Alfringa, i,54'i (pouillé
de M.). — lleljingen, i.")63 (Fr. Kollner, Gesch.
des Saarbriicksch. Land. 385). — Holbingen, i5g/i
(dén. Th. Alix). — Halbing, iCa6 (tcrr. de Rémo-
ring). — Olbinguen, 1717 (inv. des lit. deLorr.
V, i65). —Hotbing, 1751 (ord. de Lorr. VIII,
a8a).
Village du comté de Puttelange et chef-lieu des
val et ban de Holving. — L'ancienne parois.se deHol-
ving était le siège d'une cure de l'archiprétré de
Morhange qui comprenait les villages de Ballering,
liettring, Uiederfing, Hinzing , Ilirbach, Richling
et la censé de Schmalhoff. Elle dépendait de l'abb.
de Wernerswillcr (ordre de Citeaux).
Autrefois Lorraine, baill.de Sarregucmines, «ont.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarralbe
depuis 1790. — A pour annexes Ballering, Bet-
tring, Diederfing, Hinzing, Hirbacb et Schmalbofl'.
HoLïiNG (Le Val-de-), c°° de Sarralbe. — Holbiiiger-
Dael, i4io (Kremer, Arden. Gesch. II, 78). —
Hohinger Tal, i46o (cart. év. de M. t. IV, p. 33).
— Holbinger daile, 1^70 (ibid. t. V, p. i/i5). —
Holvingerdal , ib'j'i (pouillé de M.). — Le Val
d'Olbinguen, 1717 (Jurisprud. des trib. de Lorr.
i65). — Le Val de Holbing, 1751 (ord. de Lorr.
VIII, 383).
Celte dénomination comprend : 1° la commune
de Holving , formée de Ballering , Bettring , Dieder-
fing, Hinzing, Hirbach et Holving; a" la commune
de Richling.
HoMBOUEG (La Collégiale de). — Capitulum eteccksia
de Homburc, 'laSC (sém. Sainl-Sim. s. l'an). —
Chapitre de Saint-Eliennede Hambourg, i338 (ibid.).
— Capiluhttn ecclesiœ Saiicti Stephani de Homburgo,
xv' siècle ( i7(i(/. ). — Iloiiihaitrg , l'i'glise collégiale de
Saint- Etienne, 109/1 (dén. Th. Alix). — SliJ't ;u
bischojfs Hombourg, 1619 (sém. Sainl-Simon s.
l'an). — Slifl Hambourg, iG3i [ibid.). — Eglite
Saint-Etienne de Hombourg , 1736 (ibid.). — Cha-
pitre de Hombourg, i']li6 (ibid.).
Fondée' en 12 54 par l'évèque de Metz Jacques
de Lorraine, sous l'invocation de la Vierge et de
saint Etienne , elle fut supprimée le 5 décembre 17^3
par M. de Saint-Simon, évèque de Metz, qui attri-
bua ses revenus au petit séminaire <lc Metz; celte
donation fui approuvée par loUres patentes du roi
Stanislas, duc do Lorraine, le 5 décembre 17/15.
HoMBOi iig-Bas , h. c"' de Hombourg-Haut. — Hombourg-
le-Viltage, i5i3 (arch.comm. arrêt du 7 juin 1763).
— Hombourg-Village , i^cjà (dén. Th. Alix). —
Hombourg - lia» , 1701 (ord.de Lorr. VIII, ago).
Faisait jjartie de la communauté et de la paroisse
de IIombourg-l'Evêque, et n'en fut séparé que de
180a à 181 1, où il devint chef-lieu communal jus-
qu'au décret du 1 9 mars 1811, qui l'y réunit de
nouveau.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Les forges de Hombourg ont été établies,
en vertu d'un arrêt du conseil du i3 mai 1768,
par Charles de Wendel , seigneur de Hayange.
Homboi'rg-Haot ou Hombouhg-l'Évêqle, c°° de Saint-
Avold,surla Bosselle. — Hoëmbarc, laio (chron.
met. D. Cal. pr. I, Ixxviii). — Homburg, ia5/i
(Meur. Hist. év. de Metz, chart. fond. coll.). —
Homburc castrum, 1356 ( abb. Saint-Symph.
don. s. l'an). — Hombor, 1280 (sém. Saint-Sim.
s. l'an.). — Homburch, ia8/i (abb. Longev. arbit.
s. l'an). — Homberch, 1288 (sém. Saint-Sim. s.
l'an). — Humburgitm, i5i'i (pouillé de M.). —
Homboitrg-ChtUeau , 1 ag'i (dén. Th. Alix). — Hom-
borgh, i653 (Hontheim, Hist. Trev. dipl. II, 759).
— Homborg im Weslreich, i645 (Mérian. Topog.
Palatin. Rhein. 3o ). — Homborg, i6/i5 (Me-
rlan. Ober-Rheinisch. Creis. ). — Hambourg -
l'Eveque, 1 7 /i 5 ( ord. de Lorr. VII, 68). — Hom-
bourg - la-Ville , 177g (Dur. Lorr.). — Homborc,
(D. Cal. not. Lorr.) — Vieil - Hombourg (DeMsle,
carte du cours du Rhin). — Dischofs- Homburg,
.xviii' s' (pouillé ail. de M.). — En allemand du
pays: Hum)}ierich. — En allemand : Ober-Homburg.
La forteresse de Hombourg a été fondée en 12 54
par l'évèque de Metz Jacques de Lorraine et aug-
mentée, en 1882, par l'évèque Thierry Bayer de
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
125
Boppart; elle devint le chef-lieu d'une des plus
importantes chàtellenies de l'évêché de Metz. Cette
châlellenie comprenait, au XTi'siècle: i°Homhourg,
château, ville et collégiale; — 3° Saint-Avold, ville
et ahbaye; — 3° Ilombourg-le-Village; — 4° la
mairie de Macheren et Eberswiller ; — 5° la mairie
de Faréberswiller; — 6" la mairie d'Ebersing et
Lixing; — 7° la mairie do Folckling, Cochcren,
Morsbach et Emerswiller (Prusse) ; — 8° la mairie
de Seinghousc et Béning-lez-Sainl-Avold; — g" Alt-
willer, Dourd'hal, Freybouse, Gucnwiller, Host,
Lachambre, l'Hôpital, Maxstadt, auxquels se joigni-
rent plus tird Henriville et la Valette ; — 1 0° Haute-
Vigneulle, Téterchcn et Guinglange.
Hombourg fut vendu au duc Charles 111 de Lor-
raine en i58i. — Les fortifications de Hombourg
furent détruites vers iG35; Louis XIV les fit réta-
blir à la fin duxTii" siècle; elles furent démantelées
de nouveau sous Louis XV. Il n'en reste que quelques
débris; mais l'ancienne enceinte du village est bien
conservée. — 11 y avait une prévoté royale. — Était
siège d'une cure dépendant de l'archiprétré de
.Saint-Avold.
Autrefois Lorraine , baill. de Boulay, coul. de Lor-
raine. — Fait partie du canton de Saint-Avold de-
puis sa création, on 1 790. — A pour annexes Hom-
bourg-Bas et Hellering, la Papeterie, Petit-Moulin ,
Bacbmiihl, et le hameau de Rocher.
Il y a à Hombourg une forge d'acier importante
dont la Bosselle mot les machines en mouvement.
HoMBoniG-KÉDANOE, c°° de Melzerwisse, sur la Canner.
— Ilunibuvch, 1187 (abb. Vill. ch. Et. de Bar).
— Humburc , Honbufc , Hoburc , 1 ili'j^ibid. E. j). —
Heymmdorjf, 1 300 {ibid. liasse Aboncourt). — Han-
bet-c, laog (abb. Saint-Arn. ch.). — Herinendorf,
1360 (abb. Vill. ch. Ferry lit, duc de Lorr.).
— Ueimmendorjf, 1380 (cart. Vill. t. II, p. 356).
— Hambeck, 1388 {ibid. t. I, B. is). — Hmn-
berch, Homborch, I9g?i (16»/. A. 1). — Hambwch,
i3o3 (coll. Saint-Sauv. s. l'an). — Hambert,
i35i (abb. Vill. cart. t. I, A. 9). — Omloiir,
i36o (ibid. M. S). — Hambergh, i/io3 (abb. VilL
cart. L H, f° i 1 r°). — Honbourch, tio4 (P. Fer.
obs. séc. II, 811 v"). — Hatnbm-g, i/iai (arch. H.
de V. AA, 'l'i). — Hambert, ittbli (inv. des lit. de
Lorr. VII, iCo). — Hamberg, iliS-j (abb. Vill.
cart. t. II, B. f 53 r"). — Hnmhom-g, i5'i4
_ (pouillédeM.). — Hombourg-sur-Kindcl , i5Go(inv.
des lit. de Lorr. VI, 179). — Hombourg au/ der
Kandel, 1 SgA (dén. Th. Alix). — Uombrig, xvii' s°
(Loth. sept.). — Hombrich, i6io(Fab. terril. Met.
— Hombez, Hambet, i635 (Journ. J. Bauch.). —
— Hambcz, Hambé , Chambez, i63G {ibid.). -^ En
allemand : Homrich.
La terre de Hondiourg faisait primitivement par-
tie du comté de Créhange et était l'apanage du chef
d'une des branches de celle maison ; mais elle rele-
vait de la Lorraine et appartenait à la prévôté de
Sierck. — Elle fut érigée en comté en 1617, et ce
titre fut confirmé en 1715 par le roi ; le traité de
16G1 l'avait transférée dans la province des Evéchés.
Ce comté comprenait : le château de Hombourg, les
villages doBudange, Beltlainville, Esch cl Kcrlange,
trois maisons à Kédange cl une à Aboncourt; le 19'
des seigneuries vouées de Courceiles, Chaussy, Fri-
court et Landonvillers ; le château de Mcnguen; les
villages de Plappecourt , Fouligny, Launstrof , Ober-
konlz. Aube et Bémilly en partie, 1683 (dénombr.
19 déc). — Le château de Hombourg, du xvi' s',
est magnifique; il possède une chapelle, qui était
annexe de la paroisse de Kédange , et l'on y voit des
sépultures intéressantes.
.\utrefoisTrois-Evêchés, baill. de Thion ville, coût,
de l'Evêché. — Fit partie du canton de Lultange en
179Q; passa, en 1803, dans le canton actuel. —
A pour annexes Kédange et Budange, le moulin de
Homhourg et la Tuilerie.
HosmotiBG-LE-ViLLAGE , h. — Voy. Hombourg -Bas.
HoMÉcouRT, c°° de Briey, sur la rivière d'Orne. —
Wucort, Vuecourt, 1183 (chan.rég. liasse Homé-
court). — Hemecourt, xiii° s' (inv. des lit. de Lorr.
I, 189). — Hameicort, 1360 (abb. Saint-Vinc. liasse
Norroy- le -Ven. ). — Viecoriz, 1361 (chan. rég.
liasse Hom.). — Hamelecourt , 1381 (abb. Saint-
Pierr', f 183 v°). — Hamecourt, 1385 (inv. des
lit. de Lorr. X, 3i8). ' — Vieicourt, 1393 (chan.
rég. liasse Hom.). — Haulmecoiirt , i3oi (abb.
Saint-Pierr', terr. f 18/1 r"). — Hameicourt, 1807
(inv.deslil. de Lorr. IH, 333). — Hameilcoiirt , 1898
{ibid. 335). — Howucourt , i338 (chan. rég.liassc
Hom. ). — Hatmècourt, xv' s* (chrou. de Prail. ). —
Aumécourl, xv" s°(chron. J. Chat.). — Hamtnecoiirl ,
i/i33 (abb. Saint-Pierr', terr. P i63). — Haulmc-
courl, i465 {ibid. f 817 v°). — Hauhnelcourl ,
1598 {ibid. f° 103 v°). — Hotiecom; i058 (chan.
rég. liasse Hom.). — Hernecourt, 1680 (dénombr.
arch. départ.). — En patois: Hameco.
Franc- alleu appartenant à l'abbaye de Sainl-
Pierremont en ban et en justice particulière. — H
lui avait été donné, en 1183, par Nicolas de Chas-
nier (chan. rég. liasse Hom.). — Était annexe de la
])aroisse de Jœuf
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Saint-
Mihiel. — Fait partie, depuis 1790, du canton de.
126
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Briey. — Commune en 1801, réuni à Jœuf par
décret du 5 août 1 809 et érigé de nouveau en com-
mune par ordonnance du 1 a janvier i833. — A pour
annexes les m'°\de Homécourt et de la Roclie.
HoMELDiNGE, chapelle, c°° de Catlonom.
HosDELAKGE, Gel', c" dc Lonjjlaville. — Maison, fief
mouvant do la chiitellenie de Longwy {1701, dé-
nombr. 8 janv.).
Ho^^•EIlX) anc. h. c°' de Pultclange. — Faisait jwrtie
de la ■seigneurie dudit Pultelange, t6i8 (arcli. dé-
part. E. 2 3 ).
HôpiT* I. ( L' ) , c°° de Saint-.\\ old. — Spieltal im H urendt-
waU, i365 (Krenier, Ard. Gescli. H, 509). — De
HotpitMi, lûoo (pouillé de M. Portef.). — Zum-
tpittel, 1599 (inv. des til. de Lorr. VII, 168). —
ZnmSpital, ihglt (dén. Th. Alix). — Lhospilal,
1695 (arch.de Saint-Avold, ch. du duc Charles). —
SpitUl, i683 (dénombr. i"mai). — ZumSpithal,
xvii' s' (Lotli. sept.). — Spiedel, Spiilal, Lhopilal,
lyûG (D.Cal. uot. Lorr.). — Spiedal, ij-jf) (Dur.
Lorr. ). — Kn allemand : Spiedel.
Village de la vouerie de Saint-Avold, mi-parlie
Lorraine et Empire : la partie lorraine ressortissail
au baiUiagc de lioulay et suivait la coutume de
l'Évêché; la partie allemande, qui dépendait de la
baronnie d'Uberherrn et du baill. seigneurial, a été
cédée à la France par le prince de Nassau-Sarre-
brùck les i5 février 1 770-80 avril 17G8. — Elait
annexe de la paroisse de Saint-Avold. — Appartient,
depuis 1790, au canton dc Saint-Avold.
A pour annexes Carling,la forge ou platinerie
de Saiut-Louis, les forges de Sainte-Fontaine cl le
moulin de l'Hôpital.
HoRGNE (La), f. c°° de Goin. — Lai Hargne à Greive,
iào4 (liste des vill.). — La llorne proche Goin/f,
\\' s' (cliron. Ph. de Vign.). — Fief dans le village
de Goin, 1766 (D. Cal. not. Lorr.) — En patois :
lai Hourgne.
HoRGNE (La), f. c" de Pcltre. — La llorne, i5io
(Mém. Ph.de Vign.). — Lahorgne en Saulnoy (D.
Cal. not. Lorr.). — En patois : lai Hourgne.
HoRGKE (La Seignevhie de la). — Hante, moyenne
et basse justice, sise sur le ban de Chany, 1734
(dénombr. 17 mars). — Horgne dans le Cunexi,
1 706 ( D. Cal. not. Lorr.). — Voy. CHASï-I.A-HoBG^E.
HoRGNE-Au-CiiEVAL-RoiGE (LA),f. ol poste aux chevaux,
c°' de Chesny. — En patois : lai Hourgne au chevau
roclie. — Voy. Cheval Robge (Le).
Horgxe-ai-Sablos (La), f. c" de Monligny-iez-Metz.
— La Horgne àSavelon, i3G5(chron. doy. de Saint-
Thiéb.). — La Hongne auSavehn, 1872 (ibid.). —
La Horgne du Savellon, i4oi (liste des vill.). —
Horgne du SaviUon, \y' s° (Journ. J.Aubr.). — La
Horgne aux Savellons, iliUU (cliron. doy. de Sainl-
Thiéb.). — Le Chasleautx de la Home, i553 (Siège
de !\L par Salignac). — La Horgne aux Sablons
(carte Cass.). — En patois : lai Hourgne au Sai-
binn.
Ancien cliillean, autrefois fortifié, que le comte
dc Bar brûla en 1873 et où logea Charles-Quint
pendant le siège de Metz, en i553.
HoRN, vill. du comté de Bilche, détruit par les Sué-
dois en i633; on en voyait encore les ruines en
1 769. — Le village d'Althorn a été construit à côté
de ces ruines, à la fin du xvii' siècle.
HoRîi (Ruisseau DE la). — Prend sa source à l'étang
de Hasselfurt, près Bitche; traverse, sous le nom de
Bilscherbacb, le terril, de Scliorbach, Hanwiller,
Boussewiller, Waldliausen, Dorstel Rolbing, entre
en Bavière et se jette dans la Blicse. — Hoinabach,
1 i5o (Kremer, Arden. Gesch. Il, 298). — Hom,
1756 (D. Cal. not. Lorr.). — La Horde (dict. Viv.
art. Bilche).
HoRVBAcii (Bavière Rhénane). — ■ Etait le siège d'un
arcliiprètré dépendant de rarchidiaconé de Sarre-
bourg, dont faisaient partie, entre autres, les pa-
roisses suivantes, comprises dans le dép' dc la Mo-
selle: Achen, Bcttwiller, Bitche, Gros-Béderching,
Liederscheidt, Loutzwiller, Montbronn, Ober-Gail-
bach, Rimiing, Robrbach, Siersthal, Soucht, Vol-
munster, Walschbronn, Wcidesheim et Weiswiller.
HoRSPiELCUER-HoFF, f. c'" de Petit-Réderching.
Host-Bas (Ruisseau de). — Prend sa source dans le
réservoir de Polty, traverse les c°" de Barst, Cappel ,
Host et Pultelange sur une longueur de /) kilom.
et se jette dans le Mouterbach.
HosTERGRABEN (RuissEAU de). — Coulc SUC le lerrit. de
la c" de Loupershausen et afflue au Mouterbach.
Host-Haut, c"" de Saint-Avold, et Host-Bas, h. son
annexe. — Homscit, Hoiikecheijt, 87Ô (abb. Sainte-
Gloss. ch. Louis le Germ.). — Hoexem, g/ia (ibifl.
ch. Th. èv. de M.). — Honsceil, xi* siècle (abb.
Neum. ch. conf.). — Honkechert, 1189 (iit'rf. bulle
d'Innocent II). — Hoxem, 1298 {ibid. état des
biens). — Houst, itilih (pouillé de M.). — Hoost,
iSg^ (dén. Th. Alix). — Hocst, iSgS (arch. de
Saint-Avold, ch. du duc Charles). — Holt, 1681
(abb. Sainte- Gloss. dén. xx 6). — Haust, i684
(abb. de Saint-Avold, terr. ). — Hogst, 1751 (ord.
de Lorr. VIII, 390). — Housset, Houst, Obst,
Hostel, Host, 1706 (D. Cal. not. Lorr.). — Ober-
hogst et Niderhogst, 1 779 (Dur. Lorr.). — Hoste ou
Hog'«((dict. Viv.).
Ce village est divisé en deux hameaux : Host-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
127
Haut ou Obor-IIost et Host-Bas ou Nieder-IIost. 11
faisait jadis communauté avec Maxstadt et dépen-
dait de la cliâtellonie de Hombourg. — La paroisse
de Host a été érigée, en 1727 , par démembrement
de celle de Maxstadt; elle faisait partie de rarclii-
prêlré de Morbango et dépendait do Tabl). Sainte-
Glossinde de Metz. — Siège d'un fief avec justice
haute, moyenne et basse, mouvant du roi de France
et appartenant à l'abb. Sainte-Glossinde de Melz,
1681 {Inc. cit.).
Autrefois Lorraine, baill.de Boulay, cout.del'Évé-
cbé. — Fil partie du canton de Puttelange en 1790
et passa en 1802 dans celui de Saint-Avold. — A
Valette pour annexe.
Host-Hadt (RiissEAr de). — Prend sa source à Va-
lette, traverse ce village, puis les c°°' de Host, Ellc-
willer et Puttelange sur une longueur de h kilom.
et se jette dans le Mouterbach.
HoSTUDBMiÛLL, forèt domaniale de 58 hectares, sur le
territ. de la c°° de Puttelange.
HoTTWiLiER, c°° de Volmunsler, près de la Bliese. —
Oueviller, Olhviler, l'iag (arch. H. de V. AA, 1 1).
— Undei-viller, Otlewiller, i5'i4 (pouillé de M.).
— Hoddweitter, iSgi (dén. Th. Alix). — Hodt-
tvitler, 1C81 (dénombr. aa déc). — OUwiller,
1751 (ord.deLorr.Vin,2gi ). — Iloducillci; 1756
(D. Cal. not. Lorr. ). — HulviUei; 1771 (ord. de
Lorr. Xll, irta). — 0 Uweillcr oa Uttweiller, 1779
(Dur. Lorr.). — Hottweiller (carte Cass.). — Hott-
viller, OUœeiller ou UUweiller (tab. Par.). — En
allemand : OtlweUler.
Villagedu comtédeBitche sous la prévôté de Rim-
ling. — Était annexe de la paroisse de Siersthal.
Autrefois Lorraine , baill. de Bitche , coût, de Lor-
raine. — Fait partie du c°° de Volmunsler depuis
sa création, en 1790. — A pour annexes Neun-
kirch, Cappelhofifen et Legerey (m°° forestière).
IIOUATILLE, C°°. — Voy. JOUAVILLE.
JIoiDi,ÉsioNT,b.c°"deVille-Houdlémont.— //«Wenimons,
1075(0. Cal. pr. 111 , xxvij ). — Hauldemont , 1 G06
(inv. des til. de Lorr. VIII, p. i53). — Iloudia-
mont, 1696 (i6id. VIII, p. 173)— Ifoudelemont,
1659 (deMaill. Barr.).
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
de Ville-Houdléraont.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coul. de Saint-Mihiel. — Classé dans le canton de
Longwy depuis sa création, en 1790.
HouiLLÈnE (La), c"de Carling.
HoDiLLÈBE (La), c" de l'Hôpital.
Houillèhe (La), c"" de Petite-Rosselle.
Houillère (La), c"" de Stiring-Wendel.
HouiLLÈBES (SoKDAGES de). — Indépendamment des
précédentes houillères, qui sont en état d'exploita-
tion , des concessions ont été accordées et des sou-
dages exécutés sur le territ. des c"" de Ilam, Bou-
cheporn , Dalhem , Forbacli , Creulzwaid ( la Houve ) ,
Freyming (Hochwald) et P^alck.
HoiTE (La), f. c"de Villcrs-Stonrourt.
HoiTE DE Merten ( La ) , forôt domaniale de i,5i3 bec-
tares, sur le territ. des c"" de Creulzwaid, Falck,
Guerting, Ham-sous-Varsberg et Merten-Bibling.
HîBELHOFF, f. c"' de Sturtzelhronn.
HubelmC'ul, m'°, c"' de Bertring.
IIi:iLEEiE (La Petite), m'°, c"° de Sierck.
Huilerie de Dodbd'hal (L'), c°° do Dourd'bal.
HuLLEUF, aiic. lieu-dit, voisin de la porte Mazelle de
Metz. — Hulleuf, i33'4 (P. Fcrr. obs. séc. xiv° s°,
r /j36). — Hullottf par-dessus Mazelle, t552
{,bid.).
HûLTZESMÛiiL, m'°, c"'de Sarralbe. — Hulsmûhl, I7a0
(arch.de Sarralbe, gg.). — HulschmûM, xviii* s"
(pouillé de Melz).
Dépendait de la communauté et de la paroisse de
Sarralbe.
HuNDUisG, c°"de Sarreguemines. — llûndeUnga , i3i5
(arch. de Sarrebr. Kremer, Ard. Gescb. II, ^107).
— Hundlingen , i58i (arch. de Sarralbe, trans.
entre Charles de Lorr. et le comte de Nassau-Sarre-
briick). — Hundlingen , i^gli (dén. Th. Alix). —
Hindlingcn, 1695 (terr. de Théding). — Hinling,
Ilunling, xvn° siècle (pouillé de M.). — Hindling ,
(carte Cass.).
Hundiing était terre d'Empire, enclavée dans la
Lorraine ; il dépendait de la paroisse de iVoussewiller-
lez-Putlelange. En 1 58 1, le duc Charles de Lorraine
renonça à tous ses droits sur ce village en faveur du
comte Philippe de Nassau-Sarrebriick.
Au xyiii" siècle, Hundiing appartenait à l'ordre
Teutonique (conuii"" de Becking). Eu 1797, il fut
incorporé au dép' de la Sarre et au canton de Sarre-
briick; réuni au dép' de la Moselle et au canton de
Sarrogneminespar décret impérial du 5 avril 181 3,
comme annexe de Rouliling, il fut érigé eu com-
mune par ordonnance royale du 9 août i833. — A
pour annexe la ferme de Lélrich.
HuKGERWALD, bois défriché sur le territ. de Rouhling
(carie de l'Elat-major).
HuNXERBERG, forêt douianialo de 160 hectares, sur
le territ. de la c'" de Puttelange.
HuNTiNG, c°° de Sierck. — Huntinga, xi" s' (abb.
Meltl. décl. de biens). — Hunlingen, 1696 (év. du
Metz, t. VII, v°p. i55). — Henfing, 1718 (terr. du
han). — []entange, 1756 (Stem, dép' M.). — llun-
128
DÉPARTEMENT l)E LA MOSELLE.
titig ou Ifutring, i8a5 {lal)l. Par.). — En alle-
mand : Henlingm.
Appartenait au dioc. de Trêves. — Etait altcr-
nativcmcnt de la paroisse d'Oudrcn et de celle de
Mailing : de la première pendant deux ans, de la
deuxième pendant un an.
Autrefois Trois- Evèchés, baill. de Tliionville,
coût. deLorraine.— Fit partie, en 1790, du canton
de Sierck , puis passa , en 1802, dans celui de Laun-
stroff, devenu canton de Sierck en 1806. — A pour
annexe les Fours à chaux.
HussiSGE, église et m"", c°* de (îarsch. — Hiisiii(;en,
IJuzingett , Huettingen , 1 169 (abb. Vill. liasse Bréh.).
— Iluptange , 1270 (coll. Saint-Sauv. s. l'an). —
Huezattjrrs, 1298 [ibid.). — Hoiixteiif^e, liag
(arch. de V. AA, 11). — Hutainga, ihfiti (pouillé
de M.). — Husingen, 157a (dioc. Lux. Berlh. VIII,
4o). — Uttingen, i57'i (arch. départ. B. a64). —
Hiningue, 1 766 (D. Cal. not. Lorr. ). — lluzange,
1 756 (Stem, dép' M.). — En allemand : Ihuingen.
Le village de Hussange appartenait à la seigneurie
de Bodemack, 1681 (dénombr. 3i oct. ). — Il n'en
restait, au xviii' siècle, ^qu'une église isulée, »ur le
ban lie Koekiny (Stem, dép' M.).
Etait siège d'une cure de l'archiprétré de Thion-
ville, qui avait pourannexeHettange-Grande, Haute
et Basse Ham,Garscb, Koecking, Sœliichellmme-
ren, xyiii" s' (pouillé de D. Tab.). — Cette cure
dépendait de la collégiale de Saint-Sauveur.
Husslo^ï, c°° de Longwy. — Sylvn de Himingen, 1 aig
(abb. Vill. cart. t. I, IIHII, 1). — Uutegny , 1370
(ibid. H. l'i). — Hutigney, Husignei, ibid. H. 16).
— Husegney, xt' s" (ibid.). — En patois : Hussni.
— En allemand : Ihniiigen.
Siège d'un fief, avec haute, moyenne et basse
justice, érigé en 1797. — Cure du diocèse de
Trêves (doyenné de Luxembourg).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagnc,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton de Villers-la-Monlagne et passa, en i8oa,
dans celui de Longwy. — A pour annexes God-
brange et Saint-Nicolas.
Hussic\ï, m'°, c"" de Villers-la-Montagne.
HûTTiKG, h. c"' de Kalhausen, sur l'Eichel. — Euin-
gen, i59'i (dén. Th. Alix). — Cerne Je Hutting,
1 6 1 a ( Dur. Lorr, ). — La Cente de HuUingen , 1751
(ord.de Lorr. VllI, a83). — Hutiiig, \']'jZ(ibid.
XIII, 187). — HuUingen ou Euingen (D. Cal. not.
Lorr.). — Ferme de HuUingen {curie de l'Ét.-major).
Cense-lief, mi-partie entre la Lorraine et le comté
de iNassau-Sarrebriick. — tt Censé fief, autrefois vil-
lage érigé en fief par le duc Henry. Le ban de Hut-
ting, situé sur l'Ëi^iel, a été partagé par moitié
entre Kalhausen (Lorraine) et Œîrming (Nassau)»
(Dur. Lor.). — La partie allemande a été cédée à
la France par le traité du i5 février-3o avril 1766.
— Etait annexe de la paroisse d'Achen.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût,
de Lorraine. — Fait partie, comme annexe de
Kalhausen , du ciinton de Rohrbach depuis sa créa-
tion, en 1790.
HuTZELHoFF, f. c" de Sturtzelbronu. — Hulzelhof
(carte de l'État-major).
Celte ferme portait autrefois le nom de Four-
nierhqf (Rev. d'Austr. i855, a53).
Hïsenobaben( RrissEAu de). — Prend sa source dans
l'ancien étang de Graswiller, traverse les c"" de Sar-
ralbe et de Saltzbronn sur une longueur de a ki-
lom. et se jette dans la Sarre sur le ban de Her-
bitzbeim.
Ibliodcsiiii , station de la voie romaine de Reims à
Metz.
DIVODURUM
IBLIODURUM M.P. VIII.
(ITINERAIRE Dl' lï SIECLE.)
Les savants ont été longtemps incertains et divisés
sur l'emplacement de la station d'Ibliodurum. D'An-
ville a prouvé qu'en rectifiant le chiffre VIII (erreur
qui s'explique aisément par une distraction de co-
piste), et en y substituant le chiffre XIII, on arrive
à aS kilom. et précisément à la position d'Hannon-
ville-au-Passage. — Cette hypothèse a été confirmée
avec preuves surabondantes par M. Victor Simon,
qui a établi que la station romaine et le passage de
la rivière d'Yron avaient existé positivementà 1 kilom.
de la commune actuelle d'Hannonville-au-Passage
et sur son territoire, au lieu-dit fc Conroy, où ont été
mises au jour des substructions et des antiquités de
toute espèce.
Ili.ange, c"' de Metzerwisse, à droite de la Moselle. —
Ellangei, 1877 (arch. H. de V. .\A, 42-45). —
Illingen près Wolkrtngen, 1674 (arch. départ, tabl.
d'Elange). — Illiges, 1606 (pouillé de M.). —
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
129
Islauge, 1G8G (gcn. de Melz, dom.). — lltendurjf,
1669-1 681 (arch. départ. E. 828). — En allemand :
lUingen.
Siège d'un fief et d'une jusiicc liaute, moyenne et
liasse, dépendant de la seigneurie de Meilboiirg,
1681 (dénombr. 3.3 juill.). — Etait annexe de la
paroisse de Berlrange.
Autrefois Trois-Évêchés, Ijaill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1 790, du canton de Kœnigs-
macker el passa, en 1809, dans le canton actuel.
— Sur le territoire de cette c"", dans les bois, était
le château de Meilbourg (voy. ce nom).
!mi.\g, étang, c°° de Saint-Avold. — Il aune superficie
de 20 bcctarcs.
Immeldasce, h. c" de Bertrange. -- Immcldhii; , 1606
(pouilléde M.). — ImeMan[{e, 1766 (Slom. dép'
M.). — En allemand : Imeltlinnen.
Etait annexe de la paroisse de Bertrange.
Autrefois Trois-Ilvcchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de LuUange
et passa, en 1802, dans celui de Melzerwisse. —
Invariablement annexe de Bertrange.
Immerhoff ou Lagraxge, f. et m'°, c°' de Hettange-
Grande. — hnmpren, hnii.ernjj', Iniefange, censé
annexe de la paroisse de Ihissange, xvii' s' (pouillé
de M.).
Immorville, h. c"' de Lantéfoulaine. — ■ Yinomilla,
i3.î3 (abb. Saint-Arn. ch.). — Yinonville, lôig
(chan. rég. cens. p. 19). — ImonviUe , 1779 (Dur.
Lorr.). — lUmonvillc, 1825 (tabl. Par.). — En
patois : Imonvelle,
Siège d'une haute, moyenne et basse justice ap-
partenant au roi et formée de six seigneuries fon-
cières. — Cure du diocèse de Verdun, doyenné
d'Amello.
Autrefois Barrois, baill.de Briey, coul. deSairit-
Mihiel. — Fit partie, eni 790, du canton de Norroy-
le-Sec et passa, en 1802, dans celui de Briey. —
Ancien chef-lieu communal , réuni à Lanléfontaine
par décret du 8 octobre 1811.
Inglaage, c"" de Mctzerwis.sc, sur la Canner. — Eiii;i-
lengis , 1 1/17 (abb. Vill. cart. I. I, E. 1 ). — Angue-
langes, 1278 {ibid. ^ . 1 3 ). — Endelinga , Engelinga ,
Engling, i5i'i (pouillè de M.). — Enquellangcs ,
i562 (fonds de Malte, inv. liasse \Y). — Enguc-
lingen, 1671 (abb. de Freistr. s. l'an). — En-
glingen, i63a (abb. Vill. liasse Lux.). — Enghmge,
1698 (lerr. de Metzerwisse). — Eingling, 1763
(carte de Lafosse). — Ifgi'og (carte de Cass.). —
En allemand : Etiglingen.
Siège d'un fief, avec haute, moyenne et basse
justice, mouvant autrefois du Luxembourg. De cette
Moselle.
seigneurie dépendaient les quatre voueries qui for-
maient celle de Heltange-Petite, 1722 (dénombr.
1 1 fév.). — Il y avait une 00-seigneurie qui avait
pour siège une petite construction nommée Boppuel,
qui existe encore, 1681 (dénombr. i3 janv.). —
Etait chef-lieu d'une cure de l'archipr. do Kédangc
qui avait Ilaslrolf pour annexe.
.\ulrefois Trois -Evècbès, baill. de Thionville,
coût, de Lorraine. — Chef-lieu do canton en 1790
el sous l'organisation de l'an m; passa, en 1802,
dans le canton de Metzerwisse. — L'anc. canton
d'Inglange se composait des c"" de Buding , Distrofl',
Elzange, Ilelhng, Inglange, Kalembourg, Kem-
plich, Klang, Metzerwisse, Monneren, Sainte-Mar-
guerite et Weckring. — A pour annexes Ilastroll',
les moulins haut et bas dits Bauchmiihl et Kouchen-
muhl.
IsGLiNG, f. c°° de Chémery-les- Deux. — Dinglingeii ,
Inglingen, 109A (dén. Th. Alix). — Eiiglingen,
161 fi (Etat de la Lorr.). — La censé d' Engling,
xviii* s" (alph. Bugnon).
Ancienne censé, fief du duché de Lorraine. —
Dépendait de la landschultesserie de Sierck et de
la paroisse de Menskirchen.
hsBACii (Ri'issEAu d'). — Prend sa source à Rémel-
fang, liaverse cette c°' sur une longueur de 1 kiloin.
5oo met. et se jette dans la Nied.
Ii'PiisG, c°" de Sarreguemines. — Ipplingcn, 1700
(arch. coram. aborn. du 2 nov.). — Iplingen, 1701
(ord. de Lorr. VIII, 283). — Ipling (carte Cass.).
— Epling (Dur. Lorr.).
Village longtemps contesté entre la Lorraine et
l'Empire. Il appartenait au baron de Kerpen, qui
prétendait en être seigneur immédiat; en 1751, il
fut réuni à la Lorraine. — Etait annexe de la paroisse
de Welferding.
Autrefois Lorraine, baill.de Sarreguemines, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton depuis sa
création, en 1790.
liiOK, rivière. — Voy. YnoN.
InnE (Le Ruisseau d'). — Prend sa source à Monneren,
traverse les c'" de Monneren, Keinplich, Dal-
stein, Eberswiller, Anzefing, sur une longueur de
8 kilom., et se jette dans la Nied.
IsiNG, h. c"' d'Eberswiller. — Ingsingen, liijli (dén.
Th. Alix). — hising , 1779 (Dur. Lorr.). —
Vsing, Ensing ou Insing, 1825 (tabl. Par.).
Faisait communauté avec Fèrange et Laubrtlck.
— Était annexe de la paroisse d'Eberswiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût.
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Lullange et passa, sous l'organisation de l'an m,
'7
130
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
dans celui de Boiizonville. — Annexe de Férange
jusqu'au 26 avril 1811, où un décret le réunit à
Ebcrswiller.
lsi,E {V), partie du pays Messin comprise entre la Mo-
selle et la Seille et bornée au sud par le marquisat
de Pont-à-Mousson ; il représente aujourd'hui une
partie des cantons do Metz (3*), de Gorzo et de
Verny. — Panni'yUUe, iltho (cliron. doy. de Saint-
Thiéb. ). — Autrement dit : Les vitlaiges d'entre
deuxyawe», i5i3{Mém. l'ii. dcVign.). — Les ril-
laiget de l' hle , i63g (Journ. J.Itauch.).
L'IsIe comprenait 35 communautés, tant villages
que liameaux, savoir: Montigny, Bradin , Saint-
Privat, la Horgnoau-Sablon, Sainl-Ladrc-lcï-Mon-
tigny, Saint-Ladre-riI6pital, Blory, Fristot, Cuvry,
Coin , Hanterive , Prayol , Grosyeux et Noirville , Orly,
Luzerailles, Magny, Augny, Jouy-aux-Arclies, Cliâtel-
Saint-Blaisc, Féy, Sabré, Pournoy-la-Chétive,
Coin-sur -Seille, Loyville, Sillegny, Vozon, Ma-
rinulles, Mardigiiv, F.orry-dcvant-le-Pont , Bouxiéres,
Longoville-iez-Chcminot, la Grange-le-Mercier, la
G range-a ux-Ormes.
IsLï, m"", c"" de Relion.
Irzno, f. c"* de Bannay. — Cédée, avec Bannay, par
l'Impératrice -Reine, en 1769, et mis dans le baill.
de Boulay, coût, do Luxembourg. — Dépendait de
la paroisse deVarize.
FuiRUNc, ni'°, c°' de Fouligny. — YbirUngue, 1809
(abb. Longcv. s. l'an). — ïbei-lenge, xv"s° (cart. év.
de Metz, t. 1, p. aSa). — Yherlmiges , lAao {ihid.
p. 17a). — Ybn-linge, 1681 (abb. Longev. dén.
s. l'an). — Yvrelin, 1706 (D. Cal. not. Lorr.). —
Yvresing, 182 5 (tabl. Par.). — En allemand : Iber-
titigen.
Était annexe de la paroisse de Marange.
Censé appartenant aux Trois-Évéchés , quoique
faisant partie de la communauté de Fouligny (Lor-
raine), baill. et coût, de Metz. — A fait toujours
partie de la communauté et de la paroisse de Fou-
liîtny.
Jtcnn (Febiib dr), c'" de Goctzcnbrûck.
JlCODSIIOFP, f. Voy. JofiUEL.'illOFF.
Jacoewald, forêt défrichée en Ire Neunkirch et Frauen-
berg (carte de l'Etat-major).
Jagerbronn , f. c"* de Gros-Tenquin. — Jagtbruun , mai-
mn de garde (carte de l'Etat-major).
Fondée, en 1818, par le comte d'Helmstadt sur
l'emplacement d'une maison de garde.
Jaillv, m'°, c°' de Marange-Silvange, sur le ruisseau
de Bronvaux. — Motdin-de- Jailli, 1756 (D. Cal. not.
Lorr.).
Faisait partie de la seigneurie del'abb. de Juste-
mont et dépendait de la paroisse de Semécourt.
Jamailles, forge et h. c" de Moyeuvre-Grande. —
Lou molin de Jamelle, x»' s* (chrou. Praill.). —
Xouaille, 1689 (dom. Barr. t. I ).
Janan, deux fermes contiguës, l'une c"' de Bining,
l'autre c"' de Rahling. — Vayer, métairie, 1780
(Dur. Lorr.). — Janans, cense-fef, i-j3(} (ibid.).
— Jaimans, t755(atl. de Bitche,!' io4). — Cente
de Jamans (carte Cass.).
Jarmsï, portion du canton de Conflans qui a Jarny
pour centre. — Gennexey, xv' s' (chron. Ph. de
Yign.). — Gemexey, xv' s" (chron. Pradl.). —
On Gouvernexey, iA36 (chron. doy. Saint-Thiéb.).
— Jernisij (mairie de), 1689 (dom. Barr. t. I).
Jarnï, c°° de Conflans, sur la droite de l'Yron. — Gar-
nittcum, 986 (cart. Gorzc, ch. Otlion I"). — Jarnei
ti56 (ibiil. T. iC3, p. 333). — Gerney, 1399
(ihid. don.). — Garnei, i435 (chap. cath. s. l'an).
— Gerny, ilihi (inv. des tit. de Lorr. VIII, 159).—
Gernexuin, i484 (pouillé de M. Portof.). — Gm--
neyum , Jarni
(pouillé de M.). — Jarnyum,
17/19 (de Maill. Barr.). — Eu patois ; Jerny.
Siège d'une haute, moyenne et basse justice, (jui
appartenait au roi, et de laquelle dépendaient trois
seigneuries foncières sous la prévôté de Conflans. —
Etait siège d'une cure de l'archiprêlré do Ilalrize,
qui avait pour annexes : Friauville , Giraumont,
Droitaumont, Moncei, Breuillot, Mouhm'lle ctTi-
chémont en partie; cette cure dépendait de l'abbaye
de Gorze.
Autrefois Barrois, baiU. de Briey, coût, de Saiut-
Mihiel. — Fait partie du canton de Conflans depuis
sa création , en 1 790. — A pour annexes : Droitau-
mont, Sainte-Catherine, Moncei, le Breuillot et
MouHnelle.
Jaseac, manufacture, c°* de Fontoy.
Jalhout, m°" isolée, c'"de Roncourt. — Jalmont, 1837
(inv. des tit. de Lorr. X, p. 5i ). — Jomont, 1GG9-
1681 (arch. départ. E. 83o).
Annexe de la paroisse de Saint- Privat-la-Mon-
tagnc.
Jaumo.'«t, carrières de pierres de taille, c°' de Roncourt.
DÉPAllTEiMEINT DE LA MOSELLE.
131
JïASDELizE, c°" de Conflaiis, sur l'Onic. — Jandro-
lisia, io6i (ahb. Gorzc, ch. don. s. i'an). — Gaii-
delisium, xii' s° (ibid.). — Jennelixe, i/i()o(cort. év.
de M. t. IV, v° 3o). — Jeandrelizc , 1.J9/1 (dcnomb.
s. l'an). — Landelise, iG'ia (pouillé doVerd.). —
Grandilisia , 1706 (D. Cal. not. Lorr.).
Fief et siège d'une justice liante, moyenne et
basse. La justice foncière appartenait à l'abb. de
Gorze, 1681 (dénombr. 7 juin). 11 y avait, en outre,
à Jcandelize une autre seigneurie qui fut vendue, l"
i/i août 1775, par Paul, comte de la ïour-on •
Woëvre, à Jean-Antoine- Joseph de Saintignon et à
.Alarie-Apolline, comtesse de Saintignon, son épouse.
Etait annexe de la paroisse d'Olley, diocèse de
Verdun.
Autrefois Barrois, baill. d'Étain, coût, de Saint-
Mihiel. — Classé, e:i 1790, dans le canton de
Thumeréville, il fut incorporé, sous l'organisation
de l'an m, dans celui de Conllans.
JÉr.rsALEM, m°° isolée, c°° deSaint-Privat-la-Montagne.
JoEur, c°° de Briey, sur l'Orne. — Jitf, 1 128 (cliap.
catb. s. l'an ). — Jueh,xi' s' (cbron. Pli. de Vign.),
— Juef, 1/10/1 (liste des vill.). — Gicux, l'ihh
(cbron. doy. deSaint-Tbiéb.). — Joe/s , Jueufz , l'i/iG
(abb. Saint-Pierr', terr. i4o). — Jeux sur la rivière
d'Orne, iSi'i (Mém. Pb.de Vign.). — Jeux, i5/i/i
(pouillé de M.). — Jœufz, xvii' s° (cens, de .Briey).
— Jœufs , 1689 (dom. Barr. t. I). — Jwufnim,
f]!ig (de Maill. Barr.).
Fief mouvant du roi et appartenant au chapitre
de la cathédrale de Metz (1681, dénombr. 2 janv.).
— Paroisse de l'arcbiprélré de Ilalrize, qui avait
pour annexe Homéconrl et dépendait du chap. de la
cathédrale de Metz.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mibiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Briey, passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Bombas et fut reclassé, en 1802, dans le
canton de Briey. — A pour annexes l'ancienne censé
de Franchepré, qui est encore un lieu de pèlerinage,
et le moulin de Ravenne.
JocrELSHOFF, f. c"" de Mouterhausen. — Fei-me de
Jacob (carte de l'État-rnajor). — Jockelshuff oti Ja-
coWiq^(Thilloy, Dict. de l'arrond. de Sarreg.).
JoHANNSMtHL, m'", c"" de Folperswiller.
JoHA^^swll,LER, h. ruiné, c"' de Farscbwiller. — Gue-
hanfswiller, f/lili (lerr. do Farscbw. v° p. i3). —
Gansweilei' {cavle Cass. ).
Détruit vers le milieu du xm' siècle. — Dépen-
dait de la paroisse de Farschwiller.
JoBASNSWiLLEii, tuil. c"' de Loupershausen. — La censé
de Joannesvitler, 17.51 (ord. de Lorr. Vlll, 382).
Joi.NE (Ri'issEAU DE LA ). — Il prend sa source sur
le terril. d'Hussigny , traverse les c'"' d'Ilussignj,
Saidnr-s, Herserange, Longwy-Bas, sur une lon-
gueur de 8 kilom., et se jelle dans la Chiers.
Jori'ÉcoiRT, c°" d'Audun-le-lîoman, sur la Crusne. —
Jopecoitrl, Joppecnria, 1769 (de Maill. Barr.). — Eu
patois : Jopeco.
Le moulin de Bernawès ( BermaoH dans Durival)
appartenait à cette communauté. — Siège d'une sei-
gneurie, haute, moyenne et basse justice, autrefois
de l'ofiice d'Arrancy, qui dépendait du comté de
Mercy. — Etait cure du diocèse de Trêves (doy.
de Bazailles), à la collation du comté de Mercy. .
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mibiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Xivry-le-Franc, puis, sous l'organisation de l'an m ,
de celui de Circourt, et fut placé en 1802 dans le
canton actuel. — A pour annexes h: moulin de Ber-
nawès et la ferme de Martin-Fontaine.
J0UAV11.LE ou HouAviLLE, c°° de Briev. — Uuavittc ,
1373 (abb. Vill. cart. t. I , H. 7 ). — Xavitle ,1801
(fonds de Malte, inv. liasse nu 11). — Owaville, i33o
(i6/(/.liasse Y). — Huualville, ilioo(ibid.\iasi,e'r).
— Uouvavitle, iio8 {ibid. liasse Y Y). — Houwavitle,
i/i3i (arch. H. deV. AA,5i). — //oiiaii7/e, i/iO;i
(inv. des tit. de Lorr. VII, p. 18g). — Jloumhitle,
1/168 (fonds de Malte, inv. liasse LL). — IlomwHli',
Iluaville, 1/191 (Journ. J. Aub.). — Souavilla, IIo-
, wavilla, XouaviUa, Huuaville, 1 .0'i /i (pouillé de M. ).
— Hoavilte, i573(inv.des tit. de Lorr. VII, p. 20/1).
— JlowaviUa, 17/ig (de Maill. Barr.). — llouaville,
le peuple dit JouamUe, 1771) (Dur. Lorr.). — Eu
patois : Uouavelle.
Siège d'un fief dont la moitié appartenait au duc
de Lorraine sous le bailliage d'Apremont, l'autre
partie sous la prévôté de Conllans. — Était chef-lieu
d'une cure de l'arehiprélré de Hatrizequi avait pour
annexes : Batilly, les censés d'Anoux et de FIcurv,
et dépendait du chap. de la cathédrale de Metz.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fut, en 1790, le chef-lieu d'un canton
du district de Briey; passa, .sous l'organisation de
l'an m, dans le canton de Valleroy et, en 1802,
dans celui de Briey. — A pour annexes ,4noux-la-
Grange et la ferme de Fleury.
JouDaEviLLE, c°" d'Auduu-le-Roman , situé ))rès dos
sources de l'Othain. — Joudrevilles, 1276 (abb.
Saint-Pierr', terr. 1/1/1). — JoudeviUe, 1282 {ibid.
ii/i v°). — Joindreville , 1/197 (Mém. de Pb. de
Vign.). — Jeudrcville, 169/1 {<ién. Th. Alix). — Jon-
dreville, i6f)3(rec. J. Ancil.). — Joudreoilla, 17/11)
(de Maill. Barr.) — En patois; Joudrevelle.
»7-
132
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Fief relcvaiil du coinlé de Bar (dénoiubr. de
i333. Inv. dos lit. de Lorr. 111, p. aSo).— Siège
d'une justice haute, moyenne et i)asse, qui rele-
vait du roi de France et dépendait de la seijjneu-
rio de Bassompierre, i68i (déiiombr. 8 juillet).
— ^ Il y avait, en outre, plusieurs seigneuries fon-
cières, dont une appartenait à l'iiôpital Sainle-
Catlterine de Verdun. — Etait chef-lieu d'une cure
du diocèse de Verdun (doy. d'Amélie) qui avait
pour annexes Bouligny et Amermonl , mais dont la
maison curiale était à Bouligny.
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coul. de Saint-
Mihiel. — Fut classé dans le canton de \ivry-le-
Franc en 1790, dans celui de Circourt sous l'organi-
sation de l'an m et dans le canton actuel en 180a.
.loiiï (Ancncs ob), ruines d'un aqueduc romain qui
amenait les eaux de Gorze à Metz, en passant sur
le terril, des c"" de Gorie, Novéant, Jouy, Augny,
Monligny et le Sahlon. — Les Ara de Joy, x»" s'
(P. Fer. ob.s. sdc. xv'. Pi 56).
Cet aqueduc paraît avoir tié élevé snus Valenti-
nien. — Il n'eut pas une durée proportionnée à
l'iiiiportance de sa conslruclion; déjà, au x' siècle,
il était à l'état do ruines (Sigeh. de Genihl. Vila
TItcod. ep. ).
Joir-Aux-ARCHEs, c°° de Gorze, à droite de la Moselle.
— Gaudiacum, ■jltô (cart. Gorze, t. 1, p. a). —
Gaiidiaciim titiiin in pago Vabrinze,'j']o (ch. d'An-
golr. D. Cal. IV, pr. cclisx»). — Gaugiacum , 790.
(cari. Gorze, t. XXXV, p. ^9). — Gangegiwn , 988
(abb. Gorze, ch. Adalb. 1"). — Gaudiacum nuper
Mosellam, i09G(ch. Godef. de Bouil. D. Cal. IV, pr.
ccciv). — Valouie l'Espiite a Joie, l'une de» limitet
{quatre quejTe) de la banlieue de Metz, I3i3 (décl.
des dr. M. anc. 1" ext.). — Joey, 1 a'ia (abb. Saint-
Clém. s. l'an). — Joy, xv' s" (chron. de Praill.).
— Joieij, l'io'i (liste desvill.). — Jui, tItS-] (cbron.
doy. de Saint-Tliiéb.). — Joyeyum, iSà'i (pouillé
do M.). — Goy, xïu' s' (Lolh. sept.).
Jouy-aux-Arches lire son nom des ruines encore
considérables restées sur son territoire de l'aque-
duc romain qui là traversait la Moselle pour amener
à Metz les eaux de Gorze.
La seigneurie de Jouy avait été donnée à l'abbaye
de Gorze par l'évéque Angeiramme en 770; en
109G, elle fut échangée avec Godefroy de Bouillon
contre le prieuré de Saint- Dagobert de Stenay
(Meur. pr. 5o2). En 1263, elle appartenait au
comté de Bar.
Etait siège d'une cure de l'archiprêtré du Val-de-
Metz qui avait pour annexe la censé de Luzerailles;
cette cure dépendait de l'abb. de Gorzo.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en «790, du canton d'Augny, y resta
jusqu'en 180a, où il passa dans celui de Gorze. —
A pour annexes Luzerailles, lîolleviie et la ferme
de la Polka.
JiDiocouiiT (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de
la c"" de Fieury et adlue à la Seillc.
JiiMi.\Ei,,m"', c"' de Moiitigny-sur-Cliicrs. — Dépen-
dait de la communauté des Converts.
JuBiEux (Ruisseau dessous-le-). — Prend sa source
à Maizery, traverse les c"" de Maizery, Colligny et
Pange, sur une longueur de '1. kilomètres, et se
jette dans la,Nied française.
JuBY, c°° de Verny. — Gerei, 1376 (chap. cath. s.
l'an). — Gerey, i/io4 (liste des vill.). — Gei-y,
xvi' s" (chron. Cl. Phil. ). — Jery, i5'ii (pouillé
de M.). — Jurium, iG3a (abb. Sainte-Marie,
recel.). — Giry, 1681 (dcnombr. 3 janv.). —
Juri, f]!j(i (I). Cal. not. Lorr.). — En patois :
Jery.
Fief mouvant du roi de France et siège d'une
justice haute, moyenne et basse, 1O81 [loc. cit.).
— Etait annexe de la paroisse d'Ars-Laquenexy.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coul. de Metz.
— Classé en 1790 dans le canton de Borny, il
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui
d'Ars-Laquenexy cl, en 180a, dans celui de Verny.
— A pour annexe le Polit-Jury.
JunY (Le Petit-), f. c"' de Jury.
Jussï, c°° de Gorze. — ■ Juisiaca, 869 (ch. de Charles
le Ch. D. Cal. IV, 809). — Jussiaca villa in pago
Moilenti, 870 (abb. Sainl-Arn. ch. s. l'an). — i««-
êiacum, io4g {ibid. ch. conf.). : — Jusseio novum
cattrum, ii3o {ibid. ch. El. de Bar). — Jussey,
1 lie (abb. Gorze, ch.s. l'an). — Justei, 1 1 'i4 (abb.
Saint -Clém. ch. s. l'an). — Juxey, 1299 (inv. des
lit. de Lorr. 1 , 89^ ). — Jouxy, xiv" s° (abb. Saint-
Arn. fiefs). — Juxy, 1893 (fonds de Malle, inv. L.
A). — Jeuxey, i4 1 9 (chap. cath. s. l'an). — Juxei,
1 i aS ( ibid. ). — Jeussey, ililiU (inv. des lit. de Lorr.
III, i55). — Juxeium, i5A4 (pouillé de M.). —
En patois : Jeu'hi.
La vouerie de Jussy relevait du comte d'Apremout
en 1287 et du comte de Bar en i48o (inv. des lit. de
Lorr. I, 898 et 5 19). — Le ban de Laitre, de la
communauté de Jussy, élaîl le siège d'un fief avec
droit de justice haute, moyenne et basse, qui mouvait
du roi de France et appartenait à la cure du heu ,
1681 (dénombr. 19 juin). — Etait siège d'une cure
de l'archiprêtré du Val-de-Metz, dépendant de l'ab-
baye de Saint-Arnould, et avait pour annexe l'église
de Vaux. — Fut généralement considéré comme
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
133
étant le siège de cet arcliiprètré , duquel dépen-
daient dix-huit paroisses (voy. Val-de-Melz)-, et que
l'on voit perler, dans certains documents, le titre
d'arcliiprètré de Jussy.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Meiz.
— Fut classé dans le canton de Moidins en 1790,
dans celui de Rozérieuiles sous l'organisation de
l'an III et dans le canton actuel en 1802.
Jussï (Le Haut-Ban de), seigneurie, haute, moyenne
et basse justice, sise sur les bans de Jussy, Sainte-
Ruffine et Vaux, 1781 (dénombr. du a'i janv.).
JusTEMOST, anc. abbaye, f. c"' de Vitry. — Justimons,
su" s" (ch. abb. de Gorze). — Jusbergh, i.5i.5
cait. Vill. t. II, f. 6). — Luslemonl, 1610 (Fab.
lerrit. Met.). — Juslua-mons (D. Cal. noi. Lorr.).
— En allemand : Juslhcrj;.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, comme annexe de Beuvange,
du canton de Moyeuvre en 1790; passa, sous l'or-
ganisation de l'an m, dans relui de Vitry et, en
180a, dans celui de Thion\ille. — Fut rrkini, avec
Beuvange, à la commune de Vitry par décret du
1 8 novembre 1810.
JusTEMOM (Abbaye de). — Monmlcrium Jusbergeiise,
i.')i5 (cart. Vill. t. II, f. 6). — Monaslerium Juslimm-
tis, i5/i/i (pouillé deM.) — Monaslerium beatw Ma-
riée Jttslimuntis nrdiiiis Premonstrntensis, i6o6(ibid.).
L'abbaye de Juslemont, de l'ordre des Prémon-
tres, doit sa naissance à la piété d'Euphémie de W^a-
tronville, sœur d'Ursion, évéque de Verdun, qui
obtint do saint Norbert, en 1 12/1, des religieuses
de l'ordre qu'il venait de fonder. — Elle reçut en
iCao la réforme introduite par le P. Servais de
Layruel chez les Prémontrés de Lorraine et fut mise
en commende, en 17.10, par le roi Stanislas, au
profit du prince de Salm, en vertu d'un induit du
pape Innocent XII.
Le corps de l'abbaye dépendait du comte de Bar.
— -Était siège d'une haute, moyenne et basse justice
sous la prévôté de Briey, 1 •3/i6(inv.destit. Lorr. I./ia).
JuSTEMOM (FonÈT de), forêt domaniale de i8'', hec-
tares, sur le lerrit. de la c"' de Vilry.
K
Kalbacu(Rl'isseai' de). — Coule sur le territ. do la c°"
de Montbronn et afflue à l'Eichel.
Kalemboirg, h. c"' de Laumesfeid. — Kebekmberfr ,
ii3i (arch. H. de V. AA, 19). — Callcmbourg aliàs
Burij Lumersfeldt , 1 67 1 ( très, des ch. de Lorr. liasse
Sierck, II, 75). — Kalembui-jj; , Burij, iSg/i (dèn.
Th. Alix). — Calenbourg, nouveau village, xvii° s"
(dénombr. dom. de Sierck). — Kalleubourg , 162.5
(hosp. de Sierck, E. I, v° p. 178). — Kaltem-
bour, xviii° s" (arch. de Laumesfeid, g-g-, I, p. 18).
— Callembourg , Callainbourg , 172G (lerr. du ban).
Ancien castellum romain , dont il reste des traces
encore apparentes, construit, selon toute apparence,
sous le règne d'Antonin Pie ; un grand nombre de
médailles de ce prince et de Fauslino mère y ont
été recueillies. — Village de la cour de Perl. — Etait
annexe de la paroisse de Laumesfeid , du diocèse de
Trêves.
Autrefois Trois-Evêchés , prévôté de Sierck, coût,
de Lorraine. — Fut classé, en 1790 , dans le canton
de Waldwisse; passa, sous l'organisation de l'an m,
dans celui d'Inglange et, en 1802, dans celui de
Metzervvisse. — Chef-lieu communal jusqu'au (i juin
181 1, où il fut réuni à Laumesfeid, et devint, avec
cette municipalité, du canton de Sierck.
Kai.eniiote.\(La Petite-), forétdomaniale de 216 hec-
tares, située sur le territ. do la c"° de FilstroO'. —
La foret de Calendoven, iG85 (comp. du recev.de
Sierck, f° a6). — La foresl de Kallenhojen, xviii"
siècle (arch. de Laum. g-g-, 1, p. 18). — liais de
kalenhove, 179 '4 (carte Bugnon). — Caldiwveu
(carie Cass.). — Foret royale de Kaldenhoven (carte
de l'Élat-major).
Kalesuoïe.v Française (La), forêt domaniale deàiy
hectares, située sur le territ. de la c"" de Kerling.
Kalemioïen LoRBAiiXE ( La Grande-), forêt domaniale
de 1,089 hectares, située sur le territ. des c"" de
Halstroff, Kirschnaumen, Bising et Grindorfl'.
Kaler (Bijisseai de). — Coule sur le lerrit. de la c"'
d'Ottange et sejettedans le ruisseau d'ElIz.
Kalhadsen, c"" de Rohrbach, à droite de la Sarre. —
Kallenhausaen , iSgi (dén.Th. Alix). — Calhauzen,
1773 (ord.de Lorr. XIK, iS6). — Calhausen, 1779
(Dur. Lorr.).
Village du comté de Bitche et de la mairie de
Béning, 1681 (dénombr. 92 déc). — Kalhausen et
son annexe Hutting étaient mi-partie Lorraine et mi-
partie Nassau-Sarrebrûck. En 1612, le duc Henri
de Lorraine affranchit la partie qui lui appartenait.
— ■ La partie allemande a été cédée à la Fiance par
le traité du i5 février 1766-80 avril 1768.
Baill. de Sarreguemines et coutume de Lorraine.
13&
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
— Appartenait à la mairie et à la paroisse d'Aclien
avec vicariat résident. — Fait partie du canton de
KolirI)ach depuis sa création, en 1790. — A pour
annexes Weidesheim et ia ferme de Hulting.
Kii.TBAcii ou Katzbach (RiissEAi de). — Couic sur le
terril, des c"" d'Hinckange et de Boulny et afHue
à ia Nied.
KilTENiiAiisi'.N, village absorbé par la ville de lîitclic.
— Kaltenhanuen ttnder BiUch, i44a (Hertz.
Edels. chron. V, 47). — Kaltenhautsen , rilletle,
tciie au pied de la montagtie du château, 1 Ggi (dén.
Th. Alix). — Kahenhamen mub Bitche, 1 O36 ( coœp.
du dom. de Bitche). — Kuhenhuxen , iG'if) (Me-
rlan. Topojj. Palat. Rheni, carte).
Ce village, bâti au pied du fort de Bitche, dépen-
dait du comte dudit Bitche. Il a été incendié par les
Suédois eni633. Rebâti peu d'années après, il sVgt
confondu avec le village de Rohr et un faubourg
pour former la ville de Bitche.
Kaltiivcilleii, h. c°° de .Montenach. — Kalzteilcr,
i.'iâo (abb. Vill. fart. t. I, A, iG). — Kailzweiller,
i59'i (dén. Th. Alix). — Caltweiller, 16H1 (dé-
nond)r. a7 juin). — Kaltreiller, Kahviltei; 1716
(terr. de Montenach). — Kallevitlei-s , 1756 (Stem,
dép' -M. ). — Kelleweillet; 1 766 ( D. Cal. not. Lorr. ).
A la fin du xvi' siècle, village du domaine et de
la prévôté de Sicrck; plus tard, mairie et lief, qui
dépendaient de la seigneurie de Frémesdorff( Prusse),
if)8i(/or. ri(.).
Appartenait au diocèse de Trêves, comme annexe
de la paroisse de kirschnaumcn.
Autrefois Trois-tvéchés, prévôté de Sierck, coût,
de Lorraine. — Compte dans le canton de Sierck
( LaunstrolT de l'an m à 1806) depuis la division
cantonale.
Kameren (Ruisseau de). — Prend sa source à Yûtz,
traverse celle c"' sur une longueur de 2 kilomètres
et se jette dans la Moselle.
K.ANFEX, c°°de Cattenom. — Kantphania, Camphania,
l'iSg (abb. Vill. cart. t. I, G. 13). — Canlphen,
Camp/en, Kampten, i544(pouillé de M.). — Can-
fon, 1572 (Berth. dioc. Lux. VIH, 4o). — Cam-
pfce«,xvii' s° (Loth. sept.). — Koutphen, 1606
(pouillé de M.). — KampUeri, 1C81 (dénombr.
5 juin). — Canffen, 1682 (terr. du ban). —
Kanfen ou Keibotirg, xvm* s' (pouillé de D. Tab.).
— Champken, 1756 (carte Vaug.). — Kanfen ou
Kauffen, 18 a. 5 (tabl. Par.).
Village de la seigneurie do Meillbourg. Le roi
y était seul seigneur justicier; haute, moyenne et
basse justice, 1681 (dénombr. 28 jiiiil.). — La sei-
gneurie de Kanfen, érigée en haute justice, faisait
partie du comté de Créhange, 1722 (dénombr. du
10 juin.).
Etait siège d'une cure dépendant de l'archiprêtré
de Thionville.
Autrefois Trois.Évêchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Faisait partie, en 1 790 , du canton de Hei-
lange-Grande et passa, sousl'organisation do l'an m,
dans le canton actuel. — A l'église de Keybourg
pour annexe.
Kappel-Kinger, c°'. — Voy. Kinger (Kappel et Uber).
Kappellenmîml, m'°, c°*de Téting.
Katzeskopf, forêt du roi, c"' de Rahling. — 1781
(arcli. départ. B. r 7).
KATZENKOPrERMÏiiL OU Ohligmûhl, m'" , c°* de Souclit.
Katzentiial, m°°' isolées, c" de Baîrenthal.
KéDAKGE, vill.c°*deHombourg-Kédange,SHr la Canner.
— Katenj^e», ia59(ch.abb.Saint-Arn.). — Keding ,
i3oo (abb. Vill. cart. 1. 1, p. 6). — Kedinjra, i4o8
(161V/. A. l.'i). — Redinga, Kethinga, ArchijtreHb.
de Itedinga, 154'! (pouillé de M.). — Kadingeu,
i56o (inv. des lit. de Lorr. VI, 89). — Kakling ,
1682 (dén. comté de Créh.). — Kadingen, 1094
(dén. Th. Alix). — Gedingen, xvii' s° (Loth. sept.).
— Kaidange , 1698 (terr. du ban). — Kadung
( D. Cal. not. Lorr. ). — En allemand : Kehdingen.
Il y avait à Kédange un fief mouvant du duché de
Lorraine, avec haute, moyenne et basse justice
sous la prévôté et landscliiiltesserie de Sierck. —
(^e village faisait partie du comté de Hombourg,
1701 (dénombr. du 21 mai), et, à ce titre, rele-
vait du comté de Créhange, 1682 (dénombr. de ce
comté el suiv.).
Kédange était le siège d'un archiprêlré dépen-
dant de l'archidiaconé de Mareal, auquel apparte-
naient les paroisses suivantes : AboncourI, Altrofl,
Bettange, Bettlaiuville, Bibiche, Burtoncourt,
Bretlnach, Chémery -les -Deux, Drogny, Eberswil-
ler, Éblange, Elzange, Filslrofl", Freislrolî, Gom-
melangc , HestrofT, Inglange, Kédange, Kemplicli,
Kœnigsmackor, Lutlange, Menskirchen, Metze-
resche, Melzerwisse, Valmunster, Vaudreching, Vigy,
Vry el Wolstroff, avec leurs annexes. — La pa-
roisse de Kédange avait Hombourg pour annexe et
dépendait de la Chartreuse de Retlel.
Autrefois Trois -Evêchés, prévôté de Sierck , coul.
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Lutlange et passa, en 1802 , dans celui de Melzer-
wisse. — Fui chef-lieu communal jusqu'au 28 dé-
cembre 1 81 1 , où il fut réuni à Hombourg, pour ne
former qu'une commune sous le nom de Hombourg-
Kédange.
Kedi.vgebbacu(Rlisseau Dt). — Il prend sa source à
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
135
Metzerwisse , traverse la c"° de Budiiig sur une lon-
gueur de i/ioo met. et se jelle dans la Canner.
Keimei.iscen, anc. li. ruiné, situé dans la prévôté de
Sierck et dépendant du niiinjiiisat de Rodemack,
1681 (dénombr. s. l'an).
Keiseimioff, anc. f. — Sise près de Guentranfje (carte
Cass.).
Kemplich, c°" de Metzerwisse. — Kempurich, 10()3
(abb. du Lac. D. Cal. III, pr. xxv). — Kampachel,
1276 (abb. Vill. H. 12). — Kampticle, 1387
{ibid. K. 1 ). — Kempulcher, Kempukhel, iblilx
(pouillé de M.). — Kempuchel, i.^gi (dén. Th.
Alix). — Kamplick, 1C81 (dénombr. ai juill.). —
Camply, i683 (cart.Vill. t. II, P 279). — Kam-
ply, 169a (lerr. du ban). — Kemplich, 1756
(Stem, dép' M.). — Remplie, 1766 (D. Cal. not.
Lorr.). — Kemply, 1779 (terr. d'illange). — Cam-
plies (carte Cass.). — Campus belli, Kampfplatz
(stat. Verr.).
Village de la landschultesserie de Sierck. — Siège
d'un fief et d'une justice haute, moyenne ft basse,
mouvant du roi de France, 1681 {loc. cit.). —
Etait cbef-liou d'une cure de l'arcbiprétré de Ké-
dange qui avait pour annexes Klang et Codewalt.
Autrefois Trois-Evèchés, prévôté de Sierck, coût,
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton
d'Ingiange, puis, passa, en 180a, dans le canton
actuel. — A pour annexes Klang et la ferme de
Codewalt.
Keisbach, c°° de Foibach. — Kerpach, 1207 (Kre-
mer, Ard. Gesch. II, 116). — Gyrpeics, 1263
(coll. Ilomb.cb. Jean de Lorr.). — Kirpei-ch, 1277
(sém. Saint-Sim. s. l'an). — Kerbanck, 1.^77 (Ibid.).
— Kirbach, i5g4 (dén. Th. Alix). — Kerpachen,
1668 (sém. Saint-Sim. s. l'an).
Village du comté de Forbach. L'église de Kerbach
(arcbiprêtré de Saint-Arnuald) était l'église mère
de Forbach; elle comprenait Behren, Etzling, For-
bach, ffiting, Petile-Rossel, Schœneck et Speiche-
ren. Théodoric, comte de Richecourt, la donna aux
chanoines de Hombourg en 1357.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,cout.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Forbach
depuis sa création, en 1790. — A pour annexes
Behren et Elzling, le Moulin Neuf et l'Oligmiihl.
KERur<G-LEZ-SiERCK,c°" de Sierck. — Crelliiii;on , 87/1
(ch. Berlh. arch. Trèv. ). — Cherlingcii , 1 086 ( D. Cal.
Ill.pr. 10). — Kei-kelingen , iii5(ch. abb. Saint-
Arn.s. l'an). — Karlenges, 1 i3g (ibid.). — Kirlinga,
xiii° s' (abb. Mettl. décl. biens). — Kirlinjr, 1230
(arch. Trèv. décl. biens). — Kerlange, Kcldange,
1295 (inv. des lit. de Lorr. H, /io3). — Keilmga,
Kelingemisprceposilnra, 1 /i 36 (abb. Saint-Arn. A. 86).
— Kelingn, thôè (abb. Vill. bulle de Célestin III,
A. 86). — Kerlenga, i^sG (abb. Saint-Arn. trans.).
— Kerlingen, togi (dén. Th. Alix). — Kelrlingen,
\\u° s° (Sierck, dom.). — Qum-lin, 1G81 (arch.
départ, dén. s. l'an). — Kirling, 168C (gén. de
Metz, dom.). — Quctiaiii, 1701 (carte Vaug.), —
Querlieii, 176a (carteLafos.se).
Siège d'une seigneurie, haute, moyenne et basse
justice; fief mouvant de la prévôté et du domaine
de Sierck. — Faisait partie du comté de Hom-
bourg, 1701 (dénombr. du 2 mai). — Paroisse de
l'archevêché de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Trois-Evêchés, prév. de Sierck, coul.
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du can-
ton de Kœnigsmacker; passa, sous l'organisation de
l'an m, dans celui de Sierck et, en 1802, dans
celui de Metzerwisse. Une ordonnance du 28 dé-
cembre 1825 le replaça dans le canton de Sierck. —
A pour annexes Haulc-Sierck et Fréching.
Kettenbobs, anc. m'°, c"' de BamhiderstrofT.
Keïboubg, chapelle et m"", c"*de Kanfen. — Keyhrich.
Keybrick, 1682 (lerr.de Kanfen).
Etait annexe de la paroisse de Kanfen.
KiLBOijRG, métairie franche, ban de Téting, faisant
partie de la seigneurie de Hesser, 1681 (dénombr.
de nov. ).
KnoER (Kappel et Ubeb), c°" de Sarralbe, surl'Albe.
— Kongeren, 1829 (cart. év. de M.. t. I, p. 288).
— Cuugnei-ey, i3g5 (il/id. p. 20). — Cappelhin-
guer, i5g8 (bibl. de Metz, contrib. imp.). — Les
deux Kingre, 1682 (dénombr. 16 mars). — Kin-
gei-s, xviii' s* (pouillé de M.).^Capolkinger, 1700
(Bibl. nat. coll. Lorr. loli). — Capel Kengnier,
1720 (arch. de Guéblange, chron. de P.Monsieux).
— Kinger, 1727 (pouillé de M. Portef.). — Kapel
Kigneur, i-jîio (H. Lepage, com. Meurthe). — Obet--
kinge, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — Cuiiàères,
'779 (<^arle Duriv.). — Kapelkingner, Vbn-kigner,
177g (Dur. Lorr.). — Kappelkigner ou Kappetkin-
gei; 182 5 (tabl. Par.).
Village de l'Evèché, composé de deux hameaux,
Kappel-Kinger et Uber-Kinger, séparés par l'Albe.
— Il relevait partie de la chàtellonie d'Albestroflf et
partie de celle de Hingnesange.
Au xviii' siècle, la seigneurie de Kinger compre-
nait les deux Kinger, Sieinbach , Wentzweiller et
Schveix; elle était le siège d'une justice haute,
moyenne et basse, relevait du roi de France et ap-
partenait au prince de Lixheim, 1681 (dénombr.
5 août). — Annexe de la paroisse d'Insming, Kap-
pel-Kinger fut érigé , en 1 7 2 1 , en paroisse de l'archi-
136
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
prêtre de NForliangeavcc Uber-Kinper pour annexe;
celte paroisse dépendait du prieuré d'insming.
Autrefois Trois-Evéchés, Laill. de Vie, coût, de
l'Évêché. — Fait avec Uber-Kingcr, son annexe,
partie du c'*° de Sarralbe depuis sa création.
Kiqueuev (La), f. c°' de Pulteiange-lez-Rodemack. —
Kiraenhof, Kiterhnjf, iGOi (dénombr. s. l'an). — Lu
commune de Kikeray, 1729 (ibid.).
KmCH, m", c" de Melzcresche. — Lou molin et /'«»-
lang de Kirsche, i4a8 (abb. Vill. cart.t. 1, K. 1 ).
KinsBAcii, vill. délruit, c" de Bining. — Kirshach,
1 170 (Alsat. diploni. ccciii, c.b. de finibus Lotliar.
in Vosago). — Kirchbronn {Vieti-r ban de), 172C
(arcb. d'Aclien, arpenl. du i3 août). — Kirtchbach
{Ban des), i-jbb (atl. de Bitclie, f toS-ioC).
Village du comte de Bilclie, détruit vers le
xï' siècle.
kiBscH-LEz-LcTTANGE , 11. c" de Luttaoge, sur le ruis-
seau de Bibiclie. — Kirsch, l'ioa (abb. Vill. cari.
I. I,L. K). — Kiersie, 1 '108 (iiiV/.). — Kinxprope
LiiUinga, i'>!ili (pouillé de M.). — ■ Kirlz , iGoC
(ibid.). — Kimh, 16H1 (dénombr. 1" juillet). —
Qiiirche, 1686 (abb. Vill. liasse Ay.û). — Kirche,
i756(Stcm. dép'M.).
Dépendait de la seigneurie de Lutlange, 1681
(dénombr. !*'juillet). — Etait annexe delà paroisse
de Lutlange.
Autrefois Trois-Evécbés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fil partie, en 1790, du canton de Lut-
lange et passa , en 180a, dans celui de Meizerwissc.
— Chef-lieu communal jusqu'au décret du 8 no-
vembre 1810, qui le réunit à Lutlange.
KiRScii-LEZ-SiEBCK, c°° de Sierck. — Kriske, 1183
(Berib. IV, pr. xsxiv). — Kirch, ibgti (dén. Tb.
Alix). — Kirses, xvii' s* (Sierck, dom.). — KirU,
1C89 (Lorr. dom. t. II). — Kirche, 1779 (Dur.
Lorr.).
Au xvi' siècle, village du domaine et de la prévôté
de Sierck.
Siège d'un fief mouvant du roi de France, 1681
(dénombr. 3 sept.); il y avait, en outre, une mé-
tairie-fief formant ban à part. — Paroisse du dio-
cèse de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Sierck depuis
sa création, en 1790.
KiBSCHNAUMEs, c"" de Siefck. — Kirchnomen, iSg'i
(dén. Th. Alix). — Naumen, 1618 (abb. Bouz. s.
l'an). — Kaichen, 1C80 (arcb. départ, dén.). —
Ktrchenomen, 1732 (carte Bugn.).
Dépendait de la seigneurie de Frémestroff(Prusse),
jOSi (dénombr. 27 juin). — Etait chef-lieu d'une
paroisse du diocèse de Trêves (doy. do Perl) qui
avait pour annexes Obernaumen et Kallzwiller, vil-
lage évéchois de la juridiction de Sierck.
Autrefois Lorraine, baill. do Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton do Sierck depuis
1790 (de Laiinstrolf do 1802 à iScO). — A pour
annexes Evendorif, Obernaumen, Bouzenacker, et
la ferme de Tockfeld.
KiRwiLLEB, c°° de Sarralbe. — Kirmilra, 1179 (cb.
abb. Wadgasse, Ilonlcim. Ilist. Trevir. diplom. I,
106). — h'irawitre , iSao (Kremer, Ard. Gesch. II,
/118). — 0«iri«7fe, 1598 (Albestroff, Aust. 1861,
570). — Kirbiiil, i6o(i (pouillé de M.). — Quit-
vitler, 1700 (Albcslroff, Ausl. 1861, 070). —
Kinilte, 17.').') (ibid.). — Kirwiller, Kerwiller ou
Kerville (lab. Par.).
Village de l'Évéché, relevant de la cbàtellcnie
d'AlbestrolT. — Autrefois annexe do la paroisse du
Val-de-Guéblange, il fut, au xviii* siècle, érigé en
cure de l'archiprélré de Morhange.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. de Vie, coul. de
l'Evéché. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Sarralbe.
KissBLBAcii (BiîissEAU de). — Prend sa source à Kan-
fen, traverse les c°" de Kanfen, Hetlangc-Grande,
Gai-sch , Manom , sur une longueur de 1 a kilomètres,
et se jette dans la Moselle. — Kissilbach , 1 G8 1 (dé-
nombr. i" ocl. ).
KiTziNG,h. c'" de Merschweiller. — Kulssingen, iSgi
(dénombr. Th. Alix).
Annexe , avec la censé de Neudorft', qui apparte-
nailàsa communauté, de la par. de Kirsch-lez-Sierck.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul. de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Sierck.
KiTZiNG (RiissEAU de). — Coulo sur le terril, de la
c" de Merschweiller et afflue au ruisseau de Man-
dercn.
Klano, h. c°' de Kcmplich. — Klingen, lôgi (dén.
Th. Alix). — Clingen, 1686 (gén. de M., dom.).
— Ctangen, 166a (lorr. deKempHch). — Klangen,
1693 (terr. de Kédange). — Klain, 1756 (carte
Vaug.). — Ktan (carie Cass.).
Etait annexe de la paroisse de Kemplich.
Autrefois Trois- Évéchés, baill. de Tbionville,
coul. de Lorraine. — Fil partie, en 1790, du canton
d'Inglange; passa , en 1802, dans celui de Metzer-
wisse. — Chef-lieu communal jusqu'au 8 novembre
1810, où un décret impérial le réunit à la c" de
Kcmplich.
Klapbach, m'", c" de Gœlzenbrûck. — Taillerie de
cristaux.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
137
KLAisiMBcnG, m"", c"' de iMeisonthal. — Clmismbn-g ,
(carte (le l'État-major).
Ki.Ai;SENBEBG, chapelle. — Voy. Sai\t-Bi.mse.
Klecsberg, forêt, c°° de Meisenlhal, afleclée autrefois
au service de ladite coninuine, 1761 (arcli. départ.
B. ,17).
Klein-Aoel, m'", c" de Souclit.
Kleinbacii (Ruisseau de). — Prend sa source en Ba-
vière, à Eppelbronn , traverse la c"' de Walsclibronn
sur une longueur de 2 kilomètres et se jelte dans
la Horne à Waldliausen.
KLEl^BBÎCKE^MUIIL, ni'", c'" de Helliuier.
Kleisd'hau, h. c°° de Longeville-lez-Sainl-Avold. —
Kli'in Ditlheim , xvi' s" (ahb. Longev. cens.). — La
Petite Dal, 175O (D. Cal. not. Lorr. ). — Klindhal,
17.16 (carte Vaujj.). — KteindliaU ou Petitdhall,
'779 ( ''"•'• Lorr.). — Kleindlud (carie Cass.).
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
de Lon(;eville-lez-Saint-AvoId.
Klein-Mihl, ni'", c"* d'Acheu.
Kleis-MCul, m'", c'" de Beltwiiler.
Klein-Mïhl, m'", c" de Diebling.
Ki.EiN-MiHL, ni'°, c"* de Gros-Réderching.
K1.EIS-MÙHL, m'°, c-'de Hoiling.
Kleis-MOhi, m'", c " de Maclieren.
Klei\-Mi;hi., huilerie . c°" de l'ontpierie.
Ki,EiM«(JFiLENBACii , f. c"' de Sturizelbronn.
Ki.ein-Wald, f. c"' de Breidenbach.
Klingelbacii (RuissEAi de). — 11 prend sa source à
Parth (c"° deBoust), traverse la c'" de Boust sur une
longueur de 000 met. et se jelte dans la Moselle.
Kl.o^KENllOFF ou Glôckesiiofp , f. c"* de Merlen.
Ki.ousBons (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de
la c°' de Télerchen et afflue à la Nied.
KLUBPENiiorF, Kllmpenhùtte ou Babaque aux Sabojs,
f. c"' de Slurtzelbronu. — GtwnpenhiiUe (larle de
l'État-major).
Kkaliiitte, m°", c" d'Oltonville.
K>UTA.\GE, c°" d'Audun-le-Roman, sur la Fensch. -
Knullingm, iSag (arch. départ, tabel. du lieu). —
Kneuliiigen, 1 606 (abb.Sainte-Gloss. liasse Hayange).
— Knitange, 1681 (dénombr. i5 août). — Kneu-
tange, ifiSi {ibid. 3o déc). — Cunetange, i68y
( Barr. dom. t. 11). — Kuentange, Keniitange,
1689 (gén. de M. dom.). — Kunlaige, 1763 (carie
l.afosse). — En allemand : Kneitingen.
il y avait à Knulange une rue, dite de Bar, dont
le duc de Lorraine avait conservé la souveraineté, et
qui était composée de maisons de son domaine sou-
mises à sa justice; il en fit la cession au roi par
l'article 11 du traité de 1718. — Etait annexe de
la paroisse de Hayange.
Moselle.
.Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Sancj
et passa , en 1809, dans le canton actuel.
KNUTA^GE (Le Moulin de) et la rue du Moulin for-
maient un fief mouvant du château de VVolkrange.
KoBBETTE (Deutsch etWELScii), f. c''° de Slurtzelbronn.
■ — Grangia Cobart, 1178 (cli. abb. Sturtz. 3 v°).
— Chobart , 18/48 (ibid. a .3 ) . — Cobehurt , 1^17
(ch. abb. Sturtz. Als. diplom. mcclxxii). — Koberl,
'779 (Dur. Lorr.).
Ces deux fermes ont été fondées par les moines
de Slurtzelbronn et appartenaient à l'abbaye.
KoBBETTE (Ruisseau de la). — Prend sa source sur le
territ. de Sturizelbronn et s'unit , au-dessous de l'étang
de GrafTenweyer, au VVinsteinerbach, pour aller se
jeter dans le Falkenslein. — Rivus-Cobart , iio'i
(ch. abb. de Sturtzelb. D. Cal. I, Pr.).
KouEiWVALD, mont, au pied de laquelle est situé Ké-
dange, c"° de Hombourg.
KoEKiNG, \ill. c'" de Garsch, à gauche de la Moselle.
— Kecbingen, 1681 (dénombr. a3 mai). — Kikin-
gen, 1681 (gé;i. de M.dom.). — Kechuingen, 168G
(dénombr. i"oct.). — Kaikingen, Kolchiii, wiii's"
(pouillé de M.). — Kekin, 1 726 (carte Bugn.). —
Kekhingen, Kerchingcn, 1701 (dénombr. 0 mai).
— Kaichingen , 1 706 (dénombr. o nov. ) . — Koekin ,
I 750 (Dur. Lorr.). — Kakin, 17.56 (carte Vaug.).
— En allemand : Keichingen.
Village delà seigneurie de Caltcnom; siège d'une
justice haute, moyenne et ba.sse, 1C81 (dénombr.
28 mai). — Etait annexe de la paroisse de Hus-
sange.
Autrefois Trois-Évêchés , baill. et coul. de Thion-
ville. — Fait partie du canton de Catteuom depuis
sa création, en 1790. — Fut chef-lieu communal
jusqu'au i3 octobre 180g, où un décret le réunit
à la commune de Gansch.
KoEMGSBEBC, mout. c"' de Meisenthal et d.Uthorn. —
Voy. Bbeitetisteiv.
KoEMGSBEBG OU MoNT-RoYAL, aucieii noiu de Sarre-
insberg.
KoE.iiGSBEBG, f. c"' de Siorck. — Konigxbei-g , 1716
(lerr. de Monlenach). — La Cer.se de KonMerg ,
1756 (Stem, dép' M.).
On voyait encore distinctement, au siècle dernier,
les lignes du camp de Villars .sur la hauteur occupée
par cette ferme.
Autrefois Trois-Évêchés, prév. de Sierck, coût.
de Lorraine.
KoEMOSMACKEB , c°" de Metzepwisse, sur la Canner et à
droite de la Moselle. — Curtis Machra in comitatii
Chonradi et m pago musolensi tila, 1 060 (calh. Verd.
18
138
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE
cil. (le l'cnipercur Henri IV). — Makeren, 1229
(cch. d'Etain avec Saint-Malhias de Trêves, ch. de
Henri V). — ■ Marmacre, 1270 (ch. de don. Berth.
Vil, 1). — Macro, i35/i {ibid. xiu). — Villa de
Maehre, 1870 (pouillé de M. Porlcf. ). — Regia
Mâchera prope Mosrtiani, i-Sga (cari. Vill. t. H,
().") v°). — Kimitiiiaker, 1893 (ibid. t. I, K. 1).
— Makre proche Konismaker, 1/179 (ibid. M. I).
— Regitmaehra, Regimacra, Regitniacher, tbhlt
(pouillé de M.). — Kœnigxmailwrm , 1^72 (dioc.
Lux. Berlli. MU, ho). — Kunigtmachren , tb-jh-
1 hH 1 (arch. d('p,irl. B. 26^1 ). — Kcmige Macheiti ,
Koing Machern, i.'jg'i ^dén. Th. Alix). — Kœnig»-
machere, xvii' s" (Lolh. sept.). — Kuning» Macreii ,
xvii's* (carie Rcaul.). — Kenitmacher, 1606 (pouillé
de M.). — Macheren le Roy, 1689 (ahb. Vill.
liasse Lux.). —- Kaimmacker, 1680 (arch. départ,
dénonibr. s. l'an). — Kœnitmachren , 1C86 (gén.
deM.doni. ). — Maxheren ou Kamigtmatchren , i68()
( ibid. ). — Conitmacquer, 1701 (dénombr. o mai).
— Cwnigtmarker, 1722 (terr. de VolsIrofT). —
/•'m/mncfr<T (sous la période révolutionnaire).
Kœnigsmackcr s'était appelé Mâcher juscpi'nu
xii" siècle, époque où il fui fortifié par le roi Jean
de Bohême. Celte seigneurie avait été donnée à
l'église de Verdun en 1 o6."» ; elle fut échangée contre
la seigneurie d'Étain avec l'ahliaye Saint-Mathias
do Ti-èves en 1222. — Siège d'une st-igiicurio, avec
haute, moyenne et basse justice, qui appartenait à
l'abbaye Saint-Mathias de Trêves. Il y avait une
mairie dite du Daunemcrmeyer, qui appartenait à la
seigneurie de Caltcnom, 1706 (dénombr. 19 nov.).
— Était siège d'une cure de l'archiprètré de Ké-
dange, qui avait pour annexes : Métrich, le motdin
de Mé\inkel et l'hermitage de Sainl-Roch; cette
cure dépendait de l'abb. Saint-Mathias de Trêves.
Autrefois Trois-Kvcchés, baill. et coût, de Thion-
ïille. — En 1790, chef-lieu d'un canton qui com-
prenait les c"' de Breistroff (Petite), Freymacker
(Haute et Basse), lllange, Kiintzig, Métrich, Ma-
quenom, Oudren, Stuckange et Waluiestroff, avec
leurs annexes; conserva ce titre sous l'organisation
de l'an m, puis passa, en 1802, dans le canton
actuel. — A pour annexes Métrich, Griesberg et
Mévinkel.
KoEMGSSTBAssK ou BouTE DU lioi , aujourd'hui détruite,
et qui semble être une voie romaine réparée au
temps de la féodalité. Elle vient de Bavière , traverse
du nord au sud le lerrit. d'Epping, de Bimling et
de Bettwiller, et parait se raccorder avec une autre
voie, la Ritterstra.sse ou Boute des Chevaliers, qui
nlioulit au dép' du Bas-Rhin, après avoir traversé
les bans de Boiirbuch, de Bining-iez-Bolirbach et
de Schmittwiller.
KoNACkER, [. c"° de Marspicli. — Cnunacker, xviii' s"
(pouillé de M.). — AouHar/rw, i756(Slem.dép"M.).
— Kounakre, 1817 (dicl. Viv.). — Koimaker, i8>!.j
(labl. Par.).
Faisait partie delà conuiiunaiilé et delà paroisse
de Marspicli.
Kortz-Basse, 0°" dcCallenom, à gauche do la Moselle.
— Cand, 1300 (ahb. Saint-Max. ch. don. s. l'an).
— Inferior Koiil: , i.'JS.') (çart. Vill. t. 11, P 3i ). -
Nidercoulz, lûg'i (dén. Th. Alix). — Nidre-Koutt,
XVII* siècle (abb. Vill. liasse Sierck, iC). — Nider-
Konlz, xvii* siècle (Sierck dom.). — Nider Kunt: ,
ivii" siècle (carte Benul.). — Conlz Uatse, i()86
(gén. de M. dom.). ~ En iilleinaml : Nialerhuul:
ON Kontz bei Sirk.
Il y avait une seigneurie dépendant du comté de
llombourg, 1C82 (dénombr. de l'an et suiv.).
Sié;;e d'une paroisse du diocèse de Trêves, doy.
dePeil.
Autrefois Trois-Evéchés, prévôté de Sierck , coût,
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Bodemack et passa , en 1802, dans le canton actuel.
Ko^Tz-HAOTE, c°° de Cattenom, à gauche de la Mo-
selle. — Obercontze, i4i5 (arch. H. de V. AA,
11). — Superior Kontz vel Conlz, 1 585 (cart. Vill.
II, fSt). — Obercontz, iSg'i (dén. Th. Alix).
— Oberkuntz, xvii' siècle (carte Beau). ). — Lauber-
knntz, 1681 (dénombr. 3 sept.). — OberclonI: ,
1C82 (dén. comté de Créh.). — Conlz haute, i68t)
(gén. de M. dom.). — Oberklonlz, 1688 (dén.
Créh. arch. Ilelph.). — Ober Contz, haulle Conlz,
1698 (terr. du ban). — Oberkont, 1701 (dén. de
mai). — Kunt, 1756 (cart. Viiug.). — En alle-
mand : Obei-konlz.
La haute justice était au roi di.' France (1C81,
loc. ett.). — 11 y avait un Gef siège d'une seigneurie
foncière, justice moyenne et basse, sous la prévoté
de Sierck et la cour de Perl, et une seigneurie dé-
pendant de celle de Rodeniack , qui représentait le
quart du village. — Etait annexe de la paroisse de
Koulz-Basse.
Autrefois Trois-Evéchés, prév. de Sierck et baill.
deTliionville (pour ce qui dépendait de Bodemack),
coût, de Lorraine. — Appartenait, en 1790, au c°°
de Bodemack; l'ut classé, en 1803, dans celui de
Cattenom.
KoLCBESMÛiiL, m'" sur la Canner, c'" d'Inglange. —
Kochmulle, i633 (abb. VilL cart. t. I, K. 5). —
Koqueniulh , moulin sur la Canère, i634 (ibid.). —
CochenmuMl , i03'i (ibid.). — Koquemnllo, 1739
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
139
(ibid. K. 3 ). — Le Moulin des gâteaux à Vuhbaye de
FiVfo-s, 1776 (dénonibr. i"fév.). — Kukemnuhl ,
1 77g (Dur. Lorr.).
Krebach (RtissEAi dk). — Prend sa source à Huu-
liug, Iraverse la c"' de Mullin;; sur une longueur
de 2 kilom. et se jette dans la Moselle.
KnEBSMÛHL ou MouLis b'Ecreusse, c" de Betting-lez-
Saint-Avold.
Kreucich , f. c°' de Willring. — Construite en 18/16,
par M. E. Hourier, sur l'emplacement d'une forêt
défrichée.
Kreschmi Hi,, m'", c"* d'Ëborswiller.
Kbeltzhoff, f. c°° d'Erstroff.
KniBSBiCH (RiissEAL- de). — Il prend sa source à
lianguevaux, traverse cette c"" et celles de Fameck,
de I'"lorange et d'Uckange sur une longueur de
9 kilom. et se jette dans la Moselle.
Kbo.\bn , m'", c"" de Tliéding.
KnoTE.\WASEN , m°°' isolées , c"' de BiErenthal.
Krunelsbicii ( Ruisseau de). — Prend sa source dans
l'étang de Grùnesbach, Iraverse les c'^de Roppc-
willeret deLiedei-scheidt sur unelongueurdoSoom.
et se jette dans la Horne au moulin d'Eberbacli.
KuCHUsGEs, église annexe de Grosbliederslroff, 17ÔG
(D. Cal. not. Lorr.).
Kleds, m'° et bois, c"° de Fonloy. — Loit Mulin de
Kuerx entre Brouck et Fontois, i357 (abb.Vill. cari.
t. I, K. 1). — Le Molin de Guers entre Bruurk et
Fonthois, i6-io(ibid.).
KuLENGEiiKOPFK, anc. f. c" de .Siersllial. — 1 781 (arcli.
départ. B. 117).
KuNDscHAPT, éc. c°' de Baîrenthal.
KuNTZiG, h. c"° de Distroff. — Cunz-cun, xii° s' (abb.
Saint-Max, décl. biens). — Cunsinga, 1179 (abb.
Bouz. bulle d'Alex. 111). — Kvffencig, i355 (cari.
abb. Vill. t. I, M. I16). — Cuncich, 1870 (arch.
IL de V. cart. 117 f. LXXIII). — Kuntzich, i/ii/i
{ibid. AA, 19). — Kunezig, l'iag {ibid. AA, 11 ).
— Cuntzig, liBo (cart. VilL II, f° 78 v°). —
Cunizig, Kuntsig, i55o-i.55a (quitt. H. deV. AA,
i5-22). — Htinlzig , 1606 (pouillé de M.). —
Kanzicq, 1681 (dénombr. 13 juin). — Konizingen ,
i6a6 (bosp. de Sierck , E. I, p. ao). — Quinzy,
1762 (carte Lafosse). — Kuntzich, 1779 (Stem,
dép' M.). -- Kentzig (carte Cass.).
Dépendait de k seigneurie de Meillbourg, 1681
( dénombr. 1 2 juill.). — Était annexe de la paroisse
de Basse-\ûlz.
Aulrefois Trois-Evècliés,baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fil partie, en 1790, du c"" de Freymacker
et passa, en 1801 , dans le canton de Meizerwisse.
— Cbef-lieu communal jusqu'au 1 2 décembre 1 8 1 1 ,
où un décret le réunit à la commune de Distroff.
Kuntzig,ou en français OeWnc!/, selon leP.Ber-
Ibollet, avail donné son nom à une maison de cbe-
valerie luxembourgeoise (jui portail : d'argent à deux
barbeaux d'azur adossés , eantonné.i de /i croix fichées
de gueules.
Labauville, f. c'" de Gorze. — Labuvitle , 1297 (inv.
des lit. de Lorr. VI, 385). — En patois : Laibeu-
velle.
Censé; était annexe de la paroisse de Gorze.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Meiz.
Labueide, f. c"' de Gros-Tenquin. — Voy. Bbeide(La).
Labblch, h. c°° d'Eberswiller. — Labriicken, 1681
(dénombr. 6 sept.). — Labricq, xviii* s" (pouillé
de M.). — Laubricquen , 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
— Laubrùl; ou Laubrick, lianieau, faisait partie
de la communauté de Férange, 1779 (Dur. Lorr.).
' Siège d'un fief mouvant du roi de France, 1681
(dénombr. 3 sept.).
A utrefois Lorraine , baill. de Bouzonville, coul. de
Lorraine. — Etait annexe de la par. d'Eberswiller.
Labrt, c°" de Conflans, sur l'Orne. — Villa Lubriairo,
780 (abb. Gorz. ch.conf.). — Ad Labriam, lo/tg
(abb. Saint-Max, bulle Léon IX). — Labrei, 1289
(acte d'aman). — Labrie, \'Af>tj (inv. des lit. de
Lorr. V, p. 62). — Labrey, Labrye, Labi-ie , i 54'i
(pouillé de M.). — Labris, iGg'i (dom. Barr. t. II).
— Labrie, xvii' s" (Journ. J. Bauch.). — La Brie ,
id-îo (inv. des tit. de Lorr. V, p. 71 ).
Siège de trois seigneuries foncières, dont une por-
tait le nom de Grand-Ban, et de trois moyennes et
basses justices. La haute justice appartenait au roi.
— La principale de ces seigneuries, appelée laTour-
Malmet (de Mail. Barr. ) , érigée en fief le 2C octobre
i5gg, mouvait, ainsi que les autres, de la cbâtel-
lenie de Conflans ( Dur. Lorr.). — Etait siège d'une
cure de l'archiprètré de Hatrize et dépendait de
l'abb. de Gorze.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Sainl-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de Friaii-
ville et passa, sous l'organisation de l'un 111, dans
celui de Conflans.
18.
l'iO
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
lyAcnAUBRE, c"" de Sainl-Avold. — Cnnm'en, lâgi
(don. Th. Alix). — Camnmvn , iSgg (arcli. de
Saint-Afold, BB. 5). — Caméra, iCo6 (pouilli^
do M.). — La Chambre, 1761 (ord. de Lorr. VIII,
290). — Chamhre (carte Cass.). — En allemand :
Knmnieren.
Village fondé en i58G dans le bois do la l'Vesne,
dans la seigneurie de Honibourg. — Etait chef-lieu
d'une cure de l'archipi-étré de Saint- Avold , qui avait
pour annexes Holbach ot Leywillprhoff et était à la
rollatiun du roi.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coul. de
l'Eviché. — Fait partie du canton de Saint-Avotd
depuis sa création, en 1790.
A pour annexes Holbach-lci-Sainl-Avold et Ley-
willerholT.
Laciiapf.lie, f. c"' deHottwiller. — Voy. CAPPetuorr.
Lacroix, m'" scirle ruiss. de Bronvaux, c"* de Marange.
Lacroix, f. c°' de Rezonville, — Cette couse, située
sur le l)ord de l'étang de Gravclolte, était annexe
de la communauté et de la parois,se de Rezonville.
Lacroix, h. c°' de Saint-François. — La Croix, LÎg'i
(dén. Th. Alix). — En patois : Lni' creu.
Liait annexe de la paroisse de Laumesfeld.
Autrefois Trois-Evôchés , prév. de Sierck, cout.de
Lorraino. — Fait partie du canton de Boiizonville
depuis sa création, en 1790.
LAcnoix-BEi.Ltvi'K, m"", c°' de Retonlëy.
Ladosciiaïps, h. c°' de Woippy. — Laidonchamiit ,
i.Sga (chap. calh. s. l'au). — Laidmiehamp , i4o'i
(list. des vill.). — L'arduchump» , ifihh (chron.
du doy. de Sainl-Thiéb.). — Laidonchamps , iâ'i6
(chap. cath. s. l'an). — Laiidonehampa , 1 47,3 (abb.
Saint-Vinc. liasse dimes). — Laidonchampz, i/17'i
(161V/. comptes). — l.aiJonchanl , xv* s* (chron. Jac.
Huss.). — Lni'ducAam/;» (chron. Ph. de Vign.). —
Lit don champ», i5oo (épit. de J. d'Esch.). — Lai-
dunchamps, i5i8 (Mém. Ph. de Vign.). — Lindon-
champ, i5/i.'i (pouillé de M.). — Le Chatleaulx de
Donchamp , i553 (Siège de Metz, par Salignac). —
Ilndonehamp» , xïii' s° (Loth. sept.). — La Don-
champs, censé avec un beau château, i7.")6 (Stem,
dop' M.). — En patois : Laidonchamp.
Etait auucxe de la paroisse Saint-Simon de Metz.
— \ conservé un beau château du moyen âge, dont
une partie seulement a été rebâtie en style moderne.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fil partie, en 1790, du canton d'Argancy;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Lorry-lez-Melz, puis, en 1802, dans le 1" canton
de Metz. — Chef-lieu communal jusqu'au 9 février
1 8 1 0 , où il fui réuni à Woippy.
LAonA^(■.F, ou Immeriiofp, m'°, r" do Hell.inge-Grande.
LAOnAM)VlI.t,K, c"'. — Voy. Co^■S-LAOHA^DY^LLE.
Laiiei.i.e, vill. ruiné, c°* de Conmo. — La HeUe, i 77;)
(Dur. Lorr.).
LaimgmSe, {. c°° d'Olhe. — Lijrm/, i8o>> (organ.
corTimun.). — Laijpiie: (dicl. Vcrr.).
Laholtte, éc. c"' de Viilers-Stoncourt.
LiiTRE (Le Hamead de). L'une des divisions de la
c"° de Novéant.
Laïike (Les Ba\s fiefs de) , à Jiissy et à Vaux. — Mou-
vaient du roi de France; étaient siégo, chacun, d'une
justice haute, moyenne et basse, el appartenaient à
la cure do Jussy, 1681 (dénombr. 29 juin).
Laix, c"" de Longwy. — Lnye, 1 'j8i (Journ. J. Aubr.),
— Laù, iSg^ (dont. Barr.). — Layx, 17/19 (do
Maill. Barr.). — Leix, 1779 (Dur. Lorr.).
Siège d'un fiefel d'une justice haute, moyenne
et basse, qui appartenait à l'évéque de Verdun. —
Annexe de la par. de Basiieux (dioc. de Trêves).
Autrefois Barrois, baill. de Villors-la-Montagne.
coût, de Saint-Mihiel. — Appartenait au canton de
Villers-la-Montagne, de 1790 à 1802, où il passa
dans le canton actuel.
Lallied, f. c"' de Vry. — iMlié, 1610 (Fab. teriit.
Met.). — La Grande et Petite Latlieu. dit le Petit
Saint-Mrotai , ifi3i (abb. Vill. cari. t. I, L. i ).
— Laitier (dict. Viv.). — Latlien (carie de l'Elal-
niajor).
Etait annexe de la paroisse de Vry.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Metz.
Lahbacu, c°" de Bohrbach, sur la Schvvolb. — Lim-
hach, 1694 (dén. Th. Alix). — Lampach, 1771
(ord. de Lorr. XII, '132).
Ce village, qui appartenait au comté de Bilclie
et à la mairie de Bening, était divisé on deux ha-
meaux: Haut-Lanibach et Bas-Lambach. — Faisait
partie, comme annexe, do la paroisse de Siei-slhal.
Autrefois Lorraine, baill. de Bilche, coût, de Lor-
raine. — Fit partie du c" de Lemberg de 1790
à 1802; passa, à celte date, dans le canton actuel.
— A pour annexes Clasenberg et Locherbach.
Lambacii (RiiissEAi; de). — Coule sur le terril, de la
c"' de Sierslhal ot afflue à la Schwolb.
Lamberrie (La), éc. c"' de Sanry-sur-Nied.
Lamcertserosn (Bas de), c^de Kalhausen. - Lmnhsz-
broim, iSgC (compte du receveur de Bilche, arch.
de Rahling, C. Ci). — Lambrectshruint . hun i.inU
(atlas de Bilche, I. 1 00 ).
Lampes, éc. c"" de Richemont.
Lasdosvillers, c°° de Pange. — Landonia l'illare,
xiii" s' (arch. de la terre). — Ladonviller, l'Sûi
(arch.comm. B.7'1). — Landonvilleir, i.SliS (chap.
DEPAKTEMENT DE LA MOSELLE.
iil
de la calii. s. l'an). — L'IIuiulunrille, hadoiieUlf ,
l'Aiidonville, Lainlonvillo , \v' s' (arcli. Je la terre).
— Landonvillé , i,^)0o {inv. des tit. de Lorr. t. VI,
179). — Lnndonvillei; i75fi(Sleni. dép' M.). —
Kn allemand : Landdrnff.
Village dépendant de la seigneurie de Mengen,
et, à ce litre, delà baronnie de rîaville et du comté
deCréhange (dénombr. de 1682 etsiiiv.). Il y avait ,
en outre, une seigneurie, franc-alleu mouvant du
roi de France, siège d'une justice haute, moyenne et
basse, 1681 (dénombr. 9 sept.). — Etait annexe
de la paroisse de Courcelles-Cliaussy.
Autrefois Trois-Évècliés, bail!, et coût, de .Metz.
— Fit partie, en 1790, du ranton des Étangs,
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Varize, puis, en i8oa, dans le canton actuel. —
A pour annexe le moulin de Francaloff.
La>dremost, auberge et f. c"* de Maizery.
Lakdremont, 11. c"* de Silly-sur-Nied. — l.nndrmonl ,
i/iag (H.deV. AA, 1 1 ). — En allemand: Leinmn-.i-
bei-g.
Autrefois Trois-Evècliés, baill. et coût, de Metz.
Lmdres, c°" d'Audun-le-Roman. — Landex, 1128
(chap. calh. s. l'an). — Lenile, 1 187 (ihid.). —
Lendrs, ihiï (ihid.). Landrnz, i h i3 {arch.W. do
V. AA, ^12). — Laiidre, i(3o5 (inv. des lit. de Lorr.
111, p. .3o5). — Leiidres, 1618 (llus. Le.sc. cr. de
Lorr.). — Landrcft MniU , I7'i9(de Maill. Barr.).
Ne formait qu'une communauté avec Mont. —
Etait le siège d'une cure du diocèse de Trêves, de
laquelle dépendait Mont (doy. de Bazailles).
Formait un fief, siège d'une haute, moyenne
et basse justice, sous le bailliage d'Aprenionl, puis
sous la prévôté de liriey; au xviii' siècle elle fai-
sait partie du comté de Mercy. — Il y avait en outre
une seigneurie foncière appartenant au chapitre de
la cathédrale de Metz , sous le nom de ban de Saint-
Pierre et Saint-Paul. La seigneurie de Landres com -
prenait encore les bans de Saint-Ouen, de Holigny et
de la .Malgrée.
Autrefois lîarrois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Celte c"° fit partie, en 1 790, du canton
de Xivry-le-Franc, de celui de Cij-, oiirt sous l'orga-
nisation de l'an m, et passa en n'-oa dans le can-
ton actuel.
La seigneurie de Landres était le siège d'une ba-
ronnie échangée en ia/17 par Tliiébaut, comte de
Bar, avec Horbron de Briey ; elle resta dans cette
illustre maison , dont une des branches ne cessa pas
d'en porter le titre. — Elle relevait du duché do
Lorraine. — La baronnie de Landres portait les
mêmes armes <iue le comté de Briey : d'or à Irois
j/cih ah'iés et fichés de gueules. — A pour annexes
Piennes, Mont elle Moulin.
Landfievange, h. c°'de Bousse. — Landrowange , 1 .'18.')
(.lourn. J. Aub.). — Ladrevange , iSgi (abb. Saint-
MarL décl. ann. Prem. XL ). — Le(range, itiio
(Fab. lerrit. Met.). — Laudrevange , 1686 (gèn. di'
M. dom.). — Lendrevange, 1718 (terr. de Bousse).
Ce hameau, qui n'était séparé de Bousse cjue par
une rue , faisait avec ce village et Biellaiige une seule
communauté dépendant alternativement de la pa-
roisse de Bou.sse et de celle de Guénange.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Tliiou-
ville.
Fit partie, en 1790, du canton de Luttange et
passa, en 1802 , dans le canton de Melzer\vi.sse.
LA\DIiEV4^GE, f, c"* de Lommerange.
Landroff, c°° de Gros-Tenquin. — Laudinidorf, 1 ooEi
(abb. Neum. ch. conf. emp. Henri 11). — Laiidorf,
LendorJ, Leindorf, Betidorff, i.')'i/i (pouillé de M.).
— LaiidorJ, ]5()o (inv. des lil. de Lorr. t. VI.
179). — Lendorff, ibgli (dén. Th. Alix). — Lu
Censede Landtorjf, 1 6 1 6 ( Bibl. nal. coll. Lorr. .")o 1 ).
Village du comté de Morhange et paroisse de l'ar-
chiprétré de Morhange, qui dépendait du cliapiln-
de llombourg et comprenait Einschwiiler, Viller et
Haute-Suisse. Elle existait déjà au xiii" siècle.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuze, coût, de Lor-
raine. — Fit partie, en 1790, du canton de .Mor-
hange et passa, en 1809, dans le canton actuel.
Landweiller , vill. détruit, situé entre Achen et Bining.
— Le gagnage de Landisweilkr, 139/1 (dén. Th.
Alix).
Il n'existait plus au xvi' siècle (arch. d'Achen ,
pr.-verb. d'aborncment du 7 août 1 73O).
Lakei ville, h. c" de Vry. — \onville, 1 980 (fonds de
Malte, inv. liasse A). — La NiiefviUe, 1.190 (cari.
Vill. t. II, v° 68). — La NueveviUe, i4o/i (liste des
vilL). — La Nuevevitle devant Vireij, ilisli (Hist.de
M. pr. V, 16). — Neuve ville devant Yerey, i47y
(cart. év. de M. f. IV, p. 161 ). — Neufvitle, xvii' s'
(Fab. terril. Met.). — La Neta-ille près de la Vieu-
ville, 1779 (Stem, dép' M.). — En patois: Lnineu-
vevelle.
Etait annexe de la paroisse de Vry.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Metz.
— lit partie, en 1790, du canton de Vry; passa,
en 1803, dans celui de Vigy, constamment annexe
de la même commune.
Lavgen-Weveb ou Lietschevsweveu , f. et scierie, c"*
de Sturlzelbronii.
La.vgenweveu (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de
la c'" de Heltange-Grande.
l/i2
DEPAltTEMENT DE LA MOSELLE.
LA\oGiiAitE\ (Riisseii; de) — 11 [ii-end sa source à
Rémelfany, traverse celle c" sur une longueur de
1 kilomèlre el sejetle dans la Nied.
Languec.k, f. c"' de BistrolT.
LANiNu,c"°ile Gros-Tenquin. — I.aeii<linj;eii, i;i6ri(alib.
Saint-Avold. Kremer, Ard. Gescli. u, 5o8). —
Lanmgtn, i44i (arrêt de réunion de 1680). —
Landingen, iSg'i (dén. Tli. Alix).
Laninjj cl FrcmeslrolTforinaienl jadis une mairie,
franc-alleu de révéclié de Metz. — Laning était
annexe de la paroisse de Vald-Ébersing.
Autrefois Trois-Évécliés, baill. de Vie, coût, de
l'Kvèclié. — Il fit partie du canton de Hcllimer
do 1790 à iSoâ, où il fut classé dans le c°° actuel.
Laning, Lixing et Fremestroff ont été réunis en
une commune par décret du i" février i8i3 cl ré-
tablis en communes séparées [Kir ordonnance royale
du 18 août i835. — Laning a pour annexes l'église
de Wol el la ferme de Wallaclier.
Lam.\g (RiissBAi de). — Prend sa source à la fon-
taine de Laning, traverse la c"' de ce nom siu-une
longueur de 1 kilomètre et se jette dans le ruisseau
de Frejbouse.
La.noue, m'", c" d'Ars-sur-Moselle.
LAKiéFosTAivE, c°" de Briey. — Landrij'onlaiM en Ver-
dunoii cliemiii , J2i3 (décl. des dr. M. anc. 1 cxt.).
— Landry-Fontaine, 1890 (inv. des lit. de Lorr.
III, •jlùi). — Lamlfuiiteaii , iSg'i (Und. -lU-]). —
Ijiudejontaine , 1C06 (pouillé de M.). — Land/on-
taine, i68y (dom. Barr. II). — Limie- Fontaine,
1749 (de Maill. Barr.). — Landejoniaine , 175G
(D. Cal. nol. Lorr.).
Le roi en élait seul seigneur. — Etait annexe
de la paroisse de Génaville el se oonfondail avec ce
village et Pénil, ainsi que leurs annexes, pour for-
mer la cojnmunautc des Parodies. ,
Autrefois baill. de Briey, coût, de Sainl-.Mihiel.
— Fait partie du canton de Briey depuis 1790. —
A Immonviile pour annexe.
Lapla.ncbette, m"°, c"' de Monloy.
LAQ^iE^EX\, c°°dePange. — Ln Cunesie,laCunesi , ia6(5
(abb. Saint- Vinc. acquêts, liasse Courc.-sur-Nietl).
— Lai Ctinexy, xv" s' (Hist. de M. pr.VI, p. 2 46).
— La Quoiexit, 1 4o4 ( liste desvill.). — Lacueiwxi,
i486 (abb. Saint-Vinc. acquêts, liasse Courc.-sur-
Nied). — Laquenexy, la Quegnesy, 1617 (Mém.
Ph. de Vign.). — Laquenneiy, i556 (abb. Saint-
Vinc. acquêts, liasse Courc.-sur-Nied). — Laiquenexy,
1676 {ihid. liasse Domniangeville). — La Goneusi,
XV)' s' (episc. Met. temp.). — La Queunery, 17 50
(Stem, dép' M.). — La Cunexy (curie Cass.). —
Kn patois : Laiquen'chy.
Élait annexe de la paroisse de Courcelles-sur-
Nied. — Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. d •
Metz. — Fit partie, en 1790, du canton de Flàn-
ville ; passa , sous l'organisation de l'an 111 , dans celui
d'Ars-Laquenexy, puis, en 1803, dans le canl<iii
actuel. — A Villers-Laqiienexy pour annexe.
Lariiiokt, f. c"° de Rébon. — Dépendait de la couiniu-
nauté d'Herserange.
Labonde, cbâl. et m"", c""de Devant-les-1'onts. — Lri
Maison la Itoude, 1687 (Journ. J. lîaucli).
Etait annexe de la paroisse Saint-Simon de Meiz.
LAnoscii, m'" sur l'Orne, c"' de Vilry.
Larovue (Rcisseal de). — U prend sa source dans
l'étang de Mntb, traverse la c"* de Vatimont sur une
longueur de 3 kilom. et demi et se jette dans la
Nied française au PonlCbevalier
LAnnr, L c"* de Liébon. — Lairey, i4o'i (liste des
vill.). — Larey déliez Liclion, i465(chap. catb. s.
l'an).
Autrefois Trois-Evèchés, baill. de Metz, cont. de
l'Évécbé.
Lahie, 11. c"* de Norroy-le-\eneur.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Saint-
Mihiel.
LAToin , m" sur le ruisseau de Vallière , c'" de Nouilly.
— En patois : Lailu.
Lattessciiutz, f. c"* de Sierck.
LAUDBErASG, c'" de Faulqiiemonl. -- Lawhlinge, 1121
(abb. Longev. ch. conf.). — Ludeliiiga, 1 1 80 {ibid.
bulle d'Alex. IIl). — Luudeliuga, laio {Aid. cb.
conf.). — Ludevinga, 1367 {ibid. bulle Clém. IV).
— Lniideifaiig , 1 483 (inv. des lit. de Lorr. VII,
j6o). — Landertingen , i 485 (cart. év.deM. t. VIII,
p. 12). ■ — liauderteiige, i489 {ibid. p. 78). —
Laudirengen, i.'ioi (abb. Longev. cb. s. l'an). —
Ludrefangeii , Laudrefange , i563 {ibid.). — Lodre-
fang, LodreJ'an, 1587 {ibid.). — Lauderfingen ,
1594 (dén. Tb.Alix). — Lauderfangen , iG65 (abb.
Longev. s. l'an). — Oderfang, Loderfang, i684
(ibid. terr.). — Lauterfang , xvii" s° (pouillé de M.).
— Laudre/an, 1702 (abb. Longev. terr.). — Lou-
dre/ang, 1779 (Dur. Lorr.). — Landrefut^ {lah.
Par.). — En allemand : Lauderfingen.
Etait annexe de la paroisse de Tritleling.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Fil partie, en 1 790 , du canton de Longe-
ville-lez-Sainl-Avold et passa, en 1802, dans le
canton actuel.
Commune au commencement du siècle, Laudre-
fang fut réuni à Tritleling par décret du 22 juin
1810; il en fut séparé par ordonnance du 2 mai
1887, pour faire de nouveau une commune.
DÉPAUTEMENT DE LA MOSELLE.
l/i3
LAUMESFF.tD, c°° (le Sierck. — Lumersucll , ii'iô (ahb.
iMott. ch. arcli. Ail).). — Lwm-sfddl , lô^a (trésor
dos ch. lay. Siorck, 11). — LmnenJHd, iî>^k (don.
Th. Alix). — l.aumersfeld, xïii* s' (Sierck, dom.).
— Lumersfeld , i6a5 (hosp. deSicrck,E. i, p. 19).
— Muclidlel, i656 (carie Sanson). — Laumn-fell,
1732 (lerr. de Saint-François). — Lnuversfeld ,
I 7.")6 (D. Cal. not. Lorr.).
Cure du dioc. de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Trois-Evèchés, prév. de Sierck, coiil.
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton do
WalJowissc (distr. deSarrclouis)et passa, sous l'or-
ganisation do l'an m, dans celui do Lann.stroff, qui
en 1806 est devenu le canton de Sierck. — A pour
annexes Harjjarten et Kalombourg.
LicssTROFF, c°" de Sierck. — Lmm-gdorph, xii" s°
(ahb. Saint-Max. déd. biens). — Liincsdorp, xni' s'
(ibid.). — Lumtorf, l 'lôC (ahb. Vill. cart. t. I, M.
ha). — Lonstorff, iC8a (dén. comté de Crch.). —
— Lomiroff, i(;83 (ibid.).
Cure du diocèse de Trêves (doy. de Perl).
Dépendait, au xvi* siècle, de la seigneurie de
Homhourg et du comté de Créhango.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Waldewisse (district de Sarrelouis). — Fui érigé,
sous rori;a*isalion de l'an m, en chef-lieu d'un
canton qui comprenait : Betting, lîiring, liizing,
Buding, BusrhdorlT, Driesbach, Kfl't, Grindorf,
HalslrolT, Kirf, Kœking, Laumesfeld, Launslroff,
Oherleucken , Orkholz, Rémeling, Ritzing, Scheuer-
wald,Schwernling,Tinting, TunslroCf, Waldewisse,
Waldwcislrofl", Wehing, Weiler, Weilen, Weiling.
— Conserva le litre de chef- lieu de canton en
i8oa et reçut l'adjonction de 17 nouvelles com-
munes, savoir : Apach, Evcndorff, Hastroll', Hautc-
Sierck , llilhring, llunling,Kirch-loz-Sicnk , Kirsch-
naumen, Mcrschweiler, Mondorfl'-lez-Gros-Heme-
slroff, Montenacji, Nohn, Rettel, Ruslroff, Sicrck,
Silving et Zenrauge.
Ce canlon devint canton de Sierck en 180G, et
LaunslrolT y fut par conséquent classé. — Ce canton
lut notablement amoindri par hs événements de
i8i'i et i8i.) : voy. Sif-bck. — A pour annexes
Flatten, Scheuorw.dd et Riizing.
Lacsthoff (Ruisseau de). — Coule s:u- le terril, de la
c"" do Schwerdorff.
Lacïalikre (La Haite-), f. c°' de Ncuilly.
Lautali.ière (La Haute-), m°°' isolées, c"' de Mon-
toy.
Lacvallière (Partie de), h. c°' de ^ioisseville. —
Lani)uUicri! (Haute cl Basse), wui' s' (pouillé de M.).
— Eaucaltière (dict. Viv.). — L'eau Vallièi-e(tahl.
Par.).
Faisait partie de la paroisse de Saint-Aignan.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
Lauvallière (Ruisseau de).— -Coule sur le territ.de
la c"" deNoisseville. ■ — Voy. Vallièbes (Ruisseau de).
Lavaux, fief, c"° de Herscrango. — , Mouvait de la
chàtell. de Longwy, 1701 (dénombr. du 8 janv.).
Lavieuville, h. c"" de Vry. — Vietwilla, i33a (inv.
des lit. de Lorr. IV, iG/i). -— Viezville, i3g6 (P.
For. obs. sec. xiv° s', 100 v°). — La Viezville, i^iai
(arch. II. de V. A A, ^i3). — Viexville, l'iag {ihid.
11). — I.a Vieuville, 175G (Stem, dép' M.). —
La Vieville, 1706 (D. Cal. not. Lorr.). — En patois:
Lai Vieuvelle.
Etait annexe de la paroisse de Vry.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. de Metz.
Appartint au canlon de Vry en 1790 et pass;i ,
en 1802 , dans celui de Vigy, en faisant partie de la
c"" de (îondreville, jusqu'au 3i juillet iSit!,où il
lut réuni à Vry avec ce village.
Lazeraille, ancienne maison franche sur la ^'ied , dé-
pendant de la seigneurie de Dommangeville. —
1683 (dénomhr. a8 fév.).
Leciiersbacu (Ruisseau de). — Prend sa source à
Kirschnaumen, traverse les c"" de Kirschnaumen
ot de Montenach sur une longueur de i kilom. et se
jette dans la Moselle.
Lecomte (Le Bois), c"' de Louvigny; emplacement pri-
mitif de ce village. — Bois rempli de substruclions.
Leer, anc. chapelle. — Annexedelaparois.se de Hayes,
xvii" s' (pouillé de l'Évèché).
Leferbé, in°", c°' de Han-sur-!\ied.
LiiGAi, m'" sur la Crusne, c"" de Boismonl.
Legebev, m"" forestière, c"' de Holtwillor.
Legereï, tuilerie, c" de lloltwiller. — La ThuiUerie
Legeiel , 1771 (ord. de Lorr. XII, àaa).
Cette tuilerie et une censé ont été bâtis en 1 750.
LfOERiE, in°" forestière, c"' de Siersthal.
Lehoriscd, f. c"* de llundling. — Construite sur nu
défrichement.
Leipzick, f. c"° de ChiUel-Saint-Gerniain. — (^ons-
truile dans un bois défriché on 1 81 3.
Leitzesthai,, m°°', c"' do Basrentbal.
Lelling, c°° de Gros-Tenquin , sur la Nied allemande.
— Lellinga, 1375 ( Kremer, Ard. Gescb. II, 867).
— Lellinghen, \l\5li (Meuiisse, Hisl. des év. de
Metz, 563). — Lcilyngen, 1A8.") (cart. év. de M.
t. VIII, p. i3). — Laling, i544 (pouillé deM.).—
I^lliiijjen, i56i (arrêt de réunion de 1680). —
Lellelingite , 168a (dén. comté de Créh.). — Leltn
(carte Cass.). — En allemand : Lellingen.
14/4
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Etait annexe de la paroisse de Tétinj;.
Autrefois Lorraine, Trois -Evècliés et Kmpire,
baill. de Vie, coût, de rÉvèclié et droit romain.
Lelling formait, avec Foischwiller, Alliiijj et Tc-
ling une mairie dépendant du comté de Créhange
(Kmpire). Le village, qui existait en laaa, était
mi-partie Évêché et Empire: la moitié évêclioise
rpssortissait au bailliage seigneurial de Vie et dé-
pendait delà cbàtellenie d'IIeljdiedange; la partie
Kmpire suivait le droit romain et a été réunie à la
France par décret du 90 mars 1 793 et classée dans
le canton de Hellimer; il passa, en 180a, dans le
cantoji actuel.
I.BiLixG (RcissEAu de). — Traverse le ban de la c°°
do Téting sur une longueur de 1 kilomèlrt» et se
jette dans la Nied allemande.
I.ENBKRG, c°° de Bitcbe. — Villa Leymberi' , i3)a
(cliarl. abb. Sturlzelb. 83). — Leimberfr , i54/i
(poiiillé de M.). — l^i'inbourg , iMviberif , iSya (inv.
des lit. de Lorr. H, p. 43o). — l.olieinberg , iSg'i
(dén. Tb. Alix). — Lemberg, fj-j 1 (ord. de Lorr.
\II, 'i3a). — Limberg, au ix (arr. des consuls).
Village du comté de Bitcbe et annexe avec vicariat
résident de la paroisse de Sicrsibal.
Autrefois Lorraine, baill. île Bitcbe, coût, de
Lorraine.
Eu 1 790 , Lemberg fut le cbef-lieu d'un des can-
tons du disliict de Bitcbe, (|ui comprenait les t°"
d'AIlhorn, Encbcnberg, Gœtzenbriick, IloUiacb,
Lanibadi, Leml)erg, Meisentbal, Montbronn, Mou-
terbausen , Sarreinsberg , Sierstbal et Soucht. Il cessa
d'être cbef-lieu de canton en 1801 et fut compris
dans le canton de Bitcbe. — A pour annexes les
moulins d'Oberet Unter Bildmidil.
Lemberg (Riisseau de). — Reçoit les eaux de deux
étangs et coule sur le Icrrit. de Lemberg.
l.EMESTnoFF, b. c" d'Oudren. — Laimenettorph, xi' s'
(abb. -MelQ. décl. biens). — Laimprslhroff, ii'iS
(161V/. Bertb. 11, 179) — Limnipslroff, laS'i (abb.
V'iil. cart. t. I, L. 1). — Lemestroff, jliliU (ibid. H.
12). — Lemmerttorff, 1607 {ibid. t. Il, 84 v°).
— Lomestroff, i56o (inv. .des til. de Lorr. t. VI,
179). — Lemstoif, Lctnentorf, i5g/i (dén. Th.
Alix). — Ijemeistroff, xvii' s° (Sifrck, dom.). —
Loestroff, xvii* s* (carte Beaul.). — Lnmeslorff{carlu
Cass. ). — En allemand : Lwmesdorfbei idern.
Etait annexe de la paroisse d'Oudren , du diocèse
de Trêves.
Village du domaine de .Sierck.
Autrefois Trois-Evêcbés, prévôté de Sierck, coul.
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Kœnigsinacker et passa, en 1802, dans celui de
Meizcrwissp. — Chef-lieu communal jusqu'en 1811,
où il fut réuni à Oudren par di'cret du 12 sep-
tembre.
Leming, m°" fief, siège d'une petite seigneurie foncière
dépendant de la seignenrie de Hodemack, lObi
(dénombr. du ao mai).
Lemvd, 0°" de l'ange. — Lemeii, i4o4 (liste des vi|l.). —
Lemeut, l'igi (Journ. J. Aub.). — VEsnnid, i63i
(Journ. D. Flor. ). — LcMœud, xvii" s" (pouillé de
M.). — Le Mud, 1779 (Dur. Lorr.).— Mud (tabl.
Par.). — En patois : hemoii.
Siège d'une haute, moyenne et basse justice sous
la prévôté de Pont-à-Mousson. — Était annexe de la
paroisse d'Ancerville (village évécbois).
Autrefois Barrois (enclave dans le pajs Messin ),
baill. de Cbâteau-Salins coût, de Saint-Mibiel. —
Fit partie, on 1790, du r^irilon d'Ancerville; passa
dans celui de Rémilly sous l'organisation de l'an m
et dans le canton actuel en i8oa.
Lem>ebbopf, f. c"' de .Sarralbe.
Lergelsiieim , c" de Volmunster. — Leiigiisheim,
ligli (dén. Th. Alix). — l^nglisheim. 1681 (dé-
nombr. as déc). — Leingelsheim , fjhi (ord. de
Lorr. VII!, 290). — Linglisheim , 1756 (D. (!al.
net. Lorr.).
Village du comté de Bitcbe et de la mairie de
Schorbach. — Avait une chapelle annexe de la pa-
roisse dudit Schorbach.
,.\ulrcfois Lorraine, baill. de Bitcbe, coût, de
Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Briidenbach et passa plus tard dans le canton
actuel.
Lengelsueui (Ruisseau de). — Prend sa source dans
les prés et le village de Lengelsheim, traverse cette
c°' (t celles de Breidenbacli et de Walschhronn
sur une longueur de 3 kilomètres et se jette dans
la llorne.
Lensbbonn (Ruisseau de). — Prend sa source à Vin-
trange, reçoit les eaux de l'étang de Vallerange,
passe à Hinguesange et à Ohrick , et se jette dans
i'AIbe en face de Neufvillage (Meurihe). Il sépare
les dép" de la Meurthe et do la .Moselle.
LemzhillerHoff, f. c'" de Macheren. — Lensviller,
1693 (dénombr. de juill.). — La Chapelle de Lenlz-
willer, i6g3 (pouillé de M.). — Linsweillei: 1756
(D. Cal. not. Lorr.). — Linsviller (carte Cass.). —
Leinswiller (c^rte de i'Elat-major).
Etait siège d'une seigneurie, haute, moyenne et
basse, qui mouvait de la châleilenie deHombourg
(dénombr. i6g3).
LÉoviLLEK, f. c"" de Vaudoncourt. — Leaweiller, 1681
(dénombr. i4 juin). — Léovillè, xviii' »' (pouillé
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
U5
de M.). — - Li'anville (carte Cassini). — En patois :
• Léonvlè. — En allemand: Lauweiler.
Métairie franche mouvant du roi de France (dén.
cit.). — Klait annexe do la paroisse de Courcelles-
Clianssy.
Autrefois Trois-Evèchés, bail!, etcout.de Meiz.
LF.RA^GE, f. c°' de Marspicli.
Lerckkapelle, anc. chapelle ruinée, c"' d'Oltonville.
I.EssiBE (RuissEAC de). — Coule sur le terril, de la c"'
d'Orny.
r.Essï, c''"de Gorze. — Laceij, i i6i (di. Hng. c"deM.).
— I.assnj, 1 280 (fonds de Malle, inv. liasse A). —
Laicey, 12S3 (Il.deV.alourdesliabilsdesmorls). —
Ijessfi/, i3o8 (alili. Saint-Clém. s. l'an). — Laissiij,
1,382 (fonds de Malte, inv. lia.sseT.). — Lesgri,
ilf^li (abb. Saint-Vinc. compte s. l'an). — Lessay,
iTi' s" (cbron. Cl. Phil.). — Lessey, 16/10 (Jonrn.
J.Bauch.). — Lessp, xvii' s' (épis. Met. temp.). —
Laisy, 1710 (fonds de Malte, décl. biens). — Kn
patois : Lé' ht.
Paroisse de t'arcbiprétré du Val-de-Melz, qui
avait pour annexes Plappeville, Tignomont et Gi-
roménil , maison seigneuriale. — Une partie de ce
village appartenait aux Quatre Mairies, domaine
temporel des évêquesde Metz : voy. MiiBfES oi Val-
de-Metz (Les Quatre).
Autrefois Trois-Evèchés, bail!, de Melz et de Vie,
cfful. de l'Évécbé. — Fit partie, en 1790, du can-
ton de Monlins-lez-Metz ; passa dans celui de Rozé-
rieuUessous l'organisation de l'an m et dans le can-
ton actuel en 1802.
D'abord commune au cominencemenl du siècle,
Lessy fut ensidto réuni à celle de Cbàlel-Saint-Ger-
main par décret du 1 3 mars 1 8 1 o ; mais il fut érigé
de nouveau en municipalité par ordonnance du 6 fé-
vrier 1828.
LÉTniG, f. c"' de iïundling.
LtxiPRÉ (Ruisseau de). — Goule sur le lerr/l. de la
c" de iNorroy-le-Sec.
lAu, c°" de Longwy. — Lecey, 1/1/19 (arcli. H. de
V. AA. Lettres de défi). — Lexey, i5qIi (dén. s.
l'an). — Lu.fy, i65i- 168/1 (arch. départ. B.
:'79)-
Gure du dioc. de Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Trois-Evêchés, baill. de Longwy, coût,
de Saint-Mihiel. — Appartient au canton de Longwy
depuis 1790.
A pour annexes les moubns du Petil-Soxey ou
des Maragolts et de la Roche-le-Moulin.
Leiwiluer, c°° de Gros-Tenquin. — Liedet villa, 706
(ch. abb. Saint-Arn. g. i'an). — Leutviler, i365
(Kromer, Ardenn. Gesch. II, 5o3). — Len'illpi-,
Moselle.
Lauivitlei; i5/i/i (pouillé de M.). — Leuvillei- (carte
Cass. ). — En allemand : Lentt'eiler.
.Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, dép. de la seigneurie de Warsberg, 1681
(dénombr. 1/1 juin), mouvant de tonte ancienneté
de l'évèché de Metz, 1728 (dénombr. 19 juin).
— Paroisse de l'archiprètré de Morliange, dép. du
chap. de Saint-Sauveur; l'église d'Allrippe lui fut
unie en 1616.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Leywiiler fit partie, en 1 790 , du can-
ton d'Hellimer, puis passa, en 1802 , dans le canton
actuel.
LEïwiLLERHorr, f. q"° de Lacbambre. — Lcywil-
lerost, 1606 (pouillé de M.). — Villershoh ou
Leywillerost , xviii' !i'{ibid.). — LcvilliershosI , 1756
(U, Cal. not. Lorr. v° Hingsanj;e). — Levillershaft. ,
I,evihrlu)f, Villerhof, 1766 (ibid. liste des vill.).
— Leiwilherhoff {cai-i. Cass.). — Layviller (carte
de l'Etat-major).
Censé fief relevant de la chàtellenie de Hiugue-
sange. — C'était une annexe de la paroisse de La-
chambre.
LiBAviLLE, f. c"' de Sainte-Barbe. — Bihaville, 1622
(sém. Saint-Simon s. l'an). — Libauville, 1681
(dénombr. 2 janv.). — Ilibaiiville , 1706 (D. Cal.
not. Lorr.). — En patois: Libauvelli:
Faisait partie de la communauté de llayes. —
Avait une chapelle annexe de cette paroisse.
Siège d'un fief et d'une justice, haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France el appartenant
au chapitre de la cathédrale de Metz, 1O81 (dé-
nombr. 2 janv.).
LicsERSopp, h. — Voy. Dop.st.
LiEOERsCHEior, c°° dc Bitclie. — Uidenscheit, i3i,'{
(chari. ahb.Slurlzelb. \ ']&).— Liideiuchiilt, i5g'i
(dén. Th. Alix). — Liderischeidt , 1681 (dénombr.
22 (iéc.j. — Udersckitt, \\n' s' (pouillé de M.) —
Liiilensclirid, Liderscheit, Linscheid, 1706 (I).
Cal. not. Lorr.). — ■ Lidenchidi (carte Ca.ss.).
Village du comté de Bilche, annexe de l'église de
VValschbronn; il fut érigé, en 1770, en chef-lieu
de cure de l'archiprètré de Hornebarh; cette cure
dépendait de l'abb. de Sturtzelbronn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bilche, coul. de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Breidenbach en
1790; passa, en 1802, dans celui de\olinunster
et, en \%'ih (ordonn. du 18 février), ikins relui de
Bitcbo. — A Eberbacb pour annexe
LiÉHO», c" de \erny. — Liéhons, i 290 (abb. Saint-
Sympb. fiasse Liéhon). — Liclmn, i3oo (ibid.).
— LiAon, i/i65 (chap. calh. s. i'an). — Liban,
'9
1/i6
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Xïii* s* (Loth. sept.). — Lie/ioii, 1610 (Fali. terril.
Met.). — Lirhon, 1756 (D. Cal. nol. Lorr.).
Ktait siège d'une cure de rarchipréiréde Nomeny,
qui avail pour annexes Silly-en-Sanlnoy , Cliérisoy et
la ferme de Larry. Elle d(^pendait de l'abb. Saint-
Synipliorien de Metz.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metl.
— Appartint, de 1790 à 180a, an canton de Goin;
passa, à cette dernière date , dans le canton actuel. —
A la ferme de Larry pour annexe.
LuRs , localitii inconnue, voisine de Maizières. — i '10 '1
(liste des vill.).
LiESCiiBACH, 11. c°* de Baîrenllial. — Lii;esl'ach, 1170
( Als. diploni. cccii. Charta de finibus Lotharing. in
Vosago). — Lietbach (dict.Verr. 1. — Linrllnirh (dicl.
Viï. ). — Luhach (carte Cags. ).
Les comtes de Hanau y avaient construit un polit
cliàtoau aujourd'liui détruit.
L'bisloire poliliipie de ce bameau esl la mérac
que celle de Boerenlbal : voy. ce mol.
LiFSciiBACH, m°" forestière, c^de Bserenthal.
LiESGHBAcu (RuissBiiii db). — Il prend sa soui-ce dans
les vallons de Lieschbach, traverse la c°*dc Bœren-
tbal sur une longueur de 1 kilomètre et se jelle dans
le ruisseau d'Eguelsliardt.
LIETScut^\vl;ïl;^ on Lav6e\swf.iii8ii, f. et scierie, c"'
de Sturlîelbronn.
LiBUTE.vA.vTSGeFKLD, f. c°* do Saiul- Avold. — Lacensr d^t
Lieut( nantt;;efeld , 1779 (Dur. Lorr.).
Lio.\ï(La), f. c" d'Ollie.
LiMBACii ou PeRniCKMÎHL, moulin, <■'" de Sarregue-
mines.
LitiDEL, vallon et f. c"' de Moulerliausen. — Vallis
uomine Lintal, 1196 (D. Cal. pr. s. l'an). — Le
Valtuu de Lindel, 1771 (ord. de Lorr. XII, '109).
LiNSTRorr, b. c°'deGros-Tenqnin. — Lenj'^estruj]', 147a
(cari. év. de M. I. IL p. 96). — J.eui%lroff, 168a
(dénombr. i.îjanv.). — Ijeiiiêtroff {eavle de l'Elal-
niajor). .
Il dépendait de la rltâtellenie de Hingnesange et
était annexe de la paroisse de Gros-Tenqnin.
Autrefois Trois-Evécliés, baill. de Vie, coût, de
rÉvècbé.— Fit partie, en 1 790 , du canton de Bis-
trotf et passa, en 1803, dans celui de Gros-Tenquin.
— Commune en 1801 ; réuni à Gros-Tenquin par
décret du 1 a juillet 1 8 1 a .
LiNSTROFP (Ruisseau de). — Prend sa source sur le ban
de Bei'tring, traverse les c°" de Bertring et de Lin-
slroff sur une longueur de i,5oo met. et se jette
dans l'étang de Deutscli.
LiTZKLBACu (Ruisseau de). — Prend sa source dans la
forêt de Kalenlioven , traverse la c°' de Waldwei-
slroff sur une longueur de t kilom. cl se jelle dans
la Mcd.
LixiÈRF.s, b. c'" de Fléville. — Lineerinm. ia6'i(carl.
abb. Vill. t. 1, B. a6). — Leschih-es, xiv' s° (clian.
régul. liasse Fléville). — Lmzerin , 1897 (•'■"'l.
Vill. t. Il, f. 67 ). — Lexir, xv* s' (cbron. iac. llus.).
— Lixier», xv° s' (abb. Saint-Pierr', lerr. 107).
— Liiifières, iIiq3 (arch. H. de V. AA, l>li). —
Lixieire, l'iag [ibid. AA. 11). — Li»$ihes , l'i'ia
(ibid. .VA, a'i). — Lexère, I.uxum, lAVi (P. F'er.
obs. séc. X?', f. 570). — Luxier, Lexier, Lrxiiia,
i5i9 (clian. régul. censier, p. 1, a'i, .")o). —
lÀtsehen, ib^h (doni. Bar.). — Lixeire (de Maill.
Barr. ). — Lixiire en Woiviv , 1 779 ( Dur. Lorr. ). —
En patois : Lech'ire.
Siège d'un fief et d'une jusiice haute, moyenne
et basse, mouvant au xvi' s° du baill. d'ApronionI ,
puis de la cliâtell. de Mousson et du marquisat du
Pont, ibSi (dénombr. mai). — Avail, en outre, une
seigneurie foncière dépendant do la scijpicurie
de Fléville. — Formait avec Fléville une cure du
diocèse de Verdun (doy. d'Amélie, archidiaconé
de Woêvre) qui dépendait de l'abb. de Saint-Pierrc-
mont.
Autrefois Barrois, baill. d'Ëlain, coût, de Saint-
Mihiei. — Fit partie, en 1790, du canton de IVor-
roy-le-Sec et passa ensuite, en 1809, dans celui de
(]onflans.
Lixisgerbach (Ruissead de). - Coule sur le terril, de
GrosbliedersIrolT.
LlIl^G-LEZ-LAM^G, c°° de Gros-Tenquin, sur le ruiss.
de Werchbacli. — Lticketingen , 1895 (cart. év. de
M. t. l, p. I ). — Lixin^en , i595 (arch. de Saint-
Avold, ch. du duc Charles, du 1 1 sept.). — Luxin-
gm, 163/1 (arch. de Saint- Avold, ch. du prince
de Phaisb. 7 dec). — Lixin, 1701 (ord. de Lorr.
VIII, 390). — Liringhfn, I7.")6 (D. Cal. not. de
Lorr.). — En allemand : Lixingen
Avait une chapelle annexe de Ja paroisse de Valil-
Ebersing.
Autrefois Lorraine, baill. de Boiilay, coût, de
l'Évêché. — Fit partie, en 1790, du canlon d'Hel-
limer et passa, en i8oa , dans le canton actuel. —
Réuni à Laning, avec Fréniestroff, par décret du
1" lévrier i8i3, il fut érigé de nouveau en com-
mune par ordonnance du i8 août i835.
LixiNG-LEZ-RouBLijiG, c°° de Sarreguerainos. — Lûxin-
jfd, i3)5 (Kremer, Ard.Gescb. 1 1, 607). — Lûxin-
gen, i36.5 (ibid. 5o8). — Luxingeii , 159/1 ('l<^n-
Th. Ahx). — Lexing, 1788 (Dur. Lorr. IV, 107).
— Lexin (carte de Cassini). — En allemand :
Lûxingeii.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
1/(7
Siège d'un fief et d'une juslico haute, moyenne
el Lasse et foncière, mouvant du roi de France, la-
quelle appartenait à la maison de Kerpen et se com-
posait d'Ebring, Hundiing, Ippling, Lixing et Rouh-
ling, i68i (dénombr. o sept.). — Était annexe,
avec vicariat résident, de la paroisse de Welfer-
ding.
Autrefois village d'Empire, enclavé dans la Lor-
raine el appartenant au comté de Nassau-Sarre-
brûck. En 1 797, il fut incorporé au déparlement delà
Sarre et au canton de Sarrebriick. Il fut réuni, par
décret impérial du 5 avril i8i3 , au département de
la Moselle et au canton de Sarreguemines , comme
annexe de Rouhling; érigé en commune par ordon-
nance royale du 9 août i833.
LizE (La Seioneiirie de la), comprenant le bois Forêt
et le couis de la Seille depuis le moulin de la
Ha u ton nerie jusqu'à celui de Sillegnv (dénombr. du
a avril 17O1 ).
Loche (Ruisseau de i,a). — Coule sur le territ. de la
c"' de Maizery et se jette dans la Nied.
LocHEKBACii, f. et ni'", c"" de Larabacb. — Lâchers-
hach, 1681 (dénombr. 2a déc).
Moulin du comté de Bitcbe [loc. cit.).
I.OONE, château et f. c'"de Rurange, à gauche delà Mo-
selle.— Loigne, ilioh (liste des vill.). — Longues,
Rogne, i5/i4 (pouillé de M.). — Logne ou Leiiscii ,
1672 (dioc. Lux. Berlb. VIII, /io). — Lôgiie, 1730
(dénombr. 1 8 mai).
Siège d'un fief et d'une haute justice, mouvant du
duché de Luxembourg, 1668 (dénombr. 5 mars).
Elle comprenait le ban seigneurial et le ban com-
mun qui était soumis à la coutume de Luxembourg.
— Etait chef-lieu d'une cure de l'archiprètré de
Rombas, qui dépondait de l'abbave de Saint-Louis,
et avait pour annexes, pendant six mois de Tan-
née, Rousse et Blettange; pendant les six autres
mois, ces localités dépendaient de la paroisse de
Guénange.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. el cout.de Thion-
ville. — ï"it partie, en 1790, du canton de Lut-
lange et passa, en 1802, dans celui de Melzer-
wisse. — Chef-lieu communal jusqu'en 181 2,011 il
fut réuni à Rurange par décret du 3 janvier.
LoGNE (Ruisseau de). -- Prend sa source au bois de
Tréniery, traverse les c°" de Trémery et d'Ay sur
une longueur de A kilom. 80 met. et se jette dans
la Moselle.
LoiiuûuL ou MOULIN Mabgo, c"' de Morsbacli.
LouMLHL, m'°, c'"de Waldwisse.
Loixv, ancienne métairie seigneuriale, avec justice
haute, moyei.ne el basse, dépendant de la seigneurie
de Villers-Laquenexy (dénombr. S!3 mai 1(181). —
Lol.retj, ilioh (liste des vill.).
L0LEBAC11 (Ruisseau de). — Prend sa source dans la
forêt de Rémilly, traverse le c°° d'Elvange sur une
longueur de 3 kilomètres et se jette dans la Nied
. allemande.
LoLiEiix, ban séparé, au finage de Hannonville-au-
Passage.
Autrefois Barrois, baill. de Thiaucourt.
LoLLiEUX, chemin et bois dans les environs de Lon-
guyon (arch. commun. CC. 1 et FF. i5). — Lol-
lievf, 1689 ( Barr. dom. 8,1).
LoLLiHux (Bas de), à Novéant. — Ban fief appartenant
à l'abbaye Saint-Vincent de Metz (cari, de l'abh.
t. II, p. 8i4).
LoMMEiiASGE, c°° d'Audun -le-Roiiian. — l.aumeringa,
10/19 (catb. Verd. bulle de Léon IX). — Lomc-
ringn, 1 1 27 (buUed'Hon. Il ). — I.omermges, i3o8
(abb. Sainl-Pierr', torr. 221). — Lmnenngia , Lome-
)-nng-!a,i 5/1/1 (pouillé de M.). — Lauilrelange, i5g3
(clian. rég. ch. de Charles III). — Lomei-angium
(do Main. Barr.). — En patois : Leumei'ange. — En
allemand : Lômeringen.
Était siège d'une seigneurie, fief mouvant de la
prévôté de Saucy. — Cure de l'archiprètré de Bom-
bas, à la collation du chapitre d'ia cathédrale de
Verdun.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Fit partie, en i7;io, du canton deSancy-
le-Bas jusqu'en 1802, où il passa dans le canton
actuel. — A pour annexes Landrevange et Malsagc
(moulins).
Lo.vcï, in°° isolée, c'" de Meisenthal.
LoNGEAU, f. c"'de Châtel-Saint-Germain. — Longawc,
1 2 80 ( fonds de Malte , inv. liasse A ). — Longeauwe .
i3/ii (chap. catb. s. l'an). — Longeawe, lio'i
(liste des vill.). — Léproserie de Lnnguau, i/i3.j
(chap. cathéd. s. l'an). — La Mallaidrcrie de Loii-
geyavoe, li/ig (chron. Praill.). — L' EsgUse de Saint -
Morice de Longue Yawe en laquelle sont les bons
mailtaides tout au milieu du vaulx de Metz, xv' s*
(cbron. Pli. de Vign.). — Longwau, 1692 (Journ.
J. Bauch.). — Langeaut, xvm' .s" (pouillé de M.).
Ancienne léproserie fondée, dès le xi° siècle, par
Godefroy de Bouillon, si l'on en croit la chronique
(le Ph. de VigneuUes (chron. M. 1. 1, f. 183).
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Metz.
— Faisait partie de la paroisse de Chàtel-Saint-
Germain.
LoNGEAU, m'", c" de RozérieuUes,
LoNGEAu (Ruisseau de). — Prend sa source à Longeau
(Meuse), traverse les c"" d'Allanjont, Dompierrc;
'9-
Hi8
DEPAKTEMEiNT DE LA MOSELLE.
Brainville, Frianxilie et Cond.ins sur une lon-
gueur de 8 kilom. et se jelte dans TYron aux Vieux-
Moulins.
LoNCB-CÔTE , f. c°* de Ranguevaux.
LoKGEïiLLE-Lr.z-CHEiii(coT,li. c°* de Clieniinot, à droite
de la Seille. — iMigueriUe de Jei-unt Cheminai,
1 44 1 (P. Fer. obs. s(5c. xv', f. 383). — En patois :
iMngevetle detez Chemnat.
Seigneurie appartenant à i'abb. de Saint-Syni-
phorien. — Était annexe de la paroisse de Cheminol.
Autrefois Trois-Evècliés, liaill. et coût, de Met/..
— Fit partie, en 1 790, du canton de Goin et passa ,
en 1802, dans celui de Verny. — Chef-lieu com-
munal jusqu'au 91 août 1819, où il fut réuni à
(îlieminol.
I.05oe?ili.k-lez-Met7. , i" c°° de Meti, à gauche de la
Moselle. — Lnngcvilla ,910 (alib. Gorze , ch. D. (lal.
pr. IV, 33/1 ). — Lmgpiville , gSo (abb.Saint-Pieire,
ch. cv. Adalb.). — Ligiirivilla , ifAG (abb. Gorie,cli.
emp. Oth. 1"). — Lùitgnvilla , gST) (abb. Sainte-
Gloss. cil. Adalb. I"). — Longirille, laoi (abb.
Saint-Clém.s. l'an). — Lungeville devant Met» , xï's'
(chron. Ph. de Vign. ). — Longim viens (D. Cal. not.
Lorr.). — Longuerilie, xm's" (episc. Met. lemp.).
— Kn patois : Longevelle. |
Ancienne dépendance de la paroisse du Mont- [
Saint-Quentin; était annexe, avec vicariat résident,
de la paroisse de Scy.
Aulrefois Trois-Evéchés, baill. de Metz et de Vie, |
coul. de Met! et de l'Évêcbé. — Chef-lieu de can-
ton en I 790, Longeville-lez-Metz passa dans celui
de Rozérieulles sous l'organisation de l'an m et j
dans le canton actuel en 1803-
I.ovoetille-lez-Saint-Aïold, c'"dc Faulquemonl —
l^cum Glandcria, 687 (généal. .S'-Arn. D. Cal. t. I ,
pr. cil). — Glanderiœ, 992 (don. c" Od. cart.
vSaint Pierre). — Locum Fi7Woii,ifc, xi' s* (généal.
S'-Arn. D. Cal. t. I, pr. 011). — Longirdorf, 1 179
(abb. Wadg. bulle d'Alex. III). — Longavilla ,
1 180 (abb. Longcv. bulled'Alex. III). — Saint-Mar-
tin à la Glandère, i3o9 (arch. Lorr. abb. lay. 93).
— LongfiUen, i486 (cart. év. d. M. t. vill, v"
p. 63). — Lungeville en AUemaigne , i.5oa (chron.
Pli. de Vign.). — Ijnngavilla sancti Martini Gianda-
riensit, i544 (pouilléde M.). — LnngenJ'eldt , aliàs
S'-Martin-ta-Glandière , L^gA (dén. 'l'b. Alix). —
Longeville de Glandière», 1779 (Dur. Lorr.). —
LnngendovJ, xTiii' s* (ponillé ail. de M.) — En
allemand : Lungenfeld.
Ancienne mairie dépendant de l'abbaye Saint-
Martin, et qui se composait de Longeville, Vinger-
dal, Dourd'hal et Micben, 1681 (abb. de Longev,
dén.). — Paroisse do l'archiprètr.» de Saint-Avold>
qui avait Dourd'hal pour annexe et dépendait de
l'abbaye dudit lieu.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coul. de Lor-
raine.
(jhel-lieu de canlon sous l'organisation de 179"
et sous celle de l'an m , Longeville passa, en 1802 ,
dans le canton de Faulquemont. Ce canton compre-
nait les c°" de Bambiderstroff, Boiicheporn, Hal-
lering, I.andrefaiig, Longeville -lez- Saint -Avold,
Narbéfonlaine , Niederwisse, Oberwisse, Trilleling,
Vigneiilie- Haute, Vigneiille- Basse et Zimming.
— A pour annexes: Kleind'hal, Koderisse, Rohr-
miihl. Neuve -Moltresse, Nerbelte, Ampach, Hollz-
mùhl, les Deux et les Trois Maisons, Micben cl
Helschniûhl, — Les fermes de Prcinenbolî et de
Fenseling et le moulin Rœderinûhl, aujourd'hui
ruinés, étaient autrefois des dépendances de la
commiuiiiiilé de Longeville-lez-Saint-Avold.
LoNGKÏILLE-LEZ-SilST-AvoLD (L'AbbAÏB De). — Ecclesiu
Glanderiniiis , 83o (ch. Louis le Déb. I), Cal. t. I,
pr. cxii). — Sainct Mertin lai Glandeire, 1999 (abb.
de Longev. 6ch. s. l'an). — Capitulum Glaiidariensii:
ecrteii(P, xiv's* (grand sceau du couvent). — Ah-
balia tancti Glandarie, 1809 (sceau de l'abbaye).
— Saint Martin Glandier», iSaa (abb. Longev.
s. l'an). — Simrliis Martitins Glunderinisis, i43)
(cart. cv. de M. t. III, v" 9o4). — Monasleriinn
sancti Martini (llandariemi», i544 (pouillé de M.).
— Abbatje Saint-Martin de la Glandierre, xvii' s'
(abb. Longev. cens.).
L'abbaye Saint-Martin de Longeville, de l'ordre do
Saint-Benoît, connue dans les anciens titres sous le
nom de lîlandières, fut l'ondée en 587 par Bodalgise
et rétablie en 836 par Louis le Débonnaire. Elle
adopta, en 1606, la réforme de Saint-Vanne et
fui mise en corameiide en 1 7.">2. Les bâtiments, re-
construits après un incendie allumé en 1 55 a par Ips
troupes d'.Mbert de Brandebourg, existent encore;
ils ont un aspect grandiose.
L'abliaye de Longeville de Glandières portait : di-
gueules à 3 glands montants d'argent a et t , armes
parlantes, rappelant son nom primitif.
LosGEviLLE-LEZ -Saint- AvotD (RrissEAu de). — H
prend .sa source à Longeville, traverse celte c"'
sur une longueur de 3 kilomètres et se jette dans
la Bosselle.
LoNGLATiLLE, h. c"' de Herserange, à gauche de lu
Chiers. — Langlaville-la- Grande, 1667 (inv. des
tit.de Lorr. VU, 988).
Appartenait, comme annexe d'Herserange , au
dioc. de Trêves.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
149
Autrefois Trois-Évêcliés, dioc. de Trêves. — Fait
partie dn caiilon de Longwy depuis sa création , en
1 790. — Chef-lieu communal jusqu'au arîjuin 1810,
où il fui réuni à Herseraiige.
Lo.vGLAviLLE (La Petite-), f. c'^delleiserauge. — Lan-
glavitle-la-Petite , censé dépendantdela communauié
précédente, 1766 (Stem, dép' M.).
LoNGUïoN, ch.-l. de c°°, arrond. de Briey, au confluent
de la Chiers et de la Crusne. — Lotigaijio, 63/i ( test.
diac. Grim.) — Longagionetisis villa, 0.S6 (cari.
moy. Rhin, I, 5). — Longio, y 7. S (archcv. Trèv. cli.
omp. Olhon II). — Longion, io3o (abb. Sainl-
Max. Trèv. ch. arch. Pop.). — Longuio, 1 5i 1 (c<irt.
Vill. t. 11, 8).— Longion, xvn's'(Loth. sept.). —
Longuionum, 1660 (abb. Vill. cart. t. 1, R. 10).
— Longuio, 1756 (de Maill. Barr.).
Longuvun, ville du liarrois, fut mis sous la loi de
Beaumont en ia7o(inv. dcstil. deLorr. Vill, 106).
Elle était le siège d'un oflîce et d'une prévôté et
ressortissait au baill. d'iîlain. Le roi en était seul
seigneur. Elle fut érigée en bailliage en 17.51. Il y
avait une grucrie e( un hôtel de ville.
Le bailliage de Longuyon comprenait 78 commu-
nautés, parmi lesquelles les suivantes, qui appar-
tiennentàla Moselle: Ban-de-Cosnes, Ban-deVivieis,
Beuveille, les Couverts, Doncourt-lez- Beuvcille,
Epiez, Fertnorit, Flabeuville, Fresnoy-la-Montagne,
Grand-Failly, Ham-devant-PicrrcponI , Longuyon,
Marligny-sur-Chiers(Co!mey),Montigny-sur-Chiers,
Othe, Petit-Failly, PiencponI, Pierrevillers, Saint-
Snppiet, Ugny, Villelte et Xivry-le- Franc, avec
leurs annexes.
On y suivait la coutume de .Saint-Mihiel.
.\vant 1790, les annexes de la communauté de
Longuyon élaienl iNoers, Villancy, et les censés de
Basse-Val , Domey, Dorlon , Fonlaine-.Sainl-Marlin ,
Fossieux, Froideux et Moncel.
Paroisse de l'archevêché de Trêves. Le doyen
du chapitre, curé de la paroisse, élait à la nomina-
tion du roi.
Longuyon était le siège de l'archidiaconé de
Sainte-Agathe, qui comprenait 7 doyennés, savoir :
Arlon, Bazeilles, Ivoix, Juvigny, Longuyon , Luxem-
bourg et Mersch. Celui de Lon;;iiyon renfermait
.S/i paroisses, entre lesquelles les suivan les, qui ap-
partiennent aujourd'hui à la Moselle' : Cons-Lagrand-
ville. Epiez, Flabeuville, Fresnuy- la -Montagne,
Grand-F'adly, Ham-devanl-Marvillo, Montigny-sur-
Chiers, Mussy-le-Chàleau , Saint-Pancré ,Villehoud-
lémont, Villers-le-Rond et Villelte.
Longuyon fui, en 1 790 , chef-lieu de canlon dans
le district de Longwy et y resia sous l'organisation
(le l'an m : ce canton comprenait les c"" de Ban-
de-Viviers, Beuveille, Colmey, Doncourt-lez-Lon-
guyoji, Fermont, Fresnoy, Grand-Failly, Longuyon,
Montigny-sur-Cliiers, Pelit-Xivry, Pierrepont et
Ijgny; l'organisation de 1802 y ajoula les c°" d'Al-
londrelle, Buré-la-Ville, Cliarancy, Cons-Lagrand-
villc. Epiez, Flabeuville, Ilam, Othe, Petit-Failly,
Sainl-Pancré, Tellancourt, Villers-la-Chèvre , Vil-
lers-le-Rond et \ illetle. La suppression des com-
nmnes de Buré-la-Ville, Doncourt-lez-Longuyou ,
Fermont , Flabeuville , Ham-devant-Marville el Pelit-
Xivry a réduit à ao le nombre des c"" du canton
de Longuyon.
Longuyon a aujourd'hui pour annexes : Dorlon,
Froicnl, Moncel, Noers, Vachémont, Villancy,
Basse- Val, le raouHn à Lard, manufacture de canons
de fusils, et le moulin de la Manufacture.
Longuyon portait les armes du Barrois : d'inur ii
deux barbeaux adossés d'or, cosloyés de deux croix de
Lurrniiie de même, et deux croix tre£lées au pied
fiché d'argent , une en chef, l'autre eu pointe ( Dui'. If ,
p. 329).
LoNGUYOs (La Collégiale de). — Ecclesia sancUe Aj'U-
thœ, 634 (tesL d'Adaig. Cloiiet, Hist. Verd.). —
Monasterium Sanetw - Agallue Longagiensis , 63()
(lest. diac. Grim.). — Decaiiia de Longuioni, xi° s"
( Vird. com.lim.). — Archidinciinatus Longuioiiensis
sanctw Agathœ, Decanatua f.oiiguionicus , xviii* s"
(pouillé de Trêves).
Au ïi' siècle, un comte de (Ihiny fonda à Lon-
guyon, sous le titre de Sainte-Agathe, une église col-
légiale et y plaça six chanoines el un doyen ; celle
collégiale sei-vit d'église paroissiale à la ville. En
1 75 1 , la chapelle de i'hôpilal , dédiée à saint Nico-
las, fut unie à celle église. Le patronage en appar-
lenail au roi, au titre des anciens seigneurs.
Longwï-Bas, vill. usines el paroisse, ann. de Longwv-
Haut.
Lo^G\VT-HAUT, arrond' de Briey, près de la Chiers. —
iMncwich, G33 (abb. Saint-Max. ch. Dagoberl). —
Longwi, 1096 (pri. Monl-Saint-Martin, ch.l'ond.).
— Longvy, io()6 (Berth. 111, pr. xtv). — Lou franc
chastel de hongvic, 1376 (ch. duc Ferry 111). —
Longwy, 1 i73(Berlh. IV, pr. xxi). — Lanwic, layo
(abb. \ill. cari. t. 1, B. '1). — Lonwis, l'S-i'i {ibid.
A. 11). — Lonwy, xv' s" (chron. Jac. Huss.). —
Lo7tcvil, I.53.J (chan. n-g. liasse N'orr. le Ven.). —
Ijonvy, 1 539 {ibid.) . — Longuy, 1 573 ( inv. des tit.
de Lorr. V, 291). — Lonouys^, i635 (Journ.
J. Baucli.). — Longuvy, Lougvouy, 1 67/1 (Hus. Lesc).
— Longouy, 1681 (dénombr. 20 déc). — Lonwic,
1706 (D. Cal. net. Lon.).
150
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
On altiibue la fondation de Lonjjwy au duc Mar-
tin, seigneur austrasien qui fui assassiné par Ébroïn
en {)8o (Cloucl, Uist. Verd.).
Longvvy, Longusvicus, Longcatlre, selon M. Mus-
sey, ('lait, au moyen âge, le sié;;e d'un comté
indépendant, (juc Malliildc porta dans la maison de
Luxembourg vers )o6o et qu'un autre mariage fit
entrer dans la maison de Lorraine sous Feiry 11.
Kn 137O, il fut mis sous la loi de Roauuiont.
H'crry III le vendit en 1296 au comte do Bar, et
il rentra, avec ce ducbé, sous l'antnrité des ducs
de Lorraine. Louis XIV s'empara, en 1070, de
Longwy, ([u'il fit fortifier par Vauban; il y établit
en i685 un bailliage qui s'étendait sur i4 comuui-
nautijs et qui fut compris dans la province des Trois-
Kvéchés: ces communautés étaient Autrux, la Folie,
Glaba, Herscrange, Linimont, Léxy, Longlaville,
liOngwy, Méxy, Mont-Sainl-Martin , Piedmont, Pul-
venleux, Romain, Soiey (toutes du diocèse de
Trêves). 11 s'étendait, en outre, sur les bautes jus-
lices d'Allondrelle et la Malmaison, Bazailles, Hois-
monl et Audim -le- Roman, Rébon et Heiiniont,
Ville-au-Monloy.
\ja coutume de Saint-Mihiel y était suivie.
Longwy était siège d'une cure du diocèse de
Trêves, arcliidiaconé de Longuyon, doyenné d' A r-
lon.
Longwy, en 1790, fut érigé en cbef-lieud'un dis-
trict composé de 9 cantons, savoir: Audun-le-Ro-
nian, Aumetz, (^liareiicy, (ions-Lagrandville, Lon-
guyon, Longwy, Mercy-le-Bas , Villei-s-la-Montagne
et Xivry-le-Franc.
L'organisalion de l'an in lui laissa le titre de
cliof-lieu d'un canton qui comprenait les communes
de Buro-la-Ville, Cons-Lagrandville, Cosnes, Cussi-
gny, Gorey, Herserange, Léxy, Longlaville, Longwy,
Méxy, Mont-Saint-Martin, PiedmonI, Rébon, Ro-
main, Saint-Pancre, Saulnes, Villeboudlémont el
Villers-la-Chèvre. L'organisation de 180 a y ajouta
les communes de Baslieux, Bazailles, Boismont,
Brébain-la-Ville, Chesnièrcs , Cutry, Fillières, God-
branche, Hautcourt, Hussigny, Laix, Morfonlaine,
Rédange, Russange, Tiercelet, \ïlle-au-Montoy, Vil-
lere-la-Monlagne et Villerupt , et en retira Buré-la-
Ville, Saint-Pancré et Cons-Lagrandville, pour les
placer dans le canton de Longuyon. — Cussigny,
Godbrancbe, Longlaville, Méxy, Piedmont et Ro-
main furent réunis à d'autres comnnnies du même
canton. ,
Les armes de Longwy sont : d'azur à a barbeaux
adossés d'or, accompagnés de deux croix Irefflees au
piedjiché, l'une en chef, l'autre et) jiuinte, el costoyées
de deux autres croix de même, le tout d'argent.
C'étaient également les armes de Bar et celles du
bailliage.
A pour annexes Longwy-Bas et Pulventeux.
LoBE.M'zsciiEUEii , censé ruinée, c" de Bertrange. —
Ijorenlzschwer, itiSa (dénomlir. 3i août).
LoRiENT, éc. c" de Valliêrcs.
Losnr-â-LA-SeiLLE (Ruisskad pe). — Prend sa sourceà
la fontaine de Lorry-devant-le-Pont, traverse cette
c" et celle de Sillegny sur une longueur de 7 kiloni.
600 met. et se jette dans la' Seille.
Loniiv-DEVANT-LE-PosT, c°° de Verny. — Loreij , ilio'i
(liste des vill. ). — Lorey-sous-Froimont , i4i8
(fonds de Malte, inv. L. IL). — Lori/ dctant le Pont,
iMto (cbr. doy. de S'-Thiéb.). — Loret/ devant le
Pont, 1/197 (Mém. Ph. de Vign.). — La Wowerie
de Lori devant le pont, i5iG (man. de Sen. décl.
fiefs). — l-eurij, xvii' s' (carte de Cass.). — Loii
prope Mardijfui, i()o6 (pouillé de M.). — Lorri ,
1706 (f). Cal. noi. Lorr. ).
Était clief-lieu d'une cure de l'arcbipi'. de Mous-
son qui avait pour aiuiexe Mardigny.
Autrefois Trois-Évèdiés, baill. et coût, de Metz.
— Fut cfessé, en 1 790 , dans le c"" de Corny ; passa ,
sons l'organisation de l'an m, dans celui d'Augny
el, en t8o2, dans le canton aclui'l. - - A Mardi-
gny poui- annexe.
Lorbï-lez-Metz, 1" c°" de Metz. — Lauriacum, 9/15
(abb. Sainte-Gloss. ch. év. Adalb. I). — I.orez devant
Mets, 1 i3o (chap. cath. s. l'an). — Lorei, i3ao
(ibid.). — Lorrei, xv' s' (abb. Saint-Vinc. comptes).
— Lorey devant Mè», i4o6 (liste des vill.). — Lor-
rey, 1 f\ '1 o ( cbron. doy. de S'-Tbiéb. ). — La tour de
Lorey devant Mrtz, i4'i4 (ibid.). — Lory, 1/191
(ilém. Ph. de Vign.). — Lori, i5/|/i (pouillé de
M.). — Lorri, 1 756 (IJ. Cal. not. Lorr.).
La maison forte de Lorry était siège d'un fief
mouvant du roi de France, 1 681 (déiiombr. 7 juin).
Ancienne annexe de la cure de VVoippy, Lorry fui
érigé, en 1670, en cure de l'archipr. du Val-de-
Melz. Elle dép. du cbap. de la catbédrale de Melz.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Melz.
— Fit partie, en 1790, de la 2' section du canton
de Moulins. — Fut érigé, sous l'organisation de
l'an III , en chef-lieu d'un canton qui comprenait les
communes d'Amanvîllers, Ban-Saint-Marlin, De-
vant-les-Ponls, Fèves, Hagondange, Hauconcourt,
Ladonchamps, Lorry, Maizières, Marange-Silvange,
Norroy- le -Veneur, Plappeville, Plesnois, Saulny,
Seraécourt, Silvange, Talange, Thury, Vigiieulles
et VVoippy. — Lorry lut placé, en 1802, dans le
canton actuel.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
15i
A pour annexes VigneuUes, la l'ernio dn Cliùne et
les moulins du Rosne(Haut cl Bas).
LoTiiniNGEN, château féodal, c"' de Rimiing. —
lluiiipn du château dp Lollhvingeii , i5g'i (dén. Tii.
Alix). — Lauteiing, t -jïiQ (D. Cal. not. Lorr.).
Ce château, dijà détruit en i 670, paraît remonter
aux premiers àjjes de la féodalité.
Loi;piiRSHAi:sp.N, c°" de Sarrefjuemines. — Vas Ltippet-s
Husen, l'iog (Kreraer. Ard. Gesch. 1170). —
iMpperlzhaussen , i.'ït)'! (dén. ïh. Alix). — hnp-
ppihauspii, xviii* s' (pouillé de M.). — Loupers-
hmiten, fjôi (ord. de Lorr. VIII, 282). — Lou-
perhauseii , 1706 (D. Cal. not. I.orr. ). — Lnupri-
nange (Delisle, carte du Rhin).
Village du comté de Puttelange. — Etait annexe
de la paroisse de Puttelange.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
coût, de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du c°"
de Puttelange et passa, en 1802, dans le canlon
actuel. — A pour annexes Ellwiller et Saint-Jeon
( tuilerie ).
LouTBEMANCE, c™ de Boulay, à droite de la Nied alle-
mande. — Louderdange, i3o8 (inv. des tit. de
Lorr.III, 167). — Landthrum,Lautermanges, 179-1
(dén. Th. Alix). — Laulremange , 1779 (Dur. Lorr.).
— En allemand : Laulermingei).
Etait annexe dé la paroisse de Varize.
Autrefois Lorraine, haill. de lioulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canlon de
Varize et passa, en 1809, dans le canton acUiel.
LoiiTzwtLLEn, c°° de Voimunsler, entre la Horn et
la Schwolb. — Locwilter, 727 (Vie de saint Pirmin,
Croll. Orig. Bip. i, 18). — Lutzwihrp, 1 1 15 (ch.
abb. Bouz.inv. de Lorr. I, i56). — Luzwire, 1 100
(Krcnior, Arden. Gesch. 11, 29.3). — Luewilve,
1179 (alib. lîouz. ch. s. l'an). — Leurwilhre, 1289
(inv. des tit. de Lorr. VIH, iS,')). — TAdzewillei;
Lanzwiller,' Lauzewillpr, Langwiller, Loutzweiler ,
i5/i/i (pouillé de M.). — LandtHWpiller, i59'i(dén.
Th. Alix) — Lutzveilpr, 1O09 (ahh. Bouz. s. l'an).
— LuzweUler, 1761 (ord. de Lorr. VIII, 991). —
Loulmeillpr, 1761 (ibid. XII, 499). — Lustwiller,
(carie de i'Elat-niajor).
Village du comté de Bitche. — l^lait siège d'une
par. dép. de l'ahb. de Bouzonville dr;mis le xii* siècle.
Elle faisait partie de l'archiprétré il" Ilorneliach et
comprenait les villages de Lontzvviller, Ohronthal,
Olsberg, Opperding et Rolbing.
Aulrelois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Breidenbach
de 1790 à 1809, où il passa dans le canlon actuel.
— A pour annexes Schweyen et Vindhoff (ferme).
LoiviGNï, c°" do Verny, à droite de 1» Seille. — Lo-
viniacum , ii3o (abb. Saint-Symph. ch. Etienne de
Bar). — Louvetiey, Lovptiey, )3oS (proc. clergé,
arch. H. de V.). — Loweny, xv* s" (chron. Ph. de
Vign.). — Loveney, i/io'i (liste des vill.). — Lowp-
npy, i436 (chron. doy. de Saint-Thiéb.). — Fmu-
iv)ipyuiii, xvi's' (abb. Saiul-.Symph. liasse Louv.).
— Loiicegny, x^i's" (ibid.). — Louveneyo , Louvigni ,
i5lih (pouillé de M.). — Lovigny, xvii' s" (épis.
Met. temp.). — Louigni, xvii" s* (Lotli. sept. ). —
Longvpiipz (D. Cal. not. Lorr. liste des vill.). — En
patois ; Lovni.
.Siège d'un lief, avec droit de justice haute,
moyenne et basse , mouvant du roi de France ,1681
(dénombr. 5 mai). — La haute justice de Louvigny
s'étendait sur les trois bans Bazin , Drouin et Sauvage,
seigneuries foncières distinctes et indépendantes,
1781 (dénombr. 7 mars). — Cure de l'arcbiprêtré
de Nomeny, qui avait pour annexes la Hauton-
nerie, Moince et Neuf-Moulin; cette cure dépendait
de l'abb. Saint-Sympliorien de Metz.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de .Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Coin et
passa, en 1 809 , dans le canton actuel. — Louvigny
a pour annexes la Ilautonnerie, Moince et Neuf-
Moulin.
LoïviLLE, h. c°° de Sillegny, à gauche Je la Seille.
— Loyveille .lus Saille, xv° s' (chron. Jac. Huss.). —
Loiville, l'io'i (liste des vill.). — Lueville, l'i^o
(chron. doy. de Saint-Thiéb. ). — Leuvelle, 1610
(Fah. territ. Met.). — Lioville, 1732 (Bugn. dioc.
met.). — Loinillé ( carte Cass. ). — En patois : Leuvelle.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
bas,se, mouvant du bailliage de Metz, 1681 (dé-
nombr. 18 juin). — Etait annexe de la paroisse de
Sillegny.
Autrefois Trois-Evécbés, baill. et cout.de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Augny et
y resta jusqu'en 1803, où il passa dans celui de
Verny.
LuBEV, c°" de Briey. — Lmhey, 1820 (chap. catli.
s. l'an). - Leubée , 1828 (prév. de Confl. acie de
cess.). — l.nuhey, i334 (inv. des tit. de Lorr. V,
p. iS). — Lpuby, 8A5 (ibid. VI, 28/1). — Lubée,
1/117 (arch. H. de V. A A, 18). — Liibrey, Lubée,
i5A4 (pouillé de M.).
Le roi y était seul seigneur. — Etait siège
d'une paroisse de l'arcbiprêtré de Halrize, dépen-
dant du chap. de la cathédrale de Metz, qui avait
pour annexe Ozerailles.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fait partie du canlon de Briey depuis 1790.
ir>2
DEPVRTEME.M DE LA MOSELLE.
LicELiiovES, Icrtililé inconnue, annexe ilc h paroisse
de Maxsladt. — 8-5 (abb.Sainle-Gloss. cli. dp Lonis
le Germanique).
LiDELANCE, 11. c°" de Tressange. — Litdlinge. Linli-
lengen, 1169 (ahb. Vill. L. 11). — l,udeUange>,
vvi* s' (abl).Saint-Pierr', lerr. )5a). — LiiUelaiige,
1 fis t (dénombr. 8 juillet). — Ludtange, )7'i9(de
Mail!. Barr.).
Siège d'un fief, avec droit de justice liaule,
moyenne et basse, mouvant du roi do P'rance et
dépendant de la baronnic do liassompierre , 1681
(Inc cit.). — Constituait, avec Tressange et Gon-
drange, une seigneurie, siège d'une baule, moyenne
el basse juslic<>, qui l'Iait fief mouvant de la prévoie
de Villers-la-Monlagne, bail!. d'Élain. — Faisiiit
partie de la communauté et de l« paroisse de Tres-
sange (dioc. de Trêves).
Autrefois Barrois, baill. de Viller»-la-Montagne,
coul. de Saint-Mibiel. — Fit partie du canton d'.\u-
nielz de 1790 à i8oa; il passa alors d;uis relui
d'Audim-le-Boman.
I.ÎE, f. et cliàt. dans une forêt, c°* de Hayes. — l.nie,
i4o4 (liste des viil.). — Leu, 1680 (dén. arcb.
départ.) — Luc (carte Cass.). — En patois : ],ni.
Klait annexe de la paroisse de Hayes.
I.IPPT, c°° de Pange. — Lupeyum, 1 187 (cbap. calli.
s. l'an). — Luppei, i.3ao {ibid.). — l.oppey, xv's*
(fliron. J:ic. Mus.). — Lupppy, \Ual\ (lislc des vill.).
— Loppri, I 4ia (arcb. H. de V. AA, 1 a). — l^upp'J
on Snidnoy, 1/1,87 (cbron. doy. de S'-Tbiéb.). —
l'Vppy le Chailet, 1/191 (Mém. Ph. deVign.). — Lu-
pey, 1 491 (Journ. J. Aubr.). — lAippei delez Deline ,
1/197 (M'"!"- l*''- deVign.). — Luppeyo,Lupi, t'>'i'\
(pouillé de M.). — Luppi, 1756 (D. Cal. ncjl.
Lorr.). — Lttpy, 1756 (Stem, dép' de M.). — En
palois : Leupi.
Siège d'un fief et d'une justice baute, moyenne
et l)asse, mouvant du roi de France et appartenant
au cbapitre de la cathédrale de Metz, 1661 (dé-
nombr. a janv.). — Etait siège d'une cure de l'ar-
cbiprètré de Varize , qui avait pour annexe Hicourt
et dépendait du cbap. de la catbédiaie de Metz.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. el coût, de .Meiz.
— Fut cla.ssé dans le canton de Thimonville en
1790, dans celui de Soigne sous l'organisation de
l'an m el dans celui de Pange en 1802.
A pour annexes Hicourt et la Corvée.
Lippï X TiucNT (RuissEAi de). — Prend sa source
dans l'étang de Luppy, traverse les c°" de Lnppy
el de Tragny sur une longueur de 5 kilom. cl se
joint au ruisseau de Delme, qui se jette dan? la Nied
française.
L1TTTANOE, 0°" de Metzerwi.'sse, sur le ruiss. de Bibiclie.
— lotiteriniiigas, 895 (abb. Sainte-Gloss. ch. Louis
le Germ.). — Ltidanim, 91 3 (abb. Sainl-Mox.Trèr.
cb. roi Charles 111). — Lustimgeii , (fCa (abli. Saiiite-
Gloss. ch. Tb. I", év. de M.). — Lnstiniffts, 11, "io
(abb. Freist.ch. fond.). — Leotirmingios . 1 i39(abb.
Sainlo-Gloss. bulle d'Inn. II). — Litlenges, 119a
(ihid. ch. conf.). — Litinge, 119a {ihid. bulle de
Célcsl. III). — /,«e.«fang-ejt, 1 3/12 (i/«V/. liasse a D.).
— Lutlange^ Lnltan/fex , 1 309 {ihid. liasse Lutt.). —
Lmlang, i lîoo (abb. Vili. cari. t. 1, A. ai). — Leus-
latigp, i;toa (fonds (le Malte, inv. liasse H). — f.utum.
I .'Î5.") (abb. Vill. cart. t. 1 , A. 8). — Lnslange, 1 >'?bo
(liste des amans). -- Ltichlange, 1896 (nécrol. des
Cèles.). — Luellange, 1896 {ibid.). — Lnatinga,
1898 (cflrt. Vill. II, 8a v"). — Ltietlange, i4o/i
(lislc des vill.).— Lulhiiigen , i/io6(abb. Vill. liasse
Kirsch). — Luchlivg , 1V18 (ifcirf.cart I. Il, f.8),
— Lulinga, i5ii (ibid. 10 v° ). — Ltiechlingeii ,
lïta-j (arcb. Ilelpli.). — Lnlhitignt , lieuthanges,
i.")/ii (abb. Saint-Viiic. liasse Lutt.). — Lntlinga,
iS'i/i (pouillé de M.). — Lutange , iliSfi (gén.
de M. dom.). — En allemand : Leiichlingen,
Liittange, fief mouvant du duché de Luxembourg
el romié de Chiny, seigneurie de nom et d'armes,
a donné son nom à une maison d'ancienne chevale-
rie qui portail pour armes : d'argoit à l'aigle éployéc
d'azur, tans bec ni membre». Il était le siège d'une
justice haute, moyenne et basse et comprenait
les villages de Liillange, Guélange, Guénange,
Iturauge, Rénangc, Mancy, Winsberg, Kirsch-
lez-Luttange et Schell, 1681 (dénombr. 1 a juill.).
— L'ancien cbéteau féodal de l.iitlange est encore
en grande partie très-bien conservé. — Il y avait,
en outre, une seigneurie foncière sur les lians de
Lullange et Mancy, 1 08 0 (dénombr. ik nov.). —
— Etait chof-lieu d'une cure de rarchipiètré de
Kèdange, qui dépendait de l'abbaye Saint -Vin-
cent de Metz, el avait pour annexes Kirsch , Schell ,
Weinsperg, le moulin des Chênes. — A Lultange
était une Marrhe d'Extault, où se tenaient les jour-
nées amiables entre le duc de Lorraine et la cité de
Metz pour les sujets allemands, t'ialt (cbron. Prail.).
Autrefois Trois- Evèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fut érigé, en 1790, en chef-lien de can-
ton, el il conserva ce litre sous l'organisalion de
l'an m. Ce canton comprenait : Aboncourt, Aitroli,
Bertrange, Bettlainville, Bousse, Guélange, Gué-
nange (Haute et Basse) , Hombourg, Kèdange,
Kir.scb , Logne , Lultangi-, Mancy , Metzeresche , Mon-
trcquienne, Rénange, Rurange, Schell el Volstroff.
— Passa, en i8oa, dans le canton de Metzerwisse.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
153
— A pour annexes Kirscli-lez-LuUange et le mou-
lin (les Cliênes.
LiixEMBOunG, chef-lieu du(;raiid-(lucliédeLuxembour(j,
siège d'un doyenné de i'arcliidiacoiié de S"-Agatlie,
dont dépendaient les paroisses suivantes, qui appar-
tiennent au dép' de la Moselle : Audun-le-Roman,
Aunielz, Benveille, Boulange, Crusnes, Krrouville,
Havanjje, Hussigny, Otlange, Russange, Sancy,
Serrouville, Tiercelet, Tressange et Villcr»-le-Rond.
LuxEMBOCBG (QUARTIER DL ) , c" de Waville.
LuxENMiiiiL, m'" et chapelle, c"' de Rohrbach. — Liix-
miihl (carte de rÉtat-major).
LuxiEtix , f. c°' de Beuveille. — Cense-fief sous la pré-
vôté de Longuyon.
Lezerailles, f. c"" de Jouy. — Huxeraille, ii()i
(Mém. Ph. de Vign.). — Vserailh , lôio {ibid.). —
Liseralle, 1610 (Fab. terril. Met.). — Leseraille,
xviii' s' (pouillë de M.). — Laineraille , 1766
(cart. Vaug.). — Vraille, 1766 ( D.Cal. not. Lorr.).
— Luzereilles (carie Cass.). — Lezernilles (tidil.
Par. ).
Etait annexe de la paroisse do Jouy.
LvMHGEN, localité incertaine de l'office de Boulay. —
J.594 (dén. Th. Alix).
M
Macueren, c°" de Saint-Avold. — Mâchera, liai (ch.
abb. Longev. I). Cal. 1, pr. s. l'an). — Mah-e,
1985) (inv. des tit. de Lorr. VII, iST)). — Maknra,
i334 (sém. Saint-Sim. s. l'an). — MacAerCTi, i3C5
(Kremer, Ard. Gesch. II, 609). — Macheren by
Hombiirg, iliSô (cart. év. de Metz, t. Vlll, p. 19).
— Maku've-lei-Hombonrg, l'igo {ibid. p. 78). —
Machern, i596(dén. Th. .Alix). — Mâcher, iSgo
(arch. .Saint-Avold, ch. du duc Charles du 1 1 sept.).
— Maikeriie, 1611 (inv. des tit. de Lorr. VII,
171). — Makeren, 17.^1 (ord. de Lorr. Vlll, ago).
Village de l'avouerie de Saint-Avold. n 11 avait pour
annexe Pelit-Eberswiller. En 11 36, le duc Simon y
gagna une bataille contre Alberon de Montreuil,
archevêque de Trêves-, 1779 (Dur. Lorr.).
Etait annexe de la paroisse de Petil-Eberswiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
l'Evèché. — Fait partie du canton de Saint-Avold
depuis 1790. . — A pour annexes Petit- Ebersvuller,
Lentz«?îllerholl' et Pulvirmidil.
Mack«b, h. c"' de Helslrolf, à droite de la Nied alle-
'mande. — Mâchera, 1121 (abb. Longev. conf. des
biens). — Maekei-a, 1180 (ibid. bulle d'Alex. III,
confirm. ). — Maschra, 1270 (cart. abb. Vill.
t. I, A. 5). — Maicre, 1271 {ibid. A. 5). —
Macre, ililili (et. des garn. franc. P. Fer. II, 317).
— Maisières près Votnwrangi', ilf/Ç) (cart. év. de
M. 1. 1\ ). — Maœih-e ,1/187 (abb. Saint-Vinc. vente
de dimes). — Machern alias Maizières, iSgS (dén.
Th. Alix). — Macheren, xm" siècle (abb. Longev.
censier). — Machern prope Hilstrojf, 1C06 (ponillé
de M.). — Maizière les Dmûay, 1G81 (dénombr.
(J sept.). — Mâcher, 1779 (Dur. Lorr.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant de l'évèché de Melz et dépen-
Moselle.
daiit de la seigneurie de Freistrolf, 1 68 1 (dénombr.
3 1 oct. ). — Etait une annexe de la paroisse de
Varize.
Autrefois Lorraine , baill. de Boulay , coût, de Lor-
raine. — Macker fit partie , en 1790, du canton de
Boulay, passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Varize et fut reclassé, en 1809 , dans celui
de lioulay. — Chef-lieu communal jusqu'en 1811,
ce village fut réuni à la municipalité de HelstrofT
par décret du 12 septembre.
Macqiebom, h. c"" de Yiitz-Basse, à droite de la Mo-
selle. — Mackenhouem , ilag (cart. abb. Vill.
t. 1, M. 6). — Maken Howen, i?i3g {ibid. t. 11,
aoA). — Makenhouen , i456 {ibid. 807). — Mac-
quenhoven, ib-js (Berth. dioc. Lux. proj. t. Vlll,
p. /io). — Mackrvhoven , i586-i592 (arch. départ.
B. 267). — Makenhoffen, 1606 (pouillé de M.).
— Mackenhojfen , 1 667 (dénombr. 9 déc). — Afo-
ehenhowen, 1686 (gén. de M. dom.). ^ En alle-
mand : Mackenhnfen.
Elait annexe de la paroi'se de \iitz.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Thiou-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton deKœnigs-
macker et passa, en 1802, dans le canton de Thion-
ville. — Commune au commencement du siècle,
Macquenom fut réuni à Yiitz-Basse par décret du
19 mars i8io .
Mad (La), m'° sur le Ru de Mad, c"" de Waville. —
La May, wm' s" (pouillé de M.).
Dépendait de la paroisse de Waville.
Mad (Ruisseau de). — Voy. Ru de Mad.
Madeleine, m " isolée, ancienne léproserie, c"' de
Briey. — La Magtielaine, xvii' s* (pouillé de M.).
Autrefois ferme, annexe de la paroisse de Mance
( l<ic. cit. ).
15^1
DÉPART KM liNT DE LA MOSELLE.
MlGASlN DE HOUILLE Dl POST (Le), m'"' isoléc , c"' (Ic
Sainl-Avold.
MiOAsiN iiE TABAC (Lk), c"° de Faulquemonl. — (Cons-
truit par l'Élat en \S6li et destiné à rwevoir les
livraisons de tabars faites par les planteurs d'une
partie de rarrondissrinent de Metz et des arrondis-
sements de Sarrejjuemineg (Moselle) el de Château-
Salins (Meurtlie).
Magdebourg, f. c°" de Florange. — Medehoing , itWG
(gén. de Meli, dom. ).
Terre dépendant du domaine do Floranjjo, i 779
^Dur. Lorr.). — Etait annexe de la paroisse dudit
lieu.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. el conl. de Thion-
ville.
Magnt, c*" de Verny, sur la Seille. — Manuel, laoi
(abl). Saint- Clém. ch. s. l'an). — Maigne, i9a5
(i4iV/.cb.s. Pnn). — Maigni. laSg (liste des amans).
— Maignei, 1 a'i3 (ibid.). — Maigney, 1 245 ( abb.
Sainl-Olém. cli. s. l'an). — Meif^i'y, 1 aSo (ibid. ch.
s. l'an). — Magne;/, i3oo [ibiil. ch. s. l'an). —
Maniguey, iSOâ (cbron. doy. de Saint -Thiéb.).
— Maignie, xï' g* (abb. Saint- Viuc. recet.). — Mai-
//iiey, xv" s*(chron. Jac. Huss.). — Maignitz, liag
(chron. doy. de Saint-Tbiéb.). — Mannei, ilifih
(abb. Saint-f.lém. cli.s. l'an).— Mng-nei', 1 4?i6 (cliap.
catli. s. l'an). — Magney, l'iSis (ibid.). — Mai-
i;ny, x»i' s° (cbron. Cl. Phil.). — Ecclesia sancii
l')-ivali mmcvpati Magny , iSVi (pouillé de M.).
— Maingny, i556 (abb. Saint-Vinc. cens, liasse
(-ourc.-sui^Nied). — Magni, 1766 (D. Cal. noi.
Lorr.). — En patois : Maigni.
Magny était, en 1807, arcliiprétré de dix-sept
paroisses ainsi nommées : «Rétenfoys, Noivesseville,
Sancli-.\niani, Corselles, Sorbey, Pontois , .\Ioes-
clive, Orsevalz, Florey, Paivilley, de Arcubus jiixla
Colombieis, Failley, Charley, Arcancey, Vantons.
Joey, Croney el Maigney.-' (Appel au Saint-Siège.
— Hisl.de M. Pr. I.IV.)
Au XTiii* siècle, Magny était une cure de l'arcbi-
prétré de NoissevUle, qui dép. de l'abb. de Saint-
Clément de Melz et avait pour annexes Peltre,
Crépy, et les censés de Haute et Basse Bévoy.
Aulrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Melz.
— -Fit partie, en 1790, du canton de Borny; pssa
dans celui de Vallières sous l'organisation de l'an m
et dans le canton actuel en 1809.
Mailasdebbebg, m°°', c" de Meiseuthal.
Mainbottel, papeterie, anc. m'°, c°* de Mercy-le Bas,
sur la Grusne. — Lou mollin de Mauhotel, i3o2
(inv. des tit.de Lorr.l, i5o). — Mainboiileil , iSao
(abb. Saint-Pierr', (err. V, 2o5). — Manbottel ,
t'i/io (ibid. 207). — Moulin du MainbnuUel , lîHUj
(ibid. •>o.5).
Mai«!-ou-Prisce (La), h. c"' de Bitclie. — Dns llert-
logenhand, 1592 (Heriz. Edels. cbron. V, 87). —
Hci-togslnnd, xïu' s" (pouillé de M.). — Hand-
Jurst, 1765 (de liombelles, Mém. sur le comté de
Bitchc). — La Main duprince, 1771 (ord. de Lorr.
Xll, /lai ). — tlertzogshand (cartes allem.).
La Main-du-Prince estcilée dans les annales des
Bénédictins de Colniar, sous l'an 1275.
Etait
annexe de la parois.se de Bilcbe.
«Il y a dans ce hameau une grosse pierre sur
laquelle on voit l'empreinte d'une main; plus loin,
sur une autre pierre, l'empreinte du corps d'un
homme. Suivant la tradition, un prince y fui dévoré
par les bétes féroces, el l'on n'en retrouva que la
mainn, 1779 (Dur. Lorr.).
Maik-bu-Piiinck (La), m°° fore,slière, c"' de Haspel-
scbeidt.
Maiwille, h. c"' de Mairy. — Mainvitla, 1128
(chap. calh. s. l'an). — Meynvillc, xvii* s' (Lotb.
sept.). — Meim'iUe, i642 (pouillé de Trèv.). —
Manrillei; MainviUert, ifiSg (Barr. dom.). — En
patois : Mainvelle.
H y avait A Mainville deux justices foncières
mouvant de la cbiltell. de Sancy, dont l'une appar-
tenait à la cathédrale de Melz (de Maill. Barr.).
— Cure du dioc. de Trêves (doy. de Bazailles).
Aulrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de Sancy
et passa, en 1803, dans celui d'Audun-le-Runian.
— Commune jusqu'en 181 1, oii il fut réuni à la
municipalité de Mairy par décret du 5 avril.
MiiNViLLEBS, c"° de Faulquemonl. — Manviire, 1121
(abb. Longev. conf. des biens) — Manvdlei; 1 180
{ibid. bulle d'Alex. 111). • — Maiwillre, 1210 (ibid.
conf. des biens). — MaiwiHcre, 1267 (Ibid. bulle
de Clém. 1 V ). — Maimillet; 1 34 G (Und. s. l'an ). —
MalweiUer,xvi' s' (ibid. s. l'an). — MeriUon , Mali-
villei; i54'i (pouillé de M.). — Mauweihr, iSgi
(dén. Th. Alix). — Malvei; xni' s' (Lotb. sept.).
— Malwer, xva" s" (épis. Met. temp.). — Mavillei;
i634 (abb. Longev. s. l'an). — Mainville, 1699
(ibid. s. l'an). — Malviller, 1762 (carie Lafosse).
— Armanville (carte Cass.). — En patois : Mainvle.
— En allemand : Mayweiler.
Cure de l'archiprétré de Haboudango , (jui dépen-
dait de l'abb. de Longeville-lez-Sainl-Avold.
Aulrefois Lorraine, baill. de Bonlay, coul. do
Lorraine. — Fit partie, en 1796, du canton de Va-
tiraonl; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Hcrny et, en 1803, dans celui de Faul-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
155
quemonl. — A pour annexes le m'" de liruclnniihl
et les cliapeiles isolées île Notre-Dame de l'itié et do
la Visilalion.
Mainvillehs (Ruisseau de) ou WiDEMouiiii." — Prend
sa source à Mainvillers, (raverse les c"" de Main-
villers et de Créliange sur une longueur de /i kilom.
et demi et se jette dans la Nied allemande.
Mauuesdu Val-de-Metz (Les Qi atre), villages du pays
Messin qui dépendaient du temporel de rÉvèclié et
formaient enclave dans le terri t. de la cité : c'élaient
A ncy-sur- Moselle, Ars, Chàtel-Saint-Germain et
Scy, avec leurs annexes Longeville, Lessy et Clia-
zelles. L'évéque y avait des oITiciers pour rendre la
justice en première instance. Les appels ressortis-
saient au baill. seigneurial de l'évéché, à Vie.
Mairv, c" d'Audun- le -Roman, sur le ruisseau de
Mance. — Macliacum , 6.36 (lest. diac. Grim.). —
Mmlaria, Madria, 896 (cari. moy. Rhin, I, aoi,
2o3). — Madaris, 8i)i (cath. Trèv. cli. roi Arn.).
— Matricis, goo {ibid. ch. roi Louis 111). — Ma-
drii, ioh(> {ibid. cli. roi Henri 111). — Mniris ,
i338 (homm. Henri de Rar). — Mareij, 1.S90
(P. Fer. obs. séc. siv' s", y° 109). — Mairay, i4o3
(fonds de Malte, inv. L. T.). — Maiivy, 1 629 (arcli.
H. deV.AA, 11). — Mary,ihïio (cliron. JacHuss.).
— Marry, i656 (carte Sanson). — Mairnj, lOSa
(dénombr. 8 fév.). — Mairie, i^/iC» (1). Cal. not.
Lorr.«). — Merium, Méry ou Méri, I7'i9 (deMaill.
Rarr.). — En patois ; Mary.
Siège d'un fief mouvant de la cliàleli. de Saucy.
— La haute justice était au roi , 1 GS2 (/oc. cit.). —
Cure du dioc. de Trêves (doy. de Bazailles), rpii
avait Anoux et Mancienlles pour annexes.
Autrefois Barrois, haill. do Rriev, coul. de Saint- ■
Mihiel. — Fit parlie, en 1790, du canton de
Sancy et passa , en 1809, dans le canton arluel.
— A pour annexe Mainville.
MAisos-Br,AjiCHE(LA), aub. c'" de Silly-cn-Saidnois.
MAisoK-BnÙLÉE (La), éc. c"' du Sahlon.
Ancienne maison de plaisance, qui dépendait de
la paroisse de Saint-Martin de Metz.
Maison-de-Pia\ches (La), auberge, c°' de Devaot-
les-Ponts. — Etait annexe de la paroisse de Saint-
Simon, xvii* s° (pouillé de M.).
Maison-Dolter (La) on le PoisT-DC-Jotn , auberge,
c°' de Saint-Avold.
Maison-du-Castonsier (La), m°° isolée, c°" de Mor-
bange.
Maison-Klsse (La), m'° isolée, c" de Sierstabl.
Maison-Neuve ou Grange-Dbohieb (La), m°" seigueu-
"^riale sise sous le château de Sanry. — 1681 (dé-
nombr. 6 mai).
Maison-Neuve (LA),m''°, c"'de Florange. — En patois :
Ini Mo'hnn nietif.
Maison-Neuve (La), f. c" de Rozérieiilies.
Maison-Neuve (La), f. c'" de Schrémange.
Maison-Neuve (La), auberge, c"" de VVoippy.
Maison-Rollé (La), f. c"' de Forbach.
MAisoN-RofGE (La) ou Métairie-Rouge, c°' de Hclli-
nier. — En allemand : der Rolhhof.
Maison-Rolge (La), f. c°' de Manoni. — En alle-
mand : der Rolhhof.
Maison-Rouge (La), f. et cbàt. c"' de Moulins-lez-
Melz. — La Rouge moinlresse, xv' s' (chron. Jac.
Htiss. ). — En patois : lai Mo'hon roche.
Etait annexe de la paroisse Saint-Privat.
Maison-Rouge (La), brasserie, c"' de VVoippy.
Maisons (Les Deux-), éc. c"' de Longeville-lez -Saint-
Avold. — En allemand : die Zwey Hœuser.
Malsons (Les Trois-), éc. c" de Longeville-tez-Saint-
Aïold. — En allemand : die Drey Hœuner.
Maisons-sbr-la-Route (Les), h. c"' de Zinimiiig.
Maizeroï, c.°° de Pange, à droite de la Nied. — Mai-
reroy, i3i2 (chap. cath. s. l'an). — Mnxeroy ,
Maiseroy, Malxeroy, Mazeroy, l'iag (arch. H. de V.
AA, 1 1 ). — Maseroy, 1/167 («'"■<>"• Praill.). — Mas-
croi, i^hh (pouillé de M.). — Mai^erois, xvii s'
(ibid.). — Maizereux, Maizerieux, i635 (Journ.
J. Bauch.). — Mezeroy, 17.5(1 (Stem, dép' M.).
— Eu patois : Mach'reu.
La Grosse-Maison de Maizeroy était le siège d'un
fief dépendant de la princerie de la cathédrale de
Melz, 1681 (dénombr. aS mai). Il y avait encore
à Maizeroy un autre fief, dit le Petit-Château , siège
d'une justice haute, moyenne cl basse (dénombr.
2G fèv.). — Maizeroy devint cure de l'archiprètrè
de Varize le 9.!i mai 1708, par suite du démem-
brement de celle de Berlize; cette cure dépendait
de la collégiale Saint-Sauveur de Metz.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— - Fut érigé, en 1790, en chef-lieu de canton du
district de Boulay et conserva ce titre sous l'orga-
nisation de l'an m; ce canton comprenait les c"*' de
Bazoncourt, Berlize, Chevillon, Coiircelles-t^haiissv,
Domangeville, Fouligny, Frécourt, .Maizerov, Ra-
ville, Sanry-sur-Nied , Servigny-lezRaville et Vil-
lers-Stoncourt. Maizeroy passa, en 1803, dans le
canton actuel. — A pour annexes (Chevillon et les
moulins de Chevillon (moulin à farine et moulin à
plâtre).
Maizert, c°" de Pange, à gaucho de la Nied. —
Maiserei, Maiseri, I25a (abb. Vill. cart. t. I, M.
/i3 ). — Mayzericq, 1362 {ibid. f 3oi ). — Mai.te-
rey, l'io'i (liste des vill.). — Mezeris, xvii" s'(inv.
15fi
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE,
des lil. de Lorr. 1, SSg). — Meziéry, xïii' s° (carte
Tass.). — Meteci, 1606 (pouillé de M.). — Mazery,
i6to ( Fab. lerrit. Met.). — Mezery, 1756 (Stem.
iUp' M.).
Siège d'un fief ot d'une justice haute, moveiinc
et basiîe, i G8a (dônomlir. a8 fév.). — Ktait annexe
de la paroisse de Punge.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coul. de Metz.
Fil partie, en 1790, du canton de Flanville,
puis, sous l'organisation de i'an m, de celui d'Arfî-
(..aquenoxy, et passa, en 180a, dans le canton
actuel. — A pour annexe une partie de LandremonI
(auberge et ferme).
MtiziâuBs, 1" c°" de Metz , à gauche de la Moselle. —
Mfli(iwa,977 (abb. Saint-Pierre, ch. einp. Olli. II).
— MatitTeg, iai8 (abb. Sainl-Vinc. liasse Maiz.).
— Ma*yère» , 1 a 4 0 ( ibid. ).— Mazèret , 1 a 7 3 ( ibiil. ) .
— Maixière, 1387 (chap. cath. s. l'an). — Mai-
jreire, 1987 (abb. Saint-Vinc. liasse Maiz.). — A/ai-
rières, 1 igo (ibid.). — Maixfrey, i3ai (cari. Kreisir.
Pucelles s. les murs). — Maixeire, tlioli (liste des
vill.). — Mm'xier, i'i6o (chap. cath. s. l'an). —
Mai.rèrei, xv" »"(cbron. Jac. Iluss. ). — A/mW/a-,
l 'itia (arch. H. de V. AA, 5i ). — Maxières, ligS
(Journ. J. Aub.). — Maitière devant Metz, i5i/i
(Mém. Ph. de Vign.). — Mazeriai, Materiœ,
I 544 (pouillé de M.). — Matct-iœ vulffo Matziera,
i554 (i7(iV/. Portcf. ). — Mazière, i5g4 (abb.
Saint- Vinr. liasse Maiz.). — Masièret , xvii' s°
(Lotli. .sept.) — Maisière, i63) (Jour. D. KIor.).
— Maizière, 1 635 (Journ. J. Bauch. ). — Mezièret,
1756 (Stem, dép' .M.). — Mezière (carie Cass.).
— En patois : Mach'ire.
Était siège d'une cure de l'archiprétré de Bombas,
qui dépendait du chap. de la cathédrale de Metz
et avait pour annexes Brieux, Fercau-Moulin e(
Boul.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fut érigé, en 1790, en chef-heu d'un canton
qui comprenait les c"" de Fèves, Hagondange,
Hauconcourt, Ladoncbamps, Maizières, Marange,
\orroy-le-Veneur, Plesnois, Saulny, SemécourI,
Sylvange, Talange et Woippy; passa, sous l'orga-
nisation de l'an m, dans le canton de Lorry-lez-
Metz et, en 180a, dans le canton actuel. — A
pour annexes Fercau-Moulin et Brieux (château).
MALADREniE ( La ) , c"" de Neunkirch. — La Mala-
dreiie de Sar-Gminitid proche Neunkirchen, i633
(arch. de Sarregueraines, pièces de procédure).
Détruite avant le xviii' siècle.
Maladbehie (La), lieu-dit, c°* de VVaville; emplace-
ment d'un ancien hôpital.
Malascourt, h. c"° de Montois, sur rOrne. — Malaii^
dicurt, ii3o (abb. Saint-Clém. conf. biens). —
Mnlandirurti» , 1 139 [ibid. ch. Eli(!nne de Bar). —
Molinrowrt, i343 (fonds de Malte, inv. liasse D).
— Mallencourt , xv" s" ( chron. Jac. Huss. ). — Molniii-
cotirt, i45t! (iiiv. des lit. de Lorr. 111, a5o). —
Malanrourt. \hl\'\ (pouillé de M.). — Malancuria
(de Maill. Barr.). — En patois : Molinco.
La haute justice était au roi. La seigneurie fon-
cière appartenait au chap. de la cathédrale de Metz
et mouvait de la chàlell. de Sancy. — Etait siéjje
d'une cure de l'archiprétré de Bombas, qui dé-
pendait de l'abb. de (jorze et avait Montois pour
annexe.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saml-
Mibiel. — Il fit partie, en 1790, du canton de
Moyeuvre-Grandeet, .sous l'organisation dç l'an m,
de celui de Bombas; il p^ssa, en i8oa , dans le can-
ton de Briey. — Chef-lieu communal jusqu'au décret
du 4 aoi\t 1811, qui le réunit à Montois-la-Mon-
tagne.
Malavillehs, c"" d'Audun-lc-Boman. — MallanvitltT,
ligli (dom. Barr.). — Maltaville, 1(597 (i"*'- J^s
tit. de Lorr. I, 809). — Malainvilte, i656 (carte
Sanson). — MalaviUiem , 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
— Malttvillare (de Maill. Barr.). — Malaviller, 1801
(liste des comm.).
Siège d'une seigneurie et d'une haute, moyenne
et basse justice. Ce liefmouiait de la châloll. de
Sancy, 1O81 (dénombr. 17 mai). — Cure du dioc.
de Trêves (doy. dé Bazailles).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
.Mihiei. — Fit partie, en 1790, du canton d'Au-
dun-le-Roman, en sortit, sous l'orgmisation de
l'an 111, pour compter dans celui d'Aiimetz, puis y
rentra en 1802.
Chef-lieu communal jusqu'au 34 janvier 181 1, où
un décret le réunit à Anderny ; érigé de nouveau en
commune par ordonnance du 1 3 janvier 1 833.
Malavillcrs, seigneiirie de nom et d'armes, fief du
comté de Bar, a donne son nom à une maison d'an-
cienne chevalerie qui portait pour armes: depourpre
il ta croix ancrée d'argmt , accnmpapiée de ù besani
de même , a en chef, -j en pointe , et chargée en cœur
d'une rose aussi de pourpre.
MALGRA^GE (La), 11. c"' de Thionville. — Maigrange-
au-bourg-de-ThionviUe , xviii s' (pouillé de M.).
Malgrée (La) ou Sai.^t-Qoiris, anc. hermitage, au-
jourd'hui ferme, c°' de Norroy-le-Sec. — Malgreil,
iiî)l\ (arch. H. de V. AA, i.^-aa). — La Mergrée,
X?' s' ( chron. Jac. Hus. ). — La Margrié près de Joii-
drevillp, la Mergrie, xvii' s' (Journ. J. Bauch.). —
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
157
Sainle-Marguerite , vulgairement la Malgrée, l'j'i^
(Dur. Lorr.). — En patois: lai Matigré.
La chapelle de Sainte Marguerite, qui existait
déjà en i a.")'! , passe pour avoir cto réjflise-mère de
Norroj-le-Sec. Il s'y trouvait autrefois un prieuré
qu'on appelait le Prieuré des Vaux.
L'iiermitage, qui avait sainte Marguerite pour
patronne, était le siège de deux foires annuelles, le
7 mai et le i h juillet.
MjLfiiiÉ-L'EAU, f. c"* de Hayange.
Mai.i.isg, c°° de Sierck, à droite de la Moselle, sur le
ruiss. d'Oudren. — Mellingon, S'j'-i ( arcliov. ïrèv.
cl), arfli. Bert.). — Millane, 1 1 1 5 (abb. Saint-Arn.
cb. s. l'an). — Melliiige, 1121 {ibid.). — Mil-
li'ig, iiaS (hosp. de Sierck, E. i,p. i3). — Mel-
lick, Mellinck, lôg'i (dén. Tli. Alix). — Meltinga,
1171 (abb. Echter. bulle de Vict. IV). — Mitingeih,
xvii' s' (cai'te Beaul. ). — Mellingen, 1718 (terr. de
Hunting). — Millingen, 1756 (carte Vaug.). — En
allemand : MàlUiigen.
Paroisse du dioc. de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Trois-Evêcbés , prévôté de Sierck , coul.
de Thionville. — Fit partie, en 1790, du canton
de Sierck, passa, en 1803, dans celui de Melzer-
wisse et fut de nouveau reclassé dans celui, de
Sierck par ordonnance du 9,8 décembre iSaS. —
A Hetlaijge-Petite pour annexe.
Mai.maisom ( L» ) , b. c°° d'Allondrelle. — Malle Mrt.ro» ,
i.3o5 (inv. des lit. de Lorr. VIII, 108). — La
Maison mal, 1756 (carte Vaug.). — La Maison
malle, i'jG.i (carte Lafosse). — En patois : Ini
Malemo'hoii.
Fief mouvant du roi de France et dépendant de
la seigneurie du Saulcy, 168a (dénombr. ,Si août).
— Siège d'une haute justice ressortissant au prési-
dial tle Sedan pour les cas présidiaux, et pour le
reste, au bailliage de Metz. — Etait annexe de la
paroisse d'Allondrelle (dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-F^vêchés, baill. de Longvvy, coût,
du Vermandois. — Fit partie, en 1 790 , du canton
de Charency cl passa, en 1802 , dans le canton de
Longuyon , toujours annexe d'Allondrelle.
Mai-maison (La), b. c°* de Mance.
Hameau qui dépendait de la ( ommune et de la
paroisse de Mance. — Siège d'uu fief et d'une jus-
tice haute, moyenne et basse, moivant de l'évéché
de Metz, 1681 (dénombr. a'i déc).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mibiel. — Toujours annexe de Mance; fait partie
du canton de Briey depuis 1790.
MitMiisoH (La), f. c"" de Vernéville.' — La Malemai-
son, 1817 (fonds do Malle, inv. liasse nnn). —
La Malin Maison, i()o3 (inv. des lit. de Lorraine.
IX,_325).
Etait annexe de la commimaulé de Vernéville et
de la paroisse de Gravololte.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et coul. de Metz.
Malroï, c°° de Vigy, à droite de la Moselle. — il/«/-
larey, 1128 (cbap. cath. s. l'an). — Mallerei,
1187 (ibirl.). — Matroi,io.S:, (abb. ViU. B. J.).
— Malrois, laSo (liste des par.). — Maleroy,
1963 (inv. des tit. de Lorr. II, 5). — Malleroit,
1281 (abb. Vill. cart. t. I, B 9). — Marloy, iSif)
(acte d'aman). — Mallt-rois, l'io/i (liste des
vill.). — Mallej-oys, i553 (Siège de M. par Sali-
gnac). — Malleroy, 1680 (dénomb. arcb, départ.).
— Malleloi, sous la période révolutionnaire. — En
patois : Malreu.
Siège d'un fief mouvant du roi de France et dé-
pendant en partie de la princerie de la cathédrale
deMetz,t68i (dénombr. i"juill.). — F.tait annexe
de la paroisse de Cliarly.
Autrefois Trois- Évéchés, baill, cl coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Argancy,
puis passa dans celui d'Anlilly sous l'organisation de
l'an m et dans le canton actuel en 1802.
Malboï (BrissEAu de). — Prend sa source au bois
de Failly, traverse les c"" d'Olgy, de Alalroy et de
Chieulles, sur une longueur de 3 kilom. Coo met.,
et se jette dans la Moselle.
Malsage, m'", c°' de Lommerange. — Malsange, 1 766
(de Maill. Barr.).
Mambacii , h. c"" de Bierenthal. — Die Mannenbarh ,
i527 (ch.abb. Slurtzelb. 826).
M*5CE, c°" de Briey, sur le ru de Mance. — Manis
Meinis, xTii' s" (cart. moy. Rhin, II, /i66, '178). —
Miance, i5â/i (pouillé de M.). — Manse, Mausiu.
I75() (deAIailL Barr.).
Siège d'une haute justice qui appartenait au roi
et d'une seigneurie foncière qui dép. de l'abb. de
Saint-Pierreniont. — Cure de l'archiprèlré de Rom-
bas, qui dép. de l'abb. de Saint-Pierremont et qui
avait pour annexes Bettainvillers, le moulin Dol-
hain, la chapelle d'Einsolmont, et les fermes de la
Malmaison id de la Magdeleine.
Autrefois Barrois, baill. de Biiey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Fait partie du canton de Briey depuis sa
création , en 1790. — A pour annexes la Malmaisou
et le moulin Dolbain.
Ma>ce, f. et m"' sur le ruisseau de Mance, c"' d'Ars-
sur-Moselle. — Notre-Dame de Mance, xv° s' (chron.
Jac. Huss.).
Etait annexe de la communauté et de la paroisse
d'Ars-sur-Moselle.
158
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Trois-Évêcliés, bpill. de Vie, coiil. de
l'Évéclio.
Mance (Ru de) ou VVoicot. — Voy. Woiuot.
Mance (RiissEAi de). — Il prend sa source dans le
bois de la Cusse el le fond de Génivaux , traverse les
r,""de Vernévijie, Rozérieulles, GraveWtle, Ars-sur-
Moselle, sur une longueur de 1 3 kilom. , el se jette
dans la Moselle.
Mancieiuss, h. c°' d'Anoux, sur le ru de Mance. —
Mamiieulle», i /17a (abb. Sainl-Pierr', lerr. 199).
— Mancietlc, i5i3 (fonds de Malte, inv. L, LL. ).
— Mansietille, 1G28 (abb. SaintPierr", terr. 199).
— MancienUe, 1C89 (Barr. dom. I. II). — A/aii-
Hieuk, Mamicuta (deMaill. Barr.). — MamieuUe,
'779 (l^ur. Lorr. ). — En patois: Manhnile.
La liante justice appartenait au roi et la seigneu-
rie foncière au chap. de la catbiWralc de Trêves. —
Dépendait du dioc. de Trêves, comme annexe de la
paroisse de Mairy.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Sninl-
.Miliiel. — Fait partie du ranton de Briey depuis sa
création. — Chef-lieu communal jusqu'au aa fi--
vrier lUia, où il fut réimi à Anoui.
MiNcoiinT, f. et cliàt. c'" d'Ennery, à droite de la
Moselle. — Moncourl, xv* s' (chron. Jac. Hnss.). —
Mancoiir, i()3C (Journ. J. Baucb.). — Kn patois :
Mimco.
Dépendait de la paroisse de Hauconiourl.
MiRCV, 11. c"° de Betllainviile, sur le ruiss. de Bibiclie.
— Mancei/, 963 (abb. Sainte-Gloss. cli. Tb. 1",
liv. de M.). — Meuêchingeii , Meiiêclien, Machien,
Mnnchien, 1556 (abb. Saint-Vinc. liasse Luttange).
— Mansuy, 1680 (dénombr. o janv.). — En
illemaiid : Menchen.
Village dépendant de la seigneurie de Luttange,
iliKi (dénombr. i"juill.). — Élail annexe do la
paroisse de Uettlainv ille.
Autrefois Trois-Evècbés , baill. et coul. deTbioii-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Lultjmge
jusqu'en 1802, où il passa dans celui de Melier-
ni&se. — Fut chef-lieu de commune jusqu'au dé-
cret du 9 décembre 1811, qui le réunit à Beltlain-
ville.
Masdelbach (Riissead de). — Prend sa source dans
la foret de Kaienhoven française, traverse les c°" de
Kerling et d'Hettange- Petite, sur une longueur
de 5 kilomètres, et va ensuite se jeter dans la
Moselle.
Makdeken, c°'' de Sierck. — Mondei-, \h<^lx (dén. Tb.
Alix). — Mondern, i6a5 (hosp. de Sierck, E. 1,
p. 18). — Mamermi , terre d'Espagne dépendant de
Luxembourg, 1 7/1 ( (lerr. deTunting).
«Monder, chasieau, moitié Lorraine et moitié
Trèveroisa (dén. Tb. Alix).
Siéfie d'un fief .sons la prévôté de Sierck.
Paroisse du dioc. de Trêves (doy. de Perl).
Avant la Révolution, Manderen, enclavé dans la
Lorraine prèsde la frontière de l'éieclorat de Trêves,
appai tenait aux Pays-Bas autrichiens, comme dépen-
dant du Luxembourg. A la suite des conquêtes de la
France, ce village fut classé dans le département
des Forêts (arrondissement de Luxembourg, canlon
de Rémicb). En 181.^). le cours delà Moselle ayant
formé limite entre la Prusse el les Pays-Bas, Man-
deren, placé sur la rive droite, fut occupé |)ar la
Prusse, qui le rendit à la France par la convention
du a8 octobre 1839. Une ordonnance royale du
7 octobre i83o en fit une commune du canton de
• Sierck, en lui donnant pour annexes Tunting et
Mensberg, anciens villages lorrains du même canton.
— A pour annexes Tunting, Mensberg cl Dcrni-
chermùhl.
Mandbessb, m'" sur la Mance, c'" de Mairy.
Manom, c^dc Tbionville, sur la rive gauche de la Mo-
selle.— Munchem, i a7o(abb. Vill. cart. t.I, G. 17).
— hionheim, 1390 (itiW. M. 4). — Monheim proche
ThionvilU, 1390 {ibid. M. i ). — M'mehem, Moti-
/lem, xiv' s' (Mém. soc. arcbéol. Lux. 1863,916). —
■ Monchem, Monchen, MoKiihoffeii , i5'j4 (pouillé de
M.). — Monhovm, i.')79 (dioc. Lux. Bertb.viii, /io).
— Maiihorvm,xyii' s' (carte Beaul.). — Manlwf-
fen, 1O06 (pouillé de M.). — Manome, 1G76 (lerr.
de Hettangc-Grande). — Monern, 1681 (dénombr.
i"oct.). — Motum, 1681 (dénombr. 6 juill.). —
Mnnhoffen, xviii' s' (pouillé all.de M.). — Manum,
170G (dénombr. 3i mars). — En allemand : Mun-
hove».
Fief avec haute, moyenne et basse justice dépen-
dant de la seigneurie de Meilbourg, 1681 (dénombr.
it! juin.). — Siège d'une cure de l'arcbiprètré de
Tbionville dépendant de l'abbaye Saint-Maximin
deTrèies, qui avait [Kjut annexes la Grange, .Scham-
bourg et la Maison-Rouge.
Autrefois Trois- Evêchés, baill. et coul. de Tbion-
ville. — Fit partie, en 1790, du amton de Catte-
nom; passa, en 1803, dans celui de Tbionville. —
A pour annexes : la Grange, la Maison -Rouge,
Sainte-Marie, Schambourg, la Tuilerie el le château
Sainte-Anne.
Mauspach (Ruisseau de). — Coule sur le lerrit. des
c"" de Thicourt el de Thonville et va affluer à la
Botte.
Ma!«teville, f. c" de Charency. — Manoniavilla , 977
(cart. Saint-Pierre, ch.emp.Olh. II). — Mentpville,
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
159
1573 (inv. des lit. de Lorr. VIll, i3i). — Manlc-
ville, chnlean , han d'Epiez ,1779 ( Dur. Lorr. ). —
Mantvitli:, Mandeville ou Mantevitlc (dict.Viv.). —
— Kn palois : Manivelle.
Manleville, aujourd'hui simple maison de ferme,
était outrefois une forteresse féodale, relevant du
fomté de Bar, ayant donné son nom à une maison
d'ancienne chevalerie qui s'est éteinte de nos jours;
elle portait le titre de baronnie et avait pour armes :
d'or à la tour th gueules maçonnée de sable.
MiNDFJCTURii DE cA^o^s DE FUSILS, usine, c"* de Lon-
guyon.
Mahy, c"" de Faulquemonl. — Manheim , Niderheim ,
1180 (abb. Longev. Lulle d'Alex. III). - Mdi-e-
lietn , i9(J7 (ihid. bulle de Clém. IV). — Magny,
i3'46 (ihid. plaids-ann. s. l'an). — Niderhem ,
\yderchem, i346 (ihid. décl. de droits s. l'an). —
Maney devant le Pont, xv' s° (chron. Jac. Huss.). —
Marneio, i544 (pouillé de M.). — Mderlieim alias
Magny, log'i (d('n. Th. Alix). — Maigny, 1675
(abb. de Longevillc, décl.). — En allemand : Nidvnm.
Primitivement, sous le nom de son annexe Mar-
lourt, M:iny était le siège d'une cure de l'archipr.
de Haboudange, dépend, de l'abb. de Longeville.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton deThi-
court; passa dans celui de Herny sous l'organisation
de l'an m et dans le canton actuel en 1802. —
A pour annexes les chapelles de Marcourt et de
Notre-Dame-des-Sepf-Doulcurs.
Maragolf. (La), m'", c°* de Réhon.
Maragoles (Les) ou le Petit-Soxey, h. c"" de Léxy.
Maranoe (RiiissEAu de). — Prend sa source dans la
vallée de Bronvaux, traverse les c"" de Bronvaux,
Marange , Maizières , Hauconcourl , sur une longueur
de 10 kilomètres, et se jette dans la Moselle.
Marasge-Siltange, i" c"" de Metz. — Marengrs,
u8i (abb. Just', ch. conf.). — Marenge, m8
(fonds de Malte , liasse G.). — Mania, 1 336 (abb.
Saint-Vinc. éch. liasse Norroy). - Maiiainge, 1337
(chron. doy. de Saint-Thiéb. ). — Mnsronges ,1282
( fonds de Malte , liasse Picrr. ). — Mairenge , lUoh
(liste des vill.). — Mairinges, 1 '\liC> (arch. H. de
V. AA, 3i). — Mairange, Marai.che, itjifi (Mém.
Ph. de Vign.). — Mairingen, i'f]3 (Berth. dioc.
Lux. VIII, /io). — Marhange, ifi3.") (Journ. J.
Bauch.). — En allemand : Mâringen.
Ancien village luxembourgeois, qui, avant la réu-
nion de cette partie du pays à la France, joua, par
sa position avancée dans le territoire messin, un
rôle assez considérable au point de vue militaire.
Une partie du ban de ce village appartenail à l'ab- \
baye de Mouzon, à cause de son prieuré de Rozé-
rieulles. — Etait siège d'une cure de Tarcliiprétré
de Bombas, qui avait pour annexe Bronvaux.
Autrefois Trois- Evècliés, baill. et coût. doTliion-
villc. — Fit partie, en 1790, du canton de Mai-
zières et, sous l'organisation de l'an m, de celui de
Lorry-lez-Metz; il passa en 180a dans le canton
actuel. — A pour annexes Silvange et la ferme de
Fremécourt.
Marange-Zondra>ge, c°"deFaulquemont. — Mairingn,
1121 (abb. Longev. conf. des biens). — Maringes,
ii3o (abb. Freist. ch. fond.). — Meriiiga, 1180
(abb. Longev. conf. des biens, bulle d'Alex. III). —
MeiM-inga, Meinringa , i356(ii»/. plaids-ann.). —
Meiringen, xvi' s' (ibid. nomencl.). — Meneringa,
Monei-iiiga, i56/i(pouillédeM.). — Meringen, iSg'i
(dén. Th. AHx). — Mering, 1606 (pouillé de M.).
— Merange, 1 68 1 (dénombr. 1 '1 juin). — Mâringen ,
xvTn's" (pouillé ail. de JL). — En allemaml : Mâ-
ring.
Fief et justice mouvant du roi de Fiance, 1681
(dénombr. 7 juill.). — Etait siège d'une cure de
l'arcliiprètrède Varize, puis de celui de Saint-Avold,
((ui avait pour annexes : Chevalin, Fouligny, Hellc-
ring, Héning, Ivreling, Vitrange et Zondrange.
Cette cure dépendait de l'abb. de Longeville -lez-
Saint-Avold.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Appartint au canton de Raville en 1790;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Varize et, en 1802, dans celui de Faulquemont. —
A pour aunexes Zondrange et la ferme de Héning.
Marbach (Ruisseau de). — Prend sa source à Becker-
hollz, traverse les c°" de Becfcerholtz et de Bouzon-
ville sur une longueur de '1 kilom. et se jette dans la
Nied.
Marchand (Le), m'", c"° de .Saint-Supplet.
Marcourt, chapelle et m°", c" de Many. — Merniglai.
1121 (abb. Longev. conf, des biens). — Mareouvre,
1180 {ibid. bulle d'Alex. III). — Merrika, isC)-]
{ibid. bulle de Clém. IV). — Merchen, Merrechen,
i346 {iliid. droits de l'abb.). — Morecourt, i/iao
(abb. Vill. AA, II). — Marcouts, 1606 (pouillé de
M.). — Merhere, i68i (abb. Longev. dénombr.). —
Mercourt, 169g {ibid. bail). — En patois : Muirco.
— lin allemand : Merchen.
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
de Many et portait autrefois le titre paroissial
(pouillé de 1 606 ) , si bien que la paroisse prenait les
deux noms indistinctement.
Mabdigbï, chat, et vill. c" de Lorry-devant-le-Pont. —
Mardenei, 1128, 1187 (cliap. catli. s. l'an). —
160
DJ^PAKTEMENT DE LA MOSELLE.
Mpi-dpfrnei/, \y' i' { rliron. Piaill. ) . — Merdmey, 1 4 o4
(liste des vill. ). — Mardeney, iMili (chron. doy.
de Saint -Tliiéb. p. 95 1). — Merdijrney, i5i3
( Méiii. Ph. de Vign.). — Mai-degni, i 5(io (lîpilaph.
des d'Ksch). — En patois : Merde/^ny.
Siège d'un fief et d'une justice liaute, moyenne
et basse mouvant du roi de France et di'pcndanl du
cliap. de la cathédrale de Metz, i6Si (dénomhr.
a janv.). — Avait une chapelle annexe de la pa-
roisse de Lorry.
Autrefois Trois-tvéchés, baill. et coul. de Meiz.
— Fil partie, en 1790, du canton de Corny; passa,
sous l'organisation de l'an 111, dans celui d'Augny
el, en i8oa, dans celui de Verny. — Chef-lieu com-
munal jusqu'au 8 novembre 1 8 1 0 , où il fut réuni à
Lorry-devanl-le-Ponl.
MAnDicNï-i-LA-SBiLi-iî (RuissEA*. iie). — Il prcnd sa
source à la fontaine de Mardigny, traverse les
c"" de Lorry el de Sillegny sur une longueur de
7 kiloni. el demi el se jcUc dans la Seille.
MAne^Go, f. c"' de Norroy-le-Veneur.
MiRGo (Moulin). — Voy. Lohuïul.
Mariatillk, f.'c"' de Mai's-la-Tour. — Ferme ét<ibl:e
sur le défrichement du boit ta Dame, où se trou-
vaient les vestiges d'un château dont le nom est
resté inconnu.
Maiiienbogbg, église, c°* de Merlebacb, ancien nom
d'un hameau que l'église a conservé.
Mariendhai. , f. c" de Thionville.
Marie«ipi.osss, m'" sur le ruiss. de Monlenach, c°' de
Sierck. — Ilriich alias Marimsjloste , 1 Sg'i (dén. Th.
Alix). — Marienjlut nostre dame , coUrgialle (ibid.).
— Mariejlus, i(3o6 (pouillé de M.). — Merien-
flofz, iCa.") (hosp.'dc Sierck, E. 1, p. i4). —
Mariflot, i633(abb. de Bouzonv. recel, de l'an).
— Marieiijluiiz , i6'i3 (hosp. de Sierck , E. p. a55).
Ancienne abbaye de femmes de l'ordre de Citeaux,
fondée en 1 a4a par le, duc Mathieu II , laquelle élait
tond>ée en décadence lorsque le duc Charles II la
transféra à FreistroB" en 1 6 1 4 et y substitua des
cbarlreux. Après In translation de ces derniers à
liethel,en i433, une collégiale de neuf chanoines y
fut installée par René d'.^njou et confirmée par une
bulle d'Eugène IV de i446. Celte collégiale fut
minée par les Suédois , et Marienfloss resta la pro-
priété des chartreux de Rethel. Il n'y subsiste plus
qu'un moulin ( inv. de Lori'. t. I, i'îO-7, 418-9).
— Appartenait au dioc. de Trêves.
Autrefois Trois-Evéchés, prév. de Sierck, coût,
de Lorraine.
Faisait partie do la communauté de Montenach ;
réuni, avec ce village, à Sierck en 1811, il resta
dans cette dernière commune loi's du rétablissemoiit
de la municipalité de Montenach.
MAniESiioF, f. t"' de Kirschnaumen; bâtie en i836
sur le (léfrichcnicnt de la foret de Schirmerter.
Marienkender, anc. censé dépendant de Guinglange.
— 1G81 (dénombr. 18 oct.).
MARIE^THAI., vill. c'" de Barst. — Mariendale, 1682
(dénombr. o mars). — Mariendal, xviii' s* (pouillé
de M.). — Marieiidhal, 1779 (Dur. Lorr.).
Ce village a pour origine une ferme nommer
Fore»iAo/qui lut acquise au xiv" siècle par le prieuré
de Marienthal , situé près de Mersch , dans le Loxeni-
bourg. Il ne cessa depuis celle époque do porter lo
nom du couvent.
Village dépendatit du marquisat de Faiilquemonl,
siège d'une justice haute, moyenne el basse, 1682
(dénombr. 0 mare). — Cure dépendant de l'archi-
prétré deVarize, puis de celui de Saint-Avold; mais
les fonctions de curé étaient remplies par le vicaire
de Seingbousse.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coul. de
Lorraine. — Appartient au canton de Saint-Avoid
depuis la création de ce ciuilon, en 1790. — Chef-
lieu de commune jusqu'au 9 décembre 181 1, où il
fut réuni à Barst.
Marieclles, c"" de Verny. — Mariulas, G91 (abh.
Sainl-Arn. (\\. s. l'an). — Maeerolias, 7.5.! (ibid.).
— Mareolai, (jlig {ibid.}. — Marjroit, 1161 (abb.
Sainle-Croix, ch. lonf. ). — Mareolis, laai (abb.
Saint-Arn. s. l'an). — Mnireola, l'iii (pouillé de
M. l'orlef.). — Mareuille , !i\° s' (hist. de la fausse
Jeanne d'Arc). — Mairuelte, i4o4 (liste des
vill.). — MarienUe, i436 (chron. doy. de Saint-
Thiéb.). — Marieute, i44o (ibid.). — Mairimllc .
1497 (Mém. Ph. de Vign.). — Marielle, i5i4
(ibid.).
Paroisse de l'arcliiprèlré de Mousson , qui avait
pour annexes Vezon el la censé de Bury ; cette pa-
roisse dépendait de l'ahb. Sainl-Arnould de MeIz.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coul. de Metz.
— Fit partie , en 1790, du canton de Corny ; passa ,
sous l'organisation de l'an m, dans celui d'Augny
el, en 1 802 , dans le canton actuel. — A pour an-
nexes Vezon et la ferme de Bury.
Marinbois, f. annexe do Dampvitoux. — Mnraimboit
(Stem, dép' M.). — En patois : Mairinbou.
Château et ban sis près de Dampvitoux. — Siège
d'un fief et d'une justice haute, moyenne et basse
mouvant du roi de France et dépendant de la terre
de Gorze, 1681 (dénombr. 12 ocl.).
Marival, papeterie, c"' d'Ars-sur-Moselle.
Marivaux, f. c"' de Hayes. — Maria! vallis iii sylvâ,
nEPARTEMEINT DE LA MOSELLE.
161
i45a (arcli. de Hayes). — Marivaux, 1610 (Fab.
lerrit. Met.). — Mairvaux, xvu° s' (carte ïass.).
— Merivautx, iG35 (Journ. J. Bauch.). — Mar-
vaiix, 1706 (D. Cal. nol. Lorr.).
Censé et chapelle de la paroisse de Hayes, 1 75()
(Stem, dép' M.).
Autrefois Trois- Evêchés , baiil. et coût, de Metz.
Marjolaine (La), m°", c"' de Béchamps.
Mably, c°" de Verny, à gauche de la Seille. — MîVi-
tiacuni, 745 (cart. Gorz. t. 1, p. 3). — Marteium,
gSa (abb. Saint-Vinc. ch. erap. Olh. 1"). — Villa
Marleia prope Melis, \i' s' (abb. Saint-Airy, ch.
emp. Henri 111). — Marlei ad Metmsium civitatem ,
1089 (abb. Saint-Airy, ch. conf.). — Maflai, lai a
(décl. pour la paix, M. anc. 1" extr. ). — Maleris,
1822 (P. Fer. obs. séc. xiv', f° 'i56). — Marlay,
i345 (liste des off. de la cild). — Marleit, i35o
(quitt. H. de V. AA, i5, 23). — Mairteit, i354
(ibid.). — Mairley sus Muzelles, iSgo (fonds de
Malte, inv. Hasse M.). — Mairley, i4o4 (liste des
vill.). — Maei-ley, 1/167 (ch. abb. Sainl-Arn.). —
Mairly, ligi (Mém. Ph. de Vign.). — Marly on
Saulnoy, xvi' s° (P. Fer. obs. séc. xvi*, f 472 ). —
Maty, XTii's'' (Loth. sept.). — En patois : Màly.
Il y avait à Marly, sur la Seille, un des passages
du pays Messin, i3i9(P. Fer. obs. séc. i,f 264). —
La seigneurie de Marly, siège d'une justice haute,
moyenne et basse, mouvait du roi de France et com-
prenait le grand ban , le ban de la Voivre et le ban de
Marly, fmage de Moulins, tous trois situés à Marly,
la Grange-aux-Ormes et la maison de Saint-Ladre-
au-Sablon, 1681 (dén. 25 sept.). — Le fief de la
Noire-Maison, à Marly, mouvait également du roi
de France et était une maison franche, 1682 (dé-
nombr. 20 mai). — Siège d'une paroisse de l'archi-
prétré du Val-de-Metz, dépendant de l'abbaye de
Saint-Sympborien, qui avait pour annexes : Bradin,
la Grange-aux-Ormes et Saint-Ladre.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fut compris dans le canton d'Augny en 1 790
et passa en 1802 dans le canton actuel. — A pour
annexes : la Grange-aux-Ormes, Saint-Ladre-l'Hô-
pilal et la Papeterie (m'°).
Mabiï-aex-Bois , f. 0°* de Cheminot. — Construite
récemment par M. Marly, avocat, qui lui a donné
son nom.
MAnsAL (Meurthe). — C'était le siège d'un archidiaconé
du dioc. de Melz qui comprenait huit archiprêtrés,
.savoir: Haboudange, Marsal, Kédange, Morhange,
Bombas, Saint-Avold, Thionviile et Varize, dont
les six derniers appartiennent au dép' de la IMoselle
(voy. ces noms).
Moselle.
Marsillï, c°° de Pange. — Merciltey, i4o4 (liste des
vill. ). — Mercilty, 1610 ( Fab. territ. Met. ). —
Mercillien Saulnoy, 1794 (D.Cal.not. Lorr.). — Eu
patois : Méch'ly.
Elait annexe de la paroisse d'Ars-Laquenexy,
Autrefois Trois-Evéchés, baili. et coût, de Metz.
— Appartint au canton de Flanville en 1790;
passa, sous l'organisation de l'an m , dans celui d'Ars-
Laquenexy, puis, en 1802, dans le canton actuel.
Mahs-la-Tour, c°° de Gorze. — Turris, 1199 (abb.
Gorze, ch. s. l'an). — Martis, i33o (ibid.). —
Mais-la-Tour, tlioQ (P. Fer. obs. séc. xv' s*, 821 v").
— Mallatour, xv' s^ ( chron. Ph. de Vign.). — Maria-
tour, xv' s' (chron. Praill.). — Mailatour, ibid. (chron.
Jac. Huss. ). — Maillatour, i436 (chron. doy. de
Saint-Thiéb.). — Maylalour, Maylattour, Marlator,
Matlator, )444 (ibid.). — Malatour, ikh'] (cart. év.
de Metz, t. I, p. 228 v°). — Marelalour, ilt5g(ibid.
t. IV, p. 8). — Marc-la~Tour, i403 (ibid. p. 49 v°).
— May-la-Tour, ilxjo (Journ. J. Aubr.). — Maln-
totir en Gemexey, xm' s' (P. Fer. obs. séc. xv' s", col.
1 JG2). — Martis turris. Martes ture, i544 (pouillé
de M.). — Mallelour, Maletour, i635 (Journ.
J. Bauch.). — En patois : Ma-lai-tô.
il y avait autrefois à Mars-la-Tour une collégiale
composée de sept chanoines, fondée en i,5o2 par
Gérard d'Avillers, écuyer, avec l'approbation du pape
Alexandre VI. — Fief mouvant de i'évêché de Metz.
— Siège d'une justice haute, moyenne et basse,
relevant de la châtellenie de Prény, 1694 (dén. Th.
Alix), puis dépendant de la seigneurie du Saulcy,
1682 (dénombr. 3i août).
Mars - la - Tour, seigneurie de nom et d'armes,
donna son nom à une maison d'ancienne chevalerie
déjà connue au xii' siècle et éteinte au xvi', qui por-
tait pour armes : d'argent à ta tour de sable, sur-
montée de 3 tourelles de même. — Il y a aux archives
de Clianibley des titres de cette famille où elle porte
le nom abrégé de Mart.
Ce village, quoique ancien domaine de l'Évêchè,
fut occupé par les ducs de Lorraine jusqu'en 1 60 1 ,
oti il fut réuni à la province des Trois-Évêchés par
les stipulations du traité de Vincennes, et régi par
la coutume de Lorraine, suivant la sentence du bail-
liage de Metz du 4 avril i663, confirmée par arrêt
du parlement du 28 décembre 1 680. — Siège d'une
cure de l'archipr. de Hatrize, dépendant du cha-
pitre de Saint-Thièbault, qui avait pour annexes:
Fleur-Moulin , Grehières et Puxieux.
Autrefois Trois-Evêchès, baill. de Metz, coût, de
Lorraine. — Fut érigé , en 1 790 , en chef-lieu d'un
canton qui comprenait: Chambley, Champs, Damp-
162
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
vitoux, Hageville, Mai-s-la-Tour, Puxieux, Reion-
ville, Sponville, Tronville, Vionville et Xonville. Il
conserva ce litre sous l'organisation de l'an m et
fut classé, en 1802, flans le canton de Gorïo. —
A pour annexe la ferme do Mariaville.
MAnspicn , c°" de Tliionville. — Uaripeet, 875 (abb.
Sainle-Oloss. eh. Louis le Germ.). — Mms/iarli ,<fùis
( ilnil. cil. Tliier. év. de M.). — Mniipal, 1 1 89 (ibid.
bulle d'Fnnoc. II). — Manehbach , t68i (ilénomb.
'■U doc.). — Marshacit, Marspach , r68C (fjén. de
"d. dom.). — Manjnch , xvii.' s° (pouilléde M.).
Etait siéfje d'une cure de l'archipr. de Tliioti-
>ille, dépendant de l'abb. de Sainte-Glossinde de
Mclz, qui avait pour annexe Konacker.
.\utrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Appartint au canton de KIorange de 1 798 à
1 809 , 011 il passa dans le canton actuel. — A pour
annexes les fennes de Lerange et de Konncker.
MiRSPicn (RnssEAf de). — Prend sa source à Mars-
picli, traverse les c"* de Marspicli et d'Hayango
sur une longueur de 3 kiloipèlres et se jette dans
la Fenscli.
Mabteaii , m'", c"" de Rahliag. — Voy. Hamukii.
MiniiGNï, 11. c" de Coliney. — Marliftuy-mr-Chiei-s ,
1 779 (Dur. Lorr. ), siège de la prëvôté locale et du
comté de Marligny, dont le nom fut imposé, en 1727,
.1 Colniey. — Voy. Colmet.
Mabtii-Fostaise, f. c°* de Joppécourt, sur la Criisni'.
— La [rrnstetnaitiiii carter (h Marlin-FonKùw, xvu's"
(<lénoinbr. bar" de Morcy).
rt Cotte censo, qui faisait partie de la communauté
et de l.'i paroissede Joppécourt, était une dépendance
d'un ancien cliâlcau des barons de Mercy, démoli en
1671 .îi (Dur. Lorr.)
Marxbacii (RiissEAU de). — Prend sa source sur les
prés du canton Merreubann à Bettwiller, traverse
celle c"° sur une longueur de 4 kilom. et se jette
dans le Biclienhollz.
Matuisvihl, m'", c" de Rohrbach. — Mûller-Mathu
(cart« de l'État-major).
Matuois (Le), ancien nom donné au pays arrosé par
l'AIzette, la Obiers et la Crusne, dont une partie
appartient à l'arrond. de Briey. — 11 faut bien
le distinguer, sous la foraie germanique ou latine
de son nom ( Methingau , Methemis ou Mnthensis
pagus), du pays de Metz ( Melingau , Metensix pagus),
avec lequel il a été jusqu'ici assez généralement
confondu (voy. le cart. du Moy. Rbin, Urhindenbuch ,
von Beyer, t. II, p. xxix, et les Mém. de l'Acad. de
Metz , 1 870, p. i5a ). — Bœviliare in pago mothensi,
<jù6 (abb. Saint-Max. don. s. l'an). — In pago alien-
rciisi in romitatu methingowense (ibid.). — Aimas in
pago mateute, g.SS (abb. Gorze, cb. s. l'an). — /«
pago methengotvi , in comitatu Godefridi , super ripam
Alitunliœ, 7()3 (abb. Saint-Max. cb. don.). — Bal-
lodium in pago malhensi, 990 (abb. Sainl-Vannode
Verd. cb. s. l'an). — Seivri on Maloi, 1 398 (rcpi'.
de fief, s. l'an). — \iller en Malhoy, i53o (abb.
Sainl-Pierr', cb. s. l'an). — Filièirs an Mathois ,
1613 (ibid.). — Ville-au-Monlois , nom actuel.
Le Pagus mathinsi» était borné par les Pagi are-
Imimsis , wavrensia, ahencensis (avec lequel on a
fini par le confondre), bedensis et metensis.
Il appartenait au ducbé de la Haute-Lorraine et
à l'évéclié de Trêves; une partie du Luxembourg
actuel y était comprise.
Mattenthai, , ann. c°' de Bœrenthal.
Matz-Grabeb (Ruisseadde). — Prend sa source dans
les prairies de Gréning, traveree les c"" de Gré-
ning ot de Nelling sur une longueur de i '1 kilom. ol
se jette dans l'Albe.
MAtisMi iii.,m'", e°* de Grande-BreistrolT.
Maxe, luilorio, c"' de Bistroff.
.Maie (Aîicienne ou Vieille), f c'" de Bistroff.
Maxe (La Grasde-), 1" c°° de Metz, à gauchede la
Moselle. — Marax, i3a5 (cb. don. Jean de Lux.).
— Im grant Mairs, \f\ol\ (liste dos vill.). — Les
Mates, xvri''s°(carteTas3.). — Maixe, i6aa(Journ.
J. Baiicli.). — La grande Maize , 1681 (dénomb.s.
l'an). — En patois : lai Grant Mâche.
La Grande-Maxe, la Grange-d'Envie et le ban
d'Essey formaient une seigneurie qui mouvait du roi
de France et qui était le siège d'ime justice haute ,
moyenne et basse, 1681 (dénombr. 2 juin;.
Elait annexe de la paroi.sse de Sainl-Baudier.
Autrefois Trois-Evêcbés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, comme annexe deThury, du canton
de Maizières en 1790, de celui de Lorry-lez-.Vletz
sous l'organisation de l'an m et du i" canton de
Metz en 1 803 ; fut réuni à Woippy, avec Thury, par
décret du 9 février 1 8 1 o , et fut érigé de nouveau en
commune par décret du 5 février 18(57, avecTbury,
la Grange-d'Envie, Francloncliamps, la Pelite-Maxe
et la Grange-aux-Dames pour annexes.
Maxe (La Petite-), c"" de la Grande-Maxe. — Lu
Petite Mairs, l'io'i (liste des vill.). — La pcliteMuize ,
1681 (dénombr. aO juin). — En patois: lai P'tiotn
Mâche.
Formait, avec Sainl-Baudier, une seigneurie qui
mouvait du roi de France, t68i (/oc. cit.).
Maxe-Mahsitv ou LA Noltelle-Maxe, f. c"' de Bistroff.
— Fondée, en 1818, par M. Mansuy-Grandeau.
Maxstadt, c"" de Gros-Tonquin , à la source de la Nied
allemande. — Maehistat, 876 (abb. Sainte-Gloss.
DEPARTEMBNT DE LA MOSELLE.
163
ch. Louis le Germ.). — Maâastat, 9G0 (obb. Saint-
Pierre, cli.Oth. I"). — Machestat, 962 (abb. Sainte-
Gioss. ch. conf.). — Madalsteit, 998 (abb. Saint-
Pierre, ch.Oth. 11). — Makestach, i2 93(abb.Sainte-
Gloss. état (le.s biens). — Macksladt , 1 3G.5 ( Kremer,
Ard. Gescb.Il, 509). — Maoclal, 1 877 (abb. Sainte-
Gloss. liasse Maxsladt). — Magttadt, 1 M 1 (arrêt de
réunion de 1 680). — Maixtadt, 1 iag (arch. H.de V.
AA , 11). — Mackstat , ilfjt (cart. év. de Metz, t. V,
p. i46 v"). — Machstat , Maptat , i564 (pouillé de
M.). — Magstttlt, iSgS (arch. de Saint-Avold, ch.
du duc Charles, 11 sept.). — Mugstat , 1O09 (abb.
Sainte-Gioss. liasse Host). — Maxtat, 1779 (Dur.
Lorr.). — Maglat (carte Cass.). — Maj(«rf( (carte
de l'Etat-major).
Ce village appartenait, dès le ix" siècle, à l'ab-
baye Sainte-Glo.ssinde de Metz. 11 faisait commu-
nauté avec Host, et était siège d'une justice haute,
moyenne et basse, 1681 (abb. Sainte-Gloss. liasse
\xh), sous la châtellenie de Honibourg. — Cure de
l'archipr. de Morhange, qui avait pour annexe Barst
et dépendait de l'abb, Sainte-Giossinde. — Il y avait
de plus une chapelle dédiée à sainte Odile.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
l'Evéché. — Fit partie, de 1790 à 1802, du canton
de Hellimer; passa, à cette date, dans le canton actuel.
Mazagbas, f. c" de BistrofT. — Fondée, en 1887, par
M. Mansuy-Grandeau.
Mazagran, auberge isolée, c" de Moulins.
Mazagbas, auberge, c"' de Sainte-Barbe.
Méchv, h. c"deSanry-lez-Vigy. — Marcey, 1 )28(chap.
cath. s. l'an). -^—Maroey-deles-Vigey, xv' s" (cait. év.
de M. IV, p. 9 ). — Hairey, Marchey, xt' s° (chron.
Jac. Huss.). — Merchey, 1 4oo (chron. doy. de S'-
Thiéb.). — Mercey deleiz Vegmj, ihol\ (liste des
vill.). — Uerxeif^, ii/12 (chron. doy. de S-Thiéb.).
— Marxy deleiz Vigy, liSg (abb. Sainl-Symph.
liasse Méchy ). — Marcy-ks-Veigy, 1^76 (carl.év.de ■
M. IV. v" 1 -Sy ). — Merxy, 1 498 ( Journ. J . Aubr.). j
— Méxi, i6o(i (pouilléde Metz). — Méchi, i635
(Journ. J. Bauch.). — Meschy, 1697 (abb. Saint-
Symph. liasse Méchy ). — Mexy, 1 756 (carte Vaug.).
— En patois : M'chi.
Etait annexe de la paroisse de Vigy.
Autrefois Trois-Évèchés, baiil. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Antilly; passa,
en 1802, dans celui de Vigy. — Chef-lieu commu-
nal jusqu'au 28 décembre 1811, où il l'ut réuni à
Sanry.
Mécleutbs, c°° de Verny. — Marcluvia, xn' s' (cart.
Sainl-Vinc. (° 68). — Macteve, 1 1 a8 (chap. cath.
s. l'an). — Maieleve, 1187 (ibid.). — Moendive, 1807
( appel au Saint-Siège , arch. H. de \ .). — Masrluve,
xv" s' (chron. Jac. Huss.). — Mesclive, i4o4 (liste des
vill.). — Mendives, ligS (Journ. J. Aubr.). — Mes-
eluves, 1/170 (chron. Jac. Huss.). — Mescleiuve, xvi" s'
(abb. Saint-Vinc. liasse Chaiily). — Uescluve, iQag
(ibid.). — Mesdames, Mesclevia, Mesduwes, i54/i
(pouillé de M.). — Mesleuve, xvii' s' (carte Beaul.).
-;— Mosdeuve, xvn' s° (carte Tass.). — Mesckuve-
en-Saunoy, 1 756 (D. Cal. not. Lorr.). — En patois :
Màkievf.
Fief et justice haute, moyenne et basse mouvant
du roi de France et appartenant au chapitre de la
cathédrale de Metz, i68i (dénombr. 2 janv.). —
Cure de l'archiprêtrè de Noisseville, qui dépendait
du chapitre de la cathédrale de Metz et avait pour
annexes: Cama, Frontigny, Orny et Pierrejeux.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. etcout.de Metz.
— Appartint, en 1790, au canton de Goin, à celui
(le Soigne sous l'organisation de l'an m, puis, en
1 802 , au canton actuel. — A pour annexes : Fron-
tigny, la ferme de Champel et l'ijuberge du Pot de
Vin.
MÉGANGE, c°° de Boulay, à gauche de la Nied. — Me-
kinge , 1 1 4 8 ( abb. Vill. cart. 1. 1 , E. 5 ). — Meigmn-
gen , 1285 (ibid. B. 8). — Megens, 1272 {ibid. G.
1 2). — Mingunges, 1 3oo (ibid. G. 7). — Meingange,
1807 (ibid. M. 47). — Meaiige, i38i (abb. Lon-
gev. éch. s. l'an). — Maignanges, 18.57 ('"^- ''** "'■
de Lorr. X, 209). — Mengues, i358 (ibid.).^Me-
bingen , Mengen , 1694 (dén. Th. Alix). — Mtgange,
xvn' s° (carte Tass.). — Mingange, 1 G97 (terr. abb.
Bouz.). — Mesguange, xvii° s' (pouillé de M.). —
Mengange (carte Cass.). — En allemand : Mengen.
Etait au xvi' siècle divisé en trois parties, dont
l'une dépendait de la prévôté de Condé, la seconde
de la cour de Perl , la troisième de la châtellenie de
Boulay (dén. Th. Alix).
Siège d'up fief nommé Avancourl (D. Cal. not.
Lorr. liste des vill. ). — Avait une chapelle annexe
de la paroisse de Guenkirchen.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton d'Ottonville de
1790 a i8oa, où il fut classé dans le canton ac-
tuel. — Chef-lieu de commune jusqu'en 181 3, où
il fut réuni à Guenkirchen par décret du 28 mars;
érigé de nouveau en commune, avec Burange pour
annexe, par ordonnance du 1 2 janvier i833.
Meiilisg, h. c°' de Bettwiller. — La cerne de Mehling ,
1751 (ord. de Lorr. VUl, 291 ). — Mehlingen Hof,
1 755 (atlas de Bitche, f° 52 ). — La censé de Mel-
ling , 1771 (ord. de Lorr. XII, 42a). — Mellingen-
/((/(cartede l'Etat-major).
21 .
164
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Lorraine, baiii. de Bitche, coHt.de Lor-
raine.
Mehipocile, tuilerie, c°' d'OEting.
Meilbehc ou Meilbocbo, chat, dt^truit, c°'d'Iilange. —
Maherc, 1161 (ch. Hug. c" de Metz). — Mirabel ,
ia«9 (généai. Mir. iM. anc. II, 178). — Malberc,
I 3o/i (al)b. Viii. cart. 1. 1, A. 1 <)).— Mailberch, i3a3
{Md. A. a ). — Mailburg, i3a8 (chap. de Tr. décl.
fiefs). — Milleberg, i38o (généal. Mir. M. anc. Il,
l^ii}.— Meilberg,{Z8!,{ibid.).—Mailbourch,^3H()
( abb. VilI. cart. 1. 1 , A. 1 ). — MeUeberch , 1 SgS ( gé-
néal. Mir. M. anc. II, 178). — Meilherg ou Meyl-
bourg, xv"s°(Bcrth. Lux. t. V, fam. nobl.). — Mail-
liourg, Maillei-fr, i58o (inv. des tit. de Lorr. t. III,
•O?)- — Milbourg , 1681 (dénombr. 1 3 juill.). —
Meillbnmg , 1696 (terr. de Hettange-(irande). —
Le château de Malbroug, 1756 (Stem, dcp' M.).
Meiibcrg avait donné son nom à une maison de
nom et d'armes, qui portait pour armes : d'azur à
3 faicea d'or ( Berth. Lux. t. V I ).
L« ciiâtcau de Meiibcrg était situé sur la côte
d'Illangc. Il était le siège d'un fief et d'une justice
haute, moyenne et l)asse, mouvant du duché de
Luxembourg. De ce fief dépendaient les villages d'Il-
lange. Haute et Basse-Yuti , Kuntzig, Garsch.Mol-
vangc, Mnnoni, Uckange, Metzerwisse, 1668 (dé-
nombr. 5 juin). — Dans tous les viiloges de la sei-
j;ncurie de Meiibcrg, une partie des habitants
étaient de condition scrvile et s'appelaient schaf-
leulh; les autres avaient une condition libre établie
par les comtes de Luxembourg et s'appelaient ji»w-
leuth, 168 J (dénombr. du 8 juill.).
Meiserberg , f. c"* de Manderen.
MEisEKBRiJcK, {. c" de Gros-Tenquin.
.Mrisektiial, c"" de Bitche. — La verrerie de Maizen-
dhal, 1751 (ord. de Lorr. VIII, 291 ). — Meyten-
ihal, 1771 (i7ii</.XII, 607). — Meisendlial (Cass.).
Ce village s'est élevé autour d'une verrerie fondée
vers 1704 et reconstruite, en 1718, par les ver-
riers de la Soucht. — Il fait communauté avec les
verreries de la Soucht, 1779 (Dur. Lorr.). — Etait
annexe de la paroisse de Soucht.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, rie Lor-
raine. — Fit partie du canton de Lemberg. — En
1790 , fut compris dans le canton de Rohrbach par
l'arrêté du ag vendémiaire an x, incorporé au can-
ton de Bitche par arrêté du 3 ventôse même année.
— A pour annexes le hameau de Schiresthal et le
moulin Neumiihl.
Meisesiual (Fobèt de), forêt domaniale de Sgt hect.
— Est située sur le territ. des c"" de Meisenthal et
de Soucht.
MEisENTDiL (Ruisseau de) ou Meisenbaoh. — Prend
sa source à la fontaine de Meisenthal, traverse la
c"" de ce nom sur une longueur de 2 kilomètres ,
puis va se jeter dans le petit ruisseau de Saint-
Louis.
Meisesthal (Vallée de). — ValUt Muriuni , 1 1 gti
(ch. abb. Sturli., D. Cal. pr. s. l'an).
Melce (La), m°° ruinée, c^de Bliesbriicken.
Melsbiûck , m'°, c°' de Montbronn.
Memersbobn , f. c"* de Narbéfontaine.
Cette ferme a toujours fait communauté avec
Narbéfontaine (Dur. Lorr.); elle lui a donné son
nom, lequel s'est traduit ainsi dans le langage du
pays.
Mesaiiio>t, {. c" de Génaville. — Ménalmont, i544
(poull. de M.). — Mmomont, i689(Bar. dom. 1. 1).
Censé qui appartenait à la paroisse et à la com-
munauté de Génaville et faisait, par sniti-, partie
des Paroches (voy. ce nom).
Mengen , seigneurie dépendant du comté de Crébange
et qui comprenait Courcelles, Chaussy, Fréconrt,
Landonvillers et Remilly; il ne faut point la con-
fondre avec Mégange, son homonyme en alle-
mand. — La chatellenie de Meinguen, i56o (dé-
nomb. de Créhange). — La chatellenie de Mengen,
lîii'j (ibid.). — Le château ruine de Mengueii , itiHs
(ibid.).
Il n'y a pas à douter qu'il s'agit de Meingen-sur-
Bliese (Bavière rhénane ) , qui appartenait aux barons
de Ravilie (voy. ce nom).
Ménil (Le), anc. censé, c°* de Devant-les-Ponts. —
Menesnil proche le Sansonnet , propriété de l'abbaye
Sainl-Symphorien, i683 (abb. Saint-Symph. liasse
Devant-les-Ponts). — Menille, 1 709 {ibid.).
Mésils (Les), f. c"' de Courcelles-Chaussy. — De A/as-
nilo, 10.53 (pr. de Duil. ch. arch. Br.). — Ait Men-
iiilepropè Corilum, 1161 (abb. Sainte-Cr. ch. conf.).
— Le Menil, xviii' s' (pouillé de M.). — Menil,
1766 (Stem, dép' M.).
Était annexe de la paroisse de Courcelles-Cbaussy.
Mensbach, m'°, c°' de Thicourt.
Mehsberg, anc. château , c°° de Manderen . — Mensperg ,
lia g (arch. H. de V. AA ,1 1). — Menliberg, lyg'i
(dén.Th. Ahx). — Membwg, xvii's' (carte Beau!.).
— Monsburg, 1722 (carte Bugn.). — Mangberg,
177g (Dur. Lorr.). — Vulgairement, C/i«(e«M rfe
Malborough.
B Château ancien et ruiné , chef-lieu d'une seigneu-
rie ,paroisse de Manderen , village luxembourgeois, s
(Dur. Lorr. )
La seigneurie de Mensberg comprenait en 1 666
les villages de Bellemacher, Kesselingen , Mondorf.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
165
Scheuerwaidt , Fiatten, Waldwisse, Tunsdorf , Ors-
holtz, Scllwerdorf et Zeurange (dénombr. s. l'an).
Autrefois Lorraine, haill. de Bouzonviile, coiit.de
Lorraine. — Fut classé comme annexe de Tenting,
en 1790, dans le canton de Sierck, on 1802, dans
celui de Launstroff, qui redevint canton de Sierck
en 1806, et fut réuni comme annexe , avec Tenting ,
à la commune de Manderen, par ordonnance du
7 octobre i83o.
Il existe à Mensberg une ruine qui porte dans
le pays ie nom de Templie -ScMoss (Teissier, Hist.
de Thionv. ).
MENSKii\CH,viH. c°" de Dalslein. — Manickirchen, 1 i3o
(abb. Freist. ch. fond.). — Mainchequierque , 1817
(pouiilé de M. Portef.). — Menehkerke, i3i8 (abb.
Vill. cart. t. II, 3 v°). — Memkircka, i336 {ibid. A,
i4 ). — Meniskirchen, iio5 (abb. Saint-Arn. ch. s.
l'an). — Minskirchen, 161 5 (abb. Vili. liasse Rab-
bas). — Mwxirxen, Mensterichen , Menskirchen, 1 544
(pouiilé de M.). — Mensschirch, 1694 (dén. Th. Alix).
— Mumkirchm, iCi 0 (carte Tass.). — Meinschkir-
chm , Meinchkirchen , 1 67 7 ( terr. du ban ). — Mert-
kirch, i68i (dénombr. 3i oct.). — Menskirchen,
1693 (terr. de Kemplich). — Menskirchen , xviii' s°
(pouiilé de M.). — Menskirich, 1 782 (terr. de Neu-
dorff). — Manquery, 1 766 (carte Vaug.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France à cause de sa
châtellenie de Sierck, 1681 (dénombr. o août);
Dalslein et Inglingen dépendaient, 1728 (dénombr.
38 juin.). — La maison seigneuriale s'appelait le
Bourouckhaus (ihid.). — Cure de i'archiprètré de
Kédange, qm avait pour annexes Dalslein et Ingling.
Autrefois Trois-Evêchés , prévôté de Sierck , coût,
de Lorraine. — Fut classé dans le canton de Bouzon-
viile dès sa création, en 1790. — Chef-lieu com-
munal jusqu'au 6 juin 1 8 1 1 , où il fut réuni à Dal-
slein.
Menskibch (RuissEAD de). — Coule sur le territ. de la
c"" de Dalslein.
Mesterbicii (Boisseau de). — Coule sur le territ. de
la c^de Bambiderstroff et afflue au Fillenbach.
Meradmont, h. c^de Génaville. — Almiremont, 1334
(abb. Saint-Pierr', terr. 29). — Miraumont, \3og
{ibid. 166). — Meraubnimt, i456 (inv. des lit. de
Lorr. III, 264). — Miraulmont, 1613 (dénombr. s.
l'an). — Meromont, 1689 (Barr. dom. t. I).
Faisait partie, comme dépendance de Pénil , de
la paroisse de Génaville et de la commimauté des
Paroches.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — A toujours fait partie du canton de Briey.
— Chef-lieu communal, avec Pénil pour annexe,
jusqu'au 5 août 1809, époque où il fut réuni à Gé-
naville.
Meiibette, étang, sur le territ.de Longeville-lez-Sainl-
Avold, d'une superficie de 10 hectares. — £(«>!//
de Marfontaine , 1681 (abb. Longev. dénombr.).
Mehcy, f. c°° de Mont-Saint-Martin.
Mercï-;,e-Bas, c°° d'Audun-le-Roman , sur la Crusnc.
— Voy. au mot suivant les formes anciennes de ce
nom.
Siège d'un fief mouvant du château de Mercy-le-
Haut, 1681 (dénombr. «1 mai), haute, moyenne
et basse justice, sous la prévôté d'Arrancy. —
Mercy-le-Bas formait, avec Boudrezy et Saint-Sup-
plel, une paroisse du diocèse de Trêves (doy. de
Bazailles). — Appartenait au comté de Mercy.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Monlagne,
coul. de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton de Mercy-le-Haut, de celui de Circourt sous
l'organisation de l'an m, et , en 1803, fut classé
dans le canton actuel. — A pour annexe Mainbotlelle.
MERCï-LE-HsnT, c°° d'Audim-le-Roman. — Marcianum ,
034 (ch. Mém. Soc. philomalh. Verd. t. III). — Mar-
ciacum villa, 036 (test. diac. Grim.). — Marceium,
1157 (Berthol. Lux. III, pr. xx). — Mercey, i338
(arch. H. de V. AA, 17). — Marcey, i358 (abb.
Vill. cart. t. I , M. 4g). — Marsey, i440 (inv. des
til. de Lorr. VIII , 1 1 5 ). — Marcey, Haut el Bas ,
i6io(ièi'rf. i63). — Merzy-le-Hnut , i630(Journ.
J. Bauch.). — Mersey , 1O80 (dénombr. arch. dé-
part.).— Mercium oto(m(de Mail!. Barr.). — En
patois : Méchi-le-Haut.
Appartint au duché de Luxembourg jusqu'en
1602, où il fut, par voie d'échange, incorporé
dans la Lorraine, sous la cJiâtellenie de Longuyon.
La moitié du village était siège du comté de
Mercy; l'autre moitié appartenait au roi. — Fief mou-
vant de la prévôté d'Arrancy. — Siège d'une cure du
diocèse de Trêves (doy. de Bazailles), dépendant
de l'abbaye de Juvigny.
Autrefois Barrois, juridiction des juges pour moi-
tié, baill. d'Etain pour l'autre moitié; depuis 1751,
baill. de Villers-la-Montagne , coiit. de Saint-Mihiel.
— Érigé, en 1790, en chef-lieu d'un canton qui
comprenait les c"" de Bazailles, Boismont, Bou-
drezy, Fillières, Joppécoiirt , Mercy-le-Bas el Ville-
au-Montois, il passa, sous l'organisation do l'an 111,
dans le cnnlon de Circourt, puis, en 1802, dans
le canton actuel.
Mercy, seigneurie de nom et d'armes, titrée de
baronnie et de comté, fief du duché de Luxembourg
jusqu'à un acte d'échange de 1 60a , el depuis lors du
166
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
«luclié de Dar, a donné son nom à une puissante cl
très-illustrc maison d'ancienne chevalerie, qui porte
pour armes : d'or à ta croix d'azur.
Le litre de baron élail porté par François de
Mercy, général en clief des armées impériales, tué à
Nordlingen en i6'i5. Son pelit-lils, feld-marréhal
des armées de l'Empire en 170'!, vil ériger sa ba-
ronnie en coratâ |)ar le duc Léopold, en 1719.
La baronnie de Mercy comprenait les seigneuries
de Mercy(IIaut et Bas), Avillers, Boudreiy, Higny,
Joppécourt, Solleuvre et Xivry-le-Franc (dénombr.
de i63o, inv. de Lorr. (. I, 3oi ).
Le comté de Mercy, 011 des Cinq-\illes{D. Cal.
nol. Lorr.), était réduit, en 1779, à Mercy (Haut
et Bas), Boudrczy, Higny et Xivry-le-Franc (Dur.
Lorr.).
R Mercy, maison de nom d'armes , sous la rh&lel-
lenie de Longuyon , qui a donné de grands hommes ,
depuis Albert de Mercy, évêque de Veitlun, et trois
généraux d'empire, a (Hus. Lesc.)
A pour annexes Boudrezy et Saint-Genesl.
Mebcï-lez-Meiz, chat, et vill. c"" de Pange (s'est ap-
pelé Mercy-le-Ilaul jusqu'au décret du i.'i janvier
i80a). — Marceyum, 9C9 (abb. Sainle-Gloss. ch.
Tliéod. I", év. de M.). — Mercey, 1 ?i o4 (liste desviil.).
— Marty, ihiU ( inv. des abb. f. AV ). — Marcy-le-
WnM/(,x»i's' (chron. Cl. l'hil.). — Merci-le-HauU,
i5.')a (chron. rimée). — Mercy-le-llaut, xviii' s'
(pouillé de M.). — Mercy-le - Château , 173a (carte
Bugn.).
Le chàleau de Mercy était siège d'une seigneurie,
haute, moyenne et basse justice. — Etait annexe de
la paroisse d'Ars-Laquenexy.
Autrefois Trois-Evècliés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1 790, du canton de Borny ; passa,
.«ous l'organisation de l'an m, dans celui d'Ars-F^a-
quenexy, et, en )8oa, dans le canton de Borny;
fut réuni au canton de Pange par décret du 1 6 jan-
vier i8o5, et par décret du i5 janvier 186a son
nom de Mercy-le-Haut fut changé en celui de Mercy-
lez-Melz.
Mebex ou MEnREN, (. minée, ban de Guising, c°* de
Bettwiller.
Mebgesborn (BiissEAU i)e). — Il coule sur le terril.
delac^d'Eberswiller.
Meriexbach (RiiissEAt de). — Prend sa sourceà Catte-
nom, traverse la c"' de Cattenora sur une longueur
de tt kilora. et se jette dans la Moselle.
Meei,e(Ri:i6seac de). — Prend sa source dans les trois
étangs de l'Hôpital , qui se déversent dans l'étang de
Sainte-Fontaine, d'où sort le Merle; traverse le ter-
ril, des c°" de l'Hôpital , Sainte-Fontaine, Freyming ,
Merlebach , sur une longueur de 5 kilora. 5o mèl.,
et se jetledans la Bosselle. — Mers (carie de l'Élal-
major).
Merlebach , c°°de Forbacb , à gauche de ta Bosselle. —
Gtaihùtl, Gtasdelt, j 090 (reg. paroiss.de .Merlebach).
— Mtrlehour); , iCag (ord. de Lorr. XI, 3a5). —
Merlebach, \6<iy(ibid.). — Merlenbach, i7(i8(iitrf.).
Village fondé vers ibgo, par des verriers, sur
les défrichements de la forêt de Gcnweiler. Il s'ap-
pela d'abord Glassluilt (la Verrerie) ou Glasdell
pour Glaatlhal (la vallée au verre). Il faisait par-
lie de la lerre et marquisat de Faulquemont. —
L'église a été bâiic et la paroisse coiistiluée en
1639. — Celle paroisse, qui dépendait de Tarchi-
prêtré de Sainl-Avold , fui réunie plus lard , à cause
de son peu d'importance, à celle de Freyming.
Autrefois Lorraine, baitl. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Forbacb
depuis sa création, en 1790.
Merschvveiller, c°° de Sierck. — Merasxoeitler, iSgû
(dén. Th. Alix). — Mi^ckvpiler, jf)8i (dénombr.
3i juill.). — MesehweiUer, i(j89(Lorr. dom. t. 11).
— Merchweiler, xviii* s" ( pouillé de M. )• — Merach-
wilter, 175c (D. Ciil. net. Lorr.). — Merseveiller,
'779 (f*"r. Lorr.).
Siège d'un fief de la sous-prévôté de Sierck, 1 âg'i
(dén. Th. Alix) et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France, 1681 (dé-
nombr. 3i juill.).
Autrefois Lorraine, mi -partie avec le Luxem-
bourg, baill. de Bouzonville pour la partie lorraine,
coût, de Lorraine. — Fut classé, dès 1 790 , dans le
canton de Sierck (canton de LaunstrofTde 1803a
1806). — A pour annexes les hameaux de Kilzing,
Bellemacker et NeudorlT.
MEnscHW CILLER (RiissEAU Dt). — Coule SUC le terril,
de la c°' de ce nom.
Mebten, c"" de Bouzonville, sur la Bisten. — Morlem,
1/179 (cart. év. de M. t. IV, p. i6i). — Moerten,
i5o7 (abb. Vill. cari. t. II, v° 89). — Mortenu ,
Mertena, i544 (pouillé de M.). — Morten, iBgi
(dén. Th. Alix). — Myrten, xvir s' (Loth. sept.).
— Meurten, 1681 (dénombr. 19 sept.). — Mct-
thert, 1779 (Slem. dép' M.).
Village du comté de Bérus, sous le baill. d'Alle-
magne.
Siège d'une cure de rarcbiprêtré de Saint-Avold ,
qui dépendit d'abord de l'abb. de Herbitzheim,
puis de celle de Wadgasse. — Elle avait Hetlange
pour annexe.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fil partie, en 1790, du canton de
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
167
1709
1590
1 4oo
Bérus; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Bisten et, en 1802, dans celui de Sarre-
louis. Séparé de la France en 1 8 1 5 et détenu par
la Prusse, il fut restitué par suite de la déclaration
du 1 1 juin 1827 et réuni au canton de Bouzonville
par ordonnance du a5 mars i83o. — A pour an-
nexes : Bibling, la ferme de Glockenboff, le château
de Merten et le moulin Neuf.
Mbrtzel (Ruisseau de). — Prend sa source à Selig-
bacli et dans la ferme de Venlieck, traverse le territ.
de Saint-Avold sur une longueur de 1 kilom. et se
jette dans la Bosselle.
Messehen, village ruiné de la paroisse de Marcourt. —
Metzera, ii3i (abb. Longev. conf. des biens). —
Mecera, 1310 (ibid.). — Meccura , 12(57 {ibid. bulle
Clém. IV). — Mesteren, lîiliG (abb. Longev. plaids-
ann.). — Messeren, 1729 (Dur. Lorr.).
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay.
Métairie des Seigneurs (L*), censé fief située à Do-
mangeville.
Meterquin, bois, sis sur le ban de Zimming,
(abb. Longev. dénombr.). — Metterchen,
(vente de bois, abb. Longev.).
Metbich, h. c"" de Kœnigsniacker. — Metrech ,
(abb. Vill. cart. II, 4i v°). — Metlerich, iSgi (dén.
Th. Alix ). — Meli-ick ,1606 (pouillé de M. ). — Me«-
trich, 1667 (dénombr. 2 déc). — Meteringen, 1756
(carlo Vaiig.). — Mettrkli , 1756 (Stem, dép' M.).
Siège d'un fief mouvant du roi de France, sous
la prévôté de Sierck, 1681 (dénombr. 3 sept.). —
Etait annexe de la paroisse de Kœnigsmacker.
Autrefois Trois-Evêchés et Lorraine, baill. de
Thionville et prévôté de Sierck, coût, de Thionville
et de Lorraine. — Fit partie, en 1 790, du canton
de Kœnigsmacker ou de Freymacker, comme aussi
sous l'organisation de l'an m; passa, en 1803,
dans celui de Metzerwisse. — Commune jusqu'en
1810, où , par décret du 8 novembre , il fut réuni à
Kœnigsmacker.
Metring, h. c°' de Téting, sur la iNied allemande. —
Metring, 1 45o (abb. Longev. plaids-ann.). ■ — Mait-
tring, i585 {ibid. censier). — Metringen, ]563
(ibid. plaids-ann. s. l'an). — Melrin, xvii" s" (ibid.
censier). — Mettring, 1608 (inv. des tit. de Lorr.
VII, 169). — Mettrain, 1681 (dénombr. 6 août).
— Meleringm, 1762 (carte Lafosse). — Metziiig,
Metring, ou Mertring, près de Folscbvillers (tab.
Par.).
Ce village dépendait de la seigneurie de Folscb-
willer, 1681 (dénombr. 6 août). — Faisait partie
de la communauté de Folschwiller et était avec lui
annexe de la paroisse de Téling.
Autrefois Lorraine et comté de Créhango , baill .
de Boulay, coût, de l'Evéché et lois du comté de
Créhange. — Fit partie, depuis 1790, du canton
de Saint-Avold comme annexe de Folschwiller jus-
qu'à la loi du 1 1 mai 1 836 , où il fut séparé de cette
commune pour être réuni à Téting (canton deFaul-
quemont).
MetsciieeOck, m'", c"' de Montbronn.
Metz, chef-lieu du département, d'arrond. et de
3 cantons , au confluent do la Moselle et do la Seille.
Aux temps celtiques, centre et capitale de la peu-
plade des Mcdiomatrices et leur lieu de retraite, ou
oppidum , sur une colline placée dans l'angle des deux
rivières confluentes. Les Médiomatrices sont nommés
pour la première fois par César.
Mediomalrici (Cœs. Comm. de bel. gall. I. X,
cb. iv). — Leur ville est nommée pour la première
fois par Tacite : Divoduri Mediomatricorum id oppi-
dum est (Tac. Hist. I, 63). — MeSicàfiaTpÎKSs , av
■ttohs àiovoSoupov, \i° s" (Ptolém. 1. II, cb. ix). —
Divn DurimedioMatricorum (carie de Peutinger). —
MeSiuiictrplHoi (Strabon, 1. IV, i3i). — Médioma-
trices, iv' s° (Anim. Marc. Hist. 1. XV, ch. iv). —
Civitas Mediomatricorum Mettis , sous Honorius ( Not.
prov. et civ. Gall. I, 122). — Métis, Meti, sous Va-
lentinien 111 (Not. dign. imp. rom. V, 42, 43).
— Meitensii urbs, vi" s' (Greg. Tur. Hist. IX, 20).
— Mettis , vi' s' ( Ven. Fort. carm. VII , iv ). — Met-
tica mœnia (ibid.). — Mettis urbs , Mettis civitas, vu' s"
(Frédeg. chron. 74). — Meatsa, ïiii''s" (anon. Ra-
ven.). — Meltiss, Metas, viif s° (nom. civ. Gall. D.
Bouq. t. II). — Mettis et Mediomatricorum vocntur,
vin s* (Aym. mon. gesla Franc). — Mediomalricum
quœ altero nomine Mettis vocatur, \° s' (vila Lud. pii
imp.).
Sur les monnaies : Gauloises : MEDIOM • ,
MEDIOMAT-;_— Mérovingiennes : METTIS
(Théodobert ), METI' (Dagobert); — Sur les mo-
nétaires : METTE, METTES, METTIS, ME-
TALV, METSLV, METALS, MITTII, METIS,
TETTIS (vi' et vu" siècles); — Boyales carlo-
vingiennes : MET (Pépin); METTIS; (Charle-
inagne et Louis le Débonn.). ; MEDIOM ATRI-
CORVM (Lolhairo, 817); METTIS- CIVITAS
(Charles le Gros, 882)-
Mediomatricensis cimias, ygo (abb. Saint-Max.
ch. s. l'an). — Methis, 1086 (cath. Verd. ch. emp.
Henry 111). — Méz la Forciez, xiii's' (chans. de Garin
le Lohérain). — Mes, 1299 (abb. Longev. cens.).
— Mets, xiv° et xv" s"' (la plupart des actes et des
chron. Méss). — Dividium, Mediomatrique , Me-
diomatricum , xv" s" (chron. J. le Chat.). — Mes,
168
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Mers, Mets, \hl\li (saut'-cond. de Charles V|l). —
A/e(o, i5/i6 (pouillédc M.). — Metœ, Meta, i55g
(médaille conimc'm. du siège).
Metz fut, on l'a dit, an temps des Gaalois, Yop-
piflum de la tribu médiomatricienne ; elle fai-sait
]iartie de la Gaule Belgique.
Los Romains la traitèrent en ville alliée; ils y bâ-
tirent un ]>alais. — Elle fut comprise dans la Pre-
mière Belgique et gouvernée par un comte.
Elle fut, à la mort de Clovis, élevée au rang de
capitale de la France orientale et servit de résidence
ordinaire aux rois d'Austrasie.
Les rois de Lorraine lui maintinrent ce titre et y
eurent leur siège, jusqu'à la réunion de ce royaume
à celui de Germanie. Les comtes représentèrent
alors l'autorité impériale, mais avec faiblesse; le
pouvoir épiscopal grandit, aucontraire, rapidement.
A près une période de luttes dans laquelle tes évéques
cliercbèrcnl à asseoir leur souveraineté sur la cité,
en présence do résistances énergiques que rendait
plus fortes l'association en paraigei des principales
familles, le commencement du siii' siècle vit Metz
s'ériger en république, avec le titre de Ville libre
impériale.
La constitution qu'elle se donna alors dura, sans
modification dans ses traits principaux, aussi long-
temps que son existence politique. Le maître échevin,
élu chaque année, gouvernait avec l'aide et sous le
contrôle de plusieurs conseils, et cette organisation,
oligarchique au premier chef, attribuait tous les prin-
cipaux emplois aux membres des paraiges, qui
étaient au nombre de six, savoir: Vorle-Muzelte ,
Jwue, Saillir-Martin, Portaillis, OtUre-Seille et te
Commun,
Le territoire de la cité soumis à ce gouvernement
resta invariablement composé de la même manière
depuis la création de la républiquejusqu'à son absorp-
tion dans le royaume de France. Les divisions ont
été indiquées dans V Introduction , et le détail s'en
trome dans le Dictionnaire aux difl'érents noms qui
les désignent.
L'occupation française ne les moditia pas immé-
diatement : Henri II et ses premiers successeurs se
contentèrent du titre de Prolecteur.
Henri 111 prit, en i585, celui de souverain sei-
gneur. La création du parlement, en i ti33 , porta le
dernier coup à l'ancienne indépendance de Metz, et
enfin son incorporation définitive avec la France
ayant été ratifiée, en i648, par le traité de West-
phaUe, elle forma, avecToul et Verdun, la province
des Trois-Evêchés , dont elle fut la capitale.
Cette province, augmentée successivement des
domaines du duc de Boudlon , du Luxembourg fran-
çais et des prévôtés de Sierck et de Briey, enlevées
à la Lorraine, était sous les ordres d'un gouverneur
résidant à Metz, et composait le ressort du par-
lement de Metz, divisé ainsi qu'il suit: cinq bail-
liages présidiaux, Metz, Toul, Verdun, Sedan et
Sarrelouis; quatre bailliages, Longwy, Mohon,
Mouzon et Thionville; un bailliage seigneurial à
Vie; le duché-pairie de Carignan; huit prévôtés
royales , Château - Regnauld , Chauvancy, Damvil-
lere, Marvillo, Montmédy, Phaisliourg, Sarrebourg
et Sierck.
. Metz possédait la direction générale des postes, du
génie, de l'artillerie, de la maréchaussée, des forêts,
de la monnaie, etc. pour la province.
Le bailliage de Metz avait été créé en t634 ; le
présidial le fut par édit de i(J85. Il comprenait
presque entièrement les anciennes communes du
pays Messin, auxquelles avaient été ajoutées celles
de la terre de Gorze, cédée par l'article 8 du traité
de i66i, et plusieurs villages désignés sous le
nom de route, cédés par l'article i3 du même
traité.
La Révolution renversa tout ce système adminis-
tratif et établit une division fondée sur de nouvelles
bases. Le département de la Moselle, créé en i 790,
reçut d'abord son nom do sa ville principale. Cette
mémo ville fut en même temps choisie pour siège
d'un district, lequel comprit douze cantons, savoir:
Argancy, Augny, Rorny, Corny, Fianville, Coin,
Gorze, Gravelotte, Maizièros, Mars-la-Tour, Metz
et Moulins-lez-Metz. Elle fut en même temps choisie
pour siège du tribunal de district.
Le canton de Metz, divisé en dix sections, com-
prenait la ville seule. L'organisation de l'an m
en fit le chef-lieu d'un canton qui ne comprenait
également que la ville , ainsi que le siège du tribunal
civil , du tribunal criminel et d'un des tribunaux cor-
rectionnels. L'arrêté du 17 ventôse an vm en fit,
en même temps que le chef-lieu du déparlement,
celui du 3" arrondissement, créé par la loi du même
jour. Cet arrondissement comprenait ai cantons,
représentant à peu près les anciens districts de Metz
et de Boulay. La réorganisation de la justice en
1 800 lui donna le titre de siège du tribunal d'ap-
pel, du tribunal criminel et d'un des tribunaux d'ar-
rondissement. La loi de 1801 y étabht le siège
de 3 cantons ou justices de paix, et l'organisation
de 1802 lui maintint ce nombre de cantons, en
y adjoignant un certain nombre de communes
rurales (voir le Tableau du département par can-
tons).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
169
L'organisation religieuse donl Melz était !a tète a
été assez longuement développée clans Yliilrodiichnn
pour qu'il soit inutile d'y revenir. Nous ajouterons
seulement que Metz était le chef-lieu d'un arcbipré-
tré qui comprenait les paroisses suivantes: i° iiUrà
muros : Sainle-Croix, Saint-Etienne, Saint-Eucaire,
Saint -Gengoulf, Saint - Georges , Saint - Gorgon ,
Saint-Jean-de-la-Ciladelle, Sainl-Livier, Saint-
Marcel, Saint-Martin, Saiut-Ma\imin, Sainte-Ségo-
iène, Saint-Simon, Sainl-Simplice et Saint-Victor;
a° extra muros : Borny, Sainl-Baudier, Saint-Ju-
lien-lez-Metz et Vallières.
Les armes de la ville de Melz sont : mi-partie d'ur-
gent et de sable avec une pucelle pour support. —
L'Empire augmenta ce blason du chef des bonnes
villes, à savoir : de gueules semé de trois abeilles d'or,
surmonté d'un aigle issaut d'une couronne murale.
La pucelle descendit du cimier dans l'écu et brocha
sur le tout. — La Restauration , remettant en mémoire
un blason imposé d'ofTice au xviii" siècle, lui donna
pour armes, par ordonnance royale du 26 sep-
tembre 1 8 1 4 , d'argent au pal de gueules chargé
d'un cœur d'argent. Sur ses justes réclamations,
Metz fut, le 1 3 octobre 181G, autorisé à reprendre
son antique blason. — Depuis iSôa, l'autorité mu-
nicipale a repris les armoiries du premier empire.
Metz (Le Païs de) ou Pavs Messis. — Ayant pour
chetlieu la cité de Metz, et en partie arrosé par la
Moselle, ce pays a été quelquefois désigné dans les
anciens litres par le nom de celte rivière. Le pagus
Metensis proprement dit parait n'avoir été qu'une
partie du pagus Mosellensis, ce que l'on appelle au-
jourd'hui le pays Messin, c'est-à-dire la grande ban-
lieue de Metz; mais la confusion des textes a laissé
croire à une étendue beaucoup plus vaste, que des
auteurs en renom ont pensé pouvoir préciser. H
nous semble que la vérité consiste à identifier
le pagus Metensis avec l'arcbidiaconé de Melz,
comprenant les trois archiprêtrés de Melz, du Val-
de-Melz et de Noisseville. Le pagus Metensis était
borné par les pagi Scarponensis, Salinensis , Nidensis,
Malensis et Wabrensis. Melz étant devenu siège d'un
comitatus, les deux termes s'employèrent indiffé-
remment, malgré la différence probable des cir-
conscriptions, et de là encore une source de diffi-
cultés. — Metensis pagus, 636 (lest. diac. (jrim.).
— Ducatus moslensis in comilatu meltensi , ^83
(Gesta Epis. Met. D. Cal. I, pr. agi). — Pagus
Mediomatricensis , 863 (abb. Neum. ch. de Louis II).
— Finis Mettensis , 880 (abb. Gorz. ch. év. Wala).
— Comitatus Mettensis, 882 {ibid.). — Fini» vel
pagus Mettensis, xokd (archev. Trêves, ch. du roi
Moselle.
Henri). — Le pays de Mets, Metsuin, Messin, le
Messein, le Messain, xv'-xvii' s" (chron. div.).
Lepays Messin, représentant, an moyen âge, l'en-
semble du domaine politique de la cité de Metz,
était partagé en un certain nombre de divisions, qui
portaient les noms de : le Val-de-Metz , l'isle , le Saul-
nois, le Haut-Chemin , le Franc-Alleu , le Ban de Ba-
zailles et la ton e de Gorze. Cette division , qui était
celle de la république messine , subsista sous l'autorité
française, sauf quelques modifications de classement :
le Haut-Chemin fut absorbé dans le Saulnois, et le
Franc- Alleu perdit sa dénomination; on eut de
plus le Ban de la Rolte et le Ban Saint-Pierre. Mais
les trois grandes divisions continuèrent à être obser-
vées : on peut les définir sommairement en disant
que le Val-de-Melz était la partie du pays Messin si-
tuée à gauche de la Moselle; l'isle, la partie placée
entre la Moselle et la Seille; le Saulnois, celle qui
s'étendait entre la Seille et la Nied et au delà (voy.
chacune de ces divisions à son nom).
Metzange, 11. c"" de Wolkrouge. — Meslange, 1G81
(dénombr. 21 mai). — En allemand: Melzingen.
Wolkrange et Metzange étaient le siège d'un fief
et d'une justice haute, moyenne et basse, mouvant
du roi de France, 1681 (dénombr. 21 mai).
Village dépendant de Wolkrange, et ne formant
avec lui qu'une communauté; annexe de la même
paroisse.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Hayange en i 790 ,
de celui d'OEutrangc sous l'organisation de l'an m
et de celui de Thionville en 1802, toujours comme
annexe de Wolkrange.
Metzasge (RiissEAij de). — Coule sur le terril, de la
c" de Weymerange et afflue à la Fensrh.
Metzerbach (RiiissBAu de). — Coule sur le terril, de
la c'" de Hestroff et afflue au ruiss. de Piblange.
Metzeresche, c°° de Metzerwisse. — L'alleu d'Esch,
1 277 (abb. Vill. ch. s. l'an). — Esen, Esch, Esche,
i5/i4 (pouillé de M.). — Meize-Esch, iSgi (dén.
Th. Alix). — lleche, 1 686 (abb. Vill. liasse Ay, 3 ).
— Metzereche, xviii' s' (pouillé de M.). — Metze-
resch (carte Cass.).
Il y avait ^ Metzeresche deux seigneuries dis-
tinctes : la cour de Zand ou Ezand , haute , moyenne
et basse justice mouvant du roi, et celle de Fun-
kelen , qui dépendait du comté de Créhange , dont les
jugements étaient révisés par la première, 1681
(dénombr. du 7 juill.). — Siège d'une cure de l'ar-
chiprêtré de Kédange, dépendant de la chartreuse
de Rettel.
Autrefois Trois-Évéchés, prév. de Sierck , coût.
170
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
de Thionville. — Fit partie du c° de Liiltange de
1700 à i8oa et passa, à cette dernière époque,
dans le canton actuel. — A pour annexes le moulin
de Kircho el la chapelle Saint-Jean.
Mbtzervvisse, ch.-l. de c°°, arrond. de Thionville. —
Wielu, x' s° (ahl). Mettl. déci. hicns). — Wien, xi' s*
(c^rt. Moy. Hhin, II, 348). — Vizet, ia4i (coll.
Saint-Sauv. s.l'an). — Wiez, 1271 (iiiVi.). — Wist ,
Mcizerweis, i5/i4 (pouillé de M.). — Mftzettries ,
157Î fRerth. Hisl. Lui. VIII, 4o).— Vi,z, iSg'i
(coll. Saint-Sauv. s. Tan). — Melzerwyes, 168.')
(tcrr. de Metzcresche). — ViU, 1686 (ahb.Vill.
liasse Ay, a). — Via, 1698 (terr. du ban). —
Meizei-wicteonViue , xvm' s' (pouillé de M.). — Met-
zei-vit, I 787 (tcrr. de Renlgen). — Meze vize , 1 76a
(carte Lafosse).
Seigneurie, haute, moyenne el basse justice, qui
dépendait, eu 1681, de ta seigneurie de Meilberg
(dénomhr. du 1 1 juill.). — Était siège d'une cure
de l'archiprètré de Kédange, dépendant de la col-
légiale de Saint-Sauveur de Metz, qui avait pour
annexes Uistroff (vicariat résident) el Stuckange.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton d'Inglange
f-t fut érigé, on 1 8oa , en chef-lieu d'un canton qui
comprenait les c"" qui le composent àctuelleuient,
plus celles de Kcrling, Mailing cl Hellange-Pelite,
qui passèrent dans le canton de Sierck en i8a5. —
A pour annexe les Fours-à-chanx.
Metzing, c" de Forhach. — Meuig, 1/173 (inv. des
lit. de Lorr. X, sup. 109). — Muiziugen, ibglt
(dén.Th. Alix). — 3fifcing-,xïni' s' ('pouillé de M.).
Village du comté de Puttelange. — Etait annexe
de la paroisse de Noussewillei^lez-Pullelange.
Autrefois Loriaino, baill. deSarregueniines, coul.
de Lon-aine. — Fit partie du canton de Puttelange de
1790 à 1805, où il passa dans celui de Forbach.
Comnuine au commencement du siècle, Metzing
fut réuni, par décret du i" septembre i8i3, à la
c"de Noussewiller-lez-Puttelange ; une ordonnance
du 8 mars i846 l'érigea de nouveau en commune.
Metzing, f. c" de Créhange. — Mizingen, 175O (carte
Vaug. ). — Mintzing, ban-fief, haute justice près
d'Elvange. C'était autrefois un village, 1779 (Dur.
Lorr.). — Mintzing, Metzing ou Mitzen (dicl. Viv.).
— En allemand : Mtnlzingen.
Faisait partie de la communauté d'Elvange.
Meule (Ruisseau de la). — Coule sur le terril, de la
c°° de Batilly.
Mewiskel, m'" sur la Canner, c" do Kœnigsmacker.
Mexï, h. c°' de Réhon , sur le ruisseau des Deux-
Fontaines, à droite de la Chiers. — Mer.rey, xv" s*
(coll. Sainte-Agathe, obil.). — Mexhy, xvii' s*
(pouillé de Tr. ). — Mexiam, xvii" s' (arch. Villers-le-
Rond,gg.I).
Était annexe de la paroisse do Réhon.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. de Longwy, coul.
de Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Long-
wy depuis sa création, en 1 790. — Chef-lieu com-
munal jusqu'au 2 juillet 181a, où il fut réuni à
Réhon.
Met, a* c°° de Metz. — Maieum, 973 (abb. Sainte-
Gtoss. ch. év. Thier. ). — Maiaciim, 1 157; Maya-
cum, 1188 (abb. Sainl-Mart. ann. Prem. x, a). —
Maye, laaO (abb. S'-Clém. don. s.l'an). — Maey,
iSa/i (P. Fer. obs. sec. xi»', {. 366). — Maiey,
iholt (liste desvilL). — May, Meii, ibltlt (pouillé
de M.). — Mayt, 1681 (dénombr. i4 déc). —
Moyet, XVII* s* (Loth. sept.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France , 1 68 1 ( dénombr.
»4 déc). — Cure de l'archiprètré de Noisseville,
dépendant de la cathédrale de Metz, qui avait pour
annexes Vantoux et Griment.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. el coul. de Metz.
— Fut classé, en 1790, dans le canton de Borny,
sous l'organisation de l'an m , dans celui de Vallières ,
puis, en iSorî, dans le canton actuel. — A pour
annexe le moulin de la Tour.
MEVSEvBnCcK, f. c" de Gros-Tenqnin.
Meïweïeb, f. c" de Sturtzelbronn.
M1CUELB.ICU (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de
la c°' de Piblauge.
MiCHELwiESSEBACH (RuissEAU de). — Prend sa source
dans le pré Micheiwics, au ban de Wieswiller, tra-
verse la c'" de Wieswiller sur une longueur de 1 ki-
lomèlre et se jette dans le ruiss. de Wieswiller.
.MiciiÉviLLE, h. c"* de Villerupl.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montague,
coul. de Saint-Mihiel. — Fit toujours partie de la
communauté el de la paroisse de Villerupl (dioc. de
Trêves).
MiDEKKEN, anc. h. masures, près de Zimming, 1681
(dénombr. tt juin, abb. Longev.).
MiHWEiLLEB, f. c" de Rohrbach. — Mûhweitlet- (le
vieux ban de) , 161 3 (inv. des tit.de Lorr. II, 986).
— Myhweillei; 1726 (arch. d'Achen, abom' du
a6 août). — MihiiwiUer, 1751 (censé, ord. de Lorr.
VIII, 991). — Mihweiller, i-]bâ (atlas de Bitche,
f" 87, 88, 106, 107, 126, 127). — Mihnvitler
(lab. Par.).
C'était un village qui a été ruiné vers le xvi' siècle.
MiLLEBS-MiiHL, m'° sur le canal des Etangs de Saint-
Avold, annexe de cette ville.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
171
MiHBACH (Ban de), proche Hayange. — ifiSB (gén.
de M. dom. ).
MiTSCHEN ou METTEi.,f. c"* de Longeviile-iez-Saint-
Avold. — Mitch, 1681 (abb. Longev. dénorabr.).
. — Miehchm (dict. Viv.).
Restes d'un village ruiné.
MiTTENWALD, forét domaniale de 3 33 hect. située sur
le territ. de la c" de Guéblange.
MiTiEnsMÏHL, m", c°' de Faréberswiller.
MoDEB (RiiissEAii de). — Prend SB source près de Lcm-
berg, coule du N. 0. au S. E., sert à alimenter les
forges de Mouterhausen , sort du dép' à Baîrcntlial
et se réunit à la Zinzel près de Hulteiihoffen ,
pour aller se jeter dans le Rhin. — Mothern , 1 69^ ,
(dén. Th. Alix). — A/o(/ier (D.Cal. not. Lorr.).
MoDEFiBACH (RiissEAU de) OU MuiTERBACB. — Prend
sa source à Farschwiiler, coule du N. au S. , passe à
Lonpershausen , Ellwiller, Puttelange, Rémering,
Richeling, Holving, et se jette ensuite dansl'Albe,
près de la ferme de Lenderhoff, après un cours de
1 4 kilomètres.
MoBBonED (RtissEAu de). — Coule sur le territ. de la
c" de Pontpierrc et se jette dans la Nied.
MoïKCE, anc. chat., m'° sur la Seille, c°" de Louvigny.
— Moinsse, ilioli (liste des vill.).
MoiNCE (RcissEAU de). — Prend sa source à Ancy-
lez-SoIgne, traverse le territ. d'Ancy-lez-SoIgne,
Secourt, Saint-Jure, Alémont, Louvigny et Che-
minot, sur une longueur de 1 G kilomètres, et se jette
dans la Seille.
MoiNEviLLE, c°° de Briey, sur l'Orne. — Moyennmila,
875 (abb. Sainle-Gloss. ch. conf.). — Moinevclle,
1 3i 7 (cart. Saint-Pierre, p. 90).— Moinville , Moinne-
vUle,i\' s* (chron. Jac. Huss.). — Moieneville, i/ii8
(cart. Saint-Pierr', p. 97). — Moyneville, 159Û
(dén. Th. Alix). — Moyfrnymlle, xth" s' (Lotb.
sept.). — Moynneville, 161C (abb. Sainte -Gloss.
liasse Coinville). — Moinville-sur-Orne , i6'i8(Journ.
J. Baucb.). — Mouneiille, i663 (inv. des tit. de
Lorr.VIl, p.287). — Meneville, 1756 (cart. Vaug.).
— En patois : Moueiievelle.
Siège d'un fief, sous le bailliage d'Aprcmont,
ihgli (dénombr. Th. Alix), puis mouvant du roi
de France, )68i (dénombr. i"oct.). — La haute
justice était au roi.
Il y avait une seigneurie foncière sous la prévôté
de Briey, qui appartenait aux seigneurs de La
Grange, 1681 (dénomb. 1" oct.). — Élaitannexe
de la paroisse de Coinville.
Autrefois Rarrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Jouaville en
1790, de celui de Valleroy sous l'organisation de
l'an m, et fut classé dans le canton actuel en 1802.
— A pour annexes Beaumont et Serry.
MoLESMi:, ancien couvent silué près de Longwy, xiii" s'
(chap. cath. ). — Molismensis conventus', i3og(chap.
cath. s. l'an). — Molesme, 1606 (abb. Sainle-
Gloss. liasse Coinv.). — Voy. Moulaine.
Moi.vAsGE, h. c°° d'Escherange. — Molivingeii, 1606
(pouillé de M.). — Molfan[;e, 1668 (dénombr.
5 juin). — Molvingm, 1686 (gén. de M. dom.). —
En allemand : Molwingen.
Avait une chapelle annexe de la paroisse d'Esche-
range.
Autrefois Trois-Évêchés, bail!, et coût, de Thion-
> ille. — Appartint, en 1 790 , au canton de Hetlange-
Grande et, sous l'organisation de l'an m, à celui
d'OEulrange; il fut classé, en 1802, dans celui de
Cattenom. — Chef-lieu communal jusqu'au 5 avril
1 8 1 1 , où il fut réuni à Escherange.
MoLVAiVGE (Ruisseau de) ou Grardebacu. — Prend sa
source à Escherange, traverse cette c°' et celles
de Kanfen, Volmerange-lez-OEutrange (Moselle),
Dudelange (Luxemhourg), et se jette dans l'Alzette
près de Bettembourg.
MoMEr.STBOFP, c°" de Boulay. — Momersiurff, i3oo
(abb. Vill. cart. t. I, B. 32). — Monmeslorf, i/jag
(arcli. II. de V.AA, i i).—Mommeslorff, Momerstor/f,
Momerdm-f, i544 (pouillé de M.). — Menwrstroff,
i563 (enquête, abb. Longev.). — Memerstorn,
1662 (dénombr. c" Créh.). — Momerslorf, i683
(ihid.). — Momersdorf, 1688 {ibid.). — Momertrojf
et la ruine de Véling, terre d'Empire (carte Cass. ).
— Momehroff (D. Cal. not. Lorr.). — En alle-
mand : Mnmmersdorff.
Etait siège d'une cure de l'archiprêtré de Varize,
dépendantde la collégiaiede Saint-Sauveur. — Terre
d'Empire, appartenant au comté de Créhange;
fut réunie à la France en 1793. — Droit romain
et coutume de Catzenellenbogen. — Fut classé dans
le canton de Varize et y resta jusqu'en i8oa, où
il passa dans le canton actuel.
MoscEL, f. et château, c"" de Jarny. — Monceh, Mon-
celz , 1997 (inv. des tit. de Lorr. VI, 385). —
Monsel, xviii' s' (pouillé de M.). — Moncel en
Jarnky, 1779 (Dur. Lorr.). — Monticellum (D.
Cal. not. Lorr.).
Ancienne maison forte, siège d'une seigneurie de
la chàtell. de Couflans, i (38 1 (dénombr. sa mai).
— Ce château et le mouHn de Bruiilot, qui en dé-
pendait, étaient unis pour les imposilionsà Doncourl.
— Etait annexe de la paroisse de Jarny.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel.
172
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Moncel avait donné son nom à une maison noble,
maintenant éteinte, qui portait: d'or à cinq anne-
let» de frumles posés en sautoir (D. Cal. uot. Lorr.).
Moncel, f. efchilt. c°' de Longuyon.
Censé de la paroisse et de la communauté de Lon-
guyon. — Appartenait à l'abb. d'Orval.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coul. de
Sainl-Mibiel.
M(p>ciiei!x-i.a-Gbai<dk, c°° de Verny. — Monchues,
1160 (cart. év. deM.,t. IV, p. 3o). — Monchous,
in48(abb. Saint-Symphorien, liasse Clcmery). —
Monchitf, \fxo'> (liste des vill. ). — Monchuef ,
\U%i (abb. Sainl-Vinc. vente de dimes). — Mon-
chuefz, i489 (ibid.). — Monicheu, 1763 (carte
Lafosse).
.Siège d'une seigneurie, haute, moyenne et basse
justice, qui dépendait de la baronnie des Viviers,
et auparavant du comté de Salm, 1782 (dénombr.
aofév.). — Une partie du ban de Moncheux était de
la terre de Gorte et dépendait, à ce titre, du baill.
de Meti. — Une autre partie constituait une sei-
gneurie foncière qui appartenait à la baronnie de
Bacourl et relevait , à ce titre , du comté de Créhangc ,
1 68a (donombr. VV. de Créh.). — Était annexe de
la [laroisse de Juville.
Autrefois Trois-Evccliés, baill. de Vie et de Metz,
coutume de l'Evèché. — Fit partie, en 1790, du
canton de Sailly, de celui de Soigne sous l'organi-
sation de l'an m, et passa en i8oa dans le canton
actuel. — A pour annexes : Derrière-le-Saule, Mon-
cheux-la-Petitc, En-Montant-la-Côte, le moulin
lie la Grande-Faulx, le moulin Haut et la maison de
la Folie.
Mo\chelx-la-Petitk, h. c°* de Moncheux- la-Grande.
— Le j;aingnage île Monchuef», 1 '137 (abb. Saint-
Vinr. s. l'an).
Était siège d'une seigneurie, haute, moyenne et
basse justice, mouvant de l'évéché.
Lavouerie de Moncbeux, haute, moyenne et basse
justice, dépendait de l'abb. Saint-Vincent.
Mo\DELA!iGE, vill. c" de Richement, à gauche de la
Moselle. — Medelinga, xi' s* (abb. Mettloch, droits,
Berlh. Lux. II, 1 19). — Mundelar, \u° s*(i6id.décl.
de biens). — Mundelay, 1 1 96 (abb. Saint-Clém. cb.
s. l'an). — Mondelanges , 1962 (abb. Saint-Vinc.
liasse Mondel.). — Mondelenge, ilioli (liste des
vill.). — MondcUange , i533 (liste des paraiges).
— Modelinga. i5'i4 (pouillé de M.). — Mudelinga,
15/17 ("!'''• Saint-Pierre, liasse Tal.). — Mondelin-
gen, 1572 (Bortli. Lux. VIII, tio). — Monderenge ,
xvii" s' (carte Tass.).»^ — Modelange, i6jo (Fab.
lerrit. Met.). — Mundeling, 1631 (abh.Saint-Vinc.
liasse Lutt.). — Monldelan/re , 1700 (dénombr.
3 juin.). — En allemand: Muiulelingen.
Siège d'un fief avec droils de justice haute,
moyenne et basse mouvant du roi de France, 1680
(dénombr. 1 a déc). — Paroisse de l'archiprètré de
Rombas, dépendant de l'abb. Saint-Vincent.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût. deTbion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Flo-
range; passa, en 180a, dans celui de Thionville. —
Chef-lieu do commune jusqu'en 1812, où il fut
réuni à Richemont ])ar décret du a juillet.
MoKDOiiFP, c"" de Cattenom, sur le ruiss. d'Aspelt. —
Muomundorf, y6o (chap. catli.Trèv. ch.arch. Henri).
— MamendorJ, io3o (abb. Saint-Matb. don. duch.
Jud.). — Mamonis villa , 1 o3o(iii(i.don.duc. Math.).
— Muomendorph ,1060 (abb. Echt. bulle d Alex. III ).
— Mumendorf, 1161 (ihid. bulle de Vict. IV). —
MumlorJ, 157a (Berlh. Hist. Lux. VIII, ho). —
Mendorf, XVII* s° (carte Tass.). — Mondorf, 1681
(dénombr. 2C août).
Village de la seigneurie de Roussy, 1681 (dé-
nombr. 2O août). — Siège d'une justiccrio qui
comprenait Moiidoiff, Elligen et Ettingcn, 1701
(dénombr. 0 mai). — Paroisse de l'archevêché de
Trêves (doy. de Héniicb), mère église des villages
d'Altvvissc et d'Elvingeii (Luxembourg).
MondorlT était indivis avec l'Etat de Trêves ; mais
il a été cédé à la France par la convention du
i" juillet 1778.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Rode-
inach; passa, en 1803, dans le canton actuel. —
— A Altewisse pour annexe.
Moh-Idéb, guinguette, c"' de Saint-Avold.
MonNEiiES, c"" de Melzerwisse. — Mondler, 1694 (ilén.
Th. Alix). — Moneren, 1692 (terr. de Kemplich).
— Mondflren, 17^9 (dénombr. 90 déc). — Mon-
deroii (D. Cal. not. Lorr.). — Mendren (tab. Par.).
Village de la prévôté de Sierck (1694), puis de la
seigneurie de Bouzonville. 1681 (dénombr. 3 1 oct.).
— Formait, avec Sainte- Marguerite et Saint-Fran-
fois, une seigneurie foncière mouvant de la châtel-
lenie de Thionville, 1749 (dénombr. 20 déc). —
Paroisse de l'archev. de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Trois-Évèchés, prév. de Sierck, coût, do
Lorraine). — Fit partie, en 1790, du canton d'In-
glange; passa, en 1802, dans lo canton actuel. —
A pour annexes : Sainte-Marguerite, le moulin de
Monneron et Sainte-Anne (hermitage).
Mo.\w,Aisiii , ni°° is. c"' de Plantières, près de la Seille.
MosT, h. c"" de Bonvillers. — Le Mont, 1689 (dom.
Barr. t. I.).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
173
De la communauté et de la paroisse de Landres
(dioc. de Trêves, doy. de Bazailles). — Il y avait à
Mont une seigneurie foncière qui appartenait au
chap. de la cathédrale de Metz, 168 1 (dénombr. du
1 7 mai).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. deSaint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Xivry-le-Franc ; passa , sous l'organisation de l'an m ,
dans celui de Circourt et enfin, en 1 80-! , dans celui
d'Audun-le-Roman.
Monl, section de Landres jusqu'en 1867, fut
réuni à Bonvillers par ordonnance du 1 û avril.
MoHT, h. c"" de Pange, à gauche de la Nied. —
Mons de Leiz Painge, iholi (liste des vill.). —
Mons, l'iaS (chap. cath. s. l'an). — Mon, i.')i/i
(Mém. Ph. de Vign.). — Mont -sur- Nied, 1779
(Dur. Lorr. ).
Etait annexe de la paroisse de Pange.
Autrefois Lorraine, prévôté d'Amance, puis baill.
de Boula y, coût, de Lorraine. — Fit partie , en 1 790 ,
du canton de Maizeroy; passa, sous l'organisation de
l'an III, dans celui d'Ars-Laquenexy et, en 1803,
dans celui de Pange. — Cbef-lieu de commune
jusqu'en 1 8 1 9 , où, par décret du a 1 septembre, il
fut réuni à Pange.
Moxi (Le), cense-fief dépendant de la seign"' de Ba-
zailles, i()8o (dénombr. ao décembre).
Montagne (Maibie du i,a). — Elle était composée des
villages d'Aubouey, Beaumont , Coinville, Habon-
ville, Homécourt, Jœuf, Malancourt, Moineville,
Monloy, Roncourt, Saint- Aille, Sainte-Marie-aux-
Chênes, Saint-Privat et Serry, 168g (Barr. dom.).
Dépendait de la prévôté de Briey.
MoNTAtiBAN, m'" sur le VVoigot,c"° de Mairy.
MoMBBosN, c°'' de Rohrbach, près d'une branche de l'Ei-
chel. — Mabrunnem , 1 i5o(Kremer, Ard. Gesch. II,
398). — Monbronn, i3ç)0 (Ilertzog. Edels. chron.
VI, 191 ). — Momborn,Jief du palatinat en la sei-
gneurie de Bitche, iSgi (dén. Th. Alix). — Afo«-
hronn, 1705 (allas de Bitche, T' laGetiiS). —
Montbéron, Monlbouron, Montbrun, Mont-Meurihe ,
Montbroiin, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). — Mom-
bronne, Monibronnen, Montbronne, 1771 (ord. de
Lorr. XII, /i23, 4a6). — Mommeren, 1779 (Dur.
Lorr.). — Montbronn ou Momern, en français Montc-
beron, 1779 {ibid.). — Monlmeurthe (D. Cal. carte
de l'év. de Melz). — Momk-on (carte Cass.). —
Monbrounn ou Momern (dict. Viv. ). — En allemand :
Mommeren ou Mummeren.
Village qui appartenait an Palatinat du Bhin. —
Acheté, en ifiaS, par le duc Henri de Lorraine et
annexé à la principauté de Lixheim. — Etait siège
d'une cure de rarchiprêlré de Hornebach, qui avait
pour annexe Grisberg.
Avait donné, selon D. Calmet, son nom à la noble
famille de Mpntberon , qui portait : de gueules à
deux bars adossés dans l'écu semé de trèfles d'argent.
Autrefois Lorraine, baill. de Lixheim, coût, de
Lorraine. — Fit partie, en 1 790 , du canton de Lem-
berg et passa, en 1803, dans celui de Rohrbach.
— A pour annexes: la tuilerie et le mouHn dé
Montbronn ou Monbronnermiibl, le mouHn de Mels-
briick et la ferme de Grisberg.
MoNTBBONN ( FoBÉT be) , forêt domaniale de 1 ,4 1 5 hec-
tares, située sur le territ. des c"" do Rahhng,
Rohrbach, Montbronn et Béning-lez-Rohrbach.
MoNTBBOsiv ( Ruisseau de). — Prend sa source à la fon-
taine de Montbronn, traverse la c"' de ce nom sur
une longueur de 1 kilomètre et va se jeter dans le
ruiss. de Sainl-Louis.
MoNT-DE-CnAT(LE), coiicession de mines de fer hydro-
xydé oolilhique, sises sur le territ. des c"" de
Longwy, Ilerserange et Longlaville.
MoNTENACH, c°° de Sierck, .sur le ruisseau d'Aspelt. —
Mondelar, xi' s' (abb. Mettloch, droits). — Man-
dela, 1 I 3o (abb. Freistr. ch. fond. ). — Mundelay ,
1 ig.^ (ibid. ch. év. Bertram). — Mondelay, 1378
(abb. Vill. cari. 1. I, M. /17). — Mondern, i/io3
(ibid. t, II, 4i v°). — Mondemacken, 1/107 {'^>d.
t. I,B. I). — Medemacken, 1607 (ibid. t. II, i8v°).
— Mundelor, 14/17 (ibid. t. Il, f" 19). — Mandelar,
i5o7 (ibid. II, gv"). — Manderchen, iSog (ibid.
19 v°). — Monderchen, i5il (ibid. PS). — Mon-
derichen, i5i5 (ibid. C 6). — Montemach, i5g4
(dén. Th. Alix). — Montenack, 1756 (Stem, dép"
M.). — Montender (carte Vaug.).
Village de la seigneurie de Frémeslroff ( Prusse ),
1681 (dénombr. 37 juin). — Formai! , avec Fré-
ching, la seigneurie appelée de Rodcndorff, haute,
moyenne et basse justice, mouvant de la prévôté de
Sierck (dénombr. 7 sept. 17/1/1). — Etait annexe
alternalivoment des doux paroisses de Kirsch et de
Kirschnanmen , du dioc. de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Trois-Evèchés, prév. de Sierck , coût, de
Lorraine. — Fait parlie, depuis 1790, du canton
de Sierck (Launstrolf, de 1809 à i8o6). — Chef-
lieu communal jusqu'en i8ti, où il fut réuni à
Sierck par décret du 1 g mars ; érigé de nouveau on
commune par ordonnance du i/i décend)rei83o. —
A pour annexes Kaltzweiller et le moulin de Sulzon.
MosTESACii (Ruisseau de). — Prend sa source à Ilaute-
Sicrck, traverse les c"" de Haute -Sierck, Monte-
nach et Sierck sur une longueur do 1 0 kilom. et
se jette dans la Moselle.
174
DEPAHTEMENT DE LA MOSELLE.
MosTtGXT (Basse-), partie de Monlii;ny-lez-Melz.
MosTiONï-L*-GnA>OE, f. et chût, c"* d'Amanvillers. —
Monligny - dezuus Gmivmil, i/ioâ (liste (les vilL).
— Montefrny-Lajrranjje , i4()7 (fonds de Malte,
nv. L. J.). — Monlig>ii-la-Grange , i635 (Journ.
J. Baucli.). — En patois : Mont'ni-lni-Grainche.
Etait le siège d'une justice liante, moyenne et
basse mouvant durci de France, 1681 (dcnorabr.
7 juin). — Etait annexe, avec vicariat résident, de
la parois.sc d'Amanvillers.
Momickt-lez-Metz, 3° c°° de Metz. — Monligni,
i34i (abb. Saint-Sympli. liasse Monligny). — Mon-
tigney devant Me», i.'io?i (liste des vill.). — Monle-
gtuy, i444 (chron. doy. de Saint-Thiéb.). — A/<wi(i-
gneyuin, iliôa (coll. Saint-Tbiéb. ces. des Madcl.).
— Monteigiii le Metz, i55a (chron. M. rinice). —
Monùi'ny au Sablon devant Metz, ilUS (Journ. J.
Baucli.). — En patois : Moni'm-delez-Metz.
La vouerie et la justice hauto, moyenne et basse
de Moiilipnv relovaiont de ré\(;qucde Metz, 1680
(dënonibr. t'i déc). — Il y avait aussi à Monli-
(jny un fief mouvant du roi de France et appar-
tenant au chapitre de la cathédrale de Metz, 1681
(dénombr. 2 janvier).
Monti(;ny était le siège d'un couvent de Bénédic-
tines, sous l'invocation de saint Antoine de Padoue,
fondé en i635 pr Meuris.se, suffragant de Metz;
la seigneurie du village leur avait été donnée par
i'évèque Henri de Verneuil. — Etait annexe de la
paroisse de Saintl'rivat.
Autrefois Trois-Évêcliés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Augny; passa,
en i8oa, dans le canton actuel. -- Monligny a
pour annexes : Frescatelli ou jardin botanique de
la ville de Metz, Sainl-Privat, les fermes de Blory,
la Grange-d'Agneaux, la Grange-le-Mercier, llaut-
de-Saint-Ladre, la Horgne-au-Sablon , et les maisons
isolées de la Blancliirie et de Jérusalem.
Montiost-sbb-Cbiers, c°° de Longuyon, à droite de
la Chiers. — Monhiaga, in pago Firrfunetin, 634
(test. diac. Grim.). — Montini, Monliniacmn , 89.Î
(cart. Moy. Rhin, i/i3, i63). — Montigney, i3oi
(marq. de Cons, arch. Lanib. ). — Montigneum ,
xurs" (pri.deVillers-le-Rond,g'g', f° 19). — Mon-
tier-sur-Chiers , >779 (Dur. Lorr.). — Montiers-
sur-Chiers (tab. Par.). — En patois : Mont'nisus-
t^hiar.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant de l'évêché de Metz et dépendant
de la seign. du Saulcy, 168a (dénombr. 3i août).
Cure du dioc. de Trêves (doy. de Longuyon).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Cons-Lagrandville et passa dans le canton actuel
sous l'organisation de 1802. — A pour annexes : la
Caure, les Converls, Ferment, Jiiminel et la Roche-
ie-Moulin.
MoNTOis ou MoNTOis-LA-MosTAGNE, c°° de Bfiey. —
Montoyi, xv'siècle (abb. Saint-Picrr', lerr. p. aoo).
— Manini, 1 687 (pouillé de M.). — Montotium (de
Maill. Barr.). — Montais -Malancourt, 1811 (dé-
cret du It août, qui réunit Malancourt à Montois).
Etait siège d'un fief avec droits de haute,
moyenne et basse justice et d'une seigneurie fon-
cière, mouvant de la prévôté de Briey (de Maill.
Ban-.).
Etait annexe de la paroisse de Malancourl.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Moveuvre; passa, sous l'organisation de l"an m,
dans celui de Bombas, et, en iSoa, dans le canton
actuel. — A Malaincourt pour annexe.
MojTois (Le), canton. — \oy. Mathois (Le). ,
MonTov ou Momoy-Flantille, vill. et chat, c"" de
Pange. — La Croic-en-Montoy, une des limites
(querres) de la banlieue de Metz, I3i3 (décl.
des dr. Metz anc. 1" ext.). — Montai, ia5o (liste
dej paraiges ). — Montait, 1376 (P. Fer. obs. séc. i,
r 285). — Mnnioyt, i635 (Journ. J. Bauch.). —
En patois : Monteti.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France et apparte-
nant au chap. de la cathédrale de Melz, 1681
(dénombr. 3 janv.). — Avait une chapelle castrale,
annexe de la paroisse de Saint-Aignan.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coul. de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Flanville;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui
d'Ars-Laquenexy, puis, en 1802, dans le canton
actuel.
A pour annexes: Flanville, le Petit et le Haut
Montoy, ia Haute et Basse Lauvalliére, la ferme de
Saint-Aignan et l'auberge de la Planchette.
Mo^TOï (Le Haut-), h. c" de Montoy-Flanville.
MosTOï (Le Peut-), h. c" de Montoy-Flanville.
MoNTBEQuiESNE , h. c" de Ruraugc, à droite de la Mo-
selle. — Mml-Kerchen ou Montrequetme , xvil' s'
(pouillé de M.). — Muterkind, lOio (Fab. terril.
Met.). — Montrechien, 1681 (dénombr. 6 mars).
— Montrequenne , Monterchen, xviii's' (pouillé de
M.). — Montei-kange , 1766 (carte Vaug.). — En
patois : Mimtringen. — En allemand : Monterchen,
d'après M. Teissier, dérivant de Mûnsterchen , le
petit couvent.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
17J
Fief mouvant de la seigneurie de Rodemack,
1681 {lac. cit.). — Avait une chapelle annexe de la
paroisse d'Ay.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coût de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Luttante do 1 790
à i8oa, où il passa dans celui de Motzerwisse. —
Chef-lieu communal jusqu'en 1 8 1 2 , où , par décret
du 3 janvier, il fut réuni à Rurange.
MoKT-RoïAL ou KoENiGSBiinG, ancien nom de Sarre-
insberg. — Voy. Sabrei.xsberg.
Mo.iT-SAnT-MABTiK , c°° de Longwy. — Mom sancti
Martini, 1 09G (Berth. Hist. Lux. Itl, pr. XLv).
Prieuré fondé, au vi° siècle par le duc Martin,
à qui l'on attribue la construction du château de
Longwy, et qui fut assassiné, par ordre d'Ébroïn,
en 58o; donné à l'abb. de Saint- Vanne de Verdun,
en 1 096, par Albert, comte de Mussy, et uni par la
suite au collège des Jésuites de la même ville. —
Ce prieuré était annexe de la paroisse de Longwy
(dioc. de Trêves). — Les hameaux de Glaba et
d'Autrux et la censé de la Folie dépendaient de la
communauté de ce village.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. de Longwy, coût,
do Saint-Mihiel. — Fait parlie, depuis 1790, du
canton de Longwy. — A pour annexes: Piedmont,
les fermes d' Autrux , Belair, Belle-Vue, la Folie,
Mercy, et la tuilerie de Mont-Saint-Marlin.
MoNTVAUx (RuisSEAD db). — Prcud sa source sur le
terril. d'Amanvillers, traverse Cliàtel-Saint-Ger-
main, Sainte -ISuffine, Moulins -lez -Metz, sur une
longueur de 1 1 kilom. , et se jette dans la Moselle.
MoNTVAui (Vallée db ) , c"" de Châlel-Saint-Germain et
d'Amanvillers.
Vallée ombragée et profonde, à l'entrée de la-
quelle se trouve Châtel-Saint-Germain , lieu renommé
pour la beauté de ses sites;
M0RANT1LLE ou LE ScBOEMioFF, (. c°' de Rimling.
Censé érigée en fief le 6 avril 1 737. — Etait une
annexe de la paroisse de Rimling.
MoBAEX, f. c"' de Ranguevaux.
MoBBEABx, f. c"' de Tucquegnieux. — Morbeau, censé,
communauté de Tucffucttieux , 1779 (Dur. Lorr.).
MoBEsnorr, f. c°° de Hining-lez-Rohrbach.
MoRFO.MAiNE, c°° de Longwy. — Morfontennes , i358
(abb. Vill. cart. 1. 1, M. fi()). — Morfonlaines, i368
(M. t. II, l"3l9).
Etait le siège d'une cure du diocèse de Trêves
(doyenné de Bazailles). — 11 y avait une seigneurie
foncière érigée en fief, par lettres du duc Léopold ,
en 1718.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-AIonlagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie du eanton de
Villers-ia-Monlagne de 1790 à 1809, où il passa
dans le canton aciuel.
MoBFO.NTAiïiE (RuissEAB DE ). — Coule sur Je terril.
de la c°° do Chérisey et afllue à la Seille.
MoBiiAKGE , c°" de Gros-Tenquin. — Moreheni^es , 1 a Sa
(Richer, chron. Senon. IV, xxiv). — Morhanges ,
i32g(rec. la Hière,70, 76). — More/wng-e» , xv's°
(chron. doy. de S'-Thiéb. ). — Meurichiiigm , l'iio
(cari. év. ^le Metz, t. I, ai v°). — Morckiugen ,
i4o3 (iuv. des tit. de Lorr. II, 4i6). — Mdrchlin-
g-CTiji/itio (Zeiller, Topograph. Palatin. Rhen. 64).
— Morhanirio, Mofhengia, Archipresbit.de Morhan-
gia, i544 (pouillé de M.). — Morhanges alias
Morchingen , iSg'i (dén. Th. Alix). — Morchingen,
xvn° s* (carte Beaul.). — Merchinge, xvii' s" ( Loth.
sept.). — Merchingen, i645 (Zeiller, op. cit.
64). — Morehange à la haute tour, 1766 (D.
Cal. nol. Lorr.). — Morhange à la haute tour,
'779 (D'"'- Lorr.). — Merchingen (cartes alle-
mandes). — En allemand : Moerchingen.
Chef-lieu d'une seigneurie ayant titre de comté,
qui dès le xii" siècle appartenait à la maison de
Salm et relevait du duché de Lorraine (bailliage
d'Allemagne). Le comté de Morhange passa, par
mariage, aux comtes Sauvages du Rhin (Wild-und-
Rheingrafen), et fut de nouveau érigé en comté le
a8 mai 1736, par le duc François de Lorraine, en
faveur de sir Grandville Elliot et de la comtesse de
Martigny, sa femme; peu do temps après, il fut
vendu au comte d'HelmsIadt.
Le comté de Morhange comprenait les c"" de
Destry, Einchwiller, Harprich, LandrolT, Morhange,
Racrange, Rode, Suisse-Haute, Viller, sises dans
l'arroud. do Sarregiieraines; Achain, Bermoring,
Dalhain, Lidrequin, Lidrezing, Martini, Pevange,
Riche et Metzing, Rodalbe, Zarbeling et Zotzeling,
situées dans le dép' de la Meuribe.
Morhan;;e avait toujours joui du droit de bufl'et:
les lettres patentes de 1 736 y constituèrent une pré-
volé bailliagère seigneuriale qui relevailduparlemenl
de Nancy.
La coutume de Lorraine était suivie à Morhange.
Morhange était le chef-lieu d'un archiprètré de
l'archidiaconé de Marsal, qui comprenait 43 pa-
roisses, parmi lesquelles les suivantes appartenaient
an di'p' (le la Moselle : Bambiderstrofl', Bining,
Bistrolf, Bouslrofl', Destry, Faulquemonl,, Gros-
Tenquin, Guessling, Hatprich, Hazenibourg, Hel-
linier, Hilsprich, Holving, Host, Kinger, Kirwiller,
LandrofT, Leywiller, Maxstadt, Morhange, Pont-
pierre, Racrange, Téling, le Val de Guéblange,
Valette, Vintrange et Wahl-Ébersing.
176
DEPARTEMKNT DK LA MOSELLE.
En 1790, cette ville devint le chef-lieu d'un dis-
trict composé des cantons de Bistroff et de Mor-
liange, dans l'arrond. actuel de Sarrcffuemines, el
decenxd'Ancerville, Faulqueniont,Sailly, Tliitouit,
Thinionville et Valimont, situés dans l'arrond. de
Metz.
Le canton de Morhango comprenait les c°" de
Baronviile, Itrulange, Destry, Einchwillcr, Har-
pricli , Landroff, Moriiango , Racrange J\ode , Suisse-
Basse, Suisse-liante et \allerange. Ce canton fui
supprimé en 1802, et Morliange passa dans celui
de Gros-Tenquin.
Les armes do Morliange sont: d'a:ur au globe du
monde d'or, bandé de xabh et furtnortti d'une croix
d'or. C'étaient celles du comté.
A pour annexes : Rode, la tuilerie du llellewald,
le Grand Moulin ou Moulin Neuf et le Petit Moulin.
MoRBANGE (Ruisseau de). — Prend sa source à la fon-
taine de Morbange, traverse celte c"' sur une lon-
gueur de a kilomètres et va se jeter dans l'étang du
Moulin-Neuf.
MoniviLLE (BA>DE),anc. fief — Voy.MoRviLLE(BAii de).
MoBLAscE, b. c"* de Bionville, à droite de la Nicd
allemande. — Mortangen, Morlen, lOgi (dén. Th.
Alix). — Morlong, 1606 (pouillé de M.). — Mor-
lange-sur-Med , i779(Dur.Lorr ). — En allemand:
Morlangen.
Etait annexe alternaliveinent de la paroisse de
Bionville (EvèchésJ el de Varize.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine.— Fit partie du canton de Varize de 1790
à i8oa, époque où il fut classé dans celui de Boulay.
— Clief-licu communal jusqu'au 9 6 mars 1 8 1 2 , où
il fut réuni à Bionville.
MoRLA^CE, h. c°' de Faineck. — Morlmi;ins, gSg (cart.
Gorze, t. CVllI, p. i56). — Mortitigas, 983 (abb.
Gorze, cb. emp. Otb. II). — Morlinga, 1009 {ibid.
don.). — Murtaisen, MtdUnsen, Mtirlirchen, ibtilt
(pouillé de M.). — En allemand : Moerlingen.
La haute justice appartenait au roi, la seigneurie
foncière à l'abbé de Gorze, et dépendait de la pré-
voté de Briey. — La mairie de Morlange était com-
posée de Morlange , dos deux Rémelange , d'Edange
et de la rue vers la côte de Fanieck, 1689 (Barr.
dom. t. I). — Etait une annexe de la paroisse de
Famcck.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, cout.de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Florange do
1790 à i8oa, où il passa dans celui de Tbionville.
Chef-lieu communal, avec Rémelange pour an-
nexe , jusqu'en 1810, où il fut réuni à Fameck par
décret du 8 novembre.
Il y a à Morlange une petite église, reste d'un
prieuré, ancien domaine de l'abbaye de Gorze, dé-
truit on i8o5, dont la partie encore debout est un
admirable spccimen d'architecture romane.
MoBSBACii, c°" de Forbach, à droite de la Bosselle.
— Moresbach, ilJG.") (cart. év. de M. t. I, p. 1). —
Mmtpack, 1895.
Faisait partie de la communauté de Cocbcren.
— Etait annexe de la paroisse de Foickling.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarrogueuiines, coût.
de rEvéché. — Appartient depuis 1790 au c'" de
Forbach. — A pour annexes Gaensbach et le Moulin.
Mobsbuo.is, h. c" de Hilsprich. — Morsbren, xvii's'
(pouillé do .Metz). — Mousbour, 1730 (arch. de
Guéblange, chron. de Pierre Monsieux). — Mors-
burn , 1761 (arch. deLorr. VIII, 382)1 — More>-
horn, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — Morgbourn,
1760 (reg. des baptêmes). — Mornborn, 1779
(Dur. Lorr.). — Mursbmnu (carte Ca-ss.).
Hameau du comté de Putlolange, annexe de la
paroi.s.se de Hilsprich.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coul.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Heliimer
de 1 790 à 1 803, où il fut classé dans celui de Sar-
ralbe. — En 1801, Morsbronn formait une com-
mune avec Castwiller; il fut réimi à Hilsprich par
décret du 9 décembre 181 1.
MoRRBRo^^■ (Ruisseau de). — Prend sa source à la
fontaine de Morsbronn , traverse les c"" de Hilsprich
et d'Holving sur une longueur de 1 kilomètre et se
jette dans le Mutterbacb.
MoBT (Ruisseau de la). — Coule sur le territ de la
c" de Morsbach et se jette dans la Bosselle.
MoBTZBAcii ( Ruisseau de). — Prend sa source à Kirsch-
lez-Sierck, lra\erse les c"' de Kirscb-lez-Sierck ,
Monlenach, Sicrck, sur une longueur de 2 kilo-
mètres, et se jette dans la Moselle.
MoRVAux, f. c"* de Ranguevaux.
MoBviLLE (Ban de), fief enclavé dans la seign"° de Ser-
vigny-lez-Raville, 1681 (dén. 28 décembre). — La
Maison seigneuriale deMoriville, i58i (P. Fer. obs.
séc. xvi' s% f. 598). — l^e chasteau ruiné de Moriville ,
iSga (acte d'aman s. l'an). — Le ban de Morvdle
contre FrécourI, xvii' s" (terr. du ban).
MosBACu ou MoNSBACH, forgos , c"' do Hanwiller.
MosBAcuEi (Ruisseau de). — Prend sa source dans le
Malpelche, entre dans la forêt de Sturlzelbronn et
dans la forêt domaniale (ban de Bitche), traver.se
les c°" d'Eguebhardt et de Slurtzeibronn, sur une
longueur de 2 kilomètres, et se jette dans le Gralfon-
weyer.
Moscou , f. c°' de Châtel-Saint-Germain.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
177
Elle doit son nom aux évciicmenls militaires de
l'époque où elle fut construite.
MosELiANE (DiCHii DE ) , nom sous lequel était connue,
lors de la division de la Lorraine au \' siècle, la
Haute /jOiTOi'ne, celle qui, de plus en plus réduite,
est devenue la Lorraine ducale. Elle devait ce nom à
la Moselle, qui coulait au milieu, et comprenait,
outre le duché de Lorraine des derniers siècles ,
l'Al.'iace, une partie du Luxembourjj, IVlecloral de
Trêves et les 'frois-Evéchés.
Moselle (L.4), rivière qui a plusieurs branches, dont
deux principale* : l'une, qui prend sa source à Bus-
sang (Vosges) et porte son nom dès son origine;
l'autre, la Petite Moselle ou Mosellotte, qui a sa
source au Grand-Ventron , et se joint à la première à
Remiremont. La Moselle traverse le dép' de la
Meurthe, puis celui auquel elle donne son nom,
dans la direction du S. au N. N. E. , et y passe sur
le territ. des c"" d'Arry, ÎVovéant, Corny, Dornot ,
Ancy, Jouy, Ars, Vaux, .Moulins, Scy, Loiigc-
ville-lez-Metz , Montigny, Melz (où elle reçoit la
Seille), Dovanl-lcs-Ponts , la Maxe, Woippy, Mal-
loy, Argancy, Maizières, Ennery, Hautconcourl,Ta-
lange, Hagondange, Ay, Richement (où elle reçoit
l'Orne), Guénange, Uckange, Bertrange, Thion-
\ille (où elle reçoit la Fensch), Yutz, Maquononi,
Manom , Garsch, Haute et liasse Ham , Kœnigsmac-
ker (où elle reçoit la Canner), Caltenom, Senzich,
Mailing, Berg, lluuling. Haute et Basse Koniz,
Rellcl, Sierck et .\pach, où elle sort de France,
formant la séparation des grands-duchés de Luxem-
bourg et du Bas-Rhin (Prusse rhénane), puis arro.se
Trêves et va se jeter dans le Rhin à Coblentz. —
Obrinca? ii" s' (Plolémée). — Et sed uni Jliiviiis
credittir esse Mosella (Danv. Sot. Gall. 889). —
Moselta, lï' .siècle (Ausone). — Musalla, i\' siècle
(table Théodosienne). — Musiensa, 636 (archov.
Trèv. ch. roi Dagob.). — Muselle jlumus , 762 (abb.
Prum. ch. roi Pépin). — Molensa, 843 {ibid. ch.
Loth. l"). — Mosalla, Musella, ix' s" (cari. Moy.
Rh.I, S). — Mozdla, 910 (D. Cal. I, pr. 333). —
Muzale, 1 255 {ibid. H, pr. 478). — Muselle, Mou-
selle, Mouzelle, xiii' s' (tr. des fiefs, liasse Pont-
à-Mousson). — Moseilte , Mezaille, xit* s' {ibid.).
— Mozetle, Muzelle, ilifth (rec. La Hière, ^77). —
La traversée de la banlieue de Metz : l'iawe l'a-
vesque que dure dez l'épine de Joiez jusque» à l'ieauwe
de Malleroy, Xï* s° (chap. cath.). — La Ripvière de
Mauzelle, iôa3 (chron. Ph. de Vign.). — Fleuve de
Meuzeltea, i55a (Eph. du siège de M. des Chan.).
L'altitude de la Moselle, calculée par M. Gou-
lier, est de 226 mètres au-dessus du niveau de
Moselle.
la mer, à sa source la plus élevée dans les Vosges :
de i73'",8o à son entrée dans le département, à
la Lobe; de i66",6G à Melz, et de tl>-2"\6ij à sa
sortie du département, à Apacli. Sa pente moyenne
varie, dans le département, de o"',4o à i°',30 par
kilomètre. Son parcours y est de 82 kilomètres.
Moselle (Le Pats de) ou Mosïllois. — Il est parlé
du Mosellois dans une charte du roi Pépin en
753, dans le règlement de Louis le Débonnaire
pour le partage de ses États, en 835 , et dans d'autres
actes semblables. Il est évident que le Mosellois
ne se prenait pas pour tout le cours de la rivière ,
car dans le règlement de 835 il est distingué du
Trévirois; il l'est également, dans le partage de870,
du Toulois et du Scarponois, également situés sur
la Moselle. Le rapprochement continuel dans les
chartes et même souvent l'identification des deux
njotsMo.se/foiSis et il/ptensispermeltentd'alfirmer que
le pagus, comifatus ou ducal us Mosellensis ne com-
prenait que la partie située dans le voisinage de la
cité de Metz. — Pagus Muslensœ, 636 (archev.
Trèv. ch. roi Dag.). — Muslensia pagus, 720 (abb.
Prum. eh. don. Bertha). — Ducatus tnoslisis, 782
{ibid. ch. don. s. l'an). — Pagus muslensis, 762 (abb.
Prum. ch. roi Pépin). — Moalinac, 775 (abb. Melll.
ch. Charlem.). — Mosalensis pagus, 776 (abb.
Prum. préc. s. l'an). — Ducatus MosUngis, 788
(abb. Saint-Arn. don. Hildeg.). — Moslensis pagus,
826 {ibid. ch. c"Sig.). — Moseltis, 835 {ibid. prcc.
Louis le Déb.). — Moslensw pagus, 842 {ibid, ch.
Lolh. 1"). — Comilatus mislensis, 807 (cart. Gorz.
t. LVIll). — Mosolense, gog (abb. Saint-Max. ch. s.
l'an). — Moslttcensis pagus, g43 (abb. Prum. prnc.
ab. Far.). — Pagus Moselgovi, gga (abb. Saint-
Max, ch. Othon H). — Pagus Miisellensis , 1028
{ibid. ch. Henry II). — Musetgawi, 1028 {ibid.). —
Moselgiiwe, !o56 {ibi/l. ch. Henry III). — Pagus
Mudacensis , io6g (abb. Echt. bulle d'Alex. 11). —
Pagus Moselle , 1 og7 ( abb. Saint-Max. ch. don. Arn. ).
— Pagus Musolinsis, 1 182 {ibid. ch. Fréd. I"). —
Pagus Muselgini , i854 (dom. Kœnigsm. Teiss. Hisl.
Thionv. pr.). — Mosellanus pagus vel comilatus; du.
catus Mosellanorum , vel Mosellis , vel Moslensis , ve l
Mosellicoruin ducatus, Moselgow, Muselgow, Muse-
luchgowa (D. Cal. nol. Lorr.).
11 ne faut pas confo::dre le Ducatus mosellensis des
chartes citées plus haut avec leditché de Mosellaiie :
VOy. MOSELLANE (DlCHÉ De).
MoiAviLLE, c°" de Conflans. — Moaldivilla, loig
(cath. Verd. bulle de Léon IX). — Mouanville, Mo-
naiville, i53g (Chan. rég. liasse Norroy-le-Veneur).
— Mouville, 161a (inv. des tit. de Lorraine, VII,
a3
178
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
p. 4/i). — Moivilk, 1677 (areli. départ. E. a3o).
— Moaldi, Moâoaldi villa (D. Cal. not. Lorr.). —
En patois : Moiianvellc.
La liante justice était an roi. Il y avait quatre sei-
gneuries foncières, dont une appartenait au chance-
lier du chapitre de Verdun. — Le Ami de la cour à
Moiiaville était un fief, hante, moyenne et basse
justice mouvant de la cliAtell. de Briey (dénombr.
168a). — Etait annexe de la paroisse de Déchamps
(doy. d'.4melle, archidiac. de Woivre, dioc. de Ver-
dun) et dépendait de la colléf;iale de Sainte-Made-
leine de ladite ville.
Autrefois Rarrois, baill. d'Elain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1 790 , du canton de Thu-
nicrévillc, de celui de Norroy-le-Sec sous l'orga-
nisation de l'an ni, et fut classé en 1809 dans le
canton actuel. — Chef-lieu communal jus<|u'en 1811,
où il lut réuni à Béchamps par décret du 1 9 octobre ;
érifjé de nouveau en commune par ordonnance du
5 septembre 18^7. — A pour annexe la ferme
d'AmliIcmont.
Moi'iiL (Lu), m", c" de Krauenberg.
MouLAiivE, m'° et forges, c"* de Hantcourt. — Molù-
tneiisU cOHvenlui, i3oi (chap. calh. ch. ». l'an). —
Moul'ainct, 1887 (abb. Vill. G. 1» ). — Moulaxne»,
1/118 (ahb. SaintPierr", terr. p. gS). — Molaim,
i/ia9(abb. Vill. AA, 1 1). — Muglaine, i!iag{ibid.).
— Molaine», 1433 (abb.Saint-Pierr', terr. p. i/i3).
— Meulin , Molaiiir, ilthi (rep. de J. de MouL).
— Moleême, 1606 (abb. Sainte- Glossinde, liasse
Coinville). — Molerme, xviii' s* (ibid.).
Andenne maîtrise dépendant de l'abb. Sainte-
Glossindc de Metz ( xtiii' s', Ioc. cit. ).
MouLAiftE (Concession db). — Mines de fer hydroxydé
oolilhique sises dans les c"" de Haucourt et de Hussi-
gny-Godlirange.
MoDLAiNE (Ruisseau de). — Prend sa source à Tier-
celet, traverse les c°" de Tiercelet, Villers-la-Mon-
tagne, Haucourt, surune longueur de 1 u kilomètres ,
et se jette dans la Solne.
MovLEB, m'" sur la Nied allemande, c" de Biding.
MoïLis (Le), sur l'Orne, c" d'Auboué.
Moulin (Le), sur le ruiss. de Parth, c"' de Boust.
Moulin (Le), sur le ruiss. de Boler, c°° de Breislroff-
Grande.
Moulin ( Le), sur le ruiss. de BreistrotT, e" de Fixem.
Moulin (Le), sur le ruiss. deRodemack, c'"deGawisse.
Moulin (Le), surl'Othain, c"de Grand-Failly.
MouLi.\ (Le), sur l'Orne, c" deHomécourt.
Moulin (Le), sur la Moselle, c" de Kontz-Haute.
Moulin (Le), sur le ruiss. de la Piennoise, c°' de
Laodres.
r"° de Volnierangivlez-
allemanilc, i'"' de Wahl-
sur le r.iiss. du lio.sne,
Moulin ( 1-e ), sur le ruiss. de Lexiprt\ c" de Norroy-le Sec
MoiLn (Le), sur le Moderbach, c'" de Putlelange-
lez-Rodemack.
Moulin (Le), sur la iNieii,
OICiil range.
Moulin (Le), sur la Nied
Ebersing.
Moulin (Le Bas et Haut),
c"* de Lorry-leï-Metz.
Moulin (Le Bas et Haut), sur la Bislen, c'" deWars-
berg.
Moulin (Le Grand) ou Moulin Nei#, c'"de Morhaiige.
Moulin (Le Gband) on (jeoss MChl, anc. m'" banal,
c"*de Pont-Pierre; auj. détruit.
Moulin (LeGrand), c°' deRacrange.
Moulin (Le Gbos), sur la Crusne, c'"de Boisniont.
MocLiN (Le Petit), sur le ruiss. de Montvaux, c"* de
Chiltcl-Saint-Gormain.
Moulin (Le Pktit) ou Klein-.Mi hle, c" de Forbach.
Moulin (Le Petit), sur un ruiss. allliient de l'Albe,
c"' de llt'llimer.
Moulin (Lf. Petit) ou la Papeteiiif, c:'" de Hoin-
bourg-Haut.
.Moulin (Le Petit), c" de Morhange.
Moulin (Le Petit), huilerie, c"" de Pontpierre.
Moulin (Le Petit), c°* de Waville.
Moulin à Cailloux (Le), sur la Bliese, c°'
kirchen. — Voy. Weciiino.
Moulin à écobce (Le), sur le ruiss. de Kostbach,
<•"' de Boiilay.
Moulin à huile (Le), sur le ruiss. de Weidesheiin ,
c°* de Kalhausen.
Moulin à Lard (Le), sur la Crusne, c" de Longnyon.
Moulin-Ancien (Le), f. c"' de Mouterhausen.
Moulin Angsi (Lï), sur le Kostbach, c°' de Boulay.
MoulinàPlâtbe(Le), sur le Kostbach, c"de Boulay.
Moulin Abhét (Le), sur la Crusne, c"" de Boisniont.
Moulin au Pré (Le), c"' de ,\'orroy-le-Veneur. —
Moulin au preit, 1 3o4 (abb. Saint-Pierr', terr. p. 4 ).
— Moulin a preit dezoz Noweroit, iSlia (Chan.
rég. liasse Norroy). — MoulinauPreys, 169a (ibid.).
Moulin AUX Bois (Le), sur la Crusne, c"" de Serrouvilie.
Moulin à Vapeub (Le), c"' de Faulquemont.
Moulin à Vapeur (Le), c"' de Laning.
Moulin à Vent (Le), c" de Tellancourt.
Moulin Batiin (Le), sur la Chiers, c"' de Villette.
Moulin Bazin (Le), sur le ruiss. de Mance, c"' de
Rozérieulles.
Moulin Blanchart (Le), c"' de Vigy.
Moulin Bouton (Le), c"" de Hombourg-Haut.
Moulin Clampin (Le), sur la Chiers, c°' de Cons-La-
grandville.
de Neun-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE,
179
MocLix d'Ay (Ie), sur lu Moselle, c"' d'Aj.
Moulin de Betting(Le), sur la Rosselle, c" de Btt-
ting-lez-Saiiit-Avold.
Moii.iN DE BiTCUE (Le), sur la Horn, c" de liitche. —
Motendinum sub Bithes, j'21'à {ch. ;\hh. Slutlzelb.
a'ili).
Moulin de Bliesbrïcken (Le), sur la Bliese, c"" do
Bliesbrûcken.
MoULi.v DE Bo^iLIG^ï (Le), sur le ruiss. de l'Étanj;
de Boidiguy, c"' d'Arraincourl.
Mollis de Bodsbacii (Le), sur le ruiss. de Fort(;ra-
ben , c" de Hilspricb.
Mollis de Bolswald (Le), sur l'Orne, c"° de Rosse-
lange.
Mollis de Chémeky-les-Delx (Le), sur le ruiss.
d'Ourbach, c°' de Chémery-les-Dcux.
MoiLi.s de CHEsiÈBEs(LE),sur la Obiers, c°' de Cutry.
Mollir de Chériset (Le), sur le ruiss. de Morfon-
laine, c°' de Chérisey.
Mollin de Chevillos (Le), sur la Med française,
c"" de Maizeroy.
Moclis de Colrcelles (Le), sur la Nied, c" de Cour-
celles-sur-JNied. — Molindinum apud Corceles, 1 aci
(abb. Saint-Vinc. liasse Courcelles).
Mollin de Dieding ( Le ) , sur la Sarre , c" de Zettiiig.
Mollis de Diesen (Le), sur l'élang de Diesen, c'" de
Porcelette.
Mollis de Dobst(Le), sur la Horn ,c"'deWaldliausen.
Mollis d'Eberbacii (Le), c°" de Liedcrscheidl.
Mollis d'Échevisse (Le) ou KREBSMiJaL,sLir la Bosselle,
c°" de Belting-lez-Sainl-Avold.
MoLLlN D'ERCHING(LE)OuScHOVERSCHE-MCuLE,C°'d'Er-
cbing.
Moulin d'Escuwiller (Le), sur la Scbwolb, c" de
Wolmunster.
Mollis de Flelrï (Le), sur la Seille, c"* de Fleury.
Mollis de KonBACii (Le), deuxième sur la Bosselle,
c" de Forbach.
Moulin de Ga.ssbach (Le), sur le ruiss. de l'étang de
Gansbacfa , c"' de Destry.
.Moclin de Garsch (Le), sur le ruiss. de Kisselbacli ,
c" de Garsch.
Mollis de Gois (Le), sur la Seille, c"* de Goin.
Moulin de Grandvalx (Le), sur l'Othain, c°° de Saint-
Jean-lez-Marville.
Moulin de Grasse-Oie (Le), sur la Crusne, c°'de Ser-
rouville.
Mollis de HALT-PosT(LE),surlaFeiisch,c"'deFonloy.
Mollis de Haze«boorg (Le), sur l'Albe, c°' de Ha-
zembourg.
Moulin de Hellebisg (Le), sur la Rosselle, t" de
Homboiirg-Haut.
Moulin de HELLiiiER(LE)ouDL Château, sur un ruiss-
sans nom , c"' de Hellimer.
Existait en )3i6 {Metirisse, igi).
Moulin de Hilsprich (Le), sur le Forlgraben, c"* de
Hilspricb.
Mollis de Hisgsange (Le), sur l'Albe, c"° de Gros-
Tenquin.
Mollis de Homboubg-Bas (Le), sur la Rosselle, c"" de
Homlinurg-Haul.
Moulin de Hlssigsy (Le), sur le ruiss. de Bivière-
Bouge, c°' de Villers-la-Montagne.
Moulin de Kirsch (Le), sur la Bibicbe, c'" de Metze-
rescbe.
Moulin de Klabacii (Le), sur le ruiss. de ce nom,
c°' de Gœtzembrùck.
Moulin de Knutange (Le), aiic. m'° sur la Fenscb.
Siège d'une justice baute, moyenne et basse , dé-
pendant de la seigneurie de Florange, 1681 (dé-
nombr. 3o déc. ). — Le Moulin de Knelange ( loc. cit. ).
Mollis de la Callre (Le), sur leWoigot, c"*de Briey.
Moulin de la Geande-Fallx (Le), sur le ruiss. des
Moulins, affluent de la Nied, c'" de Moncheux.
Mouns DE LA Change (Le) ou Scheuerjiûhle, sur le
ruiss. de Kisselbach, c" de Garsch.
Moulin de la Grange (Le), sur TYron, c"* de Ville-
sur-Yron.
Moulin de Laisman (Le), sur la Crusne, c" de Beu-
veille.
Moulin de la Machine ou Moulin de la Manufacture
D'ABMES ET DE cjsoss DE FUSILS (Le), sur la Chiers ,
c"" de Longuyon.
MouLis DE la Noue (Le), sur le ruiss. de Mance,
c'" d'Ars-sur-Moselle.
Moulin de la Platinebie (Le), forges, sur la Moulaiae,
c°* de Hancourt.
Mollis dk la Botte (Le), sur la Rotte,c "de Bruiange.
.Mollis de la Saule (Le), sur le ru de Mance, c"'dc
Tucquegnieux.
Mollis de la Tour (Le), sur le ruiss. de Vallières,
c"" de Méy.
Moulin de l'Étang (Le), sur un ruiss. allluent du
l'Otliain, c" de Grand-Failly.
Moulin de Leïwiller (Le), sur le ruiss. du Moulin,
c"° de Leywiiler.
MoLLiN DE l'Hôpital (Le), sur le canal de l'Étang.
c'" de l'Hôpilal.
Mollis de Limbach (Le) ou Pebchmlhl, sur la Bliese,
c"° de Sarreguemines. — Ferruchmûhl ( Thilloy ).
Moulin de Loebhersbach, anc. m'° de la paroisse de
Siersthai. — xviii* s (pouillé de M. ).
Moulin de Logne (Ruisseau du). — Prend sa source
à Chelaincourt, traverse les c"" de Rurange et de
a3.
180
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Biettange sur une longueur de i kilom. aoo nièl.
et se jette dans la Moselle.
MoDLiN DK Lo\GEA! (Le), c" do Rozérioulles.
MovLiK DE l.our/.«ii,LEn (Le), sur la Scliwolb, c"* de
Louliwiller.
MoDUN DE Malsace (Le), Sur le Conrois, c'" de Loiii-
inerange.
Moulin de Makce ( Le ) , sur le rui.ss. de Mancc , c"' d'Ars-
sur-MosclIc.
Moulin de Mahagole (Le), sur la Cliiers, c°'de Rolion.
Moulin de Meisenthal (Le), sur le Meiscnbacli, c"'
de Meisentlial.
MoixiN de Metzebwissb (Le), sur la Biliichc, c'" de
Wolstroff.
MoiLiN DE MiciiéviLLE (Le), c" de Villenipl.
Moulin de Montbbonn (Le), sur une branclic de l'Ei-
chel , c'" de Monthronn.
Moi'LiN deMohsbacu (Le),LouiiChlouMol'linMabgo,
sur la Rosselle, c°* de Morsbacli.
Moulin de Neunkirciiev (Le) ou FoncensmChle, sur
la Nicd, c"dc Neuiikirchcn.
Moulin de Nidhau (Le), sur un miss, adluenl de la
Sarre, c"de Willerwald.
MoiLiN de Nove (Le), sur le ru d',- Mance, c'* de
Tucquognieux.
Moulin de Peltrb (L'A^clEN), sur le miss, de Saint-
Pierre, c"* de Peltre.
Moulin de Péroti> (LE),sur le Conrois, c°* de Nenchef.
Moulin de Porcelettb (Le), sur le ruiss. de l'élang
de Diesen , c°* de Porcelelle.
Moulin de Ramstein (Le), sur la Horn, c"' de Bitclic.
.Moulin de R^dange (Le), sur le ruiss. de Belair,
c°' de Rcdange.
.Moulin de Réhelfing (Le), sur la Sarre, c" de Ré-
melfiiig.
Moulin de Rémilly (Le), sur le ruiss. du Bois-Ruiné,
c°* de Rémilly. — Mollin de Rumilky, 1479 (cart.
év. de M. t. V, p. aao v°).
Moulin de Retebswiller (Le), sur le ruiss. deWuhn-
slerbacli , c" de Reyerswiller.
Moulin de Roppwilleb, sur le ruiss. de l'étang de
Pfûdemiihl , c°° de Roppwiller.
Moulin de Sainte-Croix (Le), sur la Rotto, c°* de Bru-
lange.
Moulin de Sainte-Marie (Le), sur la Fensch, c" de
Fontoy.
Moulin de Saint-Louis (Le) ou Mûnzthalermûhl, sur
une brandie de l'Eichel, c"" de Montbronn.
Moui.ix de ScnAFFBACH (Le), sur la Rosselle, c" de
Pelite-Rosselle.
Moulin de Scbenckelbach (Le), sur un petit ruiss.
sans nom affluent de l'Albe , c" de Hellimer.
Moulin des Chênes (Le), sur la Canner, c"' di- Bi'lt-
lainville.
Moulin de Schweïen (Le), sur la Scliwolb, c°' de
Loulzwiller.
Moulin de Serné (Le), sur la Crusno, r™deBeuveille.
— Xariié (dict. Viv.).
Moulin de Simbac;. (I.e), sur le ruiss. de ce nom,
c"" de OrosbliedcrstroC. — Zimbach (ail. S'-Mar(.).
Moulin des Oies (Le), sur le ruiss. de Monivaux,
c"° de Cliâlcl Saint-Germain.
Moulin de Suzémont (1-e), sur l'Yron, c'" do Ville-
sur-Yron. — Le Mollin de Sizemont, 16.S8 (Joiirn.
J. Baiirb).
Moulin des Vents (Le), sur la Nied allemande, c'" de
Freistroff.
Moulin de Thil (Le), sur le ruiss. de la Vacberie,
c" de Villerupt.
Moulin de Verscuring (Le), sur le ruiss. de Bickcn-
bolz, c"' de Rimling.
Moulin de Vintrinc (Le), sur le ruiss. de Zeuraiige,
t°* de Cliémery-les-Deux.
Moulin de Vittoncourt (Le), sur la Nied française,
c" de Vitloncourl.
Moulin de Walsciibbonn, sur le ruiss. de Schwarlz-
bach, c"' de Walsclibroiin. — Ban Mûten, la/i'i
(cb. abb. Slurtzelb. 3 1/1).
Moulin de Weidesiieim (Le), sur la Sarie, c" île Kal-
liausen.
Moulin de Weiskircu (Le), sur le luiss. de ce nom,
c°° de Wolniunsler. — Die Weiskirchei- Mûhle (carte
de l'État-inajor).
Moulin de Wibscuwilleb (Le) ou Oiuûul, sur la
Horn, c"' de Bitche.
Moulin de Woingwille (Le), sur le ruiss. de Rouge-
wald , c°* de Doncourl-lez-Conflans.
Moulin b'Olgï (Le), sur la Muselle, c°' d'Argancy.
Moulin Gondai (Le), sur la Crusne, c°* de Boismont.
Moulin Gbatad (Lk), sur la Basse-Med, c" de Gom-
meiange.
Moulin Haut (Le), sur le ruiss. de Montvaux, c°' de
Cbitel-Sainl-Germain.
Moulin Haut (Le), sur un petit ruiss. affluent de la
Mcd, c"° de Moncheux.
Moulin Johansmûhl (Le), sur la Bliese, c°' de Fol-
perswilier.
Moulin le Gai (Le), sur la Crusne, c'" de Boismont.
Moulin Lux (Le), sur le ruiss. deTlial, c"° de Rohr-
bacb.
Moulin Marchand (Le), sur le ruiss. de la Piennoise,
c°° de Saint-Supplel.
Moulin Matiiis (Le), c" de Robrbach. — Voy. Mathis-
MJJHL.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
181
MoiLis MoissELEB (Lk), c'" de Forbach.
Moulin Nerbette (Le), sur la Rossello, c"'cleLonge-
vilie-iez-Saint-Avold.
Moulin Neif (Le), sur la Rollc, c" trArraincoiirt.
Moulin Neuf (Le), sur lo riiiss. flo l'Elhnch, c" de
Boulay.
Moulin Neuf (Le), sur le ruiss. de Monlvaux, c" de
Chàlel-Saint-Gormain.
Moulin Neuf (Le) ou PEFFEnMûiiL, sur la Nied alle-
mande, c"" d'Elvange.
Moulin Neuf (Le), sur l'Orne, c" de Gandrangc.
Moulin Neif, h. etm'° sur la Bosselle, c°'de Maclieren.
Moulin Neuf (Le) ou le Gr.Axn Moulin, sur le ruiss. de
l'élangde Rode, c'" de Morhange. — Neuermiihl,
1618 (arch. départ, tabel. de Morli. K. 3i 9).
Moulin Neuf (Le), sur un petit ruiss. affluent de la
Chicrs, c°° deRélion.
Moulin Neuf (Le), sur la Sarre, c" de Sarralbe.
Moulin Neuf (Le), sur la Sarre, c" de Weil'erding. ■
Moulin Philippsmliil (Le), sur le ruiss. de Wald-
bacli, c"' de Folperswillor.
Moulin RoBeni (Le), sur le ruiss. de Pensperne, c°'
d'Algrango.
Moulin Roige (Le), sur le ruiss. de l'étang de Gau.s-
bach, c" de Desiry. — Motdin Rouch, t6t)!i (arcb.
départ. E. 3 9/1).
Moulin Rouge (Le), sur le ruiss. de Melzange, c" de
Weymerange.
Moulin Sgiiang (Le), sur la Horn , c" de Hanwillcr.
Moulin sous l'Etang (Le), sur le ruiss. de Steinbacb,
c°" de Neufgrange.
Moulin sous Sbbbouville (Le), .sur la Crusne, c"" de
Serrouville.
Moulin Talpet (Le), sur le ruiss. de l'élang de Gans-
bach , c"' de Desiry.
Molxinelle, f. c" de Jarny. — Mnlines, 1 397 (inv.dcs
tit. de Lorr. VI, 385). — Moutinel, l'Mg (ibid. V,
ki). — Le MoUiwUxh-^i {ibùL V, tt3). —Molitie,
Xïii" s' (ibid. I, 389). — BflH de Motinel, 1689
(Barr. dom. 1. 1). — Le Moulinet, 1779 (Dur. Lorr.).
Cense-fief de la communauté et de la paroisse de
Jarny, 1681 (dénombr. 8 nov.).
Moulins (LaGrasde Forte Maison de), c"" de Moulins-
lez-Metz. — Grand château à fortes tours et à larges
fossés qui existe encore. L'illustre famille messine
des Baudoche en prit le nom ; il appartenait, à la
fin du xn' siècle, aux E"aberl.
Moulins (La Petite Forte Maison de) , c"" de Moulins-
lez-Metz. — Voy. Grignan.
Moulins (Le Pont de), c"°de Moulins-lez-Metz. — Lou
pont à Moulin, 1237 (ch. J. d'Apr. hosp. Saint
Nie). — Le pont à Molin,x\' s' (chron. Pb. de
Vign.). — Le pont à Mollin, ililili (cbron. doy. de
S'-Thiéb. ). — Le pont sur le bras de Mollin, i635
(.fourn. J. Baucb.).
Pont de pierre jeté sur la Moselle, en arrière de
Moulins; existait di'jà au xii' siècle.
Il a été laissé à sec, au xvii* siècle, la rivière
s'élant frayé un autre lit à quelque dislance.
Moulins (Ruisseau des). — Coule sur le lerrit. cli.'S
c"' de Lorry-devant-ie-Pont et de Moncbeux.
Moulins DE Daspigh (Les), sur la Fensch et sur le ruiss.
de Kribsbacb, c"' de Tliionville.
Moulins de Farébebswiller ( Les ), c" de Faréberswiller :
trois moulins, dits Oberst, Miltersl cl Unterst Miihl.
Moulins DE FoBBACH (Ruisseau des). — Prend ses deux
sources, l'une à CEtting, l'autre à Verrorie-Sopbie,
traverse les c°" d'OEtting, Verrerie- Sophie ef For-
bach, sur une longueur de 1 kilomètre, et se jetle
dans la Rossille.
Moulins-lez-Metz, 1" c" de Melz, à gauche de la Mo-
selle. — Mokmlina, gSG (cart. Gorz. ch. Oth. i").
— Molendinum , ii86(abb. Sainl-Mart. liasse 8,
prim. Nancy). — Moulins, 1 188 (ibid.). — Moellin,
1 3i 5(fondsdeMalte, inv. liasse :r). — Lapelite forte
maison de Mollin , la grand qm estait la garde du pont,
xv''V(cbron. Praillon). — Moulin, iliotx (liste des
vili.). — Moullin,ili3i (cart. év.deM. t. Ill, p. 63).
— Mollen , i'i29 (arch. II. de V. AA, 11). —
Mollin, 1/465 (cart. év. de M. t. VI, p. 97 v°). —
Molins, i5o5 (épitaphe des Baudoche). — Mollins,
too6 (ibid.). — Mollin devant Metz, i5i3 (Mém.
Ph. de Vign.). — Molinis, ibS'j (pouilléde M.).
— Molin, xvii' s' (Loth. sept.). — Modinum (D.
Cal. not. Lorr.). — En patois: Molin.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne ei
basse mouvant du roi de France, i68) (dénombr.
8 juin.).
Le ban Xoiroti de Moulins était un ban fief, siège
d'une justice haute, moyenne et basse, mouvant du
roi de France, et appartenait à l'abb. Sainte-Glos-
sinde de .Melz, 1 68 1 (abb. S"-Gloss. dén. liasse .rx b).
— Était siège d'une cure de l'archiprètré du Val-
de-Metz, qui avait pour annexes Sainte-RulTine, le
Goglot, le hameau de la Vieille-Moselle et le châ-
teau de Grignan. — Elle dépendait du chap. de la
cathédrale de Melz.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et coût, de Metz.
— Etait, en 1790, lechel-lieii d'un canton qui se
composait des villages d'Ars-sur-Moselle, Châtel,
Jussy, Lessy, Longeville, Lorry-lez-Melz, Mance,
BozérieuUes, Scy, Vaux, Vigneulles; passa, sous
l'organisation de l'an m , dans celui de Rozérieulles
et, en 1803, dans le canton actuel. — A pour
182
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
annexes: Bracliii,Cainompi'é,Frescatj , Frii>tot,Gri-
gnan, la Maison-Rou(;e, Préville, Toiiinebride, et
les moulins de (aignol et du Ponccl.
MousELHiTTB, m"", c" dc Hellimer.
MoDssoK (Meurllie). — Elail le clief-lirii d'un archi-
prélré de l'archidiaconé de Vie, dont dépendaient,
entre antres paroisses, celles d'Arry, Corny, Lorry-
devant-le-l'ont et Marieulies, qui appartiennent au
dép' dc la Moselle.
MoiTEniiAisK», c°° de Rilclic. sur le Moderhacli. . —
Miiti'rhauten , 1018 (inv. des tit. de Lorr. Il, 438).
— MoUei-hauten , LÎga (Herizog, Edels. chron. III,
ho). — Moterhau»en , lug/i (dén. Th. .\lix). —
Moderhmuen, xviii* s* (pouillé de M.). — Motitter-
hau-'en, fjhi (ord.de Lorr. VIII, 390). — LaForge
de Mijderhnuteti , 1771 (ihid. XII, 4oa). — Moder-
chattten, 1771 {ihid. 4o8). — Mulerhaïueii, 1681
(dénoinbr. aadéc). — M«i((/iCT-Aau«CTi( carte Cass. ).
Le village de Mouterliausen ))araît remonter au
If' siècle. Kn i5o5, Reinhart, comte de Deux-
Ponts-llitche, y bâtit une chapelle, privilégiée par
une bulle du pape Léon X en i5i8. Vers i55o, le
lomle Jacob, dernier sire de IJitcbe, de la maison
de heux-Ponts, bâtit au milieu de l'étang de Mou-
lerhausen un petit château détruit pendant lu
vvii' siècle. rMoterhauson , dit le président Ahx en
p I 594 , maison de plaisir bâtie au milieu d'unestang
-ù truites, avec une chapelle construite au-devant
rd'icelle." Il n'existe plus que les ruines de l'ancien
château et de la chapelle.
Les forges datent du xvii' siècle; abandonners,
elles ont été reconstruites vers 1790.
Village du comté de Bitche.
Autrefois Lorraine, baill.de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Annexe , avec vicariat résident , des pa-
roisses de Schorbach et de Bitche. — Appartint au
Canton de Lemberg de 1 790 à 1 80a, où il fut class ■
dans le canton actuel. — A les Forges pour annexe.
MouTERHAiSEN (Fouét DE ) , lorét domaniale d'une Sur-
face de 4,G5o hectares. — Elle s'étend sur le tcrrit.
des c'" d'Eguelshardt, Mouterhausen , Althorn,
Lemberg, Sarreinsberg , Bitche et Reyerswiller.
MoDTEBKiRCB , chapelle du ciinet. c" de Farscbwiller.
MoéiiER , c*" de Briey, sur le Woigot. — Mouttien ,
1 289 (inv. des tit. de Lorr. I, 383). — De Monat-
terio, Mouftié, i544 (pouillé de M.). — Motié,
j 657 (inscript, de la cloche par. ). — Momtier, 1 68g
(Barr. dom. t. I). — Momtier, 1709 (épitaphes des
Gournay). — Montier, Monlierium, 1749 (deMaill.
Barr.)."
Siège d'une haute, moyenne et basse justice mou-
vant de la prévôté de Briey, 1681 (dénombr. 8 nov.).
— Était siège d'une cure de l'archiprèlré de Ua-
triie, ancienne dépendance de la collégiale de Mars-
la-Tour.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fait partie du canton de Briey depuis sa
création. — Commune jusqu'au 4 août 181 1 , où il
fut réuni à Auboué ; érigé de nouveau en commune
par ordonnance royale du 9 août i833.
Il existe à Moûtier une manufacture de draps
fort importante.
.MoizAÏA, f. c"* de Crchange. — Nom donné à une
ferme nouvellement bâtie, en l'honneur des succès
de l'armée d'Afrique.
MoTEDvRE (FoRÉT DE), forèt domaniale de S.gaD hect.
située sur le territ. des c"" de Briey, Avril et Neuchef .
MoïEuvBE-GnAJiDE, c" de Thionville, sur le Conrois, à
gauche de l'Orne. — Modover tuperior, 8G1 (ch.
abb. Gorz. ). — Muebrium, x' s' (Wiltli. Lux. Roni.
p. 8a). — Muweurt, 1277 (abb. Vill. ch. don.).
— Molin deMoi/nuvre, 1 290 (abb. Saint-Pierr', terr.
I p. 171 ). — Moyewres, la 91 (cart. Vill. t. I, H. 17).
— Lai grant Mohuetre, lagg {ibid. p. 166). —
Moyevrei, i3io (ibid. j). id-j). — La grande Moyeu-
vre , t'iùi (ibid. p. i()8). — Moetivre lai Grante,
iSag (ch. Ed. c" de Bar, Teiss. Hist. Thionv.).—
Maieuwre, xv* s' (chron. Praill.). — Moieuvre, 14^9
farch. H. de V. AA, 11 ). — Moiewre, i5i3 (Mém.
Ph. de Vign.). — Motabrium, Moeybrium, Marbry,
Moevrit , i544 (pouillé de M.). — Moyeuvren-avx-
linig, i635(Journ. J. Bauch.).^ En patois: Moyeuf.
Moyeuvre, fief du duché de Bar sous la prévoti-
de Briey (dénombr. lûoT), inv. de Loir. 111, aC8 ).
La haute justice était au roi; la seigneurie fon-
cière mouvait de la prévôté de Briey.
La mairie de Moyeuvre , qui dépendait du duché de
Bar,étaii composée d' Auboué, Beuvange , Clouange ,
Francheprey, Froicul, Halrize, .Moycuvre-Grande,
Moïeuvr«-Pctite, la Neufville-sous-Valleroy, Rosse-
lange et Vitry, 1689 (Ban-, dom. t. I).
Paroisse de l'arcbipr. de Bombas , qid dépendait
de l'abb. de Saint-Pierremont et avait Moyeuvre-
Pelite pour annexe.
Autrefois Bariois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Miliiel. — Fut érigé , en 1 790 , en chef-lieu d'un
canton du district de Briey, qui comprenait les
c°" de Beuvange, Budange, Clouange, Jœuf, Mon-
tois, Moyeuvre, Pierrevillers, Rorabas, Rosselange et
Vitry; passa, sous l'organisation de l'an m, dans le
canton de Vitry et, en 180a, dans celui de Thion-
ville. — A pour annexes les fermes de Froicul et
de Haute et Basse Tréhémont et le moulin de la
Frapouille.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
183
Il y a à Moyeuvre un ancien château qui appar-
tenait au maréclial Fabert.
La maison dcWendel y exploite, dans des usines
d'une grande importance , ics minerais fournis par
les gisements voisins.
Moïeuvre-Petite, c'" de TliioMvilIc, sur le Conçois, à
gauche de l'Orne. — Pelite-Mohuriire, 1299 (cart.
.ibb. Vill. 1. 1, H, 17). — MoeuiTP lai petite, iSag
(ch. c" Ed. de Bar, Teiss. Hisl. Tliionv.). — La
petite Moyœuvve, 1606 (pouillé de M.).
Le roi y était seul seigneur. ■ — Etait annexe de
la paroisse de Moyeuvre-Grande.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût. deSaint-
Mihiel. — -Fit partie du canton do JIoyeuvre-Grande
en 1790, de celui de Vitry sous l'organisation de
l'an m; passa, en 180a, dans celui de Thionville.
— Commune jusqu'en 1811, où elle fut réunie à
Moyeuvre-Grande par décret du 17 mars; érigée
de nouveau en commune par ordonnance royale du
1 a janvier 1 833. — -A pourannoxc la ferme do Cbor-
bach ou Corbas.
Moïecvbe-Petite (Moulin de), sur la P'cnscb, c"' de
Boulange.
Ancienne censé, qui faisait partie de la commu-
nauté de Sainl-l'ierremont.
MiJHLBAfiii, fermes, c°* de Sturizelbronn. — Milbach ,
170'! (reg. de par.). — MiiUembach, 1710 (l'fciV/.).
— AU et Neu MiilUenhach, 1780 (ihid.). — (Iross
Mûhlbach (carte de l'État-major). — Petit Muhtm-
Imch, an v (vente de dom. nat. ).
Fondées par les moines de Sturtzelbronn.
Mûhlbach (Ruisseai de). — Prend sa source sur le
territoire de Sturtzelbronn et se jette dans l'étang
de Grallenweyer. — Rivuê Mulbach, 1 196 (ch. abb.
Sturtzelb. D. Cal. 1. pr. sous l'an).
MiiULENBAca (Rlisseau de). — Prend sa source à Da-
lem , traverse les c°" de Ualem , de Falck et de Har-
garten, sur une longueur de 'i kilomètres, et se
jette dans la Bislen.
MûHLENBACH (RiissEAi be). — Prend sa source dans
la forêt de Petite-Nalenliows, traverse les c"" (le
Beckerholtz et de FilstrolT sur une longueur de
3 kilom. et se jette dans la Nied.
Mïhlfeld, m"', c"'de Farschwiller.
MùuLGRABE» (Ruisseau de). — Prend sa source à Ade-
lange, passe à Wahl-lez-Faulquemont et se jette
dans la Nied allemande près du bois d'Eichholtz,
c'" de Faulquemont.
MiJHLGnABEN (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de
la c"" de Host.
MûBLTBAL (Ober et UiSTER), h. c"' de Bœrenthal.
Mûllenbach (Ruisseau de). — Prend sa source à Saint-
Bernard, traverse les c"" d'Eberswiller et d'Anze-
ling sur une longueur de 6 kilomètres et .se jette
dans la Nied.
MuLTEBBACH (IkiSSEAU de) OU Wassurbach. — (jouie Sur
le terril, des c""' de Souctit et d'Hundling.
Mï'SSBACH (Ruisseau de). — Prend sa source sur le
ban de Rohrbach, traverse les c°" de Rohrbach, En-
chenberget Monthronn sur une longueur de 3 kilom.
et se jette dans le ruiss. de Rohrbach.
MÛMZTHAL, anc. verr. f. c"' de Saint-Louis. — Munti-
dhal, 1681 (dénombr. 22 déc). — Muntzd'hal,
17.51 (ord. Lorr. VlII, ago). — Monlid'hal, 1756
(carte Vaug.). — Muntzandal Petit et Grand, 17.56
(D. Cal. not. Lorr.). — Mnnsdiud (carie Cass.).
Ferme fondée au xvii'siècle,dépendanldu comté
de Bitche, 1691 (dénombr. 29 déc).
MûNTZTiiALERMihiL, m'", c" do Montbroun.
MuRviLLE, c°" d'Audun-lo-Ronian. — Meui-velle, i3h6
(abb. Sainte-Gloss. liasse Murville). — Moiritle,
*i68o (dén. arch. départ.). — En patois: Meurvelle.
Siège d'un fief avec haute, moyenne et basse
justice mouvant de la châlell. de Sancy. — Était
annexe de la paroisse de Landres (dioc. de Trêves).
Autrefois Barrois, baill . de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1 790, du canton de Xivry-
le-Franc, de celui de Circourt sous l'organisation de
l'an m, et fut classé en 180a dans lé canton actuel.
MussoN (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"* de Cosne.
McssoT, f. c"' de Génaville. — Mussat, xviu" s' (pouillé
de M.). — Mussotte, 1779 (Dur. Lorr.).
Censé et maison seigneuriale, siège d'un fief,
haute, moyenne et basse justice, mouvant de la pré-
vôté de Briey. — Faisait partie de la communauté
de Génaville et était annexe de la paroi-sse de Halrize.
Mussy (Château de), ruines situées dans les bois, à
1 kilomètre de Longuyon. — Coines de Musau,
Mnceiiimca<itrum, logti (prieuré M'-Sainl-M'°, ch.
de l'ond.). — Muceium , 1 lOo (cath. Trèv. cli. arch.
Hill.). — Mucei, U73 (Berth. IV, pr. xxi). — Mu-i-
lei, 1 3/1,5 (homm. du Cierm. Clouet, Hist. Verd. ).
— Mtiseey, 1 356 (arch. H. de V. Tr. de paix). —
Mnxsey, 1899 (inv. des tit. de Lorr. VIII, aïo). —
Mmcy, xv' s' (coll. Sainte-Agathe, obit.). — Munij
le chastel, xv' s' ( Journ. J. Bauch. ). — Muêsy proche
Longuion, 1 436 (hom. du Clerm. Clouet, Hist.Verd.).
— La forte maison de Mussi-en-Woivre , ver» Lmt-
guy,ili8'i (inv. des lit. de Lorr. IX, io6). — Muscy
devant Longwion, 1681 (dénombr. du 17 mai). —
Cliasteaii vieulx et nouveau de Mussy - en -Woevre ,
i753(i(-irf.Vin,]3i).
Le château de Mussy était un fief de l'évêché de
Wi
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Verdun et a donné son uona à une maison d'an-
cienne chevalerie qui portait [wur armes : d'azur à
ti chevron» d'or; d'autres disent : au dextrochère
revêtu de gueule» tenant une épée nue.
fMussy, maison de nom et d'armes fort ancienne
et puissante soub la cliastellenic de Longuyon ; fief
donnéà Albert deMercy,évesquedeVerdun, en i iSg,
par Hilluin, archevescjue de Trèves.-i (Huss. Lesc. ) '
Etait annexe de la paroisse de Longuyon.
Il fut pris et détruit par le m'' deCréquyen 1670.
Les fiefs de Belle-Fontaine et de Moranville en
dépendaient, 1C81 (dcnombr. a5juin).
Mussï-L'ÉvâgiB, II. c" de Cbarleville. — Mucei, 1387
(nbb. Vil!, cart. I. 1, R. 8). — Measey, 1 3Go (cari.
ev. de Melz , t. IV, p. 1 7 )■ — Le Chauttel de Muxy,
XV* s* (cliron. Jac. Huss.). — Muisty, 1618 (abb.
Vill. cart. t. I, c. 1). — En patois : Meh'y. — En
allemand : Milchen.
Siège d'un fief mouvant de l'évéché de Meti,
1681 (dcnombr. a.'i avril). — Etait annexe de la
paroisse de Cbarleville.
.Autrefois Trois -Évécliés, baill. de Vie, coul. de
l'Evéché. — Fit partie du canton de Vry de 1790 à
180a, où il passa dans celui de Vigy. — Clief-lieu
communal jusqu'au 18 novembre 1810, où il fut
réuni à Cbarleville.
MîiscH, m'" et f. c°' de Harprich. — Muche, Mouêclie ,
wiii' s*(ponillédc M.) — Le moulin de Mitch, i8oa
(Colcben, dép' de la Moselle). — Mutch (carte de
l'Etal-major).
Mi;rscu (Éta^o dk), c"" de Harpricbct de Morbange.
— Superficie : 82 bectares.
MtTiERBACU ou MoiiTEnB.\CB (RcissEAi de). — Prond
sa source sur le lerrit. de Farscbwiller, au pied d'une
tour nommée Multerkirclie, passe à Fai'scliwiller,
I.oupersliausen, Puttelange, Rémering, Holving, et
se jette dans l'Albo entre Schweix et Recb. — La
Moter, 1779 (Dur. Lorr.).
McTTERGitABE.N (RiissEAH db). — Prend sa source près
de la ferme de Scbottenboff et se jette dans la Sarre
un peu au-dessus de Sarralbc.
MnTTEiiiiinciiE, loiir isolée, c"' de Farscbwiller, près
de la source du Multerbacb. — Molterkirch (carte de
l'Elal-major).
Ce sont probablemeni les restes d'une église for-
tifiée.
Nachgemeinerbacu (Ruisseau de). — Prend sa source
à Buding, traverse <*tlc c°'sur une longueur de
.")oii mètres et se jette dans la Canner.
Namptot, anc. m", dépendant de Briey, 1G89 (Barr.
dom. t. I). — Nantoy, 1679 (arcb. départ. £.90).
— Nantey, 1680 (dénombr. arcb. départ. ). — iVon-
(01*, 1689 (Barr. dom. t. I).
Napkange (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de la
c"' de Pierrevillers.
Nabeéfontaine, c" de Boulay. — Matdbert-Funlaine ,
1 1 8 1 ( bosp. des .Allem. acq. s. l'an ). — Mauberfon-
laine, 1281 (P. Fer. obs. séc. I, f° a8.")). — Main-
liert Fontayne, i33o (cbap. catb. s. l'an). — Main-
beljonlaiw, Marbel/ontaine , i33o (quit. H. de V.
AA, 10, 32). — Memmesborn , i6o6(pouillé de M.).
— f^erbefonlnine, 1702 (terr. de Brouck). — En
allemand : Memersborn , Memenbourn. Ce nom , dont
la traduction en français sert à désigner la com-
mune, est resté à son annexe.
Etait annexe de la par. de Boucheporn (village
évècbois) .
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de Lor-
raine.— Fitpartiedu canton de Longeville-lez-Saint-
Aïold (districi de Boulay) de 1790 à 1802, où il
passa dans le canton actuel. — A pour annexes les
fermes de Sainte-Suzanne et de Memersborn.
Nabien, un des quatre bameauxde la c"* d'Ancy-sur-
Moselle.
Nassekwald, f. c"" de Hottwiller; bâtie, vers 1 85o, sur
un défrichement de la forêt de ce nom , où l'on h
trouvé de nombreux débris romains.
Nasse.mvald , forêt, c"" de Monlbronn. — Faisait par-
lie, avec le bois de Mûhlenkopff, du 2" triage des
forets du roi dans le comté de Bitchc, 1 78 1 (arcb.
départ. B. 1117).
Naudobf, f. c°* de Merscbweiller. — Nédorf, 1779
(Dur. Lorr.).
Faisait partie de la communauté de TunstrolT
(maintenant en Prusse). — Formait avec Tun-
slroff et ObordorfT une paroisse du dioc. de Trêves.
Autrefois Lorraine, baill. de IJouzonville.
Navet (La ce.nse), f. c" d'Avril.
Nelung, c°° de Sarralbe. — Nellingen, 1751 (ord.
de Lorr. VIll, 293). — Nelin, 1779 (Dur. Lorr.).
Était annexe de la paroisse d'Insming.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuze, coût, de
Lorraine. — Fit partie du c°° d'Heliimer de 1790
à 1 802 , où il fut classé dans le canton actuel.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
185
A pour annexes Petil-Rolirbach et le moulin
d'Oberinulil.
Nbbbkite, f. c" de Longeviile-lez-Saint-Avold.
Nehbach, m'° forestière, c°* de Hanwiller.
Nei chef, c°° d'Audim-ie-Roman. — Neuverhèze , iîsijo
(fonds de Malle, inv. C. T.). — Neuvechief, 1829
{cl>. d'Ed. de Bar, Tess. Hisl. Th.). — Nuéfihief: ,
1 '190 (Jonrn. J. Aub.). — Musiinxen Neuchif, i ^hh
(pouillé de M.). — Neuchxère , 1571 (inv. des lit. de
Lorr. VI ,60). — Neufchief, 1571 (baill. de Sainl-
Mihiel). — Keunheuser, iGo5 (abb. Saintc-Gioss.
liasse Hayange). — Nefchif, 1606 (pouillé de M.).
— Nmi/chef, 1689 (Barr. dom. t. I). — Noufchetz,
1689 (ibid. t. II). — Necluj, 1689 (gén. de M.
dom.). — Neufchief, 1 7/19 (de Maill. Darr.). — En
patois : Nienfchi.
Le roi en était seul seigneur. — Etait siège d'une
cure de l'arcliiprêtré de Bombas, qui dépendait de
l'abb. de Saint- Huborl-en-Ardennes.
Autrefois Barrois, baiil. de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Hayangc , puis passa , sous l'organisation de i'an 1 11 ,
dans celui de Sancy et, en 1802, dans le canton
actuel. — A pour annexes Ilamevillers et le moulin
de Pérotin.
Neechef (RiissEAL be). — Coide sur le lerrit. de la
c°° de Hayaiige et afflue à la Fensch. — Ruisseau de
Néchy, i68fi (gén. de Metz, dom.).
Neudl*sge, f. et tuilerie, c"' d'Aboncourt. — Nodilin-
gis, ii'i7(abb. Vill. cart. 1. 1, E. 1). — Nolhalingeii ,
i384 {ibid. R. 4). — Nodlingen, ibgl) (dén. Th.
Alix). — Nmdelange ou Nadelange, 1779 (Dur.
Lorr.). — Nadelange (dict. Viv.). — En allemand :
Noedlingen.
Faisait partie de la communauté de Bellefontaine
près de Villers-Bcttuach.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût.
de Lorraine.
Neldorff, h. c"' de Grande-Bibiche. — NeudorJ, i585
(abb. Vill. cart. t. I, B. i5). — iVourfor/, Neydorff,
1 7.">6 (D. Cal. not. Lorr.). — Neydorff, 1 779 (Dur.
Lorr.).
Erigé en i,")5.3 et appelé Neowedorff ( abb. de
Villers, liasse Neudorff). — Faisait partie, comme
annexe, de la paroisse de Bibiche.
Autrefois Lorraine , baill. de Bouzonville , coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzonville
depuis 1790.
Neidorff, h. c°° de .Soucht.
Neuf-Bourg ou Neieiiboijhg, (. — Voy. Gassion.
Meufchâtel-devant-Metz, ancien château fort. — Voy.
Cuâtel-Saint-Blaise.
Moselle.
Xeufcrange, c°° de Sarreguemines. — Newacheurm,
i59'i (dén. Th. Alix). — Pieu-Schevern , 1600
(arch. de Lixheim, Livre du Grand-Gruyer). —
Scheiiei-n, i6i4 (arch. de Sarreguemines, procès-
verbal d'enquête). — Nmcher, Neufchere, Neuve-
grange, Nnijgrango, i^ïto (D. Cal. not. Lorr.). —
La neuve Grange (carte Cass.). — En allemand :
Neuscheuren.
Il y avait à Neufgrange une maison-fief dépendant
de la seigneurie de Willcrwald et mouvant du roi de
France. — Elle était le siège d'une justice haute,
moyenne et basse, 1681 (dénombr. 10 mai). — Il
y avait, en outre, un fief relevant de la châtelle-
nie de Sarreguemines, — Neufgrange avait une cha-
pelle, desservie par un chapelain du seigneur, et
fut érigée, en 1700, en cure de l'archiprétré de
Saint-Arnoald.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coul.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarre-
guemines depuis sa création, en 1790.
Neufcbange (Ruisseau de). — Prend sa source dans
les prés de la Rolh , dans la forêt de Bouchhollz et
dans les prés de Neufgrange, traverse les c"" de
Neufgrange et de Rémelfiug, sur une longueur de
3 kilomètres, et se jette dans la Sarre.
Neufmoulin, m'° sur la Seille, c"" de Louvigny. — En
patois : Nieufmolin.
Annexe de la paroisse et communauté de Louvi-
gny-
Nei'fmoulin, anc. forges dépendant de la seign. de Briey.
— Noeumoulin , xvii' s' (cens, de Briey).
L'emplacement en est auj. ignoré.
Neuhoff, f. c" de Hambacb.
Ancienne censé, qui appartenait à l'abb. de Stur-
Izelbronn.
Neuhoff, f. 0,°' de Hilsprich.
Neuhoff, f. c°* de Longeville-lez-Saint-Avold.
Neuua.x, anc. égl. c°' de Sponville. — Nuetant , 1820
(chap. de la calh. s. l'an). — NuUan, i 544 (pouillé
de M. Portef ). — Neulain seu Sponville, i6o(i
(pouillé de M.).
En 1715, le litre de l'église de Neulan, ruinée
depuis longtemps, fut transporté à Sponville,
xvin' s' (pouillé de M.). — Voy. Sponville.
Neumatt, f. c"" de Rahling.
Les censés de Neumatt, d'Almatt et de Griesbach
dépendaient de la seigneurie de Diemeringen (Em-
pire, auj. Bas-Rhin) et formaient enclave dans le
comté de Bitche.
Neumatt, m°° forestière, c°" de Rahling.
Neumuul, m'°, c°° de Bettwiller.
Neumûhl, m'° et h. c"" de Hottwiller.
a4
186
DÉPARTEMENT DE L\ MOSELLE.
NeumCul, m'°, c°' de Kerbacli.
NiDHÏuL, ra'°, c°* de Meisenthal.
Neuhûbl, m'°, c°' de Schorbach.
Neuhkibch, c°° de Sarreguemines. — Neukieick, i3i()
(D. Cal. iiot. Lorr. v° Sarreguemines). — Neur-
kireheii, i33o (iiiv. des lit. de Lorr. 111, i.")a).
— Kunkirehen, iZS'i (Kremer, Ard. (jesch. Il,
3/17). — Nuœenkirchrii zu Gemonile, iMô {ibid.
171). — Noenkircheii zu Gemnnite, i466 (ibid.
173). — Munckieeheii , lHunbirchen , S einkirclteii ,
Neunxirxen, i54/i {poiiillé de M.). — Neimkirchen ,
i.^)9?i (dcn. Th. Alix). — Seiikirch, xiiii's" (pouiilé
de .M. ). — Nwikircben , 1 706 ( D. Cal. not. Lorr. ).
— Neunh-irchen (carte do l'Ktat-iiiajor).
Relevait de la cliàlell. de Sarreguemines.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
coul. de Lorraine.
L'église de Neunkircli , mère-église de Sarregue-
mines jusqu'en 1768, appartenait à l'abb. de Wad-
gas.se (l'rcmonlrés) et dépendait de l'archiprètrë
de Saiut-Arnoald (antérieurement de l'archiprètré
de Nciifmoûticr); elle avait pour annexes: Bousse,
Gcrscliwilicr, llf.speldangc , el la censé d'Erme-
ring. — Fait partie du canton de Sarreguemines
depuis 1790. — A pour annexes les moulins à
Cailloux et de Wécbing.
Neunkibcu, f. c°' de Hottwiller. — Neukirchen, ban à
Hederichingen , 1681 (dcnombr. 9 3 déc). — La
ceiue de ISunkirch, 1761 {ovà. de Lorr. VIII, agi).
— Neukirchen, ctrne, 1756 (D. Cal. uot. Lorr.). —
Ln ceiiie de Ntinkireh^, 1771 (ord. de Lorr. XII,
Aaa). — Neunkirch (carte Cass. ). — Kaunkirch
(dict. Viv.).
Ancien village, qui appartenait au duché de Nas-
sau et avait une chapelle desservie par le curé de
Hottwiller.
NEiiSKincB, ancien m'°, c°* de Hottwiller. — Neun-
l.-irchen, 1681 (dénombr. a a déc).
Neunkibchen, c°° de Bouionville. — Nunkirka, xii* s*
(abb. Saint-Max. Tr.décl. de biens). — Nunkrichen,
i3o3 (inv. des lit. de Lorr. III, p. 167). — Nun-
kierchin , iSSg {ibid. p. i5a). — Nikeirich, 1^29
(arch.H. de V. AA, 1 1 ). — Neykirchen, iSgi (inv.
des lit. de Lorr. VU, 168). — Nunkirchen, xviii' s'
(pouiilé de Trêves). — Neunkirich, 1732 (carte
Bugn. dioc. Met.). — Nunkirchen, 1756 (D. Cal.
not. Lorr.).
Etait siège d'une paroisse du diocèse de Trêves
(arcliid. de Tholey , doy. de Perl).
Autrefois Lorraine , baill.de Bouzonviile, cout.de
Lorraine. — Appartint, en 1790, au canton de Ré-
ling (district de Sarrelouis) et passa, sous l'organi-
sation de l'an m , dans celui de Gros-HémcstrolT. —
Chef-lieu communal dans ce canton en 1802 , et
réuni à la commune de SchwerdorlT par décret du
19 novembre 1811; réuni au canton do Bouzon-
viile , comme annexe de Schwerdorff, par ordonnance
royale du ao février 1826. — Érigée de nouveau en
commune par ordonnance royale du 3 juin 1887. —
A pour annexes le moulin et les forges de Rémel-
dorff.
Neiive-Moîtbesse, (. c"' de IIoHimer.
Neiïe-Moîibesse, f. ruinée, c°'dc Longovdle-lezSaint-
Avold. — Neuve-Cense, 1783 (abb. Longev. bail
s. l'an).
Faisait partie de la communauté de Longeville-
lez-Sainl-Avold.
Neuveville (La), h. c" de Valleroy, à gauche de l'Orne.
— Neujzville soubi Vtdleroyi, xvii" s" (cens, de
Briey). — Neuueville sou» Yatkroy, 1669-1670
(arch. départ. E. aa4). — La Neuville, 17^9 (de
Maill. Barr.). — La Neuville lei Briey, i 779 ( Dur.
Lorr.). — En patois ; Lai Nieufvelle.
Était siège d'une seigneurie haute, moyenne et
basse justice mouvant de la piévôté de Briey. La
seigneurie foncière était aux Jésuites de Pont-à-
Mousson. — C'était une annexe de la paroisse d'ITa-
Irize.
Autrefois Barrois, bail!, de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Fit partie du canton de Briey en 1790,
passa dans celui de Valleroy sous l'organisation de
l'an III et revint, en i8oa, dans le premier canton,
toujours annexe de Valleroy.
Neuïbo.'i, I. c" d'Olley, à gauche de l'Orne. — Neve-
ron, i339 (inv. des tit. de Lorr. V, In). — La
Grange de Beuvron , 1681 (dénomb. du 4 nov.). —
Le Petit Nenvron, 1779 (Dur. Lorr.).
Cense-fief , sous la prévôté de Briey, qui faisait
partie de la soign. de Mouaville (dénombr. de 1681 ).
C'est sous le nom de Neuvron que fut érigé en
comté, le 3 0 décembre 1768, l'ensemble des sei-
gneuriesde Gondrecourt, Neuvron, Amblemont, etc.
— C'était une annexe de la paroisse d'Olley (dioc. de
Verdun) et elle dépendait de l'abb. Saint -Arnould
de Metz.
Neuvbon-le-CbÂteau , c"". — Voy. Gondeecoubt.
Co nom est celui que reçut Gondrecourt-en-
Woëvre après l'érection de cette seigneurie en comté ,
mais il ne prévalut pas.
Neuweïeb, étang, c"" de l'Hôpital. — Sa superficie est
de 8 hectares.
Neiweïeb , f. c°' de Sturtzelbronn. — Fondée par les
moines de Sturtzelbronn.
Neuziszel, f. c°* d'Eguelshardt. — Nouvelle Sincelet,
DÉPARTEMENT DE LA ^MOSELLE.
187
NeuZinsel, i fj5 (Mas de Mdie, fii6). ^ Neuf-
zinsel, 1771 (ord. de Lorr. XII, /116).
Fondée par les moines de Sturtzcibronn vers l'an
I 700.
Nethoff, m'° isolée, c°* de Moulerhatisen.
NiDANGE, h. c" de Charleville, sur la Canner. — Ay-
den;;es, io3i (abb. Longev. échange s. l'an). —
Nidingis, 11/17 (cart- abb. Vill. t. I, 1. i ). — Nc-
danges , 1396 {ibid. N. 1). — Ncdenj^es, 1873
(ai'ch. H. de V. AA, 4a, 45). — Nydenge, 1439
{ibid. AA , 1 1 ). — Nidengen , 1 5 1 0 (cari. Vill. t. II ,
r>2 v°). — Niddange, \vi\' s° (carie Tass.).
Etail annexe de la paroisse de Charleville.
Aulrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, conl. de
Lorraine. — Fil parlie, de 1790 à 180a, du can-
ton de Bnrtonconrt et passa, à cette époque, dans
celui de Vigy. — Chef-lieu communal jusqu'en
1810, on il fut réuni, par décret du 18 novembre,
à la c°° de Charleville.
NiDAur, censé ruinée, c" de Berlrange. — 168a (dé-
nombr. .Si août).
NruECK, anc. village dépendant de Sarralbe, détruit au
xvii° siècle. — L'emplacement en estauj. inconnu. Il
avait i3 maisons en 163 S. Le compte du trésorier
de 1661 porte rqu'il est entièrement ruiné et aban-
donné, sans y avoir aucune maison. jj (Trésor des
ch. de Lorr. lay. Albe, II, 81 61».)
NiEB (La), rivière. — Neda, 1121 (abb. Longev. ch.
d'Et. év. de M.). — Rimilus Nidden, laoo (abb.
Vill. cart. t. I, R. 1). — Riviibi.i Nithen , i364
{ibid. R. 4). — La Niel, i.4o4 (liste des vill.).
— La Niez, tlioçf (abb. Vill. AA, 5i). — La
!\'iedz , ligi (Journ. J. Aubr.). — La Niede,
xvii" s' (carte Tass.). — La riviirc do Niez, 1G86
(Journ. J. Bauch.). — Nied, Niede, 1779 (bur.
Lorr.). — Nidda{llkl. Trevir. diplom. I, 57). —
Nide, Nila, Nida, Neda ( D. Cal. nol. Lorr.).
Celte rivière, à laquelle on donne aussi quelque-
fois le nom de Basse-!\ied, est formée par la réunion
de la Nied allemande et de la Nied française, qui se
joignent à Condé-lNorlhen; elle traverse les c"" de
Volmerange, Hinckange, Guenkirchon, Ronpel-
dango, Guirlange, Eblange, Gommelange, Bet-
tange, Holling, Freistroff, Vaudreching, Bouzon-
ville, FilsIrolT, Guerstling, sur une longueur de
49 kilomètres, et va se jeter dans la Sarre sur le
territoire prussien.
Nied (Pays de). — Nitachowa, 870 (ann. Bert. div.
regni Loth. imp. ). — Pagus Nedinzc , Nedensis,
909 (ch. abb. Sainl-Maximin , llonlheim, Hist.
Trevir. dipl. 1, 255). — Pagus Niden, 1179 (ch.
abb. Bouzonville, D. Cal. I, pr.). — Nitensis, Ni-
densis, pagui Nitachowa (D. Cal. not. Lorr.). —
AiW^oi», A^iedg-aw (Schultz, dcr Bliesgau, I). — Ni-
lois (carte de D. Cal.).
Nied allemande (La), rivière. — Le Nied des Alle-
mands, ihçj[i (Journ. J. Aub.). — Die teiilsclie Nida
jlm. xvii° s' (Loth. sept.).
Elle prend sa source, une branche à Marienthal
et une autre à l'étang du Bischvvald, puis traverse
les c°" de Seingbouse, Marienlhal, Biding, Eber-
sing, Holbach, Altwiller, Bistroff, Lising, Lelling,
Téling, Pontpierre, Faulquemont, Créhango, El-
vange, Guinglange, Fouligny, Raville, Bionville,
Bannay, Vaudoncourt, Varizc,LoutremangeetCondé,
sur une longueur de 81 kilomètres, et se réunit à la
Nied française à Condé-Northen pour former la Nied.
Nied fhasçaise (La), rivière. — 1m Nied Romande,
1594 (dén. Th. Alix). — Die velsche Neda fuv.
XVII* s' (Loth. sept.).
Elle prend ses deux sources, i'une à Marthil et
l'autre à Fonteny (Meurthe); traverse, dans le dép'
de la Moselle, les c°" de Han-sur-Nied, Adaincourl,
Arraincourt, Hollacourt, Vitloncourt, Woimhaut,
Rémilly, Ancervillc, Bazoncourt, Lemud, Sorbcy,
Sanry- sur -Nied, Courcelles-sur-Nied , Laquenexy,
Fange, Maizeroy, Courcelles-Chaussy, Silly-sur-
Nied, Landonvillers, les Étangs et Condé, sur une
longueur de 43 kilomètres, et se réunit à la Nied
allemande à Condé-Northen pour former la Nied.
NiEDECK ou LA Carrièhe, 11. c.°' de Saint-Avold. — La
Carriire de Niedech, 1 769 ( Dur. Lorr.). — La Car-
rière (carte de l'Elal-major).
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coiil. île
Lorraine.
Niederaï, m'", c"" de Willerwald. — Dienieder Auer
Muhl (carte de i'Etat-major). — N iderange {lah\.
de; comm.).
NiEDEiiDoiiF, lieu-dit, c"° d'inglangc. — Emplacement
d'un village déiruit.
NiEDEBMLiiL, m'", c°° dc Bousbach.
NiEDEiijiLiiL, m'", c°' de Cocheien.
NiEDEiiMÏHL, m'", c" de Nelling.
NiEDERWissE, c°" de Boulay. — Weigge la Basse, 1890
(inv. des lit. de Lorr. X, 112). — Basse Weize,
Baise Veyge, 1391 {ibid. 65). — Wisa injerior
Ycsa, i544(pouillédeM.). — Niderwuissen , 1681
(dénombr. iSdéc). — Vizela Basse, 1G82 (dén.
comtédeCréh.). — A'iV/ctt'mc, wiii' s''(pouillédeM.).
Village mi-parlie Empire et mi-partie Lorraine;
siège d'une seigneurie franche dépendant du comté
de Créhangc, 1681 (dénombr. 18 déc), d'une
autre appartenant à l'abbaye de Saint-Avold et
d'une vouerie dépendant de la seigneurie de Raville,
24.
188
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
1 68:3 ( (lénombr. 5 octobre). — La partie dépendant
de l'Empire fut incorporée au territoire français en
1798 en même temps que Crchanfje (voy. ce mot).
— Paroisse de rarchiprélré de Varize, .î la collation
des seifjneurs du lieu.
Aulrefois Trois-Évêchés et Empire, baill. de Vie,
coût, de rÉvêché et droit romain. — ï'it partie du
canton de Lonjjeville-lez-Saint-Avold de 1790 à
1 802 et passa , à celte dernière date, dans lo canton
actuel. — A pour annexes Oberwisse et la ferme de
Windhoff.
XiEDERwissE (Ruisseau de). — Coule sur le territ. des
c"" de Coume, Denlinjj et Boulay.
NiKDWELi.iNG, h. c°°de Guerstling, à droite de la Nicd.
— Nied Vitlingen, f]^i(> (D. Cal. nol. Lorr. ). —
Nicdœciling, 1779 (Dur. Lorr.).
Formait rommunauU' avec Nicdwiller el Gucrst-
ling et était annexe de celte dernière croisse.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, cout.de
Lorraine. — Fait partie du canton de llouzonville
depuis 1790, toujours aimexc de (îucrsilinjj.
\ii,VA>GE, c" d'Audim-le-Roinan. — A iVren/,'!» , 870
(abb. .Sainte-Gloss. cli. Louis le Gerni.). — Niehin-
Ijei, 1 169 (abb. Vill. liasse liroliaiu). — Nilvingei,
1993 (abb. Sainle-Gloss. étal des biens). — A^iV-
ving, 15.37 (pouillé de M. Portef.). — Nilfmgm,
1.567-1568 (arcb. départ. B. 307). — Nicange,
1706 (carte Vaug.). — En allemand : Nilwingen.
Etait annexe de la paroisse de liayange.
Autrefois Trois-Eïècbés, baill. et coût, de Tbion-
ville. — Fit partie du canton de Hayange en 1790,
de celui de Sancy sous l'organisation de l'an m , et
passa en 1809 dans le canton actuel.
NiNDtckERiioFP, f. c°" de Pelit-Rédercbing.
Nisinc.er-Weykb ou Etang d'Oderfang, c"" de Sainl-
Avold. — Vuelange, i4i4 (cart. év. de Metz, I.I,
p. 95 v"). — Vt»ing, i483 (ibid. t. IV, p. i84).
— Euing, h. et étang, 1766 (carte Vaug.). — Ne»-
ting, i8oa(stat. Mos.).
Sa superficie est d'environ 27 beclares.
iNoERS , b. c°' de Longuyon , sur la Cliiers. — ^ugana ,
634 (mém. soc. pbilomat. Verd. t. 111). — No-
garia Villa, 636 (test. diac. Grim.). — Noer devant
Mnssey, i335 (inv. des tit. de Lorr. Vil, 278). —
Noiers, 1766 (D. Cal. not. Lorr.).
11 y avait à Noers une métairie-fief du nom de
la Cour d'Oniauville.
Fil partie du canton de Longuyon dès la création
de ce canton en 1790, toujours annexe de Lon-
guyon.
Noire-Terre, anc. m'°, près de Novéant. — Lou Molin
à la noire terre entre Gorze el Novimi, 1257 (cari.
de Gorze, t. LVI). — Molindinutu dicttim ad nigraw
terrain, xiii's' (ihid. t. LUI).
N01RVIL1.B, f. c"' d'Augny.
NoissEïiLLE, c°" de Vigy. — Noatsivilte, 1277 (sémin,
Saint-Sim. s. l'an). — Nowasieville , Noatseville ,
I 280 (fonds de Malte, inv. liasse A). — l^oietvense-
vilte, Nouœesi'ille , i3oo (cbap. calb. s. l'an). —
Nowesseville, i3i2 (ibid. s. l'an). — Nouvemlle,
1867 (fonds de Malle, inv. liasse A'i). — Nowesie-
ville, 1 Itolt (liste des vill.). — Arcbipresbitcraliis de
Noeêvilla, i5iA (pouillé de M.). — Noiseurille,
176a (carte Lafos.). — Noizeville, 1779 (Stem.
dép' M.). — En patois : Noéxsejelte.
Autrefois franc-alleu. — Vendu par la ville de
Metz en 1.39^ (P. Fer. al. 1/10). — Fief el justice
baute , moyenne et basse , mouvant du roi de France,
1682 (dénombr. i" mars).
Nois-scville était le siège d'un arcbiprétré de l'ar-
cbidiaconé de Metz, qui comprenait les paroisses
suivantes : Argancy, Ars-Laqiiencxy, Cbarly,
Cliesny, Colombey, Courcelles-sur-Nied, Faiily,
Fleury, les Etangs, Magny, Mécleuves, Méy, Noisse-
ville, Ponloy, Pouilly, Pournoy-la-Grasse, Rétonfey,
Saint-Agnan , Sainte-Barbe , Saint-Prival et Sorbey,
avec leurs annexes.
Avait pour annexes Nouilly et le moulin Régnier
et dépendait du cbap. de la catbédiale de Metz.
Autrefois Trois-Évécbés , baill. el coul. de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Flanville;
passa, sons l'organisation de l'an m, dans celui de
Vallières et, en 1802, dans le canton actuel. — .A
la Basse-Lauvallière pour annexe.
NoLZ (Le Ban de la), seigneurie, baute, moyenne cl
basse justice, sur le territ. de Saulny, fief mou-
vant de la cliàtellenie de Briey, 1682 (dénombr. du
6 mars).
NoMENï, c"' du dcp' de la Megrtbe.
Etait le siège d'un arcbiprétré dépendant de l'ar-
(bidiaconé de Vie, lequel comprenait, entre autres
paroisses, les suivantes, qui font partie du dép' de
la Moselle: Alémont, Bucby, Cbeminot, Cbérisey,
Foville, Goin, Liébon, Louvigny, Sailly, Secourt,
Soigne et Thimonville.
NoNDKEiLLE, b. c°' d'Ottauge. — Nenkel, i6o5 (cban.
rég. liasse Bure). — Noncheit, 1660 (ibid.). —
Nuukeil, 1681 (dénombr. du 2 déc. ). — Nom de
Keil, i7'i9 (de Maill. Barr.). — Nonkeil, 1779
(Dur. Lorr.). — Nimdkail, 1802 (tabl. des comm.).
Siège d'un fief et d'une justice baute, moyenne
et basse, mouvant de la prévôté de Villers-la-Mon-
tagne (1681 , dénomb. 2 décembre). ■ — Etait une
annexe de la paroisse d'Oltange.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
189
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne;
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton d'Hettange, de celui d'OEutrange sous l'orga-
nisation do l'an m, et passa on 1802 dans celui de
Cattenom. — Chef-lieu communal jusqu'en 1813,
où il fut réuni à Oltange par décret du 9,7 janvier.
NosERiE (La), lieu-dit, c"° de Waviile. — Emplacement
d'un ancien prieuré dép. de l'abb. de Gorze.
No»NE\'BORG, lieu-dit j c" de Kœuigsniacker. — Selon
la tradition, emplacement d'un ancien monastère.
Norf.ov-le-Sec , c°° de Conflans. — Nuf^aretum in pago
Wabi-insi, 679 (ch. Pépin, Wilt. Lux. Rom.). —
Nugarclum , 686 (abb. Saint-Arn. don. s. l'an). —
Nugaredum in pago Wabrense, 692 (ibid.). — Nu-
garectus, g/ig (ibid.). — Noei-oy, 1 1 87 (cbap. cath.
s. l'an). — Nnngardum, 1192 (ibid. ch. emp.
Henri IV). — Nowei-oit, 1 aSo (liste des paraiges).
— Nouorroy-le-Sec , 1269 (inv. des tit. de Lorr. III,
219). — Naroit, laSi (abb. Saint-Pierr', terr.
iSa). — Noweroy-le-Sec , iSog (abb. Saint-Arn.
ch. s. l'an). — Nouercy-le-secq , i/io5 (ibid.), —
Nouroy, 1 i 2 g ( arch. H. de V. A A , 1 1 ). — Noveray,
Notverotz, 1 li'io {ibid.). — Noweioy le sec, i5ii
(Mém. Ph. do Vign.). — Nanroy-k-sec , j6i.5
(Journ. D. Flor.). — Norroys-Ie-.iec , i6.'i2 (pouillé
de Verdun). — Naiiroy, 1672 (Rec. J. Ancil.). —
Nouroy-le-sec , i6gG (terr. de Hetlange). — Noi/a-
vedtim Siccum , 1760 (D. Cal. not. Lorr.). — Nord-
le-sec (période révol.). — En patois : Naoureu lo
chock.
Norroy-le-Sec était le siège d'une prévôté royale
toute Barroise,sous le ressort du baill. de Saint-Mi-
hiel. Elle portait : coupé de Lorraine simple et d'ar-
gent à un arbre sec au naturel (Dur. X 1 , p. 3 1 9 ).
i\eweroy4e-Sec ou la Grange-ù-Ncweroy , Marche
d'Estault, où se tenaient les journées amiables
entre la ville de Metz et l'évéché do Verdun, iSa'i
(chron. de Prail.).
Etait cure du diocèse de Verdun (doy. d'Amélie,
archid. de Woëvre). — La haute justice était au roi,
et la seigneurie foncière à l'abb. de Saint-Arnould
de Metz. — Il y avait encore une autre seigneurie,
le tout mouvant de la prévôté de ce nom.
Autrefois Barrois, baill. d'Ëtain, cout.de Saint-
Mihiel. — Fut, de 1790 <à 1803, chef-lieu d'un
canton qui comprenait les c°" d'AfHéville, Aix,
Anoux, Béchamps, Fléville, Gondrecourt, Immon-
ville, Mainville, Mouaville et Norroy-le-Sec; passa,
en 1802, dans le canton actuel.
Ce village, seigneurie de nom et d'armes, fief du
comté de Rar, avait donné son nom à une maison
d'ancienne chevalerie, qui portoit : de gueules à .nix
lionceaux affrontés d'or. CMe maison, s'étant éteinte
au commencement du xiv" siècle, fut relevée par un
membre de la famille de Chérisey-Norroy et acquit
avec celle-ci une nouvelle illustration. — A pour
annexes le moulin et la ferme de Saint-Quirin ou de
la Malgrée.
NoRnoï-LE-VENECu, c"" de Metz. — Nogaredum, 960
ch.emp.Otli.I""', cart. Saint-Pierre). — Nugaredum,
loliç) (conf. Saint-Arn. Hist. de M. pr. IV, 443).
— Noeret, 1 i38 (abb. Sainl-Pierr', terr. p. 3). —
Nuveroit, 1211 (abb. Saint-Arn. ch. Thiéb. do Bar).
— Nowerooit, 121 1 (ibid.). — Noweroy, 1334 (abb.
Saint-Vinc. Primicerie). — Nooroie, i33i [ibid.
liasse Norroy). — Nauroit, i33i {ibid.) . ~-- Noiiroit
le Vinour, 1381 (abb. Saint-Pierr', terr. p. 3). —
Nohiroit, 1383 (abb. Saint-Vinc. liasse Norroy). —
Noverot, i3 36(abb.Just. bulle de Grég. IX). — Na-
vrott le Vinois , 1336 (abb. Saint-\inc. liasse Nor-
roy). — Noerott, 1 2 42 {ibid. ). — Nouroi le Vinour,
1 244 (abb. Saint-Pierr', terr. p. 3). — Noveroy lov
Vinour, 1385 (inv. des tit. de Lorr. X, 3i8). —
Novei-oit, i3o3 (abb. Saint-Vinc. liasse Norroy). —
Noveroy, 1809 (liste des off. de M.). — Nauroy le
Veneur, 1837 (inv. des tit. de Lorr. X,p. 5i). —
Noerroy decant Mets con dit le Venour, i36i {ibid.
III, 326). — Noweroy devant Mes, i4o4 (liste des
vill.). — Naweroy devant Mets, i42g (chron. doy.
de S'-Thiéb.). — Noeroy, i482 (liste des off. de
M.). — Nouroy, 1 /i54 (cart. év. de M. t. IV, p. 46).
— Nouveron, i465 {ibid. t. IV, p. 56 v°). — Noeroy
devant Mets, i4go (Mém. Ph. de Vign.). — Nowero
devant Metz, iSig (chan. rég. ceusier, p. 27). —
Nauriacum, Mauriacum, Nouroy ante Mêlas, i544
(pouillé de M.). — Mauroy, i56a (inv. des tit. de
Lorr. III, 278). — Nowroit devant Metz, 1670 (abb.
Saint-Pierr', terr. p. 54). — Nourroy , ibgh (dén.
Th. Alix). — NoyeiToy, Noieroy, Noierroy, i634
(Journ. J. Baucli.). — Noiilroy, 1689 (Barr. dom.
t. I). — Norroy devant Metz, 177g (Dur. Lorr.).
— En patois : Naoureu lo venour.
La haute justice était au roi, la seigneurie Ibn-
cière à l'abbé de Saint-Pierremont. — En i6g8,
Léopold y avait établi une mairie royale , qui fut
depuis unie à la prévôté de Briey.Cette mairie était
composée des villages de Norroy, Plesnois, Fèves
et Aumont. — Siège d'une cure de l'archiprèlré de
Rombas, dép. de l'abb. Saint-Vincent de Metz, qui
avait Fèves pour annexe.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1 7go, du canton de Mai-
zières, et de celui de Lorry sous l'organisation de
l'an m; passa en 1802 dans le canton actuel. —
190
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
A pour annexes les hameaux d'Aumont, Dellevue,
Senorroy, la Rue, le moulin au Pré et les fermes de
Sainte-Anne, Catembourg et Marengo.
Nobboï-le-Venecr (Ruisseau de). — Prend sa source
dans la montagne de Vémont, traverse les c"" de
Norroy, Woippy, Olgy, sur une longueur de 8 kilo-
mètres, et se jette dans la Moselle.
NoBTHE», h. et f. c°° de Condé, au confluent de la
Nied allemande et de la Nied IVanfaise. — Aor-
lain», l'io/i (liste des vill.). — Avrthain, i5.'i4
(pouillé de M.). — Norltm, 1618 (abb. Vill. cari,
t. I, C. 1). — Nurtin (carte Cass.).
Faisait partie de la communauté el de la paroisse
do Condé.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Variie en
1 790 , de celui de Vry sous l'organisation de l'an m ,
et passa en 180a dans le canton de Boulay comme
annexe de Condé. — Chef-lieu communal jusqu'au
Il prairial an un, où il fut réuni à Condé.
Notbe-Dame (La), guinguette, c''*de Planlières.
NoTRE-l)ABE-Art-CiiAMPS, église et prieuré, sons les
murs de Meti. — Aojde Dame as champs, i3CG
(cliron. doy. de Saint-Thiébaut). — Nnstre Dame es
champs, tUUIi (ibid.).
Ce prieuré était situé prés de la porte Saint-
Thiébaut. — Il avait été fondé, en i ï aa , par deux
Bénédictins de l'abbaye de Chéiy-sur-Marne, qui
avaient apporté dans une petite chapelle une image
vénérée de la sainte Vierge. J^'évèque Ktienne de
Bar et le pape Adrien IV l'avaient enrichi de nom-
breux pri\ilége?. Ce prieuré fut détruit lors du siège
de i4/i4 el la plus grande partie de ses biens attri-
buée aux Antonisles.
Notbe-Dasie-auï-Marttrs, prieuré sis près de l'abbaye
Saint-Clément, sous les murs de Metz, et détruit
en 1 552. — Noslre Dame aux Maîtres proche Saint-
Clément, 1879 (P. Fer. obs. séc. su', f. 3?G). —
Sauta Maria nd Martires , ihbli (pouillé de M.).
iNoinE-DisiE-DE-LA-VisiTATios, chapolle,c°' de Many.
Notre-Dame-des-Sepi-Douleurs, chapelle, c°'deMany.
Noire-Da«e-des-Sept -Monts, chapelle, c"' de Saint-
Avold.
Noi'iLLON (Ruisseac de). — Coule sur le terril, de la
c°* de Lessy.
NouiLLT, c°° de Vigy. — Noveliaciim, 876 (abb.
S'^-Gloss. ch. Louis le Germ.). — Nouille pi-ope
Metas, 89.3 (cart. Moy. Rh. I, i4). — Novilla
prope Meli, 1 145 (abb. Mettl. ch. arch. Adolk). —
Nouvemtle, 1280 (couv. des Clarisses, cens. T.). —
l\'oivilley, i3i5 (fonds de Malte, inv. liasse a^). —
fioelli), xt' s' (couv. des Clarisses, cens.). — \owel-
ley, 1 lio!i (P. Fer. obs. séc. ii', 3i 1 v°). — Nowilty,
t/195 (Journ. J. Aub.). — Nouely, i55a (chron.
rim.). — Nouelli), xvii' s" (carte Tass.). — Noeilly,
iGio (Fab.terr. met.). — Noieilly, 1681 (dén.arch.
départ.). — Nezilly, 1756 (carte Vaug.). — Noi-
silly, 1 769 (carte Lafos.). — En patois : Naouilli.
Nouilly comprenait tioisbans-fiefs : le ban Simon,
le ban Thibaut-Laurent et le ban Saint-Paul; ils
étaient le siège d'une justice haute, moyenne et
basse. Le moulin du Coupillon faisait partie du pre-
mier, et le dernier dépendait de la dignité de grand
chantre de la cathédrale de Metz. Il y avait, en
outre, à l'extrémité du village une maison franche
dite la Citadelle, 1682 (dénomb. T'uiars). — Avait
une chapelle annexe de la paroisse de Noisseville.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Borny en 1790; passa,
sons l'organisalion de l'an 111 , dans celui de Vallières
et, en i8oa, dans le canton actuel. — A pour
annexes la Haule-LauvaHière elles moulins Reignier,
du Coupillon et de la Tour.
NoUSSEWILLEB-LEZ-PlTTELA.NGE, C°° dc Forbach.
Nottiwilrc, 87r)(abb. Sainte-Gloss. ch.L.le Germ.).
— Nutelvilre, 9()a (i7;i</. cli. Théod. év. de .M.). —
Nochewilre, 97a (i6i(/. ch. Théod. cop.de lago).
— Noiuwilter, 1 187 (ibid. liuHe d'Inn. 11). — Nors-
voilier, NoesviUer, Nusweitln; i5'i4 (pouillé de M.).
— Nussweiller, iBgi (dén. Th. Alix). — Nosweiler,
Xïiii' siècle (pouillé de M.). — Nomweilkr, 1779
(Dur. Lorr.).
Village du comté de Puttelanne; faisait partie de
la communauté de Metzing. — Était siège d'une
cure de l'archiprêtré de Saint-.Arnoald, qui avait
Hundiing et Metzing pour annexes.
Autrefois Lorraine, bailL de Sarreguemiiies,
coût, de Lorraine. — Fil partie du canton de Put-
lelange de 1790 à 1802, oii il pssa dans le
canton actuel. — A Cadenbronn pour annexe.
.NoiSSEWILLEB-LEZ-PlTTELAXGE (RlISSEAl' BE). Il
prend sa source dans la forêt de Gellerweisse, puis
traverse la c°" de \\'oustwiller sur une longueur
de 1 kilomètre et se jette dans le ruiss. de Wousl-
willer.
NoissEWiLLER-iEZ-WoLMU.NSTEB , c"° de Wolmunstcr. —
Nussivilre, 1298 (ch. abb. Wernerswillfr, Croll.
orig. Bip. 11, 204). — Nonwiller, i5/i4 (pouillé
de M.). — Nuszweillei-, 1755 (atlas de Bitche,
r 53). — Nusweiler, 1771 (ord. de Lorr. XII,
423). — Nussivillei', xviu' s' (pouillé de M.). —
Noiisweillei; 1779 (Dur. Lorr. ). — Nusweiler (carte
Cass.).
Village du comté de Bitche. - Il y avait à Nous-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
191
sewiller un (ief , vassal du comté de lîilche. L'alibaye
de Wenierswiller y possédaîl de grands liiens. —
Etait annexe de la paroisse do Wolinunster.
Autrefois Lorraine, baill. de lîitche, coul. de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Wolmunster. — ,\ Doilombach pour annexe.
NODSSEWILLEB-LEZ-WOLMUNSTKR (RuiSSEAU De). — Il
prend sa source à la fontaine de Noussewiller-iez-
Wolmunster, traverse les c"" de Noussewiller et de
Wolmunster, sur inie longueur de a kilomètres, et
va se jeter dans la Scliwoib.
NotIam, c°° de Gorze. — Noviandum, 8â8 (cart.
Gorze, t. LIX, p. 78). — Novianum, 858 (iiid.
t. CXXXiy — Novianli villa, 804 {ibid. 1. LXI,
p. 83). — Noviantum, 988 (ibid. ch. Adalb. I). —
Novian, ia68 (liste dos amans). — Nouviant,
1388 (abb. de Gorze s. l'an), — Noviannum, i3oi
(cart. Gorze, t. CXLI). — Nouveau sur Moselle,
1371 (arcb. H. de V. AA, i5-a2). — Nouveannum,
i48'i (pouillédeM. Portef.). — Nouvyon, tbltS
(Journ. J. leGoul.). — Novianl, Momuant, i544
(pouilléde M.). — Nouveattt, Neuvean, tigS (ëpit.
de J. de Raigecourt). — Novieant, i636 (Journ.
J. Banch.). — En patois : Novian.
Village de la terre de Gorze, 1681 (denorab.
8 mai). — Était siège d'une cure de l'arcbiprêtré
de Gorze, qui dépendait de l'abbaye de Gorze et
avait Voisage pour annexe. — 11 existe encore un
ancien cbâteau seigneurial , flanqué de tours, dans le
hameau dit de fyiflre ; deux autres hameaux, l'un
dit le Berceau et l'autre le Cloître, complètent la
commune.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coût, de Metz.
— Fait partie du canton de Gorze depuis 1790.
Noyé (Le), m'° sur le ru de Mance, c"" de Tucquc-
gnieux.
0
ÛBERDonFF, c°° de Bouzonville.
Village de la seigneurie de Bérus. — Était annexe
de la paroisse de Trondiorn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton de Bérus en
1790, de celui de Bisten sous l'organisation de
l'an m, et passa en 1803 dans le canton actuel. —
X Odenhoven pour annexe.
Oberech, met. ruinée, faisant partie de la seigneurie
de Freistroff, 1681 (dénomb. du 3i oct.).
Obergailbach , c°° de Wolmunster, à gauche de la
Bliese. — Gelbach, ii5o (Kremer, Ard. Gcsch. Il,
'298). — Gelbach villula, 117a (ch. abb. Werners-
willer, conf des biens). — Quelbach, i3oi (Kre-
mer, II, i54). — Geilback, i3a3 (ch. abb. Stur-
tzelb. test. W. de Kaimberg). — Gailbach, iltlig
(Schultze, der Bliesgau, 79). — Gailenbach, 1.541
(Als. diplom. mcccclxvi). — Oberquelbach , Gerle-
bach, Gerlbach superior, Gcilbach superior, i544
(pouillé de M.). — Oberquelbach, 1C06 {ibid.).
— Oberffuelbach,\vm' s° (ibid.). — Ober-Gailbach
(atlas do Bitche, 16).
Village de la mairie de Ililsprich. — Était siège
d'une cure de l'arcbiprêtré de Horncbach , dépen-
dant du comté de la Leyen.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarregueriiines ,
coût, de Lorraine. — Fait partie du canton de Wol-
munster depuis .sa création, en 1790.
Oberhoff, anc. f. c" de Diebling, possédée par le
Rheingraff, seigneur de Puttelange (1730, teir. de
Diebling).
Obebnaumen , h. c"* de Kirscbnaumen. — Obreno-
men, 1594 (dén. Th. Alix). — Naumen, xvii" siècle
(Sierck Dom.). — Alberlnaumen , i68i (dénomb.
17 juin).
Faisait partie de la seigneurie de Frémestroff. —
— Était annexe de la communauté et de la paroisse
de Kirscbnaumen (dioc. de Trêves, chap. doTholey).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sierck de-
puis sa création (LaunstroO', de i8oa à 1806),
toujours comme annexe de Kirscbnaumen.
Obersheimebhoff, anc. censé, c°' de Grundwiller. —
170a (terr. du ban de Grundwiller).
OBERSTMÛnL, m'", c"' de Bining-lez-Rohrbach.
OberstmChl, m'°, c" de Bousbach.
OberstmCul, m'°, c" de Cocheren.
Obersimïhl, m'°, c°* de Nelling.
ObebstœlmChi,, m'°, c°° de Grosbliederstroff.
Oberten, anc. hameau absorbé par le village de Helli-
mer.
Oberwisse, h. c" de Niederwisse. — Ilaute-Veigge,
llaute-Veize , Haute-Weyge , 1891 (inv. des tit. de
Lorr. X, 65-112). — Supci-ior Vesa, Wisa, i544
(pouillé de M.). — Obersvoeyssen , 1094 (dén. Th.
Ahx). — Obrevise, 1680 (dénomb. arch. départ.).
— llaute-Wize , 1682 (dénomb. c"deCréh.). —
Obervise, xvin' s' (pouillé deM.). — Oberviete, 172a
192
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
(abb. Saint- Avold, aborn'). — Obertvise , i^SG
(Slom. dép'M.).
Etait annexe de la paroisse de Boucheporn.
Autrefois Trois -Évêchés, baill. de Vie, coût, de
l'Évécbé. — Fit partie du canton de Longeville-
lez-Saiut-Avold de 1790 à 180a, où il passa dans
le canton actuel. — Chef-lieu communal jusqu'au
a 1 août 1812, où il fut réuni à Niederwisse.
OsniCK, h. c" de Gros-Tenquin , sur le ruiss. d'Hin-
guesange. — Obereck, 1/167 (cart. év. de M. t. II,
68 v"). — Aubreck, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). —
Obrich (labl. Par.).
Village dépendant de la seigu"* d'Hinguesange
( i()8a, dénomb. i5 janvier.). — Était annexe de
la paroisse de Virming.
Autrefois Trois-Evéchés, baiil. de Vie, coût, de
rÉvècbë. — Fit partie du canton de Bislroff de
17(10 à i8oa, où il passa dans le canton actuel.
— Fut chef-lieu communal jusqu'en 181a, où il
fut réuni à Linslroiï par décret du 1 3 avril , puis
annexé, avec cette commune, à Gros-Tenquin, le
37 juillet de la même année.
Obrick (RiissEAU d'). — Prend sa source dans les
prés du ban de Bertring, traverse les lerrit. de Bcr-
tring, LinslrolT, Obrick, entre dans le dép' de la
Mcurthe et se jette dans le ruiss. d'Insniing.
OcnÉiio.>T, anc. censé, c"' d'Hatrize. — Ochemenl ou
Oc/icwion( , seigneurie au ban d'Hatrize, 1779 (Dur.
Lorr.).
OcBSiKMVBL, m" forestière , c" de Schorbach.
OcHSE.VMÎULOuMoullN DE WiRscinvaiEB,c°'de Bittlie.
Odémich (RrissEAO u'). — Prend sa source à Oudreii,
Iruverse les c°" d'Oudren et de Mëlrich sur une
longueur de a kilom. et se jette dans la Moselle.
Odenhoven, b. c'' d'Oberdorff. — Odenhova , \i\' s'
(abb. Vill. liasse A , Guerledange). — Hodenhoffen,
i544 (pouiiléde M.). — Odenhojen, 1606 (ibid.).
— Ollenhoffen, xviii's* (ibid.). — Odendorf, 1779
(tabl. Par.).
C'était un village quia été ruiné autrefois (1681,
dénomb. 3i juill.).
Vouerie dépendant du marquisat de Faulque-
mont (1681, dénomb. 6 sept.). — Faisait partie
de la communauté de Tromborn. — Etait siège
d'une cure de i'archiprètré de Varize, qui dépendait
de la Chartreuse de Rettel et avait Elich et OberdorfT
pour annex«s; le curé résidait à Tromborn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Bérus en
1790, de celui de Bisten sous l'organisation de
l'an m, et passa en 1802 dans celui de Bouzon-
ville, toujours annexe d'Oberdorff.
Odebfako, m'°, c" de Saint-Avold, sur l'étang d'Oder-
fang ou Nisingcrweyer. — Laudei-fang , i483 (D.
Cal. not. Lorr. v° Vintrange). — Le moulin et la
tuilerie d'Oderfang, 1680 (dénomb. 18 déc). —
Audrejnng, 1708 (arch. départ. E. 3a4). — La
cerne d'Odrefang, 1718 (ord. Lorr. II, 177).
Annexe do la communauté et de la paroisse de
Saint-Avold.
OEmo, c°°deForbach, surl'Eichel. — Eltingen, tSg'i
(dén. Th. Alix). — Œttingen, i6a8 (sémin. .Saint-
Simon s, l'an). — Etling, Ottingen, 1779 (Dur.
Lorr.). — Œulling ou Œuttingen (tabl. Par.). —
OElingen (carte de l'Etat-niajor).
Village du comté de Forbach. — Était annexe
de la parois.se de Forbach.
Autrefois Lorraine, baiil. de Sarreguemines,
coût, de Lorraine. — Fait partie, depuis 1 790, du
canton de Forbach. — A pour annexe la tuilerie
de Mebipoulle.
OEuTRAvcE, c"" de Caltenom. — Otlringat, (179 (ch.
roi Pép. Willh. Lux. Rom.). — Otringas, 97/i (abb.
Brauv, ann. Prem. X, 70). — Œtringis , Ottringis ,
1 i/io (ibid). — Otrengei, 1 167 (abb. Saint-Max.
ch.arch. llil.). — Autraiiges, Otiranges, 1 j 70 (abb.
Brauv. ann. Prem. XXIII, i3i ). — Antrange, Au-
Irenge» ,1178 (cart. abb. Viil. t. I , B. 2). — Olrange,
Ollrenge», 1186 (abb. Sainl-Mart. ann. Prem. X,
a). — Olrangea, 1282 (abb. Brauv. ann. Prem. X,
70). — Ottringes, i3o8 (chap.calh.s.l'an). — Uttin-
gen , Utringa, Uttinga, Oltringa, Ottringen, i5/i4
(pouiiléde M.). ^ Aulringen, )578(tabel. d'Elange,
arch. départ. ). — Eutringen , 1 606 ( pouillé de M. ).
— Œlrange, 168G (gén.de.M. dom.). — Ottrange,
1696 (terr. do Hetlangc-Grande). — OEttrange,
xviii's' (pouiiléde M.). — Estrange, 1725 (terr. de
Molvange). — Eutrange, 17 56 (Stem, dép" M.).
— En allemand : OEtringen.
Etait siège d'une cure de I'archiprètré de Thion-
ville, qui dépendait de la primaliaie de Nancy, aux
droits de l'abbaye de Saint-Martin-lez-Metz, et avait
pour annexes Entrange et Soelrich.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Tbion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Het-
tangc-Grandc. — Fut érigé, sous l'organisation de
l'an III, en chef-Heu de canton, qui comprenait
les c"' d'Algrange et Batzenthal, Angevillers, Beu-
vange-sous-Saint-Michel, Elange, Entrange, Esche-
range, Kanfen, Molvange, Nondkeiile, OEulrange,
Ottange, Rochonviliors, Volmerange, Weymerange,
Wolkrange; fut classé, en i8oa, dans le canton
actuel. — A pour annexes Entrange et le moulin de
Schambourg.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
193
Ogï, c°° de l'ange. — Osey, 1 190 (ch. Berl. M. anc.
i"ext. ). — Oisey, 1260 (liste des paraiges). —
Osey, iholi (liste des vill.). — Oxeium, liog (arch.
h. de V. AA, 5i). — ^i'8ij> '''78 (c"rt. cv. de
Metz, t. IV, p. 1 98). — HoHxey, 1/1 97 (Mém. Pli.
de Vign. ). — Oiicey, 1 .5 1 3 ( il/id. ). — Ouxey, 1 5 1 4
(ibid.). — Oxi, i5/ii (pouiilé de M.). — Augy,
1710 (fonds de Malte, décl. de biens). — O.ri/, 1762
(ibid.). — En patois : Ouh'i.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, qui mouvaient du roi de France et appar-
tenaient pour un tiers à la comm"" du Petit-Saint-
Jean, un tiers à l'hôpital Saint-Nicolas de Metz et
un tiers au seigneur d'Auhigny (1682, dénombr.
o janvier). — Autrefois franc-alleu vendu par la
ville de Metz en 1898 (P. Fer, obs. sec. at. i4o).
— Était annexe de la paroisse de Saint-Aignan.
,\utrefois Trois-Evêcliés, baill. et coût, de Metz.
— Ogy fit partie, en 1790, du canton de Flan-
ville ; il passa , sous l'organisation de l'an m , dans
celui d'Ars-Laquenexy etpuis, en 1802 , dans le can-
ton actuel. — A pour annexes Saint-Aignan, Puche
et la ferme du Vivier.
Ohugbacii (IkissEAU de). — Il prend sa source à
AIzing, traverse la c"' de Bouzonville sur une lon-
gueur de i kiiom. 700 met. et se jette dans la Nied.
OiiLicMÛHi,, m'", c°' d'Achen.
OuLiGMiiHL, m'°, c°' de Kerbacli.
OuLiGMÛHL, m'°, c'"'de Soucht.
OulicmChl, m", c" de Welferding.
OuLicMÏHL, m'°, c"' de Wolmunster.
OiiRENTHAL, h. c" de Rolbiug. — • Orendhal, 1751
(ord. de Lorr. VIII, 291). — Engelmanlmjf, En-
gelmansloft , Oreiidal, 1756 (D. Cal. net. Lorr.). —
OreiidhuU ( 1779, Dur. Lorr.).
Était annexe de la paroisse de Loutzwiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fit partie, de 1790 à 1802, du canton
de Breidenbacb; passa, à cette dernière date, dans
celui de Wolmunster. — Commune jusqu'en 1811,
où il fut réuni à Opperding par décret du 28 dé-
cembre, et réuni avec cette communauté à Rolbing
par décret du 28 janvier 181 3.
Olberduno, f. et chapelle, c"' de Gros-Rédercbing. —
Abbertingen , i^g^i (dén.Th. Alix). — La censé d'Ol-
berting, 1751 (ord. de Lorr.VIll, 288). — Olberdin-
gen, censé, 1765 (atlas de Bitche, f. 67). — Olber-
tingen (carte Cass.). — Oberdingerhoff (carte de
l'État-major).
Olberding dépendait de la prévôté de Rimting et du
comté de Bitche. La tradition prétend qu'il y a existé
un couvent de femmes, déiruit vers le xv' siècle. —
Moselle.
Appartenait à la communauté et à la paroisse de
Gros-Réderching. — La chapelle est dédiée à sainte
Marguerite.
Olbeiiding (Ruisseau d'). — Coule sur le terril, des
c"" d'Achen et de Gros-Réderching.
Oldisges, village déiruit, c"' de Rahling. — Oldingen,
ii.'jo (Kremer, Arden. Gescli. Il, 298). — Uldin-
geii, i87() (Fr. Kœllner. Gesch. des Saarbriick-
sclien Landes, i4 1).
Ce village paraît avoir été détruit vers le xvi" siècle.
— Sa situation est indiquée sur la carte de l'État-
major par une chapelle nommée Altkirch.
Oi.gï, h. c" d'Argancy. — ALey, 189/1 (guerre des
IV S"). — OLvey, iv' s' (chron. Jac. IIuss.). —
Allixey, lAo/i (liste des vill.). — Alixey, Ollirey ,
1435 (cliap. cath. s. l'an). — Allexey, 1/197 (Mém.
Pli. de Vign.). — Ollexey, 1/199 (Joi""»- J- Aub.).
— Aki, 1 5/1/1 (pouiilé de M.). — Le porl d'Olizi,
Oligy, i553 (Siège de M. par Salignac). — Ot-
lexi, ifi) 0 (abb. Saint- Vinc. liasse JJJJ ). — Algy,
1616 (Journ. D. Flor.). — Alexi, Olxy, i68fi
(Journ. J. Bauch.). — Algy ou Olgy, 1756 (Stem,
dép' M.). — En patois : Oleb'i.
Les moulins haut et basd'Olgy faisaient partie de
la seigneurie de \Varsberg( i68i,dénomb. 28 juin).
— Était annexe de la paroisse d'Argancy.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coul. de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Argancy: passa
en l'an m dans celui d'Antilly et en 1 S09 dans celui
de Vigy, toujours annexe d'Argancy.
Oli.eï, c°° de Conflans,à gauche de l'Orne. — Aitlegia.
io52 (cart. Saint-Arn. ch. Thierry, év. de Verd.).
— CeUa de Aulegia, 11 i5 {ibid. ch. s. l'an). —
Oulié, xiH* s' (ch. abb. de Gorze). — Prioralm
Aulegie, xm' s' (ibid.). — Otei, 1200 (ch. abb.
Saint-Arn. s. l'an). — Olteez, 1275 (abb. de Gorze,
ch. s. l'an). — Oleieg , Olees, 199/1 (ibid.). —
Oley, 1/129 (arch. h. de V. AA, 35). — 0/fee,
Ollie , 1(189 (dénomb. s. l'an).
Etait le siège d'un franc-alleu de l'évèché de
Verdun et d'un fief mouvant du roi de lî'rance, avec
droits de justice haute, moyenne et bas.se(i68i,
() mai). — Possédait autrefois un prieuré dépen-
dant de l'abbaye de Saint-Arnould de Metz, fondé
par Thierry, évèque de Verdun, en io5o. — Cure du
diocèse de Verdun, qui avait Jeandelize et A'euvroii
pour annexes (doy. d'Amélie, archid. deVVoëvre).
Autrefois Barrois, baill. d'Etain, coût, de Lor-
raine. — Fit partie, en 1790, du canton de Thii-
meréville et passa, sous l'organisation de l'an m ,
dans le canton actuel. — A la ferme de Neuvroii
pour annexe.
194
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Ollielf (Le Ban d'). — Ban situé sur le terril. d'Han-
nonvilIe-au-Passage et dépendant de la seigneurie
du Saulcy.
Olsbeiig, 11. c"° de Breidenbach. — Olschherg, 1701
(ord. deLorr. VIII, agi). — Hohberg , t ^BG (ibid).
— liuberg ( D. Cal. not. Lorr. ).
Ktait annexe de la paroisse de Loulzwiller.
.autrefois Lorraine, baill. do Bilclie, coût, de
Lorraine. — Fil partie du canton de Breidenbach
de 1 790 à 1 80a , oîi il fut classé dans le canton de
Wolmunster. — Chef-lieu oonimunal jusqu'en 1812,
où il fut réuni à Breidenbach par décret du 3 juillet.
Olseerg (Ruisseau D'). — Prend sa source sur le ban
d'OIsberg, traverse les terril. d'Olsberg et de Brei-
denbach sur une longueur de a kilomètres et so jette
dans le ruiss. de Lengelsheini.
Oltzweiller, f. c°* de Schwerdorff. — OltweiUcr
( labl. Par.). — Olzweiter (dicl. Viv. ).
Onkhïille, anc. métairie-fief à Noers, c"'de Longuyon.
().NVii.LE, c"" de Gorze, sur le ru de .Mad. — Odoni»
villa, 986 (ahh. de Gorze, ch. Oth. I"). — Dudonia
villa, 977 (cart. Saint-Pierre, ch. Oth. II). — Du-
donis villare, 998 (ibid. ch. Oth. III ). — Oitvilla,
1201 (ahh. de Gorze, s. l'an). — Unville, tbgtt
(dénonib. s. l'an). — En patois : Onvelle.
Village de la terre de Gorze. — Etait siège d'une
cure de l'ai-chipr. de Gorze, qui dépendait de l'abb.
de cette ville et avait pour annexes les chapelles
Saint-Claude et Saint-Christophe.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fait partie du canton de Gorze depuis i 790. —
A la forme de Saint-Louis pour annexe.
Ope.nheim, village ruiné de l'anc. paroisse de Marcourt.
— Opciiheiiii , liai (abb. Longev. conf. des biens).
— Opmà, 1 180 {ibid. bulle d'Alex. 111).
OptRDEL, château, c°° de Rahling.
OppEnoiNC, h. c°' de Rolbing. — Opperdingen , i55o
(Tillermann Stella, Beschreib. des Oberamts Zwcy-
briicken). — Oppeiling, 1 7.) 1 (ord. Lorr. Vlli ,291).
— Opevtiiigeii , 1754 (atlas de Bilclio, f. 1 /) ). —
Opperlingen , 1 7 5 6 (D. Cal. not. Lorr. ). — Opeitingen
(carte Cass. ). — Opperdingtn ( carte de rÉtat-inajor) .
Etait annexe de la paroisse de Loulzwiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coul. de
Lorraine. — Fit partie du canton de Breidenbach
de 1790 à 1803 ; passa, à celle dernière date , dans
le canton de Wolmunster. — Chef-lieu de commune
jusqu'au 38 janvier 1 8 13, où il lut réuni à Rolbing.
OncEVAL , h. détruit, c"' de Verny. — L'église d'Orceval
était le siège paroissial de ce village. — Orcevaul,
1287 (abb. Sainte-Marie, ch. Jean de Lorr.). —
Orsevalz, 1807 (appel au Sainl-Siége, arch. h. de
V.). — Le moUen d'Orcevalt, t365 (cliron. doy. de
S'-Thiéb.). — Orseml, Orsevaulx, i5/i4 (pouillé
de M.). — OgeimaiLr, iGio (Fah. terril. Alel.).
Obital, anc. f. c'" d'Ennery. — Orvaulx, 128a (fonds
de Malle, liasse Orival). — Ot-irauLc, i33o (ibid.).
— Aureoviller, iî>lili (pouillé de M. Portef.). —
Arrivai, 1587 (abb. Saint- Vinc. dhnes, liasse Enn.).
— (h'i cul , proche Kniierxj, 1608 (fonds de Malle,
liasse Orival).
Cette censé appartenait à l'bàpilal Saint-Jean de
Metz. \a maison de ferme, qui élait «en niasurc
en 1781, n'existait plus en 17'ia. — Elle était
annexe de la paroisse d'Ennery.
Obly, f. c°° d'Augny. — Orleij, 1803 (arch. h. de V.
AA , 'la , 45). — Ourleij, 1 38i (ibid. 17).— Olrey,
xt' s' (chron. Ph. de Vign.). — OUerey, lio'i
(liste des vill.). — Otrij, xvi' s" (chron. Cl. Phil.).^
Olii-i, i5.")8 (Siège de Metz, par Salignac). — En
patois : Ourhj.
Siège d'un fief et d'une voucrie, 1206 (P. Fer.
obs. séc. xiii' s*, 291 ).
Etait annexe de la paroisse d'Augny.
OnMEnswiLLEB, c"" de Wolmunster. — Ormeêwilre,
i3o4 (ch. ahb.de Hornbach, Croll. orig. Bip. II,
278). — Ormerweiller, 1 '|83 (inv. des lit. de Lorr.
VII, 160). — Oriiiegtveiler,ijlih (pouillé deM.).—
Ornwveiler, i,j5o (Tillermann Stella. Beschreib.
des Oberamts Zweybrûcken). — Omesvoeiller, lôijli
(dén. Th. Alix). — Ormerschweiller, ifiai (comp.
de la terre de Bitche). — Ormelaviller, 167 1 (ord.
de Lorr; XII, 4 2 3). — Ormersmeiller , Ormei'sch-
witler, 1756 (D. Cal. noL Lorr.). — Ormcsweiller
(carte Cass.).
Village du comté de Bitche; dépendait de la
prévôté de Riraling et avait une chapelle annexe de
la paroisse de Wolmunster.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Fait partie du canton de Wolmunster de-
puis 1790. — A pour annexe le hameau de Selven.
OitNE (L'), rivière. — Prend sa source à Orne (Meuse),
entre dans le dép' de la Moselle à OUcy, traverse
les terril, de Puxe, Jeandelize, BoncourI, Conllans,
Jarny, Labry, Tichémonl (annexe de Giraumont),
Hatrize, Moineville, Auboué, Ilomécourt, Jœuf,
Moyeuvre- Grande, Rosselange, Vilry, Gandrange
et Richemonl, sur une longueur de 5i kilomètres,
et se jette dans la Moselle à Richement. — Flmiun
Horne, 770 (cart. Gorze, f. 3l{). — Orna Jluvius ,
861 (ibid. C 70). — Horna Jlai'im, 916 (abb.
Gorze, ch. de Wig.). — Odonm (D. Cal. not. Lorr.).
OnNE (Le pays de l') ou Obnois. — Occupait la partie
septentrionale du^ng'M» Virdtinensia , ûoni il formait
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
195
une sul)division. — Pagus Hornensis , Orncnxis , ■jîiC
(cari. Gorze, f 55). — Odomense, 870 (partie du
roy. de Loti).).
Or.sELLE, chat, ruiné, près de Richemont. — Onwlle,
w' s' (chron. mess.). — Le fort d'Oimeltes, main-
tmant lUchemimt (P. Fer. obs. sec. xv*, f. 287).
Obnï, c°° de Vernj. — Ot-nei, itaS (chap. cath. s.
l'an). — Ourney, laSa [ibid.). — Ourgney, 1820
{iljid.). — Orgiiey, iliol\ (liste desvill. ).— Oigny,
i/ii8 (chap. cath. s. Tan). — Orney, lli^'i (Journ.
.1. Aub.). — Orni, iS'i'i (ponillé de M.). — • En
patois : Oiirni.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France et appartenant
au chap. de ta cathédrale de Metz, 1681 (dénomb.
2 janv.)
Était annexe de la paroisse de Mécleuves, avec
vicariat résident.
Autrefois Trois-Kvêchés, bail!, et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Goin de 1 790 à 1802 et
passa, à cette date, dans le canton actuel. — A la
ferme de Pierrejeux pour annexe.
Othain ou Oltain (Ruisseau d'). — Prend sa source
sur le territ. de Gondrecourt (canton de Conflans),
traverse les c"' d'Aflléville, GrandFailly, Pelit-
Failly et Othe, sur une longueur de ho kilomètres,
et se jette dans la Chiers à Montmédy (Meuse). —
Ortus Jluviolm , 030 (test. diac. (jrini.). — Fluvius
qui dicitur Olha, 11 83 (cath. Verd. bul. Luc. 111).
— Ojli'n, i656 (carte év. de Verdun). — Ostin,
xviii' siècle (pouilié de Trêves). — Ostin, Auleiii,
tiotin, I7'i9 (pouilié de Verdun). — OUain ou
Orthain, i7rK) (Dur. Lorr.).
Othe, c"" de Longuyon. — Othe, 1277 (abb. Saint-
Symph. liasse Rozér.). — Otha,\\' siècle (collég.
Sainte-Agathe, obit. p. 29 V"). — Ostp, 1571 (bail!,
de S'-Mihiel). — Wothe, 1578 (inv. des lit. de
Lorr. VIII, 137). — Ilolte, iG(J6 (arch. départ,
c. 227). — Otz, 1680 (dénomb. arch. départ.). —
Otte, 1689 (Rarr. dom. t. II). — 0(!M»i (D. Cal.
not. Lorr.).
Siège d'un fief érigé, le 11 juin i65/i, sous la
prévôté de Longuyon. La haute justice était au roi.
— Paroisse du diocèse de Trêves (doy. de Lon-
jjuyon) dépendant de l'abb. d'Orval.
Autrefois Rarrois, baiU. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fil partie du canton de Charency
(district de Longwy) de 1790 à iSoa, où il fut
classé dans le canton actuel. — A Laigniez pour
annexe.
OiTA!iGE,e™ de Cattenom. — Ottingin, )o5i (abb.
Rrauv. ch. de l'emp. Henry II). — Othinge, io56
(abb. Saint-Max. don. s. l'an). — Othinga, 1098
{ibid. ch. de l'emp. Henry IV). — Olinge», iia4
(Rerth. V, pr. xi.vm). — Otiingm, 1 :!35 (161V/. VI,
pr. Lï). — Otanges, 1256 (abb. Saint-Pierr',
terr. t()5). — Othanges, 1293 (inv. des tit. de
Lorr. VIII, 1/1). — Ottengen, i3/i5 (abb. Vill,
cart. t. I, f 3). — Othengea, iStJg (acte de repr.
s. l'an). — Otenges, Otaiige, 1429 (arch. h. de V.
AA, 11). — Ottingen, wiii' s' (pouilié de Trêves).
— Otaiige, 1759 (de Maill. RalT.). — En alle-
mand Œttingen.
Ce village, seigneurie de nom et d'annes, fief du
duché de Rar, a donné son nom à une maison d'an
cienne chevalerie qui portait pour armes: de gueules
à l'aigle d'or couronné d'azur (Rerth.). Sous ses
derniers seigneurs, il portait leurs armes, qui sont :
d'argent à 1 a billeltes de gueules ,S,/iet3{ Dur.). —
Cette seigneurie passa, par mariage, aux mains des
barons d'EItz, qui firent, au xv!!!" siècle, rebâtir
splendidement le château féodal détruit par le maré-
chal de Crcquy en 1671. Il reste peu de chose de
cette magnifique demeure, incendiée en 1792. —
Etait siège d'une paroisse de l'archevêché de Trêves
(doyenné de Luxembourg), qui avait pour annexes
Nondkeille et RochonviUers (village évèchois). —
Haute, moyenne el basse justice, chef-lieu d'une
seigneurie qui comprenait les seigneuries foncières
de Volmerange, Escherange, Sœtrich et Imme-
ring (1G81, dénomb. l> déc. ), et qui fut érigée en
comté au mois de mai 1777. Ce comté comprenait
les terres et seigneuries d'Ottange, Rure, Tressange,
Nondkeille, Dudelange, Gandrange, Tiercelet, Au-
melz, Roulange et Volmerange, et des portions
dans celles de Fontoy, RochonviUers cl Morlange.
Autrefois Rarrois, baill. de Villers-la-Montagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1 790, du
canton de Heltange (district de Thionville); passa',
sous l'organisation de l'an m , dans celui d'Œutrange
et, en 1802, dans le canton actuel. — A pour
annexes Nondkeille, la ferme de Haut-Tétange et
le château d'Ottange.
Il existe à Otlange des mines de fer très-produc-
tives et des forges, anciennes et renommées, pro-
priété des comtes d'Hunolstein.
Ottonïille, c™ de Roulay. — Octonvillu, 1 1 28 (chajj.
cath. s. l'an). — Ottonvilla, 1 187 (ibid.), — Otten-
dorff, autrement Othonville, i333 (inv. des lit. de
Lorr.III, ib6).— OUendorff, tbltli (pouilié de M.).
— Ollendorj alias Ottonville, iSgi (dén. Th. Ahx).
— Otterdoff, 1681 (dénomb. 3i déc). — Ilolton-
ville (carte Cass.). — En allemand: Oltendorjf.
Ne formait avec Ricrange qu'une seule foni-
a5.
196
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
munautc. — Était siège d'une cure de l'archiprêlrc
de Varize, dépendant de la cathédrale de Metz, qui
avait pour annexes Kicrange, Eblange cl Ruching.
Aulrofois Trois-P2vcchés, baill. et coul. de Metz.
— Fut érigé , en i 790 , en chef-lieu d'un canton qui
comprenait les c"" de liellange, Brettnach, Couine,
Denting, Eblange, Gommelange, Halling, Mégange,
Ottonville et Ricrange, Rémelfang, Téterchen,
Velving et Walmunster; conserva ce titre sous l'orga-
nisation de l'an m, puis fut classé, en 1803, dans
le canton actuel. — A pour annexes Ricrange et la
Knalliiitte (maison isolée).
OtDEBiiAcii (ItmssKAD d'). — Prend sa source à Lcme-
strolT, dans la fontaine des Quatrc-Seigneurs, tra-
verse les c"" d'Oudrcn, Mctrich, Hettange-Pelite ,
sur une longueur de 8 kilomètres, et se jette dans la
Moselle.
OvDnEH, c^de Metzerwisse. — Udera villa, xi's' (abb.
Mettl. décl. de biens). — Odern, laoo (abb. Vill.
cari. 1. 1 , R. 1 ).— 0(iei-eii, 1 384 (ibid. R. A).— Udei-n,
lagd (dén. Th. Alix). — Uderen, xvii's* (Sierck,
dom.). — Oderen, 1689 (gén. de M. dom.). —
Oudern, XTiii" s" (pouillé de Trêves). — Oudrmne,
1756 (Stem, dép' M.). — En allemand: Udern.
Etait siège d'un fief, haute, moyenne et bas.se
justice, qui comprenait les villages de Lemeslroff,
BreistrolT et Hunting, i635 (dénomb. 3i déc).
Paroisse du dioc. de Trêves , doy. de Perl.
Autrefois Trois-Evéchés , prévôté de Sierck, coût,
de Lorraine. — Appartint au canton de Kœnigs-
macker, de 1 790 à 1802, où il passa dans le canton
actuel.
A pour annexes Petite- Brcistroff et Lemeslroff.
OïDBKv (RrissBAi! d'). — Coule sur le terril, de la
c°° de Kœnigsmacker. — Rivulu» Odern, 1200
(abb. Vill. cart. t. I, R. 1). — Oderen rivulut,
i384(.6irf. R. /.).
Ol'lembach (RcissEAu D'). — Prend sa source à Bou-
house, traverse les c"" de Faulquomont et de Cré-
hange sur une longueur de 3 kilom. et se jette dans
la Nied allemande.
OinBAcii (Ruisseau d'). — Prend sa source à Helling,
traverse la c"* de Buding sur une longueur de 70(1
mètres cl se jette dans la Canner.
OuTnE-LES-Rois (Maitie d'). — Mairie du duché de
Bar, composée des villages de Thtimeréviile , Motia-
ville, Amhlemont et Fiquelmonl, i689(Rarr. dom.
1.1).
Oltrï, f. c" d'Ancerville.
OxMiJiiL on Moulin dk Wirsciiwiller, moulin, c"' de
Bilche.
Ozeeailles, c"° de Conflans, sur le ru de Lubey. — ^
OiteiaiUe, 189 4 (P. Fer. obs. st^c. t. II,f°5i). —
Aizeraule, 1890 (inv. des lit. de Lorr. 111, a43).
— OxeraUle, \y' s' (chron. Jac. Hiiss.). — Hu.re-
rnitle, r»(>rrti7fc,xv's'(Méni. Pli. de Vign.).— .4i»e-
raille , i '1 ag (arcli. h. de V. AA, 11). — Oaerole , i -"5 1 9
(chan. rég. cens. p. 38). — Aixeraille, lôa'i (cari.
év. de M. t. III, p. i3o v°). — Auj-eraillea , iô4/i
(pouillé de M.). — Azrnylk. xvii' s* (Loth. sept.).
— Oteraille, )6o6 (pouillé de M.). — Ozeroille,
jCC4 (inv. des lit. de Lorr. VI, 128). — Ozerail,
i749(deMaill. Barr.). — Luzm-aille, 175(5 (carie
Vaiig. ). — En patois : Ozeraiiille.
Il y avait deux seigneuries foncières mouvant de
la prévôté de Bricy; la haute justice était au roi.
Etait annexe, avec vicariat résident, de la paroisse
de Lubey. — L'église dépcndail des chapitres de
Metz et de Mars-la-Tour.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. de Saint-
Mihiel. — Fil partie du canton de Thumerévilie
en I 790 et de celui de Valleroy sous l'organisation
de l'an m; passa, en 1802 , dans celui de Conflans.
— A Vallières pour annexe.
Paffekbebg , m""', c" de Bilche.
Paffesthal, c"* de Gros-Réderching. — Vallon rempH
de ruines, jadis habile, el où la tradition place un
monastère d'hommes.
Pagsï-lez-Goi.s , c"" de Verny. — Pargney, xv* s'
(arch.h.deV.AA,34). — PagneydekizGoing, i4o4
(liste des vill.). — Pargney de Liez Going, 1499
(chron. doy. de S'-Thiéb.). — Pagni, i54'i (pouillé
de M.).
Etait annexe de la paroisse d'Alémont.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coul. de Metz.
— Fit partie du canton de Goin de 1 790 à 1802,
époque où il fut classé dans le canton actuel.
PaleimÎ'hl ou AuECKEBSMiJHL, OU cncorc Heidexheimeii-
ML'HL, censé, c" de Souchl.
Pange, ch.-l. de c", arrond. de Metz, sur la Nied fran-
çaise. — Spange», 1 098 (collég. Saint-Sauv. s. l'an).
— Espanges, 1187 {ibid.). — Eipenges, 1288
(ibid.). ~ I.amaison Despaignes, i4o4 (chron. doy.
de Saint-Thiébaud). — Painge, i4o4 (lisle des
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
197
vill.). — Penge, liaS (cari. i\: de M. t. 111, 8i).
— Paiuges, i4(jo (Journ. J. Aubr.). — Pangis,
Pannes, Pangia, iG't'i (poiiillé Je M.). — Penges,
i585 (abb. Vill. cart. t. I, B. i5). — Paiiche,
1756 (D. Cal. iiot. Lorr.). — En patois: Painge.
Le ban de Pange , avec ses annexes Mont et Col-
ligny, fief lorrain de toute ancienneté, fut cédé en
toute souveraineté à la Lorraine par un traité inter-
venu, en i6o4, entre la Cité et le duc Charles IIL
Ce traité ne reçut son entier accomplissement que
quand l'abbaye de Saint-Vincent eut accepté de la
Cité la Grange-d'Envie, en échange de la seigneurie
qu'elle possédait à Pange, le long de la Nied.
La terre seigneuriale de Pange a été érigée en
marquisat le 6 juillet 1766, par le roi Stanislas,
en faveur de J. B.L.Thomas, soigneur de Pange, de
Mont, CoUigny, Domangeville , etc. , commandeur
de Saint-Louis, etc.
Le château de Pange, du xviii' siècle, est un des
plus beaux du pays.
En 1 777, le marquisat de Pange se composait des
vi.lages de Pange, Ars-Laquenexy, Domangeville,
Pont-à-Domangeville, Maizery, Villers-Laquenexy
et Loixy, Marsilly et Maizeroy (dénonib. 20 fév.).
Les armes du marquisat étaient celles de la famille
de Pange , savoir : d'nvgent au chevron d'uuir, chargé
à dextre d'une épée d'argent , à senetire d'un roseau
d'or, et accompagné do trois étoiles de gueules.
Terre lorraine enclavée dans le pays Messin , avec
les villages de Mont et de Colligny. — Etait siège
d'une cure de l'archiprétré de Varize, qui dépendait
de la collégiale de Saint-Sauveiu- de Metz et avait
pour annexes Domangeville, Maizery, Colligny,
Mont, et la censé de Pont-à-Domangeville.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coiit. de Lor-
raine. — Fil partie, en 1790, du canton de Maize-
roy, passa, sous l'organisation de Pan m, dans
celui d'Ars-Laquenexy, puis fut érigé, en 180a , en
chef-lieu de canton : ce canton, lors de .sa création,
avait la c"' de Mercy-lez-Melz en moins et celle de
Erontigny en plus que sa composition actuelle. — A
Mont pour annexe.
P.10C11.LY, f. c"' de Charly. — PowiUey de l.eiz Vegeij,
ilioli (liste des vill.). — Paullei , xv°s'(Mém. Ph. de
Vign.). — Pavilles, x\° s' (.lourn. J. Aubr.). —
Poulize, i()o6 (pouillé de M.). — La Pavilly,
xviii' s' (ibid.). — Pouilhj, 1756 (Stem, dép' M.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, 1782 (dénomb. Sjuill.).
Etait annexe de la paroisse Je Charly.
Paperel (Le bak), à .Saulny. — Siège d'une seigneurie,
haute, moyenne e( basse justice, mouvant de la pré-
vôté de Brioy, 1681 (dénomb. du 8 nov.). — >i'om
d'une ancienne famille noble des paraiges de Metz.
Papeterie (La), maisons et scierie, c"'d'Eguelsbardt.
Papeterie (La), m'", c" de Hombourg-Uaut.
Papeterie (La), f. c°' de Marly, sur la Seille.
Papeterie (Ruisseau de la). — Prend sa source dans
l'étang de la Papeterie, traverse la c"" de Honi-
bourg sur une longueur de 3 kilomètres et se jette
dans la Bosselle.
Papeteries (Les), au nombre do trois, sur le ruisseau
de Mance, c°° d'Ars-sur-Mosolle.
Papeweïer, étang sur le territ. de la c" de Longe-
ville-lez-Saint-Avold; d'une superficie de h hectares
(stat. Colchen.).
Paragon (Le ban), fief sur le territ. de Glatigny.
Pabeid ou Pabeï (dép' de la Meuse). — Siège d'un
doyenné Je l'arcliiJiaconé Je Woëvro (Jioc. Je
VerJun), qui comprenait, entre autres, les pa-
roisses suivantes appartenant auj. au Jép' de la Mo-
selle : Aix, Allamont et Dompierre, lîrainville et
Porcher, Conflans, Boncourt et Puxe.
Pa BELLE (La CENSE be), f. auj. détruite , c"° de Bitche. —
La censé de Parelle, i6g5 (arch. de Bitcbe, rcq.
des bourgeois au duc Je Lorraine). — Bareitshof,
f. ruinée, 1755 (atlas de Bitcbe, f. 1 1 3 , 1 13).
Construite en 1 C92 , celte ferme a été abanJonnée
au milieu du xviii' siècle.
Parfondïal (KiissEAU de). — Coule sur le territ. de
la c"' de Gorze. — Alimenlè par une dos sources
qui produisent les eaux abondantes détournées au
profit de la ville do Metz.
Pariïal'X (Ruisseau dk). — Coule sur le territ. de la
c"' de Cosne.
Parociies (Les), anc. par. et mairie. — Baroches, i08y
(Barr. dom. 11). — Ijts Paroches , 1779 (Dur. Lorr.).
— • Voy. Gévaville et les annexes Je cetio paroisse.
La paroisse, qui avait son siège à Génaville (ar-
chiprêtré de Hatrize), Jépondait du chapitre de la
cathédrale de Metz et avait pour annexes Lanté-
fontaine, Pénii, Meraumont, Menaumont et Mussot
(xviii" .s*, pouillé de .M.).
La mairie des Paroches, ou dos Paroisses-devant-
Briey, était composé des villages Je Génaville, Ilagny,
lnimonville,Lant(''fonlaine, Lubey, Menaumont, Me-
raumont, Ozerailleset Pènil, 1G89 (Barr. dom. 1. 1).
Autrefois Barrois, prévôté de Briey, coût. <h-
Saint-Mihiel.
Parthe (Basse et Haute), h. c" de Boust. — Puretl,
fjlio (terr. Je BreistrofT). — La haute et basse
Parette, 175G (Stem, dép' M.). — En allemand :
Nieder et Ohei- Pnrett.
Ce hameau faisait partie du comté de Roussy, 1681
198
DEPAHTE.MliNT UE EA MOSEELE.
(dénorab. aG août) et était une annexe de la parobse
d'Usselskircli.
Aulrefois Trois-Evécliés , baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fait partie, depuis 1790, toujours comme
annexe de Boust, du canton de Cattenoni.
1'asseF()\tai\e, m"'", c°*dcDevant-ies-Ponts, formant
annexe de l'église Saint-Simon de Metz, x»iii* s'
(pouillé de M.).
l'Assibiir, f. c°' de Serrouville.
PtTIRlL (Rl'ISSEAl dit Le) ou RlISSEAU DES PaSTOL-
BELLES. — Prend sa source à Epange, traverse la
1" d'Hinckange sur une longueur de a kilom. et se
jette dans la Nied.
Pathral (IU1S6EAV db). — Coule sur le lerrit. de la
c"* de Cuvry et afflue à la Seille.
PefferhCiil ou MocLiK Neup, c'"d'Elïange.
PEiFTEnsMi iiL, m'°, c"' de Beltwiller.
Peltbe, c'"' de Verny. — Perte, 1 19a (collég. Saint-
Pierre aux Im.) — Pertre, xï* s* (cbron. Prail.). —
Perles, lioi (liste des vill.). — Perthe, iCSi (dcn.
i3 mai). — Pelte, 1756 (carte Vaug.). — Petra,
1766 (D. Cal. nol. Lorr.). — En patois: Pète.
Siège d'un lief et d'une justice haute, moyenne et
hasse, mouvant du loi de France, iliSi {loc. cit.).
Près de Pelire était une des croix de banlieue de
la cité de Metz (cbron. Cl. Pbil.). — Etait annexe,
avec vicariat résident, de la paroisse de Magny.
Autrefois Ïrois-Evêcbés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de liorny en 1790, de
celui de Vailières sons l'organisation de l'an m .
puis fut classe, en i8oa, dans le canton actuel. —
A pour annexes Crépy, la Basse-Bévoy, la Horgne,
l'ancien moulin et l'auberge du Lion-d'Or.
L'ancien cbâdau de Peltre, belle construction
du xviii' siècle, est devenu le séminaire des steurs
de la Providence, princijxil ordre enseignant du
dioc. de Melï.
PÉML, c" de Génaville. — Petny, i 3go (inv. des tit.de
Lorr. m, a S 3). — Pe$nilen la pràoité de Génaville,
i'io?i (ibid. III, a'io). — Peny, 1673 {ihid. IV, 67).
Le roi y était seul seigneur. — Faisait partie de
la communauté de Aleraumont et de la paroisse de
(iénaville (mairie et cure des Parodies).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fait partie du canton de Briey depuis
1790. — Cbef-lieu communal en 180a, avec Me-
raumont pour annexe; fut réuni à la commune de
Génaville par décret du 5 août 180g.
PENSPEn>E ou RrissEAr de Batzendal. — Voy. Bat-
ZE^DA1. (Ruisseau de).
PÉPINV1LLE, verrerie, f. et cbél. c" de Ricbomont. —
Pini>em'ille , i3o3 (fonds de Malte, inv. liasse B.). —
Pippinville , 1 363 (liste d'écliev. de Thionville.). —
Piippiiiritle, i()68 (dénomb. 1 3 janvier). ^Punin-
ville, i(>88 (abb. de Just', aborn'). — Pupeslioff,
Pupeslrojfo» Péiiinville, 171g (dénomb. i"mars).
— En allemand : Pepiusdorf.
Siège d'un fief mouvant du ducbé de Luxem-
bourg, i()88 (dénomb. a5 sept.), dépendant de la
seigneurie d'Erpeldangc. — En 1 786 , Pépinville
était le siège d'un fief et d'une justice baute,
moyenne et basse, mouvant du roi de France, dont
dépendaient Ricbemont, Bévange (Haute et Bas-se),
Guénange et Guélange, 173?! (dénomb. 10 juin).
Le château de Pépinville a servi de quartier
général au camp formé on 1 7.5.5 entre Ricbemont
et Uckange, 17,56 (Siem. dép' M.). — Était une
annexe de la |)aroisse de Ricbemont
Aulrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, de i 790 à 1 80a , du canton de
Florange ; jiassa , à cette dernière époque , dans celui
de Thionville, toujours annexe de Richement.
Pbbl, c°° de Saarburg (Prusse).
Siège d'un doyenné de l'archidiaconé de Tlioley
qui entre autres paroisses comprenait les suivantes,
lesquelles appartiennent au dép' de la Moselle,
savoir : Hackeiiberg, IlalstrolT, Kerling-lez-Sierck,
Kirscbnaunien, Kir,scli-lez- Siei-ck, Laumesfeid ,
LaunsIrolT, Mailing, Manderen, .Monneren, Neun-
kirchen, Oudrcn, Rémeling, Sieick, Schwerdorff
et Waldwisse.
PÉnoTi», m'" sur le ruisseau de Conrois, c"' de Neu-
chef. — Pirotin, 1779 (Dur. Lorr.).
Faisait partie de la communauté de Lommerange.
PEnniCKMÛHL ou Moulin de Liubach, m'", c" de Sarre-
gueniines.
PETEnFisELCARTER, f. c"' de Mouterhausen. — Peller-
faselgnrthen , 1771 (ord. de Lorr. XII, '109). —
PelerphitippKgarlen (carte de l'Etal-major).
Cette ferme n'existait pas encore en 1 765.
Petit-Eberswillkr, c" de Macheren. — Eberuwilre ,
laao (pouillé de M. Portef.). — Ebrechœeilei; i3y6
(inv. des tit. de Lorr. t. II, I70). — Ebertiveiter,
1 365 (Kremer, krd. Gesch. II, Sog). — Ebei-switle,
139.5 (cart. év. de M. t. H, p. 1). — Ebersvilr, 1^07
(sém. Saint-Simon s. l'an). — Ernestwilre, 1/138
(cait. év. de M. t. III, p. 198). — Ebet-scluveiler,
1 453 ( inv. des tit. de Lorr. VII , 1 Sg ). — Ebeszwiller,
i46o (cart. év. de M. t. IV, p. 3a). — Eberzvilei',
1/171 ( ibid. p. 8/1 v"). — Eberschewiller, 1 i 85 ( inv. des
tit. de Lorr. VII, 160). — Ertnereswilter-hoff', i/i85
(cart. év. de M. I. VIII, p. a). — Eberswiller, 1688
{ibid. p. 68). — Eberstweiler, i53i (inv. des tit. de
Lorr. II, p. '-170). — Eibi-eschwiller, 1675 (ibid.).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
199
p. ioo). — Eherssweitlev, iSg'i (dén. Tli. Alix). —
Ebrclwillers , i G8'i (abb. do Saint-Avold, terr.). —
Ebersveiter, i^Si (oi'd. deLorr.VllI, «90). —Ebers-
viller-la-Petite , 1779 (Dur. Lorr.). — Pelit-Eberach-
willer (carie Cass. ).
Chef-lieu d'une paroisse fort étendue de Tarchi-
prêlré de Saint-Avold , do laquelle dépendaient
Altwiller, HoUerin;;, Holbach, LentzwillorholT, Ma-
dieren et Valmont. Elle dépendait de l'abbaye de
Wadgasse (Prémnntrés).
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, do
l'Évêché. — Fait partie du canton de Saint-Avold
depuis la création de ce canton, en 1790. — Com-
mune en 1801; fut réuni à Maclieren par décret du
9 décembre 1811.
Petit-Faillï, c"" de Longuyon, sur i'Othain. — Villa
FatiUttgo, 63i (Mém. Soc. Philom. Verd. t. II[).
— Le pehtFaUij, 1 .j8A (arch. Cons-Lagr.). — Parvuin
Faillei, xvii" s' (arch. Villers-le-Rond, g-g' 1, 19). —
Failly soub la chastellenie de Longvuy, iG7'i (Huss.
Lesc. cr. de Lorr.). — En patois : Lop'liat Failly.
Village dépendant, parparties, des seigneuries de
Coris-Lagrandville et de Grand-Failly. — Siège d'un
fief et d'une justice haute, moyenne et basse (1681,
dénomb. aS juin). — Cure de l'évèché de Trêves
(doyenné de Longuyon) qui avait Petil-Xivry pour
annexe.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel.
Fit partie, en 1790, du canton de Longuyon;
passa , sous l'organisation de l'an m , dans celui de
Charcncy et puis fut reclassé, en 1 Boa , dans le can-
ton de Longuyon. — A pour annexes les moulins de
Grandvaux et de l'Etang.
Petit-Marais, m°° isolée , c" de Rétonfey. — En patois :
Lo p'iiat Mérach'.
Petit-Metï ou Vbï, c°°. — Voy. Vrï.
Petit Moulin. — Voy. Moulin (Le Petit).
Petit-Poni (Ruisseau du). — Prend sa source à Rus-
♦roir, traverse la c°' de Sierck sur une longueur de
1 kiloni. et se jette dans la Moselle.
Petit-Rédeiichi.ng, c°" de Rohibach. — Riderchingen ,
1.59a (dén. Th. Alix). — La Petite liederchiiijr , 1751
(ord. de Lorr. VllI, 291). — Kleit\^Itederchingen ,
1755 (atlas de Bitche, f. 88). — Pelit-Redm-king ,
1766 ( D. Cal. not. Lorr.). — J^e Petit Itedreching ,
1771 (ord. de Lorr. XII , 628 ). — Klein-Redeichingen
(carte Cass.). — Klein-Rederchingen (carte de l'Etat-
major).
Village du comté de Bitche. — Avait une chapelle
annexe de la paroisse de Bettwiller.
Aiilrelois Lorraine, baill. de Bitche, coiit. de
Lorraine. — Fait partie du canton de Robrbacb
depuis sa création A la Tuilerie pour annexe.
Petit-Rohiibacu, h. c°' de Nelling, à gauche de l'Albc.
— Heldtrorbach , xm's (terr. du ban). — La petite
Rohrbach, i68j (dénomb. s. l'an). — Rorbach lu
petite, \vm' s°(pouillé de M.). — Kleiii-Rnlu-bach ,
i7.->i (ord. de Lorr. VIII, 2 8.3).
Etait annexe de la paroisse d'Insniing.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarregueminus, coût.
de Lorraine. — Fit partie du canton d'Hellimer de
1790 à 1802 et passa, à celle date, dans le canton
de Sarralbe, toujours annexe de Nelling.
Petit-Tenquin, c°° de Gros-Tenquin. — Taiineyuiu .
Tenchin, i5/i4 (pouillé de M.). — Tenken,gagiiage,
t50(5 (inv.des tit.de Lorr. I, 919). — Teutsctien-la-
Pctile, lôg'i (dén. Th. Alix). — Petil-Tenclwii, 1 ôg.")
(dénomb. a'i avril). — Petit Teivcken, ifi'i'i (abb.
Saint-Avold, lerr. ). — La Petite Tenequin, 17.J1
(ord. de Lorr. VIll , a8a ). — Teiigen le Petit, i-jiilj
{ D. Cal. not. Lorr. ). — Tetmequiii-la-Petite , Klein-
Teimeqtiin, 1779 (Dur. Lorr.). — En allemand:
Kleiit-Taenchen.
Au XV i' siècle, il dépendait de la mairie de Hils-
prich et appartenait aux sires de Bitche.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarrcguemines,
coût, de Lorraine. — Fit partie du canton d'Hel-
limer de 1790 à 1802, époque où il passa dans
le canton actuel. — A pour annexes la ferme et le
moulin de Zellen.
PiîTiT-XivM, vill. c"° de Grand-Failly, sur I'Othain
— Sitpei-iactim minus , lo'tg (cath. Verd. bulle de
Léon IX). — Le petit Zienj, iGoli (état du duché).
— Parvuin Siveriouni , xvii" s'(arcli. Villersle-Rond ,
gg 1, p. 19). — Xivnj-le-Petit , I7'i9 (de Maill.
Barr. ). — En patois : Im p'iiat Checrij.
Il y avait une seigneurie foncière mouvant de la
prévoté de Longuyon. — La haute justice était au roi.
— Etait annexe de Pctit-Failly (dioc. de Trêves).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie, depuis 1791, du
ranton de Longuyon. — Chef-lieu communal jus-
qu'au ô août 1811, où il fut réuni à Grand-Faillv.
PETiTE-FoncE on Klein-Himmer , forge, c"' de Alou-
lerhausen.
Petite-Riviiîiie (Ruisseau delà). — Prend sa source
à Baslieux , traverse les c"° de Basiieux et de Pierre
pont sur une longueur de 2 kilom. et se jelte dans
la Crusne.
Petite-Rosselle , c"" de Forbach , à droite de la Rosselle.
Rosselln, 1290 (Krenier, Ard. Gesch. II, .'i7,')). —
Roêseln, i'H)5{ibid. 109). — Rossekm, 1577 (trans.
entre le seigneur de Korbach et ses vassaux). —
iOO
DÉPAaTEMENT DE LA MOSELLE.
Klein Roiseln, io()li (dén. Th. Alix). — Ktain-Roa-
lelen, i(h8 (partage delà terre de Forbach). —
Kkin-Uomeh, idiî'i (dénomb. du barorule la Leyen).
. — l'elite-Rosselen , te Petit Roiisseln, i ^oy (pr.-verb.
de reconnaiss. de la terre de Forbach). — Boiteling ,
Rv»»eUe-ln-Petite , f]b6 (D.Cal. nol. Lorr.).
Village du comté de Forbach. — Lorraine : rcs-
sortissait au baill. seigneurial et, pour les appels, au
baill. de Sarreguemines; suivait la coul. de Lor-
raine. — Élail annexe de la paroisse de Forbach.
Fait partie du canton de Forbacli depuis 1790.
— A pour annexes Vieille-Verrerie , Schneidershûlte
et le moulin de SchaOljach.
PÉTHiNGE, chat. et f. c°*de Hinckange, à gauchede la Nied.
^Pietrenge», i36i (abb. Vill. rart. t. I, B. 18). —
Petlange , 1610 (Fab. terril. Met.). — Petriiigen,
1680 (dt'Homb. arch. départ.).
(ibâteau fort, partie sur le ban de Vulmerange
(Lorraine), partie sur lebande Hinckange (Eïèrhés);
la borne séparativc était dans les appartements du
château. — Le baill. de Boulay a cesse d'y exercer
sa juridiction en 177g (Dur. Lorr.). — Siège d'une
justice haute, moyenne et basse, itiSi (dénomb.
0 mai). — Etait annexe de la par. deGuenkirchen.
Autrefois Trois-Évéïhés et Lorraine, baill. de
Boulay et de Metz, coût, de Lorraine et E>éché. —
Fait partie, depuis 1790, du canton de Boulay.
I'etzbach (Rbissbai; dk). — Coule sur le territ. des
c"" de Zimuiing et do Marangc-Zondrange et afflue
à la Nied.
PFEnrZBACH (RnsSEii de). — Voy. Dieblim, (Riisseau de).
PHiLippsBotRG, 11. c" de Baerenthal. — Pliilipptbwg ,
t6o6(Als. diplom. MCCCCXCV).
Le comte Philippe de Hanau y fonda, vers 1590,
un château, détruit au x»ii" siècle.
Séparé du comté de Bitchc par la transaction de
i(io6, Philippsbourg fit partie de l'Alsace jusqu'à
la Révolution. — .\ppart. au dioc. de Strasbourg.
Incorporé au dép' de la Moselle en 179'j, il fut
classé dans le canton de Bitche,où il est resté depuis
cette époque. — Commune en 1 80 1 ; réuni à Baeren-
thal par décret du n janvier 1810.
Philippsmlhl, m'°, c"' de Folperswiller.
PlDL.^^GE, c'" de Boulay. — Publanges, laai (abb.
Vill. cart. t. Il, f° 33o). — Pivilengen, i^bij (ibid.
t. I,p. 5). — PuviUange, laGG (acte d'aman s. l'an).
— Pivelaiiges, 1370 (abb. Vill. cart. I. \, p. 1). —
Pibeteng, 1280 (ibid. t. I, p. i3). — Pibelengen,
1 a 86 [ibid. p. 8 ). — Pyvelanges , 1 290 (ibid. p. 9).
— Pivilangex, 1290 (ibid. p. 11). — W efpebroticli
(lieu de Piblange), 1292 [ibid. p. 7). — Pivelen-
ges, i;ig-j{ibid. p. i). — Pieuvelinga, iîioo (ibid.
p. t)). — Pieveliniget , i3i.") (ibid. t. II, f 10).
— Pablangrs, i3a6 (ibid. C 333). — Piveting ,
i33o (ibid. t. I, p. 10). — Pyvelingen, i3()a (ibid.
p. a). ~ Pivelinga, i3G3 (ibid. B. 9 ). — Wibe-
tingen, 1I106 (ibid. t. Il, .lô). — Pabliitgm, Bu-
blingen, Vô(jk (dén. Th. Alix). — Pnblunge, Pi-
blanche, 1G77 ("bh. de Bouz. terr. ). — Dublingen,
1G81 (dénomb. 6 sept.). — Publingen, 1681 (ibid.
19 sept.). — Pieblengen, 1GS9 (Lorr. dom. t. II).
— Pibliugen , Publingen , Piblunclie, 175C (D. Cal.
uot. Lorr.). — Pitange (carte Cass.). — En alle-
mand : Pieblingen.
Village en partie de la prévôté de Condé et de
la cour de Perl ( 1 094 ).
Siège d'un fief mouvant du roi de France, 1G81
(dénomb. 3 sept.). — Faisait partie de la comum-
nauté de Bockange et était une annexe de la paroisse
de Drogny.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, cout.de
Lorraine. — Fut classé, en 1790, dans le canton
de Burtoncourt (district de Boulay) et y resta jus-
qu'en 180a, où il passa dans le canton actuel.
— 11 avait, de tout temps, eu Drogny pour annexe;
le décret du 7 août 1812 y ajouta Bockange. A
auj. pour annexes Bockange, Drogny et le Château
(m°° isolée).
PiBLAAGE (Ruisseau de). — Coule sur le terril, des
c°" de Piblange et d'Anzeling et afflue au ruiss.
d'Anzeling.
PiÉHONT, h. c°* de Monl-Saint-Martin, sur le ruiss.
de Glabaix. — Pinwn, i38o (inv. de» tit. de Lorr.
X, 63). . — Piedmonl, 1719 (dénomb. 5 déc. ). —
Piémont, 1779 (Stem, dép' M.).
Etait siège d'un fief mouvant de Longwy, j38o
(inv. de Lorr. loc. cit.). — Était annexe de la paroisse
de Longwy.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. de Longwy, coût,
de Saint-Mihiel. — Fait partie, depuis 1790, du
canton de Longwy. — Chef-lieu communal jusqu'en
1812, où il fut réuni à Monl-Saint-Marlin par un
décret du 2 février.
PiE>>E (RiissEAu DE LA ) OU LA PiEMïoiSE. — Prend Sa
source à Piennes, traverse les teirit. de Piennes
(annexe de Landrcs), Domprix et lierlrameix, Xi-
vry -Circourt, Mercy-le-Bas et Saint-Supplel sur
une longueur de 5 kilom. et se jette dans la Crusne.
PiEssES, vill. c"' de Landres. — Espiènea, i3i5 (inv.
des tit. de Lorr. IX , 2 1 ). — Espiennes, 1 389 ( ibid.
23). — Pienne, 1779 (Dur. Lorr.). — Pienne en
Piennois (carie de l'Élat-major).
Le roi était seul seigneur à Piennes. — La sei-
gneurie foncière mouvait de la prévôté de Norroy-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
201
le-Sec. — Était siège d'une paroisse du diocèse de
Verdun (doy. d'Amélie), qui dépendait de l'abbaye
de Gorze et avait Bertramey et Dampierre pour
annexes.
Autrefois Barrois, baill. d'Étain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Xivry-le-Franc
en 1790 et de celui de Circourt sous l'organisation
de l'an Jii; passa en 1802 dans celui d'Audun-le-
Roinan. — Commune jusqu'en i8)i, où elle fut
réunie à Landres par décret du 1 g octobre.
Pierre-Cabrée (La), lieu-dit, c"° de Cons-Lagrand-
villo. — On y a trouvé de nombreux débris romains.
PrERREjEcx, f. 0°' d'Orny. — Pierreius, 1126 (abb.
Saint-Clém. ch. Hérim.). — Perjut, iKio (ibid. ch.
Et. de Bar). — Pien-eweit, 1292 (cart. liosp. Saint-
Nic. fol. Ag). — Pierrejus, ii36 (arch. h. de V.
AA, 3i ). — Perjuelz, liiS (cbap. calh. s. l'an). —
Pierjeux , xkhi (ibid.). — Pierjux, i^Sg (ibid.).
— Pieri'joiu , 1 5 0 1 ( ibid. ). — Pierre-jeujc , Pierjoux ,
1756 (D. Cal. not. Lor.). — En patois : Pierju.
Etait annexe de la paroise de Mécleuves.
Pierhepo.nt, c"" de Longuyon, sur la Crusne. — Pnns
Pétrins ,920 (Berlar. spic. Cl. liist. Verd.). — Perpon ,
xv' s* (cliron. Jac. Huss.); — Pm-pom, 1/101 (inv.
destil. do Lorr. II, i56). — PerponI, 1571 (baill.
de Saiut-Mihiel). — PerponI ou Pierrepont, 1676
(Huss. Le.sc.). — Piei-re-Poni , 1 769 (deMaill. Barr.).
— Pierrepont- sur -Crusties, 1779 (Dur. Lorr.). —
Petra Mons (D. Cal. not. Lorr. ). ,
Cure de l'arcliiprctré de Bazailles (arch. de
Trêves), dépendant de l'abb. Saint-Pierre de Metz,
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Miliiel. — Fait partie du canton de Longuyon
depuis la création do ce canton, en 1790. — A pour
annexe la Filature.
Pierrepont était siège d'une prévôté barisienne
en 1296 (inv. des tit.de Lorr.VIlI, p. io5); en-
suite il releva de la prévôté de Sancy (Huss. Lesc).
— Ce village, cbâtcau et seigneurie très-noble, de
nom et d'armes, fief du comté de Bar, a donné son
nom à une maison d'ancienne chevalerie qui por-
tait pour armes : palle d'or et d'azur de 6 pièces, et
après l'extinction de laquelle, au xm' siècle, la sei-
gneurie fit retour au suzerain et forma l'apanage
d'un prince do la maison de Bar (Huss. Lesc).
11 existe à Pierrepont des filatures et des fabriques
de draps considérables, propriété de MM. Sellières.
PiERi\Evn,LEiis, c°° do Briey. — Petrœ Villare, gfio
(cart. Saint-Pierre, ch. emp. Oth.). — Pierreviltiers ,
I2i3 (fonds de Malte, inv. L. A). — PierreviUers ,
1296 (arch. h. de V. AA, I12). — Piervillier, xv" s'
(chron. Prail.). — Pienilleir, l'jo/i (liste des
vill.). — Piervillair, 1/170 (fonds de Malte, liasse
Pierr.). — Prenvillei-s , ligS (Journ. J. Aubr.). —
Villare, Petrovillare, Portuvillare , Pierviller, i5/|/i
(pouillé de M.). — Pierreviller, 1 627 (inv. des lit.
de Lorr. H, 3io). — Pieire-Villers , 1(172 (Rec.
J. Ancil.). — Pierrevillès , 1O79 (fonds de Malte, inv.
liasse Pierr.). — Pieirevillé, 1701 (ibid.). — Piere-
viller, 1705 (ibid.). — Pierville, 17/12 (ibid.). —
Piervillers, 17/19 (''^ Maill. Barr.).
Siège d'une comm"" du Temple, puis de Saint-
Jean de Jérusalem, fondée en faveur de l'hôpital
de Metz par Tbiébaut, comte de Bar, en iai3. —
Haute, moyenne et basse justice, fief mouvant de la
prévôté de Briey, qui appartenait à la comm'" de
Malte. — Etait siège d'une paroisse de l'archiprètré
de Bombas, dépend, de la comm™ du Petit-Saint-
Joan de Malte.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Moyeuvre-Grande (2' section); passa, sous l'organi-
sation de l'an m, dans celui de Bombas et, en 1802 ,
dans le canton actuel. — A pour annexe la Tuilerie.
Pierhevillers (Rcisseau de). — Prend sa source à
Pierrevillers, traverse les territ. de Talange, Hagon-
dange, Silvange et Hautconcourt, sur une longueur
de 7 kilomètres, et se jette dans la Moselle.
Place Sainte-Marthe, èc. c°° de Stiring-Wondel.
Plaisance, éc. c"" de Viviers. — En patois : Piahanche.
Planchette (La), auberge, c"" de Montoy-Flanville.
Planter, anc. métairie, entre Crébange et Elvange. —
Cour de Planteyre, tSi"] (abb. Longev. dénombr. s.
l'an). — P/eii(er, 1681 (ibid.).
Elle est auj. détruite.
Plantières, 2° c"" de Metz. — In Planturis, iiOi
(abb. Sainte-Croix, ch. conf.). — Planteires, 120g
(abb. Saint-Clément s. l'an). — Plantei-es, 1282
(ibid.). — Planlierez, i3/ii (sent, arbitr. arch. h.
de V.). — Plimtire, i/i36 (abb. Saint-Clément s.
l'an). — Planleire, i/i36 (ibid.). — Ptanteit, 1/189
(ibid.). — Plainlière, ii85 (cart. év. de M. t. VHl',
p. 1 1). — Plantier, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). —
Plantien-e, 1766 (Stem. dép'M.). — P/nn(iei'» (carte
Cass.). — En patois : Piantire.
Etait annexe en partie des paroisses de Saint-
Eucaire et de Saint-Martin do Metz.
, Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Borny; passa,
sous l'organisalion de l'an m, dans celui de Val-
lières el, en 1802 , dans le canton actuel. — A pour
annexes Queuleu , l'usine à gaz , et la maison isolée
de Moniplaisir.
Plantières, f. et tnil. c"' de Saulny.
iloselle.
2O
202
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
PLAprECoCBT, f. c°'^eVaiidoncourt. — Pepliiiffen, i50o
(inv. des lit.deLorr.VI, 17!)). — l'iapccourl, itiio
(Fab. terril. Met.). — Palpecourt, f]h6 (D. Cal.
no). Lorr.). — En patois : Piaippeco.
Siépe d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France, 1681 (dénomb.
a 6 sept.).
C'Aait une annexe de la paroisse de Gourcelles-
Cbaussy.
Pmppeville, 1" c"" de Metz. — Plaplivilla, ii3o
(abb. Sainl-Symph. ch. Et. de Bar). — Pappi-
viUa, iitiS (cart. Gorze, p. 3i4). — Ptapevilta,
1171 (abb. Sainte-Croix, ch. conf.). — Pleppe-
ville , 1 1 96 (abb. Vil), cart. I. I , p. a ). — Blabi-
vuille, 1218 (abb. Saint-Vinr. liasse Maizières). —
Pleipville, xv* s' (chron. l'raili.). — Plaippeville,
l'io'i (liste des vill.). — PeleppeviUe, tltah (chap.
calh. s. l'an). — PkpevUle, thS-j (chron. doy. de
S'-Thiéb.). — Pfc/>(<?ii7/c, i48a (Journ. J. Aubr.).
— Pklteville, 1/191 (Mciu. Ph. deVign.). — P/ai<-
Itmlle, i5i4 (ibid.). — Plaltevilte, 1606 (pouillé
de M.). — Platerilte, 1610 (Fab. tcnit. Met.). —
Pkppemlle, i636 (Journ. J. Baucb.). — En ptois :
Pinilvelle.
Seigneurie, haute, moyenne et basse justice, qui
appartenait à l'abbaye Sainl-Syniphorien de Metz
depuis la fondation par l'cvèque Pappoie, vers 607,
de cette abbaye, i laquelle il donna ce domaine,
qui portait son nom : PappoU villa. — Etait annexe,
avec vicaire résident, de la paroi.sse de Lessy.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coul. de Melz.
— Fit partie du canton de .Moulins en 1790, do
celui de Lorry-lez-Melz sous l'organisation de l'an m ,
et passa en 1 802 dans le canton actuel. — A pour
annexe Tignomont.
Platikebis (La), m'°, c"' de Haucourt.
Platikebie (La), étang, c" de l'Hôpital. — Superficie :
U hectares.
Platinerie (La), usine, c"* de Mouterhausen.
PI.^TI^ElllE DE Saim-Locis (La) ou les Forges, c"* de
l'Hôpital.
Plàthière (La) ou Gtpskail, maisons, c" de Blies-
Guersfhwillor.
Plesnois, i^'c^deMetz. — Plénoy, 1689 (Barr. dom.
I.I). — PlenoyouPlenœuJ, 1759 (D. Cal. not. Lorr.). j
— Plenois ou PlenenJ, 1779 (Dur. Lorr.). — En !
patois: Pianeii.
La seigneurie foncière mouvait de la prévôté de
Briey et appartenait à l'abb. de Saint-Pierremont :
la haute justice était au roi. — Etait annexe de la
paroisse de Norroy-le-Veneur.
Autrefois Barrois, bafll. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Maizières en
1 790 , de celui de Lorry-lez-Melz sous l'organisation
de l'an m, et fut classé en i8oa dans le canton ac-
tuel. — Chef-lieu communal jusqu'au 22 avril 1813,
où il fut réuni à Norroy-le-Veneur. — Erigé de nou-
veau en commune par ordonnance royale du 3o mai
1 8/17. — A pour annexes : le Point-du-Jour, Tourne-
Bride, Viilers-lez-Plesnois, Wasnanquc et la tuilerie
de Villers.
Pluche, f. c"" de Cherisey. — En patois : Pieuchr.
PoiNT-BC-JoiR (Le), auberge, c"" de Plesnois.
PoiKT-DU-JoBB (Le), m'", c"' de Saint-Avohl.
Poivrière (La), m", c°' de Bétonfey.
P01XE ou PoicBE, h. c"" de Scrvigny-lcz-Sainte-Barlic.
— Poix, \l\oh (liste des vill.). — Peitr, xv's''(Mém.
Ph. de Vign.). — Puich, 1628 (Journ. J. Baurh.).
— Pouche ou Poixe, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). —
En patois : Pouech'.
Etait annexe de la paroisse de Failly.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Flanville en 1 790 . de
celui de Vry sous l'organisation de l'an m, et fut
classé en 1802 dans le canton de Vigy. — Com-
mune jusqu'au 91 août 1812, où il fut réuni par
décret à Servigny-lez-Sainte-Barbe.
Polka (La), f. c"' de Jouy-aux-Arcbes.
PoMMÉniEux, c°° de Verny, à droite de la Seille. —
Pomarii'», 986 (cart. Gorze, ch. s. l'an). — Pome-
riolitm, lo'ig (ahb. Saint-Arn. ch. s. l'an). —
Pommi'riulmn, 1 192 (ibid. Imlle Cél. Hl). — Piiin-
mcruel, la.'ji (ibid.). — Punierueli , PitmerueU ,
I 3oi (ibid.). — Pumeriel, 1 826 (ibid.). — Potiie-
rnel, Pumernel, Pummenielz, i33i (abb. Sainte-
.Marie, cens.). — Pmneruel , 1873 (abb. Sainl-Arn.
ch. s. l'an). — Pameruh. iZ-jtt (ibid.). — Peu-
nterieuh, 1/102 (ibid). — Pumereul, 1 'io4 (liste
des vill.). — Pumerieux, i434 (chron. doy. de
S'-Thiéb.). — Pvuxmetritelz , xvi' s° (abb. .Saint-
Arn. ). — Puiiutierieulx , 1 5 1 8 ( Mém. Ph. de Mgn. ).
— Pomineiue, i5g'i (dén. Th. Alix). — Pomerue,
xvii' s' (épis. Met. temp.). — Pomerieu, xvii* s'
(carteTass.). — Peuj(i«)-teMx, 4 636 (Journ. J. Bauch.).
— Potnerievx, ïviii" siècle (pouillé de M.). — En
patois : Peunierieu.
La voueric do Ponimerieux dépendait de la sei-
gneurie d'Ancy-lez-SoIgne, 1682 (dénomb. i"mars).
— Etait une annexe, avec vicariat résident, de la
paroisse de Sillegny.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Melz.
— Fit partie du canton de Goin de 1790 à 1802,
où il passa dans le canton actuel. — A le Moulin
pour annexe.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
203
PoMPOSEBBBONS, fontainp , c°° de Lcinbeig. — Pom-
plitsenhronn , 1765 (atlas do Bilche, f lyy).
Située dans la forêt de Lemberg, elle est an
pied d'un bloc de grès vosgien couvert de sculpluros
d'origine romaine qui représentent Diane et une
scène de chasse, mais dont la partie supérieure a été
détruite.
Poncé (Ruisseau du). — Coule sur le territ. de la c""
do Cuvry et afflue à la Seille.
PoNCEi (Le), m"", c°° de Moulins-lez-Metz.
i'o.Ncii.i.os , m'° et f. c" de Sorbcy. — Poussillon , censé ,
xviii's' (pouillé de M.).
PoNT-î-Cniussï, h. c°' de Courcelles-Cbaussy, à gauche
de la Mied fraufaise. — Le Pont à Flacquaire ou à
Cliaucci), marche d'Estault, où se tenaient les jour-
nées amiables entre le duc de Lorraine et la cité de
Metz, iSaâ (chron. Prail.). — Au delà du Pont à
Cliauceij, marche d'Estault, où se tenaient les jour-
nées amiables entre la cité de Metz et l'évèché pour
la partie allemande [ihid.). — Chaussy sur la Nied
française, Poiit-à-Chaucey, )38i (arch. h.deV. AA,
'|3). — Chassey, i4o/i (liste desvill.). — Chaulcy,
Chaulasay, Chaussi, iblili (pouillé de M.). —
Ponl-à- Cliaulcy . i5yi (dén. Th. Alix). — Pont de
Chaussy, xvu" s° (carte Tass.). — Pont à Chaucy,
1610 (Fab. territ. Met.). — Pont à Chauci, i635
(Journ. J. Bauch.). — Pont à Chosy, xvii* s' (Lotli.
sept. ). — En allemand : Kelsch,
Était siège de 1 1 paroisse de Courcelles-Chaussy,
car c'est dans le hameau de Chaussy qu'était pri-
mitivement la mère église.
Autrefois Trois-Evéchés, haill. et coût, do Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton des Étangs;
passa, sous l'organisalion de l'an m, dans relui
d'Ars-Laquenexy et, en 1803 , dans celui de Pange.
— Chef-lieu communal jusqu'en iSia, où il fut
réuni à Courcelles par décret du 7 août.
PoNT-À-DoMANGEvii.LE, f. c"" de Sanry-sur-Nicd , près
de la INied française. — Poiit-de-Demangeville,
censé, xnii° s" (pouillé de M.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, dépendant du marquisat de Pange (1777,
dénomb. 20 fév.).
Était annexe de la paroisse de Pange.
Pont-à-Domangeville(La sEiGfiEuiiiEDu). — Consistant
dans le dioit de péage du pont; commençant et se
terminant aux premiers clous du tablier; franc-alleu
impérial entre la rive gauche (Lorraine) et la rive
droite (pays Messin), iSgS (dénomb. s. l'an, arch.
de Pange).
Pont aux Loups ou pont Qbikqcobeh.le. — Les Saltz
de Warize au piedz du pont au loupz, xv° s" (chron.
Ph.deVign.). — Le Pont Quiqueuraille, xv's' (chron.
Jac. Huss.). — Pont Quinqiieraille , ilid'j (chron.
doy. de S'-Thiéb.). — Le Pont Cuinquaralle , ihh-i
(ihid). — Pont QniqnariUe con aj)]>elle le pont au
loup, xïi° s" (chron. Cl. Phil.).
Ancien pont situé hors de la porle du Pont-des-
Morts de Metz et détruit, vers 1780, lors de la
construction du fort Moselle, dans lequel fut com-
pris l'espace où il se trouvait.
Construit par Nicole Louve en ii44 , il portait un
loup, armes parlantes de ce seigneur, et de là le nom
qu'il avait reçu. L'architecte en était Jean de Com-
mercy.
PoNT-DE-LA-BiiESE (Le), ban de Sarreguemines. —
Ruiné au xvii' siècle.
Pont-de-Pierbe (Le), m'° sur la Nied, c"" de Varize. —
Nidraken, alias Pouldemied , i5/i4 (pouillé de M.).
— En allemand : Steinhiiiclc.
Post-des-Vacues (Ruisseau du). — Prend sa source
à Boulange, traverse cette c"° sur une longueur de
3 kilom. et se perd sur le territ. de Fontoy.
Ponte (Ruisseau de la). — Coule sur le territ. de
la c" d'Ay et se jette dans la Moselle.
PoNTiGNï, h. c"" de Condé, sur la Nied. — Brrique,
)339 (quitt. arch. h. de V. iS-aa). — Ponldeniet.
ilioh (liste des viU.). — Bruche, i/i85 (cart. év. de
M. t. VIII, p. i3). — Nydbriick alias Pont de Nied.
XTi's'(abb. Longev.). — Nidbriick, Pontnied , Bon-
tianiis, i5A2 (P. Fer. obs. séc. m, f. 4o/i). — Nid-
briicken alias Pont de Niet, iSg'i (dén. Th. Alix).
— Niedbruch, 1606 (pouillé de M.). — Ponnie ,
i6io (Fab. territ. Met.). — Niedbroujr, xvii's*(epis.
Met. temp.). — Ponti/rni , 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
— En patois : Ponlni. — En allemand : Niedbriickeu.
Était annexe jje la paroisse de Condé,-Norlhen.
Autrefois Lorraine, haill. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — fit partie du canton des Étangs en 171)0
et de celui de Vry sous l'organisation de l'an m, et
passa en 1803 dans celui de Boulay. — Commune
jusqu'au 8 novembre 1810, où il fut réuni à celle
de Condé-Northen.
PoNTOï, c°° de Verny. — Pantois, 1128 (chap. cath.
s. l'an). — Ponteis, i)6i (abb. Sainte-Croix, ch.
conf.). — Ponthoiz, i35i (chap. cath. s. l'an). —
Ponloi, lolià (pouillé de M.). — En patois: Ponteu
Était le siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse, mouvant du roi de France et
appartenant au chapitre de la cathédrale de Melz
(1681, dénomb. a janv.). — Cure de l'archiprètrè
de Noisseville, dépendant de la dignité d'Écolàtrc de
la cathédrale de Melz.
Autrefois Trois-Évéchés, haill. et coût, de Metz.
2O.
20^
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Ancervillc;
passa, sous rorganisation de l'an m, dans celui de
Soigne et, en 1802, dans le canton actuel. — A
pour annexes les fermes de la Haute et de la Basse
Grève.
PoNTPiEBBE, c°° de Faulqucmonl, à droite de la Nied
allemande. — liedeslrojf, i33a ( pouillé de M.
Portef.). — Slegebitdetlroff, i4oo (ibid.). — Stein-
biderstroff, Biiderstroff, lôVi (pouillé de M.). —
Sleiiiliiederitrojf, le Pont de pierre , iSgîi (dén. Th.
Alix). — Pont Pierre, 1670 (abb. Longev. s. Pan).
— Pont de Pierre, 1677 {ibid). — Punipierre ou
Steinbideatroff, XTiii' s" (pouillé de M.). — En
allemand : lliedendorff oa Steinbiedertdurjjf,
Terre d'Empire, village du comté de Créliangc. —
Siège d'une justice haute, moyenne et basse. — Réuni
à la Franco en 1680 par arrêt de la chambre de
réunion, annulé en 1697 dans le traité de Riswyck;
réuni de nouveau en 1798, et définitivement cédé
par l'article 6 du Irailé de Lunéville. — Cure de
l'archiprétré de Morhange.
Coût, de Calzenellcnbogen et droit romain. —
Fait partie, depuis 1793, du canton de Faulque-
mont. — A pour annexe le Petit Moulin et la maison
dite Sitzmaïuhaut.
Pont-Sauvacs (Le), guinguette, c"' de Vallière.s.
PoPEWEVER, étang, c'" de Longeville-lez-Sainl-Avold.
— Superficie : A hectares.
PoRCELETTE, c"" de Saint-Avold. — Porceleli, 161H
(abb. Vill. cart. t. I, G. V.). — Porcelet, 1688
( Mém. acail. de Metz, 1 853, 870 : dén. de Créhange).
— La Porcelelte , 175C (Stem.dép'M.). — La Pour-
celette, 1756 (carte Vaiig.).
Village fondé en 1621 par .M. des Porcelets de
Maillaniie, abbé de Saint-Avold et évéque de Toul.
— Porceletle était le siège d'une cure de l'archi-
prétré de Saint-Avold, qui dépendait de l'abbaye de
ce nom et qui avait pour annexes le Haut et le Bas
Diesen.
Autrefois Trois-Évèchcs, baill. et coul. de l'Évé-
ché. — Fit partie, en 1790, du canton de Bérus;
passa, sous l'organisation de l'an iii, dans celui de
Bisten et, en 180a, dans celui de Sarrelouis. 11
fut réuni au canton de Saint-Avold, avec Diesen
son aimexe, par une loi du 98 mars 1839. —
A pour annexes Diesen (Haut et Bas) , les fermes de
GriinhofT et de la Bruyère, un moulin, une chapelle
et une tuilerie.
PonCELETTE (Étangs de) ou Étangs de Diesen, c"" de
Porcelelte.
PoitcELETTE (Ruisseau de). — Prend sa source sur
le ban de Porcelelte, traverse les terril, de Por-
celelte, Diesen, Creutzwald, sur une longueur de
i,5oo mètres, et se jette dans la Bisten.
PonciiER, h. c"' de Brainville. — Porciers, 1297 (inv.
des lit. de Lorr. VI, 385). — Pom-chiés, 1878
( ibid. V, 1 3 ). — Porchier s ur le Sigiieul , xv" s' (chron.
Jac. Huss.). — Porchier, xv° s° (Journ. J. Aubr.).
— Porihières, i/i5i (inv. des lit. de Lorr. VIII,
,53). _ Pourchi^, i554 (ifcirf.V, i3). — Pour-
chers, 1689 (Barr. dora. 1. 1). — Porchih-et , 17/19
(de Maill. Barr.). — Porchière, 1756 (D. Cal. noi.
Lorr.). — Porchié, 1779 (Dur. Lorr.).
Le roi en était seul seigneur. — Était annexe de
Brainville (dioc. de Verdun).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Friauville; passa, sous l'organisation de l'an m,
dans celui de Conflans. — Chef-lieu communal
jusqu'en i8i 1, où il fut réuni à Brainville par un
décret du 1 9 avril.
Ponr-DE-LAMPE!» , maison et port sur la Moselle . c°' de
Bichcmonl.
Pori-Saint-Pierre, f. — Voy. Sczabge.
PoTASsuf;TT ou ÉRLEMiLTT, f. c°' de Slurtzelbroun.
Pot de Vin (Le), auberge, c"* de Mécleuves.
PouiLbT, c°° de Verny, à droite de la Seille. — Pvwtl-
ley, 1807 (app. au Sainl-Siége, arch. H. de V.). —
Paamilley, xv° s° (abb. Sainl-Sympb. liasse Pouilly).
— P(udh)j, xv" s* (chron. Jac. Huss.). — Powil-
Icy, i/io'i (liste des vill.). — Poulley, ihlio (chron.
doy. de S'-Thiéb.). — Pawyleijitm , 1/160 (cart. év.
de M. t. V, p. 6 v"). — Pawilley, Powillet, 1/190
(Joiirn J. Aubr.). — Powillei, 1/197 («ém. Saint-
Simon s. l'an). — Powellei, 1/199 (ibid.). — Poulley.
i5i6 (man. Senones, décl. des fiefs). — Pouilley.
i5i8(Mém.Ph.deVign.).— Pau%, 15/1/1 (pouillé
de M.). — Pugiolum, iUltlx {ibid. Portef.). —
Pauli, iC35 (Journ. J. Bauch.). — Pouilli, 175G
(D. Cal. not. Lorr.).
Siège d'un fief et d"une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France (1681, dénomb.
96 juin). -^ Cure de l'archiprétré de Noisseville,
dépendant de l'abb. Sainl-Symphorien de Metz.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fil partie du canton de Goin de 1790 à 1802;
passa, à celle date, dansie canton actuel. — A pour
annexe la ferme de Sainl-Tbiébaut.
Poubkoï-la-Chétiïe, c°° de Verny, à gauche de bi
Seille. — Prcnoy-la-Chaitifie , i/io/i (liste des vill.).
— Pougnoy, Pourgnoy la Chétive , i15i8 (Mém. Ph.
de Vign.). — Prenny la Chétive, ihkk (pouillé de
M.). — Prenoy ou Pounoy la Chetifve, 1696 (dén.
Th. Alix). — Pourboy la Chative , 1608 (fonds de
DEPARTEMENT DR LA MOSELLE.
205
Malte, dt'cl. do biens). — Ponnoij, 17^2 (ibid.). —
Ponoi le Chatrice, 1 706 (D. Cal. not. Lorr.). — En
patois ; Pomu lai CJiailif ou lai p' tint Poiieu.
Partie du village dépendait de la seign"" d'Au-
gny- sous- Griment (168a, dénomb. 0 janv.); une
autre formait un franc-alleu , avec une justice haute ,
moyenne et basse (dénomb. 20 juin), et une troi-
sième dépendait de la seigneurie de Coin-sur-Scillo
(dénomb. 18 nov.); enfin, il y avait un fief lorrain
sous la chàtell. do Prény (dén. Th. Alix). — Etait
annexe, avec vicariat résident, de la par. de Cuvry.
.Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
— F'it partie du canton de Corny en 1796, de celui
d'Augny sous l'organisation de l'an m, et fut classé
en 1802 dans le canton actuel.
PoliR^oï-LA-GnASSE, c°° de Verny. — Ponoi villa, Prti-
nici , xiv' s" (abb. Sainte-Marie, ch. abbes. Herm.).
— Prenoit, i33i {ibid, rég.). — Pernois, 18.37
{ihid. cens.). — Prenoy de liez Charivey, iAo4 (liste
desvill.). — Pregnoy après Chei-rexey, 1609 (acte
d'aman). — Poiirnoi, t5i3 (Méra. Ph. de Vign.).
— Pernoy, i5g3 (épitaphe Ph. de Raigecourt). ~
Ponoy la Grasse, iGo5 (abb. Sainte-Marie, bail).
— Pcrnoi la Grasse, j63.') (Journ. J. Bauch.). —
Pannoy la Grosse, Ponoi la Grosse, 17,56 (D. Cal.
not. Lorr.). — Ponnoy (carte Cass. ). — En patois :
Lai grouss' Poneu.
Etait siège d'une cure de l'archiprètré de Noisse-
ville, qui dépendait de l'abbaye de Saint-Louis et
avait pour annexes Verny, Avigy, et le moulin
d'Ecoute-s'il-pleut. — L'ancienne église paroissiale
élait à Orseval.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de xMetz.
— Fit partie du canton de Goin de 1790 à 1803;
passa, à cette dernière date, dans le canton actuel.
— .\ pour annexe Avigy. — A eu également pour
annexe Verny, le chef-lieu de canton, jusqu'à l'ar-
rêté préfectoral du 96 novembre 1869 , qui érigea
ce village en commune.
PnALE (RiissEAU DE i.a). — Il coule sur le territ. dos
c"" de Montoy-Flanville et d'Ogy.
Praucolrt, h. c"" d'Ugny. — Pracourt, 1696 (arch.
de Cons -Lagr.). — Procourt-les- Fermes (tabl. des
dist.). — Praucourt-les-Fermes (dict. Viv.).
Censé qui faisait partie de la paroisse et de la
communauté de Cons-Lagrandville.
PnATE, ancienne censé, c"' de Cheminot. — Praye ,
xviii' s" (pouillé de M.).
Prayel, f. c"" d'Augny. — Praiez,\'i' s'' (chron. Ph.
de Vign.). — Praielz, xv' s° (chron. Praill. ). —
Les deux Waingiiaiges de Praiel, iltoh (hste des
vill.). — Praiel, 1/189 {^o"!'"- •'• Auhr. ). — Coin-
Prayel, xvii' s' (pouillé de M.). — Praye, 1750
(D. Cal. not. Lorr.). — Preel (carte Cass.). — En
patois : Pricl.
Fief mouvant du roi de France, et siège d'une
justice haute, moyenne et basse ( iCiSa , dénomb,
8 janv.). — Censé qui était annexe du la paroisse
et de la communauté de Coin-lez-Cuvry.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
Prégelé, ancien h. c"° de Saint-Julien-lez-Metz. —
Le Pré Gelé, xvin s* (pouillé de M.).
Fut détruit, avec ce village, lors de la construc-
tion du fort Belle-Croix.
Preische, h. et chat, c"' de Basse -Benigen. — Bri-
sichi, 963 (ch. s, l'an. Honth. 176). — Pris, xi" s'
(ibid.). — Prisch, xn° s° (ibid.). — Prueocheyt,
Preiss, 111/1 (ibid. IV, pr. xlvi). — Preis, 1122
(abb. Neum. don. s. l'an). — Basse Preisch, 1 iq2
(Berth. I, vi). — . Prich, 1278 (pri, de Marient,
acte de vente). — Breiysgen, if)a6 (seign™ de Bo-
dem. comptes E. 38). — Preiche, 17/19 (dénombr.
2/1 mars). — Presche, 1706 (Stem.dép' M.).
Siège d'un fief qui s'étendait sur les bans de
Himling et d'Evange, et qui mouvait du roi de
France 'xà cause de son duché de Luxembourg» (dé-
nombr. 3o juin). — Etait le siège d'un fief et d'une
justice haute, moyenne et basse, mouvant de la pré-
vôté de Thionville (17/19, dénombr. 2/1 mars).
— Avait une chapelle (somptueusement restaurée
depuis peu) , annexe de la paroisse de Puttelange-
lez-Bodemack.
.\ulrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Bode-
mack; passa, en 1802, dans celui de Cattenom. —
Commune jusqu'au 1 2 avril 181 1, où il fut réuni à
Basse-Ben tgen.
La belle terre de Preische, seigneurie de nom
et d'armes, relevait des belliqueux sires de Rode-
mack, sous la suzeraineté des comtes de Luxem-
bourg. Elle a donné son nom à une maison d'an-
cienne chevalerie qui portait pour armes : de sable à
un griffon ailé rampant d'or, couronné de même. Cette
maison, à la suite de la guerre de 1/4 83, ayant été
dépossédée de son domaine, il fut attribué aux
Schawenhoui'g, dont l'un, Bernard, gouverneur de
Thionville, fit rebâtir à la fin du xvi" siècle le châ-
teau, qui est magnifique aujourd'hui et entouré d'un
parc admirable.
Pi!É-LA-MocciiE (BuissEAu Du). — CouIe sur le territ.
de la c"° de Colligny.
Prémemioff, f. ruinée, c°° de Longeville-loz-Saint-
.\vold. — Métairie des Genetles, 171/1 (abb. Longev.
s. l'an), — Prémenhoff, 1767 {ibid.).
20f.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLB.
PiiESB.tcn (RiissBAc de). — Prend sa source à Zini-
iiiing, Iravorselesc"" do Zimtning, llalleringi Ma-
range, Foiiligny, sur une longueur de 9 kilomètres,
et se jette dans la Nicd allemande.
PnESLK, f. c°'de Charency. — La Prelle (dict. Viv.).
PnEUTiN, c°° d'Audun-le-Roman. — Preliers, 1289
(abb. Saint-Pierr', terr. f" ao8 ). — Prothint, xvi* s*
(ibid.).— Prolin, 1571 (baill. de S'-Mihiel). —
Preulhii), 1617, 166H (arcli. départ. E. aaS). —
l'iulin , 1749 (de Maill. Barr. )
Le roi y était seul seigneur. — Élail annexe de
la paroisse de Xivry-le-Franc (dioc. de Trêves).
.Autrefois Barrois, baill. de Bricy, coût, de Sainl-
Miliiel. — Fil partie du canton de Xivry en 1790,
de celui de Circourt sons l'organisation de l'an m,
et passa en 180a dans le canton actuel. — A Higny
pour annexe.
PRiviLLb, ni°°* et f. c"" de Moiilins-lez-Meti. — Le ha-
meau de la Vieille-Moêelle, XTiii* s* (pouillé de M.).
Pnéït (Rt'issEAC du). — Coule sur le tcrrit. de la c"
de Lubcy.
PniEiRÉ (Le), forges, c" de Loiigwy.
Pr.iEi RÉ ( Le ) , anc. cliapelle et chat, c" de Roiérieulles.
— Ancienne dépendance de l'abb. Saint-Symphorien
de Meti.
PnKiELHojF, f. c°' ^e Bining-lei-Rohrbacb. — Prûghel-
/.«/(ThiHoj).
Priuce (FoFÉT le), forêt domaniale de 85 hectares,
située sur le terril, de la c" de Gorae.
PrcHE, h. c'" d'Ogy. — Piu-, i^ioi (liste des vil).). —
Ptiiie, x\' s' (cliron. Jac. Huss. ). — Puznuch, liay
(arch.b.deV. AA, ii). — Pujce, i5i,3 (Mém.Pb.
de Vign.). — Puche , cerne, 1756 (Siem. dép'M.).
Siège d'un fief et d'une justice baute, moyenne
et basse (1682, dénombr. o janvier). — Était une
annexe de la paroisse de Saint-Aignan.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et coul. de Metz.
— Fit partie du canton de Flanville en 1790, do
celui d'Ars-Laqucnexy sous l'organisation de l'an m,
et fut classé en 1802 dans celui de Pange.
PiLTEH (CoLR de) OU PiLTEBHOEF. — Elle faisait partie
de la seigneurie de Bertrange et s'étendait sur les
villages de Bertrange, Bleltange, Guélange, Haute
et Basse Guénange, Immeldange , Reinange et Slùc-
kange. Un maire et deux échevins y administraient
la justice ( 1682 , dénomb. 6 août).
Siège d'une justice haute, moyenne et basse. \
En 1781, celle cour ne comprenait plus que les j
villages de Guélange et de Guénange , le ban de Ter- ;
lange elles voueries deCroneniberg (1 78 1 , dénombr. 1
du 7 juin.). I
PuLVENTEUx, f. c"" de Longwy, à droite de la Chiers. — !
/Wfoid'nfeHx, 1616 (iuv.destil. de Lorr. VII,288).
— PiHenlenteuT-Ua-Lonjrrvy, iCtiâ {ibid. ). — PHen-
tetur, 1662 (ibid. 280). — Piihventeux , 1 665 [ibid.
287). — Pdvcnteux, 1720 (dénombr. 17 sept).
Censé; dépendait de la ville basse de Longwy.
Siège d'un fief mouvant du roi de France, 1682
(dénombr. 19 janv.). — Était auparavant fief du
duché de Bar sous la châlell. de Longwy (dénombr.
de 1612, inv. de Lorr. Vil, 280).
Pt'LVERJiiJiiL ou PoLVEiiMJJHL, m", c"' de Macheren.
PuTTELA^oE-LE2-RoDEMACK, c°° de Catlenom. — h paj;o
Mutlacenci, m comiintu Leulhardi, villa spu manu
Pullinga, 907 (abb. Echl. don. pri. Vodelb.). —
Pii(i7mg^«, 1 161 {ibid. bulle Vict. V). — Putlenges,
iSia (prieuré de Marient, don. s. l'an). — Pulhe
lange», i3i6 (abb. Vill. cari. t. I , p. 5). — Pulc-
leiigei, i36i (arch. h.deV. AA, 62, 45);— Pute-
leiige, 1/116 {ibid. AA, ) 1 ). — Pulleng^n , 1/129
{ibid.). — Puudnnge, th'i'j (chron. doy. de Saint-
Tbiéb.). — Puttellange, 1/17C (Journ. J. Aubr.). —
Pultlit^en, xviii* s* (pouillé deTr.). — Ptilelange .
1728 (terr. do llalling). — En allemand : Pillin-
gen bei Rodenmaclwin.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenin-
et basse, mouvant du roi de France, de la(|H(lle
dépendaient les villages de Putldange, dief-lieu ,
Allwisse, Elange, Evangn, Eysing, Filstroff, Gan-
dren, Hagen, Halling, ilaule et Basse Ham, Ilini-
ling, Nieder-Simptlien, Rémering, Volmcrange,
Weymerange, les censés de Haselsprunck et de la
Kiqucrey et le moulin de Frobmûhl (1681, dènoml).
21 mai). — Cure du diocèse de Trêves (doy. dr
Réraich ) qui avait pour annexes Preiscbe et lienlgen
(Haute cl Basse).
Cette seigneurie fut prise par la France en 1 O80 ,
quoiqu'elle ne fit pas alors partie du bailliage de
Thionville. La question ne fut réglée définitivement
que par la convention du 16 mai 176g.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fil partie du canton de Hodemack de 1 790
à 1802; passa, à celle date, dans le canton actuel.
— A pour annexes Halling, Himiing, les fermes de
Bourg, Haselsprunck, la Kiquerey, le Moulin et la
Schlesserey.
Ce village, seigneurie de nom et d'armes, fief des
comtes do Luxembourg, a donné son nom à une
maison d'ancienne chevalerie qui portait pour armes :
d'ov à trois puis de gueules, en 1830, d'argent à trois
pals (le gueules, en i'i09, et la similitude de ces
armes avec l'autre maison de Piillelange laisse sup-
poser qu'elles devaient avoir une origine commimc.
Pdtielange-lez-Rooemack (Ruisseau de). — Coule sui
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
207
le terril, de la c°' de Puttelange el, va se jeter dans
la Moselle.
PiTTEr.AsGE-LEz-.SAr.nALCE, c"" (Ic Sarrail)0, sur le riiis-
sean de Moutcrbach. — Pulilinga, 1069 (cari. iMoy.
Rhin, I, A27). — Pulelmgeê, ii35 (cli. abb. de
Beaupré, D. Cal. II, pr. s. l'an). — PiUUngmi,
1173 (abb. Wad.ann. Prem.C. 1008). — Putelinga,
1209 (sérain. Saint-Simon s. l'an). — PuUdhigeu,
las'i (cb. abb. Wadg. , Kremer, Arden. Gcscb. Il,
3i6). — Puthelingen, laai (ibid. Il, 3f]). —
Ifessen-PuUelange , 1 3.82 (D. Cal. not. Lorr.). — Pa-
telaiige»; 1377 (inv. des lit. de Lorr. II, SgS). —
— Patanges, iSGg (tr. depaix,arc.h. h. deV. AA,
'12). — Pillehnge, )io3 (P. Ferr. obs. sëc. t. Il,
p. .579). — Putllingen,ifioçf (Kremer, «( sujn'a,U,
70). — Hesse-Piitlingen , i4io (ibid. 78). — Pii-
telange, i43o (cari. év. de M. t. III, p. 190).
— HesepitUlingen , iliëo (Zeiller, Topog. Palatin.
Rheni, 6^). — Putelainges, iliSa (arbitrium intor
Johanem RhiiigL-vlTium el Jobanem comil. Salmen-
sem). — PiUtelinga, Putllange, i5'ii (pouillé de
M.). — Hcssen-Pittllingen , 1 ,")65 ( Fr. Kœller, Gesch.
des Saarbriickschen Landes, 3 85). — PuUelenge>,
lâgtt (dén. Th. Alix). — Piilingen, xni° s' (Loth.
sept.). — Pilûing, iGi.') (Mérian. Topog. Palatin.
Rheni, carte). — Pclelange (carie Cass. ). — En
allemand ; Pillingm.
Puttelange était le chef-lieu d'une seigneurie re-
levant, au xii" siècle, de i'évécbé de Metz, plus
lard , du duché de Lorraine, et à laquelle on donnait
le litre de comté, bien qu'on ne lui connaisse pas de
lettres d'érection. — Le comlé de Puttelange appar-
tint d'abord aux comtes de Castres (Blies-Castel),
puis aux comtes de Salm et de Créhange, aux comtes
Sauvages du Rhin ( Wild-und-Rhein-GrafTen), el
enfin aux princes de Lœwenstein.
Celte seigneurie comprenait Puttelange, Castvvil-
ler, Diffenhach , la censé d'Ederswiller, Kriiestwillor,
partie de Heckenransbach , de Farscbwiller et de
(irundviller, Guébenhausen, Loupeiïliausen , Met-
zing, Morsbronn, XousseAviller-lez-Putlelange elle
Val-de-Ilolving, c'est-<î-dire Holving, Ballering,
Beltring, Diderfiug, Hinzing, llirhach, Richling
et la censé de Scbmalboff,
L'ancienne paroisse de Puttelange embrassait
Diffenhach, Guébenhausen et Loupershausen. Elle
appartenait au cbap. de llombourg et faisait partie
de l'arcbiprètré de Saint-Arniiald.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarreguemines , coût,
(le Lorraine.
De 1790a 1801, Puttelange fut le chef-lieu d'un
canton qui comprenait les villages deCappel, Die-
bling, Diffenhach, Ebring, Ellwiller, Ernestwiller,
Farschwiller, Grundwiiler, Guébenhausen, Hecken-
ransbach, liost, Loupershausen, Metzin;;, Nousso-
willer-lez-Putlelange, Puttelange, Réuiéring, Rich-
ling, Saint-Jean-Rohrbach et Valette. 11 fut classé
en 1802 dans le canton de Sarralbe.
Cette petite ville, seigneurie de nom et d'armes
et comté-fief du duché de Loriaine, a donné son
nom à une maison d'ancienne chevalerie qui avait,
pour armes : d'or à trois pals d'azur {d'or à Irois
pals de gueides, selon Durival).
Cette seigneurie passa par mariage, en liôg,
dans la maison de Crébange, puis plus tard aux
princes de Lœwenstein, qui en ont été dépossédés
en 1 793 et indemnisés par la paix de Lunéville.
A pour annexes Diffenbach-lez-Puttelange el les
fermes de Ualzeidiausen et de Welscbboff, la Cha-
pelle el la Tuilerie.
PiTTENBACii (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de
la c"" de Niederwisse el se confond avec le ruiss.
de ce nom.
Pi'XB, vill. et chàL c" de Conflans, à droite de l'Orne.
-^Pasio, lo'jQ (catb.VerJ.bul. Léon IX). — Puize,
i33C (inv. des lit. de Lorr. III, 232). — Puze, iklfi
( arch. h. de V. AA , 1 9 ). — Peux, 1 ô 1 G (Méni. Ph. de
Yign.). — Paiae, 1,571 (baill.de S'-M'û\.). — Puixe.
1 G 12 (inv. des lit. de Lorr. VIII, G7). — Pux,Pulx
ou Pusche, iC/ia (pouillé de Verdun). — Pul.re,
Puxe-sur-Orne , Pusiaoa Pusis, 1756 (D. Cal. not.
Lorr.). — Paxe en Woivre, 1779 (Dur. Lorr.).
Siège d'un fief et d'une haute, moyenne et basse
justice, dépendant de la chàtellenie de Norroy-le-
Sec (dénombr. de lugS, inv. de Lorr. VI, 193). —
Cure du diocèse de Verdun (doy. de Pareid), qui
dépendait de l'abbaye de Saint-Pierremont, et, en
dernier beu , de l'évècbé de Verdun.
Autrefois Barrois, baill. d'É tain, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Friauville; passa, sous l'orgaaisalion de l'an m,
dans le canton actuel. — A pour annexe Bouzon-
ville.
Pi'iiELX, c°" de Gorze. — Puzel, Pozol , 898 (abb.
Priini, décl. de biens). — Puleoli, iiGg (collég.
Saint-Tliiéb. ch.Théod. III). — Pusius, 1 169 (ibid.
cb. s. l'an). — Puxuel, 1 290 (inv. des lit. de Lorr.
I, iSG). — Puselle, i3oo (cbap. calh. s. l'an).
— Puxieulx, xv" s* (cliron. Praill.). — Peuxuell ,
Puxuelt, Peuxuelt, Puexuelt, 1/11 5 (acte d'aman).
— -^Puxiiels , ihlih (diron. doy. de S'-Tbiéb.). —
Pouxeulx, làltj (cart. év. de M. t. 1, p. 923 v").
— Puxieux;, 1 463 (inv. des tiU de Lorr. VII,
p. 189). — Puissieiix , près Maylalour, 1/179 [ibid.
i08
DEPARTEMËiNT DE LA MOSELLE.
VI , 1 ga ). — Piiriul devant iiaylatour, 1687 {iiiil.
iV, aoij). — Puxeiiim, t'oo'] (cart. év. de M. t. IX,
p. 31). — Pusiieux, XTiii' s" (pouillé de M.). —
Puxeu, Puleoli», Pitteoli, 1 766 ( D. Cal. nol. Loir.).
— Puitmix m Woivre , 1779 (Dur. l.,orr.).
Etait annexe de la paroisse de Mars-la-Tour.
Autrefois Barrois, baill. de Tiiiaucoiirt, coût, de
Saint-Mihiel. — Enclave harroise dans le pays Mcs-
sin. — Fit partie du canton de Mars-la-Tour de
1790 à 180a; passa, à cette dernière date, dans
le canton actuel. — Commune jusqu'en 1810, où
il fut réuni, par décret du aa janvier, à Mars-la-
Tour. — Séparé de celte commune, avec Tronville
pour clief-lieu, par ordonnance du i a janvier 1 83;i.
— Erigé de nouveau en commune par ordonnance
du 16 mai j8'i5.
PrziEux, f. c" de Viviers, sur la Crusne. — Puisnil,
Puisieux, 1 196 (abb. Saint-Clém. s. l'an;. — Puisuel,
1 aSo (ibid.). — Puisieux, ihi~i (inv. desabb.P.V.).
— Piueux, i45(i (inv. des tit. de Lorr. IX, 1 17).
— Pomeur au bni> de Viniir, 1 '189 [ibid.), — Pou-
DteiLT, 1609 (ibid. VIII, i 59). — Pusieux (dict.Viv.).
Siéjjed'unfief au bandeViviei-s-sur-Chiers, 1779
(Dur. Lorr.).
Appartenait à la communauté du Ban-de- Viviers ,
au dioc. de Trêves et au baill. de Lon^uyon.
Q
Quarante (Rcisseav db). — Il coule sur le territoire
de la commune de Servigny- Ici -Sain te -Barbe et
constitue un des éléments qui forment le ruisseau
de Vallières.
Ocathe-Seioeibs (For*t des), forêt domaniale de
2a(>liectares, située surleterril.de la c°* de Laumc-
stroff.
QrATiiE-VENTS, f. c" de Landrefang.
OcEMÈ^ES (Hautes et Basses), lieu-dit, c"' de Plappo-
ville. — Souvenir de l'ancienne voie romaine de
Reims à Trêves, passant pi"^« de Meli. — Quetnim.
1610 (Fab. terril. Met.). — Qiienatton, iG63(terr.
du ban).
Qubttepovle, m'°, c" de Suisse.
QiECLEi', éc. c°* de Planlières, à droite de la Seille.
— Vinea$ in Cuclido, cjliâ (ch. Sainle-Gloss. D.
Cal. IV, pr. 36i).
Faisait partie, jusqu'en i 790 , du ban des Treize
de la ville de Melz, compris dans ie canton de
Seille, et dépendait delà paroisse de Saint-Martin.
— Appartenait, comme lieu-dit, à la communauté
de Planlières. — Constitué, en 1790, en annexe de
cette commune; fit partie, avec elle, du canton de
Borny; pa.ssa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Vallières et, en 1803, dans le second can-
ton de Metz.
R
RsBAs, f. et m'°, c" de VillersBettnacb. — Rabay, xv' s'
(chron. Jac. Huss.). — Noire Dame de Halba», t 4o5
( abb. Vill. liasse Rabas). — Capella beatwMarite de
Rabat), 1 i 1 o (abb. Saint-Arn. cb. s. l'an). — Ravay,
1437 (cbron. doy. de S'-Tbiéb.). — Notre-Dame
de Rabay, 1I1H8 (Journ. J. Aubr.). — Noslre-Dame
de Raibay, i5ii (Mém. Pb. de Vign.). — Notre-
Dame de Raba, 1607 (Journ. D. Flor.). — Ribba,
1610 (Fab. territ. Met.). — Roba, 1706 (D. Cal.
not. Lorr. ). — En patois : Raibay. — En allemand :
Rebach.
K Ancien hameau, situé au milieu des bois, près
d'un élang qui faittourner un moulin ,» 1 756 (Stem,
dép' M.). — Etait annexe de la paroisse de Vigy.
Autrefois Trois - Évêchés , bailliage et coût, de
Metz.
Cette ferme dépendait du monastère de Saint-
Arnould, et les religieux y avaient élevé une cha-
pelle dédiée à la Vierge qui fut consacrée , en 10/19,
par le pape Léon IX ; c'était un lieu de pèlerinage
frès-fréquenté.
Rabas (RcissEAD de). — 11 coule sur le territ. de la c"'
de Villers-Beltnacli et forme l'un des éléments de la
Canner.
Racbance, c°° de Gros-Tenquiu. — Racheringa inpago
Salanise, 826 (abb. Saint-Arn. ch. év. Bennon). —
Raihei-inge , 1181 (abb. Longev. bulle d'Alexan. III),
— Rikcscnges, i.^ao (abb. Saint-Pierre, cens.). —
Rachei-inga , Ruveriiiga , Rineringa , Reci-ange , iS/ii
(pouillé de M.). — Reckrange, iSg^i (dénomb. Th.
Alix). — Reherhange , xvn' s° (Loth. sept.). — Re-
cherhange, xvii' s" (épis. Met. temp.). — Rache-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
209
ring, 1756 (D. Gai. not. Lorr.). — En allemand :
Ruekringen.
Village du comté de Morhange. — Paroisse de
l'archiprètré de Morhange, qui dépendait de l'abb.
de Longeville-lez-Saint-Avoid.
Autrefois Lorraine, bail!, de Dieuze , coût. de Lor-
raine. — Fit partie, de 1790 à 1802, du canton de
Morhange; passa, à cette dernière époque, dans le
canton de Gros-Tenquin. — A Brocken pour annexe.
RAHLiKG,c°°deRohrbach. — Radingen, ii5o (Kremer,
Arden. Gesch. II, 293). — Raldingen , i3i6 (ch.
Sturtzelb. 260). — RoUingen, RauUingen, iSgi
(dénomb. Th. Alix). — Rauling, xviii' s" (pouillé
de M.). — Raling (ord. de Lorr. VIII, 291). —
Rahlingen , 17.55 (atlas de Bilche, f 122). — Rlid-
ling , 1779 (Dur. Lorr.).
Village du comté de Bitche. Il y avait à Rahling
une petite forteresse construite avant 1 1 19, et qui,
bien que ruinée, subsistait encore au milieu du
xviii" siècle. — Paroisse de l'archiprètré de Bouque-
nom, qui avait Schniittwiller pour annexe et dé-
pendit d'abord du duché de Lorraine, et plus tard
du domaine royal.
Autrefois Lorraine, bail!, de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Rohrbach. — A pour annexes les fermes de
Jauan, d'Alt-Matt, de Neii-Matt, de Hammer, de
Sauerbronn, le moulin de Sauenmûhl, le château .
d'Operdel et la chapelle d'All-Kirche.
Le ban de Rahling a été agrandi d'une partie du
territoire de Diemeringen (Bas-Rhin) par une loi
du 28 juin 182g.
Rahlisg (Ruisseau de). — Prend sa source sur le ban
de Bining , traverse les c°" de Bining et de Rah-
ling, sur une longueur de 1 kilomètre, et se jette
dans une des branches de l'Eichel.
Ramach (Ruisseau de). — Coule sur le territ. do la c""
do Guirlange et se jette dans la Nied.
Ramèse, anc. h. c"' de Saint-Bernard. — Rainesa,
118/4 (abb. Vill. cart. N. 1). — Rmiieser, villa
sancti Bernardi , 1200 (iW. R. 1). — Ramesen
i3Sà(ibid. R.).
La communauté de Saint-Bernard fut constituée
par la réunion de ce hameau avec celui de Remesch.
Ramonville, b. c"° de Rombas. — Romanville, i33o
(inv.destit.de Lorr.III,23o). — Ramonville, i366
(fonds de Malte, inv. liasse X). — Raimonville, iS-^S
{ihid. D.). — Raimoiville, i45o (ibid. E.). — Re-
monville, ilxgi (inv. des lit. de Lorr. 111, 2G5). —
RemonviUe-lès-Villers , i53i {ibid. 27/1). — Remo-
ville, 1681 (déuombr. 8 nov.), — En patois : Rai-
monvelle.
Moselle.
Fief du duché de Lorraine, relevant de la prévôté
de Briey, dénombr. de iSgi (inv. de Lorr. loc.
cit.). — Faisait partie anciennement de la commu-
nauté de Villers-lez-Borabas et était de la paroisse
de Rombas.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Rombas do
1 790 à 1 802 ; passa , à cette dernière époque , dans
le canton de Briey.
Ramsteis, m°° forestière, c"' de Baerenthal,
Ramstein, ruines d'un château féodal, c"' de Ba;ren-
thal. — Ramenstein, Rameatein, i3i8 (ch. abb.
Sturtzelb. 162, i63).
Ce château fut détruit par les Strasbourgeois
en i335 (Kœnigshoven Elsass. chron. v. 822).
Ramstein , m'°, c™ de Bitche.
Rasguevaux, c°''deThionville. — Ranconval, 1275 (inv.
des tit. de Lorr. X, laS). — Ranconvaul, laSi.
(abb. Saint-Pierr', terr. i32 v°). — Ranconville ,
1828 (inv. des tit. de Lorr. III, 326). — Rancon-
veaux, iSaS {ibid.Vlll, lah). — Ranconalz , Ran-
quenault, Rancouah, ihkh (chron. doy. de S'-
Thiéb.). — Ranconval, ligo (Journ. J. Aubr.). —
Renconval, Ronconvaulx, Ranconwaulx , xf' s' (chron.
Jac. Huss.). — Ranconvaiilt , i5io (Mém. Ph. de
Vign.). — Rangiieval, i5UI\ (pouillé de M.). —
Ranguevot, xvii' s'' (ibid.). — Ranquevaux, lOoO
(état de la Lorr.). — Ranconvalle , i6ii (inv. des
tit. de Lorr. VIII, 168). — Raconval, 1681 (dé-
nombr. 2 juin). — En patois : Ranconvau.
Siège d'un fief mouvant de la prévôté de Briey.
La haute justice était au roi. — Était annexe, avec
vicariat résident, de la paroisse de Fameck. Sou
église dépendait du chap. de Nancy.
Autrefois Barrois, baill. de Criey,cout. de Saint-
Mihiel. — Fit partie, on i7go, du canton de
Hayange (district de Briey); passa, sous l'organisa-
tion de l'an m, dans celui de Vitry et fut classé,
en 1802, dans l'arrond. et le canton de ïhionville.
— A pour annexes les fermes de Moraux , de Longe-
côte et de Bellevue.
Ranspach, m'° ruiné, c'" de SchwordorfT. — iti8o
(dénombr. 3i déc. ).
Raoué (Ruisseau) ou Rawé. — Coule sur le territ. des
c"" de Gondrecourt , Fléville , Ozerailles , Lubey et
Valleroy, où il se jette dans l'Orne.
Rapp (Ruisseau de). — Coule sur le terril, de la c"'
de Rombas et se jette dans l'Orne.
Raselhoff ou Rosselhof, f. c"' deBœrenthal,
Raspich (Ruisseau de). — Prend sa source à OEutrange,
traverse la c" de Hettange-Grande , snr une longueur
de 2 kilomètres, et se jette dans le Kissoibach.
210
DEPARTEMEINT DE LA MOSELLE.
Ratienhalses, f. détruite, c°* de Puttetange-lei-Sar-
ralbe. — Rolzcnhuzen, j /iog (Kremer, Arden. Gescli.
II, 70). — Raûitamhusen , liCg (cart. év. de M.,
t. IV, p. 7!i). — Rattfïihtuen , 1/173 {ibid. p. 96).
— RaiUambhuten , ib-jlx (ibid. p. i33).
Ratzenbadsen , in'", sur le ruisseau de Mutlerbacli ,
c^de Puttelan(;e-lez-SarraIl>e. — Voy. le nom précé-
dent.
RATZENBAIiSKN (RcigSEAD DE L'I^TADG DE). — Prend SB
source dans l'étang de Ralzcniiausen, traverse les
c"" de Putlelange et de Réniering, sur une longueur
de I kilomètre, et se jette dans le Mutterbach.
RaiicumCui,, m"", c°°d'Inglange. — Rauchemiiten , 1686
(dénombr. 1 3 janvier).
Ravenbz (RrissEAu de). — Il coule sur le torrit. de la
c"* de Courcelles-Cliaussy et va ensuite se jeter dans
la Nied.
Rateh.ie, m'° sav l'Orne, c" de Jœuf. — Ratomiey,
iGïfi (inv. des tit. de Lorr. VIII, 171).
Raville, c°" de l'ange, à gauche de la Nied allemande.
— Radonit villa, xi* s* (cbron. met. D. Cal. I,
pr. Lxv ). — Rahavilla, 1 198 (ch. cath. s. l'an). —
Ruldinga, 1 179 (abb. Longev. bulle d'Alex. III).- —
Radonisvitla , 1 a 1 o ( chron. met. D. Cal. I , pr. nv ).
— RoUUtigo, la 10 (abb. Longev. conf. des biens).
— Rudingis, 1367 (ibid. bulle lie Cléni. IV). —
Raldinga, i3oa (ibid. cb. s. l'an). — Reuldingen ,
Ranwilte, t'ihti (inv. des tit. de Lorr. I, 658). —
Ruiwitle, 1870 (arch. h. de V. cart. 117, fol. 68).
— Au/(/iN^en,i385(>6ù/.). — Ruldinga, i2i39(abb.
Vill. cart. t. I, 6). — Roulingen, i48i (ibid. t. II,
a4). — Rollingen, i5o5 (épit. de A. de Pallant à
Sierck^. — RMing, j548 (abb. Longev. ch. s.
l'an ). — Rodliugxien , 1 Sg/i ( ibid. ). — Ravitla , 1 606
(puuillé de M.). — Rullingeit , i6a3 (épit. de
P.Ernest à Karecb) Roldinge, 1681 (dénomb.
abb. Longev. ). — Raville sur Nied, 1 7 79 ( Dur. Lorr.).
— En patois : Rauvelle. — En allemand : Rollingen.
Raville , seigneurie de nom et d'armes et baron-
nie-fief du comté de Luxembourg, enclavé dans
la Lorraine, était le chef- lieu d'une seigneurie,
siège d'une justice haute, moyenne et basse. —
Elle comprenait les villages de Fouligny et de Ra-
ville, les francs-alleux de Chevaling et de Vitton-
com't, et tout ou partie des voueries de Bambider-
stroff , Bannay, Béchy, Bionville , Chanville , Chénois ,
Courcelles, Frécourt, Hallering, Niederwisse, Ré-
milly, Vitloncourt, Warsberg et Zimming, 1 68a (dé-
nombr. 5 ocl.).
Raville a donné son nom à une illustre maison
d'ancienne chevalerie , qui portait pour armes primi-
tives : de gueules à 3 chevrons d'argent , et plus tard :
écarlelé auxt" et !>' de gueuks à S chevram d'argent ,
et aux a' et 3' de gueulen à la croix ancrée d'ar-
gent.
Le titre de maréchal héréditaire et de haut-justi-
cier de la noblesse luxembourgeoise était attaché à
la baronnic de Raville.
Terre d'Empire, Raville fut cédé par l'Impéra-
trice-lieiiie en 1769 et puis placé dans le bailliage
de Boulay par lettres patentes de 1778; coût, de
Luxembourg.
Était siège d'une cure de l'archiprétré de Varize,
qui dépendait de l'abb. de Longeville-lez-Saint-
Avold et avait pour annexe Scrvigny-lez-Raville.
Fut érigé , en 1 790 , en chef-lieu d'un canton qui
comprenait Bionville, Dorvillers, Fouligny, Guin-
glange, Hémilly, Marange, Servigny, Haute et
Basse Vigneulle; passa, sous l'organisation de
l'an m, dans le canton de Maizcroy et, en 180a,
dans le canton actuel.
Ravin (Ruisseau du). — Il coule sur le lerrit. de la c"'
de Bettange et se jette dans la Nied.
Riïù-MoGEON (Ruisseau du). — Il coule sur le territ.
desc°" de Mouaville, Thumeréville et Abbéville et
se jette dans l'Orne près de Conflans.
Rebstecïenkopf (Le), forêt domaniale d'une supei-
ficie de 96 hectares, située sur le territ. de la c""
d'Althorn.
Recensis pagus ou Rizzicau, dénomination topogia-
phique appliquée par les uns au pays de liitzing
(l'ancienne station romaine Ricciacum), par les
autres au pays de Roussy, localités du reste assez
voisines pour que la confusion ait pu s'établir. Pour
nous, elle appartient à la seconde de ces localités:
la transformation du pagus en comté en est , à nos
yeux, une preuve convaincante. Ce petit district est
désigné , dans les chartes du x* siècle , comme occu-
pant la partie inférieure du comté de Waldefinga ,
sur la Sarre et la Moselle : Thionville (ch. de 986),
Remich, dans le Luxembourg (ch. de gCS ), Evrange,
près de Rodemack (ibid.), en faisaient partie. —
Recensis pagus in comitatu Waldelefinganno , 902
(arch. Thionv. Wiith. Lux. Rom.). — Pagus rizo-
gokensis, 986 (préc. Adal. ibid.). — Rezcensts pagus
in pago Waldefinga, 96a (abb. Saint-Max. ch. s.
l'an). — Pagus Rizzigowi , 968 (ibid.ài. comte Uda).
Reco, h. c" de Sarralbe. — Zumrech, lïigli (dén.
Th. \Ux). — Reich, 1751 (ord. Lorr. VIII, a88).—
iîec/t, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — iiew(dict. Verr.).
Recli, hameau entre la Sarre et l'Albe, dépen-
dait de la seigneurie de Sarralbe. — Faisait partie
de la communauté et de la paroisse de Sarralbe.
— N'a pas cessé d'être annexe de celte commune.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
211
RÉDANGE, c" de Longwy. — Rodilinga in pngo Mtts-
lenae, 796 (Wilth. Lux. Rom.). — Radinga inpago
Metensiin comitalu Marfredi, gafl (cari. Moy. Rh. I,
aag). — Redingen, 1 1 69 (abb. Vill. liasse Bréhain).
— Rodanges, 1170 (abb. Prûm, ann. Pnom. XXIII,
i3i ). — Radange, ia3G (abb. Just. bulle de Gré-
goire IX). — Raidange, 1 290 ( abb. Vill. cart. t. II,
P 76). — Raidanges, lagi (ihid. t. I, R. 3). —
Radenges , i3io {ibid. R. 9). — Rodanges-la- Mon-
tagne, 1.^)71 (baill. de Saint-Mihiel). — Redanges,
1573 (abb. Vill. t. VII). — Redange devant Belvaux,
1689 (Barr. dom. t. II). — Rodange, 1756 (D.
Cal. Dût. Lorr.).
Ancien village luxembourgeois, cédé à la Lor-
raine , en 1 6 0 a , avec Hussigny. — Il y avait sur son
ban deux fiefs, mouvant de la prévôté de Villers-la-
Montagne, l'un sous le nom de Rédangc, l'autre
sous celui de la Forêt. — Était annexe de la pa-
roisse de Soleuvre (dioc. de Trêves, doy. de Luxem-
bourg).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne ,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
canton de Villers-la-Monlagne ; passa, sous l'orga-
nisation de l'an m, dans celui d'Aumelz et, en
1 802 , dans le canton actuel. — A pour annexes la
ferme et le moulin de Rédange, la ferme Bleue et
celle du Moulin.
Rédange, f. c™ de Rédange.
Reobrhiibl ou Raidebmûiil, m'° détruit, c" de Saint-
Aïold.
Il était situé sur un étang. L'étang a été desséché
et le moubn démoli.
Redigsv (Le BA^ de), franc-alleu lorrain, sis près de
Vatimont. — Redigny-lès - Wauthiemont , i6i6(état
de la Lorr.).
Siège d'un fief sous la châtell. d'Amance, iSg^i
(dén. Th. Alix) et d'une justice haute, moyenne
et basse (1682, dénombr. o sept.).
Redlacb , vill. c" de Tritteling. — Rodlach près Faul-
quetnont, xvii" s' (Sierck, dom.). — Redelach ou
Redlach, 177g (Dur. Lorr.).
Village créé à la fin du xvi' siècle par Elisée
d'Haraucourt, seigneur de Faulquemont, par l'acen-
sement perpétuel de 1,600 arpents de bois.
Avait une chapelle annexe de la paroisse de Trit-
teling.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Faulque-
mont depuis 1 790. — Commune jusqu'au 3o juin
1810, oii il fut réuni à Flétrange; séparé de cette
commune et réuni à Tritteling par ordonnance du
4 juin 1818.
Réhon , c°° de Longwy, à gauche de la Chiers. — Rehan ,
iliSh (inv. des lit. de Lorr. IX, 106). — Relon,
i65G (carte Samson). — RUon, 16S1 (dénombr.
7 juin). — Rechon, xviii's' (pouillé de Trêves).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France (dénombr.
7 juin), dont Heumont était une dépendance.—
Cure du dioc. de Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Trois- Évêcliés , baill. de Longwy, coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Longwy
depuis sa création. — A pour annexes : Méxy, les
fermes de Heumont et de Larimont, plus le mouUn
de Maragole, le moulin Neuf et la maison d'Isly.
Reigner, ancien ban-fief, auj. ra'°, c"" de Nouilly. —
Régnier, t6So (dénomb. arch. départ.). — Reignier,
xviii' s' (pouillé de M.).
Était annexe de la paroisse de Noisseville.
Le ban Reigner était le siège d'un fief et d'une
justice haute, moyenne et basse, mouvant du roi de
France, 1680 (dénombr. a8 juin).
Reinange, vill.c'"deWolstrofl'. — Reninga, 1606 (pouillé
de M.). — Rinange, i634 ( abb. Vill. cart. t. II,
978). — Rainigen, 1681 (dénombr. 3 sept.). — •
Ranange, 171a (abb. Vill. dénombr. .s. l'an).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
etbasse, mouvant du roi de France,"i68a (dénomb.
16 oct.). — Il y avait une maison qui appartenait
au duché de Luxembourg. — Était siège d'une cure
de l'archipr. de Thionville qui dépendait de l'abh.
de Mettloch.
Autrefois Lorraine , baill. de Bouzonville , coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Lultange
de 1790 à 180a ; passa, à cette date, dans celui de
Metzerwisse. — Chef-lieu communal jnsqu'en 1 Si 1 ,
où il fut réuni à Wolstroff par décret du 36 avril.
Reinertshoff ou REiNARTsuoFr, f. c°°de Baerenthal.
Reiiienrb, m'°, c°° de Thionville.
Rémelasge (Basse et Haute), h. c"" de Fameck. —
Fiscum nostrum Rumeliacum, 855 (ch. emp. Loth.
Wilth. Lux. Rom.). — Remekngues, ia5o (abb.
Saint-Pierre, cens.). — Remelenge», i46i (lett.
de Ph. le Bon). — Ramelan'res , i5g^i (dén. Th.
Alix). — Romelange , 1689 (Barr. dom. t. H). —
En allemand : Ober- et Nieder-RemeUngiii.
Faisait partie de la mairie et de la communauté
de Morlange. — Il y avait à Rémelange un fief
lorrain sous le bailliage d'Apremont (dénombr. Th.
Alix).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, de i 790 à 1803 , du canton
de Florange et pas,sa, à celte date, dans celui de
Thionville. — Annexe de la commune de Morlange
27.
212
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
jusqu'au décret du 8 novembre 1810, qui les fit
passer toutes deux dans la c°' de Fameck.
Rt^MELANGE (RuissEii) de). — Il coule sur le terril,
de la c°* de Fameck et va se réunir au ruisseau de
Kribsbacli.
Rkmeldorfp, vill. c"' de Ncunkirchen, à gauche de la
Nied. — Remnwalorff, 1 '129 (arch. 11. de V. AA, 1 1).
— Reimeldorff, xvii' s' (abb. Bouz. terrier). —
Himeldnrjf, ifio/i (161V/. échange). — Rimmeldorff,
i633 (ibid.).
Village de la seigneurie de Frémestroff { Prusse)
( 1 68 1 , dénombr. 2 7 juin ).
Etait annexe de la paroisse de Neunkirchen.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouionville, coul.
de Lorraine. — Fil partie, en 1790, du canton de
Réling (district de Sarrelouis), passa, sous l'orga-
nisation de l'an 111, dans celui de Gross-Hemestroff
et rentra, en 180 a , dans le canton de Réhng; détenu
provisoirement par la Prusse par le traité du 20 no-
vembre 1 8 1 5 , restitué à la France par la convention
du a3 octobre 1829, il fut incorporé au canton de
Bouzonville par ordonnance du 7 octobre i83o. —
Commune jusqu'au 3 juin 1837, où il fut réuni à
Neunkirchen.
RéiiELFiNG, c°° de Bouionville, à droite de la Nied. —
Ramelfinga, 1179 (abb. Bouz. bulle d'Alex. III).
— Rumeljmgen , i5oi (abb. Longcv. s. l'an). —
Rumeljingen, ti^ll (dén. Th. Alix). — Arlefang ,
xvii* s" (abb. Bout. terr.). — Rumelfang, 160O
(pouillé de M.). — Rolfangm, 1617 (abb. L'ouz.
lerr.). — Romeljangcn. 1C81 (dénombr. 6 sept.).
— Rammel/angm , 1681 (ibid. 3i juill.). — Romul-
J'ang, 1690 (abb. Bouz. terr.). — Ramelfange ,
169S {ibid.). — /?iW/^aiig',Xïiii' s' (pouillé de M.).
— Ramelfang (Dur. Lorr.).
Village de la châtell. de Boulay.
Etait annexe de la paroisse de Walmunster.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton d'Oltonville
de 1 790 à 1 802 , où il passa dans celui de Boulay ;
fut classé dans celui de Bouzonville par la loi du
29 mai i834.
Rémelfikg , c°° de Sarreguemines, à gauche de la Sarre.
— Rumelftigen , iSgS (D. Cal. not. Lorr.).- —
Romelfing, 1682 (inv. des lit. de Lorr. VI, 58). —
Rumelfingen, ihgli (dén. Tli. Alix). — Rynwt/anges ,
i625(inv. des lit. deLorr.X, 81). — Saar-Riemel-
firig, t6g3 (terr. du ban). — Rimelfingen , Remel-
fingen, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Fief lorrain, relevant, en liSa, ducomtédeFéné-
trange, et plus tard de la cbâtellenie de Sarregue-
mines.— Était annexe de la paroisse de Welfording.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
coût, de Lorraine. — Fait partie du canton de Sar-
reguemines depuis 1790. — Chef-lieu communal
réuni à Neufgrange par décret du 29 juillet i8ii,
érigé de nouveau en commune par ordonnance du
12 janvier i833. — A pour annexe le moulin de
Rémelfing.
Rbuéling, c°" de Sierck. — Rumelingen , i5yJi (dén.
Th. Alix). — Reimlin,\\u' s' (abb. de Bouz. lerr.).
— Reimbling, i6a5 (hosp. de Sierck, E. I, p. i3).
— Reimlingen, 1681 (dénombr. 6 sept.). — Rn-
melingen, 1689 (Lorr. dom. t. II). — Remlingen,
Reimlange, 1691 (terr. du ban). — Riemlingen,
xvm" s* (pouillé de Trêves). — Rending , 1706
(D. Cal. not. Lorr.). — En allemand: Reimelin-
gen.
Village du domaine de Sierck. — Cure du dioc.
de Trêves (doy. de Perl ).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie, en i 790 , du canton de
Waldwisse (district de Sarrelouis), puis passa , sous
l'organisation de l'an m , dans celui de Launstroff
et, en 1806, dans celui de Sierck.
Remellf. (Ruisseab de la). — Prend sa source à Zcu-
range (c"" de Grindorff), traverse les territoires de
Zeurange, Flastroff, Launstroff, Colnien, Rémel-
dorff, sur une longueur de ao kilomètres, et si'
jette dans la Nied.
R^MERiNG, c°° de Bouzonville. — Rimeringa apud
Mâchera , liai ( abb. Longev. conf. ). — Reme-
ringa, 1179 (ch. abb. Bouz. s. l'an). — Rein-
niga, Renwrenga, Rineringa, Erneringa , i5'i4
(pouillé de M.). — Remeringen, i565 (inv. des
lit. de Lorr. III). — Rymeringen, 153/1 (dén. Th.
Alix). — Reimering, xvm" s" (pouillé de M.). —
En allemand : Reimerin';en.
Village de la seigneurie de Bérus.
Était siège d'une cure de l'archiprêtré de Saint-
Avoid (précédemment de Varize), qui dépendait
de l'abbaye de Longeville-lez-Saint-Avold.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul.
do Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Bérus; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Bisten et enfin, en 1808, dans le canton
actuel. — A la Tuilerie pour annexe.
Rémerikg, c"" de Sarralbe , sur le ruiss. de Mutterbach.
— Rimeringa, liai (abb. Longev. conf.). — Reme-
ringa, 1296 (abb. Wernerswiller, ch. Croll. orig.
Bip. II, 224). — Remeringen, 1631 (arch. de
Sarralbe : échange entre le duc de Lorraine et le
comte de Nassan-Sarrebrûck). — Reimering, 1751
(ord. de Lorr. Vlll, 283). — Rimeringen , 1769
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
213
(D. Cal. not. Lorr.). — Remering-Us-Grundvilkr
(taW. Par.).
Rémering faisait communauté avec Grundwiiler.
Le comte Louis Nassau do Sarrebriick céda ce village
au duc Henri de Lorraine en 1621. — Etait siège
d'une cure de i'archiprêtré de Saint-Arnoald, qui
dépendait autrefois de l'abbaye de Herbilzbeim et
avait Grundwiiler pour annexe.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines , coût.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Putle-
lange de 1790 à 180a ; passa alors dans le canton
actuel. — A la Tuilerie pour annexe.
Remescu, anc. b. c" de Saint-Bernard. — Reimesch,
118/1 (abb. Vill. cart. t. I, P 1). — Retneische,
1 1 85 {ibid. R. 1 ). — Remesche, 1 200 (ibid. t. II,
f»349).
La communauté de Saint-Bernard fut formée de
la réunion do ce hameau avec celui de Ramèse.
BÉMicn (grand-duché de Luxembourg).
Siège d'un doyenné de l'arcbidiaconé de Thoiey,
dont dépendaient les paroisses de Beyren, Gan-
deren, MondorfT, Puttelange-lcz-Rodemack, plus
celle de Simming.
Rémillï, c°° de Pange, sur la Nied française. — Rome-
liacum, villam aitam in pago moslense, Sis (abb.
Saint-Arn. ch. s. l'an). — Rumeliacum , 878 {ibid.).
— Rumiliacum, 886 {ibid. ch. év. Robert). —
Reumaijmn, g6i (ifttVi ch.s. l'an). — Remillei, 1289
{ibid.). — Remilley, i3a5 {ibid.). — Rumeltey,
xv' s" (Journ. J. Aubr.). — Remeilley , ititiU (état
des garn. fr.). — Reiniteyum, Remeleyum, i544
(pouillé de M.). — Romilly, xvii° s" (Loth. sept.).
— Rumilli, 161 h (abb. Saint-Arn. ch. s. l'an).
— Ramilly, i63i (Journ. D. Flor.). — En patois :
Rem'hy.
La terre de Rémilly avait été donnée à l'abbaye
de Saint-Arnould par Charles le Chauve en 84 1 .
Ancienne châtellenie de l'évêché de Metz, dont
dépendaient les villages de Rémilly, Ancerville, Au-
becourt, Béchy, Chanville et Vitloncourt. Elle était
siège d'une justice haute, moyenne et basse (1725
dénonib. i5 mai). — Etait le siège d'une cure de
I'archiprêtré de Varize qui dépendait de l'abbaye
Saint-Arnould de Metz.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. de Vie, coût, de
l'Evêché. — Fit partie, en 1790, du canton d'An-
cerville; devint, sous l'organisation de l'an m,
chef-lieu d'un canton qui comprenait les communes
d' Ancerville, Aube, Aubecourt, Béchy, Chailly,
Chanville, Dain, Flocourt, Lemud, Rémilly, Sor-
bey, Vaucremont, Vitoncourt, Woimhaut, mais fut
classé en i8oa dans le canton actuel. — A pour an-
nexes Aubecourt, le moulin de l'Étang, le moulin
Richary et la Tuilerie.
Rémillï (FoiiÊT de), foret domaniale, d'une superficie
de 1 ,079 hectares, située sur le territ. de la c^d'Hè-
railly.
REMSGHWiîiLEn, vill. ruiné, c"' de Liedcrscheidt. —
Rimeswilre, 1278 (abb. de Hornbach, ch. Croll.
orig. Bip. II, i3a). — RemichxvHhf {Bande) ^i'^ù^
(atlas de Bitche, f°' .59, 60, 61 ). — Remenwiller,
vill. ruiné, 1706 (D. Cal. not. Lorr.). — Rams-
meiller, vill. détruit, 1779 (Dur. Lorr. III, ai.^).
Village du comté de Bitche, détruit vers le xv'
siècle.
Rbmsisg, f. et chat, c"' de Folckling. — Rympsingett ,
i365 (Kremer, Ard. Gesch. II, 509). — Rimezing ,
Remezing, xviu" s' (pouillé de M.). — • Ueimsing
(carte de l'État-major).
Cense-fief qui dépendait de la vouerie de Saint-
Avold) et ressortissait au baill. de Sarreguemines.
Etait annexe de la paroisse de Folckling.
Remsing (TuiLEBiE de), c°' de Folckling.
Re>asge, f. c" de Charleville. — Rinange , 1627 (abb.
Vill. cart. 1. 1 , p. 3 ).
Remaobois (Ruisseau de). — Il prend sa source à
Moyeuvre-Petite, traverse cette c"' sur une lon-
gueur de 65o mètres et se jette dans le Conroy
près de son embouchure dans l'Orne.
Rendez-Vous des Voyageurs (Le), auberge, c™ de
Grand-railly.
Rentgen-Basse, c°° de Cattenom. — Basse-Rinigen ,
i6i5 (cens, seig"' de Rodemack, p. 2 ). — Nider-
Reutgen, 1681 (dènombr. 3i janv.). — Reuntgen,
Reungen, Reinttieii, Rintgen, Runtgen, 1781 (terr.
de la communauté). — Rengtien, 1756 (Stem.
dép' M.). — En allemand : Nieder-Renigen.
Mairie dépendant de la seigneurie de Rodemack ,
qui comprenait les villages d'Altwisse, Dalem, Do-
denhoven, Filstroif, Halling, Himiing, Renigen
(Haute et Basse), i685 (dénomhr. o mars).
Etait annexe de la paroisse de Puttelange-lez-
Rodemack.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie, de 1790 à i8oi, du canton de
Rodemack et passa, à cette dernière date, dans le
canton actuel. — A pour annexes Rentgen -Haute
et Preischo.
Rentges-Haute, c°' de Rentgen-Basse. — Uaute-Ran-
iienne, 1681 (dénomb. 25oct.). — Ober-Rmntgen ,
i685 (dénomb. 3i janv.). — Haule-Rengtien {dkl.
Viv.). — En allemand : Ober-Rentgen.
République (Château de la), m°°, c" de Piblange.
République (La) , auberge, c"" de Grand-Faillv.
214
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
* Ressaiscobbt, h. c'" de Saint-Jure. — Reasincouri ,
1/177 (Journ. J. Aub.). — Resantourt, 1/177 (chron.
Pli. de Vign.). — Artencourl, xvii* s" (Loth. sept.).
— Resincourt, xtiii' a' (pouiilé de M.). — En
patois : Reiinco.
Hameau seigneurial, qui faisait partie delà com-
munaut(!deNomeny. — Parlettresdu agdéc. 1708,
le duc Léopold donna à Thérèse de Fontet, pour
sa vie, le ban et finage de Ressaincourt, à charge
de le faire cultiver et d'y bâtir des maisons. — Fut
échangd par le duc de Lorraine, en 1721, contre
Haraucourt-lez-Marsal , avec le baron de Maliuet,
pour former le comté de Mailly; rentra dans le
domaine ducal en 1780. — 11 y existe une petite
chapelle, but de pèlerinage à la sainte Vierge. —
Elait annexe de la paroisse de Raucourt.
Autrefois Lorraine , baill. de Nomeny, coût, de
l'Évèché. — Fit partie, en 1790, du canton de
Saillv ; passa , sous l'organisation de l'an m , dans
celui de Goin et, en 1 8oa , dans le canton de
Verny. — Commune jusqu'en 18 1 3 , où il fut réuni
à Sainl-Jure par décret du 1 a janvier.
RETnEL, c"'. — Voy. Rrttki,.
RiStohfey, c"' de Fange. — Ritun/ait, 1189 (sém.
Saint-Simon s. Van). — Retonfail, iigo (ibid.). —
Retnnfeyt, ia55 (coll. Saint-Thiéb. s. l'an). — Re-
tonfayt, 1807 (appel au Saint-Siège, arch. h. de
V.). — Artonfmjt, xv* s'(chron. Praiell.). — Retton-
fayt, i4oS (P. Ferry, obs. séc. xv', 3ii v° ). —
Relloinfay, i48i (Journ. J. Aubr. ). — ResUmfeyt,
i4a9 (arch. h. de V. AA, 35). — ArUmfey, j535
(Journ. J. Aubr.). — ArUmfay, Arlonjai, Retonfay,
i544 (pouiilé de M.). — Rittonfay, xvii* s' (Lolb.
sept.). — Relmfay, iGio (Fab. terril. Met.). —
Relonfmje, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Paroisse de l'aichiprétré de Noisseville , qui avait
Béville, Glatigny, Gras, la Bruyère et Vaudreville
pour annexes et dépendait de la collégiale de Saint-
Thiébaul de Metz. '
Autrefois Tiois-Evécbés, baill. et coût, de Metz.
— Fil partie, en 1790, du canton de Flanville;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui d'Ars-
Laquenexy et, en 1802, dans le canton actuel. —
A pour annexes : la Croix-de-Bellevue , l'Hermilage ,
le Petit-Marais, la Poivrière et Vaudreville.
Rettel ou Rethel , c°° de Sierck , à droite de la Moselle.
— Ruthela, 1196 (abb. Saint-Clém. ch. s. l'an).
— Ruttila, 12j8 (pouiilé de M. Portef.). — Rutel,
iSaa (inv. des tit. de Lorr. II, 4o6). -^ Rutida,
i83i (chap. de la cath. s. l'an). — Capitulum
Rothuleme, i38/i (abb. Vill. cart. t. I, R. li). —
Rotlel, 1 89/1 (inv. des tit. de Lorr. sup. 83 ). — Ru-
tila, i456 (abb. Saint-Arn. A. 86).— Rutela, tli'jo
(abb. Justcm. Iransact. s. l'an). — Ratlel prope
Sierch, i5i/i (pouiilé de M.). — Riilhel, xtii" s"
(carte Beaul.). — Rettelle, 1698 (lerr. de Kédange).
— Roliila, Rottiila, Rotila, Rulhuria, Ruthéna,
1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Village du domaine de Sierck. — Paroisse du
dioc. de Trêves (archid. de Tholey).
Autrefois Trois-Évêchés, prévôté de Sierck , coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sierck
(Launstroff de 180a à 1806) depuis la création
de ce canton.
Rettel (Chauthebse de). — Monast. Benedict. Sancti
Sixti in Rotità, 89a (ann. Trevir. s. l'an). — Con-
ventus Sancti Si.rti in Ruttilâ, i ai8 (pouiilé de M.
Portef.). — Monast. Sancti Sixti in RuUel prope Sirk,
i4i2 (arch. h. de V. clergé). — La chartreuse de
Ratlel-lès-Sirkes, tSgà (dénombr. Th. Alix).
Fut autrefois occupée par un couvent de Bénédic-
tins, puis de Bénédictines du dioc. de Trêves, sous
l'invocation de saint Sixte.
Le duc Charles II de Lorraine ayant mis, en
1 4 1 4 , des Chartreux à la place des religieuses cis-
terciennes de MarieniloB, ces rehgieux furent trans-
férés, en i433, dans le couvent de Rettel, que
durent délaisser les Bénédictins, réduils à un état
de ruine complet.
Cette chartreuse, rebâtie au xviii" siècle, était
magnifique.
Keiihokt ou Hedmoiit, ancien chat, et (. c" de Réhon.
— Voy. Ueuhokt.
REvéMonT, h. c°' de Viviers.
Village du ban de Viviei-s, dioc. de Trêves.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Longuyon
depuis 1790, toujours annexe de Viviers.
REXABCE.anc.b. entre AltrolTet Lultange. — Ruxenges,
1280 (fonds de Malte, inv. liasse H). — Rexanges,
i3oo [ibid. 1 G). — Allestorje ou Ban de Requexange ,
1889 (o^^- Vill. cart. t. I, A. a). — Reissengen,
Rexingen, 1898 (ibid. t. II, 83 v°). — Ruxinges ,
i5oi (fonds de Malte, inv. L. 6). — Ban de
Rexangeprès Lutlange, i5i4 (abb. Vill. cart. 1. 1 ,
H. 1 ). — Rexanges proche Altrojf, 1717 {ibid. t. II,
p. 294). — Ban de Riixingen, 1706 (D. Cal. not.
Lorr. )
Dépendait de la seigneurie de Luttange, 1726
(dénomb. 17 fév.). — Fut détruit par les Croates
en i636( 1721, fonds de Malte, rcq. au Parlement).
Reybach (Ruisseau de). — Prend sa source à Kanfen,
traverse la c"' de Hettange-Grande sur une lon-
gueur de 2 kilom. et se jette dans lu Kisselbach.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
215
Heïdebois, forêt, c"° de Havange. — Le bois Rcdcl-
bois près Gondrange, 1287 ( abb. Vill. cart. t. 1,5,
g, 1 ). — Reydeboix près Fontoys, 1 38o {ibid. F. L.).
— Le boys de Reydeboye, 1887 {ibid. G. 1 1 ). —
Reydebois proche Gondrange, lôSg {ibid. G. 1).
liEïEBswiLiEn, c°° de Bitcbe, près de la source de la
Horne. — Ryswilre, 1285 (ch. abb. de Wadgasse;
Kremer, Ard. Gesch. II, 372). — Reygerssweiller,
i5g4 (dén. Th. Alix). — Reyerschnmller, 1626
(compte dom. de Bitcbe). — Rayersiveiller, 1681
(dénomb. 22 déc). — Reigersvuiller, xïiii' a'
(pouillé de M.). — ReiersweiUer, 1 706 (D. Cal. not.
Lorr. ). — Reyersanller, 1771 (ord. Lorr. XII, 4 17)-
— Riegersweilers { Laguille , Hist. d'Alsace , carte ). —
Reichersweiller (Delisle; carte du cours du Rhin).
Village du comté de Bitcbe et de la mairie de
Schorbach. — Était annexe de la paroisse de Bitche.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790 , du canton
de Bitche. — A pour annexes la ferme de Freuden-
berg et la maison forestière de Wolfsbronnen ou
Speckbronnon.
Rezosville, c™ de Gorze. — Resonvilla, 1212 (abb.
de Gorze , cart. p. iSg). — Resonville, i233 {ibid.
ch. s. l'an). — Rexonvilte, i336 (abb. Saint-Arn.
s. l'an). — Rizonville, i4a3 (abb. de Gorze, cart.
p. 238). — Regnonville, 1C06 (coll. de M. arch.
départ. D. 34). — Renonviile, 1610 (Fab. territ.
Met.). — Resonville, \6i'j (Journ. D. Flor.). —
Rehonville, i636 (Journ. J. Baucb.). — Rosonville,
Rezonvelle, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Village de la terre de Gorze.
Était siège d'une cure de l'arcliiprètré de Gorze ,
dépendant de l'abb. de Saint-Arnould, et qui avait
pour annexes Flavigny et la censé de la Croix.
Autrefois Trois-Évéchés , bail!, et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790 , du canton de Gravelotte;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Mars-la-Tour et, en 1802, dans le canton actuel.
— A Flavigny pour annexe.
Bheb (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la c°°
de Béchy et se jette dans le ruiss. de Delme.
RiiôtiE ou Rosse (Rlisseau dd). — Prend sa source
dans le bois de Lorry-VigneuUes , traverse cette c"'
et celle de Woippy, sur une longueur de a kilom.
et demi, et se jette dans le ruiss. de Saulny.
RiccucBM , 2° station de la route romaine de Metz vers
Trêves, par la rive droite de la Moselle.
Caranusca.
RiCCUCUM, X.
Treveri , x.
(carte de Peutinger).
Il a régné longtemps une grande incertitude
au sujet de la position de Ricciacum; mais les
beaux travaux de M. de Villers de Burgesch , en 1 8 1 2 ,
et de M. Tessier, en 1822, ont rais hors de doute
l'emplacement de cette station à peu de distance de
Ritzing, entre ce village et LaunstrofT (voir la notice
de M. Tessier, dans les Mémoires de l'académie de
Metz, 1822).
RicfliRï, m'°, c"" de Rémilly.
R1CHELING, c°" de Sarralbe. — Richelinga, 129a
(abb. Wernerswiller, ch. Croli. orig. Bip. Il,
234). — Rechelange, iltag (arch. h. de V. AA,
11). — Reichlingen, i58i (arch. do Sarralbe:
transaction entre le duc de Lorraine et le comte de
Nassau-Sarrebriick du 23 aoiît). — Richling (carte
Cass.). — En allemand : Reichlingen.
Village du Val-de-Holving et du comté de Pulte-
lange. — Était annexe de la paroisse de Holving;
mais c'était le curé de Rémering qui y administrait
les sacrements.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarreguomines, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton de Puttelange
de 1790 à 1802; passa, à cette dernière date, dans
le canton actuel. — Réuni à Rémering par décret
du 8 novembre 1810; érigé de nouveau en com-
mune par ordonnance royale du 12 juin i835. —
A la chapelle Sainte-Anne pour annexe.
RiCHEMOBT, c°" de Thionville, à gauche de l'Orne et de
la Moselle. — Richemont, ia36 (abb. Jusl. bulle
de Grég. IX). — Richm-mont, 1270 {ibid. Honih.
548). — Richemons, i3o3 (fonds de Malte, inv. '
liasse c). — Richiefmont , emmy le pont sur rivière
d'Orne, marche d'Estault, où se tenaient les jour-
nées amiables entre la cité de Metz et le comté de
Luxembourg, i3a4 (chron. Praill.). — Ponl-à-
Orne, 1387 (chron. doy. de Saint-Thiéb.). — Or-
nelte, i384 {ibid.). — Richiefmont, 1890 (liste
d'échev. de Thionv.). — Rachiefmont , Rechiemont,
xv''s''(chron. Jac. Hus.). — Richiefinon, 1I121 (arch.
h. de V. AA, 44). — Rechiemont sur Orne, iltig
(abb. Just. décl. de biens). — Richeromom, i456
(abb. Vill. cart. t.], M. 45). — Reichiesmont , 1479
(Journ. J. Aubr.) Fort d' Ornelle , i482 (P. Fer.
obs. séc. t. II, 287). — Rechiesmonl, Rachiesmont,
1 483 (Journ. J. Aubr.). — Orneltc qu'on dit Riche-
mont-sur-Moselle, i484 (chron. rimée). — Le chief
du pont de Rechiefmont, limite du pays Messin , 1 54o
(rel. du voy. de Charles V). — Richemon, i544
(pouillé do M.). — Rosemont, i553 (Siège de M.
par Salignac). — Riecherspech , 1573 (dioc. Lux.
Berth. VIII, 4o). — Reichersbourg , iSSi-iSga
(arch. départ. B. 366). — Weltersberg, 168a (dé-
216
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
nombr. a janv.). — Richemont-Êur-Moaelle , 175G
{]). Cal. not. Lorr.). — En allemand : Reichersberg.
Ancien domaine des Templiers, donné en i3i 1
au comte de Roussy. — Possédait un cbâteau-fort
qui fut rebâti en f^rii et détruit parles Messins
en i483.
Siège d'un fief et d'une justice baute, moyenne
et basse mouvant du duché de Luxembourg, dont
dépendaient Bévange (Haute et Basse), Rioliemont,
Pépinville, Brouck, Uckange et Guénange (168a,
dénomb. ai janv.). — 11 y avait encore à Richc-
monl un fief dépendant de la seigneurie de Fontoy
(1 08a, dénomb. a janv.) et un autre dépendant de
la seigneurie d'Erpeldange(t 7.'i7, dénomb. 0 juill.).
— Cure de l'archiprétré de Rombas, qui dépendait
de l'abb. de Justement et avait pour annexes Bé-
vange, Fronboltï et Pépinville.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Florange de 1790
à iSoa; passa, à cette date, dans le canton ac-
tuel.— A pour annexes : Bévange (Haute et Basse),
Mondelauge, les cliétcau et verrerie de Pépinville,
la tuilerie de Fronholti et le port de Lampen.
RiCDTEnBERG, place et cour de l'évéclié à Hombourg-
Haut, i485 (cart. év. de M. t. Mil, p. a v°).
RicnANGE, h. c°' d'Oltonville. — Ilick-ringett , 1606
(pouillé de M.). — llia-injren, i635 (Journ. du
curé d'Ottonville). — Rickrange, lOy.'i (terr. d'Ol-
tonville).— Richrange, 1706 (D. Cal. not. Lorr.).
— Ricrangf prè$ Ouonville (tabl. Par.).
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
d'Oltonville.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Appartint au canton d'Ottonville de. 1790 à
1802; passa, à cette date, dans celui de Boulay,
toujours comme annexe d'Ottonville.
RiOED, étang, c"' de Saint-.\vold ; superficie, 1 1 hectares.
RiHLiNG, c°" de Wolmunsler. — Remilingat , ïiii' s°
(Croll. orig. Bip. I, 18). — Rymelingen, 865 (ch.
abb. Hornbach , ihid.). — Rimitinga, 954 (Re-
ginon. cbron. s. l'an). — Rijmmelingen , i35a
(Krenier, Ard. Gesch. 11, 477). — Rutdingen,
1/1 fi 5 (ibid. H, 171). — Remhiigen, i54i (Als.
diplom. MCCCCLXVI). — Rimlinga, i544(pouillé
de M.). — Rumeliiigen , liyh (dén. Th. Alix). —
Rumeling, iGo6 (pouillé de M.). — Ramelinges,
1611 (Rogév. Dict. hist. I, 100). — Rumblingen,
i6a4 (compte du dom. de Bitche). — Rimblingen,
i7.">5 (atlas de Bitche, f. .5o, 5i). — Remblinge,
Rimbling , i-56 (D. Cal. not. Lorr.). — Rumlirt-
gen, 1779 (Dur. Lorr.). — Rimblingen (carte
Cass. ). — Rimlingen (carte de l'Etat-major).
Village du comte de Bitche. — Ville royale sous
les Carolingiens. C'était une fabrique de poix {pica-
ria) appartenant au fisc. — Chel'-lieu d'une pré-
vôté, qui, au xvf siècle, se composait de lîettwil-
1er, Epping, Erching, Guising, Holbach. Holling,
Hotlwiller, Olberding, Ormerswiller, Petit-Réder-
ching, Rimling, Uttweiller (Bavière), Weiskirch et
Wolmunster. — Etait siège d'une cure de l'archi-
prèlré de Hornbach, qui avait pour annexes les
fermes de Moranville et de Wising.
Autrefois Lorraine, baill. de Bilche, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Wolmunsler
depuis 1 790. — A pour annexes la ferme de Mo-
ranville et le Moulin.
Au-dessus de Rimling se voyaient les ruines du
château de Lothringen, qui remontait aux première
âges de la féodalité et dont l'histoire est absolument
inconnue.
BiAGRAVE (KiiissEAu DE l'Éta.vc de). — Prend sa
source dans l'étang de Ringrave, traverse les c°" de
Morhange, Harprich , Vallerange, sur une longueur
de 3 kilomètres, et se jette dans la Roth.
RiTTEBMiJHLEK. — Doux moulius à Hombourg-llaut,
1 483 (cart. év. de Metz, t. IV, p. i85).
RiTTEiisTRASSE OU RouTE DES Chevauers, auj. détruite;
probablement voie romaine réparée au temps de la
féodalité. Elle traverse du sud au nord les terril,
de Schmittwiller, Rimling et Rohrbacli , et paraît se
raccorder avec une autre voie nommée Kœnigstrasse
(route du Roi), qui aboutit à la Bavière, à travers les
bans de Guising, Rimling et Epping.
RiTzmG,h. c°' de Launstroff. — Ricciacmn, 2" slation
de la voie romaine de Metz à Trêves, iv* s° (carte
de Peut.): voy. RicciAciii. — Rutzing , iSgS (inv.
des tit. de Lorr. X, suppl. ii5). — Rutziiigen,
\^()h (dénombr. Th. Alix). — Reilzen, 1680 (dé-
nombr. arcli. départ.). — Ruitzingen , 1691 (terr.
de Rimling). — Rutzingen, 1691 (ibid.). — fii(-
zingen, 1 7.56 (D. Cal. nol. Lorr.).
Siège d'un fief sous la prévoté de Sierck. —
Était annexe de la paroisse de Launstroff (dioc. de
Trêves, archid. de Tholey).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coiit.
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Waldevisse; passa, sous l'organisation de l'an ui,
dans celui de Launstroff, qui prit en 1806 le nom
de Sierck. — Chef-lieu communal jusqu'en i8ia,
où il fut réuni à Launstroff par décret du 3o mars.
RiTZ-MCnL, m'°, c" de Macheren.
Rivage, m"°' éparses, c™ du Sablon.
RiviÈiiE-RoiGE (Ruisseau dit). — Coule sur le lerril.
de la 0°° de Hussigny.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
217
RiTOY (Ruisseau du Pom-de-). — Prend sa source à
Herny, traverse la c°' d'Holacourt sur une longueur
de 1 kilom. 200 met. et se jette dans la Nied alle-
mande.
RizziGAu , anc. pays. — Voy. Recensis paous.
RoBEBTSHÛUL OU ObersimChl, m'°, c"" de Bining-lez-
Rohrbacli.
Roche (La), éc. c"" de Homécourt.
RociiE (La), deux m""" sur le ruiss. de la Mance, c"',
de Moûlier.
Roche (La), m°"', c°° de Saint-Avold.
Roche (La) ou Roch, m'" sur le ruiss. do Clouange,
c°' de Vitry.
Roche (Ruisseau de la). — Prend sa source dans le
bois de Clouange, traverse le territ. de Vilry sur
ime longueur de 1 kilom. 600 met. et se jette dans
rOrne.
RocHE-LE-Moii.iN (La), m'° sur la Chiers, c°" de Lexy.
R0CHE-LE-M0ULIN (La), m'° sur la Chiers, c" de Mon-
tigny-sur-Chiers. — Roche, 168.J (donomb. 3i août).
Dépendait do la seigneurie du Saulcy {ibid. loc.
cit.).
Rocher (Le), h. c"" de Hombourg-Haut.
RocHONViLLERs , c™ do Cattonom. — RexonviUeis , 1 ôof)
(Chan. rég. liasse Bure). — Rouasonviller, Rosson-
vitleis, 1C81 (donomb. 1" oct.). — Russonvitlers ,
RessmivilliTS , Rissonville , 1701 (dénomb. 8 juin). —
Rechonvillé , lyaS (lorr.de Molvango). — Rochoiwil-
ler, 1766 (Stem, dép' M.). — En patois : Rechon-
vlé. — En allemand : Rot:meiler.
Dépendait de la baronnie de Fontoy et était siège
d'une justice haute, moyenne et basse (1701, dé-
nomb. 8 juin). — Était une annexe de la pai-oisso
d'Ollange (dioc. de Trêves, doy. de Luxembourg) et
faisait partie de cetio seigneurie lors(|ue celle-ci fut
érigée en conilé, en 1777.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. el coul. de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Het-
lange-Grande ; passa, sous Torganisalion de l'an m,
dans celui d'OEulrange et, en 180a, dans le can-
ton actuel. — Commune jusqu'au 27 janvier 1812,
où il fut réuni à Ottiinge. — Erigé do nouveau on
commune par ordonnance royale du g août i833.
RooE, h. c" de Morhange. — Roden, l'iag (arch. h.
de V. AA, 11). — Rhodes, i4io (inv. des abb. f.
RE). — Rhode, i/i59(cart. év. doM.l.IV, p. 5 v").
— Roda, Reda, 1 5/i4 (pouiUé de M.). — Rodain,
xvii° siècle ( Lolh. sept.). — RuUe, \\m' siècle
(pouillé de M.'). — Rodl ou Roihe, 1779 (Dur.
Lorr.). — En allemand : Rothe.
Hameau du comté de Morhange. — Avait une
chapelle annexe de la paroisse de Morhange.
Moselle.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuzo, coût, de
rÉvèché. — Il fit partie du canton do Morhange
de 1790 à 1802 et fut classé, à cette date, dans le
canton de Gros-Tenquin. — Commune jusqu'en
1810, oîi il fut réuni à Morhange par décret du
22 juin.
Rode ou Rotua (Ruisseau de). — Voy. Rose (Ruis-
seau DE la).
RoDEMACK, c°° de Cattenom. — Rolenback, goS (abb.
Fuld. ch. s. l'an). — Rodemachkem , 91 5 (abb.
Echt. ch. roi Charles 111). — Rodemack, Ruhrœ Ma-
ceritB, xii" s' (Tess. Hist. Thionv. pr.). — Rodema-
cière, 1161 (abb. Echt. ch. emp. Henry II). —
Rodemacre, 1286 (Berth. IV, pr. lviii). — Roder-
maken, 1289 (ch. de Thionv. arch. comm.). —
Rodetmiacheren , i243 (Berih. V,pr. xxv). — Rode-
maa-es, 1296 (abb.'Vill. cart. R. 2). — Roude-
mackre, i3io {ibid. R. 9). — Rodemachrc , i38'i
(Berth. VII, pr. l). — Rodemake, xv" s' (chron.
Jac. IIuss.). — Rodemachn, ikid (arch. h. de V.
AA, 3i). — Rodemag, i4Go (le(t. Charles VII, arch.
Thionv.).' — Rodemachen, ihGi (cart. év. de Metz,
t. IV, p. 4 1 ). — Rodemachra , Rodemacra , Rode-
titaaia, Rodemacq, 1471 (abb. Saint-Vinc. comptes).
— Rodemacque, 1/182 (Journ. J. Aub.). — Rode-
machern, 1/187 (^-ift év. de M. t. VIII, p. ()7 v°).
— Rodemacher, Rodenmacker, 1/192 (Bert. VIII,
pr. cxl). — Régis macra, Rodemacher, Rodemacre,
1 5/1/1 (pouillé de M.). — Rodemar, 1 553 (Siège de
M. parSalignac). — Roquemar, i55/i (Munster cos-
mogr.). — Rodemacheren , 1572 (Berth. Hist. Lux.
VIII, /lo). — Rodmac, iG/i/i ( Journ. J. Bauch.). —
Rodeinark, 1G67 (Roc. J. Ancil.). — Rodemack, 1682
(lerr. de Kanfen). — Rodenmacq , Rodemackei', 1696
(lorr. do Konlz-IIauto). — ■ Rodmacker, 1702 (lerr.
do ZoiiCftgen). — En allemand : Rodenmachern.
Cette petite ville, seigneurie de nom et d'armes,
fief du duché de Luxembourg, a donné son nom à
une belliqueuse famille d'ancienne chevalerie, puis-
sante dès le xii° siècle, et d'une incomparable
énergie. Cette maison fut dépouillée de ses do-
maines en 1/192, pour avoir Borvi la France, et ils
furent attribués à Christophe de Bado, gouverneur
du Luxembourg, dont les descendants les possé-
dèrent jusqu'à i6'i3, où la ville fut prise par le ma-
réchal de Créquy. Cédée à la France par le traité
des Pyrénées, reprise par les Impériaux en 167/1,
elle fut définitivement incorporée à la France par le
traité de Nimègue, en 167g. Mais, jusqu'à la Révo-
lution, les princes de Bade ont conservé le domaine
utile de la seigneurie, portant le titre de marquisat
et composée, outre le chef-liou , de Berg, Breistroll-
28
218
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Grande, Dodenhoven, Fixem, Gawisse, Zoufllgen,
Haute et Basse Rent;;on , Haute-Konlz , Simminjj ,
Faulbach, Gandren, Halling,Himlinjj, Altwisse (du
canton de Cattenora) et d'Altzingcn, Burmerange,
Hesperange, Hassel, Holzem, Uzig, Krautem, Pit-
tange (du grand-duché de Luxembourg). — Il y
avait , en outre , à Rodemack une maison-fief, indé-
pendante du marquisat, et pour laquelle le titulaire
rendait hommage au roi, au titre de i'évéché de
Metz (1681, dénombr. ai mars). — Les armes
de la maison de Rodemack étaient : fatcé d'or et
d'azur de six pièces, et plus tard,/a»c?' d'argent et
de gueules de «i> piiket. La ville les a conservées. —
Était siège d'une paroisse de l'archiprélré de Thion-
ville, qui dépendait de l'abb. d'Ecliternach et avait
pour annexes Dodenhoven et Eysing.
Autrefois Trois-Evôchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fut érigé, en 1790, en chef-lieu de c°"
et conserva ce titre sous l'organisation de l'an m;
ce canton comprenait les c°" d'Altwisse, Beyren,
Boler, Breislroff- Grande, Dodenhoven, Ëvange,
Evrange, Eysing, Faulbach, Gandren, Hagen, Hal-
ling, Himiing, Kontz (Haute et Basse), Mondorff,
Preisclie, Pullelange, Renlgen- Haute, Rentgen-
Basse, Rodemack, Roussy-le-Bourg, Roussy-le-
Village, Simming et Zouflllgen. Rodemack passa
en i8oa dans le canton de Catlenom. — A pour
annexes les hameaux d'Eysing, de Simming el de
Faulbach.
RoDENBBiiG, montagne, c°* de Bœrenthal. — Rubeus
mona, 1 1 96 (ch. abb. Sturtzelbronn ; D. Cal. pr. s.
l'an).
RoDENDORF, c°". — Voy. Chàtead-Rocge.
RoDE^TAI.D, ancienne censé, paroisse de Kemphch. —
iTiii* s* (pouillc de M.).
RoDERissE, f. c"' de Longeville-lez-Saint-.Avold. —
Rodeurise, laai (abb. Vill. cari. 1. 1, H. i5).
RoDERissE (Etang de), c"" de Longeville-lez-Saint-
Avold. — La superficie en est de 7 hectares.
RoDLAcii , h. c°" de Bibiche. — RoUacg, Rotlach, 1 585
(abb. Vill. cart. t. I, B. i5). — Rodelacq , 1618
(ibid. C. 1 ). — Redelach ou Rodelach, 1 77g (Dur.
Lorr.).
Village érigé en i585 et appelé Rotlach {loc.
cit. ). — Etait annexe de la paroisse do Bihiche.
Autrefois Lorraine , baill. de Bouzonville , cont.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis sa création, en 1790. — Chef-lieu com-
munal jusqu'en 1810, où un décret du 9 février
le réunit à Bibiche.
lioEMER, censé -fief dépendant de la seigneurie de
Rodemack (17^9, dénombr. 7 mai).
Ronn , h. absorbé par la ville de Bitche. — Ror alias
k Roseau, lâg'i (dénombr. Th. Alix). — Rouau,
i6a6 (compte de la terre de Bitche), — Zum-Rohr
(Laguille, Hist. d'Alsace, carte).
Ce hameau, de la mairie de Schorbach, réuni à
Kaltcnhausen et à un faubourg du château de Bitche ,
a donné naissance à la ville.
RoHRBACH , ch.-l. de c°°, arrond. de Sarreguemines. —
Rorback, ii5o (Kremer, Ard. Gesch. Il, 298). —
Brucherbach, Bruchrorbach , 1179 (abb. Wadg.
bulle d'Alex. III). — Rorebach, 1 197 (ibid. bulle de
Cél. ni). — Riyrnbach, 1 4a5 (cart. év. de M. t. III,
p. 96). — Rornbach, Rombach, Rorebach, lôltU
(pouillé de M.). — Rorbach, tb^lt (dénombr. Th.
Alix). — Rhoi-back. 1779 (Dur. Lorr.).
Village du comté de Bitche et de la mairie de
Bining. — Seigneurie, haute, moyenne et basse
justice, sons l'olllce de Dieuze, qui appartenait à
l'abbaye de Vergaville (1686, dénombr. du 26 dé-
cembre). — Etait siège d'une cure do l'archiprètré
de Ilornbach, qui avait pour annexes Bining-lez-
Rohrbach, Heiligenbronn , Guischberg et liéon (tui-
lerie). Cette cure avait dépendu de la collégiale de
Munster en Alsace, puis du duché de Lorraine, et
enfin de la couronne de France.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de Loi-
raine. — Chef-lieu, en 1790, d'un canton du dis-
trict de Bitche, qui se composa jusqu'en 1802 des
c°" d'Achen, Bettwiller, Bining-lez-Robrbach , Et-
ting, Gros-Réderching, Guising, îloelling, Kalhau-
sen, Pelit-Béderching, Raliling, Rohrbacb, Schmitt-
willer, Singling et Weideslieim. L'organisation de
)8o2 y ajouta les c"" d'Knchenberg, Uolbach-Iez-
Lemberg, Lambach , Montbronn , Siersthal et Soucht ;
depuis, les c°" de Guising, Hœlling, Holbach-lez-
Lemberg, Singling et Weidesheim furent suppri-
mées et réunies à d'autres c"" du même canton. —
A pour annexes le moulin Mathis, la Luxenmûhl
et la Schmeltzenmiilil.
UoHRBACH (Ruisseau de). — Prend sa source à la
fontaine de Rohrbacb, traverse les c"" de Rohr-
bach, de Bining et de Rahling sur une longueur de
4 kilom. el se jette dans le Bultenerbach.
RoLBiNG, c"" de Wolmunster, sur la Horn. — Rolving,
)7Ôi (ord. de Lorr. VIII). — Roblingen, 1756
(D. Cal. not. Lorr. L). — Rolwingen, 1771 (ord.
do Lorr. XII, iaa). — Rolbingen {caries Cass. et de
l'Etat-major). — Rohingen (cartes allemandes).
Village du comté de Bitche. — Il y avait à Rol-
bing un fief mouvant de cette seigneurie. — Fai-
sait partie de la communauté d'Opperding et de la
paroisse de Loutzwiller.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
219
Autrefois Lorraine , baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Fit partie, de 1 790 à 1 803 , du canton de
Breidenbach et fut classé, à cette dernière date,
dans le canton actuel. — A pour annexes Opper-
ding, Ohrenthal , le moulin d'Opperdinget les fermes
de Rolbing et de Cruzerboff.
RoLBisG (Ferme de), c"' de Rolbing. — Rotvingerhof
(cartes allemandes).
RoLIG^ï (Bas de). — .Seigneurie Ibncière enclavée
dans le ban de Landres.
HoLLiNGEs, anc. vill. de la seigneurie de Bitche, cbef-
lieu d'une mairie qui comprenait Rollingeu , Schma-
lpntlial,Mouterhausen, Hohe-Weyersberg , etlesga-
gnages de Gaendersberg , Eguelsbardt etWaldeck,
159a (dénomb. Th. Alix). — Rollingen, village; le
chasteau est ruiné [loc. cit.).
Romain , h. c°' de Cosnes. — Ad Romanas , 10/19 (a'>b.
Saint-Max. bulle de Léon IX).
Annexe de la paroisse de Cosnes, diocèse de
Trêves (doy. de Bazailles).
Autrefois Trois-Évéchés , baill. de Longwy, coût,
de Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Longwy
depuis la création de ce canton, en 1790. — Com-
mune jusqu'en 1812, où il fut réuni à celle de
Cosnes par décret du a juillet.
RoMBAS, c°° de Briey. — Remhacwn, x' s° (Wilth.
catal. paroiss.). — Rumeshaz, 1128 (cliap. cath.
s. l'an). — Rumebaz, 1187 {ibid.). — Ruimbar,
ii6li (fondsde Malte, inv. liasse 10). — Roumebac,
1285 (inv. des lit. de Lorr. X, 3i8). — Rombar,
1298 (abb. Saint-Pierr', terr. f. 19). — Rombars,
1817 {ibid. f. 2 33). — Rommebair, iSao (inv. des
tit. de Lorr. II, 13). — Rombart, 1827 {ibid. X,
5i). — Romebair, 1862 (fonds de Malte, inv.
liasse x). — Lou Molin de Rombet; \v' s' (chron.
Praiil. ). — Rombais, xv° s' (chron. Jac. Huss.).
— Romhair, 1/175 (Journ. J. Aubr.). — Rombairl,
1/191 (Mém. Ph. de Vign.). — Romboys, 1529
(fonds de Malte, liasse Pierrev.). — Rombay, i53/i
( inv. des tit. de Lorr. 111 , 27/1). — Romba, Rombac,
Rombacum, ihlili (pouillé de M.). — Romba ou
Redingen, 1672 (Berth. Hist. Lux. VIII, p. lio).
— Rombay, 1.573 (inv. des tit. de Lorr. III, 280).
— Rombart, i58i (dénombr. 25 oct.). — Rom-
bach, xvui" s° (pouillé de M.). — Rameabacum,
Rombasium, Rumesback {U . Cal. not. Lorr.). — En
patois : Rombair.
Fief lorrain, sous la prévôté de Briey (dénomb.
1572, inv. de Lorr. III, loc. cit.).
La haute justice était au roi; il y avait quatre
seigneuries foncières, dont une à l'abb. de Saint-
Pierremont, une à l'abb. Saint- Paul de Verdun, et
deux autres laïques, qui relevaient de la prévôté de
Briey. — La mairie de Rombas était composée des
village de Rombas, Villors-lez-Rombas, Ainnéville,
Silvange, le Neuf-Moulin, Marange et Bronvaux,
1O89 (Barr. dom. t. I); en 1611, elle compre-
nait de plusPiorrevillers (161 i,abb. de Justement).
— Rombas était le siège d'un archiprêtré dépen-
dant de l'archidiaconé de Marsal, qui possédait
les paroisses d'Amnéville, Avril, Ay, Boussange,
Briey, Ennery, Fameck, Hauconcourt, Logne, Lom-
merange, Maizières-lez-Melz, Malancourt, Mance,
Marange -Silvange, Mondelange, Moyeuvre, Neu-
chef, Norroy-le-Veneur, Pierreviliers, Richcmont,
Rombas, Rosselauge , Rurange, Semécourt, Ta-
lange , Trieux et Vitry . — La paroisse'de Rombas
dépendait de l'abb. Saint-Paul de Verdun et avait
pour annexes Villers et Silvange.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de
Moyeuvre; fut érigé, sous l'organisation de l'an m,
en chef-lieu d'un canton qui se composait des c""
de Bronvaux, Jœuf, Malancourt, Montois, Pierre-
viliers, Bombas, Roncourt et Saint-Piivat-la-Mon-
tagne; passa, en 1803, dans le canton actuel. —
A pour annexes Villers-lez-Roinbas, Ramonville et
les Tuileries.
RoMELUEVEN , localité inconnue, ann. de lapar.de Max-
stadt, 875 (abb. Sainte-Gloss. ch. Louis le Germ.).
Roncourt, c"" de Briey. — Roncourt, 1128 (chap. de
la cath. s. l'an). — Roncourt en Woivre, 1779
(Dur. Lorr.). — Roncuria (D. Cal. not. Lorr.). —
En patois : Ronco.
Le roi y était seul seigneur. — Etait annexe de
la paroisse de Saint-Privat-la-Montagne. — L'église
dépendait des chanoines réguliers de Pont-à-Mousson.
Autrefois Barrois , baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie , eu 1 790 , du canton de Joua-
ville; passa, sous l'organisation do l'an 111, dans
celui de Rombas et, en 1802 , dans le canton ac-
tuel.
RoKDBOis (Le), Rdndiv<elchen ou RuNDWiEs, f. c"" de
Gros-Tenquin.
Ronde (La) , h. c"' de Devant-les-Ponts. — La Maiton
la Ronde devant les ponts , 1 635 (Journ. J. Bauch.).
— Maison de plaisance de la paroisse Saint-Simon
de Metz, xviii' s" (pouillé de M.).
Rondeau (Ruisseau de). — Coule sur le territ. des
c"" de Vany, ChieuUes, Malroy et Argancy et va se
jeter dans la Moselle.
Ronde-Fontaine, m°"', c"' de Grand-Failly.
RoNDHEiTGEN (Le), forêt domaniale de a88 hectares,
située sur le territ. de la c'" de Porcelette.
28.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
BoNGCEViLLE, h. c"* d'Ancy-siir-Mosclle. — Rongue-
vile, laaS (ahb. Sainl-Vinc. liasse ii, Ancy). —
Rotidevitler, 1610 (Fab. Icrrit. Met.). — Rongue-
ville, 1715 (abb. Sainl-Vinc. liasse 1 i, Ancy). —
Rondeville, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). — En patois:
Ronquevelle.
A toujours été un des hameaux qui formaient la
cumnuinauté d'Ancy.
RoRVEMiOiiL, m'°, c°"de Hargarten-aux-Mines.
RoppwiLLEH, c°° de Bitche. — Roppuwih; i43o (arcli.
h. de V. AA, '1). — Roppiveiller, i5;)'i (dén. Th.
Alix). — Roppveiki; 1771 (ord.de Loir. XII, ii8).
— Rnpweilter, 1779 (Dur. Lorr.).
Village du comté de Bitche; il dépendait delà
mairie et de la paroisse deWalschbronn.
Aulrcfois Lorraine, baill. de Ritche, coût, de
Lorraine. — Fait partie du c" de Bitche depuis sa
création. — A le Moulin pour annexe.
Rorbweisser-Graben ( Ruisseau de). — Prend sa source
sur le ban de Saint- Jean-Rohrbacb , traverse lesc°" de
Sainl-Jean-Uolirbach et de Rémering sur une lon-
gueur de 1 kilomètre et se jette dans le Mutterbach.
RosBBËCK, c°° de Forbach, à gauche de la Moselle. —
Rosshrucken, i365 (Kremer. Ard. Gesch. II, 609).
— Ronebrûch , iS'i'i (pouillé de M.). — Rotthruc-
ken, iTjg'i (dén. Th. Alix). — Rosbuch , 1771 (Dur.
Lorr.). — Rosembrick (carte Cass.). — Rosselbrûck
(cartos allemandes).
Village de la vouerie de Sainl-Avold (office et châ-
lellenie de Boulay, au xvi' siècle); il faisait partie
de la communauté de Théding. — Était annexe de
la paroisse de Folckling.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraiue. — 11 fait partie du canton de Forl)ach
depuis la création de ce canton, en 1790.
RoSCHARDSHOF, f. Voy. IIlZARD ( La CeNSE Dl).
Rose (Moulihde la), c" de Volmerange-Iez-OEu-
trange.
Rose (Ruisseau de la). — Prend sa source dans le
dép' de la Meurthe, traverse les c°" de Kirwiller et
de Sarralbe sur une longueur de 7 kilom. et se jette
dans l'Albe sur le ban de Sarralbe.
Rose (Ruisseau de la). — Coule sur le tcrrit. de la
c" de Volmerange-lez-OEutrange et se jette dans
le Mûhlenbach.
RosE.AU (Ruisseau du). — Prend sa source sur le ban
de Destry, traverse les c°" de Desiry et de Suisse-
Haute sur une longueur de 4 kilomètres et se jette
dans la Rotle.
Rosholl, f. c°' de Bitche.
RosNE (Ruisseau du). — Voy. Rhôre.
RossELAsGE, c°" de Thionville, à gauche de l'Orne. —
Ad Rocheringas in pago Muslensi supeijluvium Iloriw ^
775 (aicli. Trêves, cli. Rob.). — Rocheringis, 1 o33
(abb. Saint-Epvre, ch. omp. Conr.). — Roslingis ,
1 1 8C ( prieuré Useld. ch. c" Henry de Lux.). — Roche-
lange, Rochexanges , laà'i (abb. Saint-Pierr', lerr.
{° 317). — Rocheranges, 1372 (i6i(/. 317 v°). —
Rotholange, 1275 (inv. des tit. de Lorr. X, laS).
— Rotsexanges, 1398 (abb. Saint-Pierr', terr.
(° 219). — Ros$cranges, 1399 (''"<'• 219 v°). —
Rocherenges, i34i (inv. des lit. de Lorr. III, 234).
— Roucherange , i38o (abb. Saint-Symph. liasse
Moyeuvre). — Rocherange , i38o {ibid. ). — Rochel-
lange, l'iai {ibid.). — Rostelanges, i?i4i (abb.
Saint-Pierr', terr. f 288). — Rouchelange, i448
( fonds de Malte, inv. L. E.). — Rostexanges, i5o3
(abb. Saint-Pierr', terr. 1*89). — Rureringa, alias
Roitelange, Rocheling, i5/i4 (pouillé de M.). —
Hotselcnge», 1557 (abb. Saint-Pierr', terr. P 233).
— Rochelange, 1671 (baill. de Saiiit-Mihiel). —
Rocliei-ange , i63i (état de la Lorr.). — Rotelan-
gium ( D. Cal. not. Loir.). — En allemand : Roslingen.
Fief du comté de Bar, mouvant do la prévôté de
Briey (reprise de 182 3), puis du duché de Lor-
raine (dénomb. de i.'J73, inv. de Lorr. III, 285).
— La haute justice élait au roi ; la moitié de la
justice foncière était à l'abbaye de Sainl-Pierre-
mont. — En 1681, Rosselange et Moyeuvre -Petite
étaient le siège d'un fief mouvant du roi de France
et d'une justice baute, moyenne et basse qui por-
tait le nom de la Cour d'Aix (dénombr. 3 juin). —
Etait siège d'une cure de l'archiprêlré de Rombas,
laquelle dépendait de l'abb. de Saint-IIubert-en-
Ardcnnes.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Miliicl. — Fit partie, en 1790, du canton de
Moyeuvre (district de Briey), sous l'organisation
de l'an m, de celui de Vitry, et fut classé en
1790 dans le canton actuel. — A pour annexe les
forges de Jamaillos.
RossELHorr ou Raseliiopf, f. c"' de Bierentbal.
RossELCÈNE, ville. — Voy. Saint-Avold.
Bosselle (La), rivière. — Roussella, 1268 (sém.
Saint-Simon s. l'an). — Russella, Rusella, ihtiti
(pouillé de M.). — fio««e/n, 1596 (dén. Th. Alix).
— Rousselte, 1 683 (dénombr. 1" mai).
La Bosselle prend sa source partie dans l'étang
de Mermette et partie dans les étangs d'Oderfang
et de Reder, traverse les c"" de Saint-Avold, Petit-
Eberswiller, Hombourg-Haut, Merlebach, Betting,
Béning- lez -Saint-Avold, Cocheren, Bosbriick,
Morsbach, Forbach, sur une longueur de 32 kilom.
et se jelte dans la Sarre près de Werden (Prusse).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
221
Thierry Alix confond cette rivière avec la Lauter
dans sa description des cours d'eau de la Lorraine.
UossELLE (Pays de la). — Pagits Rosatinse, 777 (Fé-
iilnon, Hist, de Saint-Denis, pr. lvi). — Rosloh-
gowe,HiiS (Croli.orijj.Bip.I, 55). — Rosselegauwe,
loiO (cil. Saint-Arnuald, Kremer, Ard. (Jesch. II,
a86). — Rosselgovi, Rosselensis pagtis , ioi6(arch.
de Trêves, ch. enip. Henri III). — Pagus RosUnais
(acta academ. palatina;, V, i84).
RoTH,li. c" de Hambach. — Rode, iltoo (inv. des
lit. de Lorr. I, 208). — Rada , i5i4 ( pouilié de
M.). — Reda, 1606 {ihid.). — Rodt, Vun des trois
Hambach, 1779 (Dur. Lorr.).
Ce hameau a toujours fait communauté avec
Hambacb. — Disputé entre i'Evêché et la Lorraine,
il a été définitivement attribué au duché en i4oo;
à la fin du ivii° siècle, il a fait partie de la princi-
pauté de Lixheim. — Siège d'un fief lorrain dép.
du comté de Créhange et d'une cure de l'archi-
pVètré do Saint-Arnuald qui avait pour annexes les
deux Hambach et Woustwiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarregue-
mines depuis la création de ce canton, en 1790,
toujours annexe de Hambach.
RoTiiA (Ruisseau de). — Voy. Rose (Ruisseau de la).
RoTiiENBunc, cliàteau ruiné, situé sur le Rodenherg,c°'
de B.ierenthal. — Rolhenburg , 919 (Hertzog Edels.
chron. IV, 7 3). — Rolhemhurg , i353 (Schœpfflin,
Als. ill. 11, 37'!). — Rolenhurg , iSGg (Kœnigshofen
Els. chron. V, .3a8). — Rodenbroun (carte Cass.).
— Rothichlœssel ( Creutzer , Statistique du canton de
Bilche, i'i8).
Château qui appartenait aux évêques de Stras-
bourg dès le ix' siècle ; a été détruit en 1869 par les
Strasbourgeois.
RoTiiMtiiL, huilerie, c°' de Siersthal.
RoTHOFF, f. c" de Hellimer. — Métairie Rouge, 1698
(arch. de BistrofT). — Maiterie Rouge, 170a (arch.
comni. arpent, du h avril). — La Rouge Moitreise,
1 7 5 1 ( ord. de Lorr.VIII , 2 8 2 E. ). — Rouge tnétairie ,
1766 (D. Cal. not. Lorr.). — Rodhojf (carte Cass.).
Dépendait de la chàtell.do Ilinguesange.
RoTTE (Ruisseau de la). — La /?o(to»( D. Cal. not. Lorr.).
Il prend sa source dans l'étang doMutsch, traverse
les territ. de llarprich, Landroflf, Suisse-Haute,
Suisse-Basse, Brulange, Arraincourt et Holacourt,
sur une longueur de li kilom. 5oo met., et se jette
dans la Nied française près de Vatimont.
RoucHELBAcu ( RuissEAi de), c"' de Grande-Breistroff,
i7io (terr. du ban). — Voy. Bbeisthoff (Ruis-
seau de).
RouGE-MoÎTiiEssE (La), f. — Voy. Rotiioff.
Rougewald (Ruisseau de). — Prend sa source à Don-
court-lez-Conflans, traverse les c"" de Donconrl,
Bruvillc, Jarny, sur une longueur de 6 kilomètres
et se jette dans l'Orne.
RouHLiNG, c°° de Sarreguemines. — Ruldinga, i3i5
(Kremer, Ard. Gesch. H, 407). — RuUinga, But-
linga, Batlinga, Rolling, i544 (pouilié de M.).
— RoUingcn, 1576 (inv. des tiL de Lorr. i56). —
Rulingen, Riihlingen , 1 58 1 (arch. de Sarralbe : trans.
entre le duc de Lorraine et le comte de Nassau). —
Rauling, 168a (dénombr. 7 nov.). — Rolingen,
iviii^s' (pouilié de M.). — Rohling (carie Cass.).
Village d'Empire, enclavé dans la Lorraine, et
dépendant de la seigneurie de Lixing-lez-Rouhling ,
siège d'une justice haute, moyenne et basse. — En
i58i, le duc Charles de Lorraine renonça à toutes
ses prétentions sur Rouhling en faveur du comte
Philippe de Nassau-Sarrebrûck. — Était siège d'une
paroisse de l'archiprêtré de Saint-Arnuald.
Rouhling fut d'abord incorporé, en 1797, au dép'
de la Sarre et au canton de Sarrebrûck ; mais il fut
ensuite réuni, par décret impérial du 5 avril i8i3 ,
au dép' do la Moselle et au canton de Sarregue-
mines.
RocuLiNG (Ruisseau de). — Prend sa source dans les
fontaines du village, traverse les c"" de Rouhling et
de Welferding, sur une longueur de 1 kilomètre,
et se jette dans le ruiss. de Diebling.
RouPELDANCE, c°° de Boulay, à droite de la Nied. — Ra-
paidainges, ia35 (abb. Vill.cart. 1. 1, R. 8). — Rup-
peldeng, 1271 (ibid. H. 6). — Roupeldenges , 1297
(ibid. B. 20). — Roupeldanges , i3oo {ibid.M. 826).
— Roupedange , 1 3 2 9 ( ibid. R. 5 ). — Rnppeldanges ,
i33i (abb. Longev. échange). — Les deux Rrput-
danges, 1307 (inv. des lit. de Lorr. X, 209). —
Repeldanges, i'ii3 (inv. des abb. fonds R. E.). —
Répandes, liaû (cart. év. M. t. I, p. i63 v°). —
Repaldenges, i46o ( iitW. t. IV, p. 1 5 ). — Rapal-
denge, là-jg (ibid. p. 161 ). — Repadenges, i485
(ibid. t. VIII, p. 11). — Ruppadange, i488 (P.
Ferry, obs. séc. t. II, p. 787). — Rupplingen aliàs
Ruppeldanges , iSgi (dén. Th. Alix). — Ruplingen,
1606 (pouilié de M.). — Repaljimge, 1610 (Fab.
territ. Met.). — Rupeldange, i68y (Lorr. dom.
t. 1). — RaupehKngen, 1693 (terr. de Kédange).
— Rupelange, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — Ru-
peldange, 1 779 (Dur. Lorr.). — En allemand t Ru-
plingen.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
basse, mouvant du roi de France, et apparlenant à
l'hospice Saint-Aicolas de Metz, i68a (dénombr.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
3 ocl. ). — Ancienne annexe de ia paroisse de Guen-
kirchen; fut érigée, en 1751, en cure de i'archi-
prélré de Varize. Celte cure était à la collation de
Tabb. de Longeville-lez-Saint-Avold. — Une maison
de Roupeldange dépendait de la parois(>e d'Otton-
ville.
Autrefois partie Lorraine, partie Trois-Évèchés,
bail), de Boula}! gi Je UeU , coût, de Lorraine et de
Metz. La partie lorraine représentait le tiers du vil-
lage (dénombr. Tli. Alix). — Fait partie du canton
de Boulay depuis 1 790.
ROCPKLSTOCDEN (Lï GbAND Ct LE PeTIt), f", c'" de
Coume.
Roiissr-LE-BouRG, vill. c°' de Roussy-le-Villagc. —
— Ruu)mje, Rauheium, io3G (abb. Saint-Paulin,
lest. Adalb.). — Rocei, io8a (abb. Sainl-Airy,
D. Cal. m, Ca). — Ruttiche, io<j7 (cart. Moy.
Rhin, II, Lxxiii). — Lecomtéde Rochy, iii*s' (Tess.
Hist. Thionv. pr.). — Rulich, 1 1 o(i ( Berlb. t. V, 1 1).
— Caslellum Ruotiche, 1 i3i (cart. Moy. Rhin, 11,
LXixil). — Rusteium, 1169 (ibid.). — Rozeium,
119a (ibid.). — Rocei, laoo (ibid.). — Castrum
Hucei), laio (cbron. Met. D. Cal. I, pr. lxiviii).
— Rutsy, la.'fO (Berlb. Il, nvii). — Ruutcengm,
1374 (abb. Vill. liasse Haucourt). — Roucey, ia85
(ibid. A. 18). — Rocey, tago (t6i<i. T. 10). —
Routsey, 1 4oû (arcb. b. de V. AA, 1 1). — Rueey,
ijiag (ibid.) — Ktdlich, Bourg - Knltrich , 1606
Cpouillé de M.). — Roucy, 1674 (Hus. Lesc). —
En allemand : Burg-Riilgeii.
La terre de Roussy, autrefois comté, devint en
1387 un apanage de la brancbe de Luxembourg-
Ligny, qui eut pour auteur Valeran de Luxembourg,
fils puiné de Henri 11 , dit le Grand , comte de Luxem-
bourg, mort en 1274. Elle fut de nouveau érigée
en comlé par Cbarles V, roi de France, en .1867,
afin de récompenser les services de la maison de
Luxembourg.
Ce comté, dit autrement comlé de Saint-Paul,
mouvait, en 1701, du roi de France, était le siège
d'une justice haute, moyenne ct basse, et compre-
nait : 1° la justiccrie de Roussy, composée de
RoHSsy-lc-Bourg , Boust et Parlb, du moulin dudit
Parth et Halling; celle de Bonnol, composée des
villages de Bonnel, Erpeldange ct OEmering, et
celle de Mondorff, comprenant Ellingen etEIwingen;
2° les villages de Mensdorff et de Mutfort et les
hameaux deFletringet deMeding, 1701 (dénomb.
0 mai).
Les armes primitives de ce comté étaient : d'azur,
o deux poissons adossés d'argent; quand il entra dans
ledomainedela maison de Luxembourg, ilenpritles
armes , savoir : d'argent au lion de gueules armé lam-
pante et couronné d'or, la queue nonée , fourches et
passée en sautoir.
Roussy-lc-Bourg était encore le siège d'une sei-
gneurie dont dépendaient Hettange-Grande , Sœtrirh
et partie de Renlgen-Haute, cette dernière compo-
sée do luiil voueries (1701, dénombr. 0 mai ).
Faisait partie de la paroisse d'UsscIskirch.
Autrefois Trois-Evècbés, baill. et coût, de Tbion-
ville. — Appartint, de 1790 à jSoa, au canton
de Rodcmack et passa, à r«tte époque, dans le
canton actuel. — Commune jusqu'en i8ii, oùii
fut réuni à Roussy - le-Village par un décret du
1 " avril.
Roossï-LE-ViLiiGE, c" de Cattenom. — En allemand :
DurJ-Rotgen.
Partie de ce village dépendait de la seignjeurie de
Cattenom (1706, dénomb. i<) novembre). — Il
était annexe de la paroisse d'Usselskirch et servait
de résidence au curé. — A pour annexes Rous.sy-le-
Bourg, Dodenboven et la ferme de Sainte-Cécile.
— Mêmes noms anciens, méaiesjuridiclious et même
canton que le ])récédent.
Route (La), nom donné à un certain nombre de vil-
lages lorrains cédés à la France, pour assurer les
communications militaires de Metz avec l'Alsace, par
l'article i3 du traité de 1661.
Ces villages étiiienl au nombre de seize, parmi
lesquels les suivanis font partie du dép' de la Moselle :
Adaincourt, Ancy-lez-SoIgne , Achàlel, Sailly, Se-
court et Soigne.
RotTB DES CueVALlERS (La). Voy. RrTIEBSIRAS.SE.
RoiiTE DD Roi (La). — Voy. Koemgstiiasse.
RoDTE FÉODALE (La), grande voie impériale entre ia
Flandre et la Lombardie. De Sarrehriick elle se
dirigeait sur Sarreguemines , en longeant la rive
gauche de la Sarre; franchissait la iiliesc uji peu
au-dessus de son embouchure, au poni ruiné do la
Bliese; traversait les territ. de ÎVeunkiich, Fraucn-
berg, Blicsbrijcken, Obergailbach , Rimhug, Betl-
willer, Petit-Réderching, Enchenberg, Lemberg,
G(clzenbrûck , et entrait dans la seigneurie de Licli-
lenberg (Bas-Rhin), près du Breitenstein.
Cette route était donnée en fief par les empereurs
d'Allemagne, aux ducs de Lorraine et aux sires de
Bilche, dans son parcours à travers leurs seigneu-
ries.
Routes nationales (Tableau des) sur le terril, de la
Moselle et indication de leurs longueurs dans ce
département :
Boute nationale n° 3 : de Paris à Melz et à
Mayence, par Sarrebruck (g7\i46). — Roule na-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
223
lionale n° 18 : de Paris à Longwy et à Luxembourg
(2 5^C68). — Route nationale n° 47 : de Vouziers
à Longuyon (la^aSa). — Route nationale n° 5a :
de Metz à Longwy (iS^SôS). — Route nationale
n" 53 : de Metz à Luxembourg (/i6\) 86). — Route
nationale n° 53 bis ; de Metz à Trêves, par Sierck
(2i\523). — Route nationale n" 54 : de Metz à
Sarrelouis, par Boulay (38',925). — Route natio-
nale n° 55 : de Metz à Strasbourg, par Château-
Salins (76',5o4). — • Route nationale n° 56 : de
Metz à Strasbourg, par Saint-Avold (26\i66). —
Route nationale n° 57 : de Metz à Besançon
(i()S87o). — Route nationale n" 6i : de Stras-
bourg à Sarrebriick (a8'',898). — Route nationale
n° 62 : de Strasbourg à Deux-Ponts, par Bilche
(35',i89). — Route nationale n° 74 : de Châlons-
.sur-Saône à Sarreguemines (45'',84o).
Toutes ces routes forment ensemble un total do
467S325.
Les routes départementales, au nombre de 18,
comprennent 36(i'',236.
Les chemins de grande communication, au
nombre de 34 , comprennent 765^71 1.
RozÉBiEiiLLES, c°° de Gorze. — Roserulis, 1 161 (abb.
Sainte-Croix, ch. conf.). — Roserueles, 1200 (coll.
Saint-Sauv. s. i"an). — Roserioles, 1 :!2i (chap. cath.
s. l'an). — Rouzeruelle, i2 5o (abb. Saint-Pierre,
cens.). — Rosereules, laua (fonds de Malte, inv.
liasse J.). — Rozeruelle, i3oo (chap. cath. s. l'an).
— Rouzeireulle , 1 386 (ibid.). — Rouzeirielle , 1 398
(ihid.). — Rouzerimlle , xv" s° (cbron. Prail.). —
Rouzeruelle, i4o4 (liste des viil.). — Roséluire, i4o8
(chron. doy. de S'-Thiéb.). — Rouzerruelk, 1417
(chap. cath. s. l'an). — Rouserieule , ih'jh (Journ.
J. Aub.). — RoierieuUe, 1487 (chap. cath. s. l'an).
— Rouserieulles , i5i7 (Mém. Ph. de Vign.). —
Rnuzerieulles , i53o (chap. cath. s. l'an). — Rozcr-
nieulle, 1 54 4 ( pouilté de M.). — Rougeiieulle.i,i 554
(Mém. de Vieilleville, chap. xviii). — Roserieulle,
1602 (Journ. D. Flor.). — Rosserieidle , xvni' s'
(pouillé de M.). — Roselieur, 175O (D. Cal. not.
Lorr.). — Roselièvre, 1766 (carte Vaug.). — En
patois : Rouselieur.
Etait siège d'un fief lorrain, sous lebaill. d'Apre-
mont (1594).
Le ban Saint-Paul de RozérieuUcs était le siège
d'un fief et d'une justice haute, moyenne et basse,
mouvant du roi de France et appartenant au cha-
pitre de la cathédrale de Metz (1681, dénombr.
2 janv.). — Etait siège d'une cure de l'archiprétré
du Val-de-Metz, dépendant de la collégiale de Saint-
Louis.
Autrefois Trois-Évéehés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Moulins; fut
érigé, sous l'organisation de l'an m, en chef-lieu
d'un canton qui comprenait les c°" d'Ars-sur-
Moselle, Chàtel-Saiut-Germain, Chazelles, Grave-
lotte, Jussy, Lessy, Longeville -lez-Metz, Moulins,
RozérieuUes , Sainte-Ruffine , Scy, Vaux et Verné-
ville, et passa, en 1802 , dans le canton actuel. —
A pour annexes les moulins de Longeau et de Bazin,
le hameau de la Maison-Neuve, les fermes de Saint-
Hubert et de Bellevue. — Il y avait à RozérieuUes
un prieuré dépendant de l'abb. de Notre-Dame de
Mouzon.
Rb (Le Grand), ruiss. qui coule sur le territ. de la c"
d'Anoux.
Ru DE CiiEcx (Le), ruiss. qui coule sur le territ. de la
c" de Lorry-devant-le-Pont et afflue à la Seille.
Ru DE Mad (Le), ruisseau. — Fluvius Magide, 801
(cart. Gorze, t. LIV, p. 79). — Mngdisfuvius, 807
{ibid. t. LVIlf, p. 76). — Le Mairt, 1827 (coU.
Lorr. 5oi, 3). — Le ruisseau de Maid , 1756 (Stem.
dép' M. ).
Prend sa source à Broussey (dép' de la Mourthe),
traverse les c°"' de Waville , de Villecey et d'Onville
sur une longueur de 6 kilom. et se jette dans la
Moselle à Arnaville.
Ru DE Mascb (Le), rivière. — Voy. Woigot (Le).
Ru d'Hutkon (Le), ruiss. qui prend sa source dans
les bois de Labry, traverse la c"' de ce nom sur une
longueur de i kilom. et se jette dans l'Orne.
RucHELixGEN, viU. détruit, c"' de Spichercn. — i?!i-
chlingen, 1 677 ( Iransact. entre le seig. de Forbach et
ses vassaux). — Rochlingen, 1094 (dén. Th. Alix).
— Rochelingen, 1618 (partage de la terre de For-
bach). — Rouchlingen, désert ( i684 , dénomb. du
7 mars). — Ruttlingen , 1 709 (proc.-verb. de reconn.
de la terre de Forbach).
Village du comté de Forbach, ruiné vei-s i635.
RuciiiNG, m°° isolée. — Annexe de la paroisse d'Otton-
ville; — un ménage (1606, pouillé de M.).
RuDLiNG, h. c" de Sierck, à gauche de la Moselle. —
Rodingen, i5ç)h (dén. Th. Alix). — - Ruedlingen ,
ivii" s' ( Sierck , dom. Lorr. ).
Siège d'un fief lorrain sous la cour de Perl. —
Était annexe de la paroisse de Sierck.
Autrefois Trois-Évèchés , prévôté de Sierck, coût,
de Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du can-
ton et de la c°" de Sierck.
RuGï, h. c" d'Argancy, à droite de la Moselle. — Rurey,
i4o4 (liste des vill,). — Rougey, 1429 (arch. h.
de V. AA, 1 1). — Ruffy, xvii' s* (carte Tass.). —
Rnji, 1 635 ( Journ. J.Bauch). — Ruxi, i638 (ibid.).
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
— Ruchi, 175c (D.Cal. nol. Lorr.). — En patois:
Reu'hy.
Était siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse (1720, dénonibr. 19 juin). —
Annexe de la paroisse d'Ennery.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. cl coût de Meti.
— Fit partie, en 1790, du canton d'Argancy;
passa dans celui d'Antilly sous l'organisation de
l'an m et dans celui de Vigy en 180a.
Au siècle dernier, Rugy faisait partie d'une mairie
qui comprenait Ennery, Chailly et Rugy ( arcli. départ.
enregist. de provis. i5 avril 1768). — Chef-lieu
communal jus(|u'cn 1 8 1 o , ou il fui réuni à Argancy
par décret du 1 1 avril.
RiissEAc (Le GBàM>-). — Coule sur le territ. des c°"
de Hestroff et de Merten et se jette dans la Bisten.
Ri'isseii' (Lu \ 1EII-). — Prend sa source à Chémery,
traverse cette c"* sur une longueur de a kilora.
r)o met. et se jette dans la Nied.
BkNDW2LCHEK ou Rl/KDWIESif. VoV. Ro.^DBOI8 (Le).
RtjpiGM', h. c" de Charly. — Rupenry, 1 1 a8 (chap. de
la cath. S. l'an). — Ropenei, m'S-j (ibid.). —
Rupenez, ii'i3 (abb. Vill. cart. t. I, G. i). — Rup-
penei, 1161 (abb. Sainte-Croix, ch. conf.). — Rop-
pene, 1277 (abb. Vill. cart. t. I, B. a3). — Roup-
peney, ia83 (ibid. B. 6). — Rutpeney, ia83 {ibid.
H. 4). — Roupeney, «397 (ibid. B. ao). — Rope-
ney, i35o (ibid. E. 6). — Roppeitey, i4o4 (liste des
vill.). — Rupinei, 1 4 1 3 (abb. Vill. cari. t. I , H. 1 1 ).
— Ruppigney, i /i37 (abb. Sainl-Vinc. liasse S'-Jul.).
— Rouppigney, 1 A95 ( Journ, J. Aub. ). — Rouppy,
Xïi' s* (chron. Cl. Phil.). — Rupgny, 1610 (Fab.
territ. Met.). — Erpigny, ifjSi (dénombr. s. l'an).
— En patois : Ropny.
Siège d'un Cef et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France et appartenant
au chap. de la cathédrale de Melz (iG8i, dénomb.
a janvier ). — Était annexe de la paroisse de Charly.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du cantou d'.\rgancy en 1790, de
celui d'Antilly sous l'organisation de l'an m et
de celui de Vigy en i8oa. — Chef-lieu communal
jusqu'au décret du 9 février 1810, qui le réunit
à Charly.
RcpiGsï, anc. hameau absorbé par Sainte-Barbe. —
Ruppigney et Sainle-Barbe , iliol» (liste des vill.).
— En patois : R'pini.
RinAUGE, c°° de Mclzerwisse, à droite de la .Moselle.
— Runeringa, 1 1 79 (abb. Bouz. bul. Alex. 111). —
Rudrekange, 1227 (abb. Vill. cart. t. II, p. 354).
— Rurekanges, 1^99 (ibid. t. II, R. 1 1). — Rue-
rlrechangps sus Moselle, i3lo (ibid. R. 9). — Ru-
derkinga, 1.')17 (ibid. R. 7). — Roliirangea, Rme-
range, i3a4 (inv. des tit. de Lorr. III, i5i). —
Rnriiigajuxta Moaellam, 1 5o8 (abb. Vill. cart. 1. 11 ,
Pu). — Ruratigia, 1 544 (pouillé de M.). '— Ru-
rangesatulaMozelli', t 553 (SiégedeM.parSalignac).
— Roliiigen , 1 5()o (abb. Vill. cart. 1. 1 , n° 1 ). — Rur-
chingen, 157a (Berth. Hisl. Lux. VIII, 4o). — Ror-
chiiigen, xvii' s° (Loth. sept.). — Rolliiigeii, i6(i5
(abb. Vill. cart. t. 1, n" 1 ). — Rorange, lOag (ibid.
n° 6). — Ruaching, i63a (ibid.). — Rorchin, 1667
(ibid.). — Rurchingen, 1690 (ibid. n° 10). — En
allemand : Riederchingen et Roderchen.
Était le siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse, mouvant du roi de France (1756,
dén. o mars). — 11 y avait à Rurange une censé qui
dépendait de la seigneurie de Bertrango (168a,
dén. 11 oct.). — Était siège d'une cure de l'archi-
prètrc de Rombas.
Autrefois Trois-tvéchès, baill. et coût. deThion-
villle. — Fut classé, en 1790, dans le canton de
Luttangc, y resta sous l'organisation de l'an m et
passa, en 180a, dans le canton actuel. — A pour
annexes Moiitrequienne et Logne.
RiBAKGE (Ruisseau de). — Il coule sur le terril, dos
c"" de Gommelange et de Rurange et se jette dans
la Moselle.
RnBAiîGELEz-MÉcANOE , h. c"' de Mégangc. — Rohenges ,
ii3o (abb. Freist. ch. fond.). — Ruckeringa, Ru-
reringa, Rwn-aiiga, i544 (pouillé de M.).
Etait annexe de la paroisse de Gucnkirclien.
Autrefois Trois-Évôchés, baill. et coût, do Melz.
— Fit partie, de 1790 à 1802 , du canton de Bur-
toncourt et passa à cette date dans celui de lioulay.
— Commune jusqu'au 28 mars j 81 3, où il fut réuni
à Gucnkirchen, puis séparé de cette commune par
ordonnance du 12 janvier i833 et réuni comme
annexe à celle de Mégange.
RuBuÛTT, f. c"' de Sturtzelbronn.
RtssANGE, c"" de Longwy. — Rucenge, iigS (abb.
Siiint-Clém. ch. Berir. ). — Remange, 1 2 20 ( Berth.
t. V, p. xxxTi). — Rmz,ingen, 1674 (abb. Vill. ch.
s. l'an). — Rustingen, xviii" s° (pouillé de Trêves).
Siège d'une seigneurie, haute, moyenne et basse
justice; Cef mouvant de la prévôté de Villers-la-
Montagne. — Cure du diocèse de Trêves (doyenné
de Luxembourg), qui avait pour annexe une cha-
pelle appelée la chapelle Roger-Tliil de Michèville,
157O (abb. Vill. cart. t. I, R. 1 1 ).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne ,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie du canton d'Au-
metz de 1790 à 1802, où il fut classé dans la can-
ton actuel. — Chef-heu communal jusqu'en 18 r 1,
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
^25
où il fui réuni à Rédange par décret du 5 avril ; érigé
de nouveau en commune par ordonnance du i /i dé-
cembre i836.
RisTROFF, 11. c"' de Sierck, à droite de la Moselle. —
Rucheiudoi-pht , 1 145 (abb. Mettl. cli. arcli. Adalb.).
— Ruke>doi^)h, iiSy (abb. Bouz. ch. duc Math.).
— Rukestot-]), Rukesirojf, ti58 (arch. de Sierck,
ibid.). — Risturff, i3a8 (inv. des lit. de Lorr. III,
iSa). — Rusiurfflez Sirkes, iDcji (dén. Th. Alix).
— Rusdorff, 1 686 (gén. de M. dom.). — Ruestroff,
xviii" s" ( Sierck , dom. ). — Rurdorjf, Rusdurjf, 1 706
(D. Cal. not. Lorr.).
Village de la sous-prévôté de Sierck (1 59^1 ) ; avait
une chapelle annexe de la paroisse de Sierck (dio-
cèse de Trêves).
Autrefois Trois-Évéchés , prév. de Sierck , coût, de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Sierck (LannstroCf, de 1803 à 1806). — Chef-
lieu communal jusqu'en 1811, où il fut réuni à la
ville de Sierck par décret du 19 mars.
11 y avait à Rustroff un couvent de religieuses du
tiers-ordre de Saint-François, sous l'invocation de
la sainte Vierge, fondé le 1" septembre i486 par
le comte do Linange, grand bailli d'Allemagne, et
confirmé en i.5i4 par Léon X. Ce couvent, qui a
existé jusqu'à la Révolution dans sa primitive insti-
tution , sert aujourd'hui de succursale aux religieuses
de Sainte-Chrétienne de Metz.
RisiROFF (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"' de Sierck et se jette dans la Moselle.
Sablon (Le), 3* c™ de Metz, à gauche de la Scille.
— Savclo, 880 (abb. Gorze, ch. VVala). — Ad lia-
renas, 1 i3o (abb. Saint-Clém. ch. Et. de Bar). — Le
Savelon, i365 (chron. doy. de Saint-Tliiéb.). —
Le Savellon, xï" s' (chron. Prail.). — La Greive,
iio4 (liste des vill.). — En patois : Lo Saibion.
r Communauté do plusieurs habitants, entre la
Seille et la Moselle , à la sortie de la porte Saint-
Thiébaut,» 1766 (Stem. dép. M.). — Faisait partie
de la paroisse Saint-Prival.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coul. de Metz.
— Érigé, en 1790, en commune du canton d'Augny;
passa, en 1802, dans le canton actuel. — A pour
annexes Rivage, les fermes de Halsidiac et Sainte-
Agathe et la maison isolée de Tivoli.
C'est sur le territoire du Sablon que se trouvaient
la plupart des grands monuments de Metz sous les
Romains : les thermes, l'amphithéâtre (dont la re-
doute du Pâté occupe la place), ainsi que plusieurs
des antiques édifices de la foi chrétienne dans cette
ville : les abbayes Saint-Arnould et Saint-Clément,
Notre-Dame-des-Champs et beaucoup d'autres, dé-
truits dans les différents sièges que Metz eut à sou-
tenir.
Sablon (Le), Le" de Marly.
Sabbé, {. c"' de Coin-iez-Cuvry. — Sableif, 1872 (hste
des amans). — Sahley, 1887 ('"^''^ d'aman). —
Saibleids, ilxoli (P. Ferry, ohs. séc. t. II, 3ii v").
— Soubry, xvi* s' (carte Tass.). — Sobrié, xvii' s°
(carte Beaul.). — Sabrée, xviu" s' (pouillé de M.).
— Sabi-y (carte Cass.). — En patois : Saubré.
Etait annexe de la paroisse de Cuvry.
Moselle.
Sacaieon, m'" sur le Ru de Mad, c" de Waville.
Sacbonban-de-Mokt (Le), ban-fief, sur le terril, de
Montoy. — iGaS (arch. comm. EE. 355).
Sabelbacu (Ruisseau de). — Prend sa source dans le
pré de Wœifling, traverse les c""de Wœifling, de
Wieswiller et d'Achen sur une longueur de 2 kilo-
mètres et se jette dans le ruiss. d'Achen.
S«KE\Biii;cK (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de
la c"' d'Eherswiller.
Sailly, c°° de Verny. — Sei'lei, 1 167 (abb. Saint-Max.
ch. év. Berlr.). — Zerlei, 1167 (abb. Saint-Mart.
ann. Prem. t. X , 2). — Cerseium, 1 1 86 (ibid.). —
Ctrleium, 1 188 (ibid.). — Serleium, 1 189 (ibid.).
— Sailley, xv" s' (abb. Sainle-Gloss. fiasse Charly).
— Sarlay, Sairley, iliolt (liste des vill.). — Sarly,
ilioU (chap. cath. s. l'an). — Sailley, i5i6 (ibid.).
— SayUeyum, Sailleyum, Sailli, i544 (pouillé do
M.). — Saylly, xvii' s" (Loth. sept.).
Siège d'un fief, avec justice haute, moyenne et
basse, qui mouvait du roi de France (1681, dénomb.
17 sept.). — Etait siège d'une cure de l'archiprêtré
de Nomeny, qui dépendait du chapitre de la cathé-
drale de Nancy et avait pour annexes Achâlel et
Vulmont, ce dernier alternativement avec Foville.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fut érigé, en 1790, en chef-lieu d'un canton du
district de Morhange, qui comprenait les communes
d'Achâtel, Buchy, Moncheux, Sailly, Secourt, Soigne
et Ancy et Vulmont; passa, sous l'organisation de
l'an m, dans le canton de Soigne et, en 1803, dans
le canton actuel. — A pour annexes la foilerie de
Colliaux et le Moulin.
29
226 DEPARTEMENT
>
<: SaiHy, maison de nom et d'armes, arrière-fief du
marquisat do Pont-à-Mousson, relevant immédiate-
ment de la haronnic de Viviers, à présent esteinte,
portait : de gueules au lion d'argent, urmé , lam-
poêsé et couronné d'or, n ( Hnss. Lesc ) '
SiiLLT, m'°, c°* de Vulmont.
Saillï ( Ruisseau de l'Étano de). — Pr^-nd sa source
dans l'étang de SaiHy , traverse les c°" de Vulmont
et de Saili} sur une lonf|ucurde i kilom. et se jette
dans l'étang de Vulmont.
Saint-.\ig[ian , éjjliso et ni°"' isolées, c" d'Ogy. — Sainl-
Agnel, Saint-Aignien , 135."! (P. Ferr. obs. séc. t. II,
p. aof)). — Saint-yiignien , ilioti (liste dcsvill.).
— Saint - Agnel de costé - Flanvilte , i!\-]S (Journ.
J. Anbr.). — Sainte - Aignel , Sainte - Aignè$ , i5i3
(Mém. Ph. de Vign.). — Saint-Agnez, Saint-Agnek,
1O3/1 (Journ. J. Baucli.). — En patois : Samt-;lign«.
A Saint- Aignan était un des quairet du pays
Messin, c'est-à-dire une des bornes de banlieue
( 1 678, Journ. J. Aubr.).
L'église de Sainl-Aignan était autrefois cliapelle
d'un prieuré de Bénédictines, dépendant de l'abb.
de Neufmoùtiers, attribué en ih-jb à l'ordre de
Malte. Elle était le siège d'une paroisse de l'archi-
prêtré de Noisseville, qui était desservie par un frère
de l'ordre de Malte et avait pour annexes Flanville,
Lauvallière (Haute et Basse), Montoy, (Igy, Puche
et Silly-sur-Nied.
SilNT-AiL, c°" de Briey, à la droite de l'Orne. —
Saintaille, i4o4 (liste des vill.). — Sainctaitte,
i48g (Journ. J. Aubr.). — Sanctus Stephanus
m monte, de monte Saintaille, dmimu» Stepbanut,
lôUti (pouiilé de M.). — Saincte Taille, 157»
(baill. de Saint-Mibiel). — Saint-Tailly, itii' s"
(carte Beaul.). — Sentille, xvii* s' (Lotli. sept.). —
Saintaille, 1781 (fonds de Malte, décl. de biens).
— Sainl-Stail, 1766 (D. Cal. not. Lorr.).
Le ban Saint-Etienne à Saint-Ail était siège d'une
justice foncière (1681, dénomb. 96 juin). — La
haute justice était au roi. — Était le siège d'une
paroisse de l'archiprètré d'Hatrizc, dépendant do
l'abb. Saint-Sympborien , qui avait Habonville pour
annexe.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coul. deSaint-
Miliiel. — Fil partie, en 1790, du canton de Joua-
ville; passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui
de Valleroy et, en iSoa, dans le canlon actuel. —
A Habonville pour annexe.
Saint-Akdbé, ancien prieuré de Bénédictins, sous les
murs de Metz. — Le bourg et le priouré de taint
Andrieu, ii44 (cbron. doy. de S'-Tbiéb.). — Le
priorey de saint Andreu, 1 477 (Journ. J. Aubr.). —
DE LA MOSELLE.
] Sanctus Andréas, i544 (pouilléde M.). — L'esgltse
de saint Andrieu, i553 (Siège de Melï, par Sali-
Le prieuré de Saint-André appartenait à l'abbaye
Saint-Clément, dont les rebgieux desservaient celte
antique église : la charte d'imion est du <)53. — Il
était situé au delà de Saint-Pieri-o-aux-Arènes, entre
la porte de ce nom et la porte Mazellc, et fut détruit
lors du siège de i55a.
Saint-Arsoilu, ancienne abbaye de Bénédictins, sous
les murs de Metz. — Dasilica sanctoritm apuslolo-
rum jurla iirbein Melensem constructa , 68(i (abb.
Saint-Arnoult, don. du roi Pépin). — Monaste-
rium jajta civitalem metensem situm, 706 {ihid. s.
l'an). — ISasilica, sancti Domini Arnulphi vel sanc-
torwn apostolmum, 717 {ibid. donation de Martil
par Chilpèric III). — Basilici quœ est constructa m
honore sancti Jacobi apostoli vel cœterarum aposto-
lorum, 7S3 {ibid. ch. de Charlemagne). — Ecclesia
sancti llamulphi, 848 (tiiVi. cens. p. i 4 ). — Ecclesia
sancti AmulplU, 870 (ibid. ch. Charles le Chauve).
— Monasterium sancti Arnulphi, 88y (ihid. ch. Arii.
roi de Bav.). — Abbatia sancti Arnulphi, 927 (ibid.
acens.). — Saint Arnou de Metz, 1394 (abb, Vill.
cart. t. I, A. 17). — L'abbaie saint Arnulph, i433
(chron. doy. de S'-Tbiéb.). — ■ Le bourg Saint-Ar-
nould, i444 (ibid.). — L'abbaye SaintrArnoult,
i544 (rel. voy. de Charles V). — Sanctus Arnul-
phus, i544 (pouiilé de M.). — Le bourg Sninl-
Amoul, 1553 (Siège de M. par Salignac).
Ce célèbre monastère commença par être une pe-
tite chapelle construite par saint Patient, 4" évêque
de Metz, sous le vocable de saint Jean l'Évangè-
lisle. Elle fui renversée par les Vandales au com-
mencement du v" siècle. — Relevée de ses ruines,
elle reçut le corps du saint et illustre évêque de
Metz Arnould, souche de la race carlovingienne; les
sépultures les plus illustres y furent placées à côté de
la.sienne. Mais les chanoines qui la desservaient ayant
dû subir une réforme radicale , l'évêque Adalbéron I"
mit à leur place des Bénédictins tirés de l'abbaye de
Gorze, lesquels donnèrent an monastère un grand
renom de science et de piété. L'église fut rebâtie de
nouveau au xi° siècle et consacrée, en 1 049, par le
pape Léon IX. Cette église était une des plus belles
et des plus riches de la contrée; mais le siège de
Charles-Quint, en i552 , força le duc de Guise à la
sacrifier aux besoins de la défense. Le monastère fut
détruit et les religieux transférés au couvent des
F. Prêcheurs dans la ville. L'emplacement de l'ab-
baye Saint-Arnould est maintenant occupé par la
lunette d'Arçon, dont les travaux de restauration
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
227
viennent tout récemment de remettre au jour une
partie du cimetière qui entourait l'éjjlise.
Saist-ArsoI)I.d (Bois de), forêt, c"" de Cheminot. —
Remarquable par de nombreuses substructioris.
SAiM-AnsiiLD, près de Sarrebrûck (Prusse). — Archi-
presbiteratus de Sancto Amualdo , ihhk (pouiHé de
M.). — Archipresb. de Sancto Amrialo , 1606 (ibid.).
Etait le siège d'un archiprètré dépendant de l'ar-
chidiaconé de Sarrebourg, auquel appartenaient,
entre autres, les paroisses suivantes, qui font partie
du dép' de la Moselle : Bousbacli , Cadenbronn,
Farschwiller, Folckling, Frauenberg, Grosblieder-
stroff , Heckcnransbach , Hessling, Kerbacb, Neuf-
grange, Neunkirch, Noussewiller-lez-Puttelange,
Putleiange, Rémcring, Roth, Rouhling, Saint-Jean-
Rohrbach , Sarralbe, Tenteling, Théding, Welfer-
ding, Willerwald, Witring et Zetting.
SiiNT-AvoLD, ville, ch.-l. de c°°, arrond. de Sarre,
guemines. — Hilariactim, vi" s' (d'Achery, Spici-
leg. VI, 6i;i). — Hilariactis vicithts , 087 (cb. abb.
Longev. Meurisse, Hist. des év. de Metz, 95). —
A'ora Cella, Norie Cella? monasterium , 717 (gesla
episc. Metens.). — HiUiriacum, 76A (Sigisb. Gem-
blac. cliron. ad ann.). — Monmtei'ium beati Naboris,
76.5 (cbron. des abb. de Saint-Avold et de Gorze,
Meurisse, 170). — Cœnobium beati Naboris, 787
(D. Cal. I, pr. s. l'an). — Saint-Nabor, xii* s° (abb.
Vill. liasse Guerledange , !>). — Sancti Naboris eccle-
sia, 1 i4o (ch. Et. de Bar., D. Cal. V, pr. cccxiii).
— Saint- Aiior, laii (ban de tréf. s. l'au). — Mo-
nasterium sancti Naboris, 1276 (Kremer, Arden.
Gesch. II, 357). — Saint-Avou, iSSg (quitl. arcli.
h. de V. i5-22). — Saint-Nabor, i365 (Kremer,
op. cit., II, 5o8). — Sainl-Avouk, iSgS (cart. év.
de M., t. I, p. 1). — Saint-Avost, iSg'G {ibid.
p. 3i v°). — Saint- Naboire, iliao {ibid. t. III,
p. 3o v°). — Sainte -Nabore, 1/128 {ibid. t. I,
i6'i v°). — Saint-Avolz, liSi (cbron. doy. de S'-
Tbiébault). — Saint-Nabore, l'jSg (cart. év. de
M. t. IV, p. 7 v°). — Saut-Nabore, 1^75 (Kremer,
op. cit., Il, 54A). — Saint-Avoli, Saint-Avoult ,
1/189 (cart. év. de M. t. III, p. 78). — Saiiit-Avolt,
1690 (Journ. J. Aubr.). — Monasterium sancti
Naboris, in sancto Nabm-e, i5A/i (pouillé de M.).
— Saint-Arau, i553 (Siège de M. par Salignac).
— Die statt Naboi; i5."j3 (Honlheim, Hist. Trevir.
dipl. Il, 759). — Sainl-Avol, 1672 (arcli. de Saint-
Avold, lettres patentes du 17 mars). — Santerfor,
1692 (Hertzog, Edels. chron. II, 289). — Saint-
Azouh, xvii' s" (Lolb. sept). — Saint-Advol, 161 3
(arch. de Saint-Avold, lettres patentes du 10 mars).
— Saint-.ivohe , i633 (Journ. J. Baucb.). — Saint-
Avost, i636 {ibid.). — Saint-Avolx, if)38 (ibid.).
— Saiut-AvovU, i645 (Merian. Topograpb. Pala-
tin. Rheni, 3o). — Saint-Auoul, 1676 (Huss.
Lesc. art. Pajfenhove). — Fumim sancti Naboris
ou Nova cella (D. Cal. not. Lorr.). — Rosselgène,
an II (actes de l'état civil, du 2 prairial an 11 au
I 0 frimaire an ni).
Saint-Avold doit son existence à une abbaye cé-
lèbre de l'ordre de Saint-Benoît. Cette abbaye , fon-
dée au vi' siècle, lui milieu de forêts désertes, par
saint Fridolin , qui lui donna le nom de Hilnriacum ,
fut reconstruite, deux siècles plus tard, par saint Si-
gisbald, évêque de Metz , sous le nom de Nova-Cella.
En 760, elle reçut de l'évêque saint Chrodegand le
nom de Saint-Nabor, fut augmentée et enricbie par
l'évêque Angelram (768-791) et subsista jusqu'à
la Révolution française. Elle appartenait à l'ordre de
saint Benoît, avait reçu la réforme de Saiht- Vanne
et était mise en commende.
Les comtes de Metz furent les premiers voués de
l'abbaye; plus tard, la vouerie appartint aux comtes
de Sarrebrûck ; les comtes de Créhange étaient les
arrière-voués.
La vouerie de Saint-Avold comprenait, en i635:
Béning, Cocberen , Dielschwiller, Dourd'hal (la
moitié), Ebei-sing, Eberswiller, Folckling, Fréme-
strofT, Freybouse, Gaubiving, Hellimer, l'Hôpital
(la moitié), Hosl, Laning, Leywiller, Lixing, Ma-
cheren, Maxstadt, Alorsbach, Remsing, Rosbrùck,
Rossel, Tbéding, Valmont, situés dans l'arrondisse-
ment; Girlingen, détruit; Emersweillor (Prusse),
Zimming et Haute-Vigneulle , de l'arrondissement
de Metz ; Fruenswiller et Voloch , localités inconnues.
Saint-Avold était une des villes importantes de
l'évècbé de Metz et le siège de la cour de la vouerie.
II fut entouré do murailles au milieu du xiv' siècle
et assiégé plusieurs fois.
Vendu au duc de Guise en 1.572, puis au duc
Charles III de Lorraine en i58i, Saint-Avold
suivit les destinées du duché. Il devint le siège
d'une prévôté royale , supprimée en 1 76 1 , et ressor-
tissait dès lors au bailliage de Boulay.
En 1O27, un monastère de Bénédictines y fut
établi.
L'ancien archiprêtré de Saint-Avold comprenait
trente et une paroisses, parmi lesquelles les suivantes,
situées dans le département de la Moselle : Bam-
biderstroff, Béning, Berweiller, Boucheporn, Châ-
teau-Rouge, Crculzwald, Dorwiller, Eberswiller,
Falck, Freyming, Guenwiller, Guerstling, Ham,
Henriville, Hombourg, Lachambre, Longeville-lez-
Saint-Avold, Marange, Mnrienthal, Merten, Porce-
ag.
228
DÉPAHTEMENT DE LA MOSELLE.
telle, Réniering, Saint-Avold, Tritiling, Valette,
Vigneulle- Haute, Villing, Warsberg, Ziraming et
Zondrange. — La cure de Saint-Avold fut unie à
l'abbaye en i i^io; elle avait pour annexes Carling,
l'Hôpital et Saint-Nicolas.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Meti. — En 1790, Saint-Avold devint le chef-lieu
d'un canton du district de Sarreguemines, qui com-
prenait la circonscription actuelle, moins les villages
de Host et de Porcelclle.
En l'an 11 de la République, le nom de Saint-
,\vold fut proscrit et remplaciS par relui de Rossel-
gène, emprunté à la Ros.sollc, dont les sources sont
situées à peu de distance de la ville. — Saiut-Avold
porte les armes pleines de la maison de Lorraine. U
reçut en 1701 des annoiries d'oflice qui étaient:
d'argent nu pal d'azur, chargé d'une belette d'argent.
— A pour annexes le hameau de Nidcck , les'moulins
de Rederniùhl et d'Oderfang, lesfermesdeWenheck
et de Lieutenantsgefeld , les chapelles de Sainte-
Croix, de Notre- Dame-des-Sept-Monts et de Wen-
heck.
"Sairt-Avold (Fobètde), forêt domaniale de 3,544 hec-
tares, située sur le tcrrit. des c°" de Saint-Avold et
do Porcelellc.
Saint-Baddier, église, c'" de la Maxc, à gauche de la
Moselle. — Sancti-Balderii , iigi (abb. Sainte-
Croix, ch. év. Berlr.). — Saint - Bauldier , 1/187
(abb. Saint- Vinc, vente de dîmes).
Berlram, évèque de Metz, donna cette église à
l'abbaye de Sainte-Croix en iig'i. Après la sup-
pression de cette abbaye, elle fut attribuée i Saint-
Vincent, qui en garda le patronage jusqu'à sa sup-
pression. — Paroisse de l'archiprèlré de Metz, qui
avait pour annexes Franclongcbamps, la Grange-
d'Envie, les Maxes, Saint- Reray et Thury.
Saint-Baudier et la Pctile-Maxe formaient un fief
qui relevaitduroideFrance(i68i,dénomb.3 juin).
Saint-Belin , montagne près de Gorze. — 1 54 0 ( Journ.
J. Le Goul.).
SAiNT-BEsoÎT-LE-BnÙLÉ, forges, c°* d'Ars-sur-Mo-
selle. — Saint-Ba)ioy , xvii' s' (Lotli. sept.). — Le
Ban de Saint-Benoist , 1681 (dénorabr. s. l'an).
SAiKT-BEBKAnD, c°° de Bouzonville. — Village construit
en iCag sur les ruines de Ramèse et Remesch. Il
appartenait à l'abbaye de Villers-Bettnacb, qui en
était seigneur haut-justicier, moyen et bas, 1C99
(abb. de Villers, Saint-Bernard, liasse i3)
Etait annexe de la paroisse d'Aboncourt.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis 1790.
Saint-Blaise, montagne, c°'d'Augny. — Sainte-B laize ,
xvii" s'' (Lolh. sept.). — En patois : Saint-Biâch'.
Le sommet de cette montagne est couronné par
les ruines de l'ancien château de ce nom. — Voy.
Ciiàtel-Saixt-Blaise.
Saist-Blaise , chapelle et hermitage , c"° de Bertring. —
Chapelle Sainl-Blaize , i033 (pouillé de M. Porlef.).
— Klautéinberg (caHe de l'État-major).
Sahst-Ciiarles, f. c°° de Gros-Tonquin. — Fondée
vers i84o par M"' de Wendel.
Saint-Ciiaiii.es, f. c°'dc Haucourt.
SAiiiT-CiiniSTopnE, chapelle, c"" de BambidcrstrofT.
Saint-Ciikistophe , f. c"" de Gondé-Nortlien.
Saimt-Chbistopiie, chapelle, près d'Onville. — xviii's'
(pouillé de M.).
Sai.'ït-Ci.acde, chapelle, près d'Onville. — xviii" s'
(pouillé de M.).
Saint-Clémest, anc. hcrmitage habité, c"* de Gorze.
Saint-Clément, anc. abbaye de Bénédictins et faubourg
sons les murs de Metz, c"' du Sablon. — Les frères
de Saint-Clémant , xii' s' (abb. .Saint-Clém. s. l'an).
— Eccletia beali Cleinenlis , 1 1 3o ( ibid. ch. év. Et, de
Bar). — Eglise Saint- Clément , laoi {ibid. s. l'an).
— Abbatia sancti Clementis, iao5 (itid. mandem.
év. Bertr. ). — Conventus sancti Clementis , 1 2 2 5
(ibid. s. l'an). — Dessoub Saint-Clément, 137a
(chron. doy. de S'-Tliiéb.). — Le bourg Saint-Clé-
nwnt, 1 553 (Siège de M. par Snlignac). — Mnnas-
tcrium sancti Clementis (pouillé de M.).
L'abbaye de .Saint-Clément doit son origine A
une petite chapelle élevée par saint Clément, apôtre
des Médiomalrices, dans laquelle il reçut la sépul-
ture. L'évêque Urbice , à la fin du iv" siècle, y bàlil
une église, où il mit des reliques de saint Féhx,
et y attacha des clercs pour le service. Au x' siècle,
saint Cadroë, fils d'un seigneur écossais, y établit
la réforme do saint Benoît. Elle courut risque , sous
l'évêque Adalbéron H , d'être unie à Saint-Arnould ;
mais elle parvint à garder son existencepropre et
resta au lieu de la primitive fondation jusqu'au siège
de i55a, où il fallut la détruire et transférer les
religieux dans la ville, au prieuré des l'ucelles de
la Vignette.
L'emplacement de l'abbaye est auj. occupé par
des cultures un peu en avant et à droite de la redoute
du Pâté.
Saint-Denis, église et in°° isolée, c" de Ville-Houdlé-
mont.
Saint-Donat, chapelle, c"" de Gros-Tenquin. — Lin-
strojf (carie Cass.).
Cette chapelle a été bàtie en 1776.
Saint-Eloi, f. et chat, c"' de la Maxe. — La Menaudie
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
229
saint Alloy as Champs, xv' s' (cliron. Ph. de Vign.).
— La Meiinudie de saint Eloi, liâ'i (cliron. doy.
de S'-Thiéb.). — Saint EUoy, Saint-AUoy, i5i8
(Mém.Pli. de Vign.). — Monasteritim sanctœ Crucis
alias sancti Eligii, i5/i/i (pouillé de M.). — Les
saiih vers saint Heloy, l'esglise saint Elloi, i553
(Siège de M. par Salignac). — Ea patois : Saint-
Alleu. — Voy. Sainte-Cboix.
Était annexe de la paroisse de Woippy.
Le monastère de Sainte-Croix, fonde à une époqne
recidée sur les bords de la Moselle, était habité par
des religieux qui disaient suivre la règle de saint
Eloi, évêque de Noyon. Vers la fin du xii° siècle,
ils prirent l'habit et la règle des Prémonirés, et
Zacharie, leur abbé, le fut en même temps do Jus-
tement, dont la fondation était récente. Albert,
voué de Metz, leur donna la terre de Buris, voisine
de leur maison, pour les mettre à l'abri des inon-
dations de la Moselle. Des religieuses du même ordre
furent mises à Saint-Eloi; mais les eaux les ayant
envahies, l'abbé leur donna la maison de Buris et
établit toute la communauté à Juslemont. Cepen-
dant cette union ayant élevé de vives réclamations,
le monastère de Buris reprit sa première destina-
tion, et les religieuses furent établies dans un nou-
veau monastère, qui fut appelé la Grange-aux-
Dames. Buris redevint, avec la confirmation
d'Hilluin, archevêque de Trêves, un centre monas-
tique indépendant en 1161. Celte abbaye portait
alors le titre de Sainte-Croix, à cause d'une portion
considéiiable de la vraie croix qu'un seigneur fla-
mand lui avait apportée de Jérusalem.
En lôoa, cette abbaye fut détruite à cause du
siège de Charles-Quint, et ses religieux transférés à
Metz. Le roi Henri IV la supprima en iBgS, pour
en affecter les biens au collège de Metz.
SiiNT-ÉiiENSE, annexe de Doncourt-lez-Conflans. —
De sancto Strphano, \hhh (pouillé de M.).
Chapelle, annexe de la paroisse de Doncourt.
Saint-Fhançois, c"" de Bouzonville.
Erigé par Charles IV, duc de Lorraine, en i G62-
1793 (terr. du ban). — Dépendait do la seigneurie
de Château-Rouge (1728, dénombr. 20 sept.). —
Était annexe de la paroisse de Monneren (dioc. de
Trêves).
.\utref0i3 Trois-Évécbés , prévôté de Sierck,cout.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzonville
depuis 1790. — A pour annexe le hameau de la
Croix.
Saint-François, f. c"* de Gros-Tenquin . fondée vers
i8ioparM"'deWendel.
SaixtFrançois , f. c"" de Thionville.
Saint-Genest, m°" isolée, ancien hermitage, sur le
territ. de Boudrozy, c°° de Mercy-le-IIaut.
Saint-Gengoulf, anc. censé, c"' de Bouzonville. —
Saint-Gangnlf, 175G (D. Cal. not. Lorr.).
Saist-Gebmain, anc. hermitage .sur la montagne de ce
nom, c"° de Chàtel-Saint-Germain.
Saint-Gorgok (Abbate be), à Gorzo. — Voy. Gorzk
(Abbate de).
Saint-Henry, f. c" de Denting.
Sai.\t-Ho> , lieu-dit , c"" de Betllainville. — Emplace-
ment d'un village détruit.
Saint-Hibert, f. c"" do Rozérieulles.
Saint-Hubert, h. c"" do Villers-Bettnach. — Saint-Hum-
bert, ) 'ig3 (Journ. J. Aub.). — Sanctus Humbertus,
1606 (pouillé de M. ). — En patois : Saint-IJimbé.
Était annexe de la paroisse d'Altroff.
Autrefois Trois-Évéchés , prév. de Sierck, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton de Bnrtoncourt
en 1790; fut classé, sous l'organisation de l'an m,
dans le canton de Vry et, en )8oa, dans celui de
Vigy. — Chef-lieu communal, avec Godchure pour
annexe, jusqu'au qo décembre 1 8 1 1 , où il fut réuni
à Villers-Bettnach.
Saint-Hcbert-Saint- Athanase, anc. chapelle de la
paroisse de Bertrange. — xviii' s* (pouillé de M.).
Saint -Jacques, chapelle, lieu do pèlerinage, c" de
Charleville.
Saint-Jacqies, anc. hermitage, c°° de Haucourt.
Saist-Jean ou Rothof, f. c"" de Bistroff, fondée vers
i8^i4 par M. Zimmormann.
Saint-Jean, f. c" do Dalem.
Saint-Jeah, f. 0°' de Denting.
Saint-Jean, tuilerie et f. c°' de Loupcrshausen. — Voy.
J0HAMVSWILLER.
Sai.\t-Jean-aux-Bois, anc. hermitage sis dans un vallon
près de Gondreville, c"' do Vry.
Chapelle, annexe de la paroisse de Vry.
Dépendait de l'hôpital Saint-Nicolas de Metz
(1682, dénombr. 3 oct.).
Saint-Jean-acx-Champs, chapelle sous les murs de
Metz. — Sanctus Johannes rétro sanctum Clementem ,
i5'i4 (pouillé de M.). — Saint-Jehan-aur-Champs ,
i553 (chron. rim.).
Ruinée en )559.
Saint-Jean-deïani-Marvii,le, c°° de Longuyon, sur
' rOlhain.
Il appartenait au duché de Luxembourg et fut
réuni à la France par l'article 7 du traité de 1 761.
— Était annexe de la paroisse de Ham-devant-
Marville (dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Évèchés , prév. roy. de Marville ,
coût, de Luxembourg. — Fit partie du canton de
230
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Charency (district de LoiiRwy) de 1790 à 1802 et
passa à cette dernière date dans le canton actuel. —
Annexe de Ham ; réuni avec lui à Petit-Failly par
décret du 1 li juillet 1 S 1 9 . — Distraits de cette com-
mune par ordonnance royale du ai février i84t,
pour former ensemble une commune dont le clicf-
iieu est Saint-Jean. — A pour annexes Ham et le
moulin de Grandvaux.
SAiRT-JEAS-iEZ-CHANTaLE, fabrique, c°* de Chanville.
Saint-Jeax-lez-Hebnï, blanchisserie, c"* de Herny.
Sai\t-Jea:«-Rohiibacii , c"° de Sarralbe. — Rm-bach in
Zplli>k'iire , 1285 (Kremer, Arden. Gesch. Il, 63).
— Rnrhach , »4og {ihid. 70). — Saint-Jean île Ror-
bach, 1694 (dénombi-. Th. Alix).
Saint-Jean-Rohrbach et le hameau ruiné de
Wciler, qui lui était conligu , appartenaient à la mai-
son de Crébange; à la mort du dernier comte de ce
nom ( 1687), ces villages furent vendus aux Rhin-
graves , comtes de Puticlange. — Sainl-Jcan-Rohr-
bacb était le siège d'un fief lorrain sous la châtel-
lenie de Dieuie. — Cure de l'archiprétré de Sainl-
Amuald, dépendant autrefois de la collégiale de
Munster.
Baill. de Sarrcguemincs, coul. de Lorraine. —
Fil partie du canlon de l'uttelange do i 790 à > 8oa
et jiassa, a cette dernière date, dans le canton actuel.
— A pour annexes la ferme de Trossierie ou Dros-
leric et les moulins do Dammiihl et de Hcymùhl.
Saim-Josbph, f. c" de Gros-Tcnquin; fondée en i8'io
par M"" de Wendel.
Saint-Jilif.n-lee-Gobze, c"" de Gorzc. — Adêanctmn
Juliantun manêium, 978 (cart. Gorie, p. i58). ^
Sainl-JuUen-denoub Gorze, 1897 (abb. de Gorze,
s.l'an). — De tancloJuKano, i5'i/i (pouilléde M.).
— Snùit-Julien, iSgi (dén. Th. .Mix). — SancUm
Julianua, 1606 (pouiilé de M.). — Saint-Julian en
la teiTe de Gorzf, i()70 (iii(i. Portef.).
Faisait partie de la terre de Gorze. Était siège
d'un fief lorrain, sous le bailliage d'Apremont. —
Cure de l'arcbiprétrc de Gorze, qui dépendait de
celle abbaye et avait Boussières pour annexe.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et coût, de Metz.
— Fait partie du canton de Gorze depuis la créa-
lion du canlon, en 1790.
Saim-Jclies-lez-Metz , a' c°° de Metz, à droite de
la Moselle. — Ad sanclmn Julianum, qUô (abb.
Sainte -Gloss. ch. Adalb. I"). — Bwgum sancti
JiiUani, 109/1 (s'''*- Saint-Vinc. liasse Saint-Jul. ).
— Villa sancti Jiiliani , 1199 {ibid.). — La Croix
Saint-Julien , toi des quatre queire» (limites) de la
banleve de Mets, I2i3 (décl. des dr. Metz anc.
1" ext.). — Saint-Julien» , 1 siG (liste des off.). —
Saint-Juliant , 1287 (acte d'aman, s. l'an). ^Sam(-
JulUein, 1877 (chap. rath. s. l'an). — Saint-Jullien ,
1 .'173 (épit. J. de Hanonville). — La paupelterie de
Satnt-JuUien , 1617 (Mém. Ph. de Vign.). — La
forte maison de Saint-Jullien où est In paupetlerie ,
1 5 1 8 ( P. Ferr. obs. séc. xvi* s', f. /i /i 8 ). — Sanctus
Julianus in Burgo, 1544 (pouiilé de M.). — La
paupetterie Saint-Julien, i552 (chron. rim.). —
Le bourg Saint-Julian sur la montagne d'Esirmont ,
i553 (Siège de M. par Salignac).
Ce village, qui était un faubourg do Metz, sur le
revers de la côte de De.siremont ou Belle-Croix , fut
détruit à plusieurs reprises et particulièrement en
i552; mais il se releva de ses ruines. Il fut rasé
en 1781 pour faire place aux fortifications de Belle-
Croix, et rebâti l'année suivante sur la côte oppo-
sée et sur l'autre rive du ruisseau de Vallières. —
Etait le siège d'une paroisse de l'archiprétré de
Melz, qui dépendait de l'abbaye Saint-Vincent et
avait Prègelé et Grimont pour annexes.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, do Melz.
— Fit partie du canton de Borny en 1790 et de
celui de Vallières sous l'organisation de l'an m;
passa, en 1802, dans le canton actuel. — A pour
annexes les fermes de Châlillon et de Grimonl.
Saint-Juiie, c°" de Verny. — Villa sancti Georgii,
xiï' s* (abb. Sainte-Marie, ch. abb. Herm.). —
Saint- Jeure, 1489 (chron. rimée). — De sanctn
Jure, i5oa (abb. Sainte-Marie, cure de Raucourt).
— SaintrJoure, i-^yk (dénombr. Th. Alix).
Siège d'un fief lorrain sous le baill. d'Apremont.
— Etait annexe, avec vicaire résident, de la pa-
roisse de Raucourt.
Autrefois Trois-Evéchès, baill. et coul. de Metz.
— Fit partie, de 1790 à 1803, du canton de Goin,
puis passa , à cette dernière époque , dans le canton
actuel. — A pour annexes Alémonl et Ressaincourt.
Saikt-Ladke-l'Hôpital, f. c°' de Marly. — Sainl-Lad-
dre, 1246 (P. Ferr. obs. séc. 1. f. 362). — Sancti
Lazzari mettensii, ia46 (sceau de l'hôp. Saint-
Lsdrc). — Saint-Laizre, 1984 (hôp. Saint -Nie.
cari. f. L.). — Censé de la paroisse de Marly,
xïiu' s' (pouiilé de M.).
SAlM-LADnE-M0M-|G>ï OU HALTE-SAI^T-LADRE , f. C" de
Montigny-lez-MeIz. — Les ij Saint Laidre. xv° s"
(chron. Prail.). — Saint-Laidre , i44i (rôle des
dîmes, abb. Saint-Am.). — La Malaidrerie, i5io
(Mém. Ph. de Vign.). — La Mailaidrerie pi-ès Saint-
Priech, i553 (Siège de M. par Salignac). — L'église
près Saint-Ladre au Sablon, 1 646 ( Joum. J. Baucb.).
— Saint- Ladre près Montigny, 1681 (dénombr.
97 juillet).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
231
Ancienne léproserie; cense-fief de la paroisse de
Saint- Privai, mouvant du roi de France.
S.hst-Lang, f. ruinée, c"° de Holtwiller. — La censé
de Suint-Laiig , 1761 (ord. de Lorr. VIII, 282).
Détruite au xviu° siècle.
SAiNT-LAtinENT, chapelle, près d'Illange (carte Cass. ).
Saikt-Léokakd, f. c"° de Flétrange.
Saint-Louis, c°° de Bitche. — Mùntzhall, 1756(D. Cal.
nol. Lorr.). — La Verrerie de Saint-Louii, 1767
(arcli. de la Verrerie, arrêt du conseil du 17 fév.).
— Munslhul , verrerie de Sainl-Louis (carlo de l'Etat-
inajor).
Verrerie fondée sur la censé de Miintzthal en
vertu d'un arrêt du conseil du 17 février I7fi7,
transformée depuis 1787 en une cristallerie dont les
produits sont arrivés à un haut degré de perfection.
— Était annexe delà paroisse de Soucht.
Autrefois Lorraine, baili. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Lemberg de
1 790 à 1802 ; passa, à cette dernière époque, dans
le canton actuel. — Ancienne annexe de Lemberg,
Saint-Louis fut érigé en commune par la loi du
9 juillet i845.
SAiNT-Lons ou Mazagban, f. c"° de Bistrolf.
Saim-Louis, usine et h. c" de l'Hôpital. — Voy.
FoKGES (Les) ou Platinerib de Saint-Louis.
Saint-Louis, anc. chapelle sous les murs de Metz. —
Sainl-Lowis , proche SahU-Tliiebault , cimetière des
suppliciés, ilicili (chron. mess. s. l'an). — Saint-
Lowy aux champs , ihhk (chron. doy. de S'-Thiéb.).
Ruinée en ikkh.
Saint-Louis, anc. chapelle, c°' d'Onville. — Sainl-Iiowy,
i5io (Mém. Ph. de Vign.).
Saint-Louis (Petit ruisseau de). — Prend sa source
sur le ban de Gœtzenbriick , traverse la c'° de Gœt-
Eenbriick et se jette, à Saint-Louis, dans le ruisseau
de ce nom.
Saint-Louis (Ruisseau de) ou Segmûhlenbach. — Il
prend sa source dans un pré de Saint-Louis, tra-
verse les c°" de Saint-Louis, de Montbronn et de
Soucht sur une longueur de 1 kilom. et se jette
dans le Spiegelbach, une des branches de l'Eichel.
Saint-Luc, m°" isolée, c™ de Morhange.
Saint-Marcel, c°° do Conflans. — Villa sancti Mar-
celli, 986 (cart. abb. Gorze, ch. Otli. I"). — De
sancto Marcello ,1106 {ihid. bulle Adr. IV ). — SaiîU-
Maxe, X¥° s° (chron. Ph. de Vign.). — Saint-Maixel,
Saint-Maixe , 1697 (Mém. Ph. de Vign.). — Sanctus
Marcellus, Sainl-Marcel-lès-Doncourl , ihlxh (pouillé
de M.). — Saint-Mars, Sainl-Murcou , 1606 {ibid.).
— Saint-Marsel , 1689 (Barr. dom. t. I). — Saint-
Marcel-lès-Doncourt , xviii° s" (pouillé de M.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse (1682, dénombr. h fév.). — Paroisse de
l'archiprètré d'Hatrize, dép. de l'abbaye de Gorze.
Elle avait pour annexes Bruville, Rutricourt, Don-
court, Li'court, Villers-aux-Bois, la censé d'Accort
(la Caulre) et le moulin de Woingville.
Autrefois Trois-É vèchés, baill. et coul. de Metz. —
Fit partie, en 1790, du canton de Gravelotte et
passa, sous l'organisation de l'an m, dans le can-
ton actuel. — A pour annexes Villers-aux-Bois et la
ferme de la Caulre.
Saikt-Maiitin (Ban) ou Saint-Mariin-lez-Metz, 1" c°"
de Metz, à gauche de la Moselle. — Ad sanclum
Martinum, 988 (abb. Sainte-Gloss. ch. Adalb. I").
— Villa sancti Martini, 978 (abb. Sainte-GIoss. ch.
év. Thier.). — Sarictus Marlinus, 1228 (chap. cath.
s. l'an). — Adsanctum Martinum ante Mêlas, 1822
(pouillé de M. Portef.). — Ban Saint-Martin de-
vant Mes, i4o4 (liste des vill. ). — La ville de saint
Mairtin, i'i29 (chron. doy. de S'-Thiéb.). — Les
menoirs de saint Mairtin devant Metz, 1 lilili (ihid.).
— Les Menandies de sainct Mairtin devant Mets, \l\Uh
[ibid.). — Ban sainct Mertin, ilibo (chap. cath. s.
l'an). — Lepreij del'hospitalleloing de la Moselle près
de Saint-Martin, i45o (chron. Prail.). — Saint-
Martin devant Mets, le prey saint Sigebert devant
Saint-Martin (terre lorraine aux portes de Melz),
1/1 91 (Mém. Ph. de Vign.). — Le bourg de saint
Martin soub le mont Saint-Martin, i553 (Siège de
M. par Salignac). — Le prey saint Soibe de costé
Sainl-Mairlin , xvi's" (Mém. Ph. de Vign.).
Dépendait de la paroisse Saint-Simon de Melz.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Mouhns;
passa, lors de l'organisation de l'an m , dans celui
de Lorry-lez-Melz et, en 1 802 , dans le 1 "' canton de
Metz.
Saint-Martin-de-la-Glandièee, anc. abbaye. — Voy.
Lorgeville-lez-Saint-Avold (Abcaïe de).
Saint -Martin -LEZ -Metz (Abbaïe de). — Abbalia
sancti Martini ad radiées montis sancti Quinlini,
1170 (abb. Branv. ann. Prem. XXIII, i3i). —
Le moustier saint Martin, la Ifj (fonds de Malte,
inv. liasse A). — Monasteriwn sancti Martini ante
Metim, ihl\!i (pouillé de M.). — L'abbaie et mont
saint Martin, i553 (Siège de M. par Salignac).
L'abbaye de Saint-Marlin-lez-Melz ou Sainl-Mar-
tin-aux-Champs fut fondée en 6/18 par Sigebert II,
roi d'Austrasie, au pied du mont Saint-Quenlin et
desservie par des moines de l'ordre de Saint-Benoit.
Les ducs de Lorraine en étaient voués et avaient des
droits de souveraineté sur le temporel. Une ([ue-
232
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
relie, dont le point de départ était la taxe d'entrée
sur une liottée de pommes, s'éleva en i4a7, à son
sujet, entre leducCharlos II et la cité de Metz, et le
raonaslcre fut ruiné, ainsi que sa magnifique église,
qui était une des merveilles du pays; les pierres
servirent à reconstruire la digue de Wadrinau, et ce
qui restait encore debout fut rasé lors du siège de
iltUti, Une partie en fut relevée eldétruite de nouveau
en i553. Le corps du saint fondateur, qui avait été
enlevé en iAa8, mais ensuite rapporté, fut alors
définitivement transféré à la piimaliale de Nancy,
laquelle fut également mise en possession des biens
de l'abbaye lorsque le titre en fut supprime, en
i6o3.
La propriété du ban Saint-Martin, restée à la
Lorraine jusqu'en iGo4, fut cédée à la ville de
Mefi, ainsi qu'une partie des villages de Moulins et
de Saintc-Ruflîne qui était comprise dansée ban.
Saiht-Michel , anc. liermitage et chapelle au sommet de
la côte de ce nom, près de Beuvange-sous-Saint-
Michel , c"* de Wolltrange. — La monlaigne de coité
lainl-Michiel, i63ij (Journ. J. Bauch.).
Saixt-Nicolas , anc. hermilage près deBaslicux, annexe
de cette commune.
Saiht-Nicolas, chapelle, c"* de Grand-Failly.
Saint-Nicolas, chapelle, c"" d'Hannonville-au-Passage.
Saint-Nicolas, liermitage inhabité, c°" d'Hussigny.
Saint-Osïvald, f. c"* de FilstrofT. — Saint-Oival, 1726
(carte Bugn.).
Sairi-Octn (Bar de), enclavé dans celui de Landres.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du duché de Bar (1 C82,dénomb.
16 oct.).
Samt-Pancrace, chapelle, c"" de Sarraibe.
SAiNT-PANcnÉ, c°° de Longuyon. — La Forge de Saint-
Panscrey, i/i.5i (inv. des tit. de Lorr. I, 889). —
Saiitt-Pancrat , 1571 (baiil.deSaint-Mih.). — Sainl-
Pangrey, j6o5 (inv. des tit. de Lorr. VII , 279). —
Saint-Pancrey, i6i4 (ibid. VII, 28/i). — Saint-
Pameray, 1616 (161V/. VIII, i56). — Eccl. tancli
Pancratii, xviii' s' (pouillé de Trêves). — Saini-
Pancrè», 1749 (de Maill. Barr.).
Cure du doyenné de Longuyon (dioc.de Trêves).
— Fief du duché de Lorraine et siège d'une haute,
moyenne et basse justice, i6o5 (dénomb. inv. de
Lorr. hc. cit.).
Autrefois Barrois, baiil. de Villers-ia-Montagne ,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie du canton de
Longwy de 1790 à 1802, où il passa dans le
canton actuel. — A pour annexe Buré-la-Ville.
Saint-Païl, forges, c"' d'Ars-sur-Moselle.
Saint-Pabl, f. c'" de Serrouviile.
Saiht-Piebre, f. etm'°, c"" de Florange.
Saint-Piehhe, f. c°' de Freistroff.
Saint-Pieiuie, anc. hermilage, c" de Serrouviile.
Saist-Piehre, chapelle, c"' de Thionville.
Saint-Pieiibe, anc. égl. isolée, c°' de Villers-Stoncourt.
C'était le siège jjaroissial de ce village et de ceux
d'Aoury, Chanville et Vaucremont. — Voy. Bak-
Saint-Piebbe.
Saint-Piebbe, anc. censé, c"' de Woippy.
Saint-Piebre ( Ruisseau de). — Prend sa source dans
l'étang de Chesny, traverse les c"" de Chesiiy, de
Peltre et de Magny, sur une longueur de 9 kjlom. ,
et se jette dans la Seille.
Saikt-Piebre-aux-Abènes, anc. chapelle, sous les mure
de Melï. — Ecclena beau Pelri ad Harenas, ii3o
(abb. Saint-Clèm. ch. conf.). - — Saint Pierre az
Aranneê, laSa (arch. h. de V. cart. f. ,58) — Saint
Pierre az Erennes, 1 a35(hôp. Saint-Nic. cart. f. xxiv).
Saist-Piebrb-aix-Chami'S, église et prieuré hors de la
]>orte Saint-Thièbaiit de Metz. — L'esgliso de laint
Piene a* Champt, xv' s' (chron. Prail.). — Le
bourc de $ainl Pierre con di»l taint Pierre as champts ,
tih/i (chron. doy. de S'-Thiéb.). — Bourg saint Pierre
aux champ», i/i8(;(sém. Saiot-Sim. s. l'an). —
L'eiglise et l'abbaye de Saint -Pieife- aux -Champs;
Saint-Pierre-aux- Champs , corps de garde de l'em-
pereur, i552 (Siège de M. par Salignac).
Détruits lors du siège de 15^2.
SAiNT-PiEnBEMOKT, f. auc. abb. c°° d'Avril. — Standul-
mont, 109G (ch. de fond, de l'abb.). — Sanctus
Petrus de monte juxta Briacmn, 1 127 (abb. Saint-
Pierr', renl. p. a). — Saint- Pieremont, i48o
(Journ. J. Aub.). — Sainl-Piedremont , 1571 (baill.
de Saint-Mih.). — Syha sancti Pétri Montis, 1628
(abb. Sainl-Pierr', terr. ). — Sancl Petersberg , 1629
(chan. règ. liasse Bure). — Saint-Piermont , xvii'
siècle (pouillé de M.).
Saint-Piebremost (Abbate be), de l'ordre des cha-
noines réguliers de Saint-Augustin de la congréga-
tion de Saint-Sauveur. — Ecclesia sancti Pétri de
monte Brianci, xii' s' (chron. cp. met. D. Cal. 1,
pr. 03). — Ecclesia sancti Pétri de monte juxta
Briacum, 1127 (rent. abb. Saint-Pierr', p. 2). —
La CheizeDeu de Saint-Pierremont , i2 82(chan.rég.
liasse Norroy, v. 3). — Monaslerium Pelri Montis,
i544 (pouillé de M.).
Cette abbaye fut fondée en 1 190 par Lubricus,
chanoine et chancelier de Metz, qui obtint de la
comtesse Mathilde un lieu nommé Slandaimont,
dans une forêt voisine de Briey, pour y mener la vie
religieuse , selon la règle de saint Norbert.
Le pape Pascal II changea son nom en celui de
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
233
Saint- Pierrcmont. Elle reçut la réforme du R. P.
Fourrier en i625,et en 1761 la niense abbatiale
fut unie au collège Saint-Louis de Melz , [jossédé
par les chanoines réguliers.
Sai>t-Privat, h. c°* de Montigny-lez-Melz. — Rivât,
Riwata, Rivuata, 898 (abb. Priim, décl. de biens).
— Sanetus Privnlus, 1128 (chap. cath. s. fan). — -
Les mailaiiUs do Saint- Privé , iSSg (fonds de Malle,
inv. L. AAA.). — Saincl-Piivait , w' siècle (cliron.
.lac. Huss.). — Saint-Privax , ihSCi (chron. doy. de
S'-Thiébault). — SaintPrivey, 1 43C (iftirf.). — Saint-
Privay, i/i/io [ihid.). — Saint-Privés, tk'jh (Journ.
.1. Aubr. ). — Saint-Privais, Saint-Pt-ivait , lui'i
(Méni. Ph. de Vign.). — Saint -Privé, xh/>ti
(pouillé de M.). — L'esi;lise Suinl-Prieeh , i5S3
(Siège de M.parSalignac). — Saint-Privat-lèa-Metz ,
1 678 (pouillé de M. Portef.). — En patois : Suint-
Prevé.
Annexe de la paroisse de Magny, Saint-Privat
fut érigé, en 1756, en cure de l'archiprètré de
Noisseville. Elle dépendait de l'abbaye Saint-Clé-
ment de Melz et avait pour annexes Blory, Fres-
catelli, Frescaty, Fristot, la G range -le -Mercier,
Monligny-lezMetz, le Sablon, Saint-Ladre et Tourne-
bride. — Celte église n'existe plus; le cimetière seul
est conservé et sert encore.
Autrefois Trois-Kvèchés, baiil. et coul. de Metz.
— Filpartiedu canton d'Augny de 1790,11803,01
fut alors classé dans le canton actuel. — Commune
jusqu'au 5 août 180g, où il fut réuni à JMonligny,
avec ses annexes Blory, la Grange-le-Mercier et la
Horgne-au-Sablon.
SAiisT-PniïAT-t.A-MoNT.ïCfiE, c°" de Briey. — Saint-
Privas-la-Montagne ( La grande haie à Wallerin-
prey aiideçade), 183/1. — Marche d'Eslaut, où se
tenaient les journées amiables entre la cité de
Metz et le comté de Bar (chron. Prail.). — Saint-
Prevey en la monlaigne, iliho (chron. doy. de S'-
Thiébaut). — Saint-Privey en la montaigne, ihUli
(ibid.). — Saint-Privey la Montagne, 1464 (fonds
de Malle, inv. liasse S'-Privat). — Saint-Privé la
Montaigne, 1491 (Mém. Ph. de Vign. ). — Saint-
Pryvas en montaigne , xvi" s' (fonds de Malle, inv.
liasse S'-Privat). — Sanetus Privatus in monte, 1 544
(pouillé de M.).
Le roi en était seul seigneur. — Etait le siège
d'une cure de l'archiprètré d'Hatrize, qui dépendait
de la collégiale des chanoines réguliers de Pont-à-
Mousson et avait Raucourt pour annexe.
Autrefois Barrois, baiil.de Briey, coutume de
Saint-Mihiel. — Fit partie du canton de Jcuaville
en 1 790 , de celui de Rombas sous l'organisation de
Moselle.
l'an m, et fut classé, en iSoa, dans le canton
actuel. — A pour annexe Jérusalem, m"" isolée.
Saint-Qlemin, côte, c°' de Scy, à gauche de la Mo-
selle. — Mons sancti Quintini, 977 (cari. Saint-
Pierre, ch. emp. Oth. II). — Mons sancti Quintini
ante Metas, 1319 (abb. de Gorze, s. l'an), —
Sanetus Quintinus in monte ante Mêlas, 1219 {ihid.).
— Saint-Quoinlin, 1866 (chap. calh. s. l'an). —
La caste saint Quointin, la coite saint Cointin, xv' s'
(chron. Prail.). — Sus saint-Quaintin, xv* siècle
(chron. Jac. Huss.). — Saint-Quantin, 1 '107 (chap.
cath. s. l'an). — La coite Saint-Queintin , 1479
(Journ. J. Aub.). — LachaipelleSaint-Cointin, i48i
(ihid.). — Par dessus Saint-Quintin , 1491 ( Mèm.
Ph. de Vign.). — La montaigne Saint-Quantin,
i5a3 (chron. Ph. de Vign.). — Le mont Saint-
Quintin, le mont Saint-Martin, i553 (Siège de M.
par Salignac). — En patois : Saint-Cointin.
Au sommet du mont Saint-Quenlin était une
éghse qui servait de centre aux églises de Scy, Gha-
zelles, Plappeville et Longeville, SaS (ch. dcDrogon).
— Elle dépendait de l'abbaye de Gorze; passa, au
xm" siècle, dans le domaine du chap. de la cathé-
drale. — La paroisse fut ultérieurement transportée
à Scy.
C'était sur le mont Sainl-Quenlin qu'était le
signe patibulaire, à quatre pihers, de la hante jus-
tice du chapitre de la cathédrale de Melz, sur les
bans Saint-Paul des villages de celle paroisse et sur
les villages avoisinants. — Voy. Ban Sai.m-I'ai'l.
L'église du mont Saint-Quentin fut détruite et
remplacée par une chapelle accompagnée d'un hermi-
tage, qui disparurent lors de la Révolution; puis un
poste télégraphique y fut placé, qui disparut à son
tour. Une croix avait été érigée près de l'ancienne
église. Un fort, dit de Saint-Quentin, couronne auj.
ce sommet.
Saint-Quentin, anc. hermitage et chapelle, c'" d'Ugny.
Saint-Quirin ou la Malgbée, m'", c" de Norroy-le-
Sec. — Voy. Malgrée (La).
Saint-Remï, hermitage inhabité, c"" de Piedujont.
Saint-Remt, h. c" de Woippy. — Capellane/i sancti
Remigii prope Laidonchomps , i,')44 (pouillé de M.).
Etait annexe de la paroisse de Saint-Baudier. —
Fil parlie de la c"" de Ladouchamps jusqu'au 9 fé-
vrier 1810, où il fut avec elle réuni à Woippy.
Saint-Roch , anc. hermitage et chapelle , c*" de Kœnigs-
macker. — Saint-Séhaslien (carte Cass.).
La chapelle, dédiée à saint Roch et à saint
Sébastien, étant tombée en ruines, fut rebâtie en
1625.
Saint-Rocu, horniitage inhabité, c"' de Puxe.
3o
-2U
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Saint-Saumon, licrmitage , c"' de Jœuf.
Sai.vt-Sauiiom, anc. hermitage, c°° d'Anoiix. — Il reste
une petite cliapelle dédiée à saint Pierre.
Saint-Sébasties , cliapelle , c"' de Bilchc. — Sainte Sé-
battian et Fabian , 1 628 (compte du doni. de Bitche).
Saist-Sébastien, chapelle, c" de Holving.
Saint-Sigbbebt, pré, anc. terre lorraine, sur le terril.
du ban Saint-Martin. — On Prey SaintSoibel , x»" s*
(cliron. Jac. Huss.). — Voy. Saint-Martin (Ban).
Saint-Simon, f. c" de Loupershausen.
SiiNT-SiRiAco, chapelle, près de Kirsch-lei-Lultange,
1733 (carte Bugn. dioc. Met).
Saint-Sixte, 1'. c"' de Freistroff.
Saint-Scpplet, c°° d'Audun-le-Romau, sur la Crusne.
— Saint-Souptel , \'ioli (inv. des tit. de Lorr. I,
.îg). — Sainct Snpplal, x»' s' (chron. Jac. Huss.).
— Saint- Soupptel, tiag (arch. h. de V. AA, 1 1 ). —
Supptey, xvii' 8° (I.oth. sept.). — Saint-Supple: ,
iCto'i (inv.destil. de Lorr.lX, 3a5). — Saint-Soup-
plex, 1681 (dénonibr. 1 1 juin). — Saint-Suplet ,
J749 (de Maill. Barr.). — Sainl-Supplex , x»in° s'
(pouillé de Trêves).
Siège d'une seigneurie qui faisait partie du mar-
(|uisat de Spincourt. — Haute, moyenne et hassc
justice mouvant de cette prévôté (baill. d'Et.iin,
avant 1751). — Etait une annexe de la paroisse
de Mercy-le-Bas (dioc. de Trêves).
Autrefois Barrois, haill. de Longuyon, coût, di'
Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton
de Xivry, sous l'organisation de l'an m, de celui de
Circourt; passa, en i8oa, dans le canton actuel.
— A pour annexes la Guillolerie et le moulin Mar-
chand.
Saint-Stiiphorien , ancienne abbaye de Bénédictins,
sous les murs de Metz. — Monaalerium lancti Sym~
plioriani prope muros Meteniet , 1809 (pouillé do M.
portcf ). — On bourg de Saint-Sépkorien , i3.3i (abb.
Sainte-Marie, reg.). — Le bourg et le» tnenandies de
Saint Symphorian , i4û4 (chron. doy. de S'-Thiéb.).
— Saint-Sifoiien au loitig de Uutelle, 1 497 ( Mém.
Ph. deVign.).
L'évéque Pappole fonda, en 609, l'abbaye des
Saints-Innocents, sous les murs de Metz, sur la hau-
teur près de la Moselle , et la dota de ses biens pa-
trimoniaux. Détruite par les Normands au u' siècle,
elle fut relevée par l'évéque Adalberon II , qui y mit
les reliques de saint Symphorien et lui imposa ce
dernier nom, qu'elle conserva. Elle fut démolie,
pour les exigences de la défense , lors du siège de Metz
par Charles Vil en lià'i, et les rehgieux transférés
à l'intérieur de la ville, où ils furent de nouveau dé-
placés en 1 565, lors de la construction de la citadelle.
SAiM-SvMPHOniEs (Le Pré), c"* de Longeville, sur l;i
Moselle.
C'est une vaste prairie qui s'étend sous les murs
de Metz et occupe l'île formée par les deux bras de la
Moselle.
Saini-Tuiébault, f. et cliapelle, anc. hermitage, c'" di'
Gorze. — Saint-TIMau , xvu' s* (Loth. sept.).
Chapelle qui a été restaurée et agrandie, et qui
est toujours le but d'un pèlerinage très-suivi.
Saint-Thiébaiiut, ancienne collégiale sons les murs de
Metz. — Saint - Thibaiid hm-s des murs, i3i.") (P.
Fer. obs. séc. xiv' s", (. 167). — Le bourg de
Saint - ThiébauU et Cetglise qui estait moult belle,
i'i'i4 (chron. doy. de S'-Thiéb.). — Monastei-ium
sancli Theohaldi, i5'i4 (pouillé de M.). — L'es-
glisse Saint-Thibaud , i5ôa (Siège de M. par Sali-
gnac). — La len-e de Saint-Thiébaul , i635 (abb.
Saint-Pierre, bail).
Cette collégiale avait été l'ondéi; par Etienne de
Bar, évoque de Metz, en 1178, en laveur de quel-
ques clercs qui, désirant mener la vie cénobitique,
avaient obtenu de l'abbesse de Sainte-Clossinde la
chapelle Saint-Thiébault, située hors des murs, en
avant de la porte aux Arènes (la porte Saint-Thié-
bault actuelle). L'église fut rebâtie et consacrée, en
1 190, par Pévéque Bertram. La collégiale fut dé-
truite , en 1 '1 /i 4 , par suite du .siège , et les chanoines
occupèrent l'église des religieuses de la Madeleine
dans la ville.
Saint-Thiébault, f. c" de Pouilly. — La Grainge de
Saint-Thiébatt , xv' s" (chron. Prail.). — Saint-
Thibaul, 1750 ( carte Vauj;. ).
Saint-Vincent, église mère de Faiilquemont, aujour-
d'hui chapelle et cimetière de ladite coumiiine. —
Voy. FAU1.Q11RM0NT.
Était, avant 1765, église paroissiale des quatre
communautés d'Adelange, Chémery, Faulquemnnt
et Wahl.
Saint-Vincent, m" isolée, c'" de Woimhaut.
Saist-Walfried ou Saint-Welpebt, c"'. — Voy. Wei.-
FERDINfi.
Sainte-Agathe, f c°' du Sablon.
Sainte- Agathe , église isolée , près de Schrémange (carte
Cass. ).
Sainte-Agathe , f c" de Woippy. — Chapelle de Sainle-
Agaithe, située près de Laidonchamps , i54o (chap.
cath. s. l'an). — Sancta Agntha, i54'i (pouillé
de M.). — Moitresse Sainte- Agatle , i635 (Journ.
J.Bauch.).
Siège d'un fief et d'une justice haute , moyenne
et basse, mouvant du roi de France (1682, dénomb.
1 5 janv.). — Était annexe de la par. Je Woippy. —
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
3â&
Fit partie de ia c"" de Ladonchamps jusqu'au 9 fé-
vrier 1810, où elle fut réunie à Woippy.
Saiste-Asne, chapelle sise entre Brouck et Budange
(carte Cass.).
S*1i\te-Anne, chapelle, c"" de Forbach. — Voy. Creutz-
BERG.
Saime-Akne, chapelle, c" de Grundwillcr.
Saiste-Anne, chapelle au hande Guiderkirch,c°"'d'Er-
chin;;.
Sainte-Asse, h. c"° de Alanoni. — Il y avait une cha-
pelle annexe de la paroisse de Thionville.
Saiste-Asne, anc. chapelle, c°° de Monneren.
Sainte-Anse, f. c" de Norroy-le-Veneur.
Sainte-Asse , chapelle, c"' de Bicheling.
Sainte-Anse, chapelle, c" de Stiring-Wendel.
Sainte-Appolise, éc. c°'de Chatfibley.
Siante-Bahbe, cliapelle de cimetière, c"" de Havange.
Sainte-Babue, c°° do Vigy. — Sainte -Bairbe, i3oo
(chap. cath. s. l'an). — Suinle-Bairbe, i4o4 (liste
des vill.). — Sainle-Bairbe aux Chants, i5i6 (Méni.
Ph. de Vign.).
Siège d'un hef et d'une justice haute, moyenne et
basse, mouvant du roi de France, et appartenant au
chap. do la cathédrale de Metz (1681, dénomhr.
2 janv. ). — Cure de l'archiprètré de Noisseville,
démembrée de la paroisse de Bétonfey et érigée en
1681. Elle avait pour annexes Avancy, Cheuhy et
Bupigny et dépendait de la congrégation de Saint-
Vanne.
. Autrefois Trois-Évèchés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Vry; passa,
en 1802, dans le canton actuel. — A pour annexes
Avancy, Cheuhy, Gras, la ferme de Lihaville et l'au-
berge de Mazagran.
Ancien lieu de pèkpinage très-renommé, fré-
quenté par des princes souverains, Sainte-Barbe
était remarquable par une magnifuiue église que
notre siècle a vu détruire et dont il ne reste que la
tour et quelques débris. Elle avait été bàlie.en
i5i6, par Cl. Baudoche, riche et puissant seigneur
messin; une petite communauté de Bénédictins,,
dépendant de l'abbaye de Senones, la desservait
depuis i633 , en y joignant les revenus du prieuré
de Schures.
Saiste-Brigitte, église paroissiale, c'" de Plappeville.
— Capella béate Brigide de PapjikUla, iik'i (cart.
deGorze, p. 3i4). — Sainte-Brie, ihoh (liste des
viU.).
Dépendait de l'abb. Saint-Symphorien de Metz.
Sainte-Catherine, chat, et f. c"" de Gorze.
Siège d'un fief, haute, moyenne et basse justice,
relevant de l'abb. de Gorze.
Avait une chapelle castrale annexe de Iq paroisse
de Gorze.
SAiNTE-CATiigniNE, chapelle, c°° de Hombourg Haut.
Siège d'un hermitage et d'un pèlerinage encore
fréquenté.
Sainte-Catherine, f. c"" de Jarny.
Sainte-Catherine ou Chapelle be Gerspach, c°° de
Sarreguemines.
Saisie-Cécile, f. c" de Roussy-le-Village.
Sainte-Claire, usine, c"' do Tiercelet.
Saiste-CroixouWeïer-Kapelle, chapelle, c°° de Bilche,
près de l'ancien étang de Bitche.
Elle existait dès le xvi' siècle.
Sainte-Cboix, chapelle, c'" de Boulay.
Sainte-Croix, m'° sur la Botte, c"° de Brulange.
Saiste-Croix , anc. chapelle (pii dépendait de la paroisse
de Cattenom.
Sainte-Croix, chapelle, c'" de Forbach. — Voy. Creutz-
BERG.
Sainte-Croix, anc. ferme-modèle, c"' de Forbach.
Sainte-Croix, f. c"" de Freistrolf.
Sainte-Croix, chapelle, c°'de Saint-Avold.
Sainte-Croix, chapelle, c"" de Sarreguemines.
Sainte-Croix, chapelle, c" de Sliring-Wendel.
Sainte-Cboix, f. c" de VVoippy, hors de la porte de
Thionville, près de la Moselle.
Elevée à peu de distance de l'ancienne abbaye
de Sainte -Croix.
Sainte-Croix (Abbaïe de). — Voy. Saint-Eloi.
Sainte Ëlisaeeth, chapelle et hôpital, sous les murs de
Metz, près de la porte des Allemands. — L'ospitaid
Notre-Dame des Allemands, ii8i (hôp. des Allem.
acq. s. l'an ). — L'ospitanl Sainte-Marie des Allemuns,
1317 (P. Ferr. obs. séc. 11, 191). — L'ospitanl
Sainte-Elisabeth de Metz en In bauillie de hoiTaine,
1 335 {ibid. 1 9/1 ). — Le bourg Sainte-Elisabeth, lUltb
(chron. doy. de S'-Thiéb.). — Sainte-Elisabeth hors
tapourte des Allemands, 1 ^97 ( Mém. Ph. de Vign.).
Le nom de Sainte-Marie fut changé en celui de
Sainte-EHsabeth, en 1817, lors de la construction
d'une chapelle dédiée à celte sainte ( P. Fer. bc. cit.).
— Fut détruit en i55a.
Sainte-Fontaine, forge et h.c™ de Freyming. — Heit-
lenbronn, 17/19 (arch. de la forge, arrêt du conseil
du 29 novembre). — Sept-Fontaines , 175.") (D.Cal.
nol. Lorr.). — Forge de Saint-Fontaitie {carie Cass.).
Forge sur le Merle, autorisée par arrêt du conseil
des finances du ag novembre 174g.
Sainte-Fontaine (Étang de),c°'' de Freyming. — La
superficie en est de 4 hectares.
Sainte-Genevibvb, anc. chapelle, c" de Fontoy. — De
sancta Genweja, i5/i'i (pouillé de M.).
3o.
236
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
r A celle chapelle, située au milieu des bois, était
annexe un petit hôpilal fondé pour loger gratis, une
nuit, les mendiants et pauvres passants,» xvni' s'
(poiiillé de D. Tab.).
Sainte-IIélènb, cbapcllc sur le HJéraple , c°*de Cocberen.
Sainte-Maodeleine, m"" isolée, c" de Mance.
SAiMTE-MincDEiiiTE, cliapclle et bermitage aujourd'hui
minés, sis sur le ban de Pélrange, proche Gucn-
kirchen, iGiij (abb. de Longev.).
SAiHTï-MAnciEniTE, chapelle, c" de HelHnier. — Allare
êonctcB Margarellui' , i.'i68 (abb. Saint-Avold, ch.
s. l'an).
Celle chapelle est en ruines. Tout auprès se trou-
vailune maison de ferme qui a été incendiée, puis
abandonnée.
SAiKTE-AfAnGUEniTE, source et moulin , c'"de Hellimer.
— Source considérable d'eau minérale purgative.
Elle met on mouvement le moulin de Sainte-Mar-
guerite ou Scbenkelnuibl.
Sainte-Mahcuebite, h. c"" de Monneren.
Mllagc construit en i66a(Sierck, doni.). — Dé-
pendait de la seigneurie de Château-Rouge ( 1738,
dénombr. t6 mars).
Était annexe de la paroisse de Monneren (dioc.
de Trêves).
Autrefois Trois-fcvèchés, prév. de Sierck, coût,
de Lorraine. — A fait partie 'du c" d'inglange de
1790 à t8oa, où il fut classé dans celui de Mcl-
lerwisse. — Chef-lieu communaljusqu'au aa juin
1810, où il fut réuni à Monneren.
SAiNTE-MARGi'EniTE, anc. chapcUe. — Voy. Malgrée
(La).
Saiste-Mabie, chapelle, c"* de Bambiderslroff.
SAl^TE-MAllIE, anc. bermitage, c°' de liriey (arcli. dé-
part. E. ao7, vers 1660).
Sairte-Marib, f. c" de Gros-Tenquin. — Bâtie, vers
i84o,par M"" deWendel.
Sai!(te-Marie, f. c°'de Manom.
Saiste-Mabie-abx-Allemands, hôpital. — Voy. Siikte-
ËUSABETH.
SAi>TE-MARiE-Acx-CnâNEs, c°° de Brfey. — Sancta Ma-
riaad Chesnei, laoa (ch.abb. de Gorze, s. l'an). —
Villa de sancta Maria ad Qtiercus, i?i6a (arch. h. de
V. AA,5i ). — Sainte Marie au Chelne, 1678 (Journ.
J. Aubr.). — Sancta Maria ad Quercus, Sancta
Maria ad Quercum , 1 54 6 ( pouilié de M. ). — Sainle-
Marie-au-Chesne , 1578 (inv. des lit. de Lorr.
IV, 67). — Sainte-Marie, ibijli (dén. Th. Alix).—
Mavie, xvii"s'(Loth. sept.). — Sainte-Marie ,xm' s'
(carte Beaid.).
Fief lorrain sous la prévôté de Briey (dénombr.
de 1673 , loc. cit.).
La haute justice était au roi. — Était siège d'une
cure de l'archiprètré d'IIalrize.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût. deSaint-
Miliiel. — Fit partie, en 1790, du cauton de
Jouaville ; sous l'organisation de l'an m , de celui
de Valleroy, et fut classé en 180a dans le canton
actuel. — Il y avait à Sainte-Mario un autre fief
dit ta Cour-Dame-lsahellf , sous la cliàlellenie de
Briey, 1578 (loc. cit.).
Saime-Maiue-des-Bordes, léproserie. — Dcale Marw
doimu leprotorum de Volières, laGg (P. Forr. obs.
séc. II, f. aôa). — Voy. Bordes (Les).
Sainte-Odile, anc. chapelle, c"" de Maxstadt.
Existait au commencement du xvii" siècle.
Sainte-Reine, f. c" d'Allondrelle.
SAisTE-RtruNE, c°° de Gorze, sur une hauteur, à
gauche de la Moselle. — Ad Sanctmn Rndevunriim ,
1 io3 (abb. Épinal, conf. emp. Henri II). — Altare
beatie Hoduatœ, Rodevauntin, iiio (ch. Et. de
Bar, D. Cal. III , pr. txiv). — Sainte- Raffine, 1 a8a
(atour s. l'an, arch. h. de V.). — Sainte- Raijfme ,
i3oo(chap. calh. s. l'an). — Sainle-Reffine , 1866
(ibid.). — Sainte-Raphine , i/i4i (chron. doy. de
S'-Tliiéb.). — Sainte-Rafne , 145a (Bec. la Hière,
646). — Sainte Refne, 1 489 (Journ. J. Aubr.). —
Sancta Reffina , Sancta Rujfma , i544 (pouilié de M.).
— Sainte-Raphine, i594 (dén. Th. Alix). — En
patois : Sainte- Rejine.
Petite chapelle et lieu do pèlerinage cncoro exis-
tant dont le produit avait été concédé à l'abbaye
d'Épinal.
Etait le siège d'un fief lorrain, sous le bailliage
d'Apremont (1594).
L'abbaye Sainle-Glossinde de Metz était seigneur,
haut, moyen et bas justicier, à Sainte-Buffine, et
voué du ban Saint-Symphoricn audit lieu, 1681
(abb. Sainle-Gloss. dén. liasse XX, 6). — Etait
annexe de la paroisse de Moulins.
Autrefois Trois-Évèchés , baill. et cotil. de Metz.
— Fit partie du canton de Moulins en 1790, de
celui de Rozérieulles sous l'organisation de Tan m ,
et fut classé en i8oa dans le canton actuel. — A
jiour annexes les moulins du Goglot etde la Cueil-
lerolte et la maison isolée le Choléra.
Sainte-Buffine (Le Hait Ban de). — S'étendait sur le
terril. desc°"de Jussy, de Sainte-Ruflïneelde Vaux,
mouvait du roi de France et était siège d'une justice
haute, moyenne ot basse(i68i, dénomb. 21 juin).
Sainte-Stéphanie, houillère et m°"', c'" de Stiring-
Wendel.
Sainte-Suzanne, f. c"" de Narbéfonlaine.
Sainte-Trinité, chapelle, c°* de Bistroff.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
237
Saiste-Triîiité, chapelle, c°' de Frcyming.
Sainte-Trimté, chapelle, c"" de Saint-Avold. — La
Trinité (carte Cass.).
Sainte-Viébèiie, hermitage et chapelle, c" d'Enchen-
berg. — fja chapelle de Saint-Verin , loai (compte
du domaine de Bitclie). — Sainte-Verenne , lySS
(atlas de Bitche, P 198). — Sainte-Véronique (carte
de i'Etat-major).
SAirvAL (Bans de), bans-fiefs situés à Ars, Jussy et
Sainte- RufTme; ils appartenaient à l'abb. Sainle-
Glossinde de Metz, 160C (terr. de ladite abb.).
SALTZBnoNN, h. et saline, c"'de Sarralbe, à droite de
la Sarre. — Sokhorn hpij Albeii, ihf] (ch. abb.
de Stùrtzelbronn , Als. diplom. MCCLXXII ). —
Alhen Saltzbronn, i566 (ch. abb. Stûrtz., 86 v").
— Sahzhron, i58i (arch. de Sarralbe, transact.
entre le duc de Lorr. et le comte de Nassau). —
Saltzborn, village et saline, iSgi (dénomb.Th. Alix).
— Saltzbruch, iG45 (Mérian. Topograph. Palatin.
Rheni, carte). — Salsbriigen, i6/i5 (ibid.). —
Sahbromi, 1761 (ord. de Lorr. Vlll, 283). —
Salsbron , 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — Saltzbronu,
1776 (ord. de Lorr. XIII, 55o). — Saltzbrun (carte
Cass.).
Les salines de Saitzbronn, on salines d'Albe,
existaient déjà au xii" siècle. — Etait annexe de la
paroisse de Sarralbe.
Autrefois Lorraine, baill. do Sarreguemincs,
coût, de Lorraine. — A toujours l'ait partie du canton
et de la c" de Sarralbe.
Sascï (HADiet Bas-), c"'d'Audun-le-Roman. — Sanceum
Castrum, 1096 (Berth. Hist. Lux. III, pr. xlt). —
Sanci, ia55 (chap. cath. s. l'an). — Sancey, i382
(ibid.). — Sancie, ihQ'j (Mém. Ph. de Vign.). —
Samcy, iSg^ (dénombr. s. l'an). — Sanai, Samy,
Sansey, i635 (Journ. J. Baucli.). — Sensy, 1728
( terr. de Fontoy ).
Longtemps siège d'une châtellenie, d'une pré-
vôté et d'un office du duché de Bar et forteresse
importante qui a son histoire — Appartenait au
dioc. de Trêves (doy. de Luxembourg) et avait pour
siège paroissial l'antique église d'un prieuré dépen-
dant de l'abb. de Saint-Hubert. — Le roi y était
seul seigneur. — «Seigneurie de nom et d'armes,
fief du comté do Bar, a donné son nom aune maison
d'ancienne chevalerie qui portait : d'azur à une
étoile à six raies d'or à la bande de gueules chargée
de trois lions léopardés d'argent brochant sur le tout.
Celte famille paraissant s'être éteinte au xiv" siècle,
Sancy rentra dansle domaine des comtes de Bar, les-
quels en firent le siège d'une prévoté du liaill. de
Briey, qui portait : d'azur à nn saint Georges d'argent
armé de pied en cap, terrassant de sa lance un serpent
de même terrassé de sinople, et donnèrent au château
une importance considérable.;: (Dur. II, p. 822.)
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fut érigé, en 1790, en chef-lieu d'un
canton qui comprenait les c"" de Bettainvillers,
Erzange, Knutange, Lommerange, Mairy, Nen-
chef, Nilvange, Sancy, ïrieux, ïucquegnieux, et
conserva ce titre sous l'organisation de l'an m;
passa, en 1803, dans le canton actuel. — A pour
annexe la ferme de Bazonville.
Il reste encore du château des ruines considé-
rables.
Sabbï-lez-Vigy, c°° de Vigy. — Sanrey deleiz Vegey,
i/io4 (listedes vill.). — Sanrey, 1487 (abb. Saint-
Vinc. liasse Saint-Julien). — Satiri, 1606 (pouillé de
M.). — Xanrey, 1681 (dénombr. arch. départ, s. l'an).
Était annexe de la paroisse de Vigy.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, do Metz.
— Fit partie du canton de Vry de 1790 à 1803 et
passa, à cette dernière date, dans le canton actuel.
— .A pour annexes Méchy et le moulin de Bévotte.
Sasrï-sir-Nied, c"" de Pange , à droite de la Nied fran-
çaise. — Senrei, 1196 (collég. Saint-Sauv. s. l'an).
— Sanrei prope Bazancourt , 1235 [ibid.). — Sanr-
rei, 1289 (ibid.). — Xanrei, i35o (ibid.). — Xeit-
rey, i 26/1 (ibid.). — Jenanrey, i386(ch.abb. Saint-
Arn. s. l'an). — Sanrey sus Niet, ilioh (liste des
vill.). — Sanrey, 1/178 (chap. cath. s. l'an). —
Sanri sur Niedz, ligi (Joiirn. J. Aubr.). — Sanri,
lottti (pouillé de M.). — Xanrey, 1681 (dénomb.
arch. départ, s. l'an).
Etait annexe de la paroisse de Bazoncourt.
Autrefois Troi.s-Evêchés , baill. et coût, de .Metz.
— Fit partie du canton de Maizeroy de 1790 à 1802,
où il fut classé dans le canton actuel. — A pour
annexes Domangeville et les fermes de Crépy et de
Pont-à-Domangevillc.
Sansoînnet(Le), m™ de plaisance, c" de Devant-les-
Ponts. — Sanconnet (carte Cass.).
Faisait partie de la communauté de Devant-les-
Ponts; était annexe de la par. Saint-Simon de Metz.
Sapins (Les Deix-), guinguette, c"' de Devant-les-
Ponts.
Saiibalbe, ch.-l. de c°°, arrond. de Sarreguemincs, au
confluent de la Sarre et de l'Albe. — Albe, xn° s'
(ch. duc Math, de Lorr.). — Alba, 1200 (Gesta
episcop. Metens.). — Aubles, 1208 (tr. de paix
entre Ferr. de Lorr. et Thiéb. de Bar). — Alban,
121 5 (Richer, chron. Senon. xxxj). — Albain, 1228
(chron. mess. s. l'an). — Aube, i.38i (cart. év.
de M. t. I, v. p. 62). — Aulbe, Abben, dit Bur-
238
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
galbe , 1 4 1 G ( ibid. p. 3 9 ). — Saar-Albe , 1676 (ibiJ.
i-jli v°). — Alben, i5o5 (arcti. de Sarralbe, don.
par Joannelte. Wildgiœûa de Daun). — Atvlbe,
1 .^)3y (très, des ch. de Lorr. liasse lUlcIie, D. i, 70).
— Sar-All/en, lô-jn (Herliog, Edels. cliron. III,
33). — Autbe, château et ville, par moitié à S, A. et
au êieur de Chàteaa-Bréhain , lôg'i (dén. Tli. Alix).
— /l/i(?,i6o9(Rogéville,Dict. liist. I, l'io.ord. du
u6ocl.). — Saar-Albe, i634 (arch. de .Sarreg. re-
quête des bourg. ). — Saralbe, 1698 (ord. de Lorr,
I, 519). — Sai--/l/6e, 1756 (D. Cal. nol. Lorr.).
— Saravi Alba Tsar- Alben (Iladriani Valesii notilia
(ialliarum, 5o4). — San-e-Albe (carte t'.as.s.).
Sarralbe était, au xiT siècle, un fief de révêclii'
de Metz, appartenant aux comtes do Dagsbourg.
A rcxliiiclion de cette maison (iaa5), la seigneurie
d'Albe retourna aux évéqucs de Metz; elle fut
ac(|uise, au vti' sièrle, par les ducs de Lorraine.
La charte de francbi.sc de Sarralbe, 1 368 , émane
de Thierry Bayer de Bopparl, cvèi|ue de Metz.
En 1O98, Sarralbe devint le chef-lieu d'une pré-
voté avec grueiie, relevant du baill. de Sarreguc-
niines. Cette prévôté fut maintenue par l'édil du
mois de juin 1751.
La seigneurie d'Albe comprenait le terril, des
c"" actuelles de Sarralbe et de Willenvald, et quel-
cjues parcelles du ban de llerbitzliieini (Bas-Rbin),
c'est-à-dire, en 159/1, Sarralbe, Roch, Eicb, Saltz-
bronn etNiedeck (dénombr. Th. Alix).
Etait siège d'une cure de l'archiprétré de Saiiit-
Arnuald, qui dépendait, avaut 17/13, du chapitre
de Hombourg et qui avait pour annexes les cha-
pelles de Saint-Pancrace et de Uecb, le Haras, Saltz-
bronn, Eicb, les censés de Tencherhoffet de Schol-
lenholTet le moulin de Ilûitzenmùhl.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coul.
de Lorraine.
En 1 790 , Sarralbe fut le chef-lieu d'un des can-
tons composant le district de Sarreguemines, com-
prenant les c°" d'Audwiller, Guéblange, Uazem-
bourg, Holving, Kappelkinger, Kirwiller, Sarralbe
et Saltzbronn, Steinbach, Schweix, Lberkinger,
Wentzwiller et Willerwald. — L'organisation de
1 802 lui maintint le litre de chef-lieu de canton ,
en lui donnant sa composition actuelle.
Les armoiries de Sarralbe sont : d'argent au sau-
toir onde d'azur, cantonné de quatre ci-oix de Lorraine
de gueulet.
A pour annexes Sallzbro lin , Rech, Eich, les sa-
li lies des Haras , les fermes de Tenclierhoff et de Schot-
teuliolf, le moulin Neuf, le moulin de Hiiltzenmiihl
et rhermilage ou chapelle de la Sainte-Trinité.
Siiibe{L*), rivière qui prend sa source dans les Vosges,
passe par le lerrit. des c°" de Sarralbe, Witiing.
Zetling, Sarreinsming, Rénielfing, Sarreguemines,
VVelferding et Groshliederslrofl", entre en Prusse el
va se jeter dans la Moselle parla rive droite à Kontz.
— SaruMut, i\' s' (Ausone, Mosella, v. 363). —
S(jro,»i°s"(V'enantius Foitiinatus, VII, k). — Sarra,
ïi*s'(Gruter, inscripl. 1 25). — Saroa,'j']i (ibid. 89).
— Sarova, 864 (Hontheim, Hist. Trevir. diploni.
I, i53). — Sarowe, 96^ {ibid. i3oi). — Sare, 1 18()
(Kremer, Ard. Gesch. II, 3o/i). — La Satre, i4go
(Journ. J. Aubr.). — Saare, 1768 (ord. de Lorr. XI,
3a/i). — Saarre, 1776 (liiV/.XUI, fj/ii). — Sai-vu».
.Salir, Tsar, Sarra (Hadriani Valesii notifia Gallia-
rum, 5o4). — Sanr (cartes alleniandes).
Saiibe (Lu PATS DE LA ) OU S* VHGAU. — Savucliowa ,
870 (Div. regni Lotb. ). — Pagm Saro)ieiwt, 96/i
(HoDtheim, Hisl. Trevir. dipl. I, 3oi). — Pagun
Sargowe, 1 o65 (Kremer, Ard. Gesch. 11 ,287). — Pa-
gus Saregauwe , io8o(Honllieiin, 1, 429). — Pagun
Snregauve, 1080 (Croll.Orig. Bip. I, iKii). — Pngtm
Saregowe, 1080 (Kremer, 11, ^890). — Sarcoun:e,Su-
racouwe, 1360 (Hontheim, 1, 707). — Surackowa,
Saragowa {Krowerua, Annal. Trevir. Vlll, i57). —
Pagu» Saraveniis, Saraclwuwa, Sargow (Hadriani
Valesii notilia Galliarum, 5o/i). — Sarengawe , Saa-
rengau (Ludolf, Notes sur la charte de 1 080).
SABREGlEllI^ES, ch.-l. d'an'oud' et de c'°, au confluent
de la Sarre et de la Bliese. — Oaimunda», 7o6(Ma-
billon. Annal. Bénéd. 11, 16). — Gamundias , 706
(ch. abb. Epternach, Hontheim, Hist. Trev. dipl.
I, loli). — Gamundia, 777 (ch. abb. Saint-Denis;
Félibien, Hist. de Saint-Uenis, pr. lïi). — Giie-
munile, ia48 (D. Cal. II, pr. s. l'an). — Gemonde,
1274 (ch. abb. Wernerswiller, Croll. Orig. Bip. 11,
86). — Gemûnde, 1297 (Kremer, Ard. Gesch. 11,
iSi). — Guemundia, i3oi {ibid. 547). — ^*~
mindt, Gemeindl, i38o (arch. de la ville, ch. du
duc Jean, du 2G décembre). — Guemindia , 1893
{ibid. consécr. de la chapelle de la Vierge). —
Getnonl, ili-ji (cari. év. de M. t. IV, p. ga). — Ge-
miide, ilf]! {ibid. t. V, p. l47 T°). — Sargemûnt,
1 577 (arch. de la ville, compte entre Sarreguem. et
Neunkirch ). — ^ Saarg'enmiK/e , 1092 (Herlzog Edels.
chron. II, 287). — Guetnunde, i^>gU (dén.Th. Ahx).
— Sargetnund, 1606 (pouillé de M.). — Sarge-
ineingt, 1O12 (arch. de la ville, éch. avec l'abbé
de Wadgasse ). — Gueminde , 1616 {ibid. lett.
pat. du duc Henri). — Zerguemine, i632 (Journ.
j. Bauch.). — Sar-Gemûnd, i636 (arch. de la
ville, req. du i5 mars). — Gemûnd an der Sar,
i645 (Mérian, Ober-Rliein. Creis, 9). — Sargue-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
239
minde, 1661 (arcli. de la ville, req. du 28 mai). —
Sargueinine , 1G70 {iind. req. des bourg.). — Snr-
jruemines, 1698 (ord. de Lorr. I, 3l). — Zurgue-
mitide, 1698 (arch. de Bilclie, ord. du duc Léo-
pold du 4 octobre). — Zarguemines , 1707 (ord.
de Lorr. I, 536). — Zarreguemines , 1719 (abb. de
Vill. cart. t. II, p. 26/1). — Zatrguemim , 1 766 (D.
Cal. not. Lorr.). — Sm-pgueminea , 177a (ord. de
Lo'rr. XII,G3o).
Sarrejjuemines est nommé pour la première fois
dans les chartes de Pépin , duc d'Auslrasie, en fa-
veur de l'abbaye d'Eplernacli, en 706 : c'était une
villa qui, à h fin du viii" siècle, appartenait à Ful-
rad, abbé de Saint-Denis. — Elle portait le nom de
Gemijnd ou Guemind , qui veut dire embouchure el.
qui est tiré de sa situation au confluent de la Sarre
et de la Bliese. Dot de Catherine de Limbourg, du-
chesse de Lorraine , en 1 -î a 5, elle fut rendue peu après
aux comtes de Deux-Ponts. Sa charte de franchise
est datée du 26 décembre i38o et émane du duc
Jean de Lorraine; dès lors, Gemûnd fiit constitué
en commune et relova directement des ducs. —
L'office et châtellenie de Gemûnd comprenait :
Blies-Ebersing, Diebling, Folperswiller, Guersch-
willer, Grosblioderstroff, Neufgrangc, Neunkircb ,
Hémelfing, Sarreinsming, Wéching et Witring;
les villages prussiens d'Auersmacbern, Hanweiler,
Pelit-Blittersdorf , Ranspach, Rilcbingen ; les villages
bavarois de Blies-Bolchen el de Blics-Mengen , et le
prieuré de Grœffinlhal , près de Bolcben. — En
1 698 , Sarreguemincs devint le chef-lieu du grand
bailliage d'.\llemagne, auparavant à Vaudrevange. —
En 1747, Sarreguemines avait une recette des fi-
nances et une maîtrise des eaux et forêts ayant pour
ressort les anciennes gruories de Bitche, Bouque-
nom, Fénétrange, Sarralbc et Sarreguemincs. —
En 17.51, il devint le siège d'un bailliage ducal,
composé des prévôtés de Bitche, Boulay, Bouque-
nom, Dipuze, Freistroff, Iiisming, Meriziget Saar-
gau, Saint-Avold , Sarralbe, Sarreguemines, Schauen-
bourg , Siersperg et Vaudrevange. Ce bailliage res-
sorlissait au siège présidial de Dieuze. — .lusqu'au
xviii' siècle, Sarreguemines a dépendu do la cure
lie Neunkirch; il n'est devenu chef-lieu de paroisse
qu'en 1762 : celle paroisse, qui dépendait de l'ab-
baye de Wadgasse et faisait partie de l'archiprêtré
de Saint-Arnnald, avait pour annexes Neunkirch,
Guerscbwiller, Herpeldange, Bous el Ermcring. —
La ville renfermait un prieuré appartenant à l'ab-
baye de Wadgasse (Prémonlrés), fondé en 1379;
un couvent de Capucins établi eu 1731 et une cha-
pelle, sous l'invocation de sainte Catherine, qui fut
remplacée par l'église paroissiale lors du déplace-
ment de la cure de Neunkirch. — Sarreguemines
suivait la coutume de Lorraine. — Cette ville fut
désignée, en 1790, comme le chef-lieu d'un dis-
trict formé des cantons de Forbach, HeUimer,
Puttelange, Saint-.\vold, Sarralbe el Sarregue-
mines, et, en l'an m, d'un arrondissement composé
(les cantons de Bistroflf, Bitche, Breidenbach, For-
bach, Hellimer, Lemberg, Morhange, Puttelange,
Rohrbacb, Saint-.^vold, Sarralbe, Sarreguemines
et Wolniunster. — Le canton de Sarreguemines,
avant 1802, comprenait les c°" de Blicsbriicken,
Blies-Ebersing, Blies-Guerschvviller, Blies-Schweyen,
Folperswiller, Frauenberg, Grosbiiederstrofl, Ham-
bach et Roth, Ippling, Neufgrange, Neunkirch,
liémelfing, Sarreguemines, Sarreinsming, Welfer-
ding, Wisswiller, Witring, Wœlfling et VVoust-
willer. L'organisation de 1809 ajouta à ces c"" celles
de Griindwiller, de Guébenhausen et de Loupers-
hansen, etie décret du 5 avril 1 81 3 celles de Hnnd-
ling, Lixing-lez-Bouhling, Rouhling et Zetting;
par contre, les c°" de Blieschweyen et d'ElIwiller
perdirent, en 1811, le litre de communes du
canton de Sarreguemines et furent alors réunies, la
première à BHes- Guerscbwiller et la seconde à
Loupershausen. — A pour annexes les moulins de
Sleinbach et de Limbach ou Porriickmûhl et la
chapelle Sainte-Croix.
Les armes de Sarreguemines sont : d'ov à ta
bande de gueules , chargée de trois akh-ions d'argetit;
ce sont les armes simples de Lorraine.
SArniEiNSBERG, c™ de Bitche. — Montroial, 1771 (ord.
de Lorr. XII, io3). — Motit-lioyal on Kœnigsberg,
1779 (Dur. Lorr. III, 286). — Saamnberg,a\\ 11
(actes de l'élat civil). — Sar-Rhitdm-g , an x [ibid. ).
— Mont-Royal ou Kônigsberg (carte Cass. ). — Sur-
reinsbm-g ou Mont Royal (carte de l'Elat-major). —
San-erhimberg (dict. Viv.).
Village fondé, en 1746, sons le nom de Mont-
Royal, en allemand Kœnigsberg. Il est situé au
sommet d'une colline dont le versant ouest appar-
tient au bassin de la Sarre et le versant est au bas-
sin du Rhin (.Saar-Rhein-berg). — Les maisons de
Sarreinsberg touchent celles de Gœtzenbrûck. —
Était annexe de la paroisse de Soucht.
Autrefois Lorraine, baill. de Ritcho, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Lemberg de
1790 à 1802, époque où il passa dans le canton
actuel. — A pour annexe Althorn. — Commune en
1803; annexé à Gœtzenbrûck par décrel du 9 avril
1811, puis à AUborn par ordonnance royale du 3 mai
1887, il fut de nouveau érigé en chef-lieu de coni-
240
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
iiiunc, avec Allliorn pour annexp, par ordonnance
royale du 27 juin i838.
SiBREissMiNG, c"" dc Sarreguemines , à droite de la
Sarre. — Ilesemingeit , 1 i5a (cli. aU). de Wadgasse,
Honlheim, Ilisl. Trcvir. dipl. 1 , 5C.'i ). — Eimt/ngeim,
lalig (ch. abb. Wcrnerswillpr, Croll. Orig. Bip. II,
34). — Emmingen, laO) {ibid. Croll. II, 75). —
Emtninga, i3oi (Krcmer, Arden. Gescli. 11,889).
— Enismmgm, i3o4 (ibid. SgS). — Eniismiiigen ,
i348 (ibid. '167). — Aimange tur la San-e, i365
(inv. des tit. de Lorr. Il, 858). — Sav En»»ingen,
lôg'i (dénomb. Tb. Alix). — Snn-intming, i684
(dénombr. bar. de la Leyen). — Saarinsming , 1751
(ord. de Lorr. VIII, 38a).
Il y avait à Sarroinsming un fiof mouvant du
duché de Lorraine, qui relevait dc la cbétcllenic
de Sarreguemines. — Etait annexe, avec vicaire
résident, de la paroisse de Welferding.
Aulrcfois Lorraine, baill. de Sarreguemines, coul.
dc Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Sam>guemines.
Sacce (RmssEAi' de). — Coule sur le terril, des c"'
de Vany cl de Cliicullcs et se jette dans la Moselle.
Sauenbbonn, f. c"'de Raliling.
Saïensiûil, m'°, c°* de Rahling.
Sadeiibacd (RiisSBAC db). — Prend sa source près de
Spicheren et va se jeter dans la Sarre au moulin
de la Simbacli. '
SiiîEnHopF, f. c" de Breidenbach.
SiBicï (Le), île formée par les deux bras de la Mo-
selle, c°* de Meti. — Le Sautcy-tUi-Motelle, 1^72
(Journ. J. Aub.). — Le Grant Saulcey , i,5io (Mém.
Ph. de Vign.). — LeSaucy aux arbrn, i65G(Journ.
D. Flor.).
Cette île possède la Poudrerie nationale et est en-
core occupée par des cliantiere de bois et le Magasin
à fourrages.
SAtLCï (Le), f. c" de Tronville. — Le Saulci, 1878
(cart. Gorze, lab. p. 329). — La grotne lourde lu
fourteresio don Saulci», 1 887 (arch. de Xonv.). —
Le Saulcy, le Saulcie^ làiA (prise des ambass. de
France). — Le Saulcey, lUsg (arch. b. de V. AA,
1 1). — Le Sauhy , 1/187 («^-de M., l.VlILp. 71).
Ancien château féodal qui a son histoire. —
Siège d'une seigneurie et d'une justice haute,
moyenne et basse, dont les seigneurs portaient le
nom. — Cette seigneurie se composait du Saulcy,
chef-lieu, des villages dc Mars-la-Tour, Tronville,
Montigny-sur-Chiers, AUondrelle, et la Malmaison
du Moulin-la-Roche (c°° de Montigny-sur-Chiers),
du ban d'Olieuf à Hannonville-au-Passage, et des
cours Thomas et Colas, à Vezin, 1682 (dénombr.
3i août). — C'était une annexe de la paroisse de
Vionville.
Saule (Le), m'° sur le ruisseau de Mance, c"'" de Tur-
quegnienx.
Sau.nes ( Hai TE et Basse) , c"° dc Longwy. — Sonne la
Bai»e , Sonne la llaule , 1689 (Barr. dom.). — Sône
lahaule el la ba»$e, 1749 (de Maill. Barr.). — Sonte
haute, Sonte basse, 1766 ( D. Cal. nol. Lorr.). —
Sosne ou Suuliie haute et basse, 1779 (Dur. Lorr.).
— Suulne, Sosne ou Sonne ( tab. Par. ).
Formaient deux hameaux, dont Saulne-la-Haule
était le principal. — Le roi y était seul seigneur. —
Siège d'une justice haute, moyenne et basse. —
Fiaient annexes de la paroisse d'Herserange ( diocèse
de Trêves).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montagne»
coût, de Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de
Longwy depuis 1790.
SAl'L^Ols (Le) ou pays arrosé par la Seille. — l'agus
Salinemis, OGi (ch. abh. de .Senones, D. Cal. I,
pr. s, l'an). — l'agus Snlnime, 78a (ch. abb.
Saint-Denis, D. Cal. pr. s. l'an). - — 0/mitalus Sal-
nenji», 856 (ch. abb. Saint- Arnould, Meurisse, Hist.
des cv.de M., 271). — Selme, 870 (div. regni
Loth.). — Pagus Saliensis , 89G (ch. abb. Saint-De-
ris, s. l'an). — PagusSalisiensis, 896 (Mirœus, Di-
plom. belg. Il, lit). — Pagm Salininse, C)îi'.i (ch.
abb. de Gorzc, D. Cal. 1, pr. s. l'an). — Pagus Sa-
locinsi», ijlf] (abb. Sainte-Marie, ch. enip. Oth.) —
Comitatus Salninte, g58 (ch. abb. Saint-.4rn. Hist.
de M. pr. III, 7a). - — Pagus Salnensis, 991 (ch.
abb. Longev. s. l'an). ^ — Pagus Salingowe, 1028
(ch. abb. Saint-Maximin de Trêves; Hontheim,
Hist. Trevir. dipl. I, 358). — Salnisum, xii" s*
(D. Cal. lib. niir. S'-Fir. 111, pr. ceci). — Pagus Sn-
nimis, 1111 (ibid. ch. emp. Henri IV). — Le Saulney,
i4io (inv. des tit. deLorr. t. VI, 11/1). — Sautnoy,
1/187 (thron. doy. de S'-Thiéb.). — Le Vaulx de
Selle, ihUo (ibid.).— Valx de Selle, ilihti (ibid.).
— LeSalnoy, leSanoy, 1679 (Journ. J. Aiibr. ). —
Salinensis ager, 175C (D. Cal. not. de Lorr. ). —
Saunuis (ibid. carte).
Le Saulnois était une des anciennes divisions du
pays Messin, comprenant la plus grande partie des
cantons actuels de Veriiy et de Pange et une partie
de celui de Vigy. Il comptait 77 communautés, tant
villages que hameaux, savoir :
Alémont, Ars-Laquenexy, Aube, Aubecourt, Au-
bigny, Avigy, Berlizo, Borny, Bucliy, Cama, Chailly-
sur-.Nied, Champel, Cliérisey, Chesny, Chcvillon,
Chieulles, Colombey, Courcelles-sur-Med, Crépy,
Domangeville, Eply, Flcury, Fourcheux, Fronti-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
241
f;ny, Fre'court, Fresnoy, Gras, Grigy, Haute et Basse
Beiix, Haute et Basse Bevoy, Lauvallière, Jury, La-
quenexy, les Bordes, Liéhon , Lonvigny, Luppy, Ma-
gny, Marivaux, Marsilly, Mécleuves, les Mesnits,
Mercy-le-Haut , Maizeroy, Orny, Pagny-lez-Goin ,
Pcltre , Pierrejeux, Plantières , Pluche , Pommorieux,
Pontoy, Pouruoy-la -Grasse, Poncillon, Pouiily,
Sanry-sur-Nied , Scrvigny-lez-Raville, Siliy, Sorbey,
S'-Aignan,S"'-Barbe,S'-Jure, S'-Tluchault , Thi-
court, Vallières, Vantoux, Verny, Vigny, Villers-La-
quenexy et Vrémy, et les censés de Moince, Prayel,
la Hautonnerie, Chany-la-Horgne et la Horgne.
La division du terriloire qui portait le nom de
Haut Chemin fut fondue dans le Saulnois lors de la
création du présidial de Metz, en i685.
Saiilsy, i" canton de Metz. — Salnei, iiSy (abb.
Saint-Mart. ann. Prem. t. X, 2). — Salniacum,
1186 (abb. Saint-Max. cb. év. Berlr.). — Sautieium ,
1186 [ihid.). — Salneij, 1873 (abb. Sainl-Clém.,
dimes s. l'an). — 5at(/n«/, xt' s° (cbron. Prail.). —
Saulnei, xv*s'(abb.Saint-Vinc. comptes). — Saulnc-
jrneij, 1 Ui'j (arch.h. de V.AA, 11 ). — Solney, 1/191
(Mém. Ph.de Vign.). — Sulnei, i535 (chap. cath.
s. l'an). — Saiitmi, 10^/1 (poiiillé de M.).
Il y avait à Saulny plusieurs fiefs, hautes, moyennes
et basses justices, mouvant de la prévôté de
Briey; un d'entre eux appartenait à l'hôpital Saint-
Nicolas de Meiz. — Était siège d'une cure de l'ar-
prêtré du Val-de-Melz, dépendant de l'abbaye de
Saint- Clément et ayant pour annexe Vigneulles,
village évêchois. — Saulny, village du pays Messin,
devint lorrain en i6o4, par échange (Paul Ferry,
ohs. séc. t. II, p. 533).
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canlon de Mai-
zières,puis, enl'aniii, de celui de Lorry-lez-Melz,
et passa en 1802 dans le canlon actuel.
Sablkï (Ruisseau de). — Prend sa source au Cliène,
bois de Saulny, traverse les c"" de Saulny et do
Woippy, sur une longueur de 9 kilomètres, et se
jette dans la Moselle. — Le Rnissiaiilx de la chai-
pelle à Sanlney, ihç)i (Méra. Ph. de Vign.).
Sautage (Le), h. c" du Ban-Saint-Martin, à gauche
de la Moselle, près de la digue de Wadrinau.
Sauvage (Le bas), seigneurie foncière sur le terril, do
LoHvigny.
ScHAEFFEREi , f. c"' de Warsbcrg.
Schapfbach, m'°, c" de Petite-Rosselle. — Schafbach ,
1618 (partage de la terre deForbacb). — Lascie-
rie de SchaffOach, 1766 (arch. de Forbach, vente
par le baron de Spon ).
Ancienne scierie, dépend, du comté de Forbach.
Moselle.
ScHAFFBRosN, m™ forestière , c" de Haspelschcidt.
ScuAFFLiNfi , village auj. disparu , entre Ham et Walme-
stroff (Teiss. Hist. de Thionv.).
ScHANTz , f. c°° de Blies-Ébersing.
ScBEiDECK, f. c°' de Holving.
ScoEiDT , f. c"' de Giiéblange.
ScHEL, h. c°' de Wolslroff. — Schell, xviii' s" (pouillé
de M.).— Chelle, 171a (abb. Vill. s. l'an). — CM
(carte Cass.).
Etait annexe de la paroisse do Luttange.
Autrefois Ïrois-Evèchés , haiil. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Luttange de 1 790
à 1803, où il passa dans celui de Metzerwisse. —
Chef-lieu communal, avec Weinsberg pour annexe,
jusqu'au 26 avril 1 81 1 , où ils furent ensemble réu-
nis à Wolstroff.
ScuELL^NBAcn , f. c"" de Créhangc.
SCHENCKELBACII OU DE SaiNTE-MaRGUEUITE (MoULIn),
c'" de Hellimer.
Schendei.(La), m'° et tuilerie, c°' d'ErstrotT. — Sche-
Ke/(dict. Viv.).
Scheuerwald, h. c"" de LaunstrolT. — Schweraialdt ,
1779 (Dur. Lorr.).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul.
de Lorraine. — Fut, en 1790, compris comme
commune dans le canton de Waldwisse, puis passa
sous l'organisation de l'an in dans le canton de
LaunstrolT (c°" de Sierck en 1806); réuni à Laun-
stroff par décret du 3o mars 1813, séparé de la
France et détenu par la Prusse à la suite du traité
de 181 5, rétrocédé à la France par la convention
du 28 octobre 1829, et réuni de nouveau à Laun-
strofll" par ordonnance royale du 7 octobre i83o.
ScHiFFERSMÙuL, m'", c°' d'Ecching.
SceiFFLAsGE, anc. vill. sur la Moselle, près de Manoin.
— Détruit au moyen âge dans une guerre entre les
seigneurs de Cattenom et de Floiange.
Schilbach( Ruisseau de). — Prend sa source dans le pré
de la ferme de Brandelfing, traverse les c"" d'Ober-
gailbach et de Bliesbrûcken sur une longueur de
a kilom. et se jette dans la Bbese.
ScIII^MiBL, m'°, c"" de Hanwiller.
SciiiRESTUAL,h.c'"deMeisenthal. — Schirettal, xviii's'
(pouillé de M.). — Laverrerie de Schiresdal , 1761
(ord. de Lorr. VIII, 291). — Schieretdhall , 1779
(Dur. Lorr.). -^ Schirsdahl (carie Cass.). — Siei-s-
(/(«i (carte de l'Etat-major). — 5'c^ir(/in((dict. Verr.).
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
de Souchl. — Annexe de Meisenthal depuis l'orga-
nisalion départementale.
ScHLANGENBERG, m°" forcslière , c"" de Baîrenthal.
Schlangenthal, écart, c"" de Bgerenthal.
3i
2/i2
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Sciii,KiFFsiîHL,m''", c" de Sierck.
SciiLEssiiKEï(LA) , f. c" de Putlelange-lei-Rodemack.
SchlessebmCul, f. el ni'°, c°" de Forbacli.
ScHLOss, m""' isolées, c°' de Bserenthal.
ScHLossBERC, m°° forestière, c" de Bicrenlliai.
ScHLossBEBc, montagne, c"° d'Haspelscheidt. ^ A son
sommel se trouve, sous le nom d'/l/j»c/i(oii», une en-
ceinte de camp ou Ring elliptique de 1 5 à ao mètres
d'épaisseur, ayant laoetSoo mètres d'axes. Ce Ring
est altribué aux invasions des barbares du y' et du
VI* siècle.
ScBLossBEBG, forét siseau nord do Lemberg, affectée A
l'usage des verreries de Saint-Louis. — 1781 (arcli.
départ. B. 117).
ScHLossBEBG, uioutagne, c"' de Lomberg.
On y retrouve de nombreux débris de l'ancien
rliàloau appelé Bitche-le-Vieux , qui fut possédé suc-
cessivement par les comtes de Deux-Ponts, les ducs
de Lorraine cl les comtes de Hanau.
ScBLOssTUAL, f. c"* de Stunelbronn.
ScHHALENTBAL, vallon, liameau détruit, c°' de fîsren-
IhaL — Smal&itdal, 1170 (Als. diplom. cccxii , cb.
de fmibus Lolliaring. in Vosago).
ScBHALHOF, f. c'" de Holving. — La ceiiie de Sclimal-
hoff, 1701 (ord. do Lorr. VIII, aSa).
Censé qui appartenait au comté de Pultelange et
taisait partie du Val-de-llolving.
ScBHELTZEMiiiiBL, m'", c'" de Rohrbach.
ScBMiTTWiLLER, c°° de Rohrbacli. — Schmiltetweillei;
i7.'ji (onl.de Lorr. VIII, 391). — Schmittweiller,
1755 (allas de Bitche, f. 101 ). — SchmiU-Weiler
(carte Cass. ).
Village bâti auprès d'une censé érigée en fief, le
h octobre 172.'!, par le duc de Lorraine Léopold,
en faveur du sieur Dithmar. — Etait annexe de la
paroisse de Rabling.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Rohrbach
depuis sa formation, en 1790. — Réuni à Rabling
par décret du \ U août 1 8 1 1 ; érigé de nouveau en
comnmne par ordonnance royale du 8 mars i8'i6.
ScHMOLKELHOFF, I. c" de Hambacb.
SchkeidershCtt, m""', c" de Petile-Rosselle.
SoBKEPPKNBACH (RuissEAD de). — Prend sa source sur
la limite des bans de Roppwiller et de Sturzelbronn ,
traverse les deux c""' sur une longueur de 3 kilom.
et se jette près de la ferme de Graffenweyer, sur la
limite du département, dans la Horn.
ScHOESECK, h. c" de Stiring-Wondel. — Choiwc, Xon-
check, Schonheck, Xoneken, Xoneck, i35o-i/i5o
(quitt. arch. h. de V. AA , 1 5-2 2 ). — Schôii Ecken,
ïviii' s° (pouillé de M.). — SchnekeH{6Tà. de Lorr.
VIII, 28a). — Schneck, 17,')6 (D. Cal. not. Lorr.).
— Scknecken, 1779 (Dur. Lorr.).
Hameau du comté de Forbach. — Klait imnexe
de la paroisse de Forbacli.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguenaines ,
coût, de Lorraine. — Fait partie du canton de For-
bacli depuis 1790. — Conununo au conmience-
ment du siècle, avec les hameaux do Vieux-Stiring
et de Verrerie-Sophie pour annexes, Scbœner.k lui
léuiii à Forbach par décret du 38 décembre 1811,
et depuis à Sliring-Wendel par la loi du 3 juin
1867.
SciioENGESBACu (RiiissKAU de). — Prend sa source à
Schœngenbronn , traverse la c"' de Roppwiller sur
une longueur de 3 kilom. et se jette dans l'étang de
Roppwiller.
ScllOK^HOFr (Le), f. c°° de Rimling. — MoranviUe,
1756(0. Cal. noi. Lorr.). — La censé de Moraii-
vitle, 1771 (ord. de Lorr. XII, ^21). — Mumnviltei-
(carte Cass.), — Scliœnliof {carie de l'Kfatniajor).
Censé érigée en fief en 1727.
SciioMBOUBG, f. — Voy. CllAMBÉnV.
SciionBACB, c"" de Bitche. — Schoi-pach, laio (eh.
abb. Sturz. pouillé M.Portof). — Sclioi-jiacite , i3ou
(ibid.). — Xorpach, i3/l5 (ihid.). — Svhorpalh,
i.')'i/i (pouillé de M.). — Sclierbacli, 1771 (oril.
de Lorr. XII, 'lai ).
Village du comté de Bitche; jadis chef-lieu d'une
mairie composée de Kaltenhausen, Rohr ou le Ro-
zeau, villages qui onl formé la ville de Bitche, Han-
willer, Lengelshoim, Reyerswiller et Schorbach.
Le clocher do l'église porte la date de 1 143. — La
paroisse de Schorbach, qui était mère-église de Bit-
che , dépendait de l'archiprètré de Honibach et com-
prenait : Bitche, Kguelshardt, Frcudcnberg, Gen-
tersberg, llanwiller, Haspelscheidt , Lengelsheim,
la Main-du-Prince, Moulerhausen, Reyerswiller et
VValdeck. Elle a été transférée à Bitche au xviii' s'.
Cette éghsc appartenait à l'abb. de Sturzelbronn.
Autrefois Lorrai-ne, baill. de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Fait partie du canton de Bitche depuis sa
création , en 1 790. — • A la Tuilerie pour annexe.
ScBOBB.icu (RiissEAU de). — Prend sa source dans les
prés et les fontaines de Schorbach, traverse la c"' de
ce nom sur une longueur de 7 kilom. et se jette dans
le ruiss. de Schwartzenbach.
Scuottenhoff, Ce"" de Sarralbe. — La censé de Col-
lenhoff, 17Û1 (ord. de Lorr. VIII, 282). — Chal-
tonlioft, Scotenhost, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Dépendait de la paroisse de Willerwald.
SciioTTERBACH (RuissEAti de) . — Prend sa source dans
la foî'êt de Petite -Natcnhows, traverse la c"" de
DEPARTEMENT DE lA MOSELLE.
243
Filstroff sur une longueur de 3 kilom. et se jette
dans la Nied.
ScHBKciii.i>G, vill. c'" de Heining. — Schreckedinga ,
i3iG (abb. Bouz. ch. s. l'an). — Schrecklingeii .
i633 (ibid.). — Screckling, 1766 (D. Cal. noi.
Lorr. ).
Avait une chapelle annexe de la paraisse de Ley-
Autrefois Lorraine, baill. de liouzonvilie, coul.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ïille depuis sa création, en 1790. — Commune du
canton de Bouzonvillc en 180a; réuni à Leyding
par décret du 90 février 1810; détenu provisoire-
ment par ia Prusse à la suite du traité du 30 no-
vembre 181 5; restitué à ia France par la conven-
tion du «3 octobre 1829; réuni de nouveau a:i
canton de Bouzonville et annexé à Villing par or-
donnance royale du 7 octobre 1 83o ; disirait de Vil -
ling et réuni à Heining par ordonnance royale du
39 novembre 1 832.
ScuBÉMAKGE, c°" de Thiouville, sur la Fensch. —
Sckramange , 168O (gén. de M. dom.). — Skré-
inange, 1686 (ibid.). — Sclwremaiige , xviii' siècle
(pouillé de M.). — Snemange, 1790 (tabl. des
élect. ).
Etait annexe de la paroisse de Florange.
Autrefois Trois-Evècliés , baill. et coût, de Tliion-
ville. — Fil partie du canton de Florange de 1 790
à 1802, où il fut classé dans le canton actuel. —
A pour annexes Suzange, la Fonderie et Maison •
Neuve.
ScHiSTERHiJHt , f. c" de Wiswiller.
SciiwALBACii (RiissEJc de). — Prcud sa source à Té-
lerchen , traverse les c°" do Télerchen , d'Otton\ille
et d'Éblange, sur une longueur de 7 kilomètres, et
se jette dans la Basse-Niod.
S(:iiwANGEi\BACii , f. c°* de Reyerswiller.
ScHWABTZBACH (RuissEAU de). — Coule sur le terril.
de la c°' d'Eblange et afflue à la Nied.
ScHWABTZBAcii (RuissEAU de). — Coule sur le territ.
des c"" d'Haspelscbeidt et de Licderscbeidt et afflue
à la Horn.
ScHWABTZEMBERO, m°" foreslièrc , c"' de Bierenthal.
ScHWARTZEMBEBG, m°" forestière, c"' d'Haspelscbeidt.
ScHWABTZENBACH (RcissEAii DE ). — Prend sa source
dans le pré de Bitche, derrière la Cense-aiix-Loups ,
traverse les c"" de Bitclie, de Ilanwiller et de Bous-
sewiller, sur une longueur de 10 kilomètres, et se
jette dans la Horn.
ScHWAKTZMOERTER , métairie détruite entre Charleville,
Épange, le moulin de Renange et Hinckange, iGai
(abb. Vill. liasse 83, Charleville). — Xwarzmtitre
proche Woimnwratiges , 1871 (abb. Vill. cart. t. I,
e. 16). — SchoismeurUr, melterie p'oche Chairle-
vUlc, 1731 {ibid. 3 , c. 1 )■ — Schartezmoriher, i 59'!
(dénomb. Th. Alix). — Scharlimerther, 1608 (abb.
Vin. cart. t. I, c. 1). — SchwartzmoerUer, 1627
{ibid. S. 3).
.ScEiwABTZWETER, étang situé sur le territ. de la c"" de
l'Hôpital. — La superficie en est de 3 hectares.
ScirwATZBAcn (Rcisseau de). — Coule sur le terril, des
c'"" de VValdhausen et de Walschbronn et afflue à
la Horn.
ScBWEiNBRONN , m°" forestière, c"'de Breidenbach.
ScHWEntEBMCuL, m'", c°' de Loutzwiller. — Lutzen-
mûhl (carte de l'Etat-major).
ScHWEiSECK, bois, c°' de Kemplich. — H est remar-
quable par les substructions qui s'y trouvent.
ScHWEiTZEBBERc, m°°, c" de Gœtzenbriick.
SciiwEiTZERHOFF, f. c" de Baîreullial.
ScnwEiTZERL.E.\'DEi,, m°°', c"* de Bitche.
SciiwEiTZL.ENDEL, m°°', c" d'EgucIshardt.
ScHWEivEUNKSBACH (RuissEAU de). — Prend sa source
à Kalembourg, traverse la c"' d'Hargarten sur une
longueur de 1 kilomètre et se jette dans la Nied.
Schwbix-lez-Sarralbe, h. c" de Guéblange, à gauche
de l'Albe. — SchwecU, 1598 (cliâleli. Albeslr. rôle
pour la contrib. impér. ). — Sclioveix, xvii's' (épis.
Met. tenip.). — Shemlize, JÔaT) (cbàtell. Albestr. «(
stiprn). — Schwei, iCSi {ibid.). — Scheveilz, 1681
(arch. départ, dénomb. 5 août). — Schweix , 1682
{ibid, 16 mars). — Schtvecks, xviii*s''(pouillédeM.).
— Schtvert, 1 700 (châlell. Albestr. rôle de contr.). —
Zuwaige, 1718 (arch. de Guéblange, chron. Pierre
Monsieux). — Sciniei.xi, 1706 (Stem, dép' M.).
Village du Val-de-Guéhlange. Il appartenait à
rÊvêcbé, ressorlissait au bailliage seigneurial de
Vie, relevait de la châtellenio d'Albestroff et suivait
la coutume de l'Evéché. — Était annexe de la pa-
roisse du Val-de-Guéblange. — F'ait partie du canton
de Sarralbe depuis sa création, en 1790. — Chef-
lieu communal jusqu'au 1" avril 1811, où il fut
réuni à Guéblange.
ScBWEixTHAL (Ruisseau de). — Prend sa source sur le
ban de Liederscheidt, traverse la c°' de ce nom et
se jette dans la Horn.
Scii\VERDOBFF,c''°de Bouzonville, à gauche de la Sarre.
— Svervedorf, 1 145 (cart. Moy. Bhin, I, 610). —
Swn-dorjf, 1/171 (cart. év. de .M. t. IV, 84 v"). —
Swedm-ff, i485 {ibid. VIII, p. 2 v°). — Schuerdorff,
i59'i (dén. Th. Alix). — Sverdorf, 1681 (dénombr.
24 juin). — Schuwerdorff, i-j5(j ( D. Cal. nol.
Lorr.). — Schwerdrof, 1790 (tabl. des élect.).
Siège d'un fief, sous la cour de Perl, avec jus-
3i.
2liU
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
tice haute, moyenne et basse mouvant de révêclié
de Metz, 1680 (dénombr. 3i déc). — Cure du dio-
cèse de Trêves (doy. de Perl).
Autrefois Lorraine, baiU. de Bouzoavillc, eout.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Réling en
1790, de celui de Gros-Hémestroff sous l'organi-
sation de l'an m, et rentra en 1S03 dans le pre-
mier canton. Laissé à la France par le traité du
ao novembre 181 5 et incorporé au canton de Bou-
ïonviile par ordonnance royale du ao février i8q8.
— A pour annexes : le château et la ferme de Bour-
jjuesch , les fermes de Cottendorff et d'Oltzwciller et
les moulins de Grubentlial et d'Heltermiihl.
ScBWEiEN , h. c"* de Loutzwiller, à droite de la Schwolb.
— Le gagnagede Schweigen, iSgi (dén.Th. Alix).
— Schtvyen, 1751 (ord. de Lorr. VIII, 391). —
Schweigen, 1755 (allas de Bitche, f. a4 ). — Schu-
veijen, Schuvezwg, 1756 (D. Cal. net. Lorr.). —
Schweyen , Schueyen , 1771 (ord. de Lorr. XII, 632-
437). — Schiveygen (carte Cass.).
Village du comté de Bitche , dépendant du châ-
teau de Leniberg. — Etait annexe de la paroisse df
Loutzwiller.
Autrefois Lorraine, baill.de Bitche, coût, de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Breidenbach de
I 790 à 1 Sou ; passa à celte dernière date dans celui
de Wolmunster. — Commune jusqu'en 1 8 1 3 , où il
l'ut réuni à Loutzwiller par décret du a3 janvier.
ScBwmBRONN , m°° forestière, c"' de Breidenbach.
ScbwixgmOhl, ra'°, c°"de Hanwiller. — Schweinmûht
( cart. de l'Élat-major). — Schwingermûhl ( Thilloy ).
ScawoLB ( Ruisseau de la). — Prend sa source dans les
prés de Lemberg et dans l'étang de Reyerswiller,
traverse les c"" de Lemberg, Lanibach, Siersthal,
Holbach , Hotlcwiller, Weiskirch , Wolmunster, Esch-
willer, Loutzwiller et Schweyen, sur une longueur
de a6 kilom. , et sejetle dans la Horn à Neuhornbach
(Bavière). — Fluiiolut SuaWe, 796 (ch. abb.
Hornb., Hist. de M. pr. m, 59). — Sualba, xu's*
(ch. duc Math.). — LaSc/iira/4e(Dur. Lorr. 1,277).
— Schwolb, Schwalbach (carie de l'Etat-major). —
Die Schwalb (cartes allem. ).
.SciiTrFMÙL, m'° ruiné, sur le ruiss. de Néchy (Neu-
chef). — 1686 (gén. de M. dom.).
Scierie (La), f. c°° de Mouterhausen. — Bleihammer
(carte de i'Etat-major).
Scierie (La), f. et usine, c°' de Slurzelbronn.
Scierie (La Vieille-), f. c°*de Mouterhausen.
Scï, 1" canton de Metz. — Sigeium, ■jh'i (cart. Gorze,
lit. 1 , p. a). — Siago, 858(i6irf. lit. i63,p. aaa).
— Siacmn, 986 {ibid. ch. Olh. I", conf. ). — Sciey,
1 ia8 (chap. calh. s. l'an). — Syacum, 1 136 (cart.
Gorze, lit. i63, p. aaa). — Siei, 1219 (chap.
cath. s. l'an). — Si/ei , i3oo (ban de Iréf. s. l'an).
— Siy, i3ao {ibid.). — Ciey, 1882 [ibid.). —
Siey, 1887 (chron. doy. de S'-Tliiéb.). — Scicy,
XV* s' (chron. Ph. de Vign.). — Ciey, i4o4 (liste
desvill.). — Scijez, iA()3 (cart. év. de M. t. VI,
p. toi bit). — Cy, il\']3 (Journ. J. Aub.). — Secy,
XVI* s' (chron. Cl. Plïil.). — Sey,Scei, i5i4 (Mém.
Pli.de Vign.). — Scye, Cye,Cyeiiim, i5i/i (pouillé
de M. Portef.). — Scie, i553(Siége de M.parSali-
gnac). — Sey, iG3a (Journ. J. Bauch.). — Saint-Cy
(carte Cass.). — Ciacum (D. Cal. not. Lorr.).
Le ban de Saint-Paul de Scy, mouvant du roi île
France, appartenait au chapitre de la cathédrale de
Metz et était le siège d'une justice haute, moyenne
et basse, 1681 (dénombr. a janvier). Il y avait un
ban à part, formé de 17 feux, qui appartenait au
princier et au chanire de la cathédrale. — Était siège
d'une cure derarcbiprélrédu Valde-Meiz. Ancienne
paroisse du mont Saint-Quonliii qui dépendait du
chapitre de la cathédrale cl avait pour annexes,
depuis sa translation, Longeville et Chazclles.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz
et de Vie. — Fit partie, en 1790, du canton de
Moulins, passa sons l'organisation de l'an m dans
celui de Bozérieulles et, en 1802, dans le canton
actuel. — A Chazelles pour annexe.
Sàcat (Ruisseau de la). — Coule sur le lerrit. de la
0°' de Bertrange et alUue à la Moselle.
Secourt, c'" de Verny. — Solcors, 1 228 (abb. Saint-
Arn. ch. s. l'an). — Secoure, i33i (abb. Sainte-
Marie, regisl.). — SecoulxiW' s' (Journ. J. Aub.).
— Secourt au Saulney, lAio (inv. des lit. de Lorr.
VI, Il II). — Secout, tigi (Mém. Ph. de Vign.).
— Secoiir, iC8t (dénombr. 38 mai). — Secours,
xviii' s' (pouillé do M.). — ■ Secourt, 17.56 (Stem,
dép' M.). — En patois : Seco.
Fief mouvant de toute ancienneté de la baronnie
de Viviers, siège d'une justice haute, moyenne et
basse, 1O81 {lue. cit.). — Etait siège d'une cure
de l'archiprêtré de Nomeny, dépendant du chap. de
la primatiale de Nancy ; avait Bérupt pour annexe.
Aulrefois Trois-Evèchés , baill. de Metz, coût, de
Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton
de Sailly, sous l'organisation de l'an m, de celui de
Soigne, puis, en 1802, fut classé dans le canton
actuel. — A pour annexe la forme de Bérupt.
Seomîhl, scierie, c"* de Slurzelbronn.
Segmïulesbach, ruisseau. — Voy. Saint-Louis (Ruis-
seau de).
Seille (La), rivière qm prend sa source dans l'étang
de Lindre (Meurthe), traverse les c""' de Che-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
245
minol, Louvigny, Sillegny, l'ommerieux, Pournoy-
la-Grasse, Coin-sur-Seille, Flcury , Pouilly , Cuvry,
Marly, Magny, Plantières et Melz sur une longueur
de ia kilom. et se jette dans la Moselle à Melz. —
.Sa/ia,ï's''(Venan.Fortun.c. m, 12). — Seylhe,8QS
(abb. Prûm. décl. de biens). — ■ Satlia jlmius , lo'jg
(pri. de Lay, fond.). — Fluvius Salia, 1 192 (abb.
Saint-Arn. bulle de Cél. 111). — Saille, tS-i'i (très,
desch. de Lorr. ponts, II, 18). — Ceille, i33A {ibid.
1 g). — Baisse Selles, haull Selles, 1 iS'i (cbron. doy.
de Saint-Tliiéb. ). — Selle , 1 A /j i ( ibid. ). — Haulte el
BaixeSeille, 1/169 (Journ. ^- Aub.). — Sella Jluvius,
1 5i5(Plolém.édit.de). — La rivière de Sailhe , laSa
(Siège de M. par Salignac). — Selna vulgo Scylle,
xvu' s" (épis. Met. temp. ). — Seylle, xvu" s" (Loth.
sept.). — Sala, Sallia, 1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Seille (Lv Petite-), ruiss. qui prend sa source entre
Morhange et Racrange, forme l'étang Neuf, passe
dans le dép' de la Meurthe et se jette dans la Seiile
au village de Salone.
Seille (Pays de la). — Voy. Saulsois (Le).
Seingbousse, c°° de Saint-tVvold. — Senghauss , iSg'i
(dénomb. Th. Alix). — Seingbuss, iSgô (arcb. do
Saint-Avold, ch. du duc Charles 111). -- Zaïibouss,
i6o6(pouillédeM.). — Seinebouss, 1686 (terr. abb.
Saint-Avold). — Sinbous ,Singbous , 1G88 (dénomb.
comté de Créh.). — Sengbousse , xviii" s" (pouillé
de M.). — Seiiéouie, 1761 (ord. de Lorr. Vlll,
982). — Seinbousse, 1706 (D. Cal. not. Lorr.). —
Seinbouse, 177g (Dur.Lorr.). — Seingbousse (carte
Cass.). — Saiiil-Bous (carie Bugn. év. de M.).
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
de Béning-lez-Saint-Avold.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarreguemines , coût,
de Lorraine. — Fiiit partie du canton de Saint-Avold
depuis la création de ce canton , en 1 790.
Sel ammomac (Fabrique de), c°" de Boulay. — En
allemand : Salmiak-Fabrik.
SEL0M01.T, minières de fer, c" de Herserango.
SELo»ioM(FonÉTDE), forêl domaniale de Gai hectares,
située sur le lerrit. desc"" de Hussignv et de llau-
court.
Seltek, f. c"" d'Ormerswiiler.
Sesiécodbt , 1" c°° de Metz. — Sesmeringas , 8,')7 (cart.
Gorze, t. nviii, p. 77). — Semaricurt, 876 (abb.
Sainte-Glos?. ch. Louis le Germ. ). — Semeirici-
curlis, gCo (abb. Gorze, ch. Othon 11). — Sei-
maricurtis, gtio (cart. abb. Saint-Pierre, ibid.). —
Symecourt, gGa (abb. Sainte-Gloss. ch. conL). —
Semaricurtis , 978 {ibid. ch. Théod. év. de M.). —
Seimercurts , 1 138 (abb. Saint-Pierre, rent. p. 1).
— Semercurt, xiii' s' (ibid. terr. p. 2 ). — Syme-
court, \in' s' {ibid.). — Semeicorl, i3oi (chap.
cath. s. l'an). — Semelcourt, i3Go {ibid.). —
Somecourt, 1 Aag (arch. h. de V. AA, 1 1). — Semei-
corl, i4o8 (chap. cath. s. l'an). — Semecort, ili-]b
(Journ. J. Aubr.). — Sernecuria, Semicuria, i5A4
(pouillé de M.). — SmccottW , xvu' s* (carte Beaul.).
— En patois : S'méco.
Siège de deux fiefs avec justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France et appartenant,
l'im à l'abbaye Sainte -Glossinde de Metz, 1G81
(dénombr. de l'abb. XX, G), et l'autre au chapitre
de la cathédrale de Metz, 1G81 (dénombr. du chap.
a janvier). 11 y avait, en outre, trois bans, appelés,
l'un , le ban l'Abbé , qui appartenait à l'abbaye Saint-
Vincent; le second, le ban Saint- Sauveur, qui
appartenait à cette collégiale, et le troisième, le ban
la Prieure, qui était au couvent des Pucelles-do-
sur-le-Mur. — Etait le siège d'une cure de l'archi-
prètré de Bombas, qui dépendait de l'abb. Sainte-
Glossinde et qui avait pour annexes Freniécourl et
Jailly.
Autrefois Ïrois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en J790, du canton de Maizières et,
sous l'organisation de l'an lu, de celui de Lorry-
lez-Metz, puis fut classé, en 1803, dans le canton
actuel. — Chef-lieu communal jusqu'en 180g, où
il fut réuni à Fèves par décret du ag septembre;
érigé de nouveau en commune par ordonnance du
19 janvier i833.
Sémesavet, m°°, c"' d'Avril.
.Senciibach (Buissead de). — Prend sa source à Catte-
nom , traverse la c"' de Cattenom sur une longueur
de 4 kilomètres 5oo mètres et va se jeter dans la
Aloselle.
Sesorroï, h. c°' de Norroy-le- Veneur. — Senonroy,
1G74-1681 (arch. départ. E. 219). — Scimoroy,
1756(D. Cal. not. Lorr.). — Snouroy (carte Cass.).
— En patois : Snoreu.
Faisait partie de la communauté et de la paroisse
de Norroy-le -Veneur. — En est toujours resté
annexe.
Sestzig, c°° de Cattenom, à gauche de la Moselle. —
Senzicke, 1202 (abb. Saint-Euc. deTrèv.acted'éch.
s. l'an). — Sencich, laâi (Berth. llist. de Lux. V,
pr. xxxvi). — Sejsich, i5ii (abb. Vill. cart. t. II,
8). — Sensich, xvii" siècle (Loth. sept.). — Senrich,
iGoG (pouillé de M.). — Senlzigh, 1616 (cens,
seign" de Rodeinack, p. i5). — Sintzicq, Sin-
ziqtw, 1G86 (gén. de M. dom.). — Sentzich, 17,')2
(dénombr. 16 juillet).
Siège d'un fief, avec maison forte etjustice haute,
moyenne et basse, qui dépendait de la seigneurie
246
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
de Caltonom , 1681 (dénombr. 28 mai). — Avait
une chapelle, annexe de la paroisse de Cattenom.
Autrefois Trois-Kvèchés, haill. et roiit. deThion-
ville. — Fait parlie du canton de Caltenom depuis
sa création , en 1 790.
Sebs^, ni'°. — Voy. Xib»^.
Serres, chilteau, c°' de Florange.
Construit sur le domaine du chAteau de Bellange
par M"° la comtesse de Serres, qui lui avait donné
son nom , il a pris le nom de Betlange depuis quel-
ques années à la place de l'ancien rliàlcau, qui en
est devenu une dépendance.
Sr.iinoiJTiLLE, c°° d'Audun-le-Ftoman, sur la Crusne.
— SoroBvitla, 960 (cart. abl». Saint-Pierre, ch.
Olh. l"). — SoroUwiUa, 977 {ihid. ch. Oth. II, 1 ).
— .9oro/i)(7/a,99.t(iii(/. ch. OtIi.III). — Sorinilla,
1 1 i8 (chap. calb. s. l'an). — Serouville, 1955 (inv.
des lit. de Lorr. III, n'19). — Seroville, 1990
(nbb. Vill. cart. I. I, B. h). — Sirouville, iSg'i (dé-
nomh. s. l'an). — Sirauville, irii* s" (carte Tass.).
— Saleivuville , xvii' s* (Lotli. sept.). — Sororis-
ritla, wiii* s* (pouillé de Trêves). — En patois:
Sfroveilf.
Domaine par moitié du chapitre de la cathédrale
de Melz et du comte de Bar, qui le mettent sous la
loi de Beaumonten ta 55 (inv. destit. de Lorr. 111,
•ilig). — Relevait de la prévôté de Stenay. — La sei-
gneurie de Serrouvillc, haute, moyenne et basse
justice, mouvait de la chÂtell. de Sancy et avait pour
seigneurs par moitié le roi et le chapitre de la cathé-
drale de Mcti, 1682 (dénombr. 3 janvier). —
Etait siège d'une cure du dioc. de Trêves (doy. de
Luxembourg), qui avait le fief dePassigny pour
annexe.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coiit. de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton d'Au-
dun-le-Roman, passa sons l'organisation de l'an m
dans celui d'Aumetz et revint, en 1802, dans le
premier canton. — A pour annexes: Saint-Pierre
et Saint- Laurent, anciens hermitages, aujourd'hui
habitations rurales; les fermes de Passigny et de
Saint-Paul; le moulin de Grasse-Oie, le moulin sous
Serrouvillc et le moulin aux Bois.
Sbrrï, h. c" de Moineville, à droite de t'Orne. —
Sisserium prope Conjluentes , to69{abb. Saint-Sauv.
bul. Alex. III). — Cfrry, 13/17 (abb. Saint-Pierr',
terr. p. 90). — Zerrey, 1869 (ibid. to3). — Sery,
1680 (dénombr. arch. départ.).
La haute justice était au roi, la seigneurie fon-
cière à l'abb. Sainte-Glossinde de Metz. — Avait
imo chapelle annexe de la paroisse de Coinville,
qui dépendait de l'abb. Sainte-Glossinde de Metz.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Sainl-
Mihiel. — Est annexe de Moineville depuis l'orga-
nisation départementale et passa avec lui du canton
de Jouaville, en 1790 , dans celui de Valloroy sous
l'organisation de l'an m, puis dans celui de Briey
en 1802.
Servignï-lez-Raviilk, c"" dePange. — Servinei, Servi-
ncil, 13(56 (acte d'aman s. l'an). — Servigney,
1819 (chap. calb. s. l'an). — Cervief;ncy, 1822
(ibiil.). — Servigné, 1837 (rec. La Hière, p. 74).
— SirvigiKy, iStia (chap. calb. s. l'an). — Cer-
tigney deleiz Raville, 1892 {ibid.). — Cvrvigney
deleiz Halrille, 1898 {ibid.). — Sn-vigney deleiz
Rttwille, i'io4 (liste des vill.). — Cinigney èu.i
Niez, i4o9 (arch. h. deV. AA, 5i). — Servegney,
Servengney, iMih (chron. doy. de S'-Thiéb.). —
Srereni au hmJt chemin , i685 (Joum. J. Bauch.).
— Silbfrnachen , 1678 (abb. Longev liasse Pont-
pierre). — En patois : Sreveny delet Rattvelle. — En
allemand : Silbn-nnrlien.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France et comprenant
Scrvigny, Moriville, Frécourt et la grande maison
franche et seigneuriale de Bonnevisse (Bonnevize),
i(J8i (dénombr. 38 décembre). •— Etait annexe,
avec vicaire résitlent, do la paroisse de Raville.
Autrefois Trois-Evécliés, baill. et coût, de Metz.
— Fit parlie, en 1790, du canton de Raville;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans cdui df
Maiieroy cl, en 180a, dans le canton actuel. — A
Frécourt pour annexe.
Sertio^ï-lbz-Saiste-Barhe, c,"" de Vigy. — Cirvi-
gney, i383 (arch. h. de V. AA, 18). — Servigney,
1887 (chron. doy. de S'-Tbiéb.). — Sirvij;imj,
i4o4 (liste des vill.). — Servigney de coule Sainte
liai-be, i48i (abb. Saint-Vinc. liasse KKK, 45).
— Serveny au hault chemin, i6'i8 (Journ. J.
Bauch.).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, mouvant du roi de France et appartenant
au chap. de la cathédrale de Melz ,1681 (dénombr.
3 janvier). — Etait annexe de la paroisse de Failly.
Autrefois Trois-ÉvOchés, baill. et coût, de Melz.
— Fit parlie, en 1790, du canton d'Argancy;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Vry et, en 180a, dans celui de Vigy. — A Poixe
pour annexe.
Serïi\pré (RuisSEAC de). — Coule sur le terril, do lu
c"" de Colligny et afflue à la Nied.
SEUTnv, h. c"' de Herny. — Soilru, 1128 (chap.
cath. s. l'an). — Soilry, église seule (c*irte Cass.).
Ne figure dans aucun des pouillés de Melz; de-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
247
vait élre annexo d'une des paroisses de l'archiprélré
d'Haboudange, Hcrny ou Arriance.
Autrefois Ïrois-Evèchés, baiil. etcoiit.de Metz.
— Fit invariablement partie de la communauté de
Herny.
Sibérie, f. et chat, c" de Bertrange.
SiEncK, ch.-l.de c°°,arrond. de Tliionville, à droite de la
Moselle. — Sericmn, Sirke Castelhim, loSti (abb.
S'-Paul. de Trèv. tost. Adalb. ). — Circuin Castnim ,
1 oGy (abb. licht.rh. duc Gérard ). — .Sire/ie,.Sierfeei»,
ii55 (cart. Moy. Rhin, II, Lxxxiii). — Sierkgl,
Sirkes, i 308 (traité de paix entre Fer. de Lorr. et
Thiéb. de Bar). — Sttrkes, 1310 (chron. Met. app.
pr. D. Cal. I, pr. Lixviii). — Sirkes, Cirke», i3o5
(arch.h.deV. AA ,43). — Sierkes, 1 3o8 {ibid. proc.
du clergé). — Cirques, iSlii (rti'rf. traité de paix,
.\A, ti2-li5).— Sicker, 1355 (abb. Viil. cart. t.I,
A, lo). — Sirk, iliog (Hist.de M. pr. iv, 656). —
Sierks, i4i2 (arcb.h. de V. AA,35). — Siercls,
Sierche, Sia-ez, Siei-kz, i'436 (chron. doy. de S'-
Tbiéb.). — Sirck, i46o (cart. év. de M. t. IV,
p. 25). — Zirck, i5oi (ch. abb. Bouz. s. l'an).
— Sirque, i585 (abb. Vill. cart. I. I, B, i5). —
Siergttes , Sierques, ibgti (dénombr. Th. Alix). —
S/Wt/c , xvii" s' (Loth. sept.). — Syrck, xvii* s° (abb.
Vill. liasse Sierck, 16). — Circie, Ciercle, i638(dé-
nombr. comté Créli.). — Sierqc, 1683 (Jonrn. J.
Bauch.). — Cierques, Siricium, i635 (Journ. du
curé d'Ottonv.). — Ziercq, ]636 (abb. Vill. liasse
Saint-Hub.). — Sircq, 1660 (rec. J. Ancil.). —
Cierq, i665 (terr. de Bettlainville ). — Sierques
bas, 1734 (carte Bugn.). — Sierk, Cirqm, Sirca,
Sirciim, 1^56 (D. Cal. not. Lorr.).
La petite ville de Sierck , seigneurie de nom et
d'armes, a donné son nom à une maison de l'an-
cienne chevalerie de Lorraine qui s'est éteinte, au
\vi' .'iècle , après avoir produit de nombreuses illus-
trations; cette maison portait: d'or à l'aigle de sable
et prit ensuite : d'or à la bande de gueules chargée
de trois coquilles d'argent, qui sont restées les armes
de Sierck. Sierck était devenu au xiv° siècle le do-
maine particulier des ducs de Lorraine et une de
leurs résidences favorites. Beaucoup de monnaies
lorraines y furent frappées, notamment sous le duc
Charles II. Les ducs y avaient établi une prévôté
dont dépendaient trente villages, qui fut cédée à
la France par suite de l'article 5 du traité de Vin-
cennes, en j 661 , et réunie à la province des Trois-
Evéchés. — Avait été siège d'une prévôté du duché
de Lorraine qui subsista sous le ressort des Evè-
chés en 1G61 et qui comprenait les communanlés
suivantes du diocèse de Metz : Aboncourt, Altroff,
Bettlainville, Biidange, Eich , Hombourg, Kédange ,
Kemplich , Métrich, Metzerwisse, Neunkirch , Saint-
Hubert; du diocèse de Trêves : Apach, la Croix,
Fréching, Fréraestroff( Prusse ),Hargarlen, Kalem-
bourg, Kallweiller, Kerling, Klang, Basse-Kontz,
Haute -Kontz, Laumesl'eld, Lemestroff, Mailing,
Monneren, Montenach, Oudrcn , Retlel, Rudiing,
Rusirolî, Saint-François, Sainte-Marguerite, Sierck,
Haute-Sierck, Sierslroff (l'russe), les censés de
Rcstrofl' et de Kœnigsberg, les moulins de Marien-
floss et de Sulzen. — La coutume de Lorraine était
suivie à Sierck. — Etait le siège d'une cure du
diocèse de Trêves (archid. de Tholev, doy. de Perl).
— Fut le chef-lieu, en 1790, d'un canton du dis-
trict de Thionville qui comprenait les c°"d'Aparh,
Evendorff, Hett:mge-Petite, Hunting, Kerling el
Fréching, Kirsch, Kirschnaumen, LemestrolT, Mai-
ling, Merschweiller, Monlenach, Reltel, RustrolV,
Sierck et Haute-Sierck, et conserva ce titre sous
l'organisation de l'an m; passa en 1802 dans le
canton de LaunsIrolT, puis fut , par décret du
18 juillet 1806, érigé en chef-lieu de ce canton,
dont la composition, qui compienait à l'origine
Ml c"", fut réduite par le décret du 6 juin 1811,
lequel réunit IJaute-Sierck à Kerling-lez-Sierck ,
c"' du canton de Meizerwisse, et par les traités de
i8i5, qui lui enlevèrent Riring, Buding-lez-Laun-
strolT, Buschdorlf , Dreisbach , EIft et Hellendorff,
Hilbring, KirCf et Beyren, Mondorfl'-lez-Groshé-
mestroff, Nohn, Oberlecken, Orcliollz, Scliwemling
et Bessering, Silving, ïunstrolT, Weliing et Bet-
ting, Weiler, Weiten et Willing, communes qui
furent attribuées à la Prusse. D'un autre côlé, une
ordonnance en date du 38 décembre 1825 réunit
au canton de Sierck Haute-Sierck, Kcrling-lez-
Sierck et Mailing, du canton de Meizerwisse. — La
ville de Sierck est dominée par un ancien château
fort qui, jusqu'en 1866, était classé comme place
forte et entrait dans le système défensif du pays; il
a été à cette époque déclassé el vendu. — A pour
annexes : les hameaux d'Altenschiilz, de Rudiing
et de Bustroff, la ferme de Kœnigsberg, les mouhns
ScbleilTmùhl , de Marienflosse et de la Petite-Huilerie
et la maison de Walkbausen.
Sierck-Haute, c"° de Kerling-lez-Sierck. — Udensirck ,
109/1 (dén. Th. Alix). — Udensircq ,ïy\i° &• {Sierck
dom.). — Ouden-Sierck, 16/15-1676 (dénombr.
arch. départ, c. 343). — Aiidesir, i656 (carte San-
son). — Odensierk, 1681 (dénombr. 17 juin). —
Awlemierck, 1686 (gén. de M. dom.). — Hauden-
sirk, 1715 (dénombr. o septembre). — Aiidensirck ,
Audensrik, 1717 (terr. du ban). — Sierqiies-Haut,
2/i8
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
1 73/1 (carte Biign.). — Ademirque, 1756 (D. Cal.
110t. Lorr. ). — En patois : Audesirh. '
Village du domaine et de la prévôté de Sierck en
j Gg'i ; faisait partie de la .seignenrie de Frémestron'
(Prusse), 1681 (dénombr. i7Jiiin). — Dépendait
de la mairie et de la seigneurie de Monicnach, 1781
(dénombr. o décembre). — Etait une annexe delà
paroisse de Kcrling (dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Evécliés, prévôté de Sierck , coul.
de Lorraine. — Fit partie, à titre de commune,
du canton de Sierck depuis 1790 jusqu'au 6 juin
181 1 , cil il passa, comme annexe de Kerling-lez-
Sierck,dansle canton de Mclzerwisse. Fut réintégré
dans le canton de Sierck, avec cette commune, par
ordonnance du a8 décembre 1826. — Cbef-lieu
communal jusqu'en 1811 , où il a été réuni à la
c"' de Kerling par décret du 6 juin.
f^iERSTiUL, c°° de Rohrbacb, sur la Schwolb. — Si-
gerttlitU, i35C (cb. abb. Sturz. afii , v° quittance).
— Silehtat, SifjeUtat, Si/;c»(a/, Seiemtal, i54/i
(pouillé de M.). — Sigematal, iSg?! (dén. Th.
Alix). — Syertdhal, 1681 (dénombr. aa déc). —
Siritlhall, xïiii* siècle (pouillé de M.). — Sir»tal,
17.JI (ord.de Lorr. VIII, agi). — Sirytihat, i'jttO
(carie Vaug. ). — Sinthal, 1768 (Thibaut, mal.
bënéf. 3y5). — Siertlhal, 1771 (ord. de Lorr.
XII, iaa). — Sigetlal, Sieistal, 1763 (D. Cal.
not. Lorr.).
\'illage de la mairie de Béning et du comté de
Bilche, 1681 (/or. cit.). — La paroisse de .Siersthal
appartenait à rarchiprétrc de Ilombacb; elle com-
prenait : Enchenberg, Frobmiihl, Glasenberg, Hol-
bach-lez- Lemberg, Hottttiller, Lambach et Lem-
berg.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitcbe, coût, de Lor-
raine. — Fil d'abord partie dii canton de Lemberg
de 1790 à 180a, où il passa dans le canton actuel.
— A pour annexes : Holbach-lcz-Lemberg, le moulin
de Frohmûhl et Legerie (m™ forestière).
SicsBBL (RiissEAi' de). — Prend sa source à Saint-
Maurice (Meuse ) , traverse le territoire de Porcher
(annexe de Brainville) surunelongueurde 4 kilom.
et se jette dans le ruiss. de Longeau.
SiGRï, m'", c"' de Villers-la-Montagne.
SiLBEnsnOiiL, m'°, c°' d'AlsIing.
SiiLEcRï, c°"de Verny, à gauche delà Seille. — Sohi-
gnei, XII* s* (cb. abb. Sainte-Marie, liasse Silleg.).
— Solignei, Solignie, t i6a {ibid.). — Sulineium,
laaG (ibid.). — Solengni, 1326 (ibid.). — Solue-
gny, Sotleugny, SullignHum , Sulignei , 1228 {ibid.).
— Sidiuei, xiï' s° (ibid.). — Stdligney, SuUegney,
Suligiiey, i33i {ibid.). — Seligney, iltoti (liste des
vill.). — SiilUgney, iA55 (arch. h. de V. AA, 36).
— Sutiiiey, 1/181 (abb. Sainte-Marie, décl. abbes.
Hermanson). — Ciltcgiiey, 1/497 (Journ. J. Aub.).
— Sitlugneyum , i5/i/i (pouillé de M.). — Siligni,
\\n' s" (episc. Met. Icmp.). — Sdligny, 1608
( fonds de Malle , décl. de biens). — Seillegny, 161.')
(abb. Sainte-Marie, bail). — Silligni, i63o {ibid.
règl. de compt.). — Silgiii, 16/ia {ibid.}. — Sili-
gny, i6li-i{ibid.). — Silleny, 17/12 (fonds de Malte,
décl. de biens). — Silleiii, Silligiiy, 175G (D. Cal',
not. Lorr.). — Silgny (carte Cass.). — En patois :
Seigny.
La seigneurie de Sillegny appartenait tout en-
tière à l'abbaye Sainte-Marie de Metz. — Était le
niége d'une cure de l'archiprétré du Val-de-Melz,
qui dépendait de l'abbaye Sainte-Marie, puis de
Saint-Louis, et avait pour annexes Pommerieux et
Loyville.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coul. de Metz.
— Fit partie, en 179'», du canton de Corny, de
celui d'Augny sous l'organisation de l'an m, et passa
en 1802 dans le canton actuel. — A pour annexes
Loyville et les Moulins (Haut et Bas).
Sii,i.v-en-Sablsois, c°" de Verny. — Ciey, 18 1 5 (chap.
catli.s. l'an). — Silley detez Liéhon , i/io/i (lisle des
vill.). — Cilky, i4o/i (chap. catli. s. l'an). —
Seilly delciz Lowcney, i/i36 (chron. doy. de Saint-
Thiéb.). — .S'a'i%, lUUo {ibid.). — Celhy, 1/1 6 5
(chap. catli. s. l'an). — Seilly, 1670 (fonds de
Malte, décl. de biens). — Sylly, 1710 {ibid.). —
Silly-Saunoy, 1766 (Stem, dép' M.). — Silli,
1706 ( D. Cal. not. Lorr. ). — En patois : S'ii m
Saunev.
Était siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse mouvant du roi de France, 1C81
(dénombr. 2 janvier). — Était annexe de la pa-
roisse de Liéhon.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coût, de Metz,
— Fit partie du canton de Thimonville en 1790,
de celui de Soigne sous l'organisation de l'an m, et
passa en 1803 dans le canton actuel. — A pour
annexe la Maison-Blanche (auberge).
Sii,LY-SLR-NiED, e°° de Pange, à gauche de la Nied
française. — Ciey dezous Kainsay, i3i5 (chap.
cath. s. l'an ). — Ct%,xv° s'(chron.Prail.). — Silley,
i/jo/i (liste des vill.). — Seilley, i5i/i (Mém. Ph.
de Vign. ). — Seilly, 167/1 (abb. Saint-Vinc. basse
Glatigny). — Zillersch, 1620 (terr. de Raville). —
Selli au hault ehemin, 16/18 (Journ. J. Bauch.). —
Sillerach, 1682 (dénombr. comté Créh.). — Silli,
1766 (D. Cal. not. Lorr.). — En patois : S'ii sua
Nied. — En allemand : Sillers.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
249
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
basse mouvant du roi de France, 1682 (dénombr.
0 janvier). — Était annexe, avec vicaire résident,
de la paroisse de Saint-Aignan.
Autrefois Trois-Evècbés, baill. et coût, de Meiz.
— Fit partie du canton de Flanville en 1790, de
celui d'Ars-Laquenexy sous l'organisation de l'an m ,
et passa en 1803 dans le canlon actuel. — A pour
annexe Landremont.
SiLTZHEiM (RiissEAC de). — Prend sa source dans le
dép'du Bas-Rliin, traverse la c°' deWittringsiir une
longueur de i,5oo met. et se jette dans la Sarre
près de Witlring.
SiLVASGE, h. c°' de Marangc. — Snhange, 1827 (inv.
des tit. de Lorr. X, p. 5i ). — SuUevaii[;e, 1828
(t6i'(/. III, 325). — Suilvange, 1,339 (P- Fcrr.
obs. séc. t. II, p. 457). — SucUevenges , iSSg
(Prêcher. Bibl. imp. coll. Lorr. 96a). — Siletmnge,
i36i (fonds de Malte, inv.liasse D). — Siielrangc,
i36a (ibid.).— Sullange, 1873 (ibid.).~ Cillc-
vmige, iliSS (abb. Saint-Vinc. comptes).
La haute justice était au roi, la seigneurie fon-
cière à l'abb. de Saint-Paul de Verdun. — Avait
une chapelle annexe de la paroisse de Rombas' qui
dépendait de l'abb. de Saint-Paul.
Autrefois Barrois, baill.de Briey, coût. deSaint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canton de Mai-
zières, sous l'organisation de l'an m, de celui de
Lorry-lez-Metz, et passa en i8oa dans le ["can-
ton de Metz. — Commune jusqu'en 180g, où il fut
réuni à Marange par décret du 29 septembre.
SiMBACH (La), m'°, c"" de Grosbliederstroff.
SiMMisG, h. c"' de Rodemack.- — Siimiigen, 750 (ch.
roi Pép. Wiith. s. l'an). — Villa et marca Sunun-
gen, 768 [ibid.). — Sommange, xiv' s' (relèv. des
comptes delaseig"''deRodem.). — Sinningen, 1573
(Berth.Hisl. Lux. VIII, lio). — Simmingen, i685
(dénombr. 3i janvier). — Zinimgen, xvui' s' (tabl.
des jurid.). — Sinumingen, 17^9 (dénombr.
26 mars). — Simingen, 175C (Stem, dép' M.).
Formait avecFaulbach une mairie qui dépendait
de la seigneurie de Rodemack. — Siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse, iG85 (dénombr.
3) janv.). — Était annexe de la paroisse de Berg
(doyenné de Rémich).
Autrefois Troi.s-Évéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Rodemack de 1 790
à 1803 , où il passa dans le canton de Cattcnom. —
Commune, avec Faulbacli pour annexe, jusqu'en
1 8t 1 , où il fut réuni à Rodemack par décret du
1 1 septembre.
SlscLI^G, h. et f. c"" de Gros-Réderching. — Singlin-
Jloselle.
gen, 1G81 (dénombr. 2a déc). — Ziiigliiig, 172(1
(arch. d'Achen, arpent, du i3 août). — Singliiigeii ,
censé, 1755 (atlas de Bitche, f.66). — Salnt-Glin,
(D. Cal. carte de l'év. de M.).
Singling, village ducomté de Bitche, paraît avoir
été abandonné et détruit pendant les guerres du
svi" et du xvii° siècle; il s'est repeuplé vers 1720.
Une cense-fîef y a été érigée le 13 janvier 1780 en
faveur du sieur Maurice. — Avait une chapelle
annexe de la paroisse de Gros-Réderching.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coul. de
Lorraine. — Fait partie du canton de Rohrbacli
depuis 1 790. — Commune en 1 802 ; réuni à Gro.s-
Réderching par décret du \" avril 1811.
SiTZMANNsiiAis, m" isolée, c"' de Pontpierre.
SoETBica, h. c"' de Hettange-Grande, sur le Kissel-
haeh. — Sinleriacum, 977 (cart. Saint-Pierre, ch.
emp. Oth. II). — Seuteriacum , gg3 [ibid. ch. emp.
Olh.III). — 5mcA, 1157 (Berth. Hist. Lux. t. IV,
pr. x). — Selterich, i6oi (abb. Sainte-Gloss. liasse
Hayange). — Setrich- Grande, i6o() (pouillé de
M.). — Zetry, 1680 (dénombr. arch. départ.). —
Soellerigh, Soetricq, 169G (terr. de Hetlange). —
Soctrigh, Sottrigli , Soetricq , /eh-ieq,l6ç)'j (terr. du
ban). — Soelricl;,Zoestrick, xviii* s° (pouillé de M.). —
Soeslrich, 17.5G( Dur. Lorr.). — Zetrich (carte Cass.).
Haute , moyenne et basse justice. Dépendait en
partie de la seigneurie d'Ottange (iG3i , dénombr.
2 déc.) et en partie de la terre de Roussy (1683,
dénomb. 8 avril); il y avait en outre une seigneu-
rie foncièreindépendante(i 781 , dénomb. 3o janv.).
— Était annexe mixte des paroisses de Ilussange et
d'OEulrange.
Autrefois Trois-Evêchcs, baill. et coul. de Tbion-
ville. — Fit partie du canton de Heltange en 1790
et appartient depuis l'organisation de l'an m à celui
de Cattenom. — Commune jusqu'en 1811 , où lui
décret du 9 septembre le réunit à Hettange-Grande.
SoiBO>, m'°, c"' de Waville. — Suiron, 765 (cart.
Gorze, p. 1). — Molendinnm supra Jluviolum Sei-
roii , 978 (ibid. p. i58). — Le malins du val de
Soirons, 1892 [ibid. tab. p. 209).
SoinoN (RcissEAU de). — Coule sur le territ. do la c""
de Waville et afflue au Ru de Mad. — Fluviolun
Seiron, 978 (cart. Gorze, p. i58).
Soleil (Ferme bu), c'^de Dalem.
SoLGNE, c°° de Verny. — Sognes, Sogne, 1827 (inv.
des tit. de Lorr. X, Uh). — Songne, 1870 (chron.
doy. de S'-Thiéb.). — Soigne, i/ioi (liste des
vill.). — Soignes, i/i25 (inv. des tit. do Lorr. X,
4/1). — Songne , i465 (chron. Jac. Huss.). — Sogne .
Soigne, Sone (D. Cal. not. Lorr.).
250
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Soigne, marche d'EslauU, où se tenaiont les
journées amiables entre la cité de Metz et révêché
pour les sujets romans (i.la^, chron. Praiil.). —
Kn patois : Soncne.
Siège d'un fief avec justice haute, moyenne et
hasse mouvant du roi de France (1681 , dénombr.
1 7 sept.). — Ktait siège d'une cure do l'archiprélré
(le Nomeny, qui avait Ancy-lez-Solgiie pour annexe.
Village lorrain cédé à la France par le traité de
\ incennes en 16C1, placé dans la province des
Trois-Évêchés, baill. de Melz, cont. do Saint-Mi-
hicl.— Fil partie, en 1790, du canton de Sailly;
fut érige, sous l'organisation de l'an 111, en chel-
lieu d'un canton qui comprenait les c°" d'Acliâlel,
Ancy- lez -Soigne, Haute et Basse Beux, Buchy,
Foville, Luppy, Mécleuvcs, Monclicux, Pontoy,
.Sailly, Secourt, Silly-en-Saulnois, Soigne, Ressain-
court, Tliimoilville et Tragny. — Fut clas.sé, en
iKo!i, dans le canton actuel. — A pour annexe
Ancy-lez-Solgnc.
SoLLE (La), f. c" de Briey.
SoMBv, f. c" de Féy. — 5u»i«i, xii' 8° (abb. Sainte-
Marie, ch. abbes. Odile). — Summei, i3o3(iW.
acted'cch.). — Snmmey, i33i (abb. Sainte-Marie,
registre). — Sotney, xv' s' (chron. Prail.). — So-
meiz, \l)oti (liste desvill.). — Somy, l'jhG (carto
Vaug.). — 5o»iie (carte Cass.).
Etait annexe de la paroisse de Corny.
SoMVEMûHL, m'°, c" d'Ilargarlen-aux-Mines.
SonNEXHOFF OU Fedhe DU SoLEiL, f. C*" dc Dalem.
SaiiBEVAux , f. c" de Grand-Failly.
SonBEr,c''°dePange,à gauche de la Nied française. —
Sorbeiacum , 1 178 (abb. Saint-Vinc. bul. Alex. III).
— Sorheirs, 1 181 {ibid. ch. év. Berlram). — Sor-
bers, I 19a (ibid. bul. Céleslin III). — Sorbeium,
1 193 (ibid. couf. de biens). — Sorbeis, laSo (liste
des paraijes). — Sorboy, xv' s" (chron. doy. de S'-
Thiéb.). — Sorbay, i4'i4 (et. des garn. fr. P. Fer.
11,817). — Xorbey, i5oi (inv. des tit.de Lorr. 111,
p. «67). — Sorbei, i5i8 (abb. Saint-Vinc. liasse
Coiircelles). — Xorboy, 1587 (inv. des tit. de
Lorr. III, p. 37'!). — Sorbe, 1680 (dénomb. arch.
départ. ). — En patois : Sorbeti.
Était siège d'une cure de l'archiprètré de Noisse-
ville , qui dépendait de l'abbaye Saint-Vincent et
avait Poncillon pour annexe.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fil partie, en 1790, du canton d'Ancerville;
passa, sous l'organisation de l'an in, dans celui de
Rémilly et, en 1802, dans le canton actuel. — A
pour annexe la ferme de Poncillon.
Som.ï, f. c°" de Dampvitoiix.
Soicur,c°°de Rohrbacb. — LaSuchi, 1681 (dénombr.
1)3 déc). — La verrerie de .S'our/il;;, 1751 (ord
de Lorr. Vlll, agi). — Village de laSoucht, 175,')
(atlas de Bitche, f. 169). — La Souche, f^htt
(D. Cal. not. Lorr.). — La Souchlt, village, 1779
(Dur. Lorr.) — Soitcti(D. Cal. carte de l'év.de M.).
Village du comté de Bitche, fondé au xvi° siècle
par des verriers ( 1G81 , loc. cit.). — Était siégo
d'une cure de l'archiprélrè do Hornbach, (|iii com-
prenait Gœlzcnbruck, Meisenthal, Saint-Louis,
Sarreinsberg et Sicrslhal.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Lemberg de
1790 é l8oa cl passa à cette date dans le canton
actuel. — A pour annexes : les hameaux de Speck-
bronn cl de NeudorlT, les moulins Ohligmùhl et
Souchtmiihl et la censé d'AneckersmiihI.
SmcuT (RtissEAi; de). — Prend sa source à la fon-
taine de Soucht, traverse la c" de ce nom sur une
longueur de 3oo mètres et se jette dans le ruiss.
de Saint-Louis.
SouchtmCul, m'°, c" de Soucht, sur le ruiss. de Spie-
gelbach.
Soc>enuCller-Gbabe\ (Ri'issEAi' de). — Prend sa
source à Guerting, traverse la c'" de Guerting et
celle d'Hargarten-aux-Minos, sur une longueur df
ti kilomètres, et se jette dans la Bisten.
SoiBBACH , m'", c°° d'Alsling.
SoBBBACu (Ruisseau de). — Coulosur le terril, dc la
c"' d'Alsting et afflue à la Sarre.
Soi;rïiesebgi\aben (Ruisseau de). — • Coule sur le ter-
ril, do la c"' de Richeling et afflue au ruiss. de
Mutlerbach.
SoxET, chat, et f. c°' de Cosnos. — Sozey, 1G80 (dé-
nombr. arch. départ.).
Château, siège d'un fief, haute, moyenne et
basse justice mouvant de la chàtell. de Longwy.
SoiET, f. c°'de Lèxy.
Spailmail, f. c°''de Boncourt. — Paillemaille, Spar-
maitte, 17.56 (D. Cal. not. Lorr.). — Spal-mail ou
Sparmail, 1779 (Dur. Lorr.).
Censé donnée en franc-alleu à l'ahb. de Sainte-
Marie par Mathieu I", duc de Lorraine, en iilio.
— Appartenait à la communauté de Boncourt.
Specïbronm, h. c"' de Soucht. — La scierie de Spec-
bronn, 1771 (ord. de Lorr. XII, ^07).
Speckbro.\.\en ou Wolpsbbonne» , maison forestière,
c°" de Reyerswiller.
Speicbeben ou Spickeren , c°° de Forbach , à gauche de
la Sarre. — Spicher, 1876 (Kremer, Ard. Gesch.
II, 5-37). — Speichern, 1577 (Iransact. entre le
seig. de Forb. et ses vass.). — Speicher, iSg'i (dén.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
251
TIi. Alix). — Sfeicher, i63i (sém. Saint-Sim. s. l'an).
— Speicheiti, 16/18 (arcli.de Wendel, partage de
la terre de Forb.). — Speicheren , xviii's" (pouillé
de M.). — Schpiker (lab. Parant). — Spiheren
(carte Cass.). — Spicheren (carte de l'État-major).
Village du comté de Forbach. — Etait annexe
alternativement, avec vicaire résident, des paroisses
de Hessiing et de Kerbacb.
AntrefoisLorraine, baill. de Sarreguemines , coût,
de Lorraine. • — Fait partie du canton de Forbacb
depuis sa création. — A pour annexes les auberges
de l'ancienne Brème et de la Brème de la Princesse.
SpiEGELBAcii (RuissEAD de). — Formé du ruisseau de
Soucht et de celui de Saint-Louisou Scgmiiblenbacb ,
il entre dans le dép' du Bas-Rbin et se jette dans
i'Éichel, avec lequel on le confond souvent.
.Spillermîhl, m'°, c" de l'Hôpital.
Spitzensteinerkopf, forêt domaniale de i5 hecl. sur
le territ. de la c"° de Soucbt.
Spitzweïer, étang situé sur le ban de l'Hôpital. —
La superficie en est de 3 bectares.
SpoNviLiE, c°° de Gorze. — Cipponis villa, 754 (cari.
Gorze, p. i). — CipponiviUa, Cipionevilla, 768
(abb. Gorze, ch. év. Chrod.). — Cipponevilla , 885
(cart. Gorze, p. 3o3). — Fini» Ceponiaca, gis
(cart. abb. Gorze, lit. 88). — Gpunville, 13/10 (abb.
(jorze, cb. s. l'an). — Scponville, lago (ibid.).
— Sponville, 1299 (inv. des lit. de Lorr. I, 890).
— Ponville , \iy' s° (cart. Gorze, p. 271 ). — Sypon-
vilte, 1370 (lii'rf.p. 3io). — Esponvilte, ilibo (inv.
des tit. de Lorr. l, A97). — Esponville, i448
{ihid.). — Espouelle, i4G3 {ihid. igi). — Spon-
villa , Ponvilla, Spoville , Netilan seu Sponville , i544
(pouillé de M.).
Siège d'un fief et d'une justice baute, moyenne et
basse appartenant au chapitre de la calbédrale de
Metz (1681, dénombr. 2 janv.). — Village de la
terre de Gorze. — Était siège d'une cure de l'arcbi-
prèlrè de Gorze, ayant jadis Neulan pour titre,
qui dépendait de la cathédrale de Metz et avait Xon-
ville pour annexe.
Autrefois Trois-Evécbés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Mars-la Tour de 1790
à 1803 , où il passa dans le canton actuel.
SiadmChl ou ViEUx-MoiLiN , m'°, c°' de Boulay.
Staiil-Hammer, usine. — Voy. Taillerie (La).
Stamjalmom, lieu-dit, où fut érigée l'abbaye Sainl-
Pierremont. — Voy. Saint-Pierremont.
Station (La), m°°', c"" deCocheren.
Station de la Côte, m"", c" de Morhange.
Staïk(La), tuilerie, c"' d'Hargarten-aux-Mi'nes.
Steirbacii, h. c" de Guéblange, à gauche de l'Albe.
— Steimhach , iG8a (dénombr. i(j mars). — Steitn-
hnck, xviii' s* (pouillé de M.).
Village du Val-de-Guèblange. H appartenait à
i'Évéché, ressorlissait au baill. seigneurial de Vie,
relevait de la cliâtellenie d'Albestrotf et suivait la
coutume de i'Evêcbé. — Etait annexe de la paroisse
de Guéblange. — Fait partie du canton de Sarralbe
depuis 1790. — Commune jusqu'au décret du
19 avril i8i 1, qui le réunit à Weutzwiller; réuni
avec Wentzwiller à Guéblange par décret du 8 oc-
tobre 181 3.
Steinbach, h. etm'°, c"de Sarreguemines. — Stein-
hack, iSgS (arcb. de Sarreguemines, donat. à la
chapelle Sainte-Catherine).
Stei.\bacu (Rcissead de). — Coule sur le territ. delà
c°' de Neufgrange et afflue à la Sarre.
Stei\bri,nen (RiissEAi de). — Coule sur le territ. de
la c"' d'Hargarten-aux-Mines et se réunit au ruiss.
de Fahl.
Steimbïscii, f. c"" de Créhange.
Steijhart (Le), partie des cantons do Forbach et de
Sarreguemines caractérisée par les aflleuremenls
du muscbelkalk, et comprise entre le grès bigarré
et les marnes irisées.
Ses limites sont tracées par les villages de Thé-
ding,Folckling, OEting, Bchren, Elzling, Speiche-
ren, Alsting, Zinzing, Lixing, Rouliling, ^'ousse-
willer, Ippling (en partie), Hûndiing , Metzing,
DieblingetTonleling. — Le centre du Steinhart est
occupé par Gaubiving , Kerbacb , Bousbash et Caden-
bronn.
Stihisg, censé ruinée au ban de Hallingen. — Voy.
Hallingen.
Stiiiing (Le Viecx-), h. c" de Sliring-Wendel. —
Syriu, 9'!6 (cart. Moy. Rliin, I, 339). — Ln
cerne de Styrimgen (part, de la terre de Forb.). —
Stiringendiizchmeiller, i7.'ji (ord.deLorr.VHl, 383).
Hameau du comté de Forbach. — Faisait partie
de la communauté et de la paroisse de Schœneck.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarreguemines , coût,
de Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du can-
ton de Forbach. — Annexe de Schœneck en 1801 ;
réuni avec cette commune à Forbach par décret du
28 décembre 1811; séparé de Forbach et réuni .i
Sliring-Wendel par la loi du 3 juin 1 8.')7.
Stirikg-Wendel, bourg et usines, c" de ForJ)acli. —
Les hauts fourneaux et les forges de Stiring ont été
établis en i8i6, et le village a été bâti en 1 853 par
M. de Wendel, deHayange. — Réuni au Vieux-Sti-
ring et à la Verrerie-Sophie , et érigé en commune
par la loi du 3 juin 1857, sous le nom de Sliring-
Wendel. — A pour annexes : le Vieux-Stiring, la
32.
252
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Vcrreric-Sopliie, Schœneck, et les chapelles Je
Sainle-Anne et de Sainte-Croix.
SiocKBBONN, h. c"' de Bitche. — Stocklrunen , moulin ,
1757 (Dui'. LoiT.).
STOCKBl\o^^ (Ruisseau de). — Coule sur le terril, des
c""de Bitclie o( d'Egucisliardt. — Slockbruimem (Dur.
Lorr.).
SiocKERBACH (RuissBAU de). — Prend sa source à Ré-
ineling, traverse cette c"* sur une longueur de 3oo
mètres et se jette dans la Nied.
StockuoffervCul, m'°, c'" de Souclil.
Stockiiolz (Le), forêt domaniale de q34 hectares,
situde sur le terril, de la c°' de Boiuonville.
Stockwkïeb, élangdans lequel est bâti le château de
Mouterhausen ( 1 Sg'i , dénomhr. Th. Alix ).
SioLZENBnoKN, f. c°* de Pelite-Rosselle. — Stolzfn-
born, censé, communauté de la Petite- Rossclle,
1779 (Dur. Lorr.).
SîONcounT.h. c"* de Villcrs-Stoncourl. — Stoncoiirlau
han Saint-Pierre, i4'i.") ( P. Ferr. ohs. sec. Il, 565).
— Eecletin Sancli Pelri vitlgo Stoncourl, i5'i'i
(pouilléde M.). — En palois : Stonco.
Village du hau Saint-Pierre. — Sur le terril, de
Stonrourt était l'église de Saint-Pierre, paroisse
de l'archiprôtré de Variie, dépendant d'abord de
l'abbaye Saint-Pierre , puis de celle de Saint-Louis.
Elle avait pour annexes: Aoury, Villers-Sloncourt et
Vaucreniont. — Voy. Ban Saint-Piebbe.
Autrefois Trois-Evéchés , baill. et coût, de Metï.
— Fit partie, en 1 790, du canton d'Ancerville (dis-
trict de Morliange), de celui de Maizeroy sous l'or-
ganisation de l'an m, et passa en 1803 dans lo
canton de Pange. — Villers et Stoncourt réunis for-
maient, depuis 1 790, une commune qui fut réunie
à Chanville par décret du 3 1 juillet 1812 et réta-
blie dans son titre communal en i833.
SiRASonABEN (Ruisseau de). — Prend sa source à
Rémelfang, traverse cette c°' sur une longueur de
710 mètres et se jette dans la Nied.
Stbichbacu (Boisseau de). — Prend sa source sur le
territ. d'Ébring , passe à Diebling , Metzing, Hundiing
ot Ippling, se réunit aux ruisseaux qui viennent de
Loupershausen et de Woustwiller, puis prend le nom
de Hermesgraben et se jette dans la Sarre à Wel-
ferding. On lui donne aussi le nom de ruisseau
d'Ippling.
Stbhiuach (Ruisseau de). — Prend sa source à Klang,
traverse les c"" de Klang et de Kédange sur une
longueur de 5 kilom. et se jette dans la Canner.
Stuckahge, h. c'" de Distroff. — Estuvinges, i2 3o
(fonds de Malte, inv. liasse G.). — Estucanges,
1280 {ihid.). — Suiczningen, 1^39 (arch. h. de
V. AA, II). — Stulking, i5?i4 (pouiilé de M.).
— Stuckingen , xvii' s° (Loth. sept.). — Sluvange,
1680 (dénombr. arch. départ.). — Strickange,
1G82 (dénombr. o déc). — Stukange, 175O (Stem.
dép' M.).
Partie de Stuckange dépendait de la seigneurie
de Busbach ( 1682 , hc. cil.). — Etait annexe de la
paroisse de Metzcrwisse.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Kœnigsmacker de
1790 à 180a et passa à cette date dans le canton
de Metzerwisse. — Commune jusqu'au 1 2 septembre
) 8 1 1 , où un décret impoiial le réunit à DistroiT.
Stulermùhi,, étang situé sur le territ. de la c"° de
Boppwillcr, alimenté par de petits ruisseaux sans
noms.
SnnzELBRONN ou SiuRTZELBRON», c°° de Bitchc, — S/«-
rizelebottien , 1 19G (ch. de l'abb. D. Cal.pr. s. l'an).
— Sluizelenboren , 127/1 (ch. abb. Werncrswiller,
Croll. Orig. Bip. I, 32). — StusceWroim , 1395
(ibitl.). — Slurzelburn, i3o2 (Kremer, Ard. Gescli.
II,i54). — Slurcetbwiu! , i3i/i (pouilléde M. Por-
tef.). — Stulcebortw, tSsO (Job. de Bayon. chron.
Mediani monasterii, ch. cxvi). — Sturzelbum,
i'ii7 (Als. diplom. MCCLXXII). — Sturzelbttme,
ihCi-] (ch. abb. Sainte -Walburge, Als. diplom.
MCCCLXXVII). — Slurztlbrun, i557 (très, des
ch. de Lorr. Bit. D. 1, 70). — Zlurzelbrun, io-]6
(épitaphe de l'abbé Anastasius Dhur, à Wissem-
bourg). — Slurzclborn , 1 jg'i (dénombr. Th. Alix).
— Stilzbrone, 1711 (arrêts, coursouver.de Nancy,
II, 57). — Stulzelbromi , 1701 (ord. de Lorr. VIU,
290). —Slihbronn, 1756 (carte Vaug.). — Stultz-
bronn, 17C3 (Thibaut, mat. bénéL 375). —
Slihbronn, 1769 (Buchoz, Vallerius Lolharingiœ,
277). — Slirzelbronn , 1779 (D"'"- Lorr.). —
Stilzbrun (D. Cal. carte de l'évèché de M.).
Autrefois Lorraine, baill. de Bitchc, coût, do Lor-
raine.— Fait partie, depuis 1790, du canton de
Bitche. - — A pour annexes : .\lt-Zinzel , les fermes
de Bremendehel, Graflcnweyer, Hutzelhoff, Stur-
zelthal, Deuisch etWelsch Kobrette, Klcinmiihlen-
bach, Harlzhoff, liiselsack ou Bi.'icbelsacker et de
Dauenthal, la scierie de Segmiihl, et les maisons
forestières d'Ober et Nieder Dauenthal. — Le ha-
meau de Sturzelbronn appartenait à l'abbaye et
n'était habité que par ses domestiques ou ses vassaux.
SiURZELBBO.Ns (L'abbave db). — Cœnobium vallis
Sanctce Marias, 1179 (ch. abb. de Neuwiller, Als.
diplom. CCCXXVll). — Monaslerium vallis beatœ
Maria Virginis, 1272 (Schœpflin, Als. illust. II,
2 1 8 ). — Monaslerium beatœ Mariœ in Sturcelburne ,
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
253
i3i6 (eh. de Yahh. poiiillé de AI. Porlef. ). — Con-
ventus vallin Sanctw MarUe SlurzceWurne , t3/i5
(ibid.). — Convenlus vnllis Snncte Marie in Slurzel-
bronn, iSSg (1res, des cli. de Lorr. à Nancy, sceau).
— Monasterinm Scwudhvonnen , iS'ii (pouillé de
M.). — Slurzelborn, abbaïe de l'ordre de Cisteaux,
iSgS (dénomb. Th. AUx). — Mariabrunn, 170g
(reg. des baptêmes de la par.).
Antique abbaye de l'ordre de Cîteaux, fondée en
11 35, sous l'inspiration de saint Bernard, par le
duc Simon I" de Lorraine, au plus profond des fo-
rêts du pays de Bitche. Lieu de sépulluie des pre-
miers ducs de Lorraine, enrichie par Itui's bienfaits
et les dons pieux des petits princes des environs , elle
acquit bientôt une grande célébrité. Son opulence
et son isolement en firent l'objet de toutes les con-
voitises. Souvent pillée, dévastée, détruite, aban-
donnée, elle fut enfin rebâtie, au commencement du
xYiii' siècle, par les abbés Fournier et de Mahuet.
Elle était riche et florissante à l'époque de la Uévo-
lulion. — L'abbaye avait pour voués les ducs de
Lorraine; à partir du xiv" siècle, elle fut placée sous
la protection des comtes de Deux-Ponts, sires de
Bitche. — Elle possédait les cures de Liederscheidt ,
de Schorbach (Bitche) et de Walschbronn , dont la
circonscription embrassait vingt-six villages et plu-
sieurs censés ou hameaux, plus la cure de VVœrth
et des biens considérables en Alsace.
Stcuzelebosn (Fouet de), foret domaniale de i,8'(8
hect. , sur le territ. de Sturzelhronn.
STunzELTHAt, f. c"" de Sturzelhronn.
STunzELTtiALEnBACu (RuissEAU de). — Coulo sur le
territ. de la c"° de Sturzelhronn.
Stutzenmûhl, m'", c"' de Téling.
Sdisse-Basse, c°" de Gros-Tenquin , près de la Botte.
— Xottsse, alias Soultzen , i5g/i (dénombr.Tli. Alix).
— Sultzen, 1606 (pouillé de M.). — Xitisse-la-
Basse, xviii* siècle (i6ùi.). — Xousse, Xuisae, 1718
(ord. de Lorr. II, 17'!). — Cotisae, Couxe, 1766
(D. Cal. not. Lorr.). — En allemand : Nieder-Sel-
sing.
Village du Ban de la Rotte : voy. ce mol. — Etait
annexe de la paroisse de Brulange.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1 7go , du canton de Thicourt (dis-
trict de Morhange), sous l'organisation de l'an m
de celui de Morhange, et fut classé en 1802 dans
le canton actuel, ^ — Chef-lieu communal jusqu'en
1 8 1 1 , où il fut donné comme annexe à Suisse-Haute
par décret du g décembre; réuni ensuite avec Suisse-
Haute à Brulange par décret du 1/1 janvier 181/1,
il en fut séparé par ordonnance du a3 octobre i8/i3
pour former une nouvelle commune, avec Suisse-
Haute pour annexe.
Suisse-Hacte, h. c"" de Suisse-Basse. — Schweich,
(arch. h. de V.AA, 4i). — Sullzen, xvii" s"(Loth.
sept. ). — Xuisse-la-Haute , xviii' s° (pouillé de M. ).
— Coasse, Couxe, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). —
En allemand : Ober-Selsing.
Village du comté de Morhange. -^ Etait annexe
de la paroisse de Landrofl".
Autrefois Lorraine, baill. do Dieuze, coul.de Lor-
raine. — Voy. Siisse-Basse.
SuissEiiiE (La), anc. censequi dépendait de la paroisse
de ZoulTtgen.
SiuEs, m'°, c"' deMonlenach, sur le ruisseau de ce
nom. — Stihem, 1716 (terr. de Montenach).
Slsicst, ancien hameau près d'Aumetz. — Loufiiage
de Soussigneij, Susegny à Aulmet , \ i']a (Saint-
Pierr', terr. p. 88g).
SuzAXGE ou Pobt-Saim-Pierbe, f. c"" de Hettange-
Grande.
Suzange, h. c°' de Schrémange. — Susengis , 875
(abb. Sainte-Gloss. ch. Louis le Germ.). — Suzinges,
9G2 (ibid. cil. Théod. I", év. de M.). — • Ziminge,
1686 (gén. do M. dom.). — Susange, xviii" s'
(pouillé de M.). — En allemand : Siisingcn.
Etait annexe de la paroisse de Hayange.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Florange de 1 790
à 1802 et passa à cette date dans le canton de
Thionville, toujours annexe de Schrémange.
SuzÉMOST, h. c™ d'Hannonville-au-Passage, à gauche
de l'Yron. — Smémont, Siznnonl, i638 (Joiu'u.
J. Bauch.).
Ban séparé, enclavé dans la seigneurie de la
Tour-en-Woëvre. — Hameau ayant sou maire, fief
ayant son seigneur, et mouvant de la prévôté de
Thiaucourt, malgré les prétentions du bailliage
de Metz. — Etait annexe de la paroisse de Jonville
et siège d'une justice haute, moyenne et basse.
Autrefois Barrois, baill. de Thiaucourt, coût,
de Saint -Mihiel. — Annexe d'Hannonville, il fit
avec lui parlie du canton de Friauville en )7()0 et
de celui de Conflans depuis l'an ni.
Slzette ou SuzELSDop, f. c"" de Schorbach.
'25li
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
TiiLLEDiE (La), usine, c°° de Moulerhausen. — Slahl-
Hammer (carie de rÉlat-major).
Talange, i"'c"'de Metz, à gauche de la Moselle. — Tato-
linga, 960 (cart. Saint-Pierre, rli. onip. Oth. I").
— Tatelinga, ^77 [iliid. th. Oth. 11). — Talilingit,
9();i (ibid. ch.Olh. my — Tlinlingin, laS.î (Berlh.
IV, pr. Lxm). — Tttlenge, 1878 (arcli. h. de V.
AA, 4a). — Tallenge, itioli (liste des vill.). —
Wallange, (438 (alih. Longev. év. don. s. Tan). —
Taillenget, i4iO (arch. b.deV. AA, 3i ). — Tn/-
lange, l'iSO (Journ. J. Aubr.). — Thalange, i5o8
(ëpit. J. de Gonrnay). — Taleiigia, Talenge, Vn-
lenge, i5'i4 (pouillé de M.). — Talangin, \?ilfj
(abb. Saint-Pierre, liasse Tal.). — Thalenges, i553
(Siège de Meti, par Salignac). — TaUengn, iSgg
(^pit. N. de Gournav). — Vualange, 1738 (lerr.
abb. de Just' ). — En patois : Tmilange.
Il y avait à Talange un arrière-fief de la sei-
);neurie de Rodemack ,1681 (dcnombr. 6 mars). —
— Était .siège d'une cure de l'archiprètrë de Rom-
bas, qui dépendait de l'abb. de Saint-Pierre, puis
de .Saint-Louis.
Autrefois Trois-Evéchés , baili. et coût, de Tliion-
ville. — Fil partie, en 1790, du canton de Mè-
lières et, sous l'organisation de l'an m, de celui de
Lorry-lez-Metz; fut classé en 1803 dans le canton
actuel.
Talli\g, anc. censé, o°* de Heslroff. — TilUng, 1789
( terr. de HesIrolT).
Talpet, m'°, c"" de Dcstry, sur le ruiss. du Talté.
Tai.té (Ruisseau di), — Prend sa source sur le bau
de Destry, traverse les c"" de Deslry et de Suisse-
Basse sur une longueur de 900 mètres et se jette
dans la Rotte.
Ta!«che (Ruisseau de i.a). — Coule sur le territ. de
la c" de Gorze.
TASSEBEno ou Tuilerie Schmit, c" de Willerwald.
Tauneuhs (Ruisseau des). — Coule sur le territ. de la
c" de Morhange.
Tantelaintille, f. et anc. égl. c"" de Vionville. — Tan-
tdino villa, 745 (cart. Gorze, 1. 1, p. 9 ). — Nostre
Dame de Tanfelinville , i435 (test, de F. de Cham-
bley). — Tundelttinrille , xyiii" s' (pouillé de M.).
Était autrefois le siège de la paroisse de Vionville.
Tapes (Les Grardes-), f. c"° de Woippy. — Slnples,
1 181 (abb. Sainl-Vinc. trad.de la bulle d'Alex. 111).
— Slapei , Stap, Staipes , Staiples , Staples , Estaples,
Eslaiples, xiii' siècle (ibid. cens. pass.). — Slep-
plet, i960 [ibid. liasse Norroy- le -Veneur). —
Slaiple, 1970 (chap.calh. s. l'an). —Staple, i33()
(ibid.). — Ln Grande -Tnipe , xv* siècle (chron.
Praill.). — Teple, la Grnnt Tepe, xv° siècle (chron.
Jac. Huss.). — Ltt grand Slaiple, i.'io'i (liste des
vill.). — Grand Slapple, i4'i6 (chap. cath. s. l'an).
— La grande Stepple, i'i64 (abb. Saint -Vinc.
liasse Pelite-Tappc). — Grande-Slappe , tli-jS (ibid.
liasse Ennery). — La Grande Steple, 1491 (Journ.
J. Aubr.). — La Grande Steppe, ligB (ibid.). —
Ln grande Tape, xvm* siècle (pouillé de M.). —
Tape la Grande, 1756 (I). Cal. iiot. Lorr.). — En
patois : Lai grant Taipe.
Appartenait, en toute seigneurie, à l'abb. Saint-
Vincent de Metz. — Etait annexe do la pai-oisse
Saint-Simon de Metz. — Fut successivement annexe
des c"' de Ladonchamps, de Thury et de Woippy.
Tapes (Les Petites-), (. c" de Woippy. — Stapks,
1181 (abb. Saint-Vinc. bul. Alex. III, trad. xv" s',
liasse Petite-Tappe). — Petite Slaiple, latiS (ibid.).
— Stepple», i960 (ibid. liasse Norroy-Ic-Vcneur).
— Lapetite Tnipe, Tepp, xv° s" (chron. Prail.). —
La Teple, xv' s° (chron. Jac. Huss.). — La petite
Stepple, i46'4 (abb. Saint- Vincent, liasse Petite-
Tappe). — La petite Steple, la petite Steppe, 1 bg'i
(Journ. J. Aubr.). — Petite Tape, i636 (Journ.
J. Bauch.). — Lapetite Tape, xviii' s* (pouillé de
M.). — En patois: Laip'tiot Taipe.
Était annexe de la paroisse Saint-Livier de Metz.
Les Petites-Tapes dépendaient, au xiii" siècle, de
l'abbaye de Sainte-Croix; elles devinrent ensuite
le domaine du collège de Metz entre les mains des
Pères Jésuites, puis des Bénédictins de Saint-
Symphorien. — L'abbaye Saint -Vincent de Metz
en possédait un sixième (xvii" siècle, Mèm. sur cette
abbaye).
Fut successivement annexe des c"" de Ladon-
champs, de Thury et de Woippy.
Tarillo^s (Ruisseau des). — Coule sur le territ. de la
c'" de Vatimont.
Tateswald, f. c" de Bistrolf; fondée en i84'i par
M. Réder.
Taxe (La), m°° franche, c°' de Forbach.
Elle mouvait du roi de France, 1681 (dènomb.
sO avril).
Teliancourt, c™ de Longuyon. — Tallancotirt , i3o4
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
255
(inarij. Cous, arcli. Lamb.). — Tliilicourt, x»" s°
(chron. Prail.). — TitlicourlfW's (chron. Jae. Hiiss.).
— Celancoiirt, i/i35 (test, de Fer. de Chamb.). —
Tuullimcourt , i533 (inv. dostit. doLorr. Vil, alid).
— Taillancourt, 1571 (bail!, de Saint -Mibicl).
— Thelaucourt, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). — En
palois : T'ianco.
Sei{;neiirie qui di.'pcndait du marquisat de Cons-
Lagrandville. — Etait annexe de la parois.se de
Fre.snois-ia-Montagne (doy. de Lonjjnyon).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-ia-Montagne,
coût, de Saint-Mibiel. — Fit partie du canton de
Cons-Lagrandville (distr. de Briey) en 1790, de
celui de Charency sous l'organisation de l'an m , et
fut classé en 1802 dans le canton actuel. — Com-
mune jusqu'en 1 810, où il fut réuni à Fresnois-la-
Monlagiie par décret du a 2 juin ; érigé de nouveau
en commune par ordonnance du la janvier i833.
— X pour annexe le Moulin-à-Vent.
Temple des Mensomtes (Le), église anabaptiste isolée,
c'" de Morhanji'e.
Tencheriioff, f. c" de Sarralbe. — Jcnlierhnjj', xviii's'
(pouillé de M.). — Teckenhoff, 1779 (Dur. Lorr.).
— Linkenhojf {c<irle Cass.). - Temgerhdjf (c:\rlo
de i'Etat-niajor).
Elle dépendait du grand baras de Sairalbc et
dé la paroisse de ladite ville.
TEPisCH , f. et m'", sur l'étang du même nom, c"" de
Gros-Tenquin. — Teneschen, )/i6i (cart. év. de M.
t.lV.p.ii). — Tenlscliemniil , i'i6i {ibid. \°). —
Tench, iti-/-2 (ibid. p. 100). — Tinghem, Tinchein,
1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Cette ferme dépendait de la cbàtell. de Hingue-
sange.
Tessch, étang situé sur le ban de LinstrofF, c" de
Gro.s-Tenquin. — Tenschwigere , 1 '17;! (cart. de l'év.
deM. t. lV,p. 96).
La superficie en est de 6 hectares.
TtNTELiSG, c°"de Forbach. — Tenletinga , Tenlolinga,
i544 (pouillé de M.). — Tentling, j556 (inv. des
tit. de Lorr. VII, 84), — TenUingen, i5i)4 (dén.
Th. Alix).
Village du comté de Forbach. — Etait siège d'une
cure de l'archiprôtré de Saint-Arnuald, qui dépen-
dait du monastère des religieuses de Saint- Avold
et avait pour annexes Diebling et Ebring.
Autrefois Lorraine , baill. de Sarreguemines ,
coût, de Lorraine. — Fait partie du canton de For-
bach depuis 1790. — A Ebring pour annexe.
Terlange, vill. disparu, réuni au ban de Metzeresche
(Tess. quest. Hist. de ïhionv.). — TerUnga, 876
(abb. Sainle-Gloss. ch. conf. Louis le Germ.). —
Terlange, village près de Thionville, détruit par
les Suédois en i636 ( Revue d'.AusIr. i854, 34o).
Le ban de Terlange, siège d'une justice haute,
moyenne et basse, dépondait de la seigneurie de
Bertrange (1731, dénombr. 17 juill.).
Tersel, m'" sur le ruisseau de Bronvaux, c"" de Ma-
range-Silvange.
Terres-Noires (UrissEAc des). — Coule sur le territ.
de la c"" d'Ogj.
TlîRviLLE, vill. c"°de Weymerange, sur la Fensch. —
Tcrven, 1282 (abb. Bonnev. cb. J. de Thionville).
— Trevitle, 1/1 '17 (carteév. de M. t. 1, 228 v°). —
Terffen, loah (tabell. d'Élange s. l'an). — Ter-
vern, i544 (pouillé de M.). — Thervilk, xviii' s'
(pouillé de M.). — Le quartier du Roi, 17.56,
parce que le prince de Condé y avait son quartier
général lors de la prise de Thionville, en 1 04 3 (Stem,
dép' M. ). — En allemand : Terweii.
Siège d'un fief et d'une haute justice à la repré-
sentation du roi et par aliénation du domaine royal
(1748, dénombr. 3 fév.). — Il y avait, en outre, à
Terville une seigneurie foncière appartenant à l'abbé
de Bonnevoye (1748, dénombr. 3 fév.). — ^ Avait
une chapelle annexe de la paroisse deVolkrange.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit parlie du canton de Florange de 1 7911
à 1 80a , date à laquelle il passa dans celui de Thion-
ville. — Commune jusqu'en 1810, où il fut réuni
à Weymerange par décret du 9 février.
Téterchen, c°°de Boulay. — Titlriclie, laig (abb. Vill.
cart. t. I, tit. i4). — Titreken, 1962 (inv. des lit.
deLorr.ll, 4o2). — Le iioiif Teterchen , Mi6'2{ilnd.
X, i43). — Tetercken, 1291 {ibid. II, 407). —
Elcrchen, t3o3 [ibid. II, 4o4). — Titerclie, i364
(abb. Vill. cart. t. I, tit; 1 1). — Tirterchin, Duterchiu,
Tuterchin, Tieterchiii, Tielerclieii , Velerchen, Tikes-
tem, Tikesthem, i5'i4 (pouillé de M.). — Teltei--
chen, 1594 (dénombr. Th. Alix). — Telerken, i633
(ch. abb. Bouzonv.). — Teirinchen, 1681 (dénombr.
3 1 oct. ). — Telerthien , Tetterlhien , 1 7 1 5 ( terr. de
Brettnach). — Tetercken, 1779 (Dur. Lorr.). —
Teler (carte Cass.). — Telrichen (dict. Verr.).
Il y avait à Teterchen un prieuré dépendant de
l'abbaye de Villers-Bettnacb, Prioratus de Ti-
kerthen, i544 (pouillé de M.). — Il y existait, de
plus, un couvent de religieuses Cordelières du tiers-
ordre de Saint-François, fondé au xiii° siècle pour
l'entretien d'un hôpital. — Les sœurs dp Tetterchen
lez Boulny, 1 594 (dénomb. Th. Alix). — Dépondait
en partie des oITices et cbàtellenies do Boulay, Bé-
ruset Saint-Avold, 1694 (dénombr. Th. Alix), et plus
lard des seigneuries de FreistrolT ( i08t , dénombr.
256
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Hi oct. ),deFaiilquemont ( i68t, ilénombr. 6 sept.)
et deBérus (i 683,{lénombr. aanov.). — Était siège
d'une cure de l'.irrl)iprétr(i de Variïo d<5pendant de
l'abb. de FreislrofT, qui avait pour annexe la censé
d'Alstate(Alscli).
Autrefois Lorraine, Ijaill. de Bouzonvillc, rout.
de Lorraine. — Fit partie du canton d'Oltoiiville de
1 790 à 1 809 , oîi il passa dans le canton actuel. —
A pour annexe la ferme d'Alscli.
TïTiRC, c°° de Faulqueinonl, à droite de la Nied allë-
roande. — Thalanges, laSi) (sérnin. .Saint-Sim.
s. l'an). — Teltitiga, i3oH (pouillo de M. Poilcf.).
— Taitange, i3ag (Bibl. imp. coll. Lorr. 973). —
Ttttingen, 1873 (inv. des lit. de Lorr. VII, 73).^ —
Thettingen, i4t)0 (cart. év. de M. t. VI, p. 37). —
Tetlingen, i48o (i6irf. p. i65). — Tetlmget , i I1S6
{ibid. sg v°). — Telinga, Zelinga, Tetliiiga, ihlih
(pouillé de M.). — Telingen, i5(j3 (abb. Longev.
s. l'an). — Tellingiie, 168a (dcnombr. comté Créh.).
— Tetting, 1779 (Dur. Lorr.).
A illage partie Kmpire, Lorraine el Evéchés. —
La Lorraine n'y avait qu'une maison dépendant de
la communauté de Kolscliniller (bail!, de Boulay)
el de l'abbaye de Saint-Avold. — Etait siège d'une
cure de l'arcliiprélro de Morbange, qui dépendait
de l'abbaye de .Saint-Avold et avait pour annexes
Berfang, Folschiviller, Fiirsl cl Leiling.
Autrefois Empire el Trois-Evèchés, bail!, de Vie,
droit romain el coût, de l'Évéché. — Fait partie du
canton de Faulquemont depuis «790. — A pour
annexes Mélring et les moulins de Slutzenmiihl et
de Kappellenmùhl.
Tétixg, f. c°'de Budiing.
Th VAL ( BuissEAr de). — Coule sur le terril, de la c"
de Robrbacb.
Thal, m'°, c" de Hctlange Grande.
Tbalhadsleim , m"', c"' de Ba;rentbal.
Thédino, c°°de Forbîicb. — Tatinga, lafia (Kremer,
Ard. Gescb. Il, 333). — Tetinga , laSa (ibid. 334).
— Theitinga, ia'/Z{ibid. 3a-]). — Teilinga, 1393
(ibid. 377). — Thetinga, i3o4 (lAirf. i.'36). —
Thetingen. i334 {ibid. 43.5). — Tœdingen, i36u
(ibid. 009). — TAerfi'ngCTi, 1439 (arch. h. de V.
AA, II). — Tedingen, tl)44 (pouillé de M.). —
Teding, i684 (tcrr. abb. de Saint-Avold). — The-
ding, 1751 (ord. de Lorr. VIII, ago). — ■ Tettit^,
1756 (D. Cal. not. Lorr.).
Village de la vouerie de Saint-Avold ; il avait Ros-
brûck pour annexe. — Etait siège d'une cure de
l'arcliiprèlré de Saint-Arnuald , ancienne dépendance
du cliapiire de ce nom.
Autrefois Lorraine, baiil. de Boulay, coût, de Lor-
raine. — Fait parlie du canton do Forbacb depuis
' 79"' ~ A pour annexe Ebring et le m'° de Kronen.
Théding (Ri issEAf de). — Prend sa source à la fon-
taine de Théding, traverse celte c" sur une lon-
gueur de 9 kilomètres cl se jette dans le ruiss. de
Faréberswiller.
TuicouRT, c°° de Faulquemont. — Tehécourt, io55
(D. CaL III, pr. \xï). — Tilmcurt, io63 [ibid.).
— Tehéeonrl, 1079 (sémin. Sainl-Sim. s. l'an).
— Théeicottrt, Tihecurth, Deiiiiria, logS (ch.
Popp. D. Cal. III, pr. xxv). — Tliecure, 1147 (abb.
Vill.cart. l. I, E, 1). — Thiecurt, laio (cliron.
Met. ap. pr. D. Cal. I, pr. lxwiii). — Prior et
fratres de Tyecort, 1980 (sémin. Saint-Sim. s.
l'an). — Teheicour la jidite delin Lupri, 1955
(cbap. cath. s. l'an). — Tbiecort, 1 26g (abb. Lon-
gev. don. s. l'an). — Thiheicoiirt , xiv' S* (abb.
Saint- Arn. s. l'an). — Tltpiheieourt , i383 (arcb.
b.de V. AA, 17). — Diednsivrff, f4o4 (abb. Lon-
gev. ch. s. l'an). — Tlieicourt, liai (cart. év. de
j\I.t.V,p. lag). — Thehecort, 1A29 (areh.h.de V.
AA, 11). — La petite Theheycovrt , i 444 (et. des
garn. fr. P. Fer. II, 317). — Thibrconi-t, 1469
(cart. év. de M. t. V, p. 1 1 ,i ). — Priorclus do Thè-
curia, Dirdn-slriiff, Tehentria, Thehecuria , Didir-
nlorff, i544 (pouillé de M.). — Theoncom-I , i5.")3
(Siège de M. par Salignac). — Tliieconrt, cliùtêau,
village et prieuré, i^xjti (dèn. Th. Alix).— Ticour,
i635 (Journ. J. Bauch.). — Ticourl, i636 (Journ.
D. Flor.). — Thicour, 1790 (abb. Longev. s. l'an).
— En patois : TItico. — En allemand : Diderilrojf.
Il y avait à Thicourt un prieuré fondé en i og3
par Girard à la barbe, seigneur du lien, en l'hon-
neur de la Sainte Croix et de la Sainte Trinité, et
au profil de l'abbaye de Cluny. — Il passa dans
le domaine de la priinatiale de Nancy. — 11 y a de
plus hors du village une chapelle dédiée aux Onze
mille vierges. — Etait le siège d'une seigneurie
considérable, fief mouvant d'abord du duché de
Lorraine, sous la chi'ilell.d'Aniance (i5g4 , dénomb.
Th. AHx), puis de l'évêché de Metz (i683, dé-
nomb. 26 mars). — Ancienne cure de l'archipr.
de Haboudange, qui dépendait de la primaliale de
Nancy.
Thicourt possédait un château considérable, dont
quelques tours subsistent encore; il était, lors de la
Révolution , la résidence des ducs de Croy d'Havre.
Autrefois Lorraine; village enclavé dans le pays
Messin ; baill. de Boulay, coût, de Lorraine. — Fut
érigé, en 1790, en siège d'un canton du district
de Morhange qui comprenait les c"" d'Arrain-
ccurt, Chémery, Einchwiller, Mainvil^ers, Many,
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
257
Biulange, Haute et Basse Suisse, Thicourt et Thon-
ville; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Herny et enfin, en i8oa, dans le canton
actuel. — A pour annexe le moulin de Mensbacli.
Thicobbt ou HicoiBT, f. c°° de Luppy.
Thicourt (Ruisseau de). — Prend sa source à Thi-
court, traverse les c°" de Thicourt et de Thonville
sur une longueur de 2 kiloin. et demi et se jette
dans la Niod allemande.
Thiergartes, terres et bois, c"' de Puttelange. —
Diergarten, liog (Kremer, Ard. Gesch. II , 70).
— Dhiergarien (carte de Cass.). — Bois Thirgarten
(carte de l'État-major).
Ancien parc des comtes de Puttelange, avec un
étang d'une superficie de 11 hectares, aujourd'hui
desséché, et un moulin.
Thil, c°° de Longwy. — Tileii, io8g (abb. Saint-
Airy, ch. conf.). — TU, 1270 (abb. Vill. cart. 1. 1,
H, i4). —Tielh, 1571 (baill. deSaint-Mihiel).—
ThUz, 1573 (abb. Vill. cart. 1. 1). — jr/iiV/.xviii" s"
(pouiilé de Trêves).
Le roi était seul seigneur de ce village, mais il y
avait sur son ban un fief érigé, en 167a, sous lo
titre de la Tour de Thiaucourt. — Etait siège d'une
cure du diocèse de Trêves (doyenné d'Arlon), qui
dépendait du chap. de la cathédrale de Trêves.
Autrefois Barrois, baill. de Villers-l.i-Monlagne ,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie du canton d'Aii-
melz de 1790 à i8oa, où il passa dans le canton
actuel. — Commune jusqu'en 1813, où il fut réuni
à Villeiupt par décret du ik juillet; érigé de nou-
veau en commune par ordonnance du 1 6 août 1 8 4 1 .
Thimohville, c°° de Pangc, à gauche de la Nied fran-
çaise.— rymonm'/te, i333 (inv. des lit. de Lorr. III,
a3o). — Thimonvilla, ii32(cart. év. M. V, •21/1).
— Thiemonville , 1^71 (abb. Saint-Vinc. comptes). —
ThimonviUe, Timonville, i54A (pouiilé de M.). —
Timonville, Thitionville, 1706 (D. Cal. not. Lorr.).
C'était le siège d'une cure de l'arcliiprêtré de
Nomeny, qui avait Tragny pour annexe.
Autrefois Lorraine; village enclavé dans le pays
Messin; châtell. d'Amance, baill. de Château-Sa-
lins, coût, de Lorraine. — Faisait partie, en 1682,
de la baronnie de Bacourt (dénombr. comté Créh.).
— Fut érigé , en j 790 , en chef-lieu d'un canton du
district de Morhange qui comprenait les c"" d'Aubé-
court, Bécby, Flocourt, Luppy, Sailly, ïbimonville
et Tragny; passa, sous l'organisation de l'an m,
dans le canton de Soigne et, en 1802, dans le
canton actuel.
Thionviile, ch.-l. d'arrond. et de c°", sur la Moselle.
— Dielenhoven, 707 (don. d'Étain à Saint-Mathias
Moselle.
de Trèv.). — Tkeodono villa, Tlieudonis villa, 772
(cart. Moy. Rhin, I, 29). — Theodono villa, 783
(ch. abb. Saint-Arnould). — Theotonis vtlla, 842
(Nith.l. IV,Ducb. II, 377).— Villa Tlicodonis,gtu>
( Berlh. II, pr. lxxx). — Didenhowen, ()fi2 (abb. Saint-
Max, ch. Oth. I"). — Duodinhof, Thiedonis villa,
xi°s° (cart. Moy. Rhin, t, 34o). — Duodenhof, xi's*
(abb. MettI.Berth.il, 119). — Diesenhoven, 1023
(ihid. II, 20). — Ditdenliûf, io33 (abb. Bouz.
ch. s. l'an). — Theodonis villa, 1096 (abb. Saint-
Pierr', ch. couf.). — Tyonville, 1289 (ch. d'affr.
Teiss. Hist. Tliionv.). — Thionisvilla , laSi (abb.
Vill. cart. t. I, p. 8). — Drjdcnhowm, i346 (lettres
de l'empereur Charles IV). — Dulenhofen, villa
Theonis, 1357 (ch. d'exempt. Berth. VII, 2'i). —
Thioneville , Diedzhofen, iZi3i (arch. h. de V. AA ,
19). — Diedenlioven , ililig( cession du Lux. à
Charles VII). — Théonville, i542 (arcli. départ.
E. 87). — Theonis villa, 1 54/i (pouiilé de M.). —
Thyonvitle, i553 (épb. du siège de M. de Chanalz).
— Dietenhoben , 1676 (épit. chapelle de Preische).
— Dudmhoffen, 1606 (pouiilé de M.). — Dieden-
hoben, 1G13 (tabel. d'Elange s. l'an). — Theodo-
hove, Theotonis villa (D. Cal. not. Lorr.). — En
allemand : Diedenhofen.
Ancienne villa regia de nos premiei's rois; séjour
favori de Pépin et de Cbarlemagne. Au x° siècb'
elle appartintà des dynastes qui en portèrent le nom,
puis pas.sa aux comtes de Luxembourg, qui en firent
une cliàtellenie. LesFrançais la prirent en loGS; elle
fut rendue aux Espagnols par le traité du Câleau-
Cambrésis. Le traité des Pyrénées la donna de nou-
veau à la France, qui y établit un bailliage dépen-
dant de la province des Trois-Évèchés et régi par la
coutume de Thionville, peu différente de celle de
Luxembourg.
Les armes de la ville , qui étaient également celles
de la prévôté et du bailliage, sont : d'azur à un châ-
teau à trois tours crénelées d'or, maçonnées de sable.
Elles ont été blasonnées différemment , savoir : d'azur
au pont d'or de 2 arches semées de sable, gardé de
3 tours d'or sur le pont, et encore: d'azur à trois
tours d'or, 3 en chef, 1 en pointe. En 1 286, Jean de
Thionville portait d'or à 3 pals de gueules ; mais on
peut croire qu'il appartenait à la maison do Briey
et en avait conservé les armes.
Le nombre des communautés comprises dans le
bailliage de Thionville était de 120, dont 92 du
diocèse de Metz, '.iH de celui de Trêves; de plus
elle comprenait la seigneurie de Rodemack, com-
posée de 8 communautés du diocèse de Metz et i.')
du diocèse de Trêves, ce qui faisait en tout 1 fi'à. —
33
258
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Thionvillp était le siège d'un archiprêlré faisant
partie de i'archidiaconé de Marsal , auquel appar-
tenaient les paroisses d'Angevillers , Berjj, Ber-
Irange, Catlcnom, Esrlierange, Floranjje, Fontoy,
Guénangp, Hajange, Hussange, Kanfen, Manom,
Marspich,Œutrange,Rcinangc, Rodemack, Tliion-
vilifi, Uckange, [Jsseiskirch , Woikrangc, Yuli et
Zoufligen. — La paroisse de Tbionviile, dépendant
de l'abi)aje Saint-Maximin de Trêves, avait pour
annexes Reauregard, Relleviic, le Cavalier d'ordon-
nance, Chaudebourg, Gassion, Guenirange et la
Malgrange. — Thionvillc fui, en 1790, cboisi pour
être le chcl-lieu d'un district qui comprenait neuf
cantons : Cattenom, Florange , Heltange, Inglange,
Kœnigsmackcr, Lultange, Rodemack, Siei-ck et
Thionville. Le canton de Tbionvillc ne comprenait
que la ville et ses nombreuses annexes, et sous
l'organisalion de l'an m il no fu! également formé
que de la ville seule. — L'organisation de l'an x lit
de Tbionville le cbef-lieu du 3* arrondissement de
la Moselle, qui porte son nom cl qui comprit les buit
cantons suivants ; Bouzonville, Cattenom, Laun-
slroff (devenu canton de Sierck en 1806), Metzer-
wisse, Réiing, Sarrelouis, Tbionville et Tholey. La
composition de cet arrondissement fut violemment
modifiée par les événements de i8i5, qui lui eu-
levérenl les cantons de Rélingot de Tboley tout en-
tiers, de Sarrelouis presque en entier et de Sierck
en partie. — Le canton de Tbionville était, en 180a,
composé des c°*' qui s'y trouvent aujourd'hui, moins
Algrange, Bciivange-sous-Saint-Micbcl , Cattenom,
Elange et Manom, qui y furent réunis successive-
ment. — A pour annexes les hameaux de Beau-
regard, la Briquerie, Guenirange, la Malgrange,
Sainte-Anne et Saint-François, les formes de Cbau-
dehourg, de Gassion et de Mariendhal, la chapelle
Saint-Pierre et les moulin et ferme de Daspicb.
TnoLPHOLTi, bois, c"' de Trossange. — Boys de Tholpholz,
près Triexenges, i3io (cart. abb. Vill. 1. 1, t. 16).
Thosvili,e, c°° de Faulquemont. — TrouvHU, iSg/i
(dén.Tb.Alix).— TonviUe, xviii's'(pouillëdeM.).
Etait un des villages du Ban de la Botte (voy. ce
mot) et annexe de la paroisse de Brulange.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coul. de Metz.
— Fit partie du canton de Tbicourt en 1790, de
celui de Herny sous l'organisation (Je l'an m, et
fut classé en 1 802 dans le canton actuel. — A pour
annexe le moulin de Reilienne.
TiiOB , village ruiné, situé dans le Sart de Trieux, csur
la gauche de Hamerange, en prenant de Trieux à
Lommerange,n xvii* s' (chan. Rég. liasse Trieux,
ώm.).
TiiuMEKÉviLLE, c'" de Conflsns. — ThiermerviUe , t3a8
finv. des lit. de Lorr. III, p. 226). — Thmeremlle,
1,539 (cban. Rég. liasse Norroy). — Tumervilk,
1571 (baill. de Saint-Mihiel). — Tliemervilh , 1673
(inv. des tit. de Lorraine, 111, a88). — Temer-
ville, t6i2 (ibid. III, 3o4). — Temerevillc, i6(i3
{ibid. I, 3ià). — Tumeréville , 1680 (dénonibr.
arch. départ.). — Thémérevitle , il)8o (ibid.). — Eu
patois : Temerévellc.
La seigneurie foncière était à l'abbé de Saint-
Pierren)ont, la haute justice au roi. — Paroisse du
doyenné d'Amélie (dioc. de Verdun), qui dépen-
dait de l'abb. de Saint-Picrremonl et avait Fiquel-
mout pour annexe.
Autrefois Barrois, baill. d'Étain, coût, de Sainl-
Mibicl. — Fut érigé, en 1790, en cbef-lieu d'un
canton du district de Hriey qui comprenait les c""
d'Abbéville, Amblemont, Béchamps, Fiquelmont,
Gondrecourt, Mouaville, Olley, Ozerailics et Thu-
meréïille, et passa, .sous l'organisation de l'an m,
dans le canton actuel. — Elle a Fiquelmont pour
annexe.
Tuinr (Grande et Petite) , h. c" de la Maïc, à gauche
de la Moselle : voy. Saint-Éloi. — Sancta Crux
in Btiris, 1101 (abb. Sainte-Croix, cb. conf.). —
Fiiwgia de Turei, i3i(j (pouillé de M. Portef. ). • —
Tiivey, ilioli (liste des vill.). — Tunj, 1 /i 1 '1 (P.
Ferr. obs. séc. t. II, p. 337). — ^^ pc'''« Turis,
l'i3o (cbron. Jac. lluss.). — Les deux Tm-y, i5i0
(man.deSenones, fiefs). — Les Tut-is, 1610 ( Fab.
tcrrit. Met.). — Turi, 1622 (Journ. J. Banch.). —
Griinde et pelite Tiirie, i-j56 (Stem.dép' M.).
Etait siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse mouvant du roi de France (1681 ,
déuombr. 7 mars). — Annexe de la paroisse de
Sainl-Baudier.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Maizières en 1790,
de celui de Lorry-lez-Melz sous l'organisation de
l'an m, et fut compris en i8oa dans le 1" canton
de Metz. — Chef-lieu communal, avec les Maxes,
Saint-Baudier, Franclonchamps, la Grange-dEnvie
et la Grange-aux-Dames pour annexes, jusqu'au
g février 1810, où il fut réuni à Woippy; séparé
de cette commune, en 1866, pour devenir annexe
de la Maxe.
TiiiiTAKGE , m'", annexe de Viilerupl. — Le moulin de
Tiitanges près de Thil, i5i7 (abb. Vill. cart. t. I,
tit. 1). — Tuttenges, 1572 {ibid. tit. 7). — Teti-
tenges, 1673 (ibid. tit. 6).
Ancien domaine de l'abb. de Villers-Bettnacb.
TiciiK«o?sT, h. et cbâi. c"* de Giraumont, sur l'Orne.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
259
— TicheimoH, Tucheimons , loSB (cart. Gorze, l. lî,
I, p. 180). — Tlnesclimon , iSSf) (inv. des lit. de
l^orr. V, i I ). — Le chaalel fourleressc. H forte mai-
son de Tichemont, 167a (ibid. 111, afj^). — Thié-
chémont, iG3i (Journ. J. Bauch.).
• Siège d'un fief du duché de Bar ( i388, reprise,
inv. des lil. de Lorr. 111, aia) et d'une autre sei-
gneurie; haute, moyenne et basse justice mouvant'
de la prévôté de Briey , érigée en i5i i et dont dé-
pendaient Hatrize et Vallières. — Etait annexe de
la paroisse d'Hatrize.
Autrefois Barrois, haill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1 790 , du canton de Joua-
ville et, sous l'organisation de l'an m, de celui df
Valleroy; passa en 1802 dans celui de Briey. —
Commune jusqu'au 4 août 181 j , où il fut réuni à
Giraumont; classé avec cette commune dans le can-
ton de Conflans par ordonnance royale du 3i dé-
cembre 1882.
Tiercelet, c°° de Longwy. — Thierceley, i446 (abb.
Vill.cart. t. I, lit. 17). — Tiercelle, 1.571 {baill.de
S'-Mihiei).— r/i!<!Tce/fe(, 1578 (abb. Vill. cart. t. 1 ,
lit. 6). — Tierselot, xvm° s' (pouillé de Tr. ).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse, qui faisait au xnij" s' partie du comié
d'Ottange. — Cure du diocèse de Trêves (doy. de
Luxembourg).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Montiigne,
roui, de Saint-Mihiel. — Fit partie du canton do
Villers-la-Montagne do 1790 a 1809, où il passa
dans le canton actuel. — A pour annexes Baurenno
et le moulin de Curzange.
Tiercelet (Rdisseab de). — Voy. Moulaine (Ruisseai'
de).
TiesoKONT, h, c°" de Plappeville. — Tignotnons, i3oo
(chap. cath. s. l'an). — Tkigiiemont, 1837 (abb.
Saint-Vinc. cens.). — Tignommont , i3C6 (fonds
de Malte, inv. HH). — Tignonmonl, i/io/i (liste
des vill.). — Thignonmotit , i63/j (Journ. J. Baucb.).
— Tignanmnt (carte Cass.).
Etait un domaine du chapitre de la cathédrale
de Metz. — Faisait partie, comme annexe, de la
paroisse de Lessy.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Metz,
— Appartint en 1790, toujours annexe de Plappe-
ville, au canton de Moulins, sous l'organisation de
l'an III à celui de Lorry-lez-Metz , et en 1802 au
1" canton de Metz.
Titelberg, ancien camp romain, sur une montagne,
près de la Madeleine, à 5 kilom. de Longwy. —
Tietelberg, I2i4 (Berth. IV, pr. XLVi).
On y a trouvé, entre autres choses antiques, une
inscription votive de la 5' légion à Titus. — «Camp,
ou stativiim casirum, du Tilelbergn (Teiss. Hist. de
Thionv.). — Le camp de Titelberg et celui de Briey
avaient une communicalion stratégique. Le château
de Longwy fut construit au vu siècle pour rem-
placer le Titelberg, sans doute alors réduit à l'état
de ruines.
TiTTisG, h. c°' de Holling, à droite de la Nied. —
Tutingen , 1 Sg'i (dén. Th. Alix). — Tiltingen, 1682
(dénombr. lojanv.). — Tutiiig, I756(carle Vaug.).
Faisait pailio de la communauté de Holling et
était, avec ce village, annexe de la paroisse de Wal-
munster. — Siège d'un fief, sous la chàtellenie de
Boulay.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie, comme annexe de Hol-
ling, du canton de Varize de 1790 à 1S02 , passa
à cette dernière date dans celui de Boulay.
Tivoli, m°° isolée, c"" du Sablon. — ■ Maison de plai-
sance, annexe de la paroisse Saint-Martin de Metz,
XTiii' s' (pouillé de Melz).
Tockfeld ou Tockekiiopf, f. c"' de Kirschnaumen. —
TockJ'eld, censé de la communauté de Kirschnau-
men, 177g (Dur. Lorr.).
ToHNE (La), m™ forestière, c" d'Hémiily.
TosNETiL, anc. censé, sise à Basse-WaI, c"' de Lon-
guyon. — Était siège d'un fief mouvant de la chà-
tellenie de Mussy ( 1681 , dénombr. 3o dèc. ).
TouRNEBiîiDE, f. c°' dc Moulins-lcz-Metz. — ttCabaretà
l'entrée de Frescaty, annexe de la paroisse Saint-
Privat», xMii° s" (pouillé de M.).
TouHNE-BaiDE, auberge, c"" de Plesnois.
TouRNEBROCHE,anc. auberge, c'^du Ban -Saint-Martin
(carie Cass.).
Touscii, f. c"" de Welferding.
Trigxï, c°"de Pange. — Trumot, 1177 (abb. Saint-
Vinc. bulle d'Alex. 111). — Troniacum, 1181 {ibid.
ch. év. Bertr.). — Trummacutn, 1192 (ibid. bulle
de Cèlestin III). — Troiguey, 1 38'i (ibid. cens.). —
Trognief, xv' s {ibid. liasse dîmes). — Troigtiuef,
ilioli (liste des vill.). — Troigneh, Troignuel,
1^82 (cart. év. de Melz,t. 111, p. 9i4). — Stra-
gnei, ilioo (chron. Jac. Huss.). — Trongnuefz,
1/193 (Journ. J. Aubr. ). — Trougny, 1699 («'bb.
Saint-Vinc. liasse Maizières). — ■ Troigne, \\n° s'
(carte Beaul.). — Traigny, xvu' s' (Loth. sept.). —
Tragni, lâofi (pouillé de M.). — Trogny, 1766
(carte Vaug.).
Le ban Daun ou de Tragny mouvait du roi -de
France et était siège d'une justice haute, moyenne
et basse. — Etait annexe de la paroisse de Thimon-
ville, avec vicariat résident.
33.
260
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. de Vie, coiil. Je
Metz. — Fitparlio, en 1790, du canton de Tlii-
monville, puis passa, sous l'organisation de l'an m,
dans celui de Soigne et, en i8oa, dans le canton
actuel. — Commune jusqu'en 181 a , où il fut réuni
à Tliimonville par décret du 3i juillet, et érigé de
nouveau en commune par ordonnance du 1 a jan-
vier i833.
TBiHÉMOHT, f. c°* de Moyeuvre-Grande.
Tbrmblois, f. c" d'Hatrize.
TiiiisiÉcoiiBT, anc. f. c"' de Vitry. — Faisait partie de
la communauté de Juslemont et appartenait à celte
abbaye.
TR^HEiir, c°° de Vigy, à droite de la Moselle. — Tre-
tnerey, ibolt (liste des vill.). — Tremaij, lOiS
(abb. Saint-Sympli. liasse Mécliy). — Treumri, Tre-
meiirij, Tieumn-ieiix , iC36(Journ. J. Baucli.).
Siège d'un fief mouvant du roi de France. La
Franche rue de Trémery dépendait de la seigneurie
de Fleury (i683, 7 avril). — Était annexe de la
paroisse d'Ay.
Autrefois Trois-hvôchés, baill. et coût, de Meiz.
— Fit partie , en 1790, du canton d'Argancy, de
celui d'Antilly .sous l'organisation de l'an m, et fut
classé en 1803 dans le canton actuel. — A pour
annexes le Moulin et la Tuilerie.
TnESEMitiiL, anc. m'", c" d'Altwiller. — Démoli
vers i83o.
Tbkssangi!, c°° d'Andun-le-Roman. — Trisiinga, gSo
(cbap. de Trèv. décl. de biens). — Treitenge, Tret-
»eng, 1178 (abb. Vill. cart. t. 1, B. 2). — Tre-
singeê, iultg(ibid. i4). — Treiangei, 1373 (chan.
Hég. liasse Bure). — Triexingei, 1497 i"^^- Vill.
cari. t. I, 4). — Triexengei, i3io (161V/. 16).
— Tretêiiiga, ilioli {ibid. t. II, p. a'i). — Tref-
tingen, i433 (ibid. t. Il, p. 4). — Tretcenge, 168G
(gén. de M. doni.).
Siège d'tme seigneurie foncière et d'une justice
haute, moyenne et basse qui dépendait de la baron-
nie de Bassompierre (1681, dénombr. 8 juillet).
— Formait avec Gondrange et Ludelange une seule
communauté et une seule seigneurie; siège d'une
haute, moyenne et basse justice qui faisait partie, au
xvui' siècle, du comté d'Ottange. — E tait paroisse
du dioc. de Trêves (doy. de Luxembourg).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Monlagne,
coul. de Saint-Mibiel. — Fit partie du canton d'Au-
metz de 1790 à 1802, où il passa dans le canton
actuel. — A pour annexes les hameaux de Bure et
de Ludelange.
TnivES (Prusse Rhénane). — L'archevêché de Trêves
possédait dans les bailliages de Boulay, Bouzonville,
Briey, Longuyoïi, Villers- la -Montagne, dans le
Mertzig et le Saargau, un grand nombre de pa-
roisses qui sont actuellement comprises dans le dé-
partement de la Moselle. Sur les cinq archidiaconés
de cet archevêché, il y en avait deux qui compre-
naient ces paroisses, savoir: Sainte-Agathe de Lon-
guyon et Saint-Maurice de Thoiey. Elles étaient ré-
parties, pour le premier, dans les doyennés de
Luxembourg, Longuyon, Bâzeilles et Arlon (que
l'on appelait les doyennés Wallons) ; pour le second ,
dans les doyennés de Perl et de Bemich : voy. ces
mots.
Tbibi.x, c°° d'Audun-le-Roman. — Troieul, logS
(abb. Saint-Pierr", ch. fond.). — Troiul, 1106
(ibid. conf.). — Trieuf, 1999 {ibid. lerr. p. 33o).
— Trient, i3i4 (ibid. p. Saa v°). — Trieu, liag
(arch. h. de V. AA, 1 1 ). — Trttel, Truet Vrieux,
Trieul, i5'i4 (pouillé de M.). — TrieuLc, i555
(abb. Saint-Picrr', terr. p. 34i). — Le Sart de
Trieul, 1071 (baill. de Saint-Mihiel).
La mairie du Sart-de-Trieux était composée de
Tricux, de Lommerange et de Landreïange(i689,
Barr. dom. t. II).
Était le siège d'une seigneurie, haute, moyenne
et basse justice, mouvant de la chûtell. do Sancy
ot appartenant au cbap. de la cathédrale de Metz
( I 08 1 , dénondjr. a janv. ). — Siège d'une cure de
l'archiprétré de Bombas, qui dépendait de l'abbaye
de SainlrPierremont.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie du canton de Sancy de 1790
à 1 802 , où il passa dans le canton actuel. — A
pour annexe la Grange-au-Sart.
Tbittelikg, c" de Faulquemont. — Wrentilinga,
XI* s" (abb. Mell. Berth. II, 119). — Dntteringa,
liai (abb. Longev. ch. conf. des biens). — Tru-
deringa, 1180 (ibid. bulle d'Alex. III). — Drulhe-
ringa, 1 a 1 o (ibid. conf. des biens). — Di'iUelinga,
• Vritlinga, i544 (pouillé de M.). — Trtitelingen,
Treltelingen , i5G3 (abb. Longev. enquête s. l'an).
— Druttelingen , lôgi (dénombr. Th. Alix). —
Tritlling, 1779 (Dur. Lorr.).
Village de la seigneurie de Faulquemont.
Etait siège d'une cure de l'archiprètré de Saint-
Avold, dépendant de l'ahb. de Longeville et ayant
pour annexes Rediach et Landrefang.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Longeville-
lez-Saint-Avold de 1790 à i8oa,où il fut classé
dans le canton actuel. — A pour annexe Rediach.
Tbittelinc (Ruisseau de). — Il prend sa source à
Tritteling, traverse la c"' de ce nom et celle de
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
261
Pontpierre, sur une longueur de 6 kilomètres, et
se jette dans la Nied allemande près do ce dernier
village.
Trois-Maisons (Les) ou Beden, c" de Villing.
Tr,ois-Rois (Les), auberge, c°° de Vallières, sise sur la
route nationale n° 3.
Tromboen, c°° de Bouzonville. — Fonlaynes, lagg
(inv. des lit. de Lorr. 111, ii"]). — Trois fontaines,
iSai {ibid. 111, i5i). — Tromborn aultremenl
trois fontaines, i333 {ibid. i56). — Dreiborn,
liag (cil. abb. de Bouï. s. l'an). — Drensborn,
i54'4 (pouillé de M.). — Dreyhorn, i5g/i (dén.
Th. Alix). — Tronshoiirn , i633 (ch. abb. de Bouz.
s. l'an). — Drinsborn, i68i (dénombr. ig sept.).
— Drontborn, xviii' s° (pouillé de M.). — Oden-
hoven ou Tronsbom, xviii* s* (pouillé de M.). —
Tritisborn, xviii" s* (ch. abb. de Bouz. s. l'an). —
Drimbouren, 1701 (terr. du ban). — Trombourg,
1715 (terr. de Brettnach).
Village de la seigneurie de Bérus.
Etait siège, au titre d'Odenhovcn, église isolée,
ancienne mère église, d'une cure de l'arcliiprètré
de Varize, qui dépendait de la chartreuse de Reltel
et avait Elich et Oberdorff pour annexes.
Autrefois Lorraine, bail!, de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Bérus (district de Surrelouis), de celui de Bisten
sous l'organisation do l'an m, et passa en 1809
dans le canton actuel.
TBOMBORNEnMÎBL, m'°, c"" d'AIsling.
TiioNviLLE, c°° de Gorze. — Trudomsvilla, 1 1 6g (coll.
Saint-Thiéb. ch. Théod. 111). — Trunvilla, 1169
(coll. Saint-Sanv. dîmes). — Truneivilta, xiii" s"
(cart. Gorze, p. 238). — Trouvite, laSg (abb. de
Gorze, s. l'an). — Tvouville, 1269 {ibid.). — Tritn-
ville, i4a3 (arch. h. de V. AA, 35). — Troonvitle,
1/139 {il^id.U). — Teronville, 1681 (dénombr. s.
l'an). — TrouviUe, 1736 (carte Vaug.).
Village de la terre de Gorze, dépendant en partie
de la seigneurie du Saulcy; siège d'une justice haute,
moyenne et basse. — Etait annexe de la paroisse
de Vionville , avec vicariat résident.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du cauton de Mars-la-Tour de 1790 a
1802, où il passa dans le canton actuel. — Chef-
lieu communal jusqu'en 1810, où il fut réuni à
Mars-la-Tour par décret du ai! juin; érigé de nou-
veau en commune par ordonnance du la janvier
1 835. — A pour annexe la ferme du Sauicy.
Trosslerie ou Droslerie, f. c°* de Saint-Jean-Bohr-
bach. — Trosselerie-Avilten (dict. Viv.).
Tbualbe (Ruisseau de). — Prend sa source à Trulben
(Bavière), passe à Walschbronn , à VValdhausen,
où il se réunit au Bitscherbach , rentre en Bavière
et va se confondre avec la Schwolb pour former la
Horn, qui se jette dans la Bliese. — Trualba,
796 (ch. abb. de Hornbach, Ilist. de M. 111,
pr. xix). — Trualbe, 1196 (ch. abb. de Sturz.
D. Cal. I, pr. s. l'an). — Drualba, laSS (ch. abb.
de Hornbach , CroU. orig. Bip. Il, 1 13). — Troalbe,
Drualbe, lagS (ch. abb. de Sturz. D. Cal. p.".).
— ïi-i/a/ft (cartes allem.).
Trusch ou Troisch, h. détruit, entre Dorst et Rolbing.
— TroMch {bande), 1755 (allas de Bitche, f. a5,
26, 27, bi).
N'existait plus au xvi' siècle.
TfCQUEONiELX, c"" d'Audun-le-Romau , sur le ruisseau
de Mance. — • Ticqueulx, xvii° s° (arch. départ. E.
338). — Tignegneux, 1683 (dénombr. o janvier).
— Tocquegnaix , i68g (Barr. doin. t. 11). — Tie-
quenieux, i']lig (de Maill. Barr.). — Tecquenienx,
Tigneuf, 1706 (D. Cal.not. Lorr.). — Tucquenieux ,
177g (Dur. Lorr.).
Siège d'une seigneurie foncière appartenant au
chapitre de la cathédrale de Trêves et mouvant de
la chàtellenie de Sancy. — La haute justice était au
roi. — Un autre fief fut érigé , en 173C, en faveur
de M. de Lalance , en union avec une maison-fief
qu'il y possédait. — Cure du diocèse de Trêves
(doyenné de Bazailles).
Autrefois Barrois, baill. deBriey, coût, de Saiut-
Mihiel. — Fit partie du canton de Sancy de 1 7go
à 1802, où il passa dans le canton actuel. — A
pour annexes les fermes de Morvaux et de Brabant
et les moulins de la Saule et de Noyé.
TiiiLERiE (La Gbandb) ou Tbilebie du Hellewald, c"
de Morhange.
TuiLEBiE (La Petite) ou Tuilebie nouvelle, c" de
Jforhange.
Tuilerie d'Altvvilleb (La) ou Tuilerie Deutscher,
c"" d'Altwiller.
Tuilerie d'Avril (La), c"* d'Avril.
Tuilerie de Bém>g(La), c°' de Ilarprich.
Tuilerie de Bettwiller (La), c"' de Bettwiller.
Tuilerie de Boust (La), c°' de Boust.
Tuilerie de Burto.ncobbt (La), c"" de Burloncourt.
Tuilerie de Chamblev (La), c'" de Chainbley.
Tuilerie de Dorst (La), c"' de Walschbronn.
Tuilerie DE Faulquemost (La), c"" de Faulc(ue-
mont.
Tuilerie de Féï (La), c^do Féy.
Tuilerie de Hambach (La), c"° de Hambach.
Tuilerie de Haute-Passe (La), c" de Sauiny.
Tuilerie de IIellimer (La), c°' de Hellimer.
%2
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
TtlLERIE DE HoST (La HilTE et BaSSE), c"" do Host.
TlllEBlE DE HOTTWILLER (La) OU TuiLEBIE LarO, c"'
de Hollwiller.
Tliledie de Lemberg (La), c"* de Lcmberg.
TriLERiE DE Letwiller (La) , c° dc Leywiller.
Ti)1i.ebiedeMo!stbron» (La),c°* dcMontbronD.
Ti'iLEBiE DÉ Mom-Sairt-Martik (La), c°' de Mont-
Saint-Marlin.
TtiLERiE DE Nei/'fgbakge (La) , c°* de Neufgrange.
TiiLERie DE PETii-RÉDERcnii«o(LA), c°'de PelU-Réder-
ching.
Tuilerie de Pierrevillers (La), c'" dc Picrrcvillers.
TciLERiE DE Puttelance ^La), c" de Pultelaiige.
Tuilerie de Rémillï(La), c"'do Réiiiilty.
TiiLERiE DE Remsing ( La ), c"* de Foickling.
Tlilerie de Sailli (La), c" de Sailly.
TiiiLERiE DE Saim-Avold (La), c" de Sainl-Avold.
Tlilerie de Sai!<t-Jea> (La)oii Joiia>\E!>willeii , c"de
Loupcrshauscii.
Tlilerie de SAnT-jEAjt-RoBRBACH (La), c"* de Saint-
Jean- R oh rbach.
Tlilerie de SARnEGiiEiiisEs(LA),c'"de$arregueiiiincs.
Tuilerie de Sciioeneck (La), c°* de Forbacli.
Tuilebik de SciioROACu (La), c"° de Forbach.
Tuilerie de Ta>>e\bebo (La), c"de Willerwald.
Tuilerie de Tremerv (La), c" de Tréincn .
Tuilerie DE Valleranoe (La), c^de Vallcrauge.
Tuilerie de VlLLERs-LEZ-PLEs^oIS (La), c"'dePlesnois.
Tuilerie de Walsciibronn (La), c" de Walsclibronn.
— /in'jue (carted^rÉtal-major).
Tuilebie de Willer (La), c"' de Willei".
TuiLEiiiE DE Willerwald (La), r," de Willerwald. —
Die Willprmnlder Zifgelliojf (carie de i'Rtal-niajor).
Tuilrhie de WiTTRiNG (La), c"" de Wiltring.
Tuilerie de Zetting (La), c°'de Zelling.
Tuilerie Damberg (La), c"' de Willerwald.
Tuilerie Deutsciier (La), c"" d'AllwiUer.
Tuilerie d'OEctrasce (La), c"" d'OEulrange.
Tuilerie d'Urbacu (La),c°" d'Epping.
Tuilerie Neuve (La), c'" d'ErstrolT.
TuiLEniE SciiENEL (La), c°° d'ErslrolT.
Tuilerie Scumitt (La), c'^de Sarialbc.
Tuilerie Spinoa ( La ) , c" de Sarralbe.
Tuileries (Les), c°' de Roiiibas.
Tu.Mi-NG, h, f'" de Mandcnni. — Thunùngen, 1235
(Bcrth. Hist. Lux. t. IV, pr. xlix). — Tunlitigeu,
1573 (ibid. VUI, p. 4o). — Tinlingen, i.")().'i (déii.
Th. Xlix). — Tinting, 1C81 (di'iiombr. 37 juin).
— Tetiingm , iviii' s' ( pouillo de Trèv. ). — Tenling,
1 761 (lerr. du ban). — Tenling ou Teiitii^en, 1779
( Dur. Lorr. ). — En allemand : Tiutingm.
Village de la sous-prévôlé de Sicick; dépendait
de la seigneurie de Fréme.slron'(Prusse) ( 1 68 1 , loc.
cit.). — Était annexe de ia cure de Manderen (dioc.
de Trêves, archid. de Tholey).
Aulrelois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût, de
Lorraine. — Fut clas.se, en 1790, dans le canton
de Launslroff, devenu canton de Sierck en 1 80C. —
Commune, avec Mensberg pour annexe, jusqu'au
7 octobre i83o, où il fut réuni à Manderen.
Uberunger, vill. c°* de Kappeikinger, sur l'Albe : voy.
Kappelkinger. — Vberhgner, xviii' s* (pouillé de
M.). — Haut-Kinger (carte Cass.).
Village dépendant de la chàtellenie d'Albestroff
pour la partie qui appartenait à l'Evèché et qui était
seulement le huitième de la seigneurie; le reste était
Empire. — Etait annexe de la paroisse de Kappei-
kinger.
Autrefois Empire et Trois-Evêchés, chamb. imp.
et baill. de Vie, droit romain et de rÉvéché. — Fait
partie du canton de Sarralbe depuis sa création , en
1790. — Commune jusqu'au js janvier 1810, où
il fnt réuni à Kappeikinger.
UcKAxGE, c°° de Thionville, à gauche de la Moselle.
— Utingas , 1 1 52 ( abb. Sen. D. Cal. V. pr. cccxlvij ).
— Ukenge, 1 181 (abb. Justemont, ch. s. l'an). —
Okenges, isalt (ibid.). — Ukanges , 12O9 (abb.
Vill.cart. t.1, 1 8v°). — Uiiquenghem , i3o3 (comptes
de la seign"'deRodeni.). — Eukanges, i3Q3(fondR
de Malte, inv. liasse B). — Vdekatige, iSaO (ibid.
bulle de Grég. IX). — Ukignen, x\' s' (comptes de
la seign'" de Rodcm.). — Euckange, xï° s°(chron.
Prail.). — Eukange, ibaS (arcb. h. de V. AA, hb).
— Ucquainge, i458 (fonds de Malte,inv. liasse E.).
— Eucange, ib'jb (Journ. J. Aubr.). — Euchangc,
i/i79(cait.év.deM.t.IlI,p. 161 ). — Ukinga, 1517
(abb. Vill. cart. t. Il, p. 38 v"). — Huchenigen,
Ubinga, Hubenga, ) 544 (pouillé de M. ). — Vckin-
gen, 1674 (tcir. abb.Justera.). — Ihckmige, xvii's"
(carte Tass.). — Vocaiige, 1681 (dénombr. 0 juill.).
— Vkange, xviii" s' (pouillé deM.). — Huckange,
1790 (tabl. des élect.). — En allemand : Ueckingen.
Il y avait à Uckange une seigneurie, haute,
moyenne et basse justice, qui comprenait le terrain
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
263
situé entre les hameaux de BoucherhofTet de Mol-
graulT ( 1681 , dénombr. 3o août); le reste dépen-
dait par parties des seigneuries de Berlrange, de
Pépinville et de Meilbourg. — Etait le siège d'une
cure de Tarchiprétré deThionviile, qui avait Brouck
pour annexe.
Autrefois Trois-Evêchés, bail!, et coût. deThion-
viile. — Fit partie du canton de Florange de 1790
à 1802, où il passa dans le canton actuel. — A
pour annexes la l'enue elle moulin de Brouck.
UcHï, c°° de Longuyon , à gauche de la Cliiers. — Uni-
chi, inpago Virdunensi, 634 (Mém. Soc. pbilom. de
Verd. t.lll). — Unichi, moniaga villa, GkH (cart.
Afoy. Bhiii, I, 9). — ■ Ewigney, Eutvigney, i3o4
(marq. de Cons. arch. Lamb.). — Uigney, i354
(quitt. arch. h. de V. AA, i5-:J3). — Vigny, ihhk
(ibid.). — Hoigny, i6o3 (inv. des tit. de Lorr. IX,
3a5). — Hugiuj, lôag (ibid.). — Hugni ou Ugni,
1706(0. Cal. not. Lorr.). — Ugnyou Ugney, 1779
(Dur. Lorr.).
Seigneurie, haute, moyenne et basse jusiice,
iief de la prévôté de Villers-la-Montagne. — Était
siège d'une cure du diocèse de Trêves (doy. de Ba-
zailles), qui dépendait de l'abbaye de Saint-Hubert
en Ardennes.
Aulrefois Barrois, baill. de Longuyon, coul. de
Saint-Mihiel. — Fit parlie du canton de Cons-La-
grandvillc en 1790 et passa, sous l'organisation de
l'an m, dans le canton actuel. — A pour annexes
les hameaux de Fermont, Praucourt.lievémonl, les
fermes de Gaulre, de Chèpy et des Converls, et le
moulin de Juminel.
UsTEB, m°° forestière et scierie, c"' de Bœrenthal.
Umebmîhl, m'", c"' de Bining.
IJbbach, village, c"°d'Epping, surla Scbwolb. — L'ir-
bach, 973 (ch. abb. llornbacli, Croll. Orig. Bip.
1, 63). — Urbach, 1997 (ibid.l, ihli). — Lhr-
bach, i755(atlas deBitche, f. 5i). — Ourbach,
1756 (D. Cal. not. Lorr.). — Urback, i779(Dur.
Lorr. ).
Village acquis au comté de Bitche en 1297. "
dépendait de la prévôté de Bimling. — Était annexe
de la paroisse de Wolmunstcr.
Autrefois Lorraine, baill. de Bilche, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Wolmunster
depuis 1790. — Commune jusqu'au 3 juin 181 i,
où il fut réuni à Epping.
Urbicb (Ruisseau d'). — Prend sa source à ia ferme
de Mehiing, traverse les c"'' de Bettwiller et d'Ep-
ping, sur une longueur de 2 kilomètres, et se jette
dans la Scbwolb à Urbach.
UnBULE, f. c"" d'Epiez. — Rebiile, 1626 (inv. des tit.
de Lorr. VIII, 173). — Urbulle ou VrviUe, censé
fief, communauté d'Épiez, 1779 (Dur. Lorr.).
Ubcoubi, h. c"" de Bruville. — Ewecourt, iôç)li (dén.
Th. Alix). — Hurcour, i634 (Journ. J. Bauch.). —
Urecourt, censé de la paroisse de Saint -Marcel,
XTUi" s' (pouillé de M.). — En patois : Heurco.
«Hameau de la paroisse et communauté de Don-
court-en-Jarnisy. C'est le reste d'un village considé-
rable. Il y avait une église dont on voit encore les
vestiges,!! 1779 (Dur. Lorr.). — Les censés d'Ur-
court et de Burtricourt appartenaient au roi, qui en
était seul seigneur, 17 '19 (de Maill. Barr.). — Ane.
fief lorrain sous le bailliage d'Apremont, i5ç)l\
(dénombr. Th. Alix).
Autrefois Barrois, baill. de Bri^, coût, de Saint-
Mihiel. — Fait, depuis 1790, parlie du canton de
Conllans, comme annexe de Bruville.
UaiNCEs, ancien m'°, près de Bréhain-la- Ville. — i3i7
(abb. Vill. cart. t. H,f. 409).
Ubville, f. et châl., c"' de Courcelles-Chaussy, à gauche
de la i\ied. — Eurville, iltoli (liste des vill.).
Franc-alleu; siège d'une jusiice haute, moyenne
et basse. Docetle seigneurie dépendaient un château
à quatre tours et cinq maisons de Pont-à-Chaussy
(1682, dénombr. 1 3 mars).
UssELSKiBCH, èglise isolée, c" de Boust. — Lutzeten
Kiricha, I.utzelen Kirche, 1028 (abb. Saint-Max.
décl. de biens). — Luzelenkiricha , 1 1 82 ( ibid. ). —
Lucelenkirkha , xiii° s° (ibid.). — IJsseck-Kinschen,
Esscltzxierxen , Vssdikiechen , 1046 (pouillé de M.).
— Usselkirchen, i6o6 (ibid.). — Usselkirick, l'jbô
(Stem. dép'M.). — Usebi-ich, 1756 (carte Vaug.).
— Ussels-Kirick (dict. Viv.).
Était le siège d'une paroisse de i'archiprêlré de
Thionville dépendant de l'abbaye de Saint-Maximin
de Trêves dont la circonscription conjprenait Boler,
Boust, Breistrofî, Évange, Haute et Basse Parth,
Roussy-le-Bourg, Roussy- le -Village, et ia censé
de Bournon. L'église était située sur le ban de
Boust. Le curé résidait à Roussy-le- Village. — La
paroisse d'Usselskirch (qui n'est pas celle de Boust)
a maintenant encore pour annexes Boler, Brei-
slrolT, Eysing et Evange.
Utmen , f. c"" de Rémehng.
264
DÉPARTEMEINT DE LA MOSELLE.
V '
VACuÉllO^T, f. c" de Longuyon. — Censé fief qui faisait
partie de ia communauté de Monligny-sur-Chiers.
Vacdebie (RtissEAii BK la). — Coule sur ie terr. des
c"' de Tliil et de Villerupt.
VACQi'iMÈnE (La), (juinguette sur la Moselle , c°' do
Monligny-lez-Metz. — Fait partie du hameau du
Bas-Montigny.
Vaiil, église. — Voy. Wahl.
Valaihe (La), f. et tuilerie, c"' de Féy.
Vai/-de-Gi]iSbi.angk (Le), anc. paroisse. — Voy. GiÉ-
BLAivGE (Le Val de).
Val-iie-Mbtz ( Le), territoire arrosé par la Hfoselle, sur
la rive gauclic de cette rivière, une des divisions du
paysMessin. — Le lo/i, i28o(fondsde Malte, inv.
liasse T. ). — Le Vaul de Melt , xiv' s' ( P. f'erry, obs.
séc.). — Le Vaulx, i386(cliron.doy. deS'-Thiéb.).
— On Vauh, xv's° (chron. Jac. IIuss.). — Le Vault,
1 II II II (chroa l'railL). — Vault de Mets, j465
(cart. év. de M. t. VI, p. 97 v°). — Le grant et
petit Vaulx, i638 (Journ. J. Bauch.).
Le nombre des communautés, villages et ha-
meaux du Val-de-Metz au xvii' siècle, donné dans
V Histoire Bénédictine de Metz {t IV, 3i3), s'élève
à trente-neuf, savoir : Amanvillers, Amelange, Ba-
gneux, Brieux, Champenois, Chantrenne, Cha-
zelles, Fercomoulin, Flavigny, Franclonchamps ,
la Grange-aux- Dames, la Grange-d'Envie, Grave-
lotte, llagondange, Hanlconcourt, Jussy, Ladon-
cliamps, Lessy, Longeville, Lorry-lez-Mclz, Mai-
zières, les Maxes, Monligny-la-Grange, Moulins,
Plappeville et Tignomont, Rozérieulles, Sainte-
Agathe, Sainte-Rufline, Scy, Semécflurt, les Grandes
et Petites Tapes , Thury, Vaux ,Vernéville ,Vigneulles,
Villers- aux -Bois et Woippy. — Dans Stemer
(dép' M. p. 63) il est un peu plus considérable,
parce qu'il compte les villages des Mairie» du Val
de Metz (voy. ce mot) dont quelques parties étaient
du pays Messin.
Val-de-Metz (Le), litre d'un archiprétré qui com-
prenait les paroisses d'Amanvillers, Ancy, Ars-sui^
Moselle, Augny, Châtel-Saint- Germain, Cuvry,
Jouy, Jussy, Lessy, Lorry- lez-Metz, Marly, Moulins-
lez-Melz, Rozérieulles, Saulny, Scy, Sillegny et
Woippy, avec leurs annexes. — Archipresbileralus
de Vnlle, i544 (pouillé de M.).
Val-de-Metz (LesMaihies do), villages du temporel
des évéques de Melz et soumis à la juridiction épis-
copale : c'étaient Ancy, Ars, Chàtel-Saint-Germain
et Scy, avec leurs dépendances. — «Les villaiges
d'Ancy, Airs-sur-Mosclle, Sciey, Chastelsoubs Saint-
Germain et Mollin, dépendant de la mairie de Lon-
geville,1 i'i65 (év. de M. t. VI, p. 97 v").
Val-Ebesino, h. — Voy. Waiil-Ébeesinc.
Valette, b. c"' de Host. — La Valette, 1701 (ord. de
Lorr. VIII, ti8a).
Hameau fonde en 1609 par M"' Louise de In
Valette , ahbesse de Sainte-Glossinde de Metz. —
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne et
basse dépendant de l'abbaye Sainte-Glo.ssinde de
Metz (1681 , dénombr. liasse XX, 6). — Était le
siège d'une cure de l'archiprètré do Morhange, qui
dépendait de l'abb. Sainte-Glossinde.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarroguemines, coul.
de Lorraine. — Fit partie du canton de Putte-
iange de i 790 à 1802 , oîi il passa dans le canton
de Sainl-Avold. — Commune en 1801; réuni à
Cappel par décret du j4 août 1811, ensuite à Host
(Haut et Bas) par décret du 28 janvier i8i3.
VALinÉE (NoTnE-DAME-DE-), anc. chapelle, près d'IIa-
trize (arch. départ. E. 20.5). ^
Vallerange, c"" de Gros-Tenquin. — Vylaru, 790
(ahh. Honib. don. c" Vido). — Vallering, )5o0
(pouillé de M.). — Valeret, 1.571 (inv. des lit, de
Lorr. II, 907). — Walleringen , iGgi (dén. Th.
Ahi).
Vallerange relevait de la seigneurie de Thicourl,
appartenant à la maison de Croy d'IIavré, souve-
raine de la haronnie libre de Fénétrange. — Etait
annexe, avec vicaire résident, de la paroisse de
Vintrange.
Autrefois Lorraine , baill. de Dieuze , coût, de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Morhange de 1 790
' Les fableaux indiquant les noms des fommunos du djépartejnenl de la Moselle qui ont paru jusqu\*i présent sembleraient avoir
été rédig(5s par des personnes ifjnorant ia langue allemande. L^orlliographe adoptée par elles affecte indistinctement des V ou desW à
des localités dont le nom , de forme toute germanique, doit nécessairement s'écrire par un W , pour qu'il se prononce comme le V fran-
çais, tandis qu'il se prononcerait comme un F s'il avait un V dans l'idiome primitif. Nous avons pris ie parti de rectifier d'une manière
générale celte irrégularité et de donner le W à toutes les localités dont la lettre initiale en allemand se prononce comme le V
français.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
265
à 1802, où il fut compté dans le canton actuel. —
A ])Our annexe la ferme et le moulin de Vallorango.
Vaileeanoe (Etang de), c" de Vallerange. — Il a
5a lieclares de superficie.
Vallerange (Ruisseaiî de l'Éta.\g de). — Prend sa
source dans l'étang de Vallerange, traverse, les c""
de Vallerange et de Bertring, entre dans la Meurtlie
et se jette dans l'Albe .àVirming (Meurtlie).
Vallekge , m'°, c"' de Vallerange. — Moulin de Valle-
range {carie de rÉtat-major).
Vallehoï, c" de Briey. — Valleroys, i34o (abb.
Saint-Pierr*, terr. 3/17). — Valleret, i.'iSS (arch.
h. de V. AA, 38). — Vallerot , xv" s' (chron. Jac.
Huss.). — Walleloy, 1^29 (arch. h. de V. AA, 11).
— Vallerat, i482 (Journ. J. Aubr.). — Walleroy,
iSig (chan. Rég. cens. p. 36 v"). — Valleroys-
lez-Briey, lagi (dén. Th. Alix). — Valeroy, XTii'
s° (carte Tass.). — Yallot, Vallerot-sttr-Orne , i646
(Journ. J. Bauch.). — Valleroi, 17/19 (de Maill.
Barr.). — Valleroy-sur-Orne , 1779 (Dur. Lorr.).
— Valdeloy, 1798 (organ. répiibl.). — En patois :
Vallet-eu.
Siège d'une .seigneurie; fief lorrain sous le baiU.
d'Apremont, haute, moyenne et basse justice qui
avait Belair pour dépendance. — Était annexe de
la paroisse d'Hatrize.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit d'abord partie, en 1790, du canton
de Briey; fut érigé, sous l'organisation de l'an m,
en chef-lieu d'un canton qui comprenait les c°*'
d'Abbéville, Auboué, Batilly, Giraumont, Habon-
ville, Hatrize, Jouaville, Moineville et Beaumont,
Ozerailles, Saint-Ail, Sainte-Mario-aux-Chénes, Ti-
chéraont et Valleroy; puis fut replacé, en 1802,
dans le canton de Briey. — A pour annexes le ha-
meau de la Neuveville et la ferme de Belair.
Vallières, 2* canton de Metz. — Wallerias, 10 53
(D. Cal. If, pr. ccLXïiii). — Valeria, 1177 (abb.
Saint-Vinc. bui. Alex. III). — Valérie, 1 178 {ibid.).
— Valeriœ, n8i [ihid.ài. év. Bert.). — Aleriœ ,
1192 (ibid. bul. Célestin III). — Yalière», xiv" s"
( ibid. ZZZ , a ). — Vailieres , 1 3 i 4 ( fonds de Malte ,
inv. liasse A). — Valliere, xv" s' (abb. Saint-Vinc.
comptes). — Wallière, lIxoU (P. Fer. obs. séc. II,
3i 1 v">). — Valleriœ,iUC2 (arch. h. deV. AA, 5o).
— Valtier, xvi" s° (chron. Cl. Phil.). — Vaillières,
i5i8 (Mém. Ph. de Vign.). — Waillier, i5a3
(chron. Ph. de Vign.). — Voilier, iSSa (chron.
limée). — Valliei-s, iG35 (Journ. J. Bauch.). — Va-
Hère, 1756 (Stem, dép' M.). — En patois : Valire.
Vallières était le siège de trois bans-fiefs, avec
droits de justice haute , moyenne et basse , à savoir :
Moselle.
le ban Saint-Paul, ou de la cathédrale de Metz; le
ban Saint-Vincent, propriété de l'iibb. de ce nom,
et le ban Faulquenel (1682 , dénombr. 5 nov.); enfin
il y avait le ban dos Treize, composé de 7 feux,
qui dépendait de la ville de Metz. — Siège d'une
cure de l'archiprêlré de Melz dépendante de l'abb.
Saint-Vincent d'abord, puis du chapitre de la cathé-
drale de Metz, et ayant pour annexes la Wade pl
les Bordes.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coul. de Melz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Borny; fut
érigé, sous l'organisation de l'an m, en chef-lieu
d'un canton qui comprenait les c"" de Borny,
Chieulles, Crépy, Grigy, Magny, Méy, Noisseville,
Nouilly, Peltre, Plantières, Saint-Julien, Vallières,
Vantoux, Vany, Villers-I'Orme, et passa en 180a
dans le canton actuel. — A pour annexes les ha-
meaux des Bordes et de la Wade , les maisons isolées
de Baille-en-Haut, de la Corchade et de LorienI,
l'auberge des Trois-Boiset les Fours à chaux.
Vallières, f. c"' de Giraumont.
Vallières, chapelle et hermitagc, lieu de pèlerinage
en l'honneur de la Vierge, c" de Tichémont.
L'hermitage était une dépendance de la seign"" et
de la paroisse d'Hatrize (xviii" s°, pouillé de M.).
Vallières (Ruisseau de). — Coule sur le tcrrit. des
c"" de Noisseville, Nouilly, Vantoux, VaUières et
Saint-Julien , et se jette dans la Moselle. — Rut de
Vallières, i326 (abb. Saint-Vinc. ZZZ, 9). — Unit
de Voilier, 1 45o (chap. cath. s. l'an).
Valmost, c°° de Saint- Avold. — Walmen (Kromer,
Ard. Gesch. II, 609). — Vallemont, i433 (D. Cal.
not. Lorr.). — Valmen, i459 (cart. év. de M. t. IV,
p. 7 v°). — Wuhnont, 1699 (arch. de Saint-.AvoId,
EE, 1). — Valmen, xvii' s° (episc. Met. lemp.).
— Valmon, xvii" s" (reg. des bapt. gg, a). —
Vualmont, i68i (terr. abb. Saint-Avold). — Wal-
mon, 1C88 (Mém. Acad. de M. i853, 369, dén.
de Créhange). — Volmont, 1753 (reg. des bapt.
gg, 9). — En patois : Wallmen.
Village de la vouerie de Saint-Avold. — Siège
d'un fief, appelé Kolgersbrùck , qui mouvait de
l'évèché de Metz (i68i, dénombr. 19 août), --
Etait annexe de la paroisse de Petit-Eberswiller, avec
vicaire résident.
Autrefois Lorraine, baill. de lioulay, coût, de
l'Evêché. — Fait partie du canton de Saint-Avold
depuis 1790.
Valmunster, c"'. — Voy. Walmunster.
Vannes, anc. m'", c^de Freistroff. — xviii" .s" (pouillé
' de Metz).
Vanobe (La), f. c"" de Cheminot. — La Vnymoive,
3I1
266
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
l35o (abb. Sainl-Arn. s. i'an). — Le Waingnaigc
de la Valnowe, \liolt (liste des vill.).
Ancien domaine de l'ordre de Malle.
Vanioux, a' canlon de Meti. — Vantuui, i ia8 (chap.
calli. s. l'an). — Ventol, 11/17 (^''''- ^'"- '^°'"'-
t. 1, E, 1). — Vanioux, 11 58 (chap. calli. ch.
Et. de Bar). — Ventoul, 1161 (abb. Sainte-Croix,
cil. conf.). — Vantox, na6 (abb. Saint-Cloment,
don. 8. l'an). — Ventou», iSkIi (fonds de Malte,
inv. liasse X). — Ventoull, ilioli (liste des vill.).
— Vantoull, liSg (collég. Saint-Sauv. s. l'an). —
Vanloulê, iliBç) (cbap. cath. s. l'an). — Vantoul,
1/Î88 (Journ. J. Aubr.). — Venteux, i5io (Mëm.
Pb. de Vign.). — Fan(ou, i544(pouillédeM.). —
Vanloulz, i55a (chron. rimée). — Vantou, 1756
(D. Cal. net. Lorr. ).
Le ban Saint-Pairf de Vantoux ëtait le siège d'un
fief et d'une justice liautc, moyenne et basse qui
mouvait du roi de France et appartenait au cha-
pitre de la cathédrale de Meti (1681, dénomhr.
a janv.). — La seigneurie du ban Saint-Martin à
Vantoux était un fief, haute, moyenne et basse jus-
lice mouvant du roi (i685, dénomhr. 3i janv.). —
Avait une chapelle, annexe de la paroisse de Méy.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Metz.
— Fil partie, en 1790, du canton de Borny, de
celui de Vallières sous l'organisation de l'an 111, et
fut classé en 1803 dans le canton actuel.
Vas», a" canlon de Metz. — Vairney, i3oo (fonds de
Malte, inv. liasse K). — Vernay, i33i (ibid.). —
Vamey, 1 lag (arch. h. de V. AA , 11). — Vairnay,
i464 (fonds de Malle ,^ inv. liasse K). — Vony,
xvii's' (carte Beaul.). — Vainey, 1608 (fonds de
Malte, décl. de biens). — Vcqpiy, 1766 (D. Cal.
not. Lorr.). — Vanny, 1781 (dénomhr. ai avril).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du roi de France (1681, dénomhr.
a6 juin ). — Etait annexe de la paroisse de Failly.
Autrefois Trois-Evêchés, haill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Borny en 1 790 , de celui
de Vallières et sous l'organisation de l'an m , passa
en 1809 dans le canton actuel. — A pour annexe
Villers-l'Orme.
Vahinval'x (Rlisseaude). — Prend sa source à Cosnes,
traverse les terril, de Cosnes, Vaux, Varnimont,
Gorcy et Cussigny, sur une longueur de 5 kilom. ,
et se jette dans i'Alzette (Belgique).
Vahize, c°° de Boulay, à droite de la Nied allemande.
— Wibilis Kiricha , 898 (cart. Moy.Rhin,!, 1/11).
— Virisi, 1187 (abb. Vill. ch. Et. de Bar). —
Wyritum, ii44 (abb. Sainl-Clém. ch. s. l'an). —
Virisa, iii7 (abb. Vill. cari. t. I, E. 1 ). — Oul-
ritia, 1 1 77 (abb. Sainl-Vinc. bulle de Célestin 111),
— WirrUia, 1181 {ibid. ch. év. Bert.). — Wibri-
tia, Wlritia, 119a {ibid. bulle de Célestin III)
Wilritia, i2a3 {ibid. liasse Varize). — Wieritia,
ta3o {ibid.). — Wibelkchircht , 1371 (abb. Vill.
cart. t. I, H. 6). — Variche, i33i (fonds de
.Malle, inv. liasse R). — Warixe, 1873 (chron. doy.
de S'-Thiéb. ). — Waurixe, xv* s" (chron. Jac. Huss.).
— Write, xs° s' (abb. Saint-Vinc. dîmes). — Wai-
rixe, xv' s' (chron. Pli. de Vign.). — Vetrixe, 1 60/1
(liste des vill.). — IVerrise, i/i3a_(cart. év. de M.
t. m, p. 75). — PVoirixe, ihhh (chron. doy. de
S'-Thiéb.). • — • Werixe,iUhh (et. des garn. franc.).
— Warixia, i45t (abb. Sainl-Vinc. liasse Varize).
— Warize, i4Go (cart. év. de M. t. IV, p. a6). —
Warritia , 1 46a (arch. h. de V. AA , 5 1 ). — Verute,
ib-ji (abb. Saint-Vinc. comptes). — Wairise,
I 487 {ibid. vente de dîmes). — Warizeatia* Wail-
behkirchen, xvi's' (abb. Longev. inv.). — Waretia,
Voiritia, Waritia, Vavitia, i544(pouilléde M.). —
VForize, WeybeUtkirchen, 1.594 (dénomb.Th. Ahx).
— Variieatia* Wei6cr»fciVc/i«n,xvii° s" (Lolh. sept.).
— Weiberkirche , xvii* s* (episc. Met. temp.). — Vua-
rite, xvii* s' (carte Tass.). — Wibelskirchen , 1730
(pouillé de M.). — En allemand : Weibelskirchen.
Varize, seigneurie de nom et d'armes, fief du
duché de Lorraine, a donné son nom 3 une famille
d'ancienne chevalerie, aussi connue sous le nom de
Neufchâtel-devant-Metz, qui portait pour armes:
de gueule» à lafaice d'argent à une voie d'or en
chef, et dont le nom s'éteignit au xvi" siècle. —
La seigneurie, sous la chàtellenie de Boulay,
comprenait trente-deux villages ou hameaux, et
le château qui en était le centre était fort beau.
— Varize était le siège d'un archiprètré, dé-
pendant de l'archidiaconé de Marsal, qui compre-
nait les paroisses d'Ancerville, Aube, Bazoncourt,
Bécby, Bcriize, Beux, Bionville, Boulay, Breck-
lange, Charleville, Condé-Northen ,' Coume , Cour-
celles-Chaussy, Créhange, Dalein, Denting, Flé-
Irange, Guenkirchen, Guinglange, Hargarten-aux-
Mines, Hinckange, Luppy, Maizeroy, Momerstroff,
Niederwisse , Odenhoven ou Tromborn , Otlonville,
Pange, Raville, Rémilly, Roupeldange, Stoncourl,
Téterchen, Varize, Vittoncourl et Voimerange. —
L'archiprêtré de Saint-Avold (voy. ce mot) était,
en outre, un démembrement opéré au xvii" siècle
de l'archiprêtré de Varize. — Etait le siège d'une
cure dépendant de l'abb. Saint-Vincent de Metz,
qui avait pour annexes Bannay, Brouck, Hailing,
Helstroff, Itzing, Loutremange, Macker, Morlange
et Vaudoncourt.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
267
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fut érigé, en 1790, en chef-lieu d'un
canton du district de Boulay et conserva ce litre
sous l'organisation de l'an m : ce canton compre-
nait les c"" de Bannay, Bionville, Brouck, Condé-
Northen, Halling, Heistroff, Landonvillers , Loutre-
tnange, Macker, Marange-Zondrange, Momerslroff,
Morlange, Varize, Vaudoncourt et Volmerange. —
Fut classé, en t8o2, dans le canton actuel. — A
pour annexes le moulin de Pont-de-Pierre et le
Château.
ViRNiMOST, h. c"' de Cosnes. — Wamiémora, t3o4
(marq. de Cons, arch. Lamb.). — Varmont, ih'jh
(inv. des tit. de Lorr. VllI, i3i). — Varimont ou
Vurnemont, 17 '19 (de Maill. Barr.). — Ornimont
(carte Cass.).
Formait avec Cosnes et Vaux une seigneurie , siège
d'une haute, basse et moyenne justice , dont la moitié
appartenait au roi. — Annexe de la par. de Cosnes.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie du canton de Longwy
depuis 1790, toujours annexe de Cosnes.
VARSBEno, c°*. — Voy. Warsbebg.
VjTBiMÉML, m°" de la paroisse de Charleville. — xvii'
siècle (pouillé de M.).
Vatimont, c°° de Faulquemont, à droite de la Nied
française. — Walterimont, xii' s" (chron. met. D.
Cal. I, pr. Lxv). — Wattiemont, ia3o (abb. Saint-
Arn. cb. s. l'an). — IValtiezmont , xiv* s' [ibid.
fiefs). — ■ Wauthiemont, xiv' s" (ibid. ch. s. l'an).
— Watiermont, i35i (ibid.). — Watiemont , 1879
(chap. cath. s. l'an). — Wathiemont, 1897 (inv. des
tit. de Lorr. Il, 5i ). — Waultkimont , w's' (cart.év.
de M. t. IV, p. 9). — Waulhiermiml , 1 '139 (arch.
h. de V. A A, 11). — Wallhiei-mont , l'i'ia (ibid.
34). — Walhielmont, i445 (P.Ferr.obs. séc. t. II,
p. 8a5). — Valter>nonii , Fn(er«»»(on», 1 544 (pouillé
de M.). — Vaulthimiont, 1 594 (dén. Th. Alix). —
Watemont, xvii' s,' (carte Beaul.). — Wathimont,
1 663 (inv. des tit. de Lorr.I, a48). — En patois :
Vautieumont. — En allemand : Welteraburg.
Valimonl était le siège d'un fief lorrain, sous la
châtellenie d'Amance, d'une justice haute, moyenne
et basse, composée de cinq fiefs qui mouvaient de
l'évêché de Metz et qui étaient connus sous les noms
de bans de l'Allœuf, de Giroué, de Grand-Ban, de
Moulins et de Rédigny (1683, dénomb. 3i août).
— Etait siège d'une cure de l'archiprélréd'Habou-
dange.
Village lorrain enclavé dans le pays Messin ; baill.
de Château-Salins, coul.de Lorraine. — Fut érigé,
en 1790, en chef-beu d'un canton du district de
Morhange, qui comprenait les c°" d'Arriance, Han,
Hémilly, Herny, Vatimont et Vittoncourl; passa,
sous l'organisation de l'an m, dans le canton de
Herny et, en i8oa, dans le canton actuel. — A pour
annexe la ferme de la G aise.
Vaccmemont, h. c"' de Bazoncourt, à droite de la Nied
française. — Walcrement, 1439 (arch. h. deV. AA,
11). — Wacremont, 1491 (Journ. J. Aubr.). —
Viiiremont, i5qIi (dénomb. Th. Alix). — VacremonI ,
1 706 (carte Vaug.).
Village du hau Saint- Pierre, en partie annexe
de la paroisse de ce nom et en partie de celle de Ba-
zoncourt.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton d'Aucerville en 1790,
de celui de Rémilly .sous l'organisation de l'an m,
et passa en 180a dans le canton de Pange. —
Commune jusqu'en 181 a, où il fut réuni à la c"
de Bazoncourt par décret du 2 1 septembre.
Vaudoscoi BT, 0°° de Pange, à gauche de la Nied alle-
mande. — Wualdonis curlis, 969 (cart. Gorze,
t. CVIIl, f. \oG). — Waudoncourt, i3oo (abb.VilL
B. 11). — Wadoncourt, i3o8 (proc. du clergé,
arch. h. de V.). — Wadoncort, xv' s" (abb. Saint-
Vinc. v" de dîmes s. l'an). — Vauldoncourt , 1673
(inv. des tit. de Lorr. I, 456). — Wanhloncourt ,
1576 (abb. Vill. R. 11). — Vuadoncnurt , 1C74
(Hus. Le.sc. cray. de Lorr.). — Vaudoncourt-sur-
Nied, 1779 (Dur. Lorr.). — En patois: Vau-
donco. — En allemand : Wiebliniren.
Village d'Empire, dépendant de la seigneurie de
Raville, cédé par l'Impératrice-Reine le 16 mai
1769. — Il était siège d'un fief et d'une justice
haute, moyenne et basse mouvant du roi de Franco
(1682, dénombr. 28 février). — Etait une annexe
de la paroisse de Varize.
Autrefois Lorraine , baill. de Boulay , coût, de
Luxembourg. — Fit partie du canton de Varize
de 1790 à i8oa, où il passa dans le canton actuel.
— A pour annexes le hameau de Léovilleret la ferme
de Plappecourt.
Vaudrechixg, c°° de Bouzonville, à gauche de la
Nied. — Vatdraca, Waldracka, 1179 (abb. Bouz.
bulle d'Alex. III). — Valdercka, 1216 {ibid. s.
l'an). — Waldinga, i3i4 (abb. Vill. cart. t. 1,
A. 1 a). — Waldrick, i3nj (pouillé de M. porte!'.),
— Waldergyen, i45o (abb. Bouz. s. l'an). —
Walderca, Walderchen, i544 (pouillé de M.)
— Weyllingn, i594 (dénombr. Th. Alix). —
Vallerchen, Wabrichen, 1699 (abb. Bouz. s. l'an).
— Vaderchen, 1606 (pouillé de M.). — Wat-
dergen, 1610 (abb. Bouz. s. l'an). — Vallei--
34.
268
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
km, 1627 (ibid.). — Vallerka, i633 (ibid.). —
Valtarchen, 1680 (dénorobr. arch. départ.). —
Valdrechon, Vaudrechin ou Valerchen, xïiii* s"
(pouillt'de M.). — Woderchingen , 1720 (ibid.). —
Vaudrechin, Vaiesching, 17/11 (Bouz. lerr.). — En
allemand : Wcdlerchen.
Mère église de Bouzonville. Siège d'une cure de
l'archiprétré de Kédange, qui dépendait de l'abb.
de Bouzonville et avait pour annexes : Alzing, Ben-
ling, Bouzonville, Edling et Heckling.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis 1790.
Vaudretille, f. c°'de Rélonfey. — Vuadreville, ivii's"
(carte Beaul. ). — Wadreville , 1 6 1 o ( Fab. lerr. met.).
— En patois : Vaudrevelle.
Vabx, c"" de Gorze , à gauche de la Moselle. — Vallit,
875 (abb. Sainte-Gloss. ch. de Louis le German.).
— Valt, xin' s' (abb. Saint-Glém. ch. s. l'an). —
Vault, i3oo (cbap. cath. s. l'an). — Val, xiv* s'
(liste des off.). — Voit, i3i8 (abb. Saint-Clcra.
acens. s. l'an). — Vaut, iSai (abb. Sainlc-Gloss.
liasse). — Wak, i358 (ibid. liasse L). — Vauh,
1875 (chap.cath.s. l'an). — Vaul, i'j89 (ibid.). —
Valt, 1/193 (ibid.).— Vaul, \J>gli (dén. Th. Alix).
Était annexe de la paroisse de iussy, avec vicariat
résident.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Moulins en 1790, de
celui de Rozèrieulles sous l'organisation de l'an m,
et passa en 1802 dans le canton actuel. — Il y
avait à Vaux un fief lorrain sous le baill. d'Apremont.
L'abbaye Sainte-Glossindc de Metz était seigneur
haut justicier, moyen et bas des bans de Salivai , de la
Reine et du Haut-Ban à Vaux ( 1 681 , abb. Sainte-
Gloss. dénombr. liasse XX ). — Il y avait encore à
Vaux le fief de la tour Martel, celui du ban Vexin,
celui du ban de Laitre et celui du ban de Berne-
quin (1750, dénombr. 18 mars).
Vabx, h. c"* de Cosnes. — Vaulz, i3o4 (raarq. de Cons,
arch. Lamb.). — Vaux sou» Cosne, 1606 (inv. des
tit. de Lorr. VIII, i58). — Vaux tous Vachémont
en la prévôté de Longuyon, 162/1 (ibid.). — Vatuc-
Landon, 1689 (Barr. dom. t. II). — VaUis regta
ad (h-nam (D. Cal. not. Lorr.).
Formait avec Cosnes et Varnimont une seigneu-
rie, siège d'une haute, moyenne et basse justice
qui appartenait au roi pour moitié. — Village du
ban de Cosnes, annexe de cette paroisse.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
SaintrMihiel. — Fait partie depuis 1790, comme
annexe de Cosnes, du canton de Longwy.
Velixc, village ruiné, près de Momerstroff (carte Cass. ).
Velvino, c"" de Boulay. — Wei/blingen , 159/1 (dén.
Th. Alix). — Vetvingen, xvm* s' (pouillé do M.).
Etait annexe de la paroisse et de la communauté
de Walmunster.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton d'Otton-
ville de 1790 à 1802, et fut alors classé dans le
canton actuel, toujours annexe de Walmunster;
depuis il fut érigé en commune par ordonnance
royale du a5 janvier 18/18. — A pour annexe le
Moulin.
Verchol (Rbisseau de). — Prend sa source au bois
d'Arry, traverse la c"* de Corny sur une longueur
de 5 kilomètres et se jette dans la Moselle.
Vercly, village détruit, près de la Haute-Bévoy. —
Werkilley, i3a8 (arch. hôp. Sainl-Nic. sent. arb.).
— Verqttey, 1/139 (arch. h. de V. AA, 11). —
Verquelly, 1681 (dénombr. 19 déc). — Virquely,
1O8/1 (dénombr. a/i juin).
Siège d'un fief mouvant du roi de France, avec
une justice haute, moyenne et basse; il appartenait
au chapitre de la cathédrale de Metz (1681, dé-
nombr. a janvier). — Était annexe de la paroisse
Saint-Euchaire de Metz.
Vbrdi!» , ch.-l. d'arrond. du dép' de la Meuse. — L'évé-
ché de Verdun comprenait un certain nombre de
paroisses aujourd'hui de l'arroiidissem' do Briey,
réparties dans l'archidiaconé do Woëvre , doyennés
d'Amélie et de Parey : voy. ces mots.
Veb>éïille,c°° de Gorze. — VernumviUe , 1206 (fonds
de Malte, inv. liasse J). — Vernenville , 1 aSa (ibid.).
— Warnauville, 1297 (inv. des tit. de Lorr. VI,
385). — Verenville, i33o (fonds de Malte, inv.
GG). — Le» deux roaingnaignes de Wernainville,
ilio!) (liste des vill.). — Wairneville, xvi' siècle
(abb. Saint-Vinc. cens à Champenois). — Wame-
villa, Werneville, i5/i/i (pouillè de M.). — War-
ninville, xvii' s' (inv. des tit. de Lorr. I, 389). —
Vaiméville, 1601 (fonds de Malte, liasse Champ.).
— Vl^amevilte, i635 (Journ. J. Bauch.). — En pa-
tois : Vernenvelle.
Siège d'un Cef et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant de l'évêché de Metz ( 1681 , dé-
nombr. ai déc); le château seigneurial existe
encore. — Était siège d'une cure de l'archiprétré
d'Hatrize, qui avait pour annexes Bagneux, Chan-
trenne et la Malmaison.
Autrefois Trois-Évèchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Gravelotte;
passa, sous l'organisation de l'an m, dans celui de
Rozèrieulles et, en 1803, dans le canton actuel.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
269
— A pour annexes les fermes do Bagneux , de Chan-
trenne et de la Malniaison.
Vernï, c1).-1. de c°°, arrond. de Metz. — Wergney, 1 829
(rec. laHière,p. 74). — Vergnmj, i388(quitt. arch.
h. de V. AA, 17). — Verni, i5/x'à (pouillé de M.).
— Verney, 1679 (inv. des tit. de Lorr. III, 289).
Marche d'Estault, où se tenaient les journées
amiables, entre l'Evêché et la cité de Metz, pour
les sujets romans (i32'4, chron. Prail.). — An-
cienne annexe de la paroisse d'Orseval; avait une
chapelle desservie par le curé de Poumoy-la-Grasse.
Autrefois Trois-Évêchés, bail), et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Goin de 1790 à 1802 ,
où il fut érigé en chef-lieu de canton. — La com-
position de ce canton était, en i8oa , ce qu'elle est
aujourd'hui, à l'exception de Frontigny, qui y fui
ajouté en 1811. — Chef-lieu de commune jusqu'en
181 '1, où il fut réuni à Pournoy-la-Grasse par dé-
cret du 21 février; érigé de nouveau en commune
par arrêté du 2Ô octobre 1869.
Verny, seigneurie de nom et d'armes, fief du
duché de Lorraine, a donné son nom à une maison
d'ancienne chevalerie qui portait pour armes : d'ar-
gent à trois pals de sable.
Vebxt (Ruisseau de). — Coule sur le territ. des c°"
de Pournoy et de Verny et se jette dans la Seille.
VEnRERiE C0CTUBIER (La), usine, c°°de Forbach.
Verrerie -Sophie (La), h, c"" de Sliring-VVeiidel, à
droite de la Bosselle. — La VeiTerie de Sophie, 1 7.') 1
(ord. de Lorr. VIU, 282). — Sophie, Veirerie de
Forbach (Rislon).
Hameau du comté de Forbach. — Etait annexe
de la paroisse de Forbach.
Autrefois Lorraine, baiil. de Sarreguemines,
coût, de Lorraine. — Fait partie du canton de For-
bach depuis 1790. — Commune en 1801 ; réuni à
Forbach par décret du 28 décembre 1811 ; annexé
à Stiring-Wendel par une loi du 3 juin 1 857.
Verrerie-Sophie (Rdisseau de la). — Coule sur le
territ. de la c"° de Forbach et va se jeter dans la
Rosselle.
Vexik (Le Ban de), à Vaux. — Le Ban de Vexin-en-
Vaux, ili'jg (P. Fer. obs. séc. xv, f. 770). — Le
Bande Vexin, 1681 (av. et dénombr. s. l'an).
La vouerie de ce ban mouvait du comté d'Apre-
mont.
Vezin , h. c°' de Charency. — Voisins , Vizim , Vizin ,
i3g3 (inv. des tit. de Lorr. VIII, 58). — Vezein,
1571 (baill. de Saint-Mih.). — Visanium, xvii' s°
(prieuré de Villers-le-Rond , gg I, p. 19).
Siège d'une seigneurie foncière dépendant du
Saulcy et comprenant la Cour Thomas et la Cour
Colas ( 1 G82 , dénonib. 3i août). — Formait partie
de la communauté et de la paroisse de Charency,
dont il est séparé par la Chiers.
Autrefois Trois-Évéchés, prévoté de Marville,
coût, de Vermandois. — La commune de Charency-
et-Vezin fut érigée, en 1790, en chef-lieu d'un
canton du district de Longwy, et ce canton fut
maintenu sous le nom de Charency seul sous l'orga-
nisation de l'an m. Vezin, qui en fit naturellement
partie jusqu'en 1809, passa à cette date dans le
canton de Longuyon, toujours annexe de la même
commune.
Vezon, h. c" de Marieulles. — Vezons, 1/40/1 (liste
des vill.). — Veson, i4/io (chron. doy. de Saint-
Thiébault). — Wezon, 1697 ( Mém. Ph. de
Vign.).
Avait une chapelle desservie, annexe de la pa-
roisse de Marieulles.
Autrefois Trois-Évêchcs , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Corny, passa,
sous l'organisation de l'an m, dans celui d'Augny
et, en 1803, dans celui de Verny. — Commune
jusqu'au 22 février 1812, où il fut réuni à la c"' de
Marieulles.
Vezos-à-la-Seille (Ruisseau de). — Prend sa source
à Vezon, traverse les c°" de Marieulles, de Pour-
noy-la-Grasse, de Cnin-lez-Cuvry, sur une longueur
de 11 kilomètres, et va ensuite se jeter dans la
Seille.
ViAD,m'°,c°''deMairy.
ViEiLiE- Fonderie, h. c"" de Mouterhausen. — yilt-
Schmelz (carte de l'État-major).
Vieille- Moselle, anc. h. c"" de Moulins -lez -Metz,
xviii" s" (pouillé de M.). — Voy. Prétille.
Vieilles-Eaux (Ruisseau des). — Coule sur le territ.
des c°" de Sainte-Rufline et de Moulins; traces de
l'ancien lit de la Moselle.
Vieille-Verrerie, h. c°'de Petite-Rosselle. — La Ver-
rerie, 1709 (proc.-verb. de reconnaissance de la
terre de Forbach). — Verrerie -la -Vieille, 1769
(arrêt du conseil d'Et. du 25 juill.). — Alt-Glass-
hiitte (cartes allem.).
Hameau du comté de Forbach.
Vieille-Zinzel ou Alt-Zirzel, scierie, c" de Sturzel-
bronn.
V1EUX-F0URSEAU, h. c"' de Mouterhausen.
VicsEULLEs , h. c"" de Lorry-lez-Metz. — Vineolis ,1157
(abb. Saint-Mart. ann. Prem. t. X, 2). — Vineolm,
1 1 85 (abb. Saint-Max. ch. év. Rob.). — Vegnuetle,
1287 (abb. Saint-Pierres, l'an). — Vignuelle, i3o(j
(chap. cath. s. l'an), — Vignueles, i3i0 (abb.Sainl-
Clém. échange s. l'an). — Vingneks, i3) 7 (accord ,
270
DÉPAHTEMEINT DE LA MOSELLE.
ibid.). — Vignueltet, Vigimellez, i339 (•'"<'• cli. s.
l'an). — Vignmlle, i3'i7 (chap. calh. s. i'an). —
VigneuUe devant Mêla, i4gi (Mém. Ph. de Vign.).
— Veigmulle, jSSy (chap. cath. s. l'an). — En
patois : Vdgnetille.
Sit'jfe d'une seigneurie et d'une haute, moyenne
et hasse justice qui appartenait à i'abb. de Saint-
Clément, et dont la vouerie était attachée à la sei-
gneurie de Lorry-lez-Melz. — Ktait une annexe de
la paroisse de Saulny.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. et coût, de Meiz.
— Fit partie du canton de Maizières en 1790, de
celui de Lorry-lez-Melz sous l'organisation de l'an m,
et passa en 180a dans le 1" canton de Metz. —
tihef-lieu communal jusqu'en 1 809, oij il fut réuni
à Lorry-lez-Melz par décret du 3o janvier.
VionitiLLES-RAssE, h. c"* de Vigneulles-Haule, sur le
ruisseau de Fillenbach. — Nidi-evilla , 1191 (abb.
Longev.conf. des biens). — fiyderville, lian (cart.
év. de M. t. I, p. 17a). — Ai(ier^/tm,i688(dé-
nonib. Créh. arch. Helpherf.). — Bas»e-Vignuelle
ou Niederfilm, 1779 (Dur. Lorr.). — En alle-
mand : Niederfillen.
Ane. annexe de la paroisse de Haute-Vigneulles,
devenue annexe de Dorvillers lors de l'érection
de cette dernière en cure en iGa8.
Autrefois Trois-hvêchés, baill. de Vie, coût, de
l'Évéché. — Fit partie du canton de Raville en 1 790 ,
de celui de Longeville-lcz-Saint-Avold sous l'organi-
• sation de l'an m, et, en 180a, passa dans celui de
Fauiquemonl. — Commune jusqu'en 1810; fut
réunie à Vigneulles-IIaute par un décret du a i jan-
vier.
VicNEULLES-HicTE, c" de Faulquemont, sur le rniss.
de Fillenbach. — Obervilen, 189 5 (abb. Longev.
échange s. l'an). — Oherville, xv" s' (cart. év. de
M. I. I, p. a59). — Villa, \bliU (pouillé de M.).
— Alta Villa, vidgo haulle Vigneulle, 160C (pouillé
deM.). — Oberfullen, i68i (dénombr. 3i oct.). —
Oberfdlen, 1688 (dénombr. Créb. arch. Helphed. ).
— ObmJHer, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). —En alle-
, mand : Oberjillen.
Il y avait à Vignealles-Haule une métairie -fief
mouvant du roi, sous le baill. de Vie (dénombr.
de 1 68 1 ), — Etait siège d'une paroisse dépendant de
l'archiprétré de Varize, puis de celui de Saint-Avold.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
l'Evéché. — Mêmes cantons que le précédent, son
annexe.
VIO^T, c°° de Verny. — Winaticum, 886 (abb. Saint-
Arn. ch. év. Rob.). — Vignei, 1216 (abb. Saint-
Clém. ch. s. l'an). — Vigney, ia8o*{ibid. acq' s.
l'an). — Vegney, i44/i (P. Fer. Etat des garn. fr.
11, 317). — Vigiii, i5o7 (pouillé de M.). — Wï-
gneij, i5tt (abb. Vil), cart. II, f. 67 v°). — En
patois : Vny.
Était annexe de la paroisse d'Alémont, avec vica-
riat résident.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Coin de 1790 a 1809,
où il passa dans le canton actuel.
Vioï, cb.-l. dec"°, arrond. de Metz. — Vigiacum , 691
(abb. Saint-Arn. ch. Pép. d'Hérisl.). — Vidiacum
eitum inpago Meltiiiie , 715 (ch. abb. Saint-Arn.
s. l'an). — Vigey, ta 00 (ibid.). — Vigeium, i9o5
(ibid.). — Vegei, xv* s* (cart. év. d« M. t. IV, p. 9).
— Vegey, i'io4 (liste des vill.). — Wegeij, i5i8
(Mém. Ph. de Vign.). — Vigeyum, Vigi , iblilt
(pouillé de M.). — Wigi au.r deux lour$, i634
(Jonrn. J. Ilauch.). — En patois: Vgy.
Etait sii'ge d'une cure de l'archiprétré de Ké-
dangc, qui dépendait de I'abb. Saint-Arnould de
Metz et avait pour annexes Béfey, Bévotte, RIanru,
Champion, llessange, Méchy, Rabas, Sanry-lez-
Vigy, et le moulin Blanchard.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Vry de 1790 à 1803 , et
fut érigé à celte date en clief-iieii de canton. —
La circonscription de ce canton est encore aujour-
d'hui la même qu'en 1803; mais les c"" d'Avancy,
Béfey, Cheuby, (iondreville. Gras, Hessange, Mé-
chy, Mussy-l'Évéque, Nidange, Poixe, Rugy, Rri-
pigny et Saint-Hubert ont été réunies à d'autres
communes du même canton. — A pour annexes
le hameau de Hessange, le moulin Blanchard et la
Tuilerie.
Viila-Franc*, f. c"* de Grundwiller.
ViLtàNCï, h. c°' de Longuyon. — Le petit et le grand
Villaneeij, 1681 (dénombr. s. l'an). — En patois :
Vlancy.
Censé qui appartenait à l'abbaye d'Orval et où
les religieux avaient élevé un haut fourneau à la fin
du xïii' siècle. — A toujours fait partie de la com-
munauté et de la paroisse de I.x)nguyon.
Ville- AC-MoKTOis, c°° de Longwy. — Villomontoy,
1611 (dénombr. a janv.). — Villeaumoiiloy, 1756
(Stem. dép'M.). — Vilte-m-Montois , 1769 (carte
Lafosse). — Villeri-au-Montois (dict. Viv.)
Haute justice, ressortissant au baill. de Metz,
enclavée dans le baill. de Longwy. — Faisait partie
du Ban-de-Bazailles et était annexe de cette paroisse
(dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Évêchés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Mercy-le-
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
271
Bas; passa, sous rorganisiition de Tan m, dans celui
de Villers-la-Montagnc et, en 1809, dans le can-
ton actuel.
ViLLE-Ai-PiiÉ (La), h. c°° do Vi Ile-su r-Yron, à (jauclic
de l'Yron. — Vile lou prêt, 1 25a (ch. abb. de Gorze,
s.i'an). — Villampyey, 1571 (baill. de Saint-Mih.).
— Vilk-au-Prey, iCoo (inv. des til. de Lorr. V,
p. a3). — Ville-au-Pnz, 1681 (dénomb. 23 mars).
— Ville-aux-Preis , i 7/ig (de Mail). Barr.). — Villa
ad Pralns (D. Cal. not. Lorr.).
Siège d'un fief et d'une seigneurie, haute,
moyenne et basse justice mouvant de la chàtell.
de Conflans (1682, dénonibr. 26 août). — Elait
annexe de la paroisse de Ville-snr-Yron.
Autrefois Barrois, baiil. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, en 1790, du canlon do Friau-
ville et passa, sous l'organisation de l'an m, dans
le canton de Conflans. — Clief-lieu communal, avec
la Cour-au-Pont, la Grange-le-Châtelet et le mou-
lin de la Grange ponr annexes, jusqu'en 1810, où
il fut réuni à Ville-sur-Yron par un décret du 8 no-
vembre.
ViLLB-HoiDLÉMOtiT, c°° ds Longwy. — Luedvlhoul ,
1 299 (abb. Vill. cart. t. I , H , 1 7 ). — Ville el Moul-
niont, 1571 (baill. de Sainl-Mihiel). — Ville et
Houdlemont , 1689 (B-irr. dom. t. II). — Ville
et Hnudelemont, xïiii' s" (pouillé de Trêves). —
VrleHoudelemonl, 17/19 (''*' Maill. Barr.). — Ville
ou Ville devant Sinu ou Signeul, 1779 (Dur. Lorr.).
Le roi en était seul seigneur. — Était le siège
d'une cure du dioc. de Trêves (doy. de Longuyon).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-Monlagne,
coût, de Sainl-Mihiel. — Fit partie du canton de
Cons-Lagrandville en 1790 et passa, sous l'organi-
sation de l'an m , dans le canton actuel. — A pour
annexes le hameau de Houdlemont et l'église de
Saint-Denis.
Ville-slr-Yeos, c" de Conflans, à droite de l'Yron. —
Villa super Jluvium Oran, 119a (abb. Saint-Vinc.
bulle de Cél. IH). — Vile-sor-Yron , la.'ia (cb. abb.
de Gorze). — Vilk-ms-Yron, xt' s' (abb. Saint-
Vinc. dîmes). — Ville-seul-Ron , 1487 (iMém. Pli.
de Vign.). — Ville-sur- Ion , Ville-sur-Illon, loo.'j
( inv. des tit. de Lorr. V, 1 ). — Ville - sur- ïon , 1 53 4
(îfcid. VII, 187). — Villa supra Yrrniam, Yromiam,
i544 (pouillé do M.). — Ville Surijon,ia']i (baill.
deSaint-Mihiel). — Ville-sur-Illon , 1756 (D. Cal.
not. Lorr.). -— En palois : Ville seu l'ron.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant de la châlell. de Conflans ( 1 G82 ,
dénombr. 26 août). — Etait le siège d'une cure
de l'arcliiprétré d'Hatrize, qui dépendait de l'abh.
de Sainl-Georges de Briey el avait pour annexe la
Villo-au-Pré.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saiut-
Mihiel. — Fit partie, eu 1790, du canton de Friau-
ville et passa, en l'an 111, dans le canton actuel. —
A pour annexes les hameaux de la Ville-au-Prè el de
la Cour-au-Pont, les fermes de Greyère el de la
Grange-le-Chàlelel, et le Moulin.
Villeceï-slr-Mad, sur le Bu de Jlad, r,°" de Gorie.
— Validella, H-5 (abb. Sainte-Gloss. ch. Louis le
Germ.). — VUlecy, 962 {ibid. cb. conf.). — Vali-
cella, 1 1 39 {ibid. bulle d'Inn. 11). — Vilecen, 1 220
(cart. Gorze, p. 182). — Villeceil-sur-May, laûa
(ibid. p. 182). — Villeceis, 1298 (abb. Sainte-
Gloss. état des biens). — Willecey-sur-Mait , i3o3
(cari. Gorze, p. 183). — Velixeit-sus-Mairt , 1827
(Bibl. nal.coll. Lorr. Sa j, 3). — Vilcy,i36S (inv.
des til.de Lorr. II,i3i). — Villesceil-sur-Masl , i54/i
(pouillé de M.). — Villfsey-sur-Maz , iSgi (dén.Th.
Alix). — Vil-Scey-sur-Ma, xvi" s' (abb. Sainle-
Gloss. liasse Villecey). — Vileé - sur - Maid , 1609
(abb. de Gorze, s. l'an). — Vilcey-sur-Malh , 1 779
(Dur. Lorr.). — Villery - sur - Mad (tabl. Par.).
Village de la terre de Gorze. — Etait siège d'une
cure de rarchiprêlré de Gorze, qui dépendait fie
l'abb. Sainle-Glossinde de Metz.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fail partie, depuis 1790, du canlon de Gorze. —
Commune jusqu'au i4 juillet 181a, où il fut réuni
à Waville ; érigé de nouveau en commune par
ordonnance royale du 16 août 18/11. — A pour
annexe la ferme de la Grange-en-Haie.
Vii.LEB,c"°de Gros-Tenquin. — Vi'eiller, iâgl> (dén.
Th. Alix).— Wyler, %vn' s" (Lolh. sept.). — Wil-
ler, t6o6 (pouillé de M.). — Vtllers ou Vilaur,
1779 (Dur. Lorr.). — Willer -Landrojf, xviii" s"
(pouillé de M.).
Village du comlè de Morhange. — Était annexe
de la paroisse el de la mairie de Landroff.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuze, coût, de Lor-
raine. — Fil partie du canlon de BistroU'de 1790
à 1802 et passa à celle dernière date dans le can-
ton actuel. — A pour annexes la Chapelle , la Tuile- '
rie et les Fours-à-chaux.
ViLi.ERS (La Petite-), communauté créée par ordon-
nance du duc de Lorraine Charles III et seigneurie
qui comprenait Belle-Fontaine, Nidange et Saint-
Hubert. — Haute, moyenne et basse justice, 1601
(dénombr. s. l'an).
Vii,lïbs(Le Ban de), ban-fief avec vieux château, sur
le terril, de Glaligny, siège d'une haute, moyenne
el basse ju!(Jice (1681 , dénombr. du 4 déc).
272
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
ViLLEns-.itx-Bois ou ViLLEBs-sin-GémvAix, ferme et
château, c"° de Saint-Marcel. — Villare, 960 (ch.
cmp. Otli. I", cart. Saint -Pieito). — Villeij-en-
Gouvernexey, iUlil> (cliron. doy. de Sainl-Thii^b. ).
— Viller - sou» - Génivaulx , 1617 (inv. des lit. de
Loir. V, 29). — yUlay, 1681 (dcnombr. s. l'an). —
Villei-sur-Génivaux, 175C (D. Cal. not. Lorr.).
Cense-fief de la terre de Gorze; siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse; était une annexe de
la paroisse de Saint-Marcel.
Villees-Beitsicu, c°° de Vigy. — Vilert, 1371 (abb.
Vill. cart. 1. 1, A. 4).— Vilier», 1281 {ibtd. B, 9).
— Vitliers, 128,'! {ibid. B, la). — Vtlarium, ia83
(161V/. B, 6). — Ville<r, i3a3 (i7-»/. A, 2). — Fii7-
terutinBetlenach,i5H'i (liiW.B, 16).— Viller-nelle-
nocA, i585(i4iV/. B, i5). — Villers-Belnaeqz, 1618
(ibid. Cl). — Viller-Bettenacq , 1627 {ibùl. S, 3).
— Voy. en outre les noms de l'abbaye.
Avait pour centre paroissial l'église du couvent du
même nom.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonvilie, coût,
de Lorraine. — Fit partie , en 1790, du cauton de
Burtoncourt et passa, en i8oa , dans lolui de Vigy.
— X pour annexes les hameaux de Béfey et de
Saint-Hubert, les fermes de la Forge, de Godcbure
et de Rabas, et le moulin de Babas.
ViLLEKs-BETiNAcn (Abbaïe de), de l'ordre de Citeaux
(archidiaconé de Marsal, archipréiré do Kédangp);
fondée vers 11, 'Î6 par Henri II, comte de Carin-
tbie, moine de Morimont, qui en fut le premier
abbé. Les empereurs Frédéric II et Henri VI lui
accordèrent do grands privilèges. L'abbaye, qui était
puissante, souffrit beaucoup des guerres du xvi* et
du XTii' siècle: il n'en reste plus que des ruines peu
importantes. — Viliense Cœnobium , xii' s* (abb. Vill.
B, 29). — Vilereme monasierium in Beddenacker,
1 i8'i (abb. Vill. carL t. I, E, 2). — ConrenUts Vil-
lerii, I2ta {ibid. A, 6). — Conventiis Vilerieiuig,
laia (ibid.). — Sainte- Marie de Vilers, laaS (ibid.
H, 1). — La Chiète de Villiers , iù-j8(ibid.\\ i3).
— Villert -l'Aboie, tago (ibid. h. II). — IVWi'er»-
l'Abbie, 1 295 (ibid. E, 4). — Villerz-V Abbaie , 1 296
(ibid. G, i4). — Vilariensis Sanclœ Mariœ monas-
ierium, i35o (ibid. .k, 16). — Villeir-l'Abbeie de
Citeih, 1389 (ibid. A, 1 ). — Viller-l'Abbaiie, xv* s'
(chron. Prail.). — Villé-l'Abbaye, ilioi (abb. Saint-
Arnould s. l'an). — L'Abbei de Vilier, 1437 (arch.
V. AA, 36). — Villers-l' Abbaie, 1437 (chron. doy.
de Saint-Tbiéb.). — Le Monaistère de la benoile
Vierge Mairie de Vilier de coslé Mets, i444 (abb.
Vill. cart. 1. 1, II, 1 a ). — La Chiese-Deu Notre-Dame
de Viltiers-rAbbaie, i48a (ibul. M, #4). — Vila-
rium Betnach, iSog (ibid. II, f. ig v°). — Mo-
nasierium ViUaremit, i544 (pouillé de M.). —
Abbaye de Villaire, 1544 (ibid.). — • Villé-Bclnach
abbaie, xvi" s" (Loth. sept.).
Villehs-Betinach (FonÉT de), forêt domaniale d'une
superficie de 5i,5 hectares, située sur le terril, do
lac"" de Villers-Betlnach.
ViLLEns-LA-CuÈvnE, c°° de Longuyon. — Yiller-la-
Chièvre, i3o4 (arch. Lamb. marq. de Cens). —
Villerê-la-Chièvre, 161 a (inv. des lit. de Lorr. VI,
p. 1 a 5 ). — Villers -la- Cheptre , 1 6 1 3 ( ibid. VIII ,
i:>6). — Vilh-la-aièvre, i6-!5 (iW.VII, p. 38/1).
— Villare ad capram (D. Cal. not. Lorr.).
Siège d'un fief et d'une haute, moyenne et basse
justice qui dépendaient de Cons-Lagrandville(iC8a,
dénomhr. a fév.). — Était le siège d'une cure du
dioc. de Trêves (doy.de Bazaillcs).
Autrefois Barrois, baill. de Villers-la-MonUagne,
coût, de Saint-Mihiel. — Fit partie, en 1790, du
Canton de Cons-Lagrandville; passa, sous l'organi-
sation de l'an m, dans celui deLongwy et, en 1 8oa,
dans le canton actuel. — Chef-lieu communal ju.s-
qu'au a8 décembre i8) 1 , où il fut réuni à Cons-
Lagrandville; érigé de nouveau en commune par
ordonnance royale du 9 aoiU 1 833.
ViLLEns-iA-Mo.\TAC\E, c"" de Longwy. — Villare, gaO
(Berth. liist. Lux. H, p. lxxviii). — Wilere, 962
(abb. Saint-Max. ch. enip. Oth. I"). — Willare ,
1096 (Berlli. III, pr. xlv). — Witre, 1235 (ibid.
IV, pr. LXiii). — Willariwii, 1286 (ibid. pr. lviii).
— Villiers, lô-ji (baill.de Saint-Mih.). — Ville-la-
Montagne, xviii* s' (pouillé de Trêves).
Villers-la-Montagne était le siège d'une châtelle-
nie ou prévôté barisicnne ressortissant au bailliage
d'Etain, laquelle fut maintenue par édit de i6g8,
transformée en bailliage en 1731, et placée alors
sous le ressort du parlement de Nancy. Sa juridiction
s'étendait sur 4i communautés. Tout le bailliage
de Villers-la-Monlagne appartenait au diocèse de
Trêves.
Les armes du bailliage étaient : d'azur à deux
barbeaux adossés d'or, accostés de deux croix de
Lorraine de même, accompagnées de deux croix re-
croiseléet, l'une en chef et l'autre en pointe.
Le roi était seul seigneur à Villers-la-Montagne.
— Etait siège d'une cure du dioc. de Trêves (doy.
d'Arlon ) ; elle dépendait de la maison des Jésuites
de Verdun.
Autrefois Barrois, siège d'un bailliage, coût, de
Saint-Mihiel. — Fut érigé, en 1790, en chef-heu
de canton et conserva ce titre sous l'organisation
de l'an m. Ce canton comprenait les c°" do Bps-
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
273
lieux, Bazailles, Boismont, Bréliain-la-Villo, Ches-
nièrcs, Cutry, Fillières, Godbranche, Haucourt,
Hussigny, Laix, Morfonlaine, Tiercelet, Viile-au-
Monlois et Villers-la-Montagne. — Passa, en 1802,
dans ie canton de Longwy. — A pour annexe le
moulin de Hussigny.
ViLLsns-LAQiEKEXï, 11. c" de Laquenexy, à gauche de
la Nied. — Viller-suv-Niedz , xv"s° (chron. Praill.).
— Willeir la Guegnesy, xv° s' ( chron. Jac. Hus.). —
ViHeir de Leiz Laquenexit , 1 /10/i (liste des vill.). —
Villes par devers Columhey, il 29 (chron. doy. de
Saint-Thiéb.). — V Hier en la Qaenexi, i43i (chap.
cath. s. l'an). — Vitleir de ley Laquenexey, iù38
{ibid.). — WiHerLacqumexey,ihUh (état des garn.
franc.). — Villaria, liôa (arch. h. de V.AA, ,'ii). —
Villers c'on dit Laquenne.ry, ii66 (Célest., nécrol.
s. l'an). — Viller Laquegnesy, iSiy (Mém. Ph. de
Vign.). — Ville Laquenxi , ifi35 (Journ. J.Bauch.).
— Villers- lès-Cunexy (carte Cass.).
Etait annexe de la paroisse de Courcelles-sur-
Nied.
Autrefois Trois-Évéchés , baill. et coût, de Metz.
— Fit partie, en 1790, du canton de Flanville;
passa, sous l'organisation de l'an ai, dans celui
d'Ars-Laquenexy et, en 1802, dans le canton de
Pangc. — Commune jusqu'en i8i3, où elle fut
réunie à Laquenexy par décret du 1 2 janvier.
ViLLEP.s-LE-RoND , c"° de Longuyon , sur l'Othain. — Vil-
liers-le-Rond , i585 (inv. des tit. deLorr. VIII, i46).
— Villare Rolondum (arch. comm. gg. I,p. 19).
— Williers-le-Rond , xviii' s° (pouillé de Trêves).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant du duché du Luxembourg ( 1 53/i ,
dénombr. 27 mai). — Paroisse du dioc. de Trêves
(doy. de Longuyon).
Villers-le-Rond, enclave luxembourgeoise, fut cédé
à la France par l'Impératrice-Reinele 16 mai 1769
et placé dans le Barrois, baill. de Longuyon, coût,
de Saint-ilihiel. — Fit partie du canton de Cha-
rency de 1790 à 1802, où il passa dans le canton
actuel. — A pour annexe la ferme de Iligny.
Viuers-i.ez-Plesxois, h. c" de Plesnois. — En patois :
VU dele Pianeu.
Faisait partie de la communauté de Plesnois et de
la paroisse de Norroy-le-Veneur.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Fit partie, comme annexe de Plesnois,
du canton de Maizières en 1 790 , de celui de Lorrv-
lez-Metzsous l'organisation de l'an m et, en 1802,
du 1" canton de Metz; passa, en 1812, avec Ples-
nois, dans la c" de Norroy-le-Vcneur et en sortit
avec lui en 18/17.
jMosclle.
ViLLEBs-LEZ-RoMBAs, h. c°° de Rombas. — Villare, 970
(cart. Saint-Pierre, ch. emp. Oth. I"). — Viller
devant Bombay, i456 (inv. des tit. deLorr. III,
2 5o). — Vilare prope Rombacum, i54'i (pouillé
de M.). — Vitley-sur-Rombas , 1680 (dénombr. arch.
départ.). — Villée deva/it Romba, 1G81 (dénombr.
8 nov.). — En patois: Vle'delé Romhais.
Faisait partie de la communauté de Bombas. —
Avait une chapelle bénéficiale annexe de la paroisse
de Rombas.
Autrefois Barrois , baill. de Briey, coût, de Lor-
raine. — Fil partie, en 1790, du canton de
Moyeuvre, sous l'organisation de l'an m de celui
de Rombas, et passa en 1802 dans le canton de
Rrioy, toujours annexe de Rombas.
ViLLEns-L'OnsiE, ville"" de Vany. — Villare, 1 i78(abb.
Saint-Vinc. bulle Alex. 111). — Vileirs, 1 181 {ibid. ch.
év. Bertr.). — Vilers, 1 192 {ibid. bulle Célest. 111).
— Velers, Villare, 1 192 (ibid. ch. conf. s. l'an). —
Villers-à-l'Orme, 1 3 1 3 ( fonds de Malte, inv. liasse K).
— Villiers-à-l'Orme, i353 (ibid. V).— Villeir-à-
l'Orme, i365 (collég. Saint-Sauv. s. l'an). —
ViUei--rOrme, làtiH (ibid.). — Willers-à-l'Orme,
1 495 (Journ. J. Aubr.). — Villez-V Ormme , 1 5 1 0 (abb.
Saint-Vinc. liasse Villers-l'Orme). — Ville-l' Ormes,
i552 (chron. riniée). — Viller -l'IIorme , xvii" s''
(abb. Saint-Vinc. terr.). — En patois : Vie l'arme.
Appartenait à l'abbaye de Saint-Vincent. — Sa
vouerie était uneseigneuriehaute, moyenne et basse
justice. — Etait annexe de la paroisse de Failly.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de liorny en 1790, de
celui de Vallières sous l'organisation de l'an m, et
fut classé en 1802 dans ie 3' canton de Metz. —
Commune jusqu'en 181g, où il fut réuni à Vany
par ordonnance royale du 1 7 février.
Villebs-l'Orme, chapelle et lieu de pèlerinage, sur le
terril, de la c°* de ce nom.
A cette chapelle est attachée la dévotion do Notre-
Dame-de-la-Salette, et un grand nombre ch» pèle-
rins y affluent. — Une belle église annexe a été
construite hors du village en 1867.
Villers-Stoscocrt, c°° de Pange. — Villeir delei:
Stoncourt, ilioli (hste des vill.). — Villers sur le
Haut, i4ao (cart. év. de M. t. I, 17a). — Viller
au ban Saint-Pieii-e, 1 5ç)!i (dén. Th. Alix). — Viller-s
ban Saint-Pierre, xviu' s' (pouillé de M.). — En
patois : Vlé delé Stonco.
Villers et Stoncourt, villages du ban Saint -
Pierre, ne formaient qu'une seule communauté qui
appartenait à la paroisse do Saint-Pierre. — Fiel
lorrain sous la chàtellenie d'Amance.
35
^74
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Autrefois Trois-Évéchcs, baill. et coût, de Metz.
— Fil partie du canton d'Ancerviile en 1790, de
celui de Maizeroy sous l'organisation de l'an m,
et passa en 180a dans le canton actuel. — Com-
mune avec Stoncourt jusqu'en 181a, où elle fut
réunie à Chanville par décret du 3i juillet; érigée
de nouveau en commune, avec Aoury pour annexe,
en i833. — A pour annexes les hameaux de Ston-
court et d' Aoury, la ferme de la Houte et l'église
du ban Saint-Pierre.
ViiLEBiPT, c°" de Longwy, sur l'Alzette. — Loti Ma-
lin de Vilrut, Viluirue, 1287 (abb. Vill. cart. I. 11,
f. 4ao). — La/orge de Villereujc, 1578 {ibid. t. I,
lit. 7). — WilleroiU, xviii' s" (pouillé de Trêves).
— ViUe-Hupl, i7'i9 (de Maill. Barr.).
Siège d'une seigneurie , haute , moyenne et basse
justice mouvant de la prévôU'" de VilIcrs-la-Mon-
lagne. — Communauté qui avait Cantebonne pour
annexe. — Paroisse du diocèse de Trêves (doy. de
Luxemboui-g).
Autrefois Barrois, Ixiill. de Villors-la-Montagne ,
coût, de Saint- Mihicl. — Fit partie du canton
d'Aumeti de 1790 à 180a, où il fut classé dans le
canton actuel. — Il y a des forges anciennes et im-
porlantos. — A pour annexes les hameaux de Cante-
bonne et de Miclievilln et les moulins de Micheville,
de Tliil et de Thutangc.
ViLLEnupT (BiissEAD de). — Voy. Alzette (L').
ViLLETTE, c°° de Longuyon, à droite de la Chiers. —
Vilelle, 1238 (inv. des lit. de Lorr. VllI, 191 ). —
Villeta, xv" s' (coll. Sainte-Agathe, obit. p. 5o).
— ViUotie, i6io (inv. des lit.de Lorr. VIH, i63).
— Villet, xïiu' s" (pouillé de Trêves).
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et basse mouvant de la châtell. de Longuyon (1681,
dénombr. 3 juin). — Cure du diocèse de Trêves
(doy. de Longuyon).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fit partie du canton de Charency
de 1790 à 1802 et passa à cette époque dans le
canton actuel. — Commune jusqu'en 1 8 1 1 , où il fut
réuni à Colmey pardécretdu 9 avril; érigé de nou-
veau en commune par ordonnance du 8 août i845.
ViLLiNG, c°° de Bouzonville. — Vilingen, ii3-j (abb.
de Vill. ch. Et. de Bar). — Villingen , i 2 1 4 (abb. de
Wadg. C, 100). — Villinga, xv" siècle (inv. abb.
deBouz.). — Wellinga, Welling, Wallinga, Wil-
linga, i54i (pouillé de M.). — Wellingen, Wull-
fingen, iBgi (dén. Th. Alix). — • VuUingen, 1606
(inv. des lit. de Lorr. II , 4 19).
Village dépendant de l'abbaye de Longeville,
siège d'un fief de la chàtellenie de Boulay (1594).
Seigneurie, haute, moyenne et basse justice
(dénombr. t68i, Sijuill.). — Ane. église mère de
Denting; était le siège d'une cure de l'archiprêtrè
de Saint- Avold, à laquelle nommaient alternative-
ment les abbés de Wadgasse et de Bouzonville.
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, cout.de
Lorraine. — Fit partie du canton de Bérus en 1 790 ,
de celui de Bistcn sous l'organisation de l'an m, et
fut classé on 1803 dans le canton actuel. — Réuni
à Rémering par décret du 9 septembre 1 8 1 1 ; sé-
paré de la France et détenu par la Prusse après le
traité du 90 novembre 1 8 1 5 ; rétrocédé à la France
parla convention du a3 octobre 1829; incorporé de
nouveau au c°" de Bouzonville, comme chef-lieu de
c"', par ordonnance du 7 octobre i83o. — A pour
annexes les hameaux de Gaweistroff et de Beden ou
les Trois-Maisons et la maison isolée de Camson.
ViLLisc, f. c"' de Denting. — Wellingen, Ui()f> (dé-
nombr. Tb. Alix).
C'était un hameau de la seigneurie de Bénis.
ViLi.i>GEBBACii (RiissEAu be). — Prend sa source à
Gaweistroff (c"" de Villing), traverse les c"" do
Villing et de Schreckling sur une longueur de 2
kilomètres et se jette dans la Nied.
Vintranoe, h. c™ deBérig. — Winlrange, 1354 (quit.
arch. h. de V. AA, iS-aa). — Vintringen, cense-
fief, i433 (pouillé de M. Porlef.). — PVintringen,
i4.'Jo(cart. év. de M. t. IV, p. 10 v°). — Wintkrin-
gen, \h~fi (ibid. p. 33). — Winstriiiga , Vin-
Iringa, i544 (pouillé de M.). — Witiringm, ib()ti
(dénombr. Th. Alix). — En allemand : Wintriugen.
Vintrange existait dès 1118 : c'était un fief de
nom et d'armes sous la chàtellenie de Dieuze; plus
lard , il fut annexé à la terre de Tbicourt, laquelle
appartenait à la maison de Croy d'Havre, souveraine
en partie de la baronnie libre de Fénétrange. —
L'ancienne paroisse de Vintrange comprenait Bérig
et Vallerange. Au xii* siècle, la cure de Vintrange
dépendait de l'abbaye de Ncuwiller, en Alsace; mais
en 1 475 , elle passa à la collégiale de Fénétrange.
Autrefois Lorraine, baill. de Dieuze, coût, de
l'Évêchè. — Fit partie du c"" de Bistroff de 1790
à 180a et passa à cette dernière époque dans celui
deGros-Tenquin.
\ iMBiNG, f. c"* de Chémery-les-Deux. — Faisait partie
de la communauté d'EdIing.
VionviLiE, c°° de Gorze. — Vydonis villa, 11 50
(cart. Gorze, t. CLXIII). — Wionvilla, 1 aoo (ibid.
t. LXXIII). — Wionville, ii6g(cii. abb. de Gorze).
— Wyonville, 1278 (cart. Gorze, t. LXXXIV). —
Vyonville, iltaç) (arch. h. de V. AA, 11). — En
patois : Vionvelle.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
275
V^illafje de la terre de Gorze. — Cure de l'arclii-
prètré do Gorze, dépendant de l'abbaye dudii lieu ,
qui avait pour annexes le Saulcy, Tantelainvilie el
Tronviile.
Autrefois Trois-Évéchés, baiil. et coût, de Meiz.
— Fil partie , de 1 790 à 1 8oa , du canton de Mars-
la-Tour cl passa en i8oa dans le canton actuel. —
A pour annexe la ferme de Tantelainvilie.
VinMiisG (Le Petit-), h. ruiné, c"' de Gros-Tenquin.
Ce liamoau, situé dans le voisinage de Hingue-
sango et tout près de Virming (Meurlhe), paraît
avoir été détruit vers le xvii' siècle.
ViTBANOE, f. c°° de Guinglange, à gauche de la Nied.
— Woitranges, xv' a' (fonds de Malle, déclar. do
biens). — Wiltrenges, 1/120 (cart. év. de M. t. I,
p. 17a). — Vitrange, Vidrmigeou Vertrange, 1766
( D. Cal. not. Lorr.). — En allemand : Witringen.
Etait alternativement annexe, d'année en année,
des paroisses de Fouligny et de Guinglange.
Vrrnv, c°° de Tbionville, sur l'Orne. — Vilriaco, io33
(abb. Saint-Epvre, ch. emp. Conr.). — Vetereium,
xn' s' (Rouss. Hist. de Verdun). — Vitrei, 1128
(cliap. calh. s. l'an). — Viterei, 1 187 (l'iù/.). —
Veteriacum, laSO (a]>b. Just', bulle Grég. IX, \al-
lange, I). — Vyterey, 1820 (chap. cath. s. l'an). —
Vilraij, iSao (inv. des tit. de Lorraine, II, la).
— Vitreyo, Vitreio, Vitri, ]54i (pouilléde M.). —
Vilri-som-Justemont , 1671 (baill. de Saint-Mihicl).
— Victri, 1G12 (Barr. dom. II). — Vitry , so7i an-
cien nom Vallange ( D. Cal. not. Lorr.). — Victry,
1074 (abb. de Just' s. l'an). — Vitry-sur-Ome ,
1680 (dénorabr. arch. départ.).
r L'ancien nom de ce village était Vallange» ( Dur.
Lorr.). — Il appartenait au domaine du roi, qui en
était seul seigneur, haut et moyen justicier. L'abbé de
Saint-Pierremont y possédait la seigneurie foncière.
Autrefois Barrois, baill. de Briey, coût, de Saint-
Mihiel. — Paroisse de l'archiprèlré de Rombas,
qui avait pour annexes Beuvange-sous-Justemont et
Gandrange, ce dernier alternativement d'année à
année avec la paroisse d'Amnéville. Elle dépendait
de l'abbaye de Juslemont et du chapitre de la ca-
thédrale de Metz. — Fit partie, en 1 790 , du canton
de Moyeuvre; fut érigé, sous l'organisation de
l'an m, en chef- lieu d'un canton qui comprenait
les c°" de Beuvange et Juslemont, Clouange ,
Hayange, Morlange et Rémelange, Moyeuvre-
Grande, Moyeuvre-Petite, Ranguevaux, Rosselange
et Vitry; passa, en 1802 , dans le canton de Tbion-
ville. — A pour annexes les hameaux de Beuvange-
sous-Justemont et de Clouange, la ferme de Juste-
mont et le moulin de la Roche.
ViTTO^iCoiiRT, c°° de Fauiquemont, à droite de la
Nied française. — Vittoncort, 1289 (chap. cath.
s. l'an). — Witoneort, l'iid (échange, abb. de
Longev.). — Witoncourl, i4o4 (liste des viil.). —
Woitoncourt, liai (cart. év. de M., t. I,p. 176).
— Withoncovrt, ii2i {ibid. t. IV, p. 129). —
Vitoncourt, 1/167 i'bid. t. IV, p. 1 53). — Vaten-
court, i533 (chap. cath. s. l'an). — Wittoncourt,
Viloncouft, 1 5/1/1 (pouillé de M.). — Eu patois
Vitonco.
Était siège d'une cure de l'archiprétrédeAarize,
qui dépendait de l'abbaye de Saint-Arnould do
Metz; elle avait pour annexes Chanville, Woime-
haut. Faux- en - Forêt et Adaincourt ( cette der-
nière alternativement avec la paroisse'de Han-sur-
Nied).
Autrefois Trois-Evéchés, baill. de Vie, coût, de
l'Évéché. — Fit partie, en 1 790 , du canton de Va-
limont; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de Rémilly, puis, en t8o2, dans le canton
actuel. — A pour annexes la ferme de Faiix-en-
Forêl et le moulin de Villoncourt.
Vivier (Le),!', c"' d'Ogy.
Viviers, c°" de Longuyon, sur la Chiers. — Casirum
Viviers, laio (chron. Met. app. pr. D. Cal. I, pr.
Lxxviii). — Levai de Vivier près Longuyon, i/i56
(inv. des tit. de Lorr. VIII, 117). — Le ban de Vi-
viei' au chapitre de Trêves, ii52 (ibid. 180). — Ban
de Viviei-oa Mairie de Mont , 1O89 (Barr. dom, t. II).
— Viverium, xvii" s' (arch. do Viliers-le-Rond , gg,
p. 19). — Vivier-siir-Chiers (deMaill. Barr.). —
Vivarium (D. Cal. not. Lorr.).
Etait chef-lieu d'un ban traversé par la Chiers et
composé de Viviers, RevémontetBraumont. — Siège
d'une seigneurie, haute, moyenne et basse justice
dont le roi possédait une partie et le chapitre delà
cathédrale de Trêves l'autre. — La paroisse de Vi-
viers dépendait du chap. de Trêves; elle appartenait
au doyenné de Longuyon.
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint -Mihiel. — Fait partie du canton de Lon-
guyon depuis 1790. — A pour annexes les hameaux
de Brauinont et de Revémonl et les fermes de Pu-
zieux, de Chepy et de Plaisance.
Voguelgesang, f. c" de Zoufltgen. — Vogel-Sang,
xviii' s' (pouillé de M.).
Dépendait de ta paroisse dudit lieu.
VocuELSMÛiii., m'°, c" d'Epping. — Autre nom du
moulin Fundmùhl.
Voie Romaine de Reims à Metz par Scarpone, d'après
la carte de Peulinger (m" s') et l'itinéraire d'An-
tonin (iv's').
35.
276
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Route n° 3 de la Commtstion de topographie de>
Gaules. — De Chalon-sur-Saône à BingensurleRliin.
Première partie : de Scarpone à Meli.
g. Scarpona;
10. Divodumm XIU.
Cette route est connue en certains endroits sous )c
nom de Chemin de la Reine, en souvenir de la res-
tauration due à Brunehaut. On en retrouve des ves-
tiges apparents qui permettent de fixer sa direction:
à l'ouest des villages de Cheminot, Longeville-
lez-Cheminot, Sillegny, Coin-sur-Seille, Cuvry,
Marly, à l'est d'Augny, à travers le Sablon, le long
de la route de Marly, qui lui est superposée. Elle
entrait à Metz par la porte Scarponaise (devenue
par corruption la porte Serpenoise), dont l'em-
placement Ha\i sensiblement à gauche (en entrant )
do celui de la porte actuelle.
VorE Romaine de Metz à Trêves par la rive gauche de
la Moselle.
Selon la Commistion de topographie det Gaules,
seconde partie de la route précédente.
10. Ditodurum ;
1 1. Station anonyme XII (l»ge XXU);
j a. Treveri XVI.
II y a de fortes raisons de supposer qu'au lieu de :
1 1. Station anonyme XII {lege XXU, avec la cor-
rection), il faudrait faire sur l'itinéraire du iv*
siècle (car cette route n'existe pas sur la carte de
Peutinger) une restitution, au lieu d'une correc-
tion de chiffre, et y mettre
10. Divodurum;
11. Station anonyme X (laquelle serait .sans
iloule Aspicimn ou Daspich , lieu connu par les
nombreuses antiquités qu'on y découvre);
13. Autre station anonyme XII (laquelle serait
certainement \oisine de Dalheim, dans le Luxem-
bourg, oîi existait incontestablement un castrum
stativum) ;
i3. Treve>i XVI.
Malgré la dénomination que la Commission de topo-
graphie a donnée à celle route, on peut dire avec
raison que la voie allait de Reims à Trêves et
n'arrivait pas directement à Metz. Elle se rattachait
peut-être à cette ville par un divei'ticuhtm traversant
la Moselle à Moulins et se soudant à la voie Scar-
ponaise, et, plus sûrement encore, en se réunissant
près de Woippy à la route de Trêves à Metz , qui ,
de ce point se |)rolongeait vers Metz directement ,
en franchissant la Moselle. Nous retrouverons dans
le second paragraphe son tracé depuis Reims jus-
qu'à la banlieue de Meiz. Prenons-le senlomont ici
à son arrivée dans la vallée de la Moselle, sur le ter-
ritoire de Rozérieulles : de là on trouve des marques
apparentes de son passage près du moulin de Lon-
geau, au-dessous de Lessy, au sud-est de Plappe-
ville, à l'est de Woippy, de Marange, où elle existe
encore prescpie intacte sur une grande étendue, à
l'ouest de Maizières-lez-Metz et de Mondelange , à
l'est d'Dckange, à Daspich, à Guentrange, à Su-
zange, à lioiist, à Rentgen; elle traverse le parc de
Preischc, puis entre dans le Luxembourg dans la
direction du camp retranché de Dalheim.
Dans la partie allemande de ce parcours, la voie
est désignée sous le nom do A'f m , évidente abrévia-
tion du mot caminus, employé dans la basse latinité.
Voie eomaine de Metz à Trêves par la rive droite de
la Moselle.
D'après la Commission de topographie des Gaules,
même route, seconde partie, variante A.
La Commistion de topographie établit ainsi son
trajet :
1 . Divodurum ;
2. Caranusca XIII;
3. Ricciacnm ;
h . Trcviri .\.\ .
Colle route existait seule entre les deux villes lors
de la rédaction de la carte de Peutinger, qui la donne
ainsi qu'il suit:
Dicodurum Mediomatricorum.
Caranusca XLIl.
Ricciacn.
Augusta Treverorwn X.
Celte voie, dont le passage sous la rue Marchant
a été reconnu par des travaux exécutés en 1867, tra-
versait le terrain de l'arsenal , passait à Saint-Juiien-
lez-Melz, à l'est de Malroy, à l'ouest de Charly, à
Aniilly, dans les bois de Chailly et d'Ennery, à l'est
de Flévy, au nord de Chelaincourt, de Mancy et de
Luttange,au sud et tout près de Meizcresche, fran-
chissait la Canner à EIzing (où l'on doit croire
qu'était la station de Caranusca), passait à Helling
et à Wcckring, au pied et au sud de la montagne du
Hackenberg, entre Monneren et Sainte-Marguerite.
Elle atteignait le fort romain de Kalembourg (lequel
est indiqué sous le nom de Bourg-le-Roman sur les
cartes du xvn' siècle), traversait I.1 grande forêt de
Kalonhoven, puis atteignait la station de Riccia-
cnm un peu à l'écart de Ritzing et de là con-
tinuait sa direction vers Trêves.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
277
Voie oomaine de R^inis à Melz.
Cette roule existait au iii° siècle. Elle figure sur
la carte de Peutinger.
Route n° 6 de la Commission de topographie des
Gaules;
De Reims à Strasbourg par Metz:
i" partie, de Reims à Metz :
(). Ibliodurum;
']. Divoduriim Vn{lege XII).
On peut plus justement, comme nous l'avons dit,
considérer cette rout(! comme allant de Reims à
Trêves, et ne desservant Metz qu'au moyen d'un
diverlicidtim passant la Moselle au pont de Moulins
cl se rattachant à la route de Scarpone , diverticuluin
au sujet duquel il n'y a que des présomptions sans
certitude.
Cette voie traversait la rivière d'Yron à Ibliodu-
rum, à peu de distance d'Hannonville-au-Passage,
passait près de Mars-ia-Tour, de Vionville, de Gra-
velolte, dans le bois des Génivaux, et descendait
vers RozérieuUes, vers le ruisseau de Longeau, cù
elle reprenait l'itinéraire déjà décrit.
Cette route est connue dans le pays sous le nom
de la Grande Charrih'e.
Voie i\omaise de Metz à Strasbourg.
Cette voie existait au m" siècle: elle figure sur la
carte de Peutinger.
D'après la Commission de topographie des Gaules ,
même route que la précédente.
2° partie, de Metz à Strasbourg :
7. Divoduitim;
8. Ad Dmdecimam AIL
Cette voie sortait de Metz par la porte de la
Seille (Port-Sailly) et se prolongeait sous la lue dite
de Mazelle (souvenir d'un maceWîiHi romain).
Elle passait tout à fait au-dessus du cimetière de
l'Est actuel. Le Chemin vert, qui continue ensuite
dans la direction de l'ancien télégraphe, est la voie
romaine réduite par les entreprises des propriétaires
voisins. Elle se dirigeait vers Grigy, Bévoy, puis
vers Pontoy et le bois de Luppy, laissait Soigne
sur sa droite et Moncheux sur sa gauche, et attei-
gnait la station de Delme (ad Duodecimam) sur le
territoire actuel du dép' de la Meurlhe.
Voie RoMAisEde Jletz à Strasbourg, second itinéraire.
Celle voie n'existait pas au m" siècle, mais elle
existe comme second tracé dans l'itinéraire du
IV* siècle. Selon ce tracé, elle ne passe plus par
Delme et ne présente pas de station intermédiaire
entre Divodurnm et Deeem pagi. — Elle s'éloignait
de la voie précédente à partir de Grigy, se dirigeait
vers Mcrcy-lez-Metz , Ars-Laquenexy, Domange-
ville (où elle passait la Nied), le bois de Bazon-
court, Chanville, Arriance, Many, Chéinery. Einch-
willer, Boustroff, Willer et Gros-Tenquin ; de là
elle se dirigeait vers Dieuze, en s'inlléchissant for-
tement vers le sud. — Un embranchement, dont on
retrouve des traces fort apparentes entre Kappel-
kinger et Steinbach , se dirigeait vers Kescastel et le
pays de la Sarre. — Ce chemin est appelé le Kern
dans la partie allemande qu'il traverse.
Voie Romaine de Metz vers Mayence, ou mieux, troi-
sième itinéraire do Melz à Strasbourg par Sarre-
briick , qui serait représenté par cette indication de
l'itinéraire du iv" siècle :
Divodurum ;
Pontem Sarvix XXIV ;
Argentoralum XXII.
Cette voie sortait de Metz par la porte Mazelle,
franchissait la Seille et passait par la vallée du ruis-
seau de Vallières, à ^'oisseville, à Rétonfey, à Gla-
ligny, aux Etangs, près de Pontigny, de Vaudon-
court et de Narbéfonlaine, à Boucheporn, près de
Hombourg-lez-Saint-Avold, à Cocberen, où l'on a
retrouvé des traces d'un établissement romain im-
portant qu'on appelait le Hiéraple. La voie à partir
de là paraît s'être dirigée, en se tenant à droite de
Morsbach et de Forbach , vers Sarrebriick , au delà
duquel on la retrouve.
VoiSAGE, f. c'" d'Arry, à droite de la Moselle. — Wasa-
ticum, 8ô8(cart. Gorze, t. CXXXI). — Wuasaticuni ,
986 (ibid. ch. Oth. I"). — Vaizaige, xiv' s' (abb.
Saint-Arn.décl.debiens). — Waisaige, i3g8(journ.
amiab. P. Ferr. obs. séc. III, f. 100 v°). — Wa-
sage, i436 (cart. Gorze, tab. t. CLXVI). — Wasaige
devant la ville de Corney, 1I1I16 (arch. h. de V. A \ ,
43). — La Moitresse de Vasaige, i543 (Journ. J.Le
Goull.). — Voisange, xvii" s' (carte Beaul.). —
Voilage, 1756 (Stem, dép' M.).
Woisaiges ( la Moistresse de), 1 3 2 4 . — Marche
d'Estault, où se tenaient les journées amiables entre
la cité de Metz et le comté de Bar, ainsi que la Lor-
raine romande (chron. Prail.).
Etait annexe de la paroisse de Novéant.
VoLASDON ou VoiLANDON, f. c"' d'Otho. — «Le Voilan-
don, ancienne censé domaniale, faisant partie de la
communauté d'Olhe, rétablie en 1780 par Nicolas
Ilaranchamps, à qui elle fut accordée à celte condi-
tion,» 177g (Dur. Lorr.).
Voi.MERANOE, c°° de Boulay, à droite de la Nied fran-
çaise. — Walemania , xii" s° (abb. Vill. liasse Guer-
ledange). — Wolmerenges, xii' s" (ilnd.). — Wor-
278
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
merengi», 1 186 (abb. Saint-Arn. ch. é\. Bertr.). —
Wolmeringetci , 1328 (abb. Vill. cari. t. I,H, 1). —
Walmerange, 1807 (ifcjd. V, 1 1). — Wermerangu,
i3io (ibid. V, at). — Wormerange, i33t (ibid.
B, i3). — Woimmeranges , Woirmerangeê, i3/io
{ihid. V, 17). — Wormerango , Wolmerange» , j35o
(iiirf. E, 7). — Wermerange , tlioti (liste des vill.).
— ■ Wolmingen, Wolmringen, Wolmringa, j4o6
(abb. Vill. cart. t. II, f. 5.^). — Wolmerange, iSag
(arcb. b. de V. AA, 11). — IVamieranges , i4Co
(cart. év. de Meti, t. IV, p. i5). — Wolmeranges ,
147g (161V/. t. IV). — Welmeriiigeii , Wotmiringen ,
iSgi (dénorabr. Th. Alix). — VoUerange, Vobne-
rmige, 1680 (dénombr. s. l'an).
Franc-alleu, siège d'une jiisticehaulc, moyenne
et basse dépendant du marquisat de Faulquemont
(1682, dénombr. 0 mars). — Anciennement annexe
delà paroisse de Condé, érigée en 1760 en siège
d'une cure de l'arcbiprilré de Variie; elle dépendait
de la prtmatiale do Nancy.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fit partie du canton de Variie de 1790
à 1803, et fut alors classé dans le canton actuel.
VoL!isBA»iGE-LM-OEuTRA\OE, c°° de Cattcnom. — W(tU-
meringen, i3o5 (prieuré de Marienth.cb. s. l'an). —
Walttteriiiga, i335 (pouillé de M. Portef.). — IVol-
mering,iho6{ibid.). — Walmerange, 1725 (terr.de
Molvange). — Valmerange, l'jhG (Stem, dép' M.).
Siège d'un fief qui dépendait de la seigneurie
d'Otlange ( 1682, dénombr. a déc.) et d'un autre
dépendant de la seigneurie de PuXtelangc-lei-
Rodemack (1681, dénombr. 20 mai). — Avait
une chapelle desservie, annexe de la paroisse de
Kanfen.
Autrefois Trois-Evèchés, baill. et coût, de Thioii-
ville. — Fit partie du canton de Heltange-Graude
eu 1790, de celui d'OEutrange sous l'organisation
de l'an m, et fut classé en i8o3 dans le canton
actuel. — A pour annexe le moulin de la Rose.
VoLMDSSTER, C'". Voy. WoLMUSSTEn.
VOLSTKOFF, c". VoV. WoLSIBOFF.
Vbémt, c"" de Vigy. — Fimiiez, Vermiez, 1296 (ch.
abb. Saint-Arn. s. l'an). — Vremiez, i337 (acte
d'aman, s. l'an). — IVermiez, i4o4 (liste des vill.).
— Wramiez, i49o(Journ. J. Aubr.). — Vramiez,
iI»q5 {ibid.y — Venny (carie Cass.).
Était annexe de la paroisse de Faiily.
Autrefois Trois-Evécliès, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Vry de 1790a 1802, où
il fut classé dans le canton actuel.
VnÉMï-HAuiE, f. c"'de Vrémv.
VRV,"c°°deVigy.— Firei, 1 1 86 (abb. Bouz.cb.év. Bertr.).
— Vireium, 1 ao5 (ch. nbb. Saint-Arn. s. l'an). —
Veirey, i-iSlt (abb. Vill. cart. t. I, B. 9). — Uctti/,
i365 (chron. doy. de Saint-Thiéb.). — Werey,
Werrey, xv* s* (chron. Ph. de Vign.). — Verey,
i/io4 (liste des vill.). — Wery, Very, j4o8 (chron.
doy. de Saint-Thiéb.). — Virey, i4a4 (cart. èv. de
M. t. m, p. ia5). — Vrey, Vray, j444 (chron.
doy. do Saint-Thiéb.). — Vei-eyum, i45i (pouillé
de M. Portef.). — Very, i40o (cart. év. de M.
t. IV, p. i5). — Vireyo, Vyreio, i544 (pouillé
de M.). — Vri, la petite Met:, i638 (Journ. J.
Baucb. ). — La petite Metz , 1682 (dénomb. 3 oct.).
Etait siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse mouvant du roi de France et
appartenant à l'hospice Sainl-INicolas de Metz par
représentation de l'hôtel de ville (1682, dénombr.
3 oct.). — Etait siège d'une cure de l'archiprètré
de Kédangc, qui dépendait de l'hôpital Saint-Nico-
las et avait pour annexes Goniireville, la Vieuviile
et l'heniiitage de Saint-Jean-aux-IJois.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. et coût, de Metz.
— Fut érigé, en 1790, en chef-lieu d'un canton
qui comprenait les c"" d'Avancy, Béfcy, Cheuby,
les Etangs, Glatigny, Gondreville, Gras, Hayes,
Hessaiige, Mussy-l'Evéquc, Northen, Poix.Ponti-
gny, Sainte-Barbe, Saint-Hubert, Sanry, Servigny,
Vigy , Vrémy et Vry, et garda ce titre sons l'orga-
nisation de l'an III. — Fut classé, en 1802, dans
le canton actuel. — A pour annexes les hameaux
de Gondreville, de la Vieuville, de la Neuville et de
Haute et Belle-Fontaine et les formes de Fresnes
(Haute et Basse) et de Lallieu. — Possède encore les
ruines importantes d'un château fort qui était une
des plus solides forteresses du pays Messin et qui
s'appelait au moyen âge la Petite Metz ; la ville y
entretenait une garnison.
ViJi.iiO!iT, c°° de Verny. — Wulmont, i544 (pouillé
de M. ). — Viltetnont, xvii* s' (épis. Met. temp.). —
\ulmont, autrefois Alinont, 1779 (Dur. Lorr.). —
Villa iiiontis (dict. Verronnais).
La plus grande partie du ban de Vulmont était
du pays Messin, mais le village et le fief comp-
taient comme Lorraine. — 11 y avait un ancien
château dont une tour en ruines subsistait au der-
nier siècle. — Etait annexe alternative de Foville et
de Saiily, tous deux villages évéchois.
Autrefois Barrois, baill. de Château-Salins, coût,
de Saint^Mihiel. — Fit partie du canton de Saiily
en 1 790 , de celui de Soigne sous l'organisation de
l'ail m, et fut classé en i8oa dans le canton actuel.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
279
W
Wadb (La), h. c°' de Vallières. — Wade, lia 9 (cart.
év. deM. t. III, i65 v").
n C'ommimaulé de plusieurs habitants sur la route
de Metz à Sarrelouis, annexe de la paroisse de Val-
lières:) (Stera. dép' M.).
Autrefois Trois-Évéchés, baiil. et coût, de Metz.
— Fit partie successivement des cantons de Borny
et de Vallières et du a° canton de Metz , toujours
annexe de la mémo commune.
Wadrisai' (DiGCE de), c°''du Ban- Saint- Martin. —
Wadrinowe, iSga (atour sur l'entret. arch. h. de
V. AA, 10). — La Malegoule à Wadrinove, xv' s'
(cliron. Prail.). — Le Xaidt de Watidrirtaw, iio8
(chron. doy. de Saint-Thiébaull). — La Wenne de
Vadrinau, Wadrinau, liaf) (rec. la Hière, p. iiy).
— La Wanne de Vadrinaue , 1 4 3 5 ( ibid. ). — La
Wenne de Vadrinove, liag (chron. doy. de Saint-
Thiéb.). — La Mallegoulle de Wandrinoue, ihhh
(ibid.) Wandrinnwc, \hhh (ibid.). — Wndri-
nawe, ligi (Mém.Ph.deVign.). — Wauldreiiowe,
loi a (ibid.). — Waiddrinow, la Vaine du Salcey,
)5i4 (ibid.). — Wannede Wadrinave, i635 (Journ.
J. Bauch.). — Wadrinaue , i654 (rec. J. Ancil.).
Cette digue, de 820 mètres de longueur sur
6'^,ôo de hauteur, a pour but d'élever les eaux du
bras droit de la Moselle , pour le service des usines
de la ville de Metz. Construite primitivement en
bois, elle fut rebâtie en pierres, au xv' siècle, avec
les uialériaux de démolitions de la magnifique
abbaye de Saint-Martin : voy. Saint-Martis-lez-
Metz (Abbaye de).
Wahl ou le Val, église et presbytère, c" de Laning.
— Yahl, 1375 (pouiUé de M. Portef.). — Walla,
154/4 (ibid.). — Wakn, i6o6 (ibid.). — Val,
église seule (carte Cass. ).
Etait le siège de la paroisse de Wahl-Ébersing,
cure de i'archiprètré de Morhange, dép. de l'abb.
de Saint-Avold, qui comprenait : Bidiiig, Éber-
sing, Frémestioff, Freybonse et Laning. (Dans la
composition actuelle de la paroisse, Lixing a pris la
place deFreybouse.) — Presque toute la paroisse
était Lorraine, mais l'emplacement de l'égHse était
sur le territoire des Evèchés.
Waiil-Ébersirg, c"° de Gros-Tenquin, à gauche de la
l\iod allemande. — Obersinijen , 1 365 ( Kremer, Ard.
Gesch. II, 5o8). — Ebersingen, iSgS (cart. év. de
M. t. VIII, p. 3 v°). — Ebersinga, Hersinga sive
Walla, Walen, i544(pouillé de M.). — Ebersingen,
i5g4( dénombr. Th. Alix), — Ebeninge, xvii* s*
(episc. Met.temp.). — Ebening, 1688 (Mém. Acad.
de M. i853, 369, dénombr. de Créh.). — Ever-
«mg-.xïin" siècle (pouillé de M.). — Ebresing, 1717
(ibid. Portef.). — Valcversing, 1735 (ibid.). —
Ebei-sin, 1751 (ord. de Lorr. VIII, 390). — Ober-
sing, 1756 (D. Cal. not.Lorr.). — Evresing (carte
Cass.). — Val Ebersing (carte de l'État-major).
Faisait partie de la communauté de Lixing et de
la paroisse de Wahl : voy. ce mot.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay,cout. de l'E-
véché. — Appartint au canton de Ilellimer de 1790
à 1803 , où il passa dans le canton actuel. — A le
Moulin pour annexe.
WAiiL-LEZ-FACLQiEMONT,c°°de Faulquemonl , à gauche
delà Nied allemande. — Vaten, tigs (abb. S'-Arn.
bulle Cél. III). — Walen, i33a (inv. des tit. de
Lorr. II, 4o6). — Wahlen, 1877 (ibid. VI, 63).
— Wallen, ibgli (dén. Th. Alix).— Vais, i384
(acte d'aman, s. l'an). — Val, xyiii" s° (pouillé
deM.). — Vallen, 1756 (D. Cal. not. Lorr.). —
Val-lès~Faulquemont , Wal ou Wallen, 1779 (Dur.
Lorr.).
Village de la seigneurie de Faulquemont.
Avait une chapelle et un cimetière et était an-
nexe, avec vicariat résident, de la paroisse de Faul-
quemonl.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Fait partie, depuis 1790, du canton
de Faulquemont.
Wahlenbero, m"', c°' de Dourd'lial.
VVaikquelu, m'°, c"' de Doncourt-lez-Conflans.
WalckmChl, foulon, sur l'Eichel, c" d'Achen.
Waldbach (Riiissead de). — Coule sur le territ. de la
c"" de Folperswiller.
Waldeck, h. c"' d'Eguelshardt. — Le gagnage de Wal-
dech, i5g/i (dén. Th. Alix). — Wallecken, 1751 (ord.
de Lorr. VIII, sgo). — Walleck, Valdeck, 1750
' La lettre W , dans la plupart des noms d'origine française où elle se rencontre, se prononce ou, comme en anglais. On dit
Ouappy, Ouamhaut, Ouavilie, etc. : c'est un des caractères de Pidiome messin. Pour les noms de forme allemande, le W se prononce
comme le V simple en français.
280
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
(D. Cal. not. Lorr.). — Waldeck, 1771 (ord. de
Lorr. XII, 4o2). — Walleck, 1779 (Dur. Lorr.)
Dépendait du comté de Bilclie et faisait partie
de la mairie de BoUingen. — Etait annexe de la
paroisse de Bilclie.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitcbe, coût, de
Lorraine. — Fait partie du canton de Bitche depuis
l'an 1790.
Waldeck, ruines d'un cliâl. féodal, c" d'Éguelsliardt.
— H alteclie, i337(Kœnigslioven, Elsajss. cliron. IV,
aSg). — Waldecken, l'iS-j (Herlzog. Edels. cliron.
l\l,bo).— W(dcck, 1/190 (SchœpQin, Als.ill.ll,
274). — Le chàleau ruiné de YaMerken, iSgi
(dénombr. Tli. Alix).
r W aldeck est au pied d'un rocher haut et escarpé
au sommet duquel sont deux tours encore entières
de 80 pieds de liant, de 18 de large, une citerne et
des logements dans le roc , reste d'un vieux château, n
( 1779, Dur. Lorr.)
VValpcck (Fon^T de), forêt domaniale de 3,373 bec-
tares, située sur le territ. des c°" de Bitche cl
d'Eguelshardt.
Walduaisejï .c"" de Wolmunsler, sur la Hoin. — Walt-
hutte, ia56 (cliarl. abb. de Sturzcib. a6i). —
Walthauten, i55o (Tillemann Stella, Bescbreih.
desOber-AmlsZweibr. tog). — Wnlthautien , tbgù
(dénombr. Th. Alix). — Waldhauten, f]bl (ord.
de Lorr. VIII, agi ). — Wallhuuten (carte Cass.).
Village du comté de Bilclie; il dépendait de la
mairie de Walscbbronn. — Etait annexe de la pa-
roisse de Walscbbronn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coul. do
Lorraine. — Fit |iartie du canton de lîreidenbacli
de 1790 à 180a, oîi il fut classé dans le canton
actuel. — Cbef-lieu communal jusqu'en 181 1 , où
il fut réuni à la c"' de Walscbbronn par décret du
a6 avril. — Erigé de nouveau en commune par
ordonnance du 5 janvier 183.").
Waldweistboff, c™" de Sierck, sur la Nied. — Wice-
torj, iao6 (abb. Vill. B, 21). — WeUlorff, i5a7
(ibid. caH. II, 84 v"). — Wittorff, lôg'j (dén. Tli.
Alix). — Yeittrnff, 173a (terr. de Saint-François).
— Waldlweistrojf, 177g (Dur. Lorr.).
Village de la sous-prévolé de Sierck ( i5g4).
Était annexe de Launiesfeld, diocèse de Trêves
(archid. de Tholey).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville , coul.
de Lorraine. — Fit partie, en 1790, du canton de
Sierck; passa, sous l'organisation de l'an m, dans
celui de LaunstrolT, qui devint canton de Sierck en
1806. — A le Moulin pour annexe.
Waldwisse, c°° de Sierck. — Waldwiza, i3i7 (abb.
Vill. cari. t. I, R, 7).— Wddlœiu, 1694 (dén.Tli.
Alix). — Yallvise, 1C80 (dénombr. arch. départ.).
— Vttltmeise, i6gi (terr. deRémeling). — Waldt-
B'i'c»,XTiii's'(pouillé de Trêves). — Wallviese, 1787
(terr. de Renigcn). — W(ddtweis ou Valtry, 177g
(Dur. Lorr. ). — Wallevise, 1790 (labl. desdisl.).
— Waliltvise ou IVi/tci/ (labl. Parant.).
Fief lorrain sous la prévolé de Sierck (Th. Alix).
— Etait le siège d'une cure du diocèse de Trêves
(doy. de Perl).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coul.
de Lorraine. — Fut érigé, en 1790, en chef-lieu
d'un canton du district de Sarrolouis (|ui comprenait
les c"" de Bizing , Gongclfang, Grindorlf, Launstroff,
Rémeling, Riizing, Waldwoislroir, Walilwisse et
Zeurange; passa, sous l'organisation de l'an m,
dans le canton de Launstroll", qui devint canton de
Sierck en 1 806. — A pour annexes les hameaux
de Betting et de Gongelfang, la ferme de Hinting
ou Hintingerhoffet le moulin de Lohmiilil.
Waldwissb (Ruisseau de). —. Coule sur le territ. de
la c°' de Grindorlf.
Walkuausen, m"", c'" de Sierck.
Wallacheï, f. c°" de Laning.
WALiiiESTBOFF,vill. c°' d'EIzange, près de la Bibiclic. —
Walmmittorlf, Watmsiroff, i4Cg (cart. év. de M.
IV). — Walmestorjf, i63a (abb. Vill. liasse Luxemb.).
— Valmettorjf, i03a {ibid.). — Wolmeslrojf, 16O8
(dénombr. 1 3 janv.). — Walmestrojf, 1723 (terr.
du ban).
Formait avec Haute cl Basse Ham une seigneurie,
liaule, moyenne et basse justice (1752, dénombr.
1 6 juill.). — Siège d'un fief et d'une justice haute,
moyenne et basse qui mouvait du roi de France et
dépendait de la seigneurie de Meizerwisse (1776,
dénomb. a 3 déc). — Avait une chapelle annexe de
la paroisse d'EIzange.
Autrefois Trois-Evèchés , baill. et cout.de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Kœnigsmacker de
i7go à 180a, où il fut classé dans celui de Mei-
zerwisse. — Commune jusqu'en 1812, où il fut
réuni à la c"' d'EIzange par décret dn 3o mars.
Wahii.nsteb, c"" de Boulay. — Yilla WalaniiMa»terii ,
xi' s' (cart. Moy. Rhin, I, 34o). — Walamiinslre,
ii45 {ibid. II, 610). — Walmutter, xvi" s°(abb.
Longev. s. l'an). — Walmiiister, Waiimister, Wau-
mumter, Walmunnler, i544 (pouillé de M.). —
Walmunsler, jSg'i (dén. Th. Alix). — Velmestei;
1680 (arch. départ, dénombr. s. l'an). — Yalmun-
ster, 1681 {ibid. dénombr. 12 nov.). — Valminster,
1766 (D. Cal. not. Lorr.). — Volmumte); J779
(Dur. Lorr.). — Wa/mfijto- (carte Cass. ).
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
281
Siège d'un fief sous" la chàtellenie de Boniay
(i5g4), plus tard mouvant du roi de France, et
d'une justice haute, moyenne et basse ( 1681 , loc.
cit.). — Walmunster était le siège d'un prieuré dé-
pendant de i'abb. de Metloch et d'une paroisse de
l'arcliiprèlré de Kédange qui avait pour annexes
Holling, Rémelfang etVelving et était desservie par
un religieux de I'abb. de Metloch.
.autrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de Lorraine. — Fit partie du canton d'Otlonville
de 1790 à j8oq,où il fut classé dans le canton
actuel.
Walsciibboxn, c°" de Wolmunsler. — WuUburn, 1 1 70
{Als. diplom. cccxn, ch. de finibus Lotharing. in
Vosago). — Wuhhorn, lao'i (cliarl. Sturz. 3ia).
— Walleburne, 1.3 18 (Kremcr, Arden. Gesch. II,
.'1 1 5 ). — Walihborn , Valdsbroun, 1 Spi (dénombr.
Th. Alix). ■ — WaUshronen , 1607 (inv. des titres de
Lorr. II, 43 a). — Vahebron, 1611 (Rogéville,
dict.éditdu 32 mars). — Wahpron, iGsi (compte
du dom. de Bitche). — Valsbr»n, 1681 (dénomb.
aa déc). — Wnhbnin, 1756 (I). Cal. not. Lorr.).
— Walsbroim, 1706 (carte Vaug.). — Vahbrnnm',
1771 (ordonn. de Lorraine, t. XII, p. iaa). —
Vahbroun, Valtthronn, Vahbroun, Vadsbom ou
WaUchbroun, 1779 (Dur. Lorr.). — Vahh-onna
(dict. Viv.).
Village du comté de Bitche. Celait le chef-lieu
d'une mairie qui comprenait Ilaspelscheidt, Licder-
scheidt, Roppvviller, Waldhausen, et les villages
bavarois de Greppen , Trulben , Eppenbronn , Hilst
et Schweix. — L'anc. paroisse de Walschbronn était
fort étendue; elle comprenait Walschbronn, Bous-
sewiller, Dorst, Liederscheidt, Roppwiller, Wald-
hausen, et les villages bavarois d'Eppenbronn , Er-
lenhoff, Finning, Greppen, Hilst, Imschbach, Rie-
delberg, Schweix, Nieder et Ober Simpten, Stau-
stein, Trulben et Winizelen. Cette paroisse faisait
partie de l'archiprètré de Ilornbach et appartenait
à I'abb. de Slurzelbronn.
Autrefois Lorraine, baill. de Bitche, coût, de
Lorraine. — Fut classé, en 1791 , dans le canton
de Breidenbach et passa dans le canton actuel en
1802. — A pour annexes le hameau et la ferme de
Dorst et la tuilerie de Walschbronn.
Walschbronn (Bains de), c"* de Walschbronn. —
Bains de bitume, alias cire dn montagne qu'ils appel-
lent hei-gwach , 1594 (dén. Th. Alix). — Fontaine
Je pétrole blanc, 1779 (Dur. Lorr. II, 257).
On croit que les Romains faisaient usage de ces
sources; l'empereur Frédéric II les avait fait réta-
blir et le comte Georges de Bitche y avait faitélever
Moselle.
un château. Thierry Alix nous apprend que ces bains
étaient, de son temps, encore très- fréquentés nsur-
tout par ceuk qui estoient percleus des membresj!,
et qu'à une époque très-rapprochée de lui ron a
laissé ruiner le puits n.
Ces sources ont disparu pendant le xvu* siècle.
Le roi Stanislas fit inutilement réparer le bassin qui
les recevait.
Walschbronn (Châtkau de), c"' de Walschbronn. —
Walsburg, château ruiné, L^gi (dén. Th. Alix).
Bâti vers la fin du xv° siècle par les comtes de
Deux-Ponts-Ritche et non achevé.
WiLscHBRo.vN (MoDLix de), c"" de WalschbroHn. —
Banmûld, i24'i (ch. Sturz. 3l4).
Wampich (Rlisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"° d'Heltange-Grande.
Warckhiul, ra'°, c"" de HestrolT.
Warekdt, f. c™ de Creulzwald. — Voy. , pour les formes
anciennes de ce nom, l'article suivant.
Warendtvvald, forêt qui couvrait tout le pays situé entre
Saint-Avold et Sarrelouis. Les bois delà Honve, de
Longeville, de Saint-Avold, du Zang et de Forbach
en faisaient partie et sont seuls demeurés à la France;
le W areniilwald proprement dit appartient auj. à la
Prusse. — Wernest, 1171 (ch. év. de M. Croll.
Orig. Bip. I, 175). — Warnest, 1235 (Kremer,
Arden.Gesch.il). — Sylva Warant, 1267 (ch.abb.
Wadgasse, Croll. I, 227). — Warende, 1270
(Kremer, II, 34;
- Warrando , Warando ,
(ibid. 347). — Warance, i33i (ibid, 44 1). —
Warand, i46o (cart. év. de M. t. IV, p. 18). —
Vuairay, iG34 (Meur. Hisloire des év. de M. 48 1 ).
— Warnet, i683 (dénombr. 1" mai). — Waren,
1762 (D. Cal. not. Lorr.). — Varneiwald, 1768
(ord. de Lorr. XI, 826). — Warna-Nassau, 1769
(ibid. XII, 259). — Vaimel ou Warnewald, belle
forêt dépendant de l'abbaye de Wadgasse, 1779
(Dur. Lorr.). — Bois du prince de Nassau (carte
Cass.). — Bois de Vernel (D. Cal. carte de l'év.
de M.). — Warenl-Wald (cBivla de l'État-major).
Warsberg, c°" de Boulay, à gauche de la Bisten. —
Valsperc, 1179 (abb. Bouz. s. l'an). — Werm-
nesperch, 1202 (chron.épisc. Mel.).-^Warnesperch ,
i2o4 (abb. Vill., cari. t. I, G, 19). — Venesperc,
i2o5 (abb. Saint-Clém. ch. s. l'an). — Wermsnet-
perc, 1210 (chron. Met. app. pr.). — Wurtem-
berg, 12(19 (^"^- '^^^ '•'• '^^ Lorr. II, 4o6). —
Warlesperch, 1280 (abb. Vill. t. I, C, i ). —
• Wairmperch , 1288 [ibid. B. 12) — Wesnesperch,
1285 (abb. Vill. cart. I, 18). — Warembei-g , Wa-
lemberg, 1298 (inv. des tit. de Lorr. II, 4o6). —
Warsperch, iSog (abb. Longev. s. l'an). — War-
36
282
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
neperch, i'SSq (aicli. h. de V. AA, i5-aa). —
Wel^perch, i34i {ibid. Ir. de paix, 4a-45). —
Wiheperch ,1870 {ibid. cart. 117, fol. 63 ). — War-
nejm; Wamepw, i385 (inv. des lit. de Lorr. X,
6/1). — Wanejwrch , iSgg (ai'cli. II. de V. AA, a5).
— Len deux Warnejierl , xv' s' (cbron. Prail.). —
Wairpupercli , i4o4 (l*. Ferr. obs. séc. H, 35i v°).
— Wantperch , Wtirpercli , 1 '1 3 y ( aicli, 11. de V .
AA ,11). — Waraheigh , 1 /i5o (abh. lioiiz. s. l'an).
— Warsperg, Wanesperg, i4.5<)(cail. év. de M.
I. IV, p. 7 v"). — Warêzberg, xvi° s' (abb. Loiigev.
s. l'an). — Varhejieeh, Vnsheperg, 1587 (ibid.
cens. s. l'an). — Giucelinga alias Vartperg, 1G06
(pouillé de M.). — Vn-unsperg , Vnntiperg, 175(1
(D. Cal. nol. Loir.).
Etait siège d'une cure de Tarebiprélré de Variie
(puis de Saini-Avold), qui dépendait de l'abb. de
Longevillo-lez-Saint-Avold.
AulreCois Lorraine, baill. de Boulay, tout, di'
Lorraine. — Fil partie du canton de Bérus en
1 790 , de celui de Bisten sous l'organisation de
l'an m et de celui de Sarrclouis en 1 8o:i ; réuni au
canton de Boulay par une loi du a() avril i8a0. —
A pour annexes les Moulins baut et bas et la ferme
de la SchaeU'eri'i.
WmsBiRG (Châtkai: de), c"" de Nam-suus-Warsberg.
— Lechatleau neuf de Wametperg, iaô8(inv. des
lit. de Lorr. IL ''oa ). — Im neuve (■( la vieille War-
nespereh, 138/1 (ibid. II, /io3). — La neuf War-
neiberg on bourg dehurt et timt le pourpris de la mon-
tagne, i-iBti (ibid.). — Wernetperg grande et
petite, ruinée par le duc de Bar et Conrad, évoque
de Metz, i43.^> (cart. év. de M. t. Il, p. 7). — La
forieresêe de Warêperg, 1571 (ibid. VI, (io).
Warsberg était le chef-lieu d'une puissante sei-
gneurie du domaine propre des comtes de Sarre-
brûck. Ils y a > aient établi, dès le xii' siècle, des
châtelains héréditiiires qui, au x»°, en obtinrent
l'inféodation à perpétuité, et qui dès lors consti-
tuèrent sous re nom une maison d'anc. chevalerie
qui portait pour armes : de sable au lion d'argent.
La seigneurie de Warsberg relevait du duché de
Bar, puis de la Lorraine ( dénomb. de 1 39 1 ). — Le
château neuf de Warsberg, construit au xiii' s',
était l'apanage de Mathieu de Lorraine, petit-fils
du duc Ferry (i3o3, inv. de Lorraine, II, 4oâ).
— Au xvii° siècle, les villages et hautes justices de
Ham , Guerting , Falck et Leywiller dépendaient de la
seigneurie de Warsberg ( 1 G8 j , dénomb. 1 4 juin ):
Washaisque ou Wassenaxqi E , m""*, c"" de Plesnois.
Wassebbach ou Mëllerbacu (RtissEAu de). — Coule
sur le terril, de la c°" de Souchl.
Wabcor, hauteurs près de Lorry. — Vaulam, Wacon,
ȴ* s' (chron. Prail.).
Waïille, c°" de Gorze, à gauche du Rude Mad. —
hnviddi villa, 85 1 (cart. Gorze, t. LIV, p. 7a). —
Ennwaldi villa , 93(1 (abb. Goize , ch. emp. Olhon I" ).
— Wualdi villa, 978 (ibid. p. i58). — Hmruldi-
vitla, 119a (ibid. l. CLXXVI). — Wavill, xiii s'
(abb.de Gorze). — Hatville, i3oa (règlem. des
vignes). — Wielville, i338 (P. Ferr. obs. séc. II,
()4 v"). — Wavilla, 1 44a (collég. .Saint-Thiéb. cas.
de Mad). — Wolville, 1 488 (inv. des lit. de Lorr.
sup. p. 379). — Wouavdle, xvi' s' (abb. Saintc-
Gloss. liasse Villecey).
Village de la terre de Gorze. — Etait siège d'une
cure do l'arcbiprèlré de Gorze, qui dépendait de
l'abbaye .Sainte-Glossinde.
Autrefois Trois-hvéchés, baill. et coul. de Metz.
— Fait partie du canton de Gorze depuis 1790. —
A pour annexes le Quartier du Luxembourg, le
l'etit-Moulin, les moulins de Fleur-Moulin, de la
Mad et Bauland et la ferme de Buret.
WECKEiiSBii iiL ou MiTTEHsiiiiiL, m"', c'" (le Biniiig-lcz-
Rohtbacli.
W^;cKnI^G, vill. c"" de Btidling. — Weicrenges , tltaij
(arcli. h. de V. AA, 11). — Weckringen , 1607
(abb. Vill. cart. II, 89). — Werberingen, ihglt
{ dénomb. Th. Alix). — Wehingen, 1C81 (dénomb.
9 sept.). — Weckeringeu, 1697 (leir. du ban). —
Weckring, 1756 (Stem, dép' M.).
Il y avait à Weckring un lief sous !a prévôté de
Sierck.
Un des villages de la seigueurie du Ilackeuberg,
plus lard de la seigneurie de Rusbacli. — Siège
d'une justice haute, moyenne et basse ( 1682, dé-
nomb. 10 déc). — Etait annexe de la paroisse du
Hackenberg (dioc. de Trêves).
Autrefois Trois-Evèchés, baill. cl coût, de Thioii-
»ille. — Fit partie du canton d'Inglange de 1 790 à
1 80a , où il passa dans le canton actuel. — Com-
mune jusqu'en 1 8 1 1 , où un décret du 1 9 octobre le
léunil à Budiing.
WEiDESnEiM, château, h. et m'", c'" de Kalhauseii, à
droite de la Sarre. — Weidesheim , i5o6 (inv. des
til.de Lorr. II, 463). — Weideheim, 1576 (ibid.
456). — Wedesheim im Westrich, i (ioG (Humbracbl ,
Rhein. Adel. pi. 162). — Vedesheim, 1681 (dé-
nomb. 92 déc). — Veizem, 1726 (arch. d'Achen,
arpentage du 1 3 août). — W'eifz/iei'm ( carte Cass.).
Fief mouvant du comté de Bitche. — Siège d'une
haute justice. — Possède un beau château moderne
qui a remplacé un vieux château en ruines encore
debout au milieu du dernier siècle.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
283
Aulrefois Lorraine , baill. du Sarrejjiiemines , coût.
de Lorraine. — Appartient au canton de Rohrbach
depuis 1 790. — Commune en 1801 ; réuni à Kal-
hausen par décret du 5 avril 1811.
Weiuesheim (Ruisseau dk). — Coule sur le territ. de
la c"° de Kalhausen et se jette dans la Sarro.
Weiiiek -Kapelle ou Chapelle de l'Étaisg, c'" de
Bitclie. — Elle existait au xvi' siècle.
Weileb, hameau détruit, c" de SainlJean-Rotirbach.
— Weillei; i()88 (mém. acad. de M. i853,30(|,
dénombr. de Créh.).
C'était un franc-alleu de Lorraine ; il était contigu
au village actuel de Saint-Jean-Rohrbacli.
Weilleb, village ruiné, c"" de Willerwald. — Albet-z-
willer, il>-2i (cart. év. de M. t. IV, p. 17^). —
Weijler hey Alben, iia3 (cb. abb. Slurz. 191).
— Weiller, iij8i (arcb. de Sarralbe, trans. entre le
duc de Lorr. et le comte de Nassau , du 28 août). — ■
Lp ban de Weiller, 1 60 1 (inv. des til. de Lorr. I ,
igi-tgS). — Alherweiller, iGoi (Dur. Lorr. III,
(j). — Vitler proche Albe, i 62 1 (ibùL).
Village ruiné au xvi' siècle.
W'EisGAnTE.v, bois communal, c"' de Henigen-Basse.
Weisbach (Rcisseau be). — Prend sa source à Ber-
weiller, traverse les c'" de Berweillor et de Merlcn
sur une longueur de A kilom. et sejette dans la Bisten.
Weiskibch , b. c" de VVolmunster, sur la Scbwolb. —
Weiske^-ch, io3o (abb. Saint-Matb. Tr. don. ducb.
.lud. ). — Wyskei-ch , lo'S'] (ibid.). — Weinkirchen ,
i353 (Scbœpf. Als. ill. II, aui). — Weisekrich,
iSgi (dénomb. Tb. Alix). — Weisicirken, 1756
(D. Cal. not. Lorr.). — Weiskireh, 1771 (ord. de
Lorr. XII, iaa, arrêt du conseil du 18 juin). —
Weiikircken (carte Ca.ss.).
Village de la mairie de Rimling.
Le château féodal de Weiskireh existait déjà en
i323; il était siège d'une justice haute, moyenne
et basse. Le hameau dépendait de la prévôté de
Rimling et du comté de Bitche. — Le cbâicau
possédait une chapelle domestique annexe de In
paroisse de Wobnunsler.
Aulrefois Lorraine, bàill. de Bilcbe, coût, de
Lorraine. — Weiskireh fait partie de la c"' et du
canton de Wolraunsler depuis 1790.
Weiskibch, m'" sur la Scbwolb, c"' de Wolmunster.
Weiskibch (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de
la c"° de Wolmunster et sejette dans la Scliwolb.
Welfebding, c°" de Sarregueminep, à gauche de la
Sarre. — Sanctus Waljridus, Walferding, ibli/i
(pouillé de M.). — Sanl-Wclfcrdt , i.'tgo (arch. de
Sarreg.). — Welfertingen , i6a3 (D. Cal. pr. s.
l'an ). — Saint- Walfride, 1 756 ( D. Cal. not. Lorr. ).
— Veifelden, 1 7^9 (arch. d'Ippling, transact. du 3
im\l.).— Wetffi'rdinjr,i^S-2 (ord. de Lorr. XV, 137).
Village d'Empire, enclavé dans la Lorraine et ap-
partenant au comté de Blies-Caslel. Cédé à la Krance
par le traité du 27 septembre 1781-18 décembie
1789, entre le roi et le comte de la Leyen , avec les
villages de Bliesbrûcken, Blies-Schweyen , Freyming,
Woustwiller, partie de Heckenransbach et la censé
de Dietzwiller, il fut constitué en baronnie, sous le
nom de baronnie de VVelferding, avec bailliage sei-
gneurial, dont les appels devaient être portés au
parlement de Nancy.
La cure, sous le patronage de saini VValfried,
existait en 1 3a3 ; elle dépendait de l'archiprêtré de
Saint-Arnuald et appartenait à l'abb. de Tholey.
Elle avait pour annexes : Blies-Schweyen , Hanwiller,
Lixing, Rémelfing, Sarreinsraing, Woustwiller et
Rilching (Prusse).
Terre d'Empire placée dans la province de Lor-
raine, sous le bailUage de Sarreguemiues, droit
romain. — Fait partie, depuis 1790, du canton de
Sarreguemiues. — A pour annexes la ferme de
Tousch el Obligmiibl.
VVelsciihoff, f. c"° de Gros-Réderching. — Bâtie en
1780 par le sieur Maurice.
Welschhoff, ferme, c"° de Puttelange. — La Cerne
d'Ederswilter, 1779 (Dur. Lorr. III, lai).
Celle censé dépendait du comté de Puttelange.
Welschhoff (Ruisseau de). — Prend sa source à la
ferme de VVelscbbofT, arrose les c'"" de Grundwiller,
de Putlelange et de Rémering sur une longueur de
'1 kilom. et va se jeter dans le ruisseau de l'étang
de Ratzenbausen.
Welsch-Kobrette , f. c'" de Sturzelbronn.
WELSCHMCuLtm'", c''°de Kalhausen.
Weltehsbach (Ruisseau de). — Prend sa source à
Laudrefang, traverse les c"" de Laudrefang et de
Téting sur une longueur de 6 kilom. et se jette dans
la Nied allemande
Wendelhoff, forge, verrerie el f. c'" de Creulzwald.
We\heck, (. et chapelle, c'^de Saint-Avold.
Wentzwiller , h. c" de Guéblange, à droite de l'Albe.
— WenUweiller, i682(dénomb. i6mars). — Went-
veiller, 17ÔO (D. Cal. not. Lorr.). — Wentzville ,
1756 (Stem, dép' M.).
Village du Val de Guéjjlange; relevait de la châ-
tellenie d'Albestroff. — Était annexe de la paroisse
de Guéblange.
Autrefois Trois-Évêchés, baill. de Vie, coût, de
l'Évêché. — Il fait partie du canton de Sarralbe
depuis 1790. ■ — Commune en 1801; réunie à
Guéblange par décret du 8 octobre 181 3.
36.
2Si
DÉPARTEMENT 1)K LA MOSELLE.
WERAMiB, village détriiil près de Nidange. — L'alleuf
de Verenge», laia (abli. Yill. cart. V, i/i). —
Wairanges , i 378 ( 161W. V, 1 3 ). — Veringù, 1 387
(ifciW. K, 5). — Wmnf^e proche Nyilenge, t3t8
{ibtd. V,3).
VVerich-MChl, m'", c°'de Loupcrshausen.
Werscuing ou Wircin , censé, c"* de Rimiing ( 1 771),
Dur. Lorr.). — Voy. WinsciiincKH.
Wesbjch, m'", c"°de Kerbacli. — Veschharlt {TUilhy).
VVesciiBicii(KDissEiij de)'. — Prend sasource à Kalem-
bourg, traverse la c"' de Laumesfeld sur une lon-
gueur de 3 kilom. et se jclle dans la Niod.
Weschiug , m'", c'" de Neunkircli. — Fechiiigas, 777
(cil. abb. Saint-Denis, Félihicn, Hist. de Saint-
Denis, pr.). — Vechin/;en, l'ig'A (arcli.de Sarreg.
donat. à la cliaj)elle Sainte-C.allicrine). — Féchin,
1 .'ig/i (dénomb. Tli. Alix). — Weckinj;orimihl (^earlo
Cass. ).
Moulin à cailloux et usine, dépendant de la faïen-
cerie de Sarreguemines.
Weïiiacii (Ri isseau de). — Prend sa soiirci' à hbange,
traverse les c"" d'Ebange et do Daspicli sur une
longueur de .')oo met. et se jette dans la pensch.
Weteb, village déirnit, c°' de Italiling. — Wigerc, 1 1 5o
(Croll., Urig. Bip. II, lia). — Wtjhn; l'iai
(Fr. Kollner, Gesch. des .Nassau -Saarbriicksclien
Landes, i»-] ). — Weiller, 13<)/| (dén. Th. .\lix).
— IVet/hn-, 1736 (areh. d'Achen, procès -verbal
d'aborneuient du 9 août). — Wayer, métairie,
i733(Dur. Lorr.). — Weyer, village ruiné, 1750
(D. Cal. nol. Lorr.).
Village de la mairiede Rabling, déiruitaii xvi's';
il était situé au lieu où la carte de l'Elal-major
place la cliapelle de Weyerkiicb.
Weterbach (Ruisseau de). — Coule sur le lerrif. ili>
la c°* d'ippling.
Weyerbach (Ruisseau de). — Coule sur le territ. des
c"" de Faick, de Kerling-lez-Sierck et de Kirsch-
naumen.
Wbïergeaben (Ruisseau de). — Coule sur le territ.
de la c'" de Velving.
Weïer-im-Lisdtbal, étang, c™ de Mouterhausen. —
iSgi (dénombr. Th. Alix).
Weyerkirch, chapelle, c"* de Rahling. — Emplace-
ment de l'ancien village de Weyer.
Wbterhïhl, m'", c™ de FaIck.
Weïmerarge, c°° de Thionville. — Wernet-inga», 936
(abb. Sainl-Arn. ch. év. Benn.). — Wimeringa»
97 7 (carL Saint-Pierre, ch. emp. Oth. II). — Wime-
ringes, 998 {ibid. Oth. III). — Wuimeringes, 998
(abb. Sainte-Marie, ch. Oth. III). — Wimerai^^ea,
ia84 (abb. Vill. cart. t. I,G, lo). — Wemeranges,
lagi (i6iV/. B, ai). — Wivmerauges , t'iii {ibul.
E, 3). — Wimm-ange , i3a3 (inv. des tit. de Lorr.
III, 166). — Wermerange» , i36a (carL év. de M.
t. I, p. aaa). — Wavmei-ange , i36a (ihid. t. I,
p. i!ii ). — Weimn-iiig , ihlxh (pouillé de M.). —
Wnnrange, 1681 (dénombr. i4 juin). — Wrim-
range, Weimerangen , 1097 (lerr. du ban).
Siège d'une seigneurie foncière, érigée en haute
justice le 19 juin 1704. — Etait une annexe de la
paroi&se de Wolkrange.
Autrefois Trois-Évècliés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fit partie, en 1790, du canton de Hel-
tange, de celui d'OEulrange sous l'organisation de
l'an III, puis, en 180a, fut classé dans le canton
actuel. — A pour annexes les banieanx d'Elange et
de Tenille et le moulin Rouge.
WiDEMiOFE, anc. ferme du séminaire Saint-Simon
à Kerbach. — Widenhoff. 1.5 1 a (séniin. Saint-
Simon s. l'an). — Wydonhoffi, xh'j'j {ihid.).
WiDESPOBHi, (Ruisseau de). — Prend sa source à Mai n-
villers, traverse cette c'" et celle de Crébange sur
une longueur de 4 kilom. et demi et se jette dans
la Nied allemande.
WiKswiLLER, c"" de Sarregiiemines, à gauche de la
Sarre. — Wiicntvire, 1 1 Tio (Kremer, Arden. Gesch.
II, agS). — M^iesewilre , i 44.5(Schultze,der Blies-
gau , 78 ). — Wiszwiller, 1 li'jS ( Kremer, 11,176 ). —
WiâtewiUei; Wyswiller, Wfy-iwilln; i54ji (pouillé
de M.). — Weiinveillei; 1594 (dén. Th. Alix). —
Weisvettler, i()8i (dén. m mai). — Weis-Witler,
i-Hù (D. Cal. Ilot. Lorr.). — Vixviller, Weisvilley
ou Weia-WeiUer; 1 779 ( Dur. Lorr. ). — Wiesamlln-
(carleCass.). — Wiswillcr (carie de l'Etat-major).
Wieswiller et VVœlilling ont é(é longtemps un
objet de dispute entre la Lorraine et l'Empire. Au
xv' siècle, ils appartenaient à Jean de Sieinkallenfels,
seigneur de Bimtenbacli ; plus tard , ils passèrent aux
comtes de Nassau -Sarrebriick. " Wollllingen et
Weisswelller possédez par le cointi' de Nassau, les-
(juelz néanlmoins sont siz soub et en la seigneurie
de Bilchen (dén. Th. Alix). — En 1 Ga 1 , ils advin-
rent définitivement à la Lorraine, en vertu d'unie
convention d'échange entre le duc Henri de Lorraine
et le comte Louis de Nassau -Sarrebriick. — Siège
d'un fief et d'une justice haute, moyenne et basse
mouvant du roi de France ( 1 68 1 , dénomb. 1 0 mai).
— Était siège d'une cure de l'arcliiprétré de Horn-
bach, qui avait Wœiffling pour annexe.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines,
raut. de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarre-
guemines depuis 1 790. — A pour annexes les mou-
lins de Griinenwaldmijhl et de Schustermûhl.
DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
285
WiEswiLLEB (Ruisseau de). — Prend sa source sur le
ban de Wœlfflinjr, traverse les c"" de Woellllinj»,
Wieswiller, Dieding et Zelting, sur une longueur de
4 kilom., et se jette dans la Sarre.
WiLDcnETii (Ruisseau de). — Prend sa source à
Filstroff, traverse la c"' de ce nom , sur une lon-
gueur de a kilom., et se jette dans la Nied.
VVlI,HELMSBROfiN,h. Voy.CBEUTZWAI.D WlLIIELHSBIlORN.
WiLLEBHOPF, f. c°° de Lacliainbre. — Voy. Leywilleb-
HOFF.
WiLLEBWALD,c°"deSarralbe. — Villervaldt, 1751 (ord.
de Lorr. VIIl, 282). — WeillerwaUU , i7.')fi (carte
Vaug.). — Willerwald, Willertcart, 1750 (D. Cal.
not. Lorr.).
Village fondé en lOoi sur les ruines de Weiler
ou Alberweiller. — Siège d'un fief mouvant d'abord
da ducbé de Lorraine et ensuite de la couronne de
France, avec droits de justice baule, moyenne et
basse (1681, dénombr. 10 mai). — Etait le siège
d'une cure de l'archiprètré de Saint-Arnuald, qui
avait Schottenhofl' pour annexe.
Autrefois Lorraine, ba^l. de Sarreguemines, coul.
de Lorraine. — Fait partie du canton de Sarralbe
depuis 1790. — A pour annexes le moulin de Nie-
. derau et la tuilerie d'Annenbcrg. — Le Petit Haras,
qui n'existe plus , en dépendait autrefois.
Willerwald n" 1 (Ruisseau de). — Prend sa source
aux prés de Scholtenhoff, traverse les c'"" de Sar-
ralbe et de Willerwald sur une longueur d'un kilom. ,
entre dans le dép' du lîas-Rhin et tombe dans la
Sarre près du moulin de Niederlian (Bas-Rhin).
.Willerwald n° 3 (Ruisseau de). — Prend sa source
dans les prés de Heckenransbacli , traverse les c°"
de Heckenransbach , Grundwiller, Hambach, Wil-
lerwald, sur une longueur de a kilom., entre dans
le dép' du Bas-Rhin et se jette dans la Sarre sur le
ban de Herbitzheim.
Willerwald (La) forêt domaniale de 53 hectares,
c"° de Bibiche-Grande.
WiNBRCNXEN (RcissEAU de). — Coule suF le terril, de
la c" de Théding.
WiNDHOPF, h. c"° de Loutzwiller.
WiNDHOFF, f. c"° de Niederwisse.
WiKGitERDAL, vill. auj. détruit de l'anc. mairie et pa-
roisse de Longeville-lez-Saint-Avold , 1681 (abb.
Longev. dénombr. ).
WiNGSBERG, h. c"° de Wolstrolf. — Visniperum, ii'i'j
(abb. Vill. ch. Et. de Bar). — Vuiiiesberif , 1180
(ibid, liasse Abonc). — Venesherg , i;!5i (ibid.).
— Vanisperg, 1364 (ibid.). — Winisperch, 1270
(ibid.). — Winesperch, 1271 {ibid. cart. t. I, A,
a). — Vaniiberg, 1377 {ibid. liasse Abonc). —
Winaperch, Wirifsperc , 1288 {ibid. cart. t. L B.
13). — Vinisberg , lago {ibid. liasse Abonc). —
Winsperc, lago {ibid. cart. t. I, A, 11). — Wi-
nisper, 1997 {ibid. A, 20). — Wynespei-e , i3.')i
{ibid. A, i5). — Winespei-ch , 1890 (liste d'èchev.
deThionv.). — Winsbergh, i/io3 ( abb. Vill. cart.
t. II, p. 8). — H'ws/iCT-f, iZio4 (P. Ferr. obs. sér.
1. 11, p. i46). — Wwanisperch , liag (arch. h. de
V. AA, 11). — Winspercli, , i44o (P. Ferr. obs.
séc. t. Il, p. 826). — Wisberg, 1O80 (dénombr.
s. l'an, arch. départ.). — Wainspeig, Wiimpergs.
Xïii° s' (dénombr. i7fév.). — Weimberg, l'^tifj
(Stem, dép" M.).
Était annexe de ja paroisse de Lutlange.
Autrefois Trois-Evêchés , baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Luttange de 17110
à i8oa, où il fut classé dans le canton de Melzcr-
wisse. — Chef-lieu communal, avec Schel pour
annexe, jusqu'en 1 8 1 1 , où il fut réuni à Wolslrofl'
par décret du 2G avril.
WiNTRi.\G, f. sur le territ. de Holding, c"" de Ché-
mery-les-Deux. — Vintringen, i3ia (abb. Ronz.
ch. s. l'an). — Wenlring , xïiii" s° (pouillé de M.).
Censé faisant partie de la communauté d'Edling
et de la paroisse de Freistroff.
WiRGiN ou Werscuisg, f. c"" de Rimiing. — Wir-
sing, fief de la paroisse de Rimiing, xviii"s''(ponillé
de M.). — Voy. Wurscuingkn.
WiRicimûnL, m'", c™ de Loupershausen.
WiBscHwiiLEB, m'" sur la Horn, c"" de Rilche.
WISI^G (Le Grabd-), (. c"" de Blies-Ébersing. — Wi-
singen, lOao (inv. des lit. de Lorr. VI, iiil>). —
Wiesingen, 1681 (dénombr. 33 déc). — Visivguin,
Visinguen, 1702 (ord. de Lorr. I, 343). — Wi-
tingue, 1766 (D. Cal. not. Lorr.). — Wiaengtiat,
'779 (Dur. Lorr. 111, 44o). — Vitingerhoff {carU:
Cass. ).
Cense-fief mouvant de la châlellenie de Sarre-
guemiiies, annexe de la paroisse de Habkirchen.
WisiNG (Le Petit-), f. c"" de Blies-Ébersing.
VVisixG (Ruisseau de). — Prend sa source dans le
pré de la ferme de Wising, traverse les c"" de
Neunkirch et de Folperswiller, sur une longurnr
de I kilom., et .se jette dans la Bliese.
WiswiLLEB , c"". — Voy. Wieswiller.
WiTTRiNG , c°" de Sarreguemines , à gauche do la Sarre.
— Billeringen, 1288 (ch. abb.Weriierswiller. Croll.
Orig. Bip. I, i65). — Wiltcringen, i426 (1). Cal.
not. Lorr.). — Wittringa, Witritiga, i544 (pouillé
de M.). — Witlringeu, lôg'i (dén. Th. Alix). —
Vitringen, 1761 (ord. de Lorr. Mil, 282, édit de
juin). — H'iInHg (carte Cass.).
i86
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
Ce village faisait jadis partie de la seigneurie de
Porbîicli. Donné à l'abbaye de Wadgosse, il fut
voiidii par elle, en i4a(), a» dnc (^bailes de Lor-
raine. — H y avait à \\iltring une maison-fief qui
mouvait du i-oi de France et dépendait de ia seigneu-
rie de Willrrwald (1681, dénombr. iodée). —
Paroisse de i'arrJiiprélré de Saint-.\rnuald.
.Autrefois Lorraine, baill.de .Sarreguemines.cout.
de Lorraine. — Fait partie du ranton de Sarre-
gucmines depuis sa création, en 1790. — A pour
annexe la ferme de Kremrich.
WoeLFFLiKC , c°" de Sarregucmines. — Wiilhelingen ,
ii'i.'! (ch. abb. Stun. 'itd). — Wieljing, 11 /i3
( D. Cal. not. Lorr.). — Grtinjiia Wolvelini;e>i ,1178
(ch. abb. Sturï. q v°). — Walvchn<;i>n, 1 179 (cb.
abb. Neuburg, ALs. diplom. cccxxvii). — Wtuelin-
l'en, I igti (cb. abb. Sluri. Frédéric, sire de Bitcke,
confirme la fondation det'abb.). — Wutbelingen,
lagS (ch. abb. Stiir?.. ibitl. III). — Wolffelingen ,
i44.5 (Scbuitze, der Bliesgau, 78). — Wuhelingen ,
1/169 (ihid. 79). — Wellin^en , Wntjflini^eu , iSgi
(dén. Tli. Alix). — Wrilfmjreii , i(i8i (dénomb. aa
déc). — Wetjlinir, Woelfliiif;, WoilJlini;en {\). Cal.
not. Lorr.). ■ — Mntjlinj^m (carte Cass. ).
W'oelITling fut donné, en it'i.3, à l'abbaye de
.Slurzcibronn par le duc Mathieu de Lorraine. —
Ainsi que VVieswilIcr, il a été longtemps disputé
par la Lorraine et l'Empire. En 1 Ga 1 , il fut défi-
nitivement attribué à la Lorraine ])ar une conven-
tion d'échange entre le duc Henri de Lorraine et le
comte Louis de Nassau-Sarrebrûck. — Dépendait
du comté de Bitche et était siège d'(m fief et d'une
justice haute, moyenne et bas.<ie (1C81 , dénombr.
10 mai). — Était annexe de la paroisse de Wieswiller.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarregucmines, coul.
lie Lorraine. — Fait partie du canton de Sarre-
gucmines depuis 1790. — Commune jusqu'en
1811, où il lut réuni à Wieswiller ])ar décret du
19 octobre; érigé de nouveau en commune par
ordonnance royale du 9 mai 1 887.
WœLPLiHG , c°" de Bouzonville, — Waiilffinijritt, xvi*
siècle (abb. Longev. déclar. de biens). — Wuel-
fling, 1681 (dénombr. .3o oct. ). — Voljlin, 168Û
(dénombr. 19 sept.). — Welfing, 1756 (carte
Vaug.). — Veilfling, Walfling, 1756 (D. Cal. not.
Lorr.). — Velffling (Dur. Lorr.).
Dépendait de la seigneurie de Château-Rouge
( 1681 , hc. cit.). — Était annexe de la paroisse de
Leyding.
.\utrefois Lorraine, baill. de Bouzonville, coût,
de LoiTaine. — Fait partie du canton de Bouzon-
ville depuis 1790.
WoÊVBE (Païs oe i.a) on dk la Woitbe. — l'agtii:
Vabieniii (Ad ripa» Alisontiœ, Crunœ et Cari, Mo-
lam in ter et Mosetlam), vu' s" (Crog. Tur. IX,
notes D. Ruin.). — Wabrenais, Quubrmsis, Va-
frnmis, Wahremis, Wuaprensis pagiis, 63G-8,")f>
(cart. Moy. Rhin, I, 10, 87, 7ti, 88, 2G0). —
Paj'iis Wabremiii, 8;)! (cart.Gorze, I. LIV, p. 73).
— Wavren.ie, 870 (div. regni Lolh.). — Pagtu
Wttweretm», 960 (cart. de Saint-Pierre, ch. emp.
Oth. I"). — Werhia, 98a (abb. Gorzc, ch. enip.
Oth. II). — La Vivre de Geniexeij, x\' s' (chron.
Fh. de Vign.). — La Wevre en Oueniexey. xv* 5°
(chron. Praill.). — /.« Werve, la Uerge on Goii-
wemexet/, idlilx (chron. doy. de Saint-Tliiéb, ).
— Im Weivre, 1 698 (Journ. J. Aub.). — Tena do
la Vaivre, xvii* s" (Loth. sept.). — La Woieve, la
Woive, i636 (Journ. J. Bauch.). — La Wmt-e,
1681 (dénomb. 1 i juin) Wefria, Wabria, Ver-
via, Werpia, Wetria, Wapria ; Waltrientii, !!>»-
bremit, Wapreutit, Wepremis, Vam-ensis cmiitatut
vel pagiit {D. Cal. not. Lorr.). — En allemand : Ho-
vei-, Watvarl, WotiVîtçnW (cart. Mov. liliin).
Dans la basse latinité, lairii, Vevra ou Wavta,
Wevra, signifiait un terrain à broussailles et à pe-
tits bois, de Vepre», broussailles : cette dénomina-
tion aurait établi une oppo.sition entre ce pays et le
pays voisin, des hoisprofondë (ar-duen), l'Ardenne.
L'ancienne Woëvre était une contrée fort éten-
due comprise , ainsi que l'indique ia note précitée ,
entre la .Moselle et la Meuse, l'Orne, la Chiers et
TEItz. Un diplôme de Charlemagrie lui donne le
titre de duché. En 870 , dans le partage du royaume
de Lothaire, figurent les deux comtés de Woevre
(D. Mabillon, 1. IV, n° 128, p. 828). Ces comtés
étaient même au nombre de trois, selon le P. Wil-
theim (actes du martyre de saint Dagoberl)etHadr.
de Valois : ceux de Verdun , de Scarpone et de Can-
treium , qu'on peut supposer être ce Castnim Wa-
brense, fameux dans l'histoire mérovingienne, que
plusieurs savants ont placé à la Tour-en-Woevre. —
La Woëvre actuelle a perdu depuis longtemps toute
la partie septentrionale de sa circon.scription. Elle
commence attx côtes, près de Verdun , et se termine
dans le dép' de la Moselle, dont elle forme la partie
occidentale.
L'archidiaconé de Woëvre (diocèse de Verdun)
comprenait les doyennés d'Amei et de Parey, oîi se
trouvaient un certain nombre de paroisses actuel-
lement renfermées dans le dép' de la Moselle , savoii',
dans le premier : Béchamps et Mouaville, Joudre-
ville, Lixières et Fléville, Non-oy-le-Sec, Olley,
Neuvron et Jeandelize , Thumeréville et Fiquelmont ,
DÉPARTEMEÎST DE LA MOSELLi:.
287
Piennes et Bertrameix , et Domprix ; dans le second :
Dampierre et Ailamont, Brainviile et Porcher,. et
Puxe.
WoiGoi ou Ru DE Mance. — Prend sa source à la
lisière du bois Saint-Paul (terril, de Mont), traverse
les c"" de Landres, Mairy, Tucquegnieux , Man-
cieuUes (annexe d'Anoux), Mance, Briey, »Moûtier,
Auboué,sur une longueur de aC kilomètres, et se
jette dans l'Orne à Auboué (Moselle). — Amantia,
iii' s° (lini. comit. Vird. Rouss. pr. m).
WoiMEHAci, c°" de Faulquemont, à droite de la Nied
française. — Waimvah, i3i6 (abb. Longov. éch.
s. l'an). — WomtsftaM(,i334(inv. destit.de Lorr. I,
Ô27). — Woinhault, i^li-j (ibid.). — Owinuault,
1898 (P. Fer. obs. séc. 11, at. lai). — Womvault ,
tl>oU (liste des vill.). — Waidvat, 1/1 ai (cart.év. de
M. 1. 1, p. 175). — Wamhevalz, i/iai {ibid. t. VI,
p. lag). — Wamwaul, ik'jk (ibid. t. V,p. ig'i).
— Wahainvat , 1 4 7 9 ( ibid. t. V 1 , p. 1 .5 3 ). — Vnmur-
haut, xvii" s° (episc. Met. temp.). — Voinehaid,
Uiio (Kab. lerrit. Met.). — Voinnehaul, i63i
(Journ. D. Flor.). — Vnimhaul., xviii' s°(pouillé do
M.). — Voinhaut, 17.50 (carte Vaug.).
Etait annexe de la paroisse de Viltônconrt.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coiit.de Metz. —
Fit partie, en 1790, du canton d'Anccrville, sous
l'organisation de l'an m, de celui de Rémilly, el
passa on iSoa dans le canton actuel. — A pour
annexe la maison isolée de Saint-Vincent.
WoiNGïiLLE, m'", c"° de Doncourt-lez-Condans. —
Woinvilte en Jarnisis, ià3o (inv. des tit. de Lorr.,
V. 5). — Wainville, i50(i (ibid.).
VVoippï, 1" c°" de Metz. — Guupeium, 1 ia3 (cliap.
calh. bulle de Cél. II). — Wapetj, i3oo (ban de
tref. s. l'an). — Waipey, i343 (chap. catli. cb. s.
l'an). — Waippey, i385 (ibid.). — Wauppey,
Wauppei, xv" s" (chron. Jac. Huss.). — Wappey,
l'io-'i (P. Fer. obs. séc. Il, f. 3ii v"). — Woippey,
l'io'i (liste des vill.). — Woipey, i/i3o (cliap. calh.
s. l'an). — Weppy, i5oo (Journ. J. Aub.). —
Woî;«i, Waipey, Woipi, iôi3 (Méni. Ph. de
Vign.). — Woipy, ia\H (ibid.). — Wapi, Wappy,
i5-'i/i (pouillé de M.), — Vuoipi, xvii' s' (carte
ïass.). — Vuoepy, xvii" s* (carie Beaul.).
Etait siège d'une cure de l'archiprètré du Val-de
Metz, qui dépendait du chapitre de la cathédrale
de Metz et avait pour annexe (jusqu'au xvii" s')
Lorry, et postérieurement Saint-Éloy, avec Sainle-
Agalhe, Saint-Remy, la Maison-Neuve, la Maison-
Rouge et la censé aux Chênes.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Metz.
— Fit partie du canton de Maizières en 1790,
de celui do Lorry-lez-Metz sous l'organisalion de
l'an m, et passa en 180a dans le canton actuel. —
A pour annexes les hameaux de Ladonchanipset de
Saint-Remy, les fermes des Grnndes-Tapes, des
Petites-Tapes et de Sainte-Agathe, la brasserie de lu
Mai.son-Rouge et l'auberge de la Maison-Neuve.
Woino.v (Le Bax), ban-fief sur lequel était situé le
château de Grignan, siège de cette seigneurie, c""
de Moulins-lez-Melz.
WoivRE (Ruisseau de la). — Coule sur le leiril. de
la.c"° de Tbinionville.
WoLFGAP,TEN OU LA Cesse- AUX - Loui's , I'. c" de Bitclie.
— Voy. Cense-aux-Loups (La).
Woi.FSBRO.NS, m°" forestière, m" et fontaine, c'" de
Reyerswiller, nommés aussi Speckbronn.
VVoLKBASGE, c°" de Thionville. — Wolkrenges , ii3o
(abb. Freisl. cb.fond.). — Wolcringen, 118/1 (abb.
Vill. cart. I. I, E, a). — Vokerengcs, iao3 (Ir. de
paix entre Fer. de Lorraine el Thib. de Bar). —
Wolkerenges , iaa3 (coll. Saint-Sauv. s. l'an). —
Wolkei-anges, i23o (ibid.). — Wolkerange, laS'i
(inv. dos tit. do Lorr. 11, lioi). — Wulke>ingi.s ,
ia,56 (abb. Vill. cart. t. 1, B. ai). — Wolkorgen,
Wotkerengen , iù']6 (ibid. H, i3). — Wolcrenge,
liag (arch. h. de Vill. AA, 1 1 ). — Wolgrainge,
liag (ibid.). — Volkcn^fes , l'iltS (abb. Vill. cart.
t. I, H, 11). — Volckeringen , lidg (cari. év. de
M. t. IV, p. 7a v°). — Wolkringen, 1/171 (inv. des
tit.de Lorr. II, /119). — Wolkringa, Wolerange,
Vollering, iS'ii (pouillé de i\I.). — Volcri/igeii ,
i57i-i,57a (arch. déparl.B, aCa). — VwAchrang ,
Vuolchange, i68i (dénombr. «3 juil.). — Vol-
crange, 1697 (l-^rr. de Weyraerange). — Volijuc-
imige, 1756 (carte Vaug.).
Wolkrange, seigneurie de nom et d'armes, lief
du comté de Luxendjoiirg, a donné son nom à une
maison d'ancienne chevalerie qui portait pour
aruies : d'argent à la fasce de gueules au chj'j'rcttr
de même el dont le nom s'éteignit au xvi° siècle. —
Etait fief du duché de Lorraine cl siège d'une jus-
tice haute, moyenne et basse (av. et dènomb. de
1^71). — De cette seigneurie dépendaient au der-
nier siècle les villages de Wolkrange et de Metzange ,
7 voueries à Weymerange, la rue du Moulin et le
Moulin à Knutange, des censés à Algrange et à
Guentrange (1701, dènomb. o mai). — Etait le
siège d'une cure de l'archiprètré de Thionville, qui
dépendait du noviciat des Jésuites de Trêves et
avait pour annexes Weymerange, Elange, Tervillo,
Beuvange, et l'iiermitage Saint-Michel.
Autrefois Trois-Evéchés, baill. et coût, de Thion-
ville. — Fit parlio, en 1790, du canton de Het-
288
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
lange, de celui d'OEutrange sous l'organisation de
Pan III, et passa en 1803 dans le canton actuel.
— A pour annexes les iiameaux de Beuvange-sous-
Sainl-Michel et de Nfetzange.
WoLmiNSTEB, cli.-l. de c°", arroiid. de Sarreguemines,
sur la Scliwolb. — Valmuniter, iiôo (Krcm.
Arden.(}escli. II, agS). — Walinmister, Walmnitter,
Walmumter, i544 (pouillé de M.). — Wolminater,
1681 (dénomb. 2 a déc). — Voltmuiater, 1771
(ord. de Lorr. XII, ^aa). — Volmunaler de Bitche,
•779 (Dur- Lorr.). — Wotmunsler (carte de l'Élal-
major).
Village du comté de Bitche; il dépendait de la
prévôté de Riraling. — Chef-lieii d'une mairie com-
posée de plusieurs villages. — Klait le siège d'une
cure de l'archiprélré de llornliacli qui compre-
nait, avec Wolnuinster, Dollenbacli, Epping, Esch-
willer, Noussewillcr, Ornierswiller, Urbachet Weis-
kirch.
Autrefois Lorraine, baill. de Bil^be, coul. de Lor-
raine.— Vul érigé, en 1 790, en chef-lieu de canton
et conserva ce titre sous les organisations succes-
sives; ce canton comprenait les c""' de Dollenhach,
Epping, Erching et Guiderkirch , Escbwiller,
Hollwiller, Noussewiller, Obergailliacb , Ormers-
witler, Rimiing. Urbacb, VVeiskirch et Wolmunster.
— A pour annexes Escbwiller, VVeiskirch et Ohlig-
miibl.
WoLHc>STERB*CH (RcissEAi! de). — Coule Sur le terril,
de la c"* de Reyerswiller et va ensuite se jeter dans
la Scliwolb.
WoLSTROFF, c"" de Metzerwisse. — WuUeilorf, i3o5
(arch. h. de V. AA, 4a). — Woleaiorff, 1469
(abb. Vili. cart. II, f. 5a v°). — WoUtorff, i5io
(i6irf.). — Wolestroff, Vahiroff, Wnltlroff, i544
(pouillé de M.). — Woljfsdorjf, 1579 (Berth. Hist.
de Lux. VIII, 4o). — WouUtroff, 1601 (fonds de
Malle, décl. de biens). — Volechelroff, j680 (abb.
Vill. liasse. Ay. 2).
Etait siège d'une cure de l'archiprélré de Ké-
damge, qui dépendait de la comm"* du Pelit-Saint-
Jean de Metz.
Autrefois Trois -Évéchés, baill. et coul. de Thion-
ville. — Fit partie du canton de Lnttange depuis
1790 jusqu'en 1 80a , et passa à celle dernière date
dans le canton actuel. — A pourannexes les hameaux
de Beinange . Schel, Wingsb'erg, les châteaux de
Reinange et de Wingsberg, et le moulin de Metzer-
- wisse.
WosE.NHOFr, L c"" de Thionville.
WoisTBACH (RiissEAB de). — Prend sa source à
Trittcling, traverse une partie du ban cl du village
de Ponipierre et se jette dans la Nied allemandi-
près de ce dernier village.
VVocsTEiiuHL, m"' sur la Schwolh, c'^de Wolmunster.
WorsTWiLLEB, c"" de Sarreguemines. — WestweiUtu;
1606 (pouillé de M.). — Wpsiwyler, xvii' s' (Loth.
sept.). — IfoiMdpciVer, 1782 (ord. de Lorr. XV,
i38). — Wutzweillor (tab. Par.). — U'usiwiller
(carte Cass.).
Village d'Empire enclavé dans la Lorraine et ap-
partenant au comté de Bliescastel. Cédé à la France
par le traité du a7 septembre 1781-18 décembre
178a, enire le roi et le comte de la Leven, il fui
incorporé à la baronnie de Welferding, qui avait
un bailliage .seigneurial. — Etait annexe mixte de
la paroisse de VVelferdin;; et de celle de Roth.
Autrefois Empire, droit romain. — Fait partie
du canton de .Sarreguemines depuis 1790.
WorsTwii.LEB (Ruisseau dk). — Prend sa source dans
les présd'ErneslwilIcr, traverse les c""d'Ernestwiller
et de Wouslwiller, sur une longueur de 9 kilo-
mètres, et va se jeter ensuite dans le ruisseau de
Diebling.
WuALLKR (La Coin de), fief sur le ban d'Uckange, et
faisant partie de la seigneurie de DisIrolT ( 1681 ,
dénomb. 3o août).
WuRsCHiKOBs, censé détruite, c"° de Rimiing. — La
Censede \Vei»ching, \-]bi (ord. de Lorr. XII, 422 ).
— Harschingen, \ 'jbô (atlas de Bilche, f. 5o). —
Virgin, 1779 (Dur. Lorr.). — Wirschingcn (carte
Cass.).
Démolie vers i8og.
WBRSCHWEiii.ER,vill. détruit , c"" de Bilche. — Wûrsch-
weiler-berg, 1755 (atlas de Bilche, f 76, 94, 95).
Son histoire est absolument inconnue.
WcBsciivvEiLLEn OU WiRscHWEiLLEn,m", c"" de Bitche.
— Voy. OcnSEKMÛHL.
WcRTH (RnssEAC de). — Coule sur le terril, de la
c°* de Garsch et se jette dans la Moselle.
WcRTMLHL, m'", c"' de Saint-Avold. — Situé sur le
canal des étangs de Saint-Avold.
WcBTZELBACH (RoissEAc de). — Coule SUC le terril, de
la c" de Sarralbe et afflue à l'Albe.
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
289
Xarné, m'° sur la Cnisne, c" de Benveille. — Semé,
1769-1790 (arcli. départ. B, 279).
XivBï (Petit-), h. c°' de Grand-Failly. — ■ Superiacus
minor, 1069 (Roussel, Hisf. de Verd. pr. bulle de
Léon IX). — Siwy-le-Pelit sis devant Colomies deJany,
I 273 (iriv. des tit. de Lorr. III , 2.50 ). — Petit Sivry
sur Chaires devant Colmey, 1278 (arcli. comm. s. l'an ).
— Petit-Xeuvry, xï* s' ( chron. Jac. Huss. ). — Xivrey,
1 488 (inv. des lit. de Lorr. supp. 377 ). — Severey,
i5i8 (Mém. Ph. de Vign.). — - Petit Sivry, 1689
(Barr. dom. l. II). — En p«tois : Lo Ptiot Ch'ewy.
Il y avait une seigneurie foncière, fief mouvant
de la prévôté de Longuyon; la haute ju.slice était au
roi. — Était annexe de la paroisse de Petit-Failly
(dioc. de Trêves).
Autrefois Barrois, baill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fait partie, depuis 1790, du can-
ton de Longuyon. — Chef-lieu communal jusqu'en
1 8 1 1 , où il fut réuni à Grand-Failly par décret du
5 avril.
Xivrï-le-Frakc , c°°d'Audun-le- Roman. — Superiacum
majus, loig (Roussel, Hist. de Verd. pr. huile de
Léon IX). — Sivry, 126a (abb. Saint-Picrr', terr.
35iv°). — Cerverey, I958 (ibid.). — Cyvin-i, 1263
{ibid.). — Severey, Cevery, 1 272 (iTii'rf. ). — Civrey,
1 296 (ibid. 352 v°). — Seivri au Mathoi , 1 a98(abb.
Saint-Max. ch. don.). — Cyverei, i3oi (abh. Saint-
Pierr", terr. 355 v°). — Moulin de Civereil, i3i5
( t'AiVi. 353 ). — Moulin de Xiverel, 1 36o (liid. P 354).
— Xeuvry, xv' s' (chron. Jac. Hus.). — Xiwerey,
l/io5 (abb. Saint-Pierr', terr. f 356). — Xivei'ey,
i43g(arch. h. de V. AA, 11). — Xivery-le-Franc ,
1 434 (chron. doy. de Saint-Thiéb.). — Xttirey, i444
(arch. h. deV. AA, 3i ). — Xeverey-le-Franc , tliçfo
(Journ. J. Aubr.). — Civeray-le-Franc , i4g4 (abb.
Saint-Pierr', terr. 358 v"). — Xivery, Xiverey, xvi's'
(ibid. f35i). — Chivery-le-Fran , xvii' s' (Lolh.
sept.). — Sivry-k-Franeais , 1680 (dénombr. arch.
départ,). — Xievry-le-Frans , 1722 (carte Bugn.).
— Xivry on Sivry -le-Franc, 1779 (Dur. Lorr.).—
En patois : Ch'evry-ln-Franc.
La moitié du village formait une seigneurie mou-
vant de la prévôté d'Arrancy, l'autre moitié dépen-
dait du comté et de la prévôté de Mercy. — La justice
haute et moyenne appartenait à l'abb. de Saint-
Pierremont. — Etait siège d'une cure du diocèse
de Trêves (doy. de Bazailles), dépendant de l'abb.
des Bénédictins de Luxembourg.
Autrefois Barrois, haill. de Longuyon, coût, de
Saint-Mihiel. — Fut érigé, en 1790, en chef-Heu
d'un canton du district do Briey qui comprenait
Avillers, Bertrameix, Circourt, Domprix, Higny,
Joudreville, Landres, Mont, Murville , Piennes,
Preutin, Saint-Supplet et Xivry-le-Franc; passa,
sous l'organisation de l'an m , dans le canton de Cir-
court et, en 1803 , dans le canton actuel. — A pour
annexe Circourt.
XoBViLLE, c°° de Gorze. — Sione villa infago scarpo-
tiensi, 849 (cart. abb. Gorze, tit. 53). — Sumtonit
villa inpago scarmensi, 858 (ibid. tit. 69). — Xon-
villa, i346 (inv. des tit. de Lorr. II, p. 958). —
Chomille, i544 (pouilléde M.). — Xonville, vulgai-
rement Ctwnville, 1 779 (Dur. Lorr.). — Schonville,
1681 (dénombr. 7 juin). — En patois : Ch'onvelle.
Fief avec droits de justice haute, moyenne, basse
et foncière mouvant du comté d'Apremont (1681 ,
dénombr. 28 juin). — Était annexe, avec vicariat
résident, delà paroisse de Sponville.
.Autrefois Barrois, baill. de Thiaucourt, coût, de
Saint-Mihiel. — Fit partie du canton de Mars-la-
Tour de 1790 à 1802, époque où il fut classé dans
ie canton actuel.
Yron ou Iros (RrissEAL d'). — Prend sa source dans
les clangs de la Chaussée (Meuse), puis traverse les
territ. d'Hannonville-au-Passage, Ville-sur-Yron,
VilIe-aux-Prés, Droitaumont (annexe de Jarny)
et Conflans , où il se jette dans l'Orne. — Fluvius
Oran, 119a (abh. Saint- Vinc. bulle de Cél. III).
Moselle.
— Yroma, Vronna, i544 (pouillé de M.). — Iron,
'779 (Dur. Lorr.).
Le nom d'Yron paraît être la contraclion de celui
A^Ibliodnrum, que les Gaulois donnaient à ce cours
d'eau , nom également porté par le Heu où il était
franchi par la route de Divodunim à Verodunum ,
37
290
DÉPAHTEMENÏ DE LA MOSELLE.
tout près irHaniionville-au-Passa(;c. — Voy. Ibi.io-
DIRUU.
YsiNG, I). c°" d'EberswilIcr. — înixng, 1779 (Dur.
l,orr. ). — Ysing, Ensing ou Insinij (dicl. Viv.).
Fait partie du canton de Bouzonvillo depuis 1 790.
— Annexe de la c" de Férange jusqu'au 96 avril
i8n , où ils furent ensemble réunis à EhiTswiller.
— Faisait partie de la communauté- de Férange cl
de la paroisse d'Eberswiller.
Autrefois Lorraine baill. de Rouzonville, coul.
de Lorraine.
Yin, près de Thionville, à droite de la Moselle, lieu
célèbre par le concile qui .s'y tint et qui porte son
nom; fut siège d'un comté sous les Carlovingiens.
— Comitatus Judiacentis , ix* et x s" (Teiss. Hisl.
Thionv.). — Secui TuedonitviHam m loco qui dtcitw
Judicimn, Slilt (actes du conc. d'Yûtz). — Comilalwi
Jitdicii, 960 (ch. cmp. Otli. I", cart. Suint- Pierre).
— Comitatus judirieiisit , 978 {ihid.).
Ypti ( Basse-) , c°° de Tliionville. — leulz , Geutz, i S'^/i
(pouillé de M.). — Judlz, xtii's' (carte Tass.). —
Lut:, i6o() (pouillé de M.). — NiderJoutz, 166/1-
166,") (arch. départ. B, aSg). — Ilz, 1686 (gén.
de M. dora.). — Yeutz, Yeul batte, iiu\' s' (pouillé
de M.). — En allemand : Nietler-Geils.
Village de la seigneurie de Moilberg. — Siège
d'une paroisse de i'archiprêlré de Thionville, (lui
avait pour annexes Yiitz-Haute, Macquenom, Kunt-
zig, avec la censé de Helpcrt et la chapelle Henm-
quin.
Autrefois Trois-Évéchés, baill. et coût, de Tliioii.
ville. — Fit partie du canton de Kœnigsinacker de
1790 à 1803, époque où il passa dans le canton
de Thionville. — A pour annexes les hameaux de
Haule-Yûtz et de Macquenom et la ferme de Hel-
pert.
YiiTZ (Haute-), vill. c'" de Basse-Yiitz. — Obei-
ieutz, 1606 (pouillé de M.). — /(;, 1G86 (gén. de
M. dom.). — Yeutz, Yrut-Haule, xviii" s" (pouillé
de M.). — En allemand : Ober-Geils.
Village de la seigiTeurie de Meilberg. — Annexe
de la paroisse de Basse-Yûlz. — Mêmes juridic-
tions et mêmes cantons qu'à l'article pn'Ci'dent.
— Commune jusqu'au 19 mars iHio, où il lut
ri'imi é Basse-Yûlz.
Le village de Haiile-Yûlz fui détruit le a.'> juin
181.') pendant le blocus de Thionville par le gou-
verneur de cette place afin d'en découvrir les abords
de ce côté. Cette localité ne fut rebélii' qu'en 1817,
mais sur un autre emplacement.
Zkw (La Cobb de) ou d'Ezako, seigneurie mouvant du
roi sur le ban de Metzeresche (1681 , dénombr.
7 juil.). — Voy. Metzeiieschb.
Zell ou Zbllen (Païs de la). — Zeltekuwe, ia85
(ch. abb. Wadgasse, Kremer, Ard. Gesch. II, '^7'!).
ïLL ou Zelle.v (RiissEAc de) OU Zellesbach — Pi-end
sa source près du château de Hellimer, traverse les
c°" de Hellimer, Petit-Tcnquin , Hilsprich, Kinger
l't Petit -Rohrbach, sur une longueur de U kilom.,
l't se jette dans l'Albe. — Cella ,1191 (abb. Longev.
conL des biens).
Zellen, L elni'", c"* de Petit-Tenquin. — Cella, 1 1 36
( D. Cal. Orig. de la maison de Lorr. cxciij ). — Cella ,
ihhli (pouillé de M.). — Zell, iSgA (dén. Th.
Alix). — [^prieuré de Zelle, 1681 (arch. départ,
dénombr. a'i avril). — Zelle, chapelle, xviii' s'
(pouillé de M.). — Le prieuré de Zell, 1751 (ord.
de Lorr. VUI, 28a). — Celle, Zel, 175O (D. Cal.
not. Lorr.). — Zelle ou Celle (dicl. Viv.).
(jagnage de la maiiie de Hilsprich.
Etait annexe de la paroisse de Hellimer. — Un
prieuré dont il ne reste plus do traces aujourd'hui
y avait été fondé , en 1 1 a 'i , par Maynard , comte de
Morsperg, qui le donna à l'abbaye de Saint-Denis.
O prieuré existait encore en 1 7O9 , mais il était déjà
complètement ruiné en 1788. — Ihioratus Celle,
i5'i4 (pouillé de M.). — Le prieuré de Selle , iè'ih
(Journ. D. Flor.).
Zelleiies (RuissBAD de). — Prend sa snurceà Garsch,
traverse ensuite la c" de Cattenom sur une lon-
gueur de a kilom. 5oo™, puis va se jeter dans la
Moselle.
Zbtting, c°" de Sarreguemines , à gauche de la Sarre.
— Zf)dini{en, ihUo (Schultze,der Blicsgau, 78). —
Zetliniren, 1606 (pouillé de M.). — Sedinjf (carte
Cass.). — En allemand : Sellingen.
Zettingetson annexe Diedingétaient terres d'Em-
pire enclavées dans la Lorraine et a|)partenaient au
prince de Nassau-Sarrebrùck. En 1797, ces villages
tirent partie du département de la Sarre et ilu
canton de Sarrebrûck; ils furent réunis, par décret
impérial du .5 avril i8t3, au déi)artement de la
Moselle et au canton de Sarreguemines. — Siège
d'une cure de l'archiprétré de Hornebach, qui avait
DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE.
291
Dieding pour annexe. — A pour annexes Diedini;
et le moulin do Dieding.
Zetting, quoique réuni au dép' de la Moselle,
continua jusqu'en iSaa à faire partie du diocèse de
Trêves.
Zeubakge, h. c"" de Flaslroff. — Soeriiigas in Mos-
lami, 720 (abb. Priim, ch. don. s. l'an). — Syrin
in pago melensi, 926 (abb. Saint-Max. ibid. ). — Si-
reringa, vi° s* {ibid. décl. de biens). — Zuringa,
xi' s' (abb. Mell. rôle des droits). — Sireringm,
(archev.deTrèv. décl. de biens). — Zuriiigen, i5g4
(dén. Th. Alix). — Xoirange, 1680 (dénorabr. arch.
départ.). — Serange, Zeringen, 168a (dénombr.
3i août). — Zen-ange, 1698 (terr. de FlastrofT). —
Souringen , 1 7 5 G ( carte Vaug. ) . — Souringes ,1762
(carte Lafosse). — Zérange, 1779 (Dur. Lorr.).
— En aUenaand : Smingen.
Siège d'un fief et d'une justice haute, moyenne
et liasse mouvant du roi de France, de laquelle
dépendaient lîetting, Gongelfang, Garidren et un
gagnage sis à Fiastroff, 1682 (dénonib. 17 nov.);
en outre, une partie du village dépendait de la sei-
gneurie de Fréraestroff [Prusse] ( 1681 , dénombr.
27 juin). — Faisait partie de la communauté de
Gongelfang el de la paroisse de Neunkirchen (dioc.
de Trêves).
Autrefois Lorraine, baill. de Bouzonvillc, coût,
de Lorraine. — Fil partie du canton de W'aldwisse
en 1 790 , de celui de Gros-IIémestroff sous l'organi-
sation de l'an m, et passa en 1802 dans le canton
deLaunstrotf (e°°de Sierck en 180C). — Commune
jusqu'au 9 septembre 1811, époque où il fut réuni
à GrindorfT; détaché de cette comnmne et réuni à
FlastroCT par ordonnance royale du lA avril 1867.
Zedraxge (Ruisseau de). — Coule sur le terril, des
c°" de Colmen et de Flaslrolf.
ZiEGELHÛTTE, nom allemand de toutes les tuileries.
ZiLLANGE, m'", c"" deCharleville.
ZfMBACH (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"" de GrosbliedersIrofT.
ZiimiNG, c°° de Boulay. — Zimmingen, i6ii (abb.
Longev. échange s. l'an). — Zimin, 1681 {ibid.
dénombr.). — Zenning (carie Cass.). — En patois :
Semin.
Ancienne annexe de la paroisse de Boucheporn;
fut érigée, le 1 a octobre 175.'), en siège d'une
cure de l'archiprêlré de Saint-Avold, dépendant de
l'abb. de ce nom.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coul.de Lor-
raine. — Fit partie du canton de Longeville-lez-
Saint-.\vold de 1790 à 1802 et passa à cette date
dans le canton actuel. — A Betling pour annexe.
ZiMMijiG (RiissEAU de). — Prend sa source près de
Hallering, traverse le territ. des c°" de Zimming
et de Longeville-lez-Sainl-Avold el vient affluer à la
Bosselle.
ZiMNEnwAi.D, f.c"° de Scborbach; construite, en i8')7
sur un bois défriché.
ZiBZEL (Alt-), f. c"" de Sturzelbronn. — Voy. Ai.t-
ZlNZEL.
ZiNZEL (La), rivière qui prend sa source au Hohefurst,
près de Lemberg , reçoit le ruisseau de Moder, puis ,
après avoir traversé les c"" de Mouterhausen et de
Ba-renthal sur une longueur de 8 kilom., entre dans
le dép' du Bas-Rhin el va se jeter dans le Rhin à
Drusenheim. — Cinzele, 1 196 (ch. abb. Sturz. D.
Cal. II, pr. s. l'an).
ZiNZEL (Neu-), f. c" d'Eguelshardt. — Voy. Neu-Zinzel.
ZiszELBACu (Ruisseau de). — Prend sa source dans la
forêt de Waldeck et se perd dans le GralTenweyer-
bach.
ZiNZiNG, h. c°° d'Alsting, à gauche de la Sarre. —
Zinlsingen, iôç)li (dén. Th. Alix). — Zinzingen ,
1618 (partage de la terre de Forbacli). — Zinl-
zing, xvm' siècle (pouillé de M.). — Zingzing (dicl.
Viv.).
Village du comté de Forbach. — Faisait partie
de la communauté d'Alsling el de la paroisse de Hes-
seling.
Autrefois Lorraine, baill. de Sarreguemines ,
coût, de Lorraine. — Fait partie, comme annexe
d'Alsting, du canton de Forbach depuis la forma-
tion de ce canton, en 1790.
Zo.iDRASGE, h. c'"'de Marange. — Suringa, 1285 (abb.
Longev. acens' s. l'an). — Soudereinga, Sunder-
dinga, i356 {ibid. plaids-ann.). — Zondredenge,
iio6 (liste des vilL). — Gonderingen, iSgi (dén.
Th. Alix). — Sonderingen, xvii' s' (abb. Longev.
état des biens). — Sonderange, xviii' s' (pouillé de
M.). — Sondrange, 1702 (terr.de Brouck). — En
allemand : Sumieringen.
Village dépendant par moitié des seigneuries de
Varize et deLongeville-lez-Saint-Avold ( 1682 , dé-
nombr. 3 oct.). — Faisait partie de la communauté
el de la paroisse de Marange.
Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, coût, de
Lorraine. — Zondrange fut classé dans le canton
de Raville en 1790, puis dans celui de Varize, et en
1802 dans celui de Faulquemont, toujours annexe
de Marange.
ZoNDBANGE (Ruisseau de). — Coule sur le territ. de la
c"" de Fouligny, où il se jette dans la Nied.
ZouFPTGEN,c°''deCattenom. — Zulvinge, i3i4 (Mém.
Soc. Lux. 1 862, ch. s. l'an). — Suffgem, Sajtgen hœc
37.
i9-2
DEPARTKMENT DE LA MOSELLE.
e»t Ecora ySouffgen ,StiJfige>i ,Seuffgen , i54/i (pouitlé
de M.). — Sufgen , 1 606 ( i6i<i. ). — Soeftgen , 1 685
(dénomb. o mars). — Soufstgen, Soufftegen , xmi's'
(pouilléde M.). — ■■ Suuftgen, 1702 (tcrr. du ban).
— Soufgen, 1769 (dénombr. a/i mars). — Zouf-
Jiemte, 1756 (Stemer, dcp' M.). — Soujtgen ou
ZoiiJJienne (dicl. Viv.). — En allemand : Suftgeii.
Siège d'une des sept mairies de la seigneurie de
Kodemack ( 17&9, dénombr. a 4 mars). — Cure de
l'archiprêlré de Tbionville, qui avait pour annexes
les censés de Bockcnhofl', de la Siiisserie et de Vo-
guelResang.
Autrefois Trois-Evêchés, baill. etcoul. de Tbion-
ville. — .Appartint au canton de Itodemack de 1 790
à 1802 et passa à cette dernière date dans le canton
actuel. — A pour annexes les fermes de lîetlinj;,
de Voguelgesang cl de BockenliolT.
ZoiiPFTGEN (Ruisseau de). — Prend sa source à Zoullt-
gen , traverse les r°" de Zoufftgen , Roussy , Boust ,
GrandeBreisIroff, Fixeni el Gawisse, sur une lon-
gueur de a a kilomètres, et va ensuite se jeter dans
la Moselle.
Zobfftoen-Basse, forêt domaniale de ;<i.') becl., c°"de
ZouiTIgen.
Zol'FrTGE^-HAUIï, foret domaniale de 351 hect. , c"
de Zoufllgen.
TABLE DES FORMES ANCIEÎNIVES.
Abbatis-i-uria. Abbéville.
Abbatis-vilia. Abléville.
Abbcii dit Burgalbe. Sarralbe.
Abbci'tiiigen. Olberding.
Abbovuilie. Abbéville.
Abbowcy. Auboité.
Abe en Solnoy. Aube.
Abechowa. Albe [Pays de /').
Abelica, Ablica. Albe (L').
Abeiiville. Abbéville.
Abigney. Aabignij.
Abondance. Hagondange.
Abouvvey. Auboué.
Abowé. Auboue.
Abowels. Auboué.
Abris. Aoury,
Abuefviile. Abbéville.
Accort. Caulre.
Aceium. Essey. "
Acerouviile. Erroiwill»,
Acey. Ancy-sur-Moselle.
Achain. Achen.
Achkena. /lc/ie«.
Acier (Bail d'). Essey.
Aconiaca Unis. Oorze.
Aculeum. Queuku.
Adensirque. Sierck-Haul^.
Adiencoiirt. Adaiiicourt.
Adingias. Edange.
Ad Labriaui. Labry.
Adtantina viUa. Audun-le-Roma».
Adud. Audun-le-Tiehe.
Aers, Aerz. Ars-sur-Moselle.
Aettiiigeii. Euiiig.
Affiny. Avigy.
Aguarlinij. Ilargarten-aiw-Mines.
Aidclingen. Aidling;
Aidinjjen. Edange.
Aignerey. Ennery.
Aimas au Malois. Auinet:.
Aingesange. llingnesange.
Airs delez Coulembey. Ars-Luquenexy.
Air-sus-Muzelle. Ari-sur-Moselle.
Aisches. Aix.
Aivencey. Avancy.
Aivre,\cy. Avigy.
Aixeraiiie. Oierailkt.
Aix-siis-Moselle. Ars-siir-Motelle.
Aizeraule. Ozerailles.
Aiani-mons. .illainoiil.
Alba. Aube.
Albaiii , Aiben. Sarralbe.
Albe. Aube.
Albcrtnaumeii. Obernaumen.
Albenveiller. Weiller.
Albeizwiller. Wilicneald.
Aibritch. Aoury.
Alcrcnge. Algrange.
Aidinga, Aidingen. Alting.
Aldorph. Altroff.
Aieinons, Alenniunt. AlémoiH.
Aleriœ. Vallièrea.
.Aieuinont. AlénCont.
Alfringa. Uolving.
Algiii. Ahing.
Algringeii. Algrange.
Algy. Olgy.
Aliasingas. Elzange.
Alieyum. Ay.
Alingias. Adelange.
.Alkeringis. .Algrange.
Alkiringes. Algrange.
Aiîestorfre. Alroff.
Aiietorfe. Altroff.
Ailexey. Olgy.
Alling. Ualling.
Aiiixey. Olgy.
Ailondracuni. .Wondfelle.
Alraanviller. Amanvillers.
Alraireraoïit. Mérnumont.
Almoii. Aumont.
Ainowfi. Anoiu\
AIringes. .ilgnmge.
Aisiiigeii. Ahing.
Alslein. Dalstein.
Aiterdaumen. Obermiumen.
Aitestorfr. liixange.
AlteviUc. Allwiller.
Alteweillcr. Altwiller.
Aitirppen. Mtrippe.
Allor. Allrnff.
.Altouppen. Allrippe.
Altring. Ahting.
Aitruppe. Allrippe.
.Altus pagus. Mlroff.
Aiub. Aube.
.Alvange. Elvange.
Aïve. Aube.
Alxey, Aizy. Olgy.
Anianlia. Mance.
Ameiz. Aumett.
Amelei'viilc. Amnéville.
Ameniviiie. Amnéville.
Amerelii viila. Amnéeilli'.
Ames. Aumetz.
-Ainetz. Aumetz.
.\molzwi11er. Petil-Ebcrxailbi
294
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Amilaii;;e. AiiwUiige.
Anceiaciiin. Anaj-le:-Soli;iie.
A nceiuin , Ancheium. Ancy siu-Moielk.
Anchewciller. Einchmller.
Aiidesir, Andosir. Sierck-llaule.
Andreney. Andeniy.
Aneriaciiin. Enncry.
Anery. Ennery.
A iigelanijes. Inglange.
AngoUlatiges. llagundange.
Ai]gondaii|;c. Hagondmtge.
Aiiguelanges. Inglange
Aiiiiccpyum. Ennery.
Aiinorevum. Ennenj.
Aiiowe. AnouT.
Anpeldingen. Ameling.
Aiishcrcs villa. AngeviUert.
.insieviller. AngeviUert.
Ansuis de ieiî Soigne. Annj-le: -Soigne .
Aiisviliers. Ancerville.
Answeiller. Angevillert.
Antcly. Antilly.
Anliiloo. AntUly.
Antranges. OEulrange.
Antrangi. OEiitrange.
Anxivillers. Angevillei-n.
Aiizediiiges. Anzding.
Appaiigcs (La Grainge d'). Epange.
■* Appiugis. Epange.
Apiiril. ;4i!n7.
Arclianccium. Argancy.
Arclianciacuin. Argancy.
Arclies-sur-Moselle. Aritar-ilotelle.
Arcs. Art-tur-Motelle.
.\rcubu8 prope Coliimbey. .in-Laque-
iwxy.
Arcubus supra Moseliain. .irt-mr-lHo-
telle.
Arcus. Art-tur-Motelle.
Arcus juila Columbiers. Ar>-Laque-
nexy.
Arcx. An-tur-Motelle.
Ardanvillc. Amanviller».
.Arduchaïups (L'). Ladonchampn.
Aieceyum. Ay.
Aieis, Areiimi. Arry.
Arenviller. Angevillers.
Argeiiza. Arriance.
Ark. Art-mr-.Voaelk.
Arkaiicey. Argancy.
Ai'lefung. Remelfang.
Arioiicourt. Uauconcourt.
AimanviUe. Mainvillers.
Armeslrolî. Arraincourl.
Armevilla. Amnéville.
Arovilla. Errouville.
Arracourl. Arraincourt.
Arraye. Arry.
Arrey-sus-Meieiic. Arry.
Arrig. Arry.
Arrivait. Orival.
Arsancourt. Feisaincourt.
Ars de ieis Bourny. Ars-lAïqntine.cy.
Ars des Genctaires. Art-Laquencnj.
Ars-les-Cunexy. Ars-ljsqnencxy.
Artli. Arê-tur-Uoielle.
Artonfayt. Relonféy.
Arumvilla. Errouville.
.Ascb. Aix.
Asmange sur la Sarre. Sancinmiiing .
Aspiciuin. Daipich.
.\stelaincourt. Chelaincourl.
.\8trise. HatrUe.
Aswilrc. Amllert.
Alorf. Allroff.
Atrizo. Hatriu.
Al»ye. Altwiue.
.\iibe,Aubles. S(irra/é«.
.\ubocourt. Aboncourt.
Auboncuria. Aboncourt.
.4ubonwey. .iuboué.
Aubous. Attbouc.
Aubouwey. Auboué.
Aubouy de la l'eau. Aubour.
Auboyez. Auboué.
.\ubuys. Au6ou^.
.\ubreck. Obrick.
Aucliastel. Achalel.
.Audeiiavcti. Odaihoven.
Audcnsirk , Audesir. SUrck-Uaute.
Audcux-Ie-Thieui. Auàun-k-Tkhe.
Audéve-le-Romain. Audun-le-Boman.
Audieux. Audun-le-Tirhe.
Audrefang. Oderfang.
Aueigiiey de coslé Villers. Augny-toiu-
Grimont.
Aufflcvilie. Ajfflévitle.
.Augnegny. Augny.
.\ugondande. Hagondange.
AugwiUers. .iudwillei'.
Au|;y. Ogy.
Aulbe. Sarralbe.
.Aulbecourt. Aubécourt.
Aulbingny. Aubigny.
.Aulegia. OUey.
Aulegio (Cella de). Olley.
Auleyneyum. Augny.
Auligiieium. Augny.
Aullourf. Allroff.
Aumécourt. llomécourt.
Aumellaiige. Amelange.
Auncurtis. Haucourt.
Auniaco, Aungney. Au^iy.
Aunoiilx-la-Grairige. ;4noiu;-/a-Grflng'e.
Aureovilier. Orival.
Aurey. Arry.
Aurigny. Augny-toiu-Grimonl.
Aurouville. Errouville.
Auteiii (L'). Olhain (L').
Aulhilly. Aniilty.
Auve. Aube.
.iuvegnoy. Augny. •
Auvigny. Augny-toM-Grimuul.
Auvilers. .\villers.
Auvillers. Audailler.
Auwingiiey. Augny.
Avèche. Attjiny.
Aveller. Arillert.
Aveniacum. Augny.
Averzi'y. .ivigy.
Avigny. Augny-tom-Gritiinnl .
Aviniago. Augny.
.\vrey. Avril.
Avricli. Aoury.
Avry. Avril.
Awdcux. .Kttdnn-k-linmun.
Aweconcourt. Uauconcourl.
Awcdeux. Audun-le-Romait.
Awegny. Augny.
AH'eigney. Augny.
Awerey. Avril.
Awerry. Aoury.
Awlbe. Aube.
Awuigney. Augny.
Aye. Ay.
Ayeyuin. Ay.
Ayriance. Arriance,
Aylyum. Ay.
Azraille. Ozerailles.
.\z-sur-Mii8clle. Ari-sur-Motelk .
B
Bacekeris. Beckerholti.
lîacendal. Daizendnt.
Bacbi. Béchy.
Bacie. liarsl.
Bacompierre. Baaompierrc.
liaiangeos. Bégny.
Baieuville. Bévilk.
Baigneuels, Baignues, Bagneux.
Baigneulf. Bngneua-.
Baitleuf. Bagneux.
Baillcuf. Baslieiix.
Bains de Bitume. Walschbronn [Les
Bains de).
Baissc-Selie. Seilfe (ta).
Baissey. Béchy.
Baileiieviile. Bettlainville.
Baililiey. Batitly.
Baixey. Béchy.
Baizeile. Bazailk.
Balderinga. Balkring.
TABLE DES FORMES AiNClEINNES.
295
Ballendal. BaCzendnl.
Baiieren. lîeyren.
Mallodiuin. liasUeua:.
iiananocartis. Bimcouri.
Ban de ia Botter. Ban di- la Itottc.
Ban-Mùhl. Walschbronii (Le Moulin de]
Banomjija. lioncoiirt.
Baiischborn. Uoarlieporn,
Bativadus. AnhoHv.
Bareiishof. Parelle.
Barendorf. Uaroncille.
Bat-exem. Uarst.
Barnecheheyt. Banl.
Baroches. Paroisses {Les).
Baroriis villa. Baroimille.
Barsclles, Baselles. Ba-ailles.
Basoiicuria. Bazoncouri.
Basse Beb-Veul. Bévoij (La Basse-).
Basse-Beurey. Brvmj ( La Basse-).
Basseiuni. Bécluj.
Basseiuin. Btichy.
Bassiacus. Béchy.
Bassonpier. Bassoiiipionr.
BasflonviMe. Bazonville.
BilstilJy. Batilly.
Baudiaca unis, (jorze.
Baiistorf. Boustrojf. .
Jiauviliers. lUinvilkrs.
Baxy. Béchy.
Bayeville. Bnille.
Bazoncort. Bazoncimrl.
Beanfje. Bégny
Bcbinjf. Gaubimng.
Bebris. Bibiche (drande-).
Becberdorf. Bestroff.
Bechlinchen. Bellanjre.
Beddenacker. Bettnack.
Bedeborn , Bedebur. BeUwillev.
BedestrolT. Pontpierre.
Begengon. Bégny.
Bebieville. Bérillc.
Beingen. Bégny.
Beinirigerlioff. Bèning.
Belcbarap. Béchamp.
ficlchei'holtz. Beckerholt:.
Bcieiardi curlis. Butricourt.
Belinga. Béning-kz-SaijU-Avold.
Belleroy. Bévoy (La Bas^c-).
Bellc-Staincb(t. Belle-Tanclie.
Beilomoiis. Beaiimont.
Bc]lum campum. Bècliamp».
Bellum starjnuiii. Belk-Tanche.
Bclsdorf. BettlainvUle.
Belidfiaga viîïa. Beuveille.
Bemont. Bcaumonl.
Bengwies. Gawissc.
Beningen. Bining-lez-Rohrbach.
Bennaye. Bannay.
Boiiiiinca. Béidng-lcz-tiuinl-.'iiiold.
Benringa. Béninj>-lcz-Saint-AmUI .
Bonlriiiga. Ilinckangc.
Bcmigo. Béning-kz-Sainl-Avold .
Bercbo. Berg.
Bei'cbeni. Bnilunn-la-Ville.
Berckcym. Brehain-la-Ville.
Bei'fiMcken. Berfunj;.
Bergeacis. Bréhain-la- i'ille.
Bergs. Berig.
Bericb. Berg.
Beiiiiga. Belring.
Berkhyeni. Bréhuin-la- Vilk.
Bcrmaon. Bernawcs.
Bernalinoiit. Bernaumout.
Berlcringe. Bcrtring.
Bertmeringas. Bertrange.
Bertramitié. Bertrameix.
Bertrandmcy. Bertrameij:
Bcrulli villa. Briwille.
Beryc. Berg.
Beryli. Berig.
Besainge. Bising.
Beslorff. Beltlainville.
Bctelarii villa. BcttlainviUe.
Bethen ville. Bcltainvillcrs.
Betbleville. Bettlaimille.
Belins. Betling.
Belstni-IT. BeUlaimiUf .
Bell. Belting.
Belting. Beddingeii.
BcUowiller. Betluinvilteis.
Beudeiinge. Budling.
Beudoinges. Badange.
Beui'aij. Bovoy (La Basse-).
Beuren. Beures. Bure.
Beiiry. Bcvoy (La Haute-).
Bcuviile. Beville.
Beveus. Bévoy (Lu Haute-).
Bevingen. Bcuvange-sous-Juslemont.
Bhctieville. BettlainvUle.
Biberschin. Bibiclie (Grande-).
Bibingcn. Beddingen.
Bibonis mons. Beaumont.
Biche. Bitche.
Bicbingen. Gaubiving.
Bienges. Bégmj.
Bieure. Bibiehe (Grande-).
Billay. Boulay.
BUloiivilla. Bionvitle.
Bilstcin. Bilster.
Biislein. Bisten-im-Loeh.
Binga, Bingeii. Bionville.
Bingen. Béning-lez-Saint-Avold.
Binguon. Bégny.
Bisangalen. Bising.
Bisangis. Bising.
Bisbach. Busbacli.
Bischolls-Hombnrg. Ihmbourg-Haiil.
Bisiza. Berlize.
Bissoiicourt. Buzoncoarl.
Bista. Bislen-im-Loch.
Bistainlocb. IHsten-im-Litch.
Bistan. BistcH'im-Loch.
Bislorf, Bistroff.
Bistorff. Brcistrojf ( Grande-).
Bilainvilleirs. Beltainvillers.
Biles. Bitelie.
Bilstein. Bislen-im-Loch.
Bitleriiigen. Willring.
Bilze. Bitche.
Bitzing. Bising.
Bivei'scliinn. Bibiehe (Grande-).
Bizzersdoi'f. Bistroff.
Bizzinsdoif. Bistroff.
lîlabivuile. Plappeville.
Biaise ( La ). Bliese (Lu).
Blaiicha. Blanchard.
Blandelfîngeus. BrandelJ'ung.
BlanveuilJe. Blellange.
Blaruyt. Blory.
Blrdange. Blettunge.
Blesa. Bliese (La).
Blesborne. Boucheporu.
Blesitchowa. Bliese (Piiy.i de lu). ■
Blidendorf. Grosbliederstrnff'.
Bliedeislorll'. Grosblicdcrutroff.
Bliesicligowe. Bliese (Puys delà).
Biise (La). Bliese (La).
Blithai'io villa. GrosbliedersU-iiff.
Biorens, Uloru. Blory.
Bloureus. Blory.
liloiiruy, Blouiy. Blory.
Bock. Beckenhoff.
Bodingias. Budunge-sons-Justeinont.
Bodulli villa. Labauviile.
Bœkei'is (In ). Beckerhotl:.
Bœltingen. Betlange.
Bœu , Bœuf. Beu.r ( Bas.ie- ).
Bœvillare. Beuvillers.
Boiemonlel. Boismont.
Boinvillc en Janiisis. Brainvillr.
Bolacum. Boulay.
Bolagîum. Boulay.
Boliclien. Boulay.
Bolkc. Boulay.
Bollas. Boulay.
Bollet. Boiday.
Bollinga. Boulange.
Bolsinga. Boussange.
Bomont. l'eaumont.
Bomunt. Beaumont.
BoiibudcrstorCf. Bambiderutroff.
BonfagiL Bonfcy.
Bonbubaiisen. Bonnelumsse.
Bonne-Fontaine. Cadenborn.
296
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Bonnebaut. Bonnehoiute.
Bonny. Bomy.
Boiiuso. BonnehoMie.
Boiiviilarc. Bonrillen.
Boppères. Boucheporn.
Bortiiiga. Berirangc.
Bos. Freybouse.
Bnsivilla. Bouzonville.
Boslange. Bouêtangf.
Bosonis curtis. Baioncoiir/.
Bosonis villa. Bouzonville.
Boiichitij;. Bockange.
Boiichpert. Boucheporn.
Boukclinf^cn. Borkange.
Boulla. Boulay.
Bouliers. Boler.
Boumont. Beaumont.
Boupperon. Boucheporn.
Bourdes. Borde» (Let).
Bourg-Kultich. Rousty-lc-lioar/;
Bourg-le-Roinain. Kakmbourg.
Bourgt. Bouft.
Bournay. Bomy.
Bouschbereii. Boucheporn.
Boustro. BouttroJT.
BoavclingeD. Bockange.
Bouxey. Buchy.
Bouz. Freybome.
Bovcliciirt. BonviUer$.
Bovenestor. Bouttroff.
Bovilla. Beuvillen.
Bovingen. Beunange-iout-Juêlemonl.
Bracoiiis villa. Bnronci/fc.
Bragida. Briey.
Braidit. Bradin.
Brandcifaod. Brandclfing.
Braville. Brainville.
Breborchem. Bibiche {Grande-).
Brecbcm. Bréhain-la-ViUe.
Bieckdorf. Hinguesange.
Breicbelingen. Brecklange.
Breistordst. Breiatroff.
Breiysgen, Breizsgin. Preùche.
Breinen-DoU. Bremenâehel.
Brenval. BaromilU.
Brcnval. Bronvaux.
Bretlendorf. Burtoncourt.
Brettoncourt. Burtoncourt.
Breiisdorf. Breistroff (Grande-).
Breylingen. Bmlange.
Briarum , Briada. Briey.
Bribra. Brimba.
Brici, Bricium. Briey.
Bric (La). Labry.
Brieiz. Briey.
Brigegium. Briey.
Brihenas. Bréhain-la-Ville.
Briken. Blieibrucken.
Bris (La). Labry.
Brisichi. Preisch.
Britecha, Britenacba. Brettnach.
Britcndorp. Breittrof (Grande-).
Brithenac. Brettnach.
Briye (En). Derant-kt-Ponlii.
Broccbi. Brouck.
Brocey. Brouck.
Brocbens. Brouck.
Brockers. Brocken.
Brondorf. Grindorf.
Broweire (La). Bruyère (La).
Bruchein. Blicsbrucken.
Brucborbach. Rohrbach.
Brtichllet. Bronvaux.
Bruchrorbafh. Bohrbach.
Briicke. Pontigny.
Bruckereg. Ilingneumge.
Bruco. Brouck.
Bnich. Brieux.
Briiiiislorf. Brei»troff (Grande-).
Brnnnacha. Beyren.
Bruque. Pontigny.
Briivillarium. Bruville.
Bryeyum. Briey.
Bu. Beiur (Haute-).
Bubbingen. Beuvange-soiu - Jutlemoiit.
Bubeling. Bibling.
Bubelstorir. Bouttroff.
Bubingen. Gauhiving.
Bublingen. Pihlange.
Biicli. Buchrriller.
Buchangcs. Bockange.
Bucliewaldn. Bvichewald.
Bucbfli't. Bronittiur.
Bucbinga. Bockange.
Buckingin. Bockange.
BiiclisF. Berlize.
Bucsarias. Bouriére».
Budcliacuni. Budiing.
BudersdorfT. Bambiderttroff.
BiidersIorlT. Bambiderstroff.
Budersiroff. Pontpierre.
Budestroll. Groabliedergtrnff.
Budeswilre. BoussewiUer.
Budinacha. Buding.
Bndinga. Bubingen.
Budiiiga. Buding.
Budingen. Biding.
Budsa. Bibiche (Grande-).
Bucfanges, Buefingen. Beuvange-mtu-
Justemont.
Buengwiss. Gawiase.
Buerey. Bnry.
Buesse. Bou(»e.
Buesweiler. Beuvillers.
Buevenges. Beuvange-êou»-Justemonl.
Buey. Buy.
Buczbacb. Boushach.
Bufviilc. Bnwillcrs.
Biighel-Hagenbaeh. Hnmbnch.
Buinga. Bionville.
Buisniigc. Bomtange.
Bulchwirc. Buchwiller.
Bulmont. Beaumont.
Bunestroff. Bousiroff.
Buntrange. Bertrange.
Buodelinga. Budiing.
Buositiga. Bnuseangc.
Buosonis villa. Bouzonville.
Buray. Buré-la-Forge.
Burdis supra Valioris. Bordes (Let).
Bures. Beyren.
Burey. Buret.
lîurgalbe. Snrralbe.
Burgum sanrli Juliani. Saint-Julien-lez
Uetz.
Buriacum. Buret.
Burias. Beyren.
Buris. Bure.
Buris. Thury.
KnrVno. Berlize.
Burnocba. Bomy.
Bunii'u in comilalu MelenBi. Bomy.
Burrey. Bnrc-la-Forge .
Bursbarh. Boutbach.
Burseriis. Buxiéres.
Bursingen. Biting.
Burtrancort. Utirtoncourl.
Bury. Kaleînbourg.
Bury-la-Villi'. Buré-la- Ville.
Hu.s. Beux (Basse-).
Busbornuni. Boucheporn.
Busdingen. Budange.
Buscaco. Buchy.
Buscio. Buchy.
Busingeii. iiising.
Busonis cuilis. Bazoncourt.
Busoiiis villa. Bouzonville.
Busparnnm. Boucheporn.
Busperna. Boucheporn.
Bussingen. Boussange.
Bussweiler. Boussewiller.
Buslroff. Bislroff.
But. Buy.
Butewire. Bousseviiller.
Buxarensis finis. Buxiéres.
Buiei. Béchy.
Buïeriœ. Buxières.
Buxi. Buchy.
Buzy. Buchy.
Byenga. Béning-lez-Saint-Avold.
Bytis castrum. Bitche.
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
297
Cadavre-du-Prince (Le). Ikrtxogskœr-
per.
Cadelbrun. Caclenborn.
Cadcriovpii. Kaknhoven {La Petite-).
Caiciacum. Chmissy.
Caiendnoven (Laforost de). Kalenho-
ven {La Petite-).
Callembourg. Kalembourg.
Callcnliau9cn. Kalhamen.
Cailiacum. Clinilly.
Caltweiller. KaUzmciUcr .
Gaitvvilre. Cttstwiller.
Camay. Cama.
Canibcrs ultra Jloseliam. Chamhim.
Canienittum. Cheminot.
Caméra. Lachantbrc.
Camiuet. Cheminot.
Caminelum. Cheminot.
Caminitlo. Cheminot.
Cammeren. Lnchambre.
Campeis. Champel.
Campf'en , Cajuphania. Kanfen.
Campis. Champs.
Ganiply. Kemplich.
Campum (;randi8 Sai'ti. (irange-nu-
Sart (La).
Canra, Canren. Canner (Ln).
Cantetbi'on. Cantehonne.
Cantplien. Kfwfen.
Capel-KenfjnJer. Kinder [Kappel-).
Capellanea SaiicliReraigi. Saint-Remy.
Capella Sanctœ Cnicis. Krcutzberg.
Capoikinger. Kinger [Kappel).
Capplen. Cappet.
Caranusca. EUing.
Cai'iseiiim. Chérigey.
Carisiacuoi. Chérisey.
Cai'iinges. Carlinif.
Carus flumcn. Chiers [La).
Cascliwiiler. Caslmiller.
Castcl dessoub SainI Cermain. Chdtel-
Saint-Germain.
Castellio. CluiliUon.
Casteilum. Chdtel-Saint-Germain.
Cagteiium. Chazelles.
Castra;. Châtcl-Saint-Germain.
Caslrum. Chdtel-Saint-Germain.
Castrum Rubrurn. Chdteaii-Rouge.
Castrum Ruccy. Hoiissy-le-liourg.
Castrurn Viviers. Viviers.
Calliciiem. Cattenom.
Cathenon. Cattenom.
Catinjjes. Kédange.
Cauffen. Kanfen.
Ceille. &i;te (La).
Ceiverey. Xiery-ie-Fi'anc.
Celancourt. Tellancowt.
Cella , Celle. Zetl.
Celley. Silly-en-iSaulnois.
Cendei. Canner (La).
Ceponiaca finis. Sponville.
Ccrisey. Chérisey.
Cerleiiim. Sailly.
Cerry. Serry.
Cerseium. Sailly.
Ccrvifjney. Seri'igny-lo>Sainte~11arbe.
C(rvi(;tiey deleiz RalviUe. fiervigny-
lez-Raeille.
Cervi(;ney-su8-Niez. Servigny-ki-ha-
ville.
Cetenhcm. Cattenom.
Covery. Xivry-le-Frane.
Cbaiesey. Chérisey.
Chaigney. Chesny.
C hailey. Chailly-snr-^iied.
Chailleis. Chailhj-lez-Ennery.
Chairaissi. Charancy.
Chaires. Chiers (La).
Cbairley. Charly.
Cliairxei. Chérisey.
Cliaistel (Le). Chdtel-Saint-Blaise,
Cbaisle!-de-licx-Sairloy. Aehatel.
Chaistillon. CluiliUon.
Cbaité. Clidtet-Saint-Oerniaiii.
Cbaivilloii. Chevillon.
Cbaizelle, Chazelles.
Chaliy. Chailly-sur-Nied.
Cbambeillée. CUumbley.
Chamberes. CUambière (lie de).
Cbambcyum. Chambtey.
Cbambez. Ilombourg-Kédange.
Cbambledz. Chambley.
Cbambiers. Chambley.
Cbambleyum. Chambley.
Chamboi". Chantbièrc.
Chanjborn, Chambourg. Cliambéry.
Chaiiibrey. Cliambley.
Cbameiiet, Cbamenot. Cheminot.
Charainetum. Cheminot.
Cfaampé - lès - Courcelles - sur - Nied.
Champel.
Chanipelz. Champel.
Champenaya. Champenois.
Cbampcnot. Champenois.
Cbampben. Kanfen.
Champigny. Champenois.
Champillion. Champion.
Champ-Paipaiiie (Lé). Champ à panne
(Le).
Cbampt. Champs.
Champt-Nemmery. Champ- Nemmery
(Le).
Cbainpville. Chanville.
Charapy. Cluipy.
Cbaiideberg. Chandebourg .
Chanois. Chenois.
Cbanrc. Canner (La).
(îhanteraine. Chnnlrenne.
Chanyoula Uoif^nc. Chagny-hi-Horgne.
Chapelle (Censé de la). Cappel-ht-
Vieilk.
Cbapelle-ès-Bois. Chapelle-aïu^-fiois.
Cbapelle-Sainte-Croix. Creutzbcrg.
Chapeiioy. Champenois.
Chaptei-sous-Saint- Germain. Cltàlel-
Saint-Germain.
(iharenceyum. Charency.
Charisey. Chérisey.
(ihasquiilon. Chdtillon.
Chassele. Chazelles.
Chassey. Pont-à-Chaussy.
<<hasteiU. Chdtel-Saint-Germain.
CLastel. Aehatel.
Chastel-delez-Sarley. Aehatel.
Chastel-devant-Metz (Le). Chdtet-Sainl-
Blaise.
Chaslel-dez-Estant (Le). Etangs (Les).
Chasteliou. Chdtillon.
Château - la - Grange. Grange - le - Chd-
telet (La).
Chates. Chùtel-Saint-Germain .
Chattontroft. Sehollenhoff.
Chanlcy. Cottrcelles-Cliaussy.
Chaulcy. Pont-à-Cliaussy .
Cbaulssey. Pont-à-Chausty.
Chaussey. Conrcelles-Chanssy .
Chaustel. Chdicl-Saint-Germain.
CbaviUons. Chevillon.
Chcdemborn. Cadenhorn.
Chegncy proclie Longouy. Uigny.
Cheherey. Chahury.
Cbeisberg. Griesberg.
Cbelaiseourt. Chelaincourt.
Cbelle. Schel.
Cbcmericq-la-Vieille.Cft^m(Ty-(<'«-Dc«.r.
Cheminel. Cheminot.
Cliemricb. Chémery-les-Deii-r.
Cbenalx (La).Chenau(lhiisseaii delà).
Cbeniers. Chenièrcs.
Chenney. Chestiy.
Cherlingen. Kerling-lez-Sierch,
Cberrexey. Chérisey.
Chescles. Chazelles.
Cbestel près de Sailey. Aehatel.
Cbestnom. Cattenom.
Ciicttingen. Uettangc-Grande.
Chienville. Chanville.
Cbivery. A'iery-le-Franc.
Chobart. Kobrette.
Cboibey. Chcuby.
Cbom. Coume.
Moselle.
38
298
TAHLE DES EORMES ANCIENNES.
C hom bon ij;. C/iewi nii-lin-DcH.r.
Chou. Coiime.
Chonec. Hch<enerl;.
Chonviilo. Xom'ilk.
Chonvoix. ChanvUte.
('houelles. Chieulieti.
Ohrisperfj. Grieither/f.
Ciercle, Cierqucs. Sicrcl..
Ciey. SUlij-en-Saulnoiii.
Ciey dezous Kainsy. Silly-eii-Saulnoix.
Cillcgnpy. Sillegmj.
Cillevange. Silvanf{i\
CiUey. Silli)-en-SaHlnoit.
Cilliacum , Ciily. Silly-sur-yied,
Oincilnne curlis. CJtelainronrf.
Cinïele. Zin:el (Ln).
Oipionaca fini». Spouvilii .
Cipionis villa. Sponcilk.
Cipponeviila. Sponmll».
Cipiiiiville. Sponville.
Circiini (•astruni. Sierck.
Ciricis curtis. Circourl.
Cirkes, Cirques. Hierck.
Civeray. Aicry-fe-Frnnr.
Claircy. Cléry.
Clangon. Klang.
Clarey. Cléry.
Cléineiicy. Kimtzig.
Clémey. Cliénuny-lnx-Den.i .
Cleiifra. Clouange.
Clcrey. Cléry.
Oleuange. Clouangt.
Ciingcn. Klang.
Cloanges. Clottanur.
Clontz. KonU.
Cobart, (^obebarl. Kobrelle.
Cochonmubell. Kouchenmûhl.
Codenbourcn. Cndenhorn.
Codelun). Condé.
Cooncey. Coincy.
Cœnigsmacher. Kopiiigumacker.
Coesne. Cognes.
Coincille. Coincy.
Coing. Coin-lei-Cuvry.
Coings-sur-Saiilc. Coin-$ur-.Seille.
Coin-Praycl. Com-fez-Cticcy.
Colbingen. Colming.
Coieinbey. Colombey.
("oligney. Colligny:
CoUau. Colligny.
Colnian. Colmen.
Colmeyum. Colmey.
Coiombeyo. Colombey.
Colombiers. Colombey.
Coloinies de Jany. Colmey.
Colre. Caulre.
Coluenges. Colming.
Coiumbeyo. Colombey.
Coliimbici'S. Colombey.
Colvingiii. Colming.
Coma , Côme. Coume.
Comilatus judicii. )ûl:.
Comitatus Salneiisis. ii'a!iin(ii<(I/«), pays.
Comitis villa. CoineilU.
Conc. Coin-let-Cuvry.
Conrbem. Conde.
Condctum. Cotub:
Condict, Condituai. Conde.
Con-en-Ardenne. Com-Lagi-aiidrille.
Conflcntz. Conjlant.
(jonfluentia. Conflant.
Confluciiti u]>pidiin). Conflatm.
(^oninchen. Conde.
Conins. Coni Lagrandville.
Conismaquer. Kanigtmacker.
Con-lo-Chastol. Coru-Lagrandeille.
C.ons. Coin-»iir-Seille.
Contre curia. Gondmcouri.
Contz. Coiu-Lagrandville.
Conzciin. Kuntzig.
Cooiii. Coume.
Corcelcs. Courcelleê-mr-flied.
Oorcille. Conrcellci-iur-Med.
Corilum. Coureellee-tur-\ied.
("ornuée-Gcline. Cour-aujc-(jelines{ La).
Coric (Le Bois de). Caulre.
Corro (Le wain|;aige de). Canlre.
Cose. Cont-Lagrandville.
Cotemont. Coisémonl.
Collcnhoff. Schotlenhoff.
Coucheim. Condé.
Couii'elle. Courcellet-Chamty.
Goulemay. Colmey.
Couligney. Colligny.
Couimy. Colmey.
Coulvaiiges. Colming.
Counacker. Konneker.
Couues. Cornes.
Cour ( La ). Caulre.
Cour-de-Chau8sy (La). Courcellet-
Chaussy.
Courncy. Conii/.
Courstllcs supra Nidam. Cnurcelles-
sur-Nied.
CoursemonL Cossémonl.
(îousse. Suisse-Haute.
Couvillc-à-lienay. Coimille.
Couxe. Suisse-Basse.
Covirelies. Courcelles-Chaussy,
Craisvald. Creulzwald-la-Croi.T.
Créance. Créhange.
Cregnbinga. Créhange.
Creicbingen. Créhange.
Creilingon. Kerling-lez-Sierck .
Crève. Croué.
Crevières. Froieul.
Cricbinga, Criciga. Cn-hangi .
Crifinga. Créhange.
Crispeituu, Crispcy. Crépy.
Crispiaciun. Crépy.
Crilzwahlt. Creutztrald.
Critïwaidt. Creutzrrald.
Criïinga. Créhange.
Groney. Corny.
Cronin. Crening.
Cronne. Criisnes [La).
Crosnei. Corny.
Cruchon alias Condé. Conde.
Cruckinga. Créhange.
Cruna fluvius. Crusncs ( l.u ).
Crusna. Crusnes.
Cuberacum. Cuvry.
Cuolido. Quenleu.
Cuine. Coume.
Culmont. Cumonl.
Cullrey. Cutry.
Culturis. Cutry,
Cuuierium. Cuory.
Cuniières. Kinger [Kap/ielel ibvr).
Cuncicb. Kuntzig. »
Cuiulicuin. Condé,
l^uncnsis. ConsLagraudmlle.
Cuncsic (La). Laqucnexy.
Cunctange. Knutange.
Cunexy (Lai). Laqneni'.iy.
(;un|;nerey. Kinger (Kujipel n liljer)
Clins. Com-Lagrandrilte.
Cunsinga. Kuntzig.
Cuntzy. Kuntzig.
Coppignoy. Cussigny.
Curtange ( Lou niolin ilc). Curlmige.
Curlicellae. Courrelks.
Custerey. Cutry.
' Cuvereium , Cuveriaco. Cuvry.
Cy. Scy,
Cyçiiuii. Scy,
Cyverei. Xivry-le-Franr .
])
DaiUe (En). Decant-les-I'ouls.
Daiiicorl. Adaincourl.
Uaitingeii. Bcnting.
Dala. Oalem.
Dalcheiiii. Dalem.
Dales. Dalem. ■
Daltcium. Dalslcin.
Dalville. Avillers.
Dam. Dai7i-en-Satdnvis.
Dame-Marie. Domprix.
Danheimerban. Daumermeyerei.
Danvillou. Dampvitotu-.
Daundorf. Dauheitu.
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
•299
Daviinge. Aboncourt.
Deicuria. ThicouH.
Deitingcn. DeiUing.
Demcn(;eviile. Dontanj^evilk.
Den. Dain-en-SaiiInois.
Denvitour. Dainpvitouj'.
Desciienes. Chcnc (/vc).
DeseiPiiionl. Desiremont.
Desiderii mons. Dosiremonl.
Despaijjnes. Pange.
Destirmont. Desiremont.
DestracLa. Destry.
Dettingen. Denting.
Dezin. Dicsen.
Dbendorf. Aboncourt.
DickelstrolT. Distroff.
Dickeiswiire. Ditschwilier.
Diderstroff. Thkoiirl.
Diderviiii;. Diederfmg.
Diedcnhof. Thiomille.
Diedzhofen. Thionvilte.
Diergarten. Thiergartcn.
Dieriingen. Ditlelingcn.
Diertorf. Diftroff.
Dietowhoven. Thionville.
Diethllnj;. Dilling.
Diotzwcillcr. Dilxclmiller.
Diigendorf. Distroff,
Dim. Dain-en-Saulnois.
Dinglingen. Ingling.
Diiisbacli. Daspich.
Dislroch. Dcsinj.
Ditdenhof. Tliionville.
Ditshwiiler. Ditscimiller.
Divodunim. Metz.
Dizène. Diesen.
Dodoniaca finis. Doncourt-kz-ConJlam.
Dodonis curtis. Doncourt-tez~ConJlans.
Doihay ( Lou molin ). Dolhnin.
Domairy. Domprix.
Domna Maria. Dompric.
Domna Pelra. Dompicrre,
Domnicnria. Doncourt-lez- Con/laiis.
Domni Petin curtis. Dompierre.
Domnon. Daumont.
Domnus Agericus. Domprix.
Domnus Petriis. Dompierre.
Domnus Ryus. Domprix.
Domnus Stepliaiius. Saint-Ail.
Dompeyrum. Dompierre.
Dompierre. Domprix.
Dora-ry. Domprix.
Domviclour. Dampvitoux.
Donchamp. Ladonchamps.
Doncort. Doncoart-lez-ConJlans.
Dorna, Dornincum. Dornot.
Dourchdalbain. Dourd'hal.
Dourville. Dorvilkrs.
Doustroff. Bouslroff.
Drachenach, Dracheiicn. Drogny.
Dragnack. Drogny.
Dravi'nchc. Drogny.
Drechinga. Drogny.
nrciI)orn. Tromhorn.
Dreinbouron. Tromboni.
Dreissebach. Drogny.
Drei-isingin, Dreissingis. Drogny.
Drensborn. Trombom.
Droechingi. Drogny.
Dressinga. Drogny.
Drocereneyuni. Drogny.
Droitalemoiit. Droitnnmont.
Dronsborn. Tromhorn.
Droiicni. Drogny.
Drowcneyum. Drogny.
Druenea. Drogny.
Druttelittgen. Tritteling.
Duhcnlanges. Dîebling.
Dublingen. Diebling.
OudenbofTen. Thiottville.
Dudingcn. Diding.
Dudingcn. Tunting.
Dudonis villa. Onville.
Duodcnhofh. Dodenhoven.
Duodinbof. Tliionville.
Durcbdallbeym. Dourd'lml.
Durtbalcn. Dourd'hal.
Durweillcr. Doreillcrs.
Dutenhofen. Thiomille.
Duterchin. Tétcrchen.
Dutitwinga. Diederfing.
Dvdenboven. Tliionville.
E
Eau Vallière. Larivallière.
Ebbangis. Ebange.
Ebbendorf. .Aboncourt.
Ebbingcn. hbange.
Ebecuria. Aboncourt.
Ebendorf. Aboncourt.
Ebersinga. Wahl-Eberting.
Eberssingen. Blies-Ebersing.
Ebersweilerium. Ebersvciller.
Ebeswilr. l'elit-Ebersiniller.
Ebidorf. .\boncourt.
Ebiringon. Evrange.
Eblingen. Eblange.
Ebrescliwiller. Petit-Eberêwiller
Ebringon. Evrange.
Ebrilbvilier. Petit-Eberswiller.
Ebuncurl. Aboncourt.
Eburcbingen. Blies-Ebernng.
Eccelangc. Hesseling.
Eckelswilre. Eschiviller.
Ecora. Zoufftgcn.
Ecrange. Evrange.
Edclinga. Inglange.
Edelingen. Aidling.
Edclingin. Ediing.
Ederswiller. Welschho/.
Ederweiller. Ederswillev.
Edingcn. Edange.
Ediingen. Adelange.
Effendorf. Evendor/.
Eflingen. Evange.
Egkiswilre. Eschwiller.
Eibitischweiller. Petil-Ebersmiller.
Eigen. Eich.
Eingling. Inglange.
Einschringen. Esclicrunge.
Einssniingen. Sarreinsming.
Ëisin. Kysing.
Eiswiller. Einchailler.
Eibingen. Elvange.
Elcanges. Elzange.
Elemcurt. Allamont.
Eifinga. Elzange.
Ellanges. Illangc.
Eilingen. Elange.
Elpindorpb. Aboncourt .
Eiringa. Hellering.
ElsingcD. Elzing.
Eluviliers. Eimiller.
Elvinga. Elvange.
Elwingen. Elvange.
EIzin. Elzange.
Elzrin. Elzing.
Emeringa. Rémering.
Ency. Ancy-sur-Moselle.
Endelinga. Inglange.
Engeiinga. Inglange.
Engclmannsboff. Ohrenthul.
Engelstroff. Erstroff.
Engilengis. Inglange.
Englingen. Inglange.
Engsweiler. Einchwilkr.
Ënismingen. Sarreinsming.
Ennecey, Ennereyum. Ennery.
Ennualdi villa. Waville.
Enquellanges. Inglange.
Ënscrange. Esclwrange.
Enseringa. Escherange.
Ensing. Ising.
Ensmyngen. Sarreinsming.
Ensscrville. Ancervilk.
Enstringa. Entrange.
Enswilre. Eincliwillcr.
Enwaldi villa. Wavilk.
Enzelingen. Anzeling.
Ependorf. Aboncourt.
Epidorf. Aboncourt.
Epie, Epietum. Epiez.
38.
300
TAI5LH DES FORMES ANCIENNES.
Epingen. Kpaiiffc.
Epling. Ippliii/r.
E<|iiiniar,iim. Auf^ny.
Erraiiciacuin. Ar/faiteg.
Ei-'csingis. Enange.
Ermcsweillor. Petit-Kbertmiter.
EriiPtxwiilcr. Petit-Eherswilhr.
Erpigny. fliipi/^nij.
Ertpiancey. Argannj.
ErroviUe. Errouville.
Erseranges. Hcrserange.
Erskange. Erzatiffe.
Ersniga. Wahl-F.hcrfinf^ .
Erstroff. Hcêtroff.
Esbiescliwiller. I\lil-Ebrrêwiller.
Esch. Uetzeretche.
Esen. MeizereKhc.
Esirniont (La nionUigne d'). Demre-
mont.
Ëskirincbingos. Etehmmgr.
Esineiid (L'). lA'muâ.
Esmyngon. Sarreintmini;.
Espangcs, Pangc.
Espfïhaiigi'S. lipangc.
Espieiics. Piennes.
EspoueHe. SponvUlr.
Espou ville. Sponrille.
Esseliiigen. Hestelin/r.
Esscltzxicrxcn. lIstelKkircli
Essing. ?ii*mger-\Veyer.
Essinga. Ehangc.
Essingen. Hetsangc.
Estaiis (l.pz). VAan;;! (Lut).
Eslaples, Estaiplos. Ttipct {Let'i.
Eslrauge. Œiilrauffc.
Eslucanges. Sluekange.
Esluvingis. Stuckange.
Etanges. Uettangc-Granftc.
Etercken. Tctercheti.
EUingen. Hulling.
Ettingen. OEtm<;.
Elzelstorff. Helstroff.
Elzlingen. HeMeling.
Euireswiller. EberswiUcr.
Eukaiige. Vckangc.
Eurcourt- Ilettmont.
Eurecourl. i'rcoitrt.
Eurcswillrc. Eberm-ilUr.
Eurmont. Ifeiinwnl.
Eiirouville. Eirouville.
Enn'ille. UrvUli\
Eulrangc. Œuttangc.
Euwigney. Vgny.
Euwingcn. Evangc.
Euwringeii. Evrant;i'.
EventrolT. Evendorff.
Everingen. Évrange.
Evei'sing. Wahl-Ebersing.
Evi'isloi'fT. Etemiotf.
Evlangp. hblangc.
Evring. Ebring.
Evririg. Evrmtge.
Ewerswciler. Petit-EbfrfwUler.
Exe. Aix.
Exkcswilrc. EKlmilter.
Expies. Epie:.
Eynscliweiler. Eiuchwiller.
Eyriswilr. EiurhrrilliT.
F
Kabros. Fèveê.
Fadiiiaco. iirand-Failly.
Fadilica. Pelit-Failly.
Faeley. Petit- FaWij.
Kagcluiii , Fagit. Frij.
Faily. Faillij.
Fais. Fcy.
Falckemborg , Faickenburgb. Faiiique-
mùnt.
Falconismotis. Faulquemonl.
Falkoburgiim. Fauk/twmonl.
Fallen. Falcl..
Fally (I,e Petit). Pelil-Failly.
Falmacrcs. Fnmecl,.
Falsch. FaM;.
F'alskembmirg. Fautqmmnnt.
Fait, Fallo. Fnux-eu-Fnn'I.
Fait. Faltz. Guerting.
Fao. Féy.
F"as. Fnva-en-Fnrét.
Fatiliago villa. PetilFuilly.
Faulmaclier, Faumacres. Famcck.
Fanstembourg. llellevue.
F'aiiville. Fhnrillr.
Favia. Févft.
Fcbvres. Fh^s.
Fécbiii , Fechingas. Weschiiig.
Feiringa. Férange.
Felsliosl. FUttmff.
Fenscli. Fonloy.
Fcusclien. Femch ( La ).
Fidinis villa. Fillières.
KilendorH". Filitrnff.
Filing. Fouligny.
Filtzdorff. FiUtnf.
Fiquayeinoiit. Fiquelmonl.
Firici curtis. Fnrouri.
Firicort. Fréeourt.
Firmaiicuit. Frcmécoitrl.
Fiacart. Flusgarlm.
Hadesdorpht. Flasirnff.
Flascharteni. Flaxgnrtcn.
Fiavey. Flévy.
Flaviiiiaciuii , Klawingney. Fhriguy.
Flecteringa. Flfliange.
Fledderingen. Flctrange.
FlenRcli. Fontoy.
Flerei . FIcury.
F'Ieufanges. Ftnrange.
Flevigneiapuui. Flavigiiy.
Flocor't. Fhcourt.
Fioi'cliiiigeii. Florange.
Fioni, Floreiacum. Fleitry.
Floringas. Florange.
Finsdorf. Flostroff.
Flu<*ville. FIrville.
Fliirey. Fleiiry.
Kocainons. Faulquemnnt.
Fodilifani. Failly.
Fogelsvvilre. FohrhwiUcr.
Fokamons. Faulquemont.
Folrhclingn. FolckUtig,
Foleshuwiller. FoUcUttillei:
Foilesliwiller. Foischailler.
Folmari curtis. Famcck.
Foiville. Foi'ille.
Foinaclira. Faineck.
Fontair;o de jiétrole binijc. M'ahch-
brnnn {Le» bains de).
Fontayes. Fontoy.
Foiitayiieg. Trombom.
Fontes. Fenuch {La).
Fontes (.\d). Fontoy.
Fontoz. Fontoy.
Forbjiclieuni. Forharh.
Forenl. Feoieul.
Forhengia. Fhrtinge.
Furperdi. Forbavh.
Fomieulx. Fostieur.
Fourkelinges. Folr.khvg.
ourpac. Forhach.
Fraiszorff. FieiMroJf.
Francliepraye. Francheprv.
Krankillon clianip. Framhnchiimpg.
Franoy. Fresnoy~ta-Montagnc.
Frawbourg. Frauenberg.
Frasinelum. Fresnoy.
Freiscbingen. Fréching.
Freistrofl". Fiittol.
Freinbstorff. Frèmcstroff.
Frescoy. Fre*noy~la-Montagnt.
Fn'scuil. Froicul.
F'reydorf. Freistrojf.
Freymiicker Kœnig.imaiker.
Friboys. Freybouse.
Friniaiieiirt. FrP-mécourt.
Fristot. Freiitroff.
Fristozf. Frittot.
Fi'izldorf. Frcisirojf.
Froideux . Froicul.
Froiseuil. FroicuL
Froiitenney. Fronligny.
TA15LK DES FORMES ANGlEMNES.
301
Frouwenbourcb. Frmtenberg.
Froville. Friauvilîe.
Fruocurt. Frér.ourt.
FiTcbintj. Frèchin/r.
Fuchseiii, Fuckiiishem. Flrem.
Fulijjiicy. Foulignij.
Fullenpi. Fouligny.
Fuit. Fait-v-en-Forél.
Fnrpach. Forbach.
Fuxeiin. Fi.rem.
G
Gabeldinff. GuéUange.
Gaderscbeuren, Godchure.
Gadthscbures. Godchure.
Gaengiingcn. Guinglange.
Gailenbacb. Obergailbach.
Gaimelenges. Gommelnnge.
Gaimondas. Sarrcgitcmines.
Gainkircben. Gucnkircken.
Gainanvillc. Gtmaville.
Gamquiercb. Gue7ikiixhen.
Gamundias. Sarrpgiœmines.
Gananges. Gucnangr.
Ganckirke. Gxtenkirchen.
Gandelenge. Gandrange.
Gandeiisium. Jeandelizp.
Gandilisia. .Jeandeli:e.
Gandra. Gandren.
Gangreliennn. Guenkirchen.
Gannfi'a. Gandren (liuùieau de).
Ganncren. Gandren.
Gannerenbach. Gandren {lîuiiscnn de)
Gansweilier. Jokannftwiller.
Garcey. Gorcij.
Garuei. Jarnij.
Ganiiacum. Jarny.
Gart, Garlz. Garsch,
Gaudelenge. Gandrange.
Gaudiacum super Moseliain. Jinnj-aux-
Arches.
Gaufjegiuni. Joiiij-aiix-ilrches.
Gaugiacum. Jony-auJc-Archet.
Gaiikirke. Guenkirchen.
Gauscharderhof. lianslein.
Gauwies. Gatvisse.
Gebeldange. Guéblange.
Gebling. Guéblange.
Geding. Kédange.
Gelaiige. Guelange.
Geibacb. Obergailbach.
Geling. Guesing.
Grllmolingen. Gominclange.
Geliumingen. Gonniiclange.
Gehiieding. Gommelange.
Gcmbelinga. Guéblange.
Goniindt. Sarrcguemineg.
Gcmiiigas. Guénangc.
Geimiiitit. Sarreguemitws.
Gemweiler. Gueuwiller.
Genesciiiercbcn. Guenkirchen.
Genetoy (Le). Genesiroij {Le).
Gcnetics (Métairie des). Prémenhoff.
Gongelinga. Guinglange.
Gonglitjken. Guinglange,
Gengweiler. Guenœiller.
(îenkii'iche. Guenkirchen.
Gennexey. Jarnimj.
Genninges. Gnénunge.
Gennivait. Genicau.r.
Genouïille. Génnrilte.
Genring. Gondrange.
Gentringcn. Guentrange.
Geraimont. Giraumont.
Gereswilre. lîlieg-GuerschivithT.
Gerey. Jury.
Geifingcn. Gucrting.
Gei'icbtsbcrg. Griesberg.
Gerildanges. Guirkmge.
Gerlebacli siiperior. Obergailbach.
(ierlndiiigcs. Guirlange.
Germainviile. GénaviUr.
Gernei. Jarny.
Gornexcy, Gcrnoxiiin. Janiisy.
Gerneyuin. Jarny.
Gerninga, Gerningen. Guénange.
Geroldciigc'S. Guirlange.
Gerolfingcn. Guirlange.
(ierselinga. Gucrstliag.
(iertiiiga, Gertniga. Guerting.
Gery. Jury.
Geuiibeliiiga. Guéblange.
Geiilz. ïûlz [liasse-).
Geycingen. Guénange.
Geyssiingeii. Gucssling.
Gicbberg. Gtiiscliberg.
Giesen. Gnising,
Gieux. Janif.
Giilange. Guirlange.
Girlangc, Giiiingen. Guirlange.
Giry. Jury.
Gisinga, Gisingen. Guising.
Giurcy. Gorey.
Glabey. Glaba.
Glanderiœ. Longeville-lez-SaiiU-,i vold.
Giasdeit, Glasliiitt. Merlebach.
(îiassorberg. Glasenberg.
Glassbiitt. Ilolhach-lez-Lemberg .
Gletiney. Glaligny.
(iiuiiij)cnliuttc. KlumpenhûtU'.
> Goddiiiga villa. Goin.
Godcringas. Gandrange.
Goeinniga. Guénange.
Golsfiiigen. Gongelfang.
Gondciwingen. Gongelfang .
(ioiidei'inga. Gondrange.
Gondircourt. Gondreronrt.
Gondrin, Gonilringcii. Gondrange.
Gonensi (La). Laqncnciy,
Goritrecui-ia. Gondreronrt.
Goonc. Goin.
Gorecyiim, Gorcium. Gorcy.
Gorgia. Gor:e.
Gosseling, Gosselirigen. GuessUng.
Golzbrick. Gœtzenbrûcli.
Goursy. Gorcy.
Gourtal. Gustal.
Goiirxe , Gourze. Gorzc.
Gonstaulx. Gustal.
Gouverncxey. Jarnisy.
Gouxe. Gouze. Gorzr.
Goxey. Gorcy.
Grainge aux Dixmcs (Lu). Grangc-
aux-Dames (La).
(jrainge az Boix ( I^a ). Grange-aux-Bois
(La).
Grainge Daniel (La). Grangc-d' Agneaux
(La).
Grainge d'Aygnel (La). Grange-d'A-
gncaux (La).
Grainge es lionnes (I^a). Grange-au.c-
Ormes (La).
Grainge-le-IIoutton. Uaulonnerie (La).
Grainge le Merry (l.,!i). Grange-le-Mer-
cier (La).
Grandelise. Jeondclizc.
Grande Steple(lia). Ta/jcs (Les Gran-
des- ).
Grandi FaiUeium. Gruml-Failly.
Grandis Sarti campuni. Grange-au-
Sart ( La ).
Grange à Agnel ( La ). Grunge-d'A-
gnea>i,r (La).
GrantStaiple(La). Tapes (JjîsGrandeS').
Graveium, Gravcla. Gravelotlv.
Gravey. Gravilolte. Gravehtie.
Gray. Gras.
Grehiers. Grizières.
Greive (La). .S'aWoii (Le).
Grenaingen. Grcning.
Griesbricb. Griesberg.
Grindbof. Grindorjf.
Grindwiler. Grundtviller.
Gringant. Grignun.
Gringelange. Guinglange.
Grisbry, Grisprick. Griesberg.
(irisey, Grixey, Grizy. Grigy.
Grosheux. Grosyeux.
(iros-Redrekiii. Gros-Béderching.
Grossnes. Grosyenr.
(iros-Tencben. Gros-Tenquin.
Groxieuix , Groxtielt. Grosycav.
302
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Gruceiinga. Warsbetyf.
Gruendorff. Grindovf.
("iruraingcn. Grcmn/r.
(ïrumiirigas. Oomnielangr.
Cirùiidrolî. Orindorf.
Grùninjj. Grening.
(jrussoiinjîa. Guirlande.
Ouaiii|»uercliRii. Guenkirclieii.
Guapeiuni. Woippy.
Guarcli. Ganch.
Guclieiibcq;. Giiuchbcrg.
(nidelberchen. Guiderkireh.
(iudfikiichen. Guiderkirch.
(îuehenliouzc. Giwbenhautpti .
Guebludanges, Giiabuldauiics. 6'iu;-
blange.
Gaecheliiif;. Gueuling.
(itiédanges. Guélange.
Guegvveiilei". Guerimller.
(iuehancsvillcr. Johnniatriller.
(iuelmlinga, Guclniing. Goiitiiiclaiigc.
Giieincnauge. 4jiiénangc.
Gucmind, Guciiiundf.'. Sarregitemiuet.
Gucnc. Gain.
•juenery. Gondrnngt.
Guennerinj;. Gondrange.
Guerchclini;. Giierttling.
Guerlodange. Guirlange.
(ïucrninga. Guénange.
(iuorscheweiller. lîlieê-Giterschwillfy.
Giicrtiaugos. Guerting.
Giicstiiom. Callenom.
(•uethiD. Guerttling.
Guilariiig, Guilliiig. Gueting.
Gudinîng. Gomnielange.
Guinderinges. Gondrange.
Guinningen. Guénange.
Guinquircbien. Guenkirckeii.
Guiiitringen. Gticntrangc.
Guisbach. Gensbach.
(îuisclling. Guising.
(iuisselinga. Guirlangr.
Guixe. Gorzf.
Gund. Gand.
GundeïfaDg. Gongelfang.
Gundelwinga. GongelJ'ang.
Gunderengis, Gunderiiiga. Gondrange.
Gunti'inga. Guentrange.
Guntringa. Gondrange.
Gurgitanum nionasterium. O'orw (Ab-
baye de).
Gursiiigen , Giiscbiiigeu. Gitiching.
Gusselinga. Guiftange.
Gustaulx. Gustal.
Gutteikii'ch. Erching.
Gyngellanges. Guinglange.
Gyrperes. Kerbach.
Gysinga. Guiting.
H
Haange. Hnyange.
iiabciding. Ihbling.
Ilabezvillc. Abbéville.
HaboinnUc. UabomiUe.
llaboiiis villa. Ilobonville.
Habouvi|](>. Hahonville.
Habouwclz. Auboiié.
Ilabun. llabeau.
Kache, Hacquc. Ilayen.
Hncodange. liagondange.
Haconroiii't. Hnueoncoiirl.
Hacûurt. Uaueonrl.
Iladargen. Ilnrgarlen.
Hadiana villa. Hageville.
Iladoiicbamps. Ladonçhamp».
Hacnges. Ilayange.
liagrliiigeu. Ilagondange.
Ilagicvilla. Hagérillt.
Ilagiicau. Ilanau.
Ilago. Ilayeê.
Hagtiilie. llagéviUe.
Haiaiiavilla. Ilagévilk.
Hairhe, Haicquc. Ilnyei.
Haidengcs. llailduiiges. Ilallcring.
Haigny. Vgny.
Ilaingas. Ilayange.
Ilainkang. Hinckange.
Haisaiige. Ilruange.
Waisleagcs. Ilettnnge-Grande.
Ilaitciigc. Iletlange-Grande.
Ilaitrisc. Ilalrizf.
Halbacb. Holbach.
Halbuigen. Ilohing.
HaJderinga. Hatlering.
Haidicurtis. Ilaucourl.
Haldiiiiaca finis. Gorze. .
Haldoiff. Allroff.
HalcstroiT. llaUlroJf.
Haifidongen. Ilelphedange.
Hallacourt. Holacourt.
Hallais. Ilalloit.
Hallerange. Ilallmng.
Ilallin. Haling.
Halliiig. Alling.
Halmocourt. Ilowecourt.
HaimestorlT. Ilalstroff.
Ilalring. Ilellering.
Halterive. Haute-Rive.
Haltrise. Ilalriie.
Halvinga, Halvingen. Ilohing.
Hambeck. Hombourg-Kedange.
Hamberc. Ilombourg-Kédange.
Hanibergh. Ilombourg-Kédange.
Hambez. Hombourg-Kédange.
Hameicort. Uauielcort. Homécourt.
Hainelange. Amelange.
Hamcii. Ilam-Batêe, llam-llaule.
Ilaincviller. Anmèmlle.
liammeicoit. Iloméeourt.
Ilanips. llam-toun-Warsberg .
Hams- soub-Wanospercb. Uam-som-
Warsberg.
Ilanau. Grange-d' Agneavr (La).
ilancaiige. Hinckange.
Ilanconvilli'-au-l'assage. Ilannonville-
au-Pa»»age.
Ilan-de-Saiut-Jeau. Ham-devanI - Mar-
ville.
llan devant l'erpont. Ham-devanI- Har-
ville.
liaudfiirsl. Main-du-Prince (La).
Handonvillc. Ijindonrillcrs.
llangart. Hargarten-aua-Mines.
Ilannonis villa. llannonville-nu-Pat-
tage.
Ilannuin. llam-devant-IHarvillc.
Hans. Ilansur-Med.
IlanweillcT. Ilanmiler.
Hareinicurtis. Arraincourt.
ilarcnas (Ad). Sablon (Le).
Harencurlis. Arraincottrt.
Ilarcwainvillf. Errouvitle.
Ilargai'da. llargarten-au.v-Miuc$.
Harling. Florange.
Harloncoui-l. Hauconeourl.
Ilarmestron'. Arraincourt.
Ilarnex, Harncy. Ilerny.
Ilai'purg. Ilarprich.
Ilarrouville devers Laiigoiiy. Errou-
vitle.
Harselauge. Ilerserange.
llartberg, Ilartbuig. Ilarprirh
Hartelize. Ilatrize.
Uarlpurg. Ilarprich.
Ilasenspninck. Hasehprunck .
Hassombourg. Ilazembourg.
Hatange. Hettange-Grande.
Hattrisia. llatriie.
Hauangcs. Havange.
Haubonvillc. Habonville.
Ilaudcnsirck. fUerck-llaute.
Haudicurlis. Ilaucourl.
Ilaulbach. llolbach-lez-Sainl-Avold.
Hauldemont. Iloudlimont.
Ilaulmelcoui't. Homécourt.
Haulte et Baixe Selle. Seille (La).
Haust. Hoêt.
Haiitcbastel. Achàlel.
Haute-Coin. Coin-lez-Cmry.
Haute-Rantieniie. IlejUgen-Haule.
Haute- Weyge, Haute- VVeyze. Obervciste.
Haut-Kinger. Vberkinger.
Hautmout. Aumont.
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
;$n;5
llaviller. Avillerê.
Haweconcourt. Hauconcourl.
Haxingn. Unyan/fe.
Haynges. llat/anffe.
Hé. Hayes.
Hebange. Ebange.
Hrjbingcn. Ebnnge.
Hebiéville. AbbévilU.
Heche. Metzeresche.
Hecheiingeu. Hcckriiiff.
Heckling. Bcyitingr.
Ilegney. Higtty.
Ileilgemer. Hellimer.
lieiiigen. IJeiligenbronn.
Heiligennior. Hellimer.
Heillpnbroii. HeUigenbronn.
floillejibronii. Sainte-Fontaine,
Heilligemior. Ilcllinier.
Hciiliqaebronii. Hciligenbionn.
Hcimineniloi'ir. Ilomhourg-Kédangc,
iïeinga-Villa. Hayange.
Hcinkeinga. Hinekangc.
Heinmci'ingen. Ilémering.
Heinza villa. Eysing.
Heistorfz. Ihsiorff.
Heiz. Ilatjes.
Helange. Mailing.
Heldestorph. llelstroj/'.
Iloldtrorbach, Petit-Rohrbach .
Helcdange. Hclphedange.
Helfeldiiiga. Ilelpliedange.
HpHîng. Helpkedangr ( La Petite- ).
Helfingen. Hohing.
Helhiiig. Hetlering.
Helhingen. Helling.
Helig. Elieh.
Helimberg. Hellimer.
Heiledange. Elange.
Hellefredarige. Ilelpheiiange.
Heliestorfz. Altroff.
Hellgenniore. Hellimer.
Helnieir. Hellimer.
Hels. Hayes.
Helsiage. Helphedange.
Helli'ophe. Helstrojf.
Helvinga. Elvange.
Helzinga. Ehange.
Hem. Han-sur-Nicd.
Heniecourt. Uomccourt.
Hemmingen. Uémilly.
Ileiiipachel. KemplicU.
Henaut. Hanau.
Henauville. Génaville.
Ilenehingeii. Hinckange.
Ilenerey. Ennery.
' Henestorl. Hestroff.
Henguengee. Hinckange.
Henoiiville. Hannonville-au-Passage.
Ilonsiniga. Hinckange.
Hctitangp. Hettange-Grande.
Ileiilingen. Hunting.
Ilentringa. Hinckange.
Kerostor. Hestroff.
Ilcrfelange. Helphedange.
llnrgada, Hergadin. Hargarlen-awr-
Minen.
Ilerichwciller. Henriville.
Ilcrisingos. Erzange.
Hennendorf. Hombourg-Kédange.
Ilermcslrofi'. Arrainconrt.
Hermuniviila. Errouville.
Hernccourt, Homécourt.
Ilorncdorp. Hennendorf.
Ilernpyuni. Herny.
lïenicx. Herny.
Herouvvini villa. Errouville.
Hen--seiii-Ban. Hersing (te Itan de).
Hersiiiga. Herserange.
Hersiiiga. Wahl-Ebersing.
Herstoiph. Heatroff.
Ilerslourf. Hestroff.
Ilcrterise. Hatrize.
Hcrlzerangen. Herserange.
llerzogshand. Main-du-Prince (La).
Heseiuingeii . Sarreinuming.
Hessingen. Hessange.
Hesterizc. Hatrize.
Hettinga. Hettange-Grande.
Ileunin. Hcning.
llcureslorf. Hestroff.
Hcurinont. Henmont.
Heyenga, Ileyngon. Hayangc.
Heyniendorf. Hermendorf.
HeymciidorlT. Hombourg-Kédange.
Heys. Ham-sous-Warsberg.
HeyslorlT. Hestroff.
Hilariacuiu. Saint-Aeohl.
Ililariacus Viciiius. Saint-Avold.
Hildingen. Hœlling.
Hilsborg, Hilsbmirg. Hilspriih.
HimonviUc. Immoneille.
Hingliesanges. Hingncsange.
Hiiisang, Hinsing. Hingaesange.
Hiiilzingen. Hinzing.
lliipe. Hirpi.
HirrstorlT. Hestroff.
Hoango. Hayange.
Hoaville. Jouaeille.
Hobecourl. Anbécourl.
Hobeldange , lloblingeii. Eblangr.
Ilobiirc. Hambourg- Kcdatige.
llocbcein. Host.
Hoeh-Weygersburg. Hohe- Weyersherg.
llodcnhoncii. Odenlioven.
Hoduvillcr. Hottailler.
Hoeinborc. Hombourg-Haul.
Ho('r{;arlnLii. Hargarten-aux-Mincs.
Iloexem. Host.
Hohei'sveihorg. Hobe-Weyersberg.
Hoigny. Hagny,
Holbinga. Hohnng.
Holbinger Daile. Holciiig [Le Val-de-).
Hoibourcb. Holbacli-lez-Saint-Avold.
lloldangc, Hoidingeii. Holling.
Hollingcn. Ho'lUng.
Holsdorf. Halstroff.
Holt. Host.
Hoiiibercb, Homborcli. Hambourg-
Haut.
Bombez. Hombourg-Kédange.
Hombor. Homhoarg-Haut.
Homborch. Hombourg-Kédange.
Hombourg-la-VilIc. Hombourg-Haul.
Ilombocirg-rÉvèque. Hombourg-Haut.
Hombrig. Hombourg-Kédange.
Homburc(CapituliimeteccU'8ia). Ilom-
bourg (la collégiale de).
Hombui'c Castruiii. Hombourg-Haul.
Hoiiiesviller, llomeyrvilla. Hamévillers.
Homlange. Hémilly.
Ilomscit. Host.
Honkecheyt. Host.
Honnainville. Hannoiwille-au-l'assuge.
Honne. Ungen.
Ilonqnezangc. Hingaesange.
Hontinga. Hunting.
Horgadln. Hargnrlen-au-r Mines.
[lorgne à Ar8 (La). Ghany-la-Horgne.
Hofgne à Greive (La). Horgne-au-
Sablon(La).
Horgne dans le Cunexi. Horgne ( La).
Horna (luvius. Orne (//).
lloi'nhacli. Horn (La).
Hospitali (De). Hùpilai (/,').
Hoslel , Hostet. Host.
Hotte. Otite.
Houbelin. Hobling.
Hondiaiuont. Homllémont.
Houecourt. Haucourt.
Houf, Houffe. Creutzecald-Ut-Houce.
Hougiie an Savelon (La). Horgnc-au-
Sablon (La).
Houlingen. Holling.
Houne. Hagen.
Houssenge. Hussange.
Housset. Host.
Houton(La Grainge le). Hautonncric
(La).
Honwalville. Jouaville.
Houxey. Ogy.
Hoveldinga. Hobling.
Howaldi villa. W'aville.
Howavilla. Jouaville.
Howacourt. Homécourt.
,30i
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Hoxcm. Hoal.
Huavillc. JoHaville.
lluben|;a. Uckange.
Huchpkiii|;eii. Vckange.
Hueiii(ja. Hciniiig.
HuessinRcn. Hiiêsange.
Huezan|;cs. IhiMange.
Uiikenbcri;. Ilackenberg.
Huldeni nions, lloiidlèmont.
Hulsberg, Hulsporpc. IliUprich.
Hulssïpcrp;. Ililspricli.
llnmbnrf;um. Honibourg-llaiil.
Hunieiviller. Ilamévitlers.
Hunimei'ville. UaméviUcn.
Iluiidciinga. Ihmdling.
Hune. UatnéviUeri.
Ilnniburch. Ilotnboiirg-Kédange.
Hnnnciiaco. Eiiuenj.
Hunneivilla. llaménUert.
|[niini(;a. Ueining.
Ilunsin|;eu. Hingmt€nigf.
IIiinlin;;a. Hunimg.
Iluiilzii^. Kuntzig.
Ilunlzin{;cn. Ihnzingen.
Hurconr. Urcourt.
Husbcrc. Hilipricli.
Hu8e;;ncy, llusini;tn. lliiMi/piij.
Huspoisfbiet. llatpeMmdt.
Hiilingeu. Ilulling.
Ihillineiie (La). Uautomierie (tn)
Hnllin|;en. l'iling.
Hiittwiller. UuUwiller.
Ilnualville. Jouavitle.
Huxeiaillc. Lu:eraillet.
Huieraillcs. Ozeraille.
Hvlin|;eii. Hœlling.
llyrelbacb. Uirboch.
I
Icutz. )iï(: (Bmse-).
Ilbinjja. Elvange.
lilentorIT. Illange.
Illiges. lllan;;r.
livange. Ehmige.
Ilzingen. Ehing.
Iinerango. Immerhojf.
Immelding. Immeldange.
Immereii. Immerhoff.
Imnaldi villa. Waville.
Inderheni. Ham-Bane.
Inferior Kuntz. Kontz-Baue.
Inglcngin. Ingling.
Ingling. Inglange,
Ingweiller. Einchjriller.
Insbcrg. OIsberg.
Insing. Ysing.
Insingen. ï>ing,
Insniingen. Sarreimming.
liona. J'ron [Ruisteaii d').
Irpcs. Ilirpt.
Islingpn. Illange.
IstrolT. Diêtroff.
lu. Yiiti (Basai-).
Iiidiz. Yûtz [Baim-).
Jarobshoiï. Jogiicltlioff.
JalnionU Jaiimonl.
Jaineltc (Lou Molin de). Jamailleê.
Jandroliaia. Jeandilizr.
Ja|)y. Cliepij.
Jai'i. Jury.
Jarneiuui. Jamy.
Jenanrcy. Sanry-mr-yied.
Jennelixe. Jtanddize.
Jernisy (Mairie de). Jarnisy,
JeudreviUe. JoudreviUc.
Jcu88cy. Jatty.
Jeux. Jœiif.
Jouxcy. Jut$y.
Jiix'v. Jury.
Joefs. Jœu/.
Joï. Jouy~a»x-.\rches.
Joiey. Jowj-auX'.\rc]ics.
Joiiidrovillc. Jowlreville.
Joniont. Jttumont.
Jondrcdenge. Zondrangc.
Joiiville. Xonville.
Jo|ipt'Curia. Joppi court.
Joulz. ïùtz (Battc^).
Jouxy. Jiusy.
Juvis nions. Jaumout.
Joyeyuni. Jouy-aiur-.irclies.
Jubergensc ( Monasterium ). JuiteviotU
{Abbaye de).
Jndiciuni. Yûlz (Bastc-).
Jiielz, Juf. Jœuf.
Juieium. Jury.
Jusbci'gb. Juflemonl.
Jusseio iiovum casirum. Ju»»y.
Jussiaca. Jussiacum. Jiissy.
JustinioDs. Jiutemont.
Jusliniontis { Monasterium). Jiutcmont
(Abbaye de).
Juxey. Jmsy.
Kadeborn. Cadenboni.
Kadiiigen. Kédange.
Kaicbingen. Kœking.
Kainiav. Cama.
KaiscUen. Kirschnauinen.
Kakiii. Kn:U'mg.
Kaldung. Kédange.
Kalcdnofen ( Bois de ). Kahnliovcn { La
Petite- ).
Kaltevillcre. Kttllzweiller.
Kainiuei'cn. Lachambre.
Kainptieii. Knnfen.
Rainpucle. Keniplich.
Kandet. Gantier [La).
Kanphani.n. Kanfen.
Kanspacli. lîeckenranibach.
Kantobonne. Canlehonnc.
KaiU|)liiinia. Knnjen.
Kanzicq. Kuntzig.
Kapel-Kigiicur. Kinger ( Kappcl-).
Kapoleni. Cappcl.
Ka|ipellcn. Cappel.
Karlangcs, Kai'liiigis. Kcriiui; -k-.-
!iierck.
kasuwcillei'. KuUzacilUr.
Kalangcs, Katinges. Kédungc.
Katcneinb. Catlcuom.
Katlenhoron, Kallenbous. Caltenom.
Kebeiemberg. Kalembowg,
Kecbiiigcn. Kœl.ing.
Kedenborne. Cadcnlorn.
Keding. Kédange.
Keibouig. Kanfen.
Keicbingen, Kekin. Kœking.
Kelavillcr. KnllzweilliT.
Keldangc. Kerling-kz-Sierck ■
Keldinga , Kelinga. Kerling-lez-Siereh.
Kelintiingensis piœposituia. Kerling-
lez-Sierck.
Kelscli. Pont-à-Chaatsy.
Keiucheni. Cattenom.
Keinpacbel, Kempuldiol. Kemplirb.
Kcmpuricli. Kemplich.
Kerbanck. Kerbach.
Kerchingen. Kn'king.
■ Kcrkelingen. Kirling-lcz-Sierck.
Kerpacbeti. Kerbach.
Kerseaco. Kirtch-lez-Luttange.
Kerville. Kira^iller.
Kcsling. OuessUng.
Keleiibon. Cattenom.
Kethinga. Kédange.
Keltencben, Ki'tlcnboflen propn Aii-
nerey. Chailhj-lez-Ennenj.
Rettenhoffen. Cattenom.
Ketthcnbeim. Cattenom.
Keltucbem. Cattenom.
Keybrich. keyhourg.
Kichnoment. Kiv»cbnaumen.
Kiersze. Kirsch-le:-Lnltatige.
Kingers, Kingiiiers. Kinger (Kappel et
Uber).
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
305
KiD(;re (Les Deux). Kinger (Kappel et
Veber).
Kinilbach. Kisselbacit.
Kinschringen. Escharani/e.
Kirliacli. Hirbach.
ICirbuil. Kirmlkr.
Kirclibronn. Kirsbach.
KirJange. Guirlange.
Kirperch. Kerbach.
Kirseahof. Kiquercy (La).
Kirses. Kirsch-lez-Sierck.
Kirsvviiler. BliesgiierschmUler.
Kirsz prope Lutlinga. Kirsch-loLiit-
tange.
Kiserboff. Kiquercy iLa).
Klain, Klan. Klang.
Klauseiubcrg. Saint-ISIaise.
Kiein-Dalbeim. Kleind'hal.
Klein-Redercbinfjcii. Pelit-Bcderching.
Kiein-Rohrbacb. l'etit-Rohrbach.
Kleiii Rossebi. Pelile-Iiosselle.
Klcin-Tennecben. Pctit-Tenquin.
KlimbourjT. Kalembourg.'
Klingen. Klang.
Kioutz. Kontz-lhule
Kneitange, Kneultingen. Knutange.
Kocber. CocJtei'cn.
Kocbnuille. Kouclienniuhl.
Kodenboiiren. Cadenborn.
Kœnifje-Macbern. Kœnigsmacker.
Kœnigsbei'ff. Sarreimming.
Kœntringen. Kunizig.
Koesne. Cosncs.
Kolcliin. Kœking.
Koiman. Colinen.
Kolinange. Colming.
Koluengcs ( Moiin de). Coliuing.
Kongeren. Kinger [Kappel et Uebcr).
Konismaker. Kœnigsmacker.
Kons. Cons-Lagrmidvilk.
KoiUplicn. Kanfen.
Konlz bci Sirk. Koniz-Uasse.
KonUingen. Kuntzig.
Koquemulii, Kouehenmûhl.
Koi'deiibrunii. Cadenborn.
Kosteveiiler. Castmiller.
Koum. Coume.
Kounackre. Konacker.
Koutpben. Kanfen.
Krechinga, Krichinga. Créhange.
Kriske. Kirsch-léz-Sierck.
Krucbinga, Krukinga. Créhange.
Kiientiingc. Knutange.
Kutfeneig, Kunecig. Kunizig.
Kultrich. Roussy-le-Bottrg.
Kunings Macren. Kœnigsmacker.
Kuiis. Cons-LagraiidviUe.
Kunz. Kontz-Haute.
h
Lnbeiivrc!ip. iM Etangs.
Labrey. Litbey.
Labrey, Labrii. Labry.
Labriago. Labry.
Labricq. LabrOch.
LabuviUn. Labaiwille.
Laccy. Lessy.
Lacoiicourt. Ilanconcourt.
Ladonvilicr. LandonvUlers.
Ladrevaiigc. Landrevange.
Lagneiviiia. Longeville-lez-Metz.
Lagiiel. Grange-d' Agneaux (La).
Laicey. Lessy.
Lai don Champs. Ladonehamps.
Laidiichamps. Ladonehamps.
Laigniez. Lahignèe.
Lainieiiestroff. Lcmeslroff.
Laiiey. Larry.
Laissey. Lessy.
L:dié. Lallicu.
Laling. Lelling.
Lallien , Lallicr. Lallieu.
Lanibcrg. Lcmherg.
Lambszbrunii. Lambertsbronn.
Lamesdorf. Lnunstrojf.
LaincstrolV. Lemestroff.
Landclise. Jeandelize.
Landersingeu. Laudrefang.
Landes. Landres.
Landfoiilciiii. Lantcfontaine.
Landingen. Lnning.
l.andonchanips. Ladotîchamps.
Landonis Villare. Landonvillcrs.
Landorlî. Landroff.
Landrelangc. Lommerange.
Laudi'oz. Landres.
Landrowjnge. Landrevange.
Landry-Fontaine. Lantéfontuine.
Landthrum. Loutrcmange.
Landiswiller. Loutzwiller.
Liingendorf. Longeville-le>Saint-AvoM.
Langwiller. Loutzwiller.
Lanlollinga. ISrandel/ang.
Lantzwillcr. Loutzwiller.
Laqnennesy. Laquenexy.
Laquenxi. Laquenexy.
Larduclianips. Ladonehamps.
Lassey. Lessy.
Lasy. Z,e»si/.
Lauberkonlz. Kontz-Haute.
Lanbrici[iien. Lahriich.
Ijaubruck. Labrûch.
Laudelinf;o. Laudrefang.
Laudendorf. Landroff.
Lauderfing. Oderfang.
Laudcrfingin. Laudrefang.
Laudersingen. Laudrefang .
Laudrelange. Lommerange.
Laudremont. Landreniont.
I^aumeringa. Lommerange.
Lauriacum. Lorry-lez-Metz.
Laiiterengen , Lauterfangcn. Laudre-
Lanteri»g. Lothringen.
Laulermingen. Loutretnatige.
Lauwiller. Lrywiller.
Lauzeraille, Luzerailles.
Laversfeid. Laumesfeld.
LaviezviUe. Lavieuville.
Laye. Lair.
Leauville. Léomller.
Leaweiiler. LéomUer.
Lecey. Lexy.
Lebimberg. Lembcrg.
Leibfnrst. lleriogskœrper.
LeiicJingue, Leiiin,;a. Lelling.
Lellyngen. Lelling.
Lembourg. Lemberg.
Lemdorlî. Landroff.
Lenieu. Lemud.
Lenimersberg. Landremont.
Lende. Landres.
Lcndoncliamps. Ladonehamps.
Lengestrolî. Linstroff.
Lengissbt'ini. Lengelsheim.
Lenislroff. Linstroff.
Lensen. Logne.
Leoterniingios. Lultangc.
Leschières. Lixiércs.
Lescrailie. Luzerailles.
Lesuieud. Lemnd.
Lessei. Lessy. •
Lestancbc. Les Etangs.
Letrauge. Landrevange.
Leubée, Leuby. Lubey.
Lcucbtinga. Lultange.
Lendeforilaine. Lnnléfontainc.
Leue. Lue.
Leurwilre. Loutzveiller.
Leury. Lorry-devant-le-Ponl.
Leusen. Logne.
Leulermingas. LuUange.
Leulbange. Lultange.
Leuvelle. Loyville.
Leuwiler. Leywillei\
Levilerbof. Leymllerhoff.
Lexerc, Lexir. Lisières.
Lexinga, Le.xingen. Lixing-kz-Hoiih-
ling.
Lcyvillerost. hcywHlerhoff.
Libauvilie. Libaville.
Libon. Liehon.
Lickei'slrof. Dorst.
Mo.çelle.
39
306
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Liedes villa. Lcywiller.
Uclion. Liéhon.
Lidesbacli. Liochbach.
Lhuersreld. Laumetfeld.
Limmersdorf. Lcmettroff.
Linceriuin , I.inceris. lÀxièreê.
Lin(;en. Anzelin/r.
Linkonholî. Tetichxrhof.
Linsclieil. LiMerscheidt.
Linlhal vailis. Lindel.
Ix)racrftorf. Lemcsiroff.
Loncwicb. Lon^wy-Haul.
Loiulelinga. Laudrefang.
Loiiga(fio. LonguijoH.
Longs villa. Longeville-lez-Meîz.
Long castre. Lonfftry.
Longoawc. Longeau.
I.ongevillo-dc8-(!!andièrcs , LongfcUen.
LoHgciiille-lez-Saint-Avold.
Longio. Longttxjon.
Ixjngiville. LongmiUê-lez-Melz.
Lonpixdorf. LangmilMtiSainl-Amld.
Lonjînes. Logne.
Longouy. Longwij-Haul.
Longwau. Longeau.
Lonwic, Lonwis. Longxcy-Haul.
Loppei. Luppy.
Lorei, Lorez. Lorry-hz-Meti.
Lorey-sous-Froiinont. torry-d«ti«B»-fc-
Pont.
Lori propc Mardigny. Vorrf-dtvanl-
le-Pont.
IjOudordange. Loutremange.
Louvincyuni. Louvigny.
Louwy. Longwy.
Loveneiiini. Louvigny.
Lovigni. Lotwi/puj. .
Loviniacuni. Louvigny.
Loyveille-siir-Saille. Loiville.
Luange, Luclilange. Lultange.
Luckesinjjcii. Lixing-kz-Laning.
Ludavinga. Laudrefang.
Ludelinga. Latidre/ang.
Ludlinga. Ludelange.
Luedelhoiilt. ViUe-Houdlémonl.
Luedcnscheit. LiederKiieidt.
Lucvclle. Loymlle.
Lueiinga. Lixing-kz-Laning.
Luisière. Lixiérct.
Lumerpueldt. Launiesfeid.
Lunarsdorph, Lunesdorf. Launttroff.
Lungenfeldt. Longeijitte-lez-Saint-Avold.
Luppertï-Husen. Louperthausen.
Luppi'vum. Luppy.
Lutellange. Ludelange.
Luliacinn. Luttange.
LutttuschiU. Liederscheidt.
Lutiim. Luttange.
Luxui*e. Lixières.
Iiuzclenkiriclia. Utscitkirch.
MabciT. Meilherg ou Meilbonrg.
Mabi'uiinen. Nontbronn.
Maccriolas. Mariculk$.
Mâchera. Macheren.
Mâchera. "J/acAn-.
Macheren-le-Roy. Kœnigtnuuker.
Macbestal. Maxttadt.
Mnchien. Mann/.
Machra. Kœtùgtmacker.
Mackeii-Hoveni. Macquenom.
.Macieve. Mécleuveê.
Madaria, Madaris. Jfai'ry.
.Madria, Madrii. Mairy.
Magdes, Magide. Ru de Itad (Le).
Magiiy. jHonj/.
Ma Grève. Grève (Batte-).
Maiacum. Méy.
Maicre. Macker.
Maidera. Maizièrei.
Maieiim, Maioy. Méy.
Maignangeg. Mégange.
Muigiiey, Many.
.Maigniei. Magny.
Maikeriie. Macheren.
Maiiaidrerie (La). Saint-Ladre.
Mainbouteil. Mainbollcl.
Maineheqtiicrque. Maukirch.
Mainehequierquc. Menikirch.
Maiiitbcrl-Fontayne. Sarbéjontaine.
Mairbelfonlaine. fiarbejontaine.
Mairinga, Mairingen. MarangeSil-
vange.
Mairs (La Grant). Maxe {La Grande-).
Mairs (La Petite). Maxe {La Petite-).
Mairt, Maisl. Bu de Mad (te).
Maisereui, Maiserieux. Maizeroy.
Maisièrcs près Volmerange. Macker.
Maison mal (La). La Malmaison.
Maitringeu. Metring.
Maiwilre. .Mainvilkrs.
Maixaires. Maizièret.
Maiicrey. Maizery.
Maixey. Mécliy.
Maizerjeux. Maizery.
Maizière-lès-Boiilay. Macker.
Maizière-lès-Honibourg. Macheren.
Maken-IIowen. Macqttenom.
Makeren. Kœnigtmacker.
Makre. Macheren.
Maiadomus. Malancourt.
Malanili curtis. Malancourt.
Malbrough. Mcilberg ou Meilbourg.
Maleris. Marly.
Mallarey. Malroy
Malxeroip. Maizeroy.
Mamciidorf. Mondnrff.
Mamuionis villa. Mnndor£.
Mancy-devant-le-Pont. Magny.
Mandcrclien. Montcnach.
Manhoneii. Manoiii.
Manis. Mance.
Mannei. Magny.
Mannenbach. Manibach.
Mannheini. Many.
Manonis villa. Manleville.
Manquery. Metiskirch.
Mansia. Mance.
Mansicula. Mancieulks.
Mansuy. Mancy.
Mainilla. MainviUe.
Manwilre. Mainvillert.
Marax. Maxe { La).
Marcciuni. Mercy-le-Uaul.
Marcey. Mcchy.
Marchingcn , •Marchange. Morltange.
Marciacuni. Mercy-h-Haul.
Marcluvi.i. Méclcmet.
Marcourt. Mesteren.
MarcoHvrc. Marcourt.
iMarcy. Mercy-lez-Metz.
Marcolas, Mariolis. MarieuUe».
Marfontaiiie. Merbetle.
Margoii. MarieuUes.
Margrée. Malgrée {La).
Marhangio. Morhange.
Mariabrun. Ulurzelbronn.
Marie, Mary. -Mairy.
MarieQus. Marienfht.
Marlator. Mars-la-Tour .
Marniacre. Kœnigtmacker.
Marncium. Many.
Marreolae. MarieuUe».
Marry. Mairy.
Marschbach. Marspich.
.Martesture. Mars-la-Tour.
Marligny-sur-Chiers. Colmey.
.Martis-Turri?. Mars-la-Tour.
Marvia. Marange-Hitrange.
Marxy. Mcchy.
Marxy. Mercy-lez-Metz.
Maschra. Macker.
Maseriae. Maizièret.
Maslino (De). Ménilt (Les).
Maslinsen. Neuchef.
Mathensis pagus. Montais { Le).
Matrieis. Mairy.
Mauboteil. Mainbottcl.
ilauriacuni. Xorroy-k-Veneur.
Maxeriae. Maizières.
Maxeroil. Maizeroy.
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
307
i\Iaxie. Méchy.
Maxières. Macker.
May. Mail ( La ).
ï\Iay-îa-Tour. Mars-la-Touf.
Jlayl. Méij.
Aledeliiiga. Mondelange.
Medernaken. Monlenavh.
Mediomatricensis pagus. Pay» Metsin
{Le).
Mediomatrici. Ifetz.
Mées. Metz.
Megaria. Noers.
Meinis. Mance.
Meirenga. Marange-Zondrange.
Mekinges, Mekingcn. Mégange.
Mcllinge, .Mellingon. Mailing.
Memerstoni. Momersirojf.
Memmesborn. Narbéfontaine.
Meiiéville. Amncville.
Meneville. Moineville.
Mengen, Mengues. Mégange.
.Mennile (Ad) prope Corilum. Ménils
{Les).
Menscbingcn. Mancij.
Mensterichen. Menukirch.
Mercey, Mercliey. Méchy.
iMerchen. Marcourt.
Merchinge. Morhange.
Merdegney, Merdcuey. Mardignij.
Merey. Mairy.
JMerillon. Mainvillcrs.
Mcringa, Meringeu. Marange-Zon-
drange.
Meriycnnosz. Mirienfios.
Merker. Marcourl.
Jlei-lcnbourg. Merlebach.
Meriey. Marly.
Mernigka , iMeirika Mai-court.
Mei-s. Merle (Le),
Merxey, Merxium. Mexy.
Merxy. Méchy.
Alerzenfluss. Marienfios.
Jlerzey. Merey-le-Haut.
Mes. Metz.
Mesclaivia, Mescieves. Mécleuves.
Meseci. Maizery.
Meselle. Moselle {La),
Meslangc. Metzange.
.Messey. Mussy-l'Évéque.
Messig. Metzing.
Meta. Metz.
Mclae, Melis. Metz.
Metairie-Rouge. Roihof.
Meteringen. Metring.
Meteringen. Meterich.
Metbensis pagus. 3fon(oi» (Le).
Methingow. Montais { Le).
Metbis. Metz.
Mets. Metz.
Melt.î, Mettes, Mettis. Metz.
Mctiensis pagus. Pays Messin {Le).
Jlclze-Kscb. Mclzeresche.
Metzer?. Mctsercn.
Meulen , Meuliii. Moulainc.
lMeuricbing(!ii. Morhange.
Meuzeile. Moselle {La).
Mexicum. Mexy.
Mczaille. Moselle {La).
Meze-Vise. Melzeraisse.
Meziéry. Maizery.
Milingon, Millirick. Mailing.
Milleberg, Miiabel. Meilberg ou Meil-
bourg.
Minstringen. Montrequienne.
MinIzingCD. Metzing.
Mirabuorit. Miraumont.
Miriiiacuin. Marly.
Mitch. Mitschen.
Mitcben. Mitssy-l'Evêque.
Mizingen. Metzing.
Moaldi viila. Mouaville.
Modelange. Mondelange.
Modelinga. Mondelange.
Modinuni. Moulini-lez-Metz.
Modover siipcrior. Moyetivre-Grandc.
Moebryum. Moyeuvre-Grandc.
Moeiliii. Mouliiis-le:-Metz.
Moersclilingen. Morltange.
Moeilen. Mcrien.
Mœu (Le). Lemtul.
Moeuvre-lai-Pclite. Moyeuvrc-Petite.
Mof'vris. Moyeuvre-Grande.
Mohuerre. Moyeuvre-Grande.
Moinville. Moineville.
Moivilic. Mouaville.
Aloiviiler. Moineville.
Molabrinui. Moyeuvre-Grandc.
Molaiiicoui't. Malancourt.
Moleii di n a . Moulins-lez-Metz.
Moienne, Molerme. Moulaine.
Moleiisa. Moselle {La).
Moiesniensis. Moulainc.
Molevcs. Molinelle.
Molinis, Molins. Motdins.
Molwingeii . Molvange.
Momboni. Montbronn.
Moinei'doriT. MomerstrojJ.
Mommcren. Monlbronn.
Moniuant. Noviant.
.Monasterio (De). Moûtier.
Moncbief, Monchies. Monctienx- la-
Grande.
Moncbous, Alonchues. Moncheux-lu-
Grande.
Mondcla , Mondeiar. Montenach.
Monder. Manderen.
.Monderanges. Mondelange.
Monderchcn. Montenach.
Moiidler. Monneren.
Mondren , Mondera. Monneren.
Monebeni, Monheim. Manotn.
Moncm , Monoin. Manom.
Monhiaga. Montigny-sur-Chicrs.
Monhoven. Manom.
Moniaga vilia. Montigmj-siir-Chiers.
Mons. Aumont.
Mons. Monl.
Monsbour. Morsbronn.
Monsburg. Mensberg.
Mons-Sancti - Quinctini. Stùnl-Quentin
{Le mont).
Monstiers. Moûtier.
Montberon , Montbrun. Montbronn.
Montender. Montenach.
MonticeUum. Moncel.
Moiitigneium. Montigny-lez-Metz.
iMonligueyuni. Montigny-sur-Chiers.
Montiniacum. Montigny-lez-Mctz.
Mont-Kerchen. Montrequiome.
Montosium. Montais.
Moutoys. Montoy.
Montrechein. Montrequienne.
Mont-Royal ou Kduigsberg. Sarreim-
berg.
Montz d'Ilali. Munslbal.
Morange-à-la-Haute -Tour. Morhange.
Moranville. Schœnhoff.
Morcbey. Méchy.
Morchingen , Moricliingeii. Morhange.
Moresburn. Morsbronn.
Morivauix. Marivaux.
Moriiugas , Morlong. Morlange.
Morsben. Morsbronn.
Mortem, Mortcna. Merten.
.Morvilie. Murville.
Mosaila, Moscillo. Moselle {La).
Moscieuve, Mosciive. Méclemes.
MoEel,;a\v. Moselle {Pays de la).
Moselia. Moselle {La).
.Mosellensis pagus. Moselle {Pays de
la).
Moslengis pagus. Moselle {Pays de la).
Moslinse. Moselle {Pays de la).
Moslisis pagus. Moselle {Pays de la).
Motbcrn. Moder {La).
Motié. Moûtier.
Moucbeni. Manom.
Mouiiû des gasteaux. Kouclienmûhl.
Moulinet (Le). Molinelle.
MounbolTen. Manom.
Mousellc. Moselle {La).
Mouterkange. Montrequienne.
Moutiers-sur-Cbiers. Monligny-sur
Chiera.
308
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Mouvilie. Motimille.
Moweurs. Moyeiwre-Grande.
Moyennivillu. MoinevUU,
Moygnivilli'. Moinevitte.
Mozclla. Moselle (La).
Murei, Miiceiiini. MuiBy-l'Écéiiue.
Muchalel. Laiimesfeld.
.Mud. Leiniid.
Mudelin|;a. Mondelange.
Mu);laiiic. Moulaine.
Muilinscn. Morlange.
Mumendorr. Uoniorff.
Muiiclicm. Manom.
Mundelai. Mondelange.
Mundelay. Montenach.
Mund«ling. Mondelan/fe.
Miinkirchcii. Neunkirch.
Muiilïaiidlial. Mumihal.
Miinlihall. Saint-Louu (Crùtatteriede).
Muoimindorf. Mottdorjf.
Murium vallis. Meimnlhal.
Murlaiscn, Miiiiinsen. Morlange.
Musalla. Motelle (La).
Musaii. Muity.
Miiscl|;ini pagiis. Motelle {Pays de la).
Musella. Moselle { La).
Muselle. Moselle (La).
Miisiensis paBiis. Moselle (l'ays de
la).
Muslinseo. f/euchef.
Musohnse. Moselle (Pays de la).
Vlusxiixon. Meiiskirch.
Mutcrkind. Montrequienne.
Mutzingcii. Metzing.
Myrloii. Merten.
IV
Nadelange, Neudlange.
Naudorf. Neadorf.
Naunicn. Obemawnen.
Nauroil-le-Vinois. Norroy-U-Veneur.
Nechy. Xenchef.
Neda, Nedda. Nwd (La).
Nédorff. DIaudotf.
Nenkel. Nondkeille.
Neuchei'. Neu/grange.
Neuchore. Neuchef.
Neunheiiscr. Neuchef.
Neunkii-chien. Neunkirch.
Neuvecliéze. Neuchef.
Nenvv-Sclicuern. Neufgrange.
Piezilly. Nouilly.
Nidda. Nidden. A-i'crf (La).
Kiderlillen. Vigneidies-Basse.
Nidei-liom. Many. i
Nider-Kuiilz. KonU-Basse.
Nidrovilla. Vignetdles-Uasse.
Niedbrucli. l'ontigny.
NiederbuditiBcn. Ihtding.
Niederchin vil Magny. Many.
Nii'dgow. yicd (Pnys do la).
Mcdiakeii. Pont-de-Pierre (Le).
Nillîngeii , Nilvinpis. Nihange.
Kita, Nithcii. Nied (La).
Nilachowa. fiied (Pays de la).
Nildisis pagus. Nied {Pays de la).
Noassivilla. Noitseville.
Nocbewilre. Noussewiller-let - Volme-
range.
Nodilingis. Neudiange.
Nodlingen. Neudiange.
Noelly, Nocilly. Nonilly.
Noenkirkeii. Neunkirch.
Noesvilla. Noisseville.
Nocswillcr. Noussewiller-lez-Puttelange.
Nogarcdiim. Norroy-le-Veneur.
INogaria villa. Noers.
Noieroy. Norroy-leSec.
Noierroy. Norroy-le-Veneur.
Xoiewessovilie. Noisseville.
Noisilly. Nouilly.
Nom de Keil. Nondkeille.
Nomen. Kirschnaumen.
.Noiicbeil. Nondkeille.
Nord-lc-Sec. Norroy-le-Sec.
JiorsyiineT. NoitssetTiller-lez-Putlelange.
îiorsvi\i\eT.Noutseviller-lez-Volnterange.
Noilains. Northen.
Notf'IviIre. Noiusemller-let-Pullelange.
Nutbaliiigen. Neudiange.
Notuwilre , Noussemiller-lez-Puttelange.
Noufchetz. Neuchef.
Noulroy. Norroy-le-Veneur.
Nousbiicq. Brouck-lez-Vckange.
Nouveannuni. Novéanl.
Nouveville. Nonilly.
Neuville. Laneuville.
Nouvroii. Norroy-le-Veneur.
Nouvyon. Novéanl.
Nova-Cella. .Saint-Avold.
Noveliaciira. Nouilly.
Noviandum , Noviannura. Novéant.
Novianli villa. Novéanl.
Noviiia , Aovillc. Nouilly.
Novum caslrum. Chdtel-Saint-Blaise.
Noweliey. Nouilly.
Nowerotz. Norroy-le-Sec.
Nowerrot , Nowerroy. Norroy-le-Veneur.
Nuefcbaisxel devant-Metz. Châtel-Saint-
Blaise.
Nuefcbiefz. Neuchef.
Nuefville. LaiieuvUle.
N'ugaretum. Norroy-le-Sec.
NiiUon. Neulan.
Nuiigai'duni. Norroij-le-Sec.
Nunkiika, Nunkiicben. Neunlirch.
Niuvcnkirclicii. Neunkirch.
Nydci-Haiii. Ihm-Basse.
Nyderbeni, Nydcifhcn. Many.
Nyk(^iilch. Neimkirchen.
0
Oberepk. Ohrick.
ObeiQleii, Obcrfiler. Vigneulles-Haule.
Ober-llon. Ilam-Haute.
Obcr-IIogst. llost.
Obi'iii'utz. iulz (Haute-).
Oberkirob. Creutzberg.
Obpikliiiilz. Kontz-Haute.
Ober-Rnulgeii. Bentgen-Haulc .
Obersingcii. Wahl-Ebersing.
Obepsweysscn. Oberwisse.
Obervilb'. Vigneidles-Haute.
Obliiigen. hblange.
Obliugcn. Ilohling.
Obrinca. Moselle (La)"!
Obst. Ilosl.
Ocblacourl. Chelaincourl.
Octonvilla. Ottonville.
Odeiidorf. Odenhoven.
Odcnsirck. Sierck-llaute .
OdenzolT. Betlel.
Odera, Odeni. Oudren.
Odcrfaug. Laudnfang.
Odonis villa. Onvdie.
Odorna. Orne (t*).
OEdeling, OEdlingen. Ediing.
OËlringis. OPjUtrange,
Ogenanx. Orceval.
Ogiii. Augny.
Oiiegiangc. Algrange.
Oisey. Ogy.
Olbcrtingcn. Olberding.
Olbingiipy. Aubigny.
Olbiiigiien. llolving.
Oiigy, Olizy. Olgy
Ollécz. Olley.
Olleies. Olley.
Olierey. Orly.
Oiocourt. llolacourl.
Olry. Aoury.
Olry. Orly.
Ollringa. OEutrange.
Ollrippem. Allrippe.
Oixey. Olgy.
Ometz. Aumet:.
Ongerange. Aoury.
Opacb. Apach.
Opemli. Openheim.
Oran. Yrcn (L').
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
309
Orchinjjen. Erchin/^.
Or(jney. Orny.
Oriulmarum. Avril.
Orivaulx. Orivah
Ormcstroff. Armimotirt.
Ornu fliivius. Horn [La).
Orna fliiviiis. Onic (L').
OrnoUe. liicheniont.
Ornimont. Yarnimonl.
Orriens. Arriance.
Orsenalz. Orceval.
Ortus fluvioius. Othain (L').
Orville. Dorvillers.
Oschlaincoui't. Chelainconrt.
Oserole. Oterailhg.
Osey. Ogy.
Oste. Othe.
08teiiiancoiirt. Chelainconrt.
Osllancourt. Chelainconrt.
Olha. Olhe.
Otha. Othain [L').
Othinges. Ottange.
OthweiHer. Hottwilkr.
Ottendorir, Otterdorff. Ottomille.
Otlingas. Ottange,
Oltringas, Oltringeii, OEnlrange.
Otlweiiler. Audwilkr.
OUweiHer, Hottmiller.
Ouden-Sirck. Sierck-Haute.
Oulié. Ollcy.
Ouli'isia. Varize.
Ourbach, Urbach.
Ourgney, Ourney. Orny.
Oiiry. Aoiirij.
Ouvigny. Augny.
Ouxei. Ogy.
Oveigney. Augny.
Owaville. Jouaville.
Owinuault. Woimhaut.
Oxeium , Oxey. Ogy.
Pablanges. Piblange.
Pagus Rosalinse. Rossclk ( Pays de la )
Pagus Sallingowe. Sattlnois (Le).
Pagus Salocinsis. Saulnois (Le).
Pagus Saregowe. Sarre ( Pays de la )
Pagus Wabrensis. Woëvrc [I-a).
Paillemaille, Spailmail.
l'ainges. Pange.
Palpecoui'l. Plappccourt.
Pappivilla, Pafipoli villa. Plnppeville.
Parette. Parthc.
Pargney. Pagny-lez-Goin.
Parochos (Les). Paroisses { Les).
Pateiinga. Putlelange-lez-Sarralbe.
Pauliacum. Ponilly.
Paullcy. Paoïiilly.
Paviiies, Pnviliy. Paouilhj.
Pawiloyum , Piivvilly. Pouilly.
Poblingiin. Piblange.
Pdlintinlcux, Peiiintincus. Pulventeux.
Pcpinsdoii'. Pcpinville.
Pepliiigen. Plappccourt.
Perjucfz, Perjul. Pierrejeux.
Pernoi. Poiirnoy~la-Grasse.
Pernois. Pouriwy-la-Grasse.
Perpon. Pierrepont.
Perspenville. Pépinville.
Pertrc. Peltre.
Pesay. Brfey.
Pesriy. Pénil.
Petil-Saint-Nicolas (Le). Lallimt.
Polit-Tenecken. Petit-Tenqnin.
Petite-Dale (La). Kleind'haL
Petitc-Staiple ( La ). Tapes ( Les Petites-).
Petlange. Pétrange.
Pctra. Peltre.
Petra-Mons. Pierrepont.
Petrœ Villarc. Pierrevillers.
Peux. Puxe.
Peuxe. Poiche.
Peuxe. Puche.
Phamecli. Fameck.
Piergaux. Pierrcjetix.
Pierreweit. Pierrejeux.
Pîcr-Villiers. Pierrevillers.
Pietrenges. Petrange.
Picuvdinga. Piblange.
Pillenlenleux-icz-Loiigwy. Pulventeux.
Pipenslorf, Pipiiiville. Pépinville.
Pitscli. Bitche.
Pitilingen. Puttelaiige.
Pivilejigen. Piblange.
Plaiiteris. Plantiéres.
Plantire, Planliiris. Plantiéres.
Plaplivilla. Plnppeville.
Poîcli. Pouce.
Pomaries, Pomerue. Pommerieujc.
Pomeriolum. Pommericii.r.
Pondeniet. Pontigny.
l'onoi villa. Ponrnoy-lu-Grasse.
Ponoy-la-Chalricc Pournoy - la - Ché-
tive.
Ponoy-!a-Gi"osEo. Pouvnoy-la-Grasse.
Pons Petrius. Pierrepont.
Pont (Le). Domangevitlc.
Ponl-à-Cliaulx. Pont-à-Chaussy.
Pont-à-Flaquair. Pont-à-Chanssy.
Pont-à-Orne. Bicheniont.
Pont-Cuinquandle.i'onf-QîiijijMomWc.
Pont-de-Pierre. Pontpierrr.
Ponli'is. Pontoy.
Ponvilifi. Sponville.
Poi'ccietz. Porcclette.
Porcbeber, Porchiez. Porcher.
Porcièi'cs, Porciers. Porcher.
Portuviilare. Pierrevillers.
Poucbe. Poire.
Pougnoy, Pourgnoy. Pournoy-hi-Ché-
tivc.
Pouiize. Paouilly.
Poulley. Pouilly.
Pouseux, Poussieux. Puzieux.
Pouspillon. Poncillon.
Pouxeulx. Purieux.
Pouxmesruelz. Pommerieux.
Powoiîey. Pouilly.
Powiiley de leiz Vegey. Paouilhj.
Pozul. Puxieux.
Pracourt. Praucourt.
Praielz. Prayel.
Pratin. Preutin.
PreistorlT. Breistroff-Orande.
Prenoy-ia-Chaitife. Poumoy-la-Chétivc.
Preticrs, Prenlieis. Preutin.
Preytenbach. Breidenbach.
Pris, Priscb, Prish. Preische.
Procourt-lcs-Ferines. Praucourt.
Prothins. Preutin.
Prueocheyt. Preische.
Pruniacum captivuni. Pournoy-lu-Ché-
tive.
Prunici, Priuiidum. /'o!i™o|/-/«-(îrn*(îf .
Publange, Publingen. IHMange.
Puding. Buding.
Pugiolum. Pouilly.
Puise. Puxe.
Puisuii. Puxieux.
Pulx. Puxe.
Pumeruelz. Pommerieiu.
Puperetrof, Pupestroff. Pépinville.
Puselle. Puxieux,
Pusio, Pusis. Pu^re.
Putanges. Puttelange-lez-Sarralbe.
Puteoii. Puxieux.
Putilinga. Puttelangc-lcz-Sarralbe.
Putlengen, Putolingen. Putlrlange-lez-
Tiodemack.
Putiinga. Pttttelange.
Puvillange. Piblange.
Pux, Puxe. Puche.
Puxinl. Puxieux.
Puzei , Puzeoli , PuzoL Puxieux.
Puzouch. Puche.
Pyperstroff. Pépinville.
Pyvelingen. Piblange.
Q
Quabrensis pagus. Woëvre (La).
;JiO
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Iju.ii'liei-Ju-Uui (Le). Termlle.
Queynosy (La). Laquencjy.
Qucibacii. Ohergailbach.
Queiiiino. Qxicmhu's (tes).
Qucnwz. Coincy.
liucucssic, QuenoxU (La), taquenejtj.
QuerWi». Kerling-lcz -Siercl:
Quiderkiricli. Guidtrkirch.
Qiiiiisbacli. Gucrubach.
Quiuzy. Kuntùg.
Qiiirchc, Quirscb. Kirsch-le:Lut!auge,
Oiiiriiillc. Kirwilhr,
H
Hucheringa. Hacniuge.
Kacbicffflout. Richemont.
Racoiivai. Ranijuevaiu:.
Kad^i. Roth.
Radange. Rédange.
Rndiiiga. Rédange.
Hadiii|;eii. RahUng.
Badunis villa. RmiUe.
RiiliaviUa. RaviiU-
iUilccringa. Racrangc.
Uainioiville, Rainiouvijle. HamonviUc.
Raipadanges. RoupeUange.
Raitsambbuseji. Ratzfiihatiseu.
Raldiiiga, Raldingun. RavUh.
Rainolliiiiia. Rémel/ang.
ISaïuelingcii. Rémeling.
Kauielingcn. Riinling.
Ramerbacb. Rombiu.
Ramerpacb. lieckcnnmsbat:!*.
Raiiu's:). Rarnèse.
Ranange. Reinange.
Kanconalz, Rancoiivaul. Ranguevaiu.
Raiispacb. Ihckenransbach.
Ranticniic. Renlgen-Ilaule.
Raullugen. Rouhling.
Raulliiigen. RalUing.
Rauville. Raiille.
Uavay. Rabas.
Rebule. Urbule.
Rccensis pagus. Roiuty-le-Bourg.
Recbeiange. RicMing.
Recberhange. Racrange.
Rechiefinont. Ricliemont.
Rechon. Rehon.
Reda. Rode.
Reda. Rotk.
Redelbois. Reydebois.
Redeiuborna. Cadenborn.
Rederchen. Rurange.
Rederchingcu. Grot-Rcderchinn .
Redinga. Kédange.
Redingen. Rédange.
Rediiigcn. Ilmibns.
Regîa-MafboiiK Kœnigsinacker.
Rogis macra. Kanigsmaclier.
ReguonvcUo. VezonvHlc.
Bogiiuiivilie, Rclioiiville. RezonvUtr.
Reliet'liange. Racrange.
Reicbeifbti't;, Reicbcsbourg. Riche-
mont.
Rcichersïveiller. Ikycrtwiller.
Reimiin. RniuUng.
Reinlnen. Rentgen-Biute.
Reis. Rech.
Reissiiigcn. Rexange.
Reilzcn. Riizing.
Renibacuin. Rombtu.
Remok'yuui. Rcniilly.
Rpiiicliuga. Rénielange.
Beiuclinga. Rimling.
Bciiiciiiiga. Rémering.
Remiuestorr. Renieldorf.
Roniovillo. RamonvUle.
Rcnipulchcr. Kemplich.
Rencoiival. Rangueiiniu:.
RendorDf. Lnndroff.
Rt'iiglion. Renlgni-lliiête.
Rt'iiiiiga. Reinange.
Renoriville. Reionvilk.
Rcpadaugea. Roiipeldange.
Repiildenges. Roiipeldange.
RcHiucsange. Rej:ange.
Rcsoiivilla. RezonmUe.
Restoiiféys. RiUmfey.
Reuiiiayiiin. RemiUy.
Reumbling. RèméUng.
Re\voi«ng''. Rurange.
Rexingeu. Re.innge.
Reionvillors. RochonviUcrt.
Ribaville. LibavilU:
Ribba. Rabat.
Ricciacum. Riizing.
Ricberomons. Ric)têmonl.
Ricbilinga. Richeling.
Rickiiigen. Ricrange.
Ridcrchingeii . Grot-Réderc)ùng.
Riecberspercb. Richemont.
Riegersweileis. ReyertwiUer.
Riemlingen. Remèling.
Rigiioiiville. Re:onviUe.
Rikosengee. Ricrange.
Rimblingen. Rimling.
Rimeswilre. Rcmschweiler.
Rimeziug. Remsing.
Rineringa. Racrange.
Rineringa. Rémering.
Risogohensis pagus. Rouuy-le-Bourg .
Risseiange. Rostelange.
Rislorff. Rustroff.
Ritunf^t. Reton/éy.
nival , Riwati. Snint-I'rivul.
Rizzoj'xnvi. liougsy-le-lioiivg .
Riicei, Rocei, Roci. Rouisy-lt-liow/;.
RocJielîingo, Rocficraiigo. Rosselan^fc.
Rocberingas. Rouelangc.
Rochcrn. Kochercn.
Rocblingcn. Richeling.
Rochy. Roussy-leBowg.
Roda. Roth.
Roda in. Rode.
Rodange. Redangc.
Rodvniacra. Rodemack.
Rodcii borne. Cadenborti.
Rodenbronn. Rolhenbourg.
Rodcndorp. Chdtenn-Rouge.
Rodenniachcrcn. Rodemack.
Rodi'iiiisi. Roderitie.
Rodcricbingcn. Grot-Rcderchiug.
Rodovauriun. Sainte-Ruffiue.
Rodilinga. Rédange.
Rodliiigiien. liaville.
Roedcricliiiigon. Grot-Réderching.
Rogne. Logne.
Robonges. Rurange-kz^àlégange.
RtiinviUe. BrainviUe.
Roldiuga, Roldinge. Raville.
Rolfaugcn. Reniclfang.
Rollacq. Rodlach.
Rollingen. Raville.
Roliingcu. Rouhling.
Rûllingon. Uurunge.
Rulviiigcn. Rolbing.
Romanas ( Ad ). Romain.
Roiuanville. RanwnviUc.
Ronibacb. Itohrbach.
Roinbair, Roinbais, Rouiboys. RonibaH.
Romelfingen. Rcmelfung.
liomelfingeu. Remeljing.
Romeliacum. Rémilly.
Roaieliange. Remelangc.
Roucoit. Ronconrt.
Rondevilier. Rongueeillc.
Ropiney. Rupigny.
Roppeney. Rupigny.
Roquemar. Rodemack.
Rorbacb in Zellekowe. Saint-Jcuu-llohr-
bach.
Rorcliin. Rttrange.
Roringa. Rurange.
Rosaliuce. Rotselle [Pay» de la).
Roseiuni. Rou»sy-le-Bourg.
Roseiia. Petilc-Roëtelle.
Roseiiti. Rozérieulleg.
Rosembricb. Roabruck.
Roscnjont. Richemont.
Roserueles, Roseiuiis. Rozérieulles.
Rosboli. Freidenberg.
Rosiingis. Rosselange.
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
311
Rosloligowo. Rosselle (Pays de la).
Rosonville. Uezonville.
Rosseborcknii . lioshrack.
Rosseliiij;, Rossi'li). Petite-Iiosselle.
Rossexanî^es. Rosselange.
Rotlienbacij. Uodemac';.
liothlacli. Kedlach.
Uothof. Maison-Iioiiffe [La).
Rolholinf;a , Rollioiangc. Rosselange .
Rothschlussei. Uothcnbourg.
RoUila , Rotlula. Reltel.
Roturan(;cs. Rurange.
Rotzwiiler. Rochonvillers.
Roucheraiige. Rosselange.
Roudemnckie. Rodemack.
RoudendorlI. Chdleau-Rouge.
Rouge-Clialele. Chdleau-Rouge.
Rougc-Moisiresse (La). Rothhof.
Rougerieuiles. Rozerieulles.
Rougey. Ritgy.
Roumcbac. Rombas.
Rouppeney, Rouppy. Rupigny.
Rouscengen. Roassy-le-Bourg.
Rousseila. Rosselle (La).
Roussonvillcr. Rochonvillers.
Rouzeruelle. Rozerieulles.
Roxey. Rugy.
Rozeau. Rohr.
lUibeu8 mons. Rodeiiberg.
Riibra; inaceriœ. Rodemack.
Rucliensdorpbl. Rustroff.
Rucbmeslroff. Chdleau-Rouge.
Rucingc. Rerange.
Rudelkir'cb. Guiderkircb.
Rudcndoi'f. Château-Rougé.
Rudengis. Raville.
Rudrekange. Rurange.
Ruitzingen. Ritzing.
Ruiziiigcn. Riissnnge.
Rukeriuga. Rurange-lez-Mègangc.
Rukcstorp, Rukesti'off. Rustroff.
Ruldiiiga. Raville.
Ruldiiiga , Rullinga. Rouhling.
Rullonfleis. Rétonféy.
Runiblingen. Rimling.
Rumelfingen. Rémel/ang.
Rumelûngen. Rèmeljing.
Ruineliacum. Rémelange.
Rumeliacum. Rémilly.
Rumeiingen. Réméling.
Ruincllcy. Rémilly.
Ruraei bach. Rombas.
Rundwillcr. Grundwiller.
Runeringa. Rurange.
liuoticli. Roussy-le-Bourg.
Ruplingen. Roitpeldange.
Rurchingen. Rurange.
Rmdorir. Rustroff.
Rnrekaiiges. Rurange.
Rusclieyc. Roussy-le-Bourg.
RusscUa. Rosselle (La).
Russcy, Russcyum. Roussy-le-Bourg.
Russingeii. Russange.
Riitbela, Riitheiia. Rellel.
Rutlmria. Reltel.
Rutliclie. Roussy-le-Bourg.
Rultila.Rutlaia. Retlel.
Rutzingeii. Ritzing.
Huveriiiga. Racrange.
Ruxi:y. Rugy.
Ruxinges. Rexange.
Rymelfan];es. Rèmeljing.
Rymesingen. Remsing.
Rymmelingen. Rimling.
Ryswili'c. Reyerswiller.
Ryltonfay. Rétonféy.
Saarengau. Sarre [Pays de la).
Saarriemeiflng. Rèmeljing.
Sableif. Sabré.
Saftgen. Zoufftgen.
Sahr. Sarre ( La ).
Saibieids. Sabré.
Saillie (La rivière de). Seille(La).
Salia, Sallia. Seille(ia).
Sainct-Ailie. Saint-Ail.
Saint-Advol. Saint-Avold.
Saint- Agnelz , -Agnès. Saint-Aignan.
Saiiil-AiguieiK Saint-.Ugnan.
Saint-Ailoi. Saint-Eloy.
Saint-Andruu (Li l'riorey de). Saint-
André.
Saint- Ariiolpb (L'abbaic de). Saint-
Amould.
Saint-ArnonI (Le bourg). Saint-Ar-
nould.
Saint-Avalz. Saint-Avold.
Saint-Avau. Saint-Avold.
Saint-Avolze. Saint-Avold.
Saint-Avon , Saiiit-Avor. Saint^-Avotd.
Saint-Avost. Saint-Avold.
Saint-Avoult. Saint-Avold.
Saint-Avox. Saint-.Avold.
Saint-Ayoïilt. Suiid-Avold.
Saint-Benoy. Suinl-Bcnoit-le-Rrûlé.
Saint-Bons. Seingbousse.
Saint-Coiiitin (\,n cbaipeiic). Saint-
Quentin (Le mont). ^
Saint-Gangolf. Saint-Gengoulf.
Saint-GIin. Singling.
Saint- Jehan -nz-Cbants. Saint-Jean-
aujc-Champs.
Salnt-Jonre. Sainl-Jure.
Saini-Julliein. Saint-JuUen-le:-Meti.
Saint-Laidrc. Saint-Ladre.
SaintLowey. Saint-Louis (annexed'On-
ville).
Saint-Lowy-anx - Champs. Saint- Louis
(Chapelle).
Saint-Maixe. Saint-Marcel.
Saint-Maixel. Saint-Marcel.
Saint-Marcou. Saint-Marcel.
Saint-Mars. Saint-Marcel.
Saint-Martin-à-la- GIan<lière. Longe-
ville-lez-Saint-Avold.
Saint-Martin-devant-Metz. Saint-Mar-
tin (Le Ban).
Saint-Menge. Rassompierre.
Saint-Nabor. Saint-Avold.
Sainl-Nicolas-ie-Pclil. L<dlieu.
Sainl-Pancrace. Saint-Pancré.
Saint-Pangroy. Saint-Pancré.
Saint-Panscray. Saint-Pancré.
Saint-Pelmont. Saînt-Pierremonl.
Saint- Piedrernont. Saint- Pierremont.
Saint-Pierre-Mont. Ban Saint-Pierre.
Saint-Prevey-en -la -Montaigne. Sntn(-
Privat-la-Montagne.
Saint-Priech. Saint-Privat.
Saint-Privait, Saint-Privé. Saint-Privat.
Saint-Pryvas en Montaigne. Saint-Pri-
vat-la-Monlagne.
Saint-Quoinlin (La coste). Saint-(Jiu'n-
tin (Le mont).
Saint-Siforion. Saint-Symphorien.
Saint-Soibe, Saint-Soibel ( Prey ). Sam(-
Sigebert (Pré).
Saint-Soiippk't. Saint-Supplct.
Saint-Slail. Saint-Ail.
Saint-Supplex , Sainl-Sujipial. ,S'«rn(-
Supplet.
Saiiit-Supplez. Saint-Supplet.
Saint-TaiHy. Sainl-Ail.
Saint-Théobald (Monastère). Saint-
Thiébault ( Collégiale de).
Saint-Thicbalt ( La grainge ). Saint-
Thièbault (annexe de Pouilly).
Saint- Vérin (Chupelie de). Sainle-Ve-
rètie.
Saint- Walfride. Welferding.
Sainl-Welferdt. Welferding.
Sainte-Agathe. Florange.
Sainte-Aignel. Saint-Aignan.
Sainte-Aignès. Saint-Aigmin.
Sainte- Bairbe- aux -Chants. Sainte-
Barbe.
Sainte-B[ie. Sainte-Brigitte.
Sainte -Marie- de -Vilers. Villers-iScIt-
nath (Abbaye de).
Sainte-Halphine. Sainte- Raffine.
Sainte-Raphine. Sainle-Ruffinc.
312
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Sainle-Refinc. Sainte-Riiffine.
Saillie- Véronique. Sainte- Vérène.
Sairley. Sailly.
Saleiouville. Serrouiille.
SaiicDsis, Saiisieusis pagus. Saitlnoù
[Le).
Sallia flnvius. SeiUe [La).
Salney, Salniacuin. Saulny.
Salnipsc, Salocensis paj^iis. SaulnoU
(U).
Saloiia. Seille {La)-
Salonensis pa^us. Saulnois [Le),
Saisbriigen , Salzbruck. SalUbronn.
Samcie. Sancy.
Sanceium, Saneeum. Saneij.
Sancla-Crux in Buris. Thury.
Sancla-Genovcfa. Sainte-GcneviiTe.
Sancla-.Maria ad Qucrcus. Sainle-Ma-
rie-uux-Clidnet.
Sancti-Balderii. Saint-Baudier.
Sancti-Georgii. Saint-Jute.
Sancti-Gorgonii monasterium. Gorzc
(Abbaye de).
Sancli-liarmilB (Eceiesia). Saint- Ar-
iiohM {Àbbnye de).
Saucti- Martini (Villa). Saint-Martin
{Dan).
Sancli-Naboris. Saint-Aiold.
Saiicti-Petersbfrij. Saint-l'ierremont.
Sancli-Petri ad Harenas. Saint-Pierre-
aux- Arènes.
Sjiicli-Pctri-Mons. Ban Saint-Pierre.
Sancli-Pclri-Mons. Sainl-l'ierremont.
Saiicto-Juliano Saint-Julien-let-Gor2(.
Saiic lo-Nabore. Saint-.ivold.
Saucto-Stcpliaiio. Saint-Etienne.
SancluDi-Desideruin (Ad). Deiiremonl.
Sanctuiii-Uoiloviinrum. Sainle-liuffine.
Saiiftus-Aiidreas. Saint-André.
Sanelus-Aniaiius. Saint-M^na».
Hanctus-Arnulphus. .SrtiB(-/4rii0MW.
Samlus-lliiinbcrtus. Sainl-Hubert.
Sanctus-Juliaiius..Soiii(/uitcn-/(!>Gori«.
Saiictiis-Privatus. Saint-Privat.
Sanctus-Stephunus in monte. Sotnt-
Ail.
Sanctus Walfridus. Wel/erding.
Sandranije, Gnndrange.
Saiinois, Sanoy (Le). Saulnois {Le).
Siinrey de leizVejjey. Sanry-let-figy.
Sanrrei. Sanry-siir-Nied.
Saiiseiiim caslrura. Sancy.
Sansey. Sancy.
Santaillc. Sain(-.4i7.
Sara , Saraviu. Sarre {La).
Sar-A bbe. Sarralbe.
Saraokowa. Sarre {Pays de la).
Saravi-Aiba. Sarralbe.
Sar-Einseini;. Saircinsmin/r.
Sar(;onieingt. Sarregvemines.
Sur-Ceniiiud. Sarreguemines.
Sargiieininde. Sarregnemines.
Sarlcy. Sailhj.
.Saiova, Saroa. Sarre {La).
•Sar-Ubinberg. Sarreinsberg.
Sart-de-ïricux. Grani;e-aa-Sarl {Im).
Saucy-aux-Arbrcs. Saulcy {Le), c"' do
Metz.
Saulcey (Le). Saulcy {La) , annexe de
Tronville.
Saiilcy-sus-Moselle. Saulcy {Le), t" de
Metz.
Saulnei. Saulny.
Sauneium. Saulny.
Savt'lo, SavcDon. Sablon {Le).
Savengney. Servigny-lez-Havitle.
Sceilley. Silly-en-Satdnois.
Sccy. Scy.
Scbanas. Chanville.
Schawinibourcb. Schambourg.
Schcintizc. Snisse-Jlaute.
Schellaincourt. Chelaincourt.
Scbcnborg-ie-Neiif. Chémery-lcs-Ueux.
ScLeid)er(j-Ie-Vi(Mix. Ckémery-ks-Deux.
Scbeiiol. Schendel{La).
Sclicureii. Grange {La).
Schneck. Schœtttek.
Scbiiclx. Sclmcix-Iez-Sarregueminei.
Scboismeuricur. Sclmartzmœrtei:
Scbonibrrt. CUémery-les-Ueux.
ScUon-Ecken. Sclvmeck.
.Sciioiivillc. ^onville.
Scliurpalb. Scl'.orbacli.
Scbpik'T. Speiclieren.
Sctivcckeaiijgj. Schreckling.
Scimveyjcn. Schtreyen.
Scliwalbucb. Schirolb {La).
Scliwaling. Choealin.
Schwcicb , Scliwects. Suisse- Haute.
ScbiverHaldt. Schemmald.
ScUweyggen. Illiesschweyen.
Scolenbost. Schotlenhoff.
Scura. Grange {La).
Scwallingei). Chevalin.
Scylhe. Seille { La).
Secoulx. Secourt.
Sçding. Zetting.
Sefsicb. Sentzig.
Scimari curlis, Seimercurts.Swft«coMr(.
Sellacort. Chelaincourt.
Selle (Le Prieuré de). Zellen.
Seilj au bault chemin. Silly-sur-Nied.
Selliertbauson. BeckerhoUz.
Selme. Saulnois {Le).
Seina. .SeiJfr {La).
Selsing. Suisse-Haute.
Semaricurt , Semarici ciutis. Semécour.
Semelcort, Semicuria. Semécourt.
Senlille. Saint-Ail.
Sept-Fontaines. Sainte-Fontaine.
Serangc. Zeurange.
Sereniange. Schrcmangc.
Sericuiu. Sierck.
' Sericium. Sailly.
Semé, i'arné.
Serovillo. SerrouviUe.
Sesmeringas. Semécourt.
Setterick. .Sœlrich.
Seuflgen. Zoiiffigen.
Sciira. Grange {La).
Seuleriacum. Strtrich.
Severey. À'ivry-le-Pelit.
Sfaichcr. Speicheren.
Siacum , Siago. Scy.
Sicker. Sierck.
Siiliac. Ilalsidrac.
Siei-slai. .Schiresthal.
Sigeium. Scy.
Sigclstat, Sigcrslal. Siersihal.
Silbernaclieiii. Serrigiiy-lez-BavilU:
Silondurff. Fitstroff.
Silini cinlis. Chelaincourt.
Sillersch. Silly-sur-Med.
Silva Criicis. Creulzwald.
Silviniacum. Silvange.
Sirabourg. Chémery-les-Ueux.
Sincelet. Nen-Zinzet.
Sinnengeri, Sinumeiigen. Simmin/;.
Sinteriacuiii. Sœtrich.
Sioiie villa. .Xomille.
SIreringa. Z^range.
Siricium. Sierck.
Sirke, Sirkcis caslelium. Sirrcl:
Sirysthal. Sicrsthal.
Sisserium.&rri/.
Sitclslat. Siersihal.
Siverey, Siwery. .Xivry-le-Fraiic.
Siveriacum parviim. .Xivry-lc-l'eiil.
Skramange. Schrémangc.
Sœringas. Zeurange.
Soibey. Cheuby.
Soigne. Soigne.
Soitru. Seutry.
Soicors. Secourt.
Soiengiii. Sillegny.
Solney. Saulny.
Someiz. Somiiiy.
Sondereinga , Sonderirigen. Zondrange.
Sone , Sonne. Savînes,
Songne. Soigne.
Sorbeiacum , Sorbeirs. Sorbey.
Sorisvilla, Sororis villa, Sorosvillu.
Serroumllc.
Sorolli villa. SerrouviUe.
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
31.'
Sosne. Saulnes.
Souavilia. Joumilh.
Soubry. Sabre.
Souf;ne. Soigne.
Soultzeii. Suisse-Basse,
Souriiigen. Zeurange.
Sozey. Soxey.
Spanges. Pange.
Speicher. Spickeren.
Spiedal , Spiedel. L'Hôpital.
Spittal , Spittei. l'Hôpital.
Staipes, Staiples. Tapes (Les).
Slandalmont. Saint-Pierremonl.
Slegebiidestroff. Pontpierre.
Steinbidei'stroff. Pontpierre.
Steiiibruck. Pont-de- Piètre {Le).
Steples, Steppes. Tapes (Les).
Stiisbrounii. SturzelbrQun.
Slragney. Tragny.
Stuczningen. Stuekange.
Stulceborne. Sturzelbronii.
Stuiting. Stuekange.
Sturange. Stuekange.
Sturilburne. Stiirzelbroan.
Slurizeiebornen. Stunelbronn,
Svi-Aha. Sclmolb (La).
Subby. Cheubij,
Suellevange. Silvange.
Suelzen. Suisse-Haute.
Sufllgen. Zoufftgen.
Suilevange. Silvange.
Sulnci. Saubiy.
Sumei , Summei. Soinmy.
Sumtonis Viila. XonvUle.
Sunderdinga. Zondrange.
Suningen , Sunungen. Simmirig.
Superiacum majus. Xivry-le-Franc.
Superiacus minor. Xivry-le-Pelil .
Superior Contz. Kontz-Haute.
Superior Vesa. Oberwisse.
Suringa, Suringen. Zondrange.
Surkes. Sierck.
Susengis. Suzange.
Swedorf. Schwerdorf.
Sylniingen. Silvange.
Syiva crucis. Creutzwald-la-Croix.
SyponvHle. Sponville.
Syrck. Sierck.
Syrin. Stiring-Vieux.
Taillancourt. Tellancourt,
ïaiilenges. Talange.
Taippies (Les). Tapes (Les)
Talilioga. Talange,
Tamallio. Aumetz.
Tamerville. Tlimnerévillc.
Tanna villa. Oros-Tenquin.
Taniiecha. Gros-Teuquin.
Tanncy, Taiineyuni. Petit-Tmquin.
Taniiiclien. Gros-Tettquin.
Taiitalino villa. TantelainviUe.
Tanviller. Hanailler.
Tatelinga, Taliliiiga. Talange.
Tatinga. Théding.
Talolinga. Talange.
Tattingen. Tèting.
Teckenhoff. Teneherhof.
Tehecurt. Thicourt.
Telinga. Téting.
Tcnchen. htangs (Les).
Tenchen. Gros-Tcnquin.
Tenken , Tenkesacba. Gros-Tenquin.
Tenscbwigere. Tensch (Etang).
Tentierboff. Teneherhof.
Tentolinga. Tenleling.
Tentschenmiihl. Tensch.
Tepes, Tepic. Tapes (Les).
Terlleii, Terven, Tervern. Terville.
Tetertbien. Télcrchen.
Teltingen. Théding.
Tettingen. Tunting.
Teudonis villa. Thionville.
Teutscb Allbeim. Audun-le-Tiche.
Teutscben-la-Petilc. Pelil-Tenquin.
Tbalangia. Talange.
Tbannigen. Gros-Tetiquin.
Thatangcu. Téting.
Tbecure , Tbeicoit. Thicourt.
Tbchecort, Tbebccuria. Thicourt.
Tbelaucourt. Tellancourt.
Tbeodohove. Thionville.
Theodoicis , Tbcouis villa. Thionville.
Tbéoncourt. Thicourt.
Theudonis villa. Thionville.
Thiekestoif , Tbiesdorf. Distroff.
Tbiermerville. Thwneréville.
Thiescbmons. Tichémont.
Thignemont. Tignomont.
Tbilicourt. Tellancourt.
Tbioncville, Tliionville.
Tbionis villa. Tliionville.
Ticqueulx. Tucquegnieux.
Tiefenbacb. DiJjembach-lez-Hellimer.
Tielle. ThU.
Tiesdorf. Distroff.
Tignegneux. Tucquegnieux.
Tigrieuf. Tucquegnieux.
Tibécurtb. Thicourt.
Tikeslen , Tikeslem. Télerchen.
Tileis. Ï7i!7.
Tiliing. Talling.
Tiagbcm. Tensch.
Tintingcn. Tunting.
Titleikeri , Tittrichc. Télerchen.
ToUaii. Colligny.
TouUancourt. Tellancourt.
Tramères. Froicul.
Tremay. Trémery.
Treumerieux. Trémery.
Tricay. Trieux.
Trieuf. Trieux.
Triexingcs. Trcssanges.
ïroieul. Trieux.
Troigne, Troigneiz. Tragny.
Trois-Fontaines. Ty'omborn.
Troiul. Trieux.
Trongneufs, Troiiiacuiii. Tragny.
Tronsborn, Triusborn. Tromborn.
Troonville. Tromille.
Trougny. Tragny.
Tnidei'inga. Tritteling.
Trudonis villa. Tronville.
Triimmacum , Truniot. Tragny.
Truneiviila. Tronville.
Trulelingen. Tritteling.'
Tsar. Sarre ( La).
Tsar-Alben. Sarralbe.
Tucheinions. Tichémont.
Turey, Turris. Thury.
Turris. Mars-la-Tour.
Tutei'chicn. Téterchen.
Tuttenges. Thutange.
Tuttingen. Titing.
Tyecort. Thicourt.
Tzur-Schuir. Grange (La).
u
Uafransis pagus. Woévre (La).
Ucbelauge. Uckange.
Udekange. Uckange.
Udera villa, Uderen. Oudreit.
Udersirck. Sierck-Haute.
Ukiiiga. Uckange.
Uldeni mons. Uoudlémont.
Uidingen. Oldingen.
Ullenge, Ullinge. Foulignij.
Unabi'insis pagus. Woévre ( La).
Underviller. Hottwiller.
Unflevilla. Affleville.
Unicbi. Ugny.
Unkengbem. Uckange.
Unviile. Onville.
Uraille. Luzerailles.
Ury. Aoury.
Uselrich. Usselskirch.
Useraille. Luzerailles.
Ussek-Kirschem. Usselildrch.
Usseiange. king (Étang).
Ussiiig. Ising (Étang).
Moselle.
ho
31 &
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Ussingeii. Ilusmnge,
Ulingas. Cckan/ie.
Utringa. OtMtran/re.
(Jtlingcn. Oi'Mtrnnfrc.
Uttweiller. Hottmlter.
rtïelstorf. HeUlroff.
Vabreiifiis pagus. Woevrt ( La ).
Vagny. Vany.
Vaiinay. Cony.
Vaicmmont. Vaucremonl.
Valdeloy. Valleroy.
Valdinfja . Valdreclieii. Vaudreching.
Valérie. Yallières.
Vaievcrsing. Wahl-Eberàng .
Valicella , Validella. ViUecey-Êar-Mtt4.
Vallangc. Vilry.
Valleret, Vallohini;. VaUtrange.
Vallièrcs ( Rul de ). Valliéret ( Hniu. de )
Vallol. Valleroy.
Valmeistcr. Walmuntler.
Valrenioiit. Vaucremont.
Valsebron, Valrcbi'un. Wnltchhronn.
Valspcri'li. Wanberg.
Valt. FaH:
Vaitcy. Waldaitêe.
Vallhieniont. Vatimonl.
Val lier. Valliéret.
Vallry. Waldmiie.
Vaix de Selle. Saulnoù ( i/« ).
Vair. Faux.
Valz(Le). Val-de-Meb {Le).
Vancey. Avancy.
Vanisberg. Wingtberg.
Vanloulz. l'anfotu;.
Vaiitox. Vanlotuc.
Varhepech. Wartberg.
Varichc. Varize.
Varney. Vany.
Varaiémont, Varmont. V'«r«iwio«<.
Vasaille. Bazaillet.
Vaselles. Bazaillet.
Vashepech. Wartberg.
Vaterus-Mons. Vatimonl.
Vatoncort. Viltoncourt.
Vaulcon. Waucon.
Vaul de Melz (Le). Val-de-Meli (Le).
Vaulï. Vaiuc (c" de Cosiies).
Vaurixc. Varixe.'
Vaux-Landon. Vaujc ( c"* de Çosiies ).
Vazaille. Bazaillet.
VegneuUes. VigneuUet.
Vegney. Vigny.
Veinsberg. Grieiberg.
Veirey. Vry. •
Velere. Villert-VOrme.
Velixeit. Vitlccey-ttir-Mad.
Velineeter. Wahmntter.
Velsperc. Wartberg.
Vciiiine.strolT. Fremettrojjjf.
Veiiesberg. Wingtberg.
Venesptrcb. Wartberg.
Veiiscbeiii. Fonloy.
Veiniick. Sierck-llaule.
Venlol, Ventoult. (anfoiu-,
Verenville. Ventéville.
Vcreyum , Verey. Vry.
Vcrfelden. Welferding.
Vcrgney. Fcmj/.
Veringa. Fèrange.
Veringis. Werange.
Vertilley. Vercly.
Veriniey. Vréiny.
Vcriicsperch. Wartberg.
Véniel. WarendlwaU.
Vcniuuivilla. Vernéville.
Verquelly. Verch/.
Verqiiey. Verdy.
Verrei, Werry. Vry.
Vci'lraiigc. Vitrange.
VeUiriarum, Vetereiuni. Vitry.
Velzeu. Weidtstheim.
Vejge (Basse-). fiiedtTwiue.
Veza inferior. ,\iedermt»e.
Veza sujierior. Obcrmitte.
Vezous. Veton.
Vicirey. Vitry.
VidiacuiD. Vigy.
Viecorl. Homecourt.
Vieille-Zensel. Alt-Zin:el. •
VieufviUc. LaDieuville.
ViexviHo, Viczville. Laneumllc.
Vigeiuiu , Vigiacuiii. Vigy.
Viis. Mctzermitte.
Vilarium in Betnacb. Villert - Beltnaeh
[Abbaye de).
Villa Adtaiitiiia. Audun-le-ttoman.
Villa montis. Vulmont.
Villauiprey. Vilk-au-Pré {La).
Vinampiez. Ville-au-Pre {La),
Villare. .ivillert.
Villare. BlietgiiertchiriUer.
Villare, Viliaritini. Villers-ln-Montagne.
Villare. Villers-lez-Plemoit.
Villare. Villert-l'Onne.
Vaiare. Willer.
Villare rolcinduin. Villert-le-Bond.
Villaris. Villert- Laquenexy.
Villarium. Villert- Bettnach.
Villars-en-Voèvre. Avillert.
Villa supra Yronani. Ville-tw-)roii.
Villa Walamonasterii. Wahmntter.
Villé-Be(noch. Vilkrs-IkUuach { Ahhaye
de).
Villeces. Villeceytur-Mad.
Ville-devant-Simi. Ville-Houdléinont.
Ville- eu -Houdelenioiil, Vilie-cl-Hoiil-
mont. Ville-lloudlérnonl.
Villeir de leiz Stoncourt. Villert-fiton-
court.
Villeir l'abbaye de Cileik. Villert-Retl-
nach {Abbaye de).
Ville-la-Chièvre. Villert-la-Chècre.
Ville I.ngucxy. Villert-Laqnenery.
Villelonge. Longevillc-hz^Saint-Amld.
Villenionl. Vulmont.
Ville par devers Coiunibey. VUlert-La-
qnenexy.
Villercux (La Forge de). Villerupl.
Villerbols. Leywillerhoff.
Viller-Lorine. Villers-l'Orniv.
Villeroiid. Villeritpt.
Viller-procbo-Albe. Willeritald.
Villers-au-Moiitois. Ville-au-Montois.
Villers-Bau- Saint-Pierre. Villert - Ston-
court.
Villei'S - devant- Bombay. Villert -lez-
llotnbat.
Villers-lez-Cunexy. Villert-Luqueimjcy.
Villers-sous-lJenivauli. Vilkrt-aux-Boi*.
Villers-siir-le-llaul. Villert-Sloncourt.
Villers-sur-N iedz. Villert- Laijuenejry.
Villesceil-sus-Matb. Villeceij-tur- Mad.
VilIcs-en-la-Montagne. Villert-lu-Mon-
tagne.
Ville-sur-Illon. VUle-tur-Yron.
Ville-Suryon. Ville-tur-ïron.
Villey-en-Gouvcrnexey. Kiifcr«-«iu-/ioi«.
Viluiunstcr. Wohnwitter.
Vilrut (Loumolin de). Villemjit.
Viledroff. Vilttrojf.
Viuaticuui. Vigny.
Vineolis, Vignelles. Vigneulkt.
Vinisperum. Wingtberg.
Viustringas. Vitrange.
Vireium , Virey. Vry.
Virisi. Varize.
Virkilley. Vercly.
Virmiez. Vrémy.
Visingerhoff. Witing-le-Oraiid.
Visz. Metzerwitte.
Viles. Ditche.
Vitonis curiis. Vittoncoart.
Viverium. Viviert.
Vizanicum, Vizeuicum, Vizin. i'ezi]i.
Viza siiperior. Oberwitte.
Vize-la-Basse. Niederwiite.
Vocange. Uckange.
Voieve. Woévre {La).
Voilandon. Volandon.
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
315
Voirisia, Voirixe. Varize.
Voisins. Vezin.
Voitranges, Voitrinjon. Vitran/fe.
Volkciiijis. Wolkrange.
Voliiii(»ia. Fouli/jrmj.
Volpretaswilre. Folperswiller.
Volsclnvilier. Folschwiller.
Volterini;. Wolkrange.
Vomisbaut. Woimhaut.
Voreuliof. Marienthal.
Vormei'iiigis. Volmerange.
Voveliaut. Woimhmtl.
Vozein. Vezin.
VraiHe. Luzerailles.
Vray, Vrey. Vry.
Vrcttilinira. 'tritleling,
Vrieux. Trieux.
Viitiiiiga. Tritteling.
ViiHtloncourt. Vaudoncourt.
Vuadrevilie. Vaudreville.
Vualange. Talange.
Viialmont. Valmonl.
Vuarise. Varize.
VuaiTay. Warendtwald.
Vuusaticum. Voisage.
Vuimerenges. Weymerange.
Vainespei'c. Wingsberg.
VuUarclien. Vaudreching.
Vuiiingen. Villing.
Vuoipi. Woippy.
Vuolclirang. Wolkrange.
Vydonis viiia. Vionville.
Vylaru. Vallerange.
Vyterey. Vitry.
w
Wabrensis pagus. Woévre (La).
Wabrice, Wabrinse. Woëvre [La).
Wabricken. Vaudreching.
Wacon (^n). Bevant-les-Ponts.
Wadoncourt. Vaudoncourt.
Wadrinowe. Wadrinau.
Wafrise. Woëvre {La).
Wahamwal. Woimhaut.
Waidwal, Waimvaiz. Woimhaut.
Wainsperg. Wingsberg.
WainviHe. Woingeille.
VVaipey. Woipinj.
Wairesperch. Wareberg.
Waisaige. Voisage.
Waive. Wocvre [La).
Wala monastei'ii villa. Wulmunsler.
Wala mouasterii villa. Wobmmster.
Walaniunster. Walmumter.
Walange. Talange.
Waldergyn. Vaudreching.
Waldraka , VValdrich. Vaudreching.
Waldsbroune. Walschbronn.
Waldwiga. Waldwisse.
Walecken. Waldeck.
Walfiinania. Volmerange.
Walescliing. Vaudreching.
Waliminster. Walmunster.
WalimuiisLer. Wolmtmster.
Walla. Wahl-lez-Laning.
Walia, Wailcn. Wahl-lez-Faiilquemont.
Wallebrime. Walschbronn.
Wallerias. Vallières.
Wallerken , Waleschingen. Vaudre-
ching.
Wallerot. Valleroy.
Walliiiga. Villing.
Wallvvelingen. Wœlffling.
Walmeii. Valmont.
Walmeringis. Volmerange.
Walmuister. Wahmmster.
Walpenswilre. Folperswiller.
Walsburg. Walschbronn.
WaltRi'i luons, Waltiezmont. Vatimont.
Waltbuso. Waldhausen.
Walz. Vaux.
Wamhevulz. Woimhaut.
WamlmisLorff. YValmestroJf.
Wandrinoue. Wadrinau.
Wanespcrch. Warsberg.
Wapey, Wappi. Woippy.
Warance (Bois de). Warendtmald.
Warant, sylva. Warendtwald.
Waremsperch. Warsberg.
Warna, Warnet. Warendtrvald.
Warnauville. Vernéville.
Warneperch. Warsberg.
Warschitigeii. Werschiug.
Warswilre. Farsclmilkr.
Wartemberg. Warsberg.
Wasaticiiin. Voisage.
Wauldrenowe. Wadrinau.
VVaulfeningen. Wœljjling.
Wauppey. Woi]>py.
Wavera, Wavrense. Woévre (La).
Weiberiiigen. Weckring.
Weiblccbin. Vaudreching.
Weigge, Weizze-la-Basse. Niederwisse.
Weiss, Weislrolî. Gaweistroff.
Wellingen. Villing.
Weltcrsburg. Vatimont.
Wemeriiiga. Weymerange.
Wemmestroff. Fremestrojf.
Wenncpert. Warsberg.
Werberingen. Weclering.
Werbia. Woëvre (La).
Wermeranges. Volmerange.
Wirpebrouch. Piblange.
Werlweiler. Woustwiller.
Wettei'sbern;. Richement.
WetzeiB. Weidesheim.
Weybels-Kirchen. Varize.
Weyblingen. Velving.
Weyllingus. Villing.
Wibplingen. Piblange.
Wibilis-Kiriclia, Wibrisia. Vari:e.
Wicetorf. Waldweistrojf.
Wieblingen. Vaudoncourt.
Wiehs , Wies. Metierwisse.
Wiez, Wiss in Gau. Gamssr.
Wigère , Wiker. Weyer.
Wihisi. Àltmisse.
Wilbcimus brun. Creatzmiild- WiUtems-
bronn.
Wilingen. Fouligny.
Wille-seul-Ron. Ville-sur-ïron.
Wili'isia. Varize.
Wilsperch. Warsberg.
Wimeringas. Weytnerange.
Wirzing. Worsching.
Wisenwiro, Wisevrih'e. Wiesmiller.
Wiss, Wisz, V^hi^. Metzerwisse.
Wislrof. Gaweistrnff.
Wistrof. WaldweistroJI'.
Wluelingen. Wœljfling.
Wokerengcs. Volkrange.
Wolfgarten. Cense-aux-Loups (La).
Woifsdorf, Woliestorf. Wolstroff.
Woipenswilrc. Folperswiller.
Wolswilre, Wollzeillci'. Folschwiller,
Womishaut, Womvihaut. Woirnhaut.
Wonnove. Vanoue (La).
Wopers , Wopei'swillc. Folperswiller.
Wothe. Olhe.
Wouavilie. Waville.
Woyève. Woé'ore (La).
Wramiez. Vrémy.
Wrentelinga. Tritteling.
Wualdiviila. Waville.
Wualdonis curtis. Vaudoncourt.
Wuaiiispercb. Wingsberg.
Wuaprensis pagus. Woëvre ( La).
Wucort, WuiSconrt. Homécnurt.
VVuiliier. Vallières.
Wulbelingen. Wœljjling.
Wulflingen. Wœlffling.
Wyiai'u. Bliesguersthmiller.
Wyonvilla. Vionville.
Wyskerk. Weiskirch.
\
Xanrei. Sanry-lez-Vigy.
Xanrei. Sanry-sur-Nied.
Xanviile. Chanville.
Xault-de-Wandrinaw (l,e). lf'«(/nH«M.
Xaville. Jouaville.
Xedeinbora. Cadenborn.
316
TABLE DES FORMES ANCIENNES.
Xellaincotii-I. Clielfùncoui t .
Xt'ulles. Chieiitles.
Xivci'il. .Aït'ri/-te-/'ranc.
Xoiraiigc. Zmrange.
XonliccL. Schcmeck.
Xorbey. Sorbey.
Xorboz. Sorbey.
Xorpach. Schorbarh.
Xouaille. JamaiUei.
Xouavillc. Jouaville.
Xoultzen. Suiste-Haute.
X0U68CS. Suùte Haute et Batse.
Xualdanges. Chevalin.
Xiiellcs. Chieullci.
ïbeiiaiiga, ïberliugen. hreling.
ïbcrlaiiges. hreling.
Ycouri. Uiçourt.
Youl-Basse. Ïûti-Bmse.
Yeul-Hautc. Ïûlt-Ilaute.
ïittinga. Elvmige.
Ymonvilla. Immoncitle.
Yroma, Yroiiiia. Yron (/.'>.
Yvresing. IvertiHg.
z
Zarpei'ich. Harprich.
Zarreguemiues. Sarregueuiine».
Zeliiiga, Téting.
Zellekowe. Zetl (Le paytde la).
Zcugbousii. SeingboiuM.
Zpiiricb. Sent:ich.
Zérauge. Zeurange.
Zergueuiine. Sarregvenànee.
Zerley. Sailly.
Zeri'oj. Serry.
Zetricq. Sœtriili.
Z illerscli . NiUy-»u r-.Med.
Ziiigliii{;. Sin/flinff.
Ziriningen. Simming.
Zi!itfin)î»in. Zinzin,'r.
Zirck. Sierck.
Zodiiigen. Zetting.
Zoestrick. Sœtricb.
Zou0ieiiiie. Zoitjftgen.
Zturzetbi'Dii. l^tnrzfWroiui.
Zulvenge. ZouJJtgen.
Zuiii-Hech. Hech.
Zuni-Robr. Rohr.
Ziim-Spital. L'Hàpital.
Zumspittel. L'Hôpital.
Zui'iiiga, Ziiiingeii. Zeurange.
Zuwaige. Schrrei.r-leZ'Sttrregiwniim'ii.
Zuzange. Siizange.
ADDITIONS.
BiiTiiicotJiiT. — Belciardi curtit, 886 (cart. abb. Gorze, til. -(i).
Daspicb. — Dinabach, 1681 (dénotnbr. s. Pau).
DoscoiîBT. — Dodomaga finis , gia (carl. abb. Gorze, Ut. »Sj.
EuMGE. — AUatingat, 888 (Mém. Soc. Liucmb. i8Ga, p. 196).
Kamegk. — Faulmacher teu Folmariê curti», \' siècle (Mém. Soc. Liixcinb. tSGa, p. 401).
FiXEii. — Villa Fuckintl>em, 781 (abb. Echt. ch. Cbarlem.). — Villa Ftixein, 78a (i6iW.).
Jaumokt. — Mont Jovit, 986 (abb. Gorie, ch. emp. Olh. I").
Labadulle. — liodulfi villa, 986 (abb. Gorae, cb. emp. Olh. I").
Labry. — La seigneuiïp do la Toiir-Mabuel de Labrv fui érigée en liante justice par lettres patentes du duc Léopold
du 1 o novembre 1711.
Lobe (La), maisons sur ia route, c°' d'Arry. — La Lume, t63'i (Journ. J. Baiich.).
Mah>coi!rt. — Madelini curtiê, 986 (abb. Gorze, ch. emp. Otb. I").
CORRECTIONS.
p. 56, col. 1,1. ao, au lieu de Chouange, lisez : Vitry.
P. 94 , coi. a , 1. 16 , au heu de Koni , lisez : Kontz.
Ibid. au heu de Gapera, lisez : Ganera.
FIN.
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DC Bouteiller, Ernest de
611 Dictionnaire topographique
l-egôBé de l'ancien département de la
Moselle
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