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Full text of "Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle comprenant les noms de lieu anciens et modernes; rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle"

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DICTIONNAIRE  TOPOGRAPHIQUE 


DE 


LA  FRANCE 


COMPRENANT 

LES   NOMS   DE   LIEU   ANCIENS   ET   MODERNES 

.PUELIIÎ 

PAR  ORDRE  DU  MINISTRE  DE  L'INSTRUCTION  PUBLIQUE 

ET   SOUS   LA   m  nECTIOK 

DU  COMITÉ  DES  TRAVAUX  HISTORIQUES  ET  DES  SOCIÉTÉS  SAVANTES 


Dîins  ce  travail  a  è,lé  fondu  le  Dictionntiirr  tojmifraphiquc  dv  l'Htromlmeniml 
de  Sarreffuemineii ,  par  M.  Jules  Tiiilloy,  qui  a  obtenu  une  n)(?(laillc  de  bron/e 
au  concours  de  1861 . 


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DICTIONISAIRE    TOPOGRAPHIQUE 

DE    L'ANCIEN 

DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE 

COMPRENANT 

LES  NOMS  DE  LIEU  ANCIENS  ET  MODERNES 

RÉDIGÉ  EN  1868 

SOUS  LES   AUSPICES   DE  LA  SOCIÉTÉ   D'ARCHÉOLOGIE  ET  D'HISTOIRE 

BE    LA    MOSELLE 

PAR   M.   DE  BOUTEILLER 

PRÉSIDEiVT  DE  CETTE  SOCIETE 


n^\  i>^ 


3     m  'x'x 


PARIS 

IMPRIMERIE   NATIONALE 


M   DCCC   LXXIV 


DC 


INTRODUCTION. 


I. 

§  1".  —  Constitution  géographique  \ 

Le  département  de  la  Moselle  est  situé  à  l'Est  du  méridien  de  Paris;  il  s'étend  entre 
les  méridiens  extrêmes  3°  6'  et  5°  1 8'  :  le  premier  passe  par  un  point  de  sa  limite 
voisin  de  la  commune  d'Othe  (canton  de  Longuyon),le  second  passe  par  le  point  d'in- 
tersection de  la  limite  orientale  avec  la  route  de  Bitche  à  Wissembourg.  C'est  de  tous 
les  départements  de  la  France  celui  dont  l'étendue  en  longitude  est  la  plus  considé- 
rable. 

Les  latitudes  extrêmes  sont  48°  54'  pour  un  point  de  la  limite  méridionale,  auprès 
de  Morhange,  et  /ig"  34'  pour  un  point  de  la  frontière  septentrionale,  au-dessus  de 
Longwy. 

Le  centre  de  gravité  de  la  surface  du  département  tombe  à  4oo  mètres  à  l'Est  de 
l'église  de  Charleville  (canton  de  Vigy).  La  plus  grande  longueur  du  département,  de 
rOuest-Nord-Ouest  à  l'Est-Sud-Est,  entre  Manteville  (commune  de  Charency)  et  Ko- 
brette  (commune  de  Sturzelbronn)  est  de  169  kilomètres.  C'est,  après  le  département 
du  Nord,  celui  dont  la  longueur  est  la  plus  grande.  Sa  plus  grande  hauteur,  entre 
Altwisse  et  Ressaincourt,  sous  le  méridien  passant  à  4  kilomètres  à  l'Est  de  Metz,  est 
de  66  kilomètres.  Sa  plus  petite  hauteur  est  réduite  à  4  kilom.  5  près  de  Sarre- 
guemines. 

Les  limites  du  département  sont  à  peu  près  entièrement  factices,  et  la  topographie 
naturelle  n'apporte  aucune  explication  à  sa  forme  bizarre.  Elle  est  en  grande  partie 
la  conséquence  des  anciennes  divisions  territoriales,  reproduites  dans  la  division  de 
notre  pays  en  départements. 

Le  périmètre  total  du  département  est  de  776  kilomètres.  Sur  cette  longueur  2  1  3  ki- 

'  On  trouvera  les  détails  les  plus  circonstanciés  sur         savante  notice  qu'a  publiée  M.  le  commandant  Cou- 
la topographie  et  la  géodésie  du  département  dans  la         lier  dans  la  Statistique  de  la  Moselle  de  i854. 

Moselle.  a 


Il  INTRODUCTION. 

lomèlres  appartiennent  à  la  frontière  de  l'empire,  et  le  département  du  Nord  est  le 
seul  qui  comprenne  une  étendue  plus  considérable  de  celte  frontière. 

Le  département  de  la  Moselle  est  limité  :  au  Nord-Ouest  par  le  royaume  de  Belgique 
(province  de  Luxembourg)  sur  une  frontière  de  Ui  kilomètres  ;  au  Nord  par  le  grand- 
duché  de  Luxembourg,  sur  une  frontière  de  89  kilomètres,  et  par  le  royaume  de  Prusse 
(régence  de  Trêves),  sur  une  frontière  de  lao  kilomètres;  au  Nord-Est  par  la  Bavière 
Bhénane  (cercle  de  Deux-Ponts),  sur  une  frontière  de  Gç)  kilomètres;  à  l'Est  et  au  Sud- 
Est  par  le  déparlement  du  Bas-Bhin,  sur  une  limite  de  g 8  kilomètres;  au  Sud  par  le 
département  de  la  Meurlbe,  sur  une  limite  de  200  kilomètres,  et  à  l'Ouest  par  le 
département  de  la  Meuse,  sur  une  limite  de  i58  kilomètres.  Les  limites  et  frontières 
naturelles  se  réduisent  à  quelques  kilomètres  des  cours  de  la  Sarre  et  de  la  Bliese 
près  de  Sarreguemines  et  à  quelques  ruisseaux  insignifiants.  Ces  frontières  ont,  nous 
le  répétons,  un  caractère  tout  à  fait  artificiel. 

Suivant  les  indications  du  cadastre,  vérifiées  cette  année  même,  la  superficie  totale 
du  département  est  de  537,977  hectares,  divisés  ainsi  qu'il  suit  '  : 

Terres  labourables 807,577'' 

Pr.?s /,7,3/4i 

^''gnes ^,998 

Bois  imposables 1 00,7/1 1 

Vergers ,  pépinières  et  jardins •. 1 2,o33 

»              Oseraies,  aulnaies,  saussaies 4o6 

Landes,  pâlis,  bruyères,  terres  vaines  et  vagues 6,770 

Étangs,  abreuvoirs  et  mares 87 1 

Forêts  de  l'Étal /lo.Sg.'i 

Propriétés  bâties  imposables 1 ,687 

Propridlés  non  imposables 166 

Superficie  des  roules,  chemins,  rues  et  places  publiques. 21, 5 5. 3 

Rivières  et  ruisseaux 9,5 1 5 

Emplois  divers 376 

Cette  superficie  donne  à  la  Moselle  le  soixante-sixième  rang  parmi  les  départements 
de  l'empire. 

Sa  population  spécifique  est  de  8 5,. 5 6  habitants  par  kilomètre  carré;  elle  est  dans 
le  rapport  de  -f-  à  la  population  spécifique  moyenne  de  la  France.  Elle  occupe  le  qua- 
torzième rang  dans  les  départements  classés  à  ce  point  de  vue. 

'  Voir,  pour  plus  do  détails,  les  indications  con-         S.  Exe.  M.  le  Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et 
tenues  dans  la  Statistique  de  la  France,  publiée  par         dos  travaux  publics  en  186G. 


INTRODUCTION.  m 


§  2.  —  Constitution  physique. 


Le  département  de  la  Moselle  présente  un  terrain  inégal,  et  dans  lequel  les  grandes 
divisions  faciles  à  déterminer  au  premier  coup  d'oeil  font  défaut.  Cependant  on  peut 
y  distinguer,  avec  une  étude  attentive,  trois  régions  dont  les  caractères  orograpliiques 
sont  assez  différents  : 

1°  Une  région  montagneuse  située  à  l'Est  du  département,  principalement  dans 
l'arrondissement  de  Sarreguemines ,  sur  le  prolongement  de  la  chaîne  des  Vosges. 

Cette  région,  qui  ne  comprend  guère  que  ce  qu'on  appelle  le  Pays  de  Bitche,  pré- 
sente tous  les  caractères  de  la  chaîne  septentrionale  des  Vosges  :  les  montagnes  y 
offrent  une  forme  arrondie,  les  vallées  y  sont  profondes,  la  configuration  générale  du 
sol  y  est  extrêmement  accidentée,  et  les  paysages  y  sont  très-pittoresques.  C'est  là  que 
se  trouvent  les  points  les  plus  élevés  du  département,  c'est-à-dire  l'altitude  de  SaS  mètres 
au-dessus  du  niveau  delà  mer,  près  de  Sturzelbronn  ,  et  plusieurs  sommets  (au  nombre 
de  dix)  variant  de  A86  à  4o8  mètres. 

9°  Une  région  de  plateaux  élevés  qui  comprend  particulièrement  l'arrondissement 
de  Briey  et  une  partie  de  ceux  de  Metz  et  de  Thionville. 

Ce  vaste  plateau  présente  une  altitude  moyenne  relativement  considérable;  la  ville 
de  Briey  y  occupe  une  position  centrale,  et  il  se  termine,  vers  la  vallée  de  la  Moselle 
et  la  frontière  du  Luxembourg,  par  des  escarpements  fort  roides.  C'est  à  peine  si  ce 
plateau  est  sillonné  par  de  légères  ondulations  qui  rompent  la  monotonie  de  son  as- 
pect; seuls,  les  quelques  cours  d'eau  qui  l'arrosent  produisent  des  vallées  encaissées  par 
lesquelles  cette  monotonie  est  agréablement  variée.  Le  point  culminant  est  entre 
Aumetz  et  Audun-le-Roman,  et  il  atteint  l'altitude  de  /a .3  a  mètres.  Le  plateau  se  con- 
tinue vers  la  Moselle  avec  des  altitudes  qui  varient  entre  /loo  mètres  et  3 oc  mètres 
et  se  déprime  sensiblement  vers  la  Meuse  en  atteignant  à  peine,  de  ce  côté,  une 
altitude  moyenne  de  260  mètres. 

3°  Une  région  intermédiaire  où  l'on  ne  rencontre  ni  plaines  bien  étendues  ni  mon- 
tagnes proprement  dites,  mais  une  succession  de  vallons  nombreux  et  évasés  et  de  col- 
lines peu  élevées,  aux  contours  arrondis,  dont  l'ensemble  présente  une  dépression  assez 
marquée  par  rapport  aux  deux  autres. 

Cependant,  en  se  rapprochant  de  la  Sarre,  les  ondulations  deviennent  plus  carac- 
térisées, et  les  accidents  du  sol  finissent  par  prendre  des  proportions  qui  se  rapprochent 
de  celles  des  autres  régions.  On  trouve  dans  cette  partie  du  département  des  sommets 


IV  INTRODUCTION. 

qui  dépassent  les  altitudes  du  grand  plateau  de  Briey,  et  un  point  voisin  de  Landre- 
l'ang  atteint  la  hauteur  de  /ia6  mètres;  huit  ou  dix  autres  varient  de  ^ooà  36o  mètres. 


S    3. HYDROGnAPUIE. 

La  Moselle  est  le  principal  cours  d'eau  du  département,  qu'elle  parcourt  sur  une 
longueur  de  80  kilomètres.  Elle  reçoit  par  ses  affluents,  la  Seille,  l'Orne,  la  Sarre,  etc. 
les  eaux  courantes  de  la  plus  grande  partie  de  sa  superficie  et  les  conduit  vers  le  Rhin. 
Dans  la  région  montagneuse  de  l'Est,  les  eaux  se  déversent  dans  ce  même  fleuve  par  la 
Zinzel  et  les  ruisseaux  de  Niederhronn  et  de  Sturzelbronn.  A  l'Ouest,  la  plus  grande 
partie  de  la  région  du  grand  plateau  appartient  au  bassin  de  la  Meuse,  et  ses  eaux 
s'y  déversent  par  la  Crusne  et  la  Chiers. 

Voici  le  tableau  des  principaux  cours  d'eau,  avec  l'indication  de  leur  parcours  dans 
le  département  et  de  leur  pente  '  : 

kilom.  par  kiluin. 

La  Moselle 8a  o^/io 

AFFLDEMS  DE  H  MOSKl.LE  : 

La  Seille 4a  0  53 

La  Sarre 27,5  o  64 

La  Fensch 1  a  '1  o3 

L"Onie .5 1  o  85 

La  Canner ai  a  07 

AFFLUENTS  DE  LA  SARRE  : 

La  Bosselle aa  a  o4 

La  Nied  française 4.3  o  43 

La  Nied  allemande 81  o  85 

Les  Nieds  réunies 49  o  86 

La  Bliese 17,5  0  5o 

AFFLUENT   DE   L'ORNE  : 

Le  Conroy 1 4  5    06 

'  Tous  tes  renseignements  relatifs  à  l'iiydrograpliie  voyer  en  chef  du  département,  et  par  M.  de  Saint- 
de  la  Moselle  ont  été  communiqués  par  M.  LejaiUe,         Martin,  chef  du  bureau  des  ponts  et  chaussées. 


INTRODUCTION. 


AFFLUENT   DE   I.A   MELSE  : 


kilDm.  par  kilom. 

LaChiers /i8  1^,09 

AFFLUENT  DE   LA  CHIERS  : 

La  Crusne 36  h     02 

AFFLUENTS  DU  RIHN   : 

Le  ruisseau  de  Niederbronn 1 3  4    oiî 

La  Zinzcl 8  3    08 

SA.  —  Météorologie  et  climat  '. 

La  température  de  la  Moselle  est  généralement  variable  :  les  hivers  y  sont  plutôt 
humides  que  très-rigoureux;  les  printemps  sont  presque  toujours  maussades,  et,  de 
plus,  exposés  à  des  retours  offensifs  du  froid,  très-dangereux  pour  les  récoltes;  la 
chaleur  de  l'été  y  est  extrême  quand  souffle  le  vent  du  Sud;  l*automne  y  est  le  plus 
souvent  agréable,  et  les  étés  de  la  Saint-Marhn  y  ont  tous  leurs  charmes. 

Des  registres  très-exactement  tenus,  sous  la  direction  de  Tacadémie  imjiériale  de 
Metz,  et  publiés  dans  les  Mémoires  de  cette  société,  permettent  de  se  rendre  le  compte 
le  plus  précis  de  tous  les  phénomènes  météorologiques  et  d'établir  à  ce  sujet  des 
moyennes  rigoureuses. 

La  température  la  plus  élevée  qui  ait  été  atteinte  à  Metz  l'a  été  le  3  aoi\t  1  82G  :  elle 
était  de  36  degrés;  la  plus  basse,  constatée  le  3  janvier  i83o,  a  été  de  90  degrés  3o 
(thermomètre  centigrade);  la  plus  grande  excursion  thermométrîque  annuelle  a  été 
de  55  degrés  en  1827,  la  plus  faible  de  3 7  degrés  en  i832.  Comme  la  température  est 
très-variable,  on  voit  l'excursion  thermométrique  mensuelle  s'élever  à  3o  degrés  et  la 
variation  diurne  atteindre  jusqu'à  16  et  17  degrés.  La  variation  moyenne  générale, 
entre  7  heures  du  matin  et  a  heures  de  l'après-midi,  est  de  7°  5. 

Le  nombre  des  jours  de  gelée  a  varié  entre  le  maximum  de  76,  en  i84o,  et  le  mi- 
nimum de  33,  en  18/11.  Le  jour  du  plus  grand  froid  est,  en  moyenne,  le  1  2  janvier; 
la  température  la  plus  élevée  se  rencontre  le  2  5  juillet;  la  température  moyenne  est 
celle  du  2  5  avril  et  du  «3  octobre.  Cette  moyenne  générale  est  de  9°  7. 

On  trouvera  tous  les  éléments  d'un  travail  élendii  lique  de  la  Moselle  de  tSSû  ,  en  a  donné  un  résumé 
sur  celte  maliùrc  dans  les  Mémoires  Je  l'acadénie  im-  fort  lumineux  et  dont  nous  avons  fait  le  plus  utile 
périale  de  Melt.  M.  le  docteur  Grellois,  dans  la  Stnlh-         usage. 


vt  INTRODUCTION. 

Le  baromètre  ne  paraît  pas  s'être  jamais  élevé  à  Metz  au-dessus  de  765"'"', 77  ;  il  est 
descendu  jusqu'à  une  hauteur  minima  do  7 17""°, 35. 

Le  maximum  annuel  moyen  est  de .  755"'"',63 

Le  minimum,  de 7/11      53 

La  difl'ércnee  moyenne ,  de ai      10 

La  moyenne  générale  annuelle  est  de 7^8     00  environ. 

Les  mouvements  de  l'air  ont  une  immense  part  d'influence  dans  la  constitution  des 
climats,  et  U  y  a  le  rapport  le  plus  évident  entre  la  direction  des  vents  et  les  condi- 
tions atmosphériques  d'un  pays.  C'est  à  la  grande  variabilité  des  vents  qui  passent  sur 
lui  que  le  département  de  la  Moselle  doit  le  caractère  inégal  et  incertain  du  temps 
qui  y  règne.  Les  vents  d'Ouest  et  les  vents  du  Sud  y  ont  une  prédominance  mar- 
quée :  les  premiers  dans  la  proportion  de  9  à  1  sur  les  vents  d'Est,  les  seconds  dans 
celle  de  5  à  3  sur  ceux  du  Nord.  Le  vent  qui  amène  le  plus  de  froid  est  le  N.  N.  E.  ; 
celui  qui  donne  le  plus  de  chaleur,  le  S.  S.  0.,  qui  lui  est  directement  opposé.  Ce 
sont  les  vents  d'Ouest  qui  sont  le  plus  souvent  accompagnés  de  la  pluie. 

La  hauteur  moyenne  annuelle  de  colle-ci  par  les  vents  d'Est  est  de  i3i""",5o; 
par  les  vents  d'Ouest,  elle  est  de  5 17°"", 20.  On  voit  donc  qu'il  tombe  à  Metz  cinq 
fois  plus  d'eau  par  les  seconds  que  par  les  premiers.  Entre  les  vents  du  Nord  et  ceux 
du  Midi  la  proportion  est  presque  la  même,  avec  d'es  hauteurs  correspondantes  un 
peu  moindres,  qui  sont  respectivement  106™"  et  5o9""".  Le  nombre  moyen  des  jours 
de  pluie  est  à  Metz  de  1^2,57  par  an,  de  11, 85  par  mois.  Le  maximum  des  jours 
pluvieux,  dans  un  mois,  a  été  de  2 5  en  1827  ;  le  minimum  a  été  plusieurs  fois  de  i. 

La  moyenne  des  jours  de  pluie,  en  hiver,  est  de  35,i/i;  au  printemps,  de  36,32; 
en  été,  de  33,85;  en  automne,  de  36,96.  Le  mois  de  février  est  on  général  le 
moins  pluvieux  de  l'année,  avec  une  hauteur  de  li°,lii.  Le  mois  d'aoïlt  est  celui  où  il 
tombe  le  plus  d'eau,  et  sa  hauteur  est  représentée  par  6%92.  La  moyenne  annuelle 
est  de  66",  18.  Ces  données  sont  conformes  aux  lois  générales  de  la  météorologie  du 
1}J.  E.  de  la  France;  une  seule  exception  est  faite  au  sujet  du  printemps,  qui,  d'après 
la  loi  du  cinquième,  ne  devrait  donner  que  i3°,32,  et  qui  en  donne  i5',o3.  Nous 
avons  donc  raison  de  dire  que  le  printemps  est,  dans  la  Moselle,  particulièrement 
inégal  et  désagréable. 

Il  règne  souvent,  surtout  à  la  fin  de  l'automne,  des  brouillards  épais  et  persistants. 
Le  nombre  des  jours  ainsi  obscurcis  s'élève,  en  moyenne,  à  près  de  20  par  an. 

Il  tombe  à  Metz  une  hauteur  moyenne  de  i™,3o  de  neige  par  année.  Les  premières 


A 


INTRODUCTION.  vu 

neiges  tombent  quelquefois  en  novembre,  les  dernières  en  avril.  Le  nombre  des  jours 
neigeux  est  en  moyenne  de  i5,  sur  lesquels  décembre  en  représente  4,  janvier  .ô 
et  février  h;  novembre,  mars  et  avril  se  fractionnent  les  9  autres  jours. 

Les  orages  sont  assez  fréquents;  le  nombre  annuel  moyen  des  jours  d'orage  s'élève 
à  17,8  répartis  entre  les  saisons  de  la  manière  suivante  : 

Hiver,  o, 3  ;  printemps,  U;  été,  11;  automne,  9,5.  Ce  nombre  s'est  élevé  à  9.'i  en 
18/16  et  est  descendu  à  8  en  18/10. 

Ces  renseignements  sont  particuliers  à  Metz,  où  ont  eu  heu  les  observations  qui 
ont  servi  à  les  établir;  mais  ils  peuvent  être  considérés  comme  s'appliquant  assez  exac- 
tement à  la  plus  grande  partie  du  déparlement.  La  seule  exception  qu'il  convient  de 
faire  est  relative  à  la  région  de  l'F^st,  au  pays  de  Bitche ,  qui  est  sensiblement  plus 
froid  que  le  reste  de  la  contrée.  On  y  trouve  encore  de  la  neige  quand  ailleurs  elle  a 
depuis  longtemps  disparu.  Le  temps  y  est  sujet,  surtout  dans  les  vallées  oii  il  y  a  le  plus 
d'eau,  à  des  changements  de  température  brusques;  l'air  y  est  humide,  les  nuits  tou- 
jours froides;  les  gelées  blanches  y  ont  lieu  jusqu'à  la  fin  de  mai,  et  reprennent  dès 
le  mois  de  septembre.  Les  chaleurs  de  l'été  y  sont  tempérées  par  des  courants  d'air 
locaux  et  par  des  brumes.  Ces  variations  de  température  agissent  d'une  manière  mar- 
quée sur  la  végétation,  excluent  certaines  plantes  de  la  culture  et  retardent  la  ger- 
mination des  autres.  En  adoucissant  les  termes  de  cette  description,  elle  peut  s'ap|)li- 
quer,  en  dehors  du  pays  de  Bitche,  aux  parties  de  l'arrondissement  de  Sarreguemines 
qui  en  sont  les  plus  voisines. 

§  5.  —  Constitution  géologique  ^ 

Le  département  de  la  Moselle  ne  renferme  que  des  terrains  stratifiés  et  de  trans- 
port. Quoique  répandus  dans  les  pays  voisins,  les  terrains  d'épanchement  ne  s'y 
montrent  nulle  part.  Sur  des  points  isolés  du  canton  de  Sierck,  on  voit  apparaître 
quelques  traces  de  terrain  de  transition. 

Les  affleurements  du  terrain  houiller  s'avancent  sur  le  territoire  prussien,  à  l'Ouest 
de  Sarrebrûck,  jusqu'à  une  très-petite  distance  de  la  frontière  française,  mais  ils  ne 
la  franchissent  pas.  Toutefois,  l'existence  de  ce  terrain  a  été  reconnue,  sous  le  sol  de 
notre  département,  dans  la  région  comprise  entre  Berweiller,  Saint-Avold  et  Forbach; 

'  Voir,  pour  la  constitution  géologique  de  la  Mo-  intitulé   Géologie  et  minéralogie  dans  h  Statistique  de 

selle,  les  remarquables  notices  de  M.  l'ingénieur  en  la  Moselle   de    iSbli.   Nous  avons   suivi   ses  indica- 

chef  des  mines  Jacquot,  publiées  dans  les  Mémoires  de  tiens,  contrôlées  et  complétées  grâce  à  l'obiigennco  do 

l'académie  impériale  de  Metz,  ainsi   que  le  chapitre  M.  l'ingénieur  des  mines  Barré. 


VIII  INTRODUCTION. 

mais  il  faut  traverser,  pour  l'atteindre,  les  formations  plus  récentes  du  grès  des  Vosges 
et  du  nouveau  grès  rouge.  On  ne  connaît  pas,  du  reste,  les  limites  de  ce  prolongement 
du  bassin  de  la  Sarre. 

Les  terrains  stratifiés  qui  apparaissent  au  jour  dans  la  Moselle  sont  :  le  grès  vos- 
gien,  le  grès  bigarré,  le  muschelkalk ,  les  marnes  irisées,  le  lias,  Voolillic  inférieure  et  une 
partie  de  YoolitJie  moyenne,  auxquels  il  faut  joindre  le  diluvium  et  les  dépôts  modernes,  ce 
qui  porte  à  douze,  en  y  comprenant  le  terrain  de  transition,  le  terrain  houiller  et  le  noti- 
veau  grès  rouge,  le  nombre  des  formations  existantes  dans  la  Moselle. 

Les  terrains  conq^ris  entre  le  grès  des  Vosges  et  l'oolithe  inclusivement  couvrent 
des  espaces  considérables,  et  peuvent  être  regardés  comme  les  éléments  essentiels  de 
la  constitution  souterraine  du  département.  Ces  terrains,  à  ne  voir  que  l'ensemble, 
affectent  une  disposition  très-peu  compliquée;  ils  s'appuient,  en  se  recouvrant  suivant 
leur  ordre  d'ancienneté,  sur  le  revers  occidental  de  la  cbatne  des  Vosges.  Le  grès  vos- 
gien  s'étend  dans  la  partie  montagneuse  orientale,  sur  le  prolongement  de  cette  chaîne; 
l'oolithe  compose  exclusivement  le  vaste  plateau  situé  à  gauche  de  la  Moselle.  Entre  les 
deux  se  placent,  dans  leur  ordre  naturel,  les  quatre  autres  terrains.  Les  affleurements 
de  ces  différents  terrains,  représentés  sur  une  carte,  forment  des  bandes  dont  les  pre- 
mières sont  dirigées  du  Nord  au  Sud,  et  qui  prennent  .seulement,  à  peu  près  à  partir 
de  la  ligne  médiane  du  département,  des  inflexions  brusques  en  désaccord  avec  la  di- 
rection de  la  chaîne  des  Vosges,  causées  par  l'existence,  vers  le  bassin  de  la  Sarre, 
d'un  second  massif  de  grès  vosgien. 

Contrairement  à  ce  qui  arrive  pour  les  terrains  stratifiés,  les  terrains  de  transport 
ne  se  sont  pas  déposés  dans  un  ordre  déterminé  :  le  diluvium  recouvre  les  marnes 
irisées  aussi  bien  que  l'oolithe,  et  les  aliuvions  modernes  se  rencontrent  avec  des  ca- 
ractères semblables  dans  toutes  les  vallées.  Mais  ils  n'occupent  nulle  part  une  grande 
profondeur,  et  ne  tiennent  qu'une  place  secondaire  dans  la  structure  géologique  du 
pays. 

Nous  allons  passer  rapidement  en  revue  ces  différents  terrains. 

1°  Terrain  de  transition. 

Ce  terrain  ne  se  montre  que  près  de  Sierck.  Il  forme,  dans  la  vallée  de  la  Moselle  et 
dans  celle  de  Montenach  de  petits  pointements  isolés,  au  milieu  du  grès  bigarré,  et  com- 
posés de  quartzites  d'un  rouge  violacé,  qu'on  exploite  pour  en  faire  d'excellents  pavés. 
On  ne  peut  pas  douter  que  ce  terrain  ne  soit  le  prolongement  de  celui  qui  termine  la 
chaîne  du  Hundsrûck,  entre  la  Sarre  et  le  Rhin;  il  est  rapporté  au  terrain  devonien. 


INTRODUCTION.  ix 


i"  T 


ERRAIN   HOUILLER. 


Ce  terrain  était,  il  y  a  peu  d'années,  considéré  comme  étranger  à  la  Moselle,  et  les 
traités  de  1 8 1 5  avaient  pris  soin  de  dépouiller  la  France  de  ces  précieuses  exploita- 
tions; mais  des  travaux  assez  récents  ont  fait  reconnaître  que  le  bassin  de  Sarrebrûck 
s'étend  en  deçà  de  la  frontière  française  et  ont  permis  d'ouvrir  plusieurs  puits. 

Les  puits  exploités  sont  ceux  : 

De  Saint-Cliarles,  de  Saint-Joseph ,  à  l'etite-Rosselle; 

Le  puits  Wendel,  non  loin  des  précédents,  qui  a  été  récemment  mis  en  exploi- 
tation; 

De  Carling; 

iV  1  de  l'Hôpital. 

(Len°  2  de  l'Hôpital,  tout  voisin  du  précédent,  ne  tardera  pas  à  arriver  à  la  houille.) 

Les  couches  découvertes  reposent  sous  le  grès  des  Vosges,  avec  des  stratifications 
discordantes. 

3°  Nouveau  grès  rouge. 

Un  certain  nombre  de  sondages  et  puits  effectués  pour  la  recherche  ou  l'exploita- 
tion du  terrain  houiller  ont  fait  reconnaître  l'existence,  au-dessus  de  ce  terrain,  d'une 
formation  particulière  qui  est  rapportée  au  nouveau  grès  rouge.  Elle  est  principale- 
ment constituée  par  de  grandes  masses,  sans  stratifications,  de  conglomérats  rouges 
qui  se  distinguent  nettement  des  poudingues  du  grès  des  Vosges  par  la  complexité  de 
leur  composition.  On  y  trouve  des  cailloux  de  quartz,  des  quartzites  divers,  des 
fragments  de  schistes  houillers,  et,  comme  éléments  caractéristiques,  des  galets  de 
porphyre  et  de  mélaphyre  arrachés  aux  pointements  de  ces  roches  éruptives  qui 
s'élèvent  sur  le  versant  Sud  du  Hundsrûck.  On  n'a  pu  encore  découvrir  dans  le  dépar- 
tement aucune  discordance  de  stratification  entre  cette  formation  et  le  grès  des  Vosges; 
mais  la  discordance  est  très-nette  avec  le  terrain  houiller. 

Ii°  Grès  vosgien. 

On  rencontre  le  grès  vosgien  dans  deux  régions  séparées  du  département,  tout  à 
fait  à  l'Est  sur  le  prolongement  de  la  chaîne  des  Vosges  et  dans  le  voisinage  de  la 
Sarre.  La  ligne  de  séparation  de  la  première  région  passe  par  Vi^alschbronn,  Bitche  et 
Gœtzenbrûck  ;  la  seconde  s'arrête  à  la  chaîne  des  collines  qui  se  limite  vers  Saint- 
Moselle.  „ 


t  INTRODUCTION. 

Avold  et  LongeviHe.  Dans  la  première,  le  terrain  forme  des  montagnes  aux  formes 
ardues  et  aux  sommets  aplatis,  d'une  hauteur  moyenne  de  /i5o  mètres  au-dessus  du 
niveau  de  la  mer,  et  une  infinité  de  petites  vallées  cpii  la  traversent  en  tous  sens;  dans 
la  seconde  région  on  trouve  un  plateau  légèrement  ondulé,  dont  la  hauteur  moyenne 
atteint  à  peine  3oo  mètres,  que  dépassent  de  rares  cônes  isolés.  Ce  que  présente  de 
plusreraarquahle  ce  dernier  terrain,  c'est  un  gîte  de  dolomies  en  rognons  qui  se  trouve 
intercalé  dans  les  bancs  supérieurs,  et  qu'on  peut  particulièrement  étudier  près  de 
Saint-Avold  et  de  Warsberg. 

5°  Grès  bigabré. 

Des  trois  formations  qui  constituent  le  trias,  la  plus  ancienne,  celle  du  grès  bigarré, 
est,  dans  la  Moselle,  la  moins  puissante;  ce  grès  y  atteint  à  peine  une  épaisseur  de 
5o  mètres  :  aussi  la  bande  que  dessinent  ces  affleurements  est-elle  très-étroite.  Elle 
contourne  le  massif  de  grès  vosgien  sur  une  lisière  de  i  à  3  kilomètres  environ,  en 
passant  par  Berweiller,  LongeviHe,  Bambiderstroff,  longe  Hombourg  et  Forbach,  et  ne 
s'élargit  un  peu  qu'à  la  sortie  du  département  près  de  Sarrebrûck. 

Les  assises  inférieures  de  ce  terrain  fournissent  des  pierres  de  taille  estimées,  d'un 
rouge  amaranlhe  veiné  de  gris.  L'étage  supérieur  est  trop  fissile,  au  contraire,  pour 
recevoir  cet  emploi  ;  il  se  termine  par  des  glaises  bigarrées ,  qui  constituent  la  base  du 
rauschelkalk. 

C'est  à  la  rencontre  du  grès  bigarré  avec  le  grès  des  Vosges  que  se  trouvent  les 
grès  métallifères  renfermant  de  la  galène  argentifère,  du  plomb  carbonate,  du  cuivre 
oxydé  et  carbonate.  Les  gisements  de  cuivre  connus  sont  contenus  dans  les  derniers 
bancs  du  grès  vosgien. 

6°    MUSCHELKALK. 

Le  muschelkalk,  ou  calcaire  coquillier,  forme  une  bande  parallèle  à  la  précédente, 
qui,  pénétrant  dans  le  département  par  Sierck,  trouve  ses  limites  extérieures  à  Altroff. 
Bouzonville,  Téterchen,  Boulay,  Faulquemont,  se  rétrécit  près  de  Saint-Avold  à  une 
largeur  d'un  kilomètre  à  peine,  puis,  près  de  Sarreguemines,  suit  le  cours  de  la 
Sarre,  en  reprenant  une  largeur  qui  va  jusqu'à  i5  kilomètres. 

L'étage  inférieur  du  muschelkalk  est  marneux  et  argileux;  il  renferme  des  gîtes  assez 
puissants  d'un  gypse  blanc  et  compacte,  recouverts  de  gros  bancs  de  dolomie  mar- 
neuse. Ces  gîtes  se  rencontrent  particulièrement  à  Sierck,  Sarreguemines,  Coume, 
LongeviHe  et  Théding. 


INTRODUCTION.  xi 

L'étage  supérieur  renferme  les  calcaires ,  généralement  de  couleur  grise ,  contenant 
d'innombrables  fossiles.  Ces  calcaires,  dont  les  couches  ont  de  o'^iôo  à  i'"  de  puis- 
sance ,  sont  séparés  par  de  petits  lits  de  marne.  Le  plus  remarquable  de  ces  calcaires 
est  exploité  près  de  Brouck  et  en  porte  le  nom.  Plusieurs  eaux  minérales,  notam- 
ment celles  de  Sierck,  de  MondorfT  et  de  Ritchingen,  sortent  des  assises  gypseuses  du 
muschclkalk  ;  le  gîte  salin  de  Sarralbe  appartient  à  la  même  formation. 

7°  Marnes  irisées. 

A  l'Ouest  du  muscheikalk  s'étend  une  formation  composée  de  marnes  diversement 
colorées  qu'on  appelle  marnes  irisées  ou  keupei\  Leur  disposition  presque  constante 
est  d'occuper  les  bases  des  plateaux  :  aussi,  lorsque  les  affleurements  de  la  formation 
précédente  atteignent  un  niveau  moyen  de  Aoo  mètres,  celui  du  keuper  ne  dépasse 
pas  a5o  à  3oo  mètres.  Elle  entre  dans  le  département  par  Haute-Kontz,  remonte  la 
Moselle,  puis  la  Canner,  longe  les  Etangs,  Pange,  Vatimont,  se  relève  vers  le  N.  E. 
jusqu'à  Walil-Ebersing,  redescend  au  S.  0.  par  Lixing  et  Destry,  et  occupe  toute  la 
partie  du  département  qui  touche  à  la  Meurthe,  c'est-à-dire  les  cantons  de  Sarralbe  et 
de  Gros-Tenquin. 

Ces  marnes  contiennent  des  bancs  de  dolomies  qu'on  utilise  comme  moellons;  des 
couches  de  rognons  de  carbonate  de  fer,  de  grès  keupérien  gris  ou  rouge,  accompagné 
d'argiles  schisteuses,  d'un  combustible  pyriteux  exploité  à  Piblange  et  à  Walmunster, 
oii  il  se  trouve  mêlé  de  schistes  alumineux,  de  gypses  exploités  dans  la  vallée  de  la 
Canner;  enfin  de  petits  filons  de  sel  gemme  dans  la  vallée  de  la  j\ied  française. 

La  région  formée  par  ce  terrain  dans  la  Moselle  est  très-sèche;  les  coteaux  y  sont 
arrondis,  leurs  flancs  déchirés  par  des  ravins;  le  caractère  général  du  sol  est  la  variété 
des  paysages. 

8°  Lias. 

Leliasoccupeune  bande  assezrégulière,  à  peu  près  parallèle  au  cours  de  la  Moselle, 
limitée  à  gauche  par  Kanfen  et  Ars-sur-Moselle,  à  droite  par  Kœnigsmacker  et  Pange, 
avec  un  cap  long  et  étroit  formé  dans  le  terrain  précédent  et  limité  à  Wahl-Ébersing. 

H  se  décompose  en  cinq  assises  différentes  : 

a.  Le  grès  infraliasique,  qu'on  exjjloite  à  Mont,  à  Vallières,  à  Kédange,  à  Hettange. 

h.  Le  calcaire  à  gryphées  arquées ,  formé  de  bancs  alternatifs  calcaires  et  marneux , 
très-riche  en  fossiles,  qui  est  exploité  pour  la  chaux  hydraulique  qu'il  contient,  laquelle 
est  d'excellente  qualité.  Il  se  trouve  sur  un  grand  nombre  de  points. 


%u  INTRODUCTION. 

c.  Le  calcaire  ocreux,  rempli  de  fossiles  bien  conservés,  qu'on  peut  observer  près 
de  Metz,  à  Queuleu,  Peltre,  Mercy-le-Haut. 

d.  Les  marnes  à  ovoïdes,  dépôt  très-puissant  qui  occupe  le  pied  des  coteaux  de  la 
rive  gauche  de  la  Moselle,  se  présentent  à  Ars,  Heuvange,  etc.,  sous  forme  argilo- 
sableuse,  ailleurs  sous  forme  argilo-bitumineuse,  sous  forme  de  conglomérats  coquil- 
liers,  et  contiennent  quelques  filons  de  lignite. 

e.  Le  grèssupraliasique,  ou  marly  saudstoiw,  (^uoi\  remarque  surtout  à  Bcuvange  et 
au-dessus  de  Novéant,  qui  est  composé  de  grains  brunâtres  et  micacés,  réunis  par  un 
ciment  ocreux  très-dur  et  très-serré.  Au-dessus  repose  l'oolilhe  ferrugineuse,  qui  se  con- 
fond avec  lui  par  une  intrusion  réciproque.  On.  rencontre  cette  formation  dans  toute  la 
vallée  de  la  Moselle  et  une  partie  des  vallées  latérales  avec  des  épaisseurs  variables  :  près 
de  Metz  elle  a  a  ou  3  mètres  de  puissance;  à  Hayange,  la  couche  exploitée  après  de 
U  mètres  de  puissance,  et  la  formation  de  l'oolithe  ferrugineuse  a  en  tout  une  quin- 
zaine de  mètres;  à  Ottange  elle  atteint  à  peu  près  3o  mètres  d'épaisseur,  et  renferme 
principalement  deux  couches  de  minerai  ayant  chacune  U  mètres,  qui  se  trouvent  aux 
extrémités  supérieure  et  inférieure  de  la  formation.  C'est  en  ce  point  qu'elle  est  la 
plus  puissante,  et  son  épaisseur  décroît  progressivement  en  allant  au  Sud  et  à  l'Ouest: 
dans  ce  dernier  sens  elle  disparaît  presque  brusquement  à  quelques  kilomètres  un  delà 
de  Longwy. 

9°    OOUTHE  INFÉniEDItK. 

L'oolilhe  inférieure  occupe  à  peu  près  toute  la  partie  occidentale  du  département . 
c'est-à-dire  plus  d'un  tiers  de  sa  superficie.  Elle  est  limitée  à  l'Est  par  la  chaîne  de 
collines  qui  suivent  sur  la  rive  gauche  la  vallée  de  la  Moselle;  à  l'Ouest,  elle  est  re- 
couverte par  les  marnes  oxfordiennes,  qui  n'apparaissent  que  dans  la  région  extrême 
Ouest,  et  principalement  Sud-Ouest,  du  département.  On  peut  lui  assigner  une  puis- 
sance moyenne  de  aBoà  Soo  mètres. 

Cet  étage  a  été  décomposé  par  les  géologues  en  cinq  divisions ,  qui  ont  été  rappor- 
tées aux  divisions  que  l'oolithe  inférieure  comprend  en  Angleterre  et  en  ont  pris  les 
dénominations.  Ce  sont,  ensuivant  l'ordre  de  bas  en  haut,  c'est-à-dire  de  l'Est  à  l'Ouest: 

a.  L'inferior  oolithe; 

b.  Le  Fullers-earth  ; 

c.  La  Grande  oolithe; 

d.  Le  Bradford-clay  ; 

e.  Le  Corn-brash  et  le  Forest-marble. 

Toutefois,  dans  ces  dernières  années,  cette  assimilation  a  été  reconnue  inexacte  en 


INTRODUCTION.  xiit 

quelques  points,  eu  égard  aux  caractères  paléontologiques  des  terrains,  et  peu  de 
personnes  doutent  aujourd'hui  qu'il  y  ait  lieu  de  confondre  le  terrain  désigné  jus- 
qu'ici dans  le  département  sous  le  nom  de  Grande  ooUthe  avec  celui  qui  est  placé  au- 
dessous,  et  qu'on  a  nommé  avec  raison  FuUers-earth. 

Mais  aucun  géologue  ou  paléontologue  n'ayant  encore  repris  la  question  à  ce  point 
de  vue  d'une  manière  complète,  ni  substitué  de  nouvelles  divisions  à  celles  qui  étaient 
naguère  admises,  nous  sommes  contraints,  pour  suivre  la  description,  de  nous  placer 
dans  le  cadre  de  ces  dernières  : 

a.  h'Inferior  ooUllie  comprend  une  série  d'assises  calcaires  présentant  db  nombreuses 
variétés  dans  leur  composition  et  dans  leur  apparence,  modifiée  par  l'adjonction  au 
calcaire  d'une  plus  ou  moins  grande  quantité  de  sable  ou  d'argile.  11  est  terminé  à  son 
sommet  par  un  calcaire  saccliaroïde  connu  dans  nos  contrées' sous  le  nom  de  calcaire 
à  polypiers.  Ce  dernier  est  rencontré  en  grande  abondance  en  beaucoup  de  points  du 
département  :  on  peut  particulièrement  l'étudier  à  Longwy,  Ottange,  Pierrevillers, 
Sauliiy,  Ars,  etc. 

b.  Le  Fullers-earlh,  composé  de  couches  marneuses  et  sableuses,  recouvre  les  côtes 
de  Novéant,  de  Briey,  la  plaine  d'Aumclz,  etc. 

c.  La  Grande  oollthe,  en  bancs  quelquefois  très-épais,  d'un  calcaire  jaune  clair,  oii 
l'on  voit  beaucoup  de  petites  oolithes  et  beaucoup  de  coquilles  brisées,  réunies  par  un 
ciment  spathique  plus  ou  moins  abondant,  est  représentée  sur  le  plateau  par  une  bande 
continue  qui  va  de  Gorze  à  Gravelotte,  à  Amanvillers,  et  s'élargit  en  se  bifurquant 
vers  Moyeuvre  et  Ottange,  d'une  part,  et  Briey  et  Fillières,  de  l'autre. 

d.  Le  Bradford-clay ,  formé  d'assises  marneuses  et  argileuses  très -puissantes, 
s'étend  dans  .les  cantons  de  Briey,  de  Conflans  et  de  Gorze. 

e.  Enfin,  vers  l'extrémité  occidentale  du  département  se  trouve  un  système  de 
couches  calcaires  d'un  gris  jaunâtre,  grenu,  et  un  peu  cristallin,  qu'on  a  rapporté  au 
Corn-brasli  et  au  Foi-est- marble  des  Anglais.  On  peut  l'étudier  particulièrement  aux 
deux  Failly,  villages  des  environs  de  Longuyon,  où  il  est  exploité  pour  moellons.    • 

1  0°     OoLITHE    MOYENNE.  OxFOBD-CLAY. 

L'étage  oolilhique  moyen  est  représenté  en  quelques  points  de  l'Ouest  du  départe- 
ment, par  exemple,  à  Hannonville,  à  Gondrecourt,  à  Domprix,  etc.,  par  la  partie  in- 
férieure des  marnes  oxfordiennes  qui  étendent  leurs  assises  argileuses  dans  la  Meuse 
et  donnent  lieu  à  l'existence  des  nombreux  étangs  des  plaines  de  la  Woëvre.  Ce  ter- 
rain consiste  principalement  en  argiles  grises  et  noires  qui  renferment  de  rares  bancs 


XIV  INTRODUCTION. 

(le  calcaire  gris,  orilinaireuient  marneux  et  peu  consislaiil,  (juclquefois  cependant  com- 
pacte. 

Période  TEntiAinE. 

Les  terrains  tertiaires  ne  sont  pas,  à  proprement  parler,  représentés  dans  la  Mo- 
selle; on  a  seulement  rapporté  à  leur  époque  la  formation  des  minerais  de  fer  en  grains 
(|ui  se  Irouyent  abondamment  dans  l'arrondissement  de  Briey,  particulièrement  au 
Nord  d'une  ligne  passant  d'Aumetz  à  Longuyon ,  et  qui  sont  exploités  par  de  nom- 
breuses usines. 

j  i"  Terrain  ducvien. 

On  peut  distinguer  dans  la  Moselle  deux  espèces  de  diluvium,  celui  des  plateaux 
et  celui  des  vallées. 

Le  premier  est  uniformément  composé  de  limon  jaune  jaspé  de  blanc,  contenant 
des  cailloux  de  quartz;  il  se  rencontre  sur  tous  les  terrains  avec  des  épaisseur?;  va- 
riables qui  atteignent  rarement  3  ou  4  mètres.  Le  diluvium  des  vallées  contient ,  de 
plus,  des  galets  ou  des  fragments  de  roclies  granitiques  provenant  de  la  chaîne  des 
Vosges  et  de  roches  arrachées  aux  terrains  dans  lesquels  ces  vallées  sont  creusées;  ses 
éléments  s'ont  quelquefois  agglutinés  par  un  ciment  calcaire  ou  ferrugineux.  On  y  ren- 
contre sur  quelques  points,  notamment  à  Boussange  et  à  Florange,  des  gîtes  de  raine- 
rai de  fer  en  plaquettes  associés  à  des  sables  d'alluvion. 

1  9°  Terrains  modernes. 

La  tourbe  ne  se  présente  que  dans  les  vallées  de  la  région  du  grès  vosgien  et  avec 
une  faible  épaisseur;  le  tuf,  que  l'on  appelle  cron  dans  la  Moselle,  forme  des  masses 
puissantes  dans  les  vallées  de  l'Orne,  de  la  Fenscb,  de  l'Alzelte,  de  la  Ghiers  et  de  la 
CrHsne,  en  un  mot,  dans  toutes  les  vallées  hautes  du  plateau  oolithique. 


II. 

§  6.  —  Résumé  historique. 

La  contrée  dont  fait  partie  le  département  de  la  Moselle  appartenait,  à  l'époque  oii 
l'histoire  en  parle  pour  la  première  fois,  à  la  Gaule  Belgique,  c'est-à-dire  qu'après 


INTRODUCTION.  xv 

avoir  été  sans  doule  habitée  par  une  primitive  population  de  Celtes  ou  Galls,  elle 
avait  été  envahie,  probablement  vers  le  iv"  siècle  avant  l'ère  chrétienne,  par  de  nou- 
veaux peuples  venant  de  l'Orient,  qui,  sous  le  nom  de  Bolgs  ou  Belges,  s'étaient  em- 
parés de  tout  le  pays  compris  entre  le  Rhin,  les  Vosges,  -la  Seine  et  la  Manche,  et  en 
avaient  refoulé  les  premiers  habitants,  ou  plutôt  encore  s'y  étaient  fait  place  à  côté 
d'eux.  Ce  peuple,  au  temps  de  César,  était  formé  d'une  confédération  de  diverses  na- 
tions au  nombre  de  vingt-sept.  Une  de  ces  nations,  qui  portait  le  nom  de  Mediomatrici . 
occupait  un  espace  assez  vaste,  espace  qui  avait  été  précédemment  bien  plus  considé- 
rable encore ,  et  dans  lequel  se  trouve  avec  notre  département  une  partie  de  ceux  qui 
l'avoisinent.  César,  en  décrivant  le  cours  du  Rhin,  dit  (lib.  iv,  cap.  lo)  que  ce 
fleuve  coule  sur  les  frontières  des  Sequaui,  des  Mediomatrici,  des  Trtbuci  et  des  Treviri; 
Strabon  dit  (lib.  iv,  cap.  igS)  que  les  Tribocci  étaient  des  Germains  qui  s'étaient  éta- 
blis sur  le  territoire  médiomatrik  :  il  résulte  du  rapprochement  de  ces  deux  passages 
que  les  Triboks ,  à  une  époque  récente ,  avaient  forcé  le  peuple  médiomatrik  à  reculer  dans 
la  partie  septentrionale  et  orientale  de  son  territoire  jusqu'à  la  chaîne  des  Vosges,  sa 
frontière,  qui  précédemment  était  formée  par  le  Rhin.  Pour  avoir  une  idée  juste  de 
l'importance  territoriale  qu'avaient  alors  les  Médiomatriks,  il  faut  ajouter  à  ce  qui  a 
été  pendant  de  longs  siècles  l'ancien  évêché  de  Metz  l'espace  compris  dans  l'ancien 
hêché  de  Verdun,  qui  en  fnt  détaché  plus  tard  pour  former  une  nation. distincte. 

En  créant  les  grandes  divisions  selon  lesquelles  la  Gaule  fut  incorporée  dans  l'Em- 
pire, Auguste  ne  toucha  pas  aux  limites  des  nations  qui  la  composaient.  Chacune  de 
ces  nations  reçut  le  nom  latin  de  civitas,  qui  fut  plus  tard  employé  pour  définir  les 
chefs-lieux  de  ces  nations,  mais  qui  alors  représentait  l'universalité  de  leurs  popula- 
tions. La  civitas  des  Médiomatriks  fut  comprise  dans  la  Première  Relgique  avec  celle  des 
Leukes  et  celle  des  Trévires,  ses  voisines.  Elle  avait  sans  doute  alors  déjà  pour  chef- 
lieu  et  oppidum  principal  Divodurum,  situé  au  confluent  de  la  Moselle  et  de  la  Seille; 
mais  César  n'en  parle  pas.  Tacite  est  le  premier  (^Hist.  lib.  i,  cap.  63)  qui  en  prononce  le 
nom:  k  Divodurum,  dil-i\,  Mediomatricormii  idoppidum  esL  »  Ptolémée  (lib.  ii,  cap.  17), 
l'Itinéraire  d'Antonin  et  la  Table  de  Peulinger  lui  conservent  ce  nom. 

Au  temps  d'AmmienMarcellin(lih.  xvir,  cap.  1),  elle  avait  quitté  ce  nom  pour  prendre 
celui  du  peuple  dentelle  était  la  capitale,  Mediomatrici. 

Sous  Constantin,  au  commencement  du  iv°  siècle  de  notre  ère,  les  anciennes  divi- 
sions furent  changées,  et  la  Gaule  partagée  en  dix-sept  grandes  provinces.  La  Pre- 
mière Belgique  comprit  les  trois  civitates  que  nous  venons  de  nommer;  plus  une  autre, 
celle  des  Veroduni,  formée  d'un  démembrement  de  la  civitas  médiomatrice.  Ce  peuple 
eut  donc,  pour  la  seconde  fois,  à  subir   un   amoindrissement  territorial.  Réduit  à 


xvj  INTRODUCTION. 

celte  superficie,  il  formait  précisément  ce  qui  fut  le  diocèse  de  Metz,  qui  conserva  pen- 
dant de  longs  siècles  les  mêmes  limites,  et  dans  la  ])artie  orientale  duquel  se  trouve 
renfermé  presque  exclusivement  le  département  auquel  est  consacrée  celle  notice. 

Le  nom  du  chef-lieu  de  ce  diocèse  s'était  modifié  par  contraction  dès  le  commen- 
cement du  v"  siècle  et  avait  pris  la  forme  de  Mellis,  sous  laquelle  on  le  Irouve  dans  la 
notice  de  l'Empire  [Not.  dign.  imp.  rotn.  S  38,  p.  69)  :  Civitas  Mediomntricorum,  Mettis. 

Les  civitnles  étaient  divisées  en  cantons  ou  districts,  qui  portaient  le  nom  de pagi  : 
les  monuments  géographiques  nous  manquent  pogr  nous  permettre  de  préciser  exacte- 
ment quels  étaient  les  pagi  de  la  civitas  médiomatrice  ;  mais  on  peut  les  indiquer  au 
moins  avec  une  grande  vraisemblance  au  moyen  de  ceux  que  fournissenl  les  documents 
de  l'époque  du  moyen  âge  la  plus  voisine.de  ces  temps  reculés. 

La  civitas  Mediomatriconim ,  ou  du  moins,  selon  le  langage  du  v"  siècle,  le  diocèse  de 
Metz,  comprenait  : 

Le  pa(pis  Moselknsis,  appelé  aussi  pafpis  Melensis,  traversé  par  la  Moselle  el  ayanl 
Metz  pour  chef-lieu;  à  l'Est  de  celte  rivière,  le  pagus  Salinensis,  arrosé  par  la  Seiile 
{Salia);  plus  à  l'Est,  \es pagi  Nitensis,  Saravensis  et  Blescnsis,  arrosés  respectivement  par 
les  deux  Nied  [Nita),  la  Sarre  (^Saravus)  et  la  Bliese  [Blesa),  cl  sur  la  gauche  de  la 
MosiiWe  le  pagm  Wabrensis,  vaste  plateau  qui  s'appelle  encore  la  Woëvre. 

La  nation ;nédiomatrice,  acceptée  par  César  comme  mdion  alliée,  fut,  de  la  pari  du 
peuple  romain ,  l'objet  de  faveurs  que  justifiaient  à  la  fois  l'importance  topographique 
du  territoire  qu'elle  occupait  et  les  témoignages  de  fidélité  qu'elle  donna  constamment 
à  l'Empire.  Son  chef-lieu  fut  considéré  par  les  Romains  comme  un  de  leurs  postes  les 
plus  précieux  contre  les  tribus  germaniques;  ils  y  élevèrent  de  superbes  monuments  el 
créèrent  six  grandes  voies  qui,  de  ses  murs,  se  dirigeaient  vers  les  provinces  les  plus 
éloignées. 

Mais  lorsque,  vers  la  fin  du  t'  siècle,  c'en  fut  fait  de  la  puissance  romaine  dans  les 
Gaules,  les  descendants  des  anciens  Médiomatriks  comprirent  qu'il  n'y  avait  plus 
d'avenir  pour  eux  que  dans  les  bras  du  peuple  qui  le  premier,  parmi  les  barbares ,  se 
présentait  en  conquérant  et  non  en  destructeur,  et  ils  se  donnèrent  volontairement  à 
Clovis,  qui  fondait  le  royaume  des  Francs.  Ce  prince,  heureusement  inspiré,  respecta 
les  lois  des  anciens  Gaulois.  Pour  les  Médiomatriks,  son  fils  Thierry  fit  plus  :  il  choisit 
leur  ville  pour  la  capitale  du  royaume  de  l'Est,  de  XOstreich,  nom  dont  on  a  fait  celui 
è!Auslrasie.  Sous  ce  litre  Metz  eut  ses  jours  de  gloire,  el  son  nom  trouva  souvent  sa 
place  dans  l'histoire  générale  du  pays. 

Les  anciens  pagi  prirent,  en  conservant  leurs  circonscriptions,  un  nom  de  forme 
teulonique,  celui  de  gau  :  on  eut  le  Moselgau,  le  Niedgau,  le  Saargau.  Des  subdivisions 


INTRODUCTION.  xv.i 

ou  des  créations  nouvelles  eurent  lieu ,  dont  on  retrouve  des  traces  dans  les  anciennes 
chartes,  telles  que  celle  du  pagtis  Judiciensis,  le  comté  de  Yulz  par  exemple,  celui  de 
Destricli  et  d'autres. 

Metz,  capitale  de  l'Austrasie,  était  la  résidence  ordinaire  des  souverains  de  ce 
royaume.  Elle  se  fondit,  avec  un  rang  amoindri,  dans  le  grand  empire  de  Charle- 
magnc.  Après  la  mort  do  Louis  le  Débonnaire,  elle  passa  à  l'empereur  Lotliaire,  dans 
cette  part  dont  Lolliaire  II,  fils  de  cet  empereur,  fit  un  royaume  auquel  il  donna  son 
nom  :  Lotharii  regniim  {^Loherrègiie ,  Lorraine),  royaume  dont  Metz  fut  la  capitale.  Après 
bien  des  luttes,  des  partages  et  des  alternatives,  la  Lorraine  fut,  en  986,  définitive- 
ment soumise  par  un  traité  aux  rois  de  Germanie.  La  partie  à  laquelle  Metz  appar- 
tenait, et  qui  était  le  duché  de  Mosellane,  fit  invariablement  pendant  près  de  six 
siècles  partie  intégrante  de  l'empire  d'Allemagne. 

Mais  le  pays  n'appartint  pas  longtemps  aux  ducs  bénéficiaires;  il  ne  tarda  pas  à  se 
subdiviser  en  nombreuses  circonscriptions  plus  ou  moins  complètement  indépendantes 
de  leur  autorité. 

A  l'époque  de  la  décadence  de  la  maison  de  Charlemagne,  lorsque  les  comtes,  les 
évoques,  les  abbés  et  les  cités  commençaient  à  se  soustraire  à  l'autorité  royale  et  à 
fonder  le  régime  féodal,  les  comtes  de  Metz,  quoique  investis  du  pouvoir  légal,  ne  se 
sentirent  pas  assez  forts  pour  s'emparer  de  l'autorité  souveraine  dans  une  ville  aussi 
considérable  et  déjà  amoureuse  de  sa  liberté,  et  on  les  vit  au  contraire  s'en  désinté- 
resser, pour  ainsi  dire,  en  la  laissant  administrer  par  des  magistrats  municipaux  nom- 
més scabini  ou  échevins. 

A  cette  époque  aussi  grandissait  le  pouvoir  des  évéques,  et  ces  prélats  se  voyaient 
successivement  investis  par  les  empereurs  de  tous  les  droits  qui  constituent  la  supré- 
matie. Déjà  une  partie  de  leur  diocèse  reconnaissait  leur  pouvoir  temporel;  ils  exer- 
çaient de  fait,  en  attendant  la  consécration  du  droit,  l'autorité  souveraine  à  Metz.  Mais 
l'esprit  municipal,  soutenu  par  des  confédérations  locales,  permanentes  et  héréditaires, 
fut  plus  fort  que  toute  leur  puissance,  et  au  commencement  du  xiii"  siècle  Metz,  vic- 
torieuse des  prétentions  épiscopales,  s'érigeait  en  ville  libre  et  impériale,  telle  qu'elle  le 
resta  de  fait  jusqu'en  1  5 Ba  ,  et,  selon  le  droit  européen,  jusqu'au  traité  de  Westphalie. 

Le  pays  Messin ,  compris  dans  les  Trois-Evêchés ,  passa  dans  le  domaine  de  la  France 
en  i552.  En  i63i,  un  parlement  fut  institué  à  Metz,  pour  donner  à  l'occupation  un 
caractère  définitif. 

La  politique  de  Mazarin  fut  couronnée  par  le  traité  des  Pyrénées,  à  la  suite  du- 
quel le  comté  de  Chiny  et  le  Luxembourg  français,  dont  Thionville  était  la  principale 
ville,  furent  définitivement  cédés  à  la  France  en  1609. 

Moselle.  .  F 


xviii  INTRODUCTION. 

La  mort  de  Stanislas  rendit,  en  1766,  la  Lorraine  et  le  Barrois  parties  inté- 
grantes du  royaume,  conformément  aux  stipulations  du  traité  de  Vienne  de  17 3 5. 

C'est  avec  ces  éléments,  différents  d'origine,  mais  rapidement  fondus  dans  une  unité 
parfaite,  que  fut  créé  le  département  de  la  Moselle. 

§  7.  —  Anciennes  divisions. 

Les  Trois-Evéchés,  province  distincte  doTit  Metz  était  la  capitale,  n'étaient  pas  sé- 
parés de  la  Lorraine  par  une  ligne  de  démarcation  régulière. 

Les  terres  des  éyêchés  et  celles  des  deux  duchés  se  séparaient  mutuellement  les  unes 
des  autres.  Il  y  avait  dans  chacun  d'eux  des  enclaves  nombreuses;  de  plus,  la  Lor- 
raine en  renfermait  quelques-unes  dépendantes  de  l'Empire  et  quelques  possessions 
indivises.  Réciproquement,  quelques  terres  lorraines  et  évéchoises  étaient  enclavées 
dans  les  Etals  dépendants  de  l'Empire.  Le  Dictionnaire  indiquera  l'ancienne  situation 
politique  de  chacune  de  ces  localités;  nous  nous  contenterons  de  tracer  ici  les  divisions 
principales. 

Le  territoire  qui  reconnaissait  l'autorité  de  la  république  messine,  ou  en  d'autres 
termes  le  pays  Messin,  resta  à  peu  près  invariable  pendant  toute  la  durée  de  celte  ré- 
pubhque.  Il  se  divisait  en  différentes  parties,  dont  le  détail  se  rencontrera  à  sa  place 
dans  le  Dictionnaire,  et  qui  portaient  les  noms  :  du  Vaî-de-Mctz  (comprenant  89  villages 
ou  hameaux  ) ,  de  l'Isle  (3  5) ,  du  Saulnoy  (  G8  ) ,  du  Haut-Chemin  (  7  3) ,  du  Franc-Alleu  (20). 
du  han  de  Bazadle  (/i),  de  la  terre  de  Gorze  (96);  au  total,  965  localités.  Ce  territoire 
est  à  peu  près  complètement  com[)ris  aujourd'hui  dans  celui  du  département  de  la 
Moselle,  ainsi  qu'une  partie  du  temporel  de  l'Evêché  qu'on  appelait  les  Quatre-Mairies: 
il  conserva,  sous  la  domination  française,  ses  antiques  circonscri|)tions. 

Avant  la  prise  de  possession  de  Thionville,  en  iG/iS,  la  petite  province  qui  en  dé- 
pendait, et  qui  est  connue  géographiquement  sous  le  nom  de  Luxembourg  français, 
était,  sous  les  ordres  d'un  gouverneur,  soumis  au  gouverneur  général  du  duché; 
Louis  XIV  y  établit,  en  1661,  un  bailliage  royal  ressortissant  au  parlement  de  Metz. 
Outre  ce  bailliage ,  la  province  s'accrut  aussi  de  plusieurs  prévôtés  qui  sont  restées  étran- 
gères à  la  constitution  de  notre  département.  Par  suite  du  même  traité  de  iGSg,  la  pré- 
vôté deSierck,  enlevée  à  la  Lorraine,  passa  dans  le  domaine  du  gouvernement  de  Metz. 

Pendant  ce  temps,  la  Lorraine  et  le  Barrois,  qui  appartenaient  encore  à  l'au- 
guste descendance  de  Gérard  d'Alsace,  étaient,  ainsi  qu'il  est  dit  dans  le  dénombre- 
ment du  président  Thierry  Alix  en  iSg 4,  composés,  l'une  de  huit  provinces  réunies 
dans  trois  grands  bailliages,   ceux   de  Nancy,   des    Vosges  et   d'Allemagne,  et   de 


s 


INTRODUCTFON.  xix 

plusieurs  comtés  el  châtellenies;  i'aulre  de  quatre  bailliages,  ceux  de  Bar,  de  Cler- 
mont,  de  Saint-Mihiel,  de  Bassigny,  et  du  marquisat  de  Pont-à-Mousson.  Dans  le 
bailliage  d'Allemagne,  les  prévôtés  de  Sierck,  du  Saargau,  de  Vaudrevange  ,  de  Sarre- 
guemines,  de  Forbach,  de  Puttelange  et  de  Faulquemont,  les  comtés  de  Bitche,  de 
Boulav  et  de  Morbange,  les  cbâtellenies  de  Hombourg,  de  Sarralbe  et  de  Saint-Avold. 
dans  le  bailliage  de  Bar,  les  prévôtés  de  Longwy,  de  Briey,  de  Sancy,  de  Longuyon  , 
de  Norroy-le-Sec ,  de  Conflans,  devaient  un  jour  presque  en  totalité  faire  partie  du 
département  de  la  Moselle,  ainsi  qu'une  faible  partie  des  diverses  autres  juridictions, 
telles  que  la  prévôté  de  Pont-à-Mousson ,  la  prévôté  d'Arancy  et  quelques  autres. 

L'organisation  dont  le  dénombrement  du  président  Alix  nous  présente  le  tableau 
fut  modifiée  à  la  suite  des  événements  politiques.  L'édit  de  1691  créa  de  nouvelle? 
juridictions,  dont  le  géograpbe  Bugnon  donne  le  détail  dans  son  Polium  des  duchés  de 
Lorraine  et  de  Bar. 

L'ordonnance  de  lyBi  supprima  toutes  les  prévôtés  et  créa  les  bailliages  royaux, 
parmi  lesquels  nous  ne  citerons  que  ceux  de  Sarreguemines ,  Bitche,  Boulay,  Bouzon- 
ville,  Saargau,  Etain,  Thiaucourt,  Briey,  Longuyon  et  Villers-la-Monlagne,  comme 
contenant  en  tout  ou  en  partie  des  éléments  du  territoire  de  la  Moselle. 

A  partir  de  1766,  époque  de  sa  réunion  à  la  France,  la  Lorraine  reçut  la  même 
organisation  que  les  autres  provinces,  c'est-à-dire  qu'elle  fut  administrée  par  un  inten- 
dant ayant  sous  ses  ordres  des  subdélégués  qui  furent  mis  à  la  tête  des  bailliages,  les- 
quels changèrent  de  titre  en  conservant  leurs  circonscriptions. 

Cependant  le  gouvernement  dont  Metz  était  le  chef-lieu,  et  qui,  sous  un  gouver- 
neur civil  ou  intendant,  se  composait  d'abord,  depuis  i63o,  des  Trois-Evêchés,  acquis 
par  le  traité  de  Chambord,  confirmés  par  la  paix  de  Westphalie  et  transformés  en 
bailliage  par  l'édit  d'août  i63^,  ce  gouvernement  avait  reçu  successivement  divers 
accroissements  provenant  des  augmentations  de  territoire  de  la  France  sur  la  frontière 
du  Nord-Est.  C'est  ainsi  qu'il  comprenait  les  bailliages  de  Mouzon  et  de  Carignan, 
créés  en  i63/i;  les  bailliages  de  Sedan,  de  Thionville,  et  la  prévôté  de  Sierck,  créés 
en  1666;  les  bailliages  de  Longwy  et  de  Sarrelouis,  créés  par  édit  de  i685\ 

Le  tableau  complet  de  ces  circonscriptions  est  donné  dans  le  Traité  du  département 
de  Metz,  par  Stemer,  paru  en  1756. 

Le  bailliage  présidial  de  Metz  contenait,  conformément  aux  anciennes  divisions, 
qui  étaient  restées  presque  intactes,  336  communautés,  réparties  pour  le  plus  grand 
nombre  dans  le  Val-de-Metz,  Ylsle,  le  Saulnoy,  le  ban  Saint-Pierre,  le  ban  de  la  Rotte, 
le  ban  de  Bazadle,  la  terre  do  Gorze.  Ces  communautés  se  retrouvent  dans  la  Moselle 
actuelle. 


XX  INTRODUCTION. 

Dans  le  bailliage  de  Vie  on  ne  retrouve,  pour  ce  même  département,  que  quelques 
communes  de  la  cliâtellenie  d'Albestroff,  les  mairies  du  Val-de-Metz  et  de  nombreuses 
communes  dépendantes  du  temporel  de  l'évéché.  Le  bailliage  de  Longwy,  enlevé  à  la 
Lorraine,  y  figure  entièrement;  celui  de  Tbionville  en  très-grande  partie,  y  compris  la 
seigneurie  de  Rodemack.  Il  en  est  de  même  de  la  prévôté  de  Sierck,  aussi  enlevée  à 
la  Lorraine. 

Les  modifications  successives  que  les  événements  apportèrent  dans  cette  organisa- 
tion en  respectèrent  constamment  les  traits  principaux  et  ne  cessèrent  pas  de  laisser 
à  Metz  le  titre  de  capitale  de  la  généralité  des  Trois-Evêchés ,  avec  la  résidence  de 
tous  les  grands  fonctionnaires  chargés  de  son  administration.  Dans  les  années  qui  pré- 
cédèrent la  Révolution,  on  vit  se  produire  plusieurs  conventions  intervenues  entre  la 
France  et  les  souverains  dont  les  possessions  bornaient  au  Nord  et  à  l'Est  la  province 
des  Trois-Evéchés.  Le  but  constant  du  Gouvernement  était  de  supprimer  les  enclaves 
et  de  régulariser  la  frontière  :  on  trouvera  sur  ce  point ,  et  sur  les  variations  succes- 
sives des  circonscriptions,  les  détails  les  plus  étendus  et  les  plus  exacts  dans  le  beau 
travail  de  statistique  publié  par  M.  de  Ghastellux  sous  le  nom  de  Territoire  de  la  Mo- 
selle ^ 

Ainsi,  en  nous  résumant  au  moment  où  nous  allons  aborder  l'examen  d'une  orga- 
nisation toute  différente  de  celle  qui  procède,  sur  les  trente-trois  subdélégations  de 
la  généralité  de  Nancy,  il  en  était  sept,  celles  de  Ritche,  Roulay,  Bouzonville,  Briey, 
Sarreguemines ,  Villers-la-Montagne  et  Longuyon;  sur  les  onze  subdélégations  de  la 
généralité  de  Metz,  il  en  était  trois  :  Metz,  Tbionville  et  Longwy,  qui  devaient  passer  à 
peu  près  tout  entières  dans  la  nouvelle  circonscription;  il  en  était  plusieurs  autres  qui 
devaient  lui  céder  seulement  quelques  fractions  de  leur  territoire. 

§  8. — Organisation  ecclésiastique. 

Mais  avant  de  donner  le  détail  de  la  création  du  département  de  la  Moselle,  il  est 
nécessaire  de  dire  quelques  mots  des  circonscriptions  religieuses  entre  lesquelles  se 
partageait  le  pays. 

La  contrée  dans  les  grandes  divisions  de  laquelle.  Lorraine  et  Trois-Evêchés,  a  été 
formé  le  département  de  la  Moselle  relevait,  au  spirituel,  de  plusieurs  évêchés. 

1°  Trêves,  métropole  antique  de  la  province,  qui  avait  dans  son  diocèse:  le  bailliage 
de  Villers-la-Montagne,  celui  de  Longuyon,  une  partie  de  ceux  de  Bouzonville,  deRriey 

'  Le  Tei-riloire  de  la  Moselle,  histoire  et  statistique,  par  M.  ie  comte  de  Ghastellux,  i  vol.  in-/i°.  Metz, 
Jfaline,  1860. 


INTRODUCTION.  xxi 

et  du  Saargau,  une  partie  de  la  prévôté  de  Sierck,  respectivement  compris  dans  les 
archidiaconés  de  Sainte-Agathe  de  Longuyon  et  de  Saint-Maurice  de  Tholey  : 

I.  —  ARCIIIDIACONÉ  DE  SAINTE-AGATHE  DE  LONGUÏON. 

1 .  Doyenné  de  Luxembourg 'io  paroisses. 

9.  Doyenné  de  Longuyon 35 

.3.  Doyenné  de  Bazeilles 28 

h.  Doyenné  d'Arlon 3i 

II.  —  ARCHIDIACONÉ  DE  SAINT-MAURICE  DE  THOLEY. 

1 .  Doyenné  de  Perl hh  paroisses. 

9.  Doyenné  de  Remicli 25 

De  l'archidiaconé  de  Longuyon ,  les  quatre  doyennes  appelés  ies  doyennés  wallons 
se  retrouvent  en  partie  dans  le  diocèse  de  Metz  :  le  premier  y  est  représenté  par  1 5  pa- 
roisses, le  second  par  li,  le  quatrième  par  5,  le  troisième  en  son  entier. 

De  l'archidiaconé  de  Tholey,  il  en  est  de  même  :  au  premier  doyenné  ont  été  em- 
pruntées a 9  paroisses;  au  second,  h. 

Ainsi,  sur  les  5io  paroisses  du  diocèse  de  Metz  actuel,  il  en  est  88  qui  faisaient 
autrefois  partie  du  diocèse  de  Trêves. 

a°  Le  diocèse  de  Verdun,  duquel  relevaient  quelques  paroisses  des  bailliages  d'Etain 
et  de  Briey,  compris  dans  l'archidiaconé  de  Woëvre  (f/e  Wepria). 

ARCHIDIACONÉ  DE  WOËVRE. 

1 .  Doyenné  de  Pareid ai  paroisses. 

a.  Doyenné  d'Ame! 3o 

Cinq  paroisses  du  premier  de  ces  doyennés, 

Onze  du  second  appartiennent  actuellement  au  diocèse  de  Metz:  en  tout,  16. 

3°  Le  diocèse  de  Metz  enfin,  qui  possédait  naturellement  la  plus  grande  partie  du 
territoire  qui  nous  occupe  et  auquel  nous  devons  nous  arrêter  spécialement.  Il  renfer- 
mait 755  paroisses,  réparties  entre  k  archidiaconés  et  un  nombre  d'archiprêtrés 
qui  varia  entre  90  et  a 9,  et  dont  voici  le  tableau  : 

I.  —  ARCHIDIACONÉ  DE  METZ. 
(Pays  Messin  proprement  dit,  V ancien i>agus  et  cumitnlus  Metettsis  vel  Moslensis.) 

1 .  Arcliiprêtré  de  Metz 8  paroisses. 

2.  Arcliiprêtré  du  Val-de-Metz 3o 

3.  Arcliiprêtré  de  Noisseville 3o 


^^I'  INTRODUCTION. 

II.  —  ARCHIDIACONÉ  DE  MARSAL. 

(Une  partie  du  Saulnois,  l'ancien pagu>  Salinemis,  et  du  pagui  Moslensin.) 

II.  Archiprêti'ë  de  Marsal /,3  paroisses. 

5.  Arcbiprétré  de  Morhange 55 

6.  Arcbiprétré  d'Haboudange 3g 

7.  Arcbiprétré  de  Tbionvilie. 46 

8.  Arcbiprétré  de  Rombas 38 

I).  Arcbiprétré  de  Kédange /m 

1 0.  Arcbiprétré  de  Varize  (avec  le  suivant) go 

1 1 .  Arcbiprétré  de  Saiiit-Avold  (dénienibremenl  de  celui  de  Varize  au  xvii*  siècle). 

III.  —  ARCHIDIACONÉ  DE  VIC. 

(  Partie  du  Saulnois  et  de  l'ancien  pagtu  Scarponenii». )  — Vie  était  le  chef-lieu  d'officialité  et  le  siège  du  pouvoir 

temporel  des  cvêques  de  Metz. 

iQ.  Arcbiprétré  de  Debne /i5  paroisses. 

i3.  Arcbiprétré  de  Noiueny 38 

i4.  Arcbiprétré  de  Pont-à-Mousson q5 

1 5.  Arcbiprétré  de  Gorze 3o 

1 6.  Arcbiprétré  d'Hatrize ."5 1 

IV.  —  ARCHIDIACONÉ  DE  SARRRROURG. 
(Comprenant  une  partie  des  anciens  pagi  Saraveiwt  el  Bleiensis.) 

17.  Arcbiprétré  de  Sarrebourg 4i  paroisses. 

18.  Arcbiprétré  de  Saint-Arnuald 89 

19.  Arcbiprétré  de  Vergaville " 3o 

90.  Arcbiprétré  de  Bouquenom 33 

Q 1 .  Arcbiprétré  de  Neufinoûtier , 


,93 

•J9.  Arcbiprétré  d'Hornbacb j 

L'arcliitliaconé  de  Metz  se  retrouve  à  peu  près  entièrement  dans  le  diocèse  de  Metz 
actuel;  celui  de  Marsal  s'y  retrouve  en  très-grande  partie,  à  part  les  archiprêtrés  de 
Marsal  et  d'Haboudange.  De  celui  de  Vie  il  ne  possède  guère  que  les  archiprêtrés 
de  Gorze  et  d'Hatrize.  Le  quatrième  archidiaconé  lui  est  presque  totalement  étranger. 

H  ne  serait  pas  aisé  d'établir  l'identité  des  quatre  archidiaconés  avec  les  quatre 
principaux  pap  de  l'ancien  territoire  des  Médiomatricks.  La  division  en  archidiaconés 
existait  dès  le  vi""  siècle  (D.  Bouquet,  i.  IV,  p.  79);  leur  nombre  était  de  quatre  dès 
l'an  885  (Mabillon,  t.  III,  n°  96,  p.  aSS),  mais  il  serait  difficile  de  fixer  leur  cir- 
conscription. La  division  en  archiprêtrés  paraît  avoir  subi  quelques  modifications,  soit 
dans  la  composition,  soit  dans  les  noms  :  ainsi  il  est  question,  en  1807,  des  archi- 


INTRODUCTION.  xxm 

prètrésdeMagny  et  de  Jouy;  en  i /ii  3,  deceluide  Jussy  (Hist.  de  M.  Pr.  t.  III,  p.  a 8 4; 
f.  IV,  p.  figi).  Le  pouiiié  du  diocèse  de  Metz  de  i  5/i/i  et  celui  de  dom  TabouiHot  de 
la  fin  du  xvni"  siècle  présentent  des  documents  très-complets  et  bien  concordants  sur 
son  histoire  ecclésiastique,  qui  est  parfaitement  résumée  dans  la  Topographie  ecclrsias- 
tique  de  la  France  de  M.  Desnoyers  ^ 

§  9.  —  Orgams/ITIo?)  départementale  'K 

Le  1 3  janvier  1  790,  l'Assemblée  constituante  statua  que  les  Trois-Evéchés ,  la  Lor- 
raine et  le  Barrois  réunis  formeraient  quatre  départements  :  cette  réunion  préalable 
des  trois  provinces  était  rendue  nécessaire  par  le  mélange  de  leurs  territoires  et  la 
complication  de  leurs  limites.  Le  19  janvier,  l'Assemblée  décréta  que  le  département  de 
Metz,  dont  la  vdle  de  Metz  serait  le  chef-lieu,  comprendrait  9  districts,  savoir  :  Metz. 
Bitche,  Boulay,  Briey,  Longvvy,  Morhange,  Sarreguemines,  Sarrelouis  et  Thionville. 

Le  décret  du  96  février  attribua  au  département  le  nom  de  la  principale  rivière  qui 
le  traverse,  la  Moselle.  Après  la  formation  des  districts,  vint  celle  des  cantons  dans  les 
districts.  Le  résultat  de  ce  travail  fut  le  suivant  : 

DISTRICT  DE  METZ.  -   12  CANTONS. 

Metz,  Gorze,  Mars-ln-Tour,  Augny,  Goiii,  Moulins-lfiz-Metz ,  Argancy,  Borny,  Flanville.  Corny. 
Gravelotle  et  Maizières. 

DISTRICT  DE  BITCHE.  —    0  CANTONS, 
lîilche,  Bouquenom.  Breidenbach,  Lemberg,  Rohrbach  et Wolmunster. 

DISTRICT  DE  BOULAY.  —  9  CANTONS. 

Boulay,  Burtoncourt,  les  Etangs,  Longeville-Iez-Saint-Avold ,  Maizeroy,  Ottoaville,  Raville,  Varize 
et  Vry. 

DISTRICT  DE  BRIEY.  —  8  CANTONS. 

Briey,  Norroy-le-Sec ,  Hayange,  Sancy-le-Bas,  Thumerëville,  Jouaville,  Friauville  et  Moyeuvre- 
Grande. 

DISTRICT  DE  LONGWY.  —  9  CANTONS. 

Longvvy,  Charency,  Longuyon,  Audun-ie-Roman,  Aunielz,  Xivry-Ie-Franc ,  Mercy-le-Bas ,  Villers- 
1  a-Montagne  et  Cons-Lagrandville. 

'  Annuaire  historique  pour  j  Syg ,  par  la  Société  de  matîon  du  département  dans  le  Terrkoii-e  de  la  Mosellv. 
riiistoire  de  France,  i   vol.  in-13.  Paris,  Renouard,     '    onvr.  cité,  p.  9.5.  —  Voir  aiissila  StofisïijHe  A(  (ie^jar- 

temenl  de  la  Moselle  en  1803,  par  le  citoyen  Colclien, 


1 8.")«. 


Voir,  pour  plus  de  détails,  l'historique  de  la  for-         préfet  de  ce  département. 


INTRODUCTION. 


DISTRICT  DE  MORHANGE.  — 8  CANTONS. 
Wprhange,  Sailly,  Thicourt,  Ancervilie,  Faulquemont,  Thimonville,  Vatiinonlet  Bistroff. 

DISTRICT  DE  SARREGUEMINES.   -  G  CANTONS. 
SaiTegueniines,  Saint-A voici ,  Forbacli ,  Heilinier,  Sarraibe  et  Putleiange-lez-Sarralbe. 

DISTRICT  DE  SARRELOUIS.-  9  CANTONS. 
SîtiToloiiis,  Houzonvilie,  Castel,  Beking,  Nohn,  Bénis,  Waldwisse ,  Munskirchen  et  Réling. 

DISTRICT  DE  THIONVILLE.—  9  CANTONS. 
Thionvijle,  Florauge,  Sierck,  Caltenoin,  Kœnigsniacker,  Ingiange,  Lultange,  Uetlange  et  Rode- 
iiiack. 

Une  proclanialion  royale,  en  date  du  98  août,  fixa  les  sièges  du  tribunal  de  dis- 
trict : 

A  Longuyon,  pour  le  district  de  Longvvy; 
A  Fauiquemoiil,  pour  celui  de  Morbange; 
A  Bouzonville,  pour  celui  de  Sarrelouis; 

Les  autres  sièges  au  chef-lieu  du  district. 

Le  nouveau  département  comprenait  898  communes,  empruntées  aux  diverses  cir- 
conscriptions du  précédent  régime,  selon  le  tableau  suivant  : 

LORRAINE  ET  BARROIS. 

de  Bilche 53 

de  Boulay 80 

de  Bouzonville 1  a8 

de  Briey 74 

de  Château-Salins 5 

de  Dieuze 13 

d'Étain s  2 

de  Lixheim t 

de  Longuyon 20 

de  Noineny 1 

de  Pont-à-Mousson 3 

de  Sarreguemines 68 

de  Thiaucourt k 

de  Viilers-la-Montague 38 

d'Uberberru h 

de  Welferding 6 

Abbaye  de  Wadgasse 1 


Bailliages. . 


Baronnies. 


520 


INTRODUCTION.  mv 

TROIS-ÉVÉCHÉS. 

de  Longwy 9 

de  Metz i83 

,,  ....  de  Sarrelouis   7 

Bailliages (ici 

°  1  de  Sedan 1 

de  Thionville 108 

de  Verdun 1 

^  ,  .  ,         ,         (de  Marvilie 3 

Prévôtés  royales . .  <   ,    „.     ,  o 

•■  (  de  Sierck 10 

Bailliage  seigneurial  de  Vie ^8 

.•578 

Le  déparlement  avait  une  forme  irréguiière  à  cause  des  comtés  de  Saarwerden  et  de 
la  Leyen,  qui  rétrécissaient  au  nord  le  territoire  lorrain  qui  lui  était  attribué;  il  ren- 
fermait encore  des  enclaves  appartenant  aux  Pays-Bas  autrichiens  :  Mandern ,  près  de 
Sierck;  Lixing,  à  l'Ouest  de  Sarreguemines;  Momerstroff,  près  de  Boulay;  Créhange, 
Pontpierre ,  etc. ,  près  de  Faulquemont.  La  ligne  de  la  Sarre  formait  sa  frontière  :  c'était 
l'antique  frontière  de  la  Lorraine  ;  mais  Sarrelouis ,  clef  de  cette  frontière,  avait  été  créée 
par  la  France.  Qui  eût  alors  pensé  qu'elle  pouvait  cesser  de  lui  appartenir  ! 

La  plupart  des  enclaves  étrangères  furent  incorporées  au  territoire  de  la  Moselle 
par  décrets  des  19  février  et  20  mars  1798;  il  en  subsista  quelques-unes  dont  le  sort 
fut  réglé  successivement.  Le  bas-office  de  Schambourg  forma  les  cantons  de  Tholey  et 
de  Betting;  les  comtés  de  Saarwerden,  de  Créhange,  et  les  autres  localités  annexées 
grossirent  les  cantons  voisins. 

L'organisation  de  l'an  ni  modifia  considérablement  celle  qui  avait  été  établie  en 
1790:  les  districts  furent  supprimés,  les  tribunaux  réduits  à  cinq,  qui  siégèrent  à 
Metz,  Briey ,  Faulquemont,  Sarreguemines  et  Thionville,  et  le  nombre  des  cantons 
élevé  à  65  ,  dont  les  noms  sont  reproduits  ci-après  dans  leurs  arrondissements  respec- 
tifs (bien  que  ces  derniers  n'aient  été  créés  que  postérieurement). 

La  loi  du  28  pluviôse  an  viii,  que  nous  pouvons  encore  regarder  comme  la  base  de 
notre  système  administratif,  créa  dans  la  Moselle  quatre  arrondissements,  dénommés 
dans  le  tableau  annexé  à  l'arrêté  du  17  ventôse  an  vui,  et  qui  furent  composés  de  la 
manière  suivante  : 

1"  ARRONDISSEMENT.  —  HRIEY. 

ti2  cantons:  Aunielz,  Briey,  Charency,  Circourt,  Conflans,  Longuyon,  Longwy,  Norroy-ie-See, 
Bombas ,  Sancy,  Valdeloy  (ou  Valleroy),  Villers-Ia-Montagne. 

.Moselle.  d 


INTRODUCTION. 


2'  ARRONDISSEMENT.  ~  THIONVILLE. 


17  cantons:  Bettingf,  Bislen,  Bouzouville,  Caltenom,  Florange,  Freyniacker  (ou  Kœnigsmacker), 
Gros-HdiiiestrofT,  Inglange,  Launstroiï,  Luttante,  OEiilrange,  Rodemack ,  Sarrelibre  (ouSarrelouis), 
Siei-ck ,  Thionville ,  Thoiey  et  Vitry. 

3*  ARRONDISSEMENT.  —  METZ. 

•M  cantons:  Anliliy,  Ars-Laquenexy,  Aiigny,  Boulay,  Burtonconrt,  Faulqnemonl,  Goin,  Gorze. 
llerny,  Longeville-]ez-Saint-.\vold,  Lorry-lez-Melz ,  Maizeroy,  Mars-ia-Tour,  Melz,  Ottonville,  R«- 
railly,  Rozérieulles,  Soigne,  Vallières,  Varize,  Vry. 

"  4' ARRONDISSEMENT.  — SARHEGUEMINES. 

i3  cantons:  BistrofT,  Bitche,  Breidenbach,  Forbach,  Helliraer,  Leniberg,  Morhange,  Puttelange, 
Robrbach ,  Saint-Avoid ,  Sarralbe ,  Sarreguemines ,  Wolmunster. 

L'organisation  religieuse  devait  suivre  de  près  la  réorganisation  administrative.  La 
bulle  de  décembre  1801  supprimait  à  jamais  les  antiques  églises,  et  sur  leurs  ruines 
créait  de  nouveaux  évêchés,  parmi  lesquels  celui  de  Metz  comprenait  les  trois  dépar- 
tements de  la  Moselle,  des  Ardennes  et  des  Forêts;  il  faisait  partie  de  la  province  de 
Besançon.  Cette  situation  dura  jusqu'à  l'ordonnance  royale  du  3i  octobre  1899,  qui 
réduisit  les  limites  du  diocèse  de  Melz  h  celles  du  département  dont  cette  ville  est  le 
chef-lieu. 

Cependant  un  arrêté  consulaire  du  9  fructidor  an  x  avait  réduit  à  3o  le  nombre  des 
juges  de  paix,  auparavant  égal  à  celui  des  cantons,  et  décidé  qu'à  l'avenir  les  circon- 
scriptions oii  s'exercerait  l'action  de  ces  magistrats  porteraient  seules  le  nom  de  cantons. 
Cette  division,  dont  voici  le  tableau,  se  rapproche  beaucoup  de  celle  qui  subsiste  en- 
core aujourd'hui. 

ARRONDISSEMENT  DE  BlUEY. 

Audun-le-Roman,  Briey,  Conflans,  Longuyon,  Longwy. 

ARRONDISSEMENT  DE  THIONVILLE. 

Bouzonville,  Gattenom,  Launstroff,  Metzerwisse ,  Béling,  Sarrelibre  (ou  Sarrolouis),  Thionville, 
Thoiey. 

ARRONDISSEMENT  DE  METZ. 

Boulay,  Faulquemont,  Gorze,  1"  canton  de  Metz,  9'  canton  de  Metz,  3' canton  de  Metz.  Pange, 
Verny,  Vigy. 

ARRONDISSEMENT  DE  SARREGUEMINES. 

Bitche,  Forbach,  Gros-Tenquin ,  Puttelange,  Rohrbach,  Saint-Avoki,  Sarreguemines ,  Wolmunster. 


INTRODUCTION.  xxvn 

Elle  ne  reçut  de  modifications  que  par  suite  des  traités  de  181/1  et  de  1 8 1 5 ,  qui 
portèrent  à  l'état  du  département  de  la  Moselle  une  sérieuse  atteinte. 

S  10.  —  Modifications  dues  aux  traités  de  181 4  et  de  181 5. 

La  division  de  1 7  9  8  avait  donné  au  département  de  la  Moselle  sa  plus  grande  étendue  ; 
il  ne  touchait  plus  qu'à  des  terres  françaises  :  les  traités  de  Campo-Formio,  en  1797, 
de  Lunéville  et  de  Paris,  en  1801,  avaient  ratifié  la  possession  des  provinces  belgiques, 
des  provinces  du  Rhin  et  du  duché  de  Deux-Ponts,  et  tout  nom  qui  n'était  pas  celui 
de  la  France  avait  été  jusqu'au  Rhin  effacé  de  la  carte.  Mais  vinrent  les  malheurs  de 
l'empire,  et  il  fallut  se  résignera  d'amers  sacrifices.  Le  traité  de  Paris,  du  Semai  181 /», 
rétablit  la  frontière  de  la  France  telle  qu'elle  se  trouvait  le  1" janvier  1702,01  en  ce 
qui  touche  la  Moselle,  dont  il  est  question  aux  paragraphes  3  et  h  de  l'article  3,  deux 
modifications  en  sens  inverse  étaient  seulement  formulées.  Au  lieu  de  conserver  entre 
Perl  et  la  basse  Sarre  le  traité  convenu  en  1778,  on  lirait  une  ligne  nouvelle  de  Perl 
à  Fremestroff,  qui  enlevait  au  canton  de  Sierck  une  vingtaine  de  communes;  de  plus, 
le  canton  de  Tholey,  acquisition  postérieure  à  1792  ,  cessait  de  nous  appartenir.  Mais 
les  cantons  de  Sarrebrûck  et  d'Arneval  (ou  Saint-Arnuald)  et  une  partie  de  celui  de 
Lebach  étaient  détachés  de  l'ancien  département  de  la  Sarre,  qui  cessait  d'exister, 
pour  faire  partie  de  la  Moselle,  et  les  deux  rives  de  la  Sarre  étaient  à  nous  jusqu'à 
Fremestroff,  ce  qui,  d'une  part,  nous  donnait  une  bonne  frontière  et,  d'autre  part, 
nous  mettait  en  possession  du  précieux  terrain  des  houillères  de  la  Sarre.  Une  ordon- 
nance du  roi,  du  1  8  août  181/1,  prononça  la  réunion  à  l'arrondissement  de  Sarregue- 
mines  des  territoires  cédés,  qui  furent  divisés  en  deux  cantons,  Sarrebrûck  et  Arneval. 

Le  20  novembre  181 5,  le  second  traité  de  Paris  vint  imposer  à  la  France  de  nou- 
veaux sacrifices,  et  ses  stipulations,  si  défavorables  et  si  affligeantes  pour  le  pays,  se 
firent  sentir  d'une  manière  cruelle  dans  le  département  de  la  Moselle.  Elles  le  privèrent 
des  cantons  de  l'ancien  département  de  la  Sarre  cédés  en  181/1;  elles  lui  enlevèrent 
tout  ce  qui  lui  appartenait  sur  les  deux  rives  de  la  Sarre  au  delà  de  Grosbliederstroff; 
elles  attribuaient  à  l'étranger  les  lignes  de  la  Sarre,  la  place  de  Sarrelouis,  œuvre  de 
Louis  XIV,  les  cantons  de  Sarrelouis  et  de  Réling  presque  entiers.  Les  précédents  les 
plus  respectables,  les  droits  fondés  sur  l'antiquité  de  la  possession,  tout  était  mé- 
connu. Le  tracé  de  181  5,  entièrement  arbitraire,  n'avait  d'autre  but  que  de  mettre 
entre  les  mains  de  l'ennemi  les  lignes  de  la  Sarre,  d'une  sérieuse  valeur,  et  de  placer 
entre  trois  forteresses  importantes,  Luxembourg,  Sarrelouis  et  Landau,  la  grande 
place  d'armes  qui  restait  à  la  B'rance  pour  couvrir  sa  frontière  entamée. 


xxvm  INTRODUCTION. 

D'après  l'acte  final  du  congrès  de  Vienne,  du  9  juin  181 5,  toutes  les  portions  de 
territoire  dont  était  dépouillée  la  Moselle  étaient  attribuées  à  l'Autriche;  à  la  fin  d'oc- 
tobre, on  décida  que  les  parties  voisines  de  la  Sarre  passeraient  à  la  Prusse,  et  un 
peu  plus  tard  que  la  Bavière  prendrait  possession  de  Landau  ,  Spire,  etc. 

Les  frontières  de  la  Moselle,  depuis  cette  désastreuse  époque,  n'eurent  plus  à  subir 
que  des  modifications  de  détail,  importantes  pour  les  intéressés,  mais  insignifiantes 
au  point  de  vue  de  la  politique.  On  peut  donc  dire  que  sa  délimitation  actuelle  est 
l'œuvre  des  traités  de  181  5.  Ces  traités  lui  avaient  fait  perdre  108  des  mairies  créées 
par  l'arrêté  consulaire  du  a 9  vendémiaire  an  x,  qui  représentaient,  d'après  la  statis- 
tique officielle  de  1802,  un  territoire  de  58,5oo  hectares  et  une  population  de 
39,678  habitants;  celte  perte,  par  rapport  à  la  situation  primitive  du  département, 
lors  de  sa  création  en  1790,  est  réduite  à  35, 000  hectares  et  9/1,6  16  habitants. 

Quant  au  nombre  des  communes  du  département,  nous  ne  l'avons  pas  suivi  dans 
les  modifications  profondes  qu'il  a  reçues.  De  1790  à  1796,  l'individualité  commu- 
nale est  conférée  aux  moindres  villages  :  le  nombre  des  communes  atteint  900.  Sous 
la  constitution  de  l'an  m,  la  municipalité  cantonale,  réduite  au  nombre  de  65,  rem- 
place la  municipalité  communale.  Sous  le  consulat,  le  premier  système  est  remis  en 
vigueur,  et  nous  voyons  le  nombre  des  communes  porté  à  gSa  dans  la  Moselle;  puis, 
vers  la  fin  de  l'empire,  il  s'opère  une  réaction,  et  3i5  suppressions  de  mairies  sont 
prononcées  de  1809  h  181/1.  A  partir  de  i83o  on  remit  à  l'ordre  du  jour  la  ques- 
tion des  créations  de  mairies,  mais  avec  beaucoup  de  ménagement  et  de  précautions, 
si  bien  que,  des  3i5  supprimées,  60  et  quelques  seulement  furent  rétablies  dans  un 
espace  de  temps  de  trente-sept  ans. 

S  1 1 .  —  Etat  actuel. 
Le  nombre  des  mairies  aujourd'hui,  dans  la  Moselle,  est  de  63o,  réparties  confor- 
mément au  tableau  suivant  : 

DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 
(4  arrondissements,  27  cantons,  G3o  communes,  /i52,i57  habitants^) 

I.  ARRONDISSEMENT  DE  BRIEY. 
(5  cantons,  i3i  communes,  6/i,5ii  habitants.) 

1°  CANTON  D'AUDUN-LE-ROMAN. 

(3A  communes,  1.5,207  habitants. ) 
Anderny,  Audun-le-Roman ,  Audun-le-Tiche ,  Aumetz,  Avillers,  Bettainvillers ,   Beuvillers,  Bon- 

'  Décret  du  1 5  janvier  1 867.  —  Bulletin  des  lois  n'  l 'iCyli .  —  Recueil  fies  actes  administratifs  du  département  de 
la  Moselle,  année  1867,  n°  7. 


INTRODUCTION.  xxis 

villers,  Boulange,  Crusnes,  Domprix,  Errouvillo,  Fontoy,  Havange ,  Joppécourt ,  Joudreville ,  Knu- 
tange,  Landres,  Lommerange,  Mairy,  Mala villers,  Mercy-Ie-Bas ,  Mercy-le-Haut ,  Murvillc,  Neii- 
chef,  Nilvange,  Preutin,Saint-Supplel,  Sancy,  Serrouville ,  Tressange ,  Trieux ,  Tucquegnieux ,  Xivry- 
Circourt. 

2'  CANTON  DE  BRIEY. 
[sli  communes,  1 1,01 5  habitants.) 

Anoux,  Auboiié,  Avril,  Batilly,  Biiey,  Bronvaux,  Génaville,  Hatrize,  Homécourt,  Jœuf,  Jouavilie. 
Lantéfontnine,  Lubey,  Mance,  Moineville,  Montois,  Moûtior,  Pierrevillers,  liancourt,  Bombas.  Saint- 
Ail ,  Sainte-Marie-aiix-Chênes,  Saint-Privnt-la-VIontagne,  Valleroy. 

3°  CANTON  DE  CONFLANS. 
(  a5  communes,  8,707  habitants.  ) 

Abbéville,  Affléville,  Allamonl,  Béchamp,  Boncourt,  Brainville,  Bruville,  Conflans,  Doncourt. 
Flëville,  Friauviile,  Giranmont,  Gondrecourt,  Hannonville,  Jarny,  Jeandelize,  Labry,  Mouaville. 
Norroy-le-Scc,  Olley,  Ozerailles,  Piixe,  Saint-Marcel,  Thumeréville,  Ville-sur-Yron. 

/i°  CANTON  DE  LONGCYON. 
(21  communes,  ia,5o4  habitants.) 

Aliondrelle,  Beuveille,  Charency,  Goliney,Cons-Lagrandville, Epiez,  Fresnoy-la-Montagne,  Graiid- 
Failly,  Longuyon,  Montigny-sur-Ghiers,  Othe,  Petit-Failly,  Pierrepont,  Saint-Jean,  Saint-Pancré . 
Tellancourt,  Ugny,  Villers-la-Cbèvre,  Villers-le-Rond,  Villetle,  Viviers. 

5'  CANTON  DE  LONt",\VY. 
(37  communes,  17,018  habitants.) 

Baslieux,  Bazailles,  Boismont,  Brébain-la-Ville,  Ghenières,  Cosnes,  Gutry,  Fillières,  Gorcy,  Hau- 
coiirt,  Herserange,  Hussigny,  Laix,  Lexy,  Longwy,  Mont-Saint-Martin,  .Morfontaine,  Re'dange, 
Rehon,  Russange,  Saulnes,  Thil,  Tiercelet,  Ville-au-Montois,  Ville-Houdiéinont,  Villers-la-Monlagne . 
Villerupt. 

II.  ARRONDISSEMENT  DE  METZ. 

(9  cantons,  aai  communes,  165,179  habitants.) 

r  CANTON  DE  BOULAY. 

(35  communes,  16,660  habitants.) 

Bannay,  Beltange,  Bionville,  Bisten-im-Loch ,  Boucheporn,  Boulay,  Brouck,  Goiidé-Northen, 
Goume,  Denting,  Eblange,  Goranielange,  Guenkircben,  Giierling,  Guirlange,  Haliing,  Ham-sous- 
Warsberg,  Ilelstroff,  Hinokange,  Holling,  Loutremange,  Mégange ,  MomerstrolT,  Narbëfontaine,  Nie- 
dervvisse,  Ottonville,  Piblange,  Boupeldango,  Tétercben,  Varize,  Velving,  Volmerange,  Walmunster, 
Warsberg,  Zimming. 

2»  CANTON  DE  PAULQUEMONT. 
(32  communes,  i5,86o  habitants.) 

Adaincourt,  Adelange,  Arraincourt,  Arriance,  Bambiderstroff,  Chëraery,  Gréhange,  Elvange, 
Faulquemont,  Flétrange,  Fouligny,  Guinglange,  Hallering,  Han-sur-Nied ,  Hémilly,  Herny,  Holo- 


XXX  INTRODUCTION, 

court,  Laudrefaug,  Long;eville-lez-Saiiit-Avol(l,  Mainvillers,  Many,  Maran^e-Zondianjfe,  Pontpierre, 
Téting,  Thicourt.Thonvilie,  Tritleling ,  Vatiniont ,  Vigneulle (Haute  el  Basse),  Viltoiicourt,  Walil-lez- 
Faulqueinont,  Woimhaut. 

3"  CANTON  DE  GORZE. 

(3o  communes,  93,941  habitants.) 

Ancy,  Arry,  Ars-sur-Moselle ,  Chambley,  Chàlel-Saint-Germain,  Gorny,  Dampvitoux,  Dornot, 
Gorze,  Gravelotte,  Hagëville,  Jouy-aux- Arches,  Jussy,  Lessy,  Mars-Ia-Tour,  Novdanl,  Onville, 
l'uxieux,  Rezonville,  Rozérieulles ,  Sainle-Riifline,  Sainl-Julieu-lez-Gorze,  Sponville,  Tronvillc, 
Vaux,  Veméville,  Villecey,  Vionville,  Waville,  Xonville. 

â"  1"  CANTON  DE  METZ. 
(31   communes,  3^,333   habitants.) 

Anianvillers,  le  Ban-Saint-Marlin,  Devanl-les-Ponls,  Fèves,  Hagondauge,  Hauconcourl,  Longeville- 
lez-Melz,  Lorry-lez-.Metz ,  Maizières-lez-Metz ,  .Marauge-Sylvange ,  Metz  (1"  section),  la  Maxe,  Mou- 
lins-lez-Mctz ,  Norroy-le- Veneur,  Plappeville,  Plesnois,  Sauiny,  Scy,  Somécourt,  Talange,  Woippy. 

5»  2'  CANTON  DE  METZ. 
(9  communes,  32,859  habitants.) 

Borny.  Chieulles,  Metz  (q'  et  5'  sections),  Mdy,  Plantières,  Saint-Julion-lez-Metz ,  Vailièrps,  \ an- 
toux,  Vany.  > 

6°  3'  CANTON  DE  METZ. 
(Il  communes,  36,469  habitants.) 

Augny,  Metz  (3*  et  4*  sections),  Montigny-lez-Metz,  le  Sablon. 

7»  CANTON  DE  PANGE. 
(35  communes,   1 3,346  habitants.  ) 

Aucerville,  Ars-Laquenexy,  Aube,  Bazoncourt,  Béchy,  Beux,  Ghanville,  Goincy,  Golligny,  Cour- 
celles-Cbaussy,  Gourcelles-sur-Nied,  Dain-en-Saulnois,  Flocourt,  Landonvillers,  Laqueuexy,  Leniud, 
Luppy,  Maizeroy,  Maizery,  Marsilly,  Meicy-lez-Metz ,  Montoy,  Ogy,  Pange,  Raville,  Re'railly,  M- 
lonfey,  Sanry-sur-Nied,  Servigny-lez-Raville ,  Siily-sur-Nied,  Sorbey,  ïhimonville,  Tragny,  Vaudon- 
court ,  Viiiers-Stoncourt. 

8°  CANTON  DE  VERNY. 
(38  communes,   13,667  babilauts.) 

Achâtel,  Buchy,  Cheminot,  Ghérisey,  Chesny,  Goin-lez-Cuvry,  Coin-sur-Seille ,  Guvry,  Féy, 
Fleury,  Foville,  Goin,  Jury,  Liéhon,  Lorry-Mardigny,  Louvigny,  Magny,  Marieulles,  Marly,  Mé- 
cleuves,  Monchcux,  Orny,  Pagny-lez-Goin ,  Peltre,  Pomnierieux,  Pontoy,  Pouilly,  Pournoy-la-Ché- 
tive,  Pournoy- la -Grasse,  Sailly,  Saint-Jure,  Secourt,  Siiiegny,  Siliy-en-Saulnois,  Soigne,  Verny, 
Vigny,  Vulraont. 


INTUODUCTION.  xxvi 

9»  CANTON  DE  VIGY. 

(a/i  communes,  9,076  habitants.) 

Anliily,  Argancy,  Ay,  Biirtoncourt,  Chailiy-lez-Ennery,  Charleville,  Charly,  Ennery,  les  Etangs. 
Faiily,  Flévy,  Glatigny,  Hayes,  Malroy,  Noisseville,  Nouilly,  Sainte-Barbe,  Sanry-lez-Vigy ,  Servi- 
gny-lez-Sainte-Barbe,  Trémery,  Vigy,  Villers-Beltnach,  Vréray,  Vry. 

ni.  -ARRONDISSEMENT  DE  SARREGUEMINES. 
(Scantons,  i5G  communes,  1.31,876  liabilants.) 
1°  CANTON  DE  BITCHE. 
(16  communes,   i0,o84  habitants.)  • 

lk;renllial,Bitche,  Eguelshardt,  Gœtzenbruck,  Hanvviller, Haspelscheidt,  Lemberg,  Liederscheidt . 
Meysenthal,  Mouterhausen ,  Reyerswiller,  Roppewiller,  Saint -Louis,  Sarreinsberg,  Schorbach. 
Sturzclbronn. 

2°  CANTON  DE  F0R15ACH. 
(19  communes,  21,08/1  habitants.) 
Alsting,  Bousbach,  Cocheren,  Diebling,  Farschwilier,  Folckling,  Forbach,  Kerbach,  Merlebacii, 
Metzing,  Morsbach,  Noussewiller-Iez-Puttelange,  OEtting,  Pelile-Rosselle,  Rosbriick,  Spicheren,  Sti- 
ring-Wendel ,  Tenteling,  Théding. 

3°  CANTON  DE  GROS-TENQUIN. 
(Sa  communes,   16,0/17  habitants.) 

Altrippe,  Baronviile,  Bérig,  Bertring,  Biding,  Bislroff,  Boustroff,  Brulange,  Destry,  Diflembach. 
Eincliwiiler,  Erstroff,  Frcmestroiï,  Frcybouse,  Gréning,  Gros-Tenquin,  Guesseling,  IIarprich,Helli- 
nier,  Landroff,  Laning,  Leiling,  Leywiller,  Lixing-lez-Laning,  Maxstadt,  Morhange,  Pelit-Tenquin, 
Racrange,  Suisse  (Haute  et  Basse),  Vallerange,  Wahl-Ébersing,  Wiiler. 

4°  CANTON  DE  ROHRBACH. 
(10  communes,   i5,ii7  habitants.) 

Achen,  Bettwiller,  Bining,  Enchenberg,  lîtting,  Gros-Rëderching,  Kalhausen,  Lambacli,  Mont- 
bronn,  Pelit-Réderching,  Rahiing,  Rolirbach,  Schmiltwiller,  Siersthal,  Soucht. 

5°  CANTON  DE  SAINT-AVOLD. 
(90  communes,   i.j,i23  habitants.) 

Altwiller,  Barst,  Be'ning,  Betdng,  Gappel,  Dourd'hal,  Farëberswiller,  Folsehwiller,  Freymiog. 
Guenwilier,  Henriville,  Ilomboiirg  (Haut  et  Bas),  l'Hôpital,  Host,  Lachambre,  .Macheren,  Porce- 
lette,  Saint-Avold,  Seingbouse,  Valmont. 

6°  CANTON  DE  SARRALBE. 
(i4  communes,   i3,63i   habitants.) 
Erneslwillei',    Guéblange,  Ilazembourg,    Ililsprich,   Holving,   Kappelkingei',  Kirwiller,  Nelling. 
Puttelange-lez-Sarralbe ,  Rémering,  Richeling,  Saint-Jean-Rohrbach ,  Sarralbe,  Wilierwald. 


xxxti  INTRODUCTION. 

7»  CANTON  DE  SARUEGUEMINKS. 

(au  commuDes,  35,i7&  habitante.) 

Bliesbriïcken ,  Bliesébersing ,  Bliesguerschwiller,  Folperswiller,  Frauenberg,  Grosbliederstroff, 
(jrundwillcr,  Guébenhausen,  Harabacb,  Hundiinjj,  Ippliiig-,  Lixing-lez-Rouhling,  Loupersbausen , 
Neufgrange,  Neunkirch,  Réiuclfing,  Roiibliiig,  Sarrcgueiniiies,  Sarreiiisming,  Welferding,  Wiswiller, 
Wiltring,  Wœifling,  Woustwiller,  Zelting. 

8°  CANTON  DE  WOLMUNSTER. 
(i5  communes,  9,586  habitants.) 

Boussewiller,  Breidenbacb,  Epping,  Ercbing,  Hotlwiller,  Lengelsheim,  Loulzwiller,  Noussewiller, 
Obergailbach,  Ormeswilier,  RinJing,  Rolbing,  Waldhausen,  Walschbronn ,  Wolmunster.' 

IV.  ARRONDISSEMENT  DE  TIIIONVILLE. 
(5  cantons,   119   communes,  90,891   habitants.) 

1»  CANTON  DE  BOUZONVILLE. 
(3a  communes,   i8,A66   habitants.) 

Alzing,  Anzeling,  Berweiller,  Bibicbe,  Bouzonville,  Brettnach ,  Château-Rouge ,  Ghémery  (les Deux), 
Colmen , Greutzwald ,  Dalem,  Dalstein,  Ebcrswiller,Falck,FiIstroff,  Freislroff,  Guerstling,  Ilargarten- 
aux-Miiies,  Ileining,  Ileslroff,  Merten,  Neunkirchen,  Oberdorfl",  Rémelfang,  R(îmering,  Saint-Ber- 
nard, Saint-François,  Schwerdorff,  Tromborn,  Vaudreching,  Viliing,  Wœifling. 

2"  CANTON  DE  CATTENOM. 
(36  communes,   16,837  habitants.) 

Angevillers.  Berg,  Beyren,  Boust,  Grande-Breislron",  Callenom,  Escherange,  Evrange,  Fixera, 
Garsche,  Gawisse,  Hagen,  Hettange-Grande ,  Kanfen,  Kontz-Haute,  Mondorfl",  OEutrange,  Ottange, 
Puttelange-lez-Rodemack,  Rentgen ,  Rochonvillers ,  Roderaack,  Roussy,  Sentzig,  Voimerange-lez-Œu- 
trange,  Zoufftgeii. 

3°  CANTON  DE  METZERWISSE. 
(aa  communes,  18,489  habitants.) 

Aboncourt,  Berti-ange,  Bettlainville,  Rousse,  Buding,  Budling,  Distroff,  Elzange,  Guénange, 
Ham  (Haute  et  Basse),  Horabourg-Kédange ,  Iliange,  Inglange,  Kemplich,  Kœnigsmacker,  Lut- 
tange,  Metzeresche,  Metzerwisse,  Monneren,  Oudren,Rurange,Wolstroff. 

à'  CANTON  DE  SIERCK. 
(19  communes,    13,8^7  habitants.) 

Apach,  Flaslrofi",  Grindorfl",  Hunting,  Kerling-lez-Sierck ,  KirscIi-lez-Sierck ,  Kirschnaumen,  Kontz- 
Basse,  Lauraesfeld,  Launstrofl',  Mailing,  Manderen,  MerscUweiller,  Montenach,  Re'meling,  Rettel, 
Sierck ,  Waldweistroff,  Waldwisse. 


INTRODUCTION.  xxxm 

5°  CANTON  DE  THIONVILLE. 
(20  communes,  27,96a  habitants.) 

Aigrange,  Erzange,  Fameck,  Florange,  Gandrange,  Hayange,  Maiiom,  Marspicli,  Moyeuvre- 
Grande,  Moyeuvre-Petite ,  Ranguevaux,  Richemont,  Rosselange,  Schrémange,  Thionville,  Uckange, 
Vilry,  Weymerange,  Wolkrange,  Yiitz. 

§   12.  — Ethnographie  et  linguistique  ^ 

De  tous  les  départements  de  l'Est ,  celui  de  la  Moselle  est  un  des  plus  remarquables 
sous  le  rapport  de  l'ethnographie.  Si  vous  tirez  une  ligne  oblique  du  N.  0.  au  S.  E., 
c'est-à-dire  de  Mont-Saint-Martin  à  Uckange,  puis,  en  suivant,  d'Uckange  à  Gros- 
Tenquin,  le  département  sera  partagé  en  deux  moitiés,  dont  on  peut  dire  que  l'une, 
au  N.  E. ,  est  toute  allemande  et  l'autre,  au  S.  0.,  toute  française.  Il  arrive  parfois 
que  deux  villages,  quoique  voisins,  se  comprennent  difficilement  ou  ne  se  comprennent 
pas  du  tout,  et  cette  différence  de  langage  a  existé  de  temps  immémorial,  ce  qui  im- 
plique la  présence  de  deux  races  distinctes.  Aussi,  avant  d'entrer  dans  les  détails, 
faut-il,  pour  en  avoir  la  raison,  remonter  jusqu'à  nos  antiques  origines. 

On  pense  généralement  qu'avant  César  tout  le  pays  des  Médiomatriks ,  entre  la 
Meuse  et  le  Rhin,  parlait  la  langue  celtique,  suivant  le  dialecte  celto-belge,  qui,  du 
reste,  ne  différait  pas  beaucoup  des  autres  dialectes  gaulois.  On  sait  aussi  que  deux 
ou  trois  siècles  après  la  conquête  de  César,  par  un  effet  de  la  puissante  organisation 
de  l'empire,  les  Gaulois  avaient  adopté  les  lois,  la  religion,  les  arts  et  la  langue  de 
leurs  vainqueurs;  le  latin  dut  devenir  partout  la  langue  vulgaire,  et  il  ne  resta,  pour 
ainsi  dire,  plus  rien  de  la  langue  nationale,  sinon  quelques  noms  propres  latinisés  de 
lieux  ou  de  personnes. 

Dwodtirum  Mediomatricorum  était  donc  une  ville  entièrement  latine ,  aussi  bien  qu'^M- 
gusta  Trevirorum  et  Lutetia  Parisiorum.  Au  milieu  du  iv°  siècle,  cette  ville,  devenue 
grande  et  florissante ,  avait  des  habitants  de  deux  races  distinctes  :  les  uns  étaient  des 
familles  indigènes,  les  autres  des  colons  venus  d'Italie  ou  des  agents  du  gouverne- 
ment impérial;  mais  les  deux  races  étaient  si  intimement  mêlées  qu'elles  n'en  formaient 
plus  qu'une.  On  a  dit  que  la  Gaule  était  la  plus  romaine  de  toutes  les  provinces  de 
l'empire;  c'était  particulièrement  vrai  pour  le  bassin  de  la  Moselle,  depuis  Toul  jus- 

'  Il  y  a  de  nombreuses  recherclies  sur  ces  matières  au  travail  de  M.  Abel  intitulé  :  Les  poptdalions  rurales 
dans  les  ouvrages  du  R.  P.  Bach,  directeur  de  Tins-  de  la  Moselle  avant  les  communes  (  Mém.  de  l'Acad.  de 
titut  Saint-Clément  à  Metz.  On  peut  aussi  se  reporter         Melz,  i863-i86i). 

Moselle.  k 


xxiiv  INTRODUCTION. 

qu'à  Trêves.  Le  iv'  siècle  fut  la  brillanle  (époque  de  Divodurum.  Alors,  sous  la  tutelle 
de  la  forteresse  aux  deux  rivières,  une  ville  splendide,  à  physionomie  romaine,  s'éten- 
dait jusqu'au  delà  du  terrain  que  nous  appelons  aujourd'hui  le  Suhlon,  et  tous  les 
quartiers  portaient  des  noms  latins  :  temples  des  dieux,  aqueducs  gigantesques,  nym- 
phacum,  bains  publics,  amphithéâtre,  tout  s'y  trouvait  avec  la  perfection  que  les  Ro- 
mains savaient  mettre  à  leurs  œuvres,  et  d'élégantes  villas  s'élevaient  comme  par  en- 
chantement sur  les  deux  rives  de  la  Moselle.  Alors,  quand  Ausone  mit  au  jour  son 
fameux  poëme,  les  habitants  de  Divodurum  en  jouirent  à  l'égal  de  ceux  de  Trêves;  ils 
en  voulurent  entendre  le  débit  sur  le  Proscenium  nouvellement  construit,  et  ils  applau- 
dissaient sans  doute  au  lecteur  quand  il  en  venait  à  ce  beau  vers  :  • 

Salve,  magne  parens  fniguraque  viriunque,  Mosella. 

Ce  fut  à  la  fin  de  ce  même  siècle  que  cette  ville  commença ,  ce  semble ,  à  changer  de 
nom  :  elle  s'appela  Mettls,  et  ce  changement  n'était  pas  l'effet  de  la  corruption  de  la 
langue  qu'on  y  parlait,  car  les  lettres  latines  y  étaient  plus  florissantes  que  jamais  : 
c'était  une  dénomination  officielle ,  contraction  de  Mcdiomatrici ,  donnée  à  l'occasion  de 
la  grande  mesure  stratégique  de  Valcntinien.  On  sait  que  pour  mettre  des  barrières  aux 
invasions  des  barbares  cet  empereur  décréta  l'érection  de  quarante  forteresses.  A  Divo- 
durum il  suffit  d'agrandir  l'antique  citadelle,  et  une  nouvelle  enceinte  de  remparts 
formidables  s'éleva  autour  de  la  ville.  Cette  mesure  ne  sauva  pas  l'empire  :  non-seule- 
ment les  ravages  des  barbares  s'étendirent  à  toutes  les  habitations  romaines,  mais  les 
forteresses  elles-mêmes  furent  saccagées.  Cette  catastrophe  eut  lieu  à  Mettis  au  milieu 
du  v' siècle.  En  iog,  elle  échappa  à  l'invasion  des  Vandales;  mais  en  â5o  celle  des 
Huns  la  détruisit  de  fond  en  comble  :  on  peut  dire  qu'il  n'y  resta  pas  pierre  sur  pierre. 

Ce  fléau,  sans  exemple  dans  l'histoire  des  Gaules,  fut-il  suivi  d'une  révolution  eth- 
nographique? Non.  Les  Vandales  et  les  Huns  ne  firent  que  passer;  ils  ne  laissèrent  der- 
rière eux  que  des  ruines ,  et  quand,  après  leur  départ,  ceux  des  habitants  de  Mettis  qui 
avaient  échappé  au  massacre  général  vinrent  pleurer  sur  les  cendres  encore  fumantes 
de  leur  cité ,  c'est  en  latin  (^'ils  exprimèrent  leur  désespoir  :  le  latin  était  resté  la 
seule  langue  du  pays. 

Au  commencement  du  vi*  siècle,  la  domination  franque  avait  pris  la  place  de  celle 
des  Romains ,  et  Clovis ,  après  avoir  tâché  de  cicatriser  les  plaies  faites  par  les  barbares , 
s'occupait  du  soin  difficile  d'organiser  son  nouvel  empire  :  les  Gaulois  furent-ils  alors 
obligés  d'adopter  la  langue  de  leurs  vainqueurs?  Le  contraire  arriva.  La  langue  cel- 
tique avait  disparu  devant  la  ciiilisation  romaine.  Les  Gaulois  romanisés  eurent  assez 
de  puissance  pour  imposer  leur  langue  à  leurs  nouveaux  dominateurs.  Les  Francs 


INTRODUCTION.  xxxt 

s'efforcèrent  de  parler  latin,  et,  après  une  ou  deux  générations,  la  fusion  était  achevée. 
On  parlait  latin  à  la  cour  d'Austrasie  comme  à  celle  de  Neustrie,  comme  à  celle  de 
Paris  et  de  Soissons;  c'est  en  latin  que  Childebert  et  Brunehaut  écrivaient  à  Grégoire 
le  Grand. 

Sous  le  règne  deCharlemagne,  qui  aimait  l'Austrasie,  et  qui  voulut  y  faire  l'essai  de 
plusieurs  réformes,  un  fait  particulier  est  à  remarquer,  c'est  que  le  nom  de  Mettis 
fut  changé.  Les  grammairiens  de  ce  grand  prince,  qui  voulaient  ramener  le  langage  à 
la  pureté  delà  langue  latine,  regardant  Mettis  comme  un  nom  barbare,  ne  trouvèrent 
pas  de  mot  latin  plus  propre  à  le  remplace'r  que  Métis,  ablatif  de  Metœ,  Metarum,  et 
ce  fut  le  nom  qui,  depuis  ce  temps,  fut  employé  dans  les  actes  latins. 

Les  efforts  que  firent  les  écoles  de  Charlemagne  pour  sauvegarder  la  langue  latine 
dans  les  écrits  n'empêchaient  pas  la  langue  vulgaire  de  se  corrompre  de  plus  en  plus 
par  une  prononciation  vicieuse  et  par  l'introduction  d'une  fouie  de  mots  étrangers  :  de 
là  il  arriva  que  cette  langue  vulgaire ,  dite  romana,  différa  beaucoup  du  latin.  Pour 
voir  où  elle  en  était  venue  au  ix"  siècle,  et  spécialement  en  Austrasie,  il  suffit  de 
lire  le  fameux  serment  de  Louis  le  Germanique  et  de  Charles  le  Chauve.  Cette  pièce , 
que  l'on  cite  ordinairement  comme  le  plus  ancien  monument  de  la  langue  française, 
n'était,  en  réalité,  que  du  latin  ainsi  corrompu.  Cette  corruption  continua  de  se  pro- 
duire, et,  au  xi'  siècle,  la  transformation  était  entière;  seulement  il  y  avait  en  France 
autant  d'idiomes,  ou,  si  l'on  veut,  de  patois,  qu'il  y  avait  de  provinces. 

L'idiome  ou  patois  messin,  qui  ressemblait  assez  au  roman  picard  ou  wallon,  se 
retrouve  dans  nos  anciennes  chroniques,  dans  quelques  romans  et  dans  les  Mystères 
qui  embellissaient  les  fêtes  religieuses  de  nos  aïeux. 

Le  patois  parlé,  plus  ou  moins  différent  de  celui-là,  subsiste  encore  aujourd'hui 
dans  les  villages;  mais  il  tend  chaque  jour  à  disparaître,  pour  faire  place  à  la  langue 
française. 

Néanmoins,  il  y  a  dans  le  français,  tel  qu'il  est  parlé  à  Metz,  des  différences,  ou, 
pour  mieux  dire ,  des  défauts  de  prononciation ,  qui  lui  donnent  un  caractère  particu- 
lier et  qui  frappent  les  étrangers.  Il  n'est  pas  hors  de  propos  d'indiquer  ici  les  traits 
principaux  de  ce  qu'on  peut  appeler  Vaccent  messin. 

1°  Le  plus  saillant,  c'est  peut-être  l'usage  très-commun  de  prononcer  1'^  ouvert 
presque  comme  Vé  fermé.  Ainsi,  par  exemple,  les  Messins  diront  l'arène  pour  l'arène, 
le  remède  pour  le  remède,  et  il  en  est  de  même  des  finales  en  ait,  ais;  il»  disent  par/e 
pour  parfait,  les  Angles  pour  les  Anglais.  C'est  ce  qui  est  quelquefois  notable  dans  les 
imparfaits  des  verbes  :  je  jm,rlais ,  je  chantais,  dont  ils  prononcent  la  finale  comme  un  c 
très-peu  ouvert. 


XXIVI 


INTRODUCTION. 


2°  Au  contraire,  le  futur,  qui  doit  donner  le  son  de  IV  fermé,  ils  le  prononcent  avec 
un  è  ouvert,  comme  le  conditionnel.  Pour  eux,  il  n'y  a  pas  de  différence  entre  je  ferai 
et  je  ferais. 

3°  La  finale  er,  qui  est  un  véritable  é  fermé,  se  prononce  à  Metz  comme  un  ê  ou- 
vert. On  y  dit:  premier,  dernier,  les  rochers,  les  étrangers. 

Il"  h'é  fermé  final  s'y  prononce  quelquefois  comme  eï  :  vériteï. 

5°  Souvent  on  y  fait  la  pénultième  longue  :  On  y  dit  :  Amiens,  papier,  Marie; 
la  première  syllabe  de  maison-  est  très-longue;  on  prononce  aussi  malade,  salade, 
syllabe. 

6°  La  syllabe  ot,  qu'il  est  d'usage  de  prononcer  grave  en  français ,  reste  aiguë  à 
Metz;  on  dit:  un  mot,  un  complot,  les Jlàls. 

7°  L'o  bref  se  prononce  quelquefois  comme  un  o  circonflexe  dans  le  pays  Messin. 
On  dit  :  gôme  pour  gomme;  on  dit  même  symbole,  liyperbâle,  école.  Ce  dernier  défaut 
est  le  propre  de  ce  qu'on  appelle  le  liaul  pays,  qui  faisait  autrefois  partie  du  Barrois. 

Il  n'est  pas  nécessaire  de  faire  observer  que  la  partie  lettrée  de  la  population  se 
tient  en  garde  contre  tous  ces  défauts ,  et  que  le  temps  n'est  pas  éloigné  où  la  langue 
française  aura,  dans  la  Moselle,  tout  le  perfectionnement  désirable.  Voilà  pour  la 
partie  française  du  département.  Disons  un  mot  de  la  partie  allemande. 

Cette  langue  allemande  qui  est  parlée  dans  la  moitié  de  nos  villages  vient-elle 
d'une  espèce  d'envahissement,  ou  serait-ce  l'effet  d'une  race  ancienne  qui  a  occupé 
ces-cantons  sans  se  mêler  à  la  race  gauloise  ou  française?  M.  Godron,  doyen  de  la 
faculté  des  sciences  de  Nancy,  paraît  pencher  pour  la  première  hypothèse.  Dans  ses 
études  ethnologiques,  qui  font  partie  de  la  Statistiqtie  publiée  par  l'académie  de  Sta- 
nislas, il  affirme  que  nos  populations  sont  toutes  gauloises  d'origine,  même  dans  la 
Lorraine  dite  allemande ,  et  il  en  donne  pour  preuve  une  considération  physiologique  : 
«Aujourd'hui  encore,  dit-il,  la  presque  totalité  des  habitants  de  nos  campagnes,  même 
«dans  la  Lorraine  dite  allemande,  ont  le  crâne  brachycéphale  et  arrondi  au  sommet, 
R  et  ces  caractères  sont  précisément  ceux  qu'offre  le  crâne  des  Français  de  race  gaé- 
«  lique.  Ce  crâne  arrondi  ne  rappelle  en  aucune  façon  la  configuration  quasi-géomé- 
«  trique  de  celui  des  Allemands  occidentaux  et  des  Teutsches  de  la  Hollande,  v 

Cette  assertion  du  savant  doyen  est  grave;  elle  tranche  à  la  fois  une  double  ques- 
tion de  physiologie  et  d'histoire.  Qu'il  nous  soit  permis  de  faire  ici  quelques  réserves. 

Le  type  brachycéphale,  examiné  par  M.  Godron,  est  bien  le  type  assigné  par  Milne- 
Edwards  à  la  race  des  Kymris.  Mais  que  des  races  germaniques  des  bords  du  Rhin  aient 
le  crâne  semblable  à  celui  de  la  race  kymri,  c'est  ce  que  nous  sommes  tout  disposés  à 
admettre  :  la  race  kymri  et  la  race  belge  n'avaient-elles  pas  habité  primitivement  les 


INTRODUCTION.  xxxvii 

mêmes  contrées?  Ce  que  nous  ne  pouvons  comprendre,  c'est  qu'une  population  gauloise 
ait  quitté  sa  langue  usuelle  pour  prendre  la  langue  allemande.  Notre  savant  doyen  pré- 
tend un  peu  vaguement  que  la  langue  allemande  est  envahissante.  Voici  l'envahis- 
sement qui  eut  lieu  :  l'histoire  en  est  constatée,  et  doit  être  invoquée  pour  expliquer 
la  présence  de  la  langue  allemande  non-seulement  dans  la  Moselle  et  dans  la  Meurthe, 
mais  encore  sur  toute  une  partie  de  la  rive  gauche  du  Rhin. 

Lorsque  les  dernières  légions  romaines  se  retirèrent,  en  abandonnant  les  deux  Ger- 
mâmes, les  tribus  alamaniques,  qui  avaient  essayé  tant  de  fois  de  franchir  le  Rhin, 
ne  trouvant  plus  d'obstacles,  s'emparèrent  de  la  frontière  dégarnie  et  se  portèrent  en 
avant,  refoulant  les  populations  antérieures,  jusqu'à  l'occident  des  Vosges.  Là  ils  bA- 
tirent  des  villages,  et  les  rois  d'Austrasie  ne  les  inquiétèrent  pas;  bien  plus,  ils  cher- 
chèrent à  les  convertir  au  christianisme.  Saint  Coloniban  passant  un  jour  par  Metz, 
Théodebert,  pour  le  retenir  dans  ses  Etats,  lui  parla  de  ces  populations  allemandes 
et  idolâtres  qui  couvraient  l'occident  de  son  royaume  et  l'encouragea  à  réaliser  sou 
désir  de  fonder  dans  leurs  forêts  des  monastères  semblables  à  celui  qu'il  avait  créé  à 
Luxeuil.  Ce  n'est  pas  le  lieu  de  raconter  la  conversion  de  ces  populations  allemandes  ; 
mais  nous  ferons  remarquer  que  c'est  à  la  suite  de  ces  invasions  du  v"  siècle  que  fut 
introduite  la  langue  qu'on  parle  encore  aujourd'hui  dans  la  Lorraine  dite  allemande. 

Mais  voici  encore  une  circonstance  notable  à  signaler,  pour  compléter  nos  études 
ethnographiques.  Dans  l'arrondissement  de  Thionville,  et  spécialement  dans  les  can- 
tons qui  sont  limitrophes  au  grand-duché  de  Luxembourg,  il  existe  un  patois  allemand 
dont  les  différences  caractéristiques  se  rapportent  à  une  langue  particulière.  Des  mots 
propres  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  l'allemand  et  la  prononciation  de  quelques  voyelles 
et  de  quelques  consonnes,  en  rapprochant  ce  patois  du  flamand,  semblent  lui  assi- 
gner une  origine  commune  avec  l'ancien  saxon. 

De  tout  ce  que  nous  venons  de  dire  tirons  une  première  conclusion.  Le  pays  (lui 
forme  aujourd'hui  le  département  de  la  iMoselle  a  été  successivement  habité  par  |)lu- 
sieurs  races  très-distinctes,  dont  la  présence  et  les  développements  partagent  son  his- 
toire en  plusieurs  époques  bien  caractérisées  : 

1°  Epoque  gauloise.  Avant  César,  les  Médiomatriks  vivaient  selon  leurs  lois  et 
n'avaient  pas  d'autre  langue  que  celle  des  Celfo-Belges. 

2°  Depuis  (]ésar  jusqu'au  ii°  siècle,  époque  de  lutte  entre  la  race  romaine  et  la  race 
gauloise. 

3°  Depuis  le  if  siècle  jusqu'au  \%  époque  gallo-romaine,  où,  par  la  fusion  des 
deux  races,  les  Gaulois  étaient  devenus  tout  à  fait  Romains  par  les  mœurs  et  par  la 
langue. 


XXXVIII  INTRODUCTION. 

k°  Depuis  le  v'  siècle  jusqu'au  viii°,  époque  de  lutte  entre  la  race  gallo-romaine  et 
la  race  franque,  qui  aboutit  à  l'absorption  de  cette  dernière. 

5°  Depuis  le  viif  siècle  jusqu'au  xi°,  époque  gallo- franque,  où  les  deux  races,  ro- 
maines l'une  et  l'autre  par  la  langue  et  la  civilisation  chrétienne,  malgré  la  diffé- 
rence de  génie,  tendent  à  l'unité  politique  sous  l'organisation  féodale  desCarlovingiens. 

6°  Le  xi"  siècle,  commencement  de  l'époque  française,  où,  la  fusion  étant  complète, 
la  nation  procéda  à  la  formation  de  sa  langue  définitive. 

7°  A  ces  différentes  races  il  faut  joindre  celle  des  Alamani  et  des  autres  colons  d'ori- 
gine germanique,  qui  occupe  la  partie  orientale  de  la  Moselle  et  qui  a  conservé  sans 
fusion  jusqu'aujourd'hui  son  génie  et  sa  langue. 

Après  cette  distinction  de  races,  qui  n'est  qu'esquissée,  il  y  a  d'autres  données  que 
la  science  ethnographique  doit  encore  fournir  à  la  topographie  :  c'est  la  distinction  phi- 
lologique des  noms  de  lieux  qui  sont  dus  à  l'une  ou  à  l'autre  de  ces  races. 

1°  NOMS  DE  LIEUX  D'ORIGINE  CELTIQUE. 

Quoique  la  topographie  de  nos  ancêtres  ait  souffert  de  l'œuvre  des  siècles  posté- 
rieurs, cependant  il  y  a  un  grand  nombre  de  noms  de  lieux  qui  remontent  jusqu'au  temps 
des  Gaulois,  et  que  les  Romains  eux-mêmes  nous  ont  conservés.  Ce  peuple  ne  chan- 
geait pas  les  noms  propres  ;  il  se  contentait  de  les  latiniser,  au  moyen  des  désinences 
propres  à  sa  langue,  et  quand  le  nom  était  composé  de  deux  racines,  il  séparait 
l'une  de  l'autre  par  une  voyelle  intercalaire,  à  l'instar  des  Grecs. 

En  tète  de  cette  première  série  nous  mettrons  à  bon  droit  l'oppidum  qui  fut  le  ber- 
ceau de  la  ville  de  Metz.  Divodurum  est  le  nom  latinisé  de  l'ancien  chef-lieu  des  Médio- 
matriks.  En  le  dégageant  de  ce  qui  vient  du  latin,  il  restera  pour  le  nom  gaulois 
Diu  dur,  ce  qui  veut  dire  deux  rivières.  On  connaît  assez  bien  la'situation  de  cette 
forteresse  primitive  :  elle  occupait  la  partie  la  plus  élevée  de  la  ville  actuelle,  sur  un 
front  de  aoo  ou  a5o  mètres,  le  clivtis  étant  laissé  à  son  a.spérité  naturelle.  En  exa- 
minant un  peu  attentivement  cette  enceinte  de  remparts  telle  qu'elle  devait  être,  on 
voit  qu'elle  était  défendue  par  deux  cours  d'eau  qui  coulaient  l'un  vers  l'autre  :  d'un 
côté  la  Moselle  et  de  l'autre  la  Seille.  Ici  l'étymologie  que  nous  donnons  nous  semble 
d'une  exactitude  rigoureuse.  Si  l'on  considère  que  chez  les  anciens  Romains  la  lettre 
M  s'écrivait  comme  un  v,  diu  dur  doit  donner  en  latin  DIVoDLRwm. 

Ce  nom  a  disparu  de  la  géographie  lorsque,  une  partie  de  la  ville  de  Mettis  ayant 
reçu  elle-même  une  enceinte  de  remparts  à  la  fin  du  iv'  siècle,  il  ne  fut  plus  question 
de  la  forteresse  gauloise. 

Deux  autçes  noms  gaulois,   encore  reconnaissables  sous  la  forme  contractée  que 


INTRODUCTION.  xxm 

leur  a  imposée  l'usage,  sont  ceux  de  deux  cours  d'eau  du  département,  l'Yron  et  la 
Canner,  qui  avaient  donné  leur  dénomination  aux  deux  stations,  Ibliodurum  et  Cara- 
nusca,  où  les  franchissaient  les  voies  romaines  de  Reims  et  de  Trêves. 

A  la  simple  inspection  d'une  carie  de  la  Moselle,  il  est  facile  de  voir  que  les  noms 
de  la  majeure  partie  des  villages  français  de  ce  département  affectent  la  désinence  en  y, 
et  voici  l'origine  de  cette  voyelle  finale. 

On  admet  généralement  que  les  Gaulois  représentaient  par  la  désinence  ac  une  idée 
de  propriété,  de  collectivité,  d'adjectivité.  Les  Latins  ont  dit  acus  ou  acum;  les  Gallo- 
Francs  ont  mieux  aimé  dire  aium  ou  eium.  Au  xiv°  siècle,  quand  la  langue  française 
commençait  à  prendre  son  génie  propre,  la  désinence  latine  eium  était  devenue  ei,  puis 
ey,  par  l'usage  d'appuyer  sur  l'accent  prosodique  aux  dépens  de  la  finale. 

Au  xvii'  siècle,  ey  s'était  changé  en  y.  En  sorte  que  si  nous  voulons  remonter  d'un 
nom  actuel  en  y  jusqu'à  son  origine  celtique,  nous  aurons  successivement  y,  ey,  eium, 
aium,  acum,  ac.  Ainsi  du  mot  Gwern,  qui  voulait  dire  aulne,  les  Gaulois  avaient  fait 
Gwem-ac,  Vemiac,  le  Village-aux-Auines.  Les  Romains  ont  dit  Verniacum,  les  Gallo- 
Francs,  puis  les  Français  du  xi'  siècle,  Verniaium,  Vernieium;  au  xv"  siècle,  on  disait 
Vergiiey  et  au  xvif  Verny. 

Nous  ne  voulons  pas  dire,  néanmoins,  que  tous  les  noms  en  y  remontent  jusqu'à 
l'époque  celtique;  il  n'y  en  a  qu'un  certain  nombre  auxquels  on  puisse  assigner  cette 
origine  avec  un  peu  de  certitude.  Il  faut  pour  cela  reconnaître  daris  le  mot  lui-même 
une  racine  celtique,  ce  que  l'on  n'obtient  guère  que  par  la  comparaison  avec  d'autres 
n^ots  dont  le  sens  a  été  constaté. 

Voici  encore  quel([ues  noms  qui  nous  paraissent  remonter  jusqu'aux  temps  gaulois. 

Condé.  Condate  signifiait,  en  celtique,  le  confluent  de  deux  cours  d'eau.  Condé  est 
situé  au  confluent  des  deux  Nieds. 

Audun,  Dain.  La  désinence  duu,  en  latin  dunum,  qui  est  fréquente  en  France^ 
signifiait  toujours  une  forteresse  ou  un  oppidum  situé  au  haut  d'une  colline. 

Bibiche.  A  voir  ce  nom  moderne  de  l'un  de  nos  villages  on  ne  se  douterait  guère 
qu'il  a  une  origine  celtique,  et  cependant  cela  paraît  probable.  Dans  les  actes  an- 
ciens on  trouve  ce  même  village  nommé  Bibers  et  Bièvre.  Bibers  est  le  nom  gaulois  du 
castor  [Diber  en  allemand,  Bièvre  en  vieux  français).  Il  n'est  pas  étonnant  que  cet  ani- 
mal singulier,  plus  commun  jadis  qu'aujourd'hui,  ait  laissé  parfois  son  nom  à  quelques 
rivières  et  à  des  habitations  établies  sur  leurs  bords.  Telle  fut  peut-être  l'origine  de 
Bibiche  et  d'une  petite  rivière  du  même  nom  qui  se  jette  dans  la  Moselle  à  Ham- 
Basse. 

Outre  les  noms  dont  la  terminaison  en  ac  représentait  un  enclos  ou  domaine  rus- 


XI.  INTRODUCTION. 

tique,  les  Gaulois  en  avaient  d'autres  dont  la  terminaison  mng  donnait  l'idée  d'une 
construction  plus  importante ,  terminaison  que  les  Romains  ont  transformée  en  magus 
et  dont  nous  avons  fait  metx  dans  le  vieux  langage  français.  Les  Maxes,  Mégange,  etc. 
ont  conservé  la  trace  de  cette  forme  de  noms. 

Enfin,  sans  être  téméraire,  il  est  encore  quelques  noms  auxquels  on  peut  attribuer 
une  origine  celtique.  Tels  sont  :  Chaill}  [Calliacum),  où  se  trouve  le  radical  caill,  bois 
(caill-ac,  la  Boissière);  Marly  [Mariliacum),  qui  viendrait  de  mar,  étang;  Marieulles 
[Mareolw),  même  origine;  Pouilly  [Pauliacuin) ,  de  Poul,  marais;  Gorny  [Corniacum), 
de  korn,  cornouiller;  Augny  [Avenlacum),  de  awe,  eau.  .  .  Nous  nous  arrêtons  à  ces 
exemples,  dans  la  crainte  d'aller  trop  loin. 

2°   NOMS  DE  LIEdX  D'ORIGINE  LATINE. 

Les  noms  de  lieux  venus  du  latin  sont  très-nombreux  dans  la  Moselle,  soit  qu'on 
les  suppose  de  l'époque  gallo-romaine,  soit  qu'on  les  attribue  aux  Gallo-Francs,  pour 
lesquels  aussi  le  latin  était  devenu  la  langue  vulgaire. 

Pour  les  premiers,  il  y  a  une  remarque  curieuse  à  faire,  c'est  que  les  Romains 
avaient  si  bien  adopté  la  terminaison  celtique  rtcum,  avec  sa  signification,  que  la  plu- 
part des  villas  créées  par  des  propriétaires  dont  le  nom  indique,  sans  nul  doute,  la 
nationalité  latine  reçurent  des  dénominations  caractérisées  par  la  forme  gauloise. 

Tels  sont:  Albiniacum  (Aubigny),  Anciacum  (Ancy),  Floriacum  (F'ieury),  Marciacum 
(Mercy),  Lupiacum  (Luppy),  Aureliacum  (Orly),  Marcelliacum  (Marsilly),  etc.,  (|ui 
représentent  les  propriétés  d'Albinus,  d'Ancus,  de  Florus,  de  Marcus,  de  Lupus,  d'Au- 
rélius,  de  Marcellus,  etc.,  fous  noms  d'une  incontestable  latinité. 

Les  autres  désinences  qui  nous  marquent  cette  même  origine  sont  les  suivantes  : 

Ville,  du  latin  villa:  Thionville,  de  Theodonis  villa;  Bouzonville,  de  Bosonis  villa; 
Plappeville,  de  Papjwli  villa ,  elc. 

Villcrs,  du  latin  villare,  dérivé  de  villa  :  Pierrevillers ,  Bonvillers,  IWainvillers,  etc. 
Pour  ces  deux  formes,  il  y  a  lieu  de  faire  remarquer  qu'elles  semblent  avoir  été  sur- 
tout adoptées  après  l'invasion  franque,  car  la  plupart  des  noms  en  ville  et  en  villers 
contiennent  un  radical  d'origine  tudesque.  A  ceux  qui  sont  déjà  cités  ajoutons  :  Waville, 
Inivaldi  villa  ;  Sponville,  Cipponis  villa;  Landonviliers,  Lan</oni«t))7/arc;  Amanvillers,  Al- 
niani  villare,  etc.  Ce  ne  serait  qu'en  petit  nombre  que  nous  pourrions  citer  des  exemples 
de  noms  latins  associés  à  cette  terminaison. 

Court,  du  latin  curtis  :  Bazoncourt,  Vittoncourt,  Haucourt,  Semécourt,  etc.  (lurtis, 
qui  fut  employé  dans  la  basse  latinité  pour  désigner  une  maison  avec  jardin  fermé , 
figure  généralement  associé  à  des  noms  de  forme  tudesque  :  Bosonis  curtis,   Vitonis 


INTRODUCTION.  xu 

curtis,  Hakli  curtis,  Seimarici  curtis ,  etc.  Son  emploi  présente  donc  un  caractère  gallo- 
franc  encore  plus  nettement  accusé  que  celui  des  formes  précédentes'. 

Encore  à  cette  époque,  on  voit  figurer  la  finale  celtique  ac;  mais  elle  est  devenue 
finale  adjective  équivalente  à  villa  ou  à  citrlis  :  au  lieu  de  Cipponis  villa,  de  Dodonis 
curtis,  on  dit  Finis  Cipioniaca,  Finis  Dodoniaca. 

La  syllabe  Mont,  du  latin  Mons,  est  employée  souvent,  soit  comme  radical,  soit 
comme  désinence  :  Montois,  Justemont,  Richemont,  Valmont. 

Ars-sur-Moselle  et  Ars-Laquenexy  ont  sans  doute  pour  origine  le  mot  latin  Arx; 
Châtel  et  Ghazelles,  le  mol  Castelhim,. 

Yûtz  vient  de  Judicium  :  c'était  le  lieu  où  se  rendait  la  justice. 

Norroy  vient  de  Nogarelum,  lieu  planté  de  noyers; 

Fresnoy,  de  Fraxinetum,  lieu  planté  de  frênes; 

Chérisey,  de  Carisiacum,  lieu  oti  il  y  a  des  cerisiers; 

Pournoy,  de  Prunidum,  lieu  planté  de  pruniers  ; 

Féy,  de  Fagetum,  lieu  planté  de  hêtres;  • 

Sorbey,  de  Sorbeiacum ,  \ieu  où  il  y  a  des  sorbiers; 

Vigneulles,  de  Vineolw,  lieu  planté  de  vignes; 

Anoux,  (TAlneolum,  lieu  planté  d'aulnes,  etc. 

Magny,  Many,  les  Mesnils,  viennent  du  latin  Mansio  ou  Mansionile,  dont  les  dérivés 
et  les  équivalents  sont  si  nombreux; 

Maizeroy,  Maizery,  de  Maceriœ; 

Etc.,  etc. 

Enfin,  il  y  a  une  forme  finale  dont  subsistent  de  nombreuses  traces  et  sur  laquelle  il 
faut  dire  quelques  mots  :  nous  voulons  parler  du  suffixe  latin  ariœ,  devenu  en  français  ières, 
qui  est  en  quelque  sorte  l'équivalent  de  la  finale  ac,  avec  le  sens  d'indication  du  lieu  dans 
lequel  se  trouvent  ou  se  font  les  choses  indiquées  par  le  radical  :  c'est  ainsi  que  Buxières , 
Bussariœ,  indique  un  lieu  couvert  de  bois;  Maizières,  Maxariœ,  un  lieu  où  il  y  a  de 
nombreuses  masures:  Plantières,  Plantariœ,  un  lieu  où  se  font  des  plants  de  vignes,  etc. 

On  trouve  quelques  désinences  en  etum,  employées  à  la  place  de  acum  ou  de  son 
équivalent  ariœ:  ainsi  on  a  dit  Vernetum  et  Buxetum  pour  Verniacum  et  Buxariœ.  Cette 
forme  est  essentiellement  latine,  mais  de  la  basse  latinité'^. 

'  Le  mot  gaulois  mag  et  le  mol  (jailo-franc  curtù  lieux  dans  la  Moselle,  l'ouvrage  de  M.  Houzé  intitulé  : 
peuvent  être  considérés  comme  formant  la  traduction  De  la  signification  des  noms  de  lieux  en  France  (Paris, 
exacte  l'un  de  l'autre  :  ainsi  l'on  verra,  à  l'article  Box-  v'"  Henaux,  i864),p.  106  à  119.  Voir  aussi  l'ouvrage 
coum,  ce  lieu  porter  indifféremment  dans  le  cartulaire  de  M.  J.  Quicherat  ayant  pour  titre  :  De  la  forma- 
te Gorze  les  noms  de  Bananocurtis  et  de  Banomaga.  tionfrançaise  des  anciens  noms  de  lieux  {Paris ,  Franck, 

*  Voir,  sur  l'origine  celtique  et  latine  des  noms  de  1867). 

Moselle.  f 


INTRODUCTION. 


3°  NOMS  DE  LIEUX  D'ORIGINE  ALLEMANDE. 


Le  mécanisme  de  la  langue  allemande  fait  que  les  noms  de  lieux  allemands  sont  tou- 
jours caractéristiques  et  faciles  à  distinguer  avec  leur  signification  propre.  IVous  avons: 

De  Bach,  ruisseau  :  Forbach,  Holbach  ,  etc.  ; 

De  Berg,  montagne  :  Frauenberg,  Warsberg,  etc.: 

DeBronn,  source:  Sturzelbronn,  Montbronn,  Walschbronn.  etc.: 

De  Brûck,  pont:  Bliesbrûck,  Rosbrùck,  Gœtzenbriick,  etc.; 

De  Dorf,  village  :  Mondorf ,  Schwerdorf ,  etc.  : 

De  Feld,  champ  :  Laumesfeld ,  etc.  ; 

De  Grtrten,  jardin  :  Thiergarten  ,  Hofgarlen,  Hargarten,  etc.; 

De  Ham,  variation  de  Heim  :  Hani  Haute  et  Basse.  Ham-sous-Warshi-rg..  Hani- 
bach,  etc.; 

De  Rausen,  demeure  :  Schaffhausen ,  Mouterhausen  ,  etc.; 

De  Heim,  habitation  :  Lengelslicim .  Dalheim,  etc.  (cette  désinence  est  très-com- 
mune en  Alsace  et  dans  les  provinces  rhénanes); 

De  Hof,  ferme,  nous  avons  une  foule  de  dérivés,  surtout  dans  les  habitations  isolées'  ; 

De  Hollz,  bois  :  Beckerholtz. 

La  désinence  Ing,  Ingen,  qui  est  très-commune  en  Souabe.  l'est  également  dans 
la  partie  allemande  du  département:  Buding,  Budling,  Rémeling,  Bertring,  etc.  Elle 
représente  le  même  sens  que  Heim. 

De  Kirche,  église,  sont  dénommés  :  Neunkirch,  Menskirchen,  Guenkirchen,  etc. 

De  Mâcher,  qui  signifiait  une  ferme,  en  latin  Maceriœ  et  en  français  Maizihes,  tirent 
leur  nom  plusieui-s  Macheren  situées  dans  la  partie  allemande.  Près  de  Thionville  était 
un  Macheren  et  un  autre  dans  le  pays  de  Luxembourg  :  le  premier  ayant  été  fortitié 
par  Jean ,  roi  de  Bohême ,  fut  nommé  le  Macheren  du  Boi,  Kœnigsmacheren  ;  le  second , 
fortifié  par  Henri  H,  comte  de  Luxembourg,  fut  appelé  le  Macheren  du  Comte,  Greven- 
macheren. 

De  Mûhle,  moulin,  viennent  :  Schaffmûhl,  Mûhlthal,  etc.  ; 

De  Om,  autre  variation  de  Heim:  Manom,  Cattenom,  Macquenom,  etc.; 

DeStrof,  même  signification  <\ue  Dorf  :  Distroff,  HalstrofT,  Freystroff ,  etc.  : 

'  Hof  et  villa  sont  quelquefois  équivalents  l'un  de  dans  la  plupart  des  noms  il  est  remplacé  p;ii   doij  «n 

l'autre  :  Thionville  se  dit  en  allemand  Diedeiihofm,  et  passant  de  la  forme  latine  à  la  forme  allemande  :  Abon- 

on  latin  Theodonis  villa ,  etc.  Ailleurs,  fcq/  se  traduit  courl,  Abbonis  curlis,  Evendorf;  hiirloncoarl,  Britten- 

par  dorf  :  Pépinville,   Pipersdorf.  Willer  et  villare  se  dorf;  Arraincourt,  Armestrof,  etc. 
remplacent  exactement  l'un  par  l'autre.  Quant  à  curJw, 


IINÏRODUCTION.  xlih 

De  Tlial,  vallée  :  Durchthal,  Meisenthal,  etc.; 

De  Wald,  bois:  Creulzwald,  Waldwisse,  etc. 

De  Weiler,  qui  vient  de  viUarc,  nous  trouvons  :  Merschweiler,  Berweiler,  etc.  Cette 
désinence  est  très-commune  dans  les  pays  voisins.  Dans  la  Moselle,  la  forme  willer 
est  généralement  adoptée. 

De  Wies,  prairies,  viennent:  Metzerwisse,  Waldwisse,  etc. 

11  ne  faut  pas  attribuer  une  origine  teutonique  à  toutes  les  localités  qui  ont  ces  ter- 
minaisons. Il  est  hors  de  doute  qu'elles  furent  imposées  par  les  nouveaux  envahisseurs 
à  des  localités  existant  depuis  une  époque  reculée  et  portant  un  nom  de  forme  gau- 
loise. Pour  ne  prendre  qu'un  exemple  bien  frappant,  nous  citerons  Ritzing,  qui  était 
incontestablement  Ricciacum,  deuxième  station  de  la  route  romaine  de  Metz  à  Trêves, 
et  que  nous  retrouvons  ensuite  avec  son  nom  allemanisé  dans  les  chartes  les  plus  an- 
ciennes. Il  dut  en  être  de  même  pour  un  grand  nombre  de  localités  de  cette  contrée. 

Quant  à  celles  dont  la  décomposition  du  nom  établit  la  désinence  ring,  qui  signifie 
cercle,  on  peut  admettre  qu'elles  rappellent  une  idée  d'enceinte;  mais  il  faut  n'adopter 
cette  interprétation  qu'avec  une  grande  réserve. 

Ces  désinences  en  ing  sont  l'origine  de  la  désinence  en  ange  d'un  grand  nombre 
de  villages  de  la  partie  française  :  Uckange,  Morlange,  Marange,  etc.  Dans  la  plupart 
on  emploie  indifféremment  l'une  ou  l'autre  de  ces  terminaisons,  ceux  qui  parlent 
allemand  disant,  par  exemple,  Mieringen,  ceux  qui  parlent  français  disant  Marange. 

Plusieurs  mots  accessoires  entrent  dans  la  composition  de  ces  noms.  Ce  sont  :  gross, 
grand,  et  kkin,  petit  :  Gross-Réderching  et  Klein-Réderching.  Ce  sont  encore  :  ait, 
vieux  :  Allwiller,  Altwisse ,  Althorn ,  etc.  ;  neu,  nouveau  :  Neudorf ,  Neumûhl ,  etc.  ;  ober, 
haut,  supérieur  :  Oberdorf,  Obermûhl,  etc.;  nieder,  bas,  inférieur  :  Niederwisse,  Nie- 
dermûhl,  etc. 

§   13.  —  Coutume. 

On  remarquera  que  pour  chacune  des  localités  du  département,  à  la  suite  de 
l'indication  de  la  province  et  du  bailliage  auxquels  elle  appartenait  avant  1790,  nous 
avons  placé  celle  de  la  coutume  par  laquelle  elle  était  régie.  Quoique  ce  soit  là  une 
recherche  qui  paraîtra  peut-être  superflue,  elle  trouvera  sa  raison  d'être  dans  la  grande 
variété  de  ces  codes  de  léijislation  usuelle.  Le  ressort  du  parlement  de  Metz,  en  effet, 
était  régi  par  douze  coutumes,  sans  compter  celle  des  juifs  de  Metz^  :  ces  coutumes 
étaient  celles  de  Metz,  de  i'Evéché,  de  Verdun,  de  Toul,  de  Lorraine,  de  Saint-Mihiel, 

'  Voir,  sur  cette  question ,  le  ÏViWMm  des  communes  et  pailiculièrement  la  note  de  M.  Lemaiie  qui  sert 
de  la  Moselle,  par  M.  Parant  (Metz,  Lamort,  i8a5),         d'introduction. 


xuv  INTRODUCTION. 

tle  Sedan,  de  Thionvillo.  de  Paris,  de  Vermahdois,  de  Vitry  et  de  la  Petite-Pierre. 
Nous  ne  tenons  pas  compte  de  la  coutume  de  Gorze ,  qui  fut  supprimée  par  arrêts  de 
i664  et  1677.  Quelques  communautés  étaient  soumises  à  la  fois  à  deux  et  môme  à 
trois  de  ces  coutumes.  Toutefois,  toutes  ces  législations  ne  se  retrouvent  pas  dans  le 
département  de  la  Moselle  :  celles  de  Paris,  Vitry,  Toul  et  la  Petite-Pierre  y  font  dé- 
faut; mais  il  faut  encore  ajouter  à  celles  qu'on  y  retrouve,  au  nombre  de  huit,  le  droit 
romain,  pour  les  terres  enclavées  dites  terres  d'Empire,  quelques  codes  locaux  pour 
plusieurs  seigneuries  indépendantes  et  la  coutume  de  Luxembourg  pour  quelques 
portions  de  territoire  échangées.  Il  nous  a  donc  semblé  qu'il  y  avait  dans  cette  variété 
une  raison  sulfisante  pour  ajouter  upe  indication  de  plus  à  celles  dont  l'ensemble 
résume  l'état  ancien  des  localités  du  département  de  la  Moselle. 


INTRODUCTION.  xtv 

OUVRAGES  ET  DOCUMENTS 

QUI  ONT  ÉTÉ  CONSULTÉS 
POUR  LA  COMPOSITION  DU  DICTIONNAIRE  TOPOGRAPHIQUE  DE  LA  MOSELLE. 


Ahbaye  de  Bouzonvilk.  —  Archives  Au 
cette  abbaye ,  conservées  à  la  préfec- 
ture de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Freistrojf.  —  Archives  de 
cette  abbaye,  conservées  à  la  pré- 
fecture de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Goric.  —  Archives  de  cette 
abbaye,  conservées  à  la  préfecture 
de  la  Moselle. 

Abbaye  de  htstemo7it.  —  Archives  de 
cette  abbaye ,  conservées  à  la  pré- 
fecture de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Lonireville.  —  Archives  de 
cette  abbaye,  conservées  à  la  pré- 
fecture de  la  Moselle. 

Abbaye  do  Saint-  Arnould  de  Met:.  — 
Archives  de  celte  abbaye,  conser- 
vées à  la  préfecture  de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Saint-Arold .  —  Archives  de 
cette  abbaye,  conservées  à  la  pré- 
fecture de  la  Sloselle. 

Ahbaye  de  Saint-Clément.  —  Archives 
de  cette  abbaye,  conservées  à  la 
préfecture  de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Snintc-Glossinde.  —  Dénom- 
brement des  cens  dus  à  cet  établis- 
sement dans  les  villages  de  Jussy, 
Vaux,  etc.  1600,  petit  in-folio,  con- 
servé à  la  préfecture  de  la  Moselle , 
fonds  H. 

Abbaye  deSaiiHe-Glossinde.  —  Archives 
do  cette  abbaye ,  conservées  à  la  pré- 
fecture de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Saint-Louis.  —  Archives  de 
cette  abbaye,  conservées  à  la  pré- 
fecture de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Sainie-Marie.  —  Archives 
de  cette  abbaye ,  conservées  à  la 
préfecture  de  la  Moselle. 

Abbayo  de  Saint-IHerre.  —  Archives  de 
celte  abbaye,  conservées  à  la  pré- 
fecture de  la  Moselle. 

Abbaye  de Sainl-Pierremonl. —  Archives 
de  cette  abbaye,  conservées  à  la 
préfecture  de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Saint- Symphorien.  —  Ar- 


MANDSCRITS. 

chives  de  cette  abbaye,  conservées 
à  la  préfecture  de  la  Moselle. 

Abbaye  de  Yillers-BetnacU. —  Archives 
de  cette  abbaye,  conservées  à  la 
préfecture  de  la  Moselle. 

Abbayes  de  Metz  {Histoire  des). —  Con- 
servée à  la  bibliothèque  de  la  ville 
de  Metz,  in-folio,  n°  63. 

AJuire  Fuehs  à  la  diète  impériale.  — 
Archives  de  l'Hôtel  de  Ville,  1  car- 
ton. 

Archives  de  la  commune  d'Achen,  con- 
servées à  la  mairie  de  cette  localité. 

.irchives  de  la  commune  de  Itislrojf,  con- 
servées à  la  mairie  do  cette  loca- 
lité. 

Archives  de  la  commune  de  Creutwald, 
conservées  à  la  mairie  de  cette  lo- 
calité. 

Archives  de  la  cotnmune  de  Guéblanffe , 
conservées  à  la  mairie  de  cette  lo- 
calité. 

Archives  de  la  commune  d'IppUntr,  con- 
servées à  la  mairie  de  cette  localité. 

.■\rchices  de  la  commune  de  Montifrny- 
lez-Mef. ,  conservées  à  la  mairie  de 
cette  localité. 

Archives  de  la  commune  de  Saint- Avold^ 
conservées  à  la  mairie  de  cette  lo- 
calité. 

Archives  de  la  commune  de  Sarralbe, 
conservées  à  la  mairie  de  celte  lo- 
calité. 

Archives  de  la  commune  de  Sarreguc- 
mines,  conservées  5  la  mairie  de 
celte  ville. 

4rc/iit'e«  de  la  vommmie  de  Villers-le- 
Rond,  conservées  à  la  mairie  de 
cette  localité. 

Atks  du  comié  de  liitche,  3  vol.  grand 
aigle,  conservé  aux  archives  de 
l'inspection  forestière  à  liitche. 

Aveux  et  dénombrements  fouimis  à  la 
chambre  royale  de  Metz,  conservés 
dans  les  archives  départementales, 
fonds  B,  Go  à  g'i. 


Beschreibun^  des  Oberamts  Zivcyl^rûc-' 
ken ,  par  Tillemon  Stella  (archives de 
l'ancien  ducîié  de  Deu.Y-Ponls). 

Cartnlaire  de  la  [grande  église  de  Metz, 
xiv' siècle,  1  vol.in-/i°  vel.  —  Biblio- 
thèque impériale,  Mss.  n°  io,oao. 

Cartulairc  de  l'abbaye  de  Gorze,  1  vol. 
in-fol.  xn'siècle. —  Bibliothèque  de 
la  ville  de  Metz,  Mss  n°  7  G. 

Cartnlaire  de  l'abbaye  de  Saint-Pierre- 
mont.  Petit  in-fol.  manuscrit  du 
xvi°  siècle.  —  Archives  départe- 
mentales. 

Cartulaire  de  l'abbaye  de  Sturzelbronn , 
manuscrit  du  xvi*  siècle,  conservé  à 
la  bibliothèque  do  Strasbourg. 

Cartulaire  de  l'abbiyc  de  Villers-Bet- 
nach,  2  vol.  grand  in-fol.  Mss  du 
xvii'  siècle.  —  Archives  départe- 
mentales. 

Cartulaire  de  l'cvéché  de  Metz,  8  vol. 
in-/i°,  xv'etxvi"  siècles.  —  Archives 
départementales,  fonds  G 1  à  G  8. 

Cathédrale  de  Metz  (  Archives  du  cha- 
pitre de  /fl),  conservées  à  la  préfec- 
ture de  la  Moselle,  fonds  G. 

Censier  de  la  ville  de  Briey,  petit  in- 
fol.  1674,  conservé  aux  Archives 
départementales,  fonds  E. 

Chanoines  ré/yuliers  de  Metz. —  Archives 
de  cet  établissement, conservées  aux 
Archives  départementales,  fonds  H. 

Chronique  de  P.  Monsienx,  archives  de 
la  commune  de  Guéblange  ;  regis- 
tres de  l'étal-civil. 

Chroniques  de  Philippe  de  YigneuUes, 
3  vol.  in-fol.  Bibliothèque  de  la  ville 
de  Metz,  n"  88  à  90. 

Colléfriale  Sainte- Agathe  de  Longvey , 
obituaii'e  de  ce  chapitre,  xv' siècle, 
manuscrit  m-h".  —  Archives  dé- 
partementales, fonds  II. 

Collégiale  de  Saint-Pierre-aux- Images , 
archives  de  ce  chapitre.  —  Archives 
départementales,  fonds  H. 

Collégiale  de  Saint-Sauveur,   archives 


XLVI 


liNTRODUGTION. 


do  ce  chapilie.  —  Aicliives  dqjar- 
lemenlales,  fonds  H. 

Cnllégiale  de  Saint-Thiébaull ,  archives 
de  te  cliapitrc.  —  Archives  dépar- 
Icraentales ,  fonds  H. 

Compte!  de  la  commune  de  Justy, 
xviu*  siècle.  —  Archives  dcparle- 
lucn laies,  fonds  E,  communes. 

('MDiplu  de  la  Serre  de  Bilche ,  conser- 
ves aux  archives  de  la  Meurthe. 

l'.nnirihulion  impériale  {liohs  pour  la), 
conservés  à  la  bibliolhèquo  de  la  ville 
de  Metz,  Mss  n°  iû6. 

Dnombremcnt  de  la  Lorraine  et  du 
comté  de  bilche,  par  le  président 
Thierry  AlLx,  i5i)4.  —  Copie  de 
1670,  conservée  à  lu  bibliolhèiiue 
de  la  ville  de  Meti,  Mss  n°  358. 
'  Détiombrement  det  cent  dus  à  la  maiton 
det  chanoinee  régulier»  de  Metz, 
1 5 1 9 ,  polit  in-fol.  —  Aichives  dé- 
parlemenUiles,  fonds  H. 

[>énombremenf/ûitt  à  la  chambre  royale 
de  Metz,  conservés  aux  archive»  dé- 
partementales, fonds  B,  chambre 
royale,  art.  08-9^. 

Différend  det  chatwinee  de  Metz  avec  la 
rille  [Piècet  relalivet  au).  —  Arch. 
de  i'UAtel  de  Ville ,  a  cartons. 

Ihinainea  de  la  généi'alité  de  Metz  {Dé- 
nombrement de») ,  1  vol.  in-fol.  1686. 
—  Archives  départementales,  fonds 
A,a5. 

Domaiius  de  la  Lorraine  (  Dénombre- 
ment dci),  2  vol.  in-fol.  1G89. — 
Archives  départementales ,  fonds  A , 
ao-ai. 

Domainee  de  la  prètiàlé  de  Sierck  (  État 
rfc»),  petit  in-fol.  xvii'  siècle,  conservé 
aux  archives  départouieuUlcs,  sup- 
plément au  fonds  A. 

Domaines  du  barroit  (Dénombrement 
des),  a  vol.  in-fol.  1O89. —  Archives 
départementales,  fonds  .A,  aa-a3. 

Elat-cieil  de  l'arrondissement  de  Sarre- 
gveminee  (Actes  de  l').  —  Archives 
des  communes. 

Fonds  Saint-Germain  (passim).  —  Bi- 
bliothèque impériale. 
Forêts  (Etat  des),  dépendant,  au 
xvm"  siècle,  delà  maîtrise  des  eaux 
et  forêts  de  Bilche.  —  Archives 
départementales,  fonds  B,  117. 

Forêts  de  Bitche  (Mémoire  sur  les), 
2  vol.  in-fol.  conservés  aux  archives 
de  l'inspection  forestière  de  Bitche. 


Histoire  de  Met:  (Preuves  non  impri- 
méet  de  V),  par  les  Bénédirlins, 
copies  du  xvni'  siècle,  conservées 
à  la  bibliothècpie  de  la  ville  do  .Metx, 
carton  in-fol.  n'  iA5. 

Inventaire  des  titro  appartenant  aux 
abbaijes,  i6ay,  »  vol.  iu-fol.  con- 
servé à  la  bibliothèque  de  ta  ville  de 
Metz,  Mss  n"  76. 

Inventaire  des  titres  do  lAirraine,  dressé 
par  le  sieur  du  Fourny  en  1IJ97. 
—  Copie  de  i7r)0  environ,  la  vol. 
in-fol.  provenant  do  (loin  TabouiUot , 
conservés  à  la  bibliothèque  de  la 
ville  de  Met2  ,  .Mss  n°  aaô. 

Lettres  de  défi.  —  Archives  de  l'HAlel 
de  Ville  de  Metz,  1  carton'. 

Lettres  de  désistement.  —  Archives  de 
rilotcl  de  Ville  de  .Metz  ,  a  cartons. 

Lettres  d'engagements.  — ■  Archives  de 
rUètcl  de  Ville  do  Metz,  1  carton. 

Lettres  de  sauvegarde.  —  Archives  de 
rilètel  do  Ville  de  Metz,  1  carton. 

Lettres  missives  de  plusieurs  person- 
nages. —  Archives  de  l'Hètel  d" 
Ville  de  Metz ,  a  cartons. 

Lettres  missives  îles  évéques.  —  Ar- 
chives de  l'Hètcl  (le  Ville  de  Metz , 
1  carton. 

Lettres  missives  des  princes. —  Archives 
de  l'UéUl  de  Ville  de  Metz ,  3  car- 
tons. 

Lorraine  (cf)llection  de)  (passim).  — 
Bibliotlièquc  nationale. 

Observations  séculaires  de  Paul  Ferry , 

manuscrit  oriijinal  de  la  première 

moitié    du    xvii*   siècle,    formant 

3  grands  vol.  in-fol.  conservé  à  la  bi- 

bliothè(|uo  de  Metz  sous  le  n°io(). 

(Ce  précieux  manuscrit  forme 

un  code  universel  des  atours  de  la 

république  messine,  et  en  mémo 

temps  un  cartulaire  général  de 

Metz  et  des  pays  voisins.) 

Ordre  de  Malte,  commanderie  du 
Petit-Saint-Jean  de  Metz. —  Archives 
de  cet  établissement,  conservées  à  la 
préfecture  de  la  Moselle,  fonds  H. 

Pied-terrier  de  Saint-PierremonI ,  ma- 
nuscrit duxvii*  siècle, continuéjus- 
qu'au  xïiu'.  —  Archives  départe- 
mentales, fonds  H  (abb.  deSaint- 
Pierremont). 

Fouillé  de  Metz.  —  Portefeuille  conte- 
nant des  pièces  relatives  à  l'histoire 
du  diocèse  de  Metz ,  a  cartons  in-fol. 


pour  la  plupi'ii  cu|)n>  duxvm'siè- 
de.  —  Bihiiotlièque  de  la  ville  de 
Metz,  Mss  n°  60. 
Pouilléde  Verdun,  manuscrit  de  i6(ia 
de  la  Bibliothèque  impér.,  n''ia864, 
fonds  Saint-Germain. 
Pouillés  do  Metz,  au  nombre  de  trois, 
distincts  par  leurs  dates  et  tous  trois 
manuscrits. 

1°  Poiiillé latin  de  l'évêché  de  Metz, 
fait  en  i54i,  et  conservé  à  la 
Bibliothèque  impériale  sous  le 
n°  la, 861  des  manuscrits  latins; 
a*  Pouillé  latin  du  même  évèché , 
fait  en  iCoG,  et  conservé  à  la  même 
Bibliothc(|ue  sous  le  n°  1 2,867  ''''' 
manuscrits  latins; 

(  La  bibliothèque  de  Metz  pos- 
sède des  copies  de  ces  deux  pouil- 
lés faites  au  xviii'  siècle.) 
Z°  Pouille  du  même  évèché,  fait  en 
1770  environ,  dit  de  dom  Ta- 
bouiilot,  conservé  à  la  bibliothè- 
que de  Metz  sous  len"  58  des  Mss. 
(Ces  trois  pouill(;s  sont  en  voie 
de  publication   dans  un  travail 
d'ensemble,  par  .M.  LepAge,  aux 
frais  et  sous  les  auspices  de  la 
Société  d'archéologie  et  d'histoire 
de  la  Moselle.  ) 
Quittances  des  soldoycurs  et  autres.  — 
Archives  do  l'IIûtel  de  Ville,  8  car- 
tons. 
Recueil  de  la  llière,  copie  du  xvm' siè- 
cle, 1   vol.  in-ful.  —  Bibliothèque 
de  la  ville  de  .Metz  ,  Mss  n"  87. 
Religieuses  de  Sainte-Claire  de  Metz, 
registre  des  cens  qui  leur  étaient 
dus,  i048, petit  in-fol. conservé  aux 
archives  départementales. 
Seigneurie  de  Roiemack,  censier  de  la 
seigneurie,  i6i5-i6i6,  a  vol.  petit 
in-fol.,  conservé  aux  archives  dé- 
partementales, fonds  E,  a6  et  37. 
Séminaire  Saint-Simon.  — Archives  de 
cet  établissement,   conservées  aux 
archives  départementales,  fonds  H. 
Siège  de  Metz  de  ihhlt.  —  Archives  de 

l'Hôtel  de  Ville,  1  carton. 
Tttbellionage  d'Elange  (Actes  du), 
xvi°  siècle.  —  Conservés  dans  les 
archives  départementales,  fonds  E. 
Tabellionage  de  Morhange  (Actes  du). 
xvi*  et  xvii'  siècles.  -  Conservés 
dans  les  archives  départementales, 
fonds  E,  378,  381,  a86. 


*  Cette  partie  des  archives  municipales  est  eu  ce  moment  (  1868)  en  voie  de  classement. 


INTRODUCTION. 


Terrier  du  ban  d' An/revillers ,  ifigS.  — 

Arcbives  déparlcmentales,  fouds  E  , 

396. 
Terrier  du  ban  d'Anzeling,  xviii"  siè- 

clfi.  —  Archives  départementales , 

fonds  E ,  397. 
Terrier  du  ban  de  Bcttange,  1697. — 

Archives  départementales,  fonds  E. 

4o3. 
Terrier  du  ban  de  Betllainvitle  ,1667.  — 

Archivns  départementales.  foiidsE, 

4o4. 
Terrier  du  ban  de  fJicinj-,!  708.—  Archi- 
ves départementales,  fonds  E,  iig. 
Terrier  du  ban  de  Housse,   1718.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Breistroff,  1741.  — 

Archives  départementales,  fonds  E , 

4a6. 
Terrier  du  ban  de  Bretnach,  1715.  — 

Archives  départementales,  fonds  E , 

4a8. 
Terrier  du  ban  de  Brouck,  170a.  — 

Archives  départementales,  fonds  E  , 

434. 
Terrier  du  ban  de  Budinff,  xiiii'  siècle. — 

Archives  départementales ,  fonds  E , 

435. 
Terrier  du  ban  de  Colnwn,   1698.  — 

Archives  départementales,  fonds  E, 

45i. 
Terrier  du  ban  d'Escherange.  —  Archi- 
ves départementales ,  fonds  E ,  47g. 
Terrier  du  ban  d'EvendorJf,  xviii*  siè- 
cle. —  Archives  départementales, 

fonds  E,  48i. 
Terrier duban  de  Faréberswiller,  1C98. 

—  Archives  départementales,  fonds 

E,  483. 
Terrier  duban  de  Farschniïler,  1 444.  — 

Archives  départementales ,  fonds  E, 

485. 
Terrier  du  ban  de  Flastroff,  1698.  — 

Archives  départementales,  fonds  E, 

4^3. 

Terrier  duban  de  Folpersmilkr,  1692.  — 
Archives  départementales,  fonds  E, 


Terrier  du  ban  de  Fontoy,  1723.  — 
Archives  départementales,  fonds  E, 
000. 

Terrier  du  ban  de  Orindorff,  1706.  — 
Arcliives  départementales,  fonds  E , 

5-20. 

Terrier  du  ban  de  HalUnfr,  1733.  — 

Arciiives  départementales,  fonds  E. 

54o. 
Terrier  du  ban  de  HeUing,  1699.  — 

Archives  départementales,  fonds  E  , 

553. 
Terrier    du    ban    de  Hehlrojf,     1789. 

—  Archives  d'un  propriétaire  du 

ban. 
TeiTÏer  du  ban  de  Hettange-Grande.  — 

Archives  départementales ,  fonds  E , 

56i. 
Terrier  du  ban  de  Ihmting ,  1718. — 

Archives  départementales ,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  d'Immonvilk,  xvui'  siè- 
cle. —  Archives  départementales, 

fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Kallembourg,  1714. — 

.archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Kanfen,  iC8a.    ~ 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du   ban  de  Kédange,   itigS, 

petit  in-fol.   —  Archives  départe- 
mentales, fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Kempiich,  1692.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier-  du  ban  de  Kerbach,  1728.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  bande  Klang,  1779.  —  Ar- 
chives départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  bande  Konlz-IIaute^.idçjti. — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Mégange,  1696.  — 

Archives  départementales ,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Uenshirehen,  1 G97.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  duban  de  Metzere/che ,  1G98. — 

Archives  départementales ,  fonds  E. 
Terrier  duban  de  Metzerwitse ,  1698.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Mulvange,  1726.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 


Terrier  du  hunde  Moiilenach,tir6  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrûr  drthan  de  Ne}idorJf,  173a.   -  - 

Archives  départementales,  fonds  K. 
Terrier  du  han  d'Ottnmitle,  1O94.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Baville,  iGa5.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Rémeling,  1691. — 

Archives  départcnicnlales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Bémering ,  iCaCi. — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Rentgen,  1639.   — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Bohrbach,  xvii'  siè- 
cle. —  Archives  départenientale.s, 

fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  la  Bothe ,  i68y.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Boussy-le-Village , 

1723. —  Archives  départementales, 

fonds  E. 
Terrier   du    ban   de   Saint  -  François, 

1722.  —  Archives  départementales. 

fonds  E. 
Terrier    du    ban    de    Sierck  -  Haute , 

1717. —  Archives  départementales . 

fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Sierstroff,  1723.   — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  bande  Sœtrich,  1697.  — 

Archives  départementales,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Troniborn,  1701.  — 

Archives  départementales ,  fonds  E. 
Ten-ier  du  ban  de  Tunting,  1741.  — 

Archives  départementales ,  fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Walmestroff,  1722. — 

.archives  départementales, fonds  E. 
Terrier  du  ban  de  Wekring,   1G99.  — 

.\rchive8  départementales,  fonds  E. 
Terrier     du     ban    de    Weymerange, 

1 G96. —  Archives  départementales. 

fonds  E. 
Traités  de  pair. — Archives  de  l'Hôtel 

de  Ville,  2  cartons. 
Traites    de  pair    des  ducs  <k    Bar, 

xni'  siècle.  —  Bibliothèque  impé- 
riale, f.  fr.  u,853. 


IJIPRIMES. 


Alsatia   diplomatica ,    par   Schœpflin, 

2    vol.    in-fol.  Strasbourg,    1772- 

1775. 
Annales  ordiniê  Premonstratensis ,  par 

ilugo ,  abbé d'Elival , in-folio ,1784- 

.739. 


Annuaires  de   la   Moselle,  de  1791   à 

18GC.  Metz,  Vcrronnais,  Colliguon, 

Aican,  etc. 
Antiquitatum  Arnuljiiianim  libri  très, 

par  D.   P.   liaiilet,   1    vol.    in-fol. 

J73o. 


Ardennisehe  Geschiehie  ,  par  Krenjer 
(voir  Gtmealogische  Geschichte). 

Arrêts  choisis  de  la  cour  souveraine  de 
Nancy,  a  vol.  in-4''.  Nancy,  1717  et 
1722. 

Atlas  géographique,  statistique  et  his- 


XIA'III 


INT4\0DUCT10N. 


torique  de  la  MoKclle,  par  M.  do 
Saint-Morlin  ;  37  tableaux  cl  7  cartes 
iitbogr.  iu-l'ol.Alctz,  186/1. 

/lH»one.  La  Moselle,  in-8*.  S.  GrypUu, 
Lyon,  1537. 

limilique  {L'aujfiuilc)  de  Sainl- Ar- 
ncuUl,  par  Valladier,  )  vol.  in- 4°. 
Metz,  1O16. 

lUieêgau  (Dec),  par  Scbullz,  iii-ia. 
Doux-Poiits,  t838. 

BuUelim  de  la  Société  d'archéologie  et 
d'hittoire  de  la  Motelle;  in-8°.  Meli, 
imp.  l\ousseau-Pallcz,  1858-1870.  ■ 

Cartulttire  du  Moyeu  Rhin,  ou  Vrkun- 
denbach  zitr  Geschichte  der  jelzt  die 
PreittsiKlien  Itegierungs  be^irke  Co- 
blenz  und  Trier  bildenden  Uittels- 
rlieinitchen  Territorien;  bearb.  ton 
H.  Ueyer,  L.  Eltcsler,  A.  Ciirz, 
B.  i-a  iii-8°.  Coblenti,  18G0-65. 

Chronique  de  Claude  Philipin ,  publiée 
dans  les  Preuvet  de  l'histoire  de 
Lorraine  do  dom  Calinet,  t.  111. 

Chronique  île  Jacomin  Iluston ,  publiée 
par  H.Michclant,  1  vol.in-8°.  Metz, 
1870. 

Chronique  de  Iteginon,  petit  in -fol. 
imp.  J.  Schœfler.  Mayence,  i5ai. 

Chronique  dite  de  Praillon,  publiée  dans 
les  Preuves  de  l'histoire  de  Lorraine 
de  dom  Calmet,  t.  IV. 

Chronique  du  doyen  de  Sainl-ThiébauU , 
publiée  dans  les  Preuves  de  l'histoire 
de  Lorraine  de  dom  Calmet,  t.  III. 

Chronique  rimée  sotu  le  nom  de  Jean  le 
Châtelain,  1  vol.  in-i8°.  Metz,  1698. 

C/iroiiK/ue»  Messines,  par  lluguenin, 
1  vol.  grand  in-8°.  Metz,  1887. 

Communes  de  la  Meurthe,  pui'  11.  Le- 
page,  a  vol. grand  in-8°.  iNaucy,  1 843. 

De  lie  dipbmatictt ,  par  Mabillon ,  in-fol, 
imp.  Billainc.  Paris,  1709. 

Description  de  la  Lorraine  et  du  Bar- 
rois,  par  Durival,  4  vol.  in -4°. 
Nancy,  1779. 

Dictionnaire  du  département  de  la  Mo- 
selle, par  Viïille,  a  vol.  iu-8°.  Metz, 

Dictionnaire  historique  des  ordonnances 
et  des  tribunaux  de  la  Lorraine  et  du 
Barrais,  par  Rogéville,  a  vol.  in-4°. 
Nancy,  1777. 

Dictlo'nnaire  topographique  de  l'arron- 
dissement de  Sarreguemines ,  par 
J.  Tbilloy.  Metz,  i865.  (Ouvrage 
couronné  par  le  Comité  des  travaux 
historiques  au  ministère  de  l'ins- 
truction publique.) 


Edelsaas  crchronik,  par  Bernbarl  llert 
zog,  in-fol.  Strasbourg,  i5ga. 

hÀsai  statistique  sur  les  frontières  nord- 
est  de  la  France,  par  M.  Audcnelle, 
1  vol.  in-8°.  Melz,  1837. 

Gcncalogischc  Geschichte  des  nitcn  Ar- 
dcnnischcn  Oeschlcchts,elc.  par  M.  J. 
Kremer.  Irancforlet  Leipzig,  17S5, 
1  vol.  in-4",  et  Codex  dljdeniaticus. 

Geschichte  des  vormaligcn  \assau-Sttar- 
brûckschen  Landes,  par  F.  KoUner, 
1  vol.in-8°.  Sarrebrùck,  i84i. 

Gruter  inscriptiones ,  4  vol.  iu-fol.  Am- 
sterdam, 1707. 

lladriani  Valesii  notilia  Galliarum, 
1  vol.  in-4°.  Paris. 

Histoire  de  l'abbaije  de  Saint-Denis,  par 
dom  Félibion,  in-fol.  Paris,  170G. 

Histoire  de  l'héritie  à  Metz,  par  Mou- 
risse,  1  vol.  iu-4°.  Metz,  1670. 

Histoire  de  la  province  d'Alsace,  par  La- 
guille.  S.  J .  iu-fol.  Strasbourg,  1 737. 

Histoire  de  Lorraine,  par  dom  Calmet, 
7  vol.  in-ful.  .Nancy,  1745-1757. 

Histoire  de  Metz,  par  les  religieux  bé- 
nédictins, 6  vol.  in-4".  Metz,  1769- 

•791- 
Histoire  des  évéqucs  de  Met: ,  par  Mcu- 

risse,  in-ful.  Metz,  iU34. 
Histoire  de  Thionville,  par  M.  Tcissier, 

1  vol.  in-8°.  McU,  i8a8. 
Histoire  du  Luxembourg,  par  le  R.  P. 

BcrthoUet,   8  vol.  in-4''.  Luxem- 
bourg, 1741. 
Histoire  du  siège  de  Metz  en  i553,  par 

Salignac,  1  vol.  in-13. Paris,  i553. 
Histoire  du  siège  de  Metz  en  iliUU,  par 

Hugnenin  et  de  Saulcy ,  1  vol.  grand 

in-8°.  Metz,  i835. 
Histoire  de  Verdun ,  par  Roussel ,  1  voL 

in-4°.  Paris,  1745. 
Histoire  de  Verdun ,  par  l'abbé  Clouet , 

a  vol.  grand  in-8°.  Verdun,  1867. 
Bistoria  Treverensis  diplomatica,  par 

Hontheim,  5  vol.   in-fol.  Trêves, 

1760-1767. 
Invetttaire  des  Archives  départementales , 

grand  in-4''.  Paris,  imp.  P.  Dupont. 

(Publication  commencée  en  i863.) 
Journal  de  Jean   Aubrion,  publié  par 

L.  Larcbey,   1  vol.    grand   in -8°. 

Metz,  1857. 
Journal  de  D.  Floret,  vers  17G0,  public 

par  M.  F.  .M.  Chabert,  gr.  in-S". 

Metz,  Rousseau,  186a. 
Journal  de  J.  BaucJicz,  greffier  de  Piap- 

peviile,   mémoires  contemporains, 

notamment  sur  les  événements  du 


milieu   du  xvn"  siècle,  publié  par 
MM.  Abei  et  de  Bouteiller,  gr.  iii-8°. 
Metz,  Ilousseau  i8li8. 
Journal  du  siège  de  Melz ,  par  des  Cha- 

natz.  .Metz,  Lecouteux,  i85a. 
Liste  des  villages  et  veaignages  du  pciij^ 
Messin,  dressée  pour  les  iniposilions 
exlriiordinaires  de  la  guerre  de  1 4o4. 
Manuscrit  original  conservé  à  la  bi- 
bliothèque de  Metz,  sous  le  n"  190. 
Publiée  par  M.  de  Mardigny 
dans  les  Mémoires  de  l'Académie 
impériale  de  Metz,  en  i855. 
Matières    bènèjicialcs ,    par  Thibault, 
1  vol.  in-fol.  Antoine,  Nancy,  1703. 
Mediani  monanterii  chroiiicon,  par  Jean 

do  Bayon ,  publié  dans  D.  Calmet. 
Mémoires  alphabétiques  pour  servir  à  la 
description  générale  du  Uarrois,  par 
de  .Maillet,  1  vol.in-ia.  Bar,  1749. 
Mémoires  de  l'Académie  impériale   de 
Metz,  in-S'.  Metz,  1819-1870. 
(El   notamment   les    Noies  et 
lienseigncmenls    statistiques    sur 
les  routes,  les  cours  d'eau  el  les 
voies  de  communication  de  la  Mo- 
selle, avec  cartes,  par  M.  de Sainl- 
Martin,  aux  années  )856-i858.) 
Mémoires  de  la  Société  d'histoire  et  d'ar- 
cliéologie  de  la  Moselle,  grand  ii>-8'', 
1808-1870. 
Mémoires  de  Philippe  de  Vigneulles,  pu- 
bliéspar  11.  Micheianl,  in-vol.  in-S". 
Stuttgart,  1862. 
Notice  de  Lorraine,  par  dom  Calinel, 

a  vol.  in-folio.  Nancy,  175G. 
Originum  Uipontinamm,  Pars  1  et  11, 
par  G.  Ch.  Croll ,  a  vol.  petit  in-4°. 
Biponti,  17G1-17G9. 
Persécution  de  l'église  de  Metz  {La)^ 
par  Jean  Olry,  publié  par  0.  Cuvier, 

I  vol.  in-ia.  Paris,  i85g. 
Pouillédu  diocèse  de  Trêves,  Notice  do 

Lorraine,  t.  I. 

Publications  de  l'Institut  arcliéologique 
du  Luxembourg.  Luxembourg,  a  5 
vol.  in-4°,  1846-1870. 

Recueil  des  édits  et  ordonnances  de  Lor- 
raine, vol.  iu^".  Nancy,  1733. 

Revue  d'AusIrasie,  a  séries  chacune  de 

II  vol.  grand  in-8°,  1837-1848; 
i853-i8G3. 

Rheinischer  Adel  dans  Die  hôchète  Zierde 

Teulschlandes,  par  Humbracht,  1  vol. 

in-4°.  Francfort,  1707. 
Ruines  du  comté  de  Bitchc  {Les),  par 

J.  ThiUoy  {Mémoires  de  l'Académie 

impériale  de  Metz ,  i8Ga). 


INTRODUCTION. 


XLIX 


Simple  crayon  de  la  noblesse  de  Lor- 
raine [Le),  par  Husson  Lescossois, 
1  voi.iii-4°.  Paris,  1674. 

Spicileffium,  par  dom  Luc  d'Achery,  3  v. 
iii-fol.  Paris ,  Montalant,  1738. 

Statistique  de  la  Moselle,  par  ie  comte 
Coichen,  (;rand  in-foi.  Paris,  iSoa. 

Statistique  de  la  Moselle,  sous  la  direc- 
tion de  M.  de  (Uiasteilui,  1  voi. 
grand  in-8°.  Metz,  Pallez,  i85'i. 

Statistique   du  département  de  la  Mo- 


selle, par  Verronnais,   1  voi.  iu-S". 

Metz,  1844. 
Supplément  à  celte    statistique,  1  vol. 

in-8°.  Metz,  i85a. 
Tableau  des  communes  de  la  Moselle,  par 

M.    Parant,  1  brocli.   in-4°.  Metz, 

1825. 
Tableau  des  communes  de  la  Moselle,  de 

leurs  sections  et  écarts,  in-fol.  Metz. 

1825. 
Tableau  des  distances  légales  dans  le 


département  de  la  Moselle,  grand 
in-4°.  Metz,  i854. 

Territoire  de  la  Moselle  {Le),  his- 
toire et  statistique ,  par  M.  de  Chas- 
tellux,  1  vol.  )n-4".  Metz,  Maline, 
1800. 

Topojrraphitt  PalatinatAs  Hheni ,  par 
Zeiller,  publié  par  .Merian.  Bàle, 
in-fol.   iB55. 

Traité  du  département  de  Metz,  par 
Stemer,  1  vol.  iii-4°.  Metz,  1756. 


CARTES   DANS    LESQUELLES   SE  TROUVE   COMPRIS 
LE   TERRITOIRE    ACTUEL    DE    LA   MOSELLE. 


CARTES  TOPOGRAPHIQUES. 


1°  CARTES   GENERALES   GRAVEES. 


Carte  de  Cassini  (1760  à  1789),  à  l'échelle  de  ,n^„„.  Le 
département  de  la  Moselle  y  est  représenté  sur  les  feuilles 
109,  110,  i4i,  i4a,  i(ii,  iGa,  17a.  (La  figure  3  delà 
planche  II  représente  le  tableau  d'assemblage  de  ces 
feuilles.  ) 


Carte  de  France  du  Dégât  de  la  guerre,  à  l'échelle  de  j-j^. 
Le  département  de  la  Moselle  y  est  compris  sur  les 
feuilles  a5,  a6,  36,  37,  38,  5a,  53,  54,  publiées  de 
i834  à  1837.  (La  figure  4  de  la  planche  II  donne  le 
tableau  d'assemblage  et  les  noms  de  ces  feuilles.) 


a"  CARTES  PARTICULIERES  GRAVEES. 


Carie  du  cours  de  la  Moselle  et  de  la  Meurtlie,  de  Nancy  à 
Meti,  i  feuille. 

Carte  du  cours  de  la  Moselle  de  Metz  à  Coblentz,  3  feuilles. 
Ces  deux  cartes,  à  l'échelle  de  ,^^„„,  dues  à  M.  Le- 
brun, gravées  par  Chalmaridrier,  ont  été  publiées  en 
177a  ,  par  la  Société  royale  de  Metz,  avec  les  Mémoires 
concernant  la  navigation  des  rivières  des  Trois-Evèchés. 

Carte  du  cours  de  la  Moselle  et  de  la  Sarre,  depuis  Metz  et 
Sarregueraines  jusqu'à  leur  embouchure  respective,  par 
M.  Plouguer,  ingénieur  en  chef:  .i  l'échelle  de  rîkârs< 
gravée  par  Dupuis,  publiée  en  1784. 

Carte  lithograplUéc  du  cours  de  la  Moselle  dans  le  départe- 
ment, d'après  les  minutes  de  la  carte  de  France,  à 
l'échelle  de  .^  ^  ^  ^  „ ,  destinée  au  service  des  ponts  et 
chaussées,  publiée  en  i833. 

Carte  du  département  de  la  Moselle,  par  le  Dépôt  de  la 
guerre,   eu  3   feuilles,  publiée  en  i838    (  llcproduc- 

Moseile.  •> 


tion  des  feuilles  de  la  carie   de  France  indiquées  ci- 
dessus.  ) 

Carte  des  environs  de  Metz,  pour  les  opérations  du  camp  de- 
la  Moselle,  à  l'échelle  de  -707001  '^^  ^  feuilles,  publiée 
en  i844  par  le  Dépôt  de  la  guerre. 

Carte  du  département  de  la  Moselle,  par  M.  de  Saint-Martin, 
chef  du  bureau  des  ponts  et  chaussées,  en  une  feuille 
réduite  au  ttthtToi  d'après  lu  carte  du  Dépôt  dé  la 
guerre,  publiée  en  i844. 

La  même  que  la  précédente ,  rectifiée  et  augmentée ,  publiée 
pour  la  seconde  fois  en  1860. 

Héduction  de  la  carte  du  Dépôt  de  la  guerre  au  -nrVs^,  pu- 
bliée en  1807.  Le  département  de  la  Moselle  est  com- 
pris sur  trois  feuilles,  qui  portent  les  n"  9,  i4  et  i5. 

Carte  des  chemins  de  fer ,  plans  métrés  au  777^7,  exécutée 
eu  1847  et  en  i854  pour  les  besoins  du  serviccdes  che- 
mins de  fer. 


INTRODUCTION. 


3°  CARTES  MANUSCRITES. 


Cartes  exécutées  par  MM.  Noudin  père  et  fils  et  Denis,  en 
1780  et  années  suivantes,  de  la  frontière  nord-est  de 
la  France,  pour  ie  maréchal  de  Belle-lsle,  à  lecliillo 
de  YjfïTTô'  H"''  "le  ces  cartes ,  de  3  mètres  sur  a ,  existent 
à  Metz  :  G  à  la  bibliothèque  de  la  ville,  a  aux  archives 
départementales.  Mais  il  en  manque  à  la  collection  plu- 
sieurs qui  comprendraient  les  environs  de  Metz  et  de 
Longwy. 

Les  plans  du  cadastre ,  commencés  dans  la  Moselle  en 
180G,  terminés  en  i8'io,  et  repris  pour  les  communes 


les  plus  anciennement  cadastrées  de  i84â  à  i85i,  com- 
prenant des  levés  parcellaires  par  masses  de  cultures  à 
différentes  échelles,  variant,  selon  les  époijups  d'exé- 
cution ,  de  ^Jj^  à  jJjj ,  et  des  tableaux  d'assemblage  à 
l'échelle  de  |„j„„,  avec  un  figuré  de  terrain  à  vue,  re- 
présenté par  (les  hachures. 
Les  minutes  de  la  carte  du  Dépôt  de  la  guerre,  à  l'échelle 
•'"  Tôiôô'  exécutées  de  i8ii5  à  i833,  conservées  a  ce 
Dépûl  et  partiellement  reproduites,  comme  nous  l'avons 
dit,  pour  le»  besoins  des  scrvicis  publics. 


II 


CARTES  POLITIQUES  ET  ECCLÉSIASTIQUES. 


Les  territoires  qui  forment  le  département  de  la  Moselle 
se  trouvent  compris  dans  les  cartes  qui  riprcscntaienl 
le  duché  de  Lorraine  et  les  Trois-Évéchés.  C'est  donc 


dans  ces  caries,  publiées  avant  la  division  départemen- 
tale de  la  France ,  que  nous  devons  chercher  les  inilica- 
tions  géographiques  relatives  ii  notre  Iravail  '. 


1      CARTBS   POLITIQUES. 


lorraine  {Duché  de),  par  Géiard  Mercator,  ime  feuille 
j,  „'„„,■  Dans  Gallite  Geo/rraphicœ ,  per  Gerardum  Merca- 
torem;  Daythourg,  iblf], 

l.orrnine,  gravée  par  Ortellius  en  1587,  une  feuille  i,,,',,,. 
Plus  étendue  que  la  précédente,  cette  carte  se  trouve 
dans  Theatrum  orbit  terrarum,  de  Abrah.  Ortelliu». 

Lorraine ,  nne  feuille,  publiée  à  Tours  (drinrorfimi  Turo- 
Himi)  en  1693.  Cette  carte,  sans  nom  d'auteur,  doit 
être  attribuée  soit  à  Bougueroau,  auteur  de  l'atlas  inti- 
tulé :  Le  Théâtre franroit  et  Tour»,  iSgi,  in-fol.,  soit  à 
Damien  de  Templeux,  qui  a  publié  vers  la  fin  du 
lvi°  siècle  quelques-unes  des  plus  anciennes  cartes  des 
provinces  du  royaume  de  France  et  de  plusiejrs  États 
voisins.  Cette  feuille  a  été  aussi  reproduite  dans  les  an- 
ciens atlas,  mais  moins  souvent  que  celle  de  Mercator. 

Detcription  de  la  haute  et  supérieure  LoiTaine  (  hotharingiœ 
ducalus  superioris  cera  ddineatio).  Colonie  Agrippine, 
eicud.  J.  Bussemachcr,  1  feuille  iu-fol.  Cette  carte, 
siH'  laquelle  sont  gravés  plusieurs  portraits  et  les  armoi- 
ries des  principaux  fiefs,  est  dédiée  au  duc  de  Lorraine 
Charles  III  j  elle  fait  partie  de  l'atlas  publié  en  lagS,  à 
Cologne,  par  Bussemacher.  Elle  a  été  reproduite  dans 
l'atlas  de  Tassin,  in-fol.  Paris,  i634  (77^00?  environ). 

iorraine,  par  Gérard  Mercatiir,  a  feuilles  îtôTôô- 

LoiTaine,  par  Gérard  Mercator;  Duytburgi;  Antmerpiœ; 
Orlellii,  iSgS,  1  feuille. 

La    même:   Cœsaroduni    Turonum,    i593;   Amstelodami, 


llondii,  i6o3,  1609,  1619;  ibid.  Guillolnii  Blaeu; 
ibid.  Juannis  Jansonii,  1  feuille. 

La  Lorraine,  très-grande  carte  publiée  à  Paris  en   16/iC. 

Lorraine  et  Warroi's,  par  Nicolas  Tassin,  en  2  feuilles,  Paris. 

La  Lorraine.  —  Les  estais  qui  passent  sons  le  nom  de  Lor- 
raine, par  Guill.  Sauson  :  d'abord  en  une  feuille,  avec 
a  tables;  puis,  par  ie  même,  en  deux  feuilles.  Paris, 
i66) ,  puis  par  .1.  Blaeu  en  iC83;  puis  chez  Jaillot  en 
1G76  ,  en  1881,  en  1696,  en  1700  et  en  1703  :  la  pre- 
mière à  l'échelle  de  i,^„„„ . 

Lorfaine,  Uarriiis  et  Trois-Evécltés ,  far  Guillaume  Sanson, 
en  9  feuilles;  échelle  „^^,„,.  Paris,  1661. 

La  même,  en  deux  feuilles  :  Amstelodami,  Joannis  Blaeu, 
i663.  Paris,  Jaillot  (167'!),  1681,  169G. 

Lorraine,  par  Nicolas  VVisschcr.  Amstelodami,  1  feuille. 

Les  ducliés  de  Lorraine  et  de  Itar  et  les  Trois-Evcchés ,  etc. 
recueillis  de  divers  mémoires  du  sieur  de  Tillemont,par 
J.B.Noliu,  géographe  ordinaire  du  roi ,  iG85,  une  feuille. 

Lorraine,  par  Jean-Baptiste  Noiin.  Paris,  1G76,  1  feuille. 

Loiraine  et  Alsace,  par  Giacomo  Cantelli.  Bome,  1G89, 
1  feuille. 

Lorraine  et  Alsace,  par  Pierre  Duval.  Paris ,  1 C7G ,  1  feuille. 

Le  Harrois,  par  le  même.  Paris,  iG54  cl  1G77, 
I  feuille 

Alsace  et  Lo7Taine,  par  Henry  Singre,  géographe  de 
M.  ie  prince  de  Condc,  en  1G80,  avec  les  pays  situés 
vers  la  Sarre,  la  Moselle,  etc.,  en  plusieurs  feuilles. 


'  On  trouve  dans  ta  Bibliothèque  historique  de  la  France,  pur  J.  Leiong  (5  vol.  in-fol.  Paris,  17G8,  édition  revue  par  Fevret  de 
Fontette),  la  liste  de«  caries  et  des  ouvrages  relatifs  à  la  géographie  de  la  Lorraine,  du  Barrois  tl  des  Trois-Evéchés  publiés  jusqu'en 
1768  (t.  I,p.  116). 


INTRODUCTION. 


ti 


Lorraine.  Paris,  Jaillot,  i6(jC,  1703,  1  feuiile. 

Lorraine,  pai'  Licbaux,  on  a  feuilles.  Paris,  1696  (  170a). 

Les  Etals  du  duc  de  Lorraine  et  de  Bar,  en  6  feuilles ,  au 
Pj-jVôô- P"'is,  Jaillot,  1704  et  1705(1707). 

La  Lorraine ,  le  Barroig  et  tes  Trois-Evêchés ,  par  Nicolas  de 
Fer,  1  fouille  in-fol. 

La  même,  publiée  en  1708,  sous  ce  litre  :  Les  duehe:  de 
fjorruine  et  de  Bar,  les  Eveschez  do  Met: ,  Toul  et  Verdun , 
1  feuille  {|rand  in-fol. 

Charte  de  la  Lorraine  et  de  l'Alsace,  par  Bourguignon  d'An- 
ville,  1719;  petite  carie  in-4°,  jointe  à  la  Description 
géographique  de  la  France,  par  l'abbé  de  Longuerue  , 
l'une  des  premières  cartes  de  la  jeunesse  de  ce  grand 
géographe. 

Carte  générale  des  duchés  de  Lorraine  et  de  Bar  et  des  Trois- 
Evêchés,  par  Didier  Bugnon,  premier  ingénieur  et  géo- 
graphe de  S.  A.  R.  le  ducde  Lorraine,  i-jùlt  et  1736, 
1  feuille;  échelle  i„„|nn,„-. 

Elle  est  en  léte  de  Vllisloire  de  Lorraine,  par  D.  Cal- 
raet,  et  elle  y  est  suivie  de  cartes  particulières  des  dio- 
cèses (  n°  /i  ). 

Les  duchés  de  Lorraine  et  de  Bar  et  les  Trois -Evéchés, 
où  l'on  a  mis  les  postes,  sur  les  observations  de  M.  Cas- 
sini, parle  sieur I,c  Rouge;  échelle  ,„,^,„„.  Paris,  i7')3, 
i  feuille. 

Carte  de  la  Lorraine  et  du  Barrois,  dans  laquelle  se  trouvent 
la  généralité  de  Metz  et  autres  enclaves  (suivantla  nou- 
velle création  des  bailliages,  faite  en  1761  ),  par  le  sieur 


de  Robert,  est  extrêmement  complète  pour  l'échelle,  et 
beaucoup  plus  correcte  que  toutes  celles  qui  l'ont  pré- 
cédée; du  reste,  elle  avait  été  rédigée  sur  les  documents 
fournis  parle  Mémoire  sur  la  Lorraine,  de  Durival. 

Carte  générale  des  duchés  de  Lorraine  et  de  Bar  et  des  Evé- 
chés, par  le  sieur  de  Lafosse,  géographe,  176a.  une 
feuille  grand  in-fol.;  échelle  ,„„'„^„'. 

Le  gouvernement  de  Lorraine  et  des  Trois-Évéchéê ,  1  feuille 
(vers  1770). 

Carte  de  la  lorraine  et  du  Barrois,  pour  servir  à  la  des- 
cription de  ces  provinces,  publiée  dans  le  tome  1"  de  la 
Description  de  la  Lorraine ,  par  Durival,  1778,  1  feuille 
in-4". 

Carte  de  la  Lorraine ,  du  Barrait  et  des  Trois-Evéchés ,  par 
Dezauche,  1790,  in-fol. 

Description  du  pays  Messin  et  de  ses  confins,  de  l'industrie 
de  M.  Abraham  Faberl,  l'un  des  magistrats  de  ce  lieu; 


échelle  -. 


1610,  i  feuille. 


Robert  de  Vaugondy;  échelle - 


706 , 1  feuiile. 


Cette  carte,  qui  est  la  feuille  33  de  YAtlas  universel 


140000' 

La  même.  Paris,  Leclerc;  Amstelodami.  Ilondii,  ibid. 
Guillelmi  Blaeu. 

Messin.  —  Nova  territorii  Metensis  deseriptio ,  autore  Abr. 
Faherl,  consule  urbis  Metensis.  Amsterd.  A.  D.  1019.  Le 
nord  occupe  la  portion  à  droite  de  la  carte;  on  y  voit 
indiqués  le  Val  de  Metz  au  nord-ouest,  le  Hault-Chemin 
à  l'est ,  l'Isle  au  sud -ouest  et  le  .Saulnoy  au  sud-est. 

Cette  carte  ne  contient  donc  que  le  pays  Messin  pro- 
prement dit  (pagus  Metensis),  lequel  en  entourait  la  ca- 
pitale. 

Le  pays  Messin,  par  Jean  Brioys;  t  feuille. 

La  même.  Paris,  de  Fer,  1  petite  feuille. 


•2"    CARTES  ECCLESIASTIQUES. 


Evéché  de  Metz,  par  Nicolas  Sanson,  en  a  feuilles,  échelle 
^ji„„„.  Paris,  i(i5o  et  i056  (  1C76,  Robert,  1780). 

L'une  des  feuilles  comprend  les  archidiaconés  de 
Metz,  de  Vie  et  de  Marsal.etc,  et  l'autre,  l'archidia- 
coné  de  Sarrebourg,  etc. 

Diocèse  de  Met:,  dans  la  partie  septentrionale  de  la  Lor- 
raine, sur  les  mémoires  de  Didier  Bugnon ,  premier  in- 
génieur et  géographe  de  S.  A.  R.:   1  feuille,   échelle 


Cette  carte  "est  en  tète  du  tome  1"  de  Yllisloiro  de 
Lorraine  de  D.  Galmet, 
Nova  et  accurata  delineatio  geographica  episcopatus  Me- 
tensis quoad  juridictionem  temporalem  (carte  du  tem- 
porel de  l'évèché  de  Metz),  s.  1.  n.  d.  1  feuille  in-fol. 
échelle  yuvwts- 

La  décoration   du   cartouche  indique   nettement  le 
xvit'  siècle. 


III 

CARTES  DÉPARTEMENTALES. 


Carte  du  département  de  la  Moselle,  de  l'Atlas  nalioijal  de  la 
France;  échelle  j,,^^^,.  Paris,  1791. 

Carte  de  la  Moselle,  parMiroménil;  échellcjj— j^.  Paris,  1 79 1 . 

Carte  du  département  de  la  Moselle,  par  Capitaine;  réduc- 
tion de  celle  de  Cassini  à  l'échelle  de  ,,,',„,,  f.  n"  G. 
Paris,  1796,  i8ai. 

Carte  du  département  de  la  Moselle,  gravée  par  Michaud  ; 
échelle  -j^ïVôô'  M'J'^i  Antoine,  1817. 

La  même  carte,  nouvelle  édition  corrigée.  Metz,  Verron- 
nais,  i8ai. 


Carte  de  la  Moselle,  1  feuille,  o^jS^  sur  o'",8o;  échelle 
,,l„„„,  éditions  à  diverses  dates.  Metz,  Verronnais;  la 
dernière  en  1860. 

Carte  de  la  Moselle,  réduite  à  l'échelle  de  ,  ,„„„^  ,  d'après 
la  carie  de  l'Etat-major,  parM.deSainl-Martin,  1  feuille. 
Metz,  i84/i. 

Carte  de  la  Moselle,  pai'tie  de  la  publication  de  la  Statis- 
tique Chaslellui,  gravée  par  liaur.  Metz,  Pallez  ,  i8B'i. 

Carte  de  ta  Moselle ,  i  feuille ,  échelle  .^ii,\„„.  Metz ,  Dem- 
bour  et  Gangel,  i8&5. 


INTRODUCTION. 


Carte  de  la  Motelle ,  gravée  par  MiroméDil;  échelle  de 
7j^^,  1  feuille.  Strasbourg,  Fielta  frères,  |863. 

Carte  de  l'arrondiitement  de  Meiz,  i  feuille;  échelle  de 
icaàoi.'  Mets,  Verronnais,  i84o. 

Carte  de  l'arrondiiêtment  de  Thionvilk,  i  feuille;  échelle 


de 


Metz,  Verronnais,  i85a. 


Carte  synoptique  des  voies  de  communication  de  la  Moselle , 
1  feuille  in-ia,  sur  o",65,  échelle  de  nàoot-  MeU  , 
Verronnais,  i865. 


Diverses  cartes  du  dopartewent  de  la  Moselle  ont  été  aussi 
publiées  dans  les  atlas  géographiques  do  la  France  par 
déparlemenls. 

Carte  du  canton  de  Sierck,  i  feuille  gravée  par  Dupny  vers 
i84o;  échelle  de    ,„'„j  . 

Carte  géologique  du  département  de  la  Moselle,  exécutée 
d'après  le  travail  di-  M.  l'ingénieur  eu  chef  des  mines 
Rcverchon ,  complété  par  M.  l'ingénieur  Barré ,  publiée 
aux  frais  du  département. 


EXPLICATION 


ABREVIATIONS  EMPLOYEES  DANS  LE  DICTIONNAIRE. 


ahb.  Bouz abbaye  de  Bouzonvilie. 

—  Brau —     de  Brauweiier. 

—  Echt —     d'Echternacb. 

—  Just —     de  Justement. 

—  Freist —     de  Freislroff. 

—  Longev —    de  LongeviUe-lez-Saint-Avoid. 

—  Neum —      de  Neumunster. 

—  S'-Arn —     de  Saint-Arnouid  de  Metz. 

—  S'-Clém —     de  Saint-Clément  de  Metz. 

—  S'-Mart —     de  Saint-Maitin-iez-Mctz. 

—  S'-Matb —     de  Saint-Matliias  de  Trêves. 

—  S'-Max.  * —     de  Saint-Maximin  de  Trêves. 

—  S'-Paul —     de  Sainl-Paulin  de  Triîvcs. 

—  S'-Pierr' —     de  Saint-Picrremont. 

—  S'-Symph —     de  Saint-Synipborien  de  Metï. 

—  S'-Vinc —     de  Saint-Vincont  de  Metz. 

—  S"-Gios9 —     de  Sainte-Giossinde  de  Metz. 

—  Vili.... —     de  Villers-Bettnach. 

anc ancien. 

Ann.  Prem Annales  ordiniê  Premonatratensis ,  par  Hugo. 

arcbev archevêché  ou  archevêque. 

arch.  départ archives  départementales  de  la  Moselle. 

—  H.  de  V —       de  i'HùIel  de  ville  de  Metz. 

—  Lamb —       du  marquis  de  Lambertic. 

—  prim.  Nancy —       de  ia  primatialc  de  Nancy. 

—  Vill.-le-Rond —       du  prieuré  de  Villers-le-Rond. 

atl atlas. 

auj aujourd'hui. 

baill.  de  S'Mih Etat  du  bailliage  de  Saint-Mihiei  en  1371. 

Bert.  Hist.  Lux Histoire  de  Luxembourg ,  par  le  P.  Bertholiet. 

bul bulle. 

c°° canton. 

cart cartulaire. 


'.'V  EXPLICATION  DES  ABRÉVIATIONS. 

rail.  év.  de  M cartulaire  de  i'évècUé  de  Metz. 

rart.  Moy.  Rh —       du  Moyen  Rbin  { Vrkundmbuch,  etc.). 

carte  Bugn Carie  du  diocéfe  de  Metz,  d'après  Didier  I!ii|;iion, 

—  Cass —     de  la  France,  par  Cassini. 

—  Et.-maj —             —           du  Dipùt  do  la  (;iicrre  pai'  les  officiers  d'Elat-iuajor. 

—  Tas —     dt  U  Lorraine  et  du  Barrait,  i)ar  Nie.  Tassin. 

—  Viiug —                      —                       par  Rob.  do  Vaufondy. 

cath cathédrale. 

cens censier. 

chan.  rég chanoines  réguliers. 

chap chapitre. 

chap.  cath cartulaire  du  chapitre  de  la  grande  église  de  Metz. 

chart.  Sturz —        de  l'abbaye  de  Slurzeibronn. 

(h charte. 

chat château. 

cbàtell cbÂlellenie. 

ch.-l chef-lieu. 

Chron.  doy.  de  S'-Thiéb Chronique  du  doyen  de  Saint-Tbiébauil. 

—  Jac.  Hus —        de  Jacomin  Husson.                        * 

—  Cl.  Phil —        de  Claude  l'hilipin. 

—  Prail —        dite  de  Pruillon. 

—  rim —        en  vers  sous  le  nom  de  Jean  le  Châtelain. 

—  Ph.  de  Vign —        de  Philippe  de  Vigneulle». 

—  met.  app.  pr Chromcon  Metente  appemlix  prior. 

coll.  S'-Sauv Collégiale  Saint-Sauveur  de  Metz. 

—  S'-Thiéb —       Saint-Thiébaidt  de  Metz. 

c"' commune, 

cr.  de  Lorr le  Simple  crayon  de  la  nobleêne  de  Lorraine,  par  Mathieu  Husson  Lescossoi». 

Crol.  Or.  Bip Originum  Biponlinarum ,  etc.  par  Croll. 

décl déclaration. 

dén.  Th.  Alix Dénombrement  du  dueM  de  Lorraine,  par  Thicriy  Alix.                        ■ 

—  de  Créh —            du  comté  de  Crékange. 

déuombr dénombrement. 

détr. détruit. 

diet.  Viv Dictionnaire  de  la  Moselle,  par  Viville. 

—  Verr .Statistique  de  la  Moselle,  par  Vcrrounais. 

dioc.  Lux Diocèse  de  Luxembourg, projeté,  dans  Berthoilit,  Histoire  de  Luxembourg. 

Dipl De  Be  diplontatica ,  par  D.  Mabillon. 

D.  Cal Histoire  de  Lorraine ,  par  D.  Calmet. 

—  Not.  Lorr Notice  de  la  Lorraine,  par  D.  Calmet. 

dom.  Bar Dénombrement  des  domaines  du  Barrais. 

—  gén.  de  M —                    —           de  la  généralité  de  Metz. 

—  Lorr —                    —           de  la  Lorraine. 

don donation. 

Dur.  Lorr Description  de  la  Lorraine ,  par  Durival. 

Edels.  chron Elsâssische  chronik,  par  Herzog. 

emp empereur. 

ep.  met.  temp Nova  et  accurata  delineatio  geograpkica  epitcopatus  Metensis  quoad  juridicliomm  tem- 

poralem, 

ér évéché  on  évèque. 

f. ferme. 

Fab.  territ.  met Nova  territorii  Metensis  detcriptio,  auctore  A.  Kabert. 


EXPLICATION  DES  ABREVIATIONS.  lv 

h hameau. 

Hist.  de  M Histoire  générale  de  Metz,  par  des  religieux  bénédictins. 

homni hommage. 

—  Bén Ibid. 

hôp.  S'-Nic Iiùpilal  .Saint-Nicolas  de  Metz. 

Hus.  Lesc le  Simple  crayon  de  In  noblesse  de  Lorraine,  par  Mathieu  Hnsson  Lescossois. 

Inv.  des  tit.  de  Lorr Inventaire  des  titres  du  duché  de  Lorraine,  par  le  sieur  du  Fourny. 

Journ.  J.  Aub Journal  de  Jean  Aubrion. 

—  J.  Bauch • —      de  Jean  Bauchez. 

~    D.  Flor —      de  D.  Floret. 

—  le  Goul —     de  J.  le  Goullon. 

Krem.  ard.  Gesch Genealogische  Geschichte  des  atten  ardennischcn  Geschlechts ,  par  Kremer. 

liste  des  vil! dénombrement  des  villages  et  gagnages  du  pays  Messin  on  i/io4. 

Loth.  sept Description  de  la  haute  et  supérieure  Lorraine  (carte  de  Bnssemacher). 

Maill.  Barr Mémoires  alphabétiques  pour  servir  à  l'Histoire  générale  du  Harrois,  par  M.  de  Maillet. 

Mém.  Ph.  de  Vign Mémoires  de  Philippe  de  Vigneulles. 

Ord.  Lorr Becueil  des  ordonnances  de  Lorraine. 

par paroisse. 

P.  Fer.  Obs.  séc Observations  séculaires ,  par  Paul  Ferry. 

Pouil.  de  M.  porlef. Pouillé  de  Metz;  pièces  détachées  en  portefeuille. 

pr preuves 

pr.-v procès-verbal. 

reg registre. 

rent rentier. 

Bous.  Hist.  Verd Histoire  ecclésiastique  et  civile  de  Verdun,  par  Bousscl. 

sém séminaire. 

sent,  arb sentence  arbitrale. 

Siège  de  M.  Sai le  Siège  de  Metz  en  i55'j ,  par  Salignac. 

Soc.  arcb.  Lux Institut  archéologique  de  Luxembourg. 

—  phil.  Verd Société  philomathiquc  de  Verdun. 

8.  l'an sous  l'an. 

Spic Spicilegium  de  D.  Luc  d'Achery. 

stat statistique. 

Stem,  dép^  M Traité  du  département  de  Metz ,  par  Stemer. 

lab.  Par Tableau  des  communes  de  la  Moselle,  par  Paranl. 

tabell   tabellionage. 

terr  terrier. 

territ territoire. 

Thib.  mat.  bén Traité  des  matières  bénéficiales ,  par  Thibault. 

Val.  N'ot.  Gai! ?iotitia  Galliarum,  p.ir  Hadrien  de  Valois. 

vill village. 

Zeil.  lopog.  pal.  Bli Topographia  PalalinaliU  Rheni,  par  Zeiller. 


DICTIONNAIRE    TOPOGRAPHIQUE 


DE 


LA  FRANCE. 


DEPARTEMENT 


DE  LA  MOSELLE, 


Abbéville,  c°°  de  Conflans.  —  Abbatis  curia,  i  tb-j 
(arcli. priin. Nancy, Saint- Maitin-lez-Metz,  liasse 8). 
—  Abbeuvilte,  i3o8(cliap.  catli.s.  l'an.). — Abevilte, 
sv*  siècle  (chron.  Praillon).  —  Heblevitle,  i4a.'i 
(cart.  év.  de  Metz,  t.  III,  p.  i3o).  —  Abupfvllte, 
1699  (lett.  de  défi,  arch.  h.  de  V.  AA,  là).  — 
Habezville,  Abeville,  i5i3  (terr.  abb.  Saint-Pierre- 
mont,  p.  1187).  — Abevilla,  Abbalis  villa,  ibl\li 
(pouillé  de  Metz).  —  Abevilte  ou  Abeville,   1779 

.    (Dur.  Lorr. ).  —  En  patois  :  Aubeuvelle. 

Siège  d'une  cure  de  l'archipr.  de  Hatrize,  dép.de 
i'abb.  Sainl-Marliu  de  Metz,  puis  de  la  primatiale 
de  Nancy. 

Autrefois  Barrois ,  baill.  d'Étain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Tlm- 
méreviile;  passa,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  de  Valleroy,  et  en  i8oa  dans  le  canton 
actuel. 

Aboncoubt,  c°°  de  .Metzerwisse ,  sur  la  Canner.  —  Elpin- 
dorph,  Epindorf,  Epindore,  Epidorf,  nlx'j  (abb. 
Vill.  cart.  t.  I,  E,  i  ).  —  Davange,  1180  {ibid. 
liasse  I,  Aboncourt).- —  Ependorf,  1 196  (ifti'd.  cart. 
t.  I ,  p.  2  ).  —  Ebuncurt ,  1312  [ibid.  A ,  6 ).  — 
Ebidorf,Mi'i  (ibid.fi,']). — Abocourt,  j3ii  (chap. 
calh.  s.  l'an.).  —  Evendorf,  i3ii  (abb.  Vill.  t.  I, 
A,  12).  —  Ebhendorf,  i35o   (ibid.  A,   16).  — 

Moselle. 


AubocourI,  i3ji  {ihid.  A,  9).  —  Aboncuria,  i35i 
(ibid.\,  i5). —  Aboncttrt,  i354  (ibid.  liassel,  Abon- 
court). —  Aubonettria ,  i3.').5  (ibid.  cart.  A,  8).  — 
EboncuriasiiperRivulumKannern,  iltoù  (ibid.  t.  II, 
p.  109  v°).  —  Auboncom-l,  tà3i  (D.  Cal.  bist. 
Lorr.  pr.  V,  ai'i).  —  Abocuria,  ii63  (arcb.  h.  de 
V.  attest.  du  cierge,  AA,  32).  —  Ebectiria,  1/168 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  A,  i3).  —  Oboncourt,  liôg 
(ibid.  .\,  93).  —  Ehendorf,  Dhendorf,  Aboncuria, 
i5i4  (pouillé  de  M.).  —  En  allemand  :  Wehch- 
Evendorfel  Endorf.  —  En  patois  :  Aubonco. 

Fief  du  chap.  de  Notre-Dame  de  Nancy  (  168 1 , 
arch.  départ,  dénomb.). 

Paroisse  de  l'archipr.  de  Kédange  ;  dép.  de  I'abb. 
de  Villers-Betlnacb,  qui  avait  Budangc  et  Saint- 
Bernard  pour  annexes. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  prév.de  Sierck,  cout.de 
Lorraine.  —  Fit  partie,  de  1790  a  1802,  du  can- 
ton de  Luttange  et  passa,  à  cette  dernière  époque, 
dans  celui  de  Metzerwisse.  ^-  A  Neudiange  pour 
annexe. 
Abbéteaux  (Ruissead  de  l'),  sur  le  lerrif.  de  la  c"  de 

Moineville. 
AciiÂTEL,  c°°  de  Verny.  —  Le  Chaistel  de  liex  Sairley. 
—  Chastel  de  lés  Sarly,  ilxo/{   (liste  des  vill.).  — 
Chaistelz  déliés  Sarley,  i465  (chap.  cath.  s.  l'an.). 


2 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


—  Chestel près  de  Saitcij ,  i5iG  (l'iiV/.). —  Chattea 
prèi  de  Siiilley ,  i5i6  (ihid.).  —  Chaùtel  déliés 
Saivley,  i538  (ihid.).  —  Chaistel  lés  Sailly,  i556 
(ibid.).  —  Atichttstel,  xtii°  s"  (carie  Beaul.).  — 
Auchâtel,  Xïii*  s*  (carte  Tass.). —  Chastel,  xvii' s' 
(Lolh.  sept.).  —  Aehaplel,  i68i  (av.  et  dénomb. 
cliap.  calli.).  —  llaulchastel ,  1 75G  (Stem.  dëp.  M.). 

—  En  palois  :  Cbailé. 

La  seigneurie  d'Acliàlel ,  haute ,  moyenne  et  basse 
justice  ,  appartenait  au  chapitre  de  la  cathédrale  de 
Metz  et  formait  un  fief  mouvant  du  roi  de  France. 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Sailly. 
Autrefois  Trois-Évécbés,  baill.  de  Metz,  coul.  de 

Saint-Mihiel.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Sailly  (district  de  Morbange);  passa  en  l'an  m 
dans  le  canton  de  Soigne ,  et  en  1 80a  duns  celui  de 
Verny. 
AcBSN,  c"  de  Rohrbacii,  sur  TEichet.  —  Achkena, 
1271  (charte  abb.  Herbitzhcim,  Als.  dipl.'ncLwi). 

—  Achain,  fitii  (ord.  de  Lorr.  MU,  a83).  — 
■\elien,  1771  [ibid.  111,  4aa). 

Existait  en  taiC  (D.  Cal.  not.  de  Lorr.).  —  Pa- 
roisse de  l'archipr.  de  Hornebach ,  qui  avait  pour 
annexes  Kalhausen,  Ëlling  et  Hutting. 

Autrefois  Lorraine,  baill. de  Sarreguemines.coul. 
do  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Rolirbach 
depuis  sa  création.  —  A  pour  annexes  les  moulins 
do  Walckmiihl,  Gallenmidil  et  Obliguiiibl. 
AcuENDACu  (RiissEiu  d').  — Prend  sa  source  sur  le 
ban  de  Brandelling  et  de  Scboenhoff,  traverse  les 
communes  de  Gros-Rédercliing,  Acben,  Kalbausen, 
Weidesheini,  sur  une  longuetu-de  10  kiloni.,  et  se 
jette  dans  la  Sarre.  —  Acheneibach  (carte  Ét,-maj.). 
VckEnBACB ,  f.  et  m'°,  c"  de  Hellimer.  —  Acrebacb  (carte 
Cass.). 

Ancienne  commanderie  de  l'ordre  de  Mal  te  ;  cense- 
fief,  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse 
(1681 ,  dénomb.  10  mai).  — Le  2  avril  1764, 
Ackerbach  fut  réuni  par  le  roi  Stanislas  au  comté 
de  Hellimer,  érigé  en  faveur  du  baron  de  Gaillard. 

—  Dépendait  de  la  paroisse  de  Hellimer. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coût. 

de  Lorraine. 
AoiiNcouBT,  c°°  de  Faulquemont,  sur  laNied  française. 

—  Daincort,  i3i6  (abb.  Longev.  éch.}.  —  Adein- 
court,  1A21  (cart.  év.  de  M.  t.  VI,  p.  129).  — 
Adiencourt,  xvu'  s'  (episc.  met.  temp.).  —  Den- 
court,  xïii'  s*  (carte  Tass.). —  Daincourt,  xvii*  s' 
(Fab.  territ.  mel. ).— Adineourt,  1770  (pouillé  de 
M.).  —  En  patois  :  Audinco. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  (1 683,  dénomb.  3o  avril). 


—  Était  annexe,  alternativement  d'année  à  année, 
des  paroisses  de  Herny  et  de  Vittoncourt. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  de  Metz,  cout.de 
l'évêché.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Faul- 
quemont, passa  dans  celui  de  Herny  lors  de  l'orga- 
nisation de  l'an  m  et  revint  en  180a  dans  celui  de 
Faulquemont. 
Adelange,  c™  de  Faulquemont.  — Alinjias,  ii5a 
(abb.  Senones,  I).  Cal.  t.  V.  pr.  ocxlïii).  —  Edlin- 
g-CTt,  1594  (dénomb.  Th.  Alix).  —  Adlatige,  i()8a 
(dénond).  mars). —  En  allemand  :  Edelinjjen. 

Village  du  comté  de  Faulquemont.  —  Etait  une 
annexe  de  la  paroisse  de  IJoustroff. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine. —  Fait  partie  du  canton  de  Faulquemont 
depuis  sa  création ,  en  1 790. 
Affléville,  c"  de  Conflaiis,  sur  l'Othain.  —  Unjle- 
vilta,  10 '19  (abb.  .Saint-Max.  bull.  Léon  iX).  —  Af- 
Jlaiuville,  1377  (arch.  b.  de  V.,  traité  de  paix,  AA, 
43).  — Aujlevilk,  j5oi  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  HI, 
267).  —  Ajpaiville,  i536  {ibid.  a-]h).  —  Aujfle- 
ville,  i55i  (ibid.  377).  —  AJlaville,  161a  (ibid. 
VI,  809).  —  Ajfflevilte  ou  AJlaiiwille ,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  En  patois  :  AuJJieuvelle. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  mouvant  de  la  chàtellenie  de  Briey  et  dép. 
delà  baroiinie  de  Fontoy  (1 08 1,  dénomb.  1 5  août). 

—  Était  annexe  de  la  paroisse  d'Aix  (évéché  de  Ver- 
dun, doy.  d'Amélie). 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Elain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Nor- 
roy-Ie-Sec  et  y  resta  jusqu'en  1802,  où  il  fut  classé 
dans  le  canton  actuel. 
AiDLi\G,  vill.  c"  de  Boiizonville,  sur  la  Nied  française. 

—  Aidetingen,  ia8i  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  I,  i5i). 

—  Edlini;,  xviii"  siècle  (pouillé  de  M.).  —  Edeling 
oaAidling,  i779(Dur.  Lorr.). —  Edeling ,  Edlinf;  ou 
Aidling  (dict.  Viv.).  —  En  allemand  :  Edlingeii. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vaudrecbing. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Douzonvilie,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  dès  1790  du  canton  de 
Bouzonville  (alors  district  de  Sarrelouis)  et  fut  uni 
avec  Heckling  à  la  commune  de  Bouzonvilie  par 
décret  du  22  juin  1810. 

AiDLi.vG  (RuissEiu  d').  —  Prend  sa  source  à  Aidliag, 
traverse  les  communes  d'AidIing  et  de  Bouzonville 
sur  une  longueur  de  2  kilom.  et  se  jette  dans  la  Nied. 

AiGCisEniE  (L'),  écart,  c""  de  Boulay. 

Aine  (Ruisseau  d').  —  Coule  sur  le  territ.  de  la  c"°  de 
Han-sur-Nied  et  se  jette  dans  la  ÎXied  française. 

AisE\BACH  (Ruisseau  d').  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c""  d'Einchoviller. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Aix  ou  Aibche,  vill.  c""  de  Gonilrecoiirt,  sur  rOtliain. 
—  Aix,  1270  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  V,  7). — Ai:, 
t386  (ibid.  ii3). — Aiz  prez  Gondrecourt ,  1445 
{ibid.  m,  aSa). —  AUe  devant  Gondrecourt ,  iliç)"] 
(ibid.  260).  —  Ere,  xtii°  siècle  (Lolh.  sept.).  — 
Aiiclies,  1749  (de  Maill.  Barr.).  —  Asch,  Aische, 
1766  (D.  Cal.  not.Lorr.). — En  patois:  Akh. 

Il  y  avait  une  soifjneurie  foncière  mouvant  de  la 
prévôté  de  Briey.  — Paroisse  du  doy.  d'Amélie  (dioc. 
de  Verdun)  qui  avait  Affléville  pour  annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel. —  Fit  partie  dès  1790  du  canton  de  Nor- 
roy-le-Sec  (alors  distr.  de  Briey)  et  passa  en  1803 
dans  le  canton  de  Conflans.  —  Chef-lieu  commu- 
nal jusqu'au  5  avril  1811,  époque  où  il  fut  réuni 
à  Gondrecourt. 

Alanzï  (Riissëau  du  Tnou  »').  —  Coule  sur  le  territ. 
de  la  c°°  de  Cosnes. 

Albach  (Ruisseac  d').  —  Prend  sa  source  à  Cotlen- 
dorCf,  annexe  de  Schwcrdorff,  traverse  cette  der- 
nière commune  sur  une  longueur  de  a  kilomètres 
et  se  jette  dans  la  Nied. 

Albach  (  Rlisseao  d').  —  Prend  sa  source  à  Zoufftgcn , 
traverse  la  commune  de  Bodemack  sur  une  longueur 
de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Ai.BACH  ou  Alibaco  (Rt'issEAu  d').  —  Prend  sa  source 
à  Aspelt  (Luxembourg) ,  traverse  les  communes  de 
MondorfF,  Bcyren  et  Kontz-Haute  sur  une  lon- 
gueur de  10  kilomètres  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Ai.BE ,  c".  —  Voy.  Sabbalbe. 

Albe  (L')  ,  rivière.  —  Elle  prend  sa  source  à  Rodalbe 
(Mcurthe)  et  à  Ackerbach  (c°"  de  Gros-Tenquin), 
traverse  les  bans  de  Lenning,  Nelling-Petit,  Rolir- 
bach,  les  deux  Kinger,  Hazembourg,  Guéblange, 
Sarralbe,  sur  une  longueur  de  97  kilomètres,  et  se 
jette  dans  la  Sarre  au-dessous  de  Sarralbe  (Mo- 
selle).—  Fluviohs  Abelica,  712  (Dipl.II,p.  434). 
— -  Fluvius  Ablica  in  pago  Saroinse,  7j3  (ibid. 
p.  439).  —  Alba,  1675  (Val.  Not.  Gall.  p.  8).  — 
Alba,  Alva  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Albe  (le  pays  arrosé  par  l'Aibe).  —  Albechowa,  870 
(partage  entre  les  rois  Charles  et  Louis).  —  Albe- 
cliovca  sm  pagiis  Albennis  haud  dubiè  à  Jluvio  Albâ 
nomm  accepit  (Val.  Not.  Gall.  p.  9). 

La  plupart  des  auteurs  pensent  avec  raison  qu'il 
est  ici  question  du  Blâmontois  (Meurtbe). 

Albbbweiller,  viil.  ruiné,  rétabli  sous  le  nom  de 
Willerwald.  —  Voy.  Weilleb  et  VVillebwald. 

Alch,  h.  c°°  de  Téterchen.  — Voy.  Alsch. 

Alémont,  vill.  c°'deSaint-Jure.  — Alamont,  Alenmunt, 
I  194  (ch.  abb.  Saint-Ciém.  s.  l'an.).  —  Aleumont, 
laSo  (ibid.).  —  AUrmont,  1898  (inv.destit.de Lorr. 


Vill,  aïo).  —  Alemons,  Aleimmt,  i.Vi4  (pouillé 
de  M.).  —  En  patois  :  Aideumont. 

Paroisse  de  l'archipr.  de  Nomenj  qui  avait  pour 
annexes  Pagny  et  Vigny. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz.  — 
Il  6t  partie  du  canton  de  Goin  (distr.  de  Metz) 
en  1790  et  passa  en  1802  dans  celui  de  Vemy. 
Un  décret  du  12  janvier  181 3  supprima  les  mairies 
d'Alémont  et  de  Ressaincourt  et  les  réunit  à  la 
c°°  de  Saint-Jure. 

Alger  ou  le  Cheval  bbdn,  éc.  c"°  de  Chesny. 

Aloeb,  éc.  de  la  Grange,  c°'  de  Manom. 

Algrabge,  c°°  de  Thionville.  —  Alkerengis,  876  (abli. 
Sainte-Gloss.  ch.  de  Louis  le  Gcrm.  AA  2).  —  Al- 
ringes,  gfia  (ibid.  cb.  év.Tb.).  —  Alhiringes,  1189 
(ibid.  AA.  2).  —  Alkei-ingis,  1189  (ibid.  bull. 
Inn.II).  —  Algerenge,  iao6  (abb. Juslemont,H.  B. 
t.  III,  pr.  p.  168). —  Alriiiifes,  1  393  (abb.  Sainte- 
Gloss.  état  des  biens).  —  Oilegmnge,  i3o4  (cari. 
deViU.  t.  I,  B.A.  19).  —  Okgi-ange,  i3o/i  (ibid.  A, 
a4).  —  Olegrenge,  i3o4  (abb.  Saint-Pierr',  lerr. 
r  i59).  —Alcrange,  iSaS  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  lî. 
A.  1). —  Allgringm,  1696  (label.  d'Élange,  arcb. 
départ.).  —  Algringe»,  i6o5  (abb.  Sainte-Gloss. 
liasse  Hayange).  —  Ilatgrange,  i6o(i  (pouillé  de 
M.). —  Olkgrange,  i685  (abb.  Vill.  liasse  Batzeii- 
dal,  I).  —  Olgrange,  )7f)a  (carte  Lafosse).  —  Eu 
allemand  :  Algritigen. 

Etait  siège  d'un  vicariat  résident  qui  dépendait 
d'une  année  à  l'autre  des  paroisses  de  Fontoy  cl 
d'Hayange. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Thionville. 
coût,  de  Metz.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton 
de  Florange,  passa,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  d'Œiutrange  et,  en  1802,  dans  celui  de 
Tliionville.  La  municipalité  d'Algrange,  supprimée 
par  décret  du  8  octobre  1811,  fut  réunie  à  celle 
d' Angevillers ,  puis  reconstituée  par  ordonnance  du 
9  août  1 833.  —  A  pour  annexes  les  fermes  de  Bat- 
zendal  et  la  ferme  de  Charennes,  le  moulin  dit 
d'Algrange  et  le  moulin  Robert. 

Allamont,  r°°  de  Conflans,  sur  le  ru  de   Longeau. 

—  Elemcurt,  898  (cart.  moy.  Rhin,I,  265).  — 
Ecclesia  sancti  Privati  de  Alani  monte,  iig4  (ch. 
abb.  de  Sainte -Croix).  — Allamon,  xv"  s°  (chr.  de 
Ph.  de  Vign.).  —  Aslamont,  i^gli  (dén.  Tb.  Alix). 

—  Allamont,  Alamont,  Allaumont,  1G26  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  IV,  78).  —  Aulémont,  if)33  (Journ. 
J.  Baucli.). — Alaumont,iù!>'i  (pouillé  de  Verdun). 

—  En  patois  :  Aulamont. 

Cette  seigneurie  était  un  flef  mouvant,  en  i3ai , 
du  comté  d'Aspremont  et,  au  xvii"  s',  de  la  cliâtel- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


lenie  de  Conflans.  Elle  était  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse.  —  Les  seigneurs  d'Alia- 
mont,  qui  ctaicnl  d'ancienne  chevalerie,  portaient 
de  gueules  au  croissant  d'argent,  au  chef  de  mnne 
chargé  d'un  lambel  à  3  pendants  d'azur  (arin.  ms.). 
—  Paroisse  du  doy.  de  Pareid  (dioc.  de  Verdun), 
dép.  de  l'abbaye  de  Sainl-Maur  de  Verdun. 

Aiilrefois  Lorraine,  baill.  d'hlain,  coût,  de  Saint- 
Mihiol.  —  Fit  partie,  en  1 790,  du  canlou  de  Friau- 
villc  ^district  de  Briey);  appartient  au  canton  de 
Conllans  depuis  l'organisation  de  l'an  iri.  —  A  pour 
annexe  Don)pierre. 

Allkiiands  (Les),  forêt  domaniale  de  Sa  hectares, 
située  sur  le  territ.  de  la  c"'  de  Vitry. 

AiLENDOBFF,  Aldobf,  ^ALI.E^DOI^FI' ,  ban  fief  enclavé 
dans  celui  de  la  c""  de  Grindorff.  —  1706  (terril, 
de  ladite  commune,  f*  5ao). 

Alleu  (Le  Fhasc-).  —  Une  des  anciennes  divisions  du 
pays  Klessin  :  comprenait  un  certain  nombre  de  com- 
munautés faisant  partie  du  ilioc.  de  Metz  et  soumis 
à  la  coutume  de  Metz,  quoique  n'appartenant  à 
aucune  des  divi.sions  ou  mairies  du  territoire  de  la 
cité  ;  dans  le  nond)rc  se  trouvaient  les  quatre  commu- 
nautés connues  sous  le  nom  de  Ban-Saint-Pierre  : 
Aoury,  Sloncourt,  Vaucrcmont  et  Villers.  Le  Franc- 
Alleu  en  comptait  quinze  autres,  dont  onze  appar- 
tiennent au  département  de  la  Moselle;  c'étaient: 
Arriance,  Bazoncourt,  Bionviile,  Chanville,  Cheva- 
lin, Flocourt,  Foville,  Ilan,  Hemy,  Holacourl  et 
Woimchaut. 

Alliedze,  anc.  dép.  de  Bellc-Foulaine,  c"de  Vry.  — 
Allieuxe  ou  Allieuzf,  censé,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Alling,  h.  c""  de  Foischwiller.  —  Aldinga,  1276  (ch. 
abb.de  Saint-Avold.  Kremer,  Arden.  Gesch.  11,357  )■ 

—  Aldingen,  i48o  (cart.  év.  de  M.  IV,  j65).  — 
Mailing,  j68i  (dénomb.  comté  Créh.).  —  Mailing, 

iviii"  s"  (pouillé  de  M.). —  Haling  (carte  Ét.-maj.). 
Alling,  uni  à  Foischwiller,  appartenait  au  comté  de 
Créhange  et  était  mi-partie  Lorraine  et  Empire.  La 
partie  allemande  a  été  réunie  à  la  France  en  1  798  et 
incorporée  dans  l'arrondissement  de  Sarreguemines. 

—  Etait  annexe  de  la  parois.se  de  Téling. 
Allondrelle,   c""  de  Longuyon.  —  Alondrel,  xv'  s" 

(coll.  Sainle-Agathe,  obit.  p.  26). —  Allondrel,  1673 
(Berth.  dioc.  Lux.  t.  VIII,  p.  lio).  —  Allondracum , 
xvii'  s'  (arch.  de  Villers-le-Rond,  t.  I,  p.  19).  — 
Atlondreil,  1689  (dom.  Barr.  t.  II). 

Allondreile  et  la  Malmaison  étaient  le  siège  d'un 
fief  mouvant  de  la  châtell.  de  Marville  (1681,  dé- 
nomb. 1 1  août). 

Etait  mère  églisedela  Malmaison  (doy.  de  Sainte- 
Agathe,  dioc.  de  Trêves). 


Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  de  Sedan,  coût, 
de  Vermandois. —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de 
Charency  (district  de  Longwy)  et  y  resta  jusqu'en 
1 803  ,  où  il  passa  dans  le  canton  de  Longuyon.  — 
A  pour  annexes  la  Mnlmaison  et  Bnré-la-Forge. 

Allondhelle  (Ruisseau  de  la  Foktaine  d').  — Prend 
sa  source  à  Allondreile,  traverse  cette  commune  sur 
une  longueur  de  3  kilom.  et  se  jette  dans  le  Dorlon. 

Almoîit,  h.  —  Voy.  Vulmont. 

Atscn  ou  AicB ,  f.  c'"  de  Téterchen.  —  Alscheiterhoff, 
1681  (dénomb.  i&juin). 

Ancienne  censé  qui  dépendait  du  marquisat  de 
Faulqucmont  et  de  la  paroisse  de  Tromborn. 

Alsti>g,  c""  de  Forbacb.  —  Alslingen,  i.'jg'i  (dén.  Th. 
Alix).  —  Altzing,  1779  (Dur.  Lorr.  III,  8).  — 
Alsten  (carte  Cass.).  —  Altzing  ou  Altring,  1790 
(div.  élect.  ). 

Vilbigc  du  comté  de  Forbacb.  •■-  Etait  annexe  de 
la  paroisse  de  Hesling. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  cou I. 
de  Lorraine.  —  Fait  {)artie  du  canton  de  Forbacb 
depuis  sa  création.  —  A  pour  annexes  Zinzing,  Sll- 
bci'smiihl  et  le  moulin  de  Sourbach. 

Alt-Bitscii,  c"'  de  Lemberg.  —  Ruines  d'un  château 
féodal  détruit  au  xiV  siècle. 

Altrnschbtz,  h.  c"*  de  Sierck. 

Altrobn,  h.  c°'  de  Sarreinsberg.  —  Altlltmm,  ga- 
gnage,  iSg'i  (dén.  Th.  Alix). —  Allhehom ,  censé. 
xviii*  s*  (alphab.  Bugn,). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Scliorbach. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  c(int.  de  Lor- 
raine. 

Hameau  bâti  i  la  fin  du  xvii*  s*  sur  les  ruines  du 
village  do  Horn  (voy.  ce  mot);  augmenté,  après 
1780,  [wr  les  propriétaires  des  forges  de  Moiiler- 
hausen.  —  Fit  partie  jusqu'en  1803  du  c""  de 
Len)berg,  passa  à  cette  date  dans  celui  de  Bitche.  — 
Commune  en  i8oa;  réuni  comme  annexe  à  Mou- 
terhausen  par  décret  du  i3  août  1810;  érigé  de 
nouveau  en  chef-lieu  de  commune  par  ordonnance 
royale  du  2  mai  1887,  avec  Sarreinsberg  comme 
annexe.  Le  chef-lieu  de  la  commune  a  été  trans- 
porté d'AIlhorn  à  Sarreinsberg  par  ordonnance 
royale  du  27  juin  i838. 

Altiiobn  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  Ja  Ion- 
laine  d'Althorn,  traverse  les  villages  d'Althorn  et 
de  Moutcrhausen  sur  une  longueur  de  5oo  mètres 
et  se  jette  dans  la  Zinzcl. 

AuT-KincH,  chapelle,  c"'  de  Rahling.  —  Emplacemejil 
de  l'ancien  village  d'Oldingen  :  voy.  ce  mot. 

Alt-Kihch  (Ruisseau  d'). —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"'  de  Rahling. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Altmatt,  f.  c°'  de  Rahling.  —  Les  censés  d'Altmalt, 
Neumatt  et  Griesbach  dépendaient  de  la  seigneurie 
de  Diemeringen  (Empire),  aujourd'liui  déparle- 
ment du  Bas-Rhin ,  et  formaient  enclave  dans  le 
comté  de  Bilche. 

Altiiippe,  c°°  de  Gros-Tenquin.  —  Altruppe,  13/18 
(coll.  Saint-Sauv.  ).  —  Allnippen,  i.Sia  (sém. 
Saint-Simon  s.  l'an.).  —  Altroppen,  i3ii  (coll. 
Saint-Sauv.).  —  Altrippen,  i3j8  (ch.  abb.  Saint- 
Avold). — Attrmippen ,  Altirppen ,  i544  (pouillé  de 
M.).  —  Oltripen,  1627  (bull.  abb.  Longev.).  — 
Altruppe,  XTiii*  s"  (pouillé  de  M.). 

Avait  une  cliapfeUo  annexe  de  la  paroisse  de  Ley- 
willer. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Sarroguemines,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de 
Hcllimer,  passa  en  1802  daws  celui  de  Gros-Ten- 
ijuin.  — Réuni  à  Leywiller  par  décret  du  a3  janvier 
t8i3,  érigé  de  nouveau  en  commune  parordonnance 
royale  du  12  janvier  i833. —  Aponrannexeslesdeux 
fermes  de  Harenvald. 

Altrii'pe  (  Rdisseau  d').  —  Prend  .sa  source  à  la  fon- 
taine d'Altrippe,  traverse  cette  commune  ainsi  que 
celles  de  Leywiller  et  de  Saint-Jean-Rohrbach  sur 
une  longueur  de  2  kilom.,  forme  un  des  éléments 
de  la  Zellonbach  et  se  jette  dans  l'Albe. 

AltroVf,  h.  c"  de  Bettlainville.  —  Altor,  787  (ch. 
d'Engelram,  D.  Cal.  II, pr.  cxviii).  —  Altertorf,x° a' 
(abb.  Metl.  Pertz.  n.  119).  —  Aknrff,  1 128  (chap. 
calh.  s.  l'an.).  —  Aldorph,  1178  (cart.  abb.  Vill; 
t.  L  B-  A.  23).  —  Alttorff,  1  180  (abb.  Longev. 
bulle  d'Alex,  m,  s.  l'an.).  —  Alorf,  ia'i5  (abb. 
Saint-Vinc.  liasse Bettl.). —  IJaUnrJf,  i393(inv.des 
til.deLorr.  II,  âo6). —  Aidtom-f,  i355  (cart. abb. 
Vill.  t.  I,  B.  M.  46).  —  Altmpagus ,  i4o3  (ibid. 
t.  II,  p.  p.  lit  v°).  —  Allus  pagtis,  i4o3  {ibid. 
liasse  Altroff,  1  ).  —  Aliorff,  i  4()8  {ibid.  cart.  t.  I , 
B.  A.  i3).  —  Alletorfe,  1479  {ibid.  M.  i3). — 
Alirof,  1487  {ibid.  cart.  b.  t.  II,  f  53).—  Alles- 
lorfre,  i5o5  {ibid.  t.  I,  A.  4).  — -IMlestor/z,  i5i7 
(abb.  Saint-Vinc.  liasse  Alt.).  —  .ildorf,  Altdorf 
libéra  capella,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Aldnrff, 
xvii*  s'  (carie  Beaul.).  —  Altroff  sur  le  haut, 
1766  (Stem.  dép.  M.).  —  Altroff  h  haut,  1770 
(pouillé  de  M.).  —  En   patois  :  Atdtô. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Aboncourt  jusqu'au 
36  juillet  1790,  où  il  fut  érigé  en  paroisse  de  l'ar- 
cbipr.de  Kédange.  Cette  paroisse  avait  pour  annexe 
Saint-Hubert  et  dépendait  de  l'abb.  de  Villers. 

AutrcfoisTrois-Évècbés,  baill. deTliionville, coût, 
de  Lorraine. —  Fit  partie  du  canton  deLuttange  de 
1790  a  1 803 ,  où  il  fut  classé  dans  celui  de  Metzer- 


wisse.  — -  Autref.  chef-lieu  communal;  Altroff  et 
Mancy,  sa  section,  furent  réunis  à  Bettlainville  par 
décret  du  9  décembre  1811. 

Alt-Sciimeltz,  c°°  de  Mouterhausen.  —  Voy.  Vieille- 
Fonderie. 

Altstatt,  censé,  c""  de  Teterchen.  —  Alstatt,  1770 
(pouillé  de  M.). 

Gagnage  ruiné,  siéged'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse.  Il  dépendait  du  marquisat  de  Faulquemont 
(1681,  dénomb.  6  septembre). 

Ai,TïVEYEB-GnABEx  (Rlisseal  d'). —  Prend  sa  source 
dans  les  prés  de  Saint-Jean-Rolirbach,  traverse  cette 
commune  sur  une  longueur  de  2  kilomètres  et  se 
jette  dans  le  ruisseau  de  Bousbach. . 

Altwillee,  c°"  de  Saint-Avold ,  sur  la  Nied  allemande. 

—  Allviller,  1469  (cart.  év.de  M.  t.  IV,  p.  72).  — 
Adi'iUer,  xvn'  s*  (episc.  met.  lemp.).  —  Allwiler, 
i0o6(ponillé  de  M.).  —  Altweiler,  1681  (dénomb. 
de  Créh.).  — Alterweiller,  1756  (Stem. dép. M.). — 
Alte-Ville,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.  v°  Hingsange). 

—  Alteville  {csiHo  Cass.). 

Relevait  de  la  cliàlellenie  de  Hombourg  et  était 
annexe  du  Pelit-Eberswiller. 

Autrefois  Trois -Évêcbés,  baill.  et  seign.  de  Vie, 
coût,  de  l'évêché.  —  Fait  partie  depuis  1  790  du 
canton  de  Saint-Avoid. 
Altwisse,  h.  c"'  de  Mondorff,  sur  l'Altbacb.  — Wisse 
in  pajjo  Mosknsi,  810  (cart.  moy.  Rhin,  II,  6).  — 
Wies  in  pago  Mushnsi,  x'  s°  {ibid.  ch.  abb.  Echt.). 

—  Wihii,  Xi"  s°  {ibid.  348).  —  Atwye,  xvtf  s' 
(Lolh.sept.).  —  Altivies,  1G81  (dénomb.  26  sept. ). 

—  Altevisse,  1766  (Stem.  dép.  M.). 

Mairie  et  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse  qui  dépendait  de  la  seigneurie  de  Rodemack 
(1681,  dénomb.  30  mai  et  aG  sept.).  —  Annexe 
de  la  paroisse  de  Mondorff  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût.  deThion- 
ville.  —  Fut  classé  en  1790  dans  le  canton  de  Rode- 
mack ,  passa ,  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  danscelui 
de  Gros-Hemesiroff,  et  en  1  80a  dans  celui  de  Gatte- 
nom ,  restant  toujours  annexe  de  Mondorff. 

ALTW!SSEB-BACH(RrissEAC  d').  —  Prend  sasourcedans 
l'étang  de  Guenbronn,  traverse  les  communes  de 
Neunkirchen  etdeSarreguemines  sur  une  longueur 
de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  la  Bliese. 

Alt-Zinzel,  c""  de  Sturzelbronn ,  ferme  fondée  par 
les  moines  de  Sturzelbronn.  —  Censé  de  Altzinael, 
1  7.^)5  (ail.  de  Bilche,  f°  i  54  ).  —  La  scierie  détruite 
de  Vieille-Zinzel,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  4i5). 

—  La  Vieille-Zeiizel ,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Alt- 
Zinzel  {carie  ÉL-maj.). —  Altzinjrel,  i85'i  (tabl.des 
dis!.). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


A1.V1,  ancien  m'°  sur  la  Fensch,  près  de  Fonloy.  — 
Molendimtm  de  Alwy,  1  200  (cari.  Vill.  397). 

Alzette  (L')  ou  Ruisseau  de  ViLLEnuPT.  —  Coule  sur 
le  terril,  de  la  c"  d'Audun-le-Ticlic. 

Alïette  (Ruisseau  de  la  Petite-). —  Coulesurle  Icrrit. 
.  de  la  c°*  de  Russangc. 

ALzrnG,  c°°  de  Bouzonville.  —  Anaelnigen,  Axselmgen, 
i59'4  (dén.  Th.  Alix).  —  Atlzing,  Alsing ,  xni' s° 
(lerr.  abb.  Boui.).  —  AUingen,  i6;i3  (ch.  abb. 
Bouz.  s.  l'an.).  —  Alztngen,  iviii*  s'  (terr.du  ban). 

—  AUittff,  lïiii*  s'(pouillé  de  M. ).  —  Atjr^ing  (carie 
Oass.  ). 

Villajje  dépendant  de  la  seigneurie  de  Bérus 
(i683,  dénorob.  sa  nov.).  Il  neformail  avec  Elich 
qu'une  communaulé  el  clail  annexe  de  la  paroisse 
de  Vaudrecbing. 

Aulrefois  Lorraine, baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fil  partrc  du  c°"  de  Bouzonville  dfe  sa 
création  en  1790.  —  Commune  au  commencement 
du  siècle,  AIzing avec  Elich  son  annexe  fut  uni  par 
décret  du  3o  mars  181  a  4  celle  de  Vaudrerbing; 
mais  une  ordonnance  du  la  janvier  i833  rétablit 
celte  mairie.  —  A  pour  annexes  Elich  et  les  mou- 
lins d'Elich  et  d' AIzing. 

AuiNG  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  sur  les  bans  de 
Spicberen  et  d'AIsling,  traverse  ces  commîmes  ainsi 
que  celles  de  Zinzing  et  de  Grosbiiedersiroffsur  une 
longueur  de  1  k.iloinètre  et  se  jette  dans  la  Sarre. 

AiiA^'DiLLiEn,  vill.  ruiné  qui  était  situé  entre  Pouilly 
et  Fleury  et  qui  appartenait  à  l'abbaye  Saint-Clé- 
ment de  Melz  (abb.  Saint-Clément,  s.  l'an  171''). 

AiiASTiLLEns,  1"  c°°  de  Melz.  —  Amanvileir,  1178 
(abb.  Sainl-Vinc.  bulle  d'Alex.  III).  —  Atmanviller, 
1 181  {ibid.  ch.  de  Bertr.  év.  de  M.).  —  Amanvilœ, 
1 199  (ibid.  bulle  du  pape  Ccleslin  III).  —  Amen- 
viller,  iig'i  (ibid.  basse  Amanv.).  —  Amanrileiv, 
H19  (ibid.).  — /lm.i»iOT7/eir,  iSga  (chap.  cath.  s. 
l'an.).  — Amennlley,  xt'  s*  (chron.  Pb.  deVign.). 

—  Amainviller,  xïi*  s'  (abb.  Saint-Vinc.  liasse 
.\manv.).  —  Almenviller,  1 5 1 7  (  P.  Fer.  obs.  séc.  t.  H , 
p.  447).  —  Anianviller,  i635  (Journ.  J.  Bancb.). 

—  Ardanville,  xvii'  s' (carte  Tass.).  —  Aumanviller, 
17/ia  (fonds  de  Malte,  décl.  de  biens). — Aman- 
villé,  1 706 (Stem. dép.  M.  ). — En  patois  :  Aumanv'le. 

Ancicnneanneie  de  la  paroisse  de  Cbâtel,  puis  pa- 
roisse de  l'archipr.  de  Rombas  qui  avait  Champenois 
pour  annexe  cl  dépendait  de  l'abb.  Saint-Vincent. 

Aulrefois  Trois -Évêchcs,  baill.  el  coul.  de  Melz. 

—  Fit  partie  en  1790  du  c°°  de  Gravelotte ,  passa  en 
i'an  III  dans  celui  de  Lorry-iez-Metz  et  en  1 809  dans 
le  c°"  actuel.  —  A  pour  annexes  Champenois  et  Mon- 
tigny-la-Grange. 


Anblemost,  h.  c"  de  Moiiavillc. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  haute  justice  mouvant  du 
roi  de  France  à  cause  de  la  pré\6té  de  liriey  (iC8a  , 
dénomb.  16  mars).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Mouaville  (dioc.  de  Verdun). 

Aulrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coût,  de  Sainl- 
Mibiel. 
AsELASGE,  h.  c"'  de  Hauconcourt.  —  Ameleni^e,  i/io'4 
(list.  des  vill.).  — llainelange ,  1 453  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  sup.  p.  83).  —  Amilange,  xvii''8''(carleBeaul.). 
— Amtaui;e,  jCio  (Fab.  terril,  met.).  —  Aumel- 
lani;e,  ifiiH  (Joum.  J.  Bauch.). 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  cl  roui,  de  Melz. 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Hauconcourt. 
Amnétille,  h.  c°'  de  Gandrange,  à  droite  de  l'Oine. 

—  Atnerelli  villa,  1070  (fond,  de  Saint-Thiéb.  1). 
Cal.  m,  pr.  ixTii). —  AmiTcvilla,  laSC^abb.  Just. 
bist.  de  M.  t.  m,  pr.  p.  191  ).  —  Amelenille,  ia6/i 
(fondsde  Malte,  inv.  l..x). — Ammiivillc,  l'dfii  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  III,  934).  —  AmenivUle,  i3G9 
(fondsde  Malle, inv.  I.  x). —  AmenivUle,  Amenéville. 
i4o4  (list.  des  vill.).  —  Annevilla ,  Armovilla ,  Amne- 
viUa,  1.544  (pouillé  de  M.).  —  Amneviller,  1G80 
(arch.  départ,  dénomb.).  —  Hamevlller,  1760  (leur. 
abb.  Just.).  —  Ameticeille  ou  Ménev^lle,  i779(Dnr. 
Lorr.).  —  Amneville  ou  Méneville  (dict.  Viv.). —  En 
patois  :  Aumnevelle. 

Fief  mouvant  du  duché  de  Bar  el  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse  (i()79,  dénomb. 
39  nov.).  —  Paroisse  de  l'archipr.  de  Rombas;  Gan- 
drange en  dépendait  pendant  C  mois  de  l'année  et 
de  la  paroisse  de  Vilry  pendant  les  0  autres  mois. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  liriey,  tout,  de  Sainl- 

Mihiel.  —  Fil  partie  en  1 790  du  canton  de  Florange 

(distr.  de  Tbionville)  el  passa  en  1802  dans  le  f°" 

de  Tbionville. 

AiiPAcii,  m'°,  c"  de  Longeville-lez-Saint-Avold. — 

Ampach  ou  Hambach  (dict.  Viv.). 
AscEBViiLE,  c"  de  Pange,  sur  la  Nied  française.  — 
Ancervilteirs ,  i390  (chap.  cath.  s.  l'an.).  —  Ansei- 
ville,  1390  (cari.  Vill.  t.  Il,  PCS  v°).  —  An.ire- 
ville,  1476  (cari.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  19). —  An- 
cerville-sur-Nied,  i485  (ibid.  t.  VIII,  p.  7).  — 
Ensserville,  lôoo  (Jonrn.  J.  Aubr.).  —  Ansvillers, 
Ancerviller,  Ancervilla,  AmetiUer,  i544  (pouillé 
de  M.).  — Eticerville,  1687  (Journ.  V.  Buffet). — 
Ancervil,  i63i  (Journ.  D.  Floret).  —  En  palois  : 
Ansi-evelle. 

Fief  mouvant  de  toute  ancienneté  de  l'évèché  de 
Melz,  dépendant  de  la  seigneurie  du  Ban -Saint- 
Pierre  (1681,  dénomb.  «juillet).  —  Ancienne 
forteresse  féodale  dont  il  subsiste  des  restes  considé- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


rablea.  —  Paroisse  de  i'archiprêtré  de  Varize  qui 
avait  Lemud  pour  annexe. 

Autrefois  Trois- Evêchés,  baiil.  de  Vie,  coût,  de 
fév.  —  Fui,  en  1790,  le  chef-lieu  d'un  des  huit 
cantons  du  distr.  de  Morhanjjo;  passa,  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m,  dans  le  canton  de  Rémilly,  et 
en  1803  dans  celui  de  Pange.  —  A  pour  annexes 
la  ferme  d'Otry  et  le  moulin. 

Ancien-Moi'Lik,  f.  c"  de  Monterhausen. 

Ancillo.v  ,  f.  c"*  d'Augny,  plus  ordinairement  appelée 
Château-Bas. 

Aiscï-LEZ-SoLGNE,  h.  c'"de  Soigne.  —  Anceiacum,  87.5 
(abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.).  —  Anceiw, 
1 189  {ibid.  bulle  du  pape  Inn.  II,  AA.  a).  —  An- 
suil-<h-Uiz-Soi^is ,  \kol\  (liste  des  vill.). — Ancey 
delez  Soigne,  xv'  s'  (chron.  Mes.). 

Siège  d'un  (ief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  l'Vance  et  de'p.  de  la 
seign""  de  Landonvillcrs  {1681,  dénomb.  17  sept.). 

—  Efait  annexe  de  la  paroisse  de  Soigne. 
Autrefois  Trois -Evêchés,  baill.  de  Metz,  coût,  de 

Saint-Mihiel. —  Commune  après  1790,  Ancy  fut 
réuni  par  décret  du  20  février  1810  à  celle  de 
Soigne. 
Ascv-siir.-MoSELLE,  c°°  de  Gorze.  —  Anceyiim,  ii4o 
(abb.  Saint-Vinc.  donal.  liasse  Chat.  Saint-Germ.). 
— Ancei,  1178  (abb.  Saint-Vinc.  c.  5,  bulledu  pape 
Alex.  III).  —  Ancheium,  1181  [ibid.  ch.  de  Ber- 
tram,  év.  de  M.).  —  Anceyhim ,  1 1  Ç)'j  (ibid.  bulledu 
pape  Célest.  III).  —  Acet/,  1199  (ibid.  lia.sse  Ancy). 

—  Ancen,  1201  (ch.  abb.  Saint-Clém.  s.  l'an.). — 
Aincy,  Ency,  xv"  s"  (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  La 
Malaidci-ie  d' Ancey,  liibi  (P.  Ferry,  obs.  séc.  II, 
f°i9i  r°). — Ancey,  ilioU  (liste  des  vill.).  —  Ansy- 
ttis-Muzelle ,  iliti'ô  (sauf-cond.  hist.  de  M.  pp.  V, 
/126).  —  Ancey,  i54o.  —  Anceyiim,  Ancey,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Le  ban  de  ChastelàAncey,  i5à5 
(chron.  J.  Le  Goul.). 

Ancien  domaine  du  temporel  de  l'évéché;  faisait 
partie  des  quatre  mairies  du  Val-de-MeIz.  —  Le  ban- 
li.'f  Saint -Paul-d'Aucy,  propriété  du  chap.  de  la 
cath.  de  Metz,  mouvait  du  roi  de  France  et  était  le 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1 08 1, 
dénombr.  2  janv.).  —  Paroisse  de  l'arcbipr.  du  Val- 
de-Melz  qui  dépendait  de  l'abb.  Saint-Vincent  de 
Metz  et  avait  pour  annexes  Rongueville,  le  Chêne, 
Dornot  et  la  Folie. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill. seigneurialde  Vie, 
coût,  de  l'évéché.  —  Fit  partie  du  c°°de  Gorze  dès  sa 
création  en  1790. — A  pour  annexes  le  Chêne,  Narien 
ol  Rongueville. 
AsDERNï,  r,°"d'Audun-le-Roman. — Andrenei,  1383     j 


(terr.  de  Saint-Pierr',  f  ihh  v°).  —  Andreney 
1/118  (ibid.  r  97  r").  —  Andreny,  1/189  (Chan. 
rég.  liasse  Anderny).  —  Andei-nay,  iliç)^  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  111,  26.5).  —  Anderncy,  1676  (abb. 
Vill.  R.  9).  —  Andremy,  xvii'  s°  (carte  Tass.).  — 
Andei-ni,  i6a8  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  T  11  r"). 

—  Andeniye,  ifi8a  (dénomb.  19  juillet),  —  En 
patois  :  Andrcni. 

Fief  lorrain  dép.  de  la  prévôté  de  Briey,  compre- 
nant la  maison  forte,  la  haute  justice,  etc.  (dénomb. 
de  i5aa,  inv.  de  Lorr.  III,  p.  370).  —  Siège  d'un 
fief  et  d'une  justice  haute ,  moyenne  et  basse  (17/19, 
deMail.).  —  Paroissedu  dioc.  de  Trêves,  arcbipr.de 
Bazeilles. 

Autrefois  Bnrrois,  baill.  de  Briey,  coût,  do  Saint- 
Mihiel.  ~  Fit  partie  en  1790  du  c""  do  Xivry-le- 
Franc;  passa,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Circourt,  et  on  1802  dans  celui  d'Audun- 
le-Roman. 

As-der-Stbasse,  maisons  isolées,  c°°  de  Bserenthal. 

Akdbeheim,  anc.  m'°,  sur  le  ban  de  Munsthal  (1681. 
dénomb.  22  déc). 

ANECKEnsMLHL,  EiderhemuermCbl  ou  Paleimûhl,  censé, 
c""  de  Souclit. 

Angevilleks,  c""  de  Catlenom.  — •  Anshcresvilla ,  926 
(cart.  moy.  Rhin,  p.  229).  —  Anlweiter,  975  (ihid. 
cciï).  —  Ansieviller,  1286  (abb.  Just.  hist.  do  M. 
III,  pr.  190). —  AnxiviUers,\'il\^  (cart.  Vill.  t.  Il, 
f  i58).  — -i4««ii7faV,  i38o  (abb.  Vill.  P  .5).  — 
Anenviltei;  i5/i/i  (pouillé  de  M.).  —  Answeiler, 
157a  (dioc.  Luxemb.  Berth.  VIII,  /io).  —  Attge- 
ville,  xvii'  s*  (carte  Tass.).  —  Answeiller,  i6o() 
(pouillé  de  M.). —  Angeviller,  i(i98  (terr.du  ban). 

—  En  allemand  :  An«iveihr. 

Siège  d'un  fief,  d'une  justice  et  d'une  métairie 
franche  mouvant  du  roi  de  France  à  cause  de  sa  pré- 
vôté de  Thionville  (1708,  dénomb.  août).  —  Pa- 
roisse de  l'archipr.  de  Thionville,  dép.  du  chap.  de 
la  calh.  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evêcliés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flo- 
range,  puis,  sous  l'organisation  de  l'an  jii ,  de  celui 
d'OEutrange,  et  en  1802,  de  celui  de  Cattenom. 
AxoDX,  c°°  do  liriey.  —  Aunoii,  xv"  siècle  (chron.  J. 
Huss.).  —  Atnowe  devant  Briey,  1/137  (chron.  doy. 
de  Saint-Thiébaul).  —  Anoaie,  i/i8g  (Journ.  J. 
Aubr.).  —  Anoult,  Anoul,  i5i9  (Chan.  rég.  ccn- 
sier,p.8  et  87).  —  Anou,  xvii'  siècle  (Lolh.sept.). 

—  Anoidd,  11)69-1670  (arch.  départ.  E.   aai). 

—  Anoud,  Anoiilx,  1689  (dom.  Barr.  t.  letll). 

—  Aunoux,  1766(0.  Cal.not.  Lorr.).  —  En  patois: 
Auttoti. 


8 


DÉPARTExMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Siège  d'une  justice  haute,  moyenne  el  basse  ap- 
partenant au  chap.  de  Trêves  (  1 7  4  9 ,  de  Maiil.  Barr.  ) . 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Mairy. 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Brioy,  coul.  de  Saint- 

Mihiel.  —  Fit  partie  en  1790  du  c°"  de  Norroy- 
le-Sec  et  passa  en  180a  dans  celui  de  Briey.  —  A 
pour  annexes  Mancieultes  et  l'ermitage  de  Sainl- 
Saumont. 

Anoux-Li-GnABOB,  vill.  c""  de  Jouaville.  —  Aunoulx-la- 
Grainge,  i5i4  (cbroo.  Ph.  de  Vign.).  —  Aulnou- 
la-Grange,  i68a  (dénomb.  18  janv.).  —  La 
Granfrc - d' Aulnmix ,  17^9  (de  Mail!.  Barr.  ).  — 
Anoux-la-Grange  ou  Aunoux,  autrefois  Attlnoy-la- 
Grange,  1779  (Dur.  Lorr. ). 

Siège  d'un  fief  el  d'une  justice  liante,  moyenne 
el  basse  mouvant  de  la  cbàtell.  el  baronnie  d'Aprc- 
mont  (168a,  dénomb.  i8  janv.).  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Juuaviile. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel. 

Amillï,  c*°  de  Vigy. —  Antiley,  1297  (fonds  de  Malte, 
iiiv.  liasse  BB.).  —  Antitton,  i/ja/i  (arcb.  départ. 
B.  37).  —  Antillfy,  i435  (chap.  cath.  s.  l'an.).  — 
Antillri,  iU']li  (abb.  Saint-Vincent,  comp.  de  recel.). 

—  AnlelUy,  ligS  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Antely, 
i64i  (Journ.  J.  Bauch.).-- j4nt/n7/t/,  1766  (Stem, 
dép.  M.).  —  En  patois  :  Anc'hi. 

La  vouerie  d'Antiily,  Argancyet  Olgy  formait  une 
seigneurie.  —  Siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  )68t  (dénomb.  3o  dèc).  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  d'Argancy. 

Autrefois  Trois  -  Evéchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  en  1790  du  canton  d'Argancy  (distr. 
de  Metz);  sous  l'organisation  de  l'an  m,  devint  le 
chef-lieu  d'un  des  soixante -cinq  cantons  du  dépar- 
tement, lequel  comprenait  les  communes  de  :  An- 
liily-ct-Buy,  Argancy-et-Olgy,  Chailly-et-Champion , 
Charly-et-Paouiliy ,  Ennery-et-Mancourt,  Failly, 
Flèvy-et-Chelaincourt,  Malroy,  Méchy,  Rugy,  Ru- 
pigny  et  Trémery;  passa  en  180  a  dans  le  canton  de 
Vigy.  —  A  pour  annexe  Buy. 

AiuiLLï  (Rdisseau  d').  —  Prend  sa  source  sur  le  ban 
de  Méchy,  commune  de  Sanry,  traverse  ce  village, 
Antiily,  Rugy,  commune  d'Argancy,  sur  une  lon- 
gueui"  de  5  kilomètres  56o  mètres,  et  se  jette  dans 
la  Moselle. 

AszKLisG ,  c°°  de  Bouzonville ,  sur  la  Nied. —  Anzedinges , 
1373  (abb.  Vill.  cari.  t.  I,  N.  1).  —  Anseldingen , 
Anselningen,  lôç^lt  (dén.  Th.  Ahx).  —  Atisetingen, 
i6o4  (abb.  Bouz.  échange,  s.  Tan.).  —  Lingen, 
1680  (arcb.  départ,  dénomb.  s.  l'an.).  —  Anse- 
ling  {carie  Cass.).  — En  allemand  :  Anselingen. 


Fief  lorrain,  sous  la  prévôté  deSierck  (dén.  Tb, 
Alix).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Freistrofl'. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul.  de 

Lorraine.  —  Fil  partie  du  canton  de  Bouzonville 

dès  sa  création  en  1790.  —  A  Edhng  pour  annexe. 

A^ZELiNG  (Rbisseau  d'). —  Coulo  sur  lo  terril,  delà 

c"  d'Anzeling  el  se  jette  dans  la  Nied. 
A01HY,  h.  c"'  de  Villere-Sloncourt.  —  Aiiry  ou  Awerry, 
au  ban  Saint- Pierremont,  iltlit)  (P.  Ferr.  obs.  sèc. 
t.  II,  p.  .565).  —  Aury,  i565  (fonds de  Malle,  inv. 
liasse  FF.).  —  Abris,  lïyja  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
VI,  lao).  — /l(6n(c/.,  1594  (dén.  Tb.  Alix).  — 
Avrich  ou  Ongei'ange ,  i63i  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
VI,6i).  — /lu)v,iG8i  (dénomb.  8  juin.).  — Ofc-j, 
1 70  j  (  fonds  de  Malte ,  dèclar.  de  biens  ).  —  Avrich , 
1718  (ord.  de  Lorr.  l.  Il,  p.  174).  —  Aotiry  alias 
Ongerange,  i756(Slem.  dép.  M.). —  Aury,  1756 
(carte  Vaug.).  —  Ury  ou  Oury,  175O  (D.  Cal.  Not. 
Lorr.).  —  Oury,  1781  (fonds  do  Malle,  dèclar.  de 
biens).  — Aevi-y  (carte  Cass.).  —  Aoury  ouAwry  et 
Saint-Pierre,  tSsh  (tabl.  Par.). —  En  patois  :  Ouri. 

Un  des  villages  du  Ban-Saint- Pierre.  —  Était 
annexe  de  la  paroisse  de  ce  nom. 

Autrefois  Trois-Évécbés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

Commune  après  1790,  Aoury  et  Villers-Sloii- 
rxiurl,  son  annexe,  furent  réunis  en  1813  a  celle  de 
Cbanville;  mais  une  ordonnance  du  13  janvier  i833 
sépara Clianville,  érigé  en  mairie,  et  donna  Villers- 
Sloucourt  pour  chef-lieu  à  l'ancienne  commune. 
Apach,  c"  de  Sferck.  —  Aspack,  tigC  (abb.  Sturz. 
ch.confirin.).  —  Appach,  xvii'  siècle  (dom.  Lorr.). 

—  Opach,   168a  (dénomb.  iG  oct.).  —  Aspach , 
i75G'(Stem.  dép.  M.). 

Dépendait  de  la  paroisse  de  Perl  et  du  chap.  de 
la  cath.  de  Trêves. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  prévôté  de'Sierck,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  dès  1790,  du  canton  de 
Sierck.  —  Commune  au  commencement  du  siècle, 
Apach  fut  uni  par  un  décret  du  3o  mars  181  a  à 
celle  de  Kirsch -lez -Sierck;  mais  une  ordonnance 
du  13  janvier  i833  a  séparé  de  nouveau  les  deux 
communes. 
Apach  (Ruisseau  d').  —  Coule  sur  le  terril.  d'Apach. 

—  lUvus  Aspach ,  11 96  (abb.  Sturz.  ch.conf.  I).  Cal. 

■  VI,   23  ,  LXVIl). 

Abbre-Veiit  (L'),  guinguette,  c"'  de  Sarreguemiues. 

Abgancï,  c°°  de  Vigy,  sur  la  Moselle.  —  Archancia- 
cum,  1210  (chron.  met.  D.  Cal.  I.  pr.  lxxïiu).  — 
Arkancey,  I2a4  (abb.  Vill.  H.  i5).  —  Arcancey, 
i3o7  (arcb.  h.  de  V.  appel  au  Saint-Siège).  — 
Ercancey,  1873  (chap.  cath.  s.  l'an.).  —  Ercansey, 
XV*  s'  (chron.   PrailL  el  Ph.  de  Vign.).  —  Ar- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


chnncpy,x\'  siècle  (chron.  Jac.  Huss.)  —  Erquancey, 
lio't  (liste  di's  vill.).  —  Arcanccy-stir-Mozelk ,  Av- 
chancey,  i435  (chap.  calli.  s.  l'an.).  —  Archan- 
ceyum,  Arcancy,  Arrancy,  1 544  (pouillé  de  M.). — 
Argmisy,  iC33  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Argansi, 
1 636  (  ibid.  ).  —  Algancy,  1 7  56  (  D.  Cal.  not.  Lorr.) . 

—  En  patois  :  Ercanci. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant 
au  cliapitre  de  la  catli.  de  Metz  (1681,  dénomb. 
9  janv.).  —  Paroisse  do  l'arcbipr.  de  Noisseville 
qui  avait  pour  annexes  Antilly,  Buy  et  Oljjy  et 
dépendait  d'abord  de  l'év.  de  Metz,  puis  du  chap. 
de  ia  cathédrale. 

Autrefois  Trois  -  Evêchés ,  baill.  et  coût,  do  Metz. 

—  Forma  toujours  avec  Olgy  une  communauté.  — 
Fut  érigé  en  chef-lieu  d'un  des  douze  cantons  du 
district  de  Metz,  en  1790;  passa  ,  lors  de  l'organi- 
sation de  l'an  m,  dans  celui  d' Antilly  et,  en  i8oa, 
dans  celui  de  Vigy.  —  A  pour  annexes  Rugy,  Olgy, 
le  moulin  et  le  bac  d'Olgy. 

AnGA^CT  (RcissEJD  d').  —  Prend  sa  source  au  bois  do 
Faiily,  traverse  les  communes  d'Argancy  et  de  Charly 
sur  une  longueur  de  l>  kilomètres  et  se  jette  dans 
la  Moselle. 

Arlon,  chef-lieu  du  Luxembourg  belge. 

Siège  d'un  doyenné  de  l'arcbidiaconé  de  Lon- 
guyon,  dont  dépendaient  Longwy,  Herserange  et 
Villers-la-Monlagne,  communes  du  département  de 
la  Mosi  lie. 

Arnet,  m'",  c"*  d'Erching. 

AnnsBEBG,  m°°  forestière,  c°'  d'Eguelshardt. 

Arssberg  (Le  Grand-),  c"  de  Bcerenthal.  —  Ruines 
d'un  château  féodal  du  xii'  s'.  —  Arnsperg,  i332 
(Herzog,  Edels.  chron.  VI,  210). 

Désigné  par  la  carte  de  l'État-major  (f  54)  sous 
la  mention  de  chùleau  ruiné. 

Arraincourt,  c°°  de  Faulquemont,  près  de  la  Botte.  — 
Harencurlis,  933  ;  Hareincourt ,  977  (abb.  Saint- 
Pierre,  ch.  de  conf.  des  emp.  Othon).  —  Oime- 
strojf,  i46o  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  20). —  Arain- 
court,  1 544  (pouillé  de  M.).  —  Areincourt,  xïii°  s* 
(episc.  met.  temp.).  —  Ilennestrojf,  1681  (dén.  abb. 
Long.).  —  Atracoiirt,  1770  (pouillé  deM.).  —  En 
patois  :  Harainco. — En  allemand:  ylnnesfro^. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Lcsse. 
Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  seigneurial  de 
Vie,  coût,  de  l'év.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton 
de  Thicourt,  puis  pas.sa,  lors  de  l'organisation  de 
l'an  III ,  dans  celui  de  Herny  et,  en  180a,  dans  celui 
de  Faulquemont. . —  A  pour  annexes  le  moulin  de 
Bouhgny,  le  moulin  Neuf  et  le  moulin  de  Bésemille. 

Moselle. 


Arbet,  m'°sur  la  Crune,  c"'de  Boismont. 

,4RRIA^CE,  c°"de  Faulquemont. — Argenza,  1 180  (abb. 
Longev.  conf.  des  biens).  ^  Ayriance,  1276  (P. 
Ferry,  obs.  sec.  I,  P  258).  —  Orrions,  i56i  (abb. 
Saint-Pierre,  acte  d'éch.).  —  En  patois  :  Airimice. 
—  En  allemand  :  Argensgen. 

Fief  lorrain  acquis  en  i457  par  le  chap.  de  la 
cath.  de  Metz  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  89). 

Annexe,  jusqu'en  1 753 ,  do  la  paroisse  de  Herny 
et  érigé  en  paroisse  de  l'arcbipr.  de  Haboudange, 
à  la  collation  du  chap.  de  la  cath.  de  Metz. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Thicourt  en 
1790,  de  celui  de  Herny  en  l'an  m  cl  du  canton 
de  Faulquemont  en  1802. 

Abbï,  c°°de  Gorze.  —  Areis,  i  j3o  (abb.  Saint-Symph. 
ch.  Etienne  de  Bar). — Areium,  1 1  Sg  (ch.  abb.  Saint- 
Arn.  s.  l'an.).  —  Arium,  1192  (ibid.).  —  Areies, 
Arey,  Areis,  I2i4  (pouillé  de  M.portef.). — Aurcy, 
i36o(ch.  abb. Saint- Arn.  s.l'an.). —  Arrey-sus-Me~ 
zelle,  i385  (inv.  des  tit.de  Lorr.  II,  147).  —  Arey, 
i42i  (arch.  h.  de  V.  AA,  27,  traité  de  paix). — 
Airy,  i424  {ibid.  AA,  i4,  lettre  du  prévôt  de  Pie- 
ny).  —  Aircy,  ligo  (Joilrn.  J.  Aubr.). — Ary,i^)li!i 
(pouillé  de  M.).  —  Airee,  1594  (dén.  Th.  Alix). — 
Atrig,  xvii'  s'  (Fabert,  lerrit.  met.).  —  Airaye, 
1691  (abb.  Saint-Symph.  liasse  Arry).  —  ^'"''yg 
(carte  Cass.). 

Fief  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse, 
mouvant  du  marquisat  de  Pont-à-Mousson,  Les  bans 
Saint-Pierre  et  Biirlomay,  enclavés  dans  le  ban 
d'Arry,  relevaient  du  comté  d'Apremonl  (i683, 
dénomb.  3  juillet).  11  y  avait  encore  à  Arry  une  jus- 
tice lorraine  dépendant  de  la  seigneurie  de  Mardi- 
gny(  1681, dénomb.  12  déc). —  Au  xii"  siècle,  Ariv 
possédait  une  chapelle  annexe  de  MarieuUes,  qui  fut 
érigée  plus  tard  en  paroisse  de  l'archiprétré  de 
Mousson  à  la  nomination  de  l'abbé  de  Saint-Arnould 
de  Metz. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Pont-à-Mousson , 
coût,  de  Saint-AIibiel.  —  Fit  partie  en  1790  du 
canton  de  Corny,  en  l'an  m  de  celui  d'Augny  et 
en  1802  de  celui  de  Gorze. —  A  pour  annexes  Voi- 
sage  et  la  Lobe. 

Ars-Laqueneiï,  c°°  de  Pange.  —  Ars,  iia8  (chap. 
cath.  s.  l'an.).  —  Arcus  juxta  Columbiers ,  1807 
(arch.  h.  de  V.  AA,  37,  appel  au  Saint-Siège).  — 
Ars  de  leis  Boumy,  1857  (P.  Ferry,  obs.  séc).  — 
Airs  de  leiz  Coulembey,  i4o4  (liste  des  vill.).  —  De 
Arcubus  vtdgo  Ars  lez  Quenexy,  i444  (pouillé  de 
M.  Portef.).  —  Airs  lai  Quenexey,  1487  (Journ.  J. 
Aubr.).  — Ars  des  Genetaires,  xv'  s"   (chron.  Jac. 


10 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Hu9.)  —  Ain  la  Quenexey,  i5i8  (chron.  Ph.de 
Vign.).  —  De Arcubus prope Coliimbey,  i5i4  (pouillé 
de  M.).  —  Art  les  Cuttexy  (carie  Cassini).  —  En 
patois  :  A  lai  Qitenchi. 

Etait  siège  d'une  seigneurie,  liante,  moyenne  et 
basse  justice.  —  Paroisse  de  i'archipr.  de  Noisseville 
(]ui  avait  pour  annexes  Aubigny,  Ciiany ,  la  Grange- 
aux-Bols,  Jury,  Marcilly  et  Mercy-lc-Haut,  et  (|iii 
dépcndiiit  du  chap.  de  la  calhédrale  de  Meiz. 

Autrefois  Trois-Evcciiés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fut,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m,  chef-lieu 
d'une  des  6.5  rauiiicipalilcs  cantonales  du  dép', 
laquelle  comprenait  :  Ars-Laquenexy,  Colligny, 
Colombey,  Courcelles-sur-Nied,  Flanvillc,  Fronti- 
gny.  Jury,  Laquencxy,  Maizery,  Marsilly,  Mercy-le- 
Haul,  Mont,  Monloy,  Ogy,  Pange,  Pontà-Chaussy, 
Puche,  Retonféy,  Saint-Aguan,  Silly-sur-Nied  et 
Villers-Laquenexy.  —  Fit  partie,  en  i8oa,  dii  c°° 
de  Pange.  —  A  pour  annexe  la  ferme  de  Chany-la- 
Horgne. 

Ans-sun-MosBLLE ,  c""  de  Gorie.  —  Villa  Arx  inpagu  et 
comitalti  Meteiue,  881  (ch.  don.  abb.  Saint-Arn.). — 
Arcus  in  pago  Motellensi,  in  comilatu  Scarponenae, 
889  (abb.  Saint-Arn.  8.  l'an.).  —  Arc$  in  comilalu 
Melensi  vel  Scarponemi,  89a  (abb.  Saint-Arn.  T. 
c.  3,  ch.  de  l'emp.  Arn.).  —  Arx,  893  (abb.  Saint- 
Arn.  s.  l'an.).  —  Arcx,  969  {ibid.).  —  /Ir»,  979 
(abb.  Saintc-Gloss.  ch.  Th.  év.  de  Metz).  —  Arte, 
1049  (conf.  d'Ars  H.  L.  pr.  IV,  443).  —  Ain, 
i3o8;  Airt'tur-Mozelle ,  i36o  (chap.calh.  s.l'an.). 

—  Aen,  'lioi  (ibid.).  —  Am,  iv*  s'  (chron.  de 
Ph.de  Vign.).  — La  ville  d' An-sur-Moielle ,  la  ville 
rf'^r,  i4oi  (H.  B.p.  5a3). — Aer»,  lioi  (chap.calh. 
s.  l'an).  —  Airs-sus-Muzelle ,  l'iog  (arcli.  h.  de  V. 
actededonat.). —  Arh ,  i4i3  (iiiii.  AA,  iC,  trallé 
de  paix). —  Ars-sur-Muzelle ,  i43o(cart.év.  deMetz, 
ni,  189).  — Aix,  Aix-sut-Moêelle ,  i434  (chron. 
doyen  de  Saint-Thi(5b.).  —  Ais,  Ait-sus-Moielle , 
1 44o  (ibid.).  —  De  Arcubus  supra  Mosellam,  1 544, 
(pouillé  de  M.).—  Arth,  1594  (dén.  Th.  .Alix).  — 
Az-sur-Moselle ,  xvirs*(Lolh.  sept.).  —  Arches-tur- 
Moselle  au  Vnl  de  Metz ,  xvm'  s'  (  D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Une  des  quatre  mairies  du  Val  de  Metz,  dépen- 
dant du  domaine  temporel  de  l'évéque  de  Metz.  — 
L'abb.  Sainte-Glossinde  était,  en  1681,  seigneur 
justicier  haut,  moyen  et  bas  à  Ara -sur- Moselle 
pour  le  ban  Sainte-Glossinde,  elle  chapitre  de  la 
cathédrale  deMetz  pour  le  ban  Saint-Paul  (i68i, 
abb.  Sainte-Gloss.  liasse  xx,  6,  et  arch.  départ. 
B  73 ,  dénomb.  3  janvier  ).  —  Paroisse  de  I'archipr. 
du  Val  de  Metz,  qui  avait  pour  annexe  la  censé  de 
Mance  et  dépendait  de  l'abbaye  Sainte-Glossinde. 


Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  seigneurial  de  Vie, 
coul.  de  l'évèché.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton 
de  Moulins,  en  l'an  m  de  celui  de  Rozérieulles  et 
en  i8oa  de  celui  de  Gorze.  —  A  ])our  annexes  les 
moulins  de  Mance,  les  usines  de  Saint-Paul  et  Saint- 
Benoit-le-lirûlé,  la  Noue,  le  Foulon  et  Marival,  an- 
ciennes papeteries. 
AsPELT,  ruisseau.  —  Voy.  GA^DREl<  (Ruisseau  ue). 
Aspicu  ou  Daspicu,  f.  et  m'",  c"'  de  Florange.  —  Voy. 

Daspicii. 
Ateliehs  (Les),  c°*  de  Montigny-lez-Metz. —  Ateliers 

de  consiruction  du  chemin  de  fer  de  l'Est. 
Ateliebs  (Les),  usines,  c°°  de  Saint- Avold.  —  Dépôt 
de  charbon  (carte  Ét.-maj,).  —  Magasin  de  houille,> 
Dupont,  i854  (tabl.  des  dislances). 
Aube,  c°°  de  Pange.  —  Aubes,  i3a4  (arch.  h.  de  V. 
\k,  i3,  quitt.).  —  Auve,  i4o8  (fonds  de  Malte, 
inv.  liasse  Z).  —  AWe,  i4ai  (cart.  év.  de  M.  t.  1, 
p.  17.5).  —  Albes,  i4a9  (arch.  h.  de  V.  AA,  a3, 
.lelt,  de  défi).   —  Aube-en-Sulnoy,  Abe-en-Sulumi , 
ilf]i  [ibid.  ban  de  Iréf.  Célesl.).  —  Aube-en-Sal- 
Hoit,  iligt   (ibitl.).  —  Alba,Alben,  i544  (pouillé 
de  M.).  —  Alub,  xTii"  s'  (carte  Tass.). 

Fief  mouvant  du  roi  de  France  et  siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse,  avec  signe  patibulaire 
à  quatre  piliers  (1O81 ,  dénomb.  a  janvier). 

.\nnexe  de  la  paroisse  de  Bcux,  Aube  fut  érigée 
le  a4  .septembre  1763  en  paroisse  de  l'archiprèlré 
de  Varize,  avec  Bassc-Beux  pour  annexe.  —  Celte 
paroisse  dépendait  du  chapitre  de  la  catiiédrale  de 
Metz. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  en  partie  baill.  de  Metz 
et  liaili.  .seigneurial  de  Vie,  coût,  de  Metz  et  de 
l'évèché.  —  Fil  partie  en  1790  du  canton  d'Ancer- 
ville,  en  l'an  m  de  celui  de  Itémilly  et  en  i8oa  de 
celui  de  Pange.  —  A  pour  annexes  la  Coui--d"Aubc 
(ferme)  et  le  Moulin. 
Aube  (Le  piiieubé  d'),  de  l'ordre  de  Cîteaux.  —  Piio- 
ratui  Ilealœ  Miiriœ  de  Alba,  xiii'  siècle  (chaj).  calli. 
s.  l'an.  laoi). —  Notre-Dame  d' Aube ,  i5i0  (lus. 
de  Senones,  f  50). 

Ce  prieuré  fut  réuni  à  la  niense  du  chapitre  de 
la  calhédrale  de  Metz, 

Le  prieuré  est  transformé  en  ferme.  L'église,  du 
xiT  siècle,  est  devenue  l'église  paroissiale  d'Aube. 
Aube  (Ruissead  d').  —  Prend  sa  source  dans  l'étang 
d'Aube,  traverse  les  communes  d'Aube  et  de  Sanry- 
sur-Nied  sur  une  longueur  de  7  kilom.  et  se  jette 
dans  la  ISied  française. 
AuBEcouRT,  h.  c"'  de  Rémilly,  sur  la  Nied  française.  — 
Aulbecourt,  i564  (abb.  Saint-Vincent,  liasse  Coiir- 
celles).  —  Aubecourt,  i63i  (Journ.  D.  Floret). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


H 


—  Aubecourl-la-Gvande ,   i685   (dénomb.  du  3i 
AW .).—  Auhcourt ,  1770  (poiiillé  de  M.). —  Uebé- 

conrt  (carie  Cass. ).  —  En  patois  :  Aubco. 

Sioge  d'une  seifjncuric,  haute,  moyenne  et  basse 
justice.  —  Celait  une  annexe  de  la  paroisse  de 
Hernj. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  en  partie  baill.  de  Metz 
et  bain,  .seigneurial  de  Vie,  coût,  de  Metz  et  de 
l'év.  —  Fit  partie  du  canton  d'Ancerville  en  1790, 
de  celui  de  Rémilly  sous  l'organisation  de  l'an  m  , 
et  passa  en  1802  dans  celui  de  Pange.  —  Commune 
jusqu'en  1 8 1 3 ,  où  il  fut  réuni  à  Rémilly. 
ArBEcouBT,  anc.  f.  —  Annexe  de  la  par.  de  Ham-sous- 

Varsberg,  xvii's*  (pouillé  de  M.). 
AuBiGKY,  chat,  et  f.  c"°  de  Coincy.  —  Olbigny,  xï'  s° 
(censier  Claris.).  —  Aulbingny,  1/13O  (arch.  h.  de 
V.  AA,  23, lett.de  défi). —  Abigney,  l'igS  (Journ. 
.I.Aubr.).  —  Anhigncy,  1577  (abb.  Saint-Vincent, 
dîmes,  liasse  Allroff).  —  En  patois  :  Aub?it. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France  et  siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse(ifi82, dénomb.  4  déc). 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Colombey. 
Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

AiBiGsï  (RcissE.iu  d').  —  Il  prend  .«a  source  dans 
l'étang  d'Aubigny,  traverse  les  communes  de  Coincy, 
Montois,  Vallières  et  Saint-Julien-lez-Metz,  sur  une 
longuenrde  b  kilom. ,  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Acbocé-sur-l'Obke,  c°°  de  Rriey.  —  Banvadut  vhi 
cadil  Amentia  in  Oinam  ,  xii'  s'  (Vird.  com.  lim. 
Rous.  pr.  p.  1 1).  — Auhoivez.,  xv'  s'  (chron.  Praill.). 

—  Abbowey ,  xv*  s°  (abb.  Sainte-Gloss.  liasse  Coin- 
ville).  —  Abouwey,  xï°  s°  (chron.  Jac.  Hus.).  — 
Haboweh,   \hkU    (chron.  doyen  de  Saint-Thiéb.). 

—  Aubiius,  i456  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  Ill, 
253).  —  Abowey,  1/170  (abb.  de  Saint-Picrre- 
mont,  lerr.  p.  286).  —  Abowels,  1  igo  (Journ.  de 
J.  Aubr.).  —  Aubouwey,  i5o3  (abb.  de  S'-Pierr', 
terr.  p.  89).  —  Aubotmey,  i3i3  (ibid.  p.  887). 

—  Aubouez ,  1 5 1 4  (  ibid.  p.  95  ).  —  Aubouwoy,  1 5 1 9 
(chan.  rég.  cens,  v"  p.  68). —  Aubouey,  i583  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  III,  396).  —  Auhoyez  delà  l'eau, 
Anbouye  delà  l'eau,  Auboye ,  xïii*s°(cens.  de  Briey). 

—  Aboué,  xïii's''(carte  do  Beau!.).  —  Abowé,  ifio.J 
(abb.  Sainte-Gloss.  liasse  Coinville).  —  Auboye, 
i6o5  (ibid.).  —  Aubonvey,  Aubouué,  itiia  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  I,  3o3).  —  Abboueij,  161G  (abb. 
Sainte-Gloss.  liasse  Coinville).  —  Auboi/s,  i635 
(Journ.  J.  Bauch.).  —  Aubouy  delà  l'eau,  1661 
arch.  départ.  E  217).  —  Abboué,  i()8i  (abb. 
Sainte-Gloss.  dénomb.  liasse  xx,  6). —  Aubouey 
deçà  l'eau,  1689  (<lom.  Barr.  t.  I).  —  Auboye, 
1770  (pouillé  de  M.). 


Fief  etvouerie  du  duché  de  Lorraine,  sous  la  pré- 
vôté de  Briey  (dénomb.  de  i536  et  suiv.  inv.  de 
T.  de  L.  V,  p.  III,  etc.  etc.).  —  En  1  681 ,  l'abbaye 
Sainte-Glossinde  était  sei,Tneur  justicier  haut, 
moyen  et  bas  à  .\uboué(abb.  Sainte-Gloss.  dénomb. 
liasse  xx,  6).  —  Siège  d'un  fief  et  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse,  dépendant  du  domaine 
royal  (1689,  Doni.  Barr.).  —  L'église  paroissiale 
était  à  Coinville. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Miliiel.  —  Auboué  fit  partie  en  1790  du  canton 
de  Moyeuvre,  en  l'an  m  de  celui  de  Valleroy  et  en 
i8o3  de  celui  de  Briey.  —  A  pour  annexes  Coin- 
ville  et  le  Mouhn. 

AtCHK,  f.  c"d'Orny, 

Adché,  ni'°,  c°'  do  Corny. 

AocHÉ  (RuissEAD  d').  —  Coule  sur  Ic  torrit.  de  Jouy- 
aux-Art hes  et  deCorny  etse  jette  dans  laMoselle. 

AucoîiïiLLE,  f.  c°°  de  Gorze.  —  Hauconville,  xvm'  s' 
(pouillé  de  M.). 

Dépendait  de  la  paroisse  de  Gorze. 

AuDunLE-RoMAN ,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Briey.  —  Villa 
Adtaiilina,  634.  —  Villa  /l(i(onfmno,636(test.diac. 
Grim.cart.  moy.  Rhin). — Awedeux,  i3o4  (abb.  Vill. 
cart.  A,  19).  — -  Atcdeur,  i3o4(abb.  Saint-Pierr', 
terr.  f°  iSa).  — Audèvc- le- Romain,  1681  (inv. 
des  abb.  f'  A).  —  Audun-le-Roman ,  1763  (carte 
Lafosse).  —  Audeue-le-Romain,  1776  (dénomb.  du 
1 6  mars).  —  En  patois  :  Audeu. 

Haute  justice  enclavée  dans  le  baill.  de  Longwy, 
ressortissant  au  présidial  de  Verdun.  —  Paroisse  du 
doyenné  de  Luxembourg  (diocèse  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Verdun. 
—  Fut  en  1790  le  chef-lieu  d'un  des  neuf  cantons 
du  distr.  de  Longwy,  passa ,  lors  de  l'organisation  de 
l'an  m ,  dans  le  canton  d'Aumetz  et  redevint  chef- 
lieu  de  canton  en  1803.  —  Ce  canton  se  composait 
alors,  outre  les  communes  dont  il  se  compose  au- 
jourd'hui, de  Bassompierre ,  Bertrameix,  Boudrezy, 
Bure,  Circourt,  Higny,  Mainville  et  Piennes,  qui 
depuis  ont  été  réunies  à  d'autres  communes  du 
canton,  et  d'Erzdnge,  qui  a  été  détaché  du  can- 
ton de  Thionville,  pour  lui  être  rendu ,  par  la  loi  du 
ao  avril  i854. 

AiDUN-LE-TicHE,  c°°  d'Audun-le-Romau.  —  Audieuu-, 
Audeux-le-Thieux ,  1389  (cart.  de  Vill.  t.  I,  C.  A  , 
1  ). — Adud ,  x\n° s'  (Loth.  sept.). — Audun-la-Tiche, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  allemand:  Teutsch 
Altheim  et  Teutsch  Oth, 

11  y  avait  une  seign""  foncière  sous  la  prév.  de 
Villers-la-Montagne.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Russange  (dioc.  de  Trêves ,  doy.  de  Luxembourg). 


12 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Barrois,  baill.  do  Villers-la-Montague , 
coût,  de  Sainl-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  d'Au- 
metz  lors  de  l'organisation  de  l'an  m  et  passa  en 
i8oa  dans  celui  d'Audun-le-Roman.  —  A  pour 
annexe  la  ferme  do  Hirps. 
AiiDWiLiEB ,  h.  c°'de  Guéblange ,  surl'Albe. —  Otlwiller, 
1.523  (arcii. départ. d(?nonib.  iGniars).  —  Audepillé, 
XTiii's*  (pouillé  de  M.).  —  OltewiUer  (carte  Cass.). 

—  Anveeiler,  Andweiller,  an  x  (arr.  des  cons. ).  — 
Auviller» ,  an  xi  (Colchen ,  stat.  Mos.).  —  Audweiller 
ou  Audwille,  ou  encore  Auviller»  cl  Augvitlera ,  iSaS 
(tab.  Par.).  —  Audeville,  Auvillers ,  Augmllers, 
Audweiler  ou  Augewiltert  (dict.Viv.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  du  Val  de  Guëblangc. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  seigneurial  de  Vie , 
coût,  de  l'év.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarralbe 
depuis  1790.  —  Commune  en  i8oa;  réuni  à  Gué- 
blange  par  décret  du  1"  avril  1811. 
AuGNi,  3*  c°°  de  Mcti.  — Aviniago,  867  (cari.  Gorz. 
lit.  58,  p. 76).  —  Villa  Auniaco,  toao  (abb.  Sainl- 
Sympborien.ch.  év.  Tliéod.).  —  Equiniacam,  io58 
{ibid.ch.  c"  Adalb.).  —  Auwingney,  1907  {ibid. 
cb.  év.  Berl.). —  Avigney,  i3a'i  (cbap.  calli.  s.  l'an.). 

—  Awiiigney,  i3a6  (ibid.).  —  Awegney,  i33i 
(ibid.).  —  (hvigny,  i35o  (arch.  b.  de  V.  AA,  aa, 
quitt.).  —  Awggney,  1876  (cart.  de  la  catb.  de 
}i/[elz).  —  Amg7iey,  i4oo  (cbap.  catb.  s.  l'an.).  — 
Aweigney,  xv' siècle  (cbron.  Pb.  de  Vign.).  —  Oiri- 
gney,  j4o4  (P.  Fer.  obs.  séc.  II,  3ii  v°  liste  des 
impos.).  —  Owegney,  iliok  (ibid.  p.  ^Itli).  — 
Awegny,  liap  (cbron.  doyen  de  Saint-Tbiéb.). — 
Avignei,  i'i55  (cbap.  catb.  s.  l'an.).  —  Owiigney, 
t/i()0  (ibid.).  —  Auwegney,  ili']S  (épitap.  J.  de 
Hanonville).  —  Awingiiey,  1^89  (Journ.  J.  Aubr.). 

—  Ouvigny,  xti*  siècle  (cbron.  Cl.  Phelip.  dans 
D.  Cal.  pr.  V,  p.  cxviij).  —  Auligneyum,  Augneium, 
Ogni,  Atdgny,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Auvigny, 
1570  (cbap.  catb.  s,  l'an.).  —  Avèche,  xïii's'  (carte 
Beaul.).  —  Aungny,  xvii's'  (carte  Tass.).  —  Avi- 
gny,  175c  (D.  Cal.not.  Lorr.). — Augnegny,  1765 
(carte  Vaug.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  mouvant  du  roi  de  France  (1 685,  dénomb. 
16  mars). 

Paroisse  de  l'arcbipr.  du  Val  de  Metz  qui  avait 
pour  annexes  :  Cbâtel- Saint- Biaise,  Féy,  Gros- 
yeulx,  Hagneau,  Hanau,  Noirville,  Orly  et  Prayel. 
Cette  paroisse  dépendait  de  l'abbaye  Saint -Sym- 
pborion. 

Autrefois  Trois-Évècbés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fut,  en  1790,  le  cbef-lieu  d'un  des  douze  can- 
tons du  district  de  Metz  ;  resta ,  lors  de  l'organisation 


de  l'an  m,  siège  d'une  des  65  municipalités  canto- 
nales, qui  comprenait  les  communes  d'Arry,  Augny, 
Coin-lez-Cuvry,  Coin-sur-Seille,  Corny,  Cuvry,  Féy, 
Jouy,  Lorry,  Mardigny,  Marieulles,  Marly,  Monti- 
gny-lez-Metz,Pournoy-la-Cbétive,lc  Sablon ,  Saint- 
Privat,  Sillegny,  Vozon,  et  pa.ssa  en  i8oa  dans  io 
3"  canton  de  Metz.  —  A  pour  annexes  les  formes  de 
Château-Bas,  Orly,  Prayel,  Grosyeulx,  et  les  ruines 
de  l'ancien  château  fort  de  Gbâtol-Saint-Blaise. 

Acckï-à-lv-Seille  (Ruisseau  d').  —  Prenl  sa  source 
à  Augny,  traverse  les  c""  d'Augny  et  de  Cuvry  sur 
une  longueur  de  4  kilom.  et  se  jette  dans  la  Seille. 

AuoNï-soDS-GaiiioNT,  f.  c""  de  Vany;  récemment  dé- 
truite.—  Aueigney  de  cotti!  Vilters,  il 44  (fonds 
de  Malte,  inv.  liasse  K).  —  Ouigney,  i3oi  (ibid. 
liasse  B).  —  Ovigney -les-Vaimey ,  i3i3  (ibid. 
liasse  K).  —  Avigny ,  i3a9  (ibid.  liasse  B).  — 
Owigney-dezmib- Grimant,    i4o4  (liste  des  vill.). 

—  Avegiiey-foub-Grimon,  i43o  (fonds  de  Malte, 
inv.  liasse  K).  —  Auvigny,  1610  (Fab.  terr.  met.). 

—  Ougny-sotu-Grimonl ,  168a  (dénomb.  o  jan- 
vier). —  Augnie-aoub- Grimant,  1710  (fonds  de 
Malte,  décl.  de  biens). —  Aurigny  (carte  Cass.). 

Ancien  domaine  de  l'hôpital  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem. —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Failly. 
Au«ETZ,c°''d'Aud(m-le-Roman. —  TamMo,  636  (test, 
diac.  Grim.  Cart.  moy.  Hhin).  —  Atmasinpago  Ma- 
thenae,  988  (cb.  abb.  de  Gorze,  don.).  —  Amez, 
laia  (cb.  abb.  de  Gorze  s.  l'an.). —  Ames,  1355 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  VIII,  ag'i).  —  Aimas  au 
Matois  en  la  Mtellenie  de  Longuy,  t  a64  (arch.  Lux 
Mém.  .Ac.  M.  1870,  Abel).  —AnUnetz,  Ameii,  1375 
(abb.  de  Saint-Pierr',  terr.  f  389).—  imed,  ia65 
(ibid.  i"  390).  —  Ameis,  l3(j6  (ibid.).  —  Ometz , 
Hametz,  1675  (cart.  Vill.  a*  partie,  p.  a6i). 

Village  de  la  baronnie  de  Bassompierre,  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1681, 
dénomb.  8  juillet);  mouvant  de  la  prévôté  de 
Villers-la-  Montagne.  —  Fief  lorrain  sous  la  prévôté 
de  Longwy  (1689,  inv.  de  Lorr.  repr.). 

Cure  du  dioc.  de  Trêves (doy.  de  Luxembourg). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villcrs-Ia-Montagno . 
coul.  de  Saint-Mihiel.  —  Fut,  en  1790,  l'un  dos 
neuf  chefs-lieux  de  canton  du  district  de  Longwy  ; 
resta,  lors  de  l'organisation  de  l'an  111,  une  des 
65  municipalités  cantonales  du  département,  la- 
quelle comprenait  les  communes  d'Audun-le-Ro- 
man,  Audun-te-Tiche,  Aumetz,  Bassompierre, 
Beuvillers,  Boulange,  Bure,  Crusnes,  Errouvillc, 
Fontoy,  Havango,  Malavillors,  Hédange,  Russange, 
Serrouville,  Tbil,  Tressange  et  Villerupt,  et  passa 
en  1803  dans  le  canton  d'Audun-le -Roman. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


13 


AuMONT,  h.  c°'  de  Norroy-le-Veneiir.  —  Mons,  ilxolt 
(liste  desvill.).  —  Almon,  tSgù  (dén.  Th.  Alix). — 
Haulmont,  1779  (Dur.  Lor.). 

Autrefois  Barrais,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel. . —  Suivit  Norroy-le-Veneur  dans  ses  classe- 
ments successifs. 

AuNOU  (Le  ban  d'),  c""  de  Tragny;  censé  fief  relevant 
du  roi  de  France.  —  Daunou,  1681  (aveux  et  dé- 
nombrements). 

AcNT,  f.  c"  de  Failly. 

AcTRix,  m.  isolée,  c"  de  Mont-Saint-Martin  (Stemer 
et  carte  de  rÉlat-major). 

AvA>cï,  h.  c"'  de  Sainte-Barbe.  —  Vancey,  Awencey , 
i!wfi  (liste  desvill.).  —  Aivancey,itigo  (Journ.  J. 
Aubr.). — Avancey,  i5i4  (chron.  Ph.  de  Vign.).  — 
En  patois:  Vanci. 

Etait  annexe  paroissiale  de  l'abbaye  de  Sainte- 
Barbe. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  baill.  et  coût,  de  Metz.  — 
Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Vry  et  passa  en 
1802  dans  celui  de  Vigy.  —  Commune  au  com- 
mencement du  siècle,  Avancy  fut  uni  à  celle  de 
Sainte-Barbe  par  décret  du  a 3  mai  1810. 

Avec  (Le  ban  d'),  seigneurie  foncière  sur  le  territ. 
de  Jouy-aux-ArcIies. 

AviGY,  h.  c"  de  PournoylaGrasse.  —  Averzei,  1316 
(cb.  abb.  Saint-Glém.).  —  Averzey,  laSg  {ibid.). 

—  Ahrexey,  ihoh  (liste  des  vill.).  —  Awegey, 
ilxt  /i(inv.  des  abb.  P  A  v").  — AJJigy,  1770  (pouillé 
de  M.).  —  En  patois  ;  Aivgi. 

C'était  une  annexe  de  la  paroisse  de  Pournoy-la- 
Grasse. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Goin  de  1790  à  1802 , 
où  il  passa  dans  celui  de  Verny  avec  le  chef-lieu 
communal. 

AviiLEBS,  c°°  d'Audun-le-Roman.  —  Viltare,  962 
(pouil.  cath.  Verd.  Rouss.  p.  a).  —  Aswilre,  111.^ 
(ch.  de  fond,  de  l'abb.  de  Longev.  D.  Cal.  pr.  v).  — 
AuvUeis,  1382  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  2 1  i  ).  — 
Anviller,  «287  (Tourn.  deChauv.).  — AuvUler,  lag.'i 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  21/1).  —  Aveller,  i335 
(iUi.  X,  289).  —  AviUey,  1 390  {ihul.  VII,  i85  ). 

—  Aviller,  lioB  {ibid.  III,  946).  —  HamUers, 
1/1.5.Ô  (ibid.  III,  a5o).  —  Le  chastel  et  forlermse 
d'Auvilert,  1^71  (ibid.  III,  267).  —  Auvitlei-, 
Anviller,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Aviller  en 
Woim-e,  1779  (Dur.  Lorr.). —  Villars  m  Woëvre 
(dict.  Viv.).  —  En  patois  :  Auvlé. 

Fief  barrois  mouvant  de  la  prévôté  d'Et-iin;  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1681,  dé- 
nomfa.  i"  oct. ). 


Les  seigneurs  d' Avillers,  qui  étaient  d'ancienne  che- 
valerie, portaient  :  de  sable  à  la  croix  d'or  cantonnée 
au  premier  quartier  d'une  Jleur  de  lys  de  même  (  arm. 
ms.).  — Cure  du  dioc.  de  Verdun,  doy.  d'Amélie. 

Autrefois  Barrois.  —  Office  et  recette  de  Briey. 
La  justice,  moyenne  et  liasse,  exercée  par  les  juges 
du  comté  de  Mercy,  relevait  d'Étain  et  de  ia  cour 
souveraine  de  Nancy,  coût,  de  Sainl-Mibiel. 

Avillers  était,  en  outre,  le  siège  d'une  haute  jus- 
tice qui  fut  réunie  à  celle  de  Mercy  lors  de  l'érec- 
tion de  cette  seigneurie  en  baronnie.  —  Fit  partie 
en  1790  du  canton  de  Xivry-le-Franc,  en  l'an  m 
de  celui  de  Circourl  et  en  i8oa  de  celui  d'Audun- 
le-Roraan. 
Avril,  c°°  de  Briey.  —  Oriulmarum,  1096  (fond,  de 
Saint-Pierr',  D.  Cal.  pr.  III,  p.  xxxvi).  —  Awerey, 
i363  (arch.  h.  de  V.  ai,  quitt.).  — Apvril,  le 
granl  gaiijnaigc  à  Apvril,  xvi'  s"  (pied  terr.  de  Saint- 
Pierr",  f  39).  —  Averey,  i5i8  (chron.  Ph.  de 
Vign.).  —  Avrille,  iSgi  (dén.  Th.  Alix).  —  Avry, 
xvii*  s'  (carte  de  Cass.).  —  Avrey,  xviii's'  (pouillé 
de  M.).  —  En  patois  :  Aivri. 

Le  roi  y  était  seul  seigneur  —  Paroisse  de  l'ai- 
chiprètré  de  Rombas,  qui  dépendait  de  l'abbaye  d<- 
Saint-Pierremonl. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Briey  dès  sa 
création,  en  1790.  —  A  pour  annexes  la  Cense- 
Navet,  la  Chapelle-aux-Bois,  Fillières-la-Grange. 
Saint-Pierremont  et  la  Tuilerie. 
Av,  c""  de  Vigy,  à  droite  de  la  Moselle. — Ayey,  i345  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  III,  j5a).  —  Aiey,  ligS  (épitap. 
de  P.  Baudoche).  —  Aye,  xv' s'  (chron.  J.  Chat.). 

—  Aiey,  Ay-sus-Muzelle,  i5ii  (chron.  Ph.  de 
Vign.).  — Areceyum,  Aytyum,  Alieyum,  Ayeyum, 
Aey,  lâfxf)  (pouillé  de  M.).  — Aey,  i553  (Siège 
de  Metz,  par  Salignac).  —  Ayy,  1686  (Journ.  J. 
Bauch.). 

Fief  mouvant  de  la  seigneurie  de  Boulay  (1357. 
inv.  des  tit.  de  Lorr.  VI,  74).  —  En  1681,  c- 
fief  mouvant  du  roi  de  France  était  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  et  il  dépendait 
de  la  seigneurie  de  Chàtel-Saint-Blaise  (dénomb. 
ï)  déc).  —  Paroîsse  de  l'arcbiprêtré  de  Rombas. 
qui  avait  pour  annexes  Flévy,  Montrequienne  et 
Trémery. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  do  Metz. 

—  Fit  partie  en  1790  du  canton  d'Argancy,  en 
l'an  m  de  celui  d'Antilly,  et  passa  on  1802  dans 
celui  de  Vigy.  —  A  pour  annexe  le  moulin  d'Ay. 

Aï,  village  détruit  près  de  Metzercsche  (Tess.   hisl. 
Thionv.  p.  'j32  et  suiv.). 


14 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


B 


Baciimïhl,  m'"  sur  la  Rosselie,  c"'  de  Hombourp.  — 
Barhmiihl,  ii4o  (ch.  abb.  de  Saint-Avold,  Meiir. 
hist.  év.  de  MeU,  p.  4oi  ). 

B^ERENTHii.,  c°°  de  Bitcbe,  sur  le  Zinzelbach.  — 
lierendal  unt(r  Ramenstein ,  i3i8  (ch.  de  Sturael- 
bronu,  p.  169).  —  Bernthal,  itiçt^  (Herzog.  Edels. 
chron.  III,  63).  —  Berenllinl,  l'jbb  (all.de  Bitche, 
f  i65).  —  lierond'hat ,  an  11  (acl.  él.  civil).  —  B<p- 
rendhal,  an  ix  (ibid.). — BehretUhal,  aimi  (l'èi'rf.). — 
Bœrmtha,  an  xrii  (ibid.).  —  Bemlhnl  (dict.  Viv.). 
Appartenait  au  diocèse  de  Strasbourg.  —  Ce 
village  faisait,  avant  le  xvi'  siècle,  partie  de  la  ba- 
ronnie  de  Lichlemberg  (Alsace).  —  Lors  du  partage 
des  biens  de  la  maison  de  Deux-Ponis-Bitche,  en 
1606,  il  fut  attribué  au  comte  de  Hannu.  Bscrcotbal 
l'ut  réuni  au  département  de  la  Moselle  ea  1792, 
et  il  fit  partie  du  canton  de  Bitche  depuis  l'an  m. 

—  A  pour  annexes  Philipsbourg,  BosselholT,  Ober- 
Miihllhal  et  Unler-Mùhlllial,  DnxhofT,  FischerliofT 
etReinertiliofT,  LeiLsolthal  et  Liesbach,  Banstein,  les 
châteaux  de  Falkenstein  et  d'Arnsberg,  Mambacli, 
Kalzenlhal,  Mattenthal ,  Gauxberg,  SchweitzerliofT, 
Scblangpntbal ,  Schwarlzenberg,  Ramsiein,  Bctcli, 
Schmalenthal,  Thalhacuseln  ,  Kundsihoiï,  Krohn- 
acker. 

Baffout,  censé  ruinée,  c°*  de  Bertrange,  qui  dépendait 
de  la  soign.  de  ce  nom  (168a,  dénomb.  3i  août). 

Bagatelle  (La),  m°°  de  plaisance,  c'"  de  Devant-les-Ponts. 

Bagheux,  f.  c"  de  Vernéville. —  Bni'gwK's,  Baignets, 
I  980  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  B).  —  Baigneul , 
1390  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  I,  456).  —  Baigneux- 
«ur^GenitnMa:,  xïi*s*(P. Fen\  obs.  séc.  t.  Il, p.  4 70). 

—  Baigiwulf,  i5i6  (décl.  des  fiefs,  ms.  de  Senones 
d.  Metzanc.  v°Baudoche).  —  Bailleuf,  iSgi  (dén. 
s.  l'an.).  —  Bagneulx,  i635  (Journ.  J.  Bauch). — 
Bagnevf,  1722  (carte  Bugn.  dioc.  Melt.).  —  Bai- 
gneux,  1756  (Stem.  dép.  M.).  — Bigneuf,  1769 
(carte  Lafosse).  —  En  patois  :  Baigneu. 

Siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse 
justice.  —  Village  de  la  terre  de  Gorze.  —  Etait 
annexe  de  la  paroisse  de  Vernéville. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  terre  de  Gorze,  baill.  et 

coût,  de  Metz. 

Baille-en-Hait,  m°°  isolée,  c°'  de  Vallières. 

BiLLEBiNG,  h.  c°*  de  Holving.  —  Balderiiiga,   1994 

(ch.  abb.  Wernerswiller,  CroU.   orig.  Bipont.  Il, 

324).  —  Balleringen,   1694  (dén.  Th.  Alix).  — 


Italtrini; ,\\m's'  (pouiiléde  M.).  — Balring,  1779 
(Dur.  Lorr.  III,  96).  —  Balrein  (carte  Cass.). 

Villageduval  de  Holving  (Lorraine).  — Il  apjiar- 
tenait  au  comté  de  Pult(>langc,  ressortissait  nu  liaill. 
de  Sarreguemines  et  suivait  la  coul.  de  Lorraine. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  do  Hoiving.  —  Fait 
partie  du  canton  de  Sarralbe  depuis  la  création  de 
ce  canton ,  en  1 790. 

Bambesch-Mûhl,  m'°  sur  la  Nied  allemande,  c"'  d'All- 
willer. 

BAMBiDEnsTROFF,  c"*  de  Faulqiiemont.  —  Bumbidei- 
'torf,  1121  (abb.  Longev.  conf.  des  biens).  • —  Bu- 
derslorf,  1191  (ibid.).  —  Budestrnff,  \i%o  (ibid. 
bulle  d'Mex.  III).  —  llalrcilorJJ',  1910  (iind.).  — 
Boudersturf,  1971  (ibid.).  —  Budertdorff,  1 98K 
(ibid.  engag.  des  biens).  —  Buedeilorff,  i3o8  (ihiil. 
s.  l'an).  —  Bambudrrsiroff,  tZ5-]  (ibid.).  —  Bnii- 
buderstorjf,  1,544  (pouillé  de  M.).  —  Baumbider- 
»lroJf,  1 ,55.')  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  IV,  1 4 1  ).  —  Baxtm- 
biederttlorjf,  1.594  (dén.Tii.  Alix). —  Bambideslrojj, 
161  4  (abb.  Longev.  s.  l'an.).  — BaiimbiedresUir/f, 
i633  (iliid.).  —  Bamnbiderstrnff,  1671  (ibid.).  — 
Baumbiedersdorff,  1673  (ibid.).  —  Bambiedei'strojf, 
1687  (ibid.).  —  Baumbidentrojf,  1694  (ibid.).  — 
Baubidentorf,  1709  (terr.  de  Brouck).  —  Bambie- 
detlroff,  1710  (abb.  Longev.  s.  l'an.). 

BambiderslrolT  fut  cédé  par  l'Impératrice-Reinc 
le  16  mai  1779  et  mis  dans  le  bailliage  de  Boiday: 
rout.  de  Luxembourg.  —  Paroisse  de  l'arcliiprétri- 
de  Saint-Avold  dépend,  de  l'abb.  de  Longevillo-lez- 
.Saint-Avold.  —  Au  xtiii'  siècle,  le  curé  de  Bani- 
biderslroff  portait  le  titre  d'archiprèlre  de  Saint- 
.\voId  (arch.  comm.  FF,  1). 

Il  fut  compris  en  1790  dans  le  canton  de  Lori- 
geville-lez-Saint- Avold  et  passa  en  1802  dans  \'- 
canton  de  Faulquemont. —  A  pour  annexes  Guin- 
kenmiihl  (moulin),  le  moulin  Neuf,  Ketlcnborn 
(anc.  moulin)  et  les  chapelles  de  Sainte-Marie  et  de 
Saint-Christophe. 

BAMmDERSTBOFP  (RcissEAi:  de).  —  Prend  sa  source  à 
Bambiderstroff ,  traverse  cette  commune  et  celles  de 
Vigneulles  (Haute  et  Basse)  et  de  Guinglange,  sur 
une  longueur  de  9  kilomètres,  et  se  jette  danslaNied 
allemande. 

BambCsch,  anc.  forêt  domaniale  aliénée  et  défrichée. 
c°"  de  Pontpierre. 

Bah.  —  Voy.  le  nom  des  Bans. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Ban  Andhouin  (Le)  ,  siège  d'une  seign'",  lerrit.  d'Han- 
nonville-au-Passagc,  iG8a  (dénomb.  du  26  août). 

Ban  de  la  Botte  (Le),  auc.  communauté  du  duché  de 
Lorraine,  fief  de  i'évéclié. 

Elle  comprenait  Xousse  ou  Xuisse  (Suisse),  Bru- 
lauge  et  ïlionville  (i5y4,  dénomb.  Th.  Alix).  — 
Ce  ban  fut  cédé  au  roi  de  France  en  vertu  du 
traité  de  Paris  du  21  janvier  1718  (ord.  de  Lorr. 
t.  Il,  p.  1/4)  et  fut  alors  compris  dans  la  province 
des  Trois-Évéchés;  il  forma  une  division  du  pays 
Messin  qui  resta  composée  de  Brulange,  Suisse  et 
Thonville  (1706,  Stem.  dép.  M.). 

Le  Ban  de  ia  Rotte  était  le  siège  d'une  justice 
moyenne  et  basse  (  1 G89 ,  terr.  du  Ban,  arch,  départ. 
E  47)  et  d'une  seigneurie  mouvant  de  toute  ancien- 
neté de  l'évèché  de  Metz ,  de  laquelle  dépendaient  les 
villages  do Bertraing,  Chémery,  Conthil,  Craincourt, 
Desiry,  Lesse ,  Suisse ,  Thicourt  et  Vintrange ,  les  mou- 
lins de  Saiule-Croix,  prèsdeBrulange,et  de  Guette- 
poulie,  près  de  Suisse  (iC83,  dénomb.  26  mars). 

—  Ban  de  laRoUer,  17.58  (D.  CaL  not.  Lorr.  ). 
Ban  des  Tiieize,  c""  de  Metz  et  voisines. 

Comprenait,  jusqu'eu  1790,  les  parties  les  plus 
voisines  de  l'enceinte  de  la  ville,  sur  lesquelles  s'é- 
tendait l'autorité  des  magistrats  municipaux,  sur  le 
territoire  des  communes  actuelles  de  Magny,  Borny, 
Plantières ,  Saint-Julien ,  Vallières ,  Malroy,  Woippy, 
Lorry,  Plappeville,  Ban-Sainl-Martin  et  Longeville. 

—  Ce  ban  était  divisé  on  cantons  ruraux,  tels  que  : 
Seille  et  Outre-Seille,  Plantières,  Saint-Julien-sur- 
Moselle,  Dasle(ordonn.  de  police,  1774). 

Ban  Fabert  (Le),  fief  et  siège  d'ime  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France,  et 
sis  à  Moulins-lez-Melz  (1777,  dénomb.  a5  mai). 

Banlieue  de  Metz  (  Les  quatre  quarts  de  la  )  étaient 
marqués  par  quatre  croix  élevées,  savoir  :  au  chemin 
de  Sainte-Barbe,  au  chemin  de  Perte  (Peltre),  au 
chemin  de  Joy  (  Jouy)  et  proche  Pouilly  (xvi°  siècle, 
chron.  Cl.Phelip.). 

Banbaï,  c°°  de  Boulay,  sur  la  Nied  allemande.  —  Bon- 
nage ,  1673  (dèn.  c'*  Créh.)  —  Benwj,  168g  (dom. 
t.  1).  —  Bennaye,  1703  (terr.  de  Brouck).  ■ — En 
patois  :  Bétaie.  —  En  allemand  :  Bizing. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse ,  mouvant  du  roi  de  France  (1681,  dénomb. 
28  février).  —  Village  cédé  par  l'Impératrice-Beine 
en  17(39  et  placé  dans  le  baill.  de  Boulay;  coût,  de 
Luxembourg.  —  Avait  une  chapelle  annexe  de  la 
paroisse  de  Varize,  à  la  collation  des  seigneurs  de 
Bannay  et  de  Varize. 

Fil  partie  en  1790  du  canton  de  Varize  et  en 
1802  de  celui  de  Boulay.  —  A  Itzing  pour  annexe. 


Ban  Noiron,  fief  et  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France,  et  sis  à  Moulins- 
lez-Metz  (1777,  dénomb.  26  mai). 

Ban-Saint-Martis  (Le),  c",  1"  c""  de  Metz.  —  Voy. 
Saint-Martin  (Le  Ban-). 

Ban  Saint-Martin  de  Sainte-Boffine  et  de  Vaux,  sei- 
gneurie foncière  sur  le  territoire  de  ces  communes 
(1777,  dénomb.  26  mai). 

Ban  Saint-Paul.  —  Ban  fief,  siège  d'une  haute, 
moyenne  et  basse  justice  appartenant  au  chap.  de  la 
cath.-  de  Metz  et  situé  sur  le  territ.  des  communes 
d'Ancy,  Ars,  Châtel,  Chazelles,  Hagondange. 
Uannonville,  Longeville-lez-Melz,  Lorry-lez-Metz , 
Moulins,  Rozérieulles,  Scy,  Spoiiville,  VaHières 
etVantoux  (1681,  aveux  et  dénomb.  3  janv.). 

BAN-SAi.\T-PiERr,E,ègl.c''°deVillers-Stoncourt. — Sancli 
Pétri  nions,  960  (abb.  Saint  Pien-e ,  ch.  emp.  Oth.  I  ). 

—  Sanclus-Petrimons ,  998  (ibid.  III).  —  Ecctesia 
Sancti  Pétri  vulgo  Sloncourt,  i544  (pouillè  de  M.). 

—  Le  Ban-deSaint-Piei're ,  i^l it  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.  VI,  120).  —  Ban-Saint-Pien-e ,  sçavnir  :  Val- 
remonl,  Sloncourt,  Villers  et  Albritch,  1694  (déii. 
Th.  Alix).  — Saint- Pierreniont,  xvii'  siècle  (episc. 
met.  tenip.).  —  Banc-Saint-Pierre ,  i635  (Journ. 
J.  Bauch.). 

Fief  mouvant  du  duc  de  Lorraine  à  cause  de  sa 
chàtell.  de  Hombourg,  dépendant  de  la  chàtell. 
d'Amance  pour  ce  qui  concerne  les  aides  et  du  baill. 
de  Nancy  à  l'égard  des  successions,  à  la  réserve  du 
droit  de  buffet  appartenant  aux  seign.  de  Hombourg 
(arrêt  du  i"janvier  i63i,  inv.  de  Lorr.  VI,  p.  61). 

—  Il  se  composait  des  villages  de  Vaucremont,  Stou- 
éourt,  Villers  et  Avrich  ou  Ongerange  (Aoury).  Il 
fut  cédé  à  la  France  par  le  traité  de  Paris  du  2 1  jan- 
vier 1718  (not.  Lorr.  t.  II,  p.  174).  —  L'église  du 
Ban-Saint-Pierre  était  la  paroisse  des  villages  de 
Vaucremont,  Stoncourt,  Villers  et  Aoury.  Elle  était 
do  l'archiprètrè  de  Varize  et  à  la  collation  de  l'abb. 
de  Saint-Louis  et  au  concours.  —  Elle  sert  encore 
de  centre  paroissial  à  ce  groupe  ;  mais  de  la  position 
isolée  qu'elle  occupait,  elle  a  été  transférée  à  Villers- 
Stoucourt. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 
Banstein,  èc.  elscierie,  e"'  de  Bœrenlhal.  —  Gauschnr^ 

derliof,  1787  (carte  allem.). 
Baraque-aux-Sabots  (La),  ou  Klumpenuijtte,  maison 

isolée,  c"°  de  Sturzelbronn. 
Baraques  (Les),  f.  c""  de  Chambley. 
Baronvili.e,  c°"  de  Gros-Tenquin.  —  BanmvMu,  8y() 

(ch.  abb.  Saint-Den.  D.  Cal.  pr.  i,  327).  —  Brenval, 

1 1 57;  Baronis  villa ,  1186;  Braconis  villa,  1 1 88  (abb. 
Saint-Mart.  Primat.  Nancy,  liasse  8).  —  liaronville  , 


16 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


i453  (cart.  év.  de  M.  l.  I,  p.  a33).  —  Baron- 
dorjf,  i46o  {ihid.  t.  IV,  p.  87).  —  Barmdorjjf,  i46o 
{ibid.  t.  IV,  p.  27).  —  BarendorJ,  Brrendorf,  \hhli 
(pouillu  de  M.).  —  En  patois  :  BaironvelU:  —En 
allemand  :  Barendorf  ou  BaronweiUer. 

Fief  mouvani  du  roi  de  France  (1680,  dénomb. 
s.  la  date).  —  Baronville  dépendait  partie  des  deux 
fiefs  qui  s'y  trouvaient  et  partie  de  la  seigneurie  de 
Morhange.  —  Était  le  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (  1777,  dénomb.  8  mai). 

Paroisse  de  l'archipr.  de  Haboudange,  à  la  colla- 
lion  du  chapitre  de  la  primatiale  de  Nancy  et  du 
concours. 

Autrefois  Trois-Evêcliés ,  baiil.  de  Vie,  châtell. 
de  Haboudange,  coût,  de  Metz.  —  Fil  partie  du 
canton  de  Morhange  en  1790  et  passa  en  1802 
dans  celui  de  Gros-Tcnquin. 
Barsi,  c°°  de  Saint-Avold.  —  Bamecheyt,  875  (abb. 
Sainle-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.). —  Barexem, 
963  {ibid.  cb.  Thier.  I,  év.  de  M.). —  Bâcle,  logS 
(Don.  de  Thier.  D.  Cal.  III,  pr.  ixv).  —  Barne- 
clmt,  1189  (abb.  Sainte-Gloss.  bull.  Inn.  III).  — 
Barrex,  Bw-rexem,  1292  [ibid.  état  des  biens).  — 
Baxtt,  1C06  (pouillé  de  M.).  —  Barlclt,  Barth, 
Bar$ch,  i-joi  (dén.  o  mai).  —  Cnrst  ( maison-fief 
isolée),  1769  (  Dur.  Lorr.  III,  29). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvani  du  roi  de  France,  avec  partie 
de  Host  et  de  MaxsUdt  (1681,  dénomb.  7  juin). 

Au  x'  siècle,  Barst  appartenait  avec  Belenart, 
Hoxseit  (Host),  Lucelhovem,  Notelvilre  et  Romei- 
veuen,  annexes  de  l'église  de  Maxsladt,  à  l'abbaye 
Sainte-Glossinde  de  Metz  et  était  annexe,  avec  vica- 
riat résident ,  de  ladite  église. 

Autrefois  Trois-Evèrbés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'év.  —  Fit  partie  du  canton  de  Saint-Avold  depuis 
sa  création,  en  1790.  —  A  Maricnlhal  pour  annexe. 
Raslieux,  c°°  de  Longwy.  • —  Fiindum  Balhdium  in 
pago  Mathensi,  990  (ch.  abb.  Saint- Van.  Verd.). — 
Ballodium  prœdium  in  pago  Waprensi,  loi 5  (ch. 
emp.  Henry  II,  arch.  Verd.).  —  Baslieu,  xviii*  siècle 
(pouillé  de  M.).  —  Balieux,  1722  (cari.  dioc.  Melt.). 

—  Balieu,  i749(de  Maill.Barr.).  —  Bâlieu  ou  Bail- 
kuf,  1766  (Dur.  Lorr.).  — Bailleux  en  Mathois, 
1  788  (J.  de  Mus.  Lorr.  anc). 

On  y  voyait  encore,  au  siècle  dernier,  les  ruines  du 
chat,  de  Liéthard,  de  la  maison  de  Habsbourg  (Dua). 

—  Cure  du  diocèse  de  Trêves  (  doy.  de  Bazailles). 
Autrefois  Barrois ,  baill.  de  Viliers-la-Montagne, 

coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  en  1790  du 
canton  de  Villers-la-Monlagne  et  en  1802  de  celui 
de  Longwy. 


Baslieux  (Ruisseau  de). —  Coule  sur  le  lerrit.  des  c"" 
do  Pierreponl  et  de  Basiieux  cl  se  jetle  dans  la  Crusne. 

Bassesse  (La),  f.  c'"  de  Hallcring. 

Basse-Wal  oh  Val-la-B*sse  (labl.  Par.),  f. c°"  de  Lon- 
guion.  —  Basse-Vual,  1681  (dénomb.  20  déc). 

C'était  un  fief  mouvant  de  la  cbàtellenie  de  Mu.ssy 
{loc.  cit.). 

Bassompiebue,  vill.  c"  de  Boulange.  —  Bessompirrie , 
1290  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B  /i).  —  Bacom- 
picrre,  i3o4  {ibid.  A  19).  —  Baisompierre ,  i38o 
{ibid.  F  5).  —  Bassonpier,  i5oo  (chron.  Ph.  de 
Vign.).  —  Basompiih'e ,  i.'jg'i  (pouillé  de  Tr.).  — 
Batompier,  i03G  (Journ.  J.  Bauch).  —  Saint- 
Menge,  1706  (arr.  du  cens,  du  roi  Slanislas).  — 
En  patois  :  Besompierre.  —  En  allemand  :  Betslein. 
Il  fut  arrêté  par  le  Conseil  de  Lunéville  le  1  7  fé- 
vrier 1766,  et  approuvé  par  lettres  patentes  de 
Louis  XV  du  mois  de  juillet  suivant,  que  le  nom  de 
Bassompierre  serait  attribué  i  la  seigneurie  de  Bau- 
dricourt,  auparavant  appelée  Sainl-Menge,  près  de 
Mirecourl,  et  que  le  nom  de  Sainl-Menge  serait  porté 
par  le  village  de  Bassompierre ,  près  de  Sancy  ;  celle 
décision,  qui  ne  paraît  pas  avoir  eu  grand  résultat, 
avait  pour  motif  l'érection  de  la  seigneurie  de  Sainl- 
Menge  en  marquisat,  en  faveur  de  J.-C.  de  Bassom- 
pierre, qui  avait  eu  lieu  en  1719.  Cette  seigneurie 
comprenait  :  Aumetz,  Bassompierre,  Beiivillers. 
Bossigny,  Boudrezy,  Bouligny  en  partie,  Chenières , 
Havange,  Joudreville,  Ludelange  et  Tressange 
(  1681,  dénomb.  8  juillet).    - 

La  cbàtellenie  de  Bassompierre  était  quaUfiée  de 
baronnie  dès  le  xv'  siècle;  elle  fut  érigée  en  marqui- 
sat en  1O33.  Il  ne  faut  pas  confondre  celle  création 
avec  celle  qui  fut  accordée  par  le  duc  Léopold  en 
1719.  —  Bassompierre ,  maison  de  nom  et  d'armes , 
porte  d'argent  au  chevron  de  gueule»  de  6  pièces 
(1 674 ,  Huss.  Lesc).  —  Portait  en  Allemagne  le  nom 
de  Betstein  (arch.  de  Cobl.). 

Faisait  partie  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Luxem- 
bourg), comme  annexe  de  Boulange. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Chef-lieu  communal  en  1802,  Bassom- 
pierre a  été  uni  à  Boulange  par  décret  du  3o  mars 
1812.  Il  fil  partie  en  1790  du  canton  d'Audun-le- 
Roman,  passa  dans  celui  d'Aumetz  lors  de  l'organi- 
sation de  l'an  m  cl  fut  de  nouveau  classé  en  1802 
dans  son  ancien  canton. 

Batillï,  c°°  de  Briey.  —  Bateilly,  1298  (  inv.  des  lit.  de 
Lorr.  II,  802).  — Baitilley,  iSS'j  (abb.  de  Gorze, 
s.  l'an.).  —  Baitilley,  i384  (arch.h.  de  V.  AA,  10). 
— Batilley,  i43i  {ibid.kk,  ig). —  La  forte  maison 
(/e  fiate%,  ]484  (inv.  des  lit.  deLorr.  I,  '190). — 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


17 


Batitti,  i5ltli  (pouillé  de  M.).—  Bastnii,  i635 
(  Journ.  J.  Bauch.).  —  En  patois  :  Bailli. 

La  basse-cour  du  château  de  lîatilly  était  un  fief 
lorrain  mouvant  de  la  châlellenie  do  Connans(dé- 
noml).  de  1613,  inv.  de  Lorr.  VIF,  p.  180).  —  La 
liaute  justice  mouvait  du  roi  de  France,  à  cause  de 
la  châtellenie  d'Apremont  (1681,  dénomb.  aS  oct.), 
comme  aussi  le  ban  des  chevaliers,  qui  dépendait  on 
partie  de  la  seigneurie  d'Anoux-la-Grange  {1683, 
dénomb.  18  janv.)  et  en  partie  de  celle  de  Batilly 
(168a,  dénomb.  i  févr.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Jouaville. 
Autrefois  Barrois,  baill.  do  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Batilly  fit  partie  du  canton  de  Jouaville 
en  1790,  de  celui  de  Villeroy  en  l'an  m  et  du 
canton  de  Briey  en  180a. 

BÀTiMEXT  (Le),  filature,  c"'  de  Pierrepont. 

Batte  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le  territ.  de  lac" 
de  Ville-Houdlémont. 

Batzendal,  f.  c°'  d'Algrange.  —  Bacmdal,  1 1^7  (cart. 
abb.  de  Vill.  t.  I,  P  1).  —  Batzendall,  iCaa  (abb. 
de  Vill.  liasse  Batzend.  a).  —  Balzmdail,  i65o 
{ihid.  5).  —  Balsandal,  i685  {ibid.  1  ).  —  Balzan- 
dal,  1686  {ibid.  1).  —  Batzental,  169a  (cart.  abb. 
de  Vill.  t.  Il,  p.  aSg).  — Ballendal,  1708  (abb.  de 
Vill.  liasse  Balz.  i  ).  —  Batzelei;  xviii'  s"  (pouillé 
de  M.). 

Était  annexe  do  la  paroisse  de  Fontoy. 
Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  et  coût,  de  ïbion- 
ville. 

Batzendal  (Ruisseau  de)  ou  Pensperse.  —  Il  prend  sa 
source  à  Algrange,  traver.sc  Cette  commune  sur  une 
longueur  de  i,t\oo  met.  et  se  jette  dans  la  Fcnsch. 

Baulasd,  m'°,  c°*  de  Waville. 

Baurenne,  éc.  c°'  de  Tiercelet. 

Bavalle  (Ban  de),  c°'  d'Ancy-sur-Moselle.  —  Fief  et 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mou- 
vant du  roi  de  France  (1681,  dénomb.  10  mai). 

Bazailles,  c°°  de  Longwy,  nom  d'une  des  anciennes  sub- 
divisions du  pays  Messin.  —  Baselles,  iia8  (cbap. 
cath.  8.  l'an.).  —  Vazelle»,  1190  {ibid.  cb.  év.  Berlr.) . 
—  Basaille,  1218  (chap.  cath.  s.  l'an. ).  —  Baz-elles , 
1  a77  (abb.  Saint-Symph.  liasse  Baz.). —  Baysaillcs , 
Bayselle,  1 296  (cart.  de  la  cath.  de  M.  s.  l'an.).  — 
Baselles,  i3oa  (inv.  des  tit.de  Lorr.  I,  2.55).  —  Bai- 
zailles,  i33o  (chap.  cath.  s.  l'an.).  —  Baizelle,x\' 
siècle  (chron.  Praillon). —  Vasaille,itis()  (aich.  b. 
de  V.  AA,  II).  — Basaille,  1488  (chron.  Ph.  de 
Vign.).  —  Barselles,  i^ijU  {ibid.).  —  Baseilles  au 
Maloy,  1 546  (pouillé  de  M.).  —  Basoille,i5']lt  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  VII,  3iG).  —  Bazeilles,  i63o  (abb. 
Saint-Symph.  liasse  Baz.).  —  Bazcille,  1 653  {ibid.) 

.Moselle. 


—  Ban  de  Bazailles  an  Mathois,  1689  (dom.  Barr. 
t.  11).  —  Baseilleiisis  decanatus,  xviii"  siècle  (pouillé 
de  M.  ).  —  En  patois  :  Besaille. 

Le  ban  de  Bazailles  contenait  trois  villages  :  Bois- 
mont,  Ville-au-Montois  et  Bazailles,  donnés  à  la 
calb.  do  Metz  par  Charlemagne.  Quoique  ce  territoire 
ap'partînt  au  pays  Messin ,  le  duc  René  de  Bar  en 
avait  la  garde  en  1/13/1  (voy.  les  lettres  de  garde 
dans  D.  Cal.  V,  pr,  19).  —  Était  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  (1681 ,  dénomb.  a  janvier). 

—  Le  ban  de  Bazailles  faisait  parKc  du  diocèse  de 
Trêves  et  était  chef-lieu  d'un  doyenné  de  l'archi- 
prélré  de  Longuyon,  qui  comprenait  les  paroisses 
d'Anderny,  Ban  de  Bazailles,  Baslicux,  Beuveille, 
Bonvillers,  Chesnières,  Circourt,  Cosnes,  Cutry, 
Doncourt,  Ferment,  Fillières,  Hautcourt,  Higny, 
Joppécourt,  Lexy,  Mairy  et  Anoulx,  Malavillers, 
Mercy-le-Bas,  Mercy-le-Haut,  Mont,  Morfontaine, 
Pierrepont,  Rehon,  Ugny,  Villers-la-Chèvre ,  Xivry- 
le-Franc. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz 
(haute  justice  enclavée  dans  le  baill.  de  Longwy). 

—  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Villers-la- 
Montagne  et  passa  en  1802  dans  celui  de  Longwy. 

Bazin  (Le  Ban-),  seigneurie  foncière  sur  le  territ.  de 

Louvigny. 
Bazin  (Ruisseau  du).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la  c" 

de  RozérieuUes. 
BA20^couRT,  c°°  de  Pange,  près  de  la  Nied.  —  Bosonis 

curlis,  875  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.). 

—  Busonis  curtis ,  978  {ibid.  ch.  Tbior.  év.  de  M.). 

—  Basonis  curtis,  977  (cart.  Saint-Pierre,  ch.  emp. 
Olhon).  —  BissoncouH,  la  10  (chron. Met. app.  pr. 
D.  Cal.  pr.  I,  Lxxviii).  —  Basoncort,  1389  (abb. 
Sainte-Marie,  liasse  Baz.).  — Bazoncort,  137/1 
(abb.  Longev.  arbitr.). —  Baizoncowt,  1399  {ibid. 
éch.).  —  Basoncuria,  1  /162  (arch.  h.  de  V.  AA ,  5o). 

—  BasoncourI ,  i5/i/i  (pouillé  de  M.).  —  Bauzon- 
court,  159/1  (dénomb.  s.  l'an.).  —  Besoncourt,  i635 
(Journ.  J.  Baucb.).  —  Basoncuria,  i65i  (abb. 
Sainte-Marie,  liasse  Baz.),  —  Bazancourt ,  xviii'  s' 
(pouillé  de  M.).  —  Bazencourl,  1756  (carte  Vaug.). 

—  En  patois  :  Besonco. 

Paroisse  de  l'arcliiprètré  de  Varize,  qui  avait  pour 
annexes  Sanry-sur-Nied  et  Vaucremont  et  dépen- 
dit d'abord  de  l'abbaye  de  Saint-Picrre-aux-Non- 
nains,  puis  de  la  collégiale  de  Saint-Louis. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Maizeroy;  en 
180a  il  fut  classé  dans  celui  de  Pange.  —  A  pour 
annexes  Berlize,  Vaucremont,  les  fermes  de  Fres- 
nois  et  de  Fourcheux  et  le  moulin  de  Bazoncourt. 


18 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


Bazokvillk,  f.  c"  de  Sancy.  —  Basonvillc,  1756  (D. 
Cal.  not.  Lorr.).  —  BassoiwUh  (dicl.  Viv.). 

En  haut  de  Bazonville,  boisapparlenant  à  la  ville 
de  Metz. 

Siège  d'un  fief  appartenant  à  i'évêque  de  Verdun  ; 
dépendait  de  i'évêclié  de  ladite  ville. 

BsiOHOHT,  h.  c°*  de  Moiiicville.  —  Bihonitmona  êupra 
fluvium  Orna ,  85i  (cari.  Gorz.  tit.  54,  p.  72). — 
Bomuul,  1157;  Bulmont,  1186;  Boumont,  1188 
(abb.  Saint-Mart.  prim. Nancy,  lias.  8).  —  Bornant, 
io.ç)S  (Cban.  »ég.  lias.  Beaum.).  —  llulmoiil,  lagfi 
(abb.  Saint-PieiT*,  lerr.  p.  /l'i).  —  Bclmont,  tagC 
(P.  Fcrr.  Obs.  stx.  I,  a.'iS).  —  Bellonvms,  ïv*  s* 
(coll.  Sainte-Agalh.  obit.  p.  i5).  —  Bémont,  iSgS 
'dénomb.  s.  Tan.).  —  Bulmon,  1667  (Cban.  rég.  lias. 
Beauin,).  — Beaulmont,   1689  (dom.  Barr.  t.  I). 

—  Beatimont- sur-Orne ,  xviii'  s°  (Dur.  Lorr.). 
Etait  annexe  de  la  par.  d'Halrize. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coiit.  de  Saint- 
Mibiel.  —  Fit  partie  en  1790,  avec  Moineville,  du 
canton  de  Joiiavillc,  passa  en  l'an  m  dans  celui 
de  Valleroy  et  fut  classé  en  1 803  dans  le  canton  de 
Briey. 
BEAunEGAnD,  faubourg  extra  muros,  c"'  de  Thionville. 

—  Borj',iiart ,  xv"  siècle  (arcb.  deThionv.).  —  Bor- 
j;ard,  1783  (arcb.  de  Rodem.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Tbionville. 
Béchamps,  c°°  de  Conflans.  —  Bellum  eampum,  969 
(cart.  Gorz.  t.  CV,  p.  5 1  ).  —  De  Bcllo  campo,  1  aoQ 
(cil.  abb.  de  Gorze).  —  Betchamp,  iCi  a  (inv.  de  li- 
tres de  Lorr.  VII,  Uli). —  Belchamps,  1C28  (lerr. 
Saiul-Pierr',  p.  10).  —  Beachamp»,  it34a  (pouilié 
de  Verdun).  —  Bechamp  ou  Bekhamp,  xviii*  s' 
(Dur.  Lorr.). 

La  cour  de  Belchamps  mouvait  du  roi  de  France 
(1681,  dénomb.  i5  juillet). 

Cure  du  diocèse  de  Verdun  (doy.  d'Amélie)  qui 
avait  Mouaville  pour  annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Étain,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel. —  Fit  partie  du  canton  de  Thuméreville  en 
1790,  de  celui  de  Norroy-le-Sec  en  l'an  m  et  de 
celui  de  Conflans  en  180a.  — ^v  A  ^ur  annexes 
Amblemont,  les  fermes  de  Hallois,  Cbénois,  la  Mar- 
jolaine et  Haut-du-Mont.  — Un  décret  du  10  nov. 
1811  avait  donné  Mouaville  pourannexe  à  Bécbamps  ; 
mais  l'ordonnance  du  5  septembre  18/17  "'  rétabli 
ces  deux  communes. 
BÉCHEGRAT,  m'°  sur  la  Chiers,  c"'  d'Herserange. 
Bechingen,  vill.  détruit  parles  Croates  en  i63.5,  près 

d'Ottonville  (Journ.  du  curé  d'Ott.). 
Béchï,  0°°  de  Pange,  sur  la  Nied  française.  —  Bas- 
seium,   io63  (abb.  Saint-Arn.   ch.  s.    l'an.).  — 


Batciacus,  1200  (ibid.). — Baxei,  ia53  (cbap. 
catb.  cb.  s.  l'an.).  —  Baixey,  1398  {ibid.  baux).  — 
Buxei,  i'ia3  (cart.  év.  de  Metz,  I,  i3o).  —  Bairei, 
iltjo  (abb.  Saint-Arn.  baux  s.  l'an.).  —  Baxey , 
ligS  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Bessey,  xvi"  siècle  (carte 
de  Buss.).  —  Besty,  xvii'  siècle  (Loth.  sept.).  — 
llaxi,  160G  (pouilié  de  M.).  —  Bavy,  161/1  (abb. 
Saint-Arn.  baux,  s.  l'an.).  —  Baichy,  1G73  (pouilié 
de  M.  Portef.).  —  Bachy,  1680  (dénomb.  arcb. 
départ.).  —  Beschy,  17/10  (fonds  de  Malte,  décl.  de 
biens). 

Village  de  la  châtellenie  de  Rémilly ,  siège  d'une 
justice  liante,  moyenne  et  basse  (1681,  dénomb. 

ParoLsse  de  l'archiprétré  de  Varizc,  qui  dépen- 
dait de  l'abbaye  Saint-  Arnould  de  Metz.  —  Avant 
son  érection  en  cure,  elle  était  annexe  de  Bémilly. 
Autrefois  Trois -Évécbés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'év.  —  Fit  partie  du  canton  d'Ancerville  en  1790, 
de  celui  de  Rémilly  on  l'an  m  et  de  celui  de  Pange 
en  1803. 

BECKtRiioLiz,  b.  c"  de  Filstroff.  —  [n  Bœkeri»,  i36o 
(cart.  abb.  Vill.  I.  I,  B.  17).  —  Bolkerholtz,  1609 
(abb.  Bouz.).  —  Selliershausen  ou  BcckeihoUz , 
1617  (ibid.).  —  Becquerholtz ,  1617  (ibid.).  — 
Belclierhullz ,  xïiii"  siècle  (Dur.  Lorr.). 

Bcckerboitz  fut  érigé  en  iGio  dans  la  forêt  de  ce 
nom  par  un  abbé  de  Bouzonville  du  nom  de  Sellier; 
une  partie  de  la  forêt  de  Kalenlioven  fut  défricbéo 
à  cet  effet.  —  Avait  une  chapelle  annexe  de  ia  pa- 
roisse de  Filstroff. 

Autrefois  Lorraine,  liaill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  la  création  de  ce  canton,  en  1790.  — 
Commune  au  commencement  du  siècle,  Beckerboitz 
fut  réuni  à  Filstroff  par  décret  du  5juin  1810. 

Beddincem  ,  vill.  ruiné  de  l'ancien  comté  de  Forbacb , 
0°*  de  Kerbach.  —  Biidingen,  lOg/i  (dén.  Th. 
Alix). —  Bellingen,  168/1  (dénomb.  du  comté  de 
la  Leyen,  7  mars).  —  Bibingen,  168/1  (dénomb. 
,i3  fév.). —  Ancien  Betling,  1783  (terr.  de  Ker- 
bach ). 

Il  existait  au  xiii°  siècle  et  a  été  détruit  au  xvii'. 

Bedebi  R  ou  Bedebor»,  anc.  village.  — Voy.  Betiwiller. 

Bedex  ou  LES  Trois-Maisoss,  c""  de  Villing. 

Béfet,  h.  c"'  de  Villers-Bettnach.  —  Pesai/,  1 6 1 0  (  Fab. 
terr.  Met.).  —  Belfey,  1682  (abb.  Saint-Arn.  s. 
l'an.).  —  Belfey,  175G  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vigy. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Sur  le  territoire  de  ce  village  se  trouve  la  cha- 
pelle de  Rabas.  —  La  commune  de  Béfey,  supprimée 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


\'J 


par  décret  du  19  octobre  1806,  fut  réunie  à  celle 
de  Saint-Hubert,  qui  elle-même  fut  réunie  avec 
Béfey  à  celle  do  Villers-Bettiiach  par  décret  du  28 
décembre  1 8 1 1 . 

lîter,  anc.  métairie  détruite,  près  de  Guenkirchen.  — 
Bienf^es,  1199  (abb.  de  Longev.  cb.  s.  l'an.).  — 
Begengen,  1277  (cart,  abb.  Vill.  t.  1,  H.  1). — 
Baiangeos ,  1  a  7  7  (  l'iiVi.  B .  5  )'.  —  Béangc ,  1 2  8  5  (  ibid. 
B.  8).  —  Béonijes,  1397  [ibid.  B.  20).  —  Begnen, 
i3oi  (iJiV/.B.i). —  Bengnen,  Seing,  i3oi  (ibid.li. 
.33). —  Beanges,  i3o3  {ibid.  B.  i4). —  Deyanges, 
i36i  (ibid.  B.  tg).  —  Binguen,  xyii"  s"  (abb.  de 
Longcv.  s.  la  date).  —  Bingen,  ban  de  Bitigen, proche 
Guaniguerchen,  1619  {ibid.).  —  La  Moislresse  de 
Beiiiguen,  1627  (cart.  Vill.  t.  I,  s.  3).  —  Begny, 
i688(ii!-W.  1. 11,  p.  a.'jgv-).- 

Behben,  vill.  c"  de  Kerbacb.  —  Bering,  1577  (trans- 
act.  entre  le  soign.  de  Forbacb  et  ses  vass.).  —  Ber- 
ren,  i.'ïg'i  (dén.  Tb.  Alix).  —  Beren,  1618  (arch. 
de  la  fam.  de  Wendel).  —  Beren  ou  Biren,  xtih' 
siècle  (Dur.  Lorr.). 

Village  de  l'anc.  comté  de  Forbacb  qui  existait  au 
xiii"  siècle.  —  Etait  annexe  de  la  par.  de  Kerbacb. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coût. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  do  Forbacb 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  Commune  en  1803, 
Behrcn  fut  réuni  à  la  mairie  de  Kerbacb  par  décret 
du  3j  juillet  1812. 

Bekhen  et  Etzling  (Boisseau  de).  —  Il  prend  sa  source 
à  la  fontaine  de  Behren ,  traverse  les  c""  de  Bebren , 
de  Kerbacb  et  d'Etzbng,  sur  une  longueur  de 
1  kilomètre,  et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Bousbacb. 

Beiaib,  éc.  c"°  de  Mont-Saint-Martin. 

Belair  ,  f.  autrefois  b.  c""  de  Valieroy,  sur  l'Orne.  — 
Bellair,  xviu*  s* ( pouillé  de  M.).  —  Bélair,  vill.  1 756 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Hatrize. 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel. 

Belair  (Buisseau  de).  —  Traverse  le  territ.  des  c"" 
d'Audun-le-Ticbe,  Rédange  et  Russange  et  se  jette 
dans  l'AIzetle. 

Belgbade  ou  Bellegabde,  f.  c°'  do  Bistroff. 

Belgrade  (La  Nouvelle-),  c°"  de  Bistroff.  —  Ferme 
fondée  en  i836. 

Belle-Croix,  f.  c"  de  Borny. 

Belle-Croix  (La  DousiE-CouROJiKE  de),  fort,  c"'  de 
Metz  :  voy.  Desiremost.  —  On  hault  de  Desire- 
mont  c'on  dicl  la  Belle-Ci-oix ,  1/197  (c''™"-  Ph. 
de  Vign.).  —  Le  Cruclfis  en  Dessiremont,  1^97 
{ibid.).  —  La  Maison  de  Belle-Croix  on  hault  de  De- 
sirmonl,  i5i8  {ibid.).  —  La  Belle- Creux,  i553 


(cbron.rim.  Au.). —  Le  Mont  à  la  Belle-Croix ,  i553 
(Siège  de  Metz,  par  Salignac).  —  La  Belle-Croix 
vers  Saint-Julien ,  iG35  (Journ.  J.  Baucb.). 

Le  fort  de  Belle-Croix  fut  élevé  par  Cormontaignc 
en  1734  pour  défendre  les  abords  de  Metz. 

Belle-Foktaine,  maison  isolée,  c°°  de  Scy. 

Cette  propriété,  qui  est  à  la  ville  de  Metz,  con- 
tient les  réservoirs  des  eaux  do  Scy,  qui  abreuvent 
plusieurs  quartiers. 

Belle-Fomaise,  ni'",  c"'  de  Vitry,  à  la  source  de  la 
fontaine  de  Clouango. 

Belle-Fontaine,  f.  anc.  h.  0°°  de  Vry.  —  Etait  annexe 
do  la  paroisse  do  Charleville. 

Bellemaccer,  b.  c°°  d'Apach. —  Behnaher,  17.56  (D. 
Cal.  not.  Lorr.).  —  Belmacher  oa  Bellemacker,  iSsi 
(tab.  Par.).  —  Bellemaher  (dict.  Viv.). 

Était  annexe  de  la  par.  de  Merschweiler  (dioc. 
do  Trêves). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul.  de 
Lorr.  —  Bellemacber,  ann.  de  Merscliweiler,  fut 
réunie  à  Apacb  par  la  loi  du  17  février  iHGli. 

Bellersteis  ,  f.  et  scierie,  c""  d'Eguelsbardl.  — Beller- 
ttein,  1755  (censé,  atl.  de  Bitcbe,  f.  i5l).  — 
Bellestin,  178a  (coul.  Lorr.  Rist.). 

Belle-Tancue,  f.  sur  le  ruiss.  de  la  Cbenau,  c'''  de 
Borny.  —  Bellum  Siagnum,  1 172  (abb.  de  Salivai, 
Ann.  Prem.  I,  cccclxvi).  —  Lai  belleStainehe,  i  holi 
(lisle  des  vill.).  —  Belletange,  iC35  (Journ. 
J.  Bauc).  —  Belle-Stanche ,  xvii'  s'  (cbron.  CI. 
Phclipin).  —  Belle-Tange ,  xviii"  s'  (pouillé  de  M.). 
—  En  patois  :  Belle- Tiiiche. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Borny. 

Belle-Tasche  (Priedbé  de  la),  de  l'ordre  de  Pré- 
montré, dépendait  de  l'abb.  do  Salivai.  11  exislait 
avant  i3o4,  et  fut  plus  tard  cédé  aux  Célestins  de 
Metz.  —  Les  dames  de  Belle-Stanche,  i36o  (P. 
Fcrr.  obs.  sec.  t.  II,  p.  200). 

Belle-Vue,  m°°de  plaisance,  f.  c°°du  Ban-Saint-Martin. 

Belle-Vue,  f.  c""  de  Gros-Rédercbing. 

Belle-Vue,  m°°  isolée,  c""  de  Jouy-aux-Arcbes. 

Belle-Vue,  f.  c"°  de  Mout-Saint-Martin. 

Belle-Vue,  li.V  dé  Norroy-le-Voneur. 

Belle-Vue,  f.  c"  de  Ranguevaux.  —  Etait  annexe  de 
la  paroisse  d'Hayange. 

Belle-Vue,  éc.  c""  de  liozérieuUcs. 

Belle-Vue,  f.  c""  do  Silly-sur-Nied. 

Belle-Vue  ,  anc.  maison  de  la  c°'  et  de  la  par.  de  Tbion- 
ville.  —  Faustembourg ,  appelée  aussi  la  Maison 
Schwetzi,  XTiii°  s'  (arcb.  do  Thionv.). 

Bellikg,  f.  c"'  de  Crébange. 

Belring,  vill.  ruiné,  c°°  de  Coume  —  Beringa  nunc 
Coumo,  1280  (abb.  Wad.  Ann.  Prera.  C.  1009). 

3. 


20 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


—  Beering,  1779  (Dur.  Lorr.).  — BeWng' (dict. 
Viv.  v°  Coume). 

Bknino  ,  f.  c°*  de  Bertring.  —  Beininger-Hoff,  Bennitig, 
1682  (dénomb.  i5  janv.). 

Censé  dépendant  de  la  mairie  de  Bistroff  et  de  la 
seigneurie  de  Hinguesange  (161V/.  loc.  cit.). 
Bemng,  f.  et  tuilerie,  anc.  h.  c°*  de  Harpricli. 

Ane.  par.  de  l'archipr.  de  Morliange  à  la  collation 
du  seigneur  du  lieu ,  qui  comprenait  Harpricli ,  Dielz- 
willer  et  la  censé  de  Miitsch  comme  annexes;  elle 
fut  transférée  à  Ilarprich  en  1765.  —  Le  fief  de 
Bening  relevait  de  la  baronhie  libre  de  Fenestrange. 
.■Vulrcfois  Tr.-Ev.,  baill.  de  Vie,  coût,  de  Lorraine. 
Biii!NG-LEï-SiitiT-AvoLD,  c°°  de  Saint- Avold.  —  Be- 
ninga,  xiii's'  (sém.  Saint-Simon,  s.  l'an  laoi). — 
Benninca,  1275  (Kremer,  Ardcnn.  Gesch.  II,  35). 

—  /?f»iang-«>,i9  95(inv.  des  lit. de  Lorr.  II,  4o3). — 
Baimhga,  1369  (ch.  abb.  Saint-Avold,  pouillé 
de  AL  Portef.).  —  Benniga,  1 '108  (sémin.  Saint- 
Sim.  s.  l'an.).  —  Banii^;en,  tkaç)  (arch.  li.  de  V. 
AA,  II).  —  Bmingen,  ihli']  (cart.  év.  de  Meli, 
t.  n,  v"  68).  —  Benringa,  BeUnga,  Binuga, 
Byetiga ,  1 5  4  4  (  pouillé  de  M .  ).  —  Bcninga ,  Beniga , 
Benngo,  Bingen,  1606  (ibiJ.).  —  Bénin,  iviii*  s" 
(carte  Cass.).  —  Beniug,  1701  (ordonn.  de  Lorr. 
VIII,  a8«). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvants  du  roi  de  France  à  canse  do  Vévé- 
ché  de  Metz  (i()8i,  dénomb.  mai). 

Paroisse  de  l'arcliiprêtré  de  Saint-Avold ,  qui  avait 
pour  annexes  Bctting,  Cocberen,  Farcbersvillers  et 
Seingbouse.  —  La  cure  de  Béning  fut  donnée  en 
1  aS'i  au  cbap.  de  Hombourg  par  l'évéque  de  Metz 
Jacques  de  Lorraine. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coût, 
de  l'év.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold 
depuis  sa  création,  en  1790,  et  a  pour  annexe  le 
moulin  de  Béning. 
Bésing-lez-Saim-Atold  (RnssEin  de).  —  Il  prend  sa 
source  à  Béning-lez-Saint-Avold ,  traverse  la  c°*  de 
ce  nom  sur  une  longueur  de  3  kilom.  et  se  jette  dans 
la  Rosselie.  —  La  rivière  de  Benange,  1296  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  II,  /io3). 
Bektihg,  h.  c"*  de  Bouzonville. 

Benting  faisait  partie  de  la  communauté  de  Heck- 
ling.  —  11  était  le  siège  de  la  baronnie  de  Blau- 
berg,  mouvante  du  roi  de  France,  avec  droits  de 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  et  comprenait  les 
villages  do  Guising,  d'itzbach  et  de  Remelfang, 
1681  (dénomb.  i"mai). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vaudreching. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût. 


de  Lorraine.  —  HeckUng  et  Benting  furent  réunis 
i  Bouzonville  par  décret  du  22  juin  1810;  jusque- 
là  ils  formaient  ensemble  une  commune  qui  avait 
appartenu  dès  1790  au  canton  de  Bouzonville. 

Bèok,  anc.  tuil.  sur  la  par.  de  Robrbach  (xviii'  siècle, 
pouillé  do  M.). 

BenE.xBACii  (Ruisseau  de). —  11  prend  sa  source  à  Ade- 
langc,  traverse  cette  commune,  ainsi  que  celles  de 
Vahl  et  de  Faulquemont,  sur  une  longueur  de  5 
kilom.  et  .se  jette  dans  la  Nied  allemande  à  l'est  de 
celle  dernière  commune. 

BEIIFA^G,  h.  c"'  de  Folschwiller.  —  Berfincken,  i48.j 
(cart.  év.  de  M.  f.  VIII,  p.  i3).  —  Beifaiigen, 
1680  (dénomb.  11  déc.).  —  Berjand,  xviii"  s' 
(pouillé  de  M.). 

Etait  annexe  de  te  paroisse  de  Téting. 
Autrefois  Trois-Evècbès,  baill.  de  Vie,  coul.  de  l'év. 

BEnFA>G  (Le  Nouveau-),  f.  c°"  de  Folschwiller. 

Bero,  c""  de  Cattenom.  — Berge  suprà  Moaetlam, 
915  (abb.  Echt.  ch.  Charles  111).  — Berge,  1202 
(abb.  Saint-Euch.  Trêves,  ad.  d'éch.).  —  Bert/ue, 
Bergue,  13C9  (arch.  h.  de  V.  AA,  j5-23,  quitt.). — 
Berye,  l54/j  (pouillé  de  M.).  —  Berg-im-gaue ,  ih^'t 
(cens,  scign.  de  Rodemack,  arch.  départ.  T.  a5). 

—  Berch,  157a  (dioc.  Lux.  Berth.  VUl,  ho). — 
Bn-gh,  1(182  (territ.  de  Kanfen).  —  Berich,  1766 
(Stem,  dép'  M.).  —  Bergch,  ifô6  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  En  patois  local  :  Berich. 

Gavisse  et  Fixem  faisaient  partie  de  cette  com- 
munauté. —  Domaine  aliéné  aux  religieux  d'Ech- 
ternach  au  xviii'  siècle  par  le  prince  de  Baden, 
comme  seigneur  de  Rodemack.  —  Berg  était  le 
siège  d'une  seigneurie  mouvante  du  duc  de  Lor- 
raine (dénomb.  de  1567,  inv.  de  Lorr.  II,  4ao). 

—  En  1  G8a ,  le  château  de  Berg,  dit  Bellenhauche . 
mouvait  du  roi  de  France  et  était  siège  d'une  jus- 
tice moyenne  et  basse  (dénomb.  10  janv.). 

Paroisse  de  rarchiprètré  de  Tliionville,  qui  avait 
pour  annexes  Gawisse  et  Fixem  et  dépendait  de 
î'abb.  d'Echternacb. 

Autrefois  Trois-Evêchès,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville. —  Fait  partie  du  canton  de  Cattenom  depuis 
sa  création ,  en  1 790. 

BEnoEBiE  (La  ),  anc.  met.  c""  d'Ay.  —  Dépendait  de  la 
seigneurie  do  Chàlel  -  Saint-Biaise  (1681,  dénomb. 
5  déc). 

Beugerie  (La),  m""'  isolées,  c""  de  Forbach. 

Bbrgehie  (La),  anc.  met.  c"*  de  Hombourg-Kédange. 

—  Dépendait  de  l'ancien  comté  dudit  lieu,  1751 
(dénomb.  s.  l'an.). 

BEnoivAu  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  sur  le 
territ.  d'Ancy- sur-Moselle,  traverse  cette  commune 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


21 


sur  une  longueur  de  600  mètres  et  se  jette  dans  la 
Moselle. 
BiîRiG,  c""  de  Gros-Tenquin. —  Beryh,  i/iia  (arch. 
h.  de  V.  AA,  5i). —  Berge,  ilili']  (cart.  év.  de  M. 
t.II,p.68).  — Bei-g,  j/i55  (Jlourisse,  Hist.  év.  do 
Metz,  564).  —  Berque,  Bergn,  Beri,  i68t  (dé- 
nomb.  arcli.  départ.).  —  Berig,  1698  (arch.  de 
Bistroff).  —  Beiry,  17.56  (Stem,  dép'  M.).  —  Be- 
rich,  17.56  (not.  Lorr.  v°  Itingsange).  —  Beiry  ou 
Berich  (dict.  Viv.). 

Vill.  de  la  cour  ou  mairie  de  Bistroff  et  de  la 
seign.  de  Ilinguesange  (  1682,  dénomb.  i5  janv.). 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  baiil.  de  Dieuzo  (  1 68 1 , 
aveu  et  dénomb.)  et  relevant  du  roi.  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Vintrange. 

Autrefois  Trois-Évêcbés,  baill.  do  Vie,  coul.  de 
rëv. —  Fit  partie  en  1 790  du  canton  do  Morhange, 
et  passa  en  i8oa  dans  celui  de  Gros-Tenquin.  — 
A  pour  annexe  Vititrango. 
Behlize,  h.  c°°  de  Bazoncourt.  —  Bisiza,  io65  (coll. 
Saint- Sauveur,  donat.  s.  l'an.).  —  Biirlixc,  iMf2 
(chron.  doy.  de  Saint-Tliiébant).  —  Brelise,  1^91 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  Burlise,  Buclite,  BurKze, 
1546  (pouillé  de  M.).  —  Berlisse,  xvn°  s"  (carte 
Beaulieu).  —  Bcrlixe,  i635  (Journ.  J.  Bauch.). 
—  En  patois  :  Bliche. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (1682  ,  dénomb. 
ïî  déc.).  —  Paroisse  de  l'archiprétré  de  Varize, 
qui  dépendait  du  chapitre  do  la  cathédrale  de  Metz 
et  avait  pour  annexes  les  censés  de  Fourcheux,  de 
Frécourl  et  de  Fresnoy. 

Autrefois  Trois -Evêchés,  baill.  de  Metz,  coût. 
de  l'év.  —  Formait  avec  Fresnoy  et  Fourcheux  une 
commune  qui  faisait  partie  on  1790  du  canton  de 
Maizeroy  (district  de  Boulay)  et  en  1S03  do  celui 
de  Pange  ;  fut  réuni  à  Bazoncourt  par  un  décret  du 
ai  sept.  1812. 
BehnaumOiNT,  f.  c°°  do  Joudrovilie.  —  Bemalmont, 
i333  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  228). 

D'après  ce  document,  Bernaumont  relevait  de 
la  seigneurie  de  Norroy-le-Sec. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Elain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel. 
Ber!<avès  ,  m'°  sur  la  Crune ,  c"°  de  Joppécourl. 
Becneqlin  (Ban  de),  c°°  do  Vaux.  —  Fief  mouvant  du 
roi  de  France  et  comprenant  i4  maisons  et  20  por- 
terions (1681,  dénomb.  s.  l'an.). 
BïRTiiAMEix,  vill.  c'"'de  Domprix.  —  Bertrameis,  1971 
(abb.  Sainl-Pierr',  terr.  35o  v°).  —  Ber-framc!/,  1 368 
{ihid.  IX,  p.  23).  —  Bertrandmey,  i5g4  (dénomb. 
Tli.  Alix).  —   Berlraminé,  1680  (dénomb.  arch. 


départ.).  —  Bertramé,  1682  (dénomb.  16  oct.). 
—  Bertramey,  1689  (dom.  Barrois,  t.  II).  —  Ber- 
tramay,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Piennes,  diocèse 
de  Verdun,  avec  vicariat  résident. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coût,  de  Saint- 
Mihiol.  —  Ancien  chef-lieu  communal ,  il  fit  partie 
des  cantons  de  Xivry-le-Franc  en  1790,  de  Cir- 
court  lors  de  l'organisation  de  l'an  m  et  d'Audun- 
le-Roman  en  1802.  —  Fut  réuni  à  Domprix  par 
décret  du  29  janvier  181a. 
Bertrange,  c°°  de  Metzerwisso.  —  Bertengcs,  ii3o 
(fond.  Freis.  D.  Cal.  III,  pr.  cxxii).  —  Bunirange, 
1167  (cart.  de  Vill.  E.  1).  —  Bcrtingen,  1157 
(ch.  de  Frid.  I,  Berth.  III,  pr.  x).  — ■  Bertrcnges, 
13 22  (f.  Malte,  inv.  liasse  4).  —  Bertranges,  1296 
(P.  Fer.  obs.  séc.  I,  238). —  Bci-lerange,  xv'  s' 
(abb.  Saint-Vinc.  liasse  Mondelange). —  Berlringa, 
Berlringe,  Bortwga  ,  Bei'tring ,  Bertinga,  i544 
(pouillé  do  M.).  —  Bertringen ,  1579  (dioc.  Lux. 
Berth.  Vill,  4o).  —  En  allemand  :  Bertringen. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France  avec 
droits  de  justice  haute,  moyenne  et  basse,  dont 
dépendaient  la  cour  de  PuUer  ou  PuUerhoff,  Ter- 
lange  et  partie  de  Lultango  (1682,  dénomb.  10 
août).  —  Il  yavait  encore  un  autre  fief  à  Berlrange, 
mouvant  du  roi  de  Franco,  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  dont  dépendaient  la  haute 
justice  de  Ilenling  ou  Henlange,  12  vouories  au- 
dit lieu,  la  voueriede  Cronenberg  à  Guélange,  des 
voueries  à  Landrevango  et  à  Guènange  (haute  et 
basse),  dos  métairies  à  Uckange,  Budange,  Macko- 
nom,  Meltrich,  Illango  etRurange,  etc. 

Paroisse  de  l'archiprètré  de  Thionville  qui  avait 
pour  annexes  Immcidange,  Illange  et  les  chapelles 
de  Saint-Hubert  et  de  Saint-Laurent.  —  Elle  était 
à  la  collation  du  soigneur  du  lieu. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  do  Thion- 
ville. —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Luttange 
et  passa  en  1802  dans  celui  de  Metzerwisso.  — A 
pour  annexes  Immeidaiigo,  Sibérie,  ferme  et  châ- 
teau, et  le  château  de  Bcrtrango. —  Ancienne  mai- 
son noble  du  comté  de  Luxembourg  qui  portait  : 
hurelè  d'or  cl  d'azur  de  6  pièces  (Berth.  V). 
Bertring,  c""  de  Gros-Tenquin.  —  Berleringe,  xii"  s' 
(cart.  moy.  Rhin,  II,  p.  369).  —  Bcrtrenges ,  tli'jz 
(cart.  év.  do  Metz,  t.  IV,  v°  96).  —  Bertringen. 
i664-i665  (arch.  départ.  B.  269).  —  Bertingue, 
1756  (not.  Lorr.  ï°  Ilingsange). 

Village  do  la  cour  et  de  la  paroisse  de  Gros-Ten- 
quin et  de  la  seigneurie  de  Ilinguesange  (1682, 
dénomb.  1 5  janv.). 


22 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Trois-Évêchés,  bail),  de  Vie,  coul.  de 
l'ëv.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Bisiroff 
et  passa  en  1802  dans  son  canton  actuel.  —  Chef- 
lieu  communal  jusqu'au  2  juillet  1813,  où  il  fut 
réuni  à  Gros-Tcnquin  ;  érigé  de  nouveau  en  com- 
mune le  90  mai  i835,  avec  Béning  pour  annexe. 

Bertring  (La  Chapelle  de),  c"'  de  Bertring,  chapelle 
et  ermitage  sous  l'invocation  de  saint  Biaise. 

BiïnrpT,  f.  c°'  de  Secourt.  —  Dent,  1C81  (dénomb. 
28  mai).  —  Berus  ou  BerupI ,  1779  (Dur.  Lorr.). 
La  censé  seigneuriale  de  Bérupt  dépendait  de 
la  communauté  do  Vulmont  et  la  voucrie  de  la 
seigneurie  de  Secourt.  —  Il  y  avait  à  Bérupt  une 
chapelle  dont  le  .seigneur  de  Secourt  était  collateur 
(i68i,  aveu  et  dénomb. du  s' de  Gournay  et  dénomb. 
du  a3  mai),  et  qui  était  annexe  de  la  paroisse  de 
Secourt. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Château-Salins,  coût, 
de  Saint-Mihiel. 

BsanrEiLLER,  c°°  de  Bouzonvillc.  —  Berviller,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Berscheweiler,  iCa5  (inv.  des 
tit.de  Lorr.  X,supp.  p.  83).  —  Bei-vitler,  i(i33  (ch. 
abb.  de  Bouionville,  s.  l'an.).  —  Bertweiler,  1GC7 
(inv.  des  lit.  de  Lorr.  X ,  supp.  p.  85  ).  —  Bervoyter, 
1C81  (dénomb.  19  sept.).  —  Beriweilter  (dict. 
Viv.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  et  dépendant  de 
la  seigneurie  de  Bérupt  (iG83,  dénomb.  aa  nov.). 

—  Il  y  avait  à  lîerweiller  une  métairie  érigée  en 
censé  fief  en  1716.  —  Paroisse  de  l'archiprétré  de 
Saint-Avold,  à  la  collation  des  seigneurs  du  lieu. 

Aulrelois  Lorraine,  baill.  de  Bouzomillo,  coût, 
de  Lorraine.  — Fit  partie  en  1790  du  canton  de 
Bérus,  passa  lors  de  l'organisation  de  l'an  ni  dans 
relui  de  Bisten  et  en  i8oa  dans  celui  de  Bouron- 
ville.  —  A  pour  annexes  les  moulins  de  Floselinger- 
miihl  et  Weissbachermûhl. 

Besehille,  m'°  sur  le  ruisseau  de  Blanrhefonlaine , 
affluent  de  la  Rotte,  c°*  d'Arraincourt. 

Bestboff,  f.  c°'  de  Réthcl.  —  Beclierdorf,  1 1 79  (arch. 
Bouz.  dans  D.  Cal.  VI,  pr.  vi).  — Belltdnrf,  1594 
(dén.  Th.  Alix).  —  Bisiroff,  1756  (cart.D.Cal.j. 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Kemplich  (1733, 
dénomb.  i3  avril).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Réthel  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Évêchés,  auparavant  Lorraine, 
prévôté  de  Sierck ,  coût,  de  Lorraine. 

Beteli,  éc.  c""  de  Ba;renthal. 

Betenart,  anc.  vill.  annexe  de  la  paroisse  de  Max- 
stadt,  875  (abb,  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Gcrm.). 

—  Betenant,  laga  {ibid.  ch.  s.  l'an.). 


Betingueville,  anc.  franc-alleu  sis  près  de  Labeuville 
(1288,  abb.  de  Gorze  ch.  s.  l'an.). 

Bettainvillers,  c""  d'Audun- le- Roman.  —  Bitaimil- 
leîrs,  i3ai  (cart.  abb.Freisl.  th.  s.  l'an.).  —  Belhen- 
velle,  xv"  s'  (chron.  Jac.  Huss.  ).  — Berlainvillers , 
i4.')5  (inv.  des  til.do  Lorr.lll,  aai). —  Belimilhr, 
1471  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  p.  Gi).  —  Betlele- 
mller,  Belleviller,  Bettairvilta ,  Bettowiller,  i544 
(pouillé  de  M.).  — Bellainviltiers,  i549  (inv.  des 
lit.  de  Lorr.  111,  a7G).  —  Belainvillers ,  1G0G 
(pouillé  de  M.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  à  cause  de  la 
prévôté  de  Briey  (1681,  dénomb.  3i  déc).  — 
Était  annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse 
de  Mance. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  du 
Sancy  cl  passa  en  i8oa  dans  celui  d'Audun -le- 
Roman. 

BETTA^GK ,  c""  do  Boulay,  sur  la  Nied.  —  Betinfiin ,  1 098 
(don.  de  Thie.  D.  Cal.  111,  pr.  tu). —  Bcchlinchen, 
1179  (cil.  abb.  Bouz.  D.  Cal.  VI,pr.  xi). —  Betin- 
chen,  1 179  (ch.  abb.  de  Bouz.  s.  l'an.).  —  Beltin- 
go,  i3i9  (pouillé  de  M.  portcf.).  —  Bailangea,  t3i>ij 
(arch.  h.  de  V.  AA,  i5-92,  qnitt.).  —  Bettinfren, 
1594  (dén.  Th.  Alix). — Beliingen,  1697  (terr.  du 
ban). 

Fief  mouvant  du  roi  de  France  avec  droit  de  jus- 
tice moyenne  el  basse  (1G81,  dénomb.  1"'  mai). — 
Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Kédange 
qui  avait  pour  annexes  Colming  et  Guirlange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  en  1 790  du  canton  d'Otton- 
ville  et  passa  en  1802  dans  celui  de  Boulay. 

Bettange,  chat,  el  f.  c'"  de  Florange.  —  Baitanjres, 
i359  (arch.  h.  de  V.  AA,  i5-22).  —  Baitenges, 
1 363  (acte  d'éch.  dans  Tessier,  Hist.  de  Thionv. ).  — 
Deltingen,  xvu'  s'  (carte  Beaulieu). 

La  maison  de  Bettange  portait  :  de  sable  au  lion 
rampant  d'argent  (Berth.  M).  — Fief  relevant  du 
roi  et  jouissant  du  droit  de  château,  fossés,  pont- 
levis  et  colombier  à  6  piliers.  —  Vestiges  d'un  an- 
cien château,  177g  (Dur.  Lorr.).  — Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Florange. 

Autrefois  Trois-Évêchés  (précéd.  Luxembourg), 
baill.  et  coût;  de  Thionville. 

Bettelinges,  vill.  ruiné,  c"' de  Roussy-le-Village. 

Bettino,  f.  c°'  de  Betting-lez-Saint-Avold. 

Betiiso,  vill.  c°°  de  Waldwisse.  —  Bettingen,  li'âb 
(conf.  abb.  Saint-Max.  Berth.  III,  pr.  lt).  —  Bet- 
tinge,  1287  (ch.  d'éch.  Berth.  IV,  pr.  liv).  —  Belt, 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


23 


Belingen,  l'iag  (arcli.  h.  deV.  AA,  1 1  ).  —  Beteii<;, 
Betin,  i08a  (dénomb.  3i  août).  —  Bctin{;,  175O 
(Stem,  dép'  M.). 

Faisait  parlie  de  la  communauté  de  Gongelfan|; 
et  appartenait  par  parties  aux  seigneuries  de  Zeu- 
range  (1G82,  dénomb.  du  3i  août),  de  FreistrolT 
(ibid.  3i  oct.)  et  de  Bérupt(i683,  ibid.  93  nov.). 
—  Formait  avec  Gongelfang  et  Zeurange  une  pa- 
roisse du  diocèse  de  Trêves  (arcbid.  de  Tboley). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  deBouzonville,  coul.  de 
Thionvilie.  — -  Fit  partie  en  1 790 ,  avec  Gon- 
gelfang,  du  canton  de  Waldwisse  et  passa,  lors  do 
l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de  LaunsIrofT,  qui 
eut  en  1806  Sierck  pour  cbef-iieu.  —  Les  munici- 
palités de  Belting  et  de  Gongelfang,  supprimées  par 
décret  du  21  janvier  1813,  lurent  réunies  à  celle  de 
Waldwisse. 
lÎETTiNG,  f.  c°°  de  Zimming.  —  Betin,  1C81  (dénomb. 

abb.  de  Longev.). 
Betting,  éc.  c""  de  Zoufflgen. 

Betiing-lez-Siist-Avold,  c°°  do  Saint-Avold.  —  Bet- 
tinga,  1278  (ch.  abb.  Saiiil-Aruould.  Krenier,  Ard. 
Gesch.  II,  367). —  Betting  by  Homburg,  xv'  s' 
(cart.  év.  t.  IV,  v°  p.  61).  —  Beltinghm,  i455 
(Meurisse,  Hist.  év.  de  Metz,  56 '4).  —  Beltingen, 
1606  (pouillé  de  M.) 

Siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  avec 
des  fourches  patibulaires  à  l>  piliers,  1761  (arch. 
départ,  enregistr.  de  provis.  18  août).  —  Avait 
une  chapelle  annexe  de  la  paroisse  de  Béning-lcz- 
Saint-Avold. 

Autrefois  Trois -Evéchés,  baill.  de  Vie,  coût,  do 
l'évèclié.  —  Fit  parlie  dès  1 790  du  canton  de  Saint- 
Avold.  —  Réuni  à  Béning  par  décret  du  a3  jan- 
vier 1810,  Belling-lez-Saint  Avold  a  de  nouveau 
été  érigé  on  commune  par  ordonnance  du  la  jan- 
vier 1833.  —  A  pour  annexes  les  moulins  d'Egre- 
wies  et  de  Betling  et  la  ferme  de  Belting. 
Betting-lez-Saikt-Avold  (Reisseau  de). —  Il  prend  sa 
source  dans  le  vill.  de  Seingbouse,  traverse  les  com- 
munes de  Seingbouse  et  de  Belting  sur  une  longueur 
de  !i  kilom.  et  se  jette  dans  la  Bosselle. 
Beitlainville,  c°°  de  Metzerwisse.  —  BetelainviUe, 
1083  (fond,  de  Saint-Airy,  !).  Cal.  III,  pr.  vu).  — 
Belelanville,  1089  (abb.  Saint-Airy,  cli.  conf.).  — 
Betelanivilla,  n  oi  (abb.  Saint-Airy,  bul.  conf.). — 
Batelainville,  la'iS  (abb.  Saint-Vincent,  liasse  Bett- 
lainville). — 'Betheleinvilk,  i25o  (ibid.).  —  Bathe- 
knville,  1269  (ibid.).  —  Bclkvilla,  iio3  (cart.  de 
ViU.  II,  f  4i). —  Baùelainvilk,  iAo4  (liste  des 
vill.).  —  BettlevUle,  i4o5  (abb.  Saint-Arnould,  s. 
l'an.).  —  Bcthelainville ,  1  !>8'j  ;  Belletainvitle ,  1/187 


(abb.  Saint-Vincent,  vente  do  dîmes).  —  Baitelle 
ville,  i5o5  (cart.  abb.  de  Vill.  t.  I,  A.  5).  — 
Bethclevilla ,  Bctelevilla ,  Bethelenvilla ,  BehdorJ,  1 5 W 
(pouillé  de  M.). —  Bcstorff,  1672  (abb.  Saint-Vin- 
cent, plaids  annaux). —  Bettsstroff,  1  Sgi  (dén.  Th. 
Alix). —  Betlainvilla ,  Betteleville,  1687  (abb.  de 
Villers,  liasse  Betllainville).  —  Belstorff,  1601 
(abb.  Saint-Vincent,  plaids  annaux).  —  Belleville, 
i633  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Betilieleville ,  iG65 
(lerr.  du  ban).  —  Belhteville,  iG7i(abb.  de  Vill. 
liasse  Altroff,  /i).  —  En  patois:  Betléoelle.  — En  alle- 
mand :  Betteiulorf  et  Betstroff. 

Vill.  do  la  seig.  de  Hombourg-Kédange  (  1 68 1 ,  dén. 
1  g  déc). —  Par.  do  l'archipr.  de  Kédange  qui  avait 
pourann.  Mancy,  Chelaincourt,  Hcssange  en  partie, 
et  était  à  la  coll.  du  seign.  de  Hombourg-Kédange. 

Autrefois  Trois-Evôchés,  prév.  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de 
Lutlangc  et  passa  en  1803,  lors  de  la  suppression 
de  ce  canton,  dans  celui  de  Meizerwisso.  —  A  pour 
annexes  Altroff,  Mancy  et  le  four  à  chaux. 
Beit.nach,  h.  —  Beddenacn-er,  i)84  (cart.  de  Vill. 
t.  I,E,  2).  —  Sylva  Betnait-ach,  1900  (ibid.  \k\. 

A,  )).  —  Belhmml;,  i3i8  {ibid.  V,  3).  —  Belle- 
nach,  i583  [ibid.  B,  iG).  —  Belnach,  1600  (ibid. 

B,  10).  —  Bettenacq,  1627  (ibid. S,  3).  — Voy. 
VlLLEnS-BEIINACIl. 

Ceitrisg,  h.  0°°  de  Holving.  —  Bertringen,  lûg'i 
(dén.  Th.  Alix).  —  Betlering,  1756  (not.  Lorr. 
liste  des  vill.).  —  Belring  (caHa  Cass.  ).  — Belring 
(carte  Et.-maj.). —  BerU-ing  ou  Betving  (iicl.  Viv.). 

Village  du  Val  de  Holving,  dépendant  de  la  sei- 
gneurie de  Pultelango.  — •  Annexe  da  la  paroisse  de 
Holving. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemincs. 
Bettwiller,  c™  de  Rohrbach.  —  Bcdebur,  1  i5o  (Kre- 
mer,  Arden.  Gesch.  H,  993).  —  Bedebronn,  ligG 
(arch.  do  Bilcho). —  Bedeborn  (CroU.  orig.  Bip.  1, 
46,  note  c).  —  Bclweiler,  i5Vi  (pouillé  de  M.). 
—  Bedweiller,  i5gh  (dén.  Th.  Alix).  — BeUweiller, 
1601  (not.  Lorr.  v°  AltJieim).  —  Bctteviler,  i  60G 
(pouillé  de  M.).  —  BellcviUer,  1771  (ord.  doLorr. 
XII, /ia2). 

Village  du  comté  de  Bilcho ,  dans  l'origine  nommé 
Bedeborn;  détruit  au  xv'  siècle  et  reconstruit  sous 
son  nom  actuel.  —  Paroisse  do  l'archipr.  de  Horne- 
bach ,  qui  avait  pour  ann.  Petit-Rederching,  Helling 
et  Guising  et  dépendait  de  l'abb.  de  Hornebach. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bilche,  prév.  de  Rim- 
ling,  coût,  de  Lorraine.  —  Fait  parlie  depuis  1790 
du  canton  de  Rohrbach.  —  S.  pour  annexes  Guising . 
Hœiling,  Kleinmiihl  et  Mehling. 


24 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Ebutasge-socs-Justeiiont,  h. c°*  de  Vilry.  —  Huivanffes , 
ia36  (bulle  de  Grégoire  IX,  arch.  Juslemont).  — 
Bunvange-dczous-Jitstentotit,  lagy  (abb.  de  Vill. 
H,  17).  — BH66i«g^(>H,i4o3(cart.deVill.ll,Pi3). 

—  Bevingm,  i4o3  (ibid.  Il,  P  aa  v°).  —  Befin- 
gmjuxla  Jmbergh ,  1 5 1 5  (  ibid.  I ,  f°  6  ).  —  Buefin- 
gen,  1678  (label.  d'Ulange).  — Bevange,  1606 
(pouillé  de  M.).  —  Buvange,  xvii*  s*  (lerrit.  abb. 
de  Justomonl). 

La  baille  juslice  élail  au  roi,  la  seigneurie  fon- 
cière à  l'abbaye  de  Juslemonl.  —  Élait  annexe  de 
la  paroisse  de  Vilry. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  doSaint- 
Mibiel.  —  Fil  parlie  en  1790  du  canlon  de  Flo- 
range  et  passa  lors  de  l'organisalion  de  Tan  m 
dans  celui  de  Vilry  et  en  180a  dans  celui  de 
Thionville.  —  Commune  au  commencement  du 
siècle,  Beuvange  fut  réuni  à  Vilry,  avec  Juslemonl, 
par  décret  du  18  septembre  1810. 
BKDTisGK-sous-SAiM-MiciiEi,  h.  c°'  dc  Volkrange.  —  , 
Bovenge»,  1  la8  (cbap.  calh.  s.  l'an.).  —  Bovingen, 
iiSt  (fond.  d'Averb.  dans  Berlh.  IV,  pr.  iv).  — 
Buevenges,  iai3  (cb.  d'union  Bcrlh.  IV,  p.  xltiii). 

—  Bovanges,  ia33  (coll.  Sainl-Sauv.  cb.  s.  l'an.). 

—  Biovenges,  i3o5  (ibid.).  — Buevanges,  iliob 
(ibid.).  —  Bovange,  1606  (pouillé  de  M.).  — 
Berange-sous-le-Mont-Saint-Michel ,  Buvange-toubs- 
Saint-Michel,  1718  (terr.  de  Bousse). 

Avait  une  cbapelle  .sous  le  vocable  de  Saint-Mi- 
chel, annexe  de  la  paroisse  de  Volkrange. 

Autrefois  Trois-Evécbés ,  baill.  el  coût,  de  Tbion- 
ïillc. 

Fit  partie  en  1 790  du  canton  de  Heltange- 
Grande  et  passa  lors  de  l'organisation  de  l'an  m 
dans  celui  d'OEulrange  et  en  1803  dans  celui  de 
Thionville.  ■ —  Commune  au  commencement  du 
siècle,  Beuvange  fut  réuni  â  Volkrange  par  décret 
du  29  juillet  1811. 
Bbuveille,  c°°  de  Longuyon.  —  Bebilfiaga  villa,  636 
(cart.  moy.  Rhin,  I,  p.  6).  —  Beuvitle,  1  3o4  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  1 ,  69  ).  —  Beveilte ,  xviii*  s'  (  pouillé 
de  Trêves).  —  Beuveil,  17^9  (de  Mail!.  Barr.). 

Le  roi  élait  seul  seigneur.  —  Cure  du  diocèse 
de  Trêves  (doy.  de  Bazailles). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel. 

Fait  parlie  du  canton  de  Longuyon  depuis  la  créa- 
tion de  ce  canlon,  en  1790.  —  A  pour  annexes 
Doncourt-lez-Longuyon,  les  moulins  de  Serné,  de 
l'Étang  et  de  Lesmann ,  dit  la  Maragolle. 
Becterie  (La),  anc.  h.  c°*  des  Etangs. 

A  la  Beuverie  élait  l'église  paroissiale  de  celte 


commune.  —  Dans  les  anciennes  listes  du  pays 
Messin ,  les  Etangs  sont  définis  sons  les  noms  :  la 
Beuverie  el  la  Bryère.  —  Labeuvi-y,  Labeuvri,  La- 
bettvrerie,  xvii'  siècle  (arch.  comm.  gg.  i  ).  —  La 
Bouverie,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Censé,  fief  mouvant  du  roi  de  France  ()68i, 
dénomb.  9  mai). 

Aulref.  Trois-Evéchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 
BECvauEns,  c°°  d'Audun- le -Roman.  —  Bovelicurt, 
893  (cart.  moy.  Rhin,  I,  p.  i43).  —  Boevillare, 
996  (ch.  abb.  Saint- Maximin  dans  Berlh.  Il, 
pr.  LWTiii).  —  Bœuillnre  m  pago  Melctisi,  gaô 
(cart.  moy.  Rhin,  I,  p.  239).  —  Bu/ville,  Bue/ville, 
i5oo  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  p.  81).  • —  Bueswei- 
ler,  1546  (pouillé  de  M.).  — Bieuvillers,  iDgi 
(dénomb.  s.  l'an.).  —  Beumllet,  xviii*  s'  (pouillé 
de  Trêves).  —  Bonvillrr  (  ibid.  en  allemand  ).  —  Beu- 
ville,  175c  (D.  Cal.  noi.  Lorr.).  —  lieuviller,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  En  patois  :  Beuvlé. 

La  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse  juslice, 
appartenait  à  l'év.  dc  Verdun  sous  la  prévôté  de 
Sancy.  —  Était  cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy. 
de  Longuyon). 

Autrefois  Barrois,  baill.  do  Briey,  coul.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fil  parlie  en  1  790  du  canlon  de  Sancy 
el  passa  en  l'an  111  dans  celui  d'Aumelz  et  en  1802 
dans  celui  d'Audun-le-Roman. 
Belx  (  Basse-),  c°°  de  Pange.  —  Z?û,  1 1 G 1  (abb.  Sainte- 
Croix,  ch.  conf.)  —  Baixe,  Beue,  1/10 4  (liste  des 
vill.).  — Bm,  ttiaç)  (arch.  h.  de  V.  AA,  11).  — 
Beu  on  hault  chemin ,  \Uliti  (état  des  garn.  fr.). — 
Basse- Beu  en  Saulnoy,  j445  (P.  Ferr.  obs.  séc. 
l.  Il,  p.  365).  —  Basse-Bœux,  dépendance  de 
Notre-Dame  d'Aube,  1016  (décl.  des  fiefs,  œan. 
de  Sen.  M.  anc.  art.  Baud.).  —  Basse-Beu,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Bœuf,  i^gfi  (ibid.  porlef.). 
Beu,  1606  (pouillé  de  M.).  — Baux,  xvin"  s' (ibid.  ). 

—  En  patois  :  Baich'Bieu. 

Fief  du  chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz  mou- 
vant du  roi  de  France  et  siège  d'une  justice  haute 
moyenne  et  basse,  1681  (dénomb.  a  janv.).  — 
Annexe  de  la  paroisse  d'Aube. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.etcont.  de  Metz.  — 
Fit  parlie  en  1790  du  canton  d'Ancerville  el  passa 
lors  de  l'organisalion  de  l'an  m  dans  celui  do  Soigne 
et  en  180a  dans  celui  de  Pange.  —  A  pour  an- 
nexes Haute-Beux,  le  Vieux-Château  et  la  Char- 
bonnière. 
Bedx  (Haoie-),  h.  c"  de  Basse-Beux.  — Bu,  1096 
(fonds  de  M'-Saint-Martin,  D.  Cal.  III,  pr.  xxxvi). 

—  Im  Halte-Beue,  itioti  (liste  des  vill.).  —  Haulle- 
Beu,  i464  (cart.  év.  de  Metz,  t.  VI,  p.  89).  — 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


25 


Haultc-Dcu,  i54')  (pouilld  de  M.).  — La  Haidte- 
Buenx,  1635  (Journ.  J.  Baiicli.). 

Fief  du  chapitre  de  la  caihécirale  de  Melz  mou- 
vant du  roi  de  France,  e(  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (1681,  dénombr.  3  janv.).  — 
Paroisse  de  l'arcbiprêlré  de  Varize,  dépendant  du 
chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz  qui  avait  pour 
annexes  Dain  et  la  censé  do  Poncillon.  —  La  com- 
munauté des  village  et  hameau  de  Haute  et  liasse 
Beux  dépendait  du  village  d'Aube,  1756  (Stem. 
dép'M.). 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  et  coût,  de  Melz. 

Bkvi,   met.  isolée,  c""  de  Corny. 

Bevakge  (Haute  et  Basse),  h.  c""  de  Richement.  — 
Besanges,  i3/ii  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  HI,  234). 

—  Bevange  au-dessus  de  Richemont,  1756  (Stem. 
dép'M.). 

Village  dépendant  de  la  seigneurie  de  Riche- 
mont  (1682,  dénomb.  21  janv.).  —  C'était  une 
annexe  de  la  paroisse  do  Richemont. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Ce  ham.  fit  partie  en  i  790  du  canton  de 
Florange  et  passa  en  1802  dans  celui  de  Thion- 
ville. 
Béville,  f.  c"  de  Glatigny.  —  Baieuvilte,  ilioU  (liste 
des  vill.).  —  Baieville,  i5iC  (décl.  des  fiefs  de 
Sen.  dans  M.  anc.  art.  Baud.). —  Behleville,  iG35 
(Journ.  J.  Bauch.).  —  Bayeville  pris  Betonfnj, 
xvii'  s"  (P.  Ferr.  Obs.  séc.  H,  P  ^78).  —Beuville, 
1756  (Stem.  dép'M.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse  mouvant  du  roi  de  France  (  1681 ,  dénomb. 
ai  mars).  —  Était  annexe  de  la  par.  do  Retonféy. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Melz. 
Bevotte,  m",  0°*  de  Sanry-lez-Vigy. 

Ancienne  censé  de  la  paroisse  de  Vigy. 
Bevotte  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  l'étang 
du  bois  do  Sanry,  traverse  cette  commune  et  celles 
d'AntiUy  et  d'Argancy  sur  une  longueur  de  8  kilom. 
et  se  jette  dans  la  Moselle. 
Bévot(La  Basse-),  m°°decarap.  du  grand  séminaire  de 
Metz,  c"'de  Peltre.  —  Bewoy,  il\oh  (liste  des  vill.). 

—  La  Basse -Belz-veul,  liag  (chron.  du  doy.  de 
Saint-Thiébaut).  —  Bclleray  ou  Beuran,  lisg 
fO.Cal.pr.  xLiv). —  Belmy,ihçfO  (Journ.  J.  Aubr.). 

—  Basse-Beurey ,  1678  (pouillé  de  M.).  —  Basse- 
Belvoy,  1(181  (dénomb.  i3  mai).  —  Beury-Basse , 
1 75G  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois  :  Lai  baich' 
Bévêu. 

Les  Haute  et  Basse  Bevoy  étaient  annexes  do  la 
paroisse  de  Magny. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  couf.  de  Metz. 
Moselle. 


Bévoï  (La Haute-),  f.  c"' de  Borny. — La Halle-Bewoy , 
i/io-'i  (liste  des  vill.).  —  La  HauUe-Beh-Vnd ,  1/129 
(chron.  du  doy.  de  Sainl-Thiébaut).  —  Les  Deux- 
Beh-Veidx,  liag  (ihid.).  —  Halte- Belvoix,  1/187 
(Journ.  J.  Aub.).  —  Beveus,  i5i7  (eh.  Ph.  de 
Vign.).  —  Ilaultc-Bevetix ,  i635  (Journ.  J.  Bauch.). 

—  Beury,  1766(0.  Cal.  not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouv.  du  roi  de  Fr.  (1681,  dén.  1  i  juin). 
Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

BEïnEN,  c°°  do  Cattenom.  —  Burias  in  pago  earosco, 
769  (abb.  Priim.  ch.  Pépin).  —  Brunnacha,  1023 
(abb. Saint-Max.  Tr.  ch.  emp.  Henry  II).  —  Bures, 
1 136  (chap.  cath.  Tr.  ch.  Henry,  c"  de  Lux.).  — 
Beiren,  i5o6  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  supp. 
p.  1 16).  —  Beuren,  Beurem,  1600  (cart.  abb.  Vill. 
t.I,  B.  10).  — iJî'reK ou  Beuren,  i75C(D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  Beyren ,  Beyeren  ou  Balleren,  1820 
(tabl.  Par.).  —  En  allemand  ;  Beiern. 

Paroisse  de  l'arcbev.  de  Trêves  (doy.  de  Rémich). 
Vill.  du  Lux.  cédé  à  la  France  par  l'impératrice- 
Reine  le  iG  mai  1769  et  incorporé  en  1778  dans 
la  prov.  des  Trois-Evéchés,  baill.  de  Thionville, 
coût,  de  Lorraine.  — Fit  partie  en  1790  du  can- 
ton de  Rodemack  et  passa  en  1803  dans  celui  de 
Cattenom.  —  A  pour  annexes  Gandcren  et  Donnen- 
mûhl. 

BÉzï  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  des  c""  de 
Noisseville  et  de  Nonilly. 

BiBiciiE  (GnAND  Bois  de),  forêt  doman.  de  2i3  hect. 
sur  le  territ.  de  la  c°°  de  Grande-Bibiche.  —  Voy. 
BiBicHE  (GnANDE-)  et  particulièrement  les  noms  qui 
se  rapportent  à  la  forêt. 

BiBiciiE  (Gra.nde-),  c°"  de  Bouzonviile.  —  Nemora  de 
Billersis,  1256  (cart.  abb.  Vill.  t.  I,  B.  21).  — 
Bebris,  BitU's,  ia56  {ibid.).  — Bibecht,  Biversl, 
1258  (abb.  Bouzonviile,  ch.  s.  l'an.).  —  Biverse, 
i26.'i  (cart.  abb.  Vill.  t.  I,  B.  aG).  —  L'Allou  de 
Byverbach,  12GG  {ibid.  T.  12).  —  Biberse,  1376 
(abb.  Bouzonviile,  ch.  s.  l'an.).  —  Bieurese,  Bivrese, 
1378  (ibid.).  —  Bieure,ii8S  (cart.  abb.  Vill.  t.  I, 
BB.  1).  —  Bieuers,  1 383  {ibid.  B.  i  3  ).  —  Les  Bois- 
de-Bieures,  1807  {ibid.  B.  aa).  —  Bois-de-Bivers , 
i3a6  {ibid.  P.  !>).  —  Le  Bois-de-BiJfersen ,  i53  5 
{ibid.  B.  23).  —  Biberchen,  Budsa,  Biiersehen, 
i5/iA  (pouillé  de  M.).  —  Bibechcn,  ih-jli  (abb. 
Bouzonviile,  ch.  s.  l'an.). —  Biberschen,  1 583  (cart. 
abb.  Vill.  t.  I,  B.  iG).  —  Sylva-de-Biberchen,i5îi5 
{ibid.  B.  i5).  —  Binerssheim,  iSg/i  (dén.  Th. 
Alix).  —  Biberschem,   xtii'  s'   (dom.  de  Sierck). 

—  Breborchem ,  xvii*  s'  {ibid.).  —  Bibichen,  1606 
(abb.  Bouzonviile,  ch.  s.  l'an.).   --  Bibuche,  fjab 

b 


26 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


(dénomb. 7avril).  —  Bibisch,  1736  ( territ.  de  Ka- 
lembour;;). — Bibùche, ijSi  (territ.  de  Neudorff). 
—  Bibichc -la -Grande,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Paroisse  de  l'archiprêtré  de  Kédange  qui  avait 
pour  annexes  Neudorff  et  Rodlach  et  dépendait  de 
l'abbaye  de  Villers-Bcllnacb. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonviile,cout. de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depui.s  1790,  du  canton 
de  Bouzonvillc.  — A  pour  annexes  Petite-Bibiclie, 
Neudorff  et  Rodlach. 

Bi BICHE  (Petite-),  h.  c°*  de  Grande-Bibiche. 

A  fait  de  tout  temps  communauté  avec  Grande- 
Bibiche. 

BiBicoE  (  BuissEAii  de). —  Prend  Sa  source  à  Mancy, 
c"  de  Belllainville,  traverse  les  viM.  de  Mancy, 
Kirsch-lez-Lultange,  Melzercsclie ,  Mclzcrwisse, 
Volstroff,  Distroff ,  Valniestroff  et  Ham ,  sur  une  lon- 
gueur de  3  3  kiiom. ,  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

BiBiCHERBAca,  f.  c°*  dc  Filslroff. 

BiBicuERBicH  (RrissEAU  oe). —  A  83  source  à  Bibiche, 
traverse  les  c°"  de  Bibiche,  de  Bcckerhollz  et  de  Bou- 
zonvillc, sur  une  longueur  de  5  kiloni.,  et  se  jette 
dans  la  Kied. 

BiBisERBACH  (HnissEAU  de).  —  A  Sa  sourcc  â  Buding, 
traverse  la  c"  de  Buding  sur  une  longueur  de 
Soo  met.  et  se  jette  dans  la  Caner. 

BiBLiRG,  h.  c°'de  Mcrten.  —  Bubetingen,  t3C5  (ch. 
abb.  de  Bouzonville).  —  Bublingm,  i594(  dén. 
Th.  Alix).  —  En  allemand  :  Biiblingen. 

A  fait  de  tout  temps  communauté  avec  Merten 
(Dur.  Lorr.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  — Fit  partie,  de  1790  à  i8i5,  avec 
Merten ,  du  canton  de  Sarrelouis  ;  fut  séparé  de  la 
France  par  le  traité  du  se  novembre  1 8 1 5  et  dé- 
tenu par  la  Prusse,  rétrocédé  ensuite  par  la  décla- 
ration du  1 1  juin  1837  et  réuni  au  canton  de  Bou- 
zonvillc par  ordonnance  du  aS  mars  i83o. 

BicHEsBOLTZ  (RiissEAu  de). —  Prend  sa  source  à  Petit- 
Réderching,  dans  les  prés,  traverse  les  communes 
dePetit-Réderching,  Holling,  Bettewiller,  RiniUng, 
Guiderkirch,  sur  une  longueur  de  4  kilom.,  et  se 
jette  dans  le  Schwolb  près  de  Deux-Ponts  (Bavière). 

RicKENALB  (  RcissEAu  de).  —  Prend  sa  source  à  Petil- 
Réderching,  traverse  les  territoires  de  Bettwiller 
et  d'Erching,  entre  en  Bavière  et  va  se  jeter  dans  la 
Horn.  —  Bickehalbe,  xvi"  s'  (Tillemann,  Stella, 
Beschreib.  des  Oberamts  Zweybrûckon).  —  La 
Pécalte,  1778  (Dur.  Lor.I,  375).  —  Pickolt  (Qe- 
lisle,  carte  du  Rhin).  —  Die  Bicketi-Hall  (carte 
de  rÉIat-major). 

BjDirsG,  c°°  de  Gros-Tenquin.   —   Budingen,    1606 


(pouillé  de  M.).  —  Budingen,  1688  (mém.  Acad. 
de  M.  i853,  p.  3'ia,  dénomb.  de  Créhange).  — 
Bindigen,  i68à  (terr.  abb.  do  Saint-Avold).  — 
Beding,  1725  (pouillé  de  M.  portef.).  —  Buding, 
1787   (actes  de  l'état  civil). 

Biding dépendait  du  comté  de  Créhange  (  Empire) 
et  suivait  le  droit  romain  ;  il  a  été  réuni  à  la  France 
et  incorporé  à  l'arrondissement  de  Sarreguemines 
par  décret  du  20  mars  1798.  —  Faisait  partie,  à 
cette  dernière  époque,  du  canton  de  Hellimer,  et 
passa  on  180a  dans  celui  de  Gros-Tenquin.  — A 
pour  annexe  le  moulin  de  Houler. 

Etait  annexe  dc  la  par.  de  Vahl-Ebersing. 

BiDiNO  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la  c°* 
de  Biding. 

B1ESLIXGEN,  vill.  ruiné,  c"'  de  Kerbach.  —  Bûtlingen  , 
j59/i(dén.Th.  Alix). 

Ce  village,  qui  dépendait  du  comté  de  Forbacb, 
a  été  détruit  à  la  fin  du  xvi*  siècle. 

BiETii-AfûiiL,  m'°,  c"°  de  Bousbach. — Buth-Mûhl  (carte 
de  l'Elat-major). 

BiLD-.Mi^iiL  (Ober),  m'°,  c"'  de  Lemberg. 

BiLD-MiJuL(UjiTER),  m'°,  c°'de  Lemberg. 

BiLSTER,h.  ruiné,  c°*  de  Kerbach.  — BiUtein,  i-j'iS 
(terril,  de  Kerbach).  —  BiUter,  mazures,  1756 
(arch.  de  Spicbcren,  arpent,  de  175G). 

Ce  hameau  dépendait  de  l'ancien  comté  de  For- 
bacb; il  était  probablement  un  écart  du  village  de 
Bicsiingcn ,  également  détruit. 

BiNiiiG-LEZ-RoiinBAcii,  c°°  de  Rohrbach.  —  Beningen, 
1694  (dén.  Th.  Alix).  —  Binningen,  t68i  (dé- 
nomb. 33  déc).  —  Bining,  1751  (ord.  de  Lorr. 
VIII,  191).  —  Beningm,  1755  (atlas  de  Bilche, 
p.  85).  —  Béning,  )  771  (ord.  de  Lorr.  XII,  437). 
—  Béning  (carte  de  l'État-major). 

Au  xvi'  siècle,  Bining  était  le  chef-lieu  d'une 
mairie  qui  comprenait  Bining,  Achen,  Enchen- 
berg,Elting,  Kalhausen,  Lambach,  Lemberg,  Gros- 
Réderching,  Rohrbach  et  Siersthal.  Cette  seigneurie 
relevait  du  comté  de  Bitche. 

Avait  une  chapelle  annexe  de  la  par.  de  Rohrbach. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton  de 
Rohrbach.  —  A  pour  annexes  les  moulins  Roberls- 
miihl ,  Veckersmiihl  et  Unterstmùhl ,  les  fermes  du 
Janan  et  de  Bombach. 

BiNi50-LEZ-RonBBAcii  (RuissEAu  de).  —  H  prend  sa 
source  à  la  fontaine  du  vill.  de  Bining-lez- Rohr- 
bach, traverse  cette  commune  sur  une  longueur 
d'un  kilom.  et  se  jette  dans  le  ruisseau  de  Rohrbach. 

BioNviLLE,  c°°  de  Boulay,  sur  la  Nied  allemande.  — 
Buinga,  i333  (pouillé  de  M.  portef.).  —  Bouinvilk, 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


27 


i36o  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  1.  VI,  p.  i5a).  — 
BUlonvilla,  Binga,  i5û/i  (pouillé  de  M.).  —  Boin- 
ville,  \\n'  siècle  (carte  Tass.).  —  Bienville,  i6/i3 
(dénomb.  de  Créhange).  —  BijomiUc,  1680  (ibid.). 

—  En  allemand  :  Bingen. 

Siéfje d'un  franc-alleu  {1756,  D.Cal.not.  Lorr.), 
d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse 
mouvant  du  roi  de  France  (168  2,  dénomb.  iSaoût). 
La  baute  vouerie  de  ce  lieu  dépendait  de  la  seign.  de 
Ravillc  (1682, dénomb.  5  octobre).  — Par.  del'ar- 
chipr.  de  Varizo,  qui  avait  pour  annexe  MoHange 
alternativement  avec  Varize.  Cette  par.  était  à  la 
collation  des  seigneurs  du  lieu. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Varize  en  1790  et 
passa  dans  celui  de  Boulayen  1802.  —  A  Morlange 
pour  annexe. 

BiRONDE  (RuissEiii  de).  —  Coulo  sur  le  territ.  de  la 

c°*  de  Bronvaux. 
BisBAcn  (Le),  misseau.  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 

c°*  de  Bettwiller. 
BiscBELSACKEn  OU  BiSELSACK ,  f.  c"'  de  Sturzelbronu. 

—  Biselac,  1817  (dicl.  Viv.). 
BiscHOFFWALD,  f.  c°'  de  Guéblange. 

BiscHWALD,  f.  et  habit,  c""  de  Bistroff.  —  Bicheval, 
1756  (Not.  Lorr.  V.  Hivguemnge). 

Ane.  censé  avec  moulin;  le  moulin  n'existe  plus. 

BiscHWALD,  chapelle,  c™  de  Bistroff.  —  La  Chapelle  de 
la  sainte  Trinité  au  bois  deBischwald,  i.')7i  (pouillé 
de  M.  portef.). 

BiscHWALD  (Etang  de),  c""  do  Bistroff  et  de  Bérig, 
d'une  superficie  de  202  hect. — Biichewalde ,  \Uli'] 
étang  et  m'°  (cart.  év.  de  Metz,  t.  IV,  p.  61).  — 
L'Etang  de  Bicheval,  1766  (Stem,  dép'  M.). 

Dépendait  de  la  mairie  de  Bistroff  et  de  la  sei- 
gneurie de  Hinguesange  (1682  ,  dénomb.  i.5  jan- 
vier). 

Bischwald-Pasge  ,  f.  c°°  de  Bistroff. 

BiSELSACK  ou  BiscnELSACKEB,  f.  c"'  de  Sturzelbronn. 

—  Biselac,  1817  (dict.  Viv.). 

BisiNG,  vill.  c°°  de  Grindorff.  —  Bisanga  in  Sallan- 
gotve,  912  (cart.  moy.  Rhin,  I,  p.  220).  — Bisan- 
gis,  1023  {ibid.  II,  p.  /i().5).  —  Biiosinga,  xii'  s' 
{ibid.  p.  344).  — Bisanga,  ii4o  (bulle  d'Inno- 
cent, Berth.  t.  IV,  pr.  x).  —  Bisangaten,  1182 
(Conf.  Munst.  ibid.  t.  IV,  pr.  xxvi).  —  Bisange,  Bii- 
tingin,  xiii"  s'  (cart.  moy.  Rliin,  II,  p.  h'jZ).  — 
Besainge,  1296  (P.  Fer.  Obs.  séc.  I,  258).  —  Bil- 
zing,  Bisangia  magna,  i544  (pouillé  de  M.).  — 
Bursingen,  Busingen,  1596  (dén.  Th.  Alix). — 
Biessingen,  Biesing ,  1698  (terr.  de  Flastroff).  — 
Busingen,  xviii"  s'  (dom.  de  Sierck).  —  Bizingen, 


Bisingen,  1706  (terr.  de  Bizing).  —  Bising  ou  Bi- 
zing,  1825  (tabl.  Par.). 

Appart.  au  dioc.  de  Trêves  (archipr.  de  Tholey). 

Autrefois  Lorraine,  baiil.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Waldwisse;  passa,  lors  de  l'organisation  de 
l'an  111,  dans  celui  de  Launstroff  (en  180C,  c°°  de 
Sierck).  —  Bising  fut  réuni  à  Grindorff  par  décret 
du  9  sept.  1811. 
BisLNG  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 

c°"  de  Flastroff. 
BisTES  (Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa  source  à  Bisten- 
im-Locb,  traverse  les  c°"  de  Ham-sous-Varsberg, 
VarsbergotCreutzwaldsur  unelongueurde  1 1  kilom. 
et  se  jette  dans  la  Sarre  (Prusse). 
BiSTEN-iM-LocH ,  c°°  de  Boulay. —  Bistan,  1 1 15  (abb. 
Long.  conf.  D.  C.  V,  pr.  cxxxv).  —  Bislam,  1180 
(  ibid.  cart.  p.  2,  al.  3).  —  Bista,  laS'i  {ibid,  ar- 
bitr.  s.  l'an.).  —  Bislein,  i3g3  (cart.  abb.  Vill.  II, 
ii3).  —  Bitstein,  1897  {iliid.  67).  —  Biestein, 
iSg'i  (dén.  .Th.  Alix).  —  Bristein,  Bistenne, 
1O80,  1681  (arcli.  départ,  dénomb.  s.  l'an.).  — 
Bistainloch,  Bistcinloch,  1C89  (abb.  de  Saint-.\vold 
s.  l'an.).  — Bislem-Imloch  ouBistain,  1825  (tabl. 
Par.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Boucheporn. 

Autrefois  Trois -Evéchés,  bail!,  de  Vie,  coût, 
de  l'év.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Boulay;  passa,  lors  de  l'organi.sation  de  l'an  m, 
dans  celui  de  Bisten  (distr.  do  Sarrelouis)  et  fut  re- 
placé dans  le  canton  de  Boulay  par  la  loi  du  26  mars 
1829. 
Bistroff,  c°° de GrosTenquin.  —  Bizzinsdorjf,  Bizzers- 
dorff,  \\i'  s°  (cart.  moy.  Rhin,  t.  II,  p.  345-9).  — 
Bistrof,  i368  (chap.  abb.  de  Saint-Avold,  pouillé 
de  l'év.).  — Bmtrojf,  ihli-]  (cart.  év.  de  M.  t.  II, 
v°,  p.  68).—  Bîstor/,  i45o(cart.  abb.  Vill.  II,  f  78 
v°).  —  Bustorf,  1 467  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  61  ). 
—  Bistoff,  Bistorff,  i544  (pouillé de  M.).  —  Bisdorf, 
1G81  (dénomb.  i4  juin).  —  Bislroft,  Bischtroft, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.  liste  des  vill.). 

Chef-fieu  d'une  mairie  de  l'évêché  de  Metz,  qui 
comprenait  Bistroff ,  Bérig,  Berniering,  Boustroffet 
Obrick ,  et  qui  relevait  de  la  chàtellenie  de  Hingue- 
sange. —  Paroisse  de  l'archiprêtré  de  Morhange, 
qui  avait  pour  annexes  le  moulin  et  la  inarcarerie 
de  Bischvvald  et  dépendait  de  la  cathédrale  de  Nancy. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'év.  —  Chef-lieu  de  canton  de  1790  à  1802,  Bis- 
troff fut  compris,  à  cette  dernière  date,  dans  le 
canton  de  Gros-Tenquin.  —  Le  canton  de  Bistroff 
se  composait  de  Bérig ,  Bertring ,  Bistroff,  Bous  troff, 

II. 


•28 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Erslroff,  Gros-Tenquin,  Guessling  et  Héniering, 
Liiistroff,  Obrick  et  Viliers.  —  A  pour  annexes  les 
fermes  de  Biscliwald ,  de  la  Vieille  et  de  la  Neuve 
(Jappel,  de  la  Belgrade  (Vieille  et  Neuve),  de  la 
Langlicck,  de  Saint- Louis,  de  Mazagran,  de  la 
Maxe  Ancienne,  de  la  Nouvelle-Maie  ou  Maxe-Man- 
sny,  et  la  Maxe  (tuilerie). 
liiTciiE,  cli.-l.  do  c°°,  arrond.  de  Sarreguemincs,  ville 
et  forteresse.  —  Bylis-Castrum ,  1 172  (cliap.abb.de 
Neuburg,  Als.  diplom.  cccxix).  —  Bilet,  1 196  (abb. 
de  Slurzelbronn.  D.  Cal.  Pp.  s.  l'an.).  —  Bitcli, 
1  2o3  ( chap. églisede Saint-Diey,  D. Cal. Pr. s. l'an. ). 
—  Bicliem,  iao3  (Jean  deBayon,  chron.  Mediani 
monasterii,  chap.  xcvii).  —  Vitet,  i2o5  (Riclier, 
(îhron.  senonens.  lib.  III,  chap.  i).  —  Bylit,  1  207 
(chap.  abb.  de  Neuburg.  Als.  dipl.cccLxxvii). — Bittet, 
1325(0.  Cal.géncal.  deSaint-Ariiould).  —  Bilchet, 
1238  (D.  Cal.  Pr.  s.  Van.). —  Biches,  ja8(i  (Als. 
diplom.  DCCLi). —  Bilsch,  Bilsche,  1297  (Kremer, 
Arden.  Gcscb.  II,  i5i).  — Bitis,  1298  (chap.  de 
la  calh.  de  Slrasb.  Als.  dipl.  dccct).  —  Bil:e,  i3ao 
(Croll.  Orig.  Bipont.  II,  35o). —  Bilchen,  i32i 
(Kremer,  Ard.  Gcsch.  II,  iag).  —  Biche,  1890 
(Bénéd.  Hisl.  de  M.,  IV,  3^3).  ~  Bilses ,  iSgV 
{ibid.  IV,  ^i58).  —  Pittch,  j/179  (Als.  diplom. 
Mcccxci). —  Bich,Bixch,  1/188;  Bischi,  l'tg^Journ. 
J.Aub.). — Bittsch,  i^tQ".  (B.Hertîog.  Edcls. chron. 
V.36). —  Bilch,  lOi  1  (HogéviIle,Dicl.hist.  I,  100). 

La  seigneurie,  habituellement  nommée  le  comté 
de  Bitdie,  était  l'un  des  plus  anciens  domaines  des 
ancêtres  de  Gérard  d'Alsace,  premier  duc  héréditaire 
de  Lorraine.  Du  %i'  au  xii' siècle,  elle  fut  presque 
toujours  possédée  par  les  hères  des  ducs.  Cédée  par 
échange,  en  1297,  au  comte  Eberhard  de  Deux- 
Ponts,  elle  appartint  aux  descendants  d'Eberhard 
jusqu'à  l'extinction  de  la  maison  de  Dcux-Ponts- 
Bilche ,  à  la  fin  du  xvi'  siècle.  —  En  1 606 ,  elle  fut 
incorporée  à  la  Lorraine  et  suivit  les  destinées  de  ce 
duché. 

La  seigneurie  de  Bitche  embrassait  les  cantons 
actuels  de  Bilclie,  Bohrbach  et  V'olmunster,  sauf  les 
villages  de  Ba;reiitbal ,  Liesbach ,  Montbronn  et  Phi- 
lipsbourg. —  Au  xvi*  siècle,  elle  comprenait  la  ser- 
gentorie  de  Bining,  la  mairie  de  Boussewiller,  la 
mairie  do  Rahling,  la  prévôté  de  Bimiing,  la  mairie 
de  Schorbach,  la  mairie  de  Walschbronn,  les  ga- 
gnages  d'Eguelshart ,  Gentersberg  et  VValdeck,  la 
prévôté  d'Obersteinbach  (Bas-Rhin),  la  mairie  et 
doyenné  d'Alteini  (Bavière). 

Le  château  de  Bilche  remontait  à  une  haute  an- 
tiquité. Agrandi  par  les  sires  de  Bilche,  détruit 
pendant  la  guerre  de  Trente  ans,  relevé  parVauban, 


rasé  après  la  paix  de  Ryswick ,  il  fut  rétabli ,  d'après 
les  principes  de  l'art  moderne,  par  le  comte  deBom- 
hellesen  17/11  cl  perfectionné  depuis. 

La  ville  de  Bilche  se  forma ,  au  xvii'  siècle,  par  la 
réunion  des  deux  hameaux  de  Kaltenhausen  et  de 
Uohr,  bâtis  au  pied  de  la  montagne  que  couronne  le 
fort. 

Bitche  était  le  siège  d'un  bailliage,  devenu  hail- 
hage  royal  en  1771.  En  1790,  il  fut  le  chef-lieu 
d'un  district  qui  comprenait  six  cantons:  Bitche, 
Bouquenoni  (Bas-Rhin),  Breidenbach,  Lemberg, 
Rohrbach  et  Volmiinster. 

Le  canton  de  Bitche  était  composé,  de  1790  à 
1802,  des  communes  de  Bœrenthal,  Bitche,  Eguels- 
hardt,  HanwilliT,  Haspelscheidt ,  Philipsbourg. 
Reyerswiller,  Schorbach  et  Sturzelbronn  ;  l'orga- 
nùsalion  de  1802  y  ajouta  Althorn,  Eppenbronn, 
Erlenbronn,  Goetzenbrtick,  Lemberg  et  la  verrerie 
de  Miinizthal  ou  Saint-Louis,  Ludwigswinckel, 
Meiseinlhal,  Mouterliausen ,  Niedersimpten ,  Ober- 
simpten ,  Oberstiiinbach ,  avec  Lulzclhardt  et  Arms- 
berg,  Petcrsbachel  et  Sarreinsberg  ou  Mont-Royal. 
Par  les  traités  de  i8i5  et  1816,  ce  canton  perdit 
Eppenbronn,  Erlenbronn,  Ludwigswinckel,  Nider- 
simpten,  Obersimpten  et  Petor.shacliel  ;  Oherslein- 
liach,  Liilzelbardtcl  Armsherg,  rétrocédés  par  la  Ba- 
vière, fuient  attribués  au  département  du  Bas-Rhin 
parla  loi  du  29  avril  i833.  Depuis,  le  canton  de 
Bitche  s'est  accru  de  la  commune  do  Liederscheidt, 
incorporée  à  ce  canton  par  ordonnance  royale  du  18  fé- 
vrier i83û,  et  de  Saint-Louis,  érigé  en  commune 
par  la  loi  du  9  juillet  i846;  d'un  aulro  côté,  il  a 
perdu  Althorn  parsuitedcsa  réunion  à  Sarreinsberg. 

Bitche  ne  devint  chef-lieu  de  paroisse  qu'au  milieu 
du  xviii'  siècle;  auparavant  la  mère  église  était  à 
Schorbach.  Cette  paroisse  embrassait  Eguelshardt, 
Freudenbcrg,  Goiitcrsberg,  Hanwiller,  Ilalspel- 
scheidt,  la  Main-du-Prince,  Longelsheira,  Mouter- 
liausen ,  Reyerswiller,  Schorbach  et  Waldeck. 

Bilche  suivait  la  coutume  de  Lorraine. 

Les  armes  du  comté  de  Bitche  sont  :  d'or  à  un 
écusson  de  gueule».  —  Celles  de  la  ville  sont  ;  d'ar- 
Ijent  à  une  nidcle  de  sable  jrringolèe  de  deux  têtes  de 
sa-pent,  celle  du  chef  penchée  à  dextre,  celle  de  la 
pointe  s'élevant  à  sénestre. 

La  commune  de  Bitche  a  pour  annexes  les  hameaux 
de  la  Main-du-Prince  et  de  Stockbronn,  la  Cense- 
aux-Loups ,  la  Cense-du-Ilasard ,  les  fermes  de  Freu- 
denberg,  de  Bizemberg  et  de  la  Tuilerie,  les  mou- 
lins de  Ramstein  et  de  Wirschwiller  et  le  forl. 
Bitche  (Etangde),  sur  le  territ.  de  la  c""  de  Bitche;  ac- 
tuellement desséché.  —  Superficie  :  1 0  hectares. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


29 


BiiOHE  (Fort  de),  c"  de  Bitcho.  —  Voy.  Bitche. 

Bitcue(Païs  de),  en  alleniaml  liitucherland.  —  On 
donne  ce  nom  à  la  partie  la  plus  orientale  de  l'ar- 
rond.  do  Sarreguemincs.  Entièrement  montagneuse, 
couverte  d'immenses  et  magnifiques  forêts,  elle  est 
situi5e  à  l'est  d'une  ligne  passant  par  Walsclibronn , 
Bitche,  Lemberg  et  Meisentlial.  Le  pays  do  Bitche 
est  caractérisé  par  une  formation  géologique  unique, 
le  grès  vosgien  ;  il  finit  aux  allleuremcnls  du  trias. 

—  On  entend  aussi  par  pays  de  Bitche  rcnsenibledes 
cantons  de  Bitche,  de  Piohrbacli  et  de  Volmunstor. 

BiTscuEnTHAL,  f.  c"' de  .Mouterliausen. 

BizEMBEBc,  m°"  forestière,  c"' de  Bitche. 

Bn^cuABD,  m'",  .c""  de  Vigy.  — lilancha,  i6io(terr. 
met.  Fabert). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vigy. 
Dépendait  de  la  seigneurie  de  Hessange  et  de  la 
paroisse  de  Vigy  et  appartenait  à  l'iiùpital  Saint- 
iVicolas  de  Metz. 

BuNciiiniE  (La),  m.  isolée,  près  do  la  grange  Le  Mer- 
cier, c°*  de  Monligny-lez-Metz. 

BiAfiRii,  censé  de  la  par.  de  Vigy,  xviu'  s"  (pouillé 
de  M.). 

Blaubero,  montagne  près  de  Lemberg,  où  se  trouvent 
des  mines  de  cuivre  autrefois  exploitées  sous  le  nom 
de  Mines  d'azur. 

Bi.AiiBEHG,  seigneurie  composée  des  vill.  de  Benting, 
Guising,  Renielfang  et  llzing,  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse;  fut  érigée  en  baronnie  par 
lettres  patentes  de  Stanislas,  le  2  septembre  1754, 
en  faveur  de  J.F.deKœler,  1681  (dénomb.  1"  mai 
et  Dur.  Lorr.).  —  Blauberg  ou  Bloberg,  lySG 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

.\utrefois  Lorr.  baill.  de  Bouzonville. 

Blaubrusmen,  font,  près  de  Faulquemont.  Cette  fon- 
taine est  remarquable  par  la  couleur  bleue  do  ses 
eaux,  qui  sont  cependant  saines,  et  qui  sont  assez 
abondantes  pour  faire  tourner  un  moulin  (Dur. 
Lorr.  II,  37/1).  — Bloubroiien,  xvih"  s'  (nol.  Lorr. 
art.  Faulquemont).  — En  allemand  :  Illauboni. — 
Voy.  Blomî'ul. 

Bleiberg  (Mosi),  c"°  de  Saint-Avold.  —  Jusqu'au 
siècle  dernier,  on  y  a  exploité  des  mines  de  plomb 
et  de  cuivre. 

Bi.ei-Hammeb,  scierie,  c"  de  Mouterliausen.  —  Voy. 
Scierie. 

lîr.E.vTiNO,  vill.  ruiné,  c'^le  Coume.- — Blettling,  177g 
(Dur.  Lorr.). 

Bi.ETTANGE,  h.  c""  do  Bousso.  — Blanveuillc,  dit  présen- 
tement Blettange,  1857  (P.  Ferr.  Obs.  séc.  t.  II, 
p.    189).  —  Bletenge,  xvii'  s'  (carte  de  Cass.). 

—  BMangi',  1610  (Fab.  terr.  met.). —  Bletangp, 


1701  (dénomb.  do  septembre).  —  Betange,  xyiii^s' 
(carte  de  Cass.). 

Blettange,  Bousse  et  Landrevange  ne  formaient 
qu'une  même  communauté.  Ils  étaient  annexes  de 
la  paroisse  de  Guénange;  mais  depuis  176 '4  la  cha- 
pelle de  Bousse  leur  servit  de  mère  église. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville. 

Il  y  a  à  Blettange  un  ancien  château ,  très-heureu- 
sement situé,  à  peu  do  dislance  de  la  Moselle,  qui 
était  siège  de  la  seigneurie  commune  de  Blettange, 
Bousse  et  Landrevange,  seigneurie  foncière  qui  dé- 
pendait de  la  prévôté  de  Thionville  ;  la  haute  justice 
était  au  roi. 
Blettaxge  (Bois  de).  —  Forêt  domaniale  de  aiahecl. 

sur  le  territ.  de  la  c°'  de  Bousse. 
Bliesbrûcken,  sur  la  Bliese,  c°"  do  Sarreguemines.  — 
Bbjsebrûcleen,  iiSi  (abb.  do  Wernerswillcr.  Croll. 
Orig.  Bip.  I,  1  27).  —  Blysbrûchan ,  1 180  (abb.  de 
Wernerswiller.  Benod.  Hist.  de  M.,  III,  i.5'i).  — 
Briigken,  12.34  (abb.deWern.  Croll. Orig.  Bip.  II, 
39).  — Bi-ûchen,  Briichem,  Briken,  i544  (pouillé 
de  M.).  —  Briichem,  1694  (dén.  Th.  Alix).  — 
Btise-Brûchen ,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  282). — 
Brucken,  1779  (Dur,  Lorr.). — BUesbriich,  1788 
(ord.  de  Lorr.  XV,  2G3).  —  Blisp-Briken  (carte  de 
Cass.).  —  Brickcn  (carte  de  D.  Cal.). 

.\ncien  fief  de  nom  et  d'armes,  qui  relevait  du 
comté  deSaarwerden,  la  propriété  de  Bliesbriicken 
était  l'objet  de  contestations  entre  la  Lorraine  et 
l'Empire;  elle  a  été  cédée  en  toute  souveraineté  à 
la  France  par  le  traité  du  27  septembre  1781  entre 
le  roi  et  le  comte  de  la  Leyen.  Le  village  fut  alors  in- 
corporé à  la  baronnie  do  Welfcrding,  qui  avait  un 
bailliage  seigneurial.  L'église  de  Bliesbriicken  appar- 
tenait dès  le  xii'  siècle  à  l'abbaye  de  Wernerswiller. 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'arcliiprêtré  de  Neuf- 
moûtier,  dépendant  de  Vi'ernerswiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemmes, 
coul.  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarre- 
guemines depuis  sa  création  en  1790.  —  A  pour 
annexe  l'ermitage  de  Hermescappel. 
BliesbrCcke\  (Petit  rcisseaii  de).  —  Prend  sa  source 
sur  lo  ban  de  Bliesbriicken,  au  canton  de  Rohr, 
traverse  la  commune  de  Bliesbriicken  sur  une  lon- 
gueur de  2  kilom.  et  se  jclte  dans  la  Bliese. 
Bliese  (La),  rivière.  —  Prend  sa  source  à  la  font,  de 
Blicsbrûnn,  près  Schauenburg  (Prusse),  parcourt 
le  pays  de  Deux-Ponis,  passe  à  Bliescastel,  tra- 
verse, en  France,  les  territ.  de  Bliesbriicken ,  Blies- 
Ebersing,  Folperswiller,  Frauenberg,  Schweyen, 
Blies-Guerschwiller,  Neunkircb,et  se  jette  dans  la 


30 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Sarre  \is-a-vis  de  Sarre(;ueminc3.  Elle  sert  de  fron- 
lière  entre  la  France,  d'une  pari,  la  Bavière  et  la 
Prusse, de  l'autre. —  Fluviua  Blessa,'^']-]  (Hadriani 
Valesii  Not.  Gall.  p.  89).  —  Flnmen  Bina,  796 
(cart.  de  llornbach). —  La  rivière  de  Dliesse,  i3()i 
(arch.  II.  do  V.  AA,  li3).  —  BUeis  (Val.  NoI.  Gall. 
89).  —  Bleiwe,  iC3à  (Meurisse,  flist.  des  év.  de 
Metz,  ti8o).  —  Biaise,  Bleisse,  Bleuse,  Blietz, 
Bloi»e  (Not.  Lor.  v"  Bliete  et  Iloinbaeh).  —  Biise, 
'779  (Bur.  Lor.).  —  Blies  (carte  alleni.). 
Bmese  (Pats  de  la)  ou  Bliesgai'.  —  Il  formait  un 
r.omli  de  la  Haute  Lorraine  et  était  borné,  à  l'est, 
par  le  Speycrgau  et  le  Wormsgau ,  au  nord  par  le 
Nalipgau,  à  l'ouest  et  au  sud  par  le  Moselgau  cl  le 
Saargau.  —  Pagtu  Blesinse, ']']■]  (D.  Félilnen,  //i«(. 
de  Vahb.  de  Saint-Deni» ,  pp.  l»i).  —  Pagu»  Bleten- 
sit,  79O  (ch.  al>b.  Ilornbacb.  Bened.  Ilisl.  do  M.  pr. 
III,  19).  —  Pai;ut  Bliesemit,  807  (cb.  4bb.  llorn- 
bach, 1611/.  m,  19).  —  Paillé  Blisiiue,  819  (iiiV/. 
cb. Louis  le  Déb.  ibid.  III,  a3).  —  Pairu»  Bti»ense, 
819  (luéniech.  Croit.  Orig.  Bip.  I,  63).  —  (jomi- 
tatut  Bletime,  864  (ch.  abb.  Neumunster.  Krenier, 
Ardcn.  Gesch.  II,  a8i  ).  — Pagui  Blitacemi»,  864 
(même  ch.  D.  Cal. Il,  io5,  note). —  Bletilehowa , 
870(0.  Cal.  pr.  s.  l'an.).  —  Comilalu»  Plesinte, 
87'!  (ch.  abb.  Neumunster.  Croll.  I,  18,  Confirm. 
llludovici).  —  /Vg-H»  Blisijjgoae,  888  (ch.  abb. 
Mornbach ,  Croll.  1 ,  55,  cb.  Arn.  ).  —  Pagiia  Blesia- 
ru>,  905  (ch.  de  Ilegino,  Priim.  nbb.  od  annum). 

—  Btetilchoaa ,  gaô  (Part,  entre  les  rois  Ch.  et 
L.  D.  Cal.  II,  pr.  lxx).  —  Bliesichirowe ,  98a  (cart. 
abb.  Gorzo,  t.  CXV,p.  l6â).  —  Pagu»  Blieticligowe, 
982  (cli.abb.  Ilornbacb;  Mabillon,  De  re  diploma- 
liea,  575).  —  Pagtii  Bletente ,  1066  (Hist.  Trevir. 
diplom.  I,  4i9).  —  Pagus  Btisingawe,  1087  (ch. 
abb.  Hornbach,  Croll.  Orig.  Bip.  I,  35).  —  Bli- 
schowe,  Bliesgaii  (ibid.  I,  la). 

BuEs-EBERSl^•o,  sur  la  Bliese,c°°de  Sarreguemines. — 
Eburchingen,  1893  (arch.  de  Sarreguemines).  — 
Ebersingen,  Ebesingen,  i58i  (arch.  de  Sarralbe; 
Irans.  aSaoût). —  Eberstingen ,ihQli  (dén.Th.  Alix). 

—  Ebersching  (carte  de  Cass.).  —  Bliesebersingen 
(carte  de  l'Etat-major). 

Etait  annexe  de  la  par.  de  Habkirchen. 
Autrefois  Lorraine,  baill.de  Sarreguemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarre- 
guemines depuis  sa  création,  en  1790.  —  Blies- 
Ebersing,  réuni  à  Bliesbriicken  par  décret  du  26 
avril  1811,  fut  érigé  de  nouveau  en  commune  par 
ordonnance  du  12  janvier  i833.  —  A  pour  annexes 
les  fermes  de  Wising-le-Grand  et  do  Wising-ie-Pelit. 
BliES-GuEBSCHWiLLEB,  sur  la  Bliose,  c°"  de  Sarregue- 


mines. —  Villare,  777  (ch.  abb.  de  Saint-Denis. 

D.  Félibien, //('«(.  (?c('flW).  rf<>Sam(-i)eni»,p.  56). 

Wylarii,  796  (ch.  abb.  de  Hornbach.  Bénéd.  III ,  1 9). 

—  Gereswilre,  i  2G1  (ch.  abb.deWadgasse.  Kremer, 
Ardcn.  Gesch.  II,  336).  — Gm-swilre,  i3i2  (ibid. 
II,  4o4). —  Gersweiler,Kirssœeiller,  lïjgli  (dén.Th. 
Alix).  —  Guercheweiller,  xviii'  s"  (pouillé  de  M.). 

—  Guercbeviller,  1751  (ord.  deLorr.  VIII,  282). — 
Guersvitler,  1756  (not.  Lorr.  I.  des  vill.).  — Blies- 
Guerêchtveiler,  an  x  (arrêté  des  consuls,  29  vendém.). 

—  G uersœeiller  (carie  de  Cass.).  — Blies-Gtiemch- 
willei'  ou  Giif'willer  (dict.  Viv.  ). 

Était  annexe,  au  dernier  siècle,  de  la  paroisse 
de  Ncunkirch. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Sarreguemines,  coût. 

de  Lorraine. — Fait  partie,  depuis  1 790 ,  du  canton 

de  Sarreguemines.  —  A  pour  annexe  Blies-Schweyen. 

Bi.ir..s-ScnwEVEN,  vill.  c°'deBlics-Guerschwiller,  sur  la 

Bliese. — Schweygen,  Swein,  ibtjlt  (dén.  Th.  Alix). 

—  Sehweigen,  178a  (ord.  de  Lorr.  XV,  i38). — 
Schmeyen  (carte  de  Cass.).  —  Blieê-Schweyrcn  (carie 
de  l'Etat-major). 

Ce  village  appartenait  au  comté  de  Bhescasiel 
(Empire).  —  Cédé  à  la  France  par  le  traité  du  a  7  sep- 
tembre 1781 ,  entre  le  roi  et  le  comte  de  la  Leyen, 
il  fut  incorporé  à  la  baronnio  de  Welferding. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1 790,  du  canton 
de  Sarreguemines.  —  Commune  au  commencement 
du  siècle ,  Blies-Schweyen  fut  réuni  à  Blies-Guersch- 
willer  par  décret  du  5  avril  181  ». 

Blomëhl,  m'°  mû  par  les  eaux  de  la  fontaine  dite  Blau- 
brunnen,c"  de  Faulquemont.  —  Bloborn,  m'°  (dict. 
Viv.). 

Blobv,  (■  c""  de  Montigny-lez-Metz.  —  Bloru,  1261 
(abb.  Saint- Vincent,  acquêt,  liasse  Coure  -s.  Nied). 

—  Blarmjt,\s'  siècle  (chron.  Praillon  ). —  Bloruy, 
xv°  s*  (chron.  Jac.  Huss.).  —  Blorut,  1478  (P. 
Ferr.  Obs.  séc.  t.  II,  p.  279).  —  Bloreu»,  1479 
(Journ.  J.  Aubrion).  —  Blorus,  1490  (ibid.). —  La 
Grainge  de  Bloureun ,  1 5 1  a  (  chron.  Ph.  de  Vign.).  — 
Bteri,  Bléry,  i553  (Siège  de  M.  par  Salignac).  — 
Btourtty,  XV*  s'  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Le  Gagnage 
de  Blori  au  Sablon,  1619  (fonds  de  Malte,  inv. 
1.  III). —  Bloury»,  1681  (dénomb.  i5  nov.).  — 
Bloury,  1742  (fonds  de  Malte,  décl.  de  biens). 

Ancien  Cef  appartenant  à  la  comm"°  du  Pelit- 
Saint-Jean  de  l'ordre  de  Malte  à  Metz. 

Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Saint-Prival. 
Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Melz. 
BocKASGE,  vill.  c"  de  Piblange,  à  gauche  de  la  Nied. 

—  Boukelingen ,  laiS;  Bunchingen,  1216  (abb.  de 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


31 


Bouz.  s.  l'an.).  —  Bochangen,  1355  (cart.  de  Vill. 
B.  t.  BB,  i).  —Bukiiiira,  i3i7  {ibid.  B,  7).— 
Buchanges,  i33i  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  il)). 

—  Buc/i/itng-pn,  iSaC  (abb.  do  Vill.  t.  I,  p.  3).  — 
Bijcfcm/jm,  i3a6  (cart.  Vill.  t.  II,  f  333).  —  Buc- 
kingen,  i36o  {ibid.  t.  I,  3,  BB,  1  ).  —  Bouchaing, 
Bouching,  i36o  {ibid.  B.  17).  —  Buchinga,  Buckin- 
gen,  i363  {ibid.  B.  9).  —  Buchingen,  iSgi  (dén. 
Th.  Alix).  —  Bouching,  i6i3;  Bocange,  1681; 
Boccange,  Boucange,  1697  (abb.  de  Bouz.  s.  l'an.). 

—  Bacange,  175G  (D.Cal.  net.  Lorr.).  —  En  alle- 
mand :  Buchingen. 

En  i32i,  Bockange  faisait  partie  delà  mairie 
d'Ottonville  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  lit). 

Ancien  franc-allen,  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (166a,  dénomb.  20  fév.). — 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Drogny. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  do 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Burloncourt 
en  1790  et  passa  en  1702  dans  celui  de  Boulay. — 
Fut  réuni  à  Piblange  par  décret  du  8  août  1812. 
BoCKEsnoFF  ou  Bock,  f.  c°*  de  Zouffigen.  —  Bock, 
censé  au  milieu  d'un  marais,  entourée  do  bois 
(Stem.  dép'M.).  —  Bockerhoffen ,  xïiii*  s'  (pouillé 
de  M.) 

.\ulrefois  Trois-Évèchcs,  baill.  et  coût,  do  Thion- 
ville. 
BocKOiTZ ,  minière ,  c"'  do  Villerupt. 
BoBRuÎHi,  ou  BobmCiil,   m'°  sur  la  Bosselle,  c°'  de 

Longeville-lez-Saint-Avold. 
BoisMOST,  c°"  de  Longwy,  à  droite  de  la  Crusne,  — 
Boiemont,  Boiemontel,  i3o4  (cart.  de  Vill.  t.  I,  A, 
ig).  —  Boismont,  175C  (carte  Vaug.). 

Vill.  du  ban  et  seigneurie  de  Bazailles.  —  Haute 
justice  enclavée  dans  le  baill.  de  Longwy,  ressortis- 
sant du  baill.  de  Metz.  —  Faisait  partie  du  diocèse 
de  Trêves  (doy.  de  Bazailles). 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Villers-la- 
Montagne  et  passa  en  1803  dans  celui  de  Longwy. 

—  A  pour  annexes  les  moulins  de  Legros,  Legay, 
Goudai  et  Arrêt. 

Bois-Rui.\É  (RiissEAL-  du).  —  Il  alimente  un  étang  à 
Rémilly  et  se  jette  dans  la  Niod  française. 

BoLER  ou  BoLLEfl,  h.  c"°  de  Breistroff- Grande.  — 
Bokr,  1G06  (pouillé  de  M.).  —  Boulers ,  Bouliers , 
iCSi  (aveu  etdénomb.  aSmai).  — Bullers,  \^iu' 
siècle  (pouillé  de  M.). 

Vill.  de  la  seigneurie  de  Cattenom,  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse  (i68i,  dénomb. 
23  mai). 

Était  annexe  de  la  paroisse  d'Usselskirch. 


Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  do  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Rode- 
mack  el'passa  on  i8oa   dans  celui  do  Cattenom. 

BoMBiCUEUHOFF,  f.  c°'  do  Bining-lez-Rohrbacli. 

BoNCOUiiT,  c°"  de  Conflans,  à  gauche  de  l'Orne.  —  Ba- 
nanecurtis  in  pago  Wabrinso,  Banomaga,  Banano 
curtis,  7G3  (abb.  Gorze,  ch.  Chrod.).  —  Boncort , 
1256  (ch.  abb.  de  Gorze).  —  Boncoun,  Boncvui; 
I28'i  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  I,  p.  383). —  Boncourt- 
sur-Orne,  1779  (Dur.  Lorr.). — Boncourt-lès-Con- 
flans,  1825  (tabl.  l'ar.). 

Cbàt.  et  fief,  mouvant  du  comté  d'Apremont,  puis 
du  comté  de  Bar  (de  la  chàtell.  de  Conflans)  et  du 
duché  de  Lorraine  (de  la  chàtell.  do  Preny).  —  Dé- 
nombrement aux  dates  de  i3i8  ,  1  827,  iG03,dans 
l'inv.  des  tit.  de  Lorr.  V,p.  Ai;X,p.  5i;sup.p.  278. 
La  maison  de  Boncourt,  d'ancienne  chevalerie, 
portait  :  de  gueules  à  trois  fasces  d'or,  au  lamhel  à 
trois  pendants  de  même  (arm.  man.).  —  Siège  à 
nouveau  d'un  fief  érigé  en  1710  par  le  duc  Léo- 
pold. 

Cure  du  diocèse  de  Verdun  (doy.  d'Amollie). 
Autrefois  Lorraine,  baill.  d'Élain,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Thu- 
méreville  et  passa,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  de  Conflans.  —  Boncourt  a  Spailmail  pour 
annexe. 

Bo^EF,  m°"  isolée,  c"°  de  Morhange. 

BoîiFÉï,  m'°  sur  la  Med,  c™  des  Etangs.  —  Bon/agit, 
io53  (ch.  de  Brunon,  D.  C.  H.  Il,  Pr.  cclxxiij). 
—  Bonfay,  iCio  (Fab.  terr. met.). 
Annexe  de  la  paroi.sse  des  Étangs. 

Bongds(Rlisse.(U  de).  —  Coulesurle  territoire  delà 
c-  d'Ogy. 

Bo\SE-FosTAiNE,  fontaine.  — ^  Voy.  CADENBnoNN. 

Bosse-Fontaine  (La),  c""  de  Devant-les-Ponls.  — 
Source  abondante  d'une  eau  ferrugineuse  qui  jouit, 
depuis  de  longs  siècles,  d'une  grande  réputation 
d'eflicacité  et  qui,  surtout  au  mois  de  mai,  attire 
un  grand  concours  de  buveurs  matineux. 

Bonne-Fontaise  (Rcissead  de  la).  —  Prend  sa  source 
à  la  Bonne-Fontaine,  traverse  les  c""'  de  Devant-les- 
Ponts  et  de  Woippy  sur  une  longueur  de  5  kilom.  et 
se  jette  dans  la  Moselle. 

BoNNEuiicssE,  (.  c""  de  Faulquemont.  —  Bonusa,  1147 
(ai'cb.  Vill.  E,  1  ). —  Boiiltauscn,  iSSg  (cart.  de 
Vill.  t.  Il,  r  65  v°).  —  La  conr  do  Bonhuse ,  i36o 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  VI ,  A 7  ).  —  Le  gaignuige  c'on- 
dit  Bonne  hosse  devant  Faulquemont,  i38g  {ibid.  1, 
7'i).  — Bonhuhausen ,  i4i3  {ibid.).- —  Bonnehaut, 
xviii's*  (pouillé  de  M.).  —  Bonnehaus,  1756  (carte 
Vaug.).  —  Bonnehaus,  censé,  ban  séparé,  1779 


32 


DÉPARTEMENT  DE   LA  MOSELLE. 


(Dur.  Lorr.).  —  Bonnehausc,  i8a5  (tabl.  Par.).  — 
Bonhouse  ou  Bonnehausc  (dict.  Viv.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Faulquemont. 

Autref.  Lorr. ,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lorraine. 
BoiNAEvize  ou  BoNxETiLLE,  seigu.  enclavée  dans  celle  de 
Servigny-lez-Ravillc  (1G81,  dénonib.  o3  déc).  — 
La  grande  maison  de  Bonuevisse,  maison  frauclic  el 
seigneuriale ,  siège  d'un  fief,  liaute ,  basse  el  moyenne 
justice. 

N'existe  plus. 
BoNviLLtns ,  c""  d'Audun-lc-Roman.  —  BonvUler,  1 569 
(terr.  abb.    Saint-Pierr',    f  73).   —  Bonviltiers, 
1291  (ibid.  v°).  —  Bnnvillare,  mgS  (i6i<i.  P  78). 

—  Bauvillers,  i6Sç)  (dom.  Barr.  t.  II). —  Bonwil- 
ler,  xviii*  s"  (pouillé  de  Trêves).  — Bonvillé,  1766 
(D.  Cal.  not.  Lorr. ).  —  BunvUlers-en-Voirrey  J779 
(Dur.  Lorr.).  —  En  patois  :  Bonvlé. 

Siège  d'uu  fief  et  d'une  justice  liante,  moyenne 
et  basse  (1681,  dénomb.  8  nov.).  —  Paroisse  du 
diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Batailles). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Sancy- 
lo-Bas,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  de 
Circourt  et,  en  i8oa,  de  celui  d'Audun-le-Uofnan. 

BonoATiE  (La),  auberge,  sur  la  roule  départ,  n"  18,  à 
5oo  met.  de  la  c"'  de  Vry. 

BonoEs  (  Fom  des  ) ,  c""  de  Borny,  ouvrage  de  fortifica- 
tions faisant  partie  du  système  défcnsif  de  la  place 
de  Metz  et  fermant  la  roule  de  Sarrelouis. 

Bordes  (Les)  ou  les  Bottes,  h.  c"'  de  Vallières.  — 
Lez  Bordes  desors  Valières ,  1370  (P.  Fer.  Obs.  sèc. 
I,  a85).  —  Bordes  sus  Valières,  1 398  (abb.  Saint- 
Vincent,  Iransacl.  liasse  Roviles). —  Burdis  supra 
Valieris,  i3oC  (P.  Ferr.  Obs.  sèc.  II,  172).  — 
LesBurdet,  1839  (cart.  SainlNic.  cb.don.).  —  Les 
Bourdes,   i444  (chrou.  doy.  de  Saint-Thièbault). 

—  Les  Bourdes  de  Vallier,  i5oo  (chron.  Ph.  de 
Vign.).  —  Bourdes,  xvi"  s*  (abb.  Saint -Vincent, 
procèd.  liasse  Bordes).  —  Les  Bordes  de  Vailière, 
les  Bordes  de  Borny,  i553  (Siège  de  M.  par  Sati- 
gnac).  —  La  Grange-aux-Bordes ,  xviii'  s'  (pouillé 
de  M.).  —  En  patois  -.les  Boites. 

La  maison  des  Bordes  èlait  primitivement  une 
léproserie.  En  1 899 ,  elle  était  administrée  par  des 
frères  cl  sœurs;  plus  tard,  elle  fut  réunie  à  l'bôpilal 
Saint-Nicolas  (abb. Saint-Vincent, liasse  Bordes). — 
Était  annexe  de  la  paroi.sse  de  Vallières. 

Autrefois  Trois-Evêchès,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

BonMJJHL,  m'°.  —  Voy.  Bohbmïul. 

BoRKY,  9°  c""  de  Metz.  —  Bumeu  in  com"  Melensi,  960 
(cart. Saint-Pierre, ch.emp.  Olhonl).  —  Burnacha, 
XiSa  (cart.  moy.  Rhin,  p.  91).  —  Borneif,  1206 


(abb.  Saint-Vincent ,  ch.  de  Bertr.  èv.  liasse  Borny  ). — 
Bournei),  1306  (abb.  Saint-Vincent,  Iransacl.  liasse 
Vill.  l'Orme).  —  Bornei ,  Bournei,  1399  (abb.  Saint- 
Pierre,  ch.  abb.  Ad.). —  Borney,  1831  (cart.Frcisl. 
ch.  Pucelles  sur  les  murs).  —  Bournay,  i444 
(  chron.  doy.  de  Saint-Thièbaull  ).  —  Botirny,  1 5 1 3 
(ihid.).  —  Bonny,  i558  (Siège  de  M.  par  Salignac). 
Le  ban  Saint-Vincent  de  Borny  était  le  siège  d'un 
fief  relevant  du  roi  de  France  (1688,  dèn.  1 9  fév.  ). 
Paroisse  de  l'archiprèlré  de  Metz,  qui  avait  pour 
annexe  la  censé  de  BclieTanche  et  dépendait  du 
chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill. et  coul.  de  Melz. — 
Chef-lieu  de  canton  en  1790,  il  passa  en  l'an  m 
dans  le  canton  de  Vallières  el  en  i8o3  dans  son 
canton  actuel.  —  A  pour  annexes  Grigy,  les  fermes 
de  la  Belle-Tanclie,  des  Bottes,  de  la  Haute-Bévoy 
et  de  la  Giange-aux-Bois,  et  le  fort  des  Bordes. 

Bottes  (Les),  f.  —  Voy.  Bordes  (Les). 

Botcu,  f.  c"'  de  Molvange. 

BovcuEPonN,  c""  de  Boulay.  —  Blesborne,  iii'  s' 
(cart.  de  Vill.  t.  I,  B,  39).  —  Buspomtim,  liai 
(abb.  de  Longev.  conf.  de  biens). —  Busbomum, 
1180  {ibid.  buU.  Alex.  III).  —  Buspurnum,  1367 
{ibid.  bull.  Clém.  IV).  —  Bopères,  i3o8  (inv.  des 
til.  de  Lorr.  II,  4o4).  —  Beuperon-ta-Hautte ,  1890 
{ibid.  X,  113). —  Bouppei-on ,  1891  {ibid.X,  65). 
—  Bouchfbom,  1^78  (abb.  de  Bouz.  s.  l'an.).  — 
Busperna,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Banschborn, 
1094  (dèn.  Th.  Alix).  —  Boucheporna,  1609 
(pouillé  de  M.  Portef.).  —  Bousporn,  1663  (abb. 
de  Rouz.  s.  l'an.).  —  Bouehepome,  i68t  (dénomb. 
abb.  de  Longev.  s.  l'an.).  —  Bouchbom ,  i683 
(dénomb.  comlé  de  Crèh.  s.  l'an.).  —  Bouschberen , 
1762  (carte  Lafosse).  —  Bouchperl  (carte  Cass.). 

Il  y  avait  une  seigneurie  foncière  qui  appar- 
tenait aux  comtes  de  Créhange, 

Paroisse  de  l'archiprèlré  de  Varize,  puis  de  Saint- 
Avold;  elle  avait  pour  annexes  Narbèfonlaine,  Bisten 
el  Oberwiese. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baiU.  de  Vie,  coul.  de 
l'év.  —  Fil  partie  en  1790  du  canton  de  Longe- 
ville-lez-Saint-Avold  et  passa  en  1803  dans  celui 
de  Boulay. 

BorcnoLTZ,  foret  doman.  de  3oo  hect.  sur  le  terril,  de 
la  c'"  de  Sarregueniines. 

Bocchwald,  forêt  doman.  de  175  hect.  sur  le  terril, 
de  la  c"'  de  Thèding. 

Boudrezï,  h. c"  de  Mercy-le-Haut.  —  Boudrexy,  1 08 1 
(dénomb.  a  juin).  —  Baudrexy,  1766  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  —  Boudrezy  ou  Baudrezy,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  Baudrezy  ou  Boudressy,  1817  (dict.  Viv.  ). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


33 


La  maison  isolée  de  Saint-Genet  fait  partie  de  ce 
ban. 

Boudrezy  dépendait  en  partie  de  la  seijjneurie  de 
Bassompierro  (1681,  dénomb.  37  juillet)  et  en 
partie  delà  seigneurie  des  Cinq-Villes  (1681,  dé- 
nomb. 2  juin).  —  Faisait  partie  du  dioc.  de  Trêves 
(doy.  de  lîazailles). 

Autrefois  Barrois,  bail!,  de  Villers-la- Montagne, 
coût,  de  Sainl-Mibiel.  —  Fit  partie  en  1  790  du 
canton  de  Xivry-lc-Franc ,  de  celui  de  Circourt  lors 
de  l'organisation  de  l'an  m  et  de  celui  d'Audun-le- 
Boman  en  i8o3.  —  Boudrezy,  qui  était  cbef-lieu 
communal ,  fut  réuni  à  Mercy-le-Haut  par  décret  du 
9  avril  1811. 
BocHEniioFF,  ancienne  censé,  sur  le  terril,  de  la  c°* 

d'Uckange  (  17.31,  dénomb.  déc). 
Bouillon,  f.  c"'  de  Colmey.  —  Appartenait  de  tout 
temps  à  la  communauté  de  Martigny-sur-Cliiers 
(Colmey)  et  dépendait  du  diocèse  de  Trêves. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Sainl-Mibiel. 
BocL,  anc.  censé,  annexe  de  la  par.  de  Maizières-lez- 

Melz. 
BouLAND,  m'"  sur  le  ru  de  Mad,  c"'  de  Waville. 
BocLAKGE,  c""  d'Audun-le-Boman,  près  de  la  source 
d'une  des  branches  de  la  Fensch.  —  Boulenges, 
1  290  (terr.  abb.  Sainl-Pierr',  p.  171).  —  Boitlainj;<:, 
xv'  s"  (Obit.  Sainte-Agatbo).  —  Bonlknr^e,  tà^g 
(arcb.  h.  de  V.  AA.  11).  — Bolenge,  1^36  {ibid. 
3t).  — Bollinga  (  D.  Cal.  not.  Lorr.). — Boliniren, 
xviii'  s"  (pouillé  de  Trêves).  —  En  allemand  :  Bul- 
lingen. 

Était  paroisse  du  diocèse  do  Trêves  (doy.  de 
Luxembourg),  à  la  collation  du  seigneur  du  lieu. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Mibiel.  —  Fit  partie  en  1790  du  canton  d'Au- 
melz  et  passa  en  1802  dans  son  canton  actuel.  — 
A  pour  annexe  Bassonipiorre. 

«  BouUenges,  maison  de  nom  et  d'armes ,  avec  son 
ancien  cbasteaii  soubz  la  cbastellenie  de  Sancy,  à 
présent  esteinle  (depuis  i43g),  porlail pallé  d'or  et 
d'azur  de  six  pièces.")  (Husson  l'Esc.  167'!.) 

Il  y  avait  un  ancien  château,  siège  de  celte 
famille. 
BouLASGE  (Ruisseau  de).  —  Situé  sur  le  territoire  de 
la  c°'  de  Boulange,  ce  ruiss.  est  l'un  des  affluents 
de  la  Fensch. 
BouLAï,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Metz,  sur  le  ruiss. 
d'EIlbach,  adroite  de  la  Nied.  —  BoUei,  11 84 
(cari,  de  Vill.  t.  I,  E.  3).  —  Boullay,  1321  (ch. 
de  la  cath.  s.  l'an.).  —  BoUay,  1252  (ibid.).  — 
Bollet,  1270  (carl.de  Vill.  t.  I,  K.  6).  —  Bolke, 

Moselle. 


1393  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  p.  167).  —  Bokii, 
i3oo  (cart.  de  Vill.  t.  I,  B.  il).  —  Boula,  i3oi 
(itt'rf.  R.  6).  —  Boulai,  i3oi  (ibid.  B.  82).  — 
Bouleya,  i3o3  (abb.  Longev.  s.  l'an.).  — Bolleya, 
1809  (ibid.).  —  Boullais,  1857  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  X,  309).  —  Boullai,  i386  (chron.  doyen 
deSainl-Thiébaull).  —  Bolay,  i.'iSg  (chrou.  des  Cé- 
lesl.).  —  Botdla,  Bolet,  1/139  (arcb.  h.  de  V.  AA. 
H.). —  Boulnyum,  i/iGa  (ibid.  KK,  5o).  —  Billay, 
i48o  (Journ.  J.  Aub.).  —  Bolchen,  1/187  (cart.  év. 
de  M.  VIII,  v° 76). — Bollay,  1/190  (Journ.  J.  Aub.). 
—  Bolley,  i5oo  (chron.  Phil.  de  Vign.).  —  Bola- 
gium,  lïiii  (cart.  de  Vill.  II,  f.  10  v°). —  Bolaye, 
Botdayum,  i5/i.'i  (pouillé  de  M.).  —  Boula ,  Boutac , 
i553  (Siège  de  M.par  Sahgnac).  —  Bolichen,  1576 
(inv.  des  lit.  do  Lorr.  IX,  197).  —  Bollas,  1618 
(Journ.  J.  Baucb.).  —  Boullas,  i6S5  (ibid.). — 
Bolafrum,  Bolayum,  Bolaeum  i(i3!d),  Journ.  du  curé 
d'Ott.).  —  Bollni,  1  03G  (Journ.  J.  Baucb.).  —  En 
allemand  :  Bolclien.  —  En  patois  :  Bolâ. 

Le  comté  de  Boulay  était  autrefois  possédé  par 
des  seigneurs  très-puissanls  qui  firent  souvent  la 
guerre  à  la  ville  de  Metz  et  qui  relevaient  du  duché 
de  Bar  et  du  comté  de  Chiny  et  dont  la  dernière 
héritière  céda  ses  droits  au  duc  René  de  Lorraine 
on  ir)o3. 

Boulay  fut  le  siège  d'une  prévôté  sous  le  ressort 
du  baill.  de  Sarreguemines  jusqu'en  1761;  à  cette 
date,  il  fut  érigé  en  bailliage.  —  La  prévôté  de 
Boulay  contenait  /i3  communautés;  le  bailhage  en 
comptait  7.1  (Duriva),  t.  II,  p.  171). 

L'ancien  château  avait  été  attribué  à  des  Récollets 
irlandais,  qui  y  avaient  établi  leur  couvent. 

Paroisse  de  l'arcbiprétré  de  Varize,  de  laquelle 
dépendaient  une  chapelle  castrale  et  les  chapelles 
du  Saint-Sacrement  et  de  la  Sain'.e-Croix.  Celle 
paroisse  était  d'abord  à  la  collation  de  l'abbaye 
Saipt-Clément  de  Metz,  puis  à  celle  des  ducs  de 
Lorraine,  et  enfin  à  celle  du  roi  de  France,  comme 
seigneurs  temporels  de  Boulay. 

Autrefois  Lorraine,  ressort  du  parlement  de 
Nancy,  coût,  de  Lorraine  (de  177a  à  1775,  du  pré- 
sidial  de  Metz). 

Chef-lieu,  en  1790,  d'un  district  qui  comprenait 
les  cantons  de  Boulay,  Burloncourl,  les  Etangs,  Lon- 
geville-lez-Saint- Aïold,  Maizeroy,  Ollonville,  Ra- 
ville,  Varize  et  Vry,  il  resta,  lors  de  l'organisation 
de  l'an  m,  chef-lieu  d'un  canton  renfermant  les 
communes  de  Boulay,  Brecklange,  Hinckange  et 
Roupeldangc.  L'organisalion  de  1  803  le  laissa  chef- 
lieu  de  canton  dans  l'arrondissement  de  Metz  et  y 
ajouta  les  communes  de  Bannay,  Bottange,  Biou- 


ià 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


ville,  Bockange,  Boiicheporn,  Brctinacli,  Brouck, 
Condé.Coiime,  Denting,  Éblanjje,  Gommelange, 
Guonkircliei),  Guiilan);i',  Hallin(;,  Ilelstroir,  llol- 
linp,  Loutremanfio,  Macker,  Mégaiige,  Moinerslroff, 
Morlangfi-sur-Nieii,  Narbéfoiitaine,  Niedorwisse, 
Oberwisse,  Ollonville,  Pililangc,  Ponligny,  Rémel- 
l'ang,  Ruran|;e,  Telerclien,  Valinimsler,  Variie, 
Volmerange  cl  Zimining;  depuis,  les  coniniunes  de 
Bockange,  Brccklaiige,  Macker,  Morlang«,  Ober- 
wisse ,  Ponligny,  Rurange  el  Vclving  ont  clé  sup- 
primées cl  réunies  à  d'autres  communes,  et  Brettiiach 
a  été  incorporé  dans  le  canton  de  Bouzonville  (voy. 
ces  localités).  Comme  compensation ,  la  loi  du 
a(i  mars  i  Sag  allribua  au  canton  de  Boulay  Bisten- 
im-Locb,  Guerting,  Ham-sous-VarsbcrgetVarsbcrg, 
qui  étaient  restés  à  la  France  après  la  suppression 
du  canton  de  Sarrelouis. 

La  maison  de  Bolchen  ou  de  Boulay  portait  :  il'ur 
à  la  croix  ancrée  de  gueule»  ù  un  écussoii  faseé  d'or 
et  d'aiiir  de  six  fiket  en  lurloul  (Goffroy  de  Bol- 
chen, en  i.3o5.  Berth.  t.  VI).  —  La  ville  de  Boulay 
porte  :  de  Lorraine  simple,  c'est-à-dire  d'or  à  la 
bande  de  frtieulet  chargée  de  troit  alériun»  d'argent. 
(relaient  également  les  armes  de  la  prévôté  et  du 
bailliage  (Dur.  t.  Il,  etarin.  man.). 

La  commune  do  Boulay  a  pour  annexes  l'Aigui- 
serie,  le  moulin  Neuf,  le  moulin  à  plâtre,  le  mou- 
lin Halbrastenmiihl,  le  moulin  à  écorcc,  le  moulin 
Vieux  ou  Sladmûhl,  l'usine  de  sel  ammoniac  et  la 
chapelle  de  Sainle-Croix. 

Boi'LiGKY,  m'°,  c"'  d'Arra incourt. 

BouLiGNY  (Étako  de),  situé  sur  le  territ.  de  la  c"* 
de  Holacourt;  sa  superficie  est  de  ii  hectares.  — 
Buliguy,  iSgi  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  E).  — 
Bolligney,  i'43i  (.\rch.  h.  de  V.  AA.  19).  —  «0/- 
Ugny,  1681  (dénombr.  abb.  de  Longev.).  —  Bou- 
legny  (carte  de  Cassini). 

BnuLiGNï  (RiissEiD  DE  l'Etang  de).  —  Prend  sa 
source  dans  l'clang  de  Bouligny,  traverse  la  c" 
d'Arraincourt  sur  une  longueur  de  1,100  met.  et 
se  jette  dans  la  Rotle. 

BoDRBAcn  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Kirsch- 
naumen,  traverse  cette  c"'  sur  une  longueur  de 
5oo  met.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

BoonEsSES,  c'"  de  Tiercelet.  — Village  ruiné,  ancien 
ermitage  et  aujourd'hui  ra°"  isolée  (dict.  Viv.).  — 
Bovrène,  wui'  s'  (carte  de  Cassini). 

L'ermitage  de  Bourenncs  était  la  mère  église  de 
ce  village  et  appartenait  au  diocèse  de  Trêves  (doy. 
de  Luxembourg). 

Bourg,  f.  ancien  château  ruiné,  c"' de  Pullelange-lez- 
Rodemack. 


BounGUAUi"  ou  CuÂTEAu  DE  Hesser,  siège  de  la  .seigneu- 
rie de  Hossor,  haute,  basse  et  moyenne  justice,  qui 
comprenait  les  trois  bans  de  l'olschwiller,  Lelling, 
-Alling  et  Telling,  ces  deux  derniers  réunis  en  un 
seul,  1746  (dénomb.  de  nov. ). 

BouncniJBEL,  anc.  châleau  ruiné,  c"  de  Kappelkinger. 

lioURGON  (Ban),  à  Chazelles,  c°°  de  Scy. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  avec  droits  de 
justice  baulc,  moyenne  et  bas.so.  11  se  composai! 
de  7  maisons  et  de  1  j  0  portériens,  1681  (dénomb. 
i"mai). 

BouRGUEscii,  chat,  et  m°°  de  ferme,  c"*  de  Schwerdorif. 

—  Burg-Esch,  1694  (dén.  Th.  Alix).  — Bour- 
gneach,  1C81  (dénomb.  a6  août).  —  Burgetch, 
1C81  (dénomb.  aU  juin).  —  Bourgeuh,  168O 
(aveux  et  dénomb.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Schwerdorf ,  dioc. 
de  Trêves,  arcbid.  de  Tholey,  cliap.  de  Perl. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzunville,  cuiil.  ili' 
Lorraine. 

Bourguesch  était  le  siège  d'une  importante  sei- 
gneurie de  Lorraine,  sous  la  prévôté  do  Sicrsberg, 
de  laquelle  ilépendaient,  avec  une  justice  haute, 
moyenne  et  ba.sse,  Coltendorf,  Oberesch,  Schwer- 
dorff,  les  voueries  des  Deux-Cours  de  Vaudre- 
ching  et  de  Bouzonville  et  le  moulin  ruiné  de  Rans- 
|)ach  ;  autour  du  centre  principal ,  où  était  le  château , 
s'élevaient  trois  autres  villages  (|ui  en  dépendaient 
sous  les  noms  d'Esch,  Mitlelesch  et  Oberesch.  Les 
deux  premiers  ont  été  totalement  détruits  par  l'in- 
vasion suédoise  en  i635;  celui  d'Oberesch  (par 
contraction,  Obresch)  a  été  cédé  à  la  Prusse  par  Ivn 
traites  de  181 5. 

Bourguesch,  Cattendorfet  Oltzweiler,  annexes  de 
ScliwerdorlT,  canton  de  Relling  en  1802,  détenues 
parla  Prusse  en  181 5,  restitués  à  la  France  en  vertu 
de  la  convention  de  délimitation  du  3  3  octobre 
1829,  ont  été  réunis  de  nouveau  au  chef-lieu  de 
la  commune  par  une  ordonnance  royale  du  7  octobre 
i83o. 

Seigneurie  de  nom  et  d'armes  (|ui  portait  pour 

armes  :  de  gueulen  à  a  fasces  d'argent,  la  première 

chargée  de  3  tourteaux  de  sable ,  la  seconde  de  a  de 

même  (arm.  man.). 

BouBL,  anc.  m'°  du  comté  de  Roussy  (  1  (J8 1 ,  dénomb. 

36  août). 
BouRKON,  censé,  anc.  château,  c"'  de  Boust,  située  au 
milieu  des  bois.  —  Burmtnschojf,  en  allemand. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Usselskirch. 
BouRRAï,  vill.  détruit,  annexe  de  Chailly-lez-Ennery. 

—  Bomi-ay,  1687  (abb.  Saint-Vincent,  liasse  Ma i- 
zières).  —  Bonrai,  xvi'  s'  (ibid.  liasse  Ennery). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


35 


RoiisBACH,  c°"  de  Forbacli.  —  Biiezbach,  i/i2()(arcli. 
h.  (le  V.  XA,U).  —  IlusMarh,  iDaf)  (A.i.  Kiillner, 
Gesch.  von  Hohenfelz,  /i33).  —  Bnrshach ,  il^lih 
(pouillé  de  M.).  —  Bushach,  1070  [ihid.  porlef.). 

—  Buschbach ,  xviii"  s'  (pouillé  de  M.).  —  Bonse- 
bach,  Bouchbac,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.  liste  des 
viil.).  —  Bisbach  (carte  de  Cassini). 

Paroisse  de  i'arcliiprèfré  de  Saint-Arniiald  ;  avait 
pour  annexes  Dillinfjerhoff  et  Dillinfjermiiiil. 

Bousbach  existait  au  xiii'  siècle;  il  appartenait  en 
partie  à  l'ancien  comté  de  Forbach.  Il  avait  autre- 
lois  une  haute  justice,  avec  droit  de  buffet,  dont  les 
appels  rt'ssortissaient  au  parlement  de  Nancy.  L'édit 
de  1751  l'a  compris  dans  le  bailliage  de  Sarregue- 
mines. 

Autrefois  baill.  de  Sarreguemines,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Forbach  dès  sa 
création,  en  1790. —  A  pour  annexes  Obcrmiihl 
et  Niedermiihl. 

fJoisBACH  (Rlisseac  de).  —  Pceud  sa  source  à  la  fon- 
taine de  GaubiviniT  et  sur  le  ban  de  Théding,  tra- 
verse les  c""  de  Gaubiving,  Bousbach,  Beyren,  Ker- 
bach,  Lixing,  Grosbliederstroff, suriine  longueurdo 
G  kilomètres,  et  sejette  dans  la  Sarre  à  Grosblieder- 
stroff. 

BoiscnBACii,  m'°,  c"°  de  Hilsprich. 

Boi  scHBACii  (RiiissEAc  de).  —  l'rcnd  sa  source  dans 
l'étang  de  Damm-Miihl,  traverse  les  c""  de  Saint- 
.lean-Rohrbacb ,  Hilsprich,  Pelit-Tenquin,  sur  une 
longueur  de  1  kilomètre,  et  se  jette  dans  la  Zellen- 
bach. 

BotssAXGE,  vill.  c'^de  Gandrange,  à  gauche  de  l'Orne. 

—  Buosinga,  \i'  s°  (abb.  de  Metl.  Droits).  —  Bol- 
nenges,  1128  (cliap.  cath.  s.  l'an.).  —  Bouzange, 
1  945  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  Bolsange).  —  Biti- 
sange,  197.3  (arcb.  de  V.  G,  6).  —  Boussmige, 
i38o  (abb.  Saint-Symph.  liasse  Bolsange).  —  Btiol- 
sange,  xv'  s°  (abb.  Saint-Vincent,  territ.  lia.sse  Mon- 
delange).  —  Bossange,  Bocenge,  xv"  s'  (abb.  Saint- 
Syraph.  liasse  Bolsange).  —  Bolsingen,  i5i5  (cart. 
de  V.  II,  f  6).  —  Bolsinga,  i546  (pouillé  de  M.). 

—  BouUange,  i.'iSô  (abb.  S'-Symph.  liasse  Bol- 
sange). —  Bolsange,  1 5g/i  (pouillé  de  M. ,  portef. ). 

—  Bussingen,  xvn°  s'  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  supp. 
p.  84).  —  Bohingnm ,  1686  (dom.  gén.  de  Metz). 

—  En  allemand  :  Bolsingen.  — En  patois  :  Bossange. 
Fief  du  diapitre  de  la  cathédrale  de  Melz  mou- 
vant du  roi  de  France  et  siège  d'une  justice  liaute, 
moyenne  et  basse  (1681,  dénomb.  2  janv.).  —  Pa- 
roisse de  l'arcbiprètré  de  Bombas  qui  avait  Hagon- 
dange  pour  annexe  et  dépendait  du  chapitre  de  la 
cathédrale  de  Melz. 


Autrefois  Trois -Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Fit  partie  du  cahton  de  Florange  en  1  790 
et  passa  en  1 803  dans  celui  de  Thionville.  —  13ous- 
sange,  qui  était  chef-lieu  communal,  fut  réuni  à 
Gandrange  par  décret  du  29  avril  1819. 
BoussE,  c°°  de  Metzerwi.sse,  à  droite  de  la  Moselle.  — 
Bous,  1924  (abb.  de  Wagd.  Ann.  prém.  C.  1008). 

—  Buesse,  i38g  (chron.  doy.  de  Saint-Thiébaut). 

—  Bouxe,  1890  (arch.  h.  de  V.  A  A,  43).  —  Buss, 
1694  (dén.  Th.  Alix).  —  Boussen,  1O06  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  II,  p.  42i  ).  —  Bousse  ou  Bouze,  1825 
(tab.  Par.). 

Bousse,  Biettange  et  Landrevange  ne  formaient 
qu'une  communauté  et  qu'une  seigneurie  foncière 
mouvant  de  la  prévôté  de  Thionville.  La  haute  jus- 
tice était  au  roi.  —  Bousse  ne  formait  qu'une  pa- 
roisse avec  Biettange,  Landrevange  et  Guénange 
en  1 59 1  ;  il  fut  érigé  en  paroisse,  avec  les  deux  pre- 
mières localités  pour  annexes,  en  1764  (décl.  abb. 
Saint-Martin,  Ann.  prém.  X,  L.  6). 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Lul- 
tange  et  passa  en  1809  dans  le  c-inton  actuel.  —  A 
pour  annexes  Landrevange  et  les  moulin  et  château 
de  Bleltangé. 

BoossEWALD  (Ruisseau  de).  — Prend  sa  source  à  Rosse- 
lange  ,  traverse  la  c""  de  Rosselange  sur  une  longueur 
de  1  kilom.  et  se  jette  dans  l'Orne. 

BocssEWiLLER,  c°°  de  Volmunsler,  sur  la  Ilorn.  — 
Butewire,  1170  (Als.  dipl.  CCCIll,  Charla  de  fini- 
bus  Lolharing.  in  Vosago).  —  Biidcrswitre ,  126.") 
(  ch.  abb.  Wernorswiller,  CroU.  orig.  Bipont.  11,119). 

—  Bussweiler,  iSgi  (dén.  Tli.Ahx).  —  Bussweiler, 
xviii"  siècle  (pouillé  de  M.).  —  Bonschviller,  i7u() 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Boussveiln;  1771  (oi"donn. 
de  Lorr.  XII,  429).  —  Bousspweitler,  an  x  (arr.  des 
conseils  du  99  vendém.).  —  Z?i(.<tiiei7/(>r  (carte  de 
Cass.).  —  Bottsseiiller  (carte  de  l'État-major).  — 
Bousseveiler  ou  Boussweiler,  i895  (tabl.  Par.). 

Vill. du  comté  de  Bitche  (1 08 1,  dénomb.  92  déc). 

—  Siège  d'un  fief  fémijiin  héréditaire  et  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse  dépendant  du  comté 
de  Ilanau  (1730,  dénomb.  1"  ort.).  —  Était  une 
annexe  de  la  paroisse  de  Walschbronn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Au  xvi'  siècle,  Boussewiller  formait  une 
mairie  avec  Rreidonbach.  En  1 790  il  fil  partie 
du  canton  de  Breidenbacli  (district  de  Bitche)  et 
passa  en  1802  dans  le  canton  actuel. 

BoisswALD,  éc.  c"'  de  Rosselange. 

BoDST,  c°°de  Cattenom.  —  Bourst,  1697  (terr.de  Hel- 
tange).  —  Bousis,  Bottst,  Bouts,  Boutz,  1701  (dé- 


30 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


iiomb.desept.). — Bourgt,  172:1  (dénomb.  a  janv.). 

—  Bouste,  lyaS  (Icrr.  de  Roussy-le-Village). 
Village  du   comté  de  Roussy   (1681,  ddnomb. 

26  août). 

.autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville.  —  Fait  partie  depuis  1790  du  canton  de 
(laltenom.  —  A  pour  annexes  l'arliie  (Haute  et 
Basse)  et  le  m'"  de  Siccaiisen. 

.Sur  le  ban  de  Bousl  se  trouve  l'église  isolée  d'Us- 
selskirch ,  qui  servait  de  paroi.sse  centrale  aux  com- 
munautés de  Itoussy-lc-Village  et  Roussy-le-Bourg, 
Breistroff,  Evange,  Boller,  les  deux  Partbe,  Boust 
et  la  censé  Bournon.  Celle  paroisse  dépendait  de 
l'abbaye  Saint-Maxiniin  de  Trêves. 

BoisT  (  RiissRAii  de).  —  Coule  sur  le  lerrit.  de  cette  r"' 
et  se  réunit  au  ruisseau  de  Partb.  —  En  allemand  : 
llu$lerbach. 

BoisinorF,  c''°do  Gros-Tenquin.  —  Bovenettor,  109.3 
(don.  de  Thier.  D.  Cal.  III,  pr.  xxv).  —  liubel- 
»troff,  i332  (pouillé  de  M.  porlef.).  —  Bune»lroJf, 
1437  (cbron.  doy.  de  Saint-Thiébaut).  —  Btihel- 
ttorff,  i4'i7  (cari.  év.  de  Metz,  t.  H,  v°  68).—, 
Bustroff,  1Î55  (Meurisse,  Hist.  des  év.  de  Metz, 
:i6!t).  —  Bubelslorf,  BudeUlorJ,  Bouslorf,  i54.'i 
(pouillé  de  M.).  —  Baustorff,  1  bç)'i  (dén.  Th.  Alix). 

—  Bouitro,  xvii°  s*  (  episc.  met.  lemp.).  —  Bou- 
tlroff,  1682  (dénomb.  iSjanv.).  —  Baustrnff,  |684 
(terr.  abb.  de  Saint-Avold,  s.  l'an.).  —  Bomtrojf, 
Bixtrojf,  1756  (D.Cal.  nol.  Lorr.  ). 

La  vouerie  de  Bouslroff  appartenait  à  la  seign'" 
d'Hinguesange  (168a,  loc.  cit.).  — Paroisse  de 
l'arcbippétré  de  Morhange;  avait  Adelange  pour 
annexe  et  dépendait  de  l'abbaye  de  Saint-Avold. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  de  Vie,  coût,  do 
révéché. 

Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Bistroiï 
et. passa  en  180a  dans  le  canton  actuel.  —  Il  fut 
réuni  à  Viller  par  décret  du  9  décembre  i8i  i  et 
érigé  de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  du 
:!0  mai  i835. 
BoiizEisiCKEB ,  f.  c"'  de  Kirschnaumen.  —  Bousnacker, 
1776  (Dur.  Lorr.). 

Aulrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine. 
BorzONïiLLE,  ch.-l.  de  c°',  arrond.  de  Thionville,  sur  la 
Basse-Nied.  —  Buosotiis  villa,  1106  (don.  abb.  D. 
Cal.  m,  pr.  lui).  —  Bosivilla,  1  t8'i  (cart.  de  Vill. 
t.  I,  E.  9).  — Uiiosonis  villa ,  laaS  (chart.  abb.de 
liouzonville,  s.  l'an.).  —  Besonville,  1387  (cart.  de 
Vill.  (.  I,  K.  5).  —  Bozonville,  1290  (ibid.  A.  1 1  ). 

—  BesonisviUtt,  t3o3  (chart.  abb.  de  Bouzonville, 
s.  Pau.).  —  BosonisviUa,  i33i  {ibid.).  —  Busonis- 


villa,  i33f)  (cari.  Vill.  t.  I,  A.  i4).  —  Bosomilla, 
i355  {ibid.  I.  II,  f  99).  —  BiUetulorff,  i365  (ch. 
abb.  Bouz.  s.  l'an.).  —  Buasendorff,  ihgli  (dén. 
Th.  Alix). —  Bossonville,  xvii'  s"  (Loth.  sept.).  — 
Bomendorjf,  iGo'i  (abb.  Bouz.  éch.  s.  l'an.).  — 
Bouzonville  -  sur  -  Nied ,  1779  (Dur.  Lorr.  ).  —  Eu 
allemand  :  Ruxendoif.  —  En  patois  :  Besonvelle. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  (iG83,  dénomb. 
2  3  nov.). 

La  prévôté  de  Vaudrevange,  transférée  ensuite 
à  Bérupt,  fui  fixée  à  Bouzonville  en  1705  et  trans- 
formée en  bailliage  en  1751.  Ce  bailliage  s'étendait 
sur  cent  quatre-vingts  communautés  (voy.  Durival. 
I.  Il,  p.  279). 

L'église  paroissiale  de  Bouzonville  était  à  Vau- 
drecbiug;  son  litre  a  été  transféré  dans  l'ancienne 
église  du  couvent  par  décret  du  h  janvier  1  7G8. 

Aulrefois  Lorraine,  siège  d'un  baill.  coul.  de 
Lorraine. 

En  1790,  devint  chef-lieu  de  canton  dans  le 
district  de  Sarrelouis  et  sous  les  organisations  suc- 
cessives. Ce  canton  se  composait  des  communes 
d'AidIing,  Alzing,  Anzeling,  Beckerboltz,  Bibiche, 
Bouzonville,  Châleau-Rougc,  les  deux  Chémery, 
la  Croix,  Dalslein,  Ebersweiler,  Edling,  Férange, 
FilslrolT,  FreisIrofT  avec  Dieding  et  Guiching, 
Guersiling  et  Nicdwelling,  Hcckling  et  Benting,  Hei- 
ning,  llestroff,  Ilobling,  Leyding,  Lognon,  Mens- 
kirch,  Neudorff,  Rodlach,  Rémelfang,  Saint-Ber- 
nard, Saint- François,  Schreckling,  Vaudreching, 
Wœlfliug.  —  L'organisation  de  1802  ajouta  à  ce 
canton  :  Berweiller,  Colmen,  Dalem,  Guerting,  Har- 
garlen-aux-Mines,  Ilerstroff,  Ûberdorf  et  Odenho- 
ven,  Rémering,  Tromborn,  Villing  et  Gaweistroff. 
Depuis  lors ,  diverses  lois  et  ordonnances  y  réunirent 
Brettnach,  Falck,  Merten,  Neunkircb,  Rémelfang, 
Schwerdorff  et  Creulzwald-la-Croix  ;  d'un  autre 
côté,  le  décret  du  9  mai  1811  incorpora  Guerling 
dans  le  c°"  de  Sarrelouis.  —  Les  traités  de  1810 
arrachèrent  au  canton  de  Bouzonville  :  Leyding, 
Lognon  et  IlerslrolT,  et  divers  décrets  et  ordon- 
nances supprimèrent  les  communes  d'AidIing,  Bec- 
kerliollz,  Edling,  Férange,  Heckling,  Holding,  la 
Croix,  Neunkircb,  Neudorff,  Rodlach  et  Schreck- 
ling, pour  les  réunir  à  d'autres  du  même  canton. 

A  pour  annexes  Aidiing,  Heckling,  Benting  et 
la  collerie  de  Bouzonville. 

La  ville  porte  :  d'ar  à  la  fasce  de  gueules  chargée 
d'un  renard  passant  d'arr^ent,  et  en  chef  une  croix 
latine  de  gueules  {Dur.  Lorr.  U,  279).  —  Le  bail- 
liage portait  de  Lorraine  simple. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


37 


BoDîONïiLLE,  h.  c"'  de  Puïe.  —  Botonville,  iS'ia 
(pouillé  deVerd.).  —  Bousonville ,  1681  (dénomb. 
à  la  date).  —  Bouzonville-sur-Oi'ne ,  1756  (D.  Cal. 
not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  sous  la  prévôté 
de  Conflans  (1681,  dénomb.  aa  mars).  — ■  Ne 
formait  avec  Puxe  qu'une  seule  communauté  et 
qu'une  paroisse  sous  la  dépendance  de  l'abbaye  de 
Saint-Benoît. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  en  1790  du  canton  de  Friau- 
ville  et  passa  dans  le  canton  actuel  lors  de  l'organi- 
sation de  l'an  m. 

BotiZosviLLE  (  Abbate  de  ).  —  Monasterium  sanctœ  Crucis 
in  Buosonis  villa,  1 1 06  (  D.  Cal.  111 ,  pr.  lui).  —  Boso- 
vilense  mmiasterium,  1  i8i  (cari,  de  Vill.  1. 1,  E.  a). 
— Monastei-ium  de  Bouzonvilla ,  i5ii  (pouillé  de  M.). 
L'abbaye  de  Sainte-Croix  de  Bouzonville,  de 
l'ordre  de  Saiut-Benoît,  fut  fondée  en  io33  par  le 
comte  Adalbert  d'Alsace,  tige  de  la  maison  de  Lor- 
raine. Le  pape  Léon  IX  lui  accorda  de  grands  pri- 
vilèges. Elle  reçut  la  réforme  de  Saint-Vanne  en 
1612.  —  La  vouerie  du  monastère  avait  été  gardée 
par  les  ducs  de  Lorraine  ;  mais  la  sous-vouerie  en 
était  inféodée  aux  sires  de  Bourguescb. 

Brabam,  f.  c"'  d'Augny. 

Bkabast,  f.  c""  de  Tucquegnieux. 

Bradis,  f.  c'''  de  Moulins-lez-Metz.  — La  Grainge- 
Braidey,  xv"  siècle  (cliron.  Jac.  Huss.).  —  Braidy, 
XV*  siècle  (chron.  Prail.).  —  Brady-la-Grange , 
i43o  (P.  Ferr.  Obs.  séc.  t.  II,  Atour.  3o).  — 
Braidit,  ihUk  (Journ.  du  doy.  de  Saint-Tbiébaut). 

—  Lai  Grainge-Braidy,  liSg  (Journ.  J.  Aubr. ). 

—  Braidi,  i5oo  (cbron.  Ph.  de  Vign.).  ■ —  Brady, 
1610  (Fab.  torrit.  met.). 

Maison  francbe,  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  qui  appartenait  à  l'abb.  Sainle-Glossinde  de 
Metz  (1681,  abb.  liasse  XX,  6).  —  Était  annexe 
de  la  paroisse  de  Marly. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coiit.  de  Metz. 
Braiaville,  c°°  de  Conflans,  sur  le  ru  de  Longeau.  — 
Boinville-en-Jarnisy,  i565  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  V, 
p.  5). —  Bravilte,  iSgi  (dèn.  Th.  Alix).  —  Brain- 
ville-en-Woivre ,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Brainville 
ou  Brainviller  (dict.  Viv.). 

La  forte  maison  de  Brainville,  siège  d'un  fief  lor- 
rain sous  la  châtell.  de  Conflans  en  1574  (dèn.  inv. 
de  Lorr.  VU,  p.  3iC).  —  Justice  haute,  moyenne  et 
liasse  (1G82,  dénomb.  16  oct.).  —  Cure  du  dioc.  de 
Verdun  (  doy.  de  Pareid),  dépendant  du  chapitre 
de  Gorze. 


Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  en  ]  790  du  c°°  de  Friau- 
ville  et  passa  dans  celui  de  Conflans  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m.  —  A  Porcher  pour  annexe. 
BnANDELFANG ,  f.  c"'  de  Gros-Bèderching.  —  Lantol- 
finga,  888  (Croll.  orig.  Bip.  I,  19,  ch.  du  roi 
Arnulf).  —  La  censé  de  Blandelfingen ,  1751  (ord. 
de  Lorr.  VIII,  a83,édit.  du  mois  dejuin). —  Braii- 
delfigen,  1755  (atl.  de  Bitche,  P  iS).  —  Brandel- 
fiiig,  trois  censés  du  même  nom,  1706  (not.  Lorr. 
hste  de  vill.).  —  Brandelfwgei-hoff  {carie  de  l'Etat- 
major).  —  Brandel/and,  1817  (dict.  Viv.).  —  En 
allemand  :  Brandelfiiigerhoff. 

Villa  royale  sous  les  Carolingiens.  —  Village 
du  comté  de  Bitche  (1C81,  dénomb.  aa  déc).  — 
Annexe  de  la  paroisse  de  Gros-Réderching. 

Autrefois  Lorraine,  baill.de  Sarreguemines,  coût, 
de  Lorraine. 
Bracmont,  h.  c°'  de  Viviers.  —  Bramonl,  Broinont, 
w'  siècle  (coll.  Sainte-Agathe,  obit.  v°  p.  16,  ar). 

Vill.  du  Ban-du-Vivier  (Dur.  Lorr.).  — r  Annexe 
de  la  par.  de  Viviers  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois   Barrois,    baill.   de    Longuyon,    coût, 
de  Saint-Mihiel.  —  Voy.  Viviers. 
Braumost  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 

c""  de  Viviers  et  afflue  à  la  Chiers. 
Brecklange,  h.  c"'  de  Hinckange.  —  Biechelingen , 
1187  (abb.  Vill.  ch.  Et.  de  Bar),  —  Brcchclange, 
1373  (cart.  de  Vill.  t.  I,  G.  12).  —  Breskelenge , 
1277  (ibid.  B.  5).  —  Breglanges,  i3o3  (abb.  Vill. 
B.  i4).  —  Breckelatiges ,  i33i  (abb.  Bouz.  s. 
l'an.).  —  Brecklange,  1890  (abb.  Longev.  s.  l'an.). 
—  Breichelingen ,  Brechlingen,  109/1  (dèn.  Th. 
Alix).  —  Brechling,  i(Jo6  (pouillé  de  M.).  — 
Bricklunge,  1610  (Fab.  territ.  met.).  —  Breke- 
lange,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  allemand  : 
Brichlingen. 

.\utrefois  Lorraine,  baill.  de  Boiilay,  coût,  de 
Lorraine. —  Faisait  partie,  en  i63'i,  du  douaire 
de  Henriette  de  Lorraine,  princesse  de  Phals- 
bourg  (Dur.  Lorr.).  —  Ancienne  annexe  de  la 
paroisse  de  Boulay,  puis  cure  en  administration 
de  l'archiprèlré  de  Varize,  dépendant  de  l'abb.  de 
Saint-Avold.  —  Fit  partie  dès  1790  du  canton 
de  Boulay.  —  Autrefois  chef-heu  communal,  il  fut 
réuni  à  Hinckange  par  décret  du  a  1  août  1 8 1  a. 
Bhéiiaik-la-Cocr  ,  h.  c'"  de  Bréhain-la-Ville.  —  Bre- 
hain-la^Court ,  i5']ti  (cart.  de  Vill.  t.  1,  R.  y). — 
Brehaitn-la-Courl ,  1627  (îtiV/.  i6,BBlî.  1).  —  Bre- 
hain-ta-Cour  ou  la  Tour,  xviii"  siècle  (1).  Cal.  not. 
Lorr.  ).  —  En  patois  :  Brchain  lai  co. 

Censés  ancien  prieuré,  de  la  communauté  de  Bré- 


38 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


hain-la-Ville  et  de  la  paroisse  de  Criisne  (  Dur. 
Lorr.).  —  L'éjjlise  appartenait  au  dioc.  de  Trêves 
(doy.  de  Luxembourg)  et  dépendait  de  l'abbaye  de 
Villers-Beltnach. 

Aulrcfois  Barrois,  prëvôté  de  Longwy,  puis  baill. 
de  Villers-la-Monlagne,  coul.  de  Saitit-Mihicl. 
Bn£aAi>'-LA-ViLLE,  c°°  de  Longwy.  —  Berchem,  1169 
(abb.  de  VilL  liasse Bréliain). — Brehcm,  1178  (cart. 
\ill.  t.  I,  B.  a).-~Breheim,  1178  {ibid.  B.  34).— 
Brc/iem  (abb.  VilL  coiifirm.  de  biens).  —  Berck-hyem, 
laot)  (carL  Vill.  I.  I,  B.  1). —  Brihenas,  1284  (P. 
Fer.  Obs. séc.  1 ,  2G6). —  Bergheim,  i3/ii  (abb. VilL 
liasse  Crusne).  —  Berghepn,  i34i  (cart.  Vill.  1. 1, 
C.  a).  —  Breheiti-la-Vilte  aiu  lai  vieillevoye,  tàoo 
(inv.  des.  lit.  de  Lorr.  I,  7a).  —  Brehan-la-Ville , 
159/4  (dén.  Th.  Alix).  —  Brehen,  1600  (cart.  Vill. 
B.  io).  —  Brpheim-la-yilte,  i0a7(i6ii/.  i6,BBB  i). 

—  En  patois  :  Brehain  lai  ville. 

Ne  formait  avec  Broliain-la-Cour  qu'une  commu- 
nauté (lép.  de  la  prévôté  de  Villers-la-Montagne,  dont 
le  roi  était  seul  seigneur. 

Autrefois  Barrois,  village  de  la  prévôté  de  Longwy, 
puis  du  bailliage  de  Villers-la-Montagne,  coût,  de 
Sainl-Mibiel.  —  Fil  partie  du  canton  de  Villers- 
la-Monlagne  en  1790  et  passa  en  i8o-j  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexe  Bréhain-la-Cour. 
Bhkide  (Li),  f.  c""  de  (jros-Tenquin.  —  La  Brrid, 
marcarerie,  1762  (pouillé  de  M.  portef.).  —  Brete 
(carte  Cass.).  —  La  Breidl  (carte  de  l'État-major). 
Dépendait  de  la  paroisse  de  (jros-Tenquin. 
BnEiDEKBAcn,  c^dc  Volmunster.  —  Bredeiach,  1  i5a 
(cil.  abb.  Wadgasse;  Krem.  Arden.  Gescli.  Il,  agi  ). 

—  Breitenbach,  117a  (cb.  abb.  Neuburg,  Als. 
diplom.).  — Preitenbach,  1177  {ibid.  Als.  diplom. 
CCCVlll).  —  Bredenbach,  1179  (cb.  abb.  Wad- 
gasse; Krein.  Arden.  Gesch.  H,  299).  —  Brelinbach, 
iao7(ch.  abb.  Neuburg,  Als.  diplom.  CCCLXXVll). 

—  Breidetibach ,  i3oa  (Croll.  orig.  Bip.  Il,  •j68, 
370).  —  Breytembach ,  ibgli  (dén.  Th.  Alix).  — 
Breitenbach ,  iviii'  s*  (pouillé  de  M.). 

Était  annexe  de  la  cure  de  Loulzwiller. 

Autrefois  Lorraine,  comté  et  baill.  de  Bitche, 
coût,  de  Lorraine.  —  Au  xvi'  siècle  il  dépendait  de  la 
mairie  de  Boussewiller.  —  En  1790,  Brcidenbach 
devint  le  chef- lieu  d'un  c°°  du  district  de  Bitche 
qui  comprenait  Boussewiller,  Breidenbach,  Len- 
gelsheim,  Liederscheidt ,  Loulzwiller,  Ohrendal, 
Olsberg,  Opperding,  Rolbing,  Scbweix -lez -Brei- 
denbach,  Scbweycn ,  Waldhausen,  Walscbbronn,  le 
village  du  Bas-Rhin  Ober-Steinbach,  avec  Luzel- 
hardt  et  Arnsberg,  ses  annexes,  et  les  villages  aujour- 
d'hui bavarois  d'Eppenbronn ,  Erlenbronn,  Hilst, 


Kreppen,  Ludwigswinckel,  Nieder-Simpfen,  Obcr- 
Simpten,  Petersbâchel ,  Scbweix  et  Triilben.  Ce 
canton  fut  supprimé  en  i8oa  et  Breidenbach  passa 
dans  le  canton  de  Volmunster.  —  A  pour  annexes 
Olsberg  et  les  fermes  de  Sauerhoff  et  de  Breiden- 
siederholT. 
Breidenbach  (RnssEAC  de).  —  Coule  sur  le  terril,  ilo 

la  c"°  de  Breidenbach  et  se  jette  dans  la  Iforn. 
BiiEiDENSiEDEBHOFF,  f.  c"'  de  Breideubacli. 
Breidt  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Zoufflgen , 
traverse  les  c""  de  ZouITltgen,  Rentgen,  Puttelange, 
Beyren,   Fixem  et  Gavisse,  sur  une  longueur  de 
30  kilom.,  et  se  jette  dans  la  Moselle. 
Bbeistroff  (Grande-),  c""  de  Caltenom.  —  BistorJ, 
i45o  (cart.  Vill.  t.  H,  v°  73).  —  Bresdorff,  xvii'  s' 
(carte  Beaulieu).  —  Breyttroff,  1606  (pouillé  de 
M.).  —  BreislovJ',  1616  (censé,  seign.  do  Rodem. 
p.  6).  —  BreisdortI ,  Breiidorff,   1681   (aveux  et 
dénonib.   aa  mai).  —  Breatrojf,    1735  (dénomb. 
3i  déc). —  Brensdovff,   l'jlio  (terr.  du  ban).  — 
Brensloi-Jf,   1740  (lerrit.  seign.  de  Rodem.  arcb. 
départ.  E.  36).  —  Bruitiroff  (carte  de  Cassini). 

Le  fief  d'Hcsperange,  au  ban  de  BreistrolT,  rele- 
vait de  la  seigneurie  de  Rodemaclc  et  était  le  siège 
d'une  justice  hante,  moyenne  et  basse  (1  7^0,  lerrit. 
du  ban,  arch.  départ.  E.  36).  11  y  avait,  en  outre, 
à  Breislroiï  un  fiif  dépondant  de  la  seigneurie  de 
la  Grange  (1681,  dénomb.  du  i"oct.).  —  Faisait 
partie  de  la  paroisse  d'IIsselskirch. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  cout.deTliioii- 
ville.  —  Appartint  au  canton  de  Rodemack  en 
1790  et  passa  en  t8oa  dans  celui  de  Caltenom. 
—  A  pour  annexes  Évangc  et  les  moulins  de  Boler 
et  de  Mausmiihl. 
I  Breistroff  (Petite-),  vill.  c'"d'Oiidren.  —  Brmiistorf, 
'  Bruiiiggertiirph ,  \\'  siècle  (cart.  moy.  Rhin,  11, 
p.  340).  —  Beinliojf,  17.56  (Stem,  dép'  Metz).  — 
En  allemand  :  Breistroff  bfi  Oudern. 
I  Ce  village  faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Busch- 

bach  et  de  la  par.  d'Oudren  (diocèse  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Appartint  en  ■1790  au  c"  de  Kœnigs- 
macker  et  passa  en  1802  dans  celui  de  Metzer- 
vissc.  —  Commune  au  commencement  de  ce  siècle, 
Petite-Breislroff  fut  réunie  à  la  municipalité  d'Ou- 
dren par  décret  du  9  février  1810. 
Breistroff  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de 
la  c"'  de  Breistroff  et  se  réunit  près  d'Evange  au 
ruisseau  de  Boler. 
Bbeite.vbach  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  près 
d'Althorn  cl  se  réunit  à  Mouterhauscn  au  ruisseau 
de  la  Moder  pour  former  la  Zinzel. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


39 


Bkeitenstein  (Le),  men-hir  (pierre  droite),  c°'  de 
Meisenthal.  —  Breideslain ,  n  70  (  Ais.  dipl.  CCCXII , 
Charta  definibus  Lothar.  in  Wosajjo). —  Breitesten, 
1 196  (ch.  abb.  deSturzoibronn,  D.  Cal.pr.  s.  l'an.). 
—  Breistenstein ,  I3g5  [ihid.).  — Breitcnstein ,  iSga 
(Herlzog.  Edels.  chron.  V,  ^7). 

Bloc  de  grès  de  4",5o  de  bant,  au  sommet  du 
Kœnigsberg  :  sans  doute  d'origine  celtique ,  il  est 
surmonté  d'un  Christ  en  croix  et  des  douze  apôtres, 
avec  la  date  1787. 

Bbeitdal,  m°°  isolée,  c"'  de  Bœrcnthal. 

Bbême  (L'A^CIENNE-),  auberge,  c"'  de  Spicheren. 

Brème  de  la  Pbiscesse  (La),  aub.  c"'  de  Spicheren. 

Bremendehel,  c"'  de  Sturzelbronn ,  ferme  fondée  par 
les  moines  de  Sturtzelbronn.  —  Brehendahl ,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Brœnne-Dœl  (carte  de  l'Etal-ma- 
jor).  —  Bremmen-DoU  (dict.  Viv. ). 

Bremmenetzel-Gbabe.n  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa 
source  près  deKappelkinger,  traverse  la  commune  de 
ce  nom  sur  une  longueur  de  1  kilom.et  se  jette  dans 
l'Albe. 

Brettsacb,  c''°de  Bouzonville.  —  Britecha,  1 179  (abb. 
Bouz.  dans  D.  Cal. VI,  pr.  xl).  —  Britenacha,  1179 
(charl.  abb.  Bouz.  s.  l'an.).  —  Biithenac,  ii84 
(cart.  de  Vill.  t.  1,  E.  9).  —  Brelnach,  1606 
(pouillé  de  M.).  —  Bretnache,  Bretnachte,  171.') 
(territ.  du  ban).  —  Bretenach,  1756  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  Brettnack,  1779  (Dur.  Lorr.). 

La  vouerie  de  Brettnacb  dépendait  de  la  seign" 
de  Faulquemont  ( 1 68 1 ,  dénomb.  6  sept.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonvillo,  coût,  de 
Lorraine.  —  La  chapelle  de  Brettnacb,  donnée  en 
1 2  0  7  par  Bertram ,  évèque  de  Metz,  à  l'abb.  de  Villers- 
Brettnach ,  fut  réunie  plus  tard  à  l'église  de  Vau- 
dreching  et  érigée  en  paroisse  en  17,51.  Elle  faisait 
partie  de  l'archiprètré  de  Kédange.  —  Brettnacb 
fit  partie  en  1790  du  canton  d'Ottonville  (dis- 
trict de  Boulay),  puis  passa  en  1802  dans  celui  de 
Boulay  et,  par  la  loi  du  29  mai  t834,  dans  celui 
de  Bouzonvillo. 

Breuil  (Ruisseau  du),  affluent  duruiss.  de  Delme. — 
Coule  sur  le  territ.  de  la  c""  de  Tragny. 

Bbeuil  (Ruisseau  du  Petit-),  affluent  du  ruiss.  de 
ValUères.  —  Coule  sur  le  terril,  de  la  c"'  d'Ogy. 

Bredillot  (Le),  ce.  c"*  de  Jouy. 

Bbieux,  f.  et  château,  c"  de  Maizières- lez -Metz.  — 
Bruelz,  itiol>  (liste  des  vill.).  —  Brieus,  1/187 
(.lourn.  J.  Aubr.).  —  Brieu,  lOio  (Fab.  territ. 
met.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Maizières. 

Bbiey,  chef-lieu  d'arrond.  et  de  c",  sur  le  Woigot.  —  Po- 
teitas  Briacensis,  1 096  (D.  Cal.  I,  pr.  2 1  7).  — Briada, 


1096  (abb.  Saint-Pierr',  ch.  de  fondât.).  —  Bri- 
cium,  1  io5  (ch.  d'And.  dans  Berth.  111,  pr.  xlïiii). 

—  Briffogium  castrum,  Brigeium,  1106  (conf.  de 
Saint-Pierr',  D,  Cal.  III,  pr.  xxxvi).  —  Brliftyiim, 
1 106  (D.  Cal.  I,  pr.  ,520).  —  Bragida,  1 106  (abb. 
Saint-Pierr',  conf.).  —  Briacum,  1  i3o  (abb.  Saint- 
Clém.  cli.  dePoppon.). —  Brieum,  1 1  38  (abb.  Saint- 
Pierr',  terr.  p.  1).  —  Briei,  istilt  (ibid.  p.  3).  — 
Briez,  1 48o  (Journ.  J.  Aubr.).  — Brioyum,  Bryeyum, 
1 544  (pouillé  de  M.). — Brie,  i553  ( Siège  de  Metz, 
par  Salignac).  — Brietz, xmii'  siècle  (carte  de  Cass.). 

—  Bréy,  Bryy,  Brey,  i6i8  (Journ.  J.  Bauch.).  — 
Breyy,  i634  (ibid.).  —  Brieyy,  i636  (ibid.).  — 
Bryey,  1673  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  f°49  v°).  — 
Brye,  1680  (dénomb.  arch.  départ,  s.  l'an.). 

L'importance  de  Briey  est  très-ancienne.  Les  Ro- 
mains y  avaient  bâti  un  fort  en  communication  avec 
celui  du  Titelberg,  et  il  était  le  siège  d'un  comté 
au  viu*  siècle  :  c'était  [irobablement  l'un  des  deux 
comtés  de  Woëvre  signalés  dans  l'acte  de  partage 
de  870  ;  il  faisait  partie  du  duché  de  Mosellane. 

Les  premiers  comtes  de  Briey  étaient  d'origine 
commune  avec  la  première  maison  do  Bar.  La  cé- 
lèbre comtesse  Mathilde  était  dame  de  Briey  et  en 
disposa  en  1196  en  faveur  de  son  parent  Albert  de 
Briey.  Dès  le  premier  quart  du  siècle  suivant  cette 
seigneurie  était  rentrée  par  échange  dans  le  domaine 
des  comtes  de  Bar,  mais  une  charte  de  I2a5  fait 
penser  qu'ils  ne  la  possédaient  qu'à  titre  d'avouerie 
de  l'évèché  de  Metz.  Elle  passa  avec  le  duché  de  Bar 
sous  l'autorité  des  ducs  de  Lorraine. 

Briey  était  le  siège  d'une  des  plus  vastes  prévôtés 
du  duché,  ayant  dans  son  ressort  plus  de  90  vil- 
lages. H  le  fut  ensuite  d'une  prévôté  royale  dans  le 
ressort  de  Saint-Mihiel,  qui  fut  érigée  en  bailliage 
en  1761  et  où  la  coutume  de  Saint-Mihiel  fut  géné- 
ralement en  usage  (voy.  Dur.  t.  Il,  p.  3-2  1  ). 

Annexe  de  la  cure  d'Avril  au  commencement 
du  xvi'  siècle,  Briey  devint  paroisse  en  i539  '^^  f"' 
uni  à  la  collégiale  de  ladite  ville  par  le  pape  Clé- 
ment Vil.  Au  siècle  dernier,  le  curé  de  Briey  prenait 
encore  le  titre  de  doyen. 

Briey  devint,  en  1790,  siège  d'un  district  qui 
comprenait  huit  cantons  ayant  pour  chefs-lieux  : 
Briey,  Friauville,  llayange,  Jouaville,  Moyeuvre- 
Grande,  Norroy-le-Sec,  Sancy-le-Bas  et  Tlmmerèville. 

—  Il  resta ,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m ,  chef- 
lieu  d'un  canton  composé  de  1 0  c""  :  Avril ,  Briey. 
Gènaville ,  llomècourt ,  Lantefontaine,  Lubey,  Mance, 
Mancieulles,  Moûtiers,  Pénil-et-Méraumont. 

L'organisation  de  1802  le  donna  pour  chef-lieu 
au  premier  arrondissement  de  la  Moselle  et  ajoulaau 


/jO 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


canton  ;  Anoux,  Auboué,  Batilly,  Bronvaux,  Girau- 
monl ,  llabonville  ,  Halrize  ,  Imraonville,  Jœuf, 
Jouavillc,  Ma'ancourt,  Moineville,  Alontois,  Pierre- 
villers,  Rombas,Roncoui't,  Saint-Ail,  Sainte-Marie- 
aux-Cliênes,  Saint-Privat,  Ticliémont  et  Valleroy. 
Depuis,  la  loi  du  3t  décembre  i83a  a  disirait  du 
canton  Giraumont,  Tichéniont  et  Lubey,  pour  les 
joindre  au  canton  de  Conflans,  et  divers  décrets  réu- 
nirent Habonville,  Mancieulles,Malancourt,Pénil-et- 
Méraumont,  ïichémont  et  Iminonville  à  d'autres 
communes.  — La  commune  de  Briey  a  pour  annexes 
les  moulins  de  la  Caulre  (filature)  et  de  Dolhain 
et  les  fermes  du  Chcnois,  de  la  SoUe  et  de  la  Mag- 
deleine. 

Briey,  ville  et  comté  de  nom  et  d'armes ,  porte  : 
d'or  à  3paU  de  table  (167a  ,  Husson.  l'Esc. ),  d'oiur 
à  3  pals  pointés  d'or  (Dur.  Il,  3ai),  d'or  à  3  pals 
rfcg-MCM/e»  (D.  Cal.  not.  Lorr.  I,  17a),  d'or  à  3  pals 
alésés  et  fichés  de  gueules  ;  ces  dernières  armes 
sont  les  \éritables. 

Brieï  (Cullégialk  de).- —  Edouard  1",  comte  de  Bar, 
fonda  en  1 33 1  une  collé(;iale  composée  de  six  cha- 
noines et  d'un  chapelain  qui  devait  desservir  la 
diapelle  caslrale  de  Briey.  Le  duc  Antoine  lui  attri- 
bua la  cure  de  Briey  et  celle  d'Avril.  En  1 539  *"* 
fut  transférée  dans  l'église  paroissiale,  qui  d'an- 
nexé devint  mère  é(jlisc;  jusque-là  Briey  avait  été 
une  annexe  de  la  paroisse  d'Avril.  La  paroisse  de 
Briey  appartenait  à  rarchiprétré  de  Rombas. 

Brimba,  h.  près  de  Metz,  détruit  au  sié/je  de  i553. — 
Biibra,  1^75  (chron.  Pli.  de  Vign.).  —  Uribray, 
1 5 1 8  (  ibid.  ).  —  La  ruhie  dessus  la  porte  des  Alle- 
mands nommée  Brimba,  i553  (Siège  de  Metz,  par 
Salignac). 

Bbiqierie  (Li),  h.  c"' de Thionville. 

Brisebach,  anç.  f.  c"'  de  Cbémery-les-Deux.  —  La 
moistreste  de  Brisebach,  x\i'  siècle  (abb.  de  Frei- 
strofT). 

Bbobiscbe,  f.  c°*  de  Freistroflf.  —  Braubiche,  xvin'  s' 
(pouillé  de  M.). 

Fit  toujours  partie  de  la  communauté  et  de  la 
paroisse  de  FreistrofT. 

Brocken,  m"',  c°*  de  Racrange.  —  Brûchen,  1608 
(arcb.  départ,  tabel.  Morhange,  E.  373).  —  Broc- 
kers,  i63o  (ibid.  L.  281).  —  Brochen  [dicl.  Viv.). 

Broeisbach  (RiissEAt  de). —  Prend  sa  source  àRéme- 
ling,  traverse  cette  commune  sur  une  longueur  de 
3oo  met.  et  se  jette  dans  le  ruiss.  d'Hermerbach. 

Bbontaix ,  c°°  de  Briey.  —  Bucliflet,  Bruchjlel,  1170 
(abb.  Br.  dans  Ann.  Prem.  t.  I,  L.  23,  i3i). — 
Brenval,  1 186  (ibid.  t.  X,L.  2).  —  Brentault,  1327 
(inv.  destit.  de  Lorr.  X,  5i).  —  Bronvaul,  il* lia 


(chron.  doy.  de  Saint-Thiébaut).  —  Bronval,  i5i4 
(pouillé  de  M.).  —  Bronvaul,  Bronveaulx,  xvii'  s' 
(censier  de  Briey).  — Broweaux,  xviii"  s'  (pouillé 
de  M.). 

Siège  d'une  seigneurie  sous  la  prévôté  de  Briey, 
qui  appartenait  au  ciiapitre  de  Nancy.  —  Était 
annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse  de 
Marange. 

Autrefois  Barrois,  baill.de  Briey,  coût,  de  Lorraine. 

—  Fitparlie,  en  1790,  du  canton  de  Moyeuvre- 
Grande;  passa  dans  celui  de  Rombas  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m  et  dans  celui  do  Briey  en  180a. 

Brokvalx  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  sous  la 
forêt  de  Jaumont,  traverse  le  territ.  des  communes 
de  Bronvaux,  Marange  et  Maizièrcs,  sur  une  lon- 
gueur de  7  kilom.,  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Broucb  (Ruisseau  de),  afllucnt  du  la  Nied  allemande. 

—  Coule  sur  le  terril,  de  la  c°°de  Fiétrange. 
Brodck,  c°°  de  Boulay.  —  Brocchi,  1 1 78  (abb.  Saint- 
Vincent,  bulle  d'Alex.  III).  —  Brocey,  1199 
(ibid.  bulle  de  Célestin  111).  —  Bruco,  1  a36  (abb. 
d  Echt.  dans  Berlb.  IV,  lxv).  —  Bruke,  1899  (tr. 
d'Ail,  arcb.  h.  de  V.  AA.  a5).  —  Brouch,  1/187 
(vente  des  diraes).  —  Briichen,  iàç)()  (inv.  destit. 
de  Lorr.  VI,  60).  —  Brouchen,  i56o  (ibid.  IV, 
179).  —  Brouchens,  i633  (dén.  du  comté  dcCréh.). 

—  Broucq,  1702  (territ.  du  ban).  —  Brouche, 
Briickcii,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — En  alle- 
mand :  Brvchen. 

Fief  de  la  baronnie  de  Raville,  mouvant  du  roi  de 
France,  1681  (dénomb.  i5  avril). 

Village  cédé  par  l'Impératrice-Reine  le  1 G  mars 
i7G9ct  réuni  au  bailliage  de  Boulay  par  lettres 
patentes  du  6  août  1778.-^  Était  une  annexe  de  la 
paroisse  de  Varize. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Luxembourg.  —  Fit  partie  du  canton  de  Varize 
en  1790  et  passa  en   1809  dans  celui  de  Boulay. 

—  Chef-lieu  communal  jusqu'au  décret  du  12  jan- 
vier 1 8 1 3 ,  qui  le  réunit  à  Narbéfontaine  ;  érigé 
de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  royale  du 
5  sept.  1867. 

Brouck,  f.  et  m'°,  c°'  d'Uckange.  —  Brouch,  120G 
(don.  de  Gust.  arch.  Just.).  —  Brouc,  laSG  (abb. 
Jus',  bulle  de  Grég.  IX).  —  Bourch,  xv'  s'  (chron. 
Jac.  Huss.).  —  Noasbrich,  i635-i687  (arch. 
départ.  E.  383). — M"  de  Brouch  (carte  Et.-maj.). 
Était  annexe  de  la  paroisse  d'iickange. 

Brouck  (Ruisseau  de). —  Prend  sa  source  à  Budange, 
traverse  les  c°*  de  Fameck  et  d'Uckange  sur  une 
longueur  de  i5oo  met.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

—  Ru  de  Brouck  (carie  de  l'Élat-major). 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


41 


Bbéck  ou  Bhaung,  f.  c°'de  Freistroff.  —  Notre-Dame 
du  liumaulx  aultrefois  de  Bruch ,  de  l'ordre  de  Cis- 
tanoc ,  1  /il  5  (  inv.  des  lit.  de  Lorr.  1 ,  i  3  .S  ).  —  llriich , 
1539,  dépendance  du  cliap.  de  Marienflos  (pouillé 
de  M.). 

Ancienne  résidence  des  religieuses  cislérieniics 
de  Marienflos  :  ïoy.  ce  nom. 

Bbï'ckenmîhl,  m'"  sur  la  Nied  allemande,  c"''de  Kolscli- 
willer. 

BnuiLLOT,  m'°  sur  le  ruiss.  de  Bruville,  c""  de  Jarny. 

—  Bromllot,  XTiii'  s'  (pouillé  de  M.). 
Dépendait  du  château  de  Moncel;  était  uni  ponr 

les  impositions  à  Doncourt. 
Brblange  ,  c°°  de  Gros-Tenquin ,  à  droite  de  la  Rotte. — 
Brej/lingen,  iSio  (inv.  destit.  deLorr.  111 ,  lâa). — 
Breulange,  iSia  (ibid.  VI,  181).  —  Bruslange, 
1680  (arcli.  départ,  aveux  et  dénombr.  Il,  87).  — 
BruUange,  1718  (ordonn.  deLorr.II,  176).  —  En 
allemand  :  Brœlingen, 

Village  du  Ban  de  la  Rotte  :  voy.  ce  mot.  —  Cure 

de   l'arcliiprètré   d'Haboudange,    qui  avait  Tiion- 

•  ville,  Suisse  et  le  moulin  Sainle-Croiï  pour  annexes; 

celte  paroisse  était  à  la  collation  des  seigneurs  du 

lieu. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  cl  coul.  do  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Morhange 
et  passa  en  i8oa  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  le  moulin  de  Sainte-Croix. 

BRÛLBicii  (RcissEAc  be).  —  Prcud  sa  source  à  Rode- 
mack,  traverse  celte  commune  et  celle  de  Fixem  sur 
une  longueur  de  b  kilom.  et  se  jette  dans  le  ruiss. 
_,     de  BoIcT  en  amont  de  Fixem. 

Bbïlgbaben  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  près  do 
Wittersbourg  (Meurth'e),  sépare  le  ban  de  Kinger 
de  celui  de  Ilazembourg  sur  une  longueur  de  1  kilo- 
mètre et  se  jette  dans  le  canal  du  moulin  de  Hazem- 
bourg  et  de  là  dans  l'Albe. 

Bbïi.lbacd  (Ruissead  de).  —  Prend  sa  source  à  Wol- 
krange ,  traverse  les  c""  de  Woikrange  et  de  Weyme- 
range  sur  une  longueur  de  3  kilora.  et  se  jette  dans 
la  Fensch. 

Brcskir,  f.  c""  de  Faréberswiller  ;  construite  sur  un 
défrichement,  en  i853,  par  M.  Risse. 

BiiiviLLE,  c°°  de  Conflans.  —  Bernljivilla ,  886  (cari. 
Gorze,  ch.  del'év.  Robert).  —  Bruwillarium,  1 1/4C 
(cart.  moy.  Rhin,  I,  p.  699).  —  Burvilta,  1157 
(abb.  Saint-Martin,  lia.sse  8,  Prim.  Nan.).  —  Bro- 
ville,  12/10  (ch.  abb.  de  Gorze,  s.  l'an.)  —  Breu- 
ville,  iSGg  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  V,  ia).  —  Brevilh, 
1  668  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  HII).  —  Braville, 
i55i  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI,  4).  —  Broiivitte, 
1610  {ibid.  VII,  2i5).  —  En  patois:  Breuvelle. 

Moselle. 


Le  roi  y  était  seul  seigneur.  —  Ancienne  annexe 
de  la  communauté  de  Doncourt-en-Jarnisy;  faisait 
partie  de  la  paroisse  de  Saint-Marcel. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Saint- 
Mihicl.  —  Appartint,  on  1790,  an  canton  de  Joua- 
ville  et  passa,  sons  l'organisalion  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Conflans.  —  A  pour  annexes  Urcourt  et  la 
ferme  de  Butricourt. 

Bruville  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  des  c°" 
de  Bruville  et  de  Jarny  et  se  jette  dans  l'Orne. 

Bruyère  (La),  anc.  h.  aujourd'hui  f.  c°°des  Étangs.  — 
La  Broiveire,  i6o4  (liste  des  vill.).  —  La  Bryère, 
xvi'  siècle  (liste  descomm.  ).  —  Bruyers  (carte  Cass.). 

—  En  patois  :  lai  Brouïre. 

Cense-fîef,  siège  d'une  seigneurie  mouvant  du 
roi  de  France  (1681,  dénombr.  9  mai).  —  Etait 
annexe  de  la  paroisse  de  Rétonfey. 

La  c°°  des  Etangs  était  formée  des  hameaux  de 
la  Bruyère  et  de  la  Beuverie  (1681,  av.  et  dénombr.). 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

Bruyère  (La),  h.  c"°  de  Porcelelte. 

BuRisGEs,  c"°  de  Many,  vill.  ruiné,  de  la  par.  de  Mar- 

courl  (1681,  dénombr.  abb.  de  Long.).  —  Bubingen . 

Bubinga,  1180  (abb.  de  Long,  bulle  d'Alex.  III). 

—  Buditiga,  12)0  (ibid.  conf.  des  biens).  —  Bv- 
binga,  1267  {ibid.  bulle  de  Clément  IV). 

BuCHViLLER,  b.  détruit,  annexe  del'égHse  deCréhange. 

—  Bûch,  1180  (abb.  de  Long,  bulle  d'Alex.  III). 

—  Bulchmire,  1221  {ibid.  conlirm.  des  biens). 
BucHY,  c°°  de  Verny.  —  Busseium,  io63  (abb.  Saint- 

Arnould,  F.  10/1). —  Busseio,  i],')7  (abb.  Saint- 
Marlin,L.8).  —  Buseaco,  Busy,  1 1  86  (161VZ.).  — 
Bussy,  1 327  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  fitt).  —  Buxil 
on  Solnoy,  1 33o  (cart.  de  la  cath.  de  M.).  —  Baxy, 
i36o  (abb.  Saint-Clément,  cens. s. l'an.).  —  Buxey, 
1/109  (ral^-  Emm.  hist.  de  M.  IV,  6,''>6).  —  Buchi, 
i4i5  (abb.  Sen.  F.  D.  XXXII).  —  Buxei,  1/122 
(cart.  év.  de  M.  t.  I,  p.  i3i).  —  Bouxey,  1/129 
(arch.  h.  de  V.AA,  1 1  ).  —  i?u2i/,  i/i3o  (cab.  Emm. 
liisl.deM.pr.V,  19/1). — Buxi,Bmsi,  i5/i/i  (pouilb^ 
de  jM.).  —  Buchi,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Franc-alleu  de  l'évêché  de  Metz,  siège  d'une  jus- 
lice  haute,  moyenne  et  basse  qui  mouvait  du  roi  de 
France  (i68i,  dénombr.  27  juillet).  —  Ancienne 
paroisse  de  l'archiprétré  de  Nomeny,  qui  avait  pour 
annexe  le  Cheval  Blanc  et  était  à  la  collation  du  sei- 
gneur du  lieu. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  et  coul.  de  Metz. 
—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Sailly,  passa 
en  l'an  m  dans  celui  de  Soigne  et  en  1802  dans 
le  canton  actuel.  —  A  pour  annexe  le  Cheval  Blanc, 
ferme  et  auberge. 

6 


û2 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


BOcKENiiALL  (Ruisseau  dï).  —  Le  même  que  le  rumeau 
de  Bickenhall,  désigne  sons  les  deux  formes  dans  les 
cartes  allemandes.  —  Voy.  Bickenalp  (Ruisseau  de). 

BuDANOE,  11.  c"''de  Hombourjj-Kédange,  sur  la  Canner. 

—  Budangei,  12g 'i  (abb.  de  Vill.  A.  17).  —  Bu- 
dinge ,  1 3 1 8  (  ibid,  V.  3  ).  —  Beudoinget ,  Bttdoinget , 
i33»  (ibid.  B.  i3).  —  Beudmngt$,  i333  (ibid.  B. 
18).  —  Uoudange,  xv'  siècle  (cliron.  Jac.  Huss.). 

—  Rodenget,  ili'io  (arcb.  b.  deV.AA,  11).  —  Bii- 
dingm,  i5i9  (abb.  Vill.  liasse  Budange,  I).  — 
Butdingen ,  I  Sgi  (dén.  Tb.  Alix ).  —  Ober  Budiugen , 
1680  (av.  et  dénorabr.  à  la  date).  — En  allemand  : 
Ober-Bûdingen. 

Village  de  la  seigneurie  de  Horabourg-Kédange 
(1681,  dénombr.  1  9  doc.);  a  toujours  fait  partie  de 
la  communauté  de  Hombourg. 

Était  annexe  de  la  paroisse  d'Aboncourl. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  haute  justice  enclavée 
dans  la  prévôté  de  Sierck  et  ressortissant  au  baill. 
deThionville.cout.deMeti.  —  Appartint,  en  1790, 
au  canlon  de  Luttange  et  passa  en  180a  dans  celui 
de  Mclzerwissc. 
BuDANGK-sons-JusTEiioNT,  viU.  c"  de  Fameck.  — Bo- 
dingias,  gSg  (cart.  Gorze,  T.  108,  p.  i5C).  — 
Boudnnget,  iSSo-iôSa  (arcb.  h.  de  V.  quitt.  AA, 
i5-2-j).  —  Beudange,  1680  (dénombr.  arcb.  dé- 
part, s.  l'an.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (1731,  dénorabr. 
déc.). 

La  maison  de  Budange,  d'ancienne  chevalerie, 
portait  d'or  à  la  barre  de  sable  accompagtwe  de  trots 
étoile»  d'azur,  deux  en  chef,  une  en  pointe  (Bertli. 
t.  VI). 

Elait  annexe  de  la  paroisse  de  Fameck. 

Autrefois  Trois-Évécbés,  baill.  cl  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Il  y  avait  dans  ce  village  une  maison  de 
la  souveraineté  de  Lorraine. 

A  fait  partie,  en  1790,  du  canton  de  Fiorangeet, 
en  i8oa,  de  celui  de  Tbionville.  —  Commune  au 
commencement  du  siècle,  Budange  fut  réuni  à  la 
mairie  de  Fameck  par  décret  du  8  nov.  1810. 
BuDiNG ,  c°°  de  Metzerwisse,  sur  la  Caimer.  —  Budina- 
cha,  9^10  (Berthol.  II,  pr.  lxxx,  ch.  d'Othon).  — 
Budinga,  xi*  s'  (cart.  moyen  Rhin,  p.  343).  — 
Buddingen,  1607  (cart.  Vill.  II,  f*  8g  v").  —  Bu- 
dingen,  1607  (ibid.  y"  10).  —  Pading,  xvii*  siècle 
(Lotli.  sept.).  —  Niderbudingen ,  1680  (av.  et  dé- 
nombr. de  Vill.).  —  Biddingen,  i6g3  (territ.  de 
Kédange).  — Budin  (territ.  de  Veckring).  —  En 
allemand  :  Nieder-Bûdingen. 

Village   dépendant  en  partie  de   la   seigneurie 


de  la  Grange  (1681,  dénombr.  1"  octobre)  et  en 
partie  de  la  seigneurie  de  Busbach  (1682,  dénombr. 
16  octobre). 

Annexe  de  la  paroi.sse  du  Hackemberg,  Buding 
appartenait  au  dioc.  de  Trêves  (arcbid.  de  Tholey). 

—  Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coul.  de  Tbion- 
ville. —  A  fait  partie,  de  1790  à  j8oa,  du  canlon 
d'Inglange  et  est  passé,  à  celte  dernière  époque, 
dans  celui  de  Metzerwisse.  —  A  pour  annexe  EIzing. 

BcDLiNO ,  c°°  de  Metzerwisse.  —  Budeliacum,  633  (abb. 
Saint-Maximin,  ch.  Bag.).  —  Buodelinga,  xii'  s' 
(cart.  moy.  Rhin,  p.  3V)).  —  Buedelange»,  i3i5 
(pouillé  de  M.  Portef).  —  Beudelange,  i3i8  (cari. 
Vill.  t.  I,  V,  II).  —  Budelir^en,  1698  (lorr.  de 
Kédange).  —  Budelin,  1699  (terr.  de  Buding).  — 
Budlingen,  1777  (dén.  la  septembre). —  En  allc- 
tr.aud  :  Bidlingen. 

Sur  le  territ.  de  cette  commune  se  voit  l'église 
du  Hackemberg,  ancienne  paroisse  centrale  dont  elle 
faisait  partie  (dioc.  de  Trêves,  arcbid.  de  Tholey). 

Sur  son  territoire  se  trouve  également  le  siège  de 
l'ancienne  seigneurie  de  Busbach ,  château  féodal 
transformé  en  mouUn ,  ainsi  qu'une  autre  seigneurie 
foncière  appartenant  à  l'abb.  de  AIctIach. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Tbion- 
ville. —  A  fait  partie,  en  1790,  du  c°°  d'Inglange 
et  passa  en  i8oa  dans  celui  de  Metzerwisse. —  A 
pour  annexes  Helliug,  Veckring,  Busbach  etl'éghse 
du  Hackemberg. 

BuFFEREY,  censé  ruinée,  c"'  de  Berlrange,  qui  dépen- 
dait du  fief  de  ce  nom  (1681,  dénombr.  3i  août). 

Bi  KE,  h.  c°'  de  Tressange.  —  Buiit,  j  i8i  (cart.  abb. 
Vill.  t.  1,  r  4).  —  Bures,  137Î!  (Chan.  rég.  liasse 
Bure).  —  Beure»,  i3io  (cari. abb.  Vill.  1. 1,  S.  iti). 

—  Bure,  i38o  (Chan.  rég.  liasse  Bure).  —  Buren, 
près  de  Bassompierre ,  xv' s'  (chron.  Jac.  Huss.). — 
Burre,  iSgii  (dén.  Th.  Alix).  —  Beuren,  162O 
(Chan.  rég.  liasse  Bure).  —  Buren,  1629  (ibid.). 

—  Bur,  1666  (ibid.).  —  Bure-en-Voivre ,  177g 
(Dur.  Lorr.).  —  En  allemand  :  Beuren. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France  (1681, 
dénorabr.  4  décembre).  — Appartenait  au  <liocèse 
de  Trêves  (doy.  de  Luxembourg). 

Autrefois  Barrois,  baili.de  Villors-la-Monlagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  d'Aumetz  et  passa  en  1802  dans  celui  d'Au- 
dun-le-Roraan.  —  Chef-lieu  communal  au  coraraen- 
cement  du  siècle,  Bure  fui  réuni  à  Tressange  par 
décret  du  28  décembre  1811. 

Bbbé-d'Orval,  foret  doraaniale  de  ôgS  hectares,  sur  le 
territ.  des  c°"  de  Longuyon  et  d'Allondrelle.  - 

BuRÉ-LA-FoRGE,  11.  c""  d'Allondrelle.  —  Burey,  i384 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


43 


(arch.  h.  de  V.  AA,  17).  —  Uurtvy,  en  la  prévôté 
de Lon[rwy,  i^fiçj(in\.  des  tit.  de  Lorr.  \IU,  i46). 

—  La  censé  de  Bwé,  iy56  (Stem.  dép.  Metz). 
Buré,  érigé  en  fief  mouvant  de  la  prévôté  de 

.Longwy,  par  le  duc  Charles  III,  en  iSSij,  était 
annexe  de  la  par.  d'Allondrelle. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  prévôté  de  Marville, 
coût,  du  Vermandois.  — Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Charency  et  passa  en  1802  dans  celui  de 
Longuyon. 

BiRÉ-LA-ViLLE,  vill.  c"'  de  Saint-Pancré.  —  Iluray-la- 
Yille,  1681  (dénombr.  39  mai).  — Bury4a-ViUe, 
1689  (dom.  Barr.  t.  II).  —  Buret-la-Ville ,  1756 
(carie Vaug.).  —  Burey-la-Ville ,  1779  (Dur.Lor.). 
Buré-la-Ville  faisait  partie  de  la  seigneurie  de 
Saint-Pancré  (1681,  dénombr.  21  mai). —  Siège 
d'un  fief  lorrain  sous  la  prévôté  de  Longuyon.  — 
Annexe  de  la  par.  de  Saint-Pancré  (doyenné  de 
Longuyon). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne  , 
coût,  de  Saint-Mihiel. —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Longwy  et,  en  1803,  de  celui  de  Lon- 
guyon. —  Ancien  chef-iieu  communal,  le  village  do 
Buré-la-Ville  fut  réuni  à  Saint  -  Pancré  par  décret 
du  9  avril  1 8 1 1 . 

BuRENHOFP,  f.  c"  de  Sturzelbronn. 

Blrei,  f.  c°°deWaville.  —  i}Hnan«m,973(cart.  Gorze, 
vil.,  p.  i58).  —  Bid-ey,  1295  (cart.  Gorze,  lab. 
p.  2o3). 

Bubis»  —  Voy.  Saint-Elot  et  Tulby. 

Bubtoscocbt,  c°°  de  Vigy.  —  Bertoncourt,  1281  (cart. 
de  Vill.  t..I,B,  g).  —  Britendnrp,  1286  {ihid.l.  I, 
p.  8).  —  Burloncort,  1299  (abb.  Bou2.  ch.  s.  Tan.). 
— Berloncort,  i33i  (ibid.).  —  Breltoncourt,  w  11'  s' 
(dom.  de  Sierck).  —  Bretoncourt,  1606  (pouillé 

"^  de  M.).  —  Burtrancort ,  xviii'  s'  (abb.  Saint-Vinc. 
liasse  Burtoncourt).  —  En  patois  :  Beurloiwo.  — 
En  allemand  :  Brittendorf. 

Ancien  franc -alleu;  siège  d'une  justice  baule, 
moyenne  et  basse  (  1 682  ,  dénombr.  30  février). 

Ancienne  annexe  de  la  commune  et  de  la  paroisse 
de  Drogny  (Lorr.  archipr.  de  Kédange),  érigée  en 
cure  le  22  janvier  1772.  —  Cette  cure  dépendait 
de  l'abb.  de  Longeville-lez-Saint-Avold. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Chef-lieu  de  canton  en  1790,  il  passa  en  1802 
dans  le  canton  de  Vigy.  —  Le  canton  do  Burtoncourt 
.se  composait  des  communes  de  Bockange,  Burton- 
court, CharleviUe ,  Guenkirchen,  Guirlange,  Ni- 
dange,  Piblange-et-Drogny,  Rurange,  Villers-Bett- 
nach. 

BuBioNcouRT  (Ruisseau  de).  —  11  prend  sa  source  à 


Burtoncourt ,  traverse  les  communes  de  Burtoncourt , 
Rurange,  Guirlange,  Gomelange,  sur  une  longueur 
de  8  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Basse-Nied. 

BuRï,  f.  c"  de  Marieulles.  -—  Buerey,  i4ag  (arch.  h. 
de  V.  AA,  11).  —  Burye,  1766  (Stem.  dép.  Metz). 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Marieulles. 

BusBACii,  m'",  c"'  de  Budhng.  —  Busshach ,  i^l\li 
(pouillé  de  M.).  —  Buszbach,  1694  (épitap.  église 
du  Hackemberg).  —  Bisbach,  1756  (Stem.  dép. 
Metz).  —  Bisbach  (dict.  Viv.). 

Château  très-ancien  appartenant  à  l'abbaye  de 
Bouxière.  C'était  le  chef-lieu  d'une  seigneurie  de  la- 
quelle dépendaient  Weckring,  Buding,  Helling, 
Elzing,  Breistroff  et  Budling  (1756,  Stem.  dép. 
Metz). 

Déplus  :  deux  voueries  à  Stuckange,  le  quart  de 
la  haute  justice  de  Stuckange,  le  ban  dit  Danhei- 
merban  à  Kœnigsmacker  (168a,  dénombr.  iC  oc- 
tobre). —  C'était  à  peu  près  la  circonscription  de  la 
paroisse  du  Hackemberg,  et  il  est  probable  que  cette 
seigneurie  et  celle  du  Hackemberg  n'en  formaient 
qu'ime  seule  et  môme.  Il  ne  reste  plus  à  la  place 
du  château,  qui  a  été  vendu  à  la  Révolution,  qu'une 
ferme  et  un  moulin.  —  Faisait  partie  de  la  paroisse 
du  Hackemberg. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  ïhion- 
villc. 

BusBACH  (Ruisseau  de). —  11  prend  sa  source  à  la  fon- 
taine Schœneck  (ban  de  Budhng),  traverse  les  c""" 
de  Budling  et  d'Inglange  sur  une  longueur  de 
3,5oo  mètres  et  se  jette  dans  la  Canner. 

BuTiER  (BuissEAU  de).  —  Prend  sa  source  près  d'Au- 
dun-le-Tiche  (Moselle),  traverse  la  commune  de  ce 
nom  sur  une  longueur  de  3  kilom.  et  se  jette  dans 
l'Alzette  près  de  Bussange. 

BuTRicouBT,  f.  c"  de  Bruville.  —  Burtricourt  (dict. 
Viv.).  —  En  patois  :  Beulrico. 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Doncourt- 
en-Jarnisy  (Doncourt-lez-Conflans).  —  Étaitannexe 
de  la  paroisse  de  Saint-Marcel. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel. 

Butte,  minières,  c"  de  Villerupt. 

Butte  Chables-Quist,  colline,  c"'  du  Ban-S'-Martin  ; 
souvenir  du  siège  de  Metz,  en  i5.52. 

Buttenep.bacii  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  près 
de  Montbronn ,  entre  dans  le  dép'  du  Bas-Bhin  et  se 
jette  dans  l'Eichel. 

BuxiÈBES,  h.  c"°  de  Chambley.  —  Villa  Bucsarias,  745 
(cart.  Gorze,  t.  I,  p.  2).  —  Fini»  Buxarensis,  761 
(î'ttrf.  t.  VII,  p.  i3).  —  Bujreria; ,  1 1 ç)2  (abb.  Saint- 
Arnoult,  A,  lo).  —  Bu»sicTe-dcvanl-Chamblei ,  i42.') 

6. 


titl 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


(test.  F.  de  Cliam.).  —  Boiixier,  ligg  (épitap.  de 
P.  Baudoclie).  —  Burseriis,  Buttet-iù,  Butiières, 
Bouxièies,  i54/i  (poiiillé  de  M.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Chambley.  — 
Était  annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Julien-lci- 
Gorze. 

Autrefois  Lorraine,  bail),  de  Thiaucourt,  coût, 
de  Saint-Mihiel.  —  Appartint,  en  1790,  au  can- 
ton de  Mars-la-Tour  et  passa  dans  celui  de  Gorzo 
en  180a. 
Bot,  h.  c"  d'AnliUy.  —  Buù,  1 188  (abb.  Saint-Mar- 
tin, liasse  8,  prim.  Nanc).  —  Bui,  i4o4  (liste 


des  vill.).  —  Buey,  i4ag  (arch.  h.  de  V.  AA  ,  11  ). 

—  Buy»,  i/i'iA  (état  des  garn.  fr.).  —  Buy-près- 
ChaiUy,  i48i  (cari.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  i64). — 
But,  16/11  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Baya,  xTiu'  s' 
(pouillé  de  M.).  —  En  patois  :  Bû. 

Siège  d'une  haute  justice,  fief  mouvant  du  roi  de 
France. —  Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Argancy. 
Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Appartint,  en  1790,  au  canton  d'Argancy,  passa 
sous  l'organisation  de  l'an  m  dans  celui  d'Antillv 
et  en  1803  dans  celui  de  Vigy. 

BiiZï ,  f.  c""  de  Marieulles. 


Cadeiiiioiik  ,  vill.  c"*  de  Nousscviller-leï-Puttelange.  — 
Chedenbam,  Chedembome,  Bedembonia ,  Kedenbome, 
Xedembome,  Rodenbome,  i544  (pouillé  de  M.).  — 
Kodebom,  li'j'j  (transact.  entre  le  seign.  de  For- 
bach  et  se»  vass.).  —  Kardenburnn ,  iSgi  (don.  Tli. 
Alix).  —  CailenbroH,  1618  (arch.  de  la  famille  de 
Wendel,  part.  terr.  Forbach). —  Kodebom,  i68'i 
(dénombr.  7  mars).  —  Cadenbouren ,  1709  (recens, 
de  la  terre  de  Forbtich).  —  Cadenbouren,  1701) 
(archipr.  d'Ippling,  trans.  du  lojuin).  —  Cadeboni, 
1761  (ord.  de  Lorr.  VIII,  28a). — Kodtiibnuren, 
Kodenbom,  Cadelbrun,  1786  (not.  Lorr.  liste  des 
vill.). —  Bonne- Foiitaitw,  1770  (pouillé  de  M.). 
— -  Cadebom  ou  Kadebom,  1779  (Dur.  Lorr.).  — 
Calembronn  (carte  de  l'Etat-major). 

Ancienne  paroisse  de  l'archiprélré  de  Saint- 
Arnould  (dioc.  de  Metz),  à  la  collation  du  seigneur 
du  lieu. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemincs,  coût, 
de  Lorraine.  — Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Puttelange  et  passa  en  1803  dans  celui  de  For- 
bach. Commune  au  commencement  du  siècle,  Caden- 
born  fut  réuni  à  la  municipalité  de  Noussevi lier- lez- 
Puttelange  par  décret  du  1"  février  i8i3. 

Cadenborn  (BOISSEAU  de).  —  Il  prend  sa  source  dans 
les  fontaines  de  Cadenborn,  traverse  les  commîmes 
de  Cadenborn  et  de  Welferdingsur  une  longueur  de 
3,.5oo  mètres  et  se  jette  dans  le  ruisseau  de  Die- 
bling. 

Cainospiîé,  f.  c°*  de  Moulins-lez-Metz. 

CiLEMBouEG,  h.  c"'  de  Norroy-le-Veneur. 

Calvaire  (Le),  chapelle,  c"*  de  Gios-Tenquin. 

Calvaire  (Le),  c"*  de  Plappeville. 

Beproduction  prétendue  fidèle,  en  distances  et  en 
pentes,  du  Chemin  de  la  croix  de  Jérusalem,  établie 


par  un  pèlerin,  en  1860,  au  retour  d'un  voyage  ù 
la  Terre-Sainte. 

Cama  ,  ancienne  censé  qui  dépendait  de  la  paroisse  dr 
Fontoy  (xviii"  »',  pouillé  de  M.). 

Cama,  anc.  f.  c"'  de  Pontoy.  —  Camay,  t3ia  (chap. 
cath.  s.  l'an.).  —  Kaimay,  i3i.5  (ibid.).  —  Camay, 
1 4go  (Journ.  J.  Aub.). 

Censé  dans  les  bois,  dans  la  par.  de  Mécleuve- 
(Dur.  Lorr.). 

Cambre  (La),  m'°  près  de  Briey  ;  emplacement  inconnu. 
—  Peut-être  la  Caulre. 

Engagement  du  moulin  de  la  Cambre  (  1 679 , 
arch.  départ.  E.  gS). 

Camsok  ,  m°"  isolée ,  c°'  de  Villing. 

Canal  (Le),  nom  donné  à  une  partie  du  fort  de  Tliioii- 
ville,  construite  par  Corniontaigne. 

Canal  des  Forges  (Ruissead  dit  le).  —  Coule  sur  le 
terril,  de  lac"' d'Audun-le-Tiche  et  va  se  jeter  dans 
l'Alzettc. 

Canal  du  Moulin  (Ruisseau  dit  le). —  Prend  sa  source 
à  NeudorfT,  traverse  la  c°'  de  Ghémery-les-Deux  sur 
une  longueur  de  i,o8.5  mètres  et  se  jette  dans  la 
Nied. 

Canner  (La),  rivière  qui  prend  sa  source  près  de  Vry, 
se  réunit  au  ruiss.  de  Saint- Hubert  et  à  celui  de 
rÉtang-Blanthard  (c°'  de  Vigy),  traverse  les  c°"  do 
Bettelainville,  Aboncourt,  Hombourg,  Buding,  In- 
glange,  Elzange  et  Kœnigsmacker,  sur  une  longueur 
de  a  I  kilom.,  et  se  jette  dans  la  Moselle.  —  Bivului 
Canren,  iaoo(cart. abb.  Vill.  t.  I,f°349). —  Canra, 
1316  {ibid.  G,  )  ).  — Riviilm  Kannerti,  i4oa 
{ibid.  t.  II,  f  109).  —  Cetidel,  i56o  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  t.  VI,  179).  —  Kandel,  logh  (dén. 
Th.  K\\x).  —  Canère,  i63/i  (abb.  ViU.  I,  K,  1  ).— 
Chanre  (carte  de  Cassini). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


45 


Cantebonne,  h.  c°°  de  ViUenipt.  —  Canteîbron,  1756 
(D.  Cal.  not.  Loir.).  —  Canlebonne  ou  Kante- 
honne,  1779  (Dur.  Lorr.). — A'fln(f6o«ne(dict.  Viv.). 

Caoutcbovic  (Le),  manufacture,  c°°  de  Sablon. 

Cappel,  c°°  de  Saint-Avold.  —  Capplm,  1544  (pouillé 
de  M.).  —  Kappein,  i5;)4  (dén.  Th.  Alix).  — 
Capplm,  1606  (ibid.).  —  Kappellcn,  1681  (dén. 
1"  mai).  —  Kappelen,  1751  (ord.  de  Lorr.  VHI, 
362). — Kapoleiig,Kappolfm,Capellen,  1756  (not. 
de  Lorr.).  —  En  allemand  :  Kapdlen. 

Village  dépendant  du  comté  dePuttelange  (1681, 
dénombr.  i  4  juin). 

Cappei  élail  le  siège  d'un  vicariat  résidant,  dé- 
pendant de  la  paroisse  de  Farschwiller,  xviii'  s' 
(pouillé  de  M.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines.  — 
Droit  romain  et  usager.  —  Faisait  partie,  en  )  790, 
du  canton  de  Puttelango  et  passa  en  180a  dans 
celui  de  Saint-Avold.  —  Par  décret  du  i4  août 
i8i3,  il  reçut  pour  annexe  la  Valette.  Par  décret 
du  38  janvier  181  5,  Cappel  et  la  Valette  furent 
réunis  à  Ilost  (Haut  et  Bas).  Cappel  seul  fut  érigé 
de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  royale 
du  ô  mai  i8a6. 

Cappel  (La  Nouvelle-),  f.  c""  de  Bistroff. 

Cappel  (La  Vieille-),  f.  c"  de  Bistroff.  —  La  censé 
de  la  Chapelle,  1G83  (dénombr.  j5  janvier). 

Dépendait  de  la  seign.  de  Hinguesange  (  1 682  , 
lue.  cit.). 

(îippEi  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Cappel, 
traverse  les  c°"  de  Cappel,  Host,  Elwiller,  sur  une 
longueur  de  2  kilomètres,  et  se  jette  dans  le  ruis- 
seau de  Host. 

Cai'pelhopf,  f.  c°'  de  Hotlwiller. 

Cappellemuïiil,  m'°,  c°'  de  Téting. 

Capucimère  (La),  m°",  anc.  prieuré,  c°'de  Saint-Jean- 
devant-Marville. 

Cahasusca,  station  de  la  voie  romaine  de  Metz  vers 
Trêves  par  la  rive  droite  de  la  Moselle  : 
Divodui-um  ; 

CARAStiscA,  XLii  {lege  XIII  ); 
Ricciaco ,      x  ; 
Treveri ,      x. 

(  Carte  de  Poutinger.  ) 
11  a  régné  longtemps  une  absolue  incertitude  sur 
la  position  de  Caranusca  ;  une  foule  d'hypothèses 
ont  été  mises  en  avant  et  appuyées  par  diverses  rai- 
sons plus  ou  moins  plausibles.  11  a  été  démontré  que 
l'emplacement  de  cette  station  devait  se  trouver  au- 
près du  hameau  d'EIzing,  dans  un  lieu  dit  ttHei- 
denfeld,  le  champ  des  païens. n  (Voy.  Eev.  d'Aualr. 
1857,  p.  444). 


Le  nom  de  Caranusca  est  défiguré  en  celui  de 
Gannia  dans  le  géographe  du  vi"  s°  qu'on  appelle 
l'Anonytne  de  Ravenne  : 
METVSA; 
Gannia  ; 
Treoris. 

Carlino  ,  vill.  c°°  de  l'Hôpital.  —  Ce  village  a  été  bâti 
en   1716  sur  des  terrains  concédés  par  Charles- 

'  Louis,  comte  de  Nassau -Sarrebriick.  11  fit  partie 
de  la  baronnie  d'Uberhern  (Empire)  et  fut  cédé 
à  la  France  par  le  prince  de  Nassau-Sarrebruck  le 
1 6  novembre  1770.  —  En  allemand  :  Karlingen. 

L'église  de  Carling  était  une  succursale  de  l'hô- 
pital de  Saint-Avold ,  xviu"  s'  (pouillé  de  M.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay;  droit  romain. 
—  Fit  partie  du  canton  de  Saint-Avold  dès  la  for- 
mation de  ce  canton,  en  1790. 

Commune  au  commencement  de  ce  siècle,  Car- 
hng  fut  réuni  à  la  €"  de  l'Hôpital  par  décret  du 
9  4  janvier  1812.  —  H  y  a  à  Carling  une  exploi- 
tation de  charbon  de  terre. 

Cabmagnol,  f.  c''*de  Reyerswiller.  —  Carmagnol,  i-jôô 
(atl.  de  Bilche,  f.  110).  —  Carmagniol,  maison  de 
plaisance,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Cliâleau  de  Car- 
tnaifiiiol  (carte  de  Cassini). 

Cabole  (La),  tuilerie  et  f.  c°°  de  Morhange. 

Carrièbe  (La),  h.  c°*  de  Saint-Avold.  —  La  carrière 
de  Nideck,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Voy.  Nideck. 

Caserne  de  la  Douane  (La),  m°°,  c""  de  Freyming. 

Casernes  d'ouvriers  ( Les),  m°°',  c°°  de  Styring-Wendel. 

Cassa.v,  vill.  détruit  de  l'arrond.  de  Sarreguemines. 
Position  inconnue. —  1467  (év.  de  M.  t.  IV,  v"  61  : 
reprise  de  Berge  (Berig),  Eschwilier  (Einchwiller), 
Bubelstroff  (Boustroff),  Cussan,  etc.). 

Castel,  anc.  forêt,  c"'  d'Hinckange.  —  Sylva  Aldeit- 
castel  contra  llinckingen,  1224  (cart.  Vill.  t.  1,  i\. 
1  ).  —  Sylva  Chastel,  I2a5  (ibid.  C.  a).  —  Nemus 
Caslele  contra  Henkingen,   132,'ï  (ibid.  H.  9). 

Castbl,  chapelle  isolée,  c°°  de  Mondorff. —  Dépendait 
de  l'anc.  seigneurie  de  Roussy,  1681  (dénombr. 
Chambre  royale). 

Castwilleb,  h.  c""  de  Hilsprich.  —  Kaschwiller,  172,^ 
(terr.  du  val  de  Holving). —  Kalzviller,  1751  (ord. 
de  Lorr.  VIII,  a32).  —  Katsveiller,  Kosleveiller, 
Caste-Viller,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Kata- 
willer,  1 765  (registre  des  baptêmes).  —  Castweilter, 
an  X  (arrêté  des  consuls  du  29  vendémiaire).  — 
Casseweiler  (carte  de  Cassini).  - —  En  allemand  : 
Kaschweiler. 

Village  du  comté  de  Putteiange,  annexe  de  la 
paroisse  de  Hilsprich. 

Autrefois   Lorraine,   baill.    de    Sarreguemines, 


A6 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


coul.  de  Lorraine.  —  Faisait  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Hellimer  et  passa  en  i8oa  dans  celui  de 
Sarralbe.  Caslwiller,  en  180a,  formait  une  com- 
mune avec  Morsbronn  ;  il  a  été  réuni  à  Hiisprich 
par  décret  du  9  décembre  1811. 

Castwiller  (Ruisseau  de).  —  11  prend  s,i  source  dans 
les  prairies  de  Castwiller,  coule  à  travers  les  com- 
munes de  Castwiller  et  de  Holving,  sur  une  longueur 
de  1 ,5oo  mètres,  et  va  ensuite  se  jeter  dans  le  ruis- 
seau de  Morsbronn. 

Cattknoii,  arrond.  de  Thionvillc,  à  gauclie  de  la  Mo- 
selle. —  Cathenem,  118a  (abb.  Munst.  ch.  conf. 
Berth.  IV,  pr.  xsvi).  —  Kettenetn,  jai4  {ibid. 
XLïiii).  —  Kettenhem,  iSag  (ch.  d'ex,  de  Thionv. 
Bertb.  pr.).—  Kalenemb,  18.57  (cart.  Vill.  t.  I,  K. 
t  ).  —  KfTthenhem ,  1  4a6  (arcb.  h.  de  V.  AA ,  11  ). 

—  Katenem,  i439  (ibid.  AA,  19).  —  Kettenheim, 
1 A  8 1  (  cart.  Vill.  H ,  f"  2  4  ).  —  Keturhem ,  Ketenhon , 
Celenhem,  Kentuchen,  Ketlenojfen ,  i5/i4  (pouilléde 
M.).  —  Kellenhoven,  1568-1570  (areb.  départ.  B, 
a6i).  —  Kallenhouê,  jSgi  (dénombr.  s.  l'an.). 

—  Catnum,  xfi*8*(inv.  des  abbayes,  f.  E-A).  — 
Gufitnom,  Chesinom,  i636  (Journ.  J.  Baucb).  — 
Katenom,  1668  (dénombr.  1 3  janvier).  —  Catnom. 
i685  (dénombr.  Cbambre  royale).  —  Kelhtnoven. 
1686  (doni.  gén.  de  Metz).  —  Cathemm  (carte  de 
Casiîini).  —  En  allemand  :  Kattenhofen.  —  En  pa- 
tois :  Kellnoven. 

Cattcnom  était  le  siège  d'une  commanderie  de 
l'Ordre  Iculonique  ou  Deuttchenhau».  —  [j;  duche- 
Kotuse  de  Kettenheim,  i/ioo  (Quesl.  de  Tessier,  H. 
Tbionv.  p.  43a). 

Katenhem,  marche  d'Ettault,  où  se  tenaient  les 
journées  amiables  entre  la  cité  de  Metz  et  l'arclie- 
véque  de  Trêves,  iSaS  (cbron.  Prail.). 

Cattenom,  fief  du  comté  de  Luxembourg,  a  donné 
son  nom  à  une  maison  d'ancienne  cbevalerie  qui 
portait  pour  armes  :  coupé  d'argent  et  de  table  à 
l'escarhoucle  fommetée  et  JUurdehjsée ,  à  huit  raies 
d'en',  brochant  sur  le  tout. 

De  celte  seigneurie  dépendaient  les  villages  de 
Sentzig,  Kœking,  Boler  et  Évange,  chacun  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1C81,  dé- 
nombr. ai  mai);  les  villages  de  Garscb ,  Roussy-le- 
Village  en  partie,  Breistroff,  sauf  les  quatre  voueries 
qui  forment  la  mairie  d'Hesperange,  et  la  mairie 
de  Daunermeyerei  à  Koenigsmacker  (1706,  dé- 
nombr. 3 1  mars).  —  Il  y  avait,  en  outre,  à  Catte- 
nom une  seigneurie  foncière  appelée  Bourggut 
(  1721,  dénombr.  24  mars). 

Siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Tbionville 
qui  dépendait  de  l'abbaye  de  Munster  de  Luxem- 


bourg et  avait  pour  annexe  Sentzig  et  la  Chapelle- 
Saint-Jacques. 

Autrefois  Trois-Évécbés,  baill.  et  coût,  de  Tbion- 
ville. —  Cattenom  était  chef-lieu,  on  1790,  d'un 
canton  qui  coroprenaitles  communes  de  Berg,  Boust 
et  Partb  (Hauteet Basse),  Cattenom,  Fixem,  Garscb, 
Gawisse,  Hetlange-Grande,  Kœking,  Manom,  Sen- 
tzig, Sœtricb.  L'organisation  de  180a  y  ajouta  :  Al- 
grange,  Angevillers,  Beuvange-sous-Sainl-Micbel , 
Beyren,  Boler,  BreistrofT- Grande,  Dodenhoven, 
Elange,  Entrange,  Escherange,  Evange,  Evrange, 
Eysing,  Gandren,  llagen  ou  Honne,  Ilalling,  Ilim- 
ling,  Kanfen,  Kontz-Basse,  Koniz-Haute,  Molvange, 
Mondorff,  Nondkeil,  OEutrange,  Ottange,  Preiscbe, 
Putlelange-lez-Rodemack,  Rentgen- Haute,  Rent- 
gcn-Basse,  Rocbonvillers,  Rodemack,  Roussy-le- 
Bourg,  Roussy-le-Village,  Simming,  Volmerange  et 
Zoulftgen.  Depuis,  ce  canton  a  perdu  les  communes 
d'Algrango  et  de  Manom ,  qui  sont  passées  dans  celui 
de  Tbionville  :  la  première,  en  vertu  de  la  loi  du 
9  avril  i84i  ;  la  deuxième,  en  vertu  d'une  or- 
donnance du  a  octobre  181C.  —  Boler,  Doden- 
hoven, Entrange,  Evange,  Eysing,  Gandren,  Hal- 
Hng,  Himiing,  Kœking,  Molvange,  Nondkeil. 
Preiscbe,  Renigen-Haute,  Roussy-le-Bourg,  Sim- 
ming et  Sœtricb  ont  été  réunis  à  d'autres  com- 
munes du  canton  par  divers  décrets  ou  ordonnances. 
Beuvange-sous-Saint-Micbel  et  Elange  fuient  unis, 
le  premier  à  Wolkrange  et  le  second  à  Weymerange- 
Terville,  communes  du  canton  de  Tbionville.  —  A 
pour  annexes  la  chapelle  de  Homeldange  et  la  terme 
de  Hiissange. 

Caulre,  h.  c""  de  Saint-Marcel.  —  Le  bois  de  Corre , 
1817  (fonds  de  Malle,  inv.  liasse  NNN).  —  Le 
Waingnaige  de  la  Corre,  i4o4  (liste  des  vili.).  — 
La  Cour,  1 680  (dénomb.  s.  l'an.).  —  La  Colre,  1 689 
(Dom.  Barr.  t.  I).  —  Core,  Cuure,  1766  (D.  Cal. 
not.  de  Lorr.).  —  Accort,  1770  (pouillé  de  M.). — 
Caubre,  Caure  ou  Corre  (dict.  Viv.). 
.  Faisait  partie  de  la  communauté  de  Bruville  et  de 
la  paroisse  de  Saint-Marcel. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saiat- 
Mihiel. 

Ancien  siège  d'un  prieuré  de  Prémontrés  dépen- 
dant de  l'abb.  de  Buris.  —  Noitre-Dame  la  Caure 
en  Gemivault,  xv'  s°  (cbron.  de  Praill.).  —  Nostre- 
Dame  de  la  Corre  oultre  Geminah,  i444  (cbron. 
doy.  de  Saint-Thiéb.).  —  Nostre-Datne  de  Coire 
oltre  Gennivalt,  i5oo  (cbron.  de  Ph.  de  Vign.). 

Caulre  (  La  ) ,  forge  sur  le  Woigot ,  c°'  de  Briey. 

Caure   (La),  f.  c"  de  Montigny-sur-Chiers.  —  La 
Caure,  xv'  s°  (coll.  Sainte-Agathe,  obit.  p.  45). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


47 


Faisait  partie  de  la  communauté  des  Convers 
(Dur.  Lorr.). 

Aulrefois  liarrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
lout.  de  Saint-Mihiel.  —  Appartenait,  avant  i8i  i, 
avec  les  Convers,  an  hameau  de  Ferment,  aujour- 
d'hui section  de  la  commune  de  Montigny-sur- 
Chiers. 

(1  ACTION,  anc.  f.  c"deLabry  (  1756,  D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Cavalier  d'obdonsakce  (Le),  maison  et  cabaret,  c"*  de 
Thionville  (xviii*  siècle,  pouillé  de  M.);  appelé  au- 
jourd'hui la  Maison  Rouge. 

Ced  (Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa  source  à  Rurange  , 
traverse  la  c"'  de  Wolstroff  sur  une  longueur  de 
3  kilom.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Cekse  aux  CnàvnEs,  ancienne  censé, paroisse  de  Woippy 
(xïn*  s',  pouillé  de  M.). 

Ceksb-aux-Locps  (La),  f.  c""  de  Bitche.  —  Volfêgarten , 
1755  (censé,  atl.  de  Bitche,  P  119).  —  La  censé 
de  Voljfgarten  {otdonn.  de  Lorr.  XII ,  'i  1 7  )•  —  Wolf- 
garten  (carte  de  l'État-major). 

Cense-d'Esvie(La),  f.  c'"de  Cbàtei-Sainl-Germain.  — 
Maîtresse  d' Avye-soubs-Chastel-Saint-Gennain ,  xvi'  s' 
(abb.  Saint-Symph.  liasse  Cense-d'Envie).  —  Mot- 
tresse  d'Anvy,  iC8a  (ibid.).  —  Maîtresse  d'Anvie- 
proche-de-Gorze ,  iSgo  (ibid.), 

(lEtiSE-DD-Bois  (La  ) ,  f.  c"'  de  Thionville. —  Dépendait  de 
la  seigneurie  de  Lagrange,  1681  (dénombr.  1"  oc- 
tobre). 

Cense-dc-Hazabd  (La),  f.  c°'  de  Bitche. 

Cesserie  (La),  ancienne  maison  seigneuriale,  c""  de 
Novéanl. 

Ceniebnbach ,  partie  du  village  de  Weiskirch,  à  l'est 
du  Schwolb,  qni  faisait  autrefois  un  village  à  part. 
La  communauté  était  séparée  et  appartenait  au  roi 
de  Bohême.  —  Ce  hameau  se  composait  de  vingt- 
huit  maisons,  dont  les  habitants  prétendaient  avoir 
le  droit  de  bourgeoisie  à  Prague. 

Cerraï,  manufacture  de  draps,  c"'  de  Pierrepont,  sur 
la  Crusne. 

CiiAiiuKï,  éc.  c"'  de  Châlel-Saint-Germain.  —  Chehe- 
rey,  ia8/i  (P.  Fer.  Obs.  séc.  I,  266). 

C'était  jadis  une  métairie  franche  qui  dépendait 
(le  la  seigneurie  de  Vernéville  (1681,  dénombrem. 
a  A  décembre). 

Cha!llt-lez-Ensert,  c°°  de  Vigy,  sur  la  droite  de  la  Mo- 
selle.—  Chailley ,  1128  (chap.  cath.  confirm.  des 
biens).  —  Chaley,  1187  {ibid.). —  Challey,  1192 
(abb.  Saint-Vincent,  ch.  de  conGrm.  de  biens).  — 
Chailleis ,  1260  (liste  des  paraiges).  —  Clially, 
Chtàlly,  xv"  s*  (abb.  Saint-Vinc.  liasse  Ennery).  — 
Kettenchen prope  Annerey ,  i544  (pouillé  de  M.).  — 
Chaily,  1610  (Fab.  toirit.  met.).  —  Chailli,  i635 


(Journ.  J.  Bauch.). —  Chailly-de-làr-les-Bois ,  1681 
(abb.  Saint-Vincent,  dénombr.). 

Chailly  et  Champion ,  annexe,  étaient  le  siège  d'un 
fief  qui  mouvait  du  roi  de  France  et  appartenait, 
avec  le  droit  de  justice  haute,  moyenne  et  basse,  au 
chapitre  de  la  cathédrale  de  M.  (1681,  dénombr. 
2  janvier). 

Ce  village  était  une  des  annexes  de  la  paroisse 
d'Ennery. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy,  puis 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  ni,  dans  celui 
d'Antilly  et  en  1802  dans  celui  de  Vigy.  —  A  pour 
annexe  la  ferme  de  Champion. 

Chaillï-slb-Nied,  c""  de  Courcelles-sur-Nied.  — 
Chailley,  I2i6  (abb.  Saint-Vincent,  liasse  Chailly- 
sur-Nicd).  —  Chailley-sur-Niet ,  1266  (ibid.).  — 
Chailer,  1271  (cart.  Vill.  t.  I,  A,  4).  —  Chaley, 
1617  (arch.h.  deV.  AA,  43).  —  Chailtey-sus-Nied , 
l'ili']  (abb.  Saint-Vincent,  vente  de  dîmes).  — 
CAai%pa»'(i(?»à /es  Joi» ,  xvi°  s' (abb.  Saint  Vinc.  liasse 
Ch.). —  Challey,  Chaily,  i564  (ibid.  liasse  Cour- 
celles). —  Chailli-sur-I^ied,  1756(0.  Cal.  not.  Lorr.). 

Etait  une  dépendance  de  la  paroisse  de  Courcelles- 
sur-Nied. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz, 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Ancerviile  et 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Rémilly  et  en  i8oa  dans  celui  de  Pange.  —  Par 
décret  du  5  juin  i8io,  la  municipalité  de  Chailly- 
sur-iNicd  fut  réunie  à  celle  de  Courcelles-sur-Nied. 

Cdahbérï  ou  Gand,  f.  ou  censé,  c"*  de  Ileltange-Grande. 

—  Chambourg  ou  censé  de  Gand  (  territ.  Mos.  p.  2 1 2). 

—  Chambom  ou  Schombourg  (  dict.  Viv.  ).  —  En  pa- 
tois :  Chombérich. —  Est  aussi  appelée  We/to-s-Zio/'. 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Manom. 
Réimi  à  Hettange-Grande  par  la  loi  du  3 1  jan- 
vier i85o. 

Cbambière,  lieu-dit  de  la  c""  de  Devant-les-Ponts,  eu 
avant  du  pont  Tiffroy.  —  Chamberes  ultra  Mosellam , 
1075  (abb.  Saint-Clém.  ch.  d'Herim.).  —  Cham- 
beres ultra  Masellam,  1090  (ibid.).  — •  Camberes 
ultram  Mosellam,  ii3o  (ibid.  conf.  des  biens).  — 
Chambiere,  1827  (chap.  cath.  s.  l'an.). —  En  Daile 
en  leu  con  dict  en  Chambeires,  i3/ii  (collég.  .N.  D. 
la  Ronde).  —  Devant  le  Pont-Thiejfroy  on  lieu  con 
dict  Chambiere,  liga  (chron.  Ph.  de  Vign.). — 
CAamior,  xv°s°  (Journ.  J.  Bauch.).  —  En  Chambiev. 
i642  (ibid.). 

Cbambière  (  Ile  de),  c'"  de  Metz,  qui  contient  le  poly- 
gone et  divers  établissements  de  l'artillerie,  deux  ci- 
metières, dont  celui  des  juifs,  le  port  et  diflerentp 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


dépôts  de  commerce ,  l'abattoir  de  Metz  et  l'ancienne 
Cornue-Geline ,  transformée  en  poste  militaire. 

CnAMBiÈRE  (Pont  de).  —  Pont  suspendu  en  fil  de  fer 
(|ui  réunit  l'île  de  Chambière  à  la  c"  de  SaintJulien- 
lez-Metz. 

(^HAMBLEï,  c""  de  Gone.  —  Chambleirs,  1 185  (colWg. 
Saint-Pierre-aux-lmages  s.  l'an).  —  Chatnblers, 
lafiS  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  AAA).  —  Cliam- 
brey,  i  agfi  (P.  Fer.  Obs.  séc.  I,  q58). —  Chamblet, 
i35i  (cil.  abb.  Saint-Arnould).  —  Cliamblei»,  iltab 
test.  F.  de  Chanib.  ).  —  Chambté,  i /129  (arcb.  b.  de 
V.  AA,  1 1). —  Cliamblay,  i443  (inv.des  tit.  deLorr. 
II,  177). —  ChambeUay,ChambeilUe,  \ki•j(c\^Ton. 
du  doy.de  S'-Tbiébault).  —  Chamblei,  1/178  (cart. 
év.  de  M.  t.  IV  v°,  ia5).  —  Chambleyum ,  Cham- 
beyum,  i544  (pouillc  de  M.).  —  Chambly,  t585 
( Journ.  F.  Buffet).  —  Chambledz ,  Chambled,  Cham- 
blei, i636  (Joum.  J.  Baucb.). 

Siège  d'une  baronnic  et  d'une  justice  liaute, 
moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  (  1 683  , 
dénonilir.  de  novembre).  —  Possédait  un  puissant 
château  aujourd'hui  détruit. 

Cure  de  l'archiprétré  de  Gone,  qui  dépendait  de 
l'abb.  dudit  lieu. 

Village  lorrain  enclavé  dans  la  terre  de  Gone, 
liaill.  de  Thiaucourt,  coût,  de  Lorraine.  —  Fit 
partie,  en  1790,  du  canton  de  Mars-la-Tour  et 
passa  en  180a  dans  celui  de  Gorze.  —  Il  a  pour 
annexes  les  fermes  des  Baraques,  de  Buxières  et  du 
(Ihâtelet  dit  la  Granj;v. 

s  Chambley,  maison  de  nom  et  d'armes  au  bailliage 
de  Nancy  sous  la  chastcllenie  de  Prény,  esteinle  il  y 
a  longtemps,  portoit  de  table  à  la  croix  d'argent  ac- 
eompafrnéc  de  quatre  jlcurs  de  lys  d'firn,  167/1  (Huss. 
l'Esc.  ).  —  De  celle  maison ,  la  terre  de  Chambley 
passa  par  mariage  dans  les  mains  de  l'illustre  famille 
lorraine  de  Haraucourt. 

(^RAHBLEï  (TuiLEBiE  de),  mentionnée  en  i664  (arrh. 
part,  de  Chambley). 

(Ihaiip  à  Pi^^E  (Le),  c"  de  Metz  (ancienne  dénomina- 
tion). —  Vaste  terrain  hors  et  devant  la  porte  Ser- 
penoise,  en  tirant  vers  la  pprte  Saint-Thiébault.  — 
Soub-Saint-Clément-en-Champ-à-penne,  i36.5  (chron. 
dov.  de  S'-Thiéb.).  —  Desioubs- Saint -Clémant- 
on-Champ-à-pannc ,  1 3  7  2  (  ibid.  ).  —  Le  Champs  ai 
paine,  i5io  (mém.  Ph.deVign.). 

Ghamp-de-Foir«  (Le),  prairie  communale,  c"'  de  Cat- 
lenom ,  où  se  tient  chaque  année,  le  premier  lundi 
d'octobre ,  une  foire  autrefois  fameuse. 

C'est  un  terrain  gagné  sur  la  Moselle,  qui,  au 
siècle  dernier,  baignait  lis  maisons  de  Cattenom. 
Il  est  traversé  par  un  ruisseau  qui,  sous  le  même 


nom ,  traverse  cettCprairie  sur  une  longueur  de  1  ki- 
lom.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Chami'el  ,  f.  c"'  de  Mécleuves ,  à  gauche  de  la  Nied  fran- 
çaise. —  Campels ,  gi8  (abb.  Saint-Pierre,  ch.  c" 
Rie).  —  Champels,  ia5o  (liste  des  paraiges).  — 
Clutmpeh,  1^64  (abb.  Saint- Vincent,  liasse  Cour- 
celles).  —  Champel,  iSgg  (épilap.  de  C.  de  Gour- 
nay).  —  Champé  -  le»  -  Courcelles  -  sur  -  Nied ,  1609 
(abb.  Saint-Symph.  liasse  Champel).  —  Champ- 
sur-Nied,  168a  (dénomb.  A  décembre). —  Champé, 
1689  (doni.Barr.  t.  II).  —  Champay,  17.56  (D.  (^al. 
nol.  Lorr.). 

Fief  relevant  du  roi  et  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (1681,  dénombr.  a8  juin ), 

La  terre  de  Champel  dépendait  de  la  paroisse  de 
Courcelles-sur-Nied. 

CnAMPEROis,  f.  c"  d'Amanvillers,  ancienne  comm'" 
de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem.  —  C/iawi- 
penaya,  119a  (abb.  Saint-Vinc.  ch.  conf.  des  biens). 

—  L'AllœiiJ  de  Champenoy,  iao6  (fonds  de  Malte, 
inv.  liasse  K).  — •  Domui  hospilalis  Ihcrosolimilanus 
de  Chamjieiiois ,  laai  (ch.  abb.  de  Gorze  s.  l'an.). 

—  L'Uospilant  de  Champenoy,  la 29  (fonds  de 
Malte,  inv.  liasse  K).  —  Champenoy»,  1378  (ibid. 
liasse  Champenois).  —  Champenoix,  i33à  (ibid.). 

—  Chapenoy,  1689  (  ibid.).  —  Champenot,  xvii*  s' 
(carte  Beaul.).  —  Champigny ,  i665  (abb.  de  Saint- 
Vincent,  liasse  Champ.).  —  En  patois  :  Champnen. 

Champenois  élait  le  siège  d'une  seigneurie  de- 
pendant  de  la  commanderie  du  Petit-Saint-Jean  de 
Melz,  ordre  de  Malle,  qui,  depuis  le  xiu"  siècle,  fai- 
sait partie  de  cette  commanderie.  —  11  y  avait  une 
justice  haute,  moyenne  et  basse  (1682,  dénombr. 
de  janvier). 

Faisait  partie  de  la  paroisse  d'Amanvillers. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
Champ-Gaillot,  éc.  c°"  de  Rémilly. 
Champion  ,  f.  c"'  de  Cbailly-lez-Ennery.  —  Champillon , 
ia6a  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  K).  —  Champil- 
lion,  1294  (cart.  Vill.  t.  I,  A,  17). 

Fut  brûlée  par  le  duc  de  Juilliers  (  i386,  P.  Ferr. 
Obs.  séc.  t.  II,  p.  35o). 

M.  de  Saulcy  possédait  un  Iriens  mérovingien  sui- 
lequel  on  lisait,  à  côté  d'une  tète  à  droite,  au  type 
messin  : 

MALLO  CAMPIONE 

et  dont  il  attribuait  l'origine  à  un  atelier  monétaire 
établi  à  Champion  ;  mais  c'est  là  une  hypothèse  dé- 
nuée d'autres  preuves. 

Ancienne  seigneurie  des  Templiers,  dépendant 
du  temple  de  Metz  el,  lors  de  la  suppression  de 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


49 


l'ordre,  passé  aux  mains  des  chevaliers  de  Saint- 
Jean.  —  A  conservé  les  ruines  d'un  pâlit  château 
de  forine  ovale,  élevé  par  les  premiers  possesseurs. 

En  1681  ,  Chailly  et  Champion  étiiient  le  siège 
d'un  fief  et  d'une  jiistlce  ha.ite,  moyenne  et  basse, 
mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant  au  cha- 
pitre de  la  cathédrale  de  Melz  (  1 6f<  1  (dénombr.  du 
a  janvier). 

Champion  faisait  parlie  de  la  paroisse  de  Vigy. 
Autrefois  Trois-Évéchds,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

Champion  (Riksseau  de).  —  Il  coule  sur  le  territ.  de 
la  c"  de  Chaii'y-iez-Eonery,  dont  il  porte  égale- 
ment le  nom ,  et  se  jetie  dans  la  Moselle  entre  Rugy 
et  Enncry. 

Champ-Nemme.iï  (Le),  c"'  de  Melz  (ancienne  dénomi- 
nation); promenade  hors  de  la  ville,  entre  les 
portes  Mazelle  et  Saini-Thiébault.  —  Champ -Ne- 
mm-is,  où  sont  les  Mollins-sur-SaiUe  à  l'Hospilaul, 
1899  (P.  Fer.  Obs.  séc.  I,  f  363).  —  Le  Clmmpi- 
Nemmery,  ihhk  (chron.  doy.  de  Saint-Thiébault). 

—  Le  Champ -Nemeri),  i635  (abb.  Sa'nt-Pierre, 
bail). 

Champs,  vill.  c"  d'Hagéville.  —  Campk,  1254  (cart. 
Gorze,  T,  252). —  Champel,  iSgi  (déoomb.  Tli. 
Alix).  —  Champt,  1606  (pouillédeM.).  —  Chap, 
1715  (aveu  et  dénombr.  du  i5  sept.). 

Eia'tanneie  de  la  paroisse  d'Hagéville. 

Aulrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  parlie,  en  1790,  du  canton  de  Mars-la- 
Tour  et  passa  en  1802  dans  celui  de  Gorze.  Com- 
mune au  commencement  du  siècle ,  Champs  fui  réuni 
par  décret  du  3o  janvier  1809  à  la  commune  d'Ha- 
géville. 

CHA^EK  (Ruisseau  de).  —  11  prend  sa  source  à  Boust, 
traverse  cette  c"  sur  une  longueur  de  i,5oo  mètres 
et  se  jette  dans  celui  de  Parlli. 

Cbanon  ,  f.  c"'  de  Ka^bausen. 

Chantremre,  f.  et  m'°,  c°*  de  Vernéville.  —  Chanle- 
raine,  1817  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  NN).  — 
Chantnnine,  i483  (Journ.  J.  .\ub.).  —  Chonie- 
reine,  j5i4  (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Chantraine, 
1557  (P.  Fer.  Obs.  séc.  t.  11,  p.  584).  —  Ckan- 
terène,  1762  (carte  Lafosse). 

Ancien  franc-alleu,  mouvant  du  roi  de  France 
en  1681 ,  avec  sa  justice  haute,  moyenne  et  basse 
(1681,  dénombr.  6  mai).  —  Il  y  avait,  en  outre,  à 
Chantrenne  un  fief  dépendant  de  la  seigneurie  de 
Vernéville(i68i,  dénombr.  a4  décembre). 

Faisait  parlie  de  la  paroisse  de  Vernéville.  —  Il 
y  a  un  moulin  qui  ne  tourne  que  par  les  eaux  de 
pluie  (Stem.  dép.  de  Metz). 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 


CuANViLL",,  c""  de  Pange.  —  Xmwille,  i3i6  (abb.  de 
Longev.  éch.  s.  l'an.).  —  Xa-noiUe,  147a  (cart. 
év.  de  M.,  t.  V,  v°  iHg).  —  Schanas  ou  Chou- 
voix,  1Ô63  (dénomb.  bar.  de  Raville).  —  Chien- 
V'Ue,  xvii's*  (Loth.  sept.). —  Champville,  1680  (dé- 
nombr. s.  l'an.)  —  Chanvitler,  Champville,  1750 
(D.  Cal.  not.  Lorr.  ).  —  En  patois  :  C'hanvelle. 

Franc-alleu,  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  bpsse,  dépendant  de  la  seigneurie  du  Ban  Saint- 
Pierre  (1681,  dénomb.  8  juillet).  —  Il  y  avait,  en 
outre,  un  fief  mouvant  de  l'évéché  de  Metz,  siège 
également  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse 
(1725,  dénomb.  1  5  mai). 

La  chapelle  de  Cbanville  était  desservie  par  le 
curé  de  la  paroisse  de  Vittoncourt. 

Auirefois  Trois-Evêchés,  coût,  et  baill.  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Ancerville; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Rémiliv  et  en  1802  dans  le  canton  actuel.  —  A 
pour  annexe  Saint-Jean-lez-Cbanville.  —  A  eu  pour 
annovcs,  de  181a  à  i833,  les  villages  dui«tt  Saint- 
Pierre  :  VOy.  ViLLEfiS-STONCOURT. 

CuANvi'.LE  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  dans 
les  c°"  du  Ran-Saint-Pierre  et  de  Chanviile,  traverse 
celle  de  Viltoncourl  sur  une  longueurde  2,080  mètres 
et  se  jette  dans  la  Niod  française. 

Chanï-la-Hoggne,  f.  c°'  d'Ars-Laquénexy.  —  Horjjne 
à  Greive,  1  4o4  (liste  des  vill.).  —  Chagny,  dit  la 
Horr;ne,pvè8  d'Artz,  1680  (dénombr.).  —  Chany 
ou  la  Horgne,  la  Horgne-à-An  ou  iJ  Grève,  xviii*  s* 
(pouillé  de  M.).  —  La  Horgve-à-Ars  (dicl.  Viv.). 

Franc-alleu,  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  (  1 68 1 ,  dénombr.  t'i  mai). 

Dépendait  de  la  paroisse  d'Ars-Laquénexy  et  fai- 
sait partie  de  la  communauté  de  ce  village. 

CHAPSUiS  (La),  h.  c"' de  Mouterhausen.  —  Tire  son 
nom  d'une  chapelle  bâtie  en  i5o5  par  le  comte 
Re'ohart  de  Deux-Ponts-Bitche. 

CflApeLLE  (l!DiSs«:Au  de  la).  —  Le  ruisiaulx  de  ta 
Chaipetie  àSaulney,  1497  (mém.  de  Ph.  de  Vij;n.). 

—  I.e  rvyl  de  la  Chaipelle  devant  Solncy,  1 5 1 8  (  itiid.). 
Coule  sur  le  territ.  de  la  c""  de  Saulny  et  se  jette 

dans  la  Moselle  près  de  la  Grange-aux-l)ames. 
Chipelle-aox-Hois,  f.  anc.  prieuré,  sur  le  Conroy,  c"' 

d'Avril.  —  La  Chapelle-ès-Bois ,  es  forests  de  Briey. 

iSga  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  I,  43).  —  Gi-ange- 

aux-Bois  (dict.  Viv.). 

Uép.  de  la  coll.  de  Rriey. 
Chappe  (RcissiiAu  DE  la).  —  Il  coule  sur  le  territ.  dq 

Scy  (147g,  év.  de  M.  t.  IV,  p.  162). 
CBAmio.%siÈRE  (La),  mines,  c"°  d'Ars-sur-Moselle. 
Charbobmère  (La),  éc.  c""  de  Beux. 


Moselle. 


50 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


CiUBENCï,  c°°  de  Longiiyon ,  sur  la  Chiers.  —  Charancy, 
I  ia8  (chap.  calli.  s.  Tan.).  —  Charenceiiim ,  1318 
(ibid.).  —  Charnicei,  1303  (l'iiV/.).  —  Chairancy, 
tSao  (ibid.). —  Chari'nccy,  i3ao  (ibid.).  —  Cha- 
rpnceyum ,  xv'  s"  (coll.  Sainle-Affalli.  obit.  p.  3a  ).  — 
CKairaissi,  i6o3  (inv.  des  lit.  de  I.orr.  IX,  3a5). 

—  Charrancy,  1613  (ibid.  p.  3 18).  —  Charansy, 
1756  (Stetn.  dop.  McU). —  En  patois  :  Chairanci. 

Charency  était  un  fief  mouvant  du  duché  de 
Luxembourg  (dénombr.  de  161a,  inv.  des  lit.  de 
Lorr.  IX,  3 18).  —  Diocèse  de  Trêves.  —  Charency 
et  Vezin  étaient  siège  d'un  autre  fief  et  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France 
et  appartenant  au  chapitre  de  la  cathédrale  de  Melz 
(1681,  a  janvier). 

Cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Longuyon). 

Autrefois  Trois-Évécliés ,  prévôté  de  Marvillc ,  coût. 
du  Vermaudois. 

Fut,  sous  l'organisation  de  1790  et  de  l'an  m, 
le  chef-lieu  d'un  canton  qui  se  composait  des  c""  d'Al- 
- londrclle-et-Malmaison ,  Charoncy-el- Vezin ,  Épiez, 
Flabeuville,  Ilam-et-Saint-Jean-devant-Marvillo, 
Olhp,  Pelit-Failly,  Tellancourt,  Villers-le-Rond, 
Villelle.  En  1803,  Charency  fut  incorporé  au  canlon 
de  Longuyon.  —  A  pour  annexes  Veiin,  la  Prelle, 
Manleville  et  Urhulle. 
Cn-tiiLEViLLE,  c°°  de  Vigy.  —  Fut  établi  en  1618  par 
Charles  de  Lorraine,  abbé  de  Villers-Betlnach  (ahb. 
Vill.  liasse  Charl.  I).  —  Cure  de  l'archiprélré  do 
Varize.qui  dépendait  de  l'abb.  de  Villers-Beltnach 
et  avait  pour  annexes  Miissy,  Nidan,';e,  Valhiménil, 
et  les  censés  de  BcUefontnine  et  de  Riinange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canlon  de 
Burtoncourt  et  passa  en  180a  dans  celui  de  Vigy. 

—  A    pour   annexes   Mussy- l'Evéque,   Nidange, 
Epange,  Rénange,  et  le  château  de  Saint-Jacques. 

Charleville  (RiissEAU  de).  —  Il   prend  sa  source  à 
Charleville,  traverse  cette  commune  sur  une  lon- 
gueur de  a  kilom.  et  se  jette  dans  le  ruisseau  des     ; 
Pastourelles,  autrement  dit  du  Pâturai.  ' 

CsinLV,  c°"  de  Vigy. —  Chairlcy,  i495(Journ.J.  Aubr.).     j 

—  Charley,  i544  (pouillé  de  M.). 

Le  ban  Burnequin  de  Charly  était  le  siège  d'un 
fief  mouvant  du  roi  de  France  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (t68a,    ocl.).  —  Charly  était     j 
une  cure  de  l'arcliiprètré  de  Noisseville,  raère-église 
de  .Malleroy,  Rupigny,  Chieulles,  et  des  censés  de     ! 
Paouilly  et  de  Poulize. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,   en   1790,   du   canton   d'Argancy,     j 
passa, sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  d'An-    I 


tilly  et  en  i8oa  dans  le  canlon  actuel.  —  A  pour 
annexes  Rupigny  et  Paouilly, 

Chirmois  (Ban  de),  seigneurie,  haute,  à  basse  et 
moyenne  justice,  enclavée  dans  le  ban  de  Mont- 
cheux,  1708  (dénombr.  de  sept.). 

CiiABPOsT,  usine,  c°'dePierropont;  manufact.  de  draps 
sur  la  Crusne. 

CiiARRENNES,  f  c"' d'Algrange. 

CiiARRiÈRE  (La),  nom  sous  lequel  est  connue  dans  le 
pays  la  voie  romaine  de  Reims  à  Melz.  —  La 
Grande-Charrière,  i638  (Journ.  J.  Baucli.). 

Chat  (La  Maison  du),  ce.  de  la  c°'  de  Devant-les- 
Ponts  (ifiai,  abb.  Saint-Symphorien ,  terrier). 

Château  (Le),  h.  partie  de  la  c°'  de  IleUimer. 

Château  (Le),  m°°  isolée,  c"  de  Piblange. 

Château  (Le),  auberge,  c"  de  Plappevillo. 

Château-Bas,  f.  c"  d'Augny.  —  Cette  ferme,  qui  porte 
aussi  le  nom  à.'AncHlon,  a  été  construite  vers  1809 
avec  les  débris  du  château  de  Saint-Biaise  qui  cou- 
ronne le  sommet  du  monticule  au  pied  duquel  elle 
se  trouve. 

Château  d'Antiocbe  (Le),  ruines  sur  une  éniinence, 
c"*  de  Colniey. 

Château  de  Bar  (Le),  ruines  d'un  château  féodal. 
c"*  d'Homécourt. 

Cbâteau-de-Risteck  (Le),  Heu-dit,  c""  de  Dislroff.  — 
On  y  voit  les  traces  d'un  ancien  château. 

Château  FABEnT(LE),  ancien  château  des  Baudoche  et 
des  Fabert ,  c°"  de  Moulins. 

Cbâteau-Rouge,  c°°  de  Bouzonville.  —  Ituclimexlnrf, 
1179  (abb.  Bouz.  s.  l'an.). —  Rodendorp,  i3i6 
(ibid.).  —  Rndeiulorf,  i3'ii  (arch.  h.  de  V.  Traité 
de  paix, /ia-45).  —  liudendorf,  i.'i'r'i  (pouillé  de 
M.).  —  Iloiidendorff.  1637  (abb.  Bouz.  lerr.).  — 
Rodendorjf,  iC33  [ibid.  chart.  s.  l'an.).  —  ChmUmi- 
Roiige,  1696  (lerr.  de  Ilettange-Grande).  — 
Rouge-Chalele,  1C98  (abb.  Bouz.  tcrr.).  —  Cai- 
trum  Rubruni ,  1701  (arch.de  Creutzwald,  GG.  I). 

—  Château-Rouge  ou  Itodendw/,  1 779  (  Dur.  Lorr.  ). 

—  Rothdorjf  [orpfin.  de  l'an  m).  —  En  allemand  : 
Rohtendorf. 

Siège  d'une  seigneurie  dont  dépendaient  les  vil- 
lages d'Eberswiller,  Menskirchen,  Wœlfling,  Ed- 
ling,  Ottendorff ,  Duren,  Merten,  Denting  et  Guin- 
glange  (1681,  dénombr.  3i  oct.).  —  Cure  de 
l'archiprélré  de  Saint-Avold  à  la  collation  du  sei- 
gneur du  lieu. 

Autrefois  Lorraine, baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Bouzonville. 

Château-Saint-Jacques,  m°°,  c"'  do  Charleville. 

Châtelains  (Ruisseao  du  Pré-des-).  —  Il  prend  sa 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


51 


source  dans  ia  forêt  d'Héinilly,  traverse  les  c°"  de 
tjuinglanjje  et  d'Hémilly  sur  une  lonfjueur  de  3  kilo- 
mètres et  se  jette  dans  la  jN'ied  allemande. 

Châtklbt  (Li  Gra.\ge-le-),  f.  sur  l'emplacement  d'im 
ancien  cliâteau ,  c°'  de  Vilie-sur-Yron.  —  La  Giange, 
xyiii"  siècle  (pouillé  de  M.).  —  Chdleau-la-Grange 
ou  le  Chaatekt,  château,  haute  justice,  dont  dé- 
pendent deux  censés,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Châ- 
leau-la-Grun^e  (dict.  \iv.). 

Cette  seigneurie  relevait  de  la  prévôté  de  Briey, 
appartenait  à  la  communauté  de  Ville-au-Pré  et 
dépendait  de  ta  paroisse  de  Ville-sur-Yron. 

Cii.ÎTELET  (La  maison  DITE  le),  c°'  de  Chambley. 

Châtelet  (Le),  minières,  c"' de  Cosnes. 

Chàtel-Saiiit^Blaise,  ruines  d'un  château  fort,  c"' 
d'Augny.  —  Novum  castrum,  1196  (abb.  Saint- 
Clément,  s.  l'an.).  —  Le  Nuefchasteit ,  iSag  (rec. 
la  Hière,  f.  76).  —  Chaislelz-Saint-Blaise  con  dit  le 
Nuef-Chmstelz ,x\' s' (chron. de  Praill. ).  —  Le  Chais- 
tel,  ilioti  (liste  des  vill.).  —  Lou  Nuef-Chastel, 
i^iia  (cab.  Emm.  hist.  de  M.  pr.  IV,  656).  — 
Nœuf-Chaistel-devatit-Metz,  ilittli  (chron.  doy.  de 
S'-Thiéb.).  —  Nupfchaistets ,  i455  (arch.  h.  de  V. 
AA,  26). — Nuefz-Chatel-devant-Metz ,  i46o(cart. 
év.  de  M.  t.  IV,  t"  p.  5).  —  Netifihasteau-devant- 
Metz,  1531  (P.  Fer.  Obs.  séc.  l.  II,  p.  831). — 
Chaslel-Saint-Blaize,  1  5io  (rel.voy.  Cb.  V).  —  Chas- 
teait-Saint-Blaize ,  ibkli  (pouillé  de  iM.).  —  LaFort- 
Maimn-Saint-Blaise ,  i553  (chron.  rim.  anc).  — 
Neufchastel-Saitit-Blaise ,  i557  (P.  Ferr.  Obs. 
séc.  t.  Il,  p.  584).  —  Chastel-devant-Metz,  i566 
(épitap.  de  J.  d'Esch.). —  Château  - Sainl-Blaise , 
xviii°  s'  (pouillé  de  M.). 

Châtel-Saint-Blaise  était  ie  siège  d'un  6ef  mou- 
vant du  roi  de  France  (1681,  dénombr.  5  déc);  il 
dépendait  de  la  paroisse  d'Augny.  —  Il  fut  en  par- 
lie  détruit  en  i553,  mais  le  donjon  ne  le  fut 
qu'en  1  809. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  couf.  de  Metz. 

CHÀiEi-SAiNT-GEniiAiis,  c°"  de  Gorze.  —  Castfllum, 
745  (cart.  de  Gorie,  a).  — Castellum  inll°  milliario 
ab  urhe  Metemi,  g'io  (cliap.  catb.  Tr.  ch.  s.  l'an.). 
—  Castel,  1 138  (cliap.  cath.  s.  l'an.)  —  Chaistelz, 
1 161  (ch.  Hug.  c"  de  M.  c.  5). —  Castillum,  1 181 
(ch.  de  Bertr.  év.  de  M.).  —  Châles,  1  a  10  (cbr.  Met. 
app.  pr.  D.  Cal.  I,  pr.  lxxviii).  —  Castrum,  laig 
(abb.  Saint-Vinc,  liasse  Ama,nvillers).  —  Chaistes, 
1284  (P.  Fer.  Obs.  séc.  I,  366).  — C/iai»(e(,  i33o 
{ibid.  Il,  30  v°).  —  Chutez,  i33o  (fonds  de  Malte, 
liasse  Champ.).  —  Chasteilt,  1883  (chap.  cath.  s. 
l'an.). —  Chaité,  1887  (chron.  doy.  de  Saint-Thié- 
baut).  —  Chaustel,  xv'  s*  (chron.  Jac.  Huss.).  — 


Chastel-de-souhz-Sainct-Germain,  i49i  (cart.  év.  de 
M.  1. 111,  p.  63).  —  Le  Chaistel-soub-Saint-Geiinain , 
i43o  (arch.  h.  de  V.  AA,  4). —  ChasteUdesouhz-Sainl- 
Germuin,  1 43i  (cart.  év.  de  M.  p.  2o3).  —  Chastel- 
de-coslé-Saint-Germain,  iliS"]  (chron. doy. de Saint- 
Thiébaut). —  Castel-dessoub-Saint- Germain,  i444 
(et.  des  garn.  fr.).  —  Cliastcl-souba-Saincl- Ger- 
main, 1457  (cart.  év.  de  M.  t.  I,  p.  24g).  —  Chas- 
telz-Saint- Germain ,  \hc)'i  (chron.  Ph.  de  Vign.), 
—  Chaistel-soubz-Sainct-Germain,  i544  [ibid.).  — 
Ca.itrum,  Castra,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Chustel- 
Sainct- Germain,  i5gg  (chap.  cath.  s.  l'an.).  — 
Chatey,  x\n'  s'  (carte  Tass.).  —  Chasté-Saint-Ger- 
main,  1608  (abb.  Saint-Vincent,  liasse  dudit). — 
Chateles,  iCao  [ibid.  liasse  Châtel,  3).  —  Chatè- 
Saint-Gei-main,  xviii'  s'(pouillé  de  M.).  —  Chaptel- 
sout -  Saint-Germain ,  1786  (chap.  cath.  s.  l'an.). — 
En  patois  :  Chaité. 

Le  château  de  Saint-Germain  était  la  plus  puis- 
sante forteresse  des  évêques  de  Metz,  au  xii'  siècle. 
Jean  d'Apremont  y  soutint  un  long  siège  à  la  suite 
duquel  elle  fut  démolie.  Les  ruines  couvrent  un 
espace  de  3  hectares. 

Cure  de  l'archiprêtré  du  Val-de-Metz;  avait 
pour  annexes  les  censés  de  la  Folie  et  de  Longeau 
et  l'ermitage  Saint-Germain.  —  Une  des  Quatre 
mairies  dépendant  du  temporel  des  évêques  de 
Metz. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  de  Vie  et  de  Metz , 
coût,  de  l'év.  et  de  Metz.  —  Toutes  les  annexes 
anciennes  et  actuelles  de  Cbâtel-Saint- Germain 
suivaient  la  coutume  de  l'évêché.  —  Fit  partie, 
en  i7go,  du  canton  de  MouUns-lez-Metz ;  passa, 
sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de  Rozé- 
rieulles  et  on  1802  dans  celui  de  Gorze.  —  A 
pour  annexes  les  fermes  de  la  Folie,  de  Longeau, 
d'Envie,  de  Cléry,  de  Chahury,  de  Moscou  et  de 
Leipsick,  le  Moulin  Neuf,  le  Petit  Moulin,  le 
Moulin  des  Oies  et  le  Moulin  Haut. 
Châtel -Saixt-Gebmain  (Piueiré  de).  —  Etabli  par  le 
pape  Alexandre  III  en  1177,  réuni  au  xvi*  s'  à  la 
mense  conventuelle  de  l'abbaye  et  remplacé  par  un 
ermitage,  il  dépendait  di'  l'abb.  bénéd.  de  Saint-Vin- 
cent de  Metz. — Eeclesia  Sancti  Germanide  Casteitu, 
11 4o  (abb.  Saint-Vinc,  liasse  Chàlel).  —  Priora- 
tu»  Sancti  Germani  sujira  castrum,  i544  (pouillé 
de  M.). 

Il  reste  quelques  débris  de  la  chapelle. 

Châtillon,  f.  c"*  de  Saint-Julien-lez-Metz. —  Cas- 

tellio,  1096  (don.  deSaint-Pierr',  D.  Cal.  111,  pr. 

xxxvi).  —  Chaistillon,   i4o4  (liste  des  vill.).  — 

On-Hault-de-Chastillon ,  1 43g  (chron.  doy.  deSainl- 


7- 


52 


DÉPARTEMEM  DE  LA  MOSELLE. 


Thiébaut).  —  Chatilion,  i436  (arcli.  h.  de  V.  AA, 
3i).  —  Le  Monlr-de-Chailillon ,  i5ô3  (siège  de  M. 
par  Siilignac).  —  Chasquitlon,  i634  (Journ. 
J.  Baiicli.).  —  Chartelion,  xvii*  s'  (Lolh.  sept.).  — 
Chatillon-noiis-Grimont ,  1756  (Stem,  départ.  Metz). 

—  En  patois  :  ClifquioH. 

Siège  d'un  flcf  et  d'une  justice  bante,  moyenne 

et  basse  (1681,  dénombr.  8  nov.);  fut  rasé  lors  du 

siège  de  i55a.  —  Faisait  partie  de  la  paroisse  de 

Val  li  ères. 
CHAi-DKBoiino,    f.   c"'  de  Thionville.   —   Chandeberg 

(dict.  Viv.). 

Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Thionville. 
(aiAtiLMAnD  (Ruisseau  de).  —  Il  coule  sur  le  territ.  de 

la  c"'  de  Montoy-Flanville  et  va  affluer  au  ruisseau 

de  Vallières. 
diAi'iiE  (Ruisseau  di).  —  Il  coule  sur  le  territ.  de  la 

c°*  de  Fleury,  où  il  se  jetie  dans  la  Seille. 
Chaussï,  anc.  c""  et  par.  réunie  à  Courcelles-Chaussy  : 

voy.  ce  nom  et  Pont-X-Chaussï. 
Gbazelles,  vill.  c°*  de  Scy.  —  Catiellum,  •jltb  (carl.de 

Gorae,  t.  1,  p.  3).  —  Chaielles,  1 1 30  (chap.  calb.). 

—  ChoêtUe,  U78  (abb.  Saiiit-Vincent,  c.  5).  — 
Chai'clei,  itSi  {ibid.).  —  Chaizellrs,  n8a  (arch. 
h.  de  V.  AA,  34).  —  Clieiellei,  1 193  (abb.  Saint- 
Vincent,  c.  5).  —  Chazelet,  ia3o  (ch.  abb.  Sainl- 
Arnoiild).  —  C/MJUz<!/fc,  xï°  siècle  (cliron.Jac.  Huss.). 

—  Cliaiielt,  i/ioa  (fonds  de  Malte,  inv.  1.  B.).  — 
Chaizelle,  i4o4  (liste  des  >ill.).  —  Chossele,  1  487 
(cart.  cv.  de  M.  t.  IV,  v»  188).  —  ClmiMe,  i63i 
(Journ.  D.  F)or.).  —  Chaiel,  Chazel,  i77o(pouillé 
de  M.). —  En  paiois  :  Ché.el. 

Le  ban  Bourgon  de  (Ibazelles  était  mouvant  du 
roi  de  France  et  le  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (1681,  dénombr.  1"  mai). 

Comme  annexe  de  la  communauté  de  Scy,  appar- 
tenait en  partie  aux  Quatre  mairies  du  Va!-de-Melz, 
possession  iemporelle  des  éveques  de  Metz. 

Annete  de  la  cure  de  Scy  :  avaii,  une  chapelle  des- 
servie par  le  curé  de  celte  paroisse;  faisait  aupa- 
ravant partie  de  la  paroisse  du  Mont-Saint-Quen- 
tin. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  de  Vie  et  de  Metz, 
coût,  de  l'év.  et  de  Mels-..  —  Fii  partie,  en  1 790 ,  du 
canton  de  Moulins-lez-Metz;  passa,  sous  l'organi- 
sation de  l'an  Jii,  dans  celui  de  Rozèrieulles  et  en 
1  8oa  dans  le  1"  c^inton  de  Meiz. 

Chef-lieu  communal  jusqu'au  99  août  1809,011 

il  fut  rèuui  à  la  c"  de  Scy. 

Chelaikcodbt,  chat,  et  h.  ann.  de  Fièvy.  —  Cinctlone- 

cvrtis,  763  (abb.  Gorze,  ch.  Chrod.).  —  Siliii'curtis , 

986  (conf.  de  S'-Epv.  D.  Cal.  II,  pr.  clxxxi  ). — Setla- 


cort,  1910  (chron.  Met.  app.  pr.  D.  Cal.  pr.  I,i.xxviii). 

—  Le  Franc- AUœuf-d' Otlcticonrt ,  1237  (fonds  de 
Malte ,jnv.  I.  R.).  —  Oschvlaincourl ,  i3'iG  (P.  Fer. 
Ohs.sèc.  XIV,  p.afia).  —  Ostelaincourt ,  i4o4  (liste 
des  vill.).  —  Osieillancourt ,  1/178  (fonds  de  Malte, 
inv.  I.  R.). —  Ochlacouri,  xvii'  s"  (carte  Beaul.). 

—  Oschlaincourl,  1610  (Fab.  territ.  met.).  — 
Xelincnur,  1 635  (  Journ.  J.  Bauch. ).  —  XellaincourI , 

1680  (dénombr.  arch.  départ.).  —  Chelaiscourl , 

1681  (dénombr.  1 4  juin).  —  Schelleincourt ,  Sehe- 
Uncoart,  1738  (fonds  de  Malte,  inv.  I.  R.).  — 
SclilaincouH  ou  Xelaincnurt,  1766  (Stem.  dép. 
Metz).  —  Xeliiicouri,  1756  (Loth.  sept.). —  En 
patois  :  Chlinco. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France  (iti8i, 
dénombr.  i4  juin).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Bi'ttlainville. 

Autrefois  Trois-Evécbès,  baill.  et  font,  de  Metz. 

—  Appartint,  en  1790,  au  canton  d'Argancy;  passa, 
sous  l'organisation  de  l'an  ne,  dans  celui  d'Anlilly 
et  en  1809  dans  le  canton  de  Vigy. 

CnÉMERr,  0°"  de  Fjulquemoot.  —  Chtmeri,  ifioG 
(pouillè  de  M.).  —  Chemerie  (carte  Casa.).  —  En 
allemand  :  Chemrich. 

Village  du  marquisat  de  Faulquemont  (1682, 
dénombr.  mars)  et  en  partie  du  ban  de  la  Rotte 
(iC83,  dénonibr.  96  mare);  fondé  en  i585  par 
acensemcnt  perpéiuel  de  mille  jours  de  terres  par 
Paul,  comte  de  Salm,  marquis  de  Foolquemont. 

Annexe  de  la  cure  de  Faulquemont;  avait  une 
chapelle  desservie  par  le  cu^è  de  cette  paroisse. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lc-raine.  —  F^ait  partie ,  depuis  1790,' du  canton 
de  Faulijuemont. 
Cu^Miicv  (Les  D-iux)  :  Vieille  et  Neuve,  c"  de  Bou- 
zonvillc.  —  Schouirber^,  i334  (abb.  Bouzonv.  s. 
l'on.).  —  Schouenberg,  i338  (ibid.).  — Schoenberg, 
i55o  (ibid.).  —  Chomhour-j,  ib-]i  (abb.  Frei- 
strolT,  s.  l'an.).  —  Nova  Siinbourg  ou  Chemery, 
1671  (pouillè  de  M.  porle*".).  —  Scitenberg  [Le 
Fieiir-), Sc/î CTiierj' (Le  iVew/-),  1679  (abb. Douzonv. 
s.  l'an.).  —  CUmey  alias  Schomberg ,  1596  (dén. 
Th.  Alix).  —  Chenierirq-la-Vie-lle,  i63o  (abb. 
Freisl.  s.  Tan.).  —  Schomberg  et  Neuschomberg , 
16G9  (rôlede  la  prèv.  de  Sierck).  — En  allemand  : 
Alt  et  A  eu  Schemberg. 

Chèmery-ia-Vieille  élait  chef- lieu  d'une  paroisse 
de  l'archiprêlré  de  Kédange,  à  laquelle  appartenait 
comme  annexe  Chémery-la-Neuve  :  cette  paroisse 
dépendait  de  l'abb.  de  Bouzonville. 

Ces  deux  villages  ne  formaient  qu'une  commu- 
nauté, dont  Chèraery-la-Vieille  était  le  chef-lieu. 


DEPARTEMENT   DE  LA  MOSELLE. 


53 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonvilie,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Bouzonvilie.  —  A  pour  annexes  le  moulin  de 
Chémery,  Hobling,  Ingling  et  Vintring. 

Chemin  DE  LA  Pierbe  qui  toubne  (Le),  c""  de  Saint- 
Julien-lez-Metz. 

Souvenir  d'un  ancien  monument  druidique. 

Chemin  de  la  Reine  (Le),  c""  de  Vigy,  de  Sainte- 
Barbe  et  de  Retonféy.  —  Ancienne  chaussée  qui 
conduit  du  canton  de  Vigy  à  celui  de  Pange.  —  Sou- 
venir des  chemins  restaurés  ou  créés  en  Ausirasie 
par  la  reine  Brunechild. 

Cheminot, c°° de  Verny,  à  droite  delà  Seille. —  Villam 
Caminitto  sitam  in  ducato  Moalemi  in  comilatu  Me- 
lensi,  783  (ch.  de  Charlem.  abb.  Saint-Arnould,  s. 
l'an.).  —  Camenot  (cop.  de  la  ch.  qui  précède).  — 
Camenetutn  [ibid.dam  Meur.  liist.  év.  M.)  —  Cami- 
netum,  Camenittum,  glib  (ch.  abb.  Saint-Am.). — 
Caminet,  1076  (tiiV/.  1,1,2).  —  Caminetum,  119a 
(ibid.  A,  10).  —  Cheminet,  laii  {ibid.  ch.  Thié- 
bautdeBar.). —  Chaminetum,  1337  (ch.  abb.  Saint- 
Arn.  s.  l'an.).  —  Chaminat,  i.3o8  (proc.  du  clergé, 
arch.  h.  de  V.  AA).  ^Chemenat,  i338  (P.  Fer. 
Obs.  séc.  II,  v°  iC'j).  — Cliaimenat,  1373  (chron. 
doy. de  Saint-Thiébaut ).  —  Chamenat,  1 4o/i  (P.  Fer. 
Obs.  séc.  taxe  des  chev.).  —  Chaminon,  i  iag  (arch. 
h.  de  V.  AA,  11). —  Chamcnet,  i43i  (cart.  év.  de 
M.  t.  m,  p.  196). —  Clieminat,  i.'ioo  (chron.  Ph. 
de  Vign.).—  Chaminot,  i5i3  (ibid.). —  Cheminon, 
1594  (dénombr.  s.  l'an.).  —  Chemeno,  xvu' siècle 
(pp.  met.  temp.).  —  Eu  patois  :  Cheinnat. 

Seigneurie  donnée  par  Charlemagne  à  l'abbaye 
Saint-Arnould,  en  783,  pour  y  fonder  un  service 
pour  ITrapératrice  Hildegarde. 

Il  y  avait  à  Cheminot  un  des  gués  du  pays  Messin 
formant  frontière  sur  la  Seille,  i338  (P.  Fer.  Obs. 
séc.  at.  169). 

Siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré  de  Nomeny, 
(jui  avait  pour  annexes  Epply  et  Longeville- lez- 
Cheminot  et  dépendait  de  l'abbaye  Saint-Arnould 
de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  cou(.  de  Metz. 
—  l'it  partie  du  canton  de  Goin  en  1 790  et  passa 
en  1802  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes 
Longeville-lez-Cheminot,  la  Vanoue  et  la  ferme  de 
Marly-aux-Bois. 

Chenaii  (licissEAu  DE  la).  —  Il  coule  sur  le  terril,  des 
c°"  de  Borny  et  de  Plantières  et  se  jette  dans  la 
Seille  sous  Metz;  il  sert  à  tendre  une  inondation 
destinée  à  couvrir  le  fort  Gisors  ou  lunette  de  la 
Chenau ,  un  des  ouvrages  avancés  de  la  place  de 
Metz.  —  La  Chenalx,  1867  (cari.  hôp.  Saint-Nic. 


pont  de  Muz.).  —  Ruyt-de  ta-CItenault-nutre-Saille 
on  ban  des  Treize,  \»(>i  (chap.  cath.  s.  l'an.). — 
Rnye-de-la-Chenal,  ib']^{ibid.  s.  l'an.). 

Chenau  (Ruisseau  de  la).  —  Il  prend  sa  source  à  Ser- 
vigny-lez-Raville,  traverse  les  c"'  de  Servigny  et  de 
Raville  sur  une  longueur  de  6  kilom.  et  se  jette 
dans  la  Nied  allemande. 

CuiNE  (Le),  h.  c""  d'Ancy-sur-Moselle.  —  Chesne, 
1325  (abb.  Saint-Vincent,  liasse  Ancy). 

Chêne  (Le),  m°°  isolée,  c"°  de  Lori'y-lez-Melz. 

CiiévEs  (Les),  m'°  sur  le  ruiss.  de  Bibiche,  c°*  de 
Lutlange.  — Deschènes,  1771  (pouil'é  de  M.). 

CnENiÈfiES,  c°°deLongwy. — Chen<ers,  iSgi  (dénombr. 
s.  l'an.).  —  Chesnieres,  168g  (dom.  Bar.  (.  II). 
—  Chénièe,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  et  dépendant 
de  la  seigneurie  de  Joudroville  (168a,  dénombr. 
a  fév.).  —  Il  y  en  avait  un  autre  mouvant  de 
la  baronnie  de  Bassompierre  (1681,  dénombr. 
8  juin.). 

La  cure  appartenait  au  diocèse  de  Trêves,  doyenné 
de  Bazailles. 

Autrefois  Barrois,  Laill.de  Villers-Ia-Montagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Villers-la-Monlagne  et  passa  en  1802 
dans  celui  de  Longwy. 

CiiEMÈRES,  m"'  sur  la  Chiers,  c"  de  Cuiry. 

Chbnois,  f.  c"'  de  Béchamps.  —  Chanois,  1301  (abb. 
Saint-Clém.  ch.  s.  l'an.).  —  Chaisnoi ,i-jih'i(ibid.). 
Cense-fîef  dépendant  du  baill.  d'Éiain. 

CnÉNOis  (Le),  f.,c°'de  BvainviUe;  bâtie  en  i84i. 

Chësois  (Le),  f.  c°"  de  Briey. 

Chept  ou  Chapï,  f.  c°°  de  Viviers.  —  Japy,  cense-fief 
appartenant  au  ban  du  Vivier,  1681  (av.  et  dé- 
nombr.). —  Chepy  ou  Chatnpy,  ce'ise-fief,  pa- 
roisse et  communauté  de  lieuville,  1779  (Dur. 
Lorr.). 

Aulrol'.  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel. 

Chébisev,  c°°  de  Veroy.  —  Carisipcam,  876  (abb. 
Sainie-Glossinde,  ch.  de  Louis  le  Germanique).— 
Coriseium,  1 J  79  (abb.  Saint-Aro.  s.  l'an.). —  Cheu- 
rixey,  Chairexey,  i3oi  {ibid.}.  —  Cheiexey,  i35o 
(arch.  h.  de  V.  quitl.  A4,  i5-aa).  —  Cerisey,  1369 
(P.  Fer.  Obs.  séc.  t.  Il,  p.  333).  —  Cheresij,  Cher- 
rirey,  iSGg  [ihid.  I.  III,  p.  100  v°).  —  CUarexet, 
xv"  siècle  (  chr.  Jac.  Huss.  ).  —  Cluxirexey,  Chai- 
rixey,  i4o4  (liste  des  vdl.).  —  Chm-ijcey,  i/iao 
(abb.  Saint-Arn.  s.  l'an.). —  CkaiTixey,  i433  (abb. 
Saint-Syoïph.  liasse  Chérisey). —  Chenezey,  Cher- 
rexey,   i43o  (cab.  Em.  hist.  de  M.  pr.   V,  iga). 


u 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


—  Charetey,  Chariêei,  i/i4i  (obb.  Saint-Arn.  s. 
l'an.).  —  Cherexei,  1657  (abh.  Sainle-Gloss.  liasse 
•  jhérisey).  —  Charisey,  14.57  {ibid.).  —  Chm-ixeij, 
I  467  (cart.  cv.  de  M.);  1/191  (Journ.  J.  Aubr.). — 
Cheriiy ,  i53i  (iiiv.  des  tit.  do  Lorr.  X,  374). — 
Chairxei,  i553  (acte  d'aman  s.  l'an.). —  Cherùi. 
1606  (pouilléde  M.). 

L'alleu  de  Chérisey  était  de  l'évêclié  de  Metz; 
l'abbaye  Sainte -Gloesinde  de  Metz  y  possédait  un 
ban  dit  han  Sainte- Glotsinde  et  comme  seijjneur 
y  avait  la  justice  haute,  moyenne  et  basse,  de  même 
que  les  abbayes  Saint-Pierre  et  Saint-Symphorien 
pour  les  bans  Saint-Pierre  et  Sainl-Symphorien. 

La  vouerie  de  ce  lieu ,  reprise  du  comte  de  Bar, 
était  mouvante  du  ban  Saint-Sympborien  (i333, 
app.  Lorr.  p.  33)  et  la  tour  duilit  lieu  du  duché  de 
Lorraine  (i534,  inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  6a). 

Autrefois  annexe  de  la  paroisse  de  Liébon,  érigée 
en  cure  le  8  février  1750.  Cette  paroisse  avait  pour 
annexe  Plucbe  et  dépendait  de  l'abbaye  Saint-Sym- 
phorien de  Metz. 

Dépendance  mixte  de  la  Lorraine  et  de  i'évéchë 
de  Metz,  Chérisey  était  soumis  à  la  juridiction  des 
bailliages  de  Metz,  de  Vie  et  de  Pont-à-Mousson ;  on 
y  suivait  les  coutumes  de  Metz,  de  l'évéchc  et  de 
Sainl-Miliiel. 

Le  château,  habité  par  une  famille  qui  porte  le 
nom  du  village,  se  trouvait  dans  la  partie  barroise. 

Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Goiu  et  passa 
en  1809  dans  celui  de  Verny.  A  pour  annexes  la 
ferme  et  le  moulin  de  Pluche. 

Chérisey,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  a  donné 
son  nom  à  une  maison  d'andenne  chevalerie  qui 
porte  pour  armes  :  coupé  d'or  et  d'azur,  le  premier 
chargé  d'un  lion  naittant  de  gueule»  armé,  lampatêé 
et  couronné  de  mène. 
CHE8^ï,c°"de  Verny.  —  Chenney,  i4o4  ( liste desvill.). 

—  CAoig7i('y,i42g  (chap.  calh.  s.  l'an.). —  Chenny 
i46o  (ibid.). —  Chemi,  i544  (pouilléde  M.).  — 
Chemy,  xvn'  s*  (carte  de  Tass.).  —  Chény,  fjbô 
(Stem.  dép.  Metz).  —  Cheni,  1766  (D.  CaL  not. 
Lorr.).  —  Cheny  (dict.  Viv.). 

.Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant  à 
l'abbaye  Saint-Clément  de  Metz  (168a,  dénombr. 
7  sept.). 

Siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré  de  Noisseville , 
qui  avait  pour  annexe  l'auberge  du  Cheval  Rouge 
et  était  à  la  collation  du  seigneur  du  lieu. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Goin  et 
passa  en  1802   dans  celui  de  Verny.  —  A  pour 


annexes  la  Horgne  ou  le  Cheval  Rouge  et  le  Cheval 
Brun  ou  Alger. 
Cheijby,  h.  c"*  de  Sainte-Barbe.  —  Soibey,  i34g  (acte 
d'aman  s.  l'an.).  —  Choibey,  i4o4  (liste  des  \ill.). 

—  Cheubey,  itigo ( Journ.  J.  Aubr.).  —  Choibé,  1 .5 1 8 
(P.  Fer.  Obs.  séc.  XIV,  p.  448).  —  Choibei,  i5i8 
(cbron.  Ph.  de  Vign.).  —  Choiby,  i5aa  (sém. 
Saint-Simon,  s.  l'an.).  —  Subby,  xvii' siècle  (  Lotli. 
sept.). 

Siège  d'une  seigneurie  mouvante  du  roi  de  France 
(1717,  dénombr.  20  mai).  —  Était  annexe  de  la 
paroisse  de  Sainte-Barbe. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  cout.  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  du  Vry  (disir. 
de  Boulay)  et  passa  en  180a  dans  le  canton 
actuel.  Chef-heu  communal  jusqu'au  a  3  mai  1810, 
où  il  fut  réuni  à  Sainte- Barbe.  —  A  pour  annexe 
la  ferme  de  Libaville. 

Cbïval  Bi-»>c  (Le),  auberge,  c"'  de  Bnchy. 
Cheval  BRii»  (Le)  ou  Algek,  f.  c"°  do  Chesuy. 
Cbetaliers  (Le  bar  des).  —  Voy.  Batillï. 
Chevalin  ,  f.  c"  de  Fouligny,  sur  la  Nied  allemande. 

—  Xualdanges ,  1  ayg  (abb.  de  Longev.  e.  l'an.). — 
Savallingen,  iCag  (bail.  abb.  de  Longev.  s.  l'an.). 

—  Sckwaling,  1688  (dénombr.  Créhange,  arch. 
Helphéd.). —  En  allemand:  Schv>alingen. 

Franc-alleu  dépendant  do  la  seigneurie  de  Ra- 
ville  (iG8a,  dénombr.  5  oct.).  —  Etait  annexe  de  lu 
paroisse  de  Marange-Zondrange  (Lorraine). 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  tout,  de  Metz. 
Cheval  Rouge  (Le),  f.  et  poste  aux  chevaux,  c°'  de 
Chesny.  —  La  Horgne  ou  Cheval  Rouge,  182.J 
(Tabl.  Par.). 
CuEviLLON,  h.  c°'  de  Maizeroy.  —  Chavillohs,  ia3o 
(abb.  Saint-Clément,  acquêt,  s.  l'an.).  —  Chavillon , 
Cttaivillon,  i3i6  (abb.  Longev.  s.  l'an.).  —  Chai- 
ïiWoH,  i4o4  (liste  des  vill.). 

Le  ban  Saint-Gai  de  Chevillon  était  le  siège  d'un 
lîef  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  mou- 
vant du  roi  de  France  et  appartenait  aux  Mi- 
nimes de  Metz  (1681,  dénombr.  i3  mai). 

Annexe  de  la  paroisse  de  Courcelles-Chaussy. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  cout.  de  Metz. 

—  Fit  partie,  eu  1790,  du  canton  de  Maizeroy  et 
passa  en  180a  dans  celui  de  Pange.  Chef-lieu  com- 
munal jusqu'au  2 1  septembre  181  a  ,  où  il  fut  réuni 
à  Maizeroy. 

Chiebs  (La), rivière  qui  prend  sa  source  à  Mesancy  (Bel- 
gique), traverse,  dans  le  dép'  de  la  Moselle,  iesc"" 
de  Mont-Saint-Mai  tin ,  Longlaville  (ann.  de  Herse- 
range),  Longwy,  Rehon,  Lexy,  Culry,  Cons-La- 
grandville,   Montigny,    Ferment,    Viviers,    Lon- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


55 


guyon  (où  elle  reçoit  la  Crusne),  Colmey,  Villelte, 
Flabcuville,  Vezin,  Charcncy  et  Épiez,  sur  une  lon- 
gueur de  48  kilomètres,  et  va  se  jeter  dans  la  Meuse. 

—  Cartis Jluvius ,  6S6  (cart.moy.  Rhin,  I,p.  6). — 
Carua  fliimen ,  980  (Sig.  de  Oembi.).  —  Carajlu- 
vius,  m'  s'  (Vird.  com.  lira.  Rous.  pr.  p.  11).  — 
Ripa-de-Chler,  1 178  (conf.  d'Orv.  Rertli.IV,  p.  xxi). 

—  Chaires,  1278  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  111,  200). 
Chieclles,  2*c°°deMetz.  —  Xeules ,  liai»  (chr.dela 

"guerre  des  quatre  rois).  —  Xuelle,  ilioh  (liste  des 
vill.). — Xeulles,  i/il\U  (chr.  doy.  de  Saint-Thiéb.). 

—  Xoiel,  ih-jb  (Journ.  J.  Aubr.). — Chouuelle,  iBgi 
(dénombr.  s.  l'an.).  — A^ieurtc,  xti  11' siècle  (carte 
Cass.).  —  CImuse,  17.56  (D.  Cal.  not.  de  Lorr.). 

—  Xieuville,  1763  (carte  Lafosse). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (178a,  dén. 
avril).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Charly. 

Autrefois  Trois -Évèchés,  bail!,  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  d'Argancy  en  1790,  de  ce- 
lui de  Vailières  en  l'an  m,  et  passa  en  1809  dans 
le  canton  actuel. 

Chimpu  (RiissEAU  Di).  —  Il  coule  sur  le  lerrit.  de  la 
c"'  de  Pierrepont,  où  il  se  jette  dans  la  Crusne. 

CiiiisBRrisEB  (RuissEAc  de).  —  il  prend  sa  source  à 
Varize,  traverse  cette  c""  sur  une  longueur  de  4  ki- 
lom.  et  se  jette  dans  la  Nied  allemande. 

Chihe  (  Ruisseau  de  la  ).  —  Il  coule  sur  le  territ.  des  c°" 
de  Mécleuves  et  de  Secourt  et  se  jette  dans  la  Seille. 

Choléba,  m°°  isolée,  c"  de  Sainle-Ruffine;  bâtie  lors 
du  choléra,  en  1882. 

CuoBBACH  ou  ConBAS,  f.  c"'  de  Moyeuvre- Petite.  — 
Censé  auprès  de  Moyeuvre-la-Petite  et  du  ruisseau  de 
Conroij  (1779,  Dur.  Lor.). 

Jadis  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Lorraine. 

Chobo  (Le),  anc.  h.  de  la  mairie  de  Norroy-le-Veneur, 
près  do  Briey  (1756,  D.  Cal.  not.  Lorr.). 

CiMETiÈBE  Belle-Cbou  (Le),  c"'  de  Metz.  — ^. Ancien 
cimetière  situé  entre  le  fort  Belle-Croix  et  l'enceinte 
de  la  Seille,  rendu  au  service  du  génie  militaire 
depuis  1868. 

CiMETiÈBE  DE  l'Est  ( Le) ,  c"  de  Plantières.  —  Contient 
les  sépultures  avec  concession  perpétuelle  de  toute 
la  ville  et  les  concessions  temporaires  de  deux  de 
ses  cantons. 

CiMETièRE  DU  FoBT  (Le),  c"  de  Devant-ies-Ponts,  à 
l'usage  de  cette  commune,  de  celle  du  Ban-Saint- 
Martin  et  du  quartier  du  Fort  à  Metz. 

CiMETiÈEEsCiiAMBiÈBE  (Les)  ,  situés  daus  l'île  de  ce  nom. 

—  L'un  contient  les  sépultures  des  1"  et  2"  sections 
(en  partie)  de  la  ville  de  Metz;  l'autre,  celles  des 
Israélites. 


CiNQ-FoNTAiNEs  (Les),  anc.  f.  c"  de  Servigny-lez-Ra- 
ville.  — Saint-Fontaine  en  AUemaigne,  1601  (fonds 
de  Malte,  liasse  dudit).  —  Les  Cinq-Fontaynes ,  sei- 
gneurie en  tiltre  de  haronnie,  1608  (ibid.).  —  Cinq- 
Fontaines,  meltairie  aux  jinages  de  Sei-vigny,  Olry 
(Aoury)  et  Voitranges  (WUrango) ,  1701  (ibid.). — 
Les  Cinq  -  Fontaines ,  la  maison  en  masure,  1781 
(ibid.).  —  La  Petite -Métaii-ie  de  Sainte -Fontaine, 
il  n'y  a  plus  demaison,  17^2  (ibid.). 

CisQ-ViLLES  (Les),  savoir:  Boudrezy,  Ilagny  Mercy- 
le-Bas,  Mercy-le  Haut  et  Xivry-le-Franc.  —  Elles 
étaient  le  siège  d'un  fief  mouvant  de  la  châtellenie 
d'Arancy  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse 
(1681,  dénombr.  2  juin). 

CiRCoiBT,  h.  c'"  de  Xivry-le-Franc.  —  Ciricis  curtts, 
io53  (ch.  de  Brunon,  D.  Cal.  Il,  pr.  cclxxviii). — 
Circourt,  Sirecourt,  1756  (D.  Cal.  not.  de  Lorr.). 
—  Circourt-en-Woivre ,  1779  (Dur.  Lorr.).  — En 
patois  :  Circo. 

Cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Bazailles). 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Xivry,  devint  chef- lieu  de  canton  sous 
l'organisation  de  l'an  m  et  passa  en  1802  dan.i 
celui  d'.4udun-le-Roman. 

Le  canton  de  Circourt  se  composait  d'Anderny, 
Avillers ,  Boudrezy,  Bertrameix ,  Bonvillers ,  Circourt, 
Domprix,  Higny,  Joppécourt,  Joudreville,  Landres- 
et-Mont,  Mercy-le-Bas-et-Mainbottel,  Mercy-ie- 
Haut-et-Saint-Genest,  Murville,  Piennes,  Preutin, 
Saint-Supplet,  Xivry-le-Franc. 

Autrefois  chef-lieu  communal,  Chicourt  fut  réuni 
à  Xivry-le-Franc  par  décret  du  9  décembre  1809. 

CLAinEFosTAiNE,  anc.  localité  située  sur  la  rive  gauche 
delà  Moselle,  àpeu  près  en  face  d'Yutz.  —  Clerefnn- 
taine,  xvii*  s'  (cart.  Tass.). 

Claib-Ma  r  aïs,  anc.  censé,  c°*  de  Longwy  (Cal.  not.  Lorr.) . 

Clause  (La),  ruisseau  qui  prend  sa  source  à  Esche- 
range ,  traverse  les  c°"  d'Escherange  et  de  Volme- 
range-lez-OEutrange  sur  une  longueur  de  i'kilom.  et 
se  jette  dans  l'Alzetle  (Belgique). 

Glémencï.  —  Voy.  KuMZiG.  (Ce  nom  est  enlièremenl 
tombé  en  désuétude.) 

La  maison  de  Clémency  ou  Kuntzig  portait  d'ar- 
gent à  deux  barbeaux  d'azur  adossés,  cantonnés  de 
quatre  croix  fichées  de  gueules  (Bertb.  t.  VI). 

Clébï,  c"  de  Châlel-Saint-Germain.  —  Clarey,  i4o4 
(P.  Fer.Obs.  séc.  II,  3,5i  y").  — Clerey,  1697  (chr. 
Ph.de  Vign.).  —  Clairey,  1G12  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.VlIl,  16.5). 

Cloître  (Le),  h.c"°de  Novéant  l'une  des  subdivisions 
de  ce  village. 


56 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


CioiiAiiGE,  vili.  c°'  de  Vitry,  à  gauche  de  l'Orne.  — 
Cloanges,  1 246  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  p.  218). — 
Cloanire,   iSU']  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  111,  287). 

—  Clenfra,  iSgà  (pouillé  de  M.  portef.  ).  —  Cliu- 
an/;o,  1680  (déo.  s.  l'an.). 

Le  fiof  de  ClouaiiffC  et  Vilry  relevait  du  marquisat 
du  l'ont  et  faisait  partie  de  la  prévôté  de  Bricy.  — 
Siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse,  relevant 
de  la  cour  sooveraioe  de  Nancy  (liSg,  dén.  de  L. 
IH,247). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Yitry. 

Aulrerois  Barrois,  baill.  de  Briey,  cent,  de  Sainl- 
MihieL  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Florange  ;  passa  dans  celui  de  Vitry  lors  de  l'orga- 
nisation  de  l'an  m  et  dans  celui  de  Thionvijic  en 
iSoa. 

Autrefois  chef-lieu  communal ,  Clouange  fut  réuni 
à  Vitry  par  décret  du  1 8  novembre  1810. 
CLOiiiNce  (FoMAiNE  De),  souice  man;niCque  qui  jaillit 
sous  un  rocher,  sur  le  terril,  de  la  c"*  de  Cbouange, 
dans  un  site  irtVpiltoresque,  et  qui  a  un  voiunie 
sudissnt  pour  faire  tourner  un  moulin  dès  sa  sor- 
tie de  terre. 
CocuEBgn,  c""  de  Forbach,  à  droite  de  la  Bosselle.  — 
Cocheie»,  1822  (abb.  Longev.  ch.  s.  l'an.).  — 
Cochern,  j365  (Kremer,  Arden.  Gesch.  11,509). 

—  Dochem,  iSgi  (dén.  Th.  Alix).  —  Kochet; 
iSgS  (abb.  Saint-AvoW,  cb.  du  duc  Charles).  — 
Kochtrn,  1688  (déo.  c"  de  Créhaoge).  —  Cochren, 
1761  (Ord.  de  Lorr.  VIII,  202).  —  Koheieii,  Coke- 
rm,  1766  (D.  Cal.  not.  de  Lorr.).  —  Coquereim 
(Delisto,  carte  du  Rhin). 

Village  de  l'aiic.  vouerie  de  Saint-Avold,  chef- 
lieu  d'une  mairie  comprenant  Folckling,  Morsbach, 
et  Emerswiller  (Prusse).  —  Annexe  de  la  paroisse 
de  Béning-lei-Saint-Aïold. 

Auti^efois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,cout. 
de  l'évéché.  —  Fait  parlie  du  canton  de  Forbach 
depuis  sa  création.  —  A  pour  anaese  le  moulin  de 
Ditschwiller.  —  C'est  sur  le  ban  de  ce  village  que 
se  trouve  le  fameux  camp  romain  du  Hiéraple. 

CoDEWiLT,  f.  c""  de  Kemplitb. 

CoEEii-JouR  (RcisseAU  DE  Li ).  — 11  prend  sa  source 
à  Servigny-lez-Raville,  traverse  la  c"'  de  Raville 
sur  une  longueur  de  3  kilomètres  et  se  jette  dans  la 
Nied  allemande. 

Coince  (Ruisseau  delà). — Il  prend  sa  source  à  Norroy- 
le-Sec,  traverse  les  c'"'  de  Lixières  (annexe  de  Fié- 
ville),  Lubey,  Péuil  (annexe  de  Génaville),  sur  une 
longueur  de  1 4  kilom. ,  et  se  jette  dans  l'Orne. 

CoïKCï,  c""  de  Pange.  —  Cohiscy,  iSalt  (chap.  cath. 
s.  l'an.).  —  Coincey,  tSlib  (abb.  Saint-Arn.  s.  l'an.). 


—  CoinciUe,  1869  (arch.  h.  de  V.  AA ,  i5-a2).  — 
Qniicei,  ilx-jli  (abb.  Saint-Vinc.  Recettes).  —  Coyn- 
cy,  XVII*  s*  (Lolh.  sept.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (1681,  dénombr. 
i3  mai).  —  Annexe  de  la  paroisse  do  Colombey  :  la 
maison  curiale  était  à  Coincy  et  l'église  paroissiale 
entre  les  deux  localités. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  do  Metz. 

—  Fit  parlie,  en  1790,  du  canton  de  Flanville  et 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui 
d'Ars-Laquénexy  at  en  1802  dans  le  canton  de 
Pange.  —  A  pour  annexes  la  ferme  et  le  château 
d'Aubigny  et  les  hameau  et  château  de  Colombey. 

CoiNCï  (Ruisseau  de).  —  Il  coule  sur  le  terril,  de  la 
c°*  du  même  nom  et  afflue  au  ruisseau  de  Vallières. 

Com-LEZ-CcTny,  c*"  de  Verny.  —  Coinrf,  i4o4  (liste  des 
vill.). —  Coiie,  i429(arch.  b.  deV.  AA,  II).  —  Coin- 
lèê-Melz,  J47.")  (cart.  év.  de  M.  t.  VI,  v°  i44).  — 
Coin  deUiz-Cuverei,  1 696  (coll.  Saint-Sauv.  s.  l'an.  ). 

—  Con-les-Cuwey,  1617  (chron.  Pli.  de  Vign.).  — 
Coing piopè  Cuvri,  i544  (pouillé de  M.).  — Cuing 
1680  (dénombr.  s.  l'an.).  —  Coin-Pi-aijd ,  xviii'  s" 
(pouillé  de  M.  et  Stem.  dép.  Metz).  —  Haute-Coin 
(carte  Cass.). 

Fief  relevant  du  roi  et  siège  d'une  justice  haut* , 
moyenne  et  basse  (  1681,  dénombr.). —  Avait  une 
chapelle,  annexe  de  la  paroisse  de  Cuvry. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  parlie,  de  1790  à  1802,  du  canton  d'Au- 
gny  et  passa  à  celte  deroièi'o  dale  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexe  la  ferme  de  Sabré. 

vCol^-sun-SEILLe,  c'"  de  Verny,  à  gauche  de  la  Seille. 

—  Con,  i4o4  (liste  des  vill.).  —  Con-sur-Sailte , 
iltHo  (cari.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  26).  —  Coing, 
i48o  (P.  Fer.  Obs.  séc.  t.  II,  p.  5o6).  —  Coim, 
i5i6  (décl.  des  fiefs,  man.  de  Sen.  d.  M.  anc.  art. 
Baud.).  —  Coingg-tur-Saille ,  iSgg  (épitap.  de  C. 
de  Gournay).  —  Cont,  ivii'  s'  (carte  Tass.). 

Coin-sur-Seille,  ancien  fief  mouvant  du  roi  de 
France,  élait  le  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  (1681,  dénombr.  du  20  juin).  —  Possé- 
dait un  superbe  château  qui  existe  encore  intact. 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Cuvry. 
Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  parlie  du  canton  d'Augny  de  1790  à  1802  et 
passa  à  celle  dernière  date  dans  celui  de  Verny. 

CoiNviLLE,  c""  d'Auboué,  h.  à  droite  do  l'Orne. — 
Comitis  villa,  776  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  de  Louis 
le  Germ.). —  Coynville,  xvi"  s'  {ibid.  liasse  Coin- 
ville).  —  Coinvilla,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Con- 
villa,   1606  (ibid.).  —  Conville,  xvii"  s'  (censier 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


57 


de  Bi'icy). —  Coinviller,  175O  (D.  Cal.  not.  Lorr.  ). 

—  En  patois  :  Convelle. 

Coinvjile  était  le  siège  d'im  fief  et  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  qui  appartenait  à  l'abbaye 
Sainlfi-Glossinde  de  Metz  (1 68 1 ,  abb.  S"-Gloss.  dén. 
liasse  z,  6).  —  Il  était  le  siège  d'une  paroisse  de 
l'archiprélré  de  Hatrize,  qui  avait  Aubouo,  Moine- 
ville  et  Serry  pour  annexes  et  dépendait  de  l'abb. 
Sainle-Glossinde  de  Metz. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Jouaville  en 
1790,  de  celui  de  Valleroy  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  et  passa  en  1802  dans  le  canton  de  Briey. 

CoLBiCB  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  dans  les 
prés  de  Colbach  (ban  de  Blies-Ebersing),  traverse  la 
<f'  de  Blies-Ebersing  sur  une  longueur  de  i  kilom. 
et  se  jette  dans  la  Bliese. 

CoLi-ENBAcn  (RuissEAC  de).  —  11  prcnd  sa  source  à 
Kédange,  traverse  cette  commune  sur  une  longueur 
de  2  kilom.  et  se  jette  dans  la  Canner. 

CoLLEBBACH  (RuissEAn  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
Sainte -Marguerite,  traverse  les  c""  de  Monneren, 
Dalstein,  Cliémery,  Anzeling,  sur  une  longueur  de 
1 3  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Nied. 

CotLEBiE  (La),  m™,  c"'  de  Bonzonville. 

CpLLEBiE  (La  ),  m°°,  c"'  de  Forbach. 

CoLLEBiE  (La),  fabrique,  c"'  de  Vallières. 

CoLLiADX,  tuilerie,  c°°  de  Sailly. 

CoLLiGNï,  c°°  de  Pange.  —  Collait,  977  (ch.  de  l'emp. 
Othon,  cart.  abb.  Saint-P.). —  Colitii,  gg3  (ibid.). 

—  CoUinei,  129a  (acte  d'aman).  —  Coligney,  ihoh 
(liste  des  vill.).  —  Couligney,  liog  (arch.  b.  de  V. 
AA,  5i).  —  CoUignei,  lU-jl»  (abb.  Saint-Vinc. 
recettes). —  Colligney,  i5ia  (chron.  Ph.  de  Vign.). 

—  Coligni,  1 635  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Cohy,  1  636 
{ibid.).  —  En  patois  :  Coiiii. 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Pange. 

Enclave  lorraine  dans  le  pays  Messin  (avec  Pange 
et  Mont);  faisait  partie  du  baill.  de  Boulay,  coul. 
de  Lorraine.  —  Classé  en  1790  dans  le  canton  de 
Flanville,  il  passa,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  d'Ars  - Laquenexy  et  en  1802  dans  le 
canton  actuel. 
CoLMES,  c°°  de  Bonzonville.  —  Kohnan,  11 53  (abb. 
Wadg.  ch.  arch.  Arn.).  —  Calmes,  1179  (ch.  abb. 
de  Saint-Arn.). —  Coltnen,  1182  (abb.  Wadg.  ch. 
Walt.  arch.  Trev.).  —  Colmen  ou  Kolmen,  1779 
(Dur.  Lorr.). 

Colmen  était  le  siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de 
France  (1681,  dén.  9  mai).  —  Était  annexe  de  la 
paroisse  de  Nunkirchen,  chapitre  de  Perl,  diocèse 
da  Trêves. 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bonzonville, coût,  do 
Lorr.  —  Fait  partie  depuis  1790  du  c°°  de  Bon- 
zonville. —  A  pour  annexe  la  ferme  Neuve. 
CoLMEi,  c°°  de  Longuyon,  sur  la  Chiers.  —  Cohmiètde 
Jany,  1278  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  25o).  —  Cole- 
mey,  i354  (arch.  h.  de  V.  quitt.  AA,  i5-a2). — 
Cotdemay,'xs'  s"  (coll.  Sainte-Agathe,  Obit.  p.  43). 

—  Coullemcy,  l'igg  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VII, 
118).  —  Conlmey,  1073  {ibid.  p.  i3i).  —  Col- 
ineyum,  xvu°  s'  (arch.  de  Vill.  le  R.  gf;  I,  ig.  — 
Coiilmy,  1618  {ibid.W,  ia5).  —  Colnié,  1681 
(dénombr.  7  janv.  et  3  juin).  —  Couliné,  1682  (dé- 
nombr.  10  janv.).  —  Martigny- sur -Chiers,  1727 
(ord.  de  Lorr.).  —  Colmei,  17'ig  (de  Maill.  Barr.). 

Il  y  avait  à  Colraey  trois  fiefs ,  l'un  mouvant  du 
duché  de  Luxembourg,  le  second  du  duché  de  Bai', 
le  troisième  indivis  entre  les  deux  duchés.  La  sei- 
gneurie barrisienne  fut  érigée  en  comté,  le  8  juin 
1727,  en  faveur  de  Ph.  L.  comte  de  .Afarligny,  et  le 
village  changea  de  nom  pour  prendre  celui  do  Mar- 
tigny-sur-Chiers;  mais  le  nom  primitif  continua  à 
être  en  usage.  Jusqu'en  1761,  Colmey  fut  le  siège 
d'une  prévôté  locale.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Longuyon,  diocèse  de  Trêves. 

Autrefois  Barrois,  bailL  de  Longuyon ,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Longuyon 
depuis  sa  création.  —  A  poiu-  annexes  Flabeuville, 
Villette,  les  fermes  de  Bouillon  et  de  Martigny. 
CoLJiiNG,  h.  c"'  de  Gommclange,  à  gauche  de  la  Nied 
française.  —  Kolueuges,  120g  (abb.  Vill.  1. 1,  L.  1). 

—  Colvinguin,  1262  {ibid.  liasse  Gommelange). — 
Cohingin  Moliin  sus  Nied,  ia6à  {ibid.  t.  I,  G.  B.). 

—  Molen  de  Kolueiiges  dcsus  Niel,  1287  {ibid.K. 
4). —  Coluenges,  1287  {ibid.  liasse  Colmange,  1  ). 

—  Kolvenges ,  isS "j  {ibid.  2).  —  Coulvanges,  i3o4 
{ibid.  t.  I,  c.  1).  —  Colmingen ,  i63a  {ibid.  basse 
Gommelange,  1  ).  — ' Kolmange ,  xviii"  s'  {ibid.  K. 
4). —  Colbingen  ou  Colmingen,  1756  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  En  allemand  :  Kolmingen. 

Colming  faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la 
paroisse  de  Gommelange. 

Autrefois  Lorraine,  baiU.  de  Bonzonville,  coût,  de 
Lorraine. — Appartint,  en  1790,  au  canton  d'Otton- 
ville  et  passa  en  1802  dans  le  canton  actuel. 

Colombe  (La),  anciennement  le  Colombier,  f.  c"  de 
Cosne.  —  Fief  mouvant  de  la  prévôté  de  Longwy, 
ancien  prieuré  de  religieuses  de  l'ordre  de  Cîteaux , 
transféré  à  l'abbaye  d'Estrèe,  diocèse  d'Evreux,  et 
vendu  à  B.  de  Villette,  gouverneur  de  Longwy,  le 
23  août  1720  (  1722  ,  dénombr.  2  janv.). 

CoLOMBEï, chat. eth.  c'"deCoincy.  —  Colombien,  1276 
(P.  Fer.  Obs.  sec.  I,  p.  265).  —  Columbiers,  1807 


Moselle. 


8 


58 


DÉPARTEME^iT  DE  LA  MOSELLE. 


(arch.  h.  de  V.  AA.  app.  au  Sainl-Siége).  —  CoHen- 
bey,  i33o  (cart.  delà  catli.  de  Melz).  —  CoHenbey, 
i4o4,  liste  des  vill.).  —  Colonibei,  Culombey,  Co- 
tumbeyo,  Cvlombeyn,  i54'i  (pouillé  de  M.). — Co- 
lûtnbé,  i55îs  (chron.  rim.auc).  —  Couhmbé, \yii° s' 
(carte  Cass.).  —  Colombo,  i6jo  (Fab.  lerr.  met.). 

—  CoUombé,  ifi35  (Journ.  J.  Banch.). 

La  seigneurie  de  Colombey  faisait,  dès  le  ii'sièfle, 
«es  reprises  de  i'abbaje  de  Senones.  —  Cure  de 
l'archiprêtré  de  Noisseville,  qui  avait  pour  annexes 
Coincy  et  Aubiguy.  —  Voy.  Coiscï. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  baill.  et  coût,  de  Melz. 

—  Fit  partie,  en  1700,  du  cauton  de  Flanville  et 
futclass(',  lorsde  l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui 
d'Ars-LaqiK'nesy  et  en  180a  dans  le  canton  de 
Pange.  —  Chef- lieu  communal  jusqu'au  décret 
du  a  1  août  1 8 1  a ,  qui  le  réunit  à  Coincy. 

Le  cliâteau  de  Colombey,  d'aspect  seigneurial, 
était  célèbre  par  la  beauté  de  son  parc,  qui  atait  été 
planté  par  le  baron  de  Tschudi. 

CoLosiBBV  (RiissEit  db).  —  Il  coidc  sur  le  lerrit.  de 
la  c"*  de  Coincy  et  afllue  au  ruisseau  de  Vallières. 

CoLOSNB  (La),  m*"  forestière,  c'^de  Meisentbal. 

CoM)K,  c""  de  Roulay,  au  confluent  des  deux  Nieds. 

—  Cundicum  juxta  Uoêonis  villam ,  787  (abb.  Lon- 
gev.  cil.  Angelr.).  —  Condei,  Cotuleium,  1 18C  (aLb. 
Saint-Martin  dans  ann.  preni.  t.  X,  I.  a). —  Con- 
ileii,  1119  (cJi.  abb.  Longev.  s.  date).  —  Coiuley, 
i.'io.'i  (liste  des  vill.).  —  Cvncliem,  i5it  (cart.  Vill. 
I.  II,  63).  —  Codetum,  Comletum,  1 544  (pouillé 
de  M.).  —  Concheii  alias  Condé,  1.594  (dén.  Th. 
Aliic).  —  Coucheim,  Couchen,  ifio6  (ponillé  deM.). 

—  Coninchen,  xvii's'  (temp.  episc.  Met.).  —  Otmté- 
Norlken,  1681  (dénombr.  13  janv.).  — Couchon, 
'779  {Dur.  Lorr.).  —  Connichen  (carte  Cass.)  — 
En  allemand  :  Conlchen. 

Condé  avec  Northen  était  le  siège  d'un  fief  mou- 
vant du  roi  de  France  et  appartenant  à  la  prima- 
tiale  de  Nancy  (1O81  dénombr.  la  janv.). 

Cure  de  l'archiprélré  de  Varize,  qui  avait  pour 
annexes  Northen  et  Pontigny  et  dépendait  de  la 
primnliale  deNancy  aux  droils  de  l'abb.  Saint- 
Martin-lez-Melz. 

.autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
rains.—  Fit  partie,  en  1790,- du  canton  de  Varizo 
et  passa  en  180a  dans  celui  de  Boulay.  —  A  pour 
iinnexes  Northen,  Ponligny  et  Saint-Christophe. 
CoNDiL,  f.  auj.  détruite,  c""  de  Bérig.  —  Candil  (plan 
cadastral).  —  Condin  (carte  de  Cass.). 

Déiruile  depuis  environ  quatre-vingts  ans. 
CoNFLAss,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Briey,  près  du  con- 
fluent de  l'Orne  el  de  l'Yron.  —  Conjluentis,  gia 


(cart.  Goize,  ch.  de  Wig.).  —  Conjiuenli  oppidum  . 
1093  (pr.  Thic.  D.  Cal.  III,  pr.  xxv).  —  Conjluen- 
tia,  109.5  (cil.  év.  Popp.).  —  Cmijlml: ,  ii4'i 
(abb.  Saint-Clém.  ch.  s.  date).  —  Cmijlnnz ,  1  192 
(coll.  Saint-Pierre-aux-Impages,  s.  date).  —  Cbn- 
jlmn-U-CÀMlcl  ci  Cimjlan»-la-VHle ,  1297  (ifci'd.  VI, 
38.5).  —  Ciinjlan,  1476  (Journ.  J.  Aubr.).  — 
Confant,  iliçjo  {ibid.).  —  Confluentia,  iSao  (cart. 
Vill.  t.  II,  P  9  v").  —  Confient,  xvii'  s"  (carte  Tass.). 
—  Confiant,  i635  (Journ.  J.  Banch.).  —  Confiam- 
en-Jarnisy,  1749  (de  Maill.  Barr.). 

Le  château  de  Conflans  existait  avant  le  xii'  siècle 
et  relevait  de  l'évèché  de  Metz,  quoi(|u'il  fit  partie 
au  spirituel  de  l'évèché  do  Verdun;  l'évèque  Thierry 
de  Bar  l'acheta  en  1170  des  comtes  de  Briey  (voy. 
la  Monogr.  de  Conflans,  par  M.  Clesse).  En  161  a 
et  en  1 343 ,  il  fut  engagé  aux  comtes  de  Bar,  sauf  le 
droit  de  rachat,  que  le  duc  Charles  III  n'exerça  qu'en 
i5Gi.  Ce  château  fut  détruit  en  ifi 3 G  par  les  Sué- 
dois. En  1680,  il  fut  réuni  à  la  France  [lar  arrêt  de 
la  Chambre  de  réunion  ;  rendu  à  la  Lorraine  par  le 
traité  de  Riswick ,  en  1 697,  il  fut  incorporé  de  nou- 
veau à  la  France  par  le  traité  de  Vienne,  en  1 787. 

La  chàtellenie  de  Conflans,  qui  fut  transformée 
dès  le  commencement  du  xiv'  siècle  en  prévôté  sous 
le  bailliage  de  Sainl-Mibiel  (jusqu'en  1761,  époque 
oii  il  fut  rattaché  au  bailliage  de  Briey),  comprenait 
Bruville,  Donconrt,  Droilaumont,  Giraumont, 
Grehière,  Jarny,  Labry,  Monccl,  Moulinelte,  Sainl- 
Marcel,  Urecourt,  i343-i369  (inv.des  tit.  de  Lorr. 
V,  p.  4a). 

Cure  du  dioc.  de  Verdun,  archid.  de  Woëvre, 
archipr.  de  Pareid;  dépendait  de  l'abb.  Saint- 
Nicolas-des-Prés  de  Verdun,  à  laquelle  elle  avait 
été  attachée  par  J.  d'Apremont,  évècpie  de  Jletz, 
en  1337. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
.Vlihiel. —  Fit  partie  du  canton  deFriauvilleeu  1790; 
devint  thef-licu  de  canton  sous  l'organisalion  de 
l'an  m  et  conserva  ce  titre  lors  de  la  réorganisa- 
tion de  i8oa.  Ce  canton  se  composait,  en  l'an  111,  " 
des  communes  suivantes:  Allamont,  Boncourt,  Brain. 
ville,  Bruville,  Conflans,  Dompierre,  Doncourt, 
Droitaumont,  Friauville,  Hannouville,  Jarny,  Jean- 
delize,  Olley,  Porcher,  Puxe-etBouzonville,  Saint- 
Marcel,  Thumeréville,  Ville-au-Pré,  Ville-sur-Yron. 
L'organisalion  de  1802  ajouta  à  ces  communes: 
Abbéville,  Aflléviile,  Aix,  Béchamp,  Fléville,  Gon- 
drecourt,  Labry,  Lixières ,  Liibey,  Mouaville,  Nor- 
roy-le-Sec ,  Ozerailles ,  et ,  par  une  ordonnance  royale 
du  3i  décembre  i83a,  Giraumont,  distrait  du  c"" 
de  Briey.  D'un  autre  côlé,  Liibey  fut  ciassiJ  dans  ce 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


59 


dernier  par  une  ordonnance  du  5  septembre  1847 
et  les  communes  d'Aix,  Doinpierre,  Droitaïunonl, 
Porcher  et  VilIc-aii-Pré  furent  réunies ,  par  divers 
décrels,  à  d'autres  communes  du  même  canton.  — 
La  commune  de  Conflans  a  pour  annexe  le  moulin 
d'Ébany. 

«Conflans  en  larnissy,  prévosté,  apparienoit  an- 
ciennement à  des  seigneurs  de  nom  et  d'armes  por- 
tant d'azur  semé  de  billettes  d'or  à  un  lion  de  même,  à 
Mtie  coUie  de  gueules  tranchant  sur  le  tout.n  (1674, 
Huss.  l'Esc.) 

Conflans  était  le  siège  d'une  prévôté  du  bailliage 
de  Briey;  elle  portait  de  sinople  au  chevron  renversé 
et  onde  d'argent ,  en  chef  une  montagne  surmontée  d'un 
château  ruiné  d'or  {Dur,  II,  3a3). 

Il  n'est  guères  de  lieu  sur  l'histoire  duquel  on  ait 
écrit  autant  d'erreurs  que  sur  Conflans,  parce  qu'on 
a  confondu  trois  localités  lorraines  portant  le  même 
nom  :  Conflans-en-Jarnisy,  Conflans- en -Bassigny 
et  Conflans-Pont-Saint-Vincent.  L'article  qui  lui 
est  consacré  dans  la  Notice  de  Lotraine  de  D.  Calmet 
n'échappe  pas  à  celte  observation. 
CoMiois  ou  CoNBOv  (RiissEAu  Di).  —  Prend  sa  source 
près  de  Boulange,  traverse  les  c°"  de  Lommerange, 
Neufclief,  Moyeuvre-Pelite  et  Moyeuvre-Grande  sur 
une  longueur  de  i  û  kilomètres  et  va  se  jeter  dans 
l'Orne. 
CoNS ,  prieuré  conventuel  de  Saint-Hubert  en  Ardennes, 
fondé  en  1088  par  lladwide,  comtesse  de  Chiny,  uni 
en  i56o  à  l'abb.  de  Saint-Hubert  (0.  de  S'-B').  — 
Lou  prieuré  de  Cons  lai  grant  ville,  1208  (Austr. 
III,  25). 
CoNS-LAGR»PiDïiLLE,  c°"  de  Longuyon ,  sur  la  Chiers. — 
Curtem  nostram  in  Cosevel  Cons,  io36  (abb.  Saint- 
Math,  ch.  Alb.  d'Als.).  —  Cunensis,  1178  (conf. 
d'Orval  dans  Berth.IV,pr.  xxi).  —  Cons,  i23i(chap. 
cath.  s.  l'an.). —  Kuns,  Cuns,  123.5  (fond,  de  TilT. 
dans  Berih.  IV,  pr.  lxvi).  —  Kons,  i3og  (conf.  de 
Marient,  dans  BerIh.  V,  pr.  scviii).  —  Can-le- 
Ch^stel,  i3i  1  (arch.  de  la  comm.).  —  Consdesoub 
Lonwy  sus  Chier,  i3i4  (ch.  d'Ed.  c"  de  Bar,  Aust. 
III,  25).  —  Con  enArdenne,  1379  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  VII,  p.  273).  —  Con,  xv*  s"  (chron.  Jac.  Huss.). 
—  Couins,  Coins,  1578  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VII, 
p.  376).  —  Conz,  1573  (ihid.  VI,  p.  127).  — 
Contz,  1682  (dénombr.  2  fév.).  —  Coms,  1689 
(dom.  Barr.  t.  H).  —  En  patois;  Con-lai-gran-velle. 

Siège  d'une  ancienne baronnie  qui  comprenait  les 
villages  de  Cons,  Ugny,  Grand-Failly,  Tellancourt, 
Pelit-Failly,  Villers-la-Chèvre,  les  gagnages  de  Cu- 
mont,  Cossemont,  laCaure  et  des  Couverts,  avec  la 
vouerie  de  Flabeuville  (i684,  dénombr.  du  2  fév.). 


La  baronnie  deConsfut  érigée  en  marquisa!  [lar  le 
ducLéopold  en  faveur  de  M.deLambertye,  en  1713. 

—  Les  aimes  du  marquisat  étaient  celles  des  Lani 
bertye,  qui  sont  d'azur  à  deux  chevrons  d'or  (arm. 
man.). 

La  paroisse  de  Cons  était  du  diocèse  de  Trêves 
(doy.  de  Longuyon)  et  dépendait  de  l'abb.  de  Saint- 
Hubert,  qui  y  avait  un  prieuré. 

Autrefois  Barrois;baill.  d'Élain,  puis, en  1761, de 
celui  de  Villers-la-Monlagne;  coût,  de  Saint-Mihiel. 

—  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  de  canton; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Longwy  et  en  i8oa  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  Cossemont  et  Cumont. 

l'Coms,  autrement  la  grande  ville,  maison  de 
nom  et  d'armes  très-ancienne  (existant  en  1218), 
puissante  et  illustre,  portant  le  titre  de  baronnie 
sous  la  chastellenie  de  Longwy,  dès  longtcms  esteinte, 
portoit  d'argent  à  cinq  roses  de  gueules,  a,  a  et  i.- 
(1674,  Huss.  l'Esc.) 

Couverts  (Les),  h.c°''de  Montigny-sur-Chiers. —  Con- 
vers ,  1 1  25  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VllI,  284). 

Le  gagnage  des  Couverts,  ancien  domaine  du 
prieuré,  dépendait  de  la  seigneurie  de  Cons-Lagranil- 
ville  (  1682,  dénombr.  ajanv.).  —  Annexe  de  Mon- 
tigny-sur-Chiers,  cure  du  dioc.  de  Trêves. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Cons-Lagrandville  et  passa ,  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  dans  celui  de  Longwy.  —  Ce  hameau  for- 
mait, au  commencement  de  ce  siècle,  une  com- 
mune avec  Ferment  et  la  Caure  et  il  fut  réuni  à  la 
commune  de  Montigny-sur-Chiers  par  décret  du 
9  décembre  1811. 

GoHBBAU  (  Ruisseau  du).  —  Il  coule  sur  le  territ.  de  la 
c"°  de  Boulange  et  afllue  au  ruiss.  du  Conroy. 

CoBBON  (RcissEAB  dd).  —  Il  coulo  sur  le  territ.  de  la 
c""  de  Jussy  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

CoRciiADE  (La)  ou  leCorcueu  ou  ConcHu,  dosd'équar- 
rissage ,  c"  de  Vallières. 

CoBDEMANGE  (Le  Bam  de).  Seigneurie  foncière  sin-  le 
territ.  de  Jouy-aux-Arches. 

CoBNï,  c°°  de  Gorze,  à  droite  de  la  Moselle.  —  Crosnei , 
I  2o3  (abb,  Sainte-Marie,  acte  d'éch.).  —  Courney, 
xiv"  s'  (liste  des  olT.).  —  Croney,  1807  (arch. h. de 
V.  appel  au  S'-Siége,  AA,  34).  —  Cournay,  xv"  s' 
(abb.  Saint-Arn.). —  Cronney,  i4o4  (liste  des  vill.). 

—  Corney,  1/171  (abb.  Saint-Vinc.  receltes).  — 
Courney,  1490  (Journ.  J.  Aulir.).  —  Courny,  ih^h 
(ihid.).  —  En  patois  :  Courni. 

Le  fief  de  Corny  appartenait,  dès  1262,  au 
comté  de  Bar,  mouvant  de  la  châtellenie  de  Pont-à- 


60 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Mousson;  il  se  composait  de  trois  bans,  appelé»  le 
Grand  ban ,  le  ban  Exapel  ou  Xapelz  et  le  ban  des 
Rouceli ,  cl  était  lesiége  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  (  1681,  dénombr.  ai  juin).  —  Cure  du  dio- 
cèse de  Melî  et  de  l'arcbiprétré  de  Mousson,  ayant 
Somray  pour  annexe. 

Autrefois  Barrois ,  baill.  de  Ponl-à-Mousson ,  coût, 
de  Saint-Mibiel. —  Fut  érijjé  en  cbef-lieu  de  canton 
du  district  de  Metz  en  1790;  fit  partie  du  canion 
d'Augny  sous  l'organisation  de  l'an  m  et  passa  en 
180a  dans  celui  de  Gorze. —  A  pour  annexes  Auchc 
et  Bëva. 

ConviE  (Li),  f.  c""  de  Luppy. 

GosBES,  c"  de  Longwy.  —  Koëne,  1  agS  (arch.  Lamb. 
acted'liomm.). —  Koesne,  i3oi  (arcb.  Lamb.  Ausir. 
III,  aS). —  Coi»ne,  i3o4  (l'iid.). —  Comte»,  i3o8 
(abb.  Sainl-Pierr',  terr.  p.  2 ai).  —  Conei,  Ccne», 
lï's'  (coll. .Sainte-Agathe. Obit.  p.3i-45). —  Cotne, 
i6ia  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VI,  la.^).  —  Gine, 
1769  (de  Mail.  Barr.). 

Siège  d'un  fief,  avec  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  dont  le  roi  était  seigneur  pour  moitié  et  le 
soigneur  du  lieu  pour  l'autre.  —  Chef-lieu  d'un 
Iwn  qui  comprenait  Cosnes,  Vaux  et  Varnimont;  ces 
villages  no  formaient  qu'une  mémo  communauté  et 
une  même  paroisse,  laquelle  était  cure  du  diocèse 
de  Trêves  (doy.  de  Bazeillos). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coul.  de 
Saint-Mihiei.  —  Fit  partie ,  en  1 790 ,  du  canton  de 
Longwy.  —  A  pour  annexes  Romain,  Varnimont, 
Vaux,  les  fermes  de  Soxey  et  de  la  Colombe,  le  m'" 
Coulmy  et  les  forges  de  Gorcy. 

(^osREVAux,  minière,  c"'  de  Cosnes.  —  Mines  de  fer 
tendre  exploitées  en  galeries. 

CossÉMONT,  f.  c"'  de  Cons-Lagrandville.  —  Couriemont, 
i3o4  (arcb.  Lamb.  Austr.  III,  a5).  —  Cotemont, 
1879  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VII,  273). 

Le  gagnage  de  Cossemont  dépendait  de  la  seign"* 
de  Cons-Lagrandville  (  168  a  ,  dénombr.  a  janv.). 

GoITE^DORF,  h.  c"'  de  Schwerdorf.  —  Dép.  de  la  sei- 
gneurie de  Bourguesch  (  1681  ,  dénombr.  a'i  juin). 
De  tout  (emps  fraction  de  la  communauté  de 
Schwerdcrff.  —  Faisait  partie  du  canton  de  Rel- 
ling  en  180a.  —  Il  fut  séparé  du  chef-lieu  municipal 
en  verludes  traitésdeiSiS  et  détenu  parla  Prusse. 
—  Restitué  à  la  France  en  vertu  de  la  convention  du 
«3  octobre  1829,  et  réuni  de  nouveau  à  Schwer- 
dorff  par  ordonnance  royale  du  7  octobre  i83o. 

CooLANGE  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  le 
bois  de  Coulange,  traverse  les  villages  de  Silvange 
et  de  Taiange  sur  une  longueur  de  2  kilom.  et  se 
jette  dans  la  Moselle. 


CotLMT,  minière,  c"  de  Cosnes. 

CouLMï,  m'°,  c"*  de  Cosnes. 

(jOclmt  (Ruisseau  de).  —  Il  coule  sur  le  terril,  do  la  c"' 
de  Cosnes  et  se  jette  dans  le  ruisseau  de  Gorcy. 

Coche,  c°°  de  Boulay.  —  Cuine,  xi"  s"  (abb.  Saint- 
Max.  Tr.  décl.  biens).  —  Bering  nunc  Coiimo,  ia8o 
(abb.  Wadg.  ann.  prem.  c.  1009).  —  Conte,  i3i8 
(abb.  Longev.  s.  diite). —  Coma,  1544  (pouillode 
M.).  —  Chon,  1594  (don.  Th.  Ah\).  —  Corn, 
xvii"  s'  (carte  Tass.).  —  Chom,  1G81  (dénombr. 
3t  oct.  ). —  Couante,  i()8a  (dénombr.  comté  Créli. 
s.  l'an.). — Koume proche  Boiilay,  1688  (dénombr. 
Créh.  arch.  Helpli.).  —  Comm,  xviu'  s'  (abb.  de 
Bouz. )  —  Corne,  i"]'*)}  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Coum,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Cootn  (carte  Cass.). 

—  En  allemand  :  Kttmm  et  Kuhtnen. 

Siège  d'une  seigneurie  foncière  dépendant  de 
celle  de  Freislroff  (  1 08 1,  dénombr.  3i  oct.). — 
Cure  de  l'arcliipr.  de  Varize  à  la  collation  de  l'abbé 
de  Wadgasse. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Olton- 
ville  et  passa  en  180 a  dans  le  canion  actuel.  — 
A  pour  annexes  le  Grand  et  le  Petit  Roupelstouden 
et  les  moulins  Vieux  et  Neuf. 

Sur  le  ban  de  Oume  se  trouvaient  les  Iiameaux 
de  Beiring,  de  Blenting  et  de  la  Helie,  aujourd'hui 
détruits  (Dur.  Lor. ). 

CoopiLLOB,  m°°  de  plaisance,  c°"  de  Devant-les-Ponts. 
r  Ancienne  maison  de  plaisir.  — Annexe  de  la  pa- 
roisse Saint-Simon  deMotz,»  xïiii°s'(pouillé  deM.). 

CoiiPiLLos,  m'°,  c""  do  Nouiily. 

CoDR  (La)  f.  c'"deGuesseling.  —  Ancienne  seigneurie 
appartenant  à  l'abb.  de  Saint-Avold. 

Cou»  (Le  Ban  de  la).  — Voy.  Mobaville. 

Cobr-aux-Gemnes  (La),  ancien  hôpital  de  pestiférés, 
maintenant  poste  militaire,  à  l'extrémité  de  l'île  do 
Chambièrc  ,  c°"  et  1"  canton  de  Metz.  —  La  Cornue 
Geline,  i4o4  (liste  des  vill.).  —  La  Maison  des pet- 
ti/éré»  a  la  Corne  Geline,  xyn  s'  (chron.CI.  Philo- 
pin).  —  La  Cornu  Geline,  1616  (Journ.  D.  Flor.). 

—  La  Cornuée  Geline,  i64o  (Journ.  J.  Bauch.). — 
L'IIospital  des  troupes  comaugelines ,1728  (  D.  Cal. 

not.  Lorr.). 

La  Cour-aux-Gelines  fut  détruite  en  iSBa  et  re- 
bâtie en  i58o  (P.  Fer.  Obs.  séc.  xvi"  s",  149). 
CoBR-Ai-PoxT  (La)  ,  h.  c"  de  Ville-sur-Yron. 

Maison  fief  sur  le  ban  de  la  Ville-au-Pré,  1682 

(dénombr.  du  3i  août). 

Coubcelles-Chaussï,  c™  de  Pange,  près  de  la  Nied 

française.  —  Chaucey,  1  ao6  (P.  Fer.  Ob.-).  séc.  xiii° 

s*,  3a6).  —  La  Cour  deChaussy,  1  98/1  (inv.  des  til. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


61 


de  Lorr.  VI,  t66).  —  Chaussey,  i348  (chap.  calli. 
s.raii.). —  Courcetleaubande  Chaussy,  i535(Journ. 
J.  Baucb.).  —  Chaulcy,  Chauhsei,  Chatissi,  i544 
(pouillédeM.). —  Courselle,  i5i8  (ibid.). —  Chaussy, 
157S  (arcli.  départ.  C.  ig).  —  Courtzell,  i6a5 
(terr.  du  ban).  —  Le  village  de  Courcelle  sciz  au  ban 
de  Chaussy,  i633  (Journ.  J.  Baucli.).  • — ■  Coursel 
Chaussy,  i638  (Journ.  D.  Flor.). —  Courselles,  1756 
(Stem,  dép'  M.).  —  Covivelles  (carte  Cass.).  —  En 
patois  :  lai  Granl  Kch'el.  —  En  allemand  :  Kurtzel. 

Faisait  partie,  au  xvi'  siècle,  de  la  seigneurie 
de  Mcngen  (dénombr.  comté  de  Créhange).  —  Fief 
et  justice  haute,  moyenne  et  basse  mouvant  du  roi 
de  France  (  1 G8 1,  dénombr.  8  nov.). 

Chaussy  était  le  .siège  d'une  paroisse  dépendant 
de  l'archiprètré  de  Varize,  à  la  collation  du  chapitre 
de  la  cathédrale  de  Metz.  Elle  avait  pour  annexes 
Chevillon,  Landonvillers,  Urville,  et  les  censés  de 
Léoviller,  des  Ménils  et  do  Plappecourt. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  bail!,  et  coût,  de  Metz.  — 
Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Maizeroyet  passa 
en  180a  dans  celui  de  Pange. —  A  pour  annexes 
Pont-à-Chaussy,  le  château  d'Urville,  les  Ménils, 
les  moulins  Neuf  et  de  Ravenez  et  le  Calvaire. 
CocRCELLEs-CuAcssY  (Hdisseau  de).  —  Il  prend  sa 
source  à  Courccllcs-Chaussy,  traverse  la  c°°  de  ce 
nom  sur  une  longueur  de  4  kilomètres  et  demi 
et  se  jette  dans  la  Nied  française  près  des  Ménils. 
CoHBCELLES-suR-NiED,  c°°  de  Pauge ,  à  gauche  de  la 
Nied  française. —  Corilum,  1161  (abb.  Sainte-Cr. 
rh.  conf.).  —  Courcelles,  1178  (abb.  Saint-Vinc. 
C.  5).  —  Corzelles,  1192  (ibid.).  —  Corcelles , 
1245  {ibid.  liasse  Courcelles).  —  Corceles,  1366 
{ibid.).  —  Corselles,  i3o7  (arch.  h.  de  V.  AA, 
app.  au  S'-Siége).  —  Corceille-sus  -  Nied ,  xv'  s' 
(abb.  Saint-Vinc.  liasse  Courcelles).  —  Courcelle, 
ilioti  (hste  des  vill.).  —  Courselle,  ihkk  (él.  des 
garn.  franc.). —  Corcelle,  liSi  (abb.  Saint-Vinc. 
vente  de  dîmes,  liasse  Courcelles).  —  Corcelles  sus 
Niedz,  l'igS  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Courselles  supra 
Nidam,  ]544  (pouillé  do  M.).  —  Courcelz,  i5G4 
(abb.  Saint-Vinc.  liasse  Courcelles).  —  Courselles- 
tur-Nied,  1756  (Stem,  dép'  Metz).  —  En  patois  : 
lai  Pliai  Kch'el. 

L'abbaye  de  Saint-Vincent  acheta,  en  la'iS, 
Courcelles-sur-Nied  et  Laquénexy  de  Girard  de 
Blorut.  L'abbé  était  seigneur  haut  justicier  de  ces 
depx  villages  (abb.  S'-Vinc.  liasse  Courcelles-sur- 
\ied).  —  Élait  siège  d'une  paroisse  de  l'archiprètré 
de  Noissevillc,  dépendant  de  l'abbaye  S'-Vincent  et 
ayant  pour  annexes  Villers-Laquénexy,  Laquénexy, 
r.hailly-sur-Nied ,  et  la  censé  de  Champel. 


Autrefois  Trois-Évèchès,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flanville, 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui 
d'Ars-Laquénexy  et  en  1802  dans  celui  de  Pange. — 
A  pour  annexes  Chailly-sur-Nied,  le  Moulin  et  la 
Tuilerie. 

Coun-D'AuBE  (La),  f.  c°'  d'Aube. 

Crafthal,  anc.  f.  c"*  de  Morhange.  —  Appartenait 
à  l'abb.  deCraflhal,  1182  (arch.  départ.  E.  292). 

Crafthal  ou  Crautual,  anc.  abbaye  fondée  au  viii"  siècle 
par  saint  Sigebaud,  évéque  de  Metz,  pour  des  reli- 
gieuses de  Citeaux,  et  dont  l'emplacement  est  in- 
connu. Dôm  Calraet  dit  dans  la  Notice  de  Lorraine 
(t.  I,  p.  29'i)  qu'elle  pourrait  avoir  été  près  de 
Morhange;  mais  il  ajoute  «qu'il  a  de  la  peine  à  le 
croire n. 

Créhange,  c°°  de  Faulquemont,  à  droite  de  la  Nied 
allemande. — Kriching'a,  1121  (abb.  de  Longev. 
conf.  des  biens).  —  Criciga,  11/17  (abb.  de  Vill. 
E.  1  ). —  Crechinga,  1180  (abb.  de  Longev.  bulle 
d'Alex.  III).  —  Crifinga,  1210  {ibid.  conf.  des 
biens).  —  Çregnhinga,  1267  {ibid.  bulle  de  Clém. 
IV).  —  Crichinga,  i353  (cart.  Vill.  II,  f.  5i 
v°). —  Creange,  i3G5  (arch.  h.  de  V.  AA,  42-45). 

—  Crehanges,  13G9  {ihid.  iS-aa). —  Crehenge, 
i4i3  {ibid.  lu).  — Kriechingen,  i45o  (év.  deM. 
t.  VI,  v°  27). —  Crchenges,  i457  (abb.  Saint-Vinc. 
liasse  Juville). —  Cryhingen,  lAGo  (év.  de  M.  t.  IV, 
v°  aC).  —  Crichingen,  i464  (inv.  des  tit.  de  Lorr, 
t.  VI,  p.  aao).  —  Criechinge,  i54i  (épitaphe  de 
Jean  V  de  Créhange  à  Créhange).  —  Kruchinga, 
Krukinga,  Crixinga,  Cruchinga,  Crehangia,  i544 
(pouillé  do  M.).  —  Créanges,  Créance,  i553  (siège 
de  M.  par  Salignac). —  Criechingen ,  1587  (épitap. 
de  Wirich  de  Créhange  à  Hombourg).  —  En  alle- 
mand :  Krichingen. 

La  seigneurie  de  Créhange,  de  nom  et  d'armes, 
était,  jusqu'au  xv'  siècle,  un  fief  lorrain  relevant 
du  château  de  Fénestrango.  A  cette  époque,  il  fut 
érigé  en  baronnie,  déjà  considérable,  mouvant  du 
duché  de  Lorraine.  En  1617,  l'empereur  Mathias 
l'érigea  en  comté,  terre  immédiate  d'Empire  dans 
le  corde  du  Haut-Rhin  mais  rattaché  à  rèvêché  de 
Metz  par  des  liens  de  féodalité.  Après  l'extinction 
de  ses  antiques  dynastes,  le  comté  de  Créhange  passa 
par  héritage  aux  princes  de  Wied-Runkel;  il  leur 
fut  enlevé  par  décret  de  la  Convention  du  1 4  février 
1793,  qui  l'annexa  à  la  France  et  le  clas.5a  dans  le 
district  de  Morhange  :  cotte  prise  de  possession  fut 
confirmée  par  le  traité  de  Lunéville  en  1801  et 
régularisée  par  arrêté  du  1 1  mai  i8o4. 

Le  comté  de  Créhange  comprenait  dix-sept  châ- 


62 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


I«au\  et  quarante  seigneuries.  li  se  composait  de  la 
lolaiilé  ou  partie  (les  villages  de  Créliange  (chef-lieu), 
Pontpiene,  Biding  et  Sarweliing  (  Empire),  de  Te- 
ling,  Alling,  Dorviller,  Reding,  Denting,  Momer- 
stroff,  Niederwisse,  Bannay,  Vaudoncourt,  Helslrof, 
Haute  et  Basse  Vigneulles,  Boucheporn,  de  la  ba- 
ronnie  de  Raville  (voy.  ce  nom),  de  la  seigneurie 
d'Helfed.uige  (voy.  ce  nom),  de  la  seigneurie  de 
Mengen  en  partie  (voy.  ce  nom),  de  la  voucrie  de 
Saiiit-Avold  (voy.  ce  nom),  de  la  mairie  d'Holling 
(voy.  ce  nom),  sans  compter  les  arrière-Oefs  et  les 
arrière-voucries,  1688  (dénombr.du  ta  mars). — 
La  maison  de  Créliange  portait  d'argent  à  la  face 
t{«  gmuUe,  escartellé  de  gueultes,  la  croix  ancrée 
d'or  (Hus9.  l'Esc). 

Le  8i(îge  de  la  seigneurie  de  Créhange  était  un  an- 
cien château  carré  à  quatre  tours,  qui  fut  à  plusieurs 
reprises  assiégé,  et  dont  les  mines  existent  encore. 

—  Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Variie, 
ipii  avait  pour  annexe  Elzange  alternativement  avec 
Klétrange;  elle  dépendait  de  l'abbaye  de  Longeville- 
lez-Saint-Avold. 

\ulrefois  mi-partie  Empire  et  Trois -Evécliés; 
chambre  impér.  de  Welzlarct  baill.  de  Vie. —  Droit 
romain  et  coût,  de  Catzenelenbogen  et  de  l'évéché. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Faulquemont  dès  son 
incorporation  à  la  France.  —  A  pour  annexes  les 
fermes  de  Belling,  Mouzaïa,  Schellenbach ,  Stein- 
biisch  et  Metzing. 

Grelixgerbacu  (RiissEAc  nt).  —  Il  coule  sur  le 
territoire  de  la  c"'  d'Einchwiller  et  se  jette  dans  la 
Rotte. 

(iiitpr,  château  et  h.  c'Me  Peltre.  —  Critpiaciim,  870 
(abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.).  —  Crepia- 
cwn,  g36  (conf.  de  Saint-Epv.  D.  Cal.  II,pr.clxxxj). 

—  CrUpeium,  111'  s°  (ch.  abb.  de  Gorze).  —  Crispey, 
ijSi  (coll.  Saint-Thiéb.  év.  ch.  Bert.). —  Crispd, 
iigo  (ibid.).  — Crespey,  IS97  (abb.  Saint-Clém. 
don.  s.  l'an).  —  Creppey,  liag  (chron.  doy.  de 
Saint-Thiéb.).  —  Crespy,  Crepey,  liag  (arch.  h. 
de  V.  AA,  II).  —  Forte  maison  de  Crepy,  i'i8o 
(cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  i64).  —  Crespey,  i5i6 
(décl.  des  fiefs,  man.  de  Sen.  M.  anc.  art.  Baud.). 

Le  château  de  Crépy,  élevé  sur  l'emplacement 
d'une  ancienne  forteresse  fameuse  au  xv'  siècle,  s'ap  ■ 
pelait  la  Cour-Renault  (1720,  dénombr.  90  sept.). 

—  Il  en  dépendait  une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  1C82  (dénombr.  12  sept).  —  Formait  com- 
nmnauté  avec  Peltre.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Magny. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Borny  en  1 790 ,  passa 


dans  celui  deVallières  sous  l'organisation  de  l'an  m 
et  dans  celui  de  Verny  en  i8oa.  —  Chef-lieu 
communal  jusqu'au  décret  du  ag  septembre  iSog, 
qui  le  réunit  à  Peltre. 

Cbkpï,  f.  c"'  de  Snury-sur-Nied 

Cressomphk  (  RiissEAi;  i>b).  —  Il  coule  sur  le  territ.  i\f 
la  c"  (h  Bouveille  et  afflue  à  la  Crusne. 

CiiEUTZBEBc,  montagne  et  chapelle,  c""  de  Forbach.— 
Capclla  sanclœ  Crucis  ju.rln  Forhnchum,  i338  (séni. 
Saint-Simon  s. l'an. ). —  Cliapelle  Sainte-Croix,  1  ti  1 8 
(arch.  de  Forbach).  —  Oberkirck,  1706  (poiiiilé 
de  M.).  —  Criltberg,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  lier- 
mitage  Sainte-Anne  (carte Cass.). —  Creutz,  Chapelle 
Sainte-Anne  (carte  de  l'Etat-major). 

Cette  chapelle  remonte,  dit-on,  au  x°  siècle. 

Cbeitzehuopf,  f.  c"  de  Rolbing. 

Cheitziiofp,  censé,  c°' d'ErsIroff. 

CnEiiTZWALD-LA-CROix,  c°°  de  Bouzonville,  à  gàuclie  de 
la  llisten.  —  Creutzralte-la-Verrière ,  Bas-Creutval, 
i633  (abb.  de  Bouz.).  —  Critzvald,  1680  (arch. 
départ,  dén.  s.  l'an.).  —  Craisvald,  1681  (dén. 
de  mai).  —  Silva  crucis,  1701  (arch.  comm.  gg.  1 , 
p.  35).  —  Crinwald,  1721  (ibid.  gg.  III,  p.  2). 

—  Critzamldt-la- Croix,  176a  (carte  Lafosse).  — 
Crilznaltlt ,  177g  (Dur.  Lor.).  —  En  allemand  : 
Kreuzwald. 

Ancien  fief  mouvant  de  l'évôché  de  Metz  cl  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1681,  dé- 
nombr. de  mai).  —  Cure  dépendant  de  l'archiprétré 
de  Saint-Avold ,  qui  avait  pour  annexes  Lauterbach 
et  les  censés  de  la  Houve  et  de  Wendelhoff. 

Autrefois  Lorraine,  par  moitié  avec  le  duc  di' 
Nassau  ;  baill.de  Boulay  et  ch.  impér.  de  Spire,  coul. 
de  Lorraine  et  droit  romain.  —  Fit  partie,  en  1790, 
du  canton  de  Bérus  (district  de  Sarrelouis)  et  passa 
dans  celui  de  Bisten  sous  l'organisation  de  l'an  m  , 
dans  celui  de  Sarrelouis  en  180a.  —  Fut  conservé 
par  la  France  lors  de  la  cession  de  ce  dernier  can- 
ton, et  en6n  incorporé  à  celui  de  Bouzonville  par 
ordonnance  royale  du  20  février  1828.  —  A  pour 
annexes  Creutzwalil- la -Houve,  Creutzwald-Wil- 
helmsbronn,  Warendt,  la  forge  et  ferme  de  Wendel- 
hoff et  Weyerfeld,  maison  forestière. 
Cbeitzwald-la-Hol'VE,  h.  c"'  de  Creulzwald-la-Ooii. 

—  Houf,  1 72 1  (arch.  comm.gg'.  111,  p.  6). —  Hoiiffe, 
I736(i6trf.  p.  3^).  —  Houff,  1728  (ibid.  p.  ig). 

—  Hoiiw,  1781  (ibid.  p.  g5).  — Crititoahlt-la-Houve , 
1762  (carte  Lafosse).  —  Creitzwaldt  ou  la  Houve 
de  Merten  (dict.  Viv.). 

-Village  séparé  du  précédent  par  un  ruisseau  ap- 
pelé la  Bisten  ou  la  Houve  de  Mertenn  (1779,  Dur. 
Lorr.).  —  Sur  le  ban  de  ce  village  étaient  des  mines 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


63 


de  ploiiili  exploitées  sous  les  noms  de  la  Wildt,  le 
Petit-Zel  et  le  Gros-Zel  (Dur.  Lor. ).  —  Annexe  de  la 
paroisse  de  Creutzwald-la-Croix. 

Autrefois  Lorraine,  haill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Compris  comme  chef-lieu  de  commune 
dans  le  canton  de  Sarrelouis  par  arrêté  du  ag  vendé- 
miaire anx.  —  Réuni  comme  annexe  à  Creutzwald- 
la-Croix  par  décret  du  là  mars  1809  et  classé,  avec 
cette  commune,  dans  le  canton  de  Bouzonvillc  par 
ordonnance  du  20  février  1828. 

CBEBTzwiLD-WiLiiELMSBRONN,  11.  c"'  de  Creutzwald- 
la-Croix.  —  Wilhelmitsbrun ,  1728  (arcli.  comm. 
gi;.  m,  p.  19).  —  Sitva  Wilhelmus  Brun,  1726 
(16»/.  p.  lu).  —  Wtlhelmsbroun  -  lès  -  Creutzwald 
(dict.  Viv.). 

Willielmsbronn ,  ancien  domaine  du  prince  de 
Nassau-Sarrebrack,  fondé  par  un  prince  de  cette 
maison  dans  la  forêt  deWarendt  en  1668  ,  fut  cédé  à 
la  France  en  1766,  et  depuis  lors  il  fit  communauté 
inséparable  avec  Creutzwald-la-IIonve.  —  Était  une 
annexe  de  la  paroisse  do  Creutzwald-la-Croix. 

La  commune  de  Creutzwald-Wilhelmsbronn  ren- 
ferme des  usines  considérables,  des  forges  et  des 
fonderies  de  fer  établies  en  1785;  une  fonderie  de 
plomb  cl  une  verrerie  y  étaient  autrefois  prospères. 

CniEGELSCACii,  vill.  ruiné,  c"°  de  Rahling.  —  Criegel- 
bach ,  1 1 5o  (  D.  Cal.  I ,  pr.  s.  l'an.  ).  —  Griegesbach , 
Griegesbach,  1170  (Als.  diplom.  CCCXII). 
Village  détruit  vers  le  xiv'  siècle. 

(JROix  Aox  Trois-Limbes  (La),  petit  monument  go- 
tbique  situé  sur  la  route  de  Bouzonville,  à  6  kilom. 
de  Metz.  Il  est  dû  à  la  piété  de  Nicole  Louve ,  qui  le 
fit  ériger,  vers  i  û'i5,  par  l'architecte  Jean  de  Com- 
mercy.  —  Etait  une  des  croix  de  banlieue  de  la  cité 
de  Metz,  xvi'  s"  (chron.  de  Ph.  Vign.). 

Croix  Cueillai  (La)  ou  les  Qiiatre-Arbres,  c"'  de 
Plappeville,  au  point  culminant  du  plateau  des 
Carrières.  —  C'est  sur  cet  emplacement  qu'avait 
lieu,  jusqu'au  xvii* siècle,  le  supplice  des  malheureux 
condamnés  à  être  brûlés  comme  sorciers. 

CROix-i)E-BEi,LrivuE  ( La  ),  m""  isolée ,  c"'  de  Bétonfey. 

Croix-de-Fra.\ciii3e  (La),  ancienne  croix  plantée  sur  la 
place  de  Morhango  (D.  Calmet,  not.  Lorr.  v°  Moy- 
hange. 

Cr.oix-DE-LoRRAiBE  (La),  auberge,  c"  de  Planlières. 

Croix  Médar  (La),  plantée  au-dessus  de  Plappeville,  à 
l'embranrhement  des  routes  de  Scy  et  de  Lessy, 
à  la  gorge  du  mont  Saint-Quentin  (i636,  Journ. 
J.  Bauch.). 

Crosenberg  (Les  voleries  de).  —  Elles  comprenaient 
Haute  et  Basse  Guénange,  Guélange,  Blottange  et 
Landrevange. 


Croué,  m'°  sur  la  Nied,  c°'  de  Pange.  —  tVèw, 
xiv's'(P.  Fer.  Obs,  séc.  p.  588). 

Crousmatt  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"  do  Morhange  et  se  jette  dans  l'étang  du  Moulin- 
NeuL 

Crusses,  à  la  source  du  ruisseau  de  ce  nom,  c"  d'Au- 
dun-le^Roman.  —  Crusna,  taSi  (cart.  Vill.f.  i-iti). 
—  Crune,  laôi  (abb.  de  Vill.  liasse  Crusnes). — 
Crusne,  i34i  (cart.  de  Vill.  t.  I,c.  9). —  Cruine, 
i65i  (carte  dioc.  Verd.)  —  Curra?  xviii"  siècle 
(pouillé  de  Trêves). 

Siège  d'un  fief  érigé  en  i663,  mouvant  de  la 
prévôté  de  Villers-la-Montagne.  —  L'église  dépen- 
dait de  l'abb.  de  Villers-Bettnach ,  quoique  fiiisant 
partie  du  dioc.  de  Trêves,  comme  cure  du  doyenné 
de  Luxembourg. 

Aulrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans 
le  canton  d'Aumelz  et  y  resta  jusqu'en  1802  ,  où  il 
passa  dans  le  canton  actuel.  —  Chef-lieu  communal 
jusqu'au  a  juillet  1819 ,  où  il  fut  réuni  à  la  com- 
mune d'Aumet^;  érigé  de  nouveau  en  commune 
par  ordonnance  royale  du  12  janvier  i833. 

Crus.nes  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  sur  le 
territ.  de  la  commune  de  Crusnes,  traverse  les  com- 
munes de  Crusnes ,  Errouville ,  Serrouville ,  Fillières , 
Joppécourt,  Ville -au- Montois,  Mercy-le-Bas,  Ba- 
zailles,  Boismont,  Pierropont  et  Longuyon,  sur  une 
longueur  de  36  kilom.,  et  se  jette  dans  la  Chiers 
à  Longuyon.  —  Cruna  fliwiolua,  G36  (test.  diac. 
Grim.).  —  Cruna  rivus,  xii"  s'  (lim.  Vird.  com. 
Bous.  Pr.  p.  11).  —  Cronne,  1270  (inv.  des  tit. 
de  Lorr.  VIII,  106).  —  Rivus  Crusna,  i34i  (cart. 
Vill.  f  1 18).  —  Crune,  1756  (carte  Vaug.). 

C0E11.LEROTTE  (La),  m'°,  c""  de  Sainte-RuIBne. 

CuGNOT  (Le),  m",  c"'  de  Moulins-lez-Melz. 

Culée  (Ruisseai:  de  la). —  Prend  sa  source  à  Ché- 
mery,  traver.so  cette  commune  sur  une  longueur  de 
i,35o  met.  et  se  jette  dans  la  Nied. 

CuHONT,  f.  c'"  de  Cons-Lagrandville,  à  gauche  de  la 
Chiers.   —  Culmont,    1/169    (arch.    Lainb.   Aust. 

111,25). 

Le  gagnage  de  Cumonl  dépendait  de  la  seigneurie 
de  Cons-Lagrandville  (1682,  dénombr.  a  fév.). — 
Censé  seigneuriale  dépendant  de  la  paroisse  et  de  la 
communauté  de  Cons-Lagrandville  et  faisant  partie 
de  cette  seigneurie. 

Cunette  (La),  m'°  sur  la  Crusnes,  c""  de  Mercy-le-Bas. 

CuRLANGE,  m'",  c^'Aa  Tiercelet.  —  Lou  milin  de  Cur- 
tange,  i3S5  (cart.  Vill.  t.  I,  H.  iG).  —  Cursaiigi 
(dict.  Viv.). 

CussiGNY,  vill.  c""  de  Gorcy.  —  Cuppigney,  xv"  s°  (  inv.  de  s 


6& 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


til.  de  Lorr.  lU,  p.  ig).  —  Cuptigncy,  t/i54  (ado 
d'aman).  —  En  patois  :  Kemni. 

Sicjje  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice,  re- 
levant de  la  prévôté  de  Villers-la-Monlagne  (  i68 1 , 
dénonibr.  3o  sept.).  —  Était  annexe  delà  cure  de 
Saint-Pancré. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coût,  de  Saint-Miliiel.  —  Fait  partie  du  canton  de 
Longwy  depuis  sa  création  en  1790.  —  Chef-lieu 
communal  jusqu'en  i8to,  oij  il  fut  réuni  à  la  c" 
de  Gorcy  par  décret  du  1  a  janvier. 

CussiM  (RtissEAU  du).  —  Prend  sa  source  à  Weyme- 
range,  traverse  cette  commune  sur  une  longueur  de 
800  mètres  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Cdttiï,  c""  de  Longwy,  à  gauche  de  la  Chiers.  —  Ctu- 
terei,  1  t'io(ch.  abb.  de  Gorze  s.  Pan.).  — CulturU, 
1 174  (conf.  de  H''-Seille  dans  Berth.  III,  pr.  xiiv). 

—  Cutleny,  1187  (ch.d'Él.  de  Bar.  dans  D.  Cal. 
V,  pr.  cccxxviij).  —  Cuttery,  1A06  (inv.  des  til.  de 
Lorr.  X,  3o/i).  —  Cultrey,  i663  (lAiV/.  Vil ,  387). 

—  CuUry,  1689  (dom.  HaiT.  t.  II).  —  Cultry, 
1756  (carte  Vaug.  ). 

Culry  était  le  siège  d'une  seigneurie  mouvant  de 
la  prévôté  de  Brioy  (1681,  dénombr.  7  juin),  et, 
au  siècle  suivant,  de  la  prévôté  de  Villers-la-Mon- 
tagne (17/19,  ^'^  Maill.  Barr.). 

Cure  au  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Bazailles). 


Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Monlagne, 
coul.  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Villers-Ia-Montagne  et  y  resta  jusqu'en 
1802,  où  il  fut  classé  dans  le  canlon  actuel.  — 
A  pour  annexe  le  moulin  de  Chénières. 
Cuvnv,  c""  de  Verny,  à  gauche  de  la  Seille.' —  Cube- 
raciim,  7/15  (cart.  Gorze,  IV,  2).  —  Cuveriacus, 
g33  (ch.  d'Adalb.  D.  Cal.  11,  pr.  cxxxij).  —  Cuve- 
riaco,  g3C  (cari.  Gorze,  ch.  Oth.  I). —  Cuvereium, 
129g  (sém.  Sainl-Sim.  de  M.  s.  l'an.). —  Cuvrey, 
i3A3  (coll.  Saint-Sauv.  acq.  s.  lad.  date).  —  Cuve 
rey,  l'igo  (Journ.  J.  Aub.).  —  Cuvreyo,  Cuvri, 
iblili  (pouillé  de  M.).  —  Cuvery,  i553  (Siège  de 
M.  par  Salignac). 

Fief  lorrain  sous  lachâtell.  de  Prény,  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse;  passé  à  Phôpital 
Saint-Nicolas  de  Melx  par  échange  de  i6o4  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  sup.  p.  a8i  ). 

Ktail  siège  d'une  paroisse  faisant  partie  de  l'archi- 
prètré  du  Val-de-Metz  ol  dépendant  de  l'abbaye  de 
Gorze.  Elle  avait  pour  annexes  Pournoy-la-Chétive , 
Coinsur-Seille,  Coln-Prayel,  et  les  censés  de  Sabré 
et  de  Haulerive. 

Depuis  i6o4,  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de 
Metz.  —  Fut  classé,  en  i7go,  dans  le  canton  d'Au- 
gny,  puis  passa  en  1802  dans  le  canton  actuel. 
—  A  pour  annexe  la  ferme  de  Hauterive. 


D 


Dahi  (RiiissEAt  de).  —  11  coule  sur  le  Icrrit.  de  la 
c"  d'Aube  et  se  jette  dans  le  ruiss.  d'Aube,  aflluent 
delà  Nied. 

Daik-f.n-Saclnois  ,  c""  de  Pange.  —  Dein  on  Sal- 
nois,  li.îo  (acte  d'aman).  —  Din  ,  i544  (pouillé 
de  M.).  — Dun  au  Saulnoir,  i5g'i  (dén.  Th.  Alix). 
—  Dam,  i63i  (Journ.  D.  Flor.).  —  Din  enSau- 
noy,  i68a  (dénombr.  10  ocl.).  —  Den,  xviii*  s* 
(pouillé  de  M.).  —  Daim,  176g  (Dur.  Lorr.).  — 
Danium,  Daim  ou  Dain  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En 
patois  :  Dain  e»  Sauneu. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (1 683,  dénombr. 
10  oct.). —  Fut  érigé  en  baronnie,  en  faveur  de 
M.  de  Paris,  le  2  mars  1780  (1756,  D.  Cal.  not. 
de  Lorr.).  —  Était  de  la  paroisse  de  Beux,  vill.  de 
l'Évêché. —  .4vait  conservé,  au  xviii"  siècle,  la  cha- 
pelle castrale  d'un  ancien  château  (Dur.  Lorr.). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Châleau-Sahns,  coût, 
de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton 


d'Ancerville  (distr.  de  Morhange),  de  celui  de  Ré- 
milly  sous  l'organisation  de  l'aniii,el  pa.ssa  en  1802 
dans  le  canlon  actuel. 

DiLiî  (La  côte  de),  c"'  de  Devant-les-Ponts.  —  Dalle, 
ban  de  Metz,  i4a6  (cart.  év.  de  M.  t.  III,  p.  65). 
—  Daitle,  per  dever  Daille,  xy'  siècle  (chron.  Jac. 
Huss.).  —  Daile,  xv*  siècle  (Journ.  J.  Aub.). 

Le  vin  de  la  côte  de  Dale  était  très-renommé  au 
moyen  âge;  il  mèiite  encore  cette  bonne  réputation. 

Daleh,  c°°  de  Bouzonville.  —  Dah,  1179  (ch.  abb. 
Bouz.  s.  l'an.).  —  Dalcheim,  i2gg  (abb.  Longev. 
s.  l'an.).  —  Le  chasteau  et  maison  forte  deDalea, 
i3o3  (inv.  des  lit.  do  Lorr.  II,  io4).  —  La  forte 
maison  de  Dalle,  1387  (ibid.  4ii).  —  Dalheim, 
iSg'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Dalheim  se  traduit 
Maison  dam  le  «0^,1779  (Dur. Lorr.).  — Dhallem, 
1778-1780  (arch.  départ.  B.  i35).  —  Dalheim 
(carte  de  l'État-major). 

Fief  lorrain  sous  la  châtell.  de  Boulay  (dénombr. 
de  1337,  loc.  cit.).  —  Ce  fief,  seigneurie  de  nom 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


65 


et  d'armes,  a  donné  son  nom  à  une  maison  d'an- 
cienne chevalerie  qui  portait  d'argent  à  la  bande 
guivrée  d'azur  ;  il  fut  érigé  en  comté  en  i6ao  en  fa- 
veur d'El.  de  Haraucourt.  —  Siège  d'une  baronnie, 
ancien  cliâtcau  ruiné  (Dur.  Lorr.).  —  Cure  de  i'ar- 
chiprêtré  de  Varize ,  érigée  le  a  2  septembre  1 7 1 3  ; 
elle  était  à  la  collation  du  seigneur  du  lieu  et  avait 
pour  annexes  Elligen  ,  FilstrolV  et  Veifling. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  cout.de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Bérus  (district  de 
Sarrelouis)  en  1790,  de  celui  de  Bisten  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m ,  et  passa  en  180a  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  les  fermes  de  Sonneulioff 
et  do  Saint-Jean. 

Dalem  (Ruisseau  de).  —  H  coule  sur  le  tcrrit.  de  la 
commune  de  Dalem  et  se  jette  dans  le  ruisseau  de 
Bisten. 

Dalhesgrabes  (Riisseau  de).  —  11  coule  sur  le  territ. 
de  la  c""  de  Host. 

Dalsteis,  c°"  de  Bouzonville.  —  Dalsteium,  ii3o 
(abb.  Longov.  bulle  d'Alex.  III).  —  Dalestein,  1212 
(abb.  Vill.  liasse  Dalst.  I).  —  Daleslain,  1290 
(ibid.  carL  t.  I,  P.  10).  —  Dalestein,  i3ia  (ibid. 
D.  i4).  —  Dailstein,  ii3i  {ibid.  D.  2).  —  La 
maiery  de  Dahtein,  i585  (ibid.  B.  i5). — Dalstain, 
1693  (terr.  de  Kédange).  —  Dalstenne,  1723 
(dénombr.  28  juillet).  —  Dahtein  ou  Alslein ,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Doktcin  (carte  Cass.). 

Dépondait  de  la  seigneurie  et  de  la  paroisse  de 
Menskirchen  (  vill.  de  l'Evèché). 

Autrefois  Lorraina,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzonville 
depuis  sa  création  en  1 790. — A  pour  annexe  Mens- 
kirchen. 

Dame  (Bois  de  la),  forêt  de  85  hectares  appartenant 
aux  hospices  de  Metz  et  située  sur  le  territ.  de  la 
c°°  d'Orny,  près  de  Pierjeux. 

Daue-Helalie  (Ruisseau  de).  —  Il  coule  sur  le  territ. 
de  la  c""  de  Boulange. 

Dammûul  (Le),  m'°,  c°°  de  Saint-Jean-Rohrbacli. 

Damné  (Le),  m'°,  c""  d'Allondrelle. 

Dampeleud  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
Hayange ,  traverse  cette  c"  sur  une  longueur  de  2  ki- 
lomètres et  se  jette  dans  la  Fenscli. 

Dami'vitoux,  c°"  de  Gorze.  —  Domvictom;  1301  (abb. 
Gorze,  ch.  s.  l'an.).  -^  Denvitour,  mii°  s'  [ibid. 
cart.  p.  253).  —  Deuvitoiix,  i4t)8  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.I,  53). — Danvitou,  159/1  (dénomb.  Th.  Alix). 
—  Danviltou,  xvu'  s'  (Loth.  sept.).  —  Dampu- 
rioux,  1756  (carte  Vaug.).  —  En  patois:  Don- 
vitour. 

Siège  d'une  justice  haute,  moyenne   et  basse 

Moselle. 


(  1681,  dénombr.  laoct.). — Village  de  la  lorrede 
Gorze.  —  Annexe  de  la  paroisse  de  Dommartin 
(Lorraine). 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fit  partie  du  canton  de  Mars-la-Tour  jusqu'en 
i8oa  ,  où  il  fut  attribué  à  celui  de  Gorze.  —  Chef- 
lieu  communal  jusqu'au  3o  janvier  1810,  où  il  fut 
réuni  à  Hagéville.  —  Érigé  de  nouveau  en  commune 
par  ordonnance  royale  du  12  janvier  i833.  — 
A  pour  annexes  les  fermes  de  Marinboiset  de  Sorly. 

Dasimch,  h.  c"°  de  Florange,  à  droite  de  la  Fensch.  — 
Daspil,   i639(Journ.  J.  Bauch.). 

On  croit  que  Daspich  était  une  station  romaine 
appelée  Aspicium,  qui  se  trouvait  sur  la  roule  de 
Chalon-sur-Saône  à  Bingen  (classif.  de  la  commiss. 
de  la  carte  des  Gaules),  entre  Divoduntm  et  une  sta- 
tion anonyme,  3  23  kilom.  ou  1 0  lieues  gauloises  de 
Metz.  On  y  a  trouvé  des  substructions  et  des  anti- 
quités romaines  en  grand  nombre.  —  En  patois  : 
Daspi. 

Faisait  partie  de  la  communauté  d'Ebange.  — 
Annexe  de  la  paroisse  de  Florange. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Florange  en  1790 
jusqu'en  1802,  où  il  passa,  avec  cette  commune, 
dans  celui  de  Thionville.  —  Fut  annexe  de  la  com- 
mune d'Ebange  jusqu'au  2  juillet  1 8 1  a  ,  où  il  fut 
compris  avec  ce  village  dans  la  commune  do  Flo- 
range. 

Daspicu  ou  AspiCB,  ferme  et  moulin,  c""  de  Thion- 
ville, à  gauche  de  la  Fensch.  —  Expich  (tabl. 
Parent.). 

Daubacii  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Aidiing, 
c""  de  Bouzonville,  traverse  les  lerrit.  d'AidIing  et  de 
Bouzonvillesur  une  longueur  de  a  kilomètres  et  demi 
et  se  jette  dans  la  Nied. 

Dadestiial  (Nieder-),  f.  c"'  de  Sturzelbronn. 

Dacemual  (Cher-),  maison  forestière,  c°°  de  Sturzel- 
bronn. 

Dauheim,  vill.  ruiné  près  de  Kœnigsmackor  (Revue 
Aust.  i85à,  art.  Invasions).  —  Daundarff {ibid.). 
—  Ban  de  Dauen,  entre  Kœnigsmacker  et  Catte- 
nom,  1762  (dénombr.  5  avril). 

Ce  nom  est  resté  à  un  canton  du  ban  de  Mondortf. 

Daumermeyerei,  anc.  mairie,  sur  le  territ.  de  la  c"°  de 
Kœnigsmacker.  —  Danlieimerban,  iC8i  (dénombr. 
du  19  déc). 

Elle  faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Catlenora 
(dénombr.  19  nov.  1706). 

Daumoht,  f.  c""  de  Hatrize.  —  Domun,  Domnon,  xviii' 
s°  (pouillé  de  M.). 

Dépendait  de  la  paroisse  de  Hatrize. 


66 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Dajiioff,  h.  c"  de  Baerenthal.  —  Dachthqjff'  (dict. 
topog.  de  M.  Thilloy). 

Dehiiisg,  f.  c™  de  Folckling. 

DEBLiiiG,  m'"  et  tuilerie,  c"'  de  Folckling. 

DEicHEnBACB  (RiissEAu  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
CEutrange,  traverse  les  c°"  d'Œutrange  et  d'Het- 
tange-Grande  sur  une  longueur  de  5,àoo  mètres 
et  se  jette  dans  la  Kissel. 

Uelve  (RrissEAD  de).  —  Il  prend  sa  source  à  Juville 
(Meiirthe),  traverse  les  c°"  de  Flocourt ,  de  Tlii- 
inonvilic  et  de  Tragny,  sur  une  longueur  de  lo  ki- 
lomètres, et  se  jette  dans  la  Nied  française  près  de 
Han-sur-Nied. 

Dkntixg,  c°°  de  Boulay.   —   Denling,  ihhh  (pouillé 

■  de  M.).  —  DclUngen ,  thi t  (inv. des  tit.de  Lorr.  VI, 
39).—  Beitmgm,  iSgi  {ibid.  III,  SCÎ).—  Dfn- 
tiiigue,  168a  (dcnomi).  de  Crch.). — Dinting,  1766 
(carte  Vaug.).  —  Denlin  (carte  Cass.).  —  En  alle- 
mand :  Deiilingm. 

Appartenait  au  comté  de  Créhange  et  en  [«rtie 
à  la  seigneurie  de  Chàteau-Roiige.  —  Réuni  A  la 
France  en  1  798.  —  Cure  de  l'archiprétré  de  Variie 
(|ui  dépendait  de  l'abh.  do  Loulren. 

Droit  romain  et  coût,  de  Calzenelcnbogen.  —  Fit 
partie,  dès  son  classement  dans  le  département, 
du  canton  d'Otlonville;  y  resta  jusqu'à  la  réorgani- 
sation de  l'an  1802,  qui  le  plaça  dans  lo  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  la  maison  du  Ban-Saiut- 
Jean,  la  ferme  de  Saint-Henri  et  le  château  de 
Welling. 

Deiii(ichebiiùul,  m'°,  c°*  de  Manderen. 

Dernier-Sol  (Le),  auberge,  c"  de  Woippy,  sur  la 
route  de  Meti  à  Thionville  (carte  Cass.). 

Dksiremont,  colline  près  de  Metz,  sur  le  flanc  de  la- 
quelle se  trouvait  autrefois  le  village  de  Saint-Julien , 
rebâti  plus  loin  iore  de  la  construction  du  fort 
Belle-Croix  :  voy.  ce  nom.  —  Vinea  ad  saiictum 
Detiderum,  9'i5  (  abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Adalb.  I).  — 
Dezeremont ,  i344  (abb.  Vill.  M.  9).  —  Destirmonl, 
1899  (iWd.  M.  i5).  —  Desiremont,  i55a  (chron. 
J.  Le  GouL).  —  La  montaigne  d'Eairmont,  i563 
(Siège  de  M.  par  Salignac). 

Desirï,  c°°  de  Gros-Tenquin.  —  In  patatio  noslro  apud 
Destracham,  835  (abb.  Saint-Arn.  ch.  L.le  Déb.  D. 
Cal.  not.  Lorr.  v°  Morhange).  —  Cumitatus  Destroch, 
966  (ch.  abb.  Vergav.  D.  Cal.  Pr.  s.  l'an.).  —  Canii- 
tatus  ad  Destrardo ,  991  (ibid.).  — DiUroch,  Dis- 
torch,  111/1  (ch.  égl.  de  Saint-Diey.  D.  Cal.  s.  l'an.). 
- -Dextrix,  il  ga  (ch.abb.  de  Salivai,  D.Cal.Pr.). 
—  Destrey,  i3]5  (acte  de  repr.).  —  Deilrich, 
Detteich,  Desleich,  i544  (pouillé  de  M.). — Dei- 
strich,  1094  (dén.  Th.  Ahx).  —  Deêtricq ,  1681 


(dénonibr.  27  juill.).  —  Districh,  1701  (ord.  de 
Lorr.  VIII,  aga).  —  Destmcha,  Destrix,  Destrich , 
Destricht,  Diestrich,  Destraff,  Dextroch,  Istricht, 
1756  (not.  Lorr.  v°  Morhange  et  liste  des  vill.). — 
Destrt/s,  Destrich  ou  Districk  (dict.  Viv.).  —  En 
allemand  :  Destrich. 

Villa  royale  sous  les  Carlovingiens.  —  Au  x"  siècle, 
chef-lieu  du  comté  de  Destrich  ou  Destroch.  —  Fit 
ensuite  partie  du  comté  de  Morhange.  —  Durival  dit 
que ,  de  son  temps,  «  on  y  voyait  des  ruines  d'anciens 
palais-)  (1779,  Lorr. ).  —  Était  siège  d'une  haute, 
basse  et  moyenne  justice.  —  Cure  de  l'archiprètré 
de  Morhange,  qui  dépendait  de  la  collégiale  de  Do- 
mèvre. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Dieuze,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Morhange  et  passa  en  i8oa  dans  le  cantqn  actuel. 

—  A  jmur  annexes  les  moulins  de  Gansbach  et  de 
Talpel  et  le  moulin  Rouge. 

Deuiscii-Kobrktt,  f.  c""  de  Sturzelbronn.  —  Voy.  Ko- 
brett. 

Decx-Fontaines  (Ruisseau  des).  —  Prend  sa  source  à 
Méxy  et  se  jette  dans  la  Chiers  à  Réhon. 

Devant-les-Ponts,  1"  c"  de  Metz.  —  En  Baille,  en 
Briey  devant  les  ponts,  xv*  s"  (chron.  Praill.). —  En 
vignes  devant  les  ponts,  xv'  s'  {ibid.).  —  Le  hatitt 
de  Wttcon  de  Briey  et  de  Dailc  per-devant  les  ponts, 
xi'  siècle  (chron.  Jac.  Huss.).  —  Devant  les  Pontz, 
iliSo  (cil.  catli.  s.  l'an.).  —  Erreis  le  pont  Tbifjfroy, 
ilio"]  (ch.  cath.  s.  l'an.).  —  En  hâtât  de  Wacon, 
de  Brye,  de  Daille,  i '198  ( Journ.  J.  Aub.).  —  L'isle 
devant  Metz,  période  révolutionnaire  (cerlif.  de 
civisme). 

«Les  habitants  de  Devant-Ies-Ponts,  communauté 
de  différents  habitants  à  la  sortie  des  portes  de 
France  et  de  Pontifl'roy  de  la  ville  de  Metz ,  route 
de  Metz  à  Thionville  et  à  Briey,  forment  une  com- 
munauté et  sont  de  la  paroisse  Saint-Simon  de  la 
ville  neuve  de  Metz.  Il  y  a  plusieurs  belles  maisons 
de  plaisance  sur  le  finage  de  cette  communauté,  vul- 
gairement appelées  le  Goupillon,  le  Sansonnet,  la 
Ronde  et  la  Folie.»  (  1 7-56,  Stem.dép.  Metz.)  Cette 
définition, vieille  de  plus  d'un  siècle,  est  encore  par- 
faitement exacte. 

Autrefois  Trois-Évêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz.  — 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Moulins,  de 
celui  de  Lorry  en  l'an  m,  et  fut  classé  en  1802 
dans  le  canton  actuel. —  A  pour  annexes  la  Ronde, 
le  Goupillon ,  la  Bagatelle,  le  Sansonnet  et  la  Maison 
de  planches. 

DicKESMÙnL  ,  m'°,  c""  de  Forbach. 

Diding,  h.  c"de  Freistroff.  —  Dudingen,  logi  (dén. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


67 


Th.  Alix).  ^-  Diedengen,  i6o4  (abb.  de  Bouz.  s. 
l'an.).  —  En  allemand  :  Diilingen. 

Faisait  partie  de  la  communauté  cl  de  la  paroisse 
de  Freistrofi.  Il  y  avait  une  partie  de  son  ban  éri- 
gée en  fief  sous  le  nom  de  Saint-Sixte;  il  relevait 
de  la  cour  de  Perl. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Bouzonville 
dès  sa  création  en  1790. 
DiEBLiNG,  c°"  de  Forbach.  —  Dube/ilaiiges ,  Dubelange, 
1977  (Sém.  Saint-Simon  s.  Tan.).  —  Dueblin- 
gen,  i58i  (arch.  deSarralbe,  q3  août). —  Dublin- 
gen,  lôgli  (dén.  Th.  Ahx).  —  Dibling  ou  Diehling, 
I  779  (Dur.  Lorr.).  —  En  allemand:  Diebliiigen. 

Était  siège  d'un  vicariat  résident,  dép.  de  la 
paroisse  de  Tenteling.  —  Village  du  comté  de  Putte- 
lange. 

Autrefois  Lorraine, baill.  de  Sarregueniines,cout. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Puttelange- 
iez-Sarraibe  depuis  1790  jusqu'en  i8oa,  où  il  fut 
classé  dans  le  canton  actuel. 
iJiEBLi.NG  (RuissEAc  de).  —  Prend  sa  source  sur  le 
ban  d'Ebring,  traverse  les  c""  d'Ebring,  Diehling, 
Metzing,  Hundling,  Ippling,  Well'erding,  sur  une 
longueur  de  10  kilomètres,  et  se  jette  dans  la 
Sarre. 
DiEDERFixG,  vill.  c""  de  Holïing.  —  Dieterfmgen,  iSgi 
(  dén.  Th.  Alix).  —  Diderving,  xvui'  siècle  (pouillé 
de  M.).  —  Didrefing  (carte  Cass. ).  —  Diderjing 
(  carlede  l'Ëtat-major).  —  En  allemand  :  Diderjingm. 

Vill.  du  Val-de-Holving,  dépendance  du  comté 
de  Puttelange.  —  Annexe  de  la  paroisse  de  llolving. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Sar- 
ralbe  depuis  sa  création,  en  1790. 
DiEDLVG,  vill.  c"'  do  Zetting.  —  Didingen,  iSgS  (arch. 
de  Sarreg.  donat.  à  la  chapelle  Sainte-Catherine  ). 
—  Dùdingen,  i445  (Schiiltz,  der  Bliesgau,78).  — 
Diding  (carte  Cass.).  —  En  allemand:  Diedingen. 

Dieding  et  Zetting,  terres  d'Empire  enclavées 
dans  la  Lorraine,  appartenaient  au  prince  de  iN'assau- 
Sarrebriick  et  suivaient  le  droit  romain.  En  1797, 
ces  villages,  ainsi  que  tout  le  comté  de  Sarrebriick, 
firent  partie  du  département  de  la  Sarre  et  du  canton 
de  Sarrebriick;  ils  furent  réunis,  par  décret  impé- 
rial du  5  avril  181 3,  au  département  de  la  Moselle 
et  au  canton  de'Sarreguemines. 
DiESEN  (Étakg  de),  sur  le  territ.  de  la  c™  de  Porce- 

lette. 
Dièses  (Haut  et  Bas),  h.  c"  de  Porcelette.  —  Dkène, 
xviif  s'  (pouillé  de  M.).  —  Dnin,  moulin  qui  dé- 
pend de  la  Porcelette,  1756  (Stem.  dép.  M.).  — 


Dyesen,  1778  (ord.   de  Lqjr.  XIII,  i36).  —  En 
allemand ,  Ober  et  Nieder  Diezen. 

Dicsen-Haut  et  Diesen-Bas  faisaient  partie  de  la 
baronnie  d'UberheniB  (Empire),  et  ont  été  cédés 
à  la  France  par  le  prince  de  Nassau -Sarrebruck  le 
iï>  février  1766  et  le  3o  avril  17()8.  —  Etaient 
annexes  de  la  paroisse  de  Porcelette. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville;  droit 
romain. —  Firent  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Bérus; passèrent, sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Bisten,  en  180a  dans  celui  de  Sarrelouis 
et  en  1829  dans  celui  de  Saint-Avold.  —  Commune 
au  commencement  du  siècle,  Diesen  (Haut  et  Bas) 
furent  réunis  à  Porcelette  par  décret  du  9  septembre 
1811. 

Diesen  (Rlisseao  de).  —  Prend  sa  source  dans  l'étang 
de  Diesen,  traverse  les  c""  de  Porcelette  et  de 
Creutzwald  sur  une  longueur  de  h  kilom.  et  se  jette 
dans  la  Sarre. 

DiEiEnsBAcu,  anc.  gagnage  de  la  seigneurie  de  Bitcbe, 
ibç)h  (dén.  Th.  Alix).  —  N'existait  plus  au  com- 
mencement du  xviii*  siècle,  car  Bugnon  ne  le  men- 
tionne pas. 

DiETZwiLLîiii,  anc.  h.  annexe  de  la  paroisse  de  Bé- 
ning-lez-iïarprich ,  xviii*  s'  (pouillé  de  M.). 

DiFFEMBACii  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  à.la 
fontaine  Sainte-Marguerite,  traverse  la  c°°  de  Diffem- 
bach  et  se  jette  dans  le  Zellenbach. 

DiFFESiBAcu-LEZ-HELUMEii,c°°  de  Gios-Tenquin.  —  Dif- 
fenbach,  i3ao  (Kremer,  Arden.  Gesch.  Jl,4i8). — 
Dijfenback,  162/1  (abb.  deLongev.  s. l'an.).  —  Tie- 
fenbach,  1681  (dén.  Longev.  s.l'an.). —  Tijfenbach, 
1G81  (arch.  départ,  dén. '2/1  avril).  —  Tiffembach  , 
1708  (arrêt  de  la  cour  souv.  de  Lorraine,  1,  2o5, 
3i  janv.).  —  DiJ/enbach  ou  Tiffembach  (dict.  Viv. ). 
Diffembach  a  été  réuni  le  a  août  176A  par  le  roi 
Stanislas,  duc  de  Lorraine,'  au  comté  de  Hellimer, 
érigé  en  faveur  du  baron  de  Gaillard. 

Autrefois  Lorraine,  baill.de  Dieuze,  cout.de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Hellimer  depuis 
1  795  jusqu'à  l'organisation  de  l'an  m,  qui  le  plaça 
dans  son  canton  actuel.  —  Commune  au  commence- 
ment du  siècle,  Diffembach  fut  réuni  par  décret  du 
16  avril  1811  à  celle  de  Hellimer;  mais  l'ordon- 
nance royale  du  8  septembre  i836  l'a  rétabli  dans 
son  premier  titre. 

DiFFEMBACH-LEz-PcTTELAHGE ,  h.  c""  de  Puttelange.  — 
Hâssen  Piltlengei'  Diejfenbach,  1  626  (lerr.  de  Rem- 
meriiig).  —  Diejfenbach,  Diffembach,  1779  (Dur. 
Lorr.). —  Dicffembach-Pctetange  (carte  Cass.). 

Annexe  de  la  paroisse  et  de  la  communauté  de 
Puttelange.  —  Village  du  comté  de  Puttelange. 


!>• 


68 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Lorrain%,baill.  de  Sarreguernines,  coût, 
(le  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Puttelange 
depuis  1790  jusqu'à  l'organisation  de  1803,  qui  le 
classa  dans  celui  de  Sarralbe. —  Commune  en  1803, 
il  fut  réuni  à  Pultelangc  par  décret  du  5  avril  1  8j  i . 

DiLLiRo ,  f.  et  m'°,  c"*  de  Bousbacli ,  restes  du  village  de 
Dittelingen.  —  Voy.  DlTTEU^GE■«. 

DiMHEi.B.tCH  (RiissEic  de).  —  11  coulo  sHf  le  lerrit.  de 
la  c°'  de  Soucht  ci  se  jette  dans  le  Spiegelbach,  un 
des  allluents  de  l'Eichel. 

DisTROFF,  c""  de  Metierwisse,  sur  le  miss,  de  Bibiclie. 

—  Dilgenilorf,  1 179  (abb.  Boui.  eh.  Alex.  III).  — 
Thktdorf,  laa/i  (abb.  Vill.  H.  i5).  —  Tiekcstotf, 
i3io  (tbid.  R.  9).  —  DieHovf,  1371  (arch.  h.  de 
V.  AA,  i5-2a).  —  Dieslorff,  DichelstroJ ,  xv*  s* 
(Berlb.  VI).  —  Dutnrffz,  i485  (Chron.  J.  Aubr.). 

—  DiUorff,  i5ii  (cart.  Vill.  II,  v"  10).  —  Di'c- 
xlrujf,  Dieêtorff,  1698  (terr.  de  Mclicrwisse). 

Partie  du  village  dépendait  de  la  seigneurie  de 
Metzerwisse  (  i776,dénombr.  aSdéc.)  et  une  autre 
de  celle  de  Moilbourg  (1709,  dénombr.  i"  juin). 

—  Disti'olT,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  fief  du 
comté  de  Luxembourg,  avait  donné  son  nom  â  une 
maison  d'ancienne  chevalerie  qui  portait  de  gueules 
au  chef  d'argent  chargé  de  3  losange»  de  sable 
poses  en  fasce,  et  selon  Bcrlh.  (t.  VI)  de  gueules  à 
3  losanges  d'argent  rangés  en  fasee.  —  Siège  d'un 
vicariat  résident  dépendant  de  la  paroisse  de  Metzer- 
wisse. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  d'Inglange  de  1 790  à 
180a  et  passa,  à  celte  dernière  date,  dans  le  can- 
ton actuel.  —  A  pour  annexes  Stuckange  et  Kun- 
tzig. 

DiSTROFF,  h.  c""  de  Schwerdorû".  —  Distrujj' oa  Istroff, 
h.  ban  séparé;  communauté  de  Schteerdorff,  1779 
(Dur.  Lorr.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonvillc,  coût, 
de  Lorraine. 

Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Waldewisse, 
passa  dans  celui  de  Gross-IIemmestrofflors  de  l'or- 
ganisation de  l'an  m  et  dans  celui  de  Bouzonx-ille 
en  1802;  toujours  annexe  de  Scbwerdorff. 

DiTHVAR,  cense-Cef  érigée  le  4  octobre  1728  par  le 
duc  de  Lorraine  Léopold  I",  absorbée  par  le  vil- 
lage de  Schmittwiller,  dont  il  fait  aujourd'hui  partie 
intégrante.  —  Diethemar,  1779  (Dur.  Lorr.). 

DiisCBwiLiEK,  ancien  ban  situé  entre  Holving  et 
Sarralbe.  —  Dilshœiller ,  xvi'  siècle  (arch.  de  Sar- 
ralbe, ff.  I  ). 

DiTscuwiLLER ,  f.  et  m'°  sur  la  Bosselle ,  c""  de  Coche- 
ren. —  Diclceswilre ,  i365  (Kremer,  Arden.  Gesch. 


II,  609). —  Dietzweiler,  i68'i  (dénombr.  7  majs). 

—  Ditzschweiler,  1751  (ord.de  Lorr.  VIII,  28a). — 
DitivUler  ou  Dietzweiller,  censé  et  ban  très -isolés. 
Communauté  de  Forbach,  1779  (Dur.Lorr.).  —  La 
censé  de  Dietzweiler,  178a  (ord.  de  Lorr.  XV,  i38). 

—  Ditsrhweilei-  (carte  de  l'Etat-major). 
Ditschwiller  fut  cédé  à  la  France  en  1781   et 

incorpore  à  la  baronnie  de  Wclferding. 

Autrefois  Lorraine  et  Empire,  baill.  de  Sarregue- 
mines,  coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton 
de  Forbach ,  comme  annexe  de  la  c°'  de  Cocheren , 
depuis  sa  création  en  1790. 

DlTTBLI^GEM,  vilI.  ruiué.  —  Dietlingen,  1677  (Irans. 
entre  le  seigneur  de  Forbach  et  ses  vassaux).  — 
Dulelingen,  lâg'i  (dén.  Th.  Alix).  —  DiUlingen, 
i()i8  (arch.  de  la  fam.  Wendel,part.  de  la  terre  de 
Forbach). —  DiesUngen,  désert,  i684  (dénombr. 
7  mars).  —  Diethling,  1 788  (terr.  du  ban  de  Ker- 
bach).  — Dillingerhojf,  xviii"  s*  (pouilléde  M.). 

Village  du  comté  de  Forbach,  détruit  à  la  fin  du 
iTii'  siècle.  —  Voy.  Diuing. 

DoDENiiovEv,  vill.  c"*  de  Houssy-le- Village.  --  Duodin- 
hnj,  Diiodenhnfh ,  xi'  s'  (abb.  Mettl.  décl.  biens).  — 
Dudenhof,  1  i5o  (ibid.).  —  En  allemand  :  Doilen- 
hofen  hei  Rudemachern. 

Village  de  la  mairie  de  Rentgen  et  de  la  seigneurie 
de  Rodemack  (iC85,  dénombr.  o  mars).  — Était 
une  annexe  de  la  paroisse  de  Rodemack. 

Autrefois  TroLs-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Rodemack  de  1790 
à  1809,  puis,  à  celte  dernière  date,  passa  dans  celui 
de  Cattcnom.  — Commune  jusqu'au  la  avril  181 1, 
réuni  à  cette  date  à  celle  de  Rentgen-Basse,  il  eu 
fut  séparé  par  ordonnance  royale  du  0  janvier  1 8afi 
pour  devenir  annexe  de  Roussy-le-Village. 

DoLHAiii,  m'°  sur  le  ruisseau  de  Mance,  c"  de  Briey. 

—  Lou  mollin  de  Dolliay,  i  hGU  (inv.  dos  tit.  de  Lorr. 
111,2  54). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Mance. 
DoLLEMBAcn,  h.   c"  de  Noussewiller-lez-Volmunster. 

—  Villa  Dollenbach,  1839  (ch.  Sturzelb.  vente  à 
l'abb.   83).  —  Dollenbach,  17&1   (ord.   de  Lorr. 

VIII,  39<)- 

Hameau  qui  dépendait  de  la  seigneurie  d'Esch- 
willer,  vassale  du  comté  de  Bitche.  —  Etait  une 
annexe  de  la  paroisse  de  Volmunster. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Volmunster 
depuis  sa  création,  en  1790.^  Autrefois  commune; 
réuni  à  Noussewiller-lez-Volmunster  par  décret  du 
3  juin  181  j. 
DoMANGEïiLLE,  vill.  c""  de  Saury-sur-Nicd ,  à  droite  de 


DEPARTEMENT  DK  LA  MOSELLE. 


69 


la  Nied.  —  Domengeville ,  ilioli  (liste  des  vill.).  — 
Demangeville,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Demenfje- 
vilk,  iSg/i  (dén.  Th.  Alix).  —  Pont-à-Dommange- 
ville,  161 5  (abb.  Saint-Vincenl,  liasse  Domangc- 
ville).  —  Le  Pont  (carte  Cass.).  —  En  patois  : 
Demingevelk. 

Le  pont  de  Domangeville,  sur  lequel  on  passe  la 
Nied  française,  est  Irès-ancien.  — Fief  mouvant  de 
l'abl).  Saint-Vincent  de  Metz  et  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  (1294-161 5,  abb.  Saint- 
Vincent,  liasse  Demangeville).  —  Il  y  avait  aussi  un 
fief  dépendant  du  marquisat  de  Pange  (1777,  dé- 
nombr.  20  février). —  .\vait  une  chapelle,  annexe 
de  la  paroisse  de  Pange. 

Autrefois  Trois-Kvèchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Maizeroy  depuis  1 790 
jusqu'à  l'organisation  de  1802,  qui  le  fit  passer  dans 
le  canton  de  Pange. —  Ancien  chef-lieu  communal; 
fut  réuni  à  Sanry-sur-Nied  par  décret  du  3 1  juillet 
1812. 

DoïET,  f.  c"'  d'AUondrclle.  —  Damci  ou  Domez,  m°° 
forte  avec  justice  de  la  paroisse  de  Longuyon ,  1 7A9 
(de  Mail.  Barr.).  —  Domei;  censé,  maison  forle  et 
justice,  communauté  de  Longuion,  1779  (Dur. 
Lor.).  —  Daumey  (carie  Cass.). 

DoiiPiERKE,  h.  c'"  d'Allamont,  sur  le  ruiss.  de  Longcau. 

—  Domni  Pétri  cttrlis,  960  (cart.  Saint-Pierr',  ch. 
emp.  Olhon  V").  —  Allodmm  m  Dompeyro,  968 
(abb.  Sainte-Gloss.  ch.  év.  Th.).  —  De  Domimpetro, 
100.3  (pi'i.  Dieul.  D.  Cal.  II,  pr.  cclxxiii).  —  Dom- 
imspetrm,  1101  (ch.  abb.  de  Gorze,  s.  l'an.). — 
Domnapelra ,  lagS  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Othon). 
— -  Ad  dommum  Petrum,  i4o6  (abb.  .Saint-Maur. 
ch.  év.  Thier.).  —  Dompierre  en  Wœpvre,  i.'JgO 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  Il,  p.  1 76).  —  Dompiene  en 
Woivre,  1689  (dom.  Barr.  t.  I). 

Franc-alleu,  siège  d'une  haute,  moyenne  et 
basse  justice  appartenant  à  la  prévôté  de  Conflans, 
relevant  du  comte  de  Bar,  1296(100.  cit.),  et  appar- 
tenant à  l'abb.  Sainte-Glossinde.  —  Diocèse  de 
Verdun;  annexe  de  la  paroisse  d'Allamont  (doyenné 
de  Pareid,  archid.  de  Woëvre). 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etnin,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Conflans  depuis 
sa  création  en  1790.  —  Chef-lieu  communal  jus- 
qu'au 9  avril  1811,  où  il  fut  réuni  à  la  commune 
d'AllamonlL. 
DoMPnix ,  c°°  d'Audunle-Uoman.  —  Ad  Domnum  Age- 
ricum,  loAg  (cath.  Verd.  bul.  Léon  IX).  —  Domp- 
marie,  t3i6  (inv.  des  tit.de  Lorr.  IX,  p.  21).  — 
Dommarie,  i356  (ibid.).  —  Dammai-ie,  iSô^ 
{ibid.  p.  22).  —  Dommary,  lûog  {ibid.  V,  p.  1). 


—  Dommei-y,  i656  (carte  dioc.  Verd.).  — Domery 
ou  mieux  Dom  Airy,  17/15  (Rous.  Hist.  Verd,).  — 
Dom-ry ,  Domnus  Ryus,  1749  (de  Mail.  Barr.).  — 
Domei-y  ou  Domiipry,  177g  (Dur.  Lorr.).  —  Domna 
Maria?  Dommus  Agericus?  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Haute,  moyenne  et  basse  justice  appartenant 
au  roi.  —  Diocèse  de  Verdun  ;  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Piennes  (doyenné  d'Amélie,  archid.  de 
Woëvre). 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Xivry-le-Franc 
en  1790,  de  celui  de  Circourt  sous  l'organisaliou 
de  l'an  m,  et  passa  en  1802  dans  celui  d'Audun-le- 
Roman.  —  A  Bertrameix  pour  annexe. 

DoMpnoBST,  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse  jus- 
tice ,  située  sur  le  ban  de  Metzerwisse. 

Faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Meilbourg.  Ses 
habitants  portaient  le  titre  de  Domprobstnlt ,  1681 
(dénombr.  du  8  juillet). 

DoNBACH  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Ober- 
dorff,  traverse  les  communes  d'OberdorOf ,  Château- 
Rouge,  Vœifling,  Schreckling,  sur  une  longueur  de 
7  kilom. ,  et  se  jette  dans  la  IVied. 

DoMCOunT-LEZ-CosFLANs,  c°°  de  Conflans.  —  Dodunis 
cnrlis,  886  (abb.  Gorz.  ch.  év.  Rob.).  —  Doncorl, 
i3iG  (abb.  S.  Symph.  liasse  Giraumonl).  —  Don- 
courl-cn-]arnisy,  i365  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  V,  5  ). 

—  Domcourt,  1694  (dom.  Barr.  II).  —  Donenria , 
Domnicuria  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois: 
Donco, 

Siège  d'un  fief  lorrain  sous  la  prévôté  de  Con- 
flans (iij65,  av.  et  dénombr.).  —  En  1749,  le  roi 
en  était  seul  seigneur  (de  Mail.  Barr.).  —  Chef-lieu 
do  fait  d'une  paroisse  étendue  de  l'archipr.  d'Ha- 
trize,  ayant  pour  titre  Saint-Marcel,  mais  dont  le 
curé  était  à  Doncourt,  et  qui  avait  pour  annexes 
Bruville,  Burtricourt,  Urcourt,  Villers  et  Voingville. 

—  Il  y  avait  à  Doncourt  un  ermitage  avec  une  cha- 
pelle sous  le  vocable  de  Saint-Nicolas. 

.autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Appartint  en  1790  au  canton  de  Joua- 
ville  et  passa  sous  l'organisation  de  l'an  m  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexe  le  moulin  de  Voing- 
ville. 
DoxcouRT-LEz-LoNGiiioM,  h.  c"' de  Benveille.  —  Doinp- 
conrt,  168g  (dom.  Barr.  II).  —  Domcourt,  1766 
(  D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Doncourt  les-BeuviHe ,  1 779 
(Dur.  Lorr.). 

Cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Bazaillcs). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  can- 
lon  de  Longuyon.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au 


70 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


9  décembre  1 81 1,  où  un  décret  ie  rctinil  à  la  c°'  de 

Beuveiile. 
Donxemii'dl,  m'°  sur  le  ruiss.  d'Aspolt,  c"de  Beyren. 
DoRLON ,  for(;es ,  c"  de  Longuyon.  —  Dorlon  ou  Dor- 

loii,  1825  (labl.  Par.)- 

Fonderie  de  fer  établie  à  la  fin  du  iTii'  siècle  par 

les  moines  d'Orval,  et  qui  s'alimente  des  mines  de 

Saint-Pancré.  —  Ancienne  censé  de  la  communauté 

de  Longuyon. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 

Saint-Miliiel. 
D0R1.0K  (RcissKAu  de).  —  Coule  sur  le  tcrrit.  de  Vezin 

et  de  Charency  et  afflue  à  la  Cliiers. 
DoR>oT,  c°"  de  Goi-ze,  à  (jaucbe  de  la  Moselle.  —  Dar- 

nincum  villa,  986  (cart. (jorze,cli.  emp.  Othon  I"). 

—  Bornai,  ht'  s"  (abb.  Sainl-Arn.  s.  lad.  date).  — 
Dontey,  xv' s"  (clir.  Jac.  Huss.).  —  Donnât,  ililfj 
(cart.  év.  de  M.  t.  11  v°,  p.  60).  —  Domaut,  i468 
(Journ.  J.  Aub.).  —  Dounot,  if)35  (Jouro.  J. 
Baucb.).  —  Domo,  1783  (carte  Bug.  dioc.  Met.). 

—  Donia  (carte  Cass.).  —  En  patois  :  Domat. 
.Avait  une  cbapelle  desservie  par  le  curé  4'Ancyi 

dont  Dornot  était  annexe.  Était  également  un  des 
lianieaux  qui  composaient  cette  communauté. 
Autrefois  Trois-Kvèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fait  partie  du  canton  de  Gorze  depuis  sa  créa- 
lion,  en  1790.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au 
aS  mai  1810,  où  un  décret  le  réunit  à  Ancy-snr- 
Moselle.  —  Érigé  de  nouveau  en  commune  par 
décret  du  3i  décembre  186g. 

DoRST,  f.  et  ra'°  sur  le  ruiss.  de  la  Home ,  c""  de  Rol- 
bing. 

DoRST,  b.  c°*  de  Walschbronn.  —  Le»  censés  de  Dont, 
1761  (ord.  Lorr.  VIII,  391).  —  I.ickerioff,  1765 
(l'une  des  censés.  AU.  de  Bitcbe,  f  a6).  —  f  Censé 
fief  du  comté  de  Bitche  et  de  la  communauté  de 
Walscbbronn  ;  c'était  autrefois  un  villagen,  1779 
(Dur.  Lorr.).  11  dépendait  delà  paroisse  de  Walscb- 
bronn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coul.  de 
Lorraine. 

DoRviLLKRs,  b.  c"  de  Flétrange.  — Durveiller,  1681 
(dénombr.  3 1  octobre). —  Dorville,  XTiii*s'(pouillé 
de  M.  Portef.).  —  Orvillé,  Orville,xyiu'  s'  (reg. 
état  eiv.).  —  Dorviller,  17.^)6  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Doiirville  (carte  Cass.).  —  En  patois  :  Deurvillé. 

—  En  allemand  :  Dorweiler. 

Siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré  de  Saint-Avold, 
dépendant  de  l'abbaye  de  Wadgassa;  avait  pour 
annexe  Basse- VigneuUe. 

Autrefois  Trois-Évèchés ,  baill.  de  Vie,  coul. 
de  l'évéché.  —  Fait  partie  du  canton  de  Faul- 


quemont  depuis  sa  création  en  1790.  —  Ancienne 
commune  réunie  à  Flétrange  par  décret  du  3o  juin 
1810. 

DoiRBACH  (RmssKAO  de).  —  11  coule  sur  le  territ,  de 
la  c°"  de  Flétrange  et  va  se  jeter  dans  la  Nied  près 
d'Elvange. 

DouRD'iiAL,  c°°  de  Saint-Avold.  —  Dourchdalleym , 
iSlii  (abb.  de  Longev.  s.  l'an.).  —  Dourdalheim, 
> 3 13 (inv.dcstit.de Lorr.  VU,  i56).—  Diirlhalen, 
i365  (Kremer,  Arden.  Gescb.  II,  Sog).  —  Durcli- 
daltain,  xïi°  siècle  (abb.  Longev.  s.  l'an  i5oi  ). — 
DourcMahle,  ihS-j  (inv.destit.de  Lorr.  I,  a4i). 

—  Dijiirchdalhaim ,  iâç)l\  (dén.Tb.  Alix).  —  Dnrre- 
dhal,  1619  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  I,  i64).  —  Dm- 
dale,  1660  (abb.  Longev.  s.  l'an.).  —  Dourdal, 
i6C4  (iliid.).  —  Dordal,  1C81  (arch.  départ.  B. 
80).  —  Dmddalte,  169/1  (bail.  abb.  Longev.  s. 
l'an.).  —  Durchdalen,  Durdale,  xTiii*  s*  (pouillé  de 
M.).  —  Dhordal,  1761  (ord.  de  Lorr.  VlU,  289). 

—  Dorthal  ou  Dvrdhal,  f]b6  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Dourdhal  (carie  Casa.).  —  En  allemand  :  Doiirch- 
dallett. 

La  seigneurie  de  Dourd'bal  appartenait  à  l'abbaye 
de  Longeville-lez-Saint-Avold.  —  Dépendait  de  la 
paroisse  de  Longeville-lez-Sainl-Avold. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold 
depuis  sa  création  en  1790. 

Docubmial  (RiissKiu  de).  — Prend  sa  source  à  la  fon- 
taine de  Dourd'bal ,  traverse  la  c"'  de  ce  nom  sur 
une  longueur  de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  l'étang 
de  Réder. 

DocRois,  m'°,  c"  de  Châtel-Saint-Gerroain.  —  En 
patois  :  Lo  Douroué.' 

C'est  un  des  quatre  moulins  que  fait  tourner  le 
ruisseau  de  Cbàtel. 

DoDSBACHiE  (RuissEAii  de).  —  Prend  sa  .source  à  Bi- 
biche,  traverse  cette  c°'  et  celle  de  Filstroff,  sur  une 
longueur  de  5  kilomètres,  et  va  ensuite  se  jeter  dans 
la  Nied. 

Dreibor.n  (RmssEAi  de).  —  11  coule  sur  le  territ.  de 
la  c°'  de  Hargarten  aux -Mines  et  se  jette  dans  la 
Bisten. 

Obéirait  (Etahg),  c"  de  Longeville-lez-Saint-Avold. 

—  Il  présente  une  superficie  de  a  hectares. 
DaEï-PETER-STBiN.  —  On  donne  ce  nom  à  trois  grosses 

pierres  armoriées  qui ,  en  1 608 ,  ont  servi  de  bornes 
aux  territoires  do  Lorraine,  de  Nassau  et  de  Hanau, 
et  auxquelles  viennent  aujourd'hui  aboutir  les  bans 
de  Meisentbal  et  de  Soucht  (Moselle)  et  celui  de 
Rosteig(  Bas- Rhin). 
Droffbach(Rcisseab  de).  — Prend  sa  source  à  la  fon- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


71 


taine  de  la  Rose ,  traverse  la  c"  de  Volmeranj^e  sur 
une  longueur  do  i  kilom.  et  se  jette  dans  leGrando- 
bacli,  affluent  de  rAlzette. 
DnoG^ï,  h.  c°'  de  Piblange.  —  Dracheneii,  i  187  (abb. 
V'ill.ch.  Et.  de  Bar.).  —  Drachlemaclwn ,  laia  {ihid. 
cart.  t.  I,  A.  7).  —  Drachenachem ,  i2i5  (cb.  abb. 
de  Bouz.).  —  Drachenachin ,  1226  (cart.  Vill.  t.  1, 
D.  lA).  — Dragnach,  1926  (ibid.  1. 1,  D.  1).  — 
Drmingeis,  Dressingea,  ia6o  (ibid.  T.  4).  —  Dre- 
chingen,  Dreschmgi,  1205  {ibid.  t.  II,  9). —  Drue- 
nei,  1270  {ibid,  t.  I,  P.  i  ).  —  Druenea,  1280 
{ibid.  P.  6).  —  Droeney,  1  290  {ibid.  P.  9).  —  Dra~ 
wenche,  1296  {ibid.  1. 1,  p.  76).  —  Droueni,  Drue- 
gni,  i3oo  {ibid.  t.  l,p.  5).  —  Druevry,  1809 
(pouillé  de  M.  Porlef.).  —  Draweney,  1.S12  (cb. 
abb.  de  Bouz.).  —  Druene,  l'iaU  (cart.  Vill.  t.  I, 
p.  a).  —  DresBtngin,  lilii  {ibid.  C.  2).  —  Dres- 
singa,  1893  {ibid.  t.  II,  67).  —  Dressingen,  i433 
{ibid.  4).  —  Drachnach,  Drechinga,  i5i3  {ibid. 
p.  98).  —  Drocereneyum,  Dromeneyum,  Drouve- 
neyum,  Drachnach,  Drachenach,  iS/j/i  (pouillé  de 
M.).  —  Drachenach,  Dreissebach,  i^ç)l>  (dén.  Tb, 
Alix).  —  Drachnachen,  i633  (cb.  abb.  de  Bouz.). 
—  Drony,  1697  (l'^T.  abb.  de  Bouz.).  —  Drauny 
(carte  Cass.  ).  —  En  allemand  :  Trechingen. 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Bockangc.  — 
Siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Kédange  ,  qui 
avait  pour  annexes  Bockange  et  Piblange;  elle  dépen- 
dait de  l'abb.  de  Bouzonville. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul.de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Burtoncourt  en 
1790  et  pas.sa  en  1802  dans  celui  de  Boulay. 


Droitabmo.xt,  vill.  c°'  de  Jarny,  sur  l'Yron. —  Droilta- 
mont,  1 882  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  V,  87  ).  —  Droilale- 
mont,  ih'ih  {ibid.  III,  208).  —  Droilabiiont,  i56.^) 
{ibid.  V,  5).  —  Droiclaumont ,  1G89  (dom.  Barr. 
t.  I).  —  Droit-au-Mont ,  17^9  (de  .Mail.  Barr.). 
—  En  patois  :  Dreutaumon. 

Droitaumont  formait,  avec  la  Grange-le-Châ- 
telet  et  la  Ville-au-Pré,  un  fief  mouvant  de  la 
cbàtell.  de  Conflans(dénombr.  de  iGaB;  inv.  des 
tit.  de  Lorr.  V,  3i  ).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Jarny. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  cout.de  Saint- 
Mibiel.  —  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Friau- 
ville  et  passa  dans  celui  de  Conflans  lors  de  l'orga- 
nisation de  l'an  m.  —  Cbef-lieu  communal  jusqu'au 
8  novembre  1810,  où  un  décret  le  réunit  à  la  c"' 
de  Jarny. 

DnociN  (Le  ban),  seigneurie  foncière  sur  le  lerrit.  de 
Louvigny. 

Du-Pbé-Detakt  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
Liébon  ,  traverse  les  villages  de  Verny,  de  Goin  et  de 
Pommerieux  sur  une  longueur  de  5,.5oo  mètres  et 
se  jette  dans  la  Seille. 

Du-Pké-la-Dame  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source 
dans  l'étang  de  Vulmont,  traverse  les  c""  de  Vul- 
mont  (  Moselle  )  et  de  Tbésey  (  Meurtbe  )  sur  une  lon- 
gueur de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  la  Seille. 

Dubbach  (Ruisseau  de),  c"*  de  Farschwiller;  se  jette 
dans  le  Moderbach. 

Dernes,  h.  détruit  du  comté  de  Bitcbe  :  emplacement 
ignoré.  —  Durnen,  1170  (Als.  diplom.  cclxiii, 
cbarta  de  finibus  Lotharing.  in  Vosago). 


E 


Ebange,  vill.  c""  deFlorange,  sur  la  Kripsbach.  —  He- 
hingen,  11G9  (abb.  Vill.  liasse  Breliain)  — Eban- 
gis,  1 286  (abb.  Just.  bull.  Grég.  IX).  —  Ebbingen, 
1672  (arcb.  départ.  B.  268).  —  Ebbange,  1667 
(dénombr.  2  décembre).  —  Hebange,  1756  (carte 
Vaug.).  —  En  allemand:  Ebingen. 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Florange  (1681 , 
dénombr.  3i  décembre).  —  Il  y  avait  aussi  une 
métairie  franche  dépendant  de  la  seigneurie  de  Ber- 
trange  (1722,  dénombr.  16  juillet)  et  une  autre 
dépendant  de  la  seigneurie  de  Bettange  (1782,  dé- 
nombr. 7 juillet).  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de 
Florange. 

Autrefois Trois-Évéchés ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  — Fit  partie  du  canton  de  Florange  en  1 790 


et  fut  classé  dans  celui  de  Thionville  en  1802.  — 
Ancien  cbef-lieu  communal,  réuni  à  Florange  par 
décret  du  2  juillet  1812. 

Ebanv,  f.  et  m'°,  c"*  de  Conflans. 

Ebebbacii  ,  m'",  c"  de  Liederscheit.  —  Etait  annexe  de 
la  paroisse  de  Walschbronn. 

Eberbach  (  Ruisseau  d'  ).  —  Prend  sa  source  à  l'étang  de 
Rohr,  près  do  la  Main-du-Prince,  forme  les  étangs 
de  Haspelscbeidt  et  se  jette  dans  la  Horn  au-des- 
sous de  Boussewiller. 

Ebersinc.  —  Voy.  Vaul-Ebebsixg  et  Blies-Eiiebsiî\(,. 

EbeusmCiil,  m'",  c""  de  Faréborswiller. 

Edebswilleb  ,  c°°  de  Bouzonville.  —  Eureswillre,  Eu- 
resviller,  1218  (cart.  Vill.  t.  I,  V.  28).  —  Ebti-s- 
tveille);  1220  (abb.  Wad.  ann.  Prem.  I,  466).  — 


72 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Ewenweikr,  i  3o9(pouiilédeM.  Porlef.).  —  Eberch- 
weiller,  i368  (inv.  des  til.  de  Lorr.  VII,  i56). 
—  Evertvuiller,  i4o5  (al)b.  Saint-Arn.  s.  l'an).  — 
EberimUr,  i/i34  (cart.  Vill.  t.  I,  D.  2).  —  Eber»- 
aillerium,  i448  (ibid.  H,  f  3).  — Ebei-svueiUer, 
i5ii  (iii(/.II,63).  —  Ehersiveileriitm ,  j5a7(i(ii</. 
^« 8g).  — Eberêwiller, Eberswriler,  1 5/4/1  (pouillé  de 


M. 


Ëber$swciltei;   lOg/i  (dt'n.  Tli.  Alix). 


Ebersweiller  oa  Eurouvitte ,  xvii'  s"  (pouillé  de  M.). 

—  EberttweiUer,  i6a5  (arcii.  hospit.  de  Sicrck, 
l.  i,  p.  i3). —  Eiineitveilkr,  1766  (cart. de Vaug.). 

—  En  allemand  :  Ehernweiler. 

Fief  lorrain  de  la  prévôté  de  Sierck  (dénombr.  do 
1/167,  'nv-  des  tit.  de  Lorr.  II,  4i8).  —  Il  mouvait 
en  1681  du  roi  do  France  et  était  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  (dénombr.  du  3i  juillet). 

—  Eborswiller  était  le  siéjje  d'une  cure  de  l'arclii- 
prôlrc  de  Kédange,  qui  dépendait  de  i'abb.  de 
iietbel  et  avait  pour  annexes  Férange,  Hobling, 
Ising  et  Labrucli. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  «a  création,  en  1790. —  A  pour  annexes 
Férange,  Ising  et  Labruch. 
Ebkrswiller  (Petit-).  —  Voy.  PïTiT-EBERSWiLiEn. 
Éblinge,  c°°deBouiay,  à  droite  de  la  Nied.  —  Eblinjr, 
i()o6  (pouillé  de  M.).  —  Eblingen,  1681  (dé- 
nombr. i4  juin).  — fiïiange  (carte  Cass.).  — En 
allemand  :  Eblingen. 

Éblange  faisait  partie ,  avec  Valmunster  et  Remel- 
fang,  de  la  mairie  d'Holling  et  relevait  du  comté  de 
(".réliange  (dénombr.  de  1C88). 

Ancienne  annexe  de  la  paroisse.de  Valmunster,  qui 
fut  érigée  le  \"  octobre  1701  en  cure  de  l'archi- 
prêtré  de  Kédange.  Avant  cette  érection,  il  y  avait 
sur  son  ban  trois  maisons  qui  dépendaient  de  la  pa- 
roisse d'Ottonville.  —  Cette  cure  dépendait  de  I'abb. 
de  Metlacb. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  d'Ottonville  en  1 790 
et  passa  en  180a  dans  le  canton  actuel. 
EeniNG,  vill.c""  deTenteling.  —  Evi-ing ,  i55i  (pouillé 
de  M.  Portef.).  —  Everingen,  i08a  (dénombr. 
o  septembre).— £i>fnVig,  168/1  (terr.  abb.  de  Saint- 
Avold).  —  Ebringen,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII, 
aSa).  —  Ebering  (cartes  de  Cass.  et  de  l'Elat- 
major).  —  En  allemand  :  Eberingen. 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Lixing-lez-Rouh- 
ling  (1683,  dénombr.  0  septembre).  —  Etait  une 
annexe  de  la  paroisse  de  Tenteling,  archiprétré  de 
Saint-Arnuald. 

Autrçfoia  Lorraine ,  baill.  de  Sarreguemines ,  coût. 


de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Putteiange 
en  1790  et  passa  eu  i8oa  dans  celui  de  Forbarh. 

—  Commune  au  commencement  du  siècle,  Ebring 
fut  réuni  à  la  municipalité  de  Tenteling  par  décret 
du  a  décembre  1811. 

EcHEVEïER,  ancien  étang  près  de  Bérig  (1787,  arch. 

départ.  E  1  ao).  —  Voy.  Esciiwiller. 
Ecoi'TE-s'iL-PLELT,  iii'",  c"'  de  l'oumoy-la-Grasse.  — 

Annexe  de  cette  paroisse,  xviii'  s"  (pouillé  de  M.). 
EcnEvissE,  anc.  m'"  sur  la  Hosselle,  c""  de  Waldwisse. 

—  En  patois:  Egrewies,  —  En  allemand:  Krebsmnhl. 
EcRETissE  (L'),  auberge,  c"*  de  Vallières. 
Echelles  (Ruisseau  des).  —  Il  coule  sur  le  territ.  de 

la  commune  de  Jury  et  va  se  jeter  dans  le  ruisseau 
de  Saint-Pierre. 
Eda>ge,  h.  c""  de  Fameck.  —  Adingias,  ySg  (cart. 
Gorz.  f.  108). — Aidingm  ,  1680  (dén.  s.  l'an.). — 
En  allemand  :  Edingen. 

Fit  partie  du  canton  de  Florange  en  1 790  et  passa 
en  180a  dans  relui  de  ïbionville. 
Ederswiller,  f.  c"'  de  Putteiange;  aujourd'hui  ferme 
de  Wklsciihoff.  —  Ederweiller,  xviii"  s'  (pouillé 
de  M.). 

A  de  tout  temps  fait  partie  de  la  communauté  de 
Putteiange  (Dur.  Lorr.)  et  était  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Hecken-Ranspach  (xviu'  siècle,  pouillé 
de  M.). 
Edlixg,  h.  c"'  d'Anzeling,  à  droite  de  la  Nied.  —  Ede- 
Ungin,  118/1  (cart.  abb.  Vill.  t.  I,  E.  a).  —  Edel- 
nigen,  EdeUngen,ib^U  (dén.  Th.  Alix). —  Ethlin, 
xïii'  s'  (terr.  abb.  de  Bouz.).  —  Eillingen,  xïii"  s" 
(Sierck,  dom.).  —  Œdlingen,  1617  (terr.  abb. 
de  Bouz.).  —  Odiing,  1 766  (  D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Erleling  ou  OEdeling  (on  piononce  Oilin),  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Edeling  ou  Aidling  (dict.  Viv.  ).  — 
En  allemand:  Œdlingen. 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Bérus  (  i683 ,  dé- 
nombr. 22  novembre).  —  Annexe  de  la  paroisse 
de  Freistroff. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville, coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzonville 
depuis  sa  création,  en  1 790.  —  Chef-lieu  communal 
jusqu'au  39  juillet  1811,  où  un  décret  le  réunit  à 
la  commune  d'AnzeUng. 
Eguelshardt,  c°°  de  Bitche.  — Egelshart,  1829  (abb. 
Sturz.  83,  vente  à  I'abb.).  — Egehshart,  iSga 
(Hertzog  Edels.  chron.  III,  Sa).  —  Egelshardt, 
1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  390).  —  Igelshard,  1766 
(ail.  de  Bitche,  f"  i5i).  —  Igelshart,  1771  (ord. 
de  Lorr.  XII ,  /loa  ).  —  Egelsharde  (carte  Cass.  ). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Bitche. 

Autrefois  Lorraine,  comté  et  baill.  de  Bitche, 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


73 


coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bitche 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  A  pour  annexes 
Neuzinzel,  Waideclc  (hameau  et  château),  Beller- 
stein  et  la  papeterie. 

EouEiSHARnT  (Ruisseau  de  l'étang  d').  —  Il  prend  sa 
source  au  Stockbronu,  traverse  les  c°"  de  Bitche, 
Eguelshardt,  Philipshourg,  sur  une  longueur  de 
3  kilom. ,  et  se  jette  dans  l'étang  de  Niederbronn. 

Eicii,  h.  c'"deSarralbe,  à  gauche  de  l'Albe.  — Eigen, 
1.3)6  (abb.  Slurzelbr.  g'i  v°,  vente  à  l'abb.). — 
Eychen,  i5g4  (dén.  Th.  Alix).  —  Eichen,  maison 
franche,  1779  (Dur.  Lorr.  III,  la.'i).  — Eich,  fief 
(ihid.).  —  Eicheii  ou  Eich  (dict.  Viv.). 

La  métairie  d'Eichen,  dépendant  de  la  seigneurie 
de  Sarralhe,  était  réputée  maison  franche;  elle  fut 
érigée  en  fief  par  le  duc  Léopold,  le  1 1  août  1701, 
en  faveur  de  Marie  de  Sabourelle.  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Sarralhe. 

Autrefois  Lorraine, baill.de  Sarreguemines ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarralhe 
depuis  sa  création. 

EiCHEL  (Ruisseau  b').  —  Il  prend  sa  source  près  de  la 
Petite-Pierre,  dans  le  département  du  Bas-Rhin, 
entre  dans  celui  de  la  Moselle  près  d'OErmingen , 
lui  sert  de  limite  avec  le  Bas-Rhin ,  et  se  jette  dans 
la  Sarre.  —  Eigel  (Dur.  Lor.  I,  266;  III,  ititi). 

—  Eiguel  (ibid.).  —  Ruisseau  des  Glands  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  II,  àa3).  —  Ae  Leyguel[0.  Cal.  not. 
Lorr.). 

EiCHfLSBEi\G,m°"  forestière,  c"  d'Eguelshardt. 
EiDE.NHEiM,  censé  détruite,  c"'  de  Montbronn.  —  Ban 

d'Eidenheimer,  1755  (AU.  de  Bilche,  t"  iàti-ili3]. 
EiDEMiEjiMERSMÙnL  OU  .^xEciiEnsiiûuL,  OU  eucore  Da- 

LEiuÛBL,  censé,  c^de  Soucht. 
EiDENSHEijj ,  m'°,  c°'  de  Soucht. 
EiscHwiLLER,  c""  deGro.vTenquin.  —  EnswUre,  1 196 

(cart.  Vill.  1. 1,  p.  a).  —  Eiswilre,  128.J  (Kremer, 

Arden.  Gesch.  II,  i']h).  —  Anchitveiler,  1887  (inv. 

des  tit.  de  Lorr.  VI,  64). — Eynswih,  \!\'ii  (arch. 

h.  de  V.  AA,  19).  —  Engswcile);  i5i2  (inv.  des 

tit.deLorr.  VII,  86).  —  Eimchwciler,  iSgi  (Bibl. 

nat.  coll.  Lorr.  C.  85).  —  Emsweiller,  iSgi  (dén. 

Th.  Alix).  —  Eynsclnveyler,  xvii'  s'  (Loth.  sept.). 

—  Einsweilhr,  xïii'  s*  (  Episc.  met.  (emp.).  — 
Engtveiller,  1619   (inv.   des  lit.   de  Lorr.  X,  79). 

—  Einscheviller,  1688  (dénombr.  du  comté  de 
Créhange). —  Eingvillei;  1761  (ord.  de  Lorr.  VIH, 
29a,  éd.  de  juin).  —  Ainsvcilkr,  Einsviller,  Esch- 
viller,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Ensvitlei; 
1755  (carte  Vaug.).  —  Einswillei;  Enlzweiller  ou 
Ingweitlei;  1  779  (Dur.  Lorr.). — Enschweiller,  anx 
(arrête  des  consuls  du  29  vendém.).  —  EncheviUer 

Moselle. 


(carte  Cass.).  —  Einchviller  (carte  de  l'État-niajor). 

—  Eincheweiller,  EntzwcHler,  Einswiller  ou  Ingweil- 
ler  (dict.  Viv.).  —  En  allemand  :  Enschweiler. 

Village  du  comté  de  Morhange;  dépendait  en 
partie  du  marquisat  de  Faulquemont;  en  partie 
arrière-fief  du  comté  de  Créhange.  —  Siège  d'un 
vicariat  résident  de  la  paroisse  de  LandroCf. 

.\utrefois  Lorraine,  haill.  de  Dieuze,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  parlie  du  canton  de  Morhange  en 
1  790  et  fui ,  en  1  802  ,  classé  dans  le  canton  actuel. 

—  Réuni  à  Landroff  par  décret  du  3o  octobre  1 8 1 3 , 
il  fut  de  nouveau  érigé  en  commune  par  ordon- 
nance royale  du  12  janvier  i833. 

EiNCHwiLLEK  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  dans 
la  fontaine  d'Einchwiller,  traverse  cette  commune, 
ainsi  que  celle  de  Landroff,  sur  une  longueur  de 
1  kilom.  et  se  jette  dans  le  ruisseau  de  la  Rothe. 

La  fontaine  d'Einchwiller  formait  un  étang  qui 
appartenait  par  moitié  à  la  Lorraine  et  au  prince  de 
Nassau. 

EiNSENBACH  (RuissEAU  d' ).  —  Il  prend  sa  source  à 
Vaudreching,  traverse  cette  commune  et  celle  de 
Rémelfang  sur  une  longueur  de  1  kilom.  et  se  jette 
dans  la  Nied. 

EijisoLMONT,  village  ruiné,  c"  de  Mance. 

n  11  ne  reste  de  ce  village  que  la  chapelle  Saint- 
Pierre»  (xviii"  s°,  pouillé  de  M.). 

Elaxge,  h.  c""  de  VVeymerange,  sis  au  pied  du  mont 
Saint-Michel.  —  HeUedange,  182 a  («irt.  abb. 
de  Vill.  H,  3).  —  Ilekdange,  1626  (ibid.).  — 
EtUngen,  1681  (dénombr.  20  mai).  —  Ellange, 
1697  (terr.  de  Weymerange).  —  Mélange  (carte 
Casâ.).  —  En  allemand  :  Ellingen. 

Village  du  marquisat  de  Rodemack,  siège  d'une 
haute  justice  (1681,  dénombr.  20  mai).  Il  y  avait 
aussi  à  Elange  une  censé  franche  dépendant  de  la 
seigneurie  de  la  Grange  (1706,  dénombr.  3 1  mars). 

—  Annexe  de  la  paroisse  de  Volkrange. 
Autrefois  Trois-Evèchés,  haill.  et  coût.  deTliion- 

ville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Catte- 
nom;  fut  placé  dans  celui  d'OEutrange  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m;  classé  de  nouveau  en  1802  dans 
le  canton  de  Cattenom,  il  en  sortit  en  i8ii  pour 
être  incorporé  dans  celui  de  Thionville.  —  Ancien 
chef-heu  communal  quand  il  appartenait  aux  can- 
tons d'OEutrange  et  de  Cattenom,  il  fut  réuni  à 
Weymerange -Terville,  canlon  de  Thionville,  par 
décret  du  a  8  décembre  1811. 
Elasoe  (Ruisseau  d').  — Prend  sa  source  à  la  côte 
Saint-Michel,  traverse  la  commune  de  Weymerange 
sur  une  longueur  de  a,5oo  mètres  etse  jette  dans 
la  Moselle. 


74 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Eucii,  h.  et  m'°  sur  la  Nied,  c°*  d'AIziog. —  EUg  , 
1715  (lerr.de  Brettnach). — ffe/^,xïiii"s*(pouillé 
de  M.). 

Faisait  partie  de  la  commanauté  d'AIzing  et  de  la 
paroisse  de  Tromborn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Appartient  au  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  sa  création ,  en  1 790.  —  AIzing  et  Elich , 
réunis  à  Vaudreching  par  décret  du  'io  mars  1 8 1  a  , 
furent  de  nouveau  érigés  en  communes  par  ordon- 
nance royale  du  1  a  janvier  i833. 

Eltz  (BiissKAn  d').  —  Prend  sa  source  à  Nondkail, 
Iravei-so  la  commune  d'Ottange  sur  une  longueur  de 
a  kilomètres  et  entre  dans  le  Luxembourg ,  où  il  se 
jclte  dans  TAlzelte. 

ËLViKGE,  c""  de  Faulquemont,  sur  la  Nied  allemande. 

—  Ilbinga,  1131   (abb.  Longev.  conf.  des  biens). 

—  Ilelvinga,  laio  (Aid.  ch.  s.  l'an.).  —  Ylwinga, 
1807  {ibid.  acquêt  s.  l'an.).  —  Elvinga,  1335 
(pouillé  de  M.  Porlef.).  —  Elvinjjen,  \'\']']  (cart. 
év.  de  M.  t.  V,  p.  ai3).  —  EUwiiigen,  i5oi  (abb. 
Longev.  s.  l'an.).  —  Ellevange,  1571  (ibid.).  — 
Elwingen,  Elbingen,  iSgi  (déu.  Th.  Alix).  — 
i'/iin/j'i-H , XTii"  s*  (Lolb.  sept.).  —  Elvingen,  1606 
(pouillé  de  M.).  —  Ellevingen,  i68i  .(dénombr. 
aC  août).  —  Alvunge,   1681   (dénombr.  5  nov.). 

—  Ilvange,  1689 (abb.  Longev.  s.  l'an.).  —  En 
allemand  :  Elwingen. 

La  vouerie  du  lieu  appartenait  à  l'abbaye  de 
Longeville-Iez-Saint-Avold  (i683,  dénombr.  i/t 
mars);  la  même  abbaye  y  possédait  une  seigneurie 
foncière.  —  L'abbaye  Saint-l'ierro  de  Metz  y  avait 
une  seigneurie,  liante,  moyenne  et  basse  justice.  La 
haute  vouerie  était  au  comte  de  Crébange,  1688 
(dén.  dudit  an).  —  Annexe  de  la  paroisse  de  Flé- 
trange;  avait  une  chapelle  qui  dépendait  de  la  cure 
de  Créhange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Faulquemont 
depuis  sa  création,  en  1790.  A  pour  annexe  le 
moulin  Neuf  ou  Peffcrmûhl.  —  La  maison  d'EI- 
vange,  de  nom  et  d'armes,  portait  d'argent  à  un 
loup  rampant  de  sable  (Arm.  man.). 

Elïon  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  Villers- 
Stoncourt,  traverse  les  villages  de  Bazoncourt,  Vau- 
cremont,  Villers-Stoncourt  et  Ancerville,  sur  une 
longueur  de  9  kilomètres ,  et  se  jette  dans  la  Nied 
française. 

ËLVMLLEB.vill.  c°'  de  Loupershausen.  — Elviller,  i5ia 
(inv.  de  Lorr.  repr.  des hérit.  Arrêt.).  —  Ellwiller, 
1606  (pouillé  de  M.).  —  Etuvillert,  i684  (terr. 
abb.  de  Saint-Avold).  —  Elweiler,  1761  (ord.  de 


Lorr.  VIII,  ùqi).  —  Ellweilte);  1756  (I).  Gai.  not. 
Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (1682,  dén. 
s.  l'an.).  —  .\nnexe  de  la  paroisse  de  Farschwiller. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  deSarreguemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Pullelange 
en  1790;  fut  classé  en  1803  dans  celui  de  Sarre- 
gueinines.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  28  dé- 
cembre 1811,  où  un  décret  le  réunit  à  Loupera- 
hausen. 
Elzange,  c°°  de  Metzerwisse ,  à  droite  do  la  Canner.  — 
Elcange»,  i3'ii  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  p.  a3/i). 
—  Etfiiiga,  Eisinga,  Elsinga,  Hehinga,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Etzin,  xvii"'  s'  (Lotb.  sept.). — 
Eltingen,  i63C  (abb.  Vill.  liasse  Elzange,l). — 
Elzmgen,  1698  (terr.  de  Kéd.).  —  EUange,  \'j->.3 
(terr.  de  Valmestroff).  —  En  allemand  :  Elsiiigen. 

Élait  le  siège  d'ime  cure  de  l'archiprétré  de  Ké- 
dange,  qui  dépendait  de  l'abbaye  de  Rétliel  et  avait 
pour  annexes  Walmestroff  et  la  chapelle  Saint- 
Nicolas. 

Autrefois  Troi.s-Evêchés,  baill.  et  coul.  de  Tliion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  d'inglange  de  1  790 
à  i8oa,  où  il  fut  classé  dans  le  canton  actuel.  — 
A  Walmestroff  pour  annexe. 
Elziing,  h.  c°*  de  Buding,  sur  la  Canner.  —  lUingen, 
i633  (abb. Vill.  liasse  Lux.). —  Elzin,  j68o  (dén. 
arch.  dép.).  —  Eltzingen,  1G81  (dénombr.  i"oct.). 
—  Eltzing,  1698  (terr.  de  Metzerwisse).  —  llzin, 
1  699  (terr.  de  Veckring). —  En  allemand  :  lUzingen 
an  der  Kanner. 

Dépendait  des  seigneuries  de  Fonloy  et  du 
Ilackemberg  et  était  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (1681,  dénombr.  i"oct.,et  I7'i8, 
dénombr.  10  fév.).  —  EIzing  dépendait  de  la  com- 
munauté de  Buding  et  de  la  paroisse  duHackemberg 
(dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  jusqu'en  180a  du  canton  d'in- 
glange et  fut  classé  à  celte  date  dans  celui  de  Met- 
zerwisse. 

C'est  sur  le  territoire  d' EIzing  que  se  trouvait  la 

station  romaine  deCABASuscA  :  voy.  ce  nom. 

Elzikg,  iii'°  sur  la  Canner,  c°°  de  Hombourg-Kédange. 

Séparé  de  son  ancienne  communauté  lors  de  la 

division  du  territoire  en  1790,  il  suivit  Hombourg 

dans  le  canton  de  Luttange  jusqu'en  1 80a ,  où  il  fut 

classé  dans  celui  de  Metzerwisse. 

EscHERBERG,  c°°  de  Robrbach. —  Einchenbei-ch ,  1671 

(inv.  des  lit.  de  Lorr.  VII).  —  Echemherg,  ih^k 

(dén.  Th.  Alix).  —  Encherberg,  1761  (ord.  de  Lorr. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


75 


Vin  ,291). — Enchemberg,  1 756  (  D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Enckeberg,  1771  (ord.  de  Lorr.  arr.  du  1  8  juin). 
Annexe  de  Siersthal  ;  avait  une  chapelle  desservie 

par  le  curé  de  celte  paroisse. 

Village  de  la  mairie  de  Bening  et  de  la  seigneurie 
de  Bitche. 

Autrefois  Lorraine,  comté  etbaill.  de  Bitche,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Lembergde 
1790  jusqu'à  1802,  où  il  fut  classé  dans  le  canton 
actuel. —  Enchenberg  a  pour  annexes  les  fermes  de 
Guisberg  et  d'Heiligeubronn  et  l'ermitage  de  Sainte- 
Vérène. 
Ekgelbach  (Rijisseal'd')ou  Ruisseau  deFabschwhleb. 

—  Voy.  Fahschwiller  (Ruisseau  de). 
En-MostA5t-la-Côte,  écart,  c°'  de  Moncheux. 
Emsebï,  c°°  de  Vigy.  —  Hunneriaca  villa  in  pago  Mmel- 

lense,  898  (Mém.  Ac.  M.  1870,  p.  45o).  —  Ane- 
riaeum,  1181  (abb.  Saint-Vinc.  ch.  év.  Bertr.).  — 
Henerey,  laaà  (cart.  Vill.  t.L  H.  i5).  —  Hennery, 
laaS  (ibid.  t.  Il,  f.  i84).  —  Ennerey ,  laSô  (ch. 
abb.  Saint-Arn.).  —  Annerey,  i3i5  (pouillé  de 
M.  Portef.  ).  — Anerey,  1 3 1 7  (  abbé  .Saint-Vinc.  liasse 
Norroy-le-Veneur).  —  llaultchetel-d'Enncry,  xv°  s' 
(cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  61).  —  Annery,  i4o8 
(chr.  doy.deSaint-Tliiéb. ).  — Anery,  1/187  (if>'d-). 

—  Annerey,  iliki  (abb.  Saint-Vinc.  liasse  Ennery). 
— Haut-chastel-d' Ennery,  i  /i8o  (cart.  év.  de  M.  t.  IV, 
p.  i6i).  —  Aignery,  i5i4  (mém.  Ph.de  Vign.). 

—  Anereyum,  Annereyum ,  Anneceyum,  Enneccy, 
\ahk  (pouillé  de  M.).  —  Eneri ,  i638  (Journ.  J. 
Bauch.).  — Hene)-y,  i6?ii  (abb.  Saint-Vinc.  liasse 
Ennery).  —  Ennereyum,  1668  {ibid.),  —  Ennerie, 
1718  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  II). 

Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprélré  de  Rombas , 
dépendant  de  l'abb.  Saint- Vincent  .de  Melz,  qui 
avait  pour  annexes  Chailly,  Rugy  et  Orival.  —  11  y 
avait  à  Ennery  une  petite  conimanderie  de  l'ordre 
de  Saint-Jean,  donnée  à  l'hôpital  de  Metz  en  1227. 

—  Le  château  d'Ennery,  qui  existe  encore,  était 
vaste  et  bien  fortifié.  Quoiqu'il  fut  une  propriété 
particulière,  il  entrait  dans  le  système  défensif  du 
pays,  et  en  temps  de  guerre  le  roi  pourvoyait  à  son 
commandement. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy,  fut 
classé  lors  de  l'organisation  de  l'an  m  dans  celui 
d'Anlilly  et  passa  en  1802  dans  le  canton  actuel. — 
A  Mancourt  pour  annexe. 

En.nerï  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  la  Mare 
aux  Seigneurs,  traverse  les  communes  d'Ennery  et 
d'Ay  sur  une  longueur  de  3  kilom.  et  demi  et  se  jette 
dans  la  Moselle. 


Emiiaisge,  h.  c"*  d'CEutrange.  —  Enstriuga,  i5/i4 
(pouillé  de  M.).  —  Hentrange,  1725  (terr.  deMol- 
vange). 

Annexe  de  la  cure  d'OEutrange;  avait  une  cha- 
pelle desservie  par  le  curé  de  cette  paroisse. 

Autrefois  Trois-Évêchés ,  baill.  et  cent.  deThion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  d'OEutrange  de  1790 
à  1802  et  passa  à  cette  dernière  date  dans  le  canton 
de  Cattenom.  — Ancien  chef-lieu  communal,  réuni 
à  OEutrange  par  décret  du  19  octobre  1811. 

EsïIE. Voy.  CENSE-D'EIiVlE(LA)etGnANGE-D'ENVIE(LA). 

Épasge,  f.  c"  de  Charleville.  —  Eppange,  11/17 
(cart.  Vill.  E.   1).  —  Epinge,  ii/i8  (ibid.  E.  5). 

—  Epingen,  118/1  {ibid.  E.  2).  —  Espehanges, 
1210  (abb.  Saint-Arn.  ch.  Th.  c""  de  Bar).  — 
Appingis,  1295  (cart.  Vill.  F.  4).  —  La  Grainge- 
d'Appange»,  i3ii  {ibid.  E.  3).  —  Epengen,  169/1 
(dén.  Th.  Alix).  —  Eppauges,  1627  (cart.  Vill. 
S.  3).  —  Espange  ouEsping,  xviii'  siècle  (Alph. 
Bugnon). 

Epange  faisait  partie  de  la  communauté  do  Belle- 
Fontaine,  annexe  de  Villers-Bettnach,  et  appartenait 
avec  ce  village  à  la  paroisse  de  Charleville. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine. —  Fit  partie,  de  1790  à  1802,  du 
canton  de  Burtoncourt  et  passa  à  cette  date  dans 
celui  de  Vigy.  —  Ancienne  dépendance  de  la  c°°  de 
Villers-Bettnach,  Epange  fut  réuni  à  la  c°°  de 
Charleville  par  décret  du  10  mars  1809. 

Epeckbbonn,  m'°,  c°°  do  Soucht. 

Epiez,  c°°  de  Longuyon,  à  droite  de  la  Chieis.  — 
Epie,  1573  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  V,  29/1).  —  Epie- 
tuni,  xyii"  s'  (arch.  pri.  Vill.-ie-Rond ,  GG  i,p.  19). 

—  Espiez,  161a  {ibitl.W,  3i8).  —  Epiey,  17/19 
(de  Mail.  Bair.).  —  Epiez  en  Woivre,  177g  (Dur. 
Lorr.).  —  Expies  (carte  Cass.)  —  En  patois  :  Ejn. 

Fief  lorrain  relevant  de  la  châtell.  de  Sancy.  — 
Cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Longuyon)  qui 
dépendait  de  l'abb.  de  Juvigny. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coul.  de 
Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  de  1790  à  1802,  du 
canton  de  Charency;  fui  classé  à  cette  date  dans 
le  canton  actuel.  Réuni  à  Charency  par  décret  du 
10  avril  i8ia;  érigé  de  nouveau  en  commune  par 
ordonnance  du  7  avril  18/10.  — A  pour  annexes  les 
fermes  de  Manteviile  et  d'Urbulle. 
Eppi.\g,  c°°  de  Volmunster,  à  gauche  de  la  Schwolb. 

—  Eppingen,  1/129  (arch.  H.  do  V.  AA,  II).  •  — 
Eping,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  /122).  —  Hesping 
(Delisle,  carte  du  cours  du  Rhin).  —  Eppingen 
(carte  Cass.). 

Village  du  comté  de  Bitche  et  de  la  prévôté  de 


76 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Ritnling.  —  Siëge  d'un  vicariat  résident,  dépendant 
de  lu  paroisse  de  Volmunster. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Epping  fait  partie  du  canton  de  Volmunster 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  K  pour  annexes 
Urbach,  le  moulin  de  Fundmiilil  et  une  tuilerie. 

Non  loin  d'Epping  existaient  les  ruines  d'un  châ- 
teau féodal  dont  on  ignore  même  le  nom,  mais  qui 
parait  avoir  appartenu  aux  sires  d' Ulweiier  (Bavière  ) . 

Eppi.ig  (Ruisseau  d').  —  11  prend  sa  source  dans  les 
prés  d'Epping,  traverse  cette  commune  et  celle  de 
Weiskircli  sur  une  longueur  de  a  kilom.  et  se  jette 
dans  la  Schwolh. 

Epping,  anc.  censé  de  la  paroisse  de  Freistrtff,  xmi'  s' 
(pouillé  de  M.).  —  Eppingen,  iSg'i  (dén.Tli.  Alix). 

Erbsemual,  b.  et  scierie,  c°*  d'Eguelshardt. 

Ercui.ng,  0°"  de  Volmunster.  —  Orchingen,  t^gk  (dén. 
Tb.  Alix).  —  Eichind,  .751  (ord.  de  Lorr.  VIII, 
391).  —  Erchingen,  1755  (atl.  de  Bitcbe,  f.  34). 

—  Ertchin,   1779  (Dur.  Lorr.).  —  Gûtterkirch , 
xviii's'  (pouillé  do  M.).  — Erthingen  (carte Cass.). 

—  Erchingen  (carte  de  l'Étal-major). 

Village  du  comté  de  Bitche  et  de  la  prévôté  de 
Rimiing.  —  Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Gni- 
derkirch. 

Autrefois  Lorraine,  baill. de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  canton  de  Volmunster  de- 
puis sa  création ,  en  1 790.  —  A  pour  annexes  Gui- 
derkirch  et  les  m'°'  d'Arnet  et  de  ScbilTersmûhl. 

Erching  (Ruisseau  0'). —  Prend  sa  source  dans  les 
fontaines  d'Erching,  traverse  les  villages  d'Erching 
et  de  Guiderkircb  sur  une  longueur  de  5oo  met.  et 
se  jette  dans  la  Bicbenboitz. 

Erlefanc  (Band').  — Siége'd'une  haute,  moyenne 
et  basse  justice  sur  le  territ.  de  Dalstein,  mou- 
vant de  la  seigneuiie  de  Frcistroff(if)8i,  dénonibr. 
3i  oct.). 

EnLEKBOFF,  f.  c"*  de  Gros-Tenquin.  — Ellnerhoff(carlc 
de  l'Etat-major). 

Fondée  en  1818  par  le  comte  d'Helmstadt. 

Erleihûtt  ou  PoTASHiJTT,  f.  c"'  de  Sturzelbronn.  — 
Appartenait  à  l'abb.  de  Sturzelbronn. 

Erleniiûss  ou  Erlekmoos,  f.  c"  de  Slurzelbronn.  — 
Appartenait  à  l'abb.  de  Slurzelbronn. 

Ernestwilleb,  c°°  de  Sarralbe.  —  EmesweiHer,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  ErneswUler  (carte  Cass.). 

Village  du  comté  de  Puttelange,  fondé  le  8  no- 
vembre i6o3  par  le  comte  Ernest  de  Mansfeld  et 
la  Rbeingraifin  Julienne,  dame  de  Puttelange,  sa 
femme.  —  Faisait  partie  de  la  paroisse  d'Hecken- 
Raiispacb. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  deSarreguemines,  coût. 


de  Lorraine.  —  Appartint,  de  1790  à  180a,  au 
canton  de  Puttelange  ;  fut  classé  à  cette  dernière  date 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexe  Ilecken- 
Ranspach. 

EnNESTwiLLER  (PARTIE  d' ) ,  h.  c"°  de  Puttelange. 

Erpelhoff,  anc.  ferme  sise  entre  Yulz-IIaute  et  Illange 
(carte  Cass.  ). 

Errobville,  c°°  d'Audun-lo-Roman,  sur  la   Criisne. 

—  Heruvinivilla ,  960  (cart.  Saint-Pierr.  cli.  erap. 
Oth.  I").  —  Hermunivilla,  998  (ibid.   Oth.   111). 

—  Arumvilla,  1 187  (abb.  Vill.  ch.  Et.  do  Bar.).  — 
Aovitla,  I  178  (cjirt.  abb.  Vill.  t.  1, 15.  2).  —  La  cenne 
d'Harrouville,  )3ia(iW.  H.  i).  —  Harewainvilk . 
laaS  (ibid.  H.  i).  —  Arouville,  laSS  (Cb.  Ferry 
de  Lux.  Berlh.  ï.Pr.  xviii).  —  Aurouvillc,  Aceron- 
ville,  lagi  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  II,  407). — 
llarrouville  devers  Longduy,  l'iiS  (cart.  abb.  Vill. 
t.  II,  f.  ao/i).  —  Eroville,  i^gi  (dom.  Barr.  II). 

—  Arouville,  i638  (abb.  Vill.  liasse  Haroiiville,  I). 

—  Etrouville,  1688  {ibid.).  —  Rouville,  xviii'  s' 
(ibid.).  —  En  patois:  Arâvctle. 

Siège  d'un  fief  érigé  par  Louis  XIV  en  1687  et 
confirmé  par  Léopold  en  1718,  avec  justice  haute, 
moyenne  et  basse.  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves, 
doyenné  de  Luxembourg,  dépendant  de  l'abbaye 
d'Echternach. 

.Autrefois  Barrois,  baill.  de  VilIers-la-Montagne, 
coût,  de  Saint- Mibiel.  —  Fit  partie  du  canton  d'Au- 
nietz  de  1790  a  1802;  passa  à  cette  date  dans  le 
canton  actuel. 
Erstmiihl,  m'°,  c"'  de  Gros-Rcderching. 
EnsTROFF,  c"  de  Gros-Tenquin.  —  Erslorf,  1 179 (abb. 
Wadg.  bul.  d'Alex.  III).  —  Erslroff,  i44i  (arr.de 
réunion  de  1680).  —  Engelstrojf,  lôhU  (pouillé 
de  M.).  —  Erslorff,  iSgS  (areb.  de  Saint-Avold, 
ch.  du  duc  Charles  du  11  sept.).  —  Herslrojjf,  i656 
(not.  Lorr.  v"  Hingsange).  —  Erslroff,  i7.'J6  (ibid. 
liste  des  vill.).  —  Ersdrojf,  1786  (dénombr.  10  déc). 

Franc-alleu  de  l'évôcbé  de  Metz,  réuni  plus  lard 
à  la  seigneurie  de  Rohrbach,  qui  appartenait  aux 
comtes  de  Crébange.  —  Annexe  de  la  cure  de  Gros- 
Tenquin;  avait  une  chapelle  desservie  par  le  curé 
de  celte  paroisse. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'évécbé.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Hel- 
limer;  passa  dans  celui  de  Bislrofl"  sous  l'organisation 
de  l'an  m,  et  en  1803  dans  celui  de  Gros-Tenquin. 

—  A  pour  annexes  le  moulin  et  la  tuilerie  de  Sche- 
nel  et  la  ferme  de  Kreutzboff. 

EnzANGE,  c™  de  Thionville.  —  Eresengis,  876  (abb. 
Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.).  — Herisinges, 
962  (ibid.  ch.  év.  Thier.).  —  Erisengis,  978  (ibid.). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


77 


—  Ersingis,  i6o5  (ibid.  liasse  Hayange).  —  Ers- 
kange,  1686  (dom.  gén.  de  Metz).  —  En  alle- 
mand :  Ersingen. 

Était  annexe  delà  paroisse  d'Hayange. 
Autrefois  Trois-Évêchés ,  baill.  et  coiit.  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie, en  1790,  du  canton  de  Hayange; 
passa  lors  de  l'organisation  de  l'an  111  dans  celui  de 
Sancy  et  en  1802  dans  celui  d'Audun-le-Roman. 
Classé  dans  le  canton  de  Tliionville  par  arrêté  con- 
sulaire du  29  vendémiaire  an  x,  réuni  une  seconde 
l'ois  au  canton  d'Audun-le-Roman  par  arrêté  con- 
sulaire du  9  pluviôse  an  x,  Erzange  a  été  encore 
séparé  de  ce  dernier  canton  et  réuni  de  nouveau  à 
celui  de  Thionville  par  une  loi  du  28  avril  1 85/i. 

EsBACH  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  Breltnach , 
Iravei'se  celle  c"'  sur  une  longueur  de  5  kilom.  et  se 
jette  dans  la  Nied. 

EscHEWKGE,  c°°  de  Cattenom.  —  Eskirinchingos ,  8g3 
(abb.  Neum.  ch.  év.  Rob.).  —  Encheringa  près 
Wolmermiges,  iSgfi  (cart.  abb.  Vill.  t.  I,  E.  6).  — 
Enseringa ,  Enschringa ,  Enscringcn ,  Kinschringen  , 
i.5i4  (pouiUéde  M.).  —  Einschringen ,  1572  (dioc. 
Lux.  Berth.  VIII,  ho).  —  Enschringe,  Escherance, 
I  686  (gén.  Metz. dom.).  —  Enschrange,  Enscrange , 
1694  (terr.  de  la  c°°).  —  Hesserange,  Esserange, 
1725  (terr.  de  Molvange).  —  En  allemand  :  Escli- 
ritigen. 

Dépendait  de  la  seigneurie  d'Ottange  (  1O81,  dén. 
1O82). —  Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprôtré 
de  Thionville  qui  avait  Molvange  et  les  chapelle  et 
cimetière  de  S'-Willibrod  pour  annexes  ;  cette  cure 
dépendait  de  l'abb.  de  Munster  de  Luxembourg. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Het- 
tange;  passa  lors  de  l'organisation  de  l'an  m  dans 
celui  d'OEutrange  et  en  1802  dans  le  canton  ac- 
tuel. —  A  pour  annexes  Molvange  et  la  ferme  de 
Bouch. 

EscHEBARCE  (Ruisseau  d'). — Coule  sur  le  teriit.  des 
c°*'  d'Escherange  et  de  Volmerange  et  se  joint  à 
l'Alzette  dans  le  grand-duché  de  Luxembourg. 

EsCHWiLLER,  vill.  c"°  de  Volmunster,  à  droite  de  la 
Schwolb. — EcLesivUre ,  1  271  (arch.  de  Sarrebrûck; 
Kremer,  Arden.  Gesch.  II,  355).  —  Ecksiwilre, 
1271  (ibid.).  —  Egkiswilre,  1374  (ch.  abb.  de 
Wernerswiller,  Croil.  orig.  Bipont.  1,82). — Exkcs- 
mitre,  Hcxhewilre,  1296  (Kremer,  Arden.  Gesch. 
II,  S8S).  —  EschweiUer,  iSgi  (dén.  Th.  Alix).  — 
Eschweiler,  1772  (ord.  de  Lorr.  XII,  /12a). 

Ane.  seigneurie  vassale  du  comté  de  Bitche.  — 
Le  château  féodal  d'Eschwiller  existait  au  xii°  siècle. 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Volmunster. 


Autrefois  Lorraine,  baill.de  Bitche,  coul.de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  canton  de  Volmunster  de- 
puis sa  création.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au 
i"'  février  1 8 1 3 ,  où  il  fut  réuni  par  décret  à  la  c" 
do  Volmunster. 

EscHwiLLEii,  ancien  étang  et  censé  dépendant  de  la 
mairie  de  Bistroff  et  de  la  seigneurie  de  Ilingue- 
sange  (1683,  dénombr.  1 5  janvier).  —  Eschevdler, 
il\ti2  (cart.  év.  de  M.  t.  II  v",  p.  68).  —  Eschwiller, 
14/17  ('*"'•  '•  IV,  p.  61).  — Echeveijer,  1787  (dé- 
nombr. s.  l'an.  ). 

EscHwiuLEB  (Ruisseau  d').  — •  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c°°  de  Volmunster  et  afflue  à  la  Schwolb. 

EsuiNG  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  Férange, 
traverse  les  c°"  de  HestrofT  et  d'Anzeling,  sur  une 
longueur  de  4  kilomètres,  et   se  jette  dans  la  Nied. 

EssET  (Ban  d'  ) ,  c"'  de  VVoippy.  —  Bannum  de  Aceya, 
)3i6  (pouillé  de  M.  Porlef.).  — Band'acier,  laaE 
(acte  d'aman). 

Le  ban  d'Essey  formait  avec  la  Grange-d'Envie  et 
la  Grande-Maxe  une  seigneurie,  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse,  qui  relevait  de  l'abb.  de 
Saint-Vincent  (1G81,  dénombr.  2  juin). 

EsTiNG,  Lan  d'un  ancien  village,  c""  de  Hestroff.  — 
Esting  hoiiff,  1789  (terr.  de  Hestroff). 

tfTAsG  (Ruisseau  de  l').  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
comnuine  de  Dain-en-Saulnois  et  alllue  au  ruisseau 
d'Aube. 

ETA^G  DE  Freistroff  (Ruisseau  de  l').  —  Coule  sur  le 
territ.  de  la  commune  de  Freistroff  et  se  jette  dans 
la  basse  Nied. 

Étasg  de  Manï  (Ruisseau  de  l').  —  Coule  sur  le 
territ.  de  lac"'  d'Arraincourt  et  se  jette  dans  la  Rotte. 

Etang  de  Rode  (Ruisseau  de  l').  —  Coule  sur  le  territ. 
de  la  c""  de  Morhange  et  se  jette  dans  la  Petile- 
Seille  (dép'  de  la  Meurlhe). 

Etasg  de  Vallerasge  (Ruisseau  de  l').  —  Coulé  sur  le 
territ.  de  la  c"'  de  VaUerange  et  se  jette  dans  le  ruia' 
de  Lensbronn. 

Etang  du  Mouli.v-Neuf  (L'),  sur  le  territ.  des  c""  de 
Conthil  et  de  Morhange.  —  (I  présente  une  super- 
ficie de  45  hectares. 

Étanc  Neuf  (L'),  sur  le  territ.  de  la  c'"  de  Longeville- 
lez-Saint-Avold.  —  Il  présente  une  superficie  de 
1  hectare. 

Etangs  (Les),  c""  de  Vigy,  à  gauche  de  la  Nied.  — 
Lez  Estans,  i4o4  (liste  des  vill.).  —  Le  chaslel 
dez  Estant,  i  tiQO  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Tenchen, 
allas  Lestanche  ou  les  Estanges,  chasleau,  i5g4 
(dén.  Th.  Alix).  —  Tenchen,  aliàs  l'Estang  ou 
les  Eatangs,  xvii"  siècle  (nomoncl.  abb.  de  Longev.). 
—  En  allemand  :  Tennschen. 


78 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


La  paroisse  des  Étangs  était  située  dans  un  hameau 
nommé  la  Beuverie,  qui  ne  fut  qu'assez  récemment 
réuni  à  la  commune  principale;  une  autre  partie 
du  village  était  le  hameau  de  la  Bruyère.  La  hste 
des  communes  du  pays  Messin,  au  xvi"  siècle, 
porte ,  à  la  place  des  Etangs ,  la  Beuverie  et  la  Bryère. 

—  Siège  d'une  cure  de  i'archiprétré  de  Noisseville, 
qui  avait  pour  annexes  Bonféy  et  la  Bruyère;  elle 
dépendait  de  l'évèché  de  Metz  et  de  la  collégiale 
Notre-Dame-la-Ronde. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  B(Julay,  coût,  de 

Lorraine.  — Chef-lieu  de  canton  en   1790  (distr. 

de  Boulay);  passa  lors  de  l'organisation  de  l'ati  111 

dans  celui  de  Vry,  puis,  en  180a,  dans  le  cantua 

actuel.  —  A  Bonféy  pour  annexe. 
Etakgs  (Les),  anc.  étang  de  7  hectares  situé  dans  la 

c"  des  ÉUngs  (Statist.  Colclien,  p.  34).  —  Il  est 
actuellement  desséché. 
Ettinc,  vill.  c°"  de  Itohrl>ach,  sur  l'Eichel,  près  de  son 

embouchure  dans  la  Sarre.  — Aetlingen,  1571  (dén. 

Th.  Alix) UuUiiigen,  1756(0.  Cal.  not.Lorr.). 

—  Etliugen,  1751  (ord.  de  Lorr.  Vlll,  aia).  — 
Ettiiijr,  1771  {ibid.  XH,  427). 

Village  du  comté  de  Bitche  et  annexe  de  la  pa- 
roisse d'Achen.' 

Autrefois  Lorraine,  baill.  deSarregiiemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Elting,  réuni  à  Achcn  par  décret  du 
5  avril  1811,  fut  érigé  de  nouveau  en  commune 
[wr  ordonnance  du  1  a  janvier  i833. 

Etzclbacii  (RuissBAi;  de  l').  —  Prend  sa  source  à 
Coume,  traverse  la  commune  de  Falck  sur  une  lon- 
gueur de  5  kiiom.  et  se  jette  dans  le  Bistcn. 

EnLi.\G,  vill.  c°°  de  Kerbach.  —  Etztingen,  1077  (pr.- 
verb.  do  la  reconn.  de  la  terre  de  Forbach). —  Eêt- 
lingen,  1  75C  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Ëtaeling  (carte 
de  Cass.). 

Village  du  comté  de  Forbach  et  annexe  de  la 
paroisse  de  Kerbach. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Forbach 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  Commune  en  1801, 
la  municipalité  de  Behren-et-Etzling  fut  réunie  à 
celle  de  Kerbach  par  décret  du  3i  juillet  1812. 

ErLKNKOPF,  m°"  forestière,  c°*  de  Bœrenthal. 

ÉvANGE,  h.  c°°  de  Brcistroff-Grande ,  sur  le  ruisseau  de 
BoUer.  — £j?;»8-en,  i45o  (cart.  abb.  Vill.  Il,v°73). 

—  Elfingen,  1572  (dioc.  Lux.  Berth.VIII,  Uo).  — 
Ewinges ,  Euwingen ,  1 68 1  (  dén.  2  a  mai  ).  —  Eving, 
1756  (carte  Vaug.).  —  En  allemand  :  Eaingen. 

Village  de  la  seigneurie  de  Catlenom,  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse.  —  Faisait  partie 
de  la  mairie  de  Hagen  et  de  la  paroisse  d'Usselskirch. 


Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Rodemack  de  1790 
à  1 802  ;  passa ,  à  cette  date ,  dans  le  canton  de  Calte- 
nom.  —  Ancien  chef-lieu  communal;  fut  réuni  à 
BreistrolT-Grande  par  décret  du  9  février  j8io. 
EvENDOBFF,  h.  c°*de  Kirschnaumcn.  —  Everslorf,  i5/4a 
(inv.  des  til.  de  Lorr.  VI,  181).  —  Effendorff,  iSgi 
(dén.  Th.  Alix).  —  Evendorjf,  Kventrof,  1786 
(aborn'  du  ban,  arch.  départ.). 

Village  de  la  prév.  et  du  dom.  de  Sierck, 

Annexe  de  la  par.  de  Kirschnaumen ,  tUocèse  de 
Trêves  (doyenné  de  Perl). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Il  fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Sierck.  —  Ancien  chef-lieu  communal  réuni  à 
Kirschnaumen  par  décret  du  1  /)  août  1811. 
ÉyBA^GE,  c""  de  Cattcnom.  —  Ebiringon  in yago  Rii- 
zigowe,  963  (abb.  Saint-Max.  Tr.  ch.  coml.  Ida.). 
—  Everingen,  xin'  s' (ibid.  décl.  biens).  —  Ebrtn- 
gen,  1617  (terr.  abb.  de  Bouz.).  —  Everin ,  Evring, 
1737  (terr.  de  Rentgen). —  Evring,  village  mi- 
partie  Empire ,  i756(Stem.dép.  Mos.).  —  Ecrange, 
I  756  ( carte  Vaug.  ).  —  Evrengen,  Euwringen,  17^7 
(dénonibr.  6  mars).  —  En  allemand  :  Etveringeu. 

Etait  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse ,  mouvant  du  roi  de  France  (  1 7.")7, 
loc.  cit.),  dont  faisaient  partie  Hagen  et  Eysing.  — 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Frisange  (dioc.  de 
Trêves,  doyenné  de  Romich). 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Tbion- 
ville. — Fit  partie,  de  1790  à  i8oa,  du  canton  de 
Rodemack;  passa,  à  cette  dernière  date,  dans  celui 
de  Cattcnom.  —  Ancien  chef-lieu  coiimiunal  du  dé- 
partement de  la  Moselle,  il  fut  réuni,  pardècretdu 
la  avril  1811,  à  Frisange  (Luxembourg,  et  alors 
commtme  du  département  des  Forêts);  réintégré 
dans  la  Moselle  en  vertu  du  traité  de  1 8 1 4.  —  A  pour 
annexe  la  ferme  de  Hczelter. 
EïsisG,  h.  c°'  de  Rodemack.  —  Heinia  villa,  10O7 
(abb.  Echt.  ch.  duc  Gérard).  —  Eisin,  1767  (dé- 
nombr.  5  mars).  —  Eising ,  xviii's'  (pouilléde  M.). 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse  (  1757,  loc.  cit.)  qui 
comprenait  Hagen  et  Évrange.  —  Était  annexe  de 
la  paroisse  de  Rodemack. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
vdle.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Rode- 
mack et  fut  classé  en  1802  dans  celui  de  Catle- 
nom. —  La  commune  d'Eysing  fut  supprimée  par 
décret  du  9  septembre  181 1  et  réunie  à  celle  de 
Rodemack. 
EzLENHOcs,  f.  c°'  de  Sturzelbronn. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


79 


FiBBBMBnL,  m'°,  c"  de  Rahiing. 

Fabrique  d'alldmbttes ,  usine,  c°'  de  Sarreguemines. 

Fabbiqbe  de  bled  de  Prusse,  usine,  c""  de  Saint- 
Avold.  —  Voy.  WûRTZMÛHL. 

Fabrioie  de  colle-forte,  usine,  c°°  de  Vallières. 

Fabrique  de  sel  ammoniac,  usine,  e°°  de  Boulay. — 
En  allemand  :  Salmiak-Fabrik. 

Fabrique  de  Vaux  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le 
territ.  de  la  c"°  de  Vaux  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Fahl  ou  Falt  (Ruisseau  de)  —  Prend  sa  source  au- 
dessus  d'Hargarten ,  traverse  le  territ.  de  la  c°'  de 
Falck ,  se  réunit  au  ruisseau  de  Dalem  et  se  jette 
dans  la  Bisten. 

Faillt,  c°"  de  Vigy.  —  FadUica,  già  (abb.  Gorz.  ch. 
Wig.).  — •  Failey,  1218  (coll.  Saint-Sauv.  s.  l'an.). 

—  Faillei,  ia56  [ihid.).  —  Faley,  1277  (sémin. 
Saint-Simon  s.  l'an.).  —  Failley,  iSao  (cliap.  cath. 
s.  l'an.).  —  Failley,  1890  (cbap.  cath.  s.  l'an.).  — 
Fayey,  Fayley,  xv*  s"  (chron.  Jac.  Husson).  —  Fae- 
Uy,  i5oi  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  T.).  —  Faily, 
1610  (Fab.  terr.  met.). 

Ancienne  cure  de  i'archiprétré  de  Noisseviile  et 
mère-église  de  Vany,  Villers-l'Orme ,  Poix,  Vrémy, 
Servigny  et  Augny-sous-Grimont.  —  Le  patronage 
de  celte  cure  appartenait  à  l'évéque  de  Metz,  aux 
droits  du  chapitre  de  Hombourg,  supprimé  par  décret 
du  5  décembre  17'!  3. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy; 
passa,  loi-s  de  l'organisalion  de  l'an  m,  dans  celui 
d'Antilly  et  en  1802  dans  le  canton  actuel. 

Failli  (Grand-).  —  Voy.  Gband-Faillï. 

Faillt  (La  Maison  de).  —  Voy.  Petit-Faillï. 

Faillt  (Petit-).  —  Voy.  Petit-Faillï. 

Faitinga,  anc.  moulin.  —  Voy.  Fartinge. 

Falck,  c°°  de   Bouzonville,  sur  le  ruisseau  de  Fahl. 

—  Valt,  i36i  (abb.  Bouz.  s.  l'an.).  —  Falleii, 
XVI*  siècle  (abb.  Longev.  s.  l'an.  i5oi  ).  —  Fedk  ou 
Falt,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Fait,  iGg'i  (dén. 
Th.  Alix).  —  Fahch  (carte  Cass.).  —  Falck  ou 
Fdch,  1825  (tabl.  Par.). 

Il  y  avait  sur  ce  ban  des  mines  de  plomb  dont  la 
principale  était  appelée  Groasol  (Dur.  Lorr.);  il  y 
eut,  en  outre,  des  exploitations  de  cuivre  carbo- 
nate. —  Formait,  avec  Guerting,  une  paroisse  de 
I'archiprétré  de  Saint-Avold ,  qui  dépendait  de  l'abb. 
de  Bouzonville. 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Faisait  partie, en  1790  ,  du  canton  de 
Bérus  (distr.  de  Sarrelouis);  passa  sous  l'organisa- 
tion de  l'an  m  dans  celui  de  Bisten,  en  1802  dans 
celui  do  Sarrelouis,  et  fut  réuni  au  cjinton  de  Bou- 
zonville par  ordonnance  royale  du  30  février  1828. 
— •  Les  forges  de  Falck ,  section  de  la  c"°  de  Dalem, 
furent  réunies  à  Falck  par  arrêté  préfectoral  du 
1 9  juillet  1 82  2. — A  pour  annexes  la  Forge ,  Weyer- 
miihl  et  le  moulin  de  Helmùhl. 
P'alkenstein  ,  château  ruiné,  c""  de  Bœrenlhal,  sis  au- 
dessus  de  Philipsbourg. —  Valkeiislein ,  1817  (Kre- 
mer,  Arden.  Gesch.II,  612).  —  Falquestenrie,  1489 
(Jour.  J.  Aubr.). —  Falkeinstein,  tbùG  (Herlzog, 
Edels.  chron.  III,  5o). 

Le  château  de  Falkenstein,  qui  dale  du  xi'  siècle, 
était  le  siège  d'un  comté  et  fief  immédiat  do  l'Em- 
pire, enclavé  dans  le  palatinat  du  Rhin.  Il  fut  donné 
à  Jean,  jluc  de  Lorraine,  par  l'empereur  Frédéric, 
à  titre  de  récompense  pour  ses  services,  et  à  la  con- 
dition d'en  laisser  jouir  les  héritiers  mâles  du  nom. 
Le  comte  Guillaume  de  Falkenslcin  en  vendit  la 
propriété  en  1 C67  au  duc  Charles  IV  ;  celui-ci  en  in- 
vestit le  prince  de  Vaudemont,  son  fils,  qui  le  trans- 
mit au  duc  Léopold  et  en  reçut  l'investiture  de  l'em- 
pereur Charles  VI.  Ce  comté  fut  réservé  avec  toutes 
ses  dépendances  lors  de  la  cession  de  la  Lorraine  à 
la  France,  en  i  736 ,  ainsi  que  par  le  traité  définitif 
de  1738;  il  comprenait  les  villages  de  Phifipsbourg 
et  de  Bœrenthal,  qui  furent  avec  lui  réunis  à  la 
France  en  1794. 

L'ancienne  seigneurie  de  Falkenstein  fut  classée, 
à  cette  époque,  dans  le  canton  de  Bitche,  auquel 
elle  n'a  cessé  d'appartenir. 

Falkenstein  (Forêt  de).  —  Dépend  de  la  forêt  doma- 
niale de  Hanau  et  a  une  contenance  de  2,021  hec- 
tares. 

Faleenstein-Herbacu  (Le),  ruiss.  qui  prend  sa  source 
près  de  Bitche ,  traverse  les  territ.  d'Egiicishardt  et 
de  Ba;renthal,  entre  dans  le  dép'  du  Bas-Rhin  et  se 
jette  dans  la  Zinzel.  —  Falkensteinerhacli ,  iSga 
(Herlzog,  Edels.  chron.  III,  8).  — Falhcnstcinvach  , 
17!JC  (D.  Cal.  not.  Lorr.v"  Falkenstein). —  Falken- 
stein-Herbach  (dict.  Viv.).  —  Falkensteiner-Dach 
(carte  de  l'Élat-major). 

Falt  (Ruisseau  de).  —  Voy.  Fahl  (Ruisseau  de). 

Fameck  ,  c°"  de  Tliionville ,  au  pied  de  la  cote  de  Juste- 


80 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


mont. — Falmacret,  1 167  (abb.  Saint-Martin, ann. 
Prem.  X,  a).  —  Faumacres,  1 186  {ihid.).  —  Fa- 
merjum ,  1188  (  ibid.  ).  —  Fametch,  Falmachra ,  Fol- 
mara,  Phamech,  i5A4  (pouiili!  de  M.).  —  Fomach, 
iSgi  (dom.  liarr.  t.  I).  —  Famach,  1C89  (ibid.). 

—  Famecq,  1749(8(0™.  dép.  M.).  —  Famech, 
i7.")5  (plan.  abb.  de  Just'). —  Falmacre,  1756 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Appartenait  à  l'abbaye  Saint-Martin  de  Metz  et 
faisait  partie  de  la  communauté  de  Morlange.  — 
Etait  siège  d'une  cure  de  Tarchipritré  de  Rombas, 
qui  avait  pour  annexes  Budange-sous- Justement 
(village  évêchois),  Ranguevaui  et  la  chapelle  Sainte- 
Anne.  Cette  cure  dépendait  du  chapitre  de  l'église 
priiiialiale  de  Nancy,  aux  droits  de  l'abbaye  Saint- 
Marlin-lez-Metz. 

Autrefois  mi -partie  Lorraine  et  Trois-Evêchés, 
baill.  de  Briey  et  de  Thionville,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel.  —  Appartint,  en  1790,  nu  canton  de  Flo- 
range  et  passa  en  180  a  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  Budange-sous-Justemont,  Moilange, 
Edange,  Rémclange  (  Basse  et  Haute)  et  la  ferme  de 
Broiick. 
Fahébebswilleb,  c°°de  Saint-Avold.' — Farebemwilr, 
i585  (arch.  de  Saint-Avold,  ch.  du  duc  Charles, 
11  sept.). —  Vor-Ebersiweiller,  iSgi  (don.  Th. 
Alix).  —  Faretbrechviller» ,  168S  (terr.  abb.  de 
Saint-Avold).  —■  For-Ebersveilhi;  1688  (dcn.  c" 
de  Créh.).  —  Farébenweiller,  1751  (ord.  de  Lorr. 
VIII,  990).  —  En  allemand:  l'/arr-Ebertweiler. 

Village  dépendant  de  la  vouerie  de  Saint-Avold. 

—  Siège  d'un  vicariat  résident  de  la  paroisse  de 
Bining-loz-Saint-Avold. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boul.-iy,  coût.  île  l'é- 
véché.  —  Fait  partie  depuis  1790  du  canton  de 
Saint-Avold.  —  A  pour  annexes  les  moulins  dits 
Supérieur,  du  Milieu  et  Inférieur,  ou  Oberst,  Mit- 
terst  et  Unterst  Mûhl. 
Farschwiller,  c°°  de  Forbach. —  Farswilleri,  131 4 
(Berlh.  IV,pr.iLvi).  —  Warstvilra,  1  33a  (pouilléde 
M.  Porlef.).  —  Fnrswiler,  Farsweiler,  i544  (pouillé 
de  M.).  —  Farssweiler,  iGgi  (dén.  Th.  Alix).  — 
Farachweiller,  1761  (ord.  de  Lorr.  VIII,  38a).  — 
Fartchevillers  et  Farschweilter,  i8a5  (tabl.  Par.). 

Village  du  comté  de  Putlelange  ;  fief  et  justice 
haute,  moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France 
(1681,  dénombr.  i3  mai). 

L'ancienne  paroisse  de  Farschwiller  existait  en 
i333;  elle  faisait  partie  de  l'archiprètré  de  Saint- 
Arnuald,  comprenait  Ellewiller,  Cappel  et  Johan- 
neswiller  (détruit)  et  dépendait  de  l'abbaye  de 
Saint-Avold. 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines ,  coût. 

de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Pultelange 

en  1790  et  passa  en  180a  dans  le  canton  actuel.  — 

A  le  Moulin  pour  annexe. 
Fabschwilleb  (RiissEAU  de).  —  Il  coule  sur  le  territ. 

des  c""  de  Farébprswiller  et  de  Cocheren  et  se  jette 

dans  la  Bosselle  à  Rossbruck. 
Fabtinge,  ancien  moulin  entre  Fouligny  et  Rfivillc, 

1681  (dén.abb.  de  Long.-lez-Saint-AvoId).  —  Voy. 

Faiiirga. 
Faclbach,  h.  c°* de  Rodemack.  —  Folbach,  i68i  (dén. 

arch.  départ.  B.  76).  —  Faulback,  1756  (Stem. 

dép'  M.). 

Fief  dépendant  de  la  seigneurie  de  Rodemack 

(1681,  dénombr.  ai    mai).  —  Faulbach  formait 

avec  Simming  une  des  mairies  de  cette  seigneurie. 

—  L'église  (le  Faulbach  était  annexe  de  la  cure  de 
Rodemack. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fut  classé  en  1 790  dans  le  canton  de 
Rodemack  et  passa  en  1803  dans  celui  de  Catte- 
noin.  —  Les  municipalités  de  Faulbach  et  d'Eysing 
furent  suppiimées  par  décret  du  9  septembre  181 1 
et  réunies  à  celle  de  Rodemack. 
P'aulqiemom,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Metz,  sur  la  Nied 
allemande.  —  Casti-um  apud Falconia  montem,  1119 
(cbron.  év.  de  M.  d.  h.  L.  p.  04).  ~  Falconis  rnons , 
iaio(cbron.  Met.  app.pr.  D.  Cal.  I,pr.Lxxviii). — 
Faliiuemont,  i3i9  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  io3). 

—  Comilaliu  de  Falkemberg ,  1 357  (Marg.  Fruh.  or. 
Pal.  I,  3i).  —  Falckenburg,  1 3.^)9  (cart.  Vill. 
t.  H,  v°  65).  —  Faulkemont,  1 30o  (cart.  év.  de  M. 
t.  I,v°  67).  —Falknibourg,  1390  {ibid.  83).  — 
Focamotu,  1  398  (abb.  Longev.  s.  l'an.).  —  Falken- 
berg,  i4a5  (Bibl.  imp.  cart.  8.5,  c'*deCréhange). — 
Faiiquelmont ,  1477  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI ,  suppl. 
57).  —  Fawiueinotit ,  149a  (ibid.  X,  suppl.  lôa). 

—  FaUjuemont ,  F(dkemont,  xt'  s'  (Jour.  J.  Aub.). 

—  Falcomons,  Falquemont,  1.544  (pouillé  de  M.). 

—  Fahkembourg,  i5g4  (dén.  Th.  Alix), —  Parochia 
Falckomontetuis ,  i()4g  (reg.  bap.  arch.  par.).  — 
Falkemberg,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Falkoburgum 
(D.  Cal.  Not.  Lorr.)  —  En  allemand  :  Falkenberg. 

La  seigneurie  de  Faulquemont,  ancien  fief  de  ■ 
l'évêché  de  Metz,  puis  du  duché  de  Lorraine,  com- 
prenait au  xvi'  siècle  la  ville  de  Faulquemont,  Vahl , 
Adelange,  Einchwilier,  Tritteling,  Guenwiller  et 
Morlange.  Elle  fut  érigée  en  comté  en  faveur  de  Ru- 
pert,  comte  Palatin,  en  1387.  Engagée  .tu  duc  de 
Lorraine  par  Jean  de  Fenestrange  au  commencement 
du  lï"  siècle,  elle  fut  érigée  en  marquisat  par  le 
duc  Charles  IV,  en  faveur  d'Elisée  de  Haraucourt , 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


81 


en  1629.  Ce  marquisat  était  composé  de  trois  terres 
principales  réunies  :  1°  Fauiquomont ,  Redlach ,  Trit- 
ling,  Vahl,  Adelange,  Chémcry,  Morlange,  Merle- 
bach,  Marienilial  et  plusieurs  censés;  2°  Dalheim, 
Ilargarten,  Téterclien;  3°  Voimeranjje.  Il  compre- 
nait en  outre  les  seigneuries  do  Guenwiller,  Gollen- 
lioltz,  Ronnehouse  et  Mislobourg. 

Faulquemont  portait  d'or  à  la  croix  de  gueulen , 
nu  franc  quartier  d'argent  chargé  d'un  lion  de  sable 
armé  et  lampassé  de  gueules  et  couronné  d'or,  qui  sont 
les  armes  de  Ilaraucourt. 

Faulquemont  était,  au  xvii"  siècle,  le  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  liasse.  En  1728,  il  y  fut 
établi  ime  prévôté  bailliagère  qui  ressorlissait  à  la 
cour  souveraine  de  Nancy,  et  qui  fut  fondue  en 
1751  dans  le  bailliage  de  Boulay. 

Siège  d'une  paroisse  de  l'arcbiprètré  de  Morbange 
dont  la  mère-église  était  primitivement  à  Saint-Vin- 
cent; chapelle  et  cimetière  éloignés  de  près  d'un 
kilomètre  de  la  commune.  —  Cette  paroisse  avait 
pour  annexes  Bonnebousse,  Chémery,  GollenboUz, 
la  Tuilerie  et  Vahl,  et  était  à  la  collation  du  seigneur 
du  lieu. 

.\ulrefois  Lorraine ,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fut  érigé ,  en  1 790 ,  en  chef-lieu  de  can- 
ton du  district  de  Morhange ,  et  il  conserva  ce  titre 
sous  l'organisation  de  l'an  m;  ce  canton  comprenait 
les  c°"  d' Adelange,  Cbémery,  Crchange,  Dorvillers, 
Elvange ,  Faulquemont ,  Flétrange  ,  Guinglange , 
Pontpierre,  Redlach,  Téting  et  Vahl.  Faulquemont 
était  alors  siège  du  tribunal  du  district  pour  le 
district  de  Morbange.  L'organisation  de  1 803 ,  en  lui 
laissant  ces  c"",  y  ajouta  celles  d'Adaincourt,  Arrain- 
court,  Arriance,  Bambidcrstroff,  Fouiigny,  Halle- 
ring,  Han-sur-Nied,  Hémilly,  Herny,  Holacourt, 
Laudrefang,  Longcviile  -  lez  -  Saint  -  Avold,  Main- 
villcrs,  Many,  Marange,  Tbicourt,Thonville,  Tritle- 
iing,  Vatimont,  Vigneulle-Haute,  Vigneulle-Basse, 
Vitloncourt  et  Woiniebaut.  Depuis  cette  époque,  les 
c°*'  de  Dorvillers,  de  Redlach  et  de  Vigneulle-Basse 
ont  été  supprimées  et  réunies  respectivement  à  Flé- 
range,  à  ïrittehng  et  à  Vigneulle-Haute.  La  loi  du 
1 1  mai  i836  ajouta  au  canton  de  Faulquemont  Mé- 
tring,  ancienne  annexe  de  Folscliwiller  (c°°  de  Saint- 
Avold),  qui  fut  réuni  à  Téting.  —  La  c"'  de  Faul- 
quemont a  pour  annexes  les  fermes  de  Gollenhollz, 
lionnehousso,  Steinbescb  et  Herrenwald,  le  moulin 
de  Blaumùhl,  la  Tuilerie,  Eicbholtz  (bois  et  maison) 
et  la  chapelle  Saint-Vincent. 
Faulqienel  (B.i>)  ,  anc.  h.  c"  de  VaUières.  —  Li  Ban 
Jehan  Falquenel  où  il  y  ait  Xfeux,  i/ioi  (liste  des 
vill.). 


Fief  mouvant  du  roi  de  France  (1681,  dénombr. 
2/1  avril).  Son  nom  rappelle  une  des  vieilles  familles 
des  paraiges  messins. 

Failx  (La  Graxde-),  f.  c"'  de  Moncheux. 

Faix-en-Fouét,  (.  dans  la  forêt  de  Remilly,  c°'  de  Vit- 
loncourt.—  Falto,  936  (cart.  Gorz.  ch.  emp.  Otb.  1). 
—  Fai,  liai  (abb.  Longev.  confirm.  de  biens). — 
Fait,  iiaC  (ch.  abb.  Saint-Arn.  s.  l'an).  —  Fait 
in  foreste  prope  Riimeliacum,  iia6  (161V/.  ch.  Et. 
de  Bar).  —  Fauz,  ti8o  (abb.  Longev.  bulle 
d'Alex,  ni).  —  Fault,  1192  (abb.  Saint-Am.  bulle 
de  Cél.  III).  —  Fuit,  1210  (abb.  Longev.  confirm. 
des  biens).  —  Faidt  en  Fourel,  xiv'  s*  (abb.  Saint- 
Arn.  s.  l'an  i3oi).  —  Faux,  1820  (ch.  chap.  cath. 
s.  l'an.).  — Faulx en fourest ,  liai  (cart.  év.  de  M. 
t.  I,  p.  17.5).  —  Fait  en  fourest ,  1/421  (ibid.  t.  IV, 
p.  tag). — Faulx  en forest,  i633(Journ.deJ.Bauch.). 
Siège  d'un  prieuré  de  Bénédictins  donné  à  Ber- 
trand ,  abbé  de  Saint-Arnould ,  par  l'èvèque  Etienne 
de  Bar,  en  1 1  a6;  détruit  par  les  Suédois  au  xvii' 
siècle,  (j'est  sur  les  ruines  de  ce  prieuré  que  fut  éle- 
vée la  ferme  actuelle.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Vitloncourt. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'èvéchè.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'An- 
cerville,  en  l'an  m  de  celui  de  Rémilly  et  en  i8oa 
du  canton  de  Pange. 

Felsenuoff,  f.  c"'  de  Bining. 

Fei.sesmîhl,  m'",  c°' de  Rohrbach. 

Fendeeie  (La),  forge  sur  la  Chiers,  c""  de  Charency. 

Fenscii  ,  rivière  qui  prend  sa  source  à  Fontoy,  traverse 
les  c""  de  Fontoy,  Knulange,  Nilvange,  Hayange, 
Scbrèmange,  Florange,  Burange,  Thionville,  sur 
une  longueur  de  la  kilomètres,  et  se  jette  dans 
la  Moselle  à  Tbionville.  —  Fontes,  gSg  (cari. 
Gorz.  l.  loS).  —  Feuschen,  i/io3  (cart.  Vill.  P  11). 
'- —  Fensth,  ihlili  (pouillé  de  M.).  —  Flensch ,  1  606 
(ibid.).  —  Fenche,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  En  alle- 
mand :  Fentsch. 

Cette  rivière,  sur  son  court  trajet,  alimente  les 
forges  importantes  de  Hayange  et  fait  tourner  plu- 
sieurs moulins. 

Fïraxge,  h.  c"  d'Eberswiller.  —  Feiringa,  itio'S 
(cart.  Vill.  t.  H,  f  il).  —  Feiringen,  ii48  {ibid. 
f  3).  —  Feringen,  iSgi  (dèn.  Th.  Alix).  —  En 
allemand  ;  Feiringen. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France  (  1 08 1 , 
dénombr.  20  août).  —  Il  y  avait  en  outre  à  Férange 
deux  voueries  qui  dépendaient  de  la  seigneurie  de 
Menskircben.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Ebers- 
willer. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût. 


Moselle. 


83 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


de  Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  can- 
ton de  Bouzonville.  —  Chef-lieu  coinraunal  jusqu'au 
96  avril  1811 ,  où  il  fut  réuni  à  Ebcrswillcr  avec 
Labruch  et  Ising. 

Fbecau-Moi'lix  ,  f.  et  m'°,  c°'de  Maizières-lez-Metz.  — 
FerconmoUin ,  i636  (Jouni.  de  J.  Bauch.).  — Fer- 
con- moulin,  1038  (ibid.).  —  Fercomoulin,  1756 
(Stcm.dép.  M.).  ■ —  Frecaumouliu  (carte  Cass.).  — 
En  patoi.s  :  Fercon  iiiolin. 

Faisait  partie  de  la  paroisse  et  de  la  communauté 
de  Maizières;  possédait  une  chapelle  bénéficiale  qui 
dépendait  du  chapitre  de  la  cathédrale.  —  Apparte- 
nait, en  1790,  au  canton  de  Maizières;  passa  sous 
l'organisation  de  l'an  m  dans  celui  de  Lorry-lez- 
Melz,olen  180 a  dans  celui  de  Meiz. 

Fei\sie  de  Rédance  (La),  annexe  de  Rédange. 

Feiime  riKS  Terres  (La),  dite  de  Merci,  c"'  de  Mont- 
Saint-Martin. 

Fbrmom,  h.  c"'  de  Montigny-sur-Chiers,  à  droite  de  la 
Chiers.  —  Fcrmont,  1769  (de  Maill.Barr.).  —  En 
patois  :  Fremont. 

Le  ban  de  Ferment  comprenait  les  censés  de  ta 
Caurecldes  Converis. —  Fief,  haute,  moyenne  et 
basse  justice,  mouvant  avant  1701  de  la  prévôté 
d'Arrancy,  bnill.  d'Étain,  et  formant  enclave  dans 
le  marquisat  de  Cons.  Le  château  qui  en  était  le 
siège,  et  qui  était  très-ancien,  a  été  détruit  au 
xvii' siècle.  —  Etait  paroisse  du  diocèse  de  Trêves 
(doy.  de  Bazailles)ct  dépendait  de  l'abb.  de  Saint* 
Hubert. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
.Saint-Mihiel.  —  Fait  partie,  depuis  1 790  ,  du  can- 
ton de  Longuyon.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au 
9  décembre  1 8 1 1 ,  où  il  fut  réuni  par  décret  à  la 
c°*  de  Montigny-sur-Chiers. 

Ferqde  (La),  ni°°  isolée  sise  près  deSaint-Privat,  c°* 
de  Montigny-lez-Metz. 

Fettenuergott,  croix  sise  c°'  de  Valmont.  — Nom  sous 
lequel  les  habitants  des  c""  voisines  désignent  la 
gare  de  Saint-Avold. 

Fèves,  i"  c°°  de  Metz.  —  Fabrot,  1 138  (cart.  Saint- 
Pierr',  P  i).  -^Favia,  ia3a  (abb.  Saint-Vincent, 
liasse  Norroy-le-Veneur).  —  Feivres,  Fevret,  t236 
(ibid.).  — Feyvres,  1287  (ibid.).  —  Févre,  i3a7 
(inv.  des  tit.de  Lorr.X,  5 1). —  Febvrtrt,  i36i  (ibid. 
III,  226).  —  Feyvre,  i366  (cart.  Saint-Pierr',  5). 
—  Febve,  i48()  (abb. Saint-Vincent,  liasse  Norroy- 
le-Veneur). —  Fève,  i4go  (Journ.  J.  Aubr.). — 
Febvi  ante  Meleiis.  lôliU  (pouillé  de  M.).  —  Febce- 
sous-Noiiroy,  1689  (Lorr.  Dom.  t.  I).  —  Febvé, 
Febveium,  17/19  (de  Maill.  Barr.).  —  Febvre,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Feue  (carte  Cass.). 


Siège  d'un  fief  et  d'un  prieuré  dépendant  de 
l'abb.  de  Saint-Pierremont.  —  Ce  village  était  une 
annexe  de  la  paroisse  de  Norroy-le-Veneur  jusqu'en 
1753,  où  il  fut  érigé  en  cure  de  l'archiprétré  de 
Bombas;  son  église,  de  style  flamboyant,  est  une  des 
plus  jolies  du  pays. 

Autrefois  Barrois,  bail),  de  Bricy,  fout,  de  Saint- 
Miliiel.  —  Fit  partie,  en  1  790,  du  canton  de  Mai- 
zières, fut  compris  lors  de  l'organisation  de  l'an  m 
dans  celui  de  Lorry-lez-Metz  et  passa  en  1 8oa  dans 
le  canton  actuel. 
Fir,  c°"  de  Verny.  — Fagit,  8g'3  (cart.  moy.  Rhin,  I, 
i43).  —  Fao,  g30  (cart.  Gorz.  ch.  emp.  Othon  I). 

—  Fey»,  i3ao  (chap.cath. s. l'an.).  —  Fayt,  i348 
(«4wi.). —  Feyl,  ikoti  (liste  des  vill.).  —  Faiyt, 
1/137  (chron.doy.  de  Saint-Thiéb.). —  Fay,  1/189 
(ibid.). —  Faiey,  xv°  s'  (chron.  Jac.  Hus.).  — Fait, 
Fay,  1/190  (Journ.  J.  Aub.).  —  Féey,  i5i3  (mém. 
Ph,  de  Vign.).  —  Faey,  i6o3  (ch.  cath.  s.  l'an.). 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  appartenant  au 
chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz  et  siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse  (  i()8i,  dén.  a  janvier). 

—  Etait  annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse 
d'Augny. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coul.  do  Metz. 

—  Fit  partie,  en  i  790,  du  canton  de  Corny,  passa 
sous  l'organisation  de  l'an  m  dans  celui  d'Augny  et 
en  i8oa  dans  le  canton  actuel.  Celte  commune  a 
pour  annexes  les  fermes  de  Sommy  et  de  la  Valaine 
et  la  tuilerie. 

FiLBACll  (RlJISSEAU  de)  OU  FiLLENBACH.  —   11  COule  SUr 

io  lerrit.  des  c""  de  VigneuUe  Haute  et  Basse  et  se 
jette  dans  la  iVied  allemande. 

FiLLiÈRES,  t°"  de  Longwy,  sur  la  Crusnes.  —  Villa  Jtdi- 
nia,  C3'i  (Test.  dia.  Gri.).  —  Fidinis  villa ,  636 
(  cart.  moy.  Rhin  ,1,6).  —  Felière  dou  Matois ,  i  a66 
(abb.  Saint  Pierr',  ch.s.l'an.).  —  Filliers,  i538  (cart. 
abb.  Vill.  F.  1  ).  —  Fillière  au  Malhois,  i6ia  (arch. 
départ,  acte  de  rép.).  —  Fillière»  en  Mathoi ,  i6i3 
(ibid.).  —  Fullière, XI 11°  s°  (Loth.  sept.). —  Filiaire, 
1 G8 3  (dén.  du  8  octobre). —  Fillieriœ,  1 7/1 9  ( de  Maill. 
Barr.).  —  Fitlières-mr-Crmie ,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Etait  siège  d'une  seigneurie,  avec  haute,  basse  et 
moyenne  justice.  —  Paroisse  du  diocèse  de  Trêves 
(doy.  de  Bazailles),  dépendant  de  l'abb.  de  Saint- 
Airy  de  Verdun. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne , 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fut  classé  dans  le  canton 
de  Villers-la-Montagne  en  1790  et  dans  celui  de 
Longwy  en  1802. 

Fillières-la-Gra»ge,  f.  c"  d'Avril. — Filier-la-Grange, 
17/18  (chan.  rég.  liasse  Fillières).  —  Filières-la- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


83 


Ferme,  I7'i9  (de  Maill.  Barr. ).  —  La  Grange-Fi- 
lière, 1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Censé  appartenant  à  l'abljaye  de  Saint-Pierre- 
mont,  et  faisant  paitie  de  ses  dépendances  immé- 
diates. 
FiLSTKOFF,  c°°  de  Bouzonvilie,  sur  ia  Nied.  —  FH- 
dorff,  FUsdorff,  1170  (cli.abb.de  Boiiz.  s.  l'an.). 

—  Vilsdruff,  1 1 79  {ibid.).  —  Fih:dorff,  1 4o.^) (abb. 
Saint-Arn.  s.  l'an.).  —  Filendorff,  Silendorjf,  Ful- 
àtroff,  ihhli  (pouillé  de  AL).  —  Fellstroff,  FcUstorff, 
1596  (don.  Th.  Alix).  —  Filtorf,  1681  (dénombr. 
20  mai).  —  Fehtrost,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  En 
allemand  :  Fihdnrjf. 

Paroisse  de  rarchiprètré  de  Kédange,  qui  dépen- 
dait de  l'abb.  de  Bouzonvilie  et  avait  pour  annexes 
Beckerholtz,  le  Foulant  et  Saint-Oswald. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonvilie,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
vilie depuis  sa  création,  en  1790.  —  Elle  a  pour 
annexes  Beckerholtz,  le  château  et  le  moulin  de 
Saint-Oswald  et  la  ferme  de  Bibischerbach. 

FiNCKHONT  ou  FiNKENnoF,  f.  c""  dc  Rabliuf;. 

FiNSELi.™,  f.  ruinée,  c°°  de  Longeville-loz-Saint-Avold. 

—  Finsling ,  censé,  communauté  de  Longcville-des- 
Glandières,  1  779  (Dur.  Lorr.). 

FiQHELMONT,  anc.  h.  f.  c°*  de  Thumeréville.  —  Fil- 
quelmont,  i333  (inv.  dos  tit.  de  Lorr.  III,  399).  — 
Fiquaymont,  Fiquamont,  ià38  (areh.  H.  de  V.  AA. 
quit.).  —  Filfjucinont ,  i/i5G  (inv.  dos  tit.  do  Lorr. 
III,  25o).  —  Firqnelmont ,  i466  (abb.  Saint- 
Pierr',  terr.  v°,  i4i).  —  Fiquemont,  iSg'l  (ibid. 
v°  167).  — ■  Ficqiu'inont,  1G74  (IIuss.  l'Esc,  cr.  de 
Lorr.).  —  Ficquehnont ,  1689  (dom.  Barr.  t.  I). 

Siège  d'une  haute ,  moyenne  et  basse  justice ,  mou- 
vant de  la  châtellenie  de  Briey  (1681,  dénombr. 
2  5  juin).  —  Faisait  partie  de  la  communauté  et  de 
la  paroisse  de  Tlmmeréville. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  cout.de  Saint- 
Mihiol.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton  de 
Thumeréville  et  passa  sous  l'organisation  de  l'an  m 
dans  celui  do  Conflans.  —  Ancienne  maison  de  nom 
et  d'annes  dans  le  Barrois  non  mouvant,  sous  la 
châtellenie  de  Briey  (Huss.  l'Esc). 

Seigneurie  do  nom  et  d'armes ,  fief  du  comté  do 
Bar,  a  donné  son  nom  à  une  haute  et  puissante  mai- 
son connue  dès  le  xii'  siècle,  qui  portait  pour  armes 
d'or  à  3  pals  akses  el  fichés  de  gueules,  surmontés 
d'un  loup  passant  de  sable. 

FiscuEnEv  (Ruisseau  de  la). —  Coule  sur  le  tcrrit. 
de  la  c""  do  Guesseling  et  va  ensnile  se  Jeter  dans  la 
Nied. 

FiscBERnoFF,  f.  c"  de  Bœrenthal. 


FiXEM,  vill.  0°"  de  Cattenom,  sur  le  ruisseau  do  Rode- 
mack.  —  Fuchsem ,  xvii°  siècle  (Loth.  sept.).  — 
Fuxcim,  1C06  (pouillé  do  M.).  —  Fuxheim,  1616 
(censé  de  Rodemack,  p.  8).  —  Fixheim,  i685  (av. 
et  dénombr.  du  0  mars). 

Siège  d'une  haute  et  moyenne  justice,  qui  faisait 
partie  de  la  seigneurie  de  Rodemack  ;  il  y  avait  de 
plus  une  censo-fief  appartenant  au  comté  de  Crt^ 
Iiange,  qui  relevait  do  la  mémo  seigneurie.  —  Était 
annexe  de  la  paroisse  de  Berg. 

Autrefois  Trois-Évèchcs ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
villo.  —  Fait  partie  du  canton  de  Cattenom  depuis 
sa  création,  en  1790. 
Flabeuville,  vill.  c""  de  Colmoy,  sur  la  Chiers.  — Ftabue- 
vitle,  Flabuevilla,\}i'  s"  {coW.  Sainte-Agathe,  obit. 
p.  20  et  v°  98).  —  Flabevïlle,  ii85  (inv.  des  tit. 
de  Lorr.  YIII,  i46).  —  Flambeville,  i5i/i  (ibid. 
VII,  3i).  —  Ftabéville,  Xïii"  s'  (arch.  do  Vill.  le 
Rond,  gg  1 ,  p.  1 9 ).  —  En  patois  :  Fiaubevelle. 

Siège  d'une  seigneurie  dont  la  moitié  appartenait 
à  l'abbaye  de  Saint-Hubert,  mouvant  do  la  prévôté 
de  Longuyon.  La  vouerie  do  Flabeuville  appartenait 
à  la  baronnie  do  Cons.  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves 
(doy.  de  Longuyon). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  can- 
ton de  Charency  et  passa  dans  le  canton  actuel 
on  1803.  Chef- lieu  communal  jusqu'au  décret  du 
9  avril  1811,  qui  le  réunit  à  Colnicy. 
Flacq,  f.  détruite,  près  de  Marly.  —  Lou  gaignage  de 
Flacq  ban  du  dict  Marley,  1  i68  (  inv.  des  tit.  de  Lorr. 
X,  itiS). 
Flanville,  h.  c"'  de  Montoy.  —  Flauville,  i4o4  (acte 
d'Aman).  —  Flainville,  xvn'  s°  (Loth.  sept.).  — 
En  patois  :  Fiauvelle. 

Siège  d'un  fief  relovant  du  roi  de  France  (  1681 , 
dénombr.  99  avril).  —  Ktait  annexe  de  la  paroisse 
de  Saint-Agnan  et  avait  une  chapelle  où  l'on  disait 
la  messe  aux  Quatro-ïemps  de  l'année. 

Autrefois  Trois-Évèchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Flanville  fut  érigé  en  chef-lieu  de  canton  en 
1790,  mais  passa  sous  l'organisation  de  l'an  m  dans 
celui  d'.4rs-Laquenexy,  puis,  en  1809,  dans  celui 
de  Pange. 

Le  canton  de  Flanville  comprenait  les  communes 
d'Ars-Laquenexy,  CoUigny,  Colomboy,  Courcellos- 
sur-Nied,  Flanville,  Frontigny,  Jury,  Laquenexy, 
Maizery,  Marsilly,  Morcy-lo-Haut,  Mont,  Montoy, 
Ogy,  Pange,  Pont-à-Cliaussy,  Pucho,  Retonfèy, 
Saint-Aignan,  Silly-sur-Nied  et  Villers-Laquenoxy. 

—  Flanville  fut  chef-lieu  communal  jusqu'au  2 1  août 
181a,  où  il  fut  réuni  à  Montoy. 


8i 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Flasoirien  ,  m'°  sur  la  Nied  française,  reste  d'un  village 
ruiné,  c"'de  Gucnkirchen. — Flaschcartem,  Ftascarle, 
1286  (cart.  abb.  Vill.  F.  6).  — Flascarten,  1286 
(ihid.  F.  I  ).  — Flacart,  i3't7  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
III,   170).  —  Flassgarlen,  iSg^i  (dén.  Th.  Alix). 

—  Flfucartenne ,  iCgS  (terr.  de  Mcgange). 
Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 

de  Guenkirchon. 
Flastroff,  c°°  de  Sierck.  —  Ftadesdorpht ,  1 18a  (abb. 
Metll.  dni.  biens).  —  Flaistoif,  Flotdorf  propè  Bu- 
tcndorj,  1  i8'i  (cart.  moy.  Rhin,  II,  99).  —  Flach- 
tlorff,  1596  (<lén.  Th.  Alix).  —  Flestrof,  1617 
(Icrr.  abb.  de  Bonz.).  —  Flostroff,  1625  (arch. 
hosp.  de  Sierck,  E,  I.  \°,  p.  20).  —  Ftosiroff,  1689 
(terr.  du  ban).  —  Flasdorf,  1708  (terr.  de  Bising). 

—  En  allemand  :  Flosdorf. 

Fief,  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mouvant 
du  roi  de  France  (  1681 ,  dénombr.  27  juin).  —  Il 
y  avait  en  outre  à  Flastroff  un  gagnago  fief  qui  fai- 
sait partie  de  la  seigneurie  de  Zœurange  (iG8a, 
dénombr.  du  3i  août).  —  Etait  annexe  de  la  par. 
de  Ncunkirchen  (diocèse  de  Trêves).  —  Siège  d'un 
pèlerinage  fréquenté  en  l'honnoiir  de  saint  Eloi. 

Autrefois  Lorraine,  bail!,  de  Bouzonville  (aupa- 
ravant prév.  de  Sierck),  coût,  de  Loiraine.  —  Fut 
classé  en  1790  dans  le  canton  de  Bouzonville  (distr. 
de  Sarrelouis),  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  de  Gros-Hcmostroff,  en  1803  dans  celui 
de  Launslroff ,  qui  prit  le  nom  de  canton  de  Sierck 
en  1806  ,  mais  dont  les  limites  n'étaient  pas  celles 
du  canton  de  Sierck  actuel ,  où  resta  Flastroff  lors 
des  modifications  dues  aux  traités  de  i8i4  et  i8i5. 

—  Fut  réuni  à  Waldwcistroff  par  décret  du  20  août 
1 8 1 3 ,  et  érigé  de  nouveau  en  commune  par  ordon- 
nance royale  du  i4  avril  1867. —  A  pour  annexe 
Zeurange. 

FusTBOF?  (RuissEAi'  de).  —  Coulc  sur  le  tcrrit.  des 
r.°"  de  Halslroff,  Bizing,  Flastroff  et  Colmen  et  va 
se  jeter  dans  la  Remcl. 

Flatten,  anc.  m'°  sur  la  Bibicbe,  près  deMetzerwisse. 

—  Molendinum  Flatten  inter  Wie»  et  Daltorf,  iSgli 
(cart.  ViU.II,r  110). 

FuTTEiV,  h.  c"  de  Launslroff.  —  Flatetn,  1681  (dé- 
nombr. arch.  départ.).  —  Platen,  1681  (dénombr. 
du  21  mai). 

Seigneurie  qui  dépendit  d'abord  du  domaine  de 
Sierck,  puis  du  marquisat  de  Rodemack.  —  Elait 
une  annexe  de  la  paroisse  de  Launslroff  (diocèse 
de  Trêves). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville ,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton 
»l(<  Sierck,  passa  sous  l'organisalion  de  l'an  m  dans 


celui  de  Launslroff,  qui  devint  le  canton  de  Sierck 
en  1806,  et  y  resta  jusqu'en  181. 5,  où  il  fut  attri- 
bué à  la  Prusse.  Il  fut  restitué  à  la  France  d'après 
la  déclaration  du  1 1  juin  1837,  et  rendu  à  la  com- 
mune de  Launslroff,  dont  il  avait  toujours  été  une 
annexe. 
Flavicnt,  11.  c"'  do  Rezonville.  —  Fleviifneiacum ,  69 1 
(abb.  Saint-Arn.  ch.  Pép.  d'Hér.).  —  Flaviniacum , 
gSa  {ibid.  ch.  emp.  Othon  I").  —  Sylvula  de  Fla- 
viniaco,  1075  (pr.  Saint-Thiéb.  D.  Cal.  III,  pr. 
xxï).  —  Flttvegnci,  1  2.5G  (ch.  abb.  Saint-Arn.).  — 
Flaveniacum ,  i35G  (ibid.  liasse  A.  C.  10).  —  Flai- 
teneij,  Flaoegjteij,  jv'  siècle  [ibid.).  —  Flavitigney, 
Flawingney,  liag  (arch.  H.  de  V.  AA,  II).  —  Fla- 
vignei,  i'i3i)  (chap.  cath.).  —  Ftaivigney,  1/472 
(abb.  Saint- Vinc.  recettes).  —  Flavigney,  1/484 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  En  patois  :  Fiaivni. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  et  de  la  communauté 
de  Rezonville. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fut  classé  en  1790  dans  le  canton  de  Mars-la- 
Tour  et  passa  en  1802  dans  celui  de  (Sorzo. 
FLÉTnAxcE,  c°°de  Faulquemont.  — Fteclrange,  l'iao 
(cart.  év.  de  M.  t.  I  v°,  p.  172).  —  Flelriiig,  Ftec- 
teringa ,  Ftetleringa ,  i54/i  (pouillé  de  M.).  —  Fle- 
devingen,  iSg^  (dén.  Th.  Alix).  —  Fledderingen , 

\         xvii'  s*  (Loth.  sept.). —  Flillrange,  1688  (dénomb. 

[         Créh.  arch.  Ilelph.). —  Fetrangc,  1762  (carte  de 

!         Lafosse). — Flcsleringen ,  175G  (D. Cal.  not.  Lorr.). 

î         —  En  allemand  :  FUUringm. 

Il  y  avait  une  seigneurie  foncière  qui  relevait  du 

\        chiîlcau  d'Helfedange,  ancien  fief  du  comté  de  Cré- 
hange. 

Elait  siège  d'une  cuie  dépendant  de  l'archiprétré 
de  Varize,  qui  avait  pour  annexe  Elvange,  alterna- 
tivement avec  Créhangc.  Elle  était  à  la  collation  des 
ducs  de  Lorraine  d'abord,  puis  du  roi  de  France, 
en  leur  quahté  de  seigneurs  du  lieu,  aux  droits  des 
anciens  seigneurs,  les  comtes  de  Bérus, 

.\ulrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coul.  de  Lor- 
raine. —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton  de 
Faidqucmont.  —  .A  pour  annexes  Dorvillers  et  les 
ferme  et  chapelle  de  Saint-Léonard. 
Fleur-Moulin,  m'"  sur  le  ru  de  Mad,  c"'  de  Waville. 

Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Mars-la-Tour. 
Fleurï,  c°°  de  Vemy,  à  droite  de  la  Seille.  —  Floria- 
cum  siium  in  pajo  Vabrensi  in  comilalu  Scarpo- 
nensi,  706  (ch.  abb.  de  Saint-Arn.  s.  l'an.).  — 
Floreiaatm,  876  ( abb. Sainle-Gloss.  ch.  de  Louis  le 
Germ.).  —  Ftorey,  g6a  (ibid.  ch.  conf.).  —  Fluri, 
1 144  (abb.  Saint-Clém.  s.  l'an.).  —  Fleury,  1829 
(rec. la  Hière,f'74). —  Fliirei,  Flerei,  1  895  (chap. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


85 


calh.  s.  Tan.).  —  Flereij,  l'io/i  (lisl.  des  vill.).  — 
Fleri,  1S76  (chap.  cath.  s.  l'an.).  —  Méry,  XTi'  s' 
(chron.  Ph.  deVign.).  —  Fleurey,  iSii  (mém.  Ph. 
deVign.).  —  Flairey,  Flori ,  i52i  (chan.  reg.  liasse 
Flcury).  —  Fleuri,  t544  (pouillé  de  M.).  —  En 
patois  ;  Fieuri, 

Siège  d'un  fief  de  l'abb.  Sainte-Glossinde  de  Metz     ! 
ctd'unejustice  haute,  moyenneetbasse  ()G8i,  dén.     | 
abb.  Sainte-Glossinde).  —  Cure  de  l'archiprètré 
de  Noisseviile ,  qui  dépendait  de  l'abb.  Sainte-Glos- 
sinde de  Metz. 

Autrefois  Trois-Évécliés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Goin  et  fut 
classe  en  1803  dans  celui  de  Vcrny. 

Fleukv,  f.  c°'  de  Jouaville.  —  Fleury-la-Ceiise ,  fj^if) 
(de  Maill.  Barr.). 

Etait  siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et 
basse  justice,  appartenant  à  l'abb.  de  Saint-Pierre- 
mont.  —  Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Jouaville 
et  de  la  communauté  de  Giraumont. 

Autrefois  Barrois,  baill.  do  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fut  rattaché  à  Jouaville  lors  de  l'organi- 
sation communale  de  1790  et  passa  successivement 
avec  cette  commune  dans  les  cantons  de  Jouaville, 
de  Valleroy  et  de  Briey. 

Flévii.le,  c""  de  Conllans.  —  FleiviUe,  1270  (chan.  rég. 
liasse  Fléville).  —  Flueville,  1891  (arch.  H.  de  V. 
AA,  i3).  —  Fleyville,  xv's"  (terr.  de  Saint-Pierr", 
107).  —  Fléville,  itino  (cart.  év.  de  M.  t.  III, 
p.  36).  —  LafuiirleressedcFteviÛle,  i46/i  (inv.des 
tit.  de  Lorr.  111,  254).  —  Flaville,  xvii°  s°  (carte 
de  Tass.).  —  Flcvil,  167^  (lluss.  l'Esc,  cr.  de  L.). 

—  Fléville  en  Woivre ,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  En 
jjatois  :  Fieuvelle. 

Les  habitants  fureut  mis  sous  la  loi  de  Beaumont 
en  i^iGg.  —  Fief  lorrain  sous  la  chùlellenie  de  Briey. 

—  Siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice, dont 
dépendait  Lixièrcs  (dénombr.  de  ili6h,  loc.  cit.). 

—  Etait  annexe  do  la  paroisse  et  de  la  communauté 
de  Lixièrcs,  diocèse  de  Verdun,  mais  avait  une 
église  dont  les  dîmes  appartenaient  pour  les  deux 
tiers  aux  religieuses  de  Saint -Maur  de  Verdun. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fut  classé  en  1790  dans  le  canton  de 
Norroy-le-Sec  et  on  1802  dans  celui  de  Conflans. 
—  A  pour  annexes  Lixièrcs  et  Hagny. 

Fléville,  seigneurie  de  nom  et  d'armes  de  l'an- 
cien comté  de  Bar,  a  donné  son  nom  à  une  maison 
d'ancienne  chevalerie  qui  portait  vairc  d'or  et  d'azur 
(arm.  man.);  vairé  d'argent  et  d'azur,  selon  Husson 
l'Escossois. 
Flétillb  (Ruisseau   de).  —  Il  coule  sur  le   lerrit. 


des  c°"  de  Fléville  et  de  Lnbey  et  va  ensuite  se  jeter 
dans  l'Orne. 
Fl^vy,  c°°  de  Vigy.  — Flaivey,  lio/i  (liste  des  vill.). 

—  Flévey,  I  495  (Journ.  J.  .\ul)r.).  —  Flavey,  i5o5 
(cart.  abb.  Vill.  A.  5).  —  Flcumj,  1687  (Journ.  J. 
Bauch.).  —  Fleivy,  iG8a  (dénombr.  du  lO  avril). 

Flévy,  autrefois  siège  d'une  seigneurie,  haute, 
moyenne  et  basse  justice,  était  une  annexe  de  la  pa- 
roisse d'Ay. 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  F'ut  classé,  en  1790,  dans  le  canton  d'Argancy, 
dans  celui  d'Antilly  sous  l'organisation  de  l'an  m  et 
dans  le  canton  de  Vigy  on  1802.  — ■  A  Chelaincourt 
pour  annexe. 

Flocourt,  c°°  de  Pange,  à  droite  de  la  Nied  française. 

—  Flocort,  Floncourt,  i3oo  (ch.  cath.  s.  l'an.).  — 
Ecclesia  Sancti  Apri  de  Flocoiir,  la'i'i  (pouillé  de 

•  M.).  —  Floncourt,  xvn°  s'  (Loth.  sept.).  —  Flau- 
courl,  i63.')  (Journ.  J.  !iauch.).  — En  patois  :  Fioco. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  appartenant  au 
chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz,  siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse  (i68t,  dénombr. 
2  janvier),  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Sainf- 
Epvrc,  mais  le  curé  y  résidait. 

Autrefois  Trois-Évèchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Classé,  en  1790,  dans  le  canton  d'Ancerville , 
Flocourt  passa  ensuite  dans  celui  do  Rémilly  sous 
l'organisation  de  l'an  m  et  dans  le  canton  actuel 
en  1802. 

Flouakoe,  c°°  de  Thionville,  près  de  la  Fcnsch.  — 
Floringas  curia  regia,  898  (chron.  du  roi  Arnould). 

—  Florengis,  1 11I7  (cart.  abb.  Vill.  E.  i  ).  —  Flo- 
reengens,  1206  (chap. calh. s. l'an.).  —  Florchenges , 
I23G  (cart.  abb.  Saiut-Vinc.  HH,  18).  —  Flo- 
rangis,  1282  (conf.  pr.  Lux.  Berth.  V,  pr.  lxx). 

—  Florchaiige ,  1830  (chap.  calh.  s.  l'an.). —  Flor- 
chingen,  i384  (conf.  de  Tliionv.  parWenc).  — 
Florehanges,  1898  (rec.lallière,  p.  1227). — Flor- 
hange,  i5i3  (mém.  Phil.  de  Vign.).  —  Forhengia, 
Florhengia,  Florhangia,  ibUli  (pouiUé  de  M.).  — 
Floringia,  i54i  {ibid.  Portef.)  — Florenges,  1572 
(dioc.  Lux.  Berth.  Vill ,  4o  ).  —  Fluuranges ,  xtii°  s' 
(Sierck,  dom.).  —  Florenge,  xvii"  s°  (Loth.  sept.). 

—  Harling  vidgo  Fleurange,  1606  (pouillé  de  M.). 

—  Fleurange  ou  Sainte  -  Agathe ,  iviii"  s'  (ibid.). — 
En  allemand  :  Flœrchingen. 

La  seigneurie  de  Florange,  ancienne  résidence 
royale,  fief  du  comté  de  Luxembourg,  échut  au 
xu"  siècle  à  Robert  de  Lorraine ,  fds  du  duc  Si- 
mon I"  et  neveu  de  l'empereur  Lothairo  III.  L'il- 
lustre maison  qui  porta  ce  nom  avait  pour  armes  d'or 
à  la  bande  de  gueidtes  chargée  de  trois  Jlews  do  ly« 


86 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


d'argent;  elle  prit,  en  i3o3,  de  gueules  au  lion 
d'or  à  la  bordure  dentelée  d'argent  (arin.  man.). 

Cette  terre  était,  au  moyen  àjje ,  le  chef-iiou  d'une 
prévôté  régie  par  la  loi  de  Beaumont.  Ayant  été  con- 
fisquée sur  Robert  de  la  Marck  en  iSaS,  elle  fut 
réunie  à  la  prévolé  de  Thionville,  puis  rentra  ù  la 
suite  de  cette  dernière,  par  droit  d'aubaine,  dans 
le  domaine  du  roi. 

Seigneurie,  haute,  basse  et  moyenne  justice,  de 
laquelle  dépendaient  les  villages  de  Daspich,  Ébange, 
Scbré-mange,  Susange,  et  six  maisons  d'Erzange 
(  lC8i ,  dénorabr.  du  3i  décembre).  —  Etait  siège 
d'une  cure  de  l'arcliiprétré  de  Thionville,  qui  avait 
pour  annexes  Bottange,  Daspich,  Ébange,  Magde- 
bourg  et  Schrémange. 

Autrefois  Trois-Evéchës,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville. —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  de  can- 
ton, conserva  ce  titre  sous  l'organisation  de  l'an  m 
cl  passa  en  1803  dans  celui  de  Thionville. 

Le  canton  de  Florange  comprenait  :  Boussange, 
Budange-sous-Justen)onl,  Ébange-el-Daspich,  Fa- 
meck-et-Édango,  Gandrange-el-Amnéville,  Mars- 
pich,  Mondelange,  Richemont,  Bouvange,  Schré- 
raange-et-Suzango,  Terville  et  Uckange.  — A  pour 
annexes  de  mairie  le  château  de  Beltange,  Daspich, 
Ebange,  Magdebourg  et  Maison-Neuve. 
FLosEUNGEBïiiiiL,  m'°surle  ruiss.de  Weirbach ,  c"  de 

Berweiller. 
FoGELSHÛnL,  m'°  sur  le  Schwolb,  c°*  d'Epping. 
FoLcui.NG,  c°°  de  Forbach.  —  Fotchetinga,  «aCC 
(Kremer,  Arden.  Gesch.  11,341  ).  —  Fourkelinges , 
ia8o(sém.  Saint-Simon  s.  l'an.). — Fulcklingenn , 
i3G5  (Kremer,  Ardon.  Gesch.  II,  Sog).  —  Folke- 
lingen,  iSgS  (cart.  év.  de  M.  t.  I,  p.  1  ).  — •  Fulke- 
Ungen,  1 454  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI ,  68).  — Folck- 
lingen{la  court  de),  1Û60  (Meurisse,  Hist.  des  év. 
de  M.  591  ).  —  Folkelinga,  Folchelinga,  i544 
(pouilléde  M.). —  Gaw-Folkelinghen,  i566  (abb. 
Longev.  s.  l'an.).  —  Folklinguen,  iG83  (dénombr, 
du  i"  mai).  —  Folcklein  (carte  Cass.).  —  En  alle- 
mand :  Folklingen. 

Village  de  la  vouerie  de  Saint-Avold;  dépendait 
autrefois  de  la  mairie  de  Cocheren.  —  Ressortissait 
au  baill.  de  Sarroguemines.  Etait  siège  d'une  sei- 
gneurie, haute,  moyenne  et  basse  justice.  Fief  mou- 
vant de  l'évèché  de  Metz  et  dont  l'Hôpilal  était  une 
dépendance  (i683,  dénombr.  du  1"  mai). 

Cure  de  l'archiprétré  de  Saint-.\rnuald,  qui  dé- 
pendait du  monastère  des  religieuses  bénédictines 
de  Saint-Avold  et  comprenait Emerswiller(  Prusse), 
Gaubiving,  Gueasbach,  Slorsbach,  Reimsing  et 
Rosbrûck. 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coul. 
de  l'évèché.  —  Fait  partie  du  canton  de  Forbach 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  A  pour  annexes 
Gaubiving,  Reimsing,  Deliing,  le  moulin,  la  tui- 
lerie et  les  ruines  d'une  cliapelle. 

F0LCU.ISG  (Rdisseab  de).  —  11  prend  sa  source  à  la 
fontaine  du  Ban  de  Folckling,  traverse  celte  c"* 
et  celle  de  Morsbacli  sur  une  longueur  de  a  kilo- 
mètres cl  se  jette  dans  la  Rosselle. 

Folie  (La),  m™  de  vigneron,  paroisse  d' A ncy -sur- 
Moselle.—  xvii'  s*(pouillé  de  Metz). 

Folie  (La),  m°"  isolée,  c""  de  Briey. 

Folie  (La),  f.  c°"  de  Chàtel-Saint-Gcrmain.  —  Dé- 
pendait de  la  paroisse  dudit  lieu. 

FoLiK  (La),  m°°  isolée,  c"' de Devant-les -Ponts.  — La 
FoUe-les- Metz ,  maison  de  plaisir,  xviii"  s'  (pouillé 
de  M.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  Saint-Simon  de  .Metz. 

Folie  (La),  f.  c°°  de  Gorze. 

FoLiE  (La),  f.  c°*  de  Marange-Zondrange. 

Folie  (La),  m""  isolée  aux  portes  de  Metz,  détruite  en 
1 55a.  —  La  Follie  emprh  de  la faulce porte  en  Moi- 
zelle,  xv's*  (chron.  de  Praill.). 

Folie  (La),  f.  c'"  de  Mont-Sainl-Martin.  —  La  Folie, 
lieu  champêtre,  au-dessous  du  mont  Saint-Martin , 
1718  (av.  et  dénombr.  du  ai  juin). 

Etait  un  fief  mouvant  de  la  prévôté  de  Longwy. 

Folie  (La),  m'°  sur  la  Crusne,  c°'  de  Pierrepont.  — 
Censé  fief  dépendant  de  la  communauté  de  Pierre- 
pont  (  1 779,  Dur.  Lorr.). 

Folie  (Maison  de  la),  m°°  isolée,  c°"  de  Moncheux. 

Folpeuswiller ,  c"°  de  Sarreguemines,  à  gauche  de  la 
Bliese.  —  Volpretaswilre ,  1179  (ch.  abb.  Wad- 
gasse,  hisl.  Troviiciis.  diplom.  I,  C06).  —  Wopert- 
wilre,  1179  (cart.  moy.  Rliin.  II,  ig).  —  Wopent- 
wilre,  1 197  [ibid.  aog).  —  Willer,  iSgS  (arch.  de 
Sarreg.  don.  à  la  chapelle  de  Sainte -Catberine).  — 
Folpersivilr,  i43i  (cart.  év.  de  M.  l.  111,  p.  an). 
—  Walper$tt'iller,  i4Go  (ibid.lV,  3a).  —  Folpert- 
weiler,  Wolpersweiler,  174g  (lab.  de  la  Lorr.).  — 
Folsperchvoiller,  1751  (ord.  de  Lorr.).  —  Wolspei-- 
vitler,  Folsperviller,  1756  (I).  Cal.  not.  Lorr.). —  Fol- 
perschweiller,  1779  (Dur.  Lorr.). —  Weiller  {carie 
Cass.).  —  Folpersweiler,  an  x  (arr.  des  consuls  du 
ag  vendéin.).  —  Folpei'schevitlers ,  an  xi  (comte  Col- 
chen,  stat.  Mos.).  —  Folberswiller  (carte  de  l'Elat- 
major).  —  Folschepei'schvillert  (dict.  Viv.).  —  En 
allemand  :  Folperschweiler, 

Village  de  la  châtellenie  et  du  bailliage  de  Sarre- 
guemines. —  Annexe  de  la  paroisse  de  Harschkir- 
chen  (Bas-Rhin). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coût. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


87 


de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarregue- 
inines  depuis  sa  création,  en  1790.  —  Chef-lieu 
communal  jusqu'au  1 6  avril  1811,  où  il  fut  réuni  à 
la  c°°  de  Fraiicnberj;.  —  Erigé  de  nouveau  en  com- 
mune par  ordonnance  royale  du  la  janvier  i833. 

—  A  deux  moulins  pour  annexes. 
FoLscnwiLLER,  c°"  de  Sainl-Avold,  à  droite  do  la  Nied 

allemande.  —  Wolswilre,  137.5  (cli.  abb.  Saint- 
Avold,  Kremer,  Arden.  Gesch.  II,  357).  —  Wolch- 
vitler,  Wolchwilre,  i356  (pouillé  de  M.  Portef.). 

—  Fogelswilre ,  Wolstwilre,  l'ioo  (ihid.),  —  Volsz- 
willer,  1/1 85  (cari.  év.  de  M.  t.  VIII,  p.  39).  — 
Volsviller,  i485  (ibid.  t.  VII, p.  i3). —  VohchwUer, 

I  486  {ibid.  t.  VIII,  p.  39).  —  Follsschweillcr,  i'19'i 
(dén.  Th.  Alix).  —  Foleshuviller,  1091  (inv.  des  tit. 
de  Lorr.  Vil,  168).  —  WoUzeill&r,  xvii"  s'  (cpisc. 
met.  temp.).  —  Fotscliweillcr,  1 606  (pouillé  de  M.). 

—  Folweiler,  1 7  4  9  (  tab.  de  la  Lorr.  J.  —  Folchiveilei; 
1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  290).  —  Fohchwciler, 
an  X  (arr.  des  consuls  du  29  vendém.).  —  Fohche- 
villers  (dict.  Viv.). 

Village  de  la  vouerie  de  l'abb.  de  Saint-.Vvold. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  mouvant  de  la  châtellenie  de  Boulay.  De  ce 
fief  dépendaient  Alling  et  Mettring  (  1 68 1,  dénomhr. 
8  août). 

Folschwiller,  village  mi-partie  Lorraine  et  Empire , 
dépendait,  pour  la  partie  allemande,  du  comté  de 
Créhange  et  faisait  communauté  avec  Métring;  une 
maison  dépendait  de  Févèché.  Réuni  à  la  France 
en  1793,  il  fut  incorporé  a.u  canton  de  Saint-Avold, 
où  il  est  resté  depuis  lors.  Folschwiller  avait  pour 
annexe  Métring,  qui  en  a  été  détaché  par  la  loi  du 

II  mai  i836  et  réuni  à  la  commune  de  Téting 
(arrond.  de  Metz).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Téting. 

Autrefois  Lorraine,  évêché  et  comté  de  Créhange , 
baill.  de  lîoulay  et  do  Vie,  chambre  impér.,  coût,  de 
Lorraine,  de  l'évèché  et  droit  romain.  —  A  pour 
annexes  les  fermes  d'Aling,  Berfang,  Furst,  et  du 
Nouveau-Berfang,  et  les  m'"  de  Iletschmûhl  et  de 
Briickenmiihl. 

FoLSCiiwiLLEn  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  la 
fontaine  de  Folschwiller,  traverse  celle  c"°  sur  une 
longueur  de  1  kilom.  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Fond  (Riisseau  du).  —  Prend  sa  source  à  Algrange, 
traverse  cette  c"'  sur  une  longueur  de  1  kilom. 
3  00  mètres  et  se  jette  dans  la  Fensch. 

FoNDEniE  (La  Nouvelle-),  h.  c°*de  Moulerliausen.  — 
Fourneau  neuf  (carie  de  l'Ëtat-major  ). 

FoMDEBiE  DE  Slzance  (La),  Usine,  c°°  de  Schréraange. 

F'oNDS  (Ruisseau  des).  —  Il  prend  sa  sourîe  à  Mon- 


cheux,  traverse  les  c°"  de  Fovillo  (Moselle)  et  de 
Thézey  (Meurthe),  sur  une  longueur  de  3  kilomètres, 
et  se  jette  dans  la  Seille. 

Fonds-des-Vaux  (Riisseau  de).  —  Il  coule  sur  le  territ. 
de  la  c"'  d'AUondrelle  et  afllue  au  Dorlon. 

Fontaine  (Ruisseau  de  la).  —  Il  coule  sur  le  territ. 
de  la  c""  de  Maizeroy  et  va  ensuite  se  jeter  dans  la 
Nied  française. 

Foniaine-.\dam  (Ruisseau  db  la).  —  Prend  sa  source 
sur  le  ban  doBaronville,  traverse  celle  c"°  sur  une 
longueur  de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  le  ruisseau 
de  l'Abreuvoir. 

Fontaine  commuxale  (Ruisseau  de  la).  —  Il  coule  sur 
le  terril,  de  la  c"'  de  Boismont  et  va  se  jeter  dans  la 
Crusne. 

Fontaine  de  Charlemag.ne.  — -  Celte  fontaine,  surmon- 
tée d'une  croix  monumentale,  se  trouve  dans  la  forêt 
de  Villers-Bettnach. 

Fontaine  de  l'Etaxg  (Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa 
source  sur  le  ban  d'Ugny  et  se  jette  dans  la  Chiers 
près  de  Montigny-sur-Cbiers. 

Fontaine  des  Allemands,  sur  le  territ.  de  la  c°*  de 
Gorze. 

Fontaine  d'Escheuange (Ruisseau  de  la),  —  Coule  sur 
le  territ.  de  la  c"'  d'Escherange  et  afflue  au  ruisseau 
de  Muhlenbach. 

Fostaine-Saint-Mautin,  f.  c°°  de  Longuyon.  —  Cense- 
fief,  siège  d'une  haute  justice,  appartenant  à  la  pa- 
roisse do  Sorbey  (dioc.  de  Trêves)  et  à  la  commu- 
nauté de  Longuyon. 

Fontaine-Wagot  (Ruisseau  de  la)  ou  de  la  Mance.  — 
Il  coule  sur  le  terril,  de  la  c'"  de  Tucque.ynieux. 
Ce  ruisseau  est  un  des  éléments  qui  forment  le 
ruisseau  de  Mance. 

FoNTENOTTE  (Ruisseau  DE  la).  —  Prend  sa  source  à 
VVoippy,  traverse  cette  c''°sur  une  longueur  de  2  ki- 
lomètres et  se  jette  dans  la  Moselle. 

FoNTOï,  c°°  d'Audun-le-Roman ,  à  la  source  de  la  Fensch. 

—  Ad  Fontes,  909  (cart.  Gorz.  t.  CVIII,  p.  l56). 

—  Fontoys,  J178  (cart.  abb.  Vill.  B.  34).  — 
Fontos,  1264  (ibid.  B.  26).  —  Fontois,  1280 
(abb.  Saint- Vincent,  liasse  Luttange).  —  Fimtayes, 
1297  (cart.  abb.  Vill.  T.  4).  —  Fonloiz,  1807  (ibid. 
B.  32).  —  Fonthois,  1857  (ibid.  K.  1  ). —  Fonts, 
i358  (ibid.  M.  49).  —  Fenschen,  i4o3  (ibid. 
p  11).  _  Fensch,  i433  (ibid.  II,  T  4).  —  Wen- 
schem,  Venschem,   Fensth,  i544  (pouillé  do  M.). 

—  Ftensch  sive  Fonloij,  1606  (pouillé  de  M.).  — 
Fench,  1762  (carte  Lafosse).  —  En  patois  :  Fon- 
teu.  —  En  allemand  :  Fentsch. 

La  baronnie  de  Fontoy  et  Ronchonvillcrs  mou- 
vait du  roi  de  France  à  cause  de  sa  châtellenie  de 


88 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Briey  et  était  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse  (1681,  dénombr.  i5  août). 

Fontoy,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  a  donné 
son  nom  à  une  famille  d'ancienne  chevalerie  qui  pa- 
raît être  issue  de  celle  do  Sicrck ,  et  qui  en  portait 
les  armes  primitives,  avec  changement  de  couleurs 
et  brisure  d'un  lambel ,  c'est-à-dire  :  d'or  à  l'aigk  de 
gueules  brisé  d'un  lauihel  à  !i  pendants  d'azur  (arm. 
man.).  —  Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré  de 
Tbionvillc,  qui  avait  pour  annexes:  la  chapelle  cas- 
tralede  Saint-Nicolas,  Algrange,  Guslal,  les  censés 
de  Cama  et  de  Batzendal ,  ainsi  que  la  chapelle 
Sainte-Geneviève.  Cette  cure  dépendait  de  l'abbaye 
de  Justemont. 

Autrefois  Trois-Evéchès,  baill.  cl  coul.  de  Thion- 
ville.  —  Faisait  partie,  en  1790,  du  canton  d'Au- 
mctz;  passa  en  i8oa  dans  le  canton  actuel.  —  K 
pour  annexes  les  moulins  de  Gustal,  Haut-Pont  et 
Sainte-Marie. 

Il  y  avait  à  Fontoy  un  ancien  château  dont  il  ne 
ivste  que  ([uelques  ruines.  —  On  y  exploitait  au- 
trefois des  hauts  fourneaux,  depuis  longtemps  aban- 
donnés. —  Au-dessous  de  l'èniinence  sur  laquelle 
s'élevait  le  château ,  sortent  des  sources  abondantes 
qui  forment  la  rivière  de  Fensch. 
FonBACH ,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Sarreguemines.  — 
Furpac,  i'  s'  (abb.  Mcttl.  décl.  biens).  —  Forbacum, 
ioi5(hist.  cpisc.  Virdunons.  monachi  S.  Vilonis).  — 
Fursbas,  \ilx-]  (cart.  abb.  Vill.  E.  1  ).  —  Forperch, 

1377  (sém.  Saint-Simon  s.   l'an.).  —  Fwpage, 

1378  (Kremer,  Arden.  Gesch.  II,  366).  —  Forbach 
prope  Linpach,  1388  (sèm.  Saint-Simon  s.  l'an.). 
—  Fourpach,  Forpach,  Forpac,  Fourpac,  isgi 
(D.  Cal.  11  pr.  s.  l'an.).  —  Furpach,  1397  (Kre- 
mer, II,  i53).  —  Forbacleum,  i338  (sém.  Saint- 
Simon  s.  l'an.).  —  Fourpac,  i348  (chron.  doy. 
de  Sainl-Thièb.).  —  Foipach,  i35o  (Kremer,  II, 
476). —  Furjiach,  Furbach,  1899  {ibid.  C7).  — 
Fortspach,  1639  (arch.  H.  de  V.  AA,  11).  —  Fort- 
bach,  Fyrlbach,  Fourbach,  i6i5  (Mérian,  Topogr. 
palal.  Rheni). 

Chef-lieu  d'une  seigneurie  de  nom  et  d'armes, 
vassale  de  la  Lorraine  dès  la  fin  du  xiii'  siècle.  Elle 
appartint  ensuite  aux  maisons  de  Sierck,  de  Daun- 
Falkenstein,  de  Hohenfels,  de  Linange  et  d'Eber- 
stein,  et  dépendait,  auxïii°siècle,delabaronniede 
la  Leyen. 

La  seigneurie  de  Forbach  comprenait  les  villages 
d'Alsting,  Bohren,  Bousbach,  Cadenborn,  Etziing, 
Gaubiving,  Kerbach,  OEting,  Petite-Rosselle,  Schœ- 
neck,  Spicheren,  Styring,  Tenleling,  la  Verrerie- 
Sophie,  Vieille -Verrerie,  Ziuzing,  plus  les  villages 


détruits  de    Beddingen,   Bieslingen,  Dittelingeii. 
Girlingen,  Ilallingen  et  Ruchlingen. 

Celle  terre  fut  érigée  en  comté  par  Léopold,  dui; 
de  Lorraine ,  le  1 3  août  1 7  j  7,  en  faveur  de  AI.  Hen- 
ning,  baron  de  SIrahlenheim,  et  l'érection  fut  con- 
firmée le  i5  septembre  1757  par  le  roi  Stanislas, 
duc  de  Lorraine ,  en  faveur  de  Marie-Anne  Camasse , 
comtesse  de  Forbach ,  épouse  morganatique  de  Chris- 
tian IV,  duc  de  Deux-Ponts.  11  y  avait  un  châ- 
teau féodal  qui  fut  démoli  au  xvu"  siècle  et  une 
mai.son  franche  qui  subit  le  même  sort  (dénombr. 
de  1 683). 

Forbach  conserva  jusqu'en  1789  un  bailliage  sei- 
gneurial qui  ressortissait ,  pour  les  appels,  au  bail- 
liage de  Sarreguemines. 

Forbach  ne  devint  chef-lieu  de  paroisse  qu'en 
1770;  auparavant,  la  mère-église  était  à  Kerbach. 
Cotte  paroisse  embrassait  liehren ,  Elzling ,  Forbach , 
Kerbach ,  OEting,  Petite-Rosselle,  Schœneck  et  Spi- 
cheren. 

Les  armes  de  Forbach  sont  d'argent  au  lion  de 
sable  armé  et  lampassé  de  gueules ,  qui  est  Forbach 
ancien;  Bugnon  les  donne  (1728)  d'argent  à  une 
quarte Jetùlle  de  gueules  mise  en  cœur. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines, 
coût,  de  Lorraine.  —  En  1790,  il  devint  le  chef- 
lieu  d'un  des  cantons  du  district  de  Sarreguemines 
et  conserva  ce  titre  sous  les  organisations  succes- 
sives. Ce  canton  se  composait  des  c°"  d'AIsling-ct- 
Zinzing ,  Behren ,  Bousbach ,  Cadenborn ,  Cocheren , 
Elzling,  Folckling,  Forbach,  Gaubiving,  Kerbach, 
Merlcbach,  Morspach,  OEting,  Petite-Rosselle-ct- 
Vicille-Verrerie ,  Rossbrûck,  Schœneck,  Spicheren  , 
Théding,  la  Verrerie-Sophie.  L'organisation  de  i8om 
y  ajouta  les  c""  de  Diebling,  Ebring,  Farschwiilor, 
Metzing,  Noussewiller-lez-Putlelange  et  Tenleling, 
et  la  loi  du  3  juin  1867,  Styring -Wendel;  mais 
depuis  1803  ce  canton  a  perdu  les  c"' de  Behren, 
Cadenborn,  Ebring,  Elzling,  Gaubiving,  Schœneck 
et  la  Verrerie -Sophie,  par  suite  de  leur  réunion, 
comme  annexes,  à  d'autres  communes. 

La  commune  de  Forbach  a  pour  annexes  la  Verre- 
rie-Sophie et  Schœneck,  la  tuilerie  de  Schœneck,  le 
moulin  Haut  et  Dickmûhl. 
FoBÊT  (La),  f.  c"'  de  Brainville. 
FoBÊT  (La),  f.  c°'  de  Rédange. 
Forêt  (La  Holillèhe  de  la),  c°'  de  l'Hôpital. 
FoBâi-FAix  (  La),  f.  c""  de  Zoufftgen. 
FonoE  (La),  usine,  c"'  de  Falck. 
Force  (La),  usine,  c""  de Herserange. 
Forge  (La),  f.  c"'  de  Villers-Beltnach. 
Forge  (ITa  Forêt  be  la).  —  Forêt  domaniale  qui  a 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


89 


3i  1  hectares  de  superficie  et  est  située  sur  le  lerrit. 

de  la  c"°  de  Villers-Bcllnach. 
Forge  (La  NoivEii.n-) ,  usine  et  li.  c"de  Mouterhausen. 
Forge  (La  Petite-),  usiue  et  h.  c°°  de  Mouterhausen. 

—  Petit-Marteau  (carte  de  l'Elat-inajor). 
Forges  (Les)  ,  h.  c"  de  Cons-Lagrandville. 

Forces  (Les),  usine  et  h.  c"°  de  Hombourjj-Haut.  — 

Étabhe  par  Charles  Wendel ,  seigneur  de  Hayange, 

en  vertu  d'un  arrêt  du  conseil  du  roi  Stanislas,  duc 

de  Lorraine,  du  3i  mai  1758  (Dur.  Lorr.  Il,  376). 
Forges  (Les)  ou  Platinerie  de  Saixt-Louis,  usines  et 

h.  c"'  de  THôpital. 
Forges  d'Ars-slu-Moselle  (Les),   usines.  —  Saiiit- 

Paul  et  Sainl-Benott,  usines,   1866  (carte  niélall. 

Mos.). 
Forges  DE  Sainte-Fostaise  (Les),  usine,  c"'  de  P^rey- 

ming. 
Forges  de  Sttring-Wendel  (Les),  usines,  c°'  de  Sty- 

ring-Wcndel. 
Forgetille,  anc.  vill.  auj.  f.  c°°  do  GrindorfT.  —  Etait 

encore,  en  1779,  un  village  qui  faisait  partie  de  la 

communauté  de  HalslrolT;  il  avait  un  ancien  cliâlcau 

(Dur.  Lorr.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Honzonville,  coût,  de 

Lorraine.  —  Fut  réuni  avec  Halslroffà  GrindorfT  par 

décret  du  2  o  septembre  1811. 
FoRMESFLoss  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  la 

fontaine  d'Edingen ,  traverse  la  c"  de  Volmorango 

sur  une  longueur  de  7.'jo  mètres  et  se  jette  dans  le 

Grandehach,  affluent  de  rAlzclte. 
Fortgraben  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans 

les  prés  de  Hilspricli ,  traverse  la  c"°  de  ce  nom  sur 

une  longueur  de  2  kilomètres  et  va  se  jeter  dans  le 

ruisseau  de  Bourbacli. 
Fort^Maiios  (Le),  lieu-dit,  sur  l'emplacement  d'un 

anc.  château,  c"  de  Jarny. 
FossiEix,  f.  c"' de  Longuyon.  —  Foticieulx,  xv'  siècle 

(chron.  Jac.  ffusson). — Foussieulx,  i4o4(P.  Fer. 

obs.  séc.  II,  3i  1  v°).  —  Foiissieux,  Fossieux,  1606 

(inv.  des  tit.de  Lorr.  VIII,  i53). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Longuyon 

(Dur.  Lorr.). 
FotiLAN  (Le),  usine,  c°°  de  Boulay. 
Foulant  (Le),  m°°  isolée,  annexe  de  la  paroisse  de 

Filstroff.  —  xïiii"  s*  (  pouillé  de  M.  ). 
FouLiGNï,  c""  de  FaubpiemonI,  à  gauche  de  la  Nied 

allemande.  —  Fullinga,  1181  (abb.  Longev.  bulle 

d'Alex.  III).  —  Fidigtiij,  ta/i5  (inv.  dos  abb.  P  10). 

—  VoUinipa,  1299  (abb.  Longev.  s.  l'an.).  —  Ful- 
lingam,  i3o2  {ibid.).  —  Fulknges,  liao  (cart.  év. 
de  M.  t.  I,  p.  172).  —  Fullenga,  FuUingen,  l'tlilt 
(pouillé  de  M.).  —  Filling,  iSgi  (dén.  Th.  Alix). 

Moselle. 


—  Foligny,  1 6G2  (abb.  Longev.  8.  l'an.).  —  Ullinge, 
Uttenge,  1681  (ibid.  dénombr.).  — Filling,  Folligni, 
1O88  (dén.  Créh.  arch.  Helph.).  —  Voligny  (carte 
Cass.).  —  En  patois  :  Folni.  —  En  allemand  :  Fûl- 
lingeii. 

Faisait  partie  du  comté  de  Créhange  comme  dé- 
pendance de  la  seigneurie  d'Helfédange.  —  Était 
annexe  de  la  paroisse  de  Marange-Zondrange. 

Autrefois  Lorraine,  bailliage  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Chevahn  et  Iverling,  sections  de  Fou- 
ligny,  appartenaient  aux  Ïrois-Evéchés,  au  baill.  de 
Metz,  et  suivaient  la  coul.  de  Metz.  — Fil  partie,  en 
1790,  du  canton  de  Maizeroy,  et  passa  en  180a 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  Chevalin 
et  le  moulin  d'Iverhng. 

FoiiLOK  (Le),  anc.  papeterie,  c"  d'Ars-sur-Moselle. 

FouR-À-CiiAux  (Le),  m°",  c""  de  Pultelange-lez-Sarralbe. 

FouRCHBux,  anc.  château  et  ferme,  c°°  de  Bazoncourl. 

—  Forcheux,  xyii*  s'  (carte  de  Tass.).  —  Fnrcheu, 
l'iiV/.  (carte  BeauL).  — Ferchu,  1756  (carte  Vaug.). 

—  Forchu,  J762  (carte  Lafosse).  —  En  patois: 
Forchti. 

(Ihàteau,  siège  d'une  baronnie;  fief  de  l'évèché 
de  Metz.  —  Appartenait  à  la  paroisse  de  Berlize. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coul.  de  Meiz. 
Folrseau-Hexrt  (Le),  usine,  c"  de  Cons-Lagrandville. 
Fours-X-Chaux  (Les),  écart,  c°"  de  Metzerwisse. 
FocRs-À-CoKE  (Les),  usines  et  h.  c""  de  Forbach. 
FousBACH,  ban  isolé.  —  Voy.  Fussbach. 
FoviLLE,  c""' de  Verny,  au  pied  de  la  côte  de  Delme. 

—  Fovilla,  1 187  (cliap.  cath.  s.  l'an.).  —  Fowille, 
i/io/i  (liste  des  vill.).  —  Folville,  i486  (Journ. 
J.  Aubr.).  —  En  patois  :  Fovelle. 

Foville,  fief  mouvant  du  roi  de  France,  apparte- 
nait au  chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz  et  était  le 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1681, 
dénomb.  2  janvier).  —  Etait  une  des  cures  de  l'ar- 
chiprêtré  de  Nomeny  et  avait  pour  annexes  Alain- 
court  et  Vulmont. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Sailly;  passa 
dans  celui  de  Soigne  sous  l'organisation  de  l'an  m 
et  dans  celui  de  Verny  en  1803. 

Francalof,  m'°  sur  la  Nied,  ancien  mouhn  fief,  c""  de 

Landonvillers.  — Framalhojf  [àici.  Viv.). 
Franchard,  m'"  fief,  sur  le  terril,  de  Jussy.  —  Fief 

mouvant  du  roi  (1681,  dénomb.  du  25  juillet). 
Francdepré,  f.  c"  de  Jœuf,  sur  l'Orne.  —  Franche- 

Praye,  xvi"  siècle  (cens,  de  Briey).  —  Francheprey, 

1689  (dom.  Barr.  t.  I). 

Faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Jœuf;  avait 

appartenu  à  l'abb.  de  Saint-Pierremont. 


90 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


FiiANCLONCHâsiPS,  f.  c°*de  ia  Maxe,  à  gauche  de  la  Mo- 
selle. —  Frankillon  champ,  iS.'îO  (cliap.  calh.).  — 
FranquiUmichamp,  iUoh  (liste  des  vill.).  —  Franc- 
loucltamp,  1681  (arch.  départ.  B.  80). —  Franc- 
lovg-Champ ,  xviii*  s*  (pouillé  de  Metz). 

Fiiinc-alleii,  siège  d'une  liaulo,  moyenne  et  basse 
justice.  —  Censé,  annexe  de  la  paroisse  de  Sainl- 
Baudior. 

Autrefois  Trois-Evécliés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 
—  A  fuit  snccessivenient  partie  de  ia  c"*  de  Thury 
et  de  colle  de  Woippy,  avant  d'être  classé  récem- 
ment dans  celle  de  la  Maxe. 

FaAUTiEnTiiEMPEi.  (RtissEAu  de).  —  Prend  sa  source  à 
Kalembourg,  traverse  la  c"  de  Laumesfeld  sur  une 
longueur  de  1  kilomètre  et  va  ensuite  se  jeter  dans 
la  Nied. 

FbASZEB-Gi  EBELSBACH  (RllSSEAU  De).  Coulc  SMF  le 

terril,  de  la  c"  de  Waldwoistroff. 

FatPoiiLLE  (La),  m'°sur  le  Conroy,  c""  de  Moyeuvre- 
Orando. 

F^At;E^BEnG,  c*"  de  Sarrcguemincs.  —  FratBeuburff , 
1871  (Kremer,  Arden.  Gcscli.  11,  53a).  —  Fro- 
wenbnjf,  l'iaa  (cart.  év.  de  M.  t.  III,  p.  71  )•  — 
Frouwciiliourch ,  1/139  (arch.  H.  de  V.  AA,  II).  — 
Frniienbourg ,  1637  (Kremer,  II,  aag).  —  Fraw- 
bourg,  iCg-j  (lerr.  de  Folperswiller).  —  Faven- 
bcrg,  XTiii's'  (pouillé de  M.).  —  Frawemberg,  1703 
(ord.  de  Lorr.  I,  3')3).  —  Fravemberg,  1708  (arr. 
Coursouv.  i"févr.).  —  Fravenberg,  1751  (ord.de 
Lorr.VlIl,  a8a).  — Frauwemberg,  1756  (D.  Cal. 
Mot.  Lorr.).  —^Fr«un6erg- (carte  Cass.).  —  Frazvem- 
bergoxi  Framberg  (i\\cl.  Viv.). —  En  palois  :  Framber. 
Le  château  de  Fraueiiberg  était,  au  xiv'  siècle,  la 
propriété  de  la  maison  do  Sierck,  à  qui  le  roi  René, 
duc  de  Lorraine,  donna  le  comté  de  Forbach  en  1 436. 
Il  appartint  successivement  aux  divers  seigneurs 
(le  ce  comté,  les  sires  de  Daun,  de  Hchenfcls  et  de 
Linange;  il  passa  ensuite  à  la  maison  d'Eberstein, 
et  fut  vendu  au  xïiii'  siècle.  —  Était  siège  d'une 
cure  dépendant  de  l'archiprêtré  de  Saint-Arnuald. 
—  Frauenbcrg  avait  un  bailliage  seigneurial  avec 
droit  de  buflet,  supprimé  en  1751. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarrcguemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarregue- 
mines  depuis  sa  création,  en  1790. 

Fréchino,  h.  c"'  de  Kerling-lez-Sierck.  —  Frichingen, 
ihgli  (dén.  Th.  Alix).  —  Freichingen ,  1G81  (dén. 
3  septembre).  — ■  Frechingen,  1 7 1 7  ( terr.  de  haute 
Sierck).  —  Friching,  1722  (carte  Bugnon,  dioc. 
met.).  —  Freichen,  i'jUli  (dénombr.  du  7. sept.). — 
Frichingen,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Frei- 
schingen,  1706  (Stem.  dép.  M.).  —  Freking  (carte 


Cass.).  —  Fréching  ou  Freiscliingen ,  i8a5  (Tabl. 
Par.).  —  En  allemand  :  Friickingen. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France(  1G81, 
dénombr.  3  sept.).  —  Village  du  domaine  de  Sierck. 

—  Formait  avec  Montenach,  en  17^4,  la  seigneu- 
rie de  Rodendorf,  haute,  moyenne  et  basse  justice, 
mouvant  de  la  pnhôté  de  Sierck.  —  Aimexo  de  la 
paroisse  de  Kerling-iez-Sicrck  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Ïrois-Evéchés,  prévoté  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Sierck  en 
1790,  passa  en  t8oa  dans  celui  de  Melzerwisse 
et  fut  réuni  avec  Kerling  au  canton  de  Sierck  par 
ordonnance  du  a8  décembre  i8a5. 
Fbécoirt,  h. c"' de Servigny-lez-Ravillc.  —  Firicicurtiii , 
xiiT  s'  (pouillé  de  M.  porlef.).  —  Freicourt,  i332 
(chap.cath.  s.  l'an.).  —  Firicourt,  iSga  (ibid.).  — • 
Fruociirl,  i5.'i/i  (pouillé  de  M.).  —  Frccourl,  1606 
{ibid.).  —  Fraicourl,  1766  (D.  Cal.  noi.  Lorr.).  — 
En  patois  :  Fréco, 

Autrefois  l'un  des  villages  de  la  châtellenie  de 
Menguen ,  arrière-fief  de  Créhange  (1 56o ,  dénombr. 
de  \V.  de  Créh.);  ensuite  siège  d'une  seigneurie, 
haute,  moyenne  et  basse  justice,  qui  constituait 
avec  Servigny  et  Moriville  la  seigneurie  de  Servi- 
gny-lez-Raville  (  1733,  dénombr.  0  décembre).  — 
Il  y  avait  de  plus  à  Frécourt  une  vouerie  dépendant 
de  la  seigneurie  de  Hombourg. 

Village  dépendant  en  partie  de  la  seigneurie  de 
Servigny-lez-Raville  et  en  partie  de  celle  de  Cour- 
celles-Chaussy.  —  Annexe  de  la  paroisse  de  Berlize. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  J790,  du  canton  de  Maizeroy,  et 
passa  en  180a  dans  celui  de  Pange.  —  Chef-lieu 
communal  jusqu'au  3i  juillet  1812,  où  il  fut  réuni 
par  décret  à  Servigny-lez-Raville. 

Fbkidexbebg,  f.  c°°  de  Bitche.  —  Censé  de  Rosholl,  dite 
Freydenberg,  1 755  (  Mém.  sur  les  forêts  de  Bitche, 
I,  l'io).  —  La  censé  de  Freyderberg ,  1771  (ord. 
de  Lorr.  XII,  ^17).  —  Freidmnhm-g ,  177g  (Dur. 
Lorr.).  —  Fveudcnberg  (carte  de  l'Etat-major). 
Dépendait  de  la  paroisse  de  Bitche. 

Fbeistroff,  c°°  de  Bouzonville,  sur  la  Nied.  —  Frey- 
dorf,  102  2  (D.  Cal.  not.  Lorr.  I,  489).  —  Frestoipli , 
1178  (cart.  Vill.  t.  I,  A.  22). —  Frizldorf,  1179 
(abb.  Bouz.  bulle  d'Alex..  III).  —  Freistorf,  iai5 
{ibid.  ch.  s.  l'an.). —  Freslorff,  12 96  (P.  Fer.  obs. 
séc.  II,  f  ao).  — Frislorf,  i3i2  (ch.  abb.  Bouz.  s. 
I"an.).  —  Fristrof,  1 3 1 2  (  pouillé  de  M.  Portef.).  — 
Frislroff,  1821  (cart.  Freist.  ch.  Pue.  s.  leMur). — 
Freistorf,  i355(carl.  Vill.  t.  II,  gg).  —  Friestorff, 
i544  (pouillé  de  M.).  —  Fristol,  i552  (délog. 
des  Relig.).  —  Frayslorff,  i5qU  (dén.  Th.  Alix  . 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


91 


—  Freisdovjjf,  1698  (terr.  de  Kédange).  — Frey- 
stroffe,  1715  (terr.  de  Brettnach). 

ffFrcydorffélait  un  franc-alleu  titré  de  comte  au 
xi'  siècles,   102a    (D.   Cal.   noi.  Lorr.  I,   '189). 

—  Au  ïiii°  siècle,  il  était  passé  sous  la  suzerai- 
neté des  ducs  de  Lorraine,  et  au  xvii' siècle,  sous 
celle  du  roi  de  France.  Il  était  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  bai-se,  et  .se  composait  des  vil- 
lages de  Betting,  deCoume,  d'Erlefang,  de  Mailing, 
de  Teterchen,  de  métairies  ruinées  à  Slanderen  et 
à  Oberesch,  de  biens  à  Haute-VigneiiUe  et  à  Dor- 
villers,  et  des  voueries  de  Guesseling  et  de  Hémering 
(l68i,  dénombr.  3i  octobre). 

Le  château  de  FreistrolT  était  le  siège  d'une  voue- 
rie  de  laquelle  relevaient  six  autres  (  Dur.  Lorr. 
II,  a84).  —  Le  duc  Léopold  y  avait  institué,  en 
1698,  une  prévôté  qui  fut  supprimée  en  i^Si. 

La  prévôté  de  Freistroff  portait  pour  armes  :  de 
Lorraine  simple.  ■ 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archipr.  de  Kédange, 
qui  avait  pour  annexes  Anzeling,  Diding,  Ediing, 
Guiching,  les  moulins  d'Anzeling  et  des  Vannes, 
les  censés  de  Brobùsche,  Epping,  Guésing  et  Vin- 
tring,  et  dépendait  de  l'abb.  de  Bouzonvillo. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  sa  création,  en  1790.  — A  pour  annexes 
Brohische,  Diding,  Guésing,  Guiching,  Haling  et 
le  moulin  des  Vannes. 
FRiiisrnoFP  (L'abbaïe  de),  de  l'ordre  de  Citeaux. — 
Abbatissa  et  conventus  de  Fristorf,  1292  (abb.  de 
Freistroff,  s.  l'an.).  —  Moimsterium  Sanctœ-Mwiœ 
in  Fristorff,  i33/i  (ibid.).  —  Conventus  monasterii 
de  Freistoijf  ordinis  Cisteriencis ,  i338  (tbid.). — 
Abbaye  de  Notre-Dame  de  Freistroff,  1578  (ibid.). 

—  Fraystorff,  abb.  de  l'ordre  de  Cisteaux,  1694 
(dén.Th.  Alix). 

Fut  fondée  en  1  i3o  par  Wiry  de  Valcourtet  Ade- 
line,  sa  femme,  pour  des  religieux  de  Citeaux,  mais 
délaissée  par  ces  religieux  peu  d'années  après.  Ber- 
tram,  évoque  de  Metz,  y  mit  successivement  des  re- 
ligieux prémontrés  de  Justement  et  de  Sainte-Croix , 
qui  l'abandonnèrent  sous  son  épiscopat.  Le  duc  Ma- 
thieu I"  introduisit  à  Freistroff  des  religieuses  de 
l'ordre  de  Citeaux ,  qui  y  furent  maintenues  eni  2 1  o 
par  le  même  évèciue  Bertram  contre  les  religieux  de 
Sainle-Croix,  qui  prétendaient  rentrer  dans  cette 
maison.  En  iliili,  les  religieuses  de  Marienllos,  du 
même  ordre  de  Citeaux,  obligées  de  céder  leur  mai- 
son à  des  chartreux ,  y  furent  recueillies  et  réunies 
à  la  communauté  existante;  mais,  vers  i46o,  elles 
cédèrent  leur  établissement  à  des  religieux  cisterciens, 


qui  le  conservèrent  jusqu'à  la  suppression  des  ordres 
religieux.  Louis  XIV  et  Stanislas  essayèrent  vaine- 
ment de  mettre  cette  abbaye  en  commende  :  elle 
garda  jusqu'à  la  fin  des  abbés  réguliers.  Le  couvent 
fut  détruit  par  le  feu  en  i605;  sa  reconstruction  ne 
s'acheva  qu'en  17.'40. 
PnEMÉcoiinT,  f.  c°°  de  Marange-Silvango.  —  Frimari- 
curt,8']â  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.). 

—  Firmaricurt ,  978  {ibid,  ch.  Thiéry,  év.  de  M.). 
^  Fremercurth,  ii38  (abb.  Saint-l'ierr',  rentier, 
p.  2).  —  Fremecort,  1286  (abb.  Just',  bulle  de 
Grég.  IX). —  Fremeicovrt ,  iliolt  (liste  des  vill.).  — 
Framecourt ,  iCgo  (chau.  rég.  liasse  Fremécourt). 

—  Framecourt,  1697  (ibid.).  —  FiwnicoMrt  (carte 
Cass.  ).  —  En  patois  :  Fremico, 

La  vouerie  de  Fremécourt  appartenait  au  roi  de 
France  (1689,  Lorr.  dom.  t.  1). —  Faisait  partie 
de  la  paroisse  de  Semécourt. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Appartint,  en  1790,  au  canton  de  Mai- 
zières;  passa  dans  celui  de  Lorry-lez-Melz  sous  l'or- 
ganisation de  l'an  m,  et  en  180a  dans  le  i"'canton 
de  Metz. 
Fbemestboff,  c°°  de  Gros-Tenquin.  —  Frimesdorff, 
1 179  (Hist.  Trevirens.,  dipl.  I,  606).  —  Fremes- 
turff,  1260  (^ém.  Saint-Simon  s.  l'an.).  —  Frey- 
mestroff,  1286  (cart.  abb.  Vill.  t.  I,  P  1  ).  —  Vem- 
mestroff,  1288  (abb.  Longev.  trans.  s.  l'an.).  —  Frt- 
merssdorff,  i363  (Krenier,  Arden.  Gesch.  II,  âog). 

—  Fremersdorff,  i.58i  (arch.  de  Sarralbe,  trans. 
entre  Ch.  de  Lorr.  et  le  comte  de  Nassau,  a8  août). 

—  Fremestorjf,  iSg'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Fremes- 
dorff,  1681  (dénombr.  27  juin).  —  Fremerstrojj, 
1684  (terr.  abb.  do  Saint-Avold).  —  Frembslorff', 
1688  (Mém.  acad.  de  Metz,  i853,  860,  dén.  de 
Gréhange).  —  Fremslroff  {carie  Cass.).  —  Fremes- 
troff-lès-IIcllimer  (dict.  Viv.).  —  En  allemand  : 
Fremsdorff. 

Fremestroff  avec  Laning  formait  une  mairie, 
franc-alleu  de  l'évèché  de  Metz.  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Vahl-Ebersing. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  bailL  de  Vie,  coût,  de 
l'évèché. —  Fut  classé  dans  le  canton  de  Hellimer 
en  1790,  et  en  180a  dans  le  canton  actuel.  Réuni 
à  Laning  par  décret  du  1"  février  i8i3,  Fremes- 
troffen  fut  distrait  par  ordonnance  royale  du  1 8  août 
i835,  pour  être  de  nouveau  érigé  en  commune.  — 
A  pour  annexe  Hinckelsmûhl. 
Fremestroff  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  la 
fontaine  de  Fremestroff,  traverse  la  c"'  de  ce  nom 
sur  une  longueur  de  1  kilomètre  et  se  jette  dans 
le  ruisseau  de  Freybouse. 


92 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


FnÉ[iï(Li),  forét  domaniale  de  87'!  hectares,  située 
sur  le  terril,  de  la  c"  de  Macheren. 

Fréniî  (La  GniUDE-),  forêt  domaniale  de  70  hectares, 
située  sur  le  lerrit.  de  la  c°*  de  Macheren. 

FBr.scATELi.1,  anc.  château,  aujourd'hui  jardin  bota- 
nique de  la  ville  de  Melz,  à  l'entrée  de  la  c"  de 
Montijjny-lez-Metz. 

Etait  de  la  paroisse  de  Sainl-Privat. 

FntscATï,  château  et  ferme,  c""  de  Moulins-lez-Metz, 
sur  la  rive  droite  do  la  Moselle. 

Sous  le  même  nom ,  et  à  peu  de  distance  s'élevait, 
avant  la  Révolution ,  un  magnifique  château ,  maison 
de   plaisance  dos  évoques  de  Metz,  construit  par 
M''  de  Coislin  en  1  70g  et  détruit  en  1 803. 
Dépendait  de  la  paroisse  do  .Saint-l'rival. 

FllÉSE^BACl^  (Rhissead  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
Bclling,  traverse  la  c""  de  Waldwisse  sur  une  lon- 
gueur de  3  kilomètres  et  va  ensuite  se  jeter  dans  la 
Nied. 

Fresnes  (Basse-),  f.  c"  de  Vry. 

Fresres  (Haute-),  f.  c°*  de  Vry.  —  Haute-Frene  (carte 
Cass.  ). 

Fbkssois,  f.  c"'  de  Bazoncourl.  —  Frainnij,  l 'lo')  (liste 
des  vill.).  —  Frajinelum,  xv*  siècle  (pouillé  de  M. 
portef.).  —  Fretnoy,  iô5ti  (ibid.).  —  En  patois: 
Franeu. 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Berlize. 

F»ES5or-i,A-Mo!<TiGXB,  c°*  de  Longuyon.  —  Fratuty, 
xv'  s*  (coll.  Sainte-Agathe,  obit.  p.  19).  —  Frfli- 
noy-la-Mnnlagne ,  1689  (dom.  Rarr.  t.  11).  —  Fré- 
noit-la- Monlaifne ,  1 7^19  (de  Mail.  Barr.  ).  —  Frcscoy 
(carte  Cass.).  —  En  patois  :  Franeu  lai  Montàjjne. 

Un  des  villages  du  marquisat  de  Cons-Lagrand- 
villc,  primiliveraent  sous  le  bailliage  d'Éiain.  — 
Formait  avec  Ham  et  Villers-le-ltond  la  prévôté  de 
Sainl-Marc ,  siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse 
justice  (1681,  dénombr.  du  29  novembre).  —  Etait 
une  paroisse  qui  appartenait  au  diocèse  de  Trêves 
(doyenné  de  Longnyon)  et  dépendait  de  l'abbaye 
de  Claii'e-Fontaine. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Lon- 
guyon depuis  sa  création,  en  1790.  A  la  Chapelle 
pour  annexe. 

Frevboise,  c°°  de  Gros-Tenquin.  —  Bos,  1 1 79  (Hist. 
Trevir.  diplom.  I,  Coti).  —  Bouz,  12G0  (ch.  chap. 
de  Honibourg).  —  Bous,  1260  (sém.  Saint-Simon 
s.  l'an.).  —  Fribusz,  1  i86  (cart.  év.  de  M.  t.  VII, 
p.  64).  —  Freybouse,  i-'iga  (inv.  des  tit.  de  Lorr. 
VII,  319).  —  Friboys,  xyii"  s'  (Loth.  sept.).  — 
Freybuss,  lag'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Freyhouss, 
1606  (pouillé  de  M.). — Freijjbous,  1C27  (bull. 


abb.  Longev.  s.  l'an.).  —  Freibouze,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  Freybousse  (carte  Cass.).  —  En  alle- 
mand :  Frigbouia. 

Siège  d'un  vicariat  résident,  annexe  de  la  pa- 
roisse dp  Vahl-Ebcrsing. 

Autrefois  Lorr. ,  baill.  de  Bonlay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie,  de  1 790  à  i  80a  ,  du  canton  de 
Hellimer  ol  passa  dans  le  canton  actuel  à  cette  der- 
nière date. 

Freïboi'se  (Ri'isseab  de).  —  Il  prend  sa  .source  à  la 
fontaine  do  Froybouso,  traverse  les  c""  de  Frey- 
bouse et  de  Laningsurune  longueur  de  1  kilomètre 
et  va  se  jeter  dans  le  ruisseau  de  l'étang  de  Bisch- 
wald. 

Frcïmino,  c°°  de  Saint-Avold,  à  gauche  de  la  Bosselle. 

—  Freymengen,  itJ-jg  (rog.  de  la  par.  de  Merle- 
bach).  —  Freimingen,  xvm'  s*  (pouillé  de  M.). — 
Freyinenga,  1717  (reg.  de  la  par.  de  Merlebach). 

—  Fremin^,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Freymengen, 
1783  (ord.de  Lorr.  XV,  i38).  —  Frémiiigou  Frey- 
mingen  (dict.  Viv.).  —  En  allemand  :  Freimengen. 

Village  fondé  eu  verlu  do  lettres  patentes  du 
ao  septembre  1602,  données  à  Metz  par  le  baron 
l'ierre-Ernest  de  Oéhango.  Contesté  entre  la  Lor- 
raine et  l'Empire ,  il  fut  cédé  à  la  France  par  le  comte 
de  la  Leyen,  le  97  septembre  1781,  et  incorporé  à 
la  baronnie  de  Welferding.  —  Etait  siège  d'une  cure 
dépondant  de  l'archiprêtré  de  Sainl-Avold,  qui 
avait  pour  annexes  Merlebach,  Ncudorfl'ct  Nousse- 
willer  -  lez  -  Puttelange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coutume  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold 
depuis  sa  création,  en  1  790.  —  A  pour  annexes  la 
chapelle  de  la  Sainte-Trinité  et  l'usine  de  Sainte- 
Fontaine. 
Fbiauville,  c""  de  Conflans,  sur  le  ru  de  Longeau. 

—  Friavitle,   12/10  (ch.  abb.  de  Gorze,  s.  l'an.). 

—  Fraiiville,  1280  (iuv.  des  tit.  de  Lorr.,  I, 
•iS-j).  —Frietivilk,  i383  (ibid.  X,  Gg).  —  Fro- 
ville,  1638  (abb.  de  Saint-Picrremont,  terr.).  — 
Frioville,  j68i  (dénombr.  du  8  novembre). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  dépendant  de  la  prévôté  de  Thiaucourt  et 
du  baill.  de  Pont-à-Mousson.  Il  y  avait  un  château 
considérable.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  d'. 
Jarny. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Eiain,  coul.  de  SainI 
Mihiel.  —  Fut  érigé  en  chef-lieu  de  canton  en  1 7g" 
et  compris,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
le  canton  de  Conflans. 

Le  canton  de  Friauville  renfermait  les  c""  d' Alla- 
mont,   Boncourt,   Brainville,   Druville,  Conflans, 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


93 


Dompierrc,  Doncoiirt,  Droitaumont,  Friauvillc, 
Hannonville,  Jarny,  Jeandelize,  Olley,  Porcher, 
Ville-au-Pré  et  \'il!e-sur-Iroii. 

Fbiendthal,  f.  censé  de  Douid'lial.  —  Friendhall, 
175a  (aiT.  du  roi  de  Pol.).  —  Feriendal,  1770 
(pap.  de  fam.). 

Cense-fief  qui  dépendait  de  Dourd'hal  :  construite 
en  1761. 

Krisengeutii  (Ruisseau  de).  —  Il  coule  sur  le  territ. 
de  la  c"*  de  Haute -Vigneulle  et  afflue  au  ruiss.  de 
Filbach. 

FnrsTOT,  f.  c"  de  Moulins,  sur  la  rive  droite  de  la  Mo- 
selle. —  Freislorf,  xv'  s°  (cliron.  Ph.  de  Vigu.).  — 
Fristozf,  l'io'i  (lisle  des  vili.).  —  Fristoz,  ihlili 
(chron.  doy.  de  Saint-Tliiéli.).  — Fristorf,  Freis- 
lorff,  1  '190  (  Journ.  J.  Aubr.).  —  Fristol  du  Sablon, 
i648  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Fiislo,  176/1  (arcb. 
départ.  E.  8/1).  —  Fristau  (carte  Cass.).  —  En 
patois  :  Frichlou. 

Faisait  autrefois  partie  de  la  communauté  d'Au- 
gny  et  était  annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Privat. 

FnoHMLiiL,  h.  chat,  et  m'°,  c"°  de  Siersthal,  sur  la 
Schwolb. — Fronumiellcn ,  tâoa  (cart.Vill.  Il,  loG). 

—  La  Fraumûht,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  As  3). 

—  Fvomiihl,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Cabaret  do 
Fromuhl (carie  Cass. ).  — Fron-Mulh  (carte  de l'Etat- 
major). 

Faisait  partie  de  la  communauté  do  Holbach  et 
de  la  paroisse  de  Siersthal. 

FrouïCiil,  m'",  près  de  Rodemack.  —  Le  moulin  de 
Froumullen,  1G81  (dénombr.  du  21  mai). 
Faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Rodemack. 

FiiOHMÙiiLERWALD  (Le),  forèt  domaniale,  de  1 1  3.'j  hec- 
tares, située  sur  lo  lerrit.  des  c°"  de  Siersthal  et  de 
Reyerswiller. 

Frohnackek,  m°"  isolées,  c"°de  BEerenthal. 

FaouNEniioFF,  f.  c""  de  Gros-Réderching. 

FnoiiisiioLTZ,  f.  et  tuilerie,  c'"  de  Richemoul.  — Frohn- 
holtz,  tuilerie  de  la  paroisse  de  Ricliemont,  xviii"  s* 
(pouillé  de  M.). 

Froicul,  f.  c""  de  Longuyon.  —  Forcul,  Frocul,  xï°  s" 
(coll.  Sainle-Agalhe,  obil.  v",  p.  1 1  et  3o).  —  frais- 
cet/,  xTii'  s'  (cens,  de  Briey).  —  Censé  de  Froiseul, 
autrement  Tremères,  1601  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  Mil , 
176).  —  Censé  de  Frésœit,  autrement  Crevières  ga- 
gnage  ban  de  Longuyon ,  162 5  {ibid.  178). —  Censé  de 
Froiseiul,  autrement  Tramère  au-dessus  de  Longuion , 
1662  (ibid.  178).  —  Froidcuil,  1689  (dom.  Barr. 
1. 1).  —  Froidcu,  1761  (chan.  rég.  liasse  Xivry-le- 
Franc).  —  Froideux,  1 779  (Dur.  Lorr.).  —  En  pa- 
tois :  Fieucu. 

Faisait  partie  do  la  communauté  de  Longuyon. 


Froicul  (Haute  et  Basse),  fermes,  c"'  de  Moyeuvre- 
Grande.  —  Froid,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Froibes-Fontaines  (Ruisseau  des).  —  Coule  sur  le 
terril,  de  la  c"'  de  Tucquegnieux  et  alUue  au  Woigot. 

Fkoidetaux,  fief  sis  à  Briey.  —  i()8o  (dénombr.  s. 
l'an.).  —  La  baronnie  de  Froideveau,  1735  (vente 
de  Tichémonl). 

Etait  situé  dans  la  ville  basse  de  Briey. 

FROiiiEMuni,,  étang  sur  le  ban  de  Holbach.  —  Super- 
ficie :  1  heclare, 

Frombouro  ,  forêt  sise  entre  Enchenberg  et  Montbromi , 
affectée  à  l'usage  des  verreries  de  Saint-Louis.  — 
1781  (arch.  départ.  B.  117). 

Fronbacii  (Buisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Rémel- 
fang,  traverse  cette  c"'  sur  une  longueur  do  7'io 
mètres  et  se  jelle  dans  la  Nied. 

Fromigny,  h.  c"°  de  Mécleuves.  —  Frontenney,  1 1  28 
(ch.  cath.  s.  l'an.).  — Fronlennei,  1 187  (ibid.).  — 
Fronlignei,  1820  (ibid.). — Frontigney,  iliod  (liste 
des  vill.).  —  Frontegney,  \f'  s°  (clir.  Prail.)  —  En 
patois  :  Fronini. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  apparlenant  au 
chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz,  et  siège  d'ime  jus- 
tice haute,  moyenne  el  basse  (i()8i,  dénombr.  a  jan- 
vier). —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Mécleuves. 
Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  couL  de  Metz. 
—  Fut  classé  en  1790  dans  le  canton  de  Maize- 
roy,  et  passa  dans  celui  de  Soigne  sous  l'organisa- 
tion de  l'an  m  et  dans  celui  de  Pange  en  1802.  — 
Chef-lieu  communal  dans  ce  canton,  il  fut  réuni  à 
Mécleuves,  du  canton  de  Verny,  et  incorporé  dans 
ce  dernier  par  décret  du  38  décembre  1811. 

FukdmCbl,  h.  etm'°,  c"°  d'Epping. —  Vogehmûhl  (carte 
de  l'Elat-major). 

FiNKELEN  (La  cour  de),  scigueuiie,  mouvant  du  comté 
de  Créhange,  sur  le  territ.  de  Meizcresche.  —  Voy. 
Metzekesciie. 

FùRST,  f.  et  chat.  c°°  de  Folschwiller.  —  Fiirst,  censé 
fief,  1681  (arch.  départ,  dénombr.  2  janvier).  — 
Fm-sche  (1).  Cal.  not.  Lorr.).  —  Fusle,  xviii"  s* 
(pouillé  do  M.). 

Siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  mouvant  de  l'évêché  de  Metz  (i68i,  dén. 
du  10  novembre).  —  Possédait  une  chapelle  cas- 
Irale,  annexe  de  la  paroisse  de  Téling. 

FuRWEiLLERBACH  (Rlisseau  de).  —  Coulo  sur  le  territ. 
de  la  c""  de  Schwcrdoiff  et  afflue  à  la  Basse  Nied. 

FussBACH,  ban  isolé,  c"*  de  Kalhausen.  —  Fussbaeh 
(Ban  de),  1726  (arch.  d'Achen,  aborn.  août).  — 
Fousbttch  (Bun  de),  f]h5  (allas  de  Bitche,  F"  82, 
100,  101  ). 

FixEsiiCiiL,  m'°,  c"'  de  Forlwch. 


94 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


GiisDEBSBEnG,  anc.  censé  qui  faisait  partie  de  la  pa- 
roisse de  Bilche.  —  Gûntertberg ,  xïin"  s'  (pouilié 
de  Metz). 

Gaendersberg  (Le),  forêt  domaniale  de  1718  hec- 
tares située  sur  le  terril,  des  c°"  de  Schorbach, 
Leugelsheim,  Uanwiller,  Breidenbadi  et  Bousse- 
willcr. 

Gaeksbach,  f.  et  m'°,  c°*  de  Morsbach.  —  Guinsbach, 
XTiii'  s'  (pouilié  de  Metz).  —  La  cerne  de  Quint- 
hach,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  a8a).  —  Quit- 
hach,  Gensbach,  cetue,  1779  (Dur.  Lorr.  III,  160). 

—  Guembach  (carte  de  rÉIat-inajor). 
Ancienne  censé  de  la  cemrauuauld  de  Cocheren , 

dans  une  ile  de  la  Rossclle. 
Gailloterie  (La),  m°°,  c°*  de  Saint-Supplct. 
Gaise  (La),  f.  c"  de  Vatimont. 
Gallekdof,  ferme  ruinée  dépendant  du  fiefdcRicbe- 

mont.  —  1G88  (dénombr.  aS  septembre). 
Gallekmlhl,  m'°  sur  l'Eichel,  c"*  d'Acben. 
Gaionmeb  ou  Gallognï,  censé,  c"  d'Hémilly. 
Gasd  (Cknse  de)  ou  CiiAMBÉnT,  c°*  de  Hellanje-Grande. 

—  Gand  (carie  de  l'Elat-major). 

Gakdrakge,  c°°  deTbionville,  à  gaucbe  de  l'Orne.  — 
Goderingaa ,  848  (cart.  Sainl-Arn.  p.  16).  —  Gran- 
derenges  super  Ornam  Jluvium ,  1181  (abb.  de  Jusl' 
s.  l'an.).  —  Gunderenge»,  laia  (abb.  de  Gorze, 
s.  l'an.).  —  Gandrengci,  I3a4  (abb.  de  Just' 
s.  l'an.).  —  Gandelanget- tus -Orne,  1  agg  (fonds 
de  Malte,  invent,  liasse  A).  —  Gandlenge,  i386 
(abb.de  Just'  s.  l'an.).  —  Gandelenge,  i386(ièid.). 

—  Gaudelange ,  1 4  3  8  (  ibid.).  —  Gauderange ,  xtu*  s' 
(carte  de  Tass.).  —  Gaudrange,  1606  (pouilié  de 
M.).  —  Ganderange ,  1686  (gén.  de  M.  dom.). 

Etait  annexe  commune  de  la  paroisse  de  Vitry 
(Lorraine)  et  d'Amnéville  (Barrois). 

Autrefois  Ïrois-Évécliés,  bail!,  et  coût,  do  Tbion- 
ville.  — Faisait  partie,  en  1790 ,  du  canton  de  Flo- 
range;  passa,  en  180a,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  Boussange  et  le  moulin  de  Bous- 
sange,  Amnéville  et  le  Moulin-Neuf  (forges). 
Ga.ndren,  vill.  c°'  de  Beyren,  sur  le  ruiss.  d'A.^pell.  — 
Gandre,   iog3  (pri.  Thic.  D.  Cal.  III,   pr.   ïxt). 

—  Gandra,  ia3o  (sém.  Saint-Simon  s.  Pan.).  — 
Gaiidei-cn,  xyii's'(Sierck,  dom.). — Gandem,  1681 
(dénombr.  3  sept.). —  Gandrein,  168a  (dénombr. 
du  3i  août).  —  Gannerenne,  Gamdrenne,  1756 
(Stem.  dép.  M.). 


Village  de  la  mairie  de  Hagen  et  dépendance  de 
la  seigneurie  de  Rodemack;  siège  d'une  justice 
haute ,  moyenne  et  basse  (  1 C8 1 ,  dénombr.  2 a  mai). 

—  Il  y  avait,  en  outre,  à  Gandrcn  quatre  voueries 
dépendant  du  duché  de  Luxembourg.  —  L'église 
paroissiale,  qui  appartenait  à  l'évêché  de  Trêves 
(doy.  de  Rémich),  était  desservie  par  un  religieux  de 
l'abbaye  Saint-Martin  de  cette  ville. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  baill.  et  coût,  de  Tbion- 
ville. —  Faisait  partie,  en  1790,  du  canton  de  Rode- 
mack et  passa,  sous  l'organisation  de  i8oa,  dans 
le  canton  de  Cattenom.  —  Chef-lieu  d'une  munici- 
palité jusqu'au  3  janvier  1813,  où  il  fut  réuni  à  la 
c""  de  Beyren. 

Gajidren  (Rcisseai:  de)  ou  AsPELT.surleterrit.  des  c""  de 
Beyren etdeKonz-Haule. — Fliivitis  Gapern,  781  (ch. 
Charlem.). —  Gaiintieuback,  f]\>C)  (Stem.  dép.  M.). 

GA^sBACIl,  m'°,  c"  de  Destry.  —  Gaïupach,  1826 
(Kremer.  Arden.  Gesrli.  II,  67). 

Garsweii,er,  f.  c'"de  Far.schwiller. 

Gabde-de-Dieu  (La),  f.  c"' de  Chàtel-Saint-Geirraain. 

Garde-de-Dieu  (La),  anc.  maison,  c"'  de  Devant-les- 
Ponls.  — xvm'  s'  (pouilié  de  M.). 

Gare  (La),  maisons,  c"'  de  Cocheren. 

Gabe  (La),  maisons,  c"'  de  Lachambre. 

Gare  (La),  maisons,  c'"deValmont.^ — Feltenhergotl , 
on  allemand  du  pays. 

Établies  dans  le  voisinage  d'un  crucifix  de  pierre 
qui  avait  donné  son  nom  à  ce  lieu. 

Gargouille  (Eta.vg  de  la),  c"'  de  Villers-Bettnach; 
ancien  étang,  dépendant  de  l'abb.  de  Villers,  ali- 
menté par  les  trois  ruisseaux  de  Vry,  de  Villers  et 
de  Rabas,  qui  donnent  naissance  à  la  Canner. 

Gaesch  ,  c°°  de  Cattenom ,  à  gauche  de  la  Moselle.  — 
Gart,  1544  (pouilié  de  M.). — Garsz,  1596  (label. 
d'Elange).  —  Guarch,  1C81  (dénombr.  Sjuin). — 
Gâches ,  168G  (géu.  de  .M.  dom.).  —  Garclie,  176a 
(carte  Lafosse).  —  Gasch  (carte  Cass.). 

Village  dépendant  des  seigneuries  de  Mcillebourg , 
de  Cattenom  et  de  Lagrange,  1C81  (dén.  a3  juillet). 

—  Avait  une  chapelle  annexe  de  Hussange. 
Autrefois Trois-Evècliés ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 

ville.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton  de 
Cattenom.  —  A  pour  annexes  Kœking,  Hussange, 
et  les  mouhns  de  Lagrange  et  de  Garsch. 
Gasseïille  (Le  Pavillon  de  la),  anc.  château,  c"  de 
Sainte-Marie-aux-Chênes  (atl.  Saint-M'°). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


95 


Gassion  ,  anc.  chat,  et  f.  c"*  rie  Thionville.  —  Gassion- 
le-Château,  iSaS  (labl.  Par.). 

Cette  ferme,  qui  s'appelait  Neuerbourg  (Neuf- 
bourg),  prit  le  nom  de  Gassion  depuis  1 643,  en 
souvenir  de  ce  qu'elle  avait  servi  de  quartier  général 
au  maréchal  de  ce  nom  pendant  le  mémorable  siège 
de  Thionville  en  celle  année.  —  Est  annexe  de  la 
paroisse  de  Thionville. 

Gacbiviso,  vill.  c°'  de  Folckling,  sur  la  Sarre.  — 
liibingen,  i3G5  (Kremer,  Arden.  Gescli.  II,  609). 

—  Bubingen,  1677  (Iransact.  entre  le  seigneur  de 
Forbach  et  ses  vassaux).  —  Biibingen,  i5()'i  (dén. 
Th.  Alix).  —  Gaubibingen ,  xviu'  s°  (pouillé  de  M.). 

—  Bivingcn,  xviu"  s°  {ibid.).  —  Biebingen,  1790 
(arch.  d'ipling,  trans.  du  10  juin).  —  Gaubivin^, 
1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  282).  —  Gaubivingen , 
1766  (not.  Lorr.).  —  Bching  (carte  Cass.).  —  Gau- 
bivinch  (carte  de  rÉtat-major).  —  Bébing,  1790 
(carte  dép'  M.). 

Village  du  comté  de  Forbach.  —  Annexe  de  la 
paroisse  de  Folckling. 

Autrefois  Lorraine,  baill. de Sarreguemines ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  c™  de 
Forbach;  commune  en  i8oi.  —  Réuni  à  Folckling 
par  décret  du  2  5  mai  181t. 

Gauschabderhoff,  éc.  —  Voy.  Banstein. 

Gausselino  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Réme- 
ring,  traverse  celte  c"'  et  celle  de  Berweiller  sur  une 
longueur  de  3  kilomètres  et  se  jette  dans  la  Bisten. 

GAnxBEBO ,  éc.  c"'  de  Ba;renthal. 

GAWEiSTiiorr,  r,°°  de  Villing.  —  Wistorf,  iSgi  (dén. 

Th.  Alix).  —  Gaa'aistroff  ou  Westroff,    1766   (D. 

Cal.  not.  Lorr.).  —  Weistrnjf,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Village  de  la  seigneurie  de  Bérus. —  Etait  annexe 

de  la  paroisse  de  Villing. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Il  faisait  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Bouzonville;  passa  sous  l'organisation  de  l'an  m 
dans  celui  de  Bislen,  et  fut  replacé  on  1802  dans 
le  canton  de  Bouzonville.  —  Gaweistrolf,  annexe  de 
Villing  en  1803,  fut  réuni,  avec  Villing,  à  Réme- 
ring  par  un  décret  du  9  septembre  1 8 1 1  ;  il  resta 
annexe  de  Rémering  jusqu'au  7  octobre  i83o,  et 
fut  alors  de  nouveau  réuni,  par  ordonnance  royale 
de  celle  date,  à  Villing,  redevenu  aussi  chef-lieu  de 
commune. 

Gawisse,  c°"  de  Caltenom,  sur  le  ruiss.  de  Rodemack. 
—  Weis,  iï)hh  (pouillé  de  M.).  —  Wi^sz  in  Gaue, 
1626  (seigneurie  de  Rodemack,  comp.  E.  28).  — 
Wies  an  Gau,  1G81  (dénouibr.  26  sept.). —  Gatt- 
wies,  1696  (lerr.  do  Haute- Kontz).  —  Beng-Wiss, 
XTii"  siècle  (carie   de   Beauliou).  —  Buenguevis, 


1729  (carte  Bugn.  dioc.  Melt.).  —  Bengevijse,  1756 
(carte  de  Vaug.  ). 

Ancienne  mairie  de  la  seigneurie  de  Rodemack. 
—  Siège  d'une  haute,  basse  et  moyenne  justice.  — 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Berg. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fait  partie  du  canton  de  Caltenom  depuis 
sa  création,  en  1790. 
Gawisse  (Riisseac  de).  —  Prend  sa  source  à  Gawisse, 
traverse  la  c°°  de  Berg  sur  une  longueur  de  1  kilo- 
mètre et  se  jette  dans  la  Moselle. 
Gaz  (Le),  usine,  c"'  de  Plantières. 
Geai  (La  Côte  de),  vaste  plateau  qui  s'étend  à  gauche 
de  la  Moselle,  entre  les  vallées  de  Gorze  et  d'Ars- 
sur-Moselle,  sur  le  lerrit.  de  ces  c""  et  de  celles  de 
Novéant  et  d'Ancy.  —  Le  sol  de  ce  plateau,  qui 
contient  des  carrières  d'oolilhe  exploitées  par  les  Ro- 
mains, est  traversé  par  l'aqueduc  souterrain  qui 
amène  à  Metz  les  eaux  de  Gorze. 
GEiMEnsBAcu  (Ruissead   de).  —  Il  prend  sa  source 
à  Hunting,  traverse  celle  c""  sur  une  longueur  de 
1  kilomètre  et  se  jette  dans  la  Moselle. 
Geldschimz-Weïeb,  étang  près  deBilche.  —  iSgi 

(dén.  Th.  Ahx). 
Gembxd,  ville.  —  Voy.  Sabbeguemises. 
Génaïille,  c°°  de  Briey.  —  Germainville,  1890  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  III,  243).  —  Genavilla,  ]544 
(pouillé  de  M.).  — Jenaville,  i5']S  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  IV,  67).  —  Gamanville  devant  Brie,  Henan- 
ville,  Genouville,  i554  (pouillé  de  M.). 

Siège  d'une  prévôté  barisienne  sous  la  châtell.  de 
Briey,  i4o4(inv.  destit.  dcLorr.  III,  24o).  —  Géna- 
ville  était  chef-lieu  d'une  communauté  à  laquelle 
appartenaient  les  censés  de  Musset  et  de  Ménau- 
mont  et  qui,  avec  deux  autres  voisines,  élaitconnue 
sous  le  nom  dos  Paroisses  ou  Paroches;  elle  était  le 
siège  d'une  cure  de  l'arcbiprèlré  de  Hatrize ,  dépen- 
dant du  chapitre  delà  cathédrale  de  Metz,  qui  avait 
pour  annexes  Lantefontaine,  Ménaumont,  Pénil  et 
Méraumont. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Briey  depuis  sa 
création,  en  1790.  —  A  pour  annexes  Pénii  cl 
Méraumont,  Ménaumont  et  Mussot. 
Genereï,  localité  inconnue,  anc.  annexe  de  Rugy.  — 
Gcnnerey,  i346  (P.  Fer.  obs.  séc.  xiï°  s',  362).  — 
Btixey  et  Generey,  i4o4  (liste  des  vill.). 
Genestboï  (Le),  anc.  lieu-dit,  c'"du  Sablon. — Lelonge 
roye on  Gcnesloy,  iSSç)  (fonds  de  Malte,  inv.  I.  AA.\). 
—  En  Geiwslroit,  137O  (ibid.).  —  Le  Gcneloy,  xv' s' 
(chron.  J.  le  Chat.  p.  96). — Genelray,  xï°  s°  (chron. 
Jac.Husson).  —  Le  Genetroy,  i4o8  (chron.  doy.  do 


96 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Saint-Thiéb.).  —  La  justice  du  Geneslroy,  i'i27 
(chron.  de  Praill.). 

C'élail  le  lieu  où  était  placé  le  fjibet  de  Melz  et 
où  s'exécutaient  les  condamnations  à  mort. 

Gi.ME  (Le),  m'°  sur  la  Crusne,  c°'  de  Mercy-le-Bas. 

Gekivai'x  (La  iiaitecr  des),  c"°  de  Rozérieulles.  — 
Geimivalt,  x»'  s'  (cliron.  de  Praill.).  —  En  Geni- 
veauljc,  i5i8  (Mém.  de  Pli.  de  Vign.).  —  Pardellà 
Genivaulr,  i638  (Journ.  J.  Baucli.). 

Crète  de  l'escarjjomont  de  la  grande  plaine  de 
Briey  sur  la  vallée  de  la  Moselle. 

Gensbacu,  f.  près  de  Cocheren.  —  Gembach  ou  Quit- 
bach,  c"',  dans  une  île  de  la  Rosselle,  1779  (Dur. 
Lorr.).  — Guiabach  (dicl.  Viv.). 

Gehtiyal,  papeterie,  c"  de  Mercy-le-Bas. 

GiLBOÉ ,  f.  c"*  de  Grand-Failly. 

GiRAiJvoAT,  0°°  de  Conflans.  —  Geraumont,  1  a97  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  VI,  38.",).  —  Geralmont,  i3i6 
(abb.  Saint-Symp.  liasse  Giraumont).  —  GiramoiU, 
ibliU  (pouillé  de  M.). 

Était  annexe  de  Jarny,  cure  du  diocèse  de  Metz. 
Aulrefois  Barrois,baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mibiel.  —  Fil  partie,  en  1 790,  du  canton  de  Joua- 
ville;  sous  l'organisation  de  l'an  m  il  passa  dans 
celui  de  Valleroy,  en  1802  dans  relui  de  Briey  et 
en  i83-j  dans  celui  de  Conflans.  —  .\  pour  annexes 
Ticbomoiit  et  Vallièrcs. 

11  y  avait  un  autre  village  voisin  de  celui-là,  et 
qui  portail  le  nom  de  Basse-Giraumont.  Il  est  en- 
tièrement détruit,  et  dès  le  siècle  dernier  il  n'en 
subsistait  plus  (pie  quelques  vestiges. 

GiRLiROEN,  b.  ruiné,  c'"  de  Cocberon.  —  Girlingen, 
i365  (Kremer,  Arden.  Gcscb.  Il,  509). 

Hameau  du  comté  de  Forbach,  détruit  à  la  lin 
du  xvii'  siècle. 

GiRoMÉML,  anc.  maison  seigneuriale  de  la  paroisse  de 
Lessy.  —  xviii'  s'  (pouillé  de  M.). 

GiRONDFOîsiAiNE  (RiissEAD  de).  —  Coule  Sur  le  terril, 
de  la  c°'  de  Béchamps  et  se  jette  dans  l'étang  de 
Saint-Jean. 

GiSBERG  ,  f.  c°"  de  Monlbronn. 

Glaba,  anc.  b.  c°*  de  Mont- Saint-Martin.  —  Glabey, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lor.  ). 

Glabaix  (RcissEAB  de)  ,  sur  lequel  est  bâti  le  village  de 
Piedmont.  —  Le  Glabay,  1C89  (dom.  Bar.  t.  II). 

Glakbachel  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Eguels- 
bardt ,  traverse  cette  c"'  et  celle  de  Sturzelbronn  sur 
une  longueur  de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  le  Mos- 
bacbel. 

GLASBRo^^,  scierie,  c"  de  Bilche. 

GiASBRONs  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  au  pied 
du  Rauneck,  passe  à  Slurzeibronn ,  forme  le  grand 


étangdu  Grafl'enweyer  et  entre  dans  le  dép'  du  B.is- 
Rbin ,  où  il  se  jette  dans  le  Falkensteinerbacb. 
GlasbrCck,  f.  c°'  de  Varsberg. 

C'est  une  ancienne  cense-ficf,  mouvant  du  bailliage 
de  Boulay,  qui  faisait  partie  de  la  communauté  de 
Warsberg. 
Glasekbebg,  h.  c°'  de  Lambacb.  —  Gtasserberg , 
1755  (atl.  de  Bitche,  (°  109).  —  Glasemberg,  1771 
(ord.  de  Lorr.  XII,  Uan).  —  Glatsemberg  (carie 
de  Cass.). 

Dépendait  de  la  paroisse  de  Sierstbal. 

Faisjiit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Lembcrg 
et  passa  en  i  80a  dans  celui  do  Rohrbach. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,   coût,  de 
Lorraine. 
Glasbûtt,  anc.  verrerie,  c""  de  Sierstbal.  —  Ghshitti . 
i59A(dén.  Th.  Alix). 

Cette  verrerie  a  donné  naissance  au  hameau  Ar 
Holbach. 
Glasuûtt  (Alt). — ■  Voy.  Vieilue-Vebrerie. 
Guatic»v,  c°°  de  Vigy.—  Glaiignei,  iiga  (sém.  S'-Si- 
raon  s.  l'an.).  —  Gletinei,  xiii*  s'  (abb.  Saint-Vinc. 
liasse  Glatigny).  —  Gtetigney,  1206  {ibid.  liasse 
Villers-l'Orrae). —  Glaiignei/,  Glailenexj,  i339(itiV/. 
liasse  Glatigny).  —  Glaitignoj,  iltofi  (liste  des 
vill.).  —  Glailegiiey,  i5i'i  (Mém.  de  Ph.  de  Vign.). 

—  Glalli[pieij,  i5i6  (man.  de  Senones,  fiefs).  — 
En  patois  :  Guiaitni. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Relonféy. 
Aulrefois  Trois-Évêcbés,  baill.  et  coul.  de  Melz. 

—  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton  de  Vry  et 
y  resta  jusqu'en  1802,  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  lîéville  et  la  Bruyère. 

Glokknboff,  f.  c"'  de  Merten.  —  Gluckenhojf,  xviii'  s' 
(pouillé  de  M.). 

Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Creulzwald. 

GoDBBA>ciiE,  vill.c"deHussigny.  —  Gw/ficnng^cs,  ihok 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  3()i). —  Gudbrange,  God- 
brangium,  17%  (de  Maill.  Barr.).  —  Gudehrangc, 
1779  (Dur.  Lorr.).  —  Godbrmige,  i83.5  (tabl. 
Par.). 

Était  une  cure  du  diocèse  de  Trêves,  qui  dépen- 
dait de  l'abb.  de  TilTerdange. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fut  classé  en  1790  dans 
le  canton  de  Villers-la-Montagne  et  en  180a  dans 
celui  de  Longwy.  —  Ancien  chef-lieu  communal;  fut 
réuni  à  Hussigny  par  décret  du  20  février  1810. 

GoDcuuRE,  f.  c"  de  Villers-Beltnach.  —  Gaderscheu- 
ren,  iSg'i  (dén.  Tb.  Alix).  —  Gaiideclnire ,  i64i 
(reg.des  titres  deVillers,p.  260).  —  Gadtkschures , 
1769  (carte  Lafosse). —  Gadtscheuren ,  1756  (carte 


DEPARTEMEM  DE  LA  MOSELLE. 


97 


Vaug.).  — Goihcheiivcn,   1779   (Dur.  Lorr.).  — 
Gatchiir  (cai(o  Cass.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  dcBoiizonvillG,  coul.  de 
Lorraine.  — Appartenait  comme  annexe  à  la  paroisse 
île  Charleville.  —  Faisait  partie  de  la  communauté 
de  Belle-Fontaine.  —  Fut  classé  d'abord  dans  la  c"° 
de  Saint-Hubert,  qui  devint  en  1811  annexe  de  la 
mairie  de  Villcrs-Beltnach,  puis  compta,  avec  son 
clief-lieu  communal,  dans  le  canton  de  Burtoncourt 
en  1 790 ,  et  enfin  passa  en  1809  dans  celui  de  Vigy. 

GoDo  (RnissEAc  he).  —  Coule  sur  le  lerrit.  des  c""  de 
Valmont  et  de  Folscliwiller  et  afflue  à  la  Nicd  alle- 
mande. 

GoïnBACii  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Fil- 
strolT,  traierse  la  c"  de  ce  i;om  sur  une  longueur 
de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  la  NIed. 

GoET^E^cl^icK,  c°°  do  Bitcho. —  Gotzembruck,  w tn' s° 
(pouillé  de  M.).  —  La  Verrerie  de  Ga'tzemlruck , 
1  75  i  (or^.  de  Lorr.  VllI,  39  1  ).  —  Goltzembruch , 
1  756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Gotibrick,  1779  (Dur. 
Lorr.). 

Village  fondé  en  17-3 1  [sardes  vcrricrsqui  reçurent 
600  arpenis  de  bois  pour  établir  leur  industrie.  — 
Formait  communauté  avec  les  verreries  de  Souclil, 
de  Scliircstlial  et  de  Meysenthal.  —  Était  annexe, 
avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse  de  Soucht. 

.\ulrefois  Lorraine,  baill.  de  Bilclio',  coût,  de  Lor- 
raine. 

Appartint  au  canton  de  Lembcrg  jus(ju"en  i8o:>, 
où  il  fut  classé  dans  son  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  Klapbach  et  JacobsliolT. 

(jOetze>crCck  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source 
dans  le  pré  de  Gœtzenbriick ,  traverse  la  c"  de 
ce  nom  et  celle  de  .Saint-Louis  sur  une  longueur 
de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  le  ruisseau  de  Saint- 
Louis. 

GoGLOT  (  Le),  m'",  c"'  de  Sainle-Rufline.  —  Le  GogUiu  , 
chiileau,  de  la  paroisse  Je  Moulins,  xyiii'  s'  (pouillé 
de  M.). 

Goi.N,  c°°  de  Verny.  —  Goddinga  villa,  8o5  (Dipl.  IV, 
p.  a85). —  Goonc,  1157  (abb.  Saint-llart.  ann. 
l'roin.  t.  X,  1.  a).  —  Guenc,  118G  (ibid.).  —  Gains, 
i/io!i  (liste  des  vill.).  —  Going,  i5/i/i  (pouillé  de 
M.).  —  Goijng,  \\n'  s'  (cpisc.  met.  lemp.). 

Seigneurie,  haute,  moyenne  et  basîe  justice,  sous 
la  prévôté  d'Amance.  —  Était  siège  d'une  paroisse 
do  l'arcbiprélré  de  Nomeny,  dépendant  de  l'abbaye 
Saint-Martin-lez-iMelz,  puis  ilu  cliapit.'C  de  la  pri- 
inatiale  de  Nancy. 

Autrefois  Lorraine,  enclave  dans  le  pays  Messin, 
baill.  de  Ponl-à-Mousson ,  coul.  de  Lorraine.  —  Fut 
érigé,  en    1790,  en   chef-lieu  do  canton  et  passa 

Moselle. 


en  1802  dans  celui  de  Verny.  —  Le  canton  de 
Goin  comprenait  les  c""d'Alémont,  Cheminot,  Ché- 
risey,  Chesny,  Fleury,  Goin,  Liéhon,  Longeville- 
lez-Clieminot,  Louvigny,  Orny,  Pagny-lez-Goin , 
Pommcrieux,  Pouilly,  Pournoy-la-Grasse,  Sainl- 
Jure,  Verny  et  Vigny.  —  .\  pour  annexes  de  mairie 
la  IIorgno-lez-Goin  et  le  cliàloau  de  Goin. 

Goin  passe  pour  avoir  été  une  résidence  de  Cliar- 
li'inagno  et  être  le  Goddinga  villa  dénommé  dans 
des  titres  do  cet  empereur.  —  Celto  seigneurie  fut 
acquise  par  le  duc  Charles  111  de  Lorraine  en  1  ')lnj  ; 
elle  avait  pour  siège  un  vaste  château  dont  il  rcsle 
des  débris. 

Guin  avait  donné  son  nom  à  une  maison  d'jin- 
cienne  chevalerie  qui  perlait  d'azur  à  la  croix  d'ar- 
gent, cantonnée  de  quatre  Jleurs  de  lys  d'or.  Celte 
maison,  d'après  son  blason  ,  devait  èlre  une  br.inche 
de  celle  de  Cliambley. 

GoLi.EMioLTZ,  f.  c"°  de  Faulqiiemonl.  —  Faisait  partie 
de  la  paroisse  et  de  la  communauté  de  Faubjue- 
mont. 

GoMMELAxOE,  sur  la  ,\icd  allemande,  c""  de  Boulay. — 
Gehnelingen ,  i  i8'i  (carL  abb.  Vill.  t.  I,  F.  2).  — 
Gticlming,  laC'i  (î'6i<7.  G.  j  ).  —  Gelmelingin ,  i^Ci 
{ibid.  G.  1.3).  —  Guilming,  12CA  (i6/(Z.liasse  Gom- 
melange).  —  Gaimelanges,  1276  (ibid.  cart.  t.  I, 
G.  i5).  —  Gelmedings,  1817  (ifci'd.  R.  5).  —  Gruni- 
lingas,  1826  (ibid.  p.  3).  —  Guelmlinga,  1.336 
(iWrf.  A.  I  '1). —  Gclminga,  i3ç)/i  {ibid.  t.  Il,  f"  i  10 
v°).  —  Gomelingen,  xïi'  s"  (abb,  de  Longev.  s.  l'an). 

—  Gelninga,  iSià  (pouillé  do  M.).  — ■  Gelmingen, 
Grlhimingen ,  i0Ç)li  (dén.  Th.  Alix).  —  Guelmingen, 
1682  (abb.  Vill.  liasse  Gommel.). —  Guemmlange, 
Kendauge,  1681  (dénombr.  du  1/1  juin). —  Gome- 
langia,  1704  (pouillé  de  M.  portef.).  — -  Gome- 
langc,  1710  (abb.  do  Vill.  Lasse  Gommel.).- — Gom- 
lange,  1728  (torr.  d'Anzcling).  —  En  allemand: 
Gelmingen. 

Seigneurie,  haule,  moyenne  et  basse  justice,  sous 
la  prévôté  de  Sierck.  —  Était  siège  d'une  eu  e  de 
l'archipr.  de  Kédange,  dépendant  de  l'abb.  de  Frei- 
•slrofl" et  ayant  le  moulin  de  Rurange  pour  annexe. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzon\ille,  coul.  de 
Lorraine.  —  Appartint,  en  1790,  au  canton  d"Otton- 
ïille  et  fut  classé  en  180a  dans  le  canton  actuel. 

—  \  pour  annexes  Colming  et  le  moulin  Gravad. 
GoNDAi ,  m'"  sur  la  Crusne,  c"'  de  Boismont. 
Go.vDnAsoE,  h.  0°'  de  Havange.  —  Gondringeu  proche 

Fentsch,  i68i  (dénombr.  3i  août). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Amnéville.  —  Gon- 
drange  formait  avec  Tressange  et  Ludelange  une 
communauté,  une  paroisse  du  diocèse  de  Trêves  et 

i3 


98 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


une  seijjneiÈrio,  siège  de  linule,  moyenne  et  basse 
justice,  sous  la  prévôté  de  Villers-la-Monlngnc. 

Autrefois  Barrois,  baiil.  de  Villers-la-Monlagnc , 
coul.  de  Saint-Mihiel.  —  Fil  partie,  en  1790,  du 
canton  d'Aumotz  et  fut  classé  en  1803  dans  celui 
d'Audun-lc-Ronia». 

tioNDRANGE  ou  Gll^Dnl^cE^,  f°°,  anc.  m'°  sur  la  Nied, 
c°"  de  Créliange.  —  Gnndei-niga,  liai  (abb.  de 
Longov.  conf.  des  biens,  bulle  d'Alex.  111).  —  Gun- 
iringa,  Guulringis,  11A7  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  E. 
i).  —  Gondenngtt,  1  180  (abb.  Longev.  conf.  des 
biens,  bulle  de  Céloslin  III).  —  Guttderinga,  i  aie 
(ibid.).  —  Guennering,  ijia  (cari.  Vill.  1. 1,  G.  1  ). 
—  Gu>idereni;es,  laia  {ibid.  G.  0).  —  Gondrin, 
Gunderingcf ,  Gondringen ,  i  a  1  /t  (161V/.  G.  I  ). — Gon~ 
delanges,  ia3a  (ibid.O.  a).  —  Gundriiiken,  Gnn- 
di-inkei;  i35o(i4iV/.  7  G.  i).  —  Gundrinchen,  iS.'Jo 
(i6i<;.  t.  II,  f.  05  v").  —  Guenery,  xïii'  s'  (abb. 
Vill.  liasse  Guencring).  —  Guindcringue proche  Crè- 
linnge,  iCio  (ibid.).  —  Le  Moulin  de  Guennering, 
i0^3  (cart.  ibid.  I.  I,  G.  1).  —  Goudrange,  Gen- 
ring,  1679  (ibid.  liasse  Guenering).  —  Gondriiig, 
1  68 1  (ibid.). —  Gundeiiiigen ,  iG8o(iii(/.). —  6'i(in- 
di-ingeii ,  foulerie ,  180a  (liste  des  comm.). 

(îoNonEcoiRT,  c°"  de  ConOans,  près  des  sources  de 
rOtbain.  —  Gontrecuria,  10/16  (abb.  Sainl-Maur 
Verd.  D.  Cal.  1,  pr.  xxi).  —  Gondircourt,  Xï*  s* 
(abb.  Sainl-Pieir',  lerr.  f.  ia3).  —  Gondecourt, 
wii*  s"  (Lotli.  sept).  —  Condrecourl,  iCo5  (abb. 
Saint-Pierr",  lerr.  f°  ia3).  —  Gondrecourl  en 
Woevre,  sviii's'  (D.  Cal.  not.  Lorr.). —  Neutron 
le  Cbàteau,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Gontrecuria  ou 
Gonlreni  curtis ,  d'après  I).  Cal.  (not.  Lorr.). 

Celle  seigneurie,  bautc,  moyenne  cl  basse  jus- 
lice,  siège  d'un  fief  .sous  la  prévôté  de  Briey,  fut 
érigée  en  comté,  le  ao  décembre  i683, en  faveur  de 
M"'  de  Ponie,  veuve  du  président  de  N'cuvron. 
('0  comté  comprenait  le  cbéteau  et  les  terres  de 
Gondrecourl,  celles  de  Neuvron  cl  d'Amblcmonl  et 
diverses  porlions  de  seigneuries  voisines  sous  les 
baill.  d'Etain  et  de  Briey.  —  Annexe  do  la  paroisse 
d'Oley  (dioc.  de  Verdun),  dépendant  du  cbap.  de 
Siiint-Max  de  Bar. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coul.  de  Saint- 
Miliiel.  —  GondrerourI,  dont  le  changement  de 
nom  s'était  peu  fait  sentir,  fut  classé  dans  le  canton 
lie  Norroy-le-Sec  en  1  790  et  dans  le  canton  actuel 
l'a  1802.  —  A  pour  annexes  Aix  et  le  moulin  de 
(îondrecourl. 

Go^DREïlLLE,  b.  c""  dc  Vry.  —  Gondrevilk,  1I160 
(cart.  év.  de  Melz,  t.  IV,  p.  17).  —  Conlmilk, 
ifito  (Fab.  lerr.  Met.). 


Était  siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne 
et  basse  justice.  —  Faisait  partie  de  la  paroisse  de 
Vry. 

Autrefois  Trois-Évécbés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fui  classé,  en '1790,  dans  le  canton  de  Vry  et 
passa  en  1802  dans  le  canton  de  Vigy.  —  Chef- 
lieu  communal  jusqu'au  3i  juillet  181  a,  où  il  fut 
réuni  à  la  commune  de  Vry. 

Go.VGELFARC,  11.  c'"  de  Waldwissc.  —  Gundelwingu  in 
pago  AiJJ'ense ,  978  (abb.  Saint-Max;  cb.  d'Udo). — 
Gumlelwingin,  io3o  (abb.  Saint-Math.  Trcv.  acte 
d'écb.). —  GondeUiingin ,  1 087  (i6«/.). —  GoUJlngeu, 
iSg'i  (dén.  Tli.  Alix). —  Congelfang,  xvii°  s'  (Loth. 
sept.).  —  Giindelfang,  1681   (dénombr.  C  sept.). 

—  Maison  et  gagnagc  fwf  dépendant  du  marquisat 
de  Faulijuemnnt ,  1C81  (loc.  cit.). —  Gongerfun , 
i()8a  (dénombr.  3i  août).  —  Gongel-Fang,  175(1 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Était  siège  d'une  seigneurie,  bautc,  moyenne 
el  basse  justice.  —  Formait,  avec  Betting  et  Zcu- 
range,  une  parois.sc  du  diocèse  de  Trêves  (archid. 
de  Tholey). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  liouzonville,  coût. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1  790,  du  canton  de 
Waidwisse  comme  annexe  de  la  connnune  de  Bet- 
ting; passa,  sous  l'organisation  de  l'an  lu,  dans 
celui  de  Lalinstroff,  qui  devint  en  1806  canton  de 
Sierrk.  —  Bclling  et  Congelfang  furent  réunis  à 
Waidwisse  par  décret  du  21  janvier  1812.  — Gon- 
gelfang, situé  sur  l'extrême  frontière,  fut  détenu  par 
la  Prusse  à  partir  de  1 8 1  5  ,  et  resliiné  à  la  France 
par  suite  de  la  déclaration  du  1 1  juin  1  827, relative 
au  district  de  la  Leyen. 
GoNGELFAxo  {RcissEAB  Dg).  —  Il  prend  sa  source  à 
Launstrolf,  traverse  ensuite  la  c"  de  Waidwisse  sur 
une  longueur  de  3  kilomètres  el  va  se  jeter  dans 
la  Nied. 
GoBcv,  c°°  de  Longwy.  —  Gorceyum,  xv"  s°  (coll. 
Sainle-Agaibo,  obit.  v°  p.  /|5). —  Gorcey,  xv*  s" 
(ibid.  p.  89).  —  Goxey,  xv'  8°  (i6i(/.  p.  34).  — 
Gorcey,  i'i29  (arch.  II.  de  V.  AA,  II).  —  Gair- 
cry,  i484  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VIll,p.  loC). — 
Gourcy,  1G81  (dénombr.  3o  sept.).  —  Gorcium, 
d'après  D.  Cal.  (not.  Lorr.). 

Siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice, 
avec  château  féodal  détruit  au  xvii'  siècle;  lief  delà 
Tour-devant-Virlon,  arrière-fief  de  Longwy. — Cosnes 
et  Grand-Failly  faisaient  partie  dc  la  seigneurie  de 
Gorcy.  —  Appartenait  au  dioc.  de  Trêves  comme 
annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Pancrè. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coût,  de  Sainl-Mihiel.   —  Fait  partie  du  canton  de 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


99 


Longwy  depuis  sa  créalion ,  en  1790.  —  A  Cussigny 
pour  annexe. 

Le  village  de  Gorcy  doit  son  nom  à  Jean  de  Gorcy, 
issu  des  lords  Gorccy  d'Irlande,  qui  le  reprit  en 
fief  en  1  370  de  Ferry  Ut,  duc  de  Lorraine.  Celle 
maison,  d'ancienne  chevalerie,  qui  fut  titrfc  de 
comte  en  1  7 1 3,  portait  pour  armes;  d'argent  à  neuf 
pointes  d'hermine  de  sable  posées  â ,  3  et  s ,  au  cliej  de 
gueules  eluirgé  de  trois  annelels  d'or. 
GoncT,  forges,  c"  de  Gosncs. 

GoBZE,  cli.-l.  de  c™,  arrond.  de  Metz.  —  Finis  Haldi- 
niaca,  finis  Bandiciaca  et  finis  Aconiaca ,  7'i5  (cari. 
Gorz.  t.  L  p-  2).  —  Gorzia,  7G5  (ch.  abb.  de  Gorz. 
3.  l'an). —  Gorie,  i3o3  [ihid.  s.  l'an).  —  Corse, 
i365  {ibid.  s.  l'an).  —  Gorxe,  1  373  (nrcb.  H.  de  V. 
traité  d'ail.  AA,  /la-io).  —  Gorsse,  Cote,  xv"  s" 
(chron.  de  Jacq.  Huss.).  —  Gotirze,  i433(chron. 
doy.  de  S'-Tliiéb.).  —  Guixe,  \hlih  (et.  des  garn. 
.fr.  P.  Ferr.  H,  817).  —  Gonxe,  Gourxe,  l'igi 
(Mém.  de  Ph.  de  Vign.). —  Gorxe,  i5ia  [ibid.).  — 
Gorsia,  i5W  (pouillé  de  M.  porlef.).  —  Gorgia, 
d'après  D.  Calmel  (not.  Lorr.). 

Gorze  était  le  siège  d'un  archiprètrédépendantde 
l'archidiaconé  de  Vie,  dont  faisaient  partie,  entre 
autres  paroisses,  les  suivantes,  qui  appartiennent  au 
département  de  la  Moselle  :  Cliamliley,  Gorze,  Ila- 
géville,  Novéant,  Onville,  Rczonville,  Saint-Julien- 
■  lez-Gorze ,  Sponville,  Vionville  et  Waville.  L'ancienne 
église  de  l'abbaye,  devenue  église  paroissiale,  avait 
pour  annexes  les  bermitages  de  Saint-Clément  et  do 
Saint-Tbiébault,  le  château  de  Sainte-Catherine  et 
le  fief  de  Labauville. 

Gorze,  bourg  de  la  province  des  Trois-Evèchés , 
baill.et  coût,  de  Metz,  était  le  siège  de  trente  hautes 
justices  qui  formaient  le  domaine  de  l'abbaye,  resté 
connu  sous  le  nom  de  Terre  de  Gorze,  et  formait 
une  des  subdivisions  du  pays  Messin,  sous  les  diffé- 
rentes formes  de  son  gouvernement.  Les  \illages  que 
comprenait  la  Terre  de  Gorze  étaient  les  suivants  : 
Gorze,  Champs,  les  censés  d'Auconville  et  de  La- 
bauville, Dampvitoux,  Dornct,  Hagéville,  Juville, 
la  Grangc-en-IIaie,  le  moulin  de  Lannoy,  le  Petit 
moulin,  Marimbois,  Moivron,  Morville,  Novéant, 
Onville,  Ornel,  Rczonville,  Sainte -Catherine, 
Saint-Julien,  Saint-Marcel,  Sponville,  Tronville, 
Villecey,  Vionville,  Voisage  et  Waville. 

L'organisation  de  1790  donna  à  Gorze  le  titre  de 
chef-lieu  de  canton,  qu'il  conserva  sous  les  oi'ganisa- 
tions  successives  de  l'an  m  et  de  1802.  Le  canton  de 
Gorze  comprenait,  jusqu'en  1802,  les  communes 
d'Ancy,  Dornot,  Gorze,  Novéant,  Onville,  Saint- 
Julien,  Villecey  et  Waville;  l'organisation  de  iSon 


y  ajouta  celles  d'Arry,  Ars-sur-Moselle,  Cbambley, 
Cliàtel-Saint-Germain,  Corny,  Gravelotte,  Cbamps- 
et-llagéville,  Jouy-aux-Arches,  Jussy,  Lessy,  Mars- 
la-Tonr,  lîezonville,  Rozérieulles,  Sainte-lUifTmc, 
Sponville,  Vaux,  Vernéville,  Vionville  et  Xonville, 
qui,  avec  les  huit  premières  communes,  constituent 
le  canton  actuel.  —  La  commune  de  Gorze  a  pour 
annexes  .\uconville,  la  Folie,  Labauville,  Sainte- 
Catherine,  Saint-Clément  et  Saint-Tbiébault. 
GonZE  (Abdate  de).  —  Ecelesia  sancti  Pétri  et  sancti 
Slephani  in  fine  Haldiaca,  7^5  (abb.  de  Gorze,  ch. 
de  Chrod.).  —  Monasterium  in  Gorzia,  762  (ibid. 
dédicace  de  l'Eglise).  —  Lncus  sancti  Pétri,  sancti 
Slephani  et  sancti  Gorgonii,  7O2  {ibid.  lettre  de 
Pépin  le  Bref).  —  Monastei'ium  Gorziense,  io64 
(ihid.  ch.  de  Thicr.  év.  de  M.). —  Ecelesia  Gorzien- 
zis,  1 1/10  (ihid.  ch.  d'Etienne  de  Bar).  —  Ecclesiœ 
Gorziensis  cœnobiiim  ,1171  (ibid.  dénombr.  s.  l'an  ). 

—  Conventus  de  Gorzia,  1 289  (ibid.  accord  s.  l'an). 

—  Abbaie  de  Gorse,  i3o2  (ibid.  acquêt,  s.  l'an).  — 
Monasterium  sancti  Gorgoni  Gorziensis,  i'i20  (ibid. 
proc.  s.  l'an). —  Abbaye  de  Gorze,  i535  (i'jiV/.  s.  l'an). 

—  Abbaie  de  Goze,  \y\\'  s"  (Loth.  sept.).  —  Eglise 
collégiale  de  Gorze,  1609  (abb.  de  Gorze,  bail.  s. 
l'an).  —  Ecelesia  sancti  Gorgoni  oppidi  Gorzienzis, 
1609  (ibid.  bulle  de  Paul  V).  —  Collegiata  ecelesia 
de  Gortz,seu  Gorse,  1728  (ibid.  lett.  consister,  de 
Benoit  XII  s.  l'an).  —  Gurgilanum  monasterium , 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

En  7. '19,  Chrodcgand,  évéque  de  Metz,  fonda 
l'abbaye  de  Gorze  sous  le  vocable  de  Saint-Gorgon. 
Elle  devint  r.ipidement  célèbre  et  prospère;  mais  elle 
tomba  dans  la  ruine  et  le  relâchement,  jusqu'à  ce  que 
le  bienheureux  Jean  de  Gorze  la  releva  en  982  et  la 
fit  placer  sous  la  règle  de  saint  Benoît.  An  xii° siècle, 
elle  était  à  un  degré  extraordinaire  de  prospérité;  les 
abbés  jouissaient  des  droits  régaliens  et  faisaient 
battre  monnaie  à  leur  coin.  Mais  elle  éprouva  ensuite 
do  grands  revers  :  pillée  et  brûlée  de  fond  en  comble 
en  i.5'i2  et  en  1 543,. elle  servit  de  forteresse  aux 
Itdhériens.  Le  cardinal  Charles  de  Lorraine,  abbé 
■  comniendataire  de  Gorze,  obtint,  en  1. 572,  une  bulle 
de  Rome  pour  sa  sécularisation.  Ce  qui  avait  été 
relevé  des  lieux  réguliersdisparut  â  jamais  en  1  609. 
et  l'abbaye  fut  réunie  à  la  primatiale  de  Nancy  en 
1691.  —  Mais  le  territoire  de  Gorze  ayant  été  cédé 
à  la  Franco  par  le  traité  do  V  inccnnes,  en  1 66 1 ,  un 
chapitre  de  douze  chanoines  y  fut  établi,  pour  faire 
l'office  dans  l'église  paroissiale,  et  subsista  des  restes 
des  revenus  de  l'abbaye. —  L'ancien  palais  abbatial, 
qui  existe  encore,  est  destiné  à  servir  de  dépôt  de 
mendicité  an  département  de  la  Moselle. 

i3. 


100 


DÉPARTKMENT  DE  LA   MOSELLE. 


GonziA  (La)  ou  Rdisseic  de  Gobzs.  —  Prend  sa  source 
à  la  fontnino  (1rs  Bouillons  ou  des  Romains  et  dans 
lu  fond  do  Parfondval,  traverse  les  c""  de  Gorzc  et 
de  ^'ovcant  sur  un<;  longueur  de  S  kiloni.  et  se  jette 
dans  la  Moselle.  —  Gorziaf.uïiolun,  7.')3  («bb.  de 
(jorze,  s.  l'an).  —  Ilalditiiacum  ubi  Gorzla  Jluriultiê 
couturgil ,  763  (ihid.). 

Ce  ruisseau  doit  ses  eaux  aux  célèbres  sources  de 
(ioi'zc,  notamment  Â  celles  des  Bouillons  et  de  Par- 
fondval, qui  devaient,  A  quinze  siècles  d'intervalle, 
èlre  utilisées  pour  les  besoins  de  la  ville  de  Metz.  Les 
Romains,  selon  toute  probabilité,  sous  Valons,  au 
iv'sit'cle,  a>aicnt  exécuté  ce  travail  en  faisant  passer 
l'aqueduc  sur  la  rive  droite  de  la  Moselle  au  moyen 
dos  arcllcs  de  Jouy;  il  n'eut  qu'une  faible  durée. 
Cette  œuvre,  renouvelée  de  nos  jours  et  Icnniiiée  en 
i8G5,  n'a  pu  s'effectner  qu'en  se  tenant  constam- 
ment sur  la  rive  gauche ,  en  évitant  le  travail  à  flanc 
de  coteau,  en  perçant  directement  par  des  galeries 
souterraines  les  côtes  de  Geai  et  de  Vaux  et  on  tra- 
versant les  vallées  au  n)oyen  de  siphons. 

(joir.sTiL,  m'"  donné  en  1  aoO  par  Wiry  de  Valcour  à 
l'abb.  de  Justcmonl.  —  Voy.  Gcsial. 

GnArrEswEVEB ,  étang,  c'"  de  Sturtzelbronn. 

La  digue  de  cet  étang  formait  séparation  entre  la 
Lorraine  et  l'Alsace.  —  Les  moines  de  .Sturtzelbronn  y 
établirent  en  1766  des  usines  à  fer  qui  n'existent  plus. 

(jBA^^■E^^vevEn,  f.  c'^de  Slurtielbronn. 

GnAFFLOcii,  lieu-dil,  c"'  d'Otlonvillc.  —  Emplacement 
d'un  ancien  hameau  détruit  par  les  .Suédois  on  iC35. 

(ji\a>d-Bas  (Le),  seigneurie,  haute,  moy(?hneet  basse 
justice,  composée  des  bans  Cuny,  Gervaise,  Pomcourt 
et  Frécourt,  situés  sur  les  terril,  de  Scy,  de  Lessy  et 
de  Chàtel.  —  Fief  mouvant  du  roi,  17G7  (dénombr. 
du  19  déc). 

GbA-,DEBACU  ou  RoISSEAIDRHoLTAKOE. Voy.HoLVAKGE 

(RrissEAi:  de). 
(jbavd-Faillv,  c""  de  Longuyon.  —  Falaliago  rilta  in 
romitaltt  Virdtmeiisi ,  63()  (lest.  diac.  Grim.). — 
Villa  Fadiliaco  in pago mcthemi ,  gii  (ilém.  Ac.  M. 
1870,  i5o).  —  Fally,  \i'  s'  (Vird.  com.  lim.). 
—  Grant-FaiUy,  t3o4  (marquisat  de  Cons.  arcb. 
Lamb.). —  Graiit-Failley,XY' s'  (coll.  Sainte-Agathe, 
obit.  v°  p.  /i5).  —  Le  Grant  Fally,  lagi  (don). 
Barr.).  —  Granâi  Failleum  ,  xvii'  s'  (arcli.  prie.  Vill. 
le  Rond,  gg  1,  p.  Sig). 

La  seigneurie  de  Grand-Failly,  siège  d'un  liof 
avec  haute,  moyenne  et  basse  justice,  comprenait 
Petit-Failly  et  Cosnes,  et  relevait  primitivement  du 
bailliage  d'Étain,  sous  la  cour  souveraine  de  Nancy 
et,  en  1 G8 1 ,  du  roi  de  France.  —  Cure  du  diocèse 
de  Trêves  (doyenné  deLonguyon). 


Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon ,  coût,  do 
Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Longuyon 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  A  pour  annexes 
Petit-Xivry,  la  République,  le  Rendez-vous  des 
Voyageurs  (auberge),  Rondefonlaine  et  Saint-N'ico- 
li'.s-le-Moulin. 

Failly,  seigneurie  de  nom  et  d'arnios,  fief  du 
comté  de  Bar,  a  donné  son  nom  ù  une  maison  d'an- 
cienne clicvalerie,  qui  portait  pour  araïQs:  d'argent 
à  un  ran)(^u  de  3  feuilles  de  gueules,  accompagne 
en  pointe  de  a  merlettes  affrontées  de  aahle  (Huss. 
l'Esc). 

Gba,\di>iié  (RiisSEAi)  de).  —  Prend  sa  source  ù  Nou- 
dorir,  traverse  la  c"'  de  Cliémery  sur  une  longueur 
de  1  kilom.  et  se  jette  dans  la  iNied. 

Gbasb-Ru  (RiissEAi  Di).  —  Coule  sur  le  tcrrit.  des 
c°"  de  Norroy-lc-Sec  rl  d'Anoux  ol  se  jette  dans 
l'Orne  près  de  Serry. 

Gba\dvaix,  m'°,  c"  de  Saint  Joan-devanl-Marville. 

Gbanck  (FoBÉT  DE  LA ) ,  forot  domaniale  d'une  su- 
perficie de  3  10  hcclarcs  sur  le  tcrrit.  de  lu  c°'  de 
Vezin. 

Gbakge  (La),  châl.  et  h.  c"'  do  Manom.  —  Scui-u, 
1  loG  (abb.  Saint-Max,  don.  s.  l'an).  — Scheuren, 
i3lio  (ibid.).  —  La  Grange-cs-Luxembourk ,  i35o 
(IL  de  V.  quilt.  AA,  1 5-337).  —  Forlalilium  de 
Grungià,  i?i53  (c"  de  Lux.  Ir.  de  paix).  —  Tzur 
Schuir,  xvii*  s*  (Loth.sept.). 

Le  chélcau  de  la  Grange,  vaste  édifice,  d'aspect 
élégant,  qui  existe  encore,  était  le  siège  de  la  sei- 
gneurie de  Manom.  —  Il  y  avait  au  dernier  siècle 
parmi  ses  dépendances  une  tuilerie  et  une  faïencerie 
(  Stem,  dép'  M.  )  ;  deux  tuileries  mécaniipics  les  ont 
remplacées  auprès  de  l'étang  Eléonore.  —  Justice 
haute,  moyenne  ol  basse  (  1G81,  dénoudjr.  i"oct.). 

—  Possédait  une  chapelle  caslrale,  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Manom. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  Laill.  et  coul.  de  ïhion- 
ville.  —  Invariablement  uni  à  Manom,  fit  partie, 
en  1790,  du  canton  de  Cattenom,  puis  passa  dans 
celui  de  Thionville  par  ordonnance  royale  du  3  oc- 
tobre i8i6. 

Le  fief  de  la  Grange,  qui  relevait  du  duché  de 
Luxembourg,  a  donné  son  nom  à  une  maison  d'an- 
cienne chevalerie  qui  portait  pour  armes  :  d'azur  au 
lion  d'or  (arm.  mnn.). 
Gra.\ge-ai'-Saet  (La),  f.  c"  de  Trieux.  —  Campum 
grandis  Sarli,  109G  (abb.  Sainl-Pierr',  ch.  fond.). 

—  Gaignage du  Sart ,  iSig  (chan.  rég.  cens.  p.  33). 

—  Haut  du  Sart,  iGig  (ibitl.  p.  53).  —  Sart  de 
Trieu.T,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Censé  de  l'abb.  de  Sainl-Pierromont ,  dont  elle 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


101 


formait  une  dépendance.  —  Appartenait  ù  la  com- 
munauté de  Trieux, 

Autrefois  Barrois,  bail),  de  Briey ,  coût,  de  Saint- 
Miliiel. 

Gn.ïscE-.iix-Bois  (La),  f.c""  de  Borny.  —  La  Grnini'e 
ni  boit,  i/ioi  (liste  des  vill.  ). 

Siège  <run  lief  mouvant  du  roi  de  France  et  d'une 
justice  li.iule,  moyenne  et  Lasse  (  i()<^  i,  dénomlir. 
19  décembre).  —  Etait  une  annexe  de  la  paroisse 
d'Ars-Latfuenexy. 

Autrefois  Trois-Evécliés,  baill.  et  coi.l.  de  Metz. 

GnASGE-ALi-Bois  (La),  f.  —  Voy.  Ci!Ai>i;i,i.E-Ai,.v-Bois. 

GnANGE-Aux-DAMES  (La),  c"'  de  la  Maxe. —  LuGmin^e 
azBamcs,  i/ioû  (liste  des  vill.  ).  —  La  Grainije  aux 
Dixmes,  iGsS  (Journ.  J.  Baucli.). 

Dép.  do  la  paroisse  Saint-Livier  de  Metz. 
Ancienne  abbaye  de  religieuses  de  l'ordre  des 
Prémontrés,  dépendant  de  Saint-Eioiou  Buris,  qui 
ne  fut  que  momentanément  occupée  par  cette  com- 
munauté, au  xn"  siècle.  Selon  les  annales  de  Pré- 
montré, elle  fut  en  1  aoO  transférée  à  Ilamévillers. 
Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coiil.  de  Metz. 

Gbakge-aux-Dîmes  (La),  m°"  ruinée,  c"'  et  seign.  d'Ay 
(1681,  dénombr.  ô  oct.). 

Grakoe-aix-Okmes  (La),  f.  et  cbàt.  c'^'  de  Marly.  — 
Le  gaignage  de  la  Graingc  as  Ormes,  xv'  s'  (chron. 
de  Ph.  de  Vign.).  —  La  Gralnge  az.  Ormes,  iholi 
(liste  des  vill.). —  La  Grainges  aux  Hormcs  prh 
SaiiU-Priceij,  la  Grainge  es  Hormes,  ilt36  (cbron. 
du  doy.  de  Saint-Tbiébault). 

La  Grange-aux-Ormes,  bâtie  par  les  religieux  de 
Notre  Dame-aux-CIiamps,  existait  déjà  en  1187, 
date  à  laquelle  elle  fut  l'objetd'un  arrangement  entre 
ces  religieux  et  ceux  de  Saint-Symphorien  (Hist.  de 
M.  t.  II,  p.  236).  —  La  Grange  aux  Ormes  était, 
en  1681,  une  dépendance  de  la  seigneurie  de  Marly 
(dénombr.  aS  sept.).  --  Faisait  partie  de  la  pa- 
i-oisse  de  Marly. 

Autrefois  Trois-Evècliés ,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

Gi;a.\ce-d'Ac.\eaiix  (La),  (.  c"'  do  Montigny-lez-MeIz. 

—  La  Grainge  d'Aygtiel,  d'Aijiielz,  xv°  s'  (cbron.  de 
Ph.  de  Vign.).  —  La  Grainge  d'Anicl,  d'Anieh, 
xv"  s"  (chron.  de  Praill.).  —  La  Grainge  Daniel, 
i4o/i  (liste  des  vill.).  —  La  Grange  ùAgnel,  iGio 
(Fab.  terr.  Met.). —  La^ne/,xvii"s''(carledeBeaul.). 

—  Ilagneau,  censé,  XTin"  s°  (pouillé  de  SI.).  — 
Himau,  villagede  l'isle  delà  Moselle,  1  ySG  (I).  Cal. 
not.  Lorr.). 

Faisait  partie  de  la  paroisse  d'Augny. 
Grange-d'Aelnoix  (La),  vill.  —  Voy.  Asoiix-la-Ghasce. 
Grasge-d'Ekvie  (La),  f.  c"  de  la  Maxe.  —  Grainge 
d'Envie,  1  .Ji6  (Man.  de  Senones  :  fiefs). 


La  Grange-d'Envie,  la  Grande-Maxe  et  le  ban  d'Es- 
scy  formaient  une  seigneurie  qui  relevait  de  l'abb. 
Saint-Vincent  de  Metz,  et  qui  était  le  siège  d'une 
justice  liante,  moyenne  et  basse,  i(i8i  (dénombr. 
a  juin).  —  Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Sainl- 
Baudier. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
GnAXGE-DnoniER,  anr.  censé. —  Voy.  GnAXCE-RoinfjRE- 

sois-Sancy  (La). 
Ghangee.ii-IIaie  (La),  f.  c"  de  VilIccey-sur-Mad.  — 

Grange-en-Hey,  1/10  a  (abb.  Gorze,  repr.  ). 
GnANGE-LE-CHÂTELET  ( La ) ,  f.  c"°  de  Ville-sur-Yron. — 
Chùlenu  ta  Grange  ou  le  Chastelet,  chàleau,  haute 
justice  dont  il  dépend  de  ix  anses,  1779  (Dur. Lorr.). 

Etait  do  la  paroisse  de  VilIc-sur-Yrcn  et  de  la 
communauté  de  la  Ville-au-Pré.  —  Siège  avec  Droi- 
laumont  et  la  Ville-au-Prè  d'une  haute,  moyenne 
et  basse  justice  sous  la  cbàlellenie  de  Conllans. 

Autrefois  Barrois,  bail!,  de  Briey,  coul.  de  Sainl- 
Mihiel. 

Ce  qui  restait  de  l'ancien  c'iiàteau  a  été  récem- 
ment démoli. 
<înA>-GE-LE-MERCiEn(LA),f.  c"deMontigny-lez  Metz. — 
La  Grainge  lou  Mercier,  1.38G  (abb.  Saint-t^lèm.  s. 
l'an).  —  La  Gi'aingr  le  Mcrcij,  xv"  s°  (cbron.  de  Pb. 
de  Vign.).  —  La  Qrainge  Lemerciers,  xv'  s"  (chron. 
de  Praill.).  —  La  Grainge  li  Merciez,  l'io't  (liste 
des  vill.). —  La  Grainge  de  Mercy,  \hhh  (chron. 
doy.deSaint-Tbiéb.).  —  La  Grange  au  Mercier,  i5.58 
(Siège  de  M.  par  Salignnc). —  La  Grange  Mercier 
(carte  Criss.). 

Était  le  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haule, 
moyenne  et  basse,  uiouvanl  du  roi  de  France,  168  1 
(dénombr.  3o  juin).  —  Déprntlail  de  la  paroisse 
de  Saint-Privat. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 

GnAiNOE-rioiiiÈnE-sous-SANCï  (La),  anc.  censé,  c"'  de 

Sancy. —  Grange-Drohirr,  1681  (dénombr.  G  mai). 

.\ncien  fief  mouvant  de  la  chillellenie  de  Sancy, 
puis  de  celle  de  Briey. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey. 
(JRANGE-SAixT-GEor.cES  (La),  auc.  censé,  c°'  de  la  Maxe. 

Sise  entre  Saint-Eloi  et  les  Petites-Tapes,  iGio 
(Fab.  terril.  Met.). 
Gr.ANrnÉ  (Ruisseau  de).- — Prend  sa  source  près  de  la 
forêt  de  l'reidenbacb,  traverse  les  c'"'  de  Saint- 
François  et  de  WaldwcistrolT  sur  une  longueur  de 
2  kilomètres  et  se  jette  dans  la  Nied. 
Gras,  h.  c"'  de  Sainle-Iîarbe.  —  Gray,  1  /lo/i  (lisle  de.s 
vill.).  —  Gra,  1610  (Fab.  lerrit.  Met.). 

Fief  avec  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mou- 
vant du  roi  de  France  et  appartenant  au  chap.  de 


102 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


lu  cathédrale  de  Melz,  1681  (dénombr.  2  janvier). 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Relonféy. 
Autrefois  Trois-Évècliés,  bail!,  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Vrj  depuis  1790  jus- 
qu'en 180a,  où  il  passa  dans  celui  de  Vigy.  —  Chef- 
lieu  communal  jusqu'au  a 3  mai  1810,  où  un  décret 
le  réunit  à  la  c"'  de  Sainte-Barbe. 

GmcrrÉ  (Riisseau  bb).  —  Coule  sur  le  torrit.  de  la 
c"*  d'Ay  et  se  jette  ilans  la  Mos;'lle. 

GnATïioTTE,  c°°  de  Gorzc.  - —  Grareium,  t  187  (abb. 
de  Saint-Arn.  ch.).  —  Gravci,  119a  (abb.  Saint-Arn. 
bulle  de  Célest.  III). —  Grarey,  i3.'i8  (acensement, 
arch.  de  la  c'").  —  Gravitelle,  xv°  s"  (chron. 
Jac.Huss. ). —  Gracelelle,Gravelelle,  i5'i'i  (pouillé 
de  .M.).  —  Gravclalle,  ih-j-î  (Journ.  J.  Le  Coul.). 

—  Graveia,  xm's''  (carte  Tass). 

Était  siège  d'une  cure  de  l'archipr.  de  ilalrize, 
qui  avait  pour  annexe  la  Malmaison  et  dépendait 
de  l'abb.  de  Sainte-Barbe. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Chef-lieu  de  canton  en  1  790,  il  passa,  sous  l'or- 
ganisation do  l'an  m,  dans  celui  de  Hozérieulles 
et,  en  1801 ,  dans  le  canton  actuel. 

(ÎRAVENDiui, ,  m'",  t"'  de  SchwerdorlT.  —  Grovendhal 
(dict.  Viv.).  —  En  allemand  :  Grubmthal. 

linEiNERsiiiiBL,  m'",  c"  de  Beltv^ller. 

(ire;<i:<g,  c°°  de  Gros-Tenquin. —  Grûmingen,  ibglt 
(dén.  Th.  .\lix).  —  Gremin^en,  iCoG  (Rogéville, 
dict.  hist.  ord.  du  3o  mars).  —  Griimin[^,  xvui'  s* 
(pouillé  de  M.).  —  Greninir,  1761  (ord.  de  Lorr. 
VIII,  29a). —  Crenin  (carie  Cass.). 

ICUiit  annexe  de  la  paroisse  d'In9ming,de  l'archi- 
prétré  de  Morhangc. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Dieuze,  coût,  do 
Lorraine.  —  Grcning'Ct  d'abord  partie,  en  1790, 
du  canton  de  Hellimer;  il  passa  ensuite  dans  le 
canton  actuel  en  180a. 

Commune  au  commencement  du  siècle,  Grening 
fut  réuni  à  la  municipalité  de  Gros-Tinquin  par 
décret  du  a  2  décembre  1811  ,  puis  de  nouveau  érigé 
en  commune  par  ordonnance  du  a'i  juin  i84o. 

GaESEaBHEtiL  (RuissEii:  de).  —  Coule  sur  le  territ. 
de  la  c°'  de  Morhange  et  se  jette  dans  l'éUnng  du 
Moulin-Neuf. 

Geeth  (RiissEAu  DE  L\).  —  Il  prend  sa  source  à 
Rustroff,  Iraverse  la  c'"  de  Sierck  sur  une  longueur 
de  a  kilomolres  et  va  ensuite  se  jeter  dans  la  Mo- 
selle. 

Grève  (Basse-),  f.  c°"  de  Pontoy.  —  Mn  Grève,  1610 
(Fab.  territ.  Met.). 

GnÈvE  (Haï  TE-),  f.  c'^dePonloy. 

(iRÈvE-BissÉ  (BiissEAo  DE  LA ).  —  Prend  sa  source 


à  Pontoy,  traverse  les  c""  de  Pontoy,  Orny,  Chérisev, 
Pounioy-la-Grasse,Pomméricux,  sur  une  longueur 
de  9  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Seille. 

(iiiETExuoLTZ,  f.  ruiuée ,  c"'de  Bertrange.  —  1681  (dé- 
nombr. du  3i  août). 

GiiEïÈREs  ou  Grisièbes,  f.  c"' de  Ville-sur-Yron.  — 
Gresière,  iSOfl  ("inv.  dos  lil.  do  Lorr.  V,  p.  /12).  . — 
Grehiei-s,  s»°  s"  (chron.  Jac.  lluss.). —  Grihières, 
i5o6  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  26g).  —  Gichière, 
1673  {ihid.  Vil,  p.  ao/i).  —  Grehiei;  i68i  (dé- 
nombr. aa  mars). —  Grisièfe,  1779  (Dur.  Lorr.). 
Cense-licf ,  siège  d'une  haute ,  moyenne  et  basse 
justice,  sous  la  prévôté  de  Condans,  1681  (dénombr. 
22  mars).  —  Appartenait  à  la  paroisse  de  Mars-la- 
Tour. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Rriey,  coût,  de  Saint- 
.Mibiel.  —  Faisait  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Mars-la-Tour  et  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  111, 
dans  celui  de  Conflans. 

GniESBAcn,  censé,  c""  do  Bahling,  qui  porte  aujour- 
d'hui le  nom  de  Hammer. 

Les  censés  de  Griesbach,d'Allmalt  etdeNeumatt 
dépendaient  do  la  seign.  do  Dicmcringen  (Empire, 
aujourd'hui  Bas-Rbiu)  et  formaient  enclave  dans  le 
comté  de  Bitche. 

GaiESBERO,  f.  et  m'"  surla  Canner, c"'  de  Kœnigsmacker. 

—  Grieibrich  motendinnum  supra  Canram,  1216 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  G.  1). —  Grisbrick,  ia3o 
(ibid.  liasse  ace.  avec  Saint-Euch.  de  Tr.).  —  Le 
Moulin  (le   Gripuprich ,  lâga  (ibid.  cart.  I.  I,  G.  l). 

—  CheiDjierg,  xvii°  s"  (  Loth.  sept.). —  Veinsber^ , 
Xïiii'  s'  (pouillé  de  .Metz).  —  Gri>j)rick,  1700 
(abb.  Vill.  cart.  t.  II,  p.  260).  —  Grisberg,  1750 
(Stem,  dép'  M.).  —  Griabnj  (carte  Cass.). 

Dépendait  de  la  paroisse  de  Kœnigsmacker. 
Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
vitle. 
Grigeolot  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 

c""  d'Abbéville  et  afflue  à  l'Orne. 
Grignan  ,  cbàl.  et  f.  c"'  de  Moulins-lez-Melz.  —  Un  des 
(leua:  chasleaulx  de  Mollin,  \hhl\  (chron.  doy.de 
S'-Thiéb.).  —   Gringant,  xiii*  s'  (pouillé  de  M.). 

—  Grignon,  i85/i  (lab.  des  distances). 

Château  du  ban  Noiron  de  Moulins-lez-Melz;  fief 
mouvant  du  roi  de  France;  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  1 08 1  (dénombr.  28  juillet). — 
Dépendait  de  la  parois.Ne  de  Moulins. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Melz. 

Grigï,  vill.  c"  de  Borny.   —  Lez  iiij  wuingnaiges  de 

Gnxey,   \hok    (hste  des  vill.).  —  Gi-isey,  xvi"  s' 

(chr.  Cl.  Phil.).  —  Gmy,  xvi"  s'  (abb.  Sainl-Symph. 

liasse  Grigy,  9).  —  Qrixey,  i5i8  (Mém.  Ph.  de 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


lo;i 


Vign.). —  Grixij ,  I  .")52  (cliron.  riin.  aiic. ). —  Griztj, 
xïii"  s"  (carte  Tass.  ).  —  En  patois  :  Grehi. 

Sicgo  d'un  ûef  et  d'une  justice  haute,  mojenne 
et  basse ,  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant 
au  chapitre  do  la  cathédrale  de  Metz,  1O81  (dé- 
nomlir.  a  janvier).  — Dépendait  d('  la  paroisse 
Saint-Euchaire  do  Metz. 

Autrefois  Trois-Évcdiés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

Faisait  partie,  en  1790,  du  canlon  do  lîorny; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  do 
Vallières  et,  en  1803,  dans  le  2"  canton  do  Metz. 

—  Chef-lieu  communal  jusqu'en  1810,  où  il  fut 
réuni  à  Borny  par  décret  du  9  février. 

(jniMAîi,  m'°  sur  la  Mance,  c"°  de  Mairy. 
(ÎRiMOST,  chat,  et  f.  c"°  de  Saint-Julien-lez-Molz. — 
Grymont,  xv"  .s"  (chron.  de  l'raill.).  —  Grimon, 
1 .553  { Siège  de  M.  par  Salignac). 

Etait  annexe  do  la  paroisse  de  Sainl-Julien-lez- 
Metz. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Borny  en  1 790 ,  de  celui 
de  Vallières  sons  l'organisation  de  l'an  m  et  du 
3°  canlon  de  Metz  en  1802. 

GnisDoi\FF,c'°doSierck.  — BrondorJ,  iSgi  (dén.  Tli. 

Alix).  —  Grïmdruff,  Gràndorjf,  Grontlorff,  xvii"  s' 

(  tnrr.  du  ban).  —  Grind'oJ,  1 7 56  (  D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Village  du  domaine  de  Sierck.  —  Autrefois  Lorr. 

baill.  de  Bouzonvillc,  coul.  de  Lorraine. 

Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Waldwisse 
(distr.  de  Sarrolouis),  puis,  .sous  l'organisation  de 
l'an  m,  de  celui  de  LaunsIrolT,  redevenu  canton  de 
Sierck  on  180G.  —  ;\  pour  annexes  Biûng,  Ila!- 
slrofl'  et  Zeurnnge. 

Giii.NDonFF  (Rlisseac  de),  sur  le  territ.  de  la  c""  du 
même  nom;  il  afQue  à  l'IIermerhach.  —  Gruen- 
dovfferbach ,  1601  (terr.  de  Rémeling). 

GiusDERG,  h.  c°'  de  Thionville.  —  Gcrichsberg ,  iG'io 
(acte  de  vente). 

(inisiÈnES,  f. —  Voy.  Gheïères. 

GnosBAcu  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  soiuce  à  llar- 
garlon-aux-Mines ,  traverse  celte  c"°  et  celles  de 
Dalem  et  de  Merten  sur  une  longueur  do  ■>.  kilom.  et 
se  jette  dans  la  Bisten. 

(inosBACu  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"°  de  Lixing-lez-Rouhling  et  afflue  à  la  Sarre. 

Gbosbi.iedehstroff,  c°°  de  Sarreguemines. — Blillhario 
villa,  777  (1).  Félib.  Hist.  de  l'ahb.  do  Saint-Denis, 
pr.  testam.  Fulradi  ahb.). — Blithano  villa,  777  (Val. 
Not.  Gall.  89  ).  —  Dlitestoif,  1 1 2 5  (  ch.  ahh.  de  Saint- 
Denis,  D.  Kélib.  Hist.  de  l'abb.  de  Saint-Denis, 
pr.  g.'i ).  —  lllidetidoif,  1220  ( Kremer,  Arden.  Gescli. 
II,  809).  —  Bliederstorf,   1330  (ibid.  Il,  5'i8, 


nécrol.  Wadegot.).  —  Blidersloijf,  132.3  (ibid.  Il, 
3io).  —  Blidei-sdorf,i-i23  {ibid.  II,  3i2).—Blie- 
dcrslroff,  i353(abb.  W'adg.  ann.  Preni.  I,  /iC6). 
—  Blitei-slorf,  1285  (Kremer,  II,  872).  —  Blilters- 
doif,  i335  (16»/.  II,  /i.'i7).  —  Biederstorff,  Btie- 
dcrslorjf,  i5/iA  (pouilléde  M.). —  GvnssblietersdorJ, 
iSg'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Blilcnlroff,  1731  (ord.de 
Lorr.  II,  5i8).  —  Blidirloifl-le-àrniid,  175G  (D. 
Cal.  not.  Lorr.).  —  BlidestroJ-le-Gros ,  1779  (Dur. 
Lorr.).  — BudeslroJJ' (\).  Cal.  carte  év.  de  M.).  — 
Gros-Blidcslroff  [cavla  Cass.). 

Ce  bourg,  dont  le  nom  devrait  s'écrire  Gross-Blil- 
levsdorff,  était,  au  viii"  siècle,  une  villa  appartenant 
à  l'abbaye  de  Saint-Donis;  plus  lard  il  fit  partie  de 
la  cliàtellenie  de  Gemnnde  (Sarreguemines),  el  il 
on  suivit  la  destinée. 

L'église  de  RliederstrolT  fut  donnée,  au  xiii"siccle, 
à  l'abb.  de  Wadgasse  par  les  comtes  de  Sarrebrùck; 
elle  était  une  des  cures  de  l'archiprétré  de  Saint- 
Arnuald  et  avait  pour  annexes  le  Petit-BIiederslrofl", 
Cochling  et  Auersmacker 

Autrefois  Lorraine, baill. de  Sarreguemines, coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canlon  do  Sarregue- 
mines depuis  1790.  —  A  pour  aimexes  le  moulin 
de  Simbach  et  Oberstmiihl. 
Gr.os-IIoiiii-KiRCKEL,    m°"  forestière,  c'"  de  liaspel- 

scheidt. 
Grosmi'ul,  ancien  m'"  banal  en  ruines,  c"°  do  PonL- 

pierre. 
Gbos-Rédf.rching,  c°°  de  Rolirbach. — Bederchiiigeii , 
1833  (<;hart.  Sturtzelb.  a'iG,  don.  à  l'abbaye).  — 
Bôderichingeii ,  i55o  (Tilleman,  Stella,  Beschreib. 
des Oberanits  Zweybriicken).  —  Riderchingen,  1 59/1 
(dén.  Th.  Alix).  —  Gros-Bederlcing ,  1756  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  —  Cros-iîer/erc/img-,  1  768  (Thibaut, 
mut.  bénéf.  Sgi).  —  Gros-Redei-chingen  (carte  de 
l'Etat-major). —  Gros-Rcdrchiug ,  1835  (tabl.  Par.). 
Etait  chef-lieu  d'une  paroisse  dépendant  de  l'ar- 
chiprétré de  Hornehach,  qui  avait  pour  annexes 
Lingling,  Olberding  et  Rrandelfing.  Elle  était  à  la 
collation  des  ducs  de  Lorraine  d'abord  et,  plus  tard, 
à  celle  du  roi  de  Franco. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  et  comté  de  Bitclie, 
coût,  do  Lorraine.  — Fait  partie  du  canton  do  Robr- 
bach  depuis  sa  création,  en  1790.-  A  pour  annexes 
Singling,  les  fermes  de  Rrandelfing  et  de  liellevue, 
d'Olborling  et  Kleinmûhl. 
Gros-Réderchisg  (Ruisseau  de).  — Prend  sa  sourceà 
la  fontaine  de  Graubronn,  traverse  la  c"°  de  Gros- 
Réderching  sur  une  longueur  de  k  kilom.  et  se 
jette  dans  le  ruisseau  d'Achen. 
GnossMiJHLEîiBACH,  f.  c"' de  Slurtzelbronn. 


lO'i 


DKPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


(jiios-Tekqi  i\  ,  clj.-l.  de  c°",  arrond.  do  Sarregucmincs. 
— Tamue-Vdla,  787  (cli.a!)b.deSaiiil-A\old.  D.Cal. 
pr.  II ,  ixx). —  Teiihetacha,  x'  s'  (alib.  Meltl.  Bcrlli. 
Il,  119).  —  Tunney,  11A7  (abb.  Vill.  E.  i  ). — 
Tnnnecha,  1 179  (cb.  abb.  de  Boiiz.  D.  Cal.  pr.).  — 
Teiicheii,  laûj  (poiiillé  de  Molz,  porlef.).  —  Tan- 
iiirhe»,  i/iGi  (ciirt.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  38). — 
Tanchen,  i/iCg  (iliil.  p.  7a).  —  Taunnjo,  tâhh 
(pouillc  do  M.).  —  Groa-Tenchen ,  1573  (ibid.).  — 
Thaniiiche,  xvii*  s°  (Lolh.  sept.).  —  Tliannigeii, 
i645  (Merian,  Ob.  rbeiniscb  cr.  carie).  —  Gros- 
Tennequin,  1688  (don.  de  Crôliiingc).  —  Grosten- 
rhcii  ou  Groasc-Tenquen ,  wii'  s'  ( pouillé  de  M. ).  — 
Teiiiieijuin-la-GianiIe,  1756  (D.  Cal.  nol.  Lorr.  v° 
Hiiigêangc).  —  Toiinoquin,  Teiinequin-la-Groue, 
175G  (ibid.).  —  Eu  alIcmaDd  :  Grots-Tuenchen. 

•iros-Tenquin  était  le  cbcf-iieu  d'une  mairie  de 
IVïikhé  de  Metz,  composée  de  Gros-Teiiquin,  Bcr- 
tring  et  LiiislrolT,  relovaiit  de  la  cbâlell.  de  lling- 
sangc.  —  Uni!  partie  du  \illagcdépcudail  cependant 
du  comté  de  Crébange.  —  Était  cbef-licu  d"iine  cure 
de  rarchiprélrc  de  Slorbango,  comprenait  Bertring, 
Ilersiroir,  Linslroll,  Hingsange,laBreide,  laTeuscb- 
niiibl,  et  dépendait  d^' l'abb.  de  Saint-Avold. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baili.  de  Vie,  couL  de 
TEvéclié.  —  Faisait  partie,  en  1790,  du  canton  de 
lîistroff  (distr.  de  Morhange)  ;  fut  érigé ,  en  1809, 
en  cbef-iieu  d'un  canton  dont  la  composition  est  la 
même  que  celle  du  canton  actuel ,  si  lonicfois  l'on 
y  ajoute  Linslroff,  Obrick,  Rode  et  Suisse-Basse, 
communes  à  cette  époque  et  sections  de  communes 
aujourd'bui.  —  A  pour  annexes  Linslroff,  Obricb, 
les  fermes  et  moulins  do  Tenscli  et  Hinjjsangc,  les 
formes  de  la  Breicle,  Jagerbronn,  Erlenboff,  Ma\  sen- 
brouck ,  Rundwakbcn ,  et  la  cbapelle  du  Calvaire. 
Gros-Tenqcis  (RtissKAc  de).  — Prend  sa  source  à  la 
fontaine  de  Gros-ïenquin,  traverse  les  c""  de  Gros- 
Tenquin  et  de  Bistroffsur  une  longueur  do  9  kilom. 
et  se  jette  dans  le  ruisseau  de  l'étang  de  Biscb- 
wald.  — En  allemand:  Grosstencherbach. 
Grosveix,  f.  et  cbàt.  c"*  d'Augn) . —  Groasieux  aotib  Nuef 
fhaistel,  i3oo  (P.  Fer.  obs.  séc.  xin'  s°,  826).  — 
GrojTites,  Groxiiih,  1 876  (cart.  de  la  cath.  de  Metz). 

—  Groxieuljc,  xv'  s*  (chron.  de  Pr.iil.). —  Groxuell, 
1  lioU  (liste  des  \ill.  ).  —  Grosheur,  1  /139  (arcb.  H. 
de  V.  AA,  1 1).  —  Groxieux,  1^89  (Journ.  J.  Aubr.) 

—  Grotyeulr,  1587  (Journ.  J.  BulTet  ).  —  Gios- 
ieux,  1681  (dénonibr.  17  juin). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  baute,  moyenne 
etbasse,  mouvant  du  roideFrance,  1C81  (dénonibr. 
1  7  juin).  —  Arrière-  fief  du  comté  de  Salm.  —  Le 
cbàlcau  de  Grosyeux,  qui  est  Irès-vasle,  a  été  long- 


lem])S  la  résidence  du  comte  Emmery,  dont  la  bi- 
bliollioqne  contenait  de  si  grandes  ricbesses  sur 
l'histoire  du  pays  Messin.  —  Élait  une  annexe  de  la 
paroi.sse  d'Augny. 

Autrefois  Trois-Evêcbés,  baill.  cl  coul.  de  Metz. 
Ghi;kdwili.ei\,  c°"de  Sarregueniines.  —  Gniiildirciltcr, 
i.'ig/i  (çlén.  Tb.  Alix). —  Grindwiki;  i6oG( pouillé 
de  M.).  —  Grundivillei;  1G21  (inv.  destil.  de  Lorr. 
X,  34o).  —  Rundwdlrr,  XTiii'  siècle  (pouillé  de 
M.).  —  Griiuliveiller,  1761  (ord.  de  Lorr.  VIII, 
aSa). —  Griiidviller,  Giiiilviller ,  Giuiidviller ,  I7.')G 
(  D.  Cal.  not.  Lorr.). —  Gr'mdwciler  ou  Gnindtvnllei; 
'77'.)  C^u''.  Lorr.). 

Villagi- en  partie  du  comté  de  Putlelange;  faisait 
communauté  avec  Rémering.  —  Un  fief  y  fut  créé 
en  1GG8.  —  Était  annexe  mixte  des  deux  paroisses 
de  Heckcnranspacb  et  de  Rémering. 

Autrefois   Lorraine,   baill.    de  Sarregucmines , 
rout.  de  Lorraine. —  Fit  partie  du  canton  de  Putle- 
lange de  1790  à  1803,  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel. 
Gnu.iDniLLER-OTTERBicu  (RuissF.Au  de).  —  Il  prend 
sa  source  dans  le  pré  do  GrunJwiller,  traverse  celte 
0"'  et  celle  de  Ricbeling  sur  une  longueur  de  fitiv 
met.  et  .se  jette  dans  le  Moutorbacb. 
GBÛNENTHiinïSTADT,  liou-dit,  c"'  do  Bourliacli.  —  Em- 
placement d'un  ancien  cliâteau  détriul. 
Gr.i  ^E^^Al.n«li■iIlL,  m'",  c""  de  Wiswiller. 
Ghï'niioïf,  f.  c'"  de  l'orcclette. 
Gnî>sciiiiAcii,  f.  c°'  do  Morsbacb. 
GutBEMiAisES,  c°°  de  Sarregucmines. —  Guehmhou:c, 
liai  (cart.év.  de  M.  t.IIl,  p.Gi  v°).  —  Gebenhau- 
aen,  i^)Ç)lt  (dén.Th.  Alix).  —  Guebeiihauseti ,  1751 
(ord.  de  Lorr.  VIII,  aSa). —  Gaubcnhauzen ,  Gue- 
benhatizen,  175G  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Puttelange.  — Faisait  partie 
de  la  communauté  de  Motzing  et  élait  annexe  de  la 
paroisse  de  Putlelange.  —  Autrefois  Lorraine,  baill. 
de  Sarregueniines,  cont.  de  Lorraine.  —  Fit  partie, 
en  1 790 ,  du  canton  de  Putlelange  et  passa  en  1  80 a 
dans  le  canton  actuel. 
GuÉBEMiAusE.v  (Ruisseau  de).  —  H  prend  sa  source 
dans  les  prés  et  bois  de  Gu'benbausen ,  traverse  cette 
c"°  et  celle  de  Hundiing  sur  une  longueur  do  2  ki- 
lomèlr^s  et  se  jette  dans  le  fossé  do  Hundiing. 
Giéblam;e,  c°°  de  Sarralbe,  sur  la  rivière  d'Albo.  — 
—  Gucboldawjes ,  Giiehtedatiges,  i3ôk  (arch.  H.  de 
V.  A4,  i.^)-23).  —  Guebeldanges ,  i3y3  (cart.  év. 
de  M.  t.  I,  p.  iG).  —  Gébeldange,  1893  (arcb. 
Mourlhe,  Burgfriod  pour  les  forteresses  d'Albestrofl 
cl  Gébeldange).  —  Gebtedange,  \h\'y  (ahb.  Sen. 
^-F.  J}.  xxxij).  — ^  Gebeldingen,  i4G0  (cart.  év.  de  M. 


DÉPARTEMEiNT  DE  LA  MOSELLE. 


v"  90).  —  Gembelitiga ,  Genhelitiga,  Geunbelinga, 
Geheldinga,  GedeUinga,  i5A/i  (pouillé  de  M.).  — 
"Guebelange,  1082  (journ.  F.  Buird). —  Guebling, 
1698  (rôles  pour  la  contrib.  imp.,  bibl.  de  Metz). 

—  Gebling,  iGaâ  (bibi.  nat.  Saint-Germain  fr. 
1086,  260).  —  Giielbing,  lGG4  (ibid.  coll.  Lorr. 
724,  357).  —  Gueblange  près  Albeslrojf,  chef-lieu 
du  Val  de  Gueblange,  1736  (Stem,  dép'  M.).  — 
En  allemand  :  Geblingm. 

Villajje  de  rÉvèclié;  il  dépendait  dclacbâtellenio 
d'AlbcsIroff  et  dn  bailliage  seigneurial  de  Vie  et 
suivait  la  coutume  de  Lorraine.  —  Paroisse  de  l'ar- 
cbiprètré  do  Vergaville  à  la  collation  de  la  prinia- 
tiale  de  Nancy  et  de  la  chartreuse  de  Bosserville , 
qui  avait  Steinbacb ,  Wentzwillor,  Audwiller  et 
Schweix-lez-Sarralbe  pour  annexes.  —  Fait  partie 
du  canton  de  Sarralbe  depuis  sa  création,  en  1790. 

—  A  pour  annexes  (réunis  par  décret  du  8  octobre 
t8i  3)  Wentzwiller,  Audwiller,  Steinbach,  Schweix- 
lez-Sarralbe  ,  et  en  outre  les  fermes  de  Scheidt  et  de 
BischofTwald. 

GuÉBLAKCE  (Le  Val  de),  ancienne  communauté  et  pa- 
roisse. —  Le  Val  de  Gueblange,  1G61  (arch.  départ. 
dënombr.  24  avril).  —  En  allemand  :  Gebtinger- 
dahl. 

L'ancienne  communauté  et  paroisse  du  Val  de 
Gueblange  comprenait  :  la  commune  actuelle  de 
Gueblange,  c'est-à-dire  Audwiller,  Gueblange, 
Schweix,  Steinbach  et  Wentzwiller;  la  communede 
Hazembourg,  séparée  au  xvui*  siècle;  la  commune 
de  Kappel-et-Uebcr-Kinger,  séparée  au  xvu'  siècle. 

—  En  1801,  les  cinq  villages  du  Val  de  Gueblange 
étaient  érigés  en  communes  séparées.  Ils  ont  été 
successivement  réunis  sur  la  demande  des  habi- 
tants. 

GiJEisMi'HL,  m'°  près  de  Hestroff,  annexe  de  cette 
commune. 

GrÉLANGE,  h.  c"°  de  Guénange.  —  Guelenges,  ii86 
(abb.  Saint-Martin,  ann.  Prom.  I.  X,  42).  —  Gué- 
langes  ,  1 1 8  8  (  161V/.  ) .  —  Gueldanges ,  1  4 1 4  (  fonds  de 
Malte,  inv.  L.  H.).  —  Gelange,  i.^44  (pouillé 
de  M.).  —  En  allemand  :  Gelingen. 

Village  de  la  seigneurie  do  Luttange  et  annexe  de 
la  paroisse  de  Guénange. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût.  deThion- 
vilie.  —  Fit  partie  du  canton  de  Luttange  de  1 790 
à  1802,  où  il  fut  classé  dans  le  canton  de  Metzer- 
wisse.  —  Autrefois  chef-lieu  communal,  réuni  à 
Guénange  par  décret  du  22  juin  1810. 

GiiÉLixG,f.  —  Voy.  GcÉSING. 

Gbïling  (Ruisseau  de).  — Prend  sa  source  à  Guéhng, 
c"  de  Freistroff,  traverse  les  c°"  de  FreistrofT  et 

Moselle. 


do  Bouzonville  sur  une  longueur  de  700  mètres  et 
se  jette  dans  la  Xied. 
Gdésange  (Haute  et  Basse),  c"'^  de  Metzerwisse,  sur 
la  rive  droite  de  la  Moselle.  —  Geminges,  1157 
(abb.  Saint-Martin,  ann.  Prem.  t.  X,  a).  —  Ga- 
nanges,  1269  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  V.  18).  — 
Gninanges,  i3o3  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  G). 

—  Guenemange,  i4y3  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Ober  et 
Nieder  Geycingen,  i5i4  (seign.  de  Rodem.  achat). 
. — ■  Geyninga,  Guemniga,  Guerninga,  Gerningen, 
Gueminge,  i.'J44  (pouillé  de  M.).  —  Guinningen, 
ir)73  (dioc. Lux. Berth.  VIII,  4o).  — -En  allemand  : 
Ober  et  IKieder  Giningen. 

Guénange,  fief  mouvant  du  duché  de  Luxem- 
boui-g,  1667  (dénombr.  7  oct.).  —  Le  siège  de  la 
paroisse  était  à  Haule-Guénange;  elle  dépendait  de 
l'abbaye  Saint-Martin-lez-Metz,  puis  de  la  primatiale 
de  Nancy;  faisait  partie  de  l'archiprètré  de  Thion- 
ville  et  avait  pour  annexes  Basse-Guénange,  Bousse, 
Blettange  et  Landrevange. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Luttange  de  1790 
à  i8o2,  où  il  fut  classé  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexe  Guélango. 
GcEisDEBSBEno,  f.  c°°  de  Hanwiller.  —  Genlersberg, 
i445-i449  (Schultz,  der  Blie.sgau,  79).  —  Le ga- 
gnage  de  Gentei-ssberg ,  i^gh  (dén.  Th.  Alix).  — 
Gun(ersbn-g ,  censé  de  la  paroisse  de  Bitche,  xviii'  s° 
(pouillé  de  M.).  —  Guenderchberg ,  17,51  (ord.  de 
Lorr.  290).  —  Gendersbcrg ,  1765  (atl.  de  Bitche, 
f.  58).  —  Guentersberg ,  I7Ô6(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Château  et  censé  de  Guendersberg ,  1771  (ord. 
de  Lorr.  XII,  422  ).  —  Gœeudersberg ,  177 1  {ibid.). 

—  Gundersberg  (carte  de  l'État  major).  —  Guen- 
tei-sberg  (dict.  Viv.). 

Au  xï"  siècle,  Guendersberg  était  fief  vassal  du 
comté  de  Bitche. 
GuENKiBciiEN,  c°°  de  Boulay ,  à  gauche  de  la  Nied.  — 
Genklriche,  11 48  (abb.  Vill.  cart.  t.  1,  G.  9).  — 
Gankirke,  1  199  (abb.  de  Bouz.  s.  l'an).  —  Gen- 
chirche,  1270  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  G.  19).  — 
Genckirche,  1270  [ibid.  G.  16).  — -  Gankerken, 
1271  (ibid.  G.  1  ). —  Gainkirke,  1293  (l'iirf.  E.  4). 

—  Gankerke,  i3oo  (ibid.  G.  7).  —  Gankyrch, 
1807  (ibid.  M.  h-]).  — Gankierke ,  i3i  i  (ibid.  E.3). 

—  Gaukirchen,  i392  (inv.  des  tit.de Lorr.  Il,  4o6). 

—  Ganguergue ,  1847  (ibid.  170). —  Gamquierch , 
1857  (ibid.  X,  209).  —  Ganckirched ,  i36i  (abb. 
Vill.  cart.  t.  I,  B.  19).  —  Ganckirke,  i36i  (ibid. 
B.  29). —  Gainquirchien ,  xv"  s'  (chron.  Jac.  Huss.). 

—  Gainkirchen,x\'  s'  (Journ.  J.  Aubrion).  —  Guen- 
kierchen,   i46i   (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  4i).  — 

i4 


lOC 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Genkirchm,  1/1O7  {ibid.  p.  101).  —  Guenckkier- 
che»,  bij  Jiokhm,  l'iH-j  {ibid.  VIII,  v"  67).—  Gen- 
kii-cheii,  Gnichierchien,  i5'i4  (pouillé  de  M.). — 
Gimicherchrn ,  Ginhrrken,  1087  (abb.  Longev.  cen- 
sier).  —  Guanigturchen,  1619  (ibid.  ch.  s.  l'an). 

—  Ganjprcùmw ,  1681  (denombr.  19  déc).  —  Gen- 
kerhen,  1690  (abb.  de  Vill.  cart.  l.  II,  p.  aCo).  — 
Gauhrchcn,  lOgS  (lerr.  de  Mégange).  —  Gum  on 
Gehinkirchen ,  XTiii*  s*  (poiiillé  de  M.).  —  Gan- 
km-chen,  1  707  (abb.  Vill.  Giienk.  liasse  9).  —  Gen- 
kerquim,  ii',\()  {ibid.  carL  l.  11,  p.  956). —  En 
allemand  :  Gelinhircheii. 

ï'tait  siège  d'une  cure  dépendant  de  l'abbaye  de 
IjOngpville-lei-Sainl-Avold ,  faisant  partie  de  l'archi- 
prêtré  de  Varize  et  ayant  pour  annexes  Riirange , 
fillage  ëvéchois,  Mcgangé  et  Pétrangc. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coul.  de 
Lorraine.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton 
de  Burlonrourt  et  y  resta  jusqu'en  1803,  où  il  passa 
dans  le  canton  actuel.  —  Reçut  .Mégangc  et  liiw 
range  pour  annexes  par  un  décret  du  a3  mars  1 8 1 3 
et  les  perdit  par  suite  de  leur  érection  en  communes 
le  13  janvier  i833.  —  A  aujourd'hui  Flasgarlen 
pour  section. 

(IcHNSBACIl,  f.  Voy.  GlE^SBACH. 

(îiiBRTBARGii  (Basse  et  Haite),  vill.  c""  de  Thioiiville. 

—  Gunlrinifas ,  n!f]  (abb.  Vill.  cart.).  —  Gen- 
Irigen,  1.^73  (dioc.  Lux.  Berth.  Vlll,  ho).  — 
Guintrinijen,  i575-i58u  (arch.  départ.  B.  aCB).  — 
Kiiptilrange,  i68a  (dénombr.  dui6  oct.).  — Gun- 
Irange,  i()8f)  (gén.  de  Metz,  dom.).  —  En  allo- 
Miand  :  Obèr  et  Medir  Gùniringen. 

Etait  annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la  pa- 
roisse de  Tliionvillo.  —  L'église  ne  remonle  pas  au 
delà  du  xvii'  siècle. 

Autrefois  Trois-Évécliés,  baill.  et  coul.  de  ïhion- 
ville.  —  A  toujours  fait  partie  de  la  commune  de 
Tliionville  et  par  conséquent  du  même  canton, 
iiièino  sous  l'organisation  de  l'an  m,  où  il  ne  com- 
prenait que  la  c""  de  Thionville. 
GuENViLLER,  c""  de  Saint-.Avold.  —  Guegweiler,  i5i6 
(dén.  comté  de  Créhange).  —  Gengwiler,  t^>fit\ 
(pouillé  de  M.). —  Gemweikr,  Guenpveiller,  iSgi 
(dén.  Th.  Alix).—  GemiUer,  t684  (abb.  de  Saint- 
Avold,  terr.  ).  —  Guenweiler,  an  x  (arr.  des  consuls 
du  39  vendém.  ). 

Faisait  partie  du  marquisat  de  Faulquemout.  — 
Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Eberswiller  jusqu'au 
1  a  octobre  1  7  55 ,  où  il  fut  érigé  en  siège  d'une  cure 
de  l'archiprètré  de  Saint-.4vold,  dépendant  de  l'ab- 
baye de  Wadgasse. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 


raine.  —  Faitpartic  du  canton  de  Saint-Avold  depuis 
sa  création,  en  1790.  —  Connnune  au  commence- 
ment du  siècle,  Guenviller  fut  réuni  ù  la  ^municipa- 
lité de  Seingbouse  par  décret  du  la  mars  iSi'i, 
puis  de  nouveau  érigé  en  commune  par  ordonnance 
du  16  août  i8t\i. 

Gt'ESWEissE  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  la 
forêt  de  Guenweisse,  traverse  la  c°*  de  Woustwiller 
sur  une  longueur  de  1  kilomètre  et  .se  jette  dans  le 
ruisseau  de  Woustwiller. 

Gi :Énl^c,  f.  c"'  deMorhange. 

GiEBLiMO,  anc.  censé  de  la  paroisse  de  Folcklinj;.  — 
iviii'  8°  (pouillé  de  Metz). 

GiiERSTiiAL  (BuissEAii  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"'  de  Rahling  et  aiïlue  au  ruisseau  de  Bûltener- 
bacli. 

GiEBSTLiNi; ,  c""  de  Bouzonvillc,  à  droite  de  la  Nied.  — 
Gerselinga,  Geratiiig,  i5/i4  (pouillé  de  M.).  — 
Gerstlingen,  Gurtingen,  iSg'i  (dén.  Th.  Alix). — 
Geriting,  xtui's*  (pouillé  de  M.).  —  Giwrclieling , 
17/ia  (abb.  de  Bouz.  plan).  —  Guerchlin ,  Guethiu, 
1 75c  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Siège  d'un  Oef  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  do  France,  1681  (dénomb. 
3i  juin.).  —  La  maison  de  Faiilquemont  y  possé- 
dait une  seigneurie  foncière,  1O81  (dénomb. 
6  sept.).  —  Appartenait  à  la  communauté  de  Nied- 
welling  et  était  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de 
Saint-Avold,  à  la  collation  du  seigneur  du  lieu. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bouzonville ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie,  avec  Niedwelling,  son 
annexe,  du  canton  de  Bouzonville  depuis  sa  créa- 
tion, en  1790.  — Communes  au  commencement  du 
siècle,  Guersthng  et  Niedwelling  furent  réunis  à 
Lognon  ou  Ihn  par  un  décret  du  9  septembre  1 8  «  1  ; 
ils  furent  séparés  de  leur  chef-lieu  municipal  en 
vertu  de  l'article  1"  du  traité  du  30  novembre  1 8 1 5 
et  érigés  de  nouveau  en  communes. 

GuEBTisG,  c°°  de  Boulay.  —  Gerlinge,  1266  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  II,  /i6i).  —  Guerlranges ,  i/i3o  (arch. 
H.  de  V.  AA,  U).  —  Giicrlingcn,  xn"  s"  (abb, 
Longev.  s.  l'an).  —  Gertitiga,  aliàs  Fall  et  Faltz, 
lihli  (pouillé  de  M.).  —  Gerlingm,  i^Ç)h  (dén. 
Th.  Alix).  —  Gurtingen,  i633  (abb.  de  Bouz.  s. 
l'an). 

Dépendance  de  la  seigneurie  de  Warsberg ,  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse,  1681  (dé- 
nombr. li  juin).  —  Formait,  avec  Falck,  une  pa- 
roisse dépendant  de  l'archiprètré  de  Saint-Avold. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fut  compté,  en  1790,  dans  le  canton 
de  Bisten,  y  resta  jusqu'en  i8oa  ,  oùil  passa  dans  le 


DÉl'AUTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


107 


canton  de  Bouzonvillc;  fut  classé  en  i8ii  dans 
le  canton  de  Sarreloiiis,  puis  incorporé  dans  celui 
de  lioulay  par  la  loi  du  2O  mars  1839.  —  Chef-lieu 
communal  jusqu'au  g  mai  1811,  où  il  fut  réuni  à 
Ham-sous-Varsberj;,  alors  du  canton  de  Sarrclouis. 

—  Érigé  de  nouveau  en  commune  par  ordonnance 
du  13  janvier  i833. 

Glebting  (Uusseac  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c°°  de  Guerting;  il  est  formé  de  plusieurs  autres 
ruisseaux  et  se  jette  dans  celui  de  Falil. 

GuESBACii  (Rbisseai;  de).  —  Prend  sa  source  à  Ober- 
wisse,  traverse  les  c""  de  Boulay,  Denling,  Coumo, 
Niederwisse  et  Obervvisse,  sur  une  longueur  de 
12  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Basse-Med. 

GuÉsiNC  ou  GI;Én^o  ,  f.  c"°  de  Frcistroff.  —  Gullinr;, 
xvii"  s'  (pouillé  de  M.).  —  Geling,  1756  (abb. 
FreistroCf  s.  l'an).  —  Gtielin^  ou  Guilaring  (dict 
Viv.). 

Censé  dépendant  de  Diding  et  Guiching.  —  Com- 
munauté et  paroisse  de  Freistrolf. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine. 

GcESSLiNG,  c°"  de  Gros-Tenquin.  —  Gosselingen ,  iSog 
(inv.dcs  lit.  de  Lorr.  VI,  46). —  GensUn^m,  i34i 
( arch.de Sain t-.4vold.  don.  à  l'hop.  de  Saint-Nabor). 

—  Gà'ssdingen,  liûg  (év.  de  M.  t.  IV,  v°  p.  g). 

—  Gosseling,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Kesling, 
xïii'  s'  (episc.  Met.  tenip.  ).  —  GetjssUngen ,  i5g4 
(déo.  Th.  Alix).  —  Goslmg,  1606  (pouillé  de  M.). 

—  Guecheling ,  1C81  (dénombr.  3i  oct.). —  Goes- 
ling ,  176!  (abb.  Saint-.4vold,  terr.).  —  Guesselin 
(carte  Cass.).  —  En  allemand:  Goesalingm. 

Fief  de  l'abb.  de  Saint-Avold.  —  Dépendait  de 
la  paroisse  de  Bouslroff,  et  fut  érigé,  par  décret  du 
12  octobre  1775,  en  cure  de  l'archiprètré  de  Mor- 
hange,  avec  Hémering  pour  annexe. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
rÉvêché.  —  11  fut  classé,  en  i7go,  dans  le  canton 
de  BistroflT  et  y  resta  jusqu'en  1 802  ,  où  il  passa  dans 
le  canton  actuel.  —  A  Hémering  pour  annexe. 

GuESSiiKG  (Ruisseau  deJ.  —  Prend  sa  source  à  la 
fontaine  du  village,  traverse  les  c°"  de  Guessling, 
Hémering,  Lelling,  sur  une  longueur  de  3  kilom., 
et  se  jette  dans  leruiss.  de  l'étang  de  Bischwald. 

Gueule  (Ruissead  de  la).  —  Prend  sa  source  sous 
Preutin,  traverse  la  c°'  de  Xivry-Circourt  sur  une 
longueur  de  1  kilom.  et  jette  dans  la  Pienne. 

GuGNï,  h.  ruiné,  ban  de  Viviers.  —  Le  Gaignage  ap- 
pelé Gugmj,  qui  est  en  ruines  près  le  ban  de  Viviers , 
i45G  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VllI,  1 17). 

Gbichisg,  h.  c"'  de  Freistrolf. —  Gursingen,  i5g4 
(dén.  Th.  Alix).  —  Guschingen,  1G0/4   (abb.  de 


Bouz.  échange  s.  l'an). —  Gtiischingen ,  1 1)33  {ihid.). 

—  Guschingen,  1671  {ibid.  terrier). 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Freistrolf. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 

Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Bouzonville 
depuis  .sa  création  en  i7go,  avec  Diding,  qui  resta 
inséparablement  avec  lui  atmexe  de  la  c"  de  Frei- 
strolf. 
GiiDERtiECH,  h.  c"'  d'Erching.  —  Giidelkirch,  ii5o 
(Kremer,  Arden.  Gesch.  II,  298).  —  Gudelkirchen , 
i3i5  (ch.  Sturtzolb.  234  v°).  —  Guderkirchein , 
Gudelkirchen,  Gudelberchen ,  i5/i/i  (pouillé  de  M.). 

—  GuUerkirch,  x^'-fh  (ibid.  Porlef).  —  Giider- 
kirch,  1755  (atl.  de  Bitclie,  f.  3'i  ). —  Quiderkirich , 
1763  (Thibaut,  mat.  bénéf  8g4).  —  Guiders- 
kirch,  J771  (ord.  de  Lorr.  XII,  432).  —  Guider- 
kirich,  Guiderkirch,  177g  (Dur.  Lorr.).  —  Gii- 
derkirich  (carte  Cass.). 

Village  du  comté  de  Bitche  et  de  la  communauté 
d'Erching.  —  Cure  de  l'archiprètré  de  Hornbach, 
qui  se  composait  d'Erching  et  d'Uttweiller  (Prusse). 

—  Ce  village,  détruit  en  1735  par  les  Suédois,  a  été 
rebâti  cinquante  ou  soixante  ans  plus  tard  par  une 
colonie  de  Tyroliens.  —  L'église  n'a  été  rétablie 
qu'en  1713. 

Autrefois  Lorraine,  baill.   de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —   Fait  partie,   depuis   1790,   comme 
annexe  d'Erching,  du  c°"  de  Volmunster. 
GuiEECHE,  anc.  m'"  à  Circourt,  c""  de  Xivry-le-Franc. 

—  1681  (dénombr.  3  juin). 

GuiNDBiNGE»,m'°à  foulon.  — Voy.  Go.vdravge. 

Guinglasge,  c°"  de  Faidcpiemont,  sur  la  INied  alle- 
mande. —  Guinguelanges ,  1 354  (quilt.  H.  de  V.  AA, 
i5-2a).  —  GyngeUanges ,  iliao  (cart.  év.  de  M. 
p.  172).  —  Guingeliiigen ,  i5oo  (abb.  Longev.  ace. 
s.  l'an).  —  Gengoliga,  Gingelinga,  Ginglange, 
i544  (pouillé  de  M.).  —  Genglange,  xvii' siècle 
(Loth.sept.). —  Gnenguelingen ,  Genglincken ,  1681 
(dénombr.  3i  oct.).  —  Gringelange,  1688  (dé- 
nombr. Créh.  arch.  Ilelph.).  —  Gunglange,  1756 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois  :  Guiguiange.  — 
En  allemand  :  Gœnglingen. 

Village  dépendant  en  partie  de  la  seigneurie  de 
Cbàteau-Rouge,  1681  (dénombr.  3i  oct),  en  par- 
tie de  la  seigneurie  d'Hclphedange;  arrière-fief  du 
comté  de  Crébange.  —  Etait  siège  d'une  cure  dé- 
pendant de  l'archiprètré  de  Varize,  qui  avait  pour 
annexes  lléuiilly,  Helpbedange  et  Vilrange.  —  Elle 
dépendait  du  prieuré  d'insming. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baiH.  de  Vie,  coût,  de 
l'Evéclié.  —  Fait  partie  du  canton  de  Faulquemont 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  A  pour  annexes  la 

i4. 


108 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


ferme  de  Vilrange,  la  Pelile-Helphedanp,e  et  le  châ- 
teau d'Helphedange,  les  moulins  Bas  et  Haut. 

GtiiNKENMUiii,,  m'°,  c°*  de  BanibidersIrolT. 

GriRLANCE,  c°°  de  Boulay,  sur  la  Med  allemande.  — 
Gefnldini;es ,  xii*  s'  (abb.  Vill.  liasse  Guciledange, 
!,).  —  Gerildanijes,  iiiS  (abb.  Vill.  cart.  1. 11,5). 

—  Gei-lediifget ,  li48  (ibid.  G.  8).  —  Geilinges, 
Il 48  {ibid.  G.  q).  —  Guerledan/^e ,  ii/ig  (ibid. 
t.  Il,  f  171  r°).  —  Girlanses,  128^  (ibid.  t.  I. 
G.  10).— Gnerlange,  I28'i  (i6iV/.  t. II,  T  17.8  r"). 

—  GiUanges,  ia86  {ibid.  t.  I,  G.  3).  —  GuiUange, 
n88  {ibid.  G.  1  ).  —  Guerlingen,  lagô  (inv.  des  lit. 
de  Lorr.  11,  4o3).  —  Guerlanges,  139C  (abb.  Vill. 
cari.  t.  1,  G.  j4).  —  Girlingen,  i/io3  {ibid.  t.'ll, 
f.  /i t  r°).  —  Gerdelange,  Guerlangetur-Nied,  XTi* s' 
{ibid.  arch. liasse Gucrdelange ,  4  et  8 ). — Guaelingn, 
Guitêelinga,  Griitielinga ,  t  544  (pouillé  de  M.). — 
Gerlingen,  t59'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Guirlingen, 
lYii*  s*  (Sicrck  dom.).  —  Jfir/an^f( carte  Cass.).  — 
En  allemand  :  Girlingen. 

Village  dépendant  de  la  prévôté  de  Condé  et  de 
la  Conr  de  Perl. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Bettange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Burtoncourt  en 
1790  et  fut  classé,  en  1802,  dans  celui  de  Boulay. 
Gi'iRLiNCE!<,  ancien  ban  enclavé  dans  celui  de  Théding, 
acquis  en  i603  par  les  habitants  de  celte  commune 
sur  le  domaine  de  Boulay.  —  •  705  (  terr.  du  ban  de 
Théding). 
GiiiscUBERG,  f.  c""  d'Enchenberg.  —  Guischberg  près 
Montbronn,  ancienne  ferme  de  Sturzelbronn ,  1709 
(état  des  biens  du  monast.).  —  La  cerne  de  Guich- 
berg,  I  751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  291  ). —  Gichberg, 


censé,  i-jbâ  (atl.  de  Bitche,f.  106).  —  Gtichenberg . 
1  75fi  (D.  Cal.  not.  Lorr.). —  Glasberg,  1  771  (carie 
de  Cass.). —  Gueichberg  (carte  de  rKlal-major). 

Ferme  fondée  en  1 7  3  6  par  les  moines  de  Sturtzel- 
bronn. —  N'était  attachée  à  aucune  paroisse  (pouillé 
de  M.). 
GoisiNO,  h.  c°*  de  Bettwiller.  —  Villa  Gisingen,  1267 
(abl).  Sturtz.  12G,  lest.  V.  de  Girschenkel).  — 
Gysinga,  1273  {ibid.  83,  conf.  d'échange  par  R. 
comte  de  Castre,  sire  de  Bitche). —  Gissingen,  i^yçfk 
dén. Th. Alix). —  Giesen,  1681  (dénombr.  92déc.). 
—  Guisingen,  1750  (atl.  de  Bitche,  f.  G8).  —  Gi- 
sengm,  (luisetling,  fjôG  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Guising,  1771  (ord.  de  Lorr.  XH ,  422). —  Gui- 
ningpn  (cartes  de  Cass.  et  de  l'État-raajor). —  En 
allemand  :  Gisingen, 

Village  du  comté  de  Bitche,  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Bettwiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine.—  Fait  partie  du  canton  de  Rohrbach  depuis 
sa  création,  en  1790.  —  Commune  au  commence- 
ment du  siècle,  Guising  fut  réuni  avec  IIoelHng, 
son  annexe ,  par  décret  du  19  avril  1811,  à  la  mu- 
nicipahté  de  Beltwiller. 

Gmsno,  lieu-dit,  c°"  de  Niedcrwisse.  —  Emplacement 
d'un  village  ruiné. 

GcisiNGEiiHOFF,  (.  c""  de  Bettwiller. 

GusTAL,  m'"  sur  la  Fenscli,  c°'  de  Fonloy. —  Gourstal, 
120G  (abb.  Just.  don.  Gus.).  —  Gustaulx,  1681 
(dénombr.  i"oct.). 

Les  forges  de  Gustal  dépendaient  de  la  baronnie 
de  Fontoy,  1G81  (dénombr.  8  juill.). 

GiPSKAiiLou  LA  Pi-ÀTniÈBE,  Hsinc,  c°' dc  Blies-Guersch- 
willer. 


H 


IIabeau,  m'°  sur  le  ruiss.  de  Gorze,  c"*  de  Gorze.  — 
Habun  (dicl.  Viv.). 

Faisait  partie  du  domaine  de  Sainte-Catherine. 

Habokville,  vill.  c"*  de  Saint-Ail.  —  Haiibonville ,  x\'  s' 
(abb.  Sainl-Symph.  liasse  Habonv.).  — Haboinville, 
HaboynviUe ,  XYi's'(arch.  comm.  censeàChampen.). 
—  Habomout,  ihgli  (Barr.  dom.). —  Habouville, 
xviii'  s*  (pouillé  de  M.).  —  Habonis  villa  (de  Maill. 
Barr.).  —  En  patois  :  liauboinvelle. 

Il  y  avait  sur  le  ban  d'HabonviUe  un  fief,  siège 
(l'une  haute  justice,  appelé  Coëleusse,  qui  apparte- 
nait à  l'abbesse  de  Sainte-Marie.  —  Était  annexe  de 
dp  la  paroisse  de  Saint-Ail. 


Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Joua- 
ville;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Valleroy,  et  en  1802  dans  le  canton  de 
Briey.  —  Chef-heu  communal  jusqu'en  1 809 ,  où  il 
fut  réuni  à  Sainl-Ail  par  décret  du  4  juin. 

Haboddange  (Meurthc).  —  Était  le  siège  d'un  archi- 
prêtré  dépendant  de  l'archidiaconé  de  Vie,  dont  fai- 
saient partie ,  entre  autres,  les  paroisses  suivantes, 
comprises  dans  le  département  de  la  Moselle  ; 
Arriance,  Baronvilie,  Brulange,  Herny,  Holaoourt, 
Mainvillers,  Many,  Thicourtet  Valimont. 

IliCKENBEBc  OU  IIackembebg,  égHsc  et  presbytère ,  c"'  de 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


109 


Budling.  —  Hahenherg,  1072  (ilioc.  Lux.  Bertli. 
Vin,  '10).  —  Hadqucmheri; ,  Ihchcnber;; ,  1699 
(  terr.  de  Veckring).  —  Uaclwnherg,  xviii*  s'  (pouillé 
de  Tr. ).  —  Hadeberg  ( carte  Cass.).  —  Ilackenberkh, 
1735  (dénombr.  3i  déc). 

Du  haut  du  Hackenberg  on  jouit  d'une  vue  très- 
étendue,  et  l'on  peut,  dit-on,  compter  trois  cents 
villages  ou  hameaux.  —  La  paroisse  do  Ilac- 
kenberg,  qui  était  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de 
Perl),  comprenait  les  villages  de  Buding,  Budling, 
Weckring,  Helling,  Elzing,  et  le  chàleau  de  Bus- 
bacb.  —  Celait  exactement  la  composition  de  la 
seigneurie  de  Busbach ,  qui  poi  tait  également  le  titre 
de  la  seigneurie  du  Hackenberg;  elle  appartenait 
au  Luxembourg  français.  —  Voy.  Busbach. 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. 
IIages,  c°°  de  Cattenom.  —  Ilaguen,  1787  (terr.  de 
Bentgen).  —  lionne,  1756  (Stem,  dép'  M.). 

Chef-lieu  d'une  mairie  qui  se  composait  de  Hagen, 
Evrange  et  Eysing  et  dépendait  du  marquisat  de 
Bodemack,  1681  (dénombr.  ao  mai).  —  Etait  ime 
annexe  de  la  paroisse  de  Frisange,  du  diocèse  de 
Trêves. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  do  Rodcmack  en  1 790 
et  fut  classé,  en  1802,  dans  celui  de  Cattenom. — 
Chef-lieu  communal  jusqu'en  1811,  où,  par  décret 
du  1  a  avril,  il  fut  réuni  à  Frisange,  département  des 
Forêts  ;  réintégré  dans  le  dép'  de  la  Moselle,  en  vertu 
des  traités  de  1 8 1  '1 ,  avec  le  titre  de  commune. 
Hagéville,  c™  de  Gorze.  —  Iladianavilla ,  875  (abh. 
Sainte-Gloss.  cli.  Louis  le  Germ.).  —  llnianavilla , 
962  {ibid.  ch.  Tbéod.év.  deM.).  —  Hagmlle,ial\o 
(abb.  de  Gorze  ch.  s.  l'an).  —  Ilagievilla,  1261 
(ibid.).  — Hagei'illa,  1292  (abb.  Sainte-Gloss.  état 
des  biens).  —  Hagieville,  1298  (abb.  de  Gorze,  ch. 
s.  l'an).  — Hagcaitle,  159/1  (dén.  Th.  Alix). 

Village  de  la  terre  de  Gorze:  était  chef-lieu  d'une 
cure  de  l'archiprélré  de  Gorze,  qui  avait  Champs 
pour  annexe. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fit  partie,  en  1 790,  du  canton  de  Mars-la-Tour 
et  passa,  en  180a,  dans  le  canton  actuel.  —  La 
commune  de  Dampvitoux  fut  réunie  à  celle  de  Ha- 
géville par  décret  du  3i  juillet  1819  ;  n:ais  elle  en 
fut  de  nouveau  séparée  par  ordonnance  du  1  3  jan- 
vier i833,  pour  faire  une  commune  à  pari. — 
A  Champs  pour  annexe. 
Hagkï,  h.  c°°  de Fléville. — Hagney,  12G0  (abb.  Saint- 
Vinc.  liasse  Norroy-le-Veneur).  —  Haignij,  il)8i 
(dénombr.  2  juin). 


Village  de  la  seigneurie  des  Cinq-Villes  (voy.  Ci.Ny- 
ViLLEs).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Fléville. 
diocèse  de  Verdun.  —  Possession  mixte  de  la  coni- 
manderic  de  Saint-Antoine  de  Bar  et  de  l'iiôpilal 
de  Brioy  ;  dépondait  à  la  fois  des  communautés  de 
Lixières  et  de  Fléville.  —  Resta ,  depuis  1 790 ,  inva- 
riablement uni  à  Fléville;  il  fit  partie,  de  1790  à 
180a ,  du  canton  de  Norroy-le-Sec  et  passa,  à  celte 
dernière  date,  dans  celui  de  Conflans. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coul.  de  Sainl- 
Mihiel. 
IIagovdaxce,  1"  c°°  de  Metz,  à  gauche  de  la  Moselle. 

—  Augotidanges,  iai8  (cliap.  cath.  s.  l'an). — 
Angoldanges,  1228  (ibid,).  —  Agondniige,  i3ao 
(ibid.). — Agondanges ,  xv'  s'  (chron.  de  Praill.). — 
IIagiindange,xv'  s'  (abb.  Saint-\  inc.  liasse  Monde- 
lange).  —  Augondange,  l'io'i  (liste  des  vill.). — 
Aboudange,  i44'i  (et.  des  garn.  franc.).  —  Au- 
gondaitge,  149a  (Mém.  de  Ph.  de  Vign.).  —  Ilaco- 
daiigr,  xïh'  s'  (carte  do  Tass.).  —  liaugnndange , 
1G86  (gcn.  de  M.  dom.).  • — ■  Ilogondaiige ,  xviii'  s* 
(pouillé  de  M.).  —  En  patois  :  Augondange.  —  En 
allemand  :  Hagelingen. 

Kief  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenanl 
au  chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz,  j68i  (dé- 
nombr. 2  janv.).  —  Etait  annexe,  avec  vicariat 
résident,  de  la  paroisse  de  Boussange. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Maizières; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Lorry-lez-Metz  et,  en  1802,  dans  le  canton  ac- 
tuel. —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  A  août  i8ti, 
où  il  fut  réuni  à  Talange.  —  Une  ordonnance  royale 
du  5  septembre  1847  érigea  de  nouveau  Hagon- 
dange  en  commune. 

HAiBFASTEMiÎHt,  m'",  c*"  de  Boulay. 

Halding,  anc.  m'°,  c"'  de  Metzeresche.  —  Molendi- 
num  de  Haldingen  prope  Esch,  1890  (abb.  Vill. 
cart.  68  v°). 

Halixg,  f.  c"'  de  Freislroff.  —  Hallin,  1702  (terr.  de 
Brouck).  —  En  allemand  :  Ilallingen. 

Hallering,  c°"  de  Faulquemont.  —  Haildenges,  Ilal- 
dange,  1299  (abb.  Longev.  s.  l'an).  —  Halleringe. 
i356  (ibid.  plaids  ann.).  —  Halderinga,  1871 
(ibid.  cens.).  — Hahring,  1682  (ibid.).  —  Halle- 
range,  iG55  (ibid.).  —  Halleringen,  iG83  (dén. 
comté  do  Créhange).  —  Ilallcrin  (carte  Cass.).  — 
En  allemand  :  Halleringen. 

Village  de  la  baronnie  de  Raville.  —  Cédé  par 
l'Impératrice- Reine  le  16  mai  17G9,  il  fut  classé 
au  bailliage  de  Boulay  par  lettres  patentes  du  roi , 
en  date  du  6  août  1  778.  —  Suivait  la  coutume  du 


110 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Luxembour;;.  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de 
Marange-Zondranf|P. 

Faisait  partie,  en  i  790,  du  canton  de  Longeville- 
lez-Sainl-Avold  et  passa,  en  180a,  dans  celui  de 
Faulqnemonl.  —  A  pour  annexes  le  Moulin-Bas,  le 
Moulin-Neuf  et  la  ferme  de  la  Bassesse. 
Halleding  (Ruissead  se).  —  Coule  sur  le  lerrit.  de 
la  c°*  de  Marange-Zondrangc  et  va  se  jeter  dans  la 
Nied. 
Halling,  c°"  de  Boulay.  —  HetUngen,  xv'  s'  {inv.  des 
abb.  f.  N.  0.).  —  Hilangc,  i58a  (abb.  Sainl-Vinc. 
liasse  Varizc).  —  UalUngen,  i59'i  (don.  Tli.  Alix). 
—  AUing ,  Algin,  xyiii"  s"  (pouillc  de  M.).  — En 
allemand  :  Haïti iigni. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Varize.  —  Dépen- 
dait de  l'abb.  de  Saint-Avold. 

Autrefois  Lorraine,  bail),  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine. —  Hallinglit  j)arlic,en  1790,  du  canton 
de  Varizc  et  passa,  en  )8oa  ,  dans  le  canton  actuel. 
Halling  ,  11.  c°"  de  Puttolangc-lez-Rodemack.  —  Ual- 
liiig,  1766  (Stem,  dép'  M.).  —  Eu  allemand  : 
Halliiigen  lici  Pûllingen. 

Fief,  avec  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mou- 
vant du  roi  de  France  et  dépendant  du  marquisat  de 
Rodemack,  i68j  (dénombr.  ao  mai).  —  La  sei- 
gneurie foncière  appartenait  au  comte  de  Roussy, 
1681  (dénouibr.  26  août).  —  Était  annexe  de  la 
paroisse  de  Pultelange  et  dépendance  mixte  des 
évécbés  de  Metz  et  de  Trêves. 

Autrefois  Trois-Evcchés,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Rode- 
mack et  passa,  en  1 80a,  dans  celui  de  Cattenoni.  — 
Ancien  cbcf-lieu  communal  réuni  à  Pultelange  par 
décret  du  9  décembre  1811 .  ~ 
Hallingen,  ban  isolé,  c"  de  Roubling.  —  Mailing, 
ban  sépare,  1779 (Dur.  Lorr.). 

n  Le  ban  do  Hallingon  faisait  communauté  avec 
les  censés  de  Stiring  et  de  Dietscliwillor.  C'était  le 
ban  d'une  censé  détruite.  —  Le  ban  de  Halling  est  à 
une  demi-lieue  de  Cadenborn.  Il  y  avait  autrefois 
une  censé;  mais  depuis  qu'elle  est  ruinée,  les  terres 
en  sont  cultivées  par  les  habitants  de  Roling  (Rouh- 
ling-lez-Liring),  sujets  mi-partie  de  ia  baronnie  de 
Kerpen  et  de  la  commanderie  de  Saint-Jean.  »  (  Dur. 
Lorr.) 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarro|;uemines. 
Hallois,  f.  c"  de  Bécliamps. — Ilallois,  1756  (D. 
Cal.  not.  Lorr.).  —  Hallois  ou  Uiilleij,  1779  (Dur. 
Lorr.). 

Censé,  ûef  de  la  communauté  de  Béchamps. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Étain,  coul.  de  Saint- 
Mihiel. 


IIalmesb.vcii  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  lorriL  de 
la  commune  d'Alzing  et  va  ensuite  se  jeter  dans  la 
Nied. 

IlALsiDnAC,  f.  c°'  du  Sablon.  —  Sidrac,  lOio  (Fab. 
terril.  Met.).  —  En  patois  :  Ilalsigrcc. 

HALSTBorr,  vilL  c"  de  Grindorff.  —  Halistrojf,  i256 
(abb.  Vill.  carL  t.  I,  B.  ai).  —  llaleHroff,  i3a3 
(inv.  des  lit.  de  Lorr.  Il,  p.  A06).  —  Ilalmerstorf, 
iMU)  (abb.  Vill.  cart.  L  I,  A.  aS).  —  HahslmJ. 
1596  (don.  Th.  Alix).  —  UalidorJ,  1 08 1  (dénombr. 
3i  juin.).  —  llohtroff,  170O  (lorr.  de  GrindorlT). 
—  Ilolz  fiiler  UalidurJ,  xvui'  s'  (pouillé  de  Tr.).  — 
En  allemand  ;  UoUchUojj'. 

Village  du  domaine  et  de  la  prévôté  de  Sierck 
(iSg'i).  —  Siéijo  d'un  fief  mouvant  du  roi  de 
France,  1O81  (dénombr.  3  sept.).  —  HalstrolT 
formait,  avec  son  annexe  Forgeville,  une  paroisse 
du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine'.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Sierck;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Launstroff,  qui  redevint  canton  do  Sierck 
en  180G.  —  Fut  chef-lieu  communal  justju'au  9  sep- 
tembre 1 8 1 1 ,  où  il  fut  réuni  à  GrindorlT. 

Hahbach,  c""  de  Sarrej^uemines.  —  Diighel  llagenbach 
bey  Albe,  i355  (ch.  Sturiz.  a'ii  v").  —  Hambach, 
1 39?  (arch.  de  Sarreg.  donat.  ).  —  Tvois-llambach , 
|/ioo  (iuv.  des  lit.  do  Lorr.  I,  208). —  Hembach, 
1 4i/i  (pouillédeM.). — Lerillagedes  Trois- Hambach, 
1751  (ord.  de  Lorr.  Vill,  a83).  —  Les  Denx-IIam- 
bach,  1771  (pouillé  de  M.). —  Les  Hambachs,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Hambach  et  Pelit-Hambach  [c&rle 
Cass.).  —  Drey-Uambach  (carte  allem.). 

Au  XIV*  siècle,  ce  village  était  contesté  entre  la  Lor- 
raine et  IcsTrois-Évocbés.  Il  fut  acquis  définitivement 
à  la  Lorraine  en  i  4oo  et  fit  partie  de  la  chàtell.  de 
Sarreguemines.  —  Divisé  en  den\  hameaux,'  sous 
les  noms  do  Grand  et  Petit  Hambach ,  il  faisait  com- 
munauté avec  Rodt  :  de  là  son  nom  des  Ïrois-Ham- 
bach. —  Hambach  et  Rodt  ont,  à  la  fin  du  xvii'  siècle, 
fait  partie  de  la  principauté  de  Lixhcim.  —  Était 
annexe  de  la  paroisse  de  Rodt. 

Autrefois  Lorraine  ,  baill.  de  Sarreguemines  , 
coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du 
canton  de  Sarreguemines.  —  A  pour  annexes  Rodt 
et  la  ferme  du  NeuholT.  —  Sur  le  territoire  de  cette 
commune  se  trouve  une  forêt  domaniale  de  i  i  1  hec- 
tares. 

Hambach  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 
c"'  de  Welferding  et  se  jette  dans  la  Sarre. 

Ham-Basse,  c™  de  Melzenvisse,  sur  le  ruiss.  de  Bi- 
biche.  —  Niilherham,  1  /16g  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  v" 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


111 


p.  7a).  —  Hamen,  iSgi  (dcn.Th.  Alix).  —  Iiuhr- 
hem,  xvii°  s"  (carte  Bcaul.).  —  Hame,  1723  (terr. 
de  WalracslrofT). 

Ham  (Haute  et  Basse)  était  le  siège  d'un  fief  mou- 
vant du  roi  do  France.  "Villages  ruinés  et  déserts 
par  le  passage  des  gens  de  guerre.»  1681  (dc- 
nombr.  0  juillet).  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de 
Hussango  ,  et  ne  formait  alors  qu'une  seule  commu- 
nauté. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  cout.de  Thion- 
ville.  — Faisait  partie,  en  1790,  du  canton  de  Kœ- 
nigsmacker;  passa,  en  t8o2  ,  dans  celui  de  Metzer- 
wisse.  —  A  Ham-Haule  pour  annexe. 

Ham-deïam-Marïille,  vill.  c°°  de  Saint-Jean,  sur  le 
ruiss.  d'Othain.  —  Haiimtm,  xvi'  s°  (arcli.  Vill.- 
ie-Rond,  ^g'  i>  p.  1 1 1  )•  —  U'in  devant  P'wdmont , 
iSgà  (dom.  Barr.  I.  II).  — Ham  de  saint  Jean,  1C81 
(dénombr.  du  29  nov.).  —  Han,  1689  (dom.  Bair. 
t.  II). —  Han  devant Saint-Piermont ,  f/blt  (de  Maill. 
Barr.  ). 

n  y  avait  à  Ham  plusieurs  fiefs  relevant  de  la  pré- 
vôté de  Villers-la-Montagne.  —  Ilam  formait,  avec 
Viliers-le-Rondct  Fresnoy-ia-Montagne,  la  prévôté  de 
Saint-Marc,  siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse 
justice.  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves,  doyenné  de 
Longuyon. 

Autrefois  Barrois,  baill.  do  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mibiei.  —  Fut  classé,  eni790,  dans  le  canton 
de  Cbarency;  y  resta  jusqu'en  1802,  où  il  fut  classé 
dans  celui  de  Longuyon.  —  Ham,  cbef-lieu  commu- 
nal, et  Saint-Jean-devanl-Marvdle,  son  annexe,  fu- 
rent réunis  à  Petit-Failly  par  décret  du  lA  juillet 
i8i2  ,  puis  ils  furent  distraits  de  cette  commune  par 
ordonnance  royale  du  21  février  i84i,  pour  former 
ensemble  une  commune  dont  le  chef-lieu  fut  cette 
fois  fixé  à  Saint-Jean. 

Hameçon  (L') ,  éc.  c"*  de  Villette. 

HAMEnANOE,  village  ruiné.  Il  était  situé  dans  le  Sartde 
Trieux,  entre  ce  dernier  village  et  Lommerange,  et 
faisait  partie  de  la  paroisse  de  Trieux ,  xvii*  s'  (Chan. 
rég.  liasse  Trieux). 

Hamevillers,  f.  c"'  de  Neufchef.  —  Homeyrvilla,  870 
(abb.  Sainte-GIoss.  ch.  de  Louis  le  Germ.).  — 
Hummervilla,  9C2  (ibid.  ch.  confirm.).  —  Hotner- 
villa,  1 189  (ibid.  bulle  d'Innoc.  II).  —  Humeivillcr, 
1206  (abb.  Justem.  don.  Gust.).  —  Humevillers,  1986 
(iW.  bulle  de  Grég.  III  ).  —  Hune,  1606  (pouillé  de 
M.).  —  La  censé  d' Homervillei's ,  17 '19  (de  Maill. 
Barr.).  —  HomesviUer  (Dur.  Lorr.).  —  En  patois  : 
Hemvlé. 

Cense-fief,  siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse 
justice  appartenant  à  l'abb.  de  Justemont.  —  Annexe 


de  la  paroisse  de  Hayange  depuis  l'an  87.")  (chartes 
citées). 

Hamevillers  fut,  selon  les  annales  de  Prémontré, 

le  siège  d'une  abbaye  de  religieuses  de  cet  ordre, 

transférée  en  120G  de  la  Grange-aux-Dames,  mais 

qui  paraît  avoir  subsisté  peu  de  temps. 

Hah-Hacte,  vill.  c"*  de  llam-Basse,  près  de  la  Moselle. 

—  Oher-Ham,  l'iGg  (cart.  èv.  de  M.  v°  p.  7a).  — 
Hamen,  xvi°  s°  (abb.  Longov.  s.  l'an).  —  Ober- 
Hen,  xvu"  s'  (carte  BeauL). 

Était  annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la  pa- 
roisse de  Hussange  (pour  le  reste, voy.  Hau-Basse). 

—  Los  deux  bans  formaient,  avec  Wahnestroff,  une 
haute,  moyenne  et  basse  justice,  1752  (dénombr. 
du  16  juin.). 

ILiMsiEn  ou  Marteau,  m'",  c°°  do  Rahling.  —  Voy. 
Griesbach. 

Ce  moulin  occupe  l'emplacement  de  la  censé  de 
Griesbach ,  qui ,  avec  les  censés  d' Allmatt  et  de  Neu- 
matt,  faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Dienieringen 
(Empire,  aujourd'hui  Bas-Rhin)  et  formait  enclave 
dans  le  comté  de  Bitchc. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Lorenizen  (Bas- 
Rhin)  ,  de  l'archiprètré  de  Rouquenom. 

Ham-socs-Varsberg,  c°"  de  Roulay. —  Hamps ,  1181 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  F.  '1).  —  Hamssoub  IVarnes- 
perch,  1281  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  H,  liio).  — 
Ham  soub  WarnespercJi ,  1288  (ihid.  lioS). —  Ua- 
men,  logi  (dén.  Th.  Alix).  —  Heijs,  Hei/ss,  Ham. 
mb  Varsperg,  iCoC  (pouillé  de  M.).  —  Hamrn , 
xviii'  s°  (ibid.).  —  Han,  17.56(0.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Hum  devant  Boulay,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Fief  avec  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mou- 
vant du  roi  de  France  et  appartenant  au  chap.  de 
la  catliédraie  de  Metz,  i68i  (dénombr.  2  janv.). — 
Etait  le  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Saint- 
.\vold  ;  était  à  la  collation  du  seigneur  du  lieu. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Roulay,  coût. do  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Bérus  en  1790  et 
do  celui  de  Biston  sous  l'organisation  de  l'an  m; 
fut  classé  en  iSoa  dans  le  canton  de  Sarrelouis,  et 
enfin,  par  la  loi  du  2 G  mars  189g,  dans  celui  de 
Boulay.  —  A  pour  annexe  le  château  de  Varsberg. 

Hanau,  m°°  isolée,  c""  d'Augny.  —  Henaut,  censé  de  la 
paroisse  d' Augny,  xvm*  s'  (pouillé  de  M.).  —  Ha- 
nati ,  village  de  l'isle  de  la  Moselle,  1766  (D.  Cal. 
not.  Lorr.). 

Hanai  ,  forêt  domaniale  de  .5,382  hect.  située  sur  le 
territ.  des  communes  de  Bierenthal  et  do  Philips- 
bourg. 

Ha\ooi,ff  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"'  de  Montenach. 


H2 


DÉPARTEMENT  t)E  LA  MOSELLE. 


ll*^^OKVILlE-4l•-PASSAGE,c°"deCon^ans,sllrl'Yron. — 
Uunonvitle-en-\y'oirre,  lagi  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
VI,  p.  383).  —  HonnainviUe ,  1297  (i6i(i.385).  — 
Henouville,  1871  {ibid.  VII,  118).  —  llainonville, 
i48a  (chron.  Ph.  de  Aign.  ).  —  llanonville,  i/i85 
(lisledcs  off.).  —  Humnonville,  l 'igi  (Méin.  Pli.  de 
Vign.).  —  llancoimllc-mi-Passage ,  iSgi  (dom. 
Barr.  II).  —  IlanovUlc,  xiii"  s*  (Lotli.  sept.).  — 
Haiumville-mi-Piutaigp ,  i638  (Joiirn.J.  Baucli.). — 
Hanuoms-Villa  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois: 
HaitionveUe  on  paissnige. 

Siège  d'un  fiof,  avec  le  titre  de  comté,  et  haute, 
moyenne  et  basse  justice,  sous  la  prôvùté  de  Thiau- 
rourt.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Jonville 
avec  vicariat  résident  (dioc.  de  Metz). 

Autrefois  Danois,  liaill.  de  Tliiaucourl,  coût,  de 
SaintMiliiel.  —  Fil  partie  du  canton  de  Conflans 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  .\  pour  annexes 
Suzéinont  cl  Sainl-Nicolas. 

\  un  kilomètre  d'Ilannonville-au-Passage  cUit  la 
sixième  station  de  la  route  romaine  de  Reims  à  Stras- 
bourg par  Metz.  —  Voy.  Ibliodibim. 
Haîi-sur-Nied,  c""  de  Faulqucraont.' —  Haiu,  laSg 
(abb.  Sainl-Arn.  ch.  s.  l'an).  —  Haut  tut  Niel,  i.'io'i 
(liste  des  vill.).  —  Han,  llem,  i544  (pouilléde  M.). 

—  Uan,  175G  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Uam  tnrNied 
(carte  Cass.).  —  En  allemand  :  lion  an  der  \ied. 

Vie(  avec  justice  haute,  moyenne  cl  basse,  mou- 
vant de  l'évéché  de  Metz ,  1 08 1  (dcnombr.  aS  avril ). 

—  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Herny. 
Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Vatimonl; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  111,  dans  celui  de 
Ilerny  et,  en  1 802,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  la  maison  Leferi'é. 

UisvAL,  forêt,  c""  de  Crusnes.  —  Sylva Hannval prope 
Crutnet,  labli  (abb.  Vill.  cart.  1. 11 ,  T  1  2 '1  )• 

11a>willer,  c"  de  Bitche,  sur  la  Ilorn.  —  Tanviller, 
i5o7  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  H,  A63).  —  Uanvoeiller, 
1544  (pouillé  de  .M.).  —  Havailler,  1755  (atl.  de 
Bilche,  f°  77).  —  Hanweiller  (carte  Cass.). 

Village  du  comté  de  Bilche  et  de  la  mairie  de 
Schorbach,  1681  (dénombr.  22  déc).  —  Etait  une 
annexe  de  la  paroisse  de  Bilche. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bilche,  cout.de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  canton  de  Bitche  depuis  sa 
création,  en  1790.  — A  pour  annexes  le  moulin  de 
Schvingmûhl  et  la  ferme  de  Guender.sberg. 

HABis(LF.),f.  et  saline,  c""  de  Sarralhe.  — Le  harat  de 
Saralbe,  175G  (D.  Cal.  not.  Lorr.). —  Grand  harat 
(carie  Cass.  ). 

En  1717,  le  duc  Léopold  de  Lorraine  fonda  le 


haras  près  de  Sarralhe,  sur  la  rive  gauche  de  la 
Sarre,  et  le  dota  richement.  —  Sous  les  derniers 
durs,  ce  haras  fut  transformé  en  fermes.  —  Une 
saHne  y  a  été  établie  en  i844. 

Habas  (Lb  Petit),  c""  de  Willcrwald.  —  C'était  une 
succursale  du  grand  haras;  il  n'existe  plus  aujour- 
d'hui (carte  de  Cas-sini). 

IIabadvillebs,  châl.  ruiné,  c°°  de  Valleroy,  à  laquelle 
il  était  relié  par  un  fragment  de  voie  romaine  (de 
Saint-.Marlin ,  AU.  hist.). 

Habdancoibt,  anc.  censé,  c"*  de  Mouaville.  —  1681 
(dénombr.  7  juin). 

llARCAnTEN,  h.  c°"  dc  Laumesfeld.  —  Hadargen,  i544 

(pouillé  deM.). —  Ilargarden,  1694  (dén. Th.  Alix). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Laumesfeld 

et  de  la  même  paroisse,  qui  était  du  diocèse  de 

Trêves. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  prévôté  de  Sierck,  coul. 
de  Lorraine.  —  F'it  partie,  en  1790,  du  canton 
d'Inglange  ;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Launstroff,  qui  devint  canton  de  Sierck 
en  180C. 

Habgabtek  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de 
la  c"'  de  Waldweislroff  et  afflue  au  ruisseau  de  Re- 
nds. 

IlARCABTEM-ALX-MiNES,c°°deBouzonville.  —  Ilargardu, 
Ilergada,  1  179  (abb.  de  Bouz.  bull.  Alex.  111).  — 
IJergardln,  i355  (abb.  Vill.  cart.  t.  II,  ("J08  v°). 

—  Ilargardin ,  1 3.")5  {ibid.  t.  I ,  M.  4G  ).  —  Ilargar- 
den, i358  (abb.  Bouz.  S.  l'an).  —  Ilargarden,  Ha- 
garden  ,  lkrgaden,Ilorgaden,  i544  (pouilléde  M.). 

—  Uœrgarnten,  i56o  (abb.  Vdl.  cart.  t.  Il.f  1  r"). 

—  Hargarde,  xvii'  s'  (abb.  Bouz.  lerr.). — Hargart, 
i()33  {ibid.). — Aguarting ,  xviii's"  (pouillé  de  M.). 

—  Hangarl ,  17C2  (carte  Lafosse). 
Franc-alleu,  justice  haute,  moyenne   et  basse, 

dépendant  du  marquisat  de  Faulquemont,  1C61  (dé- 
nombr. C  sept.  ).  —  Était  siège  d'une  cure  dépen- 
dant dc  Parchiprétré  de  Varize. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine; fut  mis  sous  le  baill.  de  Schambourg  par 
lettres  patentes  de  juin  1780.  — Fit  partie,  en 
1790,  du  canton  de  Bérus,  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  de  celui  de  Bisten,  et  fut  classé  en  1802 
dans  celui  de  Bouzonville.  —  A  pour  annexes  le 
moulin  de  Sonnenmiihl  et  la  tuilerie  de  Slave. 

Il  y  avait,  au  xviii*  siècle,  des  mines  de  plomb 
en  exploitation  près  de  ce  village,  savoir  :  les  mines 
Saint-Jean,  Saint-Jacques,  Sainte-Barbe  et  Saint- 
Nicolas  (Dur.  Lorr.). 
Hablin,  village  disparu  entre  Florange,  Uckange  et 
Hayange  (Tess.  Hist.  Thionv.). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


113 


HABNETZEL-GRABEîi  (RcissEAi  de).  —  Prend  SB soiipce 
dans  l'ancien  élang  de  Kinger,  traverse  la  c°"  de 
Kinger  et  se  jelle  ensuite  dans  le  canal  du  monlin 
de  Hazembourg  (Albe). 

HAnPRicH,  c°°  de  Gros-Tenquin.  —  Zarpn-ich,  i365 
(arch.  II.  de  V.  AA,  4a -45).  —  Hci-brich,  iSg^i 
(dén.  Tli.  Alix).  —  Ifarpurff,  xvii*  s'  (episc.  Met. 
lemp.).  —  Uarlberg,  1G2G  (reg.  du  tabell.  de  Morli. 
pièces  à  la  suite).  —  Harburg,  i6/i5  (Merian. 
Ob.  Rheiniscli.  creis.  carte). —  Haripurg,  1661 
(arch.  départ,  tabell.  E.  286). —  IJarsprich,  1761 
(ordonn.  de  Lorr.  VIII,  292). —  Harsprick,  1766 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Hariprich,  177C  (et.  civ.). 
Village  du  comté  de  Morhange,  annexe  de  la  pa- 
l'oisse  de  Bcning. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Dieuze,  coût. de  Lor- 
raine.—  Filparlie, en  1790, du  canton  de  Morhange 
et  passa  en  1802  dans  le  canton  actuel.  —  Com- 
mune au  commencement  du  siècle,  Harprich  fut 
réuni  à  Vallorango  par  décret  du  3o  octobre  1 8 1 3  ; 
mais  une  ordonnance  du  1  a  janvier  1 833  Périgea  de 
nouveau  en  commune.  —  A  pour  annexes  Bining, 
le  moulin  de  Miitsch  et  la  Tuilerie. 

Habt  (La),  (.  c°'  de  Sturtzelbronn.  —  Magasin  de  la 
Hart  (carte  de  l'Etat- major).  —  Harte,  an  v 
(vente  de  dom.  nal.).  —  La  Uarlz  (dict.  Viv.). 

Hauthe  (La),  forêt,  c"'  de  Montbronn.  — Etait  autre- 
fois affectée  à  l'usage  des  verreries  de  Saint-Louis, 
1781  (arch.  départ.  B.  117). 

HARTZBEno ,  l'un  des  hameaux  de  Rolbing.  —  Hartz- 
herg,  17.').')  (atl.  de  Bitcbe,f  i4). 

Hartzhoff,  f.  c'"  de  Sturtzelbronn.   —  llartzhoffen, 
I  779  (IJur.  Lorr.).  —  Hartz  (dict.  Viv.). 
Ferme  fondée  par  les  moines  de  Sturtzelbronn. 

Hasei-sphinck,  f.  c""  de  Puttelange-  lez-Rodemack. 
—  i68i  (dénombr.  20  mai). 

Faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Rodemack. 

Haspelscheidt,  c°°  do  Bitche.  —  Haspelschied ,  t. 54 4 
(pouillé  de  M.).  -=-  Hmpelschidl,  xâç^h  (dén.  Th. 
Alix).  —  HaxpeUchiU,  \\\\\'  s*  (pouillé  de  M.).  — 
Uahpcschicd  ou  I lanpclscheid ,  lySG  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  Ilabpehcheidt  (tab.  Par.). 

Village  du  comté  de  Bitche  et  de  la  mairie  de 
Walschbronn,  1681  (dénombr.  aa  déc).  —  Était 
annexe  avec  vicariat  résident  de  la  paroisse  de  Bitche. 
Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bitche,  cout.de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  canton  de  Bitche  depuis  sa 
création  en  1790. 

Sur  le  territoire  de  Haspelscheidt  et  sur  celui 
de  Roppewiller  se  trouve  une  foret  domaniale  de 
1,989  hectares,  portant  le  nom  de  la  première  de 
ces  deux  communes. 

Moselle. 


Hasselthal  (Le),  f.  c"'  de  Mouterhausen.  —  Levaltun 
de  Hasend'hall,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  409).  — 
Hassethal,  177g  (Dur.Lorr.). —  Hassenlliall,  i854 
(tab.  des  dist.). 

Au  xvn°  siècle,  le  vallon  retiié  du  Hasselthal 
servit  de  refuge  aux  populations  des  villages  ruinés 
par  la  guerre.  Il  n'était  plus  habité  en  1763. 
La  ferme  du  Hasselthal  est  toute  moderne. 
Hasthoff,  f.  c""  d'Inglange.  —  Ilaslroff,  1694  (dén. 
Th.  Alix).  —  Hasiorf,  xvii'  s'  (Loth.  sept.).  — Hal- 
strojf  {dkl.  Viv.). 

Était  aimexe  do  la  paroisse  d'Inglange. 
Autrefois Trois-Évéchés , baill.  dcThionville ,  coût, 
de  Lorraine. 
Haihize,  c°"  de  Briey,  sur  l'Orne. —  Eastrise,  1 157; 
Aslrise,  1  i86;//a(;-i:e,  1 188  (abb.  Saint-Mart.ann. 
Prem.  t.  X,L.  a).  — Hatrisia,  i2  3o  (a'ub.  Saint- 
Clém.  don.  s.  l'an).  —  Ilahrise,  1297  (inv.  des  tit. 
de  Lorr.  VI,  385).  — Astrise,  i320  (ibid.U,  la). 

—  Hautrise,  i352  (quitt.  H. de  V.  AA,  i5-3a).  — 
Ad-ize,  1369  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  V,  p.  42).  — 
Archiprcsb.  do  Hallrisia,  l54'i  (pouillé  de  M.).  — 
Haitrise,  1097  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  111,  3oo). 

—  Hartelize ,  xvii'  s"  (ibid.  1,  389).  —  Hestiisse, 
i633;  Hesirisc,  i635;  Heslei-ize,  i63C  (Journ. 
J.  Bauch.).  —  Hatterize,  Hattrize,  1C89  (dom. 
Barr.  t.  I).  — Ilalrisia,  1749  (de  Maill.  Barr.).  — 
Hattrùe,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Siège  d'un  lief  avec  haute,  moyenne  et  basse  jus- 
tice, sous  le  nom  de  ban  Saint-Paul,  mouvant  de  la 
prévôté  de  Briey.  —  Il  y  avait,  en  outre,  une  autre 
seigneurie  foncière  dépendant  du  fief  deTichémont. 

—  Hatrizo  était  le  siège  d'un  archiprêtré  dépendant 
de  l'archidiaconé  de  Vie,  dont  faisaient  partie  les 
paroisses  suivantes  :  Abbéville,  Coinville,  Génaville, 
Gravelotte,  Ilatrize,  Jarny,  Jœuf,  Jouaville,  Labry, 
Lubey,  Mars-la-Tour,  Moutier,  Saint- Ad,  Saint- 
Marcel  ,  Saint-Privat-la-Montagne ,  Sainte-Marie- 
aux-Chènes,  Verriéville  et  \^ille-sur-Yron ,  avec  leurs 
annexes.  —  La  paroisse  de  Hatrize  avait  pour  an- 
nexes ;  Ceaumont,  Bellaire,  Mussot,  Tichéraont, 
Valleroy  et  Vallière;  elle  dépendit  d'abord  de  l'ab- 
baye Saint-Martin-lez-Metz,  puis  de  la  primatiale 
de  Nancy. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  cout.de  Saint- 
Mihiel.  —  Fut  classé  dans  le  canton  de  Jouaville  en 
1790,  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Valleroy  et,  en  1802,  dans  le  canton  ac- 
tuel. —  A  pour  annexes  les  fermes  de  Daumont  et 
de  Tremhlois. 
Haucokcoikt,  1"  c°°  de  Metz,  à  gauche  de  la  Moselle. 

—  Hartoncourt ,   1128;  Arloncowt,   1187  (chap. 


m 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


catli.  s.  l'an).  —  Lacnncowt ,  1887  (chron.  doy. 
(le  S'-Thiéb.).  —  Uaweconcnm-l ,  ilioli  (liste  des 
vill.).  —  Haconcoiirt,  1^178  (abb.  Saint-Vinc.  liasse 
Enncry). —  Ilaulconcourl,  i  '179  (abb.  Vill.  cari.  1. 1, 
M.  i5).  —  Haulloncourl,  i5/j4  (pouillii  de  M.). — 
Hautconcourl ,  i63()  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Awen- 
coucourt,  1759  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — En  patois: 
Hauconco. 

Avait  un  château  seigneurial,  qui  existe  encore, 
et  une  haute,  moyenne  et  basse  justice.  —  Etait 
siège  d'une  cure  de  l'archiprèlré  de  Rombas,  qui 
avait  pour  annexes  les  censés  d'.\niclange  et  de  .Man- 
court.  La  collation  de  cette  cure  appartint  d'abord 
aux  Jésuites  de  Pont-à-Mousson ,  puis  à  l'évoque  de 
Metz. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Mcti. 
—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Maizièrcs, 
l'ut  compris  dans  celui  de  Lorry-lez-Melz  lors  de 
l'organisation  de  l'an  m  et,  en  180a,  dans  le  can- 
ton actuel.  —  A  Amelange  pour  annexe. 

H*uco>coBBi(Roi8SEAn  dk). —  Prend  sa  source  sur 
le  terril,  de  Hauconcourt,  traverse  les  c°"  de  Hau- 
concourt,  de  Hagondange  et  de  Talange  sur  une  lon- 
gueur de  3  kilomètres  600  mètres  et  se  jette  dans 
la  Moselle. 

Uaiicourt,  c°"de  Longwy.  —  HaldicurlU,  gôa  (chap. 
cath.  de  Verdun.  Rous.  pr.  p.  a).  —  Uaudicurlis, 
Auncurlis,  loig  {Aid.  bul.  Léon  IX).  —  Hacourt, 
1887  (abh.  Vill.  carL  t.  I,  G.  u).  —  Uatdcourt, 
1 5'i9  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VUI,  i  a  1  ).  —  HauU- 
eotirt,  i64a(pouillédeVerd.).  —  Houecourt,  1680 
(dén.  acfh.  départ.). — .'l/fucuria,  17/19  (de Maill. 
Barr.).  —  En  patois  :  Hauco. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  et  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  1681  (dénombr. 
i^'ocl.).  —  Érigé,  en  1688,  en  cure  du  diocèse 
de  Trêves  (doy.  de  Bazailles). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Verdun,  coût,  de 
Sainl-Mihiel. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Villers-la-Montagne  et  passa,  en  1802,  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexes  les  moulins  de 
Monlaine  et  do  la  Plalinerie  et  l'hermitage  Saint- 
Jac<|ues. 

Hadffen  ou  Hai'nfen,  anc.  m'°  dépendant  de  la  sei- 
gneurie de  Wolmerange-lez-Oïïutrange.  —  1682 
(dénombr.  18  avril). 

HtiiFGARTEN,  auc.  métairie  dépendant  de  la  seigneurie 
de  Menskirchen.  —  1  728(dénombr.  du  8  avril). 

Hait-Chemin  (Lk).  —  Le  Hait  chemin,  xv°  s°  (Journ. 
J.  Aubr.). —  On  Haull  cAerni»,  \v°  s"  (chroii.  Jac. 
Huss.).  —  La  contrée  du  Haull  chemin.  Gras ,  Méy, 
Antly,  Sreveny,  xvii'  s"  (Journ.  J.  Bauch.). 


Nom  sous  lequel  était  connue  la  partie  du  pays 
Messin  comprise  au  S.-E.  de  Metz  entre  la  Mo- 
selle et  la  Nied.  Le  territoice  désigne  par  ces  termes 
fut  plus  tard  réuni  à  la  division  voisine ,  le  Saulnoy; 
il  occupait  en  grande  partie  les  cantons  actuels  de 
Melz  (a"),  de  Pange  et  de  Vigy. 

Le  Haut-Chemin  comprenait  70  communautés, 
tant  villages  que  hameaux,  savoir:  Saint-Julien, 
Griuiont,  Châtillon  ,  Chieidles  ,  Villers-l'Orme, 
Failly,  Méy,  Moulin -Régnier,  Olgy  et  Argancy, 
Nouilly,  Montoy,  Coincy,  Noisseville,  Flanviile,  Sor- 
vigny-lez-Sainte-Carbe ,  Poiclie,  Retunféy,  Béville, 
Vaudreville,  Maizery,  Silly-sur-Nied,  Urville,  les 
Moulins,  Courcelles-Chaussy,  Plappecourt,  Léovil- 
lers,Landonviller9,la  Beuverie  et  la  Bruyère,  Otton- 
ville  et  Bicrange,  Burtoncourt,  Rurange.la  Neuve- 
ville,  Liie,  la  Vieuville,  Béfey,  Babas,  Hessange, 
Vry,  Vigy,  Roupeldangc,  Avaiicy,  Glatigny,  Clieuby, 
Libaville,  Chelaincourt,  Sanry-lez-Vigy,  Paouilly, 
Méchy,  Flévy,  Trémery,  Ay,  Mancourt,  Ennery, 
Chailly,  Antilly,  Buy,  Bugy,  Bupigny,  Malioy,  mou- 
lin de  la  Tour,  Vany  et  Augny,  Charly,  Hayes,  Gon- 
dreville,  Ogy  et  Puche. 

Haut-de-Saint-Ladbe,  f.  c°°  de  Montigny -lez-Metz. 

Haut-du-Mout,  f.  c'"de  Béchamps. 

Hait-dii-Bos.\e,  m'°,  c"°  de  Lorry-lez-Mdz.  —  llmU- 
au-Rotne,  1681  (dénombr.  7  juin). 

Haute  et  Belle-Fontaine,  h.  c"'  de  Vry. 

Hal'TE-Riïe,  f.  c"  de  Cuvry.  —  Ilalterive,  1  ttoU  (hste 
des  vill.). — Ilaulterive,  1 4i  4  (clir.  doy.  de  S'-Thiéb.). 
Censé  près  de  la  Seille,  do  la  paroisse  de  Cuvry 
(Stem,  dép'  M.).  —  Fief  et  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France 
et  appartenant  à  l'abb.  Sainte-Glossinde  de  Metz, 
1 68 1  (dénombr.  abb.  Sainte-Gloss.  liasse  xx  6  ). 

Haute- Val  ou  Val-la-Hauie,  anc.  censé  près  de  Lon- 
guyon. —  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

HicTOKKEBiE  (La),  m°"  et  f.  c"'  de  Louvigny,  à  droite 
delà  Seille.  —  La  Grainge  le  Mouton,  iJio4  (liste 
des  vill.).  —  La  Ilutinerie,  iCio  (Fabert,  territ 
met.).  —  En  patois  :  lai  llàlonneraie. 

Etait  siège  d'une  seigneurie,  avec  haute,  moyenne 
et  basse  justice,  et  dépendait  de  la  paroisse  de 
Louvigny. 

Haut-Pays  (Le)  :  s'enlend,  dans  le  langage  local,  des 
plaines  élevées  qui  constituent  le  c""  de  Gorze  en 
partie  et  l'arrond.  de  Briey.  —  Voy.  Woèvre. 

Hautsprong  (Ruisseau  de). —  Prend  sa  source  à  Man- 
dren ,  traverse  les  c""  de  Mandren ,  de  Kitzing  et 
d'Apach  sur  une  longueur  de  8  kilom.  fioo  met.  et 
se  jette  dans  la  Moselle. 

Haut-Tétaxge,  usine,  c""  d'Ottange.  —  C'est  une  par- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


■115 


colle  lusemboiirgeoise  échangée  par  convention  de 
limites  en  i8ao. 

Hauïald  ,  f.  c""  d'Ormeswiller. 

Havakoe,  c°°  d'Audim-le-Roman.  —  Haunngfs,  1887 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  G.  u).  —  Haivange,  1687 
(abb.  Sainl-Vinc.  vente  de  dîmes  s.  l'an).  —  Ila- 
vanpum,  17/19  (de  M'""'!'-  Barr.). 

Etait  le  siège  d'une  seigneurie,  avec  bautc, 
moyenne  et  basse  justice,  sous  la  prévôté  de  Sancy, 
qui  appartenait  à  l'évêquo  de  Verdun.  —  Cure  du 
diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Luxembourg). 

Autrefois  Barrois,  bail!,  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  d'Aumetz  en  1790 
et  passa,  en  180a,  dans  le  canton  actuel.  —  A 
Gondrange'  pour  annexe. 

Haïangb,  c°°  de  Thionville,  sur  la  Fenscb.  —  Huiii^ 
ff  as,  S-]5  (abb.  Sainte-Gloss.  cb.  Louis  le  Germ.).  — 
Haynges,  962  {ibid.  ch.  Th.  év.).  —  Wcing-n  villa, 
Haenges  villa,  1067  (cart.  moy.  Rhin,  I,  /laS).  — 
Haenges,   ia6o  (inv.   des  til.  de  Lorr.  III,  217). 

—  Haange,  1827  (arch.  H.  de  V.  AA,  i5-22  ).  — 
Haienges,  i363  ( liste  d'écbev.  de  Thionv.).  —  Eay- 
iange,  1897  (abb.  Vill.  cart.  I,  17). —  Hayengrs, 
lii.^)  (inv.  des  til.  deLorr.  III,  219),  — Hayinga, 
lleinga,  Ihyenga,  Heyttga,  iSVi  (pouillé  de  JI.). 

—  Heyingen,  1672  (dioc.  Lux.  Berth.  VIII,  lio). 

—  Heyngin,  iCo5  (abb.  Saintc-Gloss.  liasse 
Hayange).  —  Hoange,  i6i  1  (Journ.  J.  Bauch.).  — 
Hayeiigen,  1703  (carte  Lafosse).  —  Hayingen, 
XYiii"  s*  (pouil.all.de  M.).  —  En  allemand  ://rty!ng'CH. 

Il  y  avait  à  Hayange  plusieurs  fiefs,  mouvant  de 
divers  lieux:  le  fief  de  la  maison  forte  d'Hayange, 
du  comté  de  Bar;  celui  de  la  vouerie  de  Saint- Vil- 
librod  d'Ecbternach,  de  la  seigneurie  de  Mouaville; 
celui  de  Sainte-Glossinde  de  Metz  de  la  seigneurie 
de  Norroy-le-Sec  (  dcnombr.  de  1  369 ,  inv.  des  tit. 
de  Lorr.  III,  319). 

Les  forges  d'Hayange,  fondées  en  16O0  par  Fr. 
de  ia  Rocbe-Hullin,  ont  pris  la  |)lace  de  plusieurs 
petites  usines  qui  étaient  établies  sur  les  bords  de 
la  Fenscb  sous  les  noms  deFontoy,  Gusial,  Maximi- 
iien,Gengerns,  Claustromont,  Simon  Féron,  Henry 
et  Pleischied.  —  J.  A.  Lecomte,  gendre  et  succes- 
seur du  fondateur,  exploitait  en  1 699  un  domaine 
industriel  composé  de  :  1°  la  forge  appelée  Rodolphe- 
forge;  2°  une  maison  de  maître,  située  en  face; 
3°  une  platiuerie  construite  au-dessous  de  la  forge; 
lt°  une  fonderie  au-dessous  de  la  plalincrie  ;  5°  un 
fourneau  dit  de  la  Madeleine ,  situé  au  bout  du  vil- 
lage. Débiteur  envers  l'architecte  d'une  somme  qu'il 
ne  put  rembourser,  il  se  vit  exproprier  par  autorité 
de  justice,  et  ses  forges,  mises  en  vente,  furent 


achetées  en  170/1  par  M.  de  Wendel,  trisaïeul  dos 
propriétaires  actuels,  qui  ont  fait  d'Hayange  nu 
centre  industriel  d'une  importance  exceptionnelle. 

Hayange  était  siège  d'une  cure  del'archiprètré  de 
Thionville,  qui  avait  pour  annexes  Algrange,  Er- 
zange,  Knutange,  Nilvaugo,  Suzango,  et  les  fermes 
de  Hune  ou  Hamévillers  et  de  Bellcvue.  Cette  cure 
dépendait  de  l'abb.  Sainte-Glossinde  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  de  can- 
ton ;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui 
de  Vitry  et,  en  1802,  dans  celui  de  Thionville. — 
A  le  château  d'Hayange  pour  annexe. 
Hjves,  c°°  de  Vigy.  —  Heis,  1192  (abb.  Saint-Arn. 
bull.  Célestin  III).  —  Hacque,  1290  (li.ste  des  pa- 
raiges).  —  Haique,  i3i.5  {ibid.). —  U'igo,  1821 
(abb.  PontilTr.  H.  de  V.).  —  Hoy,  1829  (rec.  la  Hièrc 
p.  7/4).—  Heiz,  i338  (abb.  Vill.  cart.  1. 1,  B.  18). 

—  Haiche,  Haike,  Hais,  Heis,  Hellz,  Hez,  \\°  s' 
(chron.  mess,  et  épit.  de  ia  famille  Haiche). — 
Heisz,  1/128  (cart.  év.  de  M.,  t.  III,  p.  162). — 
Hez,  1/139  ('ircb.  H.  de  V.  AA,  u  ).  —  Helz,  1/170 
(chron.  Jac.  Huss.).  —  Hey,  1/179  (cart.  év.  de  M. 
t.  IV,  p.  161  ).  —  Hay,  1(393  (abb.  Vill.  cart.  t.  II, 
p.  269).  —  Hays,  1756  (Stem,  dép'  M.).  —  Hé 
(carte  Cass.).  —  En  allemand:  Haiss. 

Seigneurie  avec  château  considérable  qui  existe 
encore ,  siège  d'une  haute ,  moyenne  et  basse  justice. 

—  Etait  siège  d'une  cure  dépendant  de  l'archiprétré 
deVarize,  qui  était  mère-église  de  Liie,  Libaville 
et  Marivaux. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Vry  et  passa, 
en  1802,  dans  celui  de  Vigy. —  A  pour  annexes 
Liie  et  Marivaux. 

Haïes  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Hayos,  tra- 
verse les  c°*'  de  Hayes  et  de  Condé-'Northen ,  sur 
une  longueur  de  9  kiloni.,  et  se  jette  dans  la  Nied 
française. 

Hav-Mi;iil,  m'°,  c"'  de  Saint-Jean-Rohrbach. 

Haï-VVeg  ,  m""  isolée ,  c"  de  Folschwiller. 

Hazard  (La  Cf.nse  du)  ou  RoscuAnosiioF,  f.  c°'  do  Bitche. 

nAZE.MBOunG,  c°°  de  Sarralbo,  à  droite  de  l'Albe.  — 
Hassonibourg ,  iSgS  (Rev.  d'Austr.  1861,  p.  570). 

—  Hayomhoiirg ,  166/1  (Bibl.  nat.  coll.  Lorr.  73/1 , 
287,  chat.  d'Albeslroff).  —  Uassembourg ,  1755 
(Lepage,  c°"de  la  Meurthe).  —  Hazembourg ,  1756 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Village  de  l'Évêché.  Il  relevait  de  la  châlell.  d'AI- 
hestroff,  rossortissait  au  baill.  seigneurial  de  Vie, 
suivait  la  coutume  de  l'Evêché  et  faisait  partie  du 
Val  de  Guéblange.  —  Ancienne  annexe  de  la  pa- 


116 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


roisso  du  Val  de  Guéblange;  avait  été  érigée  en  cure 
de  l'archiprêlré  de  Morhangc. 

Fait  parlie  du  canton  de  Sarralbe  depuis  sa  créa- 
tion, en  1790. 
HucuELBAcn  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
Kirsclinauinen,  traverse  les  c""  de  Kirsclmaumcn, 
de  Monlen:;ch  et  de  Sicrck  sur  une  longueur  de 
5  kilom.  et  se  jelle  dans  la  Moselle. 
HECni.iNG,  village  disparu  enire  Stuckange  et  Melzer- 
wissc. —  llecklein,  anc.  ham.  c"'  de  Metzerwisse 
(Tess.  Hist.  de  Tliionv.).  —  IjC  ban  de  lleklinjr  entre 
Dùtroffet  Metierwiste ,  1698  (lerr.  de  Metzerwisse). 

Faisait  parlie  de  la  paroisse  et  delà  comniunaulé 
de  Metzerwisse. 
Heckenbaxsbacii,  vill.  c"*  d'Ernestwiller. —  liameipaeli , 
I  i'i9(abb.  Wadg.  bulle  d'Alex.  III).  —  Itamethach, 
1  196  (pouillé  de  M.  Portef.).  —  llambach,  119O 
abb.  Wadg.  ann.  Prem.  C.  1009). —  Ramtpach, 
1 1 97  (ibid.  bulle  de  Célest.  III). —  Bansbach,  Kam- 
pach ,  \hl\!\  (pouillé  de  M.). —  liantbach,  i59'i 
(dén.  Th.  Alix).  —  Ihchen-Uan'pach ,  1779  (Dur. 
Lorr.). —  HeckenransMach  (carie  de  l'ÉUit-major). 

Village  ini-parlie  cnire  le  comié  de  Pultelange 
(Lorraine)  et  le  comté  de  Bliescastel  (Empire).  La 
parlie  allemande  a  été  cédée  à  la  France  par  le  traité 
du  iC  novembre  178a  et  incorporée  à  la  haronnie 
de  Wclfcrding. 

Hccki'nransbach  était  jadis  le  chef-lieu  d'une 
paroisse  de  l'archiprêlré  de  Saint-Arnuald  qui  com- 
prenait Ernestwiller  et  dépendait  de  l'abbaye  de 
Wadgasse. 

Autrefois  Lorraine,  bail!.  deSarreguemines,cout. 
de  Lorraine.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton 
dePutlelange  et,  en  1802,  dans  celui  de  Sarralbe. 

—  Commune  en  1809,  réunie  à  Ernestwiller  par 
décret  du  a8  décembre  1811. 

Heckliso,  vill.  c°'  de  BouzonviUe,  à  droite  de  la  Nied. 

—  Ilechelingen  ,1179  (abb.  Bouz.  bulle  d'Alex.  III  ). 

—  Ilechelinge,  1 179  {ibid.  ch.  s.  l'an).  —  Hechlin- 
gcn,  ihgtt  (dén.  Th.  Alix).  —  Hecklingen,  1698 
(  abb.  Bouz.  bail  s.  l'an  ).  —  HecMinga ,  1 633  (  ibid.  ). 

—  Hekling,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  alle- 
mand :  Hechlingcn. 

Fief  du  duché  de  Lorraine  sous  la  prévôté  de 
Condé,  puis  de  BouzonviUe,  cout.de  Lorraine.  — 
Était  annexe  de  là  paroisse  de  Vaudreching. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  BouzonviUe,  coût,  de 
Lorraine. — Futclassé,  avec  Benting,dans  lo  canton 
de  BouzonviUe  dès  sa  création,  en  1  790. 

Chef-lieu  d'une  commune  qui  avait  Benting  pour 
annexe  ;  fut  réuni ,  avec  ce  village ,  à  la  commune  de 
BouzonviUe  par  décret  du  aajuiniSio. 


Heideseck,  ra°"',  c°'  de  Roppcwiller. 

Heidenfeld,  heu-dit,  c""  de  Buding.  —  On  y  a  trouvé 
de  très-nombreuses  subsiructions  romaines. —  Voy. 
Caiiauusca. 

HEiLiGE-snnosN,  f.  c"'  d'Enclicnberg.  —  lleiligen,  xviii' 
siècle  (pouillé  de  M.).  —  La  censé  de  Ileitlenboru , 
17.")!  (ord.  de  Lorr.  VIII,  agi  ).  —  Heitigenbronn , 
17.').")  (atl.  de  Bilche,  f.  1  09).  —  La  censé  de  Heil- 
genbronn,  1771  (ord.de  Lorr.  XII,  iaa). —  Censé 
de  Heitilgenbronn  (carte  Cass.).  — ;-  Heilgenlbronn 
(carte  de  l'Elat-major).  —  Heilliquebionn  ou  Heil- 
lenbvonn  (tab.  Par.). 

Censé  qui  dépendait  de  la  paroisse  et  de  la  com- 
munauté de  Ruhrbach. 

Heilicenbuonner-MCiil,  m'°,  c°'  de  Macliercn. 

IleiLLeN'BROM),  h.  —  Voy.  Saime-Fostaine. 

Heimng,  c""  de  BouzonviUe.  —  Ilunniga,  x'  s"  (abb. 
MetU.  décl.  de  biens).  —  Uunningen ,  laao  (arch. 
Trèv.  ibid.).  —  Hueningen,  xv'  s'  (abb.  Saint-Max. 
livre  d'or). —  Huningen,  i^gti  (dén.  Th.  .Alix). — 
Hennen,  1700  (lerr.  de  Brouck). —  Heinitigou  llen- 
uing,  1750  (D.Cal.  not.  Lorr.).  —  Henning ,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  llining ,  xviii*  s'  (pouillé  de  M.). 
Fief  mouvant  du  roi  de  France,  iCSi  (dénombr. 
i5  avril).  —  Dépendait  de  la  paroisse  de  Leyding. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  BouzonviUe,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  BouzonviUe 
on  1790.  —  Séparé  de  la  France  et  détenu  paria 
Prusse  d'après  le  traité  du  30  novembre  1 8 1 5  ;  res- 
titué à  la  France  par  la  convention  de  limites  du 
aS  octobre  1829,  et  incorporé  de  nouveau  dans  le 
canton  de  BouzonviUe ,  avec  une  partie  du  ban  de 
Leyding  qui  lui  fut  réunie.  —  -V  Schreckling  pour 
annexe. 

HEiNSCBEMiCni.,  m'°,  c"'  de  Sarralbe. 

Helle,  village  ruiné.  —  Voy.  Ladelle. 

Helle  (Rbissead  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la  c"' 
de  Montenach  et  afflue  au  ruisseau  de  ce  nom. 

lIELLE^BAClr  (Reisseacde). —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"'  de  llargarten-aux-Mines  et  afflue  au  ruisseau  de 
Fahl. 

Hellerinc,  h.  f.  et  chat,  c"'  de  Hombourg-Haut.  — 
Elringa,  i335  (ch.  du  chap.  de  Hombourg,  pouillé 
de  M.  Portef.).  —  Elleringa,  i338  (pouillé  de  M. 
Portef.).  —  Helringen,  i4o8  (invent,  des  tit.  de 
Lorr.  VIII,  i33). —  Ilalring,  1688  (dénombr. 
marq.  Faulq.). —  Helbrring-le-Gvand,  1701  (carte 
Cass.). —  lialringen,  1715  (dénombr.  20  juiil.). 
Fief  comprenant  une  partie  des  bans  de  Hellering 
et  de  Grosborn,  mouvant  du  roi  de  France  à  cause 
de  l'évêché  de  Metz,  et  faisant  partie  du  marqui- 
sat de  Faulquemont,  1701  (dénombr.  20  juill.). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


117 


Autrefois  Trois-Évècliés,  baill.  de  Vie,  coût,  do 
l'Evcché.  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Petit- 
Eberswiller.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint- 
Avold  depuis  sa  création ,  en  1790.  —  Commune  en 
I  80 1  ,  il  a  été  réuni  à  Hombourg-Haut  par  décret  du 
1 9  mars  1 8 1 1 . 

Hellf.hi.vg  (Le  Petit-),  plus  communément  appelé 
le  Fief  de  Muiiendhal,  sur  la  iNied  allemande.  — 
C'était  une  seigneurie  mouvant  de  révêché  do  Melz 
et  faisant  partie  du  marquisat  de  Faulquemont, 
1701  (dénombr.  90  juin.). 

Helumek,  c"°  de  Gros-Tenquin.  —  lleylincr,  x'  siècle 
(pouiilédeM.).  —  Ileylimer,  liai  (cb.  abb.  Long. 
Meurisse,  Hisl.  des  évéq.  de  Metz,  '191  ).  —  Heilgc- 
mer,  i3i5  {ibid.  'igo).  —  Uchjcmer,  i3iâ  (év.  de 
M.  acte  de  ropr.).  —  Ileilmet;  i3i6  (ibid.).  — 
Hei^gmei;  i3iC  (Meurisse,  labl.  17).  —  Helimbei-g, 
i354  (quittlL  deV.AA,  iS-aa).  — i/eiimm-,  i388 
(ifci'rf.  17).  —  llelimer,  Hehiieir,  lleilimeir,  1391 
(Hist.  de  M.  pr.  IV,  '400).  —  Heilimer,  iSgi  (arcb. 
H. de  V.  AA,  17).  —  Helignwr,  iSgS  (D.  Cal.  net. 
Lorr.  ).  —  Helimère ,  1 A 1 5  (arcli.  H.  de  V.  AA ,  II  ). 

—  Heiligemior,  llerligetiner,  it>3(j  (ibid.).  —  llei- 
ligmer,  lAùi  (arr.de  réunion  de  1680). —  Halli- 
meir,  l'fgi  (chr.  Pb.  de  Vign.).  -^  Helimer,  liga 
(Journ.  J.  Aub.).  —  Helgenmore ,  tSog  (Humbracht 
liheiniscb.  Adel.  pi.  a5o,  \°  Krantz).  —  Hertimer, 
lâlili  (pouillé  de  M.).  —  Hetigemère,  i58g  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  I,  aii).  —  Heijlingenner,  Heli- 
genner,  iSgi  (dén.  Tb.  Alix).  —  Ueylgemeyr,  i.^g,^ 
(arcb.  Saint-Avold,  cb.  duc  Cbarles,  11  sept.).  — 
Hœligmer,   1606  (Rogéville,  Dic(.  bisl.   1,   607). 

—  Heylimer,  1 6a  '<  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  V,  1 87  ). — 
Heilgmev,  1  637  (abb.  Longev.  conf.  de  biens, s. l'an). 

—  Helymer,  i68'4  (abb.  Saint-Avold,  lerr.).  — 
Ilelliemei-,  1686  (abb.  Longev.  terr.). —  Heiligmeir, 
1688  (dénombr.  du  comté  de  Crébange).  —  Heilli- 
mer,  Heilimer ,  )  779  (Dur.  Lorr.).  —  En  allemand  : 
Helmer. 

Aux*  siècle,  Heilimer  appartenait  à  l'abbaye  de 
Saint-Marlin  de  Glandières  ou  de  Longeville;  au 
xiv',  le  cbàteau  de  Heilimer  était  fief  de  l'évêcbé  de 
Metz.  La  seigneurie  de  Heilimer  a  été  presque  tou- 
jours disputée  ou  partagée  entre  les  évèques  de  Metz 
et  les  ducs  de  Lorraine  :  trois  quarts  de  cette  sei- 
gneurie, qui  faisaient  partie  de  la  vouerie  de  Saint- 
Avold,  sous  la  cbàtellenie  de  Morsperg,  étaient 
Lorraine,  ressortissant  au  bailliage  de  Sarregue- 
minos,  et  suivaient  la  coutume  de  Lorraine;  un  quart 
était  Trois-Evèchés,  dépendait  de  la  cbàtellenie 
d'AlbesIroff,  ressortissant  au  bailliage  seigneurial  de 
Vie,  et  suivait  la  coutume  de  l'Évôcbé. 


Siège,  avec  Ackerbacb,  d'un  fief  mouvant  du 
roi  de  France  et  d'une  justice  baute,  moyenne  et 
basse,  1681  (dénombr.  10  mai).  —  Le  a  avril 
1 7  G. 5 ,  la  seigneurie  do  Heilimer  fut  érigée  en  comté 
par  le  roi  Stanislas,  duc  de  Lorraine,  en  faveur  du 
baron  de  Gaillard,  avec  union  des  terres  de  DilTem- 
bach  et  d'Ackerbacb. 

Le  cliàteau  ou  fort  de  Heilimer  a  été  construit  en 
i333  (Dur.   Lorr.). 

Paroisse  de  l'archiprêtré  de  Morbange,  qui  avait 
peur  annexes  le  prieuré  de  Zelle  et  la  ferme  d'Ac- 
kerbacb. Elle  dépendait  de  l'abbaye  de  Longeville- 
lez-Saint-Avold. 

En  1790,  Hellimordevint  lecbef-lieud'un  canton 
du  district  de  Sarreguemines,  et  on  1 8ot ,  lors  de  la 
.suppression  de  ce  canton ,  il  fut  classé  dans  celui  de 
Gros-Tenquin.  —  Le  canton  de  Heilimer  compre- 
nait les  villages  d'Altrippe,  Biding,  Diffembacb, 
Fremestroff,  Freybouse,  Gréning,  Heilimer,  Hils- 
prich,  Laning,  LeywiUcr,  Lixing,  Leiling,  Mors- 
bronn  et  Castwiller,  Maxsladt,  Nelling,  Petit-Ten- 
quin  et  Vabl-Ebersing. 

A  pour  annexes  de  commune  la  ferme  et  la  cha- 
pelle d'Ackerbacb,  le  Petit-Moulin,  la  ferme  de 
Rotb-Hoff,  le  moulin  de  Scbenkelbacb ,  la  chapelle 
Sainte-Marguerite  et  la  Maison-Rouge. 
Hellikg,  b.  c"'  de  Budiing.  — Hellingen,  1698  (terr. 
de  Kédange).  —  Hctlin,  1699  (terr.  du  ban).  — 
Helhing,  i8oa  (tabl.  conim.). 

Arrière-fief  de  la  seigneurie  de  Fontoy ,  1 68 1 
(dénombr.  t"  ocl.).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
du  Hackeniberg. 

Autrefois  Trois-Evêcliés,  baill.  de  Thionville.  — 
Faisait  partie,  en  i7go,  du  canton  d'Inglange  et 
passa,  en  t8oa,  dans  celui  de  Metzenvisse. —  Com- 
mune au  commencement  dusiècle,  Helling  fut  réuni 
à  Budiing  par  décret  du  1  g  octobre  1811. 
Helliko  (Rlisseav  de).  —  Prend  sa  source  à  la  fon- 
taine de  Veckling,  traverse  la  commune  de  Budiing 
sur  une  longueur  de  3  kilomètres  et  se  jette  dans  la 
Canner. 
HelmChl,  m"'  sur  le  ruiss.  de  Fabl,  c"'  de  Faick. 
Helpert,  f.  c°'  de  Basse-Yiitz.  —  Faisait  partie  de  la 

paroisse  et  de  la  communauté  de  Basse-Yûlz. 
Hei.pert  (Ruisseau  de).  —  11  prend  sa  source  à  la 
ferme  de  Helpert,  traverse  la  commune  do  Yiitz  sur 
une  longueur  de  '1  kilomètres  et  va  se  jeter  dans  la 
Moselle. 
Helpuedange  ou  Heleedaxge,  cbàt.  et  f.  c""  de  Guin- 
glange,  à  droite  de  la  Nied  allemande.  —  Herfe- 
langes,  Herfelange ,  1970  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  H, 
1  '1).  —  Herferdanges ,  i3o8  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 


118 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


111,  167).  —  Hel/etlinge»,  i3a3  (abb.  Sainl-Vinc. 
liasse  Maizières). —  Helfedenges,  i334  (cart,  Vill. 
t.  II,  f.  i5i  v°).  —  Hrl/edanijcs,  i35o  {ibid. 
t.  I,  E.  6).  —  Helfeldm<;a,  Helfoldin;;en ,  i365 
(don.  abb.  Longev.  s.  l'an).  —  Helkfrethnge , 
1870  (chron.  doy.  de  S'-Thiëb. ).  • —  Hd/erdangci , 
llerjotdanges ,  xv'  s°  (chron.  de  Jac.  Huss.).  — 
Heledange,  i^afi  (abb.  Vill.  cari.  t.  II,  f.  1  84,  v°). 
—  Ihlffedange,  1 453  (cart.  6\.  de  M.  1. 1 ,  v"  235  ). 
-—  Helfedingen,  i459  {ibid.  t.  IV,  p.  >  1  ). — 
Ilelffelingen ,  i46o  (ibid.  p.  37).  —  El/edanget, 
i56i  (ibid.  p.  4a).  —  Helfidenges ,  i5()4  (ibid. 
p.  53).  —  Hetjlingm,  xïii*  s*  (Lolb.  sopl.).  — 
Hdslage,  !6to  (Fab.  territ.  Met.). —  Ilalfedange, 
1723  (carie  Biignon).  —  Ualjtdengm ,  175'î  (D. 
Cal.  not.  Lorr.).  —  En  allemand:  Hilfinirerschloti. 

Hclphedange  ëlait  nne  scijjneuric,  fiof  mouvant 
de  rdvêché  de  McU,  et  faisait  partie  dn  comté  de 
Créhange,  de  laquelle  dépcndîiicnt  la  Pelite-Ilel- 
phedan(;o,  Guinglange,  la  Haute  el  la  Basse  Vigneulle, 
Vilrange,  Iverling,  Fouligny,  Flétrange,  Bambi- 
derslroff,  1688  (dén.  arcb.  Helph.). 

Faisait  partie,  comme  annexe,  de  la  paroisse  de 
Guinglange. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  bail!,  de  Vie,  coul.  de 
l'Évéché. 
HeLPBEDiKCK  (La  PrniE-),  f.  c"  de  Guinglange.  — 
Petite-Hetfedange,  i688(d(5n.  Créh.  arch.  Helph.). 
Helfing,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —En  alle- 
mand :  tMfing. 

A  toujours  été  dfjpend.  du  chat.  d'Elphedange. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
rÉvêché. 
Helscheiot,  forêt,  c"'  de  Saint -Louis.  —  Autrefois 
affectée  à  l'usage  des  verreries  de  ladite  commune, 
1681  (arch.  déparl.  117). 
Helstrofp,  c°°  de  Bouloy,  à  droite  de  la  Niod.  —  Hel- 
testroff,  1187  (abb.  Vill.  ch.  Et.  de  liar).  —  Hel- 
storf,  1487  (abb.  Saint-Vincent,  vente  de  dîmes 
s.  l'an).  —  Elzehtorff,  VU-.ehtorJf ,  i5'i4  (pouillé 
de  M.).  —  HiUlroff,  1606  (ibid.).  —  Hellertoif, 
i683  (dén.  du  comté  de  Crébange).  —  llelentroff^ 
i685  (abb.  Longev.  cens.  s.  l'an).  —  Helslroffe, 
XVIII*  s'  (pouillé  de  M.).  --  Heltrophe,  1702  (terr. 
de  Brouck). 

Village  en  partie  de  la  seigneurie  de  Fremestroff 
(Prusse),  1681  (dénombr.  27  juin),  en  partie  de 
ta  baronnie  de  Baville,  iC83  (dénombr.  dudit  an). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Varize. 

Autrefois  Lorraine.  Village  mi-partie  avec  le 
Luxembourg:  tout  le  ban  était  Lorraine;  une  partie 
des  maisons  seulement  dépendaient  du  Luxembourg  ; 


fclles-ci  furent  cédées  par  l'Impératrice- Ik'iiie  le 
16  mai  1769  et  unies  au  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine. —  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Va- 
rize et  passa ,  en  1803,  dans  celui  de  Boulay.  —  A 
Mîicker  pour  annexe. 

IlELTEiiaiia  ou  IIelten,  m'°,  c"°  de  Schwerdorff. 

HÉMERnc,  h.  c°*  de  Giiessling.  —  lhiiimnii>gen,  )34i 
(arch.  Saint-Avold,  don.  à  l'hôpital  de  Saint-Nabor). 
-^ Hemeringen ,  1 459  (carl.év.  deM.  t.  IV,  v°  p.  7). 

—  Hemmcring,  xviii*  siècle  (pouillé  de  M.).  —  En 
allemaud  :  Ueimringen. 

Formait  communauté  avec  Guessiing  et  appar- 
lonait  à  l'abbaye  de  Sainl-Avold.  —  Était  annexe 
de  la  paroisse  do  liousIrofT. 

Autr^'fois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Vie,  cout.  do 
l'Evéché.  —  Fitpaitic  du  canton  de  Bistroffen  1790 
et  passa,  en  i8oa,  dans  celui  do  Gros-Tenquin. 
HÉmiLT,  c°"  de  Faulquemont.   —  Homlange,  1756 
(carte  Vaug.).  —  En  patois  :  Hemly.  —  En  alle- 
mand :  Hemniing. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Guinglange,  avec 
chapelle  et  vicariat  résident. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay ,  coul.  de  Lor- 
raine.—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Baville; 
pajisa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Herny  et,  en  180a ,  dans  celui  de  Faulquemont.  — 
A  pour  annexes  Galonnier,  ferme,  et  la  Tonne,  mai- 
son forestière. 
HÉiMno  ,  f.  c°'  de  Marange  -  Zondrange.  —  Hennin , 
xviii'  s'  (pouillé  de  M.).  —  Henin,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  En  allemand  :  Henningm. 

Henning,  rbaronnie,  ban  séparé»  (xviii'  s",  D.  Cal. 
not.  Lorr.  liste  des  vill.),  faisait  partie  de  la  com- 
munauté et  de  la  paroisse  de  Marange-Zondrange. 
Siège  d'une  ancienne  seigneurie  que  le  duc  Léo- 
pold  érigea  en  comté,  le  iC  avril  1726,  en  faveur 
d'Antoine,  baron  de  Héning. 
Henrequin  (La  Chapelle),  ancienne  dépendance  delà 

paroisse  d'Yiilz-Basse  (pouillé  de  M.). 
HEfixERSTERMiiiL,  m'°,  c"'  de  Faréberswiller. 
He.xritille,   c°°  de   Saint-Avold.    —  Ileim-icherdorf , 
xviii'  s'  (pouillé  ail.  de  M.  )  —  En  allemand  :  Herich- 
willer  et  Herehweiler. 

Village  fondé  en  1C69  par  Antoine  de  la  Motte. 

—  Paroisse  de  l'archiprètré  de  Sainl-Avold. 
Autrefois  Lorraine,  baill.de  Sarreguemines  cout. 

de  Lorraine.  —  Fait  partie ,  depuis  1 790,  du  canton 
de  Saint-Avold.  —  La  commune  de  Ilenriville  fut 
réunie,  par  décret  du  9  décembre  181 1,  à  celle  de 
Faréberswiller;  mais  elle  reprit  son  premier  titre 
par  ordonnance  royale  du  i4  avril  1847. 
Henriïille  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  sur  le 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


119 


ban  de  Henriville,  traverse  celte  c"°,  puis  celles  de 
Farébcrswiller  et  de  Cocheren  sur  une  longueur 
de  1 1  kiiom.  et  se  jette  dans  la  Rosseile. 

Hestikg  ou  lIiRTisGEiiiioFF,  f.  c"°  de  Waldwissc. —  Etait 
annexe  do  Waldwisse,  cure  dudioc.  de  Trêves. 

Herkenbacu  (RcissE.vu  de). —  II  prend  sa  source  à 
Heslroff,  traverse  cette  c°'  sur  une  longueur  do 
U  kiloin.  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Herlac  (Rlisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
0°°  d'Obergailbacli  et  va  ensuite  se  jeter  dans  le 
ruisseau  de  Gailbach. 

Heblof,  anc.  éc.  de  Guirlange.  —  Herlof  propc.  Geur- 
lange,  i434  (abb.  Vill.  cart.  t.  I ,  G.  i  ). 

Hebuendorff,  anc.  h.  c""  d'Audun-le-Ticlie.  —  Herne- 
dorp,  laail  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  H.  i  ).  —  Her- 
mendorph  sus  le  ban  d'Audeux,  i386  (ibid.  3, 
HH.  i), —  Heymendorf  sus  le  ban  d'Aiideur,  iSSg 
{ibid.  A.  1  ). 

HEi\MESBAcii(R!issEAii  de). --- Prcud  sa  source  à  Rémc- 
ling,  traverse  les  villages  de  Zcurange,  Colmen  et 
Rémeldorff  sur  une  longueur  de  't  kilom.  3oo  nièt. 
et  se  jette  dans  la  Nied. 

Hermescappel,  hermit.  c°*  de  Bliesbrùcken.  —  Herms- 
capel  (carte  de  l'Elat-major).  —  Hermamkapellc 
(carte  alleni.). 

Hermescappel,  tuilerie,  c'"  de  Bliesbrùcken. 

Heriiesgrabe.\  (Ruisseau  de). —  Formé  par  la  réu- 
nion de  la  Strichbach,  qui  passe  à  Diebling,  Met- 
zing,  Hundling  et  Ippling,  avec  les  ruisseaux  qui 
viennent  de  Loupersbausen  et  de.  Woustwiller,  le 
ruisseau  de  Herniesgraben  se  jette  dans  la  Sarre  à 
Welferding. 

Hermitage  (L'),  c"°  de  Boulay. 

Hermitage  (L'),  c"  de  Grand-Faillj. 

Hermitage  (L'),  guinguette,  c""  de  Plantières. 

Hermitage  (L'),  c"°  de  Retonféy. 

Hermitage  (L')ou  Chapelle  delà  Sainte-Trinité,  cha- 
pelle et  cimetière,  c"'  de  Sarralbe.  —  Albenberg 
(pouillé  do  M.).  —  Mère-Eglise-deSarre-Albe  (carte 
Cass.).  —  Der  Albenerberg  (carte  de  l'Etat-inajor). 
Cette  grande  chapelle ,  d'origine  très-ancienne, 
mais  d'une  date  indéterminée ,  était  la  mère-église 
de  la  paroisse  de  Sarralbe. 

Hermitage  de  Lommera.nge  (L'),  aujourd'hui  détruit. 

—  i5g3  (chan.  rég.  ch.  de  Charles  III). 
Hermitage  DE  Saint-Jacques  (L'),  c°''de  Hautcourt. 
Hermitage   de  Sainte-Catherine  (Ij'),  c"°  de  Hom- 

bourg-Haut. 
Hermitage  dc  Mont  Saint-Qi  entis  (L'),  aujourd'hui 

détruit.  —  1735  (Journ.  J.  Bauch.). 
Hernicocrt,  f.  c°°  de  Herny,  près  de  la  Nied  française. 

—  En  patois  :  Arnico. 


Herny,  c°°  de  Faulqiiemont,  à  droite  de  la  Nied  fran- 
çaise. —  Harne.r,  (lerncx,  i4og(arch.  H.  de  V. 
AA,  5i  ).  —  Harney,  lAia  (ibid.  3i  ).  —  Ihmey, 
1^97  (  cbap.  cath.  s.  l'an).  —  Uci-neyo,  i.')37 
(pouillé  de  M.).  —  Harny,  1756  (carte  Vaug.). 

Fief,  avec  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mou- 
vant du  roi  de  France  et  appartenant  au  chapitre 
de  la  cathédrale  de  Metz,  1684  (dénombr.  a  janv.). 
—  Paroisse  de  l'archiprètré  de  Haboudange,  qui 
avait  pour  annexes  Han-sur-Nied ,  Aubecourt,  Her- 
nicourt  et  Adaincourt,  alternativement  par  année, 
avec  Vittoncourt.  Cette  paroisse  dépendait  du  cha- 
pitre de  la  cathédrale  do  Metz. 

Autrefois  Trois -Évêchés,  baill.  de  Metz,  coût, 
de  l'Évèché.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Vatimont;  devint,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
chef- lieu  d'un  canton  qui  se  composait  d'Adain- 
court,  Aoury,  Arraincourt,  Arriance ,  Han-sur-Nied , 
Hcmilly,  Herny,  Ilolacourt,  Mainvillers,  Many,  Thi- 
court,  Thoaville  et  Vatimont.  En  1803,  il  passa 
dans  le  canton  de  Faulqiiemont.  —  A  pour  annexes 
Seufiy  et  Hornicourt ,  avec  le  moulin  et  la  blanchis- 
serie de  Saint-Jean-lez-Herny. 
Herrenholtz,  forêt  domaniale  de  /i3  hectares,  sur  le 

territ.  de  la  c"°  de  Grundwiller. 
Herrenwald,   fermes,   c"  d'Altrippe.  —  Herrintatd 
(dict.  Viv.). 

Deux  fermes  de  ce  nom  ont  été  construites  sur  un 
défrichement. 
Herhekwald  ,  f.  c"°  de  Faulqueinont. 
HEnsEBASOE,c°''  de  Lougwv. —  Hersclange ,  1273  (abb. 
Vill.  cart.  t.  H,  f°  209  v°).  —  Herlzerangen ,  1/175 
(cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  1 1  8).  —  Erscranges,  1 537 
(abb.  Saint-Picrr',  terr.  23o).  —  Ilarsn-ange, 
iSgi  (ibid.).  —  Ilersingen,  1611  (arch.  départ. 
E.  27).  —  Herseranges ,  17,56  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France  à  cause 
de  sa  châtcllenie  de  Longwy,  1681  (dénombr. 
8  août).  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves,  doyenné 
d'Arlon. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Longwy,  coût, 
lie  l'Evèché. 

Fait  partie  du  canton  de  Longwy  depuis  sa  créa- 
tion, en  1790.  —  A  pour  annexes  Longlaville,  la 
forge  d'Herserange  et  le  moulin  de  Béchegray. 

Il  existe  dans  ce  village  des  fqrges  considérables 
qui  produisent  du  fer  fort  très-estimé,  extrait  des 
minerais  de  Saint-Pancré  et  d'Aumetz. 
IIersi.xg  (Le  Bab  de),  c"'  de  Hundling. —  Hcrr-sein- 
Ban,  1718  (arch.  comni.  trans.  auth.  du  3  juill. 
1769). —  Hersiiigerban,  1769  (ibid.). 

Ban  sépare,  emplacement  de  la  justice  seigneuriale 


120 


DEPARTEMENT  DE  F-A   MOSELLE. 


d'ippling.  —  Ce  ban  relevait  immédiatement  de 
l'empire  d'Allemagne.  En  1 797,  il  fut  incorporé  au 
département  de  la  Sarre  et  au  canton  de  Sarrebrùck, 
avec  le  village  de  Hundling;  il  fut  réuni,  par  décret 
impérial  du  5  mai  1 8 1 3 ,  au  département  do  la  Mo- 
.selle  et  à  l'arrondissement  de  Sarreguemines. 

HEUTzocsuAriD,  maison  forestière.  —  Voy.  Main-di- 
Prince(La). 

HEnTzoosKcenPER,  mont,  c""  de  Sturlïelbronn. —  Leib- 
fursl  (c"  de  Bombelles,  Mém.  sur  Bitche).  —  I.e 
Cadavre-du-Prince  (carie  de  l'Ktat-major). 

HEsiGE\gR0.\,  m'°,  c°'  de  Macheren. 

Hespebance,  mairie  du  ban  de  Breistroff;  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  dépondant  de  la 
seign"*  de  Rodemack,  1740  (arcb.  départ.  K.  36). 

—  Ilealeringe,  1769  {ihid.  E.  A3). 

Hessange,  h.  c°'deV'igy.  —  Estingen,  1  1G9  (abb.  Vill. 
liasse  Bréliain  ).  —  Haisange ,  1 3 1 5  (  fonds  de  Malte , 
inv.  liasse  H).  —  Haùsange»,  lUhh  (et.  des  garn. 
fr.  P.  Fer.  obs.  séc.  II ,  317).  —  llestenges,  i/igS 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  Hestingen,  i544  (pouillé  de 
M.).  — En  allemand  :  lleêsingen. 

Seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse  justice,  qui 
faisait  partie  du  dumaine  de  l'hôpital  Saint-Nicolas 
de  Metz.  —  Était  annexe  mixte  des  paroisses  de 
Beltlainville  et  de  Vigy. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Vry  en  1790  et  passa ,  en 
j 803,  dans  celui  de  Vigy.  —  Chef-lieu  commimal 
jusciu'au  9  février  1810,  où  il  fut  réuni  à  Vigy. 

Hessei.i\g,  église  et  presbytère  à  gauche  de  la  Sarre,  à 
1  kilom.  d'Alsting,  annexe  de  celte  commune.  — 
Enelange,  Eccclange,  1629 (arcb.  H.  de  V.  AA,  II). 
— Esselingen,  1  It'io  (ibid. KK ,  4). —  He»sUng,\âlih 
(pouillé  de  M.).  —  Ihulingen,  ih(jh  (dén.  Th. 
Alix).  —  Etzling ,  1606  (pouillé  de  M.).  —  Ileta- 
ling,  Xïiii's*  (iiid.). —  Hesselin,  église  paroissiale 
champêtre  entre  Ahting  et  Zinzing,  1779  (Dur. 
Lorr.). —  Esselia  (carte  Cass.). —  En  allemand  : 
Hesslingen. 

Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  .Saint- 
.irnuald ,  ([ui  avait  pour  annexes  Spicheren ,  Zinzing 
et  Alsting.  Elle  dépendit  d'abord  du  chapitre  de 
Saint-Arnuald,  puis  de  l'évéché  de  Metz,  qui,  à 
cause  de  l'hérésie  du  prince  de  Nassau ,  avait  succédé 
aux  droits  de  ce  chapitre 

IIesser  (Mairie  oi).  —  Les  villages  de  Folschwiller, 
AlUng,  Lelling  et  Téling  formaient,  au  xvii'  siècle, 
une  mairie  appartenant  pour  un  quart  au  comté  de 
Créhange  et  pour  moitié  à  l'abbaye  de  Saint-Avold  ; 
le  dernier  quart  portaiX  le  nom  de  Mairie  de  Ues- 
ser  et  avait  une  haute  justice  séparée. 


La  seigneurie  de  Hesscr,  haute,  basse  et  moyenne 
ju.slico,  était  fief  mouvant  de  l'évéché  de  .Metz,  1681 
(dénombr.  1.")  nov.). 

Hessewi.sse  (Ri  isseau  de).  —  Il  coule  sur  le  tcrrit.  de 
la  c"'  de  Tritleling,  et  va  ensuite  se  jeter  dans  la 
Med  allemande. 

Hestroff,  c°°  de  liouzon\ilie.  —  IJeyatioff,  1  3  1  u  (abb. 
cart.  Vill.  t.  I,  2  HII.  1).  —  Uestrof,  1238  (ibid. 
H.  I  ).  —  lleurestorf,  1271  (ibid.  N.  1).  —  Hers- 
lourf,  1  390  {ibid.  P.  9).  —  llttrestorf,  1  291  {ibid. 
It.  3).  —  Uerstorph,  1 297  {ibid.  B.  20).  —  Hei-es- 
tor,  i3oo  {ibid.  P.  C).  —  Hirslrojf,  1^29  (arch. 
H.  de  V.  AA ,  II).  —  Herslorff,  1 5 1 1  (abb.  Vill.  cart. 
t.  II,  r.  63  v°).  —  Hereslrojf,  Hcsiorff,  Herrstorff, 
llertiroff,  i54/)  (pouillé  de  M.). —  Ucislurjfi,  i553 
(abb.  Saint-Pierr',  ch.  archid.  calh.). —  Heistroff, 
1716  (abb.  Vill.,  liasse  Hestroff,  39).  —  Hersdorf, 
wiu'  s'  (po;iilié  allem.  de  M.).  —  Erslroff  (carte 
Cass.). 

Etait  siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France 
sous  la  prévôté  de  Freistroff,  1681  (dén.  abb.  Saint- 
Pierre).  —  Cure  de  l'archiprètré  de  Kédange,  qui 
dépendait  de  l'ubb.  Saint-Louis  de  Metz. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  sa  création.  —  A  pour  annexes  les  mou- 
lins de  Varckniûl]]  et  de  Geismûbl. 

IIestroff  (Ruisseau  d').  —  Il  prend'sa  source  à  Pi- 
blange,  traverse  les  c°"  d'IIcstroff  et  d'Anzeling  sur 
une  longueur  de  a  kilom.  Ooo  met.  et  se  jette  dans 
la  Nied. 

IIetsciimChl,  m'°,  c"'  de  Folschwiller.  —  HechmûM  ou 
Moulin  du  Sorcier,  i856  (tabl.  des  dist.). 

IIetschmChl,  m'°,  c"  de  Lôngeville-lez-Saint-Avold. 

Hetta.\ge-Gbande,  c°"  de  Cattenom,  sur  la  Kisselbach. 

—  Hettinga,  xi"  s"  (abb.  Saint-Max.  Tr.  déci.  biens. 

—  Chettingen,  io8'i  (acl.  d'éch.  D.  Cal.  lU,  pr.  x). — 
Ueltingen,  i  i3.5  (Berth.  Il,  pr.  lï).  —  Uaitanget, 
1369  (quitt.  H.  de  V.  AA,  'i5-2a).  —  Haistanges, 
1  386 (P.  Fer.  obs.  séc. XIV,  35o).—  lletange,\i' i' 
(chron.  J.  Chat.).  —  Hatlange,  xv°  s'  (chron.  Jac. 
Huss.). —  Halaiige ,  i483  (Journ.  J.  Aub.).  — 
Haitange , Haitenge ,  iliQn  (Mém.  Ph.  de  Vign.).— 
Heltange-laGrande ,  1  69C(terr.  du  ban). — Etange», 
1786  (arch.  départ,  c.  217). —  Hentange  {carte 
Cass.  ).  —  En  allemand  :  Oross-Hettingen. 

Village  de  la  seigneurie  de  Roussy.—  Formait,  avec 
Sœtrich,  une  seigneurie  de  haute,  moyenne  el  basse 
justice.  —  Il  y  avait,  de  plus,  une  métairie  franche 
qui  faisait  ban  à  part,  1781  (dénombr.  3o  janv.). 

—  Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Hnssange  avec 
vicariat  résident. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


121 


Autrefois  Trois-Évèoliôs ,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  de  can- 
ton; passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexes  Sœlrich  et  le  mou- 
lin de  Sœtrich ,  les  fermes  deSiizange  ou  Port-Sainl- 
Pierre ,  de  Chambéry  et  d'Iminei-hoCr,  les  moulins  du 
Thaï  et  do  Hetlange. 

Hettange,  fief  du  duché  de  Luxembourg,  a  donné 
son  nom  à  une  famille  d'ancienne  chevalerie  qui 
existait  au  xiii'  s°  et  portait  pour  armes  :  d'azur  à 
unforceau  de  tondeur  d'argent  accompagné  de  3  roses 
de  même,  a  en  chef  et  1  en  pointe  ;  [avm.man.)  el  selon 
D.  Bertholet,  de  gueules  auforceau  d'argent  accom- 
pagné de  3  feuilles  de  ù feuillets  de  même,  boutoti- 
nées  d'or,  3  en  chef  et  1  en  pointe. 

Il  existe  à  Heltangc-Grande  des  carrières  de 
pierres  de  grès  d'une  extrême  dureté  qui  sont  exploi- 
tées pour  pavés. 

Hettasge-Petite,  vill.  c°'  de  Mailing,  à  droite  de  la 
Moselle.  —  Hetteng,  1  27C  (cart.  abb.  de  Vill.  1. 1, 
H.  i3).  —  Hettingen,  xvii'  s*  (Loth.  sept.),  — 
Hettange-la-Petile,  1756  (Stem,  dép'  M.).  — En 
allemand  :  Hettingen. 

Il  y  avait  à  Hcttange-Petile  quatre  voueries  dont 
l'ensemble  constituait  une  seigneurie  qui  faisait 
partie  de  celle  d'Inglange,  et  en  outre  une  maison 
franche,  siège  d'une  seigneurie  foncière  indépen- 
dante, 1766  (dénombr.  1"  fév.).  —  Était  annexe 
de  Mailing,  dioc.  de  Trêves. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Kœnigs- 
raacker;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Melzerwisse  etyfut  maintenue  eniSoa. — 
Chef-heu  communal  jusqu'au  17  mars  1811,  où  il 
fut  réuni  à  Mailing  (canton  de  Sierck).  —  Classé 
dans  ce  dernier  canton  par  ordonnance  royale  du 
28  décembre  i8a5. 

Heumont  ou  Reumont,  anc.  chat.  f.  r,°°  de  Réhon.  — 
Eurmont,  Eurcourt,  13^7  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  I, 
4a).  —  La  forte  maison  de  Heurmont,  iliSU  (ibid. 
IX,  106).  —  Humont  (tabl.  des  dist.). 

Anc.  dépendance  de  la  communauté  de  Réhon. 
—  Formait,  avec  ce  dernier,  une  seigneurie,  siège 
d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice,  mouvant  de 
la  prévôté  de  Longwy. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Longwy,  coût, 
de  Sainl-Mihiel. 

HeïdackermCiil,  5' m"",  c°'  de  Forbach. 

Heïdikgeumùhl,  3"  m'°,  c°'  de  Forbach. 

Hezelteii  ,  f.  c"°  d'Évrange. 

HiBELMÎHL  (Ruisseau  d').  —  Il  prend  sa  source  dans 
le  village  de  Bertring ,  traverse  cette  c°*  et  celle  de 

Moselle. 


LinslrolT  sur  une  longueur  de  1  kilom.  et  se  jette 
dans  le  ruisseau  de  l'étang  de  Deutsch. 

HicoDRT,  f.  c""  de  Luppy.  —  Hycourt,  xv"  s'  (coll. 
Sainte-Agathe,  obil.  p.  38).  —  En  patois  :  Hico. 

HiÉRAPLE  (Le),  colline,  c°°  de  Cocheren.  —  Empla- 
cement d'un  camp  romain  appelé  Hierapolis  (Mém. 
acad.  de  Metz,  i8/ii,  i6/i). 

IIiGNY,  h.  c°'  de  Preutin.  —  Chegney  proche  Longouy, 
1682  (dénombr.  Créh.  arch.  Helph.).  —  Hegney, 
1688  (*iV/.). 

Seigneurie  avec  haute,  moyenne  et  basse  justice 
sons  la  prévôté  d'Arrancy,  (pii  faisait  partie  du  comté 
de  Mercy.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Xivry- 
le-Franc. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne , 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de 
Xivry-le-Franc  en  1790;  passa,  sous  l'organisation 
do  l'an  m,  dans  celui  de  Circourt  et,  en  1802, 
dans  celui  d'Audun-le-Roman.  —  Chef-  lieu  com- 
munal jusqu'en  1810,  où  il  fut  réuni  à  la  c""  de 
Preutin. 

HiGxy,  f.  c°°  de  Villers-le-Rond. 

HiisPBiCH,  c°°  de  Sarralbe.  —  Hulsperg,  i466  (cart. 
év.  de  M.  t.  V,  p.  95  T°).  —  Hulsszperg,  1479 
(ihid.  t.  IV.  p.  5/j).  —  Hulsperge,  Ilusberc,  Hus- 
berg ,  Husseberg ,  i5/i'i  (pouillé  de  M.).  —  Hils- 
burg,  1571  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  11,  953). —  Hils- 
perg,  tigli  (dén.  Th.  Alix  ).  —  Hilsberg,  1723 
(  pouillé  de  M.  Portef.).  —  Hilspricli,  1756(D.  Cal. 
noi.  Lorr.).  — Hilsbourg ,  Hisberg ,  Hisprik,  1766 
(act.  et.  civ.).  —  Hilschberg,  1771  {ibid.).  —  HiU- 
prich  ou  Hisberg  (dict.  Viv.  ). 

Au  xvi'  siècle,  Hilsprich  appartenait  aux  sires 
de  Bitche.  —  Elle  était  le  centre  d'une  mairie  qui, 
selon  Th.  Alix,  aurait  compris  Zelle,  Petit-Tenquin, 
Conihil,  Ober-Gailbach  et  N'ieder-Gailbach. —  Était 
siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Morhange,  qui 
avait  pour  annexes  Caslwiller  et  Morsbronn;  elle 
dépendait  du  prieuré  de  Zelle. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines, 
coutume  de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canlon  de  Hellimer  et  passa,  en  1802,  dans  celui 
de  Sarralbe.  —  A  pour  annexes  Morsbronn,  Cast- 
willer,  la  ferme  de  Neuhoff  et  le  moulin  de  Bous- 
bach. 

HiMLisG,  h.  c""  de  Puttelange-lez- Rodomack.  —  Him- 
melingen,  17/19  (dénombr.  '^^  sept.).  —  En  alle- 
mand :   Himmclingen. 

Faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Rodemack.  — 
Etait  pour  une  partie  annexe  de  cette  paroisse 
(dioc.  de  Metz) ,  et  pour  une  autre ,  de  celle  de  Hal- 
ling  (dioc.  de  Trêves). 

16 


122 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Trois-Évèchés ,  baill.  et  coût.  deThion- 
ville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Rodc- 
mack  et  passa,  en  180a  ,  dans  celui  de  Cattonom. 

—  Chef-lieu  communal  jusqu'au  9  décembre  1811, 
où  il  fut  réuni  à  la  mairie  de  Puttelange-lei-Rode- 
mack. 

HiiiCKANGE,  c°"  de  Boulay.  —  Heinkeinfra ,  xii*  s*  (abb. 
Vill.  liasse  Guerledange,  li).  —  Henkingen,  laaS 
(ibid.  t.  I,  H.  9).  —  Henkinge,  ia58  (ibid.  t.  H, 
f°  12/1  v').  —  Hinlmnges,  laSi  (ibid.  t.  I.B.g). 

—  Ilainkang,  layS  (ibid.  t.  II,  ('  147).  —  Hen- 
kaiiges,  i3oo  (ibid.  t.  I,  G.  7).  —  Uenkange , 
i.'ioi  (ibid.  t.  1,  B.  33).  —  lianeange,  1807  (ibid. 
».  I  ,'M.'i7).—  Hetiguengea,  1807  (iiirf.  t.  I,V.  i5). 

—  llenkengen,  Henkingen,  Hetwiniga,  Hentringa , 
Benlringa,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Hemkingen, 
1  59/1  (dén.  Th.  Aliï).  —  lleinkange,  xvii'  s*  (abb. 
Vill.  liasse  Hinck.  8).  —  llencquange,  1608  (ibid. 
cart.  l.  I,  c.  I  ).  —  Henchingen,  1C09  (ibid.  liasse 
Hinck.  t).  —  Hincquange,  1607  (ibiil.  cart.  t.  I, 
S.  3).  —  Ilinquange,  1676  ( liiV/.  liasse  Hinck.  10). 

—  llinguange,  iC8o(»6i(/.  2).  —  Ilincange,  1O89 
(Lorr.  dom.  t.  I).  —  En  allemand  :  Ueinckingcn. 

Vouerie  et  justice  dépendant  du  marquisat  de 
Faulquemont,  i68i  (dénombr.  6  sept.).  —  Etait 
le  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Varize,  qui 
dépendait  de  l'abb.  de  Saint-Avold. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Évéché.  —  Fit  partie  duc"  de  Boulay  dès  1790. 

—  A  pour  annexes  Brecklange  et  Pétrangc. 
HincKELSMiJHL,  m'°,  c°*  de  Laning. —  Moulin  de»  Poulet 

(carte de  l'Étal-major).  —  Hinichmùhl  (dict.  Viv.). 
IlnoBESANGE,  f.  et  m'°,  c°'  de  Gros-Tenquin.  —  Hmi- 
quezange,  ia()6  (D.  Cal.  H,  pr.  s.  l'an).  —  Hin- 
ijiiezenge,  i36'i  (Ilist.  de  Metz,  pr.  IV,  a33). — 
Hungitezenget ,  1 306  (  ibid.  a  a  5  ).  —  Hingiiesanges , 
1871  (Meurisse,  Hist.  év.  de  Metz,  5a8).  —  Hiii- 
geaengen,    1876  (Krenier,  Ard.  Gesch.  II,  687). 

—  llinqiiesange,  1 898  (Hist. do  Melz,  IV,  497).  — 
Hinguesange,  1899  (arch.  H.  de  V.  .\A,  2 5).  — 
Hungeiingen ,  1  hli'j  (cart.  év.  de  M.  t.  II,  v°  p.  60). 

—  Hinghesanges ,  i455  (Meurisse,  b6li).  ^  Hûn- 
singen,  i  5^7  (Humbracht.  Rhein.  Adel.  pi.  337,  v° 
Helimtadt). — IJinqtiesange ,  Aingesange ,  1756  (D. 
Cal.  not.  LoiT.).  —  Hinguezange ,  175O  (Stem,  dép' 
M.).  — Hingsange  (carte  de l'État-major).  —  Hin- 
sang  (tabl.  des  dist.).  —  En  allemand  :  Ilinsingen. 

Ancien  fief  de  nom  et  d'armes,  devenu  le  chef- 
lieu  d'une  chàtellenie  do  l'Évèché  de  Metz  et  plus 
lard  d'une  seigneurie  qui  fut  érigée  en  comté  avec 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse,  al  qui 
comprenait  : 


1°  La  cour  ou  mairie  de  Gros-Tenquin ,  composée 
de  Tenquin-la-Grande,  Bertring  et  LinstrofT,  Ber- 
mering  en  partie,  et  des  étangs  appelés  Tenschweycr  ; 

a°  La  cour  ou  mairie  de  BistrolT,  composée  de 
BistroiT,  Bérig,  Bermering  en  partie  et  Obrick,  des 
censés  de  la  chapelle  de  Beiningen  et  d'Eschewiller, 
de  l'étang  d'Eschewiller,  du  moulin,  étang  et  bois 
du  Bischwald  et  l'étang  de  Saurlach; 

8°  La  Rouge-Métairie,  Tensch,  Petit-Tenquin, 
Bischwald,  Erstroff,  Altwillcr,  Fiirst,  Leywilierhoff, 
Holbach  et  Saint-Jean -de -Bassel,  la  vouerie  de 
BoustroflT  et  les  seigneuries  foncières  de  Bruckercg 
à  Mertïig  et  de  Breckdorff  (D.  Cal.  not.  Lorr.  et 
dénombr.  i5janv.  1683). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Gros-Tenquin.  — 

—  Appartenait  à  la  c"'  de  Linstroffet  fut  incorporé, 
avccccvillage,  dans  celle  de  Gros-Tenquin  çn  1812; 
et  il  y  resta  lorsque  Linstroff  fut  réuni  à  Bertring 
eni835. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 

l'Évôché. 
HiNNERLuCiiL,  m'°,  annexe  de  Diebling. 
HiNTENOERUOFF  OU  Hemiirg,  f.  c°'  de  Waldwisse. 
HiMi>c,  h.  c"'  de  Holving.  —  Hunliingen,  iSg'i  (dén. 

Th.  Alix).—  Hinsingen,  1756  (  D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Ilinlzingen  ,1775  (terr.  du  Val-de-llolving).  — 
InUiiig  (carte  Cass.).  —  En  allemand:  Hinsingen. 

Hameau  du  Val-de-Holving  et  du  comté  de  Putte- 
lange.  —  Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la 
paroisse  du  Val-de-Holving. 

Autrefois  Lorraine,  baill. deSarreguemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Appartient  au  canton  de  Sarralbe 
depuis  sa  création,  en  1790. 
HiRBACu,  h.c^de  Holving.  — Hyrelbach,  i594(dën. 
Th.  Alix).  —  Kirbach,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Hameau  du  Val-de-Holving;  appartenait  au  comté 
de  Puttelange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coût, 
de  Lorraine. 
HiRPS,  f.  c"' d'Audun-le-Tiche. — Irpes,  173a  (carte 
Bugnon.  dioc.  met).  —  Hii-pe,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Elle  faisait  partie  de  la  communauté  d'Audun- 
le-Tiche. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel. 
lliRTENBACH  (lU'issEAu  de).  — Coulo  Sur  le  terril,  de 

la  c"°  de  Blies-Ebersing  et  afflue  à  la  Bliese. 
HiRTEMiAts,  m°°',  c°'  de  Stùrtzelbronn. 
HoBLiNG.h.  c°*  de  Chémery-les-Deux.  —  Hoveldinga, 
i338  (ch.  abb.  Freistroff  s.   l'an).  —  Oblingen, 
xvi's"  (abb.  Longev.  s.  l'an).  —  Hoblingen,  1694 
(dén.  Th.  Alix).   —   floubelin,  xvii"  s'  (terr.  abb. 


DÉPARTEMEINT  DE  LA  MOSELLE. 


123 


Bouz.  s.  Pan).  —  Itabelding,  1756  (D.  Cal.  not. 
Lorr.). 
Siéged'uneseigneurie,  avochaule,  moyeniieelbasse 

justice,  qui  appartenait  à  l'abb.  de  Villers-Betlnacli. 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Eborswiller. 
Autrefois  Lorraine,  bail!,  de  Bouzonville,  coût,  do 

Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  171)0,  du  canton 
de  Bouzonville.  —  Cbef-lieu  communal  jusqu'au 
8  janvier  1810,  où  il  fut  réuni  à  Chémery-les-Deus. 

HocuiPPEi,  mont.  c°' de  Rosbruck,  renfarquable  par 
de  nombreuses  substruclions  antiques. 

HocuBACii  (Ruisseau  de),  c""  de  Welferding.  —  Il 
afflue  à  la  Sarre. 

HocawALD,  sondage  et  maisons,  c"  de  Freyming. 

HoELLiNG,  h.  c°*  de  Beltwiller. —  Hildingen,  1280 
(cbart.  Sturtzel.  ii6).  — IlijUngen,  l'ifth  {ibid. 
339).  —  Hollingen,  i5(}li  (dén.  Th.  Alix).  — 
Hœllingen,  1G81  (dénombr.  a  2  déc).  —  Helling, 
1761  (ord.  de  Lorr.  VIII,  991).  — Hœling,  1771 
(ibid.  Xir,  /123).  —  Ilelling,  1779  (Dur.  Lorr.). 

—  Hellingm  (carte  de  l'Etat-major).  —  lloUin g  ou 
lMling{iiicl.\i\.). 

Dépendait  du  comté  de  Bitche.  —  Était  annexe 
de  la  paroisse  de  Beltwiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  prév.  de 
Rimling,cout.  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton 
de  Rohrbacli  depuis  sa  création  ,  en  1790. —  Chcf- 
iicu  communal  en  1801,  réuni  à  Beltwiller  par 
décret  du  1  g  avril  1811. 

HoEBSEniioFF,  f.  c°'  do  Montbronn. 

HoFFGARTEN,  f.  c"°  de  Bibiclie.  —  Cette  ferme  faisait 
partie  de  la  communauté  de  Neudorf  et  de  la  pa- 
roisse de  Bibiche. 

HoiiEKOPFF,  n)°"  forestière,  c°'  de  Bitche.  —  Hocopff 
(tabi.  dosdist.). 

Hohe-VVeïeusbebg,  montagne  sise  entre  15a;renthal  et 
Eguelshardt,  c"°  d'Eguelshardt.  —  Hoch-Weygers- 
burg,  i.îg'i  (dén. Th.  Alix).  —  llohersveihei-g ,  1706 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  a Huchwmjeraburg ,  maison 
de  chasse  et  plaisir  durant  le  rut,  sur  haulte  mon- 
tagne entre  les  bois,  à  demi  ruiné,  m  (Th.  Alix,  dén.). 
fLa  structure  n'est  la  plupart  que  de  bois  et  terre 
enduict  dechaulx  et  se  ruine  de  plus  en  plus»  {ibid. 
Descr.  du  comté  de  Bitche). 

Le  comte  Jacob  de  Deux-Ponts-Bitche  y  avait 
construit,  vers  i56o,  un  pavillon  de  chasse  qui 
était  en  ruines  dès  iSgâ. 

HoLACouBT,  c°"  de  Faulquemont,  sur  le  ruisseau  de 
la  Botte.  —  Otocourl ,  Olaucottrt,  i54/i  (pouillé 
de  M.).  —  Hallacoitrt,  1  Sgû  (arch.dén.  s.  l'an).  — 
OUocourt,  1682  (dénombr.  i"juill.).  —  Olacourt, 
xviii'  s*  (pouillé  de   M.).  —  HoUacourt,    1756 


(Slem.  dép'M.)  —  Oloeourt,  1756  (D.  CaL  noL 
Lorr.).  —  En  patois  :  Uolauco. 

Seigneurie ,  avec  haute ,  moyenne  et  basse  justice , 
fief  mouvant  du  roi  (dénombr.  1682).  —  Était  le 
siège  d'une  cure  de  l'arcbiprèlré  d'Haboudange  qui 
dépendait  de  la  collégiale  Saint-Sauveur. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Vatimont; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  111,  dans  celui  de 
Herny  et ,  en  1 8oa  ,  dans  celui  de  Faul(|uemont. 

Holdacii-i,ez-Lembebg,  h.  c'"  de  Sierstlial,  près  de  la 
Schwolb.  —  Holvach ,  alias  Glassltiitt.  La  verrerie 
de  Hiilbach,  1  .'igi  (dén.  Th.  Alix).  —  Holbach, 
1 7  7 1  (  ord.  de  Lorr.  XII ,  4  2 1  ). 

Hameau  construit  autour  d'une  verrerie  fondée 
au  xvi*  siècle.  —  Il  dépendait  de  la  prévôté  de  Rim- 
ling  et  du  comté  de  Bitche.  —  Etait  le  siège  d'un 
fief,  haute,  moyenne  et  basse  justice,  appartenant 
à  la  collégiale  de  Hombourg,  1682  (dénombr.  du 
16  oct.).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Siers- 
Ibal. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Holbach  fît  partie,  en  1790,  ducanton  de 
Lemberg;  passa,  en  1802,  dans  celui  de  Rohrbach. 

—  Commune  en  1801  ;  réuni  à  Sierslhal  par  décret 
du  3  1  janvier  1813. 

Holbach- LEZ -Saint-Atold,  h.  c°°  de  Lacbambre,  à 
droite  de  la  Nied  allemande.  —  IloUmrch,  i963 
(coll.  Saint-Sim.  s.  l'an).  — Holbouch,  i387(sém. 
Saint-Simon  s.  l'an).  —  Halbach,  xvii°  s'  (episc. 
met.temp.). — Haulbach,  1766(0. Cal.  not.  Lorr.). 

—  Halbach,  1766  (Stem,  dép'  M.). 

Relevait  de  la  châlell.  de  Hinguesange.  —  Était 
annexe  de  la  paroisse  dePetit-Eberswiller. 

Autrefois  Trois -Évéchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 

Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold 

depuis  1790.  —  Commune  en  1801,  il  a  été  réuni 

à  Lachambre  par  décret  du  0  mai  181 1. 

HoLGAssE,  m°°  isolée,  c°'  de  Folschvviller. 

Holler-Falkeneck,   forêt  domaniale  de  88  hectares, 

sur  le  territ.  de  la  c°*  de  Soucht. 
Holleblocu  (Le),  f.  c°'  de  Saint-.Avold. 
HoLLisG,  h.  c°°   de    FreistrofT.  —  lIoHingm,   i58i 
(échange ,  abb.  Bouz.). 

Village  du  comté  de  Bérus.  —  La  justice  y  était 
administrée  par  les  officiers  du  baill.  de  Bouzonville 
et  par  ceux  du  seigneur  do  FreistrofT. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 

Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzonville 

depuis  1790  comme  annexe  de  FrcIstrolT. 

HoLLiNG  ,  c°"  de  Boulay,  à  droite  de  la  Nied.  —  llol- 

dange ,   ia6o  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,   HH,  1).  — 

16. 


124 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Hotdingen,  xv'  s*  {ibid.  cens.).  —  Hollingen,  iSgâ 
(dén.  Th.  Alix).  —  HoUngen,  1681  (dénombr. 
6  sept.). 

Village  du  domaine  et  de  la  châteilenie  de  Bou- 
lay.  — La  mairie  de  HoUing,  qui  relevait  du  comté 
de  Créliange,  comprenait  Holling,  Éblange,  Rémel- 
fang  et  Volmunster,  i68a  (dén.  du  comté  de  Cré- 
hange). 

Holling  était  annexe,  avec  vicariat  résident,  de 
la  paroisse  de  Volmunster. 

Autrefois  Lon-aine,  baill.  de  Bouzonville,  coût. 

de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  d'Ottonville 

en  1790  et  passa  en  1803  dans  celui  de  Boulay. — 

A  Titting  pour  annexe. 

HoLTZMiJuL,  m'",  c°'  de  Longoville-lez-Saint-Avold. 

H01.TZWEIES,  étang,  c"  de  Longeville-lez-Saint-Avold. 

—  11  a  une  superficie  de  5  heclai-es. 

HoLviNC,  c°°  de  Sarralbe.  —  Halbingen,  laaG  (ch. 
nbb.  Werneswiller.  Schullze,  derBliesgau,   ii8). 

—  Holvingen,  1  388  (ibid.  Croll.  orig.  Bip.  I,  i55). 

—  Halvingen,  137a  (ibid.  II,  ;).'().  —  Ualvinga, 
lag'i  (161V/.  I,  3a4).  — Alfringa,  i,54'i  (pouillé 
de  M.).  —  lleljingen,  i.")63  (Fr.  Kollner,  Gesch. 
des  Saarbriicksch.  Land.  385).  — Holbingen,  i5g/i 
(dén.  Th.  Alix).  —  Halbing,  iCa6  (tcrr.  de  Rémo- 
ring).  —  Olbinguen,  1717  (inv.  des  lit.  deLorr. 
V,  i65).  —Hotbing,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII, 
a8a). 

Village  du  comté  de  Puttelange  et  chef-lieu  des 
val  et  ban  de  Holving. —  L'ancienne  parois.se  deHol- 
ving  était  le  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de 
Morhange  qui  comprenait  les  villages  de  Ballering, 
liettring,  Uiederfing,  Hinzing ,  Ilirbach,  Richling 
et  la  censé  de  Schmalhoff.  Elle  dépendait  de  l'abb. 
de  Wernerswillcr  (ordre  de  Citeaux). 

Autrefois  Lorraine,  baill.de  Sarregucmines,  «ont. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarralbe 
depuis  1790.  —  A  pour  annexes  Ballering,  Bet- 
tring,  Diederfing,  Hinzing,  Hirbacb  et  Schmalbofl'. 
HoLïiNG  (Le  Val-de-),  c°°  de  Sarralbe.  —  Holbiiiger- 
Dael,  i4io  (Kremer,  Arden.  Gesch.  II,  78).  — 
Hohinger  Tal,  i46o  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  33). 

—  Holbinger  daile,  1^70  (ibid.  t.  V,  p.  i/i5).  — 
Holvingerdal ,  ib'j'i  (pouillé  de  M.).  —  Le  Val 
d'Olbinguen,  1717  (Jurisprud.  des  trib.  de  Lorr. 
i65).  —  Le  Val  de  Holbing,  1751  (ord.  de  Lorr. 
VIII,  383). 

Celte  dénomination  comprend  :  1°  la  commune 
de  Holving ,  formée  de  Ballering ,  Bettring ,  Dieder- 
fing, Hinzing,  Hirbach  et  Holving;  a"  la  commune 
de  Richling. 
HoMBOUEG  (La  Collégiale  de).  —  Capitulum  eteccksia 


de  Homburc,  'laSC  (sém.  Sainl-Sim.  s.  l'an).  — 
Chapitre  de  Saint-Eliennede  Hambourg,  i338  (ibid.). 

—  Capiluhttn  ecclesiœ  Saiicti  Stephani  de  Homburgo, 
xv'  siècle  (  i7(i(/.  ).  —  Iloiiihaitrg ,  l'i'glise  collégiale  de 
Saint- Etienne,  109/1  (dén.  Th.  Alix).  — SliJ't  ;u 
bischojfs  Hombourg,  1619  (sém.  Sainl-Simon  s. 
l'an).  —  Slifl  Hambourg,  iG3i  [ibid.).  —  Eglite 
Saint-Etienne  de  Hombourg ,  1736  (ibid.).  —  Cha- 
pitre de  Hombourg,  i']li6  (ibid.). 

Fondée'  en  12 54  par  l'évèque  de  Metz  Jacques 
de  Lorraine,  sous  l'invocation  de  la  Vierge  et  de 
saint  Etienne ,  elle  fut  supprimée  le  5  décembre  17^3 
par  M.  de  Saint-Simon,  évèque  de  Metz,  qui  attri- 
bua ses  revenus  au  petit  séminaire  <lc  Metz;  celte 
donation  fui  approuvée  par  loUres  patentes  du  roi 
Stanislas,  duc  do  Lorraine,  le  5  décembre  17/15. 
HoMBOi  iig-Bas  ,  h.  c"'  de  Hombourg-Haut. —  Hombourg- 
le-Viltage,  i5i3  (arch.comm.  arrêt  du  7  juin  1763). 

—  Hombourg-Village ,  i^cjà  (dén.  Th.  Alix).  — 
Hombourg  -  lia» ,  1701   (ord.de  Lorr.  VIII,   ago). 

Faisait  jjartie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  IIombourg-l'Evêque,  et  n'en  fut  séparé  que  de 
180a  à  181 1,  où  il  devint  chef-lieu  communal  jus- 
qu'au décret  du  1 9  mars  1811,  qui  l'y  réunit  de 
nouveau. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Les  forges  de  Hombourg  ont  été  établies, 
en  vertu  d'un  arrêt  du  conseil  du  i3  mai  1768, 
par  Charles  de  Wendel ,  seigneur  de  Hayange. 
Homboi'rg-Haot  ou  Hombouhg-l'Évêqle,  c°°  de  Saint- 
Avold,surla  Bosselle.  —  Hoëmbarc,  laio  (chron. 
met.  D.  Cal.  pr.  I,  Ixxviii).  —  Homburg,  ia5/i 
(Meur.  Hist.  év.  de  Metz,  chart.  fond.  coll.).  — 
Homburc  castrum,  1356  (  abb.  Saint-Symph. 
don.  s.  l'an).  —  Hombor,  1280  (sém.  Saint-Sim. 
s.  l'an.).  —  Homburch,  ia8/i  (abb.  Longev.  arbit. 
s.  l'an).  — Homberch,  1288  (sém.  Saint-Sim.  s. 
l'an).  —  Humburgitm,  i5i'i  (pouillé  de  M.).  — 
Homboitrg-ChtUeau ,  1  ag'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Hom- 
borgh,  i653  (Hontheim,  Hist.  Trev.  dipl.  II,  759). 

—  Homborg  im  Weslreich,  i645  (Mérian.  Topog. 
Palatin.  Rhein.  3o  ).  —  Homborg,  i6/i5  (Me- 
rlan. Ober-Rheinisch.  Creis.  ).  —  Hambourg - 
l'Eveque,  1 7 /i 5  ( ord.  de  Lorr.  VII,  68).  —  Hom- 
bourg -  la-Ville ,  177g  (Dur.  Lorr.).  —  Homborc, 
(D.  Cal.  not.  Lorr.) —  Vieil  -  Hombourg  (DeMsle, 
carte  du  cours  du  Rhin).  —  Dischofs- Homburg, 
.xviii'  s'  (pouillé  ail.  de  M.).  —  En  allemand  du 
pays:  Hum)}ierich.  —  En  allemand  :  Ober-Homburg. 

La  forteresse  de  Hombourg  a  été  fondée  en  12  54 
par  l'évèque  de  Metz  Jacques  de  Lorraine  et  aug- 
mentée, en  1882,  par  l'évèque  Thierry  Bayer  de 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


125 


Boppart;  elle  devint  le  chef-lieu  d'une  des  plus 
importantes  chàtellenies  de  l'évêché  de  Metz.  Cette 
châlellenie  comprenait,  au  XTi'siècle:  i°Homhourg, 
château,  ville  et  collégiale; —  3°  Saint-Avold,  ville 
et  ahbaye;  —  3°  Ilombourg-le-Village;  —  4°  la 
mairie  de  Macheren  et  Eberswiller  ;  —  5°  la  mairie 
de  Faréberswiller;  —  6"  la  mairie  d'Ebersing  et 
Lixing;  —  7°  la  mairie  do  Folckling,  Cochcren, 
Morsbach  et  Emerswiller  (Prusse)  ;  —  8°  la  mairie 
de  Seinghousc  et  Béning-lez-Sainl-Avold;  —  g"  Alt- 
willer,  Dourd'hal,  Freybouse,  Gucnwiller,  Host, 
Lachambre,  l'Hôpital,  Maxstadt,  auxquels  se  joigni- 
rent plus  tird  Henriville  et  la  Valette  ;  —  1 0°  Haute- 
Vigneulle,  Téterchcn  et  Guinglange. 

Hombourg  fut  vendu  au  duc  Charles  111  de  Lor- 
raine en  i58i.  —  Les  fortifications  de  Hombourg 
furent  détruites  vers  iG35;  Louis  XIV  les  fit  réta- 
blir à  la  fin  duxTii"  siècle;  elles  furent  démantelées 
de  nouveau  sous  Louis  XV.  Il  n'en  reste  que  quelques 
débris;  mais  l'ancienne  enceinte  du  village  est  bien 
conservée.  — 11  y  avait  une  prévoté  royale.  —  Était 
siège  d'une  cure  dépendant  de  l'archiprétré  de 
.Saint-Avold. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Boulay,  coul.  de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold  de- 
puis sa  création,  on  1  790.  — A  pour  annexes  Hom- 
bourg-Bas  et  Hellering,  la  Papeterie,  Petit-Moulin , 
Bacbmiihl,  et  le  hameau  de  Rocher. 

Il  y  a  à  Hombourg  une  forge  d'acier  importante 
dont  la  Bosselle  mot  les  machines  en  mouvement. 
HoMBoniG-KÉDANOE,  c°°  de  Melzerwisse,  sur  la  Canner. 

—  Ilunibuvch,  1187  (abb.  Vill.  ch.  Et.  de  Bar). 

—  Humburc , Honbufc ,  Hoburc ,  1  ili'j^ibid.  E.  j). — 
Heymmdorjf,  1 300  {ibid.  liasse  Aboncourt).  — Han- 
bet-c,  laog  (abb.  Saint-Arn.  ch.).  —  Herinendorf, 
1360   (abb.   Vill.  ch.   Ferry  lit,   duc  de  Lorr.). 

—  Ueimmendorjf,    1380  (cart.  Vill.  t.  II,  p.  356). 

—  Hambeck,  1388  {ibid.  t.  I,  B.  is).  —  Hmn- 
berch,  Homborch,  I9g?i  (16»/.  A.  1).  — Hambwch, 
i3o3  (coll.  Saint-Sauv.  s.  l'an).  —  Hambert, 
i35i  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  A.  9).  —  Omloiir, 
i36o  (ibid.  M.  S).  —  Hambergh,  i/io3  (abb.  VilL 
cart.  L  H,  f°  i  1  r°).  —  Honbourch,  tio4  (P.  Fer. 
obs.  séc.  II,  811  v"). —  Hatnbm-g,  i/iai  (arch.  H. 
de  V.  AA,  'l'i).  —  Hambert,  ittbli  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  VII,  iCo).  —  Hamberg,  iliS-j  (abb.  Vill. 
cart.   t.  II,   B.  f  53   r").   —   Hnmhom-g,    i5'i4 

_  (pouillédeM.). — Hombourg-sur-Kindcl ,  i5Go(inv. 
des  lit.  de  Lorr.  VI,  179).  —  Hombourg  au/  der 
Kandel,  1  SgA  (dén.  Th.  Alix).  —  Uombrig,  xvii'  s° 
(Loth.  sept.).  —  Hombrich,  i6io(Fab.  terril.  Met. 

—  Hombez,  Hambet,  i635  (Journ.  J.  Bauch.).  — 


—  Hambcz,  Hambé ,  Chambez,  i63G  {ibid.).  -^  En 
allemand  :  Homrich. 

La  terre  de  Hondiourg  faisait  primitivement  par- 
tie du  comté  de  Créhange  et  était  l'apanage  du  chef 
d'une  des  branches  de  celle  maison  ;  mais  elle  rele- 
vait de  la  Lorraine  et  appartenait  à  la  prévôté  de 
Sierck.  —  Elle  fut  érigée  en  comté  en  1617,  et  ce 
titre  fut  confirmé  en  1715  par  le  roi  ;  le  traité  de 
16G1  l'avait  transférée  dans  la  province  des  Evéchés. 
Ce  comté  comprenait  :  le  château  de  Hombourg,  les 
villages  doBudange,  Beltlainville,  Esch  cl  Kcrlange, 
trois  maisons  à  Kédange  cl  une  à  Aboncourt;  le  19' 
des  seigneuries  vouées  de  Courceiles,  Chaussy,  Fri- 
court  et  Landonvillers  ;  le  château  de  Mcnguen;  les 
villages  de  Plappecourt ,  Fouligny,  Launstrof ,  Ober- 
konlz.  Aube  et  Bémilly  en  partie,  1683  (dénombr. 
19  déc).  —  Le  château  de  Hombourg,  du  xvi'  s', 
est  magnifique;  il  possède  une  chapelle,  qui  était 
annexe  de  la  paroisse  de  Kédange ,  et  l'on  y  voit  des 
sépultures  intéressantes. 

.\utrefoisTrois-Evêchés,  baill. de Thion ville, coût, 
de  l'Evêché.  — Fit  partie  du  canton  de  Lultange  en 
179Q;  passa,  en  1803,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  Kédange  et  Budange,  le  moulin  de 
Homhourg  et  la  Tuilerie. 

HosmotiBG-LE-ViLLAGE ,  h. —  Voy.  Hombourg -Bas. 

HoMÉcouRT,  c°°  de  Briey,  sur  la  rivière  d'Orne.  — 
Wucort,  Vuecourt,  1183  (chan.rég.  liasse  Homé- 
court).  —  Hemecourt,  xiii°  s'  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
I,  189).  —  Hameicort,  1360  (abb.  Saint-Vinc. liasse 
Norroy- le -Ven. ).  —  Viecoriz,  1361  (chan.  rég. 
liasse  Hom.).  —  Hamelecourt ,  1381  (abb.  Saint- 
Pierr',  f  183  v°).  —  Hamecourt,  1385  (inv.  des 
lit.  de  Lorr.  X,  3i8).  ' —  Vieicourt,  1393  (chan. 
rég.  liasse  Hom.).  —  Haulmecoiirt ,  i3oi  (abb. 
Saint-Pierr',  terr.  f  18/1  r").  —  Hameicourt,  1807 
(inv.deslil.  de  Lorr.  IH,  333).  —  Hameilcoiirt ,  1898 
{ibid.  335).  —  Howucourt ,  i338  (chan.  rég.liassc 
Hom.  ).  —  Hatmècourt,  xv'  s*  (chrou.  de  Prail. ).  — 
Aumécourl,  xv"  s°(chron.  J.  Chat.).  —  Hamtnecoiirl , 
i/i33  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  P  i63).  —  Haulmc- 
courl,  i465  {ibid.  f  817  v°).  —  Hauhnelcourl , 
1598  {ibid.  f°  103  v°).  —  Hotiecom;  i058  (chan. 
rég.  liasse  Hom.).  —  Hernecourt,  1680  (dénombr. 
arch.  départ.).  —  En  patois:  Hameco. 

Franc- alleu  appartenant  à  l'abbaye  de  Sainl- 
Pierremont  en  ban  et  en  justice  particulière.  —  H 
lui  avait  été  donné,  en  1183,  par  Nicolas  de  Chas- 
nier  (chan.  rég.  liasse  Hom.).  — Était  annexe  de  la 
])aroisse  de  Jœuf 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton  de. 


126 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


Briey.  —  Commune  en  1801,  réuni  à  Jœuf  par 
décret  du  5  août  1 809  et  érigé  de  nouveau  en  com- 
mune par  ordonnance  du  1  a  janvier  i833.  —  A  pour 
annexes  les  m'°\de  Homécourt  et  de  la  Roclie. 

HoMELDiNGE,  chapelle,  c°°  de  Catlonom. 

HosDELAKGE,  Gel',  c"  dc  Lonjjlaville.  —  Maison,  fief 
mouvant  do  la  chiitellenie  de  Longwy  {1701,  dé- 
nombr.  8  janv.). 

Ho^^•EIlX)  anc.  h.  c°'  de  Pultclange.  —  Faisait  jwrtie 
de  la  ■seigneurie  dudit  Pultelange,  t6i8  (arcli.  dé- 
part. E.  2  3  ). 

HôpiT* I. ( L' ) ,  c°° de Saint-.\\ old.  —  Spieltal  im  H  urendt- 
waU,  i365  (Krenier,  Ard.  Gescli.  H,  509).  —  De 
HotpitMi,  lûoo  (pouillé  de  M.  Portef.).  — Zum- 
tpittel,  1599  (inv.  des  til.  de  Lorr.  VII,  168).  — 
ZnmSpital,  ihglt  (dén.  Th.  Alix).  —  Lhospilal, 
1695  (arch.de  Saint-Avold,  ch.  du  duc  Charles).  — 
SpitUl,  i683  (dénombr.  i"mai). —  ZumSpithal, 
xvii'  s'  (Lotli.  sept.).  —  Spiedel,  Spiilal,  Lhopilal, 
lyûG  (D.Cal.  uot.  Lorr.).  —  Spiedal,  ij-jf)  (Dur. 
Lorr.  ).  —  Kn  allemand  :  Spiedel. 

Village  de  la  vouerie  de  Saint-Avold,  mi-parlie 
Lorraine  et  Empire  :  la  partie  lorraine  ressortissail 
au  baiUiagc  de  lioulay  et  suivait  la  coutume  de 
l'Évêché;  la  partie  allemande,  qui  dépendait  de  la 
baronnie  d'Uberherrn  et  du  baill.  seigneurial,  a  été 
cédée  à  la  France  par  le  prince  de  Nassau-Sarre- 
brùck  les  i5  février  1 770-80  avril  17G8.  — Elait 
annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Avold.  —  Appartient, 
depuis  1790,  au  canton  dc  Saint-Avold. 

A  pour  annexes  Carling,la  forge  ou  platinerie 
de  Saiut-Louis,  les  forges  de  Sainte-Fontaine  cl  le 
moulin  de  l'Hôpital. 

HoRGNE  (La),  f.  c°°  de  Goin.  —  Lai  Hargne  à  Greive, 
iào4  (liste  des  vill.).  —  La  llorne  proche  Goin/f, 
\\'  s'  (cliron.  Ph.  de  Vign.).  —  Fief  dans  le  village 
de  Goin,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.) —  En  patois  : 
lai  Hourgne. 

HoRGNE  (La),  f.  c"  de  Pcltre.  —  La  llorne,  i5io 
(Mém.  Ph.de  Vign.).  —  Lahorgne  en  Saulnoy  (D. 
Cal.  not.  Lorr.). —  En  patois  :  lai  Hourgne. 

HoRGKE  (La  Seignevhie  de  la).  —  Hante,  moyenne 
et  basse  justice,  sise  sur  le  ban  de  Chany,  1734 
(dénombr.  17  mars).  — Horgne  dans  le  Cunexi, 
1 706  ( D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Voy.  CHASï-I.A-HoBG^E. 

HoRGNE-Au-CiiEVAL-RoiGE  (LA),f. ol  poste  aux  chevaux, 
c°'  de  Chesny.  —  En  patois  :  lai  Hourgne  au  chevau 
roclie.  —  Voy.  Cheval  Robge  (Le). 

Horgxe-ai-Sablos  (La),  f.  c"  de  Monligny-iez-Metz. 
—  La  Horgne  àSavelon,  i3G5(chron.  doy.  de  Saint- 
Thiéb.).  —  La  Hongne  auSavehn,  1872  (ibid.). — 
La  Horgne  du  Savellon,   i4oi  (liste  des  vill.).  — 


Horgne  du  SaviUon,  \y'  s°  (Journ.  J.Aubr.).  —  La 
Horgne  aux  Savellons,  iliUU  (cliron.  doy.  de  Sainl- 
Thiéb.).  —  Le  Chasleautx de  la  Home,  i553  (Siège 
de  !\L  par  Salignac).  —  La  Horgne  aux  Sablons 
(carte  Cass.).  —  En  patois  :  lai  Hourgne  au  Sai- 
binn. 

Ancien  cliillean,  autrefois  fortifié,  que  le  comte 
dc  Bar  brûla  en  1873  et  où  logea  Charles-Quint 
pendant  le  siège  de  Metz,  en  i553. 

HoRN,  vill.  du  comté  de  Bilche,  détruit  par  les  Sué- 
dois en  i633;  on  en  voyait  encore  les  ruines  en 
1 769.  —  Le  village  d'Althorn  a  été  construit  à  côté 
de  ces  ruines,  à  la  fin  du  xvii'  siècle. 

HoRîi  (Ruisseau  DE  la).  —  Prend  sa  source  à  l'étang 
de  Hasselfurt,  près  Bitche;  traverse,  sous  le  nom  de 
Bilscherbacb,  le  terril,  de  Scliorbach,  Hanwiller, 
Boussewiller,  Waldliausen,  Dorstel  Rolbing,  entre 
en  Bavière  et  se  jette  dans  la  Blicse.  —  Hoinabach, 
1  i5o  (Kremer,  Arden.  Gesch.  Il,  298).  —  Hom, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  La  Horde  (dict.  Viv. 
art.  Bilche). 

HoRVBAcii  (Bavière  Rhénane).  — ■  Etait  le  siège  d'un 
arcliiprètré  dépendant  de  rarchidiaconé  de  Sarre- 
bourg,  dont  faisaient  partie,  entre  autres,  les  pa- 
roisses suivantes,  comprises  dans  le  dép'  dc  la  Mo- 
selle: Achen,  Bcttwiller,  Bitche,  Gros-Béderching, 
Liederscheidt,  Loutzwiller,  Montbronn,  Ober-Gail- 
bach,  Rimiing,  Robrbach,  Siersthal,  Soucht,  Vol- 
munster,  Walschbronn,  Wcidesheim  et  Weiswiller. 

HoRSPiELCUER-HoFF,  f.  c'"  de  Petit-Réderching. 

Host-Bas  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  le 
réservoir  de  Polty,  traverse  les  c°"  de  Barst,  Cappel , 
Host  et  Pultelange  sur  une  longueur  de  /)  kilom. 
et  se  jette  dans  le  Mouterbach. 

HosTERGRABEN  (RuissEAU  de).  —  Coulc  SUC  le  lerrit.  de 
la  c"  de  Loupershausen  et  afflue  au  Mouterbach. 

Host-Haut,  c""  de  Saint-Avold,  et  Host-Bas,  h.  son 
annexe. —  Homscit,  Hoiikecheijt,  87Ô  (abb.  Sainte- 
Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.).  —  Hoexem,  g/ia  (ibifl. 
ch.  Th.  èv.  de  M.).  —  Honsceil,  xi*  siècle  (abb. 
Neum.  ch.  conf.).  —  Honkechert,  1189  (iit'rf.  bulle 
d'Innocent  II).  —  Hoxem,  1298  {ibid.  état  des 
biens).  —  Houst,  itilih  (pouillé  de  M.).  —  Hoost, 
iSg^  (dén.  Th.  Alix).  — Hocst,  iSgS  (arch.  de 
Saint-Avold,  ch.  du  duc  Charles).  — Holt,  1681 
(abb.  Sainte- Gloss.  dén.  xx  6).  — Haust,  i684 
(abb.  de  Saint-Avold,  terr.  ). —  Hogst,  1751  (ord. 
de  Lorr.  VIII,  390).  —  Housset,  Houst,  Obst, 
Hostel,  Host,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Ober- 
hogst  et  Niderhogst,  1 779  (Dur.  Lorr.).  — Hoste  ou 
Hog'«((dict.  Viv.). 

Ce  village  est  divisé  en  deux  hameaux  :  Host- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


127 


Haut  ou  Obor-IIost  et  Host-Bas  ou  Nieder-IIost.  11 
faisait  jadis  communauté  avec  Maxstadt  et  dépen- 
dait de  la  cliâtellonie  de  Hombourg.  —  La  paroisse 
de  Host  a  été  érigée,  en  1727  ,  par  démembrement 
de  celle  de  Maxstadt;  elle  faisait  partie  de  rarclii- 
prêlré  de  Morbango  et  dépendait  do  Tabl).  Sainte- 
Glossinde  de  Metz.  —  Siège  d'un  fief  avec  justice 
haute,  moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France 
et  appartenant  à  l'abb.  Sainte-Glossinde  de  Melz, 
1681  {Inc.  cit.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.de  Boulay,  cout.del'Évé- 
cbé.  —  Fil  partie  du  canton  de  Puttelange  en  1790 
et  passa  en  1802  dans  celui  de  Saint-Avold. —  A 
Valette  pour  annexe. 

Host-Hadt  (RiissEAr  de).  —  Prend  sa  source  à  Va- 
lette, traverse  ce  village,  puis  les  c°°'  de  Host,  Ellc- 
willer  et  Puttelange  sur  une  longueur  de  h  kilom. 
et  se  jette  dans  le  Mouterbach. 

HoSTUDBMiÛLL,  forèt  domaniale  de  58  hectares,  sur  le 
territ.  de  la  c°°  de  Puttelange. 

HoTTWiLiER,  c°°  de  Volmunsler,  près  de  la  Bliese.  — 
Oueviller,  Olhviler,  l'iag  (arch.  H.  de  V.  AA,  1  1). 

—  Undei-viller,  Otlewiller,  i5'i4  (pouillé  de  M.). 

—  Hoddweitter,  iSgi  (dén.  Th.  Alix).  —  Hodt- 
tvitler,  1C81  (dénombr.  aa  déc).  —  OUwiller, 
1751  (ord.deLorr.Vin,2gi  ).  —  Iloducillci;  1756 
(D.  Cal.  not.  Lorr. ).  —  HulviUei;  1771  (ord.  de 
Lorr.  Xll,  irta). —  0 Uweillcr  oa  Uttweiller,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Hottweiller  (carte  Cass.).  —  Hott- 
viller,  OUœeiller  ou  UUweiller  (tab.  Par.).  —  En 
allemand  :  OtlweUler. 

Villagedu  comtédeBitche  sous  la  prévôté  de  Rim- 
ling.  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Siersthal. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bitche ,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  c°°  de  Volmunsler  depuis 
sa  création,  en  1790.  —  A  pour  annexes  Neun- 
kirch,  Cappelhofifen  et  Legerey  (m°°  forestière). 

IIOUATILLE,  C°°.   —  Voy.   JOUAVILLE. 

JIoiDi,ÉsioNT,b.c°"deVille-Houdlémont.— //«Wenimons, 
1075(0.  Cal.  pr.  111 ,  xxvij  ).  —  Hauldemont ,  1 G06 
(inv.  des  til.  de  Lorr.  VIII,  p.  i53).  —  Iloudia- 
mont,  1696  (i6id.  VIII,  p.  173)—  Ifoudelemont, 
1659  (deMaill.  Barr.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  Ville-Houdléraont. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coul.  de  Saint-Mihiel.  —  Classé  dans  le  canton  de 
Longwy  depuis  sa  création,  en  1790. 

HouiLLÈnE  (La),  c"de  Carling. 

HoDiLLÈBE  (La),  c"  de  l'Hôpital. 

Houillèhe  (La),  c""  de  Petite-Rosselle. 

Houillère  (La),  c""  de  Stiring-Wendel. 


HouiLLÈBES  (SoKDAGES  de).  —  Indépendamment  des 
précédentes  houillères,  qui  sont  en  état  d'exploita- 
tion ,  des  concessions  ont  été  accordées  et  des  sou- 
dages exécutés  sur  le  territ.  des  c""  de  Ilam,  Bou- 
cheporn ,  Dalhem ,  Forbacli ,  Creulzwaid  (  la  Houve  ) , 
Freyming  (Hochwald)  et  P^alck. 

HoiTE  (La),  f.  c"de  Villcrs-Stonrourt. 

HoiTE  DE  Merten  ( La ) ,  forôt  domaniale  de  i,5i3  bec- 
tares,  sur  le  territ.  des  c""  de  Creulzwaid,  Falck, 
Guerting,  Ham-sous-Varsberg  et  Merten-Bibling. 

HîBELHOFF,  f.  c"'  de  Sturtzelhronn. 

HubelmC'ul,  m'°,  c"'  de  Bertring. 

IIi:iLEEiE  (La  Petite),  m'°,  c"°  de  Sierck. 

Huilerie  de  Dodbd'hal  (L'),  c°°  do  Dourd'bal. 

HuLLEUF,  aiic.  lieu-dit,  voisin  de  la  porte  Mazelle  de 
Metz.  —  Hulleuf,  i33'4  (P.  Fcrr.  obs.  séc.  xiv°  s°, 
r  /j36).  —  Hullottf  par-dessus  Mazelle,  t552 
{,bid.). 

HûLTZESMÛiiL,  m'°,  c"'de  Sarralbe.  —  Hulsmûhl,  I7a0 
(arch.de  Sarralbe,  gg.). — HulschmûM,  xviii*  s" 
(pouillé  de  Melz). 

Dépendait  de  la  communauté  et  de  la  paroisse  de 
Sarralbe. 

HuNDUisG,  c°"de  Sarreguemines.  —  llûndeUnga ,  i3i5 
(arch.  de  Sarrebr.  Kremer,  Ard.  Gescb.  II,  ^107). 
—  Hundlingen ,  i58i  (arch.  de  Sarralbe,  trans. 
entre  Charles  de  Lorr.  et  le  comte  de  Nassau-Sarre- 
briick).  —  Hundlingen ,  i^gli  (dén.  Th.  Alix).  — 
Hindlingcn,  1695  (terr.  de  Théding). — Hinling, 
Ilunling,  xvn°  siècle  (pouillé  de  M.).  —  Hindling , 
(carte  Cass.). 

Hundiing  était  terre  d'Empire,  enclavée  dans  la 
Lorraine  ;  il  dépendait  de  la  paroisse  de  iVoussewiller- 
lez-Putlelange.  En  1  58 1,  le  duc  Charles  de  Lorraine 
renonça  à  tous  ses  droits  sur  ce  village  en  faveur  du 
comte  Philippe  de  Nassau-Sarrebriick. 

Au  xyiii"  siècle,  Hundiing  appartenait  à  l'ordre 
Teutonique  (conuii""  de  Becking).  Eu  1797,  il  fut 
incorporé  au  dép'  de  la  Sarre  et  au  canton  de  Sarre- 
briick;  réuni  au  dép'  de  la  Moselle  et  au  canton  de 
Sarrogneminespar  décret  impérial  du  5  avril  181 3, 
comme  annexe  de  Rouliling,  il  fut  érigé  eu  com- 
mune par  ordonnance  royale  du  9  août  i833.  —  A 
pour  annexe  la  ferme  de  Lélrich. 

HuKGERWALD,  bois  défriché  sur  le  territ.  de  Rouhling 
(carie  de  l'Elat-major). 

HuNXERBERG,  forêt  douianialo  de  160  hectares,  sur 
le  territ.  de  la  c'"  de  Puttelange. 

HuNTiNG,  c°°  de  Sierck.  —  Huntinga,  xi"  s'  (abb. 
Meltl.  décl.  de  biens).  —  Hunlingen,  1696  (év.  du 
Metz,  t.  VII,  v°p.  i55). — Henfing,  1718  (terr.  du 
han).  —  []entange,  1756  (Stem,  dép'  M.).  —  llun- 


128 


DÉPARTEMENT  l)E  LA  MOSELLE. 


titig  ou  Ifutring,  i8a5  {lal)l.  Par.). —  En  alle- 
mand :  Henlingm. 

Appartenait  au  dioc.  de  Trêves.  —  Etait  altcr- 
nativcmcnt  de  la  paroisse  d'Oudrcn  et  de  celle  de 
Mailing  :  de  la  première  pendant  deux  ans,  de  la 
deuxième  pendant  un  an. 

Autrefois  Trois- Evèchés,  baill.  de  Tliionville, 
coût.  deLorraine.— Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Sierck ,  puis  passa ,  en  1802,  dans  celui  de  Laun- 
stroff,  devenu  canton  de  Sierck  en  1806.  —  A  pour 
annexe  les  Fours  à  chaux. 
HussiSGE,  église  et  m"",  c°*  de  (îarsch. —  Hiisiii(;en, 
IJuzingett ,  Huettingen ,  1 169  (abb.  Vill.  liasse Bréh.). 

—  Iluptange ,  1270  (coll.  Saint-Sauv.  s.  l'an).  — 
Huezattjrrs,  1298  [ibid.).  —  Hoiixteiif^e,  liag 
(arch.  de  V.  AA,  11).  —  Hutainga,  ihfiti  (pouillé 
de  M.).  —  Husingen,  157a  (dioc.  Lux. Berlh.  VIII, 
4o).  —  Uttingen,  i57'i  (arch.  départ.  B.  a64).  — 
Hiningue,  1  766  (D.  Cal.  not.  Lorr.  ).  —  lluzange, 
1 756  (Stem,  dép' M.).  —  En  allemand  :  Ihuingen. 

Le  village  de  Hussange  appartenait  à  la  seigneurie 
de  Bodemack,  1681  (dénombr.  3i  oct.  ).  —  Il  n'en 
restait,  au  xviii'  siècle,  ^qu'une  église  isulée,  »ur  le 
ban  lie  Koekiny  (Stem,  dép'  M.). 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Thion- 
ville,  qui  avait  pourannexeHettange-Grande,  Haute 
et  Basse  Ham,Garscb,  Koecking,  Sœliichellmme- 
ren,  xyiii"  s'  (pouillé  de  D.  Tab.).  —  Cette  cure 
dépendait  de  la  collégiale  de  Saint-Sauveur. 
Husslo^ï,  c°°  de  Longwy.  —  Sylvn  de  Himingen,  1  aig 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  IIHII,  1).  —  Uutegny ,  1370 
(ibid.  H.  l'i).  —   Hutigney,  Husignei,  ibid.  H.  16). 

—  Husegney,  xt'  s"  (ibid.).  —  En  patois  :  Hussni. 

—  En  allemand  :  Ihniiigen. 

Siège  d'un  fief,  avec  haute,  moyenne  et  basse 


justice,  érigé  en    1797.   —  Cure   du   diocèse  de 
Trêves  (doyenné  de  Luxembourg). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagnc, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Villers-la-Monlagne  et  passa,  en  i8oa, 
dans  celui  de  Longwy.  —  A  pour  annexes  God- 
brange  et  Saint-Nicolas. 

Hussic\ï,  m'°,  c""  de  Villers-la-Montagne. 

HûTTiKG,  h.  c"'  de  Kalhausen,  sur  l'Eichel.  —  Euin- 
gen,  i59'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Cerne  Je  Hutting, 
1 6 1  a  (  Dur.  Lorr, ).  —  La  Cente  de  HuUingen ,  1751 
(ord.de  Lorr.  VllI,  a83).  —  Hutiiig,  \']'jZ(ibid. 
XIII,  187).  —  HuUingen  ou  Euingen  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  — Ferme  de  HuUingen  {curie  de  l'Ét.-major). 
Cense-lief,  mi-partie  entre  la  Lorraine  et  le  comté 
de  iNassau-Sarrebriick. —  tt  Censé  fief,  autrefois  vil- 
lage érigé  en  fief  par  le  duc  Henry.  Le  ban  de  Hut- 
ting, situé  sur  l'Ëi^iel,  a  été  partagé  par  moitié 
entre  Kalhausen  (Lorraine)  et  Œîrming  (Nassau)» 
(Dur.  Lor.).  —  La  partie  allemande  a  été  cédée  à 
la  France  par  le  traité  du  i5  février-3o  avril  1766. 
—  Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Achen. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie,  comme  annexe  de 
Kalhausen  ,  du  ciinton  de  Rohrbach  depuis  sa  créa- 
tion, en  1790. 

HuTZELHoFF,  f.  c"  de  Sturtzelbronu.  —  Hulzelhof 
(carte  de  l'État-major). 

Celte  ferme  portait  autrefois  le  nom  de  Four- 
nierhqf  (Rev.  d'Austr.  i855,  a53). 

Hïsenobaben(  RrissEAu  de).  —  Prend  sa  source  dans 
l'ancien  étang  de  Graswiller,  traverse  les  c""  de  Sar- 
ralbe  et  de  Saltzbronn  sur  une  longueur  de  a  ki- 
lom.  et  se  jette  dans  la  Sarre  sur  le  ban  de  Her- 
bitzbeim. 


Ibliodcsiiii  ,  station  de  la  voie  romaine  de  Reims  à 
Metz. 

DIVODURUM 
IBLIODURUM  M.P.  VIII. 


(ITINERAIRE  Dl' lï    SIECLE.) 


Les  savants  ont  été  longtemps  incertains  et  divisés 
sur  l'emplacement  de  la  station  d'Ibliodurum.  D'An- 
ville  a  prouvé  qu'en  rectifiant  le  chiffre  VIII  (erreur 
qui  s'explique  aisément  par  une  distraction  de  co- 
piste), et  en  y  substituant  le  chiffre  XIII,  on  arrive 
à  aS  kilom.  et  précisément  à  la  position  d'Hannon- 


ville-au-Passage.  — Cette  hypothèse  a  été  confirmée 
avec  preuves  surabondantes  par  M.  Victor  Simon, 
qui  a  établi  que  la  station  romaine  et  le  passage  de 
la  rivière  d'Yron  avaient  existé  positivementà  1  kilom. 
de  la  commune  actuelle  d'Hannonville-au-Passage 
et  sur  son  territoire,  au  lieu-dit  fc  Conroy,  où  ont  été 
mises  au  jour  des  substructions  et  des  antiquités  de 
toute  espèce. 
Ili.ange,  c"'  de  Metzerwisse,  à  droite  de  la  Moselle. — 
Ellangei,  1877  (arch.  H.  de  V.  .\A,  42-45). — 
Illingen  près  Wolkrtngen,  1674  (arch.  départ,  tabl. 
d'Elange).  —  Illiges,  1606  (pouillé  de  M.).  — 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


129 


Islauge,  1G8G  (gcn.  de  Melz,  dom.).  —  lltendurjf, 
1669-1 681  (arch.  départ.  E.  828).  —  En  allemand  : 
lUingen. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  jusiicc  liaute,  moyenne  et 
liasse,  dépendant  de  la  seigneurie  de  Meilboiirg, 
1681  (dénombr.  3.3  juill.). —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Berlrange. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  Ijaill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  — Fit  partie,  en  1  790,  du  canton  de  Kœnigs- 
macker  el  passa,  en  1809,  dans  le  canton  actuel. 
—  Sur  le  territoire  de  cette  c"",  dans  les  bois,  était 
le  château  de  Meilbourg  (voy.  ce  nom). 
!mi.\g,  étang,  c°°  de  Saint-Avold. —  Il  aune  superficie 

de  20  bcctarcs. 
Immeldasce,  h.  c"  de  Bertrange.  --  Immcldhii; ,  1606 
(pouilléde  M.).  —  ImeMan[{e,  1766  (Slom.  dép' 
M.).  —  En  allemand  :  Imeltlinnen. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Bertrange. 

Autrefois  Trois-Ilvcchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  — Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  LuUange 
et  passa,  en  1802,  dans  celui  de  Melzerwisse.  — 
Invariablement  annexe  de  Bertrange. 
Immerhoff  ou  Lagraxge,  f.  et  m'°,  c°'  de  Hettange- 
Grande.  —  hnmpren,  hnii.ernjj',  Iniefange,  censé 
annexe  de  la  paroisse  de  Ihissange,  xvii'  s'  (pouillé 
de  M.). 
Immorville,  h.  c"'  de  Lantéfoulaine.  — ■  Yinomilla, 
i3.î3  (abb.  Saint-Arn.  ch.).  —  Yinonville,  lôig 
(chan.  rég.  cens.  p.  19).  —  ImonviUe ,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  lUmonvillc,  1825  (tabl.  Par.). —  En 
patois  :  Imonvelle, 

Siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice  ap- 
partenant au  roi  et  formée  de  six  seigneuries  fon- 
cières. —  Cure  du  diocèse  de  Verdun,  doyenné 
d'Amello. 

Autrefois  Barrois,  baill.de  Briey,  coul.  deSairit- 
Mihiel. —  Fit  partie,  eni  790,  du  canton  de  Norroy- 
le-Sec  et  passa,  en  1802,  dans  celui  de  Briey.  — 
Ancien  chef-lieu  communal ,  réuni  à  Lanléfontaine 
par  décret  du  8  octobre  1811. 
Inglaage,  c""  de  Mctzerwis.sc,  sur  la  Canner.  —  Eiii;i- 
lengis ,  1 1/17  (abb.  Vill.  cart.  I.  I,  E.  1  ).  —  Angue- 
langes,  1278  {ibid.  ^  .  1 3  ).  —  Endelinga ,  Engelinga , 
Engling,  i5i'i  (pouillè  de  M.).  —  Enquellangcs , 
i562  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  \Y).  —  Enguc- 
lingen,  1671  (abb.  de  Freistr.  s.  l'an).  —  En- 
glingen,  i63a  (abb.  Vill.  liasse  Lux.). — Enghmge, 
1698  (lerr.  de  Metzerwisse).  —  Eingling,  1763 
(carte  de  Lafosse).  —  Ifgi'og  (carte  de  Cass.).  — 
En  allemand  :  Etiglingen. 

Siège  d'un  fief,  avec  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  mouvant  autrefois  du  Luxembourg.  De  cette 

Moselle. 


seigneurie  dépendaient  les  quatre  voueries  qui  for- 
maient celle  de  Heltange-Petite,  1722  (dénombr. 
1 1  fév.).  —  Il  y  avait  une  00-seigneurie  qui  avait 
pour  siège  une  petite  construction  nommée  Boppuel, 
qui  existe  encore,  1681  (dénombr.  i3  janv.). — 
Etait  chef-lieu  d'une  cure  de  l'archipr.  do  Kédangc 
qui  avait  Ilaslrolf  pour  annexe. 

.\ulrefois  Trois -Evècbès,  baill.  de  Thionville, 
coût,  de  Lorraine.  —  Chef-lieu  do  canton  en  1790 
el  sous  l'organisation  de  l'an  m;  passa,  en  1802, 
dans  le  canton  de  Metzerwisse.  —  L'anc.  canton 
d'Inglange  se  composait  des  c""  de  Buding ,  Distrofl', 
Elzange,  Ilelhng,  Inglange,  Kalembourg,  Kem- 
plich,  Klang,  Metzerwisse,  Monneren,  Sainte-Mar- 
guerite et  Weckring.  —  A  pour  annexes  Ilastroll', 
les  moulins  haut  et  bas  dits  Bauchmiihl  et  Kouchen- 
muhl. 

IsGLiNG,  f.  c°°  de  Chémery-les-  Deux.  —  Dinglingeii , 
Inglingen,  109A  (dén.  Th.  Alix).  —  Eiiglingen, 
161  fi  (Etat  de  la  Lorr.).  —  La  censé  d' Engling, 
xviii*  s"  (alph.  Bugnon). 

Ancienne  censé,  fief  du  duché  de  Lorraine.  — 
Dépendait  de  la  landschultesserie  de  Sierck  et  de 
la  paroisse  de  Menskirchen. 

hsBACii  (Ri'issEAu  d').  —  Prend  sa  source  à  Rémel- 
fang,  liaverse  cette  c°'  sur  une  longueur  de  1  kiloin. 
5oo  met.  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Ii'PiisG,  c°"  de  Sarreguemines.  —  Ipplingcn,  1700 
(arch.  coram.  aborn.  du  2  nov.). —  Iplingen,  1701 
(ord.  de  Lorr.  VIII,  283).  —  Ipling  (carte  Cass.). 

—  Epling  (Dur.  Lorr.). 

Village  longtemps  contesté  entre  la  Lorraine  et 
l'Empire.  Il  appartenait  au  baron  de  Kerpen,  qui 
prétendait  en  être  seigneur  immédiat;  en  1751,  il 
fut  réuni  à  la  Lorraine.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Welferding. 

Autrefois  Lorraine,  baill.de  Sarreguemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  depuis  sa 
création,  en  1790. 

liiOK,  rivière.  —  Voy.  YnoN. 

InnE  (Le  Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  Monneren, 
traverse  les  c'"  de  Monneren,  Keinplich,  Dal- 
stein,  Eberswiller,  Anzefing,  sur  une  longueur  de 
8  kilom.,  et  se  jette  dans  la  Nied. 

IsiNG,  h.  c"' d'Eberswiller. — Ingsingen,  liijli  (dén. 
Th.  Alix).  —  hising ,  1779  (Dur.  Lorr.).  — 
Vsing,  Ensing  ou  Insing,  1825  (tabl.  Par.). 

Faisait  communauté  avec  Fèrange  et  Laubrtlck. 

—  Était  annexe  de  la  paroisse  d'Eberswiller. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût. 

de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Lullange  et  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 

'7 


130 


DÉPARTEMENT   DE   LA  MOSELLE. 


dans  celui  de  Boiizonville.  —  Annexe  de  Férange 
jusqu'au  26  avril  1811,  où  un  décret  le  réunit  à 
Ebcrswiller. 
lsi,E  {V),  partie  du  pays  Messin  comprise  entre  la  Mo- 
selle et  la  Seille  et  bornée  au  sud  par  le  marquisat 
de  Pont-à-Mousson  ;  il  représente  aujourd'hui  une 
partie  des  cantons  do  Metz  (3*),  de  Gorzo  et  de 
Verny.  —  Panni'yUUe,  iltho  (cliron.  doy.  de  Saint- 
Thiéb.  ).  —  Autrement  dit  :  Les  vitlaiges  d'entre 
deuxyawe»,  i5i3{Mém.  l'ii.  dcVign.).  —  Les  ril- 
laiget  de  l' hle ,  i63g  (Journ.  J.Itauch.). 

L'IsIe  comprenait  35  communautés,  tant  villages 
que  liameaux,  savoir:  Montigny,  Bradin ,  Saint- 
Privat,  la  Horgnoau-Sablon,  Sainl-Ladrc-lcï-Mon- 
tigny,  Saint-Ladre-riI6pital,  Blory,  Fristot,  Cuvry, 
Coin ,  Hanterive ,  Prayol ,  Grosyeux  et  Noirville ,  Orly, 
Luzerailles,  Magny,  Augny,  Jouy-aux-Arclies,  Cliâtel- 
Saint-Blaisc,  Féy,  Sabré,  Pournoy-la-Chétive, 
Coin-sur -Seille,  Loyville,  Sillegny,  Vozon,  Ma- 
rinulles,  Mardigiiv,  F.orry-dcvant-le-Pont , Bouxiéres, 


Longoville-iez-Chcminot,  la  Grange-le-Mercier,  la 
G  range-a  ux-Ormes. 

IsLï,  m"",  c""  de  Relion. 

Irzno,  f.  c"*  de  Bannay.  —  Cédée,  avec  Bannay,  par 
l'Impératrice -Reine,  en  1769,  et  mis  dans  le  baill. 
de  Boulay,  coût,  do  Luxembourg.  —  Dépendait  de 
la  paroisse  deVarize. 

FuiRUNc,  ni'°,  c°'  de  Fouligny.  —  YbirUngue,  1809 
(abb.  Longcv.  s.  l'an). —  ïbei-lenge,  xv"s°  (cart.  év. 
de  Metz,  t.  1,  p.  aSa).  —  Yherlmiges ,  lAao  {ihid. 
p.  17a).  —  Ybn-linge,  1681  (abb.  Longev.  dén. 
s.  l'an).  —  Yvrelin,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Yvresing,  182 5  (tabl.  Par.). —  En  allemand  :  Iber- 
titigen. 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Marange. 
Censé  appartenant  aux  Trois-Évéchés ,  quoique 
faisant  partie  de  la  communauté  de  Fouligny  (Lor- 
raine), baill.  et  coût,  de  Metz.  —  A  fait  toujours 
partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse  de  Fou- 
liîtny. 


Jtcnn  (Febiib  dr),  c'"  de  Goctzcnbrûck. 

JlCODSIIOFP,   f.   Voy.   JofiUEL.'illOFF. 

Jacoewald,  forêt  défrichée  en  Ire  Neunkirch  et  Frauen- 

berg  (carte  de  l'Etat-major). 
Jagerbronn  ,  f.  c"*  de  Gros-Tenquin.  — Jagtbruun ,  mai- 

mn  de  garde  (carte  de  l'Etat-major). 

Fondée,  en  1818,  par  le  comte  d'Helmstadt  sur 

l'emplacement  d'une  maison  de  garde. 
Jaillv,  m'°,  c°'  de  Marange-Silvange,  sur  le  ruisseau 

de  Bronvaux.  —  Motdin-de- Jailli,  1756  (D. Cal.  not. 

Lorr.). 

Faisait  partie  de  la  seigneurie  del'abb.  de  Juste- 
mont  et  dépendait  de  la  paroisse  de  Semécourt. 
Jamailles,  forge  et  h.  c"  de  Moyeuvre-Grande.  — 

Lou  molin  de  Jamelle,  x»'  s*  (chrou.  Praill.).  — 

Xouaille,  1689  (dom.  Barr.  t.  I  ). 
Janan,  deux  fermes  contiguës,   l'une  c"'  de  Bining, 

l'autre  c"'  de  Rahling.  —  Vayer,  métairie,    1780 

(Dur.  Lorr.).  — Janans,   cense-fef,  i-j3(}  (ibid.). 

—  Jaimans,  t755(atl.  de  Bitche,!'  io4).  —  Cente 
de  Jamans  (carte  Cass.). 

Jarmsï,  portion  du  canton  de  Conflans  qui  a  Jarny 
pour  centre.  —  Gennexey,  xv'  s'  (chron.  Ph.  de 
Yign.).  —  Gemexey,  xv'  s"  (chron.  Pradl.).  — 
On  Gouvernexey,  iA36  (chron.  doy.  Saint-Thiéb.). 

—  Jernisij  (mairie  de),  1689  (dom.  Barr.  t.  I). 
Jarnï,  c°°  de  Conflans,  sur  la  droite  de  l'Yron.  —  Gar- 


nittcum,  986  (cart.  Gorzc,  ch.  Otlion  I").  —  Jarnei 
ti56  (ibiil.  T.  iC3,  p.  333).  —  Gerney,  1399 
(ihid.  don.).  —  Garnei,  i435  (chap.  cath.  s.  l'an). 
—  Gerny,  ilihi  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VIII,  159).— 
Gernexuin,  i484  (pouillé  de  M.  Portof.).  —  Gm-- 


neyum ,  Jarni 


(pouillé  de  M.).  — Jarnyum, 


17/19  (de  Maill.  Barr.).  —  Eu  patois  ;  Jerny. 

Siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice,  (jui 
appartenait  au  roi,  et  de  laquelle  dépendaient  trois 
seigneuries  foncières  sous  la  prévôté  de  Conflans.  — 
Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprêlré  do  Ilalrize, 
qui  avait  pour  annexes  :  Friauville ,  Giraumont, 
Droitaumont,  Moncei,  Breuillot,  Mouhm'lle  ctTi- 
chémont  en  partie;  cette  cure  dépendait  de  l'abbaye 
de  Gorze. 

Autrefois  Barrois,  baiU.  de  Briey,  coût,  de  Saiut- 
Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Conflans  depuis 
sa  création ,  en  1 790.  —  A  pour  annexes  :  Droitau- 
mont, Sainte-Catherine,  Moncei,  le  Breuillot  et 
MouHnelle. 

Jaseac,  manufacture,  c°*  de  Fontoy. 

Jalhout,  m°"  isolée,  c'"de  Roncourt.  —  Jalmont,  1837 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  p.  5i  ).  —  Jomont,  1GG9- 
1681  (arch.  départ.  E.  83o). 

Annexe  de  la  paroisse  de  Saint- Privat-la-Mon- 
tagnc. 

Jaumo.'«t,  carrières  de  pierres  de  taille,  c°'  de  Roncourt. 


DÉPAllTEiMEINT   DE   LA   MOSELLE. 


131 


JïASDELizE,  c°"  de  Conflaiis,  sur  l'Onic.  —  Jandro- 
lisia,  io6i  (ahb.  Gorzc,  ch.  don.  s.  i'an). —  Gaii- 
delisium,  xii'  s°  (ibid.). —  Jennelixe,  i/i()o(cort.  év. 
de  M.  t.  IV,  v°  3o).  —  Jeandrelizc ,  1.J9/1  (dcnomb. 
s.  l'an). —  Landelise,  iG'ia  (pouillé  doVerd.).  — 
Grandilisia ,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Fief  et  siège  d'une  justice  liante,  moyenne  et 
basse.  La  justice  foncière  appartenait  à  l'abb.  de 
Gorze,  1681  (dénombr.  7  juin).  11  y  avait,  en  outre, 
à  Jcandelize  une  autre  seigneurie  qui  fut  vendue,  l" 
i/i  août  1775,  par  Paul,  comte  de  la  ïour-on  • 
Woëvre,  à  Jean-Antoine- Joseph  de  Saintignon  et  à 
.Alarie-Apolline,  comtesse  de  Saintignon,  son  épouse. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Olley,  diocèse  de 
Verdun. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Étain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Classé,  e:i  1790,  dans  le  canton  de 
Thumeréville,  il  fut  incorporé,  sous  l'organisation 
de  l'an  m,  dans  celui  de  Conllans. 

JÉr.rsALEM,  m°° isolée,  c°°  deSaint-Privat-la-Montagne. 

JoEur,  c°°  de  Briey,  sur  l'Orne.  —  Jitf,  1 128  (cliap. 
catb.  s.  l'an  ). —  Jueh,xi'  s'  (cbron.  Pli.  de  Vign.), 

—  Juef,  1/10/1  (liste  des  vill.).  —  Gicux,  l'ihh 
(cbron.  doy.  deSaint-Tbiéb.).  —  Joe/s ,  Jueufz ,  l'i/iG 
(abb.  Saint-Pierr',  terr.  i4o).  — Jeux  sur  la  rivière 
d'Orne,  iSi'i  (Mém.  Pb.de  Vign.). — Jeux,  i5/i/i 
(pouillé  de  M.). — Jœufz,  xvii'  s°  (cens,  de  .Briey). 

—  Jœufs ,  1689  (dom.  Barr.  t.  I).  —  Jwufnim, 
f]!ig  (de  Maill.  Barr.). 

Fief  mouvant  du  roi  et  appartenant  au  chapitre 
de  la  cathédrale  de  Metz  (1681,  dénombr.  2  janv.). 

—  Paroisse  de  l'arcbiprélré  de  Ilalrize,  qui  avait 
pour  annexe  Homéconrl  et  dépendait  du  chap.  de  la 
cathédrale  de  Metz. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mibiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Briey,  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Bombas  et  fut  reclassé,  en  1802,  dans  le 
canton  de  Briey.  —  A  pour  annexes  l'ancienne  censé 
de  Franchepré,  qui  est  encore  un  lieu  de  pèlerinage, 
et  le  moulin  de  Ravenne. 

JocrELSHOFF,  f.  c""  de  Mouterhausen.  —  Fei-me  de 
Jacob  (carte  de  l'État-rnajor).  —  Jockelshuff  oti  Ja- 
coWiq^(Thilloy,  Dict.  de  l'arrond.  de  Sarreg.). 

JoHANNSMtHL,  m'",  c""  de  Folperswiller. 

JoHA^^swll,LER,  h.  ruiné,  c"'  de  Farscbwiller.  — Gue- 
hanfswiller,  f/lili  (lerr.  do  Farscbw.  v°  p.  i3).  — 
Gansweilei' {cavle  Cass.  ). 

Détruit  vers  le  milieu  du  xm'  siècle.  —  Dépen- 
dait de  la  paroisse  de  Farschwiller. 

JoBASNSWiLLEii,  tuil.  c"'  de  Loupershausen.  —  La  censé 
de  Joannesvitler,  17.51   (ord.  de  Lorr.  Vlll,  382). 


Joi.NE  (Ri'issEAU  DE  LA  ).  —  Il  prend  sa  source  sur 
le  terril.  d'Hussigny  ,  traverse  les  c'"' d'Ilussignj, 
Saidnr-s,  Herserange,  Longwy-Bas,  sur  une  lon- 
gueur de  8  kilom.,  et  se  jelle  dans  la  Chiers. 

Jori'ÉcoiRT,  c°"  d'Audun-le-lîoman,  sur  la  Crusne.  — 
Jopecoitrl,  Joppecnria,  1769  (de  Maill.  Barr.).  —  Eu 
patois  :  Jopeco. 

Le  moulin  de  Bernawès  (  BermaoH  dans  Durival) 
appartenait  à  cette  communauté.  —  Siège  d'une  sei- 
gneurie, haute,  moyenne  et  basse  justice,  autrefois 
de  l'ofiice  d'Arrancy,  qui  dépendait  du  comté  de 
Mercy.  —  Etait  cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy. 
de  Bazailles),  à  la  collation  du  comté  de  Mercy. . 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mibiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Xivry-le-Franc,  puis,  sous  l'organisation  de  l'an  m  , 
de  celui  de  Circourt,  et  fut  placé  en  1802  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexes  h:  moulin  de  Ber- 
nawès  et  la  ferme  de  Martin-Fontaine. 

J0UAV11.LE  ou  HouAviLLE,  c°°  de  Briev.  —  Uuavittc , 
1373  (abb.  Vill.  cart.  t.  I ,  H.  7 ).  —  Xavitle ,1801 
(fonds  de  Malte,  inv.  liasse  nu  11).  —  Owaville,  i33o 
(i6/(/.liasse  Y).  —  Huualville,   ilioo(ibid.\iasi,e'r). 

—  Uouvavitle,  iio8  {ibid.  liasse  Y  Y). — Houwavitle, 
i/i3i  (arch.  H.  deV.  AA,5i).  — //oiiaii7/e,  i/iO;i 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  VII,  p.  18g).  — Jloumhitle, 
1/168  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  LL).  —  IlomwHli', 
Iluaville,  1/191  (Journ.  J.  Aub.).  —  Souavilla,  IIo- 

,     wavilla,  XouaviUa,  Huuaville,  1 .0'i /i  (pouillé  de  M. ). 

—  Hoavilte,  i573(inv.des  tit.  de  Lorr. VII,  p. 20/1). 

—  JlowaviUa,  17/ig  (de  Maill.  Barr.).  —  llouaville, 
le  peuple  dit  JouamUe,  1771)  (Dur.  Lorr.).  —  Eu 
patois  :  Uouavelle. 

Siège  d'un  fief  dont  la  moitié  appartenait  au  duc 
de  Lorraine  sous  le  bailliage  d'Apremont,  l'autre 
partie  sous  la  prévôté  de  Conllans. —  Était  chef-lieu 
d'une  cure  de  l'arehiprélré  de  Hatrizequi  avait  pour 
annexes  :  Batilly,  les  censés  d'Anoux  et  de  FIcurv, 
et  dépendait  du  chap.  de  la  cathédrale  de  Metz. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fut,  en  1790,  le  chef-lieu  d'un  canton 
du  district  de  Briey;  passa,  .sous  l'organisation  de 
l'an  m,  dans  le  canton  de  Valleroy  et,  en  1802, 
dans  celui  de  Briey.  —  A  pour  annexes  ,4noux-la- 
Grange  et  la  ferme  de  Fleury. 
JouDaEviLLE,  c°"  d'Auduu-le-Roman ,  situé  ))rès  dos 
sources  de  l'Othain. — Joudrevilles,  1276  (abb. 
Saint-Pierr',  terr.  1/1/1).  —  JoudeviUe,  1282  {ibid. 
ii/i  v°).  —  Joindreville ,  1/197  (Mém.  de  Pb.  de 
Vign.).  —  Jeudrcville,  169/1  {<ién.  Th.  Alix).  —  Jon- 
dreville,  i6f)3(rec.  J.  Ancil.). — Joudreoilla,  17/11) 
(de  Maill.  Barr.) —  En  patois;  Joudrevelle. 

»7- 


132 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Fief  relcvaiil  du  coinlé  de  Bar  (dénoiubr.  de 
i333.  Inv.  dos  lit.  de  Lorr.  111,  p.  aSo).— Siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  i)asse,  qui  rele- 
vait du  roi  de  France  et  dépendait  de  la  seijjneu- 
rio  de  Bassompierre,  i68i  (déiiombr.  8  juillet). 
— ^  Il  y  avait,  en  outre,  plusieurs  seigneuries  fon- 
cières, dont  une  appartenait  à  l'iiôpital  Sainle- 
Catlterine  de  Verdun.  —  Etait  chef-lieu  d'une  cure 
du  diocèse  de  Verdun  (doy.  d'Amélie)  qui  avait 
pour  annexes  Bouligny  et  Amermonl ,  mais  dont  la 
maison  curiale  était  à  Bouligny. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coul.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fut  classé  dans  le  canton  de  \ivry-le- 
Franc  en  1790,  dans  celui  de  Circourt  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m  et  dans  le  canton  actuel  en  180a. 
.loiiï  (Ancncs  ob),  ruines  d'un  aqueduc  romain  qui 
amenait  les  eaux  de  Gorze  à  Metz,  en  passant  sur 
le  terril,  des  c""  de  Gorie,  Novéant,  Jouy,  Augny, 
Monligny  et  le  Sahlon.  —  Les  Ara  de  Joy,  x»"  s' 
(P.  Fer.  ob.s.  sdc.  xv'.  Pi  56). 

Cet  aqueduc  paraît  avoir  tié  élevé  snus  Valenti- 
nien.  —  Il  n'eut  pas  une  durée  proportionnée  à 
l'iiiiportance  de  sa  conslruclion;  déjà,  au  x'  siècle, 
il  était  à  l'état  do  ruines  (Sigeh.  de  Genihl.  Vila 
TItcod.  ep.  ). 
Joir-Aux-ARCHEs,  c°°  de  Gorze,  à  droite  de  la  Moselle. 

—  Gaudiacum,  ■jltô  (cart.  Gorze,  t.  1,  p.  a).  — 
Gaiidiaciim  titiiin  in  pago  Vabrinze,'j']o  (ch.  d'An- 
golr.  D.  Cal.  IV,  pr.  cclisx»).  —  Gaugiacum ,  790. 
(cari.  Gorze,  t. XXXV, p.  ^9). —  Gangegiwn ,  988 
(abb.  Gorze,  ch.  Adalb.  1"). —  Gaudiacum  nuper 
Mosellam,  i09G(ch.  Godef.  de  Bouil.  D.  Cal.  IV,  pr. 
ccciv).  —  Valouie  l'Espiite  a  Joie,  l'une  de»  limitet 
{quatre  quejTe)  de  la  banlieue  de  Metz,  I3i3  (décl. 
des  dr.  M.  anc.  1"  ext.).  —  Joey,  1  a'ia  (abb.  Saint- 
Clém.  s.  l'an).  — Joy,  xv'  s"  (chron.  de  Praill.). 

—  Joieij,  l'io'i  (liste  desvill.). — Jui,  tItS-]  (cbron. 
doy.  de  Saint-Tliiéb.).  —  Joyeyum,  iSà'i  (pouillé 
do  M.).  —  Goy,  xïu'  s'  (Lolh.  sept.). 

Jouy-aux-Arches  lire  son  nom  des  ruines  encore 
considérables  restées  sur  son  territoire  de  l'aque- 
duc romain  qui  là  traversait  la  Moselle  pour  amener 
à  Metz  les  eaux  de  Gorze. 

La  seigneurie  de  Jouy  avait  été  donnée  à  l'abbaye 
de  Gorze  par  l'évéque  Angeiramme  en  770;  en 
109G,  elle  fut  échangée  avec  Godefroy  de  Bouillon 
contre  le  prieuré  de  Saint-  Dagobert  de  Stenay 
(Meur.  pr.  5o2).  En  1263,  elle  appartenait  au 
comté  de  Bar. 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré  du  Val-de- 
Metz  qui  avait  pour  annexe  la  censé  de  Luzerailles; 
cette  cure  dépendait  de  l'abb.  de  Gorzo. 


Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  «790,  du  canton  d'Augny,  y  resta 
jusqu'en  180a,  où  il  passa  dans  celui  de  Gorze.  — 

A  pour  annexes  Luzerailles,  lîolleviie  et  la  ferme 
de  la  Polka. 

JiDiocouiiT  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de 
la  c""  de  Fieury  et  adlue  à  la  Seillc. 

JiiMi.\Ei,,m"',  c"'  de  Moiitigny-sur-Cliicrs.  —  Dépen- 
dait de  la  communauté  des  Converts. 

JuBiEux  (Ruisseau  dessous-le-).  —  Prend  sa  source 
à  Maizery,  traverse  les  c""  de  Maizery,  Colligny  et 
Pange,  sur  une  longueur  de  '1.  kilomètres,  et  se 
jette  dans  la,Nied  française. 

JuBY,  c°°  de  Verny.  —  Gerei,  1376  (chap.  cath.  s. 
l'an).  —  Gerey,  i/io4  (liste  des  vill.).  —  Gei-y, 
xvi'  s"  (chron.  Cl.  Phil.  ).  — Jery,  i5'ii  (pouillé 
de  M.).  —  Jurium,  iG3a  (abb.  Sainte-Marie, 
recel.).  —  Giry,  1681  (dcnombr.  3  janv.).  — 
Juri,  f]!j(i  (I).  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois  : 
Jery. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France  et  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  1O81   [loc.  cit.). 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Ars-Laquenexy. 
Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Classé  en  1790  dans  le  canton  de  Borny,  il 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui 
d'Ars-Laquenexy  cl,  en  180a,  dans  celui  de  Verny. 

—  A  pour  annexe  le  Polit-Jury. 
JunY  (Le  Petit-),  f.  c"'  de  Jury. 

Jussï,  c°°  de  Gorze.  — ■  Juisiaca,  869  (ch.  de  Charles 
le  Ch.  D.  Cal.  IV,  809).  —  Jussiaca  villa  in  pago 
Moilenti,  870  (abb.  Sainl-Arn.  ch.  s.  l'an).  —  i««- 
êiacum,  io4g  {ibid.  ch.  conf.).  : —  Jusseio  novum 
cattrum,  ii3o  {ibid.  ch.  El.  de  Bar).  —  Jussey, 
1  lie  (abb.  Gorze,  ch.s.  l'an). — Justei,  1 1  'i4  (abb. 
Saint -Clém.  ch.  s.  l'an).  —  Juxey,  1299  (inv.  des 
lit.  de  Lorr.  1 ,  89^  ).  —  Jouxy,  xiv"  s°  (abb.  Saint- 
Arn.  fiefs).  —  Juxy,  1893  (fonds  de  Malle,  inv.  L. 
A).  —  Jeuxey,  i4 1 9  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Juxei, 
1  i  aS  (  ibid.  ).  — Jeussey,  ililiU  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
III,  i55).  — Juxeium,  i5A4  (pouillé  de  M.).  — 
En  patois  :  Jeu'hi. 

La  vouerie  de  Jussy  relevait  du  comte  d'Apremout 
en  1287  et  du  comte  de  Bar  en  i48o  (inv. des  lit.  de 
Lorr.  I,  898  et  5 19).  —  Le  ban  de  Laitre,  de  la 
communauté  de  Jussy,  élaîl  le  siège  d'un  fief  avec 
droit  de  justice  haute,  moyenne  et  basse,  qui  mouvait 
du  roi  de  France  et  appartenait  à  la  cure  du  heu , 
1681  (dénombr.  19  juin).  —  Etait  siège  d'une  cure 
de  l'archiprêtré  du  Val-de-Metz,  dépendant  de  l'ab- 
baye de  Saint-Arnould,  et  avait  pour  annexe  l'église 
de  Vaux.   —   Fut  généralement  considéré  comme 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


133 


étant  le  siège  de  cet  arcliiprètré ,  duquel  dépen- 
daient dix-huit  paroisses  (voy.  Val-de-Melz)-,  et  que 
l'on  voit  perler,  dans  certains  documents,  le  titre 
d'arcliiprètré  de  Jussy. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 

—  Fut  classé  dans  le  canton  de  Moidins  en  1790, 
dans  celui  de  Rozérieuiles  sous  l'organisation  de 
l'an  III  et  dans  le  canton  actuel  en  1802. 

Jussï  (Le  Haut-Ban  de),  seigneurie,  haute,  moyenne 
et  basse  justice,  sise  sur  les  bans  de  Jussy,  Sainte- 
Ruffine  et  Vaux,  1781  (dénombr.  du  a'i  janv.). 

JusTEMOST,  anc.  abbaye,  f.  c"'  de  Vitry.  —  Justimons, 
su"  s"  (ch.  abb.  de  Gorze).  —  Jusbergh,  i.5i.5 
cait.  Vill.  t.  II,  f.  6).  —  Luslemonl,  1610  (Fab. 
lerrit.  Met.). — Juslua-mons  (D.  Cal.  noi.  Lorr.). 

—  En  allemand  :  Juslhcrj;. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  comme  annexe  de  Beuvange, 
du  canton  de  Moyeuvre  en  1790;  passa,  sous  l'or- 
ganisation de  l'an  m,  dans  relui  de  Vitry  et,  en 
180a,  dans  celui  de  Thion\ille.  —  Fut  rrkini,  avec 


Beuvange,  à  la  commune  de  Vitry  par  décret  du 
1  8  novembre  1810. 

JusTEMOM  (Abbaye  de).  —  Monmlcrium  Jusbergeiise, 
i.')i5  (cart.  Vill.  t. II,  f.  6).  —  Monaslerium  Juslimm- 
tis,  i5/i/i  (pouillé  deM.)  — Monaslerium  beatw  Ma- 
riée Jttslimuntis  nrdiiiis  Premonstrntensis,  i6o6(ibid.). 
L'abbaye  de  Juslemont,  de  l'ordre  des  Prémon- 
tres, doit  sa  naissance  à  la  piété  d'Euphémie  de  W^a- 
tronville,  sœur  d'Ursion,  évéque  de  Verdun,  qui 
obtint  do  saint  Norbert,  en  1  12/1,  des  religieuses 
de  l'ordre  qu'il  venait  de  fonder.  —  Elle  reçut  en 
iCao  la  réforme  introduite  par  le  P.  Servais  de 
Layruel  chez  les  Prémontrés  de  Lorraine  et  fut  mise 
en  commende,  en  17.10,  par  le  roi  Stanislas,  au 
profit  du  prince  de  Salm,  en  vertu  d'un  induit  du 
pape  Innocent  XII. 

Le  corps  de  l'abbaye  dépendait  du  comte  de  Bar. 
— -Était  siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice 
sous  la  prévôté  de  Briey,  1  •3/i6(inv.destit.  Lorr.  I./ia). 

JuSTEMOM  (FonÈT  de),  forêt  domaniale  de  i8'',  hec- 
tares, sur  le  lerrit.  de  la  c"'  de  Vilry. 


K 


Kalbacu(Rl'isseai'  de). —  Coule  sur  le  territ.  do  la  c°" 
de  Montbronn  et  afflue  à  l'Eichel. 

Kalemboirg,  h.  c"'  de  Laumesfeid.  —  Kebekmberfr , 
ii3i  (arch.  H.  de  V.  AA,  19).  —  Callcmbourg  aliàs 
Burij  Lumersfeldt ,  1 67 1  (  très,  des  ch.  de  Lorr.  liasse 
Sierck,  II,  75).  —  Kalembui-jj; ,  Burij,  iSg/i  (dèn. 
Th.  Alix). —  Calenbourg,  nouveau  village,  xvii°  s" 
(dénombr.  dom.  de  Sierck).  —  Kalleubourg ,  162.5 
(hosp.  de  Sierck,  E.  I,  v°  p.  178).  —  Kaltem- 
bour,  xviii°  s"  (arch.  de  Laumesfeid,  g-g-,  I,  p.  18). 
—  Callembourg ,  Callainbourg ,  172G  (lerr.  du  ban). 
Ancien  castellum  romain ,  dont  il  reste  des  traces 
encore  apparentes,  construit,  selon  toute  apparence, 
sous  le  règne  d'Antonin  Pie  ;  un  grand  nombre  de 
médailles  de  ce  prince  et  de  Fauslino  mère  y  ont 
été  recueillies.  —  Village  de  la  cour  de  Perl.  —  Etait 
annexe  de  la  paroisse  de  Laumesfeid  ,  du  diocèse  de 
Trêves. 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  prévôté  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fut  classé,  en  1790  ,  dans  le  canton 
de  Waldwisse;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  d'Inglange  et,  en  1802,  dans  celui  de 
Metzervvisse.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  (i  juin 
181 1,  où  il  fut  réuni  à  Laumesfeid,  et  devint,  avec 
cette  municipalité,  du  canton  de  Sierck. 

Kai.eniiote.\(La  Petite-),  forétdomaniale  de  216  hec- 


tares, située  sur  le  territ.  do  la  c"°  de  FilstroO'.  — 
La  foret  de  Calendoven,  iG85  (comp.  du  recev.de 
Sierck,  f°  a6). — La  foresl  de  Kallenhojen,  xviii" 
siècle  (arch.  de  Laum.  g-g-,  1,  p.  18). —  liais  de 
kalenhove,  179 '4  (carte  Bugnon).  —  Caldiwveu 
(carie  Cass.). —  Foret  royale  de  Kaldenhoven  (carte 
de  l'Élat-major). 

Kalesuoïe.v  Française  (La),  forêt  domaniale  deàiy 
hectares,  située  sur  le  territ.  de  la  c""  de  Kerling. 

Kalemioïen  LoRBAiiXE  ( La  Grande-),  forêt  domaniale 
de  1,089  hectares,  située  sur  le  territ.  des  c""  de 
Halstroff,  Kirschnaumen,  Bising  et  Grindorfl'. 

Kaler  (Bijisseai  de).  —  Coule  sur  le  lerrit.  de  la  c"' 
d'Ottange  et  sejettedans  le  ruisseau  d'ElIz. 

Kalhadsen,  c""  de  Rohrbach,  à  droite  de  la  Sarre.  — 
Kallenhausaen ,  iSgi  (dén.Th.  Alix). —  Calhauzen, 
1773  (ord.de  Lorr.  XIK,  iS6). —  Calhausen,  1779 
(Dur.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Bitche  et  de  la  mairie  de 
Béning,  1681  (dénombr.  92  déc).  —  Kalhausen  et 
son  annexe  Hutting  étaient  mi-partie  Lorraine  et  mi- 
partie  Nassau-Sarrebrûck.  En  1612,  le  duc  Henri 
de  Lorraine  affranchit  la  partie  qui  lui  appartenait. 
— ■  La  partie  allemande  a  été  cédée  à  la  Fiance  par 
le  traité  du  i5  février  1766-80  avril  1768. 
Baill.  de  Sarreguemines  et  coutume  de  Lorraine. 


13& 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


—  Appartenait  à  la  mairie  et  à  la  paroisse  d'Aclien 
avec  vicariat  résident.  —  Fait  partie  du  canton  de 
KolirI)ach  depuis  sa  création,  en  1790.  —  A  pour 
annexes  Weidesheim  et  ia  ferme  de  Hulting. 

Kii.TBAcii  ou  Katzbach  (RiissEAi  de).  —  Couic  sur  le 
terril,  des  c""  d'Hinckange  et  de  Boulny  et  afHue 
à  ia  Nied. 

KilTENiiAiisi'.N,  village  absorbé  par  la  ville  de  lîitclic. 

—  Kaltenhanuen  ttnder  BiUch,  i44a  (Hertz. 
Edels.  chron.  V,  47). —  Kaltenhautsen ,  rilletle, 
tciie  au  pied  de  la  montagtie  du  château,  1  Ggi  (dén. 
Th.  Alix). —  Kahenhamen mub Bitche,  1 O36  (  coœp. 
du  dom.  de  Bitche).  —  Kuhenhuxen ,  iG'if)  (Me- 
rlan. Topojj.  Palat.  Rheni,  carte). 

Ce  village,  bâti  au  pied  du  fort  de  Bitche,  dépen- 
dait du  comte  dudit  Bitche.  Il  a  été  incendié  par  les 
Suédois  eni633.  Rebâti  peu  d'années  après,  il  sVgt 
confondu  avec  le  village  de  Rohr  et  un  faubourg 
pour  former  la  ville  de  Bitche. 
Kaltiivcilleii,  h.  c°°  de  .Montenach.  —  Kalzteilcr, 
i.'iâo  (abb.  Vill.  fart.  t.  I,  A,  iG).  —  Kailzweiller, 
i59'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Caltweiller,  16H1  (dé- 
nond)r.  a7  juin).  —  Kaltreiller,  Kahviltei;  1716 
(terr.  de  Montenach).  —  Kallevitlei-s ,  1756  (Stem, 
dép'  -M.  ).  —  Kelleweillet;  1 766  (  D.  Cal.  not.  Lorr.  ). 

A  la  fin  du  xvi'  siècle,  village  du  domaine  et  de 
la  prévôté  de  Sicrck;  plus  tard,  mairie  et  lief,  qui 
dépendaient  de  la  seigneurie  de  Frémesdorff(  Prusse), 
if)8i(/or.  ri(.). 

Appartenait  au  diocèse  de  Trêves,  comme  annexe 
de  la  paroisse  de  kirschnaumcn. 

Autrefois  Trois-tvéchés,  prévôté  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  Compte  dans  le  canton  de  Sierck 
(  LaunstrolT  de  l'an  m  à  1806)  depuis  la  division 
cantonale. 
Kameren  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Yûtz, 
traverse  celle  c"'  sur  une  longueur  de  2  kilomètres 
et  se  jette  dans  la  Moselle. 
K.ANFEX,  c°°de  Cattenom. —  Kantphania,  Camphania, 
l'iSg  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  G.  13).  —  Canlphen, 
Camp/en,  Kampten,  i544(pouillé  de  M.).  —  Can- 
fon,  1572  (Berth.  dioc.  Lux.  VIH,  4o). —  Cam- 
pfce«,xvii'  s°  (Loth.  sept.). —  Koutphen,  1606 
(pouillé  de  M.).  —  KampUeri,  1C81  (dénombr. 
5  juin).  —  Canffen,  1682  (terr.  du  ban).  — 
Kanfen  ou  Keibotirg,  xvm*  s' (pouillé  de  D.  Tab.). 

—  Champken,  1756  (carte  Vaug.).  —  Kanfen  ou 
Kauffen,  18 a. 5  (tabl.  Par.). 

Village  de  la  seigneurie  do  Meillbourg.  Le  roi 
y  était  seul  seigneur  justicier;  haute,  moyenne  et 
basse  justice,  1681  (dénombr.  28  jiiiil.).  —  La  sei- 
gneurie de  Kanfen,  érigée  en  haute  justice,  faisait 


partie  du  comté  de  Créhange,  1722  (dénombr.  du 

10  juin.). 

Etait  siège  d'une  cure  dépendant  de  l'archiprêtré 

de  Thionville. 

Autrefois  Trois.Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 

ville.  —  Faisait  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Hei- 

lange-Grande  et  passa,  sousl'organisation  do  l'an  m, 

dans  le  canton  actuel.  —  A   l'église  de  Keybourg 

pour  annexe. 
Kappel-Kinger,  c°'. — Voy.  Kinger  (Kappel  et  Uber). 
Kappellenmîml,  m'°,  c°*de  Téting. 
Katzeskopf,  forêt  du   roi,  c"' de  Rahling.  —  1781 

(arcli.  départ.  B.  r  7). 
KATZENKOPrERMÏiiL  OU  Ohligmûhl,  m'" ,  c°*  de Souclit. 
Katzentiial,  m°°'  isolées,  c"  de  Baîrenthal. 
KéDAKGE,  vill.c°*deHombourg-Kédange,SHr  la  Canner. 

—  Katenj^e»,  ia59(ch.abb.Saint-Arn.).  —  Keding , 
i3oo  (abb.  Vill.  cart.  1. 1,  p.  6).  —  Kedinjra,  i4o8 
(161V/.  A.  l.'i).  —  Redinga,  Kethinga,  ArchijtreHb. 
de  Itedinga,  154'!  (pouillé  de  M.).  —  Kadingeu, 
i56o  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI,  89).  —  Kakling , 
1682  (dén.  comté  de  Créh.).  —  Kadingen,  1094 
(dén.  Th.  Alix).  —  Gedingen,  xvii'  s°  (Loth.  sept.). 

—  Kaidange ,  1698  (terr.  du  ban).  — Kadung 
(  D.  Cal.  not.  Lorr.  ).  —  En  allemand  :  Kehdingen. 

Il  y  avait  à  Kédange  un  fief  mouvant  du  duché  de 
Lorraine,  avec  haute,  moyenne  et  basse  justice 
sous  la  prévôté  et  landscliiiltesserie  de  Sierck.  — 
(^e  village  faisait  partie  du  comté  de  Hombourg, 
1701  (dénombr.  du  21  mai),  et,  à  ce  titre,  rele- 
vait du  comté  de  Créhange,  1682  (dénombr.  de  ce 
comté  el  suiv.). 

Kédange  était  le  siège  d'un  archiprêlré  dépen- 
dant de  l'archidiaconé  de  Mareal,  auquel  apparte- 
naient les  paroisses  suivantes  :  AboncourI,  Altrofl, 
Bettange,  Bettlaiuville,  Bibiche,  Burtoncourt, 
Bretlnach,  Chémery -les -Deux,  Drogny,  Eberswil- 
ler,  Éblange,  Elzange,  Filslrofl",  Freislrolî,  Gom- 
melangc ,  HestrofT,  Inglange,  Kédange,  Kemplicli, 
Kœnigsmackor,  Lutlange,  Menskirchen,  Metze- 
resche,  Melzerwisse,  Valmunster,  Vaudreching,  Vigy, 
Vry  el  Wolstroff,  avec  leurs  annexes.  —  La  pa- 
roisse de  Kédange  avait  Hombourg  pour  annexe  et 
dépendait  de  la  Chartreuse  de  Retlel. 

Autrefois  Trois -Evêchés,  prévôté  de  Sierck  ,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Lutlange  et  passa,  en  1802  ,  dans  celui  de  Melzer- 
wisse. —  Fui  chef-lieu  communal  jusqu'au  28  dé- 
cembre 1 81 1 ,  où  il  fut  réuni  à  Hombourg,  pour  ne 
former  qu'une  commune  sous  le  nom  de  Hombourg- 
Kédange. 
Kedi.vgebbacu(Rlisseau  Dt).  —  Il  prend  sa  source  à 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


135 


Metzerwisse ,  traverse  la  c"°  de  Budiiig  sur  une  lon- 
gueur de  i/ioo  met.  et  se  jelle  dans  la  Canner. 

Keimei.iscen,  anc.  li.  ruiné,  situé  dans  la  prévôté  de 
Sierck  et  dépendant  du  niiinjiiisat  de  Rodemack, 
1681  (dénombr.  s.  l'an). 

Keiseimioff,  anc.  f.  —  Sise  près  de  Guentranfje  (carte 
Cass.). 

Kemplich,  c°"  de  Metzerwisse.  —  Kempurich,  10()3 
(abb.  du  Lac.  D.  Cal.  III,  pr.  xxv).  —  Kampachel, 
1276  (abb.  Vill.  H.  12).  —  Kampticle,  1387 
{ibid.  K.  1  ).  —  Kempulcher,  Kempukhel,  iblilx 
(pouillé  de  M.).  —  Kempuchel,  i.^gi  (dén.  Th. 
Alix).  —  Kamplick,  1C81  (dénombr.  ai  juill.).  — 
Camply,  i683  (cart.Vill.  t.  II,  P  279).  —  Kam- 
ply,  169a  (lerr.  du  ban).  —  Kemplich,  1756 
(Stem,  dép'  M.).  —  Remplie,  1766  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  Kemply,  1779  (terr.  d'illange).  —  Cam- 
plies  (carte  Cass.).  —  Campus  belli,  Kampfplatz 
(stat.  Verr.). 

Village  de  la  landschultesserie  de  Sierck.  —  Siège 
d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  ft  basse, 
mouvant  du  roi  de  France,  1681  {loc.  cit.).  — 
Etait  cbef-liou  d'une  cure  de  l'arcbiprétré  de  Ké- 
dange  qui  avait  pour  annexes  Klang  et  Codewalt. 

Autrefois Trois-Evèchés,  prévôté  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
d'Ingiange,  puis,  passa,  en  180a,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  Klang  et  la  ferme  de 
Codewalt. 

Keisbach,  c°°  de  Foibach.  —  Kerpach,  1207  (Kre- 
mer,  Ard.  Gesch.  II,  116).  —  Gyrpeics,  1263 
(coll.  Ilomb.cb.  Jean  de  Lorr.).  —  Kirpei-ch,  1277 
(sém.  Saint-Sim.  s.  l'an).  —  Kerbanck,  1.^77  (Ibid.). 
—  Kirbach,  i5g4  (dén.  Th.  Alix).  —  Kerpachen, 
1668  (sém.  Saint-Sim.  s.  l'an). 

Village  du  comté  de  Forbach.  L'église  de  Kerbach 
(arcbiprêtré  de  Saint-Arnuald)  était  l'église  mère 
de  Forbach;  elle  comprenait  Behren,  Etzling,  For- 
bach, ffiting,  Petile-Rossel,  Schœneck  et  Speiche- 
ren.  Théodoric,  comte  de  Richecourt,  la  donna  aux 
chanoines  de  Hombourg  en  1357. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,cout. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Forbach 
depuis  sa  création,  en  1790.  —  A  pour  annexes 
Behren  et  Elzling,  le  Moulin  Neuf  et  l'Oligmiihl. 

KERur<G-LEZ-SiERCK,c°"  de  Sierck. —  Crelliiii;on ,  87/1 
(ch.  Berlh. arch.  Trèv. ).  —  Cherlingcii ,  1 086  ( D.  Cal. 
Ill.pr.  10).  —  Kei-kelingen ,  iii5(ch.  abb.  Saint- 
Arn.s.  l'an). — Karlenges,  1  i3g  (ibid.).  —  Kirlinga, 
xiii°  s'  (abb.  Mettl.  décl.  biens).  —  Kirlinjr,  1230 
(arch.  Trèv.  décl.  biens).  — Kerlange,  Kcldange, 
1295  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  H,  /io3).  —  Keilmga, 


Kelingemisprceposilnra,  1  /i  36  (abb.  Saint-Arn.  A.  86). 

—  Kelingn,  thôè  (abb.  Vill.  bulle  de  Célestin  III, 
A.  86).  —  Kerlenga,  i^sG  (abb.  Saint-Arn.  trans.). 

—  Kerlingen,  togi  (dén.  Th.  Alix). —  Kelrlingen, 
\\u°  s°  (Sierck,  dom.).  —  Qum-lin,  1G81  (arch. 
départ,  dén.  s.  l'an).  —  Kirling,  168C  (gén.  de 
Metz,  dom.).  —  Quctiaiii,  1701  (carte  Vaug.), — 
Querlieii,  176a  (carteLafos.se). 

Siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse 
justice;  fief  mouvant  de  la  prévôté  et  du  domaine 
de  Sierck.  —  Faisait  partie  du  comté  de  Hom- 
bourg, 1701  (dénombr.  du  2  mai).  —  Paroisse  de 
l'archevêché  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Trois-Evêchés,  prév.  de  Sierck,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  can- 
ton de  Kœnigsmacker;  passa,  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  dans  celui  de  Sierck  et,  en  1802,  dans 
celui  de  Metzerwisse.  Une  ordonnance  du  28  dé- 
cembre 1825  le  replaça  dans  le  canton  de  Sierck.  — 
A  pour  annexes  Haulc-Sierck  et  Fréching. 

Kettenbobs,  anc.  m'°,  c"'  de  BamhiderstrofT. 

Keïboubg,  chapelle  et  m"",  c"*de  Kanfen.  —  Keyhrich. 
Keybrick,  1682  (lerr.de  Kanfen). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Kanfen. 

KiLBOijRG,  métairie  franche,  ban  de  Téting,  faisant 
partie  de  la  seigneurie  de  Hesser,  1681  (dénombr. 
de  nov.  ). 

KnoER  (Kappel  et  Ubeb),  c°"  de  Sarralbe,  surl'Albe. 

—  Kongeren,  1829  (cart.  év.  de  M.. t.  I,  p.  288). 

—  Cuugnei-ey,  i3g5  (il/id.  p.  20).  —  Cappelhin- 
guer,  i5g8  (bibl.  de  Metz,  contrib.  imp.).  —  Les 
deux  Kingre,  1682  (dénombr.  16  mars).  —  Kin- 
gei-s,  xviii'  s*  (pouillé  de  M.).^Capolkinger,  1700 
(Bibl.  nat.  coll.  Lorr.  loli).  —  Capel  Kengnier, 
1720  (arch.  de  Guéblange,  chron.  de  P.Monsieux). 

—  Kinger,  1727  (pouillé  de  M.  Portef.).  —  Kapel 
Kigneur,  i-jîio  (H.  Lepage,  com.  Meurthe). — Obet-- 
kinge,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Cuiiàères, 
'779  (<^arle  Duriv.).  —  Kapelkingner,  Vbn-kigner, 
177g  (Dur.  Lorr.).  —  Kappelkigner  ou  Kappetkin- 
gei;  182 5  (tabl.  Par.). 

Village  de  l'Evèché,  composé  de  deux  hameaux, 
Kappel-Kinger  et  Uber-Kinger,  séparés  par  l'Albe. 

—  Il  relevait  partie  de  la  chàtellonie  d'Albestroflf  et 
partie  de  celle  de  Hingnesange. 

Au  xviii'  siècle,  la  seigneurie  de  Kinger  compre- 
nait les  deux  Kinger,  Sieinbach ,  Wentzweiller  et 
Schveix;  elle  était  le  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  relevait  du  roi  de  France  et  ap- 
partenait au  prince  de  Lixheim,  1681  (dénombr. 
5  août).  —  Annexe  de  la  paroisse  d'Insming,  Kap- 
pel-Kinger fut  érigé ,  en  1 7  2 1 ,  en  paroisse  de  l'archi- 


136 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


prêtre  de  NForliangeavcc  Uber-Kinper  pour  annexe; 
celte  paroisse  dépendait  du  prieuré  d'insming. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  Laill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Évêché.  —  Fait  avec  Uber-Kingcr,  son  annexe, 
partie  du  c'*°  de  Sarralbe  depuis  sa  création. 
Kiqueuev  (La),  f.  c°' de  Pulteiange-lez-Rodemack. — 
Kiraenhof,  Kiterhnjf,  iGOi  (dénombr. s.  l'an).  —  Lu 
commune  de  Kikeray,  1729  (ibid.). 
KmCH,  m",  c"  de  Melzcresche.  —  Lou  molin  et  /'«»- 

lang  de  Kirsche,  i4a8  (abb.  Vill.  cart.t.  1,  K.  1  ). 
KinsBAcii,  vill.  délruit,  c"  de  Bining. —  Kirshach, 
1 170  (Alsat.  diploni.  ccciii,  c.b.  de  finibus  Lotliar. 
in  Vosago).  —  Kirchbronn  {Vieti-r  ban  de),  172C 
(arcb.  d'Aclien,  arpenl.  du  i3  août). —  Kirtchbach 
{Ban  des),  i-jbb  (atl.  de  Bitclie,  f  toS-ioC). 

Village  du  comte  de  Bilclie,  détruit  vers  le 
xï'  siècle. 
kiBscH-LEz-LcTTANGE ,  11.  c"  de  Luttaoge,  sur  le  ruis- 
seau de  Bibiclie.  —  Kirsch,  l'ioa  (abb.  Vill.  cari. 
I.  I,L.  K). — Kiersie,  1 '108  (iiiV/.).  —  Kinxprope 
LiiUinga,  i'>!ili  (pouillé  de  M.). — ■  Kirlz ,  iGoC 
(ibid.). —  Kimh,  16H1  (dénombr.  1"  juillet).  — 
Qiiirche,  1686  (abb.  Vill.  liasse  Ay.û).  —  Kirche, 
i756(Stcm.  dép'M.). 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Lutlange,  1681 
(dénombr.  !*'juillet). —  Etait  annexe  delà  paroisse 
de  Lutlange. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Lut- 
lange et  passa ,  en  180a,  dans  celui  de  Meizerwissc. 
—  Chef-lieu  communal  jusqu'au  décret  du  8  no- 
vembre 1810,  qui  le  réunit  à  Lutlange. 
KiRScii-LEZ-SiEBCK,  c°°  de  Sierck.  —  Kriske,  1183 
(Berib.  IV,  pr.  xsxiv).  —  Kirch,  ibgti  (dén.  Tb. 
Alix).  —  Kirses,  xvii'  s*  (Sierck,  dom.).  —  KirU, 
1C89  (Lorr.  dom.  t.  II).  —  Kirche,  1779  (Dur. 
Lorr.). 

Au  xvi'  siècle,  village  du  domaine  et  de  la  prévôté 
de  Sierck. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France,  1681 
(dénombr.  3  sept.);  il  y  avait,  en  outre,  une  mé- 
tairie-fief formant  ban  à  part.  —  Paroisse  du  dio- 
cèse de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sierck  depuis 
sa  création,  en  1790. 
KiBSCHNAUMEs,  c""  de  Siefck.  —  Kirchnomen,  iSg'i 
(dén.  Th.  Alix).  —  Naumen,  1618  (abb.  Bouz.  s. 
l'an). —  Kaichen,  1C80  (arcb.  départ,  dén.).  — 
Ktrchenomen,  1732  (carte  Bugn.). 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Frémestroff(Prusse), 
jOSi  (dénombr.  27  juin). —  Etait  chef-lieu  d'une 


paroisse  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  do  Perl)  qui 
avait  pour  annexes Obernaumen  et  Kallzwiller,  vil- 
lage évéchois  de  la  juridiction  de  Sierck. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  do  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  do  Sierck  depuis 
1790  (de  Laiinstrolf  do  1802  à  iScO). —  A  pour 
annexes  Evendorif,  Obernaumen,  Bouzenacker,  et 
la  ferme  de  Tockfeld. 

KiRwiLLEB,  c°°  de  Sarralbe.  — Kirmilra,  1179  (cb. 
abb.  Wadgasse,  Ilonlcim.  Ilist.  Trevir.  diplom.  I, 
106).  —  h'irawitre ,  iSao  (Kremer,  Ard.  Gesch.  II, 
/118).  —  0«iri«7fe,  1598  (Albestroff,  Aust.  1861, 
570).  —  Kirbiiil,  i6o(i  (pouillé  de  M.).  —  Quit- 
vitler,  1700  (Albcslroff,  Ausl.  1861,  070).  — 
Kinilte,  17.').')  (ibid.).  — Kirwiller,  Kerwiller  ou 
Kerville  (lab.  Par.). 

Village  de  l'Évéché,  relevant  de  la  cbàtellcnie 
d'AlbestrolT.  —  Autrefois  annexe  do  la  paroisse  du 
Val-de-Guéblange,  il  fut,  au  xviii*  siècle,  érigé  en 
cure  de  l'archiprélré  de  Morhange. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Vie,  coul.  de 
l'Evéché.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Sarralbe. 

KissBLBAcii  (BiîissEAU  de). —  Prend  sa  source  à  Kan- 
fen,  traverse  les  c°"  de  Kanfen,  Hetlangc-Grande, 
Gai-sch ,  Manom ,  sur  une  longueur  de  1  a  kilomètres, 
et  se  jette  dans  la  Moselle.  —  Kissilbach ,  1 G8 1  (dé- 
nombr. i"  ocl.  ). 

KiTziNG,h.  c'"  de  Merschweiller.  — Kulssingen,  iSgi 
(dénombr.  Th.  Alix). 

Annexe ,  avec  la  censé  de  Neudorft',  qui  apparte- 

nailàsa  communauté,  de  la  par.  de  Kirsch-lez-Sierck. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul.  de 

Lorraine. —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 

de  Sierck. 

KiTZiNG  (RiissEAU  de).  —  Coulo  sur  le  terril,  de  la 
c"  de  Merschweiller  et  afflue  au  ruisseau  de  Man- 
dercn. 

Klano,  h.  c°'  de  Kcmplich.  —  Klingen,  lôgi  (dén. 
Th.  Alix).  —  Clingen,  1686  (gén.  de  M.,  dom.). 
—  Ctangen,  166a  (lorr.  deKempHch). — Klangen, 
1693  (terr.  de  Kédange). —  Klain,  1756  (carte 
Vaug.).  —  Ktan  (carie  Cass.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Kemplich. 
Autrefois  Trois- Évéchés,  baill.  de  Tbionville, 
coul.  de  Lorraine.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton 
d'Inglange;  passa  ,  en  1802,  dans  celui  de  Metzer- 
wisse.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  8  novembre 
1810,  où  un  décret  impérial  le  réunit  à  la  c"  de 
Kcmplich. 

Klapbach,  m'",  c"  de  Gœlzenbrûck.  —  Taillerie  de 
cristaux. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


137 


KLAisiMBcnG,  m"",  c"'  de  iMeisonthal. —  Clmismbn-g , 
(carte  (le  l'État-major). 

Ki.Ai;SENBEBG,  chapelle. —  Voy.  Sai\t-Bi.mse. 

Klecsberg,  forêt,  c°°  de  Meisenlhal,  afleclée  autrefois 
au  service  de  ladite  coninuine,  1761  (arcli.  départ. 
B.  ,17). 

Klein-Aoel,  m'",  c"  de  Souclit. 

Kleinbacii  (Ruisseau  de). —  Prend  sa  source  en  Ba- 
vière, à  Eppelbronn ,  traverse  la  c"'  de  Walsclibronn 
sur  une  longueur  de  2  kilomètres  et  se  jelte  dans 
la  Horne  à  Waldliausen. 

KLEl^BBÎCKE^MUIIL,  ni'",  c'"  de  Helliuier. 

Kleisd'hau,  h.  c°°  de  Longeville-lez-Sainl-Avold.  — 
Kli'in  Ditlheim ,  xvi'  s"  (ahb.  Longev.  cens.).  —  La 
Petite  Dal,  175O  (D.  Cal.  not.  Lorr.  ).  —  Klindhal, 
17.16  (carte  Vaujj.).  —  KteindliaU  ou  Petitdhall, 
'779  ( ''"•'•  Lorr.). —  Kleindlud  (carie  Cass.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  Lon(;eville-lez-Saint-AvoId. 

Klein-Mihl,  ni'",  c"*  d'Acheu. 

Kleis-MCul,  m'",  c'"  de  Beltwiiler. 

Klein-Mïhl,  m'",  c"  de  Diebling. 

Ki.EiN-MiHL,  ni'°,  c"*  de  Gros-Réderching. 

K1.EIS-MÙHL,  m'°,  c-'de  Hoiling. 

Kleis-MOhi,  m'",  c  "  de  Maclieren. 

Klei\-Mi;hi.,  huilerie  .  c°"  de  l'ontpierie. 

Ki,EiM«(JFiLENBACii ,  f.  c"'  de  Sturizelbronn. 

Ki.ein-Wald,  f.  c"'  de  Breidenbach. 

Klingelbacii  (RuissEAi  de).  —  11  prend  sa  source  à 
Parth  (c"°  deBoust),  traverse  la  c'"  de  Boust  sur  une 
longueur  de  000  met.  et  se  jelte  dans  la  Moselle. 

Kl.o^KENllOFF  ou  Glôckesiiofp  ,  f.  c"*  de  Merlen. 

Ki.ousBons  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c°'  de  Télerchen  et  afflue  à  la  Nied. 

KLUBPENiiorF,  Kllmpenhùtte  ou  Babaque  aux  Sabojs, 
f.  c"'  de  Slurtzelbronu.  —  GtwnpenhiiUe  (larle  de 
l'État-major). 

Kkaliiitte,  m°",  c"  d'Oltonville. 

K>UTA.\GE,  c°"  d'Audun-le-Roman,  sur  la  Fensch.  - 
Knullingm,  iSag  (arch.  départ,  tabel.  du  lieu).  — 
Kneuliiigen,  1 606  (abb.Sainte-Gloss.  liasse  Hayange). 
—  Knitange,  1681  (dénombr.  i5  août). —  Kneu- 
tange,  ifiSi  {ibid.  3o  déc).  —  Cunetange,  i68y 
(  Barr.  dom.  t.  11).  —  Kuentange,  Keniitange, 
1689  (gén.  de  M.  dom.).  —  Kunlaige,  1763  (carie 
l.afosse).  —  En  allemand  :  Kneitingen. 

il  y  avait  à  Knulange  une  rue,  dite  de  Bar,  dont 
le  duc  de  Lorraine  avait  conservé  la  souveraineté,  et 
qui  était  composée  de  maisons  de  son  domaine  sou- 
mises à  sa  justice;  il  en  fit  la  cession  au  roi  par 
l'article  11  du  traité  de  1718.  —  Etait  annexe  de 
la  paroisse  de  Hayange. 

Moselle. 


.Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Sancj 
et  passa ,  en  1809,  dans  le  canton  actuel. 

KNUTA^GE  (Le  Moulin  de)  et  la  rue  du  Moulin  for- 
maient un  fief  mouvant  du  château  de  VVolkrange. 

KoBBETTE  (Deutsch  etWELScii),  f. c''° de  Slurtzelbronn. 
■ —   Grangia  Cobart,   1178  (cli.  abb.  Sturtz.  3  v°). 

—  Chobart ,  18/48  (ibid.  a .3 ) .  —  Cobehurt ,  1^17 
(ch.  abb.  Sturtz.  Als.  diplom.  mcclxxii).  — Koberl, 
'779  (Dur.  Lorr.). 

Ces  deux  fermes  ont  été  fondées  par  les  moines 
de  Slurtzelbronn  et  appartenaient  à  l'abbaye. 

KoBBETTE  (Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa  source  sur  le 
territ.  de  Sturizelbronn  et  s'unit ,  au-dessous  de  l'étang 
de  GrafTenweyer,  au  VVinsteinerbach,  pour  aller  se 
jeter  dans  le  Falkenslein.  —  Rivus-Cobart ,  iio'i 
(ch.  abb.  de  Sturtzelb.  D.  Cal.  I,  Pr.). 

KouEiWVALD,  mont,  au  pied  de  laquelle  est  situé  Ké- 
dange,  c"°  de  Hombourg. 

KoEKiNG,  \ill.  c'"  de  Garsch,  à  gauche  de  la  Moselle. 

—  Kecbingen,  1681  (dénombr.  a3  mai). — Kikin- 
gen,  1681  (gé;i.  de  M.dom.). —  Kechuingen,  168G 
(dénombr.  i"oct.). —  Kaikingen,  Kolchiii,  wiii's" 
(pouillé  de  M.).  —  Kekin,  1  726  (carte  Bugn.).  — 
Kekhingen,    Kerchingcn,  1701  (dénombr.  0  mai). 

—  Kaichingen ,  1 706  (dénombr.  o  nov. ) .  —  Koekin , 
I  750  (Dur.  Lorr.).  —  Kakin,  17.56  (carte  Vaug.). 

—  En  allemand  :  Keichingen. 

Village  delà  seigneurie  de  Caltcnom;  siège  d'une 

justice  haute,  moyenne  et  ba.sse,  1C81  (dénombr. 

28  mai).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Hus- 

sange. 

Autrefois  Trois-Évêchés ,  baill.  et  coul.  de  Thion- 

ville.  —  Fait  partie  du  canton  de  Catteuom  depuis 

sa  création,  en  1790.  —  Fut  chef-lieu  communal 

jusqu'au  i3  octobre  180g,  où  un  décret  le  réunit 

à  la  commune  de  Gansch. 
KoEMGSBEBC,  mout.  c"'  de  Meisenthal  et  d.Uthorn.  — 

Voy.  Bbeitetisteiv. 
KoEMGSBEBG  OU   MoNT-RoYAL,  aucieii  noiu  de   Sarre- 

insberg. 
KoE.iiGSBEBG,  f.  c"'  de  Siorck.  —  Konigxbei-g ,   1716 

(lerr.  de  Monlenach).  —  La   Cer.se  de  KonMerg , 

1756  (Stem,  dép'  M.). 

On  voyait  encore  distinctement,  au  siècle  dernier, 

les  lignes  du  camp  de  Villars  .sur  la  hauteur  occupée 

par  cette  ferme. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  prév.  de  Sierck,  coût. 

de  Lorraine. 
KoEMOSMACKEB ,  c°"  de  Metzepwisse,  sur  la  Canner  et  à 

droite  de  la  Moselle.  —  Curtis  Machra  in  comitatii 

Chonradi  et  m  pago  musolensi  tila,  1 060  (calh.  Verd. 

18 


138 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE 


cil.  (le  l'cnipercur  Henri  IV).  —  Makeren,  1229 
(cch.  d'Etain  avec  Saint-Malhias  de  Trêves,  ch.  de 
Henri  V).  — ■  Marmacre,  1270  (ch.  de  don.  Berth. 
Vil,  1).  —  Macro,  i35/i  {ibid.  xiu).  —  Villa  de 
Maehre,  1870  (pouillé  de  M.  Porlcf. ).  —  Regia 
Mâchera  prope  Mosrtiani,  i-Sga  (cari.  Vill.  t.  H, 
().")    v°).  —  Kimitiiiaker,    1893    (ibid.  t.  I,  K.  1). 

—  Makre  proche  Konismaker,     1/179  (ibid.  M.  I). 

—  Regitmaehra,  Regimacra,  Regitniacher,  tbhlt 
(pouillé  de  M.).  —  Kœnigxmailwrm ,  1^72  (dioc. 
Lux.  Berlli.  MU,  ho).  —  Kunigtmachren ,  tb-jh- 
1  hH  1  (arch.  d('p,irl.  B.  26^1  ).  —  Kcmige  Macheiti , 
Koing  Machern,  i.'jg'i  ^dén.  Th.  Alix).  —  Kœnig»- 
machere,  xvii'  s"  (Lolh.  sept.).  —  Kuning»  Macreii , 
xvii's*  (carie Rcaul.).  — Kenitmacher,  1606 (pouillé 
de  M.).  —  Macheren  le  Roy,  1689  (ahb.  Vill. 
liasse  Lux.).  —-  Kaimmacker,  1680  (arch.  départ, 
dénonibr.  s.  l'an).  —  Kœnitmachren ,  1C86  (gén. 
deM.doni.  ).  —  Maxheren  ou  Kamigtmatchren ,  i68() 
(  ibid.  ).  —  Conitmacquer,  1701  (dénombr.  o  mai). 

—  Cwnigtmarker,  1722  (terr.  de  VolsIrofT).  — 
/•'m/mncfr<T  (sous  la  période  révolutionnaire). 

Kœnigsmackcr  s'était  appelé  Mâcher  juscpi'nu 
xii"  siècle,  époque  où  il  fui  fortifié  par  le  roi  Jean 
de  Bohême.  Celte  seigneurie  avait  été  donnée  à 
l'église  de  Verdun  en  1  o6."»  ;  elle  fut  échangée  contre 
la  seigneurie  d'Étain  avec  l'ahliaye  Saint-Mathias 
do  Ti-èves  en  1222.  —  Siège  d'une  st-igiicurio,  avec 
haute,  moyenne  et  basse  justice,  qui  appartenait  à 
l'abbaye  Saint-Mathias  de  Trêves.  Il  y  avait  une 
mairie  dite  du  Daunemcrmeyer,  qui  appartenait  à  la 
seigneurie  de  Caltcnom,  1706  (dénombr.  19  nov.). 

—  Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Ké- 
dange,  qui  avait  pour  annexes  :  Métrich,  le  motdin 
de  Mé\inkel  et  l'hermitage  de  Sainl-Roch;  cette 
cure  dépendait  de  l'abb.  Saint-Mathias  de  Trêves. 

Autrefois Trois-Kvcchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ïille. —  En  1790,  chef-lieu  d'un  canton  qui  com- 
prenait les  c"' de  Breistroff  (Petite),  Freymacker 
(Haute  et  Basse),  lllange,  Kiintzig,  Métrich,  Ma- 
quenom,  Oudren,  Stuckange  et  Waluiestroff,  avec 
leurs  annexes;  conserva  ce  titre  sous  l'organisation 
de  l'an  m,  puis  passa,  en  1802,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  Métrich,  Griesberg  et 
Mévinkel. 
KoEMGSSTBAssK  ou  BouTE  DU  lioi ,  aujourd'hui  détruite, 
et  qui  semble  être  une  voie  romaine  réparée  au 
temps  de  la  féodalité.  Elle  vient  de  Bavière ,  traverse 
du  nord  au  sud  le  lerrit.  d'Epping,  de  Bimling  et 
de  Bettwiller,  et  parait  se  raccorder  avec  une  autre 
voie,  la  Ritterstra.sse  ou  Boute  des  Chevaliers,  qui 
nlioulit  au  dép'  du  Bas-Rhin,  après  avoir  traversé 


les  bans  de  Boiirbuch,  de  Bining-iez-Bolirbach  et 
de  Schmittwiller. 
KoNACkER,  [.  c"°  de  Marspicli.  —  Cnunacker,  xviii' s" 
(pouillé  de  M.). —  AouHar/rw,  i756(Slem.dép"M.). 

—  Kounakre,  1817  (dicl.  Viv.). —  Koimaker,  i8>!.j 
(labl.  Par.). 

Faisait  partie  delà  conuiiunaiilé  et  delà  paroisse 
de  Marspicli. 
Kortz-Basse,  0°"  dcCallenom,  à  gauche  do  la  Moselle. 

—  Cand,  1300  (ahb.  Saint-Max.  ch.  don.  s.  l'an). 

—  Inferior  Koiil: ,  i.'JS.')  (çart.  Vill.  t.  11,  P  3i  ).  - 
Nidercoulz,  lûg'i  (dén.  Th.  Alix). —  Nidre-Koutt, 
XVII*  siècle  (abb.  Vill.  liasse  Sierck,  iC).  — Nider- 
Konlz,  xvii*  siècle  (Sierck  dom.).  — Nider  Kunt: , 
ivii"  siècle  (carte  Benul.).  —  Conlz  Uatse,  i()86 
(gén.  de  M.  dom.).  ~  En  iilleinaml  :  Nialerhuul: 
ON  Kontz  bei  Sirk. 

Il  y  avait  une  seigneurie  dépendant  du  comté  de 
llombourg,  1C82  (dénombr.  de  l'an  et  suiv.). 

Sié;;e  d'une  paroisse  du  diocèse  de  Trêves,  doy. 
dePeil. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  prévôté  de  Sierck ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Bodemack  et  passa ,  en  1802,  dans  le  canton  actuel. 
Ko^Tz-HAOTE,  c°°  de  Cattenom,  à  gauche  de  la  Mo- 
selle. —  Obercontze,  i4i5  (arch.  H.  de  V.  AA, 
11).  —  Superior  Kontz  vel  Conlz,  1 585  (cart.  Vill. 
II,  fSt).  —  Obercontz,  iSg'i  (dén.  Th.  Alix). 

—  Oberkuntz,  xvii'  siècle  (carte  Beau).  ).  —  Lauber- 
knntz,  1681  (dénombr.  3  sept.).  —  OberclonI: , 
1C82  (dén.  comté  de  Créh.). —  Conlz  haute,  i68t) 
(gén.  de  M.  dom.).  —  Oberklonlz,  1688  (dén. 
Créh.  arch.  Ilelph.).  —  Ober  Contz,  haulle  Conlz, 
1698  (terr.  du  ban).  —  Oberkont,  1701  (dén.  de 
mai).  —  Kunt,  1756  (cart.  Viiug.).  —  En  alle- 
mand :  Obei-konlz. 

La  haute  justice  était  au  roi  di.'  France  (1C81, 
loc.  ett.).  —  11  y  avait  un  Gef  siège  d'une  seigneurie 
foncière,  justice  moyenne  et  basse,  sous  la  prévoté 
de  Sierck  et  la  cour  de  Perl,  et  une  seigneurie  dé- 
pendant de  celle  de  Rodeniack ,  qui  représentait  le 
quart  du  village.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de 
Koulz-Basse. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  prév.  de  Sierck  et  baill. 
deTliionville  (pour  ce  qui  dépendait  de  Bodemack), 
coût,  de  Lorraine.  —  Appartenait,  en  1790,  au  c°° 
de  Bodemack;  l'ut  classé,  en  1803,  dans  celui  de 
Cattenom. 
KoLCBESMÛiiL,  m'"  sur  la  Canner,  c'"  d'Inglange.  — 
Kochmulle,  i633  (abb.  VilL  cart.  t.  I,  K.  5).  — 
Koqueniulh ,  moulin  sur  la  Canère,  i634  (ibid.).  — 
CochenmuMl ,  i03'i  (ibid.).  —  Koquemnllo,  1739 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


139 


(ibid.  K.  3  ).  — Le  Moulin  des  gâteaux  à  Vuhbaye  de 

FiVfo-s,  1776  (dénonibr.  i"fév.).  —  Kukemnuhl , 

1  77g  (Dur.  Lorr.). 
Krebach  (RtissEAi  dk).  —  Prend  sa  source  à  Huu- 

liug,  Iraverse  la  c"'  de  Mullin;;  sur  une  longueur 

de  2  kilom.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 
KnEBSMÛHL  ou  MouLis  b'Ecreusse,  c"  de  Betting-lez- 

Saint-Avold. 
Kreucich  ,  f.  c°'  de  Willring.  —  Construite  en  18/16, 

par  M.  E.  Hourier,  sur  l'emplacement  d'une  forêt 

défrichée. 
Kreschmi  Hi,,  m'",  c"*  d'Ëborswiller. 
Kbeltzhoff,  f.  c°°  d'Erstroff. 
KniBSBiCH  (RiissEAL-   de).   —   Il  prend  sa  source  à 

lianguevaux,  traverse  cette  c""  et  celles  de  Fameck, 

de  I'"lorange  et  d'Uckange  sur  une  longueur  de 

9  kilom.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 
Kbo.\bn  ,  m'",  c""  de  Tliéding. 
KnoTE.\WASEN ,  m°°'  isolées ,  c"'  de  BiErenthal. 
Krunelsbicii  (  Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans 

l'étang  de  Grùnesbach,  Iraverse  les  c'^de  Roppc- 

willeret  deLiedei-scheidt  sur  unelongueurdoSoom. 

et  se  jette  dans  la  Horne  au  moulin  d'Eberbacli. 
KuCHUsGEs,  église  annexe  de  Grosbliederslroff,  17ÔG 

(D.  Cal.  not.  Lorr.). 
Kleds,  m'°  et  bois,  c"°  de  Fonloy.  —  Loit  Mulin  de 

Kuerx  entre  Brouck  et  Fontois,  i357  (abb.Vill.  cari. 

t.  I,  K.  1).   —  Le  Molin  de  Guers  entre  Bruurk  et 

Fonthois,  i6-io(ibid.). 


KuLENGEiiKOPFK,  anc.  f.  c"  de  .Siersllial. —  1  781  (arcli. 

départ.  B.  117). 
KuNDscHAPT,  éc.  c°' de  Baîrenthal. 
KuNTZiG,  h.  c"°  de  Distroff.  —  Cunz-cun,  xii°  s'  (abb. 

Saint-Max,  décl.  biens).  —  Cunsinga,  1179  (abb. 

Bouz.  bulle  d'Alex.  111).  —  Kvffencig,  i355  (cari. 

abb.  Vill.  t.  I,  M.  I16).  —  Cuncich,  1870  (arch. 

IL  de  V.  cart.  117  f.  LXXIII).  —  Kuntzich,  i/ii/i 

{ibid.  AA,  19).  —  Kunezig,  l'iag  {ibid.  AA,  11  ). 

—  Cuntzig,  liBo  (cart.  VilL  II,  f°  78  v°). — 
Cunizig,  Kuntsig,  i55o-i.55a  (quitt.  H.  deV.  AA, 
i5-22).  —  Htinlzig ,  1606  (pouillé  de  M.). — 
Kanzicq,  1681  (dénombr.  13  juin).  —  Konizingen , 
i6a6  (bosp.  de  Sierck ,  E.  I,  p.  ao).  —  Quinzy, 
1762  (carte  Lafosse).  —  Kuntzich,  1779  (Stem, 
dép'  M.).  --  Kentzig  (carte  Cass.). 

Dépendait  de  k  seigneurie  de  Meillbourg,  1681 
(  dénombr.  1  2  juill.).  —  Était  annexe  de  la  paroisse 
de  Basse-\ûlz. 

Aulrefois  Trois-Evècliés,baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  c""  de  Freymacker 
et  passa,  en  1801 ,  dans  le  canton  de  Meizerwisse. 

—  Cbef-lieu  communal  jusqu'au  1  2  décembre  1 8 1 1 , 
où  un  décret  le  réunit  à  la  commune  de  Distroff. 

Kuntzig,ou  en  français OeWnc!/, selon  leP.Ber- 
Ibollet,  avail  donné  son  nom  à  une  maison  de  cbe- 
valerie  luxembourgeoise  (jui  portail  :  d'argent  à  deux 
barbeaux  d'azur  adossés ,  eantonné.i  de  /i  croix  fichées 
de  gueules. 


Labauville,  f.  c'"  de  Gorze.  —  Labuvitle  ,  1297  (inv. 

des  lit.  de  Lorr.  VI,  385).  —  En  patois  :  Laibeu- 

velle. 

Censé;  était  annexe  de  la  paroisse  de  Gorze. 
Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 
Labueide,  f.  c"'  de  Gros-Tenquin.  —  Voy.  Bbeide(La). 
Labblch,  h.  c°°  d'Eberswiller.  —  Labriicken,  1681 

(dénombr.  6  sept.).  —  Labricq,  xviii*  s"  (pouillé 

de  M.).  —  Laubricquen ,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—   Laubrùl;  ou  Laubrick,  lianieau,  faisait  partie 

de  la  communauté  de  Férange,  1779  (Dur.  Lorr.). 

'    Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France,  1681 

(dénombr.  3  sept.). 

A  utrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bouzonville,  coul.  de 

Lorraine.  — Etait  annexe  de  la  par.  d'Eberswiller. 
Labrt,  c°"  de  Conflans,  sur  l'Orne.  —  Villa  Lubriairo, 

780  (abb.  Gorz.  ch.conf.).  —  Ad  Labriam,  lo/tg 

(abb.  Saint-Max,  bulle  Léon  IX).  —  Labrei,  1289 


(acte  d'aman).  —  Labrie,  \'Af>tj  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  V,  p.  62).  —  Labrey,  Labrye,  Labi-ie ,  i  54'i 
(pouillé  de  M.).  —  Labris,  iGg'i  (dom.  Barr.  t.  II). 

—  Labrie,  xvii'  s"  (Journ.  J.  Bauch.).  —  La  Brie , 
id-îo  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  V,  p.  71  ). 

Siège  de  trois  seigneuries  foncières,  dont  une  por- 
tait le  nom  de  Grand-Ban,  et  de  trois  moyennes  et 
basses  justices.  La  haute  justice  appartenait  au  roi. 

—  La  principale  de  ces  seigneuries,  appelée  laTour- 
Malmet  (de  Mail.  Barr.  ) ,  érigée  en  fief  le  2C  octobre 
i5gg,  mouvait,  ainsi  que  les  autres,  de  la  cbâtel- 
lenie  de  Conflans  (  Dur.  Lorr.).  —  Etait  siège  d'une 
cure  de  l'archiprètré  de  Hatrize  et  dépendait  de 
l'abb.  de  Gorze. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Sainl- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Friaii- 
ville  et  passa,  sous  l'organisation  de  l'un  111,  dans 
celui  de  Conflans. 

18. 


l'iO 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


lyAcnAUBRE,  c""  de  Sainl-Avold.  —  Cnnm'en,  lâgi 
(don.  Th.  Alix).  —  Camnmvn ,  iSgg  (arcli.  de 
Saint-Afold,  BB.  5).  —  Caméra,  iCo6  (pouilli^ 
do  M.).  —  La  Chambre,  1761  (ord.  de  Lorr.  VIII, 
290).  — Chamhre  (carte  Cass.). —  En  allemand  : 
Knmnieren. 

Village  fondé  en  i58G  dans  le  bois  do  la  l'Vesne, 
dans  la  seigneurie  de  Honibourg.  —  Etait  chef-lieu 
d'une  cure  de  l'archipi-étré  de  Saint- Avold ,  qui  avait 
pour  annexes  Holbach  ot  Leywillprhoff  et  était  à  la 
rollatiun  du  roi. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coul.  de 
l'Eviché.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avotd 
depuis  sa  création,  en  1790. 

A  pour  annexes  Holbach-lci-Sainl-Avold  et  Ley- 
willerholT. 
Laciiapf.lie,  f.  c"'  deHottwiller.  — Voy.  CAPPetuorr. 
Lacroix, m'" scirle  ruiss.  de  Bronvaux,  c"*  de  Marange. 
Lacroix,  f.  c°'  de  Rezonville,  —  Cette  couse,  située 
sur  le  l)ord  de  l'étang  de  Gravclolte,  était  annexe 
de  la  communauté  et  de  la  parois,se  de  Rezonville. 
Lacroix,  h.  c°'  de  Saint-François.  —  La  Croix,  LÎg'i 
(dén.  Th.  Alix).  —   En  patois  :  Lni'  creu. 
Liait  annexe  de  la  paroisse  de  Laumesfeld. 
Autrefois  Trois-Evôchés ,  prév.  de  Sierck,  cout.de 
Lorraino.  —  Fait  partie  du  canton  de  Boiizonville 
depuis  sa  création,  en  1790. 
LAcnoix-BEi.Ltvi'K,  m"",  c°' de  Retonlëy. 
Ladosciiaïps,  h.  c°'  de  Woippy.  —  Laidonchamiit , 
i.Sga  (chap.  calh.  s.  l'au).  —  Laidmiehamp ,  i4o'i 
(list.  des  vill.).  —  L'arduchump» ,  ifihh  (chron. 
du  doy.  de  Sainl-Thiéb.). —  Laidonchamps ,  iâ'i6 
(chap.  cath.  s.  l'an).  —  Laiidonehampa ,  1  47,3  (abb. 
Saint-Vinc.  liasse  dimes).  — Laidonchampz,  i/17'i 
(161V/.  comptes).  —  l.aiJonchanl ,  xv*  s*  (chron.  Jac. 
Huss.).  —  Lni'ducAam/;»  (chron.  Ph.  de  Vign.).  — 
Lit  don  champ»,  i5oo  (épit.  de  J.  d'Esch.).  —  Lai- 
dunchamps,  i5i8  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Lindon- 
champ,  i5/i.'i  (pouillé  de  M.).  —  Le  Chatleaulx  de 
Donchamp ,  i553  (Siège  de  Metz,  par  Salignac).  — 
Ilndonehamp» ,   xïii'  s°  (Loth.  sept.).  —   La  Don- 
champs,  censé  avec  un  beau  château,  i7.")6  (Stem, 
dop'  M.).  —  En  patois  :  Laidonchamp. 

Etait  auucxe  de  la  paroisse  Saint-Simon  de  Metz. 

—  \  conservé  un  beau  château  du  moyen  âge,  dont 
une  partie  seulement  a  été  rebâtie  en  style  moderne. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Lorry-lez-Melz,  puis,  en  1802,  dans  le  1"  canton 
de  Metz.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  9  février 
1 8 1  0 ,  où  il  fui  réuni  à  Woippy. 


LAonA^(■.F,  ou  Immeriiofp,  m'°,  r"  do  Hell.inge-Grande. 

LAOnAM)VlI.t,K,  c"'.   —  Voy.   Co^■S-LAOHA^DY^LLE. 

Laiiei.i.e,  vill.  ruiné,  c°*  de  Conmo. —  La  HeUe,  i  77;) 
(Dur.  Lorr.). 

LaimgmSe,  {.  c°°  d'Olhe.  —  Lijrm/,  i8o>>  (organ. 
corTimun.).  —  Laijpiie:  (dicl.  Vcrr.). 

Laholtte,  éc.  c"'  de  Viilers-Stoncourt. 

LiiTRE  (Le  Hamead  de).  L'une  des  divisions  de  la 
c"°  de  Novéant. 

Laïike  (Les  Ba\s  fiefs  de)  ,  à  Jiissy  et  à  Vaux.  —  Mou- 
vaient du  roi  de  France;  étaient siégo,  chacun,  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  el  appartenaient  à 
la  cure  do  Jussy,  1681  (dénombr.  29  juin). 

Laix,  c""  de  Longwy.  —  Lnye,  1  'j8i  (Journ.  J.  Aubr.), 

—  Laù,  iSg^  (dont.  Barr.).  —  Layx,   17/19  (do 
Maill.  Barr.).  —  Leix,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Siège  d'un  fiefel  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  qui  appartenait  à  l'évéque  de  Verdun.  — 
Annexe  de  la  par.  de  Basiieux  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villors-la-Montagne. 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Appartenait  au  canton  de 
Villers-la-Montagne,  de  1790  à  1802,  où  il  passa 
dans  le  canton  actuel. 
Lallied,  f.  c"'  de  Vry.  —  iMlié,  1610  (Fab.  teriit. 
Met.).  —  La  Grande  et  Petite  Latlieu.  dit  le  Petit 
Saint-Mrotai ,    ifi3i   (abb.   Vill.  cari.  t.  I,  L.   i  ). 

—  Laitier  (dict.  Viv.).  — Latlien  (carie  de  l'Elal- 
niajor). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vry. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
Lahbacu,  c°"  de  Bohrbach,  sur  la  Schvvolb.  —  Lim- 
hach,   1694  (dén.  Th.  Alix).  —  Lampach,  1771 
(ord.  de  Lorr.  XII,  '132). 

Ce  village,  qui  appartenait  au  comté  de  Bilclie 
et  à  la  mairie  de  Bening,  était  divisé  on  deux  ha- 
meaux: Haut-Lanibach  et  Bas-Lambach.  —  Faisait 
partie,  comme  annexe,  do  la  paroisse  de  Siei-slhal. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bilche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  c"  de  Lemberg  de  1790 
à  1802;  passa,  à  celte  date,  dans  le  canton  actuel. 

—  A  pour  annexes  Clasenberg  et  Locherbach. 
Lambacii  (RiiissEAi;  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 

c"'  de  Sierslhal  ot  afflue  à  la  Schwolb. 
Lamberrie  (La),  éc.  c"' de  Sanry-sur-Nied. 
Lamcertserosn  (Bas  de),  c^de  Kalhausen.  -    Lmnhsz- 

broim,  iSgC  (compte  du  receveur  de  Bilche,  arch. 

de  Rahling,  C.  Ci).  —  Lambrectshruint .  hun  i.inU 

(atlas  de  Bilche,  I.  1 00  ). 
Lampes,  éc.  c""  de  Richemont. 
Lasdosvillers,   c°°  de   Pange.   —   Landonia  l'illare, 

xiii"  s'  (arch.  de  la  terre).  —  Ladonviller,    l'Sûi 

(arch.comm.  B.7'1). —  Landonvilleir,  i.SliS  (chap. 


DEPAKTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


iil 


de  la  calii.  s.  l'an).  —  L'IIuiulunrille,  hadoiieUlf , 
l'Aiidonville,  Lainlonvillo ,  \v'  s'  (arcli.  Je  la  terre). 

—  Landonvillé ,  i,^)0o  {inv.  des  tit.  de  Lorr.  t.  VI, 
179).  — Lnndonvillei;  i75fi(Sleni.  dép' M.). — 
Kn  allemand  :  Landdrnff. 

Village  dépendant  de  la  seigneurie  de  Mengen, 
et,  à  ce  litre,  delà  baronnie  de  rîaville  et  du  comté 
deCréhange  (dénombr.  de  1682  etsiiiv.).  Il  y  avait , 
en  outre,  une  seigneurie,  franc-alleu  mouvant  du 
roi  de  France,  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  1681  (dénombr.  9  sept.).  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Courcelles-Cliaussy. 

Autrefois  Trois-Évècliés,  bail!,  et  coût,  de  .Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  ranton  des  Étangs, 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Varize,  puis,  en  i8oa,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexe  le  moulin  de  Francaloff. 

La>dremost,  auberge  et  f.  c"*  de  Maizery. 

Lakdremont,  11.  c"*  de  Silly-sur-Nied. —  l.nndrmonl , 
i/iag  (H.deV.  AA,  1  1  ). —  En  allemand:  Leinmn-.i- 
bei-g. 

Autrefois  Trois-Evècliés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

Lmdres,  c°"  d'Audun-le-Roman.  —  Landex,  1128 
(chap.  calh.  s.  l'an).  —  Lenile,  1  187  (ihid.).  — 
Lendrs,  ihiï  (ihid.).  Landrnz,  i  h  i3  {arch.W.  do 
V.  AA,  ^12).  —  Laiidre,  i(3o5  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
111,  p.  .3o5).  —  Leiidres,  1618  (llus.  Le.sc.  cr.  de 
Lorr.).  — Landrcft  MniU ,  I7'i9(de  Maill.  Barr.). 

Ne  formait  qu'une  communauté  avec  Mont.  — 
Etait  le  siège  d'une  cure  du  diocèse  de  Trêves,  de 
laquelle  dépendait  Mont  (doy.  de  Bazailles). 

Formait  un  fief,  siège  d'une  haute,  moyenne 
et  basse  justice,  sous  le  bailliage  d'Aprenionl,  puis 
sous  la  prévôté  de  liriey;  au  xviii'  siècle  elle  fai- 
sait partie  du  comté  de  Mercy.  — Il  y  avait  en  outre 
une  seigneurie  foncière  appartenant  au  chapitre  de 
la  cathédrale  de  Metz ,  sous  le  nom  de  ban  de  Saint- 
Pierre  et  Saint-Paul.  La  seigneurie  de  Landres  com  - 
prenait  encore  les  bans  de  Saint-Ouen,  de  Holigny  et 
de  la  .Malgrée. 

Autrefois  lîarrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel.  —  Celte  c"°  fit  partie,  en  1  790,  du  canton 
de  Xivry-le-Franc,  de  celui  de  Cij-,  oiirt  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m,  et  passa  en  n'-oa  dans  le  can- 
ton actuel. 

La  seigneurie  de  Landres  était  le  siège  d'une  ba- 
ronnie échangée  en  ia/17  par  Tliiébaut,  comte  de 
Bar,  avec  Horbron  de  Briey  ;  elle  resta  dans  cette 
illustre  maison ,  dont  une  des  branches  ne  cessa  pas 
d'en  porter  le  titre.  —  Elle  relevait  du  duché  do 
Lorraine.  —  La  baronnie  de  Landres  portait  les 
mêmes  armes  <iue  le  comté  de  Briey  :  d'or  à  Irois 


j/cih  ah'iés  et  fichés  de  gueules.  —  A  pour  annexes 
Piennes,  Mont  elle  Moulin. 
Landfievange,  h.  c°'de  Bousse.  —  Landrowange ,  1  .'18.') 
(.lourn.  J.  Aub.).  —  Ladrevange ,  iSgi  (abb.  Saint- 
MarL  décl.  ann.  Prem.  XL  ).  —  Le(range,  itiio 
(Fab.  lerrit.  Met.).  — Laudrevange ,  1686  (gèn.  di' 
M.  dom.). —  Lendrevange,  1718  (terr.  de  Bousse). 

Ce  hameau,  qui  n'était  séparé  de  Bousse  cjue  par 
une  rue ,  faisait  avec  ce  village  et  Biellaiige  une  seule 
communauté  dépendant  alternativement  de  la  pa- 
roisse de  Bou.sse  et  de  celle  de  Guénange. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Tliiou- 
ville. 

Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Luttange  et 

passa,  en  1802  ,  dans  le  canton  de  Melzer\vi.sse. 

LA\DIiEV4^GE,  f,  c"*  de  Lommerange. 

Landroff,  c°°  de  Gros-Tenquin.  —  Laudinidorf,  1  ooEi 

(abb.  Neum.  ch.  conf.  emp.  Henri  11).  —  Laiidorf, 

LendorJ,  Leindorf,  Betidorff,  i.')'i/i   (pouillé  de  M.). 

—  LaiidorJ,  ]5()o  (inv.  des  lil.  de  Lorr.  t.  VI. 
179).  —  Lendorff,  ibgli  (dén.  Th.  Alix).  —  Lu 
Censede  Landtorjf,  1 6 1 6  (  Bibl.  nal.  coll.  Lorr.  .")o  1  ). 

Village  du  comté  de  Morhange  et  paroisse  de l'ar- 
chiprétré  de  Morhange,  qui  dépendait  du  cliapiln- 
de  llombourg  et  comprenait  Einschwiiler,  Viller  et 
Haute-Suisse.  Elle  existait  déjà  au  xiii"  siècle. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Dieuze,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  .Mor- 
hange et  passa,  en  1809,  dans  le  canton  actuel. 
Landweiller  ,  vill.  détruit,  situé  entre  Achen  et  Bining. 

—  Le  gagnage  de  Landisweilkr,  139/1  (dén.  Th. 
Alix). 

Il  n'existait  plus  au  xvi'  siècle  (arch.  d'Achen , 
pr.-verb.  d'aborncment  du  7  août  1  73O). 
Lakei  ville,  h.  c"  de  Vry.  —  \onville,  1  980  (fonds  de 
Malte,  inv.  liasse  A).  —  La  NiiefviUe,  1.190  (cari. 
Vill.  t.  II,  v°  68).  —  La  NueveviUe,  i4o/i  (liste  des 
vilL).  — La  Nuevevitle devant  Vireij,  ilisli  (Hist.de 
M.  pr.  V,  16).  —  Neuve  ville  devant  Yerey,  i47y 
(cart.  év.  de  M.  f.  IV,  p.  161  ).  —  Neufvitle,  xvii'  s' 
(Fab.  terril.  Met.).  — La  Neta-ille  près  de  la  Vieu- 
ville,  1779  (Stem,  dép'  M.).  —  En  patois:  Lnineu- 
vevelle. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vry. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  lit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Vry;  passa, 
en  1803,  dans  celui  de  Vigy,  constamment  annexe 
de  la  même  commune. 

Lavgen-Weveb  ou  Lietschevsweveu  ,  f.  et  scierie,  c"* 

de  Sturlzelbronii. 
La.vgenweveu  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de 

la  c'"  de  Heltange-Grande. 


l/i2 


DEPAltTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


LA\oGiiAitE\  (Riisseii;  de)  —  11  [ii-end  sa  source  à 
Rémelfany,  traverse  celle  c"  sur  une  longueur  de 
1  kilomèlre  el  sejetle  dans  la  Nied. 

Languec.k,  f.  c"'  de  BistrolT. 

LANiNu,c"°ile  Gros-Tenquin. —  I.aeii<linj;eii,  i;i6ri(alib. 
Saint-Avold.  Kremer,  Ard.  Gescli.  u,  5o8).  — 
Lanmgtn,  i44i  (arrêt  de  réunion  de  1680).  — 
Landingen,  iSg'i  (dén.  Tli.  Alix). 

Laninjj  cl  FrcmeslrolTforinaienl  jadis  une  mairie, 
franc-alleu  de  révéclié  de  Metz.  —  Laning  était 
annexe  de  la  paroisse  de  Vald-Ébersing. 

Autrefois  Trois-Évécliés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Kvèclié.  —  Il  fit  partie  du  canton  de  Hcllimer 
do  1790  à  iSoâ,  où  il  fut  classé  dans  le  c°°  actuel. 
Laning,  Lixing  et  Fremestroff  ont  été  réunis  en 
une  commune  par  décret  du  i"  février  i8i3  cl  ré- 
tablis en  communes  séparées  [Kir  ordonnance  royale 
du  18  août  i835. — Laning  a  pour  annexes  l'église 
de  Wol  el  la  ferme  de  Wallaclier. 

Lam.\g  (RiissBAi  de).  —  Prend  sa  source  à  la  fon- 
taine de  Laning,  traverse  la  c"'  de  ce  nom  siu-une 
longueur  de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  le  ruisseau 
de  Frejbouse. 

La.noue,  m'",  c"  d'Ars-sur-Moselle. 

LAKiéFosTAivE,  c°"  de  Briey.  —  Landrij'onlaiM  en  Ver- 
dunoii  cliemiii ,  J2i3  (décl.  des  dr.  M.  anc.  1  cxt.). 

—  Landry-Fontaine,  1890  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
III,  •jlùi).  —  Lamlfuiiteaii ,  iSg'i  (Und. -lU-]). — 
Ijiudejontaine ,  1C06  (pouillé  de  M.).  —  Land/on- 
taine,  i68y  (dom.  Barr.  II).  —  Limie- Fontaine, 
1749  (de  Maill.  Barr.).  —  Landejoniaine ,  175G 
(D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Le  roi  en  élait  seul  seigneur.  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Génaville  el  se  oonfondail  avec  ce 
village  et  Pénil,  ainsi  que  leurs  annexes,  pour  for- 
mer la  cojnmunautc  des  Parodies.       , 

Autrefois  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl-.Mihiel. 

—  Fait  partie  du  canton  de  Briey  depuis  1790. — 
A  Immonviile  pour  annexe. 

Lapla.ncbette,  m"°,  c"'  de  Monloy. 
LAQ^iE^EX\,  c°°dePange.  —  Ln  Cunesie,laCunesi ,  ia6(5 
(abb.  Saint- Vinc.  acquêts,  liasse  Courc.-sur-Nietl). 

—  Lai  Ctinexy,  xv"  s'  (Hist.  de  M.  pr.VI,  p.  2  46). 

—  La  Quoiexit,  1 4o4  ( liste desvill.). —  Lacueiwxi, 
i486  (abb.  Saint-Vinc.  acquêts,  liasse  Courc.-sur- 
Nied).  —  Laquenexy,  la  Quegnesy,  1617  (Mém. 
Ph.  de  Vign.).  —  Laquenneiy,  i556  (abb.  Saint- 
Vinc.  acquêts,  liasse  Courc.-sur-Nied). — Laiquenexy, 
1676  {ihid.  liasse  Domniangeville). —  La  Goneusi, 
XV)'  s'  (episc.  Met.  temp.).  —  La  Queunery,  17 50 
(Stem,  dép'  M.).  —  La  Cunexy  (curie  Cass.).  — 
Kn  patois  :  Laiquen'chy. 


Élait  annexe  de  la  paroisse  de  Courcelles-sur- 
Nied.  —  Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coul.  d  • 
Metz.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flàn- 
ville  ;  passa ,  sous  l'organisation  de  l'an  111 ,  dans  celui 
d'Ars-Laquenexy,  puis,  en  1803,  dans  le  canl<iii 
actuel.  —  A  Villers-Laqiienexy  pour  annexe. 

Lariiiokt,  f.  c"°  de  Rébon. —  Dépendait  de  la  couiniu- 
nauté  d'Herserange. 

Labonde,  cbâl.  et  m"",  c""de  Devant-les-1'onts.  —  Lri 
Maison  la  Itoude,  1687  (Journ.  J.  lîaucli). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  Saint-Simon  de  Meiz. 

LAnoscii,  m'"  sur  l'Orne,  c"'  de  Vilry. 

Larovue  (Rcisseal  de).  —  U  prend  sa  source  dans 
l'étang  de  Mntb,  traverse  la  c"*  de  Vatimont  sur  une 
longueur  de  3  kilom.  et  demi  et  se  jette  dans  la 
Nied  française  au  PonlCbevalier 

LAnnr,  L  c"*  de  Liébon.  —  Lairey,  i4o'i  (liste  des 
vill.).  —  Larey  déliez  Liclion,  i465(chap.  catb.  s. 
l'an). 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  de  Metz,  cont.  de 
l'Évécbé. 

Lahie,  11.  c"*  de  Norroy-le-\eneur. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Saint- 
Mihiel. 

LAToin ,  m"  sur  le  ruisseau  de  Vallière ,  c'"  de  Nouilly. 

—  En  patois  :  Lailu. 
Lattessciiutz,  f.  c"*  de  Sierck. 

LAUDBErASG,  c'"  de  Faulqiiemonl. --  Lawhlinge,  1121 
(abb.  Longev.  ch.  conf.).  —  Ludeliiiga,  1 1  80  {ibid. 
bulle  d'Alex.  IIl).  —  Luudeliuga,  laio  {Aid.  cb. 
conf.). —  Ludevinga,  1367  {ibid.  bulle  Clém.  IV). 

—  Lniideifaiig ,  1 483  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VII, 
j6o).  —  Landertingen ,  i  485  (cart.  év.deM.  t.  VIII, 
p.  12).  ■ —  liauderteiige,  i489  {ibid.  p.  78).  — 
Laudirengen,  i.'ioi  (abb.  Longev.  cb.  s.  l'an). — 
Ludrefangeii ,  Laudrefange ,  i563  {ibid.).  — Lodre- 

fang,  LodreJ'an,  1587  {ibid.).  —  Lauderfingen , 
1594  (dén.  Tb.Alix). —  Lauderfangen ,  iG65  (abb. 
Longev.  s.  l'an).  —  Oderfang,  Loderfang,  i684 
(ibid.  terr.).  — Lauterfang ,  xvii"  s°  (pouillé  de  M.). 

—  Laudre/an,  1702  (abb.  Longev.  terr.).  —  Lou- 
dre/ang,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Landrefut^  {lah. 
Par.).  —  En  allemand  :  Lauderfingen. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Tritleling. 

Autrefois  Lorraine, baill. de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fil  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Longe- 
ville-lez-Sainl-Avold  et  passa,  en  1802,  dans  le 
canton  actuel. 

Commune  au  commencement  du  siècle,  Laudre- 
fang  fut  réuni  à  Tritleling  par  décret  du  22  juin 
1810;  il  en  fut  séparé  par  ordonnance  du  2  mai 
1887,  pour  faire  de  nouveau  une  commune. 


DÉPAUTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


l/i3 


LAUMESFF.tD,  c°°  (le  Sierck.  —  Lumersucll ,  ii'iô  (ahb. 
iMott.  ch.  arcli.  Ail).).  — Lwm-sfddl ,  lô^a  (trésor 
dos  ch.  lay.  Siorck,  11). —  LmnenJHd,  iî>^k  (don. 
Th.  Alix).  —  l.aumersfeld,  xïii*  s'  (Sierck,  dom.). 

—  Lumersfeld ,  i6a5  (hosp.  deSicrck,E.  i,  p.  19). 

—  Muclidlel,  i656  (carie  Sanson).  —  Laumn-fell, 
1732  (lerr.  de  Saint-François).  —  Lnuversfeld , 
I  7.")6  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Trois-Evèchés,  prév.  de  Sierck,  coiil. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  do 
WalJowissc  (distr.  deSarrclouis)et  passa,  sous  l'or- 
ganisation do  l'an  m,  dans  celui  do  Lann.stroff,  qui 
en  1806  est  devenu  le  canton  de  Sierck.  —  A  pour 
annexes  Harjjarten  et  Kalombourg. 
LicssTROFF,  c°"  de  Sierck.  —  Lmm-gdorph,  xii"  s° 
(ahb.  Saint-Max.  déd.  biens).  —  Liincsdorp,  xni'  s' 
(ibid.).  —  Lumtorf,  l 'lôC  (ahb.  Vill.  cart.  t.  I,  M. 
ha).  — Lonstorff,  iC8a  (dén.  comté  de  Crch.).  — 

—  Lomiroff,  i(;83  (ibid.). 

Cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Dépendait,  au  xvi*  siècle,  de  la  seigneurie  de 
Homhourg  et  du  comté  de  Créhango. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Waldewisse  (district  de  Sarrelouis).  —  Fui  érigé, 
sous  rori;a*isalion  de  l'an  m,  en  chef-lieu  d'un 
canton  qui  comprenait  :  Betting,  lîiring,  liizing, 
Buding,  BusrhdorlT,  Driesbach,  Kfl't,  Grindorf, 
HalslrolT,  Kirf,  Kœking,  Laumesfeld,  Launslroff, 
Oherleucken ,  Orkholz,  Rémeling,  Ritzing,  Scheuer- 
wald,Schwernling,Tinting,  TunslroCf,  Waldewisse, 
Waldwcislrofl",  Wehing,  Weiler,  Weilen,  Weiling. 

—  Conserva  le  litre  de  chef- lieu  de  canton  en 
i8oa  et  reçut  l'adjonction  de  17  nouvelles  com- 
munes, savoir  :  Apach,  Evcndorff,  Hastroll',  Hautc- 
Sierck ,  llilhring,  llunling,Kirch-loz-Sicnk ,  Kirsch- 
naumen,  Mcrschweiler,  Mondorfl'-lez-Gros-Heme- 
slroff,  Montenacji,  Nohn,  Rettel,  Ruslroff,  Sicrck, 
Silving  et  Zenrauge. 

Ce  canlon  devint  canton  de  Sierck  en  180G,  et 
LaunslrolT  y  fut  par  conséquent  classé.  —  Ce  canton 
lut  notablement  amoindri  par  hs  événements  de 
i8i'i  et  i8i.)  :  voy.  Sif-bck.  —  A  pour  annexes 
Flatten,  Scheuorw.dd  et  Riizing. 

Lacsthoff  (Ruisseau  de).  —  Coule  s:u-  le  terril,  de  la 
c""  do  Schwerdorff. 

Lacïalikre  (La  Haite-),  f.  c°'  de  Ncuilly. 

Lautali.ière  (La  Haute-),  m°°'  isolées,  c"'  de  Mon- 
toy. 

Lacvallière  (Partie  de),  h.  c°'  de  ^ioisseville.  — 
Lani)uUicri!  (Haute cl  Basse), wui' s'  (pouillé  de  M.). 


—  Eaucaltière  (dict.  Viv.).  —  L'eau  Vallièi-e(tahl. 
Par.). 

Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Saint-Aignan. 
Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

Lauvallière  (Ruisseau  de).— -Coule  sur  le  territ.de 
la  c""  deNoisseville.  ■ — Voy.  Vallièbes  (Ruisseau  de). 

Lavaux,  fief,  c"°  de  Herscrango.  — ,  Mouvait  de  la 
chàtell.  de  Longwy,  1701  (dénombr.  du  8  janv.). 

Lavieuville,  h.  c""  de  Vry.  —  Vietwilla,  i33a  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  IV,  iG/i).  -—  Viezville,  i3g6  (P. 
For.  obs.  sec.  xiv°  s',  100  v°). —  La  Viezville,  i^iai 
(arch.  II.  de  V.  A  A,  ^i3).  —  Viexville,  l'iag  {ihid. 
11).  —  I.a  Vieuville,  175G  (Stem,  dép'  M.).  — 
La  Vieville,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois: 
Lai  Vieuvelle. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vry. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

Appartint  au  canlon  de  Vry  en  1790  et  pass;i , 

en  1802 ,  dans  celui  de  Vigy,  en  faisant  partie  de  la 

c""  de  (îondreville,  jusqu'au  3i  juillet  iSit!,où  il 

lut  réuni  à  Vry  avec  ce  village. 

Lazeraille,  ancienne  maison  franche  sur  la  ^'ied  ,  dé- 
pendant de  la  seigneurie  de  Dommangeville.  — 
1683  (dénomhr.  a8  fév.). 

Leciiersbacu  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à 
Kirschnaumen,  traverse  les  c""  de  Kirschnaumen 
ot  de  Montenach  sur  une  longueur  de  i  kilom.  et  se 
jette  dans  la  Moselle. 

Lecomte  (Le  Bois),  c"' de  Louvigny;  emplacement  pri- 
mitif de  ce  village. —  Bois  rempli  de  substruclions. 

Leer,  anc.  chapelle.  —  Annexedelaparois.se  de  Hayes, 
xvii"  s'  (pouillé  de  l'Évèché). 

Leferbé,  in°",  c°'  de  Han-sur-!\ied. 

LiiGAi,  m'"  sur  la  Crusne,  c""  de  Boismonl. 

Legebev,  m""  forestière,  c"'  de  Holtwillor. 

Legereï,  tuilerie,  c"  de  lloltwiller.  —  La  ThuiUerie 
Legeiel ,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  àaa). 

Cette  tuilerie  et  une  censé  ont  été  bâtis  en  1  750. 

LfOERiE,  in°"  forestière,  c"'  de  Siersthal. 

Lehoriscd,  f.  c"*  de  llundling.  —  Construite  sur  nu 
défrichement. 

Leipzick,  f.  c"°  de  ChiUel-Saint-Gerniain.  —  (^ons- 
truile  dans  un  bois  défriché  on  1 81 3. 

Leitzesthai,,  m°°',  c"' do  Basrentbal. 

Lelling,  c°°  de  Gros-Tenquin ,  sur  la  Nied  allemande. 

—  Lellinga,  1375  (  Kremer,  Ard.  Gescb.  II,  867). 

—  Lellinghen,  \l\5li  (Meuiisse,  Hisl.  des  év.  de 
Metz,  563).  —  Lcilyngen,  1A8.")  (cart.  év.  de  M. 
t.  VIII,  p.  i3).  —  Laling,  i544  (pouillé  deM.).— 
I^lliiijjen,  i56i  (arrêt  de  réunion  de  1680).  — 
Lellelingite ,  168a  (dén.  comté  de  Créh.).  —  Leltn 
(carte  Cass.). —  En  allemand  :  Lellingen. 


14/4 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Tétinj;. 

Autrefois  Lorraine,  Trois -Evècliés  et  Kmpire, 
baill.  de  Vie,  coût,  de  rÉvèclié  et  droit  romain. 

Lelling  formait,  avec  Foischwiller,  Alliiijj  et  Tc- 
ling  une  mairie  dépendant  du  comté  de  Créhange 
(Kmpire).  Le  village,  qui  existait  en  laaa,  était 
mi-partie  Évêché  et  Empire:  la  moitié  évêclioise 
rpssortissait  au  bailliage  seigneurial  de  Vie  et  dé- 
pendait delà  cbàtellenie  d'IIeljdiedange;  la  partie 
Kmpire  suivait  le  droit  romain  et  a  été  réunie  à  la 
France  par  décret  du  90  mars  1  793  et  classée  dans 
le  canton  de  Hellimer;  il  passa,  en  180a,  dans  le 
cantoji  actuel. 
I.BiLixG  (RcissEAu  de).  —  Traverse  le  ban  de  la  c°° 
do  Téting  sur  une  longueur  de  1  kilomèlrt»  et  se 
jette  dans  la  Nied  allemande. 
I.ENBKRG,  c°°  de  Bitcbe.  —  Villa  Leymberi' ,  i3)a 
(cliarl.  abb.  Sturlzelb.  83).  —  Leimberfr ,  i54/i 
(poiiillé  de  M.).  —  l^i'inbourg ,  iMviberif ,  iSya  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  H,  p.  43o).  —  l.olieinberg ,  iSg'i 
(dén.  Tb.  Alix).  —  Lemberg,  fj-j  1  (ord.  de  Lorr. 
\II,  'i3a).  —  Limberg,  au  ix  (arr.  des  consuls). 

Village  du  comté  de  Bitcbe  et  annexe  avec  vicariat 
résident  de  la  paroisse  de  Sicrsibal. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  île  Bitcbe,  coût,  de 
Lorraine. 

Eu  1 790 ,  Lemberg  fut  le  cbef-lieu  d'un  des  can- 
tons du  disliict  de  Bitcbe,  (|ui  comprenait  les  t°" 
d'AIlhorn,  Encbcnberg,  Gœtzenbriick,  IloUiacb, 
Lanibadi,  Leml)erg,  Meisentbal,  Montbronn,  Mou- 
terbausen ,  Sarreinsberg ,  Sierstbal  et  Soucht.  Il  cessa 
d'être  cbef-lieu  de  canton  en  1801  et  fut  compris 
dans  le  canton  de  Bitcbe.  —  A  pour  annexes  les 
moulins  d'Oberet  Unter  Bildmidil. 
Lemberg  (Riisseau  de).  —  Reçoit  les  eaux  de  deux 

étangs  et  coule  sur  le  Icrrit.  de  Lemberg. 
l.EMESTnoFF,  b.  c"  d'Oudren.  —  Laimenettorph,  xi' s' 
(abb. -MelQ.  décl.  biens).  —  Laimprslhroff,  ii'iS 
(161V/.  Bertb.  11,  179)  —  Limnipslroff,  laS'i  (abb. 
V'iil.  cart.  t.  I,  L.  1).  —  Lemestroff,  jliliU  (ibid.  H. 
12).  —  Lemmerttorff,  1607  {ibid.  t.  Il,  84  v°). 
—  Lomestroff,  i56o  (inv. .des  til.  de  Lorr.  t.  VI, 
179).  —  Lemstoif,  Lctnentorf,  i5g/i  (dén.  Th. 
Alix).  —  Ijemeistroff,  xvii'  s°  (Sifrck,  dom.).  — 
Loestroff,  xvii*  s*  (carte  Beaul.).  —  Lnmeslorff{carlu 
Cass.  ).  —  En  allemand  :  Lwmesdorfbei  idern. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Oudren ,  du  diocèse 
de  Trêves. 

Village  du  domaine  de  .Sierck. 

Autrefois  Trois-Evêcbés,  prévôté  de  Sierck,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Kœnigsinacker  et  passa,  en   1802,  dans  celui  de 


Meizcrwissp.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'en  1811, 
où  il  fut  réuni  à  Oudren  par  di'cret  du  12  sep- 
tembre. 

Leming,  m°"  fief,  siège  d'une  petite  seigneurie  foncière 
dépendant  de  la  seignenrie  de  Hodemack,  lObi 
(dénombr.  du  ao  mai). 

Lemvd,  0°" de  l'ange.  —  Lemeii,  i4o4  (liste  des  vi|l.). — 
Lemeut,  l'igi  (Journ.  J.  Aub.).  — VEsnnid,  i63i 
(Journ.  D.  Flor. ).  —  LcMœud,  xvii"  s"  (pouillé  de 
M.).  —  Le  Mud,  1779  (Dur. Lorr.).—  Mud  (tabl. 
Par.). — En  patois  :  hemoii. 

Siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice  sous 
la  prévôté  de  Pont-à-Mousson. —  Était  annexe  de  la 
paroisse  d'Ancerville  (village  évécbois). 

Autrefois  Barrois  (enclave  dans  le  pajs  Messin  ), 
baill.  de  Cbâteau-Salins  coût,  de  Saint-Mibiel.  — 
Fit  partie,  on  1790,  du  r^irilon  d'Ancerville;  passa 
dans  celui  de  Rémilly  sous  l'organisation  de  l'an  m 
et  dans  le  canton  actuel  en  i8oa. 

Lem>ebbopf,  f.  c"'  de  .Sarralbe. 

Lergelsiieim  ,  c"  de  Volmunster.  —  Leiigiisheim, 
ligli  (dén.  Th.  Alix).  —  l^nglisheim.  1681  (dé- 
nombr. as  déc).  —  Leingelsheim ,  fjhi  (ord.  de 
Lorr.  VII!,  290).  — Linglisheim  ,  1756  (D.  (!al. 
net.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Bitcbe  et  de  la  mairie  de 
Schorbach.  —  Avait  une  chapelle  annexe  de  la  pa- 
roisse dudit  Schorbach. 

,.\ulrcfois  Lorraine,  baill.  de  Bitcbe,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Briidenbach  et  passa  plus  tard  dans  le  canton 
actuel. 

Lengelsueui  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans 
les  prés  et  le  village  de  Lengelsheim,  traverse  cette 
c°'  (t  celles  de  Breidenbacli  et  de  Walschhronn 
sur  une  longueur  de  3  kilomètres  et  se  jette  dans 
la  llorne. 

Lensbbonn  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Vin- 
trange,  reçoit  les  eaux  de  l'étang  de  Vallerange, 
passe  à  Hinguesange  et  à  Ohrick ,  et  se  jette  dans 
i'AIbe  en  face  de  Neufvillage  (Meurihe).  Il  sépare 
les  dép"  de  la  Meurthe  et  do  la  .Moselle. 

LemzhillerHoff,  f.  c'"  de  Macheren.  —  Lensviller, 
1693  (dénombr.  de  juill.).  —  La  Chapelle  de  Lenlz- 
willer,  i6g3  (pouillé  de  M.).  —  Linsweillei:  1756 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Linsviller  (carte  Cass.).  — 
Leinswiller  (c^rte  de  i'Elat-major). 

Etait  siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et 
basse,  qui  mouvait  de  la  châleilenie  deHombourg 
(dénombr.  i6g3). 

LÉoviLLEK,  f.  c""  de  Vaudoncourt. —  Leaweiller,  1681 
(dénombr.  i4  juin).  —  Léovillè,  xviii'  »'  (pouillé 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


U5 


de  M.).  —  -  Li'anville  (carte  Cassini).  —  En  patois  : 

•    Léonvlè. — En  allemand:  Lauweiler. 

Métairie  franche  mouvant  du  roi  de  France  (dén. 
cit.).  —  Klait  annexe  do  la  paroisse  de  Courcelles- 
Clianssy. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  bail!,  etcout.de  Meiz. 

LF.RA^GE,  f.  c°'  de  Marspicli. 

Lerckkapelle,  anc.  chapelle  ruinée,  c"'  d'Oltonville. 

I.EssiBE  (RuissEAC  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la  c"' 
d'Orny. 

r.Essï,  c''"de  Gorze.  —  Laceij,  i  i6i  (di.  Hng. c"deM.). 
—  I.assnj,  1  280  (fonds  de  Malle,  inv.  liasse  A).  — 
Laicey,  12S3  (Il.deV.alourdesliabilsdesmorls). — 
Ijessfi/,  i3o8  (alili.  Saint-Clém.  s.  l'an).  —  Laissiij, 
1,382  (fonds  de  Malte,  inv.  lia.sseT.). —  Lesgri, 
ilf^li  (abb.  Saint-Vinc.  compte  s.  l'an).  — Lessay, 
iTi' s"  (cbron.  Cl.  Phil.).  — Lessey,  16/10  (Jonrn. 
J.Bauch.).  —  Lessp,  xvii'  s' (épis.  Met.  temp.). — 
Laisy,  1710  (fonds  de  Malte,  décl.  biens).  —  Kn 
patois  :  Lé' ht. 

Paroisse  de  t'arcbiprétré  du  Val-de-Melz,  qui 
avait  pour  annexes  Plappeville,  Tignomont  et  Gi- 
roménil ,  maison  seigneuriale.  —  Une  partie  de  ce 
village  appartenait  aux  Quatre  Mairies,  domaine 
temporel  des  évêquesde  Metz  :  voy.  MiiBfES  oi  Val- 
de-Metz  (Les  Quatre). 

Autrefois  Trois-Evèchés,  bail!,  de  Melz  et  de  Vie, 
cfful.  de  l'Évécbé.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  can- 
ton de  Monlins-lez-Metz  ;  passa  dans  celui  de  Rozé- 
rieuUessous  l'organisation  de  l'an  m  et  dans  le  can- 
ton actuel  en  1802. 

D'abord  commune  au  cominencemenl  du  siècle, 
Lessy  fut  ensidto  réuni  à  celle  de  Cbàlel-Saint-Ger- 
main  par  décret  du  1 3  mars  1  8 1  o  ;  mais  il  fut  érigé 
de  nouveau  en  municipalité  par  ordonnance  du  6  fé- 
vrier 1828. 

LÉTniG,  f.  c"'  de  iïundling. 

LtxiPRÉ  (Ruisseau  de).  —  Goule  sur  le  lerr/l.  de  la 
c"  de  iNorroy-le-Sec. 

lAu,  c°"  de  Longwy.  —  Lecey,  1/1/19  (arcli.  H.  de 
V.  AA.  Lettres  de  défi).  —  Lexey,  i5qIi  (dén.  s. 
l'an).  —    Lu.fy,   i65i- 168/1    (arch.   départ.   B. 

:'79)- 

Gure  du  dioc.  de  Trêves (doy.  de  Bazailles). 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  de  Longwy,  coût, 
de  Saint-Mihiel.  —  Appartient  au  canton  de  Longwy 
depuis  1790. 

A  pour  annexes  les  moubns  du  Petil-Soxey  ou 

des  Maragolts  et  de  la  Roche-le-Moulin. 

Leiwiluer,  c°°  de  Gros-Tenquin.  — Liedet  villa,  706 

(ch.   abb.  Saint-Arn.  g.  i'an).  —  Leutviler,  i365 

(Kromer,  Ardenn.  Gesch.  II,   5o3).  —  Len'illpi-, 

Moselle. 


Lauivitlei;  i5/i/i  (pouillé  de  M.). —  Leuvillei-  (carte 
Cass.  ).  —  En  allemand  :  Lentt'eiler. 

.Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  dép.  de  la  seigneurie  de  Warsberg,  1681 
(dénombr.  1/1  juin),  mouvant  de  tonte  ancienneté 
de  l'évèché  de  Metz,   1728  (dénombr.   19  juin). 

—  Paroisse  de  l'archiprètré  de  Morliange,  dép.  du 
chap.  de  Saint-Sauveur;  l'église  d'Allrippe  lui  fut 
unie  en  1616. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  — Leywiiler  fit  partie,  en  1 790 ,  du  can- 
ton d'Hellimer,  puis  passa,  en  1802  ,  dans  le  canton 
actuel. 
LEïwiLLERHorr,  f.  q"°  de  Lacbambre.  —  Lcywil- 
lerost,  1606  (pouillé  de  M.).  —  Villershoh  ou 
Leywillerost ,  xviii'  !i'{ibid.).  —  LcvilliershosI ,  1756 
(U,  Cal.  not.  Lorr.  v°  Hingsanj;e).  —  Levillershaft. , 
I,evihrlu)f,    Villerhof,    1766   (ibid.   liste  des  vill.). 

—  Leiwilherhoff  {cai-i.  Cass.).  —  Layviller  (carte 
de  l'Etat-major). 

Censé  fief  relevant  de  la  chàtellenie  de  Hiugue- 
sange.  —  C'était  une  annexe  de  la  paroisse  de  La- 
chambre. 
LiBAviLLE,  f.  c"'  de  Sainte-Barbe.  —  Bihaville,  1622 
(sém.  Saint-Simon  s.  l'an). —  Libauville,  1681 
(dénombr.  2  janv.).  —  Ilibaiiville ,  1706  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  —  En  patois:  Libauvelli: 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  llayes.  — 
Avait  une  chapelle  annexe  de  cette  paroisse. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice,  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  el  appartenant 
au  chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz,  1O81  (dé- 
nombr. 2  janv.). 
LicsERSopp,  h.  —  Voy.  Dop.st. 

LiEOERsCHEior,  c°°  dc  Bitclie.  —  Uidenscheit,  i3i,'{ 
(chari.  ahb.Slurlzelb.  \ ']&).—  Liideiuchiilt,  i5g'i 
(dén.  Th.  Alix).  — Liderischeidt ,  1681  (dénombr. 
22  (iéc.j.  —  Udersckitt,  \\n'  s'  (pouillé  de  M.)  — 
Liiilensclirid,  Liderscheit,  Linscheid,  1706  (I). 
Cal.  not.  Lorr.).  — ■  Lidenchidi  (carte  Ca.ss.). 

Village  du  comté  de  Bilche,  annexe  de  l'église  de 
VValschbronn;  il  fut  érigé,  en  1770,  en  chef-lieu 
de  cure  de  l'archiprètré  de  Hornebarh;  cette  cure 
dépendait  de  l'abb.  de  Sturtzelbronn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bilche,  coul.  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Breidenbach  en 
1790;  passa,  en  1802,  dans  celui  de\olinunster 
et,  en  \%'ih  (ordonn.  du  18  février),  ikins  relui  de 
Bitcbo.  —  A  Eberbacb  pour  annexe 
LiÉHO»,  c"  de  \erny.  —  Liéhons,  i  290  (abb.  Saint- 
Sympb.   fiasse  Liéhon).  —  Liclmn,  i3oo  (ibid.). 

—  LiAon,  i/i65  (chap.  calh.  s.  i'an).  —  Liban, 

'9 


1/i6 


DÉPARTEMENT   DE   LA   MOSELLE. 


Xïii*  s*  (Loth.  sept.).  —  Lie/ioii,  1610  (Fali.  terril. 
Met.).  —  Lirhon,  1756  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Ktait  siège  d'une  cure  de  rarchipréiréde  Nomeny, 
qui  avail  pour  annexes  Silly-en-Sanlnoy ,  Cliérisoy  et 
la  ferme  de  Larry.  Elle  d(^pendait  de  l'abb.  Saint- 
Synipliorien  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metl. 

—  Appartint,  de  1790  à  180a,  an  canton  de  Goin; 
passa,  à  cette  dernière  date ,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  la  ferme  de  Larry  pour  annexe. 

LuRs ,  localitii  inconnue,  voisine  de  Maizières.  — i  '10  '1 

(liste  des  vill.). 
LiESCiiBACH,  11.  c°*  de  Baîrenllial.  —  Lii;esl'ach,  1170 

(  Als.  diploni.  cccii.  Charta  de  finibus  Lotharing.  in 

Vosago).  —  Lietbach  (dict.Verr.  1.  —  Linrllnirh  (dicl. 

Viï. ).  —  Luhach  (carte  Cags. ). 

Les  comtes  de  Hanau  y  avaient  construit  un  polit 

cliàtoau  aujourd'liui  détruit. 

L'bisloire  poliliipie  de  ce  bameau  esl  la  mérac 

que  celle  de  Boerenlbal  :  voy.  ce  mol. 
LiFSciiBACH,  m°"  forestière,  c^de  Bserenthal. 
LiESGHBAcu  (RuissBiiii  db).  —  Il  prend  sa  soui-ce  dans 

les  vallons  de  Lieschbach,  traverse  la  c°*dc  Bœren- 

tbal  sur  une  longueur  de  1  kilomètre  et  se  jelle  dans 

le  ruisseau  d'Eguelsliardt. 
LIETScut^\vl;ïl;^  on   Lav6e\swf.iii8ii,  f.  et  scierie,  c"' 

de  Sturlîelbronn. 
LiBUTE.vA.vTSGeFKLD,  f.  c°* do Saiul- Avold.  —  Lacensr  d^t 

Lieut( nantt;;efeld ,  1779  (Dur.  Lorr.). 
Lio.\ï(La),  f.  c"  d'Ollie. 
LiMBACii  ou   PeRniCKMÎHL,  moulin,  <■'"  de  Sarregue- 

mines. 
LitiDEL,    vallon  et  f.  c"'  de  Moulerliausen.  —   Vallis 

uomine   Lintal,    1196   (D.  Cal.  pr.  s.  l'an).   —  Le 

Valtuu  de  Lindel,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  '109). 
LiNSTRorr,  b.  c°'deGros-Tenqnin.  —  Lenj'^estruj]',  147a 

(cari.  év.  de  M.  I.  IL  p.  96).  —  J.eui%lroff,  168a 

(dénombr.  i.îjanv.).  — Ijeiiiêtroff  {eavle  de  l'Elal- 

niajor).  . 

Il  dépendait  de  la  rltâtellenie  de  Hingnesange  et 

était  annexe  de  la  paroisse  de  Gros-Tenqnin. 
Autrefois  Trois-Evécliés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 

rÉvècbé.—  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Bis- 

trotf  et  passa,  en  1803,  dans  celui  de  Gros-Tenquin. 

—  Commune  en  1801  ;  réuni  à  Gros-Tenquin  par 
décret  du  1  a  juillet  1 8 1  a . 

LiNSTROFP  (Ruisseau  de). —  Prend  sa  source  sur  le  ban 
de  Bei'tring,  traverse  les  c°"  de  Bertring  et  de  Lin- 
slroff  sur  une  longueur  de  i,5oo  met.  et  se  jette 
dans  l'étang  de  Deutscli. 

LiTZKLBACu  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  la 
forêt  de  Kalenlioven ,  traverse  la  c°'  de  Waldwei- 


slroff  sur  une  longueur  de  t  kilom.  cl  se  jelle  dans 
la  Mcd. 
LixiÈRF.s,  b.  c'"  de  Fléville. —  Lineerinm.  ia6'i(carl. 
abb.  Vill.  t.  1,  B.  a6).  —  Leschih-es,  xiv'  s°  (clian. 
régul.  liasse  Fléville).  —  Lmzerin ,  1897  (•'■"'l. 
Vill.  t.  Il,  f.  67  ).  —  Lexir,  xv*  s'  (cbron.  iac.  llus.). 

—  Lixier»,  xv°  s'  (abb.  Saint-Pierr',  lerr.  107). 

—  Liiifières,  iIiq3  (arch.  H.  de  V.  AA,  l>li).  — 
Lixieire,  l'iag  [ibid.  AA.  11).  —  Li»$ihes ,  l'i'ia 
(ibid.  .VA,  a'i).  — Lexère,  I.uxum,  lAVi  (P.  F'er. 
obs.  séc.  X?',  f.  570).  —  Luxier,  Lexier,  Lrxiiia, 
i5i9  (clian.  régul.  censier,  p.  1,  a'i,  .")o).  — 
lÀtsehen,  ib^h  (doni.  Bar.).  —  Lixeire  (de  Maill. 
Barr. ).  —  Lixiire  en  Woiviv ,  1 779  (  Dur.  Lorr.  ).  — 
En  patois  :  Lech'ire. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  jusiice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  au  xvi'  s°  du  baill.  d'ApronionI , 
puis  de  la  cliâtell.  de  Mousson  et  du  marquisat  du 
Pont,  ibSi  (dénombr.  mai).  —  Avail,  en  outre,  une 
seigneurie  foncière  dépendant  do  la  scijpicurie 
de  Fléville.  —  Formait  avec  Fléville  une  cure  du 
diocèse  de  Verdun  (doy.  d'Amélie,  archidiaconé 
de  Woêvre)  qui  dépendait  de  l'abb.  de  Saint-Pierrc- 
mont. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Ëlain,  coût,  de  Saint- 
Mihiei. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  IVor- 
roy-le-Sec  et  passa  ensuite, en  1809,  dans  celui  de 
(]onflans. 

Lixisgerbach  (Ruissead  de).  -  Coule  sur  le  terril,  de 
GrosbliedersIrolT. 

LlIl^G-LEZ-LAM^G,  c°°  de  Gros-Tenquin,  sur  le  ruiss. 
de  Werchbacli.  —  Lticketingen ,  1895  (cart.  év.  de 
M.  t.  l,  p.  I  ).  — Lixin^en ,  i595  (arch.  de  Saint- 
Avold,  ch.  du  duc  Charles,  du  1 1  sept.).  —  Luxin- 
gm,  163/1  (arch.  de  Saint- Avold,  ch.  du  prince 
de  Phaisb.  7  dec).  —  Lixin,  1701  (ord.  de  Lorr. 
VIII,  390).  —  Liringhfn,  I7.")6  (D.  Cal.  not.  de 
Lorr.).  —  En  allemand  :  Lixingen 

Avait  une  chapelle  annexe  de  Ja  paroisse  de  Valil- 
Ebersing. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boiilay,  coût,  de 
l'Évêché.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canlon  d'Hel- 
limer  et  passa,  en  i8oa  ,  dans  le  canton  actuel.  — 
Réuni  à  Laning,  avec  Fréniestroff,  par  décret  du 
1"  lévrier  i8i3,  il  fut  érigé  de  nouveau  en  com- 
mune par  ordonnance  du  i8  août  i835. 

LixiNG-LEZ-RouBLijiG,  c°°  de  Sarreguerainos.  —  Lûxin- 
jfd,  i3)5  (Kremer,  Ard.Gescb.  1 1,  607).  —  Lûxin- 
gen,  i36.5  (ibid.  5o8).  —  Luxingeii ,  159/1  ('l<^n- 
Th.  Ahx).  —  Lexing,  1788  (Dur.  Lorr.  IV,  107). 

—  Lexin  (carte  de  Cassini).  —  En  allemand  : 
Lûxingeii. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


1/(7 


Siège  d'un  fief  et  d'une  juslico  haute,  moyenne 
el  Lasse  et  foncière,  mouvant  du  roi  de  France,  la- 
quelle appartenait  à  la  maison  de  Kerpen  et  se  com- 
posait d'Ebring,  Hundiing,  Ippling,  Lixing  et  Rouh- 
ling,  i68i  (dénombr.  o  sept.).  —  Était  annexe, 
avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse  de  Welfer- 
ding. 

Autrefois  village  d'Empire,  enclavé  dans  la  Lor- 
raine el  appartenant  au  comté  de  Nassau-Sarre- 
brûck.  En  1 797,  il  fut  incorporé  au  déparlement  delà 
Sarre  et  au  canton  de  Sarrebriick.  Il  fut  réuni,  par 
décret  impérial  du  5  avril  i8i3  ,  au  département  de 
la  Moselle  et  au  canton  de  Sarreguemines ,  comme 
annexe  de  Rouhling;  érigé  en  commune  par  ordon- 
nance royale  du  9  août  i833. 

LizE  (La  Seioneiirie  de  la),  comprenant  le  bois  Forêt 
et  le  couis  de  la  Seille  depuis  le  moulin  de  la 
Ha u ton nerie  jusqu'à  celui  de  Sillegnv  (dénombr.  du 
a  avril  17O1  ). 

Loche  (Ruisseau  de  i,a).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"'  de  Maizery  et  se  jette  dans  la  Nied. 

LocHEKBACii,  f.  et  ni'",  c""  de  Larabacb.  —  Lâchers- 
hach,  1681  (dénombr.  2a  déc). 

Moulin  du  comté  de  Bitcbe  [loc.  cit.). 

I.OONE,  château  et  f.  c'"de  Rurange,  à  gauche  delà  Mo- 
selle.—  Loigne,  ilioh  (liste  des  vill.).  — Longues, 
Rogne,  i5/i4  (pouillé  de  M.).  —  Logne  ou  Leiiscii , 
1672  (dioc.  Lux.  Berlb.  VIII,  /io).  —  Lôgiie,  1730 
(dénombr.  1  8  mai). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  haute  justice,  mouvant  du 
duché  de  Luxembourg,  1668  (dénombr.  5  mars). 
Elle  comprenait  le  ban  seigneurial  et  le  ban  com- 
mun qui  était  soumis  à  la  coutume  de  Luxembourg. 
—  Etait  chef-lieu  d'une  cure  de  l'archiprètré  de 
Rombas,  qui  dépondait  de  l'abbave  de  Saint-Louis, 
et  avait  pour  annexes,  pendant  six  mois  de  Tan- 
née, Rousse  et  Blettange;  pendant  les  six  autres 
mois,  ces  localités  dépendaient  de  la  paroisse  de 
Guénange. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  el  cout.de  Thion- 
ville.  —  ï"it  partie,  en  1790,  du  canton  de  Lut- 
lange  et  passa,  en  1802,  dans  celui  de  Melzer- 
wisse. —  Chef-lieu  communal  jusqu'en  181  2,011  il 
fut  réuni  à  Rurange  par  décret  du  3  janvier. 

LoGNE  (Ruisseau  de).  --  Prend  sa  source  au  bois  de 
Tréniery,  traverse  les  c°"  de  Trémery  et  d'Ay  sur 
une  longueur  de  A  kilom.  80  met.  et  se  jette  dans 
la  Moselle. 

LoiiuûuL  ou  MOULIN  Mabgo,  c"'  de  Morsbacli. 

LouMLHL,  m'°,  c'"de  Waldwisse. 

Loixv,  ancienne  métairie  seigneuriale,  avec  justice 
haute,  moyei.ne  el  basse,  dépendant  de  la  seigneurie 


de  Villers-Laquenexy  (dénombr.  S!3  mai  1(181). — 
Lol.retj,  ilioh  (liste  des  vill.). 

L0LEBAC11  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  la 
forêt  de  Rémilly,  traverse  le  c°°  d'Elvange  sur  une 
longueur  de  3  kilomètres  et  se  jette  dans  la  Nied 
.  allemande. 

LoLiEiix,  ban  séparé,  au  finage  de  Hannonville-au- 
Passage. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Thiaucourt. 

LoLLiEUX,  chemin  et  bois  dans  les  environs  de  Lon- 
guyon  (arch.  commun.  CC.  1  et  FF.  i5).  — Lol- 
lievf,  1689  (  Barr.  dom.  8,1). 

LoLLiHux  (Bas  de),  à  Novéant.  —  Ban  fief  appartenant 
à  l'abbaye  Saint-Vincent  de  Metz  (cari,  de  l'abh. 
t.  II,  p.  8i4). 

LoMMEiiASGE,  c°°  d'Audun -le-Roiiian.  —  l.aumeringa, 
10/19  (catb.  Verd.  bulle  de  Léon  IX).  —  Lomc- 
ringn,  1 1  27  (buUed'Hon.  Il  ).  —  I.omermges,  i3o8 
(abb.  Sainl-Pierr',  torr.  221).  —  Lmnenngia ,  Lome- 
)-nng-!a,i  5/1/1  (pouillé  de  M.).  —  Lauilrelange,  i5g3 
(clian.  rég.  ch.  de  Charles  III).  —  Lomei-angium 
(do  Main.  Barr.).  —  En  patois  :  Leumei'ange.  —  En 
allemand  :  Lômeringen. 

Était  siège  d'une  seigneurie,  fief  mouvant  de  la 
prévôté  de  Saucy.  —  Cure  de  l'archiprètré  de  Bom- 
bas, à  la  collation  du  chapitre  d'ia  cathédrale  de 
Verdun. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel. —  Fit  partie,  en  i7;io,  du  canton  deSancy- 
le-Bas  jusqu'en  1802,  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  Landrevange  et  Malsagc 
(moulins). 

Lo.vcï,  in°°  isolée,  c'"  de  Meisenthal. 

LoNGEAU,  f.  c"'de  Châtel-Saint-Germain. —  Longawc, 
1  2  80  (  fonds  de  Malte ,  inv.  liasse  A  ).  —  Longeauwe . 
i3/ii  (chap.  catb.  s.  l'an).  —  Longeawe,  lio'i 
(liste  des  vill.).  — Léproserie  de  Lnnguau,  i/i3.j 
(chap.  cathéd.  s.  l'an).  —  La  Mallaidrcrie  de  Loii- 
geyavoe,  li/ig  (chron.  Praill.).  —  L' EsgUse  de  Saint - 
Morice  de  Longue  Yawe  en  laquelle  sont  les  bons 
mailtaides  tout  au  milieu  du  vaulx  de  Metz,  xv'  s* 
(cbron.  Pli.  de  Vign.).  —  Longwau,  1692  (Journ. 
J.  Bauch.).  —  Langeaut,  xvm'  .s"  (pouillé  de  M.). 
Ancienne  léproserie  fondée,  dès  le  xi°  siècle,  par 
Godefroy  de  Bouillon,  si  l'on  en  croit  la  chronique 
(le  Ph.  de  VigneuUes  (chron.  M.  1. 1,  f.  183). 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Faisait  partie  de  la  paroisse  de  Chàtel-Saint- 
Germain. 

LoNGEAU,  m'",  c"  de  RozérieuUes, 

LoNGEAu  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Longeau 
(Meuse),  traverse  les  c""  d'Allanjont,  Dompierrc; 

'9- 


Hi8 


DEPAKTEMEiNT   DE  LA   MOSELLE. 


Brainville,  Frianxilie  et  Cond.ins  sur  une  lon- 
gueur de  8  kilom.  et  se  jelte  dans  TYron  aux  Vieux- 
Moulins. 

LoNCB-CÔTE ,  f.  c°*  de  Ranguevaux. 

LoKGEïiLLE-Lr.z-CHEiii(coT,li.  c°*  de  Clieniinot,  à  droite 
de  la  Seille.  —  iMigueriUe  de  Jei-unt  Cheminai, 
1 44 1  (P.  Fer.  obs.  s(5c.  xv',  f.  383).  —  En  patois  : 
iMngevetle  detez  Chemnat. 

Seigneurie  appartenant  à  i'abb.  de  Saint-Syni- 

phorien. —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Cheminol. 

Autrefois  Trois-Evècliés,  liaill.  et  coût,  de  Met/.. 

—  Fit  partie,  en  1 790,  du  canton  de  Goin  et  passa , 
en  1802,  dans  celui  de  Verny.  —  Chef-lieu  com- 
munal jusqu'au  91  août  1819,  où  il  fut  réuni  à 
(îlieminol. 

I.05oe?ili.k-lez-Met7.  ,  i"  c°°  de  Meti,  à  gauche  de  la 
Moselle.  —  Lnngcvilla  ,910  (alib.  Gorze ,  ch.  D.  (lal. 
pr.  IV,  33/1  ).  —  Lmgpiville ,  gSo  (abb.Saint-Pieire, 
ch.  cv.  Adalb.).  —  Ligiirivilla , ifAG  (abb.  Gorie,cli. 
emp.  Oth.  1").  —  Lùitgnvilla ,  gST)  (abb.  Sainte- 
Gloss.  cil.  Adalb.  I").  —  Longirille,  laoi  (abb. 
Saint-Clém.s.  l'an).  —  Lungeville devant  Met» ,  xï's' 
(chron.  Ph.  de  Vign.  ).  —  Longim  viens  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  Longuerilie,  xm's"  (episc.  Met.  lemp.). 

—  Kn  patois  :  Longevelle.  | 
Ancienne  dépendance  de  la   paroisse  du  Mont-     [ 

Saint-Quentin;  était  annexe,  avec  vicariat  résident, 
de  la  paroisse  de  Scy. 

Aulrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Metz  et  de  Vie,    | 
coul.  de  Met!  et  de  l'Évêcbé.  —  Chef-lieu  de  can- 
ton en  I  790,  Longeville-lez-Metz  passa  dans  celui 
de  Rozérieulles  sous   l'organisation  de  l'an   m   et     j 
dans  le  canton  actuel  en  1803- 
I.ovoetille-lez-Saint-Aïold,  c'"dc   Faulquemonl  — 
l^cum  Glandcria,  687  (généal.  .S'-Arn.  D.  Cal.  t.  I , 
pr.   cil).  —   Glanderiœ,  992   (don.  c"   Od.  cart. 
vSaint  Pierre).  —  Locum  Fi7Woii,ifc,  xi' s*  (généal. 
S'-Arn.  D.  Cal.  t.  I,  pr.  011).  —  Longirdorf,  1 179 
(abb.    Wadg.   bulle   d'Alex.   III).   —    Longavilla , 
1  180  (abb.  Longcv.  bulled'Alex.  III). — Saint-Mar- 
tin à  la  Glandère,  i3o9  (arch.  Lorr.  abb.  lay.  93). 

—  LongfiUen,  i486  (cart.  év.  d.  M.  t.  vill,  v" 
p.  63).  —  Lungeville  en  AUemaigne ,  i.5oa  (chron. 
Pli.  de  Vign.).  —  Ijnngavilla  sancti  Martini  Gianda- 
riensit,  i544  (pouilléde  M.).  —  LnngenJ'eldt ,  aliàs 
S'-Martin-ta-Glandière ,  L^gA  (dén. 'l'b.  Alix).  — 
Longeville  de  Glandière»,  1779  (Dur.  Lorr.).  — 
LnngendovJ,  xTiii'  s*  (ponillé  ail.  de  M.)  —  En 
allemand  :  Lungenfeld. 

Ancienne  mairie  dépendant  de  l'abbaye  Saint- 
Martin,  et  qui  se  composait  de  Longeville,  Vinger- 
dal,  Dourd'hal  et  Micben,  1681  (abb.  de  Longev, 


dén.).  —  Paroisse  do  l'archiprètr.»  de  Saint-Avold> 
qui  avait  Dourd'hal  pour  annexe  et  dépendait  de 
l'abbaye  dudit  lieu. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coul.  de  Lor- 
raine. 

(jhel-lieu  de  canlon  sous  l'organisation  de  179" 
et  sous  celle  de  l'an  m ,  Longeville  passa,  en  1802 , 
dans  le  canton  de  Faulquemont.  Ce  canton  compre- 
nait les  c°"  de  Bambiderstroff,  Boiicheporn,  Hal- 
lering,  I.andrefaiig,  Longeville -lez- Saint -Avold, 
Narbéfonlaine  ,  Niederwisse,  Oberwisse,  Trilleling, 
Vigneiilie- Haute,   Vigneiille- Basse    et    Zimming. 

—  A  pour  annexes:  Kleind'hal,  Koderisse,  Rohr- 
miihl.  Neuve -Moltresse,  Nerbelte,  Ampach,  Hollz- 
mùhl,  les  Deux  et  les  Trois  Maisons,  Micben  cl 
Helschniûhl,  —  Les  fermes  de  Prcinenbolî  et  de 
Fenseling  et  le  moulin  Rœderinûhl,  aujourd'hui 
ruinés,  étaient  autrefois  des  dépendances  de  la 
commiuiiiiilé  de  Longeville-lez-Saint-Avold. 

LoNGKÏILLE-LEZ-SilST-AvoLD  (L'AbbAÏB  De).  —  Ecclesiu 

Glanderiniiis ,  83o  (ch.  Louis  le  Déb.  I),  Cal.  t.  I, 
pr.  cxii).  —  Sainct  Mertin  lai  Glandeire,  1999  (abb. 
de  Longev.  6ch.  s.  l'an).  —  Capitulum  Glaiidariensii: 
ecrteii(P,  xiv's*  (grand  sceau  du  couvent).  —  Ah- 
balia  tancti  Glandarie,  1809  (sceau  de  l'abbaye). 

—  Saint  Martin  Glandier»,  iSaa  (abb.  Longev. 
s.  l'an).  —  Simrliis  Martitins  Glunderinisis,  i43) 
(cart.  cv.  de  M.  t.  III,  v"  9o4). —  Monasleriinn 
sancti  Martini  (llandariemi»,  i544  (pouillé  de  M.). 

—  Abbatje  Saint-Martin  de  la  Glandierre,  xvii'  s' 
(abb.  Longev.  cens.). 

L'abbaye  Saint-Martin  de  Longeville,  de  l'ordre  do 
Saint-Benoît,  connue  dans  les  anciens  titres  sous  le 
nom  de  lîlandières,  fut  l'ondée  en  587  par  Bodalgise 
et  rétablie  en  836  par  Louis  le  Débonnaire.  Elle 
adopta,  en  1606,  la  réforme  de  Saint-Vanne  et 
fui  mise  en  corameiide  en  1  7.">2.  Les  bâtiments,  re- 
construits après  un  incendie  allumé  en  1  55  a  par  Ips 
troupes  d'.Mbert  de  Brandebourg,  existent  encore; 
ils  ont  un  aspect  grandiose. 

L'abliaye  de  Longeville  de  Glandières  portait  :  di- 
gueules  à  3  glands  montants  d'argent  a  et  t ,  armes 
parlantes,  rappelant  son  nom  primitif. 
LosGEviLLE-LEZ -Saint- AvotD  (RrissEAu  de).  —  H 
prend  .sa  source  à  Longeville,  traverse  celte  c"' 
sur  une  longueur  de  3  kilomètres  et  se  jette  dans 
la  Bosselle. 
LoNGLATiLLE,  h.  c"'  de  Herserange,  à  gauche  de  lu 
Chiers.  —  Langlaville-la- Grande,  1667  (inv.  des 
tit.de  Lorr.  VU,  988). 

Appartenait,  comme  annexe  d'Herserange ,  au 
dioc.  de  Trêves. 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


149 


Autrefois  Trois-Évêcliés,  dioc.  de  Trêves.  —  Fait 
partie  dn  caiilon  de  Longwy  depuis  sa  création ,  en 
1  790. —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  arîjuin  1810, 
où  il  fui  réuni  à  Herseraiige. 
Lo.vGLAviLLE  (La  Petite-),  f.  c'^delleiserauge.  —  Lan- 
glavitle-la-Petite , censé  dépendantdela  communauié 
précédente,  1766  (Stem,  dép'  M.). 
LoNGUïoN,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Briey,  au  confluent 
de  la  Chiers  et  de  la  Crusne.  —  Lotigaijio,  63/i  (  test. 
diac.  Grim.)  —  Longagionetisis  villa,  0.S6  (cari. 
moy.  Rhin,  I,  5).  —  Longio,  y 7. S  (archcv.  Trèv.  cli. 
omp.  Olhon  II).  —  Longion,  io3o  (abb.  Sainl- 
Max.  Trèv.  ch.  arch.  Pop.).  —  Longuio,  1 5i  1  (c<irt. 
Vill.  t.  11,  8).—  Longion,  xvn's'(Loth.  sept.).  — 
Longuionum,  1660  (abb.  Vill.  cart.  t.  1,  R.  10). 
—  Longuio,  1756  (de  Maill.  Barr.). 

Longuvun,  ville  du  liarrois,  fut  mis  sous  la  loi  de 
Beaumont  en  ia7o(inv.  dcstil.  deLorr.  Vill,  106). 
Elle  était  le  siège  d'un  oflîce  et  d'une  prévôté  et 
ressortissait  au  baill.  d'iîlain.  Le  roi  en  était  seul 
seigneur.  Elle  fut  érigée  en  bailliage  en  17.51.  Il  y 
avait  une  grucrie  e(  un  hôtel  de  ville. 

Le  bailliage  de  Longuyon  comprenait  78  commu- 
nautés, parmi  lesquelles  les  suivantes,  qui  appar- 
tiennentàla  Moselle:  Ban-de-Cosnes,  Ban-deVivieis, 
Beuveille,  les  Couverts,  Doncourt-lez- Beuvcille, 
Epiez,  Fertnorit,  Flabeuville,  Fresnoy-la-Montagne, 
Grand-Failly,  Ham-devant-PicrrcponI ,  Longuyon, 
Marligny-sur-Chiers(Co!mey),Montigny-sur-Chiers, 
Othe,  Petit-Failly,  PiencponI,  Pierrevillers,  Saint- 
Snppiet,  Ugny,  Villelte  et  Xivry-le- Franc,  avec 
leurs  annexes. 

On  y  suivait  la  coutume  de  .Saint-Mihiel. 

.\vant  1790,  les  annexes  de  la  communauté  de 
Longuyon  élaienl  iNoers,  Villancy,  et  les  censés  de 
Basse-Val ,  Domey,  Dorlon ,  Fonlaine-.Sainl-Marlin  , 
Fossieux,  Froideux  et  Moncel. 

Paroisse  de  l'archevêché  de  Trêves.  Le  doyen 
du  chapitre,  curé  de  la  paroisse,  élait  à  la  nomina- 
tion du  roi. 

Longuyon  était  le  siège  de  l'archidiaconé  de 
Sainte-Agathe,  qui  comprenait  7  doyennés,  savoir  : 
Arlon,  Bazeilles,  Ivoix,  Juvigny,  Longuyon  ,  Luxem- 
bourg et  Mersch.  Celui  de  Lon;;iiyon  renfermait 
.S/i  paroisses,  entre  lesquelles  les  suivan les,  qui  ap- 
partiennent aujourd'hui  à  la  Moselle'  :  Cons-Lagrand- 
ville.  Epiez,  Flabeuville,  Fresnuy- la -Montagne, 
Grand-F'adly,  Ham-devanl-Marvillo,  Montigny-sur- 
Chiers,  Mussy-le-Chàleau ,  Saint-Pancré ,Villehoud- 
lémont,  Villers-le-Rond  et  Villelte. 

Longuyon  fui,  en  1  790  ,  chef-lieu  de  canlon  dans 
le  district  de  Longwy  et  y  resia  sous  l'organisation 


(le  l'an  m  :  ce  canton  comprenait  les  c""  de  Ban- 
de-Viviers, Beuveille,  Colmey,  Doncourt-lez-Lon- 
guyoji,  Fermont,  Fresnoy,  Grand-Failly,  Longuyon, 
Montigny-sur-Cliiers,  Pelit-Xivry,  Pierrepont  et 
Ijgny;  l'organisation  de  1802  y  ajoula  les  c°"  d'Al- 
londrelle,  Buré-la-Ville,  Cliarancy,  Cons-Lagrand- 
villc.  Epiez,  Flabeuville,  Ilam,  Othe,  Petit-Failly, 
Sainl-Pancré,  Tellancourt,  Villers-la-Chèvre ,  Vil- 
lers-le-Rond et  \  illetle.  La  suppression  des  com- 
nmnes  de  Buré-la-Ville,  Doncourt-lez-Longuyou , 
Fermont ,  Flabeuville ,  Ham-devant-Marville  el  Pelit- 
Xivry  a  réduit  à  ao  le  nombre  des  c""  du  canton 
de  Longuyon. 

Longuyon  a  aujourd'hui  pour  annexes  :  Dorlon, 
Froicnl,  Moncel,  Noers,  Vachémont,  Villancy, 
Basse- Val,  le  raouHn  à  Lard,  manufacture  de  canons 
de  fusils,  et  le  moulin  de  la  Manufacture. 

Longuyon  portait  les  armes  du  Barrois  :  d'inur  ii 
deux  barbeaux  adossés  d'or,  cosloyés  de  deux  croix  de 
Lurrniiie  de  même,  et  deux  croix  tre£lées  au  pied 
fiché  d'argent ,  une  en  chef,  l'autre  eu  pointe  (  Dui'.  If , 
p.  329). 

LoNGUYOs  (La  Collégiale  de).  —  Ecclesia  sancUe  Aj'U- 
thœ,  634  (tesL  d'Adaig.  Cloiiet,  Hist.  Verd.).  — 
Monasterium  Sanetw -  Agallue  Longagiensis ,  63() 
(lest.  diac.  Grim.).  —  Decaiiia  de  Longuioni,  xi°  s" 
(  Vird.  com.lim.).  —  Archidinciinatus  Longuioiiensis 
sanctw  Agathœ,  Decanatua  f.oiiguionicus ,  xviii*  s" 
(pouillé  de  Trêves). 

Au  ïi'  siècle,  un  comte  de  (Ihiny  fonda  à  Lon- 
guyon, sous  le  titre  de  Sainte-Agathe,  une  église  col- 
légiale et  y  plaça  six  chanoines  el  un  doyen  ;  celle 
collégiale  sei-vit  d'église  paroissiale  à  la  ville.  En 
1 75 1 ,  la  chapelle  de  i'hôpilal ,  dédiée  à  saint  Nico- 
las, fut  unie  à  celle  église.  Le  patronage  en  appar- 
lenail  au  roi,  au  titre  des  anciens  seigneurs. 

Longwï-Bas,  vill.  usines  el  paroisse,  ann.  de  Longwv- 
Haut. 

Lo^G\VT-HAUT,  arrond'  de  Briey,  près  de  la  Chiers.  — 
iMncwich,  G33  (abb.  Saint-Max.  ch.  Dagoberl). — 
Longwi,  1096  (pri.  Monl-Saint-Martin,  ch.l'ond.). 

—  Longvy,  io()6  (Berth.  111,  pr.  xtv).  —  Lou  franc 
chastel  de  hongvic,  1376  (ch.  duc  Ferry  111).  — 
Longwy,  1  i73(Berlh.  IV,  pr.  xxi).  —  Lanwic,  layo 
(abb.  \ill.  cari.  t.  1,  B.  '1).  —  Lonwis,  l'S-i'i  {ibid. 
A.  11).  —  Lonwy,  xv' s"  (chron.  Jac.  Huss.).  — 
Lo7tcvil,  I.53.J  (chan.  n-g.  liasse  N'orr.  le  Ven.).  — 
Ijonvy,  1 539  {ibid.) .  —  Longuy,  1 573  (  inv.  des  tit. 
de  Lorr.  V,  291).  —  Lonouys^,  i635  (Journ. 
J.  Baucli.).  —  Longuvy,  Lougvouy,  1 67/1  (Hus.  Lesc). 

—  Longouy,  1681  (dénombr.  20  déc).  —  Lonwic, 
1706  (D.  Cal.  net.  Lon.). 


150 


DEPARTEMENT  DE   LA   MOSELLE. 


On  altiibue  la  fondation  de  Lonjjwy  au  duc  Mar- 
tin, seigneur  austrasien  qui  fui  assassiné  par  Ébroïn 
en  {)8o  (Cloucl,  Uist.  Verd.). 

Longvvy,  Longusvicus,  Longcatlre,  selon  M.  Mus- 
sey,  ('lait,  au  moyen  âge,  le  sié;;e  d'un  comté 
indépendant,  (juc  Malliildc  porta  dans  la  maison  de 
Luxembourg  vers  )o6o  et  qu'un  autre  mariage  fit 
entrer  dans  la  maison  de  Lorraine  sous  Feiry  11. 
Kn  137O,  il  fut  mis  sous  la  loi  de  Roauuiont. 
H'crry  III  le  vendit  en  1296  au  comte  do  Bar,  et 
il  rentra,  avec  ce  ducbé,  sous  l'antnrité  des  ducs 
de  Lorraine.  Louis  XIV  s'empara,  en  1070,  de 
Longwy,  ([u'il  fit  fortifier  par  Vauban;  il  y  établit 
en  i685  un  bailliage  qui  s'étendait  sur  i4  comuui- 
nautijs  et  qui  fut  compris  dans  la  province  des  Trois- 
Kvéchés:  ces  communautés  étaient  Autrux,  la  Folie, 
Glaba,  Herscrange,  Linimont,  Léxy,  Longlaville, 
liOngwy,  Méxy,  Mont-Sainl-Martin ,  Piedmont,  Pul- 
venleux,  Romain,  Soiey  (toutes  du  diocèse  de 
Trêves).  11  s'étendait,  en  outre,  sur  les  bautes  jus- 
lices  d'Allondrelle  et  la  Malmaison,  Bazailles,  Hois- 
monl  et  Audim -le- Roman,  Rébon  et  Heiiniont, 
Ville-au-Monloy. 

\ja  coutume  de  Saint-Mihiel  y  était  suivie. 

Longwy  était  siège  d'une  cure  du  diocèse  de 
Trêves,  arcliidiaconé  de  Longuyon,  doyenné  d' A r- 
lon. 

Longwy,  en  1790,  fut  érigé  en  cbef-lieud'un  dis- 
trict composé  de  9  cantons,  savoir:  Audun-le-Ro- 
nian,  Aumetz,  (^liareiicy,  (ions-Lagrandville,  Lon- 
guyon, Longwy,  Mercy-le-Bas ,  Villei-s-la-Montagne 
et  Xivry-le-Franc. 

L'organisalion  de  l'an  in  lui  laissa  le  titre  de 
cliof-lieu  d'un  canton  qui  comprenait  les  communes 
de  Buro-la-Ville,  Cons-Lagrandville,  Cosnes,  Cussi- 
gny,  Gorey,  Herserange,  Léxy,  Longlaville,  Longwy, 
Méxy,  Mont-Saint-Martin,  PiedmonI,  Rébon,  Ro- 
main, Saint-Pancre,  Saulnes,  Villeboudlémont  el 
Villers-la-Chèvre.  L'organisation  de  180  a  y  ajouta 
les  communes  de  Baslieux,  Bazailles,  Boismont, 
Brébain-la-Ville,  Chesnièrcs ,  Cutry,  Fillières,  God- 
branche,  Hautcourt,  Hussigny,  Laix,  Morfonlaine, 
Rédange,  Russange,  Tiercelet,  \ïlle-au-Montoy,  Vil- 
lere-la-Monlagne  et  Villerupt ,  et  en  retira  Buré-la- 
Ville,  Saint-Pancré  et  Cons-Lagrandville,  pour  les 
placer  dans  le  canton  de  Longuyon.  —  Cussigny, 
Godbrancbe,  Longlaville,  Méxy,  Piedmont  et  Ro- 
main furent  réunis  à  d'autres  comnnnies  du  même 
canton.  , 

Les  armes  de  Longwy  sont  :  d'azur  à  a  barbeaux 
adossés  d'or,  accompagnés  de  deux  croix  Irefflees  au 
piedjiché,  l'une  en  chef,  l'autre  et)  jiuinte,  el  costoyées 


de  deux  autres  croix  de  même,  le  tout  d'argent. 
C'étaient  également  les  armes  de  Bar  et  celles  du 
bailliage. 

A  pour  annexes  Longwy-Bas  et  Pulventeux. 

LoBE.M'zsciiEUEii ,  censé  ruinée,  c"  de  Bertrange.  — 
Ijorenlzschwer,  itiSa  (dénomlir.  3i  août). 

LoRiENT,  éc.  c"  de  Valliêrcs. 

Losnr-â-LA-SeiLLE  (Ruisskad  pe).  —  Prend  sa  sourceà 
la  fontaine  de  Lorry-devant-le-Pont,  traverse  cette 
c"  et  celle  de  Sillegny  sur  une  longueur  de  7  kiloni. 
600  met.  et  se  jette  dans  la'  Seille. 

Loniiv-DEVANT-LE-PosT,  c°°  de  Verny.  —  Loreij ,  ilio'i 
(liste  des  vill.  ).  —  Lorey-sous-Froimont ,  i4i8 
(fonds  de  Malte,  inv.  L.  IL).  —  Lori/  dctant  le  Pont, 
iMto  (cbr.  doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Loret/  devant  le 
Pont,  1/197  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  La  Wowerie 
de  Lori  devant  le  pont,  i5iG  (man.  de  Sen.  décl. 
fiefs).  —  l-eurij,  xvii'  s'  (carte  de  Cass.).  —  Loii 
prope  Mardijfui,  i()o6  (pouillé  de  M.).  —  Lorri , 
1706  (f).  Cal.  noi.  Lorr. ). 

Était  clief-lieu  d'une  cure  de  l'arcbipi'.  de  Mous- 
son qui  avait  pour  aiuiexe  Mardigny. 

Autrefois  Trois-Évèdiés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fut  cfessé,  en  1  790 ,  dans  le  c""  de  Corny  ;  passa  , 
sons  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  d'Augny 
el,  en  t8o2,  dans  le  canton  aclui'l.  -  -  A  Mardi- 
gny poui-  annexe. 

Lorbï-lez-Metz,  1"  c°"  de  Metz. —  Lauriacum,  9/15 
(abb.  Sainte-Gloss. ch.  év.  Adalb.  I).  —  I.orez  devant 
Mets,  1  i3o  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Lorei,  i3ao 
(ibid.). —  Lorrei,  xv'  s'  (abb.  Saint-Vinc.  comptes). 

—  Lorey  devant  Mè»,  i4o6  (liste  des  vill.).  —  Lor- 
rey,  1  f\  '1  o  (  cbron.  doy.  de  S'-Tbiéb.  ).  —  La  tour  de 
Lorey  devant  Mrtz,  i4'i4  (ibid.). —  Lory,  1/191 
(ilém.  Ph.  de  Vign.).  —  Lori,  i5/|/i  (pouillé  de 
M.).  —  Lorri,  1  756  (IJ.  Cal.  not.  Lorr.). 

La  maison  forte  de  Lorry  était  siège  d'un  fief 
mouvant  du  roi  de  France,  1  681  (déiiombr. 7  juin). 

Ancienne  annexe  de  la  cure  de  VVoippy,  Lorry  fui 
érigé,  en  1670,  en  cure  de  l'archipr.  du  Val-de- 
Melz.  Elle  dép.  du  cbap.  de  la  catbédrale  de  Melz. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Melz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  de  la  2'  section  du  canton 
de  Moulins.  —  Fut  érigé,  sous  l'organisation  de 
l'an  III ,  en  chef-lieu  d'un  canton  qui  comprenait  les 
communes  d'Amanvîllers,  Ban-Saint-Marlin,  De- 
vant-les-Ponls,  Fèves,  Hagondange,  Hauconcourt, 
Ladonchamps,  Lorry,  Maizières,  Marange-Silvange, 
Norroy- le -Veneur,  Plappeville,  Plesnois,  Saulny, 
Seraécourt,  Silvange,  Talange,  Thury,  Vigiieulles 
et  VVoippy.  —  Lorry  lut  placé,  en  1802,  dans  le 
canton  actuel. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


15i 


A  pour  annexes  VigneuUes,  la  l'ernio  dn  Cliùne  et 
les  moulins  du  Rosne(Haut  cl  Bas). 
LoTiiniNGEN,    château     féodal,   c"'   de   Rimiing.   — 
lluiiipn  du  château  dp  Lollhvingeii ,  i5g'i  (dén.  Tii. 
Alix).  —  Lauteiing,  t  -jïiQ  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Ce  château,  dijà  détruit  en  i  670,  paraît  remonter 
aux  premiers  àjjes  de  la  féodalité. 
Loi;piiRSHAi:sp.N,  c°"  de  Sarrefjuemines.  — Vas  Ltippet-s 
Husen,  l'iog  (Kreraer.  Ard.  Gesch.  1170).  — 
iMpperlzhaussen ,  i.'ït)'!  (dén.  ïh.  Alix).  —  hnp- 
ppihauspii,  xviii*  s'  (pouillé  de  M.). —  Loupers- 
hmiten,  fjôi  (ord.  de  Lorr.  VIII,  282).  —  Lou- 
perhauseii ,  1706  (D.  Cal.  not.  I.orr. ).  —  Lnupri- 
nange  (Delisle,  carte  du  Rhin). 

Village  du  comté  de  Puttelange.  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Puttelange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  c°" 
de  Puttelange  et  passa,  en  1802,  dans  le  canlon 
actuel.  —  A  pour  annexes  Ellwiller  et  Saint-Jeon 
(  tuilerie  ). 
LouTBEMANCE,  c™  de  Boulay,  à  droite  de  la  Nied  alle- 
mande. —  Louderdange,  i3o8  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.III,  167).  —  Landthrum,Lautermanges,  179-1 
(dén. Th.  Alix).  — Laulremange ,  1779  (Dur.  Lorr.). 
—  En  allemand  :  Laulermingei). 

Etait  annexe  dé  la  paroisse  de  Varize. 

Autrefois  Lorraine,  haill.  de  lioulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canlon  de 
Varize  et  passa,  en  1809,  dans  le  canton  acUiel. 
LoiiTzwtLLEn,  c°°  de  Voimunsler,  entre  la  Horn  et 
la  Schwolb.  —  Locwilter,  727  (Vie  de  saint  Pirmin, 
Croll.  Orig.  Bip.  i,  18).  —  Lutzwihrp,  1 1 15  (ch. 
abb.  Bouz.inv.  de  Lorr.  I,  i56). — Luzwire,  1 100 
(Krcnior,  Arden.  Gesch.  11,  29.3). —  Luewilve, 
1179  (alib.  lîouz.  ch.  s.  l'an).  —  Leurwilhre,  1289 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  VIH,  iS,')).  —  TAdzewillei; 
Lanzwiller,'  Lauzewillpr,  Langwiller,  Loutzweiler , 
i5/i/i  (pouillé  de  M.). —  LandtHWpiller,  i59'i(dén. 
Th.  Alix)  —  Lutzveilpr,  1O09  (ahh.  Bouz.  s.  l'an). 

—  LuzweUler,  1761  (ord.  de  Lorr.  VIII,  991). — 
Loulmeillpr,  1761  (ibid.  XII,  499).  —  Lustwiller, 
(carie  de  i'Elat-niajor). 

Village  du  comté  de  Bitche.  —  l^lait  siège  d'une 
par.  dép. de  l'ahb. de  Bouzonville  dr;mis le  xii*  siècle. 
Elle  faisait  partie  de  l'archiprétré  il"  Ilorneliach  et 
comprenait  les  villages  de  Lontzvviller,  Ohronthal, 
Olsberg,  Opperding  et  Rolbing. 

Aulrelois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Breidenbach 
de  1790  à  1809,  où  il  passa  dans  le  canlon  actuel. 

—  A  pour  annexes  Schweyen  et  Vindhoff  (ferme). 


LoiviGNï,  c°"  do  Verny,  à  droite  de  1»  Seille.  —  Lo- 
viniacum ,  ii3o  (abb.  Saint-Symph.  ch.  Etienne  de 
Bar).  — Louvetiey,  Lovptiey,  )3oS  (proc.  clergé, 
arch.  H.  de  V.).  —  Loweny,  xv*  s"  (chron.  Ph.  de 
Vign.).  —  Loveney,  i/io'i  (liste  des  vill.).  —  Lowp- 
npy,  i436  (chron.  doy.  de  Saint-Thiéb.).  —  Fmu- 
iv)ipyuiii,  xvi's'  (abb.  Saiul-.Symph.  liasse  Louv.). 

—  Loiicegny,  x^i's" (ibid.). —  Louveneyo ,  Louvigni , 
i5lih  (pouillé  de  M.).  —  Lovigny,  xvii'  s"  (épis. 
Met.  temp.).  —  Louigni,  xvii"  s*  (Lotli.  sept.  ).  — 
Longvpiipz  (D.  Cal.  not.  Lorr.  liste  des  vill.).  —  En 
patois  ;  Lovni. 

.Siège  d'un  lief,  avec  droit  de  justice  haute, 
moyenne  et  basse ,  mouvant  du  roi  de  France  ,1681 
(dénombr.  5  mai).  —  La  haute  justice  de  Louvigny 
s'étendait  sur  les  trois  bans  Bazin ,  Drouin  et  Sauvage, 
seigneuries  foncières  distinctes  et  indépendantes, 
1781  (dénombr.  7  mars).  —  Cure  de  l'arcbiprêtré 
de  Nomeny,  qui  avait  pour  annexes  la  Hauton- 
nerie,  Moince  et  Neuf-Moulin;  cette  cure  dépendait 
de  l'abb.  Saint-Sympliorien  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  .Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Coin  et 
passa,  en  1 809  ,  dans  le  canton  actuel.  —  Louvigny 
a  pour  annexes  la  Ilautonnerie,  Moince  et  Neuf- 
Moulin. 

LoïviLLE,   h.  c°°  de  Sillegny,  à  gauche  Je  la  Seille. 

—  Loyveille  .lus  Saille,  xv°  s'  (chron.  Jac.  Huss.).  — 
Loiville,  l'io'i  (liste  des  vill.).  —  Lueville,  l'i^o 
(chron.  doy.  de  Saint-Thiéb. ). —  Leuvelle,  1610 
(Fah.  territ.  Met.). —  Lioville,  1732  (Bugn.  dioc. 
met.). — Loinillé  (  carte  Cass.  ).  —  En  patois  :  Leuvelle. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
bas,se,  mouvant  du  bailliage  de  Metz,  1681  (dé- 
nombr. 18  juin).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de 
Sillegny. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  baill.  et  cout.de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Augny  et 
y  resta  jusqu'en  1803,  où  il  passa  dans  celui  de 
Verny. 

LuBEV,  c°"  de  Briey.  —  Lmhey,  1820  (chap.  catli. 
s.  l'an).  -  Leubée ,  1828  (prév.  de  Confl.  acie  de 
cess.).  —  l.nuhey,  i334  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  V, 
p.  iS).  — Lpuby,  8A5  (ibid.  VI,  28/1).  —  Lubée, 
1/117  (arch.  H.  de  V.  A  A,  18).  —  Liibrey,  Lubée, 
i5A4  (pouillé  de  M.). 

Le  roi  y  était  seul  seigneur.  —  Etait  siège 
d'une  paroisse  de  l'arcbiprêtré  de  Halrize,  dépen- 
dant du  chap.  de  la  cathédrale  de  Metz,  qui  avait 
pour  annexe  Ozerailles. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fait  partie  du  canlon  de  Briey  depuis  1790. 


ir>2 


DEPVRTEME.M  DE  LA  MOSELLE. 


LicELiiovES,  Icrtililé  inconnue,  annexe  ilc  h  paroisse 
de  Maxsladt.  —  8-5  (abb.Sainle-Gloss.  cli.  dp  Lonis 
le  Germanique). 

LiDELANCE,  11.  c°"  de  Tressange.  —  Litdlinge.  Linli- 
lengen,  1169  (ahb.  Vill.  L.  11).  — l,udeUange>, 
vvi*  s'  (abl).Saint-Pierr',  lerr.  )5a).  —  LiiUelaiige, 
1  fis  t  (dénombr.  8  juillet). —  Ludtange,  )7'i9(de 
Mail!.  Barr.). 

Siège  d'un  fief,  avec  droit  de  justice  liaule, 
moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  do  P'rance  et 
dépendant  de  la  baronnic  do  liassompierre ,  1681 
(Inc  cit.).  —  Constituait,  avec  Tressange  et  Gon- 
drange,  une  seigneurie,  siège  d'une  baule,  moyenne 
el  basse  juslic<>,  qui  l'Iait  fief  mouvant  de  la  prévoie 
de  Villers-la-Monlagne,  bail!.  d'Élain.  —  Faisiiit 
partie  de  la  communauté  et  de  l«  paroisse  de  Tres- 
sange (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Viller»-la-Montagne, 
coul.  de  Saint-Mibiel.  —  Fit  partie  du  canton  d'.\u- 
nielz  de  1790  à  i8oa;  il  passa  alors  d;uis  relui 
d'Audim-le-Boman. 

I.ÎE,  f.  et  cliàt.  dans  une  forêt,  c°*  de  Hayes.  —  l.nie, 
i4o4   (liste  des  viil.).  —  Leu,  1680  (dén.  arcb. 
départ.)  —  Luc  (carte  Cass.).  —  En  patois  :  ],ni. 
Klait  annexe  de  la  paroisse  de  Hayes. 

I.IPPT,  c°°  de  Pange.  —  Lupeyum,  1 187  (cbap.  calli. 
s.  l'an).  —  Luppei,  i.3ao  {ibid.).  —  l.oppey,  xv's* 
(fliron.  J:ic.  Mus.). — Lupppy,  \Ual\  (lislc  des  vill.). 

—  Loppri,  I  4ia  (arcb. H.  de  V.  AA,  1  a).  —  l^upp'J 
on  Snidnoy,  1/1,87  (cbron.  doy.  de  S'-Tbiéb.).  — 
l'Vppy  le  Chailet,  1/191  (Mém.  Ph.  deVign.).  —  Lu- 
pey,  1  491  (Journ.  J.  Aubr.).  —  lAippei  delez  Deline , 
1/197  (M'"!"-  l*''-  deVign.).  —  Luppeyo,Lupi,  t'>'i'\ 
(pouillé  de  M.).  —  Luppi,  1756  (D.  Cal.  ncjl. 
Lorr.).  —  Lttpy,  1756  (Stem,  dép'  de  M.). —  En 
palois  :  Leupi. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  baute,  moyenne 
et  l)asse,  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant 
au  cbapitre  de  la  cathédrale  de  Metz,  1661  (dé- 
nombr.  a  janv.).  —  Etait  siège  d'une  cure  de  l'ar- 
cbiprètré  de  Varize ,  qui  avait  pour  annexe  Hicourt 
et  dépendait  du  cbap.  de  la  catbédiaie  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  el  coût,  de  .Meiz. 

—  Fut  cla.ssé  dans  le  canton  de  Thimonville  en 
1790,  dans  celui  de  Soigne  sous  l'organisation  de 
l'an  m  el  dans  celui  de  Pange  en  1802. 

A  pour  annexes  Hicourt  et  la  Corvée. 
Lippï  X  TiucNT  (RuissEAi  de).  —  Prend  sa  source 
dans  l'étang  de  Luppy,  traverse  les  c°"  de  Lnppy 
el  de  Tragny  sur  une  longueur  de  5  kilom.  cl  se 
joint  au  ruisseau  de  Delme,  qui  se  jette  dan?  la  Nied 
française. 


L1TTTANOE,  0°"  de  Metzerwi.'sse,  sur  le  ruiss.  de  Bibiclie. 

—  lotiteriniiigas,  895  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis 
le  Germ.). — Ltidanim,  91  3  (abb.  Sainl-Mox.Trèr. 
cb.  roi  Charles  111).  —  Lustimgeii ,  (fCa  (abli.  Saiiite- 
Gloss.  ch.  Tb.  I",  év.  de  M.).  —  Lnstiniffts,  11, "io 
(abb.  Freist.ch.  fond.). —  Leotirmingios .  1  i39(abb. 
Sainlo-Gloss.  bulle  d'Inn.  II).  —  Litlenges,  119a 
(ihid.  ch.  conf.).  —  Litinge,  119a  {ihid.  bulle  de 
Célcsl.  III).  — /,«e.«fang-ejt,  1  3/12  (i/«V/.  liasse  a  D.). 

—  Lutlange^  Lnltan/fex ,  1  309  {ihid.  liasse  Lutt.).  — 
Lmlang,  i  lîoo  (abb.  Vili.  cari.  t.  1,  A.  ai).  —  Leus- 
latigp,  i;toa  (fonds (le Malte,  inv. liasse  H). — f.utum. 
I  .'Î5.")  (abb.  Vill.  cart.  t.  1 ,  A.  8).  —  Lnslange,  1  >'?bo 
(liste  des  amans).  --  Ltichlange,  1896  (nécrol.  des 
Cèles.).  —  Luellange,  1896  {ibid.).  —  Lnatinga, 
1898  (cflrt.  Vill.  II,  8a  v").  —  Ltietlange,  i4o/i 
(lislc  des  vill.).—  Lulhiiigen ,  i/io6(abb.  Vill.  liasse 
Kirsch).   —  Luchlivg ,  1V18  (ifcirf.cart   I.  Il,  f.8), 

—  Lulinga,  i5ii  (ibid.  10  v°  ).  —  Ltiechlingeii , 
lïta-j  (arcb.  Ilelpli.). —  Lnlhitignt  ,  lieuthanges, 
i.")/ii  (abb.  Saint-Viiic.  liasse  Lutt.).  —  Lntlinga, 
iS'i/i  (pouillé  de  M.).  —  Lutange  ,  iliSfi  (gén. 
de  M.  dom.). —  En  allemand  :  Leiichlingen, 

Liittange,  fief  mouvant  du  duché  de  Luxembourg 
el  romié  de  Chiny,  seigneurie  de  nom  et  d'armes, 
a  donné  son  nom  à  une  maison  d'ancienne  chevale- 
rie qui  portail  pour  armes  :  d'argoit  à  l'aigle  éployéc 
d'azur,  tans  bec  ni  membre».  Il  était  le  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse  et  comprenait 
les  villages  de  Liillange,  Guélange,  Guénange, 
Iturauge,  Rénangc,  Mancy,  Winsberg,  Kirsch- 
lez-Luttange  et  Schell,  1681   (dénombr.  1  a  juill.). 

—  L'ancien  cbéteau  féodal  de  l.iitlange  est  encore 
en  grande  partie  très-bien  conservé.  —  Il  y  avait, 
en  outre,  une  seigneurie  foncière  sur  les  lians  de 
Lullange  et  Mancy,   1 08 0  (dénombr.  ik  nov.).  — 

—  Etait  chof-lieu  d'une  cure  de  rarchipiètré  de 
Kèdange,  qui  dépendait  de  l'abbaye  Saint -Vin- 
cent de  Metz,  el  avait  pour  annexes  Kirsch ,  Schell , 
Weinsperg,  le  moulin  des  Chênes.  —  A  Lultange 
était  une  Marrhe  d'Extault,  où  se  tenaient  les  jour- 
nées amiables  entre  le  duc  de  Lorraine  et  la  cité  de 
Metz  pour  les  sujets  allemands,  t'ialt  (cbron.  Prail.). 

Autrefois  Trois- Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lien  de  can- 
ton, el  il  conserva  ce  litre  sous  l'organisalion  de 
l'an  m.  Ce  canton  comprenait  :  Aboncourt,  Aitroli, 
Bertrange,  Bettlainville,  Bousse,  Guélange,  Gué- 
nange (Haute  et  Basse)  ,  Hombourg,  Kèdange, 
Kir.scb ,  Logne ,  Lultangi-,  Mancy ,  Metzeresche ,  Mon- 
trcquienne,  Rénange,  Rurange,  Schell  el  Volstroff. 

—  Passa,  en  i8oa,  dans  le  canton  de  Metzerwisse. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


153 


—  A  pour  annexes  Kirscli-lez-LuUange  et  le  mou- 
lin (les  Cliênes. 

LiixEMBOunG, chef-lieu  du(;raiid-(lucliédeLuxembour(j, 
siège  d'un  doyenné  de  i'arcliidiacoiié  de  S"-Agatlie, 
dont  dépendaient  les  paroisses  suivantes,  qui  appar- 
tiennent au  dép'  de  la  Moselle  :  Audun-le-Roman, 
Aunielz,  Benveille,  Boulange,  Crusnes,  Krrouville, 
Havanjje,  Hussigny,  Otlange,  Russange,  Sancy, 
Serrouville,  Tiercelet,  Tressange  et  Villcr»-le-Rond. 

LuxEMBOCBG  (QUARTIER  DL  ) ,  c"  de  Waville. 

LuxENMiiiiL,  m'"  et  chapelle,  c"'  de  Rohrbach.  —  Liix- 
miihl  (carte  de  rÉtat-major). 


LuxiEtix ,  f.  c°'  de  Beuveille.  —  Cense-fief  sous  la  pré- 
vôté de  Longuyon. 

Lezerailles,  f.  c""  de  Jouy.  —  Huxeraille,  ii()i 
(Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Vserailh ,  lôio  {ibid.).  — 
Liseralle,  1610  (Fab.  terril.  Met.).  —  Leseraille, 
xviii'  s'  (pouillë  de  M.).  —  Laineraille ,  1766 
(cart.  Vaug.). —  Vraille,  1766  (  D.Cal.  not.  Lorr.). 
—  Luzereilles  (carie  Cass.).  —  Lezernilles  (tidil. 
Par.  ). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  do  Jouy. 

LvMHGEN,  localité  incertaine  de  l'office  de  Boulay.  — 
J.594  (dén.  Th.  Alix). 


M 


Macueren,  c°"  de  Saint-Avold. —  Mâchera,  liai  (ch. 
abb.  Longev.  I).  Cal.  1,  pr.  s.  l'an).  —  Mah-e, 
1985)  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VII,  iST)).  —  Maknra, 
i334  (sém.  Saint-Sim.  s.  l'an).  —  MacAerCTi,  i3C5 
(Kremer,  Ard.  Gesch.  II,  609).  —  Macheren  by 
Hombiirg,  iliSô  (cart.  év.  de  Metz,  t.  Vlll,  p.  19). 

—  Maku've-lei-Hombonrg,  l'igo  {ibid. p.  78). — 
Machern,  i596(dén.  Th.  .Alix). — Mâcher,  iSgo 
(arch.  .Saint-Avold,  ch.  du  duc  Charles  du  1 1  sept.). 

—  Maikeriie,  1611  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VII, 
171).  — Makeren,  17.^1  (ord.  de  Lorr.  Vlll,  ago). 

Village  de  l'avouerie  de  Saint-Avold.  n  11  avait  pour 
annexe  Pelit-Eberswiller.  En  11 36,  le  duc  Simon  y 
gagna  une  bataille  contre  Alberon  de  Montreuil, 
archevêque  de  Trêves-,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Petil-Eberswiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
l'Evèché.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold 
depuis  1790.  . —  A  pour  annexes  Petit- Ebersvuller, 
Lentz«?îllerholl'  et  Pulvirmidil. 
Mack«b,  h.  c"'  de  Helslrolf,  à  droite  de  la  Nied  alle- 
'mande.  —  Mâchera,  1121  (abb.  Longev.  conf.  des 
biens).  —  Maekei-a,  1180  (ibid.  bulle  d'Alex.  III, 
confirm.  ).  —  Maschra,  1270  (cart.  abb.  Vill. 
t.  I,  A.  5).  —  Maicre,  1271  {ibid.  A.  5).  — 
Macre,  ililili  (et.  des  garn.  franc.  P.  Fer.  II,  317). 

—  Maisières  près  Votnwrangi',  ilf/Ç)  (cart.  év.  de 
M.  1. 1\  ).  —  Maœih-e  ,1/187  (abb.  Saint-Vinc.  vente 
de  dimes).  —  Machern  alias  Maizières,  iSgS  (dén. 
Th.  Alix).  —  Macheren,  xm"  siècle  (abb.  Longev. 
censier).  —  Machern  prope  Hilstrojf,  1C06  (ponillé 
de  M.).  —  Maizière  les  Dmûay,  1G81  (dénombr. 
(J  sept.).  —  Mâcher,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  de  l'évèché  de  Melz  et  dépen- 

Moselle. 


daiit  de  la  seigneurie  de  Freistrolf,  1 68 1  (dénombr. 
3 1  oct.  ).  —  Etait  une  annexe  de  la  paroisse  de 
Varize. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Boulay ,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Macker  fit  partie  ,  en  1790,  du  canton  de 
Boulay,  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Varize  et  fut  reclassé,  en  1809  ,  dans  celui 
de  lioulay.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'en  1811, 
ce  village  fut  réuni  à  la  municipalité  de  HelstrofT 
par  décret  du  12  septembre. 
Macqiebom,  h.  c""  de  Yiitz-Basse,  à  droite  de  la  Mo- 
selle. —  Mackenhouem ,  ilag  (cart.  abb.  Vill. 
t.  1,  M.  6).  —  Maken  Howen,  i?i3g  {ibid.  t.  11, 
aoA).  —  Makenhouen ,  i456  {ibid.  807).  —  Mac- 
quenhoven,  ib-js  (Berth.  dioc.  Lux.  proj.  t.  Vlll, 
p.  /io).  — Mackrvhoven ,  i586-i592  (arch.  départ. 
B.  267).  —  Makenhoffen,  1606  (pouillé  de  M.). 
—  Mackenhojfen ,  1  667  (dénombr.  9  déc). —  Afo- 
ehenhowen,  1686  (gén.  de  M.  dom.).  ^  En  alle- 
mand :   Mackenhnfen. 

Elait  annexe  de  la  paroi'se  de  \iitz. 
Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Thiou- 
ville.  — Fit  partie,  en  1790,  du  canton  deKœnigs- 
macker  et  passa,  en  1802,  dans  le  canton  de  Thion- 
ville.  —  Commune  au    commencement  du  siècle, 
Macquenom  fut  réuni  à  Yiitz-Basse  par  décret  du 
19  mars  i8io  . 
Mad  (La),  m'°  sur  le  Ru  de  Mad,  c""  de  Waville.  — 
La  May,  wm'  s"  (pouillé  de  M.). 
Dépendait  de  la  paroisse  de  Waville. 
Mad  (Ruisseau  de).  —  Voy.  Ru  de  Mad. 
Madeleine,  m  "  isolée,  ancienne  léproserie,   c"'   de 
Briey.  —  La  Magtielaine,  xvii'  s*  (pouillé  de  M.). 

Autrefois  ferme,  annexe  de  la  paroisse  de  Mance 
(  l<ic.  cit.  ). 


15^1 


DÉPART  KM  liNT    DE    LA   MOSELLE. 


MlGASlN  DE    HOUILLE    Dl  POST  (Le),     m'"'   isoléc ,   c"'  (Ic 

Sainl-Avold. 

MiOAsiN  iiE  TABAC  (Lk),  c"°  de  Faulquemonl.  —  (Cons- 
truit par  l'Élat  en  \S6li  et  destiné  à  rwevoir  les 
livraisons  de  tabars  faites  par  les  planteurs  d'une 
partie  de  rarrondissrinent  de  Metz  et  des  arrondis- 
sements de  Sarrejjuemineg  (Moselle)  el  de  Château- 
Salins  (Meurtlie). 

Magdebourg,  f.  c°"  de  Florange.  —  Medehoing ,  itWG 
(gén.  de  Meli,  dom.  ). 

Terre  dépendant  du  domaine  do  Floranjjo,  i  779 
^Dur.  Lorr.).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  dudit 
lieu. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  el  conl.  de  Thion- 
ville. 

Magnt,  c*"  de  Verny,  sur  la  Seille.  —  Manuel,  laoi 
(abl).  Saint- Clém.  ch.  s.  l'an).  —  Maigne,  i9a5 
(i4iV/.cb.s.  Pnn).  — Maigni.  laSg  (liste des  amans). 

—  Maignei,  1  a'i3  (ibid.).  —  Maigney,  1  245  (  abb. 
Sainl-Olém.  cli.  s.  l'an). —  Meif^i'y,  1  aSo  (ibid.  ch. 
s.  l'an).  —  Magne;/,  i3oo  [ibiil.  ch.  s.  l'an). — 
Maniguey,    iSOâ  (cbron.  doy.  de  Saint -Thiéb.). 

—  Maignie,  xï'  g*  (abb. Saint- Viuc.  recet.). —  Mai- 
//iiey,  xv"  s*(chron.  Jac.  Huss.).  —  Maignitz,  liag 
(chron.  doy.  de  Saint-Tbiéb.).  — Mannei,  ilifih 
(abb.  Saint-f.lém.  cli.s.  l'an).— Mng-nei',  1 4?i6  (cliap. 
catli.  s.  l'an).  —  Magney,  l'iSis  (ibid.).  —  Mai- 
i;ny,  x»i'  s°  (cbron.  Cl.  Phil.).  —  Ecclesia  sancii 
l')-ivali  mmcvpati  Magny ,  iSVi   (pouillé  de  M.). 

—  Maingny,  i556  (abb.  Saint-Vinc.  cens,  liasse 
(-ourc.-sui^Nied).  —  Magni,  1766  (D.  Cal.  noi. 
Lorr.).  —  En  patois  :  Maigni. 

Magny  était,  en  1807,  arcliiprétré  de  dix-sept 
paroisses  ainsi  nommées  :  «Rétenfoys,  Noivesseville, 
Sancli-.\niani,  Corselles,  Sorbey,  Pontois ,  .\Ioes- 
clive,  Orsevalz,  Florey,  Paivilley,  de  Arcubus  jiixla 
Colombieis,  Failley,  Charley,  Arcancey,  Vantons. 
Joey,  Croney  el  Maigney.-'  (Appel  au  Saint-Siège. 

—  Hisl.de  M.  Pr.  I.IV.) 

Au  XTiii*  siècle,  Magny  était  une  cure  de  l'arcbi- 
prétré  de  NoissevUle,  qui  dép.  de  l'abb.  de  Saint- 
Clément  de  Melz  et  avait  pour  annexes  Peltre, 
Crépy,  et  les  censés  de  Haute  et  Basse  Bévoy. 

Aulrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Melz. 
— -Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Borny;  pssa 
dans  celui  de  Vallières  sous  l'organisation  de  l'an  m 
et  dans  le  canton  actuel  en   1809. 

Mailasdebbebg,  m°°',  c"  de  Meiseuthal. 

Mainbottel,  papeterie,  anc.  m'°,  c°*  de  Mercy-le  Bas, 
sur  la  Grusne.  —  Lou  mollin  de  Mauhotel,  i3o2 
(inv.  des  tit.de  Lorr.l,  i5o). —  Mainboiileil ,  iSao 
(abb.  Saint-Pierr',  (err.  V,    2o5).  —  Manbottel , 


t'i/io  (ibid.  207).  —  Moulin  du  MainbnuUel ,  lîHUj 
(ibid.  •>o.5). 
Mai«!-ou-Prisce  (La),  h.  c"'  de  Bitclie. — Dns  llert- 
logenhand,  1592  (Heriz.  Edels.  cbron.  V,  87).  — 
Hci-togslnnd,  xïu'  s"  (pouillé  de  M.).  —  Hand- 
Jurst,  1765  (de  liombelles,  Mém.  sur  le  comté  de 
Bitchc).  —  La  Main  duprince,  1771  (ord.  de  Lorr. 
Xll,  /lai  ). —  tlertzogshand  (cartes  allem.). 

La  Main-du-Prince  estcilée  dans  les  annales  des 


Bénédictins  de  Colniar,  sous  l'an  1275. 


Etait 


annexe  de  la  parois.se  de  Bilcbe. 

«Il  y  a  dans  ce  hameau  une  grosse  pierre  sur 
laquelle  on  voit  l'empreinte  d'une  main;  plus  loin, 
sur  une  autre  pierre,  l'empreinte  du  corps  d'un 
homme.  Suivant  la  tradition,  un  prince  y  fui  dévoré 
par  les  bétes  féroces,  el  l'on  n'en  retrouva  que  la 
mainn,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Maik-bu-Piiinck  (La),  m°°  fore,slière,  c"'  de  Haspel- 
scbeidt. 

Maiwille,  h.  c"'  de  Mairy.  —  Mainvitla,  1128 
(chap.  calh.  s.  l'an).  —  Meynvillc,  xvii*  s'  (Lotb. 
sept.). —  Meim'iUe,  i642  (pouillé  de  Trèv.).  — 
Manrillei;  MainviUert,  ifiSg  (Barr.  dom.).  —  En 
patois  :  Mainvelle. 

H  y  avait  A  Mainville  deux  justices  foncières 
mouvant  de  la  cbiltell.  de  Sancy,  dont  l'une  appar- 
tenait à  la  cathédrale  de  Melz  (de  Maill.  Barr.). 

—  Cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Bazailles). 
Aulrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 

Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Sancy 
et  passa,  en  1803,  dans  celui  d'Audun-le-Runian. 

—  Commune  jusqu'en  181 1,  oii  il  fut  réuni  à  la 
municipalité  de  Mairy  par  décret  du  5  avril. 

MiiNViLLEBS,  c"°  de  Faulquemonl.  —  Manviire,  1121 
(abb.  Longev.  conf.  des  biens)  —  Manvdlei;  1  180 
{ibid.  bulle  d'Alex.  111).  • —  Maiwillre,  1210  (ibid. 
conf.  des  biens).  —  MaiwiHcre,  1267  (Ibid.  bulle 
de  Clém.  1 V ).  —  Maimillet;  1 34 G  (Und.  s.  l'an ).  — 
MalweiUer,xvi' s' (ibid.  s.  l'an).  —  MeriUon ,  Mali- 
villei;  i54'i  (pouillé  de  M.).  —  Mauweihr,  iSgi 
(dén.  Th.  Alix).  —  Malvei;  xni' s'  (Lotb.  sept.). 

—  Malwer,  xva"  s"  (épis.  Met.  temp.).  —  Mavillei; 
i634  (abb.  Longev.  s.  l'an).  —  Mainville,  1699 
(ibid.  s.  l'an).  —  Malviller,  1762  (carie  Lafosse). 

—  Armanville  (carte  Cass.).  —  En  patois  :  Mainvle. 

—  En  allemand  :  Mayweiler. 

Cure  de  l'archiprétré  de  Haboudango  ,  (jui  dépen- 
dait de  l'abb.  de  Longeville-lez-Sainl-Avold. 

Aulrefois  Lorraine,  baill.  de  Bonlay,  coul.  do 
Lorraine.  — Fit  partie,  en  1796,  du  canton  de  Va- 
tiraonl;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Hcrny  et,  en  1803,  dans  celui  de  Faul- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


155 


quemonl.  —  A  pour  annexes  le  m'"  de  liruclnniihl 
et  les  cliapeiles  isolées  île  Notre-Dame  de  l'itié  et  do 
la  Visilalion. 

Mainvillehs  (Ruisseau  de)  ou  WiDEMouiiii."  —  Prend 
sa  source  à  Mainvillers,  (raverse  les  c""  de  Main- 
villers  et  de  Créliange  sur  une  longueur  de  /i  kilom. 
et  demi  et  se  jette  dans  la  Nied  allemande. 

Mauuesdu  Val-de-Metz  (Les  Qi  atre),  villages  du  pays 
Messin  qui  dépendaient  du  temporel  de  rÉvèclié  et 
formaient  enclave  dans  le  terri  t.  de  la  cité  :  c'élaient 
A ncy-sur- Moselle,  Ars,  Chàtel-Saint-Germain  et 
Scy,  avec  leurs  annexes  Longeville,  Lessy  et  Clia- 
zelles.  L'évéque  y  avait  des  oITiciers  pour  rendre  la 
justice  en  première  instance.  Les  appels  ressortis- 
saient  au  baill.  seigneurial  de  l'évéché,  à  Vie. 

Mairv,  c"  d'Audun- le -Roman,  sur  le  ruisseau  de 
Mance.  —  Macliacum ,  6.36  (lest.  diac.  Grim.).  — 
Mmlaria,  Madria,  896  (cari.  moy.  Rhin,  I,  aoi, 
2o3).  —  Madaris,  8i)i  (cath.  Trèv.  cli.  roi  Arn.). 

—  Matricis,  goo  {ibid.  ch.  roi  Louis  111).  —  Ma- 
drii,  ioh(>  {ibid.  cli.  roi  Henri  111).  —  Mniris , 
i338  (homm.  Henri  de  Rar).  —  Mareij,  1.S90 
(P.  Fer.  obs.  séc.  siv'  s",  y°  109).  — Mairay,  i4o3 
(fonds  de  Malte,  inv.  L.  T.). — Maiivy,  1  629  (arcli. 
H.  deV.AA,  11).  —  Mary,ihïio  (cliron.  JacHuss.). 

—  Marry,  i656  (carte  Sanson).  —  Mairnj,  lOSa 
(dénombr.  8  fév.).  —  Mairie,  i^/iC»  (1).  Cal.  not. 
Lorr.«).  —  Merium,  Méry  ou  Méri,  I7'i9  (deMaill. 
Rarr.).  —  En  patois  ;  Mary. 

Siège  d'un  fief  mouvant  de  la  cliàleli.  de  Saucy. 

—  La  haute  justice  était  au  roi ,  1  GS2  (/oc.  cit.).  — 
Cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Bazailles),  rpii 
avait  Anoux  et  Mancienlles  pour  annexes. 

Autrefois  Barrois,  haill.  do  Rriev,  coul.  de  Saint-  ■ 
Mihiel.   —  Fit  parlie,  en   1790,  du   canton   de 
Sancy  et  passa ,   en   1809,  dans  le  canton  arluel. 

—  A  pour  annexe  Mainville. 
MAisos-Br,AjiCHE(LA),  aub.  c'"  de  Silly-cn-Saidnois. 
MAisoK-BnÙLÉE  (La),  éc.  c"'  du  Sahlon. 

Ancienne  maison  de  plaisance,  qui  dépendait  de 
la  paroisse  de  Saint-Martin  de  Metz. 

Maison-de-Pia\ches  (La),  auberge,  c°'  de  Devaot- 
les-Ponts.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Saint- 
Simon,  xvii*  s°  (pouillé  de  M.). 

Maison-Dolter  (La)  on  le  PoisT-DC-Jotn ,  auberge, 
c°'  de  Saint-Avold. 

Maison-du-Castonsier  (La),  m°°  isolée,  c°"  de  Mor- 
bange. 

Maison-Klsse  (La),  m'°  isolée,  c"  de  Sierstabl. 

Maison-Neuve  ou  Grange-Dbohieb  (La),  m°"  seigueu- 
"^riale  sise  sous  le  château  de  Sanry.  —  1681  (dé- 
nombr. 6  mai). 


Maison-Neuve  (LA),m''°,  c"'de  Florange.  —  En  patois  : 
Ini  Mo'hnn  nietif. 

Maison-Neuve  (La),  f.  c"  de  Rozérieiilies. 

Maison-Neuve  (La),  f.  c'"  de  Schrémange. 

Maison-Neuve  (La),  auberge,  c""  de  VVoippy. 

Maison-Rollé  (La),  f.  c"'  de  Forbach. 

MAisoN-RofGE  (La)  ou  Métairie-Rouge,  c°'  de  Hclli- 
nier.  —  En  allemand  :  der  Rolhhof. 

Maison-Rolge  (La),  f.  c°'  de  Manoni.  —  En  alle- 
mand :  der  Rolhhof. 

Maison-Rouge  (La),  f.  et  cbàt.   c"'  de  Moulins-lez- 
Melz.  —  La  Rouge  moinlresse,  xv'  s'  (chron.  Jac. 
Htiss.  ).  —  En  patois  :   lai  Mo'hon  roche. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  Saint-Privat. 

Maison-Rouge  (La),  brasserie,  c"'  de  VVoippy. 

Maisons  (Les  Deux-),  éc.  c"'  de  Longeville-lez -Saint- 
Avold. —  En  allemand  :  die  Zwey  Hœuser. 

Malsons  (Les  Trois-),  éc.  c"  de  Longeville-tez-Saint- 
Aïold.  —  En  allemand  :  die  Drey  Hœuner. 

Maisons-sbr-la-Route  (Les),  h.  c"'  de  Zinimiiig. 

Maizeroï,  c.°°  de  Pange,  à  droite  de  la  Nied.  —  Mai- 
reroy,  i3i2  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Mnxeroy , 
Maiseroy,  Malxeroy,  Mazeroy,  l'iag  (arch.  H.  de  V. 
AA,  1 1  ).  —  Maseroy,  1/167  («'"■<>"•  Praill.).  —  Mas- 
croi,  i^hh  (pouillé  de  M.).  —  Mai^erois,  xvii  s' 
(ibid.).  —  Maizereux,  Maizerieux,  i635  (Journ. 
J.  Bauch.).  —  Mezeroy,  17.5(1  (Stem,  dép'  M.). 
—  Eu  patois  :  Mach'reu. 

La  Grosse-Maison  de  Maizeroy  était  le  siège  d'un 
fief  dépendant  de  la  princerie  de  la  cathédrale  de 
Melz,  1681  (dénombr.  aS  mai).  Il  y  avait  encore 
à  Maizeroy  un  autre  fief,  dit  le  Petit-Château ,  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  cl  basse  (dénombr. 
2G  fèv.).  —  Maizeroy  devint  cure  de  l'archiprètrè 
de  Varize  le  9.!i  mai  1708,  par  suite  du  démem- 
brement de  celle  de  Berlize;  cette  cure  dépendait 
de  la  collégiale  Saint-Sauveur  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
— -  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  de  canton  du 
district  de  Boulay  et  conserva  ce  titre  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m;  ce  canton  comprenait  les  c"*'  de 
Bazoncourt,  Berlize,  Chevillon,  Coiircelles-t^haiissv, 
Domangeville,  Fouligny,  Frécourt,  .Maizerov,  Ra- 
ville,  Sanry-sur-Nied ,  Servigny-lezRaville  et  Vil- 
lers-Stoncourt.  Maizeroy  passa,  en  1803,  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexes  (Chevillon  et  les 
moulins  de  Chevillon  (moulin  à  farine  et  moulin  à 
plâtre). 
Maizert,  c°"  de  Pange,  à  gaucho  de  la  Nied.  — 
Maiserei,  Maiseri,  I25a  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  M. 
/i3  ).  —  Mayzericq,  1362  {ibid.  f  3oi  ).  —  Mai.te- 
rey,  l'io'i  (liste  des  vill.).  —  Mezeris,  xvii"  s'(inv. 


15fi 


DEPARTEMENT   DE  LA   MOSELLE, 


des  lil.  de  Lorr.  1,  SSg).  —  Meziéry,  xïii'  s°  (carte 
Tass.).  —  Meteci,  1606  (pouillé  de  M.).  — Mazery, 
i6to  (  Fab.  lerrit.  Met.).  —  Mezery,  1756  (Stem. 
iUp'  M.). 

Siège  d'un  fief  ot  d'une  justice  haute,  moveiinc 
et  basiîe,  i  G8a  (dônomlir.  a8  fév.).  —  Ktait  annexe 
de  la  paroisse  de  Punge. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flanville, 
puis,  sous  l'organisation  de  i'an  m,  de  celui  d'Arfî- 
(..aquenoxy,  et  passa,  en  180a,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexe  une  partie  de  LandremonI 
(auberge  et  ferme). 
MtiziâuBs,  1"  c°"  de  Metz ,  à  gauche  de  la  Moselle.  — 
Mfli(iwa,977  (abb. Saint-Pierre, ch. einp.  Olli.  II). 
— MatitTeg,  iai8  (abb.  Sainl-Vinc.  liasse  Maiz.). 

—  Ma*yère» ,  1  a  4  0  (  ibid.  ).—  Mazèret ,  1  a  7  3  (  ibiil.  ) . 

—  Maixière,  1387  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Mai- 
jreire,  1987  (abb.  Saint-Vinc.  liasse  Maiz.). — A/ai- 
rières,  1  igo (ibid.). —  Maixfrey,  i3ai  (cari.  Kreisir. 
Pucelles  s.  les  murs).  —  Maixeire,  tlioli  (liste  des 
vill.).  —  Mm'xier,  i'i6o  (chap.  cath.  s.  l'an).  — 
Mai.rèrei,  xv"  »"(cbron.  Jac.  Iluss.  ).  —  A/mW/a-, 
l 'itia  (arch.  H.  de  V.  AA,  5i  ).  — Maxières,  ligS 
(Journ.  J.  Aub.).  — Maitière  devant  Metz,  i5i/i 
(Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Mazeriai,  Materiœ, 
I  544  (pouillé  de  M.).  —  Matct-iœ  vulffo  Matziera, 
i554  (i7(iV/.  Portcf.  ).  —  Mazière,  i5g4  (abb. 
Saint- Vinr.  liasse  Maiz.).  —  Masièret ,  xvii'  s° 
(Lotli.  .sept.)  — Maisière,  i63)  (Jour.  D.  KIor.). 

—  Maizière,  1 635  (Journ.  J.  Bauch.  ). —  Mezièret, 
1756  (Stem,  dép'  .M.).  —  Mezière  (carie  Cass.). 

—  En  patois  :  Mach'ire. 

Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Bombas, 
qui  dépendait  du  chap.  de  la  cathédrale  de  Metz 
et  avait  pour  annexes  Brieux,  Fercau-Moulin  e( 
Boul. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-heu  d'un  canton 
qui  comprenait  les  c""  de  Fèves,  Hagondange, 
Hauconcourt,  Ladoncbamps,  Maizières,  Marange, 
\orroy-le-Veneur,  Plesnois,  Saulny,  SemécourI, 
Sylvange,  Talange  et  Woippy;  passa,  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m,  dans  le  canton  de  Lorry-lez- 
Metz  et,  en  180a,  dans  le  canton  actuel.  — A 
pour  annexes  Fercau-Moulin  et  Brieux  (château). 

MALADREniE  ( La ) ,  c""  de   Neunkirch.  —  La  Mala- 
dreiie  de  Sar-Gminitid  proche  Neunkirchen,   i633 
(arch.  de  Sarregueraines,  pièces  de  procédure). 
Détruite  avant  le  xviii'  siècle. 

Maladbehie  (La),  lieu-dit,  c°*  de  VVaville;  emplace- 
ment d'un  ancien  hôpital. 


Malascourt,  h.  c"°  de  Montois,  sur  rOrne.  —  Malaii^ 
dicurt,  ii3o  (abb.  Saint-Clém.  conf.  biens).  — 
Mnlandirurti» ,  1 139  [ibid.  ch.  Eli(!nne  de  Bar).  — 
Molinrowrt,  i343  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  D). 

—  Mallencourt ,  xv"  s"  (  chron.  Jac.  Huss.  ).  —  Molniii- 
cotirt,  i45t!  (iiiv.  des  lit.  de  Lorr.  111,  a5o).  — 
Malanrourt.  \hl\'\  (pouillé  de  M.). — Malancuria 
(de  Maill.  Barr.).  —  En  patois  :  Molinco. 

La  haute  justice  était  au  roi.  La  seigneurie  fon- 
cière appartenait  au  chap.  de  la  cathédrale  de  Metz 
et  mouvait  de  la  chàlell.  de  Sancy.  —  Etait  siéjje 
d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Bombas,  qui  dé- 
pendait de  l'abb.  de  (jorze  et  avait  Montois  pour 
annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saml- 
Mibiel.  —  Il  fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Moyeuvre-Grandeet,  .sous  l'organisation  dç  l'an  m, 
de  celui  de  Bombas;  il  p^ssa,  en  i8oa  ,  dans  le  can- 
ton de  Briey.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  décret 
du  4  aoi\t  1811,  qui  le  réunit  à  Montois-la-Mon- 
tagne. 
Malavillehs,  c""  d'Audun-lc-Boman.  —  MallanvitltT, 
ligli  (dom.  Barr.).  —  Maltaville,  1(597  (i"*'-  J^s 
tit.  de  Lorr.  I,  809). —  Malainvilte,  i656  (carte 
Sanson).  —  MalaviUiem ,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Malttvillare  (de Maill. Barr.).  —  Malaviller,  1801 
(liste  des  comm.). 

Siège  d'une  seigneurie  et  d'une  haute,  moyenne 
et  basse  justice.  Ce  liefmouiait  de  la  châloll.  de 
Sancy,  1O81  (dénombr.  17  mai).  — Cure  du  dioc. 
de  Trêves  (doy.  dé  Bazailles). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
.Mihiei.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Au- 
dun-le-Roman,  en  sortit,  sous  l'orgmisation  de 
l'an  111,  pour  compter  dans  celui  d'Aiimetz,  puis  y 
rentra  en  1802. 

Chef-lieu  communal  jusqu'au  34  janvier  181 1, où 
un  décret  le  réunit  à  Anderny  ;  érigé  de  nouveau  en 
commune  par  ordonnance  du  1 3  janvier  1 833. 

Malavillcrs,  seigneiirie  de  nom  et  d'armes,  fief  du 
comté  de  Bar,  a  donne  son  nom  à  une  maison  d'an- 
cienne chevalerie  qui  portait  pour  armes:  depourpre 
il  ta  croix  ancrée  d'argmt ,  accnmpapiée  de  ù  besani 
de  même ,  a  en  chef,  -j  en  pointe ,  et  chargée  en  cœur 
d'une  rose  aussi  de  pourpre. 
MALGRA^GE  (La),  11.  c"'  de  Thionville.  —  Maigrange- 

au-bourg-de-ThionviUe ,  xviii  s'  (pouillé  de  M.). 
Malgrée  (La)  ou  Sai.^t-Qoiris,  anc.  hermitage,  au- 
jourd'hui ferme,  c°'  de  Norroy-le-Sec.  —  Malgreil, 
iiî)l\  (arch.  H.  de  V.  AA,  i.^-aa).  —  La  Mergrée, 
X?'  s'  ( chron.  Jac.  Hus. ).  —  La  Margrié  près  de  Joii- 
drevillp,  la  Mergrie,  xvii'  s'  (Journ.  J.  Bauch.).  — 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


157 


Sainle-Marguerite ,  vulgairement  la  Malgrée,   l'j'i^ 
(Dur.  Lorr.).  —  En  patois:  lai  Matigré. 

La  chapelle  de  Sainte  Marguerite,  qui  existait 
déjà  en  i  a.")'! ,  passe  pour  avoir  cto  réjflise-mère  de 
Norroj-le-Sec.  Il  s'y  trouvait  autrefois  un  prieuré 
qu'on  appelait  le  Prieuré  des  Vaux. 

L'iiermitage,  qui  avait  sainte  Marguerite  pour 
patronne,  était  le  siège  de  deux  foires  annuelles,  le 
7  mai  et  le  i  h  juillet. 
MjLfiiiÉ-L'EAU,  f.  c"*  de  Hayange. 
Mai.i.isg,  c°°  de  Sierck,  à  droite  de  la  Moselle,  sur  le 
ruiss.  d'Oudren.  —  Mellingon,  S'j'-i  (  arcliov.  ïrèv. 
cl),  arfli.  Bert.).  —  Millane,  1 1 1  5  (abb.  Saint-Arn. 
cb.  s.  l'an).  —  Melliiige,  1121  {ibid.).  —  Mil- 
li'ig,  iiaS  (hosp.  de  Sierck,  E.  i,p.  i3). — Mel- 
lick,  Mellinck,  lôg'i  (dén.  Tli.  Alix).  — Meltinga, 
1171  (abb.  Echter.  bulle  de  Vict.  IV).  —  Mitingeih, 
xvii'  s'  (cai'te  Beaul.  ).  —  Mellingen,  1718  (terr.  de 
Hunting).  —  Millingen,  1756  (carte  Vaug.).  —  En 
allemand  :  MàlUiigen. 

Paroisse  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Trois-Evêcbés ,  prévôté  de  Sierck ,  coul. 
de  Thionville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Sierck,  passa,  en  1803,  dans  celui  de  Melzer- 
wisse  et  fut  de  nouveau  reclassé  dans  celui,  de 
Sierck  par  ordonnance  du  9,8  décembre  iSaS. — 
A  Hetlaijge-Petite  pour  annexe. 
Mai.maisom  (  L»  ) ,  b.  c°°  d'Allondrelle.  —  Malle  Mrt.ro» , 
i.3o5  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VIII,  108).  —  La 
Maison  mal,  1756  (carte  Vaug.).  —  La  Maison 
malle,  i'jG.i  (carte  Lafosse).  —  En  patois  :  Ini 
Malemo'hoii. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France  et  dépendant  de 
la  seigneurie  du  Saulcy,  168a  (dénombr.  ,Si  août). 
—  Siège  d'une  haute  justice  ressortissant  au  prési- 
dial  tle  Sedan  pour  les  cas  présidiaux,  et  pour  le 
reste,  au  bailliage  de  Metz.  —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  d'Allondrelle  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-F^vêchés,  baill.  de  Longvvy,  coût, 
du  Vermandois.  —  Fit  partie,  en  1  790  ,  du  canton 
de  Charency  cl  passa,  en  1802  ,  dans  le  canton  de 
Longuyon ,  toujours  annexe  d'Allondrelle. 
Mai-maison  (La),  b.  c°*  de  Mance. 

Hameau  qui  dépendait  de  la  (  ommune  et  de  la 
paroisse  de  Mance.  —  Siège  d'uu  fief  et  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse,  moivant  de  l'évéché 
de  Metz,  1681  (dénombr.  a'i  déc). 

Autrefois  Barrois, baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 

Mibiel.  —  Toujours  annexe  de  Mance;  fait  partie 

du  canton  de  Briey  depuis  1790. 

MitMiisoH  (La),  f.  c""  de  Vernéville.' —  La  Malemai- 

son,   1817  (fonds  do  Malle,  inv.  liasse  nnn).  — 


La  Malin  Maison,  i()o3  (inv.  des  lit.  de  Lorraine. 
IX,_325). 

Etait  annexe  de  la  commimaulé  de  Vernéville  et 
de  la  paroisse  de  Gravololte. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  coul.  de  Metz. 
Malroï,  c°°  de  Vigy,  à  droite  de  la  Moselle.  —  il/«/- 
larey,    1128    (cbap.   cath.   s.   l'an).   —   Mallerei, 
1187  (ibirl.).  —  Matroi,io.S:,  (abb.  ViU.  B.  J.). 

—  Malrois,  laSo  (liste  des  par.).  — Maleroy, 
1963  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  II,  5).  —  Malleroit, 
1281  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B  9).  —  Marloy,  iSif) 
(acte  d'aman).  —  Mallt-rois,  l'io/i  (liste  des 
vill.).  —  Mallej-oys,  i553  (Siège  de  M.  par  Sali- 
gnac).  —  Malleroy,  1680  (dénomb.  arcb,  départ.). 

—  Malleloi,  sous  la  période  révolutionnaire.  —  En 
patois  :  Malreu. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France  et  dé- 
pendant en  partie  de  la  princerie  de  la  cathédrale 
deMetz,t68i  (dénombr.  i"juill.).  —  F.tait  annexe 
de  la  paroisse  de  Cliarly. 

Autrefois  Trois- Évéchés,  baill,  cl  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy, 
puis  passa  dans  celui  d'Anlilly  sous  l'organisation  de 
l'an  m  et  dans  le  canton  actuel  en  1802. 

Malboï  (BrissEAu  de).  —  Prend  sa  source  au  bois 
de  Failly,  traverse  les  c""  d'Olgy,  de  Alalroy  et  de 
Chieulles,  sur  une  longueur  de  3  kilom.  Coo  met., 
et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Malsage,  m'",  c°'  de  Lommerange.  —  Malsange,  1  766 
(de  Maill.  Barr.). 

Mambacii  ,  h.  c""  de  Bierenthal.  —  Die  Mannenbarh , 
i527  (ch.abb.  Slurtzelb.  826). 

M*5CE,  c°"  de  Briey,  sur  le  ru  de  Mance.  —  Manis 
Meinis,  xTii'  s"  (cart.  moy.  Rhin,  II,  /i66,  '178).  — 
Miance,  i5â/i  (pouillé  de  M.).  —  Manse,  Mausiu. 
I75()  (deAIailL  Barr.). 

Siège  d'une  haute  justice  qui  appartenait  au  roi 
et  d'une  seigneurie  foncière  qui  dép.  de  l'abb.  de 
Saint-Pierreniont.  —  Cure  de  l'archiprèlré  de  Rom- 
bas,  qui  dép.  de  l'abb.  de  Saint-Pierremont  et  qui 
avait  pour  annexes  Bettainvillers,  le  moulin  Dol- 
hain,  la  chapelle  d'Einsolmont,  et  les  fermes  de  la 
Malmaison  id  de  la  Magdeleine. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Biiey,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Briey  depuis  sa 
création ,  en  1790.  —  A  pour  annexes  la  Malmaisou 
et  le  moulin  Dolbain. 

Ma>ce,  f.  et  m"'  sur  le  ruisseau  de  Mance,  c"'  d'Ars- 
sur-Moselle. —  Notre-Dame  de  Mance,  xv°  s'  (chron. 
Jac.  Huss.). 

Etait  annexe  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
d'Ars-sur-Moselle. 


158 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Trois-Évêcliés,  bpill.  de  Vie,  coiil.  de 
l'Évéclio. 

Mance  (Ru  de)  ou  VVoicot.  —  Voy.  Woiuot. 

Mance  (RiissEAi  de).  —  Il  prend  sa  source  dans  le 
bois  de  la  Cusse  el  le  fond  de  Génivaux  ,  traverse  les 
r,""de  Vernévijie,  Rozérieulles,  GraveWtle,  Ars-sur- 
Moselle,  sur  une  longueur  de  1 3  kilom. ,  el  se  jette 
dans  la  Moselle. 

Mancieiuss,  h.  c°'  d'Anoux,  sur  le  ru  de  Mance.  — 
Mamiieulle»,  i /17a  (abb.  Sainl-Pierr',  lerr.  199). 

—  Mancietlc,  i5i3  (fonds  de  Malte,  inv.  L,  LL.  ). 

—  Mansietille,  1G28  (abb.  SaintPierr",  terr.  199). 

—  MancienUe,  1C89  (Barr.  dom.  I.  II).  —  A/aii- 
Hieuk,  Mamicuta  (deMaill.  Barr.).  —  MamieuUe, 
'779  (l^ur.  Lorr. ). —  En  patois:  Manhnile. 

La  liante  justice  appartenait  au  roi  et  la  seigneu- 
rie foncière  au  chap.  de  la  catbiWralc  de  Trêves. — 
Dépendait  du  dioc.  de  Trêves,  comme  annexe  de  la 
paroisse  de  Mairy. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Sninl- 
.Miliiel.  —  Fait  partie  du  ranton  de  Briey  depuis  sa 
création.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  aa  fi-- 
vrier  lUia,  où  il  fut  réimi  à  Anoui. 
MiNcoiinT,  f.  et  cliàt.  c'"  d'Ennery,  à  droite  de  la 
Moselle. —  Moncourl,  xv*  s'  (chron.  Jac.  Hnss.). — 
Mancoiir,  i()3C  (Journ.  J.  Baucb.).  —  Kn  patois  : 
Mimco. 

Dépendait  de  la  paroisse  de  Hauconiourl. 
MiRCV,  11.  c"°  de  Betllainviile,  sur  le  ruiss.  de  Bibiclie. 

—  Mancei/,  963  (abb.  Sainte-Gloss.  cli.  Tb.  1", 
liv.  de  M.).  —  Meuêchingeii ,  Meiiêclien,  Machien, 
Mnnchien,  1556  (abb.  Saint-Vinc.  liasse  Luttange). 

—  Mansuy,  1680  (dénombr.  o  janv.).  —  En 
illemaiid  :  Menchen. 

Village  dépendant  de  la  seigneurie  de  Luttange, 
iliKi  (dénombr.  i"juill.). —  Élail  annexe  do  la 
paroisse  de  Uettlainv  ille. 

Autrefois  Trois-Evècbés ,  baill.  et  coul.  deTbioii- 
ville. —  Fit  partie, en  1790,  du  canton  de  Lultjmge 
jusqu'en  1802,  où  il  passa  dans  celui  de  Melier- 
ni&se.  —  Fut  chef-lieu  de  commune  jusqu'au  dé- 
cret du  9  décembre  1811,  qui  le  réunit  à  Beltlain- 
ville. 

Masdelbach  (Riissead  de).  —  Prend  sa  source  dans 
la  foret  de  Kaienhoven  française,  traverse  les  c°"  de 
Kerling  et  d'Hettange- Petite,  sur  une  longueur 
de  5  kilomètres,  et  va  ensuite  se  jeter  dans  la 
Moselle. 

Makdeken,  c°'' de  Sierck.  — Mondei-,  \h<^lx  (dén.  Tb. 
Alix).  —  Mondern,  i6a5  (hosp.  de  Sierck,  E.  1, 
p.  18).  —  Mamermi ,  terre  d'Espagne  dépendant  de 
Luxembourg,  1  7/1  (  (lerr. deTunting). 


«Monder,  chasieau,  moitié  Lorraine  et  moitié 
Trèveroisa  (dén.  Tb.  Alix). 

Siéfie  d'un  fief  .sons  la  prévôté  de  Sierck. 

Paroisse  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Avant  la  Révolution,  Manderen,  enclavé  dans  la 
Lorraine  prèsde  la  frontière  de  l'éieclorat  de  Trêves, 
appai tenait  aux  Pays-Bas  autrichiens,  comme  dépen- 
dant du  Luxembourg.  A  la  suite  des  conquêtes  de  la 
France,  ce  village  fut  classé  dans  le  département 
des  Forêts  (arrondissement  de  Luxembourg,  canlon 
de  Rémicb).  En  181.^).  le  cours  delà  Moselle  ayant 
formé  limite  entre  la  Prusse  el  les  Pays-Bas,  Man- 
deren, placé  sur  la  rive  droite,  fut  occupé  |)ar  la 
Prusse,  qui  le  rendit  à  la  France  par  la  convention 
du  a8  octobre  1839.  Une  ordonnance  royale  du 
7  octobre  i83o  en  fit  une  commune  du  canton  de 
•  Sierck,  en  lui  donnant  pour  annexes  Tunting  et 
Mensberg,  anciens  villages  lorrains  du  même  canton. 

—  A  pour  annexes  Tunting,  Mensberg  cl  Dcrni- 
chermùhl. 

Mandbessb,  m'"  sur  la  Mance,  c'"  de  Mairy. 
Manom,  c^dc  Tbionville,  sur  la  rive  gauche  de  la  Mo- 
selle.—  Munchem,  i  a7o(abb.  Vill.  cart.  t.I,  G.  17). 

—  hionheim,  1390  (itiW.  M.  4). —  Monheim proche 
ThionvilU,  1390  {ibid.  M.  i  ).  —  M'mehem,  Moti- 
/lem,  xiv' s' (Mém.  soc.  arcbéol.  Lux.  1863,916). — 

■  Monchem,  Monchen,  MoKiihoffeii ,  i5'j4  (pouillé  de 
M.). — Monhovm,  i.')79  (dioc.  Lux.  Bertb.viii,  /io). 

—  Maiihorvm,xyii'  s'  (carte  Beaul.).  —  Manlwf- 
fen,  1O06  (pouillé  de  M.).  —  Manome,  1G76  (lerr. 

de  Hettangc-Grande). — Monern,  1681  (dénombr. 
i"oct.).  —  Motum,  1681  (dénombr.  6  juill.).  — 
Mnnhoffen,  xviii'  s'  (pouillé  all.de  M.).  —  Manum, 
170G  (dénombr.  3i  mars).  —  En  allemand  :  Mun- 
hove». 

Fief  avec  haute,  moyenne  et  basse  justice  dépen- 
dant de  la  seigneurie  de  Meilbourg,  1681  (dénombr. 
it!  juin.).  —  Siège  d'une  cure  de  l'arcbiprètré  de 
Tbionville  dépendant  de  l'abbaye  Saint-Maximin 
deTrèies,  qui  avait  [Kjut annexes  la  Grange,  .Scham- 
bourg  et  la  Maison-Rouge. 

Autrefois  Trois- Evêchés,  baill.  et  coul.  de  Tbion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  amton  de  Catte- 
nom;  passa,  en  1803,  dans  celui  de  Tbionville.  — 
A  pour  annexes  :  la  Grange,  la  Maison  -Rouge, 
Sainte-Marie,  Schambourg,  la  Tuilerie  el  le  château 
Sainte-Anne. 

Mauspach  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  lerrit.  des 
c""  de  Thicourt  el  de  Thonville  et  va  affluer  à  la 
Botte. 

Ma!«teville,  f.  c"  de  Charency. —  Manoniavilla ,  977 
(cart. Saint-Pierre,  ch.emp.Olh.  II). —  Mentpville, 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


159 


1573  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VIll,  i3i). —  Manlc- 
ville,  chnlean ,  han  d'Epiez  ,1779  ( Dur.  Lorr. ).  — 
Mantvitli:,  Mandeville  ou  Mantevitlc  (dict.Viv.). — 
—  Kn  palois  :  Manivelle. 

Manleville,  aujourd'hui  simple  maison  de  ferme, 
était  outrefois  une  forteresse  féodale,  relevant  du 
fomté  de  Bar,  ayant  donné  son  nom  à  une  maison 
d'ancienne  chevalerie  qui  s'est  éteinte  de  nos  jours; 
elle  portait  le  titre  de  baronnie  et  avait  pour  armes  : 
d'or  à  la  tour  th  gueules  maçonnée  de  sable. 
MiNDFJCTURii  DE  cA^o^s  DE  FUSILS,  usine,  c"*  de  Lon- 

guyon. 
Mahy,  c""  de  Faulquemonl.  —  Manheim ,  Niderheim , 
1180  (abb.  Longev.  Lulle  d'Alex.  III).  -  Mdi-e- 
lietn ,  i9(J7  (ihid.  bulle  de  Clém.  IV).  —  Magny, 
i3'46  (ihid.  plaids-ann.  s.  l'an).  —  Niderhem , 
\yderchem,  i346  (ihid.  décl.  de  droits  s.  l'an). — 
Maney  devant  le  Pont,  xv'  s°  (chron.  Jac.  Huss.).  — 
Marneio,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Mderlieim  alias 
Magny,  log'i  (d('n.  Th.  Alix).  —  Maigny,  1675 
(abb.  de  Longevillc,  décl.). —  En  allemand  :  Nidvnm. 
Primitivement,  sous  le  nom  de  son  annexe  Mar- 
lourt,  M:iny  était  le  siège  d'une  cure  de  l'archipr. 
de  Haboudange,  dépend,  de  l'abb.  de  Longeville. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  deThi- 
court;  passa  dans  celui  de  Herny  sous  l'organisation 
de  l'an  m  et  dans  le  canton  actuel  en  1802.  — 
A  pour  annexes  les  chapelles  de  Marcourt  et  de 
Notre-Dame-des-Sepf-Doulcurs. 
Maragolf.  (La),  m'",  c°*  de  Réhon. 
Maragoles  (Les)  ou  le  Petit-Soxey,  h.  c""  de  Léxy. 
Maranoe  (RiiissEAu  de).  —  Prend  sa  source  dans  la 
vallée  de  Bronvaux,  traverse  les  c""  de  Bronvaux, 
Marange ,  Maizières ,  Hauconcourl ,  sur  une  longueur 
de  10  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Moselle. 
Marasge-Siltange,  i"  c""  de  Metz.  —  Marengrs, 
u8i  (abb.  Just',  ch.  conf.).  —  Marenge,  m8 
(fonds  de  Malte  ,  liasse  G.).  —  Mania,  1  336  (abb. 
Saint-Vinc.  éch.  liasse  Norroy).  -  Maiiainge,  1337 
(chron.  doy.  de  Saint-Thiéb.  ).  —  Mnsronges  ,1282 
(  fonds  de  Malte ,  liasse  Picrr.  ).  —  Mairenge ,  lUoh 
(liste  des  vill.).  —  Mairinges,  1  '\liC>  (arch.  H.  de 
V.  AA,  3i).  —  Mairange,  Marai.che,  itjifi  (Mém. 
Ph.  de  Vign.).  —  Mairingen,  i'f]3  (Berth.  dioc. 
Lux.  VIII,  /io).  —  Marhange,  ifi3.")  (Journ.  J. 
Bauch.).  —  En  allemand  :  Mâringen. 

Ancien  village  luxembourgeois,  qui,  avant  la  réu- 
nion de  cette  partie  du  pays  à  la  France,  joua,  par 
sa  position  avancée  dans  le  territoire  messin,  un 
rôle  assez  considérable  au  point  de  vue  militaire. 
Une  partie  du  ban  de  ce  village  appartenail  à  l'ab-     \ 


baye  de  Mouzon,  à  cause  de  son  prieuré  de  Rozé- 
rieulles.  —  Etait  siège  d'une  cure  de  Tarcliiprétré 
de  Bombas,  qui  avait  pour  annexe  Bronvaux. 

Autrefois  Trois- Evècliés,  baill.  et  coût.  doTliion- 
villc.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Mai- 
zières et,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  de 
Lorry-lez-Metz;  il  passa  en  180a  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  Silvange  et  la  ferme  de 
Fremécourt. 

Marange-Zondra>ge,  c°"deFaulquemont.  — Mairingn, 
1121  (abb.  Longev.  conf.  des  biens).  —  Maringes, 
ii3o  (abb.  Freist.  ch.  fond.).  —  Meriiiga,  1180 
(abb.  Longev.  conf.  des  biens,  bulle  d'Alex.  III).  — 
MeiM-inga,  Meinringa ,  i356(ii»/.  plaids-ann.).  — 
Meiringen,  xvi' s'  (ibid.  nomencl.).  —  Meneringa, 
Monei-iiiga,  i56/i(pouillédeM.). —  Meringen,  iSg'i 
(dén.  Th.  AHx).  — Mering,  1606  (pouillé  de  M.). 
—  Merange,  1 68 1  (dénombr.  1  '1  juin). — Mâringen , 
xvTn's"  (pouillé  ail.  de  JL).  — En  allemaml  :  Mâ- 
ring. 

Fief  et  justice  mouvant  du  roi  de  Fiance,  1681 
(dénombr.  7  juill.).  —  Etait  siège  d'une  cure  de 
l'arcliiprètrède  Varize,  puis  de  celui  de  Saint-Avold, 
((ui  avait  pour  annexes  :  Chevalin,  Fouligny,  Hellc- 
ring,  Héning,  Ivreling,  Vitrange  et  Zondrange. 
Cette  cure  dépendait  de  l'abb.  de  Longeville -lez- 
Saint-Avold. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Appartint  au  canton  de  Raville  en  1790; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Varize  et,  en  1802,  dans  celui  de  Faulquemont. — 
A  pour  aunexes  Zondrange  et  la  ferme  de  Héning. 

Marbach  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Becker- 
hollz,  traverse  les  c°"  de  Becfcerholtz  et  de  Bouzon- 
ville  sur  une  longueur  de  '1  kilom.  et  se  jette  dans  la 
Nied. 

Marchand  (Le), m'",  c"°  de  .Saint-Supplet. 

Marcourt,  chapelle  et  m°",  c"  de  Many.  — Merniglai. 
1121  (abb.  Longev.  conf,  des  biens).  —  Mareouvre, 
1180  {ibid.  bulle  d'Alex.  III).  —  Merrika,  isC)-] 
{ibid.  bulle  de  Clém.  IV).  —  Merchen,  Merrechen, 
i346  {iliid.  droits  de  l'abb.).  —  Morecourt,  i/iao 
(abb.  Vill.  AA,  II).  —  Marcouts,  1606  (pouillé  de 
M.).  —  Merhere,  i68i  (abb.  Longev. dénombr.). — 
Mercourt,  169g  {ibid.  bail).  —  En  patois  :  Muirco. 
—  lin  allemand  :  Merchen. 

Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  Many  et  portait  autrefois  le  titre  paroissial 
(pouillé  de  1 606  ) ,  si  bien  que  la  paroisse  prenait  les 
deux  noms  indistinctement. 

Mabdigbï,  chat,  et  vill.  c"  de  Lorry-devant-le-Pont.  — 
Mardenei,   1128,    1187   (cliap.  catli.   s.   l'an).  — 


160 


DJ^PAKTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Mpi-dpfrnei/,  \y' i' { rliron.  Piaill. ) .  —  Merdmey,  1 4 o4 
(liste  des  vill. ).  —  Mardeney,  iMili  (chron.  doy. 
de  Saint -Tliiéb.  p.  95 1).  —  Merdijrney,  i5i3 
(  Méiii.  Ph.  de  Vign.).  —  Mai-degni,  i  5(io  (lîpilaph. 
des  d'Ksch).  —  En  patois  :  Merde/^ny. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  liaute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  et  di'pcndanl  du 
cliap.  de  la  cathédrale  de  Metz,  i6Si  (dénomhr. 
a  janv.).  —  Avait  une  chapelle  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Lorry. 

Autrefois  Trois-tvéchés,  baill.  et  coul.  de  Meiz. 

—  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Corny;  passa, 
sous  l'organisation  de  l'an  111,  dans  celui  d'Augny 
el,  en  i8oa,  dans  celui  de  Verny.  — Chef-lieu  com- 
munal jusqu'au  8  novembre  1 8 1 0  ,  où  il  fut  réuni  à 
Lorry-devanl-le-Ponl. 

MAnDicNï-i-LA-SBiLi-iî  (RuissEA*.  iie).  —  Il  prcnd  sa 
source  à  la  fontaine  de  Mardigny,  traverse  les 
c""  de  Lorry  el  de  Sillegny  sur  une  longueur  de 
7  kiloni.  el  demi  el  se  jcUc  dans  la  Seille. 

MAne^Go,  f.  c"'  de  Norroy-le-Veneur. 

MiRGo  (Moulin). —  Voy.  Lohuïul. 

Mariatillk,  f.'c"'  de  Mai's-la-Tour.  —  Ferme  ét<ibl:e 
sur  le  défrichement  du  boit  ta  Dame,  où  se  trou- 
vaient les  vestiges  d'un  château  dont  le  nom  est 
resté  inconnu. 

Maiiienbogbg,  église,  c°*  de  Merlebacb,  ancien  nom 
d'un  hameau  que  l'église  a  conservé. 

Mariendhai.  ,  f.  c"  de  Thionville. 

Marie«ipi.osss,  m'"  sur  le  ruiss.  de  Monlenach,  c°'  de 
Sierck.  —  Ilriich  alias  Marimsjloste ,  1  Sg'i  (dén.  Th. 
Alix).  —  Marienjlut  nostre  dame ,  coUrgialle  (ibid.). 

—  Mariejlus,  i(3o6  (pouillé  de  M.). — Merien- 
flofz,   iCa.")  (hosp.'dc  Sierck,  E.  1,  p.   i4).  — 

Mariflot,  i633(abb.  de  Bouzonv.  recel,    de  l'an). 

—  Marieiijluiiz ,  i6'i3  (hosp.  de  Sierck  ,  E.  p.  a55). 
Ancienne  abbaye  de  femmes  de  l'ordre  de  Citeaux, 

fondée  en  1  a4a  par  le,  duc  Mathieu  II ,  laquelle  élait 
tond>ée  en  décadence  lorsque  le  duc  Charles  II  la 
transféra  à  FreistroB"  en  1 6 1 4  et  y  substitua  des 
cbarlreux.  Après  In  translation  de  ces  derniers  à 
liethel,en  i433,  une  collégiale  de  neuf  chanoines  y 
fut  installée  par  René  d'.^njou  et  confirmée  par  une 
bulle  d'Eugène  IV  de  i446.  Celte  collégiale  fut 
minée  par  les  Suédois  ,  et  Marienfloss  resta  la  pro- 
priété des  chartreux  de  Rethel.  Il  n'y  subsiste  plus 
qu'un  moulin  (  inv.  de  Lori'.  t.  I,   i'îO-7,  418-9). 

—  Appartenait  au  dioc.  de  Trêves. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  prév.  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine. 

Faisait  partie  do  la  communauté  de  Montenach  ; 
réuni,  avec  ce  village,  à  Sierck  en  1811,  il  resta 


dans  cette  dernière  commune  loi's  du  rétablissemoiit 

de  la  municipalité  de  Montenach. 
MAniESiioF,  f.  t"'  de  Kirschnaumen;  bâtie  en  i836 

sur  le  (léfrichcnicnt  de  la  foret  de  Schirmerter. 
Marienkender,  anc.  censé  dépendant  de  Guinglange. 

—  1G81  (dénombr.  18  oct.). 

MARIE^THAI.,  vill.  c'"  de  Barst.  —  Mariendale,  1682 
(dénombr.  o  mars). —  Mariendal,  xviii'  s*  (pouillé 
de  M.).  —  Marieiidhal,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Ce  village  a  pour  origine  une  ferme  nommer 
Fore»iAo/qui  lut  acquise  au  xiv"  siècle  par  le  prieuré 
de  Marienthal ,  situé  près  de  Mersch ,  dans  le  Loxeni- 
bourg.  Il  ne  cessa  depuis  celle  époque  do  porter  lo 
nom  du  couvent. 

Village  dépendatit  du  marquisat  de  Faiilquemonl, 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  el  basse,  1682 
(dénombr.  0  mare).  —  Cure  dépendant  de  l'archi- 
prétré  deVarize,  puis  de  celui  de  Saint-Avold;  mais 
les  fonctions  de  curé  étaient  remplies  par  le  vicaire 
de  Seingbousse. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coul.  de 
Lorraine.  —  Appartient  au  canton  de  Saint-Avoid 
depuis  la  création  de  ce  ciuilon,  en  1790.  —  Chef- 
lieu  de  commune  jusqu'au  9  décembre  181 1,  où  il 
fut  réuni  à  Barst. 
Marieclles,  c""  de  Verny.  —  Mariulas,  G91  (abh. 
Sainl-Arn.  (\\.  s.  l'an).  —  Maeerolias,  7.5.!  (ibid.). 

—  Mareolai,  (jlig  {ibid.}.  —  Marjroit,  1161  (abb. 
Sainle-Croix,  ch.  lonf. ).  —  Mareolis,  laai  (abb. 
Saint-Arn.  s.  l'an). —  Mnireola,  l'iii  (pouillé  de 
M.  l'orlef.).  —  Mareuille ,  !i\°  s' (hist.  de  la  fausse 
Jeanne  d'Arc).  —  Mairuelte,  i4o4  (liste  des 
vill.). —  MarienUe,  i436  (chron.  doy.  de  Saint- 
Thiéb.).  —  Marieute,  i44o  (ibid.).  —  Mairimllc . 
1497  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Marielle,  i5i4 
(ibid.). 

Paroisse  de  l'arcliiprèlré  de  Mousson ,  qui  avait 
pour  annexes  Vezon  el  la  censé  de  Bury  ;  cette  pa- 
roisse dépendait  de  l'ahb.  Sainl-Arnould  de  MeIz. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie ,  en  1790,  du  canton  de  Corny  ;  passa , 
sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  d'Augny 
el,  en  1 802  ,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  an- 
nexes Vezon  et  la  ferme  de  Bury. 

Marinbois,  f.  annexe  do  Dampvitoux.  —  Mnraimboit 
(Stem,  dép'  M.).  —  En  patois  :  Mairinbou. 

Château  et  ban  sis  près  de  Dampvitoux.  —  Siège 
d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse 
mouvant  du  roi  de  France  et  dépendant  de  la  terre 
de  Gorze,  1681  (dénombr.  12  ocl.). 

Marival,  papeterie,  c"'  d'Ars-sur-Moselle. 

Marivaux,  f.  c"'  de  Hayes.  —  Maria!  vallis  iii  sylvâ, 


nEPARTEMEINT  DE  LA  MOSELLE. 


161 


i45a  (arcli.  de  Hayes).  —  Marivaux,  1610  (Fab. 
lerrit.  Met.).  —  Mairvaux,  xvu°  s'  (carte  ïass.). 

—  Merivautx,  iG35  (Journ.  J.  Bauch.). —  Mar- 
vaiix,  1706  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Censé  et  chapelle  de  la  paroisse  de  Hayes,  1  75() 
(Stem,  dép'  M.). 

Autrefois  Trois- Evêchés ,  baiil.  et  coût,  de  Metz. 
Marjolaine  (La),  m°",  c"'  de  Béchamps. 
Mably,  c°"  de  Verny,  à  gauche  de  la  Seille.  —  MîVi- 
tiacuni,  745  (cart.  Gorz.  t.  1,  p.  3).  —  Marteium, 
gSa  (abb.  Saint-Vinc.  ch.  erap.  Olh.  1").  —  Villa 
Marleia  prope  Melis,  \i'  s'  (abb.  Saint-Airy,  ch. 
emp.  Henri  111).  —  Marlei  ad  Metmsium  civitatem , 
1089  (abb.  Saint-Airy,  ch.  conf.).  —  Maflai,  lai  a 
(décl.  pour  la  paix,  M.  anc.  1"  extr. ).  —  Maleris, 
1822  (P.  Fer.  obs.  séc.  xiv',  f°  'i56).  —  Marlay, 
i345  (liste  des  off.  de  la  cild). —  Marleit,  i35o 
(quitt.  H.  de  V.  AA,  i5,  23).  —  Mairteit,  i354 
(ibid.).  —  Mairley  sus  Muzelles,  iSgo  (fonds  de 
Malte,  inv.  Hasse  M.).  —  Mairley,  i4o4  (liste  des 
vill.).  —  Maei-ley,  1/167  (ch.  abb.  Sainl-Arn.).  — 
Mairly,  ligi  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Marly  on 
Saulnoy,  xvi'  s°  (P.  Fer.  obs.  séc.  xvi*,  f  472  ).  — 
Maty,  XTii's''  (Loth.  sept.).  —  En  patois  :  Màly. 

Il  y  avait  à  Marly,  sur  la  Seille,  un  des  passages 
du  pays  Messin,  i3i9(P.  Fer.  obs.  séc.  i,f  264). — 
La  seigneurie  de  Marly,  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  mouvait  du  roi  de  France  et  com- 
prenait le  grand  ban ,  le  ban  de  la  Voivre  et  le  ban  de 
Marly,  fmage  de  Moulins,  tous  trois  situés  à  Marly, 
la  Grange-aux-Ormes  et  la  maison  de  Saint-Ladre- 
au-Sablon,  1681  (dén.  25  sept.).  —  Le  fief  de  la 
Noire-Maison,  à  Marly,  mouvait  également  du  roi 
de  France  et  était  une  maison  franche,  1682  (dé- 
nombr.  20  mai). — Siège  d'une  paroisse  de  l'archi- 
prétré  du  Val-de-Metz,  dépendant  de  l'abbaye  de 
Saint-Sympborien,  qui  avait  pour  annexes  :  Bradin, 
la  Grange-aux-Ormes  et  Saint-Ladre. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fut  compris  dans  le  canton  d'Augny  en  1  790 
et  passa  en  1802  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  :  la  Grange-aux-Ormes,  Saint-Ladre-l'Hô- 
pilal  et  la  Papeterie  (m'°). 

Mabiï-aex-Bois  ,  f.  0°*  de  Cheminot.  —  Construite 
récemment  par  M.  Marly,  avocat,  qui  lui  a  donné 
son  nom. 

MAnsAL  (Meurthe).  —  C'était  le  siège  d'un  archidiaconé 
du  dioc.  de  Melz  qui  comprenait  huit  archiprêtrés, 
.savoir:  Haboudange,  Marsal,  Kédange,  Morhange, 
Bombas,  Saint-Avold,  Thionviile  et  Varize,  dont 
les  six  derniers  appartiennent  au  dép'  de  la  IMoselle 
(voy.  ces  noms). 

Moselle. 


Marsillï,  c°°  de  Pange.  —  Merciltey,  i4o4  (liste  des 
vill.  ).  —  Mercilty,  1610  (  Fab.  territ.  Met.  ).  — 
Mercillien  Saulnoy,  1794  (D.Cal.not.  Lorr.).  —  Eu 
patois  :  Méch'ly. 

Elait  annexe  de  la  paroisse d'Ars-Laquenexy, 
Autrefois  Trois-Evéchés,  baili.  et  coût,  de  Metz. 

—  Appartint  au  canton  de  Flanville  en  1790; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui  d'Ars- 
Laquenexy,  puis,  en  1802,  dans  le  canton  actuel. 

Mahs-la-Tour,  c°°  de  Gorze.  —  Turris,  1199  (abb. 
Gorze,  ch.  s.  l'an).  —  Martis,  i33o  (ibid.).  — 
Mais-la-Tour,  tlioQ  (P.  Fer.  obs. séc. xv' s*,  821  v"). 

—  Mallatour,  xv'  s^  (  chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Maria- 
tour,  xv'  s'  (chron.  Praill.).  —  Mailatour,  ibid.  (chron. 
Jac.  Huss. ).  —  Maillatour,  i436  (chron.  doy.  de 
Saint-Thiéb.).  —  Maylalour,  Maylattour,  Marlator, 
Matlator,  )444  (ibid.).  —  Malatour,  ikh']  (cart.  év. 
de  Metz,  t.  I,  p.  228  v°).  —  Marelalour,  ilt5g(ibid. 
t.  IV,  p.  8).  —  Marc-la~Tour,  i403  (ibid.  p.  49  v°). 

—  May-la-Tour,  ilxjo  (Journ.  J.  Aubr.).  — Maln- 
totir  en  Gemexey,  xm'  s'  (P.  Fer.  obs.  séc.  xv'  s",  col. 
1 JG2). —  Martis  turris.  Martes  ture,  i544  (pouillé 
de  M.).  —  Mallelour,  Maletour,  i635  (Journ. 
J.  Bauch.).  —  En  patois  :  Ma-lai-tô. 

il  y  avait  autrefois  à  Mars-la-Tour  une  collégiale 
composée  de  sept  chanoines,  fondée  en  i,5o2  par 
Gérard  d'Avillers,  écuyer,  avec  l'approbation  du  pape 
Alexandre  VI.  —  Fief  mouvant  de  i'évêché  de  Metz. 

—  Siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse, 
relevant  de  la  châtellenie  de  Prény,  1694  (dén.  Th. 
Alix),  puis  dépendant  de  la  seigneurie  du  Saulcy, 
1682  (dénombr.  3i  août). 

Mars  -  la  -  Tour,  seigneurie  de  nom  et  d'armes, 
donna  son  nom  à  une  maison  d'ancienne  chevalerie 
déjà  connue  au  xii'  siècle  et  éteinte  au  xvi',  qui  por- 
tait pour  armes  :  d'argent  à  ta  tour  de  sable,  sur- 
montée de  3  tourelles  de  même. —  Il  y  a  aux  archives 
de  Clianibley  des  titres  de  cette  famille  où  elle  porte 
le  nom  abrégé  de  Mart. 

Ce  village,  quoique  ancien  domaine  de  l'Évêchè, 
fut  occupé  par  les  ducs  de  Lorraine  jusqu'en  1 60 1 , 
oti  il  fut  réuni  à  la  province  des  Trois-Évêchés  par 
les  stipulations  du  traité  de  Vincennes,  et  régi  par 
la  coutume  de  Lorraine,  suivant  la  sentence  du  bail- 
liage de  Metz  du  4  avril  i663,  confirmée  par  arrêt 
du  parlement  du  28  décembre  1 680.  —  Siège  d'une 
cure  de  l'archipr.  de  Hatrize,  dépendant  du  cha- 
pitre de  Saint-Thièbault,  qui  avait  pour  annexes: 
Fleur-Moulin ,  Grehières  et  Puxieux. 

Autrefois  Trois-Evêchès,  baill.  de  Metz,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fut  érigé ,  en  1 790 ,  en  chef-lieu  d'un 
canton  qui  comprenait:  Chambley,  Champs,  Damp- 


162 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


vitoux,  Hageville,  Mai-s-la-Tour,  Puxieux,  Reion- 
ville,  Sponville,  Tronville,  Vionville  et  Xonville.  Il 
conserva  ce  litre  sous  l'organisation  de  l'an  m  et 
fut  classé,  en  1802,  flans  le  canton  de  Gorïo.  — 
A  pour  annexe  la  ferme  do  Mariaville. 

MAnspicn  ,  c°"  de  Tliionville.  —  Uaripeet,  875  (abb. 
Sainle-Oloss.  eh.  Louis  le  Germ.).  —  Mms/iarli  ,<fùis 
( ilnil.  cil.  Tliier.  év.  de  M.).  —  Mniipal,  1 1 89  (ibid. 
bulle  d'Fnnoc.  II). —  Manehbach ,  t68i  (ilénomb. 
'■U  doc.).  —  Marshacit,  Marspach ,  r68C  (fjén.  de 
"d.  dom.).  —  Manjnch  ,  xvii.'  s°  (pouilléde  M.). 

Etait  siéfje  d'une  cure  de  l'archipr.  de  Tliioti- 
>ille,  dépendant  de  l'abb.  de  Sainte-Glossinde  de 
Mclz,  qui  avait  pour  annexe  Konacker. 

.\utrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Appartint  au  canton  de  KIorange  de  1 798  à 
1  809  ,  011  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  les  fennes  de  Lerange  et  de  Konncker. 

MiRSPicn  (RnssEAf  de).  —  Prend  sa  source  à  Mars- 
picli,  traverse  les  c"*  de  Marspicli  et  d'Hayango 
sur  une  longueur  de  3  kiloipèlres  et  se  jette  dans 
la  Fenscli. 

Mabteaii  ,  m'",  c""  de  Rahliag.  —  Voy.  Hamukii. 

MiniiGNï,  11.  c"  de  Coliney.  —  Marliftuy-mr-Chiei-s , 
1 779  (Dur.  Lorr.  ),  siège  de  la  prëvôté  locale  et  du 
comté  de  Marligny,  dont  le  nom  fut  imposé,  en  1727, 
.1  Colniey.  —  Voy.  Colmet. 

Mabtii-Fostaise,  f.  c°*  de  Joppécourt,  sur  la  Criisni'. 
— La  [rrnstetnaitiiii  carter  (h  Marlin-FonKùw,  xvu's" 
(<lénoinbr.  bar"  de  Morcy). 

rt  Cotte  censo,  qui  faisait  partie  de  la  communauté 
et  de  l.'i  paroissede  Joppécourt,  était  une  dépendance 
d'un  ancien  cliâlcau  des  barons  de  Mercy,  démoli  en 
1671  .îi  (Dur.  Lorr.) 

Marxbacii  (RiissEAU  de).  —  Prend  sa  source  sur  les 
prés  du  canton  Merreubann  à  Bettwiller,  traverse 
celle  c"°  sur  une  longueur  de  4  kilom.  et  se  jette 
dans  le  Biclienhollz. 

Matuisvihl,  m'",  c"  de  Rohrbach.  —  Mûller-Mathu 
(cart«  de  l'État-major). 

Matuois  (Le),  ancien  nom  donné  au  pays  arrosé  par 
l'AIzette,  la  Obiers  et  la  Crusne,  dont  une  partie 
appartient  à  l'arrond.  de  Briey.  —  11  faut  bien 
le  distinguer,  sous  la  foraie  germanique  ou  latine 
de  son  nom  (  Methingau ,  Methemis  ou  Mnthensis 
pagus),  du  pays  de  Metz  (  Melingau ,  Metensix  pagus), 
avec  lequel  il  a  été  jusqu'ici  assez  généralement 
confondu  (voy.  le  cart.  du  Moy.  Rbin,  Urhindenbuch , 
von  Beyer,  t.  II,  p.  xxix,  et  les  Mém.  de  l'Acad.  de 
Metz ,  1 870,  p.  i5a  ).  —  Bœviliare  in  pago  mothensi, 
<jù6  (abb.  Saint-Max.  don.  s.  l'an).  —  In  pago  alien- 
rciisi  in  romitatu  methingowense  (ibid.).  — Aimas  in 


pago  mateute,  g.SS  (abb.  Gorze,  cb.  s.  l'an).  —  /« 
pago  methengotvi ,  in  comitatu  Godefridi ,  super  ripam 
Alitunliœ,  7()3  (abb.  Saint-Max.  cb.  don.).  —  Bal- 
lodium  in  pago  malhensi,  990  (abb.  Sainl-Vannode 
Verd.  cb.  s.  l'an).  —  Seivri  on  Maloi,  1  398  (rcpi'. 
de  fief,  s.  l'an).  —  \iller  en  Malhoy,  i53o  (abb. 
Sainl-Pierr',  cb.  s.  l'an).  —  Filièirs  an  Mathois , 
1613  (ibid.).  —  Ville-au-Monlois ,  nom  actuel. 

Le  Pagus  mathinsi»  était  borné  par  les  Pagi  are- 
Imimsis ,  wavrensia,  ahencensis  (avec  lequel  on  a 
fini  par  le  confondre),  bedensis  et  metensis. 

Il  appartenait  au  ducbé  de  la  Haute-Lorraine  et 
à  l'évéclié  de  Trêves;  une  partie  du  Luxembourg 
actuel  y  était  comprise. 

Mattenthai,  ,  ann.  c°'  de  Bœrenthal. 

Matz-Grabeb  (Ruisseadde). —  Prend  sa  source  dans 
les  prairies  de  Gréning,  traveree  les  c""  de  Gré- 
ning  ot  de  Nelling  sur  une  longueur  de  i  '1  kilom.  ol 
se  jette  dans  l'Albe. 

MAtisMi  iii.,m'",  e°*  de  Grande-BreistrolT. 

Maxe,  luilorio, c"'  de  Bistroff. 

.Maie  (Aîicienne  ou  Vieille),  f  c'"  de  Bistroff. 

Maxe  (La  Grasde-),  1"  c°°  de  Metz,  à  gauchede  la 
Moselle.  —  Marax,  i3a5  (cb.  don.  Jean  de  Lux.). 

—  Im  grant  Mairs,  \f\ol\  (liste  dos  vill.).  —  Les 
Mates,  xvri''s°(carteTas3.). —  Maixe,  i6aa(Journ. 
J.  Baiicli.).  —  La  grande  Maize ,  1681  (dénomb.s. 
l'an).  —  En  patois  :  lai  Grant  Mâche. 

La  Grande-Maxe,  la  Grange-d'Envie  et  le  ban 
d'Essey  formaient  une  seigneurie  qui  mouvait  du  roi 
de  France  et  qui  était  le  siège  d'ime  justice  haute , 
moyenne  et  basse,  1681    (dénombr.  2  juin;. 

Elait  annexe  de  la  paroi.sse  de  Sainl-Baudier. 

Autrefois  Trois-Evêcbés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  comme  annexe  deThury,  du  canton 
de  Maizières  en  1790,  de  celui  de  Lorry-lez-.Vletz 
sous  l'organisation  de  l'an  m  et  du  i"  canton  de 
Metz  en  1 803  ;  fut  réuni  à  Woippy,  avec  Thury,  par 
décret  du  9  février  1 8 1  o ,  et  fut  érigé  de  nouveau  en 
commune  par  décret  du  5  février  18(57,  avecTbury, 
la  Grange-d'Envie,  Francloncliamps,  la  Pelite-Maxe 
et  la  Grange-aux-Dames  pour  annexes. 

Maxe  (La  Petite-),  c""  de  la  Grande-Maxe. —  Lu 
Petite  Mairs,  l'io'i  (liste  des  vill.).  —  La pcliteMuize , 
1681  (dénombr.  aO  juin).  —  En  patois:  lai  P'tiotn 
Mâche. 

Formait,  avec  Sainl-Baudier,  une  seigneurie  qui 
mouvait  du  roi  de  France,  t68i  (/oc.  cit.). 

Maxe-Mahsitv  ou  LA  Noltelle-Maxe,  f.  c"'  de  Bistroff. 

—  Fondée,  en  1818,  par  M.  Mansuy-Grandeau. 
Maxstadt,  c""  de  Gros-Tonquin ,  à  la  source  de  la  Nied 

allemande.  —  Maehistat,  876  (abb.  Sainte-Gloss. 


DEPARTEMBNT  DE  LA  MOSELLE. 


163 


ch.  Louis  le  Germ.).  —  Maâastat,  9G0  (obb.  Saint- 
Pierre,  cli.Oth.  I").  —  Machestat,  962  (abb.  Sainte- 
Gioss.  ch.  conf.).  —  Madalsteit,  998  (abb.  Saint- 
Pierre,  ch.Oth.  11). —  Makestach,  i2  93(abb.Sainte- 
Gloss.  état  (le.s  biens).  —  Macksladt ,  1 3G.5  ( Kremer, 
Ard.  Gescb.Il,  509).  —  Maoclal,  1  877 (abb.  Sainte- 
Gloss.  liasse  Maxsladt).  —  Magttadt,  1 M 1  (arrêt  de 
réunion  de  1 680). —  Maixtadt,  1  iag  (arch.  H.de  V. 
AA ,  11).  —  Mackstat ,  ilfjt  (cart.  év.  de  Metz,  t.  V, 
p.  i46  v"). — Machstat ,  Maptat ,  i564  (pouillé  de 
M.).  —  Magstttlt,  iSgS  (arch.  de  Saint-Avold,  ch. 
du  duc  Charles,  11  sept.).  —  Mugstat ,  1O09  (abb. 
Sainte-Gioss.  liasse  Host).  — Maxtat,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  Maglat  (carte  Cass.).  —  Maj(«rf(  (carte 
de  l'Etat-major). 

Ce  village  appartenait,  dès  le  ix"  siècle,  à  l'ab- 
baye Sainte-Glo.ssinde  de  Metz.  11  faisait  commu- 
nauté avec  Host,  et  était  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  1681  (abb.  Sainte-Gloss.  liasse 
\xh),  sous  la  châtellenie  de  Honibourg.  —  Cure  de 
l'archipr.  de  Morhange,  qui  avait  pour  annexe  Barst 
et  dépendait  de  l'abb,  Sainte-Giossinde.  —  Il  y  avait 
de  plus  une  chapelle  dédiée  à  sainte  Odile. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
l'Evéché.  —  Fit  partie,  de  1790  à  1802,  du  canton 
de  Hellimer;  passa,  à  cette  date,  dans  le  canton  actuel. 

Mazagbas,  f.  c"  de  BistrofT.  —  Fondée,  en  1887,  par 
M.  Mansuy-Grandeau. 

Mazagran,  auberge  isolée,  c"  de  Moulins. 

Mazagbas,  auberge,  c"'  de  Sainte-Barbe. 

Méchv,  h. c"deSanry-lez-Vigy. —  Marcey,  1  )28(chap. 
cath.  s.  l'an).  -^—Maroey-deles-Vigey,  xv'  s"  (cait.  év. 
de  M.  IV,  p.  9  ).  —  Hairey,  Marchey,  xt'  s°  (chron. 
Jac.  Huss.).  —  Merchey,  1 4oo  (chron.  doy.  de  S'- 
Thiéb.).  —  Mercey  deleiz  Vegmj,  ihol\  (liste  des 
vill.).  — Uerxeif^,  ii/12  (chron.  doy.  de  S-Thiéb.). 

—  Marxy  deleiz    Vigy,   liSg  (abb.  Sainl-Symph. 
liasse Méchy ).  —  Marcy-ks-Veigy,  1^76  (carl.év.de     ■ 
M.  IV.  v"  1  -Sy  ).  —  Merxy,  1 498  (  Journ.  J .  Aubr.).     j 

—  Méxi,  i6o(i  (pouilléde  Metz).  —  Méchi,  i635 
(Journ.  J.  Bauch.).  —  Meschy,  1697  (abb.  Saint- 
Symph.  liasse  Méchy  ).  — Mexy,  1 756  (carte  Vaug.). 

—  En  patois  :  M'chi. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vigy. 
Autrefois  Trois-Évèchés,  baiil.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Antilly;  passa, 
en  1802,  dans  celui  de  Vigy.  —  Chef-lieu  commu- 
nal jusqu'au  28  décembre  1811,  où  il  l'ut  réuni  à 
Sanry. 

Mécleutbs,  c°°  de  Verny.  —  Marcluvia,  xn'  s'  (cart. 
Sainl-Vinc.  (°  68).  —  Macteve,  1 1  a8  (chap.  cath. 
s.  l'an).  —  Maieleve,  1187  (ibid.).  —  Moendive,  1807 


(  appel  au  Saint-Siège ,  arch.  H.  de  \  .).  —  Masrluve, 
xv"  s' (chron.  Jac.  Huss.). —  Mesclive,  i4o4  (liste  des 
vill.). —  Mendives,  ligS  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Mes- 
eluves,  1/170  (chron.  Jac.  Huss.). — Mescleiuve,  xvi"  s' 
(abb.  Saint-Vinc.  liasse  Chaiily). —  Uescluve,  iQag 
(ibid.).  —  Mesdames,  Mesclevia,  Mesduwes,  i54/i 
(pouillé  de  M.).  —  Mesleuve,  xvii'  s'  (carte  Beaul.). 
-;—  Mosdeuve,  xvn'  s°  (carte  Tass.).  —  Mesckuve- 
en-Saunoy,  1 756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois  : 
Màkievf. 

Fief  et  justice  haute,  moyenne  et  basse  mouvant 
du  roi  de  France  et  appartenant  au  chapitre  de  la 
cathédrale  de  Metz,  i68i  (dénombr.  2  janv.).  — 
Cure  de  l'archiprêtrè  de  Noisseville,  qui  dépendait 
du  chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz  et  avait  pour 
annexes:  Cama,  Frontigny,  Orny  et  Pierrejeux. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  etcout.de  Metz. 
—  Appartint,  en  1790,  au  canton  de  Goin,  à  celui 
(le  Soigne  sous  l'organisation  de  l'an  m,  puis,  en 
1  802  ,  au  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  :  Fron- 
tigny, la  ferme  de  Champel  et  l'ijuberge  du  Pot  de 
Vin. 
MÉGANGE,  c°°  de  Boulay,  à  gauche  de  la  Nied.  —  Me- 
kinge ,  1 1 4  8  (  abb.  Vill.  cart.  1. 1 ,  E.  5  ).  —  Meigmn- 
gen ,  1285  (ibid.  B.  8).  —  Megens,  1272  {ibid.  G. 
1  2). — Mingunges,  1  3oo  (ibid.  G.  7). — Meingange, 
1807  (ibid.  M.  47).  —  Meaiige,  i38i  (abb.  Lon- 
gev.  éch.  s.  l'an). —  Maignanges,  18.57  ('"^-  ''**  "'■ 
de  Lorr.  X,  209). —  Mengues,  i358  (ibid.).^Me- 
bingen ,  Mengen ,  1694  (dén.  Th.  Alix).  —  Mtgange, 
xvn'  s°  (carte  Tass.).  —  Mingange,  1 G97  (terr.  abb. 
Bouz.).  —  Mesguange,  xvii°  s'  (pouillé  de  M.).  — 
Mengange  (carte  Cass.).  —  En  allemand  :  Mengen. 

Etait  au  xvi'  siècle  divisé  en  trois  parties,  dont 
l'une  dépendait  de  la  prévôté  de  Condé,  la  seconde 
de  la  cour  de  Perl ,  la  troisième  de  la  châtellenie  de 
Boulay  (dén.  Th.  Alix). 

Siège  d'up  fief  nommé  Avancourl  (D.  Cal.  not. 
Lorr.  liste  des  vill.  ).  —  Avait  une  chapelle  annexe 
de  la  paroisse  de  Guenkirchen. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine. —  Fit  partie  du  canton  d'Ottonville  de 
1790  a  i8oa,  où  il  fut  classé  dans  le  canton  ac- 
tuel. —  Chef-lieu  de  commune  jusqu'en  181 3,  où 
il  fut  réuni  à  Guenkirchen  par  décret  du  28  mars; 
érigé  de  nouveau  en  commune,  avec  Burange  pour 
annexe,  par  ordonnance  du  1  2  janvier  i833. 
Meiilisg,  h.  c°'  de  Bettwiller.  —  La  cerne  de  Mehling , 
1751  (ord.  de  Lorr.  VUl,  291  ).  —  Mehlingen  Hof, 
1  755  (atlas  de  Bitche,  f°  52  ).  —  La  censé  de  Mel- 
ling ,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  42a). —  Mellingen- 
/((/(cartede  l'Etat-major). 

21  . 


164 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Lorraine,  baiii.  de  Bitche,  coHt.de  Lor- 
raine. 
Mehipocile,  tuilerie,  c°'  d'OEting. 
Meilbehc  ou  Meilbocbo,  chat,  dt^truit,  c°'d'Iilange. — 
Maherc,  1161  (ch.  Hug.  c"  de  Metz).  —  Mirabel , 
ia«9  (généai.  Mir.  iM.  anc.  II,  178).  —  Malberc, 
I  3o/i  (al)b.  Viii.  cart.  1. 1,  A.  1  <)).—  Mailberch,  i3a3 
{Md.  A.  a ).  —  Mailburg,  i3a8  (chap.  de  Tr.  décl. 
fiefs).  —  Milleberg,  i38o  (généal.  Mir.  M.  anc.  Il, 
l^ii}.—  Meilberg,{Z8!,{ibid.).—Mailbourch,^3H() 
(  abb.  VilI.  cart.  1. 1 ,  A.  1  ).  —  MeUeberch ,  1  SgS  (  gé- 
néal. Mir.  M.  anc.  II,  178).  —  Meilherg  ou  Meyl- 
bourg,  xv"s°(Bcrth.  Lux.  t.  V,  fam.  nobl.).  —  Mail- 
liourg,  Maillei-fr,  i58o  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  t.  III, 
•O?)-  —  Milbourg ,  1681  (dénombr.  1  3  juill.).  — 
Meillbnmg ,  1696  (terr.  de  Hettange-(irande). — 
Le  château  de  Malbroug,  1756  (Stem,  dcp'  M.). 

Meiibcrg  avait  donné  son  nom  à  une  maison  de 
nom  et  d'armes,  qui  portait  pour  armes  :  d'azur  à 
3  faicea  d'or  (  Berth.  Lux.  t.  V I  ). 

L«  ciiâtcau  de  Meiibcrg  était  situé  sur  la  côte 
d'Illangc.  Il  était  le  siège  d'un  fief  et  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  l)asse,  mouvant  du  duché  de 
Luxembourg.  De  ce  fief  dépendaient  les  villages  d'Il- 
lange.  Haute  et  Basse-Yuti ,  Kuntzig,  Garsch.Mol- 
vangc,  Mnnoni,  Uckange,  Metzerwisse,  1668  (dé- 
nombr. 5  juin).  —  Dans  tous  les  viiloges  de  la  sei- 
j;ncurie  de  Meiibcrg,  une  partie  des  habitants 
étaient  de  condition  scrvile  et  s'appelaient  schaf- 
leulh;  les  autres  avaient  une  condition  libre  établie 
par  les  comtes  de  Luxembourg  et  s'appelaient  ji»w- 
leuth,  168  J  (dénombr.  du  8  juill.). 
Meiserberg  ,  f.  c"*  de  Manderen. 
MEisEKBRiJcK,  {.  c" de  Gros-Tenquin. 
.Mrisektiial,  c""  de  Bitche.  —  La  verrerie  de  Maizen- 
dhal,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  291  ).  —  Meyten- 
ihal,  1771  (i7ii</.XII,  607).  —  Meisendlial  (Cass.). 

Ce  village  s'est  élevé  autour  d'une  verrerie  fondée 
vers  1704  et  reconstruite,  en  1718,  par  les  ver- 
riers de  la  Soucht.  —  Il  fait  communauté  avec  les 
verreries  de  la  Soucht,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Etait 
annexe  de  la  paroisse  de  Soucht. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  rie  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Lemberg.  —  En 
1790  ,  fut  compris  dans  le  canton  de  Rohrbach  par 
l'arrêté  du  ag  vendémiaire  an  x,  incorporé  au  can- 
ton de  Bitche  par  arrêté  du  3  ventôse  même  année. 

—  A  pour  annexes  le  hameau  de  Schiresthal  et  le 
moulin  Neumiihl. 

Meisesiual  (Fobèt  de), forêt  domaniale  de  Sgt  hect. 

—  Est  située  sur  le  territ.  des  c""  de  Meisenthal  et 
de  Soucht. 


MEisENTDiL  (Ruisseau  de)  ou  Meisenbaoh.  —  Prend 
sa  source  à  la  fontaine  de  Meisenthal,  traverse  la 
c""  de  ce  nom  sur  une  longueur  de  2  kilomètres , 
puis  va  se  jeter  dans  le  petit  ruisseau  de  Saint- 
Louis. 

Meisesthal  (Vallée  de).  —  ValUt  Muriuni ,  1 1  gti 
(ch.  abb.  Sturli.,  D.  Cal.  pr.  s.  l'an). 

Melce  (La),  m°°  ruinée,  c^de  Bliesbriicken. 

Melsbiûck  ,  m'°,  c°'  de  Montbronn. 

Memersbobn  ,  f.  c"*  de  Narbéfontaine. 

Cette  ferme  a  toujours  fait  communauté  avec 
Narbéfontaine  (Dur.  Lorr.);  elle  lui  a  donné  son 
nom,  lequel  s'est  traduit  ainsi  dans  le  langage  du 
pays. 

Mesaiiio>t,  {.  c"  de  Génaville.  —  Ménalmont,  i544 
(poull.  de  M.).  —  Mmomont,  i689(Bar.  dom.  1. 1). 
Censé  qui  appartenait  à  la  paroisse  et  à  la  com- 
munauté de  Génaville  et  faisait,  par  sniti-,  partie 
des  Paroches  (voy.  ce  nom). 

Mengen  ,  seigneurie  dépendant  du  comté  de  Crébange 
et  qui  comprenait  Courcelles,  Chaussy,  Fréconrt, 
Landonvillers  et  Remilly;  il  ne  faut  point  la  con- 
fondre avec  Mégange,  son  homonyme  en  alle- 
mand. —  La  chatellenie  de  Meinguen,  i56o  (dé- 
nomb.  de  Créhange).  —  La  chatellenie  de  Mengen, 
lîii'j  (ibid.).  —  Le  château  ruine  de  Mengueii ,  itiHs 
(ibid.). 

Il  n'y  a  pas  à  douter  qu'il  s'agit  de  Meingen-sur- 
Bliese  (Bavière  rhénane  ) ,  qui  appartenait  aux  barons 
de  Ravilie  (voy.  ce  nom). 

Ménil  (Le),  anc.  censé,  c°*  de  Devant-les-Ponts.  — 
Menesnil  proche  le  Sansonnet ,  propriété  de  l'abbaye 
Sainl-Symphorien,  i683  (abb.  Saint-Symph.  liasse 
Devant-les-Ponts).  —  Menille,  1  709  {ibid.). 

Mésils  (Les),  f.  c"'  de  Courcelles-Chaussy.  —  De  A/as- 
nilo,  10.53  (pr.  de  Duil.  ch.  arch.  Br.).  — Ait  Men- 
iiilepropè  Corilum,  1161  (abb.  Sainte-Cr.  ch.  conf.). 

—  Le  Menil,  xviii'  s'  (pouillé  de  M.).  —  Menil, 
1766  (Stem,  dép'  M.). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Courcelles-Cbaussy. 

Mensbach,  m'°,  c°'  de  Thicourt. 

Mehsberg,  anc.  château ,  c°°  de  Manderen . —  Mensperg , 
lia  g  (arch.  H.  de  V.  AA  ,1 1).  —  Menliberg,  lyg'i 
(dén.Th.  Ahx).  —  Membwg,  xvii's'  (carte  Beau!.). 

—  Monsburg,  1722  (carte  Bugn.). — Mangberg, 
177g  (Dur.  Lorr.).  —  Vulgairement,  C/i«(e«M  rfe 
Malborough. 

B  Château  ancien  et  ruiné ,  chef-lieu  d'une  seigneu- 
rie ,paroisse  de  Manderen ,  village  luxembourgeois,  s 
(Dur.  Lorr.  ) 

La  seigneurie  de  Mensberg  comprenait  en  1 666 
les  villages  de  Bellemacher,  Kesselingen ,  Mondorf. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


165 


Scheuerwaidt ,  Fiatten,  Waldwisse,  Tunsdorf ,  Ors- 
holtz,  Scllwerdorf  et  Zeurange  (dénombr.  s.  l'an). 
Autrefois  Lorraine,  haill.  de  Bouzonviile,  coiit.de 
Lorraine.  —  Fut  classé  comme  annexe  de  Tenting, 
en  1790,  dans  le  canton  de  Sierck,  on  1802,  dans 
celui  de  Launstroff,  qui  redevint  canton  de  Sierck 
en  1806,  et  fut  réuni  comme  annexe ,  avec  Tenting , 
à  la  commune  de  Manderen,  par  ordonnance  du 
7  octobre  i83o. 

Il  existe  à  Mensberg  une  ruine  qui  porte  dans 
le  pays  ie  nom  de  Templie -ScMoss  (Teissier,  Hist. 
de  Thionv.  ). 

MENSKii\CH,viH.  c°"  de  Dalslein. —  Manickirchen,  1  i3o 
(abb.  Freist.  ch.  fond.).  —  Mainchequierque ,  1817 
(pouiilé  de  M.  Portef.). —  Menehkerke,  i3i8  (abb. 
Vill.  cart.  t.  II,  3  v°).  —  Memkircka,  i336  {ibid.  A, 
i4  ).  —  Meniskirchen,  iio5  (abb.  Saint-Arn.  ch.  s. 
l'an).  —  Minskirchen,  161 5  (abb.  Vili.  liasse  Rab- 
bas).  —  Mwxirxen,  Mensterichen ,  Menskirchen,  1 544 
(pouiilé  de  M.). — Mensschirch,  1694  (dén.  Th.  Alix). 
—  Mumkirchm,  iCi  0  (carte  Tass.).  —  Meinschkir- 
chm ,  Meinchkirchen ,  1 67  7  (  terr.  du  ban  ).  —  Mert- 
kirch,  i68i  (dénombr.  3i  oct.).  —  Menskirchen, 
1693  (terr.  de  Kemplich).  —  Menskirchen ,  xviii'  s° 
(pouiilé  de  M.).  —  Menskirich,  1 782  (terr.  de  Neu- 
dorff).  —  Manquery,  1 766  (carte  Vaug.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  à  cause  de  sa 
châtellenie  de  Sierck,  1681  (dénombr.  o  août); 
Dalslein  et  Inglingen  dépendaient,  1728  (dénombr. 
38  juin.).  —  La  maison  seigneuriale  s'appelait  le 
Bourouckhaus  (ihid.).  —  Cure  de  i'archiprètré  de 
Kédange,  qm  avait  pour  annexes  Dalslein  et  Ingling. 
Autrefois  Trois-Evêchés ,  prévôté  de  Sierck ,  coût, 
de  Lorraine. —  Fut  classé  dans  le  canton  de  Bouzon- 
viile dès  sa  création,  en  1790.  — Chef-lieu  com- 
munal jusqu'au  6  juin  1 8 1 1 ,  où  il  fut  réuni  à  Dal- 
slein. 

Menskibch  (RuissEAD  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c""  de  Dalslein. 

Mesterbicii  (Boisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c^de  Bambiderstroff  et  afflue  au  Fillenbach. 

Meradmont,  h.  c^de  Génaville.  —  Almiremont,  1334 
(abb.  Saint-Pierr',  terr.  29).  —  Miraumont,  \3og 
{ibid.  166).  —  Meraubnimt,  i456  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  III,  264).  —  Miraulmont,  1613  (dénombr.  s. 
l'an).  —  Meromont,  1689  (Barr.  dom.  t.  I). 

Faisait  partie,  comme  dépendance  de  Pénil ,  de 
la  paroisse  de  Génaville  et  de  la  commimauté  des 
Paroches. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  A  toujours  fait  partie  du  canton  de  Briey. 


—  Chef-lieu  communal,  avec  Pénil  pour  annexe, 
jusqu'au  5  août  1809,  époque  où  il  fut  réuni  à  Gé- 
naville. 

Meiibette,  étang,  sur  le  territ.de  Longeville-lez-Sainl- 
Avold,  d'une  superficie  de  10  hectares.  —  £(«>!// 
de  Marfontaine ,  1681  (abb.  Longev.  dénombr.). 

Mehcy,  f.  c°°  de  Mont-Saint-Martin. 

Mercï-;,e-Bas,  c°°  d'Audun-le-Roman ,  sur  la  Crusnc. 

—  Voy.  au  mot  suivant  les  formes  anciennes  de  ce 
nom. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  château  de  Mercy-le- 
Haut,  1681  (dénombr.  «1  mai),  haute,  moyenne 
et  basse  justice,  sous  la  prévôté  d'Arrancy.  — 
Mercy-le-Bas  formait,  avec  Boudrezy  et  Saint-Sup- 
plel,  une  paroisse  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de 
Bazailles).  —  Appartenait  au  comté  de  Mercy. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Monlagne, 
coul.  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Mercy-le-Haut,  de  celui  de  Circourt  sous 
l'organisation  de  l'an  m,  et ,  en  1803,  fut  classé 
dans  le  canton  actuel. —  A  pour  annexe  Mainbotlelle. 
MERCï-LE-HsnT,  c°°  d'Audim-le-Roman.  —  Marcianum  , 
034  (ch.  Mém.  Soc.  philomalh.  Verd.  t. III). —  Mar- 
ciacum  villa,  036  (test.  diac.  Grim.). —  Marceium, 
1157  (Berthol.  Lux.  III,  pr.  xx).  —  Mercey,  i338 
(arch.  H.  de  V.  AA,  17).  — Marcey,  i358  (abb. 
Vill.  cart.  t.  I ,  M.  4g).  —  Marsey,  i440  (inv.  des 
til.  de  Lorr.  VIII ,  1  1 5  ).  —  Marcey,  Haut  el  Bas , 
i6io(ièi'rf.  i63).  —  Merzy-le-Hnut ,  i630(Journ. 
J.  Bauch.).  —  Mersey ,  1O80  (dénombr.  arch.  dé- 
part.).—  Mercium  oto(m(de  Mail!.  Barr.).  —  En 
patois  :  Méchi-le-Haut. 

Appartint  au  duché  de  Luxembourg  jusqu'en 
1602,  où  il  fut,  par  voie  d'échange,  incorporé 
dans  la  Lorraine,  sous  la  cJiâtellenie  de  Longuyon. 
La  moitié  du  village  était  siège  du  comté  de 
Mercy;  l'autre  moitié  appartenait  au  roi. —  Fief  mou- 
vant de  la  prévôté  d'Arrancy.  —  Siège  d'une  cure  du 
diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Bazailles),  dépendant 
de  l'abbaye  de  Juvigny. 

Autrefois  Barrois,  juridiction  des  juges  pour  moi- 
tié, baill.  d'Etain  pour  l'autre  moitié;  depuis  1751, 
baill.  de  Villers-la-Montagne ,  coiit.  de  Saint-Mihiel. 
—  Érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  d'un  canton  qui 
comprenait  les  c""  de  Bazailles,  Boismont,  Bou- 
drezy, Fillières,  Joppécoiirt ,  Mercy-le-Bas  el  Ville- 
au-Montois,  il  passa,  sous  l'organisation  do  l'an  111, 
dans  le  cnnlon  de  Circourt,  puis,  en  1802,  dans 
le  canton  actuel. 

Mercy,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  titrée  de 
baronnie  et  de  comté,  fief  du  duché  de  Luxembourg 
jusqu'à  un  acte  d'échange  de  1 60a  ,  el  depuis  lors  du 


166 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


«luclié  de  Dar,  a  donné  son  nom  à  une  puissante  cl 
très-illustrc  maison  d'ancienne  chevalerie,  qui  porte 
pour  armes  :  d'or  à  ta  croix  d'azur. 

Le  litre  de  baron  élail  porté  par  François  de 
Mercy,  général  en  clief  des  armées  impériales,  tué  à 
Nordlingen  en  i6'i5.  Son  pelit-lils,  feld-marréhal 
des  armées  de  l'Empire  en  170'!,  vil  ériger  sa  ba- 
ronnie  en  coratâ  |)ar  le  duc  Léopold,  en  1719. 

La  baronnie  de  Mercy  comprenait  les  seigneuries 
de  Mercy(IIaut  et  Bas),  Avillers,  Boudreiy,  Higny, 
Joppécourt,  Solleuvre  et  Xivry-le-Franc  (dénombr. 
de  i63o,  inv.  de  Lorr.  (.  I,  3oi  ). 

Le  comté  de  Mercy,  011  des  Cinq-\illes{D.  Cal. 
nol.  Lorr.),  était  réduit,  en  1779,  à  Mercy  (Haut 
et  Bas),  Boudrczy,  Higny  et  Xivry-le-Franc  (Dur. 
Lorr.). 

R  Mercy,  maison  de  nom  d'armes ,  sous  la  rh&lel- 
lenie  de  Longuyon ,  qui  a  donné  de  grands  hommes , 
depuis  Albert  de  Mercy,  évêque  de  Veitlun,  et  trois 
généraux  d'empire,  a  (Hus.  Lesc.) 

A  pour  annexes  Boudrezy  et  Saint-Genesl. 
Mebcï-lez-Meiz,  chat,  et  vill.  c""  de  Pange  (s'est  ap- 
pelé Mercy-le-Ilaul  jusqu'au  décret  du  i.'i  janvier 
i80a).  —  Marceyum,  9C9  (abb.  Sainle-Gloss.  ch. 
Tliéod.  I",  év.  de  M.). — Mercey,  1  ?i  o4  (liste  desviil.). 

—  Marty,  ihiU  ( inv.  des  abb.  f.  AV ).  —  Marcy-le- 
WnM/(,x»i's'  (chron.  Cl.  l'hil.).  —  Merci-le-HauU, 
i5.')a  (chron.  rimée).  —  Mercy-le-llaut,  xviii'  s' 
(pouillé  de  M.).  —  Mercy-le  -  Château ,  173a  (carte 
Bugn.). 

Le  chàleau  de  Mercy  était  siège  d'une  seigneurie, 
haute,  moyenne  et  basse  justice.  —  Etait  annexe  de 
la  paroisse  d'Ars-Laquenexy. 

Autrefois  Trois-Evècliés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1 790,  du  canton  de  Borny  ;  passa, 
.«ous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  d'Ars-F^a- 
quenexy,  et,  en  )8oa,  dans  le  canton  de  Borny; 
fut  réuni  au  canton  de  Pange  par  décret  du  1 6  jan- 
vier i8o5,  et  par  décret  du  i5  janvier  186a  son 
nom  de  Mercy-le-Haut  fut  changé  en  celui  de  Mercy- 
lez-Melz. 

Mebex  ou  MEnREN,  (.  minée,  ban  de  Guising,  c°*  de 
Bettwiller. 

Mebgesborn  (BiissEAU  i)e).  —  Il  coule  sur  le  terril. 
delac^d'Eberswiller. 

Meriexbach  (RiiissEAt  de).  —  Prend  sa  sourceà  Catte- 
nom,  traverse  la  c"'  de  Cattenora  sur  une  longueur 
de  tt  kilora.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Meei,e(Ri:i6seac  de).  — Prend  sa  source  dans  les  trois 
étangs  de  l'Hôpital ,  qui  se  déversent  dans  l'étang  de 
Sainte-Fontaine,  d'où  sort  le  Merle;  traverse  le  ter- 
ril, des  c°"  de  l'Hôpital ,  Sainte-Fontaine,  Freyming , 


Merlebach ,  sur  une  longueur  de  5  kilora.  5o  mèl., 
et  se  jetledans  la  Bosselle.  —  Mers  (carie  de  l'Élal- 
major). 
Merlebach  ,  c°°de  Forbacb ,  à  gauche  de  ta  Bosselle.  — 
Gtaihùtl,  Gtasdelt,  j  090 (reg.  paroiss.de .Merlebach). 

—  Mtrlehour); ,  iCag  (ord.  de  Lorr.  XI,  3a5).  — 
Merlebach,  \6<iy(ibid.).  —  Merlenbach,  i7(i8(iitrf.). 

Village  fondé  vers  ibgo,  par  des  verriers,  sur 
les  défrichements  de  la  forêt  de  Gcnweiler.  Il  s'ap- 
pela d'abord  Glassluilt  (la  Verrerie)  ou  Glasdell 
pour  Glaatlhal  (la  vallée  au  verre).  Il  faisait  par- 
lie  de  la  lerre  et  marquisat  de  Faulquemont.  — 
L'église  a  été  bâiic  et  la  paroisse  coiistiluée  en 
1639.  —  Celle  paroisse,  qui  dépendait  de  Tarchi- 
prêtré  de  Sainl-Avold ,  fui  réunie  plus  lard ,  à  cause 
de  son  peu  d'importance,  à  celle  de  Freyming. 

Autrefois  Lorraine,  baitl.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Forbacb 
depuis  sa  création,  en  1790. 
Merschvveiller,  c°°  de  Sierck.  —  Merasxoeitler,  iSgû 
(dén.  Th.  Alix). —  Mi^ckvpiler,  jf)8i  (dénombr. 
3i  juill.). — MesehweiUer,  i(j89(Lorr.  dom.  t.  11). 

—  Merchweiler,  xviii*  s"  (  pouillé  de  M.  )•  —  Merach- 
wilter,  175c  (D.  Ciil.  net.  Lorr.).  —  Merseveiller, 
'779  (f*"r.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  de  la  sous-prévôté  de  Sierck,  1  âg'i 
(dén.  Th.  Alix)  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France,  1681  (dé- 
nombr. 3i  juill.). 

Autrefois  Lorraine,  mi -partie  avec  le  Luxem- 
bourg, baill.  de  Bouzonville  pour  la  partie  lorraine, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fut  classé,  dès  1 790 ,  dans  le 
canton  de  Sierck  (canton  de  LaunstrofTde  1803a 
1806).  —  A  pour  annexes  les  hameaux  de  Kilzing, 
Bellemacker  et  NeudorlT. 

MEnscHW CILLER  (RiissEAU  Dt).  —  Coule  SUC  le  terril, 
de  la  c°'  de  ce  nom. 

Mebten,  c""  de  Bouzonville,  sur  la  Bisten. —  Morlem, 
1/179  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  i6i).  —  Moerten, 
i5o7  (abb.  Vill.  cari.  t.  II,  v°  89).  —  Mortenu , 
Mertena,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Morten,  iBgi 
(dén.  Th.  Alix).  —  Myrten,  xvir  s'  (Loth.  sept.). 

—  Meurten,  1681  (dénombr.  19  sept.).  —  Mct- 
thert,  1779  (Slem.  dép'  M.). 

Village  du  comté  de  Bérus,  sous  le  baill.  d'Alle- 
magne. 

Siège  d'une  cure  de  rarcbiprêtré  de  Saint-Avold , 
qui  dépendit  d'abord  de  l'abb.  de  Herbitzheim, 
puis  de  celle  de  Wadgasse.  —  Elle  avait  Hetlange 
pour  annexe. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


167 


1709 
1590 

1 4oo 


Bérus;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Bisten  et,  en  1802,  dans  celui  de  Sarre- 
louis.  Séparé  de  la  France  en  1 8 1  5  et  détenu  par 
la  Prusse,  il  fut  restitué  par  suite  de  la  déclaration 
du  1 1  juin  1827  et  réuni  au  canton  de  Bouzonville 
par  ordonnance  du  a5  mars  i83o.  —  A  pour  an- 
nexes :  Bibling,  la  ferme  de  Glockenboff,  le  château 
de  Merten  et  le  moulin  Neuf. 

Mbrtzel  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Selig- 
bacli  et  dans  la  ferme  de  Venlieck,  traverse  le  territ. 
de  Saint-Avold  sur  une  longueur  de  1  kilom.  et  se 
jette  dans  la  Bosselle. 

Messehen,  village  ruiné  de  la  paroisse  de  Marcourt. — 
Metzera,  ii3i  (abb.  Longev.  conf.  des  biens).  — 
Mecera,  1310  (ibid.).  —  Meccura ,  12(57  {ibid.  bulle 
Clém.  IV).  —  Mesteren,  lîiliG  (abb.  Longev.  plaids- 
ann.).  —  Messeren,  1729  (Dur.  Lorr.). 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay. 

Métairie  des  Seigneurs  (L*),  censé  fief  située  à  Do- 
mangeville. 

Meterquin,  bois,  sis  sur  le  ban  de  Zimming, 
(abb.  Longev.  dénombr.).  —  Metterchen, 
(vente  de  bois,  abb.  Longev.). 

Metbich,  h.  c""  de  Kœnigsniacker. —  Metrech , 
(abb.  Vill.  cart.  II,  4i  v°).  —  Metlerich,  iSgi  (dén. 
Th.  Alix  ).  —  Meli-ick  ,1606  (pouillé  de  M.  ).  —  Me«- 
trich,  1667  (dénombr.  2  déc).  —  Meteringen,  1756 
(carlo  Vaiig.). —  Mettrkli ,  1756  (Stem,  dép'  M.). 
Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France,  sous 
la  prévôté  de  Sierck,  1681  (dénombr.  3  sept.).  — 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Kœnigsmacker. 

Autrefois  Trois-Evêchés  et  Lorraine,  baill.  de 
Thionville  et  prévôté  de  Sierck,  coût,  de  Thionville 
et  de  Lorraine. —  Fit  partie,  en  1  790,  du  canton 
de  Kœnigsmacker  ou  de  Freymacker,  comme  aussi 
sous  l'organisation  de  l'an  m;  passa,  en  1803, 
dans  celui  de  Metzerwisse.  —  Commune  jusqu'en 
1810,  où ,  par  décret  du  8  novembre  ,  il  fut  réuni  à 
Kœnigsmacker. 

Metring,  h.  c°'  de  Téting,  sur  la  iNied  allemande.  — 
Metring,  1 45o  (abb.  Longev.  plaids-ann.).  ■ —  Mait- 
tring,  i585  {ibid.  censier).  —  Metringen,  ]563 
(ibid.  plaids-ann.  s.  l'an).  —  Melrin,  xvii"  s"  (ibid. 
censier).  —  Mettring,  1608  (inv.  des  tit.  de  Lorr. 
VII,  169).  —  Mettrain,  1681  (dénombr.  6  août). 
—  Meleringm,  1762  (carte  Lafosse).  —  Metziiig, 
Metring,  ou  Mertring,  près  de  Folscbvillers  (tab. 
Par.). 

Ce  village  dépendait  de  la  seigneurie  de  Folscb- 
willer,  1681  (dénombr.  6  août).  —  Faisait  partie 
de  la  communauté  de  Folschwiller  et  était  avec  lui 
annexe  de  la  paroisse  de  Téling. 


Autrefois  Lorraine  et  comté  de  Créhango ,  baill . 
de  Boulay,  coût,  de  l'Evéché  et  lois  du  comté  de 
Créhange.  —  Fit  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Saint-Avold  comme  annexe  de  Folschwiller  jus- 
qu'à la  loi  du  1 1  mai  1 836 ,  où  il  fut  séparé  de  cette 
commune  pour  être  réuni  à  Téting  (canton  deFaul- 
quemont). 
MetsciieeOck,  m'",  c"'  de  Montbronn. 
Metz,  chef-lieu  du  département,  d'arrond.  et  de 
3  cantons ,  au  confluent  do  la  Moselle  et  do  la  Seille. 

Aux  temps  celtiques,  centre  et  capitale  de  la  peu- 
plade des  Mcdiomatrices  et  leur  lieu  de  retraite,  ou 
oppidum ,  sur  une  colline  placée  dans  l'angle  des  deux 
rivières  confluentes.  Les  Médiomatrices  sont  nommés 
pour  la  première  fois  par  César. 

Mediomalrici  (Cœs.  Comm.  de  bel.  gall.  I.  X, 
cb.  iv).  —  Leur  ville  est  nommée  pour  la  première 
fois  par  Tacite  :  Divoduri  Mediomatricorum  id  oppi- 
dum est  (Tac.  Hist.  I,  63).  —  MeSicàfiaTpÎKSs ,  av 
■ttohs  àiovoSoupov,  \i°  s"  (Ptolém.  1.  II,  cb.  ix).  — 
Divn  DurimedioMatricorum (carie  de  Peutinger). — 
MeSiuiictrplHoi  (Strabon,  1.  IV,  i3i).  —  Médioma- 
trices, iv' s°  (Anim.  Marc.  Hist.  1.  XV,  ch.  iv).  — 
Civitas  Mediomatricorum  Mettis ,  sous  Honorius  (  Not. 
prov.  et  civ.  Gall.  I,  122).  —  Métis,  Meti,  sous  Va- 
lentinien   111  (Not.  dign.  imp.  rom.   V,  42,  43). 

—  Meitensii  urbs,  vi"  s'  (Greg.  Tur.  Hist.  IX,  20). 

—  Mettis ,  vi'  s'  (  Ven.  Fort.  carm.  VII ,  iv ).  —  Met- 
tica  mœnia  (ibid.).  — Mettis  urbs ,  Mettis  civitas,  vu'  s" 
(Frédeg.  chron.  74).  —  Meatsa,  ïiii''s"  (anon.  Ra- 
ven.).  —  Meltiss,  Metas,  viif  s°  (nom.  civ.  Gall.  D. 
Bouq.  t.  II).  —  Mettis  et  Mediomatricorum  vocntur, 
vin  s*  (Aym.  mon.  gesla  Franc). —  Mediomalricum 
quœ  altero  nomine  Mettis  vocatur,  \°  s'  (vila  Lud.  pii 
imp.). 

Sur  les  monnaies  :  Gauloises  :  MEDIOM  • , 
MEDIOMAT-;_—  Mérovingiennes  :  METTIS 
(Théodobert  ),  METI'  (Dagobert);  —  Sur  les  mo- 
nétaires :  METTE,  METTES,  METTIS,  ME- 
TALV,  METSLV,  METALS,  MITTII,  METIS, 
TETTIS  (vi'  et  vu"  siècles);  —  Boyales  carlo- 
vingiennes  :  MET  (Pépin);  METTIS;  (Charle- 
inagne  et  Louis  le  Débonn.).  ;  MEDIOM  ATRI- 
CORVM  (Lolhairo,  817);  METTIS- CIVITAS 
(Charles  le  Gros,  882)- 

Mediomatricensis  cimias,  ygo  (abb.  Saint-Max. 
ch.  s.  l'an).  —  Methis,  1086  (cath.  Verd.  ch.  emp. 
Henry  111). — Méz  la  Forciez,  xiii's'  (chans.  de  Garin 
le  Lohérain).  —  Mes,  1299  (abb.  Longev.  cens.). 

—  Mets,  xiv°  et  xv"  s"'  (la  plupart  des  actes  et  des 
chron.  Méss).  —  Dividium,  Mediomatrique ,  Me- 
diomatricum ,  xv"  s"  (chron.  J.  le  Chat.).  —  Mes, 


168 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


Mers,  Mets,  \hl\li  (saut'-cond.  de  Charles  V|l).  — 
A/e(o,  i5/i6  (pouillédc  M.).  —  Metœ,  Meta,  i55g 
(médaille  conimc'm.  du  siège). 

Metz  fut,  on  l'a  dit,  an  temps  des  Gaalois,  Yop- 
piflum  de  la  tribu  médiomatricienne  ;  elle  fai-sait 
]iartie  de  la  Gaule  Belgique. 

Los  Romains  la  traitèrent  en  ville  alliée;  ils  y  bâ- 
tirent un  ]>alais.  —  Elle  fut  comprise  dans  la  Pre- 
mière Belgique  et  gouvernée  par  un  comte. 

Elle  fut,  à  la  mort  de  Clovis,  élevée  au  rang  de 
capitale  de  la  France  orientale  et  servit  de  résidence 
ordinaire  aux  rois  d'Austrasie. 

Les  rois  de  Lorraine  lui  maintinrent  ce  titre  et  y 
eurent  leur  siège,  jusqu'à  la  réunion  de  ce  royaume 
à  celui  de  Germanie.  Les  comtes  représentèrent 
alors  l'autorité  impériale,  mais  avec  faiblesse;  le 
pouvoir  épiscopal  grandit,  aucontraire,  rapidement. 
A  près  une  période  de  luttes  dans  laquelle  tes  évéques 
cliercbèrcnl  à  asseoir  leur  souveraineté  sur  la  cité, 
en  présence  do  résistances  énergiques  que  rendait 
plus  fortes  l'association  en  paraigei  des  principales 
familles,  le  commencement  du  siii'  siècle  vit  Metz 
s'ériger  en  république,  avec  le  titre  de  Ville  libre 
impériale. 

La  constitution  qu'elle  se  donna  alors  dura,  sans 
modification  dans  ses  traits  principaux,  aussi  long- 
temps que  son  existence  politique.  Le  maître  échevin, 
élu  chaque  année,  gouvernait  avec  l'aide  et  sous  le 
contrôle  de  plusieurs  conseils,  et  cette  organisation, 
oligarchique  au  premier  chef,  attribuait  tous  les  prin- 
cipaux emplois  aux  membres  des  paraiges,  qui 
étaient  au  nombre  de  six,  savoir:  Vorle-Muzelte , 
Jwue,  Saillir-Martin,  Portaillis,  OtUre-Seille  et  te 
Commun, 

Le  territoire  de  la  cité  soumis  à  ce  gouvernement 
resta  invariablement  composé  de  la  même  manière 
depuis  la  création  de  la  républiquejusqu'à  son  absorp- 
tion dans  le  royaume  de  France.  Les  divisions  ont 
été  indiquées  dans  V Introduction ,  et  le  détail  s'en 
trome  dans  le  Dictionnaire  aux  difl'érents  noms  qui 
les  désignent. 

L'occupation  française  ne  les  moditia  pas  immé- 
diatement :  Henri  II  et  ses  premiers  successeurs  se 
contentèrent  du  titre  de  Prolecteur. 

Henri  111  prit,  en  i585,  celui  de  souverain  sei- 
gneur. La  création  du  parlement,  en  i  ti33 ,  porta  le 
dernier  coup  à  l'ancienne  indépendance  de  Metz,  et 
enfin  son  incorporation  définitive  avec  la  France 
ayant  été  ratifiée,  en  i648,  par  le  traité  de  West- 
phaUe,  elle  forma,  avecToul  et  Verdun,  la  province 
des  Trois-Evêchés ,  dont  elle  fut  la  capitale. 

Cette  province,  augmentée  successivement  des 


domaines  du  duc  de  Boudlon ,  du  Luxembourg  fran- 
çais et  des  prévôtés  de  Sierck  et  de  Briey,  enlevées 
à  la  Lorraine,  était  sous  les  ordres  d'un  gouverneur 
résidant  à  Metz,  et  composait  le  ressort  du  par- 
lement de  Metz,  divisé  ainsi  qu'il  suit:  cinq  bail- 
liages présidiaux,  Metz,  Toul,  Verdun,  Sedan  et 
Sarrelouis;  quatre  bailliages,  Longwy,  Mohon, 
Mouzon  et  Thionville;  un  bailliage  seigneurial  à 
Vie;  le  duché-pairie  de  Carignan;  huit  prévôtés 
royales ,  Château  -  Regnauld ,  Chauvancy,  Damvil- 
lere,  Marvillo,  Montmédy,  Phaisliourg,  Sarrebourg 
et  Sierck. 
.  Metz  possédait  la  direction  générale  des  postes,  du 
génie, de  l'artillerie,  de  la  maréchaussée,  des  forêts, 
de  la  monnaie,  etc.  pour  la  province. 

Le  bailliage  de  Metz  avait  été  créé  en  t634  ;  le 
présidial  le  fut  par  édit  de  i(J85.  Il  comprenait 
presque  entièrement  les  anciennes  communes  du 
pays  Messin,  auxquelles  avaient  été  ajoutées  celles 
de  la  terre  de  Gorze,  cédée  par  l'article  8  du  traité 
de  i66i,  et  plusieurs  villages  désignés  sous  le 
nom  de  route,  cédés  par  l'article  i3  du  même 
traité. 

La  Révolution  renversa  tout  ce  système  adminis- 
tratif et  établit  une  division  fondée  sur  de  nouvelles 
bases.  Le  département  de  la  Moselle,  créé  en  i  790, 
reçut  d'abord  son  nom  do  sa  ville  principale.  Cette 
mémo  ville  fut  en  même  temps  choisie  pour  siège 
d'un  district,  lequel  comprit  douze  cantons,  savoir: 
Argancy,  Augny,  Rorny,  Corny,  Fianville,  Coin, 
Gorze,  Gravelotte,  Maizièros,  Mars-la-Tour,  Metz 
et  Moulins-lez-Metz.  Elle  fut  en  même  temps  choisie 
pour  siège  du  tribunal  de  district. 

Le  canton  de  Metz,  divisé  en  dix  sections,  com- 
prenait la  ville  seule.  L'organisation  de  l'an  m 
en  fit  le  chef-lieu  d'un  canton  qui  ne  comprenait 
également  que  la  ville ,  ainsi  que  le  siège  du  tribunal 
civil ,  du  tribunal  criminel  et  d'un  des  tribunaux  cor- 
rectionnels. L'arrêté  du  17  ventôse  an  vm  en  fit, 
en  même  temps  que  le  chef-lieu  du  déparlement, 
celui  du  3"  arrondissement,  créé  par  la  loi  du  même 
jour.  Cet  arrondissement  comprenait  ai  cantons, 
représentant  à  peu  près  les  anciens  districts  de  Metz 
et  de  Boulay.  La  réorganisation  de  la  justice  en 
1 800  lui  donna  le  titre  de  siège  du  tribunal  d'ap- 
pel, du  tribunal  criminel  et  d'un  des  tribunaux  d'ar- 
rondissement. La  loi  de  1801  y  étabht  le  siège 
de  3  cantons  ou  justices  de  paix,  et  l'organisation 
de  1802  lui  maintint  ce  nombre  de  cantons,  en 
y  adjoignant  un  certain  nombre  de  communes 
rurales  (voir  le  Tableau  du  département  par  can- 
tons). 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


169 


L'organisation  religieuse  donl  Melz  était  !a  tète  a 
été  assez  longuement  développée  clans  Yliilrodiichnn 
pour  qu'il  soit  inutile  d'y  revenir.  Nous  ajouterons 
seulement  que  Metz  était  le  chef-lieu  d'un  arcbipré- 
tré  qui  comprenait  les  paroisses  suivantes:  i°  iiUrà 
muros  :  Sainle-Croix,  Saint-Etienne,  Saint-Eucaire, 
Saint -Gengoulf,  Saint  -  Georges ,  Saint  -  Gorgon , 
Saint-Jean-de-la-Ciladelle,  Sainl-Livier,  Saint- 
Marcel,  Saint-Martin,  Saiut-Ma\imin,  Sainte-Ségo- 
iène,  Saint-Simon,  Sainl-Simplice  et  Saint-Victor; 
a°  extra  muros  :  Borny,  Sainl-Baudier,  Saint-Ju- 
lien-lez-Metz et  Vallières. 

Les  armes  de  la  ville  de  Melz  sont  :  mi-partie  d'ur- 
gent et  de  sable  avec  une  pucelle  pour  support.  — 
L'Empire  augmenta  ce  blason  du  chef  des  bonnes 
villes,  à  savoir  :  de  gueules  semé  de  trois  abeilles  d'or, 
surmonté  d'un  aigle  issaut  d'une  couronne  murale. 
La  pucelle  descendit  du  cimier  dans  l'écu  et  brocha 
sur  le  tout.  —  La  Restauration ,  remettant  en  mémoire 
un  blason  imposé  d'ofTice  au  xviii"  siècle,  lui  donna 
pour  armes,  par  ordonnance  royale  du  26  sep- 
tembre 1 8 1 4  ,  d'argent  au  pal  de  gueules  chargé 
d'un  cœur  d'argent.  Sur  ses  justes  réclamations, 
Metz  fut,  le  1  3  octobre  181G,  autorisé  à  reprendre 
son  antique  blason.  —  Depuis  iSôa,  l'autorité  mu- 
nicipale a  repris  les  armoiries  du  premier  empire. 
Metz  (Le  Païs  de)  ou  Pavs  Messis.  —  Ayant  pour 
chetlieu  la  cité  de  Metz,  et  en  partie  arrosé  par  la 
Moselle,  ce  pays  a  été  quelquefois  désigné  dans  les 
anciens  litres  par  le  nom  de  celte  rivière.  Le  pagus 
Metensis  proprement  dit  parait  n'avoir  été  qu'une 
partie  du  pagus  Mosellensis,  ce  que  l'on  appelle  au- 
jourd'hui le  pays  Messin,  c'est-à-dire  la  grande  ban- 
lieue de  Metz;  mais  la  confusion  des  textes  a  laissé 
croire  à  une  étendue  beaucoup  plus  vaste,  que  des 
auteurs  en  renom  ont  pensé  pouvoir  préciser.  H 
nous  semble  que  la  vérité  consiste  à  identifier 
le  pagus  Metensis  avec  l'arcbidiaconé  de  Melz, 
comprenant  les  trois  archiprêtrés  de  Melz,  du  Val- 
de-Melz  et  de  Noisseville.  Le  pagus  Metensis  était 
borné  par  les  pagi  Scarponensis,  Salinensis ,  Nidensis, 
Malensis  et  Wabrensis.  Melz  étant  devenu  siège  d'un 
comitatus,  les  deux  termes  s'employèrent  indiffé- 
remment, malgré  la  différence  probable  des  cir- 
conscriptions, et  de  là  encore  une  source  de  diffi- 
cultés. —  Metensis  pagus,  636  (lest.  diac.  (jrim.). 

—  Ducatus  moslensis  in  comilatu  meltensi ,  ^83 
(Gesta  Epis.  Met.  D.  Cal.  I,  pr.  agi).  —  Pagus 
Mediomatricensis ,  863  (abb.  Neum.  ch.  de  Louis  II). 

—  Finis  Mettensis ,  880  (abb.  Gorz.  ch.  év.  Wala). 

—  Comitatus  Mettensis,  882  {ibid.).  —  Fini»  vel 
pagus  Mettensis,  xokd  (archev.  Trêves,  ch.  du  roi 

Moselle. 


Henri).  —  Le  pays  de  Mets,  Metsuin,  Messin,  le 
Messein,  le  Messain,  xv'-xvii'  s"  (chron.  div.). 

Lepays  Messin,  représentant,  an  moyen  âge,  l'en- 
semble du  domaine  politique  de  la  cité  de  Metz, 
était  partagé  en  un  certain  nombre  de  divisions,  qui 
portaient  les  noms  de  :  le  Val-de-Metz ,  l'isle ,  le  Saul- 
nois,  le  Haut-Chemin ,  le  Franc-Alleu ,  le  Ban  de  Ba- 
zailles  et  la  ton  e  de  Gorze.  Cette  division ,  qui  était 
celle  de  la  république  messine ,  subsista  sous  l'autorité 
française,  sauf  quelques  modifications  de  classement  : 
le  Haut-Chemin  fut  absorbé  dans  le  Saulnois,  et  le 
Franc- Alleu  perdit  sa  dénomination;  on  eut  de 
plus  le  Ban  de  la  Rolte  et  le  Ban  Saint-Pierre.  Mais 
les  trois  grandes  divisions  continuèrent  à  être  obser- 
vées :  on  peut  les  définir  sommairement  en  disant 
que  le  Val-de-Melz  était  la  partie  du  pays  Messin  si- 
tuée à  gauche  de  la  Moselle;  l'isle,  la  partie  placée 
entre  la  Moselle  et  la  Seille;  le  Saulnois,  celle  qui 
s'étendait  entre  la  Seille  et  la  Nied  et  au  delà  (voy. 
chacune  de  ces  divisions  à  son  nom). 
Metzange,  11.  c""  de  Wolkrouge.  —  Meslange,  1G81 
(dénombr.  21  mai).  —  En  allemand:  Melzingen. 

Wolkrange  et  Metzange  étaient  le  siège  d'un  fief 
et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mouvant 
du  roi  de  France,   1681  (dénombr.  21  mai). 

Village  dépendant  de  Wolkrange,  et  ne  formant 
avec  lui  qu'une  communauté;  annexe  de  la  même 
paroisse. 

Autrefois Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie  du  canton  de  Hayange  en  i  790 , 
de  celui  d'OEutrangc  sous  l'organisation  de  l'an  m 
et  de  celui  de  Thionville  en  1802,  toujours  comme 
annexe  de  Wolkrange. 
Metzasge  (RiissEAij  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 

c"  de  Weymerange  et  afflue  à  la  Fensrh. 
Metzerbach  (RiiissBAu  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de 

la  c'"  de  Hestroff  et  afflue  au  ruiss.  de  Piblange. 
Metzeresche,  c°°  de  Metzerwisse.  —  L'alleu  d'Esch, 
1 277  (abb.  Vill.  ch.  s.  l'an).  —  Esen,  Esch,  Esche, 
i5/i4  (pouillé  de  M.).  —  Meize-Esch,  iSgi  (dén. 
Th.  Alix).  —  lleche,  1 686  (abb.  Vill.  liasse  Ay,  3  ). 
—  Metzereche,  xviii'  s'  (pouillé  de  M.).  —  Metze- 
resch  (carte  Cass.). 

Il  y  avait  ^  Metzeresche  deux  seigneuries  dis- 
tinctes :  la  cour  de  Zand  ou  Ezand ,  haute ,  moyenne 
et  basse  justice  mouvant  du  roi,  et  celle  de  Fun- 
kelen ,  qui  dépendait  du  comté  de  Créhange ,  dont  les 
jugements  étaient  révisés  par  la  première,  1681 
(dénombr.  du  7  juill.). —  Siège  d'une  cure  de  l'ar- 
chiprêtré  de  Kédange,  dépendant  de  la  chartreuse 
de  Rettel. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  prév.  de  Sierck ,  coût. 


170 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


de  Thionville.  —  Fit  partie  du  c°  de  Liiltange  de 
1700  à  i8oa  et  passa,  à  cette  dernière  époque, 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  le  moulin 
de  Kircho  el  la  chapelle  Saint-Jean. 

Mbtzervvisse,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Thionville.  — 
Wielu,  x'  s°  (ahl).  Mettl.  déci.  hicns). —  Wien,  xi'  s* 
(c^rt.  Moy.  Hhin,  II,  348).  —  Vizet,  ia4i  (coll. 
Saint-Sauv. s.l'an). —  Wiez,  1271  (iiiVi.). —  Wist , 
Mcizerweis,  i5/i4  (pouillé  de  M.).  —  Mftzettries , 
157Î  fRerth.  Hisl.  Lui.  VIII,  4o).—  Vi,z,  iSg'i 
(coll.  Saint-Sauv.  s.  Tan).  —  Melzerwyes,  168.') 
(tcrr.  de  Metzcresche).  —  ViU,  1686  (ahb.Vill. 
liasse  Ay,  a).  —  Via,  1698  (terr.  du  ban).  — 
Meizei-wicteonViue ,  xvm'  s'  (pouillé  de  M.).  —  Met- 
zei-vit,  I  787  (tcrr.  de  Renlgen).  —  Meze  vize ,  1 76a 
(carte  Lafosse). 

Seigneurie,  haute,  moyenne  el  basse  justice,  qui 
dépendait,  eu  1681,  de  ta  seigneurie  de  Meilberg 
(dénomhr.  du  1  1  juill.).  —  Était  siège  d'une  cure 
de  l'archiprètré  de  Kédange,  dépendant  de  la  col- 
légiale de  Saint-Sauveur  de  Metz,  qui  avait  pour 
annexes  Uistroff  (vicariat  résident)  el  Stuckange. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Inglange 
f-t  fut  érigé,  on  1 8oa ,  en  chef-lieu  d'un  canton  qui 
comprenait  les  c""  qui  le  composent  àctuelleuient, 
plus  celles  de  Kcrling,  Mailing  cl  Hellange-Pelite, 
qui  passèrent  dans  le  canton  de  Sierck  en  i8a5.  — 
A  pour  annexe  les  Fours-à-chanx. 

Metzing,  c"  de  Forhach.  —  Meuig,  1/173  (inv.  des 

lit.  de  Lorr.  X,  sup.   109).  — Muiziugen,  ibglt 

(dén.Th.  Alix).  —  3fifcing-,xïni' s' ('pouillé  de  M.). 

Village  du  comté  de  Puttelange.  —  Etait  annexe 

de  la  paroisse  de  Noussewillei^lez-Pullelange. 

Autrefois Loriaino,  baill.  deSarregueniines,  coul. 
de  Lon-aine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Puttelange  de 
1790  à  1805,  où  il  passa  dans  celui  de  Forbach. 

Comnuine  au  commencement  du  siècle,  Metzing 
fut  réuni,  par  décret  du  i"  septembre  i8i3,  à  la 
c"de  Noussewiller-lez-Puttelange  ;  une  ordonnance 
du  8  mars  i846  l'érigea  de  nouveau  en  commune. 

Metzing,  f.  c"  de  Créhange.  —  Mizingen,  175O  (carte 
Vaug.  ).  —  Mintzing,  ban-fief,  haute  justice  près 
d'Elvange.  C'était  autrefois  un  village,  1779  (Dur. 
Lorr.). — Mintzing,  Metzing  ou  Mitzen  (dicl.  Viv.). 
—  En  allemand  :  Mtnlzingen. 

Faisait  partie  de  la  communauté  d'Elvange. 

Meule  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 
c°°  de  Batilly. 

Mewiskel,  m'"  sur  la  Canner,  c"  do  Kœnigsmacker. 

Mexï,  h.  c°'  de  Réhon ,  sur  le  ruisseau  des  Deux- 
Fontaines,  à  droite  de  la  Chiers.  —  Mer.rey,  xv"  s* 


(coll.  Sainte-Agathe,  obil.).  —  Mexhy,  xvii'  s* 
(pouillé de Tr. ).  — Mexiam,  xvii"  s' (arch.  Villers-le- 
Rond,gg.I). 

Était  annexe  de  la  paroisse  do  Réhon. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  de  Longwy,  coul. 
de  Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Long- 
wy depuis  sa  création,  en  1 790.  —  Chef-lieu  com- 
munal jusqu'au  2  juillet  181a,  où  il  fut  réuni  à 
Réhon. 
Met,  a*  c°°  de  Metz.  — Maieum,  973  (abb.  Sainte- 
Gtoss.  ch.  év.  Thier.  ).  —  Maiaciim,  1 157;  Maya- 
cum,  1188  (abb.  Sainl-Mart.  ann.  Prem.  x,  a). — 
Maye,  laaO  (abb.  S'-Clém.  don.  s.l'an).  —  Maey, 
iSa/i  (P.  Fer.  obs.  sec.  xi»',  {.  366).  —  Maiey, 
iholt  (liste  desvilL).  —  May,  Meii,  ibltlt  (pouillé 
de  M.).  —  Mayt,  1681  (dénombr.  i4  déc).  — 
Moyet,  XVII*  s*  (Loth.  sept.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France ,  1 68 1  (  dénombr. 
»4  déc).  —  Cure  de  l'archiprètré  de  Noisseville, 
dépendant  de  la  cathédrale  de  Metz,  qui  avait  pour 
annexes  Vantoux  et  Griment. 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  el  coul.  de  Metz. 

—  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton  de  Borny, 
sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui  de  Vallières , 
puis,  en  iSorî,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  le  moulin  de  la  Tour. 

MEVSEvBnCcK,  f.  c"  de  Gros-Tenqnin. 

Meïweïeb,  f.  c"  de  Sturtzelbronn. 

M1CUELB.ICU  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de 
la  c°'  de  Piblauge. 

MiCHELwiESSEBACH  (RuissEAU  de). —  Prend  sa  source 
dans  le  pré  Micheiwics,  au  ban  de  Wieswiller,  tra- 
verse la  c'"  de  Wieswiller  sur  une  longueur  de  1  ki- 
lomèlre  et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Wieswiller. 

.MiciiÉviLLE,  h.  c"*  de  Villerupl. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montague, 
coul.  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  toujours  partie  de  la 
communauté  el  de  la  paroisse  de  Villerupl  (dioc.  de 
Trêves). 

MiDEKKEN,  anc.  h.  masures,  près  de  Zimming,  1681 
(dénombr.  tt  juin,  abb.  Longev.). 

MiHWEiLLEB,  f.  c"  de  Rohrbach.  —  Mûhweitlet-  (le 
vieux  ban  de) ,  161 3  (inv.  des  tit.de  Lorr.  II,  986). 

—  Myhweillei;  1726  (arch.  d'Achen,  abom'  du 
a6  août).  —  MihiiwiUer,  1751  (censé,  ord.  de  Lorr. 
VIII,  991).  —  Mihweiller,  i-]bâ  (atlas  de  Bitche, 
f"  87,  88,  106,  107,  126,  127).  —  Mihnvitler 
(lab.  Par.). 

C'était  un  village  qui  a  été  ruiné  vers  le  xvi'  siècle. 
MiLLEBS-MiiHL,  m'°  sur  le  canal  des  Etangs  de  Saint- 
Avold,  annexe  de  cette  ville. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


171 


MiHBACH  (Ban  de),  proche  Hayange. —  ifiSB  (gén. 
de  M.  dom.  ). 

MiTSCHEN  ou  METTEi.,f.  c"*  de  Longeviile-iez-Saint- 
Avold. —  Mitch,  1681   (abb.  Longev.  dénorabr.). 
. —  Miehchm  (dict.  Viv.). 
Restes  d'un  village  ruiné. 

MiTTENWALD,  forét  domaniale  de  3  33  hect.  située  sur 
le  territ.  de  la  c"  de  Guéblange. 

MiTiEnsMÏHL,  m",  c°'  de  Faréberswiller. 

MoDEB  (RiiissEAii  de).  —  Prend  SB  source  près de  Lcm- 
berg,  coule  du  N.  0.  au  S.  E.,  sert  à  alimenter  les 
forges  de  Mouterhausen ,  sort  du  dép'  à  Baîrcntlial 
et  se  réunit  à  la  Zinzel  près  de  Hulteiihoffen , 
pour  aller  se  jeter  dans  le  Rhin.  —  Mothern ,  1 69^  , 
(dén.  Th.  Alix).  —  A/o(/ier  (D.Cal.  not.  Lorr.). 

MoDEFiBACH  (RiissEAU  de)  OU  MuiTERBACB.  —  Prend 
sa  source  à  Farschwiiler,  coule  du  N.  au  S. ,  passe  à 
Lonpershausen ,  Ellwiller,  Puttelange,  Rémering, 
Richeling,  Holving,  et  se  jette  ensuite  dansl'Albe, 
près  de  la  ferme  de  Lenderhoff,  après  un  cours  de 
1 4  kilomètres. 

MoBBonED  (RtissEAu  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"  de  Pontpierrc  et  se  jette  dans  la  Nied. 

MoïKCE,  anc.  chat.,  m'°  sur  la  Seille,  c°"  de  Louvigny. 

—  Moinsse,  ilioli  (liste  des  vill.). 

MoiNCE  (RcissEAU  de).  —  Prend  sa  source  à  Ancy- 
lez-SoIgne,  traverse  le  territ.  d'Ancy-lez-SoIgne, 
Secourt,  Saint-Jure,  Alémont,  Louvigny  et  Che- 
minot, sur  une  longueur  de  1 G  kilomètres,  et  se  jette 
dans  la  Seille. 

MoiNEviLLE,  c°°  de  Briey,  sur  l'Orne.  —  Moyennmila, 
875  (abb.  Sainle-Gloss.  ch.  conf.).  —  Moinevclle, 
1 3i 7  (cart.  Saint-Pierre,  p. 90).—  Moinville , Moinne- 
vUle,i\'  s*  (chron.  Jac.  Huss.).  —  Moieneville,  i/ii8 
(cart.  Saint-Pierr',  p.  97).  —  Moyneville,  159Û 
(dén.  Th.  Alix).  —  Moyfrnymlle,  xth"  s'  (Lotb. 
sept.). —  Moynneville,  161C  (abb.  Sainte -Gloss. 
liasse  Coinville). —  Moinville-sur-Orne ,  i6'i8(Journ. 
J.  Baucb.).  —  Mouneiille,  i663  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.VIl,  p.287).  —  Meneville,  1756  (cart.  Vaug.). 

—  En  patois  :  Moueiievelle. 

Siège  d'un  fief,  sous  le  bailliage  d'Aprcmont, 
ihgli  (dénombr.  Th.  Alix),  puis  mouvant  du  roi 
de  France,  )68i  (dénombr.  i"oct.). —  La  haute 
justice  était  au  roi. 

Il  y  avait  une  seigneurie  foncière  sous  la  prévôté 
de  Briey,  qui  appartenait  aux  seigneurs  de  La 
Grange,  1681  (dénomb.  1"  oct.).  —  Élaitannexe 
de  la  paroisse  de  Coinville. 

Autrefois  Rarrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Jouaville  en 
1790,  de  celui  de  Valleroy  sous  l'organisation  de 


l'an  m,  et  fut  classé  dans  le  canton  actuel  en  1802. 

—  A  pour  annexes  Beaumont  et  Serry. 
MoLESMi:,  ancien  couvent  silué  près  de  Longwy,  xiii"  s' 

(chap.  cath.  ). —  Molismensis  conventus',  i3og(chap. 
cath.  s.  l'an).  —  Molesme,  1606  (abb.  Sainle- 
Gloss.  liasse  Coinv.).  —  Voy.  Moulaine. 

Moi.vAsGE,  h.  c°°  d'Escherange.  — Molivingeii,  1606 
(pouillé  de  M.).  —  Molfan[;e,  1668  (dénombr. 
5  juin).  — Molvingm,  1686  (gén.  de  M.  dom.). — 
En  allemand  :  Molwingen. 

Avait  une  chapelle  annexe  de  la  paroisse  d'Esche- 
range. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  bail!,  et  coût,  de  Thion- 
>  ille.  —  Appartint,  en  1 790 ,  au  canton  de  Hetlange- 
Grande  et,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  à  celui 
d'OEulrange;  il  fut  classé,  en  1802,  dans  celui  de 
Cattenom.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  5  avril 
1  8 1 1 ,  où  il  fut  réuni  à  Escherange. 

MoLVAiVGE  (Ruisseau  de)  ou  Grardebacu.  —  Prend  sa 
source  à  Escherange,  traverse  cette  c°'  et  celles 
de  Kanfen,  Volmerange-lez-OEutrange  (Moselle), 
Dudelange  (Luxemhourg),  et  se  jette  dans  l'Alzette 
près  de  Bettembourg. 

MoMEr.STBOFP,  c°"  de  Boulay.  —  Momersiurff,  i3oo 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B.  32).  —  Monmeslorf,  i/jag 
(arcli.  II.  de  V.AA,  i  i).—Mommeslorff,  Momerstor/f, 
Momerdm-f,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Menwrstroff, 
i563  (enquête,  abb.  Longev.).  —  Memerstorn, 
1662  (dénombr.  c"  Créh.).  —  Momerslorf,  i683 
(ihid.).  —  Momersdorf,  1688  {ibid.).  —  Momertrojf 
et  la  ruine  de  Véling,  terre  d'Empire  (carte  Cass.  ). 

—  Momehroff  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  alle- 
mand :  Mnmmersdorff. 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré  de  Varize, 
dépendantde  la  collégiaiede Saint-Sauveur. — Terre 
d'Empire,  appartenant  au  comté  de  Créhange; 
fut  réunie  à  la  France  en  1793.  —  Droit  romain 
et  coutume  de  Catzenellenbogen.  —  Fut  classé  dans 
le  canton  de  Varize  et  y  resta  jusqu'en  i8oa,  où 
il  passa  dans  le  canton  actuel. 
MoscEL,  f.  et  château,  c""  de  Jarny.  —  Monceh,  Mon- 
celz ,  1997  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VI,  385).  — 
Monsel,  xviii'  s'  (pouillé  de  M.).  —  Moncel  en 
Jarnky,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Monticellum  (D. 
Cal.  not.  Lorr.). 

Ancienne  maison  forte,  siège  d'une  seigneurie  de 
la  chàtell.  de  Couflans,  i  (38 1  (dénombr.  sa  mai). 

—  Ce  château  et  le  mouHn  de  Bruiilot,  qui  en  dé- 
pendait, étaient  unis  pour  les  imposilionsà  Doncourl. 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Jarny. 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 

Mihiel. 


172 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Moncel  avait  donné  son  nom  à  une  maison  noble, 
maintenant  éteinte,  qui  portait:  d'or  à  cinq  anne- 
let»  de  frumles  posés  en  sautoir  (D.  Cal.  uot.  Lorr.). 
Moncel,  f.  efchilt.  c°'  de  Longuyon. 

Censé  de  la  paroisse  et  de  la  communauté  de  Lon- 
guyon.  —  Appartenait  à  l'abb.  d'Orval. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coul.  de 
Sainl-Mibiel. 
M(p>ciiei!x-i.a-Gbai<dk,  c°°  de  Verny.  —  Monchues, 
1160  (cart.  év.  deM.,t.  IV,  p.  3o).  — Monchous, 
in48(abb.  Saint-Symphorien,  liasse  Clcmery). — 
Monchitf,  \fxo'>  (liste  des  vill. ).  —  Monchuef , 
\U%i  (abb.  Sainl-Vinc.  vente  de  dimes).  —  Mon- 
chuefz,  i489  (ibid.).  —  Monicheu,  1763  (carte 
Lafosse). 

.Siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  qui  dépendait  de  la  baronnie  des  Viviers, 
et  auparavant  du  comté  de  Salm,  1782  (dénombr. 
aofév.). —  Une  partie  du  ban  de  Moncheux  était  de 
la  terre  de  Gorte  et  dépendait,  à  ce  titre,  du  baill. 
de  Meti.  —  Une  autre  partie  constituait  une  sei- 
gneurie foncière  qui  appartenait  à  la  baronnie  de 
Bacourl  et  relevait ,  à  ce  titre ,  du  comté  de  Créhangc , 
1 68a  (donombr.  VV.  de  Créh.).  —  Était  annexe  de 
la  [laroisse  de  Juville. 

Autrefois  Trois-Evccliés,  baill.  de  Vie  et  de  Metz, 
coutume  de  l'Evèché.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Sailly,  de  celui  de  Soigne  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m,  et  passa  en  i8oa  dans  le  canton 
actuel.  — A  pour  annexes  :  Derrière-le-Saule,  Mon- 
cheux-la-Petitc,  En-Montant-la-Côte,  le  moulin 
lie  la  Grande-Faulx,  le  moulin  Haut  et  la  maison  de 
la  Folie. 
Mo\chelx-la-Petitk,  h.  c°*  de  Moncheux- la-Grande. 

—  Le  j;aingnage  île  Monchuef»,  1  '137  (abb.  Saint- 
Vinr.  s.  l'an). 

Était  siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et 
basse  justice,  mouvant  de  l'évéché. 

Lavouerie  de  Moncbeux,  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  dépendait  de  l'abb.  Saint-Vincent. 
Mo\DELA!iGE,  vill.  c"  de  Richement,  à  gauche  de  la 
Moselle.  —  Medelinga,  xi'  s*  (abb.  Mettloch,  droits, 
Berlh.  Lux. II,  1 19).  —  Mundelar,  \u°  s*(i6id.décl. 
de  biens).  —  Mundelay,  1 1 96  (abb.  Saint-Clém.  cb. 
s.  l'an).  —  Mondelanges ,  1962  (abb.  Saint-Vinc. 
liasse  Mondel.).  —  Mondelenge,  ilioli  (liste  des 
vill.).  —  MondcUange ,  i533  (liste  des  paraiges). 

—  Modelinga.  i5'i4  (pouillé  de  M.).  —  Mudelinga, 
15/17  ("!'''•  Saint-Pierre,  liasse  Tal.).  —  Mondelin- 
gen,  1572  (Bortli.  Lux.  VIII,  tio).  —  Monderenge , 
xvii"  s'  (carte  Tass.).»^ — Modelange,  i6jo  (Fab. 
lerrit.  Met.).  —  Mundeling,  1631  (abh.Saint-Vinc. 


liasse  Lutt.).  —  Monldelan/re ,  1700  (dénombr. 
3  juin.).  —  En  allemand:  Muiulelingen. 

Siège  d'un  fief  avec  droils  de  justice  haute, 
moyenne  et  basse  mouvant  du  roi  de  France,  1680 
(dénombr.  1  a  déc).  —  Paroisse  de  l'archiprètré  de 
Rombas,  dépendant  de  l'abb.  Saint-Vincent. 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût.  deTbion- 
ville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flo- 
range;  passa,  en  180a,  dans  celui  de  Thionville.  — 
Chef-lieu  do  commune  jusqu'en  1812,  où  il  fut 
réuni  à  Richemont  ])ar  décret  du  a  juillet. 
MoKDOiiFP,  c""  de  Cattenom,  sur  le  ruiss.  d'Aspelt.  — 
Muomundorf,  y6o  (chap.  catli.Trèv.  ch.arch.  Henri). 

—  MamendorJ,  io3o  (abb.  Saint-Matb.  don.  duch. 
Jud.).  —  Mamonis  villa ,  1  o3o(iii(i.don.duc.  Math.). 

—  Muomendorph  ,1060  (abb.  Echt.  bulle  d  Alex.  III  ). 

—  Mumendorf,  1161  (ihid.  bulle  de  Vict.  IV).  — 
MumlorJ,  157a  (Berlh.  Hist.  Lux.  VIII,  ho).  — 
Mendorf,  XVII*  s°  (carte  Tass.).  —  Mondorf,  1681 
(dénombr.  2C  août). 

Village  de  la  seigneurie  de  Roussy,  1681  (dé- 
nombr. 2O  août).  —  Siège  d'une  justiccrio  qui 
comprenait  Moiidoiff,  Elligen  et  Ettingcn,  1701 
(dénombr.  0  mai).  —  Paroisse  de  l'archevêché  de 
Trêves  (doy.  de  Héniicb),  mère  église  des  villages 
d'Altvvissc  et  d'Elvingeii  (Luxembourg). 

MondorlT  était  indivis  avec  l'Etat  de  Trêves  ;  mais 
il  a  été  cédé  à  la  France  par  la  convention  du 
i"  juillet  1778. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Rode- 
inach;  passa,  en  1803,  dans  le  canton  actuel.  — 

—  A  Altewisse  pour  annexe. 
Moh-Idéb,  guinguette,  c"'  de  Saint-Avold. 
MonNEiiES,  c""  de  Melzerwisse. — Mondler,  1694  (ilén. 

Th.  Alix).  —  Moneren,  1692  (terr.  de  Kemplich). 

—  Mondflren,  17^9  (dénombr.  90  déc).  —  Mon- 
deroii  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Mendren  (tab.  Par.). 

Village  de  la  prévôté  de  Sierck  (1694),  puis  de  la 
seigneurie  de  Bouzonville.  1681  (dénombr.  3 1  oct.). 

—  Formait,  avec  Sainte- Marguerite  et  Saint-Fran- 
fois,  une  seigneurie  foncière  mouvant  de  la  châtel- 
lenie  de  Thionville,  1749  (dénombr.  20  déc). — 
Paroisse  de  l'archev.  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Trois-Évèchés,  prév.  de  Sierck,  coût,  do 
Lorraine). —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'In- 
glange;  passa,  en  1802,  dans  lo  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  :  Sainte-Marguerite,  le  moulin  de 
Monneron  et  Sainte-Anne  (hermitage). 

Mo.\w,Aisiii ,  ni°°  is.  c"'  de  Plantières,  près  de  la  Seille. 

MosT,  h.  c""  de  Bonvillers.  —  Le  Mont,  1689  (dom. 
Barr.  t.  I.). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


173 


De  la  communauté  et  de  la  paroisse  de  Landres 
(dioc.  de  Trêves,  doy.  de  Bazailles).  —  Il  y  avait  à 
Mont  une  seigneurie  foncière  qui  appartenait  au 
chap.  de  la  cathédrale  de  Metz,  168 1  (dénombr.  du 
1  7  mai). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  deSaint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Xivry-le-Franc  ;  passa ,  sous  l'organisation  de  l'an  m  , 
dans  celui  de  Circourt  et  enfin,  en  1 80-! ,  dans  celui 
d'Audun-le-Roman. 

Monl,  section  de  Landres  jusqu'en  1867,  fut 
réuni  à  Bonvillers  par  ordonnance  du  1  û  avril. 
MoHT,  h.  c""  de  Pange,  à  gauche  de  la  Nied.  — 
Mons  de  Leiz  Painge,  iholi  (liste  des  vill.).  — 
Mons,  l'iaS  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Mon,  i.')i/i 
(Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Mont -sur- Nied,  1779 
(Dur.  Lorr. ). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Pange. 

Autrefois  Lorraine,  prévôté d'Amance,  puis  baill. 
de  Boula  y,  coût,  de  Lorraine. —  Fit  partie ,  en  1 790 , 
du  canton  de  Maizeroy;  passa,  sous  l'organisation  de 
l'an  III,  dans  celui  d'Ars-Laquenexy  et,  en  1803, 
dans  celui  de  Pange.  —  Cbef-lieu  de  commune 
jusqu'en  1  8 1 9  ,  où,  par  décret  du  a  1  septembre,  il 
fut  réuni  à  Pange. 
Moxi  (Le),  cense-fief  dépendant  de  la  seign"'  de  Ba- 
zailles, i()8o  (dénombr.  ao  décembre). 
Montagne  (Maibie  du  i,a).  —  Elle  était  composée  des 
villages  d'Aubouey,  Beaumont ,  Coinville,  Habon- 
ville,  Homécourt,  Jœuf,  Malancourt,  Moineville, 
Monloy,  Roncourt,  Saint- Aille,  Sainte-Marie-aux- 
Chênes,  Saint-Privat  et  Serry,  168g  (Barr.  dom.). 

Dépendait  de  la  prévôté  de  Briey. 
MoNTAtiBAN,  m'"  sur  le  VVoigot,c"°  de  Mairy. 
MoMBBosN,  c°''  de  Rohrbach,  près  d'une  branche  de  l'Ei- 
chel.  —  Mabrunnem ,  1  i5o(Kremer,  Ard.  Gesch.  II, 
398). —  Monbronn,  i3ç)0  (Ilertzog.  Edels.  chron. 
VI,  191  ).  — Momborn,Jief  du  palatinat  en  la  sei- 
gneurie de  Bitche,  iSgi  (dén.  Th.  Alix).  —  Afo«- 
hronn,  1705  (allas  de  Bitche,  T'  laGetiiS). — 
Montbéron,  Monlbouron,  Montbrun,  Mont-Meurihe , 
Montbroiin,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Mom- 
bronne,  Monibronnen,  Montbronne,  1771  (ord.  de 
Lorr.  XII,  /i23,  4a6).  —  Mommeren,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  Montbronn  ou  Momern,  en  français  Montc- 
beron,  1779  {ibid.).  —  Monlmeurthe  (D.  Cal.  carte 
de  l'év.  de  Melz).  — Momk-on  (carte  Cass.). — 
Monbrounn  ou  Momern  (dict.  Viv.  ).  —  En  allemand  : 
Mommeren  ou  Mummeren. 

Village  qui  appartenait  an  Palatinat  du  Bhin.  — 
Acheté,  en  ifiaS,  par  le  duc  Henri  de  Lorraine  et 
annexé  à  la  principauté  de  Lixheim.  —  Etait  siège 


d'une  cure  de  rarchiprêlré  de  Hornebach,  qui  avait 
pour  annexe  Grisberg. 

Avait  donné,  selon  D.  Calmet,  son  nom  à  la  noble 
famille  de  Mpntberon ,  qui  portait  :  de  gueules  à 
deux  bars  adossés  dans  l'écu  semé  de  trèfles  d'argent. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Lixheim,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Lem- 
berg  et  passa,  en  1803,  dans  celui  de  Rohrbach. 

—  A  pour  annexes:  la  tuilerie  et  le  mouHn  dé 
Montbronn  ou  Monbronnermiibl,  le  mouHn  de  Mels- 
briick  et  la  ferme  de  Grisberg. 

MoNTBBONN  (  FoBÉT  be)  ,  forêt  domaniale  de  1 ,4 1 5  hec- 
tares, située  sur  le  territ.  des  c""  do  Rahhng, 
Rohrbach,  Montbronn  et  Béning-lez-Rohrbach. 

MoNTBBOsiv  (  Ruisseau  de). — Prend  sa  source  à  la  fon- 
taine de  Montbronn,  traverse  la  c"'  de  ce  nom  sur 
une  longueur  de  1  kilomètre  et  va  se  jeter  dans  le 
ruiss.  de  Sainl-Louis. 

MoNT-DE-CnAT(LE),  coiicession  de  mines  de  fer  hydro- 
xydé  oolilhique,  sises  sur  le  territ.  des  c""  de 
Longwy,  Ilerserange  et  Longlaville. 

MoNTENACH,  c°°  de  Sierck,  .sur  le  ruisseau  d'Aspelt.  — 
Mondelar,  xi'  s'  (abb.  Mettloch,  droits).  —  Man- 
dela, 1  I  3o  (abb.  Freistr.  ch.  fond.  ).  —  Mundelay , 
1  ig.^  (ibid.  ch.  év.  Bertram).  —  Mondelay,  1378 
(abb.  Vill.  cari.  1.  I,  M.  /17).  —  Mondern,  i/io3 
(ibid.  t,  II,  4i  v°).  —  Mondemacken,  1/107  {'^>d. 
t.  I,B.  I).  — Medemacken,  1607  (ibid.  t.  II,  i8v°). 

—  Mundelor,  14/17  (ibid.  t.  Il, f"  19).  —  Mandelar, 
i5o7  (ibid.  II,  gv").  —  Manderchen,  iSog  (ibid. 
19  v°).  —  Monderchen,  i5il  (ibid.  PS).  —  Mon- 
derichen,  i5i5  (ibid.  C  6).  —  Montemach,  i5g4 
(dén.  Th.  Alix).  —  Montenack,  1756  (Stem,  dép" 
M.).  —  Montender  (carte  Vaug.). 

Village  de  la  seigneurie  de  Frémeslroff  (  Prusse  ), 
1681  (dénombr.  37  juin).  —  Formai! ,  avec  Fré- 
ching,  la  seigneurie  appelée  de  Rodcndorff,  haute, 
moyenne  et  basse  justice,  mouvant  de  la  prévôté  de 
Sierck  (dénombr.  7  sept.  17/1/1).  —  Etait  annexe 
alternalivoment  des  doux  paroisses  de  Kirsch  et  de 
Kirschnanmen ,  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Trois-Evèchés,  prév.  de  Sierck ,  coût,  de 
Lorraine.  — Fait  parlie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Sierck  (Launstrolf,  de  1809  à  i8o6).  — Chef- 
lieu  communal  jusqu'en  i8ti,  où  il  fut  réuni  à 
Sierck  par  décret  du  1  g  mars  ;  érigé  de  nouveau  on 
commune  par  ordonnance  du  i/i  décend)rei83o. — 
A  pour  annexes  Kaltzweiller  et  le  moulin  de  Sulzon. 
MosTESACii  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Ilaute- 
Sicrck,  traverse  les  c""  de  Haute -Sierck,  Monte- 
nach  et  Sierck  sur  une  longueur  do  1 0  kilom.  et 
se  jette  dans  la  Moselle. 


174 


DEPAHTEMENT   DE  LA  MOSELLE. 


MosTtGXT  (Basse-),  partie  de  Monlii;ny-lez-Melz. 
MosTiONï-L*-GnA>OE,  f.  et  chût,  c"*  d'Amanvillers.  — 
Monligny - dezuus  Gmivmil,   i/ioâ  (liste  (les  vilL). 

—  Montefrny-Lajrranjje ,  i4()7  (fonds  de  Malte, 
nv.  L.  J.).  —  Monlig>ii-la-Grange ,  i635  (Journ. 

J.  Baucli.).  —  En  patois  :  Mont'ni-lni-Grainche. 

Etait  le  siège  d'une  justice  liante,  moyenne  et 
basse  mouvant  durci  de  France,  1681  (dcnorabr. 
7  juin).  —  Etait  annexe,  avec  vicariat  résident,  de 
la  parois.sc  d'Amanvillers. 
Momickt-lez-Metz,  3°  c°°  de  Metz.  —  Monligni, 
i34i  (abb.  Saint-Sympli.  liasse  Monligny). — Mon- 
tigney  devant  Me»,  i.'io?i  (liste  des  vill.).  —  Monle- 
gtuy,  i444  (chron.  doy.  de  Saint-Thiéb.).  —  A/<wi(i- 
gneyuin,  iliôa  (coll.  Saint-Tbiéb.  ces.  des  Madcl.). 

—  Monteigiii  le  Metz,  i55a  (chron.  M.  rinice). — 
Monùi'ny  au  Sablon  devant  Metz,  ilUS  (Journ.  J. 
Baucli.).  —  En  patois  :  Moni'm-delez-Metz. 

La  vouerie  et  la  justice  hauto,  moyenne  et  basse 
de  Moiilipnv  relovaiont  de  ré\(;qucde  Metz,  1680 
(dënonibr.  t'i  déc).  —  Il  y  avait  aussi  à  Monli- 
(jny  un  fief  mouvant  du  roi  de  France  et  appar- 
tenant au  chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz,  1681 
(dénombr.  2  janvier). 

Monti(;ny  était  le  siège  d'un  couvent  de  Bénédic- 
tines, sous  l'invocation  de  saint  Antoine  de  Padoue, 
fondé  en  i635  pr  Meuris.se,  suffragant  de  Metz; 
la  seigneurie  du  village  leur  avait  été  donnée  par 
i'évèque  Henri  de  Verneuil.  —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Saintl'rivat. 

Autrefois  Trois-Évêcliés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Augny;  passa, 
en  i8oa,  dans  le  canton  actuel.  --  Monligny  a 
pour  annexes  :  Frescatelli  ou  jardin  botanique  de 
la  ville  de  Metz,  Sainl-Privat,  les  fermes  de  Blory, 
la  Grange-d'Agneaux,  la  Grange-le-Mercier,  llaut- 
de-Saint-Ladre,  la  Horgne-au-Sablon ,  et  les  maisons 
isolées  de  la  Blancliirie  et  de  Jérusalem. 

Montiost-sbb-Cbiers,  c°°  de  Longuyon,  à  droite  de 
la  Chiers.  —  Monhiaga,  in  pago  Firrfunetin,  634 
(test.  diac.  Grim.).  —  Montini,  Monliniacmn ,  89.Î 
(cart.  Moy.  Rhin,  i/i3,  i63).  —  Montigney,  i3oi 
(marq.  de  Cons,  arch.  Lanib.  ).  —  Montigneum , 
xurs"  (pri.deVillers-le-Rond,g'g',  f°  19).  —  Mon- 
tier-sur-Chiers ,  >779  (Dur.  Lorr.). —  Montiers- 
sur-Chiers  (tab.  Par.).  —  En  patois  :  Mont'nisus- 
t^hiar. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  de  l'évêché  de  Metz  et  dépendant 
de  la  seign.  du  Saulcy,  168a  (dénombr.  3i  août). 

Cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Longuyon). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 


Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Cons-Lagrandville  et  passa  dans  le  canton  actuel 
sous  l'organisation  de  1802.  —  A  pour  annexes  :  la 
Caure,  les  Converls,  Ferment,  Jiiminel  et  la  Roche- 
ie-Moulin. 
MoNTOis  ou  MoNTOis-LA-MosTAGNE,  c°°  de  Bfiey. — 
Montoyi,  xv'siècle  (abb.  Saint-Picrr',  lerr.  p.  aoo). 

—  Manini,  1 687  (pouillé  de  M.).  —  Montotium  (de 
Maill.  Barr.).  —  Montais -Malancourt,  1811  (dé- 
cret du  It  août,  qui  réunit  Malancourt  à  Montois). 

Etait  siège  d'un  fief  avec  droits  de  haute, 
moyenne  et  basse  justice  et  d'une  seigneurie  fon- 
cière,  mouvant  de  la  prévôté  de  Briey  (de  Maill. 
Ban-.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Malancourl. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Moveuvre;  passa,  sous  l'organisation  de  l"an  m, 
dans  celui  de  Bombas,  et,  en  iSoa,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  Malaincourt  pour  annexe. 
MojTois  (Le),  canton.  —  \oy.  Mathois  (Le).  , 
MonTov  ou  Momoy-Flantille,  vill.  et  chat,  c""  de 
Pange.  —  La  Croic-en-Montoy,  une  des  limites 
(querres)  de  la  banlieue  de  Metz,  I3i3  (décl. 
des  dr.  Metz  anc.  1"  ext.).  —  Montai,  ia5o  (liste 
dej  paraiges ). —  Montait,  1376 (P.  Fer.  obs.  séc.  i, 
r  285).  —  Mnnioyt,  i635  (Journ.  J.  Bauch.).  — 
En  patois  :  Monteti. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  et  apparte- 
nant au  chap.  de  la  cathédrale  de  Melz,  1681 
(dénombr.  3  janv.).  —  Avait  une  chapelle  castrale, 
annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Aignan. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flanville; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui 
d'Ars-Laquenexy,  puis,  en  1802,  dans  le  canton 
actuel. 

A  pour  annexes:  Flanville,  le  Petit  et  le  Haut 
Montoy,  ia  Haute  et  Basse  Lauvalliére,  la  ferme  de 
Saint-Aignan  et  l'auberge  de  la  Planchette. 

Mo^TOï  (Le  Haut-),  h.  c"  de  Montoy-Flanville. 

MosTOï  (Le  Peut-),  h.  c"  de  Montoy-Flanville. 

MoNTBEQuiESNE ,  h.  c"  de  Ruraugc,  à  droite  de  la  Mo- 
selle. —  Mml-Kerchen  ou  Montrequetme ,  xvil'  s' 
(pouillé  de  M.).  — Muterkind,  lOio  (Fab.  terril. 
Met.).  —  Montrechien,  1681  (dénombr.  6  mars). 

—  Montrequenne ,  Monterchen,  xviii's'  (pouillé  de 
M.).  —  Montei-kange ,  1766  (carte  Vaug.).  —  En 
patois  :  Mimtringen.  —  En  allemand  :  Monterchen, 
d'après  M.  Teissier,  dérivant  de  Mûnsterchen ,  le 
petit  couvent. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


17J 


Fief  mouvant  de  la  seigneurie  de  Rodemack, 
1681  {lac.  cit.).  —  Avait  une  chapelle  annexe  de  la 
paroisse  d'Ay. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  et  coût  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Luttante  do  1 790 
à  i8oa,  où  il  passa  dans  celui  de  Motzerwisse. — 
Chef-lieu  communal  jusqu'en  1 8 1 2 ,  où ,  par  décret 
du  3  janvier,  il  fut  réuni  à  Rurange. 

MoKT-RoïAL  ou  KoENiGSBiinG,  ancien  nom  de  Sarre- 
insberg.  —  Voy.  Sabrei.xsberg. 

Mo.iT-SAnT-MABTiK ,  c°°  de  Longwy.  —  Mom  sancti 
Martini,  1  09G  (Berth.  Hist.  Lux.  Itl,  pr.  XLv). 

Prieuré  fondé,  au  vi°  siècle  par  le  duc  Martin, 
à  qui  l'on  attribue  la  construction  du  château  de 
Longwy,  et  qui  fut  assassiné,  par  ordre  d'Ébroïn, 
en  58o; donné  à  l'abb.  de  Saint- Vanne  de  Verdun, 
en  1 096,  par  Albert,  comte  de  Mussy,  et  uni  par  la 
suite  au  collège  des  Jésuites  de  la  même  ville.  — 
Ce  prieuré  était  annexe  de  la  paroisse  de  Longwy 
(dioc.  de  Trêves).  —  Les  hameaux  de  Glaba  et 
d'Autrux  et  la  censé  de  la  Folie  dépendaient  de  la 
communauté  de  ce  village. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  de  Longwy,  coût, 
do  Saint-Mihiel.  —  Fait  parlie,  depuis  1790,  du 
canton  de  Longwy.  —  A  pour  annexes:  Piedmont, 
les  fermes  d' Autrux ,  Belair,  Belle-Vue,  la  Folie, 
Mercy,  et  la  tuilerie  de  Mont-Saint-Marlin. 

MoNTVAUx  (RuisSEAD  db).  —  Prcud  sa  source  sur  le 
terril.  d'Amanvillers,  traverse  Cliàtel-Saint-Ger- 
main,  Sainte -ISuffine,  Moulins -lez -Metz,  sur  une 
longueur  de  1 1  kilom. ,  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

MoNTVAui  (Vallée db ) ,  c"" de  Châlel-Saint-Germain  et 
d'Amanvillers. 

Vallée  ombragée  et  profonde,  à  l'entrée  de  la- 
quelle se  trouve  Châtel-Saint-Germain ,  lieu  renommé 
pour  la  beauté  de  ses  sites; 

M0RANT1LLE  ou  LE  ScBOEMioFF,  (.  c°'  de  Rimling. 

Censé  érigée  en  fief  le  6  avril  1  737.  —  Etait  une 
annexe  de  la  paroisse  de  Rimling. 

MoBAEX,  f.  c"'  de  Ranguevaux. 

MoBBEABx,  f.  c"'  de  Tucquegnieux.  —  Morbeau,  censé, 
communauté  de  Tucffucttieux ,  1779  (Dur.  Lorr.). 

MoBEsnorr,  f.  c°°  de  Hining-lez-Rohrbach. 

MoRFO.MAiNE,  c°°  de  Longwy.  —  Morfontennes ,  i358 
(abb.  Vill.  cart.  1. 1,  M.  fi()).  —  Morfonlaines,  i368 
(M.  t.  II,  l"3l9). 

Etait  le  siège  d'une  cure  du  diocèse  de  Trêves 
(doyenné  de  Bazailles).  —  11  y  avait  une  seigneurie 
foncière  érigée  en  fief,  par  lettres  du  duc  Léopold , 
en  1718. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-AIonlagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  eanton  de 


Villers-ia-Monlagne  de  1790  à  1809,  où  il  passa 
dans  le  canton  aciuel. 
MoBFO.NTAiïiE  (RuissEAB  DE ).  —  Coule  sur  Je  terril. 

de  la  c°°  do  Chérisey  et  afllue  à  la  Seille. 
MoBiiAKGE ,  c°"  de  Gros-Tenquin.  —  Moreheni^es ,  1  a  Sa 
(Richer,  chron.  Senon.  IV,  xxiv).  —  Morhanges , 
i32g(rec.  la  Hière,70,  76). — More/wng-e» ,  xv's° 
(chron.  doy.  de  S'-Thiéb. ).  —  Meurichiiigm ,  l'iio 
(cari.  év.  ^le  Metz,  t.  I,  ai  v°).  —  Morckiugen , 
i4o3  (iuv.  des  tit.  de  Lorr.  II,  4i6).  —  Mdrchlin- 
g-CTiji/itio  (Zeiller,  Topograph.  Palatin.  Rhen.  64). 
—  Morhanirio,  Mofhengia,  Archipresbit.de  Morhan- 
gia,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Morhanges  alias 
Morchingen ,  iSg'i  (dén.  Th.  Alix).  — Morchingen, 
xvn°  s*  (carte  Beaul.).  —  Merchinge,  xvii'  s"  (  Loth. 
sept.).  —  Merchingen,  i645  (Zeiller,  op.  cit. 
64).  —  Morehange  à  la  haute  tour,  1766  (D. 
Cal.  nol.  Lorr.).  —  Morhange  à  la  haute  tour, 
'779  (D'"'-  Lorr.).  —  Merchingen  (cartes  alle- 
mandes). —  En  allemand  :  Moerchingen. 

Chef-lieu  d'une  seigneurie  ayant  titre  de  comté, 
qui  dès  le  xii"  siècle  appartenait  à  la  maison  de 
Salm  et  relevait  du  duché  de  Lorraine  (bailliage 
d'Allemagne).  Le  comté  de  Morhange  passa,  par 
mariage,  aux  comtes  Sauvages  du  Rhin  (Wild-und- 
Rheingrafen),  et  fut  de  nouveau  érigé  en  comté  le 
a8  mai  1736,  par  le  duc  François  de  Lorraine,  en 
faveur  de  sir  Grandville  Elliot  et  de  la  comtesse  de 
Martigny,  sa  femme;  peu  do  temps  après,  il  fut 
vendu  au  comte  d'HelmsIadt. 

Le  comté  de  Morhange  comprenait  les  c""  de 
Destry,  Einchwiller,  Harprich,  LandrolT,  Morhange, 
Racrange,  Rode,  Suisse-Haute,  Viller,  sises  dans 
l'arroud.  do  Sarregiieraines;  Achain,  Bermoring, 
Dalhain,  Lidrequin,  Lidrezing,  Martini,  Pevange, 
Riche  et  Metzing,  Rodalbe,  Zarbeling  et  Zotzeling, 
situées  dans  le  dép'  de  la  Meuribe. 

Morhan;;e  avait  toujours  joui  du  droit  de  bufl'et: 
les  lettres  patentes  de  1 736  y  constituèrent  une  pré- 
volé bailliagère  seigneuriale  qui  relevailduparlemenl 
de  Nancy. 

La  coutume  de  Lorraine  était  suivie  à  Morhange. 

Morhange  était  le  chef-lieu  d'un  archiprètré  de 
l'archidiaconé  de  Marsal,  qui  comprenait  43  pa- 
roisses, parmi  lesquelles  les  suivantes  appartenaient 
an  di'p'  (le  la  Moselle  :  Bambiderstrofl',  Bining, 
Bistrolf,  Bouslrofl',  Destry,  Faulquemonl,,  Gros- 
Tenquin,  Guessling,  Hatprich,  Hazenibourg,  Hel- 
linier,  Hilsprich,  Holving,  Host,  Kinger,  Kirwiller, 
LandrofT,  Leywiller,  Maxstadt,  Morhange,  Pont- 
pierre,  Racrange,  Téling,  le  Val  de  Guéblange, 
Valette,  Vintrange  et  Wahl-Ébersing. 


176 


DEPARTEMKNT  DK  LA  MOSELLE. 


En  1790,  cette  ville  devint  le  chef-lieu  d'un  dis- 
trict composé  des  cantons  de  Bistroff  et  de  Mor- 
liange,  dans  l'arrond.  actuel  de  Sarrcffuemines,  el 
decenxd'Ancerville,  Faulqueniont,Sailly,  Tliitouit, 
Thinionville  et  Valimont,  situés  dans  l'arrond.  de 
Metz. 

Le  canton  de  Morhango  comprenait  les  c°"  de 
Baronviile,  Itrulange,  Destry,  Einchwillcr,  Har- 
pricli ,  Landroff,  Moriiango ,  Racrange  J\ode ,  Suisse- 
Basse,  Suisse-liante  et  \allerange.  Ce  canton  fui 
supprimé  en  1802,  et  Morliange  passa  dans  celui 
de  Gros-Tenquin. 

Les  armes  do  Morliange  sont:  d'a:ur  au  globe  du 
monde  d'or,  bandé  de  xabh  et  furtnortti  d'une  croix 
d'or.  C'étaient  celles  du  comté. 

A  pour  annexes  :  Rode,  la  tuilerie  du  llellewald, 
le  Grand  Moulin  ou  Moulin  Neuf  et  le  Petit  Moulin. 
MoRBANGE  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  la  fon- 
taine de  Morbange,  traverse  celte  c"'  sur  une  lon- 
gueur de  a  kilomètres  et  va  se  jeter  dans  l'étang  du 
Moulin-Neuf. 
MoniviLLE  (BA>DE),anc.  fief  — Voy.MoRviLLE(BAii  de). 
MoBLAscE,  b.  c"*  de  Bionville,  à  droite  de  la  Nicd 
allemande.  —  Mortangen,  Morlen,  lOgi  (dén.  Th. 
Alix).  —  Morlong,  1606  (pouillé  de  M.).  —  Mor- 
lange-sur-Med ,  i779(Dur.Lorr  ). — En  allemand: 
Morlangen. 

Etait  annexe  alternaliveinent  de  la  paroisse  de 
Bionville  (EvèchésJ  el  de  Varize. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine.—  Fit  partie  du  canton  de  Varize  de  1790 
à  i8oa,  époque  où  il  fut  classé  dans  celui  de  Boulay. 
—  Clief-licu  communal  jusqu'au  9  6  mars  1 8 1 2 ,  où 
il  fut  réuni  à  Bionville. 
MoRLA^CE,  h.  c°'  de  Faineck. —  Morlmi;ins,  gSg  (cart. 
Gorze,  t.  CVllI,  p.  i56).  —  Mortitigas,  983  (abb. 
Gorze,  cb.  emp.  Otb.  II). —  Morlinga,  1009  {ibid. 
don.).  — Murtaisen,  MtdUnsen,  Mtirlirchen,  ibtilt 
(pouillé  de  M.).  —  En  allemand  :  Moerlingen. 

La  haute  justice  appartenait  au  roi,  la  seigneurie 
foncière  à  l'abbé  de  Gorze,  et  dépendait  de  la  pré- 
voté de  Briey.  —  La  mairie  de  Morlange  était  com- 
posée de  Morlange ,  dos  deux  Rémelange ,  d'Edange 
et  de  la  rue  vers  la  côte  de  Fanieck,  1689  (Barr. 
dom.  t.  I).  —  Etait  une  annexe  de  la  paroisse  de 
Famcck. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  cout.de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Florange  do 
1790  à  i8oa,  où  il  passa  dans  celui  de  Tbionville. 
Chef-lieu  communal,  avec  Rémelange  pour  an- 
nexe ,  jusqu'en  1810,  où  il  fut  réuni  à  Fameck  par 
décret  du  8  novembre. 


Il  y  a  à  Morlange   une  petite  église,  reste  d'un 
prieuré,  ancien  domaine  de  l'abbaye  de  Gorze,  dé- 
truit on  i8o5,  dont  la  partie  encore  debout  est  un 
admirable  spccimen  d'architecture  romane. 
MoBSBACii,  c°"  de  Forbach,  à   droite  de  la  Bosselle. 

—  Moresbach,  ilJG.")  (cart.  év.  de  M.  t.  I,  p.  1). — 
Mmtpack,  1895. 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Cocbcren. 

—  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Foickling. 
Autrefois  Lorraine,  baill. de  Sarrogueuiines,  coût. 

de  rEvéché.  —  Appartient  depuis  1790  au  c'"  de 
Forbach.  —  A  pour  annexes  Gaensbach  et  le  Moulin. 
Mobsbuo.is,  h.  c"  de  Hilsprich.  —  Morsbren,  xvii's' 
(pouillé  do  .Metz).  —  Mousbour,  1730  (arch.  de 
Guéblange,  chron.  de  Pierre  Monsieux).  —  Mors- 
burn ,  1761  (arch.  deLorr.  VIII,  382)1 —  More>- 
horn,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Morgbourn, 
1760  (reg.  des  baptêmes).  — Mornborn,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Mursbmnu  (carte  Ca-ss.). 

Hameau  du  comté  de  Putlolange,  annexe  de  la 
paroi.s.se  de  Hilsprich. 

Autrefois  Lorraine,  baill. de Sarreguemines,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Heliimer 
de  1  790  à  1 803,  où  il  fut  classé  dans  celui  de  Sar- 
ralbe.  —  En  1801,  Morsbronn  formait  une  com- 
mune avec  Castwiller;  il  fut  réimi  à  Hilsprich  par 
décret  du  9  décembre  181 1. 
MoRRBRo^^■  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  la 
fontaine  de  Morsbronn ,  traverse  les  c""  de  Hilsprich 
et  d'Holving  sur  une  longueur  de  1  kilomètre  et  se 
jette  dans  le  Mutterbacb. 
MoBT  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le  territ  de  la 

c"  de  Morsbach  et  se  jette  dans  la  Bosselle. 
MoBTZBAcii  (  Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Kirsch- 
lez-Sierck,    lra\erse  les   c"'  de   Kirscb-lez-Sierck , 
Monlenach,  Sicrck,  sur  une  longueur  de  2  kilo- 
mètres, et  se  jette  dans  la  Moselle. 
MoRVAux,  f.  c"*  de  Ranguevaux. 
MoBviLLE  (Ban  de),  fief  enclavé  dans  la  seign"°  de  Ser- 
vigny-lez-Raville,  1681  (dén.  28  décembre).  — La 
Maison  seigneuriale  deMoriville,  i58i  (P.  Fer.  obs. 
séc.  xvi'  s%  f.  598). —  l^e  chasteau  ruiné  de  Moriville , 
iSga  (acte  d'aman  s.  l'an).  —  Le  ban  de  Morvdle 
contre  FrécourI,  xvii'  s"  (terr.  du  ban). 
MosBACu  ou  MoNSBACH,  forgos ,  c"'  do  Hanwiller. 
MosBAcuEi  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  le 
Malpelche,  entre  dans  la  forêt  de  Sturlzelbronn  et 
dans  la  forêt  domaniale  (ban  de  Bitche),  traver.se 
les  c°"  d'Eguebhardt  et  de  Slurtzeibronn,  sur  une 
longueur  de  2  kilomètres,  et  se  jette  dans  le  Gralfon- 
weyer. 
Moscou ,  f.  c°'  de  Châtel-Saint-Germain. 


DÉPARTEMENT   DE   LA   MOSELLE. 


177 


Elle  doit  son  nom  aux  évciicmenls  militaires  de 
l'époque  où  elle  fut  construite. 

MosELiANE  (DiCHii  DE ) ,  nom  sous  lequel  était  connue, 
lors  de  la  division  de  la  Lorraine  au  \'  siècle,  la 
Haute  /jOiTOi'ne,  celle  qui,  de  plus  en  plus  réduite, 
est  devenue  la  Lorraine  ducale.  Elle  devait  ce  nom  à 
la  Moselle,  qui  coulait  au  milieu,  et  comprenait, 
outre  le  duché  de  Lorraine  des  derniers  siècles , 
l'Al.'iace,  une  partie  du  Luxembourjj,  IVlecloral  de 
Trêves  et  les  'frois-Evéchés. 

Moselle  (L.4),  rivière  qui  a  plusieurs  branches,  dont 
deux  principale*  :  l'une,  qui  prend  sa  source  à  Bus- 
sang  (Vosges)  et  porte  son  nom  dès  son  origine; 
l'autre,  la  Petite  Moselle  ou  Mosellotte,  qui  a  sa 
source  au  Grand-Ventron ,  et  se  joint  à  la  première  à 
Remiremont.  La  Moselle  traverse  le  dép'  de  la 
Meurthe,  puis  celui  auquel  elle  donne  son  nom, 
dans  la  direction  du  S.  au  N.  N.  E. ,  et  y  passe  sur 
le  territ.  des  c""  d'Arry,  ÎVovéant,  Corny,  Dornot , 
Ancy,  Jouy,  Ars,  Vaux,  .Moulins,  Scy,  Loiigc- 
ville-lez-Metz ,  Montigny,  Melz  (où  elle  reçoit  la 
Seille),  Dovanl-lcs-Ponts ,  la  Maxe,  Woippy,  Mal- 
loy,  Argancy,  Maizières,  Ennery,  Hautconcourl,Ta- 
lange,  Hagondange,  Ay,  Richement  (où  elle  reçoit 
l'Orne),  Guénange,  Uckange,  Bertrange,  Thion- 
\ille  (où  elle  reçoit  la  Fensch),  Yutz,  Maquononi, 
Manom ,  Garsch,  Haute  et  liasse  Ham  ,  Kœnigsmac- 
ker  (où  elle  reçoit  la  Canner),  Caltenom,  Senzich, 
Mailing,  Berg,  lluuling.  Haute  et  Basse  Koniz, 
Rellcl,  Sierck  et  .\pach,  où  elle  sort  de  France, 
formant  la  séparation  des  grands-duchés  de  Luxem- 
bourg et  du  Bas-Rhin  (Prusse  rhénane),  puis  arro.se 
Trêves  et  va  se  jeter  dans  le  Rhin  à  Coblentz. — 
Obrinca?  ii"  s'  (Plolémée).  —  Et  sed  uni  Jliiviiis 
credittir  esse  Mosella  (Danv.  Sot.  Gall.  889).  — 
Moselta,  lï'  .siècle  (Ausone).  —  Musalla,  i\'  siècle 
(table  Théodosienne).  —  Musiensa,  636  (archov. 
Trèv.  ch.  roi  Dagob.).  —  Muselle jlumus ,  762  (abb. 
Prum.  ch.  roi  Pépin).  —  Molensa,  843  {ibid.  ch. 
Loth.  l").  —  Mosalla,  Musella,  ix'  s"  (cari.  Moy. 
Rh.I,  S).  —  Mozdla,  910  (D.  Cal.  I,  pr.  333).  — 
Muzale,  1 255  {ibid.  H,  pr.  478).  —  Muselle,  Mou- 
selle,  Mouzelle,  xiii'  s'  (tr.  des  fiefs,  liasse  Pont- 
à-Mousson).  —  Moseilte  ,  Mezaille,  xit*  s'  {ibid.). 
—  Mozetle,  Muzelle,  ilifth  (rec.  La  Hière,  ^77). — 
La  traversée  de  la  banlieue  de  Metz  :  l'iawe  l'a- 
vesque  que  dure  dez  l'épine  de  Joiez  jusque»  à  l'ieauwe 
de  Malleroy,  Xï*  s°  (chap.  cath.).  —  La  Ripvière  de 
Mauzelle,  iôa3  (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Fleuve  de 
Meuzeltea,  i55a  (Eph.  du  siège  de  M.  des  Chan.). 
L'altitude  de  la  Moselle,  calculée  par  M.  Gou- 
lier,  est  de  226  mètres  au-dessus   du  niveau  de 

Moselle. 


la  mer,  à  sa  source  la  plus  élevée  dans  les  Vosges  : 
de  i73'",8o  à  son  entrée  dans  le  département,  à 
la  Lobe;  de  i66",6G  à  Melz,  et  de  tl>-2"\6ij  à  sa 
sortie  du  département,  à  Apacli.  Sa  pente  moyenne 
varie,  dans  le  département,  de  o"',4o  à  i°',30  par 
kilomètre.  Son  parcours  y  est  de  82  kilomètres. 
Moselle  (Le  Pats  de)  ou  Mosïllois.  —  Il  est  parlé 
du  Mosellois  dans  une  charte  du  roi  Pépin  en 
753,  dans  le  règlement  de  Louis  le  Débonnaire 
pour  le  partage  de  ses  États,  en  835  ,  et  dans  d'autres 
actes  semblables.  Il  est  évident  que  le  Mosellois 
ne  se  prenait  pas  pour  tout  le  cours  de  la  rivière , 
car  dans  le  règlement  de  835  il  est  distingué  du 
Trévirois;  il  l'est  également,  dans  le  partage  de870, 
du  Toulois  et  du  Scarponois,  également  situés  sur 
la  Moselle.  Le  rapprochement  continuel  dans  les 
chartes  et  même  souvent  l'identification  des  deux 
njotsMo.se/foiSis  et  il/ptensispermeltentd'alfirmer  que 
le  pagus,  comifatus  ou  ducal  us  Mosellensis  ne  com- 
prenait que  la  partie  située  dans  le  voisinage  de  la 
cité  de  Metz.  —  Pagus  Muslensœ,  636  (archev. 
Trèv.  ch.  roi  Dag.).  —  Muslensia  pagus,  720  (abb. 
Prum.  eh.  don.  Bertha).  —  Ducatus  tnoslisis,  782 
{ibid.  ch.  don.  s.  l'an).  —  Pagus  muslensis,  762  (abb. 
Prum.  ch.  roi  Pépin). — Moalinac,  775 (abb.  Melll. 
ch.  Charlem.).  —  Mosalensis  pagus,  776  (abb. 
Prum.  préc.  s.  l'an).  —  Ducatus  MosUngis,  788 
(abb.  Saint-Arn.  don.  Hildeg.). —  Moslensis  pagus, 
826  {ibid.  ch.  c"Sig.).  —  Moseltis,  835  {ibid.  prcc. 
Louis  le  Déb.).  —  Moslensw  pagus,  842  {ibid,  ch. 
Lolh.  1").  —  Comilatus  mislensis,  807  (cart.  Gorz. 
t.  LVIll).  — Mosolense,  gog  (abb.  Saint-Max.  ch.  s. 
l'an).  —  Moslttcensis  pagus,  g43  (abb.  Prum.  prnc. 
ab.  Far.).  —  Pagus  Moselgovi,  gga  (abb.  Saint- 
Max,  ch.  Othon  H).  —  Pagus  Miisellensis ,  1028 
{ibid.  ch.  Henry  II).  —  Musetgawi,  1028  {ibid.).  — 
Moselgiiwe,  !o56  {ibi/l.  ch.  Henry  III).  —  Pagus 
Mudacensis ,  io6g  (abb.  Echt.  bulle  d'Alex.  11).  — 
Pagus  Moselle ,  1  og7  (  abb.  Saint-Max.  ch.  don.  Arn.  ). 

—  Pagus  Musolinsis,  1 182  {ibid.  ch.  Fréd.  I"). — 
Pagus  Muselgini ,  i854  (dom.  Kœnigsm.  Teiss.  Hisl. 
Thionv.  pr.). —  Mosellanus  pagus  vel  comilatus;  du. 
catus  Mosellanorum ,  vel  Mosellis ,  vel  Moslensis ,  ve  l 
Mosellicoruin  ducatus,  Moselgow,  Muselgow,  Muse- 
luchgowa  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

11  ne  faut  pas  confo::dre  le  Ducatus  mosellensis  des 
chartes  citées  plus  haut  avec  leditché  de  Mosellaiie  : 

VOy.   MOSELLANE   (DlCHÉ   De). 

MoiAviLLE,  c°"  de  Conflans.  —  Moaldivilla,  loig 
(cath.  Verd.  bulle  de  Léon  IX).  —  Mouanville,  Mo- 
naiville,  i53g  (Chan.  rég.  liasse  Norroy-le-Veneur). 

—  Mouville,  161a  (inv.  des  tit.  de  Lorraine,  VII, 

a3 


178 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


p.  4/i).  —  Moivilk,  1677  (areli.  départ.  E.  a3o). 

—  Moaldi,  Moâoaldi  villa  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
En  patois  :  Moiianvellc. 

La  liante  justice  était  an  roi.  Il  y  avait  quatre  sei- 
gneuries foncières,  dont  une  appartenait  au  chance- 
lier du  chapitre  de  Verdun.  —  Le  Ami  de  la  cour  à 
Moiiaville  était  un  fief,  hante,  moyenne  et  basse 
justice  mouvant  de  la  cliAtell.  de  Briey  (dénombr. 
168a).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Déchamps 
(doy.  d'.4melle,  archidiac.  de  Woivre,  dioc.  de  Ver- 
dun) et  dépendait  de  la  colléf;iale  de  Sainte-Made- 
leine de  ladite  ville. 

Autrefois  Rarrois,  baill.  d'Elain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Thu- 
nicrévillc,  de  celui  de  Norroy-le-Sec  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  ni,  et  fut  classé  en  1809  dans  le 
canton  actuel.  —  Chef-lieu  communal  jus<|u'en  1811, 
où  il  lut  réuni  à  Béchamps  par  décret  du  1 9  octobre  ; 
érifjé  de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  du 
5  septembre  18^7.  —  A  pour  annexe  la  ferme 
d'AmliIcmont. 

Moi'iiL  (Lu),  m",  c"  de  Krauenberg. 

MouLAiivE,  m'°  et  forges,  c"*  de  Hantcourt.  —  Molù- 
tneiisU  cOHvenlui,  i3oi  (chap.  calh.  ch.  ».  l'an). — 
Moul'ainct,  1887  (abb.  Vill.  G.  1»  ).  —  Moulaxne», 
1/118  (ahb.  SaintPierr",  terr.  p.  gS).  —  Molaim, 
i/ia9(abb.  Vill.  AA,  1 1).  —  Muglaine,  i!iag{ibid.). 

—  Molaine»,  1433  (abb.Saint-Pierr',  terr.  p.  i/i3). 

—  Meulin ,  Molaiiir,  ilthi   (rep.  de  J.  de  MouL). 

—  Moleême,  1606  (abb.  Sainte- Glossinde,  liasse 
Coinville).  —  Molerme,  xviii'  s*  (ibid.). 

Andenne  maîtrise  dépendant  de  l'abb.  Sainte- 
Glossindc  de  Metz  (  xtiii'  s',  Ioc.  cit.  ). 

MouLAiftE  (Concession  db).  —  Mines  de  fer  hydroxydé 
oolilhique  sises  dans  les  c""  de  Haucourt  et  de  Hussi- 
gny-Godlirange. 

MoDLAiNE  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Tier- 
celet, traverse  les  c°"  de  Tiercelet,  Villers-la-Mon- 
tagne,  Haucourt,  surune  longueur  de  1  u  kilomètres , 
et  se  jette  dans  la  Solne. 

MovLEB,  m'"  sur  la  Nied  allemande,  c"  de  Biding. 

MoïLis  (Le),  sur  l'Orne,  c"  d'Auboué. 

Moulin  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Parth,  c"'  de  Boust. 

Moulin  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Boler,  c°°  de  Breislroff- 
Grande. 

Moulin  (  Le),  sur  le  ruiss.  de  BreistrotT,  e"  de  Fixem. 

Moulin  (Le),  sur  le  ruiss.  deRodemack,  c'"deGawisse. 

Moulin  (Le),  surl'Othain,  c"de  Grand-Failly. 

MouLi.\  (Le),  sur  l'Orne,  c"  deHomécourt. 

Moulin  (Le),  sur  la  Moselle,  c"  de  Kontz-Haute. 

Moulin  (Le),  sur  le  ruiss.  de  la  Piennoise,  c°'  de 
Laodres. 


r"°  de  Volnierangivlez- 
allemanilc,  i'"'  de  Wahl- 
sur  le  r.iiss.  du   lio.sne, 


Moulin  (  1-e  ),  sur  le  ruiss.  de  Lexiprt\  c"  de  Norroy-le  Sec 
MoiLn  (Le),  sur  le   Moderbach,  c'"  de  Putlelange- 

lez-Rodemack. 
Moulin  (Le),   sur  la   iNieii, 

OICiil  range. 
Moulin  (Le),  sur   la  Nied 

Ebersing. 
Moulin  (Le  Bas  et  Haut), 

c"*  de  Lorry-leï-Metz. 
Moulin  (Le  Bas  et  Haut),  sur  la  Bislen,  c'"  deWars- 

berg. 
Moulin  (Le  Grand)  ou  Moulin  Nei#,  c'"de  Morhaiige. 
Moulin  (Le  Gband)  on  (jeoss  MChl,  anc.  m'"  banal, 

c"*de  Pont-Pierre;  auj.  détruit. 
Moulin  (LeGrand),  c°'  deRacrange. 
Moulin  (Le  Gbos),  sur  la  Crusne,  c'"de  Boisniont. 
MocLiN  (Le  Petit),  sur  le  ruiss.  de  Montvaux,  c"*  de 

Chiltcl-Saint-Gormain. 
Moulin  (Le  Pktit)  ou  Klein-.Mi  hle,  c"  de  Forbach. 
Moulin   (Le  Petit),  sur  un   ruiss.  allliient  de  l'Albe, 

c"'  de  llt'llimer. 
Moulin  (Lf.  Petit)   ou    la   Papeteiiif,   c:'"  de  Hoin- 

bourg-Haut. 
.Moulin  (Le  Petit),  c"  de  Morhange. 
Moulin  (Le  Petit),  huilerie,  c""  de  Pontpierre. 
Moulin  (Le  Petit),  c°*  de  Waville. 
Moulin  à  Cailloux  (Le),  sur  la  Bliese,  c°' 

kirchen. —  Voy.  Weciiino. 
Moulin    à   écobce  (Le),   sur  le  ruiss.  de   Kostbach, 

<•"'  de  Boiilay. 
Moulin  à  huile  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Weidesheiin , 

c°*  de  Kalhausen. 
Moulin  à  Lard  (Le),  sur  la  Crusne,  c"  de  Longnyon. 
Moulin-Ancien  (Le),  f.  c"'  de  Mouterhausen. 
Moulin  Angsi  (Lï),  sur  le  Kostbach,  c°'  de  Boulay. 
MoulinàPlâtbe(Le),  sur  le  Kostbach,  c"de  Boulay. 
Moulin  Abhét  (Le),  sur  la  Crusne,  c""  de  Boisniont. 
Moulin   au    Pré  (Le),  c"'  de  ,\'orroy-le-Veneur.  — 

Moulin  au  preit,  1 3o4  (abb.  Saint-Pierr',  terr. p.  4  ). 

—  Moulin  a  preit  dezoz  Noweroit,    iSlia   (Chan. 

rég.  liasse  Norroy).  —  MoulinauPreys,  169a  (ibid.). 
Moulin  AUX  Bois  (Le),  sur  la  Crusne,  c""  de  Serrouvilie. 
Moulin  à  Vapeub  (Le),  c"'  de  Faulquemont. 
Moulin  à  Vapeur  (Le),  c"'  de  Laning. 
Moulin  à  Vent  (Le),  c"  de  Tellancourt. 
Moulin  Batiin  (Le),  sur  la  Chiers,  c"'  de  Villette. 
Moulin  Bazin  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Mance,  c"'  de 

Rozérieulles. 
Moulin  Blanchart  (Le),  c"'  de  Vigy. 
Moulin  Bouton  (Le),  c""  de  Hombourg-Haut. 
Moulin  Clampin  (Le),  sur  la  Chiers,  c°'  de  Cons-La- 

grandville. 


de  Neun- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE, 


179 


MocLix  d'Ay  (Ie),  sur  lu  Moselle,  c"'  d'Aj. 

Moulin  de  Betting(Le),    sur  la  Rosselle,  c"  de  Btt- 

ting-lez-Saiiit-Avold. 
Moii.iN  DE  BiTCUE  (Le),  sur  la  Horn,  c"  de  liitche. — 

Motendinum  sub  Bithes,   j'21'à  {ch.  ;\hh.  Slutlzelb. 

a'ili). 
Moulin  de  Bliesbrïcken  (Le),  sur  la  Bliese,  c""  do 

Bliesbrûcken. 
MoULi.v   DE    Bo^iLIG^ï   (Le),  sur  le   ruiss.  de  l'Étanj; 

de  Boidiguy,  c"'  d'Arraincourl. 
Mollis  de  Bodsbacii  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Fort(;ra- 

ben  ,  c"  de  Hilspricb. 
Mollis  de  Bolswald  (Le),  sur  l'Orne,  c"°  de  Rosse- 
lange. 
Mollis    de   Chémeky-les-Delx  (Le),  sur  le  ruiss. 

d'Ourbach,  c°'  de  Chémery-les-Dcux. 
MoiLi.s  de  CHEsiÈBEs(LE),sur  la  Obiers,  c°' de  Cutry. 
Mollir  de  Chériset  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Morfon- 

laine,  c°'  de  Chérisey. 
Mollin  de  Chevillos   (Le),  sur  la   Med  française, 

c""  de  Maizeroy. 
Moclis  de  Colrcelles  (Le),  sur  la  Nied,  c"  de  Cour- 

celles-sur-JNied.  —  Molindinum  apud  Corceles,  1  aci 

(abb.  Saint-Vinc.  liasse  Courcelles). 
Mollin  de  Dieding  ( Le ) ,  sur  la  Sarre ,  c"  de  Zettiiig. 
Mollis  de  Diesen  (Le),  sur  l'élang  de  Diesen,  c'"  de 

Porcelette. 
Mollis  de  Dobst(Le),  sur  la  Horn  ,c"'deWaldliausen. 
Mollis  d'Eberbacii  (Le),  c°"  de  Liedcrscheidl. 
Mollis  d'Échevisse  (Le) ou  KREBSMiJaL,sLir  la  Bosselle, 

c°"  de  Belting-lez-Sainl-Avold. 

MoLLlN  D'ERCHING(LE)OuScHOVERSCHE-MCuLE,C°'d'Er- 

cbing. 
Moulin  d'Escuwiller  (Le),   sur  la  Scbwolb,  c"  de 

Wolmunster. 
Mollis  de  Flelrï  (Le),  sur  la  Seille,  c"*  de  Fleury. 
Mollis  de  KonBACii  (Le),  deuxième  sur  la  Bosselle, 

c"  de  Forbach. 
Moulin  de  Ga.ssbach  (Le),  sur  le  ruiss.  de  l'étang  de 

Gansbacfa ,  c"'  de  Destry. 
.Moclin  de  Garsch  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Kisselbacli , 

c"  de  Garsch. 
Mollis  de  Gois  (Le),  sur  la  Seille,  c"*  de  Goin. 
Moulin  de  Grandvalx  (Le),  sur  l'Othain,  c°°  de  Saint- 

Jean-lez-Marville. 
Moulin  de  Grasse-Oie  (Le),  sur  la  Crusne,  c°'de  Ser- 

rouville. 
Mollis  de  HALT-PosT(LE),surlaFeiisch,c"'deFonloy. 
Mollis  de  Haze«boorg  (Le),  sur  l'Albe,  c°'  de  Ha- 

zembourg. 
Moulin  de  Hellebisg  (Le),  sur  la   Rosselle,  t"  de 

Homboiirg-Haut. 


Moulin  de  HELLiiiER(LE)ouDL  Château,  sur  un  ruiss- 

sans  nom ,  c"'  de  Hellimer. 

Existait  en  )3i6  {Metirisse,  igi). 
Moulin  de  Hilsprich  (Le),  sur  le  Forlgraben,  c"*  de 

Hilspricb. 
Mollis  de  Hisgsange  (Le),  sur  l'Albe,  c"°  de  Gros- 

Tenquin. 
Mollis  de  Homboubg-Bas  (Le),  sur  la  Rosselle,  c""  de 

Homlinurg-Haul. 
Moulin  de  Hlssigsy  (Le),   sur  le  ruiss.  de  Bivière- 

Bouge,  c°'  de  Villers-la-Montagne. 
Moulin  de  Kirsch  (Le),  sur  la  Bibicbe,  c'"  de  Metze- 

rescbe. 
Moulin  de  Klabacii  (Le),  sur  le  ruiss.  de  ce  nom, 

c°'  de  Gœtzembrùck. 
Moulin  de  Knutange  (Le),  aiic.  m'°  sur  la  Fenscb. 

Siège  d'une  justice  baute,  moyenne  et  basse  ,  dé- 
pendant de  la  seigneurie  de  Florange,  1681  (dé- 

nombr.  3o  déc. ).  —  Le  Moulin  de  Knelange  ( loc. cit. ). 
Mollis  de  la  Callre  (Le),  sur  leWoigot,  c"*de  Briey. 
Moulin  de  la  Geande-Fallx  (Le),  sur  le  ruiss.  des 

Moulins,  affluent  de  la  Nied,  c'"  de  Moncheux. 
Mouns  DE  LA  Change  (Le)  ou  Scheuerjiûhle,  sur  le 

ruiss.  de  Kisselbach,  c"  de  Garsch. 
Moulin  de  la  Grange  (Le),  sur  TYron,  c"*  de  Ville- 

sur-Yron. 
Moulin  de  Laisman  (Le),  sur  la  Crusne,  c"  de  Beu- 

veille. 
Moulin  de  la  Machine  ou  Moulin  de  la  Manufacture 

D'ABMES  ET  DE  cjsoss  DE  FUSILS  (Le),  sur  la  Chiers , 

c""  de  Longuyon. 
MouLis  DE  la  Noue  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Mance, 

c'"  d'Ars-sur-Moselle. 
Moulin  de  la  Platinebie  (Le),  forges,  sur  la  Moulaiae, 

c°*  de  Hancourt. 
Mollis  dk  la  Botte  (Le),  sur  la  Rotte,c  "de  Bruiange. 
.Mollis  de  la  Saule  (Le),  sur  le  ru  de  Mance,  c"'dc 

Tucquegnieux. 
Mollis  de  la  Tour  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Vallières, 

c""  de  Méy. 
Moulin  de  l'Étang  (Le),   sur  un  ruiss.  allluent  du 

l'Otliain,  c"  de  Grand-Failly. 
Moulin  de  Leïwiller  (Le),  sur  le  ruiss.  du  Moulin, 

c"°  de  Leywiiler. 
MoLLiN  DE  l'Hôpital  (Le),  sur  le  canal  de  l'Étang. 

c'"  de  l'Hôpilal. 
Mollis  de  Limbach  (Le)  ou  Pebchmlhl,  sur  la  Bliese, 

c"°  de  Sarreguemines.  —  Ferruchmûhl  ( Thilloy  ). 
Moulin  de  Loebhersbach,  anc.  m'°  de  la  paroisse  de 

Siersthai.  —  xviii*  s  (pouillé  de  M.  ). 
Moulin  de  Logne  (Ruisseau  du).  —  Prend  sa  source 

à  Chelaincourt,  traverse  les  c""  de  Rurange  et  de 

a3. 


180 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


Biettange  sur  une  longueur  de  i  kilom.  aoo  nièl. 

et  se  jette  dans  la  Moselle. 
MoDLiN  DK  Lo\GEA!  (Le),  c"  do  Rozérioulles. 
MovLiK  DE  l.our/.«ii,LEn  (Le),  sur  la  Scliwolb,  c"*  de 

Louliwiller. 
MoDUN  DE  Malsace  (Le),  Sur  le  Conrois,  c'"  de  Loiii- 

inerange. 
Moulin  de  Makce  (  Le  ) ,  sur  le  rui.ss.  de  Mancc ,  c"'  d'Ars- 

sur-MosclIc. 
Moulin  de  Mahagole  (Le),  sur  la  Cliiers,  c°'de  Rolion. 
Moulin  de  Meisenthal  (Le),  sur  le  Meiscnbacli,  c"' 

de  Meisentlial. 
MoixiN  de  Metzebwissb  (Le),  sur  la  Biliichc,  c'"  de 

Wolstroff. 
MoiLiN  DE  MiciiéviLLE  (Le),  c"  de  Villenipl. 
Moulin  de  Montbbonn  (Le),  sur  une  branclic  de  l'Ei- 

chel ,  c'"  de  Monthronn. 
Moi'LiN  deMohsbacu  (Le),LouiiChlouMol'linMabgo, 

sur  la  Rosselle,  c°*  de  Morsbacli. 
Moulin  de  Neunkirciiev  (Le)  ou  FoncensmChle,  sur 

la  Nicd,  c"dc  Neuiikirchcn. 
Moulin  de  Nidhau  (Le),  sur  un  miss,  adluenl  de  la 

Sarre,  c"de  Willerwald. 
MoiLiN   de  Nove  (Le),  sur  le  ru  d',-  Mance,  c'*  de 

Tucquognieux. 
Moulin  de  Peltrb  (L'A^clEN),  sur  le  miss,  de  Saint- 
Pierre,  c"*  de  Peltre. 
Moulin  de  Péroti>  (LE),sur  le  Conrois, c°*  de Nenchef. 
Moulin  de  Porcelettb  (Le),  sur  le  ruiss.  de  l'élang 

de  Diesen ,  c°*  de  Porcelelle. 
Moulin  de  Ramstein  (Le),  sur  la  Horn,  c"' de  Bitclic. 
.Moulin    de   R^dange  (Le),   sur  le   ruiss.  de   Belair, 

c°'  de  Rcdange. 
.Moulin  de  Réhelfing  (Le),  sur  la  Sarre,  c"  de  Ré- 

melfiiig. 
Moulin  de  Rémilly  (Le),  sur  le  ruiss.  du  Bois-Ruiné, 

c°*  de  Rémilly.  —  Mollin  de  Rumilky,  1479  (cart. 

év.  de  M.  t.  V,  p.  aao  v°). 
Moulin  de  Retebswiller  (Le),  sur  le  ruiss.  deWuhn- 

slerbacli ,  c"  de  Reyerswiller. 
Moulin   de  Roppwilleb,  sur  le   ruiss.  de  l'étang  de 

Pfûdemiihl ,  c°°  de  Roppwiller. 
Moulin  de  Sainte-Croix  (Le),  sur  la  Rotto,  c°*  de  Bru- 
lange. 
Moulin  de  Sainte-Marie  (Le),  sur  la  Fensch,  c"  de 

Fontoy. 
Moulin  de  Saint-Louis  (Le)  ou  Mûnzthalermûhl,  sur 

une  brandie  de  l'Eichel,  c""  de  Montbronn. 
Moui.ix  de  ScnAFFBACH  (Le),  sur  la  Rosselle,  c"  de 

Pelite-Rosselle. 
Moulin   de  Scbenckelbach  (Le),  sur  un   petit  ruiss. 

sans  nom  affluent  de  l'Albe ,  c"  de  Hellimer. 


Moulin  des  Chênes  (Le),  sur  la  Canner,  c"' di- Bi'lt- 

lainville. 
Moulin  de  Schweïen  (Le),  sur  la  Scliwolb,  c°'   de 

Loulzwiller. 
Moulin  de  Serné  (Le),  sur  la  Crusno,  r™deBeuveille. 

—  Xariié  (dict.  Viv.). 
Moulin  de  Simbac;.  (I.e),  sur  le  ruiss.  de  ce   nom, 

c""  de  OrosbliedcrstroC.  —  Zimbach  (ail.  S'-Mar(.). 
Moulin  des  Oies   (Le),   sur  le  ruiss.  de  Monivaux, 

c"°  de  Cliâlcl  Saint-Germain. 
Moulin  de  Suzémont   (1-e),  sur  l'Yron,   c'"  do  Ville- 

sur-Yron.  —  Le  Mollin  de  Sizemont,  16.S8  (Joiirn. 

J.  Baiirb). 
Moulin  des  Vents  (Le),  sur  la  Nied  allemande,  c'"  de 

Freistroff. 
Moulin   de  Thil  (Le),  sur  le  ruiss.  de  la  Vacberie, 

c"  de  Villerupt. 
Moulin   de  Verscuring  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Bickcn- 

bolz,  c"'  de  Rimling. 
Moulin  de  Vintrinc  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Zeuraiige, 

t°*  de  Cliémery-les-Deux. 
Moulin  de  Vittoncourt  (Le),  sur  la  Nied  française, 

c"  de  Vitloncourl. 
Moulin  de  Walsciibbonn,  sur  le  ruiss.  de  Schwarlz- 

bach,  c"'  de  Walsclibroiin.  —  Ban  Mûten,  la/i'i 

(cb.  abb.  Slurtzelb.  3 1/1). 
Moulin  de  Weidesiieim  (Le),  sur  la  Sarie,  c"  île  Kal- 

liausen. 
Moulin  de  Weiskircu  (Le),  sur  le  luiss.  de  ce  nom, 

c°°  de  Wolniunsler.  —  Die  Weiskirchei-  Mûhle  (carte 

de  l'État-inajor). 
Moulin  de  Wibscuwilleb  (Le)    ou   Oiuûul,   sur   la 

Horn,  c"'  de  Bitche. 
Moulin  de  Woingwille  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Rouge- 

wald ,  c°*  de  Doncourl-lez-Conflans. 
Moulin  b'Olgï  (Le),  sur  la  Muselle,  c°'  d'Argancy. 
Moulin  Gondai  (Le),  sur  la  Crusne,  c°*  de  Boismont. 
Moulin  Gbatad  (Lk),  sur  la  Basse-Med,  c"  de  Gom- 

meiange. 
Moulin  Haut  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Montvaux,  c°'  de 

Cbitel-Sainl-Germain. 
Moulin  Haut  (Le),  sur  un  petit  ruiss.  affluent  de  la 

Mcd,  c"°  de  Moncheux. 
Moulin  Johansmûhl  (Le),  sur  la  Bliese,  c°'  de  Fol- 

perswilier. 
Moulin  le  Gai  (Le),  sur  la  Crusne,  c'"  de  Boismont. 
Moulin  Lux  (Le),  sur  le  ruiss.  deTlial,  c"°  de  Rohr- 

bacb. 
Moulin  Marchand  (Le),  sur  le  ruiss.  de  la  Piennoise, 

c°°  de  Saint-Supplel. 
Moulin  Matiiis  (Le),  c"  de  Robrbach.  —  Voy.  Mathis- 

MJJHL. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


181 


MoiLis  MoissELEB  (Lk),  c'"  de  Forbach. 

Moulin  Nerbette  (Le),  sur  la  Rossello,  c"'cleLonge- 
vilie-iez-Saint-Avold. 

Moulin  Neif  (Le),  sur  la  Rollc,  c"  trArraincoiirt. 

Moulin  Neuf  (Le),  sur  lo  riiiss.  flo  l'Elhnch,  c"  de 
Boulay. 

Moulin  Neuf  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Monlvaux,  c"  de 
Chàlel-Saint-Gormain. 

Moulin  Neuf  (Le)  ou  PEFFEnMûiiL,  sur  la  Nied  alle- 
mande, c""  d'Elvange. 

Moulin  Neuf  (Le),  sur  l'Orne,  c"  de  Gandrangc. 

Moulin  Neif,  h.  etm'°  sur  la  Bosselle,  c°'de  Maclieren. 

Moulin  Neuf  (Le)  ou  le  Gr.Axn  Moulin,  sur  le  ruiss.  de 
l'élangde  Rode,  c'"  de  Morhange.  —  Neuermiihl, 
1618  (arch.  départ,  tabel.  de  Morli.  K.  3i  9). 

Moulin  Neuf  (Le),  sur  un  petit  ruiss.  affluent  de  la 
Chicrs,  c°°  deRélion. 

Moulin  Neuf  (Le),  sur  la  Sarre,  c"  de  Sarralbe. 

Moulin  Neuf  (Le),  sur  la  Sarre,  c"  de  Weil'erding.   ■ 

Moulin  Philippsmliil  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Wald- 
bacli,  c"'  de  Folperswillor. 

Moulin  RoBeni  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Pensperne,  c°' 
d'Algrango. 

Moulin  Roige  (Le),  sur  le  ruiss.  de  l'étang  de  Gau.s- 
bach,  c"  de  Desiry.  —  Motdin  Rouch,  t6t)!i  (arcb. 
départ.  E.  3  9/1). 

Moulin  Rouge  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Melzange,  c"  de 
Weymerange. 

Moulin  Sgiiang  (Le),  sur  la  Horn ,  c"  de  Hanwillcr. 

Moulin  sous  l'Etang  (Le),  sur  le  ruiss.  de  Steinbacb, 
c°"  de  Neufgrange. 

Moulin  sous  Sbbbouville  (Le),  .sur  la  Crusne,  c""  de 
Serrouville. 

Moulin  Talpet  (Le),  sur  le  ruiss.  de  l'élang  de  Gans- 
bach ,  c"'  de  Desiry. 

Molxinelle,  f.  c"  de  Jarny.  —  Mnlines,  1  397  (inv.dcs 
tit.  de  Lorr.  VI,  385).  —  Moutinel,  l'Mg  (ibid.  V, 
ki).  —  Le  MoUiwUxh-^i  {ibùL  V,  tt3). —Molitie, 
Xïii"  s'  (ibid.  I,  389).  — BflH  de  Motinel,  1689 
(Barr.  dom.  1. 1).  —  Le  Moulinet,  1779  (Dur.  Lorr.). 
Cense-fief  de  la  communauté  et  de  la  paroisse  de 
Jarny,  1681  (dénombr.  8  nov.). 

Moulins  (LaGrasde  Forte  Maison  de),  c""  de  Moulins- 
lez-Metz.  —  Grand  château  à  fortes  tours  et  à  larges 
fossés  qui  existe  encore.  L'illustre  famille  messine 
des  Baudoche  en  prit  le  nom  ;  il  appartenait,  à  la 
fin  du  xn'  siècle,  aux  E"aberl. 

Moulins  (La  Petite  Forte  Maison  de)  ,  c""  de  Moulins- 
lez-Metz.  —  Voy.  Grignan. 

Moulins  (Le  Pont  de),  c"°de  Moulins-lez-Metz.  —  Lou 
pont  à  Moulin,  1237  (ch.  J.  d'Apr.  hosp.  Saint 
Nie).  —  Le  pont  à  Molin,x\'  s'  (chron.  Pb.  de 


Vign.).  —  Le  pont  à  Mollin,  ililili  (cbron.  doy.  de 
S'-Thiéb. ).  —  Le  pont  sur  le  bras  de  Mollin,  i635 
(.fourn.  J.  Baucb.). 

Pont  de  pierre  jeté  sur  la  Moselle,  en  arrière  de 
Moulins;  existait  di'jà  au  xii'  siècle. 

Il  a  été  laissé  à  sec,  au  xvii*  siècle,  la  rivière 
s'élant  frayé  un  autre  lit  à  quelque  dislance. 

Moulins  (Ruisseau  des).  —  Coule  sur  le  lerrit.  cli.'S 
c"'  de  Lorry-devant-ie-Pont  et  de  Moncbeux. 

Moulins  DE  Daspigh  (Les),  sur  la  Fensch  et  sur  le  ruiss. 
de  Kribsbacb,  c"'  de  Tliionville. 

Moulins  de  Farébebswiller  (  Les  ),  c"  de  Faréberswiller  : 
trois  moulins,  dits  Oberst,  Miltersl  cl  Unterst  Miihl. 

Moulins  DE  FoBBACH  (Ruisseau  des). —  Prend  ses  deux 
sources,  l'une  à  CEtting,  l'autre  à  Verrorie-Sopbie, 
traverse  les  c°"  d'OEtting,  Verrerie- Sophie  ef  For- 
bach, sur  une  longueur  de  1  kilomètre,  et  se  jetle 
dans  la  Rossille. 

Moulins-lez-Metz,  1"  c"  de  Melz,  à  gauche  de  la  Mo- 
selle. —  Mokmlina,  gSG  (cart.  Gorz.  ch.  Oth.  i"). 

—  Molendinum ,  ii86(abb.  Sainl-Mart.  liasse  8, 
prim.  Nancy).  —  Moulins,  1 188  (ibid.). —  Moellin, 
1 3i  5(fondsdeMalte,  inv.  liasse :r).  — Lapelite forte 
maison  de  Mollin ,  la  grand  qm  estait  la  garde  du  pont, 
xv''V(cbron.  Praillon). —  Moulin,  iliotx  (liste  des 
vili.). — Moullin,ili3i  (cart.  év.deM.  t.  Ill,  p.  63). 

—  Mollen ,  i'i29  (arch.  II.  de  V.  AA,  11).  — 
Mollin,  1/465  (cart.  év.  de  M.  t.  VI,  p.  97  v°).  — 
Molins,  i5o5  (épitaphe  des  Baudoche).  — Mollins, 
too6  (ibid.).  —  Mollin  devant  Metz,  i5i3  (Mém. 
Ph.  de  Vign.).  —  Molinis,  ibS'j  (pouilléde  M.). 

—  Molin,  xvii'  s'  (Loth.  sept.).  —  Modinum  (D. 
Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois:  Molin. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  ei 
basse  mouvant  du  roi  de  France,  i68)  (dénombr. 

8  juin.). 

Le  ban  Xoiroti  de  Moulins  était  un  ban  fief,  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse,  mouvant  du 
roi  de  France,  et  appartenait  à  l'abb.  Sainte-Glos- 
sinde  de  .Melz,  1 68 1  (abb.  S"-Gloss.  dén.  liasse  .rx  b). 

—  Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  du  Val- 
de-Metz,  qui  avait  pour  annexes  Sainte-RulTine,  le 
Goglot,  le  hameau  de  la  Vieille-Moselle  et  le  châ- 
teau de  Grignan.  —  Elle  dépendait  du  chap.  de  la 
cathédrale  de  Melz. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Etait,  en  1790,  lechel-lieii  d'un  canton  qui  se 
composait  des  villages  d'Ars-sur-Moselle,  Châtel, 
Jussy,  Lessy,  Longeville,  Lorry-lez-Melz,  Mance, 
BozérieuUes,  Scy,  Vaux,  Vigneulles;  passa,  sous 
l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui  de  Rozérieulles 
et,  en   1803,   dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 


182 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


annexes:  Bracliii,Cainompi'é,Frescatj ,  Frii>tot,Gri- 
gnan,  la  Maison-Rou(;e,  Préville,  Toiiinebride,  et 
les  moulins  de  (aignol  et  du  Ponccl. 

MousELHiTTB,  m"",  c"  dc  Hellimer. 

MoDssoK  (Meurllie).  —  Elail  le  clief-lirii  d'un  archi- 
prélré  de  l'archidiaconé  de  Vie,  dont  dépendaient, 
entre  antres  paroisses,  celles  d'Arry,  Corny,  Lorry- 
devant-le-l'ont  et  Marieulies,  qui  appartiennent  au 
dép'  dc  la  Moselle. 

MoiTEniiAisK»,  c°°  de  Rilclic.  sur  le  Moderhacli.  . — 
Miiti'rhauten ,  1018  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  Il,  438). 
—  MoUei-hauten ,  LÎga  (Herizog,  Edels.  chron.  III, 
ho).  —  Moterhau»en ,  lug/i  (dén.  Th.  .\lix).  — 
Moderhmuen,  xviii*  s*  (pouillé  de  M.).  —  Motitter- 
hau-'en,  fjhi  (ord.de Lorr.  VIII, 390).  —  LaForge 
de  Mijderhnuteti ,  1771  (ihid.  XII,  4oa).  — Moder- 
chattten,  1771  {ihid.  4o8).  —  Mulerhaïueii,  1681 
(dénoinbr.  aadéc). —  M«i((/iCT-Aau«CTi( carte  Cass.  ). 
Le  village  de  Mouterliausen  ))araît  remonter  au 
If'  siècle.  Kn  i5o5,  Reinhart,  comte  de  Deux- 
Ponts-llitche,  y  bâtit  une  chapelle,  privilégiée  par 
une  bulle  du  pape  Léon  X  en  i5i8.  Vers  i55o,  le 
lomle  Jacob,  dernier  sire  de  IJitcbe,  de  la  maison 
de  heux-Ponts,  bâtit  au  milieu  de  l'étang  de  Mou- 
lerhausen  un  petit  château  détruit  pendant  lu 
vvii'  siècle.  rMoterhauson  ,  dit  le  président  Ahx  en 
p  I  594  ,  maison  de  plaisir  bâtie  au  milieu  d'unestang 
-ù  truites,  avec  une  chapelle  construite  au-devant 
rd'icelle."  Il  n'existe  plus  que  les  ruines  de  l'ancien 
château  et  de  la  chapelle. 

Les  forges  datent  du  xvii'  siècle;  abandonners, 
elles  ont  été  reconstruites  vers  1790. 
Village  du  comté  de  Bitche. 
Autrefois  Lorraine,  baill.de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Annexe  ,  avec  vicariat  résident ,  des  pa- 
roisses de  Schorbach  et  de  Bitche.  —  Appartint  au 
Canton  de  Lemberg  de  1 790  à  1 80a,  où  il  fut  class  ■ 
dans  le  canton  actuel.  —  A  les  Forges  pour  annexe. 

MouTERHAiSEN  (Fouét  DE ) ,  lorét  domaniale  d'une  Sur- 
face de  4,G5o  hectares.  —  Elle  s'étend  sur  le  tcrrit. 
des  c'"  d'Eguelshardt,  Mouterhausen ,  Althorn, 
Lemberg,  Sarreinsberg ,  Bitche  et  Reyerswiller. 

MoDTEBKiRCB ,  chapelle  du  ciinet.  c"  de  Farscbwiller. 

MoéiiER ,  c*"  de  Briey,  sur  le  Woigot.  —  Mouttien , 
1  289  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  I,  383).  —  De  Monat- 
terio,  Mouftié,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Motié, 
j  657  (inscript,  de  la  cloche  par.  ).  —  Momtier,  1 68g 
(Barr.  dom.  t.  I).  —  Momtier,  1709  (épitaphes  des 
Gournay).  —  Montier,  Monlierium,  1749  (deMaill. 
Barr.)." 

Siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice  mou- 
vant de  la  prévôté  de  Briey,  1681  (dénombr.  8  nov.). 


—  Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprèlré  de  Ua- 
triie,  ancienne  dépendance  de  la  collégiale  de  Mars- 
la-Tour. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Briey  depuis  sa 
création.  —  Commune  jusqu'au  4  août  181 1 ,  où  il 
fut  réuni  à  Auboué  ;  érigé  de  nouveau  en  commune 
par  ordonnance  royale  du  9  août  i833. 

Il  existe  à  Moûtier  une  manufacture  de  draps 
fort  importante. 
.MoizAÏA,  f.  c"*  de  Crchange.  —  Nom  donné  à  une 
ferme  nouvellement  bâtie,  en  l'honneur  des  succès 
de  l'armée  d'Afrique. 
MoTEDvRE  (FoRÉT  DE),  forèt  domaniale  de  S.gaD  hect. 
située  sur  le  territ.  des  c""  de  Briey,  Avril  et  Neuchef . 
MoïEuvBE-GnAJiDE,  c" de  Thionville,  sur  le  Conrois,  à 
gauche  de  l'Orne.  —  Modover  tuperior,  8G1  (ch. 
abb.  Gorz.  ).  —  Muebrium,  x'  s'  (Wiltli.  Lux.  Roni. 
p.  8a).  —  Muweurt,  1277  (abb.  Vill.  ch.  don.). 
— Molin deMoi/nuvre,  1  290  (abb.  Saint-Pierr',  terr. 
I  p.  171  ). —  Moyewres,  la 91  (cart.  Vill.  t.  I,  H.  17). 
—  Lai  grant  Mohuetre,  lagg  {ibid.  p.  166).  — 
Moyevrei,  i3io  (ibid.  j).  id-j).  —  La  grande  Moyeu- 
vre ,  t'iùi  (ibid.  p.  i()8).  —  Moetivre  lai  Grante, 
iSag  (ch.  Ed.  c"  de  Bar,  Teiss.  Hist.  Thionv.).— 
Maieuwre,  xv*  s'  (chron.  Praill.).  —  Moieuvre,  14^9 
farch.  H.  de  V.  AA,  11  ).  — Moiewre,  i5i3  (Mém. 
Ph.  de  Vign.).  —  Motabrium,  Moeybrium,  Marbry, 
Moevrit ,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Moyeuvren-avx- 
linig,  i635(Journ.  J.  Bauch.).^  En  patois:  Moyeuf. 

Moyeuvre,  fief  du  duché  de  Bar  sous  la  prévoti- 
de  Briey  (dénombr.  lûoT),  inv.  de  Loir.  111,  aC8  ). 

La  haute  justice  était  au  roi;  la  seigneurie  fon- 
cière mouvait  de  la  prévôté  de  Briey. 

La  mairie  de  Moyeuvre ,  qui  dépendait  du  duché  de 
Bar,étaii  composée d' Auboué,  Beuvange , Clouange , 
Francheprey,  Froicul,  Halrize,  .Moycuvre-Grande, 
Moïeuvr«-Pctite,  la  Neufville-sous-Valleroy,  Rosse- 
lange  et  Vitry,  1689  (Ban-,  dom.  t.  I). 

Paroisse  de  l'arcbipr.  de  Bombas ,  qid  dépendait 
de  l'abb.  de  Saint-Pierremont  et  avait  Moyeuvre- 
Pelite  pour  annexe. 

Autrefois  Bariois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Miliiel.  —  Fut  érigé ,  en  1 790 ,  en  chef-lieu  d'un 
canton  du  district  de  Briey,  qui  comprenait  les 
c°"  de  Beuvange,  Budange,  Clouange,  Jœuf,  Mon- 
tois,  Moyeuvre,  Pierrevillers,  Rorabas,  Rosselange  et 
Vitry;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  le 
canton  de  Vitry  et,  en  180a,  dans  celui  de  Thion- 
ville. —  A  pour  annexes  les  fermes  de  Froicul  et 
de  Haute  et  Basse  Tréhémont  et  le  moulin  de  la 
Frapouille. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


183 


Il  y  a  à  Moyeuvre  un  ancien  château  qui  appar- 
tenait au  maréclial  Fabert. 

La  maison  dcWendel  y  exploite,  dans  des  usines 
d'une  grande  importance ,  ics  minerais  fournis  par 
les  gisements  voisins. 
Moïeuvre-Petite,  c'"  de  TliioMvilIc,  sur  le  Conçois,  à 
gauche  de  l'Orne.  —  Pelite-Mohuriire,  1299  (cart. 
.ibb.  Vill.  1. 1,  H,  17).  —  MoeuiTP  lai  petite,  iSag 
(ch.  c"  Ed.  de  Bar,  Teiss.  Hisl.  Tliionv.).  —  La 
petite  Moyœuvve,  1606  (pouillé  de  M.). 

Le  roi  y  était  seul  seigneur.  ■ —  Etait  annexe  de 
la  paroisse  de  Moyeuvre-Grande. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût.  deSaint- 
Mihiel. — -Fit  partie  du  canton  do  JIoyeuvre-Grande 
en  1790,  de  celui  de  Vitry  sous  l'organisation  de 
l'an  m;  passa,  en  180a,  dans  celui  de  Thionville. 

—  Commune  jusqu'en  1811,  où  elle  fut  réunie  à 
Moyeuvre-Grande  par  décret  du  17  mars;  érigée 
de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  royale  du 
1  a  janvier  1 833.  — -A  pourannoxc  la  ferme  do  Cbor- 
bach  ou  Corbas. 

Moïecvbe-Petite  (Moulin  de),  sur  la  P'cnscb,  c"'  de 
Boulange. 

Ancienne  censé,  qui  faisait  partie  de  la  commu- 
nauté de  Sainl-l'ierremont. 

MiJHLBAfiii,  fermes,  c°*  de  Sturizelbronn.  —  Milbach , 
170'!  (reg.  de  par.).  —  MiiUembach,  1710  (l'fciV/.). 

—  AU  et  Neu  MiilUenhach,  1780  (ihid.).  —  (Iross 
Mûhlbach  (carte  de  l'État-major).  —  Petit  Muhtm- 
Imch,  an  v  (vente  de  dom.  nat.  ). 

Fondées  par  les  moines  de  Sturtzelbronn. 
Mûhlbach  (Ruisseai  de).  —  Prend  sa  source  sur  le 

territoire  de  Sturtzelbronn  et  se  jette  dans  l'étang 

de  Grallenweyer.  —  Rivuê  Mulbach,  1 196  (ch.  abb. 

Sturtzelb.  D.  Cal.  1.  pr.  sous  l'an). 
MiiULENBAca  (Rlisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Da- 

lem ,  traverse  les  c°"  de  Ualem ,  de  Falck  et  de  Har- 

garten,  sur  une  longueur  de  'i  kilomètres,  et  se 

jette  dans  la  Bislen. 
MûHLENBACH  (RiissEAi  be).  —  Prend  sa  source  dans 

la  forêt  de  Petite-Nalenliows,  traverse  les  c""  (le 

Beckerholtz  et  de  FilstrolT  sur  une  longueur  de 

3  kilom.  et  se  jette  dans  la  Nied. 
Mïhlfeld,  m"',  c"'de  Farschwiller. 
MùuLGRABE»  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Ade- 

lange,  passe  à  Wahl-lez-Faulquemont  et  se  jette 

dans  la  Nied  allemande  près  du  bois  d'Eichholtz, 

c'"  de  Faulquemont. 
MiJHLGnABEN  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de 

la  c""  de  Host. 
MûBLTBAL  (Ober  et  UiSTER),  h.  c"'  de  Bœrenthal. 
Mûllenbach  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Saint- 


Bernard,  traverse  les  c""  d'Eberswiller  et  d'Anze- 
ling  sur  une  longueur  de  6  kilomètres  et  .se  jette 
dans  la  Nied. 

MuLTEBBACH  (IkiSSEAU  de)  OU  Wassurbach.  —  (jouie  Sur 
le  terril,  des  c""'  de  Souctit  et  d'Hundling. 

Mï'SSBACH  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  sur  le 
ban  de  Rohrbach,  traverse  les  c°"  de  Rohrbach,  En- 
chenberget  Monthronn  sur  une  longueur  de  3  kilom. 
et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Rohrbach. 

MÛMZTHAL,  anc.  verr.  f.  c"'  de  Saint-Louis.  — Munti- 
dhal,  1681  (dénombr.  22  déc).  —  Muntzd'hal, 
17.51  (ord.  Lorr.  VlII,  ago).  —  Monlid'hal,  1756 
(carte  Vaug.).  —  Muntzandal  Petit  et  Grand,  17.56 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Mnnsdiud  (carie  Cass.). 

Ferme  fondée  au  xvii'siècle,dépendanldu  comté 
de  Bitche,  1691  (dénombr.  29  déc). 

MûNTZTiiALERMihiL,  m'",  c"  do  Montbroun. 

MuRviLLE,  c°"  d'Audun-lo-Ronian.  —  Meui-velle,  i3h6 

(abb.  Sainte-Gloss.  liasse  Murville).   —  Moiritle, 

*i68o  (dén.  arch.  départ.).  —  En  patois:  Meurvelle. 

Siège   d'un  fief  avec  haute,   moyenne  et  basse 

justice  mouvant  de  la  châlell.  de  Sancy.  —  Était 

annexe  de  la  paroisse  de  Landres  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Barrois,  baill .  de  Briey,  coût,  de  Saint- 

Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1  790,  du  canton  de  Xivry- 

le-Franc,  de  celui  de  Circourt  sous  l'organisation  de 

l'an  m,  et  fut  classé  en  180a  dans  lé  canton  actuel. 

MussoN  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"*  de  Cosne. 

McssoT,  f.  c"'  de  Génaville.  —  Mussat,  xviu"  s'  (pouillé 
de  M.).  —  Mussotte,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Censé  et  maison  seigneuriale,  siège  d'un  fief, 
haute,  moyenne  et  basse  justice,  mouvant  de  la  pré- 
vôté de  Briey.  —  Faisait  partie  de  la  communauté 
de  Génaville  et  était  annexe  de  la  paroi-sse  de  Halrize. 

Mussy  (Château  de),  ruines  situées  dans  les  bois,  à 
1  kilomètre  de  Longuyon.  —  Coines  de  Musau, 
Mnceiiimca<itrum,  logti  (prieuré  M'-Sainl-M'°,  ch. 
de  l'ond.).  —  Muceium ,  1  lOo  (cath.  Trèv.  cli.  arch. 
Hill.). —  Mucei,  U73  (Berth.  IV,  pr.  xxi).  —  Mu-i- 
lei,  1 3/1,5  (homm.  du  Cierm.  Clouet,  Hist.  Verd. ). 

—  Mtiseey,  1 356  (arch.  H.  de  V.  Tr.  de  paix).  — 
Mnxsey,  1899  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VIII,  aïo).  — 
Mmcy,  xv'  s'  (coll.  Sainte-Agathe,  obit.).  —  Munij 
le  chastel,  xv'  s'  (  Journ.  J.  Bauch.  ).  — Muêsy  proche 
Longuion,  1 436  (hom.  du  Clerm.  Clouet,  Hist.Verd.). 

—  La  forte  maison  de  Mussi-en-Woivre ,  ver»  Lmt- 
guy,ili8'i  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  IX,  io6). — Muscy 
devant  Longwion,  1681  (dénombr.  du  17  mai).  — 
Cliasteaii  vieulx  et  nouveau  de  Mussy  -  en -Woevre , 
i753(i(-irf.Vin,]3i). 

Le  château  de  Mussy  était  un  fief  de  l'évêché  de 


Wi 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Verdun  et  a  donné  son  uona  à  une  maison  d'an- 
cienne chevalerie  qui  portait  [wur  armes  :  d'azur  à 
ti  chevron»  d'or;  d'autres  disent  :  au  dextrochère 
revêtu  de  gueule»  tenant  une  épée  nue. 

fMussy,  maison  de  nom  et  d'armes  fort  ancienne 
et  puissante  soub  la  cliastellenic  de  Longuyon  ;  fief 
donnéà  Albert deMercy,évesquedeVerdun, en  i  iSg, 
par  Hilluin,  archevescjue  de  Trèves.-i  (Huss.  Lesc. )  ' 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Longuyon. 

Il  fut  pris  et  détruit  par  le  m''  deCréquyen  1670. 

Les  fiefs  de  Belle-Fontaine  et  de  Moranville  en 
dépendaient,  1C81  (dcnombr.  a5juin). 
Mussï-L'ÉvâgiB,  II.  c"  de  Cbarleville.  —  Mucei,  1387 
(nbb.  Vil!,  cart.  I.  1,  R.  8).  —  Measey,  1  3Go  (cari. 
ev.  de  Melz ,  t.  IV,  p.  1 7  )■  —  Le  Chauttel  de  Muxy, 
XV*  s*  (cliron.  Jac.  Huss.).  —  Muisty,  1618  (abb. 
Vill.  cart.  t.  I,  c.  1).  —  En  patois  :  Meh'y.  —  En 
allemand  :  Milchen. 

Siège  d'un  fief  mouvant  de  l'évéché  de  Meti, 
1681  (dcnombr.  a.'i  avril).  —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Cbarleville. 

.Autrefois  Trois -Évécliés,  baill.  de  Vie,  coul.  de 
l'Evéché.  —  Fit  partie  du  canton  de  Vry  de  1790  à 


180a,  où  il  passa  dans  celui  de  Vigy.  —  Clief-lieu 
communal  jusqu'au  18  novembre  1810,  où  il  fut 
réuni  à  Cbarleville. 

MîiscH,  m'" et  f.  c°'  de  Harprich. —  Muche,  Mouêclie , 
wiii'  s*(ponillédc  M.)  — Le  moulin  de  Mitch,  i8oa 
(Colcben,  dép'  de  la  Moselle).  — Mutch  (carte  de 
l'Etal-major). 

Mi;rscu  (Éta^o  dk),  c""  de  Harpricbct  de  Morbange. 
—  Superficie  :  82  bectares. 

MtTiERBACU  ou  MoiiTEnB.\CB  (RcissEAi  de).  —  Prond 
sa  source  sur  le  lerrit.  de  Farscbwiller,  au  pied  d'une 
tour  nommée  Multerkirclie,  passe  à  Fai'scliwiller, 
I.oupersliausen,  Puttelange,  Rémering,  Holving,  et 
se  jette  dans  l'Albo  entre  Schweix  et  Recb.  —  La 
Moter,  1779  (Dur.  Lorr.). 

McTTERGitABE.N  (RiissEAH  db).  —  Prend  sa  source  près 
de  la  ferme  de  Scbottenboff  et  se  jette  dans  la  Sarre 
un  peu  au-dessus  de  Sarralbc. 

MnTTEiiiiinciiE,  loiir  isolée,  c"'  de  Farscbwiller,  près 
de  la  source  du  Multerbacb.  —  Molterkirch  (carte  de 
l'Elal-major). 

Ce  sont  probablemeni  les  restes  d'une  église  for- 
tifiée. 


Nachgemeinerbacu  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source 
à  Buding,  traverse  <*tlc  c°'sur  une  longueur  de 
.")oii  mètres  et  se  jette  dans  la  Canner. 

Namptot,  anc.  m",  dépendant  de  Briey,  1G89  (Barr. 
dom.  t.  I).  —  Nantoy,  1679  (arcb.  départ.  £.90). 

—  Nantey,  1680  (dénombr.  arcb.  départ. ). — iVon- 
(01*,  1689  (Barr.  dom.  t.  I). 

Napkange  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 
c"'  de  Pierrevillers. 

Nabeéfontaine,  c"  de  Boulay.  —  Matdbert-Funlaine , 
1 1 8 1  (  bosp.  des  .Allem.  acq.  s.  l'an  ).  —  Mauberfon- 
laine,  1281  (P.  Fer.  obs.  séc.  I,  f°  a8.")).  —  Main- 
liert  Fontayne,  i33o  (cbap.  catb.  s.  l'an).  —  Main- 
beljonlaiw,  Marbel/ontaine ,  i33o  (quit.  H.  de  V. 
AA,  10,  32).  —  Memmesborn ,  i6o6(pouillé  de  M.). 

—  f^erbefonlnine,  1702  (terr.  de  Brouck). —  En 
allemand  :  Memersborn ,  Memenbourn.  Ce  nom ,  dont 
la  traduction  en  français  sert  à  désigner  la  com- 
mune, est  resté  à  son  annexe. 

Etait  annexe  de  la  par.  de  Boucheporn  (village 
évècbois) . 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine.—  Fitpartiedu  canton  de  Longeville-lez-Saint- 
Aïold  (districi  de  Boulay)  de  1790  à  1802,  où  il 


passa  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  les 
fermes  de  Sainte-Suzanne  et  de  Memersborn. 

Nabien,  un  des  quatre  bameauxde  la  c"*  d'Ancy-sur- 
Moselle. 

Nassekwald,  f.  c""  de  Hottwiller;  bâtie,  vers  1 85o,  sur 
un  défrichement  de  la  forêt  de  ce  nom ,  où  l'on  h 
trouvé  de  nombreux  débris  romains. 

Nasse.mvald  ,  forêt,  c""  de  Monlbronn.  —  Faisait  par- 
lie,  avec  le  bois  de  Mûhlenkopff,  du  2"  triage  des 
forets  du  roi  dans  le  comté  de  Bitchc,  1  78 1  (arcb. 
départ.  B.  1117). 

Naudobf,  f.  c°*  de  Merscbweiller.  —  Nédorf,  1779 
(Dur.  Lorr.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  TunstrolT 
(maintenant   en  Prusse).  —  Formait  avec  Tun- 
slroff  et  ObordorfT  une  paroisse  du  dioc.  de  Trêves. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  IJouzonville. 

Navet  (La  ce.nse),  f.  c"  d'Avril. 

Nelung,  c°°  de  Sarralbe.  —  Nellingen,  1751  (ord. 

de  Lorr.  VIll,  293).  —  Nelin,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Était  annexe  de  la  paroisse  d'Insming. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de   Dieuze,   coût,  de 

Lorraine.  —  Fit  partie  du  c°°  d'Heliimer  de  1790 

à  1 802 ,  où  il  fut  classé  dans  le  canton  actuel. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


185 


A   pour  annexes  Petil-Rolirbach   et  le    moulin 

d'Oberinulil. 
Nbbbkite,  f.  c"  de  Longeviile-lez-Saint-Avold. 
Nehbach,  m'°  forestière,  c°*  de  Hanwiller. 
Nei  chef,  c°°  d'Audim-ie-Roman.  —  Neuverhèze ,  iîsijo 

(fonds  de  Malle,  inv.  C.  T.).  — Neuvechief,  1829 

{cl>.  d'Ed.  de  Bar,  Tess.  Hisl.  Th.).  —  Nuéfihief: , 

1  '190  (Jonrn.  J.  Aub.).  —  Musiinxen  Neuchif,  i  ^hh 

(pouillé  de  M.). —  Neuchxère ,  1571  (inv.  des  lit.  de 

Lorr.  VI  ,60).  —  Neufchief,  1571  (baill.  de  Sainl- 

Mihiel).  —  Keunheuser,   iGo5  (abb.  Saintc-Gioss. 

liasse  Hayange).  —  Nefchif,  1606  (pouillé  de  M.). 

—  Nmi/chef,  1689  (Barr.  dom.  t.  I).  —  Noufchetz, 

1689  (ibid.  t.  II).  —  Necluj,  1689  (gén.  de  M. 

dom.).  —  Neufchief,  1 7/19  (de  Maill.  Darr.).  —  En 

patois  :  Nienfchi. 

Le  roi  en  était  seul  seigneur.  —  Etait  siège  d'une 

cure  de  l'arcliiprêtré  de  Bombas,  qui  dépendait  de 

l'abb.  de  Saint- Huborl-en-Ardennes. 

Autrefois  Barrois,  baiil.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 

Mihiel.  —  Fit   partie,  en   1790,  du   canton   de 

Hayangc ,  puis  passa ,  sous  l'organisation  de  i'an  1 11 , 

dans  celui  de  Sancy  et,  en  1802,  dans  le  canton 

actuel.  —  A  pour  annexes  Ilamevillers  et  le  moulin 

de  Pérotin. 
Neechef  (RiissEAL  be).  —  Coide  sur  le  lerrit.  de  la 

c°°  de  Hayaiige  et  afflue  à  la  Fensch.  —  Ruisseau  de 

Néchy,  i68fi  (gén.  de  Metz,  dom.). 
Neudl*sge,  f.  et  tuilerie,  c"'  d'Aboncourt.  —  Nodilin- 

gis,  ii'i7(abb.  Vill.  cart.  1. 1,  E.  1).  — Nolhalingeii , 

i384  {ibid.  R.  4).  —  Nodlingen,  ibgl)  (dén.  Th. 

Alix).   —  Nmdelange  ou  Nadelange,  1779  (Dur. 

Lorr.).  —  Nadelange  (dict.  Viv.). —  En  allemand  : 

Noedlingen. 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Bellefontaine 

près  de  Villers-Bcttuach. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût. 

de  Lorraine. 
Neldorff,  h.  c"'  de  Grande-Bibiche.  —  NeudorJ,  i585 

(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B.  i5).  —  iVourfor/,  Neydorff, 

1  7.">6  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Neydorff,  1  779  (Dur. 

Lorr.). 

Erigé  en  i,")5.3  et  appelé  Neowedorff  ( abb.  de 

Villers,  liasse  Neudorff). —  Faisait  partie,  comme 

annexe,  de  la  paroisse  de  Bibiche. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bouzonville ,  coût,  de 

Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzonville 

depuis  1790. 
Neidorff,  h.  c°°  de  .Soucht. 
Neuf-Bourg  ou  Neieiiboijhg,  (.  —  Voy.  Gassion. 
Meufchâtel-devant-Metz,  ancien  château  fort.  —  Voy. 

Cuâtel-Saint-Blaise. 

Moselle. 


Xeufcrange,  c°°  de  Sarreguemines.  —  Newacheurm, 
i59'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Pieu-Schevern ,  1600 
(arch.  de  Lixheim,  Livre  du  Grand-Gruyer).  — 
Scheiiei-n,  i6i4  (arch.  de  Sarreguemines,  procès- 
verbal  d'enquête).  —  Nmcher,  Neufchere,  Neuve- 
grange,  Nnijgrango,  i^ïto  (D.  Cal.  not. Lorr.).  — 
La  neuve  Grange  (carte  Cass.).  —  En  allemand  : 
Neuscheuren. 

Il  y  avait  à  Neufgrange  une  maison-fief  dépendant 
de  la  seigneurie  de  Willcrwald  et  mouvant  du  roi  de 
France.  —  Elle  était  le  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  1681  (dénombr.  10  mai).  —  Il 
y  avait,  en  outre,  un  fief  relevant  de  la  châtelle- 
nie  de  Sarreguemines,  —  Neufgrange  avait  une  cha- 
pelle, desservie  par  un  chapelain  du  seigneur,  et 
fut  érigée,  en  1700,  en  cure  de  l'archiprétré  de 
Saint-Arnoald. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarre- 
guemines depuis  sa  création,  en  1790. 

Neufcbange  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans 
les  prés  de  la  Rolh ,  dans  la  forêt  de  Bouchhollz  et 
dans  les  prés  de  Neufgrange,  traverse  les  c""  de 
Neufgrange  et  de  Rémelfiug,  sur  une  longueur  de 
3  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Sarre. 

Neufmoulin,  m'°  sur  la  Seille,  c""  de  Louvigny.  —  En 
patois  :  Nieufmolin. 

Annexe  de  la  paroisse  et  communauté  de  Louvi- 
gny- 

Nei'fmoulin,  anc.  forges  dépendant  de  la  seign.  de  Briey. 
—  Noeumoulin ,  xvii'  s'  (cens,  de  Briey). 
L'emplacement  en  est  auj.  ignoré. 

Neuhoff,  f.  c"  de  Hambacb. 

Ancienne  censé,  qui  appartenait  à  l'abb.  de  Stur- 
Izelbronn. 

Neuhoff,  f.  0,°'  de  Hilsprich. 

Neuhoff,  f.  c°*  de  Longeville-lez-Saint-Avold. 

Neuua.x,  anc.  égl.  c°'  de  Sponville.  —  Nuetant ,  1820 
(chap.  de  la  calh.  s.  l'an).  —  NuUan,  i  544  (pouillé 
de  M.  Portef  ).  —  Neulain  seu  Sponville,  i6o(i 
(pouillé  de  M.). 

En  1715,  le  litre  de  l'église  de  Neulan,  ruinée 
depuis  longtemps,  fut  transporté  à  Sponville, 
xvin'  s'  (pouillé  de  M.).  —  Voy.  Sponville. 

Neumatt,  f.  c""  de  Rahling. 

Les  censés  de  Neumatt,  d'Almatt  et  de  Griesbach 
dépendaient  de  la  seigneurie  de  Diemeringen  (Em- 
pire, auj.  Bas-Rhin)  et  formaient  enclave  dans  le 
comté  de  Bitche. 

Neumatt,  m°°  forestière,  c°"  de  Rahling. 

Neumuul,  m'°,  c°°  de  Bettwiller. 

Neumûhl,  m'°  et  h.  c""  de  Hottwiller. 

a4 


186 


DÉPARTEMENT  DE  L\  MOSELLE. 


NeumCul,  m'°,  c°' de  Kerbacli. 

NiDHÏuL,  ra'°,  c°*  de  Meisenthal. 

Neuhûbl,  m'°,  c°'  de  Schorbach. 

Neuhkibch,  c°°  de  Sarreguemines.  —  Neukieick,  i3i() 
(D.  Cal.  iiot.  Lorr.  v°  Sarreguemines).  —  Neur- 
kireheii,   i33o  (iiiv.  des  lit.  de  Lorr.   111,   i.")a). 

—  Kunkirehen,  iZS'i  (Kremer,  Ard.  (jesch.  Il, 
3/17).  —  Nuœenkirchrii  zu  Gemonile,  iMô  {ibid. 
171).  —  Noenkircheii  zu  Gemnnite,  i466  (ibid. 
173).  —  Munckieeheii ,  lHunbirchen ,  S einkirclteii , 
Neunxirxen,  i54/i  {poiiillé  de  M.). —  Neimkirchen , 
i.^)9?i  (dcn.  Th.  Alix). —  Seiikirch,  xiiii's"  (pouiilé 
de  .M. ).  —  Nwikircben ,    1 706  (  D.  Cal.  not.  Lorr. ). 

—  Neunh-irchen  (carte  do  l'Ktat-iiiajor). 
Relevait  de  la  cliàlell.  de  Sarreguemines. 
Autrefois    Lorraine,  baill.   de   Sarreguemines, 

coul.  de  Lorraine. 

L'église  de  Neunkircli ,  mère-église  de  Sarregue- 
mines jusqu'en  1768,  appartenait  à  l'abb.  de  Wad- 
gas.se  (l'rcmonlrés)  et  dépendait  de  l'archiprètrë 
de  Saiut-Arnoald  (antérieurement  de  l'archiprètré 
de  Nciifmoûticr);  elle  avait  pour  annexes:  Bousse, 
Gcrscliwilicr,  llf.speldangc ,  el  la  censé  d'Erme- 
ring.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarreguemines 
depuis  1790.  —  A  pour  annexes  les  moulins  à 
Cailloux  et  de  Wécbing. 
Neunkibcu,  f.  c°'  de  Hottwiller.  — Neukirchen,  ban  à 
Hederichingen ,  1681  (dcnombr.  9  3  déc).  —  La 
ceiue  de  ISunkirch,  1761  {ovà.  de  Lorr.  VIII,  agi). 

—  Neukirchen,  ctrne,  1756  (D.  Cal.  uot.  Lorr.).  — 
Ln  ceiiie  de  Ntinkireh^,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII, 
Aaa).  —  Neunkirch  (carte  Cass. ).  —  Kaunkirch 
(dict.  Viv.). 

Ancien  village,  qui  appartenait  au  duché  de  Nas- 
sau et  avait  une  chapelle  desservie  par  le  curé  de 
Hottwiller. 

NEiiSKincB,  ancien  m'°,  c°*  de  Hottwiller.  —  Neun- 
l.-irchen,  1681  (dénombr.  a  a  déc). 

Neunkibchen,  c°°  de  Bouionville.  —  Nunkirka,  xii*  s* 
(abb.  Saint-Max.  Tr.décl.  de  biens).  — Nunkrichen, 
i3o3  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  p.  167).  — Nun- 
kierchin  ,  iSSg  {ibid.  p.  i5a). —  Nikeirich,  1^29 
(arch.H.  de  V.  AA,  1 1  ).  —  Neykirchen,  iSgi  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  VU,  168).  —  Nunkirchen,  xviii'  s' 
(pouiilé  de  Trêves).  —  Neunkirich,  1732  (carte 
Bugn.  dioc.  Met.).  —  Nunkirchen,  1756  (D.  Cal. 
not.  Lorr.). 

Etait  siège  d'une  paroisse  du  diocèse  de  Trêves 
(arcliid.  de  Tholey ,  doy.  de  Perl). 

Autrefois  Lorraine ,  baill.de  Bouzonviile,  cout.de 
Lorraine. —  Appartint,  en  1790,  au  canton  de  Ré- 
ling  (district  de  Sarrelouis)  et  passa,  sous  l'organi- 


sation de  l'an  m ,  dans  celui  de  Gros-HémcstrolT.  — 
Chef-lieu  communal  dans  ce  canton  en  1802  ,  et 
réuni  à  la  commune  de  SchwerdorlT  par  décret  du 
19  novembre  1811;  réuni  au  canton  do  Bouzon- 
viile ,  comme  annexe  de  Schwerdorff,  par  ordonnance 
royale  du  ao  février  1826.  —  Érigée  de  nouveau  en 
commune  par  ordonnance  royale  du  3  juin  1887. — 
A  pour  annexes  le  moulin  et  les  forges  de  Rémel- 
dorff. 

Neiive-Moîtbesse,  (.  c"' de  IIoHimer. 

Neiïe-Moîibesse,  f.  ruinée,  c°'dc  Longovdle-lezSaint- 
Avold.  —  Neuve-Cense,  1783  (abb.  Longev.  bail 
s.  l'an). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Longeville- 
lez-Sainl-Avold. 

Neuveville  (La),  h.  c"  de  Valleroy,  à  gauche  de  l'Orne. 

—  Neujzville  soubi  Vtdleroyi,  xvii"  s"  (cens,  de 
Briey).  —  Neuueville  sou»  Yatkroy,  1669-1670 
(arch.  départ.  E.  aa4).  —  La  Neuville,  17^9  (de 
Maill.  Barr.).  —  La  Neuville  lei  Briey,  i  779  (  Dur. 
Lorr.).  —  En  patois  ;  Lai  Nieufvelle. 

Était  siège  d'une  seigneurie  haute,  moyenne  et 
basse  justice  mouvant  de  la  piévôté  de  Briey.  La 
seigneurie  foncière  était  aux  Jésuites  de  Pont-à- 
Mousson.  —  C'était  une  annexe  de  la  paroisse  d'ITa- 
Irize. 

Autrefois  Barrois,  bail!,  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel.  — Fit  partie  du  canton  de  Briey  en  1790, 
passa  dans  celui  de  Valleroy  sous  l'organisation  de 
l'an  III  et  revint,  en  i8oa,  dans  le  premier  canton, 
toujours  annexe  de  Valleroy. 
Neuïbo.'i,  I.  c"  d'Olley,  à  gauche  de  l'Orne.  —  Neve- 
ron,  i339  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  V,  In).  —  La 
Grange  de  Beuvron ,  1681  (dénomb.  du  4  nov.). — 
Le  Petit  Nenvron,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Cense-fief ,  sous  la  prévôté  de  Briey,  qui  faisait 
partie  de  la  soign.  de  Mouaville  (dénombr.  de  1681  ). 

C'est  sous  le  nom  de  Neuvron  que  fut  érigé  en 
comté,  le  3  0  décembre  1768,  l'ensemble  des  sei- 
gneuriesde  Gondrecourt,  Neuvron,  Amblemont,  etc. 

—  C'était  une  annexe  de  la  paroisse  d'Olley  (dioc.  de 
Verdun)  et  elle  dépendait  de  l'abb.  Saint -Arnould 
de  Metz. 

Neuvbon-le-CbÂteau  ,  c"".  —  Voy.  Gondeecoubt. 

Co   nom   est  celui   que  reçut  Gondrecourt-en- 

Woëvre  après  l'érection  de  cette  seigneurie  en  comté , 

mais  il  ne  prévalut  pas. 
Neuweïeb,  étang,  c""  de  l'Hôpital.  —  Sa  superficie  est 

de  8  hectares. 
Neiweïeb  ,  f.  c°'  de  Sturtzelbronn.  —  Fondée  par  les 

moines  de  Sturtzelbronn. 
Neuziszel,  f.  c°*  d'Eguelshardt.  —  Nouvelle  Sincelet, 


DÉPARTEMENT  DE  LA  ^MOSELLE. 


187 


NeuZinsel,  i  fj5  (Mas  de  Mdie,  fii6).  ^  Neuf- 
zinsel,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  /116). 

Fondée  par  les  moines  de  Sturtzcibronn  vers  l'an 
I  700. 

Nethoff,  m'°  isolée,  c°*  de  Moulerhatisen. 

NiDANGE,  h.  c"  de  Charleville,  sur  la  Canner.  —  Ay- 
den;;es,  io3i  (abb.  Longev.  échange  s.  l'an).  — 
Nidingis,  11/17  (cart-  abb.  Vill.  t.  I,  1.  i  ).  —  Nc- 
danges ,  1396  {ibid.  N.  1). —  Ncdenj^es,  1873 
(ai'ch.  H.  de  V.  AA,  4a,  45).  —  Nydenge,  1439 
{ibid.  AA ,  1 1  ).  —  Nidengen ,  1 5 1 0  (cari.  Vill.  t.  II , 
r>2  v°).  —  Niddange,  \vi\'  s°  (carie  Tass.). 
Etail  annexe  de  la  paroisse  de  Charleville. 
Aulrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  conl.  de 
Lorraine.  —  Fil  parlie,  de  1790  à  180a,  du  can- 
ton de  Bnrtonconrt  et  passa,  à  cette  époque,  dans 
celui  de  Vigy.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'en 
1810,  on  il  fut  réuni,  par  décret  du  18  novembre, 
à  la  c°°  de  Charleville. 

NiDAur,  censé  ruinée,  c"  de  Berlrange.  —  168a  (dé- 
nombr.  .Si  août). 

NruECK,  anc.  village  dépendant  de  Sarralbe,  détruit  au 
xvii°  siècle.  —  L'emplacement  en  estauj.  inconnu.  Il 
avait  i3  maisons  en  163 S.  Le  compte  du  trésorier 
de  1661  porte  rqu'il  est  entièrement  ruiné  et  aban- 
donné, sans  y  avoir  aucune  maison. jj  (Trésor  des 
ch.  de  Lorr.  lay.  Albe,  II,  81  61».) 

NiEB  (La),  rivière.  —  Neda,  1121  (abb.  Longev.  ch. 
d'Et.  év.  de  M.).  —  Rimilus  Nidden,  laoo  (abb. 
Vill.  cart.  t.  I,  R.  1).  —  Riviibi.i  Nithen ,  i364 
{ibid.  R.  4).  —  La  Niel,  i.4o4  (liste  des  vill.). 
—  La  Niez,  tlioçf  (abb.  Vill.  AA,  5i).  —  La 
!\'iedz ,  ligi  (Journ.  J.  Aubr.).  —  La  Niede, 
xvii"  s'  (carte  Tass.).  —  La  riviirc  do  Niez,  1G86 
(Journ.  J.  Bauch.).  —  Nied,  Niede,  1779  (bur. 
Lorr.).  —  Nidda{llkl.  Trevir.  diplom.  I,  57).  — 
Nide,  Nila,  Nida,  Neda  (  D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Celte  rivière,  à  laquelle  on  donne  aussi  quelque- 
fois le  nom  de  Basse-!\ied,  est  formée  par  la  réunion 
de  la  Nied  allemande  et  de  la  Nied  française,  qui  se 
joignent  à  Condé-lNorlhen;  elle  traverse  les  c""  de 
Volmerange,  Hinckange,  Guenkirchon,  Ronpel- 
dango,  Guirlange,  Eblange,  Gommelange,  Bet- 
tange,  Holling,  Freistroff,  Vaudreching,  Bouzon- 
ville, FilsIrolT,  Guerstling,  sur  une  longueur  de 
49  kilomètres,  et  va  se  jeter  dans  la  Sarre  sur  le 
territoire  prussien. 

Nied  (Pays  de). —  Nitachowa,  870  (ann.  Bert.  div. 
regni  Loth.  imp.  ).  —  Pagus  Nedinzc ,  Nedensis, 
909  (ch.  abb.  Sainl-Maximin ,  llonlheim,  Hist. 
Trevir.  dipl.  1,  255).  —  Pagus  Niden,  1179  (ch. 
abb.  Bouzonville,  D.  Cal.  I,  pr.).  —  Nitensis,  Ni- 


densis,  pagui  Nitachowa  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
AiW^oi»,  A^iedg-aw  (Schultz,  dcr  Bliesgau,  I).  —  Ni- 
lois  (carte  de  D.  Cal.). 

Nied  allemande  (La),  rivière.  —  Le  Nied  des  Alle- 
mands, ihçj[i  (Journ.  J.  Aub.).  —  Die  teiilsclie Nida 
jlm.  xvii°  s'  (Loth.  sept.). 

Elle  prend  sa  source,  une  branche  à  Marienthal 
et  une  autre  à  l'étang  du  Bischvvald,  puis  traverse 
les  c°"  de  Seingbouse,  Marienlhal,  Biding,  Eber- 
sing,  Holbach,  Altwiller,  Bistroff,  Lising,  Lelling, 
Téling,  Pontpierre,  Faulquemont,  Créhango,  El- 
vange,  Guinglange,  Fouligny,  Raville,  Bionville, 
Bannay,  Vaudoncourt,  Varizc,LoutremangeetCondé, 
sur  une  longueur  de  81  kilomètres,  et  se  réunit  à  la 
Nied  française  à  Condé-Northen  pour  former  la  Nied. 

Nied  fhasçaise  (La),  rivière.  —  1m  Nied  Romande, 
1594  (dén.  Th.  Alix).  —  Die  velsche  Neda  fuv. 
XVII*  s'  (Loth.  sept.). 

Elle  prend  ses  deux  sources,  i'une  à  Marthil  et 
l'autre  à  Fonteny  (Meurthe);  traverse,  dans  le  dép' 
de  la  Moselle,  les  c°"  de  Han-sur-Nied,  Adaincourl, 
Arraincourt,  Hollacourt,  Vitloncourt,  Woimhaut, 
Rémilly,  Ancervillc,  Bazoncourt,  Lemud,  Sorbcy, 
Sanry- sur -Nied,  Courcelles-sur-Nied ,  Laquenexy, 
Fange,  Maizeroy,  Courcelles-Chaussy,  Silly-sur- 
Nied,  Landonvillers,  les  Étangs  et  Condé,  sur  une 
longueur  de  43  kilomètres,  et  se  réunit  à  la  Nied 
allemande  à  Condé-Northen  pour  former  la  Nied. 

NiEDECK  ou  LA  Carrièhe,  11.  c.°' de  Saint-Avold.  —  La 
Carriire  de  Niedech,  1  769  (  Dur.  Lorr.).  —  La  Car- 
rière (carte  de  l'Elal-major). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coiil.  île 
Lorraine. 

Niederaï,  m'",  c""  de  Willerwald.  —  Dienieder  Auer 
Muhl  (carte  de  i'Etat-major).  —  N iderange  {lah\. 
de;  comm.). 

NiEDEiiDoiiF,  lieu-dit,  c"°  d'inglangc.  —  Emplacement 
d'un  village  déiruit. 

NiEDEBMLiiL,  m'",  c°° dc  Bousbach. 

NiEDEiijiLiiL,  m'",  c°'  de  Cocheien. 

NiEDEiiMÏHL,  m'",  c"  de  Nelling. 

NiEDERWissE,  c°"  de  Boulay.  —  Weigge  la  Basse,  1890 
(inv.  des  lit.  de  Lorr.  X,  112).  —  Basse  Weize, 
Baise  Veyge,  1391  {ibid.  65). —  Wisa  injerior 
Ycsa,  i544(pouillédeM.).  —  Niderwuissen ,  1681 
(dénombr.  iSdéc).  —  Vizela  Basse,  1G82  (dén. 
comtédeCréh.).  —  A'iV/ctt'mc,  wiii'  s''(pouillédeM.). 
Village  mi-parlie  Empire  et  mi-partie  Lorraine; 
siège  d'une  seigneurie  franche  dépendant  du  comté 
de  Créhangc,  1681  (dénombr.  18  déc),  d'une 
autre  appartenant  à  l'abbaye  de  Saint-Avold  et 
d'une  vouerie  dépendant  de  la  seigneurie  de  Raville, 

24. 


188 


DEPARTEMENT   DE  LA  MOSELLE. 


1 68:3  (  (lénombr.  5  octobre).  —  La  partie  dépendant 
de  l'Empire  fut  incorporée  au  territoire  français  en 
1798  en  même  temps  que  Crchanfje  (voy.  ce  mot). 

—  Paroisse  de  rarchiprélré  de  Varize,  .î  la  collation 
des  seifjneurs  du  lieu. 

Aulrefois  Trois-Évêchés  et  Empire,  baill.  de  Vie, 
coût,  de  rÉvêché  et  droit  romain.  —  ï'it  partie  du 
canton  de  Lonjjeville-lez-Saint-Avold  de  1790  à 
1 802  et  passa ,  à  celte  dernière  date,  dans  lo  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  Oberwisse  et  la  ferme  de 
Windhoff. 

XiEDERwissE  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  des 
c""  de  Coume,  Denlinjj  et  Boulay. 

NiKDWELi.iNG,  h.  c°°de  Guerstling,  à  droite  de  la  Nicd. 

—  Nied  Vitlingen,  f]^i(>  (D.  Cal.  nol.  Lorr.  ).  — 
Nicdœciling,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Formait  rommunauU'  avec  Nicdwiller  el  Gucrst- 
ling  et  était  annexe  de  celte  dernière  croisse. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  cout.de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  llouzonville 
depuis  1790,  toujours  aimexc  de  (îucrsilinjj. 
\ii,VA>GE,  c"  d'Audim-le-Roinan.  —  A iVren/,'!» ,  870 
(abb.  .Sainte-Gloss.  cli.  Louis  le  Gerni.).  —  Niehin- 
Ijei,  1 169  (abb.  Vill.  liasse  liroliaiu).  —  Nilvingei, 
1993  (abb.  Sainle-Gloss.  étal  des  biens).  —  A^iV- 
ving,  15.37  (pouillé  de  M.  Portef.).  —  Nilfmgm, 
1.567-1568  (arcb.  départ.  B.  307).  —  Nicange, 
1706  (carte  Vaug.).  —  En  allemand  :  Nilwingen. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  liayange. 

Autrefois Trois-Eïècbés,  baill.  et  coût,  de  Tbion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Hayange  en  1790, 
de  celui  de  Sancy  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  et 
passa  en  1809  dans  le  canton  actuel. 
NiNDtckERiioFP,  f.  c°"  de  Pelit-Rédercbing. 
Nisinc.er-Weykb  ou  Etang  d'Oderfang,  c""  de  Sainl- 
Avold. —  Vuelange,  i4i4  (cart.  év.  de  Metz,  I.I, 
p.  95  v").  —  Vt»ing,  i483  (ibid.  t.  IV,  p.  i84). 

—  Euing,  h.  et  étang,  1766  (carte  Vaug.).  —  Ne»- 
ting,  i8oa(stat.  Mos.). 

Sa  superficie  est  d'environ  27  beclares. 
iNoERS ,  b.  c°'  de  Longuyon ,  sur  la  Cliiers.  —  ^ugana , 
634  (mém.  soc.  pbilomat.  Verd.  t.  111).  —  No- 
garia  Villa,  636  (test.  diac.  Grim.).  —  Noer  devant 
Mnssey,  i335  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  Vil,  278).  — 
Noiers,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

11  y  avait  à  Noers  une  métairie-fief  du  nom  de 
la  Cour  d'Oniauville. 

Fil  partie  du  canton  de  Longuyon  dès  la  création 
de  ce  canton  en  1790,  toujours  annexe  de  Lon- 
guyon. 
Noire-Terre,  anc.  m'°,  près  de  Novéant. —  Lou  Molin 
à  la  noire  terre  entre  Gorze  el  Novimi,  1257  (cari. 


de  Gorze,  t.  LVI).  —  Molindinutu  dicttim  ad  nigraw 
terrain,  xiii's'  (ihid.  t.  LUI). 
N01RVIL1.B,  f.  c"'  d'Augny. 

NoissEïiLLE,  c°"  de  Vigy. —  Noatsivilte,  1277  (sémin, 
Saint-Sim.  s.  l'an).  —  Nowasieville ,  Noatseville , 
I  280  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  A).  —  l^oietvense- 
vilte,  Nouœesi'ille ,  i3oo  (cbap.  calb.  s.  l'an).  — 
Nowesseville,  i3i2  (ibid.  s.  l'an).  —  Nouvemlle, 
1867  (fonds  de  Malle,  inv.  liasse  A'i).  —  Nowesie- 
ville,  1  Itolt  (liste  des  vill.).  —  Arcbipresbitcraliis  de 
Noeêvilla,  i5iA  (pouillé  de  M.).  —  Noiseurille, 
176a  (carte  Lafos.).  —  Noizeville,  1779  (Stem. 
dép'  M.).  —  En  patois  :  Noéxsejelte. 

Autrefois  franc-alleu.  —  Vendu  par  la  ville  de 
Metz  en  1.39^  (P.  Fer.  al.  1/10).  —  Fief  el  justice 
baute ,  moyenne  et  basse ,  mouvant  du  roi  de  France, 
1682  (dénombr.  i"  mars). 

Nois-scville  était  le  siège  d'un  arcbiprétré  de  l'ar- 
cbidiaconé  de  Metz,  qui  comprenait  les  paroisses 
suivantes  :  Argancy,  Ars-Laqiiencxy,  Cbarly, 
Cliesny,  Colombey,  Courcelles-sur-Nied,  Faiily, 
Fleury,  les  Etangs,  Magny,  Mécleuves,  Méy,  Noisse- 
ville,  Ponloy,  Pouilly,  Pournoy-la-Grasse,  Rétonfey, 
Saint-Agnan ,  Sainte-Barbe ,  Saint-Prival  et  Sorbey, 
avec  leurs  annexes. 

Avait  pour  annexes  Nouilly  et  le  moulin  Régnier 
et  dépendait  du  cbap.  de  la  catbédiale  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Évécbés ,  baill.  el  coul.  de  Metz. 
—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flanville; 
passa,  sons  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Vallières  et,  en  1802,  dans  le  canton  actuel. —  .A 
la  Basse-Lauvallière  pour  annexe. 
NoLZ  (Le  Ban  de  la),  seigneurie,  baute,  moyenne  cl 
basse  justice,  sur  le  territ.  de  Saulny,  fief  mou- 
vant de  la  cliàtellenie  de  Briey,  1682  (dénombr.  du 
6  mars). 
NoMENï,  c"'  du  dcp'  de  la  Megrtbe. 

Etait  le  siège  d'un  arcbiprétré  dépendant  de  l'ar- 
(bidiaconé  de  Vie,  lequel  comprenait,  entre  autres 
paroisses,  les  suivantes,  qui  font  partie  du  dép'  de 
la  Moselle:  Alémont,  Bucby,  Cbeminot,  Cbérisey, 
Foville,  Goin,  Liébon,  Louvigny,  Sailly,  Secourt, 
Soigne  et  Thimonville. 
NoNDKEiLLE,  b.  c°'  d'Ottauge.  —  Nenkel,  i6o5  (cban. 
rég.  liasse  Bure).  —  Noncheit,  1660  (ibid.).  — 
Nuukeil,  1681  (dénombr.  du  2  déc.  ).  —  Nom  de 
Keil,  i7'i9  (de  Maill.  Barr.).  —  Nonkeil,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Nimdkail,  1802  (tabl.  des  comm.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  baute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  de  la  prévôté  de  Villers-la-Mon- 
tagne  (1681 ,  dénomb.  2  décembre).  ■ —  Etait  une 
annexe  de  la  paroisse  d'Oltange. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


189 


Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne; 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  d'Hettange,  de  celui  d'OEutrange  sous  l'orga- 
nisation do  l'an  m,  et  passa  on  1802  dans  celui  de 
Cattenom. —  Chef-lieu  communal  jusqu'en  1813, 
où  il  fut  réuni  à  Oltange  par  décret  du  9,7  janvier. 
NosERiE  (La),  lieu-dit,  c"°  de  Waviile.  —  Emplacement 

d'un  ancien  prieuré  dép.  de  l'abb.  de  Gorze. 
No»NE\'BORG,  lieu-dit  j  c"  de  Kœuigsniacker.  —  Selon 

la  tradition,  emplacement  d'un  ancien  monastère. 
Norf.ov-le-Sec ,  c°°  de  Conflans.  —  Nuf^aretum  in  pago 
Wabi-insi,  679  (ch.  Pépin,  Wilt.  Lux.  Rom.).  — 
Nugarclum ,  686  (abb.  Saint-Arn.  don.  s.  l'an).  — 
Nugaredum  in  pago  Wabrense,  692  (ibid.).  —  Nu- 
garectus,  g/ig  (ibid.).  —  Noei-oy,  1 1  87  (cbap.  cath. 
s.  l'an).  —  Nnngardum,  1192  (ibid.  ch.  emp. 
Henri  IV).  —  Nowei-oit,  1  aSo  (liste  des  paraiges). 
—  Nouorroy-le-Sec ,  1269  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III, 
219).  —  Naroit,  laSi  (abb.  Saint-Pierr',  terr. 
iSa).  —  Noweroy-le-Sec ,  iSog  (abb.  Saint-Arn. 
ch.  s.  l'an).  —  Nouercy-le-secq ,  i/io5  (ibid.),  — 
Nouroy,  1  i  2  g  (  arch.  H.  de  V.  A  A ,  1 1  ).  —  Noveray, 
Notverotz,  1  li'io  {ibid.).  —  Noweioy  le  sec,  i5ii 
(Mém.  Ph.  do  Vign.).  —  Nanroy-k-sec ,  j6i.5 
(Journ.  D.  Flor.).  —  Norroys-Ie-.iec ,  i6.'i2  (pouillé 
de  Verdun).  —  Naiiroy,  1672  (Rec.  J.  Ancil.).  — 
Nouroy-le-sec ,  i6gG  (terr.  de  Hetlange).  —  Noi/a- 
vedtim Siccum ,  1760  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Nord- 
le-sec  (période  révol.).  —  En  patois  :  Naoureu  lo 
chock. 

Norroy-le-Sec  était  le  siège  d'une  prévôté  royale 
toute  Barroise,sous  le  ressort  du  baill.  de  Saint-Mi- 
hiel. Elle  portait  :  coupé  de  Lorraine  simple  et  d'ar- 
gent à  un  arbre  sec  au  naturel  (Dur.  X 1 ,  p.  3 1 9  ). 

i\eweroy4e-Sec  ou  la  Grange-ù-Ncweroy ,  Marche 
d'Estault,  où  se  tenaient  les  journées  amiables 
entre  la  ville  de  Metz  et  l'évéché  do  Verdun,  iSa'i 
(chron.  de  Prail.). 

Etait  cure  du  diocèse  de  Verdun  (doy.  d'Amélie, 
archid.  de  Woëvre).  —  La  haute  justice  était  au  roi, 
et  la  seigneurie  foncière  à  l'abb.  de  Saint-Arnould 
de  Metz.  —  Il  y  avait  encore  une  autre  seigneurie, 
le  tout  mouvant  de  la  prévôté  de  ce  nom. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Ëtain,  cout.de  Saint- 
Mihiel.  —  Fut,  de  1790  <à  1803,  chef-lieu  d'un 
canton  qui  comprenait  les  c°"  d'AfHéville,  Aix, 
Anoux,  Béchamps,  Fléville,  Gondrecourt,  Immon- 
ville,  Mainville,  Mouaville  et  Norroy-le-Sec;  passa, 
en  1802,  dans  le  canton  actuel. 

Ce  village,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  fief  du 
comté  de  Rar,  avait  donné  son  nom  à  une  maison 
d'ancienne  chevalerie,  qui  portoit  :  de  gueules  à  .nix 


lionceaux  affrontés  d'or. CMe  maison,  s'étant  éteinte 
au  commencement  du  xiv"  siècle,  fut  relevée  par  un 
membre  de  la  famille  de  Chérisey-Norroy  et  acquit 
avec  celle-ci  une  nouvelle  illustration.  —  A  pour 
annexes  le  moulin  et  la  ferme  de  Saint-Quirin  ou  de 
la  Malgrée. 
NoRnoï-LE-VENECu,  c""  de  Metz.  —  Nogaredum,  960 
ch.emp.Otli.I""',  cart.  Saint-Pierre).  —  Nugaredum, 
loliç)  (conf.  Saint-Arn.  Hist.  de  M.  pr.  IV,  443). 

—  Noeret,  1  i38  (abb.  Sainl-Pierr',  terr.  p.  3).  — 
Nuveroit,  1211  (abb.  Saint-Arn.  ch.  Thiéb.  do  Bar). 
— Nowerooit,  121 1  (ibid.).  —  Noweroy,  1334  (abb. 
Saint-Vinc.  Primicerie).  —  Nooroie,  i33i  [ibid. 
liasse  Norroy).  —  Nauroit,  i33i  {ibid.) . ~-- Noiiroit 
le  Vinour,  1381  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  p.  3).  — 
Nohiroit,  1383  (abb.  Saint-Vinc.  liasse  Norroy). — 
Noverot,  i3  36(abb.Just.  bulle  de  Grég.  IX). —  Na- 
vrott  le  Vinois ,  1336  (abb.  Saint-\inc.  liasse  Nor- 
roy). —  Noerott,  1  2  42  {ibid.  ).  —  Nouroi  le  Vinour, 
1  244  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  p.  3). —  Noveroy  lov 
Vinour,  1385  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  3i8). — 
Novei-oit,  i3o3  (abb.  Saint-Vinc.  liasse  Norroy).  — 
Noveroy,  1809  (liste  des  off.  de  M.).  —  Nauroy  le 
Veneur,  1837  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,p.  5i).  — 
Noerroy  decant  Mets  con  dit  le  Venour,  i36i  {ibid. 
III,  326).  — Noweroy  devant  Mes,  i4o4  (liste  des 
vill.).  —  Naweroy  devant  Mets,  i42g  (chron.  doy. 
de  S'-Thiéb.).  —  Noeroy,  i482  (liste  des  off.  de 
M.).  —  Nouroy,  1  /i54  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  46). 

—  Nouveron,  i465  {ibid.  t.  IV,  p.  56  v°).  —  Noeroy 
devant  Mets,  i4go  (Mém.  Ph.  de  Vign.). — Nowero 
devant  Metz,  iSig  (chan.  rég.  ceusier,  p.  27).  — 
Nauriacum,  Mauriacum,  Nouroy  ante  Mêlas,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Mauroy,  i56a  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.  III,  278).  — Nowroit  devant  Metz,  1670  (abb. 
Saint-Pierr',  terr.  p.  54).  —  Nourroy ,  ibgh  (dén. 
Th.  Alix).  —  NoyeiToy,  Noieroy,  Noierroy,  i634 
(Journ.  J.  Baucli.).  —  Noiilroy,  1689  (Barr.  dom. 
t.  I).  —  Norroy  devant  Metz,  177g  (Dur.   Lorr.). 

—  En  patois  :  Naoureu  lo  venour. 

La  haute  justice  était  au  roi,  la  seigneurie  Ibn- 
cière  à  l'abbé  de  Saint-Pierremont.  —  En  i6g8, 
Léopold  y  avait  établi  une  mairie  royale ,  qui  fut 
depuis  unie  à  la  prévôté  de  Briey.Cette  mairie  était 
composée  des  villages  de  Norroy,  Plesnois,  Fèves 
et  Aumont.  —  Siège  d'une  cure  de  l'archiprèlré  de 
Rombas,  dép.  de  l'abb.  Saint-Vincent  de  Metz,  qui 
avait  Fèves  pour  annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1  7go,  du  canton  de  Mai- 
zières,  et  de  celui  de  Lorry  sous  l'organisation  de 
l'an  m;  passa  en  1802  dans  le  canton  actuel.  — 


190 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


A  pour  annexes  les  hameaux  d'Aumont,  Dellevue, 
Senorroy,  la  Rue,  le  moulin  au  Pré  et  les  fermes  de 
Sainte-Anne,  Catembourg  et  Marengo. 

Nobboï-le-Venecr  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source 
dans  la  montagne  de  Vémont,  traverse  les  c""  de 
Norroy,  Woippy,  Olgy,  sur  une  longueur  de  8  kilo- 
mètres, et  se  jette  dans  la  Moselle. 

NoBTHE»,  h.  et  f.  c°°  de  Condé,  au  confluent  de  la 
Nied  allemande  et  de  la  Nied  IVanfaise.  —  Aor- 
lain»,  l'io/i  (liste  des  vill.).  —  Avrthain,  i5.'i4 
(pouillé  de  M.).  —  Norltm,  1618  (abb.  Vill.  cari, 
t.  I,  C.  1).  —  Nurtin  (carte  Cass.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  el  de  la  paroisse 
do  Condé. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Variie  en 
1 790 ,  de  celui  de  Vry  sous  l'organisation  de  l'an  m , 
et  passa  en  180a  dans  le  canton  de  Boulay  comme 
annexe  de  Condé.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au 
Il  prairial  an  un,  où  il  fut  réuni  à  Condé. 

Notbe-Dame  (La),  guinguette,  c''*de  Planlières. 

NoTRE-l)ABE-Art-CiiAMPS,  église  et  prieuré,  sons  les 
murs  de  Meti.  —  Aojde  Dame  as  champs,  i3CG 
(cliron.  doy.  de  Saint-Thiébaut).  — Nnstre  Dame  es 
champs,  tUUIi  (ibid.). 

Ce  prieuré  était  situé  prés  de  la  porte  Saint- 
Thiébaut.  —  Il  avait  été  fondé,  en  i  ï  aa  ,  par  deux 
Bénédictins  de  l'abbaye  de  Chéiy-sur-Marne,  qui 
avaient  apporté  dans  une  petite  chapelle  une  image 
vénérée  de  la  sainte  Vierge.  J^'évèque  Ktienne  de 
Bar  et  le  pape  Adrien  IV  l'avaient  enrichi  de  nom- 
breux pri\ilége?.  Ce  prieuré  fut  détruit  lors  du  siège 
de  i4/i4  el  la  plus  grande  partie  de  ses  biens  attri- 
buée aux  Antonisles. 

Notbe-Dasie-auï-Marttrs,  prieuré  sis  près  de  l'abbaye 
Saint-Clément,  sous  les  murs  de  Metz,  et  détruit 
en  1 552.  —  Noslre  Dame  aux  Maîtres  proche  Saint- 
Clément,  1879  (P.  Fer.  obs.  séc.  su',  f.  3?G).  — 
Sauta  Maria  nd  Martires ,  ihbli  (pouillé  de  M.). 

iNoinE-DisiE-DE-LA-VisiTATios,  chapolle,c°'  de  Many. 

Notre-Dame-des-Sepi-Douleurs,  chapelle,  c°'deMany. 

Noire-Da«e-des-Sept -Monts,  chapelle,  c"'  de  Saint- 
Avold. 

Noi'iLLON  (Ruisseac  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 
c°*  de  Lessy. 

NouiLLT,  c°°  de  Vigy.  —  Noveliaciim,  876  (abb. 
S'^-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.).  —  Nouille  pi-ope 
Metas,  89.3  (cart.  Moy.  Rh.  I,  i4).  —  Novilla 
prope  Meli,  1 145  (abb.  Mettl.  ch.  arch.  Adolk).  — 
Nouvemtle,  1280  (couv.  des  Clarisses,  cens.  T.).  — 
l\'oivilley,  i3i5  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  a^).  — 
fioelli),  xt'  s'  (couv.  des  Clarisses,  cens.).  —  \owel- 


ley,  1  lio!i  (P.  Fer. obs.  séc.  ii',  3i  1  v°).  — Nowilty, 
t/195  (Journ.  J.  Aub.).  —  Nouely,  i55a  (chron. 
rim.).  —  Nouelli),  xvii'  s"  (carte  Tass.).  —  Noeilly, 
iGio  (Fab.terr.  met.).  —  Noieilly,  1681  (dén.arch. 
départ.).  — Nezilly,  1756  (carte  Vaug.).  — Noi- 
silly,  1  769  (carte  Lafos.).  —  En  patois  :  Naouilli. 

Nouilly  comprenait tioisbans-fiefs  :  le  ban  Simon, 
le  ban  Thibaut-Laurent  et  le  ban  Saint-Paul;  ils 
étaient  le  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse.  Le  moulin  du  Coupillon  faisait  partie  du  pre- 
mier, et  le  dernier  dépendait  de  la  dignité  de  grand 
chantre  de  la  cathédrale  de  Metz.  Il  y  avait,  en 
outre,  à  l'extrémité  du  village  une  maison  franche 
dite  la  Citadelle,  1682  (dénomb.  T'uiars).  —  Avait 
une  chapelle  annexe  de  la  paroisse  de  Noisseville. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Borny  en  1790;  passa, 
sons  l'organisalion  de  l'an  111 ,  dans  celui  de  Vallières 
et,  en  i8oa,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  la  Haule-LauvaHière elles  moulins  Reignier, 
du  Coupillon  et  de  la  Tour. 

NoUSSEWILLEB-LEZ-PlTTELA.NGE,    C°°    dc    Forbach.     

Nottiwilrc,  87r)(abb.  Sainte-Gloss. ch.L.le  Germ.). 

—  Nutelvilre,  9()a  (i7;i</.  cli.  Théod.  év.  de  .M.).  — 
Nochewilre,   97a  (i6i(/.  ch.  Théod.  cop.de  lago). 

—  Noiuwilter,  1 187  (ibid.  liuHe  d'Inn.  11).  —  Nors- 
voilier,  NoesviUer,  Nusweitln;  i5'i4  (pouillé de  M.). 

—  Nussweiller,  iBgi  (dén.  Th.  Alix).  — Nosweiler, 
Xïiii'  siècle  (pouillé  de  M.).  —  Nomweilkr,  1779 
(Dur.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Puttelanne;  faisait  partie  de 
la  communauté  de  Metzing.  —  Était  siège  d'une 
cure  de  l'archiprêtré  de  Saint-.Arnoald,  qui  avait 
Hundiing  et  Metzing  pour  annexes. 

Autrefois  Lorraine,  bailL  de  Sarreguemiiies, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fil  partie  du  canton  de  Put- 
lelange  de  1790  à  1802,  oii  il  pssa  dans  le 
canton  actuel.  —  A  Cadenbronn  pour  annexe. 

.NoiSSEWILLEB-LEZ-PlTTELAXGE    (RlISSEAl'     BE).     Il 

prend  sa  source  dans  la  forêt  de  Gellerweisse,  puis 
traverse  la  c°"  de  \\'oustwiller  sur  une  longueur 
de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Wousl- 
willer. 
NoissEWiLLER-iEZ-WoLMU.NSTEB ,  c"°  de  Wolmunstcr.  — 
Nussivilre,  1298  (ch.  abb.  Wernerswillfr,  Croll. 
orig.  Bip.  11,  204).  —  Nonwiller,  i5/i4  (pouillé 
de  M.).  — Nuszweillei-,  1755  (atlas  de  Bitche, 
r  53).  —  Nusweiler,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII, 
423).  —  Nussivillei',  xviu'  s'  (pouillé  de  M.).  — 
Noiisweillei;  1779  (Dur.  Lorr.  ).  — Nusweiler  (carte 
Cass.). 

Village  du  comté  de  Bitche.   -  Il  y  avait  à  Nous- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


191 


sewiller  un  (ief ,  vassal  du  comté  de  lîilche.  L'alibaye 
de  Wenierswiller  y  possédaîl  de  grands  liiens.  — 
Etait  annexe  de  la  paroisse  do  Wolinunster. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  lîitche,  coul.  de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Wolmunster.  —  ,\  Doilombach  pour  annexe. 

NODSSEWILLEB-LEZ-WOLMUNSTKR    (RuiSSEAU     De).     —    Il 

prend  sa  source  à  la  fontaine  de  Noussewiller-iez- 
Wolmunster,  traverse  les  c""  de  Noussewiller  et  de 
Wolmunster,  sur  inie  longueur  de  a  kilomètres,  et 
va  se  jeter  dans  la  Scliwoib. 
NotIam,  c°°  de  Gorze.  —  Noviandum,  8â8  (cart. 
Gorze,  t.  LIX,  p.  78). — Novianum,  858  (iiid. 
t.  CXXXiy  —  Novianli  villa,  804  {ibid.  1.  LXI, 
p.  83).  —  Noviantum,  988  (ibid.  ch.  Adalb.  I).  — 
Novian,  ia68  (liste  dos  amans).  —  Nouviant, 
1388  (abb.  de  Gorze  s.  l'an),  — Noviannum,  i3oi 
(cart.  Gorze,  t.  CXLI).  —  Nouveau  sur  Moselle, 


1371  (arcb.  H.  de  V.  AA,  i5-a2).  — Nouveannum, 
i48'i  (pouillédeM.  Portef.).  —  Nouvyon,  tbltS 
(Journ.  J.  leGoul.).  —  Novianl,  Momuant,  i544 
(pouilléde  M.). — Nouveattt,  Neuvean,  tigS  (ëpit. 
de  J.  de  Raigecourt).  —  Novieant,  i636  (Journ. 
J.  Banch.).  — En  patois  :  Novian. 

Village  de  la  terre  de  Gorze,  1681  (denorab. 
8  mai).  —  Était  siège  d'une  cure  de  l'arcbiprêtré 
de  Gorze,  qui  dépendait  de  l'abbaye  de  Gorze  et 
avait  Voisage  pour  annexe.  —  11  existe  encore  un 
ancien  cbâteau  seigneurial ,  flanqué  de  tours,  dans  le 
hameau  dit  de  fyiflre ;  deux  autres  hameaux,  l'un 
dit  le  Berceau  et  l'autre  le  Cloître,  complètent  la 
commune. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fait  partie  du  canton  de  Gorze  depuis  1790. 
Noyé  (Le),  m'°  sur  le  ru  de  Mance,  c""  de  Tucquc- 
gnieux. 


0 


ÛBERDonFF,  c°°  de  Bouzonville. 

Village  de  la  seigneurie  de  Bérus.  —  Était  annexe 
de  la  paroisse  de  Trondiorn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Bérus  en 
1790,  de  celui  de  Bisten  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  et  passa  en  1803  dans  le  canton  actuel.  — 
X  Odenhoven  pour  annexe. 

Oberech,  met.  ruinée,  faisant  partie  de  la  seigneurie 
de  Freistroff,  1681  (dénomb.  du  3i  oct.). 

Obergailbach  ,  c°°  de  Wolmunster,  à  gauche  de  la 
Bliese.  —  Gelbach,  ii5o  (Kremer,  Ard.  Gcsch.  Il, 
'298).  —  Gelbach  villula,  117a  (ch.  abb.  Werners- 
willer,  conf  des  biens). —  Quelbach,  i3oi  (Kre- 
mer, II,  i54).  —  Geilback,  i3a3  (ch.  abb.  Stur- 
tzelb.  test.  W.  de  Kaimberg). —  Gailbach,  iltlig 
(Schultze,  der  Bliesgau,  79).  —  Gailenbach,  1.541 
(Als.  diplom.  mcccclxvi).  —  Oberquelbach ,  Gerle- 
bach,  Gerlbach  superior,  Gcilbach  superior,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Oberquelbach,  1C06  {ibid.). 
—  Oberffuelbach,\vm'  s° (ibid.). —  Ober-Gailbach 
(atlas  do  Bitche,  16). 

Village  de  la  mairie  de  Ililsprich.  —  Était  siège 
d'une  cure  de  l'arcbiprêtré  de  Horncbach ,  dépen- 
dant du  comté  de  la  Leyen. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarregueriiines , 
coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Wol- 
munster depuis  .sa  création,  en  1790. 

Oberhoff,  anc.   f.  c"  de   Diebling,  possédée  par  le 


Rheingraff,  seigneur  de  Puttelange  (1730,  teir.  de 
Diebling). 

Obebnaumen  ,  h.  c"*  de  Kirscbnaumen.  —  Obreno- 
men,  1594  (dén.  Th.  Alix).  —  Naumen,  xvii"  siècle 
(Sierck  Dom.).  —  Alberlnaumen ,  i68i  (dénomb. 
17  juin). 

Faisait  partie  de  la  seigneurie  de  Frémestroff.  — 
—  Était  annexe  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  Kirscbnaumen  (dioc.  de  Trêves,  chap.  doTholey). 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sierck  de- 
puis sa  création  (LaunstroO',  de  i8oa  à  1806), 
toujours  comme  annexe  de  Kirscbnaumen. 

Obersheimebhoff,  anc.  censé,  c°'  de  Grundwiller.  — 
170a  (terr.  du  ban  de  Grundwiller). 

OBERSTMÛnL,  m'",  c"'  de  Bining-lez-Rohrbach. 

OberstmChl,  m'°,  c"  de  Bousbach. 

OberstmCul,  m'°,  c"  de  Cocheren. 

Obersimïhl,  m'°,  c°*  de  Nelling. 

ObebstœlmChi,,  m'°,  c°°  de  Grosbliederstroff. 

Oberten,  anc.  hameau  absorbé  par  le  village  de  Helli- 
mer. 

Oberwisse,  h.  c"  de  Niederwisse.  —  Ilaute-Veigge, 
llaute-Veize ,  Haute-Weyge ,  1891  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.  X,  65-112).  —  Supci-ior  Vesa,  Wisa,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Obersvoeyssen ,  1094  (dén.  Th. 
Ahx).  —  Obrevise,  1680  (dénomb.  arch.  départ.). 
—  llaute-Wize ,  1682  (dénomb.  c"deCréh.). — 
Obervise,  xvin' s'  (pouillé  deM.). —  Oberviete,  172a 


192 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


(abb.  Saint- Avold,  aborn').  —  Obertvise ,  i^SG 
(Slom.  dép'M.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Boucheporn. 

Autrefois  Trois -Évêchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Évécbé.  —  Fit  partie  du  canton  de  Longeville- 
lez-Saiut-Avold  de  1790  à  180a,  où  il  passa  dans 
le  canton  actuel.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'au 
a  1  août  1812,  où  il  fut  réuni  à  Niederwisse. 
OsniCK,  h.  c"  de  Gros-Tenquin ,  sur  le  ruiss.  d'Hin- 
guesange.  —  Obereck,  1/167  (cart.  év.  de  M.  t.  II, 
68  v").  —  Aubreck,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Obrich  (labl.  Par.). 

Village  dépendant  de  la  seigu"*  d'Hinguesange 
(  i()8a,  dénomb.  i5  janvier.).  —  Était  annexe  de 
la  paroisse  de  Virming. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baiil.  de  Vie,  coût,  de 
rÉvècbë.  —  Fit  partie  du  canton  de  Bislroff  de 
17(10  à  i8oa,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel. 

—  Fut  chef-lieu  communal  jusqu'en  181a,  où  il 
fut  réuni  à  Linslroiï  par  décret  du  1 3  avril ,  puis 
annexé,  avec  cette  commune,  à  Gros-Tenquin,  le 
37  juillet  de  la  même  année. 

Obrick  (RiissEAU  d').  —  Prend  sa  source  dans  les 
prés  du  ban  de  Bertring,  traverse  les  lerrit.  de  Bcr- 
tring,  LinslrolT,  Obrick,  entre  dans  le  dép'  de  la 
Mcurthe  et  se  jette  dans  le  ruiss.  d'Insniing. 

OcnÉiio.>T,  anc.  censé,  c"'  d'Hatrize.  —  Ochemenl  ou 
Oc/icwion( ,  seigneurie  au  ban  d'Hatrize,  1779  (Dur. 
Lorr.). 

OcBSiKMVBL,  m"  forestière ,  c"  de  Schorbach. 

OcHSE.VMÎULOuMoullN  DE  WiRscinvaiEB,c°'de  Bittlie. 

Odémich  (RrissEAO  u').  —  Prend  sa  source  à  Oudreii, 
Iruverse  les  c°"  d'Oudren  et  de  Mëlrich  sur  une 
longueur  de  a  kilom.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Odenhoven,  b.  c''  d'Oberdorff.  —  Odenhova ,  \i\' s' 
(abb.  Vill.  liasse  A  ,  Guerledange).  —  Hodenhoffen, 
i544  (pouiiléde  M.). —  Odenhojen,  1606  (ibid.). 

—  Ollenhoffen,  xviii's*  (ibid.).  —  Odendorf,  1779 
(tabl.  Par.). 

C'était  un  village  quia  été  ruiné  autrefois  (1681, 
dénomb.  3i  juill.). 

Vouerie  dépendant  du  marquisat  de  Faulque- 
mont  (1681,  dénomb.  6  sept.).  —  Faisait  partie 
de  la  communauté  de  Tromborn.  —  Etait  siège 
d'une  cure  de  i'archiprètré  de  Varize,  qui  dépendait 
de  la  Chartreuse  de  Rettel  et  avait  Elich  et  OberdorfT 
pour  annex«s;  le  curé  résidait  à  Tromborn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Bérus  en 
1790,  de  celui  de  Bisten  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  et  passa  en  1802  dans  celui  de  Bouzon- 
ville, toujours  annexe  d'Oberdorff. 


Odebfako,  m'°,  c"  de  Saint-Avold,  sur  l'étang  d'Oder- 
fang  ou  Nisingcrweyer.  —  Laudei-fang ,  i483  (D. 
Cal.  not.  Lorr.  v°  Vintrange).  —  Le  moulin  et  la 
tuilerie  d'Oderfang,  1680  (dénomb.  18  déc).  — 
Audrejnng,  1708  (arch.  départ.  E.  3a4).  —  La 
cerne  d'Odrefang,  1718  (ord.  Lorr.  II,  177). 

Annexe  do  la  communauté  et  de  la  paroisse  de 
Saint-Avold. 

OEmo,  c°°deForbach,  surl'Eichel.  —  Eltingen,  tSg'i 
(dén.  Th.  Alix).  —  Œttingen,  i6a8  (sémin.  .Saint- 
Simon  s,  l'an).  —  Etling,  Ottingen,  1779  (Dur. 
Lorr.). —  Œulling  ou  Œuttingen  (tabl.  Par.).  — 
OElingen  (carte  de  l'Etat-niajor). 

Village  du  comté  de  Forbach.  —  Était  annexe 
de  la  parois.se  de  Forbach. 

Autrefois  Lorraine,  baiil.  de  Sarreguemines, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1 790,  du 
canton  de  Forbach.  —  A  pour  annexe  la  tuilerie 
de  Mebipoulle. 

OEuTRAvcE,  c""  de  Caltenom.  —  Otlringat,  (179  (ch. 
roi Pép.  Willh.  Lux.  Rom.).  —  Otringas,  97/i  (abb. 
Brauv,  ann.  Prem. X,  70).  —  Œtringis ,  Ottringis , 
1  i/io  (ibid).  —  Otrengei,  1 167  (abb.  Saint-Max. 
ch.arch.  llil.).  —  Autraiiges,  Otiranges,  1  j  70  (abb. 
Brauv.  ann.  Prem.  XXIII,  i3i  ).  —  Antrange,  Au- 
Irenge»  ,1178  (cart.  abb.  Viil.  t.  I ,  B.  2).  —  Olrange, 
Ollrenge»,  1186  (abb.  Sainl-Mart.  ann.  Prem.  X, 
a).  — Olrangea,  1282  (abb.  Brauv. ann.  Prem.  X, 
70). —  Ottringes,  i3o8  (chap.calh.s.l'an). —  Uttin- 
gen ,  Utringa,  Uttinga,  Oltringa,  Ottringen,  i5/i4 
(pouiiléde M.).  ^ Aulringen,  )578(tabel. d'Elange, 
arch.  départ.  ).  —  Eutringen ,  1 606  ( pouillé  de  M.  ). 

—  Œlrange,  168G  (gén.de.M.  dom.).  —  Ottrange, 
1696  (terr.  do  Hetlangc-Grande).  —  OEttrange, 
xviii's'  (pouiiléde  M.).  —  Estrange,  1725  (terr.  de 
Molvange).  —  Eutrange,  17 56   (Stem,  dép"  M.). 

—  En  allemand  :  OEtringen. 

Etait  siège  d'une  cure  de  I'archiprètré  de  Thion- 
ville,  qui  dépendait  de  la  primaliaie  de  Nancy,  aux 
droits  de  l'abbaye  de  Saint-Martin-lez-Metz,  et  avait 
pour  annexes  Entrange  et  Soelrich. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Tbion- 
ville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Het- 
tangc-Grandc.  — Fut  érigé,  sous  l'organisation  de 
l'an  III,  en  chef-Heu  de  canton,  qui  comprenait 
les  c"' d'Algrange  et  Batzenthal,  Angevillers,  Beu- 
vange-sous-Saint-Michel,  Elange,  Entrange,  Esche- 
range,  Kanfen,  Molvange,  Nondkeiile,  OEulrange, 
Ottange,  Rochonviliors,  Volmerange,  Weymerange, 
Wolkrange;  fut  classé,  en  i8oa,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  Entrange  et  le  moulin  de 
Schambourg. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


193 


Ogï,  c°°  de  l'ange.  —  Osey,  1 190  (ch.  Berl.  M.  anc. 
i"ext. ).  —  Oisey,  1260  (liste  des  paraiges). — 
Osey,  iholi  (liste des vill.). —  Oxeium,  liog  (arch. 
h.  de  V.  AA,  5i).  —  ^i'8ij>  '''78  (c"rt.  cv.  de 
Metz,  t.  IV,  p.  1  98).  —  HoHxey,  1/1 97  (Mém.  Pli. 
de  Vign.  ).  —  Oiicey,  1 .5 1 3  (  il/id.  ).  —  Ouxey,  1 5 1 4 
(ibid.).  —  Oxi,  i5/ii  (pouiilé  de  M.).  —  Augy, 
1710  (fonds  de  Malte,  décl.  de  biens).  —  O.ri/,  1762 
(ibid.). —  En  patois  :  Ouh'i. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  qui  mouvaient  du  roi  de  France  et  appar- 
tenaient pour  un  tiers  à  la  comm""  du  Petit-Saint- 
Jean,  un  tiers  à  l'hôpital  Saint-Nicolas  de  Metz  et 
un  tiers  au  seigneur  d'Auhigny  (1682,  dénombr. 
o  janvier).  —  Autrefois  franc-alleu  vendu  par  la 
ville  de  Metz  en  1898  (P.  Fer,  obs.  sec.  at.  i4o). 

—  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Aignan. 
,\utrefois  Trois-Evêcliés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Ogy  fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flan- 
ville  ;  il  passa ,  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans 
celui  d'Ars-Laquenexy  etpuis,  en  1802  ,  dans  le  can- 
ton actuel.  —  A  pour  annexes  Saint-Aignan,  Puche 
et  la  ferme  du  Vivier. 

Ohugbacii  (IkissEAU  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
AIzing,  traverse  la  c"'  de  Bouzonville  sur  une  lon- 
gueur de  i  kiiom.  700  met.  et  se  jette  dans  la  Nied. 

OiiLicMÛHi,,  m'",  c°'  d'Achen. 

OuLiGMiiHL,  m'°,  c°'  de  Kerbacli. 

OuLiGMÛHL,  m'°,  c'"'de  Soucht. 

OulicmChl,  m",  c"  de  Welferding. 

OuLicMÏHL,  m'°,  c"'  de  Wolmunster. 

OiiRENTHAL,  h.  c"  de  Rolbiug.  — •  Orendhal,  1751 
(ord.  de  Lorr.  VIII,  291).  —  Engelmanlmjf,  En- 
gelmansloft ,  Oreiidal,  1756  (D.  Cal.  net.  Lorr.). — 
OreiidhuU  (  1779,  Dur.  Lorr.). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Loutzwiller. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie,  de  1790  à  1802,  du  canton 
de  Breidenbacb;  passa,  à  cette  dernière  date,  dans 
celui  de  Wolmunster.  —  Commune  jusqu'en  1811, 
où  il  fut  réuni  à  Opperding  par  décret  du  28  dé- 
cembre, et  réuni  avec  cette  communauté  à  Rolbing 
par  décret  du  28  janvier  181 3. 

Olberduno,  f.  et  chapelle,  c"'  de  Gros-Rédercbing.  — 
Abbertingen ,  i^g^i  (dén.Th.  Alix).  —  La  censé  d'Ol- 
berting,  1751  (ord.  de  Lorr.VIll,  288). —  Olberdin- 
gen,  censé,  1765  (atlas  de  Bitche,  f.  67).  —  Olber- 
tingen  (carte  Cass.).  —  Oberdingerhoff  (carte  de 
l'État-major). 

Olberding  dépendait  de  la  prévôté  de  Rimting  et  du 
comté  de  Bitche.  La  tradition  prétend  qu'il  y  a  existé 
un  couvent  de  femmes,  déiruit  vers  le  xv'  siècle.  — 

Moselle. 


Appartenait  à  la  communauté  et  à  la   paroisse  de 

Gros-Réderching.  —  La  chapelle  est  dédiée  à  sainte 

Marguerite. 
Olbeiiding  (Ruisseau  d').  —  Coule  sur  le  terril,  des 

c""  d'Achen  et  de  Gros-Réderching. 
Oldisges,  village  déiruit,  c"' de  Rahling. —  Oldingen, 

ii.'jo  (Kremer,  Arden.  Gescli.  Il,  298). —  Uldin- 

geii,   i87()  (Fr.  Kœllner.  Gesch.  des  Saarbriick- 

sclien  Landes,  i4  1). 

Ce  village  paraît  avoir  été  détruit  vers  le  xvi"  siècle. 

—  Sa  situation  est  indiquée  sur  la  carte  de  l'État- 
major  par  une  chapelle  nommée  Altkirch. 

Oi.gï,  h.  c"  d'Argancy.  —  ALey,  189/1  (guerre  des 
IV  S").  —  OLvey,  iv'  s'  (chron.  Jac.  IIuss.).  — 
Allixey,  lAo/i  (liste  des  vill.).  —  Alixey,  Ollirey , 
1435  (cliap.  cath.  s.  l'an). —  Allexey,  1/197  (Mém. 
Pli.  de  Vign.).  —  Ollexey,  1/199  (Joi""»-  J-  Aub.). 

—  Aki,  1 5/1/1  (pouiilé  de  M.).  —  Le  porl  d'Olizi, 
Oligy,  i553  (Siège  de  M.  par  Salignac).  —  Ot- 
lexi,  ifi)  0  (abb.  Saint- Vinc.  liasse  JJJJ  ).  —  Algy, 
1616  (Journ.  D.  Flor.).  —  Alexi,  Olxy,  i68fi 
(Journ.  J.  Bauch.).  —  Algy  ou  Olgy,  1756  (Stem, 
dép'  M.).  —  En  patois  :  Oleb'i. 

Les  moulins  haut  et  basd'Olgy  faisaient  partie  de 
la  seigneurie  de  \Varsberg(  i68i,dénomb.  28  juin). 

—  Était  annexe  de  la  paroisse  d'Argancy. 
Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy:  passa 
en  l'an  m  dans  celui  d'Antilly  et  en  1 S09  dans  celui 
de  Vigy,  toujours  annexe  d'Argancy. 

Oli.eï,  c°°  de  Conflans,à  gauche  de  l'Orne.  —  Aitlegia. 
io52  (cart.  Saint-Arn.  ch.  Thierry,  év.  de  Verd.). 

—  CeUa  de  Aulegia,  11  i5  {ibid.  ch.  s.  l'an).  — 
Oulié,  xiH*  s'  (ch.  abb.  de  Gorze).  —  Prioralm 
Aulegie,  xm'  s'  (ibid.).  —  Otei,  1200  (ch.  abb. 
Saint-Arn.  s.  l'an). —  Olteez,  1275  (abb.  de  Gorze, 
ch.  s.  l'an).  —  Oleieg ,  Olees,  199/1  (ibid.).  — 
Oley,  1/129  (arch.  h.  de  V.  AA,  35).  —  0/fee, 
Ollie ,  1(189  (dénomb.  s.  l'an). 

Etait  le  siège  d'un  franc-alleu  de  l'évèché  de 
Verdun  et  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  lî'rance,  avec 
droits  de  justice  haute,  moyenne  et  bas.se(i68i, 
()  mai).  —  Possédait  autrefois  un  prieuré  dépen- 
dant de  l'abbaye  de  Saint-Arnould  de  Metz,  fondé 
par  Thierry,  évèque  de  Verdun,  en  io5o.  —  Cure  du 
diocèse  de  Verdun,  qui  avait  Jeandelize  et  A'euvroii 
pour  annexes  (doy.  d'Amélie,  archid.  deVVoëvre). 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Etain,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Thii- 
meréville  et  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m  , 
dans  le  canton  actuel.  —  A  la  ferme  de  Neuvroii 
pour  annexe. 


194 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Ollielf  (Le  Ban  d').  —  Ban  situé  sur  le  terril.  d'Han- 
nonvilIe-au-Passage  et  dépendant  de  la  seigneurie 
du  Saulcy. 

Olsbeiig,  11.  c"°  de  Breidenbach.  —  Olschherg,  1701 
(ord.  deLorr.  VIII,  agi).  —  Hohberg ,  t ^BG  (ibid). 

—  liuberg  (  D.  Cal.  not.  Lorr.  ). 

Ktait  annexe  de  la  paroisse  de  Loulzwiller. 
.autrefois  Lorraine,  baill.  do  Bilclie,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fil  partie  du  canton  de  Breidenbach 
de  1 790  à  1 80a  ,  oîi  il  fut  classé  dans  le  canton  de 
Wolmunster.  —  Chef-lieu  oonimunal  jusqu'en  1812, 
où  il  fut  réuni  à  Breidenbach  par  décret  du  3  juillet. 

Olseerg  (Ruisseau  D').  —  Prend  sa  source  sur  le  ban 
d'OIsberg,  traverse  les  terril.  d'Olsberg  et  de  Brei- 
denbach sur  une  longueur  de  a  kilomètres  et  so  jette 
dans  le  ruiss.  de  Lengelsheini. 

Oltzweiller,  f.  c°*  de  Schwerdorff.  —  OltweiUcr 
(  labl.  Par.).  —  Olzweiter  (dicl.  Viv.  ). 

Onkhïille,  anc.  métairie-fief  à  Noers,  c"'de  Longuyon. 

().NVii.LE,  c""  de  Gorze,  sur  le  ru  de  .Mad.  —  Odoni» 
villa,  986  (ahh.  de  Gorze,  ch.  Oth.  I").  —  Dudonia 
villa,  977  (cart.  Saint-Pierre,  ch.  Oth.  II). —  Du- 
donis  villare,  998  (ibid.  ch.  Oth.  III  ).  —  Oitvilla, 
1201  (ahh.  de  Gorze,  s.  l'an).  —  Unville,  tbgtt 
(dénonib.  s.  l'an).  —  En  patois  :  Onvelle. 

Village  de  la  terre  de  Gorze.  —  Etait  siège  d'une 
cure  de  l'ai-chipr.  de  Gorze,  qui  dépendait  de  l'abb. 
de  cette  ville  et  avait  pour  annexes  les  chapelles 
Saint-Claude  et  Saint-Christophe. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fait  partie  du  canton  de  Gorze  depuis  i  790.  — 
A  la  forme  de  Saint-Louis  pour  annexe. 

Ope.nheim,  village  ruiné  de  l'anc.  paroisse  de  Marcourt. 

—  Opciiheiiii ,  liai  (abb.  Longev.  conf.  des  biens). 

—  Opmà,  1 180  {ibid.  bulle  d'Alex.  111). 
OptRDEL,  château,  c°°  de  Rahling. 

OppEnoiNC,  h.  c°' de  Rolbing.  —  Opperdingen ,  i55o 
(Tillermann  Stella,  Beschreib.  des  Oberamts  Zwcy- 
briicken).  —  Oppeiling,  1 7.)  1  (ord.  Lorr.  Vlli ,291). 

—  Opevtiiigeii ,  1754  (atlas  de  Bilclio,  f.  1 /)  ).  — 
Opperlingen ,  1 7  5  6  (D.  Cal.  not.  Lorr.  ). —  Opeitingen 
(carte  Cass.  ).  —  Opperdingtn  (  carte  de  rÉtat-inajor) . 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Loulzwiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coul.  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Breidenbach 
de  1790  à  1803  ;  passa,  à  celle  dernière  date  ,  dans 
le  canton  de  Wolmunster.  —  Chef-lieu  de  commune 
jusqu'au  38  janvier  1 8 13,  où  il  lut  réuni  à  Rolbing. 
OncEVAL ,  h.  détruit,  c"'  de  Verny.  —  L'église  d'Orceval 
était  le  siège  paroissial  de  ce  village.  —  Orcevaul, 
1287  (abb.  Sainte-Marie,  ch.  Jean  de  Lorr.).  — 
Orsevalz,  1807  (appel  au  Sainl-Siége,  arch.  h.  de 


V.).  —  Le  moUen  d'Orcevalt,  t365  (cliron.  doy.  de 
S'-Thiéb.).  —  Orseml,  Orsevaulx,  i5/i4  (pouillé 
de  M.).  —  OgeimaiLr,  iGio  (Fah.  terril.  Alel.). 
Obital,  anc.  f.  c'"  d'Ennery.  —  Orvaulx,  128a  (fonds 
de  Malle,  liasse  Orival).  —  Ot-irauLc,  i33o  (ibid.). 

—  Aureoviller,  iî>lili  (pouillé  de  M.  Portef.).  — 
Arrivai,  1587  (abb.  Saint- Vinc.  dhnes,  liasse  Enn.). 

—  (h'i cul ,  proche  Kniierxj,  1608  (fonds  de  Malle, 
liasse  Orival). 

Cette  censé  appartenait  à  l'bàpilal  Saint-Jean  de 
Metz.  \a  maison  de  ferme,  qui  élait  «en  niasurc 
en  1781,  n'existait  plus  en  17'ia.  —  Elle  était 
annexe  de  la  paroisse  d'Ennery. 
Obly,  f.  c°°  d'Augny.  —  Orleij,  1803  (arch.  h.  de  V. 
AA ,  'la ,  45).  —  Ourleij,  1 38i  (ibid.  17).—  Olrey, 
xt'  s'  (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  OUerey,  lio'i 
(liste des  vill.).  —  Otrij,  xvi'  s"  (chron.  Cl.  Phil.).^ 
Olii-i,  i5.")8  (Siège  de  Metz,  par  Salignac).  —  En 
patois  :  Ourhj. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  voucrie,  1206  (P.  Fer. 
obs.  séc.  xiii'  s*,  291  ). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Augny. 
OnMEnswiLLEB,  c""  de  Wolmunster.  —  Ormeêwilre, 
i3o4  (ch.  ahb.de  Hornbach,  Croll.  orig.  Bip.  II, 
278).  —  Ormerweiller,  1  '|83  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
VII,  160).  —  Oriiiegtveiler,ijlih  (pouillé  deM.).— 
Ornwveiler,  i,j5o  (Tillermann  Stella.  Beschreib. 
des  Oberamts  Zweybrûcken). —  Omesvoeiller,  lôijli 
(dén.  Th.  Alix).  —  Ormerschweiller,  ifiai  (comp. 
de  la  terre  de  Bitche).  —  Ormelaviller,  167  1  (ord. 
de  Lorr;  XII,  4  2  3).  —  Ormersmeiller ,  Ormei'sch- 
witler,  1756  (D.  Cal.  noL  Lorr.).  —  Ormcsweiller 
(carte  Cass.). 

Village  du  comté  de  Bitche;  dépendait  de  la 
prévôté  de  Riraling  et  avait  une  chapelle  annexe  de 
la  paroisse  de  Wolmunster. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  canton  de  Wolmunster  de- 
puis 1790. — A  pour  annexe  le  hameau  de  Selven. 
OitNE  (L'),  rivière.  —  Prend  sa  source  à  Orne  (Meuse), 
entre  dans  le  dép'  de  la  Moselle  à  OUcy,  traverse 
les  terril,  de  Puxe,  Jeandelize,  BoncourI,  Conllans, 
Jarny,  Labry,  Tichémonl  (annexe  de  Giraumont), 
Hatrize,  Moineville,  Auboué,  Ilomécourt,  Jœuf, 
Moyeuvre- Grande,  Rosselange,  Vilry,  Gandrange 
et  Richemonl,  sur  une  longueur  de  5i  kilomètres, 
et  se  jette  dans  la  Moselle  à  Richement.  —  Flmiun 
Horne,  770  (cart.  Gorze,  f.  3l{).  —  Orna Jluvius , 
861  (ibid.  C  70).  —  Horna  Jlai'im,  916  (abb. 
Gorze,  ch.  de  Wig.).  —  Odonm  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 
OnNE  (Le  pays  de  l')  ou  Obnois.  —  Occupait  la  partie 
septentrionale  du^ng'M»  Virdtinensia ,  ûoni  il  formait 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


195 


une  sul)division.  —  Pagus  Hornensis ,  Orncnxis ,  ■jîiC 
(cari.  Gorze,  f  55).  —  Odomense,  870  (partie  du 
roy.  de  Loti).). 

Or.sELLE,  chat,  ruiné,  près  de  Richemont. —  Onwlle, 
w'  s'  (chron.  mess.).  —  Le  fort  d'Oimeltes,  main- 
tmant  lUchemimt  (P.  Fer.  obs.  sec.  xv*,  f.  287). 

Obnï,  c°°  de  Vernj.  —  Ot-nei,  itaS  (chap.  cath.  s. 
l'an).  —  Ourney,  laSa  [ibid.). —  Ourgney,  1820 
{iljid.).  —  Orgiiey,  iliol\  (liste  desvill.  ).—  Oigny, 
i/ii8  (chap.  cath.  s.  Tan).  —  Orney,  lli^'i  (Journ. 
.1.  Aub.).  —  Orni,  iS'i'i  (ponillé  de  M.).  — •  En 
patois  :  Oiirni. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant 
au  chap.  de  ta  cathédrale  de  Metz,  1681  (dénomb. 
2  janv.) 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Mécleuves,  avec 
vicariat  résident. 

Autrefois  Trois-Kvêchés,  bail!,  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Goin  de  1  790  à  1802  et 
passa,  à  cette  date,  dans  le  canton  actuel.  —  A  la 
ferme  de  Pierrejeux  pour  annexe. 

Othain  ou  Oltain  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source 
sur  le  territ.  de  Gondrecourt  (canton  de  Conflans), 
traverse  les  c"'  d'Aflléville,  GrandFailly,  Pelit- 
Failly  et  Othe,  sur  une  longueur  de  ho  kilomètres, 
et  se  jette  dans  la  Chiers  à  Montmédy  (Meuse).  — 
Ortus Jluviolm ,  030  (test.  diac.  (jrini.). —  Fluvius 
qui  dicitur  Olha,  11 83  (cath.  Verd.  bul.  Luc.  111). 

—  Ojli'n,  i656  (carte  év.  de  Verdun).  —  Ostin, 
xviii'  siècle  (pouilié  de  Trêves).  —  Ostin,  Auleiii, 
tiotin,  I7'i9  (pouilié  de  Verdun).  —  OUain  ou 
Orthain,  i7rK)  (Dur.  Lorr.). 

Othe,  c""  de  Longuyon.  —  Othe,  1277  (abb.  Saint- 
Symph.  liasse  Rozér.).  —  Otha,\\'  siècle  (collég. 
Sainte-Agathe,  obit.  p.  29  V"). —  Ostp,  1571  (bail!, 
de  S'-Mihiel).  —  Wothe,  1578  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.  VIII,  137).  —  Ilolte,  iG(J6  (arch.  départ, 
c.  227).  —  Otz,  1680  (dénomb.  arch.  départ.).  — 
Otte,  1689  (Rarr.  dom.  t.  II).  —  0(!M»i  (D.  Cal. 
not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  érigé,  le  11  juin  i65/i,  sous  la 
prévôté  de  Longuyon.  La  haute  justice  était  au  roi. 

—  Paroisse  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Lon- 
jjuyon)  dépendant  de  l'abb.  d'Orval. 

Autrefois  Rarrois,  baiU.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fil  partie  du  canton  de  Charency 
(district  de  Longwy)  de  1790  à  iSoa,  où  il  fut 
classé  dans  le  canton  actuel.  —  A  Laigniez  pour 
annexe. 
OiTA!iGE,e™  de  Cattenom.  —  Ottingin,  )o5i  (abb. 
Rrauv.  ch.  de  l'emp.  Henry  II).  —  Othinge,  io56 


(abb.  Saint-Max.  don.  s.  l'an).  —  Othinga,  1098 
{ibid.  ch.  de  l'emp.  Henry  IV).  —  Olinge»,  iia4 
(Rerth.  V,  pr.  xi.vm).  —  Otiingm,  1  :!35  (161V/.  VI, 
pr.  Lï).  —  Otanges,  1256  (abb.  Saint-Pierr', 
terr.  t()5).  —  Othanges,  1293  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.  VIII,  1/1).  —  Ottengen,  i3/i5  (abb.  Vill, 
cart.  t.  I,  f  3).  —  Othengea,  iStJg  (acte  de  repr. 
s.  l'an).  —  Otenges,  Otaiige,  1429  (arch.  h.  de  V. 
AA,  11).  —  Ottingen,  wiii'  s'  (pouilié  de  Trêves). 
—  Otaiige,  1759  (de  Maill.  RalT.).  —  En  alle- 
mand Œttingen. 

Ce  village,  seigneurie  de  nom  et  d'annes,  fief  du 
duché  de  Rar,  a  donné  son  nom  à  une  maison  d'an 
cienne  chevalerie  qui  portait  pour  armes:  de  gueules 
à  l'aigle  d'or  couronné  d'azur  (Rerth.).  Sous  ses 
derniers  seigneurs,  il  portait  leurs  armes,  qui  sont  : 
d'argent  à  1  a  billeltes  de  gueules  ,S,/iet3{  Dur.). — 
Cette  seigneurie  passa,  par  mariage,  aux  mains  des 
barons  d'EItz,  qui  firent,  au  xv!!!"  siècle,  rebâtir 
splendidement  le  château  féodal  détruit  par  le  maré- 
chal de  Crcquy  en  1671.  Il  reste  peu  de  chose  de 
cette  magnifique  demeure,  incendiée  en  1792.  — 
Etait  siège  d'une  paroisse  de  l'archevêché  de  Trêves 
(doyenné  de  Luxembourg),  qui  avait  pour  annexes 
Nondkeille  et  RochonviUers  (village  évèchois).  — 
Haute,  moyenne  el  basse  justice,  chef-lieu  d'une 
seigneurie  qui  comprenait  les  seigneuries  foncières 
de  Volmerange,  Escherange,  Sœtrich  et  Imme- 
ring  (1G81,  dénomb.  l>  déc.  ),  et  qui  fut  érigée  en 
comté  au  mois  de  mai  1777.  Ce  comté  comprenait 
les  terres  et  seigneuries  d'Ottange,  Rure,  Tressange, 
Nondkeille,  Dudelange,  Gandrange,  Tiercelet,  Au- 
melz,  Roulange  et  Volmerange,  et  des  portions 
dans  celles  de  Fontoy,  RochonviUers  cl  Morlange. 

Autrefois  Rarrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1  790,  du 
canton  de  Heltange  (district  de  Thionville);  passa', 
sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui  d'Œutrange 
et,  en  1802,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  Nondkeille,  la  ferme  de  Haut-Tétange  et 
le  château  d'Ottange. 

Il  existe  à  Otlange  des  mines  de  fer  très-produc- 
tives et  des  forges,  anciennes  et  renommées,  pro- 
priété des  comtes  d'Hunolstein. 
Ottonïille,  c™  de  Roulay.  —  Octonvillu,  1 1  28  (chajj. 
cath.  s.  l'an). —  Ottonvilla,  1 187  (ibid.),  —  Otten- 
dorff,  autrement  Othonville,  i333  (inv.  des  lit.  de 
Lorr.III,  ib6).—  OUendorff,  tbltli  (pouilié  de  M.). 

—  Ollendorj  alias  Ottonville,  iSgi  (dén.  Th.  Ahx). 

—  Otterdoff,  1681  (dénomb.  3i  déc).  —  Ilolton- 
ville  (carte  Cass.).  —  En  allemand:  Oltendorjf. 

Ne  formait  avec  Ricrange   qu'une   seule  foni- 

a5. 


196 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


munautc.  —  Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprêlrc 
de  Varize,  dépendant  de  la  cathédrale  de  Metz,  qui 
avait  pour  annexes  Kicrange,  Eblange  cl  Ruching. 

Aulrofois  Trois-P2vcchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 
—  Fut  érigé ,  en  i  790 ,  en  chef-lieu  d'un  canton  qui 
comprenait  les  c""  de  liellange,  Brettnach,  Couine, 
Denting,  Eblange,  Gommelange,  Halling,  Mégange, 
Ottonville  et  Ricrange,  Rémelfang,  Téterchen, 
Velving  et  Walmunster;  conserva  ce  titre  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m,  puis  fut  classé,  en  1803,  dans 
le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  Ricrange  et  la 
Knalliiitte  (maison  isolée). 
OtDEBiiAcii  (ItmssKAD  d').  —  Prend  sa  source  à  Lcme- 
strolT,  dans  la  fontaine  des  Quatrc-Seigneurs,  tra- 
verse les  c""  d'Oudrcn,  Mctrich,  Hettange-Pelite , 
sur  une  longueur  de  8  kilomètres,  et  se  jette  dans  la 
Moselle. 
OvDnEH,  c^de  Metzerwisse.  —  Udera  villa,  xi's'  (abb. 
Mettl.  décl.  de  biens).  —  Odern,  laoo  (abb.  Vill. 
cari.  1. 1 ,  R.  1  ).—  0(iei-eii,  1 384  (ibid.  R.  A).—  Udei-n, 
lagd  (dén.  Th.  Alix).  — Uderen,  xvii's*  (Sierck, 
dom.).  —  Oderen,  1689  (gén.  de  M.  dom.).  — 
Oudern,  XTiii"  s"  (pouillé  de  Trêves).  —  Oudrmne, 
1756  (Stem,  dép'  M.).  —  En  allemand:  Udern. 

Etait  siège  d'un  fief,  haute,  moyenne  et  bas.se 
justice,  qui  comprenait  les  villages  de  Lemeslroff, 
BreistrolT  et  Hunting,   i635  (dénomb.  3i  déc). 

Paroisse  du  dioc.  de  Trêves ,  doy.  de  Perl. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  prévôté  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  Appartint  au  canton  de  Kœnigs- 
macker,  de  1  790  à  1802,  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel. 

A  pour  annexes  Petite- Brcistroff  et  Lemeslroff. 
OïDBKv  (RrissBAi!  d').  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 
c°°  de  Kœnigsmacker.  —  Rivulu»   Odern,   1200 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  R.   1).  —  Oderen  rivulut, 
i384(.6irf.  R. /.). 


Ol'lembach  (RcissEAu  D').  —  Prend  sa  source  à  Bou- 
house,  traverse  les  c""  de  Faulquomont  et  de  Cré- 
hange  sur  une  longueur  de  3  kilom.  et  se  jette  dans 
la  Nied  allemande. 

OinBAcii  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  Helling, 
traverse  la  c"*  de  Buding  sur  une  longueur  de  70(1 
mètres  cl  se  jette  dans  la  Canner. 

OuTnE-LES-Rois  (Maitie  d').  —  Mairie  du  duché  de 
Bar,  composée  des  villages  de  Thtimeréviile ,  Motia- 
ville,  Amhlemont  et  Fiquelmonl,  i689(Rarr.  dom. 
1.1). 

Oltrï,  f.  c"  d'Ancerville. 

OxMiJiiL  on  Moulin  dk  Wirsciiwiller,  moulin,  c"'  de 
Bilche. 

Ozeeailles,  c"°  de  Conflans,  sur  le  ru  de  Lubey.  — ^ 
OiteiaiUe,  189 4  (P.  Fer.  obs.  st^c.  t.  II,f°5i). — 
Aizeraule,  1890  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  111,  a43). 

—  OxeraUle,  \y'  s'  (chron.  Jac.  Hiiss.).  —  Hu.re- 
rnitle,  r»(>rrti7fc,xv's'(Méni.  Pli.  de  Vign.).— .4i»e- 
raille ,  i  '1  ag  (arcli.  h.  de  V.  AA,  11).  —  Oaerole ,  i  -"5 1 9 
(chan.  rég.  cens.  p.  38).  —  Aixeraille,  lôa'i  (cari. 
év.  de  M.  t.  III,  p.  i3o  v°).  —  Auj-eraillea ,  iô4/i 
(pouillé  de  M.).  —  Azrnylk.  xvii'  s*  (Loth.  sept.). 

—  Oteraille,  )6o6  (pouillé  de  M.).  —  Ozeroille, 
jCC4  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI,  128).  —  Ozerail, 
i749(deMaill.  Barr.). —  Luzm-aille,  175(5  (carie 
Vaiig.  ).  —  En  patois  :  Ozeraiiille. 

Il  y  avait  deux  seigneuries  foncières  mouvant  de 
la  prévôté  de  Bricy;  la  haute  justice  était  au  roi. 

Etait  annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse 
de  Lubey.  —  L'église  dépcndail  des  chapitres  de 
Metz  et  de  Mars-la-Tour. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fil  partie  du  canton  de  Thumerévilie 
en  I  790  et  de  celui  de  Valleroy  sous  l'organisation 
de  l'an  m;  passa,  en  1802  ,  dans  celui  de  Conflans. 

—  A  Vallières  pour  annexe. 


Paffekbebg  ,  m""',  c"  de  Bilche. 

Paffesthal,  c"*  de  Gros-Réderching.  —  Vallon  rempH 
de  ruines,  jadis  habile,  el  où  la  tradition  place  un 
monastère  d'hommes. 

Pagsï-lez-Goi.s  ,  c""  de  Verny.  —  Pargney,  xv*  s' 
(arch.h.deV.AA,34). —  PagneydekizGoing,  i4o4 
(liste  des  vill.).  —  Pargney  de  Liez  Going,  1499 
(chron. doy.  de  S'-Thiéb.). —  Pagni,  i54'i  (pouillé 
de  M.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Alémont. 


Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Goin  de  1 790  à  1802, 
époque  où  il  fut  classé  dans  le  canton  actuel. 

PaleimÎ'hl  ou  AuECKEBSMiJHL,  OU  cncorc  Heidexheimeii- 
ML'HL,  censé,  c"  de  Souchl. 

Pange,  ch.-l.  de  c",  arrond.  de  Metz,  sur  la  Nied  fran- 
çaise. — Spange»,  1 098  (collég.  Saint-Sauv.  s.  l'an). 

—  Espanges,  1187  {ibid.).  —  Eipenges,  1288 
(ibid.).  ~  I.amaison  Despaignes,  i4o4  (chron.  doy. 
de  Saint-Thiébaud).  —  Painge,  i4o4   (lisle  des 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


197 


vill.).  —  Penge,  liaS  (cari.  i\:  de  M.  t.  111,  8i). 
—  Paiuges,  i4(jo  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Pangis, 
Pannes,  Pangia,  iG't'i  (poiiillé  Je  M.).  —  Penges, 
i585  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B.  i5).  —  Paiiche, 
1756  (D.  Cal.  iiot.  Lorr.).  —  En  patois:  Painge. 

Le  ban  de  Pange  ,  avec  ses  annexes  Mont  et  Col- 
ligny,  fief  lorrain  de  toute  ancienneté,  fut  cédé  en 
toute  souveraineté  à  la  Lorraine  par  un  traité  inter- 
venu, en  i6o4,  entre  la  Cité  et  le  duc  Charles  IIL 
Ce  traité  ne  reçut  son  entier  accomplissement  que 
quand  l'abbaye  de  Saint-Vincent  eut  accepté  de  la 
Cité  la  Grange-d'Envie,  en  échange  de  la  seigneurie 
qu'elle  possédait  à  Pange,  le  long  de  la  Nied. 

La  terre  seigneuriale  de  Pange  a  été  érigée  en 
marquisat  le  6  juillet  1766,  par  le  roi  Stanislas, 
en  faveur  de  J.  B.L.Thomas, soigneur  de  Pange, de 
Mont,  CoUigny,  Domangeville ,  etc. ,  commandeur 
de  Saint-Louis,  etc. 

Le  château  de  Pange,  du  xviii'  siècle,  est  un  des 
plus  beaux  du  pays. 

En  1 777,  le  marquisat  de  Pange  se  composait  des 
vi.lages  de  Pange,  Ars-Laquenexy,  Domangeville, 
Pont-à-Domangeville,  Maizery,  Villers-Laquenexy 
et  Loixy,  Marsilly  et  Maizeroy  (dénonib.  20  fév.). 

Les  armes  du  marquisat  étaient  celles  de  la  famille 
de  Pange ,  savoir  :  d'nvgent  au  chevron  d'uuir,  chargé 
à  dextre  d'une  épée  d'argent ,  à  senetire  d'un  roseau 
d'or,  et  accompagné  do  trois  étoiles  de  gueules. 

Terre  lorraine  enclavée  dans  le  pays  Messin ,  avec 
les  villages  de  Mont  et  de  Colligny.  —  Etait  siège 
d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Varize,  qui  dépendait 
de  la  collégiale  de  Saint-Sauveiu-  de  Metz  et  avait 
pour  annexes  Domangeville,  Maizery,  Colligny, 
Mont,  et  la  censé  de  Pont-à-Domangeville. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coiit.  de  Lor- 
raine. —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Maize- 
roy, passa,  sous  l'organisation  de  Pan  m,  dans 
celui  d'Ars-Laquenexy,  puis  fut  érigé,  en  180a  ,  en 
chef-lieu  de  canton  :  ce  canton,  lors  de  .sa  création, 
avait  la  c"'  de  Mercy-lez-Melz  en  moins  et  celle  de 
Erontigny  en  plus  que  sa  composition  actuelle.  —  A 
Mont  pour  annexe. 
P.10C11.LY,  f.  c"'  de  Charly.  —  PowiUey  de  l.eiz  Vegeij, 
ilioli  (liste  des  vill.).  —  Paullei ,  xv°s'(Mém.  Ph.  de 
Vign.).  —  Pavilles,  x\°  s'  (.lourn.  J.  Aubr.).  — 
Poulize,  i()o6  (pouillé  de  M.).  —  La  Pavilly, 
xviii'  s'  (ibid.).  —  Pouilhj,  1756  (Stem,  dép'  M.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  1782  (dénomb.  Sjuill.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  Je  Charly. 
Paperel  (Le  bak),  à  .Saulny. —  Siège  d'une  seigneurie, 
haute,  moyenne  e(  basse  justice,  mouvant  de  la  pré- 


vôté de  Brioy,  1681  (dénomb.  du  8  nov.).  —  >i'om 
d'une  ancienne  famille  noble  des  paraiges  de  Metz. 

Papeterie  (La),  maisons  et  scierie,  c"'d'Eguelsbardt. 

Papeterie  (La),  m'",  c"  de  Hombourg-Uaut. 

Papeterie  (La),  f.  c°'  de  Marly,  sur  la  Seille. 

Papeterie  (Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa  source  dans 
l'étang  de  la  Papeterie,  traverse  la  c""  de  Honi- 
bourg  sur  une  longueur  de  3  kilomètres  et  se  jette 
dans  la  Bosselle. 

Papeteries  (Les),  au  nombre  do  trois,  sur  le  ruisseau 
de  Mance,  c°°  d'Ars-sur-Mosolle. 

Papeweïer,  étang  sur  le  territ.  de  la  c"  de  Longe- 
ville-lez-Saint-Avold;  d'une  superficie  de  h  hectares 
(stat.  Colchen.). 

Paragon  (Le  ban),  fief  sur  le  territ.  de  Glatigny. 

Pabeid  ou  Pabeï  (dép'  de  la  Meuse).  —  Siège  d'un 
doyenné  Je  l'arcliiJiaconé  Je  Woëvro  (Jioc.  Je 
VerJun),  qui  comprenait,  entre  autres,  les  pa- 
roisses suivantes  appartenant  auj.  au  Jép'  de  la  Mo- 
selle :  Aix,  Allamont  et  Dompierre,  lîrainville  et 
Porcher,  Conflans,  Boncourt  et  Puxe. 

Pa BELLE  (La  CENSE  be),  f.  auj.  détruite ,  c"°  de  Bitche. — 
La  censé  de  Parelle,  i6g5  (arch.  de  Bitcbe,  rcq. 
des  bourgeois  au  duc  Je  Lorraine).  —  Bareitshof, 
f.  ruinée,  1755  (atlas  de  Bitcbe,  f.  1 1  3  ,  1 13). 

Construite  en  1 C92  ,  celte  ferme  a  été  abanJonnée 
au  milieu  du  xviii'  siècle. 

Parfondïal  (KiissEAU  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c"'  de  Gorze.  —  Alimenlè  par  une  dos  sources 
qui  produisent  les  eaux  abondantes  détournées  au 
profit  de  la  ville  do  Metz. 

Pariïal'X  (Ruisseau  dk).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"'  de  Cosne. 

Parociies  (Les),  anc.  par.  et  mairie. —  Baroches,  i08y 
(Barr.  dom.  11). —  Ijts Paroches ,  1779  (Dur.  Lorr.). 
— •  Voy.  Gévaville  et  les  annexes  Je  cetio  paroisse. 
La  paroisse,  qui  avait  son  siège  à  Génaville  (ar- 
chiprêtré  de  Hatrize),  Jépondait  du  chapitre  de  la 
cathédrale  de  Metz  et  avait  pour  annexes  Lanté- 
fontaine,  Pénii,  Meraumont,  Menaumont  et  Mussot 
(xviii"  .s*,  pouillé  de  .M.). 

La  mairie  des  Paroches,  ou  dos  Paroisses-devant- 
Briey,  était  composé  des  villages  Je  Génaville,  Ilagny, 
lnimonville,Lant(''fonlaine,  Lubey,  Menaumont,  Me- 
raumont, Ozerailleset  Pènil,  1G89  (Barr.  dom.  1. 1). 
Autrefois  Barrois,  prévôté  de  Briey,  coût.  <h- 
Saint-Mihiel. 

Parthe  (Basse  et  Haute),  h.  c"  de  Boust.  —  Puretl, 
fjlio  (terr.  Je  BreistrofT).  —  La  haute  et  basse 
Parette,  175G  (Stem,  dép'  M.).  —  En  allemand  : 
Nieder  et  Ohei-  Pnrett. 

Ce  hameau  faisait  partie  du  comté  de  Roussy,  1681 


198 


DEPAHTE.MliNT  UE   EA   MOSEELE. 


(dénorab.  aG  août)  et  était  une  annexe  de  la  parobse 

d'Usselskircli. 

Aulrefois  Trois-Evécliés ,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 

ville.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  toujours  comme 

annexe  de  Boust,  du  canton  de  Cattenoni. 
1'asseF()\tai\e,  m"'",  c°*dcDevant-ies-Ponts,  formant 

annexe  de  l'église  Saint-Simon  de  Metz,  x»iii*  s' 

(pouillé  de  M.). 
l'Assibiir,  f.  c°'  de  Serrouville. 

PtTIRlL  (Rl'ISSEAl     dit    Le)    ou    RlISSEAU    DES    PaSTOL- 

BELLES.  —  Prend  sa  source  à  Epange,  traverse  la 
1"  d'Hinckange  sur  une  longueur  de  a  kilom.  et  se 
jette  dans  la  Nied. 
Pathral  (IU1S6EAV  db).  —  Coule  sur  le  lerrit.  de  la 

c"*  de  Cuvry  et  afflue  à  la  Seille. 
PefferhCiil  ou  MocLiK  Neup,  c'"d'Elïange. 
PEiFTEnsMi  iiL,  m'°,  c"'  de  Beltwiller. 
Peltbe,  c'"'  de  Verny.  —  Perte,  1 19a  (collég.  Saint- 
Pierre  aux  Im.)  —  Pertre,  xï*  s*  (cbron.  Prail.). — 
Perles,  lioi  (liste  des  vill.).  —  Perthe,  iCSi  (dcn. 
i3  mai).  —  Pelte,  1756  (carte  Vaug.).  —  Petra, 
1766  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). —  En  patois:  Pète. 

Siège  d'un  lief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
hasse,  mouvant  du  loi  de  France,  iliSi  {loc.  cit.). 

Près  de  Pelire  était  une  des  croix  de  banlieue  de 
la  cité  de  Metz  (cbron.  Cl.  Pbil.).  —  Etait  annexe, 
avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse  de  Magny. 

Autrefois  Ïrois-Evêcbés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fit  partie  du  canton  de  liorny  en  1790,  de 
celui  de  Vailières  sons  l'organisation  de  l'an  m . 
puis  fut  classe,  en  i8oa,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  Crépy,  la  Basse-Bévoy,  la  Horgne, 
l'ancien  moulin  et  l'auberge  du  Lion-d'Or. 

L'ancien  cbâdau  de  Peltre,  belle  construction 
du  xviii'  siècle,  est  devenu  le  séminaire  des  steurs 
de  la  Providence,  princijxil  ordre  enseignant  du 
dioc.  de  Melï. 
PÉML,  c"  de  Génaville.  —  Petny,  i  3go  (inv.  des  tit.de 
Lorr.  m,  a  S  3). —  Pe$nilen  la  pràoité  de  Génaville, 
i'io?i  (ibid.  III,  a'io).  — Peny,  1673  {ihid.  IV,  67). 

Le  roi  y  était  seul  seigneur.  —  Faisait  partie  de 
la  communauté  de  Aleraumont  et  de  la  paroisse  de 
(iénaville  (mairie  et  cure  des  Parodies). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Briey  depuis 
1790.  — Cbef-lieu  communal  en  180a,  avec  Me- 
raumont  pour  annexe;  fut  réuni  à  la  commune  de 
Génaville  par  décret  du  5  août  180g. 
PENSPEn>E  ou  RrissEAr  de  Batzendal.  —  Voy.  Bat- 

ZE^DA1.  (Ruisseau  de). 
PÉPINV1LLE,  verrerie,  f.  et  cbél.  c"  de  Ricbomont.  — 
Pini>em'ille ,  i3o3  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  B.).  — 


Pippinville ,  1  363  (liste  d'écliev.  de  Thionville.).  — 
Piippiiiritle,  i()68  (dénomb.  1 3  janvier).  ^Punin- 
ville,  i(>88  (abb.  de  Just',  aborn').  —  Pupeslioff, 
Pupeslrojfo»  Péiiinville,  171g  (dénomb.  i"mars). 
—  En  allemand  :  Pepiusdorf. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  ducbé  de  Luxem- 
bourg, i()88  (dénomb.  a5  sept.),  dépendant  de  la 
seigneurie  d'Erpeldangc.  —  En  1 786 ,  Pépinville 
était  le  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  baute, 
moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France,  dont 
dépendaient  Ricbemont,  Bévange  (Haute  et  Bas-se), 
Guénange  et  Guélange,  173?!  (dénomb.  10  juin). 

Le  château  de  Pépinville  a  servi  de  quartier 
général  au  camp  formé  on  1  7.5.5  entre  Ricbemont 
et  Uckange,  17,56  (Siem.  dép'  M.).  —  Était  une 
annexe  de  la  |)aroisse  de  Ricbemont 

Aulrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  de  i  790  à  1 80a  ,  du  canton  de 
Florange  ;  jiassa ,  à  cette  dernière  époque ,  dans  celui 
de  Thionville,  toujours  annexe  de  Richement. 
Pbbl,  c°°  de  Saarburg  (Prusse). 

Siège  d'un  doyenné  de  l'archidiaconé  de  Tlioley 
qui  entre  autres  paroisses  comprenait  les  suivantes, 
lesquelles  appartiennent  au  dép'  de  la  Moselle, 
savoir  :  Hackeiiberg,  IlalstrolT,  Kerling-lez-Sierck, 
Kirscbnaunien,  Kir,scli-lez- Siei-ck,  Laumesfeid , 
LaunsIrolT,  Mailing,  Manderen,  .Monneren,  Neun- 
kirchen,  Oudrcn,  Rémeling,  Sieick,  Schwerdorff 
et  Waldwisse. 
PÉnoTi»,  m'"  sur  le  ruisseau  de  Conrois,  c"'  de  Neu- 
chef.  —  Pirotin,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Lommerange. 
PEnniCKMÛHL  ou  Moulin  de  Liubach,  m'",  c"  de  Sarre- 

gueniines. 
PETEnFisELCARTER,  f.  c"'  de  Mouterhausen.  —  Peller- 
faselgnrthen ,   1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  '109).  — 
PelerphitippKgarlen  (carte  de  l'Etal-major). 

Cette  ferme  n'existait  pas  encore  en  1 765. 
Petit-Eberswillkr,  c"  de  Macheren.  —  Eberuwilre , 
laao  (pouillé  de  M.  Portef.). —  Ebrechœeilei;  i3y6 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  t.  II,  I70).  —  Ebertiveiter, 
1 365  (Kremer,  krd.  Gesch.  II,  Sog).  —  Ebei-switle, 
139.5  (cart.  év.  de  M.  t.  H,  p.  1).  —  Ebersvilr,  1^07 
(sém.  Saint-Simon  s.  l'an).  —  Ernestwilre,  1/138 
(cait.  év.  de  M.  t.  III,  p.  198).  —  Ebet-scluveiler, 
1  453  ( inv. des  tit.  de  Lorr.  VII ,  1  Sg  ). —  Ebeszwiller, 
i46o  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  3a).  —  Eberzvilei', 
1/171  (  ibid.  p.  8/1  v"). — Eberschewiller,  1  i  85  (  inv.  des 
tit.  de  Lorr.  VII,  160).  —  Ertnereswilter-hoff',  i/i85 
(cart.  év.  de  M.  I.  VIII,  p.  a). —  Eberswiller,  1688 
{ibid.  p.  68).  —  Eberstweiler,  i53i  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.  II,  p.  '-170).  —  Eibi-eschwiller,  1675  (ibid.). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


199 


p.  ioo).  —  Eherssweitlev,  iSg'i  (dén.  Tli.  Alix). — 
Ebrclwillers ,  i  G8'i  (abb.  do  Saint-Avold,  terr.). — 
Ebersveiter,  i^Si  (oi'd. deLorr.VllI,  «90).  —Ebers- 
viller-la-Petite ,  1779  (Dur.  Lorr.). —  Pelit-Eberach- 
willer  (carie  Cass.  ). 

Chef-lieu  d'une  paroisse  fort  étendue  de  Tarchi- 
prêlré  de  Saint-Avold ,  do  laquelle  dépendaient 
Altwiller,  HoUerin;;,  Holbach,  LentzwillorholT,  Ma- 
dieren  et  Valmont.  Elle  dépendait  de  l'abbaye  de 
Wadgasse  (Prémnntrés). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  do 
l'Évêché.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold 
depuis  la  création  de  ce  canton,  en  1790.  —  Com- 
mune en  1801;  fut  réuni  à  Maclieren  par  décret  du 
9  décembre  1811. 
Petit-Faillï,  c""  de  Longuyon,  sur  i'Othain.  —  Villa 
FatiUttgo,  63i  (Mém.  Soc.  Philom.  Verd.  t.  II[). 
— Le  pehtFaUij,  1  .j8A  (arch.  Cons-Lagr.). — Parvuin 
Faillei,  xvii"  s' (arch.  Villers-le-Rond,  g-g'  1,  19). — 
Failly  soub  la  chastellenie  de  Longvuy,  iG7'i  (Huss. 
Lesc.  cr.  de  Lorr.).  —  En  patois  :  Lop'liat  Failly. 

Village  dépendant,  parparties,  des  seigneuries  de 
Coris-Lagrandville  et  de  Grand-Failly.  —  Siège  d'un 
fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1681, 
dénomb.  aS  juin).  —  Cure  de  l'évèché  de  Trêves 
(doyenné  de  Longuyon)  qui  avait  Petil-Xivry  pour 
annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel. 

Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Longuyon; 
passa ,  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui  de 
Charcncy  et  puis  fut  reclassé,  en  1  Boa  ,  dans  le  can- 
ton de  Longuyon.  —  A  pour  annexes  les  moulins  de 
Grandvaux  et  de  l'Etang. 
Petit-Marais,  m°° isolée ,  c"  de  Rétonfey. —  En  patois  : 

Lo  p'iiat  Mérach'. 
Petit-Metï  ou  Vbï,  c°°.  —  Voy.  Vrï. 
Petit  Moulin.  —  Voy.  Moulin  (Le  Petit). 
Petit-Poni  (Ruisseau  du).  —  Prend  sa  source  à  Rus- 
♦roir,  traverse  la  c°'  de  Sierck  sur  une  longueur  de 
1  kiloni.  et  se  jette  dans  la  Moselle. 
Petit-Rédeiichi.ng,  c°"  de  Rohibach.  —  Riderchingen , 
1.59a  (dén. Th.  Alix). —  La  Petite  liederchiiijr ,  1751 
(ord.  de  Lorr.  VllI,  291). — Kleit\^Itederchingen  , 
1755  (atlas  de  Bitche,  f.  88).  —  Pelit-Redm-king , 
1766  (  D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  J^e  Petit  Itedreching , 
1771  (ord.  de  Lorr.  XII ,  628  ). —  Klein-Redeichingen 
(carte  Cass.). —  Klein-Rederchingen  (carte  de  l'Etat- 
major). 

Village  du  comté  de  Bitche. —  Avait  une  chapelle 
annexe  de  la  paroisse  de  Bettwiller. 

Aiilrelois  Lorraine,   baill.  de  Bitche,   coiit.   de 


Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Robrbacb 

depuis  sa  création A  la  Tuilerie  pour  annexe. 

Petit-Rohiibacu,  h.  c°'  de  Nelling,  à  gauche  de  l'Albc. 

—  Heldtrorbach ,  xm's  (terr.  du  ban).  —  La  petite 
Rohrbach,  i68j  (dénomb.  s.  l'an).  —  Rorbach  lu 
petite,  \vm'  s°(pouillé  de  M.).  —  Kleiii-Rnlu-bach , 
i7.->i  (ord. de  Lorr.  VIII,  2  8.3). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Insniing. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarregueminus,  coût. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  d'Hellimer  de 
1790  à  1802  et  passa,  à  celle  date,  dans  le  canton 
de  Sarralbe,  toujours  annexe  de  Nelling. 
Petit-Tenquin,  c°°  de  Gros-Tenquin.  —  Taiineyuiu  . 
Tenchin,  i5/i4  (pouillé  de  M.).  —  Tenken,gagiiage, 
t50(5  (inv.des  tit.de  Lorr.  I,  919). —  Teutsctien-la- 
Pctile,  lôg'i  (dén. Th. Alix). —  Petil-Tenclwii,  1  ôg.") 
(dénomb.  a'i  avril).  —  Petit  Teivcken,  ifi'i'i  (abb. 
Saint-Avold,  lerr. ).  —  La  Petite  Tenequin,  17.J1 
(ord.  de  Lorr.  VIll ,  a8a ).  —  Teiigen  le  Petit,  i-jiilj 
{  D.  Cal.  not.  Lorr.  ). —  Tetmequiii-la-Petite ,  Klein- 
Teimeqtiin,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  En  allemand: 
Kleiit-Taenchen. 

Au  XV i' siècle,  il  dépendait  de  la  mairie  de  Hils- 
prich  et  appartenait  aux  sires  de  Bitche. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarrcguemines, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  d'Hel- 
limer de  1790  à  1802,  époque  où  il  passa  dans 
le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  la  ferme  et  le 
moulin  de  Zellen. 
PiîTiT-XivM,  vill.  c"°  de  Grand-Failly,  sur  I'Othain 

—  Sitpei-iactim  minus ,  lo'tg  (cath.  Verd.  bulle  de 
Léon  IX). —  Le  petit  Zienj,  iGoli  (état  du  duché). 

—  Parvuin  Siveriouni ,  xvii"  s'(arcli.  Villersle-Rond , 
gg  1,  p.  19).  —  Xivnj-le-Petit ,  I7'i9  (de  Maill. 
Barr.  ).  —  En  patois  :  Im  p'iiat  Checrij. 

Il  y  avait  une  seigneurie  foncière  mouvant  de  la 
prévoté  de  Longuyon. —  La  haute  justice  était  au  roi. 

—  Etait  annexe  de  Pctit-Failly  (dioc.  de  Trêves). 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 

Saint-Mihiel.  —  Fait  partie,  depuis  1791,  du 
ranton  de  Longuyon.  —  Chef-lieu  communal  jus- 
qu'au ô  août  1811,  où  il  fut  réuni  à  Grand-Faillv. 

PETiTE-FoncE  on  Klein-Himmer  ,  forge,  c"'  de  Alou- 
lerhausen. 

Petite-Riviiîiie  (Ruisseau  delà).  —  Prend  sa  source 
à  Baslieux ,  traverse  les  c"°  de  Basiieux  et  de  Pierre 
pont  sur  une  longueur  de  2  kilom.  et  se  jelte  dans 
la  Crusne. 

Petite-Rosselle  ,  c""  de  Forbach ,  à  droite  de  la  Rosselle. 
Rosselln,  1290  (Krenier,  Ard.  Gesch.  II,  .'i7,')).  — 
Roêseln,  i'H)5{ibid.  109).  —  Rossekm,  1577  (trans. 
entre  le  seigneur  de  Korbach  et  ses  vassaux).  — 


iOO 


DÉPAaTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Klein  Roiseln,  io()li  (dén.  Th.  Alix).  — Ktain-Roa- 
lelen,  i(h8  (partage  delà  terre  de  Forbach).  — 
Kkin-Uomeh,  idiî'i  (dénomb.  du  barorule  la  Leyen). 
. —  l'elite-Rosselen ,  te  Petit  Roiisseln,  i  ^oy  (pr.-verb. 
de  reconnaiss.  de  la  terre  de  Forbach).  —  Boiteling , 
Rv»»eUe-ln-Petite ,  f]b6  (D.Cal.  nol.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Forbach.  —  Lorraine  :  rcs- 
sortissait  au  baill.  seigneurial  et,  pour  les  appels,  au 
baill.  de  Sarreguemines;  suivait  la  coul.  de  Lor- 
raine. —  Élail  annexe  de  la  paroisse  de  Forbach. 

Fait  partie  du  canton  de  Forbacli  depuis  1790. 

—  A  pour  annexes  Vieille-Verrerie ,  Schneidershûlte 
et  le  moulin  de  SchaOljach. 

PÉTHiNGE, chat. et f. c°*de Hinckange, à gauchede la  Nied. 
^Pietrenge»,  i36i  (abb.  Vill.  rart.  t.  I,  B.  18). — 
Petlange ,  1610  (Fab.  terril.  Met.).  —  Petriiigen, 
1680  (dt'Homb.  arch.  départ.). 

(ibâteau  fort,  partie  sur  le  ban  de  Vulmerange 
(Lorraine),  partie  sur  lebande  Hinckange (Eïèrhés); 
la  borne  séparativc  était  dans  les  appartements  du 
château.  —  Le  baill.  de  Boulay  a  cesse  d'y  exercer 
sa  juridiction  en  177g  (Dur.  Lorr.). —  Siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  itiSi   (dénomb. 

0  mai).  —  Etait  annexe  de  la  par.  deGuenkirchen. 
Autrefois  Trois-Évéïhés   et   Lorraine,  baill.  de 

Boulay  et  de  Metz,  coût,  de  Lorraine  et  E>éché.  — 
Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton  de  Boulay. 

I'etzbach  (Rbissbai;  dk).  —  Coule  sur  le  territ.  des 
c""  de  Zimuiing  et  do  Marangc-Zondrange  et  afflue 
à  la  Nied. 

PFEnrZBACH  (RnsSEii  de). — Voy.  Dieblim,  (Riisseau  de). 

PHiLippsBotRG,  11.  c"  de  Baerenthal.  —  Pliilipptbwg , 
t6o6(Als.  diplom.  MCCCCXCV). 

Le  comte  Philippe  de  Hanau  y  fonda,  vers  1590, 
un  château,  détruit  au  x»ii" siècle. 

Séparé  du  comté  de  Bitchc  par  la  transaction  de 
i(io6,  Philippsbourg  fit  partie  de  l'Alsace  jusqu'à 
la  Révolution.  —  .\ppart.  au  dioc.  de  Strasbourg. 
Incorporé  au  dép'  de  la  Moselle  en  179'j,  il  fut 
classé  dans  le  canton  de  Bitche,où  il  est  resté  depuis 
cette  époque.  —  Commune  en  1 80 1  ;  réuni  à  Baeren- 
thal par  décret  du  n  janvier  1810. 

Philippsmlhl,  m'°,  c"'  de  Folperswiller. 

PlDL.^^GE,  c'"  de  Boulay.  —  Publanges,  laai  (abb. 
Vill.  cart.  t.  Il,  f°  33o).  —  Pivilengen,  i^bij  (ibid. 
t.  I,p.  5). — PuviUange,  laGG  (acte d'aman  s.  l'an). 

—  Pivelaiiges,  1370  (abb.  Vill.  cart.  I.  \,  p.  1).  — 
Pibeteng,  1280  (ibid.  t.  I,  p.   i3).  —  Pibelengen, 

1  a 86  [ibid.  p.  8  ).  —  Pyvelanges ,  1 290  (ibid.  p.  9). 

—  Pivilangex,  1290  (ibid.  p.  11).  —  W efpebroticli 
(lieu  de  Piblange),  1292  [ibid.  p.  7).  —  Pivelen- 
ges,  i;ig-j{ibid.  p.  i).  —  Pieuvelinga,  iîioo  (ibid. 


p.  t)).    —  Pieveliniget ,   i3i.")    (ibid.  t.  II,  f  10). 

—  Pablangrs,  i3a6  (ibid.  C  333).  —  Piveting , 
i33o  (ibid.  t.  I,  p.  10). —  Pyvelingen,  i3()a  (ibid. 
p.  a).  ~  Pivelinga,  i3G3  (ibid.  B.  9  ).  —  Wibe- 
tingen,  1I106  (ibid.  t.  Il,  .lô).  —  Pabliitgm,  Bu- 
blingen,  Vô(jk  (dén.  Th.  Alix).  —  Pnblunge,  Pi- 
blanche,  1G77  ("bh.  de  Bouz.  terr.  ).  —  Dublingen, 
1G81  (dénomb.  6  sept.).  —  Publingen,  1681  (ibid. 
19  sept.).  —  Pieblengen,  1GS9  (Lorr.  dom.  t.  II). 

—  Pibliugen ,  Publingen ,  Piblunclie,  175C  (D.  Cal. 
uot.  Lorr.).  —  Pitange  (carte  Cass.).  —  En  alle- 
mand :  Pieblingen. 

Village  en  partie  de  la  prévôté  de  Condé  et  de 
la  cour  de  Perl  (  1 094  ). 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France,  1G81 
(dénomb.  3  sept.).  —  Faisait  partie  de  la  comum- 
nauté  de  Bockange  et  était  une  annexe  de  la  paroisse 
de  Drogny. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  cout.de 
Lorraine.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton 
de  Burtoncourt  (district  de  Boulay)  et  y  resta  jus- 
qu'en   180a,  où   il  passa   dans  le  canton  actuel. 

—  11  avait,  de  tout  temps,  eu  Drogny  pour  annexe; 
le  décret  du  7  août  1812  y  ajouta  Bockange.  A 
auj.  pour  annexes  Bockange,  Drogny  et  le  Château 
(m°°  isolée). 

PiBLAAGE  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  des 
c°"  de  Piblange  et  d'Anzeling  et  afflue  au  ruiss. 
d'Anzeling. 

PiÉHONT,  h.  c°*  de  Monl-Saint-Martin,  sur  le  ruiss. 
de  Glabaix.  —  Pinwn,  i38o  (inv.  de»  tit.  de  Lorr. 
X,  63).  . —  Piedmonl,  1719  (dénomb.  5  déc. ).  — 
Piémont,  1779  (Stem,  dép'  M.). 

Etait  siège  d'un  fief  mouvant  de  Longwy,  j38o 
(inv.  de  Lorr.  loc.  cit.). —  Était  annexe  de  la  paroisse 
de  Longwy. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Longwy,  coût, 
de  Saint-Mihiel.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du 
canton  de  Longwy. —  Chef-lieu  communal  jusqu'en 
1812,  où  il  fut  réuni  à  Monl-Saint-Marlin  par  un 
décret  du  2  février. 

PiE>>E  (RiissEAu  DE  LA )  OU  LA  PiEMïoiSE.  —  Prend  Sa 
source  à  Piennes,  traverse  les  teirit.  de  Piennes 
(annexe  de  Landrcs),  Domprix  et  lierlrameix,  Xi- 
vry -Circourt,  Mercy-le-Bas  et  Saint-Supplel  sur 
une  longueur  de  5  kilom.  et  se  jette  dans  la  Crusne. 

PiEssES,  vill.  c"'  de  Landres.  —  Espiènea,  i3i5  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  IX ,  2 1  ).  —  Espiennes,  1 389  ( ibid. 
23). —  Pienne,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Pienne  en 
Piennois  (carie  de  l'Élat-major). 

Le  roi  était  seul  seigneur  à  Piennes.  —  La  sei- 
gneurie foncière  mouvait  de  la  prévôté  de  Norroy- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


201 


le-Sec.  —  Était  siège  d'une  paroisse  du  diocèse  de 
Verdun  (doy.  d'Amélie),  qui  dépendait  de  l'abbaye 
de  Gorze  et  avait  Bertramey  et  Dampierre  pour 
annexes. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Étain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Xivry-le-Franc 
en  1790  et  de  celui  de  Circourt  sous  l'organisation 
de  l'an  Jii;  passa  en  1802  dans  celui  d'Audun-le- 
Roinan.  —  Commune  jusqu'en  i8)i,  où  elle  fut 
réunie  à  Landres  par  décret  du  1  g  octobre. 

Pierre-Cabrée  (La),  lieu-dit,  c"°  de  Cons-Lagrand- 
villo.  —  On  y  a  trouvé  de  nombreux  débris  romains. 

PrERREjEcx,  f.  0°'  d'Orny.  —  Pierreius,  1126  (abb. 
Saint-Clém.  ch.  Hérim.).  —  Perjut,  iKio  (ibid.  ch. 
Et.  de  Bar). —  Pien-eweit,  1292  (cart.  liosp.  Saint- 
Nic.  fol.  Ag).  —  Pierrejus,  ii36  (arch.  h.  de  V. 
AA,  3i  ).  —  Perjuelz,  liiS  (cbap.  calh.  s.  l'an). — 
Pierjeux ,  xkhi  (ibid.).  —  Pierjux,  i^Sg  (ibid.). 

—  Pieri'joiu ,  1 5  0 1  (  ibid.  ).  —  Pierre-jeujc ,  Pierjoux , 
1756  (D.  Cal.  not.  Lor.). —  En  patois  :  Pierju. 

Etait  annexe  de  la  paroise  de  Mécleuves. 
Pierhepo.nt,  c""  de  Longuyon,  sur  la  Crusne.  —  Pnns 
Pétrins ,920  (Berlar.  spic.  Cl.  liist.  Verd.).  —  Perpon , 
xv' s*  (cliron.  Jac.  Huss.);  —  Pm-pom,  1/101  (inv. 
destil.  do  Lorr.  II,  i56). —  PerponI,  1571  (baill. 
de  Saiut-Mihiel).  —  PerponI  ou  Pierrepont,  1676 
(Huss.  Le.sc.).  — Piei-re-Poni ,  1 769  (deMaill.  Barr.). 

—  Pierrepont- sur -Crusties,  1779  (Dur.  Lorr.).  — 
Petra  Mons  (D.  Cal.  not.  Lorr.  ).  , 

Cure  de  l'arcliiprctré  de  Bazailles  (arch.  de 
Trêves),  dépendant  de  l'abb.  Saint-Pierre  de  Metz, 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Miliiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Longuyon 
depuis  la  création  do  ce  canton,  en  1790. —  A  pour 
annexe  la  Filature. 

Pierrepont  était  siège  d'une  prévôté  barisienne 
en  1296  (inv.  des  tit.de  Lorr.VIlI,  p.  io5);  en- 
suite il  releva  de  la  prévôté  de  Sancy  (Huss.  Lesc). 

—  Ce  village,  cbâtcau  et  seigneurie  très-noble,  de 
nom  et  d'armes,  fief  du  comté  de  Bar,  a  donné  son 
nom  à  une  maison  d'ancienne  chevalerie  qui  por- 
tait pour  armes  :  palle  d'or  et  d'azur  de  6  pièces,  et 
après  l'extinction  de  laquelle,  au  xm'  siècle,  la  sei- 
gneurie fit  retour  au  suzerain  et  forma  l'apanage 
d'un  prince  do  la  maison  de  Bar  (Huss.  Lesc). 

11  existe  à  Pierrepont  des  filatures  et  des  fabriques 
de  draps  considérables,  propriété  de  MM.  Sellières. 
PiERi\Evn,LEiis,  c°°  do  Briey.  —  Petrœ  Villare,  gfio 
(cart.  Saint-Pierre,  ch.  emp.  Oth.). — Pierreviltiers , 
I2i3  (fonds  de  Malte,  inv.  L.  A).  —  PierreviUers , 
1296  (arch.  h.  de  V.  AA,  I12).  —  Piervillier,  xv"  s' 
(chron.    Prail.).    —    Pienilleir,    l'jo/i   (liste   des 


vill.).  —  Piervillair,  1/170  (fonds  de  Malte,  liasse 
Pierr.).  —  Prenvillei-s ,  ligS  (Journ.  J.  Aubr.).  — 
Villare,  Petrovillare,  Portuvillare ,  Pierviller,  i5/|/i 
(pouillé  de  M.).  —  Pierreviller,  1  627  (inv.  des  lit. 
de  Lorr.  H,  3io).  —  Pieire-Villers ,  1(172  (Rec. 
J.  Ancil.). —  Pierrevillès ,  1O79  (fonds  de  Malte,  inv. 
liasse  Pierr.). — Pieirevillé,  1701  (ibid.).  —  Piere- 
viller,  1705  (ibid.).  —  Pierville,  17/12  (ibid.). — 
Piervillers,  17/19  (''^  Maill.  Barr.). 

Siège  d'une  comm""  du  Temple,  puis  de  Saint- 
Jean  de  Jérusalem,  fondée  en  faveur  de  l'hôpital 
de  Metz  par  Tbiébaut,  comte  de  Bar,  en  iai3.  — 
Haute,  moyenne  et  basse  justice,  fief  mouvant  de  la 
prévôté  de  Briey,  qui  appartenait  à  la  comm'"  de 
Malte.  —  Etait  siège  d'une  paroisse  de  l'archiprètré 
de  Bombas,  dépend,  de  la  comm™  du  Petit-Saint- 
Joan  de  Malte. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Moyeuvre-Grande  (2'  section);  passa,  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m,  dans  celui  de  Bombas  et,  en  1802  , 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexe  la  Tuilerie. 

Pierhevillers  (Rcisseau  de).  —  Prend  sa  source  à 
Pierrevillers,  traverse  les  territ.  de  Talange,  Hagon- 
dange,  Silvange  et  Hautconcourt,  sur  une  longueur 
de  7  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Place  Sainte-Marthe,  èc.  c°°  de  Stiring-Wondel. 

Plaisance,  éc.  c""  de  Viviers. —  En  patois  :  Piahanche. 

Planchette  (La),  auberge,  c""  de  Montoy-Flanville. 

Planter,  anc.  métairie,  entre  Crébange  et  Elvange.  — 
Cour  de  Planteyre,  tSi"]  (abb.  Longev.  dénombr.  s. 
l'an).  —  P/eii(er,  1681  (ibid.). 
Elle  est  auj.  détruite. 

Plantières,  2°  c""  de  Metz.  —  In  Planturis,  iiOi 
(abb.  Sainte-Croix,  ch.  conf.).  —  Planteires,  120g 
(abb.  Saint-Clément  s.  l'an). —  Plantei-es,  1282 
(ibid.).  —  Planlierez,  i3/ii  (sent,  arbitr.  arch.  h. 
de  V.).  —  Plimtire,  i/i36  (abb.  Saint-Clément  s. 
l'an). —  Planleire,  i/i36  (ibid.).  —  Ptanteit,  1/189 
(ibid.).  —  Plainlière,  ii85  (cart.  év.  de  M.  t.  VHl', 
p.  1 1).  —  Plantier,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Plantien-e,  1766  (Stem.  dép'M.).  —  P/nn(iei'»  (carte 
Cass.).  —  En  patois  :  Piantire. 

Etait  annexe  en  partie  des  paroisses  de  Saint- 
Eucaire  et  de  Saint-Martin  do  Metz. 

,  Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Borny;  passa, 
sous  l'organisalion  de  l'an  m,  dans  celui  de  Val- 
lières  el,  en  1802  ,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  Queuleu ,  l'usine  à  gaz ,  et  la  maison  isolée 
de  Moniplaisir. 

Plantières,  f.  et  tnil.  c"'  de  Saulny. 


iloselle. 


2O 


202 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


PLAprECoCBT,  f.  c°'^eVaiidoncourt. —  Pepliiiffen,  i50o 
(inv.  des  lit.deLorr.VI,  17!)).  —  l'iapccourl,  itiio 
(Fab.  terril.  Met.).  —  Palpecourt,  f]h6  (D.  Cal. 
no).  Lorr.).  —  En  patois  :  Piaippeco. 

Siépe  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France,  1681  (dénomb. 
a 6  sept.). 

C'Aait  une  annexe  de  la  paroisse  de  Gourcelles- 
Cbaussy. 

Pmppeville,  1"  c""  de  Metz.  —  Plaplivilla,  ii3o 
(abb.  Sainl-Symph.  ch.  Et.  de  Bar).  —  Pappi- 
viUa,  iitiS  (cart.  Gorze,  p.  3i4).  —  Ptapevilta, 
1171  (abb.  Sainte-Croix,  ch.  conf.).  —  Pleppe- 
ville ,  1 1 96  (abb.  Vil),  cart.  I.  I ,  p.  a  ).  —  Blabi- 
vuille,  1218  (abb.  Saint-Vinr.  liasse  Maizières).  — 
Pleipville,  xv*  s'  (chron.  l'raili.).  —  Plaippeville, 
l'io'i  (liste  des  vill.).  —  PeleppeviUe,  tltah  (chap. 
calh.  s.  l'an).  —  PkpevUle,  thS-j  (chron.  doy.  de 
S'-Thiéb.).  —  Pfc/>(<?ii7/c,  i48a  (Journ.  J.  Aubr.). 

—  Pklteville,  1/191  (Mciu.  Ph.  deVign.).  —  P/ai<- 
Itmlle,  i5i4  (ibid.).  —  Plaltevilte,  1606  (pouillé 
de  M.).  —  Platerilte,  1610  (Fab.  tcnit.  Met.).  — 
Pkppemlle,  i636  (Journ.  J.  Baucb.).  —  En  ptois  : 
Pinilvelle. 

Seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse  justice,  qui 
appartenait  à  l'abbaye  Sainl-Syniphorien  de  Metz 
depuis  la  fondation  par  l'cvèque  Pappoie,  vers  607, 
de  cette  abbaye,  i  laquelle  il  donna  ce  domaine, 
qui  portait  son  nom  :  PappoU  villa.  —  Etait  annexe, 
avec  vicaire  résident,  de  la  paroi.sse  de  Lessy. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coul.  de  Melz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  .Moulins  en  1790,  do 
celui  de  Lorry-lez-Melz  sous  l'organisation  de  l'an  m , 
et  passa  en  1  802  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  Tignomont. 

Platikebis  (La),  m'°,  c"'  de  Haucourt. 

Platikebie  (La),  étang,  c"  de  l'Hôpital.  —  Superficie  : 

U  hectares. 
Platinerie  (La),  usine,  c"*  de  Mouterhausen. 
PI.^TI^ElllE  DE  Saim-Locis  (La)  ou  les  Forges,  c"*  de 

l'Hôpital. 
Plàthière  (La)  ou  Gtpskail,  maisons,  c"  de  Blies- 

Guersfhwillor. 
Plesnois,  i^'c^deMetz.  —  Plénoy,  1689  (Barr.  dom. 

I.I). —  PlenoyouPlenœuJ,  1759  (D.  Cal.  not.  Lorr.).     j 

—  Plenois  ou  PlenenJ,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  En     ! 
patois:  Pianeii. 

La  seigneurie  foncière  mouvait  de  la  prévôté  de 
Briey  et  appartenait  à  l'abb.  de  Saint-Pierremont  : 
la  haute  justice  était  au  roi.  —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Norroy-le-Veneur. 

Autrefois  Barrois,  bafll.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 


Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Maizières  en 
1  790 ,  de  celui  de  Lorry-lez-Melz  sous  l'organisation 
de  l'an  m,  et  fut  classé  en  i8oa  dans  le  canton  ac- 
tuel. —  Chef-lieu  communal  jusqu'au  22  avril  1813, 
où  il  fut  réuni  à  Norroy-le-Veneur.  —  Erigé  de  nou- 
veau en  commune  par  ordonnance  royale  du  3o  mai 
1  8/17.  —  A  pour  annexes  :  le  Point-du-Jour,  Tourne- 
Bride,  Viilers-lez-Plesnois,  Wasnanquc  et  la  tuilerie 
de  Villers. 

Pluche,  f.  c""  de  Cherisey.  —  En  patois  :  Pieuchr. 

PoiNT-BC-JoiR  (Le),  auberge,  c""  de  Plesnois. 

PoiKT-DU-JoBB  (Le),  m'",  c"'  de  Saint-Avohl. 

Poivrière  (La),  m",  c°'  de  Bétonfey. 

P01XE  ou  PoicBE,  h.  c""  de  Scrvigny-lcz-Sainte-Barlic. 

—  Poix,  \l\oh  (liste  des  vill.).  —  Peitr,  xv's''(Mém. 
Ph.  de  Vign.).  —  Puich,  1628  (Journ.  J.  Baurh.). 

—  Pouche  ou  Poixe,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
En  patois  :  Pouech'. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Failly. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Flanville  en  1 790 .  de 
celui  de  Vry  sous  l'organisation  de  l'an  m,  et  fut 
classé  en  1802  dans  le  canton  de  Vigy.  —  Com- 
mune jusqu'au  91  août  1812,  où  il  fut  réuni  par 
décret  à  Servigny-lez-Sainte-Barbe. 

Polka  (La),  f.  c"'  de  Jouy-aux-Arcbes. 

PoMMÉniEux,  c°°  de  Verny,  à  droite  de  la  Seille.  — 
Pomarii'»,  986  (cart.  Gorze,  ch.  s.  l'an).  —  Pome- 
riolitm,  lo'ig  (ahb.  Saint-Arn.  ch.  s.  l'an).  — 
Pommi'riulmn,  1 192  (ibid.  Imlle  Cél.  Hl).  —  Piiin- 
mcruel,  la.'ji  (ibid.).  —  Punierueli ,  PitmerueU , 
I  3oi  (ibid.).  —  Pumeriel,  1  826  (ibid.).  —  Potiie- 
rnel,  Pumernel,  Pummenielz,  i33i  (abb.  Sainte- 
.Marie,  cens.).  — Pmneruel ,  1873  (abb.  Sainl-Arn. 
ch.  s.  l'an).  —  Pameruh.  iZ-jtt  (ibid.).  —  Peu- 
nterieuh,  1/102  (ibid).  —  Pumereul,  1 'io4  (liste 
des  vill.).  —  Pumerieux,  i434  (chron.  doy.  de 
S'-Thiéb.).  —  Pvuxmetritelz ,  xvi'  s°  (abb.  .Saint- 
Arn.  ).  —  Puiiutierieulx ,  1 5 1 8  ( Mém.  Ph.  de  Mgn. ). 

—  Pomineiue,  i5g'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Pomerue, 
xvii'  s'  (épis.  Met.  temp.).  —  Pomerieu,  xvii*  s' 
(carteTass.). —  Peuj(i«)-teMx,  4  636  (Journ.  J.  Bauch.). 

—  Potnerievx,  ïviii"  siècle  (pouillé  de  M.).  —  En 
patois  :  Peunierieu. 

La  voueric  do  Ponimerieux  dépendait  de  la  sei- 
gneurie d'Ancy-lez-SoIgne,  1682  (dénomb.  i"mars). 

—  Etait  une  annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la 
paroisse  de  Sillegny. 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Melz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Goin  de  1790  à  1802, 
où  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  A  le  Moulin 
pour  annexe. 


DEPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


203 


PoMPOSEBBBONS,  fontainp ,  c°°  de  Lcinbeig.  —  Pom- 
plitsenhronn ,   1765  (atlas  do  Bilche,  f  lyy). 

Située  dans  la  forêt  de  Lemberg,  elle  est  an 
pied  d'un  bloc  de  grès  vosgien  couvert  de  sculpluros 
d'origine  romaine  qui  représentent  Diane  et  une 
scène  de  chasse,  mais  dont  la  partie  supérieure  a  été 
détruite. 

Poncé  (Ruisseau  du).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la  c"" 
do  Cuvry  et  afflue  à  la  Seille. 

PoNCEi  (Le),  m"",  c°°  de  Moulins-lez-Metz. 

i'o.Ncii.i.os ,  m'°  et  f.  c"  de  Sorbcy.  —  Poussillon ,  censé , 
xviii's'  (pouillé  de  M.). 

PoNT-î-Cniussï,  h.  c°'  de  Courcelles-Cbaussy,  à  gauche 
de  la  Mied  fraufaise.  —  Le  Pont  à  Flacquaire  ou  à 
Cliaucci),  marche  d'Estault,  où  se  tenaient  les  jour- 
nées amiables  entre  le  duc  de  Lorraine  et  la  cité  de 
Metz,  iSaâ  (chron.  Prail.).  —  Au  delà  du  Pont  à 
Cliauceij,  marche  d'Estault,  où  se  tenaient  les  jour- 
nées amiables  entre  la  cité  de  Metz  et  l'évèché  pour 
la  partie  allemande  [ihid.).  —  Chaussy  sur  la  Nied 
française,  Poiit-à-Chaucey,  )38i  (arch.  h.deV.  AA, 
'|3).  —  Chassey,  i4o/i  (liste  desvill.). —  Chaulcy, 
Chaulasay,  Chaussi,  iblili  (pouillé  de  M.).  — 
Ponl-à- Cliaulcy .  i5yi  (dén.  Th.  Alix).  —  Pont  de 
Chaussy,  xvu"  s°  (carte  Tass.).  —  Pont  à  Chaucy, 
1610  (Fab.  territ.  Met.).  —  Pont  à  Chauci,  i635 
(Journ.  J.  Bauch.).  —  Pont  à  Chosy,  xvii*  s'  (Lotli. 
sept.  ).  —  En  allemand  :  Kelsch, 

Était  siège  de  1 1  paroisse  de  Courcelles-Chaussy, 
car  c'est  dans  le  hameau  de  Chaussy  qu'était  pri- 
mitivement la  mère  église. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  haill.  et  coût,  do  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  des  Étangs; 
passa,  sous  l'organisalion  de  l'an  m,  dans  relui 
d'Ars-Laquenexy  et,  en  1803 ,  dans  celui  de  Pange. 

—  Chef-lieu  communal  jusqu'en  iSia,  où  il  fut 
réuni  à  Courcelles  par  décret  du  7  août. 

PoNT-À-DoMANGEvii.LE,  f.  c""  de  Sanry-sur-Nicd ,  près 
de  la  INied  française.  —  Poiit-de-Demangeville, 
censé,  xnii°  s"  (pouillé  de  M.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  dépendant  du  marquisat  de  Pange  (1777, 
dénomb.  20  fév.). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Pange. 

Pont-à-Domangeville(La  sEiGfiEuiiiEDu).  —  Consistant 
dans  le  dioit  de  péage  du  pont;  commençant  et  se 
terminant  aux  premiers  clous  du  tablier;  franc-alleu 
impérial  entre  la  rive  gauche  (Lorraine)  et  la  rive 
droite  (pays  Messin),  iSgS  (dénomb.  s.  l'an,  arch. 
de  Pange). 

Pont  aux  Loups  ou  pont  Qbikqcobeh.le.  —  Les  Saltz 
de  Warize  au  piedz  du  pont  au  loupz,  xv°  s"  (chron. 


Ph.deVign.). —  Le  Pont  Quiqueuraille,  xv's'  (chron. 
Jac.  Huss.).  —  Pont  Quinqiieraille ,  ilid'j  (chron. 
doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Le  Pont  Cuinquaralle ,  ihh-i 
(ihid).  —  Pont  QniqnariUe  con  aj)]>elle  le  pont  au 
loup,  xïi°  s"  (chron.  Cl.  Phil.). 

Ancien  pont  situé  hors  de  la  porle  du  Pont-des- 
Morts  de  Metz  et  détruit,  vers  1780,  lors  de  la 
construction  du  fort  Moselle,  dans  lequel  fut  com- 
pris l'espace  où  il  se  trouvait. 

Construit  par  Nicole  Louve  en  ii44  ,  il  portait  un 
loup,  armes  parlantes  de  ce  seigneur,  et  de  là  le  nom 
qu'il  avait  reçu.  L'architecte  en  était  Jean  de  Com- 
mercy. 

PoNT-DE-LA-BiiESE  (Le),  ban  de  Sarreguemines.  — 
Ruiné  au  xvii'  siècle. 

Pont-de-Pierbe  (Le),  m'°  sur  la  Nied,  c""  de  Varize. — 
Nidraken,  alias  Pouldemied ,  i5/i4  (pouillé  de  M.). 

—  En  allemand  :  Steinhiiiclc. 
Post-des-Vacues  (Ruisseau  du). —  Prend  sa  source 

à  Boulange,  traverse  cette  c"°  sur  une  longueur  de 
3  kilom.  et  se  perd  sur  le  territ.  de  Fontoy. 

Ponte  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c"  d'Ay  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

PoNTiGNï,  h.  c""  de  Condé,  sur  la  Nied.  —  Brrique, 
)339  (quitt.  arch.  h.  de  V.  iS-aa).  — Ponldeniet. 
ilioh  (liste  des  viU.).  —  Bruche,  i/i85  (cart.  év.  de 
M. t.  VIII,  p.  i3).  —  Nydbriick  alias  Pont  de  Nied. 
XTi's'(abb.  Longev.). —  Nidbriick,  Pontnied ,  Bon- 
tianiis,  i5A2  (P.  Fer.  obs.  séc.  m,  f.  4o/i).  —  Nid- 
briicken  alias  Pont  de  Niet,  iSg'i  (dén.  Th.  Alix). 

—  Niedbruch,  1606  (pouillé  de  M.).  —  Ponnie , 
i6io  (Fab.  territ. Met.).  —  Niedbroujr,  xvii's*(epis. 
Met.  temp.). —  Ponti/rni ,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  En  patois  :  Ponlni.  —  En  allemand  :  Niedbriickeu. 

Était  annexe  jje  la  paroisse  de  Condé,-Norlhen. 

Autrefois  Lorraine,  haill.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 
raine. —  fit  partie  du  canton  des  Étangs  en  171)0 
et  de  celui  de  Vry  sous  l'organisation  de  l'an  m,  et 
passa  en  1803  dans  celui  de  Boulay.  —  Commune 
jusqu'au  8  novembre  1810,  où  il  fut  réuni  à  celle 
de  Condé-Northen. 

PoNTOï,  c°°  de  Verny.  —  Pantois,  1128  (chap.  cath. 
s.  l'an).  —  Ponteis,  i)6i  (abb.  Sainte-Croix,  ch. 
conf.).  —  Ponthoiz,  i35i  (chap.  cath.  s.  l'an).  — 
Ponloi,  lolià  (pouillé  de  M.). —  En  patois:  Ponteu 

Était  le  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  et 
appartenant  au  chapitre  de  la  cathédrale  de  Melz 
(1681,  dénomb.  a  janv.).  — Cure  de  l'archiprètrè 
de  Noisseville,  dépendant  de  la  dignité  d'Écolàtrc  de 
la  cathédrale  de  Melz. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  haill.  et  coût,  de  Metz. 

2O. 


20^ 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Ancervillc; 
passa,  sous  rorganisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Soigne  et,  en  1802,  dans  le  canton  actuel.  —  A 
pour  annexes  les  fermes  de  la  Haute  et  de  la  Basse 
Grève. 

PoNTPiEBBE,  c°°  de  Faulqucmonl,  à  droite  de  la  Nied 
allemande.  —  liedeslrojf,  i33a  (  pouillé  de  M. 
Portef.).  —  Slegebitdetlroff,  i4oo  (ibid.).  —  Stein- 
biderstroff,  Biiderstroff,  lôVi  (pouillé  de  M.).  — 
Sleiiiliiederitrojf,  le  Pont  de  pierre  ,  iSgîi  (dén.  Th. 
Alix).  —  Pont  Pierre,  1670  (abb.  Longev.  s.  Pan). 

—  Pont  de  Pierre,  1677  {ibid).  —  Punipierre  ou 
Steinbideatroff,  XTiii'  s"  (pouillé  de  M.).  —  En 
allemand  :  lliedendorff  oa  Steinbiedertdurjjf, 

Terre  d'Empire,  village  du  comté  de  Créliangc. — 
Siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse. — Réuni 
à  la  Franco  en  1680  par  arrêt  de  la  chambre  de 
réunion,  annulé  en  1697  dans  le  traité  de  Riswyck; 
réuni  de  nouveau  en  1798,  et  définitivement  cédé 
par  l'article  6  du  Irailé  de  Lunéville.  —  Cure  de 
l'archiprétré  de  Morhange. 

Coût,  de  Calzenellcnbogen  et  droit  romain.  — 
Fait  partie,  depuis  1793,  du  canton  de  Faulque- 
mont.  — A  pour  annexe  le  Petit  Moulin  et  la  maison 
dite  Sitzmaïuhaut. 

Pont-Sauvacs  (Le),  guinguette,  c"'  de  Vallière.s. 

PoPEWEVER,  étang,  c'"  de  Longeville-lez-Sainl-Avold. 

—  Superficie  :  A  hectares. 

PoRCELETTE,  c""  de  Saint-Avold.  —  Porceleli,  161H 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  G.  V.).  —  Porcelet,  1688 
(  Mém.  acail.  de  Metz,  1 853,  870  :  dén.  de  Créhange). 

—  La  Porcelelte ,  175C  (Stem.dép'M.). —  La  Pour- 
celette,  1756  (carte  Vaiig.). 

Village  fondé  en  1621  par  .M.  des  Porcelets  de 
Maillaniie,  abbé  de  Saint-Avold  et  évéque  de  Toul. 

—  Porceletle  était  le  siège  d'une  cure  de  l'archi- 
prétré de  Saint-Avold,  qui  dépendait  de  l'abbaye  de 
ce  nom  et  qui  avait  pour  annexes  le  Haut  et  le  Bas 
Diesen. 

Autrefois  Trois-Évèchcs,  baill.  et  coul.  de  l'Évé- 
ché. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Bérus; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  iii,  dans  celui  de 
Bisten  et,  en  180a,  dans  celui  de  Sarrelouis.  11 
fut  réuni  au  canton  de  Saint-Avold,  avec  Diesen 
son  aimexe,  par  une  loi  du  98  mars  1839.  — 
A  pour  annexes  Diesen  (Haut  et  Bas) ,  les  fermes  de 
GriinhofT  et  de  la  Bruyère,  un  moulin,  une  chapelle 
et  une  tuilerie. 

PonCELETTE  (Étangs  de)  ou  Étangs  de  Diesen,  c""  de 
Porcelelte. 

PoitcELETTE  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  sur 
le  ban  de  Porcelelte,  traverse  les  terril,  de  Por- 


celelte, Diesen,  Creutzwald,  sur  une  longueur  de 
i,5oo  mètres,  et  se  jette  dans  la  Bisten. 
PonciiER,  h.  c"'  de  Brainville.  —  Porciers,  1297  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  VI,  385).  —  Pom-chiés,  1878 
( ibid.  V,  1 3  ).  —  Porchier  s ur  le Sigiieul ,  xv"  s'  (chron. 
Jac.  Huss.).  —  Porchier,  xv°  s°  (Journ.  J.  Aubr.). 

—  Porihières,  i/i5i  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VIII, 
,53).  _  Pourchi^,  i554  (ifcirf.V,  i3).  —  Pour- 
chers,  1689  (Barr.  dora.  1. 1).  —  Porchih-et ,  17/19 
(de  Maill.  Barr.).  —  Porchière,  1756  (D.  Cal.  noi. 
Lorr.).  —  Porchié,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Le  roi  en  était  seul  seigneur.  —  Était  annexe  de 
Brainville  (dioc.  de  Verdun). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Friauville;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  de  Conflans.  —  Chef-lieu  communal 
jusqu'en  i8i  1,  où  il  fut  réuni  à  Brainville  par  un 
décret  du  1 9  avril. 

Ponr-DE-LAMPE!» ,  maison  et  port  sur  la  Moselle .  c°'  de 
Bichcmonl. 

Pori-Saint-Pierre,  f.  —  Voy.  Sczabge. 

PoTASsuf;TT  ou  ÉRLEMiLTT,  f.  c°'  de  Slurtzelbroun. 

Pot  de  Vin  (Le),  auberge,  c"*  de  Mécleuves. 

PouiLbT,  c°°  de  Verny,  à  droite  de  la  Seille.  —  Pvwtl- 
ley,  1807  (app.  au  Sainl-Siége,  arch.  H.  de  V.). — 
Paamilley,  xv°  s°  (abb.  Sainl-Sympb.  liasse  Pouilly). 

—  P(udh)j,  xv"  s*  (chron.  Jac.  Huss.).  —  Powil- 
Icy,  i/io'i  (liste  des  vill.).  —  Poulley,  ihlio  (chron. 
doy.  de  S'-Thiéb.).  — Pawyleijitm ,  1/160  (cart.  év. 
de  M.  t.  V,  p.  6  v").  —  Pawilley,  Powillet,  1/190 
(Joiirn  J.  Aubr.).  —  Powillei,  1/197  («ém.  Saint- 
Simon  s.  l'an).  —  Powellei,  1/199  (ibid.).  —  Poulley. 
i5i6  (man.  Senones,  décl.  des  fiefs).  —  Pouilley. 
i5i8(Mém.Ph.deVign.).—  Pau%,  15/1/1  (pouillé 
de  M.).  —  Pugiolum,  iUltlx  {ibid.  Portef.).  — 
Pauli,  iC35  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Pouilli,  175G 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d"une  justice  haute,  moyenne 
et  basse, mouvant  du  roi  de  France  (1681,  dénomb. 
96  juin).  -^  Cure  de  l'archiprétré  de  Noisseville, 
dépendant  de  l'abb.  Sainl-Symphorien  de  Metz. 

Autrefois Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fil  partie  du  canton  de  Goin  de  1790  à  1802; 
passa, à  celle  date,  dansie  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  la  ferme  de  Sainl-Tbiébaut. 

Poubkoï-la-Chétiïe,  c°°  de  Verny,  à  gauche  de  bi 
Seille.  — Prcnoy-la-Chaitifie ,  i/io/i  (liste des  vill.). 

—  Pougnoy,  Pourgnoy  la  Chétive ,  i15i8  (Mém.  Ph. 
de  Vign.).  —  Prenny  la  Chétive,  ihkk  (pouillé  de 
M.).  —  Prenoy  ou  Pounoy  la  Chetifve,  1696  (dén. 
Th.  Alix).  —  Pourboy  la  Chative ,  1608  (fonds  de 


DEPARTEMENT  DR  LA  MOSELLE. 


205 


Malte,  dt'cl.  do  biens).  —  Ponnoij,  17^2  (ibid.).  — 
Ponoi  le  Chatrice,  1  706  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En 
patois  ;  Pomu  lai  CJiailif  ou  lai  p' tint  Poiieu. 

Partie  du  village  dépendait  de  la  seign""  d'Au- 
gny- sous- Griment  (168a,  dénomb.  0  janv.);  une 
autre  formait  un  franc-alleu  ,  avec  une  justice  haute , 
moyenne  et  basse  (dénomb.  20  juin),  et  une  troi- 
sième dépendait  de  la  seigneurie  de  Coin-sur-Scillo 
(dénomb.  18  nov.);  enfin,  il  y  avait  un  fief  lorrain 
sous  la  chàtell.  do  Prény  (dén.  Th.  Alix).  —  Etait 
annexe,  avec  vicariat  résident,  de  la  par.  de  Cuvry. 

.Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  F'it  partie  du  canton  de  Corny  en  1796,  de  celui 
d'Augny  sous  l'organisation  de  l'an  m,  et  fut  classé 
en  1802  dans  le  canton  actuel. 

PoliR^oï-LA-GnASSE,  c°°  de  Verny.  —  Ponoi  villa,  Prti- 
nici ,  xiv'  s"  (abb.  Sainte-Marie,  ch.  abbes.  Herm.). 

—  Prenoit,  i33i  {ibid,  rég.). —  Pernois,  18.37 
{ihid.  cens.). — Prenoy  de  liez  Charivey,  iAo4  (liste 
desvill.).  —  Pregnoy  après  Chei-rexey,  1609  (acte 
d'aman).  —  Poiirnoi,  t5i3  (Méra.  Ph.  de  Vign.). 

—  Pernoy,  i5g3  (épitaphe  Ph.  de  Raigecourt).  ~ 
Ponoy  la  Grasse,  iGo5  (abb.  Sainte-Marie,  bail). 

—  Pcrnoi  la  Grasse,  j63.')  (Journ.  J.  Bauch.).  — 
Pannoy  la  Grosse,  Ponoi  la  Grosse,  17,56  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  —  Ponnoy  (carte  Cass. ).  —  En  patois  : 
Lai  grouss'  Poneu. 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Noisse- 
ville,  qui  dépendait  de  l'abbaye  de  Saint-Louis  et 
avait  pour  annexes  Verny,  Avigy,  et  le  moulin 
d'Ecoute-s'il-pleut.  —  L'ancienne  église  paroissiale 
élait  à  Orseval. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  xMetz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Goin  de  1790  à  1803; 
passa,  à  cette  dernière  date,  dans  le  canton  actuel. 

—  .\  pour  annexe  Avigy.  —  A  eu  également  pour 
annexe  Verny,  le  chef-lieu  de  canton,  jusqu'à  l'ar- 
rêté préfectoral  du  96  novembre  1869  ,  qui  érigea 
ce  village  en  commune. 

PnALE  (RiissEAU  DE  i.a).  —  Il  coule  sur  le  territ.  dos 
c""  de  Montoy-Flanville  et  d'Ogy. 

Praucolrt,  h.  c""  d'Ugny.  — Pracourt,  1696  (arch. 
de  Cons  -Lagr.).  —  Procourt-les- Fermes  (tabl.  des 
dist.).  —  Praucourt-les-Fermes  (dict.  Viv.). 

Censé  qui  faisait  partie  de  la  paroisse  et  de  la 
communauté  de  Cons-Lagrandville. 

PnATE,  ancienne  censé,  c"'  de  Cheminot.  — Praye , 
xviii'  s"  (pouillé  de  M.). 

Prayel,  f.  c""  d'Augny.  —  Praiez,\'i'  s''  (chron.  Ph. 
de  Vign.).  —  Praielz,  xv'  s°  (chron.  Praill. ).  — 
Les  deux  Waingiiaiges  de  Praiel,  iltoh  (hste  des 
vill.).  —  Praiel,  1/189  {^o"!'"-  •'•  Auhr.  ).  —  Coin- 


Prayel,  xvii'  s'  (pouillé  de  M.).  —  Praye,  1750 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Preel  (carte  Cass.).  —  En 
patois  :  Pricl. 

Fief  mouvant  du  roi  de  France,  et  siège  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse  (  iCiSa ,  dénomb, 
8  janv.).  —  Censé  qui  était  annexe  du  la  paroisse 
et  de  la  communauté  de  Coin-lez-Cuvry. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
Prégelé,  ancien  h.  c"°  de  Saint-Julien-lez-Metz.  — 
Le  Pré  Gelé,  xvin  s*  (pouillé  de  M.). 

Fut  détruit,  avec  ce  village,  lors  de  la  construc- 
tion du  fort  Belle-Croix. 
Preische,  h.  et  chat,  c"'  de  Basse -Benigen.  —  Bri- 
sichi,  963  (ch.  s,  l'an.  Honth.  176).  —  Pris,  xi"  s' 
(ibid.).  —  Prisch,  xn°  s°  (ibid.).  —  Prueocheyt, 
Preiss,  111/1  (ibid.  IV,  pr.  xlvi).  — Preis,  1122 
(abb.  Neum.  don.  s.  l'an).  —  Basse  Preisch,  1  iq2 
(Berth.  I,  vi).  — .  Prich,  1278  (pri,  de  Marient, 
acte  de  vente).  —  Breiysgen,  if)a6  (seign™  de  Bo- 
dem.  comptes  E.  38).  —  Preiche,  17/19  (dénombr. 
2/1  mars).  —  Presche,  1706  (Stem.dép' M.). 

Siège  d'un  fief  qui  s'étendait  sur  les  bans  de 
Himling  et  d'Evange,  et  qui  mouvait  du  roi  de 
France  'xà  cause  de  son  duché  de  Luxembourg»  (dé- 
nombr. 3o  juin).  —  Etait  le  siège  d'un  fief  et  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  mouvant  de  la  pré- 
vôté de  Thionville  (17/19,  dénombr.  2/1  mars). 
—  Avait  une  chapelle  (somptueusement  restaurée 
depuis  peu) ,  annexe  de  la  paroisse  de  Puttelange- 
lez-Bodemack. 

.\ulrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Bode- 
mack;  passa,  en  1802,  dans  celui  de  Cattenom. — 
Commune  jusqu'au  1  2  avril  181  1,  où  il  fut  réuni  à 
Basse-Ben  tgen. 

La  belle  terre  de  Preische,  seigneurie  de  nom 
et  d'armes,  relevait  des  belliqueux  sires  de  Rode- 
mack,  sous  la  suzeraineté  des  comtes  de  Luxem- 
bourg. Elle  a  donné  son  nom  à  une  maison  d'an- 
cienne chevalerie  qui  portait  pour  armes  :  de  sable  à 
un  griffon  ailé  rampant  d'or,  couronné  de  même.  Cette 
maison,  à  la  suite  de  la  guerre  de  1/4 83,  ayant  été 
dépossédée  de  son  domaine,  il  fut  attribué  aux 
Schawenhoui'g,  dont  l'un,  Bernard,  gouverneur  de 
Thionville,  fit  rebâtir  à  la  fin  du  xvi"  siècle  le  châ- 
teau, qui  est  magnifique  aujourd'hui  et  entouré  d'un 
parc  admirable. 
Pi!É-LA-MocciiE  (BuissEAu  Du).  —  CouIe  sur  le  territ. 

de  la  c"°  de  Colligny. 
Prémemioff,  f.  ruinée,   c°°  de  Longeville-loz-Saint- 
.\vold.  —  Métairie  des  Genetles,  171/1  (abb.  Longev. 
s.  l'an),  —  Prémenhoff,  1767  {ibid.). 


20f. 


DÉPARTEMENT  DE   LA  MOSELLB. 


PiiESB.tcn  (RiissBAc  de).  —  Prend  sa  source  à  Zini- 
iiiing,  Iravorselesc""  do  Zimtning,  llalleringi  Ma- 
range,  Foiiligny,  sur  une  longueur  de  9  kilomètres, 
et  se  jette  dans  la  Nicd  allemande. 

PnESLK,  f.  c°'de  Charency.  —  La  Prelle  (dict.  Viv.). 

PnEUTiN,  c°°  d'Audun-le-Roman.  —  Preliers,  1289 
(abb.  Saint-Pierr',  terr.  f"  ao8  ).  — Prothint,  xvi*  s* 
(ibid.).—  Prolin,  1571  (baill.  de  S'-Mihiel).  — 
Preulhii),  1617,  166H  (arcli.  départ.  E.  aaS).  — 
l'iulin ,  1749  (de  Maill.  Barr. ) 

Le  roi  y  était  seul  seigneur.  —  Élail  annexe  de 
la  paroisse  de  Xivry-le-Franc  (dioc.  de  Trêves). 

.Autrefois  Barrois,  baill.  de  Bricy,  coût,  de  Sainl- 
Miliiel.  —  Fil  partie  du  canton  de  Xivry  en  1790, 
de  celui  de  Circourt  sons  l'organisation  de  l'an  m, 
et  passa  en  180a  dans  le  canton  actuel.  —  A  Higny 
pour  annexe. 

PRiviLLb,  ni°°*  et  f.  c""  de  Moiilins-lez-Meti.  —  Le  ha- 
meau de  la  Vieille-Moêelle,  XTiii*  s*  (pouillé  de  M.). 

Pnéït  (Rt'issEAC  du).  —  Coule  sur  le  tcrrit.  de  la  c" 
de  Lubcy. 

PniEiRÉ  (Le),  forges, c"  de  Loiigwy. 

Pr.iEi  RÉ  ( Le ) ,  anc.  cliapelle  et  chat,  c"  de  Roiérieulles. 

—  Ancienne  dépendance  de  l'abb.  Saint-Symphorien 
de  Meti. 

PnKiELHojF,  f.  c°'  ^e Bining-lei-Rohrbacb.  —  Prûghel- 

/.«/(ThiHoj). 
Priuce  (FoFÉT  le),  forêt  domaniale  de  85  hectares, 

située  sur  le  terril,  de  la  c"  de  Gorae. 
PrcHE,  h.  c'"  d'Ogy.  —  Piu-,  i^ioi  (liste  des  vil).). — 

Ptiiie,  x\'  s'  (cliron.  Jac.  Huss.  ).  —  Puznuch,  liay 

(arch.b.deV.  AA,  ii).  — Pujce,  i5i,3  (Mém.Pb. 

de  Vign.).  —  Puche ,  cerne,  1756  (Siem.  dép'M.). 
Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  baute,  moyenne 

et  basse  (1682,  dénombr.  o  janvier).  —  Était  une 

annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Aignan. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Flanville  en  1790,  do 
celui  d'Ars-Laqucnexy  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
et  fut  classé  en  1802  dans  celui  de  Pange. 

PiLTEH  (CoLR  de)  OU  PiLTEBHOEF. —  Elle  faisait  partie 
de  la  seigneurie  de  Bertrange  et  s'étendait  sur  les 
villages  de  Bertrange,  Bleltange,  Guélange,  Haute 
et  Basse  Guénange,  Immeldange ,  Reinange  et  Slùc- 
kange.  Un  maire  et  deux  échevins  y  administraient 
la  justice  (  1682  ,  dénomb.  6  août). 

Siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse.  \ 

En  1781,  celle  cour  ne  comprenait  plus  que  les     j 

villages  de  Guélange  et  de  Guénange ,  le  ban  de  Ter-     ; 

lange  elles  voueries  deCroneniberg  (1 78 1 ,  dénombr.     1 

du  7  juin.).  I 

PuLVENTEUx,  f.  c""  de  Longwy,  à  droite  de  la  Chiers. —     ! 


/Wfoid'nfeHx,  1616  (iuv.destil.  de  Lorr.  VII,288). 
—  PiHenlenteuT-Ua-Lonjrrvy,  iCtiâ  {ibid. ).  —  PHen- 
tetur,  1662  (ibid.  280).  —  Piihventeux ,  1 665  [ibid. 
287).  — Pdvcnteux,  1720  (dénombr.  17  sept). 

Censé;  dépendait  de  la  ville  basse  de  Longwy. 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France,  1682 
(dénombr.  19  janv.).  —  Était  auparavant  fief  du 
duché  de  Bar  sous  la  châlell.  de  Longwy  (dénombr. 
de  1612,  inv.  de  Lorr.  Vil,  280). 
Pt'LVERJiiJiiL  ou  PoLVEiiMJJHL,  m",  c"' de  Macheren. 
PuTTELA^oE-LE2-RoDEMACK,  c°°  de  Catlenom.  —  h  paj;o 
Mutlacenci,  m  comiintu  Leulhardi,  villa  spu  manu 
Pullinga,  907  (abb.  Echl.  don.  pri.  Vodelb.).  — 
Pii(i7mg^«,  1 161  {ibid.  bulle  Vict.  V). —  Putlenges, 
iSia  (prieuré  de  Marient,  don.  s.  l'an). —  Pulhe 
lange»,  i3i6  (abb.  Vill.  cari.  t.  I ,  p.  5).  —  Pulc- 
leiigei,  i36i  (arch.  h.deV.  AA,  62,  45);—  Pute- 
leiige,  1/116  {ibid.  AA,  )  1  ). —  Pulleng^n ,  1/129 
{ibid.).  —  Puudnnge,  th'i'j  (chron.  doy.  de  Saint- 
Tbiéb.).  —  Puttellange,  1/17C  (Journ.  J.  Aubr.).  — 
Pultlit^en,  xviii*  s*  (pouillé  deTr.). —  Ptilelange . 
1728  (terr.  do  llalling).  —  En  allemand  :  Pillin- 
gen  bei  Rodenmaclwin. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenin- 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France,  de  la(|H(lle 
dépendaient  les  villages  de  Putldange,  dief-lieu , 
Allwisse,  Elange,  Evangn,  Eysing,  Filstroff,  Gan- 
dren,  Hagen,  Halling,  ilaule  et  Basse  Ham,  Ilini- 
ling,  Nieder-Simptlien,  Rémering,  Volmcrange, 
Weymerange,  les  censés  de  Haselsprunck  et  de  la 
Kiqucrey  et  le  moulin  de  Frobmûhl  (1681,  dènoml). 
21  mai).  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  dr 
Réraich  )  qui  avait  pour  annexes  Preiscbe  et  lienlgen 
(Haute  cl  Basse). 

Cette  seigneurie  fut  prise  par  la  France  en  1  O80 , 
quoiqu'elle  ne  fit  pas  alors  partie  du  bailliage  de 
Thionville.  La  question  ne  fut  réglée  définitivement 
que  par  la  convention  du  16  mai  176g. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville. —  Fil  partie  du  canton  de  Hodemack  de  1 790 
à  1802;  passa,  à  celle  date,  dans  le  canton  actuel. 
—  A  pour  annexes  Halling,  Himiing,  les  fermes  de 
Bourg,  Haselsprunck,  la  Kiquerey,  le  Moulin  et  la 
Schlesserey. 

Ce  village,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  fief  des 
comtes  do  Luxembourg,  a  donné  son  nom  à  une 
maison  d'ancienne  chevalerie  qui  portait  pour  armes  : 
d'ov  à  trois  puis  de  gueules,  en  1830,  d'argent  à  trois 
pals  (le  gueules,  en  i'i09,  et  la  similitude  de  ces 
armes  avec  l'autre  maison  de  Piillelange  laisse  sup- 
poser qu'elles  devaient  avoir  une  origine  commimc. 
Pdtielange-lez-Rooemack  (Ruisseau  de).  —  Coule  sui 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


207 


le  terril,  de  la  c°'  de  Puttelange  el,  va  se  jeter  dans 
la  Moselle. 
PiTTEr.AsGE-LEz-.SAr.nALCE,  c""  (Ic  Sarrail)0,  sur  le  riiis- 
sean  de  Moutcrbach.  —  Pulilinga,  1069  (cari.  iMoy. 
Rhin,  I,  A27). —  Pulelmgeê,  ii35  (cli.  abb.  de 
Beaupré,  D.  Cal.  II,  pr.  s.  l'an).  —  PiUUngmi, 
1173  (abb.  Wad.ann.  Prem.C.  1008). —  Putelinga, 
1209  (sérain.  Saint-Simon  s.  l'an).  — PuUdhigeu, 
las'i  (cb.  abb.  Wadg. ,  Kremer,  Arden.  Gcscb.  Il, 
3i6).  —  Puthelingen,  laai  (ibid.  Il,  3f]).  — 
Ifessen-PuUelange ,  1  3.82  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Pa- 
telaiige»;   1377  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  II,  SgS).  — 

—  Patanges,  iSGg  (tr.  depaix,arc.h.  h.  deV.  AA, 
'12).  —  Pillehnge,  )io3  (P.  Ferr.  obs.  sëc.  t.  Il, 
p.  .579). — Putllingen,ifioçf  (Kremer,  «(  sujn'a,U, 
70).  —  Hesse-Piitlingen ,  i4io  (ibid.  78).  —  Pii- 
telange,   i43o   (cari.  év.  de  M.   t.    III,  p.   190). 

—  HesepitUlingen ,  iliëo  (Zeiller,  Topog.  Palatin. 
Rheni,  6^).  —  Putelainges,  iliSa  (arbitrium  intor 
Johanem  RhiiigL-vlTium  el  Jobanem  comil.  Salmen- 
sem).  —  PiUtelinga,  Putllange,  i5'ii  (pouillé  de 
M.). —  Hcssen-Pittllingen ,  1  ,")65  (  Fr.  Kœller,  Gesch. 
des  Saarbriickschen  Landes,  3  85).  —  PuUelenge>, 
lâgtt  (dén.  Th.  Alix).  —  Piilingen,  xni°  s'  (Loth. 
sept.).  —  Pilûing,  iGi.')  (Mérian.  Topog.  Palatin. 
Rheni,  carte).  —  Pclelange  (carie  Cass.  ).  —  En 
allemand  ;  Pillingm. 

Puttelange  était  le  chef-lieu  d'une  seigneurie  re- 
levant, au  xii"  siècle,  de  i'évécbé  de  Metz,  plus 
lard ,  du  duché  de  Lorraine,  et  à  laquelle  on  donnait 
le  litre  de  comté,  bien  qu'on  ne  lui  connaisse  pas  de 
lettres  d'érection.  —  Le  comlé  de  Puttelange  appar- 
tint d'abord  aux  comtes  de  Castres  (Blies-Castel), 
puis  aux  comtes  de  Salm  et  de  Créhange,  aux  comtes 
Sauvages  du  Rhin  (  Wild-und-Rhein-GrafTen),  el 
enfin  aux  princes  de  Lœwenstein. 

Celte  seigneurie  comprenait  Puttelange,  Castvvil- 
ler,  Diffenhach ,  la  censé  d'Ederswiller,  Kriiestwillor, 
partie  de  Heckenransbach ,  de  Farscbwiller  et  de 
(irundviller,  Guébenhausen,  Loupeiïliausen ,  Met- 
zing,  Morsbronn,  XousseAviller-lez-Putlelange  elle 
Val-de-Ilolving,  c'est-<î-dire  Holving,  Ballering, 
Beltring,  Diderfiug,  Hinzing,  llirhach,  Richling 
et  la  censé  de  Scbmalboff, 

L'ancienne  paroisse  de  Puttelange  embrassait 
Diffenhach,  Guébenhausen  et  Loupershausen.  Elle 
appartenait  au  cbap.  de  llombourg  et  faisait  partie 
de  l'arcbiprètré  de  Saint-Arniiald. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Sarreguemines ,  coût, 
(le  Lorraine. 

De  1790a  1801,  Puttelange  fut  le  chef-lieu  d'un 
canton  qui  comprenait  les  villages  deCappel,  Die- 


bling,  Diffenhach,  Ebring,  Ellwiller,  Ernestwiller, 
Farschwiller,  Grundwiiler,  Guébenhausen,  Hecken- 
ransbach, liost,  Loupershausen,  Metzin;;,  Nousso- 
willer-lez-Putlelange,  Puttelange,  Réuiéring,  Rich- 
ling, Saint-Jean-Rohrbach  et  Valette.  11  fut  classé 
en  1802  dans  le  canton  de  Sarralbe. 

Cette  petite  ville,  seigneurie  de  nom  et  d'armes 
et  comté-fief  du  duché  de  Loriaine,  a  donné  son 
nom  à  une  maison  d'ancienne  chevalerie  qui  avait, 
pour  armes  :  d'or  à  trois  pals  d'azur  {d'or  à  Irois 
pals  de  gueides,  selon  Durival). 

Cette  seigneurie  passa  par  mariage,  en  liôg, 
dans  la  maison  de  Crébange,  puis  plus  tard  aux 
princes  de  Lœwenstein,  qui  en  ont  été  dépossédés 
en  1  793  et  indemnisés  par  la  paix  de  Lunéville. 

A  pour  annexes  Diffenbach-lez-Puttelange  el  les 
fermes  de  Ualzeidiausen  et  de  Welscbboff,  la  Cha- 
pelle el  la  Tuilerie. 
PiTTENBACii  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de 
la  c""  de  Niederwisse  el  se  confond  avec  le  ruiss. 
de  ce  nom. 
Pi'XB,  vill.  et  chàL  c"  de  Conflans,  à  droite  de  l'Orne. 
-^Pasio,  lo'jQ  (catb.VerJ.bul.  Léon IX). — Puize, 
i33C  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  232).  —  Puze,  iklfi 
( arch.  h. de  V.  AA ,  1  9 ). —  Peux,  1  ô  1 G  (Méni. Ph. de 
Yign.).  —  Paiae,  1,571  (baill.de  S'-M'û\.).  —  Puixe. 
1 G 12  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VIII,  G7).  —  Pux,Pulx 
ou  Pusche,  iC/ia  (pouillé  de  Verdun).  —  Pul.re, 
Puxe-sur-Orne ,  Pusiaoa  Pusis,  1756  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  — Paxe  en  Woivre,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  dépendant  de  la  chàtellenie  de  Norroy-le- 
Sec  (dénombr.  de  lugS,  inv.  de  Lorr.  VI,  193).  — 
Cure  du  diocèse  de  Verdun  (doy.  de  Pareid),  qui 
dépendait  de  l'abbaye  de  Saint-Pierremont,  et,  en 
dernier  beu ,  de  l'évècbé  de  Verdun. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'É tain,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Friauville;  passa,  sous  l'orgaaisalion  de  l'an  m, 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexe  Bouzon- 
ville. 
Pi'iiELX,  c°"  de  Gorze.  —  Puzel,  Pozol ,  898  (abb. 
Priini,  décl.  de  biens).  —  Puleoli,  iiGg  (collég. 
Saint-Tliiéb.  ch.Théod.  III).  —  Pusius,  1 169  (ibid. 
cb.  s.  l'an).  —  Puxuel,  1  290  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
I,  iSG).  —  Puselle,  i3oo  (cbap.  calh.  s.  l'an). 

—  Puxieulx,  xv"  s*  (cliron.  Praill.).  —  Peuxuell , 
Puxuelt,  Peuxuelt,  Puexuelt,  1/11 5  (acte  d'aman). 
— -^Puxiiels ,  ihlih  (diron.  doy.  de  S'-Tbiéb.).  — 
Pouxeulx,  làltj  (cart.  év.  de  M.  t.  1,  p.  923  v"). 

—  Puxieux;,  1 463  (inv.  des  tiU  de  Lorr.  VII, 
p.  189).  —  Puissieiix , près  Maylalour,  1/179  [ibid. 


i08 


DEPARTEMËiNT  DE   LA   MOSELLE. 


VI ,  1  ga  ).  —  Piiriul  devant  iiaylatour,  1687  {iiiil. 
iV,  aoij).  —  Puxeiiim,  t'oo']  (cart.  év.  de  M.  t.  IX, 
p.  31).  —  Pusiieux,  XTiii'  s"  (pouillé  de  M.). — 
Puxeu,  Puleoli»,  Pitteoli,  1 766  (  D.  Cal.  nol.  Loir.). 
—  Puitmix  m  Woivre ,  1779  (Dur.  l.,orr.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Mars-la-Tour. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Tiiiaucoiirt,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Enclave  harroise  dans  le  pays  Mcs- 
sin.  —  Fit  partie  du  canton  de  Mars-la-Tour  de 
1790  à  180a;  passa,  à  cette  dernière  date,  dans 
le  canton  actuel.  —  Commune  jusqu'en  1810,  où 
il  fut  réuni,  par  décret  du  aa  janvier,  à  Mars-la- 
Tour.  —  Séparé  de  celte  commune,  avec  Tronville 


pour  clief-lieu,  par  ordonnance  du  i  a  janvier  1  83;i. 

—  Erigé  de  nouveau  en  commune  par  ordonnance 
du  16  mai  j8'i5. 

PrziEux,  f.  c"  de  Viviers,  sur  la  Crusne.  —  Puisnil, 
Puisieux,  1 196  (abb.  Saint-Clém.  s. l'an;.  —  Puisuel, 
1  aSo  (ibid.). —  Puisieux,  ihi~i  (inv.  desabb.P.V.). 

—  Piueux,  i45(i  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  IX,  1 17). 

—  Pomeur  au  bni>  de  Viniir,  1  '189  [ibid.),  —  Pou- 
DteiLT,  1609  (ibid.  VIII,  i  59). —  Pusieux  (dict.Viv.). 

Siéjjed'unfief  au  bandeViviei-s-sur-Chiers,  1779 
(Dur.  Lorr.). 

Appartenait  à  la  communauté  du  Ban-de- Viviers , 
au  dioc.  de  Trêves  et  au  baill.  de  Lon^uyon. 


Q 


Quarante  (Rcisseav  db).  —  Il  coule  sur  le  territoire 
de  la  commune  de  Servigny- Ici -Sain  te -Barbe  et 
constitue  un  des  éléments  qui  forment  le  ruisseau 
de  Vallières. 

Ocathe-Seioeibs  (For*t  des),  forêt  domaniale  de 
2a(>liectares,  située  surleterril.de  la  c°*  de  Laumc- 
stroff. 

QrATiiE-VENTS,  f.  c"  de  Landrefang. 

OcEMÈ^ES  (Hautes  et  Basses),  lieu-dit,  c"'  de  Plappo- 
ville.  —  Souvenir  de  l'ancienne  voie  romaine  de 
Reims  à  Trêves,  passant  pi"^«  de  Meli.  —  Quetnim. 
1610  (Fab.  terril.  Met.).  —  Qiienatton,  iG63(terr. 
du  ban). 


Qubttepovle,  m'°,  c"  de  Suisse. 

QiECLEi',  éc.  c°*  de  Planlières,  à  droite  de  la  Seille. 

—  Vinea$  in  Cuclido,  cjliâ  (ch.  Sainle-Gloss.  D. 
Cal.  IV,  pr.  36i). 

Faisait  partie,  jusqu'en  i  790 ,  du  ban  des  Treize 
de  la  ville  de  Melz,  compris  dans  ie  canton  de 
Seille,  et  dépendait  delà  paroisse  de  Saint-Martin. 

—  Appartenait,  comme  lieu-dit,  à  la  communauté 
de  Planlières.  —  Constitué,  en  1790,  en  annexe  de 
cette  commune;  fit  partie,  avec  elle,  du  canton  de 
Borny;  pa.ssa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Vallières  et,  en  1803,  dans  le  second  can- 
ton de  Metz. 


R 


RsBAs,  f.  et  m'°, c"  de VillersBettnacb.  —  Rabay, xv' s' 
(chron.  Jac.  Huss.).  —  Noire  Dame  de  Halba»,  t  4o5 
(  abb.  Vill.  liasse  Rabas).  —  Capella  beatwMarite  de 
Rabat),  1  i  1  o  (abb.  Saint-Arn.  cb.  s.  l'an).  —  Ravay, 
1437  (cbron.  doy.  de  S'-Tbiéb.).  —  Notre-Dame 
de  Rabay,  1I1H8  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Noslre-Dame 
de  Raibay,  i5ii  (Mém.  Pb.  de  Vign.).  —  Notre- 
Dame  de  Raba,  1607  (Journ.  D.  Flor.).  —  Ribba, 
1610  (Fab.  territ.  Met.).  —  Roba,  1706  (D.  Cal. 
not.  Lorr.  ).  —  En  patois  :  Raibay.  —  En  allemand  : 
Rebach. 

K  Ancien  hameau,  situé  au  milieu  des  bois,  près 
d'un  élang  qui  faittourner  un  moulin ,»  1 756  (Stem, 
dép'  M.).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Vigy. 

Autrefois  Trois  -  Évêchés ,  bailliage  et  coût,  de 
Metz. 


Cette  ferme  dépendait  du  monastère  de  Saint- 
Arnould,  et  les  religieux  y  avaient  élevé  une  cha- 
pelle dédiée  à  la  Vierge  qui  fut  consacrée ,  en  10/19, 
par  le  pape  Léon  IX  ;  c'était  un  lieu  de  pèlerinage 
frès-fréquenté. 

Rabas  (RcissEAD  de).  —  11  coule  sur  le  territ.  de  la  c"' 
de  Villers-Beltnacli  et  forme  l'un  des  éléments  de  la 
Canner. 

Racbance,  c°°  de  Gros-Tenquiu.  —  Racheringa  inpago 
Salanise,  826  (abb.  Saint-Arn.  ch.  év.  Bennon).  — 
Raihei-inge ,  1181  (abb.  Longev.  bulle  d'Alexan.  III), 
—  Rikcscnges,  i.^ao  (abb.  Saint-Pierre,  cens.).  — 
Rachei-inga ,  Ruveriiiga ,  Rineringa ,  Reci-ange ,  iS/ii 
(pouillé  de  M.).  —  Reckrange,  iSg^i  (dénomb.  Th. 
Alix).  —  Reherhange ,  xvn'  s°  (Loth.  sept.).  —  Re- 
cherhange,  xvii'  s"  (épis.  Met.  temp.).  —  Rache- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


209 


ring,  1756  (D.  Gai.  not.  Lorr.).  — En  allemand  : 
Ruekringen. 

Village  du  comté  de  Morhange.  —  Paroisse  de 
l'archiprètré  de  Morhange,  qui  dépendait  de  l'abb. 
de  Longeville-lez-Saint-Avoid. 

Autrefois  Lorraine,  bail!,  de  Dieuze ,  coût. de  Lor- 
raine. —  Fit  partie,  de  1790  à  1802,  du  canton  de 
Morhange;  passa,  à  cette  dernière  époque,  dans  le 
canton  de  Gros-Tenquin.  —  A  Brocken  pour  annexe. 

RAHLiKG,c°°deRohrbach. —  Radingen,  ii5o  (Kremer, 
Arden.  Gesch.  II,  293).  —  Raldingen ,  i3i6  (ch. 
Sturtzelb.  260).  —  RoUingen,  RauUingen,  iSgi 
(dénomb.  Th.  Alix). —  Rauling,  xviii'  s"  (pouillé 
de  M.).  —  Raling  (ord.  de  Lorr.  VIII,  291). — 
Rahlingen ,  17.55  (atlas  de  Bilche,  f  122).  —  Rlid- 
ling ,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Bitche.  Il  y  avait  à  Rahling 
une  petite  forteresse  construite  avant  1 1 19,  et  qui, 
bien  que  ruinée,  subsistait  encore  au  milieu  du 
xviii"  siècle. —  Paroisse  de  l'archiprètré  de  Bouque- 
nom,  qui  avait  Schniittwiller  pour  annexe  et  dé- 
pendit d'abord  du  duché  de  Lorraine,  et  plus  tard 
du  domaine  royal. 

Autrefois  Lorraine,  bail!,  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Rohrbach.  —  A  pour  annexes  les  fermes  de 
Jauan,  d'Alt-Matt,  de  Neii-Matt,  de  Hammer,  de 
Sauerbronn,  le  moulin  de  Sauenmûhl,  le  château  . 
d'Operdel  et  la  chapelle  d'All-Kirche. 

Le  ban  de  Rahling  a  été  agrandi  d'une  partie  du 
territoire  de  Diemeringen  (Bas-Rhin)  par  une  loi 
du  28  juin   182g. 

Rahlisg  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  sur  le  ban 
de  Bining ,  traverse  les  c°"  de  Bining  et  de  Rah- 
ling, sur  une  longueur  de  1  kilomètre,  et  se  jette 
dans  une  des  branches  de  l'Eichel. 

Ramach  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  do  la  c"" 
do  Guirlange  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Ramèse,  anc.  h.  c"'  de  Saint-Bernard.  —  Rainesa, 
118/4  (abb.  Vill.  cart.  N.  1).  —  Rmiieser,  villa 
sancti  Bernardi ,  1200  (iW.  R.  1). —  Ramesen 
i3Sà(ibid.  R.). 

La  communauté  de  Saint-Bernard  fut  constituée 
par  la  réunion  de  ce  hameau  avec  celui  de  Remesch. 

Ramonville,  b.  c"°  de  Rombas. —  Romanville,  i33o 
(inv.destit.de  Lorr.III,23o). —  Ramonville,  i366 
(fonds de  Malte,  inv. liasse  X).  —  Raimonville,  iS-^S 
{ihid.  D.).  —  Raimoiville,  i45o  (ibid.  E.).  — Re- 
monville,  ilxgi  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  111,  2G5). — 
RemonviUe-lès-Villers ,  i53i  {ibid.  27/1).  —  Remo- 
ville,  1681  (déuombr.  8  nov.),  —  En  patois  :  Rai- 
monvelle. 

Moselle. 


Fief  du  duché  de  Lorraine,  relevant  de  la  prévôté 
de  Briey,  dénombr.  de  iSgi  (inv.  de  Lorr.  loc. 
cit.).  —  Faisait  partie  anciennement  de  la  commu- 
nauté de  Villers-lez-Borabas  et  était  de  la  paroisse 
de  Rombas. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Rombas  do 
1 790  à  1 802  ;  passa ,  à  cette  dernière  époque ,  dans 
le  canton  de  Briey. 

Ramsteis,  m°°  forestière,  c"'  de  Baerenthal, 

Ramstein,  ruines  d'un  château  féodal,  c"'  de  Ba;ren- 
thal.  —  Ramenstein,  Rameatein,  i3i8  (ch.  abb. 
Sturtzelb.  162,  i63). 

Ce  château  fut  détruit  par  les  Strasbourgeois 
en  i335  (Kœnigshoven  Elsass.  chron.  v.  822). 

Ramstein  ,  m'°,  c™  de  Bitche. 

Rasguevaux,  c°''deThionville. — Ranconval,  1275  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  X,  laS).  —  Ranconvaul,  laSi. 
(abb.  Saint-Pierr',  terr.  i32  v°).  —  Ranconville , 
1828  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  326).  —  Rancon- 
veaux,  iSaS  {ibid.Vlll,  lah).  —  Ranconalz ,  Ran- 
quenault,  Rancouah,  ihkh  (chron.  doy.  de  S'- 
Thiéb.). —  Ranconval,  ligo  (Journ.  J.  Aubr.). — 
Renconval,  Ronconvaulx,  Ranconwaulx ,  xf'  s'  (chron. 
Jac.  Huss.).  —  Ranconvaiilt ,  i5io  (Mém.  Ph.  de 
Vign.).  —  Rangiieval,  i5UI\  (pouillé  de  M.).  — 
Ranguevot,  xvii'  s''  (ibid.).  —  Ranquevaux,  lOoO 
(état  de  la  Lorr.).  —  Ranconvalle ,  i6ii  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  VIII,  168).  —  Raconval,  1681  (dé- 
nombr. 2  juin).  —  En  patois  :  Ranconvau. 

Siège  d'un  fief  mouvant  de  la  prévôté  de  Briey. 
La  haute  justice  était  au  roi.  —  Était  annexe,  avec 
vicariat  résident,  de  la  paroisse  de  Fameck.  Sou 
église  dépendait  du  chap.  de  Nancy. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Criey,cout.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  on  i7go,  du  canton  de 
Hayange  (district  de  Briey);  passa,  sous  l'organisa- 
tion de  l'an  m,  dans  celui  de  Vitry  et  fut  classé, 
en  1802,  dans  l'arrond.  et  le  canton  de  ïhionville. 
—  A  pour  annexes  les  fermes  de  Moraux ,  de  Longe- 
côte  et  de  Bellevue. 

Ranspach,  m'°  ruiné,  c'"  de  SchwordorfT.  —  iti8o 
(dénombr.  3i  déc. ). 

Raoué  (Ruisseau)  ou  Rawé. — Coule  sur  le  territ.  des 
c""  de  Gondrecourt ,  Fléville ,  Ozerailles ,  Lubey  et 
Valleroy,  où  il  se  jette  dans  l'Orne. 

Rapp  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la  c"' 
de  Rombas  et  se  jette  dans  l'Orne. 

Raselhoff  ou  Rosselhof,  f.  c"'  deBœrenthal, 

Raspich  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  OEutrange, 
traverse  la  c"  de  Hettange-Grande ,  snr  une  longueur 
de  2  kilomètres,  et  se  jette  dans  le  Kissoibach. 


210 


DEPARTEMEINT  DE  LA   MOSELLE. 


Ratienhalses,  f.  détruite,  c°*  de  Puttetange-lei-Sar- 
ralbe. —  Rolzcnhuzen,  j  /iog  (Kremer,  Arden.  Gescli. 
II,  70). —  Raûitamhusen ,  liCg  (cart.  év.  de  M., 
t.  IV,  p.  7!i).  — Rattfïihtuen ,  1/173  {ibid.  p.  96). 
—  RaiUambhuten ,  ib-jlx  (ibid.  p.  i33). 

Ratzenbadsen  ,  in'",  sur  le  ruisseau  de  Mutlerbacli , 
c^de  Puttelan(;e-lez-SarraIl>e. — Voy.  le  nom  précé- 
dent. 

RATZENBAIiSKN  (RcigSEAD  DE  L'I^TADG    DE).   —   Prend  SB 

source  dans  l'étang  de  Ralzcniiausen,  traverse  les 

c""  de  Putlelange  et  de  Réniering,  sur  une  longueur 

de  I  kilomètre,  et  se  jette  dans  le  Mutterbach. 
RaiicumCui,,  m"",  c°°d'Inglange.  —  Rauchemiiten ,  1686 

(dénombr.  1 3  janvier). 
Ravenbz  (RrissEAu  de).  —  Il  coule  sur  le  torrit.  de  la 

c"*  de  Courcelles-Cliaussy  et  va  ensuite  se  jeter  dans 

la  Nied. 
Rateh.ie,  m'°  sav  l'Orne,  c"  de  Jœuf.  —  Ratomiey, 

iGïfi  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VIII,  171). 
Raville,  c°"  de  l'ange,  à  gauche  de  la  Nied  allemande. 

—  Radonit  villa,  xi*  s*  (cbron.  met.  D.  Cal.  I, 
pr.  Lxv  ).  —  Rahavilla,  1 198  (ch.  cath.  s.  l'an).  — 
Ruldinga,  1 179  (abb.  Longev.  bulle  d'Alex.  III).- — 
Radonisvitla ,  1  a  1  o  (  chron.  met.  D.  Cal.  I ,  pr.  nv ). 

—  RoUUtigo,  la  10  (abb.  Longev.  conf.  des  biens). 

—  Rudingis,  1367  (ibid.  bulle  lie  Cléni.  IV).  — 
Raldinga,  i3oa  (ibid.  cb.  s.  l'an).  —  Reuldingen , 
Ranwilte,  t'ihti  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  I,  658). — 
Ruiwitle,  1870  (arch.  h.  de  V.  cart.  117,  fol.  68). 

—  Au/(/iN^en,i385(>6ù/.). —  Ruldinga,  i2i39(abb. 
Vill.  cart.  t.  I,  6).  —  Roulingen,  i48i  (ibid.  t.  II, 
a4).  —  Rollingen,  i5o5  (épit.  de  A.  de  Pallant  à 
Sierck^.  —  RMing,  j548  (abb.  Longev.  ch.  s. 
l'an  ).  —  Rodliugxien ,  1  Sg/i  (  ibid.  ).  —  Ravitla ,  1 606 
(puuillé  de   M.).  —  Rullingeit ,   i6a3   (épit.  de 

P.Ernest  à  Karecb) Roldinge,  1681  (dénomb. 

abb.  Longev.  ). — Raville  sur  Nied,  1 7  79  (  Dur.  Lorr.). 

—  En  patois  :  Rauvelle.  —  En  allemand  :  Rollingen. 
Raville ,  seigneurie  de  nom  et  d'armes  et  baron- 

nie-fief  du  comté  de  Luxembourg,  enclavé  dans 
la  Lorraine,  était  le  chef- lieu  d'une  seigneurie, 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse.  — 
Elle  comprenait  les  villages  de  Fouligny  et  de  Ra- 
ville, les  francs-alleux  de  Chevaling  et  de  Vitton- 
com't,  et  tout  ou  partie  des  voueries  de  Bambider- 
stroff ,  Bannay,  Béchy,  Bionville ,  Chanville ,  Chénois , 
Courcelles,  Frécourt,  Hallering,  Niederwisse,  Ré- 
milly,  Vitloncourt,  Warsberg  et  Zimming,  1 68a  (dé- 
nombr. 5  ocl.). 

Raville  a  donné  son  nom  à  une  illustre  maison 
d'ancienne  chevalerie ,  qui  portait  pour  armes  primi- 
tives :  de  gueules  à  3  chevrons  d'argent ,  et  plus  tard  : 


écarlelé  auxt"  et  !>'  de  gueuks  à  S  chevram  d'argent , 
et  aux  a'  et  3'  de  gueulen  à  la  croix  ancrée  d'ar- 
gent. 

Le  titre  de  maréchal  héréditaire  et  de  haut-justi- 
cier de  la  noblesse  luxembourgeoise  était  attaché  à 
la  baronnic  de  Raville. 

Terre  d'Empire,  Raville  fut  cédé  par  l'Impéra- 
trice-lieiiie  en  1769  et  puis  placé  dans  le  bailliage 
de  Boulay  par  lettres  patentes  de  1778;  coût,  de 
Luxembourg. 

Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Varize, 
qui  dépendait  de  l'abb.  de  Longeville-lez-Saint- 
Avold  et  avait  pour  annexe  Scrvigny-lez-Raville. 

Fut  érigé ,  en  1 790 ,  en  chef-lieu  d'un  canton  qui 
comprenait  Bionville,  Dorvillers,  Fouligny,  Guin- 
glange,  Hémilly,  Marange,  Servigny,  Haute  et 
Basse  Vigneulle;  passa,  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  dans  le  canton  de  Maizcroy  et,  en  180a, 
dans  le  canton  actuel. 

Ravin  (Ruisseau  du). — Il  coule  sur  le  lerrit.  de  la  c"' 
de  Bettange  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Riïù-MoGEON  (Ruisseau  du).  —  Il  coule  sur  le  territ. 
desc°"  de  Mouaville,  Thumeréville  et  Abbéville  et 
se  jette  dans  l'Orne  près  de  Conflans. 

Rebstecïenkopf  (Le),  forêt  domaniale  d'une  supei- 
ficie  de  96  hectares,  située  sur  le  territ.  de  la  c"" 
d'Althorn. 

Recensis  pagus  ou  Rizzicau,  dénomination  topogia- 
phique  appliquée  par  les  uns  au  pays  de  liitzing 
(l'ancienne  station  romaine  Ricciacum),  par  les 
autres  au  pays  de  Roussy,  localités  du  reste  assez 
voisines  pour  que  la  confusion  ait  pu  s'établir.  Pour 
nous,  elle  appartient  à  la  seconde  de  ces  localités: 
la  transformation  du  pagus  en  comté  en  est ,  à  nos 
yeux,  une  preuve  convaincante.  Ce  petit  district  est 
désigné ,  dans  les  chartes  du  x*  siècle ,  comme  occu- 
pant la  partie  inférieure  du  comté  de  Waldefinga , 
sur  la  Sarre  et  la  Moselle  :  Thionville  (ch.  de  986), 
Remich,  dans  le  Luxembourg  (ch.  de  gCS  ),  Evrange, 
près  de  Rodemack  (ibid.),  en  faisaient  partie.  — 
Recensis  pagus  in  comitatu  Waldelefinganno ,  902 
(arch.  Thionv.  Wiith.  Lux.  Rom.).  —  Pagus  rizo- 
gokensis,  986  (préc.  Adal.  ibid.).  —  Rezcensts pagus 
in  pago  Waldefinga,  96a  (abb.  Saint-Max.  ch.  s. 
l'an).  —  Pagus  Rizzigowi ,  968  (ibid.ài.  comte  Uda). 

Reco,  h.  c"  de  Sarralbe.  —  Zumrech,  lïigli  (dén. 
Th.  \Ux).  —  Reich,  1751  (ord.  Lorr.  VIII, a88).— 
iîec/t,  1756  (D. Cal. not. Lorr.). — iiew(dict.  Verr.). 
Recli,  hameau  entre  la  Sarre  et  l'Albe,  dépen- 
dait de  la  seigneurie  de  Sarralbe.  —  Faisait  partie 
de  la  communauté  et  de  la  paroisse  de  Sarralbe. 
—  N'a  pas  cessé  d'être  annexe  de  celte  commune. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


211 


RÉDANGE,  c"  de  Longwy.  —  Rodilinga  in pngo  Mtts- 
lenae,  796  (Wilth.  Lux.  Rom.).  —  Radinga  inpago 
Metensiin  comitalu  Marfredi,  gafl  (cari.  Moy.  Rh.  I, 
aag).  —  Redingen,  1 1 69  (abb.  Vill.  liasse  Bréhain). 
—  Rodanges,  1170  (abb.  Prûm,  ann.  Pnom.  XXIII, 
i3i  ).  —  Radange,  ia3G  (abb.  Just.  bulle  de  Gré- 
goire IX).  —  Raidange,  1 290  (  abb.  Vill.  cart.  t.  II, 
P  76). —  Raidanges,  lagi  (ihid.  t.  I,  R.  3).  — 
Radenges ,  i3io  {ibid.  R.  9).  —  Rodanges-la- Mon- 
tagne, 1.^)71  (baill.  de  Saint-Mihiel).  —  Redanges, 
1573  (abb.  Vill.  t.  VII).  —  Redange  devant  Belvaux, 
1689  (Barr.  dom.  t.  II).  — Rodange,  1756  (D. 
Cal.  Dût.  Lorr.). 

Ancien  village  luxembourgeois,  cédé  à  la  Lor- 
raine ,  en  1 6  0  a ,  avec  Hussigny.  —  Il  y  avait  sur  son 
ban  deux  fiefs,  mouvant  de  la  prévôté  de  Villers-la- 
Montagne,  l'un  sous  le  nom  de  Rédangc,  l'autre 
sous  celui  de  la  Forêt.  —  Était  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Soleuvre  (dioc.  de  Trêves,  doy.  de  Luxem- 
bourg). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne , 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
canton  de  Villers-la-Monlagne ;  passa,  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m,  dans  celui  d'Aumelz  et,  en 
1 802  ,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  la 
ferme  et  le  moulin  de  Rédange,  la  ferme  Bleue  et 
celle  du  Moulin. 
Rédange,  f.  c™  de  Rédange. 

Reobrhiibl  ou  Raidebmûiil,  m'°  détruit,  c"  de  Saint- 
Aïold. 

Il  était  situé  sur  un  étang.  L'étang  a  été  desséché 
et  le  moubn  démoli. 
Redigsv  (Le  BA^  de),  franc-alleu  lorrain,  sis  près  de 
Vatimont.  — Redigny-lès -  Wauthiemont ,  i6i6(état 
de  la  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  sous  la  châtell.  d'Amance,  iSg^i 
(dén.  Th.  Alix)  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  (1682,  dénombr.  o  sept.). 
Redlacb  ,  vill.  c"  de  Tritteling.  —  Rodlach  près  Faul- 
quetnont,  xvii"  s'  (Sierck,  dom.).  —  Redelach  ou 
Redlach,  177g  (Dur.  Lorr.). 

Village  créé  à  la  fin  du  xvi'  siècle  par  Elisée 
d'Haraucourt,  seigneur  de  Faulquemont,  par  l'acen- 
sement  perpétuel  de  1,600  arpents  de  bois. 

Avait  une  chapelle  annexe  de  la  paroisse  de  Trit- 
teling. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Faulque- 
mont depuis  1  790.  —  Commune  jusqu'au  3o  juin 
1810,  oii  il  fut  réuni  à  Flétrange;  séparé  de  cette 
commune  et  réuni  à  Tritteling  par  ordonnance  du 
4  juin  1818. 


Réhon  ,  c°°  de  Longwy,  à  gauche  de  la  Chiers. —  Rehan , 
iliSh  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  IX,  106).  —  Relon, 
i65G  (carte  Samson).  —  RUon,  16S1  (dénombr. 
7  juin).  —  Rechon,  xviii's'  (pouillé  de  Trêves). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  (dénombr. 
7  juin),  dont  Heumont  était  une  dépendance.— 
Cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Bazailles). 

Autrefois  Trois- Évêcliés ,  baill.  de  Longwy,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Longwy 
depuis  sa  création.  —  A  pour  annexes  :  Méxy,  les 
fermes  de  Heumont  et  de  Larimont,  plus  le  mouUn 
de  Maragole,  le  moulin  Neuf  et  la  maison  d'Isly. 

Reigner,  ancien  ban-fief,  auj.  ra'°,  c""  de  Nouilly. — 
Régnier,  t6So  (dénomb.  arch.  départ.).  —  Reignier, 
xviii'  s'  (pouillé  de  M.). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Noisseville. 
Le  ban  Reigner  était  le  siège  d'un  fief  et  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de 
France,  1680  (dénombr.  a8  juin). 

Reinange,  vill.c'"deWolstrofl'. — Reninga,  1606  (pouillé 
de  M.).  —  Rinange,  i634  (  abb.  Vill.  cart.  t.  II, 
978).  —  Rainigen,  1681  (dénombr.  3  sept.).  — • 
Ranange,  171a  (abb.  Vill.  dénombr.  .s.  l'an). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
etbasse,  mouvant  du  roi  de  France,"i68a  (dénomb. 
16  oct.).  —  Il  y  avait  une  maison  qui  appartenait 
au  duché  de  Luxembourg. — Était  siège  d'une  cure 
de  l'archipr.  de  Thionville  qui  dépendait  de  l'abh. 
de  Mettloch. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bouzonville ,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Lultange 
de  1790  à  180a  ;  passa,  à  cette  date,  dans  celui  de 
Metzerwisse. —  Chef-lieu  communal  jnsqu'en  1  Si  1 , 
où  il  fut  réuni  à  Wolstroff  par  décret  du  36  avril. 

Reinertshoff  ou  REiNARTsuoFr,  f.  c°°de  Baerenthal. 

Reiiienrb,  m'°,  c°°  de  Thionville. 

Rémelasge  (Basse  et  Haute),  h.  c""  de  Fameck. — 
Fiscum  nostrum  Rumeliacum,  855  (ch.  emp.  Loth. 
Wilth.  Lux.  Rom.).  —  Remekngues,  ia5o  (abb. 
Saint-Pierre,  cens.).  —  Remelenge»,  i46i  (lett. 
de  Ph.  le  Bon).  —  Ramelan'res ,  i5g^i  (dén.  Th. 
Alix).  —  Romelange ,  1689  (Barr.  dom.  t.  H).  — 
En  allemand  :  Ober-  et  Nieder-RemeUngiii. 

Faisait  partie  de  la  mairie  et  de  la  communauté 
de  Morlange.  —  Il  y  avait  à  Rémelange  un  fief 
lorrain  sous  le  bailliage  d'Apremont  (dénombr.  Th. 
Alix). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  de  i  790  à  1803  ,  du  canton 
de  Florange  et  pas,sa,  à  celte  date,  dans  celui  de 
Thionville.  —  Annexe  de  la  commune  de  Morlange 


27. 


212 


DEPARTEMENT  DE   LA   MOSELLE. 


jusqu'au  décret  du  8  novembre  1810,  qui  les  fit 
passer  toutes  deux  dans  la  c°'  de  Fameck. 
Rt^MELANGE  (RuissEii)  de).  —  Il  coule  sur  le  terril, 
de  la  c°*  de  Fameck  et  va  se  réunir  au  ruisseau  de 
Kribsbacli. 
Rkmeldorfp,  vill.  c"'  de  Ncunkirchen,  à  gauche  de  la 
Nied.  —  Remnwalorff,  1  '129  (arch.  11.  de  V.  AA,  1 1). 
—  Reimeldorff,  xvii'  s'  (abb.  Bouz.  terrier).  — 
Himeldnrjf,  ifio/i  (161V/.  échange).  —  Rimmeldorff, 
i633  (ibid.). 

Village  de  la  seigneurie  de  Frémestroff  { Prusse) 
(  1 68 1 ,  dénombr.  2  7  juin  ). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Neunkirchen. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouionville,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Réling  (district  de  Sarrelouis),  passa,  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  111,  dans  celui  de  Gross-Hemestroff 
et  rentra,  en  180 a  ,  dans  le  canton  de  Réhng;  détenu 
provisoirement  par  la  Prusse  par  le  traité  du  20  no- 
vembre 1 8 1 5 ,  restitué  à  la  France  par  la  convention 
du  a3  octobre  1829,  il  fut  incorporé  au  canton  de 
Bouzonville  par  ordonnance  du  7  octobre  i83o.  — 
Commune  jusqu'au  3  juin  1837,  où  il  fut  réuni  à 
Neunkirchen. 
RéiiELFiNG,  c°°  de  Bouionville,  à  droite  de  la  Nied.  — 
Ramelfinga,   1179  (abb.  Bouz.  bulle  d'Alex.  III). 

—  Rumeljmgen ,  i5oi  (abb.  Longcv.  s.  l'an).  — 
Rumeljingen,  ti^ll  (dén.  Th.  Alix).  —  Arlefang , 
xvii*  s"  (abb.  Bout.  terr.).  — Rumelfang,  160O 
(pouillé  de  M.).  —  Rolfangm,  1617  (abb.  L'ouz. 
lerr.).  —  Romeljangcn.  1C81  (dénombr.   6  sept.). 

—  Rammel/angm ,  1681  (ibid.  3i  juill.).  —  Romul- 
J'ang,    1690  (abb.    Bouz.   terr.).  —  Ramelfange , 

169S  {ibid.).  —  /?iW/^aiig',Xïiii' s' (pouillé  de  M.). 

—  Ramelfang  (Dur.  Lorr.). 
Village  de  la  châtell.  de  Boulay. 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Walmunster. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  d'Oltonville 
de  1 790  à  1 802  ,  où  il  passa  dans  celui  de  Boulay  ; 
fut  classé  dans  celui  de  Bouzonville  par  la  loi  du 
29  mai  i834. 
Rémelfikg  ,  c°°  de  Sarreguemines,  à  gauche  de  la  Sarre. 

—  Rumelftigen ,  iSgS  (D.  Cal.  not.  Lorr.).-  — 
Romelfing,  1682  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI,  58).  — 
Rumelfingen,  ihgli  (dén.  Tli.  Alix).  —  Rynwt/anges , 
i625(inv.  des  lit.  deLorr.X,  81).  —  Saar-Riemel- 

firig,  t6g3  (terr.  du  ban).  —  Rimelfingen ,  Remel- 
fingen,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Fief  lorrain, relevant,  en  liSa,  ducomtédeFéné- 
trange,  et  plus  tard  de  la  cbâtellenie  de  Sarregue- 
mines.— Était  annexe  de  la  paroisse  de  Welfording. 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sar- 
reguemines depuis  1790.  —  Chef-lieu  communal 
réuni  à  Neufgrange  par  décret  du  29  juillet  i8ii, 
érigé  de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  du 
12  janvier  i833.  —  A  pour  annexe  le  moulin  de 
Rémelfing. 
Rbuéling,  c°"  de  Sierck. —  Rumelingen ,  i5yJi  (dén. 
Th.  Alix).  — Reimlin,\\u'  s'  (abb.  de  Bouz.  lerr.). 

—  Reimbling,  i6a5  (hosp.  de  Sierck,  E.  I,  p.  i3). 

—  Reimlingen,  1681  (dénombr.  6  sept.).  —  Rn- 
melingen,  1689  (Lorr.  dom.  t.  II). — Remlingen, 
Reimlange,  1691  (terr.  du  ban).  —  Riemlingen, 
xvm"  s*  (pouillé  de  Trêves).  —  Rending ,  1706 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  allemand:  Reimelin- 
gen. 

Village  du  domaine  de  Sierck.  —  Cure  du  dioc. 
de  Trêves  (doy.  de  Perl  ). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  i  790 ,  du  canton  de 
Waldwisse  (district  de  Sarrelouis),  puis  passa ,  sous 
l'organisation  de  l'an  m ,  dans  celui  de  Launstroff 
et,  en  1806,  dans  celui  de  Sierck. 

Remellf.  (Ruisseab  de  la).  —  Prend  sa  source  à  Zcu- 
range  (c""  de  Grindorff),  traverse  les  territoires  de 
Zeurange,  Flastroff,  Launstroff,  Colnien,  Rémel- 
dorff,  sur  une  longueur  de  ao  kilomètres,  et  si' 
jette  dans  la  Nied. 

R^MERiNG,  c°°  de  Bouzonville.  —  Rimeringa  apud 
Mâchera ,  liai  (  abb.  Longev.  conf.  ).  —  Reme- 
ringa,  1179  (ch.  abb.  Bouz.  s.  l'an).  —  Rein- 
niga,  Renwrenga,  Rineringa,  Erneringa  ,  i5'i4 
(pouillé  de  M.).  —  Remeringen,  i565  (inv.  des 
lit.  de  Lorr.  III). —  Rymeringen,  153/1  (dén.  Th. 
Alix).  —  Reimering,  xvm"  s"  (pouillé  de  M.).  — 
En  allemand  :  Reimerin';en. 

Village  de  la  seigneurie  de  Bérus. 
Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré  de  Saint- 
Avoid  (précédemment  de  Varize),  qui   dépendait 
de  l'abbaye  de  Longeville-lez-Saint-Avold. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul. 
do  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Bérus;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Bisten  et  enfin,  en  1808,  dans  le  canton 
actuel.  — A  la  Tuilerie  pour  annexe. 

Rémerikg,  c""  de  Sarralbe ,  sur  le  ruiss.  de  Mutterbach. 

—  Rimeringa,  liai  (abb.  Longev.  conf.).  — Reme- 
ringa,  1296  (abb.  Wernerswiller,  ch.  Croll.  orig. 
Bip.  II,  224).  —  Remeringen,  1631  (arch.  de 
Sarralbe  :  échange  entre  le  duc  de  Lorraine  et  le 
comte  de  Nassan-Sarrebrûck).  —  Reimering,  1751 
(ord.  de  Lorr.  Vlll,  283).  —  Rimeringen ,  1769 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


213 


(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Remering-Us-Grundvilkr 

(taW.  Par.). 

Rémering  faisait  communauté  avec  Grundwiiler. 

Le  comte  Louis  Nassau  do  Sarrebriick  céda  ce  village 

au  duc  Henri  de  Lorraine  en  1621.  —  Etait  siège 

d'une  cure  de  i'archiprêtré  de  Saint-Arnoald,  qui 

dépendait  autrefois  de  l'abbaye  de  Herbilzbeim  et 

avait  Grundwiiler  pour  annexe. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines ,  coût. 

de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Putle- 

lange  de  1790  à  180a  ;  passa  alors  dans  le  canton 

actuel.  —  A  la  Tuilerie  pour  annexe. 
Remescu,  anc.  b.  c"  de  Saint-Bernard.  —  Reimesch, 

118/1   (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  P  1).  —  Retneische, 

1 1  85  {ibid.  R.  1  ).  —  Remesche,  1  200  (ibid.  t.  II, 

f»349). 

La  communauté  de  Saint-Bernard  fut  formée  de 

la  réunion  do  ce  hameau  avec  celui  de  Ramèse. 
BÉMicn  (grand-duché  de  Luxembourg). 

Siège  d'un  doyenné  de  l'arcbidiaconé  de  Thoiey, 

dont   dépendaient  les  paroisses  de   Beyren,  Gan- 

deren,  MondorfT,  Puttelange-lcz-Rodemack,  plus 

celle  de  Simming. 
Rémillï,  c°°  de  Pange,  sur  la  Nied  française.  — Rome- 

liacum,  villam  aitam  in  pago  moslense,  Sis  (abb. 

Saint-Arn.  ch.  s.  l'an).  —  Rumeliacum ,  878  {ibid.). 

—  Rumiliacum,  886  {ibid.  ch.  év.  Robert).  — 
Reumaijmn,  g6i  (ifttVi  ch.s.  l'an). —  Remillei,  1289 
{ibid.).  —  Remilley,  i3a5  {ibid.).  —  Rumeltey, 
xv'  s"  (Journ.  J.  Aubr.).  — Remeilley ,  ititiU  (état 
des  garn.  fr.).  —  Reiniteyum,  Remeleyum,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Romilly,  xvii°  s"  (Loth.  sept.). 

—  Rumilli,    161  h   (abb.   Saint-Arn.  ch.   s.  l'an). 

—  Ramilly,  i63i  (Journ.  D.  Flor.). —  En  patois  : 
Rem'hy. 

La  terre  de  Rémilly  avait  été  donnée  à  l'abbaye 
de  Saint-Arnould  par  Charles  le  Chauve  en  84 1 . 

Ancienne  châtellenie  de  l'évêché  de  Metz,  dont 
dépendaient  les  villages  de  Rémilly,  Ancerville,  Au- 
becourt,  Béchy,  Chanville  et  Vitloncourt.  Elle  était 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1725 
dénonib.  i5  mai).  —  Etait  le  siège  d'une  cure  de 
I'archiprêtré  de  Varize  qui  dépendait  de  l'abbaye 
Saint-Arnould  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Evêché.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'An- 
cerville;  devint,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
chef-lieu  d'un  canton  qui  comprenait  les  communes 
d' Ancerville,  Aube,  Aubecourt,  Béchy,  Chailly, 
Chanville,  Dain,  Flocourt,  Lemud,  Rémilly,  Sor- 
bey,  Vaucremont,  Vitoncourt,  Woimhaut,  mais  fut 
classé  en  i8oa  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  an- 


nexes Aubecourt,  le  moulin  de  l'Étang,  le  moulin 
Richary  et  la  Tuilerie. 

Rémillï  (FoiiÊT  de),  foret  domaniale,  d'une  superficie 
de  1 ,079  hectares,  située  sur  le  territ.  de  la  c^d'Hè- 
railly. 

REMSGHWiîiLEn,  vill.  ruiné,  c"'  de  Liedcrscheidt. — 
Rimeswilre,  1278  (abb.  de  Hornbach,  ch.  Croll. 
orig.  Bip.  II,  i3a). —  RemichxvHhf  {Bande)  ^i'^ù^ 
(atlas  de  Bitche,  f°'  .59,  60,  61  ).  —  Remenwiller, 
vill.  ruiné,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Rams- 
meiller,  vill.  détruit,  1779  (Dur.  Lorr.  III,  ai.^). 
Village  du  comté  de  Bitche,  détruit  vers  le  xv' 
siècle. 

Rbmsisg,  f.  et  chat,  c"'  de  Folckling.  —  Rympsingett , 
i365  (Kremer,  Ard.  Gesch.  II,  509).  — Rimezing , 
Remezing,  xviu"  s'  (pouillé  de  M.).  — •  Ueimsing 
(carte  de  l'État-major). 

Cense-fief  qui  dépendait  de  la  vouerie  de  Saint- 
Avold)  et  ressortissait  au  baill.  de  Sarreguemines. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Folckling. 

Remsing  (TuiLEBiE  de),  c°'  de  Folckling. 

Re>asge,  f.  c"  de  Charleville. —  Rinange ,  1627  (abb. 
Vill.  cart.  1. 1 ,  p.  3  ). 

Remaobois  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
Moyeuvre-Petite,  traverse  cette  c"'  sur  une  lon- 
gueur de  65o  mètres  et  se  jette  dans  le  Conroy 
près  de  son  embouchure  dans  l'Orne. 

Rendez-Vous  des  Voyageurs  (Le),  auberge,  c™  de 
Grand-railly. 

Rentgen-Basse,  c°°  de  Cattenom.  —  Basse-Rinigen , 
i6i5  (cens,  seig"'  de  Rodemack,  p.  2  ).  —  Nider- 
Reutgen,  1681  (dènombr.  3i  janv.). —  Reuntgen, 
Reungen,  Reinttieii,  Rintgen,  Runtgen,  1781  (terr. 
de  la  communauté).  —  Rengtien,  1756  (Stem. 
dép'  M.).  —  En  allemand  :  Nieder-Renigen. 

Mairie  dépendant  de  la  seigneurie  de  Rodemack  , 
qui  comprenait  les  villages  d'Altwisse,  Dalem,  Do- 
denhoven,  Filstroif,  Halling,  Himiing,  Renigen 
(Haute  et  Basse),  i685  (dénomhr.  o  mars). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Puttelange-lez- 
Rodemack. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie,  de  1790  à  i8oi,  du  canton  de 
Rodemack  et  passa,  à  cette  dernière  date,  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexes  Rentgen -Haute 
et  Preischo. 

Rentges-Haute,  c°'  de  Rentgen-Basse.  —  Uaute-Ran- 
iienne,  1681  (dénomb.  25oct.). —  Ober-Rmntgen , 
i685  (dénomb.  3i  janv.).  — Haule-Rengtien  {dkl. 
Viv.).  —  En  allemand  :  Ober-Rentgen. 

République  (Château  de  la),  m°°,  c" de  Piblange. 

République  (La)  ,  auberge,  c""  de  Grand-Faillv. 


214 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


*  Ressaiscobbt,  h.  c'"  de  Saint-Jure.  —  Reasincouri , 
1/177  (Journ.  J.  Aub.). —  Resantourt,  1/177  (chron. 
Pli.  de  Vign.).  —  Artencourl,  xvii*  s"  (Loth.  sept.). 

—  Resincourt,  xtiii'  a'  (pouiilé  de  M.).  —  En 
patois  :  Reiinco. 

Hameau  seigneurial,  qui  faisait  partie  delà  com- 
munaut(!deNomeny.  —  Parlettresdu  agdéc.  1708, 
le  duc  Léopold  donna  à  Thérèse  de  Fontet,  pour 
sa  vie,  le  ban  et  finage  de  Ressaincourt,  à  charge 
de  le  faire  cultiver  et  d'y  bâtir  des  maisons.  —  Fut 
échangd  par  le  duc  de  Lorraine,  en  1721,  contre 
Haraucourt-lez-Marsal ,  avec  le  baron  de  Maliuet, 
pour  former  le  comté  de  Mailly;  rentra  dans  le 
domaine  ducal  en  1780.  —  11  y  existe  une  petite 
chapelle,  but  de  pèlerinage  à  la  sainte  Vierge.  — 
Elait  annexe  de  la  paroisse  de  Raucourt. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Nomeny,  coût,  de 
l'Évèché.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Saillv  ;  passa ,  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans 
celui  de  Goin  et,  en  1 8oa ,  dans  le  canton  de 
Verny.  —  Commune  jusqu'en  18 1 3 ,  où  il  fut  réuni 
à  Sainl-Jure  par  décret  du  1  a  janvier. 

RETnEL,  c"'.  —  Voy.  Rrttki,. 

RiStohfey,  c"'  de  Fange.  —  Ritun/ait,  1189  (sém. 
Saint-Simon  s.  Van).  — Retonfail,  iigo  (ibid.). — 
Retnnfeyt,  ia55  (coll.  Saint-Thiéb.  s.  l'an).  —  Re- 
tonfayt,  1807  (appel  au  Saint-Siège,  arch.  h.  de 
V.).  —  Artonfmjt,  xv*  s'(chron.  Praiell.).  —  Retton- 
fayt,  i4oS  (P.  Ferry,  obs.  séc.  xv',  3ii  v°  ).  — 
Relloinfay,  i48i  (Journ.  J.  Aubr.  ).  —  ResUmfeyt, 
i4a9  (arch.  h.  de  V.  AA,  35).  —  ArUmfey,  j535 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  ArUmfay,  Arlonjai,  Retonfay, 
i544  (pouiilé  de  M.).  —  Rittonfay,  xvii*  s'  (Lolb. 
sept.).  —  Relmfay,  iGio  (Fab.  terril.  Met.). — 
Relonfmje,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Paroisse  de  l'aichiprétré  de  Noisseville ,  qui  avait 
Béville,  Glatigny,  Gras,  la  Bruyère  et  Vaudreville 
pour  annexes  et  dépendait  de  la  collégiale  de  Saint- 
Thiébaul  de  Metz.  ' 

Autrefois  Tiois-Evécbés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flanville; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  d'Ars- 
Laquenexy  et,  en  1802,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  :  la  Croix-de-Bellevue ,  l'Hermilage , 
le  Petit-Marais,  la  Poivrière  et  Vaudreville. 

Rettel  ou  Rethel  ,  c°°  de  Sierck ,  à  droite  de  la  Moselle. 

—  Ruthela,  1196  (abb.  Saint-Clém.   ch.  s.  l'an). 

—  Ruttila,  12j8  (pouiilé de  M.  Portef.).  —  Rutel, 
iSaa  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  II,  4o6).  -^  Rutida, 
i83i  (chap.  de  la  cath.  s.  l'an).  —  Capitulum 
Rothuleme,  i38/i  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  R.  li). — 
Rotlel,  1 89/1  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  sup.  83  ).  —  Ru- 


tila, i456  (abb.  Saint-Arn.  A.  86).—  Rutela,  tli'jo 
(abb.  Justcm.  Iransact.  s.  l'an).  —  Ratlel  prope 
Sierch,  i5i/i  (pouiilé  de  M.).  —  Riilhel,  xtii"  s" 
(carte  Beaul.).  —  Rettelle,  1698  (lerr.  de  Kédange). 

—  Roliila,  Rottiila,  Rotila,  Rulhuria,  Ruthéna, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Village  du  domaine  de  Sierck.  —  Paroisse  du 
dioc.  de  Trêves  (archid.  de  Tholey). 

Autrefois  Trois-Évêchés,  prévôté  de  Sierck ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sierck 
(Launstroff  de  180a  à  1806)  depuis  la  création 
de  ce  canton. 
Rettel  (Chauthebse  de).  —  Monast.  Benedict.  Sancti 
Sixti  in  Rotità,  89a  (ann.  Trevir.  s.  l'an).  —  Con- 
ventus  Sancti  Si.rti  in  Ruttilâ,  i  ai8  (pouiilé  de  M. 
Portef.). —  Monast.  Sancti  Sixti  in  RuUel  prope  Sirk, 
i4i2  (arch.  h.  de  V.  clergé).  —  La  chartreuse  de 
Ratlel-lès-Sirkes,  tSgà  (dénombr.  Th.  Alix). 

Fut  autrefois  occupée  par  un  couvent  de  Bénédic- 
tins, puis  de  Bénédictines  du  dioc.  de  Trêves,  sous 
l'invocation  de  saint  Sixte. 

Le  duc  Charles  II  de  Lorraine  ayant  mis,  en 
1 4 1 4  ,  des  Chartreux  à  la  place  des  religieuses  cis- 
terciennes de  MarieniloB,  ces  rehgieux  furent  trans- 
férés, en  i433,  dans  le  couvent  de  Rettel,  que 
durent  délaisser  les  Bénédictins,  réduils  à  un  état 
de  ruine  complet. 

Cette  chartreuse,  rebâtie  au  xviii"  siècle,  était 
magnifique. 
Keiihokt  ou  Hedmoiit,  ancien  chat,  et  (.  c"  de  Réhon. 

—  Voy.  Ueuhokt. 
REvéMonT,  h.  c°'  de  Viviers. 

Village  du  ban  de  Viviei-s,  dioc.  de  Trêves. 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Longuyon 
depuis  1790,  toujours  annexe  de  Viviers. 

REXABCE.anc.b.  entre  AltrolTet  Lultange. —  Ruxenges, 
1280  (fonds  de  Malte,  inv.  liasse  H).  —  Rexanges, 
i3oo  [ibid.  1  G). — Allestorje  ou  Ban  de  Requexange , 
1889  (o^^-  Vill.  cart.  t.  I,  A.  a).  —  Reissengen, 
Rexingen,  1898  (ibid.  t.  II,  83  v°).  —  Ruxinges  , 
i5oi  (fonds  de  Malte,  inv.  L.  6).  —  Ban  de 
Rexangeprès  Lutlange,  i5i4  (abb.  Vill.  cart.  1. 1 , 
H.  1  ).  —  Rexanges  proche  Altrojf,  1717  {ibid.  t.  II, 
p.  294).  —  Ban  de  Riixingen,  1706  (D.  Cal.  not. 
Lorr.  ) 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Luttange,  1726 
(dénomb.  17  fév.).  —  Fut  détruit  par  les  Croates 
en  i636(  1721,  fonds  de  Malte,  rcq.  au  Parlement). 

Reybach  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Kanfen, 
traverse  la  c"'  de  Hettange-Grande  sur  une  lon- 
gueur de  2  kilom.  et  se  jette  dans  lu  Kisselbach. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


215 


Heïdebois,  forêt,  c"°  de  Havange.  —  Le  bois  Rcdcl- 
bois  près  Gondrange,  1287  (  abb.  Vill.  cart.  t.  1,5, 
g,  1  ).  — Reydeboix près  Fontoys,  1 38o  {ibid.  F.  L.). 

—  Le  boys  de  Reydeboye,  1887  {ibid.  G.  1 1  ).  — 
Reydebois  proche  Gondrange,  lôSg  {ibid.  G.  1). 

liEïEBswiLiEn,  c°°  de  Bitcbe,  près  de  la  source  de  la 
Horne.  —  Ryswilre,  1285  (ch.  abb.  de  Wadgasse; 
Kremer,  Ard.  Gesch.  II,  372).  —  Reygerssweiller, 
i5g4  (dén.  Th.  Alix).  —  Reyerschnmller,  1626 
(compte  dom.  de  Bitcbe).  —  Rayersiveiller,  1681 
(dénomb.  22  déc).  —  Reigersvuiller,  xïiii'  a' 
(pouillé  de  M.).  —  ReiersweiUer,  1 706  (D.  Cal.  not. 
Lorr.  ). —  Reyersanller,  1771  (ord.  Lorr.  XII,  4 17)- 

—  Riegersweilers  { Laguille ,  Hist.  d'Alsace ,  carte  ). — 
Reichersweiller  (Delisle;  carte  du  cours  du  Rhin). 

Village  du  comté  de  Bitcbe  et  de  la  mairie  de 
Schorbach.  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Bitche. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790 ,  du  canton 
de  Bitche.  — A  pour  annexes  la  ferme  de  Freuden- 
berg  et  la  maison  forestière  de  Wolfsbronnen  ou 
Speckbronnon. 
Rezosville,  c™  de  Gorze.  —  Resonvilla,  1212  (abb. 
de  Gorze ,  cart.  p.  iSg). —  Resonville,  i233  {ibid. 
ch.  s.  l'an).  —  Rexonvilte,  i336  (abb.  Saint-Arn. 
s.  l'an).  —  Rizonville,  i4a3  (abb.  de  Gorze,  cart. 
p.  238).  —  Regnonville,  1C06  (coll.  de  M.  arch. 
départ.  D.  34).  —  Renonviile,  1610  (Fab.  territ. 
Met.).  —  Resonville,  \6i'j  (Journ.  D.  Flor.).  — 
Rehonville,  i636  (Journ.  J.  Baucb.).  —  Rosonville, 
Rezonvelle,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Village  de  la  terre  de  Gorze. 

Était  siège  d'une  cure  de  l'arcliiprètré  de  Gorze , 
dépendant  de  l'abb.  de  Saint-Arnould,  et  qui  avait 
pour  annexes  Flavigny  et  la  censé  de  la  Croix. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  bail!,  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790  ,  du  canton  de  Gravelotte; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Mars-la-Tour  et,  en  1802,  dans  le  canton  actuel. 

—  A  Flavigny  pour  annexe. 

Bheb  (Ruisseau  de).  — Coule  sur  le  territ.  de  la  c°° 
de  Béchy  et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Delme. 

RiiôtiE  ou  Rosse  (Rlisseau  dd).  —  Prend  sa  source 
dans  le  bois  de  Lorry-VigneuUes ,  traverse  cette  c"' 
et  celle  de  Woippy,  sur  une  longueur  de  a  kilom. 
et  demi,  et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Saulny. 

RiccucBM ,  2°  station  de  la  route  romaine  de  Metz  vers 
Trêves,  par  la  rive  droite  de  la  Moselle. 
Caranusca. 

RiCCUCUM,  X. 

Treveri ,     x. 

(carte  de  Peutinger). 


Il  a  régné  longtemps  une  grande  incertitude 
au  sujet  de  la  position  de  Ricciacum;  mais  les 
beaux  travaux  de  M.  de  Villers  de  Burgesch ,  en  1 8 1  2 , 
et  de  M.  Tessier,  en  1822,  ont  rais  hors  de  doute 
l'emplacement  de  cette  station  à  peu  de  distance  de 
Ritzing,  entre  ce  village  et  LaunstrofT  (voir  la  notice 
de  M.  Tessier,  dans  les  Mémoires  de  l'académie  de 
Metz,  1822). 

RicfliRï,  m'°,  c""  de  Rémilly. 

R1CHELING,  c°"  de  Sarralbe.  —  Richelinga,  129a 
(abb.  Wernerswiller,  ch.  Croli.  orig.  Bip.  Il, 
234).  —  Rechelange,  iltag  (arch.  h.  de  V.  AA, 
11).  —  Reichlingen,  i58i  (arch.  do  Sarralbe: 
transaction  entre  le  duc  de  Lorraine  et  le  comte  de 
Nassau-Sarrebriick  du  23  aoiît).  —  Richling  (carte 
Cass.). —  En  allemand  :  Reichlingen. 

Village  du  Val-de-Holving  et  du  comté  de  Pulte- 
lange.  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Holving; 
mais  c'était  le  curé  de  Rémering  qui  y  administrait 
les  sacrements. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Sarreguomines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Puttelange 
de  1790  à  1802;  passa,  à  cette  dernière  date,  dans 
le  canton  actuel.  —  Réuni  à  Rémering  par  décret 
du  8  novembre  1810;  érigé  de  nouveau  en  com- 
mune par  ordonnance  royale  du  12  juin  i835. — 
A  la  chapelle  Sainte-Anne  pour  annexe. 

RiCHEMOBT,  c°"  de  Thionville,  à  gauche  de  l'Orne  et  de 
la  Moselle. —  Richemont,  ia36  (abb.  Jusl.  bulle 
de  Grég.  IX).  —  Richm-mont,  1270  {ibid.  Honih. 
548).  —  Richemons,  i3o3  (fonds  de  Malte,  inv.  ' 
liasse  c).  —  Richiefmont ,  emmy  le  pont  sur  rivière 
d'Orne,  marche  d'Estault,  où  se  tenaient  les  jour- 
nées amiables  entre  la  cité  de  Metz  et  le  comté  de 
Luxembourg,  i3a4  (chron.  Praill.).  —  Ponl-à- 
Orne,  1387  (chron.  doy.  de  Saint-Thiéb.).  —  Or- 
nelte,  i384  {ibid.). —  Richiefmont,  1890  (liste 
d'échev.  de  Thionv.).  —  Rachiefmont ,  Rechiemont, 
xv''s''(chron.  Jac.  Hus.).  —  Richiefinon,  1I121  (arch. 
h.  de  V.  AA,  44).  —  Rechiemont  sur  Orne,  iltig 
(abb.  Just.  décl.  de  biens). —  Richeromom,  i456 
(abb.  Vill.  cart. t.],  M.  45).  —  Reichiesmont ,  1479 

(Journ.  J.  Aubr.) Fort  d' Ornelle ,  i482  (P.  Fer. 

obs.  séc.  t.  II,  287).  —  Rechiesmonl,  Rachiesmont, 
1 483  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Orneltc  qu'on  dit  Riche- 
mont-sur-Moselle,  i484  (chron.  rimée).  — Le  chief 
du  pont  de  Rechiefmont,  limite  du  pays  Messin ,  1 54o 
(rel.  du  voy.  de  Charles  V).  —  Richemon,  i544 
(pouillé  do  M.).  —  Rosemont,  i553  (Siège  de  M. 
par  Salignac).  —  Riecherspech ,  1573  (dioc.  Lux. 
Berth.  VIII,  4o).  — Reichersbourg ,  iSSi-iSga 
(arch.  départ.  B.  366). —  Weltersberg,  168a  (dé- 


216 


DÉPARTEMENT   DE   LA   MOSELLE. 


nombr.  a  janv.).  —  Richemont-Êur-Moaelle ,  175G 
{]).  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  allemand  :  Reichersberg. 

Ancien  domaine  des  Templiers,  donné  en  i3i  1 
au  comte  de  Roussy.  —  Possédait  un  cbâteau-fort 
qui  fut  rebâti  en  f^rii  et  détruit  parles  Messins 
en  i483. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  baute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  duché  de  Luxembourg,  dont 
dépendaient  Bévange  (Haute et  Basse),  Rioliemont, 
Pépinville,  Brouck,  Uckange  et  Guénange  (168a, 
dénomb.  ai  janv.).  —  11  y  avait  encore  à  Richc- 
monl  un  fief  dépendant  de  la  seigneurie  de  Fontoy 
(1 08a,  dénomb.  a  janv.)  et  un  autre  dépendant  de 
la  seigneurie  d'Erpeldange(t  7.'i7, dénomb.  0  juill.). 

—  Cure  de  l'archiprétré  de  Rombas,  qui  dépendait 
de  l'abb.  de  Justement  et  avait  pour  annexes  Bé- 
vange, Fronboltï  et  Pépinville. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Florange  de  1790 
à  iSoa;  passa,  à  cette  date,  dans  le  canton  ac- 
tuel.—  A  pour  annexes  :  Bévange  (Haute  et  Basse), 
Mondelauge,  les  cliétcau  et  verrerie  de  Pépinville, 
la  tuilerie  de  Fronholti  et  le  port  de  Lampen. 

RiCDTEnBERG,  place  et  cour  de  l'évéclié  à  Hombourg- 
Haut,  i485  (cart.  év.  de  M.  t.  Mil,  p.  a  v°). 

RicnANGE,  h.  c°'  d'Oltonville.  —  Ilick-ringett ,  1606 
(pouillé  de  M.).  —  llia-injren,  i635  (Journ.  du 
curé  d'Ottonville). —  Rickrange,  lOy.'i  (terr.  d'Ol- 
tonville).—  Richrange,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Ricrangf  prè$  Ouonville  (tabl.  Par.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
d'Oltonville. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Appartint  au  canton  d'Ottonville  de.  1790  à 
1802;  passa,  à  cette  date,  dans  celui  de  Boulay, 
toujours  comme  annexe  d'Ottonville. 

RiOED,  étang,  c"'  de  Saint-.\vold  ;  superficie,  1 1  hectares. 

RiHLiNG,  c°"  de  Wolmunsler. —  Remilingat ,  ïiii'  s° 
(Croll.  orig.  Bip.  I,  18).  —  Rymelingen,  865  (ch. 
abb.  Hornbach ,  ihid.).  —  Rimitinga,  954  (Re- 
ginon.  cbron.  s.  l'an).  —  Rijmmelingen ,  i35a 
(Krenier,  Ard.  Gesch.  11,  477).  —  Rutdingen, 
1/1  fi 5  (ibid.  H,  171).  —  Remhiigen,  i54i  (Als. 
diplom.  MCCCCLXVI).  — Rimlinga,  i544(pouillé 
de  M.).  —  Rumeliiigen ,  liyh  (dén.  Th.  Alix).  — 
Rumeling,  iGo6  (pouillé  de  M.).  —  Ramelinges, 
1611  (Rogév.  Dict.  hist.  I,  100).  —  Rumblingen, 
i6a4  (compte  du  dom.  de  Bitche).  —  Rimblingen, 
i7.">5  (atlas  de  Bitche,  f.  .5o,  5i).  —  Remblinge, 
Rimbling ,  i-56  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Rumlirt- 
gen,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Rimblingen  (carte 
Cass.  ).  —  Rimlingen  (carte  de  l'Etat-major). 


Village  du  comte  de  Bitche.  —  Ville  royale  sous 
les  Carolingiens.  C'était  une  fabrique  de  poix  {pica- 
ria)  appartenant  au  fisc.  —  Chel'-lieu  d'une  pré- 
vôté, qui,  au  xvf  siècle,  se  composait  de  lîettwil- 
1er,  Epping,  Erching,  Guising,  Holbach.  Holling, 
Hotlwiller,  Olberding,  Ormerswiller,  Petit-Réder- 
ching,  Rimling,  Uttweiller  (Bavière),  Weiskirch  et 
Wolmunster.  —  Etait  siège  d'une  cure  de  l'archi- 
prèlré  de  Hornbach,  qui  avait  pour  annexes  les 
fermes  de  Moranville  et  de  Wising. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bilche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Wolmunsler 
depuis  1  790.  —  A  pour  annexes  la  ferme  de  Mo- 
ranville et  le  Moulin. 

Au-dessus  de  Rimling  se  voyaient  les  ruines  du 
château  de  Lothringen,  qui  remontait  aux  première 
âges  de  la  féodalité  et  dont  l'histoire  est  absolument 
inconnue. 

BiAGRAVE  (KiiissEAu  DE  l'Éta.vc  de).  —  Prend  sa 
source  dans  l'étang  de  Ringrave,  traverse  les  c°"  de 
Morhange,  Harprich  ,  Vallerange,  sur  une  longueur 
de  3  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Roth. 

RiTTEBMiJHLEK.  —  Doux  moulius  à  Hombourg-llaut, 
1 483  (cart.  év.  de  Metz,  t.  IV,  p.  i85). 

RiTTEiisTRASSE  OU  RouTE  DES  Chevauers,  auj.  détruite; 
probablement  voie  romaine  réparée  au  temps  de  la 
féodalité.  Elle  traverse  du  sud  au  nord  les  terril, 
de  Schmittwiller,  Rimling  et  Rohrbacli ,  et  paraît  se 
raccorder  avec  une  autre  voie  nommée  Kœnigstrasse 
(route  du  Roi), qui  aboutit  à  la  Bavière,  à  travers  les 
bans  de  Guising,  Rimling  et  Epping. 

RiTzmG,h.  c°'  de  Launstroff.  —  Ricciacmn,  2"  slation 
de  la  voie  romaine  de  Metz  à  Trêves,  iv*  s°  (carte 
de  Peut.):  voy.  RicciAciii.  —  Rutzing ,  iSgS  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  X,  suppl.  ii5). — Rutziiigen, 
\^()h  (dénombr.  Th.  Alix).  —  Reilzen,  1680  (dé- 
nombr.  arcli.  départ.).  —  Ruitzingen ,  1691  (terr. 
de  Rimling).  —  Rutzingen,  1691  (ibid.).  —  fii(- 
zingen,  1 7.56  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  sous  la  prévoté  de  Sierck.  — 
Était  annexe  de  la  paroisse  de  Launstroff  (dioc.  de 
Trêves,  archid.  de  Tholey). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coiit. 
de  Lorraine.  — Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Waldevisse;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  ui, 
dans  celui  de  Launstroff,  qui  prit  en  1806  le  nom 
de  Sierck.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'en  i8ia, 
où  il  fut  réuni  à  Launstroff  par  décret  du  3o  mars. 

RiTZ-MCnL,  m'°,  c"  de  Macheren. 

Rivage,  m"°'  éparses,  c™  du  Sablon. 

RiviÈiiE-RoiGE  (Ruisseau  dit).  —  Coule  sur  le  lerril. 
de  la  0°°  de  Hussigny. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


217 


RiTOY  (Ruisseau  du  Pom-de-).  —  Prend  sa  source  à 
Herny,  traverse  la  c°'  d'Holacourt  sur  une  longueur 
de  1  kilom.  200  met.  et  se  jette  dans  la  Nied  alle- 
mande. 

RizziGAu ,  anc.  pays.  —  Voy.  Recensis  paous. 

RoBEBTSHÛUL  OU  ObersimChl,  m'°,  c""  de  Bining-lez- 
Rohrbacli. 

Roche  (La),  éc.  c""  de  Homécourt. 

RociiE  (La),  deux  m"""  sur  le  ruiss.  de  la  Mance,  c"', 
de  Moûlier. 

Roche  (La),  m°"',  c°°  de  Saint-Avold. 

Roche  (La)  ou  Roch,  m'"  sur  le  ruiss.  do  Clouange, 
c°'  de  Vitry. 

Roche  (Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa  source  dans  le 
bois  de  Clouange,  traverse  le  territ.  de  Vilry  sur 
ime  longueur  de  1  kilom.  600  met.  et  se  jette  dans 
rOrne. 

RocHE-LE-Moii.iN  (La),  m'°  sur  la  Chiers,  c°"  de  Lexy. 

R0CHE-LE-M0ULIN  (La),  m'°  sur  la  Chiers,  c"  de  Mon- 
tigny-sur-Chiers.  —  Roche,  168.J  (donomb.  3i  août). 
Dépendait  do  la  seigneurie  du  Saulcy  {ibid.  loc. 
cit.). 

Rocher  (Le),  h.  c""  de  Hombourg-Haut. 

RocHONViLLERs ,  c™  do  Cattonom.  —  RexonviUeis ,  1  ôof) 
(Chan.  rég.  liasse  Bure).  —  Rouasonviller,  Rosson- 
vitleis,  1C81  (donomb.  1"  oct.).  —  Russonvitlers , 
RessmivilliTS ,  Rissonville ,  1701  (dénomb.  8  juin). — 
Rechonvillé ,  lyaS  (lorr.de  Molvango). —  Rochoiwil- 
ler,  1766  (Stem,  dép'  M.).  —  En  patois  :  Rechon- 
vlé.  —  En  allemand  :  Rot:meiler. 

Dépendait  de  la  baronnie  de  Fontoy  et  était  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (1701,  dé- 
nomb. 8  juin). —  Était  une  annexe  de  la  pai-oisso 
d'Ollange  (dioc.  de  Trêves,  doy.  de  Luxembourg)  et 
faisait  partie  de  cetio  seigneurie  lors(|ue  celle-ci  fut 
érigée  en  conilé,  en  1777. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  el  coul.  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Het- 
lange-Grande  ;  passa,  sous  Torganisalion  de  l'an  m, 
dans  celui  d'OEulrange  et,  en  180a,  dans  le  can- 
ton actuel.  — Commune  jusqu'au  27  janvier  1812, 
où  il  fut  réuni  à  Ottiinge.  —  Erigé  do  nouveau  on 
commune  par  ordonnance  royale  du  g  août  i833. 

RooE,  h.  c"  de  Morhange.  —  Roden,  l'iag  (arch.  h. 
de  V.  AA,  11).  —  Rhodes,  i4io  (inv.  des  abb.  f. 
RE).  —  Rhode,  i/i59(cart.  év.  doM.l.IV,  p.  5  v"). 
—  Roda,  Reda,  1  5/i4  (pouiUé  de  M.).  —  Rodain, 
xvii°  siècle  (  Lolh.  sept.).  —  RuUe,  \\m'  siècle 
(pouillé  de  M.').  —  Rodl  ou  Roihe,  1779  (Dur. 
Lorr.).  —  En  allemand  :  Rothe. 

Hameau  du  comté  de  Morhange.  —  Avait  une 
chapelle  annexe  de  la  paroisse  de  Morhange. 

Moselle. 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Dieuzo,  coût,  de 
rÉvèché.  —  Il  fit  partie  du  canton  do  Morhange 
de  1790  à  1802  et  fut  classé,  à  cette  date,  dans  le 
canton  de  Gros-Tenquin.  —  Commune  jusqu'en 
1810,  oîi  il  fut  réuni  à  Morhange  par  décret  du 
22  juin. 

Rode  ou  Rotua  (Ruisseau  de).  —  Voy.  Rose  (Ruis- 
seau DE  la). 

RoDEMACK,  c°°  de  Cattenom.  —  Rolenback,  goS  (abb. 
Fuld.  ch.  s.  l'an).  —  Rodemachkem ,  91 5  (abb. 
Echt.  ch.  roi  Charles  111).  — Rodemack,  Ruhrœ  Ma- 
ceritB,  xii"  s'  (Tess.  Hist.  Thionv.  pr.).  —  Rodema- 
cière,  1161  (abb.  Echt.  ch.  emp.  Henry  II).  — 
Rodemacre,  1286  (Berth.  IV,  pr.  lviii).  —  Roder- 
maken,  1289  (ch.  de  Thionv.  arch.  comm.).  — 
Rodetmiacheren ,  i243  (Berih.  V,pr.  xxv).  —  Rode- 
maa-es,  1296  (abb.'Vill.  cart.  R.  2).  —  Roude- 
mackre,  i3io  {ibid.  R.  9).  —  Rodemachrc ,  i38'i 
(Berth.  VII,  pr.  l).  —  Rodemake,  xv"  s'  (chron. 
Jac.  IIuss.).  —  Rodemachn,  ikid  (arch.  h.  de  V. 
AA,  3i).  —  Rodemag,  i4Go  (le(t.  Charles  VII,  arch. 
Thionv.).' —  Rodemachen,  ihGi  (cart.  év.  de  Metz, 
t.  IV,  p.  4 1  ).  —  Rodemachra ,  Rodemacra ,  Rode- 
titaaia,  Rodemacq,  1471  (abb.  Saint-Vinc. comptes). 

—  Rodemacque,  1/182  (Journ.  J.  Aub.). —  Rode- 
machern,  1/187  (^-ift   év.  de  M.  t.  VIII,  p.  ()7  v°). 

—  Rodemacher,  Rodenmacker,  1/192  (Bert.  VIII, 
pr.  cxl).  —  Régis  macra,  Rodemacher,  Rodemacre, 
1  5/1/1  (pouillé  de  M.).  —  Rodemar,  1 553  (Siège  de 
M.  parSalignac).  —  Roquemar,  i55/i  (Munster  cos- 
mogr.).  —  Rodemacheren ,  1572  (Berth.  Hist.  Lux. 
VIII, /lo). —  Rodmac,  iG/i/i  (  Journ.  J.  Bauch.). — 
Rodeinark,  1G67  (Roc.  J.  Ancil.).  —  Rodemack,  1682 
(lerr.  de  Kanfen).  —  Rodenmacq , Rodemackei',  1696 
(lorr.  do  Konlz-IIauto).  — ■  Rodmacker,  1702  (lerr. 
do  ZoiiCftgen).  —  En  allemand  :  Rodenmachern. 

Cette  petite  ville,  seigneurie  de  nom  et  d'armes, 
fief  du  duché  de  Luxembourg,  a  donné  son  nom  à 
une  belliqueuse  famille  d'ancienne  chevalerie,  puis- 
sante dès  le  xii°  siècle,  et  d'une  incomparable 
énergie.  Cette  maison  fut  dépouillée  de  ses  do- 
maines en  1/192,  pour  avoir  Borvi  la  France,  et  ils 
furent  attribués  à  Christophe  de  Bado,  gouverneur 
du  Luxembourg,  dont  les  descendants  les  possé- 
dèrent jusqu'à  i6'i3,  où  la  ville  fut  prise  par  le  ma- 
réchal de  Créquy.  Cédée  à  la  France  par  le  traité 
des  Pyrénées,  reprise  par  les  Impériaux  en  167/1, 
elle  fut  définitivement  incorporée  à  la  France  par  le 
traité  de  Nimègue,  en  167g.  Mais,  jusqu'à  la  Révo- 
lution, les  princes  de  Bade  ont  conservé  le  domaine 
utile  de  la  seigneurie,  portant  le  titre  de  marquisat 
et  composée,  outre  le  chef-liou ,  de  Berg,  Breistroll- 

28 


218 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Grande,  Dodenhoven,  Fixem,  Gawisse,  Zoufllgen, 
Haute  et  Basse  Rent;;on ,  Haute-Konlz ,  Simminjj , 
Faulbach,  Gandren,  Halling,Himlinjj,  Altwisse  (du 
canton  de  Cattenora)  et  d'Altzingcn,  Burmerange, 
Hesperange,  Hassel,  Holzem,  Uzig,  Krautem,  Pit- 
tange  (du  grand-duché  de  Luxembourg).  —  Il  y 
avait ,  en  outre ,  à  Rodemack  une  maison-fief,  indé- 
pendante du  marquisat,  et  pour  laquelle  le  titulaire 
rendait  hommage  au  roi,  au  titre  de  i'évéché  de 
Metz  (1681,  dénombr.  ai  mars).  —  Les  armes 
de  la  maison  de  Rodemack  étaient  :  fatcé  d'or  et 
d'azur  de  six  pièces,  et  plus  tard,/a»c?'  d'argent  et 
de  gueules  de  «i>  piiket.  La  ville  les  a  conservées.  — 
Était  siège  d'une  paroisse  de  l'archiprélré  de  Thion- 
ville,  qui  dépendait  de  l'abb.  d'Ecliternach  et  avait 
pour  annexes  Dodenhoven  et  Eysing. 

Autrefois  Trois-Evôchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  de  c°" 
et  conserva  ce  titre  sous  l'organisation  de  l'an  m; 
ce  canton  comprenait  les  c°"  d'Altwisse,  Beyren, 
Boler,  Breislroff- Grande,  Dodenhoven,  Ëvange, 
Evrange,  Eysing,  Faulbach, Gandren,  Hagen,  Hal- 
ling,  Himiing,  Kontz (Haute  et  Basse),  Mondorff, 
Preisclie,  Pullelange,  Renlgen- Haute,  Rentgen- 
Basse,  Rodemack,  Roussy-le-Bourg,  Roussy-le- 
Village,  Simming  et  Zouflllgen.  Rodemack  passa 
en  i8oa  dans  le  canton  de  Catlenom.  —  A  pour 
annexes  les  hameaux  d'Eysing,  de  Simming  el  de 
Faulbach. 

RoDENBBiiG,  montagne,  c°*  de  Bœrenthal.  —  Rubeus 
mona,  1 1 96  (ch.  abb.  Sturtzelbronn  ;  D.  Cal.  pr.  s. 
l'an). 

RoDENDORF,  c°".  —  Voy.  Chàtead-Rocge. 

RoDE^TAI.D,  ancienne  censé,  paroisse  de  Kemphch.  — 
iTiii*  s*  (pouillc  de  M.). 

RoDERissE,  f.  c"'  de  Longeville-lez-Saint-.Avold.  — 
Rodeurise,  laai  (abb.  Vill.  cari.  1. 1,  H.  i5). 

RoDERissE  (Etang  de),  c""  de  Longeville-lez-Saint- 
Avold.  —  La  superficie  en  est  de  7  hectares. 

RoDLAcii ,  h.  c°"  de  Bibiche.  —  RoUacg,  Rotlach,  1 585 
(abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B.  i5).  —  Rodelacq ,  1618 
(ibid.  C.  1  ).  —  Redelach  ou  Rodelach,  1  77g  (Dur. 
Lorr.). 

Village  érigé  en  i585  et  appelé  Rotlach  {loc. 
cit.  ).  — Etait  annexe  de  la  paroisse  do  Bihiche. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bouzonville ,  cont. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  sa  création,  en  1790.  —  Chef-lieu  com- 
munal jusqu'en  1810,  où  un  décret  du  9  février 
le  réunit  à  Bibiche. 

lioEMER,  censé -fief  dépendant  de  la  seigneurie  de 
Rodemack  (17^9,  dénombr.  7  mai). 


Ronn ,  h.  absorbé  par  la  ville  de  Bitche.  —  Ror  alias 
k  Roseau,  lâg'i  (dénombr.  Th.  Alix).  — Rouau, 
i6a6  (compte  de  la  terre  de  Bitche),  —  Zum-Rohr 
(Laguille,  Hist.  d'Alsace,  carte). 

Ce  hameau,  de  la  mairie  de  Schorbach,  réuni  à 
Kaltcnhausen  et  à  un  faubourg  du  château  de  Bitche , 
a  donné  naissance  à  la  ville. 

RoHRBACH  ,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Sarreguemines.  — 
Rorback,  ii5o  (Kremer,  Ard.  Gesch.  Il,  298).  — 
Brucherbach,  Bruchrorbach ,  1179  (abb.  Wadg. 
bulle  d'Alex.  III).  —  Rorebach,  1 197  (ibid.  bulle  de 
Cél.  ni).  —  Riyrnbach,  1  4a5  (cart.  év.  de  M.  t.  III, 
p.  96).  —  Rornbach,  Rombach,  Rorebach,  lôltU 
(pouillé  de  M.).  —  Rorbach,  tb^lt  (dénombr.  Th. 
Alix).  —  Rhoi-back.  1779  (Dur.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Bitche  et  de  la  mairie  de 
Bining. —  Seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  sons  l'olllce  de  Dieuze,  qui  appartenait  à 
l'abbaye  de  Vergaville  (1686,  dénombr.  du  26  dé- 
cembre). —  Etait  siège  d'une  cure  do  l'archiprètré 
de  Ilornbach,  qui  avait  pour  annexes  Bining-lez- 
Rohrbach,  Heiligenbronn ,  Guischberg  et  liéon  (tui- 
lerie). Cette  cure  avait  dépendu  de  la  collégiale  de 
Munster  en  Alsace,  puis  du  duché  de  Lorraine,  et 
enfin  de  la  couronne  de  France. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Loi- 
raine.  —  Chef-lieu,  en  1790,  d'un  canton  du  dis- 
trict de  Bitche,  qui  se  composa  jusqu'en  1802  des 
c°"  d'Achen,  Bettwiller,  Bining-lez-Robrbach ,  Et- 
ting,  Gros-Réderching,  Guising,  îloelling,  Kalhau- 
sen,  Pelit-Béderching,  Raliling,  Rohrbacb,  Schmitt- 
willer,  Singling  et  Weideslieim.  L'organisation  de 
)8o2  y  ajouta  les  c""  d'Knchenberg,  Uolbach-Iez- 
Lemberg,  Lambach ,  Montbronn ,  Siersthal  et  Soucht  ; 
depuis,  les  c°"  de  Guising,  Hœlling,  Holbach-lez- 
Lemberg,  Singling  et  Weidesheim  furent  suppri- 
mées et  réunies  à  d'autres  c""  du  même  canton.  — 
A  pour  annexes  le  moulin  Mathis,  la  Luxenmûhl 
et  la  Schmeltzenmiilil. 

UoHRBACH  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  la 
fontaine  de  Rohrbacb,  traverse  les  c""  de  Rohr- 
bach,  de  Bining  et  de  Rahling  sur  une  longueur  de 
4  kilom.  el  se  jette  dans  le  Bultenerbach. 

RoLBiNG,  c""  de  Wolmunster,  sur  la  Horn. —  Rolving, 
)7Ôi  (ord.  de  Lorr.  VIII).  —  Roblingen,  1756 
(D.  Cal.  not.  Lorr.  L).  —  Rolwingen,  1771  (ord. 
do  Lorr.  XII,  iaa).  —  Rolbingen  {caries  Cass.  et  de 
l'Etat-major).  —  Rohingen  (cartes  allemandes). 

Village  du  comté  de  Bitche.  —  Il  y  avait  à  Rol- 
bing  un  fief  mouvant  de  cette  seigneurie.  —  Fai- 
sait partie  de  la  communauté  d'Opperding  et  de  la 
paroisse  de  Loutzwiller. 


DÉPARTEMENT  DE   LA  MOSELLE. 


219 


Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie,  de  1 790  à  1 803  ,  du  canton  de 
Breidenbach  et  fut  classé,  à  cette  dernière  date, 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  Opper- 
ding,  Ohrenthal ,  le  moulin  d'Opperdinget  les  fermes 
de  Rolbing  et  de  Cruzerboff. 

RoLBisG  (Ferme  de),  c"'  de  Rolbing.  —  Rotvingerhof 
(cartes  allemandes). 

RoLIG^ï  (Bas  de).  —  .Seigneurie  Ibncière  enclavée 
dans  le  ban  de  Landres. 

HoLLiNGEs,  anc.  vill.  de  la  seigneurie  de  Bitche,  cbef- 
lieu  d'une  mairie  qui  comprenait  Rollingeu ,  Schma- 
lpntlial,Mouterhausen,  Hohe-Weyersberg ,  etlesga- 
gnages  de  Gaendersberg ,  Eguelsbardt  etWaldeck, 
159a  (dénomb.  Th.  Alix).  —  Rollingen,  village;  le 
chasteau  est  ruiné [loc.  cit.). 

Romain  ,  h.  c°'  de  Cosnes.  —  Ad  Romanas  ,  10/19  (a'>b. 
Saint-Max.  bulle  de  Léon  IX). 

Annexe  de  la  paroisse  de  Cosnes,  diocèse  de 
Trêves  (doy.  de  Bazailles). 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  de  Longwy,  coût, 
de  Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Longwy 
depuis  la  création  de  ce  canton,  en  1790.  —  Com- 
mune jusqu'en  1812,  où  il  fut  réuni  à  celle  de 
Cosnes  par  décret  du  a  juillet. 

RoMBAS,  c°°  de  Briey.  —  Remhacwn,  x'  s°  (Wilth. 
catal.  paroiss.).  —  Rumeshaz,  1128  (cliap.  cath. 
s.  l'an).  —  Rumebaz,  1187  {ibid.).  —  Ruimbar, 
ii6li  (fondsde  Malte, inv.  liasse  10). — Roumebac, 
1285  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  X,  3i8).  —  Rombar, 
1298  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  f.  19).  —  Rombars, 
1817  {ibid.  f.  2  33).  —  Rommebair,  iSao  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  II,  13).  — Rombart,  1827  {ibid.  X, 
5i).  —  Romebair,  1862  (fonds  de  Malte,  inv. 
liasse  x).  —  Lou  Molin  de  Rombet;  \v'  s'  (chron. 
Praiil.  ).  —  Rombais,  xv°   s'  (chron.  Jac.  Huss.). 

—  Romhair,  1/175  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Rombairl, 
1/191  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Romboys,  1529 
(fonds  de  Malte,  liasse  Pierrev.).  —  Rombay,  i53/i 
(  inv.  des  tit.  de  Lorr.  111 ,  27/1). — Romba,  Rombac, 
Rombacum,  ihlili  (pouillé  de  M.).  —  Romba  ou 
Redingen,    1672  (Berth.  Hist.  Lux.  VIII,  p.  lio). 

—  Rombay,  1.573  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  280). 

—  Rombart,  i58i  (dénombr.  25  oct.).  —  Rom- 
bach,  xvui"  s°  (pouillé  de  M.).  —  Rameabacum, 
Rombasium,  Rumesback  {U .  Cal.  not.  Lorr.).  —  En 
patois  :  Rombair. 

Fief  lorrain,  sous  la  prévôté  de  Briey  (dénomb. 
1572,  inv.  de  Lorr.  III,  loc.  cit.). 

La  haute  justice  était  au  roi;  il  y  avait  quatre 
seigneuries  foncières,  dont  une  à  l'abb.  de  Saint- 
Pierremont,  une  à  l'abb.  Saint- Paul  de  Verdun,  et 


deux  autres  laïques,  qui  relevaient  de  la  prévôté  de 
Briey.  —  La  mairie  de  Rombas  était  composée  des 
village  de  Rombas,  Villors-lez-Rombas,  Ainnéville, 
Silvange,  le  Neuf-Moulin,  Marange  et  Bronvaux, 
1O89  (Barr.  dom.  t.  I);  en  1611,  elle  compre- 
nait de  plusPiorrevillers  (161  i,abb.  de  Justement). 

—  Rombas  était  le  siège  d'un  archiprêtré  dépen- 
dant de  l'archidiaconé  de  Marsal,  qui  possédait 
les  paroisses  d'Amnéville,  Avril,  Ay,  Boussange, 
Briey,  Ennery,  Fameck,  Hauconcourt,  Logne,  Lom- 
merange,  Maizières-lez-Melz,  Malancourt,  Mance, 
Marange -Silvange,  Mondelange,  Moyeuvre,  Neu- 
chef,  Norroy-le-Veneur,  Pierreviliers,  Richcmont, 
Rombas,  Rosselauge ,  Rurange,  Semécourt,  Ta- 
lange ,  Trieux  et  Vitry .  —  La  paroisse'de  Rombas 
dépendait  de  l'abb.  Saint-Paul  de  Verdun  et  avait 
pour  annexes  Villers  et  Silvange. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Moyeuvre;  fut  érigé,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
en  chef-lieu  d'un  canton  qui  se  composait  des  c"" 
de  Bronvaux,  Jœuf,  Malancourt,  Montois,  Pierre- 
viliers, Bombas,  Roncourt  et  Saint-Piivat-la-Mon- 
tagne;  passa,  en  1803,  dans  le  canton  actuel. — 
A  pour  annexes  Villers-lez-Roinbas,  Ramonville  et 
les  Tuileries. 

RoMELUEVEN  ,  localité  inconnue,  ann.  de  lapar.de  Max- 
stadt,  875  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.). 

Roncourt,  c""  de  Briey.  — Roncourt,  1128  (chap.  de 
la  cath.  s.  l'an).  —  Roncourt  en  Woivre,  1779 
(Dur.  Lorr.). —  Roncuria  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
En  patois  :  Ronco. 

Le  roi  y  était  seul  seigneur.  —  Etait  annexe  de 
la  paroisse  de  Saint-Privat-la-Montagne.  —  L'église 
dépendait  des  chanoines  réguliers  de  Pont-à-Mousson. 
Autrefois  Barrois ,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie ,  eu  1 790 ,  du  canton  de  Joua- 
ville;  passa,  sous  l'organisation  do  l'an  111,  dans 
celui  de  Rombas  et,  en  1802  ,  dans  le  canton  ac- 
tuel. 

RoKDBOis  (Le),  Rdndiv<elchen  ou  RuNDWiEs,  f.  c""  de 
Gros-Tenquin. 

Ronde  (La)  ,  h.  c"'  de  Devant-les-Ponts.  —  La Maiton 
la  Ronde  devant  les  ponts ,  1 635  (Journ.  J.  Bauch.). 

—  Maison  de  plaisance  de  la  paroisse  Saint-Simon 
de  Metz,  xviii'  s"  (pouillé  de  M.). 

Rondeau  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  des 
c""  de  Vany,  ChieuUes,  Malroy  et  Argancy  et  va  se 
jeter  dans  la  Moselle. 

Ronde-Fontaine,  m°"',  c"'  de  Grand-Failly. 

RoNDHEiTGEN  (Le),  forêt  domaniale  de  a88  hectares, 
située  sur  le  territ.  de  la  c'"  de  Porcelette. 


28. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


BoNGCEViLLE,  h.  c"*  d'Ancy-siir-Mosclle.  —  Rongue- 
vile,  laaS  (ahb.  Sainl-Vinc.  liasse  ii,  Ancy).  — 
Rotidevitler,  1610  (Fab.  Icrrit.  Met.). —  Rongue- 
ville,  1715  (abb.  Sainl-Vinc.  liasse  1  i,  Ancy).  — 
Rondeville,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  patois: 
Ronquevelle. 

A  toujours  été  un  des  hameaux  qui  formaient  la 
cumnuinauté  d'Ancy. 

RoRVEMiOiiL,  m'°,  c°"de  Hargarten-aux-Mines. 

RoppwiLLEH,  c°°  de  Bitche.  —  Roppuwih;  i43o  (arcli. 
h.  de  V.  AA,  '1).  —  Roppiveiller,  i5;)'i  (dén.  Th. 
Alix).  —  Roppveiki;  1771  (ord.de Loir.  XII,  ii8). 

—  Rnpweilter,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Village  du  comté  de  Bitche;  il  dépendait  delà 
mairie  et  de  la  paroisse  deWalschbronn. 

Aulrcfois  Lorraine,  baill.  de  Ritche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  c"  de  Bitche  depuis  sa 
création.  —  A  le  Moulin  pour  annexe. 

Rorbweisser-Graben  (  Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source 
sur  le  ban  de  Saint- Jean-Rohrbacb ,  traverse  lesc°"  de 
Sainl-Jean-Uolirbach  et  de  Rémering  sur  une  lon- 
gueur de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  le  Mutterbach. 

RosBBËCK,  c°°  de  Forbach,  à  gauche  de  la  Moselle.  — 
Rosshrucken,  i365  (Kremer.  Ard.  Gesch.  II,  609). 

—  Ronebrûch ,  iS'i'i  (pouillé  de  M.).  —  Rotthruc- 
ken,  iTjg'i  (dén. Th.  Alix).  —  Rosbuch ,  1771  (Dur. 
Lorr.).  —  Rosembrick  (carte  Cass.).  —  Rosselbrûck 
(cartos  allemandes). 

Village  de  la  vouerie  de  Sainl-Avold  (office  et  châ- 
lellenie  de  Boulay,  au  xvi'  siècle);  il  faisait  partie 
de  la  communauté  de  Théding.  —  Était  annexe  de 
la  paroisse  de  Folckling. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraiue.  —  11  fait  partie  du  canton  de  Forl)ach 
depuis  la  création  de  ce  canton,  en  1790. 

RoSCHARDSHOF,  f.  Voy.  IIlZARD  (  La  CeNSE  Dl). 

Rose  (Moulihde  la),  c"  de  Volmerange-Iez-OEu- 
trange. 

Rose  (Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa  source  dans  le 
dép'  de  la  Meurthe,  traverse  les  c°"  de  Kirwiller  et 
de  Sarralbe  sur  une  longueur  de  7  kilom.  et  se  jette 
dans  l'Albe  sur  le  ban  de  Sarralbe. 

Rose  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le  tcrrit.  de  la 
c"  de  Volmerange-lez-OEutrange  et  se  jette  dans 
le  Mûhlenbach. 

RosE.AU  (Ruisseau  du).  —  Prend  sa  source  sur  le  ban 
de  Destry,  traverse  les  c°"  de  Desiry  et  de  Suisse- 
Haute  sur  une  longueur  de  4  kilomètres  et  se  jette 
dans  la  Rotle. 

Rosholl,  f.  c°'  de  Bitche. 

RosNE  (Ruisseau  du).  —  Voy.  Rhôre. 

RossELAsGE,  c°"  de  Thionville,  à  gauche  de  l'Orne.  — 


Ad  Rocheringas  in  pago  Muslensi  supeijluvium  Iloriw  ^ 
775  (aicli.  Trêves,  cli.  Rob.).  —  Rocheringis,  1  o33 
(abb.  Saint-Epvre,  ch.  omp.  Conr.). —  Roslingis , 
1 1 8C  (  prieuré  Useld.  ch.  c"  Henry  de  Lux.).  —  Roche- 
lange,  Rochexanges ,  laà'i  (abb.  Saint-Pierr',  lerr. 
{°  317).  —  Rocheranges,  1372  (i6i(/.  317  v°).  — 
Rotholange,  1275  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  X,  laS). 

—  Rotsexanges,  1398  (abb.  Saint-Pierr',  terr. 
(°  219).  —  Ros$cranges,  1399  (''"<'•  219  v°). — 
Rocherenges,  i34i  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  234). 

—  Roucherange ,  i38o  (abb.  Saint-Symph.  liasse 
Moyeuvre). —  Rocherange ,  i38o  {ibid.  ).  —  Rochel- 
lange,  l'iai  {ibid.). —  Rostelanges,  i?i4i  (abb. 
Saint-Pierr',  terr.  f  288).  —  Rouchelange,  i448 
(  fonds  de  Malte,  inv.  L.  E.).  —  Rostexanges,  i5o3 
(abb.  Saint-Pierr',  terr.  1*89).  —  Rureringa,  alias 
Roitelange,  Rocheling,  i5/i4  (pouillé  de  M.).  — 
Hotselcnge»,  1557  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  P  233). 

—  Rochelange,  1671  (baill.  de  Saiiit-Mihiel).  — 
Rocliei-ange ,  i63i  (état  de  la  Lorr.).  —  Rotelan- 
gium  (  D.  Cal.  not.  Loir.).  —  En  allemand  :  Roslingen. 

Fief  du  comté  de  Bar,  mouvant  do  la  prévôté  de 
Briey  (reprise  de  182 3),  puis  du  duché  de  Lor- 
raine (dénomb.  de  i.'J73,  inv.  de  Lorr.  III,  285). 

—  La  haute  justice  élait  au  roi  ;  la  moitié  de  la 
justice  foncière  était  à  l'abbaye  de  Sainl-Pierre- 
mont.  — En  1681,  Rosselange  et  Moyeuvre -Petite 
étaient  le  siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France 
et  d'une  justice  baute,  moyenne  et  basse  qui  por- 
tait le  nom  de  la  Cour  d'Aix  (dénombr.  3  juin).  — 
Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprêlré  de  Rombas, 
laquelle  dépendait  de  l'abb.  de  Saint-IIubert-en- 
Ardcnnes. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Miliicl.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Moyeuvre  (district  de  Briey),  sous  l'organisation 
de  l'an  m,  de  celui  de  Vitry,  et  fut  classé  en 
1790  dans  le  canton  actuel.  — A  pour  annexe  les 
forges  de  Jamaillos. 

RossELHorr  ou  Raseliiopf,  f.  c"'  de  Bierentbal. 

RossELCÈNE,  ville.  —  Voy.  Saint-Avold. 

Bosselle  (La),  rivière.  —  Roussella,  1268  (sém. 
Saint-Simon  s.  l'an).  —  Russella,  Rusella,  ihtiti 
(pouillé  de  M.).  —  fio««e/n,  1596  (dén.  Th.  Alix). 

—  Rousselte,  1 683  (dénombr.  1"  mai). 

La  Bosselle  prend  sa  source  partie  dans  l'étang 
de  Mermette  et  partie  dans  les  étangs  d'Oderfang 
et  de  Reder,  traverse  les  c""  de  Saint-Avold,  Petit- 
Eberswiller,  Hombourg-Haut,  Merlebach,  Betting, 
Béning- lez -Saint-Avold,  Cocheren,  Bosbriick, 
Morsbach,  Forbach,  sur  une  longueur  de  32  kilom. 
et  se  jelte  dans  la  Sarre  près  de  Werden  (Prusse). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


221 


Thierry  Alix  confond  cette  rivière  avec  la  Lauter 
dans  sa  description  des  cours  d'eau  de  la  Lorraine. 

UossELLE  (Pays  de  la).  —  Pagits  Rosatinse,  777  (Fé- 
iilnon,  Hist,  de  Saint-Denis,  pr.  lvi).  —  Rosloh- 
gowe,HiiS  (Croli.orijj.Bip.I,  55).  —  Rosselegauwe, 
loiO  (cil.  Saint-Arnuald,  Kremer,  Ard.  (Jesch.  II, 
a86). —  Rosselgovi,  Rosselensis pagtis ,  ioi6(arch. 
de  Trêves,  ch.  enip.  Henri  III).  —  Pagus  RosUnais 
(acta  academ.  palatina;,  V,  i84). 

RoTH,li.  c"  de  Hambach.  —  Rode,  iltoo  (inv.  des 
lit.  de  Lorr.  I,  208).  —  Rada ,  i5i4  (  pouilié  de 
M.).  —  Reda,  1606  {ihid.).  — Rodt,  Vun  des  trois 
Hambach,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Ce  hameau  a  toujours  fait  communauté  avec 
Hambacb. —  Disputé  entre  i'Evêché  et  la  Lorraine, 
il  a  été  définitivement  attribué  au  duché  en  i4oo; 
à  la  fin  du  ivii°  siècle,  il  a  fait  partie  de  la  princi- 
pauté de  Lixheim.  —  Siège  d'un  fief  lorrain  dép. 
du  comté  de  Créhange  et  d'une  cure  de  l'archi- 
pVètré  do  Saint-Arnuald  qui  avait  pour  annexes  les 
deux  Hambach  et  Woustwiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarregue- 
mines depuis  la  création  de  ce  canton,  en  1790, 
toujours  annexe  de  Hambach. 

RoTiiA  (Ruisseau  de).  —  Voy.  Rose  (Ruisseau  de  la). 

RoTiiENBunc,  cliàteau  ruiné,  situé  sur  le  Rodenherg,c°' 
de  B.ierenthal.  —  Rolhenburg ,  919  (Hertzog  Edels. 
chron.  IV, 7 3). —  Rolhemhurg ,  i353  (Schœpfflin, 
Als.  ill.  11,  37'!).  —  Rolenhurg ,  iSGg  (Kœnigshofen 
Els.  chron.  V,  .3a8).  —  Rodenbroun  (carte  Cass.). 
—  Rothichlœssel  (  Creutzer ,  Statistique  du  canton  de 
Bilche,  i'i8). 

Château  qui  appartenait  aux  évêques  de  Stras- 
bourg dès  le  ix'  siècle  ;  a  été  détruit  en  1869  par  les 
Strasbourgeois. 

RoTiiMtiiL,  huilerie,  c°' de  Siersthal. 

RoTHOFF,  f.  c"  de  Hellimer.  —  Métairie  Rouge,  1698 
(arch.  de  BistrofT). —  Maiterie  Rouge,  170a  (arch. 
comni.  arpent,  du  h  avril).  —  La  Rouge  Moitreise, 
1 7 5 1  ( ord.  de  Lorr.VIII ,  2 8  2  E.  ).  —  Rouge  tnétairie , 
1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Rodhojf  (carte  Cass.). 
Dépendait  de  la  chàtell.do  Ilinguesange. 

RoTTE  (Ruisseau  de  la).  —  La  /?o(to»(  D.  Cal.  not.  Lorr.). 
Il  prend  sa  source  dans  l'étang  doMutsch,  traverse 
les  territ.  de  llarprich,  Landroflf,  Suisse-Haute, 
Suisse-Basse,  Brulange,  Arraincourt  et  Holacourt, 
sur  une  longueur  de  li  kilom.  5oo  met.,  et  se  jette 
dans  la  Nied  française  près  de  Vatimont. 

RoucHELBAcu  (  RuissEAi  de),  c"'  de  Grande-Breistroff, 
i7io  (terr.  du  ban).  —  Voy.  Bbeisthoff  (Ruis- 
seau de). 


RouGE-MoÎTiiEssE  (La),  f.  —  Voy.  Rotiioff. 

Rougewald  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Don- 
court-lez-Conflans,  traverse  les  c""  de  Donconrl, 
Bruvillc,  Jarny,  sur  une  longueur  de  6  kilomètres 
et  se  jette  dans  l'Orne. 

RouHLiNG,  c°°  de  Sarreguemines.  —  Ruldinga,  i3i5 
(Kremer,  Ard.  Gesch.  H,  407).  —  RuUinga,  But- 
linga,  Batlinga,  Rolling,   i544   (pouilié  de  M.). 

—  RoUingcn,  1576  (inv.  des  tiL  de  Lorr.  i56).  — 
Rulingen,  Riihlingen ,  1 58 1  (arch.  de  Sarralbe :  trans. 
entre  le  duc  de  Lorraine  et  le  comte  de  Nassau).  — 
Rauling,  168a  (dénombr.  7  nov.).  —  Rolingen, 
iviii^s'  (pouilié  de  M.).  —  Rohling  (carie  Cass.). 

Village  d'Empire,  enclavé  dans  la  Lorraine,  et 
dépendant  de  la  seigneurie  de  Lixing-lez-Rouhling , 
siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse.  —  En 
i58i,  le  duc  Charles  de  Lorraine  renonça  à  toutes 
ses  prétentions  sur  Rouhling  en  faveur  du  comte 
Philippe  de  Nassau-Sarrebrûck.  —  Était  siège  d'une 
paroisse  de  l'archiprêtré  de  Saint-Arnuald. 

Rouhling  fut  d'abord  incorporé,  en  1797,  au  dép' 
de  la  Sarre  et  au  canton  de  Sarrebrûck  ;  mais  il  fut 
ensuite  réuni,  par  décret  impérial  du  5  avril  i8i3  , 
au  dép'  do  la  Moselle  et  au  canton  de  Sarregue- 
mines. 

RocuLiNG  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  les 
fontaines  du  village,  traverse  les  c""  de  Rouhling  et 
de  Welferding,  sur  une  longueur  de  1  kilomètre, 
et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Diebling. 

RouPELDANCE,  c°°  de  Boulay,  à  droite  de  la  Nied.  —  Ra- 
paidainges,  ia35  (abb.  Vill.cart.  1. 1,  R.  8).  —  Rup- 
peldeng,  1271  (ibid.  H.  6).  —  Roupeldenges ,  1297 
(ibid.  B.  20).  —  Roupeldanges ,  i3oo  {ibid.M.  826). 

—  Roupedange ,  1 3  2  9  (  ibid.  R.  5  ).  —  Rnppeldanges , 
i33i  (abb.  Longev.  échange). —  Les  deux  Rrput- 
danges,  1307  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  X,  209). — 
Repeldanges,  i'ii3  (inv.  des  abb.  fonds  R.  E.).  — 
Répandes,  liaû  (cart.  év.  M.  t.  I,  p.  i63  v°).  — 
Repaldenges,  i46o  ( iitW.  t.  IV,  p.  1 5 ).  — Rapal- 
denge,  là-jg  (ibid.  p.  161  ).  —  Repadenges,  i485 
(ibid.  t.  VIII,  p.  11).  —  Ruppadange,  i488  (P. 
Ferry,  obs.  séc.  t.  II,  p.  787).  —  Rupplingen  aliàs 
Ruppeldanges ,  iSgi  (dén.  Th.  Alix).  —  Ruplingen, 
1606  (pouilié  de  M.).  —  Repaljimge,  1610  (Fab. 
territ.  Met.).  —  Rupeldange,  i68y  (Lorr.  dom. 
t.  1).  —  RaupehKngen,  1693  (terr.  de  Kédange). 

—  Rupelange,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Ru- 
peldange, 1 779  (Dur.  Lorr.).  —  En  allemand  t  Ru- 
plingen. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  mouvant  du  roi  de  France,  et  apparlenant  à 
l'hospice  Saint-Aicolas  de  Metz,  i68a  (dénombr. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


3  ocl.  ).  —  Ancienne  annexe  de  ia  paroisse  de  Guen- 
kirchen;  fut  érigée,  en  1751,  en  cure  de  i'archi- 
prélré  de  Varize.  Celte  cure  était  à  la  collation  de 
Tabb.  de  Longeville-lez-Saint-Avold.  —  Une  maison 
de  Roupeldange  dépendait  de  la  parois(>e  d'Otton- 
ville. 

Autrefois  partie  Lorraine,  partie  Trois-Évèchés, 
bail),  de  Boula}!  gi  Je  UeU ,  coût,  de  Lorraine  et  de 
Metz.  La  partie  lorraine  représentait  le  tiers  du  vil- 
lage (dénombr.  Tli.  Alix).  —  Fait  partie  du  canton 
de  Boulay  depuis  1 790. 

ROCPKLSTOCDEN    (Lï   GbAND    Ct  LE  PeTIt),    f",    c'"    de 

Coume. 
Roiissr-LE-BouRG,  vill.  c°'  de  Roussy-le-Villagc.   — 

—  Ruu)mje,  Rauheium,  io3G  (abb.  Saint-Paulin, 
lest.  Adalb.).  —  Rocei,  io8a  (abb.  Sainl-Airy, 
D.  Cal.  m,  Ca).  —  Ruttiche,  io<j7  (cart.  Moy. 
Rhin,  II,  Lxxiii).  —  Lecomtéde  Rochy,  iii*s'  (Tess. 
Hist.  Thionv.  pr.).  —  Rulich,  1 1  o(i  (  Berlb.  t.  V,  1 1). 

—  Caslellum  Ruotiche,  1  i3i  (cart.  Moy.  Rhin,  11, 
LXixil).  —  Rusteium,  1169  (ibid.).  —  Rozeium, 
119a  (ibid.).  —  Rocei,  laoo  (ibid.).  —  Castrum 
Hucei),  laio  (cbron.  Met.  D.  Cal.  I,  pr.  lxiviii). 

—  Rutsy,  la.'fO  (Berlb.  Il,  nvii).  —  Ruutcengm, 
1374  (abb.  Vill.  liasse  Haucourt).  —  Roucey,  ia85 
(ibid.  A.  18).  —  Rocey,  tago  (t6i<i.  T.  10).  — 
Routsey,  1  4oû  (arcb.  b.  de  V.  AA,  1 1).  —  Rueey, 
ijiag  (ibid.)  —  Ktdlich,  Bourg  -  Knltrich ,  1606 
Cpouillé  de  M.).  — Roucy,  1674  (Hus.  Lesc).  — 
En  allemand  :  Burg-Riilgeii. 

La  terre  de  Roussy,  autrefois  comté,  devint  en 
1387  un  apanage  de  la  brancbe  de  Luxembourg- 
Ligny,  qui  eut  pour  auteur  Valeran  de  Luxembourg, 
fils  puiné  de  Henri  11 ,  dit  le  Grand ,  comte  de  Luxem- 
bourg, mort  en  1274.  Elle  fut  de  nouveau  érigée 
en  comlé  par  Cbarles  V,  roi  de  France,  en  .1867, 
afin  de  récompenser  les  services  de  la  maison  de 
Luxembourg. 

Ce  comté,  dit  autrement  comlé  de  Saint-Paul, 
mouvait,  en  1701,  du  roi  de  France,  était  le  siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  ct  basse,  et  compre- 
nait :  1°  la  justiccrie  de  Roussy,  composée  de 
RoHSsy-lc-Bourg ,  Boust  et  Parlb,  du  moulin  dudit 
Parth  et  Halling;  celle  de  Bonnol,  composée  des 
villages  de  Bonnel,  Erpeldange  ct  OEmering,  et 
celle  de  Mondorff,  comprenant  Ellingen  etEIwingen; 
2°  les  villages  de  Mensdorff  et  de  Mutfort  et  les 
hameaux  deFletringet  deMeding,  1701  (dénomb. 
0  mai). 

Les  armes  primitives  de  ce  comté  étaient  :  d'azur, 
o  deux  poissons  adossés  d'argent;  quand  il  entra  dans 
ledomainedela  maison  de  Luxembourg,  ilenpritles 


armes ,  savoir  :  d'argent  au  lion  de  gueules  armé  lam- 
pante et  couronné  d'or,  la  queue  nonée ,  fourches  et 
passée  en  sautoir. 

Roussy-lc-Bourg  était  encore  le  siège  d'une  sei- 
gneurie dont  dépendaient  Hettange-Grande ,  Sœtrirh 
et  partie  de  Renlgen-Haute,  cette  dernière  compo- 
sée do  luiil  voueries  (1701,  dénombr.  0  mai  ). 
Faisait  partie  de  la  paroisse  d'UsscIskirch. 
Autrefois  Trois-Evècbés,  baill.  et  coût,  de  Tbion- 
ville.  —  Appartint,  de  1790  à  jSoa,  au  canton 
de  Rodcmack  et  passa,  à  r«tte  époque,  dans  le 
canton  actuel.  —  Commune  jusqu'en  i8ii,  oùii 
fut  réuni  à  Roussy  -  le-Village  par  un  décret  du 
1  "  avril. 

Roossï-LE-ViLiiGE,  c"  de  Cattenom.  —  En  allemand  : 
DurJ-Rotgen. 

Partie  de  ce  village  dépendait  de  la  seignjeurie  de 
Cattenom  (1706,  dénomb.  i<)  novembre).  —  Il 
était  annexe  de  la  paroisse  d'Usselskirch  et  servait 
de  résidence  au  curé. —  A  pour  annexes  Rous.sy-le- 
Bourg,  Dodenboven  et  la  ferme  de  Sainte-Cécile. 
—  Mêmes  noms  anciens,  méaiesjuridiclious  et  même 
canton  que  le  ])récédent. 

Route  (La),  nom  donné  à  un  certain  nombre  de  vil- 
lages lorrains  cédés  à  la  France,  pour  assurer  les 
communications  militaires  de  Metz  avec  l'Alsace,  par 
l'article  i3  du  traité  de  1661. 

Ces  villages  étiiienl  au  nombre  de  seize,  parmi 
lesquels  les  suivanis  font  partie  du  dép'  de  la  Moselle  : 
Adaincourt,  Ancy-lez-SoIgne ,  Achàlel,  Sailly,  Se- 
court et  Soigne. 

RotTB  DES  CueVALlERS  (La).  Voy.  RrTIEBSIRAS.SE. 

RoiiTE  DD  Roi  (La).  —  Voy.  Koemgstiiasse. 

RoDTE  FÉODALE  (La),  grande  voie  impériale  entre  ia 
Flandre  et  la  Lombardie.  De  Sarrehriick  elle  se 
dirigeait  sur  Sarreguemines ,  en  longeant  la  rive 
gauche  de  la  Sarre;  franchissait  la  iiliesc  uji  peu 
au-dessus  de  son  embouchure,  au  poni  ruiné  do  la 
Bliese;  traversait  les  territ.  de  ÎVeunkiich,  Fraucn- 
berg,  Blicsbrijcken,  Obergailbach ,  Rimhug,  Betl- 
willer,  Petit-Réderching,  Enchenberg,  Lemberg, 
G(clzenbrûck ,  et  entrait  dans  la  seigneurie  de  Licli- 
lenberg  (Bas-Rhin),  près  du  Breitenstein. 

Cette  route  était  donnée  en  fief  par  les  empereurs 
d'Allemagne,  aux  ducs  de  Lorraine  et  aux  sires  de 
Bilche,  dans  son  parcours  à  travers  leurs  seigneu- 
ries. 

Routes  nationales  (Tableau  des)  sur  le  terril,  de  la 
Moselle  et  indication  de  leurs  longueurs  dans  ce 
département  : 

Boute  nationale  n°  3  :  de  Paris  à  Melz  et  à 
Mayence,  par  Sarrebruck  (g7\i46).  —  Roule  na- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


223 


lionale  n°  18  :  de  Paris  à  Longwy  et  à  Luxembourg 
(2  5^C68).  —  Route  nationale  n°  47  :  de  Vouziers 
à  Longuyon  (la^aSa).  —  Route  nationale  n°  5a  : 
de  Metz  à  Longwy  (iS^SôS).  —  Route  nationale 
n"  53  :  de  Metz  à  Luxembourg  (/i6\)  86).  —  Route 
nationale  n°  53  bis  ;  de  Metz  à  Trêves,  par  Sierck 
(2i\523).  —  Route  nationale  n"  54  :  de  Metz  à 
Sarrelouis,  par  Boulay  (38',925).  —  Route  natio- 
nale n°  55  :  de  Metz  à  Strasbourg,  par  Château- 
Salins  (76',5o4).  — •  Route  nationale  n°  56  :  de 
Metz  à  Strasbourg,  par  Saint-Avold  (26\i66). — 
Route  nationale  n°  57  :  de  Metz  à  Besançon 
(i()S87o).  —  Route  nationale  n"  6i  :  de  Stras- 
bourg à  Sarrebriick  (a8'',898). — Route  nationale 
n°  62  :  de  Strasbourg  à  Deux-Ponts,  par  Bilche 
(35',i89).  —  Route  nationale  n°  74  :  de  Châlons- 
.sur-Saône  à  Sarreguemines  (45'',84o). 

Toutes  ces  routes  forment  ensemble  un  total  do 
467S325. 

Les  routes  départementales,  au  nombre  de  18, 
comprennent  36(i'',236. 

Les  chemins  de  grande  communication,  au 
nombre  de  34 ,  comprennent  765^71 1. 
RozÉBiEiiLLES,  c°°  de  Gorze.  —  Roserulis,  1 161  (abb. 
Sainte-Croix,  ch.  conf.).  — Roserueles,  1200  (coll. 
Saint-Sauv.  s.  i"an).  —  Roserioles,  1  :!2i  (chap.  cath. 
s.  l'an).  —  Rouzeruelle,  i2  5o  (abb.  Saint-Pierre, 
cens.).  —  Rosereules,  laua  (fonds  de  Malte,  inv. 
liasse  J.).  —  Rozeruelle,  i3oo  (chap.  cath.  s.  l'an). 

—  Rouzeireulle ,  1 386  (ibid.).  —  Rouzeirielle ,  1 398 
(ihid.).  —  Rouzerimlle ,  xv"  s°  (cbron.  Prail.).  — 
Rouzeruelle,  i4o4  (liste  des  viil.). — Roséluire,  i4o8 
(chron.  doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Rouzerruelk,  1417 
(chap.  cath.  s.  l'an).  —  Rouserieule ,  ih'jh  (Journ. 
J.  Aub.).  —  RoierieuUe,  1487  (chap.  cath.  s.  l'an). 

—  Rouserieulles ,  i5i7  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  — 
Rnuzerieulles ,  i53o  (chap.  cath.  s.  l'an).  — Rozcr- 
nieulle,  1 54  4  (  pouilté  de  M.).  —  Rougeiieulle.i,i  554 
(Mém.  de  Vieilleville,  chap.  xviii).  —  Roserieulle, 
1602  (Journ.  D.  Flor.).  —  Rosserieidle ,  xvni'  s' 
(pouillé  de  M.).  —  Roselieur,  175O  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  Roselièvre,  1766  (carte  Vaug.).  —  En 
patois  :  Rouselieur. 

Etait  siège  d'un  fief  lorrain,  sous  lebaill.  d'Apre- 
mont  (1594). 

Le  ban  Saint-Paul  de  RozérieuUcs  était  le  siège 
d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse, 
mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant  au  cha- 
pitre de  la  cathédrale  de  Metz  (1681,  dénombr. 
2  janv.).  —  Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré 
du  Val-de-Metz,  dépendant  de  la  collégiale  de  Saint- 
Louis. 


Autrefois  Trois-Évéehés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Moulins;  fut 
érigé,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  en  chef-lieu 
d'un  canton  qui  comprenait  les  c°"  d'Ars-sur- 
Moselle,  Chàtel-Saiut-Germain,  Chazelles,  Grave- 
lotte,  Jussy,  Lessy,  Longeville -lez-Metz,  Moulins, 
RozérieuUes ,  Sainte-Ruffine ,  Scy,  Vaux  et  Verné- 
ville,  et  passa,  en  1802  ,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  les  moulins  de  Longeau  et  de  Bazin, 
le  hameau  de  la  Maison-Neuve,  les  fermes  de  Saint- 
Hubert  et  de  Bellevue.  —  Il  y  avait  à  RozérieuUes 
un  prieuré  dépendant  de  l'abb.  de  Notre-Dame  de 
Mouzon. 

Rb  (Le  Grand),  ruiss.  qui  coule  sur  le  territ.  de  la  c" 

d'Anoux. 
Ru  DE  CiiEcx  (Le),  ruiss.  qui  coule  sur  le  territ.  de  la 

c"  de  Lorry-devant-le-Pont  et  afflue  à  la  Seille. 
Ru  DE  Mad  (Le),  ruisseau.  —  Fluvius  Magide,  801 

(cart.  Gorze,  t.  LIV,  p.  79). — Mngdisfuvius,  807 

{ibid.  t.  LVIlf,  p.  76).  —  Le  Mairt,  1827  (coU. 

Lorr.  5oi,  3).  —  Le  ruisseau  de  Maid ,  1756  (Stem. 

dép'  M.  ). 

Prend  sa  source  à  Broussey  (dép'  de  la  Mourthe), 

traverse  les  c°"'  de  Waville ,  de  Villecey  et  d'Onville 

sur  une  longueur  de  6  kilom.  et  se  jette  dans  la 

Moselle  à  Arnaville. 
Ru  DE  Mascb  (Le),  rivière. —  Voy.  Woigot  (Le). 
Ru  d'Hutkon  (Le),  ruiss.  qui  prend  sa  source  dans 

les  bois  de  Labry,  traverse  la  c"'  de  ce  nom  sur  une 

longueur  de  i  kilom.  et  se  jette  dans  l'Orne. 
RucHELixGEN,  viU.  détruit,  c"'  de  Spichercn.  —  i?!i- 

chlingen,  1 677  (  Iransact.  entre  le  seig.  de  Forbach  et 

ses  vassaux).  —  Rochlingen,  1094  (dén.  Th.  Alix). 

—  Rochelingen,  1618  (partage  de  la  terre  de  For- 
bach). —  Rouchlingen,  désert  (  i684  ,  dénomb.  du 
7  mars). — Ruttlingen ,  1 709  (proc.-verb.  de  reconn. 
de  la  terre  de  Forbach). 

Village  du  comté  de  Forbach,  ruiné  vei-s  i635. 

RuciiiNG,  m°°  isolée.  —  Annexe  de  la  paroisse d'Otton- 
ville;  —  un  ménage  (1606,  pouillé  de  M.). 

RuDLiNG,  h.  c"  de  Sierck,  à  gauche  de  la  Moselle.  — 
Rodingen,  i5ç)h  (dén.  Th.  Alix).  — -  Ruedlingen , 
ivii"  s'  (  Sierck ,  dom.  Lorr.  ). 

Siège  d'un  fief  lorrain  sous  la  cour  de  Perl.  — 
Était  annexe  de  la  paroisse  de  Sierck. 

Autrefois  Trois-Évèchés ,  prévôté  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  — Fait  partie,  depuis  1790,  du  can- 
ton et  de  la  c°"  de  Sierck. 

RuGï,  h.  c"  d'Argancy,  à  droite  de  la  Moselle.  —  Rurey, 
i4o4  (liste  des  vill,).  —  Rougey,  1429  (arch.  h. 
de  V.  AA,  1 1).  —  Ruffy,  xvii'  s*  (carte  Tass.).  — 
Rnji,  1 635 ( Journ. J.Bauch).  — Ruxi,  i638  (ibid.). 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


—  Ruchi,  175c  (D.Cal.  nol.  Lorr.). — En  patois: 
Reu'hy. 

Était  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  (1720,  dénonibr.  19  juin).  — 
Annexe  de  la  paroisse  d'Ennery. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  cl  coût  de  Meti. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy; 
passa  dans  celui  d'Antilly  sous  l'organisation  de 
l'an  m  et  dans  celui  de  Vigy  en  180a. 

Au  siècle  dernier,  Rugy  faisait  partie  d'une  mairie 

qui  comprenait  Ennery,  Chailly  et  Rugy  (  arcli.  départ. 

enregist.  de  provis.  i5  avril  1768).  —  Chef-lieu 

communal  jus(|u'cn  1 8 1  o ,  ou  il  fui  réuni  à  Argancy 

par  décret  du  1 1  avril. 
RiissEAc  (Le  GBàM>-).  —  Coule  sur  le  territ.  des  c°" 

de  Hestroff  et  de  Merten  et  se  jette  dans  la  Bisten. 
Ri'isseii'  (Lu  \  1EII-).  —  Prend  sa  source  à  Chémery, 

traverse  cette  c"*  sur  une  longueur  de  a   kilora. 

r)o  met.  et  se  jette  dans  la  Nied. 

BkNDW2LCHEK  ou  Rl/KDWIESif. VoV.  Ro.^DBOI8  (Le). 

RtjpiGM',  h.  c"  de  Charly.  —  Rupenry,  1 1  a8  (chap.  de 
la  cath.  S.  l'an).  —  Ropenei,  m'S-j  (ibid.).  — 
Rupenez,  ii'i3  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  G.  i). —  Rup- 
penei,  1161  (abb.  Sainte-Croix,  ch.  conf.). — Rop- 
pene,  1277  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B.  a3).  —  Roup- 
peney,  ia83  (ibid.  B.  6).  —  Rutpeney,  ia83  {ibid. 
H.  4).  —  Roupeney,  «397  (ibid.  B.  ao).  —  Rope- 
ney,  i35o  (ibid.  E.  6).  —  Roppeitey,  i4o4  (liste  des 
vill.).  —  Rupinei,  1  4 1  3  (abb.  Vill.  cari.  t.  I ,  H.  1 1 ). 

—  Ruppigney,  i  /i37  (abb.  Sainl-Vinc.  liasse S'-Jul.). 

—  Rouppigney,  1 A95  (  Journ,  J.  Aub.  ).  —  Rouppy, 
Xïi'  s*  (chron.  Cl.  Phil.).  —  Rupgny,  1610  (Fab. 
territ.  Met.).  —  Erpigny,  ifjSi  (dénombr.  s.  l'an). 

—  En  patois  :  Ropny. 

Siège  d'un  Cef  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant 
au  chap.  de  la  cathédrale  de  Melz  (iG8i,  dénomb. 
a  janvier  ).  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Charly. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  cantou  d'.\rgancy  en  1790,  de 
celui  d'Antilly  sous  l'organisation  de  l'an  m  et 
de  celui  de  Vigy  en  i8oa.  —  Chef-lieu  communal 
jusqu'au  décret  du  9  février  1810,  qui  le  réunit 
à  Charly. 

RcpiGsï,  anc.  hameau  absorbé  par  Sainte-Barbe.  — 
Ruppigney  et  Sainle-Barbe ,  iliol»  (liste  des  vill.). 

—  En  patois  :  R'pini. 

RinAUGE,  c°°  de  Mclzerwisse,  à  droite  de  la  .Moselle. 

—  Runeringa,  1 1  79  (abb.  Bouz.  bul.  Alex.  111).  — 
Rudrekange,  1227  (abb.  Vill.  cart.  t.  II,  p.  354). 

—  Rurekanges,  1^99  (ibid.  t.  II,  R.  1 1).  —  Rue- 
rlrechangps  sus  Moselle,  i3lo  (ibid.  R.  9).  —  Ru- 


derkinga,  1.')17  (ibid.  R.  7).  —  Roliirangea,  Rme- 
range,  i3a4  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  i5i).  — 
Rnriiigajuxta  Moaellam,  1 5o8  (abb.  Vill.  cart.  1. 11 , 
Pu).  —  Ruratigia,  1 544  (pouillé  de  M.).  '—  Ru- 
rangesatulaMozelli',  t  553  (SiégedeM.parSalignac). 

—  Roliiigen ,  1 5()o  (abb.  Vill.  cart.  1. 1 ,  n°  1  ).  —  Rur- 
chingen,  157a  (Berth.  Hisl.  Lux.  VIII,  4o).  —  Ror- 
chiiigen,  xvii' s°  (Loth.  sept.).  — Rolliiigeii,  i6(i5 
(abb.  Vill.  cart.  t.  1,  n"  1  ).  —  Rorange,  lOag  (ibid. 
n°  6).  —  Ruaching,  i63a  (ibid.).  —  Rorchin,  1667 
(ibid.).  —  Rurchingen,  1690  (ibid.  n°  10).  —  En 
allemand  :  Riederchingen  et  Roderchen. 

Était  le  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  (1756, 
dén.  o  mars).  —  11  y  avait  à  Rurange  une  censé  qui 
dépendait  de  la  seigneurie  de  Bertrango  (168a, 
dén.  11  oct.).  —  Était  siège  d'une  cure  de  l'archi- 
prètrc  de  Rombas. 

Autrefois  Trois-tvéchès,  baill.  et  coût.  deThion- 
villle.  —  Fut  classé,  en  1790,  dans  le  canton  de 
Luttangc,  y  resta  sous  l'organisation  de  l'an  m  et 
passa,  en  180a,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  Moiitrequienne  et  Logne. 
RiBAKGE  (Ruisseau  de).  —  Il  coule  sur  le  terril,  dos 
c""  de  Gommelange  et  de  Rurange  et  se  jette  dans 
la  Moselle. 
RnBAiîGELEz-MÉcANOE ,  h.  c"'  de  Mégangc.  — Rohenges , 
ii3o  (abb.  Freist.  ch.  fond.).  —  Ruckeringa,  Ru- 
reringa,  Rwn-aiiga,  i544  (pouillé  de  M.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Gucnkirclien. 

Autrefois  Trois-Évôchés,  baill.  et  coût,  do  Melz. 

—  Fit  partie,  de  1790  à  1802  ,  du  canton  de  Bur- 
toncourt  et  passa  à  cette  date  dans  celui  de  lioulay. 

—  Commune  jusqu'au  28  mars  j  81 3,  où  il  fut  réuni 
à  Gucnkirchen,  puis  séparé  de  cette  commune  par 
ordonnance  du  12  janvier  i833  et  réuni  comme 
annexe  à  celle  de  Mégange. 

RuBuÛTT,  f.  c"'  de  Sturtzelbronn. 

RtssANGE,  c""  de  Longwy.  —  Rucenge,  iigS  (abb. 
Siiint-Clém.  ch.  Berir. ).  —  Remange,  1 2 20  ( Berth. 
t.  V,  p.  xxxTi).  —  Rmz,ingen,  1674  (abb.  Vill.  ch. 
s.  l'an).  —  Rustingen,  xviii"  s°  (pouillé  de  Trêves). 
Siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse 
justice;  Cef  mouvant  de  la  prévôté  de  Villers-la- 
Montagne.  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves  (doyenné 
de  Luxembourg),  qui  avait  pour  annexe  une  cha- 
pelle appelée  la  chapelle  Roger-Tliil  de  Michèville, 
157O  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  R.  1 1  ). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne , 
coût,  de  Saint-Mihiel.  — Fit  partie  du  canton  d'Au- 
metz  de  1790  à  1802,  où  il  fut  classé  dans  la  can- 
ton actuel.  —  Chef-heu  communal  jusqu'en  18  r  1, 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


^25 


où  il  fui  réuni  à  Rédange  par  décret  du  5  avril  ;  érigé 
de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  du  i  /i  dé- 
cembre i836. 
RisTROFF,  11.  c"'  de  Sierck,  à  droite  de  la  Moselle.  — 
Rucheiudoi-pht ,  1 145  (abb.  Mettl.  cli.  arcli.  Adalb.). 

—  Ruke>doi^)h,  iiSy  (abb.  Bouz.  ch.  duc  Math.). 

—  Rukestot-]),  Rukesirojf,  ti58  (arch.  de  Sierck, 
ibid.).  —  Risturff,  i3a8  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III, 
iSa).  —  Rusiurfflez  Sirkes,  iDcji  (dén.  Th.  Alix). 

—  Rusdorff,  1 686  (gén.  de  M.  dom.).  —  Ruestroff, 
xviii"  s"  ( Sierck ,  dom.  ).  —  Rurdorjf,  Rusdurjf,  1 706 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Village  de  la  sous-prévôté  de  Sierck  (1 59^1  )  ;  avait 
une  chapelle  annexe  de  la  paroisse  de  Sierck  (dio- 
cèse de  Trêves). 


Autrefois  Trois-Évéchés ,  prév.  de  Sierck ,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Sierck  (LannstroCf,  de  1803  à  1806).  —  Chef- 
lieu  communal  jusqu'en  1811,  où  il  fut  réuni  à  la 
ville  de  Sierck  par  décret  du  19  mars. 

11  y  avait  à  Rustroff  un  couvent  de  religieuses  du 
tiers-ordre  de  Saint-François,  sous  l'invocation  de 
la  sainte  Vierge,  fondé  le  1"  septembre  i486  par 
le  comte  do  Linange,  grand  bailli  d'Allemagne,  et 
confirmé  en  i.5i4  par  Léon  X.  Ce  couvent,  qui  a 
existé  jusqu'à  la  Révolution  dans  sa  primitive  insti- 
tution ,  sert  aujourd'hui  de  succursale  aux  religieuses 
de  Sainte-Chrétienne  de  Metz. 
RisiROFF  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"'  de  Sierck  et  se  jette  dans  la  Moselle. 


Sablon  (Le),  3*  c™  de  Metz,  à  gauche  de  la  Scille. 

—  Savclo,  880  (abb.  Gorze,  ch.  VVala).  —  Ad  lia- 
renas,  1  i3o  (abb.  Saint-Clém.  ch.  Et.  de  Bar).  —  Le 
Savelon,  i365  (chron.  doy.  de  Saint-Tliiéb.).  — 
Le  Savellon,  xï"  s'  (chron.  Prail.).  —  La  Greive, 
iio4  (liste  des  vill.).  —  En  patois  :  Lo  Saibion. 

r Communauté  do  plusieurs  habitants,  entre  la 
Seille  et  la  Moselle ,  à  la  sortie  de  la  porte  Saint- 
Thiébaut,»  1766  (Stem.  dép.  M.).  — Faisait  partie 
de  la  paroisse  Saint-Prival. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Érigé,  en  1790,  en  commune  du  canton  d'Augny; 
passa,  en  1802,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  Rivage,  les  fermes  de  Halsidiac  et  Sainte- 
Agathe  et  la  maison  isolée  de  Tivoli. 

C'est  sur  le  territoire  du  Sablon  que  se  trouvaient 
la  plupart  des  grands  monuments  de  Metz  sous  les 
Romains  :  les  thermes,  l'amphithéâtre  (dont  la  re- 
doute du  Pâté  occupe  la  place),  ainsi  que  plusieurs 
des  antiques  édifices  de  la  foi  chrétienne  dans  cette 
ville  :  les  abbayes  Saint-Arnould  et  Saint-Clément, 
Notre-Dame-des-Champs  et  beaucoup  d'autres,  dé- 
truits dans  les  différents  sièges  que  Metz  eut  à  sou- 
tenir. 

Sablon  (Le),  Le"  de  Marly. 

Sabbé,  {.  c"' de  Coin-iez-Cuvry. — Sableif,  1872  (hste 
des  amans).  —  Sahley,  1887  ('"^''^  d'aman).  — 
Saibleids,  ilxoli  (P.  Ferry,  ohs.  séc.  t.  II,  3ii  v"). 

—  Soubry,  xvi*  s'  (carte  Tass.).  —  Sobrié,  xvii'  s° 
(carte  Beaul.).  —  Sabrée,  xviu"  s'  (pouillé  de  M.). 

—  Sabi-y  (carte  Cass.).  —  En  patois  :  Saubré. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Cuvry. 

Moselle. 


Sacaieon,  m'"  sur  le  Ru  de  Mad,  c"  de  Waville. 

Sacbonban-de-Mokt  (Le),  ban-fief,  sur  le  terril,  de 
Montoy. —  iGaS  (arch.  comm.  EE.  355). 

Sabelbacu  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  le 
pré  de  Wœifling,  traverse  les  c""de  Wœifling,  de 
Wieswiller  et  d'Achen  sur  une  longueur  de  2  kilo- 
mètres et  se  jette  dans  le  ruiss.  d'Achen. 

S«KE\Biii;cK  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c"'  d'Eherswiller. 

Sailly,  c°°  de  Verny.  —  Sei'lei,  1 167  (abb.  Saint-Max. 
ch.  év.  Berlr.).  —  Zerlei,  1167  (abb.  Saint-Mart. 
ann.  Prem.  t.  X  ,  2).  —  Cerseium,  1 1  86  (ibid.).  — 
Ctrleium,  1 188  (ibid.).  —  Serleium,  1 189  (ibid.). 

—  Sailley,  xv"  s'  (abb.  Sainle-Gloss.  fiasse  Charly). 

—  Sarlay,  Sairley,  iliolt  (liste  des  vill.).  —  Sarly, 
ilioU  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Sailley,  i5i6  (ibid.). 

—  SayUeyum,  Sailleyum,  Sailli,  i544  (pouillé  do 
M.).  —  Saylly,  xvii'  s"  (Loth.  sept.). 

Siège  d'un  fief,  avec  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  qui  mouvait  du  roi  de  France  (1681,  dénomb. 
17  sept.).  —  Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprêtré 
de  Nomeny,  qui  dépendait  du  chapitre  de  la  cathé- 
drale de  Nancy  et  avait  pour  annexes  Achâlel  et 
Vulmont,  ce  dernier  alternativement  avec  Foville. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  d'un  canton  du 
district  de  Morhange,  qui  comprenait  les  communes 
d'Achâtel,  Buchy,  Moncheux,  Sailly,  Secourt,  Soigne 
et  Ancy  et  Vulmont;  passa,  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  dans  le  canton  de  Soigne  et,  en  1803,  dans 
le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  la  foilerie  de 
Colliaux  et  le  Moulin. 


29 


226  DEPARTEMENT 

> 

<:  SaiHy,  maison  de  nom  et  d'armes,  arrière-fief  du 
marquisat  do  Pont-à-Mousson,  relevant  immédiate- 
ment de  la  haronnic  de  Viviers,  à  présent  esteinte, 
portait  :  de  gueules  au  lion  d'argent,  urmé ,  lam- 
poêsé  et  couronné  d'or,  n  (  Hnss.  Lesc  )  ' 

SiiLLT,  m'°,  c°*  de  Vulmont. 

Saillï  ( Ruisseau  de  l'Étano  de).  —  Pr^-nd  sa  source 
dans  l'étang  de  SaiHy ,  traverse  les  c°"  de  Vulmont 
et  de  Saili}  sur  une  lonf|ucurde  i  kilom.  et  se  jette 
dans  l'étang  de  Vulmont. 

Saint-.\ig[ian  ,  éjjliso  et  ni°"'  isolées,  c"  d'Ogy.  —  Sainl- 
Agnel,  Saint-Aignien ,  135."!  (P.  Ferr.  obs.  séc.  t.  II, 
p.  aof)).  —  Saint-yiignien ,   ilioti  (liste  dcsvill.). 

—  Saint  -  Agnel  de  costé  -  Flanvilte ,  i!\-]S  (Journ. 
J.  Anbr.).  — Sainte  -  Aignel ,  Sainte  -  Aignè$ ,  i5i3 
(Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Saint-Agnez,  Saint-Agnek, 
1O3/1  (Journ.  J.  Baucli.). —  En  patois  :  Samt-;lign«. 

A  Saint- Aignan  était  un  des  quairet  du  pays 
Messin,  c'est-à-dire  une  des  bornes  de  banlieue 
(  1 678,  Journ.  J.  Aubr.). 

L'église  de  Sainl-Aignan  était  autrefois  cliapelle 
d'un  prieuré  de  Bénédictines,  dépendant  de  l'abb. 
de  Neufmoùtiers,  attribué  en  ih-jb  à  l'ordre  de 
Malte.  Elle  était  le  siège  d'une  paroisse  de  l'archi- 
prêtré  de  Noisseville,  qui  était  desservie  par  un  frère 
de  l'ordre  de  Malte  et  avait  pour  annexes  Flanville, 
Lauvallière  (Haute  et  Basse),  Montoy,  (Igy,  Puche 
et  Silly-sur-Nied. 
SilNT-AiL,  c°"  de  Briey,  à  la  droite  de  l'Orne.  — 
Saintaille,  i4o4  (liste  des  vill.).  —  Sainctaitte, 
i48g  (Journ.  J.  Aubr.). —  Sanctus  Stephanus 
m  monte,  de  monte  Saintaille,  dmimu»  Stepbanut, 
lôUti  (pouiilé  de  M.).  —  Saincte  Taille,  157» 
(baill.  de  Saint-Mibiel).  —  Saint-Tailly,  itii'  s" 
(carte  Beaul.).  —  Sentille,  xvii*  s' (Lotli.  sept.). — 
Saintaille,  1781  (fonds  de  Malte,  décl.  de  biens). 

—  Sainl-Stail,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Le  ban  Saint-Etienne  à  Saint-Ail  était  siège  d'une 
justice  foncière  (1681,  dénomb.  96  juin).  —  La 
haute  justice  était  au  roi.  —  Était  le  siège  d'une 
paroisse  de  l'archiprètré  d'Hatrizc,  dépendant  do 
l'abb.  Saint-Sympborien ,  qui  avait  Habonville  pour 
annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coul.  deSaint- 
Miliiel.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Joua- 
ville;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui 
de  Valleroy  et,  en  iSoa,  dans  le  canlon  actuel.  — 
A  Habonville  pour  annexe. 
Saint-Akdbé,  ancien  prieuré  de  Bénédictins,  sous  les 
murs  de  Metz.  —  Le  bourg  et  le  priouré  de  taint 
Andrieu,  ii44  (cbron.  doy.  de  S'-Tbiéb.).  —  Le 
priorey  de  saint  Andreu,  1 477  (Journ.  J.  Aubr.).  — 


DE  LA  MOSELLE. 

]  Sanctus  Andréas,  i544  (pouilléde  M.).  —  L'esgltse 

de  saint  Andrieu,  i553  (Siège  de  Melï,  par  Sali- 

Le  prieuré  de  Saint-André  appartenait  à  l'abbaye 
Saint-Clément,  dont  les  rebgieux  desservaient  celte 
antique  église  :  la  charte  d'imion  est  du  <)53.  —  Il 
était  situé  au  delà  de  Saint-Pieri-o-aux-Arènes,  entre 
la  porte  de  ce  nom  et  la  porte  Mazellc,  et  fut  détruit 
lors  du  siège  de  i55a. 
Saint-Arsoilu,  ancienne  abbaye  de  Bénédictins,  sous 
les  murs  de  Metz.  —  Dasilica  sanctoritm  apuslolo- 
rum  jurla  iirbein  Melensem  constructa ,  68(i  (abb. 
Saint-Arnoult,  don.  du  roi  Pépin).  —  Monaste- 
rium  jajta  civitalem  metensem  situm,  706  {ihid.  s. 
l'an).  —  ISasilica,  sancti  Domini  Arnulphi  vel  sanc- 
torwn  apostolmum,  717  {ibid.  donation  de  Martil 
par  Chilpèric  III).  —  Basilici  quœ  est  constructa  m 
honore  sancti  Jacobi  apostoli  vel  cœterarum  aposto- 
lorum,  7S3  {ibid.  ch.  de  Charlemagne).  —  Ecclesia 
sancti  llamulphi,  848  (tiiVi. cens.  p.  i  4  ).  — Ecclesia 
sancti  AmulplU,  870  (ibid.  ch.  Charles  le  Chauve). 
—  Monasterium  sancti  Arnulphi,  88y  (ihid.  ch.  Arii. 
roi  de  Bav.).  —  Abbatia  sancti  Arnulphi,  927  (ibid. 
acens.).  —  Saint  Arnou  de  Metz,  1394  (abb,  Vill. 
cart.  t.  I,  A.  17).  —  L'abbaie  saint  Arnulph,  i433 
(chron.  doy.  de  S'-Tbiéb.).  — ■  Le  bourg  Saint-Ar- 
nould,  i444  (ibid.).  —  L'abbaye  SaintrArnoult, 
i544  (rel.  voy.  de  Charles  V).  —  Sanctus  Arnul- 
phus,  i544  (pouiilé  de  M.).  —  Le  bourg  Sninl- 
Amoul,  1553  (Siège  de  M.  par  Salignac). 

Ce  célèbre  monastère  commença  par  être  une  pe- 
tite chapelle  construite  par  saint  Patient,  4"  évêque 
de  Metz,  sous  le  vocable  de  saint  Jean  l'Évangè- 
lisle.  Elle  fui  renversée  par  les  Vandales  au  com- 
mencement du  v"  siècle.  —  Relevée  de  ses  ruines, 
elle  reçut  le  corps  du  saint  et  illustre  évêque  de 
Metz  Arnould,  souche  de  la  race  carlovingienne;  les 
sépultures  les  plus  illustres  y  furent  placées  à  côté  de 
la.sienne.  Mais  les  chanoines  qui  la  desservaient  ayant 
dû  subir  une  réforme  radicale ,  l'évêque  Adalbéron  I" 
mit  à  leur  place  des  Bénédictins  tirés  de  l'abbaye  de 
Gorze,  lesquels  donnèrent  an  monastère  un  grand 
renom  de  science  et  de  piété.  L'église  fut  rebâtie  de 
nouveau  au  xi°  siècle  et  consacrée,  en  1  049,  par  le 
pape  Léon  IX.  Cette  église  était  une  des  plus  belles 
et  des  plus  riches  de  la  contrée;  mais  le  siège  de 
Charles-Quint,  en  i552  ,  força  le  duc  de  Guise  à  la 
sacrifier  aux  besoins  de  la  défense.  Le  monastère  fut 
détruit  et  les  religieux  transférés  au  couvent  des 
F.  Prêcheurs  dans  la  ville.  L'emplacement  de  l'ab- 
baye Saint-Arnould  est  maintenant  occupé  par  la 
lunette  d'Arçon,  dont  les  travaux  de  restauration 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


227 


viennent  tout  récemment  de  remettre  au  jour  une 
partie  du  cimetière  qui  entourait  l'éjjlise. 

Saist-ArsoI)I.d  (Bois  de),  forêt,  c""  de  Cheminot.  — 
Remarquable  par  de  nombreuses  substructioris. 

SAiM-AnsiiLD,  près  de  Sarrebrûck  (Prusse). —  Archi- 
presbiteratus  de  Sancto  Amualdo ,  ihhk  (pouiHé  de 
M.). —  Archipresb.  de  Sancto  Amrialo ,  1606  (ibid.). 
Etait  le  siège  d'un  archiprètré  dépendant  de  l'ar- 
chidiaconé  de  Sarrebourg,  auquel  appartenaient, 
entre  autres,  les  paroisses  suivantes,  qui  font  partie 
du  dép'  de  la  Moselle  :  Bousbacli ,  Cadenbronn, 
Farschwiller,  Folckling,  Frauenberg,  Grosblieder- 
stroff ,  Heckcnransbach ,  Hessling,  Kerbacb,  Neuf- 
grange,  Neunkirch,  Noussewiller-lez-Puttelange, 
Putleiange,  Rémcring,  Roth,  Rouhling,  Saint-Jean- 
Rohrbach ,  Sarralbe,  Tenteling,  Théding,  Welfer- 
ding,  Willerwald,  Witring  et  Zetting. 

SiiNT-AvoLD,  ville,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Sarre, 
guemines.  —  Hilariactim,  vi"  s'  (d'Achery,  Spici- 
leg.  VI,  6i;i).  —  Hilariactis  vicithts ,  087  (cb.  abb. 
Longev.  Meurisse,  Hist.  des  év.  de  Metz,  95).  — 
A'ora  Cella,  Norie  Cella?  monasterium ,  717  (gesla 
episc.  Metens.).  —  HiUiriacum,  76A  (Sigisb.  Gem- 
blac.  cliron.  ad  ann.).  —  Monmtei'ium  beati  Naboris, 
76.5  (cbron.  des  abb.  de  Saint-Avold  et  de  Gorze, 
Meurisse,  170).  —  Cœnobium  beati  Naboris,  787 
(D.  Cal.  I,  pr.  s.  l'an).  —  Saint-Nabor,  xii*  s°  (abb. 
Vill.  liasse  Guerledange ,  !>).  —  Sancti Naboris eccle- 
sia,  1  i4o  (ch.  Et.  de  Bar.,  D.  Cal.  V,  pr.  cccxiii). 

—  Saint- Aiior,  laii  (ban  de  tréf.  s.  l'au).  —  Mo- 
nasterium sancti  Naboris,  1276  (Kremer,  Arden. 
Gesch.  II,  357). —  Saint-Avou,  iSSg  (quitl.  arcli. 
h.  de  V.  i5-22).  —  Saint-Nabor,  i365  (Kremer, 
op.  cit.,  II,  5o8).  — Sainl-Avouk,  iSgS  (cart.  év. 
de  M.,  t.  I,  p.  1).  —  Saint-Avost,  iSg'G  {ibid. 
p.  3i  v°).  —  Saint- Naboire,  iliao  {ibid.  t.  III, 
p.  3o  v°).  —  Sainte -Nabore,  1/128  {ibid.  t.  I, 
i6'i  v°).  —  Saint-Avolz,  liSi  (cbron.  doy.  de  S'- 
Tbiébault).  —  Saint-Nabore,  l'jSg  (cart.  év.  de 
M.  t.  IV,  p.  7  v°).  —  Saut-Nabore,  1^75  (Kremer, 
op.  cit.,  Il,  54A).  —  Saint-Avoli,  Saint-Avoult , 
1/189  (cart.  év.  de  M.  t.  III,  p.  78).  — Saiiit-Avolt, 
1690  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Monasterium  sancti 
Naboris,  in  sancto  Nabm-e,  i5A/i  (pouillé  de  M.). 

—  Saint-Arau,  i553  (Siège  de  M.  par  Salignac). 

—  Die  statt  Naboi;  i5."j3  (Honlheim,  Hist.  Trevir. 
dipl.  Il,  759).  —  Sainl-Avol,  1672  (arcli.  de  Saint- 
Avold,  lettres  patentes  du  17  mars).  —  Santerfor, 
1692  (Hertzog,  Edels.  chron.  II,  289).  —  Saint- 
Azouh,  xvii'  s"  (Lolb.  sept).  —  Saint-Advol,  161 3 
(arch.  de  Saint-Avold,  lettres  patentes  du  10  mars). 

—  Saint-.ivohe ,  i633  (Journ.  J.  Baucb.).  —  Saint- 


Avost,  i636  {ibid.).  —  Saint-Avolx,  if)38  (ibid.). 
—  Saiut-AvovU,  i645  (Merian.  Topograpb.  Pala- 
tin. Rheni,  3o).  —  Saint-Auoul,  1676  (Huss. 
Lesc.  art.  Pajfenhove).  —  Fumim  sancti  Naboris 
ou  Nova  cella  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Rosselgène, 
an  II  (actes  de  l'état  civil,  du  2  prairial  an  11  au 

I  0  frimaire  an  ni). 

Saint-Avold  doit  son  existence  à  une  abbaye  cé- 
lèbre de  l'ordre  de  Saint-Benoît.  Cette  abbaye ,  fon- 
dée au  vi'  siècle,  lui  milieu  de  forêts  désertes,  par 
saint  Fridolin ,  qui  lui  donna  le  nom  de  Hilnriacum , 
fut  reconstruite,  deux  siècles  plus  tard,  par  saint  Si- 
gisbald,  évêque  de  Metz ,  sous  le  nom  de  Nova-Cella. 
En  760,  elle  reçut  de  l'évêque  saint  Chrodegand  le 
nom  de  Saint-Nabor,  fut  augmentée  et  enricbie  par 
l'évêque  Angelram  (768-791)  et  subsista  jusqu'à 
la  Révolution  française.  Elle  appartenait  à  l'ordre  de 
saint  Benoît,  avait  reçu  la  réforme  de  Saiht- Vanne 
et  était  mise  en  commende. 

Les  comtes  de  Metz  furent  les  premiers  voués  de 
l'abbaye;  plus  tard,  la  vouerie appartint  aux  comtes 
de  Sarrebrûck  ;  les  comtes  de  Créhange  étaient  les 
arrière-voués. 

La  vouerie  de  Saint-Avold  comprenait,  en  i635: 
Béning,  Cocberen ,  Dielschwiller,  Dourd'hal  (la 
moitié),  Ebei-sing,  Eberswiller,  Folckling,  Fréme- 
strofT,  Freybouse,  Gaubiving,  Hellimer,  l'Hôpital 
(la  moitié),  Hosl,  Laning,  Leywiller,  Lixing,  Ma- 
cheren,  Maxstadt,  Alorsbach,  Remsing,  Rosbrùck, 
Rossel,  Tbéding,  Valmont,  situés  dans  l'arrondisse- 
ment; Girlingen,  détruit;  Emersweillor  (Prusse), 
Zimming  et  Haute-Vigneulle ,  de  l'arrondissement 
de  Metz  ;  Fruenswiller  et  Voloch ,  localités  inconnues. 

Saint-Avold  était  une  des  villes  importantes  de 
l'évècbé  de  Metz  et  le  siège  de  la  cour  de  la  vouerie. 

II  fut  entouré  do  murailles  au  milieu  du  xiv'  siècle 
et  assiégé  plusieurs  fois. 

Vendu  au  duc  de  Guise  en  1.572,  puis  au  duc 
Charles  III  de  Lorraine  en  i58i,  Saint-Avold 
suivit  les  destinées  du  duché.  Il  devint  le  siège 
d'une  prévôté  royale ,  supprimée  en  1 76 1 ,  et  ressor- 
tissait  dès  lors  au  bailliage  de  Boulay. 

En  1O27,  un  monastère  de  Bénédictines  y  fut 
établi. 

L'ancien  archiprêtré  de  Saint-Avold  comprenait 
trente  et  une  paroisses,  parmi  lesquelles  les  suivantes, 
situées  dans  le  département  de  la  Moselle  :  Bam- 
biderstroff,  Béning,  Berweiller,  Boucheporn,  Châ- 
teau-Rouge, Crculzwald,  Dorwiller,  Eberswiller, 
Falck,  Freyming,  Guenwiller,  Guerstling,  Ham, 
Henriville,  Hombourg,  Lachambre,  Longeville-lez- 
Saint-Avold,  Marange,  Mnrienthal,  Merten,  Porce- 


ag. 


228 


DÉPAHTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


telle,  Réniering,  Saint-Avold,  Tritiling,  Valette, 
Vigneulle- Haute,  Villing,  Warsberg,  Ziraming  et 
Zondrange.  —  La  cure  de  Saint-Avold  fut  unie  à 
l'abbaye  en  i  i^io;  elle  avait  pour  annexes  Carling, 
l'Hôpital  et  Saint-Nicolas. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Meti.  —  En  1790,  Saint-Avold  devint  le  chef-lieu 
d'un  canton  du  district  de  Sarreguemines,  qui  com- 
prenait la  circonscription  actuelle,  moins  les  villages 
de  Host  et  de  Porcelclle. 

En  l'an  11  de  la  République,  le  nom  de  Saint- 
,\vold  fut  proscrit  et  remplaciS  par  relui  de  Rossel- 
gène,  emprunté  à  la  Ros.sollc,  dont  les  sources  sont 
situées  à  peu  de  distance  de  la  ville.  —  Saiut-Avold 
porte  les  armes  pleines  de  la  maison  de  Lorraine.  U 
reçut  en  1701  des  annoiries  d'oflice  qui  étaient: 
d'argent  nu  pal  d'azur,  chargé  d'une  belette  d'argent. 
—  A  pour  annexes  le  hameau  de  Nidcck ,  les'moulins 
de  Rederniùhl  et  d'Oderfang, lesfermesdeWenheck 
et  de  Lieutenantsgefeld ,  les  chapelles  de  Sainte- 
Croix,  de  Notre- Dame-des-Sept-Monts  et  de  Wen- 
heck. 

"Sairt-Avold  (Fobètde),  forêt  domaniale  de  3,544  hec- 
tares, située  sur  le  tcrrit.  des  c°"  de  Saint-Avold  et 
do  Porcelellc. 

Saint-Baddier,  église,  c'"  de  la  Maxc,  à  gauche  de  la 
Moselle.  —  Sancti-Balderii ,  iigi  (abb.  Sainte- 
Croix,  ch.  év.  Berlr.).  —  Saint  -  Bauldier ,  1/187 
(abb.  Saint- Vinc,  vente  de  dîmes). 

Berlram,  évèque  de  Metz,  donna  cette  église  à 
l'abbaye  de  Sainte-Croix  en  iig'i.  Après  la  sup- 
pression de  cette  abbaye,  elle  fut  attribuée  i  Saint- 
Vincent,  qui  en  garda  le  patronage  jusqu'à  sa  sup- 
pression. —  Paroisse  de  l'archiprèlré  de  Metz,  qui 
avait  pour  annexes  Franclongcbamps,  la  Grange- 
d'Envie,  les  Maxes,  Saint- Reray  et  Thury. 

Saint-Baudier  et  la  Pctile-Maxe  formaient  un  fief 
qui  relevaitduroideFrance(i68i,dénomb.3  juin). 

Saint-Belin  ,  montagne  près  de  Gorze.  —  1 54  0  (  Journ. 
J.  Le  Goul.). 

SAiNT-BEsoÎT-LE-BnÙLÉ,  forges,  c°*  d'Ars-sur-Mo- 
selle.  —  Saint-Ba)ioy ,  xvii'  s'  (Lotli.  sept.).  —  Le 
Ban  de  Saint-Benoist ,  1681  (dénorabr.  s.  l'an). 

SAiKT-BEBKAnD,  c°°  de  Bouzonville.  —  Village  construit 
en  iCag  sur  les  ruines  de  Ramèse  et  Remesch.  Il 
appartenait  à  l'abbaye  de  Villers-Bettnacb,  qui  en 
était  seigneur  haut-justicier,  moyen  et  bas,  1C99 
(abb.  de  Villers,  Saint-Bernard,  liasse  i3) 
Etait  annexe  de  la  paroisse  d'Aboncourt. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  1790. 


Saint-Blaise,  montagne,  c°'d'Augny.  — Sainte-B laize , 

xvii"  s''  (Lolh.  sept.).  —  En  patois  :  Saint-Biâch'. 
Le  sommet  de  cette  montagne  est  couronné  par 

les  ruines  de  l'ancien  château  de  ce  nom.  —  Voy. 

Ciiàtel-Saixt-Blaise. 
Saist-Blaise  ,  chapelle  et  hermitage ,  c"°  de  Bertring.  — 

Chapelle  Sainl-Blaize ,  i033  (pouillé  de  M.  Porlef.). 

—  Klautéinberg  (caHe  de  l'État-major). 
Sahst-Ciiarles,  f.  c°°  de  Gros-Tonquin.  —  Fondée 

vers  i84o  par  M"'  de  Wendel. 
Saint-Ciiaiii.es,  f.  c°'dc  Haucourt. 
SAiiiT-CiiniSTopnE,  chapelle,  c""  de  BambidcrstrofT. 
Saint-Ciikistophe  ,  f.  c""  de  Gondé-Nortlien. 
Saimt-Chbistopiie,  chapelle,  près  d'Onville. — xviii's' 

(pouillé  de  M.). 
Sai.'ït-Ci.acde,  chapelle,  près  d'Onville.  —  xviii"  s' 

(pouillé  de  M.). 
Saint-Clémest,  anc.  hcrmitage  habité,  c"*  de  Gorze. 
Saint-Clément,  anc.  abbaye  de  Bénédictins  et  faubourg 

sons  les  murs  de  Metz,  c"'  du  Sablon.  —  Les  frères 

de  Saint-Clémant ,  xii'  s'  (abb.  .Saint-Clém.  s.  l'an). 

—  Eccletia  beali  Cleinenlis ,  1 1 3o  (  ibid.  ch.  év.  Et,  de 
Bar).  —  Eglise  Saint- Clément ,  laoi  {ibid.  s.  l'an). 

—  Abbatia  sancti  Clementis,  iao5  (itid.  mandem. 
év.  Bertr.  ).  —  Conventus  sancti  Clementis ,  1  2  2  5 
(ibid.  s.  l'an).  —  Dessoub  Saint-Clément,  137a 
(chron.  doy.  de  S'-Tliiéb.).  —  Le  bourg  Saint-Clé- 
nwnt,  1  553  (Siège  de  M.  par  Snlignac).  —  Mnnas- 
tcrium  sancti  Clementis  (pouillé  de  M.). 

L'abbaye  de  .Saint-Clément  doit  son  origine  A 
une  petite  chapelle  élevée  par  saint  Clément,  apôtre 
des  Médiomalrices,  dans  laquelle  il  reçut  la  sépul- 
ture. L'évêque  Urbice ,  à  la  fin  du  iv"  siècle,  y  bàlil 
une  église,  où  il  mit  des  reliques  de  saint  Féhx, 
et  y  attacha  des  clercs  pour  le  service.  Au  x'  siècle, 
saint  Cadroë,  fils  d'un  seigneur  écossais,  y  établit 
la  réforme  do  saint  Benoît.  Elle  courut  risque ,  sous 
l'évêque  Adalbéron  H ,  d'être  unie  à  Saint-Arnould  ; 
mais  elle  parvint  à  garder  son  existencepropre  et 
resta  au  lieu  de  la  primitive  fondation  jusqu'au  siège 
de  i55a,  où  il  fallut  la  détruire  et  transférer  les 
religieux  dans  la  ville,  au  prieuré  des  l'ucelles  de 
la  Vignette. 

L'emplacement  de  l'abbaye  est  auj.  occupé  par 
des  cultures  un  peu  en  avant  et  à  droite  de  la  redoute 
du  Pâté. 

Saint-Denis,  église  et  in°°  isolée,  c"  de  Ville-Houdlé- 
mont. 

Saint-Donat,  chapelle,  c""  de  Gros-Tenquin.  —  Lin- 
strojf  (carie  Cass.). 

Cette  chapelle  a  été  bàtie  en  1776. 

Saint-Eloi,  f.  et  chat,  c"'  de  la  Maxe.  —  La  Menaudie 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


229 


saint  Alloy  as  Champs,  xv'  s'  (cliron.  Ph.  de  Vign.). 
—  La  Meiinudie  de  saint  Eloi,  liâ'i  (cliron.  doy. 
de  S'-Thiéb.).  —  Saint  EUoy,  Saint-AUoy,  i5i8 
(Mém.Pli.  de  Vign.).  —  Monasteritim  sanctœ  Crucis 
alias  sancti  Eligii,  i5/i/i  (pouillé  de  M.).  —  Les 
saiih  vers  saint  Heloy,  l'esglise  saint  Elloi,  i553 
(Siège  de  M.  par  Salignac).  —  Ea  patois  :  Saint- 
Alleu.  —  Voy.  Sainte-Cboix. 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Woippy. 

Le  monastère  de  Sainte-Croix,  fonde  à  une  époqne 
recidée  sur  les  bords  de  la  Moselle,  était  habité  par 
des  religieux  qui  disaient  suivre  la  règle  de  saint 
Eloi,  évêque  de  Noyon.  Vers  la  fin  du  xii°  siècle, 
ils  prirent  l'habit  et  la  règle  des  Prémonirés,  et 
Zacharie,  leur  abbé,  le  fut  en  même  temps  do  Jus- 
tement, dont  la  fondation  était  récente.  Albert, 
voué  de  Metz,  leur  donna  la  terre  de  Buris,  voisine 
de  leur  maison,  pour  les  mettre  à  l'abri  des  inon- 
dations de  la  Moselle.  Des  religieuses  du  même  ordre 
furent  mises  à  Saint-Eloi;  mais  les  eaux  les  ayant 
envahies,  l'abbé  leur  donna  la  maison  de  Buris  et 
établit  toute  la  communauté  à  Juslemont.  Cepen- 
dant cette  union  ayant  élevé  de  vives  réclamations, 
le  monastère  de  Buris  reprit  sa  première  destina- 
tion, et  les  religieuses  furent  établies  dans  un  nou- 
veau monastère,  qui  fut  appelé  la  Grange-aux- 
Dames.  Buris  redevint,  avec  la  confirmation 
d'Hilluin,  archevêque  de  Trêves,  un  centre  monas- 
tique indépendant  en  1161.  Celte  abbaye  portait 
alors  le  titre  de  Sainte-Croix,  à  cause  d'une  portion 
considéiiable  de  la  vraie  croix  qu'un  seigneur  fla- 
mand lui  avait  apportée  de  Jérusalem. 

En  lôoa,  cette  abbaye  fut  détruite  à  cause  du 
siège  de  Charles-Quint,  et  ses  religieux  transférés  à 
Metz.  Le  roi  Henri  IV  la  supprima  en  iBgS,  pour 
en  affecter  les  biens  au  collège  de  Metz. 
SiiNT-ÉiiENSE,  annexe  de  Doncourt-lez-Conflans. — 
De  sancto  Strphano,  \hhh  (pouillé  de  M.). 

Chapelle,  annexe  de  la  paroisse  de  Doncourt. 
Saint-Fhançois,  c""  de  Bouzonville. 

Erigé  par  Charles  IV,  duc  de  Lorraine,  en  i  G62- 
1793  (terr.  du  ban). —  Dépendait  do  la  seigneurie 
de  Château-Rouge  (1728,  dénombr.  20  sept.).  — 
Était  annexe  de  la  paroisse  de  Monneren  (dioc.  de 
Trêves). 

.\utref0i3  Trois-Évécbés ,  prévôté  de  Sierck,cout. 

de  Lorraine. —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzonville 

depuis  1790.  —   A  pour  annexe  le  hameau  de  la 

Croix. 

Saint-François,  f.  c"*  de  Gros-Tenquin .  fondée  vers 

i8ioparM"'deWendel. 
SaixtFrançois ,  f.  c""  de  Thionville. 


Saint-Genest,  m°"  isolée,  ancien  hermitage,  sur  le 
territ.  de  Boudrozy,  c°°  de  Mercy-le-IIaut. 

Saint-Gengoulf,  anc.  censé,   c"'  de  Bouzonville.  — 
Saint-Gangnlf,  175G  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Saist-Gebmain,  anc.  hermitage  .sur  la  montagne  de  ce 
nom,  c"°  de  Chàtel-Saint-Germain. 

Saint-Gorgok  (Abbate  be),  à  Gorzo.  — Voy.  Gorzk 
(Abbate  de). 

Saint-Henry,  f.  c"  de  Denting. 

Sai.\t-Ho>  ,  lieu-dit ,  c""  de  Betllainville.  —  Emplace- 
ment d'un  village  détruit. 

Saint-Hibert,  f.  c""  do  Rozérieulles. 

Saint-Hubert,  h.  c""  do  Villers-Bettnach.  —  Saint-Hum- 
bert,  )  'ig3  (Journ.  J.  Aub.).  —  Sanctus  Humbertus, 
1606  (pouillé  de  M.  ).  —  En  patois  :  Saint-IJimbé. 
Était  annexe  de  la  paroisse  d'Altroff. 
Autrefois  Trois-Évéchés ,  prév.  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Bnrtoncourt 
en  1790;  fut  classé,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  le  canton  de  Vry  et,  en  )8oa,  dans  celui  de 
Vigy.  —  Chef-lieu  communal,  avec  Godchure  pour 
annexe,  jusqu'au  qo  décembre  1 8 1 1 ,  où  il  fut  réuni 
à  Villers-Bettnach. 

Saint-Hcbert-Saint- Athanase,  anc.  chapelle  de  la 
paroisse  de  Bertrange.  —  xviii'  s*  (pouillé  de  M.). 

Saint -Jacques,  chapelle,  lieu  do  pèlerinage,  c"  de 
Charleville. 

Saint-Jacqies,  anc.  hermitage,  c°°  de  Haucourt. 

Saist-Jean  ou  Rothof,  f.  c""  de  Bistroff,  fondée  vers 
i8^i4  par  M.  Zimmormann. 

Saint-Jean,  f.  c"  do  Dalem. 

Saint-Jeah,  f.  0°'  de  Denting. 

Saint-Jean,  tuilerie  et  f.  c°'  de  Loupcrshausen.  —  Voy. 
J0HAMVSWILLER. 

Sai.\t-Jean-aux-Bois,  anc.  hermitage  sis  dans  un  vallon 
près  de  Gondreville,  c"'  do  Vry. 

Chapelle,  annexe  de  la  paroisse  de  Vry. 
Dépendait  de  l'hôpital    Saint-Nicolas  de    Metz 
(1682,  dénombr.  3  oct.). 

Saint-Jean-acx-Champs,  chapelle  sous   les  murs  de 
Metz.  —  Sanctus  Johannes  rétro  sanctum  Clementem , 
i5'i4  (pouillé  de  M.).  —  Saint-Jehan-aur-Champs , 
i553  (chron.  rim.). 
Ruinée  en  )559. 

Saint-Jean-deïani-Marvii,le,  c°°  de  Longuyon,   sur 
'      rOlhain. 

Il  appartenait  au  duché  de  Luxembourg  et  fut 
réuni  à  la  France  par  l'article  7  du  traité  de  1  761. 
—  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Ham-devant- 
Marville  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Évèchés ,  prév.  roy.  de  Marville  , 
coût,  de  Luxembourg.  —  Fit  partie  du  canton  de 


230 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Charency  (district  de  LoiiRwy)  de  1790  à  1802  et 
passa  à  cette  dernière  date  dans  le  canton  actuel.  — 
Annexe  de  Ham  ;  réuni  avec  lui  à  Petit-Failly  par 
décret  du  1  li  juillet  1  S 1 9 .  —  Distraits  de  cette  com- 
mune par  ordonnance  royale  du  ai  février  i84t, 
pour  former  ensemble  une  commune  dont  le  clicf- 
iieu  est  Saint-Jean.  —  A  pour  annexes  Ham  et  le 
moulin  de  Grandvaux. 

SAiRT-JEAS-iEZ-CHANTaLE,  fabrique,  c°*  de  Chanville. 

Saint-Jeax-lez-Hebnï,  blanchisserie,  c"*  de  Herny. 

Sai\t-Jea:«-Rohiibacii  ,  c"°  de  Sarralbe.  —  Rm-bach  in 
Zplli>k'iire ,  1285  (Kremer,  Arden.  Gesch.  Il,  63). 

—  Rnrhach ,  »4og  {ihid.  70).  —  Saint-Jean  île Ror- 
bach,  1694  (dénombi-.  Th.  Alix). 

Saint-Jean-Rohrbach  et  le  hameau  ruiné  de 
Wciler,  qui  lui  était  conligu ,  appartenaient  à  la  mai- 
son de  Crébange;  à  la  mort  du  dernier  comte  de  ce 
nom  (  1687),  ces  villages  furent  vendus  aux  Rhin- 
graves ,  comtes  de  Puticlange.  —  Sainl-Jcan-Rohr- 
bacb  était  le  siège  d'un  fief  lorrain  sous  la  châtel- 
lenie  de  Dieuie.  —  Cure  de  l'archiprétré  de  Sainl- 
Amuald,  dépendant  autrefois  de  la  collégiale  de 
Munster. 

Baill.  de  Sarrcguemincs,  coul.  de  Lorraine.  — 
Fil  partie  du  canlon  de  l'uttelange  do  i  790  à  >  8oa 
et  jiassa,  a  cette  dernière  date,  dans  le  canton  actuel. 

—  A  pour  annexes  la  ferme  de  Trossierie  ou  Dros- 
leric  et  les  moulins  do  Dammiihl  et  de  Hcymùhl. 

Saim-Josbph,  f.  c"  de  Gros-Tcnquin;  fondée  en  i8'io 
par  M""  de  Wendel. 

Saint-Jilif.n-lee-Gobze,  c""  de  Gorzc.  —  Adêanctmn 
Juliantun  manêium,  978  (cart.  Gorie,  p.  i58).  ^ 
Sainl-JuUen-denoub  Gorze,  1897  (abb.  de  Gorze, 
s.l'an). —  De tancloJuKano,  i5'i/i  (pouilléde  M.). 

—  Snùit-Julien,  iSgi  (dén.  Th.  .Mix).  —  SancUm 
Julianua,  1606  (pouiilé  de  M.).  —  Saint-Julian  en 
la  teiTe  de  Gorzf,  i()70  (iii(i.  Portef.). 

Faisait  partie  de  la  terre  de  Gorze.  Était  siège 
d'un  fief  lorrain,  sous  le  bailliage  d'Apremont. — 
Cure  de  l'arcbiprétrc  de  Gorze,  qui  dépendait  de 
celle  abbaye  et  avait  Boussières  pour  annexe. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fait  partie  du  canton  de  Gorze  depuis  la  créa- 
lion  du  canlon,  en  1790. 

Saim-Jclies-lez-Metz  ,  a'  c°°  de  Metz,  à  droite  de 
la  Moselle.  —  Ad  sanclmn  Julianum,  qUô  (abb. 
Sainte -Gloss.  ch.  Adalb.  I").  —  Bwgum  sancti 
JiiUani,  109/1  (s'''*-  Saint-Vinc.  liasse  Saint-Jul. ). 

—  Villa  sancti  Jiiliani ,  1199  {ibid.).  —  La  Croix 
Saint-Julien ,  toi  des  quatre  queire»  (limites)  de  la 
banleve  de  Mets,  I2i3  (décl.  des  dr.  Metz  anc. 
1"  ext.).  —  Saint-Julien» ,  1  siG  (liste  des  off.).  — 


Saint-Juliant ,  1287  (acte  d'aman,  s.  l'an). ^Sam(- 
JulUein,  1877  (chap.  rath.  s.  l'an).  —  Saint-Jullien , 
1  .'173  (épit.  J.  de  Hanonville).  —  La  paupelterie  de 
Satnt-JuUien ,  1617  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  La 
forte  maison  de  Saint-Jullien  où  est  In  paupetlerie , 
1 5 1 8  (  P.  Ferr.  obs.  séc.  xvi*  s',  f.  /i  /i  8  ).  —  Sanctus 
Julianus  in  Burgo,  1544  (pouiilé  de  M.).  —  La 
paupetterie  Saint-Julien,  i552  (chron.  rim.).  — 
Le  bourg  Saint-Julian  sur  la  montagne  d'Esirmont , 
i553  (Siège  de  M.  par  Salignac). 

Ce  village,  qui  était  un  faubourg  do  Metz,  sur  le 
revers  de  la  côte  de  De.siremont  ou  Belle-Croix ,  fut 
détruit  à  plusieurs  reprises  et  particulièrement  en 
i552;  mais  il  se  releva  de  ses  ruines.  Il  fut  rasé 
en  1781  pour  faire  place  aux  fortifications  de  Belle- 
Croix,  et  rebâti  l'année  suivante  sur  la  côte  oppo- 
sée et  sur  l'autre  rive  du  ruisseau  de  Vallières.  — 
Etait  le  siège  d'une  paroisse  de  l'archiprétré  de 
Melz,  qui  dépendait  de  l'abbaye  Saint-Vincent  et 
avait  Prègelé  et  Grimont  pour  annexes. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  do  Melz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Borny  en  1790  et  de 
celui  de  Vallières  sous  l'organisation  de  l'an  m; 
passa,  en  1802,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  les  fermes  de  Châlillon  et  de  Grimonl. 

Saint-Juiie,  c°"  de  Verny.  —  Villa  sancti  Georgii, 
xiï'  s*  (abb.  Sainte-Marie,  ch.  abb.  Herm.).  — 
Saint- Jeure,  1489  (chron.  rimée).  — De  sanctn 
Jure,  i5oa  (abb.  Sainte-Marie,  cure  de  Raucourt). 

—  SaintrJoure,  i-^yk  (dénombr.  Th.  Alix). 

Siège  d'un  fief  lorrain  sous  le  baill.  d'Apremont. 

—  Etait  annexe,  avec  vicaire  résident,  de  la  pa- 
roisse de  Raucourt. 

Autrefois  Trois-Evéchès,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie,  de  1790  à  1803,  du  canton  de  Goin, 
puis  passa ,  à  cette  dernière  époque ,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  Alémonl  et  Ressaincourt. 

Saikt-Ladke-l'Hôpital,  f.  c°'  de  Marly.  —  Sainl-Lad- 
dre,  1246  (P.  Ferr.  obs.  séc.  1.  f.  362).  —  Sancti 
Lazzari  mettensii,  ia46  (sceau  de  l'hôp.  Saint- 
Lsdrc).  —  Saint-Laizre,  1984  (hôp.  Saint -Nie. 
cari.  f.  L.). —  Censé  de  la  paroisse  de  Marly, 
xïiu'  s'  (pouiilé  de  M.). 

SAlM-LADnE-M0M-|G>ï  OU  HALTE-SAI^T-LADRE  ,   f.  C"  de 

Montigny-lez-MeIz.  —  Les  ij  Saint  Laidre.  xv°  s" 
(chron.  Prail.).  —  Saint-Laidre ,  i44i  (rôle  des 
dîmes,  abb.  Saint-Am.).  —  La  Malaidrerie,  i5io 
(Mém.  Ph.  de  Vign.). —  La  Mailaidrerie pi-ès  Saint- 
Priech,  i553  (Siège  de  M.  par  Salignac).  —  L'église 
près  Saint-Ladre  au  Sablon,  1 646  (  Joum.  J.  Baucb.). 

—  Saint- Ladre  près  Montigny,  1681  (dénombr. 
97  juillet). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


231 


Ancienne  léproserie;  cense-fief  de  la  paroisse  de 
Saint- Privai,  mouvant  du  roi  de  France. 

S.hst-Lang,  f.  ruinée,  c"°  de  Holtwiller.  —  La  censé 
de  Suint-Laiig ,  1761  (ord.  de  Lorr.  VIII,  282). 
Détruite  au  xviu°  siècle. 

SAiNT-LAtinENT,  chapelle,  près  d'Illange  (carte  Cass. ). 

Saikt-Léokakd,  f.  c"°  de  Flétrange. 

Saint-Louis, c°° de  Bitche.  —  Mùntzhall,  1756(D.  Cal. 
nol.  Lorr.). —  La  Verrerie  de  Saint-Louii,  1767 
(arcli.  de  la  Verrerie,  arrêt  du  conseil  du  17  fév.). 
— Munslhul ,  verrerie  de  Sainl-Louis  (carlo  de  l'Etat- 
inajor). 

Verrerie  fondée  sur  la  censé  de  Miintzthal  en 
vertu  d'un  arrêt  du  conseil  du  17  février  I7fi7, 
transformée  depuis  1787  en  une  cristallerie  dont  les 
produits  sont  arrivés  à  un  haut  degré  de  perfection. 

—  Était  annexe  delà  paroisse  de  Soucht. 
Autrefois  Lorraine,  baili.  de  Bitche,  coût,    de 

Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Lemberg  de 
1 790  à  1802  ;  passa,  à  cette  dernière  époque,  dans 
le  canton  actuel.  —  Ancienne  annexe  de  Lemberg, 
Saint-Louis  fut  érigé  en  commune  par  la  loi  du 
9  juillet  i845. 

SAiNT-Lons  ou  Mazagban,  f.  c"°  de  Bistrolf. 

Saim-Louis,  usine  et  h.  c"  de  l'Hôpital.  —  Voy. 
FoKGES  (Les)  ou  Platinerib  de  Saint-Louis. 

Saint-Louis,  anc.  chapelle  sous  les  murs  de  Metz.  — 

Sainl-Lowis ,  proche  SahU-Tliiebault ,  cimetière  des 

suppliciés,  ilicili  (chron.  mess.  s.  l'an).  —  Saint- 

Lowy  aux  champs ,  ihhk  (chron.  doy.  de S'-Thiéb.). 

Ruinée  en  ikkh. 

Saint-Louis,  anc.  chapelle,  c°'  d'Onville.  —  Sainl-Iiowy, 
i5io  (Mém.  Ph.  de  Vign.). 

Saint-Louis  (Petit  ruisseau  de).  —  Prend  sa  source 
sur  le  ban  de  Gœtzenbriick  ,  traverse  la  c'°  de  Gœt- 
Eenbriick  et  se  jette,  à  Saint-Louis,  dans  le  ruisseau 
de  ce  nom. 

Saint-Louis  (Ruisseau  de)  ou  Segmûhlenbach.  —  Il 
prend  sa  source  dans  un  pré  de  Saint-Louis,  tra- 
verse les  c°"  de  Saint-Louis,  de  Montbronn  et  de 
Soucht  sur  une  longueur  de  1  kilom.  et  se  jette 
dans  le  Spiegelbach,  une  des  branches  de  l'Eichel. 

Saint-Luc,  m°"  isolée,  c™  de  Morhange. 

Saint-Marcel,  c°°  do  Conflans.  —  Villa  sancti Mar- 
celli,  986  (cart.  abb.  Gorze,  ch.  Otli.  I").  —  De 
sancto  Marcello  ,1106  {ihid.  bulle  Adr.  IV  ).  —  SaiîU- 
Maxe,  X¥°  s°  (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Saint-Maixel, 
Saint-Maixe ,  1697  (Mém.  Ph.  de  Vign.). —  Sanctus 
Marcellus,  Sainl-Marcel-lès-Doncourl ,  ihlxh  (pouillé 
de  M.). —  Saint-Mars,  Sainl-Murcou ,  1606  {ibid.). 

—  Saint-Marsel ,  1689  (Barr.  dom.  t.  I).  —  Saint- 
Marcel-lès-Doncourt ,  xviii°  s"  (pouillé  de  M.). 


Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  (1682,  dénombr.  h  fév.).  —  Paroisse  de 
l'archiprètré  d'Hatrize,  dép.  de  l'abbaye  de  Gorze. 
Elle  avait  pour  annexes  Bruville,  Rutricourt,  Don- 
court,  Li'court,  Villers-aux-Bois,  la  censé  d'Accort 
(la  Caulre)  et  le  moulin  de  Woingville. 

Autrefois Trois-É vèchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. — 
Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Gravelotte  et 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  le  can- 
ton actuel.  —  A  pour  annexes  Villers-aux-Bois  et  la 
ferme  de  la  Caulre. 
Saikt-Maiitin  (Ban)  ou  Saint-Mariin-lez-Metz,  1"  c°" 
de  Metz,  à  gauche  de  la  Moselle.  —  Ad  sanclum 
Martinum,  988  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Adalb.  I"). 

—  Villa  sancti  Martini,  978  (abb.  Sainte-GIoss.  ch. 
év.  Thier.).  —  Sarictus  Marlinus,  1228  (chap.  cath. 
s.  l'an).  —  Adsanctum  Martinum  ante  Mêlas,  1822 
(pouillé  de  M.  Portef.).  —  Ban  Saint-Martin  de- 
vant Mes,  i4o4  (liste  des  vill.  ).  —  La  ville  de  saint 
Mairtin,  i'i29  (chron.  doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Les 
menoirs  de  saint  Mairtin  devant  Metz,  1  lilili  (ihid.). 
— Les  Menandies  de  sainct  Mairtin  devant  Mets,  \l\Uh 
[ibid.).  —  Ban  sainct  Mertin,  ilibo  (chap.  cath.  s. 
l'an).  —  Lepreij  del'hospitalleloing  de  la  Moselle  près 
de  Saint-Martin,  i45o  (chron.  Prail.).  —  Saint- 
Martin  devant  Mets,  le  prey  saint  Sigebert  devant 
Saint-Martin  (terre  lorraine  aux  portes  de  Melz), 
1/1 91  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Le  bourg  de  saint 
Martin  soub  le  mont  Saint-Martin,  i553  (Siège  de 
M.  par  Salignac).  —  Le  prey  saint  Soibe  de  costé 
Sainl-Mairlin ,  xvi's"  (Mém.  Ph.  de  Vign.). 

Dépendait  de  la  paroisse  Saint-Simon  de  Melz. 
Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Mouhns; 
passa,  lors  de  l'organisation  de  l'an  m  ,  dans  celui 
de  Lorry-lez-Melz  et,  en  1 802  ,  dans  le  1  "'  canton  de 
Metz. 

Saint-Martin-de-la-Glandièee,  anc.  abbaye.  —  Voy. 
Lorgeville-lez-Saint-Avold  (Abcaïe  de). 

Saint -Martin -LEZ -Metz  (Abbaïe  de).  —  Abbalia 
sancti  Martini  ad  radiées  montis  sancti  Quinlini, 
1170  (abb.  Branv.  ann.  Prem.  XXIII,  i3i).  — 
Le  moustier  saint  Martin,  la Ifj  (fonds  de  Malte, 
inv.  liasse  A).  —  Monasteriwn  sancti  Martini  ante 
Metim,  ihl\!i  (pouillé  de  M.).  —  L'abbaie  et  mont 
saint  Martin,  i553  (Siège  de  M.  par  Salignac). 

L'abbaye  de  Saint-Marlin-lez-Melz  ou  Sainl-Mar- 
tin-aux-Champs  fut  fondée  en  6/18  par  Sigebert  II, 
roi  d'Austrasie,  au  pied  du  mont  Saint-Quenlin  et 
desservie  par  des  moines  de  l'ordre  de  Saint-Benoit. 
Les  ducs  de  Lorraine  en  étaient  voués  et  avaient  des 
droits  de  souveraineté  sur  le  temporel.  Une  ([ue- 


232 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


relie,  dont  le  point  de  départ  était  la  taxe  d'entrée 
sur  une  liottée  de  pommes,  s'éleva  en  i4a7,  à  son 
sujet,  entre leducCharlos  II  et  la  cité  de  Metz,  et  le 
raonaslcre  fut  ruiné,  ainsi  que  sa  magnifique  église, 
qui  était  une  des  merveilles  du  pays;  les  pierres 
servirent  à  reconstruire  la  digue  de  Wadrinau,  et  ce 
qui  restait  encore  debout  fut  rasé  lors  du  siège  de 
iltUti,  Une  partie  en  fut  relevée  eldétruite  de  nouveau 
en  i553.  Le  corps  du  saint  fondateur,  qui  avait  été 
enlevé  en  iAa8,  mais  ensuite  rapporté,  fut  alors 
définitivement  transféré  à  la  piimaliale  de  Nancy, 
laquelle  fut  également  mise  en  possession  des  biens 
de  l'abbaye  lorsque  le  titre  en  fut  supprime,  en 
i6o3. 

La  propriété  du  ban  Saint-Martin,  restée  à  la 
Lorraine  jusqu'en  iGo4,  fut  cédée  à  la  ville  de 
Mefi,  ainsi  qu'une  partie  des  villages  de  Moulins  et 
de  Saintc-Ruflîne  qui  était  comprise  dansée  ban. 

Saiht-Michel  ,  anc.  liermitage  et  chapelle  au  sommet  de 
la  côte  de  ce  nom,  près  de  Beuvange-sous-Saint- 
Michel ,  c"*  de  Wolltrange.  —  La  monlaigne  de  coité 
lainl-Michiel,  i63ij  (Journ.  J.  Bauch.). 

Saixt-Nicolas  ,  anc.  hermilage  près  deBaslicux,  annexe 
de  cette  commune. 

Saiht-Nicolas,  chapelle,  c"*  de  Grand-Failly. 

Saint-Nicolas,  chapelle,  c"" d'Hannonville-au-Passage. 

Saint-Nicolas,  liermitage  inhabité,  c°"  d'Hussigny. 

Saint-Osïvald,  f.  c"*  de  FilstrofT.  —  Saint-Oival,  1726 
(carte  Bugn.). 

Sairi-Octn  (Bar  de),  enclavé  dans  celui  de  Landres. 
Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  duché  de  Bar  (1  C82,dénomb. 
16  oct.). 

Samt-Pancrace,  chapelle,  c""  de  Sarraibe. 

SAiNT-PANcnÉ,  c°°  de  Longuyon.  — La  Forge  de  Saint- 
Panscrey,  i/i.5i  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  I,  889).  — 
Saiitt-Pancrat ,  1571  (baiil.deSaint-Mih.).  —  Sainl- 
Pangrey,  j6o5  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VII ,  279). — 
Saint-Pancrey,  i6i4  (ibid.  VII,  28/i).  —  Saint- 
Pameray,  1616  (161V/.  VIII,  i56).  —  Eccl.  tancli 
Pancratii,  xviii'  s'  (pouillé  de  Trêves).  —  Saini- 
Pancrè»,  1749  (de  Maill.  Barr.). 

Cure  du  doyenné  de  Longuyon  (dioc.de  Trêves). 
—  Fief  du  duché  de  Lorraine  et  siège  d'une  haute, 
moyenne  et  basse  justice,  i6o5  (dénomb.  inv.  de 
Lorr.  hc.  cit.). 

Autrefois  Barrois,  baiil.  de  Villers-ia-Montagne , 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de 
Longwy  de  1790  à  1802,  où  il  passa  dans  le 
canton  actuel.  —  A  pour  annexe  Buré-la-Ville. 

Saint-Païl,  forges,  c"'  d'Ars-sur-Moselle. 

Saint-Pabl,  f.  c'"  de  Serrouviile. 


Saiht-Piebre,  f.  etm'°,  c""  de  Florange. 

Saint-Piehhe,  f.  c°'  de  Freistroff. 

Saint-Pieiuie,  anc.  hermilage,  c"  de  Serrouviile. 

Saist-Piehre,  chapelle,  c"'  de  Thionville. 

Saint-Pieiibe,  anc.  égl.  isolée,  c°'  de  Villers-Stoncourt. 
C'était  le  siège  jjaroissial  de  ce  village  et  de  ceux 
d'Aoury,  Chanville  et  Vaucremont.  —  Voy.  Bak- 
Saint-Piebbe. 

Saint-Piebbe,  anc.  censé,  c"'  de  Woippy. 

Saint-Piebre  (  Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans 
l'étang  de  Chesny,  traverse  les  c""  de  Chesiiy,  de 
Peltre  et  de  Magny,  sur  une  longueur  de  9  kjlom. , 
et  se  jette  dans  la  Seille. 

Saikt-Piebre-aux-Abènes,  anc.  chapelle,  sous  les  mure 
de  Melï.  —  Ecclena  beau  Pelri  ad  Harenas,  ii3o 
(abb.  Saint-Clèm.  ch.  conf.).  - —  Saint  Pierre  az 
Aranneê,  laSa  (arch.  h.  de  V.  cart.  f.  ,58)  —  Saint 
Pierre  az  Erennes,  1  a35(hôp.  Saint-Nic.  cart.  f.  xxiv). 

Saist-Piebrb-aix-Chami'S,  église  et  prieuré  hors  de  la 
]>orte  Saint-Thièbaiit  de  Metz.  —  L'esgliso  de  laint 
Piene  a*  Champt,  xv'  s'  (chron.  Prail.).  —  Le 
bourc  de  $ainl  Pierre con  di»l  taint  Pierre  as champts , 
tih/i  (chron.  doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Bourg  saint  Pierre 
aux  champ»,  i/i8(;(sém.  Saiot-Sim.  s.  l'an).  — 
L'eiglise  et  l'abbaye  de  Saint -Pieife- aux -Champs; 
Saint-Pierre-aux- Champs ,  corps  de  garde  de  l'em- 
pereur, i552  (Siège  de  M.  par  Salignac). 
Détruits  lors  du  siège  de  15^2. 

SAiNT-PiEnBEMOKT,  f.  auc.  abb.  c°°  d'Avril.  —  Standul- 
mont,  109G  (ch.  de  fond,  de  l'abb.).  —  Sanctus 
Petrus  de  monte  juxta  Briacmn,  1 127  (abb.  Saint- 
Pierr',  renl.  p.  a).  —  Saint- Pieremont,  i48o 
(Journ.  J.  Aub.). —  Sainl-Piedremont ,  1571  (baill. 
de  Saint-Mih.).  —  Syha  sancti  Pétri  Montis,  1628 
(abb.  Sainl-Pierr',  terr.  ).  —  Sancl  Petersberg ,  1629 
(chan.  règ.  liasse  Bure).  —  Saint-Piermont ,  xvii' 
siècle  (pouillé  de  M.). 

Saint-Piebremost  (Abbate  be),  de  l'ordre  des  cha- 
noines réguliers  de  Saint-Augustin  de  la  congréga- 
tion de  Saint-Sauveur.  —  Ecclesia  sancti  Pétri  de 
monte  Brianci,  xii'  s'  (chron.  cp.  met.  D.  Cal.  1, 
pr.  03).  —  Ecclesia  sancti  Pétri  de  monte  juxta 
Briacum,  1127  (rent.  abb.  Saint-Pierr',  p.  2).  — 
La  CheizeDeu  de  Saint-Pierremont ,  i2  82(chan.rég. 
liasse  Norroy,  v.  3).  —  Monaslerium  Pelri  Montis, 
i544  (pouillé  de  M.). 

Cette  abbaye  fut  fondée  en  1 190  par  Lubricus, 
chanoine  et  chancelier  de  Metz,  qui  obtint  de  la 
comtesse  Mathilde  un  lieu  nommé  Slandaimont, 
dans  une  forêt  voisine  de  Briey,  pour  y  mener  la  vie 
religieuse ,  selon  la  règle  de  saint  Norbert. 

Le  pape  Pascal  II  changea  son  nom  en  celui  de 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


233 


Saint- Pierrcmont.  Elle  reçut  la  réforme  du  R.  P. 
Fourrier  en  i625,et  en  1761  la  niense  abbatiale 
fut  unie  au  collège  Saint-Louis  de  Melz ,  [jossédé 
par  les  chanoines  réguliers. 
Sai>t-Privat,  h.  c°*  de  Montigny-lez-Melz.  —  Rivât, 
Riwata,  Rivuata,  898  (abb.  Priim,  décl.  de  biens). 

—  Sanetus  Privnlus,  1128  (chap.  cath.  s.  fan).  — - 
Les  mailaiiUs  do  Saint- Privé ,  iSSg  (fonds  de  Malle, 
inv.  L.  AAA.).  —  Saincl-Piivait ,  w'  siècle  (cliron. 
.lac.  Huss.).  — Saint-Privax ,  ihSCi  (chron.  doy.  de 
S'-Thiébault). — SaintPrivey,  1 43C  (iftirf.). — Saint- 
Privay,  i/i/io  [ihid.).  —  Saint-Privés,  tk'jh  (Journ. 
.1.  Aubr. ).  —  Saint-Privais,  Saint-Pt-ivait ,  lui'i 
(Méni.  Ph.  de  Vign.).  —  Saint -Privé,  xh/>ti 
(pouillé  de  M.).  —  L'esi;lise  Suinl-Prieeh ,  i5S3 
(Siège de  M.parSalignac). — Saint-Privat-lèa-Metz , 
1 678  (pouillé  de  M.  Portef.).  —  En  patois  :  Suint- 
Prevé. 

Annexe  de  la  paroisse  de  Magny,  Saint-Privat 
fut  érigé,  en  1756,  en  cure  de  l'archiprètré  de 
Noisseville.  Elle  dépendait  de  l'abbaye  Saint-Clé- 
ment de  Melz  et  avait  pour  annexes  Blory,  Fres- 
catelli,  Frescaty,  Fristot,  la  G  range -le -Mercier, 
Monligny-lezMetz,  le  Sablon,  Saint-Ladre  et  Tourne- 
bride.  —  Celte  église  n'existe  plus;  le  cimetière  seul 
est  conservé  et  sert  encore. 

Autrefois  Trois-Kvèchés,  baiil.  et  coul.  de  Metz. 

—  Filpartiedu  canton  d'Augny de  1790,11803,01 
fut  alors  classé  dans  le  canton  actuel.  — Commune 
jusqu'au  5  août  180g,  où  il  fut  réuni  à  JMonligny, 
avec  ses  annexes  Blory,  la  Grange-le-Mercier  et  la 
Horgne-au-Sablon. 

SAiisT-PniïAT-t.A-MoNT.ïCfiE,  c°"  de  Briey.  —  Saint- 
Privas-la-Montagne  (  La  grande  haie  à  Wallerin- 
prey  aiideçade),  183/1.  —  Marche  d'Eslaut,  où  se 
tenaient  les  journées  amiables  entre  la  cité  de 
Metz  et  le  comté  de  Bar  (chron.  Prail.).  —  Saint- 
Prevey  en  la  monlaigne,  iliho  (chron.  doy.  de  S'- 
Thiébaut).  —  Saint-Privey  en  la  montaigne,  ihUli 
(ibid.).  — Saint-Privey  la  Montagne,  1464  (fonds 
de  Malle,  inv.  liasse  S'-Privat).  —  Saint-Privé  la 
Montaigne,  1491  (Mém.  Ph.  de  Vign.  ).  —  Saint- 
Pryvas  en  montaigne ,  xvi"  s'  (fonds  de  Malle,  inv. 
liasse  S'-Privat).  —  Sanetus  Privatus  in  monte,  1 544 
(pouillé  de  M.). 

Le  roi  en  était  seul  seigneur.  —  Etait  le  siège 
d'une  cure  de  l'archiprètré  d'Hatrize,  qui  dépendait 
de  la  collégiale  des  chanoines  réguliers  de  Pont-à- 
Mousson  et  avait  Raucourt  pour  annexe. 

Autrefois  Barrois,  baiil.de  Briey,  coutume  de 
Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Jcuaville 
en  1 790 ,  de  celui  de  Rombas  sous  l'organisation  de 

Moselle. 


l'an  m,  et  fut  classé,  en  iSoa,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexe  Jérusalem,  m""  isolée. 
Saint-Qlemin,  côte,  c°' de  Scy,  à  gauche  de  la  Mo- 
selle. —  Mons  sancti  Quintini,  977  (cari.  Saint- 
Pierre,  ch.  emp.  Oth.  II).  — Mons  sancti  Quintini 
ante  Metas,  1319  (abb.  de  Gorze,  s.  l'an),  — 
Sanetus  Quintinus  in  monte  ante  Mêlas,  1219  {ihid.). 

—  Saint-Quoinlin,  1866  (chap.  calh.  s.  l'an).  — 
La  caste  saint  Quointin,  la  coite  saint  Cointin,  xv'  s' 
(chron.  Prail.).  —  Sus  saint-Quaintin,  xv*  siècle 
(chron.  Jac.  Huss.).  —  Saint-Quantin,  1 '107  (chap. 
cath.  s.  l'an).  —  La  coite  Saint-Queintin ,  1479 
(Journ.  J.  Aub.). —  LachaipelleSaint-Cointin,  i48i 
(ihid.).  —  Par  dessus  Saint-Quintin  ,  1491  (  Mèm. 
Ph.  de  Vign.).  —  La  montaigne  Saint-Quantin, 
i5a3  (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Le  mont  Saint- 
Quintin,  le  mont  Saint-Martin,  i553  (Siège  de  M. 
par  Salignac). —  En  patois  :  Saint-Cointin. 

Au  sommet  du  mont  Saint-Quenlin  était  une 
éghse  qui  servait  de  centre  aux  églises  de  Scy,  Gha- 
zelles, Plappeville  et  Longeville,  SaS  (ch.  dcDrogon). 

—  Elle  dépendait  de  l'abbaye  de  Gorze;  passa,  au 
xm"  siècle,  dans  le  domaine  du  chap.  de  la  cathé- 
drale. —  La  paroisse  fut  ultérieurement  transportée 
à  Scy. 

C'était  sur  le  mont  Sainl-Quenlin  qu'était  le 
signe  patibulaire,  à  quatre  pihers,  de  la  hante  jus- 
tice du  chapitre  de  la  cathédrale  de  Melz,  sur  les 
bans  Saint-Paul  des  villages  de  celle  paroisse  et  sur 
les  villages  avoisinants.  —  Voy.  Ban  Sai.m-I'ai'l. 

L'église  du  mont  Saint-Quentin  fut  détruite  et 
remplacée  par  une  chapelle  accompagnée  d'un  hermi- 
tage,  qui  disparurent  lors  de  la  Révolution;  puis  un 
poste  télégraphique  y  fut  placé,  qui  disparut  à  son 
tour.  Une  croix  avait  été  érigée  près  de  l'ancienne 
église.  Un  fort,  dit  de  Saint-Quentin,  couronne  auj. 
ce  sommet. 

Saint-Quentin,  anc.  hermitage  et  chapelle,  c'"  d'Ugny. 

Saint-Quirin  ou  la  Malgbée,  m'",  c"  de  Norroy-le- 
Sec.  —  Voy.  Malgrée  (La). 

Saint-Remï,  hermitage  inhabité,  c""  de  Piedujont. 

Saint-Remt,  h.  c"  de  Woippy.  —  Capellane/i  sancti 
Remigii prope  Laidonchomps ,  i,')44  (pouillé  de  M.). 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Saint-Baudier.  — 
Fil  parlie  de  la  c""  de  Ladouchamps  jusqu'au  9  fé- 
vrier 1810,  où  il  fut  avec  elle  réuni  à  Woippy. 

Saint-Roch  ,  anc.  hermitage  et  chapelle ,  c*"  de  Kœnigs- 
macker.  —  Saint-Séhaslien  (carte  Cass.). 

La  chapelle,  dédiée  à  saint  Roch  et  à  saint 
Sébastien,  étant  tombée  en  ruines,  fut  rebâtie  en 
1625. 

Saint-Rocu,  horniitage  inhabité,  c"'  de  Puxe. 

3o 


-2U 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Saint-Saumon,  licrmitage ,  c"'  de  Jœuf. 
Sai.vt-Sauiiom,  anc.  hermitage,  c°°  d'Anoiix.  —  Il  reste 

une  petite  cliapelle  dédiée  à  saint  Pierre. 
Saint-Sébasties  ,  cliapelle ,  c"'  de  Bilchc.  —  Sainte  Sé- 

battian  et  Fabian ,  1 628  (compte  du  doni.  de  Bitche). 
Saist-Sébastien,  chapelle,  c"  de  Holving. 
Saint-Sigbbebt,  pré,  anc.  terre  lorraine,  sur  le  terril. 

du  ban  Saint-Martin.  —  On  Prey  SaintSoibel ,  x»"  s* 

(cliron.  Jac.  Huss.). —  Voy.  Saint-Martin  (Ban). 
Saint-Simon,  f.  c"  de  Loupershausen. 
SiiNT-SiRiAco,  chapelle,  près  de  Kirsch-lei-Lultange, 

1733  (carte  Bugn.  dioc.  Met). 
Saint-Sixte,  1'.  c"'  de  Freistroff. 
Saint-Scpplet,  c°°  d'Audun-le-Romau,  sur  la  Crusne. 

—  Saint-Souptel ,  \'ioli  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  I, 
.îg).  —  Sainct  Snpplal,  x»'  s'  (chron.  Jac.  Huss.). 

—  Saint- Soupptel,  tiag  (arch.  h.  de  V.  AA,  1  1  ). — 
Supptey,  xvii'  8°  (I.oth.  sept.).  —  Saint-Supple: , 
iCto'i  (inv.destil.  de  Lorr.lX,  3a5).  —  Saint-Soup- 
plex,  1681  (dénonibr.  1 1  juin). —  Saint-Suplet , 
J749  (de  Maill.  Barr.).  —  Sainl-Supplex ,  x»in°  s' 
(pouillé  de  Trêves). 

Siège  d'une  seigneurie  qui  faisait  partie  du  mar- 
(|uisat  de  Spincourt.  —  Haute,  moyenne  et  hassc 
justice  mouvant  de  cette  prévôté  (baill.  d'Et.iin, 
avant  1751).  —  Etait  une  annexe  de  la  paroisse 
de  Mercy-le-Bas  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Barrois,  haill.  de  Longuyon,  coût,  di' 
Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Xivry,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  de 
Circourt;  passa,  en   i8oa,  dans  le  canton  actuel. 

—  A  pour  annexes  la  Guillolerie  et  le  moulin  Mar- 
chand. 

Saint-Stiiphorien  ,  ancienne  abbaye  de  Bénédictins, 
sous  les  murs  de  Metz.  —  Monaalerium  lancti  Sym~ 
plioriani prope  muros  Meteniet ,  1809  (pouillé  do  M. 
portcf  ). — On  bourg  de  Saint-Sépkorien ,  i3.3i  (abb. 
Sainte-Marie,  reg.).  —  Le  bourg  et  le»  tnenandies  de 
Saint  Symphorian ,  i4û4  (chron.  doy.  de  S'-Thiéb.). 

—  Saint-Sifoiien  au  loitig  de  Uutelle,  1 497  ( Mém. 
Ph.  deVign.). 

L'évéque  Pappole  fonda,  en  609,  l'abbaye  des 
Saints-Innocents,  sous  les  murs  de  Metz,  sur  la  hau- 
teur près  de  la  Moselle ,  et  la  dota  de  ses  biens  pa- 
trimoniaux. Détruite  par  les  Normands  au  u'  siècle, 
elle  fut  relevée  par  l'évéque  Adalberon  II ,  qui  y  mit 
les  reliques  de  saint  Symphorien  et  lui  imposa  ce 
dernier  nom,  qu'elle  conserva.  Elle  fut  démolie, 
pour  les  exigences  de  la  défense ,  lors  du  siège  de  Metz 
par  Charles  Vil  en  lià'i,  et  les  rehgieux  transférés 
à  l'intérieur  de  la  ville,  où  ils  furent  de  nouveau  dé- 
placés en  1 565,  lors  de  la  construction  de  la  citadelle. 


SAiM-SvMPHOniEs  (Le  Pré),  c"*  de  Longeville,  sur  l;i 
Moselle. 

C'est  une  vaste  prairie  qui  s'étend  sous  les  murs 
de  Metz  et  occupe  l'île  formée  par  les  deux  bras  de  la 
Moselle. 

Saini-Tuiébault,  f.  et  cliapelle,  anc.  hermitage,  c'"  di' 
Gorze.  —  Saint-TIMau ,  xvu'  s*  (Loth.  sept.). 

Chapelle  qui  a  été  restaurée  et  agrandie,  et  qui 
est  toujours  le  but  d'un  pèlerinage  très-suivi. 

Saint-Thiébaiiut,  ancienne  collégiale  sons  les  murs  de 
Metz.  —  Saint  -  Thibaiid  hm-s  des  murs,  i3i.")  (P. 
Fer.  obs.  séc.  xiv'  s",  (.  167).  —  Le  bourg  de 
Saint  -  ThiébauU  et  Cetglise  qui  estait  moult  belle, 
i'i'i4  (chron.  doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Monastei-ium 
sancli  Theohaldi,  i5'i4  (pouillé  de  M.).  —  L'es- 
glisse  Saint-Thibaud ,  i5ôa  (Siège  de  M.  par  Sali- 
gnac).  —  La  len-e  de  Saint-Thiébaul ,  i635  (abb. 
Saint-Pierre,  bail). 

Cette  collégiale  avait  été  l'ondéi;  par  Etienne  de 
Bar,  évoque  de  Metz,  en  1178,  en  laveur  de  quel- 
ques clercs  qui,  désirant  mener  la  vie  cénobitique, 
avaient  obtenu  de  l'abbesse  de  Sainte-Clossinde  la 
chapelle  Saint-Thiébault,  située  hors  des  murs,  en 
avant  de  la  porte  aux  Arènes  (la  porte  Saint-Thié- 
bault actuelle).  L'église  fut  rebâtie  et  consacrée,  en 
1 190,  par  Pévéque  Bertram.  La  collégiale  fut  dé- 
truite ,  en  1  '1  /i  4 ,  par  suite  du  .siège ,  et  les  chanoines 
occupèrent  l'église  des  religieuses  de  la  Madeleine 
dans  la  ville. 

Saint-Thiébault,  f.  c"  de  Pouilly.  —  La  Grainge  de 
Saint-Thiébatt ,  xv'  s"  (chron.  Prail.).  —  Saint- 
Thibaul,  1750  (  carte  Vauj;.  ). 

Saint-Vincent,  église  mère  de  Faiilquemont,  aujour- 
d'hui chapelle  et  cimetière  de  ladite  coumiiine.  — 

Voy.    FAU1.Q11RM0NT. 

Était,  avant  1765,  église  paroissiale  des  quatre 
communautés  d'Adelange,  Chémery,  Faulquemnnt 
et  Wahl. 

Saint-Vincent,  m"  isolée,  c'"  de  Woimhaut. 

Saist-Walfried  ou  Saint-Welpebt,  c"'.  —  Voy.  Wei.- 

FERDINfi. 

Sainte-Agathe,  f  c°'  du  Sablon. 

Sainte- Agathe ,  église  isolée ,  près  de  Schrémange  (carte 

Cass.  ). 
Sainte-Agathe  ,  f  c"  de  Woippy.  —  Chapelle  de  Sainle- 

Agaithe,  située  près  de  Laidonchamps ,   i54o  (chap. 

cath.   s.   l'an).  —  Sancta  Agntha,   i54'i  (pouillé 

de  M.). —  Moitresse  Sainte- Agatle ,  i635  (Journ. 

J.Bauch.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute ,  moyenne 

et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  (1682,  dénomb. 

1 5  janv.). —  Était  annexe  de  la  par.  Je  Woippy.  — 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


3â& 


Fit  partie  de  ia  c""  de  Ladonchamps  jusqu'au  9  fé- 
vrier 1810,  où  elle  fut  réunie  à  Woippy. 

Saiste-Asne,  chapelle  sise  entre  Brouck  et  Budange 
(carte  Cass.). 

S*1i\te-Anne,  chapelle,  c""  de  Forbach.  — Voy.  Creutz- 

BERG. 

Saime-Akne,  chapelle,  c"  de  Grundwillcr. 

Saiste-Anne,  chapelle  au  hande  Guiderkirch,c°"'d'Er- 
chin;;. 

Sainte-Asse,  h.  c"°  de  Alanoni.  —  Il  y  avait  une  cha- 
pelle annexe  de  la  paroisse  de  Thionville. 

Saiste-Asne,  anc.  chapelle,  c°°  de  Monneren. 

Sainte-Anse,  f.  c"  de  Norroy-le-Veneur. 

Sainte-Asse ,  chapelle,  c"'  de  Bicheling. 

Sainte-Anse,  chapelle,  c"  de  Stiring-Wendel. 

Sainte-Appolise,  éc.  c°'de  Chatfibley. 

Siante-Bahbe,  cliapelle  de  cimetière,  c""  de  Havange. 

Sainte-Babue,  c°°  do  Vigy.  —  Sainte -Bairbe,  i3oo 
(chap.  cath.  s.  l'an). —  Suinle-Bairbe,  i4o4  (liste 
des  vill.). — Sainle-Bairbe  aux  Chants,  i5i6  (Méni. 
Ph.  de  Vign.). 

Siège  d'un  hef  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  mouvant  du  roi  de  France,  et  appartenant  au 
chap.  do  la  cathédrale  de  Metz  (1681,  dénomhr. 
2  janv.  ).  —  Cure  de  l'archiprètré  de  Noisseville, 
démembrée  de  la  paroisse  de  Bétonfey  et  érigée  en 
1681.  Elle  avait  pour  annexes  Avancy,  Cheuhy  et 
Bupigny  et  dépendait  de  la  congrégation  de  Saint- 
Vanne. 
.   Autrefois  Trois-Évèchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Vry;  passa, 
en  1802,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes 
Avancy,  Cheuhy,  Gras,  la  ferme  de  Lihaville  et  l'au- 
berge de  Mazagran. 

Ancien  lieu  de  pèkpinage  très-renommé,  fré- 
quenté par  des  princes  souverains,  Sainte-Barbe 
était  remarquable  par  une  magnifuiue  église  que 
notre  siècle  a  vu  détruire  et  dont  il  ne  reste  que  la 
tour  et  quelques  débris.  Elle  avait  été  bàlie.en 
i5i6,  par  Cl.  Baudoche,  riche  et  puissant  seigneur 
messin;  une  petite  communauté  de  Bénédictins,, 
dépendant  de  l'abbaye  de  Senones,  la  desservait 
depuis  i633  ,  en  y  joignant  les  revenus  du  prieuré 
de  Schures. 
Saiste-Brigitte,  église  paroissiale,  c'"  de  Plappeville. 

—  Capella  béate  Brigide  de  PapjikUla,  iik'i  (cart. 
deGorze,  p.  3i4).  —  Sainte-Brie,  ihoh  (liste  des 
viU.). 

Dépendait  de  l'abb.  Saint-Symphorien  de  Metz. 
Sainte-Catherine,  chat,  et  f.  c""  de  Gorze. 

Siège  d'un  fief,  haute,  moyenne  et  basse  justice, 
relevant  de  l'abb.  de  Gorze. 


Avait  une  chapelle  castrale  annexe  de  Iq  paroisse 

de  Gorze. 
SAiNTE-CATiigniNE,  chapelle,  c°°  de  Hombourg  Haut. 
Siège  d'un  hermitage  et  d'un  pèlerinage  encore 

fréquenté. 
Sainte-Catherine,  f.  c""  de  Jarny. 
Sainte-Catherine  ou  Chapelle  be  Gerspach,  c°°  de 

Sarreguemines. 
Saisie-Cécile,  f.  c"  de  Roussy-le-Village. 
Sainte-Claire,  usine,  c"' do  Tiercelet. 
Saiste-CroixouWeïer-Kapelle,  chapelle,  c°°  de  Bilche, 

près  de  l'ancien  étang  de  Bitche. 
Elle  existait  dès  le  xvi'  siècle. 
Sainte-Cboix,  chapelle,  c'"  de  Boulay. 
Sainte-Croix,  m'°  sur  la  Botte,  c"°  de  Brulange. 
Saiste-Croix  ,  anc.  chapelle  (pii  dépendait  de  la  paroisse 

de  Cattenom. 
Sainte-Croix,  chapelle,  c'"  de  Forbach. — Voy.  Creutz- 

BERG. 

Sainte-Croix,  anc.  ferme-modèle,  c"'  de  Forbach. 

Sainte-Croix,  f.  c""  de  Freistrolf. 

Sainte-Croix,  chapelle,  c°'de  Saint-Avold. 

Sainte-Croix,  chapelle,  c""  de  Sarreguemines. 

Sainte-Croix,  chapelle,  c"  de  Sliring-Wendel. 

Sainte-Cboix,  f.  c"  de  VVoippy,  hors  de  la  porte  de 
Thionville,  près  de  la  Moselle. 

Elevée  à  peu  de  distance  de  l'ancienne  abbaye 
de  Sainte -Croix. 

Sainte-Croix  (Abbaïe  de).  —  Voy.  Saint-Eloi. 

Sainte  Ëlisaeeth,  chapelle  et  hôpital,  sous  les  murs  de 
Metz,  près  de  la  porte  des  Allemands.  —  L'ospitaid 
Notre-Dame  des  Allemands,  ii8i  (hôp.  des  Allem. 
acq.  s.  l'an  ).  —  L'ospitanl  Sainte-Marie  des  Allemuns, 
1317  (P.  Ferr.  obs.  séc.  11,  191). —  L'ospitanl 
Sainte-Elisabeth  de  Metz  en  In  bauillie  de  hoiTaine, 
1 335  {ibid.  1 9/1  ). —  Le  bourg  Sainte-Elisabeth,  lUltb 
(chron.  doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Sainte-Elisabeth  hors 
tapourte  des  Allemands,  1  ^97  ( Mém.  Ph.  de  Vign.). 
Le  nom  de  Sainte-Marie  fut  changé  en  celui  de 
Sainte-EHsabeth,  en  1817,  lors  de  la  construction 
d'une  chapelle  dédiée  à  celte  sainte  (  P.  Fer.  bc.  cit.). 
—  Fut  détruit  en  i55a. 

Sainte-Fontaine,  forge  et  h.c™  de  Freyming. —  Heit- 
lenbronn,  17/19  (arch.  de  la  forge,  arrêt  du  conseil 
du  29  novembre).  —  Sept-Fontaines ,  175.")  (D.Cal. 
nol.  Lorr.).  —  Forge  de  Saint-Fontaitie {carie  Cass.). 
Forge  sur  le  Merle,  autorisée  par  arrêt  du  conseil 
des  finances  du  ag  novembre  174g. 

Sainte-Fontaine  (Étang  de),c°''  de  Freyming.  —  La 
superficie  en  est  de  4  hectares. 

Sainte-Genevibvb,  anc.  chapelle,  c"  de  Fontoy.  —  De 
sancta  Genweja,  i5/i'i  (pouillé  de  M.). 


3o. 


236 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


r  A  celle  chapelle,  située  au  milieu  des  bois,  était 
annexe  un  petit  hôpilal  fondé  pour  loger  gratis,  une 
nuit,  les  mendiants  et  pauvres  passants,»  xvni'  s' 
(poiiillé  de  D.  Tab.). 
Sainte-IIélènb,  cbapcllc  sur  le  HJéraple ,  c°*de  Cocberen. 
Sainte-Maodeleine,  m""  isolée,  c"  de  Mance. 
SAiMTE-MincDEiiiTE,  cliapclle  et  bermitage  aujourd'hui 
minés,  sis  sur  le  ban  de  Pélrange,  proche  Gucn- 
kirchen,  iGiij  (abb.  de  Longev.). 
SAiHTï-MAnciEniTE,  chapelle,  c"  de  HelHnier. — Allare 
êonctcB  Margarellui' ,  i.'i68  (abb.  Saint-Avold,  ch. 
s.  l'an). 

Celle  chapelle  est  en  ruines.  Tout  auprès  se  trou- 
vailune  maison  de  ferme  qui  a  été  incendiée,  puis 
abandonnée. 
SAiKTE-AfAnGUEniTE,  source  et  moulin ,  c'"de  Hellimer. 
—  Source  considérable  d'eau  minérale  purgative. 
Elle  met  on  mouvement  le  moulin  de  Sainte-Mar- 
guerite ou  Scbenkelnuibl. 
Sainte-Mahcuebite,  h.  c""  de  Monneren. 

Mllagc construit  en  i66a(Sierck,  doni.).  —  Dé- 
pendait de  la  seigneurie  de  Château-Rouge  (  1738, 
dénombr.  t6  mars). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Monneren  (dioc. 
de  Trêves). 

Autrefois  Trois-fcvèchés,  prév.  de  Sierck,  coût, 
de  Lorraine.  —  A  fait  partie 'du  c"  d'inglange  de 
1790  à  t8oa,  où  il  fut  classé  dans  celui  de  Mcl- 
lerwisse.  —  Chef-lieu  communaljusqu'au  aa  juin 
1810,  où  il  fut  réuni  à  Monneren. 
SAiNTE-MARGi'EniTE,  anc.  chapcUe.  —  Voy.  Malgrée 

(La). 
Saiste-Mabie,  chapelle,  c"*  de  Bambiderslroff. 
SAl^TE-MAllIE,  anc.  bermitage,  c°'  de  liriey  (arcli.  dé- 
part. E.  ao7,  vers  1660). 
Sairte-Marib,  f.  c"  de  Gros-Tenquin.  —  Bâtie,  vers 

i84o,par  M""  deWendel. 
Sai!(te-Marie,  f.  c°'de  Manom. 
Saiste-Mabie-abx-Allemands,  hôpital. —  Voy.  Siikte- 

ËUSABETH. 

SAi>TE-MARiE-Acx-CnâNEs,  c°°  de  Brfey.  —  Sancta  Ma- 
riaad  Chesnei,  laoa  (ch.abb.  de  Gorze,  s.  l'an). — 
Villa  de  sancta  Maria  ad  Qtiercus,  i?i6a  (arch.  h.  de 
V.  AA,5i  ). —  Sainte  Marie  au  Chelne,  1678  (Journ. 
J.  Aubr.).  —  Sancta  Maria  ad  Quercus,  Sancta 
Maria  ad  Quercum ,  1 54  6  (  pouilié  de  M.  ). —  Sainle- 
Marie-au-Chesne ,  1578  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
IV,  67).  —  Sainte-Marie,  ibijli  (dén.  Th.  Alix).— 
Mavie,  xvii"s'(Loth.  sept.). —  Sainte-Marie ,xm' s' 
(carte  Beaid.). 

Fief  lorrain  sous  la  prévôté  de  Briey  (dénombr. 
de  1673  ,  loc.  cit.). 


La  haute  justice  était  au  roi. —  Était  siège  d'une 
cure  de  l'archiprètré  d'IIalrize. 

Autrefois Barrois,  baill.  de  Briey,  coût.  deSaint- 
Miliiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  cauton  de 
Jouaville  ;  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  de  celui 
de  Valleroy,  et  fut  classé  en  180a  dans  le  canton 
actuel.  —  Il  y  avait  à  Sainte-Mario  un  autre  fief 
dit  ta  Cour-Dame-lsahellf ,  sous  la  cliàlellenie  de 
Briey,  1578  (loc.  cit.). 

Saime-Maiue-des-Bordes,  léproserie.  —  Dcale  Marw 
doimu  leprotorum  de  Volières,  laGg  (P.  Forr.  obs. 
séc.  II,  f.  aôa).  —  Voy.  Bordes  (Les). 

Sainte-Odile,  anc.  chapelle,  c""  de  Maxstadt. 
Existait  au  commencement  du  xvii"  siècle. 

Sainte-Reine,  f.  c"  d'Allondrelle. 

SAisTE-RtruNE,  c°°  de  Gorze,  sur  une  hauteur,  à 
gauche  de  la  Moselle.  —  Ad  Sanctmn  Rndevunriim , 
1  io3  (abb.  Épinal,  conf.  emp.  Henri  II).  —  Altare 
beatie  Hoduatœ,  Rodevauntin,  iiio  (ch.  Et.  de 
Bar,  D.  Cal.  III ,  pr.  txiv).  —  Sainte- Raffine,  1  a8a 
(atour  s.  l'an,  arch.  h.  de  V.).  —  Sainte- Raijfme , 
i3oo(chap.  calh.  s.  l'an).  —  Sainle-Reffine ,  1866 
(ibid.).  —  Sainte-Raphine ,  i/i4i  (chron.  doy.  de 
S'-Tliiéb.).  —  Sainte-Rafne ,  145a  (Bec.  la  Hière, 
646). —  Sainte  Refne,  1  489  (Journ.  J.  Aubr.).  — 
Sancta Reffina ,  Sancta Rujfma ,  i544  (pouilié  de  M.). 

—  Sainte-Raphine,  i594  (dén.  Th.  Alix).  —  En 
patois  :  Sainte- Rejine. 

Petite  chapelle  et  lieu  do  pèlerinage  cncoro  exis- 
tant dont  le  produit  avait  été  concédé  à  l'abbaye 
d'Épinal. 

Etait  le  siège  d'un  fief  lorrain,  sous  le  bailliage 
d'Apremont  (1594). 

L'abbaye  Sainle-Glossinde  de  Metz  était  seigneur, 
haut,  moyen  et  bas  justicier,  à  Sainte-Buffine,  et 
voué  du  ban  Saint-Symphoricn  audit  lieu,  1681 
(abb.  Sainle-Gloss.  dén.  liasse  XX,  6).  —  Etait 
annexe  de  la  paroisse  de  Moulins. 

Autrefois  Trois-Évèchés ,  baill.  et  cotil.  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Moulins  en  1790,  de 
celui  de  Rozérieulles  sous  l'organisation  de  Tan  m , 
et  fut  classé  en  i8oa  dans  le  canton  actuel.  —  A 
jiour  annexes  les  moulins  du  Goglot  etde  la  Cueil- 
lerolte  et  la  maison  isolée  le  Choléra. 

Sainte-Buffine  (Le  Hait  Ban  de).  —  S'étendait  sur  le 
terril.  desc°"de  Jussy,  de  Sainte-Ruflïneelde  Vaux, 
mouvait  du  roi  de  France  et  était  siège  d'une  justice 
haute,  moyenne  ot  basse(i68i,  dénomb.  21  juin). 

Sainte-Stéphanie,  houillère  et  m°"',  c'"  de  Stiring- 
Wendel. 

Sainte-Suzanne,  f.  c""  de  Narbéfonlaine. 

Sainte-Trinité,  chapelle,  c°*  de  Bistroff. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


237 


Saiste-Triîiité,  chapelle,  c°'  de  Frcyming. 

Sainte-Trimté,  chapelle,  c""  de  Saint-Avold.  —  La 
Trinité  (carte  Cass.). 

Sainte-Viébèiie,  hermitage  et  chapelle,  c"  d'Enchen- 
berg.  —  fja  chapelle  de  Saint-Verin ,  loai  (compte 
du  domaine  de  Bitclie).  —  Sainte-Verenne ,  lySS 
(atlas  de  Bitche,  P  198).  —  Sainte-Véronique  (carte 
de  i'Etat-major). 

SAirvAL  (Bans  de),  bans-fiefs  situés  à  Ars,  Jussy  et 
Sainte- RufTme;  ils  appartenaient  à  l'abb.  Sainle- 
Glossinde  de  Metz,  160C  (terr.  de  ladite  abb.). 

SALTZBnoNN,  h.  et  saline,  c"'de  Sarralbe,  à  droite  de 
la  Sarre.  —  Sokhorn  hpij  Albeii,  ihf]  (ch.  abb. 
de  Stùrtzelbronn ,  Als.  diplom.  MCCLXXII  ).  — 
Alhen  Saltzbronn,  i566  (ch.  abb.  Stûrtz.,  86  v"). 

—  Sahzhron,  i58i  (arch.  de  Sarralbe,  transact. 
entre  le  duc  de  Lorr.  et  le  comte  de  Nassau).  — 
Saltzborn,  village  et  saline, iSgi  (dénomb.Th.  Alix). 

—  Saltzbruch,  iG45  (Mérian.  Topograph.  Palatin. 
Rheni,  carte).  —  Salsbriigen,  i6/i5  (ibid.).  — 
Sahbromi,  1761  (ord.  de  Lorr.  Vlll,  283).  — 
Salsbron  ,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Saltzbronu, 
1776  (ord.  de  Lorr.  XIII,  55o).  —  Saltzbrun  (carte 
Cass.). 

Les  salines  de  Saitzbronn,  on  salines  d'Albe, 
existaient  déjà  au  xii"  siècle.  — Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Sarralbe. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  do  Sarreguemincs, 
coût,  de  Lorraine. —  A  toujours  l'ait  partie  du  canton 
et  de  la  c"  de  Sarralbe. 
Sascï  (HADiet  Bas-),  c"'d'Audun-le-Roman. —  Sanceum 
Castrum,  1096  (Berth.  Hist.  Lux.  III,  pr.  xlt).  — 
Sanci,  ia55  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Sancey,  i382 
(ibid.).  —  Sancie,  ihQ'j  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  — 
Samcy,  iSg^  (dénombr.  s.  l'an).  —  Sanai,  Samy, 
Sansey,  i635  (Journ.  J.  Baucli.).  —  Sensy,  1728 
(  terr.  de  Fontoy  ). 

Longtemps  siège  d'une  châtellenie,  d'une  pré- 
vôté et  d'un  office  du  duché  de  Bar  et  forteresse 
importante  qui  a  son  histoire  —  Appartenait  au 
dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Luxembourg)  et  avait  pour 
siège  paroissial  l'antique  église  d'un  prieuré  dépen- 
dant de  l'abb.  de  Saint-Hubert.  —  Le  roi  y  était 
seul  seigneur.  —  «Seigneurie  de  nom  et  d'armes, 
fief  du  comté  do  Bar,  a  donné  son  nom  aune  maison 
d'ancienne  chevalerie  qui  portait  :  d'azur  à  une 
étoile  à  six  raies  d'or  à  la  bande  de  gueules  chargée 
de  trois  lions  léopardés  d'argent  brochant  sur  le  tout. 
Celte  famille  paraissant  s'être  éteinte  au  xiv"  siècle, 
Sancy  rentra  dansle  domaine  des  comtes  de  Bar,  les- 
quels en  firent  le  siège  d'une  prévoté  du  liaill.  de 
Briey,  qui  portait  :  d'azur  à  nn  saint  Georges  d'argent 


armé  de  pied  en  cap,  terrassant  de  sa  lance  un  serpent 
de  même  terrassé  de  sinople,  et  donnèrent  au  château 
une  importance  considérable.;:  (Dur.  II,  p.  822.) 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  d'un 
canton  qui  comprenait  les  c""  de  Bettainvillers, 
Erzange,  Knutange,  Lommerange,  Mairy,  Nen- 
chef,  Nilvange,  Sancy,  ïrieux,  ïucquegnieux,  et 
conserva  ce  titre  sous  l'organisation  de  l'an  m; 
passa,  en  1803,  dans  le  canton  actuel. —  A  pour 
annexe  la  ferme  de  Bazonville. 

Il  reste  encore  du  château  des  ruines  considé- 
rables. 
Sabbï-lez-Vigy,  c°°  de  Vigy.  — Sanrey  deleiz  Vegey, 
i/io4  (listedes  vill.).  — Sanrey,  1487  (abb.  Saint- 
Vinc.  liasse  Saint-Julien). — Satiri,  1606  (pouillé  de 
M.). — Xanrey,  1681  (dénombr.  arch.  départ,  s.  l'an). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Vigy. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  do  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Vry  de  1790  à  1803  et 
passa,  à  cette  dernière  date,  dans  le  canton  actuel. 

—  .A  pour  annexes  Méchy  et  le  moulin  de  Bévotte. 
Sasrï-sir-Nied,  c""  de  Pange ,  à  droite  de  la  Nied  fran- 
çaise. —  Senrei,  1196  (collég.  Saint-Sauv.  s.  l'an). 

—  Sanrei  prope  Bazancourt ,  1235  [ibid.). —  Sanr- 
rei,  1289  (ibid.).  —  Xanrei,  i35o  (ibid.).  —  Xeit- 
rey,  i  26/1  (ibid.).  —  Jenanrey,  i386(ch.abb.  Saint- 
Arn.  s.  l'an).  —  Sanrey  sus  Niet,  ilioh  (liste  des 
vill.).  —  Sanrey,  1/178  (chap.  cath.  s.  l'an).  — 
Sanri  sur  Niedz,  ligi  (Joiirn.  J.  Aubr.).  —  Sanri, 
lottti  (pouillé  de  M.).  —  Xanrey,  1681  (dénomb. 
arch.  départ,  s.  l'an). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Bazoncourt. 
Autrefois  Troi.s-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  .Metz. 
— Fit  partie  du  canton  de  Maizeroy  de  1790  à  1802, 
où  il  fut  classé  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  Domangeville  et  les  fermes  de  Crépy  et  de 
Pont-à-Domangevillc. 

Sansoînnet(Le),  m™  de  plaisance,  c"  de  Devant-les- 
Ponts.  —  Sanconnet  (carte  Cass.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Devant-les- 
Ponts;  était  annexe  de  la  par.  Saint-Simon  de  Metz. 

Sapins  (Les  Deix-),  guinguette,  c"'  de  Devant-les- 
Ponts. 

Saiibalbe,  ch.-l.  de  c°°,  arrond.  de  Sarreguemincs,  au 
confluent  de  la  Sarre  et  de  l'Albe.  —  Albe,  xn°  s' 
(ch.  duc  Math,  de  Lorr.).  —  Alba,  1200  (Gesta 
episcop.  Metens.).  —  Aubles,  1208  (tr.  de  paix 
entre  Ferr.  de  Lorr.  et  Thiéb.  de  Bar).  —  Alban, 
121 5  (Richer,  chron.  Senon.  xxxj).  —  Albain,  1228 
(chron.  mess.  s.  l'an).  —  Aube,  i.38i  (cart.  év. 
de  M.  t.  I,  v.  p.  62).  —  Aulbe,  Abben,  dit  Bur- 


238 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


galbe ,  1 4 1 G  ( ibid. p.  3 9 ).  —  Saar-Albe ,  1676  (ibiJ. 
i-jli  v°).  —  Alben,  i5o5  (arcti.  de  Sarralbe,  don. 
par  Joannelte.  Wildgiœûa  de  Daun).  —  Atvlbe, 
1  .^)3y  (très,  des  ch.  de  Lorr.  liasse  lUlcIie,  D.  i,  70). 

—  Sar-All/en,  lô-jn  (Herliog,  Edels.  cliron.  III, 
33). —  Autbe,  château  et  ville,  par  moitié  à  S,  A.  et 
au  êieur  de  Chàteaa-Bréhain ,  lôg'i  (dén.  Tli.  Alix). 

—  /l/i(?,i6o9(Rogéville,Dict.  liist.  I,  l'io.ord.  du 
u6ocl.). —  Saar-Albe,  i634  (arch.  de  .Sarreg.  re- 
quête des  bourg.  ). —  Saralbe,  1698  (ord.  de  Lorr, 
I,  519).  —  Sai--/l/6e,  1756  (D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

—  Saravi  Alba  Tsar- Alben  (Iladriani  Valesii  notilia 
(ialliarum,  5o4).  —  San-e-Albe  (carte  t'.as.s.). 

Sarralbe  était,  au  xiT  siècle,  un  fief  de  révêclii' 
de  Metz,  appartenant  aux  comtes  do  Dagsbourg. 
A  rcxliiiclion  de  cette  maison  (iaa5),  la  seigneurie 
d'Albe  retourna  aux  évéqucs  de  Metz;  elle  fut 
ac(|uise,  au  vti'  sièrle,  par  les  ducs  de  Lorraine. 

La  charte  de  francbi.sc  de  Sarralbe,  1 368 ,  émane 
de  Thierry  Bayer  de  Bopparl,  cvèi|ue  de  Metz. 

En  1O98,  Sarralbe  devint  le  chef-lieu  d'une  pré- 
voté avec  grueiie,  relevant  du  baill.  de  Sarreguc- 
niines.  Cette  prévôté  fut  maintenue  par  l'édil  du 
mois  de  juin  1751. 

La  seigneurie  d'Albe  comprenait  le  terril,  des 
c""  actuelles  de  Sarralbe  et  de  Willenvald,  et  quel- 
cjues  parcelles  du  ban  de  llerbitzliieini  (Bas-Rbin), 
c'est-à-dire,  en  159/1,  Sarralbe,  Roch,  Eicb,  Saltz- 
bronn  etNiedeck  (dénombr.  Th.  Alix). 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Saiiit- 
Arnuald,  qui  dépendait,  avaut  17/13,  du  chapitre 
de  Hombourg  et  qui  avait  pour  annexes  les  cha- 
pelles de  Saint-Pancrace  et  de  Uecb,  le  Haras,  Saltz- 
bronn,  Eicb,  les  censés  de  Tencherhoffet  de  Schol- 
lenholTet  le  moulin  de  Ilûitzenmùhl. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de Sarreguemines,  coul. 
de  Lorraine. 

En  1 790 ,  Sarralbe  fut  le  chef-lieu  d'un  des  can- 
tons composant  le  district  de  Sarreguemines,  com- 
prenant les  c°"  d'Audwiller,  Guéblange,  Uazem- 
bourg,  Holving,  Kappelkinger,  Kirwiller,  Sarralbe 
et  Saltzbronn,  Steinbach,  Schweix,  Lberkinger, 
Wentzwiller  et  Willerwald.  —  L'organisation  de 
1  802  lui  maintint  le  litre  de  chef-lieu  de  canton , 
en  lui  donnant  sa  composition  actuelle. 

Les  armoiries  de  Sarralbe  sont  :  d'argent  au  sau- 
toir onde  d'azur,  cantonné  de  quatre  ci-oix  de  Lorraine 
de  gueulet. 

A  pour  annexes  Sallzbro lin ,  Rech,  Eich,  les  sa- 
li lies  des  Haras ,  les  fermes  de  Tenclierhoff  et  de  Schot- 
teuliolf,  le  moulin  Neuf,  le  moulin  de  Hiiltzenmiihl 
et  rhermilage  ou  chapelle  de  la  Sainte-Trinité. 


Siiibe{L*),  rivière  qui  prend  sa  source  dans  les  Vosges, 
passe  par  le  lerrit.  des  c°"  de  Sarralbe,  Witiing. 
Zetling,  Sarreinsming,  Rénielfing,  Sarreguemines, 
VVelferding  et  Groshliederslrofl",  entre  en  Prusse  el 
va  se  jeter  dans  la  Moselle  parla  rive  droite  à  Kontz. 

—  SaruMut,  i\'  s'  (Ausone,  Mosella,  v.  363).  — 
S(jro,»i°s"(V'enantius  Foitiinatus,  VII,  k). — Sarra, 
ïi*s'(Gruter,  inscripl.  1  25). — Saroa,'j']i  (ibid.  89). 

—  Sarova,  864  (Hontheim,  Hist.  Trevir.  diploni. 
I,  i53).  —  Sarowe,  96^  {ibid.  i3oi).  —  Sare,  1 18() 
(Kremer,  Ard.  Gesch.  II,  3o/i).  —  La  Satre,  i4go 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  Saare,  1768  (ord.  de  Lorr.  XI, 
3a/i).  —  Saarre,  1776  (liiV/.XUI,  fj/ii). — Sai-vu». 
.Salir,  Tsar,  Sarra  (Hadriani  Valesii  notifia  Gallia- 
rum,  5o4).  — Sanr  (cartes  alleniandes). 

Saiibe  (Lu  PATS  DE  LA )  OU  S* VHGAU. —  Savucliowa , 
870  (Div.  regni  Lotb.  ).  —  Pagm  Saro)ieiwt,  96/i 
(HoDtheim,  Hisl.  Trevir.  dipl.  I,  3oi).  —  Pagun 
Sargowe,  1  o65  (Kremer,  Ard.  Gesch.  11 ,287). —  Pa- 
gus  Saregauwe ,  io8o(Honllieiin,  1,  429).  —  Pagun 
Snregauve,  1080  (Croll.Orig.  Bip.  I,  iKii).  —  Pngtm 
Saregowe,  1080 (Kremer, 11,  ^890). — Sarcoun:e,Su- 
racouwe,  1360  (Hontheim,  1,  707).  —  Surackowa, 
Saragowa  {Krowerua,  Annal.  Trevir.  Vlll,  i57). — 
Pagu»  Saraveniis,  Saraclwuwa,  Sargow  (Hadriani 
Valesii  notilia  Galliarum,  5o/i). — Sarengawe , Saa- 
rengau  (Ludolf,  Notes  sur  la  charte  de  1 080). 

SABREGlEllI^ES,  ch.-l.  d'an'oud'  et  de  c'°,  au  confluent 
de  la  Sarre  et  de  la  Bliese.  —  Oaimunda»,  7o6(Ma- 
billon.  Annal.  Bénéd.  11,  16).  —  Gamundias ,  706 
(ch.  abb.  Epternach,  Hontheim,  Hist.  Trev.  dipl. 
I,  loli). —  Gamundia,  777  (ch.  abb.  Saint-Denis; 
Félibien,  Hist.  de  Saint-Uenis,  pr.  lïi). —  Giie- 
munile,  ia48  (D.  Cal.  II,  pr.  s.  l'an).  —  Gemonde, 
1274  (ch.  abb.  Wernerswiller,  Croll.  Orig.  Bip.  11, 
86). —  Gemûnde,  1297  (Kremer,  Ard.  Gesch.  11, 
iSi). —  Guemundia,  i3oi  {ibid.  547).  —  ^*~ 
mindt,  Gemeindl,  i38o  (arch.  de  la  ville,  ch.  du 
duc  Jean,  du  2G  décembre). —  Guemindia ,  1893 
{ibid.  consécr.  de  la  chapelle  de  la  Vierge).  — 
Getnonl,  ili-ji  (cari.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  ga). —  Ge- 
miide,  ilf]!  {ibid.  t.  V,  p.  l47  T°).  — Sargemûnt, 
1 577  (arch.  de  la  ville,  compte  entre  Sarreguem.  et 
Neunkirch ).  — ^  Saarg'enmiK/e ,  1092  (Herlzog  Edels. 
chron.  II,  287). —  Guetnunde,  i^>gU  (dén.Th.  Ahx). 

—  Sargetnund,  1606  (pouillé  de  M.).  —  Sarge- 
ineingt,  1O12  (arch.  de  la  ville,  éch.  avec  l'abbé 
de  Wadgasse  ).  —  Gueminde  ,  1616  {ibid.  lett. 
pat.  du  duc  Henri).  —  Zerguemine,  i632  (Journ. 
j.  Bauch.).  —  Sar-Gemûnd,  i636  (arch.  de  la 
ville,  req.  du  i5  mars).  —  Gemûnd  an  der  Sar, 
i645  (Mérian,  Ober-Rliein.  Creis,  9).  —  Sargue- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


239 


minde,  1661  (arcli.  de  la  ville,  req.  du  28  mai). — 
Sargueinine ,  1G70  {iind.  req.  des  bourg.).  — Snr- 
jruemines,  1698  (ord.  de  Lorr.  I,  3l).  —  Zurgue- 
mitide,  1698  (arch.  de  Bilclie,  ord.  du  duc  Léo- 
pold  du  4  octobre).  —  Zarguemines ,  1707  (ord. 
de  Lorr.  I,  536).  —  Zarreguemines ,  1719  (abb.  de 
Vill.  cart.  t.  II,  p.  26/1). —  Zatrguemim ,  1  766  (D. 
Cal.  not.  Lorr.).  —  Sm-pgueminea ,  177a  (ord.  de 
Lo'rr.  XII,G3o). 

Sarrejjuemines  est  nommé  pour  la  première  fois 
dans  les  chartes  de  Pépin  ,  duc  d'Auslrasie,  en  fa- 
veur de  l'abbaye  d'Eplernacli,  en  706  :  c'était  une 
villa  qui,  à  h  fin  du  viii"  siècle,  appartenait  à  Ful- 
rad,  abbé  de  Saint-Denis.  —  Elle  portait  le  nom  de 
Gemijnd  ou  Guemind ,  qui  veut  dire  embouchure  el. 
qui  est  tiré  de  sa  situation  au  confluent  de  la  Sarre 
et  de  la  Bliese.  Dot  de  Catherine  de  Limbourg,  du- 
chesse de  Lorraine ,  en  1  -î  a  5,  elle  fut  rendue  peu  après 
aux  comtes  de  Deux-Ponts.  Sa  charte  de  franchise 
est  datée  du  26  décembre  i38o  et  émane  du  duc 
Jean  de  Lorraine;  dès  lors,  Gemûnd  fiit constitué 
en  commune  et  relova  directement  des  ducs.  — 
L'office  et  châtellenie  de  Gemûnd  comprenait  : 
Blies-Ebersing,  Diebling,  Folperswiller,  Guersch- 
willer,  Grosblioderstroff,  Neufgrangc,  Neunkircb  , 
Hémelfing,  Sarreinsming,  Wéching  et  Witring; 
les  villages  prussiens  d'Auersmacbern,  Hanweiler, 
Pelit-Blittersdorf ,  Ranspach,  Rilcbingen  ;  les  villages 
bavarois  de  Blies-Bolchen  el  de  Blics-Mengen ,  et  le 
prieuré  de  Grœffinlhal ,  près  de  Bolcben.  —  En 
1 698 ,  Sarreguemincs  devint  le  chef-lieu  du  grand 
bailliage  d'.\llemagne,  auparavant  à  Vaudrevange. — 
En  1747,  Sarreguemines  avait  une  recette  des  fi- 
nances et  une  maîtrise  des  eaux  et  forêts  ayant  pour 
ressort  les  anciennes  gruories  de  Bitche,  Bouque- 
nom,  Fénétrange,  Sarralbc  et  Sarreguemincs.  — 
En  17.51,  il  devint  le  siège  d'un  bailliage  ducal, 
composé  des  prévôtés  de  Bitche,  Boulay,  Bouque- 
nom,  Dipuze,  Freistroff,  Iiisming,  Meriziget  Saar- 
gau, Saint-Avold , Sarralbe,  Sarreguemines,  Schauen- 
bourg ,  Siersperg  et  Vaudrevange.  Ce  bailliage  res- 
sorlissait  au  siège  présidial  de  Dieuze.  —  .lusqu'au 
xviii' siècle,  Sarreguemines  a  dépendu  do  la  cure 
lie  Neunkirch;  il  n'est  devenu  chef-lieu  de  paroisse 
qu'en  1762  :  celle  paroisse,  qui  dépendait  de  l'ab- 
baye de  Wadgasse  et  faisait  partie  de  l'archiprêtré 
de  Saint-Arnnald,  avait  pour  annexes  Neunkirch, 
Guerscbwiller,  Herpeldange,  Bous  el  Ermcring.  — 
La  ville  renfermait  un  prieuré  appartenant  à  l'ab- 
baye de  Wadgasse  (Prémonlrés),  fondé  en  1379; 
un  couvent  de  Capucins  établi  eu  1731  et  une  cha- 
pelle, sous  l'invocation  de  sainte  Catherine,  qui  fut 


remplacée  par  l'église  paroissiale  lors  du  déplace- 
ment de  la  cure  de  Neunkirch.  —  Sarreguemines 
suivait  la  coutume  de  Lorraine.  —  Cette  ville  fut 
désignée,  en  1790,  comme  le  chef-lieu  d'un  dis- 
trict formé  des  cantons  de  Forbach,  HeUimer, 
Puttelange,  Saint-.\vold,  Sarralbe  el  Sarregue- 
mines, et,  en  l'an  m,  d'un  arrondissement  composé 
(les  cantons  de  Bistroflf,  Bitche,  Breidenbach,  For- 
bach, Hellimer,  Lemberg,  Morhange,  Puttelange, 
Rohrbacb,  Saint-.^vold,  Sarralbe,  Sarreguemines 
et  Wolniunster.  —  Le  canton  de  Sarreguemines, 
avant  1802,  comprenait  les  c°"  de  Blicsbriicken, 
Blies-Ebersing,  Blies-Guerschvviller,  Blies-Schweyen, 
Folperswiller,  Frauenberg,  Grosbiiederstrofl,  Ham- 
bach  et  Roth,  Ippling,  Neufgrange,  Neunkirch, 
liémelfing,  Sarreguemines,  Sarreinsming,  Welfer- 
ding,  Wisswiller,  Witring,  Wœlfling  et  VVoust- 
willer.  L'organisation  de  1809  ajouta  à  ces  c""  celles 
de  Griindwiller,  de  Guébenhausen  et  de  Loupers- 
hansen,  etie  décret  du  5  avril  1  81 3  celles  de  Hnnd- 
ling,  Lixing-lez-Bouhling,  Rouhling  et  Zetting; 
par  contre,  les  c°"  de  Blieschweyen  et  d'ElIwiller 
perdirent,  en  1811,  le  litre  de  communes  du 
canton  de  Sarreguemines  et  furent  alors  réunies,  la 
première  à  BHes- Guerscbwiller  et  la  seconde  à 
Loupershausen.  —  A  pour  annexes  les  moulins  de 
Sleinbach  et  de  Limbach  ou  Porriickmûhl  et  la 
chapelle  Sainte-Croix. 

Les  armes  de  Sarreguemines  sont  :  d'ov  à  ta 
bande  de  gueules ,  chargée  de  trois  akh-ions  d'argetit; 
ce  sont  les  armes  simples  de  Lorraine. 
SArniEiNSBERG,  c™  de  Bitche.  —  Montroial,  1771  (ord. 
de  Lorr.  XII,  io3).  —  Motit-lioyal  on  Kœnigsberg, 
1779  (Dur.  Lorr.  III,  286). —  Saamnberg,a\\  11 
(actes  de  l'élat  civil).  —  Sar-Rhitdm-g ,  an  x  [ibid.  ). 
—  Mont-Royal  ou  Kônigsberg  (carte  Cass.  ).  —  Sur- 
reinsbm-g  ou  Mont  Royal  (carte  de  l'Elat-major). — 
San-erhimberg  (dict.  Viv.). 

Village  fondé,  en  1746,  sons  le  nom  de  Mont- 
Royal,  en  allemand  Kœnigsberg.  Il  est  situé  au 
sommet  d'une  colline  dont  le  versant  ouest  appar- 
tient au  bassin  de  la  Sarre  et  le  versant  est  au  bas- 
sin du  Rhin  (.Saar-Rhein-berg).  —  Les  maisons  de 
Sarreinsberg  touchent  celles  de  Gœtzenbrûck.  — 
Était  annexe  de  la  paroisse  de  Soucht. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Ritcho,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Lemberg  de 
1790  à  1802,  époque  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexe  Althorn.  —  Commune  en 
1803;  annexé  à  Gœtzenbrûck  par  décrel  du  9  avril 
1811,  puis  à  AUborn  par  ordonnance  royale  du  3  mai 
1887,  il  fut  de  nouveau  érigé  en  chef-lieu  de  coni- 


240 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


iiiunc,  avec  Allliorn  pour  annexp,  par  ordonnance 
royale  du  27  juin  i838. 

SiBREissMiNG,  c""  dc  Sarreguemines ,  à  droite  de  la 
Sarre. —  Ilesemingeit ,  1  i5a  (cli.  aU).  de  Wadgasse, 
Honlheim,  Ilisl.  Trcvir.  dipl.  1 ,  5C.'i  ). — Eimt/ngeim, 
lalig  (ch.  abb.  Wcrnerswillpr,  Croll.  Orig.  Bip.  II, 
34). —  Emmingen,  laO)  {ibid.  Croll.  II,  75). — 
Emtninga,  i3oi  (Krcmer,  Arden.  Gescli.  11,889). 
—  Enismmgm,  i3o4  (ibid.  SgS). —  Eniismiiigen , 
i348  (ibid.  '167).  —  Aimange  tur  la  San-e,  i365 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  Il,  858).  —  Sav  En»»ingen, 
lôg'i  (dénomb.  Tb.  Alix).  —  Snn-intming,  i684 
(dénombr.  bar.  de  la  Leyen).  —  Saarinsming ,  1751 
(ord.  de  Lorr.  VIII,  38a). 

Il  y  avait  à  Sarroinsming  un  fiof  mouvant  du 
duché  de  Lorraine,  qui  relevait  dc  la  cbétcllenic 
de  Sarreguemines.  —  Etait  annexe,  avec  vicaire 
résident,  de  la  paroisse  de  Welferding. 

Aulrcfois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines,  coul. 
dc  Lorraine. —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Sam>guemines. 

Sacce  (RmssEAi'  de). —  Coule  sur  le  terril,  des  c"' 
de  Vany  cl  de  Cliicullcs  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Sauenbbonn,  f.  c"'de  Raliling. 

Saïensiûil,  m'°,  c°*  de  Rahling. 

Sadeiibacd  (RiisSBAC  db).  —  Prend  sa  source  près  de 
Spicheren  et  va  se  jeter  dans  la  Sarre  au  moulin 
de  la  Simbacli.  ' 

SiiîEnHopF,  f.  c"  de  Breidenbach. 

SiBicï  (Le),  île  formée  par  les  deux  bras  de  la  Mo- 
selle, c°*  de  Meti.  —  Le  Sautcy-tUi-Motelle,  1^72 
(Journ.  J.  Aub.).  —  Le  Grant Saulcey ,  i,5io  (Mém. 
Ph.  de  Vign.).  —  LeSaucy  aux  arbrn,  i65G(Journ. 
D.  Flor.). 

Cette  île  possède  la  Poudrerie  nationale  et  est  en- 
core occupée  par  des  cliantiere  de  bois  et  le  Magasin 
à  fourrages. 

SAtLCï  (Le),  f.  c"  de  Tronville.  —  Le  Saulci,  1878 
(cart.  Gorze,  lab.  p.  329). — La  grotne  lourde  lu 
fourteresio  don  Saulci»,  1  887  (arch.  de  Xonv.).  — 
Le  Saulcy,  le  Saulcie^  làiA  (prise  des  ambass.  de 
France).  —  Le  Saulcey,  lUsg  (arch.  b.  de  V.  AA, 
1 1).  —  Le Sauhy ,  1/187  («^-de  M.,  l.VlILp.  71). 
Ancien  château  féodal  qui  a  son  histoire.  — 
Siège  d'une  seigneurie  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  dont  les  seigneurs  portaient  le 
nom.  —  Cette  seigneurie  se  composait  du  Saulcy, 
chef-lieu,  des  villages  dc  Mars-la-Tour,  Tronville, 
Montigny-sur-Chiers,  AUondrelle,  et  la  Malmaison 
du  Moulin-la-Roche  (c°°  de  Montigny-sur-Chiers), 
du  ban  d'Olieuf  à  Hannonville-au-Passage,  et  des 
cours  Thomas  et  Colas,  à  Vezin,  1682  (dénombr. 


3i  août).  —  C'était  une  annexe  de  la  paroisse  de 
Vionville. 

Saule  (Le),  m'°  sur  le  ruisseau  de  Mance,  c"'"  de  Tur- 
quegnienx. 

Sau.nes  (  Hai  TE  et  Basse)  ,  c"°  dc  Longwy.  —  Sonne  la 
Bai»e ,  Sonne  la  llaule ,  1689  (Barr.  dom.).  —  Sône 
lahaule  el  la  ba»$e,  1749  (de  Maill.  Barr.).  —  Sonte 
haute,  Sonte  basse,  1766  (  D.  Cal.  nol.  Lorr.).  — 
Sosne  ou  Suuliie  haute  et  basse,  1779  (Dur.  Lorr.). 

—  Suulne,  Sosne  ou  Sonne  ( tab.  Par. ). 
Formaient  deux  hameaux,  dont  Saulne-la-Haule 

était  le  principal.  —  Le  roi  y  était  seul  seigneur. — 
Siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse.  — 
Fiaient  annexes  de  la  paroisse  d'Herserange  (  diocèse 
de  Trêves). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montagne» 
coût,  de  Saint-Mihiel. —  Fait  partie  du  canton  de 
Longwy  depuis  1790. 
SAl'L^Ols  (Le)  ou  pays  arrosé  par  la  Seille.  —  l'agus 
Salinemis,  OGi  (ch.  abh.  de  .Senones,  D.  Cal.  I, 
pr.  s,  l'an).  —  l'agus  Snlnime,  78a  (ch.  abb. 
Saint-Denis,  D.  Cal.  pr.  s.  l'an).  - —  0/mitalus  Sal- 
nenji»,  856 (ch.  abb.  Saint- Arnould,  Meurisse,  Hist. 
des  cv.de  M.,  271).  —  Selme,  870  (div.  regni 
Loth.). — Pagus  Saliensis ,  89G  (ch.  abb.  Saint-De- 
ris,  s.  l'an).  —  PagusSalisiensis,  896  (Mirœus,  Di- 
plom.  belg.  Il,  lit).  —  Pagm  Salininse,  C)îi'.i  (ch. 
abb.  de  Gorzc,  D.  Cal.  1,  pr.  s.  l'an). —  Pagus  Sa- 
locinsi»,  ijlf]  (abb.  Sainte-Marie,  ch.  enip.  Oth.) — 
Comitatus  Salninte,  g58  (ch.  abb.  Saint-.4rn.  Hist. 
de  M.  pr.  III,  7a).  - —  Pagus  Salnensis,  991  (ch. 
abb.  Longev.  s.  l'an).  ^ —  Pagus  Salingowe,  1028 
(ch.  abb.  Saint-Maximin  de  Trêves;  Hontheim, 
Hist.  Trevir.  dipl.  I,  358).  —  Salnisum,  xii"  s* 
(D.  Cal.  lib.  niir.  S'-Fir.  111,  pr. ceci).  —  Pagus  Sn- 
nimis,  1111  (ibid.  ch.  emp.  Henri  IV).  —  Le  Saulney, 
i4io  (inv.  des  tit.  deLorr.  t.  VI,  11/1).  —  Sautnoy, 
1/187  (thron.  doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Le  Vaulx  de 
Selle,  ihUo  (ibid.).—  Valx  de  Selle,  ilihti  (ibid.). 

—  LeSalnoy,  leSanoy,  1679  (Journ.  J.  Aiibr.  ).  — 
Salinensis  ager,  175C  (D.  Cal.  not.  de  Lorr. ). — 
Saunuis  (ibid.  carte). 

Le  Saulnois  était  une  des  anciennes  divisions  du 
pays  Messin,  comprenant  la  plus  grande  partie  des 
cantons  actuels  de  Veriiy  et  de  Pange  et  une  partie 
de  celui  de  Vigy.  Il  comptait  77  communautés,  tant 
villages  que  hameaux,  savoir  : 

Alémont,  Ars-Laquenexy,  Aube,  Aubecourt,  Au- 
bigny,  Avigy,  Berlizo,  Borny,  Bucliy,  Cama,  Chailly- 
sur-.Nied,  Champel,  Cliérisey,  Chesny,  Chcvillon, 
Chieulles,  Colombey,  Courcelles-sur-Med,  Crépy, 
Domangeville,  Eply,  Flcury,    Fourcheux,   Fronti- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


241 


f;ny,  Fre'court,  Fresnoy,  Gras,  Grigy,  Haute  et  Basse 
Beiix,  Haute  et  Basse  Bevoy,  Lauvallière,  Jury,  La- 
quenexy,  les  Bordes,  Liéhon ,  Lonvigny,  Luppy,  Ma- 
gny,  Marivaux,  Marsilly,  Mécleuves,  les  Mesnits, 
Mercy-le-Haut ,  Maizeroy,  Orny,  Pagny-lez-Goin , 
Pcltre ,  Pierrejeux,  Plantières , Pluche ,  Pommorieux, 
Pontoy,  Pouruoy-la -Grasse,  Poncillon,  Pouiily, 
Sanry-sur-Nied ,  Scrvigny-lez-Raville,  Siliy,  Sorbey, 
S'-Aignan,S"'-Barbe,S'-Jure,  S'-Tluchault ,  Thi- 
court,  Vallières,  Vantoux,  Verny,  Vigny,  Villers-La- 
quenexy  et  Vrémy,  et  les  censés  de  Moince,  Prayel, 
la  Hautonnerie,  Chany-la-Horgne  et  la  Horgne. 

La  division  du  terriloire  qui  portait  le  nom  de 
Haut  Chemin  fut  fondue  dans  le  Saulnois  lors  de  la 
création  du  présidial  de  Metz,  en  i685. 

Saiilsy,  i"  canton  de  Metz. —  Salnei,  iiSy  (abb. 
Saint-Mart.  ann.  Prem.  t.  X,  2).  —  Salniacum, 
1186  (abb.  Saint-Max.  cb.  év.  Berlr.).  —  Sautieium , 
1186  [ihid.).  —  Salneij,  1873  (abb.  Sainl-Clém., 
dimes  s.  l'an).  —  5at(/n«/,  xt' s°  (cbron.  Prail.).  — 
Saulnei,  xv*s'(abb.Saint-Vinc. comptes).  — Saulnc- 
jrneij,  1  Ui'j  (arch.h.  de  V.AA,  11  ). — Solney,  1/191 
(Mém.  Ph.de  Vign.). — Sulnei,  i535  (chap.  cath. 
s.  l'an).  —  Saiitmi,  10^/1  (poiiillé  de  M.). 

Il  y  avait  à  Saulny  plusieurs  fiefs,  hautes,  moyennes 
et  basses  justices,  mouvant  de  la  prévôté  de 
Briey;  un  d'entre  eux  appartenait  à  l'hôpital  Saint- 
Nicolas  de  Meiz.  —  Était  siège  d'une  cure  de  l'ar- 
prêtré  du  Val-de-Melz,  dépendant  de  l'abbaye  de 
Saint- Clément  et  ayant  pour  annexe  Vigneulles, 
village  évêchois.  —  Saulny,  village  du  pays  Messin, 
devint  lorrain  en  i6o4,  par  échange  (Paul  Ferry, 
ohs.  séc.  t.  II,  p.  533). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canlon  de  Mai- 
zières,puis,  enl'aniii,  de  celui  de  Lorry-lez-Melz, 
et  passa  en  1802  dans  le  canlon  actuel. 

Sablkï  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  au  Cliène, 
bois  de  Saulny,  traverse  les  c""  de  Saulny  et  do 
Woippy,  sur  une  longueur  de  9  kilomètres,  et  se 
jette  dans  la  Moselle.  —  Le  Rnissiaiilx  de  la  chai- 
pelle  à  Sanlney,  ihç)i  (Méra.  Ph.  de  Vign.). 

Sautage  (Le),  h.  c"  du  Ban-Saint-Martin,  à  gauche 
de  la  Moselle,  près  de  la  digue  de  Wadrinau. 

Sauvage  (Le  bas),  seigneurie  foncière  sur  le  terril,  do 
LoHvigny. 

ScHAEFFEREi ,  f.  c"'  de  Warsbcrg. 

Schapfbach,  m'°,  c"  de  Petite-Rosselle.  —  Schafbach  , 
1618  (partage  de  la  terre  deForbacb).  —  Lascie- 
rie  de  SchaffOach,  1766  (arch.  de  Forbach,  vente 
par  le  baron  de  Spon  ). 

Ancienne  scierie,  dépend,  du  comté  de  Forbach. 

Moselle. 


ScHAFFBRosN,  m™  forestière ,  c"  de  Haspelschcidt. 

ScuAFFLiNfi ,  village  auj.  disparu ,  entre  Ham  et  Walme- 
stroff  (Teiss.  Hist.  de  Thionv.). 

ScHANTz ,  f.  c°°  de  Blies-Ébersing. 

ScBEiDECK,  f.  c°'  de  Holving. 

ScoEiDT ,  f.  c"'  de  Giiéblange. 

ScHEL,  h.  c°'  de  Wolslroff.  —  Schell,  xviii'  s"  (pouillé 
de  M.).—  Chelle,  171a  (abb.  Vill.  s.  l'an).  —  CM 
(carte  Cass.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  do  Luttange. 
Autrefois  Ïrois-Evèchés ,  haiil.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Luttange  de  1 790 
à  1803,  où  il  passa  dans  celui  de  Metzerwisse.  — 
Chef-lieu  communal,  avec  Weinsberg  pour  annexe, 
jusqu'au  26  avril  1  81 1  ,  où  ils  furent  ensemble  réu- 
nis à  Wolstroff. 

ScuELL^NBAcn ,  f.  c""  de  Créhangc. 

SCHENCKELBACII    OU    DE    SaiNTE-MaRGUEUITE    (MoULIn), 

c'"  de  Hellimer. 

Schendei.(La),  m'°  et  tuilerie,  c°'  d'ErstrotT.  —  Sche- 
Ke/(dict.  Viv.). 

Scheuerwald,  h.  c""  de  LaunstrolT.  —  Schweraialdt , 
1779  (Dur.  Lorr.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul. 
de  Lorraine. —  Fut,  en  1790,  compris  comme 
commune  dans  le  canton  de  Waldwisse,  puis  passa 
sous  l'organisation  de  l'an  in  dans  le  canton  de 
LaunstrolT (c°"  de  Sierck  en  1806);  réuni  à  Laun- 
stroff  par  décret  du  3o  mars  1813,  séparé  de  la 
France  et  détenu  par  la  Prusse  à  la  suite  du  traité 
de  181 5,  rétrocédé  à  la  France  par  la  convention 
du  28  octobre  1829,  et  réuni  de  nouveau  à  Laun- 
strofll"  par  ordonnance  royale  du  7  octobre  i83o. 

ScHiFFERSMÙuL,  m'",  c°'  d'Ecching. 

SceiFFLAsGE,  anc.  vill.  sur  la  Moselle,  près  de  Manoin. 
—  Détruit  au  moyen  âge  dans  une  guerre  entre  les 
seigneurs  de  Cattenom  et  de  Floiange. 

Schilbach(  Ruisseau  de). —  Prend  sa  source  dans  le  pré 
de  la  ferme  de  Brandelfing,  traverse  les  c""  d'Ober- 
gailbach  et  de  Bliesbrûcken  sur  une  longueur  de 
a  kilom.  et  se  jette  dans  la  Bbese. 

ScIII^MiBL,  m'°,  c""  de  Hanwiller. 

SciiiRESTUAL,h.c'"deMeisenthal.  —  Schirettal,  xviii's' 
(pouillé  de  M.). —  Laverrerie  de Schiresdal ,  1761 
(ord.  de  Lorr.  VIII,  291).  —  Schieretdhall ,  1779 
(Dur.  Lorr.).  -^ Schirsdahl  (carie  Cass.).  —  Siei-s- 
(/(«i (carte  de  l'Etat-major).  —  5'c^ir(/in((dict.  Verr.). 
Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  Souchl.  —  Annexe  de  Meisenthal  depuis  l'orga- 
nisalion  départementale. 

ScHLANGENBERG,  m°"  forcslière ,  c""  de  Baîrenthal. 

Schlangenthal,  écart,  c""  de  Bgerenthal. 

3i 


2/i2 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Sciii,KiFFsiîHL,m''",  c"  de  Sierck. 

SciiLEssiiKEï(LA) ,  f.  c" de Putlelange-lei-Rodemack. 

SchlessebmCul,  f.  el  ni'°,  c°"  de  Forbacli. 

ScHLOss,  m""'  isolées,  c°'  de  Bserenthal. 

ScHLossBERC,  m°°  forestière,  c"  de  Bicrenlliai. 

ScHLossBEBc,  montagne,  c"° d'Haspelscheidt.  ^  A  son 
sommel  se  trouve,  sous  le  nom  d'/l/j»c/i(oii»,  une  en- 
ceinte de  camp  ou  Ring  elliptique  de  1 5  à  ao  mètres 
d'épaisseur,  ayant  laoetSoo  mètres  d'axes.  Ce  Ring 
est  altribué  aux  invasions  des  barbares  du  y'  et  du 
VI*  siècle. 

ScBLossBEBG,  forét  siseau  nord  do  Lemberg,  affectée  A 
l'usage  des  verreries  de  Saint-Louis.  —  1781  (arcli. 
départ.  B.  117). 

ScHLossBEBG,  uioutagne,  c"' de  Lomberg. 

On  y  retrouve  de  nombreux  débris  de  l'ancien 
rliàloau  appelé  Bitche-le-Vieux ,  qui  fut  possédé  suc- 
cessivement par  les  comtes  de  Deux-Ponts,  les  ducs 
de  Lorraine  cl  les  comtes  de  Hanau. 

ScBLOssTUAL,  f.  c"*  de  Stunelbronn. 

ScHHALENTBAL,  vallon,  liameau  détruit,  c°'  de  fîsren- 
IhaL  — Smal&itdal,  1170  (Als.  diplom.  cccxii ,  cb. 
de  fmibus  Lolliaring.  in  Vosago). 

ScBHALHOF,  f.  c'"  de  Holving.  —  La  ceiiie  de  Sclimal- 
hoff,  1701  (ord.  do  Lorr.  VIII,  aSa). 

Censé  qui  appartenait  au  comté  de  Pultelange  et 
taisait  partie  du  Val-de-llolving. 

ScBHELTZEMiiiiBL,  m'",  c'"  de  Rohrbach. 

ScBMiTTWiLLER,  c°°  de  Rohrbacli.  —  Schmiltetweillei; 
i7.'ji  (onl.de  Lorr.  VIII,  391). —  Schmittweiller, 
1755  (allas  de  Bitche,  f.  101  ).  —  SchmiU-Weiler 
(carte  Cass.  ). 

Village  bâti  auprès  d'une  censé  érigée  en  fief,  le 
h  octobre  172.'!,  par  le  duc  de  Lorraine  Léopold, 
en  faveur  du  sieur  Dithmar.  —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Rabling. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Rohrbach 
depuis  sa  formation,  en  1790.  —  Réuni  à  Rabling 
par  décret  du  \  U  août  1 8 1 1  ;  érigé  de  nouveau  en 
comnmne  par  ordonnance  royale  du  8  mars  i8'i6. 

ScHMOLKELHOFF,  I.  c"  de  Hambacb. 

SchkeidershCtt,  m""',  c"  de  Petile-Rosselle. 

SoBKEPPKNBACH  (RuissEAD  de).  —  Prend  sa  source  sur 
la  limite  des  bans  de  Roppwiller  et  de  Sturzelbronn , 
traverse  les  deux  c""'  sur  une  longueur  de  3  kilom. 
et  se  jette  près  de  la  ferme  de  Graffenweyer,  sur  la 
limite  du  département,  dans  la  Horn. 

ScHOESECK,  h.  c"  de  Stiring-Wondel.  —  Choiwc,  Xon- 
check,  Schonheck,  Xoneken,  Xoneck,  i35o-i/i5o 
(quitt.  arch.  h.  de  V.  AA ,  1 5-2  2  ).  —  Schôii  Ecken, 
ïviii'  s°  (pouillé  de  M.).  — SchnekeH{6Tà.  de  Lorr. 


VIII,  28a).  —  Schneck,  17,')6  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 
—  Scknecken,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Hameau  du  comté  de  Forbach.  —  Klait  imnexe 
de  la  paroisse  de  Forbacli. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguenaines , 
coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  For- 
bacli depuis  1790.  —  Conununo  au  conmience- 
ment  du  siècle,  avec  les  hameaux  do  Vieux-Stiring 
et  de  Verrerie-Sophie  pour  annexes,  Scbœner.k  lui 
léuiii  à  Forbach  par  décret  du  38  décembre  1811, 
et  depuis  à  Sliring-Wendel  par  la  loi  du  3  juin 
1867. 

SciioENGESBACu  (RiiissKAU  de).  —  Prend  sa  source  à 
Schœngenbronn ,  traverse  la  c"'  de  Roppwiller  sur 
une  longueur  de  3  kilom.  et  se  jette  dans  l'étang  de 
Roppwiller. 

ScllOK^HOFr  (Le),  f.  c°°  de  Rimling.  —  MoranviUe, 

1756(0.  Cal.  noi.  Lorr.).  —  La  censé  de  Moraii- 

vitle,  1771  (ord. de  Lorr.  XII,  ^21).  —  Mumnviltei- 

(carte  Cass.),  —  Scliœnliof  {carie  de  l'Kfatniajor). 

Censé  érigée  en  fief  en  1727. 

SciioMBOUBG,  f.  —  Voy.  CllAMBÉnV. 

SciionBACB,  c""  de  Bitche.  —  Schoi-pach,  laio  (eh. 
abb.  Sturz.  pouillé  M.Portof). — Sclioi-jiacite ,  i3ou 
(ibid.).  —  Xorpach,  i3/l5  (ihid.).  —  Svhorpalh, 
i.')'i/i  (pouillé  de  M.).  —  Sclierbacli,  1771  (oril. 
de  Lorr.  XII,  'lai  ). 

Village  du  comté  de  Bitche;  jadis  chef-lieu  d'une 
mairie  composée  de  Kaltenhausen,  Rohr  ou  le  Ro- 
zeau,  villages  qui  onl  formé  la  ville  de  Bitche,  Han- 
willer,  Lengelshoim,  Reyerswiller  et  Schorbach. 

Le  clocher  do  l'église  porte  la  date  de  1 143. —  La 
paroisse  de  Schorbach,  qui  était  mère-église  de  Bit- 
che ,  dépendait  de  l'archiprètré  de  Honibach  et  com- 
prenait :  Bitche,  Kguelshardt,  Frcudcnberg,  Gen- 
tersberg,  llanwiller,  Haspelscheidt ,  Lengelsheim, 
la  Main-du-Prince,  Moulerhausen,  Reyerswiller  et 
VValdeck.  Elle  a  été  transférée  à  Bitche  au  xviii'  s'. 
Cette  éghsc  appartenait  à  l'abb.  de  Sturzelbronn. 

Autrefois  Lorrai-ne,  baill.  de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fait  partie  du  canton  de  Bitche  depuis  sa 
création ,  en  1 790.  — •  A  la  Tuilerie  pour  annexe. 

ScBOBB.icu  (RiissEAU  de).  —  Prend  sa  source  dans  les 
prés  et  les  fontaines  de  Schorbach,  traverse  la  c"'  de 
ce  nom  sur  une  longueur  de  7  kilom.  et  se  jette  dans 
le  ruiss.  de  Schwartzenbach. 

Scuottenhoff,  Ce""  de  Sarralbe.  —  La  censé  de  Col- 
lenhoff,  17Û1  (ord.  de  Lorr.  VIII,  282).  —  Chal- 
tonlioft,  Scotenhost,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 
Dépendait  de  la  paroisse  de  Willerwald. 

SciioTTERBACH  (RuissEAti  de)  .  —  Prend  sa  source  dans 
la  foî'êt  de  Petite -Natcnhows,   traverse  la  c""  de 


DEPARTEMENT  DE  lA  MOSELLE. 


243 


Filstroff  sur  une  longueur  de  3  kilom.  et  se  jette 
dans  la  Nied. 
ScHBKciii.i>G,  vill.  c'"  de  Heining.  —  Schreckedinga , 
i3iG  (abb.  Bouz.  ch.  s.  l'an).  —  Schrecklingeii . 
i633  (ibid.).  —  Screckling,  1766  (D.  Cal.  noi. 
Lorr.  ). 

Avait  une  chapelle  annexe  de  la  paraisse  de  Ley- 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  liouzonvilie,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ïille  depuis  sa  création,  en  1790.  —  Commune  du 
canton  de  Bouzonvillc  en  180a;  réuni  à  Leyding 
par  décret  du  90  février  1810;  détenu  provisoire- 
ment par  ia  Prusse  à  la  suite  du  traité  du  30  no- 
vembre 181 5;  restitué  à  ia  France  par  la  conven- 
tion du  «3  octobre  1829;  réuni  de  nouveau  a:i 
canton  de  Bouzonville  et  annexé  à  Villing  par  or- 
donnance royale  du  7  octobre  1 83o  ;  disirait  de  Vil  - 
ling  et  réuni  à  Heining  par  ordonnance  royale  du 
39  novembre  1  832. 

ScuBÉMAKGE,  c°"  de  Thiouville,  sur  la  Fensch.  — 
Sckramange ,  168O  (gén.  de  M.  dom.).  —  Skré- 
inange,  1686  (ibid.). —  Sclwremaiige ,  xviii' siècle 
(pouillé  de  M.). —  Snemange,  1790  (tabl.  des 
élect.  ). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Florange. 
Autrefois  Trois-Evècliés ,  baill.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Fil  partie  du  canton  de  Florange  de  1  790 
à  1802,  où  il  fut  classé  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  Suzange,  la  Fonderie  et  Maison  • 
Neuve. 

ScHiSTERHiJHt ,  f.  c"  de  Wiswiller. 

SciiwALBACii  (RiissEJc  de). —  Prcud  sa  source  à  Té- 
lerchen ,  traverse  les  c°"  do  Télerchen ,  d'Otton\ille 
et  d'Éblange,  sur  une  longueur  de  7  kilomètres,  et 
se  jette  dans  la  Basse-Niod. 

S(:iiwANGEi\BACii ,  f.  c°*  de  Reyerswiller. 

ScHWABTZBACH  (RuissEAU  de). —  Coule  sur  le  terril. 
de  la  c°'  d'Eblange  et  afflue  à  la  Nied. 

ScHWABTZBAcii  (RuissEAU  de).  —  Coule  sur  le  territ. 
des  c""  d'Haspelscbeidt  et  de  Licderscbeidt  et  afflue 
à  la  Horn. 

ScHWABTZEMBERO,  m°"  foreslièrc ,  c"'  de  Bierenthal. 

ScHWARTZEMBEBG,  m°"  forestière,  c"'  d'Haspelscbeidt. 

ScHWABTZENBACH  (RcissEAii  DE  ). —  Prend  sa  source 
dans  le  pré  de  Bitche,  derrière  la  Cense-aiix-Loups , 
traverse  les  c""  de  Bitclie,  de  Ilanwiller  et  de  Bous- 
sewiller,  sur  une  longueur  de  10  kilomètres,  et  se 
jette  dans  la  Horn. 

ScHWAKTZMOERTER ,  métairie  détruite  entre  Charleville, 
Épange,  le  moulin  de  Renange  et  Hinckange,  iGai 
(abb.  Vill.  liasse  83,  Charleville).  —  Xwarzmtitre 


proche  Woimnwratiges ,  1871  (abb.  Vill.  cart.  t.  I, 
e.  16).  —  SchoismeurUr,  melterie  p'oche  Chairle- 
vUlc,  1731  {ibid.  3 ,  c.  1  )■  —  Schartezmoriher,  i  59'! 
(dénomb.  Th.  Alix). —  Scharlimerther,  1608  (abb. 
Vin.  cart.  t.  I,  c.  1).  —  SchwartzmoerUer,  1627 
{ibid.  S.  3). 

.ScEiwABTZWETER,  étang  situé  sur  le  territ.  de  la  c""  de 
l'Hôpital.  —  La  superficie  en  est  de  3  hectares. 

ScirwATZBAcn  (Rcisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  des 
c'""  de  VValdhausen  et  de  Walschbronn  et  afflue  à 
la  Horn. 

ScBWEiNBRONN ,  m°"  forestière,  c"'de  Breidenbach. 

ScHWEntEBMCuL,  m'",  c°'  de  Loutzwiller.  —  Lutzen- 
mûhl  (carte  de  l'Etat-major). 

ScHWEiSECK,  bois,  c°'  de  Kemplich.  —  H  est  remar- 
quable par  les  substructions  qui  s'y  trouvent. 

ScHWEiTZEBBERc,  m°°,  c"  de  Gœtzenbriick. 

SciiwEiTZERHOFF,  f.  c"  de  Baîreullial. 

ScnwEiTZERL.E.\'DEi,,  m°°',  c"*  de  Bitche. 

SciiwEiTZL.ENDEL,  m°°',  c"  d'EgucIshardt. 

ScHWEivEUNKSBACH  (RuissEAU  de).  —  Prend  sa  source 
à  Kalembourg,  traverse  la  c"'  d'Hargarten  sur  une 
longueur  de  1  kilomètre  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Schwbix-lez-Sarralbe,  h.  c"  de  Guéblange,  à  gauche 
de  l'Albe. —  SchwecU,  1598  (cliâleli.  Albeslr.  rôle 
pour  la  contrib.  impér. ).  —  Sclioveix,  xvii's'  (épis. 
Met.  tenip.).  —  Shemlize,  JÔaT)  (cbàtell.  Albestr.  «( 
stiprn).  — Schwei,  iCSi  {ibid.).  —  Scheveilz,  1681 
(arch.  départ,  dénomb.  5  août).  —  Schweix ,  1682 
{ibid,  16  mars). — Schtvecks,  xviii*s''(pouillédeM.). 

—  Schtvert,  1 700  (châlell.  Albestr.  rôle  de  contr.).  — 
Zuwaige,  1718  (arch.  de  Guéblange,  chron.  Pierre 
Monsieux).  —  Sciniei.xi,  1706  (Stem,  dép'  M.). 

Village  du  Val-de-Guéhlange.  Il  appartenait  à 
rÊvêcbé,  ressorlissait  au  bailliage  seigneurial  de 
Vie,  relevait  de  la  châtellenio  d'Albestroff  et  suivait 
la  coutume  de  l'Evéché.  —  Était  annexe  de  la  pa- 
roisse du  Val-de-Guéblange. —  F'ait  partie  du  canton 
de  Sarralbe  depuis  sa  création,  en  1790.  —  Chef- 
lieu  communal  jusqu'au  1"  avril  1811,  où  il  fut 
réuni  à  Guéblange. 

ScBWEixTHAL  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  sur  le 
ban  de  Liederscheidt,  traverse  la  c°'  de  ce  nom  et 
se  jette  dans  la  Horn. 

Scii\VERDOBFF,c''°de  Bouzonville,  à  gauche  de  la  Sarre. 

—  Svervedorf,  1 145  (cart.  Moy.  Bhin,  I,  610). — 
Swn-dorjf,  1/171  (cart.  év.  de  .M.  t.  IV,  84  v"). — 
Swedm-ff,  i485  {ibid.  VIII,  p.  2  v°). — Schuerdorff, 
i59'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Sverdorf,  1681  (dénombr. 
24  juin).  —  Schuwerdorff,  i-j5(j  (  D.  Cal.  nol. 
Lorr.).  —  Schwerdrof,  1790  (tabl.  des  élect.). 

Siège  d'un  fief,  sous  la  cour  de  Perl,  avec  jus- 


3i. 


2liU 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


tice  haute,  moyenne  et  basse  mouvant  de  révêclié 
de  Metz,  1680  (dénombr.  3i  déc). —  Cure  du  dio- 
cèse de  Trêves  (doy.  de  Perl). 

Autrefois  Lorraine,  baiU.  de  Bouzoavillc,  eout. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Réling  en 
1790,  de  celui  de  Gros-Hémestroff  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m,  et  rentra  en  1S03  dans  le  pre- 
mier canton.  Laissé  à  la  France  par  le  traité  du 
ao  novembre  181 5  et  incorporé  au  canton  de  Bou- 
ïonviile  par  ordonnance  royale  du  ao  février  i8q8. 

—  A  pour  annexes  :  le  château  et  la  ferme  de  Bour- 
jjuesch ,  les  fermes  de  Cottendorff  et  d'Oltzwciller  et 
les  moulins  de  Grubentlial  et  d'Heltermiihl. 

ScBWEiEN ,  h.  c"*  de  Loutzwiller,  à  droite  de  la  Schwolb. 

—  Le gagnagede  Schweigen,  iSgi  (dén.Th.  Alix). 

—  Schtvyen,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  391). — 
Schweigen,  1755  (allas  de  Bitche,  f.  a4  ). — Schu- 
veijen,  Schuvezwg,  1756  (D.  Cal.  net.  Lorr.). — 
Schweyen ,  Schueyen ,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  632- 
437).  —  Schiveygen  (carte  Cass.). 

Village  du  comté  de  Bitche ,  dépendant  du  châ- 
teau de  Leniberg.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  df 
Loutzwiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.de  Bitche,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Breidenbach  de 
I  790  à  1  Sou  ;  passa  à  celte  dernière  date  dans  celui 
de  Wolmunster.  —  Commune  jusqu'en  1 8 1  3 ,  où  il 
l'ut  réuni  à  Loutzwiller  par  décret  du  a3  janvier. 

ScBwmBRONN ,  m°°  forestière,  c"'  de  Breidenbach. 

ScbwixgmOhl,  ra'°,  c°"de  Hanwiller.  —  Schweinmûht 
(  cart.  de  l'Élat-major).  —  Schwingermûhl  (  Thilloy  ). 

ScawoLB  (  Ruisseau  de  la).  —  Prend  sa  source  dans  les 
prés  de  Lemberg  et  dans  l'étang  de  Reyerswiller, 
traverse  les  c""  de  Lemberg,  Lanibach,  Siersthal, 
Holbach ,  Hotlcwiller,  Weiskirch ,  Wolmunster,  Esch- 
willer,  Loutzwiller  et  Schweyen,  sur  une  longueur 
de  a6  kilom. ,  et  sejetle  dans  la  Horn  à  Neuhornbach 
(Bavière).  —  Fluiiolut  SuaWe,  796  (ch.  abb. 
Hornb.,  Hist.  de  M. pr.  m,  59).  —  Sualba,  xu's* 
(ch.  duc  Math.).  —  LaSc/iira/4e(Dur.  Lorr.  1,277). 

—  Schwolb,  Schwalbach  (carie  de  l'Etat-major).  — 
Die  Schwalb  (cartes  allem.  ). 

.SciiTrFMÙL,  m'°  ruiné,  sur  le  ruiss.  de  Néchy  (Neu- 

chef).  —  1686  (gén.  de  M.  dom.). 
Scierie  (La),  f.  c°°  de  Mouterhausen.  —  Bleihammer 

(carte  de  i'Etat-major). 
Scierie  (La),  f.  et  usine,  c°'  de  Slurzelbronn. 
Scierie  (La  Vieille-),  f.  c°*de  Mouterhausen. 
Scï,  1"  canton  de  Metz.  —  Sigeium,  ■jh'i  (cart.  Gorze, 

lit.  1  ,  p.  a). — Siago,  858(i6irf.  lit.  i63,p.  aaa). 

—  Siacmn,  986  {ibid.  ch.  Olh.  I",  conf.  ).  —  Sciey, 
1  ia8  (chap.  calh.  s.  l'an).  —  Syacum,  1 136  (cart. 


Gorze,  lit.  i63,  p.  aaa).  —  Siei,  1219  (chap. 
cath.  s.  l'an).  —  Si/ei ,  i3oo  (ban  de  Iréf.  s.  l'an). 

—  Siy,  i3ao  {ibid.). —  Ciey,  1882  [ibid.).  — 
Siey,  1887  (chron.  doy.  de  S'-Tliiéb.).  —  Scicy, 
XV*  s' (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Ciey,  i4o4  (liste 
desvill.).  —  Scijez,  iA()3  (cart.  év.  de  M.  t.  VI, 
p.  toi  bit).  —  Cy,  il\']3  (Journ.  J.  Aub.).  — Secy, 
XVI*  s'  (chron.  Cl.  Plïil.). —  Sey,Scei,  i5i4  (Mém. 
Pli.de  Vign.).  —  Scye,  Cye,Cyeiiim,  i5i/i  (pouillé 
de  M.  Portef.).  —  Scie,  i553(Siége  de  M.parSali- 
gnac).  —  Sey,  iG3a  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Saint-Cy 
(carte  Cass.).  —  Ciacum  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Le  ban  de  Saint-Paul  de  Scy,  mouvant  du  roi  île 
France,  appartenait  au  chapitre  de  la  cathédrale  de 
Metz  et  était  le  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  1681  (dénombr.  a  janvier).  Il  y  avait  un 
ban  à  part,  formé  de  17  feux,  qui  appartenait  au 
princier  et  au  chanire  de  la  cathédrale. —  Était  siège 
d'une  cure  derarcbiprélrédu  Valde-Meiz.  Ancienne 
paroisse  du  mont  Saint-Quonliii  qui  dépendait  du 
chapitre  de  la  cathédrale  cl  avait  pour  annexes, 
depuis  sa  translation,  Longeville  et  Chazclles. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz 
et  de  Vie.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Moulins,  passa  sons  l'organisation  de  l'an  m  dans 
celui  de  Bozérieulles  et,  en  1802,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  Chazelles  pour  annexe. 

Sàcat  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le  lerrit.  de  la 
0°'  de  Bertrange  et  alUue  à  la  Moselle. 

Secourt,  c'"  de  Verny.  —  Solcors,  1 228  (abb.  Saint- 
Arn.  ch.  s.  l'an).  —  Secoure,  i33i  (abb.  Sainte- 
Marie,  regisl.).  —  SecoulxiW' s'  (Journ.  J.  Aub.). 

—  Secourt  au  Saulney,  lAio  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
VI,  Il  II).  —  Secout,  tigi  (Mém.  Ph.  de  Vign.). 

—  Secoiir,  iC8t  (dénombr.  38  mai).  —  Secours, 
xviii'  s'  (pouillé  do  M.).  — ■  Secourt,  17.56  (Stem, 
dép'  M.).  —  En  patois  :  Seco. 

Fief  mouvant  de  toute  ancienneté  de  la  baronnie 
de  Viviers,  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse,  1O81  {lue.  cit.).  — Etait  siège  d'une  cure 
de  l'archiprêtré  de  Nomeny,  dépendant  du  chap.  de 
la  primatiale  de  Nancy  ;  avait  Bérupt  pour  annexe. 

Aulrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  de  Metz,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Sailly,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  de 
Soigne,  puis,  en  1802,  fut  classé  dans  le  canton 
actuel. —  A  pour  annexe  la  forme  de  Bérupt. 

Seomîhl,  scierie,  c"*  de  Slurzelbronn. 

Segmïulesbach,  ruisseau.  —  Voy.  Saint-Louis  (Ruis- 
seau de). 

Seille  (La),  rivière  qm  prend  sa  source  dans  l'étang 
de  Lindre  (Meurthe),  traverse  les  c""'  de   Che- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


245 


minol,  Louvigny,  Sillegny,  l'ommerieux,  Pournoy- 
la-Grasse,  Coin-sur-Seille,  Flcury ,  Pouilly ,  Cuvry, 
Marly,  Magny,  Plantières  et  Melz  sur  une  longueur 
de  ia  kilom.  et  se  jette  dans  la  Moselle  à  Melz.  — 
.Sa/ia,ï's''(Venan.Fortun.c.  m,  12). — Seylhe,8QS 
(abb.  Prûm.  décl.  de  biens). — ■  Satlia  jlmius ,  lo'jg 
(pri.  de  Lay,  fond.).  —  Fluvius  Salia,  1 192  (abb. 
Saint-Arn.  bulle  de  Cél.  111).  —  Saille,  tS-i'i  (très, 
desch.  de  Lorr.  ponts, II,  18).  — Ceille,  i33A  {ibid. 
1  g).  —  Baisse  Selles,  haull  Selles,  1  iS'i  (cbron.  doy. 
de  Saint-Tliiéb.  ).  —  Selle ,  1 A  /j  i  (  ibid.  ).  —  Haulte  el 
BaixeSeille,  1/169  (Journ.  ^-  Aub.).  —  Sella Jluvius, 
1  5i5(Plolém.édit.de).  —  La  rivière  de  Sailhe ,  laSa 
(Siège  de  M.  par  Salignac).  —  Selna  vulgo  Scylle, 
xvu'  s"  (épis.  Met.  temp. ).  — Seylle,  xvu"  s"  (Loth. 
sept.).  — Sala,  Sallia,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Seille  (Lv  Petite-),  ruiss.  qui  prend  sa  source  entre 
Morhange  et  Racrange,  forme  l'étang  Neuf,  passe 
dans  le  dép'  de  la  Meurthe  et  se  jette  dans  la  Seiile 
au  village  de  Salone. 

Seille  (Pays  de  la).  —  Voy.  Saulsois  (Le). 

Seingbousse,  c°°  de  Saint-tVvold.  —  Senghauss ,  iSg'i 
(dénomb.  Th.  Alix).  —  Seingbuss,  iSgô  (arcb.  do 
Saint-Avold,  ch.  du  duc  Charles  111).  --  Zaïibouss, 
i6o6(pouillédeM.). — Seinebouss,  1686  (terr. abb. 
Saint-Avold).  —  Sinbous ,Singbous ,  1G88  (dénomb. 
comté  de  Créh.).  —  Sengbousse ,  xviii"  s"  (pouillé 
de  M.). —  Seiiéouie,  1761  (ord.  de  Lorr.  Vlll, 
982).  — Seinbousse,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.). — 
Seinbouse,  177g  (Dur.Lorr.).  —  Seingbousse  (carte 
Cass.).  —  Saiiil-Bous  (carie  Bugn.  év.  de  M.). 

Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  Béning-lez-Saint-Avold. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Sarreguemines ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fiiit  partie  du  canton  de  Saint-Avold 
depuis  la  création  de  ce  canton ,  en  1 790. 

Sel  ammomac  (Fabrique  de),  c°"  de  Boulay.  —  En 
allemand  :  Salmiak-Fabrik. 

SEL0M01.T,  minières  de  fer,  c"  de  Herserango. 

SELo»ioM(FonÉTDE),  forêl  domaniale  de  Gai  hectares, 
située  sur  le  lerrit.  desc""  de  Hussignv  et  de  llau- 
court. 

Seltek,  f.  c""  d'Ormerswiiler. 

Sesiécodbt  ,  1"  c°°  de  Metz.  —  Sesmeringas ,  8,')7  (cart. 
Gorze,  t.  nviii,  p.  77).  —  Semaricurt,  876  (abb. 
Sainte-Glos?.  ch.  Louis  le  Germ.  ).  —  Semeirici- 
curlis,  gCo  (abb.  Gorze,  ch.  Othon  11).  —  Sei- 
maricurtis,  gtio  (cart.  abb.  Saint-Pierre,  ibid.).  — 
Symecourt,  gGa  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  conL). — 
Semaricurtis ,  978  {ibid.  ch.  Théod.  év.  de  M.).  — 
Seimercurts ,  1 138  (abb.  Saint-Pierre,  rent.  p.  1). 
—  Semercurt,  xiii'  s'  (ibid.  terr.  p.  2  ).  —  Syme- 


court, \in'  s' {ibid.).  —  Semeicorl,  i3oi  (chap. 
cath.  s.  l'an).  —  Semelcourt,  i3Go  {ibid.).  — 
Somecourt,  1  Aag  (arch.  h.  de  V.  AA,  1 1).  —  Semei- 
corl, i4o8  (chap.  cath.  s.  l'an).  — Semecort,  ili-]b 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  Sernecuria,  Semicuria,  i5A4 
(pouillé  de  M.).  —  SmccottW ,  xvu' s*  (carte  Beaul.). 

—  En  patois  :  S'méco. 

Siège  de  deux  fiefs  avec  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant, 
l'im  à  l'abbaye  Sainte -Glossinde  de  Metz,  1G81 
(dénombr.  de  l'abb.  XX,  G),  et  l'autre  au  chapitre 
de  la  cathédrale  de  Metz,  1G81  (dénombr.  du  chap. 
a  janvier).  11  y  avait,  en  outre,  trois  bans,  appelés, 
l'un ,  le  ban  l'Abbé ,  qui  appartenait  à  l'abbaye  Saint- 
Vincent;  le  second,  le  ban  Saint- Sauveur,  qui 
appartenait  à  cette  collégiale,  et  le  troisième,  le  ban 
la  Prieure,  qui  était  au  couvent  des  Pucelles-do- 
sur-le-Mur.  —  Etait  le  siège  d'une  cure  de  l'archi- 
prètré  de  Bombas,  qui  dépendait  de  l'abb.  Sainte- 
Glossinde  et  qui  avait  pour  annexes  Freniécourl  et 
Jailly. 

Autrefois  Ïrois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  J790,  du  canton  de  Maizières  et, 
sous  l'organisation  de  l'an  lu,  de  celui  de  Lorry- 
lez-Metz,  puis  fut  classé,  en  1803,  dans  le  canton 
actuel.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'en  180g,  où 
il  fut  réuni  à  Fèves  par  décret  du  ag  septembre; 
érigé  de  nouveau  en  commune  par  ordonnance  du 
19  janvier  i833. 

Sémesavet,  m°°,  c"'  d'Avril. 

.Senciibach  (Buissead  de).  —  Prend  sa  source  à  Catte- 
nom ,  traverse  la  c"'  de  Cattenom  sur  une  longueur 
de  4  kilomètres  5oo  mètres  et  va  se  jeter  dans  la 
Aloselle. 

Sesorroï,  h.  c°' de  Norroy-le- Veneur.  —  Senonroy, 
1G74-1681  (arch.  départ.  E.  219).  — Scimoroy, 
1756(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Snouroy  (carte  Cass.). 

—  En  patois  :  Snoreu. 

Faisait  partie  de  la  communauté  et  de  la  paroisse 
de  Norroy-le -Veneur.  —  En  est  toujours  resté 
annexe. 
Sestzig,  c°°  de  Cattenom,  à  gauche  de  la  Moselle.  — 
Senzicke,  1202  (abb.  Saint-Euc.  deTrèv.acted'éch. 
s.  l'an). —  Sencich,  laâi  (Berth.  llist.  de  Lux.  V, 
pr.  xxxvi). —  Sejsich,  i5ii  (abb.  Vill.  cart.  t.  II, 
8).  —  Sensich,  xvii" siècle  (Loth.  sept.).  — Senrich, 
iGoG  (pouillé  de  M.). —  Senlzigh,  1616  (cens, 
seign"  de  Rodeinack,  p.  i5).  —  Sintzicq,  Sin- 
ziqtw,  1G86  (gén.  de  M.  dom.).  —  Sentzich,  17,')2 
(dénombr.  16  juillet). 

Siège  d'un  fief,  avec  maison  forte  etjustice  haute, 
moyenne  et  basse,  qui  dépendait  de  la  seigneurie 


246 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


de  Caltonom  ,  1681  (dénombr.  28  mai).  —  Avait 
une  chapelle,  annexe  de  la  paroisse  de  Cattenom. 

Autrefois  Trois-Kvèchés,  haill.  et  roiit.  deThion- 
ville.  —  Fait  parlie  du  canton  de  Caltenom  depuis 
sa  création ,  en  1 790. 

Sebs^,  ni'°.  —  Voy.  Xib»^. 

Serres,  chilteau,  c°'  de  Florange. 

Construit  sur  le  domaine  du  chAteau  de  Bellange 
par  M"°  la  comtesse  de  Serres,  qui  lui  avait  donné 
son  nom ,  il  a  pris  le  nom  de  Betlange  depuis  quel- 
ques années  à  la  place  de  l'ancien  rliàlcau,  qui  en 
est  devenu  une  dépendance. 

Sr.iinoiJTiLLE,  c°°  d'Audun-le-Ftoman,  sur  la  Crusne. 

—  SoroBvitla,  960  (cart.  abl».  Saint-Pierre,  ch. 
Olh.  l").  —  SoroUwiUa,  977  {ihid.  ch.  Oth.  II,  1  ). 

—  .9oro/i)(7/a,99.t(iii(/. ch.  OtIi.III).  —  Sorinilla, 
1 1  i8  (chap.  calb.  s.  l'an). —  Serouville,  1955  (inv. 
des  lit.  de  Lorr.  III,  n'19).  —  Seroville,  1990 
(nbb.  Vill.  cart.  I.  I,  B.  h).  —  Sirouville,  iSg'i  (dé- 
nomh.  s.  l'an). —  Sirauville,  irii*  s"  (carte  Tass.). 

—  Saleivuville ,  xvii'  s*  (Lotli.  sept.).  —  Sororis- 
ritla,  wiii*  s*  (pouillé  de  Trêves). —  En  patois: 
Sfroveilf. 

Domaine  par  moitié  du  chapitre  de  la  cathédrale 
de  Melz  et  du  comte  de  Bar,  qui  le  mettent  sous  la 
loi  de  Beaumonten  ta  55  (inv.  destit.  de  Lorr.  111, 
•ilig). —  Relevait  de  la  prévôté  de  Stenay.  —  La  sei- 
gneurie de  Serrouvillc,  haute,  moyenne  et  basse 
justice,  mouvait  de  la  chÂtell.  de  Sancy  et  avait  pour 
seigneurs  par  moitié  le  roi  et  le  chapitre  de  la  cathé- 
drale de  Mcti,  1682  (dénombr.  3  janvier).  — 
Etait  siège  d'une  cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de 
Luxembourg),  qui  avait  le  fief  dePassigny  pour 
annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coiit.  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Au- 
dun-le-Roman,  passa  sons  l'organisation  de  l'an  m 
dans  celui  d'Aumetz  et  revint,  en  1802,  dans  le 
premier  canton. —  A  pour  annexes:  Saint-Pierre 
et  Saint- Laurent,  anciens  hermitages,  aujourd'hui 
habitations  rurales;  les  fermes  de  Passigny  et  de 
Saint-Paul;  le  moulin  de  Grasse-Oie,  le  moulin  sous 
Serrouvillc  et  le  moulin  aux  Bois. 
Sbrrï,  h.  c"  de  Moineville,  à  droite  de  t'Orne.  — 
Sisserium  prope  Conjluentes ,  to69{abb.  Saint-Sauv. 
bul.  Alex.  III).  —  Cfrry,  13/17  (abb.  Saint-Pierr', 
terr.  p.  90).  —  Zerrey,  1869  (ibid.  to3).  —  Sery, 
1680  (dénombr.  arch.  départ.). 

La  haute  justice  était  au  roi,  la  seigneurie  fon- 
cière à  l'abb.  Sainte-Glossinde  de  Metz.  —  Avait 
imo  chapelle  annexe  de  la  paroisse  de  Coinville, 
qui  dépendait  de  l'abb.  Sainte-Glossinde  de  Metz. 


Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Sainl- 
Mihiel.  —  Est  annexe  de  Moineville  depuis  l'orga- 
nisation départementale  et  passa  avec  lui  du  canton 
de  Jouaville,  en  1790  ,  dans  celui  de  Valloroy  sous 
l'organisation  de  l'an  m,  puis  dans  celui  de  Briey 
en  1802. 
Servignï-lez-Raviilk, c""  dePange.  —  Servinei,  Servi- 
ncil,  13(56  (acte  d'aman  s.  l'an).  —  Servigney, 
1819  (chap.  calb.  s.  l'an).  —  Cervief;ncy,  1822 
(ibiil.).  —  Servigné,  1837  (rec.  La  Hière,  p.  74). 

—  SirvigiKy,  iStia  (chap.  calb.  s.  l'an). —  Cer- 
tigney  deleiz  Raville,  1892  {ibid.).  —  Cvrvigney 
deleiz  Halrille,  1898  {ibid.).  —  Sn-vigney  deleiz 
Rttwille,  i'io4  (liste  des  vill.).  —  Cinigney  èu.i 
Niez,  i4o9  (arch.  h.  deV.  AA,  5i). —  Servegney, 
Servengney,  iMih  (chron.  doy.  de  S'-Thiéb.). — 
Srereni  au  hmJt  chemin ,  i685  (Joum.  J.  Bauch.). 

—  Silbfrnachen ,  1678  (abb.  Longev  liasse  Pont- 
pierre).  —  En  patois  :  Sreveny  delet  Rattvelle. —  En 
allemand  :  Silbn-nnrlien. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  et  comprenant 
Scrvigny,  Moriville,  Frécourt  et  la  grande  maison 
franche  et  seigneuriale  de  Bonnevisse  (Bonnevize), 
i(J8i  (dénombr.  38  décembre).  •—  Etait  annexe, 
avec  vicaire  résitlent,  do  la  paroisse  de  Raville. 

Autrefois  Trois-Evécliés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  parlie,  en  1790,  du  canton  de  Raville; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  cdui  df 
Maiieroy  cl,  en  180a,  dans  le  canton  actuel.  —  A 
Frécourt  pour  annexe. 

Sertio^ï-lbz-Saiste-Barhe,  c,""  de  Vigy.  —  Cirvi- 
gney,  i383  (arch.  h.  de  V.  AA,  18).  —  Servigney, 
1887  (chron.  doy.  de  S'-Tbiéb.). —  Sirvij;imj, 
i4o4  (liste  des  vill.).  —  Servigney  de  coule  Sainte 
liai-be,  i48i    (abb.  Saint-Vinc.  liasse  KKK,  45). 

—  Serveny  au  hault  chemin,  i6'i8  (Journ.  J. 
Bauch.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  mouvant  du  roi  de  France  et  appartenant 
au  chap.  de  la  cathédrale  de  Melz  ,1681  (dénombr. 
3  janvier).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Failly. 

Autrefois  Trois-ÉvOchés,  baill.  et  coût,  de  Melz. 

—  Fit  parlie,  en  1790,  du  canton  d'Argancy; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Vry  et,  en  180a,  dans  celui  de  Vigy.  —  A  Poixe 
pour  annexe. 

Serïi\pré  (RuisSEAC  de).  —  Coule  sur  le  terril,  do  lu 

c""  de  Colligny  et  afflue  à  la  Nied. 
SEUTnv,  h.  c"'  de  Herny.  —  Soilru,    1128    (chap. 

cath.  s.  l'an).  —  Soilry,  église  seule  (c*irte  Cass.). 
Ne  figure  dans  aucun  des  pouillés  de  Melz;  de- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


247 


vait  élre  annexo  d'une  des  paroisses  de  l'archiprélré 
d'Haboudange,  Hcrny  ou  Arriance. 

Autrefois  Ïrois-Evèchés,  baiil.  etcoiit.de  Metz. 

—  Fit  invariablement  partie  de  la  communauté  de 
Herny. 

Sibérie,  f.  et  chat,  c"  de  Bertrange. 

SiEncK,  ch.-l.de  c°°,arrond.  de  Tliionville, à  droite  de  la 
Moselle.  —  Sericmn,  Sirke  Castelhim,  loSti  (abb. 
S'-Paul.  de  Trèv.  tost.  Adalb.  ). —  Circuin  Castnim , 
1  oGy  (abb.  licht.rh.  duc  Gérard  ).  —  .Sire/ie,.Sierfeei», 
ii55  (cart.  Moy.  Rhin,  II,  Lxxxiii).  —  Sierkgl, 
Sirkes,  i  308  (traité  de  paix  entre  Fer.  de  Lorr.  et 
Thiéb.  de  Bar).  —  Sttrkes,  1310  (chron.  Met.  app. 
pr.  D.  Cal.  I,  pr.  Lixviii). —  Sirkes,  Cirke»,  i3o5 
(arch.h.deV.  AA  ,43). —  Sierkes,  1 3o8  {ibid.  proc. 
du  clergé). —  Cirques,  iSlii  (rti'rf.  traité  de  paix, 
.\A,  ti2-li5).—  Sicker,  1355  (abb.  Viil.  cart.  t.I, 
A,  lo).  —  Sirk,  iliog  (Hist.de  M.  pr.  iv,  656). — 
Sierks,  i4i2  (arcb.h.  de  V.  AA,35). —  Siercls, 
Sierche,  Sia-ez,  Siei-kz,  i'436  (chron.  doy.  de  S'- 
Tbiéb.). —  Sirck,  i46o  (cart.  év.  de  M.  t.  IV, 
p.  25).  —  Zirck,  i5oi  (ch.  abb.  Bouz.  s.  l'an). 

—  Sirque,  i585  (abb.  Vill.  cart.  I.  I,  B,  i5).  — 
Siergttes ,  Sierques,  ibgti  (dénombr.  Th.  Alix).  — 
S/Wt/c , xvii"  s'  (Loth.  sept.).  — Syrck,  xvii*  s°  (abb. 
Vill. liasse Sierck,  16).  — Circie,  Ciercle,  i638(dé- 
nombr.  comté  Créli.).  —  Sierqc,  1683  (Jonrn.  J. 
Bauch.).  —  Cierques,  Siricium,  i635  (Journ.  du 
curé  d'Ottonv.).  —  Ziercq,  ]636  (abb.  Vill.  liasse 
Saint-Hub.).  —  Sircq,  1660  (rec.  J.  Ancil.).  — 
Cierq,  i665  (terr.  de  Bettlainville  ). —  Sierques 
bas,  1734  (carte  Bugn.).  —  Sierk,  Cirqm,  Sirca, 
Sirciim,  1^56  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

La  petite  ville  de  Sierck ,  seigneurie  de  nom  et 
d'armes,  a  donné  son  nom  à  une  maison  de  l'an- 
cienne chevalerie  de  Lorraine  qui  s'est  éteinte,  au 
\vi'  .'iècle ,  après  avoir  produit  de  nombreuses  illus- 
trations; cette  maison  portait:  d'or  à  l'aigle  de  sable 
et  prit  ensuite  :  d'or  à  la  bande  de  gueules  chargée 
de  trois  coquilles  d'argent,  qui  sont  restées  les  armes 
de  Sierck.  Sierck  était  devenu  au  xiv°  siècle  le  do- 
maine particulier  des  ducs  de  Lorraine  et  une  de 
leurs  résidences  favorites.  Beaucoup  de  monnaies 
lorraines  y  furent  frappées,  notamment  sous  le  duc 
Charles  II.  Les  ducs  y  avaient  établi  une  prévôté 
dont  dépendaient  trente  villages,  qui  fut  cédée  à 
la  France  par  suite  de  l'article  5  du  traité  de  Vin- 
cennes,  en  j  661  ,  et  réunie  à  la  province  des  Trois- 
Evéchés.  —  Avait  été  siège  d'une  prévôté  du  duché 
de  Lorraine  qui  subsista  sous  le  ressort  des  Evè- 
chés  en  1G61  et  qui  comprenait  les  communanlés 
suivantes  du  diocèse  de  Metz  :  Aboncourt,  Altroff, 


Bettlainville,  Biidange,  Eich ,  Hombourg,  Kédange , 
Kemplich ,  Métrich,  Metzerwisse,  Neunkirch  ,  Saint- 
Hubert;  du  diocèse  de  Trêves  :  Apach,  la  Croix, 
Fréching,  Fréraestroff( Prusse ),Hargarlen,  Kalem- 
bourg,  Kallweiller,  Kerling,  Klang,  Basse-Kontz, 
Haute -Kontz,  Laumesl'eld,  Lemestroff,  Mailing, 
Monneren,  Montenach,  Oudrcn ,  Retlel,  Rudiing, 
Rusirolî,  Saint-François, Sainte-Marguerite, Sierck, 
Haute-Sierck,  Sierslroff  (l'russe),  les  censés  de 
Rcstrofl'  et  de  Kœnigsberg,  les  moulins  de  Marien- 
floss  et  de  Sulzen.  —  La  coutume  de  Lorraine  était 
suivie  à  Sierck.  —  Etait  le  siège  d'une  cure  du 
diocèse  de  Trêves  (archid.  de  Tholev,  doy.  de  Perl). 
—  Fut  le  chef-lieu,  en  1790,  d'un  canton  du  dis- 
trict de  Thionville  qui  comprenait  les  c°"d'Aparh, 
Evendorff,  Hett:mge-Petite,  Hunting,  Kerling  el 
Fréching,  Kirsch,  Kirschnaumen,  LemestrolT,  Mai- 
ling, Merschweiller,  Monlenach,  Reltel,  RustrolV, 
Sierck  et  Haute-Sierck,  et  conserva  ce  titre  sous 
l'organisation  de  l'an  m;  passa  en  1802  dans  le 
canton  de  LaunsIrolT,  puis  fut ,  par  décret  du 
18  juillet  1806,  érigé  en  chef-lieu  de  ce  canton, 
dont  la  composition,  qui  compienait  à  l'origine 
Ml  c"",  fut  réduite  par  le  décret  du  6  juin  1811, 
lequel  réunit  IJaute-Sierck  à  Kerling-lez-Sierck , 
c"'  du  canton  de  Meizerwisse,  et  par  les  traités  de 
i8i5,  qui  lui  enlevèrent  Riring,  Buding-lez-Laun- 
strolT,  Buschdorlf ,  Dreisbach  ,  EIft  et  Hellendorff, 
Hilbring,  KirCf  et  Beyren,  Mondorfl'-lez-Groshé- 
mestroff,  Nohn,  Oberlecken,  Orcliollz,  Scliwemling 
et  Bessering,  Silving,  ïunstrolT,  Weliing  et  Bet- 
ting,  Weiler,  Weiten  et  Willing,  communes  qui 
furent  attribuées  à  la  Prusse.  D'un  autre  côlé,  une 
ordonnance  en  date  du  38  décembre  1825  réunit 
au  canton  de  Sierck  Haute-Sierck,  Kcrling-lez- 
Sierck  et  Mailing,  du  canton  de  Meizerwisse.  —  La 
ville  de  Sierck  est  dominée  par  un  ancien  château 
fort  qui,  jusqu'en  1866,  était  classé  comme  place 
forte  et  entrait  dans  le  système  défensif  du  pays;  il 
a  été  à  cette  époque  déclassé  el  vendu.  —  A  pour 
annexes  :  les  hameaux  d'Altenschiilz,  de  Rudiing 
et  de  Bustroff,  la  ferme  de  Kœnigsberg,  les  mouhns 
ScbleilTmùhl ,  de  Marienflosse  et  de  la  Petite-Huilerie 
et  la  maison  de  Walkbausen. 
Sierck-Haute,  c"°  de  Kerling-lez-Sierck.  —  Udensirck , 
109/1  (dén.  Th.  Alix). —  Udensircq ,ïy\i° &•  {Sierck 
dom.).  —  Ouden-Sierck,  16/15-1676  (dénombr. 
arch.  départ,  c.  343).  —  Aiidesir,  i656  (carte  San- 
son). —  Odensierk,  1681  (dénombr.  17  juin).  — 
Awlemierck,  1686  (gén.  de  M.  dom.).  —  Hauden- 
sirk,  1715  (dénombr.  o  septembre). —  Aiidensirck , 
Audensrik,  1717  (terr.  du  ban).  —  Sierqiies-Haut, 


2/i8 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


1  73/1  (carte  Biign.).  —  Ademirque,  1756  (D.  Cal. 
110t.  Lorr.  ).  —  En  patois  :  Audesirh.    ' 

Village  du  domaine  et  de  la  prévôté  de  Sierck  en 
j  Gg'i  ;  faisait  partie  de  la  .seignenrie  de  Frémestron' 
(Prusse),  1681  (dénombr.  i7Jiiin).  —  Dépendait 
de  la  mairie  et  de  la  seigneurie  de  Monicnach,  1781 
(dénombr.  o  décembre).  —  Etait  une  annexe  delà 
paroisse  de  Kcrling  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Evécliés,  prévôté  de  Sierck ,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  à  titre  de  commune, 
du  canton  de  Sierck  depuis  1790  jusqu'au  6  juin 
181 1 ,  cil  il  passa,  comme  annexe  de  Kerling-lez- 
Sierck,dansle  canton  de  Mclzerwisse.  Fut  réintégré 
dans  le  canton  de  Sierck,  avec  cette  commune,  par 
ordonnance  du  a8  décembre  1826.  —  Cbef-lieu 
communal  jusqu'en  1811 ,  où  il  a  été  réuni  à  la 
c"'  de  Kerling  par  décret  du  6  juin. 
f^iERSTiUL,  c°°  de  Rohrbacb,  sur  la  Schwolb.  —  Si- 
gerttlitU,  i35C  (cb.  abb.  Sturz.  afii ,  v°  quittance). 

—  Silehtat,  SifjeUtat,  Si/;c»(a/,  Seiemtal,  i54/i 
(pouillé  de  M.).  —  Sigematal,  iSg?!  (dén.  Th. 
Alix).  —  Syertdhal,  1681  (dénombr.  aa  déc).  — 
Siritlhall,  xïiii*  siècle  (pouillé  de  M.).  —  Sir»tal, 
17.JI  (ord.de  Lorr.  VIII, agi).  —  Sirytihat,  i'jttO 
(carie  Vaug. ).  —  Sinthal,  1768  (Thibaut,  mal. 
bënéf.  3y5).  —  Siertlhal,  1771  (ord.  de  Lorr. 
XII,  iaa).  —  Sigetlal,  Sieistal,  1763  (D.  Cal. 
not.  Lorr.). 

\'illage  de  la  mairie  de  Béning  et  du  comté  de 
Bilche,  1681  (/or.  cit.).  — La  paroisse  de  .Siersthal 
appartenait  à  rarchiprétrc  de  Ilombacb;  elle  com- 
prenait :  Enchenberg,  Frobmiihl,  Glasenberg,  Hol- 
bach-lez- Lemberg,  Hottttiller,  Lambach  et  Lem- 
berg. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitcbe,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fil  d'abord  partie  dii  canton  de  Lemberg 
de  1790  à  180a,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel. 

—  A  pour  annexes  :  Holbach-lcz-Lemberg,  le  moulin 
de  Frohmûhl  et  Legerie  (m™  forestière). 

SicsBBL  (RiissEAi'  de).  —  Prend  sa  source  à  Saint- 
Maurice  (Meuse ) ,  traverse  le  territoire  de  Porcher 
(annexe  de  Brainville)  surunelongueurde  4  kilom. 
et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Longeau. 

SiGRï,  m'",  c"'  de  Villers-la-Montagne. 

SiLBEnsnOiiL,  m'°,  c°'  d'AlsIing. 

SiiLEcRï,  c°"de  Verny,  à  gauche  delà  Seille.  —  Sohi- 
gnei,  XII*  s*  (cb.  abb.  Sainte-Marie,  liasse  Silleg.). 

—  Solignei,  Solignie,  t  i6a  {ibid.).  —  Sulineium, 
laaG  (ibid.).  —  Solengni,  1326  (ibid.).  —  Solue- 
gny,  Sotleugny,  SullignHum , Sulignei ,  1228  {ibid.). 

—  Sidiuei,  xiï'  s°  (ibid.).  —  Stdligney,  SuUegney, 
Suligiiey,  i33i  {ibid.).  —  Seligney,  iltoti  (liste  des 


vill.).  —  SiilUgney,  iA55  (arch.  h.  de  V.  AA,  36). 

—  Sutiiiey,  1/181  (abb.  Sainte-Marie,  décl.  abbes. 
Hermanson).  —  Ciltcgiiey,  1/497  (Journ.  J.  Aub.). 

—  Sitlugneyum ,  i5/i/i  (pouillé de  M.).  —  Siligni, 
\\n'  s"  (episc.  Met.  Icmp.).  —  Sdligny,  1608 
( fonds  de  Malle ,  décl.  de  biens).  —  Seillegny,  161.') 
(abb.  Sainte-Marie,  bail).  —  Silligni,  i63o  {ibid. 
règl.  de  compt.).  —  Silgiii,  16/ia  {ibid.}.  — Sili- 
gny,  i6li-i{ibid.).  —  Silleny,  17/12  (fonds de  Malte, 
décl.  de  biens).  —  Silleiii,  Silligiiy,  175G  (D.  Cal', 
not.  Lorr.).  —  Silgny  (carte  Cass.).  —  En  patois  : 
Seigny. 

La  seigneurie  de  Sillegny  appartenait  tout  en- 
tière à  l'abbaye  Sainte-Marie  de  Metz.  —  Était  le 
niége  d'une  cure  de  l'archiprétré  du  Val-de-Melz, 
qui  dépendait  de  l'abbaye  Sainte-Marie,  puis  de 
Saint-Louis,  et  avait  pour  annexes  Pommerieux  et 
Loyville. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  179'»,  du  canton  de  Corny,  de 
celui  d'Augny  sous  l'organisation  de  l'an  m,  et  passa 
en  1802  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes 
Loyville  et  les  Moulins  (Haut  et  Bas). 

Sii,i.v-en-Sablsois,  c°"  de  Verny.  —  Ciey,  18 1 5  (chap. 
catli.s.  l'an).  —  Silley  detez  Liéhon ,  i/io/i  (lisle  des 
vill.).  —  Cilky,  i4o/i  (chap.  catli.  s.  l'an).  — 
Seilly  delciz  Lowcney,  i/i36  (chron.  doy.  de  Saint- 
Thiéb.).  —  .S'a'i%,  lUUo  {ibid.).  — Celhy,  1/1 6 5 
(chap.  catli.  s.  l'an).  —  Seilly,  1670  (fonds  de 
Malte,  décl.  de  biens).  — Sylly,  1710  {ibid.). — 
Silly-Saunoy,  1766  (Stem,  dép'  M.).  —  Silli, 
1706  (  D.  Cal.  not.  Lorr.  ).  —  En  patois  :  S'ii  m 
Saunev. 

Était  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  mouvant  du  roi  de  France,  1C81 
(dénombr.  2  janvier). —  Était  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Liéhon. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz, 

—  Fit  partie  du  canton  de  Thimonville  en  1790, 
de  celui  de  Soigne  sous  l'organisation  de  l'an  m,  et 
passa  en  1803  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  la  Maison-Blanche  (auberge). 

Sii,LY-SLR-NiED,  e°°  de  Pange,  à  gauche  de  la  Nied 
française.  —  Ciey  dezous  Kainsay,  i3i5  (chap. 
cath.  s. l'an  ).  —  Ct%,xv° s'(chron.Prail.). — Silley, 
i/jo/i  (liste  des  vill.).  —  Seilley,  i5i/i  (Mém.  Ph. 
de  Vign. ).  —  Seilly,  167/1  (abb.  Saint-Vinc.  basse 
Glatigny).  —  Zillersch,  1620  (terr.  de  Raville).  — 
Selli  au  hault  ehemin,  16/18  (Journ.  J.  Bauch.).  — 
Sillerach,  1682  (dénombr.  comté  Créh.).  —  Silli, 
1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.). —  En  patois  :  S'ii  sua 
Nied.  —  En  allemand  :  Sillers. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


249 


Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse  mouvant  du  roi  de  France,  1682  (dénombr. 

0  janvier).  —  Était  annexe,  avec  vicaire  résident, 
de  la  paroisse  de  Saint-Aignan. 

Autrefois  Trois-Evècbés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 
—  Fit  partie  du  canton  de  Flanville  en  1790,  de 
celui  d'Ars-Laquenexy  sous  l'organisation  de  l'an  m , 
et  passa  en  1803  dans  le  canlon  actuel.  —  A  pour 
annexe  Landremont. 

SiLTZHEiM  (RiissEAC  de).  —  Prend  sa  source  dans  le 
dép'du  Bas-Rliin,  traverse  la  c°' deWittringsiir  une 
longueur  de  i,5oo  met.  et  se  jette  dans  la  Sarre 
près  de  Witlring. 

SiLVASGE,  h.  c°'  de  Marangc. — Snhange,  1827  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  X,  p.  5i  ).  —  SuUevaii[;e,  1828 
(t6i'(/.  III,  325).  —  Suilvange,  1,339  (P-  Fcrr. 
obs.  séc.  t.  II,  p.  457).  —  SucUevenges ,  iSSg 
(Prêcher.  Bibl.  imp.  coll.  Lorr.  96a).  — Siletmnge, 
i36i  (fonds  de  Malte,  inv.liasse  D).  —  Siielrangc, 
i36a  (ibid.).—  Sullange,  1873  (ibid.).~  Cillc- 
vmige,  iliSS  (abb.  Saint-Vinc.  comptes). 

La  haute  justice  était  au  roi,  la  seigneurie  fon- 
cière à  l'abb.  de  Saint-Paul  de  Verdun.  —  Avait 
une  chapelle  annexe  de  la  paroisse  de  Rombas'  qui 
dépendait  de  l'abb.  de  Saint-Paul. 

Autrefois  Barrois,  baill.de  Briey,  coût.  deSaint- 
Mihiel. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Mai- 
zières,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  de 
Lorry-lez-Metz,  et  passa  en  i8oa  dans  le  ["can- 
ton de  Metz.  —  Commune  jusqu'en  180g,  où  il  fut 
réuni  à  Marange  par  décret  du  29  septembre. 

SiMBACH  (La),  m'°,  c""  de  Grosbliederstroff. 

SiMMisG,  h.  c"'  de  Rodemack.- —  Siimiigen,  750  (ch. 
roi  Pép.  Wiith.  s.  l'an).  —  Villa  et  marca  Sunun- 
gen,  768  [ibid.).  —  Sommange,  xiv'  s'  (relèv.  des 
comptes  delaseig"''deRodem.).  —  Sinningen,  1573 
(Berth.Hisl.  Lux.  VIII,  lio).  —  Simmingen,  i685 
(dénombr.  3i  janvier).  — Zinimgen,  xvui'  s'  (tabl. 
des  jurid.).  —  Sinumingen,  17^9  (dénombr. 
26  mars).  —  Simingen,  175C  (Stem,  dép'  M.). 

Formait  avecFaulbach  une  mairie  qui  dépendait 
de  la  seigneurie  de  Rodemack. —  Siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse,  iG85  (dénombr. 
3)  janv.).  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Berg 
(doyenné  de  Rémich). 

Autrefois  Troi.s-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Rodemack  de  1 790 
à  1803  ,  où  il  passa  dans  le  canton  de  Cattcnom. — 
Commune,  avec  Faulbacli  pour  annexe,  jusqu'en 

1  8t  1 ,  où  il  fut  réuni  à  Rodemack  par  décret  du 
1 1  septembre. 

SlscLI^G,  h.  et  f.  c""  de  Gros-Réderching.  —  Singlin- 

Jloselle. 


gen,  1G81  (dénombr.  2a  déc).  —  Ziiigliiig,  172(1 
(arch.  d'Achen,  arpent,  du  i3  août).  —  Singliiigeii , 
censé,  1755  (atlas  de  Bitche,  f.66). — Salnt-Glin, 
(D.  Cal.  carte  de  l'év.  de  M.). 

Singling,  village  ducomté  de  Bitche,  paraît  avoir 
été  abandonné  et  détruit  pendant  les  guerres  du 
svi"  et  du  xvii°  siècle;  il  s'est  repeuplé  vers  1720. 
Une  cense-fîef  y  a  été  érigée  le  13  janvier  1780  en 
faveur  du  sieur  Maurice.  —  Avait  une  chapelle 
annexe  de  la  paroisse  de  Gros-Réderching. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coul.  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Rohrbacli 
depuis  1 790.  —  Commune  en  1 802  ;  réuni  à  Gro.s- 
Réderching  par  décret  du  \"  avril  1811. 

SiTZMANNsiiAis,  m"  isolée,  c"'  de  Pontpierre. 

SoETBica,  h.  c"'  de  Hettange-Grande,  sur  le  Kissel- 
haeh.  —  Sinleriacum,  977  (cart.  Saint-Pierre,  ch. 
emp.  Oth.  II).  —  Seuteriacum ,  gg3  [ibid.  ch.  emp. 
Olh.III).  —  5mcA,  1157  (Berth.  Hist.  Lux.  t.  IV, 
pr.  x).  —  Selterich,  i6oi  (abb.  Sainte-Gloss.  liasse 
Hayange). —  Setrich- Grande,  i6o()  (pouillé  de 
M.).  —  Zetry,  1680  (dénombr.  arch.  départ.). — 
Soellerigh,  Soetricq,  169G  (terr.  de  Hetlange). — 
Soctrigh,  Sottrigli , Soetricq ,  /eh-ieq,l6ç)'j  (terr.  du 
ban). —  Soelricl;,Zoestrick,  xviii*  s°  (pouillé  de  M.). — 
Soeslrich,  17.5G( Dur. Lorr.). —  Zetrich  (carte Cass.). 
Haute ,  moyenne  et  basse  justice.  Dépendait  en 
partie  de  la  seigneurie  d'Ottange  (iG3i ,  dénombr. 
2  déc.)  et  en  partie  de  la  terre  de  Roussy  (1683, 
dénomb.  8  avril);  il  y  avait  en  outre  une  seigneu- 
rie foncièreindépendante(i  781 ,  dénomb.  3o  janv.). 
—  Était  annexe  mixte  des  paroisses  de  Ilussange  et 
d'OEulrange. 

Autrefois  Trois-Evêchcs,  baill.  et  coul.  de  Tbion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Heltange  en  1790 
et  appartient  depuis  l'organisation  de  l'an  m  à  celui 
de  Cattenom.  —  Commune  jusqu'en  1811 ,  où  lui 
décret  du  9  septembre  le  réunit  à  Hettange-Grande. 

SoiBO>,  m'°,  c"'  de  Waville.  —  Suiron,  765  (cart. 
Gorze,  p.  1).  —  Molendinnm  supra  Jluviolum  Sei- 
roii ,  978  (ibid.  p.  i58).  —  Le  malins  du  val  de 
Soirons,  1892  [ibid.  tab.  p.  209). 

SoinoN  (RcissEAU  de).  —  Coule  sur  le  territ.  do  la  c"" 
de  Waville  et  afflue  au  Ru  de  Mad.  —  Fluviolun 
Seiron,  978  (cart.  Gorze,  p.  i58). 

Soleil  (Ferme  bu),  c'^de  Dalem. 

SoLGNE,  c°°  de  Verny.  —  Sognes,  Sogne,  1827  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  X,  Uh).  —  Songne,  1870  (chron. 
doy.  de  S'-Thiéb.).  —  Soigne,  i/ioi  (liste  des 
vill.).  —  Soignes,  i/i25  (inv.  des  tit.  do  Lorr.  X, 
4/1). —  Songne ,  i465  (chron.  Jac.  Huss.). — Sogne . 
Soigne,  Sone  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 


250 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Soigne,  marche  d'EslauU,  où  se  tenaiont  les 
journées  amiables  entre  la  cité  de  Metz  et  révêché 
pour  les  sujets  romans  (i.la^,  chron.  Praiil.).  — 
Kn  patois  :  Soncne. 

Siège  d'un  fief  avec  justice  haute,  moyenne  et 
hasse  mouvant  du  roi  de  France  (1681 ,  dénombr. 
1 7  sept.).  —  Ktait  siège  d'une  cure  do  l'archiprélré 
(le  Nomeny,  qui  avait  Ancy-lez-Solgiie  pour  annexe. 
Village  lorrain  cédé  à  la  France  par  le  traité  de 
\  incennes  en  16C1,  placé  dans  la  province  des 
Trois-Évêchés,  baill.  de  Melz,  cont.  do  Saint-Mi- 
hicl.—  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Sailly; 
fut  érige,  sous  l'organisation  de  l'an  111,  en  chel- 
lieu  d'un  canton  qui  comprenait  les  c°"  d'Acliâlel, 
Ancy- lez -Soigne,  Haute  et  Basse  Beux,  Buchy, 
Foville,  Luppy,  Mécleuvcs,  Monclicux,  Pontoy, 
.Sailly,  Secourt,  Silly-en-Saulnois,  Soigne,  Ressain- 
court,  Tliimoilville  et  Tragny.  —  Fut  clas.sé,  en 
iKo!i,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexe 
Ancy-lez-Solgnc. 

SoLLE  (La),  f.  c"  de  Briey. 

SoMBv,  f.  c"  de  Féy.  —  5u»i«i,  xii'  8°  (abb.  Sainte- 
Marie,  ch.  abbes.  Odile).  —  Summei,  i3o3(iW. 
acted'cch.). — Snmmey,  i33i  (abb.  Sainte-Marie, 
registre).  —  Sotney,  xv'  s'  (chron.  Prail.).  —  So- 
meiz,  \l)oti  (liste  desvill.).  —  Somy,  l'jhG  (carto 
Vaug.).  —  5o»iie  (carte  Cass.). 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Corny. 

SoMVEMûHL,  m'°,  c"  d'Ilargarlen-aux-Mines. 

SonNEXHOFF  OU  Fedhe  DU  SoLEiL,  f.  C*"  dc  Dalem. 

SaiiBEVAux ,  f.  c"  de  Grand-Failly. 

SonBEr,c''°dePange,à  gauche  de  la  Nied  française. — 
Sorbeiacum ,  1 178  (abb.  Saint-Vinc. bul.  Alex.  III). 

—  Sorheirs,  1 181  {ibid.  ch.  év.  Berlram).  —  Sor- 
bers,  I  19a  (ibid.  bul.  Céleslin  III).  —  Sorbeium, 
1 193  (ibid.  couf.  de  biens).  — Sorbeis,  laSo  (liste 
des  paraijes).  —  Sorboy,  xv'  s"  (chron.  doy.  de  S'- 
Thiéb.).  —  Sorbay,  i4'i4  (et.  des  garn.  fr.  P.  Fer. 
11,817).  —  Xorbey,  i5oi  (inv.  des  tit.de  Lorr.  111, 
p.  «67).  —  Sorbei,  i5i8  (abb.  Saint-Vinc.  liasse 
Coiircelles).  —  Xorboy,  1587  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.  III, p.  37'!).  —  Sorbe,  1680  (dénomb.  arch. 
départ.  ).  —  En  patois  :  Sorbeti. 

Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Noisse- 
ville ,  qui  dépendait  de  l'abbaye  Saint-Vincent  et 
avait  Poncillon  pour  annexe. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  d'Ancerville; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  in,  dans  celui  de 
Rémilly  et,  en  1802,  dans  le  canton  actuel.  —  A 
pour  annexe  la  ferme  de  Poncillon. 

Som.ï,  f.  c°"  de  Dampvitoiix. 


Soicur,c°°de  Rohrbacb.  —  LaSuchi,  1681  (dénombr. 
1)3  déc).  —  La  verrerie  de  .S'our/il;;,  1751  (ord 
de  Lorr.  Vlll,  agi). —  Village  de  laSoucht,  175,') 
(atlas  de  Bitche,  f.  169). —  La  Souche,  f^htt 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  La  Souchlt,  village,  1779 
(Dur. Lorr.) — Soitcti(D.  Cal.  carte  de  l'év.de  M.). 
Village  du  comté  de  Bitche,  fondé  au  xvi°  siècle 
par  des  verriers  (  1G81  ,  loc.  cit.).  —  Était  siégo 
d'une  cure  de  l'archiprélrè  do  Hornbach,  (|iii  com- 
prenait Gœlzcnbruck,  Meisenthal,  Saint-Louis, 
Sarreinsberg  et  Sicrslhal. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Lemberg  de 
1790  é  l8oa  cl  passa  à  cette  date  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  :  les  hameaux  de  Speck- 
bronn  cl  de  NeudorlT,  les  moulins  Ohligmùhl  et 
Souchtmiihl  et  la  censé  d'AneckersmiihI. 

SmcuT  (RtissEAi;  de).  —  Prend  sa  source  à  la  fon- 
taine de  Soucht,  traverse  la  c"  de  ce  nom  sur  une 
longueur  de  3oo  mètres  et  se  jette  dans  le  ruiss. 
de  Saint-Louis. 

SouchtmCul,  m'°,  c"  de  Soucht,  sur  le  ruiss.  de  Spie- 
gelbach. 

Soc>enuCller-Gbabe\  (Ri'issEAi'  de).  —  Prend  sa 
source  à  Guerting,  traverse  la  c'"  de  Guerting  et 
celle  d'Hargarten-aux-Minos,  sur  une  longueur  df 
ti  kilomètres,  et  se  jette  dans  la  Bisten. 

SoiBBACH ,  m'",  c°°  d'Alsling. 

SoBBBACu  (Ruisseau  de).  —  Coulosur  le  terril,  dc  la 
c"'  d'Alsting  et  afflue  à  la  Sarre. 

Soi;rïiesebgi\aben  (Ruisseau  de).  — •  Coule  sur  le  ter- 
ril, do  la  c"'  de  Richeling  et  afflue  au  ruiss.  de 
Mutlerbach. 

SoxET,  chat,  et  f.  c°'  de  Cosnos.  —  Sozey,  1G80  (dé- 
nombr. arch.  départ.). 

Château,  siège  d'un  fief,  haute,  moyenne  et 
basse  justice  mouvant  de  la  chàtell.  de  Longwy. 

SoiET,  f.  c°'de  Lèxy. 

Spailmail,  f.  c°''de  Boncourt.  —  Paillemaille,  Spar- 
maitte,  17.56  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Spal-mail ou 
Sparmail,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Censé  donnée  en  franc-alleu  à  l'ahb.  de  Sainte- 
Marie  par  Mathieu  I",  duc  de  Lorraine,  en  iilio. 
—  Appartenait  à  la  communauté  de  Boncourt. 

Specïbronm,  h.  c"'  de  Soucht.  —  La  scierie  de  Spec- 
bronn,  1771  (ord.  de  Lorr.  XII,  ^07). 

Speckbro.\.\en  ou  Wolpsbbonne» ,  maison  forestière, 
c°"  de  Reyerswiller. 

Speicbeben  ou  Spickeren  ,  c°°  de  Forbach ,  à  gauche  de 
la  Sarre.  —  Spicher,  1876  (Kremer,  Ard.  Gesch. 
II,  5-37). —  Speichern,  1577  (Iransact.  entre  le 
seig.  de  Forb.  et  ses  vass.).  —  Speicher,  iSg'i  (dén. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


251 


TIi.  Alix).  —  Sfeicher,  i63i  (sém.  Saint-Sim.  s.  l'an). 

—  Speicheiti,  16/18  (arcli.de  Wendel,  partage  de 
la  terre  de  Forb.). —  Speicheren ,  xviii's"  (pouillé 
de  M.).  —  Schpiker  (lab.  Parant).  —  Spiheren 
(carte  Cass.).  —  Spicheren  (carte  de  l'État-major). 

Village  du  comté  de  Forbach.  —  Etait  annexe 
alternativement,  avec  vicaire  résident,  des  paroisses 
de  Hessiing  et  de  Kerbacb. 

AntrefoisLorraine,  baill.  de  Sarreguemines , coût, 
de  Lorraine.  • —  Fait  partie  du  canton  de  Forbacb 
depuis  sa  création.  —  A  pour  annexes  les  auberges 
de  l'ancienne  Brème  et  de  la  Brème  de  la  Princesse. 

SpiEGELBAcii  (RuissEAD  de). —  Formé  du  ruisseau  de 
Soucht  et  de  celui  de  Saint-Louisou  Scgmiiblenbacb , 
il  entre  dans  le  dép'  du  Bas-Rbin  et  se  jette  dans 
i'Éichel,  avec  lequel  on  le  confond  souvent. 

.Spillermîhl,  m'°,  c"  de  l'Hôpital. 

Spitzensteinerkopf,  forêt  domaniale  de  i5  hecl.  sur 
le  territ.  de  la  c"°  de  Soucbt. 

Spitzweïer,  étang  situé  sur  le  ban  de  l'Hôpital.  — 
La  superficie  en  est  de  3  bectares. 

SpoNviLiE,  c°°  de  Gorze.  —  Cipponis  villa,  754  (cari. 
Gorze,  p.  i).  —  CipponiviUa,  Cipionevilla,  768 
(abb.  Gorze,  ch.  év.  Chrod.).  —  Cipponevilla ,  885 
(cart.  Gorze,  p.  3o3).  —  Fini»  Ceponiaca,  gis 
(cart.  abb.  Gorze,  lit.  88). —  Gpunville,  13/10  (abb. 
(jorze,  cb.  s.  l'an).  —  Scponville,   lago  (ibid.). 

—  Sponville,  1299  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  I,  890). 

—  Ponville , \iy' s°  (cart.  Gorze,  p.  271  ). —  Sypon- 
vilte,  1370  (lii'rf.p.  3io).  —  Esponvilte,  ilibo  (inv. 
des  tit.  de  Lorr.  l,  A97).  —  Esponville,  i448 
{ihid.).  —  Espouelle,  i4G3  {ihid.  igi).  —  Spon- 
villa ,  Ponvilla,  Spoville ,  Netilan  seu  Sponville ,  i544 
(pouillé  de  M.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  baute,  moyenne  et 
basse  appartenant  au  chapitre  de  la  calbédrale  de 
Metz  (1681,  dénombr.  2  janv.).  —  Village  de  la 
terre  de  Gorze. —  Était  siège  d'une  cure  de  l'arcbi- 
prèlrè  de  Gorze,  ayant  jadis  Neulan  pour  titre, 
qui  dépendait  de  la  cathédrale  de  Metz  et  avait  Xon- 
ville  pour  annexe. 

Autrefois  Trois-Evécbés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Mars-la  Tour  de  1790 
à  1803  ,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel. 

SiadmChl  ou  ViEUx-MoiLiN  ,  m'°,  c°'  de  Boulay. 
Staiil-Hammer,  usine. —  Voy.  Taillerie  (La). 
Stamjalmom,  lieu-dit,  où  fut  érigée  l'abbaye  Sainl- 

Pierremont.  —  Voy.  Saint-Pierremont. 
Station  (La),  m°°',  c""  deCocheren. 
Station  de  la  Côte,  m"",  c"  de  Morhange. 
Staïk(La),  tuilerie,  c"'  d'Hargarten-aux-Mi'nes. 
Steirbacii,  h.  c"  de  Guéblange,  à  gauche  de  l'Albe. 


—  Steimhach ,  iG8a  (dénombr.  i(j  mars).  —  Steitn- 
hnck,  xviii'  s*  (pouillé  de  M.). 

Village  du  Val-de-Guèblange.  H  appartenait  à 
i'Évéché,  ressorlissait  au  baill.  seigneurial  de  Vie, 
relevait  de  la  cliâtellenie  d'Albestrotf  et  suivait  la 
coutume  de  i'Evêcbé.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Guéblange.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarralbe 
depuis  1790.  —  Commune  jusqu'au  décret  du 
19  avril  i8i  1,  qui  le  réunit  à  Weutzwiller;  réuni 
avec  Wentzwiller  à  Guéblange  par  décret  du  8  oc- 
tobre 181 3. 

Steinbach,  h.  etm'°,  c"de  Sarreguemines. —  Stein- 
hack,  iSgS  (arcb.  de  Sarreguemines,  donat.  à  la 
chapelle  Sainte-Catherine). 

Stei.\bacu  (Rcissead  de). —  Coule  sur  le  territ.  delà 
c°'  de  Neufgrange  et  afflue  à  la  Sarre. 

Stei\bri,nen  (RiissEAi  de).  — Coule  sur  le  territ.  de 
la  c"'  d'Hargarten-aux-Mines  et  se  réunit  au  ruiss. 
de  Fahl. 

Steimbïscii,  f.  c""  de  Créhange. 

Steijhart  (Le),  partie  des  cantons  do  Forbach  et  de 
Sarreguemines  caractérisée  par  les  aflleuremenls 
du  muscbelkalk,  et  comprise  entre  le  grès  bigarré 
et  les  marnes  irisées. 

Ses  limites  sont  tracées  par  les  villages  de  Thé- 
ding,Folckling,  OEting,  Bchren,  Elzling,  Speiche- 
ren,  Alsting,  Zinzing,  Lixing,  Rouliling,  ^'ousse- 
willer,  Ippling  (en  partie),  Hûndiing  ,  Metzing, 
DieblingetTonleling.  —  Le  centre  du  Steinhart  est 
occupé  par  Gaubiving ,  Kerbacb ,  Bousbash  et  Caden- 
bronn. 

Stihisg,  censé  ruinée  au  ban  de  Hallingen. —  Voy. 
Hallingen. 

Stiiiing  (Le  Viecx-),  h.  c"  de  Sliring-Wendel.  — 
Syriu,  9'!6  (cart.  Moy.  Rliin,  I,  339).  —  Ln 
cerne  de  Styrimgen  (part,  de  la  terre  de  Forb.).  — 
Stiringendiizchmeiller,  i7.'ji  (ord.deLorr.VHl,  383). 
Hameau  du  comté  de  Forbach.  —  Faisait  partie 
de  la  communauté  et  de  la  paroisse  de  Schœneck. 

Autrefois  Lorraine , baill.  de  Sarreguemines ,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  can- 
ton de  Forbach.  — Annexe  de  Schœneck  en  1801  ; 
réuni  avec  cette  commune  à  Forbach  par  décret  du 
28  décembre  1811;  séparé  de  Forbach  et  réuni  .i 
Sliring-Wendel  par  la  loi  du  3  juin  1  8.')7. 

Stirikg-Wendel,  bourg  et  usines,  c"  de  ForJ)acli.  — 
Les  hauts  fourneaux  et  les  forges  de  Stiring  ont  été 
établis  en  i8i6,  et  le  village  a  été  bâti  en  1 853  par 
M.  de  Wendel,  deHayange. —  Réuni  au  Vieux-Sti- 
ring  et  à  la  Verrerie-Sophie ,  et  érigé  en  commune 
par  la  loi  du  3  juin  1857,  sous  le  nom  de  Sliring- 
Wendel. —  A  pour  annexes  :  le  Vieux-Stiring,  la 

32. 


252 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Vcrreric-Sopliie,   Schœneck,   et  les  chapelles  Je 

Sainle-Anne  et  de  Sainte-Croix. 
SiocKBBONN,  h.  c"'  de  Bitche.  —  Stocklrunen ,  moulin  , 

1757  (Dui'.  LoiT.). 
STOCKBl\o^^  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  des 

c""de  Bitclie  o(  d'Egucisliardt. — Slockbruimem  (Dur. 

Lorr.). 
SiocKERBACH  (RuissBAU  de).  —  Prend  sa  source  à  Ré- 

ineling,  traverse  cette  c"*  sur  une  longueur  de  3oo 

mètres  et  se  jette  dans  la  Nied. 
StockuoffervCul,  m'°,  c'"  de  Souclil. 
Stockiiolz  (Le),  forêt  domaniale  de  q34   hectares, 

situde  sur  le  terril,  de  la  c°'  de  Boiuonville. 
Stockwkïeb,  élangdans  lequel  est  bâti  le  château  de 

Mouterhausen  (  1  Sg'i ,  dénomhr.  Th.  Alix  ). 
SioLZENBnoKN,  f.  c°*  de  Pelite-Rosselle.  —  Stolzfn- 

born,  censé,  communauté  de  la   Petite- Rossclle, 

1779  (Dur.  Lorr.). 
SîONcounT.h.  c"*  de  Villcrs-Stoncourl. —  Stoncoiirlau 

han  Saint-Pierre,  i4'i.")  ( P. Ferr. ohs.  sec.  Il,  565). 

—  Eecletin  Sancli  Pelri  vitlgo  Stoncourl,  i5'i'i 
(pouilléde  M.). —  En  palois  :  Stonco. 

Village  du  hau  Saint-Pierre.  —  Sur  le  terril,  de 
Stonrourt  était  l'église  de  Saint-Pierre,  paroisse 
de  l'archiprôtré  de  Variie,  dépendant  d'abord  de 
l'abbaye  Saint-Pierre ,  puis  de  celle  de  Saint-Louis. 
Elle  avait  pour  annexes:  Aoury,  Villers-Sloncourt  et 
Vaucreniont.  —  Voy.  Ban  Saint-Piebbe. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baill.  et  coût,  de  Metï. 

—  Fit  partie,  en  1 790,  du  canton d'Ancerville (dis- 
trict de  Morliange),  de  celui  de  Maizeroy  sous  l'or- 
ganisation de  l'an  m,  et  passa  en  1803  dans  lo 
canton  de  Pange.  —  Villers  et  Stoncourt  réunis  for- 
maient, depuis  1  790,  une  commune  qui  fut  réunie 
à  Chanville  par  décret  du  3 1  juillet  1812  et  réta- 
blie dans  son  titre  communal  en  i833. 

SiRASonABEN  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à 
Rémelfang,  traverse  cette  c°'  sur  une  longueur  de 
710  mètres  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Stbichbacu  (Boisseau  de).  —  Prend  sa  source  sur  le 
territ.  d'Ébring ,  passe  à  Diebling ,  Metzing,  Hundiing 
ot  Ippling,  se  réunit  aux  ruisseaux  qui  viennent  de 
Loupershausen  et  de  Woustwiller,  puis  prend  le  nom 
de  Hermesgraben  et  se  jette  dans  la  Sarre  à  Wel- 
ferding.  On  lui  donne  aussi  le  nom  de  ruisseau 
d'Ippling. 

Stbhiuach  (Ruisseau  de). — Prend  sa  source  à  Klang, 
traverse  les  c""  de  Klang  et  de  Kédange  sur  une 
longueur  de  5  kilom.  et  se  jette  dans  la  Canner. 

Stuckahge,  h.  c'"  de  Distroff.  —  Estuvinges,  i2  3o 
(fonds  de  Malte,  inv.  liasse  G.).  —  Estucanges, 
1280  {ihid.).  —  Suiczningen,  1^39  (arch.  h.  de 


V.  AA,  II).  —  Stulking,  i5?i4  (pouiilé  de  M.). 

—  Stuckingen ,  xvii'  s°  (Loth.  sept.). — Sluvange, 
1680  (dénombr.  arch.  départ.).  —  Strickange, 
1G82  (dénombr.  o  déc). —  Stukange,  175O  (Stem. 
dép'  M.). 

Partie  de  Stuckange  dépendait  de  la  seigneurie 
de  Busbach  (  1682 ,  hc.  cil.).  —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Metzcrwisse. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Kœnigsmacker  de 
1790  à  180a  et  passa  à  cette  date  dans  le  canton 
de  Metzerwisse. —  Commune  jusqu'au  1  2  septembre 
)  8 1 1 ,  où  un  décret  impoiial  le  réunit  à  DistroiT. 

Stulermùhi,,  étang  situé  sur  le  territ.  de  la  c"°  de 
Boppwillcr,  alimenté  par  de  petits  ruisseaux  sans 
noms. 

SnnzELBRONN  ou  SiuRTZELBRON»,  c°°  de  Bitchc, — S/«- 
rizelebottien ,  1 19G  (ch.  de  l'abb.  D.  Cal.pr.  s.  l'an). 
— Sluizelenboren ,  127/1  (ch.  abb.  Werncrswiller, 
Croll.  Orig.  Bip.  I,  32).  —  StusceWroim ,  1395 
(ibitl.).  —  Slurzelburn,  i3o2  (Kremer,  Ard.  Gescli. 
II,i54).  —  Slurcetbwiu! ,  i3i/i  (pouilléde  M.  Por- 
tef.).  —  Stulcebortw,  tSsO  (Job.  de  Bayon.  chron. 
Mediani  monasterii,  ch.  cxvi).  —  Sturzelbum, 
i'ii7  (Als.  diplom.  MCCLXXII).  — Sturzelbttme, 
ihCi-]  (ch.  abb.  Sainte -Walburge,  Als.  diplom. 
MCCCLXXVII).  —  Slurztlbrun,  i557  (très,  des 
ch.  de  Lorr.  Bit.  D.  1,  70).  —  Zlurzelbrun,  io-]6 
(épitaphe  de  l'abbé  Anastasius  Dhur,  à  Wissem- 
bourg).  —  Slurzclborn ,  1  jg'i  (dénombr.  Th.  Alix). 

—  Stilzbrone,  1711  (arrêts,  coursouver.de  Nancy, 
II,  57).  —  Stulzelbromi ,  1701  (ord.  de  Lorr.  VIU, 
290).  —Slihbronn,  1756  (carte  Vaug.).  —  Stultz- 
bronn,  17C3  (Thibaut,  mat.  bénéL  375).  — 
Slihbronn,  1769  (Buchoz,  Vallerius  Lolharingiœ, 
277).  —  Slirzelbronn ,  1779  (D"'"-  Lorr.).  — 
Stilzbrun  (D.  Cal.  carte  de  l'évèché  de  M.). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitchc,  coût,  do  Lor- 
raine.—  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton  de 
Bitche.  - —  A  pour  annexes  :  .\lt-Zinzel ,  les  fermes 
de  Bremendehel,  Graflcnweyer,  Hutzelhoff,  Stur- 
zelthal,  Deuisch  etWelsch  Kobrette,  Klcinmiihlen- 
bach,  Harlzhoff,  liiselsack  ou  Bi.'icbelsacker  et  de 
Dauenthal,  la  scierie  de  Segmiihl,  et  les  maisons 
forestières  d'Ober  et  Nieder  Dauenthal.  —  Le  ha- 
meau de  Sturzelbronn  appartenait  à  l'abbaye  et 
n'était  habité  que  par  ses  domestiques  ou  ses  vassaux. 
SiURZELBBO.Ns  (L'abbave  db).  —  Cœnobium  vallis 
Sanctce  Marias,  1179  (ch.  abb.  de  Neuwiller,  Als. 
diplom.  CCCXXVll).  —  Monaslerium  vallis  beatœ 
Maria  Virginis,  1272  (Schœpflin,  Als.  illust.  II, 
2 1 8  ). —  Monaslerium  beatœ  Mariœ  in  Sturcelburne , 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


253 


i3i6  (eh.  de  Yahh.  poiiillé  de  AI.  Porlef. ).  —  Con- 
ventus  vallin  Sanctw  MarUe  SlurzceWurne ,  t3/i5 
(ibid.).  —  Convenlus  vnllis  Snncte  Marie  in  Slurzel- 
bronn,  iSSg  (1res,  des  cli.  de  Lorr.  à  Nancy,  sceau). 

—  Monasterinm  Scwudhvonnen ,  iS'ii  (pouillé  de 
M.).  —  Slurzelborn,  abbaïe  de  l'ordre  de  Cisteaux, 
iSgS  (dénomb.  Th.  AUx).  —  Mariabrunn,  170g 
(reg.  des  baptêmes  de  la  par.). 

Antique  abbaye  de  l'ordre  de  Cîteaux,  fondée  en 
11 35,  sous  l'inspiration  de  saint  Bernard,  par  le 
duc  Simon  I"  de  Lorraine,  au  plus  profond  des  fo- 
rêts du  pays  de  Bitche.  Lieu  de  sépulluie  des  pre- 
miers ducs  de  Lorraine,  enrichie  par  Itui's  bienfaits 
et  les  dons  pieux  des  petits  princes  des  environs ,  elle 
acquit  bientôt  une  grande  célébrité.  Son  opulence 
et  son  isolement  en  firent  l'objet  de  toutes  les  con- 
voitises. Souvent  pillée,  dévastée,  détruite,  aban- 
donnée, elle  fut  enfin  rebâtie,  au  commencement  du 
xYiii' siècle,  par  les  abbés  Fournier  et  de  Mahuet. 
Elle  était  riche  et  florissante  à  l'époque  de  la  Uévo- 
lulion.  —  L'abbaye  avait  pour  voués  les  ducs  de 
Lorraine;  à  partir  du  xiv"  siècle,  elle  fut  placée  sous 
la  protection  des  comtes  de  Deux-Ponts,  sires  de 
Bitche.  —  Elle  possédait  les  cures  de  Liederscheidt , 
de  Schorbach  (Bitche)  et  de  Walschbronn ,  dont  la 
circonscription  embrassait  vingt-six  villages  et  plu- 
sieurs censés  ou  hameaux,  plus  la  cure  de  VVœrth 
et  des  biens  considérables  en  Alsace. 

Stcuzelebosn  (Fouet  de),  foret  domaniale  de  i,8'(8 
hect. ,  sur  le  territ.  de  Sturzelhronn. 

STunzELTHAt,  f.  c""  de  Sturzelhronn. 

STunzELTtiALEnBACu  (RuissEAU  de).  —  Coulo  sur  le 
territ.  de  la  c"°  de  Sturzelhronn. 

Stutzenmûhl,  m'",  c"'  de  Téling. 

Sdisse-Basse,  c°"  de  Gros-Tenquin ,  près  de  la  Botte. 

—  Xottsse,  alias  Soultzen ,  i5g/i  (dénombr.Tli.  Alix). 

—  Sultzen,  1606  (pouillé  de  M.). — Xitisse-la- 
Basse,  xviii*  siècle  (i6ùi.). — Xousse,  Xuisae,  1718 
(ord.  de  Lorr.  II,  17'!).  —  Cotisae,  Couxe,  1766 
(D.  Cal.  not.  Lorr.). —  En  allemand  :  Nieder-Sel- 
sing. 

Village  du  Ban  de  la  Rotte  :  voy.  ce  mol.  —  Etait 
annexe  de  la  paroisse  de  Brulange. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1 7go ,  du  canton  de  Thicourt  (dis- 
trict de  Morhange),  sous  l'organisation  de  l'an  m 
de  celui  de  Morhange,  et  fut  classé  en  1802  dans 
le  canton  actuel,  ^ —  Chef-lieu  communal  jusqu'en 


1 8 1 1 ,  où  il  fut  donné  comme  annexe  à  Suisse-Haute 
par  décret  du  g  décembre;  réuni  ensuite  avec  Suisse- 
Haute  à  Brulange  par  décret  du  1/1  janvier  181/1, 
il  en  fut  séparé  par  ordonnance  du  a3  octobre  i8/i3 
pour  former  une  nouvelle  commune,  avec  Suisse- 
Haute  pour  annexe. 

Suisse-Hacte,  h.  c""  de  Suisse-Basse.  —  Schweich, 
(arch.  h.  de  V.AA,  4i).  — Sullzen,  xvii"  s"(Loth. 
sept.  ).  —  Xuisse-la-Haute ,  xviii'  s°  (pouillé  de  M.  ). 
—  Coasse,  Couxe,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
En  allemand  :  Ober-Selsing. 

Village  du  comté  de  Morhange.  -^  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Landrofl". 

Autrefois  Lorraine, baill.  do  Dieuze,  coul.de  Lor- 
raine. —  Voy.  Siisse-Basse. 

SuissEiiiE  (La),  anc.  censequi  dépendait  de  la  paroisse 
de  ZoulTtgen. 

SiuEs,  m'°,  c"'  deMonlenach,  sur  le  ruisseau  de  ce 
nom.  —  Stihem,  1716  (terr.  de  Montenach). 

Slsicst,  ancien  hameau  près  d'Aumetz.  —  Loufiiage 
de  Soussigneij,  Susegny  à  Aulmet ,  \  i']a  (Saint- 
Pierr',  terr.  p.  88g). 

SuzAXGE  ou  Pobt-Saim-Pierbe,  f.  c""  de  Hettange- 
Grande. 

Suzange,  h.  c°'  de  Schrémange.  —  Susengis ,  875 
(abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le  Germ.).  —  Suzinges, 
9G2  (ibid.  cil.  Théod.  I",  év.  de  M.).  — •  Ziminge, 
1686  (gén.  do  M.  dom.).  —  Susange,  xviii"  s' 
(pouillé  de  M.).  —  En  allemand  :  Siisingcn. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Hayange. 
Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Florange  de  1 790 
à  1802  et  passa  à  cette  date  dans  le  canton  de 
Thionville,  toujours  annexe  de  Schrémange. 

SuzÉMOST,  h.  c™  d'Hannonville-au-Passage,  à  gauche 
de  l'Yron.  —  Smémont,  Siznnonl,  i638  (Joiu'u. 
J.  Bauch.). 

Ban  séparé,  enclavé  dans  la  seigneurie  de  la 
Tour-en-Woëvre.  —  Hameau  ayant  sou  maire,  fief 
ayant  son  seigneur,  et  mouvant  de  la  prévôté  de 
Thiaucourt,  malgré  les  prétentions  du  bailliage 
de  Metz.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Jonville 
et  siège  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Thiaucourt,  coût, 
de  Saint -Mihiel.  —  Annexe  d'Hannonville,  il  fit 
avec  lui  parlie  du  canton  de  Friauville  en  )7()0  et 
de  celui  de  Conflans  depuis  l'an  ni. 

Slzette  ou  SuzELSDop,  f.  c""  de  Schorbach. 


'25li 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


TiiLLEDiE  (La),  usine,  c°°  de  Moulerhausen.  —  Slahl- 

Hammer  (carie  de  rÉlat-major). 
Talange,  i"'c"'de  Metz,  à  gauche  de  la  Moselle. — Tato- 

linga,  960  (cart.  Saint-Pierre,  rli.  onip.  Oth.  I"). 

—  Tatelinga,  ^77  [iliid.  th.  Oth.  11). —  Talilingit, 
9();i  (ibid.  ch.Olh.  my  —  Tlinlingin,  laS.î  (Berlh. 
IV,  pr.  Lxm).  —  Tttlenge,  1878  (arcli.  h.  de  V. 
AA,  4a).  —  Tallenge,  itioli  (liste  des  vill.).  — 
Wallange,  (438  (alih.  Longev.  év.  don.  s.  Tan).  — 
Taillenget,  i4iO  (arch.  b.deV.  AA,  3i  ).  —  Tn/- 
lange,  l'iSO  (Journ.  J.  Aubr.). —  Thalange,  i5o8 
(ëpit.  J.  de  Gonrnay).  —  Taleiigia,  Talenge,  Vn- 
lenge,  i5'i4  (pouillé  de  M.).  —  Talangin,  \?ilfj 
(abb.  Saint-Pierre,  liasse  Tal.). —  Thalenges,  i553 
(Siège  de  Meti,  par  Salignac).  —  TaUengn,  iSgg 
(^pit.  N.  de  Gournav).  —  Vualange,  1738  (lerr. 
abb.  de  Just'  ).  —  En  patois  :  Tmilange. 

Il  y  avait  à  Talange  un  arrière-fief  de  la  sei- 
);neurie  de  Rodemack  ,1681  (dcnombr.  6  mars).  — 

—  Était  .siège  d'une  cure  de  l'archiprètrë  de  Rom- 
bas,  qui  dépendait  de  l'abb.  de  Saint-Pierre,  puis 
de  .Saint-Louis. 

Autrefois  Trois-Evéchés ,  baili.  et  coût,  de  Tliion- 
ville.  —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Mè- 
lières  et,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  de 
Lorry-lez-Metz;  fut  classé  en  1803  dans  le  canton 
actuel. 

Talli\g,  anc.  censé,  o°*  de  Heslroff.  —  TilUng,  1789 
(  terr.  de  HesIrolT). 

Talpet,  m'°,  c""  de  Dcstry,  sur  le  ruiss.  du  Talté. 

Tai.té  (Ruisseau  di),  —  Prend  sa  source  sur  le  bau 
de  Destry,  traverse  les  c""  de  Deslry  et  de  Suisse- 
Basse  sur  une  longueur  de  900  mètres  et  se  jette 
dans  la  Rotte. 

Ta!«che  (Ruisseau  de  i.a).  —  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c"  de  Gorze. 

TASSEBEno  ou  Tuilerie  Schmit,  c"  de  Willerwald. 

Tauneuhs  (Ruisseau  des).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"  de  Morhange. 

Tantelaintille,  f.  et  anc.  égl.  c""  de  Vionville.  —  Tan- 

tdino  villa,  745  (cart.  Gorze,  1. 1,  p.  9 ).  —  Nostre 

Dame  de  Tanfelinville ,  i435  (test,  de  F.  de  Cham- 

bley).  —  Tundelttinrille ,  xyiii"  s'  (pouillé  de  M.). 

Était  autrefois  le  siège  de  la  paroisse  de  Vionville. 

Tapes  (Les  Grardes-),  f.  c"°  de  Woippy. —  Slnples, 
1 181  (abb.  Sainl-Vinc.  trad.de  la  bulle  d'Alex.  111). 

—  Slapei ,  Stap,  Staipes ,  Staiples ,  Staples ,  Estaples, 


Eslaiples,  xiii'  siècle  (ibid.  cens.  pass.).  —  Slep- 
plet,  i960  [ibid.  liasse  Norroy- le -Veneur).  — 
Slaiple,  1970  (chap.calh.  s.  l'an).  —Staple,  i33() 
(ibid.).  —  Ln  Grande -Tnipe ,  xv*  siècle  (chron. 
Praill.). —  Teple,  la  Grnnt  Tepe,  xv°  siècle  (chron. 
Jac.  Huss.).  —  Ltt  grand  Slaiple,  i.'io'i  (liste  des 
vill.).  —  Grand  Slapple,  i4'i6  (chap.  cath.  s.  l'an). 

—  La  grande  Stepple,  i'i64  (abb.  Saint -Vinc. 
liasse  Pelite-Tappc). —  Grande-Slappe ,  tli-jS  (ibid. 
liasse  Ennery).  —  La  Grande Steple,  1491  (Journ. 
J.  Aubr.).  — La  Grande  Steppe,  ligB  (ibid.).  — 
Ln  grande  Tape,  xvm*  siècle  (pouillé  de  M.). — 
Tape  la  Grande,  1756  (I).  Cal.  iiot.  Lorr.).  —  En 
patois  :  Lai  grant  Taipe. 

Appartenait,  en  toute  seigneurie,  à  l'abb.  Saint- 
Vincent  de  Metz.  —  Etait  annexe  do  la  pai-oisse 
Saint-Simon  de  Metz. —  Fut  successivement  annexe 
des  c"'  de  Ladonchamps,  de  Thury  et  de  Woippy. 
Tapes  (Les  Petites-),  (.  c"  de  Woippy.  —  Stapks, 
1181  (abb.  Saint-Vinc.  bul.  Alex.  III,  trad.  xv"  s', 
liasse  Petite-Tappe). —  Petite  Slaiple,  latiS  (ibid.). 

—  Stepple»,  i960  (ibid.  liasse  Norroy-Ic-Vcneur). 

—  Lapetite  Tnipe,  Tepp,  xv°  s"  (chron.  Prail.).  — 
La  Teple,  xv'  s°  (chron.  Jac.  Huss.).  —  La  petite 
Stepple,  i46'4  (abb.  Saint- Vincent,  liasse  Petite- 
Tappe).  —  La  petite  Steple,  la  petite  Steppe,  1  bg'i 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  Petite  Tape,  i636  (Journ. 
J.  Bauch.).  —  Lapetite  Tape,  xviii'  s*  (pouillé  de 
M.).  —  En  patois:  Laip'tiot  Taipe. 

Était  annexe  de  la  paroisse  Saint-Livier  de  Metz. 
Les  Petites-Tapes  dépendaient,  au  xiii"  siècle,  de 
l'abbaye  de  Sainte-Croix;  elles  devinrent  ensuite 
le  domaine  du  collège  de  Metz  entre  les  mains  des 
Pères  Jésuites,  puis  des  Bénédictins  de  Saint- 
Symphorien.  —  L'abbaye  Saint -Vincent  de  Metz 
en  possédait  un  sixième  (xvii"  siècle,  Mèm.  sur  cette 
abbaye). 

Fut  successivement  annexe   des  c""  de  Ladon- 
champs, de  Thury  et  de  Woippy. 
Tarillo^s  (Ruisseau  des).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 

c'"  de  Vatimont. 
Tateswald,  f.  c"  de  Bistrolf;  fondée  en   i84'i  par 

M.  Réder. 
Taxe  (La),  m°°  franche,  c°'  de  Forbach. 

Elle  mouvait  du  roi  de  France,  1681  (dènomb. 
sO  avril). 
Teliancourt,  c™  de  Longuyon.  —  Tallancotirt ,  i3o4 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


255 


(inarij.  Cous,  arcli.  Lamb.).  —  Tliilicourt,  x»"  s° 
(chron.  Prail.). —  TitlicourlfW's  (chron.  Jae.  Hiiss.). 

—  Celancoiirt,  i/i35  (test,  de  Fer.  de  Chamb.). — 
Tuullimcourt ,  i533  (inv.  dostit.  doLorr.  Vil,  alid). 

—  Taillancourt,  1571    (bail!,  de  Saint -Mibicl). 

—  Thelaucourt,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En 
palois  :  T'ianco. 

Sei{;neiirie  qui  di.'pcndait  du  marquisat  de  Cons- 
Lagrandville.  —  Etait  annexe  de  la  parois.se  de 
Fre.snois-ia-Montagne  (doy.  de  Lonjjnyon). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-ia-Montagne, 
coût,  de  Saint-Mibiel.  —  Fit  partie  du  canton  de 
Cons-Lagrandville  (distr.  de  Briey)  en  1790,  de 
celui  de  Charency  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  et 
fut  classé  en  1802  dans  le  canton  actuel.  —  Com- 
mune jusqu'en  1 810,  où  il  fut  réuni  à  Fresnois-la- 
Monlagiie  par  décret  du  a 2  juin  ;  érigé  de  nouveau 
en  commune  par  ordonnance  du  la  janvier  i833. 

—  X  pour  annexe  le  Moulin-à-Vent. 

Temple  des  Mensomtes  (Le),  église  anabaptiste  isolée, 

c'"  de  Morhanji'e. 
Tencheriioff,  f.  c"  de  Sarralbe. —  Jcnlierhnjj',  xviii's' 

(pouillé  de  M.).  —  Teckenhoff,  1779  (Dur.  Lorr.). 

—  Linkenhojf  {c<irle  Cass.).     -  Temgerhdjf  (c:\rlo 
de  i'Etat-niajor). 

Elle  dépendait  du  grand  baras  de  Sairalbc  et 
dé  la  paroisse  de  ladite  ville. 
TEPisCH ,  f.  et  m'",  sur  l'étang  du  même  nom,  c""  de 
Gros-Tenquin.  —  Teneschen,  )/i6i  (cart.  év.  de  M. 
t.lV.p.ii). —  Tenlscliemniil ,  i'i6i  {ibid.  \°). — 
Tench,  iti-/-2  (ibid.  p.  100).  —  Tinghem,  Tinchein, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Cette  ferme  dépendait  de  la  cbàtell.  de  Hingue- 
sange. 
Tessch,  étang  situé  sur  le  ban  de  LinstrofF,  c"  de 
Gro.s-Tenquin.  —  Tenschwigere ,  1  '17;!  (cart.  de  l'év. 
deM.  t.  lV,p.  96). 

La  superficie  en  est  de  6  hectares. 
TtNTELiSG,  c°"de  Forbach.  — Tenletinga ,  Tenlolinga, 
i544  (pouillé  de  M.).  —  Tentling,  j556  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  VII,  84),  —  TenUingen,  i5i)4  (dén. 
Th.  Alix). 

Village  du  comté  de  Forbach.  —  Etait  siège  d'une 
cure  de  l'archiprôtré  de  Saint-Arnuald,  qui  dépen- 
dait du  monastère  des  religieuses  de  Saint- Avold 
et  avait  pour  annexes  Diebling  et  Ebring. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Sarreguemines , 
coût,  de  Lorraine. —  Fait  partie  du  canton  de  For- 
bach depuis  1790.  —  A  Ebring  pour  annexe. 
Terlange,  vill.  disparu,  réuni  au  ban  de  Metzeresche 
(Tess.  quest.  Hist.  de  ïhionv.). —  TerUnga,  876 
(abb.  Sainle-Gloss.  ch.  conf.  Louis  le  Germ.). — 


Terlange,  village  près  de  Thionville,  détruit   par 
les  Suédois  en  i636  ( Revue d'.AusIr.  i854,  34o). 

Le  ban  de  Terlange,  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse,  dépondait  de  la  seigneurie  de 
Bertrange  (1731,  dénombr.  17  juill.). 

Tersel,  m'"  sur  le  ruisseau  de  Bronvaux,  c""  de  Ma- 
range-Silvange. 

Terres-Noires  (UrissEAc  des).  —  Coule  sur  le  territ. 
de  la  c""  d'Ogj. 

TlîRviLLE,  vill.  c"°de  Weymerange,  sur  la  Fensch.  — 
Tcrven,  1282  (abb.  Bonnev.  cb.  J.  de  Thionville). 
—  Trevitle,  1/1 '17  (carteév.  de  M.  t.  1,  228  v°). — 
Terffen,  loah  (tabell.  d'Élange  s.  l'an).  —  Ter- 
vern,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Thervilk,  xviii' s' 
(pouillé  de  M.).  —  Le  quartier  du  Roi,  17.56, 
parce  que  le  prince  de  Condé  y  avait  son  quartier 
général  lors  de  la  prise  de  Thionville,  en  1 04  3  (Stem, 
dép'  M. ).  —  En  allemand  :  Terweii. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  haute  justice  à  la  repré- 
sentation du  roi  et  par  aliénation  du  domaine  royal 
(1748,  dénombr.  3  fév.). —  Il  y  avait,  en  outre,  à 
Terville  une  seigneurie  foncière  appartenant  à  l'abbé 
de  Bonnevoye  (1748,  dénombr.  3  fév.).  — ^  Avait 
une  chapelle  annexe  de  la  paroisse  deVolkrange. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  parlie  du  canton  de  Florange  de  1  7911 
à  1 80a  ,  date  à  laquelle  il  passa  dans  celui  de  Thion- 
ville. —  Commune  jusqu'en  1810,  où  il  fut  réuni 
à  Weymerange  par  décret  du  9  février. 

Téterchen,  c°°de  Boulay. —  Titlriclie,  laig  (abb.  Vill. 
cart.  t.  I,  tit.  i4).  —  Titreken,  1962  (inv.  des  lit. 
deLorr.ll,  4o2). — Le  iioiif  Teterchen ,  Mi6'2{ilnd. 
X,  i43).  —  Tetercken,  1291  {ibid.  II,  407).  — 
Elcrchen,  t3o3  [ibid.  II,  4o4).  —  Titerclie,  i364 
(abb. Vill. cart.  t.  I,  tit;  1 1). —  Tirterchin,  Duterchiu, 
Tuterchin,  Tieterchiii,  Tielerclieii ,  Velerchen,  Tikes- 
tem,  Tikesthem,  i5'i4  (pouillé  de  M.).  —  Teltei-- 
chen,  1594  (dénombr. Th.  Alix).  —  Telerken,  i633 
(ch.  abb.  Bouzonv.).  —  Teirinchen,  1681  (dénombr. 
3 1  oct.  ).  —  Telerthien ,  Tetterlhien ,  1 7 1 5  (  terr.  de 
Brettnach). —  Tetercken,  1779  (Dur.  Lorr.). — 
Teler  (carte  Cass.).  —  Telrichen  (dict.  Verr.). 

Il  y  avait  à  Teterchen  un  prieuré  dépendant  de 
l'abbaye  de  Villers-Bettnacb,  Prioratus  de  Ti- 
kerthen,  i544  (pouillé  de  M.). —  Il  y  existait,  de 
plus,  un  couvent  de  religieuses  Cordelières  du  tiers- 
ordre  de  Saint-François,  fondé  au  xiii°  siècle  pour 
l'entretien  d'un  hôpital.  —  Les  sœurs  dp  Tetterchen 
lez  Boulny,  1  594  (dénomb.  Th.  Alix).  —  Dépondait 
en  partie  des  oITices  et  cbàtellenies  do  Boulay,  Bé- 
ruset  Saint-Avold,  1694  (dénombr. Th.  Alix),  et  plus 
lard  des  seigneuries  de  FreistrolT  (  i08t ,  dénombr. 


256 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Hi  oct. ),deFaiilquemont  (  i68t,  ilénombr.  6  sept.) 
et  deBérus  (i  683,{lénombr.  aanov.). —  Était  siège 
d'une  cure  de  l'.irrl)iprétr(i  de  Variïo  d<5pendant  de 
l'abb.  de  FreislrofT,  qui  avait  pour  annexe  la  censé 
d'Alstate(Alscli). 

Autrefois  Lorraine,  Ijaill.  de  Bouzonvillc,  rout. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  d'Oltoiiville  de 
1 790  à  1 809  ,  oîi  il  passa  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexe  la  ferme  d'Alscli. 
TïTiRC,  c°°  de  Faulqueinonl,  à  droite  de  la  Nied  allë- 
roande. —  Thalanges,  laSi)  (sérnin.  .Saint-Sim. 
s.  l'an). —  Teltitiga,  i3oH  (pouillo  de  M.  Poilcf.). 

—  Taitange,  i3ag  (Bibl.  imp.  coll.  Lorr.  973).  — 
Ttttingen,  1873  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VII,  73).^ — 
Thettingen,  i4t)0  (cart.  év.  de  M.  t.  VI,  p.  37).  — 
Tetlingen,  i48o  (i6irf.  p.  i65). —  Tetlmget ,  i  I1S6 
{ibid.  sg  v°).  —  Telinga,  Zelinga,  Tetliiiga,  ihlih 
(pouillé  de  M.).  —  Telingen,  i5(j3  (abb.  Longev. 
s.  l'an). — Tellingiie,  168a  (dcnombr. comté Créh.). 

—  Tetting,  1779  (Dur.  Lorr.). 

A  illage  partie  Kmpire,  Lorraine  el  Evéchés.  — 
La  Lorraine  n'y  avait  qu'une  maison  dépendant  de 
la  communauté  de  Kolscliniller  (bail!,  de  Boulay) 
el  de  l'abbaye  de  Saint-Avold.  —  Etait  siège  d'une 
cure  de  l'arcliiprélro  de  Morbange,  qui  dépendait 
de  l'abbaye  de  .Saint-Avold  et  avait  pour  annexes 
Berfang,  Folschiviller,  Fiirsl  cl  Leiling. 

Autrefois  Empire  el  Trois-Evèchés,  bail!,  de  Vie, 
droit  romain  el  coût,  de  l'Évéché.  —  Fait  partie  du 
canton  de  Faulquemont  depuis  «790. —  A  pour 
annexes  Mélring  et  les  moulins  de  Slutzenmiihl  et 
de  Kappellenmùhl. 

Tétixg,  f.  c°'de  Budiing. 

Th  VAL  (  BuissEAr   de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la  c" 
de  Robrbacb. 

Thal,  m'°,  c"  de  Hctlange  Grande. 

Tbalhadsleim  ,  m"',  c"'  de  Ba;rentbal. 

Thédino,  c°°de  Forbîicb.  —  Tatinga,  lafia  (Kremer, 
Ard.  Gescb.  Il,  333). —  Tetinga ,  laSa  (ibid.  334). 

—  Theitinga,  ia'/Z{ibid.  3a-]). —  Teilinga,  1393 
(ibid.  377).  —  Thetinga,  i3o4  (lAirf.  i.'36).  — 
Thetingen.  i334  {ibid.  43.5).  —  Tœdingen,  i36u 
(ibid.  009). —  TAerfi'ngCTi,  1439  (arch.  h.  de  V. 
AA,  II).  —  Tedingen,  tl)44  (pouillé  de  M.).  — 
Teding,  i684  (tcrr.  abb.  de  Saint-Avold).  —  The- 
ding,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  ago). — ■  Tettit^, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Village  de  la  vouerie  de  Saint-Avold  ;  il  avait  Ros- 
brûck  pour  annexe.  —  Etait  siège  d'une  cure  de 
l'arcliiprèlré  de  Saint-Arnuald ,  ancienne  dépendance 
du  cliapiire  de  ce  nom. 

Autrefois  Lorraine,  baiil.  de  Boulay,  coût,  de  Lor- 


raine. —  Fait  parlie  du  canton  do  Forbacb  depuis 
'  79"'  ~  A  pour  annexe  Ebring  et  le  m'°  de  Kronen. 

Théding  (Ri  issEAf  de).  —  Prend  sa  source  à  la  fon- 
taine de  Théding,  traverse  celte  c"  sur  une  lon- 
gueur de  9  kilomètres  cl  se  jette  dans  le  ruiss.  de 
Faréberswiller. 

TuicouRT,  c°°  de  Faulquemont.  —  Tehécourt,  io55 
(D.  CaL  III,  pr.  \xï).  —  Tilmcurt,  io63  [ibid.). 

—  Tehéeonrl,  1079  (sémin.  Sainl-Sim.  s.  l'an). 

—  Théeicottrt,  Tihecurth,  Deiiiiria,  logS  (ch. 
Popp.  D.  Cal.  III,  pr.  xxv). —  Tliecure,  1147  (abb. 
Vill.cart.  l.  I,  E,  1).  — Thiecurt,  laio  (cliron. 
Met.  ap.  pr.  D.  Cal.  I,  pr.  lxwiii). —  Prior  et 
fratres  de   Tyecort,    1980  (sémin.  Saint-Sim.  s. 

l'an).  —  Teheicour  la  jidite  delin  Lupri,  1955 
(cbap.  cath.  s.  l'an).  —  Tbiecort,  1  26g  (abb.  Lon- 
gev.  don.  s.  l'an).  —  Thiheicoiirt ,  xiv'  S*  (abb. 
Saint- Arn.  s.  l'an).  —  Tltpiheieourt ,  i383  (arcb. 
b.de  V.  AA,  17). —  Diednsivrff,  f4o4  (abb.  Lon- 
gev.  ch.  s.  l'an).  —  Tlieicourt,  liai  (cart.  év.  de 
j\I.t.V,p.  lag).  —  Thehecort,  1A29  (areh.h.de  V. 
AA,  11).  —  La  petite  Theheycovrt ,  i  444  (et.  des 
garn.  fr.  P.  Fer.  II,  317).  —  Thibrconi-t,  1469 
(cart.  év.  de  M.  t.  V,  p.  1 1  ,i  ).  —  Priorclus  do  Thè- 
curia,  Dirdn-slriiff,  Tehentria,  Thehecuria ,  Didir- 
nlorff,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Theoncom-I ,  i5.")3 
(Siège  de  M.  par  Salignac).  —  Tliieconrt,  cliùtêau, 
village  et  prieuré,  i^xjti  (dèn.  Th.  Alix).—  Ticour, 
i635  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Ticourl,  i636  (Journ. 
D.  Flor.). —  Thicour,  1790  (abb.  Longev.  s.  l'an). 

—  En  patois  :  TItico.  —  En  allemand  :  Diderilrojf. 
Il  y  avait  à  Thicourt  un  prieuré  fondé  en  i  og3 

par  Girard  à  la  barbe,  seigneur  du  lien,  en  l'hon- 
neur de  la  Sainte  Croix  et  de  la  Sainte  Trinité,  et 
au  profil  de  l'abbaye  de  Cluny.  —  Il  passa  dans 
le  domaine  de  la  priinatiale  de  Nancy.  —  11  y  a  de 
plus  hors  du  village  une  chapelle  dédiée  aux  Onze 
mille  vierges.  —  Etait  le  siège  d'une  seigneurie 
considérable,  fief  mouvant  d'abord  du  duché  de 
Lorraine,  sous  la  chi'ilell.d'Aniance  (i5g4  ,  dénomb. 
Th.  AHx),  puis  de  l'évêché  de  Metz  (i683,  dé- 
nomb. 26  mars).  —  Ancienne  cure  de  l'archipr. 
de  Haboudange,  qui  dépendait  de  la  primaliale  de 
Nancy. 

Thicourt  possédait  un  château  considérable,  dont 
quelques  tours  subsistent  encore;  il  était,  lors  de  la 
Révolution ,  la  résidence  des  ducs  de  Croy  d'Havre. 

Autrefois  Lorraine;  village  enclavé  dans  le  pays 
Messin  ;  baill.  de  Boulay,  coût,  de  Lorraine.  —  Fut 
érigé,  en  1790,  en  siège  d'un  canton  du  district 
de  Morhange  qui  comprenait  les  c""  d'Arrain- 
ccurt,  Chémery,  Einchwiller,   Mainvil^ers,  Many, 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


257 


Biulange,  Haute  et  Basse  Suisse,  Thicourt  et  Thon- 
ville;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Herny  et  enfin,  en  i8oa,  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexe  le  moulin  de  Mensbacli. 

Thicobbt  ou  HicoiBT,  f.  c°°  de  Luppy. 

Thicourt  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Thi- 
court, traverse  les  c°"  de  Thicourt  et  de  Thonville 
sur  une  longueur  de  2  kiloin.  et  demi  et  se  jette 
dans  la  Niod  allemande. 

Thiergartes,  terres  et  bois,  c"' de  Puttelange.  — 
Diergarten,  liog  (Kremer,  Ard.   Gesch.  II ,   70). 

—  Dhiergarien  (carte  de  Cass.).  —  Bois  Thirgarten 
(carte  de  l'État-major). 

Ancien  parc  des  comtes  de  Puttelange,  avec  un 
étang  d'une  superficie  de  11  hectares,  aujourd'hui 
desséché,  et  un  moulin. 
Thil,  c°°  de  Longwy.  —  Tileii,  io8g  (abb.  Saint- 
Airy,  ch.  conf.).  —  TU,  1270  (abb.  Vill.  cart.  1. 1, 
H,  i4).  —Tielh,  1571  (baill.  deSaint-Mihiel).— 
ThUz,  1573  (abb.  Vill.  cart.  1. 1).  —  jr/iiV/.xviii"  s" 
(pouiilé  de  Trêves). 

Le  roi  était  seul  seigneur  de  ce  village,  mais  il  y 
avait  sur  son  ban  un  fief  érigé,  en  167a,  sous  lo 
titre  de  la  Tour  de  Thiaucourt.  —  Etait  siège  d'une 
cure  du  diocèse  de  Trêves  (doyenné  d'Arlon),  qui 
dépendait  du  chap.  de  la  cathédrale  de  Trêves. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-l.i-Monlagne , 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  d'Aii- 
melz  de  1790  à  i8oa,  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel.  —  Commune  jusqu'en  1813,  où  il  fut  réuni 
à  Villeiupt  par  décret  du  ik  juillet;  érigé  de  nou- 
veau en  commune  par  ordonnance  du  1 6  août  1 8  4 1 . 
Thimohville,  c°°  de  Pangc,  à  gauche  de  la  Nied  fran- 
çaise.—  rymonm'/te,  i333  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  III, 
a3o). —  Thimonvilla,  ii32(cart.  év.  M.  V, •21/1). 
— Thiemonville ,  1^71  (abb.  Saint-Vinc.  comptes). — 
ThimonviUe,  Timonville,  i54A  (pouiilé  de  M.). — 
Timonville,  Thitionville,  1706  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

C'était  le  siège  d'une  cure  de  l'arcliiprêtré  de 
Nomeny,  qui  avait  Tragny  pour  annexe. 

Autrefois  Lorraine;  village  enclavé  dans  le  pays 
Messin;  châtell.  d'Amance,  baill.  de  Château-Sa- 
lins, coût,  de  Lorraine.  — Faisait  partie,  en  1682, 
de  la  baronnie  de  Bacourt  (dénombr.  comté  Créh.). 

—  Fut  érigé ,  en  j  790 ,  en  chef-lieu  d'un  canton  du 
district  de  Morhange  qui  comprenait  les  c""  d'Aubé- 
court,  Bécby,  Flocourt,  Luppy,  Sailly,  ïbimonville 
et  Tragny;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  le  canton  de  Soigne  et,  en  1802,  dans  le 
canton  actuel. 

Thionviile,  ch.-l.  d'arrond.  et  de  c°",  sur  la  Moselle. 

—  Dielenhoven,  707  (don.  d'Étain  à  Saint-Mathias 

Moselle. 


de  Trèv.).  —  Tkeodono  villa,  Tlieudonis  villa,  772 
(cart.  Moy.  Rhin,  I,  29). —  Theodono  villa,  783 
(ch.  abb.  Saint-Arnould).  —  Theotonis  vtlla,  842 
(Nith.l.  IV,Ducb.  II,  377).—  Villa  Tlicodonis,gtu> 
(  Berlh.  II,  pr.  lxxx). —  Didenhowen,  ()fi2  (abb.  Saint- 
Max,  ch.  Oth.  I").  —  Duodinhof,  Thiedonis  villa, 
xi°s°  (cart.  Moy.  Rhin,  t,  34o).  —  Duodenhof,  xi's* 
(abb.  MettI.Berth.il,  119).  — Diesenhoven,  1023 
(ihid.  II,  20).  —  Ditdenliûf,  io33  (abb.  Bouz. 
ch.  s.  l'an).  —  Theodonis  villa,  1096  (abb.  Saint- 
Pierr',  ch.  couf.).  —  Tyonville,  1289  (ch.  d'affr. 
Teiss.  Hist.  Tliionv.).  —  Thionisvilla ,  laSi  (abb. 
Vill.  cart.  t.  I,  p.  8). —  Drjdcnhowm,  i346  (lettres 
de  l'empereur  Charles  IV).  —  Dulenhofen,  villa 
Theonis,  1357  (ch.  d'exempt. Berth.  VII,  2'i).  — 
Thioneville ,  Diedzhofen,  iZi3i  (arch.  h.  de  V.  AA , 
19).  —  Diedenlioven ,  ililig(  cession  du  Lux.  à 
Charles  VII).  —  Théonville,  i542  (arcli.  départ. 
E.  87).  —  Theonis  villa,  1  54/i  (pouiilé  de  M.).  — 
Thyonvitle,  i553  (épb.  du  siège  de  M.  de  Chanalz). 

—  Dietenhoben ,  1676  (épit.  chapelle  de  Preische). 

—  Dudmhoffen,  1606  (pouiilé  de  M.). — Dieden- 
hoben,  1G13  (tabel.  d'Elange  s.  l'an).  —  Theodo- 
hove,  Theotonis  villa  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En 
allemand  :  Diedenhofen. 

Ancienne  villa  regia  de  nos  premiei's  rois;  séjour 
favori  de  Pépin  et  de  Cbarlemagne.  Au  x°  siècb' 
elle  appartintà  des  dynastes  qui  en  portèrent  le  nom, 
puis  pas.sa  aux  comtes  de  Luxembourg,  qui  en  firent 
une  cliàtellenie.  LesFrançais  la  prirent  en  loGS;  elle 
fut  rendue  aux  Espagnols  par  le  traité  du  Câleau- 
Cambrésis.  Le  traité  des  Pyrénées  la  donna  de  nou- 
veau à  la  France,  qui  y  établit  un  bailliage  dépen- 
dant de  la  province  des  Trois-Évèchés  et  régi  par  la 
coutume  de  Thionville,  peu  différente  de  celle  de 
Luxembourg. 

Les  armes  de  la  ville ,  qui  étaient  également  celles 
de  la  prévôté  et  du  bailliage,  sont  :  d'azur  à  un  châ- 
teau à  trois  tours  crénelées  d'or,  maçonnées  de  sable. 
Elles  ont  été  blasonnées  différemment ,  savoir  :  d'azur 
au  pont  d'or  de  2  arches  semées  de  sable,  gardé  de 
3  tours  d'or  sur  le  pont,  et  encore:  d'azur  à  trois 
tours  d'or,  3  en  chef,  1  en  pointe.  En  1  286,  Jean  de 
Thionville  portait  d'or  à  3  pals  de  gueules  ;  mais  on 
peut  croire  qu'il  appartenait  à  la  maison  do  Briey 
et  en  avait  conservé  les  armes. 

Le  nombre  des  communautés  comprises  dans  le 
bailliage  de  Thionville  était  de  120,  dont  92  du 
diocèse  de  Metz,  '.iH  de  celui  de  Trêves;  de  plus 
elle  comprenait  la  seigneurie  de  Rodemack,  com- 
posée de  8  communautés  du  diocèse  de  Metz  et  i.') 
du  diocèse  de  Trêves,  ce  qui  faisait  en  tout  1  fi'à.  — 

33 


258 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Thionvillp  était  le  siège  d'un  archiprêlré  faisant 
partie  de  i'archidiaconé  de  Marsal ,  auquel  appar- 
tenaient les  paroisses  d'Angevillers ,  Berjj,  Ber- 
Irange,  Catlcnom,  Esrlierange,  Floranjje,  Fontoy, 
Guénangp,  Hajange,  Hussange,  Kanfen,  Manom, 
Marspich,Œutrange,Rcinangc,  Rodemack,  Tliion- 
vilifi,  Uckange,  [Jsseiskirch ,  Woikrangc,  Yuli  et 
Zoufligen.  —  La  paroisse  de  Tbionviile,  dépendant 
de  l'abi)aje  Saint-Maximin  de  Trêves,  avait  pour 
annexes  Reauregard,  Relleviic,  le  Cavalier  d'ordon- 
nance, Chaudebourg,  Gassion,  Guenirange  et  la 
Malgrange.  — Thionvillc  fui,  en  1790,  cboisi  pour 
être  le  chcl-lieu  d'un  district  qui  comprenait  neuf 
cantons  :  Cattenom,  Florange  ,  Heltange,  Inglange, 
Kœnigsmackcr,  Lultange,  Rodemack,  Siei-ck  et 
Thionville.  Le  canton  de  Tbionvillc  ne  comprenait 
que  la  ville  et  ses  nombreuses  annexes,  et  sous 
l'organisalion  de  l'an  m  il  no  fu!  également  formé 
que  de  la  ville  seule.  —  L'organisation  de  l'an  x  lit 
de  Tbionville  le  cbef-lieu  du  3*  arrondissement  de 
la  Moselle,  qui  porte  son  nom  cl  qui  comprit  les  buit 
cantons  suivants  ;  Bouzonville,  Cattenom,  Laun- 
slroff  (devenu  canton  de  Sierck  en  1806),  Metzer- 
wisse,  Réiing,  Sarrelouis,  Tbionville  et  Tholey.  La 
composition  de  cet  arrondissement  fut  violemment 
modifiée  par  les  événements  de  i8i5,  qui  lui  eu- 
levérenl  les  cantons  de  Rélingot  de  Tboley  tout  en- 
tiers, de  Sarrelouis  presque  en  entier  et  de  Sierck 
en  partie.  —  Le  canton  de  Tbionville  était,  en  180a, 
composé  des  c°*'  qui  s'y  trouvent  aujourd'hui,  moins 
Algrange,  Bciivange-sous-Saint-Micbcl ,  Cattenom, 
Elange  et  Manom,  qui  y  furent  réunis  successive- 
ment. —  A  pour  annexes  les  hameaux  de  Beau- 
regard,  la  Briquerie,  Guenirange,  la  Malgrange, 
Sainte-Anne  et  Saint-François,  les  formes  de  Cbau- 
dehourg,  de  Gassion  et  de  Mariendhal,  la  chapelle 
Saint-Pierre  et  les  moulin  et  ferme  de  Daspicb. 

TnoLPHOLTi,  bois,  c"'  de  Trossange. —  Boys  de  Tholpholz, 
près  Triexenges,  i3io  (cart.  abb.  Vill.  1. 1,  t.  16). 

Thosvili,e,  c°°  de  Faulquemont. —  TrouvHU,   iSg/i 
(dén.Tb.Alix).—  TonviUe,  xviii's'(pouillëdeM.). 
Etait  un  des  villages  du  Ban  de  la  Botte  (voy.  ce 
mot)  et  annexe  de  la  paroisse  de  Brulange. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 
—  Fit  partie  du  canton  de  Tbicourt  en  1790,  de 
celui  de  Herny  sous  l'organisation  (Je  l'an  m,  et 
fut  classé  en  1 802  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  le  moulin  de  Reilienne. 

TiiOB ,  village  ruiné,  situé  dans  le  Sart  de  Trieux,  csur 
la  gauche  de  Hamerange,  en  prenant  de  Trieux  à 
Lommerange,n  xvii*  s'  (chan.  Rég.  liasse  Trieux, 
ώm.). 


TiiuMEKÉviLLE,  c'"  de  Conflsns. —  ThiermerviUe ,  t3a8 
finv.  des  lit.  de  Lorr.  III,  p.  226).  —  Thmeremlle, 
1,539  (cban.  Rég.  liasse  Norroy).  —  Tumervilk, 
1571  (baill.  de  Saint-Mihiel). —  Tliemervilh ,  1673 
(inv.  des  tit.  de  Lorraine,  111,  a88).  —  Temer- 
ville,  t6i2  (ibid.  III,  3o4).  —  Temerevillc,  i6(i3 
{ibid.  I,  3ià). —  Tumeréville ,  1680  (dénonibr. 
arch. départ.).  —  Thémérevitle ,  il)8o  (ibid.).  —  Eu 
patois  :  Temerévellc. 

La  seigneurie  foncière  était  à  l'abbé  de  Saint- 
Pierren)ont,  la  haute  justice  au  roi.  —  Paroisse  du 
doyenné  d'Amélie  (dioc.  de  Verdun),  qui  dépen- 
dait de  l'abb.  de  Saint-Picrremonl  et  avait  Fiquel- 
mout  pour  annexe. 

Autrefois  Barrois,  baill.  d'Étain,  coût,  de  Sainl- 
Mibicl.  —  Fut  érigé,  en  1790,  en  cbef-lieu  d'un 
canton  du  district  de  Hriey  qui  comprenait  les  c"" 
d'Abbéville,  Amblemont,  Béchamps,  Fiquelmont, 
Gondrecourt,  Mouaville,  Olley,  Ozerailics  et  Thu- 
meréïille,  et  passa,  .sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  le  canton  actuel.  —  Elle  a  Fiquelmont  pour 
annexe. 
Tuinr  (Grande  et  Petite) , h.  c"  de  la  Maïc,  à  gauche 
de  la  Moselle  :  voy.  Saint-Éloi.  —  Sancta  Crux 
in  Btiris,  1101  (abb.  Sainte-Croix,  cb.  conf.). — 
Fiiwgia  de  Turei,  i3i(j  (pouillé  de  M.  Portef.  ).  • — 
Tiivey,  ilioli  (liste  des  vill.).  —  Tunj,  1 /i  1 '1  (P. 
Ferr.  obs.  séc.  t.  II,  p.  337).  —  ^^  pc'''«  Turis, 
l'i3o  (cbron.  Jac.  lluss.).  —  Les  deux  Tm-y,  i5i0 
(man.deSenones,  fiefs).  —  Les  Tut-is,  1610  (  Fab. 
tcrrit.  Met.).  —  Turi,  1622  (Journ.  J.  Banch.).  — 
Griinde  et pelite  Tiirie,  i-j56  (Stem.dép'  M.). 

Etait  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (1681  , 
déuombr.  7  mars).  —  Annexe  de  la  paroisse  de 
Sainl-Baudier. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fit  partie  du  canton  de  Maizières  en  1790, 
de  celui  de  Lorry-lez-Melz  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  et  fut  compris  en  i8oa  dans  le  1"  canton 
de  Metz.  —  Chef-lieu  communal,  avec  les  Maxes, 
Saint-Baudier,  Franclonchamps,  la  Grange-dEnvie 
et  la  Grange-aux-Dames  pour  annexes,  jusqu'au 
g  février  1810,  où  il  fut  réuni  à  Woippy;  séparé 
de  cette  commune,  en  1866,  pour  devenir  annexe 
de  la  Maxe. 
TiiiiTAKGE ,  m'",  annexe  de  Viilerupl.  —  Le  moulin  de 
Tiitanges près  de  Thil,  i5i7  (abb.  Vill.  cart.  t.  I, 
tit.  1).  —  Tuttenges,  1572  {ibid.  tit.  7).  —  Teti- 
tenges,  1673  (ibid.  tit.  6). 

Ancien  domaine  de  l'abb.  de  Villers-Bettnacb. 
TiciiK«o?sT,  h.  et  cbâi.  c"*  de  Giraumont,  sur  l'Orne. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


259 


—  TicheimoH,  Tucheimons ,  loSB  (cart.  Gorze,  l.  lî, 
I,  p.  180). —  Tlnesclimon ,  iSSf)  (inv.  des  lit.  de 
l^orr.  V,  i  I  ).  —  Le  chaalel  fourleressc.  H  forte  mai- 
son de  Tichemont,  167a  (ibid.  111,  afj^).  —  Thié- 
chémont,  iG3i  (Journ.  J.  Bauch.). 

•  Siège  d'un  fief  du  duché  de  Bar  (  i388,  reprise, 
inv.  des  lil.  de  Lorr.  111,  aia)  et  d'une  autre  sei- 
gneurie; haute,  moyenne  et  basse  justice  mouvant' 
de  la  prévôté  de  Briey  ,  érigée  en  i5i  i  et  dont  dé- 
pendaient Hatrize  et  Vallières.  —  Etait  annexe  de 
la  paroisse  d'Hatrize. 

Autrefois  Barrois,  haill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1  790 ,  du  canton  de  Joua- 
ville  et,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  df 
Valleroy;  passa  en  1802  dans  celui  de  Briey.  — 
Commune  jusqu'au  4  août  181  j ,  où  il  fut  réuni  à 
Giraumont;  classé  avec  cette  commune  dans  le  can- 
ton de  Conflans  par  ordonnance  royale  du  3i  dé- 
cembre 1882. 

Tiercelet,  c°°  de  Longwy.  —  Thierceley,  i446  (abb. 
Vill.cart.  t.  I,  lit.  17). — Tiercelle,  1.571  {baill.de 
S'-Mihiei).— r/i!<!Tce/fe(,  1578  (abb.  Vill.  cart.  t.  1 , 
lit.  6).  —  Tierselot,  xvm°  s'  (pouillé  de  Tr.  ). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  qui  faisait  au  xnij"  s'  partie  du  comié 
d'Ottange. —  Cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de 
Luxembourg). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Montiigne, 
roui,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  do 
Villers-la-Montagne  do  1790  a  1809,  où  il  passa 
dans  le  canton  actuel. —  A  pour  annexes  Baurenno 
et  le  moulin  de  Curzange. 

Tiercelet  (Rdisseab  de).  —  Voy.  Moulaine  (Ruisseai' 
de). 

TiesoKONT,  h,  c°"  de  Plappeville.  —  Tignotnons,  i3oo 
(chap.  cath.  s.  l'an).  —  Tkigiiemont,  1837  (abb. 
Saint-Vinc.  cens.).  —  Tignommont ,  i3C6  (fonds 
de  Malte,  inv.  HH). —  Tignonmonl,  i/io/i  (liste 
des  vill.).  —  Thignonmotit ,  i63/j  (Journ.  J.  Baucb.). 

—  Tignanmnt  (carte  Cass.). 

Etait  un  domaine  du  chapitre  de  la  cathédrale 
de  Metz.  —  Faisait  partie,  comme  annexe,  de  la 
paroisse  de  Lessy. 
Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz, 

—  Appartint  en  1790,  toujours  annexe  de  Plappe- 
ville, au  canton  de  Moulins,  sous  l'organisation  de 
l'an  III  à  celui  de  Lorry-lez-Metz ,  et  en  1802  au 
1"  canton  de  Metz. 

Titelberg,  ancien  camp  romain,  sur  une  montagne, 
près  de  la  Madeleine,  à  5  kilom.  de  Longwy.  — 
Tietelberg,  I2i4  (Berth.  IV,  pr.  XLVi). 

On  y  a  trouvé,  entre  autres  choses  antiques,  une 


inscription  votive  de  la  5' légion  à  Titus.  —  «Camp, 
ou  stativiim  casirum,  du  Tilelbergn  (Teiss.  Hist.  de 
Thionv.).  —  Le  camp  de  Titelberg  et  celui  de  Briey 
avaient  une  communicalion  stratégique.  Le  château 
de  Longwy  fut  construit  au  vu  siècle  pour  rem- 
placer le  Titelberg,  sans  doute  alors  réduit  à  l'état 
de  ruines. 

TiTTisG,  h.  c°' de  Holling,  à  droite  de  la  Nied. — 
Tutingen ,  1  Sg'i  (dén.  Th.  Alix).  —  Tiltingen,  1682 
(dénombr.  lojanv.). —  Tutiiig,  I756(carle Vaug.). 
Faisait  pailio  de  la  communauté  de  Holling  et 
était,  avec  ce  village,  annexe  de  la  paroisse  de  Wal- 
munster.  —  Siège  d'un  fief,  sous  la  chàtellenie  de 
Boulay. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  comme  annexe  de  Hol- 
ling, du  canton  de  Varize  de  1790  à  1S02 ,  passa 
à  cette  dernière  date  dans  celui  de  Boulay. 

Tivoli,  m°°  isolée,  c""  du  Sablon.  — ■  Maison  de  plai- 
sance, annexe  de  la  paroisse  Saint-Martin  de  Metz, 
XTiii'  s'  (pouillé  de  Melz). 

Tockfeld  ou  Tockekiiopf,  f.  c"'  de  Kirschnaumen.  — 
TockJ'eld,  censé  de  la  communauté  de  Kirschnau- 
men,  177g  (Dur.  Lorr.). 

ToHNE  (La),  m™  forestière,  c"  d'Hémiily. 

TosNETiL,  anc.  censé,  sise  à  Basse-WaI,  c"'  de  Lon- 
guyon.  —  Était  siège  d'un  fief  mouvant  de  la  chà- 
tellenie de  Mussy  (  1681 ,  dénombr.  3o  dèc. ). 

TouRNEBiîiDE,  f.  c°' dc  Moulins-lcz-Metz. —  ttCabaretà 
l'entrée  de  Frescaty,  annexe  de  la  paroisse  Saint- 
Privat»,  xMii°  s"  (pouillé  de  M.). 

TouHNE-BaiDE,  auberge,  c""  de  Plesnois. 

TouRNEBROCHE,anc.  auberge,  c'^du  Ban -Saint-Martin 
(carie  Cass.). 

Touscii,  f.  c""  de  Welferding. 

Trigxï,  c°"de  Pange. —  Trumot,  1177  (abb.  Saint- 
Vinc.  bulle  d'Alex.  111).  —  Troniacum,  1181  {ibid. 
ch.  év.  Bertr.).  —  Trummacutn,  1192  (ibid.  bulle 
de  Cèlestin III).  —  Troiguey,  1 38'i  (ibid.  cens.).  — 
Trognief,  xv'  s  {ibid.  liasse  dîmes).  —  Troigtiuef, 
ilioli  (liste  des  vill.).  —  Troigneh,  Troignuel, 
1^82  (cart.  év.  de  Melz,t.  111,  p.  9i4).  —  Stra- 
gnei,  ilioo  (chron.  Jac.  Huss.). —  Trongnuefz, 
1/193  (Journ.  J.  Aubr. ).  —  Trougny,  1699  («'bb. 
Saint-Vinc.  liasse  Maizières).  — ■  Troigne,  \\n°  s' 
(carte  Beaul.).  —  Traigny,  xvu'  s'  (Loth.  sept.). — 
Tragni,  lâofi  (pouillé  de  M.).  —  Trogny,  1766 
(carte  Vaug.). 

Le  ban  Daun  ou  de  Tragny  mouvait  du  roi  -de 
France  et  était  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse.  — Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Thimon- 
ville,  avec  vicariat  résident. 

33. 


260 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  de  Vie,  coiil.  Je 
Metz. —  Fitparlio,  en  1790,  du  canton  de  Tlii- 
monville,  puis  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  celui  de  Soigne  et,  en  i8oa,  dans  le  canton 
actuel.  —  Commune  jusqu'en  181  a  ,  où  il  fut  réuni 
à  Tliimonville  par  décret  du  3i  juillet,  et  érigé  de 
nouveau  en  commune  par  ordonnance  du  1  a  jan- 
vier i833. 

TBiHÉMOHT,  f.  c°*  de  Moyeuvre-Grande. 

Tbrmblois,  f.  c"  d'Hatrize. 

TiiiisiÉcoiiBT,  anc.  f.  c"'  de  Vitry.  —  Faisait  partie  de 
la  communauté  de  Juslemont  et  appartenait  à  celte 
abbaye. 

TR^HEiir,  c°°  de  Vigy,  à  droite  de  la  Moselle.  —  Tre- 
tnerey,  ibolt  (liste  des  vill.). —  Tremaij,  lOiS 
(abb.  Saint-Sympli.  liasse  Mécliy).  —  Treumri,  Tre- 
meiirij,  Tieumn-ieiix ,  iC36(Journ.  J.  Baucli.). 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France.  La 
Franche  rue  de  Trémery  dépendait  de  la  seigneurie 
de  Fleury  (i683,  7  avril). —  Était  annexe  de  la 
paroisse  d'Ay. 

Autrefois  Trois-hvôchés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 

—  Fit  partie  ,  en  1790,  du  canton  d'Argancy,  de 
celui  d'Antilly  .sous  l'organisation  de  l'an  m,  et  fut 
classé  en  1803  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  le  Moulin  et  la  Tuilerie. 

TnESEMitiiL,  anc.  m'",  c"  d'Altwiller.  —  Démoli 
vers  i83o. 

Tbkssangi!,  c°°  d'Andun-le-Roman.  —  Trisiinga,  gSo 
(cbap.  de  Trèv.  décl.  de  biens).  —  Treitenge,  Tret- 
»eng,  1178  (abb.  Vill.  cart.  t.  1,  B.  2).  —  Tre- 
singeê,  iultg(ibid.  i4).  — Treiangei,  1373  (chan. 
Hég.  liasse  Bure).  —  Triexingei,  1497  i"^^-  Vill. 
cari.  t.  I,  4).  —  Triexengei,    i3io   (161V/.    16). 

—  Tretêiiiga,  ilioli  {ibid.  t.  II,  p.  a'i). —  Tref- 
tingen,  i433  (ibid.  t.  Il,  p.  4). —  Tretcenge,  168G 
(gén.  de  M.  doni.). 

Siège  d'tme  seigneurie  foncière  et  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  qui  dépendait  de  la  baron- 
nie  de  Bassompierre  (1681,  dénombr.  8  juillet). 

—  Formait  avec  Gondrange  et  Ludelange  une  seule 
communauté  et  une  seule  seigneurie;  siège  d'une 
haute,  moyenne  et  basse  justice  qui  faisait  partie,  au 
xvui'  siècle,  du  comté  d'Ottange.  —  E  tait  paroisse 
du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Luxembourg). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Monlagne, 
coul.  de  Saint-Mibiel.  —  Fit  partie  du  canton  d'Au- 
metz  de  1790  à  1802,  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  les  hameaux  de  Bure  et 
de  Ludelange. 
TnivES  (Prusse  Rhénane).  —  L'archevêché  de  Trêves 
possédait  dans  les  bailliages  de  Boulay,  Bouzonville, 


Briey,  Longuyoïi,  Villers- la -Montagne,  dans  le 
Mertzig  et  le  Saargau,  un  grand  nombre  de  pa- 
roisses qui  sont  actuellement  comprises  dans  le  dé- 
partement de  la  Moselle.  Sur  les  cinq  archidiaconés 
de  cet  archevêché,  il  y  en  avait  deux  qui  compre- 
naient ces  paroisses,  savoir:  Sainte-Agathe  de  Lon- 
guyon  et  Saint-Maurice  de  Thoiey.  Elles  étaient  ré- 
parties, pour  le  premier,  dans  les  doyennés  de 
Luxembourg,  Longuyon,  Bâzeilles  et  Arlon  (que 
l'on  appelait  les  doyennés  Wallons)  ;  pour  le  second , 
dans  les  doyennés  de  Perl  et  de  Bemich  :  voy.  ces 
mots. 
Tbibi.x,  c°°  d'Audun-le-Roman.  —  Troieul,  logS 
(abb.  Saint-Pierr",  ch.  fond.).  —  Troiul,  1106 
(ibid.  conf.).  —  Trieuf,  1999  {ibid.  lerr.  p.  33o). 

—  Trient,  i3i4  (ibid.  p.  Saa  v°).  —  Trieu,  liag 
(arch.  h.  de  V.  AA,  1 1  ).  —  Trttel,  Truet  Vrieux, 
Trieul,  i5'i4  (pouillé  de  M.).  —  TrieuLc,  i555 
(abb.  Saint-Picrr',  terr.  p.  34i).  —  Le  Sart  de 
Trieul,  1071  (baill.  de  Saint-Mihiel). 

La  mairie  du  Sart-de-Trieux  était  composée  de 
Tricux,  de  Lommerange  et  de  Landreïange(i689, 
Barr.  dom.  t.  II). 

Était  le  siège  d'une  seigneurie,  haute,  moyenne 
et  basse  justice,  mouvant  de  la  chûtell.  do  Sancy 
ot  appartenant  au  cbap.  de  la  cathédrale  de  Metz 
(  I  08 1 ,  dénondjr.  a  janv.  ).  —  Siège  d'une  cure  de 
l'archiprétré  de  Bombas,  qui  dépendait  de  l'abbaye 
de  SainlrPierremont. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Sancy  de  1790 
à  1 802 ,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  A 
pour  annexe  la  Grange-au-Sart. 
Tbittelikg,  c"  de  Faulquemont.  —  Wrentilinga, 
XI*  s"  (abb.  Mell.  Berth.  II,  119).  — Dntteringa, 
liai  (abb.  Longev.  ch.  conf.  des  biens).  —  Tru- 
deringa,  1180  (ibid.  bulle  d'Alex.  III).  —  Drulhe- 
ringa,  1  a  1  o  (ibid.  conf.  des  biens).  —  Di'iUelinga, 
•  Vritlinga,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Trtitelingen, 
Treltelingen ,  i5G3  (abb.  Longev.  enquête  s.  l'an). 

—  Druttelingen ,  lôgi  (dénombr.  Th.  Alix).  — 
Tritlling,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Village  de  la  seigneurie  de  Faulquemont. 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Saint- 
Avold,  dépendant  de  l'ahb.  de  Longeville  et  ayant 
pour  annexes  Rediach  et  Landrefang. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Longeville- 
lez-Saint-Avold  de  1790  à  i8oa,où  il  fut  classé 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexe  Rediach. 
Tbittelinc  (Ruisseau  de).  —  Il  prend  sa  source  à 
Tritteling,  traverse  la  c"'  de  ce  nom  et  celle  de 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


261 


Pontpierre,  sur  une  longueur  de  6  kilomètres,  et 
se  jette  dans  la  Nied  allemande  près  do  ce  dernier 
village. 

Trois-Maisons  (Les)  ou  Beden,  c"  de  Villing. 

Tr,ois-Rois  (Les),  auberge,  c°°  de  Vallières,  sise  sur  la 
route  nationale  n°  3. 

Tromboen,  c°°  de  Bouzonville. —  Fonlaynes,  lagg 
(inv.  des  lit.  de  Lorr.  111,  ii"]). —  Trois  fontaines, 
iSai  {ibid.  111,  i5i). —  Tromborn  aultremenl 
trois  fontaines,  i333  {ibid.  i56).  —  Dreiborn, 
liag  (cil.  abb.  de  Bouï.  s.  l'an).  —  Drensborn, 
i54'4  (pouillé  de  M.).  —  Dreyhorn,  i5g/i  (dén. 
Th.  Alix).  —  Tronshoiirn ,  i633  (ch.  abb.  de  Bouz. 
s.  l'an).  —  Drinsborn,  i68i  (dénombr.  ig  sept.). 

—  Drontborn,  xviii'  s°  (pouillé  de  M.).  —  Oden- 
hoven  ou  Tronsbom,  xviii*  s*  (pouillé  de  M.).  — 
Tritisborn,  xviii"  s*  (ch.  abb.  de  Bouz.  s.  l'an).  — 
Drimbouren,  1701  (terr.  du  ban).  —  Trombourg, 
1715  (terr.  de  Brettnach). 

Village  de  la  seigneurie  de  Bérus. 

Etait  siège,  au  titre  d'Odenhovcn,  église  isolée, 
ancienne  mère  église,  d'une  cure  de  l'arcliiprètré 
de  Varize,  qui  dépendait  de  la  chartreuse  de  Reltel 
et  avait  Elich  et  Oberdorff  pour  annexes. 

Autrefois  Lorraine,  bail!,  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Bérus  (district  de  Surrelouis),  de  celui  de  Bisten 
sous  l'organisation  do  l'an  m,  et  passa  en  1809 
dans  le  canton  actuel. 
TBOMBORNEnMÎBL,  m'°,  c""  d'AIsling. 
TiioNviLLE,  c°°  de  Gorze.  —  Trudomsvilla,  1 1 6g  (coll. 
Saint-Thiéb.  ch.  Théod.  111).  —  Trunvilla,  1169 
(coll.  Saint-Sanv.  dîmes).  —  Truneivilta,  xiii"  s" 
(cart.  Gorze,  p.  238).  —  Trouvite,  laSg  (abb.  de 
Gorze,  s.  l'an).  —  Tvouville,  1269  {ibid.).  —  Tritn- 
ville,  i4a3  (arch.  h.  de  V.  AA,  35).  —  Troonvitle, 
1/139  {il^id.U).  —  Teronville,  1681  (dénombr.  s. 
l'an). —  TrouviUe,  1736  (carte  Vaug.). 

Village  de  la  terre  de  Gorze,  dépendant  en  partie 
de  la  seigneurie  du  Saulcy;  siège  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse 
de  Vionville ,  avec  vicariat  résident. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  cauton  de  Mars-la-Tour  de  1790  a 
1802,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  Chef- 
lieu  communal  jusqu'en  1810,  où  il  fut  réuni  à 
Mars-la-Tour  par  décret  du  ai!  juin;  érigé  de  nou- 
veau en  commune  par  ordonnance  du  la  janvier 
1 835.  —  A  pour  annexe  la  ferme  du  Sauicy. 

Trosslerie  ou  Droslerie,  f.  c°*  de  Saint-Jean-Bohr- 

bach.  —  Trosselerie-Avilten  (dict.  Viv.). 
Tbualbe  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Trulben 


(Bavière),  passe  à  Walschbronn ,  à  VValdhausen, 
où  il  se  réunit  au  Bitscherbach ,  rentre  en  Bavière 
et  va  se  confondre  avec  la  Schwolb  pour  former  la 
Horn,  qui  se  jette  dans  la  Bliese.  —  Trualba, 
796  (ch.  abb.  de  Hornbach,  Ilist.  de  M.  111, 
pr.  xix). —  Trualbe,  1196  (ch.  abb.  de  Sturz. 
D.  Cal.  I,  pr.  s.  l'an).  —  Drualba,  laSS  (ch.  abb. 
de  Hornbach , CroU. orig.  Bip.  Il,  1 13).  —  Troalbe, 
Drualbe,    lagS  (ch.  abb.  de  Sturz.  D.  Cal.  p.".). 

—  ïi-i/a/ft  (cartes  allem.). 

Trusch  ou  Troisch,  h.  détruit,  entre  Dorst  et  Rolbing. 

—  TroMch  {bande),  1755  (allas  de  Bitche,  f.  a5, 
26,  27,  bi). 

N'existait  plus  au  xvi'  siècle. 
TfCQUEONiELX,  c""  d'Audun-le-Romau ,  sur  le  ruisseau 
de  Mance.  — •  Ticqueulx,  xvii°  s°  (arch.  départ.  E. 
338). —  Tignegneux,  1683  (dénombr.  o  janvier). 

—  Tocquegnaix ,  i68g  (Barr.  doin.  t.  11). —  Tie- 
quenieux,  i']lig  (de  Maill.  Barr.).  —  Tecquenienx, 
Tigneuf,  1706  (D.  Cal.not.  Lorr.).  —  Tucquenieux , 
177g  (Dur.  Lorr.). 

Siège  d'une  seigneurie  foncière  appartenant  au 
chapitre  de  la  cathédrale  de  Trêves  et  mouvant  de 
la  chàtellenie  de  Sancy.  —  La  haute  justice  était  au 
roi.  —  Un  autre  fief  fut  érigé ,  en  173C,  en  faveur 
de  M.  de  Lalance ,  en  union  avec  une  maison-fief 
qu'il  y  possédait.  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves 
(doyenné  de  Bazailles). 

Autrefois  Barrois,  baill.  deBriey,  coût,  de  Saiut- 
Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Sancy  de  1  7go 
à  1802,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  A 
pour  annexes  les  fermes  de  Morvaux  et  de  Brabant 
et  les  moulins  de  la  Saule  et  de  Noyé. 

TiiiLERiE  (La  Gbandb)  ou  Tbilebie  du  Hellewald,  c" 
de  Morhange. 

TuiLEBiE  (La  Petite)  ou  Tuilebie  nouvelle,  c"  de 
Jforhange. 

Tuilerie  d'Altvvilleb  (La)  ou  Tuilerie  Deutscher, 
c""  d'Altwiller. 

Tuilerie  d'Avril  (La),  c"* d'Avril. 

Tuilerie  de  Bém>g(La),  c°' de  Ilarprich. 

Tuilerie  de  Bettwiller  (La),  c"'  de  Bettwiller. 

Tuilerie  de  Boust  (La),  c°'  de  Boust. 

Tuilerie  de  Burto.ncobbt  (La),  c""  de  Burloncourt. 

Tuilerie  de  Chamblev  (La),  c'"  de  Chainbley. 

Tuilerie  de  Dorst  (La),  c"'  de  Walschbronn. 

Tuilerie  DE  Faulquemost     (La),    c""    de     Faulc(ue- 
mont. 

Tuilerie  de  Féï  (La),  c^do  Féy. 

Tuilerie  de  Hambach  (La),  c"°  de  Hambach. 

Tuilerie  de  Haute-Passe  (La),  c"  de  Sauiny. 

Tuilerie  de  IIellimer  (La),  c°'  de  Hellimer. 


%2 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


TtlLERIE  DE  HoST  (La  HilTE  et  BaSSE),  c""  do  Host. 
TlllEBlE   DE  HOTTWILLER   (La)    OU  TuiLEBIE  LarO,  c"' 

de  Hollwiller. 

Tliledie  de  Lemberg  (La),  c"*  de  Lcmberg. 

TriLERiE  DE  Letwiller  (La)  ,  c°  dc  Leywiller. 

Ti)1i.ebiedeMo!stbron»  (La),c°*  dcMontbronD. 

Ti'iLEBiE  DÉ  Mom-Sairt-Martik  (La),  c°'  de  Mont- 
Saint-Marlin. 

TtiLERiE  DE  Nei/'fgbakge  (La) ,  c°*  de  Neufgrange. 

TiiLERie  DE  PETii-RÉDERcnii«o(LA),  c°'de  PelU-Réder- 
ching. 

Tuilerie  de  Pierrevillers  (La),  c'"  dc  Picrrcvillers. 

TciLERiE  DE  Puttelance  ^La),  c"  de  Pultelaiige. 

Tuilerie  de  Rémillï(La),  c"'do  Réiiiilty. 

TiiLERiE  DE  Remsing  ( La ),  c"*  de  Foickling. 

Tlilerie  de  Sailli  (La),  c"  de  Sailly. 

TiiiLERiE  DE  Saim-Avold  (La),  c"  de  Sainl-Avold. 

Tlilerie  de  Sai!<t-Jea>  (La)oii  Joiia>\E!>willeii  ,  c"de 
Loupcrshauscii. 

Tlilerie  de  SAnT-jEAjt-RoBRBACH  (La),  c"*  de  Saint- 
Jean- R  oh  rbach. 

Tlilerie  de  SARnEGiiEiiisEs(LA),c'"de$arregueiiiincs. 

Tuilerie  de  Sciioeneck  (La),  c°*  de  Forbacli. 

Tuilebik  de  SciioROACu  (La),  c"°  de  Forbach. 

Tuilerie  de  Ta>>e\bebo  (La),  c"de  Willerwald. 

Tuilerie  de  Tremerv  (La),  c" de  Tréincn . 

Tuilerie  DE  Valleranoe  (La),  c^de  Vallcrauge. 

Tuilerie  de  VlLLERs-LEZ-PLEs^oIS  (La),  c"'dePlesnois. 

Tuilerie  de  Walsciibronn  (La),  c"  de  Walsclibronn. 
—  /in'jue  (carted^rÉtal-major). 


Tuilebie  de  Willer  (La),  c"'  de  Willei". 

TuiLEiiiE  DE  Willerwald  (La),  r,"  de  Willerwald.  — 
Die  Willprmnlder  Zifgelliojf  (carie  de  i'Rtal-niajor). 

Tuilrhie  de  WiTTRiNG  (La),  c""  de  Wiltring. 

Tuilerie  de  Zetting  (La),  c°'de  Zelling. 

Tuilerie  Damberg  (La),  c"' de  Willerwald. 

Tuilerie  Deutsciier  (La),  c""  d'AllwiUer. 

Tuilerie  d'OEctrasce  (La),  c""  d'OEulrange. 

Tuilerie  d'Urbacu  (La),c°"  d'Epping. 

Tuilerie  Neuve  (La),  c'"  d'ErstrolT. 

TuiLEniE  SciiENEL  (La),  c°°  d'ErslrolT. 

Tuilerie  Scumitt  (La),  c'^de  Sarialbc. 

Tuilerie  Spinoa  (  La  ) ,  c"  de  Sarralbe. 

Tuileries  (Les),  c°'  de  Roiiibas. 

Tu.Mi-NG,  h,  f'"  de  Mandcnni.  —  Thunùngen,  1235 
(Bcrth.  Hist.  Lux.  t.  IV,  pr.  xlix). —  Tunlitigeu, 
1573  (ibid.  VUI,  p.  4o).  —  Tinlingen,  i.")().'i  (déii. 
Th.  Xlix).  —  Tinting,  1C81  (di'iiombr.  37  juin). 
—  Tetiingm ,  iviii'  s'  (  pouillo  de  Trèv.  ).  —  Tenling, 
1  761  (lerr.  du  ban). —  Tenling  ou  Teiitii^en,  1779 
(  Dur.  Lorr.  ).  —  En  allemand  :  Tiutingm. 

Village  de  la  sous-prévôlé  de  Sicick;  dépendait 
de  la  seigneurie  de  Fréme.slron'(Prusse)  (  1 68 1 ,  loc. 
cit.).  —  Était  annexe  de  ia  cure  de  Manderen  (dioc. 
de  Trêves,  archid.  de  Tholey). 

Aulrelois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût,  de 
Lorraine.  — Fut  clas.se,  en  1790,  dans  le  canton 
de  Launslroff,  devenu  canton  de  Sierck  en  1  80C. — 
Commune,  avec  Mensberg  pour  annexe,  jusqu'au 
7  octobre  i83o,  où  il  fut  réuni  à  Manderen. 


Uberunger,  vill.  c°*  de  Kappeikinger,  sur  l'Albe  :  voy. 
Kappelkinger.  —  Vberhgner,  xviii'  s*  (pouillé  de 
M.).  —  Haut-Kinger  (carte  Cass.). 

Village  dépendant  de  la  chàtellenie  d'Albestroff 
pour  la  partie  qui  appartenait  à  l'Evèché  et  qui  était 
seulement  le  huitième  de  la  seigneurie;  le  reste  était 
Empire.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Kappei- 
kinger. 

Autrefois  Empire  et  Trois-Evêchés,  chamb.  imp. 
et  baill.  de  Vie,  droit  romain  et  de  rÉvéché.  —  Fait 
partie  du  canton  de  Sarralbe  depuis  sa  création ,  en 
1790.  —  Commune  jusqu'au  js  janvier  1810,  où 
il  fnt  réuni  à  Kappeikinger. 

UcKAxGE,  c°°  de  Thionville,  à  gauche  de  la  Moselle. 

—  Utingas ,  1  1 52  (  abb.  Sen.  D.  Cal.  V.  pr.  cccxlvij  ). 

—  Ukenge,  1  181  (abb.  Justemont,  ch.  s.  l'an). — 
Okenges,   isalt   (ibid.). —  Ukanges ,   12O9  (abb. 


Vill.cart.  t.1, 1 8v°). —  Uiiquenghem ,  i3o3  (comptes 
de  la  seign"'deRodeni.).  —  Eukanges,  i3Q3(fondR 
de  Malte,  inv.  liasse  B).  —  Vdekatige,  iSaO  (ibid. 
bulle  de  Grég.  IX).  —  Ukignen,  x\'  s'  (comptes  de 
la  seign'"  de  Rodcm.).  —  Euckange,  xï°  s°(chron. 
Prail.). —  Eukange,  ibaS  (arcb.  h.  de  V.  AA,  hb). 

—  Ucquainge,  i458  (fonds  de  Malte,inv.  liasse E.). 

—  Eucange,  ib'jb  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Euchangc, 
i/i79(cait.év.deM.t.IlI,p.  161  ).  —  Ukinga,  1517 
(abb.  Vill.  cart.  t.  Il,  p.  38  v").  — Huchenigen, 
Ubinga,  Hubenga,  )  544  (pouillé  de  M.  ).  —  Vckin- 
gen,  1674  (tcir. abb.Justera.).  —  Ihckmige,  xvii's" 
(carte Tass.). —  Vocaiige,  1681  (dénombr.  0  juill.). 

—  Vkange,  xviii"  s' (pouillé  deM.).  —  Huckange, 
1790  (tabl.  des  élect.).  —  En  allemand  :  Ueckingen. 

Il  y  avait  à  Uckange   une   seigneurie,  haute, 
moyenne  et  basse  justice,  qui  comprenait  le  terrain 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


263 


situé  entre  les  hameaux  de  BoucherhofTet  de  Mol- 
graulT  (  1681 ,  dénombr.  3o  août);  le  reste  dépen- 
dait par  parties  des  seigneuries  de  Berlrange,  de 
Pépinville  et  de  Meilbourg.  —  Etait  le  siège  d'une 
cure  de  Tarchiprétré  deThionviile,  qui  avait  Brouck 
pour  annexe. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  bail!,  et  coût.  deThion- 
viile. —  Fit  partie  du  canton  de  Florange  de  1790 
à  1802,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  A 
pour  annexes  la  l'enue  elle  moulin  de  Brouck. 

UcHï,  c°°  de  Longuyon ,  à  gauche  de  la  Cliiers.  —  Uni- 
chi,  inpago  Virdunensi,  634  (Mém.  Soc.  pbilom.  de 
Verd.  t.lll). —  Unichi,  moniaga  villa, GkH  (cart. 
Afoy.  Bhiii,  I,  9). — ■  Ewigney,  Eutvigney,  i3o4 
(marq.  de  Cons.  arch.  Lamb.). —  Uigney,  i354 
(quitt.  arch.  h.  de  V.  AA,  i5-:J3). — Vigny,  ihhk 
(ibid.).  —  Hoigny,  i6o3  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  IX, 
3a5).  —  Hugiuj,  lôag  (ibid.).  —  Hugni  ou  Ugni, 
1706(0. Cal.  not.  Lorr.).  —  Ugnyou  Ugney,  1779 
(Dur.  Lorr.). 

Seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse  jusiice, 
iief  de  la  prévôté  de  Villers-la-Montagne.  —  Était 
siège  d'une  cure  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de  Ba- 
zailles),  qui  dépendait  de  l'abbaye  de  Saint-Hubert 
en  Ardennes. 

Aulrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coul.  de 
Saint-Mihiel.  —  Fit  parlie  du  canton  de  Cons-La- 
grandvillc  en  1790  et  passa,  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  dans  le  canton  actuel. —  A  pour  annexes 
les  hameaux  de  Fermont,  Praucourt.lievémonl,  les 
fermes  de  Gaulre,  de  Chèpy  et  des  Converls,  et  le 
moulin  de  Juminel. 

UsTEB,  m°°  forestière  et  scierie,  c"'  de  Bœrenthal. 

Umebmîhl,  m'",  c"'  de  Bining. 

IJbbach,  village,  c"°d'Epping,  surla  Scbwolb.  — L'ir- 
bach,  973  (ch.  abb.  llornbacli,  Croll.  Orig.  Bip. 
1,  63). —  Urbach,  1997  (ibid.l,  ihli).  —  Lhr- 
bach,  i755(atlas  deBitche,  f.  5i).  —  Ourbach, 
1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.). —  Urback,  i779(Dur. 
Lorr.  ). 

Village  acquis  au  comté  de  Bitche  en  1297.  " 
dépendait  de  la  prévôté  de  Bimling.  —  Était  annexe 
de  la  paroisse  de  Wolmunstcr. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bilche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Wolmunster 
depuis  1790.  — Commune  jusqu'au  3  juin  181  i, 
où  il  fut  réuni  à  Epping. 

Urbicb  (Ruisseau  d').  —  Prend  sa  source  à  ia  ferme 


de  Mehiing,  traverse  les  c"''  de  Bettwiller  et  d'Ep- 
ping,  sur  une  longueur  de  2  kilomètres,  et  se  jette 
dans  la  Scbwolb  à  Urbach. 

UnBULE,  f.  c""  d'Epiez.  —  Rebiile,  1626  (inv.  des  tit. 
de  Lorr.  VIII,  173).  —  Urbulle  ou  VrviUe,  censé 
fief,  communauté  d'Épiez,  1779  (Dur.  Lorr.). 

Ubcoubi,  h.  c""  de  Bruville. —  Ewecourt,  iôç)li  (dén. 
Th.  Alix).  — Hurcour,  i634  (Journ.  J.  Bauch.). — 
Urecourt,  censé  de  la  paroisse  de  Saint -Marcel, 
XTUi"  s'  (pouillé  de  M.).  —  En  patois  :  Heurco. 

«Hameau  de  la  paroisse  et  communauté  de  Don- 
court-en-Jarnisy.  C'est  le  reste  d'un  village  considé- 
rable. Il  y  avait  une  église  dont  on  voit  encore  les 
vestiges,!!  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Les  censés  d'Ur- 
court  et  de  Burtricourt  appartenaient  au  roi,  qui  en 
était  seul  seigneur,  17 '19  (de  Maill.  Barr.).  —  Ane. 
fief  lorrain  sous  le  bailliage  d'Apremont,  i5ç)l\ 
(dénombr.  Th.  Alix). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Bri^,  coût,  de  Saint- 
Mihiel. —  Fait,  depuis  1790,  parlie  du  canton  de 
Conllans,  comme  annexe  de  Bruville. 

UaiNCEs,  ancien  m'°,  près  de  Bréhain-la- Ville.  —  i3i7 
(abb.  Vill.  cart.  t.  H,f.  409). 

Ubville,  f.  et  châl.,  c"'  de  Courcelles-Chaussy,  à  gauche 
de  la  i\ied.  —  Eurville,  iltoli  (liste  des  vill.). 

Franc-alleu;  siège  d'une  jusiice  haute,  moyenne 
et  basse.  Docetle  seigneurie  dépendaient  un  château 
à  quatre  tours  et  cinq  maisons  de  Pont-à-Chaussy 
(1682,  dénombr.  1 3 mars). 

UssELSKiBCH,  èglise  isolée,  c"  de  Boust. —  Lutzeten 
Kiricha,  I.utzelen  Kirche,  1028  (abb.  Saint-Max. 
décl.  de  biens).  —  Luzelenkiricha ,  1 1 82  (  ibid.  ).  — 
Lucelenkirkha ,  xiii°  s°  (ibid.).  —  IJsseck-Kinschen, 
Esscltzxierxen ,  Vssdikiechen ,  1046  (pouillé  de  M.). 

—  Usselkirchen,  i6o6  (ibid.).  —  Usselkirick,  l'jbô 
(Stem.  dép'M.).  — Usebi-ich,  1756  (carte  Vaug.). 

—  Ussels-Kirick  (dict.  Viv.). 

Était  le  siège  d'une  paroisse  de  i'archiprêlré  de 
Thionville  dépendant  de  l'abbaye  de  Saint-Maximin 
de  Trêves  dont  la  circonscription  conjprenait  Boler, 
Boust,  Breistrofî,  Évange,  Haute  et  Basse  Parth, 
Roussy-le-Bourg,  Roussy- le -Village,  et  ia  censé 
de  Bournon.  L'église  était  située  sur  le  ban  de 
Boust.  Le  curé  résidait  à  Roussy-le- Village.  —  La 
paroisse  d'Usselskirch  (qui  n'est  pas  celle  de  Boust) 
a  maintenant  encore  pour  annexes  Boler,  Brei- 
slrolT,  Eysing  et  Evange. 
Utmen  ,  f.  c""  de  Rémehng. 


264 


DÉPARTEMEINT  DE  LA  MOSELLE. 


V  ' 


VACuÉllO^T,  f.  c"  de  Longuyon.  — Censé  fief  qui  faisait 
partie  de  ia  communauté  de  Monligny-sur-Chiers. 

Vacdebie  (RtissEAii  BK  la).  —  Coule  sur  ie  terr.  des 
c"'  de  Tliil  et  de  Villerupt. 

VACQi'iMÈnE  (La),  (juinguette  sur  la  Moselle ,  c°'  do 
Monligny-lez-Metz.  —  Fait  partie  du  hameau  du 
Bas-Montigny. 

Vaiil,  église.  —  Voy.  Wahl. 

Valaihe  (La),  f.  et  tuilerie,  c"'  de  Féy. 

Vai/-de-Gi]iSbi.angk  (Le),  anc.  paroisse.  —  Voy.  GiÉ- 
BLAivGE  (Le  Val  de). 

Val-iie-Mbtz  (  Le),  territoire  arrosé  par  la  Hfoselle,  sur 
la  rive  gauclic  de  cette  rivière,  une  des  divisions  du 
paysMessin. —  Le  lo/i,  i28o(fondsde  Malte,  inv. 
liasse  T.  ).  —  Le  Vaul  de  Melt ,  xiv'  s'  (  P.  f'erry,  obs. 
séc.).  — Le  Vaulx,  i386(cliron.doy.  deS'-Thiéb.). 
—  On  Vauh,  xv's°  (chron.  Jac.  IIuss.).  —  Le  Vault, 
1  II  II  II  (chroa  l'railL).  —  Vault  de  Mets,  j465 
(cart.  év.  de  M.  t.  VI,  p.  97  v°).  —  Le  grant  et 
petit  Vaulx,  i638  (Journ.  J.  Bauch.). 

Le  nombre  des  communautés,  villages  et  ha- 
meaux du  Val-de-Metz  au  xvii'  siècle,  donné  dans 
V Histoire  Bénédictine  de  Metz  {t  IV,  3i3),  s'élève 
à  trente-neuf,  savoir  :  Amanvillers,  Amelange,  Ba- 
gneux,  Brieux,  Champenois,  Chantrenne,  Cha- 
zelles,  Fercomoulin,  Flavigny,  Franclonchamps , 
la  Grange-aux- Dames,  la  Grange-d'Envie,  Grave- 
lotte,  llagondange,  Hanlconcourt,  Jussy,  Ladon- 
cliamps,  Lessy,  Longeville,  Lorry-lez-Mclz,  Mai- 
zières,  les  Maxes,  Monligny-la-Grange,  Moulins, 
Plappeville  et  Tignomont,  Rozérieulles,  Sainte- 
Agathe, Sainte-Rufline,  Scy,  Semécflurt,  les  Grandes 
et  Petites  Tapes ,  Thury,  Vaux  ,Vernéville  ,Vigneulles, 
Villers- aux -Bois  et  Woippy.  —  Dans  Stemer 
(dép'  M.  p.  63)  il  est  un  peu  plus  considérable, 
parce  qu'il  compte  les  villages  des  Mairie»  du  Val 
de  Metz  (voy.  ce  mot)  dont  quelques  parties  étaient 
du  pays  Messin. 
Val-de-Metz  (Le),  litre  d'un  archiprétré  qui  com- 
prenait les  paroisses  d'Amanvillers,  Ancy,  Ars-sui^ 
Moselle,   Augny,    Châtel-Saint- Germain,  Cuvry, 


Jouy,  Jussy,  Lessy,  Lorry- lez-Metz,  Marly,  Moulins- 
lez-Melz,  Rozérieulles,  Saulny,  Scy,  Sillegny  et 
Woippy,  avec  leurs  annexes.  —  Archipresbileralus 
de  Vnlle,  i544  (pouillé  de  M.). 

Val-de-Metz  (LesMaihies  do),  villages  du  temporel 
des  évéques  de  Melz  et  soumis  à  la  juridiction  épis- 
copale  :  c'étaient  Ancy,  Ars,  Chàtel-Saint-Germain 
et  Scy,  avec  leurs  dépendances.  —  «Les  villaiges 
d'Ancy,  Airs-sur-Mosclle,  Sciey,  Chastelsoubs  Saint- 
Germain  et  Mollin,  dépendant  de  la  mairie  de  Lon- 
geville,1  i'i65  (év.  de  M.  t.  VI,  p.  97  v"). 

Val-Ebesino,  h. —  Voy.  Waiil-Ébeesinc. 

Valette,  b.  c"'  de  Host.  —  La  Valette,  1701  (ord.  de 
Lorr.  VIII,  ti8a). 

Hameau  fonde  en  1609  par  M"'  Louise  de  In 
Valette ,  ahbesse  de  Sainte-Glossinde  de  Metz.  — 
Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et 
basse  dépendant  de  l'abbaye  Sainte-Glo.ssinde  de 
Metz  (1681 ,  dénombr.  liasse  XX,  6).  —  Était  le 
siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  do  Morhange,  qui 
dépendait  de  l'abb.  Sainte-Glossinde. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarroguemines,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  de  Putte- 
iange  de  i  790  à  1802  ,  oîi  il  passa  dans  le  canton 
de  Sainl-Avold.  —  Commune  en  1801;  réuni  à 
Cappel  par  décret  du  j4  août  1811,  ensuite  à  Host 
(Haut  et  Bas)  par  décret  du  28  janvier  i8i3. 

VALinÉE  (NoTnE-DAME-DE-),  anc.  chapelle,  près  d'IIa- 
trize  (arch.  départ.  E.  20.5).   ^ 

Vallerange,  c""  de  Gros-Tenquin.  —  Vylaru,  790 
(ahh.  Honib.  don.  c"  Vido).  —  Vallering,  )5o0 
(pouillé  de  M.). —  Valeret,  1.571  (inv.  des  lit,  de 
Lorr.  II,  907).  —  Walleringen ,  iGgi  (dén.  Th. 
Ahi). 

Vallerange  relevait  de  la  seigneurie  de  Thicourl, 
appartenant  à  la  maison  de  Croy  d'IIavré,  souve- 
raine de  la  haronnie  libre  de  Fénétrange.  —  Etait 
annexe,  avec  vicaire  résident,  de  la  paroisse  de 
Vintrange. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Dieuze ,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Morhange  de  1 790 


'  Les  fableaux  indiquant  les  noms  des  fommunos  du  djépartejnenl  de  la  Moselle  qui  ont  paru  jusqu\*i  présent  sembleraient  avoir 
été  rédig(5s  par  des  personnes  ifjnorant  ia  langue  allemande.  L^orlliographe  adoptée  par  elles  affecte  indistinctement  des  V  ou  desW  à 
des  localités  dont  le  nom  ,  de  forme  toute  germanique,  doit  nécessairement  s'écrire  par  un  W  ,  pour  qu'il  se  prononce  comme  le  V  fran- 
çais, tandis  qu'il  se  prononcerait  comme  un  F  s'il  avait  un  V  dans  l'idiome  primitif.  Nous  avons  pris  ie  parti  de  rectifier  d'une  manière 
générale  celte  irrégularité  et  de  donner  le  W  à  toutes  les  localités  dont  la  lettre  initiale  en  allemand  se  prononce  comme  le  V 
français. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


265 


à  1802,  où  il  fut  compté  dans  le  canton  actuel.  — 
A  ])Our  annexe  la  ferme  et  le  moulin  de  Vallorango. 

Vaileeanoe  (Etang  de),  c"  de  Vallerange.  —  Il  a 
5a  lieclares  de  superficie. 

Vallerange  (Ruisseaiî  de  l'Éta.\g  de).  —  Prend  sa 
source  dans  l'étang  de  Vallerange,  traverse,  les  c"" 
de  Vallerange  et  de  Bertring,  entre  dans  la  Meurtlie 
et  se  jette  dans  l'Albe  .àVirming  (Meurtlie). 

Vallekge  ,  m'°,  c"'  de  Vallerange.  —  Moulin  de  Valle- 
range {carie  de  rÉtat-major). 

Vallehoï,  c"  de  Briey.  —  Valleroys,  i34o  (abb. 
Saint-Pierr*,  terr.  3/17).  —  Valleret,  i.'iSS  (arch. 
h.  de  V.  AA,  38).  —  Vallerot ,  xv"  s'  (chron.  Jac. 
Huss.).  —  Walleloy,  1^29  (arch.  h.  de  V.  AA,  11). 

—  Vallerat,  i482  (Journ.  J.  Aubr.).  — Walleroy, 
iSig  (chan.  Rég.  cens.  p.  36  v").  —  Valleroys- 
lez-Briey,  lagi  (dén.  Th.  Alix).  —  Valeroy,  XTii' 
s°  (carte Tass.).  —  Yallot,  Vallerot-sttr-Orne ,  i646 
(Journ.  J.  Bauch.).  —  Valleroi,  17/19  (de  Maill. 
Barr.).  —  Valleroy-sur-Orne ,  1779  (Dur.  Lorr.). 

—  Valdeloy,  1798  (organ.  répiibl.).  —  En  patois  : 
Vallet-eu. 

Siège  d'une  .seigneurie;  fief  lorrain  sous  le  baiU. 
d'Apremont,  haute,  moyenne  et  basse  justice  qui 
avait  Belair  pour  dépendance.  —  Était  annexe  de 
la  paroisse  d'Hatrize. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  d'abord  partie,  en  1790,  du  canton 
de  Briey;  fut  érigé,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
en  chef-lieu  d'un  canton  qui  comprenait  les  c°*' 
d'Abbéville,  Auboué,  Batilly,  Giraumont,  Habon- 
ville,  Hatrize,  Jouaville,  Moineville  et  Beaumont, 
Ozerailles,  Saint-Ail,  Sainte-Mario-aux-Chénes,  Ti- 
chéraont  et  Valleroy;  puis  fut  replacé,  en  1802, 
dans  le  canton  de  Briey.  —  A  pour  annexes  le  ha- 
meau de  la  Neuveville  et  la  ferme  de  Belair. 
Vallières,  2*  canton  de  Metz. —  Wallerias,  10  53 
(D.  Cal.  If,  pr.  ccLXïiii).  —  Valeria,  1177  (abb. 
Saint-Vinc. bui.  Alex.  III). —  Valérie,  1 178  {ibid.). 

—  Valeriœ,  n8i  [ihid.ài.  év.  Bert.).  —  Aleriœ , 
1192  (ibid.  bul.  Célestin  III).  —  Yalière»,  xiv"  s" 
(  ibid.  ZZZ ,  a  ).  —  Vailieres ,  1 3  i  4  (  fonds  de  Malte , 
inv.  liasse  A).  —  Valliere,  xv"  s'  (abb.  Saint-Vinc. 
comptes). —  Wallière,  lIxoU  (P.  Fer.  obs.  séc.  II, 
3i  1  v">).  —  Valleriœ,iUC2  (arch.  h.  deV.  AA,  5o). 

—  Valtier,  xvi"  s°  (chron.  Cl.  Phil.).  —  Vaillières, 
i5i8  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Waillier,  i5a3 
(chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Voilier,  iSSa  (chron. 
limée).  —  Valliei-s,  iG35  (Journ.  J.  Bauch.).  —  Va- 
Hère,  1756  (Stem,  dép'  M.).  —  En  patois  :  Valire. 

Vallières  était  le  siège  de  trois  bans-fiefs,  avec 
droits  de  justice  haute ,  moyenne  et  basse ,  à  savoir  : 

Moselle. 


le  ban  Saint-Paul,  ou  de  la  cathédrale  de  Metz;  le 
ban  Saint-Vincent,  propriété  de  l'iibb.  de  ce  nom, 
et  le  ban  Faulquenel  (1682  ,  dénombr.  5  nov.);  enfin 
il  y  avait  le  ban  dos  Treize,  composé  de  7  feux, 
qui  dépendait  de  la  ville  de  Metz.  —  Siège  d'une 
cure  de  l'archiprêlré  de  Melz  dépendante  de  l'abb. 
Saint-Vincent  d'abord,  puis  du  chapitre  de  la  cathé- 
drale de  Metz,  et  ayant  pour  annexes  la  Wade  pl 
les  Bordes. 
Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coul.  de  Melz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Borny;  fut 
érigé,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  en  chef-lieu 
d'un  canton  qui  comprenait  les  c""  de  Borny, 
Chieulles,  Crépy,  Grigy,  Magny,  Méy,  Noisseville, 
Nouilly,  Peltre,  Plantières,  Saint-Julien,  Vallières, 
Vantoux,  Vany,  Villers-I'Orme,  et  passa  en  180a 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  les  ha- 
meaux des  Bordes  et  de  la  Wade ,  les  maisons  isolées 
de  Baille-en-Haut,  de  la  Corchade  et  de  LorienI, 
l'auberge  des  Trois-Boiset  les  Fours  à  chaux. 

Vallières,  f.  c"'  de  Giraumont. 

Vallières,  chapelle  et  hermitagc,  lieu  de  pèlerinage 
en  l'honneur  de  la  Vierge,  c"  de  Tichémont. 

L'hermitage  était  une  dépendance  de  la  seign""  et 
de  la  paroisse  d'Hatrize  (xviii"  s°,  pouillé  de  M.). 

Vallières  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  tcrrit.  des 
c""  de  Noisseville,  Nouilly,  Vantoux,  VaUières  et 
Saint-Julien ,  et  se  jette  dans  la  Moselle.  —  Rut  de 
Vallières,  i326  (abb.  Saint-Vinc.  ZZZ,  9). —  Unit 
de  Voilier,  1 45o  (chap.  cath.  s.  l'an). 

Valmost,  c°°  de  Saint- Avold.  —  Walmen  (Kromer, 
Ard.  Gesch.  II,  609).  —  Vallemont,  i433  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  —  Valmen,  i459  (cart.  év.  de  M.  t.  IV, 
p.  7  v°).  —  Wuhnont,  1699  (arch.  de  Saint-.AvoId, 
EE,   1).  —  Valmen,  xvii'  s°  (episc.  Met.  lemp.). 

—  Valmon,  xvii"  s"  (reg.  des  bapt.  gg,  a).  — 
Vualmont,  i68i  (terr.  abb.  Saint-Avold).  —  Wal- 
mon,  1C88  (Mém.  Acad.  de  M.  i853,  369,  dén. 
de  Créhange). —  Volmont,  1753  (reg.  des  bapt. 
gg,  9).  —  En  patois  :  Wallmen. 

Village  de  la  vouerie  de  Saint-Avold.  —  Siège 
d'un  fief,  appelé  Kolgersbrùck ,  qui  mouvait  de 
l'évèché  de  Metz  (i68i,  dénombr.  19  août),  -- 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Petit-Eberswiller,  avec 
vicaire  résident. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  lioulay,  coût,  de 
l'Evêché.  —  Fait  partie  du  canton  de  Saint-Avold 
depuis  1790. 

Valmunster,  c"'.  —  Voy.  Walmunster. 

Vannes,  anc.  m'",  c^de  Freistroff.  —  xviii"  .s"  (pouillé 

'  de  Metz). 

Vanobe  (La),  f.  c""  de  Cheminot. —   La  Vnymoive, 

3I1 


266 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


l35o  (abb.  Sainl-Arn.  s.  i'an).  —  Le  Waingnaigc 
de  la  Valnowe,  \liolt  (liste des  vill.). 
Ancien  domaine  de  l'ordre  de  Malle. 
Vanioux,  a'  canlon  de  Meti. —  Vantuui,  i  ia8  (chap. 
calli.  s.  l'an).  —  Ventol,  11/17  (^''''-  ^'"-  '^°'"'- 
t.  1,  E,  1).  —  Vanioux,  11 58  (chap.  calli.  ch. 
Et.  de  Bar).  —  Ventoul,  1161  (abb.  Sainte-Croix, 
cil.  conf.). —  Vantox,  na6  (abb.  Saint-Cloment, 
don.  8.  l'an).  —  Ventou»,  iSkIi  (fonds  de  Malte, 
inv.  liasse  X).  —  Ventoull,  ilioli  (liste  des  vill.). 
—  Vantoull,  liSg  (collég.  Saint-Sauv.  s.  l'an). — 
Vanloulê,  iliBç)  (cbap.  cath.  s.  l'an).  —  Vantoul, 
1/Î88  (Journ.  J.  Aubr.).  —  Venteux,  i5io  (Mëm. 
Pb.  de  Vign.). —  Fan(ou,  i544(pouillédeM.). — 
Vanloulz,  i55a  (chron.  rimée).  —  Vantou,  1756 
(D.  Cal.  net.  Lorr.  ). 

Le  ban  Saint-Pairf  de  Vantoux  ëtait  le  siège  d'un 
fief  et  d'une  justice  liautc,  moyenne  et  basse  qui 
mouvait  du  roi  de  France  et  appartenait  au  cha- 
pitre de  la  cathédrale  de  Meti  (1681,  dénomhr. 
a  janv.). —  La  seigneurie  du  ban  Saint-Martin  à 
Vantoux  était  un  fief,  haute,  moyenne  et  basse  jus- 
lice  mouvant  du  roi  (i685,  dénomhr.  3i  janv.).  — 
Avait  une  chapelle,  annexe  de  la  paroisse  de  Méy. 
Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de  Borny,  de 
celui  de  Vallières  sous  l'organisation  de  l'an  111,  et 
fut  classé  en  1803  dans  le  canton  actuel. 

Vas»,  a"  canlon  de  Metz. —  Vairney,  i3oo  (fonds  de 
Malte,  inv.  liasse  K).  —  Vernay,  i33i  (ibid.).  — 
Vamey,  1  lag  (arch.  h.  de  V.  AA ,  11).  —  Vairnay, 
i464  (fonds  de  Malle ,^  inv.  liasse  K). —  Vony, 
xvii's'  (carte  Beaul.). —  Vainey,  1608  (fonds  de 
Malte,  décl.  de  biens).  —  Vcqpiy,  1766  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  —  Vanny,  1781  (dénomhr.  ai  avril). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  du  roi  de  France  (1681,  dénomhr. 
a6  juin  ).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Failly. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  haill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Borny  en  1 790 ,  de  celui 
de  Vallières  et  sous  l'organisation  de  l'an  m ,  passa 
en  1809  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour  annexe 
Villers-l'Orme. 

Vahinval'x  (Rlisseaude).  —  Prend  sa  source  à  Cosnes, 
traverse  les  terril,  de  Cosnes,  Vaux,  Varnimont, 
Gorcy  et  Cussigny,  sur  une  longueur  de  5  kilom. , 
et  se  jette  dans  i'Alzette  (Belgique). 

Vahize,  c°°  de  Boulay,  à  droite  de  la  Nied  allemande. 

—  Wibilis  Kiricha ,  898  (cart.  Moy.Rhin,!,  1/11). 

—  Virisi,  1187  (abb.  Vill.  ch.  Et.  de  Bar).  — 
Wyritum,  ii44  (abb.  Sainl-Clém.  ch.  s.  l'an).  — 
Virisa,  iii7  (abb.  Vill.  cari.  t.  I,  E.  1  ).  —  Oul- 


ritia,  1 1  77  (abb.  Sainl-Vinc.  bulle  de  Célestin  111), 

—  WirrUia,  1181  {ibid.  ch.  év.  Bert.).  —  Wibri- 

tia,  Wlritia,  119a  {ibid.  bulle  de  Célestin  III) 

Wilritia,  i2a3  {ibid.  liasse  Varize).  —  Wieritia, 
ta3o  {ibid.).  —  Wibelkchircht ,  1371  (abb.  Vill. 
cart.  t.  I,  H.  6).  —  Variche,  i33i  (fonds  de 
.Malle,  inv.  liasse  R).  —  Warixe,  1873  (chron.  doy. 
de  S'-Thiéb.  ). — Waurixe,  xv*  s"  (chron.  Jac.  Huss.). 

—  Write,  xs°  s'  (abb.  Saint-Vinc.  dîmes).  —  Wai- 
rixe,  xv'  s'  (chron.  Pli.  de  Vign.).  —  Vetrixe,  1  60/1 
(liste  des  vill.).  —  IVerrise,  i/i3a_(cart.  év.  de  M. 
t.  m,  p.  75).  —  PVoirixe,  ihhh  (chron.  doy.  de 
S'-Thiéb.).  • — •  Werixe,iUhh  (et.  des  garn.  franc.). 

—  Warixia,  i45t  (abb.  Sainl-Vinc.  liasse  Varize). 

—  Warize,  i4Go  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  a6).  — 
Warritia ,  1 46a  (arch.  h.  de  V.  AA ,  5 1  ). —  Verute, 
ib-ji  (abb.  Saint-Vinc.  comptes).  —  Wairise, 
I  487  {ibid.  vente  de  dîmes).  —  Warizeatia*  Wail- 
behkirchen,  xvi's'  (abb.  Longev.  inv.).  —  Waretia, 
Voiritia,  Waritia,  Vavitia,  i544(pouilléde  M.). — 
VForize,  WeybeUtkirchen,  1.594  (dénomb.Th.  Ahx). 

—  Variieatia*  Wei6cr»fciVc/i«n,xvii°  s"  (Lolh.  sept.). 

—  Weiberkirche ,  xvii*  s*  (episc.  Met.  temp.).  — Vua- 
rite,  xvii*  s'  (carte  Tass.).  —  Wibelskirchen ,  1730 
(pouillé  de  M.).  —  En  allemand  :  Weibelskirchen. 

Varize,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  fief  du 
duché  de  Lorraine,  a  donné  son  nom  3  une  famille 
d'ancienne  chevalerie,  aussi  connue  sous  le  nom  de 
Neufchâtel-devant-Metz,  qui  portait  pour  armes: 
de  gueule»  à  lafaice  d'argent  à  une  voie  d'or  en 
chef,  et  dont  le  nom  s'éteignit  au  xvi"  siècle.  — 
La  seigneurie,  sous  la  chàtellenie  de  Boulay, 
comprenait  trente-deux  villages  ou  hameaux,  et 
le  château  qui  en  était  le  centre  était  fort  beau. 

—  Varize  était  le  siège  d'un  archiprètré,  dé- 
pendant de  l'archidiaconé  de  Marsal,  qui  compre- 
nait les  paroisses  d'Ancerville,  Aube,  Bazoncourt, 
Bécby,  Bcriize,  Beux,  Bionville,  Boulay,  Breck- 
lange,  Charleville,  Condé-Northen ,' Coume ,  Cour- 
celles-Chaussy,  Créhange,  Dalein,  Denting,  Flé- 
Irange,  Guenkirchen,  Guinglange,  Hargarten-aux- 
Mines,  Hinckange,  Luppy,  Maizeroy,  Momerstroff, 
Niederwisse ,  Odenhoven  ou  Tromborn ,  Otlonville, 
Pange,  Raville,  Rémilly,  Roupeldange,  Stoncourl, 
Téterchen,  Varize,  Vittoncourl  et  Voimerange.  — 
L'archiprêtré  de  Saint-Avold  (voy.  ce  mot)  était, 
en  outre,  un  démembrement  opéré  au  xvii"  siècle 
de  l'archiprêtré  de  Varize.  —  Etait  le  siège  d'une 
cure  dépendant  de  l'abb.  Saint-Vincent  de  Metz, 
qui  avait  pour  annexes  Bannay,  Brouck,  Hailing, 
Helstroff,  Itzing,  Loutremange,  Macker,  Morlange 
et  Vaudoncourt. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


267 


Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  d'un 
canton  du  district  de  Boulay  et  conserva  ce  litre 
sous  l'organisation  de  l'an  m  :  ce  canton  compre- 
nait les  c""  de  Bannay,  Bionville,  Brouck,  Condé- 
Northen,  Halling,  Heistroff,  Landonvillers ,  Loutre- 
tnange,  Macker,  Marange-Zondrange,  Momerslroff, 
Morlange,  Varize,  Vaudoncourt  et  Volmerange.  — 
Fut  classé,  en  t8o2,  dans  le  canton  actuel.  —  A 
pour  annexes  le  moulin  de  Pont-de-Pierre  et  le 
Château. 

ViRNiMOST,  h.  c"'  de  Cosnes.  —  Wamiémora,  t3o4 
(marq.  de  Cons,  arch.  Lamb.).  —  Varmont,  ih'jh 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  VllI,  i3i).  —  Varimont  ou 
Vurnemont,  17 '19  (de  Maill.  Barr.). —  Ornimont 
(carte  Cass.). 

Formait  avec  Cosnes  et  Vaux  une  seigneurie ,  siège 
d'une  haute,  basse  et  moyenne  justice ,  dont  la  moitié 
appartenait  au  roi.  —  Annexe  de  la  par.  de  Cosnes. 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fait  partie  du  canton  de  Longwy 
depuis  1790,  toujours  annexe  de  Cosnes. 

VARSBEno,  c°*.  —  Voy.  Warsbebg. 

VjTBiMÉML,  m°"  de  la  paroisse  de  Charleville.  —  xvii' 
siècle  (pouillé  de  M.). 

Vatimont,  c°°  de  Faulquemont,  à  droite  de  la  Nied 
française.  —  Walterimont,  xii'  s"  (chron.  met.  D. 
Cal.  I,  pr.  Lxv).  —  Wattiemont,  ia3o  (abb.  Saint- 
Arn.  cb.  s.  l'an).  —  IValtiezmont ,  xiv*  s'  [ibid. 
fiefs).  — ■  Wauthiemont,  xiv'  s"  (ibid.  ch.  s.  l'an). 

—  Watiermont,  i35i  (ibid.).  — Watiemont ,  1879 
(chap.  cath.  s.  l'an).  —  Wathiemont,  1897  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  Il,  5i  ). —  Waultkimont ,  w's'  (cart.év. 
de  M.  t.  IV,  p.  9).  —  Waulhiermiml ,  1  '139  (arch. 
h.  de  V.  A  A,  11).  —  Wallhiei-mont ,  l'i'ia  (ibid. 
34).  —  Walhielmont,  i445  (P.Ferr.obs.  séc.  t.  II, 
p.  8a5).  —  Valter>nonii ,  Fn(er«»»(on»,  1 544  (pouillé 
de  M.).  —  Vaulthimiont,  1 594  (dén.  Th.  Alix).  — 
Watemont,  xvii'  s,'  (carte  Beaul.).  —  Wathimont, 
1  663  (inv.  des  tit.  de  Lorr.I,  a48).  —  En  patois  : 
Vautieumont.  —  En  allemand  :  Welteraburg. 

Valimonl  était  le  siège  d'un  fief  lorrain,  sous  la 
châtellenie  d'Amance,  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse,  composée  de  cinq  fiefs  qui  mouvaient  de 
l'évêché  de  Metz  et  qui  étaient  connus  sous  les  noms 
de  bans  de  l'Allœuf,  de  Giroué,  de  Grand-Ban,  de 
Moulins  et  de  Rédigny  (1683,  dénomb.  3i  août). 

—  Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprélréd'Habou- 
dange. 

Village  lorrain  enclavé  dans  le  pays  Messin  ;  baill. 
de  Château-Salins,  coul.de  Lorraine. —  Fut  érigé, 
en  1790,  en  chef-beu  d'un  canton  du  district  de 


Morhange,  qui  comprenait  les  c°"  d'Arriance,  Han, 
Hémilly,  Herny,  Vatimont  et  Vittoncourl;  passa, 
sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  le  canton  de 
Herny  et,  en  i8oa,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  la  ferme  de  la  G  aise. 
Vaccmemont,  h.  c"'  de  Bazoncourt,  à  droite  de  la  Nied 
française.  — Walcrement,  1439  (arch.  h.  deV.  AA, 
11).  —  Wacremont,  1491  (Journ.  J.  Aubr.). — 
Viiiremont,  i5qIi  (dénomb.  Th.  Alix). —  VacremonI , 
1  706  (carte  Vaug.). 

Village  du  hau  Saint- Pierre,  en  partie  annexe 
de  la  paroisse  de  ce  nom  et  en  partie  de  celle  de  Ba- 
zoncourt. 

Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  d'Aucerville  en  1790, 
de  celui  de  Rémilly  .sous  l'organisation  de  l'an  m, 
et  passa  en  180a  dans  le  canton  de  Pange.  — 
Commune  jusqu'en  181  a,  où  il  fut  réuni  à  la  c" 
de  Bazoncourt  par  décret  du  2 1  septembre. 

Vaudoscoi  BT,  0°°  de  Pange,  à  gauche  de  la  Nied  alle- 
mande. —  Wualdonis  curlis,  969  (cart.  Gorze, 
t.  CVIIl,  f.  \oG).  —  Waudoncourt,  i3oo  (abb.VilL 
B.  11).  —  Wadoncourt,  i3o8  (proc.  du  clergé, 
arch.  h.  de  V.). —  Wadoncort,  xv'  s"  (abb.  Saint- 
Vinc.  v"  de  dîmes  s.  l'an). —  Vauldoncourt ,  1673 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  I,  456).  —  Wanhloncourt , 
1576  (abb.  Vill.  R.  11).  —  Vuadoncnurt ,  1C74 
(Hus.  Le.sc.  cray.  de  Lorr.).  —  Vaudoncourt-sur- 
Nied,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  En  patois:  Vau- 
donco.  —  En  allemand  :  Wiebliniren. 

Village  d'Empire,  dépendant  de  la  seigneurie  de 
Raville,  cédé  par  l'Impératrice-Reine  le  16  mai 
1769.  —  Il  était  siège  d'un  fief  et  d'une  justice 
haute,  moyenne  et  basse  mouvant  du  roi  de  Franco 
(1682,  dénombr.  28  février).  —  Etait  une  annexe 
de  la  paroisse  de  Varize. 

Autrefois  Lorraine ,  baill.  de  Boulay ,  coût,  de 
Luxembourg.  —  Fit  partie  du  canton  de  Varize 
de  1790  à  i8oa,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel. 

—  A  pour  annexes  le  hameau  de  Léovilleret  la  ferme 
de  Plappecourt. 

Vaudrechixg,  c°°  de  Bouzonville,  à  gauche  de  la 
Nied.  —  Vatdraca,  Waldracka,  1179  (abb.  Bouz. 
bulle  d'Alex.  III).  —  Valdercka,  1216  {ibid.  s. 
l'an).  —  Waldinga,  i3i4  (abb.  Vill.  cart.  t.  1, 
A.  1  a).  —  Waldrick,  i3nj  (pouillé  de  M.  porte!'.), 

—  Waldergyen,  i45o  (abb.  Bouz.  s.  l'an).  — 
Walderca,    Walderchen,    i544   (pouillé  de   M.) 

—  Weyllingn,  i594  (dénombr.  Th.  Alix).  — 
Vallerchen,  Wabrichen,  1699  (abb.  Bouz.  s.  l'an). 

—  Vaderchen,  1606  (pouillé  de  M.).  —  Wat- 
dergen,    1610  (abb.   Bouz.   s.  l'an).  —   Vallei-- 


34. 


268 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


km,  1627  (ibid.). —  Vallerka,  i633  (ibid.). — 
Valtarchen,  1680  (dénorobr.  arch.  départ.).  — 
Valdrechon,  Vaudrechin  ou  Valerchen,  xïiii*  s" 
(pouillt'de  M.).  —  Woderchingen ,  1720  (ibid.).  — 
Vaudrechin,  Vaiesching,  17/11  (Bouz.  lerr.).  —  En 
allemand  :  Wcdlerchen. 

Mère  église  de  Bouzonville.  Siège  d'une  cure  de 
l'archiprétré  de  Kédange,  qui  dépendait  de  l'abb. 
de  Bouzonville  et  avait  pour  annexes  :  Alzing,  Ben- 
ling,  Bouzonville,  Edling  et  Heckling. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  1790. 
Vaudretille,  f.  c°'de  Rélonfey. —  Vuadreville,  ivii's" 
(carte Beaul. ). — Wadreville ,  1 6 1  o  ( Fab.  lerr. met.). 

—  En  patois  :  Vaudrevelle. 

Vabx,  c""  de  Gorze ,  à  gauche  de  la  Moselle.  —  Vallit, 
875  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  de  Louis  le  German.). 

—  Valt,  xin'  s'  (abb.  Saint-Glém.  ch.  s.  l'an). — 
Vault,  i3oo  (cbap.  cath.  s.  l'an).  —  Val,  xiv*  s' 
(liste  des  off.).  —  Voit,  i3i8  (abb.  Saint-Clcra. 
acens.  s.  l'an).  —  Vaut,  iSai  (abb.  Sainlc-Gloss. 
liasse).  —  Wak,  i358  (ibid.  liasse  L).  —  Vauh, 
1875  (chap.cath.s.  l'an). —  Vaul,  i'j89  (ibid.). — 
Valt,  1/193  (ibid.).—  Vaul,  \J>gli  (dén.  Th. Alix). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  iussy,  avec  vicariat 
résident. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Moulins  en  1790,  de 
celui  de  Rozèrieulles  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
et  passa  en  1802  dans  le  canton  actuel.  —  Il  y 
avait  à  Vaux  un  fief  lorrain  sous  le  baill.  d'Apremont. 
L'abbaye  Sainte-Glossindc  de  Metz  était  seigneur 
haut  justicier,  moyen  et  bas  des  bans  de  Salivai ,  de  la 
Reine  et  du  Haut-Ban  à  Vaux  (  1 681 ,  abb.  Sainte- 
Gloss.  dénombr.  liasse  XX  ).  —  Il  y  avait  encore  à 
Vaux  le  fief  de  la  tour  Martel,  celui  du  ban  Vexin, 
celui  du  ban  de  Laitre  et  celui  du  ban  de  Berne- 
quin  (1750,  dénombr.  18  mars). 

Vabx,  h.  c"*  de  Cosnes. — Vaulz,  i3o4  (raarq.  de  Cons, 
arch.  Lamb.). —  Vaux  sou»  Cosne,  1606  (inv.  des 
tit.  de  Lorr.  VIII,  i58).  —  Vaux  tous  Vachémont 
en  la  prévôté  de  Longuyon,  162/1  (ibid.).  —  Vatuc- 
Landon,  1689  (Barr.  dom.  t.  II).  —  VaUis  regta 
ad  (h-nam  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Formait  avec  Cosnes  et  Varnimont  une  seigneu- 
rie, siège  d'une  haute,  moyenne  et  basse  justice 
qui  appartenait  au  roi  pour  moitié.  —  Village  du 
ban  de  Cosnes,  annexe  de  cette  paroisse. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
SaintrMihiel.  —  Fait  partie  depuis  1790,  comme 
annexe  de  Cosnes,  du  canton  de  Longwy. 


Velixc,  village  ruiné,  près  de  Momerstroff  (carte  Cass.  ). 

Velvino,  c""  de  Boulay. —  Wei/blingen ,  159/1  (dén. 
Th.  Alix).  —   Vetvingen,  xvm*  s'  (pouillé  do  M.). 
Etait  annexe  de  la  paroisse  et  de  la  communauté 
de  Walmunster. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  d'Otton- 
ville  de  1790  à  1802,  et  fut  alors  classé  dans  le 
canton  actuel,  toujours  annexe  de  Walmunster; 
depuis  il  fut  érigé  en  commune  par  ordonnance 
royale  du  a5  janvier  18/18.  —  A  pour  annexe  le 
Moulin. 

Verchol  (Rbisseau  de).  —  Prend  sa  source  au  bois 
d'Arry,  traverse  la  c"*  de  Corny  sur  une  longueur 
de  5  kilomètres  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

Vercly,  village  détruit,  près  de  la  Haute-Bévoy.  — 
Werkilley,  i3a8  (arch.  hôp.  Sainl-Nic.  sent.  arb.). 

—  Verqttey,  1/139  (arch.  h.  de  V.  AA,  11). — 
Verquelly,  1681  (dénombr.  19  déc).  —  Virquely, 
1O8/1  (dénombr.  a/i  juin). 

Siège  d'un  fief  mouvant  du  roi  de  France,  avec 
une  justice  haute,  moyenne  et  basse;  il  appartenait 
au  chapitre  de  la  cathédrale  de  Metz  (1681,  dé- 
nombr. a  janvier).  —  Était  annexe  de  la  paroisse 
Saint-Euchaire  de  Metz. 

Vbrdi!»  ,  ch.-l.  d'arrond.  du  dép'  de  la  Meuse.  —  L'évé- 
ché  de  Verdun  comprenait  un  certain  nombre  de 
paroisses  aujourd'hui  de  l'arroiidissem'  do  Briey, 
réparties  dans  l'archidiaconé  do  Woëvre ,  doyennés 
d'Amélie  et  de  Parey  :  voy.  ces  mots. 

Veb>éïille,c°°  de  Gorze. —  VernumviUe ,  1206  (fonds 
de  Malte,  inv.  liasse  J). —  Vernenville ,  1  aSa  (ibid.). 

—  Warnauville,  1297  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VI, 
385).  —  Verenville,  i33o  (fonds  de  Malte,  inv. 
GG).  —  Le»  deux  roaingnaignes  de  Wernainville, 
ilio!)  (liste  des  vill.).  —  Wairneville,  xvi'  siècle 
(abb.  Saint-Vinc.  cens  à  Champenois).  —  Wame- 
villa,  Werneville,  i5/i/i  (pouillè  de  M.).  —  War- 
ninville,  xvii'  s'  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  I,  389).  — 
Vaiméville,  1601  (fonds  de  Malte,  liasse  Champ.). 

—  Vl^amevilte,  i635  (Journ.  J.  Bauch.).  —  En  pa- 
tois :  Vernenvelle. 

Siège  d'un  Cef  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  de  l'évêché  de  Metz  (  1681  ,  dé- 
nombr. ai  déc);  le  château  seigneurial  existe 
encore.  —  Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprétré 
d'Hatrize,  qui  avait  pour  annexes  Bagneux,  Chan- 
trenne  et  la  Malmaison. 

Autrefois  Trois-Évèchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Gravelotte; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  de 
Rozèrieulles  et,  en  1803,  dans  le  canton  actuel. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


269 


—  A  pour  annexes  les  fermes  do  Bagneux ,  de  Chan- 
trenne  et  de  la  Malniaison. 

Vernï,  c1).-1.  de  c°°,  arrond.  de  Metz.  —  Wergney,  1 829 
(rec.  laHière,p.  74).  —  Vergnmj,  i388(quitt.  arch. 
h.  de  V.  AA,  17).  — Verni,  i5/x'à  (pouillé  de  M.). 

—  Verney,  1679  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  III,  289). 
Marche  d'Estault,  où  se  tenaient  les  journées 

amiables,  entre  l'Evêché  et  la  cité  de  Metz,  pour 
les  sujets  romans  (i32'4,  chron.  Prail.). —  An- 
cienne annexe  de  la  paroisse  d'Orseval;  avait  une 
chapelle  desservie  par  le  curé  de  Poumoy-la-Grasse. 
Autrefois  Trois-Évêchés,  bail),  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Goin  de  1790  à  1802  , 
où  il  fut  érigé  en  chef-lieu  de  canton.  —  La  com- 
position de  ce  canton  était,  en  i8oa  ,  ce  qu'elle  est 
aujourd'hui,  à  l'exception  de  Frontigny,  qui  y  fui 
ajouté  en  1811.  —  Chef-lieu  de  commune  jusqu'en 
181 '1,  où  il  fut  réuni  à  Pournoy-la-Grasse  par  dé- 
cret du  21  février;  érigé  de  nouveau  en  commune 
par  arrêté  du  2Ô  octobre  1869. 

Verny,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  fief  du 
duché  de  Lorraine,  a  donné  son  nom  à  une  maison 
d'ancienne  chevalerie  qui  portait  pour  armes  :  d'ar- 
gent à  trois  pals  de  sable. 
Vebxt  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  des  c°" 
de  Pournoy  et  de  Verny  et  se  jette  dans  la  Seille. 
VEnRERiE  C0CTUBIER  (La),  usine,  c°°de  Forbach. 
Verrerie -Sophie  (La),  h,  c""  de  Sliring-VVeiidel,  à 
droite  de  la  Bosselle. —  La  VeiTerie  de  Sophie,  1  7.')  1 
(ord.  de  Lorr.  VIU,  282).  —  Sophie,  Veirerie  de 
Forbach  (Rislon). 

Hameau  du  comté  de  Forbach.  —  Etait  annexe 
de  la  paroisse  de  Forbach. 

Autrefois  Lorraine,  baiil.  de  Sarreguemines, 
coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  For- 
bach depuis  1790.  — Commune  en  1801  ;  réuni  à 
Forbach  par  décret  du  28  décembre  1811  ;  annexé 
à  Stiring-Wendel  par  une  loi  du  3  juin  1  857. 
Verrerie-Sophie  (Rdisseau  de  la).  —  Coule  sur  le 
territ.  de  la  c"°  de  Forbach  et  va  se  jeter  dans  la 
Rosselle. 
Vexik  (Le  Ban  de),  à  Vaux.  —  Le  Ban  de  Vexin-en- 
Vaux,  ili'jg  (P.  Fer.  obs.  séc.  xv,  f.  770).  —  Le 
Bande  Vexin,  1681  (av.  et  dénombr.  s.  l'an). 

La  vouerie  de  ce  ban  mouvait  du  comté  d'Apre- 
mont. 
Vezin  ,  h.  c°'  de  Charency.  —  Voisins ,  Vizim ,  Vizin , 
i3g3  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  VIII,  58).  —  Vezein, 
1571  (baill.  de  Saint-Mih.).  —  Visanium,  xvii'  s° 
(prieuré  de  Villers-le-Rond ,  gg  I,  p.  19). 

Siège  d'une  seigneurie  foncière   dépendant  du 
Saulcy  et  comprenant  la  Cour  Thomas  et  la  Cour 


Colas  (  1  G82  ,  dénonib.  3i  août).  —  Formait  partie 
de  la  communauté  et  de  la  paroisse  de  Charency, 
dont  il  est  séparé  par  la  Chiers. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  prévoté  de  Marville, 
coût,  de  Vermandois.  —  La  commune  de  Charency- 
et-Vezin  fut  érigée,  en  1790,  en  chef-lieu  d'un 
canton  du  district  de  Longwy,  et  ce  canton  fut 
maintenu  sous  le  nom  de  Charency  seul  sous  l'orga- 
nisation de  l'an  m.  Vezin,  qui  en  fit  naturellement 
partie  jusqu'en  1809,  passa  à  cette  date  dans  le 
canton  de  Longuyon,  toujours  annexe  de  la  même 
commune. 

Vezon,  h.  c"  de  Marieulles.  —  Vezons,  1/40/1  (liste 
des  vill.). —  Veson,  i4/io  (chron.  doy.  de  Saint- 
Thiébault).  —  Wezon,  1697  (  Mém.  Ph.  de 
Vign.). 

Avait  une  chapelle  desservie,  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Marieulles. 

Autrefois  Trois-Évêchcs ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fit  partie,  en  1790, du  canton  de  Corny,  passa, 
sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans  celui  d'Augny 
et,  en  1803,  dans  celui  de  Verny.  —  Commune 
jusqu'au  22  février  1812,  où  il  fut  réuni  à  la  c"'  de 
Marieulles. 

Vezos-à-la-Seille  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source 
à  Vezon,  traverse  les  c°"  de  Marieulles,  de  Pour- 
noy-la-Grasse, de  Cnin-lez-Cuvry,  sur  une  longueur 
de  11  kilomètres,  et  va  ensuite  se  jeter  dans  la 
Seille. 

ViAD,m'°,c°''deMairy. 

ViEiLiE- Fonderie,  h.  c""  de  Mouterhausen.  —  yilt- 
Schmelz  (carte  de  l'État-major). 

Vieille- Moselle,  anc.  h.  c""  de  Moulins -lez -Metz, 
xviii"  s"  (pouillé  de  M.).  —  Voy.  Prétille. 

Vieilles-Eaux  (Ruisseau  des).  —  Coule  sur  le  territ. 
des  c°"  de  Sainte-Rufline  et  de  Moulins;  traces  de 
l'ancien  lit  de  la  Moselle. 

Vieille-Verrerie,  h.  c°'de  Petite-Rosselle.  —  La  Ver- 
rerie, 1709  (proc.-verb.  de  reconnaissance  de  la 
terre  de  Forbach).  —  Verrerie -la -Vieille,  1769 
(arrêt  du  conseil  d'Et.  du  25  juill.).  —  Alt-Glass- 
hiitte  (cartes  allem.). 

Hameau  du  comté  de  Forbach. 

Vieille-Zinzel  ou  Alt-Zirzel,  scierie,  c"  de  Sturzel- 
bronn. 

V1EUX-F0URSEAU,  h.  c"'  de  Mouterhausen. 

VicsEULLEs ,  h.  c""  de  Lorry-lez-Metz.  —  Vineolis  ,1157 
(abb.  Saint-Mart.  ann.  Prem.  t.  X,  2). —  Vineolm, 
1 1  85  (abb.  Saint-Max.  ch.  év.  Rob.).  —  Vegnuetle, 
1287  (abb.  Saint-Pierres,  l'an). —  Vignuelle,  i3o(j 
(chap.  cath.  s.  l'an),  —  Vignueles,  i3i0  (abb.Sainl- 
Clém.  échange  s.  l'an). —  Vingneks,  i3)  7  (accord , 


270 


DÉPAHTEMEINT  DE  LA  MOSELLE. 


ibid.).  —  Vignueltet,  Vigimellez,  i339  (•'"<'•  cli.  s. 
l'an).  —  Vignmlle,  i3'i7  (chap.  calh.  s.  i'an).  — 
VigneuUe  devant  Mêla,  i4gi  (Mém.  Ph.  de  Vign.). 

—  Veigmulle,  jSSy  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  En 
patois  :  Vdgnetille. 

Sit'jfe  d'une  seigneurie  et  d'une  haute,  moyenne 
et  hasse  justice  qui  appartenait  à  i'abb.  de  Saint- 
Clément,  et  dont  la  vouerie  était  attachée  à  la  sei- 
gneurie de  Lorry-lez-Melz.  —  Ktait  une  annexe  de 
la  paroisse  de  Saulny. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  et  coût,  de  Meiz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Maizières  en  1790,  de 
celui  de  Lorry-lez-Melz  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
et  passa  en  180a  dans  le  1"  canton  de  Metz.  — 
tihef-lieu  communal  jusqu'en  1 809,  oij  il  fut  réuni 
à  Lorry-lez-Melz  par  décret  du  3o  janvier. 

VionitiLLES-RAssE,  h.  c"*  de  Vigneulles-Haule,  sur  le 
ruisseau  de  Fillenbach.  —  Nidi-evilla ,  1191  (abb. 
Longev.conf.  des  biens).  — fiyderville,  lian  (cart. 
év.  de  M.  t.  I,  p.  17a). —  Ai(ier^/tm,i688(dé- 
nonib.  Créh.  arch.  Helpherf.).  —  Bas»e-Vignuelle 
ou  Niederfilm,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  En  alle- 
mand :  Niederfillen. 

Ane.  annexe  de  la  paroisse  de  Haute-Vigneulles, 
devenue  annexe  de  Dorvillers  lors  de  l'érection 
de  cette  dernière  en  cure  en  iGa8. 

Autrefois  Trois-hvêchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Évéché. —  Fit  partie  du  canton  de  Raville  en  1 790 , 
de  celui  de  Longeville-lcz-Saint-Avold  sous  l'organi- 
•  sation  de  l'an  m,  et,  en  180a,  passa  dans  celui  de 
Fauiquemonl.  —  Commune  jusqu'en  1810;  fut 
réunie  à  Vigneulles-IIaute  par  un  décret  du  a  i  jan- 
vier. 
VicNEULLES-HicTE,  c"  de  Faulquemont,  sur  le  rniss. 
de  Fillenbach.  —  Obervilen,  189 5  (abb.  Longev. 
échange  s.  l'an).  —  Oherville,  xv"  s'  (cart.  év.  de 
M.  I.  I,  p.  a59).  —  Villa,  \bliU  (pouillé  de  M.). 

—  Alta  Villa,  vidgo  haulle  Vigneulle,  160C  (pouillé 
deM.). —  Oberfullen,  i68i  (dénombr.  3i  oct.). — 
Oberfdlen,  1688  (dénombr.  Créb.  arch.  Helphed.  ). 

—  ObmJHer,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —En  alle- 
,     mand  :  Oberjillen. 

Il  y  avait  à  Vignealles-Haule  une  métairie -fief 
mouvant  du  roi,  sous  le  baill.  de  Vie  (dénombr. 
de  1 68 1  ),  —  Etait  siège  d'une  paroisse  dépendant  de 
l'archiprétré  de  Varize,  puis  de  celui  de  Saint-Avold. 
Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
l'Evéché.  —  Mêmes  cantons  que  le  précédent,  son 
annexe. 
VIO^T,  c°°  de  Verny. —  Winaticum,  886  (abb.  Saint- 
Arn.  ch.  év.  Rob.).  —  Vignei,  1216  (abb.  Saint- 
Clém.  ch.  s.  l'an).  —  Vigney,  ia8o*{ibid.  acq'  s. 


l'an).  —  Vegney,  i44/i  (P.  Fer.  Etat  des  garn.  fr. 
11,  317).  —  Vigiii,  i5o7  (pouillé  de  M.).  —  Wï- 
gneij,  i5tt  (abb.  Vil),  cart.  II,  f.  67  v°).  —  En 
patois  :  Vny. 

Était  annexe  de  la  paroisse  d'Alémont,  avec  vica- 
riat résident. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Coin  de  1790  a  1809, 
où  il  passa  dans  le  canton  actuel. 

Vioï,  cb.-l.  dec"°,  arrond.  de  Metz.  —  Vigiacum ,  691 
(abb.  Saint-Arn.  ch.  Pép.  d'Hérisl.).  —  Vidiacum 
eitum  inpago  Meltiiiie ,  715  (ch.  abb.  Saint-Arn. 
s.  l'an). —  Vigey,  ta 00  (ibid.). —  Vigeium,  i9o5 
(ibid.).  —  Vegei,  xv*  s*  (cart.  év.  d«  M.  t.  IV,  p.  9). 

—  Vegey,  i'io4  (liste  des  vill.).  —  Wegeij,  i5i8 
(Mém.  Ph.  de  Vign.).  —  Vigeyum,  Vigi ,  iblilt 
(pouillé  de  M.).  —  Wigi  au.r  deux  lour$,  i634 
(Jonrn.  J.  Ilauch.).  —  En  patois:  Vgy. 

Etait  sii'ge  d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Ké- 
dangc,  qui  dépendait  de  I'abb.  Saint-Arnould  de 
Metz  et  avait  pour  annexes  Béfey,  Bévotte,  RIanru, 
Champion,  llessange,  Méchy,  Rabas,  Sanry-lez- 
Vigy,  et  le  moulin  Blanchard. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Vry  de  1790  à  1803  ,  et 
fut  érigé  à  celte  date  en  clief-iieii  de  canton.  — 
La  circonscription  de  ce  canton  est  encore  aujour- 
d'hui la  même  qu'en  1803;  mais  les  c""  d'Avancy, 
Béfey,  Cheuby,  (iondreville.  Gras,  Hessange,  Mé- 
chy, Mussy-l'Évéque,  Nidange,  Poixe,  Rugy,  Rri- 
pigny  et  Saint-Hubert  ont  été  réunies  à  d'autres 
communes  du  même  canton.  —  A  pour  annexes 
le  hameau  de  Hessange,  le  moulin  Blanchard  et  la 
Tuilerie. 

Viila-Franc*,  f.  c"*  de  Grundwiller. 

ViLtàNCï,  h.  c°'  de  Longuyon.  —  Le  petit  et  le  grand 
Villaneeij,  1681  (dénombr.  s.  l'an).  —  En  patois  : 
Vlancy. 

Censé  qui  appartenait  à  l'abbaye  d'Orval  et  où 
les  religieux  avaient  élevé  un  haut  fourneau  à  la  fin 
du  xïii' siècle. —  A  toujours  fait  partie  de  la  com- 
munauté et  de  la  paroisse  de  I.x)nguyon. 

Ville- AC-MoKTOis,  c°°  de  Longwy.  —  Villomontoy, 
1611  (dénombr.  a  janv.).  —  Villeaumoiiloy,  1756 
(Stem.  dép'M.). —  Vilte-m-Montois ,  1769  (carte 
Lafosse). —  Villeri-au-Montois  (dict.  Viv.) 

Haute  justice,  ressortissant  au  baill.  de  Metz, 
enclavée  dans  le  baill.  de  Longwy.  —  Faisait  partie 
du  Ban-de-Bazailles  et  était  annexe  de  cette  paroisse 
(dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Évêchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 
—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Mercy-le- 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


271 


Bas; passa,  sous  rorganisiition  de  Tan  m,  dans  celui 
de  Villers-la-Montagnc  et,  en  1809,  dans  le  can- 
ton actuel. 
ViLLE-Ai-PiiÉ  (La),  h.  c°°  do  Vi Ile-su r-Yron,  à  (jauclic 
de  l'Yron. — Vile  lou  prêt,  1 25a  (ch.  abb.  de  Gorze, 
s.i'an). —  Villampyey,  1571  (baill.  de  Saint-Mih.). 

—  Vilk-au-Prey,  iCoo  (inv.  des  til.  de  Lorr.  V, 
p.  a3). —  Ville-au-Pnz,  1681  (dénomb.  23  mars). 

—  Ville-aux-Preis ,  i  7/ig  (de  Mail).  Barr.). —  Villa 
ad  Pralns  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  seigneurie,  haute, 
moyenne  et  basse  justice  mouvant  de  la  chàtell. 
de  Conflans  (1682,  dénonibr.  26  août).  —  Elait 
annexe  de  la  paroisse  de  Ville-snr-Yron. 

Autrefois  Barrois,  baiil.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canlon  do  Friau- 
ville  et  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
le  canton  de  Conflans. —  Clief-lieu  communal,  avec 
la  Cour-au-Pont,  la  Grange-le-Châtelet  et  le  mou- 
lin de  la  Grange  ponr  annexes,  jusqu'en  1810,  où 
il  fut  réuni  à  Ville-sur-Yron  par  un  décret  du  8  no- 
vembre. 
ViLLB-HoiDLÉMOtiT,  c°°  ds  Longwy.  —  Luedvlhoul , 
1 299  (abb.  Vill.  cart.  t.  I ,  H ,  1 7 ).  —  Ville  el  Moul- 
niont,  1571  (baill.  de  Sainl-Mihiel).  —  Ville  et 
Houdlemont ,   1689   (B-irr.  dom.    t.  II).  —  Ville 
et  Hnudelemont,  xïiii'  s"  (pouillé  de   Trêves).  — 
VrleHoudelemonl,  17/19  (''*'  Maill.  Barr.). —  Ville 
ou  Ville  devant  Sinu  ou  Signeul,  1779  (Dur.  Lorr.). 
Le  roi  en  était  seul  seigneur.  —  Était  le  siège 
d'une  cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy.  de  Longuyon). 
Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-Monlagne, 
coût,  de  Sainl-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de 
Cons-Lagrandville  en  1790  et  passa,  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m ,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexes  le  hameau  de  Houdlemont  et  l'église  de 
Saint-Denis. 
Ville-slr-Yeos,  c"  de  Conflans,  à  droite  de  l'Yron. — 
Villa  super  Jluvium  Oran,  119a  (abb.  Saint-Vinc. 
bulle  de  Cél.  IH).  —  Vile-sor-Yron ,  la.'ia  (cb.  abb. 
de  Gorze).  —  Vilk-ms-Yron,  xt'  s'  (abb.  Saint- 
Vinc.  dîmes).  —  Ville-seul-Ron ,  1487  (iMém.  Pli. 
de  Vign.).  —  Ville-sur- Ion ,  Ville-sur-Illon,  loo.'j 
(  inv.  des  tit.  de  Lorr.  V,  1  ).  —  Ville  -  sur-  ïon ,  1 53  4 
(îfcid.  VII,  187).  — Villa  supra  Yrrniam,  Yromiam, 
i544  (pouillé  do  M.). — Ville  Surijon,ia']i  (baill. 
deSaint-Mihiel).  — Ville-sur-Illon ,  1756  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  -—  En  palois  :  Ville  seu  l'ron. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  de  la  châlell.  de  Conflans  (  1 G82 , 
dénombr.  26  août).  —  Etait  le  siège  d'une  cure 
de  l'arcliiprétré  d'Hatrize,  qui  dépendait  de  l'abh. 


de  Sainl-Georges  de  Briey  el  avait  pour  annexe  la 
Villo-au-Pré. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saiut- 
Mihiel. — Fit  partie,  eu  1790,  du  canton  de  Friau- 
ville  et  passa,  en  l'an  111,  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  les  hameaux  de  la  Ville-au-Prè  el  de 
la  Cour-au-Pont,  les  fermes  de  Greyère  el  de  la 
Grange-le-Chàlelel,  et  le  Moulin. 
Villeceï-slr-Mad,  sur  le  Bu  de  Jlad,  r,°"  de  Gorie. 

—  Validella,  H-5  (abb.  Sainte-Gloss.  ch.  Louis  le 
Germ.). —  VUlecy,  962  {ibid.  cb.  conf.). —  Vali- 
cella,  1 1 39  {ibid.  bulle  d'Inn.  11).  —  Vilecen,  1 220 
(cart.  Gorze,  p.  182).  —  Villeceil-sur-May,  laûa 
(ibid.  p.  182).  —  Villeceis,  1298  (abb.  Sainte- 
Gloss.  état  des  biens).  —  Willecey-sur-Mait ,  i3o3 
(cari.  Gorze,  p.  183).  —  Velixeit-sus-Mairt ,  1827 
(Bibl.  nal.coll.  Lorr.  Sa  j,  3). —  Vilcy,i36S  (inv. 
des  til.de  Lorr.  II,i3i). —  Villesceil-sur-Masl ,  i54/i 
(pouillé de  M.).  —  Villfsey-sur-Maz ,  iSgi  (dén.Th. 
Alix).  —  Vil-Scey-sur-Ma,  xvi"  s'  (abb.  Sainle- 
Gloss.  liasse  Villecey).  —  Vileé  -  sur  -  Maid ,  1609 
(abb.  de  Gorze,  s.  l'an).  —  Vilcey-sur-Malh ,  1  779 
(Dur.  Lorr.).  —  Villery  -  sur  -  Mad  (tabl.  Par.). 

Village  de  la  terre  de  Gorze.  —  Etait  siège  d'une 
cure  de  rarchiprêlré  de  Gorze,  qui  dépendait  fie 
l'abb.  Sainle-Glossinde  de  Metz. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fail  partie,  depuis  1790,  du  canlon  de  Gorze. — 
Commune  jusqu'au  i4  juillet  181a,  où  il  fut  réuni 
à  Waville  ;  érigé  de  nouveau  en  commune  par 
ordonnance  royale  du  16  août  18/11.  —  A  pour 
annexe  la  ferme  de  la  Grange-en-Haie. 

Vii.LEB,c"°de  Gros-Tenquin.  —  Vi'eiller,  iâgl>  (dén. 
Th.  Alix).—  Wyler,  %vn'  s"  (Lolh.  sept.).  —  Wil- 
ler,  t6o6  (pouillé  de  M.). —  Vtllers  ou  Vilaur, 
1779  (Dur.  Lorr.). —  Willer -Landrojf,  xviii"  s" 
(pouillé  de  M.). 

Village  du  comlè  de  Morhange.  —  Était  annexe 
de  la  paroisse  el  de  la  mairie  de  Landroff. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Dieuze,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fil  partie  du  canlon  de  BistroU'de  1790 
à  1802  et  passa  à  celle  dernière  date  dans  le  can- 
ton actuel.  —  A  pour  annexes  la  Chapelle ,  la  Tuile-  ' 
rie  et  les  Fours-à-chaux. 

ViLi.ERS  (La  Petite-),  communauté  créée  par  ordon- 
nance du  duc  de  Lorraine  Charles  III  et  seigneurie 
qui  comprenait  Belle-Fontaine,  Nidange  et  Saint- 
Hubert.  —  Haute,  moyenne  et  basse  justice,  1601 
(dénombr.  s.  l'an). 

Vii,lïbs(Le  Ban  de),  ban-fief  avec  vieux  château,  sur 
le  terril,  de  Glaligny,  siège  d'une  haute,  moyenne 
el  basse  ju!(Jice  (1681  ,  dénombr.  du  4  déc). 


272 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


ViLLEns-.itx-Bois  ou  ViLLEBs-sin-GémvAix,  ferme  et 
château,  c"°  de  Saint-Marcel.  —  Villare,  960  (ch. 
cmp.  Otli.  I",  cart.  Saint -Pieito).  —  Villeij-en- 
Gouvernexey,  iUlil>  (cliron.  doy.  de  Sainl-Thii^b. ). 

—  Viller  -  sou»  -  Génivaulx ,  1617  (inv.  des  lit.  de 
Loir.  V,  29). —  yUlay,  1681  (dcnombr.  s.  l'an). — 
Villei-sur-Génivaux,  175C  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Cense-fief  de  la  terre  de  Gorze;  siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse;  était  une  annexe  de 
la  paroisse  de  Saint-Marcel. 
Villees-Beitsicu,  c°°  de  Vigy.  —  Vilert,  1371  (abb. 
Vill.  cart.  1. 1,  A.  4).—  Vilier»,  1281  {ibtd.  B,  9). 

—  Vitliers,  128,'!  {ibid.  B,  la).  —  Vtlarium,  ia83 
(161V/.  B,  6).  —  Ville<r,  i3a3  (i7-»/.  A,  2).  —  Fii7- 
terutinBetlenach,i5H'i  (liiW.B,  16).—  Viller-nelle- 
nocA,  i585(i4iV/. B,  i5). —  Villers-Belnaeqz,  1618 
(ibid.  Cl).  —  Viller-Bettenacq ,  1627  {ibùl.  S,  3). 

—  Voy.  en  outre  les  noms  de  l'abbaye. 

Avait  pour  centre  paroissial  l'église  du  couvent  du 
même  nom. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonvilie,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie ,  en  1790,  du  cauton  de 
Burtoncourt  et  passa,  en  i8oa  ,  dans  lolui  de  Vigy. 

—  X  pour  annexes  les  hameaux  de  Béfey  et  de 
Saint-Hubert,  les  fermes  de  la  Forge,  de  Godcbure 
et  de  Rabas,  et  le  moulin  de  Babas. 

ViLLEKs-BETiNAcn  (Abbaïe  de),  de  l'ordre  de  Citeaux 
(archidiaconé  de  Marsal,  archipréiré  do  Kédangp); 
fondée  vers  11, 'Î6  par  Henri  II,  comte  de  Carin- 
tbie,  moine  de  Morimont,  qui  en  fut  le  premier 
abbé.  Les  empereurs  Frédéric  II  et  Henri  VI  lui 
accordèrent  do  grands  privilèges.  L'abbaye,  qui  était 
puissante,  souffrit  beaucoup  des  guerres  du  xvi*  et 
du  XTii' siècle:  il  n'en  reste  plus  que  des  ruines  peu 
importantes.  —  Viliense  Cœnobium ,  xii'  s*  (abb.  Vill. 
B,  29).  —  Vilereme  monasierium  in  Beddenacker, 
1  i8'i  (abb.  Vill.  carL  t.  I,  E,  2).  —  ConrenUts  Vil- 
lerii,  I2ta  {ibid.  A,  6).  —  Conventiis  Vilerieiuig, 
laia  (ibid.).  —  Sainte- Marie  de  Vilers,  laaS  (ibid. 
H,  1).  —  La  Chiète  de  Villiers ,  iù-j8(ibid.\\  i3). 

—  Villert -l'Aboie,  tago  (ibid. h.  II).  —  IVWi'er»- 
l'Abbie,  1 295  (ibid.  E,  4).  —  Villerz-V Abbaie ,  1 296 
(ibid.  G,  i4).  —  Vilariensis  Sanclœ  Mariœ  monas- 
ierium, i35o  (ibid.  .k,  16). —  Villeir-l'Abbeie  de 
Citeih,  1389  (ibid.  A,  1  ).  —  Viller-l'Abbaiie,  xv*  s' 
(chron.  Prail.). —  Villé-l'Abbaye,  ilioi  (abb.  Saint- 
Arnould  s.  l'an).  — L'Abbei  de  Vilier,  1437  (arch. 
V.  AA,  36).  —  Villers-l' Abbaie,  1437  (chron.  doy. 
de  Saint-Tbiéb.). —  Le  Monaistère  de  la  benoile 
Vierge  Mairie  de  Vilier  de  coslé  Mets,  i444  (abb. 
Vill.  cart.  1. 1,  II,  1  a  ).  —  La  Chiese-Deu  Notre-Dame 
de  Viltiers-rAbbaie,  i48a  (ibul.  M, #4).  —  Vila- 


rium  Betnach,  iSog  (ibid.  II,  f.  ig  v°).  —  Mo- 
nasierium ViUaremit,  i544  (pouillé  de  M.).  — 
Abbaye  de  Villaire,  1544  (ibid.). — •  Villé-Bclnach 
abbaie,  xvi"  s"  (Loth.  sept.). 

Villehs-Betinach  (FonÉT  de),  forêt  domaniale  d'une 
superficie  de  5i,5  hectares,  située  sur  le  terril,  do 
lac"" de  Villers-Betlnach. 

ViLLEns-LA-CuÈvnE,  c°°  de  Longuyon.  —  Yiller-la- 
Chièvre,  i3o4  (arch.  Lamb.  marq.  de  Cens).  — 
Villerê-la-Chièvre,  161  a  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI, 
p.  1  a 5 ).  —  Villers -la-  Cheptre ,  1 6 1 3  ( ibid.  VIII , 
i:>6).  —  Vilh-la-aièvre,  i6-!5  (iW.VII,  p.  38/1). 

—  Villare  ad  capram  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  haute,  moyenne  et  basse 
justice  qui  dépendaient  de  Cons-Lagrandville(iC8a, 
dénomhr.  a  fév.).  —  Était  le  siège  d'une  cure  du 
dioc.  de  Trêves  (doy.de  Bazaillcs). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Villers-la-MonUagne, 
coût,  de  Saint-Mihiel.  —  Fit  partie,  en  1790,  du 
Canton  de  Cons-Lagrandville;  passa,  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m,  dans  celui  deLongwy  et,  en  1 8oa, 
dans  le  canton  actuel.  —  Chef-lieu  communal  ju.s- 
qu'au  a8  décembre  i8)  1 ,  où  il  fut  réuni  à  Cons- 
Lagrandville;  érigé  de  nouveau  en  commune  par 
ordonnance  royale  du  9  aoiU  1 833. 
ViLLEns-iA-Mo.\TAC\E,  c""  de  Longwy.  —  Villare,  gaO 
(Berth.  liist.  Lux.  H,  p.  lxxviii).  — Wilere,  962 
(abb.  Saint-Max.  ch.  enip.  Oth.  I").  —  Willare , 
1096  (Berlli.  III,  pr.  xlv).  —  Witre,  1235  (ibid. 
IV,  pr.  LXiii). —  Willariwii,  1286  (ibid.  pr.  lviii). 

—  Villiers,  lô-ji  (baill.de  Saint-Mih.).  — Ville-la- 
Montagne,  xviii*  s' (pouillé  de  Trêves). 

Villers-la-Montagne  était  le  siège  d'une  châtelle- 
nie  ou  prévôté  barisicnne  ressortissant  au  bailliage 
d'Etain,  laquelle  fut  maintenue  par  édit  de  i6g8, 
transformée  en  bailliage  en  1731,  et  placée  alors 
sous  le  ressort  du  parlement  de  Nancy.  Sa  juridiction 
s'étendait  sur  4i  communautés.  Tout  le  bailliage 
de  Villers-la-Monlagne  appartenait  au  diocèse  de 
Trêves. 

Les  armes  du  bailliage  étaient  :  d'azur  à  deux 
barbeaux  adossés  d'or,  accostés  de  deux  croix  de 
Lorraine  de  même,  accompagnées  de  deux  croix  re- 
croiseléet,  l'une  en  chef  et  l'autre  en  pointe. 

Le  roi  était  seul  seigneur  à  Villers-la-Montagne. 

—  Etait  siège  d'une  cure  du  dioc.  de  Trêves  (doy. 
d'Arlon  )  ;  elle  dépendait  de  la  maison  des  Jésuites 
de  Verdun. 

Autrefois  Barrois,  siège  d'un  bailliage,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  — Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-heu 
de  canton  et  conserva  ce  titre  sous  l'organisation 
de  l'an  m.  Ce  canton  comprenait  les  c°"  do  Bps- 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


273 


lieux,  Bazailles,  Boismont,  Bréliain-la-Villo,  Ches- 
nièrcs,  Cutry,  Fillières,  Godbranche,  Haucourt, 
Hussigny,  Laix,  Morfonlaine,  Tiercelet,  Viile-au- 
Monlois  et  Villers-la-Montagne.  —  Passa,  en  1802, 
dans  ie  canton  de  Longwy.  —  A  pour  annexe  le 
moulin  de  Hussigny. 
ViLLsns-LAQiEKEXï,  11.  c"  de  Laquenexy,  à  gauche  de 
la  Nied.  —  Viller-suv-Niedz ,  xv"s°  (chron.  Praill.). 

—  Willeir  la  Guegnesy,  xv°  s'  (  chron.  Jac.  Hus.).  — 
ViHeir  de  Leiz  Laquenexit ,  1  /10/i  (liste  des  vill.).  — 
Villes  par  devers  Columhey,  il 29  (chron.  doy.  de 
Saint-Thiéb.).  —  V Hier  en  la  Qaenexi,  i43i  (chap. 
cath.  s.  l'an).  —  Vitleir  de  ley  Laquenexey,  iù38 
{ibid.).  —  WiHerLacqumexey,ihUh  (état des  garn. 
franc.).  —  Villaria,  liôa  (arch.  h.  de  V.AA,  ,'ii). — 
Villers  c'on  dit  Laquenne.ry,  ii66  (Célest.,  nécrol. 
s.  l'an).  —  Viller  Laquegnesy,  iSiy  (Mém.  Ph.  de 
Vign.).  —  Ville Laquenxi ,  ifi35  (Journ.  J.Bauch.). 

—  Villers-  lès-Cunexy  (carte  Cass.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Courcelles-sur- 
Nied. 

Autrefois  Trois-Évéchés ,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Flanville; 
passa,  sous  l'organisation  de  l'an  ai,  dans  celui 
d'Ars-Laquenexy  et,  en  1802,  dans  le  canton  de 
Pangc.  —  Commune  jusqu'en  i8i3,  où  elle  fut 
réunie  à  Laquenexy  par  décret  du  1 2  janvier. 

ViLLEP.s-LE-RoND ,  c"°  de  Longuyon ,  sur  l'Othain.  —  Vil- 
liers-le-Rond ,  i585  (inv.  des  tit.  deLorr.  VIII,  i46). 

—  Villare  Rolondum  (arch.  comm.  gg.  I,p.  19). 

—  Williers-le-Rond ,  xviii'  s°  (pouillé  de  Trêves). 
Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 

et  basse  mouvant  du  duché  du  Luxembourg  (  1 53/i , 
dénombr.  27  mai).  —  Paroisse  du  dioc.  de  Trêves 
(doy.  de  Longuyon). 

Villers-le-Rond,  enclave  luxembourgeoise,  fut  cédé 
à  la  France  par  l'Impératrice-Reinele  16  mai  1769 
et  placé  dans  le  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût, 
de  Saint-ilihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Cha- 
rency  de  1790  à  1802,  où  il  passa  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexe  la  ferme  de  Iligny. 
Viuers-i.ez-Plesxois,  h.  c"  de  Plesnois.  —  En  patois  : 
VU  dele  Pianeu. 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Plesnois  et  de 
la  paroisse  de  Norroy-le-Veneur. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Fit  partie,  comme  annexe  de  Plesnois, 
du  canton  de  Maizières  en  1  790 ,  de  celui  de  Lorrv- 
lez-Metzsous  l'organisation  de  l'an  m  et,  en  1802, 
du  1"  canton  de  Metz;  passa,  en  1812,  avec  Ples- 
nois, dans  la  c"  de  Norroy-le-Vcneur  et  en  sortit 
avec  lui  en  18/17. 

jMosclle. 


ViLLEBs-LEZ-RoMBAs,  h.  c°°  de  Rombas.  —  Villare,  970 
(cart.  Saint-Pierre,  ch.  emp.  Oth.  I"). —  Viller 
devant  Bombay,  i456  (inv.  des  tit.  deLorr.  III, 
2  5o). —  Vilare  prope  Rombacum,  i54'i  (pouillé 
de  M.). —  Vitley-sur-Rombas ,  1680 (dénombr. arch. 
départ.).  —  Villée  deva/it  Romba,  1G81  (dénombr. 
8  nov.). —  En  patois:  Vle'delé Romhais. 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Bombas.  — 
Avait  une  chapelle  bénéficiale  annexe  de  la  paroisse 
de  Rombas. 

Autrefois  Barrois ,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Lor- 
raine. —  Fil  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Moyeuvre,  sous  l'organisation  de  l'an  m  de  celui 
de  Rombas,  et  passa  en  1802  dans  le  canton  de 
Rrioy,  toujours  annexe  de  Rombas. 

ViLLEns-L'OnsiE,  ville"" de  Vany. —  Villare,  1  i78(abb. 
Saint-Vinc.  bulle  Alex. 111). —  Vileirs,  1 181  {ibid.  ch. 
év.  Bertr.). —  Vilers,  1 192  {ibid.  bulle  Célest.  111). 

—  Velers,  Villare,  1 192  (ibid.  ch.  conf.  s.  l'an).  — 
Villers-à-l'Orme,  1 3 1 3  (  fonds  de  Malte,  inv.  liasse  K). 

—  Villiers-à-l'Orme,  i353  (ibid.  V).—  Villeir-à- 
l'Orme,  i365  (collég.  Saint-Sauv.  s.  l'an).  — 
ViUei--rOrme,  làtiH  (ibid.).  —  Willers-à-l'Orme, 
1 495  (Journ.  J.  Aubr.). —  Villez-V Ormme ,  1 5 1 0  (abb. 
Saint-Vinc.  liasse  Villers-l'Orme).  —  Ville-l' Ormes, 
i552  (chron.  riniée).  —  Viller -l'IIorme ,  xvii"  s'' 
(abb.  Saint-Vinc.  terr.). —  En  patois  :  Vie  l'arme. 

Appartenait  à  l'abbaye  de  Saint-Vincent.  —  Sa 
vouerie  était  uneseigneuriehaute, moyenne  et  basse 
justice.  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Failly. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  liorny  en  1790,  de 
celui  de  Vallières  sous  l'organisation  de  l'an  m,  et 
fut  classé  en  1802  dans  ie  3'  canton  de  Metz.  — 
Commune  jusqu'en  181g,  où  il  fut  réuni  à  Vany 
par  ordonnance  royale  du  1 7  février. 

Villebs-l'Orme,  chapelle  et  lieu  de  pèlerinage,  sur  le 
terril,  de  la  c°*  de  ce  nom. 

A  cette  chapelle  est  attachée  la  dévotion  do  Notre- 
Dame-de-la-Salette,  et  un  grand  nombre  ch»  pèle- 
rins y  affluent.  —  Une  belle  église  annexe  a  été 
construite  hors  du  village  en  1867. 

Villers-Stoscocrt,  c°°  de  Pange.  —  Villeir  delei: 
Stoncourt,  ilioli  (hste  des  vill.).  —  Villers  sur  le 
Haut,  i4ao  (cart.  év.  de  M.  t.  I,  17a).  —  Viller 
au  ban  Saint-Pieii-e,  1 5ç)!i  (dén.  Th.  Alix). —  Viller-s 
ban  Saint-Pierre,  xviu'  s'  (pouillé  de  M.).  —  En 
patois  :  Vlé  delé  Stonco. 

Villers  et  Stoncourt,  villages  du  ban  Saint - 
Pierre,  ne  formaient  qu'une  seule  communauté  qui 
appartenait  à  la  paroisse  do  Saint-Pierre.  —  Fiel 
lorrain  sous  la  chàtellenie  d'Amance. 


35 


^74 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Autrefois  Trois-Évéchcs,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fil  partie  du  canton  d'Ancerviile  en  1790,  de 
celui  de  Maizeroy  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
et  passa  en  180a  dans  le  canton  actuel.  —  Com- 
mune avec  Stoncourt  jusqu'en  181a,  où  elle  fut 
réunie  à  Chanville  par  décret  du  3i  juillet;  érigée 
de  nouveau  en  commune,  avec  Aoury  pour  annexe, 
en  i833.  —  A  pour  annexes  les  hameaux  de  Ston- 
court et  d' Aoury,  la  ferme  de  la  Houte  et  l'église 
du  ban  Saint-Pierre. 

ViiLEBiPT,  c°"  de  Longwy,  sur  l'Alzette. —  Loti  Ma- 
lin de  Vilrut,  Viluirue,  1287  (abb.  Vill.  cart.  I.  11, 
f.  4ao).  —  La/orge  de  Villereujc,  1578  {ibid.  t.  I, 
lit.  7).  —  WilleroiU,  xviii'  s"  (pouillé  de  Trêves). 

—  ViUe-Hupl,  i7'i9  (de  Maill.  Barr.). 

Siège  d'une  seigneurie ,  haute ,  moyenne  et  basse 
justice  mouvant  de  la  prévôU'"  de  VilIcrs-la-Mon- 
lagne.  —  Communauté  qui  avait  Cantebonne  pour 
annexe.  —  Paroisse  du  diocèse  de  Trêves  (doy.  de 
Luxemboui-g). 

Autrefois  Barrois,  Ixiill.  de  Villors-la-Montagne , 
coût,  de  Saint- Mihicl.  —  Fit  partie  du  canton 
d'Aumeti  de  1790  à  180a,  où  il  fut  classé  dans  le 
canton  actuel.  —  Il  y  a  des  forges  anciennes  et  im- 
porlantos. —  A  pour  annexes  les  hameaux  de  Cante- 
bonne et  de  Miclievilln  et  les  moulins  de  Micheville, 
de  Tliil  et  de  Thutangc. 

ViLLEnupT  (BiissEAD  de).  —  Voy.  Alzette  (L'). 

ViLLETTE,  c°°  de  Longuyon,  à  droite  de  la  Chiers.  — 
Vilelle,  1238  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VllI,  191  ).  — 
Villeta,  xv"  s'  (coll.  Sainte-Agathe,  obit.  p.  5o). 

—  ViUotie,  i6io  (inv.  des  lit.de  Lorr.  VIH,  i63). 

—  Villet,  xïiu'  s"  (pouillé  de  Trêves). 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse  mouvant  de  la  châtell.  de  Longuyon  (1681, 
dénombr.  3  juin).  —  Cure  du  diocèse  de  Trêves 
(doy.  de  Longuyon). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Charency 
de  1790  à  1802  et  passa  à  cette  époque  dans  le 
canton  actuel.  —  Commune  jusqu'en  1 8 1 1 ,  où  il  fut 
réuni  à  Colmey  pardécretdu  9 avril;  érigé  de  nou- 
veau en  commune  par  ordonnance  du  8  août  i845. 
ViLLiNG,  c°°  de  Bouzonville.  —  Vilingen,  ii3-j  (abb. 
de  Vill.  ch.  Et.  de  Bar).  —  Villingen ,  i  2 1 4  (abb.  de 
Wadg.  C,  100).  —  Villinga,  xv"  siècle  (inv.  abb. 
deBouz.).  —  Wellinga,  Welling,  Wallinga,  Wil- 
linga,  i54i  (pouillé  de  M.).  —  Wellingen,  Wull- 
fingen,  iBgi  (dén.  Th.  Alix).  — •  VuUingen,  1606 
(inv.  des  lit.  de  Lorr.  II ,  4 19). 

Village  dépendant  de  l'abbaye  de  Longeville, 
siège  d'un  fief  de  la  chàtellenie  de  Boulay  (1594). 


Seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse  justice 
(dénombr.  t68i,  Sijuill.). —  Ane.  église  mère  de 
Denting;  était  le  siège  d'une  cure  de  l'archiprêtrè 
de  Saint- Avold,  à  laquelle  nommaient  alternative- 
ment les  abbés  de  Wadgasse  et  de  Bouzonville. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  cout.de 
Lorraine. —  Fit  partie  du  canton  de  Bérus  en  1 790 , 
de  celui  de  Bistcn  sous  l'organisation  de  l'an  m,  et 
fut  classé  on  1803  dans  le  canton  actuel.  —  Réuni 
à  Rémering  par  décret  du  9  septembre  1 8 1 1  ;  sé- 
paré de  la  France  et  détenu  par  la  Prusse  après  le 
traité  du  90  novembre  1 8 1 5  ;  rétrocédé  à  la  France 
parla  convention  du  a3  octobre  1829;  incorporé  de 
nouveau  au  c°"  de  Bouzonville,  comme  chef-lieu  de 
c"',  par  ordonnance  du  7  octobre  i83o.  —  A  pour 
annexes  les  hameaux  de  Gaweistroff  et  de  Beden  ou 
les  Trois-Maisons  et  la  maison  isolée  de  Camson. 

ViLLisc,  f.  c"'  de  Denting.  —  Wellingen,  Ui()f>  (dé- 
nombr. Tb.  Alix). 

C'était  un  hameau  de  la  seigneurie  de  Bénis. 

ViLi.i>GEBBACii  (RiissEAu  be).  —  Prend  sa  source  à 
Gaweistroff  (c""  de  Villing),  traverse  les  c""  do 
Villing  et  de  Schreckling  sur  une  longueur  de  2 
kilomètres  et  se  jette  dans  la  Nied. 

Vintranoe,  h.  c™  deBérig.  —  Winlrange,  1354  (quit. 
arch.  h.  de  V.  AA,  iS-aa). —  Vintringen,  cense- 
fief,  i433  (pouillé de  M.  Porlef.).  —  PVintringen, 
i4.'Jo(cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  10  v°). —  Wintkrin- 
gen,  \h~fi  (ibid.  p.  33).  —  Winstriiiga ,  Vin- 
Iringa,  i544  (pouillé de  M.).  —  Witiringm,  ib()ti 
(dénombr.  Th.  Alix).  —  En  allemand  :  Wintriugen. 
Vintrange  existait  dès  1118  :  c'était  un  fief  de 
nom  et  d'armes  sous  la  chàtellenie  de  Dieuze;  plus 
lard ,  il  fut  annexé  à  la  terre  de  Tbicourt,  laquelle 
appartenait  à  la  maison  de  Croy  d'Havre,  souveraine 
en  partie  de  la  baronnie  libre  de  Fénétrange.  — 
L'ancienne  paroisse  de  Vintrange  comprenait  Bérig 
et  Vallerange.  Au  xii*  siècle,  la  cure  de  Vintrange 
dépendait  de  l'abbaye  de  Ncuwiller,  en  Alsace;  mais 
en  1 475 ,  elle  passa  à  la  collégiale  de  Fénétrange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Dieuze,  coût,  de 
l'Évêchè. —  Fit  partie  du  c""  de  Bistroff  de  1790 
à  180a  et  passa  à  cette  dernière  époque  dans  celui 
deGros-Tenquin. 

\  iMBiNG,  f.  c"*  de  Chémery-les-Deux. —  Faisait  partie 
de  la  communauté  d'EdIing. 

VionviLiE,  c°°  de  Gorze.  —  Vydonis  villa,  11 50 
(cart.  Gorze,  t.  CLXIII).  —  Wionvilla,  1  aoo  (ibid. 
t.  LXXIII). —  Wionville,  ii6g(cii.  abb.  de  Gorze). 
—  Wyonville,  1278  (cart.  Gorze,  t.  LXXXIV). — 
Vyonville,  iltaç)  (arch.  h.  de  V.  AA,  11).  —  En 
patois  :  Vionvelle. 


DÉPARTEMENT  DE   LA  MOSELLE. 


275 


V^illafje  de  la  terre  de  Gorze.  —  Cure  de  l'arclii- 
prètré  do  Gorze,  dépendant  de  l'abbaye  dudii  lieu  , 
qui  avait  pour  annexes  le  Saulcy,  Tantelainvilie  el 
Tronviile. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baiil.  et  coût,  de  Meiz. 

—  Fil  partie ,  de  1 790  à  1 8oa ,  du  canton  de  Mars- 
la-Tour  cl  passa  en  i8oa  dans  le  canton  actuel. — 
A  pour  annexe  la  ferme  de  Tantelainvilie. 

VinMiisG  (Le  Petit-),  h.  ruiné,  c"'  de  Gros-Tenquin. 
Ce  liamoau,  situé  dans  le  voisinage  de  Hingue- 

sango  et  tout  près  de  Virming  (Meurlhe),  paraît 

avoir  été  détruit  vers  le  xvii'  siècle. 
ViTBANOE,  f.  c°°  de  Guinglange,  à  gauche  de  la  Nied. 

—  Woitranges,  xv'  a'  (fonds  de  Malle,  déclar.  do 
biens).  —  Wiltrenges,  1/120  (cart.  év.  de  M.  t.  I, 
p.  17a).  —  Vitrange,  Vidrmigeou  Vertrange,  1766 
(  D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  En  allemand  :  Witringen. 

Etait  alternativement  annexe,  d'année  en  année, 
des  paroisses  de  Fouligny  et  de  Guinglange. 
Vrrnv,  c°°  de  Tbionville,  sur  l'Orne. —  Vilriaco,  io33 
(abb.  Saint-Epvre,  ch.  emp.  Conr.).  —  Vetereium, 
xn'  s'  (Rouss.  Hist.  de  Verdun). —  Vitrei,  1128 
(cliap.  calh.  s.  l'an).  —  Viterei,  1  187  (l'iù/.).  — 
Veteriacum,  laSO  (a]>b.  Just',  bulle  Grég.  IX,  \al- 
lange,  I). —  Vyterey,  1820  (chap.  cath.  s.  l'an). — 
Vilraij,  iSao  (inv.  des  tit.  de  Lorraine,  II,  la). 

—  Vitreyo,  Vitreio,  Vitri,  ]54i  (pouilléde  M.). — 
Vilri-som-Justemont ,  1671  (baill.  de  Saint-Mihicl). 

—  Victri,  1G12  (Barr.  dom.  II).  —  Vitry ,  so7i  an- 
cien nom  Vallange  (  D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Victry, 
1074  (abb.  de  Just'  s.  l'an).  —  Vitry-sur-Ome , 
1680  (dénorabr.  arch.  départ.). 

r  L'ancien  nom  de  ce  village  était  Vallange»  (  Dur. 
Lorr.). —  Il  appartenait  au  domaine  du  roi,  qui  en 
était  seul  seigneur,  haut  et  moyen  justicier.  L'abbé  de 
Saint-Pierremont  y  possédait  la  seigneurie  foncière. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Briey,  coût,  de  Saint- 
Mihiel.  —  Paroisse  de  l'archiprèlré  de  Rombas, 
qui  avait  pour  annexes  Beuvange-sous-Justemont  et 
Gandrange,  ce  dernier  alternativement  d'année  à 
année  avec  la  paroisse  d'Amnéville.  Elle  dépendait 
de  l'abbaye  de  Juslemont  et  du  chapitre  de  la  ca- 
thédrale de  Metz.  —  Fit  partie,  en  1  790 ,  du  canton 
de  Moyeuvre;  fut  érigé,  sous  l'organisation  de 
l'an  m,  en  chef- lieu  d'un  canton  qui  comprenait 
les  c°"  de  Beuvange  et  Juslemont,  Clouange , 
Hayange,  Morlange  et  Rémelange,  Moyeuvre- 
Grande,  Moyeuvre-Petite,  Ranguevaux,  Rosselange 
et  Vitry;  passa,  en  1802  ,  dans  le  canton  de  Tbion- 
ville. —  A  pour  annexes  les  hameaux  de  Beuvange- 
sous-Justemont  et  de  Clouange,  la  ferme  de  Juste- 
mont  et  le  moulin  de  la  Roche. 


ViTTO^iCoiiRT,  c°°  de  Fauiquemont,  à  droite  de  la 
Nied  française. —  Vittoncort,  1289  (chap.  cath. 
s.  l'an).  —  Witoneort,  l'iid  (échange,  abb.  de 
Longev.).  —  Witoncourl,  i4o4  (liste des viil.).  — 
Woitoncourt,  liai  (cart.  év.  de  M.,  t.  I,p.  176). 

—  Withoncovrt,  ii2i   {ibid.  t.  IV,  p.  129). — 
Vitoncourt,  1/167  i'bid.  t.  IV,  p.  1 53).  —  Vaten- 
court,  i533  (chap.  cath.  s.  l'an).  —  Wittoncourt, 
Viloncouft,   1  5/1/1  (pouillé  de  M.). —  Eu  patois 
Vitonco. 

Était  siège  d'une  cure  de  l'archiprétrédeAarize, 
qui  dépendait  de  l'abbaye  de  Saint-Arnould  do 
Metz;  elle  avait  pour  annexes  Chanville,  Woime- 
haut.  Faux- en  -  Forêt  et  Adaincourt  (  cette  der- 
nière alternativement  avec  la  paroisse'de  Han-sur- 
Nied). 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Évéché.  —  Fit  partie,  en  1 790 ,  du  canton  de  Va- 
limont;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  Rémilly,  puis,  en  t8o2,  dans  le  canton 
actuel. —  A  pour  annexes  la  ferme  de  Faiix-en- 
Forêl  et  le  moulin  de  Villoncourt. 

Vivier  (Le),!',  c"' d'Ogy. 

Viviers,  c°"  de  Longuyon,  sur  la  Chiers.  —  Casirum 
Viviers,  laio  (chron.  Met.  app.  pr.  D.  Cal.  I,  pr. 
Lxxviii). —  Levai  de  Vivier  près  Longuyon,  i/i56 
(inv.  des  tit.  de  Lorr.  VIII,  117). — Le  ban  de  Vi- 
viei' au  chapitre  de  Trêves,  ii52  (ibid.  180).  —  Ban 
de  Viviei-oa  Mairie  de  Mont ,  1O89  (Barr. dom,  t.  II). 

—  Viverium,  xvii"  s'  (arch.  do  Viliers-le-Rond ,  gg, 
p.  19).  —  Vivier-siir-Chiers  (deMaill.  Barr.). — 
Vivarium  (D.  Cal.  not.  Lorr.). 

Etait  chef-lieu  d'un  ban  traversé  par  la  Chiers  et 
composé  de  Viviers,  RevémontetBraumont.  —  Siège 
d'une  seigneurie,  haute,  moyenne  et  basse  justice 
dont  le  roi  possédait  une  partie  et  le  chapitre  delà 
cathédrale  de  Trêves  l'autre.  —  La  paroisse  de  Vi- 
viers dépendait  du  chap.  de  Trêves;  elle  appartenait 
au  doyenné  de  Longuyon. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint -Mihiel. —  Fait  partie  du  canton  de  Lon- 
guyon depuis  1790. —  A  pour  annexes  les  hameaux 
de  Brauinont  et  de  Revémonl  et  les  fermes  de  Pu- 
zieux,  de  Chepy  et  de  Plaisance. 

Voguelgesang,  f.  c"  de  Zoufltgen.  —  Vogel-Sang, 
xviii'  s'  (pouillé  de  M.). 

Dépendait  de  ta  paroisse  dudit  lieu. 

VocuELSMÛiii.,  m'°,  c"  d'Epping.  —  Autre  nom  du 
moulin  Fundmùhl. 

Voie  Romaine  de  Reims  à  Metz  par  Scarpone,  d'après 
la  carte  de  Peulinger  (m" s')  et  l'itinéraire  d'An- 
tonin  (iv's'). 


35. 


276 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Route  n°  3  de  la  Commtstion  de  topographie  de> 
Gaules. — De  Chalon-sur-Saône  à  BingensurleRliin. 
Première  partie  :  de  Scarpone  à  Meli. 

g.  Scarpona; 
10.  Divodumm  XIU. 

Cette  route  est  connue  en  certains  endroits  sous  )c 
nom  de  Chemin  de  la  Reine,  en  souvenir  de  la  res- 
tauration due  à  Brunehaut.  On  en  retrouve  des  ves- 
tiges apparents  qui  permettent  de  fixer  sa  direction: 
à  l'ouest  des  villages  de  Cheminot,  Longeville- 
lez-Cheminot,  Sillegny,  Coin-sur-Seille,  Cuvry, 
Marly,  à  l'est  d'Augny,  à  travers  le  Sablon,  le  long 
de  la  route  de  Marly,  qui  lui  est  superposée.  Elle 
entrait  à  Metz  par  la  porte  Scarponaise  (devenue 
par  corruption  la  porte  Serpenoise),  dont  l'em- 
placement Ha\i  sensiblement  à  gauche  (en  entrant  ) 
do  celui  de  la  porte  actuelle. 
VorE  Romaine  de  Metz  à  Trêves  par  la  rive  gauche  de 
la  Moselle. 

Selon  la  Commistion  de  topographie  det  Gaules, 
seconde  partie  de  la  route  précédente. 


10.  Ditodurum  ; 

1 1.  Station  anonyme  XII  (l»ge  XXU); 
j  a.  Treveri  XVI. 


II  y  a  de  fortes  raisons  de  supposer  qu'au  lieu  de  : 
1 1.  Station  anonyme  XII  {lege  XXU,  avec  la  cor- 
rection), il  faudrait  faire  sur  l'itinéraire  du  iv* 
siècle  (car  cette  route  n'existe  pas  sur  la  carte  de 
Peutinger)  une  restitution,  au  lieu  d'une  correc- 
tion de  chiffre,  et  y  mettre 

10.  Divodurum; 

11.  Station  anonyme  X  (laquelle  serait  .sans 
iloule  Aspicimn  ou  Daspich ,  lieu  connu  par  les 
nombreuses  antiquités  qu'on  y  découvre); 

13.  Autre  station  anonyme  XII  (laquelle  serait 
certainement  \oisine  de  Dalheim,  dans  le  Luxem- 
bourg, oîi  existait  incontestablement  un  castrum 
stativum)  ; 

i3.    Treve>i  XVI. 


Malgré  la  dénomination  que  la  Commission  de  topo- 
graphie a  donnée  à  celle  route,  on  peut  dire  avec 
raison  que  la  voie  allait  de  Reims  à  Trêves  et 
n'arrivait  pas  directement  à  Metz.  Elle  se  rattachait 
peut-être  à  cette  ville  par  un  divei'ticuhtm  traversant 
la  Moselle  à  Moulins  et  se  soudant  à  la  voie  Scar- 
ponaise, et,  plus  sûrement  encore,  en  se  réunissant 
près  de  Woippy  à  la  route  de  Trêves  à  Metz ,  qui , 


de  ce  point  se  |)rolongeait  vers  Metz  directement , 
en  franchissant  la  Moselle.  Nous  retrouverons  dans 
le  second  paragraphe  son  tracé  depuis  Reims  jus- 
qu'à la  banlieue  de  Meiz.  Prenons-le  senlomont  ici 
à  son  arrivée  dans  la  vallée  de  la  Moselle,  sur  le  ter- 
ritoire de  Rozérieulles  :  de  là  on  trouve  des  marques 
apparentes  de  son  passage  près  du  moulin  de  Lon- 
geau,  au-dessous  de  Lessy,  au  sud-est  de  Plappe- 
ville,  à  l'est  de  Woippy,  de  Marange,  où  elle  existe 
encore  prescpie  intacte  sur  une  grande  étendue,  à 
l'ouest  de  Maizières-lez-Metz  et  de  Mondelange ,  à 
l'est  d'Dckange,  à  Daspich,  à  Guentrange,  à  Su- 
zange,  à  lioiist,  à  Rentgen;  elle  traverse  le  parc  de 
Preischc,  puis  entre  dans  le  Luxembourg  dans  la 
direction  du  camp  retranché  de  Dalheim. 

Dans  la  partie  allemande  de  ce  parcours,  la  voie 
est  désignée  sous  le  nom  do  A'f m ,  évidente  abrévia- 
tion du  mot  caminus,  employé  dans  la  basse  latinité. 
Voie  eomaine  de  Metz  à  Trêves  par  la  rive  droite  de 
la  Moselle. 

D'après  la  Commission  de  topographie  des  Gaules, 
même  route,  seconde  partie,  variante  A. 

La  Commistion  de  topographie  établit  ainsi  son 
trajet  : 

1 .  Divodurum  ; 

2.  Caranusca  XIII; 

3.  Ricciacnm  ; 
h .  Trcviri  .\.\ . 

Colle  route  existait  seule  entre  les  deux  villes  lors 
de  la  rédaction  de  la  carte  de  Peutinger,  qui  la  donne 
ainsi  qu'il  suit: 

Dicodurum  Mediomatricorum. 

Caranusca  XLIl. 

Ricciacn. 

Augusta  Treverorwn  X. 

Celte  voie,  dont  le  passage  sous  la  rue  Marchant 
a  été  reconnu  par  des  travaux  exécutés  en  1867,  tra- 
versait le  terrain  de  l'arsenal ,  passait  à  Saint-Juiien- 
lez-Melz,  à  l'est  de  Malroy,  à  l'ouest  de  Charly,  à 
Aniilly,  dans  les  bois  de  Chailly  et  d'Ennery,  à  l'est 
de  Flévy,  au  nord  de  Chelaincourt,  de  Mancy  et  de 
Luttange,au  sud  et  tout  près  de  Meizcresche,  fran- 
chissait la  Canner  à  EIzing  (où  l'on  doit  croire 
qu'était  la  station  de  Caranusca),  passait  à  Helling 
et  à  Wcckring,  au  pied  et  au  sud  de  la  montagne  du 
Hackenberg,  entre  Monneren  et  Sainte-Marguerite. 
Elle  atteignait  le  fort  romain  de  Kalembourg  (lequel 
est  indiqué  sous  le  nom  de  Bourg-le-Roman  sur  les 
cartes  du  xvn'  siècle),  traversait  I.1  grande  forêt  de 
Kalonhoven,  puis  atteignait  la  station  de  Riccia- 
cnm un  peu  à  l'écart  de  Ritzing  et  de  là  con- 
tinuait sa  direction  vers  Trêves. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


277 


Voie  oomaine  de  R^inis  à  Melz. 

Cette  roule  existait  au  iii°  siècle.  Elle  figure  sur 
la  carte  de  Peutinger. 

Route  n°  6  de  la  Commission  de  topographie  des 
Gaules; 

De  Reims  à  Strasbourg  par  Metz: 
i"  partie,  de  Reims  à  Metz  : 


().  Ibliodurum; 

'].  Divoduriim  Vn{lege  XII). 

On  peut  plus  justement,  comme  nous  l'avons  dit, 
considérer  cette  rout(!  comme  allant  de  Reims  à 
Trêves,  et  ne  desservant  Metz  qu'au  moyen  d'un 
diverlicidtim  passant  la  Moselle  au  pont  de  Moulins 
cl  se  rattachant  à  la  route  de  Scarpone ,  diverticuluin 
au  sujet  duquel  il  n'y  a  que  des  présomptions  sans 
certitude. 

Cette  voie  traversait  la  rivière  d'Yron  à  Ibliodu- 
rum, à  peu  de  distance  d'Hannonville-au-Passage, 
passait  près  de  Mars-ia-Tour,  de  Vionville,  de  Gra- 
velolte,  dans  le  bois  des  Génivaux,  et  descendait 
vers  RozérieuUes,  vers  le  ruisseau  de  Longeau,  cù 
elle  reprenait  l'itinéraire  déjà  décrit. 

Cette  route  est  connue  dans  le  pays  sous  le  nom 
de  la  Grande  Charrih'e. 
Voie  i\omaise  de  Metz  à  Strasbourg. 

Cette  voie  existait  au  m"  siècle:  elle  figure  sur  la 
carte  de  Peutinger. 

D'après  la  Commission  de  topographie  des  Gaules , 
même  route  que  la  précédente. 

2°  partie,  de  Metz  à  Strasbourg  : 


7.  Divoduitim; 

8.  Ad  Dmdecimam  AIL 

Cette  voie  sortait  de  Metz  par  la  porte  de  la 
Seille  (Port-Sailly)  et  se  prolongeait  sous  la  lue  dite 
de  Mazelle  (souvenir  d'un  maceWîiHi  romain). 

Elle  passait  tout  à  fait  au-dessus  du  cimetière  de 
l'Est  actuel.  Le  Chemin  vert,  qui  continue  ensuite 
dans  la  direction  de  l'ancien  télégraphe,  est  la  voie 
romaine  réduite  par  les  entreprises  des  propriétaires 
voisins.  Elle  se  dirigeait  vers  Grigy,  Bévoy,  puis 
vers  Pontoy  et  le  bois  de  Luppy,  laissait  Soigne 
sur  sa  droite  et  Moncheux  sur  sa  gauche,  et  attei- 
gnait la  station  de  Delme  (ad  Duodecimam)  sur  le 
territoire  actuel  du  dép'  de  la  Meurlhe. 
Voie  RoMAisEde  Jletz  à  Strasbourg,  second  itinéraire. 

Celle  voie  n'existait  pas  au  m"  siècle,  mais  elle 
existe  comme  second  tracé  dans  l'itinéraire  du 
IV*  siècle.  Selon  ce  tracé,  elle  ne  passe  plus  par 
Delme  et  ne  présente  pas  de  station  intermédiaire 
entre  Divodurnm  et  Deeem  pagi.  —  Elle  s'éloignait 


de  la  voie  précédente  à  partir  de  Grigy,  se  dirigeait 
vers  Mcrcy-lez-Metz ,  Ars-Laquenexy,  Domange- 
ville  (où  elle  passait  la  Nied),  le  bois  de  Bazon- 
court,  Chanville,  Arriance,  Many,  Chéinery.  Einch- 
willer,  Boustroff,  Willer  et  Gros-Tenquin  ;  de  là 
elle  se  dirigeait  vers  Dieuze,  en  s'inlléchissant  for- 
tement vers  le  sud.  —  Un  embranchement,  dont  on 
retrouve  des  traces  fort  apparentes  entre  Kappel- 
kinger  et  Steinbach ,  se  dirigeait  vers  Kescastel  et  le 
pays  de  la  Sarre.  —  Ce  chemin  est  appelé  le  Kern 
dans  la  partie  allemande  qu'il  traverse. 
Voie  Romaine  de  Metz  vers  Mayence,  ou  mieux,  troi- 
sième itinéraire  do  Melz  à  Strasbourg  par  Sarre- 
briick ,  qui  serait  représenté  par  cette  indication  de 
l'itinéraire  du  iv"  siècle  : 

Divodurum  ; 

Pontem  Sarvix  XXIV ; 

Argentoralum  XXII. 
Cette  voie  sortait  de  Metz  par  la  porte  Mazelle, 
franchissait  la  Seille  et  passait  par  la  vallée  du  ruis- 
seau de  Vallières,  à  ^'oisseville,  à  Rétonfey,  à  Gla- 
ligny,  aux  Etangs,  près  de  Pontigny,  de  Vaudon- 
court  et  de  Narbéfonlaine,  à  Boucheporn,  près  de 
Hombourg-lez-Saint-Avold,  à  Cocberen,  où  l'on  a 
retrouvé  des  traces  d'un  établissement  romain  im- 
portant qu'on  appelait  le  Hiéraple.  La  voie  à  partir 
de  là  paraît  s'être  dirigée,  en  se  tenant  à  droite  de 
Morsbach  et  de  Forbach ,  vers  Sarrebriick ,  au  delà 
duquel  on  la  retrouve. 
VoiSAGE,  f.  c'"  d'Arry,  à  droite  de  la  Moselle. —  Wasa- 
ticum,  8ô8(cart.  Gorze,  t.  CXXXI). —  Wuasaticuni , 
986  (ibid.  ch.  Oth.  I").  —  Vaizaige,  xiv'  s'  (abb. 
Saint-Arn.décl.debiens). — Waisaige,  i3g8(journ. 
amiab.  P.  Ferr.  obs.  séc.  III,  f.  100  v°).  —  Wa- 
sage,  i436  (cart.  Gorze,  tab.  t.  CLXVI). — Wasaige 
devant  la  ville  de  Corney,  1I1I16  (arch.  h.  de  V.  A  \ , 
43).  —  La Moitresse  de  Vasaige,  i543  (Journ.  J.Le 
Goull.).  —  Voisange,  xvii"  s'  (carte  Beaul.).  — 
Voilage,  1756  (Stem,  dép'  M.). 

Woisaiges  ( la  Moistresse  de),  1 3 2 4 .  —  Marche 
d'Estault,  où  se  tenaient  les  journées  amiables  entre 
la  cité  de  Metz  et  le  comté  de  Bar,  ainsi  que  la  Lor- 
raine romande  (chron.  Prail.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Novéant. 
VoLASDON  ou  VoiLANDON,  f.  c"'  d'Otho.  —  «Le  Voilan- 
don,  ancienne  censé  domaniale,  faisant  partie  de  la 
communauté  d'Olhe,  rétablie  en  1780  par  Nicolas 
Ilaranchamps,  à  qui  elle  fut  accordée  à  celte  condi- 
tion,» 177g  (Dur.  Lorr.). 
Voi.MERANOE,  c°°  de  Boulay,  à  droite  de  la  Nied  fran- 
çaise. —  Walemania ,  xii"  s°  (abb.  Vill.  liasse  Guer- 
ledange).  —  Wolmerenges,  xii'  s"  (ilnd.).  —  Wor- 


278 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


merengi»,  1 186  (abb.  Saint-Arn.  ch.  é\.  Bertr.). — 
Wolmeringetci ,  1328  (abb.  Vill.  cari.  t.  I,H,  1). — 
Walmerange,  1807  (ifcjd.  V,  1 1).  —  Wermerangu, 
i3io  (ibid.  V,  at).  —  Wormerange,  i33t  (ibid. 
B,  i3).  —  Woimmeranges ,  Woirmerangeê,  i3/io 
{ihid.  V,  17). — Wormerango ,  Wolmerange» ,  j35o 
(iiirf.  E,  7).  —  Wermerange ,  tlioti  (liste  des  vill.). 
— ■  Wolmingen,  Wolmringen,  Wolmringa,  j4o6 
(abb.  Vill.  cart.  t.  II,  f.  5.^).  —  Wolmerange,  iSag 
(arcb.  b.  de  V.  AA,  11).  —  IVamieranges ,  i4Co 
(cart.  év.  de  Meti,  t.  IV,  p.  i5).  —  Wolmeranges , 
147g  (161V/.  t.  IV).  —  Welmeriiigeii ,  Wotmiringen , 
iSgi  (dénorabr.  Th.  Alix).  —  VoUerange,  Vobne- 
rmige,  1680  (dénombr.  s.  l'an). 

Franc-alleu,  siège  d'une jiisticehaulc,  moyenne 
et  basse  dépendant  du  marquisat  de  Faulquemont 
(1682,  dénombr.  0  mars).  —  Anciennement  annexe 
delà  paroisse  de  Condé,  érigée  en  1760  en  siège 
d'une  cure  de  l'arcbiprilré  de  Variie;  elle  dépendait 
de  la  prtmatiale  do  Nancy. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine. —  Fit  partie  du  canton  de  Variie  de  1790 
à  1803,  et  fut  alors  classé  dans  le  canton  actuel. 
VoL!isBA»iGE-LM-OEuTRA\OE,  c°°  de  Cattcnom.  —  W(tU- 
meringen,  i3o5  (prieuré  de  Marienth.cb.  s.  l'an).  — 
Walttteriiiga,  i335  (pouillé  de  M.  Portef.). —  IVol- 
mering,iho6{ibid.). —  Walmerange,  1725  (terr.de 
Molvange). —  Valmerange,  l'jhG  (Stem,  dép' M.). 

Siège  d'un  fief  qui  dépendait  de  la  seigneurie 
d'Otlange  (  1682,  dénombr.  a  déc.)  et  d'un  autre 
dépendant  de  la  seigneurie  de  PuXtelangc-lei- 
Rodemack  (1681,  dénombr.  20  mai).  —  Avait 
une  chapelle  desservie,  annexe  de  la  paroisse  de 
Kanfen. 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  et  coût,  de  Thioii- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Heltange-Graude 
eu  1790,  de  celui  d'OEutrange  sous  l'organisation 
de  l'an  m,  et  fut  classé  en  i8o3  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexe  le  moulin  de  la  Rose. 

VoLMDSSTER,  C'".  Voy.  WoLMUSSTEn. 

VOLSTKOFF,   c".   VoV.  WoLSIBOFF. 

Vbémt,  c""  de  Vigy.  —  Fimiiez,  Vermiez,  1296  (ch. 
abb.  Saint-Arn.  s.  l'an).  —  Vremiez,  i337  (acte 
d'aman, s.  l'an).  —  IVermiez,  i4o4  (liste  des  vill.). 

—  Wramiez,  i49o(Journ.  J.  Aubr.).  —  Vramiez, 
iI»q5  {ibid.y —  Venny  (carie Cass.). 

Était  annexe  de  la  paroisse  de  Faiily. 

Autrefois  Trois-Evécliès,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  du  canton  de  Vry  de  1790a  1802,  où 
il  fut  classé  dans  le  canton  actuel. 

VnÉMï-HAuiE,  f.  c"'de  Vrémv. 


VRV,"c°°deVigy.— Firei,  1 1 86  (abb.  Bouz.cb.év.  Bertr.). 

—  Vireium,  1  ao5  (ch.  nbb.  Saint-Arn.  s.  l'an).  — 
Veirey,  i-iSlt  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,  B.  9). —  Uctti/, 
i365  (chron.  doy.  de  Saint-Thiéb.).  —  Werey, 
Werrey,  xv*  s*  (chron.  Ph.  de  Vign.).  —  Verey, 
i/io4  (liste  des  vill.). —  Wery,  Very,  j4o8  (chron. 
doy.  de  Saint-Thiéb.).  —  Virey,  i4a4  (cart.  èv.  de 
M.  t.  m,  p.  ia5).  —  Vrey,  Vray,  j444  (chron. 
doy.  do  Saint-Thiéb.).  —  Vei-eyum,  i45i  (pouillé 
de  M.  Portef.).  —  Very,  i40o  (cart.  év.  de  M. 
t.  IV,  p.  i5).  —  Vireyo,  Vyreio,  i544  (pouillé 
de  M.).  —  Vri,  la  petite  Met:,  i638  (Journ.  J. 
Baucb.  ). — La  petite  Metz ,  1682  (dénomb.  3  oct.). 

Etait  siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  mouvant  du  roi  de  France  et 
appartenant  à  l'hospice  Sainl-INicolas  de  Metz  par 
représentation  de  l'hôtel  de  ville  (1682,  dénombr. 
3  oct.).  —  Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré 
de  Kédangc,  qui  dépendait  de  l'hôpital  Saint-Nico- 
las et  avait  pour  annexes  Goniireville,  la  Vieuviile 
et  l'heniiitage  de  Saint-Jean-aux-IJois. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu  d'un  canton 
qui  comprenait  les  c""  d'Avancy,  Béfcy,  Cheuby, 
les  Etangs,  Glatigny,  Gondreville,  Gras,  Hayes, 
Hessaiige,  Mussy-l'Evéquc,  Northen,  Poix.Ponti- 
gny,  Sainte-Barbe,  Saint-Hubert,  Sanry,  Servigny, 
Vigy ,  Vrémy  et  Vry,  et  garda  ce  titre  sons  l'orga- 
nisation de  l'an  III.  —  Fut  classé,  en  1802,  dans 
le  canton  actuel.  —  A  pour  annexes  les  hameaux 
de  Gondreville,  de  la  Vieuville,  de  la  Neuville  et  de 
Haute  et  Belle-Fontaine  et  les  formes  de  Fresnes 
(Haute  et  Basse)  et  de  Lallieu.  — Possède  encore  les 
ruines  importantes  d'un  château  fort  qui  était  une 
des  plus  solides  forteresses  du  pays  Messin  et  qui 
s'appelait  au  moyen  âge  la  Petite  Metz  ;  la  ville  y 
entretenait  une  garnison. 

ViJi.iiO!iT,  c°°  de  Verny.  —  Wulmont,  i544  (pouillé 
de  M. ).  —  Viltetnont,  xvii*  s'  (épis.  Met.  temp.).  — 
\ulmont,  autrefois  Alinont,  1779  (Dur.  Lorr.).  — 
Villa  iiiontis  (dict.  Verronnais). 

La  plus  grande  partie  du  ban  de  Vulmont  était 
du  pays  Messin,  mais  le  village  et  le  fief  comp- 
taient comme  Lorraine.  —  11  y  avait  un  ancien 
château  dont  une  tour  en  ruines  subsistait  au  der- 
nier siècle.  —  Etait  annexe  alternative  de  Foville  et 
de  Saiily,  tous  deux  villages  évéchois. 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Château-Salins,  coût, 
de  Saint^Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Saiily 
en  1 790 ,  de  celui  de  Soigne  sous  l'organisation  de 
l'ail  m,  et  fut  classé  en  i8oa  dans  le  canton  actuel. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


279 


W 


Wadb  (La),  h.  c°'  de  Vallières.  —  Wade,  lia 9  (cart. 
év.  deM.  t.  III,  i65  v"). 

n  C'ommimaulé  de  plusieurs  habitants  sur  la  route 
de  Metz  à  Sarrelouis,  annexe  de  la  paroisse  de  Val- 
lières:) (Stera.  dép'  M.). 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baiil.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie  successivement  des  cantons  de  Borny 
et  de  Vallières  et  du  a°  canton  de  Metz ,  toujours 
annexe  de  la  mémo  commune. 

Wadrisai'  (DiGCE  de),  c°''du  Ban- Saint- Martin. — 
Wadrinowe,  iSga  (atour  sur  l'entret.  arch.  h.  de 
V.  AA,  10). —  La  Malegoule  à  Wadrinove,  xv'  s' 
(cliron.  Prail.).  —  Le  Xaidt  de  Watidrirtaw,  iio8 
(chron.  doy.  de  Saint-Thiébaull).  — La  Wenne  de 
Vadrinau,  Wadrinau,  liaf)  (rec.  la  Hière,  p.  iiy). 

—  La  Wanne  de  Vadrinaue ,  1 4  3  5  (  ibid.  ).  —  La 
Wenne  de  Vadrinove,  liag  (chron.  doy.  de  Saint- 
Thiéb.). —  La  Mallegoulle  de  Wandrinoue,  ihhh 

(ibid.) Wandrinnwc,  \hhh  (ibid.). —  Wndri- 

nawe,  ligi  (Mém.Ph.deVign.).  —  Wauldreiiowe, 
loi  a  (ibid.). —  Waiddrinow,  la  Vaine  du  Salcey, 
)5i4  (ibid.). —  Wannede  Wadrinave,  i635  (Journ. 
J.  Bauch.). —  Wadrinaue ,  i654  (rec.  J.  Ancil.). 

Cette  digue,  de  820  mètres  de  longueur  sur 
6'^,ôo  de  hauteur,  a  pour  but  d'élever  les  eaux  du 
bras  droit  de  la  Moselle ,  pour  le  service  des  usines 
de  la  ville  de  Metz.  Construite  primitivement  en 
bois,  elle  fut  rebâtie  en  pierres,  au  xv' siècle,  avec 
les  uialériaux  de  démolitions  de  la  magnifique 
abbaye  de  Saint-Martin  :  voy.  Saint-Martis-lez- 
Metz  (Abbaye  de). 
Wahl  ou  le  Val,  église  et  presbytère,  c"  de  Laning. 

—  Yahl,  1375  (pouiUé  de  M.  Portef.).  —  Walla, 
154/4  (ibid.).  —  Wakn,  i6o6  (ibid.).  —  Val, 
église  seule  (carte  Cass.  ). 

Etait  le  siège  de  la  paroisse  de  Wahl-Ébersing, 
cure  de  i'archiprètré  de  Morhange,  dép.  de  l'abb. 
de  Saint-Avold,  qui  comprenait  :  Bidiiig,  Éber- 
sing,  Frémestioff,  Freybonse  et  Laning.  (Dans  la 
composition  actuelle  de  la  paroisse,  Lixing  a  pris  la 
place  deFreybouse.)  —  Presque  toute  la  paroisse 
était  Lorraine,  mais  l'emplacement  de  l'égHse  était 
sur  le  territoire  des  Evèchés. 


Waiil-Ébersirg,  c"°  de  Gros-Tenquin,  à  gauche  de  la 
l\iod  allemande.  —  Obersinijen ,  1 365  (  Kremer,  Ard. 
Gesch.  II,  5o8). —  Ebersingen,  iSgS  (cart.  év.  de 
M.  t.  VIII,  p.  3  v°).  —  Ebersinga,  Hersinga  sive 
Walla,  Walen,  i544(pouillé  de  M.).  —  Ebersingen, 
i5g4(  dénombr.  Th.  Alix),  —  Ebeninge,  xvii*  s* 
(episc.  Met.temp.). —  Ebening,  1688  (Mém.  Acad. 
de  M.  i853,  369,  dénombr.  de  Créh.).  —  Ever- 
«mg-.xïin"  siècle (pouillé  de  M.).  —  Ebresing,  1717 
(ibid.  Portef.).  —  Valcversing,  1735  (ibid.).  — 
Ebei-sin,  1751  (ord.  de  Lorr.  VIII,  390). —  Ober- 
sing,  1756  (D.  Cal.  not.Lorr.).  —  Evresing  (carte 
Cass.).  —  Val  Ebersing  (carte  de  l'État-major). 

Faisait  partie  de  la  communauté  de  Lixing  et  de 
la  paroisse  de  Wahl  :  voy.  ce  mot. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,cout.  de  l'E- 
véché. —  Appartint  au  canton  de  Ilellimer  de  1790 
à  1803 ,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  A  le 
Moulin  pour  annexe. 

WAiiL-LEZ-FACLQiEMONT,c°°de  Faulquemonl , à  gauche 
delà  Nied  allemande.  —  Vaten,  tigs  (abb.  S'-Arn. 
bulle  Cél.  III).  —  Walen,  i33a  (inv.  des  tit.  de 
Lorr.  II,  4o6).  —  Wahlen,  1877  (ibid.  VI,  63). 
—  Wallen,  ibgli  (dén.  Th.  Alix).—  Vais,  i384 
(acte  d'aman,  s.  l'an).  —  Val,  xyiii"  s°  (pouillé 
deM.). —  Vallen,  1756  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  — 
Val-lès~Faulquemont ,  Wal  ou  Wallen,  1779  (Dur. 
Lorr.). 

Village  de  la  seigneurie  de  Faulquemont. 
Avait  une  chapelle  et  un  cimetière  et  était  an- 
nexe, avec  vicariat  résident,  de  la  paroisse  de  Faul- 
quemonl. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton 
de  Faulquemont. 

Wahlenbero,  m"',  c°'  de  Dourd'lial. 

VVaikquelu,  m'°,  c"'  de  Doncourt-lez-Conflans. 

WalckmChl,  foulon,  sur  l'Eichel,  c"  d'Achen. 

Waldbach  (Riiissead  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c""  de  Folperswiller. 

Waldeck,  h.  c"'  d'Eguelshardt. —  Le  gagnage  de  Wal- 
dech,  i5g/i  (dén.  Th.  Alix). —  Wallecken,  1751  (ord. 
de  Lorr.  VIII,  sgo).  —  Walleck,  Valdeck,  1750 


'  La  lettre  W ,  dans  la  plupart  des  noms  d'origine  française  où  elle  se  rencontre,  se  prononce  ou,  comme  en  anglais.  On  dit 
Ouappy,  Ouamhaut,  Ouavilie,  etc.  :  c'est  un  des  caractères  de  Pidiome  messin.  Pour  les  noms  de  forme  allemande,  le  W  se  prononce 
comme  le  V  simple  en  français. 


280 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Waldeck,  1771  (ord.  de 
Lorr.  XII,  4o2). —  Walleck,  1779  (Dur.  Lorr.) 

Dépendait  du  comté  de  Bilclie  et  faisait  partie 
de  la  mairie  de  BoUingen.  —  Etait  annexe  de  la 
paroisse  de  Bilclie. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de   Bitcbe,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bitche  depuis 
l'an  1790. 
Waldeck,  ruines  d'un  cliâl.  féodal,  c"  d'Éguelsliardt. 

—  H  alteclie,  i337(Kœnigslioven,  Elsajss.  cliron.  IV, 
aSg). —  Waldecken,  l'iS-j  (Herlzog.  Edels.  cliron. 
l\l,bo).—  W(dcck,  1/190  (SchœpQin,  Als.ill.ll, 
274).  —  Le  chàleau  ruiné  de  YaMerken,  iSgi 
(dénombr.  Tli.  Alix). 

r  W  aldeck  est  au  pied  d'un  rocher  haut  et  escarpé 
au  sommet  duquel  sont  deux  tours  encore  entières 
de  80  pieds  de  liant,  de  18  de  large,  une  citerne  et 
des  logements  dans  le  roc ,  reste  d'un  vieux  château,  n 
(  1779,  Dur.  Lorr.) 

VValpcck  (Fon^T  de),  forêt  domaniale  de  3,373  bec- 
tares,  située  sur  le  territ.  des  c°"  de  Bitche  cl 
d'Eguelshardt. 

Walduaisejï  .c""  de  Wolmunsler,  sur  la  Hoin.  —  Walt- 
hutte,  ia56  (cliarl.  abb.  de  Sturzcib.  a6i). — 
Walthauten,  i55o  (Tillemann  Stella,  Bescbreih. 
desOber-AmlsZweibr.  tog). —  Wnlthautien ,  tbgù 
(dénombr.  Th.  Alix). —  Waldhauten,  f]bl  (ord. 
de  Lorr.  VIII,  agi  ). —  Wallhuuten  (carte  Cass.). 

Village  du  comté  de  Bilclie;  il  dépendait  de  la 
mairie  de  Walscbbronn.  —  Etait  annexe  de  la  pa- 
roisse de  Walscbbronn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coul.  do 
Lorraine.  —  Fit  |iartie  du  canton  de  lîreidenbacli 
de  1790  à  180a,  oîi  il  fut  classé  dans  le  canton 
actuel.  —  Cbef-lieu  communal  jusqu'en  181 1  ,  où 
il  fut  réuni  à  la  c"'  de  Walscbbronn  par  décret  du 
a6  avril.  —  Erigé  de  nouveau  en  commune  par 
ordonnance  du  5  janvier  183."). 

Waldweistboff,  c™"  de  Sierck,  sur  la  Nied.  —  Wice- 
torj,  iao6  (abb.  Vill.  B,  21).  —  WeUlorff,  i5a7 
(ibid.  caH.  II,  84  v").  —  Wittorff,  lôg'j  (dén.  Tli. 
Alix).  —  Yeittrnff,  173a  (terr.  de  Saint-François). 

—  Waldlweistrojf,  177g  (Dur.  Lorr.). 
Village  de  la  sous-prévolé  de  Sierck  (  i5g4). 
Était  annexe  de  Launiesfeld,  diocèse  de  Trêves 

(archid.  de  Tholey). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville ,  coul. 
de  Lorraine.  —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de 
Sierck;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m,  dans 
celui  de  LaunstrolT,  qui  devint  canton  de  Sierck  en 
1806.  —  A  le  Moulin  pour  annexe. 
Waldwisse,  c°°  de  Sierck.  —  Waldwiza,  i3i7  (abb. 


Vill.  cari.  t.  I,  R,  7).—  Wddlœiu,  1694  (dén.Tli. 
Alix).  —  Yallvise,  1C80  (dénombr. arch.  départ.). 

—  Vttltmeise,  i6gi  (terr. deRémeling). —  Waldt- 
B'i'c»,XTiii's'(pouillé  de  Trêves).  —  Wallviese,  1787 
(terr.  de  Renigcn).  —  W(ddtweis  ou  Valtry,  177g 
(Dur.  Lorr. ). —  Wallevise,  1790  (labl.  desdisl.). 

—  Waliltvise  ou  IVi/tci/ (labl.  Parant.). 

Fief  lorrain  sous  la  prévolé  de  Sierck  (Th.  Alix). 

—  Etait  le  siège  d'une  cure  du  diocèse  de  Trêves 
(doy.  de  Perl). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coul. 
de  Lorraine. —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-lieu 
d'un  canton  du  district  de  Sarrolouis  (|ui  comprenait 
les  c""  de  Bizing ,  Gongclfang,  Grindorlf,  Launstroff, 
Rémeling,  Riizing,  Waldwoislroir,  Walilwisse  et 
Zeurange;  passa,  sous  l'organisation  de  l'an  m, 
dans  le  canton  de  Launstroll",  qui  devint  canton  de 
Sierck  en  1 806.  —  A  pour  annexes  les  hameaux 
de  Betting  et  de  Gongelfang,  la  ferme  de  Hinting 
ou  Hintingerhoffet  le  moulin  de  Lohmiilil. 

Waldwissb  (Ruisseau  de). —.  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c°'  de  Grindorlf. 

Walkuausen,  m"",  c'"  de  Sierck. 

Wallacheï,  f.  c°"  de  Laning. 

WALiiiESTBOFF,vill.  c°' d'EIzange,  près  de  la  Bibiclic. — 
Walmmittorlf,  Watmsiroff,  i4Cg  (cart.  év.  de  M. 
IV). — Walmestorjf,  i63a  (abb.  Vill.  liasse  Luxemb.). 

—  Valmettorjf,  i03a  {ibid.).  —  Wolmeslrojf,  16O8 
(dénombr.  1 3  janv.). —  Walmestrojf,  1723  (terr. 
du  ban). 

Formait  avec  Haute  cl  Basse  Ham  une  seigneurie, 
liaule,  moyenne  et  basse  justice  (1752,  dénombr. 
1 6  juill.).  —  Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute, 
moyenne  et  basse  qui  mouvait  du  roi  de  France  et 
dépendait  de  la  seigneurie  de  Meizerwisse  (1776, 
dénomb.  a  3  déc).  —  Avait  une  chapelle  annexe  de 
la  paroisse  d'EIzange. 

Autrefois  Trois-Evèchés ,  baill.  et  cout.de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Kœnigsmacker  de 
i7go  à  180a,  où  il  fut  classé  dans  celui  de  Mei- 
zerwisse. —  Commune  jusqu'en  1812,  où  il  fut 
réuni  à  la  c"'  d'EIzange  par  décret  dn  3o  mars. 
Wahii.nsteb,  c""  de  Boulay. —  Yilla  WalaniiMa»terii , 
xi'  s'  (cart.  Moy.  Rhin,  I,  34o).  —  Walamiinslre, 
ii45  {ibid.  II,  610).  —  Walmutter,  xvi"  s°(abb. 
Longev.  s.  l'an). —  Walmiiister,  Waiimister,  Wau- 
mumter,  Walmunnler,  i544  (pouillé  de  M.). — 
Walmunsler,  jSg'i  (dén.  Th.  Alix). —  Velmestei; 
1680  (arch.  départ,  dénombr.  s.  l'an).  —  Yalmun- 
ster,  1681  {ibid.  dénombr.  12  nov.).  —  Valminster, 
1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Volmumte);  J779 
(Dur.  Lorr.).  —  Wa/mfijto- (carte  Cass. ). 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


281 


Siège  d'un  fief  sous"  la  chàtellenie  de  Boniay 
(i5g4),  plus  tard  mouvant  du  roi  de  France,  et 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (  1681 ,  loc. 
cit.).  —  Walmunster  était  le  siège  d'un  prieuré  dé- 
pendant de  i'abb.  de  Metloch  et  d'une  paroisse  de 
l'arcliiprèlré  de  Kédange  qui  avait  pour  annexes 
Holling,  Rémelfang  etVelving  et  était  desservie  par 
un  religieux  de  I'abb.  de  Metloch. 

.autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fit  partie  du  canton  d'Otlonville 
de  1790  à  j8oq,où  il  fut  classé  dans  le  canton 
actuel. 
Walsciibboxn,  c°"  de  Wolmunsler.  —  WuUburn,  1 1 70 
{Als.  diplom.  cccxn,  ch.  de  finibus  Lotharing.  in 
Vosago).  —  Wuhhorn,  lao'i  (cliarl.  Sturz.  3ia). 

—  Walleburne,  1.3 18  (Kremcr,  Arden.  Gesch.  II, 
.'1 1  5 ).  —  Walihborn ,  Valdsbroun,  1  Spi  (dénombr. 
Th.  Alix).  ■ —  WaUshronen ,  1607  (inv.  des  titres  de 
Lorr.  II,  43 a).  —  Vahebron,  1611  (Rogéville, 
dict.éditdu  32  mars).  —  Wahpron,  iGsi  (compte 
du  dom.  de  Bitche).  —  Valsbr»n,  1681  (dénomb. 
aa  déc). —  Wnhbnin,  1756  (I).  Cal.  not.  Lorr.). 

—  Walsbroim,  1706  (carte  Vaug.).  —  Vahbrnnm', 
1771  (ordonn.  de  Lorraine,  t.  XII,  p.  iaa). — 
Vahbroun,  Valtthronn,  Vahbroun,  Vadsbom  ou 
WaUchbroun,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Vahh-onna 
(dict.  Viv.). 

Village  du  comté  de  Bitche.  Celait  le  chef-lieu 
d'une  mairie  qui  comprenait  Ilaspelscheidt,  Licder- 
scheidt,  Roppvviller,  Waldhausen,  et  les  villages 
bavarois  de  Greppen ,  Trulben ,  Eppenbronn ,  Hilst 
et  Schweix.  —  L'anc.  paroisse  de  Walschbronn  était 
fort  étendue;  elle  comprenait  Walschbronn,  Bous- 
sewiller,  Dorst,  Liederscheidt,  Roppwiller,  Wald- 
hausen, et  les  villages  bavarois  d'Eppenbronn ,  Er- 
lenhoff,  Finning,  Greppen,  Hilst,  Imschbach,  Rie- 
delberg,  Schweix,  Nieder  et  Ober  Simpten,  Stau- 
stein,  Trulben  et  Winizelen.  Cette  paroisse  faisait 
partie  de  l'archiprètré  de  Ilornbach  et  appartenait 
à  I'abb.  de  Slurzelbronn. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bitche,  coût,  de 
Lorraine.  —  Fut  classé,  en  1791  ,  dans  le  canton 
de  Breidenbach  et  passa  dans  le  canton  actuel  en 
1802.  —  A  pour  annexes  le  hameau  et  la  ferme  de 
Dorst  et  la  tuilerie  de  Walschbronn. 
Walschbronn  (Bains  de),  c"*  de  Walschbronn.  — 
Bains  de  bitume,  alias  cire  dn  montagne  qu'ils  appel- 
lent hei-gwach ,  1594  (dén.  Th.  Alix). — Fontaine 
Je  pétrole  blanc,  1779  (Dur.  Lorr.  II,  257). 

On  croit  que  les  Romains  faisaient  usage  de  ces 
sources;  l'empereur  Frédéric  II  les  avait  fait  réta- 
blir et  le  comte  Georges  de  Bitche  y  avait  faitélever 

Moselle. 


un  château.  Thierry  Alix  nous  apprend  que  ces  bains 
étaient,  de  son  temps,  encore  très- fréquentés  nsur- 
tout  par  ceuk  qui  estoient  percleus  des  membresj!, 
et  qu'à  une  époque  très-rapprochée  de  lui  ron  a 
laissé  ruiner  le  puits  n. 

Ces  sources  ont  disparu  pendant  le  xvu*  siècle. 
Le  roi  Stanislas  fit  inutilement  réparer  le  bassin  qui 
les  recevait. 

Walschbronn  (Châtkau  de),  c"' de  Walschbronn. — 
Walsburg,  château  ruiné,  L^gi  (dén.  Th.  Alix). 
Bâti  vers  la  fin  du  xv°  siècle  par  les  comtes  de 
Deux-Ponts-Ritche  et  non  achevé. 

WiLscHBRo.vN  (MoDLix  de),  c""  de  WalschbroHn.  — 
Banmûld,  i24'i  (ch.  Sturz.  3l4). 

Wampich  (Rlisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c"°  d'Heltange-Grande. 

Warckhiul,  ra'°,  c""  de  HestrolT. 

Warekdt,  f.  c™  de  Creulzwald.  — Voy. ,  pour  les  formes 
anciennes  de  ce  nom,  l'article  suivant. 

Warendtvvald,  forêt  qui  couvrait  tout  le  pays  situé  entre 
Saint-Avold  et  Sarrelouis.  Les  bois  delà  Honve,  de 
Longeville,  de  Saint-Avold,  du  Zang  et  de  Forbach 
en  faisaient  partie  et  sont  seuls  demeurés  à  la  France; 
le  W  areniilwald  proprement  dit  appartient  auj.  à  la 
Prusse.  —  Wernest,  1171  (ch.  év.  de  M.  Croll. 
Orig.  Bip.  I,  175). —  Warnest,  1235  (Kremer, 
Arden.Gesch.il). —  Sylva  Warant,  1267  (ch.abb. 
Wadgasse,   Croll.   I,   227).  —    Warende,    1270 


(Kremer,  II,  34; 


-  Warrando ,  Warando , 


(ibid.  347).  —  Warance,  i33i  (ibid,  44 1).  — 
Warand,  i46o  (cart.  év.  de  M.  t.  IV,  p.  18).  — 
Vuairay,  iG34  (Meur.  Hisloire  des  év.  de  M.  48 1  ). 
—  Warnet,  i683  (dénombr.  1"  mai).  —  Waren, 
1762  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Varneiwald,  1768 
(ord.  de  Lorr.  XI,  826).  —  Warna-Nassau,  1769 
(ibid.  XII,  259).  —  Vaimel  ou  Warnewald,  belle 
forêt  dépendant  de  l'abbaye  de  Wadgasse,  1779 
(Dur.  Lorr.).  —  Bois  du  prince  de  Nassau  (carte 
Cass.).  —  Bois  de  Vernel  (D.  Cal.  carte  de  l'év. 
de  M.).  —  Warenl-Wald  (cBivla  de  l'État-major). 

Warsberg,  c°"  de  Boulay,  à  gauche  de  la  Bisten.  — 
Valsperc,  1179  (abb.  Bouz.  s.  l'an).  —  Werm- 
nesperch,  1202  (chron.épisc.  Mel.).-^Warnesperch , 
i2o4  (abb.  Vill.,  cari.  t.  I,  G,  19).  —  Venesperc, 
i2o5  (abb.  Saint-Clém.  ch.  s.  l'an).  —  Wermsnet- 
perc,  1210  (chron.  Met.  app.  pr.).  —  Wurtem- 
berg, 12(19  (^"^-  '^^^  '•'•  '^^  Lorr.  II,  4o6).  — 
Warlesperch,    1280   (abb.   Vill.   t.  I,  C,    i  ).  — 

•  Wairmperch ,  1288  [ibid.  B.  12)  —  Wesnesperch, 
1285  (abb.  Vill.  cart.  I,  18). —  Warembei-g ,  Wa- 
lemberg,  1298  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  II,  4o6).  — 
Warsperch,  iSog  (abb.  Longev.  s.  l'an).  —  War- 

36 


282 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


neperch,  i'SSq  (aicli.  h.  de  V.  AA,  i5-aa).  — 
Wel^perch,  i34i  {ibid.  Ir.  de  paix,  4a-45).  — 
Wiheperch ,1870  {ibid.  cart.  117,  fol.  63  ).  —  War- 
nejm;  Wamepw,  i385  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  X, 
6/1).  —  Wanejwrch ,  iSgg  (ai'cli.  II.  de  V.  AA,  a5). 

—  Len  deux  Warnejierl ,  xv'  s'  (cbron.  Prail.).  — 
Wairpupercli ,  i4o4  (l*.  Ferr.  obs.  séc.  H,  35i  v°). 

—  Wantperch ,  Wtirpercli ,  1  '1 3 y  ( aicli,  11.  de  V . 
AA ,11).  —  Waraheigh ,  1  /i5o  (abh.  lioiiz.  s.  l'an). 

—  Warsperg,  Wanesperg,  i4.5<)(cail.  év.  de  M. 
I.  IV,  p.  7  v"). —  Warêzberg,  xvi°  s'  (abb.  Loiigev. 
s.  l'an).  —  Varhejieeh,  Vnsheperg,  1587  (ibid. 
cens.  s.  l'an).  —  Giucelinga  alias  Vartperg,  1G06 
(pouillé  de  M.).  —  Vn-unsperg ,  Vnntiperg,  175(1 
(D.  Cal.  nol.  Loir.). 

Etait  siège  d'une  cure  de  Tarebiprélré  de  Variie 
(puis  de  Saini-Avold),  qui  dépendait  de  l'abb.  de 
Longevillo-lez-Saint-Avold. 

AulreCois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  tout,  di' 
Lorraine.  —  Fil  partie  du  canton  de  Bérus  en 
1 790 ,  de  celui  de  Bisten  sous  l'organisation  de 
l'an  m  et  de  celui  de  Sarrclouis  en  1 8o:i  ;  réuni  au 
canton  de  Boulay  par  une  loi  du  a()  avril  i8a0.  — 
A  pour  annexes  les  Moulins  baut  et  bas  et  la  ferme 
de  la  SchaeU'eri'i. 
WmsBiRG  (Châtkai:  de),  c""  de  Nam-suus-Warsberg. 

—  Lechatleau  neuf  de  Wametperg,  iaô8(inv.  des 
lit.  de  Lorr.  IL  ''oa  ).  —  Im  neuve  (■(  la  vieille  War- 
nespereh,  138/1  (ibid.  II,  /io3).  —  La  neuf  War- 
neiberg  on  bourg  dehurt  et  timt  le  pourpris  de  la  mon- 
tagne, i-iBti  (ibid.).  —  Wernetperg  grande  et 
petite,  ruinée  par  le  duc  de  Bar  et  Conrad,  évoque 
de  Metz,  i43.^>  (cart.  év.  de  M.  t.  Il,  p.  7).  —  La 
forieresêe  de  Warêperg,  1571  (ibid.  VI,  (io). 

Warsberg  était  le  chef-lieu  d'une  puissante  sei- 
gneurie du  domaine  propre  des  comtes  de  Sarre- 
brûck.  Ils  y  a > aient  établi,  dès  le  xii'  siècle,  des 
châtelains  héréditiiires  qui,  au  x»°,  en  obtinrent 
l'inféodation  à  perpétuité,  et  qui  dès  lors  consti- 
tuèrent sous  re  nom  une  maison  d'anc.  chevalerie 
qui  portait  pour  armes  :  de  sable  au  lion  d'argent. 

La  seigneurie  de  Warsberg  relevait  du  duché  de 
Bar,  puis  de  la  Lorraine  (  dénomb.  de  1 39 1  ).  —  Le 
château  neuf  de  Warsberg,  construit  au  xiii'  s', 
était  l'apanage  de  Mathieu  de  Lorraine,  petit-fils 
du  duc  Ferry  (i3o3,  inv.  de  Lorraine,  II,  4oâ). 

—  Au  xvii°  siècle,  les  villages  et  hautes  justices  de 
Ham ,  Guerting ,  Falck  et  Leywiller  dépendaient  de  la 
seigneurie  de  Warsberg  (  1 G8  j  ,  dénomb.  1 4  juin ): 

Washaisque  ou  Wassenaxqi  E ,  m""*,  c""  de  Plesnois. 
Wassebbach  ou  Mëllerbacu  (RtissEAu  de).  —  Coule 
sur  le  terril,  de  la  c°"  de  Souchl. 


Wabcor,  hauteurs  près  de  Lorry. —  Vaulam,  Wacon, 
ȴ*  s'  (chron.  Prail.). 

Waïille,  c°"  de  Gorze,  à  gauche  du  Rude  Mad.  — 
hnviddi  villa,  85 1  (cart.  Gorze,  t.  LIV,  p.  7a).  — 
Ennwaldi villa ,  93(1  (abb.  Goize , ch. emp. Olhon  I"  ). 

—  Wualdi  villa,  978  (ibid.  p.  i58).  —  Hmruldi- 
vitla,  119a  (ibid.  l.  CLXXVI).  —  Wavill,  xiii  s' 
(abb.de  Gorze).  —  Hatville,  i3oa  (règlem.  des 
vignes).  —  Wielville,  i338  (P.  Ferr.  obs.  séc.  II, 
()4  v").  —  Wavilla,  1  44a  (collég.  .Saint-Thiéb.  cas. 
de  Mad).  —  Wolville,  1 488  (inv.  des  lit.  de  Lorr. 
sup.  p.  379).  —  Wouavdle,  xvi'  s'  (abb.  Saintc- 
Gloss.  liasse  Villecey). 

Village  de  la  terre  de  Gorze. —  Etait  siège  d'une 
cure  do  l'arcbiprèlré  de  Gorze,  qui  dépendait  de 
l'abbaye  .Sainte-Glossinde. 

Autrefois  Trois-hvéchés,  baill.  et  coul.  de  Metz. 

—  Fait  partie  du  canton  de  Gorze  depuis  1790. — 
A  pour  annexes  le  Quartier  du  Luxembourg,  le 
l'etit-Moulin,  les  moulins  de  Fleur-Moulin,  de  la 
Mad  et  Bauland  et  la  ferme  de  Buret. 

WECKEiiSBii  iiL  ou  MiTTEHsiiiiiL,  m"',  c'"  (le  Biniiig-lcz- 
Rohtbacli. 

W^;cKnI^G,  vill.  c""  de  Btidling.  —  Weicrenges ,  tltaij 
(arcli.  h.  de  V.  AA,  11).  —  Weckringen ,  1607 
(abb.  Vill.  cart.  II,  89).  —  Werberingen,  ihglt 
{  dénomb.  Th.  Alix).  —  Wehingen,  1C81  (dénomb. 
9  sept.).  —  Weckeringeu,  1697  (leir.  du  ban).  — 
Weckring,  1756  (Stem,  dép'  M.). 

Il  y  avait  à  Weckring  un  lief  sous  !a  prévôté  de 
Sierck. 

Un  des  villages  de  la  seigueurie  du  Ilackeuberg, 
plus  lard  de  la  seigneurie  de  Rusbacli.  —  Siège 
d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse  (  1682,  dé- 
nomb. 10  déc).  —  Etait  annexe  de  la  paroisse  du 
Hackenberg  (dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Trois-Evèchés,  baill.  cl  coût,  de  Thioii- 
»ille.  —  Fit  partie  du  canton  d'Inglange  de  1 790  à 
1  80a  ,  où  il  passa  dans  le  canton  actuel.  —  Com- 
mune jusqu'en  1 8 1  1  ,  où  un  décret  du  1 9  octobre  le 
léunil  à  Budiing. 

WEiDESnEiM,  château,  h.  et  m'",  c'"  de  Kalhauseii,  à 
droite  de  la  Sarre.  —  Weidesheim ,  i5o6  (inv.  des 
til.de  Lorr.  II,  463).  —  Weideheim,  1576  (ibid. 
456). —  Wedesheim  im  Westrich,  i  (ioG  (Humbracbl , 
Rhein.  Adel.  pi.  162).  —  Vedesheim,  1681  (dé- 
nomb. 92  déc).  —  Veizem,  1726  (arch.  d'Achen, 
arpentage  du  1 3  août).  —  W'eifz/iei'm  ( carte  Cass.). 
Fief  mouvant  du  comté  de  Bitche.  — Siège  d'une 
haute  justice.  —  Possède  un  beau  château  moderne 
qui  a  remplacé  un  vieux  château  en  ruines  encore 
debout  au  milieu  du  dernier  siècle. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


283 


Aulrefois  Lorraine ,  baill.  du  Sarrejjiiemines ,  coût. 

de  Lorraine.  —  Appartient  au  canton  de  Rohrbach 

depuis  1  790.  —  Commune  en  1801  ;  réuni  à  Kal- 

hausen  par  décret  du  5  avril  1811. 
Weiuesheim  (Ruisseau  dk).  —  Coule  sur  le  territ.  de 

la  c"°  de  Kalhausen  et  se  jette  dans  la  Sarro. 
Weiiiek -Kapelle  ou  Chapelle    de   l'Étaisg,  c'"   de 

Bitclie.  —  Elle  existait  au  xvi'  siècle. 
Weileb,  hameau  détruit,  c"  de  SainlJean-Rotirbach. 

—  Weillei;  i()88  (mém.  acad.  de  M.  i853,30(|, 
dénombr.  de  Créh.). 

C'était  un  franc-alleu  de  Lorraine  ;  il  était  contigu 

au  village  actuel  de  Saint-Jean-Rohrbacli. 

Weilleb,  village  ruiné,  c""  de  Willerwald.  —  Albet-z- 

willer,  il>-2i   (cart.  év.  de  M.   t.  IV,  p.  17^).  — 

Weijler  hey  Alben,    iia3   (cb.  abb.   Slurz.   191). 

—  Weiller,  iij8i  (arcb.  de  Sarralbe,  trans.  entre  le 
duc  de  Lorr.  et  le  comte  de  Nassau ,  du  28  août).  — ■ 
Lp  ban  de  Weiller,  1  60 1  (inv.  des  til.  de  Lorr.  I , 
igi-tgS). — Alherweiller,  iGoi  (Dur.  Lorr.  III, 
(j).  —  Vitler  proche  Albe,  i  62  1  (ibùL). 

Village  ruiné  au  xvi'  siècle. 

W'EisGAnTE.v,  bois  communal,  c"'  de  Henigen-Basse. 

Weisbach  (Rcisseau  be).  —  Prend  sa  source  à  Ber- 
weiller,  traverse  les  c'"  de  Berweillor  et  de  Merlcn 
sur  une  longueur  de  A  kilom.  et  sejette  dans  la  Bisten. 

Weiskibch  ,  b.  c"  de  VVolmunster,  sur  la  Scbwolb.  — 
Weiske^-ch,  io3o  (abb.  Saint-Matb.  Tr.  don.  ducb. 
.lud. ).  —  Wyskei-ch ,  lo'S']  (ibid.).  —  Weinkirchen , 
i353  (Scbœpf.  Als.  ill.  II,  aui).  —  Weisekrich, 
iSgi  (dénomb.  Tb.  Alix).  —  Weisicirken,  1756 
(D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Weiskireh,  1771  (ord.  de 
Lorr.  XII,  iaa,  arrêt  du  conseil  du  18  juin).  — 
Weiikircken  (carte  Ca.ss.). 
Village  de  la  mairie  de  Rimling. 
Le  château  féodal  de  Weiskireh  existait  déjà  en 
i323;  il  était  siège  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  basse.  Le  hameau  dépendait  de  la  prévôté  de 
Rimling  et  du  comté  de  Bitche.  —  Le  cbâicau 
possédait  une  chapelle  domestique  annexe  de  In 
paroisse  de  Wobnunsler. 

Aulrefois  Lorraine,  bàill.  de  Bilcbe,  coût,  de 
Lorraine.  —  Weiskireh  fait  partie  de  la  c"'  et  du 
canton  de  Wolraunsler  depuis  1790. 

Weiskibch,  m'"  sur  la  Scbwolb,  c"'  de  Wolmunster. 

Weiskibch  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de 
la  c"°  de  Wolmunster  et  sejette  dans  la  Scliwolb. 

Welfebding,  c°"  de  Sarregueminep,  à  gauche  de  la 
Sarre.  —  Sanctus  Waljridus,  Walferding,  ibli/i 
(pouillé  de  M.).  —  Sanl-Wclfcrdt ,  i.'tgo  (arch.  de 
Sarreg.).  —  Welfertingen ,  i6a3  (D.  Cal.  pr.  s. 
l'an  ).  —  Saint-  Walfride,  1 756  (  D.  Cal.  not.  Lorr.  ). 


—  Veifelden,  1  7^9  (arch.  d'Ippling,  transact.  du  3 
im\l.).—  Wetffi'rdinjr,i^S-2  (ord.  de  Lorr.  XV,  137). 

Village  d'Empire,  enclavé  dans  la  Lorraine  et  ap- 
partenant au  comté  de  Blies-Caslel.  Cédé  à  la  Krance 
par  le  traité  du  27  septembre  1781-18  décembie 
1789,  entre  le  roi  et  le  comte  de  la  Leyen ,  avec  les 
villages  de  Bliesbrûcken,  Blies-Schweyen ,  Freyming, 
Woustwiller,  partie  de  Heckenransbach  et  la  censé 
de  Dietzwiller,  il  fut  constitué  en  baronnie,  sous  le 
nom  de  baronnie  de  VVelferding,  avec  bailliage  sei- 
gneurial, dont  les  appels  devaient  être  portés  au 
parlement  de  Nancy. 

La  cure,  sous  le  patronage  de  saini  VValfried, 
existait  en  1 3a3  ;  elle  dépendait  de  l'archiprêtré  de 
Saint-Arnuald  et  appartenait  à  l'abb.  de  Tholey. 
Elle  avait  pour  annexes  :  Blies-Schweyen ,  Hanwiller, 
Lixing,  Rémelfing,  Sarreinsraing,  Woustwiller  et 
Rilching  (Prusse). 

Terre  d'Empire  placée  dans  la  province  de  Lor- 
raine, sous  le  bailUage  de  Sarreguemiues,  droit 
romain.  —  Fait  partie,  depuis  1790,  du  canton  de 
Sarreguemiues.  —  A  pour  annexes  la  ferme  de 
Tousch  el  Obligmiibl. 

VVelsciihoff,  f.  c"°  de  Gros-Réderching. —  Bâtie  en 
1780  par  le  sieur  Maurice. 

Welschhoff,  ferme,  c"°  de  Puttelange.  —  La  Cerne 
d'Ederswilter,  1779  (Dur.  Lorr.  III,  lai). 
Celle  censé  dépendait  du  comté  de  Puttelange. 

Welschhoff  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  la 
ferme  de  VVelscbbofT,  arrose  les  c'""  de  Grundwiller, 
de  Putlelange  et  de  Rémering  sur  une  longueur  de 
'1  kilom.  et  va  se  jeter  dans  le  ruisseau  de  l'étang 
de  Ratzenbausen. 

Welsch-Kobrette  ,  f.  c'"  de  Sturzelbronn. 

WELSCHMCuLtm'",  c''°de  Kalhausen. 

Weltehsbach  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à 
Laudrefang,  traverse  les  c""  de  Laudrefang  et  de 
Téting  sur  une  longueur  de  6  kilom.  et  se  jette  dans 
la  Nied  allemande 

Wendelhoff,  forge,  verrerie  el  f.  c'"  de  Creulzwald. 

We\heck,  (.  et  chapelle,  c'^de  Saint-Avold. 

Wentzwiller  ,  h.  c"  de  Guéblange,  à  droite  de  l'Albe. 

—  WenUweiller,  i682(dénomb.  i6mars).  —  Went- 
veiller,  17ÔO  (D.  Cal.  not.  Lorr.). —  Wentzville , 
1756  (Stem,  dép'  M.). 

Village  du  Val  de  Guéjjlange;  relevait  de  la  châ- 
tellenie  d'Albestroff.  —  Était  annexe  de  la  paroisse 
de  Guéblange. 

Autrefois  Trois-Évêchés,  baill.  de  Vie,  coût,  de 
l'Évêché.  —  Il  fait  partie  du  canton  de  Sarralbe 
depuis  1790.  ■ —  Commune  en  1801;  réunie  à 
Guéblange  par  décret  du  8  octobre  181 3. 


36. 


2Si 


DÉPARTEMENT  1)K  LA  MOSELLE. 


WERAMiB,  village  détriiil  près  de  Nidange.  —  L'alleuf 
de  Verenge»,  laia  (abli.  Yill.  cart.  V,  i/i).  — 
Wairanges ,  i  378  (  161W.  V,  1 3  ).  —  Veringù,  1 387 
(ifciW.  K,  5). —  Wmnf^e  proche  Nyilenge,  t3t8 
{ibtd.  V,3). 

VVerich-MChl,  m'",  c°'de  Loupcrshausen. 

Werscuing  ou  Wircin  ,  censé,  c"*  de  Rimiing  (  1 771), 
Dur.  Lorr.).  —  Voy.  WinsciiincKH. 

Wesbjch,  m'",  c"°de  Kerbacli. —  Veschharlt  {TUilhy). 

VVesciiBicii(KDissEiij  de)'.  —  Prend  sasource  à  Kalem- 
bourg,  traverse  la  c"'  de  Laumesfeld  sur  une  lon- 
gueur de  3  kilom.  et  se  jclle  dans  la  Niod. 

Weschiug ,  m'",  c'"  de  Neunkircli.  —  Fechiiigas,  777 
(cil.  abb.  Saint-Denis,  Félihicn,  Hist.  de  Saint- 
Denis,  pr.).  —  Vechin/;en,  l'ig'A  (arcli.de  Sarreg. 
donat.  à  la  cliaj)elle  Sainte-C.allicrine).  —  Féchin, 
1  .'ig/i  (dénomb.  Tli.  Alix).  —  Weckinj;orimihl  (^earlo 
Cass.  ). 

Moulin  à  cailloux  et  usine,  dépendant  de  la  faïen- 
cerie de  Sarreguemines. 

Weïiiacii  (Ri  isseau  de). —  Prend  sa  soiirci'  à  hbange, 
traverse  les  c""  d'Ebange  et  do  Daspicli  sur  une 
longueur  de  .')oo  met.  et  se  jette  dans  la  pensch. 

Weteb,  village déirnit,  c°' de  Italiling. —  Wigerc,  1 1  5o 
(Croll.,  Urig.  Bip.  II,  lia).  —  Wtjhn;  l'iai 
(Fr.  Kollner,  Gesch.  des  .Nassau -Saarbriicksclien 
Landes,  i»-] ).  —  Weiller,  13<)/|  (dén.  Th.  .\lix). 
—  IVet/hn-,  1736  (areh.  d'Achen,  procès -verbal 
d'aborneuient  du  9  août).  —  Wayer,  métairie, 
i733(Dur.  Lorr.).  —  Weyer,  village  ruiné,  1750 
(D.  Cal.  nol.  Lorr.). 

Village  de  la  mairiede  Rabling,  déiruitaii  xvi's'; 
il  était  situé  au  lieu  où  la  carte  de  l'Elal-major 
place  la  cliapelle  de  Weyerkiicb. 

Weterbach  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  lerrif.  ili> 
la  c°*  d'ippling. 

Weyerbach  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  des 
c""  de  Faick,  de  Kerling-lez-Sierck  et  de  Kirsch- 
naumen. 

Wbïergeaben  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ. 
de  la  c'"  de  Velving. 

Weïer-im-Lisdtbal,  étang,  c™  de  Mouterhausen.  — 
iSgi  (dénombr.  Th.  Alix). 

Weyerkirch,  chapelle,  c"*  de  Rahling.  —  Emplace- 
ment de  l'ancien  village  de  Weyer. 

Wbterhïhl,  m'",  c™  de  FaIck. 

Weïmerarge,  c°°  de  Thionville.  —  Wernet-inga»,  936 
(abb.  Sainl-Arn.  ch.  év.  Benn.).  —  Wimeringa» 
97 7  (carL  Saint-Pierre,  ch.  emp.  Oth.  II). —  Wime- 
ringes,  998  {ibid.  Oth.  III).  —  Wuimeringes,  998 
(abb.  Sainte-Marie,  ch.  Oth.  III).  —  Wimerai^^ea, 
ia84  (abb.  Vill.  cart.  t.  I,G,  lo). —  Wemeranges, 


lagi  (i6iV/.  B,  ai).  —  Wivmerauges ,  t'iii  {ibul. 
E,  3).  —  Wimm-ange ,  i3a3  (inv.  des  tit.  de  Lorr. 
III,  166).  —  Wermerange» ,  i36a  (carL  év.  de  M. 
t.  I,  p.  aaa).  —  Wavmei-ange ,  i36a  (ihid.  t.  I, 
p.  i!ii  ).  —  Weimn-iiig ,  ihlxh  (pouillé  de  M.).  — 
Wnnrange,  1681  (dénombr.  i4  juin).  —  Wrim- 
range,  Weimerangen ,  1097  (lerr.  du  ban). 

Siège  d'une  seigneurie  foncière,  érigée  en  haute 
justice  le  19  juin  1704.  —  Etait  une  annexe  de  la 
paroi&se  de  Wolkrange. 

Autrefois  Trois-Évècliés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville. —  Fit  partie,  en  1790,  du  canton  de  Hel- 
tange,  de  celui  d'OEulrange  sous  l'organisation  de 
l'an  III,  puis,  en  180a,  fut  classé  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  les  banieanx  d'Elange  et 
de  Tenille  et  le  moulin  Rouge. 
WiDEMiOFE,  anc.  ferme  du  séminaire  Saint-Simon 
à  Kerbach.  —  Widenhoff.  1.5 1  a  (séniin.  Saint- 
Simon  s.  l'an).  —  Wydonhoffi,  xh'j'j  {ihid.). 
WiDESPOBHi,  (Ruisseau  de). —  Prend  sa  source  à  Mai n- 
villers,  traverse  cette  c'"  et  celle  de  Crébange  sur 
une  longueur  de  4  kilom.  et  demi  et  se  jette  dans 
la  Nied  allemande. 
WiKswiLLER,  c""  de  Sarregiiemines,  à  gauche  de  la 
Sarre. —  Wiicntvire,  1 1  Tio  (Kremer,  Arden.  Gesch. 
II,  agS).  —  M^iesewilre ,  i  44.5(Schultze,der  Blies- 
gau ,  78  ).  —  Wiszwiller,  1  li'jS  (  Kremer,  11,176  ). — 
WiâtewiUei;  Wyswiller,  Wfy-iwilln;  i54ji  (pouillé 
de  M.).  —  Weiinveillei;  1594  (dén.  Th.  Alix).  — 
Weisvettler,  i()8i  (dén.  m  mai). —  Weis-Witler, 
i-Hù  (D.  Cal.  Ilot.  Lorr.).  —  Vixviller,  Weisvilley 
ou  Weia-WeiUer;  1  779  (  Dur.  Lorr.  ).  —  Wiesamlln- 
(carleCass.). —  Wiswillcr  (carie  de  l'Etat-major). 

Wieswiller  et  VVœlilling  ont  é(é  longtemps  un 
objet  de  dispute  entre  la  Lorraine  et  l'Empire.  Au 
xv' siècle,  ils  appartenaient  à  Jean  de  Sieinkallenfels, 
seigneur  de  Bimtenbacli  ;  plus  tard ,  ils  passèrent  aux 
comtes  de  Nassau -Sarrebriick.  "  Wollllingen  et 
Weisswelller  possédez  par  le  cointi'  de  Nassau,  les- 
(juelz  néanlmoins  sont  siz  soub  et  en  la  seigneurie 
de  Bilchen  (dén.  Th.  Alix).  —  En  1  Ga  1 ,  ils  advin- 
rent  définitivement  à  la  Lorraine,  en  vertu  d'unie 
convention  d'échange  entre  le  duc  Henri  de  Lorraine 
et  le  comte  Louis  de  Nassau -Sarrebriick.  —  Siège 
d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne  et  basse 
mouvant  du  roi  de  France  (  1 68 1  ,  dénomb.  1 0  mai). 
—  Était  siège  d'une  cure  de  l'arcliiprétré  de  Horn- 
bach,  qui  avait  Wœiffling  pour  annexe. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines, 
raut.  de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarre- 
guemines depuis  1 790.  —  A  pour  annexes  les  mou- 
lins de  Griinenwaldmijhl  et  de  Schustermûhl. 


DEPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


285 


WiEswiLLEB  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  sur  le 
ban  de  Wœlfflinjr,  traverse  les  c""  de  Woellllinj», 
Wieswiller,  Dieding  et  Zelting,  sur  une  longueur  de 
4  kilom.,  et  se  jette  dans  la  Sarre. 

WiLDcnETii  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à 
Filstroff,  traverse  la  c"'  de  ce  nom ,  sur  une  lon- 
gueur de  a  kilom.,  et  se  jette  dans  la  Nied. 

VVlI,HELMSBROfiN,h. Voy.CBEUTZWAI.D  WlLIIELHSBIlORN. 

WiLLEBHOPF,  f.  c°°  de  Lacliainbre.  —  Voy.  Leywilleb- 

HOFF. 

WiLLEBWALD,c°"deSarralbe. —  Villervaldt,  1751  (ord. 
de  Lorr.  VIIl,  282).  —  WeillerwaUU ,  i7.')fi  (carte 
Vaug.).  —  Willerwald,  Willertcart,  1750  (D.  Cal. 
not.  Lorr.). 

Village  fondé  en  lOoi  sur  les  ruines  de  Weiler 
ou  Alberweiller.  —  Siège  d'un  fief  mouvant  d'abord 
da  ducbé  de  Lorraine  et  ensuite  de  la  couronne  de 
France,  avec  droits  de  justice  baule,  moyenne  et 
basse  (1681,  dénombr.  10  mai).  —  Etait  le  siège 
d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Saint-Arnuald,  qui 
avait  Schottenhofl'  pour  annexe. 

Autrefois  Lorraine, ba^l. de  Sarreguemines,  coul. 

de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarralbe 

depuis  1790.  —  A  pour  annexes  le  moulin  de  Nie- 

.  derau  et  la  tuilerie  d'Annenbcrg.  —  Le  Petit  Haras, 

qui  n'existe  plus ,  en  dépendait  autrefois. 

Willerwald  n"  1  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source 
aux  prés  de  Scholtenhoff,  traverse  les  c'""  de  Sar- 
ralbe et  de  Willerwald  sur  une  longueur  d'un  kilom. , 
entre  dans  le  dép'  du  lîas-Rhin  et  tombe  dans  la 
Sarre  près  du  moulin  de  Niederlian  (Bas-Rhin). 

.Willerwald  n°  3  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source 
dans  les  prés  de  Heckenransbacli ,  traverse  les  c°" 
de  Heckenransbach ,  Grundwiller,  Hambach,  Wil- 
lerwald, sur  une  longueur  de  a  kilom.,  entre  dans 
le  dép'  du  Bas-Rhin  et  se  jette  dans  la  Sarre  sur  le 
ban  de  Herbitzheim. 

Willerwald  (La)  forêt  domaniale  de  53  hectares, 
c"°  de  Bibiche-Grande. 

WiNBRCNXEN  (RcissEAU  de).  —  Coule  suF  le  terril,  de 
la  c"  de  Théding. 

WiNDHOPF,  h.  c"°  de  Loutzwiller. 

WiNDHOFF,  f.  c"°  de  Niederwisse. 

WiKGitERDAL,  vill.  auj.  détruit  de  l'anc.  mairie  et  pa- 
roisse de  Longeville-lez-Saint-Avold ,  1681  (abb. 
Longev.  dénombr.  ). 

WiNGSBERG,  h.  c"°  de  Wolstrolf. —  Visniperum,  ii'i'j 
(abb.  Vill.  ch.  Et.  de  Bar).  —  Vuiiiesberif ,  1180 
(ibid,  liasse  Abonc). —  Venesherg ,  i;!5i  (ibid.). 
—  Vanisperg,  1364  (ibid.).  —  Winisperch,  1270 
(ibid.).  —  Winesperch,  1271  {ibid.  cart.  t.  I,  A, 
a).  —  Vaniiberg,  1377  {ibid.  liasse  Abonc). — 


Winaperch,  Wirifsperc ,  1288  {ibid.  cart.  t.  L  B. 
13).  —  Vinisberg ,  lago  {ibid.  liasse  Abonc).  — 
Winsperc,  lago  {ibid.  cart.  t.  I,  A,  11).  —  Wi- 
nisper,  1997  {ibid.  A,  20).  —  Wynespei-e ,  i3.')i 
{ibid.  A,  i5).  —  Winespei-ch ,  1890  (liste  d'èchev. 
deThionv.). —  Winsbergh,  i/io3  (  abb.  Vill.  cart. 
t.  II,  p.  8). —  H'ws/iCT-f,  iZio4  (P.  Ferr.  obs.  sér. 
1. 11,  p.  i46).  —  Wwanisperch ,  liag  (arch.  h.  de 
V.  AA,  11).  —  Winspercli, ,  i44o  (P.  Ferr.  obs. 
séc.  t.  Il,  p.  826).  —  Wisberg,  1O80  (dénombr. 
s.  l'an,  arch.  départ.). —  Wainspeig,  Wiimpergs. 
Xïii°  s'  (dénombr.  i7fév.). —  Weimberg,  l'^tifj 
(Stem,  dép"  M.). 

Était  annexe  de  ja  paroisse  de  Lutlange. 
Autrefois  Trois-Evêchés ,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Luttange  de  17110 
à  i8oa,  où  il  fut  classé  dans  le  canton  de  Melzcr- 
wisse.  —  Chef-lieu  communal,  avec  Schel  pour 
annexe,  jusqu'en  1 8 1 1  ,  où  il  fut  réuni  à  Wolslrofl' 
par  décret  du  2G  avril. 

WiNTRi.\G,  f.  sur  le  territ.  de  Holding,  c""  de  Ché- 
mery-les-Deux.  —  Vintringen,  i3ia  (abb.  Ronz. 
ch.  s.  l'an).  —  Wenlring ,  xïiii"  s°  (pouillé  de  M.). 

Censé  faisant  partie  de  la  communauté  d'Edling 
et  de  la  paroisse  de  Freistroff. 

WiRGiN  ou  Werscuisg,  f.  c""  de  Rimiing.  —  Wir- 
sing,  fief  de  la  paroisse  de  Rimiing,  xviii"s''(ponillé 
de  M.).  —  Voy.  Wurscuingkn. 

WiRicimûnL,  m'",  c™  de  Loupershausen. 

WiBscHwiiLEB,  m'"  sur  la  Horn,  c""  de  Rilche. 

WISI^G  (Le  Grabd-),  (.  c""  de  Blies-Ébersing.  —  Wi- 
singen,  lOao  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  VI,  iiil>).  — 
Wiesingen,  1681  (dénombr.  33  déc). —  Visivguin, 
Visinguen,  1702  (ord.  de  Lorr.  I,  343).  —  Wi- 
tingue,  1766  (D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Wiaengtiat, 
'779  (Dur.  Lorr.  111,  44o).  —  Vitingerhoff  {carU: 
Cass.  ). 

Cense-fief  mouvant  de  la  châlellenie  de  Sarre- 
guemiiies,  annexe  de  la  paroisse  de  Habkirchen. 

WisiNG  (Le  Petit-),  f.  c""  de  Blies-Ébersing. 

VVisixG  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  le 
pré  de  la  ferme  de  Wising,  traverse  les  c""  de 
Neunkirch  et  de  Folperswiller,  sur  une  longurnr 
de  I  kilom.,  et  .se  jette  dans  la  Bliese. 

WiswiLLEB ,  c"".  —  Voy.  Wieswiller. 

WiTTRiNG ,  c°"  de  Sarreguemines ,  à  gauche  do  la  Sarre. 
—  Billeringen,  1288  (ch.  abb.Weriierswiller.  Croll. 
Orig.  Bip.  I,  i65).  —  Wiltcringen,  i426  (1).  Cal. 
not.  Lorr.).  —  Wittringa,  Witritiga,  i544  (pouillé 
de  M.). —  Witlringeu,  lôg'i  (dén.  Th.  Alix). — 
Vitringen,  1761  (ord.  de  Lorr.  Mil,  282,  édit  de 
juin).  —  H'iInHg  (carte  Cass.). 


i86 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


Ce  village  faisait  jadis  partie  de  la  seigneurie  de 
Porbîicli.  Donné  à  l'abbaye  de  Wadgosse,  il  fut 
voiidii  par  elle,  en  i4a(),  a»  dnc  (^bailes  de  Lor- 
raine. —  H  y  avait  à  \\iltring  une  maison-fief  qui 
mouvait  du  i-oi  de  France  et  dépendait  de  ia  seigneu- 
rie de  Willrrwald  (1681,  dénombr.  iodée). — 
Paroisse  de  i'arrJiiprélré  de  Saint-.\rnuald. 

.Autrefois  Lorraine,  baill.de  .Sarreguemines.cout. 
de  Lorraine.  —  Fait  partie  du  ranton  de  Sarre- 
gucmines  depuis  sa  création,  en  1790.  —  A  pour 
annexe  la  ferme  de  Kremrich. 
WoeLFFLiKC ,  c°"  de  Sarregucmines.  —  Wiilhelingen , 
ii'i.'!  (ch.  abb.  Stun.  'itd).  —  Wieljing,  11 /i3 
(  D.  Cal.  not.  Lorr.).  —  Grtinjiia  Wolvelini;e>i  ,1178 
(ch.  abb.  Sturï.  q  v°).  —  Walvchn<;i>n,  1 179  (cb. 
abb.  Neuburg,  ALs.  diplom.  cccxxvii).  —  Wtuelin- 
l'en,  I  igti  (cb.  abb.  Sluri.  Frédéric,  sire  de  Bitcke, 
confirme  la  fondation  det'abb.).  —  Wutbelingen, 
lagS  (ch.  abb.  Stiir?..  ibitl.  III).  —  Wolffelingen , 
i44.5  (Scbuitze,  der  Bliesgau,  78).  —  Wuhelingen , 
1/169  (ihid.  79). —  Wellin^en ,  Wntjflini^eu ,  iSgi 
(dén.  Tli.  Alix).  —  Wrilfmjreii ,  i(i8i  (dénomb.  aa 
déc).  —  Wetjlinir,  Woelfliiif;,  WoilJlini;en  {\).  Cal. 
not.  Lorr.).  ■ —  Mntjlinj^m  (carte  Cass. ). 

W'oelITling  fut  donné,  en  it'i.3,  à  l'abbaye  de 
.Slurzcibronn  par  le  duc  Mathieu  de  Lorraine.  — 
Ainsi  que  VVieswilIcr,  il  a  été  longtemps  disputé 
par  la  Lorraine  et  l'Empire.  En  1  Ga  1  ,  il  fut  défi- 
nitivement attribué  à  la  Lorraine  ])ar  une  conven- 
tion d'échange  entre  le  duc  Henri  de  Lorraine  et  le 
comte  Louis  de  Nassau-Sarrebrûck.  —  Dépendait 
du  comté  de  Bitche  et  était  siège  d'(m  fief  et  d'une 
justice  haute,  moyenne  et  bas.<ie  (1C81 ,  dénombr. 
10  mai).  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Wieswiller. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarregucmines,  coul. 
lie  Lorraine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Sarre- 
gucmines depuis  1790.  —  Commune  jusqu'en 
1811,  où  il  lut  réuni  à  Wieswiller  ])ar  décret  du 
19  octobre;  érigé  de  nouveau  en  commune  par 
ordonnance  royale  du  9  mai  1  887. 
WœLPLiHG  ,  c°"  de  Bouzonville,  —  Waiilffinijritt,  xvi* 
siècle  (abb.  Longev.  déclar.  de  biens).  —  Wuel- 
fling,  1681  (dénombr.  .3o  oct. ).  —  Voljlin,  168Û 
(dénombr.  19  sept.).  —  Welfing,  1756  (carte 
Vaug.).  —  Veilfling,  Walfling,  1756  (D.  Cal.  not. 
Lorr.).  —  Velffling  (Dur.  Lorr.). 

Dépendait  de  la  seigneurie  de  Château-Rouge 
(  1681 ,  hc.  cit.).  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de 
Leyding. 

.\utrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonville,  coût, 
de  LoiTaine.  —  Fait  partie  du  canton  de  Bouzon- 
ville depuis  1790. 


WoÊVBE  (Païs  oe  i.a)  on  dk  la  Woitbe.  —  l'agtii: 
Vabieniii  (Ad  ripa»  Alisontiœ,  Crunœ  et  Cari,  Mo- 
lam  in  ter  et  Mosetlam),  vu'  s"  (Crog.  Tur.  IX, 
notes  D.  Ruin.).  —  Wabrenais,  Quubrmsis,  Va- 
frnmis,  Wahremis,  Wuaprensis  pagiis,  63G-8,")f> 
(cart.  Moy.  Rhin,  I,  10,  87,  7ti,  88,  2G0).  — 
Paj'iis  Wabremiii,  8;)!  (cart.Gorze,  I.  LIV,  p.  73). 

—  Wavren.ie,  870  (div.  regni  Lolh.).  —  Pagtu 
Wttweretm»,  960  (cart.  de  Saint-Pierre,  ch.  emp. 
Oth.  I").  —  Werhia,  98a  (abb.  Gorzc,  ch.  enip. 
Oth.  II).  —  La  Vivre  de  Geniexeij,  x\'  s'  (chron. 
Fh.  de  Vign.).  —  La  Wevre  en  Oueniexey.  xv*  5° 
(chron.  Praill.).  —  /.«  Werve,  la  Uerge  on  Goii- 
wemexet/,    idlilx   (chron.    doy.  de   Saint-Tliiéb,  ). 

—  Im  Weivre,  1  698  (Journ.  J.  Aub.).  —  Tena  do 
la  Vaivre,  xvii*  s"  (Loth.  sept.).  —  La  Woieve,  la 
Woive,   i636  (Journ.  J.  Bauch.).  —  La   Wmt-e, 

1681  (dénomb.  1  i  juin) Wefria,  Wabria,  Ver- 

via,  Werpia,  Wetria,  Wapria  ;  Waltrientii,  !!>»- 
bremit,  Wapreutit,  Wepremis,  Vam-ensis  cmiitatut 
vel pagiit  {D.  Cal.  not.  Lorr.).  — En  allemand  :  Ho- 
vei-,  Watvarl,  WotiVîtçnW  (cart.  Mov.  liliin). 

Dans  la  basse  latinité,  lairii,  Vevra  ou  Wavta, 
Wevra,  signifiait  un  terrain  à  broussailles  et  à  pe- 
tits bois,  de  Vepre»,  broussailles  :  cette  dénomina- 
tion aurait  établi  une  oppo.sition  entre  ce  pays  et  le 
pays  voisin,  des  hoisprofondë  (ar-duen),  l'Ardenne. 

L'ancienne  Woëvre  était  une  contrée  fort  éten- 
due comprise ,  ainsi  que  l'indique  ia  note  précitée , 
entre  la  .Moselle  et  la  Meuse,  l'Orne,  la  Chiers  et 
TEItz.  Un  diplôme  de  Charlemagrie  lui  donne  le 
titre  de  duché.  En  870 ,  dans  le  partage  du  royaume 
de  Lothaire,  figurent  les  deux  comtés  de  Woevre 
(D.  Mabillon,  1.  IV,  n°  128,  p.  828).  Ces  comtés 
étaient  même  au  nombre  de  trois,  selon  le  P.  Wil- 
theim  (actes  du  martyre  de  saint  Dagoberl)etHadr. 
de  Valois  :  ceux  de  Verdun ,  de  Scarpone  et  de  Can- 
treium ,  qu'on  peut  supposer  être  ce  Castnim  Wa- 
brense,  fameux  dans  l'histoire  mérovingienne,  que 
plusieurs  savants  ont  placé  à  la  Tour-en-Woevre.  — 
La  Woëvre  actuelle  a  perdu  depuis  longtemps  toute 
la  partie  septentrionale  de  sa  circon.scription.  Elle 
commence  attx  côtes,  près  de  Verdun ,  et  se  termine 
dans  le  dép'  de  la  Moselle,  dont  elle  forme  la  partie 
occidentale. 

L'archidiaconé  de  Woëvre  (diocèse  de  Verdun) 
comprenait  les  doyennés  d'Amei  et  de  Parey,  oîi  se 
trouvaient  un  certain  nombre  de  paroisses  actuel- 
lement renfermées  dans  le  dép'  de  la  Moselle ,  savoii', 
dans  le  premier  :  Béchamps  et  Mouaville,  Joudre- 
ville,  Lixières  et  Fléville,  Non-oy-le-Sec,  Olley, 
Neuvron  et  Jeandelize ,  Thumeréville  et  Fiquelmont , 


DÉPARTEMEÎST  DE  LA   MOSELLi:. 


287 


Piennes  et  Bertrameix ,  et  Domprix  ;  dans  le  second  : 
Dampierre  et  Ailamont,  Brainviile  et  Porcher,. et 
Puxe. 

WoiGoi  ou  Ru  DE  Mance.  —  Prend  sa  source  à  la 
lisière  du  bois  Saint-Paul  (terril,  de  Mont),  traverse 
les  c""  de  Landres,  Mairy,  Tucquegnieux ,  Man- 
cieuUes  (annexe  d'Anoux),  Mance,  Briey,  »Moûtier, 
Auboué,sur  une  longueur  de  aC  kilomètres,  et  se 
jette  dans  l'Orne  à  Auboué  (Moselle).  —  Amantia, 
iii'  s°  (lini.  comit.  Vird.  Rouss.  pr.  m). 

WoiMEHAci,  c°"  de  Faulquemont,  à  droite  de  la  Nied 
française.  —  Waimvah,  i3i6  (abb.  Longov.  éch. 
s.  l'an).  —  WomtsftaM(,i334(inv.  destit.de  Lorr. I, 
Ô27).  —  Woinhault,  i^li-j  (ibid.). —  Owinuault, 
1898  (P.  Fer.  obs.  séc.  11,  at.  lai).  —  Womvault , 
tl>oU  (liste  des vill.). — Waidvat,  1/1  ai  (cart.év. de 
M.  1. 1,  p.  175).  —  Wamhevalz,  i/iai  {ibid.  t.  VI, 
p.  lag).  —  Wamwaul,  ik'jk  (ibid.  t.  V,p.  ig'i). 

—  Wahainvat ,  1 4  7  9  (  ibid.  t.  V 1 ,  p.  1 .5  3  ).  —  Vnmur- 
haut,  xvii"  s°  (episc.  Met.  temp.).  —  Voinehaid, 
Uiio  (Kab.  lerrit.  Met.).  —  Voinnehaul,  i63i 
(Journ.  D.  Flor.).  —  Vnimhaul.,  xviii'  s°(pouillé  do 
M.).  —  Voinhaut,  17.50  (carte  Vaug.). 

Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Viltônconrt. 
Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coiit.de Metz. — 
Fit  partie,  en  1790,  du  canton  d'Anccrville,  sous 
l'organisation  de  l'an  m,  de  celui  de  Rémilly,  el 
passa  on  iSoa  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  la  maison  isolée  de  Saint-Vincent. 

WoiNGïiLLE,  m'",  c"°  de  Doncourt-lez-Condans.  — 
Woinvilte  en  Jarnisis,  ià3o  (inv.  des  tit.  de  Lorr., 
V.  5).  —  Wainville,  i50(i  (ibid.). 

VVoippï,  1"  c°"  de  Metz.  —  Guupeium,  1  ia3  (cliap. 
calh.  bulle  de  Cél.  II).  —  Wapetj,  i3oo  (ban  de 
tref.  s.  l'an).  —  Waipey,  i343  (chap.  catli.  cb.  s. 
l'an).  —  Waippey,  i385  (ibid.).  —  Wauppey, 
Wauppei,  xv"  s"  (chron.  Jac.  Huss.).  —  Wappey, 
l'io-'i  (P.  Fer.  obs.  séc.  Il,  f.  3ii  v"). —  Woippey, 
l'io'i  (liste  des  vill.). —  Woipey,  i/i3o  (cliap.  calh. 
s.  l'an).  —  Weppy,  i5oo  (Journ.  J.  Aub.).  — 
Woî;«i,  Waipey,  Woipi,  iôi3  (Méni.  Ph.  de 
Vign.). —  Woipy,  ia\H  (ibid.). —  Wapi,  Wappy, 
i5-'i/i  (pouillé  de  M.),  —  Vuoipi,  xvii'  s'  (carte 
ïass.). —  Vuoepy,  xvii"  s*  (carie  Beaul.). 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  du  Val-de 
Metz,  qui  dépendait  du  chapitre  de  la  cathédrale 
de  Metz  et  avait  pour  annexe  (jusqu'au  xvii"  s') 
Lorry,  et  postérieurement  Saint-Éloy,  avec  Sainle- 
Agalhe,  Saint-Remy,  la  Maison-Neuve,  la  Maison- 
Rouge  et  la  censé  aux  Chênes. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Metz. 

—  Fit  partie   du  canton  de  Maizières  en   1790, 


de  celui  do  Lorry-lez-Metz  sous  l'organisalion  de 
l'an  m,  et  passa  en  180a  dans  le  canton  actuel.  — 
A  pour  annexes  les  hameaux  de  Ladonchanipset  de 
Saint-Remy,  les  fermes  des  Grnndes-Tapes,  des 
Petites-Tapes  et  de  Sainte-Agathe,  la  brasserie  de  lu 
Mai.son-Rouge  et  l'auberge  de  la  Maison-Neuve. 

Woino.v  (Le  Bax),  ban-fief  sur  lequel  était  situé  le 
château  de  Grignan,  siège  de  cette  seigneurie,  c"" 
de  Moulins-lez-Melz. 

WoivRE  (Ruisseau  de  la).  —  Coule  sur  le  leiril.  de 
la.c"°  de  Tbinionville. 

WoLFGAP,TEN  OU  LA  Cesse- AUX  -  Loui's ,  I'.  c"  de  Bitclie. 
—  Voy.  Cense-aux-Loups  (La). 

Woi.FSBRO.NS,  m°"  forestière,  m"  et  fontaine,  c'"  de 
Reyerswiller,  nommés  aussi  Speckbronn. 

VVoLKBASGE,  c°"  de  Thionville. —  Wolkrenges ,  ii3o 
(abb.  Freisl.  cb.fond.). —  Wolcringen,  118/1  (abb. 
Vill.  cart.  I.  I,  E,  a).  —  Vokerengcs,  iao3  (Ir.  de 
paix  entre  Fer.  de  Lorraine  el  Thib.  de  Bar).  — 
Wolkerenges ,  iaa3  (coll.  Saint-Sauv.  s.  l'an).  — 
Wolkei-anges,  i23o  (ibid.). —  Wolkerange,  laS'i 
(inv.  dos  tit.  do  Lorr.  11,  lioi).  —  Wulke>ingi.s , 
ia,56  (abb.  Vill.  cart.  t.  1,  B.  ai).  —  Wolkorgen, 
Wotkerengen ,  iù']6  (ibid.  H,  i3).  —  Wolcrenge, 
liag  (arch.  h.  de  Vill.  AA,  1 1  ). —  Wolgrainge, 
liag  (ibid.). —  Volkcn^fes ,  l'iltS  (abb.  Vill.  cart. 
t.  I,  H,  11).  —  Volckeringen ,  lidg  (cari.  év.  de 
M.  t.  IV,  p.  7a  v°).  —  Wolkringen,  1/171  (inv.  des 
tit.de  Lorr.  II,  /119).  —  Wolkringa,  Wolerange, 
Vollering,  iS'ii  (pouillé  de  i\I.).  —  Volcri/igeii , 
i57i-i,57a  (arch.  déparl.B,  aCa).  —  VwAchrang , 
Vuolchange,  i68i  (dénombr.  «3  juil.).  —  Vol- 
crange,  1697  (l-^rr.  de  Weyraerange).  —  Volijuc- 
imige,  1756  (carte  Vaug.). 

Wolkrange,  seigneurie  de  nom  et  d'armes,  lief 
du  comté  de  Luxendjoiirg,  a  donné  son  nom  à  une 
maison  d'ancienne  chevalerie  qui  portait  pour 
aruies  :  d'argent  à  la  fasce  de  gueules  au  chj'j'rcttr 
de  même  el  dont  le  nom  s'éteignit  au  xvi°  siècle.  — 
Etait  fief  du  duché  de  Lorraine  cl  siège  d'une  jus- 
tice haute,  moyenne  et  basse  (av.  et  dènomb.  de 
1^71).  —  De  cette  seigneurie  dépendaient  au  der- 
nier siècle  les  villages  de  Wolkrange  et  de  Metzange , 
7  voueries  à  Weymerange,  la  rue  du  Moulin  et  le 
Moulin  à  Knutange,  des  censés  à  Algrange  et  à 
Guentrange  (1701,  dènomb.  o  mai).  —  Etait  le 
siège  d'une  cure  de  l'archiprètré  de  Thionville,  qui 
dépendait  du  noviciat  des  Jésuites  de  Trêves  et 
avait  pour  annexes  Weymerange,  Elange,  Tervillo, 
Beuvange,  et  l'iiermitage  Saint-Michel. 

Autrefois  Trois-Evéchés,  baill.  et  coût,  de  Thion- 
ville. —  Fit  parlio,  en  1790,  du  canton  de  Het- 


288 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


lange,  de  celui  d'OEutrange  sous  l'organisation  de 
Pan  III,  et  passa  en  1803  dans  le  canton  actuel. 

—  A  pour  annexes  les  iiameaux  de  Beuvange-sous- 
Sainl-Michel  et  de  Nfetzange. 

WoLmiNSTEB,  cli.-l.  de  c°",  arroiid.  de  Sarreguemines, 
sur  la  Scliwolb.  —  Valmuniter,  iiôo  (Krcm. 
Arden.(}escli.  II,  agS). —  Walinmister,  Walmnitter, 
Walmumter,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Wolminater, 
1681  (dénomb.  2 a  déc).  —  Voltmuiater,  1771 
(ord.  de  Lorr.  XII,  ^aa). —  Volmunaler  de  Bitche, 
•779  (Dur-  Lorr.).  —  Wotmunsler  (carte  de  l'Élal- 
major). 

Village  du  comté  de  Bitche;  il  dépendait  de  la 
prévôté  de  Riraling.  —  Chef-lieii  d'une  mairie  com- 
posée de  plusieurs  villages.  —  Klait  le  siège  d'une 
cure  de  l'archiprélré  de  llornliacli  qui  compre- 
nait, avec  Wolnuinster,  Dollenbacli,  Epping,  Esch- 
willer,  Noussewillcr,  Ornierswiller,  Urbachet  Weis- 
kirch. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bil^be,  coul.  de  Lor- 
raine.— Vul  érigé, en  1  790, en  chef-lieu  de  canton 
et  conserva  ce  titre  sous  les  organisations  succes- 
sives; ce  canton  comprenait  les  c""'  de  Dollenhach, 
Epping,  Erching  et  Guiderkirch  ,  Escbwiller, 
Hollwiller,  Noussewiller,  Obergailliacb ,  Ormers- 
witler,  Rimiing.  Urbacb,  VVeiskirch  et  Wolmunster. 

—  A  pour  annexes  Escbwiller,  VVeiskirch  et  Ohlig- 
miibl. 

WoLHc>STERB*CH  (RcissEAi!  de).  —  Coule  Sur  le  terril, 
de  la  c"*  de  Reyerswiller  et  va  ensuite  se  jeter  dans 
la  Scliwolb. 

WoLSTROFF,  c""  de  Metzerwisse.  —  WuUeilorf,  i3o5 
(arch.  h.  de  V.  AA,  4a).  —  Woleaiorff,  1469 
(abb.  Vili.  cart.  II,  f.  5a  v°).  —  WoUtorff,  i5io 
(i6irf.).  —  Wolestroff,  Vahiroff,  Wnltlroff,  i544 
(pouillé  de  M.).  —  Woljfsdorjf,  1579  (Berth.  Hist. 
de  Lux.  VIII,  4o).  —  WouUtroff,  1601  (fonds  de 
Malle,  décl.  de  biens).  —  Volechelroff,  j680  (abb. 
Vill.  liasse.  Ay.  2). 

Etait  siège  d'une  cure  de  l'archiprélré  de  Ké- 
damge,  qui  dépendait  de  la  comm"*  du  Pelit-Saint- 
Jean  de  Metz. 

Autrefois  Trois -Évéchés,  baill.  et  coul.  de  Thion- 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Lnttange  depuis 
1790  jusqu'en  1 80a  ,  et  passa  à  celle  dernière  date 
dans  le  canton  actuel.  —  A  pourannexes  les  hameaux 
de  Beinange .  Schel,  Wingsb'erg,  les  châteaux  de 


Reinange  et  de  Wingsberg,  et  le  moulin  de  Metzer- 
-  wisse. 

WosE.NHOFr,  L  c""  de  Thionville. 

WoisTBACH  (RiissEAB  de).  —  Prend  sa  source  à 
Trittcling,  traverse  une  partie  du  ban  cl  du  village 
de  Ponipierre  et  se  jette  dans  la  Nied  allemandi- 
près  de  ce  dernier  village. 

VVocsTEiiuHL,  m"'  sur  la  Schwolh,  c'^de  Wolmunster. 

WorsTWiLLEB,  c""  de  Sarreguemines.  —  WestweiUtu; 
1606  (pouillé de  M.).  —  Wpsiwyler,  xvii'  s'  (Loth. 
sept.).  —  IfoiMdpciVer,  1782  (ord.  de  Lorr.  XV, 
i38).  —  Wutzweillor  (tab.  Par.).  —  U'usiwiller 
(carte  Cass.). 

Village  d'Empire  enclavé  dans  la  Lorraine  et  ap- 
partenant au  comté  de  Bliescastel.  Cédé  à  la  France 
par  le  traité  du  a7  septembre  1781-18  décembre 
178a,  enire  le  roi  et  le  comte  de  la  Leven,  il  fui 
incorporé  à  la  baronnie  de  Welferding,  qui  avait 
un  bailliage  .seigneurial.  —  Etait  annexe  mixte  de 
la  paroisse  de  VVelferdin;;  et  de  celle  de  Roth. 

Autrefois  Empire,  droit  romain. —  Fait  partie 
du  canton  de  .Sarreguemines  depuis  1790. 

WorsTwii.LEB  (Ruisseau  dk).  —  Prend  sa  source  dans 
les  présd'ErneslwilIcr,  traverse  les  c""d'Ernestwiller 
et  de  Wouslwiller,  sur  une  longueur  de  9  kilo- 
mètres, et  va  se  jeter  ensuite  dans  le  ruisseau  de 
Diebling. 

WuALLKR  (La  Coin  de),  fief  sur  le  ban  d'Uckange,  et 
faisant  partie  de  la  seigneurie  de  DisIrolT  (  1681  , 
dénomb.  3o  août). 

WuRsCHiKOBs,  censé  détruite,  c"°  de  Rimiing.  —  La 
Censede  \Vei»ching,  \-]bi  (ord.  de  Lorr.  XII,  422  ). 

—  Harschingen,  \  'jbô  (atlas  de  Bilche,  f.  5o).  — 
Virgin,  1779  (Dur.  Lorr.).  —  Wirschingcn  (carte 
Cass.). 

Démolie  vers  i8og. 
WBRSCHWEiii.ER,vill.  détruit ,  c"" de  Bilche. —  Wûrsch- 
weiler-berg,  1755  (atlas  de  Bilche,  f  76,  94,  95). 

Son  histoire  est  absolument  inconnue. 
WcBsciivvEiLLEn  OU  WiRscHWEiLLEn,m",  c""  de  Bitche. 

—  Voy.  OcnSEKMÛHL. 

WcRTH  (RnssEAC  de).  —  Coule  sur  le  terril,  de  la 
c°*  de  Garsch  et  se  jette  dans  la  Moselle. 

WcRTMLHL,  m'",  c"'  de  Saint-Avold.  —  Situé  sur  le 
canal  des  étangs  de  Saint-Avold. 

WcBTZELBACH  (RoissEAc  de).  — Coule  SUC  le  terril,  de 
la  c"  de  Sarralbe  et  afflue  à  l'Albe. 


DÉPARTEMENT  DE  LA  MOSELLE. 


289 


Xarné,  m'°  sur  la  Cnisne,  c"  de  Benveille. —  Semé, 
1769-1790  (arcli.  départ.  B,  279). 

XivBï  (Petit-),  h.  c°'  de  Grand-Failly.  — ■  Superiacus 
minor,  1069  (Roussel,  Hisf.  de  Verd.  pr.  bulle  de 
Léon  IX). — Siwy-le-Pelit  sis  devant  Colomies  deJany, 
I  273  (iriv.  des  tit.  de  Lorr.  III ,  2.50  ).  —  Petit Sivry 
sur  Chaires  devant  Colmey,  1278  (arcli.  comm.  s.  l'an  ). 

—  Petit-Xeuvry,  xï*  s'  (  chron.  Jac.  Huss.  ).  —  Xivrey, 
1  488  (inv.  des  lit.  de  Lorr.  supp.  377  ).  —  Severey, 
i5i8  (Mém.  Ph.  de  Vign.).  — -  Petit  Sivry,  1689 
(Barr.  dom.  l.  II).  —  En  p«tois  :  Lo  Ptiot  Ch'ewy. 

Il  y  avait  une  seigneurie  foncière,  fief  mouvant 
de  la  prévôté  de  Longuyon;  la  haute  ju.slice  était  au 
roi.  —  Était  annexe  de  la  paroisse  de  Petit-Failly 
(dioc.  de  Trêves). 

Autrefois  Barrois,  baill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  — Fait  partie,  depuis  1790,  du  can- 
ton de  Longuyon.  —  Chef-lieu  communal  jusqu'en 
1 8 1 1  ,  où  il  fut  réuni  à  Grand-Failly  par  décret  du 
5  avril. 
Xivrï-le-Frakc  ,  c°°d'Audun-le- Roman. — Superiacum 
majus,  loig  (Roussel,  Hist.  de  Verd.  pr.  huile  de 
Léon  IX). —  Sivry,  126a  (abb.  Saint-Picrr',  terr. 
35iv°).  —  Cerverey,  I958  (ibid.).  —  Cyvin-i,  1263 
{ibid.).  —  Severey,  Cevery,  1  272  (iTii'rf. ).  —  Civrey, 
1  296  (ibid.  352  v°). — Seivri au Mathoi ,  1  a98(abb. 
Saint-Max.  ch.  don.).  —  Cyverei,  i3oi  (abh.  Saint- 
Pierr",  terr.  355  v°).  —  Moulin  de  Civereil,  i3i5 
( t'AiVi. 353  ). —  Moulin  de  Xiverel,  1 36o  (liid.  P  354). 

—  Xeuvry,  xv'  s'  (chron.  Jac.  Hus.).  —  Xiwerey, 
l/io5  (abb.  Saint-Pierr',  terr.  f  356).  —  Xivei'ey, 
i43g(arch.  h.  de  V.  AA,  11).  — Xivery-le-Franc , 
1 434  (chron.  doy. de  Saint-Thiéb.). — Xttirey,  i444 
(arch.  h.  deV.  AA,  3i  ). — Xeverey-le-Franc ,  tliçfo 
(Journ.  J.  Aubr.).  —  Civeray-le-Franc ,  i4g4  (abb. 
Saint-Pierr',  terr.  358  v").  —  Xivery,  Xiverey,  xvi's' 


(ibid.  f35i).  —  Chivery-le-Fran ,  xvii'  s'  (Lolh. 
sept.).  —  Sivry-k-Franeais ,  1680  (dénombr.  arch. 
départ,).  —  Xievry-le-Frans ,  1722  (carte  Bugn.). 
—  Xivry  on  Sivry -le-Franc,  1779  (Dur.  Lorr.).— 
En  patois  :  Ch'evry-ln-Franc. 

La  moitié  du  village  formait  une  seigneurie  mou- 
vant de  la  prévôté  d'Arrancy,  l'autre  moitié  dépen- 
dait du  comté  et  de  la  prévôté  de  Mercy.  —  La  justice 
haute  et  moyenne  appartenait  à  l'abb.  de  Saint- 
Pierremont.  —  Etait  siège  d'une  cure  du  diocèse 
de  Trêves  (doy.  de  Bazailles),  dépendant  de  l'abb. 
des  Bénédictins  de  Luxembourg. 

Autrefois  Barrois,  haill.  de  Longuyon,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fut  érigé,  en  1790,  en  chef-Heu 
d'un  canton  du  district  do  Briey  qui  comprenait 
Avillers,  Bertrameix,  Circourt,  Domprix,  Higny, 
Joudreville,  Landres,  Mont,  Murville ,  Piennes, 
Preutin,  Saint-Supplet  et  Xivry-le-Franc;  passa, 
sous  l'organisation  de  l'an  m ,  dans  le  canton  de  Cir- 
court et,  en  1803 ,  dans  le  canton  actuel.  —  A  pour 
annexe  Circourt. 
XoBViLLE,  c°°  de  Gorze.  —  Sione  villa  infago  scarpo- 
tiensi,  849  (cart.  abb.  Gorze,  tit.  53).  —  Sumtonit 
villa  inpago  scarmensi,  858  (ibid.  tit.  69).  —  Xon- 
villa,  i346  (inv.  des  tit.  de  Lorr.  II,  p.  958).  — 
Chomille,  i544  (pouilléde  M.).  — Xonville,  vulgai- 
rement Ctwnville,  1 779  (Dur.  Lorr.).  —  Schonville, 
1681  (dénombr.  7  juin).  —  En  patois  :  Ch'onvelle. 

Fief  avec  droits  de  justice  haute,  moyenne,  basse 
et  foncière  mouvant  du  comté  d'Apremont  (1681 , 
dénombr.  28  juin).  —  Était  annexe,  avec  vicariat 
résident,  delà  paroisse  de  Sponville. 

.Autrefois  Barrois,  baill.  de  Thiaucourt,  coût,  de 
Saint-Mihiel.  —  Fit  partie  du  canton  de  Mars-la- 
Tour  de  1790  à  1802,  époque  où  il  fut  classé  dans 
ie  canton  actuel. 


Yron  ou  Iros  (RrissEAL  d').  —  Prend  sa  source  dans 
les  clangs  de  la  Chaussée  (Meuse),  puis  traverse  les 
territ.  d'Hannonville-au-Passage,  Ville-sur-Yron, 
VilIe-aux-Prés,  Droitaumont  (annexe  de  Jarny) 
et  Conflans ,  où  il  se  jette  dans  l'Orne.  —  Fluvius 
Oran,  119a  (abh.  Saint- Vinc.  bulle  de  Cél.  III). 

Moselle. 


—  Yroma,  Vronna,  i544  (pouillé  de  M.).  —  Iron, 
'779  (Dur.  Lorr.). 

Le  nom  d'Yron  paraît  être  la  contraclion  de  celui 
A^Ibliodnrum,  que  les  Gaulois  donnaient  à  ce  cours 
d'eau ,  nom  également  porté  par  le  Heu  où  il  était 
franchi  par  la  route  de  Divodunim  à  Verodunum , 

37 


290 


DÉPAHTEMENÏ  DE  LA  MOSELLE. 


tout  près  irHaniionville-au-Passa(;c.  —  Voy.  Ibi.io- 

DIRUU. 

YsiNG,  I).  c°"  d'EberswilIcr.  —  înixng,  1779  (Dur. 
l,orr.  ).  —  Ysing,  Ensing  ou  Insinij  (dicl.  Viv.). 
Fait  partie  du  canton  de  Bouzonvillo depuis  1 790. 

—  Annexe  de  la  c"  de  Férange  jusqu'au  96  avril 
i8n  ,  où  ils  furent  ensemble  réunis  à  EhiTswiller. 

—  Faisait  partie  de  la  communauté-  de  Férange  cl 
de  la  paroisse  d'Eberswiller. 

Autrefois  Lorraine  baill.  de   Rouzonville,  coul. 

de  Lorraine. 

Yin,  près  de  Thionville,  à  droite  de  la  Moselle,  lieu 

célèbre  par  le  concile  qui  .s'y  tint  et  qui  porte  son 

nom;  fut  siège  d'un  comté  sous  les  Carlovingiens. 

—  Comitatus  Judiacentis ,  ix*  et  x  s"  (Teiss.  Hisl. 
Thionv.).  —  Secui  TuedonitviHam  m  loco  qui  dtcitw 
Judicimn,  Slilt  (actes du  conc.  d'Yûtz). —  Comilalwi 
Jitdicii,  960  (ch.  cmp.  Otli.  I",  cart.  Suint- Pierre). 

—  Comitatus  judirieiisit ,  978  {ihid.). 

Ypti  ( Basse-) ,  c°°  de Tliionville.  —  leulz ,  Geutz,  i S'^/i 
(pouillé  de  M.).  —  Judlz,  xtii's'  (carte  Tass.). — 
Lut:,  i6o()  (pouillé  de  M.). —  NiderJoutz,  166/1- 
166,")  (arch.  départ.  B,  aSg).  —  Ilz,  1686  (gén. 
de  M.  dora.). —  Yeutz,  Yeul  batte, iiu\'  s'  (pouillé 
de  M.).  —  En  allemand  :  Nietler-Geils. 


Village  de  la  seigneurie  de  Moilberg.  —  Siège 
d'une  paroisse  de  i'archiprêlré  de  Thionville,  (lui 
avait  pour  annexes  Yiitz-Haute,  Macquenom,  Kunt- 
zig,  avec  la  censé  de  Helpcrt  et  la  chapelle  Henm- 
quin. 

Autrefois  Trois-Évéchés,  baill.  et  coût,  de  Tliioii. 
ville.  —  Fit  partie  du  canton  de  Kœnigsinacker  de 
1790  à  1803,  époque  où  il  passa  dans  le  canton 
de  Thionville.  —  A  pour  annexes  les  hameaux  de 
Haule-Yûtz  et  de  Macquenom  et  la  ferme  de  Hel- 
pert. 

YiiTZ  (Haute-),  vill.  c'"  de  Basse-Yiitz.  — Obei- 
ieutz,  1606  (pouillé  de  M.).  —  /(;,  1G86  (gén.  de 
M.  dom.).  —  Yeutz,  Yrut-Haule,  xviii"  s"  (pouillé 
de  M.).  —  En  allemand  :  Ober-Geils. 

Village  de  la  seigiTeurie  de  Meilberg.  —  Annexe 
de  la  paroisse  de  Basse-Yûlz.  —  Mêmes  juridic- 
tions et  mêmes  cantons  qu'à  l'article  pn'Ci'dent. 
—  Commune  jusqu'au  19  mars  iHio,  où  il  lut 
ri'imi  é  Basse-Yûlz. 

Le  village  de  Haiile-Yûlz  fui  détruit  le  a.'>  juin 
181.')  pendant  le  blocus  de  Thionville  par  le  gou- 
verneur de  cette  place  afin  d'en  découvrir  les  abords 
de  ce  côté.  Cette  localité  ne  fut  rebélii'  qu'en  1817, 
mais  sur  un  autre  emplacement. 


Zkw  (La  Cobb  de)  ou  d'Ezako,  seigneurie  mouvant  du 
roi  sur  le  ban  de  Metzeresche  (1681  ,  dénombr. 
7  juil.).  —  Voy.  Metzeiieschb. 

Zell  ou  Zbllen  (Païs  de  la).  — Zeltekuwe,  ia85 
(ch.  abb.  Wadgasse,  Kremer,  Ard.  Gesch.  II,  '^7'!). 
ïLL  ou  Zelle.v  (RiissEAc  de)  OU  Zellesbach  — Pi-end 
sa  source  près  du  château  de  Hellimer,  traverse  les 
c°"  de  Hellimer,  Petit-Tcnquin ,  Hilsprich,  Kinger 
l't  Petit -Rohrbach,  sur  une  longueur  de  U  kilom., 
l't  se  jette  dans  l'Albe.  —  Cella  ,1191  (abb.  Longev. 
conL  des  biens). 

Zellen,  L  elni'",  c"*  de  Petit-Tenquin. —  Cella,  1  1  36 
(  D.  Cal.  Orig.  de  la  maison  de  Lorr.  cxciij  ).  —  Cella , 
ihhli  (pouillé  de  M.).  —  Zell,  iSgA  (dén.  Th. 
Alix).  —  [^prieuré  de  Zelle,  1681  (arch.  départ, 
dénombr.  a'i  avril).  —  Zelle,  chapelle,  xviii'  s' 
(pouillé  de  M.).  —  Le  prieuré  de  Zell,  1751  (ord. 
de  Lorr.  VUI,  28a).  —  Celle,  Zel,  175O  (D.  Cal. 
not.  Lorr.).  —  Zelle  ou  Celle  (dicl.  Viv.). 
(jagnage  de  la  maiiie  de  Hilsprich. 
Etait  annexe  de  la  paroisse  de  Hellimer. —  Un 
prieuré  dont  il  ne  reste  plus  do  traces  aujourd'hui 


y  avait  été  fondé ,  en  1 1  a  'i ,  par  Maynard ,  comte  de 
Morsperg,  qui  le  donna  à  l'abbaye  de  Saint-Denis. 
O  prieuré  existait  encore  en  1 7O9 ,  mais  il  était  déjà 
complètement  ruiné  en  1788.  —  Ihioratus  Celle, 
i5'i4  (pouillé  de  M.).  —  Le  prieuré  de  Selle ,  iè'ih 
(Journ.  D.  Flor.). 

Zelleiies  (RuissBAD  de).  —  Prend  sa  snurceà  Garsch, 
traverse  ensuite  la  c"  de  Cattenom  sur  une  lon- 
gueur de  a  kilom.  5oo™,  puis  va  se  jeter  dans  la 
Moselle. 

Zbtting,  c°"  de  Sarreguemines ,  à  gauche  de  la  Sarre. 
—  Zf)dini{en,  ihUo  (Schultze,der  Blicsgau,  78). — 
Zetliniren,  1606  (pouillé  de  M.).  —  Sedinjf  (carte 
Cass.).  —  En  allemand  :  Sellingen. 

Zettingetson  annexe  Diedingétaient  terres  d'Em- 
pire enclavées  dans  la  Lorraine  et  a|)partenaient  au 
prince  de  Nassau-Sarrebrùck.  En  1797,  ces  villages 
tirent  partie  du  département  de  la  Sarre  et  ilu 
canton  de  Sarrebrûck;  ils  furent  réunis,  par  décret 
impérial  du  .5  avril  i8t3,  au  déi)artement  de  la 
Moselle  et  au  canton  de  Sarreguemines.  —  Siège 
d'une  cure  de  l'archiprétré  de  Hornebach,  qui  avait 


DÉPARTEMENT  DE  LA   MOSELLE. 


291 


Dieding  pour  annexe.  —  A  pour  annexes  Diedini; 
et  le  moulin  do  Dieding. 

Zetting,  quoique  réuni  au  dép'  de  la  Moselle, 
continua  jusqu'en  iSaa  à  faire  partie  du  diocèse  de 
Trêves. 

Zeubakge,  h.  c""  de  Flaslroff.  —  Soeriiigas  in  Mos- 
lami,  720  (abb.  Priim,  ch.  don.  s.  l'an).  —  Syrin 
in  pago  melensi,  926  (abb.  Saint-Max.  ibid.  ).  —  Si- 
reringa,  vi°  s*  {ibid.  décl.  de  biens).  —  Zuringa, 
xi'  s'  (abb.  Mell.  rôle  des  droits).  — Sireringm, 
(archev.deTrèv.  décl. de  biens).  —  Zuriiigen,  i5g4 
(dén.  Th.  Alix). —  Xoirange,  1680  (dénorabr.  arch. 
départ.).  —  Serange,  Zeringen,  168a  (dénombr. 
3i  août). — Zen-ange,  1698  (terr.  de  FlastrofT). — 
Souringen ,  1 7  5  G  (  carte  Vaug.  ) .  —  Souringes  ,1762 
(carte  Lafosse).  — Zérange,  1779  (Dur.  Lorr.). 
—  En  aUenaand  :  Smingen. 

Siège  d'un  fief  et  d'une  justice  haute,  moyenne 
et  liasse  mouvant  du  roi  de  France,  de  laquelle 
dépendaient  lîetting,  Gongelfang,  Garidren  et  un 
gagnage  sis  à  Fiastroff,  1682  (dénonib.  17  nov.); 
en  outre,  une  partie  du  village  dépendait  de  la  sei- 
gneurie de  Fréraestroff  [Prusse]  (  1681  ,  dénombr. 
27  juin).  —  Faisait  partie  de  la  communauté  de 
Gongelfang  el  de  la  paroisse  de  Neunkirchen  (dioc. 
de  Trêves). 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Bouzonvillc,  coût, 
de  Lorraine.  —  Fil  partie  du  canton  de  W'aldwisse 
en  1 790 ,  de  celui  de  Gros-IIémestroff  sous  l'organi- 
sation de  l'an  m,  et  passa  en  1802  dans  le  canton 
deLaunstrotf  (e°°de  Sierck  en  180C).  —  Commune 
jusqu'au  9  septembre  1811,  époque  où  il  fut  réuni 
à  GrindorfT;  détaché  de  cette  comnmne  et  réuni  à 
FlastroCT  par  ordonnance  royale  du  lA  avril  1867. 

Zedraxge  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  terril,  des 
c°"  de  Colmen  et  de  Flaslrolf. 

ZiEGELHÛTTE,  nom  allemand  de  toutes  les  tuileries. 

ZiLLANGE,  m'",  c""  deCharleville. 

ZfMBACH  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 
c""  de  GrosbliedersIrofT. 

ZiimiNG,  c°°  de  Boulay.  —  Zimmingen,  i6ii  (abb. 
Longev.  échange  s.  l'an).  —  Zimin,  1681  {ibid. 
dénombr.).  —  Zenning  (carie  Cass.).  —  En  patois  : 
Semin. 

Ancienne  annexe  de  la  paroisse  de  Boucheporn; 
fut  érigée,  le  1  a  octobre  175.'),  en  siège  d'une 
cure  de  l'archiprêlré  de  Saint-Avold,  dépendant  de 
l'abb.  de  ce  nom. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coul.de  Lor- 
raine. —  Fit  partie  du  canton  de  Longeville-lez- 
Saint-.\vold  de  1790  à  1802  et  passa  à  cette  date 
dans  le  canton  actuel.  —  A  Betling  pour  annexe. 


ZiMMijiG  (RiissEAU  de).  —  Prend  sa  source  près  de 
Hallering,  traverse  le  territ.  des  c°"  de  Zimming 
et  de  Longeville-lez-Sainl-Avold  el  vient  affluer  à  la 
Bosselle. 

ZiMNEnwAi.D,  f.c"°  de  Scborbach;  construite,  en  i8')7 
sur  un  bois  défriché. 

ZiBZEL  (Alt-),  f.  c""  de  Sturzelbronn.  —  Voy.   Ai.t- 

ZlNZEL. 

ZiNZEL  (La),  rivière  qui  prend  sa  source  au  Hohefurst, 
près  de  Lemberg ,  reçoit  le  ruisseau  de  Moder,  puis , 
après  avoir  traversé  les  c""  de  Mouterhausen  et  de 
Ba-renthal  sur  une  longueur  de  8  kilom.,  entre  dans 
le  dép'  du  Bas-Rhin  el  va  se  jeter  dans  le  Rhin  à 
Drusenheim.  —  Cinzele,  1 196  (ch.  abb.  Sturz.  D. 
Cal.  II,  pr.  s.  l'an). 

ZiNZEL  (Neu-),  f.  c"  d'Eguelshardt.  —  Voy.  Neu-Zinzel. 

ZiszELBACu  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  dans  la 
forêt  de  Waldeck  et  se  perd  dans  le  GralTenweyer- 
bach. 

ZiNZiNG,  h.  c°°  d'Alsting,  à  gauche  de  la  Sarre.  — 
Zinlsingen,  iôç)li  (dén.  Th.  Alix).  —  Zinzingen , 
1618  (partage  de  la  terre  de  Forbacli).  —  Zinl- 
zing,  xvm'  siècle  (pouillé  de  M.).  —  Zingzing  (dicl. 
Viv.). 

Village  du  comté  de  Forbach. —  Faisait  partie 
de  la  communauté  d'Alsling  el  de  la  paroisse  de  Hes- 
seling. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Sarreguemines , 
coût,  de  Lorraine.  —  Fait  partie,  comme  annexe 
d'Alsting,  du  canton  de  Forbach  depuis  la  forma- 
tion de  ce  canton,  en  1790. 

Zo.iDRASGE,  h.  c'"'de  Marange. — Suringa,  1285  (abb. 
Longev.  acens'  s.  l'an).  — Soudereinga,  Sunder- 
dinga,  i356  {ibid.  plaids-ann.).  —  Zondredenge, 
iio6  (liste  des  vilL). —  Gonderingen,  iSgi  (dén. 
Th.  Alix).  —  Sonderingen,  xvii' s'  (abb.  Longev. 
état  des  biens).  —  Sonderange,  xviii'  s'  (pouillé  de 
M.). —  Sondrange,  1702  (terr.de  Brouck).  —  En 
allemand  :  Sumieringen. 

Village  dépendant  par  moitié  des  seigneuries  de 
Varize  et  deLongeville-lez-Saint-Avold  (  1682  ,  dé- 
nombr. 3  oct.).  —  Faisait  partie  de  la  communauté 
el  de  la  paroisse  de  Marange. 

Autrefois  Lorraine,  baill.  de  Boulay,  coût,  de 
Lorraine.  —  Zondrange  fut  classé  dans  le  canton 
de  Raville  en  1790,  puis  dans  celui  de  Varize,  et  en 
1802  dans  celui  de  Faulquemont,  toujours  annexe 
de  Marange. 

ZoNDBANGE  (Ruisseau  de).  —  Coule  sur  le  territ.  de  la 

c""  de  Fouligny,  où  il  se  jette  dans  la  Nied. 
ZouFPTGEN,c°''deCattenom.  —  Zulvinge,  i3i4  (Mém. 
Soc.  Lux.  1 862,  ch.  s.  l'an). —  Suffgem,  Sajtgen  hœc 

37. 


i9-2 


DEPARTKMENT  DE  LA  MOSELLE. 


e»t  Ecora ySouffgen  ,StiJfige>i ,Seuffgen ,  i54/i  (pouitlé 
de  M.).  —  Sufgen ,  1 606  (  i6i<i.  ).  —  Soeftgen ,  1 685 
(dénomb.  o  mars).  —  Soufstgen,  Soufftegen ,  xmi's' 
(pouilléde  M.).  — ■■  Suuftgen,  1702  (tcrr.  du  ban). 
—  Soufgen,  1769  (dénombr.  a/i  mars).  —  Zouf- 
Jiemte,  1756  (Stemer,  dcp'  M.).  —  Soujtgen  ou 
ZoiiJJienne  (dicl.  Viv.).  —  En  allemand  :  Suftgeii. 

Siège  d'une  des  sept  mairies  de  la  seigneurie  de 
Kodemack  (  17&9,  dénombr.  a 4  mars).  —  Cure  de 
l'archiprêlré  de  Tbionville,  qui  avait  pour  annexes 
les  censés  de  Bockcnhofl',  de  la  Siiisserie  et  de  Vo- 
guelResang. 

Autrefois  Trois-Evêchés,  baill.  etcoul.  de  Tbion- 


ville. —  .Appartint  au  canton  de  Itodemack  de  1  790 
à  1802  et  passa  à  cette  dernière  date  dans  le  canton 
actuel.  —  A  pour  annexes  les  fermes  de  lîetlinj;, 
de  Voguelgesang  cl  de  BockenliolT. 

ZoiiPFTGEN  (Ruisseau  de).  —  Prend  sa  source  à  Zoullt- 
gen ,  traverse  les  r°"  de  Zoufftgen ,  Roussy ,  Boust , 
GrandeBreisIroff,  Fixeni  el  Gawisse,  sur  une  lon- 
gueur de  a  a  kilomètres,  et  va  ensuite  se  jeter  dans 
la  Moselle. 

Zobfftoen-Basse,  forêt  domaniale  de  ;<i.')  becl.,  c°"de 
ZouiTIgen. 

Zol'FrTGE^-HAUIï,  foret  domaniale  de  351  hect. ,  c" 
de  Zoufllgen. 


TABLE   DES  FORMES  ANCIEÎNIVES. 


Abbatis-i-uria.  Abbéville. 
Abbatis-vilia.  Abléville. 
Abbcii  dit  Burgalbe.  Sarralbe. 
Abbci'tiiigen.  Olberding. 
Abbovuilie.  Abbéville. 
Abbowcy.  Auboité. 
Abe  en  Solnoy.  Aube. 
Abechowa.  Albe  [Pays  de  /'). 
Abelica,  Ablica.  Albe  (L'). 
Abeiiville.  Abbéville. 
Abigney.  Aabignij. 
Abondance.  Hagondange. 
Abouvvey.  Auboué. 
Abowé.  Auboue. 
Abowels.  Auboué. 
Abris.  Aoury, 
Abuefviile.  Abbéville. 
Accort.  Caulre. 
Aceium.  Essey.  " 

Acerouviile.  Erroiwill», 
Acey.  Ancy-sur-Moselle. 
Achain.  Achen. 
Achkena.  /lc/ie«. 
Acier  (Bail  d').  Essey. 
Aconiaca  Unis.  Oorze. 
Aculeum.  Queuku. 
Adensirque.  Sierck-Haul^. 
Adiencoiirt.  Adaiiicourt. 
Adingias.  Edange. 
Ad  Labriaui.  Labry. 
Adtantina  viUa.  Audun-le-Roma». 
Adud.  Audun-le-Tiehe. 
Aers,  Aerz.  Ars-sur-Moselle. 


Aettiiigeii.  Euiiig. 

Affiny.  Avigy. 

Aguarlinij.  Ilargarten-aiw-Mines. 

Aidclingen.  Aidling; 

Aidinjjen.  Edange. 

Aignerey.  Ennery. 

Aimas  au  Malois.  Auinet:. 

Aingesange.  llingnesange. 

Airs  delez  Coulembey.  Ars-Luquenexy. 

Air-sus-Muzelle.  Ari-sur-Moselle. 

Aisches.  Aix. 

Aivencey.  Avancy. 

Aivre,\cy.  Avigy. 

Aixeraiiie.  Oierailkt. 

Aix-siis-Moselle.  Ars-siir-Motelle. 

Aizeraule.  Ozerailles. 

Aiani-mons.  .illainoiil. 

Alba.  Aube. 

Albaiii ,  Aiben.  Sarralbe. 

Albe.  Aube. 

Albcrtnaumeii.  Obernaumen. 

Albenveiller.  Weiller. 

Albeizwiller.  Wilicneald. 

Aibritch.  Aoury. 

Alcrcnge.  Algrange. 

Aidinga,  Aidingen.  Alting. 

Aldorph.  Altroff. 

Aieinons,  Alenniunt.  AlémoiH. 

Aleriœ.  Vallièrea. 

.Aieuinont.  AlénCont. 

Alfringa.  Uolving. 

Algiii.  Ahing. 

Algringeii.  Algrange. 

Algy.  Olgy. 

Aliasingas.  Elzange. 

Alieyum.  Ay. 

Alingias.  Adelange. 


.Alkeringis.  .Algrange. 
Alkiringes.  Algrange. 
Aiîestorfre.  Alroff. 
Aiietorfe.  Altroff. 
Ailexey.  Olgy. 
Alling.  Ualling. 
Aiiixey.  Olgy. 
Ailondracuni.  .Wondfelle. 
Alraanviller.  Amanvillers. 
Alraireraoïit.  Mérnumont. 
Almoii.  Aumont. 
Ainowfi.  Anoiu\ 
AIringes.  .ilgnmge. 
Aisiiigeii.  Ahing. 
Alslein.  Dalstein. 
Aiterdaumen.  Obermiumen. 
Aitestorfr.  liixange. 
AlteviUc.  Allwiller. 
Alteweillcr.  Altwiller. 
Aitirppen.  Mtrippe. 
Allor.  Allrnff. 
.Altouppen.  Allrippe. 
Altring.  Ahting. 
Aitruppe.  Allrippe. 
.Altus  pagus.  Mlroff. 
Aiub.  Aube. 
.Alvange.  Elvange. 
Aïve.  Aube. 
Alxey,  Aizy.  Olgy. 
Anianlia.  Mance. 
Ameiz.  Aumett. 
Amelei'viilc.  Amnéville. 
Ameniviiie.  Amnéville. 
Amerelii  viila.  Amnéeilli'. 
Ames.  Aumetz. 
-Ainetz.  Aumetz. 
.\molzwi11er.  Petil-Ebcrxailbi 


294 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Amilaii;;e.  AiiwUiige. 
Anceiaciiin.  Anaj-le:-Soli;iie. 
A  nceiuin ,  Ancheium.  Ancy  siu-Moielk. 
Anchewciller.  Einchmller. 
Aiidesir,  Andosir.  Sierck-llaule. 
Andreney.  Andeniy. 
Aneriaciiin.  Enncry. 
Anery.  Ennery. 
A  iigelanijes.  Inglange. 
AngoUlatiges.  llagundange. 
Ai]gondaii|;c.  Hagondmtge. 
Aiiguelanges.  Inglange 
Aiiiiccpyum.  Ennery. 
Aiinorevum.  Ennenj. 
Aiiowe.  AnouT. 
Anpeldingen.  Ameling. 
Aiishcrcs  villa.  AngeviUert. 
.insieviller.  AngeviUert. 
Ansuis  de  ieiî  Soigne.  Annj-le: -Soigne . 
Aiisviliers.  Ancerville. 
Answeiller.  Angevillert. 
Antcly.  Antilly. 
Anliiloo.  AntUly. 
Antranges.  OEulrange. 
Antrangi.  OEiitrange. 
Anxivillers.  Angevillei-n. 
Aiizediiiges.  Anzding. 
Appaiigcs  (La  Grainge  d').  Epange. 
■*  Appiugis.  Epange. 
Apiiril.  ;4i!n7. 
Arclianccium.  Argancy. 
Arclianciacuin.  Argancy. 
Arclies-sur-Moselle.  Aritar-ilotelle. 
Arcs.  Art-tur-Motelle. 
.\rcubu8  prope  Coliimbey.  .in-Laque- 

iwxy. 
Arcubus  supra  Moseliain.  .irt-mr-lHo- 

telle. 
Arcus.  Art-tur-Motelle. 
Arcus  juila  Columbiers.   Ar>-Laque- 

nexy. 
Arcx.  An-tur-Motelle. 
Ardanvillc.  Amanviller». 
.Arduchaïups  (L').  Ladonchampn. 
Aieceyum.  Ay. 
Aieis,  Areiimi.  Arry. 
Arenviller.  Angevillers. 
Argeiiza.  Arriance. 
Ark.  Art-mr-.Voaelk. 
Arkaiicey.  Argancy. 
Ai'lefung.  Remelfang. 
Arioiicourt.  Uauconcourt. 
AimanviUe.  Mainvillers. 
Armeslrolî.  Arraincourl. 
Armevilla.  Amnéville. 
Arovilla.  Errouville. 
Arracourl.  Arraincourt. 
Arraye.  Arry. 


Arrey-sus-Meieiic.  Arry. 

Arrig.  Arry. 

Arrivait.  Orival. 

Arsancourt.  Feisaincourt. 

Ars  de  ieis  Bourny.  Ars-lAïqntine.cy. 

Ars  des  Genctaires.  Art-Laquencnj. 

Ars-les-Cunexy.  Ars-ljsqnencxy. 

Artli.  Arê-tur-Uoielle. 

Artonfayt.  Relonféy. 

Arumvilla.  Errouville. 

.Ascb.  Aix. 

Asmange  sur  la  Sarre.  Sancinmiiing . 

Aspiciuin.  Daipich. 

.\stelaincourt.  Chelaincourl. 

.\8trise.  HatrUe. 

Aswilrc.  Amllert. 

Alorf.  Allroff. 

Atrizo.  Hatriu. 

Al»ye.  Altwiue. 

.\iibe,Aubles.  S(irra/é«. 

.\ubocourt.  Aboncourt. 

Auboncuria.  Aboncourt. 

.4ubonwey.  .iuboué. 

Aubous.  Attbouc. 

Aubouwey.  Auboué. 

Aubouy  de  la  l'eau.  Aubour. 

Auboyez.  Auboué. 

.\ubuys.  Au6ou^. 

.\ubreck.  Obrick. 

Aucliastel.  Achalel. 

.Audeiiavcti.  Odaihoven. 

Audcnsirk ,  Audesir.  SUrck-Uaute. 

Audcux-Ie-Thieui.  Auàun-k-Tkhe. 

Audéve-le-Romain.  Audun-le-Boman. 

Audieux.  Audun-le-Tirhe. 

Audrefang.  Oderfang. 

Aueigiiey  de  coslé  Villers.  Augny-toiu- 

Grimont. 
Aufflcvilie.  Ajfflévitle. 
.Augnegny.  Augny. 
.\ugondande.  Hagondange. 
AugwiUers.  .iudwillei'. 
Au|;y.  Ogy. 
Aulbe.  Sarralbe. 
.Aulbecourt.  Aubécourt. 
Aulbingny.  Aubigny. 
.Aulegia.  OUey. 
Aulegio  (Cella  de).  Olley. 
Auleyneyum.  Augny. 
Auligiieium.  Augny. 
Aullourf.  Allroff. 
Aumécourt.  llomécourt. 
Aumellaiige.  Amelange. 
Auncurtis.  Haucourt. 
Auniaco,  Aungney.  Au^iy. 
Aunoiilx-la-Grairige.  ;4noiu;-/a-Grflng'e. 
Aureovilier.  Orival. 
Aurey.  Arry. 


Aurigny.  Augny-toiu-Grimonl. 

Aurouville.  Errouville. 

Auteiii  (L').  Olhain  (L'). 

Aulhilly.  Aniilty. 

Auve.  Aube. 

.iuvegnoy.  Augny.      • 

Auvigny.  Augny-toM-Grimuul. 

Auvilers.  .\villers. 

Auvillers.  Audailler. 

Auwingiiey.  Augny. 

Avèche.  Attjiny. 

Aveller.  Arillert. 

Aveniacum.  Augny. 

Averzi'y.  .ivigy. 

Avigny.  Augny-tom-Gritiinnl . 

Aviniago.  Augny. 

.\vrey.  Avril. 

Avricli.  Aoury. 

Avry.  Avril. 

Awdcux.  .Kttdnn-k-linmun. 

Aweconcourt.  Uauconcourl. 

Awcdeux.  Audun-le-Romait. 

Awegny.  Augny. 

AH'eigney.  Augny. 

Awerey.  Avril. 

Awerry.  Aoury. 

Awlbe.  Aube. 

Awuigney.  Augny. 

Aye.  Ay. 

Ayeyuin.  Ay. 

Ayriance.  Arriance, 

Aylyum.  Ay. 

Azraille.  Ozerailles. 

.\z-sur-Mii8clle.  Ari-sur-Motelk . 


B 

Bacekeris.  Beckerholti. 

lîacendal.  Daizendnt. 

Bacbi.  Béchy. 

Bacie.  liarsl. 

Bacompierre.  Baaompierrc. 

liaiangeos.  Bégny. 

Baieuville.  Bévilk. 

Baigneuels,  Baignues,  Bagneux. 

Baigneulf.  Bngneua-. 

Baitleuf.  Bagneux. 

Baillcuf.  Baslieiix. 

Bains  de  Bitume.    Walschbronn  [Les 

Bains  de). 
Baissc-Selie.  Seilfe  (ta). 
Baissey.  Béchy. 
Baileiieviile.  Bettlainville. 
Baililiey.  Batitly. 
Baixey.  Béchy. 
Baizeile.  Bazailk. 
Balderinga.  Balkring. 


TABLE  DES  FORMES  AiNClEINNES. 


295 


Ballendal.  BaCzendnl. 

Baiieren.  lîeyren. 

Mallodiuin.  liasUeua:. 

iiananocartis.  Bimcouri. 

Ban  de  ia  Botter.  Ban  di-  la  Itottc. 

Ban-Mùhl.  Walschbronii  (Le  Moulin  de] 

Banomjija.  lioncoiirt. 

Baiischborn.  Uoarlieporn, 

Bativadus.  AnhoHv. 

Bareiishof.  Parelle. 

Barendorf.  Uaroncille. 

Bat-exem.  Uarst. 

Barnecheheyt.  Banl. 

Baroches.  Paroisses  {Les). 

Baroriis  villa.  Baroimille. 

Barsclles,  Baselles.  Ba-ailles. 

Basoiicuria.  Bazoncouri. 

Basse  Beb-Veul.  Bévoij  (La  Basse-). 

Basse-Beurey.  Brvmj  (  La  Basse-). 

Basseiuni.  Bécluj. 

Basseiuin.  Btichy. 

Bassiacus.  Béchy. 

Bassonpier.  Bassoiiipionr. 

BasflonviMe.  Bazonville. 

BilstilJy.  Batilly. 

Baudiaca  unis,  (jorze. 

Baiistorf.  Boustrojf.    . 

Jiauviliers.  lUinvilkrs. 

Baxy.  Béchy. 

Bayeville.  Bnille. 

Bazoncort.  Bazoncimrl. 

Beanfje.  Bégny 

Bcbinjf.  Gaubimng. 

Bebris.  Bibiche  (drande-). 

Becberdorf.  Bestroff. 

Bechlinchen.  Bellanjre. 

Beddenacker.  Bettnack. 

Bedeborn ,  Bedebur.  BeUwillev. 

BedestrolT.  Pontpierre. 

Begengon.  Bégny. 

Bebieville.  Bérillc. 

Beingen.  Bégny. 

Beinirigerlioff.  Bèning. 

Belcbarap.  Béchamp. 

ficlchei'holtz.  Beckerholt:. 

Bcieiardi  curlis.  Butricourt. 

Belinga.  Béning-kz-SaijU-Avold. 

Belleroy.  Bévoy  (La  Bas^c-). 

Bellc-Staincb(t.  Belle-Tanclie. 

Beilomoiis.  Beaiimont. 

Bc]lum  campum.  Bècliamp». 

Bellum  starjnuiii.  Belk-Tanche. 

Bclsdorf.  BettlainvUle. 

Belidfiaga  viîïa.  Beuveille. 

Bemont.  Bcaumonl. 

Bengwies.  Gawissc. 

Beningen.  Bining-lez-Rohrbach. 

Bennaye.  Bannay. 


Boiiiiinca.  Béidng-lcz-tiuinl-.'iiiold. 

Benringa.  Béninj>-lcz-Saint-AmUI . 

Bonlriiiga.  Ilinckangc. 

Bcmigo.  Béning-kz-Sainl-Avold . 

Bercbo.  Berg. 

Bei'cbeni.  Bnilunn-la-Ville. 

Berckcym.  Brehain-la-Ville. 

Bei'fiMcken.  Berfunj;. 

Bergeacis.  Bréhain-la-  i'ille. 

Bergs.  Berig. 

Bericb.  Berg. 

Beiiiiga.  Belring. 

Berkhyeni.  Bréhuin-la-  Vilk. 

Bcrmaon.  Bernawcs. 

Bernalinoiit.  Bernaumout. 

Berlcringe.  Bcrtring. 

Bertmeringas.  Bertrange. 

Bertramitié.  Bertrameix. 

Bertrandmcy.  Bertrameij: 

Bcrulli  villa.  Briwille. 

Beryc.  Berg. 

Beryli.  Berig. 

Besainge.  Bising. 

Beslorff.  Beltlainville. 

Bctelarii  villa.  BcttlainviUe. 

Bethen ville.  Bcltainvillcrs. 

Betbleville.  Bettlaimille. 

Belins.  Betling. 

Belstni-IT.  BeUlaimiUf . 

Bell.  Belting. 

Belting.  Beddingeii. 

BcUowiller.  Betluinvilteis. 

Beudeiinge.  Budling. 

Beudoinges.  Badange. 

Beui'aij.  Bovoy  (La  Basse-). 

Beuren.  Beures.  Bure. 

Beiiry.  Bcvoy  (La  Haute-). 

Bcuviile.  Beville. 

Beveus.  Bévoy  (Lu  Haute-). 

Bevingen.  Bcuvange-sous-Juslemont. 

Bhctieville.  BettlainvUle. 

Biberschin.  Bibiclie  (Grande-). 

Bibingcn.  Beddingen. 

Bibonis  mons.  Beaumont. 

Biche.  Bitche. 

Bicbingen.  Gaubiving. 

Bienges.  Bégmj. 

Bieure.  Bibiehe  (Grande-). 

Billay.  Boulay. 

BUloiivilla.  Bionvitle. 

Bilstcin.  Bilster. 

Biislein.  Bisten-im-Loeh. 

Binga,  Bingeii.  Bionville. 

Bingen.  Béning-lez-Saint-Avold. 

Binguon.  Bégny. 

Bisangalen.  Bising. 

Bisangis.  Bising. 

Bisbach.  Busbacli. 


Bischolls-Hombnrg.  Ihmbourg-Haiil. 

Bisiza.  Berlize. 

Bissoiicourt.  Buzoncoarl. 

Bista.  Bislen-im-Loch. 

Bistainlocb.  IHsten-im-Litch. 

Bistan.  BistcH'im-Loch. 

Bislorf,  Bistroff. 

Bistorff.  Brcistrojf  ( Grande-). 

Bilainvilleirs.  Beltainvillers. 

Biles.  Bitelie. 

Bilstein.  Bislen-im-Loch. 

Bitleriiigen.  Willring. 

Bilze.  Bitche. 

Bitzing.  Bising. 

Bivei'scliinn.  Bibiehe  (Grande-). 

Bizzersdoi'f.  Bistroff. 

Bizzinsdoif.  Bistroff. 

lîlabivuile.  Plappeville. 

Biaise  ( La ).  Bliese  (Lu). 

Blaiicha.  Blanchard. 

Blandelfîngeus.  BrandelJ'ung. 

BlanveuilJe.  Blellange. 

Blaruyt.  Blory. 

Blrdange.  Blettunge. 

Blesa.  Bliese  (La). 

Blesborne.  Boucheporu. 

Blesitchowa.  Bliese  (Piiy.i  de  lu).  ■ 

Blidendorf.  Grosbliederstrnff'. 

Bliedeislorll'.  Grosblicdcrutroff. 

Bliesicligowe.  Bliese  (Puys  delà). 

Biise  (La).  Bliese  (La). 

Blithai'io  villa.  GrosbliedersU-iiff. 

Biorens,  Uloru.  Blory. 

Bloureus.  Blory. 

liloiiruy,  Blouiy.  Blory. 

Bock.  Beckenhoff. 

Bodingias.  Budunge-sons-Justeinont. 

Bodulli  villa.  Labauviile. 

Bœkei'is  (In  ).  Beckerhotl:. 

Bœltingen.  Betlange. 

Bœu ,  Bœuf.  Beu.r  (  Bas.ie-  ). 

Bœvillare.  Beuvillers. 

Boiemonlel.  Boismont. 

Boinvillc  en  Janiisis.  Brainvillr. 

Bolacum.  Boulay. 

Bolagîum.  Boulay. 

Boliclien.  Boulay. 

Bolkc.  Boulay. 

Bollas.  Boulay. 

Bollet.  Boiday. 

Bollinga.  Boulange. 

Bolsinga.  Boussange. 

Bomont.  l'eaumont. 

Bomunt.  Beaumont. 

BoiibudcrstorCf.  Bambiderutroff. 

BonfagiL  Bonfcy. 

Bonbubaiisen.  Bonnelumsse. 

Bonne-Fontaine.  Cadenborn. 


296 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Bonnebaut.  Bonnehoiute. 
Bonny.  Bomy. 
Boiiuso.  BonnehoMie. 
Boiiviilarc.  Bonrillen. 
Boppères.  Boucheporn. 
Bortiiiga.  Berirangc. 
Bos.  Freybouse. 
Bnsivilla.  Bouzonville. 
Boslange.  Bouêtangf. 
Bosonis  curtis.  Baioncoiir/. 
Bosonis  villa.  Bouzonville. 
Boiichitij;.  Bockange. 
Boiichpert.  Boucheporn. 
Boukclinf^cn.  Borkange. 
Boulla.  Boulay. 
Bouliers.  Boler. 
Boumont.  Beaumont. 
Boupperon.  Boucheporn. 
Bourdes.  Borde»  (Let). 
Bourg-Kultich.  Rousty-lc-lioar/; 
Bourg-le-Roinain.  Kakmbourg. 
Bourgt.  Bouft. 
Bournay.  Bomy. 
Bouschbereii.  Boucheporn. 
Boustro.  BouttroJT. 
BoavclingeD.  Bockange. 
Bouxey.  Buchy. 
Bouz.  Freybome. 
Bovcliciirt.  BonviUer$. 
Bovenestor.  Bouttroff. 
Bovilla.  Beuvillen. 
Bovingen.  Beunange-iout-Juêlemonl. 
Bracoiiis  villa.  Bnronci/fc. 
Bragida.  Briey. 
Braidit.  Bradin. 
Brandcifaod.  Brandclfing. 
Braville.  Brainville. 
Breborchem.  Bibiche {Grande-). 
Brecbcm.  Bréhain-la-ViUe. 
Bieckdorf.  Hinguesange. 
Breicbelingen.  Brecklange. 
Breistordst.  Breiatroff. 
Breiysgen,  Breizsgin.  Preùche. 
Breinen-DoU.  Bremenâehel. 
Brenval.  BaromilU. 
Brcnval.  Bronvaux. 
Bretlendorf.  Burtoncourt. 
Brettoncourt.  Burtoncourt. 
Breiisdorf.  Breistroff  (Grande-). 
Breylingen.  Bmlange. 
Briarum ,  Briada.  Briey. 
Bribra.  Brimba. 
Brici,  Bricium.  Briey. 
Bric  (La).  Labry. 
Brieiz.  Briey. 
Brigegium.  Briey. 
Brihenas.  Bréhain-la-Ville. 
Briken.  Blieibrucken. 


Bris  (La).  Labry. 

Brisichi.  Preisch. 

Britecha,  Britenacba.  Brettnach. 

Britcndorp.  Breittrof  (Grande-). 

Brithenac.  Brettnach. 

Briye  (En).  Derant-kt-Ponlii. 

Broccbi.  Brouck. 

Brocey.  Brouck. 

Brocbens.  Brouck. 

Brockers.  Brocken. 

Brondorf.  Grindorf. 

Broweire  (La).  Bruyère  (La). 

Bruchein.  Blicsbrucken. 

Brucborbach.  Rohrbach. 

Brtichllet.  Bronvaux. 

Bruchrorbafh.  Bohrbach. 

Briicke.  Pontigny. 

Bruckereg.  Ilingneumge. 

Bruco.  Brouck. 

Bnich.  Brieux. 

Briiiiislorf.  Brei»troff (Grande-). 

Brnnnacha.  Beyren. 

Bruque.  Pontigny. 

Briivillarium.  Bruville. 

Bryeyum.  Briey. 

Bu.  Beiur  (Haute-). 

Bubbingen.  Beuvange-soiu  -  Jutlemoiit. 

Bubeling.  Bibling. 

Bubelstorir.  Bouttroff. 

Bubingen.  Gauhiving. 

Bublingen.  Pihlange. 

Biicli.  Buchrriller. 

Buchangcs.  Bockange. 

Bucliewaldn.  Bvichewald. 

Bucbfli't.  Bronittiur. 

Bucbinga.  Bockange. 

Buckingin.  Bockange. 

BiiclisF.  Berlize. 

Bucsarias.  Bouriére». 

Budcliacuni.  Budiing. 

BudersdorfT.  Bambiderttroff. 

BiidersIorlT.  Bambiderstroff. 

Budersiroff.  Pontpierre. 

Budestroll.  Groabliedergtrnff. 

Budeswilre.  BoussewiUer. 

Budinacha.  Buding. 

Bndinga.  Bubingen. 

Budiiiga.  Buding. 

Budingen.  Biding. 

Budsa.  Bibiche  (Grande-). 

Bucfanges,  Buefingen.  Beuvange-mtu- 

Justemont. 
Buengwiss.  Gawiase. 
Buerey.  Bnry. 
Buesse.  Bou(»e. 
Buesweiler.  Beuvillers. 
Buevenges.  Beuvange-êou»-Justemonl. 
Buey.  Buy. 


Buczbacb.  Boushach. 

Bufviilc.  Bnwillcrs. 

Biighel-Hagenbaeh.  Hnmbnch. 

Buinga.  Bionville. 

Buisniigc.  Bomtange. 

Bulchwirc.  Buchwiller. 

Bulmont.  Beaumont. 

Bunestroff.  Bousiroff. 

Buntrange.  Bertrange. 

Buodelinga.  Budiing. 

Buositiga.  Bnuseangc. 

Buosonis  villa.  Bouzonville. 

Buray.  Buré-la-Forge. 

Burdis  supra  Valioris.  Bordes  (Let). 

Bures.  Beyren. 

Burey.  Buret. 

lîurgalbe.  Snrralbe. 

Burgum  sanrli  Juliani.  Saint-Julien-lez 

Uetz. 
Buriacum.  Buret. 
Burias.  Beyren. 
Buris.  Bure. 
Buris.  Thury. 
KnrVno.  Berlize. 
Burnocba.  Bomy. 

Bunii'u  in  comilalu  MelenBi.  Bomy. 
Burrey.  Bnrc-la-Forge . 
Bursbarh.  Boutbach. 
Burseriis.  Buxiéres. 
Bursingen.  Biting. 
Burtrancort.  Utirtoncourl. 
Bury.  Kaleînbourg. 
Bury-la-Villi'.  Buré-la-  Ville. 
Hu.s.  Beux (Basse-). 
Busbornuni.  Boucheporn. 
Busdingen.  Budange. 
Buscaco.  Buchy. 
Buscio.  Buchy. 
Busingeii.  iiising. 
Busonis  cuilis.  Bazoncourt. 
Busoiiis  villa.  Bouzonville. 
Busparnnm.  Boucheporn. 
Busperna.  Boucheporn. 
Bussingen.  Boussange. 
Bussweiler.  Boussewiller. 
Buslroff.  Bislroff. 
But.  Buy. 

Butewire.  Bousseviiller. 
Buxarensis  finis.  Buxiéres. 
Buiei.  Béchy. 
Buïeriœ.  Buxières. 
Buxi.  Buchy. 
Buzy.  Buchy. 

Byenga.  Béning-lez-Saint-Avold. 
Bytis  castrum.  Bitche. 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


297 


Cadavre-du-Prince  (Le).  Ikrtxogskœr- 

per. 
Cadelbrun.  Caclenborn. 
Cadcriovpii.  Kaknhoven  {La  Petite-). 
Caiciacum.  Chmissy. 
Caiendnoven  (Laforost  de).  Kalenho- 

ven  {La  Petite-). 
Callembourg.  Kalembourg. 
Callcnliau9cn.  Kalhamen. 
Cailiacum.  Clinilly. 
Caltweiller.  KaUzmciUcr . 
Gaitvvilre.  Cttstwiller. 
Camay.  Cama. 

Canibcrs  ultra  Jloseliam.  Chamhim. 
Canienittum.  Cheminot. 
Caméra.  Lachantbrc. 
Camiuet.  Cheminot. 
Caminelum.  Cheminot. 
Caminitlo.  Cheminot. 
Cammeren.  Lnchambre. 
Campeis.  Champel. 
Campf'en ,  Cajuphania.  Kanfen. 
Campis.  Champs. 
Ganiply.  Kemplich. 
Campum   (;randi8    Sai'ti.    (irange-nu- 

Sart  (La). 
Canra,  Canren.  Canner  (Ln). 
Cantetbi'on.  Cantehonne. 
Cantplien.  Kfwfen. 
Capel-KenfjnJer.  Kinder  [Kappel-). 
Capellanea  SaiicliReraigi.  Saint-Remy. 
Capella  Sanctœ  Cnicis.  Krcutzberg. 
Capoikinger.  Kinger  [Kappel). 
Capplen.  Cappet. 
Caranusca.  EUing. 
Cai'iseiiim.  Chérigey. 
Carisiacuoi.  Chérisey. 
Cai'iinges.  Carlinif. 
Carus  flumcn.  Chiers  [La). 
Cascliwiiler.  Caslmiller. 
Castcl  dessoub  SainI  Cermain.  Chdtel- 

Saint-Germain. 
Castellio.  CluiliUon. 
Casteilum.  Chdtel-Saint-Germain. 
Cagteiium.  Chazelles. 
Castra;.  Châtcl-Saint-Germain. 
Caslrum.  Chdtel-Saint-Germain. 
Castrum  Rubrurn.  Chdteaii-Rouge. 
Castrum  Ruccy.  Hoiissy-le-liourg. 
Castrurn  Viviers.  Viviers. 
Calliciiem.  Cattenom. 
Cathenon.  Cattenom. 
Catinjjes.  Kédange. 
Cauffen.  Kanfen. 
Ceille.  &i;te  (La). 


Ceiverey.  Xiery-ie-Fi'anc. 

Celancourt.  Tellancowt. 

Cella ,  Celle.  Zetl. 

Celley.  Silly-en-iSaulnois. 

Cendei.  Canner  (La). 

Ceponiaca  finis.  Sponville. 

Ccrisey.  Chérisey. 

Cerleiiim.  Sailly. 

Cerry.  Serry. 

Cerseium.  Sailly. 

Ccrvifjney.  Seri'igny-lo>Sainte~11arbe. 

C(rvi(;tiey   deleiz   RalviUe.   fiervigny- 

lez-Raeille. 
Cervi(;ney-su8-Niez.  Servigny-ki-ha- 

ville. 
Cetenhcm.  Cattenom. 
Covery.  Xivry-le-Frane. 
Cbaiesey.  Chérisey. 
Chaigney.  Chesny. 
C  hailey.  Chailly-snr-^iied. 
Chailleis.  Chailhj-lez-Ennery. 
Chairaissi.  Charancy. 
Chaires.  Chiers  (La). 
Cbairley.  Charly. 
Cliairxei.  Chérisey. 
Cliaistel  (Le).  Chdtel-Saint-Blaise, 
Cbaisle!-de-licx-Sairloy.  Aehatel. 
Chaistillon.  CluiliUon. 
Cbaité.  Clidtet-Saint-Oerniaiii. 
Cbaivilloii.  Chevillon. 
Cbaizelle,  Chazelles. 
Chaliy.  Chailly-sur-Nied. 
Cbambeillée.  CUumbley. 
Chamberes.  CUambière  (lie  de). 
Cbambcyum.  Chambtey. 
Cbambez.  Ilombourg-Kédange. 
Cbambledz.  Chambley. 
Cbambiers.  Chambley. 
Cbambleyum.  Chambley. 
Chamboi".  Chantbièrc. 
Chanjborn,  Chambourg.  Cliambéry. 
Chaiiibrey.  Cliambley. 
Cbameiiet,  Cbamenot.  Cheminot. 
Charainetum.  Cheminot. 
Cfaampé  -  lès  -  Courcelles  -  sur  -  Nied. 

Champel. 
Chanipelz.  Champel. 
Champenaya.  Champenois. 
Cbampcnot.  Champenois. 
Cbampben.  Kanfen. 
Champigny.  Champenois. 
Champillion.  Champion. 
Champ-Paipaiiie  (Lé).  Champ  à  panne 

(Le). 
Cbampt.  Champs. 
Champt-Nemmery.  Champ- Nemmery 

(Le). 
Cbainpville.  Chanville. 


Charapy.  Cluipy. 

Cbaiideberg.  Chandebourg . 

Chanois.  Chenois. 

Cbanrc.  Canner  (La). 

(îhanteraine.  Chnnlrenne. 

Chanyoula  Uoif^nc.  Chagny-hi-Horgne. 

Chapelle   (Censé   de   la).   Cappel-ht- 

Vieilk. 
Cbapelle-ès-Bois.  Chapelle-aïu^-fiois. 
Cbapelle-Sainte-Croix.  Creutzbcrg. 
Chapeiioy.  Champenois. 
Chaptei-sous-Saint- Germain.    Cltàlel- 

Saint-Germain. 
(iharenceyum.  Charency. 
Charisey.  Chérisey. 
(ihasquiilon.  Chdtillon. 
Chassele.  Chazelles. 
Chassey.  Pont-à-Chaussy. 
<<hasteiU.  Chdtel-Saint-Germain. 
CLastel.  Aehatel. 
Chastel-delez-Sarley.  Aehatel. 
Chastel-devant-Metz  (Le).  Chdtet-Sainl- 

Blaise. 
Chaslel-dez-Estant  (Le).  Etangs  (Les). 
Chasteliou.   Chdtillon. 

Château  -  la  -  Grange.  Grange  -  le  -  Chd- 
telet  (La). 

Chates.  Chùtel-Saint-Germain . 

Chattontroft.  Sehollenhoff. 

Chanlcy.  Cottrcelles-Cliaussy. 

Chaulcy.  Pont-à-Cliaussy . 

Cbaulssey.  Pont-à-Chausty. 

Chaussey.  Conrcelles-Chanssy . 

Chaustel.  Chdicl-Saint-Germain. 

CbaviUons.  Chevillon. 

Chcdemborn.  Cadenhorn. 

Chegncy  proclie  Longouy.  Uigny. 

Cheherey.  Chahury. 

Cbeisberg.  Griesberg. 

Cbelaiseourt.  Chelaincourt. 

Cbelle.  Schel. 

Cbcmericq-la-Vieille.Cft^m(Ty-(<'«-Dc«.r. 

Cheminel.  Cheminot. 

Cliemricb.  Chémery-les-Deii-r. 

Cbenalx  (La).Chenau(lhiisseaii  delà). 

Cbeniers.  Chenièrcs. 

Chenney.  Chestiy. 

Cherlingen.  Kerling-lez-Sierch, 

Cberrexey.  Chérisey. 

Chescles.  Chazelles. 

Cbestel  près  de  Sailey.  Aehatel. 

Cbestnom.  Cattenom. 

Ciicttingen.  Uettangc-Grande. 

Chienville.  Chanville. 

Cbivery.  A'iery-le-Franc. 

Chobart.  Kobrette. 

Cboibey.  Chcuby. 

Cbom.  Coume. 


Moselle. 


38 


298 


TAHLE  DES  EORMES  ANCIENNES. 


C hom bon ij;.  C/iewi nii-lin-DcH.r. 

Chou.  Coiime. 

Chonec.  Hch<enerl;. 

Chonviilo.  Xom'ilk. 

Chonvoix.  ChanvUte. 

('houelles.  Chieulieti. 

Ohrisperfj.  Grieither/f. 

Ciercle,  Cierqucs.  Sicrcl.. 

Ciey.  SUlij-en-Saulnoiii. 

Ciey  dezous  Kainsy.  Silly-eii-Saulnoix. 

Cillcgnpy.  Sillegmj. 

Cillevange.  Silvanf{i\ 

CiUey.  Silli)-en-SaHlnoit. 

Cilliacum ,  Ciily.  Silly-sur-yied, 

Oincilnne  curlis.  CJtelainronrf. 

Cinïele.  Zin:el  (Ln). 

Oipionaca  fini».  Spouvilii . 

Cipionis  villa.  Sponcilk. 

Cipponeviila.  Sponmll». 

Cipiiiiville.  Sponville. 

Circiini  (•astruni.  Sierck. 

Ciricis  curtis.  Circourl. 

Cirkes,  Cirques.  Hierck. 

Civeray.  Aicry-fe-Frnnr. 

Claircy.  Cléry. 

Clangon.  Klang. 

Clarey.  Cléry. 

Cléineiicy.  Kimtzig. 

Clémey.  Cliénuny-lnx-Den.i . 

Cleiifra.  Clouange. 

Clcrey.  Cléry. 

Oleuange.  Clouangt. 

Ciingcn.  Klang. 

Cloanges.  Clottanur. 

Clontz.  KonU. 

Cobart,  (^obebarl.  Kobrelle. 

Cochonmubell.  Kouchenmûhl. 

Codenbourcn.  Cndenhorn. 

Codelun).  Condé. 

Cooncey.  Coincy. 

Cœnigsmacher.  Kopiiigumacker. 

Coesne.  Cognes. 

Coincille.  Coincy. 

Coing.  Coin-lei-Cuvry. 

Coings-sur-Saiilc.  Coin-$ur-.Seille. 

Coin-Praycl.  Com-fez-Cticcy. 

Colbingen.  Colming. 

Coieinbey.  Colombey. 

("oligney.  Colligny: 

CoUau.  Colligny. 

Colnian.  Colmen. 

Colmeyum.  Colmey. 

Coiombeyo.  Colombey. 

Colombiers.  Colombey. 

Coloinies  de  Jany.  Colmey. 

Colre.  Caulre. 

Coluenges.  Colming. 

Coiumbeyo.  Colombey. 


Coliimbici'S.  Colombey. 

Colvingiii.  Colming. 

Coma ,  Côme.  Coume. 

Comilatus  judicii.  )ûl:. 

Comitatus  Salneiisis.  ii'a!iin(ii<(I/«),  pays. 

Comitis  villa.  CoineilU. 

Conc.  Coin-let-Cuvry. 

Conrbem.  Conde. 

Condctum.  Cotub: 

Condict,  Condituai.  Conde. 

Con-en-Ardenne.  Com-Lagi-aiidrille. 

Conflcntz.  Conjlant. 

(jonfluentia.  Conflant. 

Confluciiti  u]>pidiin).  Conflatm. 

(^oninchen.  Conde. 

Conins.  Coni  Lagrandville. 

Conismaquer.  Kanigtmacker. 

Con-lo-Chastol.  Coru-Lagrandeille. 

C.ons.  Coin-»iir-Seille. 

Contre  curia.  Gondmcouri. 

Contz.  Coiu-Lagrandville. 

Conzciin.  Kuntzig. 

Cooiii.  Coume. 

Corcelcs.  Courcelleê-mr-flied. 

Oorcille.  Conrcellci-iur-Med. 

Corilum.  Coureellee-tur-\ied. 

("ornuée-Gcline.  Cour-aujc-(jelines{  La). 

Coric  (Le  Bois  de).  Caulre. 

Corro  (Le  wain|;aige  de).  Canlre. 

Cose.  Cont-Lagrandville. 

Cotemont.  Coisémonl. 

Collcnhoff.  Schotlenhoff. 

Coucheim.  Condé. 

Couii'elle.  Courcellet-Chamty. 

Goulemay.  Colmey. 

Couligney.  Colligny. 

Couimy.  Colmey. 

Coulvaiiges.  Colming. 

Counacker.  Konneker. 

Couues.  Cornes. 

Cour  (  La  ).  Caulre. 

Cour-de-Chau8sy    (La).    Courcellet- 

Chaussy. 
Courncy.  Conii/. 
Courstllcs  supra    Nidam.   Cnurcelles- 

sur-Nied. 
CoursemonL  Cossémonl. 
(îousse.  Suisse-Haute. 
Couvillc-à-lienay.  Coimille. 
Couxe.  Suisse-Basse. 
Covirelies.  Courcelles-Chaussy, 
Craisvald.  Creulzwald-la-Croi.T. 
Créance.  Créhange. 
Cregnbinga.  Créhange. 
Creicbingen.  Créhange. 
Creilingon.  Kerling-lez-Sierck . 
Crève.  Croué. 
Crevières.  Froieul. 


Cricbinga,  Criciga.  Cn-hangi . 
Crifinga.  Créhange. 
Crispeituu,  Crispcy.  Crépy. 
Crispiaciun.  Crépy. 
Crilzwahlt.  Creutztrald. 
Critïwaidt.  Creutzrrald. 
Criïinga.  Créhange. 
Groney.  Corny. 
Cronin.  Crening. 
Cronne.  Criisnes  [La). 
Crosnei.  Corny. 
Cruchon  alias  Condé.  Conde. 
Cruckinga.  Créhange. 
Cruna  fluvius.  Crusncs  (  l.u  ). 
Crusna.  Crusnes. 
Cuberacum.  Cuvry. 
Cuolido.  Quenleu. 
Cuine.  Coume. 
Culmont.  Cumonl. 
Cullrey.  Cutry. 
Culturis.  Cutry, 
Cuuierium.  Cuory. 
Cuniières.  Kinger  [Kap/ielel  ibvr). 
Cuncicb.  Kuntzig.  » 

Cuiulicuin.  Condé, 
l^uncnsis.  ConsLagraudmlle. 
Cuncsic  (La).  Laqucnexy. 
Cunctange.  Knutange. 
Cunexy  (Lai).  Laqneni'.iy. 
(;un|;nerey.  Kinger  (Kujipel  n  liljer) 
Clins.  Com-Lagrandrilte. 
Cunsinga.  Kuntzig. 
Cuntzy.  Kuntzig. 
Coppignoy.  Cussigny. 
Curtange  (  Lou  niolin  ilc).  Curlmige. 
Curlicellae.  Courrelks. 
Custerey.  Cutry. 
'  Cuvereium ,  Cuveriaco.  Cuvry. 
Cy.  Scy, 
Cyçiiuii.  Scy, 
Cyverei.  Xivry-le-Franr . 


]) 

DaiUe  (En).  Decant-les-I'ouls. 
Daiiicorl.  Adaincourl. 
Uaitingeii.  Bcnting. 
Dala.  Oalem. 
Dalcheiiii.  Dalem. 
Dales.  Dalem.  ■ 
Daltcium.  Dalslcin. 
Dalville.  Avillers. 
Dam.  Dai7i-en-Satdnvis. 
Dame-Marie.  Domprix. 
Danheimerban.  Daumermeyerei. 
Danvillou.  Dampvitotu-. 
Daundorf.  Dauheitu. 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


•299 


Daviinge.  Aboncourt. 

Deicuria.  ThicouH. 

Deitingcn.  DeiUing. 

Demcn(;eviile.  Dontanj^evilk. 

Den.  Dain-en-SaiiInois. 

Denvitour.  Dainpvitouj'. 

Desciienes.  Chcnc  (/vc). 

DeseiPiiionl.  Desiremont. 

Desiderii  mons.  Dosiremonl. 

Despaijjnes.  Pange. 

Destirmont.  Desiremont. 

DestracLa.  Destry. 

Dettingen.  Denting. 

Dezin.  Dicsen. 

Dbendorf.  Aboncourt. 

DickelstrolT.  Distroff. 

Dickeiswiire.  Ditschwilier. 

Diderstroff.  Thkoiirl. 

Diderviiii;.  Diederfmg. 

Diedcnhof.  Thiomille. 

Diedzhofen.  Thionvilte. 

Diergarten.  Thiergartcn. 

Dieriingen.  Ditlelingcn. 

Diertorf.  Diftroff. 

Dietowhoven.  Thionville. 

Diethllnj;.  Dilling. 

Diotzwcillcr.  Dilxclmiller. 

Diigendorf.  Distroff, 

Dim.  Dain-en-Saulnois. 

Dinglingen.  Ingling. 

Diiisbacli.  Daspich. 

Dislroch.  Dcsinj. 

Ditdenhof.  Tliionville. 

Ditshwiiler.  Ditscimiller. 

Divodunim.  Metz. 

Dizène.  Diesen. 

Dodoniaca  finis.  Doncourt-kz-ConJlam. 

Dodonis  curtis.  Doncourt-tez~ConJlans. 

Doihay  (  Lou  molin  ).  Dolhnin. 

Domairy.  Domprix. 

Domna  Maria.  Dompric. 

Domna  Pelra.  Dompicrre, 

Domnicnria.  Doncourt-lez-  Con/laiis. 

Domni  Petin  curtis.  Dompierre. 

Domnon.  Daumont. 

Domnus  Agericus.  Domprix. 

Domnus  Petriis.  Dompierre. 

Domnus  Ryus.  Domprix. 

Domnus  Stepliaiius.  Saint-Ail. 

Dompeyrum.  Dompierre. 

Dompierre.  Domprix. 

Dora-ry.  Domprix. 

Domviclour.  Dampvitoux. 

Donchamp.  Ladonchamps. 

Doncort.  Doncoart-lez-ConJlans. 

Dorna,  Dornincum.  Dornot. 

Dourchdalbain.  Dourd'hal. 

Dourville.  Dorvilkrs. 


Doustroff.  Bouslroff. 
Drachenach,  Dracheiicn.  Drogny. 
Dragnack.  Drogny. 
Dravi'nchc.  Drogny. 
Drechinga.  Drogny. 
nrciI)orn.  Tromhorn. 
Dreinbouron.  Tromboni. 
Dreissebach.  Drogny. 
Drei-isingin,  Dreissingis.  Drogny. 
Drensborn.  Trombom. 
Droechingi.  Drogny. 
Dressinga.  Drogny. 
Drocereneyuni.  Drogny. 
Droitalemoiit.  Droitnnmont. 
Dronsborn.  Tromhorn. 
Droiicni.  Drogny. 
Drowcneyum.  Drogny. 
Druenea.  Drogny. 
Druttelittgen.  Tritteling. 
Duhcnlanges.  Dîebling. 
Dublingen.  Diebling. 
OudenbofTen.  Thiottville. 
Dudingcn.  Diding. 
Dudingcn.  Tunting. 
Dudonis  villa.  Onville. 
Duodcnhofh.  Dodenhoven. 
Duodinbof.  Tliionville. 
Durcbdallbeym.  Dourd'lml. 
Durtbalcn.  Dourd'hal. 
Durweillcr.  Doreillcrs. 
Dutenhofen.  Thiomille. 
Duterchin.  Tétcrchen. 
Dutitwinga.  Diederfing. 
Dvdenboven.  Tliionville. 


E 

Eau  Vallière.  Larivallière. 
Ebbangis.  Ebange. 
Ebbendorf.  .Aboncourt. 
Ebbingcn.  hbange. 
Ebecuria.  Aboncourt. 
Ebendorf.  Aboncourt. 
Ebersinga.  Wahl-Eberting. 
Eberssingen.  Blies-Ebersing. 
Ebersweilerium.  Ebersvciller. 
Ebeswilr.  l'elit-Ebersiniller. 
Ebidorf.  .\boncourt. 
Ebiringon.  Evrange. 
Eblingen.  Eblange. 
Ebrescliwiller.  Petit-Eberêwiller 
Ebringon.  Evrange. 
Ebrilbvilier.  Petit-Eberswiller. 
Ebuncurl.  Aboncourt. 
Eburcbingen.  Blies-Ebernng. 
Eccelangc.  Hesseling. 
Eckelswilre.  Eschiviller. 


Ecora.  Zoufftgcn. 
Ecrange.  Evrange. 
Edclinga.  Inglange. 
Edelingen.  Aidling. 
Edclingin.  Ediing. 
Ederswiller.  Welschho/. 
Ederweiller.  Ederswillev. 
Edingcn.  Edange. 
Ediingen.  Adelange. 
Effendorf.  Evendor/. 
Eflingen.  Evange. 
Egkiswilre.  Eschwiller. 
Eibitischweiller.  Petil-Ebersmiller. 
Eigen.  Eich. 
Eingling.  Inglange. 
Einschringen.  Esclicrunge. 
Einssniingen.  Sarreinsming. 
Ëisin.  Kysing. 
Eiswiller.  Einchailler. 
Eibingen.  Elvange. 
Elcanges.  Elzange. 
Elemcurt.  Allamont. 
Eifinga.  Elzange. 
Ellanges.  Illangc. 
Eilingen.  Elange. 
Elpindorpb.  Aboncourt . 
Eiringa.  Hellering. 
ElsingcD.  Elzing. 
Eluviliers.  Eimiller. 
Elvinga.  Elvange. 
Elwingen.  Elvange. 
EIzin.  Elzange. 
Elzrin.  Elzing. 
Emeringa.  Rémering. 
Ency.  Ancy-sur-Moselle. 
Endelinga.  Inglange. 
Engeiinga.  Inglange. 
Engclmannsboff.  Ohrenthul. 
Engelstroff.  Erstroff. 
Engilengis.  Inglange. 
Englingen.  Inglange. 
Engsweiler.  Einchwilkr. 
Ënismingen.  Sarreinsming. 
Ennecey,  Ennereyum.  Ennery. 
Ennualdi  villa.  Waville. 
Enquellanges.  Inglange. 
Ënscrange.  Esclwrange. 
Enseringa.  Escherange. 
Ensing.  Ising. 
Ensmyngen.  Sarreinsming. 
Ensscrville.  Ancervilk. 
Enstringa.  Entrange. 
Enswilre.  Eincliwillcr. 
Enwaldi  villa.  Wavilk. 
Enzelingen.  Anzeling. 
Ependorf.  Aboncourt. 
Epidorf.  Aboncourt. 
Epie,  Epietum.  Epiez. 


38. 


300 


TAI5LH  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Epingen.  Kpaiiffc. 

Epling.  Ippliii/r. 

E<|iiiniar,iim.  Auf^ny. 

Erraiiciacuin.  Ar/faiteg. 

Ei-'csingis.  Enange. 

Ermcsweillor.  Petit-Kbertmiter. 

EriiPtxwiilcr.  Petit-Eherswilhr. 

Erpigny.  fliipi/^nij. 

Ertpiancey.  Argannj. 

ErroviUe.  Errouville. 

Erseranges.  Hcrserange. 

Erskange.  Erzatiffe. 

Ersniga.  Wahl-F.hcrfinf^ . 

Erstroff.  Hcêtroff. 

Esbiescliwiller.  I\lil-Ebrrêwiller. 

Esch.  Uetzeretche. 

Esen.  MeizereKhc. 

Esirniont  (La  nionUigne  d').  Demre- 

mont. 
Ëskirincbingos.  Etehmmgr. 
Esineiid  (L').  lA'muâ. 
Esmyngon.  Sarreintmini;. 
Espangcs,  Pangc. 
Espfïhaiigi'S.  lipangc. 
Espieiics.  Piennes. 
EspoueHe.  SponvUlr. 
Espou  ville.  Sponrille. 
Esseliiigen.  Hestelin/r. 
Esscltzxicrxcn.  lIstelKkircli 
Essing.  ?ii*mger-\Veyer. 
Essinga.  Ehangc. 
Essingen.  Hetsangc. 
Estaiis  (l.pz).  VAan;;!  (Lut). 
Eslaples,  Estaiplos.  Ttipct  {Let'i. 
Eslrauge.  Œiilrauffc. 
Eslucanges.  Sluekange. 
Esluvingis.  Stuckange. 
Etanges.  Uettangc-Granftc. 
Etercken.  Tctercheti. 
EUingen.  Hulling. 
Ettingen.  OEtm<;. 
Elzelstorff.  Helstroff. 
Elzlingen.  HeMeling. 
Euireswiller.  EberswiUcr. 
Eukaiige.  Vckangc. 
Eurcourt-  Ilettmont. 
Eurecourl.  i'rcoitrt. 
Eurcswillrc.  Eberm-ilUr. 
Eurmont.  Ifeiinwnl. 
Eiirouville.  Eirouville. 
Enn'ille.  UrvUli\ 
Eulrangc.  Œuttangc. 
Euwigney.  Vgny. 
Euwingcn.  Evangc. 
Euwringeii.  Evrant;i'. 
EventrolT.  Evendorff. 
Everingen.  Évrange. 
Evei'sing.  Wahl-Ebersing. 


Evi'isloi'fT.  Etemiotf. 
Evlangp.  hblangc. 
Evring.  Ebring. 
Evririg.  Evrmtge. 
Ewerswciler.  Petit-EbfrfwUler. 
Exe.  Aix. 

Exkcswilrc.  EKlmilter. 
Expies.  Epie:. 
Eynscliweiler.  Eiuchwiller. 
Eyriswilr.  EiurhrrilliT. 


F 

Kabros.  Fèveê. 

Fadiiiaco.  iirand-Failly. 

Fadilica.  Pelit-Failly. 

Faeley.  Petit- FaWij. 

Kagcluiii ,  Fagit.  Frij. 

Faily.  Faillij. 

Fais.  Fcy. 

Falckemborg ,  Faickenburgb.  Faiiique- 

mùnt. 
Falconismotis.  Faulquemonl. 
Falkoburgiim.  Fauk/twmonl. 
Fallen.  Falcl.. 

Fally  (I,e  Petit).  Pelil-Failly. 
Falmacrcs.  Fnmecl,. 
Falsch.  FaM;. 

F'alskembmirg.  Fautqmmnnt. 
Fait,  Fallo.  Fnux-eu-Fnn'I. 
Fait.  Faltz.  Guerting. 
Fao.  Féy. 

F"as.  Fnva-en-Fnrét. 
Fatiliago  villa.  PetilFuilly. 
Faulmaclier,  Faumacres.  Famcck. 
Fanstembourg.  llellevue. 
F'aiiville.  Fhnrillr. 
Favia.  Févft. 
Fcbvres.  Fh^s. 

Fécbiii ,  Fechingas.  Weschiiig. 
Feiringa.  Férange. 
Felsliosl.  FUttmff. 
Fenscli.  Fonloy. 
Fcusclien.  Femch  (  La  ). 
Fidinis  villa.  Fillières. 
KilendorH".  Filitrnff. 
Filing.  Fouligny. 
Filtzdorff.  FiUtnf. 
Fiquayeinoiit.  Fiquelmonl. 
Firici  curtis.  Fnrouri. 
Firicort.  Fréeourt. 
Firmaiicuit.  Frcmécoitrl. 
Fiacart.  Flusgarlm. 
Hadesdorpht.  Flasirnff. 
Flascharteni.  Flaxgnrtcn. 
Fiavey.  Flévy. 
Flaviiiiaciuii ,  Klawingney.  Fhriguy. 


Flecteringa.  Flfliange. 

Fledderingen.  Flctrange. 

FlenRcli.  Fontoy. 

Flerei .  FIcury. 

F'Ieufanges.  Ftnrange. 

Flevigneiapuui.  Flavigiiy. 

Flocor't.  Fhcourt. 

Fioi'cliiiigeii.  Florange. 

Fioni,  Floreiacum.  Fleitry. 

Floringas.  Florange. 

Finsdorf.  Flostroff. 

Flu<*ville.  FIrville. 

Fliirey.  Fleiiry. 

Kocainons.  Faulquemnnt. 

Fodilifani.  Failly. 

Fogelsvvilre.  FohrhwiUcr. 

Fokamons.  Faulquemont. 

Folrhclingn.  FolckUtig, 

Foleshuwiller.  FoUcUttillei: 

Foilesliwiller.  Foischailler. 

Folmari  curtis.  Famcck. 

Foiville.  Foi'ille. 

Foinaclira.  Faineck. 

Fontair;o    de    jiétrole   binijc.    M'ahch- 

brnnn  {Le»  bains  de). 
Fontayes.  Fontoy. 
Foiitayiieg.  Trombom. 
Fontes.  Fenuch  {La). 
Fontes  (.\d).  Fontoy. 
Fontoz.  Fontoy. 
Forbjiclieuni.  Forharh. 
Forenl.  Feoieul. 
Forhengia.  Fhrtinge. 
Furperdi.  Forbavh. 
Fomieulx.  Fostieur. 
Fourkelinges.  Folr.khvg. 

ourpac.  Forhach. 
Fraiszorff.  FieiMroJf. 
Francliepraye.  Francheprv. 
Krankillon  clianip.  Framhnchiimpg. 
Franoy.  Fresnoy~ta-Montagnc. 
Frawbourg.  Frauenberg. 
Frasinelum.  Fresnoy. 
Freiscbingen.  Fréching. 
Freistrofl".  Fiittol. 
Freinbstorff.  Frèmcstroff. 
Frescoy.  Fre*noy~la-Montagnt. 
Fn'scuil.  Froicul. 
F'reydorf.  Freistrojf. 
Freymiicker   Kœnig.imaiker. 
Friboys.  Freybouse. 
Friniaiieiirt.  FrP-mécourt. 
Fristot.  Freiitroff. 
Fristozf.  Frittot. 
Fi'izldorf.  Frcisirojf. 
Froideux .  Froicul. 
Froiseuil.  FroicuL 
Froiitenney.  Fronligny. 


TA15LK  DES  FORMES  ANGlEMNES. 


301 


Frouwenbourcb.  Frmtenberg. 
Froville.  Friauvilîe. 
Fruocurt.  Frér.ourt. 
FiTcbintj.  Frèchin/r. 
Fuchseiii,  Fuckiiishem.  Flrem. 
Fulijjiicy.  Foulignij. 
Fullenpi.  Fouligny. 
Fuit.  Fait-v-en-Forél. 
Fnrpach.  Forbach. 
Fuxeiin.  Fi.rem. 


G 

Gabeldinff.  GuéUange. 
Gaderscbeuren,  Godchure. 
Gadthscbures.  Godchure. 
Gaengiingcn.  Guinglange. 
Gailenbacb.  Obergailbach. 
Gaimelenges.  Gommelnnge. 
Gaimondas.  Sarrcgitcmines. 
Gainkircben.  Gucnkircken. 
Gainanvillc.  Gtmaville. 
Gamquiercb.  Gue7ikiixhen. 
Gamundias.  Sarrpgiœmines. 
Gananges.  Gucnangr. 
Ganckirke.  Gxtenkirchen. 
Gandelenge.  Gandrange. 
Gandeiisium.  Jeandelizp. 
Gandilisia.  .Jeandeli:e. 
Gandra.  Gandren. 
Gangreliennn.  Guenkirchen. 
Gannfi'a.  Gandren  (liuùieau  de). 
Ganncren.  Gandren. 
Gannerenbach.  Gandren  {lîuiiscnn  de) 
Gansweilier.  Jokannftwiller. 
Garcey.  Gorcij. 
Garuei.  Jarnij. 
Ganiiacum.  Jarny. 
Gart,  Garlz.  Garsch, 
Gaudelenge.  Gandrange. 
Gaudiacum  super  Moseliain.  Jinnj-aux- 

Arches. 
Gaufjegiuni.  Joiiij-aiix-ilrches. 
Gaugiacum.  Jony-auJc-Archet. 
Gaiikirke.  Guenkirchen. 
Gauscharderhof.  lianslein. 
Gauwies.  Gatvisse. 
Gebeldange.  Guéblange. 
Gebling.  Guéblange. 
Geding.  Kédange. 
Gelaiige.  Guelange. 
Geibacb.  Obergailbach. 
Geling.  Guesing. 
Grllmolingen.  Gominclange. 
Geliumingen.  Gonniiclange. 
Gehiieding.  Gommelange. 
Gcmbelinga.  Guéblange. 


Goniindt.  Sarrcguemineg. 
Gcmiiigas.  Guénangc. 
Geimiiitit.  Sarreguemitws. 
Gemweiler.  Gueuwiller. 
Genesciiiercbcn.  Guenkirchen. 
Genetoy  (Le).  Genesiroij  {Le). 
Gcnetics  (Métairie  des).  Prémenhoff. 
Gongelinga.  Guinglange. 
Gonglitjken.  Guinglange, 
Gengweiler.  Guenœiller. 
(îenkii'iche.  Guenkirchen. 
Gennexey.  Jarnimj. 
Genninges.  Gnénunge. 
Gennivait.  Genicau.r. 
Genouïille.  Génnrilte. 
Genring.  Gondrange. 
Gentringcn.  Guentrange. 
Geraimont.  Giraumont. 
Gereswilre.  lîlieg-GuerschivithT. 
Gerey.  Jury. 
Geifingcn.  Gucrting. 
Gei'icbtsbcrg.  Griesberg. 
Gerildanges.  Guirkmge. 
Gerlebacli  siiperior.  Obergailbach. 
(ierlndiiigcs.  Guirlange. 
Germainviile.  GénaviUr. 
Gernei.  Jarny. 

Gornexcy,  Gcrnoxiiin.  Janiisy. 
Gerneyuin.  Jarny. 
Gerninga,  Gerningen.  Guénange. 
Geroldciigc'S.  Guirlange. 
Gerolfingcn.  Guirlange. 
(ierselinga.  Gucrstliag. 
(iertiiiga,  Gertniga.  Guerting. 
Gery.  Jury. 

Geuiibeliiiga.  Guéblange. 
Geiilz.  ïûlz  [liasse-). 
Geycingen.  Guénange. 
Geyssiingeii.  Gucssling. 
Gicbberg.  Gtiiscliberg. 
Giesen.  Gnising, 
Gieux.  Janif. 
Giilange.  Guirlange. 
Girlangc,  Giiiingen.  Guirlange. 
Giry.  Jury. 

Gisinga,  Gisingen.  Guising. 
Giurcy.  Gorey. 
Glabey.  Glaba. 

Glanderiœ.  Longeville-lez-SaiiU-,i  vold. 
Giasdeit,  Glasliiitt.  Merlebach. 
(îiassorberg.  Glasenberg. 
Glassbiitt.  Ilolhach-lez-Lemberg . 
Gletiney.  Glaligny. 
(iiuiiij)cnliuttc.  KlumpenhûtU'. 
>  Goddiiiga  villa.  Goin. 
Godcringas.  Gandrange. 
Goeinniga.  Guénange. 
Golsfiiigen.  Gongelfang. 


Gondciwingen.  Gongelfang . 

(ioiidei'inga.  Gondrange. 

Gondircourt.  Gondreronrt. 

Gondrin,  Gonilringcii.  Gondrange. 

Gonensi  (La).  Laqncnciy, 

Goritrecui-ia.  Gondreronrt. 

Goonc.  Goin. 

Gorecyiim,  Gorcium.  Gorcy. 

Gorgia.  Gor:e. 

Gosseling,  Gosselirigen.  GuessUng. 

Golzbrick.  Gœtzenbrûcli. 

Goursy.  Gorcy. 

Gourtal.  Gustal. 

Goiirxe ,  Gourze.  Gorzc. 

Gonstaulx.  Gustal. 

Gouverncxey.  Jarnisy. 

Gouxe.  Gouze.  Gorzr. 

Goxey.  Gorcy. 

Grainge  aux    Dixmcs  (Lu).   Grangc- 

aux-Dames  (La). 
(jrainge  az  Boix  (  I^a  ).  Grange-aux-Bois 

(La). 
Grainge  Daniel  (La).  Grangc-d' Agneaux 

(La). 
Grainge  d'Aygnel  (La).  Grange-d'A- 

gncaux  (La). 
Grainge  es  lionnes  (I^a).  Grange-au.c- 

Ormes  (La). 
Grainge-le-IIoutton.  Uaulonnerie  (La). 
Grainge  le  Merry  (l.,!i). Grange-le-Mer- 

cier  (La). 
Grandelise.  Jeondclizc. 
Grande  Steple(lia).  Ta/jcs  (Les  Gran- 
des- ). 
Grandi  FaiUeium.  Gruml-Failly. 
Grandis    Sarti   campuni.  Grange-au- 

Sart  (  La  ). 
Grange  à   Agnel   (  La  ).    Grunge-d'A- 

gnea>i,r  (La). 
GrantStaiple(La).  Tapes (JjîsGrandeS'). 
Graveium,  Gravcla.  Gravelotlv. 
Gravey.  Gravilolte.  Gravehtie. 
Gray.  Gras. 
Grehiers.  Grizières. 
Greive  (La).  .S'aWoii  (Le). 
Grenaingen.  Grcning. 
Griesbricb.  Griesberg. 
Grindbof.  Grindorjf. 
Grindwiler.  Grundtviller. 
Gringant.  Grignun. 
Gringelange.  Guinglange. 
Grisbry,  Grisprick.  Griesberg. 
(irisey,  Grixey,  Grizy.  Grigy. 
Grosheux.  Grosyeux. 
(iros-Redrekiii.  Gros-Béderching. 
Grossnes.  Grosyenr. 
(iros-Tencben.  Gros-Tenquin. 
Groxieuix ,  Groxtielt.  Grosycav. 


302 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Gruceiinga.  Warsbetyf. 

Gruendorff.  Grindovf. 

("iruraingcn.  Grcmn/r. 

(ïrumiirigas.  Oomnielangr. 

Cirùiidrolî.  Orindorf. 

Grùninjj.  Grening. 

(jrussoiinjîa.  Guirlande. 

Ouaiii|»uercliRii.  Guenkirclieii. 

Guapeiuni.  Woippy. 

Guarcli.  Ganch. 

Guclieiibcq;.  Giiuchbcrg. 

(nidelberchen.  Guiderkireh. 

(iudfikiichen.  Guiderkirch. 

(îuehenliouzc.  Giwbenhautpti . 

Guebludanges,  Giiabuldauiics.  6'iu;- 
blange. 

Gaecheliiif;.  Gueuling. 

(itiédanges.  Guélange. 

Guegvveiilei".  Guerimller. 

(iuehancsvillcr.  Johnniatriller. 

(iuelmlinga,  Guclniing.  Goiitiiiclaiigc. 

Giieincnauge.  4jiiénangc. 

Gucmind,  Guciiiundf.'.  Sarregitemiuet. 

Gucnc.  Gain. 

•juenery.  Gondrnngt. 

Guennerinj;.  Gondrange. 

Guerchclini;.  Giierttling. 

Guerlodange.  Guirlange. 

(ïucrninga.  Guénange. 

(iuorscheweiller.  lîlieê-Giterschwillfy. 

Giicrtiaugos.  Guerting. 

Giicstiiom.  Callenom. 

(•uethiD.  Guerttling. 

Guilariiig,  Guilliiig.  Gueting. 

Gudinîng.  Gomnielange. 

Guinderinges.  Gondrange. 

Guinningen.  Guénange. 

Guinquircbien.  Guenkirckeii. 

Guiiitringen.  Gticntrangc. 

Guisbach.  Gensbach. 

(îuisclling.  Guising. 

(iuisselinga.  Guirlangr. 

Guixe.  Gorzf. 

Gund.  Gand. 

GundeïfaDg.  Gongelfang. 

Gundelwinga.  GongelJ'ang. 

Gunderengis,  Gunderiiiga.  Gondrange. 

Gunti'inga.  Guentrange. 

Guntringa.  Gondrange. 

Gurgitanum  nionasterium.  O'orw  (Ab- 
baye de). 

Gursiiigen ,  Giiscbiiigeu.  Gitiching. 

Gusselinga.  Guiftange. 

Gustaulx.  Gustal. 

Gutteikii'ch.  Erching. 

Gyngellanges.  Guinglange. 

Gyrperes.  Kerbach. 

Gysinga.  Guiting. 


H 

Haange.  Hnyange. 
iiabciding.  Ihbling. 
Ilabezvillc.  Abbéville. 
HaboinnUc.  UabomiUe. 
llaboiiis  villa.  Ilobonville. 
Habouvi|](>.  Hahonville. 
Habouwclz.  Auboiié. 
Ilabun.  llabeau. 
Kache,  Hacquc.  Ilayen. 
Hncodange.  liagondange. 
Haconroiii't.  Hnueoncoiirl. 
Hacûurt.  Uaueonrl. 
Iladargen.  Ilnrgarlen. 
Hadiana  villa.  Hageville. 
Iladoiicbamps.   Ladonçhamp». 
Hacnges.  Ilayange. 
liagrliiigeu.  Ilagondange. 
Ilagicvilla.  Hagérillt. 
Ilagiicau.  Ilanau. 
Ilago.  Ilayeê. 
Hagtiilie.  llagéviUe. 
Haiaiiavilla.  Ilagévilk. 
Hairhe,  Haicquc.  Ilnyei. 
Haidengcs.  llailduiiges.  Ilallcring. 
Haigny.  Vgny. 
Ilaingas.  Ilayange. 
Ilainkang.  Hinckange. 
Haisaiige.  Ilruange. 
Waisleagcs.  Ilettnnge-Grande. 
Ilaitciigc.  Iletlange-Grande. 
Ilaitrisc.  Ilalrizf. 
Halbacb.  Holbach. 
Halbuigen.  Ilohing. 
HaJderinga.  Hatlering. 
Haidicurtis.  Ilaucourl. 
Haldiiiiaca  finis.  Gorze.  . 
Haldoiff.  Allroff. 
HalcstroiT.  llaUlroJf. 
Haifidongen.  Ilelphedange. 
Hallacourt.  Holacourt. 
Hallais.  Ilalloit. 
Hallerange.  Ilallmng. 
Ilallin.  Haling. 
Halliiig.  Alling. 
Halmocourt.  Ilowecourt. 
HaimestorlT.  Ilalstroff. 
Ilalring.  Ilellering. 
Halterive.  Haute-Rive. 
Haltrise.  Ilalriie. 
Halvinga,  Halvingen.  Ilohing. 
Hambeck.  Hombourg-Kedange. 
Hamberc.  Ilombourg-Kédange. 
Hanibergh.  Ilombourg-Kédange. 
Hambez.  Hombourg-Kédange. 
Hameicort.  Uauielcort.  Homécourt. 


Hainelange.  Amelange. 

Hamcii.  Ilam-Batêe,  llam-llaule. 

Ilaincviller.  Anmèmlle. 

liammeicoit.  Iloméeourt. 

Ilanips.  llam-toun-Warsberg . 

Hams-  soub-Wanospercb.  Uam-som- 
Warsberg. 

Ilanau.  Grange-d' Agneavr  (La). 

ilancaiige.  Hinckange. 

Ilanconvilli'-au-l'assage.  Ilannonville- 
au-Pa»»age. 

Ilan-de-Saiut-Jeau.  Ham-devanI  -  Mar- 
ville. 

llan  devant  l'erpont.  Ham-devanI- Har- 
ville. 

liaudfiirsl.  Main-du-Prince  (La). 

Handonvillc.  Ijindonrillcrs. 

llangart.  Hargarten-aua-Mines. 

Ilannonis  villa.  llannonville-nu-Pat- 
tage. 

Ilannuin.  llam-devant-IHarvillc. 

Hans.  Ilansur-Med. 

IlanweillcT.  Ilanmiler. 

Hareinicurtis.  Arraincourt. 

ilarcnas  (Ad).  Sablon  (Le). 

Harencurlis.  Arraincottrt. 

Ilarcwainvillf.  Errouvitle. 

Ilargai'da.  llargarten-au.v-Miuc$. 

Harling.  Florange. 

Harloncoui-l.  Hauconeourl. 

Ilarmestron'.  Arraincourt. 

Ilarnex,  Harncy.  Ilerny. 

Ilai'purg.  Ilarprich. 

Ilarrouville  devers  Laiigoiiy.  Errou- 
vitle. 

Harselauge.  Ilerserange. 

llartberg,  Ilartbuig.  Ilarprirh 

Hartelize.  Ilatrize. 

Uarlpurg.  Ilarprich. 

Ilasenspninck.  Hasehprunck . 

Hassombourg.  Ilazembourg. 

Hatange.  Hettange-Grande. 

Hattrisia.  llatriie. 

Hauangcs.  Havange. 

Haubonvillc.  Habonville. 

Ilaudcnsirck.  fUerck-llaute. 

Haudicurlis.  Ilaucourl. 

Ilaulbach.  llolbach-lez-Sainl-Avold. 

Hauldemont.  Iloudlimont. 

Ilaulmelcoui't.  Homécourt. 

Haulte  et  Baixe  Selle.  Seille  (La). 

Haust.  Hoêt. 

Haiitcbastel.  Achàlel. 

Haute-Coin.  Coin-lez-Cmry. 

Haute-Rantieniie.  IlejUgen-Haule. 

Haute- Weyge,  Haute- VVeyze.  Obervciste. 

Haut-Kinger.  Vberkinger. 

Hautmout.  Aumont. 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


;$n;5 


llaviller.  Avillerê. 
Haweconcourt.  Hauconcourl. 
Haxingn.  Unyan/fe. 
Haynges.  llat/anffe. 
Hé.  Hayes. 
Hebange.  Ebange. 
Hrjbingcn.  Ebnnge. 
Hebiéville.  AbbévilU. 
Heche.  Metzeresche. 
Hecheiingeu.  Hcckriiiff. 
Heckling.  Bcyitingr. 
Ilegney.  Higtty. 
Ileilgemer.  Hellimer. 
lieiiigen.  IJeiligenbronn. 
Heiligennior.  Hellimer. 
Heillpnbroii.  HeUigenbronn. 
floillejibronii.  Sainte-Fontaine, 
Heilligemior.  Ilcllinier. 
Hciiliqaebronii.  Hciligenbionn. 
Hcimineniloi'ir.  Ilomhourg-Kédangc, 
iïeinga-Villa.  Hayange. 
Hcinkeinga.  Hinekangc. 
Heinmci'ingen.  Ilémering. 
Heinza  villa.  Eysing. 
Heistorfz.  Ihsiorff. 
Heiz.  Ilatjes. 
Helange.  Mailing. 
Heldestorph.  llelstroj/'. 
Iloldtrorbach,  Petit-Rohrbach . 
Helcdange.  Hclphedange. 
Helfeldiiiga.  Ilelpliedange. 
HpHîng.  Helpkedangr  (  La  Petite-  ). 
Helfingen.  Hohing. 
Helhiiig.  Hetlering. 
Helhingen.  Helling. 
Helig.  Elieh. 
Helimberg.  Hellimer. 
Heiledange.  Elange. 
Hellefredarige.  Ilelpheiiange. 
Heliestorfz.  Altroff. 
Hellgenniore.  Hellimer. 
Helnieir.  Hellimer. 
Hels.  Hayes. 
Helsiage.  Helphedange. 
Helli'ophe.  Helstrojf. 
Helvinga.  Elvange. 
Helzinga.  Ehange. 
Hem.  Han-sur-Nicd. 
Heniecourt.  Uomccourt. 
Hemmingen.  Uémilly. 
Ileiiipachel.  KemplicU. 
Henaut.  Hanau. 
Henauville.  Génaville. 
Ilenehingeii.  Hinckange. 
Ilenerey.  Ennery. 
'  Henestorl.  Hestroff. 
Henguengee.  Hinckange. 
Henoiiville.  Hannonville-au-Passage. 


Ilonsiniga.  Hinckange. 

Hctitangp.  Hettange-Grande. 

Ileiilingen.  Hunting. 

Ilentringa.  Hinckange. 

Kerostor.  Hestroff. 

Ilcrfelange.  Helphedange. 

llnrgada,   Hergadin.   Hargarlen-awr- 

Minen. 
Ilerichwciller.  Henriville. 
Ilcrisingos.  Erzange. 
Hennendorf.  Hombourg-Kédange. 
Ilermcslrofi'.  Arrainconrt. 
Hermuniviila.  Errouville. 
Hernccourt,  Homécourt. 
Ilorncdorp.  Hennendorf. 
Ilernpyuni.  Herny. 
lïenicx.  Herny. 
Herouvvini  villa.  Errouville. 
Hen--seiii-Ban.  Hersing  (te  Itan  de). 
Hersiiiga.  Herserange. 
Hersiiiga.  Wahl-Ebersing. 
Herstoiph.  Heatroff. 
Ilerslourf.  Hestroff. 
Ilcrterise.  Hatrize. 
Hcrlzerangen.  Herserange. 
llerzogshand.  Main-du-Prince  (La). 
Heseiuingeii .  Sarreinuming. 
Hessingen.  Hessange. 
Hesterizc.  Hatrize. 
Hettinga.  Hettange-Grande. 
Ileunin.  Hcning. 
llcureslorf.  Hestroff. 
Hcurinont.  Henmont. 
Heyenga,  Ileyngon.  Hayangc. 
Heyniendorf.  Hermendorf. 
HeymciidorlT.  Hombourg-Kédange. 
Heys.  Ham-sous-Warsberg. 
HeyslorlT.  Hestroff. 
Hilariacuiu.  Saint-Aeohl. 
Ililariacus  Viciiius.  Saint-Avold. 
Hildingen.  Hœlling. 
Hilsborg,  Hilsbmirg.  Hilspriih. 
HimonviUc.  Immoneille. 
Hingliesanges.  Hingncsange. 
Hiiisang,  Hinsing.  Hingaesange. 
Hiiilzingen.  Hinzing. 
lliipe.  Hirpi. 
HirrstorlT.  Hestroff. 
Hoango.  Hayange. 
Hoaville.  Jouaeille. 
Hobecourl.  Anbécourl. 
Hobeldange ,  lloblingeii.  Eblangr. 
Ilobiirc.  Hambourg- Kcdatige. 
llocbcein.  Host. 

Hoeh-Weygersburg.  Hohe-  Weyersherg. 
llodcnhoncii.  Odenlioven. 
Hoduvillcr.  Hottailler. 
Hoeinborc.  Hombourg-Haul. 


Ho('r{;arlnLii.  Hargarten-aux-Mincs. 

Iloexem.  Host. 

Hohei'sveihorg.  Hobe-Weyersberg. 

Hoigny.  Hagny, 

Holbinga.  Hohnng. 

Holbinger  Daile.  Holciiig  [Le  Val-de-). 

Hoibourcb.  Holbacli-lez-Saint-Avold. 

lloldangc,  Hoidingeii.  Holling. 

Hollingcn.  Ho'lUng. 

Holsdorf.  Halstroff. 

Holt.  Host. 

Hoiiibercb,     Homborcli.     Hambourg- 
Haut. 

Bombez.  Hombourg-Kédange. 

Hombor.  Homhoarg-Haut. 

Homborch.  Hombourg-Kédange. 

Hombourg-la-VilIc.   Hombourg-Haul. 

Ilombocirg-rÉvèque.    Hombourg-Haut. 

Hombrig.  Hombourg-Kédange. 

Homburc(CapituliimeteccU'8ia).  Ilom- 
bourg  (la  collégiale  de). 

Hombui'c  Castruiii.  Hombourg-Haul. 

Hoiiiesviller,  llomeyrvilla.  Hamévillers. 

Homlange.  Hémilly. 

Ilomscit.  Host. 

Honkecheyt.  Host. 

Honnainville.    Hannoiwille-au-l'assuge. 

Honne.  Ungen. 

Ilonqnezangc.  Hingaesange. 

Hontinga.  Hunting. 

Horgadln.  Hargnrlen-au-r  Mines. 

[lorgne  à  Ar8  (La).  Ghany-la-Horgne. 

Hofgne    à    Greive   (La).    Horgne-au- 
Sablon(La). 

Horgne  dans  le  Cunexi.  Horgne  (  La). 

Horna  (luvius.  Orne  (//). 

lloi'nhacli.  Horn  (La). 

Hospitali  (De).  Hùpilai  (/,'). 

Hoslel ,  Hostet.  Host. 

Hotte.  Otite. 

Houbelin.  Hobling. 

Hondiaiuont.  Homllémont. 

Houecourt.  Haucourt. 

Houf,  Houffe.  Creutzecald-Ut-Houce. 

Hougiie  an  Savelon  (La).  Horgnc-au- 
Sablon  (La). 

Houlingen.  Holling. 

Houne.  Hagen. 

Houssenge.  Hussange. 

Housset.  Host. 

Houton(La  Grainge  le).    Hautonncric 

(La). 
Honwalville.  Jouaville. 

Houxey.  Ogy. 

Hoveldinga.  Hobling. 
Howaldi  villa.  W'aville. 
Howavilla.  Jouaville. 
Howacourt.  Homécourt. 


,30i 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Hoxcm.  Hoal. 
Huavillc.  JoHaville. 
lluben|;a.  Uckange. 
Huchpkiii|;eii.  Vckange. 
Hueiii(ja.  Hciniiig. 
HuessinRcn.  Hiiêsange. 
Huezan|;cs.  IhiMange. 
Uiikenbcri;.  Ilackenberg. 
Huldeni  nions,  lloiidlèmont. 
Hulsberg,  Hulsporpc.  IliUprich. 
Hulssïpcrp;.  Ililspricli. 
llnmbnrf;um.  Honibourg-llaiil. 
Hunieiviller.  Ilamévitlers. 
Hunimei'ville.  UaméviUcn. 
Iluiidciinga.  Ihmdling. 
Hune.  UatnéviUeri. 
Ilnniburch.  Ilotnboiirg-Kédange. 
Hnnnciiaco.  Eiiuenj. 
Hunneivilla.  llaménUert. 
|[niini(;a.  Ueining. 
Ilunsin|;eu.  Hingmt€nigf. 
IIiinlin;;a.  Hunimg. 
Iluiilzii^.  Kuntzig. 
Ilunlzin{;cn.  Ihnzingen. 
Hurconr.  Urcourt. 
Husbcrc.  Hilipricli. 
Hu8e;;ncy,  llusini;tn.  lliiMi/piij. 
Huspoisfbiet.  llatpeMmdt. 
Hiilingeu.  Ilulling. 
Ihillineiie  (La).  Uautomierie  (tn) 
Hnllin|;en.  l'iling. 
Hiittwiller.  UuUwiller. 
Ilnualville.  Jouavitle. 
Huxeiaillc.  Lu:eraillet. 
Huieraillcs.  Ozeraille. 
Hvlin|;eii.  Hœlling. 
llyrelbacb.  Uirboch. 


I 

Icutz.  )iï(:  (Bmse-). 
Ilbinjja.  Elvange. 
lilentorIT.  Illange. 
Illiges.  lllan;;r. 
livange.  Ehmige. 
Ilzingen.  Ehing. 
Iinerango.  Immerhojf. 
Immelding.  Immeldange. 
Immereii.  Immerhoff. 
Imnaldi  villa.  Waville. 
Inderheni.  Ham-Bane. 
Inferior  Kuntz.  Kontz-Baue. 
Inglcngin.  Ingling. 
Ingling.  Inglange, 
Ingweiller.  Einchjriller. 
Insbcrg.  OIsberg. 
Insing.  Ysing. 


Insingen.  ï>ing, 
Insniingen.  Sarreimming. 
liona.  J'ron  [Ruisteaii  d'). 
Irpcs.  Ilirpt. 
Islingpn.  Illange. 
IstrolT.  Diêtroff. 
lu.  Yiiti  (Basai-). 
Iiidiz.  Yûtz  [Baim-). 


Jarobshoiï.  Jogiicltlioff. 

JalnionU  Jaiimonl. 

Jaineltc  (Lou  Molin  de).  Jamailleê. 

Jandroliaia.  Jeandilizr. 

Ja|)y.  Cliepij. 

Jai'i.  Jury. 

Jarneiuui.  Jamy. 

Jenanrcy.  Sanry-mr-yied. 

Jennelixe.  Jtanddize. 

Jernisy  (Mairie  de).  Jarnisy, 

JeudreviUe.  JoudreviUc. 

Jcu88cy.  Jatty. 

Jeux.  Jœiif. 

Jouxcy.  Jut$y. 

Jiix'v.  Jury. 

Joefs.  Jœu/. 

Joï.  Jouy~a»x-.\rches. 

Joiey.  Jowj-auX'.\rc]ics. 

Joiiidrovillc.  Jowlreville. 

Joniont.  Jttumont. 

Jondrcdenge.  Zondrangc. 

Joiiville.  Xonville. 

Jo|ipt'Curia.  Joppi  court. 

Joulz.  ïùtz  (Battc^). 

Jouxy.  Jiusy. 

Juvis  nions.  Jaumout. 

Joyeyuni.  Jouy-aiur-.irclies. 

Jubergensc  (  Monasterium  ).  JuiteviotU 

{Abbaye  de). 
Jndiciuni.  Yûlz  (Bastc-). 
Jiielz,  Juf.  Jœuf. 
Juieium.  Jury. 
Jusbci'gb.  Juflemonl. 
Jusseio  iiovum  casirum.  Ju»»y. 
Jussiaca.  Jussiacum.  Jiissy. 
JustinioDs.  Jiutemont. 
Jusliniontis  { Monasterium).  Jiutcmont 

(Abbaye  de). 
Juxey.  Jmsy. 


Kadeborn.  Cadenboni. 
Kadiiigen.  Kédange. 
Kaicbingen.  Kœking. 
Kainiav.  Cama. 


KaiscUen.  Kirschnauinen. 

Kakiii.  Kn:U'mg. 

Kaldung.  Kédange. 

Kalcdnofen  (  Bois  de  ).  Kahnliovcn  {  La 

Petite-  ). 
Kaltevillcre.  Kttllzweiller. 
Kainiuei'cn.  Lachambre. 
Kainptieii.  Knnfen. 
Rainpucle.  Keniplich. 
Kandet.  Gantier  [La). 
Kanphani.n.  Kanfen. 
Kanspacli.  lîeckenranibach. 
Kantobonne.  Canlehonnc. 
KaiU|)liiinia.  Knnjen. 
Kanzicq.  Kuntzig. 
Kapel-Kigiicur.  Kinger  (  Kappcl-). 
Kapoleni.  Cappcl. 
Ka|ipellcn.  Cappel. 
Karlangcs,     Kai'liiigis.     Kcriiui;  -k-.- 

!iierck. 
kasuwcillei'.  KuUzacilUr. 
Kalangcs,  Katinges.  Kédungc. 
Katcneinb.  Catlcuom. 
Katlenhoron,  Kallenbous.  Caltenom. 
Kebeiemberg.  Kalembowg, 
Kecbiiigcn.  Kœl.ing. 
Kedenborne.  Cadcnlorn. 
Keding.  Kédange. 
Keibouig.  Kanfen. 
Keicbingen,  Kekin.  Kœking. 
Kelavillcr.  KnllzweilliT. 
Keldangc.  Kerling-kz-Sierck ■ 
Keldinga ,  Kelinga.  Kerling-lez-Siereh. 
Kelintiingensis  piœposituia.  Kerling- 

lez-Sierck. 
Kelscli.  Pont-à-Chaatsy. 
Keiucheni.  Cattenom. 
Keinpacbel,  Kempuldiol.  Kemplirb. 
Kcmpuricli.  Kemplich. 
Kerbanck.  Kerbach. 
Kerchingen.  Kn'king. 
■  Kcrkelingen.  Kirling-lcz-Sierck. 
Kerpacbeti.  Kerbach. 
Kerseaco.  Kirtch-lez-Luttange. 
Kerville.  Kira^iller. 
Kcsling.  OuessUng. 
Keleiibon.  Cattenom. 
Kethinga.  Kédange. 
Keltencben,  Ki'tlcnboflen  propn  Aii- 

nerey.  Chailhj-lez-Ennenj. 
Rettenhoffen.  Cattenom. 
Ketthcnbeim.  Cattenom. 
Keltucbem.  Cattenom. 
Keybrich.  keyhourg. 
Kichnoment.  Kiv»cbnaumen. 
Kiersze.  Kirsch-le:-Lnltatige. 
Kingers,  Kingiiiers.  Kinger  (Kappel  et 

Uber). 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


305 


KiD(;re  (Les  Deux).  Kinger  (Kappel  et 

Veber). 
Kinilbach.  Kisselbacit. 
Kinschringen.  Escharani/e. 
Kirliacli.  Hirbach. 
ICirbuil.  Kirmlkr. 
Kirclibronn.  Kirsbach. 
KirJange.  Guirlange. 
Kirperch.  Kerbach. 
Kirseahof.  Kiquercy  (La). 
Kirses.  Kirsch-lez-Sierck. 
Kirsvviiler.  BliesgiierschmUler. 
Kirsz  prope  Lutlinga.  Kirsch-loLiit- 

tange. 
Kiserboff.  Kiquercy iLa). 
Klain,  Klan.  Klang. 
Klauseiubcrg.  Saint-ISIaise. 
Kiein-Dalbeim.  Kleind'hal. 
Klein-Redercbinfjcii.  Pelit-Bcderching. 
Kiein-Rohrbacb.  l'etit-Rohrbach. 
Kleiii  Rossebi.  Pelile-Iiosselle. 
Klcin-Tennecben.  Pctit-Tenquin. 
KlimbourjT.  Kalembourg.' 
Klingen.  Klang. 
Kioutz.  Kontz-lhule 
Kneitange,  Kneultingen.  Knutange. 
Kocber.  CocJtei'cn. 
Kocbnuille.  Kouclienniuhl. 
Kodenboiiren.  Cadenborn. 
Kœnifje-Macbern.  Kœnigsmacker. 
Kœnigsbei'ff.  Sarreimming. 
Kœntringen.  Kunizig. 
Koesne.  Cosncs. 
Kolcliin.  Kœking. 
Koiman.  Colinen. 
Kolinange.  Colming. 
Koluengcs  (  Moiin  de).  Coliuing. 
Kongeren.  Kinger  [Kappel  et  Uebcr). 
Konismaker.  Kœnigsmacker. 
Kons.  Cons-Lagrmidvilk. 
KoiUplicn.  Kanfen. 
Konlz  bci  Sirk.  Koniz-Uasse. 
KonUingen.  Kuntzig. 
Koquemulii,  Kouehenmûhl. 
Koi'deiibrunii.  Cadenborn. 
Kosteveiiler.  Castmiller. 
Koum.  Coume. 
Kounackre.  Konacker. 
Koutpben.  Kanfen. 
Krechinga,  Krichinga.  Créhange. 
Kriske.  Kirsch-léz-Sierck. 
Krucbinga,  Krukinga.  Créhange. 
Kiientiingc.  Knutange. 
Kutfeneig,  Kunecig.  Kunizig. 
Kultrich.  Roussy-le-Bottrg. 
Kunings  Macren.  Kœnigsmacker. 
Kuiis.  Cons-LagraiidviUe. 
Kunz.  Kontz-Haute. 


h 

Lnbeiivrc!ip.  iM  Etangs. 

Labrey.  Litbey. 

Labrey,  Labrii.  Labry. 

Labriago.  Labry. 

Labricq.  LabrOch. 

LabuviUn.  Labaiwille. 

Laccy.  Lessy. 

Lacoiicourt.  Ilanconcourt. 

Ladonvilicr.  LandonvUlers. 

Ladrevaiigc.  Landrevange. 

Lagneiviiia.  Longeville-lez-Metz. 

Lagiiel.  Grange-d' Agneaux  (La). 

Laicey.  Lessy. 

Lai  don  Champs.  Ladonehamps. 

Laidiichamps.  Ladonehamps. 

Laigniez.  Lahignèe. 

Lainieiiestroff.  Lcmeslroff. 

Laiiey.  Larry. 

Laissey.  Lessy. 

L:dié.  Lallicu. 

Laling.  Lelling. 

Lallien ,  Lallicr.  Lallieu. 

Lanibcrg.  Lcmherg. 

Lambszbrunii.  Lambertsbronn. 

Lamesdorf.  Lnunstrojf. 

LaincstrolV.  Lemestroff. 

Landclise.  Jeandelize. 

Landersingeu.  Laudrefang. 

Landes.  Landres. 

Landfoiilciiii.  Lantcfontaine. 

Landingen.  Lnning. 

l.andonchanips.  Ladotîchamps. 

Landonis  Villare.  Landonvillcrs. 

Landorlî.  Landroff. 

Landrelangc.  Lommerange. 

Laudi'oz.  Landres. 

Landrowjnge.  Landrevange. 

Landry-Fontaine.  Lantéfontuine. 

Landthrum.  Loutrcmange. 

Landiswiller.  Loutzwiller. 

Liingendorf.  Longeville-le>Saint-AvoM. 

Langwiller.  Loutzwiller. 

Lanlollinga.  ISrandel/ang. 

Lantzwillcr.  Loutzwiller. 

Laqnennesy.  Laquenexy. 

Laquenxi.  Laquenexy. 

Larduclianips.  Ladonehamps. 

Lassey.  Lessy. 

Lasy.  Z,e»si/. 

Lauberkonlz.  Kontz-Haute. 

Lanbrici[iien.  Lahriich. 

Ijaubruck.  Labrûch. 

Laudelinf;o.  Laudrefang. 

Laudendorf.  Landroff. 

Lauderfing.  Oderfang. 


Laudcrfingin.  Laudrefang. 
Laudersingen.  Laudrefang . 
Laudrelange.  Lommerange. 
Laudremont.  Landreniont. 
I^aumeringa.  Lommerange. 
Lauriacum.  Lorry-lez-Metz. 
Laiiterengen ,    Lauterfangcn.   Laudre- 

Lanteri»g.  Lothringen. 

Laulermingen.  Loutretnatige. 

Lauwiller.  Lrywiller. 

Lauzeraille,  Luzerailles. 

Laversfeid.  Laumesfeld. 

LaviezviUe.  Lavieuville. 

Laye.  Lair. 

Leauville.  Léomller. 

Leaweiiler.  LéomUer. 

Lecey.  Lexy. 

Lebimberg.  Lembcrg. 

Leibfnrst.  lleriogskœrper. 

LeiicJingue,  Leiiin,;a.  Lelling. 

Lellyngen.  Lelling. 

Lembourg.  Lemberg. 

Lemdorlî.  Landroff. 

Lenieu.  Lemud. 

Lenimersberg.  Landremont. 

Lende.  Landres. 

Lcndoncliamps.  Ladonehamps. 

Lengestrolî.  Linstroff. 

Lengissbt'ini.  Lengelsheim. 

Lenislroff.  Linstroff. 

Lensen.  Logne. 

Leoterniingios.  Lultangc. 

Leschières.  Lixiércs. 

Lescrailie.  Luzerailles. 

Lesuieud.  Lemnd. 

Lessei.  Lessy.    • 

Lestancbc.  Les  Etangs. 

Letrauge.  Landrevange. 

Leubée,  Leuby.  Lubey. 

Lcucbtinga.  Lultange. 

Lendeforilaine.  Lnnléfontainc. 

Leue.  Lue. 

Leurwilre.  Loutzveiller. 

Leury.  Lorry-devant-le-Ponl. 

Leusen.  Logne. 

Leulermingas.  LuUange. 

Leulbange.  Lultange. 

Leuvelle.  Loyville. 

Leuwiler.  Leywillei\ 

Levilerbof.  Leymllerhoff. 

Lexerc,  Lexir.  Lisières. 

Lexinga,  Le.xingen.   Lixing-kz-Hoiih- 

ling. 
Lcyvillerost.  hcywHlerhoff. 
Libauvilie.  Libaville. 
Libon.  Liehon. 
Lickei'slrof.  Dorst. 


Mo.çelle. 


39 


306 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Liedes  villa.  Lcywiller. 

Uclion.  Liéhon. 

Lidesbacli.  Liochbach. 

Lhuersreld.  Laumetfeld. 

Limmersdorf.  Lcmettroff. 

Linceriuin ,  I.inceris.  lÀxièreê. 

Lin(;en.  Anzelin/r. 

Linkonholî.  Tetichxrhof. 

Linsclieil.  LiMerscheidt. 

Linlhal  vailis.  Lindel. 

Ix)racrftorf.  Lemcsiroff. 

Loncwicb.  Lon^wy-Haul. 

Loiulelinga.  Laudrefang. 

Loiiga(fio.  LonguijoH. 

Longs  villa.  Longeville-lez-Meîz. 

Long  castre.  Lonfftry. 

Longoawc.  Longeau. 

I.ongevillo-dc8-(!!andièrcs ,  LongfcUen. 

LoHgciiille-lez-Saint-Avold. 
Longio.  Longttxjon. 
Ixjngiville.  LongmiUê-lez-Melz. 
Lonpixdorf.  LangmilMtiSainl-Amld. 
Lonjînes.  Logne. 
Longouy.  Longwij-Haul. 
Longwau.  Longeau. 
Lonwic,  Lonwis.  Longxcy-Haul. 
Loppei.  Luppy. 
Lorei,  Lorez.  Lorry-hz-Meti. 
Lorey-sous-Froiinont.  torry-d«ti«B»-fc- 

Pont. 
Lori  propc  Mardigny.  Vorrf-dtvanl- 

le-Pont. 
IjOudordange.  Loutremange. 
Louvincyuni.  Louvigny. 
Louwy.  Longwy. 
Loveneiiini.  Louvigny. 
Lovigni.  Lotwi/puj.      . 
Loviniacuni.  Louvigny. 
Loyveille-siir-Saille.  Loiville. 
Luange,  Luclilange.  Lultange. 
Luckesinjjcii.  Lixing-kz-Laning. 
Ludavinga.  Laudrefang. 
Ludelinga.  Latidre/ang. 
Ludlinga.  Ludelange. 
Luedelhoiilt.  ViUe-Houdlémonl. 
Luedcnscheit.  LiederKiieidt. 
Lucvclle.  Loymlle. 
Lueiinga.  Lixing-kz-Laning. 
Luisière.  Lixiérct. 
Lumerpueldt.  Launiesfeid. 
Lunarsdorph,  Lunesdorf.  Launttroff. 
Lungenfeldt.  Longeijitte-lez-Saint-Avold. 
Luppertï-Husen.  Louperthausen. 
Luppi'vum.  Luppy. 
Lutellange.  Ludelange. 
Luliacinn.  Luttange. 
LutttuschiU.  Liederscheidt. 
Lutiim.  Luttange. 


Luxui*e.  Lixières. 
Iiuzclenkiriclia.  Utscitkirch. 


MabciT.  Meilherg  ou  Meilbonrg. 

Mabi'uiinen.  Nontbronn. 

Maccriolas.  Mariculk$. 

Mâchera.  Macheren. 

Mâchera. "J/acAn-. 

Macheren-le-Roy.  Kœnigtnuuker. 

Macbestal.  Maxttadt. 

Mnchien.  Mann/. 

Machra.  Kœtùgtmacker. 

Mackeii-Hoveni.  Macquenom. 

.Macieve.  Mécleuveê. 

Madaria,  Madaris.  Jfai'ry. 

.Madria,  Madrii.  Mairy. 

Magdes,  Magide.  Ru  de  Itad  (Le). 

Magiiy.  jHonj/. 

Ma  Grève.  Grève  (Batte-). 

Maiacum.  Méy. 

Maicre.  Macker. 

Maidera.  Maizièrei. 

Maieiim,  Maioy.  Méy. 

Maignangeg.  Mégange. 

Muigiiey,  Many. 

.Maigniei.  Magny. 

Maikeriie.  Macheren. 

Maiiaidrerie  (La).  Saint-Ladre. 

Mainbouteil.  Mainbollcl. 

Maineheqtiicrque.  Maukirch. 

Mainehequierquc.  Menikirch. 

Maiiitbcrl-Fontayne.  Sarbéjontaine. 

Mairbelfonlaine.  fiarbejontaine. 

Mairinga,     Mairingen.     MarangeSil- 

vange. 
Mairs  (La  Grant).  Maxe  {La  Grande-). 
Mairs  (La  Petite).  Maxe  {La  Petite-). 
Mairt,  Maisl.  Bu  de  Mad  (te). 
Maisereui,  Maiserieux.  Maizeroy. 
Maisièrcs  près  Volmerange.  Macker. 
Maison  mal  (La).  La  Malmaison. 
Maitringeu.  Metring. 
Maiwilre.  .Mainvilkrs. 
Maixaires.  Maizièret. 
Maiicrey.  Maizery. 
Maixey.  Mécliy. 
Maizerjeux.  Maizery. 
Maizière-lès-Boiilay.  Macker. 
Maizière-lès-Honibourg.  Macheren. 
Maken-IIowen.  Macqttenom. 
Makeren.  Kœnigtmacker. 
Makre.  Macheren. 
Maiadomus.  Malancourt. 
Malanili  curtis.  Malancourt. 
Malbrough.  Mcilberg  ou  Meilbourg. 


Maleris.  Marly. 

Mallarey.  Malroy 

Malxeroip.  Maizeroy. 

Mamciidorf.  Mondnrff. 

Mamuionis  villa.  Mnndor£. 

Mancy-devant-le-Pont.  Magny. 

Mandcrclien.  Montcnach. 

Manhoneii.  Manoiii. 

Manis.  Mance. 

Mannei.  Magny. 

Mannenbach.  Manibach. 

Mannheini.  Many. 

Manonis  villa.  Manleville. 

Manquery.  Metiskirch. 

Mansia.  Mance. 

Mansicula.  Mancieulks. 

Mansuy.  Mancy. 

Mainilla.  MainviUe. 

Manwilre.  Mainvillert. 

Marax.  Maxe  { La). 

Marcciuni.  Mercy-le-Uaul. 

Marcey.  Mcchy. 

Marchingcn ,  •Marchange.  Morltange. 

Marciacuni.  Mercy-h-Haul. 

Marcluvi.i.  Méclcmet. 

Marcourt.  Mesteren. 

MarcoHvrc.  Marcourt. 

iMarcy.  Mercy-lez-Metz. 

Marcolas,  Mariolis.  MarieuUe». 

Marfontaiiie.  Merbetle. 

Margoii.  MarieuUes. 

Margrée.  Malgrée  {La). 

Marhangio.  Morhange. 

Mariabrun.  Ulurzelbronn. 

Marie,  Mary. -Mairy. 

MarieQus.  Marienfht. 

Marlator.  Mars-la-Tour . 

Marniacre.  Kœnigtmacker. 

Marncium.  Many. 

Marreolae.  MarieuUe». 

Marry.  Mairy. 

Marschbach.  Marspich. 

.Martesture.  Mars-la-Tour. 

Marligny-sur-Chiers.  Colmey. 

.Martis-Turri?.  Mars-la-Tour. 

Marvia.  Marange-Hitrange. 

Marxy.  Mcchy. 

Marxy.  Mercy-lez-Metz. 

Maschra.  Macker. 

Maseriae.  Maizièret. 

Maslino  (De).  Ménilt  (Les). 

Maslinsen.  Neuchef. 

Mathensis  pagus.  Montais  { Le). 

Matrieis.  Mairy. 

Mauboteil.  Mainbottcl. 

ilauriacuni.  Xorroy-k-Veneur. 

Maxeriae.  Maizières. 

Maxeroil.  Maizeroy. 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


307 


i\Iaxie.  Méchy. 

Maxières.  Macker. 

May.  Mail  (  La  ). 

ï\Iay-îa-Tour.  Mars-la-Touf. 

Jlayl.  Méij. 

Aledeliiiga.  Mondelange. 

Medernaken.  Monlenavh. 

Mediomatricensis  pagus.  Pay»  Metsin 
{Le). 

Mediomatrici.  Ifetz. 

Mées.  Metz. 

Megaria.  Noers. 

Meinis.  Mance. 

Meirenga.  Marange-Zondrange. 

Mekinges,  Mekingcn.  Mégange. 

Mcllinge,  .Mellingon.  Mailing. 

Memerstoni.  Momersirojf. 

Memmesborn.  Narbéfontaine. 

Meiiéville.  Amncville. 

Meneville.  Moineville. 

Mengen,  Mengues.  Mégange. 

.Mennile  (Ad)  prope  Corilum.  Ménils 
{Les). 

Menscbingcn.  Mancij. 

Mensterichen.  Menukirch. 

Mercey,  Mercliey.  Méchy. 

iMerchen.  Marcourt. 

Merchinge.  Morhange. 

Merdegney,  Merdcuey.  Mardignij. 

Merey.  Mairy. 

JMerillon.  Mainvillcrs. 

Mcringa,  Meringeu.  Marange-Zon- 
drange. 

Meriycnnosz.  Mirienfios. 

Merker.  Marcourl. 

Jlei-lcnbourg.  Merlebach. 

Meriey.  Marly. 

Mernigka ,  iMeirika  Mai-court. 

Mei-s.  Merle  (Le), 

Merxey,  Merxium.  Mexy. 

Merxy.  Méchy. 

Alerzenfluss.  Marienfios. 

Jlerzey.  Merey-le-Haut. 

Mes.  Metz. 

Mesclaivia,  Mescieves.  Mécleuves. 

Meseci.  Maizery. 

Meselle.  Moselle  {La), 

Meslangc.  Metzange. 

.Messey.  Mussy-l'Évéque. 

Messig.  Metzing. 

Meta.  Metz. 

Mclae,  Melis.  Metz. 

Metairie-Rouge.  Roihof. 

Meteringen.  Metring. 

Meteringen.  Meterich. 

Metbensis  pagus.  3fon(oi»  (Le). 

Methingow.  Montais  { Le). 

Metbis.  Metz. 


Mets.  Metz. 

Melt.î,  Mettes,  Mettis.  Metz. 

Mctiensis  pagus.  Pays  Messin  {Le). 

Jlclze-Kscb.  Mclzeresche. 

Metzer?.  Mctsercn. 

Meulen ,  Meuliii.  Moulainc. 

lMeuricbing(!ii.  Morhange. 

Meuzeile.  Moselle  {La). 

Mexicum.  Mexy. 

Mczaille.  Moselle  {La). 

Meze-Vise.  Melzeraisse. 

Meziéry.  Maizery. 

Milingon,  Millirick.  Mailing. 

Milleberg,  Miiabel.  Meilberg  ou  Meil- 
bourg. 

Minstringen.  Montrequienne. 

MinIzingCD.  Metzing. 

Mirabuorit.  Miraumont. 

Miriiiacuin.  Marly. 

Mitch.  Mitschen. 

Mitcben.  Mitssy-l'Evêque. 

Mizingen.  Metzing. 

Moaldi  viila.  Mouaville. 

Modelange.  Mondelange. 

Modelinga.  Mondelange. 

Modinuni.  Moulini-lez-Metz. 

Modover  siipcrior.  Moyetivre-Grandc. 

Moebryum.  Moyeuvre-Grandc. 

Moeiliii.  Mouliiis-le:-Metz. 

Moersclilingen.  Morltange. 

Moeilen.  Mcrien. 

Mœu  (Le).  Lemtul. 

Moeuvre-lai-Pclite.  Moyeuvrc-Petite. 

Mof'vris.  Moyeuvre-Grande. 

Mohuerre.  Moyeuvre-Grande. 

Moinville.  Moineville. 

Moivilic.  Mouaville. 

Aloiviiler.  Moineville. 

Molabrinui.  Moyeuvre-Grandc. 

Molaiiicoui't.  Malancourt. 

Moleii di n a .  Moulins-lez-Metz. 

Moienne,  Molerme.  Moulaine. 

Moleiisa.  Moselle  {La). 

Moiesniensis.  Moulainc. 

Molevcs.  Molinelle. 

Molinis,  Molins.  Motdins. 

Molwingeii .  Molvange. 

Momboni.  Montbronn. 

Moinei'doriT.  MomerstrojJ. 

Mommcren.  Monlbronn. 

Moniuant.  Noviant. 

.Monasterio  (De).  Moûtier. 

Moncbief,  Monchies.  Monctienx- la- 
Grande. 

Moncbous,  Alonchues.  Moncheux-lu- 
Grande. 

Mondcla ,  Mondeiar.  Montenach. 

Monder.  Manderen. 


.Monderanges.  Mondelange. 

Monderchcn.  Montenach. 

Moiidler.  Monneren. 

Mondren ,  Mondera.  Monneren. 

Monebeni,  Monheim.  Manotn. 

Moncm ,  Monoin.  Manom. 

Monhiaga.  Montigny-sur-Chicrs. 

Monhoven.  Manom. 

Moniaga  vilia.  Montigmj-siir-Chiers. 

Mons.  Aumont. 

Mons.  Monl. 

Monsbour.  Morsbronn. 

Monsburg.  Mensberg. 

Mons-Sancti  -  Quinctini.  Stùnl-Quentin 

{Le  mont). 
Monstiers.  Moûtier. 
Montberon ,  Montbrun.  Montbronn. 
Montender.  Montenach. 
MonticeUum.  Moncel. 
Moiitigneium.  Montigny-lez-Metz. 
iMonligueyuni.  Montigny-sur-Chiers. 
Montiniacum.  Montigny-lez-Mctz. 
Mont-Kerchen.  Montrequiome. 
Montosium.  Montais. 
Moutoys.  Montoy. 
Montrechein.  Montrequienne. 
Mont-Royal  ou  Kduigsberg.  Sarreim- 

berg. 
Montz  d'Ilali.  Munslbal. 
Morange-à-la-Haute  -Tour.   Morhange. 
Moranville.  Schœnhoff. 
Morcbey.  Méchy. 

Morchingen ,  Moricliingeii.  Morhange. 
Moresburn.  Morsbronn. 
Morivauix.  Marivaux. 
Moriiugas ,  Morlong.  Morlange. 
Morsben.  Morsbronn. 
Mortem,  Mortcna.  Merten. 
.Morvilie.  Murville. 
Mosaila,  Moscillo.  Moselle  {La). 
Moscieuve,  Mosciive.  Méclemes. 
MoEel,;a\v.  Moselle  {Pays  de  la). 
Moselia.  Moselle  {La). 
.Mosellensis  pagus.    Moselle  {Pays  de 

la). 
Moslengis  pagus.  Moselle  {Pays  de  la). 
Moslinse.  Moselle  {Pays  de  la). 
Moslisis  pagus.  Moselle  {Pays  de  la). 
Motbcrn.  Moder  {La). 
Motié.  Moûtier. 
Moucbeni.  Manom. 
Mouiiû  des  gasteaux.  Kouclienmûhl. 
Moulinet  (Le).  Molinelle. 
MounbolTen.  Manom. 
Mousellc.  Moselle  {La). 
Mouterkange.  Montrequienne. 
Moutiers-sur-Cbiers.  Monligny-sur 

Chiera. 


308 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Mouvilie.  Motimille. 

Moweurs.  Moyeiwre-Grande. 

Moyennivillu.  MoinevUU, 

Moygnivilli'.  Moinevitte. 

Mozclla.  Moselle  (La). 

Murei,  Miiceiiini.  MuiBy-l'Écéiiue. 

Muchalel.  Laiimesfeld. 

.Mud.  Leiniid. 

Mudelin|;a.  Mondelange. 

Mu);laiiic.  Moulaine. 

Muilinscn.  Morlange. 

Mumendorr.  Uoniorff. 

Muiiclicm.  Manom. 

Mundelai.  Mondelange. 

Mundelay.  Montenach. 

Mund«ling.  Mondelan/fe. 

Miinkirchcii.  Neunkirch. 

Muiilïaiidlial.  Mumihal. 

Miinlihall.  Saint-Louu  (Crùtatteriede). 

Muoimindorf.  Mottdorjf. 

Murium  vallis.  Meimnlhal. 

Murlaiscn,  Miiiiinsen.  Morlange. 

Musalla.  Motelle  (La). 

Musaii.  Muity. 

Miiscl|;ini  pagiis.  Motelle  {Pays  de  la). 

Musella.  Moselle  { La). 

Muselle.  Moselle  (La). 

Miisiensis    paBiis.    Moselle    (l'ays    de 

la). 
Muslinseo.  f/euchef. 
Musohnse.  Moselle  (Pays  de  la). 
Vlusxiixon.  Meiiskirch. 
Mutcrkind.  Montrequienne. 
Mutzingcii.  Metzing. 
Myrloii.  Merten. 


IV 

Nadelange,  Neudlange. 

Naudorf.  Neadorf. 

Naunicn.  Obemawnen. 

Nauroil-le-Vinois.  Norroy-U-Veneur. 

Nechy.  Xenchef. 

Neda,  Nedda.  Nwd  (La). 

Nédorff.  DIaudotf. 

Nenkel.  Nondkeille. 

Neuchei'.  Neu/grange. 

Neuchore.  Neuchef. 

Neunheiiscr.  Neuchef. 

Neunkii-chien.  Neunkirch. 

Neuvecliéze.  Neuchef. 

Nenvv-Sclicuern.  Neufgrange. 

Piezilly.  Nouilly. 

Nidda.  Nidden.  A-i'crf  (La). 

Kiderlillen.  Vigneidies-Basse. 

Nidei-liom.  Many.  i 

Nider-Kuiilz.  KonU-Basse. 


Nidrovilla.  Vignetdles-Uasse. 
Niedbrucli.  l'ontigny. 
NiederbuditiBcn.  Ihtding. 
Niederchin  vil  Magny.  Many. 
Nii'dgow.  yicd  (Pnys  do  la). 
Mcdiakeii.  Pont-de-Pierre  (Le). 
Nillîngeii ,  Nilvinpis.  Nihange. 
Kita,  Nithcii.  Nied  (La). 
Nilachowa.  fiied  (Pays  de  la). 
Nildisis  pagus.  Nied  {Pays  de  la). 
Noassivilla.  Noitseville. 
Nocbewilre.    Noussewiller-let  -  Volme- 

range. 
Nodilingis.  Neudiange. 
Nodlingen.  Neudiange. 
Noelly,  Nocilly.  Nonilly. 
Noenkirkeii.  Neunkirch. 
Noesvilla.  Noisseville. 
Nocswillcr.  Noussewiller-lez-Puttelange. 
Nogarcdiim.  Norroy-le-Veneur. 
INogaria  villa.  Noers. 
Noieroy.  Norroy-leSec. 
Noierroy.  Norroy-le-Veneur. 
Xoiewessovilie.  Noisseville. 
Noisilly.  Nouilly. 
Nom  de  Keil.  Nondkeille. 
Nomen.  Kirschnaumen. 
.Noiicbeil.  Nondkeille. 
Nord-lc-Sec.  Norroy-le-Sec. 
JiorsyiineT.  NoitssetTiller-lez-Putlelange. 
îiorsvi\i\eT.Noutseviller-lez-Volnterange. 
Noilains.  Northen. 

Notf'IviIre.  Noiusemller-let-Pullelange. 
Nutbaliiigen.  Neudiange. 
Notuwilre ,  Noussemiller-lez-Puttelange. 
Noufchetz.  Neuchef. 
Noulroy.  Norroy-le-Veneur. 
Nousbiicq.  Brouck-lez-Vckange. 
Nouveannuni.  Novéanl. 
Nouveville.  Nonilly. 
Neuville.  Laneuville. 
Nouvroii.  Norroy-le-Veneur. 
Nouvyon.  Novéanl. 
Nova-Cella.  .Saint-Avold. 
Noveliaciira.  Nouilly. 
Noviandum ,  Noviannura.  Novéant. 
Novianli  villa.  Novéanl. 
Noviiia ,  Aovillc.  Nouilly. 
Novum  caslrum.  Chdtel-Saint-Blaise. 
Noweliey.  Nouilly. 
Nowerotz.  Norroy-le-Sec. 
Nowerrot ,  Nowerroy.  Norroy-le-Veneur. 
Nuefcbaisxel  devant-Metz.  Châtel-Saint- 

Blaise. 
Nuefcbiefz.  Neuchef. 
Nuefville.  LaiieuvUle. 
N'ugaretum.  Norroy-le-Sec. 
NiiUon.  Neulan. 


Nuiigai'duni.  Norroij-le-Sec. 
Nunkiika,  Nunkiicben.  Neunlirch. 
Niuvcnkirclicii.  Neunkirch. 
Nydci-Haiii.  Ihm-Basse. 
Nyderbeni,  Nydcifhcn.  Many. 
Nyk(^iilch.  Neimkirchen. 


0 

Oberepk.  Ohrick. 

ObeiQleii,  Obcrfiler.  Vigneulles-Haule. 

Ober-llon.  Ilam-Haute. 

Obcr-IIogst.  llost. 

Obi'iii'utz.  iulz  (Haute-). 

Oberkirob.  Creutzberg. 

Obpikliiiilz.  Kontz-Haute. 

Ober-Rnulgeii.  Bentgen-Haulc . 

Obersingcii.  Wahl-Ebersing. 

Obepsweysscn.  Oberwisse. 

Obervilb'.  Vigneidles-Haute. 

Obliiigen.  hblange. 

Obliugcn.  Ilohling. 

Obrinca.  Moselle  (La)"! 

Obst.  Ilosl. 

Ocblacourl.  Chelaincourl. 

Octonvilla.  Ottonville. 

Odeiidorf.  Odenhoven. 

Odcnsirck.  Sierck-llaute . 

OdenzolT.  Betlel. 

Odera,  Odeni.  Oudren. 

Odcrfaug.  Laudnfang. 

Odonis  villa.  Onvdie. 

Odorna.  Orne  (t*). 

OEdeling,  OEdlingen.  Ediing. 

OËlringis.  OPjUtrange, 

Ogenanx.  Orceval. 

Ogiii.  Augny. 

Oiiegiangc.  Algrange. 

Oisey.  Ogy. 

Olbcrtingcn.  Olberding. 

Olbingiipy.  Aubigny. 

Olbiiigiien.  llolving. 

Oiigy,  Olizy.  Olgy 

Ollécz.  Olley. 

Olleies.  Olley. 

Olierey.  Orly. 

Oiocourt.  llolacourl. 

Olry.  Aoury. 

Olry.  Orly. 

Ollringa.  OEutrange. 

Ollrippem.  Allrippe. 

Oixey.  Olgy. 

Ometz.  Aumet:. 

Ongerange.  Aoury. 

Opacb.  Apach. 

Opemli.  Openheim. 

Oran.  Yrcn  (L'). 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


309 


Orchinjjen.  Erchin/^. 

Or(jney.  Orny. 

Oriulmarum.  Avril. 

Orivaulx.  Orivah 

Ormcstroff.  Armimotirt. 

Ornu  fliivius.  Horn  [La). 

Orna  fliiviiis.  Onic  (L'). 

OrnoUe.  liicheniont. 

Ornimont.  Yarnimonl. 

Orriens.  Arriance. 

Orsenalz.  Orceval. 

Ortus  fluvioius.  Othain  (L'). 

Orville.  Dorvillers. 

Oschlaincoui't.  Chelainconrt. 

Oserole.  Oterailhg. 

Osey.  Ogy. 

Oste.  Othe. 

08teiiiancoiirt.  Chelainconrt. 

Osllancourt.  Chelainconrt. 

Olha.  Olhe. 

Otha.  Othain  [L'). 

Othinges.  Ottange. 

OthweiHer.  Hottwilkr. 

Ottendorir,  Otterdorff.  Ottomille. 

Otlingas.  Ottange, 

Oltringas,  Oltringeii,  OEnlrange. 

Otlweiiler.  Audwilkr. 

OUweiHer,  Hottmiller. 

Ouden-Sirck.  Sierck-Haute. 

Oulié.  Ollcy. 

Ouli'isia.  Varize. 

Ourbach,  Urbach. 

Ourgney,  Ourney.  Orny. 

Oiiry.  Aoiirij. 

Ouvigny.  Augny. 

Ouxei.  Ogy. 

Oveigney.  Augny. 

Owaville.  Jouaville. 

Owinuault.  Woimhaut. 

Oxeium ,  Oxey.  Ogy. 


Pablanges.  Piblange. 
Pagus  Rosalinse.  Rossclk  (  Pays  de  la  ) 
Pagus  Sallingowe.  Sattlnois  (Le). 
Pagus  Salocinsis.  Saulnois  (Le). 
Pagus  Saregowe.  Sarre  (  Pays  de  la  ) 
Pagus  Wabrensis.   Woëvrc  [I-a). 
Paillemaille,  Spailmail. 
l'ainges.  Pange. 
Palpecoui'l.  Plappccourt. 
Pappivilla,  Pafipoli  villa.  Plnppeville. 
Parette.  Parthc. 
Pargney.  Pagny-lez-Goin. 
Parochos  (Les).  Paroisses  { Les). 
Pateiinga.  Putlelange-lez-Sarralbe. 


Pauliacum.  Ponilly. 

Paullcy.  Paoïiilly. 

Paviiies,  Pnviliy.  Paouilhj. 

Pawiloyum ,  Piivvilly.  Pouilly. 

Poblingiin.  Piblange. 

Pdlintinlcux,  Peiiintincus.  Pulventeux. 

Pcpinsdoii'.  Pcpinville. 

Pepliiigen.  Plappccourt. 

Perjucfz,  Perjul.  Pierrejeux. 

Pernoi.  Poiirnoy~la-Grasse. 

Pernois.  Pouriwy-la-Grasse. 

Perpon.  Pierrepont. 

Perspenville.  Pépinville. 

Pertrc.  Peltre. 

Pesay.  Brfey. 

Pesriy.  Pénil. 

Petil-Saint-Nicolas  (Le).  Lallimt. 

Polit-Tenecken.  Petit-Tenqnin. 

Petite-Dale  (La).  Kleind'haL 

Petitc-Staiple  (  La  ).  Tapes  (  Les  Petites-). 

Petlange.  Pétrange. 

Pctra.  Peltre. 

Petra-Mons.  Pierrepont. 

Petrœ  Villarc.  Pierrevillers. 

Peux.  Puxe. 

Peuxe.  Poiche. 

Peuxe.  Puche. 

Phamecli.  Fameck. 

Piergaux.  Pierrcjetix. 

Pierreweit.  Pierrejeux. 

Pîcr-Villiers.  Pierrevillers. 

Pietrenges.  Petrange. 

Picuvdinga.  Piblange. 

Pillenlenleux-icz-Loiigwy.  Pulventeux. 

Pipenslorf,  Pipiiiville.  Pépinville. 

Pitscli.  Bitche. 

Pitilingen.  Puttelaiige. 

Pivilejigen.  Piblange. 

Plaiiteris.  Plantiéres. 

Plantire,  Planliiris.  Plantiéres. 

Plaplivilla.  Plnppeville. 

Poîcli.  Pouce. 

Pomaries,  Pomerue.  Pommerieujc. 

Pomeriolum.  Pommericii.r. 

Pondeniet.  Pontigny. 

l'onoi  villa.  Ponrnoy-lu-Grasse. 

Ponoy-la-Chalricc  Pournoy  -  la  -  Ché- 

tive. 
Ponoy-!a-Gi"osEo.   Pouvnoy-la-Grasse. 
Pons  Petrius.  Pierrepont. 
Pont  (Le).  Domangevitlc. 
Ponl-à-Cliaulx.  Pont-à-Chaussy. 
Pont-à-Flaquair.  Pont-à-Chanssy. 
Pont-à-Orne.  Bicheniont. 
Pont-Cuinquandle.i'onf-QîiijijMomWc. 
Pont-de-Pierre.  Pontpierrr. 
Ponli'is.  Pontoy. 
Ponvilifi.  Sponville. 


Poi'ccietz.  Porcclette. 

Porcbeber,  Porchiez.  Porcher. 

Porcièi'cs,  Porciers.  Porcher. 

Portuviilare.  Pierrevillers. 

Poucbe.  Poire. 

Pougnoy,  Pourgnoy.  Pournoy-hi-Ché- 

tivc. 
Pouiize.  Paouilly. 
Poulley.  Pouilly. 
Pouseux,  Poussieux.  Puzieux. 
Pouspillon.  Poncillon. 
Pouxeulx.  Purieux. 
Pouxmesruelz.  Pommerieux. 
Powoiîey.  Pouilly. 
Powiiley  de  leiz  Vegey.  Paouilhj. 
Pozul.  Puxieux. 
Pracourt.  Praucourt. 
Praielz.  Prayel. 
Pratin.  Preutin. 
PreistorlT.  Breistroff-Orande. 
Prenoy-ia-Chaitife.  Poumoy-la-Chétivc. 
Preticrs,  Prenlieis.  Preutin. 
Preytenbach.  Breidenbach. 
Pris,  Priscb,  Prish.  Preische. 
Procourt-lcs-Ferines.  Praucourt. 
Prothins.  Preutin. 
Prueocheyt.  Preische. 
Pruniacum  captivuni.  Pournoy-lu-Ché- 

tive. 
Prunici,  Priuiidum.  /'o!i™o|/-/«-(îrn*(îf . 
Publange,  Publingen.  IHMange. 
Puding.  Buding. 
Pugiolum.  Pouilly. 
Puise.  Puxe. 
Puisuii.  Puxieux. 
Pulx.  Puxe. 

Pumeruelz.  Pommerieiu. 
Puperetrof,  Pupestroff.  Pépinville. 
Puselle.  Puxieux, 
Pusio,  Pusis.  Pu^re. 
Putanges.  Puttelange-lez-Sarralbe. 
Puteoii.  Puxieux. 
Putilinga.  Puttelangc-lcz-Sarralbe. 
Putlengen,  Putolingen.  Putlrlange-lez- 

Tiodemack. 
Putiinga.  Pttttelange. 
Puvillange.  Piblange. 
Pux,  Puxe.  Puche. 
Puxinl.  Puxieux. 
Puzei ,  Puzeoli ,  PuzoL  Puxieux. 
Puzouch.  Puche. 
Pyperstroff.  Pépinville. 
Pyvelingen.  Piblange. 

Q 

Quabrensis  pagus.  Woëvre  (La). 


;JiO 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Iju.ii'liei-Ju-Uui  (Le).  Termlle. 
Queynosy  (La).  Laquencjy. 
Qucibacii.  Ohergailbach. 
Queiiiino.  Qxicmhu's  (tes). 
Qucnwz.  Coincy. 

liucucssic,  QuenoxU  (La),  taquenejtj. 
QuerWi».  Kerling-lcz -Siercl: 
Quiderkiricli.  Guidtrkirch. 
Qiiiiisbacli.  Gucrubach. 
Quiuzy.  Kuntùg. 

Qiiirchc,  Quirscb.  Kirsch-le:Lut!auge, 
Oiiiriiillc.  Kirwilhr, 


H 

Hucheringa.  Hacniuge. 

Kacbicffflout.  Richemont. 

Racoiivai.  Ranijuevaiu:. 

Kad^i.  Roth. 

Radange.  Rédange. 

Rndiiiga.  Rédange. 

Hadiii|;eii.  RahUng. 

Badunis  villa.  RmiUe. 

RiiliaviUa.  RaviiU- 

iUilccringa.  Racrangc. 

Uainioiville,  Rainiouvijle.  HamonviUc. 

Raipadanges.  RoupeUange. 

Raitsambbuseji.  Ratzfiihatiseu. 

Raldiiiga,  Raldingun.  RavUh. 

Rainolliiiiia.  Rémel/ang. 

ISaïuelingcii.  Rémeling. 

Kauielingcn.  Riinling. 

Ramerbacb.  Rombiu. 

Ramerpacb.  lieckcnnmsbat:!*. 

Raiiu's:).  Rarnèse. 

Ranange.  Reinange. 

Kanconalz,  Rancoiivaul.  Ranguevaiu. 

Raiispacb.  Ihckenransbach. 

Ranticniic.  Renlgen-Ilaule. 

Raullugen.  Rouhling. 

Raulliiigen.  RalUing. 

Rauville.  Raiille. 

Uavay.  Rabas. 

Rebule.  Urbule. 

Rccensis  pagus.  Roiuty-le-Bourg. 

Recbeiange.  RicMing. 

Recberhange.  Racrange. 

Rechiefinont.  Ricliemont. 

Rechon.  Rehon. 

Reda.  Rode. 

Reda.  Rotk. 

Redelbois.  Reydebois. 

Redeiuborna.  Cadenborn. 

Rederchen.  Rurange. 

Rederchingcu.  Grot-Rcderchinn . 

Redinga.  Kédange. 

Redingen.  Rédange. 


Rediiigcn.  Ilmibns. 
Regîa-MafboiiK  Kœnigsinacker. 
Rogis  macra.  Kanigsmaclier. 
ReguonvcUo.  VezonvHlc. 
Bogiiuiivilie,  Rclioiiville.  RezonvUtr. 
Reliet'liange.  Racrange. 
Reicbeifbti't;,    Reicbcsbourg.    Riche- 
mont. 
Rcichersïveiller.  Ikycrtwiller. 
Reimiin.  RniuUng. 
Reinlnen.  Rentgen-Biute. 
Reis.  Rech. 
Reissiiigcn.  Rexange. 
Reilzcn.  Riizing. 
Renibacuin.  Rombtu. 
Remok'yuui.  Rcniilly. 
Rpiiicliuga.  Rénielange. 
Beiuclinga.  Rimling. 
Bciiiciiiiga.  Rémering. 
Remiuestorr.  Renieldorf. 
Roniovillo.  RamonvUle. 
Rcnipulchcr.  Kemplich. 
Rencoiival.  Rangueiiniu:. 
RendorDf.  Lnndroff. 
Rt'iiglion.  Renlgni-lliiête. 
Rt'iiiiiga.  Reinange. 
Renoriville.  Reionvilk. 
Rcpadaugea.  Roiipeldange. 
Repiildenges.  Roiipeldange. 
RcHiucsange.  Rej:ange. 
Rcsoiivilla.  RezonmUe. 
Restoiiféys.  RiUmfey. 
Reuiiiayiiin.  RemiUy. 
Reumbling.  RèméUng. 
Re\voi«ng''.  Rurange. 
Rexingeu.  Re.innge. 
Reionvillors.  RochonviUcrt. 
Ribaville.  LibavilU: 
Ribba.  Rabat. 
Ricciacum.  Riizing. 
Ricberomons.  Ric)têmonl. 
Ricbilinga.  Richeling. 
Rickiiigen.  Ricrange. 
Ridcrchingeii .  Grot-Réderc)ùng. 
Riecberspercb.  Richemont. 
Riegersweileis.  ReyertwiUer. 
Riemlingen.  Remèling. 
Rigiioiiville.  Re:onviUe. 
Rikosengee.  Ricrange. 
Rimblingen.  Rimling. 
Rimeswilre.  Rcmschweiler. 
Rimeziug.  Remsing. 
Rineringa.  Racrange. 
Rineringa.  Rémering. 
Risogohensis  pagus.  Rouuy-le-Bourg . 
Risseiange.  Rostelange. 
Rislorff.  Rustroff. 
Ritunf^t.  Reton/éy. 


nival ,  Riwati.  Snint-I'rivul. 

Rizzoj'xnvi.  liougsy-le-lioiivg . 

Riicei,  Rocei,  Roci.  Rouisy-lt-liow/;. 

RocJielîingo,  Rocficraiigo.  Rosselan^fc. 

Rocberingas.  Rouelangc. 

Rochcrn.  Kochercn. 

Rocblingcn.  Richeling. 

Rochy.  Roussy-leBowg. 

Roda.  Roth. 

Roda  in.  Rode. 

Rodange.  Redangc. 

Rodvniacra.  Rodemack. 

Rodcii  borne.  Cadenborti. 

Rodenbronn.  Rolhenbourg. 

Rodcndorp.  Chdtenn-Rouge. 

Rodenniachcrcn.  Rodemack. 

Rodi'iiiisi.  Roderitie. 

Rodcricbingcn.  Grot-Rcderchiug. 

Rodovauriun.  Sainte-Ruffiue. 

Rodilinga.  Rédange. 

Rodliiigiien.  liaville. 

Roedcricliiiigon.  Grot-Réderching. 

Rogne.  Logne. 

Robonges.  Rurange-kz^àlégange. 

RtiinviUe.  BrainviUe. 

Roldiuga,  Roldinge.  Raville. 

Rolfaugcn.  Reniclfang. 

Rollacq.  Rodlach. 

Rollingen.  Raville. 

Roliingcu.  Rouhling. 

Rûllingon.  Uurunge. 

Rulviiigcn.  Rolbing. 

Romanas  (  Ad  ).  Romain. 

Roiuanville.  RanwnviUc. 

Ronibacb.  Itohrbach. 

Roinbair,  Roinbais,  Rouiboys.  RonibaH. 

Romelfingen.  Rcmelfung. 

liomelfingeu.  Remeljing. 

Romeliacum.  Rémilly. 

Roaieliange.  Remelangc. 

Roucoit.  Ronconrt. 

Rondevilier.  Rongueeillc. 

Ropiney.  Rupigny. 

Roppeney.  Rupigny. 

Roquemar.  Rodemack. 

Rorbacb  in  Zellekowe.  Saint-Jcuu-llohr- 

bach. 
Rorcliin.  Rttrange. 
Roringa.  Rurange. 
Rosaliuce.  Rotselle  [Pay»  de  la). 
Roseiuni.  Rou»sy-le-Bourg. 
Roseiia.  Petilc-Roëtelle. 
Roseiiti.  Rozérieulleg. 
Rosembricb.  Roabruck. 
Roscnjont.  Richemont. 
Roserueles,  Roseiuiis.  Rozérieulles. 
Rosboli.  Freidenberg. 
Rosiingis.  Rosselange. 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


311 


Rosloligowo.  Rosselle  (Pays  de  la). 
Rosonville.  Uezonville. 
Rosseborcknii .  lioshrack. 
Rosseliiij;,  Rossi'li).  Petite-Iiosselle. 
Rossexanî^es.  Rosselange. 
Rotlienbacij.  Uodemac';. 
liothlacli.  Kedlach. 
Uothof.  Maison-Iioiiffe  [La). 
Rolholinf;a  ,  Rollioiangc.  Rosselange . 
Rothschlussei.  Uothcnbourg. 
RoUila ,  Rotlula.  Reltel. 
Roturan(;cs.  Rurange. 
Rotzwiiler.  Rochonvillers. 
Roucheraiige.  Rosselange. 
Roudemnckie.  Rodemack. 
RoudendorlI.  Chdleau-Rouge. 
Rouge-Clialele.  Chdleau-Rouge. 
Rougc-Moisiresse  (La).  Rothhof. 
Rougerieuiles.  Rozerieulles. 
Rougey.  Ritgy. 
Roumcbac.  Rombas. 
Rouppeney,  Rouppy.  Rupigny. 
Rouscengen.  Roassy-le-Bourg. 
Rousseila.  Rosselle  (La). 
Roussonvillcr.  Rochonvillers. 
Rouzeruelle.  Rozerieulles. 
Roxey.  Rugy. 
Rozeau.  Rohr. 
lUibeu8  mons.  Rodeiiberg. 
Riibra;  inaceriœ.  Rodemack. 
Rucliensdorpbl.  Rustroff. 
Rucbmeslroff.  Chdleau-Rouge. 
Rucingc.  Rerange. 
Rudelkir'cb.  Guiderkircb. 
Rudcndoi'f.  Château-Rougé. 
Rudengis.  Raville. 
Rudrekange.  Rurange. 
Ruitzingen.  Ritzing. 
Ruiziiigcn.  Riissnnge. 
Rukeriuga.  Rurange-lez-Mègangc. 
Rukcstorp,  Rukesti'off.  Rustroff. 
Ruldiiiga.  Raville. 
Ruldiiiga ,  Rullinga.  Rouhling. 
Rullonfleis.  Rétonféy. 
Runiblingen.  Rimling. 
Rumelfingen.  Rémel/ang. 
Rumelûngen.  Rèmeljing. 
Ruineliacum.  Rémelange. 
Rumeliacum.  Rémilly. 
Rumeiingen.  Réméling. 
Ruincllcy.  Rémilly. 
Ruraei  bach.  Rombas. 
Rundwillcr.  Grundwiller. 
Runeringa.  Rurange. 
liuoticli.  Roussy-le-Bourg. 
Ruplingen.  Roitpeldange. 
Rurchingen.  Rurange. 
Rmdorir.  Rustroff. 


Rnrekaiiges.  Rurange. 
Rusclieyc.  Roussy-le-Bourg. 
RusscUa.  Rosselle  (La). 
Russcy,  Russcyum.  Roussy-le-Bourg. 
Russingeii.  Russange. 
Riitbela,  Riitheiia.  Rellel. 
Rutlmria.  Reltel. 
Rutliclie.  Roussy-le-Bourg. 
Rultila.Rutlaia.  Retlel. 
Rutzingeii.  Ritzing. 
Huveriiiga.  Racrange. 
Ruxi:y.  Rugy. 
Ruxinges.  Rexange. 
Rymelfan];es.  Rèmeljing. 
Rymesingen.  Remsing. 
Rymmelingen.  Rimling. 
Ryswili'c.  Reyerswiller. 
Ryltonfay.  Rétonféy. 


Saarengau.  Sarre  [Pays  de  la). 

Saarriemeiflng.  Rèmeljing. 

Sableif.  Sabré. 

Saftgen.  Zoufftgen. 

Sahr.  Sarre  (  La  ). 

Saibieids.  Sabré. 

Saillie  (La  rivière  de).  Seille(La). 

Salia,  Sallia.  Seille(ia). 

Sainct-Ailie.  Saint-Ail. 

Saint-Advol.  Saint-Avold. 

Saint- Agnelz ,  -Agnès.  Saint-Aignan. 

Saiiil-AiguieiK  Saint-.Ugnan. 

Saint-Ailoi.  Saint-Eloy. 

Saint-Andruu  (Li  l'riorey  de).  Saint- 
André. 

Saint- Ariiolpb  (L'abbaic  de).  Saint- 
Amould. 

Saint-ArnonI  (Le  bourg).  Saint-Ar- 
nould. 

Saint-Avalz.  Saint-Avold. 

Saint-Avau.  Saint-Avold. 

Saint-Avolze.  Saint-Avold. 

Saint-Avon ,  Saiiit-Avor.  Saint^-Avotd. 

Saint-Avost.  Saint-Avold. 

Saint-Avoult.  Saint-Avold. 

Saint-Avox.  Saint-.Avold. 

Saint-Ayoïilt.  Suiid-Avold. 

Saint-Benoy.  Suinl-Bcnoit-le-Rrûlé. 

Saint-Bons.  Seingbousse. 

Saint-Coiiitin  (\,n  cbaipeiic).  Saint- 
Quentin  (Le  mont).  ^ 

Saint-Gangolf.  Saint-Gengoulf. 

Saint-GIin.  Singling. 

Saint- Jehan -nz-Cbants.  Saint-Jean- 
aujc-Champs. 

Salnt-Jonre.  Sainl-Jure. 


Saini-Julliein.  Saint-JuUen-le:-Meti. 
Saint-Laidrc.  Saint-Ladre. 
SaintLowey.  Saint-Louis  (annexed'On- 

ville). 
Saint-Lowy-anx  -  Champs.  Saint- Louis 

(Chapelle). 
Saint-Maixe.  Saint-Marcel. 
Saint-Maixel.  Saint-Marcel. 
Saint-Marcou.  Saint-Marcel. 
Saint-Mars.  Saint-Marcel. 
Saint-Martin-à-la- GIan<lière.  Longe- 

ville-lez-Saint-Avold. 
Saint-Martin-devant-Metz.  Saint-Mar- 
tin (Le  Ban). 
Saint-Menge.  Rassompierre. 
Saint-Nabor.  Saint-Avold. 
Sainl-Nicolas-ie-Pclil.  L<dlieu. 
Sainl-Pancrace.  Saint-Pancré. 
Saint-Pangroy.  Saint-Pancré. 
Saint-Panscray.  Saint-Pancré. 
Saint-Pelmont.  Saînt-Pierremonl. 
Saint- Piedrernont.  Saint- Pierremont. 
Saint-Pierre-Mont.  Ban  Saint-Pierre. 
Saint-Prevey-en -la -Montaigne.  Sntn(- 

Privat-la-Montagne. 
Saint-Priech.  Saint-Privat. 
Saint-Privait,  Saint-Privé.  Saint-Privat. 
Saint-Pryvas  en  Montaigne.  Saint-Pri- 

vat-la-Monlagne. 
Saint-Quoinlin  (La  coste).  Saint-(Jiu'n- 

tin  (Le  mont). 
Saint-Siforion.  Saint-Symphorien. 
Saint-Soibe,  Saint-Soibel  (  Prey  ).  Sam(- 

Sigebert  (Pré). 
Saint-Soiippk't.  Saint-Supplct. 
Saint-Slail.  Saint-Ail. 
Saint-Supplex ,   Sainl-Sujipial.    ,S'«rn(- 

Supplet. 
Saiiit-Supplez.  Saint-Supplet. 
Saint-TaiHy.  Sainl-Ail. 
Saint-Théobald    (Monastère).    Saint- 

Thiébault  (  Collégiale  de). 
Saint-Thicbalt   (  La    grainge  ).    Saint- 

Thièbault  (annexe  de  Pouilly). 
Saint- Vérin  (Chupelie  de).  Sainle-Ve- 

rètie. 
Saint- Walfride.  Welferding. 
Sainl-Welferdt.  Welferding. 
Sainte-Agathe.  Florange. 
Sainte-Aignel.  Saint-Aignan. 
Sainte-Aignès.  Saint-Aigmin. 
Sainte- Bairbe- aux -Chants.     Sainte- 
Barbe. 
Sainte-B[ie.  Sainte-Brigitte. 
Sainte -Marie- de -Vilers.  Villers-iScIt- 

nath  (Abbaye  de). 
Sainte-Halphine.  Sainte- Raffine. 
Sainte-Raphine.  Sainle-Ruffinc. 


312 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Sainle-Refinc.  Sainte-Riiffine. 

Saillie- Véronique.  Sainte-  Vérène. 

Sairley.  Sailly. 

Saleiouville.  Serrouiille. 

SaiicDsis,   Saiisieusis  pagus.  Saitlnoù 

[Le). 
Sallia  flnvius.  SeiUe  [La). 
Salney,  Salniacuin.  Saulny. 
Salnipsc,   Salocensis   paj^iis.    SaulnoU 

(U). 
Saloiia.  Seille  {La)- 
Salonensis  pa^us.  Saulnois  [Le), 
Saisbriigen ,  Salzbruck.  SalUbronn. 
Samcie.  Sancy. 
Sanceium,  Saneeum.  Saneij. 
Sancla-Crux  in  Buris.  Thury. 
Sancla-Genovcfa.  Sainte-GcneviiTe. 
Sancla-.Maria  ad  Qucrcus.  Sainle-Ma- 

rie-uux-Clidnet. 
Sancti-Balderii.  Saint-Baudier. 
Sancti-Georgii.  Saint-Jute. 
Sancti-Gorgonii   monasterium.  Gorzc 

(Abbaye  de). 
Sancli-liarmilB   (Eceiesia).  Saint- Ar- 

iiohM  {Àbbnye  de). 
Saucti- Martini   (Villa).    Saint-Martin 

{Dan). 
Sancli-Naboris.  Saint-Aiold. 
Saiicti-Petersbfrij.  Saint-l'ierremont. 
Sancli-Petri  ad  Harenas.  Saint-Pierre- 

aux- Arènes. 
Sjiicli-Pctri-Mons.  Ban  Saint-Pierre. 
Sancli-Pclri-Mons.  Sainl-l'ierremont. 
Saiicto-Juliano   Saint-Julien-let-Gor2(. 
Saiic  lo-Nabore.  Saint-.ivold. 
Saucto-Stcpliaiio.  Saint-Etienne. 
SancluDi-Desideruin  (Ad).  Deiiremonl. 
Sanctuiii-Uoiloviinrum.   Sainle-liuffine. 
Saiiftus-Aiidreas.  Saint-André. 
Sanelus-Aniaiius.  Saint-M^na». 
Hanctus-Arnulphus.  .SrtiB(-/4rii0MW. 
Samlus-lliiinbcrtus.  Sainl-Hubert. 
Sanctus-Juliaiius..Soiii(/uitcn-/(!>Gori«. 
Saiictiis-Privatus.  Saint-Privat. 
Sanctus-Stephunus  in   monte.  Sotnt- 

Ail. 
Sanctus  Walfridus.  Wel/erding. 
Sandranije,  Gnndrange. 
Saiinois,  Sanoy  (Le).  Saulnois  {Le). 
Siinrey  de  leizVejjey.  Sanry-let-figy. 
Sanrrei.  Sanry-siir-Nied. 
Saiiseiiim  caslrura.  Sancy. 
Sansey.  Sancy. 
Santaillc.  Sain(-.4i7. 
Sara  ,  Saraviu. Sarre  {La). 
Sar-A  bbe.  Sarralbe. 
Saraokowa.  Sarre  {Pays  de  la). 
Saravi-Aiba.  Sarralbe. 


Sar-Einseini;.  Saircinsmin/r. 
Sar(;onieingt.  Sarregvemines. 
Sur-Ceniiiud.  Sarreguemines. 
Sargiieininde.  Sarregnemines. 
Sarlcy.  Sailhj. 
.Saiova,  Saroa.  Sarre  {La). 
•Sar-Ubinberg.  Sarreinsberg. 
Sart-de-ïricux.  Grani;e-aa-Sarl  {Im). 
Saucy-aux-Arbrcs.  Saulcy  {Le),  c"'  do 

Metz. 
Saulcey  (Le).  Saulcy  {La) ,  annexe  de 

Tronville. 
Saiilcy-sus-Moselle.  Saulcy  {Le),  t"  de 

Metz. 
Saulnei.  Saulny. 
Sauneium.  Saulny. 
Savt'lo,  SavcDon.  Sablon  {Le). 
Savengney.  Servigny-lez-Havitle. 
Sceilley.  Silly-en-Satdnois. 
Sccy.  Scy. 
Scbanas.  Chanville. 
Schawinibourcb.  Schambourg. 
Schcintizc.  Snisse-Jlaute. 
Schellaincourt.  Chelaincourt. 
Scbcnborg-ie-Neiif.  Chémery-lcs-Ueux. 
ScLeid)er(j-Ie-Vi(Mix.  Ckémery-ks-Deux. 
Scbeiiol.  Schendel{La). 
Sclicureii.  Grange  {La). 
Schneck.  Schœtttek. 
Scbiiclx.  Sclmcix-Iez-Sarregueminei. 
Scboismeuricur.  Sclmartzmœrtei: 
Scbonibrrt.  CUémery-les-Ueux. 
ScUon-Ecken.  Sclvmeck. 
.Sciioiivillc.  ^onville. 
Scliurpalb.  Scl'.orbacli. 
Scbpik'T.  Speiclieren. 
Sctivcckeaiijgj.  Schreckling. 
Scimveyjcn.  Schtreyen. 
Scliwalbucb.  Schirolb  {La). 
Scliwaling.  Choealin. 
Schwcicb ,  Scliwects.  Suisse- Haute. 
ScbiverHaldt.  Schemmald. 
ScUweyggen.  Illiesschweyen. 
Scolenbost.  Schotlenhoff. 
Scura.  Grange  {La). 
Scwallingei).  Chevalin. 
Scylhe.  Seille  { La). 
Secoulx.  Secourt. 
Sçding.  Zetting. 
Sefsicb.  Sentzig. 

Scimari  curlis,  Seimercurts.Swft«coMr(. 
Sellacort.  Chelaincourt. 
Selle  (Le  Prieuré  de).  Zellen. 
Seilj  au  bault  chemin.  Silly-sur-Nied. 
Selliertbauson.  BeckerhoUz. 
Selme.  Saulnois  {Le). 
Seina.  .SeiJfr  {La). 
Selsing.  Suisse-Haute. 


Semaricurt ,  Semarici  ciutis.  Semécour. 
Semelcort,  Semicuria.  Semécourt. 
Senlille.  Saint-Ail. 
Sept-Fontaines.  Sainte-Fontaine. 
Serangc.  Zeurange. 
Sereniange.  Schrcmangc. 
Sericuiu.  Sierck. 
'  Sericium.  Sailly. 
Semé,  i'arné. 
Serovillo.  SerrouviUe. 
Sesmeringas.  Semécourt. 
Setterick.  .Sœlrich. 
Seuflgen.  Zoiiffigen. 
Sciira.  Grange  {La). 
Seuleriacum.  Strtrich. 
Severey.  À'ivry-le-Pelit. 
Sfaichcr.  Speicheren. 
Siacum ,  Siago.  Scy. 
Sicker.  Sierck. 
Siiliac.  Ilalsidrac. 
Siei-slai.  .Schiresthal. 
Sigeium.  Scy. 

Sigclstat,  Sigcrslal.  Siersihal. 
Silbernaclieiii.  Serrigiiy-lez-BavilU: 
Silondurff.  Fitstroff. 
Silini  cinlis.  Chelaincourt. 
Sillersch.  Silly-sur-Med. 
Silva  Criicis.  Creulzwald. 
Silviniacum.  Silvange. 
Sirabourg.  Chémery-les-Ueux. 
Sincelet.  Nen-Zinzet. 
Sinnengeri,  Sinumeiigen.  Simmin/;. 
Sinteriacuiii.  Sœtrich. 
Sioiie  villa.  .Xomille. 
SIreringa.  Z^range. 
Siricium.  Sierck. 
Sirke,  Sirkcis  caslelium.  Sirrcl: 
Sirysthal.  Sicrsthal. 
Sisserium.&rri/. 
Sitclslat.  Siersihal. 
Siverey,  Siwery.  .Xivry-le-Fraiic. 
Siveriacum  parviim.  .Xivry-lc-l'eiil. 
Skramange.  Schrémangc. 
Sœringas.  Zeurange. 
Soibey.  Cheuby. 
Soigne.  Soigne. 
Soitru.  Seutry. 
Soicors.  Secourt. 
Soiengiii.  Sillegny. 
Solney.  Saulny. 
Someiz.  Somiiiy. 

Sondereinga ,  Sonderirigen.  Zondrange. 
Sone ,  Sonne.  Savînes, 
Songne.  Soigne. 
Sorbeiacum ,  Sorbeirs.  Sorbey. 
Sorisvilla,    Sororis   villa,    Sorosvillu. 

Serroumllc. 
Sorolli  villa.  SerrouviUe. 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


31.' 


Sosne.  Saulnes. 

Souavilia.  Joumilh. 

Soubry.  Sabre. 

Souf;ne.  Soigne. 

Soultzeii.  Suisse-Basse, 

Souriiigen.  Zeurange. 

Sozey.  Soxey. 

Spanges.  Pange. 

Speicher.  Spickeren. 

Spiedal ,  Spiedel.  L'Hôpital. 

Spittal ,  Spittei.  l'Hôpital. 

Staipes,  Staiples.  Tapes  (Les). 

Slandalmont.  Saint-Pierremonl. 

Slegebiidestroff.  Pontpierre. 

Steinbidei'stroff.  Pontpierre. 

Steiiibruck.  Pont-de- Piètre  {Le). 

Steples,  Steppes.  Tapes  (Les). 

Stiisbrounii.  SturzelbrQun. 

Slragney.  Tragny. 

Stuczningen.  Stuekange. 

Stulceborne.  Sturzelbronii. 

Stuiting.  Stuekange. 

Sturange.  Stuekange. 

Sturilburne.  Stiirzelbroan. 

Slurizeiebornen.  Stunelbronn, 

Svi-Aha.  Sclmolb  (La). 

Subby.  Cheubij, 

Suellevange.  Silvange. 

Suelzen.  Suisse-Haute. 

Sufllgen.  Zoufftgen. 

Suilevange.  Silvange. 

Sulnci.  Saubiy. 

Sumei ,  Summei.  Soinmy. 

Sumtonis  Viila.  XonvUle. 

Sunderdinga.  Zondrange. 

Suningen ,  Sunungen.  Simmirig. 

Superiacum  majus.  Xivry-le-Franc. 

Superiacus  minor.  Xivry-le-Pelil . 

Superior  Contz.  Kontz-Haute. 

Superior  Vesa.  Oberwisse. 

Suringa,  Suringen.  Zondrange. 

Surkes.  Sierck. 

Susengis.  Suzange. 

Swedorf.  Schwerdorf. 

Sylniingen.  Silvange. 

Syiva  crucis.  Creutzwald-la-Croix. 

SyponvHle.  Sponville. 

Syrck.  Sierck. 

Syrin.  Stiring-Vieux. 


Taillancourt.  Tellancourt, 
ïaiilenges.  Talange. 
Taippies  (Les).  Tapes  (Les) 
Talilioga.  Talange, 
Tamallio.  Aumetz. 


Tamerville.  Tlimnerévillc. 
Tanna  villa.  Oros-Tenquin. 
Taniiecha.  Gros-Teuquin. 
Tanncy,  Taiineyuni.  Petit-Tmquin. 
Taniiiclien.  Gros-Tettquin. 
Taiitalino  villa.  TantelainviUe. 
Tanviller.  Hanailler. 
Tatelinga,  Taliliiiga.  Talange. 
Tatinga.  Théding. 
Talolinga.  Talange. 
Tattingen.  Tèting. 
Teckenhoff.  Teneherhof. 
Tehecurt.  Thicourt. 
Telinga.  Téting. 
Tcnchen.  htangs  (Les). 
Tenchen.  Gros-Tcnquin. 
Tenken ,  Tenkesacba.  Gros-Tenquin. 
Tenscbwigere.  Tensch  (Etang). 
Tentierboff.  Teneherhof. 
Tentolinga.  Tenleling. 
Tentschenmiihl.  Tensch. 
Tepes,  Tepic.  Tapes  (Les). 
Terlleii,  Terven,  Tervern.  Terville. 
Tetertbien.  Télcrchen. 
Teltingen.  Théding. 
Tettingen.  Tunting. 
Teudonis  villa.  Thionville. 
Teutscb  Allbeim.  Audun-le-Tiche. 
Teutscben-la-Petilc.  Pelil-Tenquin. 
Tbalangia.  Talange. 
Tbannigen.  Gros-Tetiquin. 
Thatangcu.  Téting. 
Tbecure ,  Tbeicoit.  Thicourt. 
Tbchecort,  Tbebccuria.  Thicourt. 
Tbelaucourt.  Tellancourt. 
Tbeodohove.  Thionville. 
Theodoicis ,  Tbcouis  villa.  Thionville. 
Tbéoncourt.  Thicourt. 
Theudonis  villa.  Thionville. 
Thiekestoif ,  Tbiesdorf.  Distroff. 
Tbiermerville.  Thwneréville. 
Thiescbmons.  Tichémont. 
Thignemont.  Tignomont. 
Tbilicourt.  Tellancourt. 
Tbioncville,  Tliionville. 
Tbionis  villa.  Tliionville. 
Ticqueulx.  Tucquegnieux. 
Tiefenbacb.  DiJjembach-lez-Hellimer. 
Tielle.  ThU. 
Tiesdorf.  Distroff. 
Tignegneux.  Tucquegnieux. 
Tigrieuf.  Tucquegnieux. 
Tibécurtb.  Thicourt. 
Tikeslen ,  Tikeslem.  Télerchen. 
Tileis.  Ï7i!7. 
Tiliing.  Talling. 
Tiagbcm.  Tensch. 
Tintingcn.  Tunting. 


Titleikeri ,  Tittrichc.  Télerchen. 
ToUaii.  Colligny. 
TouUancourt.  Tellancourt. 
Tramères.  Froicul. 
Tremay.  Trémery. 
Treumerieux.  Trémery. 
Tricay.  Trieux. 
Trieuf.  Trieux. 
Triexingcs.  Trcssanges. 
ïroieul.  Trieux. 
Troigne,  Troigneiz.  Tragny. 
Trois-Fontaines.  Ty'omborn. 
Troiul.  Trieux. 

Trongneufs,  Troiiiacuiii.  Tragny. 
Tronsborn,  Triusborn.  Tromborn. 
Troonville.  Tromille. 
Trougny.  Tragny. 
Tnidei'inga.  Tritteling. 
Trudonis  villa.  Tronville. 
Triimmacum ,  Truniot.  Tragny. 
Truneiviila.  Tronville. 
Trulelingen.  Tritteling.' 
Tsar.  Sarre  (  La). 
Tsar-Alben.  Sarralbe. 
Tucheinions.  Tichémont. 
Turey,  Turris.  Thury. 
Turris.  Mars-la-Tour. 
Tutei'chicn.  Téterchen. 
Tuttenges.  Thutange. 
Tuttingen.  Titing. 
Tyecort.  Thicourt. 
Tzur-Schuir.  Grange  (La). 

u 

Uafransis  pagus.  Woévre  (La). 
Ucbelauge.  Uckange. 
Udekange.  Uckange. 
Udera  villa,  Uderen.  Oudreit. 
Udersirck.  Sierck-Haute. 
Ukiiiga.  Uckange. 
Uldeni  mons.  Uoudlémont. 
Uidingen.  Oldingen. 
Ullenge,  Ullinge.  Foulignij. 
Unabi'insis  pagus.  Woévre  (  La). 
Underviller.  Hottwiller. 
Unflevilla.  Affleville. 
Unicbi.  Ugny. 
Unkengbem.  Uckange. 
Unviile.  Onville. 
Uraille.  Luzerailles. 
Ury.  Aoury. 
Uselrich.  Usselskirch. 
Useraille.  Luzerailles. 
Ussek-Kirschem.  Usselildrch. 
Usseiange.  king  (Étang). 
Ussiiig.  Ising  (Étang). 


Moselle. 


ho 


31  & 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Ussingeii.  Ilusmnge, 
Ulingas.  Cckan/ie. 
Utringa.  OtMtran/re. 
(Jtlingcn.  Oi'Mtrnnfrc. 
Uttweiller.  Hottmlter. 
rtïelstorf.  HeUlroff. 


Vabreiifiis  pagus.  Woevrt  (  La  ). 

Vagny.  Vany. 

Vaiinay.  Cony. 

Vaicmmont.  Vaucremonl. 

Valdeloy.  Valleroy. 

Valdinfja .  Valdreclieii.   Vaudreching. 

Valérie.  Yallières. 

Vaievcrsing.  Wahl-Eberàng . 

Valicella ,  Validella.  ViUecey-Êar-Mtt4. 

Vallangc.  Vilry. 

Valleret,  Vallohini;.  VaUtrange. 

Vallièrcs  (  Rul  de  ).  Valliéret  (  Hniu.  de  ) 

Vallol.  Valleroy. 

Valmeistcr.  Walmuntler. 

Valrenioiit.  Vaucremont. 

Valsebron,  Valrcbi'un.  Wnltchhronn. 

Valspcri'li.  Wanberg. 

Valt.  FaH: 

Vaitcy.  Waldaitêe. 

Vallhieniont.  Vatimonl. 

Val  lier.  Valliéret. 

Vallry.  Waldmiie. 

Vaix  de  Selle.  Saulnoù  (  i/«  ). 

Vair.  Faux. 

Valz(Le).  Val-de-Meb  {Le). 

Vancey.  Avancy. 

Vanisberg.  Wingtberg. 

Vanloulz.  l'anfotu;. 

Vaiitox.  Vanlotuc. 

Varhepech.  Wartberg. 

Varichc.  Varize. 

Varney.  Vany. 

Varaiémont,  Varmont.  V'«r«iwio«<. 

Vasaille.  Bazaillet. 

Vaselles.  Bazaillet. 

Vashepech.  Wartberg. 

Vaterus-Mons.  Vatimonl. 

Vatoncort.  Viltoncourt. 

Vaulcon.  Waucon. 

Vaul  de  Melz  (Le).   Val-de-Meli  (Le). 

Vaulï.  Vaiuc  (c"  de  Cosiies). 

Vaurixc.  Varixe.' 

Vaux-Landon.  Vaujc  (  c"*  de  Çosiies  ). 

Vazaille.  Bazaillet. 

VegneuUes.  VigneuUet. 

Vegney.  Vigny. 

Veinsberg.  Grieiberg. 


Veirey.  Vry.  • 

Velere.  Villert-VOrme. 

Velixeit.  Vitlccey-ttir-Mad. 

Velineeter.  Wahmntter. 

Velsperc.  Wartberg. 

Vciiiine.strolT.  Fremettrojjjf. 

Veiiesberg.  Wingtberg. 

Venesptrcb.  Wartberg. 

Veiiscbeiii.  Fonloy. 

Veiniick.  Sierck-llaule. 

Venlol,  Ventoult.  (anfoiu-, 

Verenville.  Ventéville. 

Vcreyum ,  Verey.  Vry. 

Vcrfelden.  Welferding. 

Vcrgney.  Fcmj/. 

Veringa.  Fèrange. 

Veringis.  Werange. 

Vertilley.  Vercly. 

Veriniey.  Vréiny. 
Vcriicsperch.  Wartberg. 

Véniel.  WarendlwaU. 

Vcniuuivilla.  Vernéville. 

Verquelly.  Verch/. 

Verqiiey.   Verdy. 

Verrei,  Werry.  Vry. 

Vci'lraiigc.  Vitrange. 

VeUiriarum, Vetereiuni.  Vitry. 

Velzeu.  Weidtstheim. 

Vejge  (Basse-).  fiiedtTwiue. 

Veza  inferior.  ,\iedermt»e. 

Veza  sujierior.  Obcrmitte. 

Vezous.  Veton. 

Vicirey.  Vitry. 

VidiacuiD.  Vigy. 

Viecorl.  Homecourt. 

Vieille-Zensel.  Alt-Zin:el.  • 

VieufviUc.  LaDieuville. 

ViexviHo,  Viczville.  Laneumllc. 

Vigeiuiu ,  Vigiacuiii.  Vigy. 

Viis.  Mctzermitte. 

Vilarium  in  Betnacb.  Villert  -  Beltnaeh 

[Abbaye  de). 
Villa  Adtaiitiiia.  Audun-le-ttoman. 
Villa  montis.  Vulmont. 
Villauiprey.  Vilk-au-Pré  {La). 
Vinampiez.  Ville-au-Pre  {La), 
Villare.  .ivillert. 
Villare.  BlietgiiertchiriUer. 
Villare,  Viliaritini.  Villers-ln-Montagne. 
Villare.  Villers-lez-Plemoit. 
Villare.  Villert-l'Onne. 
Vaiare.  Willer. 

Villare  rolcinduin.  Villert-le-Bond. 
Villaris.  Villert- Laquenexy. 
Villarium.  Villert- Bettnach. 
Villars-en-Voèvre.  Avillert. 
Villa  supra  Yronani.  Ville-tw-)roii. 
Villa  Walamonasterii.  Wahmntter. 


Villé-Be(noch.  Vilkrs-IkUuach  { Ahhaye 

de). 
Villeces.  Villeceytur-Mad. 
Ville-devant-Simi.  Ville-Houdléinont. 
Ville- eu -Houdelenioiil,  Vilie-cl-Hoiil- 

mont.  Ville-lloudlérnonl. 
Villeir  de  leiz  Stoncourt.  Villert-fiton- 

court. 
Villeir  l'abbaye  de  Cileik.  Villert-Retl- 

nach  {Abbaye  de). 
Ville-la-Chièvre.   Villert-la-Chècre. 
Ville  I.ngucxy.    Villert-Laqnenery. 
Villelonge.  Longevillc-hz^Saint-Amld. 
Villenionl.  Vulmont. 
Ville  par  devers  Coiunibey.  VUlert-La- 

qnenexy. 
Villercux  (La  Forge  de).  Villerupl. 
Villerbols.  Leywillerhoff. 
Viller-Lorine.  Villers-l'Orniv. 
Villeroiid.  Villeritpt. 
Viller-procbo-Albe.   Willeritald. 
Villers-au-Moiitois.  Ville-au-Montois. 
Villers-Bau-  Saint-Pierre.  Villert  -  Ston- 
court. 
Villei'S  -  devant-  Bombay.    Villert -lez- 

llotnbat. 
Villers-lez-Cunexy.  Villert-Luqueimjcy. 
Villers-sous-lJenivauli.  Vilkrt-aux-Boi*. 
Villers-siir-le-llaul.  Villert-Sloncourt. 
Villers-sur-N  iedz.  Villert- Laijuenejry. 
Villesceil-sus-Matb.  Villeceij-tur-  Mad. 
VilIcs-en-la-Montagne.  Villert-lu-Mon- 

tagne. 
Ville-sur-Illon.  VUle-tur-Yron. 
Ville-Suryon.  Ville-tur-ïron. 
Villey-en-Gouvcrnexey.  Kiifcr«-«iu-/ioi«. 
Viluiunstcr.  Wohnwitter. 
Vilrut  (Loumolin  de).  Villemjit. 
Viledroff.  Vilttrojf. 
Viuaticuui.  Vigny. 
Vineolis,  Vignelles.  Vigneulkt. 
Vinisperum.  Wingtberg. 
Viustringas.  Vitrange. 
Vireium ,  Virey.  Vry. 
Virisi.  Varize. 
Virkilley.  Vercly. 
Virmiez.  Vrémy. 
Visingerhoff.  Witing-le-Oraiid. 
Visz.  Metzerwitte. 
Viles.  Ditche. 

Vitonis  curiis.  Vittoncoart. 
Viverium.  Viviert. 

Vizanicum,  Vizeuicum,  Vizin.  i'ezi]i. 
Viza  siiperior.  Oberwitte. 
Vize-la-Basse.  Niederwiite. 
Vocange.  Uckange. 
Voieve.  Woévre  {La). 
Voilandon.  Volandon. 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


315 


Voirisia,  Voirixe.  Varize. 
Voisins.  Vezin. 

Voitranges,  Voitrinjon.  Vitran/fe. 
Volkciiijis.  Wolkrange. 
Voliiii(»ia.  Fouli/jrmj. 
Volpretaswilre.  Folperswiller. 
Volsclnvilier.  Folschwiller. 
Volterini;.  Wolkrange. 
Vomisbaut.  Woimhaut. 
Voreuliof.  Marienthal. 
Vormei'iiigis.  Volmerange. 
Voveliaut.  Woimhmtl. 
Vozein.  Vezin. 
VraiHe.  Luzerailles. 
Vray,  Vrey.  Vry. 
Vrcttilinira.  'tritleling, 
Vrieux.  Trieux. 
Viitiiiiga.  Tritteling. 
ViiHtloncourt.  Vaudoncourt. 
Vuadrevilie.  Vaudreville. 
Vualange.  Talange. 
Viialmont.  Valmonl. 
Vuarise.  Varize. 
VuaiTay.  Warendtwald. 
Vuusaticum.  Voisage. 
Vuimerenges.  Weymerange. 
Vainespei'c.  Wingsberg. 
VuUarclien.  Vaudreching. 
Vuiiingen.   Villing. 
Vuoipi.  Woippy. 
Vuolclirang.  Wolkrange. 
Vydonis  viiia.  Vionville. 
Vylaru.  Vallerange. 
Vyterey.  Vitry. 

w 

Wabrensis  pagus.  Woévre  (La). 
Wabrice,  Wabrinse.  Woëvre  [La). 
Wabricken.  Vaudreching. 
Wacon  (^n).  Bevant-les-Ponts. 
Wadoncourt.  Vaudoncourt. 
Wadrinowe.  Wadrinau. 
Wafrise.  Woëvre  {La). 
Wahamwal.  Woimhaut. 
Waidwal,  Waimvaiz.  Woimhaut. 
Wainsperg.  Wingsberg. 
WainviHe.  Woingeille. 
VVaipey.  Woipinj. 
Wairesperch.  Wareberg. 
Waisaige.  Voisage. 
Waive.  Wocvre  [La). 
Wala  monastei'ii  villa.  Wulmunsler. 
Wala  mouasterii  villa.  Wobmmster. 
Walaniunster.  Walmumter. 
Walange.  Talange. 
Waldergyn.  Vaudreching. 
Waldraka ,  VValdrich.  Vaudreching. 


Waldsbroune.  Walschbronn. 
Waldwiga.  Waldwisse. 
Walecken.  Waldeck. 
Walfiinania.  Volmerange. 
Walescliing.  Vaudreching. 
Waliminster.  Walmunster. 
WalimuiisLer.  Wolmtmster. 
Walla.  Wahl-lez-Laning. 
Walia,  Wailcn.  Wahl-lez-Faiilquemont. 
Wallebrime.  Walschbronn. 
Wallerias.  Vallières. 
Wallerken ,     Waleschingen.     Vaudre- 
ching. 
Wallerot.  Valleroy. 
Walliiiga.  Villing. 
Wallvvelingen.  Wœlffling. 
Walmeii.  Valmont. 
Walmeringis.  Volmerange. 
Walmuister.  Wahmmster. 
Walpenswilre.  Folperswiller. 
Walsburg.  Walschbronn. 
WaltRi'i  luons,  Waltiezmont.  Vatimont. 
Waltbuso.  Waldhausen. 
Walz.   Vaux. 
Wamhevulz.  Woimhaut. 
WamlmisLorff.  YValmestroJf. 
Wandrinoue.  Wadrinau. 
Wanespcrch.  Warsberg. 
Wapey,  Wappi.  Woippy. 
Warance  (Bois  de).  Warendtmald. 
Warant,  sylva.  Warendtwald. 
Waremsperch.  Warsberg. 
Warna,  Warnet.  Warendtrvald. 
Warnauville.  Vernéville. 
Warneperch.  Warsberg. 
Warschitigeii.  Werschiug. 
Warswilre.  Farsclmilkr. 
Wartemberg.  Warsberg. 
Wasaticiiin.  Voisage. 
Wauldrenowe.  Wadrinau. 
VVaulfeningen.  Wœljjling. 
Wauppey.  Woi]>py. 
Wavera,  Wavrense.  Woévre  (La). 
Weiberiiigen.  Weckring. 
Weiblccbin.  Vaudreching. 
Weigge,  Weizze-la-Basse.  Niederwisse. 
Weiss,  Weislrolî.  Gaweistroff. 
Wellingen.  Villing. 
Weltcrsburg.  Vatimont. 
Wemeriiiga.    Weymerange. 
Wemmestroff.  Fremestrojf. 
Wenncpert.  Warsberg. 
Werberingen.  Weclering. 
Werbia.  Woëvre  (La). 
Wermeranges.  Volmerange. 
Wirpebrouch.  Piblange. 
Werlweiler.  Woustwiller. 
Wettei'sbern;.  Richement. 


WetzeiB.  Weidesheim. 

Weybels-Kirchen.  Varize. 

Weyblingen.  Velving. 

Weyllingus.  Villing. 

Wibplingen.  Piblange. 

Wibilis-Kiriclia,  Wibrisia.  Vari:e. 

Wicetorf.  Waldweistrojf. 

Wieblingen.  Vaudoncourt. 

Wiehs ,  Wies.  Metierwisse. 

Wiez,  Wiss  in  Gau.  Gamssr. 

Wigère ,  Wiker.  Weyer. 

Wihisi.  Àltmisse. 

Wilbcimus  brun.  Creatzmiild-  WiUtems- 

bronn. 
Wilingen.  Fouligny. 
Wille-seul-Ron.  Ville-sur-ïron. 
Wili'isia.  Varize. 
Wilsperch.  Warsberg. 
Wimeringas.  Weytnerange. 
Wirzing.  Worsching. 
Wisenwiro,  Wisevrih'e.  Wiesmiller. 
Wiss,  Wisz,  V^hi^.  Metzerwisse. 
Wislrof.  Gaweistrnff. 
Wistrof.  WaldweistroJI'. 
Wluelingen.  Wœljfling. 
Wokerengcs.  Volkrange. 
Wolfgarten.  Cense-aux-Loups  (La). 
Woifsdorf,  Woliestorf.  Wolstroff. 
Woipenswilrc.  Folperswiller. 
Wolswilre,  Wollzeillci'.  Folschwiller, 
Womishaut,  Womvihaut.  Woirnhaut. 
Wonnove.  Vanoue  (La). 
Wopers ,  Wopei'swillc.  Folperswiller. 
Wothe.  Olhe. 
Wouavilie.  Waville. 
Woyève.  Woé'ore  (La). 
Wramiez.  Vrémy. 
Wrentelinga.  Tritteling. 
Wualdiviila.  Waville. 
Wualdonis  curtis.  Vaudoncourt. 
Wuaiiispercb.  Wingsberg. 
Wuaprensis  pagus.  Woëvre  (  La). 
Wucort,  WuiSconrt.  Homécnurt. 
VVuiliier.  Vallières. 
Wulbelingen.  Wœljjling. 
Wulflingen.  Wœlffling. 
Wyiai'u.  Bliesguersthmiller. 
Wyonvilla.  Vionville. 
Wyskerk.  Weiskirch. 

\ 

Xanrei.  Sanry-lez-Vigy. 
Xanrei.  Sanry-sur-Nied. 
Xanviile.  Chanville. 

Xault-de-Wandrinaw  (l,e).  lf'«(/nH«M. 
Xaville.  Jouaville. 
Xedeinbora.  Cadenborn. 


316 


TABLE  DES  FORMES  ANCIENNES. 


Xellaincotii-I.  Clielfùncoui  t . 
Xt'ulles.  Chieiitles. 
Xivci'il.  .Aït'ri/-te-/'ranc. 
Xoiraiigc.  Zmrange. 
XonliccL.  Schcmeck. 
Xorbey.  Sorbey. 
Xorboz.  Sorbey. 
Xorpach.  Schorbarh. 
Xouaille.  JamaiUei. 
Xouavillc.  Jouaville. 
Xoultzen.  Suiste-Haute. 
X0U68CS.  Suùte  Haute  et  Batse. 
Xualdanges.  Chevalin. 
Xiiellcs.  Chieullci. 


ïbeiiaiiga,  ïberliugen.  hreling. 
ïbcrlaiiges.  hreling. 


Ycouri.  Uiçourt. 
Youl-Basse.  Ïûti-Bmse. 
Yeul-Hautc.  Ïûlt-Ilaute. 
ïittinga.  Elvmige. 
Ymonvilla.  Immoncitle. 
Yroma,  Yroiiiia.  Yron  (/.'>. 
Yvresing.  IvertiHg. 

z 

Zarpei'ich.  Harprich. 
Zarreguemiues.  Sarregueuiine». 
Zeliiiga,  Téting. 
Zellekowe.  Zetl  (Le  paytde  la). 
Zcugbousii.  SeingboiuM. 
Zpiiricb.  Sent:ich. 
Zérauge.  Zeurange. 
Zergueuiine.  Sarregvenànee. 
Zerley.  Sailly. 


Zeri'oj.  Serry. 

Zetricq.  Sœtriili. 

Z illerscli .  NiUy-»u r-.Med. 

Ziiigliii{;.  Sin/flinff. 

Ziriningen.  Simming. 

Zi!itfin)î»in.  Zinzin,'r. 

Zirck.  Sierck. 

Zodiiigen.  Zetting. 

Zoestrick.  Sœtricb. 

Zou0ieiiiie.  Zoitjftgen. 

Zturzetbi'Dii.  l^tnrzfWroiui. 

Zulvenge.  ZouJJtgen. 

Zuiii-Hech.  Hech. 

Zuni-Robr.  Rohr. 

Ziim-Spital.  L'Hàpital. 

Zumspittel.  L'Hôpital. 

Zui'iiiga,  Ziiiingeii.  Zeurange. 

Zuwaige.  Schrrei.r-leZ'Sttrregiwniim'ii. 

Zuzange.  Siizange. 


ADDITIONS. 


BiiTiiicotJiiT.  —  Belciardi  curtit,  886  (cart.  abb.  Gorze,  til.  -(i). 

Daspicb. —  Dinabach,  1681  (dénotnbr.  s.  Pau). 

DoscoiîBT.  —  Dodomaga finis ,  gia  (carl.  abb.  Gorze,  Ut.  »Sj. 

EuMGE.  —  AUatingat,  888  (Mém.  Soc.  Liucmb.  i8Ga,  p.  196). 

Kamegk. —  Faulmacher  teu  Folmariê  curti»,  \'  siècle  (Mém.  Soc.  Liixcinb.  tSGa,  p.  401). 

FiXEii. —  Villa  Fuckintl>em,  781  (abb.  Echt.  ch.  Cbarlem.). —  Villa  Ftixein,  78a  (i6iW.). 

Jaumokt.  —  Mont  Jovit,  986  (abb.  Gorie,  ch.  emp.  Olh.  I"). 

Labadulle. —  liodulfi  villa,  986  (abb.  Gorae,  cb.  emp.  Olh.  I"). 

Labry.  —  La  seigneuiïp  do  la  Toiir-Mabuel  de  Labrv  fui  érigée  en  liante  justice  par  lettres  patentes  du  duc  Léopold 

du  1  o  novembre  1711. 
Lobe  (La),  maisons  sur  ia  route,  c°'  d'Arry.  —  La  Lume,  t63'i  (Journ.  J.  Baiich.). 
Mah>coi!rt. —  Madelini  curtiê,  986  (abb.  Gorze,  ch.  emp.  Otb.  I"). 


CORRECTIONS. 


p.  56,  col.  1,1.  ao,  au  lieu  de  Chouange,  lisez  :  Vitry. 
P.  94  ,  coi.  a  ,  1.  16 ,  au  heu  de  Koni ,  lisez  :  Kontz. 

Ibid.  au  heu  de  Gapera,  lisez  :  Ganera. 


FIN. 


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DC     Bouteiller,  Ernest  de 
611       Dictionnaire  topographique 
l-egôBé  de  l'ancien  département  de  la 
Moselle 


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